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Full text of "Biographie universelle des musiciens et bibliographie génèrale de la musique"

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BIOGRAPHIE 


UNIVERSELLE 


DES  MUSICIENS 


TOME  DEUXIEME 


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Dt  H.    FIHMIK  MMIT.   —   HUim.   (GVHE). 


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BIOGRAPHIE 

UNIVERSELLE 

DES  MUSICIENS 

KT 

BIBLIOGRAPHIE  GËNËRALE  DE  LA  MUSIQUE 


DEUXIÈME  ÏDITION 

fnmËnMENT  HEVONDUe  tt   kllCBElTrÉE   llF.   PLI'S 


PAK  F.  J.  FÉTIS 


TOHB  DEUXlËMb: 


PARIS 

LIBRAIRIE  DE  FIRMIN  DIDOT  FRÈRES,  FILS  ET  C- 

IHPKIHEURS  DE  L'INSTITUT,   BUE  JACOB,   S6 


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HP  -Zé^a/O, 


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BIOGRAPHIE 

UNIVERSELLE 

DES  MUSICIENS 


BOIELDIEt](riiuicoiS'ADiiiEK),  composi- 
tsar  drtm (tiqua, naquit  k Houea le  lâdéc«mbre 
1776  (I).  Fil*  d'an  lecrétaire  de  l'arcbaTecU,  il 
fut  plue  par  lui,  conuDCenfsntdecbceDr,  t  l'ëgllce 
mfûopolitaiDB ,  où  les  premiers  élémentx  de  la 
mniiqne  lui  huent  enieignéi  ;  pui»  il  pas»  boui 
la  direetloii  de  Brodie,  organiste  de  la  calliUrale 
el  artiate  de  quelque  mérita.  Dur  eaTera  ses  élè- 
vea,  eomne  rAeiest  autreTds  preupie  toui  les 
■Dattrea  demiuique  d'^iae,  Brocbe  montrait  plua 
de  ■éTéritt  pour  le  petit  BoUl  { c'eet  aioai  qu'on 
aillait  Boitidlm  dana  ta  ieuneue)  <iue  pour 
tout  aotie,  peut-«re  h  cause  de  sea  heurevaet 
diapoaitloDS,  car  lei  tiommeadela  trempedecet 
organialB  W  persuadaient  alors  qa'une  tunne 
éducatif»  mniicale  est  Inséparable  des  mauvais 
Iraltemenls.  Oo  dit  que  Boieldiea  était  obligé  d« 
remplir  auprès  de  son  impitojable  maître  l'of- 
lee  de  valet  de  ebambre,  comme  autrefois  Hajda 
avec  le  tïcuk  Porpcna.  On  dit  aussi  que  telle  était 
l'éponVanle  qns  lai  inspirait  ce  pédagogue  fa- 
roMbe,  qu'un  jonr,  frappé  de  tenear  ï  la  voe 
d'une  tacbe  d'eucre  qn^l  avait  laita  sur  un  livre 
du  maître,  il  ne  crut  pouvoir  se  soustraire  au 
danger  qui  le  mmacait  qoe  par  la  fuite  ;  qu'il  parCt 
Mb),  k  pied, et  qu'il  alla  k Paris,  Honda  ksa 
baiille,ii  reprit  le  conra  de  wt  études,  et  BrodM 
consentit  à  mettre  moins  de  sévérité  dans  ses 
tecoM. 

tlD  latent  apéable  d'eiéoufioi  nu'  le  piatw, 
d'hemeuseaUéea  mélodiques,  et  quelque»  légère) 
DotioDS  d'harmonie,  voflk  ce  que  Boietdf  en  possé- 
dait k  l'kgedeaelMans.Di^  lapaasion  duthétire, 
qui,  depuis,  a  déddé  de  la  direction  de  son  ta* 


toMlSTttutri  il(  bipLtmc. 


lent  Teis  la  musique  dramatique,  se  faisait  sentir 
en  lui  dena tonte  son  énerve.  Ses  petites  éparpiea 
étaient  employa  k  lui  procurer  les  luojena 
d'aller  an  spectacle  s'enivrer  du  plaisir  d'entendre 
les  produetiooB  de  Grétrjr,  de  Iialajrac  et  de 
Uéliul  :  souvent,  k  défaut  d'argent,  il  avait  re- 
cour*  k  la  rase  pour  s'Introduire  dans  la  aalle,  t'y 
cacLanI  quelqueFois  dès  le  malin,  et  attendant 
arec  impatience  le  moment  oii  devait  commencer 
son  bonlieur.  Entendre  les  ouvrages  d'autrui  ne 
pouvait  cependautsurfirelongtempsk  un  homme 
né  pour  produire  lui-même.  Tourmenléde  ce  be- 
soin, qui  tit  celui  de  tout  artiste  Mun  organisé, 
il  lui  semblait  que  le  comble  du  bonlieur  était 
(Je  composer  un  opéraj  mais  pour  eu  écrire  un, 
il  faut  un  iibrtUo,  ou,  comme  an  dit  en  France, 
un  pointe,  et  n'en  a  pas  qui  veut.  Par  hasard. 
Il  te  trouva  qu'à  Rouen  un  poète  avait  besoin 
il'uD  musicien cnm me  leiuusideo  d'un  poète;  ils 
s'entendirent  bientôt,  el  le  fruit  de  leur  associa- 
tion fut  un  opéra-comiqoe  qui  obtint  du  soccia 
au  tbéilre  de  Rouen.  De  dire  qoel  était  le  titre 
el  le  sojel  de  cet  ouvrage,  c'est  ce  que  je  ne 
puiS'.  Boieldieu  ne  s'en  souvenait  pas.  Cependant 
ce  premier  essai  ne  fut  pas  d'une  médiocre  im- 
purtancedaoa  la  vie  de  l'artiste,  car  les  applaa- 
dissements  qui  lui  Ibrent  proili^és  dèddèrent 
le  jeune  compositeur  k  retourner  k  Péris,  où 
peul-ètieil  ne  se  serait  jamais  filé  sans  cet  ben- 
reux  début 

Aller  de  Rouen  k  Paris  n'étut  pourtant  pas 
cJLose  facile  pour  quelqu'un  qui  n'avait  pas  d'ar- 
gent ;  car  le  voyage  était  cher  dans  ce  temps  ob 
lu  diligence  employait  deux  jour*  k  faire  Je 
trajet.  A  l'égard  de  la  difficulté  de  vivre  dans  la 
grande  ville,  Boieldieu  ne  s'en  inquiétait  pas. 


N'avalt-ll  pas  dl 


idées  dans  la  lélcT  C'était  toute  une  fortuni?  que 


>y  Google 


cela.  L«  Tojsge  donc  éUil  la  «eale  ehosa  qui 
'remburauU  :  il  réaolDl  1*  dlTIioulté  en  dHpt- 
miuantun  jour  delin>*iM>n  paternelle,  «npor- 
tant  M  partition  wni  le  br>»,  trente  francs  dans 
«■-1  pocbe,  et  rwptreiice  dans  le  cœor.  Jeaneet 
fort,  il  marchait  Tile  i  U  preattre  Jodntës  n'était 
pal  éconUa,  rt  d4i  il  Était  k  quinia  liana  de 
Kouen  ;  le  IcndcMai»  il  eolrait  I  Paria ,  trotté 
jiisqn't  l'échÎM  et  M  wDtenMil  k  peine,  tant  11 
«lait  accablé  de  ratlgnei  maia  D  élaK  k  ftiU, 
et  ti  le  prêtent  était  Aotnbre,  l'arenir  élalt 
sonriaDt. 

Cendant,  il  ;  ataujoiin  beaucoup  k  rabattre 
dans  ia  réalîMtion  des  eapérancea  de  l'artiilequi 
entre  dana  le  monde  ;  autre  chose  e«t  de  donnet 
atec  auccts  un  petit  opéra  dam  u  Tille  de  pro- 
vince ou  de  le  lÛre  jouer  k  Paria.  Boieldiea  n'a- 
vait paa  douté  qa'on  n'accnNlItl  ion  onrrage  k 
i 'Opéra-Comique;  maia,  malgré  les.  préteatJona 
rïtorablee  ijes  acMeet  soetélairei  en  hveor  de  la 
belle  tête  et  de  la  loaniiire  distinguée  du  jeune 
compoalleur,  la  sodélé  ne  se  sonda  pas  de  Jouer 
.  l'ieaTTe  d'un  poCle  et  d'un  musicien  f  ncoonna.  Il 
rsllul  chercher  d'antres  pcéma  ;  en  sltendanl 
qu'oD  e0t  trouTé  eeui-ei,  il  fallut  essayer  de 
■lonner  des  lefons,  puis,  1  déFRut  d'écoliers,  il 
fallut  se  hire  accordeurdr  pianos.  C'était,  eemme 
un  le  ToH,  d'une  manière  aisa  déteomée  qne 
commençait  la  réalisation  des  eepf^nces  de  Boid- 
dien  ;  maia  sa  constance  n'en  était  point  ébranlée, 
car  il  avait  Toi  en  lui-même.  La  maison  Érard , 
célèbre  dans  loote  l'Eorope  pcnr  la  facture  des 
inatruments,  était  alors  (en  179«)  le  rendet-ioua 
de  tous  les  artistes.  Boieldieu  y  n>t  «rcuellll,  et 
les  cliefs  de  cette  maison  lui  aplanirent,  autant 
qu'il  (m  en  leur  pouioir,  les  dlliicultés  de  la  car- 
rière qu'il  aTail  k  parconrir.  Bode,  Carat,  Héhul, 
se  réaniSMÏent  souvent  chez  eux  ;  la  frëquentatioa 
de  ces  artistes  perfectloona  son  i^oAt  et  lui  fli 
comprendre  la  nécessité  Qe  linlr  des  t^des  qu'il 
n'avait  qn'ébaocliées.Trop  préoccupé  du  désir  de 
produire,  il  ne  put  jamais  se  livrer  à  oea  étudea 
d'une  manitre  sérieuse  et  suivlci  mai<{  sa  rare 
aptitude  lui  faisait  saisir  à  demi-mot  )e  sens  des 
observatioDS  qui  lui  étaient  faites  par  Méliiit  on 
parCbenitHal;et  oesobsarTBlions  lais saieal dans 
sa  mémoire  des  sonTenirs  qnl  ne  s'effaçaient  pas. 
Sa  réputation  commença  dans  les  salmis.  Des  ro- 
mances cbannanles,  chantiIeH  par  (^arat  avec  un 
talent  Inimitable,  l'avalent  Tait  connsllre,  et  tous 
les  amateurs  chantaient  son  Ménulrel,  S'Uett 
vrai  que  (Ceire  deux,  O  fol  fue/aimr,  et  vingt 
autres  aussi  jolies;  mailla  vogue  qn'obteoaieul 
toutes  ces  gracieuses  productions  ne  tournait 
«iière  au  profil  de  li  fortune  du  compositeur,  car 
on  u'avail  point  encore  appris  l'art  de  tirer  beau- 


coup d'argent  de  bagaleDea.  Anjoard'hui  l'homme 
k  la  mode  reçoit  d^n  mircband  de  mniiqne 
quelques  centaines  de  (rues  pour  une  seule  ro- 
mance; mais  Oocliet,  éditeur  de  celles  de  Boiel- 
dtM,  m'a  dit  NNivent  qu'il  n'esa  pajié  aucune  plue 
de  dôme  Jtana. 

La  confiance  qu'eat  dait  le  talent  de  Bofeldi«a 
on  hoBmad'esprttaelMM  dele  Bwttre  en  TOfiM  : 
Fiévée  tira  ponr  M  da  aoninli  ronan  la  Dot 
d»-Sutett»ua  petit  opéra  en  nn «de ,  du  mCme 
nom.  La  grlce  dn  sujet,  la  fTalcIiear  delà  mnsf- 
ipie,  et  le  jeu  Go  et  spirituel  de  M^  Saint- Aubin, 
procurèrent  k  cet  ouvrage  un  snceèi  qu'on  aarall 
pu  envier  pour  de  plus  grandes  coa^Dotidoni.  Ce 
petit  opéra  fut  joaé  pour  la  premwre  fols  en 
17iU  (1).  L'année  suivante  Btûeldieo  écrivit  La 
FanUtle  tuUte,  jaih  pariitioo  où  règne  un  rtyle 
simple  et  naif,  d'une  élc^ance  diannante;  pnii, 
en  I7BT,  H  donna  Mombreuil  tl MenUle,  pièce 
froide  et  peu  favorable  t  la  musique,  qui  ne 
réusiit  pas.  Dans  la  mène  anBée^  il  improvisa 
un  opéra  de  circoDStanc«,  i  l'occasion  du  traité  de 
Campo-Formio;  cet  ouvrage  lui  représente  an 
IbéUre  Fe^deeu  soea  le  titre  de  L'Bnreme  n<m- 
eeiie.  ¥a  ITBS,  Boieidien  prit  une  position  pfaii 
élevée  parmi  les  eompoailenn  par  le  sncoto  de 
Zoratme  et  Zulttari,  drame  en  trais  atdce,  dont 
la  compoiitlon  avait  précédé  ceUe  desdeoi  der- 
niers ouvrages  qui  viennent  d'être*  citée,  maii 
qui  avait  da  alloidre  loogtceaps  wn  tour  de  re> 
présentatkiii,el4ininel'aurailpoiRtAeMtoltfeiiD, 
t'il  n'avait  fallu  (airedeechangeBcnts  k  an  opéra 
de  Héhul  quiétaiten répétition.  On  eansplail pan 
au  tliéitre  sur  le  succès  de  Zoratiit«i  i'éloiuie- 
ment  fut  grand,  lorsqu'on  vit  l'enlbandiame  da 
public  pour  crtto  élégante  otdraraaliqM  prodoc- 
tioD.  Le  csraetèra  particulier  du  gtuit  de  llaiel> 
dieu  s'était  destiné  dans  Zoraïme,  et  dès  ce  mo- 
ment Il  ht  permttde  voir cequ'ii  devait  Atredans 
ses  ouvrages  k  venir.  Des  mélodies  fàcilN.gra- 
eteasca  et  apirltuelles ,  ane  tnslrumentation  rm- 
piiedejoUsdétaiis.nnsestimeDtjwte  deiaaoène, 
lelies  sont  les  qualités  par  où  ae  distingue  cal 
opéra,  qu'on  pent  considérer  oomine  le  premier 
titre  de  Boieldieu  à  la  renommée  qu'il  ent  plu 
lard. 

Eoieldieii  n'obtint  pai  leidement  des  aucoès  de 
tiJ^âlre  k  cette  époque;  quelques  productions  de 
musique  instrumentale  foi  en  proeurêmt  d^n 
autre  genre.  Ces  ouvragée  consistaient  a  un 
concerto  pour  le  plsnn,  des  aonatei  ponr  le  même 
inatrument((DQTreal,l,  4, 6,  7  et  8),  quatre  duos 

itiM  \t  Sappieaicnt  at 


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prar  harpe  «t  pfino,  on  concerto  de  torpe,  et  de» 
trimpaar  piano,  bnpe et  Tloloncdte.  Ce*  à^ 
■Mrw  eeropositiou  rnrent  accDeUliee  swe  iim 
sorta  d'enlhonriasme.  Le  auecèi  de  en  odTnges 
flt  «tmetlre  leur  «utear  m  MMibra  de*  probi- 
senn  d*  piuto  dn  CoHemtotra,  pM  d«  tempe 
aprte  F^poque  de  M»  MUMement.  C'est  \k  qoe 
je  connue  Boteldieu  ea  IBOO,  J  étant  deraia  moi 
Skn  pour  le  piano  ;  il  inlt  vt^t-cteq  am.  D«- 
pni*  Ion  )e  ne  l'ai  piM  perdu  de  tw.  TnipMcnpé 
de  M  carrUre  de  compoiilcnr  dramatique  pour 
M  plâtre  am  lefoM  du  méculfiM  dNm  iutru- 
ment.  Il  élalt  aatci  meuTid*  maHre  de  pino; 


trèi-Bw  nir  md  art,  Mail  teniriie  dlutMt  pour 
aee  élèTM,  et  n'Aaient  paa  «aaa  InA  pour  leur* 
«ludeiL 

Les  MéprUt»  ttpagWUt,  espiee  d^mbrocHo 
que  le  publie  axait  r«fn  me  indlfUrence ,  et 
Baiiowttg,  opéra  en  Irola  actes,  BdocMèrtnl  en 
tT9Bet  i800auKpraniienouTT«geide8(iMdtea. 
Ce  dernier  Tut  d'abord  aceoeflH  ifee  CnMmr,  et 
l'on  ne  panil  pai  en  avoir  cotnprts  le  mérite; 
mais  TiBgt-dnq  ana  apria  ti  a  été  repris  avec  un 
neeèi éclatant,  jnstiOé  par  de«  beautés  réelles. 
An  moment  oli  Je  devins  eon  éléTa,  Boieldlen 
écrirait  son  Calift  de  Bagdad.  Souvent  fi  non* 
constillail  avec  «ne  modestie  cbannante,  et  la 
leçon  de  piano  h  paesalt  à  se  grouper  autour  de 
lui  pour  chanter  les  morceaux  de  son  doutcI 
opéra.  Je  me  tonTlena  que  Donrkn  et  mol,  tous 
deoi  Berï  de  notre  titre  de  répétiievrs  de  no* 
classes  dliannosie,  nous  trancliioas  du  puriste, 
-et  nooE  tourmentions  Fort  notre  maître  pourquel- 
qoeê  peccadilles  Itarmoiiiques  échappées  dans  1^ 
rapidité  dn  travail.  Grand  débat  s'élerail  entre 
nous  sur  cela,  et  uoiii  flnlBsions  d'ordinaire  par 
nous  transporter  ciieiHéliul,  l'oracle  de  Boieldieu 
et  notre  joge  à  tonn.  QuelqueToIs  l'illustra  eom- 
posllpur  se  rangeait  de  notre  aTis  ;  alors  Boieldiea 
sesoumetUit  taa«  discuMlon,  et  jantils  )e  moindre 
mouiemeni  d'Immeur  ne  «e  manirestait  contre 
nous,  malgré  notre  irrérérence  et  notre  petit 
Irlompiie.  Tout  le  monde  sait  le  eoccèa  éclatant 
de  cette  h^ère,  gracieuse  et  spiriluHle  partition 
dn  CaUfe;  pi ur  de  sept  cents  représenta liont  ont 
conalaté  ce  fuccès  sans  exemple.  On  peut  dire 
que  c'est  de  ce  moment  que  date  en  France  la 
réputation  de  Boieldieu,  bien  que  Zorafttu  et 
Senlouutf  soient  supérienra  en  mérite  h  cet 
outrage,  sous  le  rapport  de  la  force  dramatique 
et  de  la  nouTeaulé  den  idées.  La  couleur  locale, 
parfailemenl  appropri«e'  au  sujet,  avait  séduit  le 
public,  dont  l'éducaLion  mu^^icale,  peu  avancée, 
s'acommodait  mieut  de  raciles  mélodies  que  de 
rcdierdies  trop  corapiiquéee  pour  son  oreille. 


L'auleurdela  notice  SUT  BoteUitatméréediM 
ta  HogropAle  nntuerwtllB  de  MIcbaud,  dit 
qu'aprèaleanceèsdu  CaA/e,ee  eoraposlleiiravaM 
senti  ilosurasance  de  son  éducation  musicale,  et 
quti  a'étail  fait  l'élive  de  Citenibint.  Je  puis  »t- 
finner  qu'il  a  été  Induit  eu  erreur  k  cet  éprd,  el 
que  Jamais  Boteldteu  n'ébauelia  mêoie  les  études 
de  contrepoint  et  de  tugue  qu'il  aurait  dfl  bh« 
sous  la  direction  de  Chembhii.  Lni-méme  a  too- 
jeurs  avoué  avec  tngénulté  llgnorance  où  L  était 
rerié  i  regard  de  cette  partie  de  la  science  mn- 
aleale.  Dn  seul  bit  a  pu  donner  lien  au  bruit  des 
leQOBS  que  Boieldlen  wirall  reçues  de  Chem- 
btnt  ;  c'est  ceint  de  la  correction  plos  chUlée 
qu'on  remarque  dana  la  partition  de  l'opéra  ds 
Ma  Tante  Aurore ,  ouvrage  donné  par  le  compo- 
siteur en  ISOl,  aprtemi  repos  de  deux  années,  et 
peul-Mre  aussi  le  petit  opéra  intitulé  La  Pritoit- 
nUre,  queCherubinlet  Boieiitien  avalent  écrit  eo 
ooilaboratlonea  1709,  pourle  thatra  Monlanrier} 
mais  il  est  certain  qne  si  Boieldieu  eut  un  atjlâ 
pins  par  dans  ss  partitlmi  de  Va  Tante  Aurore, 
c'est  que  sa  sévérité  pour  Ini-mtme  dale  de  Tépo- 
qne  «6  II  écrivit  cet  oovrage.  il  emplaja  besn- 
eoup  de  temps  t  le  revoir,  t  le  corriger,  «i  députe 
lars  il  «  iiilvi  le  même  sjslème  pour  tontes  ses 
prodnclkma.  Chose  bism  rare  parmi  les  compu- 
leurs  qui  ont  besoin  de  s'observer  pont  écrire 
avec  pureté,  rinspiralion  de- Boieldieu  neparaR 
avoir  re^  aucune  alleinte  de  e«  stria  matériel 
apporté  à  l'harmonie,  dans  la  disposition  des  vols 
et  des  luitnimeuts  :  on  peutmAme  anrroer  que 
la  partition  de  Ma  Tante  Aitror»mt  eue  deedles 
ob  brille  de  l'éclat  le  plus  vif  le  génie  du  compo- 
siteur. Cet  opéra  reçut  nn  rude  échec  k  ta  prei- 
mlËre  représentatJoa ,  par  le  ridicule  troiiièma 
acte  du  livret;  mais  cet  acte  ayant  été  supprimé 
k  la  seconde  épreuve,  le  succès  ne  lut  plus  doD- 
teui.etiamnslqueobtlntune  vogue  égale  à  celle 
des  antres  productioua  de  Boieldieu. 

La  même  année  ob  cet  ouvrage  fut  représenté, 
le  composilpur  épousa,  le  la  mars,  la  célèbre 
dansen«e  Clotilde-Auguitine  Mafleuroj,  connue 
sous  le  nom  de  CloHlde.  A  peine  celle  onion 
fut-elle  formée,  que  Boieldieu  comprit  la  fïnte 
qu'il  avait  faite.  Ce  mariage,  peu  convenable 
sous  plusieurs  rapports,  ne  le  rendit  point  heo- 
reux;  desctia^nsdomeKtlqiies  en  furent  la  suite, 
et  le  besoin  de  s'y  soustraire  lui  Ht  prêter  l'oreille 
aux  pro|ioBiiions  qui  lui  étaient  faites  an  nom  de 
l'empereur  de  Russie  Ses  amis,  Rode  el  I^mare, 
prêts  i  faire  la  loyage  de  Pélersboorg,  le  pres- 
saient de  le  joindre  k  em  ;  il  partit  en  effet  au 
mois  d'avril  1803  Arrivé  aux  rronllËres  de  l'em- 
pire rus^e,  il  reçut  un  mrs^age  d'Alextndre,  qui 
lui  conréraitle  titre  de  son  mettre  de  chapelle^  tin 


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tndU  (ut  MBdu  enlre  le  cotnpositanr  et  le  dJrec- 
trar  àa  Uiétlre  impMBl  :  Doicidieu  t'uoigigiait  k 
écrira  cbiqua  aoirfe  trois  opéras  dont  l'emiiereur 
loornlriitles  paêmw.  Celte  dernière  cltiue  était 
brt  dinicile  à  oxécuter,  car  il  n'j  aialt  pas  de 
poêle  à.'«fbi  k  Pélersboargi  aussi  Boieldicu 
fat'il  obligé  de  metlre  en  musique  des  pièces 
M]k  représentées  i  Paris.  Son  premier  ouvrage 
liit  un  petit  opéra  donl  le  sujet  était  pris  d'un 
vaudef  Jllc  françalB  intitulé  Sien  de  trop,  ou  la 
Seiix  Paravents  .'ce  n'éiaitqu'iuie  légère  biuetle 
peu  btorable  t  la  musique  eipresslTC;  elle  Tut 
bteii  reçue  ï  Pétersbourg,  mai*  depuis  lars  elle  a 
'éU  froidement  sccueiilie  à  l'Opén-Comlque  de 
Parii_  La  Jeune  Femme  colère,  comédie  d« 
H.  Slienne,  fort  peu  mnùcala,  et  le  taadeTilte 
Àmmtr  tt  Ut/flère,  tanaA  auMÏ  Iraotrormésen 
opéras  par  ESoieldieu.  Il  ne  tillait  pu  moins  que 
loa  talent  pour  Iriomplier  des  traideiirt  de  pareils 
sujets.  De  retogi  è  Paris,  le  compositeur  a  fait 
jouer  le  premier  de  m«  ou* rages  t  l'Opéra-Co- 
miqM,  et  le  public  a  r^du  justice  k  la  facture 
élégante  et  spirituelle  de  quelque*  morceaut,  en 
leur  prodigii  sot  Hs  applaudisseinents.  De  grandes 
coaipositiuns  succédèrent  à  ces  légères'  produc- 
tions :  ce  furent  Abderkan,  opéra  en  trois  actes 
dont  le  licret  avait  été  fait  par  Andrinix,  ancien 
■ctear  du  Ihéitre  FaTsrt  passé  en  RuMie  :  l'ouTrdge 
ne  réussit  pas  ;  Calypso,  ancien  opéra  mis  aatre- 
foisen  musique  )>ar  Lesueur,  sous  le  litre  de  TV- 
Umoftieet  refait  en  rii  semaines  par  Boieldieu 
pourles  releTaillesderitnpéritrice;  i4flne,  refne 
de  Galeon  de,  m'irt  de  l'opéra  de  Berton,  btcc  une 
no  uTel  le  musique;  Lei  Voiluret  versées,  vaude- 
Tllle  transformé  en  opéra  comique,  cl  qui  a  été 
rafalt  presque  en  entier  par  son  auteur  pour  le 
tbéitre  Feideaa;  enSo,  Dn  Tour  de  soubrette, 
ODTnge  dn  même  genre.  De  toutes  ces  produc- 
tions, celle  que  Boieldiea  estimait  le  plus  était 
•on  opéra  de  Catgpso^  cependant  ni  cet  ouvrage 
ni  AUne  n'oal  pu  être  représentés  i  Paris,  parce 
qiills  auraient  porté  alleinteaux intérêts  de  leurs 
■sdens  auteura.  Boieldieu  a  pu  seulementen  tirer 
quelques  morc«aui  pour  les  intercaler  dans  lea 
opérasqii'il  aécrits  aprèasou  relouren  France.  Par 
exemple,  un  air  de  Calypso  est  devenu  celui  de 
la  princesse  de  Navarre  (  Quel  plaisir  d'être  en 
voyaçe)  dans  le  premier  acte  de  Jean  de  Paris. 
Je  ne  d«j«  point  oublier,  dan»  l'énumération  des 
productions  de  Boieldieu  pendant  son  séjour  en 
Russie,  )a  musique  des  ehœand'Athalie.  Je  n'ai 
«ntendu  qu'nn  moreean  de  cet  ouvrage,  eiéculé 
u  pluo  par  Boieldieu  lui-même,  mais  il  m'a 
donné  l'o[ri!olon  la  plue  favorable  de  ces  cIiieutb, 
et  je  les  considère  comme  une  da  plus  belles 
itdiieiisoD  talent. 


Le  soit  de  Boieldieu  et  des  autres  artistes  fra». 
çaia  avait  été  longtemps  tieureux  en  Russie;  ce- 
pendant pluaieurs  d'entre  eux  regrettaient  lenr 
patrie  et  n'étalent  pas  sans  inquiétude  sur  la 
réalisation  des  produits  de  leurs  travaux.  Lm 
nuages  qui  élaieot  venus  obscurcir  les  relatlofif 
«mlealea  de«  gouvernements  français  et  maw- 
s'épaisaissalent  chaque  jour,  et  préiwraient  In 
rupture  qui  aliootil  enfin  ji  la  désastreuse  cam- 
pngM  de  Moecou.  Boieldieu  et  ses  amis  épraa> 
valent  le  besoin  de  revoir  la  France  et  d'assarer 
leur  avenir.  Toutefois  le  composjlrur  n'était  pas 
libre  1  il  lui  bllait  un  congé  pour  s'éloigner  de  U 
ca^tale  de  l'empire  russe  :  il  Tobtint  à  la  lin  da- 
is 10,  après  sept  années  de  Séjour  à  Pétersbon  [g , 
et  sa  bâta  d'en  prufiter. 

De  retour  k  Paris  dans  les  premiers  mois  de 
1811,  il  trouva  le  sceptre  de  l'Opéra-Comiqike 
placé  aux  mains  de  Kicolo  Isouard,  dont  il  avait 
vu  l'heureux  débnl  avant  son  départ  pour  U 
Russie.  Dalayrac  avait  cessé  de  vivre.  Catel  tra- 
vaillait peu  ;  Cl>erubini ,  dégoOté  d'une  carrière' 
qui,  malgré  son  beau  talent ,  n'avait  eu  pour  lui 
que  des  obstacles,  avait  cessé  d'écrire;  Méiml, 
mécontent  de  l'inconsUnce  des  goûLs  du  public. 
ne  livrait  qu'à  de  rares  intervalles  de  nouveaux. 
Duvragep  à  la  scène;  Nicolo  seul  paraissait  infa- 
tigable ,  et  raclietait  par  le  mérite  de  la  fécondité 
les  négligences  qui  ilL'parent  ses*  ouvrage'.  C'é- 
tait avec  lui  qur  Boieldieu  était  destiné  à  lutter 
désormais  :  son  génie  prit  un  nouvel  essor  dans 

Deux  actrices  se  partageaient  ta  faveur  publique 
i  l'époque  où  Buieldieu  revint  à  Paris  :  l'une, 
M«*  Duret,  se  distinguait  par  une  voix  étendue, 
égale,  sonore,  mais  un  peu  lourde;  pac  une 
exécution  large,  et  par  une  habileté  de  vocalisa- 
tion è  laquelle  il  n'aurait  rien  manqué,  si  la  res- 
piration de  H"  Duret  n'eût  été  courte  et  labo- 
rieuse. La  rivale  de  cette  cantatrice  était  M"' Re- 
gnault  (depuis lors, M'"' Lemounier).  Sesdébut* 
k  Paris,  qu'avaient  précédé  des  succès  en  pro- 
vince, avaient  été  brillants.  Une  ignorance  à  pen 
près  complète  de  la  musique  et  de  l'art  du  chant, 
mais  une  voix  cliarmante,  une  intelligence  par- 
faite, une  facilité  merveilleuse  à  exécuter  les 
choses  les  plus  difficiles  ;  tels  étaient  les  défauts 
et  les  avantages  de  M"°  RegnaulL  pour  entrer  en 
hitle  avec  son  antagoniste.  Nicole  avait  tiré  parti 
de  toutes  deux  dans  les  r4les  qu'il  leur  avait  hûts 
pour  son  opéra  de  Cendrilton,  et  leur  avait  pn>> 
curé  à  chacune  un  succès  égal.  La  question  de 
supériorité  restait  indécise  pour  te  public  ;  malt 
le  compositeur  avait  Uni  par  se  décider  en  faveur 
du  talent  de  M'"  Duret  ■.  ce  fut  pour  elle  quil 
écrivit  *e*  plus  beaux  riUes.  HIk  RefUMlt  •• 


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IrauTut  doDC  eiptMée  *a  danger  d'êCre  laliaét  k 
l'écart,  lorsque  Bolelrlieu  vint  lui  prttsr  le  puii- 
Mnl  secoure  de  ion  UleaL  Le  combal  recom- 
ment«  :  il  ne  lui  pai  moiiu  vif  entre  tes  canU- 
ttices  qu'eotre  le)  compoiiteun. 

Rien  de  plus  diuembleble  qne  le  (aient  de 
ceui-ci  :  Ktcolo,  dooé  d'nne  ladlité  d'inapintioa 
à  laquelle  il  s'alttadannait  «aDir^cerTe,  éciiTail 
soufent,  comme  je  l'ai  dit,  avec  négligence  {n'était 
point  assez  «értre  dana  le  cbiHi  de  «ea-  idées,  et 
méritait  le  reproche  qu'on  lui  blaait  d'élre  par- 
Jois  commun  et  Tulgaice  dani  aei  mélodice.  Uaîi 
à  c6tt  de  ces  imperfections ,  il  ;  avait  dans  set 
ouvrage*  des  beauté  réellet  appit^irtées  avec  une 
rare  sagacité  aux  conTeDancee  de  la  seine  et  k 
J'intérSt  dramatique.  La  plupad  de  ses  morceaux, 
même  ceux  oji  l'an  aurait  désiré  pins  d'él^;aiiee 
et  de  tMn  goût,  brillaient  d'un  Eeutimeot  de  verve 
«t  <l'expaji9Îon  qui  réussit  presque  toujourt  dans 
la  musique  de  théâtre.  Traïaîllanl  avec  une  pro- 
digie use  rapidité,  11  se  consolait  racilemeni  d'une 
cliute,  parce  qu'il  ne  lardait  point  ï  prendre  sa 
revanclie.  Du  reste,  lieureux  de  sa  lutte  avec 
Boieldieu,  il  finit  par  comprendre  la  nécessité  de 
ilunner  pins  de 'soin  i  ses  ouvrages,  et  montra 
<\»nf  ses  dernières  productions  une  correction, 
une  élérallon  de  pensée  qu'on  n'attendait  pas  de 
lui.  JocondeetJeannot  et  Colin  seront  toujours 
considérés  comme  de  Tort  Imns  opéras-comiques. 
Pendant  (|ne  Nlcolo  écrivait  et  faisait  représenter 
quatre  opéras,  Boieldieu  en  préparait  un;  non 
que  rinepiralion  lui  fût  diCRcile,  car  il  écrivait 
vite;  mais,  portant  peut-être  i  l'excès  la  sévérité 
qui  manquait  i  son  rival,  il  faisait  quelquefois 
trois  morceaux  entièrement  dilTérents  pour  un 
seul  air,  pour  un  seul  duo,  ou  bien  il  recom- 
inençaità  dix  reprises  les  corrections  qu'il  crojail 
néce^naires,  et  souvent  11  ne  livrait  aux  copistes 
<)U'une  partition  ctiargéede  ratures,  ou,  pour  me 
servir  du  terme  lecliniqfie,  de  coletta.  Après 
avoir  éprouvé  de  si  vives  jouissances  i  entendre 
'  les  cliarmantes  compoiHions  qui  ont  vu  le  Jour 
|iar  ce  procédé,  avons-nous  le  droit  de  nous 
plaindre  de  la  lenteur  du  travailî  Je  ne  te  crois 
pas.  Boieldieu  obéissait  rnalgré  lui,  en  polissant 
incessamment  ses  ouvrages,  aux  conditions  na- 
turelles de  son  talent.  11  était  doué  du  goût  le 
pins  exquis  :  c'est  surtout  comme  homme  de  goût 
(luenousTadmlroni.  La  nature  de  ses  idées,  où 
doonoe  toujours  la  convenance  parfaite  de  la 
M^èoeet  fexprcssioo  spirituelle  de  la  parole,  cette 
nature,  dis-je,  exigeait  qu'il  port&t  dans  son  Ira. 
vail  ces  soins  scrupuleux  qu'on  lui  a  quelquefois 
reprochés.  Gardons -nous  surtout  de  croire  qu'il 
produisait  lentement  parce  que  sa  pensée  aurait 
été  pénible  :  rien  ne  sent  la  génn  ni  la  sli^rililé 


.  Hi  compoiiliotu;  tout  j  semble,  an  con- 
traire, tait  d'abcoduce;  si  la  rMlexiea  ddui 
laisse  quelquerols  eoduuteicetégard,  c'est  qu'il 
est  dilGcile  de  cooprendre  qne  tant  de  lini  dans 
les  dAalls  soit  le  fruit  d'un  premier  jet.  On  a  re* 
ptoehé  t  BoiddieD  d'avoir  quelquefois  manqnéde 
hardiesse;  ntais  entre  que  les  hardiesses  ne  sont 
pas  toujonts  jutUliées  par  les  résultats,  il  (aut  se 
•ooTenir  de  l'eicellence  dn  précepte  : 
He  Ibr^na  point  notre  lalenL 

Dn  artiste  h  qni  la  nature  permet  de  daniwr 
une  phjslDnoiBie  indiviâuellei  ses  ouvrages,  ae-  . 
complit  aam^isaiuB  s'il  sait  leur  coaserrer  toujours 
cette  physionomie  i  il  est  lui,  et  c'est  ce  qa'U  faut 
Être  pour  iaisier  un  nom  durable  dans  l'hlstoir* 
des  arts  ;  or,  personne  assurémeot  a'a  sa  donner 
i  sa  musique,  mieux  qneBoieldIeu,  unecoaleur 
particulière,  un  strie  approprié  k  IVtbjet  qu'il  le 
préposait  de  réaliser. 

Le  premier  opir«  qu'il  éeriTll  après  son  retour 
à  Paris,  fut  Jean  de  Paris.  Pendant  qu'il  le 
compoHit,  il  Gt'iouer  à  l'Opéra-Comique  BUn 
de  trop  til  La  Jeune  femme  eoUre,  qui  n'étaient 
pas  connus  en  France.  Dans  les  premiers  mois 
de  tS13,/e(ut<'«fiirU  fut  représenté  au  Ibéàire 
Fe^deau ,  avec  un  succès  éclatant  Tout  C4.'  que 
l'Opéra- Comique  comptait  d'artistes  de  talent, 
Elleviou,  Martin,  luliet,  MUc  ReRnault,  M™  Ga- 
vaudan,  s'empressèrent  è  seconder  le  génie  du 
compositeur,  et  prêtèrent  i  son  ouvrage  le  charme 
d'une  exécution  parfaite  en  son  genre-  Les  musi- 
ciens remarquèrent  la  fermeté  de  manière,  la  cer- 
titude d'etfels  que  Boieldieu  avait  acquises  de- 
puis son  départ  pour  la  Russie.  Si  l'instniclioii 
première  avait  manqué  dans  ses  études  liarmo- 
niques,  set  propres  observatlonB  lui  avaient  ap- 
pris ce  qu'ancun  mallre  ne  lui  avait  enseigné; 
aiHistjle  avait  acquis  unecorrectionrenurquable; 
son  instrumentalian  était  devenue  plus  brillante, 
plus  sonore,  plus  colorée  ;  enGn  Boieldieu  n'était 
pas  seulenient  un  agréable  et  spirituel  composi- 
teur :  il  se  montrait,  dans  Jean  de  Parit,  digne 
émule  de  Méhul  et  de  Catel,  qu'il  avait  considérés 
iMigtemps  comme  ses  mallres. 

Aprè>/eiiiitfei'artivint£«A'oui)eauSel?fl*ur' 
devUlage  (joué en  igl3);cliarmaDtepruductioD 
dont  toutes  les  parties  udent,  ckacane  en  sou 
genre,  un  modèle  do  perfection.  Les  ci; conslaoce* 
fielleuses  oii  se  Irouf  ail  la  France  à  cette  époque 
firent  demander  par  le  gouvernement  aux  diflé' 
rents  lliéitrea  de  la  capitale  des  pièces  propres 
.  à  ranimer  l'amour  de  la  pairie  dans  la  population, 
et  Boieldieu  fut  cliargé  d'écrire  la  musique  de 
Dayard  à  MéiUret,  conjojnlemeatavecClieru- 
bibl,  Catel  et  Ntcohi  Isouard.  Cet  ouvrage  liit 


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^àod  i«n  Ta  fin  da  ranoée  1S13,  «prte  le*  rarera 
de  )*  ctmpagne  d'AllenugM.  Ce  loi  par  umu- 
toeiatioii  du  mêaiegeore,  nundaaideidrsoiiB- 
tancM  dirrtmlet,  que  BoMdJen  61  arec  Kreot- 
ler,  en  Iti*,  la  moiiquedu  pelitopéra, Intitulé: 
iMMBiarnau.  Ea  lUb,  Il  danM aoui MWMm 
el  MUt  cdui  de  H»'  Gail,  un  opéra  eo  un  aOe, 
bilitalé  :  Aagéta,  ou  ràltUer  dé  Jeam  CMdN  : 
U  n'avait  <crii  pour  cet  omnee  qo'un  doo  ;  M*i« 
KDKirceaD  ittit  difine  de  cequ'iUraitde  mieux. 
C'etI  peut-être  )d  la  lieu  de  relever  l'erreur  das 
biographes  qut  ont  écrit  que  M~*  Gall  Matt  Mre 
.  de  Bolddleu.  A  cette  époque  II  M  «Mguil  point 
tamn  i  tonoer  d'«M*«a ,  et  ntaie  il  M  «amit 
trop  comment  l'y  pmdre  pour  donnar  d«  le- 
iétM  l'a  T«pélé  «ou- 


*uL  M~*  Gall  n*a  j«mi 

l'auteur  de  la  Biographie  mrtotruUt  du  Htt- 

AD(  oUTTiges  qn<  rienBent  d'être  dtês  «oecMa 
iMFtttdv  riJta;epoitin,coiiiédtefroMeetpea 
hrorable  i  la  miiaiqoe,  que  la  talent  de  Boieldleu 
pot  seul  MufeDlr  et  Aire  iwter  au  Utélire.  De 
tooi  ceux  dont  ceMHnpoeftearaêcrltlamiutqae, 
celui  inconteata blâment  celui  qui  lui  olfHt  le  plua 
de  dillicnllêa,  et  qui  etiftei  de  In)  le  plui  d'Iiabl- 
l«tê.  nèax  trioa  du  premier  acte,  dei  couplets 
ebairnuil*,  tiB  quinletto  et  le  délicienx  cantabile 
i^impU,  IniUKenfe, etc.),  dianté  par  Martin,  se- 
ront toujoun  cmai&iTi»  cnmme  dea  modêtea  de 
rniuiqiie  f  ptriludle  et  niélodjeuie.  Quelque  temps 
inpartTtnt  Bofeldïen  iTilI  protégf  len  premiers 
eualsd'Hërah]  dam  la  carrière  datfaéitre,  en  t'ad- 
tnetlant  mmdiim  collaboriteardanaionapfradecir- 
oonitaoee  Intitulé  :  CAoWMifejPraneei.  Lejeane 
artiile  en  a  eonserré  pendant  toute  aa  vie ,  trop 
courte,  Mtatt  une  ilie  reconnaissance.  Après  la 
représentation  de  La  File  du  nilaife  nofiin ,  il 
■'écoula  prèa  de  deux  années  pendant  lesqueilea  ta 
Biaeeote^oed'aucunouTraKeneE'gnala  l'aoIîTlté 
deBoleldleu.  Il  De  s'était  paa  cependant  condamaé 
au  repoi,  ur  la  composition  de  la  musique  du 
Chaperon  rouge  l'occupait  presque  aaaa  rplictte. 
Méfaol  ara»  cessé  de  iWrv  en  1817.  el  l'Inatilut 
avait  appelé  Boieldieti  k  rempliras  place.  Celui-ci 
enil  que  l'cdiligstluD  lui  était  imponée  de  justifier 
œ  choix  honorable  par  quelqoe  grande  composi- 
tion ;  it  entreprii  d'érrire  le  Chaperon.  Il  s'a- 
gisult,  comme. on  fa  dit,  de  faire  decetonvrage 
tmdltetmrs  dtréerplioa  ;  ce  talcequi  détermina 
Boleldlen  t  j  donner  pins  de  soin)  qa'ï  aucune 
Mtré  de  ses  prodiielionB.  La  snccta  justifia  les 
eepérances  de  l'srtiale  el  du  pabHc,  et  ti  pre- 
mière représentation,  donnée  au  mois  de  juillet 
1811,  fat  pour  l'auleiir  un  véritable  triomphe. 
Bien  des  années  se  sont  écoulées  depuia  lors,  et 


le*  apptaudfesemeots  de  toute  l'Europe  ont  om- 
firmé  ccox  des  habitua  de  l'Opéra-Comiqoe. 
Dans  LtCAapiron  rouje,  la  tnani^re  de  Boid- 
dieu  est  plua  Rrande;  les  idées  sont  plus  abon- 
daniea  ;  le  coloris  musical  est  plus  varié  que  dans. 
les  ouvrages  précédents.  Une  composition  de  eHte 
importance  avait  manqué  Jusqu'alors  à  l'autour 
du  Calife,  de  Ma  Tanlt  Avrore  el  àe  Jean  de 
Parit  i  désormais  il  ne  lui  rcEtait  plus  qu'à  jonir 
de  se»  succès. 

Les  eTorts  de  travail  qn'avalt  coAtés  cette  pi«- 
dnctioo  ï  Btdeldien  loi  causèrent  une  maladie 
l^ve  qui  rendit  ImpérieusemOBt  Décetaaire  an 
long  repoB,  Il  seretlTa  k  la  campagne,  et  j  vécut 
quelque  temps  dans  an  oobll  presque  complet  de- 
là musique,  unlquemoil  occupé  du  soin  d'oraef 
une  propriété  qnll  avait  récemment  acquise.  Ce 
fui  vers  cette  époqoe  que  le  litre  et  les  fonction» 
de  professeur  de  composition  an  Conservatoire 
de  Paris  lui  turent  offerta  ;  l'espoir  de  commu- 
niquer à  de  jeunes  muaiciena  les  lumières  de 
son  expérience  les  lui  fit  accepter;  maisiloMint 
l 'autorisation  de  donner  sea  leçons  vbex  lui,  utt 
aea  élèves  venaient  chercher  un  udleenseiguement, 
croyant  n'assliter  qu't  de  Hplrituelles  cauaeries. 
Ce  temps  est  -celui  du  repos  le  plu<(  long  que 
Boieldleu  aitprladsnsaacarriërej'car,  k  l'excep- 
tion  de  son  ancien  opéra  des  Foifiires  versées, 
I  qu'il  retoucha,  et  pour  lequel  il  écrivit  quelques 
I  nouveaux  morceaux,  il  ne  donna  rien  d'Important 
I  dans  l'espace  de  sept  années.  En  1821,  Il  écrivit, 
i  il  estvrai,  itf(incAerfei'roreneé,ou  (a  CouriJei 
I  Fées,  (;tand  opéra  en  trois  actes,  en  collaboration 
!  aviTc  Kreulier,  Berton,  Chemliini  el  Paer;  et  en 
I  1S34,  il  nt  k  peu  près  un  acte  de  Pharamond; 
:  mais  on  sait  que  ces  ouvrages  de  circonstance 
ne  comptent  presque  point  parmi  les  productions 
d'un  artiste  de  talent.  Avec  la  ccrllluile  qu'ils  ne 
sont  destinés  qu'ï  avoir  une  courla  existence,  on 
sesent  peu  disposé  1 7  donner  lieaiicoup de  Foinsi 
le  SUCCÈS  tM".fJ!  peu  de  plaisir,  et  U  chute,  si 
I  elle  a  lieu,  ij  attriste  personne. 
;  Cependant,  malf;ré  le  long  silence  que  gardait 
'  la  muse  dé  Boieldleu,  oii  savait  que  cet  artiste 
travaillait  ;  le  titre  île  son  opéra  fiiliir  était  même 
'  connu,  et  tout  le  monde  parlait  de  La  Dame 
i  SlancAe  longtempi  avant  que  cette  partition  lût 
I  mise  i  l'étude.  Boieldleu,  que  tani  de  succès  n'a- 
f  valent  point  enhardi,  se  menait  de  la  faveur  pu- 
;  blîque  et  craigosit  qu'un  rq>os  de  plusieurs 
,  innées  ne  l'eût  fait  oublier.  11  hésitait  donc  i 
;  faire  (comme  ou  dit  au  tliellre)  sa  rentrée  ;  et, 
malgré  las  beurenses  inspirations  qui  abondaient 
I  dans  son  Œuvre  nouvelle.  Il  nnplojail  plus  de 
I  lempsàcorriger  et  1  refaire lesiuorceaux  de  cet 
I  opéra  qu'il  n'en  avait  mla  à  aucun  de  ses  on- 


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nagM.  Enfin,  Goilbnt  de  Plxtreconrt ,  alon 
diracteor  de  rop^ra-Coraiqae,  parTÎnt  t  la  d6- 
imûar  &  tMICrI'ëpMaie  qu'il  refctilait,  et  La 
Oaau  BUmçbe  fat  aceuctllto  *tw  de*  Im»- 
poiit  uMiria»md^mir>Unii.CeM  an  moi*  de. 
Jéwbw  Uftb  qn'm  donm  ■■  première  repré- 
I  ;  prit  d'ua  u  *frè9,  tt 
»  éprenTBs  de  la  mâRM 
pf  toe  enreul  M  Mtea ,  ta  foDle  des  «pwlaleitrt 
«■oamkraiteiKore  ta  «atte  PejdMU  chaqaetni  qna 
e&t  ôuvnge  était  )aaé.  Le  soecta  fot  le  lutniii 
partout;  la  neafelle  taniiqne  de  BoteMleu  M 
ebutée  duM  tous  I 
uloiu,  et  utwaotU» 
■mugeoMiiis  diren.  Le  d^etoppemect  pra- 
eiCMif  de)  ligealUt  d»  «onipcMrieur,  qui  n'ariit 
cessé  de  m  laire  aptrptimr  depuis  ses  preaileri 
essais  de  musique  draratfïqoe,  n'a  janaia  éU 
plus  Eensible  qoe  dans  La  Danu  Blanche.  Ja> 
Buia  Mn  rtjle  D'aTsU  m  plus  rarW  ;  Jatnais  il 
n'aT«i(  montré  autanldeforce  ex  presslTe;  jamais 
«on  tortramenlttion  n'irait  étt  h)  brillanle;  ja- 
mais enfin  il  n'j  iTalt  en  autant  de  jeaneue 
et  denovTCWité  dan*  «et  compositlona  ;  cependant 
il  itnlt  Testé  Ini-mtne  et  n'avait  rien  empnnité  k 
la  iniulque  TOSsinfMiM.  Il  eit  mtaie  remarqoalHe 
qnll  ait  pa  nrtar  camme  II  l'a  Tilt  les  eflels  de 
«on  nonni  opén,  faisant  peu  d'ostge  de  modu- 
latinas,  afteethinnanl  les  tons  prindpm  de  «es 
inoreeaini,  et  n'empkijapl  que  de*  liarmonies 
Bl«{riea  et  sitDS  redterche.  Rien  nlndlqae  mieux 
la  facilité  d'invention  inélodiqne  que  cette  nsltd 
tonale  unie  i  la  dmplteitt  dïannonie. 

L'effet  ordinaire  det  grands  snccte  obtenus  par 
Boleldien  Mail  de  lut  inspirer  pour  l'avenir  In 
crainte  de  ne  p*i  se  sontanlr  *  !•  Btbne  hantenr, 
et  d'CIre  dans  d'autres  prodoclions  InliMrar  i 
)ul-m«me.  Cstle  crainte  n'était  pu  élrangère  aux 
.  longs  intervaltesqu'll  yavalten  quelqueinliidina 
l'apparition  de  ses  ontrages.  Après  La  Dam« 
Blanebe ,  elle  se  reproduisit  plus  forte  qu'aupa- 
ravant. Depuis  longtemps  un  poéroed'epëra  avait 
été  livré  l  Boîeldieu  par  Boiullj  :  c'était  eelol  de* 
Detix  flttili.  Le  composHeor  en  Ironvait  le  <uje( 
fort  beau  ;  mais  11  y  dé^r^  de  notable*  chan- 
gements. Snihe  se  chargea  (ta  les  faire.  Cepen- 
dant tontM  les  dirScutlés  n'avaient  pa*  di«(Mra  ; 
il  en  «'tait  dans  net  ouvrage  qnl  devaient  felre 


ne  les  ■perçut  pas.  Tant  de  (ttia  il  avait  sauvé 
de  faibles  pKees  pai  son  talenl,  qnll  cnit  pouvoir 
bire  eMore  an  miracle  de  m  genre  :  ce  fut  une 
erreur.  Près  de  quitre  anxies  s'étsiait  écoulées 
depuis  IcMiecisde  La  Damé  Blanche,  lorsqu'on 
diniDa  la  première  représentation  des  Dmix 
irntft  («amende  iMi  \»m).  Ainsi qn*!! arrivait 


è  chaque  Mvrage  nouvom  de  B^Wten,  edal<oî 
était  attendu  avec  nn«  *i*e  impatience.  La  par- 
tition avait  élé  achetée  è  hant  prix  par  l'édltenr 
de  £(■  Mme  AtoneAe,  avant  qu'elle  fM  connoej 
tout  Mflo  présageait  au  eompa^teur  nn  triomphe 
ncovean.  Taatd'MpénukCMBeseréallsèTent  pas; 
£«>  Bbkx  Nvitt  n'obtinrent  qu'un  succta  incer- 
tain. Fatal  outragelPIuwewsfmUaicldiQD  avait 
tté  contraint  de  cesser  ■}'}  Irarsilter  ï  cause  dn 
dérangement  de  ea  unté  ;  après  qu'il  eut  été 
repii«ealé,  il  lui  iIj>uuilaa]orL  Soneepolrdéfu 
saMBsforaaaen  nn  tecnt  et  violent  ctugrio. 
'PeM  de  lempi  après  w  déelarirent  les  premiers 
simplAmes  de  b  enietlé  mti«lia  qnî  le  conduisit 
au  tomliesn. 

Le  beeoin  de  repos  loi  avait  fait  demindar  «• 
niralte  comme  professeur  du  Conservatoire  i 
l'administration  de  la  liste  civile  eut  ^lard  aux 
tervloes  rendus  è  i'arl  par  ses  ouvrages,  et  sa 
pension  fat  conv^blement  réglée.  Il  ;  avait 
d'aqtant  plus  de  jastke  à  cela,  que  Boleldien 
venait  d'être  privé  d'une  pension  de  1 200  franc* 
quiliriavaitéÛacaordéeparl'Opéra-Oi>miqiie,eB 
reconnainaoce  des  avantages  quole  Ibéètra  avait 
trouvés  dans  la  représentation  d«  ae*  ouvrage*. 
Un  nouvel  antrepKmwraviHsuMédéàl'BBcieione 
•ociété  de*  acteurs,  et  n'avait  pas  voulu  souscrire . 
anx  (BgageHMla  cnntrtctéa  par  elle.  Outre  la 
pension  de  retraita  honorable  accordée  à  Boioldieu 
la  roi  luien 
cassette.  Le  digne  artiste 
ne  jouit  pas  lengteoips  de  wi  avantages;  car  la 
rétention  de  Juillet  ajrant  éclaté,  n 
la  penstoe  de  la  cassette  disparut  ai 
royauté;  niaia  dans  nn  travail  de  révision  «or  le« 
penainni  de  l'Opéra  et  do  Conservatoire,  il  *• 
trouva  qne  qnelq»*  molt  lui  manquaient  pour 
■voir  ànUt  è  la  sienne,  el  une  partie  da  son  n- 
venn  Inl  fut  enlevée.  Ainsi,  aux  doeteuFS  de  la 
pttthisie laryngés  qid  menaçait  les  jonradeBolel- 
dleii  viarentse  joindre  des  inquiélodas  sur  bob 
avonir.  Le  mal  empirait  chaque  jour;  ton*  les 
neMdes  étaient  emplojét,  sans  qu'il  en  réanltit 
■acone  améliora  Uon  «enslbla  dans  l'élat  dn  n»- 
lade.  Un  voyage  à  Plee  fut  conseilla;  BoleldiM 
leflt,  et  ne  l'an  lronvapasntiftix.il  revint  è  Puis 
"plus  faittle,  pins  «ourfrant  qo'lt  n'an  était  parti, 
éprouvant  d'ailleurs  le  besoin  de  remplacer  lea 
ressources  dont  il  avait  été  privé,  et  contraint 
de  demander  i  repreuilre  des  fonctions  de  pr»- 
fbMenr  qui)  n'était  plus  «t  état  de  remplir.  On 
les  hit  rendit,  et  le  rataielre  de  llntérfeur  lui 
accorda  sur  le*  londs^lea  tKanx-arli  une  penaion 
de  3,000  francs  ;  mais  bélan  I  il  n'était  pas  desUné 
è  jonir  longtemps  des  avantages  de  sa  nouvelle 
position.  SasantéerartiDuaUè dépérir;  il  espéra 


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BOIELDÎEU  —  BOILLT 


la  rdtaUlr  par  Vmiffs  de»  baiw  do  nhU  qnl  tnf 
■*alenl  hit  ({actque  Ncn  aotreMi,  et  tl  voiiliit 
«n  eiMTef .  CupeÀdant  le  <raTage  ÂH  dindie  à 
(Ure  dam  l'état  d'IbattetocDl  oà  «talenl  se*  foraM  ; 
0  partit  néanmaFiM,  arriva  avec  iirine  jmqD'à 
BofdeaaT,  Toalnl  pou«aer  plus  luin,  mail  fut  obttge 
dBrtTenirenoetleTÎIlB,  eflraT'parlei  progrta 
dn  mal.  Atan  l'Hét  d'tme  fln  proctiaiiM  tIdI  w 
pri«nter&l'«pritderartitte,aeeompa)niâedoTJf 
détf r  de  rerolr  eatott  ane  fats  aa  malaon  de  cam- 
pée de  Jarcj,  [xët  de  Oroibofs,  oli  il  avait  *b- 
tr«foi«  pasié  dlienrcan  }(iora  ;  u  famille  riplorte  ' 
]'j>  ramena  mourant.  Peu  de  jour*  apTM  tMit' 
Mpoir  fut  perdu,  elBoieldieu  l'MdgnitleSoetobn 
1834,  diM  les  bras  de  ses  amii.  Sas  otHèqnai 
(tarent  eélébréea  dans  l'église  des  InTSlideiihKit 
ee  qu'il  j  avait  d'artiste*  et  d'hommes  de  Mtrcs 
dtallngoés  y  asslsltrcnt,  et  le  Ke^ulem  de  Oie- 
niblni  j  fut  eiécuté  p»i-  »n  nombre  codaidérable 
de  chanteursel  dlnslrumentistes. 

Boiddieu  aTait  en  le  tire  d'aecompagnateur- 
adjoint  delà  chambre (iDrol, au  DUiladeiepterabre 
1115;  la  docheue  de  Berry  lui  accorda  celui  d« 
coinpositenr  de  sa  aiusiqaa  aii  moia  de  janvier 
IBII  ;  dans  la  mima  année  le  roi  la  nomma  che- 
Taller  de  la  I/glon  d'honoenr.  Lorsqu'il  on  reç ol 
la  décoration  [an  mois  de  mai)  M  eiprioia  le 
regret  que  Calel  ne  l'eltt  pas  oblenneavant  loi, 
et  le  mit  k  Met  des  démarches  pour  la  loi  faire 
a*o(r.It  réussit;  malsCatei,  tropphiioiapitepoor 
désirer  de  telles  hveurs,  montra  plus  d'étoww- 
ment  que  de  reconnaissance  en  receianl  calie-ci. 
L'auteur  de  la  notice  sur  Boieldien  inséréedaoa 
la  Bio^apAls  Unlverseiia  de  Hiciiaud,  dit 
que  depuis  son  dlcoree  BTac  Clolilde,  ie 
■fleur  avait  épousé 
H^^Phlba,  q«l  avait  joué  pli 
opéras,  tant  k  Paris  qu'eu  Rotaie.  Ce  fait  n'est  pas 
etacl,  car  il  n'y  a  jamais  eu  de  divorce  entn 
BoiGIdieu  et  Clotilde.  Celle'Ci  est  motte  I  Paria, 
le  15  décembre  l»9ft{  et  ce  n'est  qu'après  cet 
évéDonentque  Boieldien  a  ëoBtracté  un  nouveau 
mariBBe.  Les  priocipauiêlèveadoBoieldiaa  sont 
Zlmmernwii  poor  le  piano ,  Adolphe  Adam  ^ 
Théodore  Labam  pour  la  composition. 

L'élogede  Boiekliea,par  Qualrent^  deQDJac]', 
a  été  proDoncék  la  «éaace  publique  de  l'Académie- 
dea  beaui-arts  de  riosUtut  de  France,  au  bmîs 
d'octobr*  I83S,  «t  imprimé  h  Paris,  cliea 
MM.  IMdot,  ia-4*.  On  a  publié  aussi  :  Proeii- 
vurbaldt  la  cérétitonie  funibr»  en  r^oHiieiir 
d'ÀlIrUn  BoitlditM,  qui aeuUMU lé  \l  octobre 
1B34,  à  Routn,  ta  eillt  natale,  par  Joiepk- 
iltMis  H'alcAl;  Rouen,  iSSEiin-S";  et  une  notice 
intiValée:  BoUldieu,  lavit,  tti  auvret,  par 
A..  Refeuvaille;  Koutn,  183B,  Dabait,  ia-B*.  Le 


nom  véritable  de  l'autenr  de  cette  nottee  ert 
ÀMlr*  atloi. 

BOIELDIED  (AoaiGii-L.-TO,  Ma  dupiAA- 
dwt,  né  h  Paris,  le'S  novembre  18K,  a  bitaea 
éladea  moaiealas  aoos  la  direcUoo  de  aoo  pèn, 
qnl  fMdait  de  grandes  eapénmas  tnraM  avealr 
d'artiste.  Qnetqnea  roroauMagrwsiMHea  Aire^ 
aea  praaien  essais.  Aprte  la  mort  de  lïntaarda 
La  Dame  Blaneht,  le  gonventemeat  llraiiçah 

aocmda  k  ara  Bit  me  penaion  de  donie  eenla 

fraaet.  U  débat  da  ali  de  Boieldleu  snr  ta  ûfae 
de  l'Opéra-Comique  fat  une  sorte  de  paafioolo 
dans  lequel  il  écrivit  quelques  morceanx  d'ims 
asiea  bonne  hotnre  et  arrangea  plusienra  autre* 
de  anaptre.  Celoavrage,  ialitaU  L'Opéra  à  la 
cour,  fut  raprtseald  au  mids  de  juillet  lUfl. 
L'ÀimIg,  opén-comique  en  un  acte,  suivit  ce 

premier  essai  k  une  année  de  distance  :  ta  mn- 
tique  en  était  donce  ;  élépnte ,  pui  émoavante , 
maia  agréable  k  l'andition.  Le  Boa^Mf  d«  Plm- 
faxte,  ufMra-comiqae en  triHS  actes,  repréaenU 
au  moUd'avril  1847,  nitbtenacenNlIi  du  publio, 
et  l'an  j  remarqua  quelque)  bons  morceaus. 
La  Butte  dei  Mouline,  opéra-comiqoeMi  3  actes, 
repréfeoUaaraois  de  janvier  Itbl  sur  le  Tb«tre- 
Lyrique  de  Paris,  ent  quelque  succèa.  Enfin ,  La 
FUle  hwUible,  eo  trois  aeiss,  au  même  théâtre 
(ISU),  est,  jusqu'à  ce  Jour  (1S&9J,  le  dernier 
ouvrage  du  compositeur.  Panni  se*  romaDoes, 
on  remarqua  £'^^(Ifi  prémices  amoHra,  Te 
votlà  roi,  et  la  ballade  intUnlée  La  Barea  del 
Beppo. 

.BOILE  (....],  prolesseut  de  client  a  Milan, 
s'est  raitconaattre  par  dea /aerciees  pour  la  vois, 
divisés  en  sis  livres  et  intitulés  ;  Solfeggi  par 
meiao  loprano,  per  topraiw  e  per  eonlralto; 
Milan,  Bicordi. 

BOILLy(ËDoDULD),tils  d'un  peintre  de  genre 
qui  a  euquciqne  célébrité,  est  Dé  k  Paris  le  16  no- 
vembre 17S3.  Il  étudia  d'abord  le  desain  et  la 
Rravure;  nuis  son  goût  décidé  pour  la  musique 
loi  fit  quitter  l'eiercice  de  ces  aris;  il  entra  an 
Conservatoire  de  Paris, etdeviut.en  1821, élève 
da  l'autenr  de  la  Biographie  vaiem-Klle   da 


et  la 


f)igne;  puis  il  pasaa  sous  ta  dirtiction  de  Boiel- 
dieu  pour  ce  qu'où  appelait  aioia  au  Conserva- 
loire  le  ilgle  idéal.  £n  ISïS,  il  se  présenta  au 
ooMonra  dellnsUtut,dT  obtint  le  premier  grand 
prix  de  oooiposilioo.  Le  sujet  était  la  cantate 
de  TItiiùé.  Devenu  pensionnaire  dn  gouverne- 
ment,  il  alla  passer  quelques  années  k  Roue 
et  k  [tapies,  puis  parcourut  l'AlleBiagne,  et  re- 
vint enGn  kParis,  eo  1S17.  Depuis  celle  époqo» 
Il  a  composé  la  musique  de  plusieurs  opéras-co- 
miques; mais  les  fréquentes  mutations  de'diico- 


,Google 


BOILLY  --  BOISHORTIER 


le  nper.Ucle  rarsnt 
ttuit  que  k»  plè«ei  aor  Icsqucllee  il  »■!!  terit 
hireal  rehm  pir  la  nooTclles  idnlnittratkMif 
tt  itTus^,  «n  sorte  qui»  le«  traTHui  du  inoiidea 
nral  perdm.  Un  aeul  onntga  de  u  compoiftiaa 
a  Mé  repréMPté  bu  théStre  de  ropérk-Comlqua 
le  7  mai  1844.  Cet  ootrage,  intitulé  La  Bal  du 
scvs-préfel,  eut  an  opéra  an  nnKle  écrit  avec 
dtgance  et  qui  rot  ipplandi.  Cependant,  dégoOté 
par  loua  les  ennui*  quKiTartreDContré*  daoau 
caniîre,  H.  Boill}r  b  AbI  parrenoncer  kl'art  aaqnd 
il  avait  eonmcré  mui  fridt  les  dix  plo*  ballet 
annfta  de  la  Ti«,  el  s'eat  llrré  de  nooTcau  i  celaî 
de  la  graTure. 

BOISGELOU  (  Fntnçon-PaiiL  ROUALLE 
os), coaaeiller  angraMt  conaeJI,oaqi)itt  Paria  le 
10  avril  16ST,  et  mourut  rtani  cetle  ville  le 
19  janvier  I7M.  Il  s'était  apfriiqaék  la  hante  alla- 
is et  fe  Ib  théorie  de  la  musique:  noua  ne  par- 
leroni  tei  qoe  de  cetle  dernière.  L'objet  de  aoa 
STithne  était  de  tronver  enlre  le»  mlervallea  dea 
rapporta  lyraétTique*,  en  j  api^quant  te  ealcal. 
J.-J.  Roiiuwan  a  voulu  donner  une  aoalTae  de 
.(«a  travanx  k  l'article  tfslimt  de  aon  UctioD- 
aahv  de  muilque;  tnaU  il  a  rendu  InintelliEible 
toat  ce  qu'il  en  a  dit,  parc«  qu'il  ne  l'entendait 
pasIut'mêDie.  M.  SoremaladeMIaserT  a,  depuis, 
esaajié  d'arriver  tia  aoIntioD  du  mime  proUèiue 
par  det  volea  dintrantes. 

B01SGeLOIl(PAtiL-LoouROUU.LE  db), 
fils  du  précédent, né  le  17  jum  I7M,  *  lervi  dani 
tea  inainqnetairea  noira ,  avec  le  brevrt  de  eapl- 
Ulne  de  tavalerie,  joaqn'i  la  réfonne  de  celte 
compagnie.  Il  At  us  hnmani(é«  au  colUga  de 
Lonla-le^rBnd,  el  jr  CDramenfa  Mude  du  violon, 
wr  lequel  II  Dl  de  si  rapidsa  progrès ,  qu'encore 
enfant,  fl  était  cité  comme  un  prodige.  C'est  de 
lui  quel.-J.  Rousneau  a  dit  :  ■  J'BiTa.cbei  on 
<  msglalral,  son  fils,  petil  bonhotume de  huit 

•  ans,  qa'onmetlallanr  le  table  Bodesnert,  connue 

•  eoe  statue  an  mHleo  des  plateaux,  }ouer  U 

•  d'un  violon  presque  aussi  frand  que  loi,   rt 

•  snrprendre    par  sod  exécstlon    les  artistea 

•  mtmas  {  Emile,  Ht.  3.  ).  >  M.  de  Botsgdoa  a 
Mt  graver  k  Paris  lix  duo*  fovr  deux  vloUnu, 
op.  1.  On  lui  doit  atiaal  un  travail  considérable, 
enlr»prIo  par  iMe  pour  fart  et  d'une  manière 
pnremeot  bénévole,  sur  la  partie  musicale  de  la 
Bibliothèque  du  Roi,  dans  laqoella  est  oonpriae 
1)  collection  de  Brosaard,  montant  k  prts  de 
3,000  artidcs  rares.  Le  travail  de  M.  de  Belsge- 
lou  cmihile  en  im  Catalogue  gtnirat,  par  ordre 
alpliabétiqne  d'urieun ,  rormait  un  fort  nriaiM 
in-hri.,  et  deii  aotrea  eatatogaat  par  oidre  de 
mliHet,  rua  po«r  la  ptrtie  liHfraire  de  la  bid- 
*>que,  raotie  pour  leaoovrM  pratiques  et  lea  eel< 


ledioDa.  Ce;  deui  deniers  conlrenncnt  bm  nml* 
titnde  de  détails  qui  ne  manquent  pas  dlnttrtt, 
aur  lea  autean,  les  éditons,  et  la  nature  des  on- 
vraiies.  M.  de  Bolsgelou  n'avait  pai  asaez  de  tna- 
naissancea  tttéoriqoes  et  historiques  pour  ce  Ira- 
vail  ;  aiaia  lira  suppléé  par  beaucoup  d'exacti- 
tude. Il  avait  'totreprjs,  pour  le  compléter,  na 
catalogue  historique  des  auteurs  ;  mats  il  n'a  pat 
eu  le  temps  de  l'eiénuler,  et  n'a  dispoaé  que 
quelques  noies  assez  curieuses.  Sa  mort,  arrivée 
le  IB  inârs  1S0S,  ue  lui  a  pM  permis  d'accomplir 
cedeuejo.  J'ai  beaucoup  prodléde ses  raclierches. 
Aprtt  sa  mort,  la  belle  liibliotliAque  qall  avait 
Tonnée  a  été  vendue.  Plusieurs  de  ses  outragea, 
et  partieulièifment  deui  volumes  de  boIm  db- 
nuscriles.aurdei  musiciens  et  des  livres  curieux, 
I  ont  été  acquis  par  Perne,  et  sont  mainteDant  en 
'  ma  possession. 

I       BOISHORTIER  (Joseph  BODIN  de),  com- 
positeur médiocre,  né  k  Perpignan  en  leai,  vint 
I  k  Paria  de  bonne  heure,  et  mourut  dans  cette 
I   ville  «■  1785.  Il  a  mis  en  musique  tmis  opéras  i 
!    I*  Le*  Vofages  de  FAoïour,  ballet  en  quatre 
'actes,  représenté  en  1336.  —V  Doa  QutcluMt 
:  cAei  la  Duchesse,  en   trois   actes,    1743.  — 
■   3*Z>apAntte(CA{o«,pa8torale,1747;eeloM.esi, 
'   dit-oB ,  aon  intilleiir  ouvrage.  —  4°  Dt^hné, 
I   1748,  ballet  non  npréMuté.  Il  a  Tait  ea  oom 
I   graver  :  1"  Deui  recueils  de  luoteti.  —  S*  SU 
'   recueils  de  cantates  françaises.  —    3*  Airs  k 
chaater  el  vaudevilles,  oeuvre  le.  —  4*  Trio 
'   pmr  deox  vhilans  atliaHUi,  leuTre  18.  —  &°  So< 
nates  de  violoacelie,  op.  M  et  50.  ~  fl"  Sonates 
I  penT  deai  basaoas,  op.  14  ot  40.  —  7°  Sonates 
I   pour  la  viole,  op   10.  —  S"  Pièces  diverses  pour 
la  viole,  op.  31.  — 11°  Sonates  pour  la  flûte,  op.  .1, 
I   9,  19,  3G  et  44.  —  10°  Duos  pour  deux  lldtcs, 
op.  1, 1,  B,  8,  13  et  !&.—  11°  Trios  pour  Date, 
vlolpa  et  basae,  op.  4,  7,  13,  37,  39  el  4t.  — 
13*  Coocerloa  pour  SAle,  op. .  IS,  11  et  31.  — 
13*  Soitea  de  pièces  pour  deux  musettes,  op.  Il, 
17,  17.— .14*  Les  Geitlllleuat,  cantalilies.  —    ' 
ta'  £et  itHiuse menti  delà  campagne. BoismiH^ 
tier  était  tort  distrait,  et  bien  qu'il  fél  un  dea 
mdljcs  de  cbsnt  de  l'Opéra,  il  ne  put  jamais  di- 
riger l'eaécution  de  aa  mualque;  aiiasi  disait-Ii 
aux  direeteors  de  l'Opéra  it  du  Concert  spirl- 
lael  :  JTaMleurf ,  voilà  ma  paititmfi;faileteK 
eequew>utpouTrti,car,pow  mtAtjen'entendt 
pas  plut  à  la  faire  mloir  ifva  te  plus  pttU 
enfant  de  chaur.  il  avait  de  l'esprit,  desaailUes 
agréable*  et  plaisanles.  Malgré  le  peu  de  caa  qu'on 
doit  Caire  de  sa  musique  en  général ,  on  ne  peut 
nier  qu'il  ne  Mt  bon  harmoniste  pour  son  tempe, 
at  l'tn  voit  qu'il  aurait  pu  mimi  faire;  mais  il 
travaillait  vite  pour  B*Bner  de  l'argent,  et  ses 


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10 


BOISMOBTIER  —  BOK.E»EYF.a  - 


ouvr^MMluiGOfrtiienlifuclelciiipsdeleKt'erire. 
Lni-menie  ki  nltintit  fort  pcn.  Cependinl,  dui 
Mita  qouitiU  prodigieuu  de  musique  qn'il  a 
compiMAe ,  tout  n'eat  pia  ï  ntépriio'  :  iod  nMld 
Fugit  nox  «  en  longlcinpt  de  11  répiiUliaa. 

UOISQIIET  (fRAHçon),  liUérateor,  aé  à 
IlinlM  Ten  1783,  Ht  nembra  de  11  Sodété  du 
■iti  etdc*  sdenca  de  cette  Tiile,«'ertfiitCMiDillre 
par  on  onrrage  qni  a  pour  litre  :  KtiaU  no*  Cari 
du  eomédUn  cAonteur;  Paria,  LongdMBpt, 
latl,  In-B*.  Il  7  ■  qnelque*  tmiuet  oUerratiHi 
daw  celiTTs,  dont  le  cadre  aU  neuIiH^oiiT 
IrooTe  en  (énéral  les  tauuet  idé»  qw  la  plapart 
d<«UtténtearRoiitdoDii«esloDeleB](«,cii  Fraace, 
comme  dea  lli«oriei  de  la  musique  dramatique  et 
da  chant  eipreanir. 

BOISSELOT  (Xkna),  bl»  d'un  Mileurde 
■muique  et  Ikbricaot  de  pianos,  eat  bA  à  HoDipd- 
Uer,  le  3  il«cembr«  1811.  Après  avoir  appris  les 
éMments  de  la  musique  a  Marseille,  oii  h  Tamille 
s'était  «lablle,  il  entra  comme  itère  au  CoBMr- 
Tatoire  de  musique  de  Paris,  el  j  miivit  iM  ùvttt 
d'hannonie,  pui«  il  deiiat  êWte  de  l'auteuT  de  ta 
BloçrUfihU  untverteUe  di)  Muticieiu,  M  apprit 
aoua  sa  directiw  le  ceuIrepoiDt  el  la  fugue.  Dam 
le  ^lABe  temps  U  aui*ail  le  coan  de  compo«itien 
libre  de  Loueur,  maître  de  la  cbspelle  du  roi, 
(but  il  épousa  la  fille  quelques  aaaiu  après. 
AdiDU  BU  grand  conconn  de  compoeittoB  de 
rioitilot,  il  T  obtint  le  ««coDd  prix  en  1834  ;  deux 
ans  après,  le  premier  prix  lui  rotdéceraé  podr  la 
cantate  de  VtlUda,  qui  fut  extcatéa  soIIminUb- 
menl  k  l'intUtut,  le  B  octobre  t»3A.  En  183S,  on 
exécuta  une  ouverture  da  «a  composition  dau  la 
tiance  publique  de  l'Académie  des  beaux-arts; 
mais  neuf  anaées  l'^eoulèrenl  ensuite  anut  qu'il 
pQt  hire  représenter  un  de  ses  opéra*.  EnSn.  aa 
mois  de  Janvier  1847,  son  ouvrage  intitulé  :  JVe 
f  mcAes  pat  à  la  rtiae,  ea  trois  actes,  Int  jaué  an 
tliéltre  de  l'Opéra-Comlque  et  tAAai  un  brillant 
ioccès.  MtuqvHa  la  Sorcière,  aulre  opéra  en 
tn>is  actes,  jauésuthéilre  de  ropéri  national,  ae 
mois  de  «eptembre  ISât,  a  «té  é^lemeit  bien 
accodlli.  On  connaît  aussi  de  Botsaelat  quelque* 
mélodies  et  ninuncM  avec  aecompagnement  de 
piano.  Cet  artiste  dirige  depuis  plusieurs  années 
une  grande  «lanoraeture  de  pianos  Condée  par  son 
père  i  Harsallle,  et  une  naalaen  de  commence  de 
m  unique  k  Paris. 

BOISSET  (Amtoine),  nom  déligarépar  Ger- 
ber  (A'eiwi  LtxUum  der  Tontuiut,  1. 1,  p.  4iB). 
Voyei  iloeMRr. 

BOISSIÈRE  (CLkDH),  matbiimaliden  fran- 
çais ,  vécut  au  seinème  sikciB.  Il  naquit,  dana  le 
Daupliiné,  an  diocèse  de  Grenoble,  au  nomtHe 
de»  écrits  da  ce  savant,  dont  la  plupart  concenieat 


1  l'arilliniétique ,  l'aBlronomie et  la  poétique,  aa 
I  remarque  un  trajti:  qui  a  ponr  tilre  :  L'Art  de  ta 
i  aaatque  rédt^t  tl  abrégé  en  lin^Wier  ordre 
I  a(jMiMr8lH0fii4<ADd«iPBrie,  ia&4,in^.  Dan* 
I  lea  mUmsa  ttri*  d'axe  grande  bUtlMhèqtie, 
i  publié*  par  le  marquis  de  Paulnq  (t  M,  p.  !M), 
on  trouva  llndlcetlon  d'un  llrr*  sons  le  asème 
I  son)  qui  aurai!  été  imprimé  k  Paria,  os  iib4,  ot 
I  qaÉaorut ponrtitreiSur lomiulvtMpréUuKfMe 
j  pylAa^oriftu.-maiaee  Urresoppoeén'eslqa'uB 
I  ekip>b«  de  roawage  qui  vient  d'être  dU. 

BOISTAHD  DE  GLANVIU^  (Ooii^ 
I  LADH-FasngoiB), membre del'AcadéBaie de  Ronen, 
,  naqnit  daiu  cette  ville  vers  1774. 11  a  fait  ini- 
.  prlmerplosieursdiasertatiDatparrni  lasqMUeson 
I  remarque  :   ConiiiératiamM  mr  la  mtaiqiie; 

Rouen,  1804,  in  B*. 
I  BOITTEUX  (A.),  proieiseur  de  musiqxe 
i  k  DijuD,  né  à  Turin  dans  les  dcralère*  annéca. 
i  du  dix-bultième  siècle,  est  auteur  d'un  Traitr 
eottplelelraiionnédei  pràtetpa  d»  muilquf, 
I  mil  à  la  portée  de  tout  le  noNde;  Dijon, 
I  DouBier,  ISM,  in-6'de  I4  pagn  et  2pltnclie«. 
Un  traité  complet  el  rsiaonné  de  la  mstif  ne  rx 
'•  Dingf-qusircfM^etlCeM  mervolleux. 
BOiVIN(Jic9DEi].  ro|r<3  BOtVIM. 
BOiVIN  (Jeta),  imprimeer,  «ditear  île 
I  mumque  et  libraire  4  Paria ,  daas  la  presnlère 
.  moitié  du  dix-huilièroe  siècle,  a  pwbUé  nu  cata- 
,  logoe  des  ouvrat!«a  de  aa  libruria,  tant  du  fonds. 
I  qne  de  rasMrthneat,  qui  peut  étru  coa«idërr 
I  comme  la  plus  andatne  bibliopapbie  musknle 
;  de  la  France.  Cet  ouvrane  a  pour  litre:  Cmta- 
I  U)çu» générai  det  iivrt  de  muii^iia;  Paris, 
I   1719,  in-B°.  Ce  ratalogne  est  aujourd'hui  da  In 

plus  grande  rareté. 
I  BOIVJN(LocH),  Delà  la  avril  18tt,kOau> 
chea,  près  d'Aulun(SaODa-«t  Loire),  s'est  fixé  i 
Paria  en  18M,  et  j  a  pria  parla  la  rédacUon  de 
phuieura  reouNls  biographiques  et  bistorique% 
ainsi  qoe  de  ftusieur*  journaux.  Loa  ai  ' 
l'ouvrage  intitulé  LaLitliraiurtt 
iditenl  que  lei  nolkes  biograpliiques  de  M.  Boi- 
vin  sont  en  général  faites  aui  Irais  el  d^pew  de 
oMt  qu'elles  iBléressenl,  et  nième  que  ce*  per- 
HMit  pas  toujourj  restées  étranger»  à 
leur  riilaclioB.  Au  Domt»a  de  ces  nolicea  se  trouve 
i  oeHe  du  célèbre  pianiste  Kalkbrenuer,  put>lite 
I  d'abord  dans  la  «ctnie  gtMrale,  bioerapàigue, 
I  poliliqut  et  littéraire,  puis  tirée  t  part  sous  le 
I  aJin(^  litre  :  Kaikbrenntr,  laos  data  et  laas 
I  nom  de  lieu  (  Paris  ),  gr.  in-S"  de  3S  pages.  Celte 
:  biographie  est  un  véritable  roman. 
I  BOKEUEIERdluuu).  foyes BocxanEiu. 
BOKEMEVËH (  Hbiw )  canlor  k  WulKea- 
I  MiUel  qui  eullartpotationd'u»  Irès-aavant  mn- 


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fiOKEHEYER  —  BOMBELLES 


If 


iWw  d»  KM  tBft,Mqni,d»i>»  tentait  dimir» 
ISNtà  InNHMM,  Tilùfi*  4t  la  priBcipauU  d« 
Wte.  ApriBiTcir  »(■  tel  prenièret  iauructwns 
4mm  la  Bwi  d>  t»  wtwiiww  et  t  TécaJ»  da  Barg- 
dMl^  M  (r<4u«DU  IM  tadet  de  StlntHarlia  et 
da  StMa-CitbeiiiK,  ï  Brumtiriei,  d^nta  lees 
jaMiate  ie9B;  pals  ilalta  lamiDO'  Mi  ttudes  k 
rotiranitft  de  Uetautadl.  La  S  iTril  1704,  Il 
oWM  ht  lualant  de  r«gUie  Seint-HarUD  à 
Bnitwtfîck;  deu.  u*  aprto  il  détint  élire  de 
GaorgMŒitiftelctipovrbicMapcMlliôD,  D«Tffla 
UTartdalutoDart,iiftrt«ppeMcni713feIlu«iiin, 
daoa  la  ScblCHWlg-UoIaUa,  pear  ]r  nupUr  l«i 
Ibaetioaa  de  csnfor.  Il  j  rtiU  Joaqu'en  1717; 
mata  alon  le  d«sfr  de  retolr  u  patrie  le  ramiita 
hBT«BaKick,etdaB«  l*D»émeuateU  fal  adjoiat 
à  Bwdder  («of.  ce  nom)  cobhm  caolor,à  Wolf- 
rtebOttd.  Aprtt  la  moTt  da  lalaUci,  «a  17ïa, 
il  lui  «kccéda  oamme  castor  titnlaire.  U  moant 
dans  aitte  tItualiaD,  la  7  dAcenilin)  1751.  Oa  a'a 
imprima  aucana  oompoailioa  da  Bokoneyer; 
ma»  U  pantt  qofl  «lait  trta-babile  datn  l'art 
iftolTe  dea  canons,  car  HaUbasDa  ealretint  afec 
W,t  ceiDjet,  naecomepondaKoilool  il  a  pubUé 
DiieparUedaiwaaCfKiM-miulca,  t.ll,p.  141- 
U7,  et  II  le  dteeooiMaMaulorilri.  Dummaricli 
(  Jean-Clirlilopha  )  a  palilié  an  Moga  da  ce  nm- 
■idaa  M«  ce  tttre  ;  Memoria  B.  Sotandeii 
ptuttrittai  tradita;  Bnuuwick,  IT&l,  ln-4*. 

BOLAFPI  (HH3U.),  Duitre  de  cliapalle  i 
Florence,  naquit  dana  c«tte  *illa  en  17Blt.  11  a  ierit 
phiaieun  eraTiM  de  moiiqM  d'âgliie  qni  «taiwi 
eatiKt<et  en  Italie  la  eommencement  du  dlx-nen- 
Titme  citc1«.  EfescifeUer  piwaMalt  de  lui  un 
MiterertkZ  Ton  et  orcheatre,  compote,  en  iBot, 
Rar  nne  traduction  italienne  Mie  par  BoiaTfi  Inl- 

BOLICIOouBOUGKJStRicoLU).  Voget 

WOIUCK. 

D0LIIiO(LDc},  exoelleQl  luthiateet  com- 
poailear  pour  son  inatinment,  naquit  h  Noia  *«rs 
IH«:  I)  TiTaH  k  Naptet  en  lEOl.  Cet  artiatenVMt 
CMnu  que  par  te  nieatloii  qu'en  a  lUte  Certela 
{BHla  prattiea  JTtuica.p,  Ib7). 

BOL18(S£BAniEi<),  uompMitaurde  l'École 
ronniaa,  maître  de  «hapelle  i  Salnt-Laumil 
M  fiamdM,  a  écrit  des  meaaes  et  des  paanmea 
t  iHiit  parties  récll« ,  qui  m  trouTent  en  ma- 
macrll  dans  quelque*  UbIiolhAqiic*  dei'itaHe. 

BOLlS[Ai<GEU)), chanoine  de  l'égUaeioodA- 
gUedeSainl-Jean-Baplisle,  dansU  palite  lille 
à'Oderto,  de  l'Étal  de  VenlM,  dans  la  Marolia- 
Trériaanc,  au  conHUOCement  da  diK>iaptiime 
ritda.  n  t'eit  faU  connaître,  comme  compaàltcar, 
parnaecBBVreqni  a  pour  titre  iWoteefoMniaef 


^Bwn;  Vonetii*,  iub>i(no  Gardauo,  UM,  i»^*. 
BOLUOUD  D£  MEHHET  (Lo«>),  ni, 
à  Lyon  le  16  Hirier  17«t,  eat  mort  dan  la 
mSmeTille  oi  17ltS.  Sa  famille  «lait  dislingnëo 
dans  la  magistralure,  il  fut  langtetapa  seerOtira 
de  l'Acadéoiie  des  idMcea  al  arts  d«  Ljen.  On 
«  da  lui  :  i)e  Jo  CotTupHan  Ai  joM  dont  la 
miMlfHa  fiançaiMei  Lyon,  1746,  Ib^ii.  >  Cet 

■  autour  aaUnabla,  dit  U.  de  Boisgelou    fUa 

■  i,Calaloçiie  nut.  du  Jlprea  wr  la  niuiçw 

■  da  la  eWiothèiu»  du  rot),  pourait  d'autant 

■  miena  ttre  Iran  jota  «n  cette  naliirs,  que  les 
•  meilkora  oTBaaialea  ne  manquaient  pas  d'aller 

■  l'ealeAdre.lorBqu'ila'ainnsaitijoueTde  l'orgue 

■  dans  les  dglisea  de  Parla.  •  On  ne  oonfwt  pas, 
eepeodant,  en  quoi  le  (oût  de  la  nusiqua  pouvait 
■eeoiTonipra  en  France  an  1746.  Une  traduction 
allemande  de  ce  petit  ouvrage,  eiec  dea  notes 
deFrarlag,  aparvi  Alleabourgen  I7S0,  aumca 
titre  :  Aàltandlaiif  voit  den  Verderbendet  Gei- 
muda  i»  der  frantaaiKben  ^u«iA,  in-g*  de 
7S  pages.  Frejlag,  traducteur  tic  cet  onfrage, 
était  proTetiear  au  gyniUBe  d'Altoiboorg,  On 
peut  lire  l'analjM  de  cette  traduction  dans  ^ 
Mtukien  eriliqv»  de  la  Sprit  (de  Harporg], 
p.  311.  On  IroDTa  panai  les  manuacrits  de  la 
biblîotlitqaedeL}0n,BMialan''9SG,  in-fol., cini) 
méndres  lus  par  Bollloud  à  t'Académle  de  Ljon, 
dont  le  cinquième  aenlemant  a  éU  publié  :  o'eit 
adai  doit  U  Tient  d'être  parlé.  Lea  qi^lre  anires 
tniteat  i  l'  De  la  miittfiit  vanale.  —2'Da 
tempérament  ftia  lu  vote  obttnnt  dan*  la 

dhonl.  —  3*  De  fdwinljwn  liiifrUninnfnfii 

i,*  Da  la  taïutrvetion  de  Forgue.  L'analTSe 
da  cea  mémslrea  eat  daas  l'outrage  de  De- 
laadine  inUtnlé  i  UanMitrUt  de  la  bibUatlièçue 
deLtm;  PHtattLion,  1811.  ï  TaJ.ln-s°. 

BOLOGNA(HMiaaL-AMt),so()Tanitte,  na- 
qirit  k  Naplea  <■  1766.  Apria  avoir  étudié  l'arldn 
ebaat  pendant  piiaùean  aaaica  au  CcaaerTataire 
de  la  PMd,  il  paua  à  Hanldi  oomne  chanteur 
da  prince  «iMtoral  de  Btiitra.  En  17Ba,  il  fit 
partie  de  U  troupe  italienne  de  la  cour.  Le*  opéras 
daaa  leaquela  il  eut  le  plus  de  aoccès  sont  : 
1*  L'JrfMnlâii,de  Pratt,  et  Ctutore  e  PoIIikb 
de  Vogier.  En  17U.  il  ae  rdlra  du  tbétlre,  et  ao' 
Osa  k  Hnnioli,  où  il  Wtait  eaoore  en  iSlS.  Il 
eut  la  réputation  d'an  clwateur  habile  et  d'anbu» 

BOHBELLES  (Henni,  marquis  db),  nia 
da  maréchal  de  campetarabasudeurdeceuenir 
qni  émigra  en  t7B9ati:erïitdanE  l'armée  de Coadé, 
entra,  ainsi  que  ton  IHra,  au  actrice  de  l'eupe- 
rear  d'Autriche  comme  «racler.  H.  Heari  de 
BoBbelles,ansleurdeiuutiqne  distingué,  a  com- 
polé  plu^auM  loorceaui  de  mualqae  d'église,  el 


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BOMBELLES  —  BON&f mi  . 


■  publié  [in  Àve  Maria  A  ub  Htmorart  1  i  voix 
il  d'orgue;  Viea De,  INtiMli. 


Sa  belle-sœor,  M' 
caotnlrlce  d'un  btloitTeinirqnable,  ëtail  à  Frorence 
en  IH29,  et  teilla  du»  l'eiécDlioa  de  quelques 
DpérM  compcHée  par  lord  Biirgbenb ,  qpi ,  plu* 
lard,  est  dereua  comte  de  WestmoreUiKl.  Leta- 
ICDt  de  U  niDilque  éUlt  naturel  dani  la  famille 
de  M.  de  Bombellei  :  la  tante ,  H~*  la  marquite 
de  Trafenot,fatrauleur  véritable  dee  paroles  et 
de  la  niDliqae  ai  naive  de  la  romanGe  célfebre 
Pauvre  Jaegue*,  doaU'aira  étt  attrlboék  Ubdin 
{mn/.  a  Bom},  parée  qu*i1  le  rendit  popalalre  en 
Angleterre,  an  motseot  de  rémif-rstion  TrançaîM. 
BOHBET(Au:ijiNBaB'C£«tB),pK[idDnjine. 
Voyei  BETLB. 

B  O  M  M  ER  (  WtLiKUf-CmiETOpnK  ),  virtaoïe 
sur  le  piano,  né  k  Dresde  en  ISOt,  a'élail  6\é  i 
Saint-Pétersbourg,  oir  II  mourut,  le  19  décembre 
ISiS.  J#iM  connais  de  M  composition  que  des 
Tariatiom  (en  ri)  sur  un  air  rusM,  pour  piano 
S4:al;  fialnl-Pétersbourf,  Pacz. 

BOHPORTO  (Fnuiçois-Ainom),  uu  Dom- 
porti.   Voyts  BoNVonn. 

BONA  (Jun),  «avant cardhal,  naqnittUon- 
doTi,  enPIémacit.aiimoisd'netiibreiecs.  Ilenlra 
en  laisdaoa l'ordre  dea FtuUlan*, dont  lldcrint 
giDéral  en  lesi.  Clément  IX  le  fit  cardinal  en 
IfiCU.  U  monrut  i  Rone  le  35  octobre  ie74.  On 
lui  doit  on  liTre  intjtnlé:  De  ûMna  Ptalmo- 
dia,  tive  pMOlUntit  teeleitK  harmonia.  Trac- 
lalvt  JUitorlew,  ij/mbolicia,  aicelicut ,-  Rome, 
lSS3,ln-4*.Uf  en  a  d'autre*  édiiioDS  id'Anvers, 

1877,  io-4*;  Pari»,  leTB,  fn-S";  AnTeis,  1723, 
in-rollo.  On  tronre  aussi  cet  ourrage  dans  les 
éditions  compUtes  d«  enirree  de  Bona,  notam- 
ment dus  edie  de  Turin ,  1747,  t  vol.  In-fulio. 
Il  contient  des  renseignenienis  intéressants  sur  les 
tons  de  l'église,  le  chant  des  diverses  parlks  de 
l'ofBce,  l'introduction  des  oignes  et  des  antrea 
inatranents  de  musique  dans  l'office  dtTla. 

BONA  (Valcmo),  mMne  de  l'ordre  des  con- 
ventuelsde  Saint-François  ou  grands  Conlellert, 
naquit  k  Brescia,  dans  la  seconde  moitié  du  sei- 
lième  siècle,  et  non  k  Milan,  comme  le  disent 
Qusdrio  et  Piccinelli.  Après  avoir  élé  pendant 
quelque  temps  maître  de  diapelle  à  la  caiiiédnie 
d«  Teroell,  Il  passa  k  Hoodovi,  en  la  même  qua- 
lité. Coizando  (Librsria  Bresdana,  p.  3I3J  dit 
qoll  avait  une  très-belle  toti  et  qu'il  était  un 
chanteur  Iris-hsbile.  Il  paraît,  par  le  litre  iraode 
«M  ouvrages,  qu^l  élatt,  en  l&W,  maître  de  mu- 
aiqnelSainl-FrSDçois  de  Milan.  Bons  est  à  latois 
recommandable  et  comme  liiéoricien ,  et  comme 
compositeur.  Les  traitas  publiés  par  lui  sont  ; 
I.  Segole  dtl  eonlrapunlo  «  eampositloftf  brt- 


vemenie  raemlteda  âUerti  ONMrt/  operMa 
mollo  /aelte  ed  utile  ptr  i  jeolori  prin^HioM  ; 
CaMie,  iMï,  ln-4*.— 11.  ffMmpideWpaMOfl 
deile  consonante  »  dtttoiuaae,  et  d'altre  eoê« 
pertinente  al  eoMpotitorti  Hian,  IMS,  la-4*. 
On  T  trovve  de  la  daiU  et  «m  simpadW  de 
doctrine  remarquable  poor  le  lampa.  Panri  Im 
compositions  de  Bona,  im  dlsUagne  :  I*  MetetU 
a  B  eocl,-  Milan,  U9I.  —  !■  loiwgKiulMii , 
CON  rOra%io»e  di  Eermnia,  a  i  coei;  Veoiw, 
lasi.  ~~  3*  Uetie  e  UoteUi  a  3  voei;  HUatt, 
ibti.  —  4*  Cantoni  aiei;  Teolse,  iSat.  — 
6"  CaiKonette  a  3  coei.iib.  3  et  4;  Hilao,  lïM. 
—  e*  Madriçali  o  b  voei;  Hilan,  ISOO.  Cetou- 
vrage  (ut  réimprimé  dans  l'année  suivante,  k  Ve- 
nise, cliez  Gardane,  in-4*.  — 1°  Madrtgali  a 
i  i-oct;  Milan ,  1601.  —  B*  Motelll  a  6  vocl, 
lib.  1.  —  9*  Man  e  UolttU  a  i  corl,  J16. 3,  a 
SMCi,-Tenise,iaoi.—  ïo'  Fielotiaf/tttiela- 
gTime  det  pénitente  i  Venise.  —  W  MadrisaU 
a  bvoei,  Itb.î;  faBaiia,  IMS.  —ii°  MoMti 
adue;VetteUa,praioBarl.Magnl.^l3'Mit*a 
a  4  cAort  e  Salmi;  Veniu,  leil.  Conando 
<loe.  cit.)  dit  que  Bona  vivait  encore  eu  iei9. 
La  Bibliothèque  impériale  de  Parispoesède  auaai 
un  ouvrage  de  ce  savant  inusiden,  ialilulé:' 
/RfroKKS.  MUiarum  ocU>  Voeum  oMnibiu 
feitli  toUiu  aitnl  oceomodatit;  Anv<n,  1639, 
in-**. 

BU!VA(Pii.-nioJ,  compoeilenr  et  professeur 
dedtBot,néà  Naples  vert  ISI0,  s  fait  ses  études 
musicales  au  Conservatoire  de  cette  ville.  An  mois 
(l'avril  1S32  il  a  fait  représenter  au  tbéllreA'uoiio 
un  opéra  boufleinUlulé  ■.llTulareedilDiavolo, 
qui  n'a  pas  réussi,  et  dans  lequel  on  remarqua 
beaucoup  de  réminisceoces.  Plus  tard,  Bona  t'est 
fixé  k  Miliu,  comme  professeur  de  cliant.  Son 
opéra/£viuieii>croUp  fut  représenté  au  tbéàtre 
delaScalaen  184 j,  et  obtint  quelque  succès; 
deux  ans  après  11  y  donna  l'opéra  sérieux  J>on 
Carlo,  qui  futaccueilli  IkvorableflMal.  RicoMdi, 
de  Milan,  a  publié  le*  morceaux  détachés  de  ces 
deux  opéras  avec  accompagnement  de  piano. 
Boni  est  auteur  d'un  l»n  ouvrage  pratique  pour 
l'art  du  client,  puUiéaoasce  titre  iJViwiiii£(Hi<j 
di  perfe:Uaiunn£nto  del  eanlo  llaliano,  conalt- 
tente  in  vocaiiixi  iiolati,  a  due,  a  ire  et  a 
qvallro  parti,  adatti  a  lutte  le  tpede  di  vote 
e  di  qualiivoglia  etletuioUe;  Milan,  Rlcoordi. 
£etouvrage  est  divisé  en  sept  parties,  et  chaque 
partie  en  trois  livres. 

BONADIES(Jeui).  7oyèt  GutentAg. 

BONAFINI  (MB>),  fut  une  cantatrice  dis- 
tinguée dans  la  deuxième  partiedn  dii-hnllièma 
liècle.  Née  en  llalie,  die  fnt  conduite  k  Dresde 
lau  sa  jeoiMsse  et  y  retul  t> 


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BOHAFJNl  —  BONAPARTE 


19 


«iBkIc.  Eu  17S0,  aile  Toyagw  «n  Riusie,  et  fut 
idmiréa  fc  la  oour  de  Péteribourg  pour  iod  Ulenl 
M  w  brautd.  A  rige  de  wiie  ma,  elle  l'^Uit 
DMiife  lecrAlementaTecuD  onieier prostiea  qui 
tut  tué  en  Batière.  £n  1783,  elle  retourna  en 
Itib^  et  t'y  marù'  de  nouTeau  wcrbenKat  avec 
M  JMDune  Tort  riche,  Heicliardt  U  rencaulra  A 
Kodèae,  eu  J7ao;  elle  «lait  alora  retirée  du 
Uiéllra,  passaut  l'été  dans  uue  belle  campagne  et 
lliiiiir  .à  Veniae.  Ce  pnallre  parle  avec  cutbou' 
liaiuM  el  de  louchant  expreuifet  des  gr&wa 
de  11  peraouae.  Goiaui,  qui  la  vit  deux  foii  à 
Modioe,  la  nurame  dans  ses  mi^moirea  secrets  lur 
l'ilalie,  l'Aipaiie  de  Modènt,  et  dit  que,  par  md 
.eiprjt,«es  Ulentsel  ta  Leanlé,  elle  allirait  près 
d'elle  la  meilleuTe  soci£lri  de  celte  TÎlle.  H*^  fio- 
natiû  mourut  à  Veulsr,  Ten  ISOO. 

BONAGiONTA  (Jolb),  musicien  de  la 
tbapelle  de  SaiBl-Marc,  i  Veniae,  «lait  né  ï  Stu- 
Geatiio,  vei«  1S30.  il  a  lait  imprimer  de  sa  coui- 
poaiiioD  :  f  CantcntUe  napolelane  e  vene- 
tiane  a(r«pocl;  VeniM,  1562,  îd-8°.  —  î°  Il 
Iknderio,  madrigali  a  qualtro  e  efngue  Doct 
didiveni  tteelientluimi  aKl/tortiin  Vtnetia, 
apprttto  Girolamo  Seotto,  1(66,  io-i".  Ccre< 
cueil  iotéresMut  eri  diiisé  en  deux  Unes.  Les 
auteurs  dont  on  trouve  des  madrigaux  daw  le 
premier  sont  Cjpncn  do  Rore,  Adrien  Avilla, 
Spiritoda  Reggio,  Orlandodi  Lasso,  Primavera, 
Jean  Florio,  et  Madeleine  Casulano.  Le  second 
renrernM  des  pièces  de  Paul  Anlmaccia,  de  Jules 
Bonagionla,  d'Alexandre  Striggta,  de  Jean  Cqu 
tino,  de  Jean  Florio,  Gianetto  Pslestina  («le), 
Loudatilo,  Andrti  Gabriel!,  Jacques  de  Nola,rin- 
Irieo,  H.  VJdue,  Jos^li  de  Vento,  et  Frantoîs 
PertioBio.  —  i'  Moletti  à  einqué  e  set  ooeii 
ibid.,  in-i".  —  4°  Mille  a  quallro  e  einque 
e«ei;  Milan,  laS8,in-t°. 

BONANNI  (Paiurpa),  jésuite,  né  ï  Rouie 
le  le  janTter  163B,  mourut  dans  la  mime  Tille 
Ie30  mars  17ia.  Au  nombre  de  ses  onTrages  on 
traaTeleMiiTanl:fiailnefto,4rmonfco^nodl 
itnatenti  tonori,  iplegati;  Kome,  1723.  in-4* 
»ec  177  planclies.  La  Biographie  Vnivertelle 
iadiqne  une  édition  de  ce  liire  datée  de  17IB; 
nuli  elle  o'exirie  pas;  ca  qnl  le  pronie,  c'est 
ift'i.a  litre  de  l'édition  dounCe  en  iT7C  par  l'abbé 
H.  Cerutti,  on  lit  i  Seconda  edtàone  (  Vogei 
Cenilti).  Cest  un  livre  rempli  d'erreurs  et  de 
détordre.  La  vertion  de  l'abbé  Cerutti  est  pluiet 
nae  imitation  qu'une  Iraductio*  Térilable. 

BONANNO  [ADCVBTiH),  composileur,  né  en 
Sicile ,  I  Fait  ses  études  au  conserratolre  de  Pa- 
lerme,  lous  la  direction  de  Kaimondl.  Son  pre- 
nieressai  dans  la  musique  dramatique  s'ett  fait 
pendant  1« caruafal  de  i«4B,  à  Paleime,  sa  tille 


I  uatale,  par  un  opéra  Intitulé  :  Il  Trovatore  M 
I  Savenna.  Les  cuucitureas  du  compositeur  ap- 
plaudirent clialeureuseiiient  son  outrage.  Je  n'ai 
pas  de  renseignemeots  sur  la  suite  de  sa  cat- 

BOKAI'A.RTE(LoD(B),comtedeSaiDt-Lea, 
ex~roi  île  Uollande,  troisième  frère  de  l'empereur 
Napoléon,  naquilï  Ajaccio,  le Z  septembre  177S. 
Euiré  fort  jeune  au  senice,  ii  suiTltson  (réreett 
IlalieetenÉgjrple.  Ennemi  de*  grandeurs,  aimant 
les  arts,  les  IKttiea  et  la  philosophie,  Il  fut  fait 
roi  malgré  lui,  et  fut  marié  contre  son  gré  h  la  lille 
de  l'impératrice  Joséphine,  Ilorleuse  Beaubar- 
naïs.  Il  saisit  la  première  occasion  d'abdiquer 
le  faible  poufoir  qu'en  lui  axait  donné,  et  te 
sépara  de  la  femme  qu'on  lui  avait  impo«)e  et 
dont  il  erojait  avoir  è  se  plaindre.  Tonr  à  tour 
il  sereliraenStïrie,en  Suisse,  k  Rome  et  enfin 
ÏPlorenca,  ob  lereste  dasavies'écoula  dans  des 
souflrancet  ^jsiqnes  et  dans  des  jouissances 
morales,  eultitant  tes  lettres,  pour  lesquelles  il 
était  né,  et  taisant  du  bien  A  tout  ce  qui  l'en- 
tourait, comme  il  l'avait  ttW  sur  le  trOoe.  Des  ro- 
mans, des  poésies  et  des  docnmenla  historiques  sur 
l'adminislrationdelaHullande  pendant  son  rètpic, 
ont  été  publiés  par  lui.  L'ouvrage  qui  lui  fajt 
donner  une  place  dans  ce  Diclioiinaite  historique  - 
est  d'un  autre  genre.  £n  1 8 1 4,  la  seoonde  classe  de 
l'Institut  de  France  avait  mis  au  concours  cette 
question  :  Quellet  «mt  le»  diffieuUéi  rétiltt 
quit'oppotenl  à  rtnlroductiondiirhglhtne  deâ 
GreCM  el  dti  Latint  datu  la  poétie  française  ; 
celle  question  fut  traitée  par  le  prince,  qui,  lui- 
même,  arait  pruposé  le  prix  sous  le  voile  de 
l'anonjuje.  Ce  fut  &  propos  de  cette  même  ques- 
tion que  Loui*  Bt  demander  t  l'abbé  Babii  la  so- 
lution de  seiw  qnestioni  auxqnellea  le  savant  di- 
recteur de  la  ehipelle  slxCne  répondit  par  son 
ouvrage  intlluU  :  Saggio  iopra  ridenlità  de' 
Tiltai  mutUale  e  poetieo  (vog.  Baui),  que 
le  prinoq  St  imprimer  k  ut  frais,  et  dont  il 
donna  eniulle  la  traduction  française  sous  ea 
titre  -.EnaitUTndentiUdurliyt/imepoéiigtt» 
et  musical,  traduit  de  l'ouvrage  italien  de 
M.  rabbé  Baini,  par  le  comte  de  Saint-Leu; 
Florence,  PialU,  1810,  in-S*.  Déjà  le  prince  siait 
tiré  parti  de  ce  travail  daus  son  Mémoire  sur  la 
terzijication  française ,  donl  la  troisième  édi- 
tion, eu  2  Tolnmes  ln-8',  a  été  publiée  i  Rome, 
en  18la-LS2e.Le  comte  de  Sainl-Leu  esl  mort 
ï  Florence  en  1846-  Des  deux  fila  que  lui  avûl 
donnée  la  reine  Horlpnie,  l'atné  esl  mort  ï 
Rome  en  IS3I,  lé  second  eat  aujourd'hui  l'em- 
pereur Napoléoti  111. 

BONAVENTURE  (Le  Père),  surnommé  Ja 
Breicia,  parce  qu'il  naquit  eu  cette  ville,  dans  la 


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14 


BOSAVENTURE  —  BOMEFONT 


teconde  moitié  da  qtiiniiinie  »iMe,  Ail  mtrïnt 
-de  l'ordre  des  frères  mineurs,  et  vécut  an  con- 
Tenl  de  sa  ville  natale.  On  a  de  lj<  :  I.  Brevilo- 
-giiium  musicale;  Venine,  1497.  Il  j  en  a  deui 
•ulres  ^ditionidaléeide  la  miine  ville,  1511  et 
16Î3,  iii-4*. —II.  Refula  JUusiee  plane  ;  Venlt*. 
par  Jacq.  de  Pend  da  Lccho,  In-i",  sans  date. 
J'en  possède  on  exemplaire  petit  ln't°,  ob  it 
(roiive  la  date  de  t  M»,  ainsi  exprimée  ï  1«  der- 
nière page  :  Accuratitiime  imprexsam  per  ma- 
gislnim  Uonardvm  pachel  ad  impenios 
magltlrt  de  Legnano,  lub  die  X  leplembrlt 
Hccccc.  Li[)eniu9  en  indique  uneédilloD  de  Ve- 
nise, 1501,in-4*;CozundoOibrar.  Bresc.p.  60), 
une  autre  de  la  même  villa,  I&13,  in-S";  I^ 
Borde,  une  qiiatrieoie  de  l&iï,  1n-8*;  Gmber, 
dans  M  Lillératiire  de  la  mnsique  IBeytra^ge 
ivr  Liller.  der  Mvtlk),  en  elle  (rois  de  Nurem- 
berg dttéea  de  liSO,  I&S3  el  1591;  enfin,  dans  la 
Théorie  généraledesbeaax-artsde  Sntxer,  article 
Choral,  on  trouve  l'iDdication  d'une  Iradaction 
ilalienae  de  cet  ouvrage,  sous  ce  lilre  :  Fegole 
délia  musica  plana  o  canto  ferma;  Venise, 
1570.  Le  BTevilùquUan  musicale  est  le  même 
ODvrage  qne  celui  qui  a  pour  titre  :  Regulx  mu- 
tiemplanx,  cari  la  Un  de  l'édition  de  cdul-ci 
publiée  en  lSI(,on  lit:  Sxpllcil  Brevitogulum 
musicale:  edttum  a  fratrt  Bonavenlura  de 
Brixia  ori^inli  mlnoruni  in  tonventu  noslro 
taneti  Francisci  de  Brixia  ;impresm  in  I>nefla 
p.  Jacomo  de  PensI  da  Lecfio  nel  a/iao  dtl  nro 
SignoreibW  adi  ïO  di  mar-M.  Dans Tépltre dé- 
dicatolreï  Fra  Marco  d«DuchU,  l'aulenrdit:  fîo 
composta  queslo  plcoto  opuieuteto  de  tanto 
ferma,  Il  quale  p.  la  sua  brevila  ho  inlilulalo, 
Breviloquium  mviieale.  Une  autre  édlUtHi  est 
ainsîlermiiiée:ÏCoji/aso.An^^'''>i°pt<^<'"'<o 
bmiloquio,  etc.;  Imprnso  In  Veaetia  perjo. 
Franetseo  et  Jo.  Antonio  de  Buteoni  fralrllt, 
ntlli  anni  dêt  signore  1524  a  di  X  oclobris. 
FJifin,  une  antre  «dltfon  porte  t  la  lin:  Explictt 
£reviloquium  musicale  idest  regutx  music» 
planx;  Stampalo  tn  Yenetia  per  loan  An- 
tonieet/ratetlideSablo;  l&33,!n-12  Ce  traité 
du  plain-cliant  ee\  écrit  eo  un  mélange  des  langues 
lalloe  et  italienne  :  il  est  divisé  en  quaranle-deui 
cbapitres.  — m.  Brrvts  eelleello  arlii  mutlex, 
qux  dicllur  vrnlura ,  resté  en  manuseril,  et 
datée  de  1489.  Le  père  Martini  en  pasa^'ilait  une 
copie.  Les  ouvrages  de  Bonaveulure  de  Brescia 
doivent  leu  ta  nombreuiieii  ri'imiirïstions,  moins 
au  mérite  de  leur  rédaction,  qu'i  celui  de  leur 
brièveté.  Comme  tliéorid«n,celau.leurest1aréreur 
aux  bons  écrivain»  de  son  temps,  et  surtout  1 
Garorio. 
BONAZZI  (Anroinel,  on  det  plui  habiles  I 


TiôloDi>les  de  malle,  était  néà  CrAnone.  II  eM 
mort  k  Mantone,  en  iBOï,  laiuant  II  ses  bériUm 
DDa  collectinn  d'environ  mille  coneertM,  quiB> 
lelti,  qnarletti,  etc.,  poiir  violon  on  flate,  pannl 
lesquels  il  s'en  tronvait  nn  awm  grand  no(nbi« 
de  sa  compoiTlIini  11  poaiédaH,«B  outra,  qmrantfr 
dent  violiins  de  Guarnerius,  J'Ainali,  de  9tndl> 
varius  el  d'autres grandsmtltres,  lep^nelt  étaient 
Mthnéit  plus  dee, 500  dacali. 

BONAZZI (FFanmana),  pr«n>lerorganiat« da 
la  ratliédrale  de  Milan,  naquit  en  celte  vflle  ea 
17A4.  Il  reçut  les  premiers  prlndpea  de  «on  père, 
et  passa  ensuite  sons  la  direction  de  François 
Pogitani.  En  quelques  années  il  devint  on  dea  piv- 
miers  or^nistes  de  lllalte.  Il  vivait  encore  en 
ISIS.  On  a  de  lui  des  toecale*  pour  l'orgue  qui 
n'ont  point  été  gravées. 

BO^VDINERI  (Michel),  né  k  Flormce  vers 
I7S0,  s'est  rait  connatlre  comme  conpositeur 
dramalique,  dès  t7Bt,  par  l'Intermède  nUtnlé  : 
La  Strva  In  eonitia,  1  IHarence;  loossesantre* 
ouvrages  ont  été  écrits  poor  la  même  ville.  Les 
plus  connus  sont  :  /(  iVofrlmanio  in  eantina, 
ilSb;  LaLOeandiera,  ilSt;  Le  Spot»  prenen- 
lale,  t7t1;  Lajlnltsnobile,  I7a7;  L'Aflvnno, 
178B;  Il  Maestro  perseguttato,  l7eS;  O^iifl- 
tttgttaglianiaanorevgvaglia,  i7SB;/J»eoaUo 
Speiiiale  deluso  in  amort,  i7>l. 

BONDIOLI  (GiAGWTo),  dominiedn,  n«i 
Quinaano,  près  defiresda,  versla  lindn  ariiième 
siècle,  a  Mt  imprimer  de  ea  eompaeltton  : 
)■  Misse  e  litanie  a  qtiattro  tcei.  —  a*  Cont- 
plete,  Lttanie  ed  Ant^fi>ne a  ifualtravoeiiV^ 
Dite.  —a'SalmUnlitribrevementecoaeerlati 
a  eappella  a  qvattre  voci  coh  Corgano,  op.  4*; 
Trnise,  itn,  iR-4*.  —  4*  Salmi  a  Otto  twd 
(on  npieni;  Venise,  IBM.  —  t*  Salmi  a  tre 
PDirt;  Venise,  itM.  —  6"  Soavijlori  eolU  nelP 
amena  Giardino  de  taerale  Loudi,  Motâia,  Ma- 
gnificat, e  cansonl  eoncertati  a  S  voci,  tn 
Yenetia.  lfiîî,ln-4". 

BONDOUX  (UvAciirme),  chantre  delà  ea* 
tliédrale  de  Rouen,  né  dans  les  dendërea  anaCcs 
du  dix-huitième  siècle,  a  publié  un  gtcueU  d4 
faux-bourdons  au  quatuors  de  la  vUtropoU, 
à  l'usage  du  diocèse  de  Baarn,  publié  par 
B.  Bondoux.vérifiiet  augmenté  par  M.  A,  Go- 
defroy;  Houen,  De  Larabosiière,  1R37>1840, 
4  vol.  in- 8". 

BO.\EFO?1T  (S.  StnoN  de),  ctaDofiM  et 
maître  descnlantOdeclimiir  delV^glisecalbédrala 
de  Clermont  en  Auvergne,  vers  le  miHeu  du  sei- 
lième  diécle,  s'est  lait  connaître  comme  compo- 
iiteiir  par  une  messe  deii  morts  k  cinq  vott  qid 
se  trouve  dans  un  volume  de  messes  de  divers 
auteurs  intitulé  i  Mistarnm  mtulealium  certm 


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BONEFONT  —  BONHOMME 


15 


voeum  varitlaie  secundum  varioi  quoi  r<ft' 
ruut  modulai  et  eanliona  diititictarum  tiber 
teeundut,  ex  àivtrsU  Usdemque  peritiuimls 
aacloribtu  colleelvt  ;  Parlttit,  ex  typograpbia 
Kieotal  du  Chant*,  lï&S,  iu-lol.  mil. 

BONELli  {AniieuEn],  peintre  et  musicien, 
lU!  k  Bologne  en  1589,  viTtit  k  Hllu  en  ICOO. 
B  ■  bit  Imprimer  k  Veolee,  en  1&9S,  le  premier 
liTredeses  ViltaneaekinA»  tax. 

BONESI  (BekoIt)  ,  né  ï  Bergarae  Ter»  le 
milieu  du  dix-huititnie  «ècle,  enl  pour  maltm 
de  chant  Aug.  Cutoni ,  Hbt»  île  Bernicciil.  11 
étudia  aussi  It  ooinpotition  pendant  dix  «ailées 
Boin  U  direction  d'André  Piaroni ,  élère  de  leo, 
et  maître  de  diapelle  de  !•  cathédrale  de  Milan. 
En  1779,  Bontai  Tint  k  Parit,d  hit  emploT^,  comma 
millre  de  chant,  an  Ihéltre  de  la  Cnnédie  Italienne. 
Ijs  16  décembre  1730,  il  donna  t  ce  Ihéttre 
Fygmalion ,  dnodnime  en  un  acte.  L'annAe  lul- 
vante  il  lit  enlen^lre  au  connert  spiritiicl  Ponlorio 
(le  Judith,  qni  Tut  IrouTÏ  froid,  et  qui  eut  pon  de 
siiocte.  Dan»  le  oktme  lemps.il  St  re|>i4«enleT 
au  UiéAtre  des  Beaq)olate  le  p^opéra  intitula  i 
La  Magie  à  la  mode ,  qui  Tut  EuiTÎ  du  Boiter, 
et  de  quelques  autres  ouvrages,  du  iiién>é  genre. 
Ce  fht  annsf  pour  le  mSme  Ihéitre  qo'il  écriTit, 
en  1788,  le  ballet  d'ilma^U.  La  meilleiimpnH 
duction  de  Boneai  est  un  Uire  qui  a  pour  titre  i 
Traité  de  la  maure  et  de  ta  dldiion  dv  temps 
dan»  lamiitiqjte  et  dont  la  pcétte;  Parle, 
tSOB,  in-8°.  Les  eaemplea  de  matiqne  de  cet  on- 
rrage  sont  imprimes  stsc  1m  caractfres  de  Gode- 
fro}.  Il  y  a  du  saToir,  et  surtout  un  UTolr  d'éru- 
dition dans  ce  Urre  ;  mais  cMnme  la  plupart  des 
aaleura  qui  ont  traité  ea  sujet  drHcat,  Boneil 
c'est  perdn  dans  une  buase  Identité  de  la  metoTe 
■uniicaleaTecladirisiondu  temps  dans  la  poésie. 
lA  mei  lien  re  partie  de  sonouyiageest  la  deuxième, 
qui  est  telatiTe  aa  rh]Fthn»e  poétique  :  il  ;  a  pro- 
filé de«  Idée»  du  P.  Oiov.  Sacelii  sor  U  même 
i&tUirB,  qmfqn'tl  Is  critique  queiqueTofa,  Quant 
aux  principes  du  ntécanlame  dé  la  mesure  mn- 
«lcale,Baawl  ne  les  aconuDsqued'une  manière 
rortJmtMrfme.  LeP.  AnguHin  Msa  a  donné  sur 
ces  priBdpea  de*  idées  bien  plus  justu  «t  plus 
proloidea  daa»  son  onTrage  intitulé  :  BatttUa 
4ella  HSNrica  iiehiarata  (vojr.  Pua).  Bo- 
ues) est  mort  t  Paris  au  commenRement  de 
1S13.  Il  enseigna  lliamonie  à  Clmran. 

BONFJ  (Jdles),  guiteriite  iUlien  ds  dii- 
■eptitme  riède,  a  publié  un  traité  itlémfntaire 
inlilnlé  :  H  tfaeitro  di  cbitarra;  Milan,  ISU- 

BONnCHI  (P*dl),  compositeur,  naquit  « 
LÎTcsga,  dans  ia  proTincedeLodi  (Lomiiardie), 
Ir  16  octobre  i7Ba.  IMs  non  enfance  il  s'np^liqiia 
a  l't'tude  de  la  mnaiqoe,  et  y  lit  de  rapiilcs  |iro- 


gris,  tl  entra  fort  jeune  dant  l'ordre  des  Mineurs 
conTentuels,  et  ses  talents  lui  Hreot  obtenir  plu- 
sleani  diarges  dans  son  ordre.  A  la  suppression 
de  son  couTcnt ,  il-  w  retira  k  Milan ,  ot  (t  était 
encore  en  1813.  Depuis  Ion  II  g'est  tendu  ^ 
Rome ,  ob  il  a  séjourné  plnslmrs  aenées.  II  est 
mort  i  Lodl,  le  19  décembre  tsto,  après  avoir 
été  maître  de  clupelle  k  la  Santa-Caaa  de  La- 
rctie.  Ses  meilleures  compositions  sont  pour 
l'église  ;  il  n  cependant  écrit  plusieurs  morciaax 
de  musiqne  de  chambre,  focale  et  instrumentale, 
el  des  symphonies  k  grand  orchestra.  On  connaît 
an  op^  boufTe  intitulé  Leuretta,  et  le  drame' 
sérieux  Aàradata  e  Direea ,  représenté  k  Turin 
en  1B1T,  dimt  la  musique  aX  d'un  compositenr 
nommé  Bonfiehi.  J%iore  al  c'est  le  même  que 
celui  qni  est  robjet  de  cet  adide.  Les  ouTrsge* 
qni  ont  Ml  particollèremenl  la  réputation  de  ce 
Mmposil*ur  sont  des  oratoriusqnionl  été  exécuté* 
avec  succès  en  Italie,  et  en  dernier  lieu  au  couTenI 
de  Saint-Plillippe  de  Néri,  i  Rome.  Parmi  ces 
oratorios  on  reniKrqne  ■■  1*  La  Morte  itAdamo, 
—  1P  La  Ifuvoletta  d'SlIa.  —  3*  Il  Figliml 
prodiço.  —  4°  //  Paisagio  del  mar  Botta.  — 
il'  LaScindadi  GieiuCrlttoaHimbo.Ceiahci 
est  ledemierouTragede  Ttonlichi;il  a  été  exécuté 
pour  la  première  loi*  i  Rome,  en  1B2T.  En  ISSa, 
ee  compositenr  a  élé  su  nombre  des  candidats 
pour  la  place  de  maître  de  dnpelle  de  Saint- 
Pétrone,  k  Bologne,  et  pour  auceéder  au  P.  Maliei 
eomoM  proiesseiir  de  compoiition  i  Plnslitutde 
cette  Title;  mal»  ii  n'a  point  obtenu  sa  numlna- 
Uon  è  resplares. 

BONFIGLI  (AxTonn),  chanlenr,  né  i  Luc- 
qnes,  le  36  décembre  1794,  n'était  Igé  que  ds 
dix-huit  ans  lorsqu'il  parut  pour  la  première  fbit 
sur  le  théâtre.  En  lfll3,  il  chanta  k  Milan  aa 
pelitthéklrs  Re,  parcourut  ensuite  l'Italie,  re- 
tourna k  Milan  eu  1S13,  au  théâtre  Carcano, 
pois  fui  engagé  comme  chanlsnr  k  l'Opéra  italien 
de  Dresde ,  et  comme  membre  de  la  chapelle,  it 
s'est  hit  connaître  camme  eoMpbsIteiir  par  six 
aaMtfls  Italiennes  aTecaecompagnemeul  depiano, 
Dresde,  M(Biar,al  par  aii  dianaon*  allemandes, 
Ibid. 

BONFIGLI(U(nDn),ténordi9tlDgné,ciim^ 
menfa  sa  cuTlère  tliéttrale  en  IB37.  Il  chanlâ 
•TBC  sacoès  sur  tontes  les  grandes  leèoe»  d» 
l'Italie,  k  Vienne,  et  dan»  les  lilles  principale» 
de  l'Espagne.  En  IU7,  il  éUit  k  Païenne.  U 
»'arretent  les  renseignements  snr  sa  personne.  Il 
ast  Traisemblable  qu'il  s'est  retiré  du  théâtre  peu 
de  ItinipB  après. 

BONI10MME(L'ahb«JuLE«)ee(Jésiattiqne. 
de  Pans,  sur  qui  je  n'ai  pas  de  remeigneDtenta, 
e«t  aiileur  d'un  écrit  intitulé  -.  Simple  ripant» 


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16 


BOMHOHHE  —  BOHJOUR 


à  la  'brochure  du  P.  lambiUoleintUuUe  quel- 
ques taott  sur  la  rettavration  du  citant  lUur- 
■  glfuci  Pari«,  JacquMLccDfTreelC,  ISU,gr. 
fD'S"  de  48  page».  Dant  u  bnjchure,  le  P.  Ltm- 
billote  (  voy.  ce  nom  )  avait  critiqui!  amèretneot 
(par1iculièieiiieDt'page3&)  le»  édjtionidu  graduel 
et  de  l'anliphouaire  pnblMia  i  Paris,  en  18&1  et 
1S53,  par  noe  comniiMiaD  d'écdéitaitiqnes  de 
JUims,  Cambrai  cl  Paris,  dan*  le  but  de  prteo- 
Diwr  celles  qu'il  préparait  lui-mbne.  L'àirit  de 
H.  L'abW  Bonlioiiiine  a  pour  but  de  rtruler  les 
attaques  du  R.  P.,jiH]ile. 
'  BONHOHIfJS  (PiEBKE),  diBDdnede  l'égtiae 
de  Sainle-Crdi  t  Liégo,  ao  commenoerMat  du 
dli-aepliAtne  siècle,  t'eit  hilconDaltrepar  lapn- 
blicalioDdedeuiouTrageiiutitulCs:  l'Melodia 
jocTf  quai  vulgo  mutetat  apptltant  Jam  mo- 
(iU«r  Ml  DodAui,  etc.)  Franclart'Snr>Ie-lfeln, 
1603,  ii)-4°.  — S*  JfiiiJ!  12tioc.iAiiTen,l617, 

BOSHOUllE  père  (H.),  v6  k  Toulaoïe, 
chaotre  de  la  eathédraLe  et  prore««eur  de  plaiO' 
chant  dans  celte  ville,  est  auteur d'DD  traité  ea 
dialogue,  qui  a  pour  titre  :  Méthode  théorique 
et  pratique  de  plain-ehant,  publiée  tout  lei 
auipieet  et  avec  rapprobation  de  Mt^  l'arehe- 
véquede  Touloute;  Toulonae,  U40,ud  ToLin-S* 
de  313  pagen.  > 

BOM-(C*Beiu.),nék  Saint-Flotir,  ratmsUre 
deaearantsdechŒuriSalDt-fitleBnedeToukHiM, 
dans  le  seiiième  «ièela.  11  k  ula  en  musique  i 
quatre  partiel  les aonneUde Pierre Ron«ard;Pt- 
ria,  Adrien  Le  Ro]' et  Robert  Ballard ,  1579,  in-t°. 
On  a  aa«Ei  de  lui  s  Lei  quatrain*  du  lieur  de 
FibraCt  mii  en  musique  à  trois,  quairt,  cinq 
■tltix  parties^  Pari),  Adrien  Le  Roy,  lïSlj  et 
fselmi  Davidiei  novis  eoneenllàus  stx  vod- 
AtM  tnodulail,  eum  orafioae  regia  13  voc. 
amlexta;   Paris,  Adrien  Le  Roy,  l&Sl. 

SON!  (GtETuio)ioDC«DDallanooDipasilear 
de  ce  nom  <1ont  un  opéra  intitulé  Tito  Mamlio  a 
été  représenté  ï  Romn  en  1720. 

BONI  (  F'  ni),  BOUS  ce  nom  d'un  auteur  anr 
qui  l'on  n'a  pu  de  reDaelenemenlx,  on  a  pnbtié 
un  Une  qui  a  pour  Utie  :  fiio^a/ia  degll  Àr- 
tistt,  omero  Ditionariadella  vUa  e  delû  opert 
dH  PUtorl.  deQti  Scullorl,  degV  Intaglialori, 
del  lipografi  e  dei  Muiici  di  ogni  natione,  che 
Jtorlnma  dai  lempi  pid  remott  tiMo  a  nottri 
giorni;  Veneim,Santini  e  Figllo.iOrH'.eaV) 
llTralaons. 

BOIVirACIO  (Je4n),  lilléraleur, hiatoilen 
et  juriscou suite,  naquit  ï  Hovigo,  le  6  «epleinbre 
iiib,  et  mourut  1  Paduue,  te  23  juin  ie35. 
Au  nombre  de  ses  ouvrages  se  trouve  le  suivant  : 
Lt  Arti  libérait  emeccaniche corne  lieno staie 


dagli  iMmali  irrasiono/i  agli  uomiKi  di- 
nuufriili  ;  Bovîgo,  1C34,  in- 4'.  Il  entreprend  d'y 
démontrer  que  l'IUTention  de  la  musi<[ue  eit  due 
an  chant  des  oiseaux.  C'est  eu  quelque  sorte  une 
paraphrase  des  beani  Ters  de  Lucrèce  Eur  le 
mime  sujeL 

BONIFACIO  (Rutdàuh;,  jurisconsulte, 
né  à  Rovigo  le  &  janvier  l^ge,  devint  dirccleur 
de  l'Académie  de  Padoue  en  IGM.  Il  •  publié 
on  ouvrage  intitulé  :  Bitlorix  Ludicrx,  etc. 
Leibuilième  et  neuvième cliapitres  traitent:  O* 
Musîco  hydrauHca  et  mula. 

BONINI  (Pieue-Mabib),  né  k  Florence  len 
la  fin  du  qulnzièma  aitde,  est  auteur  d'une  di*- 
aertatioa  intitulée  :  ÀcutissimK  obtervattones 
nobUis  diieiplinarum  omnium  musicet  ;  Flo- 
rence, 1&30,  ia-B°.  J'igDoie  quelle  ut  1*  nature 
de  cet  ouvrage. 

BONinil  (D.  L£oaÂiu>},  ecclésiastique  vé- 
rilien,  né  dans  la  aeconde  moiLié  du  seixième 
alècle,  «il  connu  par  on  ouTnge  qui  a  pour  titre  -, 
Uadrigali  e  canzonetti  da  Chrisosloma  Ta- 
kntipostils  àlusica per  vou  tola da,eU:.i  Ve- 
oczia,  presso  Raverij,  160»,  in-i". 

BONINI  (SËvËBE),  moine  de  Vallombroae, 
néàFlorence,  et  compositeur  «a  commencement 
du  dix-aeplième  sitele,  a  pultlïé  -.  1°  Il  primo 
libro  de'  Uotteli  a  3  focl,  con  il  basso  conti- 
nuio;  Veneaia,  Raverio,  1609,  ia-V,  —  1°  Xo- 
menftt  dUriunna,  cantala;  Venice,  1611.— 
3°  Strena  eelesU,o Uotlelia  i,  3<3i>oeiiVe- 
Di«e,  1615.  _  4'  Af/elli  spirituati  a  2  coci. 
op.  VII;  in  Venexia,  Bart.Uagni,  I61&,  in-4°. 

BONIS  (JGÀN-Btpnsi£D{;;,  (acteur dedt- 
Tecias  k  Cortone,  en  Toscane,  vivait  dans  la  pre- 
mière moiliil  du  diiL-eeptieme  eiède.  Le  P.  Her- 
seane  dit,  dans  le  Traité  des  instruntenls  ù 
cordes  dason  Harmonie  universelle  (p.  3ifr), 
que  cet  artisle  construisait  des  davacinietceUents 
k  touctws  ttriïéea,  qu'on  pouvait  accorder  daoa 
nne  justesse  parbile,  suivant  le*  proporlioos  ma- 
thématiques des  inlerralles. 

BONIVËNTI  (Jmem),  compositeur  drama- 
tique ,  né  à  Venise ,  a  vfau  vers  la  lin  da  dii- 
•eptième  siècle  et  dan»  la  première  moitié  du 
dix -huitième.  Les  opérât  de  m  composition  dont 
je  counaii  les  titres  sont  :  1°  f/ pran  ifacedoNe, 
\690.  —V  L'Àlmerinda,  169i.—  s'  L'Atmira, 
lest.  —  i°  La  Vittoria  nella  Coilanta,  i7oa. 
—  S°  L'Endlmione,  1700.  —  6*  Circe  delusa, 
lïll,  —  7'  Amida  al  Campo,  1707,  —  »•  La 
tir^Jirainemiei,  1716. —  9'Arianna  abban- 
donaia,  1719.  —  10*  L'Inganno  foriunata, 
17Ï1.—  11*  Il  YiHeeslao;i  Turin,  1711.— 
Il'  Pertarido.re  à^ Longobardi,  1717. 

BONJOUR  (CniHLEs),  muiickn,  né  k  Puii. 


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BONJOUR  —  BONMARCHÉ 


tT 


dtrinl  «igiBiite  île  TtcfAe  milibira  en  nss  ;  U 
tjnitencoreen  I80i.  OocoDDBlldelui:  I*  Trioi 
pour  piano  et  tkiloii ,  op.  1 .  —  3"  Sonatw  poor 
[iMDO,  op.  1.  —  3*  Idem ,  op.  B.  ~  4*  Ditlrae- 
tiOBt  musicaln,  ou  prélndw  pour  (liuio,  op.  ». 
Il  a  aussi  publié  :  Kouveaux  prineipu  dt  mw- 
iique,  abrégés  etiUtaUtét  d'une  maniée  elairê 
<t  facilt,  etc.;  Paris, 1800,  !a-4*. 

L'd  aulre  muticieD  do  ménM  nom  ■  publié 
trois  quatuors  pour  deux  riolaiw,  illo  et  buie; 
Hiyence,  Sclratt 

BONLINi  (Jeu-Cbables)  ,  anMlenr  de  mn- 
siqoe,  né  à  VeniM,  récnt  duu  I*  prenntre  moitié 
du  dix-huilième  utcle  :  Il  *  publié,  Boat  le  loile 
de  rananjme,  une  torle  d'Almtoieh  dM  tbéitrei 
de  Venise^  iotiitilé  :  £«  çlorit  dtUa  poetla  e 
delta  musiea  eonienHle  nella  aalla  notitia 
de  teatri  délia  eittà  di  Venezia,  t  nef  catalogo 
purgatitiimo  dti  drami  miufmJi  qvivifinora 
Toppretentali ,  eoH  gP  aullori  délia  pceiia 
e  delta  muiica-  e  con  le  annotatUntt  a  MOi 
luoghi  propr\i ;  VeatUa,  Bonarigo,  17tO, 
in-Il.  Antoine  Groppo  iiitre  uniteur  Téfliliui, 
1  dorné  une  nouielle  édition  de  ce  liTre ,  aiee 
la  conllnualioa  de  la  liite  dea  opéras  et  de  celle 
tkt  auleurs.  Mue  ce  litre  i  Calatogo  di  tutti  1 
dramml  mvJtcalt  rappreseiUati  ne'  gli  teatri 
deliaeittà  di  Ceneija,etc.  i  Venena,  174a,  in.  Il 
0''  IHïton.  di  opère  anonime  e pteudojitmt  di 
tenu.  ital.,t.  I,p.  405}. 

BOniHA.R4JlÉ  (Jiin],  compoeitenr  bdge. 
naquit  à  Yprei,  lelon  quelques  auleum,  et  teloa 
,  d'autres,  à  ValeocJEnnea ,  Ter*  i&IO.  Jedobtro- 
bUgeanM  de  M.  Gaclitrd,  arcbliista  du  rojauiM 
de  Belgiqoe,  dea  retuelgaeinents  pomtib  stir  ce 
muMcien  et  sur  pluiïeiirs  irtidei  twlgcn.  Daoa 
Les  arcliiTca  de  SitoaaQM,  en  £spa){ne,  qu'il  a 
aplon^  pfndant  an  Jong  iéjaiir,  il  a  Irooré  nae 
correspondance  entre  le  roi  Pliilippe  11  et  U  du- 
dteae  de  Parme,  gouTeniante  des  Pays-Bas,  dani 
laquelle  est  une  lellre  de  ce  monarque  à  la  du- 
«hesM,  datée  da  7  oclobra  iMi.oùileit  dit  que 
ie  mallre  de  la  cLapelle  roT^le  étant  mort,  le  roi 
désire  le  remplacer  par  quelque  musicien  babile. 
Ce  n'est  qu'en  Flandre  qu'il  eitptre  le  trouver. 
On  lui  a  parti  de  Cliaslclaio ,  clianoine  et  maître 
de  chapdie  à  Soignics ,  comme  «tant  le  meilleur 
qu'il  çùt  clmislr.  Philippe  prie  la  duchesse  tie 
bire  appeler  ce  maître  et  de  lui  proposer  la  po- 
tilion  TBcante  dans  laquelle  il  trouvera  bonaeur 
<t  profit.  Elle  peut  lui  donner  l'assurance  qu'il 
terabieoreçu.ct trailéi^ércusement.  LeSOno- 
Tcoibre,  la  duclicsse  K-pond  au  coi  qu'elle  a  fait 
appeler  le  chanoine  Cbai'talaja,  et  qu'elle  lui  a 
ftoposé  d'aller  servir  Sa  Hajeté  en  qualité  ilc 
nuitte  da  cliapelle  ;  mais  il  s'est  excusé  sur  son 


grand  Sgeetsur  le  mauvais  état  de  sasanlë.blen 
qu'il  afi  paru  pénétré  de  reconnaissance  pour 
riionneur  que  daignait  lui  (alreson  souverain.  No 
pouvant  vaincra  sa  réMlulion ,  la  duchesse  i'tal 
informée  d'autres  personnes  qni  iusscnt  aptes  ii 
romplir  l'emploi  vacant  :  elle  dit  qu'on  lui  a  dé- 
signé maître  Jean  Bonmarctié,  clianulne  et  maltr« 
desenbntsdecliceur  de  l'égUse  rie  Cambrai.  C'est, 
dit.elle,  un  des  liotomes  les  plus  babiles  en  Tait 
de  musique  qu'il  y  ait  dans  les  Pajs-Bas.  Sui- 
vant ce  qu'on  lui  a  dit,  il  eat  granil  compositeur  ; 
mais  il  u'a  pas  de  vtrii  :  II  etl  petit  el  depeu 
d'apparence,  parce  qu'il  n'a  pat  de  barbe, 
bien  qu'il  loil  âgé  de  plus  de  quarante  ont. 
Par  une  autre  lettre  du  lu  décembre  suivant,  la 
duchesse  de  Panne  aonuDce  au  roi  qu'elle  a  fait 
venir  Jean  Bonnurdié,  et  qu'il  a  occepU  las  Uo- 
Dorablea  ronctioas  qui  lui  étaient  oITerte*.  De 
son  cAté  Philippe  II  l'admit  pour  diriger  sa  cha- 
pelle. Il  parait  que  Boumarclié  ne  trouva  pas  cette 
chapelle  suffisamment  fou rfûe  de  voit  de  dessus; 
car,  par  une  lettre  en  date  du  B  février  lïea, 
le  Toi  informe  te  duc  d'Albe  quil  manque  d'en- 
hnts  de  chœurpour  sa  chapelle  flamande.  Son 
mallre  de  chapelle  est  d'à?!:  qu'on  en  choisisse 
huit,  et  qu'Adrien,  l'un  de  set  elianlres.  aille  les 
chercher.  Le  duc  d'Albe  rst  nhargé  de  donner  ï 
celui'Ci  les  Inslructions  nécessaires.  Les  enranta 
de  chœur,  qui  cbantaitrat  la  parité  de  dessus  da 
la  musique  écrite  dans  la  notation  très- diflî elle  de 
ca  temps,  devaient  être  habiles  musiciens.  La 
diriiculté  d'en  trouver  qui  fussent  sulfisamment 
iustrults  décida  le  gouverneur  des  Pajs-Basà  les 
demander  au  chapitre  de  l'église  Sainte-Harie 
d'Anvers,  d'oii  sont  sortis  tous  les  grands  musi- 
ciens des  quiniiérne  et  sciiiéme  siècles., Il  existe 
dans  les  archives  de  celle  église  des  pièces  tris- 
curieuses  il  ce  sujet,  parmi  lesquelles  est  une 
lettre  autographe  do  duc  d'Albe,  etuncrésotulioa 
du  cliapilre,  qui  ne  craint  pas  de  refuser  au  ter- 
rible lieutenant  de  Philippe  II  l'objet  de  sa  de- 

Des  renseignements  qui  précèdent  il  résulte 
que  Jean  Bonmarché  naquit  vers  1  bio,  comme  il 
a  été  dit  précédemment;  q<i 'il  fut  chanoine  et 
maître  des  enfants  de  cliojur  a  l'église  de  Cam- 
brai; qu'il  ^lait  alors  considéré  comme  un  des 
habiles  musiciens  et  des  comitosileura  les  plii.i 
distingués  des  Pays-Bas;  d,  enlin,  qu'il  enlia 
au  service  du  roi  d'Espaj{ne  PliUippe  II ,  comme 
maître  de  chapelle,  ai 
D'après  clea  renseignements  n 
sont  parvenus  d'Espagne,  il  existe  ci 
dans  la  bibliotlièquo  de  l't'sconal  plusieurs 
messes  et  rnotets  de  ce  mallre.  Il  parait  que  Uon- 
marchés'usl  rcfiré  k  Valcncicnnes  dans  sa  vieil- 


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1« 


BONMARCHÊ  —  BOHHET 


loM,  car  Pierre  Maiiisrt  (n)^.  ce  nom)  lot  ton 
éKre,  lorsqu'il  étiil  dan»  cette  Tille.  Le  mïme 
Miillart  nous  apprend  que  ce  maître  avait  ^rft 
un  traita  de  musique  qnll  iTait  donijé  k  ron  éltre 
et  qai  o'a  pai  litii  imprlmi!(Toy«  La  Totii  dt 
Pierre  Maittart,  p.  346).  Je  ne  connais  juMjii't 
ce  jour  qu'un  seul  morcean  impiimé  de  Jeu 
BcMiunirclié  :  c'est  un  matct  h  8  lolx  anr  In  p«- 
roles  ConiUMei  cot  prineipts.  Ce  morceau  ae 
troDTo  dans  la  collection  publlte  par  Ct^ment 
Stéphan,  A't^r,  sous  ce  IHre  :  Cantionet  M- 
glnlaseleeUttimx,gtttnçue,iex,teptan,  octo, 
évodecim  etplurimuit  voaim,  t«b  quatuor 
lantum,  arHfieiute,  musicli  numerii  à  pr«- 
sUmUtiimlt  hujus  arlU  arllficibu*  omatx; 
,  Korimbergv,  In  oflirina  Ulriei  Reuberl,  1588, 
iD-4*.  Ce  morceau  etit  le  n"  n  du  recueil  j  le 
nom  de  l'auteurest écrit  fonmorcAi^. 

BONN  (IlEHuuiii),  en  latin  Boantu,  pro- 
feueur  de  lliéologie  k  Greifeiralde,  pnis  à  Wit- 
(enberg,  naqalt  i  Otnabrùck  an  IMM,  et  mourut 
HLutKCk  le  IZIéirier  1M8.  Il  eut  de  la  célébrité 
•fMOt  un  temps  pour  ses  disputes  lliéologiques 
aice  Lutlier.  Parmi  ses  nombreux  oarrages,  on 
remarque  l'édition  do  client  des  liymnea  et  des 
prosea  qu'il  s  pulilléê  soai  ce  dire  :  Oymnl  e( 
ttgu^nlix,  tam  de  ttmpore  quam  dt  sanctii, 
aim  suit  meltidllt, tient  oHmtunt  cantatain 
Bccletia  Del ,  et  jam  pauim  eorrecla  per 
M.  Berm.Bonnum,  inumnehriiHanajuren- 
Ivtis  icholasHcM,JldeHler  eongetta  el  eirul- 
gala.  Lubecte,  I5t1,  iD-4°.  Ce  recueil  M  réim- 
primé dans  la  même  Tille  en  ibM,  ia-i'. 

BOKNAY  {TRAHçoit).  Tlolonisln  h  l'urrliestre 
lie  l'Opéra  de  Parts,  en  I7S7,  a  rait  repri>!«nter 
•u  tbéilre  des  Beaujolais  le»  prtits  opéras  dont 
les  titres  suiTenl  :  1°  La  Deux  Jaloux.  — 
1"  Le*  Curieux  punit.  —  3°  La  File  de  Car- 
guebuie.  Loi  ouTerturea  de  ces  opéras  ont  été 

BONNET  (PiCBRR),  DiMecindeladucliexse 
lie  Boui^ogne  et  de  la  Faculté  de  Paris,  naquit 
daos  cette  ville  en  1831,  et  monrat  1  Versailles 
le  19  décembre  1708.  L'abbé  Bouidelol,  son  oncle, 
lui  légua  M  bibliothèque,  i  condllioa  qu'il  pren- 
drait sou  nom,  et  qu'il  acIiiTerait  lliinloire  de  U 
musique  etde  la  dan»,  qu'ils  avaienl  cunimenc^ 
easenible.  Bonnet  se  lit,  en  efTel,  appe'er  Bonnet' 
Bourdelal,  et  continua  tes  reclierclies  pour  l'Iiis- 
teire  de  la  musique  ;  mais  il  n'eut  pas  le  lempi  de 
publier  son  liTre.     , 

BONNET  (JAcqen),  IKre  du  précédent, 
[Mjreur  de»  i^tm  dn  parlement,  naquit  à  Parla, 
vers  ie4t,  e(  mourut  en  t'24,  tgfi  d'environ 
quatre-vingts  an«.  C'était  un  liomme  instruit; 
oaala,  brt  éprit  des  chimbea  de  la   cabale.  Il 


crojtit  aToir  an  génie  ramiller  qiri  loi  Atalt  cr 
qu'il  devait  (aire  et  ce  qui  deTait  lui  arriver.  Rs 
croyance  était  si  bien  établie  A  cet  éfard ,  qu'é- 
tant tu  moment  de  mourir,  H  reTuBaît  de  se  con- 
fesser, diMulqu'itsYlait  pas  encore  temps  et  que 
son  génie  ne  l'aTtit  pas  averti.  Vtbbé  Ricliard, 
son  smi,  parvint  cependant  i  lut  démonlrer  aa 
folie.  J.  Bonnet  a  aciieré  et  publié  l'iiistoire  de 
la  musique  commence  par  Pabb*  flourdelot,  son 
ooele,  et  conllDuée  par  Pierre  Bonnet,  «m  frirv; 
la  premitre  édition  parut  sous  ce  IKre  :  Sfi- 
folre  de  la  mtaigue  el  de  let  tffrts,  depaii  ton 
origine Ja^pt'à prêtent,  PiTit,  in-iî,l71s.  Lft 
tecoiideéditlon  a  étépubliéechetJeanBin.ï  Ams- 
terdam, sans  date,  en  4  vol.  in-II.  Le  premier 
tome  contient  l'onTnge,  M  qnll  fut  imprimé  en 
1715,  e(  1m  troh  autres,  la  Comparaiton  de  la 
mwtftte  italienne  et  de  ta  Muil^we  franfaiie, 
par  U  Cerf  de  la  VievilU  dt  Fréneute  (royee 
ce  nom).  Bn  1715,  une  autre  ^tioti  paroi  à 
Amnlerdam,  chu  leCène,  4  toT.  In-II;  enfi» 
on  en  connaît  une  dernière  «oo»  te  titre  :  BU- 
tolre  de  la  Mutifue  depuit  ion  orl^ne,  les 
progrèt  lucceitlfs  de  cet  art  jusqu'à  prêtent, 
el  la  comparaison  de  ta  mnsigve  Ualienne  el 
de  la  musique  françttitt,  par  M.  Bourdelot; 
La  Hajre  et  Franc Fort-sor- le- Metnf  t7*S,  4  vol, 
!n-tl.  Cet  ouvrage  cnnllenldes  détails  Intéretsanls 
SDrLiillletseacomte)liportlns;mata  tonllereate 
eit  ui-desiKiM  du  médiocre. 

Bonnet  a  anssl  fkit  imprimer  une  Bittoire  de 
la  Danse  taerée  et  profane  (Partt,  d'Houij 
flis,  1713,  ln-il];ouTraee  ratbte  dans  lequel  on 
trouve  quelques  pat«ages  rdatlh  k  la  musique. 

BONNET(Jjuii-BAi>Tisre),  violouiste  el  com- 
positeur, tuaék  Hontaiibin,  le  33  arril  1703. 
Ëlèie  deJarnowick  el  dnMestrino,  il  acquit  en 
peu  d'années  une  li^ilelé  remarquable,  et  peot- 
ètre  aurait'H  été  eoinpié  parmi  les  vlrtaoMS  tnr 
■OB  inttrumenl,  sll  se  rot  Hié  h  Paria  ;  mais  tour 
àtouratlaclié  comme  premier vidon  anx  Illettrés 
de  Brest  et  de  Nantes,  Il  ne  pdt  éviler  lei  incon- 
vénients de  la  vie  d'artiste  daas  la  province,  et 
détenu  le  premier  dnns  le  petit  cerdeoà  il  t'était 
Tcnrermé,  il  ne  Rongea  plot  t  en  sortir.  Vers  I80Ï, 
Bonnet  s'est  retiré  dans  sa  ville  natale,  et  ]>  a  été 
nommé  or^ianliite  de  la  eatliédrale.  Cet  artiste  a 
Iteaucoup  écrit;  on  connaît  de  lui  ;  1°  Sii  duos 
pour  deux  violons,  op.  1;  Paria,  PIcjd.  — 
1°  Symphonie  concertante  pour  deux  violons, 
op.  J  ;  ibid.  —  3°  Six  duos  pour  denx  violons, 
deuiierne  livre  de  duos;  ibId.  -•  4'  Premier 
ooneerto  pour  le  violon,  op.  4  ;  Ibid.  —  6*  Six 
duox,  op.O  ;  ibid,  —  0*  Deuxième  concerto  pour 
le  violon,  op.  1  ;ibià.  —  T  Deuxième  symphonie 
oonceilapte  pont  deux  vhilonB,  op.  t;  Ibid.  — 


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BONHBT  —  BONOUETTi 


19 


8*  9h  duM  pour  dm  TioloM.op.ft,  dinii  en 
dCDS  Wmii  Pirii,  Sl«bw.  —  D*  Sk  Idtm,  op. 
tO;    ibid.  En  IslO,    Bonnet  nM  dtns  eoB 
porteCt^ie  huit  ejmpboaira  cwoctrUntct  pour 
dMx   tIoIods,  «il  coDcertoi,'  douw  difeitiue' 
menli  à  grAid  orcheetn,  ili  qualuort  pour  deux 
TMmi.allo  Bt  bami  ililrimpour  denxtioloM  , 
•t  violoiicdle.  La    muiique  de  cet  artula  ■  ea 
quelque  ti)ceè9.  On  ignore  l'époque  de  u  mort  , 
BONNET-DK^HEYCHE8(JMira-BiL-  I 
TBUUi),  Uden  memble  du  Corpi  létulatif,  ni 
Tcra  17tO,  detinl  dlrecteor  del'Opéra  en  1797, 
et  dDlquilIcf  oetlepoaiUop  apctale  IBlMnroaire, 
à  catiiedequelqDeaimprudcticei  relaliToà  l'art-  | 
neaient  du  premier  coniul  Bonaparle.  Quelque»  . 
dëïordnn  da  h»  adtolaUlralion  de  l'Opëra  itt- 
Ttrent  de  prétexta  1  aa  retraite,  qui  hit  exigée. 
Cttalt  d'aillenra  un  homme  kime  el  capable.  Ea 
quittant  l'Opéra,  llpabUtivec  ItoTIenea  (vof.   i 
MDomjuiM  broehuraMiacDriease,  iDlItolée: 
C^iuidiération*  tw  Ut  iHotifi   gui  ont  térrl 
dt  baie  à  la  réorgaJiisation  du  thédlre  dé  la  , 
Jlépubllqve  ef  da  ÀrU  (l'Opéra);  Paris,  ISOO,  ,_ 
iB-4°.  Le«  nooTeaux  dinicteDra(FrBne«euretDe-  1 
Dede)  répondirent  k  cet  6att  (eo;.  Fraucœur). 
Seai  BM  aprèi.  Bonnet  fut  rappelé  k  la  drreelloa  ; 
de  ropéia  :  il  publia  nue  aorte  de  compte-rendu 
delasitUKtioD  de  ce  Illettré  dans  uD  mèmoirsqui 
a  pour  litre  :  De  ropira  ai  l'an  XII;  Paria, 
IX»,  «  pain»  in.4-. 

BONaiEVAL(RiiiéDi),tiitérateiirmédloere, 
se  in  Hana  k  la  fin  ila  dii-ieplléme  aitde, 
moaral'l  Paria  an  mois  de  Jinviar  lleo.  Il  a 
pablW;  ÀpoCofiÊ  d»  la  Musique  et  du  fliui- 
eieiu  fi'ançaU,  eotttrt  Ut  anerUùnt  peu  mt- 
loàieiutt.ptwmawréeaet  Btal/ondéaâ  dutiair 
J.-J.  Rmisteau,el-devanl  ciloj/en  de  Genève; 
Paria,  17Mt  in-S*.  Celle  broclmre  n'est  paa  une 
des  moioc  tionnei  qui  ont  été  piiblié«e  dans  la 
diacaaiioD  élerée  par  U  IMtre  de  J.-J.  KoiiBaeau 
Mr  b  musique  Iraofabe.  Grimm  Iraile  De  Bon- 
neial  avec  beaucoup  de  mépris  dans  u  conw 
pondBDce  lltléraire.  Let  autrea  ouTrege*  de  ce  lit- 
téraleor  n'ajant  point  de  rapportaiec  la  musique, 
en  o'eo  parlera  pai  Ici. 

BUNNEVIN  (JSAN),  compositeur  fiantalB, 
Bé  Ten  la  do  du  qniniiinne  siècle,  fnl  cliaotre  de 
la  chapelM  poaUflcale  1  Roue,  et  se  distingua  par 
•on  MToir  dam  le  contrepoint. 

BONO  (JuOM)  ou  BONNO,  maître  de  la 
diapelle  impériale  et  compositeur  de  It  clumbre, 
U  k  Vienne  en  1710,  ;  cet  mort  an  17S8.  On 
eonnalt  de  lui  plnilenra  opéras:  I*  Mtio.  — 
l^IlveroaiHafgio,  n m.  ~T  Natale  dlQiMM, 
17M.  — t*  Danae,  1744.  —  V  HXe  fiatlore, 
1711.  —  G*  rsroe  Oinete,  i75t.  —  7*  r/«ofai 


iltaàUala,  Vienne,  17M.  —  g*  itmoktt. 
Vienne,  1781  ;  et  tleui  oratorios  inUtoléi  :  Uaeoo 
et  San  Paolo  in  Àlene.  Dono  écrivait  bien  pour 
l'ÉRliae.  On  trouve  àli  bibiiollttque  impériale  de 
VleaBe,daaB]efo]idadeKieBeKClter,  letpunmea 
de»  Tépres  i  4  loix  et  orclieatre  de  sa  composi- 
tioii  :  1°  Con/Ueàor.  ■"  2"  Credtdi  propttr 
guod,  etc.  —  3°  Btatl  onna  gui  liment  Do- 
tnlnum.  —  4*  Lauda  Jenuaiem;  suivis  du 
J'an;a/lR^;ui,etd'unjtfo0nl/Scai.Gurberd)tqne 
Bono  tut  ttte-habile  naître  de  cbant,  et  qu'il  ■ 
lormé  pltiaieurs  bon»  élËTes,  pariai  lesquels  on 
remarque  Théris!  7>iAer. 

BO.\OLDl  (CI.UJDI),  (inoi,  net  Plaisance, 
eu  17B3,  lut  dirigé  dans  M»  élude)  par  Careani 
et  QAfrardt,  MecampatetotM.  Ha  eu  dessncoès 
sur  les  iiriiidpBui.  Iliéitrea  d'Italie,  notonuneni 
i  R«88^i  «I  mt,  et  à  Parme,  dans  jiil  Oraxti 
e  Curiani  de  dmarosa.  En  iS13,  il  •  débuté  i 
Parisaorle  tliûttrode  la  rubde  Louvois;maisil 
T  ■  été  froidement  accueilli  i  cependant  il  avait 
du  taleot.  En  18U,  il  s'est  r^ré  à  UiUn,  ah  ila 
■ucc^dé  à  Banderali  comme  protewear  de  Ctiant. 
Il  est  mort  k  Milu,  an  mois  de  révrier  1646,  k 
l'ige  de  eiaw  et  quelques  moi*.  Ronoldi  a  un 
fila  (Krançoii  Uonoidi),  eompoeitcn)',  qui  a  été 
élève  dn  Conservatoire  da  Milan,  et  qiii  s'eit  lait 
connaître  par  quelque*  ouTrages  pami  lesqneta 
on  remarque  :  I*  Plunieun  ouvertures  et  syio- 
phoiriBsleaqudleaantétéeiécutécadaBsdescou- 
ecrtspnbllea.— 3*  De*  pols'pourrli  pour  le  piano 
sur  des  motils  de  divers  opéras,  et  patticnliârft- 
menl  de  GiuHetfa  e  Bomeo ,  de  Vaccai  ;  Milan , 
RIeurdi.  —  3*  EN»  Tariatiou  pour  le  mAma 
inttrument  sur  dea  HiénMs  de  la  CatUlla  da 
PaeretdeMajtGr;  Ibid.  —  4*  Dea  valsea  pour  le 
même  inalrument  iibtd.—  f,'  Des  variitioas  wr 
nn  lliéme  original  ;  ihid.,  el  des  canionelUt. 
François  Bonoldl  a  fait  représanlerk  Trieste,  ea 
1H)I ,  l'opéra  arml-Berin  II  Mauro, 

BONOHETTl  (jEAii-Bunan},  eompod- 
tour,  né  à  Hurgame  veri  la  fin  du  seiiième  siècle^ 
était  en  1615  an  service  de  l'arcliidua  Ferdinand 
d'Autrielie.  Il  a  publié  nne  collectioo  volumi- 
neuM  da  molett  et  de  psaumes  de  dlrer*  aa- 
teurs,  son»  c«  titre  :  Parnaittu  miuiçia  Ferdi- 
nandmu,  tu  gtio  tniuicl  noàilittiToi,  qwi  tma- 
vllate,  qua  arleproràiu  admirabiil  et  dltlna 
hultint,  l.SvocHni,e(c.;Venise,  leiS.  LMGom- 
poaileurt  dont  le»  ouvrageaio  trouvent  dans  cette 
collestioB  sunt  :  GulL  Amoni,  Haln.  Balestra, 
Rart.  Harbarini,  J.-Pb.  fiiuml,  AL  Bontempo, 
Ces.  Borgo,  Jacq.  BrIguuK,  Fr.  Caaatî,  J.  Ca- 
vaccio,  Bart.  Ceiana,  And.  Cima ,  J.-D.  Cocciula  . 
Fodcr.  Cada,5.-N.  Curradinl,  Fiam.  Cominedo, 
J.-O.  Gabutio,  J.  Ghiamlo,  a.  HuDlevtrde, 


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BONOMETTI  —  BOKONCINI 


Hor.  Nantcni,  Jnles  Oiculili,  J.  l'aMl,  VIdc. 
Ptiegrini,  G-  Pos*,  J.  PnitÉ,  Ben.  Re,  Dom. 
RogDoni,  Micli.-Anf;.  RîzzI,  J.  Sansoni,  Gai.  Si- 
reu,  Al.  Tadel.P.  TnriBielJ.Vtlcnltnl.  On  a 
aiusi  de  cet  auteur  un  inivre  ite  trius  pour  deux 
violes  et  In<t3e,  puhllét  Vienne,  en  1S33.' 

BONOUi  (PiaBc),compositear  de  l'École 
romaine,  et  chapelain -ctiaotre  de  la  chapelle 
pontificale,  naquit  daun  ta  seconde  moitié  dj 
teiziime  eiècle.  En  ISOT,  Il  a  publié  bd  renieN 
de  moleti  k  huit  Tdx  réellea,  et  plaa  tard  an 
lirre  de  psaume*,  également  à  huit  Toii.  L'abbé 
S*ntint,  de  Rome,  possMe  en  manu icrit  toutes 
les  propliéliei  uIm*  en  musique  à  S  partiel 
réelle»  par  ce  maître. 

BO\ONCINI,  rimllle  d'irtittM  c«lèbre^  nés 
à  Modène,  aur  laquelle  Tlrabtwchi,  bien  qu'il 
ail  écrildans  cette  Tille  sa  SlMIofecsifadeBeM, 
i  ta  sonree  de  documents  anthenliquei,  n'a  ce- 
pendant pas  en  tous  le«  reoseignenienti  nteet- 
laires  pour  le*  notices  biogripliiqnei  de  «es 
membies.Mnus  sTonï  tàchéd'^vlter  la  coariitloD 
qui  règne  entre  eui. 

BO\ONCINl  (  JE4H-MUIE),  souche  de  cette 
fiimille,  compositeur  renommé  et  Uiéortdea  dit- 
linctié,  naquit  k  HodtM  en  I6ie,  et  mounit  dans 
cette  lille  te  ts  novembre  16TB,  t^é  senlement 
de  Irenle-huit  ans,  sulrint  tes  registres  publics 
de*  décès  (Vof.  Tiraboachl,  BibHot.  Modevese, 
t.  VI,  p.  ï7e).  J'ai  dit  dans  la  première  édlUondece 
UTra  i|u'il  fit*ï*  ètiMln  mosicalcs  i  Bologne,  chex 
le  maître  de  chapelle  Jean-Paut  Colonns;mais 
c'est  uneerT«ur,caT  Colonna  était  né  précisément 
dans  la  même  sanéeqoeBonoudni.  On  Ignore  le 
nom  du  maître  qnl  Instruisit  cehii-d  dans  son  art. 
Il enlraassex  jeune  au  serTice  duducdeModène, 
Fniiçois  II,  en  qoalilé  de  mutiicleii  du  concert 
des  instruments,  et  Tut  mattre  de  chapelle  de 
l'élise  de  Saint-Jean  itt  Monle.  L'Acidémfe  des 
piiiiliannoniques  de  Bok^ne  le  reçut  au  nombre 
de  ses  membres.  L'ouTnge  le  plus  connu  de 
Bonancini  est  un  traité  élémentaire  de  compo- 
eilion  intitulé  :  ifufJcopraCico,  che  brtDetnmte 
dimailra  il  modo  dighiagere  alla perfellaeo' 
gni:ione  di  lutte  quelle  cote  ehe  eoncorrono 
alla  compoc liions  deicanfi,  e  dlclo  cA'air 
artedeleontTapptintoairietrea,  opéra  ottava; 
Bolf^na,  iflTs,  in-t*.  L'éfitre  dédicaloira  k 
l'empereur  Léopold  est  curieuse  par  son  «t]>le 
■ulani  que  par  les  idée*.  L'auteur  rélldla  son 
musicien  d'aToir,  par  sa  grande  et^pérlence, 
pu  réunir  le  soprano  d'une  si  auguste  protec- 
tion arec  I*  àasfe  de  ses  petits  talents;  msls, 
ne  poUTant  trouier  l'uni$io»  de*  grandes  qua- 
lités de  l'empereur,  il  veut  du  moins  monter 
ju'qu'iiu  Ion  du  prorond   respect  arec   lequel 


)]  a  l'honneur  d'être,  etc.  Tout  ai»   ne  promet 
{MB  beaucoup   de  jugement;    cependant  i'ou- 
TTige,  écrit  rl'on  st^le  clair  et  concis,  a  été  foit 
utile  en  son  temps,  bien  que  rertains  passais 
d'barmonie  qu'on  y  trouTe  ne  M>lent  pas  irrépro- 
chables sous   le  rapport  de  la  correclloa.  Vm: 
deuxième  édition  de  ce  liTre  a  été  publiée,  aprèH 
lamortde  l'auteur,  parHarlnoSilTaat,  à  Uologne, 
cliCE  Jacques  Honti,  en  16^8,  in-4- île  IM  pages. 
Hauuclielli  «ilribue  k  Jean-Marie  Bononcini  un 
traité  sur  le  contrepoint  qni  aurait  été  publié  lu 
Breteiaper  Ludovico  Brilanlco,li33,ia-i'  {l), 
c'est-i-diie  cent  lept  ans  arant  la  naicsance  4e 
l'artiste  qui  est  l'otyel  de  celte  notice.  S'il  n'y  a 
pas  erreur  de  nom,  il  j  a  donc  eu  doux  musicien* 
ftaiioD*  du  nom  de  fiononcini  {Jean-Marie  ).' 
Une  traduction  allemande  du  Miuieo  pralico  a 
été  puUiée  sousce  Utre  :  Hmicui  praelUiu, 
weielter  In  turse  wtitet  diê  Art,  «ie  mon  su 
vollkomineHer  Erluenntnitt  aller  derjenige» 
Saelun,  ipelche  beg  Setsuaç  einei  Cetaiigt, 
unlerlau(fen,und  loas  die Kumt  de%  Contra- 
puntti  erfordet ,  gelangen  kann  ;  Stuitgard, 
1701.  in-4>.  Le  Catalogne  du  composition*  de 
J.-M.  Bononcini  renferme  les  ouvrages  dont  Toici 
ha  titres  :  t°  Priml  /mltt  dtl  giardino  musi- 
cale a  1  vtollni;  Yeaciia,  Bart.  Magni,  tees, 
in-4e.  —  îo  Varj  fiori  del  Giardlnn  mutiefUe: 
Sonate  da  caméra  a  3,  3,  t,  col  Batso  eoHti- 
nvo,econ  alcuni  Canoni,opera  terta  ;Boioff», 
160».  —  3"  Arie,  CorrtHli,  Sarabande,  etc.,  a 
1  ploJfnf  et  ciofone,  opéra  quarta;  Bologne, 
Monti,  1S7t.C'e8lnnerétmpresslonou  un  change. 
menldf  Trontispice.  ~K'  Sin/onle,  Allemande, 
Correnti,  etc.,  a  cingue  vaei  :  opéra  qvinttt; 
Bologne,  Monti,  1671,  ia-i^,  —  i'  Sonate  a  2  lio- 
Ilfil  co/r  organo,  opéra  sesta;  ibid.,  WT.  r- 
flo  Ariette,  Correnti,  Eighe,  Allemande,  etc.  a 
:  violino  lolo  e  7  violini  di  concerto,  opéra  lel- 
I  flma;  ibId..  Ifl77,  in-4°.  Le  Muilco  praftcoest 
l'œuvre  huitième.  —  7°  Tratienijuenll  mtuieati 
\  a  treo  gvaltro  itromenti,  optra  noua;  Ma., 
I   lùTi.—»' Cantate  avocttala,  opéra  dedma; 
'  ibid.,  16/7,  in-*".  —  8°  Parltlura  de'  nadri- 
'  gali  a  cinque  voci,  etc.,  opéra  undecima;  ibid., 
!  is7a,  io-4*.  —  m»  Ane  correnti  a  tre  ttro- 
■  menti,  opéra duodecinui; ibid  ,1678.  —  ti'IÀ- 
!  bro  »econdo  délie  cantate,  opéra  décima  teria; 
I  ibid.,  1678,00  trouve  dans  le*  arcUTe*  dgcales 
j  de  Hodène  un  écrit  de  Bopondni  dont  le  titre 
.'  aeulfait  voir  queson  mérite  étaitcoolesti  et  qu'on 
l'accnaait  de  plagiat;  cet  ^It  *  pour  titre  :  Oti- 
corio  muslealesopra  uns  eompottiioiiea3da- 
tagli  per  agtiungervi  il  baito ,  et  in  dl/eta 


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dtltattttaiuaoptrauseitagia  dalle  itampe, 
0  givdicata  non  di  lui  ma  tolla  e  ri^ata  in 
bvmta  parte  da  atlri  aiUorl.  TiraboKhi  uiore 
(loc.  cil.)  qu'il  cxisUil  de  md  tampi  bcancoap 
d'autres  leaTrm  de  Jean-Haiie  Jtoiiuiiclni,  «a 
mannscrit,  dani^  lee  arcbives  ducales  de  Hodine, 
et  qu'elles  oitrilaient  d'être  publiées. 

BONONCIM  (JEui),oD  BCONONCINI, 
cunime  il  .écrivait  ordinairement  khi  Dam,  Sis 
du  précMent,  naquit  i  HodAne  en  ie7t,  suiTUt 
.l'opinioDdeiapiaparlde*  biographea.iDais  vnl- 
«inbl9blemenlqiiatreouciDqaiiipluBtat;carMn 
deniième  ceuTre,  consiatant  en  (jinplioiiiet  ï  i, 
e,  7  et  8  inslrumanla,  a  été  publié  à  Bologne  eu 
1085  i  ur,  il  n'efllété  Agé  alors  que  rie  treiie  ana. 
Sa  premiiTe  Uacatiou  musicale  fut  faite  dans 
la  maison  de  son  père;  mais,  l'ajaul  perdu  en 
1B78,  c'est-à-dire  daua  sa  dixiime  on  oniième 
année,  en  su[^iosant  qu'il  Tût  oé  en  IB67  ou  Ifles, 
n  fut  enTo;é  k  Bologne  dans  l'école  Toud^  par 
JeaD'PanI  Colonna  (voy,  ce  nom),  donlil  deriot 
on  des  meilleurs  élères.  Ses  premiers  onvragea, 
eoDststant  en  musique  instrumentale,  messes  1 
S  Toii ,  et  duos  avec  aceompagoement  de  basse 
continue,  au  nombre  de  huîtnnTres,  furent  pu- 
Uiéa  1  Bologne  depuis  1064  jusqu'en  ISfll.  Par- 
Tcnu  à  l'ige  de  Tingt-denu  ou  tingt-trols  ans ,  il 
M  rendit  àYienne,  oh  l'emperenr  Léopold  l'admit 
dans  sa  nnsique,  en  qualité  de  f  ioloncelllsle.  Le 
Dom  d'Alexandre  Scarlalli  brillait  alors  de  l'éclat 
te  plus  Tir.  L'opéra  de  Laodteeae  Bérénice  de  ce 
gnnd  faomnie,  que  Bonondni  ent  occasion  d'en- 
tendre, lai  réréia  son  talent.  La  composition  de- 
Tint  son  ooenpation  Incessante,  et  blenlM  son 
opéra  de  Camllla  Rit  en  élet  d'Btre  représenté. 
Le  BDCcis  de  cet  onmge  fut  extraordinaire; 
jamais  opéra  n'avait  refn  ï  Vienne  autant  d'ap- 
plaudissements :  ilnefbt  pas  accneilii  avec  moisa 
de  faveur  en  Italie  et  k  Londres.  Il  fut  représenté 
dans  cette  ville  an  Ihéitre  de  Haj-Harkel ,  sur 
dee  paroles  anglaises ,  et  la  musique  de  Banou- 
cini  plut  tant  aux  Anglais,  que,  pendant  plus  de 
q:natre  ans,  le*  diceetenn  de  spectacles  furent 
obligés  d'introduire  quelques  morceaoi  de  ta 
Camilla  dans  tous  leurs  opéras.  En  IG94,  Bo- 
nôncini  fut  appelé  i  Rome,  oii  il  ëcrÎTil  TuUio 
'  Of/iJio,  qui  fut  suivi  de  Série,  dans  la  mémo 
année.  On  le  retrouve  i  Vienne  en  1899,  où  il 
doima  La  Ftde  pubblica;  m  1701  il  f  IH  re- 
présenter un  drame  musical  intitulé  À/felti  più 
grandi  vMl  dal  piA  givtto.  DeuK  ans  plus  tard 
it  Aalt  à  Bertia,  ob  il  écrivit  le  Polifemo.  Il  pa- 
isK  que  Bononcini  était  attaché  à  cette  époque, 
cMume  eoniposlleur,  i  l'opéra  italien  que  le 
rot  de  Prusse,  Frédéric  I",  avait  établi  k  sa 
cour  I  le  sotlicilsliondesa  première  femme;  car 


Frédéric  II,  dit  potitiverorat  (1)  :  ■  U   reine 

•  [Sophie- Charlotte  de  Hanovre)  entretenait 
■  on  opérailallendont  le  fameux  Bonondniétait 

•  compositeur  ;  nous  eûmes  dés  kirs  de  bons 
"  musieieos.  ■  Cette  reine  mourut  le  I"  lévrier 
170S,  et  sans  doute  l'opéra  fat  alors  supprimé, 


la  capitale  de  l'Autriobe.  De  retour  à  Viorne  pour 
U  trolsiime  fott,  il  y  Gt  repréaenUr  fNifimioJie, 
en  l7Hi  MwiofitgiUM,  en  1708,  TanUride, 
dans  la  même  année;  Abdalonivui,  en  1709,  et 
Mvîto  Scevela,  en  1710.  Dans  les  Intervalles,  il 
allait  écrire  daua  dlvenea  villea  d'Ilalle,  particu- 
lièrement k  RoiM,  à  Padone  et  t  Panne.  Le 
théUre  durai  ajantélé  fondé  i  Londres  vers 
17ie,  Bononcini,  qui  était  alorf  i  Rome,  fut  invité 
k  }  venir  composer.  O'aprée  l'arrangenieat  qni 
fut  conclu  entre  loi  elles  directeurs,  il  ae  rendit 
dana  la  capitale  de  l'Anglelerre,  où  II  écrivit 
.4j(arto,enl7IO;  Crii/w,  en  1712  ;  firfMUa,  en 
I'31;  Famaee,  ea  I7ï3;  Mrmlnia  en  1733; 
Ca(fiirnia,en  nu,  AJtlianax,  en  171T.  L'ar- 
rivée de  Bononcini  en  Anglelerra  fit  naître  entra 
lut  et  Handek  une  rivalilé  rlalente,  à  laquelle 
toute  la  noblesse  prit  part.  Cliacun  prot^eait  son 
favnri  1  Utendel  avait  l'appui  de  la  famille  élec- 
torale, et  Bononcini  celui  du  duc  de  Harlbo- 
rongh;  en  aorte  que,  par  nn  hasard  Angniier, 
Hsendel  avait  les  toryi  pour  protecleiira  et  Bo- 
noncini lesuAli/i.  La  querelle  devint  si  vive,  que 
l'OD  lut  obligé  de  convenir,  pour  y  mettre  un 
terme,  que  HK&del,  Bononcini,  et  Atiuiio  Ariosti, 
qui  aTut  auui  tes  partisans,  compoteraienl  un 
opéra,  dont  ils  feraient  nu  acte  cliacuu.  On 
choisit  tf  uilo  Scipola  :  Ariaitî  fit  le  premier 
acte ,  BonoudDi  le  saoood  et  Hcndel  le  Iroisiime. 
La  victoire  resta  k  celui-ci;  non  que  le  cbant  da 
Bononcini  ne  lût  plus  snave,  plaa  gracieux  que 
celui  de  Heendel;  mais  l'un  n'était  qu'un  Imita- 
teur de  la  roeuièra  de  Searlatli ,  et  l'autre  avait 
un  génie  créateur.  Le  triomphe  de  Hsendel  ne 
laissa  cependant  point  son  rival  sans  conudéra- 
lion,  car  ses  ouvrages  continuèrent  k  élre  ap- 
plaudis, et  le  duc  de  Marlborough  lui  conserva 
sa  protection.  Malheureusement,  il  perdit  ce  Mé- 
cène peu  do  temps  aprè».  On  le  chargea  de  com- 
poser l' Antienne  pour  les  funérailleii  du  duc,  ce 
qu'il  exécuta  sur  les  parole*  ■  Whea  Saul  wat 
king  over  Urael.  >  Ce  morceau  a  élé  gravi^  en 
partition  sons  ce  litre  :  Fanerai  Anlhem  for 
John  Dviie  o{  Martborojtgh;  Londres,  1731. 
La  comtesse  de  Goda>phtB,qui,  Après  la  mort 
de  son  père,  devint' dncIbeasedeMarlboroi^h,  prit 


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2Î  BOTC 

BuoDciai  dans  u  niitoD,  lui  lit  une  peniion 
dcMW  livres  slcriiDR.eldoiinacliaielk  de*  CCB- 
nrtsoùl'oD  D'eiécvlailque  de  la  musique  de  son 
nuttre  lÏTOri.  BonoociBl  eut  alon  tout  le  loitir 
DéceuiirepoarHiiTrewa  traveax.etcerut  chez 
ii  ducliesse  de  Harlborough  iiu'il  compou  tous 
«es  0(»éns«iD«i  qu'ua  recneiJ  de  Irius  pou  deux 
Tioloni  et  tasse,  qu'il  publia  ions  ce  titre  : 
TtBtlvaKmaltuoreltamberairifiirlsKivi«lim 
and  a  bail;  Loodras,  iT3^  11  aiait  précédem- 
ment hit  impritner  deai  reco^ls  iatilaléi  :.  — 
1*  Caitlale eliuetU.dedieaHaUataeraMaatà 
di  GioTflo  re  dtlla  Gra»  Jrllagna;  Loadrci , 
1 71 1 ,  1d-4>,  oU.  Toutes  1e«  pltcei  contenoei  dtat 
ce  recueil  sont  duatetHeof  stTle,elpeiiTeiit  soU' 
lenirlscompsraisonfTeelesduoiideHnadei. — ]• 
Owtrltnutrti  tH  caméra,  IradotH  pel  eem- 
balodaquelti  eompotlipeleiolina,  ofiavlo,  it- 
dieati  aU'  aeeeltatia  tUl  dueit  dl  Rutlaïut; 
Loodrei,  1713.  Bowmcini  avait  yica  dans  l'al- 
saiiM  au  mlliesi  de  la  ramille  de  la  dndiaMe  de 
Marlborough ,  qui  lui  eoneerralt  toujours  «es 
bootà,  nutgré  son  eancttrebautalDetimpérieiix; 
mais  use  oircoDstaBce  impr^Deelpeuhomnbie 
pour  lai  le  pri»-de  celle  illustre  protection. 
An  commenoeinent  de  1731  ,  on  des  membres 
(le  l'acadâNie  de  la  musique  UKiBone  reçut  de 
Venise  un  collection  de  madrigaux  et  de  oan- 
tstee ,  irapiimfe  «oim  le  nom  d'Antoiae  Lotti. 
Un  de  cea  morceaux ,  qni  lut  exëcnU ,  aTail  él6 
produit,  qualresns  auparaTant,  comme  une  oom- 
poeitioa  de BonuKiai. Celiilci  1^»!  été bbrmé 
de  cet  ineideal,  écriiil  aux  membres  de  t'aca- 
■lémie,  accusant  Lotti  de  plagiai,  et  animumt  qu'il 
.liait  Dompoaé  ce  morceau  trente  an*au(>sra*ant 
par  ordre  de  l'empereor  Léopold.  D'aprta  cette 
lettre,  le  secrétaire  del'académiecn*ajBàiriiltl 
la  rédamalioB  de  Bootutcini ,  sHa  d'avoir  dei 
écloircissemttit*  sur  cette  alTairc.  La  répooae  de 
Lnlti  conteosll  une  tléclaration  lormelle  que  l'ou-^ 
vragedonlila'agissaitélail  réellement  de  aacom- 
pasilioo.  IJ  ajoutaltqu'il  en  avait  remis  une  copie 
à  Ziani,  maître  de  cliapelle  de  l'eRipereur,  long- 
li'inpt  nant  qu'il  eOt  élé  poblié.et  qu'il  necam- 
[ireuit  pas  queBononcini,  si  ricbede  Min  propre 
fond*,  Tou lût  s'approprier  son  ouvrage,  Iljoi- 
^ailàsaletlreune  attestation  de  l'abbé  Paria fl , 
auteurdeaparolea.  D'antres  reiueiRnementt,  venus 
de  Vienne,  conSrmèrent  l'assetlalUin  de  Lelli, 
rt  couvrirent  de  lionleson  aatattonisle.  L'alTaire 
fui  rendue  publique  par  l'imprcï-^iioa  dea  pièces 
de  celle  dispute  sous  ce  titre:  Ltttert  /rom  lie 
Axaâaaii  ef  ane\ent  Myitie  in  landon,  to 
Siçnor  Antonio  Loltio/  Ventce,  urità  Aii  ani* 
viers  and  <utiinoni<s  ;  Loudres ,  1731,  in-8°,  et 
Bonondui  perdit  par  là  une  graode  partie  de  la 


consid^lioD  dont  il  jouisuil.  Ses  afTaires  cem' 
mençaicnl  i  se  déranger,  lorsqu'eu  1733  >  un  in- 
trigant.  connu  dans  lemonda  sous  le  nom  de 
coiate  L'glii ,  lui  («rsoada  qu'il  avait  le  secret  de 
faire  de  l'or.  Bcmuncinl  oonientil  t  s'associer  â  la 
fortune  de  cet  imposteur,  el  ijuitta  l'Anglelerre 
avec  lui.  Mais  l'illusion  (ut  de  courle  durée,  d 
DUtie  compositeur,  quoique  déjà  vieux,  lut  obligé 
d'avoir  recours  k  sou  tsient  ponr  eubeisler.  Pru 
d'années  aprte  son  départ  de  l'Angleterre,  il  vint 
i  Paris,  et  compusa  pour  la  diap«lle  rojale  un 
motet,  dan*  lequel  setrouve  un  sccompatpiement 
de  violoncelle  qu'il  joua  lui-même  devant  le  roi, 
Aurè*  le  Irallé  de  paix  d'Aix-Ia-CliapcUe,  il  fut 
appeléfe  Vienne  parl'emiiereur,  afin  de  couipuser 
la  musiqne  poar  le*  Mes  qui  eurent  lieu  t  cette 
occasion  i  il  reçut  pour  récompense  un  cadeau 
de  800  duMta  des  mains  de  l'empereur.  Ceci  sa 
passait  en  17U  :  il  avait  alors  *wtaale.seiie  ans. 
BieoUtaprèe,  il  partit  pour  Venise,  avec  Monticelli, 
ancien  cbanteurde  l'Opéra  de  Londres.  U  y  fut 
employé  eommecompodlenr  du  tMUre,|et  jtra- 
vatllait  encore  à  l'&ge  de  quatre-vingti  an*.  On 
ignore  l'époque  de  sa  mort.  Son  portrait  a  été 
gravé  à  Londres,  in-Iolio,  par  Simpson  ;  Hawkint 
en  a  donné  une  copie  dans  le  à'  volume  de  loa 
Histoire  de  la  musique,  p.  17t.  Outre  le*  com- 
positions gravées  doni  lia  âlé parlé  cl-dossus,  oa 
a  ausû  de  lui  le  motet  composé  pour  la  clia|iell« 
du  roi,  avec  accompagnement  de  violoncelle; 
Paris ,  1740.  Parmi  las  premières  composiliiHi* 
de  Bonoucini  qui  précé<l£rent  son  dilpart  de  Bo- 
logne, on  retnarque  i  x* SùiJoaieab,ù,  Teittro- 
meàliconalcaneataiat  du»  trombe  tervendo 
aneoraftr  Viottni,op.V\  Bologne, i sas.  — 1> 
SinfonU  a  treitTomtnli  eol'lxuia  per  organa, 
op.3';iWà.,  IW6. — 3°51n/aniea;liilsfroMieRll, 
op.  i;  ibid.,  1687.  —  4*  Siii/ottie  a  due  s(r«- 
mtnli,  Vlptiitù  e  VtûConeello,op.  B;ibid.  ISST. 
— t''JfiJjaAretiisorfauo<;iiiiu,op.7;ibid.,  I6&8. 
—  t"MisiiilVaottococi,ap.i;it>ià.~TI>uelit 
daeamtra,  op.  9;  ibid.,  isSi. 

On  a  imprimé  de  cet  artiste,  outra  les  ouvragM 
cités  précédemment  i  1"  Suites  de  pièces  pour  le 
clavecin;  Londres  (s.  d.].  —  ftlott  etlcbrated. 
airt  in  tke  Opéra  nfAtllanox;  ibid.  —  3*  àf- 
larte,  opéra,  en  partition.  —  4*  Grfieliia,  ' 
opdrs,  en  partition.  —  b°  SoAgt in  tJu opérai^ 
CamiUa,  Ibid-  Parmi  le*  maaiitcrils  de  musique 
delà  Kbliolbéquediicalede  Modéne,  on  trouve 
l'oralorioinKlulé  /f  Gtosué, dediépar  Bononcfnl 
au  duc  François  II  en  I68S,  Il  Pattw  dUperaUt, 
cantale,  et  XII  Trallenimenti  da  caméra.  Je 
possède  II  ne  copie  ancienne  de  l'ontonode/asi'tf. 

BONONCINI  (AtituiHE),  nommé  auisiqud- 
qiieloie «arc -Anfaine,  fiireduprécédetiletconi 


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BOMOKCim  —  BOnTEMPl 


23 


pwitenr  dtalingoi,  naqnit  k  Hodine  ver»  1816. 
Il  mtraau  lervictde  «orfprine*  *a  miKB  deiM- 
ccmbrelïlI.eaqaaliléderaaltreditchapelledela 
«our,  d  iMMJhil  le  g.joillel  I73B,  aiiul  qu'on  le 
toit  dus  les  lines  des  archites  de  la  chambre 
dmMtc  PcodàDt  plDideqiitDzeaDillétrWilpoar 
ks  tbjitre*  de  l'Italie.  En  170fl,  il  donuti  Ve- 
Bine  La  Regttta  eredula  Ht,  quiotMlnt  un  bril- 
lant BDccts.  Ses  aulrea  opéras  eoanusBoatff- 
ttocleo;  Il  Tanto  Aficino t  II  CajoGracea;  Il 
Titrant  Ae  tTAromânta,  L'Aitianatte,  et  La 
Criselda,  dont  la  partlUcNiMl  à  la  bibliallitqne 
rojaiode Berlin,  «ont  le  liom it  More-Antoine 
Sononeinl.  On  connaît  aussi  de  ce  comporibur 
La  DaoUationedi  S.GiambalUsla,ei\iate»a- 
lale  pour  Li  MstlTlté.  Le  P.  MartiDl  iTalt  la  plus 
grande  esUine  pour  cet  artlile,  et  a  dit  de  lui  : 
Il  JU  enlendre  dam  lei  eoMpotitioHÊ  un  ilgle 
.  tt  ttni,  ti  diilingut  par  Farlet  l'agrtMênt, 
gn'il  fut  placé  av-dnips  de  la  plupart  da 
tompotileHnaucomnuHeeinenl  deee$UeU,0i 
abondent  cependant  lahotianeidemÉrileil). 

SONONCINI  (DoHndQce),  masicten  italien, 
TiTail  à  la  cour  de  Lisbonne  en  173T  :  il  avait 
silors  quatre-vingt-cinq  ans.  IlétaitvraiBeaibiable- 
meat  de  la  mSme  fïmilie,  el  peut-Mre  Mte  de 
Jean-Marie. 

BONOR'V(Fnu)M4iiit-WiLBEUi},  amateur 
et  compodileur  de  musique,  nt  en  177&  k  Wei- 
deman,  dans  la  Silësie  aalilchienne ,  entra  Tort 
jeiinedansl'adtninistTBtioR  de  ta  guerre,  É  Vienne. 
En  ISIS,  il  fat  nommé  secrétaire  da  gouvomaur 
miiilaire,  rérérendaire  et  dlreclenr  de  la  chan- 
cellerie du  rojaunM  Lombarde- Vénitien,  i  Pa- 
doue.  Il  mouml  dans  celle  ville,  après  une  courte 
maladie,  le  10  mars  I8I&,  ï  l'ige  de  cinquante 
ans.  Elève  de  Diltersdorr,  Bonora  cultiva  avec 
succès  la  composition  dans  ta  mnsiqne  instru- 
menta te,  dans  le  sltte  religieux,  et  composa  même 
\imia^m(LettcnyersdeRolatid;LaLetlreà 
soi-mime,et  La  Fée  de  la  montagne  de  Neige, 
qui  n'ont  pas  étË  représent!^.  An  nombre  de  ses 
ouvrages,  on  remarque  une  messe  solennel  le  avec 
«rclieslre,  dont  le  Kyrie  esta  Is  bibKollièq'ie  im- 
périale de  Vienne,  dans  le  Tonds  de  Klesewetter, 
ainsi  que  six  psaumes  pour  voix  de  basse  sur  la 
traduction  de  Mo^s  Mendelesobn,  et  sii  autres 
pour  ténor  et  basse. 

BO\PORTI(FKtF(çois-Ar<TOiNE),ama(eiirde 
musique  et  conseiller  auliquedel'empereurd'An- 
trictie,  naquit  i  Trente,  vers  1S6D.  Son  premier 
anvre,  composé  de  sonates  pour  deux  liulons 
et  litf^,  a  parui  Venise,  en  lase.  in-f.  Il  a  été 
suivi  d«  -.l"  Sti  sonate  a  due  ii'olinl,violoncello 

dents,  coil  artuictoiii  e  dUttlfVOle ,  che  it  me  dtnlnla 


<conAfltW,op.  1.  —3*  Seitnolitlia  lopratu 
Molo,eon  due  viotini,  op.  3;  Venise,  1701.-4° 
Sonate  da  eamera  a  fre,op.  4.  —  y  Idtm,,. 
op.  e.  —  ex  X  PartUe  a  violina  lolo  e  eon- 
(Inuo,  op.  7.  —70  Le  Triomphe  de  lagrande 
Altlanee,  consistanl  en  100 menuets pourvtokMi 
et  basse,  op.  8.  —  fBalleltia  uioUne  sslo e 
eontinuo,  op.  9.  —  «°  Inventioni,  o  Dteei 
partUea  violinoe  eontinuo,  op.  iO;TKDt«, 
1714.  —10°  Concerna  quattro,  due  viollMl, 
viola ebauo,  «m  vialonedtrittfi>r»o,  op.  il; 
Trente. —  118  Dodlej«»icer««fes«r«ui(e,eo» 
arie  variaU,  SicUiane,  Reeitativl  e  ehtuâe  a 
vioUtw  e  violoHCttlo  aeêwtbale;  An^boarg, 
1741.  C'est  ane  réimpraeaion.  Gerber  a  lïilmel 
à  prBpoa  daoT  articles  de  B<Mpurti  «t  de  Bood- 

BOKTEMPI  ou  BONTEUPO  (Amw,- 

DaB),coiiiposileuritalieB  qui  vivait  vers  la  findn 
s«iième  slèeK  on  au  oonmencement  du  dis  -sep- 
tiénM,  est  connu  parla  colleoHon  pablléa  par 
J  -B.  BonomeCU^  tnns  le  dire  de  Pamassui  mu- 
liciufen/lfiandzEu;  Venise,  lfil5.  On;  trouve 
quelques  motets  de  eet  Alex.  Bootempi. 

BOniTEHPI  (JinH-AnDRé),  surnommé  An- 
geliiH,  fut  chanteur,  compositeur  cl  écrivain 
didactique  sur  la  musique.  Il  naquit  à  Pérouse, 
ver»  1«U,  tt  mt  élève  de  Virgile  Maizocchi , 
maître  de  la  chapelle  do  pape.  Ses  études  étant 
terminées,  il  obUnt  une  place  de  maître  de  cha- 
pelle dans  une  des  églises  de  Roma,  som  le  pon- 
tificat d'Urbain  VllI.  De  là,  il  alla  t  Venise, 
où  il  remplit  les  mêmes  fonctions  pondant  quel- 
que temps ,  et  enOu  i\  passa  an  service  de  Chré- 
tien Ernest ,  margrave  de  Brandebourg ,  et  com- 
posa,pourlcsnocesdeBeprlnce, /jfarldeflAei).  ■ 
le  premier  opéra'  qui  ait  été  entendu  dans  er 
pajs.  Il  devînt  ensuite  directeur  de  la  ntaslquc 
de  l'éteeleur  de  Saxe,  Jean-Geoi^ea  II,  et  oc- 
cupa cette  place  pendwit  plus  de  trente  ans. 
Outre  ses  talents  en  musique,  il  possédait  beau- 
coup d'instruction  ,  et  écrivait  purement  en 
laCn  el  dans  sa  langue.  Il  poUia  en  ie71  un  IIvk 
inlllulé  :  Isioria  delta  Fibellione  d'Cngheria, 
in- tï,  qu'il  présenta  ï  l'électeur,  ctdont  ceprinoe 
Tut  si  satisrall,  qu'il  lecliargra  d'écrire  l'histoire 
de  l'ortgiuede  la  maison  de  Saxe  en  italien;  mais 
l'électeur  mouml  avant  que  le  livre  W  achevé, 
et  Bontempl  relouma  i  Pérosse  en  1*194.  It  j 
vivait  encore  en  I6B7.  Lea  ouvraigaa  les  plus 
connus  de  ce  maître  sont;.*- 1*  A'aE>a  çuaiuor 
l'oeibtu  eomponendi  nethodut ,  qua  wiuiex 
plane  tieiciui  ad  cotnpeaitioneM  aeeederepo- 
tut;  Drcude,  16(i0,  in-f".  Cel  ouvrage  est  une 


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24  BONIEMPl  —  BOQUEI 

■nitJKHie  abrégée  de  compodtitHi  par  une  sorte  i  une  meue  MleuDclie  de  u  composllion,  «vec 

de  procédé  méMoique.  —  1"  Il  Paride ,  opéra  clisor  et  orclieslre,  pour  la  Tèle  inau|{urale  de  la 

muiieele ,  dedicala  aile  ser.  Altme  Chrii-  ,  eolulltulion.  Après  l'ealrée  Iriompliante  de  dao 

tianoeritetlo,3laTgr.di£raiidobitrga,eEr(l-  Pedro  kLiabonne,BoDteiiipo  rut  oeiumë  nullre 

nude  Sofia,  Prineiptssa  di  Sauonia,  nella  da  diipcUa  de  lacoar.  11  est  mon  daaa  celle  po- 

etlebra^ione  Jef'e  iorc  JVoue,  Dresde,  IGSl,  .  titloa,  en  igf 7. 


in-fol.,  194  pages.  On  toU  par  la  prébce  que 
BoDlempi  en  aiiit  fait  les  paroles  et  la  motiqne. 
MatUieDOD  a  [ail  l'éloge  de  cet  opéra  duu  sa  Cri- 
tiea  Miaica,  1. 1,  p.  lo.  — 1«  Oratorio  sot  l'Iiit- 
toire  ei  le  martyre  de  St-Émilira,  iitqat  de  Tr6- 
ves.  — i'TraclalutiHquo  JmtOMfnutittr  oe- 
eullx  (oanenienlix  nxtomiii  tstlemalU  parli- 
dpod;  Bologne,  IBM).  Cet  ouvrage  a  été iaconnti 
fc  tous  les  bibiiogmplies  :  l'abbé  fiaini  est  le 
premier  qui  l'ail  cité  dam  ses  Mémirires  bisto- 
riqnessar  JeanPieriiiigidePalestrina  (note  497). 
—  &>  Istorta  m«ilca  nella  guale  fi  ha  pierta 
eognitioti»  delta  teoria  e  délia  pratliea  an- 
lica  dtlla  fnsulca  arttutnica  ;  Pérouse,  t«95, 
io-lulio.  C'est  un  livre  ÎDtéressaDl  pour  de  eer- 
tainee  choses  rdatives  k  U  musique  du  temps  ob 
l'auteur  écTJTalt.  Bonlsinpi  y  eumiue  cette  ques- 
tion, si  souvent  controversée, il Im  Oneitnsonl 
connu  et  pratiqué  l'Itarmonie;  il  se  prononce 
pour  U  négative  (I).  Son  histoire  de  l'origine  des 
Saxmn  a  paru  iPéronseen  1AD7,  in-ll. 

BONTEIIPO(J.-D,),  habile  pianiste,  nt!  i, 
lisbonneen  lT81,TinIs'él<^liri  Paris 
et  «e  lirra  t  l'enseignetnait  du  piano, 
années  après,  il  quitta  celle  ville  pour  se  rendre 
i  Londres)  mais  1b  climat  de  l'Angleterre  necoa- 
raiant  point  ï  sasanlé,il  revint  à  Paris  es  ISI8, 
et  s';  DI  entendre  dent  queiquei  concerts.  Deux 
ans  après  il  quitta  défiollivement  la  France  pour 
'  ntournereoPorti^al,  où  its'eet  filé.  En  IBIO, 
11  avait  écrit  vlngt-daui  ouvres  pourtODiBstm- 
meat,  panni  lesquels  on  remarque  deux  concertos 
•vec  orchestre,  des  sonates,  muvres  1  et  b,  pln- 
Êiean  faotsiaies  et  airs  variés.  Sel  variations  sur 
le  /andanço  ont  eu  beaucoup  de  aucct*.  U  a 
publié  aussi  une  Mute  St  Requiem  è  quatre 
foix,  avec  orchestre,  movre  71  ;  Paris.  Leduc, 
|glB.  C'est  un  onvrage  hien  Tait  De  retour  * 
Li^niie ,  BoDtempo  s'est  livré  à  l'enseignement 
du  piano.  Il  y  a  écrit  beaucoup  de  musique 
d'Oise,  dans  laquelle  on  remarque  ses  jfo/lnes 
et  Répma  àa  morts  qui  Turent  exécutés,  le 
31  mars  1131,  dans  l'église  des  Dominicains,  è 
Lisbonne,  en  commémoralion  de  la  mort  de  la 
reine,  mère  de  Don  Pedro,  dëcMée  t  Jlio  de 
Janeiro,  t^D  iSle.  Précédemment  il  avait  aussi 
fait  exécuter  dans  la  même  église  (juillet  ISSl  ] 
:i|  Vo;ci  mon  Mémoire  mrriummitilmiillinu»  iti 


BOOBI  (  Jsu<  VAH),  nauile  distingué  et  com- 
positeur pour  ton  initrument,  est  Dé  ï  Aolterdam, 


curer  sur  la  vie  de  cet  artiste  se  réduisent  i  peu 
de  cbose.  Je  sais  seulement  qu'k  l'époque  oii  le 
frère  de  l'emporeDr  Napoléon  devint  roi  de  Hol- 
lande, Boom  (ut  nommé  membre  de  la  chapelle 
royale,  et  qu'il  conserva  celte  place  jusqu'à  l'é- 
poque de  la  rénnlon  de  la  Hollande  k  la  France. 
11  se  Gu  alors  à  Utredit;  puis  il  lit  un  voyage  en 
Allemagne  pendant  lesannéei  ISOSet  I8l0;par- 
tout  il  recueillit  des  témoignages  d'admiration 
pour  son  talent.  Le'namtire  de  roorcMm  pour 
son  instrument  quil  a  publiés  s'dère  k  près  de 
quarante  oeuvres.  Le  premtw  de  ses  ouvrages  est 
une  sonate  pour  piano  et  flûte  qui  parut  chez 
Plalloer  à  flotterdam.  Parmi  ses  autrea  compo- 
sitions, on  reitiarque  :  —  l"  Polopaiee  pour  Aille 
et  ordwslFe ,  op.  4  ;  Rotterdam,  PlaUuer.  —  2* 
Romance  (Partinl  pour  la  Syrie),  idem.,  op.  il  ;, 
ibid.  —  3°. Air  Tyrolien  (B'OBn  UnderFruh} 
I  varié, op.  16;  ibid.  —4* Fantaisie  etTarialioos 
(Le  Borjslliène) ,  op.  33  i  Mayence,  Scliotl.  —  :," 
Air  varié  «vec  quatuor  ougnitare,  op.  &  ;  RoUer- 
dam,Plattner.  — S*Duospaurdeuxnates,eeuTrcs 
S,  17;  ibid.  —  7*  Airs  variés  pour  deux  QAtes 
concertantes,  op.  34  ;  Mayence,  Schott.  —  S-Trois 
Rondeaux  pour  deux  QOtes;  Amsterdam,  Steiip. 
—  S*  Floaieurs  Ibèmas  variés  ponr  (lOle  et  gui- 
tare, op.  3,  net  IS.  ~  10*  Andante  varié  pour 
flûto  et  piaw),  op.  3. 

DOOH  (Jbui  ViK),  61s  dn  précédeul,  com- 
positeur et  pianiste,  né  k  Utreclit,  en  I80B, 
a  fait  un  voyage  en  Daneotark  et  en  Suède 
pendant  les  années  1B4S  et  1847,  puis  s'est 
établi  à  Uamboiiii,  oA  il  a  publié  la  plupart  de 
ses  ouvrages.  Ses  compositions  les  plus  Im- 
portantes sont  :  1*  Quatuor  pour  piano,  violon, 
alto  et  lioloncelie,  op.  Bj  Hambourg,  Sclia- 
bertli.  —  3*  l"  Grand  Trio  pour  piano,  riolon, 
et  violoncelle,  op.  I4  ;  ibid.  —  3*  Introduction  et 
variations  sur  un  lliènie  original  pour  piaoo  seul, 
op.  7;  Ibid.  —  4*  Fantiisiede  couronnement  sur 
des  airs  soédoîs;  ibid.  Van  Boom  a  publié  aussi 
beaucoup  de  composittons  légères,  des  polkas 

BOqÙeT  (JicQiiK)  on  BOUCQUET>fut 
k  la  toi)  organiste  de  Marguerite  d'Autriche,  gou- 
vernante des  Pays-Bas;  et  de  la  ciiapdle  de 
Charles-Quint  (suivant  le  re);istre  n*  1BD&  de  la 


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BOQUET  —  BORDE 


2S 


Cbunhrc  àea  Ck)m(itM,  *ux  arcbives  tlu  rojiiinit 
d«  lMgiq«).  Il  vif*it  en  1&30.  On  Nt  «nul  tu 
rentre  F  SIt  de  U  Clumbre  de*  Comptea  (  Ar- 
ïhîTMdu  dëpartcmcnt  du  Nord,  k  Lille)  :  ■  A 
(  majilre  Jaciues  Boquet ,  orginiiite  de  1*  cli*p- 

•  peUe  de  l'Empereur,  XVIIJ  liTna,  pour  le 

•  pDiUiise  des  orgue*  Je  11  clwppdie,  de  G«nd 

•  k  Milines,  de  U  court  eu  dkt  UiHuM  h  Vi- 

•  glUeSainl-Fierre,pirpluileunroii,deHsliaei 

•  k  Auvers,  pour  lee  remeclrc  ï  point  (les  ti- 
<  pirerj  ;  d^AuvarakBruxilletidelàkCaii^rajr, 

•  et  de  CambraT  i  Brnxellu  Q*'!*'*''  IMB  — 
lï30i  a.  (t.).  ■  On  Toit  par  li  que  lei  orgrni 
étalent  rares  au  comnoenceitieat  du  leiiMme 
■iècle,  et  que  celle»  de  la  cour  dei  Pa;t-Baa  de- 
vaient être  Tort  petite*,  pour  être  ainsi  et  ai  Tré- 
quecnnienit  triuitportÉea  k  de  longues  dtstaoce*. 
Beaucoap  d'émises  en  étaieni  alon  dépourvue*. 

Ou  na  connaît  pas  de  compoutioni  de  Boqud  ; 
cepemlant  lia  dû  en  écrire,  puisqu'il  avait  le  litre 
de  Afotafre,  c'est-ï-dire  nuitlre-it-aTt* ,  qui  ne 
se  donnail  anx  musiciens  qu'aprts  avoir  hit  ce 
qu'on  appelait  le  chtf-tTauvrt,  b 


sur  UD  chant  donné  ;  ennu ,  il  dut  être  ertiale  de 
mi^iite ,  puisqu'il  fut  organiste  de  la  cour  des 
P«)s-Beeà  uge  époque  oli  vivaient  dans  ce  pays 
beaucoup  de  musideai  de  premief  ordre. 

BOBACCHI  (CuxaLU-AnTUifli),  timbaUer 
du  lliéltrede£aSea[a,  kMilan,  estné  kHonia, 
pria  de  celte  ville,  daiia  les  premières  annéai  du 
dix-neuvièuiestècle.  Cet  arUste  s'est  bit  connaître 
par  l'iaveotion  d'une  timbale  mécanique  destinée  k 
etunger  de  ton  avec  une  rapidité  égale  i  une  se- 
conde environ  :  il  a  donné  la  description  de  crtte 
timbale  dans  un  petit  ouvrage  qu'il  a  publié  sou 
ce  litre  :  Manvale  ttel  Titapanttla;  MiUn,  Pi- 
rola,  IMl,  gr.  In-tl  de  15  pige*  avec  des  eiem- 
ples  Dotés  et  la  figure  de  llnstrument.  Le  m^ea- 
nisnsede  li  timbale  de  Bonccbi  est  extérieur  i  il  i 
pour  objet  de  clwager  l'accord  paruDeseuleopéra- 
lion,  laquelle  conaisie  kserrer  oureliclierleeeer- 
£l«idela  limbale,pourte]idreon  reiacbec  lapein, 
parlemoj'eii  d'un  levier  placé  t  la  partie  Intérieure 
de  l'appareil ,  et  qui  communique  aux  cercles  par 
de*  barres  latérales,  lesquelles  s'abaissent  ou  re- 
■Dooteat  sous  l'inHuence  de  la  vis  qui  (ait  agir 
le  levier.  Cette  innavati<Hi  n'a  pas  eu  plus  de  succès 
que  beaucoup  d'aulrea  essais  bits  en  France, 
en  AJIem^ufi et  en  Hollande  pou  lemhne  but, 
on  pour  donner  instantané  ment  aux  timbales 
l'échelle  chromatique.  (Fajr.  DutcuE,  GiuTaoT, 
Lan«TE,EiBLiiwu,  Hcidibi,  Stvh?ff  etTea- 


etiimé,  vivailaUcoaunencenientdn  dix-eeptiferou 
siàcle.  Il  apublléuae  ampleodlecl>olldemsdri- 
|  gauxkduqviHxâedivorsantearsetdeaaRoaipo- 
I  sition,  sonsceblre:GI(irdifl«HUDpaMIinfnio 
j  iHvartflorimitie^itetUittimi,U primo libro 
I  dtmadrigaltaeingue  voei;  Copenbague,  IBO&, 
;  ln-4'.—  IliaondoUbro;  ibid.,  lao6,in-4-.Lei 
dont  on  trouve  des  pièces  dsns  ce  recueil 
;  sont  1  Cl.  Honteverde,  Leo-Leoni,  Civ.  Caaati, 
I  Christ  Rubiconl,  Sal.  Bosn,  Uarsil.  Santiai,Sim. 
Holinafo,CiacbeideWcrl,Gio.Croce,Gio.  Item. 
I  Colombi,  Gab.  Fattorini,  Franc.  Biaaciardi, 
I  Mdch.  Borcbgrevhtck ,  Gie.  Le  Sueur,  Ben. 
,  PallavidnD,  Glo.  Vinc.  Palma,  D.  Piel.  Har. 
I  Harsolo,  Gio.  Fonlaua,  Agost.  j^ceata,  Fr. 
:  Spongu,  P.-P.  Quarliero,  Hipp.  Sabino.  Curt. 
j  Valcampi,  Nie.  Giab>tt,Curt.HancIui,Gia  PieL 
I  GaUo. 

j  BOKDE(Juii-B*Tuis  LA), jésuite,  qui,  àla 
^  tupprettion  de  son  urdra  en  France,  devint  curé 
J  de  la  CoHancelle  en  Hivenala,  où  il  mourut  en  . 
i  1777.  Il  a  publié  :  Lt  clavtcia  ilectriqiie,  avec 
I  vite  nouvelle  thiorie  dutKéea^Ume  et  det  phé' 
;  Romanes  de  Véiectrieiti ;  Paris,  I7ei,  in-Ii, 
176  pages.  C'est  la  description  d'uu  instrument 
de  son  invention ,  composé  d'an  davier,  dont 
chaque  touche  a  on  timbre  correspondant  ;  le  cla- 
vier lait  monioir  des  verges  qui  ne  IVappent 
les  timbres  qu'au  moTen  de  la  communication 
du  Quide  électrique.  C'est  une  rêverie  sans 
'.  ntiliU.  Foyes  it  Jottntal  du  Sa»anlt ,  I7a9, 
I  p.  193,  et  octobre,  p.  431. 

BORDE  (Iesh-Beiuaud  de  LA),  né  k  Paris, 
le  a  septembre  1734,  d'une  ramilla  trte-ricbe, 
;  reçut  nne  Cduostion  [dus  brillante  que  solide. 
!  Il  eulDauvergne  peur  maître  de  violon,  etBa* 
meau  lut  enseigna  la  composition.  Destiné  k 
la  finanee,  il  prêtera  d'abord  de  s'altactter  k  la 
cour;  il  devint  premier  valet  de  chambre  da 
Louis  XV,  et  son  favori.  Par  la  ravenr  de  son 
maître,  il  entra  dans  la  oompagnie  dea  fermiers 
généraux  iDwis,  par  suite  de  set  prodigalités,  de  ses 
fréquenls  vojageselde  sa  radllléàse  jeter  dans  les 
entreprises  les  plus  hasardeuses,  il  fat  plus  d'une 
lois  tut  le  point  d'être  ruiné;  cependant  la  faveur 
du  roi  et  son  génie  fécond  an  restourcrs  par- 
vinrent toujours  k.la  soutenir.  ■  Plus  j'ai  d'af- 

•  faire*,  disait-il,  et  i^us  je  suis  k  mon  aise.  Je 

■  me  suit  coucbi  plusieurs  fois  n'ayant  rien  peur 

•  payer  le  montant  énorme  des  Ûllels  qui  de- 
■>  vaieul  m'étre  présentés  le  leodemaia  ;  Il  me 

•  venait,  avant  de  m'eudomir,  ou  même  pen- 

■  dantmon  sommeil,  une  idée  qui  me  frappait; 
>  je  sortais  le  lendemain  de  grand  matin,  et  mes 

•  billets  se  trouvaient  acquittés  dans  le  jour.  >  A    , 
la  mort  de  Louis  XV,  il  quitta  Is  cour,  se  maria, 


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BORDE  —  BORDEMAVE 


-«t  trouTUit  le  bonheor  M^rte  de  I*  Inniiw  qu'il 
Avatt  épousée,  il  prit  nn  gmra  de  Tie  plni  tren* 
4|Dilk  et  plus  rtelé.11  rcBlradsns  I»  compile 
dM  fermiers  géntraa^i,  qu'il  anit  qulllée  qael- 
4ive  tempi  tuparaTeot,  cl  m  lifra  I  de*  études  de 
lilDsieurs  cepècet.  L*  rjtehition  agitât  anânti 
une  partie  de  m  TortiiH,  il  re  retira  en  Komandle 
pour  j  tirre  i*ee  tconoarie,  et  ae  aoaBbaire  anx 
poarraitei  dci  rétaintiannalTM  ;  nuls  *a  retraite 
STant  M  déwnTarte,  H  (ut  «rrUé,  rament  k 
Paria,  el  mi»  ea  priaon.  Malgré  ia»  ooaMil*  de 
sea  ainia,  il  eut  l'imprudence  de  presser  aoa  ju- 
gênent,  él  périt  aur  l'tchataud  le  4  tlunuldor 
aa  II  [11  juillet  17B4},  cinq  joun  araat  It  ctMta 
da  Kobeepierrs. 

La  Boni*  débuta  daiu  la  cairitra  dei  arta  par 
la  nwiqne  de  quelques  opirai-comiquee;  lepre- 
njer  fui  :  6Uta  garçon  pHittrt,  représeoU  en 
l7M;iirutani*i  i]e*n*oitiWetiUrli>atei;d7i- 
mèneel  lsiiiéaitu,ou  la  Filt  dt  JuptUr,  ça»- 
toraieen  trois  actes,  de  Laujon,  en  1781  et  1771  ; 
à'Annettesl  Ltibtn,  de  Marmonlel  ;  i'AMpbiott, 
àe  La  Cinquantaine,  de  PAJnadiM,  de  QulMult, 
«t  de  beaucoup  d'autres  nioius  coanus.  Il  a  bit 
«n  eoeiété  arec  Berlon  la  musique  ïAdile  de 
Ponthieu ,  de  Saial-Marc,  qui,  quelques  années 
jqiria,  fit  refaireUmusiquedecetopénpar  Miy 
-dani.  Par  suite  d'un  défi,  La  Borde  tnit  un  Jour 
«n  musique  uD  priTilëga  de  librairie;Ce morceau 
aiogulier  a  été  graié.'La  Borde  aimait  beaucoup 
sa  musique,  el  avouait  BaiTemenl  qu'aucune  autre 
ne  lui  taisait  autant  de  plaisir  :  elle  est  cependant 
fortmédiocre,el  aussi  mal  écrite  quetout  ce  qu'où 
lalsait  alors  eu  France.  Cepcndanl  il  ■  bit  quet- 
-ques  cliansan»  qui  ont  du  naturel  ;  on  remarque 
-entres  autres  celle  qui  eommeooe  par  cea  mots  : 
Voii-lu  ces  coteaux  le  noiretrt  celle  qui  a  pour 
refrain  L'Amour  me  fait,  Mie  brunetle,  et 
Jupiter  un  jour  en  fureur.  La  Dorde  a  publié 
STec  beaucoup  de  luxe  nn  Choix  de  Chantoni 
tnite$  en  muii^ue  à  quatre  parties  ;  Paris , 
1773,  4*.iu'8-.  L'IiBimoniecn  est  fort  mauvaise. 
'On  T  trouve  un  grand  nombre  de  gravures,  dont 
l'eiécution  e>t  aussi  belle  que  ieeoût  en  est  faux. 
Orimm  a  s^si  tontes  leeoocaslanB  de  maltraiter 
la  musique  de  La  Borde ,  dans  sa  correspondance 
littéraire;  elle  eet,  en  effet,.  Uen  j^ale  et  bien 
inatisade. 

L'ouvrage  par  lequel  La  Borde  s'est  ttAi  coo- 
nsllre  aux  musiciens  est  son  Euai  sur  la  Mu- 
Jique  ancienne  et  moderne;  Paris,  |780, 4  vol. 
In-t*.  et  Hvre,  établi  avec  des  frais  âiamtes, 
est  un  clief-d'ceavre  d'i)n>or8D(«,  de  désordrtet 
dincurir.  L'auteur  employa  pour  faire  cette  cum- 
pilaliou,  où  l'on  ■  rëaol  les  éléments  les  plus 
hétirogines,  des  jetuetgensdepeud'iustructiou. 


au  nombre  desquels  étaient  un  des  hèrea  Btcbe , 
qui  lui  a  fourfli  les  meilleures  notes,  ou  des  pé- 
danls  i  faut  STslèmes,  lels  que  l'abbé  Rouaaier,  à 
qui  ron  attribue  laat  e«  qui  s'y  trouve  sur  la 
théorie.  La  Borde  fil  succédera  cet  estai  un  Ué- 
taotrentr  let  prvporlioaimuilralet,lege»rt€n- 
harmonique  det  Greci  et  celui  des  vtodemtt, 
avte  lei  obiervatlone  de  M,  Vandertnonde, 
et  de*  reMarqueM  de  l'abbé  Houaiier,  tvppUr- 
ment  à  CEisal  sur  la  Musique;  Paris,  1781, 
in-t°  de  70  pafies.  EnfiD,  on  connaît  encore  de 
cet  auteur  :  Mémtirei  hlstoriçuet  sur  Kaoul 
de  Couet ,  opes  «n  recueil  de  ut  ehaïuont  tu 
vteiuB  langaj»,  et  la  Iraduetion  de  l'anetean* 
musipie;  Paris,  17B1,  un  vol.  inO*  «a  1  toI. 
1b-iB.  La  traviil  publié  tar  ce  aojel  ipar  M.  Fian- 
olsqtte  MieM  «t  par  PerM  etl  Uan  préfénUe. 
Ue  La  Bocite  ett  ansel  auteur  ou  conipllatearda 
beaucoup  d'antres  Nvrcs  qui  ae  coneement  paa 
la  musique,  et  sur  lesqoela  oa  peut  counilter 
les  Bioirapliies  iténéraletT,  ainsi  qu'une  Afolie» 
tur  J.-B.  de  La  Borde ,  par  C.  Melllnel;  San- 
les,  1839,  ln-8-. 

BOBDENAVE  (  Juh  oa),  cluiiaiBB  de 
Leacars ,  et  grand  vicaire  d'Auch ,  vivait  vers  le 
milieu  du  dii-huititoie  riide.  0  a  pnblitf  ua 
livre  inlitulé  :  Dei  ÉsHiee  cathédrales  et  nil- 
Uglalet ,  1S«3,  In-B*.  On  y  trouve  (p.  B34)  un 
ciMpItre  inléreaaaiit  aur  les  orgues ,  sur  la  muai-  - 
que  des  enhntt  de  dxmr,  et  aur  d'antres  pointe 
relatifs  k  la  musique  dans  les  églises  de  France. 

BOBDENAVE  (H.  na  )  bbcîmi  garde  du 
corps ,  puis  olBder  dans  l'armée  de  Condé  pen- 
dant les  guerres  de  ta  Révolution,  naquIttOrtIiei, 
dans  le  Béarn.  Rentré  en  Rmce  sous  le  consulat 
de  Booaparle,  il  se  retira  dans  une  petite  lerrs 
qu'il  possédait  tur  les  frontières  de  l'Espagne,  et 
mil  U  deroiire  main  k  un  poème  sur  Ja  musique 
qu'il  avait  commencé  en  1798,  ainsi  qu'il  nous 
l'apprend  lui-même.  Cet  onrranea  Mé  publié  aoD* 
ce  titre  :  La  iHuigtu,  poSme  en  quatre  chante  ; 
Paris,  Lenormaol,  1811,  îo-Bb.  L'auteura  gardé 
l'anoDyme;  mais  Barbier  k  découvert  son  nom 
el  l'a  indiqué  dans  la  deuiitme  édition  de  son 
Dlcllonnalre  des  Anonymes  (T.  II,  p.  433).  Sor 
«lia  indication,  j'ai  obtenu  de  M.  Lenormant, 
(mprimeiir^llbraire ,  le*  renseignements  qu'on 
Tient  de  lire. 

Le  premier  diant  du  poème  de  Bordeoave  a 
pour  objet  la  musiqufl  en  général  et  les  jonia- 
aances  morales  qu'elle  procure.  Le  second  diant 
ooncerne  la  mélodie  et  l'iiarmonle;  le  troisième, 
lea  inilrumenls;  le  quatrième,  l'Opéra.  Lesson- 
vcrîrs  de  l'auteur,  au  temps  de  sa  jeunease ,  dé- 
bordent dans  ses  vers.  Il  avait  été  tt'moia  des 
querelles  des  CluckistesetdesPIccinnistCF. Gluck 


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BORDENATE  —  BORETTI 


27 


BOADkSE  (I>Mm),eompo*i{(iur,n<ANa|ilM 
«□■(8I&,  a  Ut  MS  étudei  maiictlM  «u  CM^orta- 
Mn  de  cette  *<IIe.  kfré*  qoelquei  e*a^  peu 
înipoTlanlt  pour  la»  peitts  théâtm  DipoHtaias,  il 
«erivll  ponr Turin,  an  IftSt,  Ztlimo  e  Zwaidt 
oif  la  ij  CaUfy  rieonourivlo,  opéra  boulTa  qni 
«nt  pflD  da  taceè«.  Arrivé  h  Piria  dans  la  même 
aaaée,  Il  l'j  llfia  à  fcaaoigDcnwnt  du  eboit. 
Son  (tramiar  euai  pour  la  actne  Trançafta  fui  la 
peut  op«n  da  La  Mantille,  jourik  l'Opéra-Co- 
niiqaaan  1837,  et  que  la  protaettoo  ds  la  cour 
n'empAcli'i  cm  do  tomber.  En  I8t0,  il  At  roprri> 
■aater  à  fOpéra-CooiqDe  L'àutameie  <te  Vau- 
cauon,  petit  opiraen  nu  acte  doat  la  mtMiqua 
parot  Ikible,  naat  la  mime  année  il  donna  an 
fnêowtliëitreafeeHanpou  lvog.ee  nara)  Jean  nt 
lie  fiaplei,  en  (roii  actes.  En  ia4t,  il  alla  écrire 
k  Turin  un  opéra  qui  tarai»,  et  dont  lo  titre  eat 
i;iBeTé.  En  1843,  il  écriTJI  i  Naples  t  QttiHdtel, 
opéra  ruprëunté  au  tbéfltrc  Saittt'Charlea,  malt 
-qui  ne  put  se  MHiteMir,  qnolqo'il  fdt  chaoU  par 
Frasehini,  Ccdtal  H  M>»  HaUei.  De  retour  k 
Parte ,  Il  a  donnri  k  ropAra-Oonlqne,  en  1847  , 
/^Sultan  Saladin,  astre  hible  produetioD qui 
«lisparat  bienlSt  du  lU6itre.  Enfin,  le  4  aoTembre 
1S4S,  il  a  fliit  Jouer  on  acte  IntfInU  Les  Deux 
fiatnlrint,  dont  IViiilmcc  n'a  pat  été  plue  ion- 
gu«.  Telle  eat  la  tH«1e  htatoire  de«  traranx  de 
M.  Bordèse. 

BORDBT  (....),  natistequi  rivait  ï  Paris 
vers  le  milieu  do  dix-liuItlËme  iliole,  a  .paMié 
un  trallédémenteirede  muilqno.soas  ce  titre  : 
Méthode  raitoitnée  pour  apprendre  ta  tniui- 
q*«  d'aune  façon  plut  elaire  et  plut  prëeit»,  à 
iaçKtllrr  un  a  jo'mi  Vi'IrndMf  rin  In  finie  tni- 
verrière,  du  violon ,  du  pardaitu  de  viole ,  de 
la  t^lle  et  de  la  tniaette,  etc.;  Paria,  1755, 
ia-4*.  Li*.  1, 3  et3.  On  a  au»i  de  la  compoeiliod 
deai  firands  concertm  pour  BOIe. 

BORDIER  (  U»H-Cn*fiLta),  abbi',  roallru  de 
■MdqMdeilnnDMOts,  àParli.eitniorten  1764. 
Il  t'est  bit  connaître  par  la  pnidicalion  d'une 
Iftftmtlte  MUhade  de  Musique  pratique ,  à 
filtate  de  ceux  gui  neuiani  eJumter  et  lire  la 
mutiqiieeomme  elle  ettéeril»;PariM,i7M.  Une 
nontetleédHIoB  a  paru,  entTSl,*au>  le  litre  de: 
Uét/udé  pour  la  Tsii;  Paria,  Deslanriem,  édi- 
tion gravée.  Cet  oiirragei'tait  estimé  deson  tempe. 
On  a  iin[iriine  aprèi  la  mort  de  Bordier  un  Traité 
de  Compoilfion  ;  Huel,  1770,  fn-4*,  gravé,  de  8S 
pacea.  Ce  liTre  eat  basé  «ur  les  principes  de  la 


buée  fcndanicDtale,  que  l'auteur  ne  paraît  pai 
B*ofr  hii»  compni. 

BORDOGNI  (M»c),  clianleurcl  prufesHeir 
de  chant,  né  è.  Bergame  en  1TS8 ,  mort  i  Paria 
le  31  Joitlet  iSbG.steilKea  études  muai  cale*  eona 
la  direction  dn  mnttre  de  rliapuUe  Simon  Hayr. 
En  ]8i3,  il  cliaata  au  théilM  fW  de  Milan,  btcc 
Cantine  Basai  (  Milanaise)  dans  le  Tancredi  de 
RoiBhii;  cet  onvraite  était  ■larsdan&Mnoavriaté. 
Il  reparut  annulledant  la  méoie  villi^  pendont  plu- 
aiears  saisang  ,  au  tbéAtre  Careauo.  dann  les 
aimées  iftl4  et  t815.  Après  avoir  parcaiira 
quelquea  antre*  vilk*  d'Italie,'  BordoKni  liit 
eigagt  BU  ItiÉUre  llaljea  de  Paria  ta  1819, 
eonune  premier  léoor:  dqiuis  celte  i^poque,  il 
ne  a'eat  plus  âkrigné  de  la  capitale  de  la  France. 
En  1B33,  Il  a  qultU  le  théitre  pour  ao  livrer  h 
l'cnieignement,  La  tuIi  de  cet  artiste  n'était 
paa  d'un  volume  conildéiable;  sou  action  dn- 
natiqoe  était  dépourvue  de  verve-et  de  Torce; 
mais  sa  Tocallaatioa  était  Tort  bonne,  et  il  chan- 
tait tivec  goAt  la  musique  de  deml-caraclâre. 
Comme professeurdeuliant,  il  a  teao  kPariaune 
place  distinguée.  Admis  an  Conservaloire  en  cette 
quallUdaui  l'année  1820,  les  btigueadu  thMtre 
i'obligirentl  demander  sa  retraite  en  1813;  mais 
quolqnes  années  apris  il  rinlra  dans  celle  école, 
ob  il  a  continué  son  enaeignement  pendant  jiiai 
de  trente  ans.  11  était  cbevaller  de  la  Litgîon 
d'honneur  et  da  pln^cura  autres  ordres. 

Uordogiria  publié  1  Paris:  flrenle-siKTOcalIsea 
pour  voix  de  soprano  ou  de  ténor,  première  et 
denaléme  suitea.  Il  a  été  publié  plusieurs  éditions 
de  cet  ouvrage  ulile,  à  Paria,  Milan,  Berlin  et  t 
Leipaick — t'  (reate-six  vocalises  pour  ttasse; 
lUd.— 3°  doute  vocaliees  pour  bnritou ,  compo- 
aéet  dans  le  goût  moderne  ;  premier  et  deuilème 
livres;  ibid.  —  4'  daiiie nouvelles  vocalises  pour 
contralto  ou  mezuvsoprano,  idem;  4*°*  livre  de 
vocalises  en  2  suites;  ibid.  —  i'  douze  dou- 
Tellea  vocalises,  dont  sIl  avec  (Hitules  ilalien- 
aee  ;  ibid.  —  6"  dôme  noavelles  vocalises  k  deux 
voix  Donr  soprano  et  meno  soprano  ;  ibid. 

M'"  lAulae  Bordogni,  Ulle  de  l'artiste  dont  II 
vient  d'être  parlé,  épousa  le  ttassonisle  Wilkat 
(tx^.  ce  nom), et  chanta  avec  sDcctsàflen-Tork 
en  1834,  h  Messtne  et  k  Naples,  pondant  lesan- 
néea  1838  et  1837,  puis  fut  proresseur  de  dianl  k 
Bniiel les  jusqu'en  isi8.  Elle  est  morte  en  Italie 
vers  IRSi. 

BObbOAIl  (FiLSSHHa).  Koji.IUBtB  (M"). 

fiORETTI  (JuH-AimnË},  maître  de  chapelle 
delacoardeParme,  et  compositeur  dramatique, 
naquit  k  Rome  vov  IMO.  On  a  de  lui  quelque* 
opéras  sérieux,  entra  antres  i  —  1°  Zenoàia, 
en  IGGH.  —  3>  .4fCManffro  anMnfe,eDlGE7.— 


>yGoOgle 


BOBETTI  —  eORGOGSlNI 


3°  BliogabaU,  IBAS.  — 'V  Marcello  tn  Sira- 
ctua,  IBTG.  —  5'  Ercole  fn  febe,  1671,  —  «■ 
Claudio Ceiare,  lG7l.  —TDomixlano,  1673. 
—g'  Dario  fn  Ba&ilonta,  1G7I. 

BORGATTA  (Emuhcel),  compositeur  «I 
piiioiate,  n^  à  Gènes  ren  IBIO,  oacnmaita  k  m 
faire  connatlTC  pard«  concerte  qu'il  donna  daiia 
ta  Tille  natale  «n  lBj:!,puis  à  Milan  sudmIs  de 
mai  [833.  Ses  première*  eompoiiti>Hi3  forent  :  — 
1*  Une  MMte  poaivpiano  eeul;  MIUd,  Ricerdl. 
_2i>  Une  cadence caprideoM  (en  ml)  pont  le 
même  inslriiinenl  ;  ibid.—  3*  Des  larialnu  rar 
les  lliSmei  de  la  Straniera  et  de  Lueriee  Ber^  ; 
ibid.  — 4°DesroinM)cetitaUeiiDea;  ibid.  M.  Bor- 
gatta  s'eat  éUiili  k  G£nea ,  comme  professenr  de 
piano.  An  mois  de  Hovembre  1835,  il  ja  fait  re- 
présenter  l'opéra  de  m  eompesitioD  intitulé  ;  Il 
Quadrontanlaeo;  en  1837,  il  y  adonné  Fran- 
eetea  di  Klmfnf,  drame  lyrique  en  trol»  acte», 
Cet  ouTT^eB  tarent  ebalaureutemont  applau- 
di* par  lei  concitoyoïs  du  compotlleur. 

BORGIlÈSE(AnoinED.R  },  comportear, 
né  h  Rome,  Tint  à  Paris  Ten  1777,  et  i  Nt  im- 
primer, en  17B0,  un  recueil  de. sonates  de  piano 
avec  accompagnement  de  «lolon  obligé,  op.  1, 
et  de*  duosdeiiolon.  En  1787,  il  H  représenter 
au  (hatre  des  Beaujolais  un  petit  (^ra  intitulé  : 
La  Batocite.  On  a  joué  aussi  «iir  les  théllres 
d'Allemagne  un  autre  opéra  en  un  acte  soua  ce 
titre  :  Der  unvermullielegiaciUcAe  Augenblick 
(Le  bonheur  imprévu).  Le  Catendritr  mutical 
rnivarsel  pour  l'année  1788  attribue  au  même 
■riiite  un  lYtHU  de  compoiition,  mais  uns  en 
IndiqDer  lelitre  exactement,  elsaas  faire  connaître 
s1les(  imprimé.  enlÎD,on  a  delui  £'Arf  mulca/ 
ramené  ù  tes  vratt  principes,  ou  lettre  de  D. 
Jt.  Barghéte  ù  Julie,  Paris,  17S6,  in-8°. 

BORGHI  (  Jeui-Bâptistk),  ndà  Orfiette.Tera 
17tO,  fut  maître  de  chapelle  fc  Notre-Dame  de 
Loretle  en  1770.  Oa  connaît  de  luiles  opéras  dont 
tes  tltrea  sniienl  :  —  1°  Cira  rlconosciulo ,  qui 
tomba  k  TcBite,  en  1771.  11  avait  donné  préeé- 
'  demmenl  ;  —  1*  Aletsandro  In  Àrmenia,  itaS. 
En  1773,  Il  écrivit:—  3°  Jtfcimero.  —4'  La 
Donna  inslabile,  1776.  —  V  Arlasertt ,  m6. 
—  «'  Bumene,  1778.  —  T  Piramoê  TUbe,  à 
Pioreoce,  en  1783.  —  8'  L'Olimpiade,  i  Flo- 
rence, en  1785.  ^V  La  morte  diSemiramide, 
fcMilan.en  1791.  La  musique  de  ce  composi- 
teur était  estimée  de  son  lemps.  Il  a  écrit  aussi 
pour  l'église,  et  l'on  ronnalt  de  a«  composition 
en  ce  genre  :  ~  i°  Deux  messes  A  quatre  voii 
avec  orchestre,  — l°I>tïUli  quatre  voix.  — 3" 
Laudate  i  b-  —  4*  Domine  AS.  —  5°  Lamen- 
tazione  per  il  Gtovedi  Santo,  pour  voix  de 
Iwsse  el  orcliestre.  —  0*  Deux  litanies  ï  quatre 


Totx,  une  antre  i  z  diieurs  avec  orcbestre.  En 
1797,  Bor^ii  flt  un  voyage  k  Vienne,  a'j  arrtU 
pendant  près  d'une  année  pour  faire  repréeenter 
sa  Stmiramlde,  puis  se  rendit  en  Rosëe,  d'oh 
Il  revint  dans  sa  patrie  en  1800.  A|h^  eette, 
époque,  lesrenMignenMottinawiiwnt  mrea  pcr- 
aonoe  et  ses  travaux.  « 

BORGHI  (Lovia),  habile  tIoIobUU  et  con- 
potitetir,  fut  élève  de  Po^puni,  et  s'élablili  Lon- 
dres, vera  1780.  Il  était premieideataooDds  vio- 
lons ï  la  céUbre  exécution  des  oratorio*  <ini  eut 
U«u  à  [«ndrea ,  en  1784 ,  en  comménioratiin  de 
Hnudel.  Ses  ouvrages  consistent  en  Six  tonattt 
pour  U  Plolon,  aeee  bout,  op.  1  ;  Paris,  in-&l.. 
—  1*  lyvircoHoer/oipour/ei'ioJott.aifMaceain- 
pagnmnent,  op.l);  Bn-lin,  in-Tol.  —  >  Six  êoba 
pour  f«t4otoa,  op.3;JUntlwdam,  in-Ibl.  —4" 
'Six  duos  potw  deux  violoiu,  op.  i,  —  &•  SiM 
idem,  op.  b.  —  8°  Six  idem  pour  viobm  tt 
alto,  op.  G;  Berlin,  — 7°  Six  idtm  pour  violon 
et  violoncelle,  op.  7;  Amsterdam.  —»•  Six 
limpAonfei  à  grand  et  petit  orchtitre;  Paris, 
Imbaolt.  — 9*  Sixconeerioi pourvtolonprta- 
oipal  ;  Paria,  Imbault.  — 10'  UcUian  canimeiti 
Londres,  Broderip. 

BUBGIA  (6N£eoi«E;,  organiste  k  Novam, 
dans  la  secoade  moitié  dn  seixième  tiède,  a  liiit 
imprimerdesacorapoeitian-.CaiiHDiUpirtttMU. 
Libro  primo  d  S,  4  s  &  txief  ;  ToHdo  ,  apprcaio 
Beiilagno,  1580, in-4-. 

BORGIANI  (DoaiRiQnE),  compositeur  de 
l'Ëcole  romaine,  vécut  vers  le  milieu  du  dix-sep- 
tième siècle.  On  a  imprimé  de  sa  composition  : 
Sacri  Coneenfiu  a  bina  utque  quina  vocu, 
euM  basao  generali  ;  Romtt,  Typis  Ludov.  Gri- 
gnani,  lfl46. 

BORGO  (CÉMH),  d'abord  organiste  t  Ges- 
ute(Lonibardie)puie  mattrede  cbapeliede  laca- 
thédmledc  Milan, naquit  dans  cetteville,  versle 
milieu  dn  seizième  siècle.  Il  a  fait  impriater  desa 
composition  :  —  1°  Cantonelte  a  tremci;  Ve- 
nise, Ricciarda  Amadiuo,  tbSi,  in-4*. —  3*' 
Meut  a  Otto  voci;  Milan,  1588.  — 3-  CantoM 
alla  Franeeie  a  qualtro  nod,  lib.  3;  Venise, 
1699.  —i'  Mené  aotto  oocJ;Mllwi,  1614.  Bo- 
(lomclti  a  placé  qoeliues  pièces  de  Borgo  dans 
son  Parnoisus  miujcui  Ferdinand/eus. 

BORGU  (DowmjDE),  de  Vémne,  fat  maître 
de  chapelle  i  San<a-.Waria-.4nfJca,decetle  ville, 
vers  1630.  On  a  imprimé  de  sa  composition  nn 
recueil  de  pièoes  pour  la  semaine  sainte,  inti* 
tulé  :  Lamentatlont,  Miserere  et  improperit  a 
guattro  voci  pari,  can  ilbatso  perVorgano;in 
Yenelia,  Aleis.  Vincenli,  leil,  in-4*. 

BORGO(^INI  (D.  BeRK.iM>),compasitear 
dramatique  qui'vlvait  ï  Venliic  a 


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BORGOGNim  -  BORNHARDT 


3d 


menl  dii  dls-liuilième  Mècte,  a  dooné  aa  IMltre 
de  Mlle  Tille,  en  1700,  La  flicopoli. 

BORGONDIO  (M*"  Geihilk).  cantatrice, 
aie  à  Brescia,  ea  1780,  est  biue  rl'iina  (aiiiill« 
noble-  Son  débat  dans  la  carrière  lliéUrale  eiit 
IiL-alHodèse.  En  IBIS,  elle  pasaai  Munich,  et  j 
aenlendre,  iiour  la  première loli,  lelonererfide 
Roaaini,  M'ilaliana  in  Àlgerl  du  mèoiBniatlrc. 
Elle  alla  enwile  à  Vienne,  oùdlc  fut  fort  applau- 
die: dte;  cJtanta  pendant  troii  am.  Devienne,  aJle 
M  midil  à  HoBCou  et  à  Saint-Pétenbauii.  Elle  m 
fit  eDlenclra  danc  celle  capitale  aii  foiftdevant 
l'en^iereur,  etretutdeseamainaderlchea  préaenla; 
■naia  il  parait  qae  le  climat  dece  paTialtirason 
organe^  car  elle  clianta  depaii  Ion  k  Paria  ti  à 
LoBilr«a,ett(HiioanMiu  tuceie.  An  reate,  il  m 
peat  que  Tige  leul  ait  influé  SOT  M  Toix.  Kn  IBM, 
H"  Borgondio  éUH  à  Londrea;  en  1830,  etle 
cbanta  encore  i  Milan  ;  mais  depnii  lora  die  n'a 
plai  paru  en  public,  et  l'on  Ignore  où  dis  a'eat 
retirée. 

BOIUN(....)-0DaMU»eeiMHnujiliTrein- 
tiUrié  :  La  MUâlque  Ihéoriqu»  tt  pralipt»  Jan» 
aon  on/re  tialaret  aeee  Fartas  la  Ùanit, 
Pari»,  1746.  JlgDore  quelle  est  la  nature  de  cet 

OUTTBjte. 

BORJON  (CnaiLM-EanuiinL),  avocat  an 

parleuwot  de  Paris ,  amateur  de  HMiûqiie  et  ha- 
bile jooear  de  mnselte,  naquit  en  ie33  à  Pont- 
de'Vanx ,  en  Breaie.  Il  mourut  à  Pari»  le  4  mal 
1 601 .  Borjon  a  publié  beaucoop  de  lînea  de  droit 
et  de  juriaprndence  dont  on  pent  *o!r  lea  titrée 
et  le  contenu  dans  la  BiofraphU  univtrstllê 
de  HM.Micband.  H  excdlut  1  raire dea  d«coD- 
pureasunéUn:  LoiiiaXIVenconiernitplitsieuri 
uTecEotn.OnadeBorion  un  livre  qui  a  pour  litre: 
Tri^ttdelaMuttUt,anteuJttnoMveltenȎlhodt 
pour  apprendre  de  soy-metnu  A  jouer  de  cet 
inttTutiunt JaeUentent  et  en  pett  de  tempt; 
Lyon,  Jean  GiriD,  1071,  ia-rol.,  afecdeiplanehea 
nm  rapr^senlent  lea  détails  de  rinsInimeDt,  la 
lablalure  el  lesairarecwillia  par  Boijon  dans  lea 
divenea  proTincea  de  France.  Ceat  un  trèa-bon 
ouvrage  en  non  genre.  L'anleur  de  l'article  Borjon 
de  la  Biographie  univertell*  deHM.  Micltaod 
Vest  tiompt  en  indiquant  1674  poer  la  date  de 
l'impretnion  de  cet  ouTrage.  La  Borde ,  le  i>ie' 
/(OiMaire  Mttorique  det  Muiicienf  (Paria, 
i8iO-lSll),  Forkel,Ferd.  Beclier,  el ^liclitenlbat 
ont  dénaturé  le  nom  de  ce  muBici«uenl'Ëcri*ant 


BURLASCA  (BGMiÀimiH),  tmble  tiiuoisi  de 
la  ramilledes  Gatlo,  *écul  an  commencement 
ilu  dix  aeptième  «iècle.  Oo  connaît  de  aa  compo- 
Kilion  —  1"  ScAersl  lawIcoA  eectetlaitlel  iopra 
Mcanficaa3.(wi;  Venise,  Alex.  Raterio,  1609, 


I  lu-4',  —  If  Canzonette  a3  voei  per  eanlar  nel 
'  Chilarone,  Lira  doppla,  etc.  Libro  seconda; 
'  Venetit,  Alésa.  VincaoU,  1611.  —  3'  FioreUi 
\  musieali  legfiadri  a  Ire  eaci;  Veneaia,  1G3I. 
!  BORNACINI  (Josepu),  compoalleur,  né  à 
I  AncOneTers  1810,  a  fait  représentera  Venise, 
en  1833,  au  théâtre  S.  Crisailono,  un  opéra 
I  bouireintituléMvrr  laoglie  epoco;  gutdarta  è 
:  nio/(o.  Cd  1834,  il  donna  daus  la  mènHi  ville 
l  Ida,  opéra  çioeosa,  et  enfin,  dans  la  mftnie  an- 
i  née  :  /  due  InmgalH.  On  a  publié  auaii  do 
!  inémaartiEtedesromanceB  italieoneiavecpianoi 
Milan,  Rioordi  ;  et  une  inlrodnctinn  btcc  des  va- 
riationi  poor  le  piano  sur  an  titème  de  la  ZeJmf ra 
de  Roaaini. 

BORNEIlANN(  WiLHïLH),  membre  de 
rAMdimie  de  citant  ï  Berlin,  a  publié  une  dei' 
criptionde  rorganiFuOioD  decalte  aoeiètë,  deson 
origine,  dota  roodalioBetde  lea  progrtt, aous  oe 
litre  :  Die  ZeUenche  UeJerteifel  la  Berlin,  iAre 
BnttleAimg,  Siehvng  und  Forlgtat ,  nebit 
«iner  Aiutvaht  von  Liederlafel-Getûngen  und 
Liedem;  Berlin,  Decker, ia-ll. 

BORNET  atné,  floloniste  t  l'Opéra,  de  17SS 
à  17W,  a  publié  i  Paris,  en  1788,  une  MélÂode 
de  oloJon  et  de  tnuiiqM,  dans  laguelie  on  a 
observé  toutes  Us  gradations  nicessaires  pour 
apprendre  les  deux  arts  tiuemble,  suivit  de 
nouveaux  olrt  d'epérai.  Bornel  a  bit  aossi  pa- 
rallre  un  iaumal  de  violon,  commencé  an  17b4, 
et  continué  pendant  lea  annéeat7a»-178g.  En  17ea, 
i]  écrivit,  ponr  ta  CoBiédie-ltalienne,  le  ballet  de 
OapAnbetfloriM.  SunTrère,  violoniste  comme 
lui,  connu  sons  le  nom  de  Bortut  le  Jeune,  se 
tnnvait  an  1797  ï  l'orchealre  du  Thédlre  de  la 
Amtominie  »alionale,  el  passa  ensaite  h  celui 
de  l'Opéra  BvJJa.  où  il  était  encore  en  1807. 

BOKNnARUI  [J.-H.-C.),  profolaeur  de 
mnsiqae  k  Bruiunick,  est  jté  (laoa  cette  ville, 
en  1774.  ËKalement  connu  comme  pianiste  el 
comme  goitaritte,  cet  artiale  est  considéré  en 
Allemafine  comme  un  des  eomposileun  Ici 
plos  laborieux  de  son  temps  :  il  doit  surtout  aa 
réputation  il  son  talent  dans'lO  geure  de  la  ro- 
mance et  de  la  chanson.  Parmi  les  ouvrages  qu'il 
aputtliés,  en  remarque:  —  le  Plnsieura  suites  de 
duospourdcuiviolonai  Boud,  Simrocli,etBan- 
iHMiiii,  CrBU. — V  Des  diverliaseroena,  pots- 
pourria,  et  air*  variés  en  tiioa  pour  guitare  et 
divers  instrumente.  Œuvres  &3,  130,  148,  etc.  — 
30  PI oalours  ouvres  deduoa  pour  la  guitare.— 
4*  IM  graad  nombre  de  Ihèmea  tariéa  poor 
guitare  seule.  —  V  Dee  sonates  poat  piano  avec 
note.  —  S*  De  pelilea  aonalea  et  d^  pitcea 
détachées  pour  piano  i  quatre  mains.— 7° Det 
pour  piano  seul,  cenvrese  et  137.  — 


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ao 


BORNHA.RDT  —  BOHSOIITZK! 


S°  Des  ex«rdc«a  paur  le  mêiM  imtniBCBt  — 
9*0e«TariationB,  Mem. —  10*  DesieiMulM*,  de* 
anghisesetilesdiwsjdem.— tt*D«iKaiélli(ide« 
pour  la  tjuitare.  —  1 1*  Un«  niltKide  pour  le  piano. 
— 13*  EnTïron  Tlngl  recaeilt  de  eaaanx  k  plusieurs 
Toii  et  de  daoa  avec  secompigneiDeDt  de  piuio. 
—  14*  Les  airs  et  ouvertnrei  de  piutinin  méio- 
draoïes  et  Taudevllles,  entre  solrea  de  Arnold 
de  ffalden  et  de£<i  Laitière  de  Berey —  ii"  Une 
très  grande  quantité  de  romances,  de  chtnstins, 
et  de  cantates  i  toIi  senle  arec  Bccempagnement 
de  piano.  Plasieura  de  cet  morceaux  oit  obtenu 
un  brillant  suecte  en  Allemagne.  Parmi  ee«  pro- 
dacliona,  on  die  particulièrement,  La  Lyntt 
VÊpée,  de  Knmir,  Odeàt' Innocence,  L'Bomnu, 
de  Schiller,  z'irfiM  {Amaniia,d»  veinatl), 
qu'on  a  cocoparéi  VAdélaidi  do  Beethotren. 

BORON1  (AitToim).  Vog  Bokoii. 
B0RONO(OTTiLTiAiia),iiéï  Parme  teralUO, 
fat  organiste  de  l'Oise  prindpale  de  1*  caramu- 
naulé  de  Satsuolo.  Il  a  fait  imprimer  de  ta  coon- 
po«IEi<in  :  Molletll  eoneerfali  a  I,  3,  3,  e  4 
Fort  percantare  nelV  organ»,  litro  i";  In  Ve- 
Hetia,  App.Giae,  Fincenti,  1(117,  4rol,  iiM*. 

BOItOSINl(FBU<ÇDis],KaDr  oxecUenI,  b< 
à  Bologne  lers  IQ95,  fnt  un  dei  premiers  diaa- 
leur<:  au  grand  Opéra  de  Prague,  eo  1713. 

BOROSINl  [tLii>no»c),aéeffAmbriviUe, 
épouse  du  préeûdCDt  et  cantatrice  remarqnable,  M 
lrouTait,en  1714,  h  la  cour  Palatine,  et  Tut  ap- 
pelée i  Prague,  en  17!3, pour  j  chaDtcran  grand 
Opi^ra  de  ceHe  ville. 

BORRONI  [  Airrowe),  compositeur  de  Ptcola 
ronulne ,  ten  le  milieu  du  dli-He[itième  afèole, 
ac  distingua  parmi  les  maltnu  qui  substitoirent 
i  l'ancien  stfle  onervato  de  Palestrlna  et  de 
■es  contemporains,  le  stjle  orné  qui  a  hit  la 
réputation  de  Beneroll ,  de  Bemabei  et  de  B«o< 
eini.  On  cite  surtout  eqmme  un  cl lef-d '(Mitre  en 
ee  genre  le  motel  t>lrupiiU  vincuta  mea  de 
Borroni.  Les  ouvrages  de  ce  compositeur  sont 

BORRONIou  BORORI  (PrEBRi-P*DL)  cé- 
■  l^bre  liitliiste  du  seîTième  siècle,  naquit  à  Mi- 
lan. Il  est  quelquefois  dé<lgné  dans  les  recueils 
du  temps  sous  le  nom  de  Pierrê-Pmtl  MUanah. 
On  trouve  des  pièces  de  sa  composition  dans  le« 
colleclfons  inlituléaB  il*  [nlabolafura  deLeutodl 
diixrsi  atilorl  nooaniênte  ttampata ,  tt  ton 
diligenUa  Teeisla;  ttampata  nella  cita  de  Mi- 
lano  per  Jo.  Antonio  CaiCtliona,  m*,  petit 
in'4''  obi.  —  3*  Carmlnunt  pro  Tesludine  li- 
ber lit,  In  i[uo  cnniinentur  excellenttstitna 
earmina,  dicta  Paduana  et  Gatiarda,compo- 
sUa  per  Franciscum  Mrdiolanetitem  ,  el  Pe- 
tnm  PauluMMediolanentm ,  el  aliot  artifiett 


in  luearteprKtlanlUiimot.  EavanU  apvd  Pe- 
Imm  Plulethim  Sibllopolam  jwalmm.  Anno 
Doml»i  I JM.  —  3"  Horlat  Mmâarum,  in  quo 
(anfiMM  jImcnA  f Hldam 
earminum  eolteeH  tant  ex  opU 
auelorlbiu,  el  primo  erdimt  et 
lomata,  qum  FanlofUe  dteuntur.  Deinàe  caN- 
ttea  qtiatttor  meum.  Pott  carMiHa  grattora 
rwB  mutelta  appttloMtmr,  tuqut  g*ttHur,fMin- 
fueif  jexnwiiM.  DemtunaidilanaUeanÊUiia 
lange  eleaantUsima  duabui  tesluâlMlta»  cd- 
•»Mia.haetmui  MmgitMm  tmpr«tta.  CoOec- 
tare  petro  Phalelo.  LovartU,  ttp^  Pkale- 
thm  bauopoiam  jurotttm,  isbi. 

BORSA.  (  MiTTKo),  doeteur  «  drall,  né  à 
Haatoue  vers  174),  a  fait  Insérer  dans  le  recoeil 
àtt OpuieuU leelti  di  Wifaito(tMB.  IV,  178t, 
p.  l»^iU)  Sagçie  Jllositfleo  i<^tr»  la  miuiea 
Imllatioa  teairaie,  ln(fiMtelJ«re,dont  Arteaga 
rante  l'eaprlt  et  la  phiioiopl^ 

BOR8ARO,  ou  BORSAJII  (Akcsahci), 
compositenr,  né  a  Beggio  vers  1S7D,  fot  moine 
du  tlei»^>rdrade  S.  Françui.  Bonloai  (1 }  «t  QuA- 
drio  (1),  qui  le  m»tioiuHat,  ne  doanent  ao«uD 
autre  reaseignenent  snr  tni .  SeioiiTt-agesconBm 
wal-.f  Magnificat  tvperomne*  (onoi;  Vesiae, 
Ang-Gardane,  iStl.  — l'SeptIivreadeCdiiMrM 
leeUstatllct  à  3,  4  el  s  Toii  pabliét  dapuin 
IMS  jusqu'en  IGM;  ll>td.,  et  Venise,  Bic  Ama- 
dbM.  —  3*  Vefprrflno  ptatntodia  oelo  vadbUM  ; 
ilrid.,  tMa.  —  4°  //oBO  BiardiKode  eOHCerU  a 
jvatlro  voei  per  eantare  a  dut  ceri  cou  a 
wd,  el  2  iTombeal  e  altri  droManff  a  eoci , 
teeonda  la  eammodUa  de'  eamUtri,  cm  il 
iauaprinetpaleperl'argatio,op.  Xi;  TtMlia, 
Ktec.  Anwdlno,  1611,  in-4>.  —  a°  Swentb  lltro 
deçCodmranli  /lori,  eoaeerll  dtew$l  a  1, 1, 1, 4 
rod  con  oriiano,  0^  XIII  ;  ibM.,  1816,  ln-4*. — 
é*Sii  tivresde  motels  k  3(oix  aTeera(^e,«OBs 
le  litre  AffetlUnu  plelotti ;  itiid.,  iei9  et  an- 
nées suivantes. —  T°  CanLonntlletplrUmalt  a  4 
poci ;iMd.,  lBIB,tn-8°.  —  8*  trois  JiTKada  ma- 
stque  ^'église  de  tout  genre  pnbliéi  sona  la  litre  : 
Dlvenorutn  conceptuum  mutleaUum  libri 
(ru  ibnt.,  1018  et  années  Milvantes. 

BORSCIIITZKI  (PRUiçoiB),  nMmbre  de 
la  cliapci)e  royale  de  Vienne,  est  né  en  HM  k 
Reisemarckt,  «eigneurie  dépendante  de  l'abbaje 
de  Saiate-Croii  (Helligen  Krenli),  dans  la  Baase 
Autriche,  o6  son  p^re  •'lait  inslitutear.  Après 
avoir  appris  les  premiers  éléments  de  la  musique 
dans  la  ;naison  palemelle,  it  entia  t  l'Age  de  dix 
ans  dans  la  méma  abbaje  comme  enfant  de 
(I)  ammalosla  FP^  «Ciu.Ak.  TirtU  <jr*.S.frmt^ 
(1}  Dtila  Basiotu  t  Star.  Xatnt  porria,  isB.  Ul,  F>  W 


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BOBSCHITZKl  —  BORTOLAZZI 


3P 


clKear,  et  y  pania  einq  innéir,  pah  on  l'en- 
TOfB  aa  gjniDaM  di  Wicaer-NeuBladt ,  pour 
T  Aire  «ei  humanités.  Il  j  resta  jusqu'à  l'ige  de 
ilngtel  un  an;.  En  ISIfl.il  ee  rendit  ï  Vienne,  06 
Il  fut  d'abord  «ngagé  comme  basM  dan»  le  chffiur 
de  ropérm  rie  la  cour.  Les  occsslans  fréquen- 
tes qu'il  eut  alora  d'entendre  les  meilleurs  chan- 
tenu  HalieM  Ini  inspirèrent  le  rleasein  de  se 
llTrer  k  des  éludes  Mrleuses  &ur  l'art  du  cliant , 
et  ses  proitrèn  Turent  .tels,  qu'en  1S22  il  fut  ap- 
pelé à  Peatti  ponr  j  «lianter  I»  premiers  rOles 
de  basse.  Plin  lard  il  accepta  le  même  emploi 
aa  lliéllre  Kaemlnertbor  de  Vienne.  La  mort  de 
Weiomûller  ayant  taist^,  en  IS29,  une  plaee  de 
buse  cliantanle  taeante  à  la  olinpelle  impériale, 
Borrhitiki  sa  mil  au  rang  <1h  prétendants  à 
cette  place,  et  l'obtint  au  concouri.  Depuis  IS31, 
il  »  clianfé  au  Ihéïtre  de  JoMplistadt. 

BOHTNIANSKY  (DairaiSTEPinoviTCB), 
né  CD  I7&I  dans  la  Tille  de  CloukolT,  gouierne- 
ment  de  Tchernigotr,  en  Russie,  et  non  i  Mœ- 
ROu,  comme  il  esl  dit  dans  la  Nouvel  le -Ency- 
clopédie de  la  iniisfque  de  Scbilling ,  réréla  de 
bonne  heure  ses  lieureuses  dispositions  pour  la 
musique.  Il  venait  d'accomplir  sa  Keplitnte  an- 
née ,  lorsque  ta  belle  toIx  de  soprano  te  Ht  ad- 
mettre ao  nombre  des  clianlres  de  la  cliapelle 
hnpériale.  L'Impératrice  Ëlisabdb,  ajanl  bien- 
UM  remarqué  sa  belle  organisation,  confia  son 
éducation  musicale  h  Galuppi,  alors  maître  de 
chapelle  k  S^ol-Pétersboarg.  Le  départ  de  ce 
compoiilear  pour  l'Italie,  tprét  quelques  an- 
nées, Interrompit  tout  k  coup  les  éludée  de  Borl- 
ntansk;  ;  mais  l'impérairice  Catherine  11 ,  dont 
le  génie  presnentalt  celui  de  ceux  qui  l'appro- 
clwienl,  voulut  qur' le  jeune  artiste  aciievil  de 
développer  son  (aient, et  lui  fouroit  les  mojvns 
d'aller  retrouver  KO  maître.  Bortuiansk;  rejoi- 
gnit Galuppi  k  Venise,  en  1768.  Il  était  alors 
Igé  de  dix-sepl  ans.  Par  les  conseils  de  son 
maître,  il  alla  ensuite  étudier  k  B<ilogue,  à  Rome 
et  k  nnplen,  pour  ;  saisir  l'art  dans  les  diverses 
directions  deeelleépoque.lléci'rlvitalors  beau  roiip 
de  mniique  d'église  dans  la  manière  des  mallres 
ilalieni,  des  sonates  pour  le  cUvecin,  de^  pièces 
détachées  de  genres  différents,  el  même,  dit-on, 
des  opéras.  Je  possMe  des  motels  de  sa  compo- 
sition qui  appartiennent  ï  celle*  pi^rlode  de  sa 
vie  :  ils  n'ont  rien  de  remarquable,  t\  ce  n'tst 
la  pureté  d'Iiarmonio  des  maltresde  la  bonnp  école. 
Onaécrit  qu'il  élaitk  Milan  en  1780,  et  qn'lljr  était 
considéré  comme  un  des  meilleurs  compositeurs 
d'opéras  de  cette  époque:  je  crois  que  les  Uo- 
graplies  ont  été  inJuila  en  erreur  ii  cet  ^rd, 
car  j'ai  examiné  tous  les  atmanarhs  des  ttiéllres  ' 
de  riislie  depuis  1770,  et  je  n'j  al  pas  IrouVi  . 


,  une  seule  IndIealioD  de  |rièce  dont  BeriniaHsIi)' 
aurait  composé  le  musique.  Le»  compositeurs 
:  élrongersconnuHCn  Italie  vers  17S0  étaient  Rust, 
i  Misliweseck,  Morarl  et  r>as<iinann  -,  Hasse  ;  était 
I  déjk  oublié.  Qooi  qu'il  en  soit,  Bortniansky  Te- 
louma  eu  Rnuie  en  1779,  et  son  mérite  le  lit 
blentAt  choi^r  comme  directeur  du  clueur  de  I» 
coar.  En  i78S,  ce  chœur  reçut  le  titre  de  Clta- 
pflle  tmptriale,  el  Bortniaoskr  en  conserva  la. 
dfret^lioi).  Dans  tout  ce  qu'il  avait  produit  jus- 
qii'A  son  retour  en  Runtie,  il  s'était  inspiré  de- 
la  musique  llalienne  de  son  temps;  ce  ne  fut 
qn'k  Salnt-Pélersbonrf  que  son  génie  se  révêla 
danscequt  consliluall  son  originalité.  Le  chœur 
qnll  était  appela  k  diriger  avait  été  organisé 
sODs  le  rtfxé  du  tsar  Alexis  Mitiatloftlsch  ; 
rosis,  qnolqne  déjli  ancien,  il  laissait  beaucoup 
k  désirer  pour  la  qualité  des  vois  el  pour  le  fini 
de  rexéoutioo.  BortniansliT  (It  venir  des  cbanteur* 
de  l'Ukraine  et  des  diverses  province*  de  l'em- 
pire, choisissant  les  voix  les  plus  belles,  et  les  df> 
figeant  paï  degrés  vers  nne  exér.nlion  parfaite 
dont  on  ne  prCvDjaît  pas  tnf me  la  possibilité  afant 
lui.  C'est  par  les  soins  de  cet  nrliste  remarquable 
qoe  la  chapelle  impériale  de  Russie  est  parve- 
nue k  l'excL-Ilcnce  qni  est  aujourdliut  l'objet  de 
l'admiralioa  de  tous  les  artistes  étrangers.  C'est 
pour  ce  chœur  incomparable  que  Bortntanskj 
a  écrit  45  puumei  compids  ktetkS  parties 
dont  les  inspirations  et  )e  caractère  sont  d'une 
originalité  saisissante.  On  lui  doit  aussi  nne 
messe  greripie  k  trois  parties  et  beaucoup  de 
plice»  diverses.  Toutes  ces  compositioas  sont  d'ail- 
leurs écrites  dans  ime  liarmonie  pure  etcorrecte. 
Il  avait  senli  la  nécessité  de  mettre  en  ordre  les 
aneiens  chants  de  l'élise  moscovite  qui  se  cban- 
laient  en  harmonie  par  tradition,  et  dont  les  snc- 
ceeaiona  d'accords  étaient  souvent  peu  satisfai- 
sanietlpour  l'oreille;  mais  il  n'eu I  pas  le  temps  de- 
réaiiserce  projet  de  réforme,  qni  a  re^n  son  exé- 
cution par  le  travail  e(  les  soin;  d'un  de  ses  succes- 
seurs, M.  Alexis  de  Lvuff  (i-ov.  ce  nom),conseiUer 
Inlime  el  directeur  général  delà  cliapelle  impé- 
riale. Après  s'èlre  fait  des  tllres  k  l'admiration  de 
la  postérité,  Bortoian'k;  mounit  le  7i  septembre 
(9oclobre)  1826,  k  l'Age  de  soixaute-qqalone 
ann.  On  a  publié  dans  ces  derniers  temps  k  Saint- 
PétersbouT^ un  choli  des  lomposilkns  de  Bott- 
niansli  J  à  l'usage  de."  Églises  grecques  de  Russie. 
BOBTOLAZZI  |BAnnoLo>â),TirlDosesurla 
mandoline  et  conipoisilenr  )H>ar  cet  inslmmenl, 
naquit  &  Venise  en  1773.  La  mandoline  élt^t 
k  peu  pris  oubliée  quand  cet  artiste  entreprit  de 
la  faire  revivre  k  force  de  lalenl.  Au  lieu  du  son 
grSIe  el  sec  qu'on  eu  avait  tiré  jusqu'b  lui,  il  sut 
lui  en  faire  produire  de  diverses  nuances  qui  don- 


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32 


BORTOLAZZl  —  BOSSELIiTr 


Daient  aiion  jciMin  clianne  d'eipreaalon  dmt  oa 
n'aurait  pas  cru  auaceplibie  un  initrumentti  pelit 
et  ai  borné.  Eu  1803,  Bortolani  se  rendît  en 
Allemagne,  donna  des  concertai  Dresde,  Leipiick, 
BniDswick,  Boriin,  et  fiait  par  se  Bxer  k  Tiennii. 
Partout  il  fit  admirer  son  babiketé.  Yen  ISOl, 
il  m  livra  1  l'élode  de  la  guitare,  sur  laiiudleil 
acquit  ausai  un  talent  ditllntiaé.  Ses  meillenn 
ouvrage! MBt:  — l'HéUiodB  ponr apprendre lant 
■naître  à  jouer  de  ta  ntvwloIlM ;  ISOS,  in'4°, 
Leipsicii,  BreikopT  et  IlKrtel  ;  elle  »  pour  titre  i 
ÀnvxisimgdlnMandollnevoiuelbtt  anterritht 
«ebilUbvngitietejt. — 1°  P/uoea  td  êiatla  teaia 
per  là,  ekUarra,  ridoiia  ad  un  melodo  il  più 
leaplia,  ed  11  plà  ehlan  (en  itolieo  et  en  alle- 
mand} ;  Vienne,  Haalioger.  Cette  métliode  a  eu 
t>e8UC0up  de  succès;  IleuBéM  publié  liuit  éditions 


3*  Beaucoup  de  Tariations,  rondeaux  et  rBUtaities 
pour  guitare  seule,  ou  guitare,  violon,  piano  et 
mandoline;  Vienne,  Beriinet  Leipsicli.  —  4*  Sii 
variations  pour  mandoline  ou  violon  et  guitare, 
op. 4;  un. — &'Sonatepourpiano  et  mandaline 
on  violon, op.  9. — a*!4a  thèmes  variés  pour  man- 
doline ou  violon  et  guitare,  deui  suites,  op.  10. 
— 7>Sk  varialhins  pour  guitare  et  violon  obligé, 
ap.'l3.  —  B*  Sonate  pour  guitare  et  piano.  —  g* 
DeuTremoils  de  cliiii  sons  italien  nés  cl  al  lemsnJea, 
Hvac  accumpagaementdepianoooguiliTe.  —la* 
Six  r«msncet  rranfalses^  Iden,  op.  30. 

BORZIO  (Cbablis),  maître  de  ehapetlf  k 
Lodl,  vers  la  fln  da  dix-septiènw  siècle ,  a  cora- 
peeé  beaucoup  de  musique  d'église  qu'on  Mlimalt 
de  soo  temps.  H  a  écrit  antsi  pont  le  théUre  et 
■  iiit  représenter  l'opéra  de  JVorcifo  i  Lodi , 
en  1076,  ainsi  qu'une  pastorale  qni  fat  exécutée 
i  Bol(«ne  en  lAM. 

BOS(  Lkannrr),  saTsnl hellénislc,  né  i  Wor- 
hunv  dans  la  Frfsei  le  IS  novembre  1«70,  Bt  ces 
étades  dans  l'université  deFranekor,  et  devint  pro- 
(teseur  de  grec  dans  cette  université  en  17U3.  H 
mourut  ïl'lge  de  qnaranle-septans,  le  S  ja prier 
1717.  [>ans  KtAnUquilalKmgrmeervm  prm- 
dptie  aCIiearum  Deiçriptio  brtvii  (Franehcr, 
17t4,in-ll),  Il  traite,  p*n.  I!,cb-.  ttï,  DeMutUai 
th.  Tiii ,  Se  Cithara;  ch.  n.  De  Tibia  et  Fit- 
tula.  La  melleure  édition  de  cet  ouvrage  est 
Mlle  de  Leipt^icb ,  1707,  in-B*  avec  tes  notes  de 
Leisner. 

BOSCHETTi  (JÉWtei),  maître  de  chapelle 
de  la  Madona  de'  Monti,  à  Rome,  naquit  à 
Hantone,  et  vécut  dans  la  seconde  moitié  du 
seizième  siècle.  Il  a  fait  imprimer  de  sa  com- 
position :  10  H  primo  libro  di-  Madrigali 
a  4  twct;in  Veneita,  app.  Ang.  Gardano, 
1591,  iD-4>.— 2<>  IlstcondçllbndilHadrlgali 


a  i  voei,  tt  due  a  0  noel  eon  un  eeho  neljlne  a 
Otto  voei;  ihid,  is93,  in-4", 

BOSCOWICH  [HocEit-JosEPH),  jésuite,  né 
k  Raguse  le  IB  mii  171  [ ,  est  considéré  cumnie 
un  géomètre  et  un  pliysicien  distingué,  j^rès  ta 
suprcssion  de  i^on  ordre,  il  fut  nommé  par  le 
grand-duc  de  Toscane  proreaseur  1  ronivenité 
de  Pavie.  Il  «I  mort,k  Milan  le  11  iévriar  r7S7. 
Ce  savant  n'est  cité  Id  que  pour  relever  nue  er- 
reur de  Gerber,  qui,  dans  son  nouveau  Lei<qu« 
des  rousitienf,  lui  attribue  l'écrit  du  P.  Draglielti 
(cog,  rtvoiu),iatUttlé-.I>tlte[eçsedieonHnmtà 
neltatealaoïuiiea  {Hiiaa,  delà  tyiK>graphiede 
Jesepb  Mardli,  t7TI ,  <n-a*).  Gerber  a  confondu 
cet  écrit  avec  le  traité  de  matliémaliqucs  du  P. 
BoscDwich,  qui  a  pour  titre  :  De  eonlinuHaCit 
lege,  etc.  ;  Rome,  I7U,  in-i'.  Il  est  asseï  remar- 
quable que  cet  ouvrage  Importantsor  les  séries, 
qui  fixa  l'attention  des  savants  sur  le  mérite  du 
P.  Boscowich  avant  la  publication  de  la  autre* 
ouvrages,  sitélé  oublié  dans  la  Blograghie  géné- 
rale de  lUH.  Didot. 

BOSE  (GiDRCR-HiTnus),  profesienr  de  plij- 
srque  k  Wittcnberg,  né  k  LeipsicL  }c  11  sep- 
tembre 1710,  iDOurnt  k  Magdebourg  te'i7  sep- 
tembre 1TGI.  On  a  de  lui  :  Ufpol/ietii Moni  Per> 
raullitma  ac  in  eam  medllaliona ;  Leipsick, 
173&,  iD-1°,  cinquante  pages.  Celte  dissertation  a 
pour  objet  l'examen  de  l'oplnim  de  Perrault  émbe 
dans  sa  traduction  de  Vitnive  concernant  la  for- 
mation du  son  dans  les  orgues  hydrauliques  de 

BOSELLO   (-  Anjik  ).    rot/tz    MoucnLu 

(M-)- 

BOSSELET  (Cbarlrs)  ,  profesNHir  d'bar- 
monie  au  .Conservatoire  royal  de  musique  de 
Bruxelles  ,  cl  second  chef  d'urchesire  du  ttiéAtre 
rojat.estaék  Lyon  le  17  juillet  IBIl.  Fils  d'nn  an- 
cien acteur,  11  sui  vU  sa  famillH  tu  dKrénmtes  villes, 
et  arriva  k  Bruxelles, t>a  son  pèreful  engagé  pour  ta 
comédie.  Ccst  dans  cette  ville  quila  appris  les  éié- 
roenb  de  la  mnsiquo.  Admis  t  t'éi:ale  royale  qoi 
avait  été  Instituée  en  ltl4,  il  y  fit  quelques  études 
préparaldres  d'harmonie  qua  la  révolutian  de 
Tint  Interrompre.  Après  cet  événement,  il 
Tut  attaché  pondant  quelque  lemps  au  tliéktre  de 
Donlogne-snr-Mor,  en  qualité  de  chef  d'orchestre  ; 
puis  il  revint  k  fruiellcs.  Lorsque  le  Conserva- 
toire royal  fut  réorganisé,  lious  la  direction  de 
l'auleur  de  cette  notice ,  Bosselel  devint  élève  de 
oelu)-cf,  et  Ht  des  éludes  complètes  d'barmonie, 
de  contrqraint  et  de  composition.  En  1836,  le 
premier  prix  lui  Tut  décerné,  et  k  cette  occasion 
l'orchestre  et  le  chteur  du  Cnnservalotre  exécu- 
tèrent, au  concert  de  la  distribution  des  prix,  un 
Latidale  Daminum  de  sa  composition.  Bienidl 


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BOSSELET  —  BOTENLAUBEH 


SI 


■prit  il  M  fit  eomullrc  imitaKeiiseaMat  p(r  dea 
EhiDti  i  4  parties,  pour  voix  d'honnnes,  doal 
phnienn  mot  derenuB  pa|M]  Itires ,  et  parmi  le«- 
qudt  on  rMMrqne;  ffoIre-Daete  de  la  Garde; 
le  Carillonde  laSamarit^nti  La  Valte  de» 
ÉludianU  dlnipr&ck;  Us  Mineun  ;  Les  Moù- 
HMnïuM;  Le  Retour  au  village;  Le  Bendet- 
muf  de  eHasse  ;  la  Sérénade,  oi  Les  Chasseurs  ' 
égarés.  Tous  oat  été  publiés  dans  des  journaux, 
tell  qae  Le  CIvtriste,  ou  chez  les  éditenra  Lahoo 
etKitlo,  k  Bruiellei.  Bouetel  a  écrit  aussi  des 
messes  et  des  motets  qui  oatélé  eiéc(ité«  dans  dl- 
>tne«  églises,  aiuuque  la  ninslqiiede  plufinirsbal- 
lelsreprÉMntéssuTliéUreRayal.  Le  I S  décembre 
IgUtlaraileiâcnleraii  mèmetliéitreuDeBriade 
cantate  écrite  poar  l'anniTeruira  do  la  naissance 
du  itA  Léopcdd.  Depuis  163a  il  remplit  les  Toac- 
tioBs  de  second  chef  d'orcbestreaD  IhéAtro  rojal. 
En  1840,  il  i  éldDommé  professeur  titalaircd'liar' 
mo<ie  au  Gooserfaluire  et  r  a  Formé  un  graul 
nombre  dï'Ures  diilinguéa.  Parmi  ses  tritani 
figurât  beaucoup  de  leçons  d'harmonie  t  quatre 
parties, qui fonoent  un  cours  complet  En  IBïl, 
l'Académie  royale  des  sdences,  des  leltrea  et  des 
beaux-arts  de  Balgiqu«  l'a  nommé  l'un  do  ces 
membre*  correspondants  :  il  eil  aussi  membre 
du  Jnrr  do  grand  concours  de  cumpoailion  ins- 
tibiA  par  le  guavemoneat  belge. 

BOSSl  (Locm),  cotnposileor  Ténitlen,  qui  tI> 
Tait  an  commencement  du  dii-septiËme  eitete, 
D'est  Gonauquepar  onouTragequIaponrtilre  : 
Molettorum  lex  vaeunt  liber  priiKos  ;  VMieliia 
ap.  VJDceatlnum,  160S,in-t>. 

BOSSl  [ ),  né  à  Ferrare  en  1773,  ■  com- 
posé pour  rOpérade  Londres  lamDsiqnede  plo- 
aiears  ballets,  notamment  de  ceni-ci  :  LUHe 
Peggg'ilooe;  L'Àtnan/  Slaiue,  1797;  Acis  and 
Galatta.  Le  catalogue  de  LiTenii  indique  anssi 
des  sonates  pour  [Hanodata  conpostlioB  de  BossI. 
Il  est  mort  i  Leodres,  dans  la  prison  du  roi,  au 
nMHa  de  septembre  isoi,  laissant  nue  feinmaet 
deux  eofants  dans  une  profonde  misère. 

BOSSIt]S(Jta»«),  prpfesMur  de  théologie 
k  Hitan,  né  à  PsTie  tots  la  Un  du  aehième  sitcla, 
t  poblié  un  petit  écrit  intitulé  :  Itfteilut  de  Sis- 
tru;  Milan,  1«13,  in-n.  Sallengra  l'a  bitéri 
dant  ion  Thesattr.  Àntlquit.  Somaa.,  t.  Il, 
p.  1373,  loas  le  titre  De/ilaclj,i(iiede  5l«(ra 

BOSSLEB  (Hemu-Pdilippi-Cbaius),  con- 
•eiller  du  prince  de  Brandebourg-OnoUbach,  et 
Ulleur  de  musique  k  Spire,  dani  la  seconde  moitié 
du  dix-baitlÈme  siècle,  est  auteur  d'un  traité  élé- 
■nentaire  de  musique  en  diait^iies  intitulé  : 
Blementorbuth  der  Tontunst  «um  Vnlerrteht 
beim  /Clavier  fur  Lehrende  vnd  Lemende  mil 


prukttselteii  Beisplelen.  Spfre,  I7S1-17BB,  1  toI. 
ia-8"  et  on  tuI.  io-t*  d'exemples.  Cet  ouftage 
parut  pat  livraisons  de  mois  en  mois,  sous  la 
forme  d'un  recueil  périodique.  L'objet  principal 
du  lirre  est  l'étude  du  eUreein  ;  mais  l'auteur  j 
traite  aussi  de  l'harmonie,  de  la  composition,  et 
même  de  la  musique  des  Hébreux.  Dossier  a  été 
aussi  éditeur  et  rédacteur  principal  d'une  gazelle 
de  musique  {MuslMahieAt  Healteilimg),  quia 
paru  k  Sfrira  depuis  le  mois  de  juillet  17B8  jot- 
qn'à  la  fia  de  juin  1780,  en  4  Tolumea  in-io,  arec 
4  roiumes  de  morceani  et  d'exemples  de  musique 
publiés  sons  le  titre  d'Anthologie  musicale 
( Mustkalltehe  Aalhologle).  Les  lix  demifrs 
mois  de  la  guette  (jnlUet-décembre  1790)  ont 
parn  sons  le  titre  de  Correspondance  musicale. 
En  17S1,  Bouler  transporta  mo  ét^isaeinent 
k  Danneladt,  et  plus  tard  k  Leipikk.  I«i  jour* 
nanx  de  1809  ont  annoncé  qu'il  était  décédé  t 
Maanheimle  Bdécembre  ISOSimals  H.Ch.-Ferd. 
Becker  dil  qu1l  est  mort  le  fl  décembre  181Ï,  k 
Leipsick. 

BOSSMS  (Hotai}.  magfxter  el  diacre  à 
l'église  des  réeoUets  d'Augsbonri,  a  publié  en 
cette  lille,  en  lall,  la  cent-Tlngt-boltiiuM  psaume 

BOST  (  M"*  LoDiia),  amateur  de  musique, 
née  k  Wfinbourg  ver*  IBIO,  s'eri  bit  connaître 
par  un  écrit  Intitulé  :  Cxcilia.  BitraeMvngen 
Mer  Kuntt  und  niait  (  Réflexions  sur  l'art  et 
sur  la  musique).  Wûribourg,  1839,1  Tol.in'iS. 

BOTENLAUBËN  (Otnan  db),  comte  de 
Henneberg,  trouvère  (HInnesingar)  allemand, 
naquit  vers  la  fin  du  douilème  siècle.  Il  tirait 
son  nom  de  Botenlautwn,  bourg  de  la  DiTlére, 
oti  Ti^iiemblabtemeat  ses  ancêtres  possédaient 
un  chtlean,  et  était  seigneur  de  Henneberg  en 
Ftaneowe.  Il  se  croisa  stcc  son  père  et  aou  frère 
a  1317.  De  retour  de  la  Terre  ialnte,il  se  maris; 
et  sa  femme,  Bealrix,quiélaitdetiaule  naissance, 
lui  donna  plusieurs  fila.  La  mort  de  Boalrix,  peu 
avant  1144,  décida  le  comte  de  Henncberf;  k  se 
rulirer  dans  lo  olottre  de  Frauenrode ,  aux  euTÎ' 
rons  de  Waribourg,  oii  U  meunit  le  4  octobre 
1164.  On  Toll  cette  ioscription  sur  sa  tombe  : 

Hobllls  Otto  con»  de  Bodenlaubrque  dlTti, 
Prioceps  bunosos,  sapiens,  torils,  generoso*, 
Slrenuusetliutos,  pncclaru*  et  logeniosaii 
Blejacet  oecnlloi  nunc  ccell  Inmlne  toltoi. 

Le*  manuscrits  ont  conierTé  qualorw  chan- 
sons d'OUtoD  de  Butenlauben,  qne  H.  Fr.  Henri 
de  Hagen  a  publiées  dani  sa  grande  eolltction 
de*  Minnestageri,  t.  1,  p.  17-31.  Oa  peut  con- 
sulter sur  ce  IrouTère  l'ouvrage  de  U.  de  Hagen, 
quatrième  partie,  14.  p.  ii,  et  la  monographie 


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BOTEHLAUBEn  —  BOTTf.E  DE  TOULMON 


-de  H.  BediRteiii  inWvtée  :  QacAlehU  uni  Gt- 
diehU  àtM  JfinHeiofljerf  Oita  mu  Botenla»- 
htA,  Grefeti  non  Bentu^g;  Laipsick,   184&, 

BOTT  (Amonn),  bon  TiotonMe  k  CiémI,  ett 
«é  en  IWO,  k  Gnw-Stdnbdm ,  petite  tUIe  uit 
la M(JB.  Pendant lei uMm  1B38-1U3,  ila dirigé 
à  CiHd  UM  uxMU  de  muiiqne  initrninciilale. 
Oa  a  de  cet  artiite  deoi  tnlteii  de  capricM  pour 
le  Tiolon,  duu  la  manière  de  Paganini,  arec  une 
prtrace  InatnidlTe  poer  l'eiécution  de  celte  nu- 
«ique,  en  allemand  et  ai  françaia. 

BO'IT  (Jum-Jmcph),  BI»  Bln«  dn  prMdenl, 
ai  le  9  atare  laifl,  i  Casael,  a  te(«  de  ion  père 
lea  premlèrea  lefont  de  Ttolon  cl  de  ptaiio.  Se» 
rare*  dlipaaftiiMUpMr  la  muiiqDe  -Inl  Hrcnt  faire 
de  si  npidee  progrta,  que,  dèi  l'Age  de  liirit  ans, 
Il  put  M  tain  eulendre  dans  quelques  coBcert* 
et  i't  faire  applaodir.  Cbirmfpar  Km  beunuu 
-oEganiaalioD,  Spolir  le  prit  comme  ilbjs,  et  cul- 
tiTa  MQ  talent  DiliMnt  afec  tant  <1p  aoin,  que 
Bott  entreprit,  dit  Pige  de  quatorze  aoa,  nn 
Tirage,  et  donna  de»  eoDcerU  k  Francfort,  h 
Bredau  et  dana  plniieurt  autre»  lillM,  aTeu  la 
ptua  brillant  locoèf .  De  retour  k  CatMl,  il  m  ItTra 
41'ttaidedel'iiannonie,  aoiiiladirediandeHaupt- 
mann  (wy.  ce  nom).  Apre»  le  départ  de  ce 
«afant  proTtsaeur  pour  Leipdck,  Boit  conlipua 
ua  étude»  de  campositioD  près  de  Spohr.  Ajanl 
«ntreprii  no  «econd  icjage  quelque  année»  apria, 
il  Tiaita  HanuTre,  BriiDRwidi ,  Lelptick ,  OidMi- 
tmirg.  Brime  et  Hambourg,  donnaat  partout 
des  c<mcerts,  etrecwillaotdea  applaudiaaementa. 
En  HM,  il  lot  nommé  maître  dea  Mseerta  de 
4a  eonr,  quoiqu'il  ne  fOl  Igé  que  de  Tingt-lroh 
as».  Troia  ao»  après,  le  roi  de  Hanom  loi  ayani 
fait  offrir  la  place  de  maître  de  chapelle  de  aa 
mur,  le  graad  duc  de  Heue  le  relinl  à  Caacel 
«n  lui  accordant  la  place  de  Mcond  maltr«  d«  aa 
ctupeHe  et  do  tbéttre  de  la  cour.  Depuis  lera , 
Botl  a  M  ehaifé  de  coaduire  lea  opéra»  een- 
Jointement  8Tec  Spofar.  Il  a  bit  pretire  d'une 
rare  babîMé  dan*  la  dlreelion  d'un  oreliettre.  Ua 
ai  rapide  arancenent  m  pnt  eupéober  qoe  le 
jeune  artMeiMfAlaalrici'aD  profond lenthnent 
4e  mélaocolie.  Dans  an  accèi  de  ce  mal ,  Il  ae 
précipita  dana  la  Fulde  :  heareaaement  il  en  fut 
tiréanal  d'être  lubmergiOn  a  gravé  de  loi  :  Pla- 
sleuri  qnakMts  pour  le  violon  ;  —  Quatre  mor- 
«eanxdeaaleopDUf  Tiolooel  piano,  op.  I;  Ham- 
bourg, Sebabert.  —  Ua  premier  Cdneertino  pour 
violon  et  orcheitre,  op.  3;ibld.  —  ^RtfanteCaM- 
iaàUe  pour  rialon  et  orchestre,  op.  9j  Caiee), 
Lueek.  — Quelques  morceaux  détacliés  pour  le 
piano,  iliid.  ;  t\\  Ueder  pour  tiquer  avec  piano, 
«p.  8.  ilml.  —Des  romance»  pour  piano;  etc.  De* 


ouTertures  de  sa  composiUoa  oat  été  eiécutée» 
dans  les  concerta  daCassd,  en  IS43ct  1B4g;eBAn, 
i\  a  fait  reprAsenter  à  CaHse),  en  lBï4,  nn  opéra 
intilolri  r/nconnue ,  qui  a  obtenu  du  suocè*. 

BOTT  {IkC^a),  frère  puîné  du  précédent, 
est  auui  violo»i»le  k  la  chapelle  du  grand-dur 
de  HesKe-Casael.  La  aœur  de  ce»  denx  artistes , 
Callterine  Botl,  pieniete  dittinguée,  s'est  fait  con- 
naître par  son  talent  en  Allemagne,  k  Paris  et  k 
.Londres,  dan»  le»  apnées  183S,  39 <4  40.  Elle  eat 
néek  Cauel  en  1S14. 

BOTTA  (CHiBLn-JosE»n-GeiLL*EniB},  his- 
torien et  médecin,  aé  le  BDOTeiiibreiTU,kSaiot' 
Geo^ea ,  dan*  le  Piémeot ,  eat  loort  le  10  BoQt 
la37.  U  lie  politique  el  le*.4eHts  Idatorlquea  on 
liltfraires  de  cet  hooime  dtstinfué  n'appartienneot 
pu  k  notre  ouTraga  i  il  n'ert  cité  ict  que  pnar  aon 
mémoiro  Sur  la  HOfure  rfei  JDni  el  tlt*  Ions , 
fniiéré  dane  les  Mênutlrtt  rfa  rÀeadémfe  tU 
nirin,ann£elM)S,  etdontUa  été  tiré  querqnea 
exemplaires  k  part. 

DOTT  liCIO  (  Pu}!.),  maître  de  chmelle  à 
Como.an  coramescemenldn  dix- septième  «fecle, 
est  auleur  d'an  recueil  de  nadripui  tntitalé  : 
I  Sojp&i  eon  a/(rl  madrigali  a  efnTue  et  otio 
voci.Ubro primo.  InVenetio,  eppreuo ângtlo 
Gardano  s  ffalein,  1*09,  ln-4*.  L'éptin  dédl- 
esloireest  datée daComo,  le  10  Juin  1609. 

BOTTE  {AoOLni-ACHiLLi),  piaalate  H  eom- 
potiteur,  eit  né  le  M  «eptembre  1B33  k  nrillf 
(Sdae-Inférienre).  Admit  comme  ètiTe  au  Ccm- 
*er«at<drede  Pari»,  au  mois  de  janrier  IS37,  U 
y  a  fait  des  études  de  M^ftge  et  ett  deTcnn  élin 
de  Zlmnerman  pour  te  piano.  On  a  paUiédetn 
composiUon  det  piècea  l^ère»  de  différenta  genret 
pour  ton  instrument.  Critique  diUingué,  H.  Bette 
eat  attacliékIaG<ixe<(Bmtufca^erf«/'arit,(ly 
a  pnMM  de  fort  boas  artides. 

BOTTÉE  DE  TOULUON  (ArGotn}, 
amateur  de  mutlqoe  et  bilillothécaire  dn.Conser- 
vatoire  de  Per^  naqnit  dan*  celle  ville,  le  I  k  mal 
17S1.  Son  père,  admlnistrafeor  dee  poiidree  H 
salpêtre»,  lui  Ht  nûre  de»  études  ipédalea  pour 
entrer  k  Técole  PetTteehQiqne;  mai»,  après  sn 
mort.  Bottée  de  Teulmen  renos^  k  la  coRare 
de»  adeficea  malbèmatiqiiei  pour  iMquelleB  il  ne 
se  sentait  |>aa  de  vocatton ,  et  te  livra  k  l'élude 
du  droit,  n  obtint  ton  dfpidme  d'avocat  en  I S33  ; 
mais,  indépeniianl  par  ta  fortane,  li  n'enerça  Ja- 
mais celte  proresafon.  préG^rsnt  sDÎvre  ton  pen- 
chant pour  la  mutlqne,  dont  II  avait  appris  les 
éléments  dans  ton  enfance.  Il  3onait  un  peu  du 
violoncelle,  ce  qui  le  fit  admettre  dans  la  »odété 
d'amateurs  qui  donna  de»  eoncerl*  au  WanxliiU 
pendant  les  année*  1116  et  1818.  Desvignef, 
maître  de  chapelle  de  la  cathédrale  de  Paris,  avait 


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BOTTÉE  D&TOULMON 


as 


4té  ton  maître  d'harmonie  :  il  pril  ensutle  quel- 
que IcfODS  deReicbï.  Pendant  plunieara  ann^ 
il  aiail  bit  d'usa  grandes  dépenses  pour  ru- 
wubler  une  wllecliou  de  ptrtllioni  îles  maîtres 
In  plus  célèbres,  lorsqoe  Is  publlcaLIon  de  la 
Sevue  mtaieale,  en  1817,  tourna  lesTuet  ver*  1i 
littérature  de  U  muaique  et  itn  aon  hiiloire, 
comme  elle  a  Tait  de  beaucoup  d'autres  en  France  : 
hientiJt  c«tte  Tanlaiiile  JetIiiI  en  lai  une  pastioD 
ardente.  Il  lui  manquait,  pour  j  taire  d'utilea 
tratanx,  une  luatructioD  fondamentale  dans  le* 
iliverwt  brsncbei  de  l'art  et  de  la  Mience  ^  il  lui 
manquât  «irtoul  des  l'Oei,  des  idée*,  de  la  pbi- 
loiopliie,  et  le  grand  art  de  g^néraltter,  par  lequel 
CD  rattache  les  bitgpaiticulien  à  dei  cauKS  pri- 
mordiales et  anÎTersetleB.  Rien  de  tout  cela 
o'uUtait  pour  loi  ;  mais  il  était  doué  de  patience 
et  de  léDadlé.  S'il  n'est  point  parrenn  i  produire 
par  lui-mAnte  quelque  ebote  de  nouieiu  et  d'une 
Talmii  réelle.  Il  l'est  do  moins  instruit  de«  tra- 
raui  de  iaa  demandera,  et  a  su  s'en  aertir  afec 
asseï  d'adrMte  pour  m  Taire  une  o^rtaine  répU' 
talion  de  musicien  érudit  près  des  gensdu  monde, 
l'oar  BatisTaire  son  goût  de  reclierches,  il  olCrit 
au  gonfrmement  de  remplir  gratuitement  les 
fuoctioD*  de  btbliotMcaire  au  Coaserraloire  ;  sea 
propadtlopt  furent  acceptées,  et  il  reçut  ta  no- 
mination au  mois  d'août  1831.  La  Société  des 
AntiqDaïies  de  France  l'aTait  admis  au  nombre 
de  ses  iDcubres  :  il  lit  aussi  partie  du  comité  lds> 
'tart<|uelnitlluéaD|nlnîstt,'rederiDtéritur,et  retul 
sa  nomiaaUMi  de  mimltre  de  plusieurs  sociétés 
aaientea-  Les  éTénemeal*  rérolalionnaires  de 
Jiérrier  lUt  arant  liil  aur  son  esprit  une  Tîie 
impression,  sa  ttte  se  dérangea,  et  dans  la  der- 
nitre  année  de  sa  rie  11  ne  sortit  plus  de  chei 
lui.  Une  attaque  d'apoplexie  mil  lin  à  son  eiis- 
lence  v^gétatlTe,  le  SI  mars  1S50.  On  a  imprimé 
de  Bottée  de  Toulmon  ;  I*  Discourt  sur  la 
quetlian  :  Faire  r/itilolre  de  Cari  musical 
depuis  l'ère  ehrélienne  fuiqu'i  notjourt,  pra- 
noaeé  au  eongrè*  hlilar\qut,  au  mois  àe  no- 
vrntbre  lS3a;  moruso  à  la  fois  pédant  et  auper- 
tciel, inséré  dans  la  Gazette  muticaltûe  Paris, 
et  imprimé  séparément.  Paris,  imprimerie  de 
Grégoire ,  H16,  in-S»  de  16  pages.  —  î°  De  la 
Chantan  en  France  au  moyen  (Ige,  dans  l'An- 
nuaire tiiitariquG  de  IBIG,  tiré  à  pari;  Paris, 
Crapelel,  1838,  in-1!  de  il  pages.  Ce  Taste  sujet 
est  a  peine  ébiurbédans  le  traTail  de  Bolléede 
Tonlmnn.  —  3*  Police  bùigraphique  sur  let 
trapauT  de  Guido  d'Aretto,  dans  les  Méinolrei 
(fe  la  SoeliU  des  Attaquai  ret  de  France  (IS17, 
lame  III).  —  ï*  Z>ei  puys  de  Palinodi  au 
mnya  itge,  dans  la  Revue  française  (juin  1S3a). 
L'objet  de  ce  mémoire  est  le  poème  de  diTerseï 


formes  qu'on  cliantait  autreroia  dans  quelques 
proTi nces  en  l'iionnfur de  l'Immaculée  ConceplioB 
de  la  Vierge  :  ce  poème  s'appelait  Paltnod,  d'ob 
est  Tenu  palinodie.  —  &■  Da  inttrjimeiiit  de 
musique  en  usage  au  moyen  âge,  dans  !',!■- 
nuaire  Aiiforifue  de  183S,  tiré  à  part;  Park, 
Crapelel,  in  13  de  18  pages.  Bottée  de  TuuInMB 
a  étendu  ensnite  et  refonduson  travail  dana  ans 
Dissertation  sur  les  inltrvmenlt  de  tnuiiçiu 
employés  au  moyen  dge,  dans  le«  méiaoîre*  de 
la  Société  de  l'Hisloire  de  France  (VU*  vol. 
!•  série,  1844).  Bottée  de  Toulmon  a  fait  tirer 
k  part  cel  écrit,  à  Paris,  chex  E.  Dute^ier,  1844, 
in-s°  de  109  pages,  arec  3  ptancltei.  Cette  i»- 
conde  rédaction  est  encore  bien  imparfaite.  — 
6"  Instruction  du  Comiti  historique  des  arU 
ef  monumenfi,  dans  la  CoUectlon  de  docunamb 
inédits  M%r  rhistoirt  de  France,  publiés  por 
ordre  du  roi  et  par  les  teint  dv  Mtniitire  île 
l'instrvetion publique, iai'àe  13  pages,  aiec 
7  planelies(deVlroprimerierojale,  s',  d.).  Cette 
instruction  a  pour  ol^et  la  reclierclie  des  moan- 
ments  de  rUstoire  de  la  mnilque,  particulièra- 
mentdesmandBcrilsetdeafrs^entsdenotaUeM 
«ndennM  :  elle  foormille  d'errenra  et  de  non- 
sens.  —7*  Observattontsitr  le*  moyens  de  rei- 
taurer  la  musique  religieuse  dam  let  églltet 
de  Paris  ;  Paris ,  Paul  Dupont ,  1 84 1 ,  in-8'.  — 
B*  f/ettee  det  mâHiuerita  autographes  dû  la 
Ausique  composée  par  feu  M.  L-C'Z.S. 
Cherubini ,  es-turintendant  de  la  musique  du 
roi,  directeur  du  Contervaloire  de  ntiMl- 
fue,  elc.  Paris,  1843,  in-S»  de  30  pages.  BolUt 
de  Toulmon  a  donné  aussi  dans  V Encyclopédie 
aittiolique  l'ariicle  Adam  de  la  Bolle;  cette 
notice  a  élé  réimprimée  dans  le  TMdtre-/Ta»- 
çalt  rfHinoien  dge,  publié  par  MM.  Monroerqné 
et  Francisque  Hicli^i  Paris,  1839,  gr.  in-l* 
(pages  49-fi4).  BoUée  de  Toulmon  a  taisxé  «ninft- 
nuHcrit  nne  traduction  franfalae  de  l'Iii'-loire  de 
la  musique  moderne  ta  Europe,  dv  lUesewelter 
(voy.Mnom),  Oimme  blbKotliéealre du Coosef^- 
valoire,  il  a  fait  aneclmae  trts-utile,  en  hlsanl 
copier  S&  manuscrits  prédeui  de  la  biblioUiéque 
rojale  de  HunlrJi,  lesquels  eontienneoi  Ici  eocn- 
po<ilions  d'Iaaak,  de  SenFel,  dr  Brumel  et  de 
beaucoup  d'aulres  mniiicleas  célèbres  des  quin- 
xiërae  et  teiùénie  biécles.  Ces  ouvrages  sont,  k  U 
vérité,  en  parties  séparées;mals  ils  olTmit  aux 
musiciens  instruits  les  moTcns  da  les  mrtire  en 
partition  et  de  (aire  connaître  des  monuments 
intéressants  de  l'bistoire  de  l'art.  Lui-même 
avait  conçu  le  projet  de  la  publication  d'un 
Recueil  de  dotHmrals  inédils  de  Fart  muti- 
cal,  depuis  le  treizième  jusqu'au  dix-irptitme 
siècle,  lequel  aurait  renfermé  toutes  les  musaes  ia- 


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86 


BOTTRE  DE  TOl^HON  —  BOTTESINl 


titaléos  de  l'Homme armieiiie  Beala  Virgine; 
Quia  il  u'a  pu  réalÎKT  celle  cnlteprlse  trop  gi- 
gaaiesque  pour  ua  couDai^Maus.  M.  Vincent, 
de  l'Institut  de  France,  a  publié  une  Hotice  sur 
la  vit  tt  le*  travaux  ie  M.  Bottée  de  Tout- 
mon,  mtmbre  risident  de  la  SoeUUda  ànti- 
qvaires  de  France;  Paris,  I8S1,  iD-g>. 

BOTTEGARI  (Cmlmu  ),  musicien  italien  , 
fut  alliché  au  spiricc  du  duc  de  Bayière,  dann 
la  »econde  moitié  du  Kiiièma  «iËcle.  11  a  publié 
UDrecucil,enileuilivre«,demadilgaux  compueét 
par  lei  plui  célibrcn  arlistca  de  cette  cliapeltc  cl 
par  lui-mGnie,  MUA  ce  litre:  Il  primo  tdUseeondo 
libro  de'  madrlgali  a  cinque  voci  eon  uno  a 
dieei  dt'fioridi  vtrtuoil  del  sereniiiimotlueea 
4i  Baviera,  cioi  :  Orlando  di  Laito,  Gnuippe 
Cuami,  IvodeVenCo,  Francesco  da  Lveca, 
Antonio  Morari ,  Giovanni  etl  Andréa  Ga- 
brlelti,  Antonio  Gotvlno,  Franceico  Lacidlt, 
Fileno  Comamani,  Françetco  Matto,  Jat- 
gtiino  Sale,  Cosfmo  Bottegari.  Veneiia,  ap- 
presio  l'harede  di  Girolamo  Scolto,  li7S, 
ia-4<>. 

BOTTEONI  (lE^N-SjirTKTE),  dMOfrine 
de  Segna,  petite  ville  de  la  Croatie,  IJI  tet  éludes 
à  VouIm.  Il  Gjit  connu  comme  rompoaileur 
par  la  musique  de  l'opéra  ialitulé  :  L'Odia  pta- 
ealo,  exëculé  par  la  noblease  de  Gorice,  en 
leS6. 

B01TESINI  (GioTudn),  Tlrluow  sur  )• 
coQlrebaiM  et  coropotiteur ,  eat  né  t  Crema 
(Lombardie),  le  14  diicembre  1823. Il  commença 
l'étude  de  la  musique  et  du  tîuIud  dam  ga  Tille 
Dalale  ;  et,  lon<|u'il  eut  atteint  l'ftge  de  Ireiw  ann, 
il  cuira  au  Conierrateire  da  Hilan.  H  j  de*iat 
(lèfe  de  Boasi  pour  la  contrebasae,  et  Françoia 
Baailj  lui  enieigna  lliarmonie  et  le  contrepoint. 
Après  le  dépari  de  ce  maître  pour  Rome,  ton 
tuccemenr.yacciij,  termina  l'éducatiaQ  musicale 
de  Bolleaini.  Vera  1840,  ce  jeune  artiate,  Sgé 
Mulement  do  dix-tept  ana,  lorlit  du  Conaerra- 
Uiiia  et  parcoaret  toute  l'Halle ,  en  doonairi  des 
concerta  Jusqu'en  Ig4(i.  Parrenu  alors  i  l'Age  de 
vhigl-lroi»  ans ,  il  reçut  la  propwitioo  d'un  enga- 
^ment  en  qualilé  de  clief  d'urciieslre  au  IhéUre 
de  la  Havane,  et  l'accepta.  Pendant  son  séjour 
liant  celle  colonie,  IlécriHl  la  musique  d'un  petit 
■>péra  espagnol,  iolitiilé  Crlatophe  Colomb,  qui 
fui  reprfaenU  avec  soccèa.  Députa  lora ,  et  i  di- 
vpr«es  époques ,  BotlesinI  a  (sll  des  TOfagei  en 
Amérique,  parcourant  lei  Ëlats-Unla,  leHoxiqoe 
il  les  autres  parties  méridionales  du  nouieau 
inonde.  11  était  fc  Mexico  «i  moment  de  la  mort 
le  M"*  Soniag,  comlcwe  de  Rossi  (]■■'■■  I6&4). 
I>«  retour  en  Eiiru|>e,  le  Tirtnose  Iroava  en  An- 
gleterre le*  succéad'élonnementclili'enUiouEiasmc 


que  son  prodigieux  lalcBlJui  arait  bit  rencontrer 

partout.  A  diverses  reprises,  il  en  parcourut  les 
province*  ainsi  que  l'ËcmBe  et  l'Irlande. 

Engagé  comme  dief  d'orcliostrc  du  Ihétire  Ha- 
Iten  de  Paris,  Il  prit  possession  de  celle  plao» 
lez  octobre lea&,  et  en  oontnua  le  seriice pen- 
dant deus  années.  Il  y  St  preuve  des  qualités 
nécesaairea  dans  un  eniplai  de  cotte  nature,  et  y 
montra  autant  d'iulelligence  que  d'aplomb.  Le 
33  février  1856,  il  fit  représenter  au  mAmelliéitre 
l'opi^rt  de  sa  oompoelllon  qui  avait  pour  titre  : 
L'Aaiedio  di  Firenie,  Oti  j  remarqua  quelques 
iKins  morceaui ,  et  les  journaux  de  musique  ren- 
dirent justice  à  la  distinction  et  A  Ja  facture  de- 
l'ouvrage.  Avant  de  quitter  la  direction  de  l'or- 
cbeatre  du  Uiétlre  italien  de  Paris,  Uottesinà 
reçut  on  témoignage  flalteiir  de  l'estime  des  ar- 
liiles  qui  le  compoaaienl  :  Ha  lui  oITrireut  un 
bllon  de  mesureorné  d'une  inscription  bonorabte. 
Pendant  les  années  1857  et  isaa,  il  psrcourat 
l'Allemagne,  la  Hollande,  la  Belgique,  la  France 
et  l'Angleterre,  donnant  partont  des  concerts  qui 
étaient  autani  de  triomphe»  pour  aon  talent.  e,o. 
18S9,  il  retourna  en  Italie,  et  Ql  représenter,  su 
lliéitre  San(a~Radegonda  ,  le  petit  opéra  boiiRe 
intitulé  II  Diavolo  délia  nolte ,  qui  Tut  accueilli 
avec  beaucoup  de  Taveur,  Peu  de  temps  aprte  11 
ratooma  en  Anglelvre,  où  il  était  engagé  pour  de 
nouvelles  excursions  de  concerta.  Au  moment 
od  cette  notice  estécriL^(  1&60),  il  est  de  reluur 
i  Paris. 

De  Ions  les  artistes  qui  se  aonl  fjit  une  rd- 
putatiop  de  virtuose  «ur  la  Eonlrcba«se,  nolle— 
slni  est  celui  dont  le  talent  a  pria  l'eaaor  le  plus, 
élevé.  La  beauté  du  sun  qu'il  tire  de  l'ins-lniment 
ingrat  auquel  il  s'est  adonné  ;  sa  detlérilé  mer- 
veilleuse dans  les  Irails  lea  plus  dilTicilea  ;  sa  ma- 
nière do  cliaoler,  U  délicatesse  el  la  gréce  de  ses 
umemonts,  composent  la  talent  le  plus  complet 
qu'il  Bolt  poaaitile  d'imagTner.  Par  «on  adresse  \ 
saisir  les  aons  liarmonique*  dans  toutes  tes  posi- 
tions, Botlesiai  peut  lutter  sans  déaavantage  aveu 
les  violonistes  lea  plus  lisbilea;  c'est  ainsi  que,. 
dans  un  duo  de  sa  composition  pour  violon  el 
contrebasse  concertants,  qu'il  a  souvent  exécuté 
à  Londres  avec  Sivori ,  et  à  Paris  avec  Sigliicelli, 
il  a  toujours  fait  éprouver  k  l'auditoire  aulanl 
d'admiration  qiu)  de  pbisir.  Rien  de  plus  éton- 
nant que  cette  Intte  de  deua  Inalmmenta  si  dif- 
férents de  moycM  et  de  caracttre;  Il  faut  ^  avoir 
entendu  Boltesini  pour  eroirct  la  possibilité  qne 
le  géant  dea  instrumenta  ï  cordes  ne  soft  janiais 
vaincu  aoas  le  rapport  de  la  sonorité  comme  soni 
ceux  de  1*  justesse  et  de  la  légèreté.  DragonetU , . 
Dall'Oello,  Maller  de  Dannstadt ,  ont  «l<  des  ar- 
tistes d'exception  sur  lacontr•bassc:ilsontes•- 


>yGoOgle 


BOTTESIHI  —  BOTTRIGABI 


dh!  rétoBoement  de  leara  conlemporalni  pir  des 
ijutllUa  d'iutul  plus  romarqualilw,  qu'ib  élaieat 
«n  même  temps  excellenl*  coatrebauistM  iTor- 
-cliufrE;  miis  tucoD  à'tax  n'>  pouédâ  le  brU- 
laal  et  la  sùreU  iTexitcutioii  qui  brilleat  ta  plm 
liiut  degré  dam  la  talent  de  Battaliii.  A  «a  pte- 
inièiv  qiparitien  daa»  Paris,  il.juua  ï  une  de* 
sëaDcaa  de  la  aociël^  Jet  coueerti  du  Coiuer>a- 
toJre,  et  T  lit  niHre  an  eathonaîasioe  dllïïcile 
à  décrire.  Celte  wciété  lai  décerna  par  acclima- 
liun  une  mëdaille  dltonDear. 

BotlesïDi  a  écrit  un  grand  nomlire  de  morceaux 
pour  son  instrument,  tels  quetolos,  *in  Tariéi, 
fantaisies  et  uncertM.  On  a  surtour  applaudi  t 
Parts  sa  fantaisie  sor  la  Sojuuntbula,  sea  ts- 
liatlons  «ir  le  Canaeai  de  Venlte,  et  le  duo 
dont  il  a  £ti  parlé  précédemment.  Tons  cea  mor- 
«caoi  sont  reatés  eu  minuicrit  jusqu'à  ce  Jour. 
NoBobstaot  radaiiratioD  inspirée  par  Je  taient 
prodlgieiis  de  l'artiste  qui  est  l'objol  de  cette  do- 
tise.  Il  n'est  pas  moins  regrettable  que  de  si 
grande*  baultés  ïoîent  employées  en  qnelqae 
aorte  en  pure  perte  ft  triompher  de  dilScultés 
iiiaépaiablei  d'un  ioitnunent  donl  la  dcslination 
n'est  pas  de  diaraier.  Le  résultat  des  merTcitles 
opérées  par  un  talent  tout  exceptionnel  n'est  et 
ne  peut  être  que  de  rétoanemenl,  de  la  ilupé- 
facliuii.  mus  non  ce  plaisir  pur  et  auaTe  qna 
priMluituD  instrument  jouéatec  potection  dans 
an  deslioatioa  naturelle. 

BOTTIGEB    (  CHtaLEs-ADCDSTi).    Toy. 

BOETTICEn. 

BOTTOUBY  (Joseph  ),  né  k  HaUCai,  dans 
le  duclié  d'York ,  en  178a,  manircsta  da  bonne 
heiiTo  du  saat  ponr  la  musique.  A  l'tge  de  huit 
ana,  il  jouait  déji  des  coocerlos  d«  Tiolon  et  Ion- 
chai  t  le  piano.A  douze,  il  fut  placésousla  direc- 
tion de  Grimahaw,  organi^tede  Saint-Jean  t  Man- 
chester, et  de  Watts,  directeur  des  couccria.  Il  a 
reçu,  depuis  lors,  des  leçtos  de  liolon  de  Yanewîtz 
«t  WoelTl  (ut  son  maître  pour  le  piano.  En  IS07, 
fl  fat  nommé  urbaniste  de  l'église  paraîssisie  de 
Br«drord;  il  quitta  tnsaile  celle  place  pour  une 
semblable  k  ilalilsi.  Depuis  1810,  il  est  fixé  a 
Sbeflieid,  aùilselivreàl'enseigneaieut.llapubiié 
les  on*ragea  sulianla  s  —  l»  Six  exercices  pour 
piano.  —  2'  Douze  sonallnss.  —  3°  Deux  diier- 
(lEsemenls  avec  accoinpaitoement  de  flOte.  — 
V>  Doute  Taises.  —  &"  Kaitrondbs.  ~  fiaDixain 
Taries.  —  7o  Uaopourdeux  pianos.  —  8"  tJn  petit 
dkdionnalre  de  musique  qui  a  psni  à  Londres, 
eBI8ie,soin  aelUrci  A  Dtetionarg  et  Miuie, 
in-S'.  (Voj.  BUAMh,  Brilann.  de  M.  }<obert 
Watt.  Part  I,i3sa.) 

BOTTIUGARI  (nEscuLK),  clieralierde  la 
milice  dorée  dnpape,  naquit  à  Bologne,  au  ntols 


d'août  IS31 ,  d'une  Initie  noble  et  ancienne  de 
celte  villa.  11  refut  une  brillante  filuealioB, 
et  cuUka  les  lettres  et  les  sciences  btcc  auecè*. 
Il  était  surtout  lion  musicien,  et  sTalt  fait  une 
étoda  sérieuiie  de  la  mu^uedes  andens.  Partisan 
dCclaré  de  la  doctrine  d'ArUtoxine ,  et  adf^- 
saire  dt»  proportions  nutliématlqoes  des  inter- 
valles de«  sonsensdjjnéespartespjthatEorieieas, 
il  fit  de  ses  idées  à  ce  sujet  l'otjet  d'une  partie 
de  ses  traTaux.  Il  mourut  dans  son  palais  de 
Salnl-Albert,  à  Bologne,  le  30  septembre  leil. 
Une  médaille  •  été  frappée  en  son  honneur  : 
ellcreprésente  d'un  cAlé  son  boste  orné  du  collier 
de  Saiul-Jesn-de-Latran ,  avec  ces  mots  :  Htr- 
eitlei  BuUrigariiu  tatr.  later.Au.  MU.  Àur. 
Au  rêvera, oâ  voit  surcette  médaille  un  Inlb,  une 
équerce,  un  compas,  une  palette  et  cet  exergue  : 
Née  Au  f  uzsJDisjs  lalU.  On  n'a  point  k  s'oc- 
cuper ici  de  quelques  livrei  de  Bollrigari  qui  con- 
eeraent  le»  sciencen.  Ses  ouvrages  imprimés  sur 
ta  musique  sont  :  —  1°  II  Pairislo,  ovvero  dé 
telraeardi  armonld  di  Arlitoiseno,  parère  e 
vera  dinuutratiotu ;  Bologne,  1KI3,  in-4*.  Pa- 
lriiii,dont  la  haine  ardentec<intrela  philosophie 
d'Arislole  et  de  ses  sectateurs  saisissait  tuntes  les 
occaaiuDs  de  l'attaquer,  arallfaU.  avec  raison, 
DUO  critique  amère  de  la  fausse  tliéorie  d'Aris- 
toxine  c«noemant  la  division  du  ton  en  deux 
parties  par lailemetit égales,  et  de  ta  formation  de* 
télracordei,  conformémL-nt  k  cette  tltéurie.  Cotte 
critique  avaii  paru  dans  la  lîeconde  partie  (  Dec<t 
dUputata  )  du  livra  du  philosophe  piatooldea 
iatHuii  Délia  poelica;  Feirare,  1586, 1  vol.  bi.4>. 
Ceit  pour  la  cuaitiattr*  que  Bottrigari  écrivit  uM 
ouvrage,  dans  lequel  il  le  montre  aristoiéDlen 
coDvsinea  et  passionné  ;  inais  la  vérité  était  id 
du  Ulté  de  Palrizzi.  —  3°  If  DeUderio  etwera 
d^  aineerli  di  varit  i{rom«n(i  «nufcail,  Dia- 
logo  n*{  quale  anco  si  rûftona  delta  pariiei- 
paitone  dt  ciH  ilromenli,  e  di  moite  altr» 
cote  ptrlinenti  alla  tnvsica,  da  Atemanno 
Bentlli;  in  Venezia,  Hicciardo  Amadlno,  1594, 
ia-4'(l}.  Ce  nom  d'Alemaniio  Benelii  estl'anp- 
gramitied'j4nniAate  Helone  (joy.  Melone),  élève 
et  ami  de  Bottrigari,  parce  que  celui-d  avait  dédré 
rester  inconnu  ;  mais,  blesié  de  ce  que  Melone  se 
donnait  pour  l'auteur  du  livre,  il  le  Ht  réimprimer 
sous  son  nom,  en  IS99,  i  Bologne,  un  vol.  iD-4*. 


UD  exeoplsLrv  «bugS  4v 
lilloiliaiine  iiii  P.  Mirtiol,! 

■Kal  de  BoIttfDt,  et  ce  idhI  c 


s  Bottrigari  dant  la  11- 
te,  J^eiak  miL  rcoKignS 

.■  lilblloll>tqac  au  LrcM  mg. 


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S8 


BOTTRIGARI  —  BOUCHER 


Deion  rolë  MeloDe  soutint  si pnïlenlion  eii  tai- 
uiil  reparaître  le  livra  sous  son  propre  dodi, 
t  Milao,  en  IGDI.  Cette  édiliaa  de  Milan  n'ett 
autre  que  le  reile  de»  eumplairM  de  celle  qui 
a«ait  été  publiée  i  Venise,  en  1594,  atte  an 
nouveau  rrontiapice.  Néaamoias  les  deni  amis 
M  réconcilièrent  par  la  suite,  ainsi  qu'on  le  tuII 
par  l'article  tuirant  :  —  Sf  II  Mflont,  discerso 
armonico,td  il  MeUne  ttcando,  eoHilderationi 
mutleali  del  medenmo  topra  un  dUeona  dl 
M,  Gandolfo  SigoHio  tntorno  a'  madrigali 
ad  a'  Ubri  delC  AnlUa  muiica  ridolla  alla  mo- 
derna  pratlica,  di  D.  Hicola  Vinemtino,  e 
nelfinee*toditcorsodetSigoiiio;Femre,  1601, 
in-t°.  Annlbal  Meloae  avail  écrilone  lettre  à  Bol- 
trigari  sur  ce  «ujel  :  Se  U  aantoat  ihuslcali  mo- 
tUnucammuiiemtnte  dette  nuidrigali,  o  mo- 
tttti,  li  ttouono  ragionevolmente  Hominora  di 
un»  d^  Ire  puTi  e  templiei  gtneri  armoniçi,  e 
ftMll  dtbbono  etserle  verattunU  tali.  C'est 
pour  répondre  kcelt«  lallrequcBottrigari  acom- 
poeé  la  première  partie  du  Melone.  Il  partage 
iesidéwénilim  longtempi  auparavant  sur  ce  sujet 
parNicnlaaViceutlno  (voir,  ce  nom),  et  croit  t  la 
possiliilité  des  genres  ctiramatique  el  enliarnio- 
nique  dea  Grec»,  appliqués  A  l'ancienne  tonalité 
Dt  A  tliannanie  coasoimante;  mais  il  croit  que 
celte  application  ne  peut  se  (aire  que  dans  le  tjt- 
Uta»  mille  et  tempéré  appelé  par  lei  ItaJifus  du 
(eliifaM  tiède  partleipato  (Tojei  II  Mtlone, 
p.  le  et  aDÎT.  ].  Jein-BaptiiteDoni  ealtuialiêdana 
les  mêmes  erreare  (Aggiunta  al  eompendio  del 
jyatlalo  de'  generl  e  dt'  modi  délia  mutiea, 
p.  t2fletsuiT.);  mais  tontes  ces  opinions  sont  des 
Doa-«ent  dont  Artuiiafait  juBtieedans  son  livre 
Délie  imperfettioni  dellamoderna  muitca  (p.  3S 
et  suiT,  ).  [riiiépendammantdecasouTiagesimprl' 
^és,Ilottrigaria1atsi)élesiuiTanb  en  iraouacril: 
1*  /  cinque  libri  di  mtuica  di  Anit.  Manl. 
Sever.  BoelAto,  tradollt  in  parlare  ilaliano, 
1&7S.  (Vog.  Martini,  Stor.  délia  mui.,  t.  1, 
p.  4âl.)  —  VU  trùnatme  de'  fandamenli  ar- 
raonict,  dans  lequel  il  «t  traité  dea  tons ,  des 
tropei,  où  DKHka  aocleiw  et  modernes,  ainsi 
qiM  de  Is  Dotation  t  diverses  époques.  (V09. 
Hartini,  Ibid.,  1.  i,  p.  451.)  —3°  Uw  tra- 
duction duCommentiire  deMacrobesurla  partie 
dn  Songe  de  Seipion  (V.  Cicùiun  et  Machobi) 
qui  coni«rne  l'Iiarmonie  des  sphères  célestes; 
—  4>  Une  traduction  du  traité  de  musiqDe  de 
Caiaioilure.  BotiriKari  a  aussi  traduit  en  ilalien 
IM  Irailcs  d'Eoclide,  l'abrégé  de  PseDua,  le  dia- 
luflue  sur  la  masiqiie  de  Plularque,  les  ouvrages 
d'AlTpius,  de  Ccnsorin,  de  Bcde  et  de  Fogliani 
(  Coy.  ces  iwims  ).  Tous  ses  ouvrages  existent 
dftaa  la  Bibliollièque  du  LTCée  musical  de  Bo- 


'  logne.  ~  V  Enfin,  te  père  Jtirlini  possédait  nu 
pxcruptaire  de  t:i  trailiidiau  d'arisloièiw  et  de 
Plolémée  par  GuKioin,  ciiargé  de  corrections  de 
la  niain  île  Boltriiiari,  et  accompagné  d'une  Ira- 
duclioh  italienne,  dunt  il  était  l'auteur. 

Cerl>«r,ilansi:articleMiir(ini1Jean-l{aptislé)dc 
son  ancien  lexique  desmusicien^t,  esl  Itnntiè  dans 
une  singulière  méprise:  il  dit,  en  padautde  ce  sa- 
vant musicien,  queion  ami  Bollrigari  lui  BTait 
laissé  sarïcljebibliotlièque  musicale.  OrBottrigarf 
était  mort  qualre-vingl-quatorze  ans  avant  ta  nais- 
sance du  P.  MarliDJ  i  ce  qui  n'a  pasempécbè  Ctao- 
ron  et  Fayolle  de  co|iier  cette  tuiarre  erreur,  dan* 
leur  Dictionnaire  des  niusicîeBB.  L'abbé  Bertinin'a 
pas  fait  cette  faute  dans  leOiiionaHo  tl 
lieodegUicritloridimittiea.Ctiilaii 
de  Bollrigari,  lequel  était  abbé,  qui  a  laissé  par 
teslanKnl  an  P.  Martini  les  livres  de  muniqup 
provenant  de  l'ancienne  bibliothèque  de  cet  écri- 

BOUCHER  (Hectds),  dit  L'Enfant,  eut 
de  la  réputation  cuiniue  conijKRiitenr  an  seiii^me 
siècle.  Suivant  un  compte  ds  dépense  de  la  cour 
de  Franfois  1",  dressé  en  1S31  (Hss.  de  la  Bi- 
bljotlièque  du  Boi,  F.  1506  du  supplément),  on 
voit  qu'il  élait  tiaule-contre  de  la  diapelle  de  ce 
prince  et  qu'il  avait  trois  cent  soiiante  litres  de 
gages.  L  fut  aussi  cbanoine  de  la  Sainte- Cliapel te 
du  palais.  Va  nombre  sssea  considérable  de  mo- 
lett  el  de  cliansons  i  qnalre,  cluq  et  six  parties, 
composés  par  l'Eulant,  se  trouve  dans  las  recueils 
publiés  par  Nicolas  Du  Chemin  rt  Adrian  Le  &aj. 
La  plus  ancie:ine  publication  de  ce  genre  est  lU 
nulet  Ca  même  musicien,  inséré  par  Pierre  Al- 
taignaiit  dans  le  deuxième  livre  de  ses  motets 
de  divers  autaj|rs  qui  a  paru  sons  ce  titre  :  Pat- 
alonw  Dominiex  in  ramlt  palmarum,  Venerit 
tancle,  nec  non  ketionei /eriarum  quinte, 
'  ae  salibatihebdomadx  sanrtx.  Ce  motel 


inuinpaee.  (fo^es  Ihf^titis). 
BUtJCnERtAi^iANUHE-JEAn},  né   à  Paris 
11  avril  1770,  l'adonna  de  bonne  lieure  ï  l'é- 


tiou  de  Havoigille  aloé.  Il  avait  k  pdne  alieint 

sa  si  même  annéelorsqu'Ujoua  t  lacour,  etdana 
sa  liuitièiue,  il  se  lit  entendre  aucoacerl  spirituel. 
A  rige  de  qiiaturae  ans,  Ihiuclier  Tut  le  soutien 
desafanilllej  kdii-sepl,  il  partit  pour l'E^p^ne, 
où  it  entra  au  service  de  Charles  IV,  en  qualité 
de  viulon  joto.  Après  un  long  séjour  dan«  ce  pajrs, 
sa  sanle  s'alti^ra ,  et  il  obtint  un  congé ,  dont  U 
profita  pour  revenir  en  France.  De  retour  à  Pa- 
ris, il  be  r>t  entendre  aux  concerts  de  M'"  Cala- 
lani  do'hnés  à  l'Opéra,  en  ISOfl,  et  k  ceux  de  H»" 
Crafsini  et  GiBcamelli,au  mois  de  mai  1808.  On 
trouva  sa  manière  extraordinaire  :  les  uns  l'ae-. 


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BOUCHER  —  BOUELLES 


Miaienl  de  manquer  de  HToir  daru  le  iBia.~ 
■JamE  de  IkrclMt;  lea  buItw,  de  l'abaDdonoef 
bop  à  de  cerlaines  ulllles  qui  reMembtaient  k  du 
cbirliluiiine;  DwiHtoiuttueatobligted'iTauer 
qiH  06  copiait  pertonne,  et  qn'il  n'afatt  de  nw- 
dèle  que  lui-iotme.  Lorsque  Hapoléon  retint 
Cltarle«  IV  prisonater  k  Fontaiiiebteau,  Boacher 
ioana  k  ce  prince  infortuné  noe  prente  d'altacbe- 
ment  en  te  rendul  aiiprte  de  M;  déTouemenl 
loqnei  fe  monarque  làt  MUiible.  Aprèi  la  re»- 
iMiration,  Bouclier  ■  paaHi  placeurs  ann^  t 
Paria;  Tara  1830,  il  s'e«t  rola  k  To^ager  en  Alla- 
magne  et  daoa  lea  PaTs-Baa,  el  partout  il  a  ex- 
àli  rétonncmcot.  11  a  aouTenl  conté  celte  aneo- 
duledemn  voiage  :eii  1814  il  arrlTaen  Angle- 
ttrre,  el  son  liolao  n'ajanl  pas  été  déclaré  à  la 
douane  à»  DouTrei,  bit  aaisi.  Il  s'en  eni(Mn  ans- 
tllill,  jouft  dea  Tariatiuos  improviaéet  «iir  l'air 
GfUi  saoe  t/u  King,  et  aéduiail  par  son  jeu  lea 
deuaniers,  qui  lui  rendirenl  son  Instrument.  De 
retour  k  Paris,  Bouclier  s'est  liTrét  rensetgoe- 
neat  etajouédansquelquesconcerta;  mais,  nté- 
cmlentde  sa  position,  il  a'esl  daigné  da  nou* 
Tcap  de  la  capitale  de  la  Prancv,  a  traversé  l'Al- 
letoagne,  la  Poli^H,  el  s'est  rendu  on  Bniaie. 
tu  ia44,ilélailïFTancl<>rt,oùilseni«nleBr]re; 
pnia  il  retoara*  k  Paris.  Depuis  lors  fl  a'esl  liié 
prta  d'Orléans.  An  nmiKnt  ob  cette  notice  est 
rerue,  Boucher  Tient  d'arriier  k  Paris  :  il  est  âgé 
an  quatre-Tlng-dii-ans  ;  néanmoins  il  s'e^l  lait 
OBcgre  entendre  m  présence  de  quelques  artistes 
(IMD).  On  rMDarqne  dans  lea  traits  de  ce  Nestor 
des  Tiolonistes  noe  ressemblance  sensible  arec 
eeu\  de  Napoléon  Bonaparte.  Il  s'est  souTent 
amusé  lal-méme  de  celle  ainûlilude,  el  s'est  coiffé 
de  la  même  niaDii<re  que  le  Cbnquéranl.  On 
tennatt  de  cet  artiste  :  !■  Premier  concerlo  pour 
TioluQ  et  orclwalre;  Paris,  Plejel.  —  ï°  ITo» 
caprice,  deuxième  concerto  Idem;  Bruxelles, 
Weiaaenbnick.  La  Temme  de  Boucher  (H"'  Cô- 
iMle  (Utijot)  s'est  bit  entendre  avec  succès, 
Mnnne  lurpiile,  dans  lea  concerts  de  Fejdean 
en  i;9i.  Elle  est  morte  k  Paris  dans  le  mois  de 
Dîner  IMI. 

BUUCUlilHON  (BimoHD),  maître  da  cha- 
pellak  Vigevano,daiulaproTinGedeNovare,  en 
Kteent,  est  né  dans  le  rojannie  de  Sardaigne, 
an  commencement  du  dix-neotième  siècle.  Cet 
artiste  s  beaucoup  écrit  pour  l'Église  cl  a  fait 
exécuter  k  VigeTsno,  les  s,  6  el  7  octobre  isto, 
deux  messes  et  on  'EeçvUm  de  sa  composition. 
Ilaputilié  un  Pater  noaler  {Oraiione  domini' 
aUt)  pour  nn  cluetir  k  quatre  toIx,  à  Milan, 
tbei  Bieordi ,  et  quelques  chants  k  Toix  seule, 
Chez  le  même.  L'ouvrage  le  pins  important  de 
K.  Boucheron  est  un  litre  r|ui  apour  litre  Filesofia 


délia  muiicii,  o  Esleliea  applicala  a  giuif 
arle;  Hilao,  Bieordi,  1841,  un  lol.  gr.  in-S* 
de  160  pages.  Bien  que  l'auteor  de  ce  livre  n'ait 
ni  la  proTondenr  de  vues,  ni  l'étendue  de  coonais- 
saoces  nécessaires  pour  un  tel  ouTrage,  ob  ; 
trouve  néaomoina  des  aperçiuqid  ne  manquent  pa» 
de  justesse.  Après  avoir  traité  du  beau  en  général 
dans  l'introdoction,  M.  Boucheron  déveleppe,  n 
douze  cliapiirea,  la  théorie  da  bean  en  particulier 
dans  la  musique,  el  trailadn  caractère  dea  instru- 
menta, des  voix,  (te  la  tonalité,  de  quelques 
resaourcesducontrepoini, de  la  peinture  mnsieale, 
de  la  variété  des  caractères,  de  la  musique  k  i'é* 
gliae,  au  lliéitre  et  dans  le  style  instrumentai,  etc. 
H.  Bouclieron  a  participé  k  la  rédaction  de  la 
Goiiella  miuleeU  di  Jfltanopendanl  plDsii>uis 
annéei.  Le  S  septembre  IBïI,  il  a  lait  exécuter 
ft  la  calliédralB  de  Milan  une  messe  solennelle  de 
sa  composition.  I«  style  ra  était  un  peu  sec  j  mais 
on  j  remarquait  du  savoir. 

BOUCIIET  (CuABLEs),  professeur  de  piano 
et  compositeur  (!),  né  k  Haraeille,  a'est  fixé  dans 
sa  ville  nstale.  Il  a  publié  de  sa  composition  la 
cantate  de  Cifcé  (de  J.-B.  Rousseau],  avec  ac- 
compagnement de  piano,  une  nouvelle  invilalion 
k  la  valse,  dédiée  à  la  mémoire  de  Weber,  nn 
rondeau  brillant  pour  le  piano  <^  nn  grand  final 
brillant  pour  le  rpéme  instrument,  è  Marseille, 
cliez  Bouaelol.  Blancliard  a  fait  une  analyie  plai- 
sante de  toute  cette  muilqne  pire  que  médiocrer 
dans  la  Galette  musicale  de  Parit  (ISS7, 
p.  471  etsulv). 

BOUDlEft(Gi3uaiiii LE), maître  desenbnto 
de  clueur  de  Notre-Dame  de  Naniu,  né  vers  le 
milieo  do  seizième  siècle  ,  obtint  au  concours  du 
Pvy  de  maiti/uf.  d'Ëvreux,  en  laai,  hi  prix  du 
luth  d'argent,  pour  la  composition  de  la  chanson 
française  k  plusieurs  voix  ;  Et  tajiear  vole. 

DObUIN(JBAn),  enlatin  Soudinltu,  né  k 
Fumes,  pelite  ville  da  la  Fiaudre,  Tut  président 
du  conseil  de  celte  ville.  Le  calalogue  des  livret 
de  M.  dePeralta  indique  sous  ce  nom  oa  ouvrage 
iolitulé  :  De  PrxUanlia  muiitx  veterit;  Flo- 
rentin, 1047,  in-io.  Il  n'est  pas  douteux  que  celte 
indication  est  une  erreur,  «l  que  ce  traité  n'est 
autre  que  celui  que  Donia  publié  la  mfime  année, 
dans  la  même  ville  et  sous  le  même  litre. 

BOUELLES,  BUDLLES,  oo  DOC- 
VËLLES  (CnuLEs),  en  IsUn  BoviUui,  né 
k  Sancourt,  villaKa  de  Picardie,  vers  1470, 
étudia  les  malhématiqiies,  et  particulièrement 
la  géométrie  sous  Lefèvre  d'Èlapiai.  Aptes  avuir 
voyagé  en  Espagne  et  on  Italie,  il  olitint 
nn  canonicet  àKoyon,  où  il  enseigna  la  théo- 
logie. IL  est  mort  vers  lû61.  Parmi  ses  ou- 
vrages, on  lui  allriboe  cenx-d  :  I.  De  com- 


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BOUELLES  —  BOUCEAHT 


tiMiùne  et  utllilalt  arllum  Aumanamm,- 
Pari*,  jrchin  PaUt,  Hi»  date,  in-4o.  —II.  Budi- 
meala  muilcjej!9unif«,  UIZ,  la-S».  Ce  dernier 
Urre  léte  cité  par  Geuer,  diDS  u  fiibliolbèqua 
nqWerulledib.  7,  lit.  3),  rt  c'e»td'«prè«  lulque 
Forkel  et  Lichtenihal  en  odI  parlé  ;  mais  je  suii 
bien  lenU  de  croire  qu'il  y  a  dans  celle  dtalion 
UM  de  eea  nombreuse!  mépriaes  oi>  Gotner  e'eat 
lalasientratner,  e[quel'ouTragedoDtila'agitn*eal 
aatfa  que  celui  de  Woliick  (  voy.ct  nom),  dont 
la  seconde  partie,  conlenant  le  Ht re  cinquième, 
qui  traite  de  la  musique  mesurée,  et  le  sixlime, 
rdatif  au  contrepoint,  a  élé  séparée  des  quatre  II- 
Tre>  de  U  première  [qui  ne  traitent  que  du  cliant 
eccléaiaatiqiie],  et  a  élé  publiée  en  l&lï,  ia-V 
par  Français  Regnault,  soua  lu  titre  de  fncAiri- 
dlon  musics  figurât».  Le  même  Imprlineur  a 
donn^,  en  16Ii.la  cinquiinH  édition  du  livre 
complet  de  Woliick.  Lipenius  a  cité  l'édition  de 
1511  (tn  BibUolh.,  p.  977,  c.  1),  sous  le  litre  de  : 
A'ieolal  Wolliei  Enehiridion  mwicti.  Or,  re- 
marquai que  ie  nom  de  Woliick  a  été  souvent 
cité  aous  la  forme  latine  de  Bolieivt.  Il  ett 
Traiaemblable  que  ce  nom  aura  été  mal  écrit 
par  quelque  cupiate,  ou  mal  lu  par  Gesner,  et 
qu'Mt  eu  aura  lait  BovlUiu,  car  je  n'ai  «u  dier 
par  aucun  auteur  de  lïiru  aur  la  musique  soui 
ce  dernier  nom.  Au  rette  il  n'e*!  pas  inutile  de 
ranarquer  que  Gesner  aemble  s'être  currigé  loi- 
mtme  dans  l'abrégé  de  sa  biblloUiiqae  (mblioi. 
in  tfUom.  red.,  p.  eii)  ;  car  11  y  indique,  sout 
ladatedeiatl,  l'fncAlridtonmtulcefde  WoK 
lick. 

fiOUFFET  (JUH-Birmn),  compositeur  et 
professeur  de  ctiant,  naquit  k  Arnicas,  le  3  oc- 
tolire  1770,  et  Bt  eosétudet  musicales  comme  en- 
tant de  ciiour  k  l'éKlIse  calliédralede  cette  Tiile. 
Arrivii  k  Paria  en  1791,  il  devint  élève  de  To- 
meoni  pour  le  cbant.  Il  était  doué  d'une  belle 
Toix  de  ténur  éle>é,  appela  en  France  kaule- 
eontre  :  cet  a*autage  le  Dt  reciiercber  dans  le 
Oionde,  et  bientôt  II  devint  un  des  protesseurs  de 
dwnlk  la  mode.  Kn  ISOeLeEueDrleliladmetlre 
eomoie  ténor  dans  la  chapelle  de  l'empereur  Na- 
poléon :  11  conaerTa  la  même  position  dans  ta 
diapdle  du  roi,  aprb  la  reslauralion.  Ses  ro- 
mancea,  chansons,  rondeaux  et  nocturnes  eurent 
m  eiiccit  de  togue  an  commencement  do  ce 
siècle:  Il  en  publia  environ  quatre-vingts  à  Paris, 
ebei  Nadermaa.  En  1794,  il  Ht  jouer  au  tfaéllre 
Monlan^r  no  opéra  en  un  acte  de  sa  cornpo- 
dUoD  iiiUtnlé  Xr'ffeuraiu  Prittxtt:  cet  ouvrage 
fut  Irien  accueilli  par  le  public.  Il  a  laissé  en  ma- 
Duscrit  deux  measeskqualrevoIx.dontuneaTec 
orchestre  (  trois  pMuntes  ;troia  IHaçnifical  ;  deul 
Salve  Btgina,  et  un  Slabat  k  i  voix,  clitcur  et 


orcbestre.  Frajipé  d'une  paralysie  du  cerveau,  qat 
le  prita  de  la  mémoire  et  de  la  parole ,  «n  1830, 
BouRet  eut  pendant  quelques  années  une  eiis- 
lencé  végétative  :  il  inourulà  Paris  le  19  janvier 
183  j.  Un  de  ses  amis,  M.  Jules  La rdin,  a  publié 
une  IS'olicetur  J.-B.  Boufftt,  eompoiUeur  et 
prqf tueur  dt  chant;  Paris,  IB3b,  imprimerie  de 
Cosson ,  in-s*  de  16  pagee. 

BOUFIL  (JtcQCEs-JuLEs),  né  le  li  mal 
17S3,  entra  le  fi  prairial  an  XI  au  Conservatoire 
de  musique,  où  il  prit  dei  leçons  de  Xavier  Le- 
febre  pour  la  clarinette,  St»  progrès  furent  ra- 
pides, et  oux  concours  de  cette  école,  il  obtint 
d'une  manière  brillante  le  premier  prix  de  aon 
instrument.  En  Isa;  il  entra  comme  seconde da- 
ritiette  au  tliAïlre  de  l'Opéra -Comi que  :  dans  la 
suite  il  partagea  l'emploi  de  première  aveu  Du- 
vemof  ;  et  enfin  11  resta  clief  de  cet  emploi  en 
1821.  M.  Buulil  s'est  fait  entendre  avec  auccèi 
dans  plusieors  concerts.  Parmi  ses  compositions 
on  remarque  :  1'  Ouverture  ;  aii  aira  varii^s,  et  pot- 
pourri  d'aira  nationaux  pour  llflte,  deux  clari- 
nettes, deux  cors  et  deux  bassons,  iiv.  leti; 
Paris,  Gambara,  —  1*  Duqb  pour  deux  clarinet- 
tes, œuvres  2,  3  et  h.  Paria,  Jouve  et  Gaveaux. 

—  3'  Duo  pour  piano  et  clariaette,  Paris,  Ga- 
randé.  —  4'  Trois  trios  pour  trois  clarinetlea, 
op.  7;  Paris,  A.  Peiit.—  b"  Idem,  op.  %;  ibid.  j 

—  6»  Trios  pour  deux  clarinette*  et  basson; 
Ibid. 

BOUGEANT  (GuLLiAUME-HracinTHE],  jé> 
suite,  né  k  Quimper,  le  4  novembre  1B90,  professa 
successivement  les  bomanltés  et  l'éloquence  dana 
plusieurs  collèges  de  sa  société.  Son  ingénieux 
ouvrage  intitulé  :  Avnuementt  philotopbiqvei 
ftir  te  langagl  des  àéla  lui  causa  de*  penëcn- 
tions  cl  de*  chagrins;  il  lut  exilé  k  la  Flèche, 
^rès  sa  rétractation,  il  lui  fut  permis  de  revenir 
k  Paris,  o(i  il  est  mort,  le  7  janvier  1743,  É|jé  de 
cinquante- trois  ans.  Le  P.  Bougeant  a  publié  : 

I.  Une  diasertation  Intitulée  :  JVouvetlei  conjee- 
turet  jur  la  mutlçut  dtt  Créa  et  de»  Latin*, 
dans  lea  mémoires  de  Trévoux,  jnillel  1715, 
tum.  XLIX.  Il  entreprend  d'y  réfuter  la  disser- 
tation de  Bnrette  SOT  la  symplHuiie  des  anciens, 
en  ce  qui  concerne  l'usage  que  les  Greci  et  les 
Romains  auraient  fait  de  l'iiarmonle  simultanée 
des  sons.  )1  ne  pense  pas  qu'ils  1  aient  admla 
dn  suites  de  tierces ,  par  la  raison  que  cet  inter- 
valle élait  considéré  par  eux  comme  une  disaon- 
nance,  au  mène  degré  que  la  secotide.  Cette 
dissertation  a  élé  Insérée  dans  la  Bibliothèqas 
/ranfofi^  deC*musat,lome  7,  p.  111k  139. — 

II.  Ditsertatio»  sur  ta  rieitatio»  eu  fe  cAanf 
du  ancienne!  tragédie*  det  Greci  et  de*  Ro- 
maim,  dans  iei  mémoires  de  Trévoux,   février 


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BOUGKANT  —  BOULENCKR 


41 


I7SS,  tom.  LXVni,  p.  14S-379  ;  Iraoil  beaucoup 
trop  conds  pour  la  nature  du  aujel. 

BODILLACLD  [Ishael],  id  Ittin  Buf- 
lialdui,  naquit  ï  Loudnn,  le  IS  septembre  IBOS. 
Après  STOir  étudié  la  théologie ,  l'Iiiatoire  sacrée 
et  profïne,  lea  mattiématiqiies  et  parlieulièreinent 
l'antronomlc,  Il  voyagea  en  Italie,  en  Allemagne, 
en  Pologne  et  an  Levant.  Il  abjura  la  rellgiou 
proteatante,  dans  laquelle  Uétait  Dé,  poune  faire 
catholique  rotnala,  et  se  retira  ï  l'abbaye  de 
Saint-Viitor,  où  il  mourut  le  ïs  novembre  1694. 
Bouillaiid  a  donné  la  première  édition  de  ce  qui 
leile  de  T/iéon  de  Smyrne ,  avec  une  traduction 
latine  et  des  notes,  sous  ce  titre  :  Theonti  Smyr- 
nsel  Plaionici  carumquxtn  Malhematieis  ad 
FtafonU  lectionem  vllliaiunl,  expositUt.Ebl- 
bUotAecuT/ivana.  Oput  ttutie  primumedltum, 
lalina  versione,  ae  notis  illuilratumi  Paris, 
iM4,  in-40  {vof.  Théok  de  Sbtb-ie).  Cetleédi- 
tton  est  fort  tionne.  Lea  notes  de  Bo  jillaud  éclaii^ 
cissent  la  partie  spécoletive  de  la  musique  con- 
lenne  dans  et  cbapitres  de  l'ouTrage  de  l'iuleur 
ancien. 

BOUIN  (  François),  protésseor  de  vielle,  au 
commencement  du  dix-hullième  aitele,  a  publié 
à  Paris,  1°  La  vielleuse  AabSle ,  méthode  pour 
apprendre  à  jouer  de  la  vielte,\o-(o].  —  1°  So- 
nales  pour  (a  vielle,  op.  1.  —  3*  tei  amute- 
menls  d'une  heure  et  demie,  airi  varlii  pour 
la  vielle. 

BOULANGER  (Mame-JdlibHALUCNER, 
connue  sons  le  nom  de  M"»),  est  née  i  Paria,  le 
19  janvier  I7sn.  Admise  comiue  élève  pour  le 
sotfége  au  Conservatoire  de  musqué,  le  30  mars 
1S06,  elle  eut  eniuite  Plantade  pour  matire  de 
ctiant,  et  devint  élire  de  Garai  an  moia  de-jan- 
vier 1807.  Douée  d'une  fort  belle  voii,el  possédant 
UDeexi<cutiou  vocale  brillantoet  facile,  die  obtint 
de  beaux  succès  dans  les  concerts  où  elle  se  lit 
entendre.  Le  ISmsrs  1811  elle  débuta  à  l'Opéra- 
Comique  dans  L'Ami  de  maiien  et  le  Concert 
interrompu.  Rappelée  ï  grands  cris  après  la  re- 
présentation, elle  fut  ramenée  sur  la  scène  par 
Elleviou  pour  recevoir  les  bruyants  témoignages 
de  la  satisraclion  du  public.  Tel  fut  l'empressé- 
nenl  des  liabitanta  de  Paris  \  l'enlendre,  que 
l'administration  du  théitre  prolongea  ses  débuta 
pendant  une  année  entière.  Au  charme  de  son 
ebant  se  joi^iait  un  jeu  naturel  et  pb^n  de  verve 
coroiqoe.  Un  heureux  mélange  de  galté,  de  sen- 
sibilité et  de  linesse,  donnait  k  son  talentdrama- 
tique  un  caractère  particulîer.Elie  jouait  surtout 
IbrI  bien  les  râles  de  soubrette  et  de  servante,  et 
les  tiabilués  du  théAtre  Feydeau  ont  (prdé  long- 
temps te  souvenir  de  son  latent  dans  les  persan- 
nages  si  dilTérenls  de  la  soubrette  des  Éeène- 


menii  impréma,  et  de  la  servante  dea  Rende*' 
voiufrourjKOlf.Aprisavoîr  (wnservëla  taveiirda 
public  pendant  plus  de  dix-huit  ans,  .MT*  Boa- 
lani^er  a  épi«uvé  toitt  11  coup  une  altération  sen- 
sible dans  l'organe  vocal,  et  les  dernières  annto 
qu'elle  a  passées  au  UiéAlre  n'ont  pti.s  été  poor 
elle  qu'iig  temps  de  regret.  Elle  s'est  retirée  au 
mois  d'avril  1845,  avec  la  pen^on  acquise  pen- 
dant que  ropéra-Comique  était  administré  par 
la  société  des  acteurs.  La  rupture  d'un  ané- 
vrlsmela  Hlmourirsubilement,  le  23 juillet  IBM, 
i  rige  de  soixante -quatre  ans. 

BOI]LAN6ER(EnNEBT-  HEnni-ALEX*  nmb), 
fiU  delà  précédente  et  d'un  professeur  de  violon- 
celle altaclié  i  la  chapelle  du  roi,  est  né  t  Paria, 
le  16  septembre  1&15.  Admis  comme  élève  au 
Conservatoire,  le  le  janvier  1B30,  il  jTeçutdes 
lefuisde  ValeoUn  Atkan  pour  le  solfège,  pnia  de 
Halévy  pour  leeonlrepoiDl,  et  enlinde  Lesoeur 
pour  le  style  dramatique.  En  183&,  la  premier 
grand  prix  de  composition  lui  fut  décerné  an 
concours  de  l'iostilul  de  France,  pour  une  can- 
tate intllulée  Achille.  Au  mois  de  décembre  de  la 
mïnie  année,  ii  partit  pour  l'Ilatie  avec  le  litre 
de  pensionnaire  du  gouvernement.  De  retour  t 
Paris  vers  ta  fm  de  1639,  il  se  mit,  comme  tant 
d'autres  lauréats  des  grands  concours,  à  la  re- 
clierche  d'un  poème  d'opéra  :  il  l'obtint  de  Scribe, 
qui  lui  donna  les  rognures  de  Jto^ert  le  diable, 
dans  un  acte  intitulé  Le  Diable  à  VéeoU.  Cet  oa- 
Trage  représenté  an  mois  de  janvier  1841,  fut  un 
début  henreut ,  car  on  y  remarqua  plusieurs 
jolis  morceaux  de  benne  facture  où  lejeune  ran- 
sicien  avait  fait  preuve  de  senlimenl  drama- 
tique. Let  Deux  Bergères,  autre  opéra-comique 
représenté  en  janvier  1843,  confirma  les  espé- 
rances données  par  le  premier  ouvrage.  One 
Voix ,  opéra-comique  eo  un  acte,  joué  au  moia 
de  mai  ISta,  et  La  Cachette,  en  Irma  acte* 
(août  18(7),  sont  les  derniers  ouvrages  écrite 
par  Ernest  Boulanger,  qui  semble  avoir  déses- 
péré de  lui-  mime . 

BOULËXGliR  (JcLEs-CÉsiH),  né  ï  Loa- 
dun  en  Ua8,  entra  cbei  les  jésuites  en  ISS3. 
Après dooie  ans  de  séjour  dans  leur  société,  il 
obtint  de  ses  supérieurs  la  permission  d'en 
sortir  pour  soigner fédu cation  deaesnevenx.  Il 
professa  les  belles-lettres  K  Paris,  k  Toulouse 
eti  Pise,  puis  rentra  chez  les  jésuites,  apris  vingt 
ans'd'absence,  et  mourut  à  Cahors,  an  mois  d'aoOt 
162B.  Il  a  publié  un  traité  de  Theatrt),  divisé 
en  deux  livres  (Troyes,  1603,  in-S"].  Au  second, 
il  traite  de  Ladfs  muiiclt  etseenieis,  «il 
malta  de  muiiea  antiguonm,  torumdem  tl- 
biisampltsslmi,organfs,  cUliaris,alilstnilru- 
mentis  musicis,  etc.  Ceslun  fort  bon  ouvragOi 


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43 


BOULERGHl  —  BOURGEOIS 


oDletroiiTe  parmi  lucEUTres  iiiiprimcM  de  Boo- 
leDa«r t LTon,eti  tsil,  Ztow.ia-lbl.  Gtwriuil'a 
iniirédan^HHi  ThttatiTia  Anl.  Raman.ftom.S. 
BOIJRDELOT(PinBt),  m^vcin,  oaqnit 
lEteat,  en  IBlO.Sonnom  réritiblettait  .tficAon; 
Mliri  d«  Bourdêlot  lui  toi  donié  par  ua  de  M* 
ODclw  materna  qvf  iTait  dirigé  us  étudea.  Il 
ht  TEfa  dooteiir  en  rofdeeiiie  et  médedn  da  roi 
en  IB41.AppeKiSloakiiolm, eaietl.pritdala 
reiùe  CtirisUDe,  qui  était  daBgEreuaenwul  malade, 
il  la  luérit,  et  mérita  la  bieaveillaRU  de  celte 
prineeaK  par  aa  conrenalion  initroclive  et  amn* 
aintfl.  Revena  en  France,  il  abiiot  l'abbaje  de 
Mad,  quoiqu'il  ne  fAtpaa  dam  tes  ordrta  :  delk 
lui  Ml  Tenu  le  num  iabbé  Bovrdelot.  Il  nxiiirut 
les  ftrrieri6B&,dam>as0iuiil»-aeiiieiDe  année. 
Ce  rut  snrui  mauDieills  que  Bunoel,  son  ueren, 
écmit l'Aittoire  delà  muitqueefdei**  tfJ*U 
(eoy.  Uoiiiiet).  Boordelol  avait  dèi  longteinp* 
préparé  les  malérianx  daca  faible  dut rsge. 

BOURET  (...),  lieutenant  gtnéral  du  Inil- 
lisfe  deGiaora,  Ton  le  milieu  dn  dix-builitnM 
f^iède,  est  antaur  d'un  petit  poème  intlluté: 
Aei  proprti  de  ta  manque  tout  te  rigne  ie 
i»ui»^e-arand;1i»Blat,  173&,  in-4°. 

BOURGEOIS  (Ueia),  né  à  Paris,  an  oore- 
■Nneement  du  aetiième  sitele,  l'altadia*  CalWn, 
et  le anlvit  AGenère  lorsque  le  réformateur  rentra 
dus  cette  TlUe,  en  IMI.  Le  consistoire  leclioisit 
(MMir  remplir  les  foootions  de  diantre  A  l'église 
de  GenèTe;  mais  n'ajaiit  po  s'eoteadre  dans  la 
auiie  aveo  les  chefs  de  cette  église,  sur  l'usage 
qu'il  Toulaity  introduire  dca  psaunwi  harmo- 
niaéa  ï  plusieurs  parties,  il  rctouma  à  Paris  an 
ifi&7.  Il  s'y  troufait  eucon  en  tMl  ;  mais  on 
ne  «ail  m  qu'il  est  deveou  depuis  lor*.  Bourgeois 
est  auteur  d'un  lirre  qui  a  paru  sous  ce  litre  : 
Le  droict  eheMlH  de  nuuique ,  compote  par 
Legi  BourgeoU  mee  la  manièTe  de  chanter 
l*t  p$aumes  par  usage  ov  nue,  comme  on 
eognoUtra  au  34,  de  nouveau  mis  en  chant,  et 
atutl  le  cantique  de  StmAin;  Gcntve,  ItM, 
In-g*.  Il  j  a  des  eumplairee  de  ce  liTre  qui 
podeotla  date  de  LjOD,  ls&0:llssontdelaioèiiie 
édJHen  qae  ceux  de  GeotTé  ;  le  trootispim  seul 
■  (te  changé.  C'est  donc  k  tort  sue  Forkel , 
LichleBlhat,  Cboron  et  Fayolleont  indiquéoene 
édition  sous  le  Tormat  in-t*.  Us  o'ont  point  parlé 
de  rcdilion  de  GenèTe,  qui  a  pourtant  étd  citée 
par  Walther  dans  son  Leiique  de  musique.  Au 
reste,  aucun  de  ces  écrlTains  n'a  lo  le  livre  de 
Boargeois.  Cet  uuTrage  est  le  premier  où  Tort  a 
proposé  d'abandonner  la  métbode  de  la  main  ma- 
aicale  attribuée  i  Gui  d'Arcuo ,  et  d'apprendre 
la  mnsiquepar  l'usage  du  soiftige.  BourKOois  aTaît 
rwuarqué  que  la  désignation  des  noies  de  l'éclwile 


générale,  tell<]  qu'on  l'aTsit  faite  dans  tes  siècles 
.précédents,  et  Mie  qu'elle  existait  encore  de  son 
temps,  avait  llnconvénient  gnn  de  mêler  les 
trds  georea  par  bémol,  par  bécarre  et  par  nature. 
Il  proposa  de  taire  cette  dAtignation  de  manièie 
qne  l'arrangement  des  ■jrllabet  indiquit  le  nom 
de  chaque  mite  dans  cliaque  gamme  par  bémol, 
par  natore  et  par  bécarre,  et  selon  un  ordre 
nnifonne  et  régutier.  Ainsi ,  on  disait  aulrefoia 
F/astf,  GJof  r^uf,  A  /omlr^,  B/anil,C  xof 
fa  vl,  D  la  toi  ri,  et  E  la  mi,  en  sorte  que  le» 
trois  premières  syllabes  des  trois  pramières  di^i- 
gnations  étaient  les  noms  des  trois  première* 
notes  de  la  gamme  par  natare,  les  trois  sulTantes 
appartenaient  i  la  gamme  par  l>émot,  et  la  der- 
nière à  lagunimepar  bécarre.  De  U  résultait  une 
grande  confusion  dans  le  nom  réei  des  noies  de 
cliaqoe  gamme.  A  ces  appellations  irritlonneriei. 
Bourgeon  sabilitua  les  suiTanles,  oii  lapreniiére 
syllabe  est  toiijoura  le  noin  de  la  note  de  la  gamme 
par  bémol ,  la  seconde  aiipartlcDl  i  la  gamme 
par  satura,  et  la  tralaième  à  la  gamme  par  bé- 
carre; F  vt/a,Gri-tolut,KmHari,  B  /a 
B  ml,  C  jol  tif  fa,  li  la  ri  lui,  et  A  ni  ta.  Les 
écoles  de  moaiquK  d'itilic  contiautrent  de  faire 
usage  des  anciennes  désignations  ;  niais  les  pro- 
tealanh  de  France  adoptèrent  celtes  de  Bourgeois, 
et  l'usage  l'en  répandit  insensiblementdans  tontes 
les  écoles  Iraufabes  de  musique.  Ce  qu'il  y  eut 
de  singulier,  c'est  qu'après  l'introduction  de  la 
septlèmeaïllabe(sljdans  la  gamme,  on  continua 
i  se  servir  de  cet  désignations  T  ut  /a,Gri  sol, 
A  Dit  la,  etc.,  qui  ne  signilîiient  plus  rien,  puis- 
qu'il n'y  svait  plus  qu'une  gamme  ;  on  disait  sen- 
lement  h  fa  li  au  lien  de/a  tni  ;  l'usage  de  ces 
appellations  n'a  cesséen  France  que  vers  1800. 

Bourgeois  a'fort  bien  démontré  l'InconTénienl 
des  munnceimullijiliées,  dans  un  chapitre  spécial 
de  son  livre  sur  celte  mallère  [De  Cabut  des 
muaRcei^;inaiail  n'a  point  a|>erçu  la  possibilité  de 
faire  disparaître  cette  absuriir  difficulté,  par  le 
moyen  de  l'addition  d'une  sepUènae  syllatw. 

On  a  aussi  de  ce  musicien  :  Pieaulme*  etn- 
quanle  de  David  ffojr  et  Prophète,  tradaiclt 
en  tirri  français  par  Clément  Marot,  et  mis 
en  muilfue  par  Loyi  Bourgeons  à  gvatre 
parties, àvoixdf.cantrepolnetégalconsonnante 
au  verbe.  Touiours  mord  enele.  Imprimé  à 
Lyon,  chet  Godefroi/  et  Marcelin  Beringen,  k 
la  rue  Mercière  a  Renseigne  de  la  Foy,  i&47, 
peiit  iD-4*  olil.  Dans  la  même  année,  Bourgeois 
avait  déji  fait  paraître  Le  premier  litre  de 
psaulmetde  DavidconlenanI  XXIVpsaulmes  à 
qualrepartiei;  Lyon,  cliei  les  mêmes  libraires, 
\d-V  obl<mg.  Plus  tan)  Il  a  publié  ;  Quatre' 
vingt-trou   psalmes    de   Darid  en   musique 


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BOURGEOIS  —  BOURNOKVILI.E 


4t 


(fort  convenable  augs  iiulrumeni),  à  guatrt, 
tàxq  et  six  parlUj,  tant  à  roix  pareilla  qu'au- 
tremenlf  dont  la  bout-contre  lient  le  mjet, 
afi»  ftt*  MHZ  qui  voudront  chanter  avec  elle 
àCuiiiiionouàl'oeteviiacmrdtntauxaiiIrea 
parliti  diminuées  ;  plus  UtontiquedeSitnion, 
Itteommandetiients  de  Dieu,  les priiret  devant 
et  après  Ici  reptu,  tt  un.eanon  A  quatre  ou 
etnq  fMtrIiu,  et  vn  autre  à  huit  ;  Paris,  ISSt, 
io-S",  oM. 

BOURGEOIS  (LODis-Tuoiu),  né  à  F<a- 
t*iM-rÉTtqu«  dans  1«  Ilainaut,  eu  1676,  eatn  à 
ropén  de  Paris  oomna  haate^sDlre,  en  1708, 
el  qailta  le  IliéSlrcep  1711.  Deux  aos  aprii  il  y 
fit  repTéiaOer  Les  AmottTS  déguisés,  et  en  1716, 
tes  Plaisirs  de  la  Paix.  Od  a  aoui  de  lui  : 
1'  Deux  lirr»  de  caobies  Irantaiies,  Paria  ;  ia- 
foi.  —  3°  Cantates  Anaeréontiquet,  ia-4'',obl. 

—  3°  L'Amour  prisonnier  detabeauté,  cantate. 

—  4*  featturlr,  motet  àgraBdclKBur;  fans,  Bal- 
lard.  Vers  171(3,  Bourgeois  quilta  Parla  pour  se 
rendre  à  Tuul,  où  il  Tenait  d'tlre  Buminé  maître 
de  chapelle;  de  U  il  paaM  à  Slrasbooi^  en  fa 
nitrae  qualité;  mais  son  Inoonstanceeison  désir 
de  jojagtT  lui  firent  aocore  qiiiUar  ce  posle.  M 
est  roort  k  Paris,  sd  nois  de  janrier  I7&0,  dans 
une  situatiDn  Toislae  de  l'Indigence.  Il  iTait  écrit 
pour  les  diTerti«Een>eiits  de  la  cour  divers  balleis 
«t  cantalM  qui  n'ont  point  été  représentés  k  10- 
pénitxsatl:l*Le*NuittdeSeeaux,iTH. —  1* 
Dtaite,  diTeriisMnMDt,  1731, «tm  Auberl.  — 3* 
JHvertissemenl pour  la  naiuance  du  Dauphin, 
k  Dijon,  en  1?29.— 4*  IdgledeKamttouillet.nîb. 
— ï*  Les  peines  elles  plaisirs  de  r  Amour. — fl> 
Zéphire  et  Flore,  canlale,  nifi.  —  7*  Ptfehé, 
fd-,   1718-  —  8«  Céphale  et  l'Aurore,  Idem. 

—  O'Phidreet  Hippol^te,iAtta. — WLa  Vf/re 
d'Jnacrèon.  —  W  Didale,  id.  —  U*  Dm 
Quieholtt,  iil. 

BOURGEOIS  (PiEBM-ADCDSTe  LE).rojrei 
LEBOURGEOIS. 

BOURGEON  (Cbuih):  Yoy.  Boaira. 

BOURGES  (JaAR-UÂinucc  ),  conHWsileur, 
lilléraleur  et  crilique distingué,  néi  Bunleans, 
les  dicembre  IBIl,  afaitde  bonne*  éludes  lit- 
téraires au  collège  deaa  fine  natale.  Doué  d'Iieu- 
reiises  disposition!  pour  la  musique,  tl  les  cnltJTa 
de  bonoe  lieure,  et,  arriié  à  Paris,  il  se  lirra  i 
l'étude  de  la  composilion  sous  la  direction  de 
Barbereau.  Ce  Tut  d'abord  camme  critique  que 
H.  Bourges  se  fit  connaître,  en  s'assodast,  dés 
tB39,  ï  la  rédactioB  de  la  Gnette  miulciile  de 
Paris.  Un  bon  Eentimeiit  de  l'art,  un  gotlt  En 
el  délicat,  beaucoup  de  politesseetde  lûenToil-- 
teillance,  enfin  uue  forme  littéraire  éléitanle  «t 
facile,  distloguenl  les  nombreot  articles  qu'il 


a  foiirais  t  cette  renie  périodique.  Il  ne  s'é- 
tait riTflé  comme  compositeur  que  par  quelque» 
joliea  romancei,  lorsqu'il  fit  repréaeBler,  an  molti 
de  leptembm  ls4fl,  sur  le  tbitire  de  l'Opéra-Co- 
mique,  Swltana,  ouvrage  élégamment  écrit,  dans 
lequel  OD  Tut  étonné  de  Irouref  a<jtanl  de  lerfe 
et  de  gaieté  que  de  distinction  dans  les  idées;  car 
le  caractère  grave  de  la  critique  de  M.  Bourges 
pouvait  faire  croire  que  son  pencliant  le  portait 
an  eluMe*  mélancoliques.  Il  est  regrettable  que 
cet  heureoK  essai  n'ait  pas<té  suivi  d'ouvrages 
plus  importants.  On  doit  à  M.  Bourges  une  trrà- 
lionne  tradncUon  française  de  l'Oratorio  de  Hen- 
delsaolin,  Élit.  Halheureusement,  le  mauvais  état 
de  la  sanlé  de  M.  Bouqiea  nuit  A   l'activité  de 

ROURGOING  (Le  P.  Françum),  de  la 
congrégation  de  l'Oratoire,  etdirecleur  du  cbicur 
de  la  maison  de  Paris,  naquit  à  Buurge<i  dans  les 
dernières  années  da  Hizlème  siècle.  Des  soup- 
çons grsvn  snr  sa  conduite  morale  le  firent  ex- 
clure de  l'Oratoire;  néaniuoins  il  ne  fut  pas  in- 
terdit. Bien  qu'il  ne  soit  pas  l'auteur  du  chani 
de  l'olfice  des  aratoriens,  comme  on  l'a  dît.  Il 
l'a  mis  en  ordre  et  en  a  fait  une  bonne  exposi- 
tloB  dans  le  livre  qui  a  pour  titre  :  Brevis  Ptal- 
nodiMTutlo,  ad  usum  Presbilerarum  congre- 
gatioitis  Oralorii,  Dommi  Noatri  Jesu-Càristi 
inilitttta,  In  guo,  quid,  quoee  modo  (tint  cete- 
branti,tuinohorislis,aulcvillbelàchoropsal- 
lendumtll,  subjeetit  regulh  dectarelur  ;  Pari- 
tiit,  ex  o/fidna  Pétri  Ballardi,  ig34,  iu-S*.  11 
j  a  une  traduction  française  de  ceJ  ouvrage  sous 
ce  titra  :  Le  David  /rançalt ,  ou  Traité  de  ta 
sainte  pialmodie;  Paris,  Ballard,  1641,  in-«*. 

BOURNONVILLE  (JEAU-VauNTm),  nék 
Nojoa,  vers  IKb,  lut  d'abord  maître  de  clia- 
pelle  k  Boosn,  piila  k  Évreui.  En  Iel5,  il  devint 
maître  de  musique  de  la  collégiale  de  Saint- 
Quentin-;  trois  ans  après,  il  passa  i  Abbevitle, 
et  enlin,  en  iew,  il  fui  appelé  k  la  cathédrale 
d'Amiens.  On  s  de  sa  composition  :  1°  Treize 
mesaes  k  quatre  parties  imprimées  cliez  Baltard, 
depuis  leig  jusqu'en  1630,  — !"  Oclo  canlica 
Beat.  Mar.  Virg.;  Paris,  Ballard.  Boumonville 
peut-être  considéré  comme  un  des  meilleurt  or- 
ganises et  compositeurs  français  qui  ont  vécu 
BOUS  le  régne  de  Louis  XIII.  Il  avait  fondé  une 
école  de  musique  d'où  sont  sortis  quelques  ar- 
tistes distingués,  entre  autres  Artliur  Aiixcous- 
teaux.  U  a  en  un  fils  qui  fut  organiste  de  la  ca- 
tliOdralo  d'Amiens,  et  qui  a  laissé  en  manuscrit 
des  pièces  d'orgue  dont  je  possède  une  copie  : 
elles  ne  sont  psA  sans  iiu^rite. 

ROURNOiWILLE  (JsCQVu),  peUt-lils  du 
précédent,  né  ï  Amieus  vers  ie7G,  est  mort. 


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44 

en  1758,  k  Vtgt  de  plus  de  quatre-Tlngls  »u%.  Il 
nvait  ité  élève  de  Bernlcr.  Oa  a  de  u  compo- 
sition  UD  llTrede  motels  ;  Paris,  Ba1liril,<ii-4*. 
Ce  musicien  a  eu  de  la  réputation  ,  et  Karneau 
l'csIiniBlt.  [^  Dorde  s'est  trompé  complitemeni 
Hans  11  ft^néalogie  Je  cette  ramille,  en  faisant 
de  Jean-Valenlln  dsux  artistea  différents,  et  de 
Jacques,  le  fils  de  TaientiD  (qu'il  appelle  Yalen- 
tiny),  au  lien  de  son  petlI-IJli. 

BOCSQUBT  (Geouces),  composteur  et 
cri  lit]  lie,  naquit  k  Perpignan,  le  11  mars  18IS. 
Son  père,  emploTé  des  postes,  avait  uagoOt  pae- 
eiann4  pour  ta  musique  et  saisissait  toutes  lei 
occasions  oii  il  poufait  en  entendre,  sdt  k  l'é- 
glise, soit  au  théUre.  Il  se  hisait  accompigner 
par  le  jeune  Bonsquet,  dont  tes  heureuses  dispo- 
ailiims  se  déreleppirent  rapidement  par  les  im- 
pressions r-éqiieales  i]ue  l'art  Taisait  sor  lui.  Dés 
l'ïge  de  liuit  ans  II  était  enfant  de  cliKur  à  la 
catliMrale,  et  jou^t  asseï  bien  du  Trolon.  A 
dix  ans  H  entra  au  collège  ob  it  lit  des  éludes 
souvent  entnTécs  par  sa  passiun  pour  la  mu- 
sique. EnKn  il  se  dédda  i  se  rendre  à  farie  en 
lS33,dans  l'espoir  d'être  admis  au  CunserTatoire 
coiniTie  élèTe  violoniste.  Cependant  il  bllait 
trouverdesmojensd'eiistencr,et  Bousquet  n'étai  I 
lias  sans  inquiétude  i  ce  sujet.  Elles  furent  bien- 
tôt disaipïee,  car  une  place  d'alto  «tait  vacante 
dans  les  concerts  de  Jullien,  au  Jardin-Turc;  on 
la  lui  offrit,  et  il  se  liïta  de  l'accepter.  Cet  eln- 
ploi  ne  lui  donnait  nuère  que  du  pain;  mais  dn 
pain  et  l'espoir  dans  l'aTenir  sont  la  fortune  d'un 
Jeune  artiste,  Tnûs  mois  après,  sa  situation  de- 
vint meilleure  par  son  admission  k  l'orchestre 
du  Tliétlre-Italien  comme  second  violon.  Pan- 
àivX  cinq  ans  il  censerra  cette  position  on  se  lit 
en  réalité  son  éducation  musicale,  par  les  occa- 
.  sious  fréquentes  qu'il  eut  d'entendre  les  beaui  ta- 
lents de  Lablaclie,  Ilnlriai,Tamburiui,  laGri^,  la 
Dnger  et  la  PertianI  dans  les  œuvres  de  Mozart, 
Cimarosa,  Rossini,  Bellini  etDoniietti.  Le  trésor 
des  merveilles  de  l'art  s'était  ouvert  pour  lui'  et 
le  Iranspoitall  d'admiration  ;  mais  lorsqu'il  lui 
fallait  descendre  des  liauleur^  ob  le  plaçait  son 
«ithousiaame  pour  rentrer  dans  les  réalités  arides 
et  sècliei  du  mécanisme  de  l'instrument  qu'on 
lui  enselpiait  au  Conservatoire,  tout  changeait 
d'aspect.  Ses  progrès  étaient  si  lents  dans  cette 
partie, matérielle  de  l'arl,  qu'il  fut  jugé  inca- 
pable, par  le  jurT  d'examen,  et  rajré  du  nom- 
hre  dea  élèves.  Un  an  après,  Bousquet  rentra 
dans  la  mèine  école  pour  7  étudier  l'harmonie 
sous  ta  direction  de  Collet  et  d'KIwart;  puis, 
en  183â,  il  devint  élève  de  Leborne  pour  le  con- 
trepoint et  la  lugue,  et  de  Berlon  pour  le  style 
draaiaUqne.  En  1838,  Il  se  présenta  comme  can- 


BOURNOKVILLE  —  BOUSQUET 


didat  au  grand  concours  de  cemposltioii  de  llo*- 
titut  de  Praar«,  7  Itit  admis,  et  remporta  le  pre- 
mier prix.  Sa  cantate  k  deux  Toi  I,  La  Vendetta, 
fut  exécutée  dans  la  séance  publique  def  Acadé- 
mie des  beanx-arts,  et  sa  parlitlon  fbt  gravée 
k  Paris  chei  Meissonnier.  Devenu  pensionnaire 
du  gouvernement  comme  lauréat  de  ce  eonconra, 
il  partit  pour  ITtalie,  et  passa deui  années  k  Rome, 
dans  riiOtet  de  l'Académie  deFranee.  Il  j  écrivit 
deux  messes;  la  première,  pour  des  voix  seules, 
fut  chantée  k  l'église  Saint' Louie.des-Français,  le 
1"  mal  1819;  l'autre,  avec  orchestre.  Fui  exécu- 
tée dans  la  même  église  le  l"  mai  I8«0.  Dans 
Mtte  dernière  année,  il  composa  aussi  un  Wiie- 
rere  k  B  voix  avec  orchestre,  qui  tut  l'olqet  d'un 
rapport  honorable  lu  è  la  séance  de  l'Académie 
des  beaux-arts  de  l'Instilut ,  au  mois  d'octobre 
1841.  La  sen<atioB  qu'avaient  produite  k  Rome 
les  deux  messes  de  Bousquet  le  lit  nommer,  sans 
l'avoir  sollicité,  membre  de  l'Académie  de  Sainte- 
Cécile,  et  de  celle  des  Philharmoniques- romains. 
Deux  actesd'un  Optra  teria,  de*  fragmentsd'un 
opéra  bonfte  itsiiea  et  quelques  morceanx  d'un 
opéra-comique  tranfais,  remplirent,  arec  les  on- 
vrages  dunt  il  vient  d'être  parlé,  le  temps  que  le 
jeune  compositenr  demeura  en  Italie.  Pendant 
l'année  1841,  que  Bousquet  passa  tout  «ilfère  en 
Allemagne,  Il  écrivit  trois  quatuorx  pour  deux  vio- 
lons, alto  et  violoncelle,  dont  le  troisième,  ou- 
vrage tiès-distingué,  s  paru  clieiBrandus,  kParis. 
De  ses  travaux  en  lets,  les  seul.s  qui  aient  été 
connus  sont  uu  quintette  pour  deux  violoiia, 
alto,  violoncelle  et  contre-basse  qui  produisit  un 
eFTel  satisfaisiiat  dans  quelques  concerts  oâ  il  fut 
entendu ,  et  une  ouverture  pour  l'orcliestre ,  qui 
fut  exécutée  dans  la  séance  publique  de  l'Acadé- 
mie des  beaux-arts  de  la  même  année. 

De  retour  k  Paris,  après  cinq  années  de  Uen 
être,  de  rêves  lieureux  et  de  travèui  d'art  faiU 
avec  joie,  Bousquet  se  trouva,  comme  tant  d'an- 
tres, aux  prises  avec  les  dillicultés  de  la  vie 
réelle.  Il  les  suptiortalt  avec  courage  parce  qu'il 
avait  encore  les  illuSons  de  l'avenir.  Au  mois  de 
mal  1M4,  Il  flt  jouer  au  Conservatoire,  par  les 
élèves,  un  petit  opéra  enun  acte  intitulé  l'Hôtesie 
de  LsoB.  Frappé  de  la  grtce  et  de  la  fiilctwur 
qu'il  7  avait  trouvées.  Crosnier,  alors  directeur 
de  l'Opéra-Comlqae  confia  au  Jeune  compositeur 
le  llbrelCo  d'une  pièce  eu  im  acte  pour  son  théft- 
Ire.  L'ouvrage,  dont  le  titre  était  Le  Moiaquf- 
taire,  fut  joné  au  mois  d'octobre  de  la  isênie 
année,  ne  réussit  pat,  et  n'eut  que  trois  rq>rd- 
sentations.  Évincé  du  tliéktni  comme  composi- 
teur, Bousquet  y  rentra  comme  clief  d'orchestre 
de  ropéra  Tialional  en  ISt7;  puis  il  [tassa 
au  Thëktre- Italien  en  la  même  qualité,  et  coo- 


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BOUSQUET  —  BOTITEIIXER 


4& 


Mrra  cette  potition  pendiDt  les  «aiuiu  IK49 
àiasi.  Aa  raotede  déccrabn  ISSlil  RI  rupré- 
MDter  la  lliéilTe  Ijrique  Tabarin,  9  deux 
*daa ,  oaingfi  tnk,  Bé^t  et  bien  senti  pour 
l>  icine,  dont  le  metix  nuiiina  les  espérance* 
de  ranlear,  et  dont  la  partitiun  •  été  publiée 
par  Grat,  k  Paria.  Députa  le  moi*  île  tout  iB4e 
joiqu'en  léirierlM?  ,  BouMguetaTiit  étâctiargé 
de  la  rédaction  du  reuilleliM  umiical  du  jour- 
Bal  Le  Commerce;  nui»  il  quitta  cette  poaition 
poor  écrire  la  Chronique  ntutieale  du  jounial 
hdkdomadaire  Vlllutlration.  It  a  [ouTui  aaul 
qnelqnes  erticla  i  la  Gatelle  musicale  de  Parts. 
Sa  tituation  commençait  i  s'améliorer  :  il  était 
oonno,  eatinié  comme  écritaln  et  eommo  artiite. 
EalSjSiilaTaitélfDOmméiacnibredelaccmiiiia- 
sïon  de  aarieillaDCfl  pour  l'eaKignement  ia  chant 
dana  les  écoles  cammunalea  de  Paria,  puia  mem- 
bre dn  comité  des  études  au  Coneerratoire  de 
Paru; doux  poéaie*d'o[)itraa,riinenqnalreaDle9, 
l'autre  en  deux,  lui  avai«it  été  confié*  pour  en 
écrire  la  muaique ,  et  il  traraillait  avec  ardeur  ft 
ces  daui  ouvrages  ;  mais  il  était  éf  Ideul  pour  ses 
aroia  que  le  principe  de  la  vie  avait  été  altéré  en 
lui  par  le*  chagrins  de  l'arttite,  et  par  Ira  inquié- 
tudes qui  le  EDJnaieDt  pour  l'existence  niAtérialle 
de  aa  fenime  et  de  aes  enfanta.  Sa  poitrine  était 
attaquée  ;  le  mal  Gt  de  rapides  progrès,  et  Bous- 
quet expira  le  15  jula  IBM,  dans  une  maisen 
de  campagne  k  SaluL-Clood,  près  de  Paria.  Ainsi 
finit,  h  l'tge  de  trenta-ùx  ans, 
dont  le  talent  grandissait  et  n'atlendai 
«ccaaiou  (aTorable  pour  w  produire  avec 
«clat. 

BOIFSSAC  (M.  se),  né  t  Paria  dans  lea  pre- 
mière* années  do  dii-bulUima  aUcle,  brilla 
comme  «iituose  sur  la  Troie,  vers  17tO.  Il  a  fait 
graver  un  livre  de  pièces  pour  cet  instrument. 

BOUSSET  (JtAM-BÂFinTa  DROUAHT  de), 
Daqnit  k  Anières,  villageà  une  lieue  de  Dijon, 
en  lUfll.  Son  nom  véritable  était  Drouart,  au- 
quel il  ajouta  ediil  de  Bouuet  :  Il  Bl  ses  études 
an  collège  des  jésuites  de  Dijon,  et  eut  pour 
mattre  de  musique  Jacques  Farjanel,  clianeîne 
de  la  Saiole-Clupelle  de  cette  ville.  Bousset  a 
été  maître  de  musique  du  Louvre  pendant  plu- 
rienra  années,  t^  Uereure  de  1711,  p*g.  187, 
lui  donne  lea  litre*  de  compositeur  de  musique 
de  l'Académie  françaiae,  de  celle  des  belles-let- 
tre* et  des  soienoes.  Il  éponaa  la  Glle  de  Ballard, 
doot  il  eut  deux  Ois.  Il  est  mort  le  1  oolohre 
1716.  Bouiset  a  (kitimprimerdesa  compoailion  : 
t*  Cantalet  Jranfalitti  Paris,  Ballard,  io-4° 
oU. — a*  JîtojfBwi«Aiflwe*.in-4',  — 3°Vingt 
dnnyvrwd'airsà  chanter;  Paris,  Ballard,  iB-«> 
Obi.  U  a  «Kupoié  aaaai  beaucoup  de  uoleti  qui 


loni  restés  en  maBuicHta-  On  en  trouve  qnatqoea- 
uns  à  la  Bibtiolli4que  Impériale  de  Pari*. 

BOUSSET  (René  DBOUABTdk),  flls  du 
précédent,  naquit  à  Paris,  le  II  septembre  1703. 
II  &e  livra  d'abord  i  l'élude  de  la  peinture,  nuls 
il  la  quitta  pour  la  musique,  et  passa  dans  l'école 
de  Bernier.  Il  Tefutensuiledesleçans  d'accom- 
pagnement de  Calviëre,  qui  le  décida  à  ae  livrer  tk 
l'étude  de  i'orgiie.  Bousset  devint  l'un  des  meil- 
leurs organiste*  TrançaiB.  Le  dimandie  IS  mal 
1760,  il  joua  l'orgne  de  Notre-Dame  avec  une 
vivacité  qui  ne  lui  était  pas  ordinaire  :  Jamait , 
^IA\,  je  ne  me  mit  tenu  tant  en  verve  qu'au- 
jojtrShvi.  A  l'^srniu  £el;  Il  se  trouva  wal, 
use  paralT*>a  se  déclara,  et  le  lendemain  il 
monmt.  La  ouvrage*  qu'on  a  Imprimés  de  lui 
ioat  :  l' llmt  odéi  de  J.  B.  Boutsean,  tniiet 
«n  mutipie.  —  1°  Cantala  tpirifuelUt,  l" 
et  1*  liv.  —  1°  JiT!  à  chanttr,  l"  et  a*  re- 
coeila,  gravés  Id-4°.  <M.  Bousset  lut  un  des  plus 
ardents  convulaionnaires  et  des  plua  lélts  parti- 
sans des  miraclesda  diacre  Plria.  La*  acmpuleii 
religieux  qui  lui  vinrent  alora  le  décidèrent  à 
faire  casser  les  plandiea  de  ae*  recudls  de  cban- 
aoon,  devenus  lort  rares. 

BOUTJElLLEfKCOLUnLE;),  poêU  elinuM- 
clen,  était  contemporain  Je  saint  Louis.  Il  était 
ami  deGuillaume  Le  Viniera,  autre  poêle  et  mu- 
sicien. On  croit  qu'il  était  de  la  maison  des  Bou- 
teilles de  Senlla.  Il  a  bliaé  aeiie  cbanson a  no- 
tées de  *a  coropoiition  :  le*  manuicrils  7112, 
6a  et  flB  tfouds  de  Caugé)  de  la  Bibliothèque  im- 
périale en  contiennent  pluiienre. 

BOUTEILLËR  (Lonis),  maître  de  mnsique 
de  la  cathédrale  du  Hana,  naquit  t  Moocé-en- 
Raiu,  dana  la  province  du  Maine,  en  te4B.  Il 
n'avait  que  qulnieans  ioraque,  d'enfant  de  cliœur 
il  devint  maître  de  la  catliédrale,  où  il  a  passe 
tonte  sa  vie;  mais  ce  tuccè*  inespéré  et  cette 
précocité  presque  saos  exemple  ne  l'empèdiirent 
poinl  de  travailler  aveoardeur  pour  perrectronner 
son  talent  :  aussi  rempoita-t-il  si 
dix-sepIpriidecompositioHaux  divers  et 
qui  a'ouvraieBt  alors  dana  lea  calhèdralea  da 
France.  11  est  auteur  d'un  grand  nombre  de 
messes,  de  motets,  d'Iiymne*  et  d'antiennes,  que 
lesclianotneaduUansontraitdéposerdans  le  tré- 
sor de  lauréglise  pour  servir  de  modèle*  aux  suc- 
cesseurs de  cet  habile  musicien.  Quelque»-oBe» 
decea  pièces  furent  exécutées  devant  Louis  XIV, 
et  plurent  tant  k  ce  prince  qu'il  lea  rede- 
manda souvent.  Bouteiller  UMurut  an  Hana 
en  1714. 

BOUTEILLER  (alité},  rutmaltredemasiqae 
de  la  catltédrale  de  UbUona-sur-Hame.  La  Bi- 
bllotUquo  impériale  ponèdeun  multt  naanacrit 


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B0UTE3XIER  —  BOUTON 


4e  «a  composition  ear  I«  pftrcdci  do  puame  ad 
le.  Domina,  clamabo. 

BOUTEILLEH  [le  Jeune},  *  tU  mattre  de 
iniiilque  de  ta  utliMrtle  de  Heaai.  L*  Biblio- 
UièquBlmpériiJepouèdetr^iiietebRunaKriU 
■le  cet  autenr.  On  ignore  >i  <«■  deux  ntualdeni 
•jtaienl  Trèrea,  el  le  tonpa  où  iU  (écnrent 

BOUTEILLER  (Gdiludhi;),  se  h  Paria, 
ra  1T8B,  *  eu  pour  nwltre  de  compotitioa 
Tarclu.  Ses  beureatea  diaptMlUoiu  rt  lea  leçona 
'le  ce  milire  lot  firent  TaiM  de  ra^dd»  progrta. 
En  1B06,  il  le  préMpta  an  concourt  de  rinililut, 
«t  y  obtint  le  grand  prix  decompoiltioR  raosicale 
pour  aa  eanUle  de  Biro  ef  JUandre,  qal  Tut 
«iteotCe  à  grand  orctieatre  dane  la  séance  pa- 
blique  de  t' Académie  des  beaai-arti,  le  t  octobre 
4le  lu  nitim  année.  Ce  «uccta  donnaft  à  H.  Boo- 
leiller  le  droit  d'aller  paaier  dnq  annrà*  un  ItaHe 
4^i)inma  pensionnaire  du  goaiernentent;  maia  !1 
■l'en  profita  pat,  et  partit  ne  Touloir  cultiter  la 
(nuiique  qu'en  anateur,aTantaceepténn  emploi 
ilana  radminiatraiion  des  droita  réania.  Depufi 
t'irs  11  n'a  ceasé  de  remplir  des  fonctions  adml- 
«islratiTe*  à  Parla.  Cependant  H.  Bouleiller  n'a 
paa  tbandoiMé  la  musique  tan»  retour,  car  le 
16  mal  1SI7  il  a  (ait  repréaeoler  an  lliéltre 
Feydeau  un  op^-coniiquetntitalé  Le  Trompeur 
mut  U  lamr,  pitee  de  MM.  Roger  et  Creuié 
de  LMaer,qDirulaial  accueillie  et  qu'on  n'aclieia 
pas.  Depuis  ce  tempn,  aucun  ouvrage  dece  com- 
positeur n'a  paru.  La  parlition  de  la  cantate 
lléro  et  Ltandre  a  «t£  gravée  à  Parla,  cliez  Na- 
ilefiuan. 

BOUTGLOU  (...)  c^àbre  hanle-coetre  de 
la  cliaptile  de  Louis  Xiv,  aralt  une  condnite  »f 
«itraiagaute,  que,  de  temps  en  temps,  oa  le 
mettait  en  prison,  néanmoins,  la  booté  du  mi 
-était  ti  grande  poar  In),  qn'on  lui  lerralt  loujéurs 
une  table  de  sii  coniertp,  et  qu'on  Unissait  par 
tui  pajer  «es  dettes,  tant  11  arait  l'art  d'dmouToir 
ta  aenaibillEé  de  ce  prince,  qui  avouait  que  la 
votx  de  Boutelou  lui  arracliait  de*  larmes. 

BOUTGHWECR  (Phjdùuc),  professear 
-de  philosophie  ISoetlIngne,  et  penseur  distingué, 
naquit  k  Goslar,  le  15  avril  ITBS.  Après  avoir 
actievé  ses  études  k  GoetUngue,  Il  se  Hvra  avec 
«rdenr  à  l'étude  des  sciences  el  de  la  phllotopliie, 
el  s'attacha  d'abord  ï  la  doctilne  de  Kant ,  dont 
■1  présenta  une  etpnsilïoQ  nouvelle  dans  ses 
AphorUmri  offirtt  aux  amis  de  la  CrlUque  de 
la  ration  ;GoeUingue,178ï,  in-B' (en  allemand). 
Plus  tard  il  abandonna  cette  théorie,  et  trouvant 
que  l'idéalisme  rie  Ficlite  était  trop  exclusif  pour 
oonstltiier  la  véritable  fAdorle  de  la  teieve, 
qui  salon  lui,  ne  peut  se  paaaer  de  la  eertiiiMle 
réelle,  ou  de  l'abaolu,  il  eipoaa  set  MHivellM 


Edée*  sur  celte  matière  dans  son  Aperçu  d'une 
ApodietiquewtlverttlU;  Coettingue,  1799,  deat 
parti»  ia-t».  Dans  la  suite  11  nwdlBa  eiKor« 
son  système  de  pRIhisôphle  dans  beaaconp  d'oq- 
profoad  savoir. 


maia  oh  règne  une  finesse  qol  ( 
en  une  obscure  subtilité,  malgré  la  clarté  liaH- 
tnelle  do  ton  st jle.  Dontenreek  n'est  dté  )d  qne 
pour  son  jStthetiçw,  qui  parut  en  deux  parllea 
k  Leipciek,  en  IlOfi,  et  dent  II  douia  ra  sup- 
pléiDenlswisk(lirBd'/déM*tir/a  mMopAjvlfw 
tfM  iemi, en  quatre  dlasertatioos;  Leipriek,  tM7, 
la-G*.  Ces  diisertaltons  eat  «té  refoodiKS  «naaile 
dans  UH  nouvelle  édition  de  son  MitMttçw, 
ouvrage  qui  renferme  des  idées  n 
baau  en  muslqne.  Bouterireek  n' 
qualité  de  probs.'ienr  i  Goettingue  ceOa  de  e«B- 
stfller  du  duc  de  SaiB-Weimar.  Il  est  mort  h 
Goetlinr.ue  le  9  septembre  IBM. 

BOimiI(LtoHuu)),néïBniiellesea  171B, 
fol  d'abord  professeur  de  musique  à  la  Haye,  et 
ensuite  organiste  de  la  cour  de  Portsgal  à  Li^ 
benne.  Il  a  fini  ses  jours  t  Clèves.  On  ■  de  lui  :  1* 
TraUé  abréfé  sur  la  bneie  eonflnue  ;  U  Haye, 
I7S0.  — 1*  Premter  el  second  Hures  de  pUcw  A 
elaveein  ;  La  Haye,  infol.  obt.  ;—  3°  Troii  c«i- 
oerlee  pnur  eJan«cin,  In^fol. 

BUUTH  V  (LxinuKT),né  k  Bniicnee  «b  1751. 
y  apprit  les  principes  de  la  musiqun,  le  plaM 
et  riiarnranie.  Apcis  avoir  douDé  des  leçons  de 
piano  pendant  quelques  année*  dans  sa  viUe  na- 
tale, fi  te  rendit  à  Paris,  puis  se  retira  k  EmM- 
noavllle,  oà  (t  vécut  paitiblenieaL  Les  IroobleK 
de  la  révolutloa  l'ayant  citasse  de  celte  retraite. 
Il  partit  pour  l'Angleterre,  et  se  maria  k  Londrsn, 
ob  il  deiÀeiira  plus  de  vingt  ans.  comme  profes- 
seur de  piano  et  d'harmonie.  De  retour  dans  aa 
patrie.  Il  a  été  nonoté  en  iBie,  maître  de  piano 
de  la  princesse  Marianw^,  Rltedu  roi  des  Pays-Ban. 
En  récompense  de  se*  services,  le  roi  GuillaniM 
lui  avait  accordé  une  pension  de  400  florins, 
mais  U  l'a  perdue  i  la  révolution  da  mois  de 
septembre  lB3a.  Boulmy  est  mort  k  BruMtlaa, 
au  mois  de  mars  tBt7  ,  k  Tige  rie  quatre-vingt- 
■ii  ans.  n  a  publié  k  Lundi-es  des  sonates  dl 
piano,  el  avait  dans  ton  portHeuille  an  opéra, 
dea  ouvi-rtursi  et  quelques  autres  rompaaitisan. 
L'onvrage  le  plus  considérable  sorti  de  sa  plunin 
estiin  livrequl  a  pour  titre  :  Prineipet  généraux 
de  tniulf  H«,  eomprema«t  la  mélodU,  rtmttum 
el  t'hamwnle,  nUrt  de  ta  théorie  démonstra- 
tive de  eoctave,  el  de  nn  hanxottie;  Broael- 
les,  1813,  io-foi.  oW.,  is  pages  de  telle,  et  47 
pages  d'exemples  gravés.  Cela  eut  obaear  dass  les 
idéen  et  pins  obscur  eiM»i«  par  le  style. 

BUUTON[EniiEsr),  professeur  de  plaimà 


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BOUTON  —  BOVERY 


4T 


Taleneicna«,ciit  ne  k  UordMiixeitlB2fl.Fil«d'an 
nurctund  de  tId  <lâ  celle  viUe  qui  TinI  s'tUbUr 
i  ScuiellM  CD  IM3,  il  entra  au  ConaerTitoire  de 
rounqne  de  celle  lîlle,  le  l&atri)  IStt,  et  j 
deyinl  diète  de  Miclielot  pour  ke  piano.  Apria  le 
Concoara  de  1S45,  il  partit  pour  Valencienoei, 
où  il  s'établit  coniine  proressedr  de  piano.  Il  j 
publia  duit  la  même  aonâe  une  Btquiut  àiogra- 
fhique  tt  bibliographique  nir  Claude  Le  jeune, 
JD-I*,  laquelle  eut  enpnintte  i  la  Biographie  unl- 
vertelle  des  JftitlclEni.  M.  Bouton  n'aTail, 
toraqu'il  a  fail'parittre  cet  6erit,  ni  le  uToir  ni- 
ceaaaire  ni  l'esprit  <Je  rcchwchea  indiapeniable 
pour  des  traiaoi  de  ce  ganra. 

BUUTROV  (ZoaiMB),  mnsiden  k  Paria, 
TCTs  la  lÎB  du  dii-huillème  siècle,  a  pi±lié  an 
PUmUphire  on  Bi>vu>»le  karawniqve,  noec  vu 
iiitprimé mreant  àCexptiquer;  Parts,  I78.'i.  Sa 
brochure,  jointe  au  tableau,  ■  pour  titre  :  Ctf/dtt 
planisphère  ou  BauuoU  hamtonipte  ;  f*iif, 
i7S-,ia8°.Omauu\iit\ai:}'SjimplionieàhuU 
irulminenU,  la  batte  étant  ehlffrté  lelon  lu 
prinripts  du  PlatÙMphire  m  Seuitate  harvio- 
Higue;VaïiillM.~2*SiXduoi/aeileielaffréa- 

bUi  pour  violon  et  violonceUe;  iUd.,  i7Ba 

3*  Eomancei  avec  accompagntmeni  detlavt- 
ein  ou  harpe-,  Paris,  1787. 

BOUTRY(lNKncnrr)niaKred«niu<>iqi)e(]ela 
«alhtdraledeNoioo,verBleiiiiliaudDdi'x«eplIènie 
siècle,  a  publié  :  1*  MiMsa  quatttor  rotwm  ad 
imUaliimem  moduli  Specioaa  bota  est;  Paria, 
Ballard,  iGei  —V  JfiMa guatuor mch m »<iml- 
taiianeat  ntoiult  Magnua  et  mirabUia  ;  Paris,  Bat- 
lard,  isei. 

BOUVAnD(FBUiçaii),ii<à Paria  fers  1070, 
était  origlnaîre  de  Ljon.  Uana  son  enbaee,  il 
«ntn  A  l'Opéra  pour  l'Iianter  les  r«iea  de  deasua, 
afaotlBToii  la  plus  belle  et  lapina  étendne; 
mal*  il  la  perdit  à  l'Age  de  sdie  aaii,  après  que 
la  mue  M  fui  déclarée- 11  s'adonna  alors  1  l'élude 
d«  la  composiliuii,  et  eo  1701,  Il  Bt  représenter 
i  ropéra  Midute,  en  Irois  acte*.  Quatre  aas 
^rte,  il  donna  CoMiandre,  m  soclélé  avec  S«r- 
tin.  Il  •  écrit  pour  la  conr  :  Ariane  et  Baechu* , 
ea  1719 1  le  tT^mphtdeCAvumr  et  de  CHfmta, 
dlteriiuemeni,  en  i7S9i  Diane  et  rAmmtr, 
idylle, en  1730;  t'Jteote de  Mari,ia'\733.0at 
«•M  de  lui  :  I*  Cantate*  rrmDçaiaes.  —  V  Quatre 
reeuila  d'aire  k  chanter  avec  accompaipie' 
■HBl  de  nota,  in-t*.  obi.  —  3°  Sonates  de  t)o- 
loa,  prender  livre,  ia-lol.  —  V  IdylU  iwr  la 
naittence  de  Jtnu-Chritl,  1748—  6*  Para- 
pbrsse  du  ptaume  Vsqueque  Domine,  écrit 
dans  le  stjledesoratorTO«ltaUena.DouTard  avait 
beaucoup  oojagé,  et  avait  demeuré  lonKtenpii 
iRume.  Letoi  de   Portugal  le  Et  elievalier  de 


l*ordi«duCbriaL  U  fut mariédeui fois, etépouaa 
«a  preniiirei  noces  la  veuiedeNoél  Co;pe1,  an- 
cien directeur  de  ItAcadémie  de  peinture. 

BOUVIER  (Marie-Joseph],  violonitte,  na- 
quit k  Coloras,  petite  ville  ï  quatre  millei  de 
Raine.  A  l'ige  de  sept  ans,  il  eut  pour  maître  de 
violon  Antoine  Richer  de  Versailles,  fiia  des  pre- 
mière violons  du  duc  de  Parme.  Lui-même 
fut  admis  t  l'orchestre  de  ce  prince  k  l'iga  de 
douie  ans.  Pins  tanl  il  refut  dis  leçons  de  Pa- 
gnani,  qui  le  recommanila  ■  Vtotti  lonuju'il  vint 
i  Paris;  odui-ei  le  (It  débuter  au  Concert  spiri- 
tuel, en  17a&.  Après  j  avoir  étéenteoilu  plusieurs 
(bis,  il  entra  ï  l'orctteatre  de  la  Comidle  italienne^ 
dont  il  n'a  cessé  de  Taire  partie  jusqu'à  h  mort, 
arrivée  en  IS13.  Il  a  Tait  graver,  de  sa  composi- 
tioD,  Bi(  sonates  pour  leviolan  etqnulque*  re- 

Jennjr  Bouvier,  qui  débuta  dans  l'opéra-comi- 
que  au  tliéétre  Favari,  en  1797,  était  tille  de  cet 
artiste.  Elle  avait  de  la  lentibltllé,  de  l'intelli- 
gence, et  cliantait  avec  goU,  mais  le  timbre  de 
sa  voix  avait  pen  d'intensité.  Cette  agréable  can- 
tatrice est  morte  d'une  maladie  de  poitrine,  ven 
la  Rn  de  1801. 

BOVERY  (AMToina-NicuLM-JosEFa-BOTY, 
connu  sona  le  nom  de  JviBs),  cheld'ordieslre  da 
Uiéltre  de  Gaud  et  composlietir,  est  né  k  Li^, 
le  31  oclobie  180B.  Il  rainait  ses  études  au  col- 
lège de  celle  ville  lersqne  son  peacbant  décidé 
pour  il  musique  les  lui  fil  abandonner  et  partir 
pour  Paris,  où,  sans  antre  ressource  qu'une  rerme 
volonté,  sans  le  secours  des  lefons  d'un  pn>res- 

il  parvint  i  nne  connaissance  teebniqae  suffl- 
santé  pour  la  carrière  qu'il  a  remplie.  La  mort 
de  son  père  et  d'un  Trère  l'ajsnt  laissé  tans 
mojeDB  d'eiifitence,  il  accepta  une  place  de 
ctioriste  an  tliéàtre  de  Lille,  h  laquelle  11  réunit 
les  fondions  de  troisième  chef  d'orcbestre.  Il  j 
Il  preuve  d'asin  d'inlelllgcnce  pour  être  appelé 
t  Doaat  l'année  soivanle,  en  qualité  de  premier 
clief.  Ce  fut  11  qiK,  sans  avoir  jamais  refu  de  1^ 
COQS  d'barmanlrt  ni  de  composition,  H  écrivit  U 
musique  de  ifafAIra  /.oeniftirir,  opéra-comique  en 
deuxoclM,  qnieul  quelques  succès,  puis  Paut/^ 
ai  trois  Bcles,  en  société  avec  M.  Lnce,amBteur  de 
cette  ville,  et  Victor  Leiebvre,  lauréat  du  Coni«f 
vatoire  de  Paris.  En  quittant  Douai,  Botar;  alla 
à  L;un  comnte  premier  chef  d'orchestre,  puis 
remplit  le  même  emploi  à  Amsterdam,  i  Anvers, 
1  Roiwn,  et  partout  Écrivit  des  opéras  on  des 
halleti.  De  retours  Paris,  il  y  demeura  une  an- 
née entlâre,  et  ;  lit  jouer  aux  lliédtres  de  U  bag- 
lieue  CAar(«/r,  opéra  cti  un  acte.  En  IStï  H 
recul  sa  nominalion  de  clief  d'orcliestre  du  tliéft* 


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BOVERT  —  BOTCE 


tre  doGand,  en  remplAcemeQt  de  Cliarlei-LoBis 
HanucBB,  qui  Tenait  Je  m  fi^er  i  BruxeHc*.  Le 
37  décembre  de  l'année  tuhanle,  it  y  flt  r«pré- 
Moter  Jacquet  iPArtmeld,  grand  npéra  ta  trois 
actes,  accueil  liaTee  enlhausiasmepar  les  habitantt 
de  cette  Ttlie,  k  cause  de  la  nationalité  du  sujet, 
niaiadana  lequel  ii  yaralt  plus  de  rémlniscencai 
que  d'idées,  et  qurétait  assez  mal  écrit.  Les  au- 
tres ouTragn  de  cet  irtiKte  Mat  Le  Giaour, 
opéra  en  trois  actes,  joué  aTecsuccif  ï  Lyon,  Ams- 
terdam et  AnTsrs  ;  La  Tour  de  Keutn,  épisode 
Ijrriqiie  en  un  acte,  et  le  ballet  intitulé  Imiine, 
QDi  fut  représenté  à  LTon. 

BOVICELLl  (Jeui-Baftiste),  né  à  Assise 
prAi  de  Spolette,  daus  le  seizième  eiècle,  csl  auteur 
des detKOUTrages suivants;  l' KegolediMuiica: . 
Venise,  1694,  ln-4.*.  —  V UaJyigati  e motleUi 
pasitçgiall;  Venise,  lS9i,  !n-4*.  Cette  der- 
nière production  fait  cou uattre  lesljledes  orne- 
meots  qu'en  intreduisall  iuu  le  cbant  d'église 
t  la  fin  du  seiiièroe  sitele. 

BOVILLUS-    rC^.  BODELLEB. 

BOWLES  (Jeax).  savant  anglala,  arocat  k 
Londres,  et  commluair*  de!i  banqueroutes,  <é- 
euldans  la  seconde  moitié  do  dlx-huillirne  siècle 
et  au  commencement  dudix-neuiiènie.  Apparie- 
DHit  par  ses  opinions  au  parti  ministériel,  i)  a 
écrit  nue  très-grande  quantité  de  pamplilcts  poli- 
tiques centre  la  France  et  contre  l'oppôsiiion. 
Parmi  tes  oovrager  on  (rooTe  une  disseilalion 
qnl  a  pour  titre  :A«itt(irfa  on  lomeanefenlmu* 
«ical  initmmenli  mtnHoned  In  the  Soman 
de  la  Sott  (Remarques  sur  quelques  anciens  ins- 
truraeols  mentionnés  dans  le  Remande  ta  Rose). 
Cette  dlsseiiatian  est  insérés  dans  le  recueil  intl- 
talé  :  Ârckvologia,  or  Mitcellatteoiu  traeU 
retaling  lo  AnHqulls  ;  I^ondres,  tom.  7,  page 
314. 

BOXDËBG  [CoRtriH-Louis),  compositeur 
M  organiste  de  l'église  de  Saint-Paul  et  Saint- 
Pierre  à  Gorliti,  Biqull  è  Sondersliausen,  le  31 
•iril  1670.  En  ItSI,  «n  l'euTaja  à  l'teole  de 
Saint-Tlioniaa  è  Leiptidi.  Denians  après  il  en- 
tra k  l'oniveriiléjen  ISW,  il  en  sortit  pour  ce 
UTMrcntièrement  aux  études mosicales.  En  leei, 
U  était  oi^olsle  dans  la  petite  ville  de  Groswn- 
ba^m.  Ayant  en  occaskffl  d'entendre  l'opéra  de 
Woirenbutlel,  il  se  sentit  entraîné  vers  le  genre 
de  ta  musique  draroalique.  En  1694  et  less,  ri 
M  appelé  dsns  cette  ville  pour  )  écrire  des  opé- 
tUi  en  1U97  et  1698,  il  alla  ï  Anspacli  ;  en  1.700,  à 
Hease  Cassel,  el  enfin,  en  1701,  il  se  relira  k  1 
Gorlilz  pour  j  prendre  possession  de  la  place 
d^trganiale.  Depuis  ce  temps  on  l'a  perdn  de  vue, 
et  l'on  manque  de  renseignements  sur  le  reste  de  i 
aa  Tie-  Adeluog  lui  stlribne  les  opéras  dont  les  I 


litre*  sulvHit  ;  t*  OHon,  dont  le  livret  a  èlé  pu* 
blié  k  Uip<iclien  1097.  —V  La  Foi  gardée,  opé- 
rette, kOnolzbicb,  en  1G98,—  y  SaTdanapale,it 
Ooolibacb,  en  1698.  —4°  Concerta  quatre  voix 
de  soprano,  violon,  hautbois,  Lasse  de  viole  et 
orgue.  —  h°  Betehrtlbung  ier  Garliier  Orgel 
(UrscH pilon  de  l'orguede  Gorlitz)  iGorlilz,  1704, 
in-4*.  Celte  descriplion,  qui  lorme  trois  feuille» 
d'impression,  précède  le  discours  d'insuguratlon 
du  pasteur  Godefroi  Kretschmar,  où  se  trouvent 
des  détails  Intéressants  sur  l'bistoire  des  orgues. 
BOYCE  (Wilu*h),  compusilear  et  docieur 
en  musique,  nenaqnltpas  en  IBDï,  comme  le  dit 
Gerber  {Ntua  Lexiton  der  TontàniCler),  mai» 
vit  le  jour  è  Londres  en  1710,  suivant  la  date 
de  sa  mort  et  son  ige  donnés  par  son  épita- 
ptie.  Bon  père,  simple  artiasn,  ayant  remirqDé 
sonpenchantpour  la  musique,  leconfla  auxaoina 
de  Charles  King,  maître  des  enfants  de  choeur 
de  la  cathédrale  de  Saint-Paul.  11  liil  attaché  au 
chmur  de  cette  église  jnsqu'k  l'époque  delà  mue 
de  sa  voli,  qui  l'obligea  k  se  retirer.  Devenu 
alors  élève  du  docieur  Maurice  Grune,  organisle 
de  Saint-Paul,  ilapprit  de  lui  le  mécanisme  du 
clavier  el  la  praliquedn  service  choral. Lorsque 
ses  études  lurent  terminées  avec  ce  maître,  il  »■ 
présenta  au  concours  pour  uoa  place  d'organiste 
k  Saiot-Micliel  (Corn-IIill),  avec  Froud  ,  Yonne. 
J.  Worgan  et  Keivra;  ;  mais  quoique  ce  dernier 
eût  fort  peu  de  talent,  ce  futlui  qui  obtint  l'em- 
ploi.  Boyce  trouva  la  compensation  deceli^'Cliec 
dans  la  place  d'organiste  d'Oiford,  chapelle  près 
de  Cavendiieh  Square.  Ce  fut  alors  qu'il  com- 
menta è  se  livrer  ï  l'enseignement  du  clavecin 
dans  les  pensionnats.  Cependant  il  comprenait 
que  son  éducation  musicale  n'avall  pas  été  com- 
plète ;  car  Grune,  Imu  organiste  et  doné  d'Ins- 
tincl  pour  la  composition ,  était  peu  versé  dans 
ta  tliéorie  de  l'harmonie  et  ne  l'avait  pas  ensei- 
gnée è  son  élève.  A  celte  époque,  Pepusch  était 
le  plus  savant  harmoniste  de  l'Angleterre  ;  ce  fut 
lui  que  Boycechoisit  pour  son  maître  :  il  se  Uvra 
avec  ardeur,  lous  sa  direction,  il'élnde  du  con- 
trepoint, et  apprit  k  faire  l'analyse  des  osuvres  des 
grands  maîtres  de  toutes  lex  écoles.  Ses  premiers 
essais  dans  la  composition  furent  le  TMfit  et  Pe- 
lée de  lord  Landsdonne,  sorte  de  pièce  appelée 
matque  en  Angleterre.  Cet  ouvrage  fut  exécnté 
avec  succès  en  1734  dans  une  ancienne  société 
appelée  pAlIAarnioni7U«j  dans  la  même  année, 
il  donna  aussi  k  ta  Société  d'Apollon  la  oom. 
plainte  de  David  sur  la  mort  de  Sa&l  et  de  Jona- 
than. 

Peu  après  avoir  terminé  ses  études,  Bojce 
avait  épronvA  une  altération  sensible  dans  l'or- 
gane de  l'ouie  :  le  mal  fit  de  rapides  progrèe,  et 


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BOÏCE  —  BOYE 


«n  pea  de  temps  il  devint  praMiDe  conspUte- 
meot  Bonrd.  Privé  par  cet  Kcideot  du  plaiilr 
qn^  tronvïjt  k  eoteadre  de  boune  miuiiqDe,  et 
ea  quelque  Mrte  obligé  de  m  reorerroer  en  lui- 
mtnie,  il  n'en  dexinl  que  plus  sladleui.  Se» 
propres  prodoclions  et  U  lecture  des  belloi  œa- 
-vres  de  l'art  résumireat  par  la  suite  tonte  m» 
euetsDee.  En  I73B,  Kelway  lysnt  abandonné 
l'ocfue  de  SaiDl-Hkhel  pour  celui  de  SaiutHar- 
tia  in  (Ae  FUltU,  ■>  place  rut  donuile  à  BoTce, 
«t,  damla  mïme  auaée,  la  murt  de  Jobn  Wlldon 
ajrent  laissé  vacante  une  des  places  de  corn 
tenr  de  la  cliapelle  rojrale,  ce  fut  ausn  BoTca  qui 
l'obtinl.  11  écririt  pour  cetle  cbapetle  de  bonne 
«nsique  religitiuse,  qui  est  encore  trii-ealiniée  en 
ABtilelerrc,  et  qu'où  exécute  presque  chaque 
année  dans  certaines  circonstances  aolennelles. 
Un  des  ouvrages  qui  lui  Srent  le  plus  d'bonnenr 
Tut  la  musique  qu'il  composa  suruoo  version  du 
<;aiitique  des  Cantiques,  et  qull  publia  en  1743 
soua  le  titre  :  Saloman  terenala.  Plosieurs  mor- 
«eaax  de  cette  œuvra  ont  eu  beaucoup  de  célé- 
brité, particnliferentcnt  fair  Sa/tlf  rite,  et  le  duo, 
Togtlhtr  Ut  us  range  thtfieldt.  En  I7t7il  pu- 
iblia  aussi  douze  sonatas  en  trios  pour  deoi  vio- 
lons et  basse,  qui  eurentoa  brillant  succte.  Deux 
ans  apris  il  mit  en  musique  l'oda  de  Dryden 
pour  l'installation  du  duc  de  Newcastle,  suc- 
<c«sseur  du  duc  de  Sonunerset  connue  chanGelier 
de.  l'université  de  Cambridge,  ainsi  qu'une  an- 
lienne  qui  fut  eiéeulée  dans  la  même  circons- 
lance.  L'ode  et  l'antienne  ont  été  publiées  par  lui 
arec  um  dédicace  an  duc  de  Newcastle.  Dans 
la  même  année,  par  une  Biveur  spéciale,  l'uni- 
-verslté  loi  conféra  simollanément  les  grades  ^e 
baclielier  et  de  docteur  en  musique.  En  174B, 
Bojce  donna  au  lliéUre  de  Drury-Lane  le  drame 
tnusicaf  inlilulë  Tkr  Ckaplet  (La  Gnirlande),  et 
•«a  17^1,  au  même  tliéilre,  The  ShêpheriPi  Lot- 
Ury  (La  Loterie  du  Berger}.  Ces  deui  on- 
«lages  furtut  suivis  de  Tode  séculaire  de  Dry- 
deo,  qui  fut  enécutée  au  mime  théitre.  Dana 
la  même  anuM  (17&1),  Bojce  succéda  à  Orein 
comnie  cUel  d'orchestre  de  la  musique  du  roi, 
ce  qnt  l'obligeail  i  diriger  ï  Salnl-Paul  t'exécu. 
tloB  annudle  au  bénéfice  das  fils  du  clergé,  et  la 
réunion  triennale  des  troia  clKrors  de  Worcesler, 
llereford  et  Glonceattr.  Pour  ces  cIrooBstancea 
lléerivit  deai  nouvelle*  antiennes,  et  ajouta  l'iiis- 
tmmeotatioB  au  Te  Detim  de  Parcell.  Après  la 
mort  de  Jolin  Travers,  an  I7&B,  Boyce  lui  suc- 
céda dans  l'emploid'iiD  desofganistesdslacba- 
petle  rotale.  Parvenu  à  l'ige  de  Ml  ans,  il  cessa 
de  se  livrer  i  l'enaeignenient,  et  se  retira  t  Ktn- 
tiogton,  où  la  compOBÎIior\  et  les  travaux  de  ca- 
binet devinrent  son  unique  applicaliwi.  Ce  fut 
BMcn.  BWV.  lŒ»  ■DiiCIIM.  —  t.  U. 


alors  qu'il  s'occupa  d'une  grande  et  belle  puUf- 
cation  de  musique  religieuse  des  composlteura 
les  pins célibresdel'Ai^leterre,  depuis  les  tempa 
les  plus  anciens  jusqu'au  milieu  du  dii-huItliiM 
siècle.  Le  premier  volame  de  cetle  précieuse  odi- 
lecttuD  parut  en  i7eo,  sous  ce  titre  :  CalktârtU 
Mutic,  bdtig  a  CoUeelion  In  tcore  0/  t/tê  tnott 
eatuable  and  ut^ul  eompotiliont  for  that 
lervlee,  by  tàeitveral  Bngtùli  MiuUrt.  Borce 
trouva  peu  d'appui  dans  la  baute  société  anglaise 
pour  son  entreprise,  et  le  nombre  des  suuscUp- 
leurs  lut  très^ninime  ;  ce  nombre  était  peu  an^ 
msnté  lorsque  le  denxiènie  volume  fui  publié  i 
le  troisième  accrut  un  peu  la  liste;  mais  après 
avoir  emptofédouie  années  BU  travail  néeeesahc 
pour  cette  publication,  a  avoir  fkit  les  avances 
pour  U  gravure,  le  papler'el  l'impresaii»,  il  put  k 
peine  être  rembonné  de  ses  dépenses.  Use  non» 
velle  édition  de  la  celloctfon  de  Bo  jca  a  été  publiée 
H  r  a  quelques  annéesè  Londreschei  HH.  Ro- 
bert Oocks  ot  G»,  par  les  soins  de  H.  Joseph 
Warran,  qui  i  a  ajouté  des  notices  très-bien 
lïites,  trèe-détaillées  et  pleines  d'Enlérfitr  sur  te 
vie  et  les  uuvrages  des  artistes  dont  on  trouve 
des  compositions  dans  b  collection  de  Bofce. 
Cette  édition,  publiée  avec  nn  grand  luxe  l}pogra> 
pliiqiiï,  bit  le  pins  grand  honneur  àl'édilear.  Lé* 
derniers  ouvrages  de  Bojrce  qui  ont.  vu  te  jour 
sont  :  Ànthem*  for  thrte  mica  (AnliemieB  à 
trois  voix);  Londres, ITOsi  —  Eigàt  lymphomiei 
for  vioUnt  and  other  IrulrumeTiis;  Londres, 
170  j. —  LyraSritannIca  :àetng  acollxtioi^of 
Songs,  Dutlit  and  Cantatoi  on  variout  tub- 
)tcU,compoted  iv  ^f-  Boyce;  Londres  (sans 
date],  la-rol.  —  Dix  places  d'oi^ue  sous  le  titre  : 
Ten  voluntoria  for  the  Organ.  ;  Londres  (sans 
date).  Ia  belle  antienne  de  ce  compositeur.  Blet- 
tedit  he  Ihai  consideretA  the  Poor,  ijecoriteif 
tre,  estexéculéetous  lesaoB.à  la  niedes  filsdn 
clergé.  Boyce  a  cessé  de  vivra  te  7  février  1779, 
à  l'Age  de  wiianle-neur  ans,  etaétélnliuniédan* 
l'église deSaint-paul,  A  Londres. 

BOYE  (Jkui),  professeur  de  pbitosi^Ee  à 
Copenliague,  est  néen  Danemarck  en  17ao.  Pen- 
dant plusieurs  années  il  avait  été  recteur  de  l'u- 
liverslté  Frtderida  dans  la  Jutlandj  mais  ledé- 
ir  dese  livrera  ses  travaux  scienlinques  le  déler- 
nina  ensuite  k  quitter  cette  place  pour  prendre 
d-'llede  professeur  kCopenhagne.  Il  est  mort  dans 
celte  ville  en  IS30,  i  l'Age  de  soixanle-quatorie 
11  a  publié  pluiiieurs  livres  estimés  sur  la 
pliiloaoptiîe,  conbv  les. principes  de  Kaut,  sur 
réoonomie  politique  et  sociale,  sur  l'art  d'écrire 
l'Iiistoire  et  sur  divers  autres  sujets  plus  ou  moina 
importants.  L'ouvrage  pour  lequel  11  est  cité  Ici 
est  QD  petit  écrit  qui  a  pour  titre  ;  MwUiens  og 


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50  BOYK  - 

angtTu  bidrag  tU  mtnnttkett  Foradling  (D*  i 
l'inflnenec  de  la  musique  et  du  chant  sur  l'amé-  . 
lloration  d«  lliomme)  ;  Copenhague,  I8M,  80  | 
pages  in-go.  L'Idte  direloppie  par  M.  Boje  dans 
cette  brochure  est  celle  que  Cicérop'a  exprimée 
dans  ce  passage  :  •  Asseolior  eoimPlatoni,  othil 
•  tam  Facile  in  animos  teoeroB  atijus  molles  in- 

■  fltiere,  quant  varloscanendi  aonMi  quonim  dici 

■  Tix  polett  quanta  Kit  vis  Id  utramqua  pirt^in  ; 

■  itanK|iie  el  iacllat  langaentea,  et  languebcit 

■  excitatos,   et  tum  ramltUI  animos,  tum  con* 

■  Iraliit.  Civitatumque  boc  mullanim  in  Grvcia 

■  inlerruit,  antiqiun)  tocutq  aerrare  modum-  ■ 
Boje  o'élèTe  point  de  donle  sur  les  efTeta  mer- 
Tdllenx  attribués  ï  la  musique  par  les  uidetiB; 
mais  il  prend  aussi  quelques-nns  da  Ma  exemple* 
dansles  temps  modernes.  Son  ouTrai^eeit terminé 
par  l'ôde  de  Dryden  sur  le  pouToir  de  la  musique. 

BOYÉ'(....].  On  a  sous  ce  nom  un  petit 
<crit  asseï  piquant  Intitula  :  L'exprutbm  mu- 
fIcaJemtie  au  rang  det  ehimiret;  Amslerdim 
(Paris),  1779,  broehnro  in-a°  da  *1  pages.  M. 
Le  PebTre  a  donné  une  réfulation  de  cet  ou- 
Trage  dans  an  lifre  qui  a  pour  tllre  :  Bécuei, 
erreur!  et  méprisu  de  di/férenU  auleurt 
■  enmaCière muileale (voj/.L^FrMtKt.),  jt.  Qué- 
rard  s'est  trompé  (France  tilléralre,  t.  1.  p., 
4S7)  en  attribuanl  l'écrit  de  Bojé  k  Pascal  Boyer 
(poyMceuom). 

BOYEH  (PBiLrauiT),masleien,  né  en  Bour- 
gogne, Tara  le  milieu  du  dlt-septiËme  siècle,  fui 
maître  de  chapelle  à  Bcaiine.  Une  mes&eà  cinq 
Toti  de  sa  composition  a  élé  publiée  11  Paris  dm 
Ballard,  en  1601,  in-rol. 

BOVER(PAMja,),  né  en  1743,  i  Tarascon, 
ea  ProTence,  luoctda  en  ITi9  \  \'M>é  Gauzar- 
gnet  dus  la  pl»ee  de  mallre  de  chapelle  de  l'é- 
glise cathédrale  de  Iftwea  :  Il  l'occupa  pen- 
dant six  ans.  Au  bout  de  ce  temps  il  se  délermina 
à  Tenir  ï  Paris,  et  débuta  par  la  publiealloD 
d'une  lellrr  à  Monsieur  Wrfwirf  turleprojtl 
dtrunllide  dedans  la  mul^que  et  la  ri- 
forme  desmesuru.propoiéetparM.  l'abbéde 
La  Coisagne,  dam  tailimenttdu  chant; 
Paris,  I7G7,  In-B".  Celte  lettre  est  remplie  d'ei- 
c«1lenles  remarques  sur  le  projet  peu  sensé  de 
l'abbé  de  Ij  Cassate.  On  a  aussi  de  Bojer  : 
\°laSoirée  perdue  à  l'Opéra;  P»ri*,m6,\n-t'. 
Cette  plè<;e  est  relalîTe  aux  discussions  qui  se  sont 
Aérées  ï  roccasion  des  opéras  Irançais  de  Gluck, 
et  aux  querelles  des  Glucktstes  cl  des  Picclaulsles. 
Une  deuxième  édition  a  paru  à  Paris,  en  I7BI , 
in  8^  —  2°  HoHce  sur  ta  jAe  et  tes  oucraga  de 
Pfrgolèse,  dans  le  Mercure  de  France  juillet,. 
1772,  page  191.  Boyer  a  écrit  quelques 
qai  ont  élé  ajoulétà  àen  opéras. 


I  On  trauTe  sous  le  nom  de  Boyer  (  P.  )  •  (roi* 
I  aonaies  pour  piaoo  avec  aecompagoenwnt  de 
'   lift  le  ou  *ioloa  el  de  Ttoloncdlei  Parfa,  Ga- 

i       BOYLE  ou   B0JL£(FR«iitM9),  proresieur 

.  de  chant  et  compositeur  dramatique,  naquit  i 

;  Plaisancfl  eu  1787.   Dans  sa  Jeunesse,  fi  se  B» 

.   k  Milan,  tt  écrirll  pour  le  Ihéfttre  Se  l'opéra  in- 

.  tilulé  II  Carneval»  di  Venesia,  qui  tbi  repré- 

1  seule  eu  titli.  11  était  Hors  conan  comme  pla- 

I  niala  de  lalnt.II  était  occupé  de  ta  eumporitlort 

I  de  ta  Selvaggia,  opéra  destiné  au  ttiéltre  Car- 

■  canù,  lorsquil  Tut  attelntd'uue  maladie grare  quf 

lepriTa  delaTuepour  le  reste  de  ses  jours.  Oblï;(é 

de  renoncer  alors  au  IraTail  pottr   ta   scËne,  n 

cbercha  des  ressources  dana  renseignement  di» 

cliant.  Et  se  dlatingoa  comme  profeaaear  de  cel 

art.  Au  nomlire  de  ses  meilleura  étèTes  on  re- 

DMique  les  t^ore  Bolognesi  et  Reina.  Boyte  est 

mort  à  Milan,  le  37  noTembre  iS44,  à  l'Age  de- 

aoiiante  el  un  ans.  On  a  de  cel  artiste  inforluné 

qaalretiTresdesolli^oaTOcallsespourniesîo- 

lopraim,  imprimés  à  Milan,  cliei  Ricurdl.   Le 

Blême  éditeur  a  publié  quelques  morceaux  pour  If 

piano  de  la  compositiao  de  Bujie. 

BOYLEAU  (  SiHOR  ),  compositeur  français^ 
qui  paraît  sToir  vécu  en  Italie  Ters  la  noilié 
du  seldéme  siècle,  a  publié  de  sa  compoalUon  : 
1»  Molelti  a  qnattTO  soei;  Venlae,  ibii.  ~ 
10  MadrtçaU  a  quattro  voct;  Venise,  1M6. 
Geaner(fil«I.  t7niE'.,  Ilb.  VI,  tlt.  3,r.  aDdlique- 
Bo  jleou  a  écrit  un  liTrt  aar  lannuiqne  ;  mais  il  n'en 
Indique  pas  letHre. 

BOYVIN  (JuN),  btsse-taSIlade  U  chapelle 
du  due  d'Ortéaua,  eu  I53e,  soirant  un  état  de* 
finances  de  ce  prince  qui  se  trouve  aui  arcbiT^n 
de  l'État,  k  Paris  (  Liasse  R  7  —  3).  BojTïa  pa- 
rait ooiBme  compositeur  dans  Le  XF*  Livre, 
contenant  XXX  ehamans  «oueeltet  àtparlies. 
Imprima  par  Pierre  Attaingnanl  et  Robert 
Jnllet.  k  Paris,  IM2,  petit  in-4<>.  nbl. 

BOYVIN  (JkCQUKs),  organiste  de  l'église  ca- 
tbédrtle  de  HooeD,  obtint  celte  position  en  1674. 
après  un  cooeours  ob  11  Iroura  un  rital  redou- 
table dans  DD  organkte  nommé  Martc/ial.  Ce^ 
eonconra  eut  lieu  dans  la  BiblioHièque  du  clia- 
pltre,  en  présence  d'une  commission  de  cliiDoi- 
nei.  Les  candidats  se  donnèrent  réciproquement 
un  sujet  de  fugue  s  traiter,  sans  le  secours  d'un 
Instnimeot.  DumonI,  maître  de  chapelle  du  roi, 
1  qui  les  compositions  furuit  soumises,  décida 
en  Tataor  de  Boiftin,  qui  conserva  sa  place  pen< 
dan(  Irenla-deiix  ans,  et  mourut  en  170(i  (  voy. 
Revue  de*  maUres  de  chapelle  et  rmaiiAeni  de 
la  ntélropote  de  Rouen,  par  M.  l'abbé  Langlois, 
p.  ïO].BoyTina  publié  :  i" /-remler  JipretforytWr 


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BOYVIM  —  BRADE 


eimteiiml  tu  huit  lotu  à  Ttuafc  ordinaire  de 
VÉglUe;  Paris,  CliriRtoplie  Ballird,  1700,  ia-4°, 
oU.  —  2*  Second  livre  d'orgue  eonlenanl  le» 
huit  (ont  à  Piuoge  ordinaire  de  FÉgUiê;  ibid . , 
1700,  ia-4*  obi.  Ce  deuxième  recueil  est  précédé 
d'vB  Traité  al>r^é  de  C Accompagnement  pour 
rarg-ae  et  pour  le  etavtein,  oli  les  r^«8  prJn- 
c^Mlai  de  J'acconqMgnemeot  de  li  buMi  chirfrée 
•odI  préswtic*  avec  wui  de  civlë,  d'aprée  l'an- 
denae  uAliode  iUlienoe.  D*u  l'aTertlMeineDt 
d"  ce  petit  ouTiage,  BofTia  dit  qu'il  n'a  tooIb  j 
doDMr  que  ce  qu'il  y  a  de  plus  néceuaire,  parce 
qu'il  travaillait  i  va.  Uailé  ^^t  cocnpo«itiou  duu 
lequel  il  avait  ilesseiu  d'expliquer  loute«  les  rè- 
gles plus  au  loag.  Ce  Iratail  plus  éleudu  n'a 
pas  paru.  Le  petit  traité  d'accompagueoMiit  t 
né  piiUlÉ  eiMurta  >aiu  date  à  Anuterdam  et 
sépar«  des  iiièœf  d'orgue  ;  Ballard  a  donië  aussi 
«épar^menl  ww  édition  du  nkfnie  ouvrage.  Les 
l^ècm  d'orjue  de  EtoTvin  couisleolen  préludes, 
fugues,  duos  et  Irim  à  plurieun  «Uiviera.  L'bar< 
monieenenltrètrpure,  et  le  ntjle,  quoique  rieiu, 
)  est  supérieur  k  celai  da  toulM  les  pièces  d'or- 
gues qui  ont  été  publiées  plo/i  lard  ta  Ffaoce. 
Les  ntlodles  loat  daai  le  go&f  da  Lglli'j  nuis 
riMuiMMiie  est  remplie  de  ligature*  et  de  cadences 
([Inganno  d'un  fort  bon  effet.  La  (ugiie  est  la 
••«le  partie  faibte  deces  pièces  ;  BojvIb  n'en  cou- 


BOZAN  (jEui'JDsera),  bou  muaideoet  pas- 
.teaf è  Cbraastoffici  en  HobCuie,  a  publié  uu  Ueau 
Uvredfl  cluDtad'égliMi,  avec  de  belles  mélodies 
eu  langue  boliéiBieBna,  sous  ce  liln  i  Stawicrt 
3ogtàf-Te  §etl  Kancfonat,  a  nebù  kaiha 
pjiebnj.  Wsttisteng  w  Hradof  Krà  Itwi  nad 
Labem.  Waevatwa  Ti  betlj,  1719.  L'aaieur 
était  rorl  t^  quand  c«t  ouvrage  a  paru, 

BOZIU  (  Pam.  ),  ooaipositeur  de  l'école  ro- 
Quioe,  vteat  dans  la  seconde  moitié  du  seiuème 
ùMei  11  (ut  un  des  maîtres  qm  dédièrent  t  Pa> 
lestriM,  en  l(9t,  na  recueil  de  psaumes  k  cinq 
voit,  de  leur  eomposilion. 

BRAGCINI  (Locu  ),  mallra  de  chapdie,  né 
i  FloTCoee  en  I7U,  mort  en  1791,  fut  élève  da 
P.  Martini.  On  cil*  de  lui  nn  Miserere  k  quatre 
voix  •  cap/wOa.etDB  nef  im^iHucAali,  comme 
des  moreeuns  de  piwnler  ordre  dans  le  goire 
seientiSque.  Il  a  annal  wKnpMé  des  Trioê  pour 
det»  lopranitl  lenore.  Aocnne  de  ces  eompo- 
tiUow  n'a  tU  gravée.  L'abbé  Santinl,  de  Ronw, 
possède  awai  qnelqme  antres  cuppositions  de  ce 
naître,  en  aaMMril. 

Bit  ACGINO  D  A  TODI  (  Aktmi»  ) ,  pseu- 
donyoïe  sons  lequel  a  été  publié  uo  discours  qui 
eentieni  uae  critique  aserbe  des  inreutioas  har- 
Boniqnes  Je  Claude   Honteverdc.   Jules-César 


MoDleverde.  frère  dn  eempociteurllt  une  réponse 
k  celte  crib'que,  dans  une  lellre  placée  t  la  (in  des 
SehfTil  muiieali  a  tre  voei  qui  furent  publiés 
è  Veni&e,  en  160?.  On  y  vutt  que  le  nom  de 
itraceinoélail supposé  Unerépansekcelte lellre 
pwut  ensuite  sous  le  même  pieiidonyme  avec  le 
litre  :  Diieono  lecondo  Tauitcale di  D.  Antonio 
Braccino  da  Todi  per  la  dl/:hiarallone  delta 
tetlera  potta  ne'  tcherii  niiuica/i  det  Slg. 
Claudio l^onttverde.  In  Veneiia,oppreito  8(a> 
como  Vincenti,  IUlS,in-4<>  d^  s Icuillcts. M.  Gas- 
peri, artiste  et  savant  distingué  de  Bologne,  qui 
a.  bit  beaucoup  de  recliercbes  pour  se  procurer 
la  premier  discours,  n'a  pu  le  découvrir.  Il  con- 
jectnre  que  Jean-Marie  Arta<i  est  l'auleur  de  ces 
deui  écrits;  ce  qui  est  assex  vraisemblable. 

BR  ACK  (Cbables  dk),  ancien  administrateur 
des  douanes,  naquit  ii  Valendennes  vers  1770. 
Nommé  ad mlnl lirai eur  des  douanes  à  Mars^lle, 
en  1801,11  a  publié  dans  les  mémoires  de  l'Aca- 
démie de  cette  vme(l.  II,  1804)  :  l^agment 
d'un  ouorag»  attglalt  lur  l'éfat  prêtent  de  ta 
a\utiqve  en  Burope.  Ce  fragment  était  extrait 
de  sa  Iraduclion  française  des  voyages  muskaus 
de  B urne j'.  Ayant  été  envoyé  è  Gèucs  pour  y 
remplir  les  fonctions  de  directeur  des  douanes, 
il  y  publia  cet  ouvrage,  en  liOBct  ISIO,  sous  le 
ùUé:  Del'étatprisentdelamusiquatnFranet, 
en  Italie,  dani  tet  Pays-Bat,  en  BotUtade  et 
en  Allemagne,  a»  Jownal  de  vojaget  fait* 
dont  UM  différenti  paj/t  avec  l'intenUon  tff 
reetuillir  des  matériaux  pour  itrvir  à  t'hiS' 
toire  générale  de  la  tnutigue,  3  vol  in-S*.  Celle 
traduclioa  est  fort  uiaiii«isii:  pour  la  faire,  H.  de 
Bracli  ne  savait  pas  assez  bien  la  musique.  Il  eU 
évident  d'arlleura  qu'il  n'avait  qu'une  connais- 
.'anca  impsrfaile  de  la  langue  anglaise,  et  qu'es 
beaacoup  d'endroits  il  n'a  pas  saisi  le  sens  de  son 
auteur.  En  mil,  il  aaussi  donné  une  traduction 
de  la  diseertalioD  d'Anguslln  Perottl  {mj.  ce 
nom  )  sur  l'état  de  la  mo.sique  en  Italie.  Retird 
des  emplois  publics,  M.  de  Bracb  viol  k  Parie, 
où  il  s'occupait  da  la  Iroductioa  française  de 
l'iiislotre  générale  de  U  musique  de  Btirney. 
Il  élaitchevalierdela  Légion  d'honneur, membre 
des  Académies  de  Har<eille  et  de  Mmes,  et  de  la 
Société  royale  des  sciences  de  Cceltingue.  Il  eat 
mort  en  IMI. 

BRADE  (GciLLamE).  mnsielen  anglais,  se 
n<a  t  Hsmboui^  au  comnwncement  dn  dix- 
septMme  siècle.  Il  parett  que  son  înstrinneBl 
était  la  viole,  car  11  ee  doue  la  qualincaiion  de 
violiste,  aqi  lltreB  de  ses  ouvrages.  On  connaît 
des  recueils  de  pièces  histruoienlales  i  quatre, 
cinq  et  six  parties,  ions  les  titrée  su I vanta  : 
!*  iVme  auittrteiene  Paiuanen ,  Gatliarde», 


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52 


IIRADE  —  BRAIUM 


CoTOOTtetlen,  etc.;  Hambourg,  1009,  Jn-4°.  — 
3°  Xette  aitsserletfne  Paditanen  und  Gagliar- 
deti  mU6Stimmen;ibiô.  1614,  iD-4°.~  3°  n'eue 
luitige  Volten,  Couranten,  BiMetlm,  Padua- 
nen,  GaUiarden,  etc.,  mit  S  Sllmmen;  Frinc- 
rorl-Bur-J'Oder,  ISII,  in-4°. 

BRAETTEL  [Ui.biu),  conlrtiWiDUtta  et 
EecréUirc  du  due  de  Wurtenlberg,  técul  dans  la 
première  nioïtié  du  sciiitDK  lièclc.  Ud  liTre  de 
Ma  motets  ■  ëU  publié  k  Augsbourg  en  1540. 
On  troDTe  auui  det  pièces  de  u  compaaltnu 
dans  Jea  reeudltdont  roid  les  titres  :  I*  Selee- 
ti*timx  née  non  /amUiaritiinue  canttonet 
■iKracenfum  varia  idiemate  racum,  tum  mul- 
tlplietuM  quam  ellatn  pauenram.  Fagx  quo- 
que  vivoçflittvr,  a  lex  tuque  ad  duos  vo- 
eti,  ttc.  i  Àugiutx  VindtlieoruM ,  MelelUor 
KrUtttiH  exeudebat,  1B40.  —  1*  Concentia 
oeto,  itx,  '.quinqiu  et  quatuor  voeum  omnium 
fUeundUiloa  nuiplom  anlea  tic  xdiU;Au- 
guilx  Vindelicorian,  PtiUipptu  Uklfurdiu  ex- 
Citdebal,  IS4ï,  petit  ln'4>Dbi.  —  3°  Tomut  »e- 
euadtu  ptalmorvm  leieetorum  quatuor  et 
quingue  Docum  ;  Norimbergie,  apiid  Jo.  Petrdum, 

DRAEITEIt  (CnAaLEi],iié  k  Fruc/ori-sar- 
1»-Hein,  «tait  en  1B3D  e^ntor  &  Werdau.  Il  dlri- 
EM  la  Itle  mualcale  deZwIckau,  en  iS3e. 'Oa 
conaati  de  m  oompo&llioo  le  psaume  XV,  pour  4 
Toixetorcliealre,  Lriptick,  Bretikupret  Hcrtei, 
et  le  psanine  XXIII,  idem.,  Ibid.  BTaeuereatanul 
auteur  d'gn  tnllé  âémenlidre  de  clianl  t  l'usage 
des  écoles,  inlHuié  :  Ltitfaitit  belm  erilen  Un- 
lerrlcht  fm  Sinyen  naeh  Noten  (Guide  pour 
renseignement  du  chant  d'aprèt  lee  aotea,  etc., 
AllentwnTg,  Helbig,  1S37.  Cette  édition  est  U 
deuxième  :  je  ne  connais  pat  b  date  de  la  pre- 
mière. 

BRAEUNICHfJtiH-MicBiL),  ou  BREU- 
IflCH,  nultredecIiapellekHafeace,daH  la  pre- 
mière moitié  du  dix-hDlllèmfïlùcie,  aeomp««éet 
rail  imprimer,  en  1736,  di  meue*  è  quatre  *olx, 
aiec  accompagnement  de  deux  ilolons,  liole, 
deux  trompette*  et  bitie  continue,  In-rol.  En 
17U,  U  a*ait  «té  imité  i  se  rendre  k  Prague, 
pour  assister  i  la  représentation  de  l'opéra  Cot- 
tansa  «  Forlesia,  qui  fut  joué  è  rooeasion  du 
conronneownt  du  roi  de  UobCnw.  Ce  (ut  pour 
celte  ville  qu'il  «eririt  son  oratorio  intitulé  : 
Pamitentia  lenmda  post  nai^raçhtm  tab*- 
Ja,  eic.,  qui  fut  eiicnté  en  17sa.  Deux  ans  après 
fl  lut  engagé  comme  malire  de  chapelle  au  aer- 
vice  de  l'électeur  de  Saxe,  roi  de  Pologne.  En 
l74S,  il  fil  repréMutR-  k  Varsorie  aon  opéra  Mo- 
JeroEJone  neUa  gloria.  DefMri*  cette  époque,  on 
ignore  quel  «  été  le  sort  de  BrMunidi, 


BRAGANTI  (Pkuivaii),  cCtUire  diutenr, 
né  h  Forii,  brilla  sur  les  théUre*  d'Italie  députa 
i70OjnMiu'eD  17W. 

BHAHAH  (Jua),  câèbre  chanteur,  dut  le 
nom  Téritable  est  AtroAaiu,  esi  b«  a  Londrw,  *en 
1774,  d'une  rimitle  isradlte.  Orplidln  dtaiwe 
premières  auDéct,  il  fut  confié  aux  soins  de  Leori, 
habilechtiiieur  ilallea,  qollui  m  Mredea  étadee 
do  solMge.  A  r^e  de  dix  ui.  Il  lit  aou  pnmier 
début  an  tbétire  rojial.dusuB  rAle  d'cahai  :  at 
To)i  sTalt  tant  d'étendue  et  de  «moriié,  tiuli 
pooraK  cbanler  ayee  bdlHé  plosinir*  airs  de 
btUToum  qui  «Taieat  éU  compoiés  pour  H"* 
Hara.  Malt  l'époque  du  dwagement  de  roix  uv 
iln  et  rempMia  de  eoaUnner  le*  dibuli  :  met . 
henrensetneat  ce  fut  prédaément  au  moment 
où  Leoni  ht  forcé  de  s'élolgDer  de  TAnglrierrc  k 
eauN  du  meiiTaf*  «tal  de  ses  affaires,  Bratimn 
se  tronra  donc  nne  seconde  ftriadanal'sbaadoa. 
Son  talent  et  se  bonne  conduite  lui  procurèrent 
un  aille  dut  la  bmBle  de  Goldsmidt.  Protégé 
pr  celte  maison  respectable,  U  dcTint  proCsaseor 
de  piano.  St  voix  commcatelt  k  reprendre  du 
timbre  lonqnll  reoeontra  te  célèbre  fldtiste  Allie, 
dus  une  Téuuioo  randcale  :  cdiii-d  lui  conecjlla 
d'accepter  un  ei^agement  poor  la  «tison  *ul- 
TUte  k  Btth;  Bratiam  j  consentit,  se  rendit 
dut  cette  Tille,  et  y  Bt  «ou  début,  en  17M, 
dans  les  concerta  dirigea  par  Rauniiii.  Cegrsad 
musicien  connut  blealM  loi 
de  ressources  une  Toix  et  ni 
cale  telles  que  «ellee  de  firaliam  ;  il  ae  eltarRet 
de  lui  donner  det  Ic^om,  les  OMttlnM  peudaat 
trois  ani,  et  vit  «as  loina  couronnée  par  le  ptnt 
grand  anccés. 

An  printemps  de  t7M,  Braham  fut  enga^ 
par  SlorMX  pour  le  ttiMIre  de  Drury-Lane  ;  il 
y  diuta  dans  l'opérude  Mahmoud,  U  reçut 
du  put>lic  Ici  appltiuiiitpmaits  les  plut  mérité*. 
Daat  la  taltoo  suivante  11  parut  au  Ibéilre  il» 
HfB  1  te*  tnccèa  pKrent  chaque  jour  plua  d'é- 
clat Mait  peu  salisialt  de  lui-même,  tant  qu'il 
lui  restait  quelque  cliose  è,  apprendre ,  Il  te  dé- 
termin»  k  Tojager  en  lltlie,  pour  te  perbctionoer 
dut  l'art  du  chant.  Arrivé  k  Petit,  il  t'y  ar- 
rêta pwdant  envirpB  huit  mois,  et  T  donne  de* 
concerta  qn(  eurent  une  vogue  extraordinaire, 
malgré  le  prix  élevé  des  billet*.  Le  premier  en> 
gagemenl  qu'il  aocepla  en  Italie  (ut  k  Ploreuce. 
De  Ik,  «  aHa  k  Hiiu  et  k  Géues.  Il-  léionrM 
quelque  temps  dans  cette  dernière  ville,  et  y  étu- 
dia la  compôillion  sous  la  direction  d'iwla. 
Pendant  qn1l  élait  k  Génet,  il  reçut  phitieurt 
propuaittons  de  la  put  det  directeura  du  tbéétre 
de  5aint-CI>arleakN«ples;mait  létal  de  Iroutda 
ob  était  alors  ce  rojaume  lea  lui  SI  toutes  re)e(er> 


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BRAHAM  —  BRAMBILLA 


SI 


U  H  dirigea  vert  Liiourae,  VeoiM,  Trieale,  et 
tnllB  M  nndil  k  iUmbourg. 

Sollidiâ  fireoMDlda  rctonnwr  dus  h  pstric, 
il  rompit  le>  atgMg/aaeat»  qu'il  STiit  i  Milan  et  k 
Vteana, eldéboU,  en  IBOl.  au  UiéUro  de Covcat- 
Oardtn  dtm  l'opéra  7A«  ChaiMfif  tbt  Ueart, 
de  Reeve  et  Maninghi.  Depuii  catle  époque  il 
a  tODJooK  eoutioué  K  occuper  le  pramict  rang 
pimi  le*  ebuteuTS  anglais  :  nul  n'*  Jamaii 
ehaolé  aiiaii  bien  que  loi  ta  mndque  de  HKodel, 
et  parUeallAreiiwat  l'iir  Deeper  and  deeper  tlill, 
dea*  leqsel  il  amcliait  des  larmei  de  lout  le> 
•uditesn.  Il  a  joué  an  thétlra  du  Roi  depnia 
ISOajntqu'eo  IBia,aTecH°"'Billiagton,Gnuini 
et  Fodor.  En  i«Oe,  il  lut  engagé  an  théâtre 
rajal  de  Dublin,  «Ttc  des  ^Tantagu  qui  a't- 
«aientâlé  accordésit  perMHUw  (deux  mille  li- 
vre* iteriing  pour  quime  reprdaantations).  Ce- 
pendant, le  directeur  Tul  ai  coalent  de  m»  m»r- 
Clié ,  qu'à  aon  eipiralioo  il  en  contraria  on  antre 


Après  qnll  eut  perdu  sa  toti,  Brabam  eon- 
MTTa  loagiecnps  encore  1*  [«vent  du  public, 
parce  qu'il  représentait  preiqiie  seul  leul  le 
«liant  de  l'Angleterre,  et  parce  que  les  AngUi* 
•ont  HilMes  à  Iciin  iteiUe»  admirations  :  de  là 
Tient  que  lei  directeurs  de  Drury-Lane  et  de 
Cof  ent-Garden  engageaient  touient  ca  cbaoleur, 
et  lui  accordaient  des  appointemenls  trie-élevës, 
Uen  11^11  diaattt  «Fusa  maidère  ridicule  dana 
les  derniers  tenipe.  Il  na  cbanlait  plut  qu'a- 
rec de  pAniUet  efforts  quand  je  l'aatendls  i 
Iiondn»,  eo  iSia  ;  néannMÛns  il  était  emcore  ai' 
gagé  aui  fesliTals  de  Hancbeater  et  de  York,  en 
■835  et  lB3a.  Brabam  est  cJlé  comme  eem- 
positeur  agréable  :  il  a  écrit  beaucoup  d'ain 
Tort  jolis;  ta  Dtalk  of  tielton  (La  a«ort  de 
NdiOD  )  est  devenue  pôpuialra.  Il  a  écrit  antti 
plusteors  opéras  parmi  lesquels  on  remarque  : 
!■  Tht  Cabinet.  —  1°  TAe  Englith  FUtt.  —  3° 
Thirtg  Tfunuand.  —  VOM  o/ptaet.  —  &*  Fa~ 
viUs  Onamlt.  —  B°  Th«  Paragrapk  :  Kael. 
—  7"  Amerteant.  —  t,'  TheDéviCt  Bridge.— 9" 
Faite  Alamu . — I O^  Zuma.— 1 1°  Saeentkf,  ele. 
Brnliam  eht  mort  t  Londres,  le  17  terrier  ISSfl, 
à  rige  de  qnatre-Tingta  ans.  Soo  décès  sTait  été 
annoncé  plus  de  vingt  ans  aiipanTanl  ilann  les 
joumai»,  et  J'aiais  co)dé  cette  errenr  dans  la 
première  édition  de  ce  line.  ' 

BHADHS  (Jsau),  nia  d'un  contrebattitte 
du  tbéAtre  de  Bambourg,  cet  né  dans  cette  ville 
te  7  man  1S33.  AprtsaTidr employé  ses  premières 
anoéet  k  l'élnde  élénteatatre  de  la  musique,  il 
derial  étète  de  Haruen  {eof.  ce  nom)  à 
l'ige  de  douie  ans.  Ses  progrès  inr  le  piano 
lareat  ai  rapide*,  que  dit  1847  il  put  Uonoer 


des  ooneerlt  et  s';  Taire  applaudir  daiu  tts 
morceaux  les  plua  difflciles  des  artistes  contem- 
peralns,  ainsi  que  dans  les  œuvres  classiques  des 
grands  maîtres.  Ses  rares  dispositioni  pour  U 
composition  se  manireïlèrent  bienlAt  après  par 
la  publication  d'uu  grand  nombre  de  morceaux 
de  piano,  su  nombre  desquels  on  remsrque  plu- 
sieurs grandes  sonates,  trois  trios,  deux  ([uatuort, 
un  yaiid  Scheno  et  nu  recueil  de  romances 
avec  accompagnement  de  piano,-  ouvrages  qui 
ont  paru  k  Hambourg  et  dans  plusieurs  autres 
Tillet  de  l'Allemagne.  En  lSï3  il  entreprit  un 
TOjtgeavecle  vialoniste hongrois  Riminxji  mais 
it  na  tarda  pas  heureusement  k  se  séparer  da 
cette  espèce  de  vagabond,  dont  le  talent  est  Tort 
cxtraurdiosire ,  mais  dont  les  liabJIudes  ne  pou- 
vaient plaire  i  un  Jeune  artiste  bien  né.  Toute- 
fois,  tes  occasions  que  Brahms  eul'de  se  Taire 
entendre  eu  public  et  de  Taire  connaître  ses  pro- 
ductions, dans  cette  excursion,  lui  donnèrent  une 
célébrité  liïtîve.  Liszt,  Joacbim,  et  d'autres  ar- 
tistes renommés  exprimèrent  l'élounement  qu'il 
leur  avait  inspiré  en  termes  admirdliTs,  et  Ro- 
bert Scbumaun,  dans  un  excès  d'entliousiasme 
qui  sans  doute  était  le  précurseur  Uu  dérange- 
ment de  sa  raison,  écrivit  dans  le  1S°"  nu- 
méro  du  3B°  volume  de  la  nouvelle  gaiette  mu- 
«icalede  Lcipsick  {Seue  Zeilichrifl/ûr  Mwtk  ), 
un  article  extravagant  d«ns  lequel  il  artlrmalt 
que  Brahms  est  loMouridu  dix-neuvième  siècle. 
De  pareilles  appréciations,  à  l'aurore  de  la  rie 
d'unartiste,  sont  toujours  sans  ralear;  it  Tant 
que  la  carrière  ai  tété  remplie  pour  que  la  critique 
ait  la  mesirre  du  talent  et  du  génie.  Ce  qui  peut 
;  être  dit  de  Brahms  aujourd'hui,  c'est  que  ses 
,  premières  productions  ont  de  la  Taulaisie  et 
i  qu'elles  indiquent  cliei  leur  auteur  une  rare  in- 
telligence musicale. 

BKAUBILLA  (  PAU^),  compositeur  drama- 
tique, est  né  ï  Hilao,  suivant  l'alnianacli  tltét- 
lial  de  celte  ville,  iolilulé  ;  Série  ehronologica 
delli  rappntenlaiioni  dramatieo-panlomir 
mlcAe,  utc.  i  mais,  si  jesuid  hien  inTurmé,  cet  ar- 
tiste ett  fils  d'un  médecin  italienau  service  de  l'em- 
pcfcur  d'Autriclie  ;  il  est  né  à  Vienne  et  a  suivi 
son  père  t  Milan,  lorsque  celui-ci  a  perdu  ses 
emplois.  Quoi  qu'il  ensuit,  il  a  Tait  représenter  au 
théilreJtade.cetle  ville,  en  1816,  un  opéra  qui 
avait  pour  titre  i  U  Barone  harlalo,  et  qui  Tut 
suivi  de  l'/dojo  \BimaHno.  Précédemment  il 
avait  écrit  L'Àpparema  inganna,  opéia-boufre 
qui  obtint  quelque  succès.  Ricordi  eu  a  publié 
l'ouverture  pour  le  piano.  £o  ISia  il  donna  à 
Turin  II  Carnevale  di  Venezia,  q"i  réus'it.  Cet 
arliate  a  écrit  aussi  la  musique  de  plusieurs  bal- 
lets pour  le  tb«âlre  de  La  Scala  et  autres,  aicsi 


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ftl 


BRAUBILLA  —  UHANCACCIO 


^ae  dM  dÎTertlMctncnts  ponr  le  Catine  des  nobtci 
et  U  MdM  del  Glardino.  Eafin,  on  Mniult  de 
Ini:  1'  Saariefles  itilieDnei>,  up.  1  ;  Vlennr,  Ar- 
ttrta.  — 2*  Romance*  tvec  BEcompignement  de 
piano,  op.  S,  3  et  4  ;  ibid.  —  3*  Ciaq  Brietles  ita- 
liennes, op.  5;  ibid, —4°  Romtncei avec accom- 
(ngnemeal  de  piano,  up.  s  et  7;  Ib.  —  5*  Ro- 
mances, id.,  op.  9  ;  Vienne,  Mecliettl.  BrambUla 
fut  le  père  d'une  famille  d'artistes.  Sa  Glle^ln^ 
(Amalii),  qDT  deTint  la  femme  du  t^nur  Verger, 
eut  quelque  lalsnl  comme  cantatrice,  lûu  1I13Q, 
elle  fiait  i  Vérone.  Dent  ans  après,  elle  obtint 
de*  (occès  au  tli£itre  Girigaaro,  k  Turin  ;  pult 
elle  M  rendit  en  Espagne,  et  chanta  an  kliMtre  de 
Barcelone  en  183&.  Elle  s'est  retirée  de  b  scène 
en  ie4S.La  deuxième  Elle  de  Brambilla  (Emilie) 
suivit  auBsi  la  carrière  dramatique,  nuis  ne  s'é- 
leTa  pas  aii-desaua  du  médiocre.  EUe  s'est  aussi 
retiréedutlJUlre  en  1B43-  La  plus  Jeune  des  triris 
sœurs  (Erminie)  Tut  la  plus  remarquable  par  le 
taloQl.  Elle  ptKUéiJalt  une  belle  Toit  de  meuo-so- 
prano  et  chantait  atec  eupreasion.  Elle  clianta 
avec  saccèi  sur  plusieurs  grando  théâtres,  parti- 
culièrement h  Florence,  Ji  Milan,  et  plus  tard  i 
Palerme,  où  elle  se  troutail  en  IMT.  Annibal 
Brambilla,  lilsatné  de  Paul,  fut  un  ténor  de  se- 
cond ordre  :  il  Clianta  à  AncAoe  en  f  S3B,  i  Mi- 
lan dans  la  naiiiMi  annte,  t  Plaisance  et  t  Rome 
en  IS39,  1  Barcelone  pendant  qtialreani ,  puis 
retourna  en  Italie.  (Jlyise.  son  frère ,  Tut  baiae- 
«liaalanle  et  ne  parut  qm  sur  de  petits  Illet- 
trés aTanlqnM  ■•  rendit  en  Espagne,  où  lEfiit  at- 
taclié  an  théâtre  de  Valence.  Il  épousa  la  canta- 
trice GKÎello, 

BRAHBILLA.  Cinqnpiirsde  ce  nom,  qol 
n'apparliennent  pas  à  la  hmille  précAdenle,  ont 
brillé  comme  canlatrlces  depuis  1830.  Elles  sont 
nie» liCatiano-topra-l'Addo,  bcur^i  six  lieues 
dé  Milan.  L'slaée  (Marirtla),  grande  miisIcîeiliM 
et  artisle  née,  possè'diit  uoe  très-belle  Toit  de 
eontralto,  et  clianlait  avec  une  eipression  lou- 
chante. Elle  débuU  dans  la  carrière  dramati^ne 
i  Hovarre  en  ISze,  à  l'Age  d'en TJroa  11  ans.  En 
I82S,  elle  succéda  à  la  rëlèbre  canlalrice  Judilli 
Tasla  su  tliéUre  Cnroina,  de  Mllintel  y  com- 
toenfâ  sa  renommée.  Depuis  lors  elle  a  brtlli  sar 
les  scènes  principales  Je  l'Italie,  à  Milan  parti- 
culièrement, DÙ  die  rut  rappelée  en  1833,  1831, 
1837,  iSSSel  1843;  A  Vienne,  OÙ  elle  chanta 
pendanlqiiatreannéosconséco[iïes(1837MB*l), . 
â  Paria,  où  elle  obtint  de  grands  succès  en  M3S 
«1  1845,  et  k  Londres  en  1844.  Mariette  Brambilla 
se  distingua  aussi  comme  profesBeurde  cliant,  ela 
publié  des  eiercicea  et  rocaliscs  pour  roix  de  so- 
prano, en  deux  llTres,  qui  «ont  Irès-entimables; 
Ricordi   les  a   publiées  A  Milan.  On  a  ausd  de 


sa  composition  on  recoril  de  cinq.  arietEei,  tin 
pelitduoatec  accompagnement  de  piano,  Milnn, 
Hicordi.et  nnaiitrerrcueilileméhKiiesitalicnDes 
Intitulé  Sotmenirt  det  Alpa.  ibid. 

Tliéréw  Brambilla,  soeur  de  Mariette,  a'est  lait 
eassl  ta  répalation  de  cantatrice  distillée. 
Elle  tammsBfa  sa  carrière  dramatique  «n  1031 
sur  quelques  petiti  théAtrea.  En  1833  elle  dianla 
aTee  succès  A  Milan,  oè  die  fut  rappelée  en  1838 
et  en  ItHO.  En  1837  elle  était  A  Turin,  «t  dè« 
lors  elle  rutrecliercliéa  partons  le*  enlre|ireaean 
de  tlièAtrea  d'Italie.  Venlue,  Florence,  LItouhm, 
Liicques.  Rome,  Haples,  l'applaudirent  toB.r  t 
tonr.  A  Roms  l'estime  qu'on  avait  ponr  soo  ta- 
lent la  Ht  nommer  membre  de  l'Académie  de 
Sainte-Cécile,  Api;^  un  séjoer  de  deux  années 
en  Espagne,  elle  cbant*  avec  soecia  à  Paris,  en 
1S4G;  pulselle  retourna  en  Italie. 

Annelte,  steur  des  prdcérlentec,  s'est  fait  aussi 
applaudir  sur  les  tliéAlrcs  de  quelques  grande* 
vfllèi,  telles  qoe  Milan,  où  elle  clianla  flans  les  an- 
nées 1833  et  1837,  Venise,  Tuila,  Florence  el 
Barcelone. 

Joséplilne  Bramlûlla,  quatrième  sceur  de  cette 
fanulle,  adébutéàTrieate,  a*  1841,  puis  a  chanté 
A  Rome,  et  enHu  A  Barcelone  dans  le*  anuéai 
1841,  41  et  44.  Poslérienremenl,  on  n'a  plus  de 
renseignement*  sur  sa  pemonne. 

La  plus  Jeune  des  cinq  meurs  (  Lanre),  achanlt 
■u  tliéAlredePiseen  1844.  C'est  tout  ce  qae)e 
sait  >ur  elle. 

BRAMINI  (jACQucs),  ni«  A  Rome  ters  i&to, 
eut  pour  maître  de  cliant  et  de  conUepmnt  Ho- 
race Beneroli.  Après  avoir  terminé  sai  étude* 
musicale*,  H  ohbnt  Is  place  de  matire  de  cha- 
pelle A  Sainte  Marie  detla  eowiotasiona,  dans 
sa  vilte  natale.  Sa  santé  déplorable,  qui  était  la 
suite  dcsa  constitution  dllfonoe  (il  était  mous - 
truenscmont  bosta),  le  tint  dan,i  un  élatdecon- 
tinaelles  souffrances,  qui  ne  cessa  qu'A  sa  mort, 
en  1074.  Bramiui  s'eat  dislingiié  comme  son  maî- 
tre pardescomposilions  A8, 13  et  IB  voix. Elle* 
■e  conservenl  en  manascrit  dani  le*  archives  de 
pliisicnrs.^lises  de  Rome. 

BR\!VCACCIO(AinoiNE},compositeur,iié 
A  Haples  en  1819,  a  rjK  les  études  mni^cale* 
au  Conservatoire  de  cette  ville.  Il  est  au  DOiabre 
de  ces  Jeunes  artiitesitaliensdel'époqne  actuelle 
qui  proAisent  avec  rapidité  des  opéras  de  peu 
de  valeur,  lesquels  disparaissent  de  la  scène  atec 
non  moins  its  célérité.  Son  début  se  fit  an  car- 
naval de  1843  par  l'opéra  /  Pandwrt,  qui  iut 
repréaenlé  an  théAtre  ^uoiio,  A  Naples.  Peu  de 
lemps  après  II  donna  an  mftne  théAtre  l'opén 
boufTe  intitulé  II  Miyrlo  edil  t'fm.En  1S44,  son 
opéra  r^uedjo  di  Constandna  tut  joué  no 


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BRANCACCIO  —  DRAND 


ptHt  IWUra  de  poUdilnelIc  appelé  La  Anlee. . 
/fi>iut%f<on«,(ipér«bour[e,qa'il<lonDien  1B4&, 
an  tbéitre  Ndoto,  ent  uM  chute  complile,  imw  ^ 
le  ootDpMîteor  fat  plus  heareut  irec  L'In- 
tnçiiUa.oitiadopo  iSa»al,tii)lMionéiaSiU- 
trtFenieeai  I84fl-  PuBtérieiirenieiit <l a Tail jouer 
Itoinutndo,  Le  Sarte  ealabrai,  Vopén  en  dia- 
lecte Dapolilain  /  d«}e  vaUott  (H  porte,  Ulla, 
traiteaoa  ai  Mlratni,  ete. 

BHANCUi:  (CBULn-AKTOiRi),  né  k  Ver- 
■Kw-Mir-Seine, eo  i732,aétipr«nBierTloloodela 
CMoédie  ftalieane  pMidaot  trente  ini.  lia  tïll 
paver  k  Paris  tix'tonaitt  pour  violon  leuJ, 
lir.  1',  leMiueltM  ont  para  ea  1749. 

BRANCHD  <  ALniMiiniDrB-GaioLmE  ),  eon- 
nne  d'abord  wui  Je  ooni  de  M"»  Chevalier, 
{tarée  qu'aile  «ait  de  b  farnlHe  de*  CAemUer  de 
Lapil,  naquit  bd  cap  PranjaU,  le  i  nOTcrabfe 
1780  (1).  Condulle  ïParitduiiaa  jeaneMe,  eHe 
Tut  adndie  cooine  élève  au  Conierratoire,  au 
foott  de  Juin  1796.  Deux  aos  aprëi,  elle  j  rem- 
4Wrta  le  pramfer  prix  de  chant,  et  le  premier 
pKi  de  déclamalioD  lyrique  lut  fol  décerné 
«n  t7)99.  Ses  études  termina,  elle  entra  au 
Ihélire  Ferdeau;  mais  le  caractère  de  son  ta- 
leal  ayanl  plus  d'analogie  avec  le  grand  opéra, 
«Ue  rompu  son  premier  eDgagcment,  et  débuta 
à  l'Audénde  rojale  de  musique,  eu  1801,  par 
le  rMe  de  Dldan  :  soa  trlompbe  rut  complet. 
ToatM  Im  qualités  se  trouTsienI  réunies  en  elle 
pour  la  pnraqu'elle-Tetiait  d'adopter  :  la  puis- 
•ance,  Péleoduedela  voix,  un  large  et  beaumé- 
caniiiM  du  diant,  un  eentiment  expreuir  et 
dramlUqiM;  enfin,  ua  jeu  de  phy iioBomie inlel- 
Usent  et  p*«sjaiiné,  tetsétalefil  lei  a*aDU|eepar 
lesquels  elle  conquit  tout  d'abord  la  TaTenr  du 
publie.  Llmpreaeion  qu'elle  prodaisait  était  irré- 
slitibla  dam  son  rOle  de  début,  dans  ceux  i'Âl- 
teil»,  de  La  Vttlate,  dlpennoeitre  dans  les 
Danaidet,  etc.  Quels  que  russeol  ses  wccte , 
-elle  ne  les  considéra  jamaii  que  comme  des  m- 
gtgeoienta  pris  en«en  te  public  :  ses  études  ne 
«e  ralentirent  pas,  et  Jusqu'l  la  fin  de  sa  car- 
rièn  théâtrale,  die  reçut  des  conseils  de  Ga- 
nt, qui  lui  avait  traotmis  ses  belles  traditions. 
Admise  è  la  retraite  au  mois  de  mars  isia  , 
elle  Joua  pour  la  deralère  fuis  le  réie  de  Btatir* 
«  la  première  ripréeenlalioa  de  la  reprise  d'O- 
Iftngie,  ouirajie  de  Sponllni,  le  37  février  de  ta 
mttne  année.  File  avait  épouné  ledanseor  Bran- 
eho,  qni  mourut  aliéné.  En  1830,  elle  «e  rcliraï 
Orléans  et  ;    vécut  pendant  pluaieurs  ann^j 


plus  tard  elle  retint  dant  son  ancicaa«  maison 
de  Pas!^ï,  près  de  Paris,  oè  elle  est  décédée  la 
14  octelH'e  IHAO.  Mal  iaforméfl,  les  joumam 
avaient  annoncé  m  mort  au  mois  de  mal  IMB. 

BRANCI  (  JiJtN  ),  compoiilcnr,  aéà  Argeata, 
an  lerritoirede  Ferrare,  vm  la  fln  du  seiiiAaM 
tiède,  e9t  auteur  cPun  ouvre  qui  a  pour  titra  : 
Primo llbrod^taeneotioênti  ai,  3,\e69oei, 
coHleilfunl«i/«Ma£ea(a  FlrviMOt,  b  «tevoci 
Twitse,  Barl.lHaiini,  ISIS,  tn-4°. 

BKANCIAaDI  (  FuiçoH  ),iBattrc  de  cha- 
pdb  de  ta  caUiédrale  de  Sienne ,  dans  lea  pn- 
nièrea  aroéei  dn  ax-ieptiènu  «lède,  s^Mt  Mt 
connaître  par  un  onviage  <[id  a  pour  litre  :  Mit- 
«■mm  4e(B  l>oef^tu  JJtor  pritntu;  VenttUt, 
t^nid  Aittelvm  Gardaiittm,  IWHi,  iB-t". 

BRANCI FORTE  |  JCbOk  ),  comte  de  Ca- 
nerata,  et  chevalier  de  t'ordi^  d'Alosntara,  na- 
quit i  Falemie,  vers  It  milieu  do  dix.*epUènw 
siècle.  lUntUva  la  poétle  et  la  musique  ooninM 
amateur,  et  publia  an  recueil  de  sea  eompodUon* 
soue  centre;  lufldi  latm,  Madriçaliacinqye 
tort;  Païenne,  ISttt,  iii-4°  (  voy.  Hongitori, 
£iftl.  jlc.,1.  I,  p.  174). 

HHAND  (GoTTLOB  FRÏDéaie),  néi  Amrtadt, 
le  S  mai  nos,  fut  ua  virtuone  d'une  liabileté  ex- 
traordioalroaurlBlrompetta.  Ilbrillailinrtoutpar 
la  doueenr  de  aon  jeu  dans  l'accompagnemenl  du 
chant.  Après  avoir  été  au  lervia]  de  plusieurs 
lirincesd'Alkmagne,  il  sefixailacourdadacde 
Saxe-Heiningen. 

BBAND{  JeaN-JacitOM),  diiocteur  de  mu- 
sique t  Sarrebrooek,  a  pulilié  eu  l7a&,  à  Nurem- 
berg, trois  suites  de  pièces  de  clavecin,  iB-4*.  Un 
autre  muiideu  de  ce  dm»,  dont  lea  prénoms  ont 
pour  Initialrs  lea  lettres  A  C,  a  fait  paraîtra  à 
Vienne,  en  1793,  Cavalinacon  eariotionl  delC 
opéra  Axur,  per  il  claiiitemàalo, 

BRAAIU.  Trois  guitaristea  de  ce  nom  sont 
connus.  Le  premier(Alexandre)  a  publié dee  valses 
pcnrune  guitare  aeule,  el  uattualuor  brillant  pour 
violon  principal, clieileméme édileur.CMt pro- 
bableoient  lemèmekqui  l'on  doillroit  duos  pour 
deux  violons,  OfTenbach,  André,  et  Iroia  sun^e* 
(sciles  et  brillantes  pour  le  mAme  instrunieal, 
livre  I",  Mayence.SchuU.  L«deuiièine(J.  P.de 
Brand)  estauteur  d'une  sonate  pourgitltare  et  vio- 
lon ,  Lei|isic1i ,  Breilkopf  et  Hsrlel.  Le  dernier 
(  Frédéric}  a  fait  paraître  des  thème*  variés  pour 
guitare  seule,  œuvres  3,  7  el  8,  Paria,  Pacini, 
et  Hajence,  Sclioltj  des  pièces  iïciletetdetvaltea 
pour  cet  instruiDcal,  ibiJ.,  et  qiulre  recueils  de 
chansons  al  leiuaniles,  avec  aecompagurmest  de 
guitare.  Celui-ci  l'e»!  aurai  Tait  connsltiecomine 
ccmpouteiir  pour  le  piano  par  uœ  cavaline 
variée,   Msnlnlm  et  i'ranefoit.  Il  avait  épooté 


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u 


BRAND  —  BIIAISDL 


H"*  DaniJ,  <t«  UaDlutim,  et  mait  i  Francfort  en 
1818.  J*ignon  quaJ  ul  celui  de  ces  troii  irlîslei 
qui I publiée  Leipsick  une  mélbode  poarla  gui- 
Ure  loui  le  tilre  de  OuilarscAuU. 

BHAIVD  (MoNua),  ni  k  WaHerboiirg,  entra 
doni  l'ordre  des  VéaéâicOa»  k  Tegernsée,  en  Ba- 
Tière,«pràs  «voir  Tait  de  twaneaMudeslittérairet 
et  muiicalei.  Son  talent  sur  Forgue,  dana  la  a»- 
viin  dg  Dadi,  était  tite-remaninaUe.  11  fut 
nomnié  organiste  de  MMi  eou*enl.  On  cmiDatt  de» 
maaMsat  de»chanMiu  i  quatre  roix  deucom- 
pullioi  dai»  letqudlea  on  remarque  de  l'eipres- 
ihMi  et  uachaDtgracJCDx.  Ilpasu  lapliu  grande 
partie  de  la  Tia  fc  enseigner  la  nnsiqae  et  la  llt- 
Unlure  dus  l'école  de  sod  couTenl.  Ajtnt  puté 
de  li  i  Preising,  Il  j  nioaral  d'apopleiie,  en  17S3. 

BBAND(WkLTsa),Tloloniite  dbtingiié, eit 
né  ea  ISll,  k  Rudolstidl,  où  son  père  était  mu- 
lldan  de  chambre  du  prince  régnant.  Après  aToir 
fait  «ei  études  comme  Tlolooiste  sous  ja  direc- 
tion de  Spohr,  dont  il  a  adopté  le  ityla  d'eiécu- 
Uaa,  il  est  entré  dans  la  ehapellede  Rudolstadl, 
en  IB31.  Quelques  annte  plus  tard,  Il  a  fait  p[u- 
alean  Tarages  arec  le  Tlolctncelllale  De  Roda,  De 
retour  i  Rndolstadt,  il  y  a  été  chargé  de  ladirec- 
lloa  de  la  Société  de  chant,  pour  laquelle  t1  a  écrit 
des  Lieder  à  fdutleun  toii.  Ses  eompositlans, 
dans  le  genre  romantique,  n'ont  pat  t\i  publiées 
losqu'ao  moment  oâ  cette  noUce  est  écrite. 

BRAND  (  H.  GoTTUKB  },dirBcleur  de  la 
lAedertaftl  (  Sodélé  de  chant  )  à  WUriboorg, 
est  né  ai  BaTitre,  tcts  1814.  Il  a  faii^aëcuter  i 
Wûrshcurg  ans  ouierture  k  grand  orchestre  de 
•a  eompoeltloD,  et  a  publié  nn  trio  pour  piano, 
Ttohm  et  TkilooccUe,  op.  1  ;  Vienoe,  Haalinger. 

BRANDAUauBRANDOW(jKAii-GEoa- 
CEI  ),  muaieiea  allemand,  qui  flon'sMil  dani  la 
aeconde  moitié  du  dii-aepliéme  slède,  a  faitirn- 
primer  une  collection  de  ptaumea  mus  ce  titre  ; 
pÈalm«dia  Dacidli,  vorin  atlt  Psalmtn  Da- 
vid* naeh  /raKtŒt^se^ltT  Helodty  gtirlzl, 
mabi  Mari.  Luther*  and  andertr  Ptalmen 
«Hd  Guxnge  in  Zwettlimmift  rlchUge  Par- 
titw  und  svl«i*lge  Tranipotillon  gebracht  : 
Cassel,  1B74,  in-4'.  La  pram.  édit.  decel  ourrage 
était  tutitoLée  :  Davidâ-Bar/e  i  Cassel ,  lus. 

BRANDEL  (  Jitn  ).   Voy.  Bainoi. 

BRANDEnlBURG(PE>DiMu<D  ),  Tiolonlste 
et  compo^tenr,  né  k  KrfurI,  s'eet  Gxé  i  Ldpsick 
Ten  1838.  11  T  a  tait  représenter,  en  tS47,  un 
opéra  soai  ce  titre  :  Die  Belagerung  von  Solo- 
turn  (Le  Siège  de  la  Togr  isolée).  Il  T  a  AU 
exécuter  aasii,  en  1844,  une  sorte  de  symphonie 
dramatique  intitulée  :  Die  Màhr  von  den  Dreg 
Innln  (  l*  Her  de4  Trots  lUs  ).  On  connaît  de 
loi  dlven  DWTceaan  pour  tiolon,  entre  autres  une 


BietrU  pour  tioloa  et  piano,  op.  9  ;  Majenee, 
Sdiol[;une  cotlectlan  de  pots-pourria,  diiertia- 
semenis,  rantaltiei  et  rondeaux  anr  dot  thines 
d'opéras  pour  piano,  en  deui  sullea  compwéet 
chacune dee  liTralMnit.etdes£l«d«i*. 

BBANDENSTEIN  (Chauotte  »■  ),  d'une 
bmille  noble  de  l'empire,  naquit  k  Ludnlgsbuig, 
vert  le  milieu  du  dls-hulUime  ùtele.  Elle  fut 
élbre  de  Togler,  qol  a  Inséré  dans  la  septième 
liTralson  de  son  Joumai  de  Hutlqne  une  sunate 
avec  aeeampafaement  de  Tioton,  qu'elle  a  com- 
posée en  1780.  CetU  aonaie  a  été  mhsI  publiée 
séparément. 

BRANDES  (CniauRTE-GmLaïuiiirB-FHÀii- 
EOiti  ),  Dite  da  célèbre  acteur  de  ce  nom,  naquit 
il  Berlin,  le  11  tnal  I7S5.  Elle  brillait  au  IhéUrede 
Hambouii;  comme  première  cantatrice,  en  1783, 
sous  le  nom  de  Ulrstia,  «t  recueillail  aussi  dea 
applaudluemenla  comme  Tirluosa  «or  le  plana, 
dans  les  concerta  publics  et  partlcaltera.  Tau» 
les  Journaux  allemands  de  ce  tempi  célèbrent  ■«• 
lalens.  Elle  est  mette  k  [a  Heur  de  i'flge,  1  Uan- 
boui^,  le  13  jbin  1788.  Hérold  a  publié  dans  la 
mime  année  un  recueil  de  ses  compotilions:  elles 
eonsiHtent  en  ariettes  ïtallenoes  et  allemandes  pour 
clavecin  et  quelques  antres  pièces  poor  cet  in^ 
trument.On  trouve  la  vie  decetle  cantatrice  dan» 
les  AnnaUi  da  TMdtra  de  1788,  3*  tjvniaon. 
p.  33. 

BRANDISS  (MAac-QinBicBT),  écrivain  da 
dix-eeplième  siècle,  a  publié  un  traité  de  la  la> 
bisture  son*  ce  titre  :  Mutiea  Slgnaloria;  Lelp- 
tick,  iesi,in-a*. 

RBAiKDLou  BRANDEL(  Ceuëiien).  ex- 
cellenl  lénor,  né  k  Carlabad  en  Bohème,  brillaH 
au  théélre  nalionxt  de  Beriln  en  1790.  En  I7To,  H 
tilt  tng»ffi  comme  chanteur  i  l'élise  de  Stinle- 
Croii,  à  Prague;  il  occupa  cette  potltioDjus^'ai 
1781,  où  il  entra  dans  Is  carrière  du  tliéèlre. 
En  1793,  ilqnitt*  Berlin,  et  se  rendit  kHamboorg, 
où  tl  oblint  des  succès.  D^Hiia  ce  tempe ,  on 
manque  de  reaseigneDents  *nr  sa  penonne  et 
sur  s«  vie  d'artiste. 

BRANDL  (  Iiàn  ),  dlredenr  de  musique  fc 
Orlinihe,  naquit  en  Bavière,  dans  le  lerTitoire- 
de  l'abbaye  de  Ruhr,  prèe  de  RaHsbonne,  la  14 
novembre  1704.  A  l'Ige  àttài  ans,  on  lui  fit  ap- 
prendre  léchant,  le  «lolon  etle  (dano.  11  monlrait 
peu  dégoût  pour  ce  dernIaiastruuMBt,  et  i'ui|éliil 
obligé  d'employer  la  violence  ponr  le  coDlnlndre 
k  l'étudier,  parce  que  son  penchant  renirvinail 
vert  le  violon.  Dans  la  suite  il  reconnut  l'utiHU 
du  piano  poor  la  composition.  A  dix  ans,  il  ftit 
admis  comme  élève  au  séminaire  de  Munich  ;  il 
j  resta  pendant  quatre  années.  Sas  dlsposlthma 
pour  la  musique  s'y  développèrent  et  son  goM 


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BBANbL  —  BRA9DT 


fi7 


pMF  cal  irt  élill  11  Tjf,  qntl  •tgligu  «m  «nbrM 
AadMiioars'j  IItimt  hw  obstacle.  Il  bu  fut  de 
■eue  lonqu'en  I'chtuj»  iu  gjnDtM  de  Nen- 
kowg  sur  le  Demibe.  Déjt  il  eprouTiil  le  becoln 
décomposer,  quoiqiill  n'eût  ucaMCODiialnuee 
dee  proefdte  de  rtrt  d'écrire.  HenmueiDMit  pour 
1^  Fekhnajrer  et  Schubeuer  ta  ebaiièr«it  da 
•oin  de  loi  emelgner  lei  rtitlea  de  llurmoiue,  etil 
in  Mlterere  qui  Tut 
I.  Il  éUit  liera 
dani  n  iciiiènie  maie.  Le  tuccie  de  ce  miHoeiii 
eidta  ViKUtH  de  TMti  Giltiu  en  faieur  de 
Bnndt,  d  ce  digne  moine  pi;i  lei  dépenaea  né- 
Mueina  ponr  que  le  jeane  irtiite  pût  tller  éta- 
ler, k  EictitUdt,  le  conlrepolnt  dan*  l'école  de 
Sdilecbt  U  ne  jouit  pulongtempede  cet  aran- 
Hge,  car  le  maître  mourat,  aptt»  qudqiwa  mois, 
fane  attaque  d'apopleife.  Cependant,  sMé  par 
Knhm,  mualden  de  la  eonr,  Brandi  eontinaa  de 
■e  livrer  h  la  eompoùtloQ.  il  était  desllnd  k  ta 
tienioaacBle;  mail  Rabin  parrlnli  loi  démontrer 
fa'iln'élaltpaa  né  poar  l'enuTalir  dans  nn  cloître. 
Il  aolTil  le  conadl  qu'on  lui  donna  d'aller  étudier 
t  FnlMMrg  ;  mais  la  difHcullé  d'y  TÎTTe  le  ramcDa 
an  eotnent  de  Saini-Trudbert,  où  11  donna  des 
leçon  d«  ebantï  quelque*  Jeunes  gens  du  pays. 
InieatiHeaMnl  sa  réputaliùi  de  violoniste  et  de 
eomtioeileor  a'Mendit,  et,  aprti  quelque*  petits 
Tnjagee,  il  «Mlnt  le  lit/e  de  maître  de  cltepelle 
du  prince  de  Hobenldie  Bertenstein.  Il  resta 
4aiM  cette  position  pendant  trois  ans,  puis 
il  hil  eppeM  à  Brncheel  et  ends  à  Spire,  par  Eap- 
cbeTCque^  en  qe^iiti  de  directeur  de  musique. 
U  Joolasiit  de*  aTanlagea  de  cette  position  hono- 
rable mwnd  le  pay*  fut  enrabi  par  lee  irméM 
fnnf  lare  Brandi  perdit  *a  plaee,  et  lorabe  dans 
une  profonde  misère.  Retiré  d'abord  à  Slultgard 
Ttn  17M,  il  j  Tteut  Jaaqu'en  IMS,  époque 
ob il  a'est  retiré  h  Bnichsal .  Depuis  lors  il estra- 
TaHkOrlsrabe,  ott  il  est  mort  le  IB  mal  1837. 
Se*  eompoelUon*  les  plu*  Importantea  sont  :  1° 
STuphonlet  grud  etcfaestra(en  ri)  ;  Sptre,  1790. 

—  1"  Sérteade  ponr  Tioloa  Mift,  deux  flAlee, 
deux  altos,  deux eoT*et  contrebasse,  op.  4;  Hell- 
broBB,  1791.  —  3*Grude(éaéfadepaBr*lobB, 
benUwis,  Tiolooeelle  et  bM*i»  obllflé*,  deoi  ^o- 
lMs,deoxeot*,el  basse  d'aeeomMcnenacsit,  op.  7; 
Hcâbro^,  I7H. — 4*  Six  quauon  ponr  deux  viO' 

Ion*,  alto  et  basse,  op.  Bilbld.,  1790 &oSlx 

qniBtetti  pour  deux  violms,  deux  allas  et  baiee, 
«p.  10  ;  fbU.  —  e*  Six  quintetti.  Idem  ,  op.  1 1 , 
Ut.  1  etl;  Oftabacb,  17»7.  — 7°  Sjmpbonle  ï 
Ipand  orchealre  (  en  nU  bém<d  ),  op.  13  ;  ibid. 

—  S*  Qaioletto  pour  piano,  violon,  alto,  basson 
et  violoDeelle,  op.  13;  ibid.,  t7M.  —  Q'Qnin- 
htto  po«r  tMosi,  deux  elhis,  beMwn  et  violon- 


celle, op.  14 1  ibid.  —  10*  Quatuor  pour  llûle. 
violon,  alla  et  violoncelle,  op.  16;  ibid.  —  li> 
Sextnor  (en  ut)  pour  f  iirion  obligé,  bueos,  cor, 
deaxaKagct  violonedla,  op.  16;  ibid.,  1799. 

—  11°  Six  qnatoon  poar  danx  violons,  alto  et 
basse,  op.  17,  llv.  1  et  i,  dédiés  à  Hsjdn  ;  Keil- 
broUD,  1799.  —  13*  Grand  qnatuor  [  en  ré  mi- 
neur), op.  ISiOfTenbach,  1799.  — U'Noclume, 
poar  deux  violons  et  vidoncelle,  op.  19;  tbid., 
ISM.  —  I  i'  Sympiionie  concettanleponr  violon, 
violoncelle  et  ercheitre,   op.  30;  iUd.,    IBOI. 

—  18'  Germania,  opéra  en  tn^  actes,  Iftoo, 
inédit.  —  17*  Trois  quatoors  poar  deux  violou, 
allô  el  violoncelle  concertants,  op.  13  ;  Augabooif, 
1B03.  —  is'  Poésies  deScbab  mite*  en  nnri- 
que;  l>elpslck,  KQImel.  —  19°STmpbonletgrand 
orehettre  (  en  r^ },  op.  li  ;  Ldpsick.  —  30°  S]\ 
airs  avec accompagnementdeplaao;lbld.  Braaill 
a  écrit  on  opéra  inlilulé  Bermann  et  le  mono- 
drame  de  Bero,  qui  ont  été  représenté*  au  tbéltre 
deCarlemhe.  Parmi  ses  composltloa,  on  couple 
ausd  plusieurs  oratoffoe,  quelques  messes,  dûit 
une  pour  quatre  voix  dHKimnies,  qui  •  obtenu 
des  éloges  dans  une  analyse  de  la  Gaielle  mu- 
sicale de  Ldpslck  {  TRtB,  pag.  188  ),  de*  con- 
certos pour  le  basson,  des  setluon  et  quintette* 
pour  cet  instnimenlet  1*  hautliois,  de*  qmtnnrs 
pour  le  basson  et  pour  la  flOte,  de*  reeneOs  de 
cbaneoos  allemande*  1  plusieurs  voix  et  k  Toli 
Beule,'avee  accompagnement  de  piano,  et  pin- 
iieurs  Antres  oDvrage*  de  dînèrent*  genre*.  Les 
cahiere  de  Litdar  publiés  par  Braadl  k  Sptre , 
dm  Bosder,  sont  rmaartiuablea  par  la  beauté 
desmétodies. 

BRANDT  (  JitH  ],  poète  el  mnslden,  né  h 
Posée,  eu  Pologne,  ven  1 640,  Dt  se*  première* 
étude» dans  sapalrle,  etterendKeMuiteàllMM^ 
ob  il  acheva  de  slnstntlre  dans  le*  Mtr**  et 
dans  les  arts  libéraux.  En  1S71,  il  entnchaila* 
jésuite*,  retourna  ensalte  en  Polopie,  et  ee  llTra 
I  la  culture  de  la  poMe  et  de  la  mndqoe.  Ses 
compatHote*  estiment  beaucoup  le  recueil  dent* 
lodies  quil  palilia  à  Varsovie  en  IBM,  low  M 
titre  :  Pitml  latiinklei  pofsMe  x  notami  MV- 
sycanemi  (  Chants  latins  et  poloneie  ml)  en  mu- 
sique ].  La  plupart  dea  pièce*  de  ee  rersell  sont 
encore  chantera  par  le*  paTsaas  de  la  Pologne. 
On  trooie  quelques  mélodiee  da  Brandi  duu  le 
recneil  qui  a  pour  titre  :  Ptdagogv*  otUndnt 
qua  rationeprlma  arUwmittUia  puéril  quant 
façilHmelradipiM$inlsï>Ue,liM,  ia-8*. 

BRANDT  (GioaGss-FiiiiéaH:),  célèbre  bas- 
sonlale,  naquit  è  Spandau,  le  IS  octobre  1773.  il 
fb{  Élevé  è  l'école  de  musique  milîlaire  de  Pots- 
dam,  et  eut  ponr  maître  de  basson  Antoni,  artlsle 
distingné  de  celle  époque,  Après  Irole  année*  d'é- 


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«8 


BiUHDT  —  BRAUER 


tuilei  (bas  eetie  école,  Brtndl  liit  jAaùé  «anUM 
btsaonittfl  dani  ud  régimeot  d«  la  garde  ravale, 
  Beribi.  U  U  H  lia  d'amilîé  aiec  Ritter,  nnisl- 
dci  de  la  eour,  qui  pertMioina  MO  Uleat  par 
«e*  ooDMfli.  Ses  notivdlet  étodaa  (breat  ialer- 
rompuM  peu  de  lenipa  après  par  la  BDerre  avec 
la  France,  et  II  dut  entrer  m  CMipagne  btcc  la 
;,'arde  royale,  en  Un.  Aprèi  «M  abauM  (ta  troii 
aua,  Brandt  rentra  k  Berlin,  etrepril  ■«  «ndea, 
Mna  la  direction  de  Ritter.  Le  roi  Piraterie- Gail' 
tautoe  II,  ayant  tooIb  l'entendre,  bt  al  utitbit 
de  «on  laleul,  qu'il  lut  doaaa  l'iMunutce  d'nM 
place  dam  la  maiique;  mala  la  mort  du  roi 
«niantit  tout  i  coup  ^e^  espérance*  de  Partiata. 
Il  entreprit  ahin  im  'OTage,  et  le  rendit  k  Lad- 
«iplusl,  où  le  duc  de  Uecklembonrg-âchneriB 
lui  proposa  ud  engacentenl  qu'il  accepta,  après 
iivoirobtenu  son  congé  eu  Praise,  les  mari  I79B. 
£n  ISOO  il  Tojagea  de  aouTcau,  visita  Sbsitia, 
Berlin,  Bmlau,  Dresde  et  enân  Munidi,  oAil  fut 
placé  a  rorebeitre  de  la  cour,  an  1S04.  Le*  der- 
DÎèrea  men  lions  qoi  mhiI  liitesde  Braodl  reowalent 
à  18I3.A  cette  époque  il  pi rcoumt  l'Allemagne,  et 
brilla  dani  les  cooceris  î  Vienne  e(  à  Prague.  On 
«onnatt  en  manuscrit  quelques  aokii  pour  le 
basson  composés  par  cet  artisla. 
BRASPERHIUS    (  Baltsaub  ).  Voge% 

BRANIERI  (  Claddc), organiste  etcompo- 
Mlenr,  né  en  Iblie  vers  la  Bn  du  seizième  siècle, 
hit  attaché  au  service  de  l'arebldDC  Ferdinand 
(  qui  Tut  roi  de  Botiéma  sou*  la  nom  de  Ferdi- 
uand  II }  coBiiDs  orgsuiste,  et  lécult  Prague 
t^a  celle  qualité.  Dans  les  comptes  de  l'arebiilne 
l'iraeiit,  tenus  t  Pragne  par  Biaise  Halter,  son  se^ 
r.rélaire  intinte,  on  trouve  cet  article  ;  •  à  Claude 
"  Branlcri,  organiste  de  sdtl  altesse  impériale 
■■  l'arcbiduc  Ferdinand,  pour  la  partilion  d'une 
"  messa  oflirte  au  gracieux  prince,  14  Oorias.  > 
(  Archives  du  royaume  de  Belgique,  liasse  0. 
i-0.  ). 

BRASSA.C(ItEHËDE  BEARN,  marquis  na) 
.amateur  distingué  que  Vollatre  a  célébré  dans 
MD  Temple  du  Godl,  hit.d'ahord  offider  de  ea- 
TaUnlers,  pub  brigadier  des  armées  du  roi,  et 
«nHn  maréchal  de  camp,  en  1769.  B  a  composé 
la  musique  de  deui  opéras  qui  ont  «a  do  soceès  : 
1°  L' Empire  dfPAJMVr,t733.  —  V  Uandre 
ftHiro,  iT&O.Lemarqais de Brassacafatt  graver 
à  Paris  un  livre  de  canlatM  )i  voix  seule. 

BRAS$.\IIT  ou  BHASART,  eontrepofnlitfe, 
iTiisemblablement  né  en  Belgique,  parait  avoir 
vécu  dans  la  premita^  molilé  du  quinzième 
siècle,  et  avoirété  contemporain  ite  Faugues,  de  ! 
Hi<gl>,  d'ËloT,  de  Couiln,  et  de  quelques  aulrea  ' 
oiusieien)  qui  furent  les  sueessenrs  immédiats  de  I 


WOtJ.  de  Binchnli  et  de  DungUple.  Toiiterol*  le 
nom  de  cet  artiste  n'est  dié  que  d'une  manière 
vague, et  les  renseignements  luraa  vie,  soo  oté- 
rite  et  tes  ouvragea  ooo*  nanquent.  Dans  la  voie 
de  découverles  lA  l'on  est  entré  depub  quelquea 
années ,  Il  est  peut^re  permis  d'espérer,  qoe  de* 
nsDUBCtits  ^oiT  locMinDS  (ouratront  UDJow 
dcB  docaUMol*  utitfaiMnIs  aurces  aneions  com- 
positeurs, parlicnlièraneot  sur  celai  qui  est  l'objet 
de  nt  article.  Unetorls ,  Glaiéan,  Herounn  Fhih 
et  OnilthapareiM  ne  parlent  pas  de  Brassant  :  G» 
(Ori  le  dta  dans  «■  passage  du  troisième  livre  d« 
son  «avrage  intilnlé  :  Mutiea  vtriusqvt  CentuM 
praettea  :  •  oomphires  tames  discurdantem  hujan 

>  modi  minluanalque  semibrevem  admitlebût, 

>  Dtl>nnstabl«(ak),  Binchojiael  UvUj,  atqon 
■  Brasart* 

BHASSAHTlOuvin),  antre  musicien  belge, 
vécntenvironoenlans  après  le  précédent.  Il  n'ect 
connu  jusqu'à  ta  iour  que  par  nu  œuvre  qui  n 
poarliIre-.llprimoMrodeMadrIgaliaqHiUlrù 
Dod;  Rama,  per  Antonio  Barré,  isa4,  la-t>. 

BRASSIGAN  USE  JBui),mnsicleo  allemand 
do  dlx-aeptième  siècle,  était  chantre  t  Lma 
TeralSSO.  Daniel  Ulntilera  inséré  quelques  pièces 
de  sa  composition  dans  le  recueil  Intitulé  -.  Mtt- 
tltatUeh'jtçunrle  Melodiai  der  Kireken-g»- 
J(ieNî«,etc.  ;  Strasbourg  l<m,  In-il. 

BRASSOLINI  (  DonoiQua  ) ,  maître  decha- 
pelle  t  Pistole,  an  corarDencemaol  du  di  i-boitième 
siède,  a  composé  la  musique  d'nn  opéra  intitolé 
Il  Trionfo  detC  umiltà,  gui  a  «lé  représenté  à 
Modène,  en  1707. 

BR  AUGHLE  (]osva.XaviaB|,  compositear. 
Dé  en  Bavière  dans  les  dtmières  années  du  dfx- 
huttième siècle,  vécutè  Vienne  ver\  ISIO,  paisse 
Hx*iMunidi,ets')rmaria.IlTétaiteDOoreenls30. 
Sa  femme,  harpitte  de  quelque  talent,  s'e^  Tait 
entendre  avec  eaccèa  k  Strasbourg  en  1S39,  et 
k  Angabouig  en  1B46.  On  ceanaH  de  BraucUe  : 
l'Siiebantsivoixseule  avec  accompagnement 
de  piano,  op.  I  ;  Vienne,  BasUnger  j  ~  V  Ba^- 
telles  pour  Uihbiio,  i^t>l;ib(d.^3''Gnnde  so- 
nate pour  piano,  rroloo  et  violonodle,  op.  i;' 
ibid.  —  4*  Gnnd  dno  poar  pfanu  et  vlokm,op. 
4;  ibid.  —  b»  Gmnde  sonate  pour  piano  seul, 
cp.  5  ;  ibtd.  —  S*  Polonaise ,  romance  et  rondo 
pour  le  piano,  op.  S;  ibid.  —  7*  Dmix  quatnoia 
pourdenxThilom,  alto  et  basse,  op  7;  ibid.  — B* 
Un  qnaUior,  Idem ,  op.  S  ;  Leipskt,  Brritkopf  et 
Hœrtel.  Brsachtefiitun  descompoitilcursqni  mi' 
rent  en  musique  lea  poédes  àa  roi  Louis  de  Ba- 
iièr«,poiir  le  reeoell  dechanlseiéealés  parles 
membres  de  laLieilerkranideMunicli,  leïïmai 
1B29  et  publiés  dans  cette  ville  dm.  Falter. 

BRAUER(...),i)LanistedeVieitne.vivaildana 


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BUAUKR  —  BBAUN 


S9 


cettïTillg  vers  1815. OnifmprlinédeluiqDelqiiM  | 
(ninposilirias  pour  le  piano,  parmi  leGqueUe»  on  : 
rtiiurqiie  :  i°  Varialions  briUinteit  pourle  piuio  j 
iiit  lin  llitaie  bonpoia,  aiec  accocupigiieiiieiil  | 
de  quatuor;  Vienôe,  Prnnamer.  —  1'  OuTcrlare  j 
poar  le  pitfio  h  qMire  mains;  Vteaoc.  Artaria. 
—  3°  Première  polonaise  brillante  pour  le  piano 
(tn/'a);Vientie,D)alwlli. 

SRACER  (CHRÈnoi),  a  été  d'abord  piofea- 
Mir  de  iDuMq«e  i  Allenbou%  en  Saae ,  puis 
rtt  dewtu  dl/eclenr  de  nmsique  de  le  aociél^ 
de  cbint,  i  Cb«ainilf ,  H  a  pabli«  nn  (ràa  grand 
nombre  de  remeils  de  clianU  pour  2  et  3  Toii, 
i  Tiiufe  des  écoles,  i  Grimroa,  Allenlioiirg  et 
CliwimHi.  Son  «urage  !1 1™,  lonaislaiil  en  on 
bimiie(Preue  eueh  da  Berrn),  pour  a  chœur» 
dluntmes  arec  4  Toit  solo,  a  paro  en  1S4I>  à 
ClieianiU,  chai  Hickcr.  On  a  ansiii  de  B'auer 
oa  peUI  tr^lC  élécneot^re  de  miiiiqDe  intitulË  i 
Ltii/adtn  belm  triltx  VnttnieltU  im  Singen 
nocA  jVoten  (  Guide  pour  la  première  Instroctioi) 
dD  cliaat  d'après  les  notes)  ;  Allenboarg,  ilelbig. 
Ce  peut  ouvrage  est  nnc  sorte  de  protection 
nntrs  l'enseignement  élânentairo  de  Natorp  pir 
1rs  cliliïns,  qui  a  étd  diSsiti ventent  atondonn^ 
n  Alkmapts  depuis  eavIrMt  1S40. 

BRWEH  {Faïntaic-WiLnELH),  organlate  A 
n'fluenrels,  aé  A  Haomboiirg ,  eu  PniMe , 
tm  isio,  lut  d'abord  niallrad'teule  à  Sloeasep, 
prtsdoettlevIile.Onadeluides  prfIudea(rori- 
fiele)  d'orgue  pour  le  livre  choral  de  Henlschel; 
Weicaenfel»,  Meusd.  Koerner,  d'Erfurt,  a  publié 
daiacoropoiiillon  un  prélude  et  fugun  paurl'orgue 
{m/a),  et  une  uoaclutioo   (  pitee  de  lortie  ) 

UtAtIN  (  jBJtN-GEoaon  ),  né  i  UbUial, 
viltage  de  la  Bobéme,  dans  la  iireniIÈre  nioiLiè 
'la  dii-sepUtane  sihie,  liit  directenr  du  chiMir 
del'rf^iseSainl-Nicolaik  ËgerouÉgra, vers  1660. 
Il  aiiil  écrit  un  livre  de  chant  pour  l'usage  de 
cette  église.  1^  deutltme  édition  de  ce  recueil 
lunrt  sous  ce  titre  :  ffeAd  Ajminodtacelestii  (Ecbo 
'le  chants  célestes ,  ou  clients  apeiens  et  noa- 
■anide  l'Église  catlioftqoe,  ponr  lea  grandes  ao- 
leaailéii  et  lesfttes  de  l'anaée;  etc.),  Ëger  ;  Abrahara 
Ucliieailialer,  I67i,  in-13.  Dans  l'épllre  dèdl- 
rHiiirr  rie  cette  édition,  on  voit  que  la  première 
"ail  paru  en  1 6M  ;  car  Braun  dit  :  ■  Le  livre  de 
*  eliani  que  j'ai  fait  imprimer  il  j  «  orne  ans 
'  liant  été  épuisé,  je  l'ai  lait  réimprimer  pour 
■  uUsraire  ao  désir  de  plnsieura  Ime^  pieuses.  ■ 
'^  llire  eit  rare  :  an  exemplaire  l)ien  conservé 
i«1rouvaiten  iStsaucouvcatde Stralmn,  prèo 
^  PrigiK.  (ta  ■  aussi  de  Braun  i  Mx  tacree  i 
'<  '  twifitu  eum  i  el  2  violinU  modtUata 
tlampatiix ;  Œii^nii,  lifpl^ ilicli.Wagnerî, 


IMS,  in-4*.  A  l'époque  où  parut  cet  ouvrage 
l'auteur  était  déjk  directeur  du  cbcaur  i  Êger. 

BItAUN(jBaaGEoacEsi.,poeiaallcinaDddn 
dii'a^lémeaiècJe,  futcanfor  à  l'éfilise  lutlié' 
riennede  Hanau.  Il  a  publié  un  trailA  «iâoeataire 
de  miuiiiue  en  dialogue,  sons  ce  litre  :  JCtirse 
AnUUuttç  *ur  tdlen  Mvtltlntnil  in  Fragen 
«MdJntKwrfeH,' Hanau,  ISil,  in-H°OnaBuMi 
deBraununracueilde  psanoies  intitulé  -.Ciibara 
DaiMieCt-ÈvangeUca,  oder  Daeidùehe  Evatt- 
gtlUelu  Uar^mt  au*  pnpàetUehen  Pmlm- 
SprùeJieH  Mer  die  Sojitivnd  Jfej/eT-Taegliche 
Bmugelia,  iH  KurtekeuHger  Stag-AriHblicùe, 
Verte  gebracht,  hvh  in  lelthfer  Compotilion, 
mil  Slng  »nd  iiulnimêH(/il  Sf imman,  AenabM 
etttern  Oeneralbatt,  atc;Gieas«n,  isa3,  in-t". 
Wolirgang  Cbarle*  Briegel,inaRi«dedia|)eUeda 
duc  de  Heaae  Dannstadt  a  été  l'éditeur  de  cere- 
cneil. 

UftAUN  (...) ,  musicien  allemand ,  s'élablil  k 
Paris  enl741,  et  T  viiail  encore  en  I7â4,épaqna 
o<i  le  P.  CaTHaui  écrivait  son  Hiitoîn:  de  la  mu- 
sique (  vojei  CarFiavi  ).  Cet  liistorten  en  parle 
avec  éloge.  Braun  était  consldt^ri  comme  ub 
IlOtiste  de  mérite.  Il  Gt  graver  à  Paria  le*  ou- 
vrage! dont  les  titres  aulveal  :  l'  Sonales  A  llùla 
tenle,  premiw  livre.  —  2"  Livre  de  duos  pour 
les  musettes  cl  les  vielles.  —  3°  Trios  poor  * 
SAIes  et  basse.  —  V  Sonates  en  duos  pour  i  1IA> 
tes.  —50  Sonates  a  ilole  seule,  deuilème  livre, 
—  eo  Sonales  pour  le  basson^  —  7'  Pièces  pour 
BOteseulp,  sans  baise.  — 8*.  Trios  pour  llùle,' 
violon  et  baue.  —  9°.  Concertos  pour  Ia*ll0le, 
op.  B.  —  10»  idem,  op.  10.  —  11°  Sonates  ea 
duos  pour  3  Dates,  livre  deuiLiëme.  L'auteur  de 
toutes  ces  productions  était  connu  sous  le  nom 
de  BrauH  le  Cadet  ;  il  avait  un  frère  aîné.  M- 
liste  comme  lui ,  qui  a  publié  deoi  livres  de  Trios 
pour  1  llùlea  et  basse. 

BRAUN  (Amtoime),  violonistedela  cliapelle 
du  laiid(!rave  deReue-Caesel,  né  les  féirier  1729, 
lut  le  pire  des  virtnoiesdece  nom(  Jean,  Jean- 
Frédéric,  Maurice,  Daniel),  A  de  M"*  Braun,  can- 
tatrice distinguée. 

BIIAUN  (Je*»),  violoniste  de  la  clia[)e1le  dn 
landgrave  de  Hcaae,  naquit  t  Casad,le3S  aoOl  1 7ïB. 
Il  refut  de  son  père  les  premières  lefoos  de  violon 
et  de  musiqne,  al  se  rendit  ensuite  à  Brunswick, 
pour  jélndler  la  compaaition  sons  Scliivauenberg, 
el  le  violon  sous  iProscli.  De  relour  A  Cassd,  il 
lut  admis  dans  la  cliapdie  du  prince,  alors  la 
plus  célèbre  de  l'Allemagne  i  mais  celle  même 
réirnion  d'arllstes  les  plus  distinnnésayanl  èti^ con- 
gédiée en  17B6,  Braim  alla  à  Berlin,  où  il  devint 
maître  dcsconcerisde  la  reine.  Il  occupait  encore 
cette  place  en  1707.  On  a  gravé  de  sa  composi' 


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Uan  titib  (EUTTs*  de  trios  poitt  Jeux  tîoIoih  et 
baue,  «I  àea\  concertoade  violoncatle;  Berlin, 
HuiddkI,  ITsï.IlaTutenoutreennuinuMiitTiikgi 
cooceitos  pour  Yioloa.onusymphaaieicoauir- 
lintes  pour  Jeux  tarti  deai  cunccrhM  pour  se- 
cond cor;  un  >deH  pour  premier;  deoi  idem 
poor  bataoo  ;  un  idem ,  ponr  HOte,  «l  un,  tdetn, 
pour  Tlotooeelle.  Cel  arlitla  a  écrit  anui  la  mii- 
■iqu«  d'un  ballet  intitulé  ;  £et  Bergert  tU  Cjr- 
thèrt. 

BBADN  (JBAH-Piinliic),  (rèr«  du  précédent 
etdeuiièiwi  Bli  d'Antoine,  naquit  k  Caiael,  le 
t&  upteinbre  1769.  Il  étudia  le  liautltoisaonaU 
direction  de  Bartb,  cl  détînt  nu  dea  p)iiB  liabilei 
artistes  de  l'AllenugaftHir  cet  inabument.  Il  ex- 
eeUalt  surtout  ilans  l'exécntioa  de  l'adagio.  Le 
Uodgraie  de  Hssse-Caasel  ayant  remarqué  lei 
heureuteG  diapoaitiaoa  de  ce  jeune  artiata  et  lei 
progrèa  qu'il  iTail  Tail*  en  peu  de  temps ,  l'ea- 
Toya  t  Dresde  pour  j  perlectionner  son  talent 
sous  la  direction  de  Beitoal.  Après  avoir  suiri 
pendant  un  an  les  conseils  de  ce  maître  célibre, 
Braua  quitta  Dresde,  et  entra  dauia  clMpdledu 
duc  de  Hecklainboui^-Scliwerin,  en  17S3.  Le 
style  de  Besoizi ,  comnw  colui  des  meilleurs 
bautboIstesde>iKiteinpa,coaiist»llanunjen  bril- 
lant e(  orné;  Braua  b'eu  fit  un  autre,  dont  l'ea- 
preuloa  et  la  belle  manitre  de  clianter  [oroialeal 
la  base.  C'est  par  ces  qualités  que  Oraua  mérite 
d'être  eoDSid^  comme  le  cltef  d'une  aouielle 
école  de  baulbois.  U  a  écrit  une  grande  quantité  de 
coacertos ,  de  lria«  et  de  quatuore  pour  son  ias- 
tramént,  qui  «ont  restés  an  manuscrit  dans  lea 
■rchîTes  de  lacltapelledu  ducdeUecklembonrg- 
ScliwrriD.  BrauD  est  mort  ïLudnigsluat,  le  1&  sep- 
tembre 161t,  danalamaliDéedel'anuiveraairede 
«a  naiMance,  k  Tige, de  5oiiant»«iDq  aiu<  Panni 
■es  meilleun  élèrea,  on  compte  aes  deux  8h. 

BRADN(MiD«ici},Erèredes  précédente  «( 
troisième  fils  d'Antoine,  né  le  I"  mai  176S,  entra 
Ters  1790  dans  It  cbapdie  du  prince  éTéque  de 
WOnbourg,  en  quaUlé  de  bauoaiste.  Il  éteit 
compté  corome  nu  de*  plus  habiles  de  son  temps 
pour  son  inslrumenl.  Cependant  il  était  inférieur 
i  104  frères. 

BRAUN  (DàKItL),  quatrième  (ils  d'Antoine, 
Tloloncel liste  et  élère  de  Doport  l'aloé,  naquit 
à  Casse),  te  34  tuilM  1767.  Il  éteildéjï  muticien 
deU  cliapelleduroide  Prusse  eu  t791.  11  «été 
considéré  comme  un  artiste  dlsllugui,  et  son 
natlre  avait  Iteaucoup  d'estime  pour  ion  ta- 
lent. 

SBAUN  (M"'),  sniurdes  précddeate,  naquit 
t  Casse!  le  II  octobre  1703.  Elle  brillait  égale- 
ment corome  cantatrii:e  et  comme  virtuose  sur 
«  et  le  piatM.  Kte  était,  en  1797, 


femme  do  chambre  de  la  dncbeue  de  Gollia 
et  avait  épousé  te  conseiller  Nambei^r. 

BHAUN  (M"),  femme  de  Jeau-Fiédéric,  bit 
nue  cantatrice  distinguée.  Soa  nom  de  bmille 
était  Kunien;  elle  était  tteur  du  compositeur 
de  ce  nom,  maître  de  chapelle  du  roi  de  DOk- 
roarck.  Klle  fut  aliachée  pendant  plus  de  vfagt 
ans  au  serTicedeladiapelle  do  ducdeH«cklem- 
boorg-Sehwerin,  t  Ludwigslust. 

BHA.UN  (GsoHGM),  comédien  allemand,  né 
k  Eicbateedt  dans  la  seconde  moitié  du  dii-hni- 
tiéme siècle, acompoeé  la  musique  de  troia opéra» 
repré)ienlésauthé&b«deGo(ha,depids  i789jns- 
qu'en  179a,  Ils  arilent  pour  titres  i  l' Julie.  — 
î^ Der  neu*  Bar  (le  Houvean  Seigneur);  — 
3°  DU  Jubel-BoeliteU   [te  Jablld  de  Mariage). 

BHAUN  (Aitbad),  trombonittedel'opérade 
Paris,  d'origine  allemande,  entn  k  l'orchestre  de 
ce  AiéâlreeDt797,apréa  avoir  été.pendant quel- 
ques années,  alIscliéX  celui  du  tbéltre  Fejdein. 
Il  mourut  à  Parts  en  18M.  On  a  de  )ui  :  Mi- 
thode  pour  lu  trombon»  battt,ttnoretaitoi. 
Paris,  Sieber.  Il  a  été  pufaHé  une  édition  fran- 
çaise et  allemande  de  cet  ouvrage,  k  OTenbacb, 
dira  André.  Braim  avait  été  professeur  au  Con- 
servatoire de  Pari*  k  l'ortgiiie  de  cet  élaUltae- 
ment,  lorsqu'on  j  formait  dea  corps  de  maai(|De 
militeire  pour  les  armée*  de  la  RépuUlque  ftan- 
faise  :  il  fnl  réformé  en  IBOl. 

ItRAUN  (CjtTUUmK),doDt  le  nom  de  famine 
était  JïrouHicr,naquitkLalIaye,le7mara  |7T8. 
Son  père,  riche  négociant,  te  plaça,  ï  cause  de  a* 
belle  voix,  cheilb  maltredediapdleGraBf,  pour 
qu'elle  y  fil  son  éducation  musiûle.  En  peu  d'an- 
nées elle  acquit  une  grande  habileté  commecan- 
Utrfce.  £n  I7fle,  elle  Ot,  avec  ton  mallre,  un 
volage  à  Hambourg  et  k  Berlin.  Se* succès  dans 
ces  deux  villes  surpassèrent  son  attente  ;  aoo  ta- 
lealj  excita  l'enthoaslasme  dnpablic.  Engagea 
au  tliéltre  royal  de  Berlin,  elle  y  prit  des  leçon* 
doHurfca.  Le*  conseils  da  ce  malbre  aebevèrant 
de  développer  les  avantegea  de  u  voiK,  une  de» 
plut  l»dles  qu'on  etit  jamais  entendue*  en  Alle- 
magne. A  une  étendue  de  trots  ocbvea,  Téri- 
table  phénomène  vocal.  H"*  Brouiter  jolmit 
le  don  d'uiie  qualité  de  son  motllense,  pure  cl 
touchante.  En  ITS8  elle  entreprit  un  voyage  en 
Allemagne,  visita  Leipsick,  Dresde,  Vienne,  Hu- 
ntcli,  Hambourg,  etnereviatkBertinqn'en  1S03. 
Ce  (ut  k  cette  époqne  qu'elle  épousa  le  violoned- 
liite  Daniel   Braua.    Elle  se  reUra  du   théttr» 

BRAUN  (Charles- Airn>nre-PiiiufM),aii  do 
Jeaa-Prédéric,  est  né  en  178SàLud*rigRluat,dan« 
le  MevkienilMiirg.  Soa  père  lui  easetgo*  k  jouer 
du  liaulboit ,  et  rut  sou  naître  de  compoaitiuii. 


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t07,  â  II  chapelle  do  rai  de  Uane- 
«  premier  haaibuitte.  On  le  eon- 
n  trtitte  dlsUngué  on  un  genre. 
larsiu  baffl[no  <iMlriiit.  Comme  com- 
■  poblié  il'  SjmplioDie  ïgnndor- 
thMlT«(ai  ri);  Leipiick,  Brdlkopf  et  Ilsnlel. 
—  rOiiTertura(ea  h(  mineur)  ;ibld.  —  S'Cun- 
cttto  pour  la  liùle  (en  /a  ),  auire  deuxième  ; 
Uipiidt,  Peten.  —  4'  Quatuorpuur  deux  (Ifllei 
)t  deni  con,  op.  )  (  ibid.  —  ï*  Qiutuon  pour 
Me,  TioloB,  «Ito  et  baue,  op.  0  ;  Ldpuck,  Hof- 
Mutcr;  — lt*Dnii  quatuors  pour  lldle,  haut- 
Ml,  cor  et  bataon  ;  Lapsick ,  Br.  et  H[ertd.  — 
7*  Diai  pour  doux  RAtea  ;  Copenhague,  Lose.  — 
«•DoMpaor  deux  hautbois  op.  3;  LdpiJck,  Pe- 
In.  —  9°  Duo  pour  hanthoie  et  liataou  ;  Augi- 
bMHg,  Gonbart.  —  10*  Pol-ponrrC  pour  h»ot- 
bsit  «I  i^aDo;  LeJptick,  Hohneiilar.  — 11*  So- 
ûle pour  {rfaaa  et  hiulboii;  Lfltpilck.  Br.  et 
UiirteL— llo&li  Tariatioiu  radiée  pourplaao; 
OoptahagM,  Lou;  —  13*  Sii  chaiiMKUHtIe* 
amacc.  de  pia>0;  Siocfcbpim. 

BRAON  (GtiiLuinu},  deuiUme  Bit  de  Jeau- 
Vréiérie,  Mt  ni  à  Ludwigtiust,  eu  17»1.  ËtèTa 
<l«M>npire,  (I  lui  a  auecédé  dans  la  place  de 
loeniier  banfUûa  de  lacbapelledn  ducdeHeck- 
lon bourg- Scbweiin,  en  ISIS.Ataul  de  prendre 
cette  position,  fl  mil  Hé  attaché  t  La  niuaiqae 
fttTtieulière  du  roi  de  Pinue,  k  Berlin.  Artiste 
«clùri,  U  a  doué  dans  la  SaieMe  miuicatede 
Idpaich  (l»l,  D-ll,  p.  ISb)  un  bon  arUcle 
Mot  ce  titra  :  Bemerlmiigtii  vebtr  die  riehUge 
etMoMéiwtg  Mfld  BUu  Art  der  Oboe  (  Obaer- 
titloBB  aur  la  booae  maniera  de  Irafter  et  de 
joeer  da  BanUNda).  Brana  «al  emuMérd  anjoiir- 
dlHri  oonwe  m  daa  meiileiira  bautboitlea  de 
l'AIMMiecM.  n  ert  eoMoo  comn»  oooapoailMr 
|»r  do  Mombreiis  oamge*  parMi  lerqnela  on 
retoanfie  1 1"  HrertiiaNMnt  pour  kautboii  et  ar- 
ebeafre,  op.  SiBertin.  -~3'Coneeite  pour  liaut- 
boit,  op.  Il;  Leîptick,  Pctera. —  i*&%  duoa 
pOBT  deax  bautboU,  op.  t ,  Ibid —  4'  Grand 
dMpeor  deax  iMuttialt,  »p,  il,  &■>  1,  Lripdek; 
fireitkopf  et  lUartel.  —  S*  Deux  qualuon  pour 
ae,op.  llitbURoTiMla- 
itpoar  naieetqDatnor.op- 
lT;'  Hambooi^  Bcebme.  —  T*  Sonate  pour 
piano,  op.  17;  Harobon^,  LBlAeri —  B*  Ib- 
trodoclion  et  pokHwiie  puer  piano,  op.  M  ; 
Hambours,  Craaa. — B°  Ber  Trott,  cantate  pour 
Mptano;  aTsc  aecompagneoient  de  piano,  op  31  ; 
talia.Trantwein. 

BBAUN  (CLiwai.),  fille  de  Hanriee,  et 
fa>niedeGuUlBuaieouWilhelui,naqui[k  WOix- 
boarg,  la  34  man  I7D9.  Douée  dei  pli 


leat 


dans  ' 


UN  «I 

'  eelart  de  d  rapides  progrèa,  qu'l  Pige  do  doute 
an)  elle  exécuta  dïTers  morceaux  de  piano  dana 
(lei  concerta,  de  manibre  i  mériter  lu  applau- 
diawmenb  des  connaiaeeurs.  Piua  tard,  aa  «oli 
I  ayant  acquis  du  timbre,  de  l'étendue  et  du  n>- 
I  lumc,  elle  fut  connéeiuxtoint  de  Seyhrt,  direc- 
tenr  du  chceur  k  WOribourg,  qui  ae  rliargea  de 
ternitoeraonédunlIonTocale.  En  ISla,  elledt- 
buta  an  théttrede  HaoOTre,  ob  son  père  ratait 
accmnpaitnée:  le  iDCcAi  qu'elle  ;  obtint  fol  com- 
plet, et  bfenidt  aa  réputation  l'étendK  dani  tonte 
l'Allemagne aeplentrionale.  DeiinTltatiOHBiul  m- 
renlenTojéeiponrqa'elleie  rendit  t  Francfort  et 
dans  d'aotreagrandw  Tilles.  Ea  1817,tflecbanla 
an  tliMtre  de  Ramboiiig,  et  produlait  une  tItb 
ImpresakmpannileahabilantsdeceKe  ville.  Aprit 
j  aToirIkit  uniéjourda  Iroiians,  elle  Ht,  en  1B31, 
an  TOjage  k  Coi«nhagM,  et  n'j  eut  paa  moina 
de  aueeès.  De  retour  eo  Allemagne,  elle  Tulenga- 
|M,eBt8n,kCtiiiel,  en  qualité  déprima  donna; 
dana  raanée  «oivanle  elle  alla  k  Bertin,  et  y  de- 
ilnlla  reinme  deton  eourin,  Guillaome  Brann. 
Sa  carrièratbéatrlle  s'y  termina  par  les  rAleade  ' 
Fauche»  (dans  l'opéra  de  Himmel  ),  etd'jijratJka 
dana  i^vywAA<*,  qu'eDedianta  aur  lethéûrede 
la  cour.  En  tSIB  die  tuitit  son  époux  k  Lnd- 
nigsluBt,  et  j  mourut,  le  e  jnin  1R32,  dans  aa 
trenle-troiaifaiw  année,  regrettée  de  toui  ce«x. 
laleutetleaqoaliléa  deaen 


BBACN.  Sooa  ca  nom,  on  troate  indiqué 
daus  le  Catalogne  de  Gantber  (ï*^  supplément, 
p.33Gt  44),  un  ouirage  manuscrit  Intitulé  : 
teUhterundgant  KttrigeftuiUr  Generalbau 
fûT  dit  Attfatnger  (m  Klavbir  (  Méthode  courte 
et  tris-fsdled'iiarmonlepourcenx  quicommea- 
cent  l'étude  du  piano). 

BUAUN  (Jmbm),  habite  pianMe  et  itohm- 
cellisle,eitBéeD  ITS7,  k  Ratiabonne,  oit  aon  père 
élail  organlate.  Aprèa  aToIr  lerinlné  ses  éludet 
de  musique,  il  se  fit  directeur  deranaiqiw  de  plu- 
sieurs troupes  d'opéra  k  Ktenigsberit,  Daoïiick, 
Brtnie,  Lubeck  et  autrea lieux.  En  1S2&,  Il  éliH 
k  KtmlgKberg,  où  it  fil  représenter  l'Opéra  féerie 
JM  Wintehe  oder  der  PrUfimgtlraum  (  Lea 
souhaita,  om  l'épreoTe  en  songe),  dont  11  avait 
composé  la  musique.  A  la  même  époque  Q 
donna  aussi  dans  la  méoie  Tille  ropéra-eomlqae 
VU  lange  Note  (  Les  long*  ITez  ),  et  £e  Coia- 
qvt  et  le  Volontaire.  Ce  dfrnier  outrage  Ait 
aussi  représenté  k  Brème  qoelquesannées  aprta. 
En  ISie,  Brann  se  nt  entendre  k  Berlin  comme 
Tlaioncel liste;  pula  il  fut  appelé  k  Pliiladdphie 
pour  j  diriger  t'opéra.  Sa  femme,  eantatrke  de 
qoclqiie  mérite,  qal  arait  chanté  k  Ktenigsbei^ 
et  t  Dantiick,  \'j  soiffl  en  qualité  de  prima 


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63 

(Zoiiiia.  Rmon  y  n 


BRAUN  —  BREDENIERS 


I  en  KtDc  pluiieim  êfém 
i  et  uiglais;  ntaii  rignaranca 
des  Américains  en  ca  qui  concernait  Ik  muaiquc,  | 
t  celte  é|iaqne,  lui  Inipira  bienlM  le  dnlr  de 
quitter  le paji. En  IBIS,  il doDiu M dimUtion ; 
piii»  il  lisita  NïW-Yark,  Baltimore,  et  quelques 
■ulres  «iltes  pour  j  donner  des  coocerta.  De  re- 
tour en  Europe,  BniiD  m  fiia  k  Bréou,  et  y  Ut 
représenter  quelques-uns  deuaopénu.  Oncon- 
natt  de  c«t  artisle  plusienre  compoiiLluoi  poar 
le  piano  et  poor  le  Tioloacelle. 

BRAlIN(CHAHLEs),conipo3ilenr,  né  il  Berlin  ; 
Tersi8i9,a  Tait  ton  éducalion  musicale  dinacelte  , 
Tille,  et  a  îté  l'un  des  membres  dévouéa  del'Aca-  I 
d£mie  de  clisut.  Il  eil  aujourd'hui  niuxicieD  de 
la  eliambre  du  roi  de  Pruase.  Ce  jeune  artiste  a  I 
débuts  de  la  manière  la  plue  Iteumiie  coranie 
coinpoBileur,  eu  1841,  par  dea  œiivrei  locdlea  en 
cljŒQroiise  lailreinan|oer  l'originalité  des  idées.  : 
PluKieurs  de  ses  mftrceaLii  ont  éli  exéculcs  avec  | 
auccisdans  les  concerts  de  Berlin,  en  lS43et  iS44.  1 

BRAUIV  (Albuit),  tlief  d'orclientredu  lli^Atre 
de  Lembeig,  acluellenieul  vivant  (iHj4),  ii'eat 
connu  que  par  un  £ntt'acte  caraelirltUqv« 
pourla<:omidiedeHoriifnioiotlù,intitMUe;let  I 
JV'/5,  arrangé  paurpïano;Leniberg,  MillikotraU.  1 
BHAUNë  tFiiÉDÉHiC'WiL,aELK-Orno[<),  or-  ; 
ganiile  il  Berlin,  a'esl  lait  connaître  comme  nu 
'  artintr  habile  depuis  lB3a.  Vers  1845,  il  a  élé 
nomma  directeur  de  I*  soclétd  de  cliant  connue 
tous  le  nom  ieC^cilia-  Cet  artiste  apubliéen- 
Tiron  quarante  œuvres  de  musique  d'église, 
lobants  ï  (ilusicufs  ToiK  et  ï  voix  aeule  avec 
piano. 

BRAYSSINGAR  (Gliu^ume  de),  né  en 
Allemagne,  au  commencement  du  seiiiimesiède, 
ou  dans  le«  dernière*  années  du  quinzitme ,  fut 
orgaiiiite  i  Ljoa.  On  a  de  lui  un  recueil,  de 
rlcercart,  Tariatfoaa  et  bntaislessar  dei  Ihènies 
des  plus  célèhres  composteur»  de  ce  temp:i,  sous 
le  litre  de  Tablature  dEpinettit;  Ljon,  Jac- 
ques Moderne,  IbiB,  in-4°. 

BRECHTEL  (I%JkN(»u-JotŒni),  musicien- 
alleiu^nij,  qui  viiaitversla  findnseizièmesiécle, 
a  fdil  imprimer  des  cliansons  gaillardes,  t  trois, 
quatre  et  cinq  voix ,  de  sa  composition ,  sous  ce 
litre  :  Kvn-uxtbiçe  devttche  Liedieinmll  nier 
mut  /un/  Slimnten;  Biiremberg,  Callwfine  Ger- 
lauli,  158»,  1090  el  ibSi,  in-4°obl. 

BRECNEO  (Lois  af.),  guitariste  espagnol, 
contemporain  de  Herseone,  qui  en  parle  avec 
élnitedans  le  Traité  des  ïastrumenls  de  son  Ear- 
monie  vtUverselle.  On  a  sous  son  nom  iioe  mé- 
llioile  pour  apprendre  ï  jouer  de  la  guitare  k  la 
iiinniire  espagnole^  elle  a  pour  litre  :  Melodo 
niuy  facillima para  aprender  a  taAer  loçui- 


larra  a  b>  Stpanol;  Paris ,  Pierre  Batlard,  161^ 
h»-»*  obi. 

BREOAL(r(isLS  Khog),  poeie  etcoupatl- 
teac  danola.  Tuf  d'abord  Tice-bourgme<tre  à 
DnMtheùB,  ta  Horwége.et  quilla  cet  emploi 
pour  aliara'élihlirï  Copeuliugue,  obilesl  mort 
en  1778, àl'Agedeqoaranie-sii  ans. Sescomposi- 
tioDS  les  plus  cdnnoes  cgnabitenl  en  pîècec  de  cluot 
imprimées  i  Copenhague  en.  l7Sfl,  el  intitules  : 
t°  l,t  Berger  imjiaju.  —  V  1.9  SoUlaire,  — 
3°  I^  SetruUar  heureux. 

BRÊDAL  ii.),  dut  d'orcheHre  du  IbéAtre 
de  Copenhague,  né  duis  celte  ville  vtci  l8M,)r 
a  fait  représenler,  en  1813,  l'opén  de  aa  oooipa- 
(ition  intiiulé  :  La  Fkmeie  de  XommerDMOf,  at 
en  lMa,LetG*éTmat.Il  a  publié dea pot-pour- 
lis  pour  te  piano  sur  les  tlièmea  de  cm  opéras,  i 
Copenhague,  clieiLofe. 
BHEDE  (SuiucL-FRfnùiicl,  d'abord  tout' 
I  recteur  à  Perleberg,  devint  eimile  eco^lortl 
I  directeur  de  musique  à  Stellin,  o^  il  mourut 
,  en  I7se.  Il  a  publié  A  OITwibacb,  en  i7M  ,  sii 

,  pagnemeot  de  vialoa;et  en  I7BS,  dei  cltuuoos 

i  et  dea  ariettea  avec  accompagnement  da  clavecin, 

I  et  avec  une  préface;  i  Leipsitii,  chei  Breitlu)|;r. 

BREDENIEHS  (UEHRi),iié  vraisembla- 

hiemeni  k  Lierre  (province  d'Anvers),   dan*   la 

seconde  moilié  du  dix-seplièm*  aiède,  comme 

on  le  verra  plus  loin,  élait,  en  lut,  «nanUe  de 

i  Pliilippele  Be«u(l)qu'ilaocontpagnaeBES|i48Be( 

conjojnlement  a^ec  Alexandre  Agricole  et  d'au- 

'  tresmusicieasl)rlges.  AprèslauorldumidleCaa- 

,  lille,en  iâ06,  BradenienretounudanaliMpaya- 

I  Bas  (3)  et  eut  le  litre  d'organiiite  et  nialln  da  la 

c1ia|iellede  t'arGliiducd'Autr4cba(Cfcarle*,  tUade 

Pliilippe  le  Beau,  plu*  lard  empereur  Chadca- 

I  Quint).  Jiiaqu'k  la  fin  d«  l'année   lail,  oo  lui 

I   voM  continuer  son  s«rvic«  prte  de  ce   pttBce; 

.   mai*  apria  cette  data  il  dispanll  de*  nghdnH 

,  des  comptes  de  fioanees  de  la  cour  j  ce  qui  in- 

'  dlque  ou  sa  retraite,  oui«u  déct*.  Ak  mnade 

i  mailioi,ilrefaUunegraUficatieopcMH'l'eidraliea 

I  et  l'edncalkii  de  quatre  enranta  de  dinar  (3J. 

:   Eb  lu»,  il  est  recompeMé  «  dea  pajMt  qa'îl 


(l)B. 


>i  ikti  Chin 


l«  Coeipta  au 


Ir  nilUppcIcBnn.  Icaqurl 


,Google 


BREDFJÏiERS  ~  BHEC  (VAN) 


■  prvd  joDrndlmiBal  à  ippitiidn  k  jouer  sur 
•  k  Mameordio»  Hantdgiiair  (Cluriea)  et  bim- 
«  dimci  iM  MMin  (1).  »  Il  bit,  BU  un,  un 
Toyige  en  HoUande  pouf  les  iltâirat  des  arebi- 
ducs  Charies  et  FeFdiMnd  (S).  CIwHm,  deiena 
rtH  d'£«pagne  et  lODTeraln  de*  Pbt»-Bu,'  lui  ac- 
cord^  par  kUrMpaiMleiilB  lïin,  una  peuiofi 
■oaiwlle  de  loo  liTrea  en  eoiuidéraliim  de  ttt 
aergicet  (3).  Dam  la  mtea*  année,  le  ml  doooe 
encore  à  Bndenlen  U  lÎTre*  pour  le  rémmp«i> 
UT  de  MB  «Uvonemenl,  et  iBii  qu'il  pat  cdoti- 
■nef  l'adi«T<DMiil  d'uM  maisM  qui)  m  falMll 
Utir  i  Lierre(4j.  U  elMix  qu'il  ariit  Fait  de  cette 
petite  Tille  pour  h  retrùle  eit  du  iediee  qnll 
I  mit  TU  le  jour.  Dus  l'année  1  bW,  Bredeniei^ 
éccompagna  Oiarles-Qoint  en  Angleterre  :  oo 
Toil,  par  tu  acte  aBUiwIique,  qo'il  donna  t  eu 
rnli  nn  bsDquel  aux  chentrea  de  la  ctiipelle  du 
rai  Brari  Vlli,  àCantorbérr  (ï|.  Enfln,  ClMrlM- 
QolDt  te  gratifia  d'une  nouTelle  tomn»)  de  M  li- 
tre», an  mois  de  «eptembre  I51MS)- Apre*  cane 
ipoque,  aon  non  diupariK  des  comptes  riela  cour; 
M  qui  (art  préwner  qa'il  m  retira  alori  dan*  sa 
maison  ds  Lierre,  et  qo'il  j  mour4l  oublié. 

H  reste  pea  de  oompoeHioBs  de  Brodeoiera  au- 
iMrd'bdl  ;  Jn  n'en  cniDab  que  le  motet  à  cinq 
wfa  MUilmê  Pater,  dans  Je*  Eeeleiiailiem 
eanUone*  sex,  ^inqiie  et  quatuor  twram,  pn- 
Miést  Anvers, chei  Planlin.cn  I&IB, petit in-4>, 
M.,  et  nue  nwaae  à  quain  toIi,  Ave  Regina 
«rlorttm,  dim  un  nunuuril  de  la  Biblkilliiqua 
iot*Ih  ^  Belgiqu*. 

BREE  {JuN-B<UUD  VAK) ,  dlrecleor  de 
nwiqBe  «I  chef  d'oreheatre  de  la  société  mù- 
rieale  FtllU-MerttU,   d'Amsterdam,  Tfoloniate 


nRc«)IInFtM,IUil. 

n  •  1  HAIra  nean   trrieMm,  ornnhli,  L  lln-n 

•  quels   ml,  par  IcIlnsiMIcnlai  du  K[X  ■nfll  XVCii] 

•  lui  a  ■toar<ë,  c»  MiKliKrjiitcD  deboniElijgrUtilriKr- 


re  r.  MT,  nBi  ArtUm  te  LUk. 


ailM 


«ille  le  as  jaa- 
téTrîeriBâ?,  àl'lige-. 


TierlBtli,  et  T  est  mort  le 
de  ciaquaDle-tix  ans.  Doué  de  l'organiiatiou  la  pli 
heurenee  po«r  la  rantiqne,  il  De  dut  qu'h  lai- 
mtaie  et  i  eta  etTorls  le  talent  qui  l'a  placé 
à  un  rang  honorable  dans  l'ait.  Son  père,  nuii- 
eien  médiocre,  lui  «nselgM  let  prtiiden  âénwat» 
dariolon,  etBeTtdaMiin{E'^.  eenoco)  loi  dtnuik 
un  pedt  aontxede  leçons  de  composiUuB.  Toute 
fonéduoljoa  mnalcale  eouitla  dans  im  ftiMec 
reasources  ;  cependaul  il  parrlnt,  dans  sun  paja, 
i  la  TépDlatlon  de  Ttolonisle  tiabile,  particultt- 
remoil  dans  l'eiécntioa  des  quatuors  i  il  eut  le 
takai  de  diriger  le*  naaaet  Tocalea  etinslrumeo- 
talei,  et  h*  iMM|KMit<ons  lui  ont  acquis  l'ealine- 
dea  conMiesMrs.  Dani  son  entaace,  sa  famille 
t'était  établie  t  LeeowBrden,  dau  la  Frise,  qui 
ne  luioriraît  aucune  reasouree  pour  l'art;  néan- 
moins, c'est  dans  caUe  Bnème  «ille  que  ses  Tacul' 
tés  se  déTelopptreat  rapidemeaL  A  l'tgede  dii- 
buit  a«s  il  retoanw  k  Aiofterdam,  où  ses  progrès 
se  firent  ramarqucr  e|uqaa  aunte.  D'abord  placé^ 
comme  lecoud  ou  premier  Tioloa  du  Thétlra- 
FraDçai8,ilde*inlcberd'sllaqueelpremLef  Tiolon  . 
Mila,i)irèB  la  retraite  de  Kleine,  arllslede  talent, 
qal  mourut  jeoM  d'une  maladie  de  langueur.  Le 
débulde  Van-Bree  comme  violoniste  se  lU  an  moi* 
d'STTil  ISÏl  dus  un  concert  de  Ftlia-Meritit: 
le  jeune  artisle  bA  chaleureu semant  applaudi. 
BienlM  il  deriot  l'ime  da  la  musique  dam  sa 
Tille  natale,  et  la  place  dé  «bel  de  la  musique 
delaSociétéétUtdeTenueTacBnte.eB  ISIS,  il  lut 
diolsl  pour  la  remplir.  Pendant  près  de  treale 
ans  il  contribua  par  ses  MiUH  actifs  à  la  prospérité 
de  oeUe  belle  lastllulion.  Bieaveillant  et  ser- 
TiaLle,  il  aidait  de  ses  conseils  et  de  son  in- 
agence  tous  les  jeunes  artiilea  qui  ataient  besoia 
de  ses  sorTioM.  Van  Bree  s'est  Fait  connaître 
oommeeomposrtenr  par  les  ouvrages  suiTanU.qoi 
ont  été  publiés:  I'  Sjmnnonteègrsndoreliealre; 
Amsterdam,  Theune  tH  C*.  —  !■  OuToture  de 
conoert;ibid. —  3°  OuTerturede  nie  Iveccbieur, 
exécutée  k  la  grande  lile  musicale  d'Amsterdam 
CD  1 SM  ;  Ibid.  —  *"  I*'  quatuor  pour  2  Tiolons 
alto  et  basse  (en  la  mineur);  Bonn,  'Simrock. 
—  h'  3w quatuor  idem;  Amsterdam,  Tbeuneet 
C<*.  —  S°lH  quatuor  Idem;  itiid.  —7" Grande 
messe  solennelle  è  4  *(nx  et  orcheatre,  publiée 
par  la  Société  (lunr  l'encoiiragemeut  de  li  ina- 
■iqiie,  t  Butterdam.  —  8°  I",  ï"*  S"  et  *■»• 
Messes  1 1  Toiv  sTec orgue;  Amsterdam,  Theune  et 
C*.  —VKeqaltm  ;  mlssaprodefancUttribui 
«xlbtu  humattit  comilan  (eorganoconetnenda; 
ibid.,  iMk.—  10°  Le48'°' psaume  pour  Toix  solo, 
clKeur  et  orcltestre,  arrangé  arec  ace.  de  piano  ; 
ibid-,  18S1.—  I  l'Àdotpheav  TombeaudeUarU^ 


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«4 


UnKK  (VAN)  —  BREITENGASSER 


baltwle  pour  Tslida  Unor  et  (d*K>  (toits  bollui- 
àlk);  ibM.  Ce  moreeto  dlitiocuri,  d'un  otjleex- 
pmtir  et  mUmailiI,!  obtenu  betocouptle  inc- 
cèa.  Oq  en  «publié  dea  Indixtioni  ■Ilemindes  \ 
Berlin,  UembcMirg,  H*noTce,  et  une  éditioa  en 
bolltndela,  Bllemand  et  frutçaû,  i  Hijence,  ebn 
SettottiSOQilelitnde  Jrurie.  On  *  dit  que  celte 
bftiiade  e*t  ua*  ImilaliaB  de  l'Àéélalde  de  Bee- 
tboten  :  cette  critiqDe  ne  me  panlt  pa»  fondée. 
—  Il*  Colomb,  ou  la  BéamotrltderAmériqve, 
Mr  le  poème  de  Vm,  cantate  4  toIi  de  barHon 
•I  diaurd'hocnmei;  Ainalerd>ni,TheuiMetO*. 
— 13°  Lord  BtroH,  cutate  da  Hejer,  à  toIx 
••nie.  Tu  Ilrea  a  teM  «omî  pour  la  eeèae,  et 
•  lut  repréMMler  au  Tbétlra  FnMçaii  de  Lt 
Ila^e.  U  SMdff  ;  en  TbMtra-HollaBdeii  d'Amt- 
terdam  -.  Sapho,  drame  IfrIqM,  qnl  a  obtean  an 
bti\ftnt»wxè*;l'Bàmme  on* fttaf r< ^poftMf 
dt  la  vie,  uélodramiM  bollawlaia,  et  La  Mort 
hénlque  <U  Spekk,  ounage  du  même  gmre  ; 
la  petit  opéra  allemand  ffinuK  dteh  lu  Àehl 
{Prëiida  garde  à  toi).  Enfin,  on  connaît  d«  Van 
Bree  beaucoup  de  diansou  popolalrei  reoMr- 
quabkee  et  detchceon  dliomnios  d'un  bel  elTal. 
Le  Roi  de»  PajaBaia  réconpeniéleib-aTanxde 
cet  «rtiile  par  la  déccrallon  du  Lion-Déer- 
landain;  il  était  membre  de  U  Société  rojale  de 
Rotterdam  ponr  rtncourageinait  de  la  moaiqDe, 
et  de  la  SodOé  de  Sainle-CécUe  de  Rome. 

BREIDENUICH.  Vofct  BanTTimica. 

BRIJJDENSTEIN  (Jun-Pnium),  urp- 
■lile  de  l'««l]M  réfiMinée  de  Huau,  naquit  k 
WliNkkeB,duuUVetlera*Ie,leSaTri1 17M.  De 
1777  à  1711,  il  tat  prohtaeur  d'économie  poK- 
Uque  à  Gfeaten,  ot  II  mounUle  ISJaaner  t7u. 
On  a  de  ta  corqwtKion  i  f  Ueus  aonalBa  puir 
leclaTedni  Nnrtmberg,  fn-rolio.  —  3*  Vingt- 
quatre  chaoBoni  4e  Gleim,  btcc  accunpagae- 
nteat  de  claTedn  i  Leipaick,  1770.  On  a  «uni  de 
lui  nn  dialugoe  nr  la  thnbaie  H  «ir  ion  uage 
dm  lee  Htbreos,  ion«  ce  titre  :  Gtipraeek  mm 
dtr  Fouie  uad  der  allm  Urttf^  dtt  Pamiau 
mu  BbiMtr  (MU nom  de  tioij,  176fi,  tn-S*. 

BBEIDENSTEIK  (  EIui«i-Cb*iuu  ),  doc- 
tenr  en  philoaophie,  né  en  ITùB  à  Stdnau,  daai 
la  fleeae-Eteclorate,  étudia  la  plillmophie  el  la 
inrtsprodencc  i  Berlin  et  t  Heldelberg,  pui*  le 
llTra  k  l'élude  de  la  tliéorie  et  de  la  pratique  de 
la  mnsique.  En  1811,  il  a'éublit  à  CologtM  en 
quaUté  de  proTeueur  de  musique,  et  deux  au 
aprèa  mi  lui  confia  I*  place  de  dircctenr  de  mu- 
•ique  k  runJTBriité de  Bonn.  En  1816,  Il  obtint 
la  place  de  proleaseur  de  raaikique  dans  la  faculté 
de  pliîloeopilie  de  cette  uniTcrailé.  Il  occupe 
eiKore  aujaurdlmi  (1Bk5)  la  mèioe  pmilliNi. 
H.  Breidenstein  a  publié  les  ouTrtgei  mlTaoti  : 


1'  PraelUeh»  Singtckult  (HéUiode  pratique  de 
cbant)iBonn,  t8U-l»38,  t  partiel  in-4*.  Uaétd 
rail  troffl  éditione  decat  ouTroga.  —  i*  Fe$lgah« 
Ml  der  WK  11  ^H|nu<  1M5  SttUHiiut«nd»tt 
Intmfvrattoii  Au  Beethovau  MoHitmenU 
(Deacriptioa  de>  Maa  qui  aol  au  lie»  peur  n- 
aaniuratioa  dn  awsuaaent  de  Beethoven,  le  11 
aoftt  1145);  BoBB,  Habicht,  1(45,  In-go.CoBaan 
compodleor  H.  BreideoBteIn  a'eit  faitcoBBaHre 
par  une  eanlate  arec  dMBor  et  orcheatre  poor 
llnai^uralloa  de  k  ataloe  da  BeettioTMi,  exéco- 
lée  k  cette  aoleaatté  ;  dea  romancM  el  dea  £le- 
d«r  aiecaeconpagMiMatda  plans,  ea  i  aailei, 
puUiéeakPrancfart.etatt  Ftaetwr;  d'anlTM  cfaanb 
•épard*  »ne  piano,  h  Colopie,  cbet  Dnoat,  el  k 
Bonn,  ebei  Simrack;  et  iii  chanta  pour  qoalra 
voli  dltommea,  k  Leipaick,  chn  Bniikopr  et 
HKftel. 

BHEITliiNUIGB  (Cnndtiui.FaÉmteiG),  oc- 
ganitte  du  roi  da  Oanemarck,  an  palab  de 
Chiiitlanabonrg,  fera  le  nilieu  du  dii-baitlèine 
(ièele,  eat  dté  par  le*  écrivaina  danoii  moMae 
un  de*  plu*  liabilet  coropMllaiira  et  Ibéoridean 
de  «on  tempa.  On  ne  connaît  de  lui  que  Ici  oa- 
ntffaauinjAiil'BtlidMFvrtagpaaatKinute 
laeraif  ulv  at  Sgnçe  en  Choral  tfUr  Hoâtf 
(E«*ai  abrégé  pour  acquérir  aol-mloe  aa  paa  de 
terapa  la  pratiq  ue  du  chant  dtonl  (Taptèa  lea  nn(e*]{ 
CopenlOgue,  ITCS,  bi-4'.— .)•  rmtervUMlJBr, 
hvarltdet  ruh  «  ton  Joereri;  ut  eatMoatUMar- 
monientiUamnenffterdeagtrfftiderMtmUte 
Ziffère  (  Inalniction  aor  la  naniii 
•oi-néme  l'iiarmoaie  conjointament  par  le 
ctpar  le«  chllfret) ; Coptâhagae,  17M,iD-4*. 

BREITENGASSER  (CaLunn) ,  am- 
trepolntiite  allemand,  Técsl  dan*  la  prMBlère 
moitié  du  uidtme  tiède.  On  troure,  da  aa  eom- 
potitloD,  la  mcotek  qnatre  Toix  (DuÊUmkale) 
dont  la  prédeute  oolleclioB  bititulée  :  ZMer 
çiriHrfedm  Mittarvm  a  prKtlantlbta  MiuMt 
oonipoilfonin,  quorum  noBUmi  mm  eiui  aiilf 
atiloribtu  *egueiii  pofbta  nmmanHroMl  ; 
IforimbergBiapod  Joh.  Petreioni,  lUS,  petttIM* 
obi.  La  metta  de  Brdlaogaaaer  eat  ta  doudètM 
Ju  recudl.  Dea  lirinne*  da  aa  com|ioaitlM  aonl 
auui  coolenuei  dan*  laeoBeeltM  qui  a  poar  Utn  : 
Socromm  hfmnorvm  Ubtr  prUmt.  CatluM 
el  Irli/tnla  quatuor  BfmaM  eontlnexM,  ex 
vpIlMù  qvibutqut  ÂulAorlèUM  atutieU  collée- 
lu*,intirqu<H  prinUartyieet  In  Ane  ediliùtie 
saut,  Tkomai  Sielter,  Bettrieut  Fituk,  Ar- 
noidui  de  Bruek,  et  aili  quidam  ;  VitebeîK*, 
apud  Geoi^ium  RitaT.,  iMi,  fn-f  obt.  La  Can- 
lionufe  manuscrit  de  Jenn  WaKIier,  qni  aecon- 
Krre  dam  la  biblloihéqne  des  ducs  de  Saie- 
Cobourg,  conlicnt  quel<tue*  motels  de  Breiten- 


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BREITENGASSER  —  BREITKOPF 


^user.  Ce  nraiideB  partage  avec  lauh,  L.  Scd- 
W,  Jmd  W*hber,  TlHnus  Slcdier,  Henri  Pinck, 
Dietrielit  et  queiqiKa  autraa,  b  i^ire  d'iToIr  foodt 
i'rcute  dMCOmpoeitctirt  ■lletnand*  qui  eomtaeoft 
à  brillar  Ten  U  Bn  da  qnjpvlèmeiiècle  et  lu 
cMBnwneaBent  du  Mixitcne. 

BRErTROPF  (  JBAii-GorTuw-KaHiiiHEL), 
(nadenr  en  earicUres,  fmpifmear  et  libriire, 
iiaqnil  k  Ldpsick  le  13  norembre  ITIS.  Desliné 
piT  Mm  p^e,  libnira  lui-même,  à  lui  «BccMer 
liai»  ion  emmwree,  il  rnontri  d'ibsrd  bMiKonp 
d'élBtgBeiBeal  pour  «nu  étit.ntrataé  qnti  <t*ll 
par  son  goAl  pour  Ira  «cleuces.  CependiDt  il  ea- 
lr»prit  en  1745  (iediriger  llmprimerle,  qull  parla, 
•laiu  le  fuite,  k  nn  haut  degrt  de  proipérité.  Il 
^'atlacha  lorlDDt  il  amAforer  les  procédé*  de  llni' 
preuioa  de  la  aiiMiqM  par  les  csracttrei  mo- 
bilM.  Co  genre  d'impnaaiaa  ,  iaventé  par  Pe- 
trocd  da  Fauombrune,  et  mii  en  (MTre  dant  lea 
tiranltrc*  «nnén  du  «diitme  alèele  (vi^.  Vt- 
Tunco),  pnb  iDtfléetmDdKM  de  dlrerM*  minière* 
(nrjr.  Lb  U,  Vaiub,  Hkirm,  Gatiumi,  Jtnm, 
Ucun  et  Soowmn},  fut  longtempi  le  kdI  mode 
lie  pnblication  delà  niiuiijue.  La  tmnifennaUon 
'la  cTslèioe  de  U  notatiaii,  dan»  la  aecondeiDci- 
ilf  du  dlx-MpUèmeiMcle,  a;ant  icnda  Inutile  ton* 
lea  and^  caractère»,  an  ne  chercha  pas  ï  le* 
remplace'.  En  France,  la  gravare  fkit  sobitftDte 
à  llmpreulon  par  tea  caractère*  nMbHM;eu 
Italie,  toute  la  mneiqne,  aant  de  rares  eiceptiOM 
te^laeDmanakcitti  11  eo  fut  de  mïme  d'un  très- 
erand  mnubre  d^Nirrage*  (o  Alleiuagne;  pour 
fl'aulrea,  on  Art  un  B;«linie  dlmpresifon  en  ca- 
raettm  nolitlei  ttlreot,  et  pour  d'autie*  encore 
i«esipl«Talagr«Tur«è  l'eau  forte  mr  de*  planclies 
'le  cuivre-  Telts  était  la  situation  des  cIkmcs, 
lorsque  Bretikapf  entreprit  de  faire  rerirra  Tao- 
eiennelypograpliîc  de  la  imsfqDe. Son  premier  emal 
ta  ce  genre  parut  en  I7SS;  c'était  on  sonnet  de 
l'opén  de  la  princesse  électorale  de  Saxe,  intitulé 
H  Trien/b  délia  Fedetta.  L'anuto  iDiTante  II 
imprima  l'opéra  enli*r,  M  II  s'j  donna  le  titre  de 
inpenfore  di  qvesla  nueva  maniera  ili  ttata- 
parela  nitulea,  con  taralCeri  leparabiU  e  mu- 
foAiA.  Ilimprilnaencore  en,  17C5,  l'antre  opérade 
la BtCmepTincesH!, intitulé  Taleilri,  reyinadelle 
Àmauini.  A.  peine  la  déeourerle  de  Brcitkopf 
Ait-elle  comoe,  qu'on  s'empressa  de  l'Imiter 
de  tontes  parti.  Fooniler  le  jenne  donna ,  en 
17M,  Bon  Baai  d^un  nouveau  caraetère  de 
fonte  pour  rimptetfiotide  la  rauiii/ue,'  malg 
il  rata  tort  lolu  de  son  modèle.  Il  eut  du  moins 
llionnMeté  d'accorder  i  ltreltko|ir  la  priorité 
d'intention.  Gando,  autre  Tondeur  de  carac-  [ 
1ères ,  à  Paris  ;  Giacomo  Falconi,  k  Veniae  ;  Bon-'  i 
sart,  kBru\ellc*;  Enscliede  et  Fleisclimann,  i  | 


Harlem  ;  eaSa  F«ught,  Nnpriniêor  «nédote  élaLU 
k  Loudres,  firent  toua  de*  eMalt  d'initation  plni 
os  moiOB  lienre»;  mais,  auil  que  In  drcons- 
taneas  m  le*  r*TurisaiB«ni  pai,  aoit  que  Isurs 
procédés  fnssentraoia*  periectioniéB,!*  aeale  en- 
treprisa  de  Breltkopr  pro«p^.  Dd  iMCi.lire  im- 
loenie  d'ourragea  tanportanta  hil  Imprimé  an 
moyeti  de  prMaea  qnll  aTaJt  étakliea  ;  sa  loaison  a 
eonlinui  ianleup*  i  niBltlplier  par  ce  procédé  le* 
ebcfs-d'œuTre  delà  musique,  et  te* caractèrca 
de  Brellkopr  ■«  sont  répandu*  dans  toute  l'Ai- 
IcMape.  Cest  aurtout  pour  l'impression  de* 
Uirea  tlt^uriquea  et  lilstoriqne*  rdattfs  i  la  an- 
fiqna  que  cette  InrentUm  est  recoin maiMlable  : 

pnUié*  en  France  are*,  to  texte  gravé.  Le*  pro- 
cédé* inrenlé*  par  E.  Durerger,  typographe  de 
Ptrii,  eo  1838,  procédé*  emplojéa  par  d'autres 
topographes  françati,  donnent  k  la  Diuaiquâ  im- 
primée BD  aspect  plus  satisraiBantqiMedui  du 
sTaltoM  de  b«itkopf,  k  cause  da  la  non  inlet- 
tnptiofl  de*  SIett  de  la  portée  i  mais  le  procédé  de 
Iniverger  a  l*ine(>nTénlenl  d'èlre  d'un  prix  de  la- 
bricatkm  trop  élevé.  Dans  oet  dernier*  temps , 
on  a  perfeetiuiwé  le  fonne  d«  caractère* ,  en 
conserraol  le  syslime  da  Dreitkapf,  et  l'on  im- 
prime de  la  iMHiqae  d'un  fort  ImiI  aspect  en  Al  - 
lamagae.  Cepeulanl  l'nsage  de  la  grarure  s'y  est 
beaoooup  étendn  depuis  IBIO,  et  l'impreuioa 
de  la  mnsiqiw  par  le*  «aradères  mobile*  y  est 
pr«*qiie  «ntièremMit  renCemtïe  daa*  la  littéra- 
ture musicale. 

Ten  17«0,  BreUkopT  établit  dans  Mnuilioiiua 
magasin  de  niusiqne  manuncrite  des  plus  grand* 
maîtres  anciens  et  modernes,  dont  il  a  publié  un 
catalogue,  sons  ce  titre  ;  FerteicAntai  vnitita- 
liuker  Bûcher, towoklutrTheorieiiliPTaxitt 
etc.  il  y  jolguiit  aussi  celui  des  lirres  imprimés. 
Chacun  d'eux  a  eu  quatre  éditions detiuii  t700 
jusqu'en  ITID.  EoRa,  il  a  publié  un  autre  ca- 
talogue tbiluatfque  de  toute  la  musique  de  son 
fonds  etderasKOrtimcnl,  auquel  il  a  ajouté  suc- 
CMsiTemeatquInse supplément*.  Lagranda  mal- 
son  qu'il  a  fondée  subsiste  encore  arec  une  ré- 
putation enropéenne,  mus  le  nom  de  Breitkop/ 
et  HKrIel.  Le  docteur  Bumey,  qui  fit  Brait- 
kiipleo  1773,  ditqoe  c'était  un  liomme  singulier, 
d'an  caractère  brusque  et  laciliime.  Il  munrut  i 
Leipsick,  le  M  janvier  1794.  Sa  biograptde  a  élé 
écrite  par  un  de  ses  amis  (UaoMUs),  et  publiée  k 
IidpBick  en  iTM,  in-B°. 

BRiHTKOPF(BeiiiiAiD-ToËoooBE),  Gladu 
précédent,  oé  à  Leipsick,  en  i749,  s'est  fait  con> 
naître,  en  1768,  comme  babile  musicien  sur  le 
davecin  et  plusieurs  ^tre*  luitranMob.  Vers  la 


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66 


BIIEITKCPF  —  BREKKLL 


même  époque,  Il  ■  publlË  des  menueti ,  des  po- 
lonaises pour  le  eliTecin  et  des  ctunsoDi  avec 
mélodie  qui  ont  ea  beaucoup  de  (uccèa.  Bu 
17T5,  il  t  fuit  paraître  d«  diverliitomeab  pour 
cliTedn,qul  onlélé  bien  Recueillis.  Peu  de  lemp» 
aprèi,  II  partit  pour  Salnl-Pitertbourg.  oti  il  e*t 
derenu  directeur  de  riiD|ir1nierie  du  Éénil,  en 
1780. 

BREITKOPF  (CHMsTotm-GoTTLOB),  fila 
puîné  de  Jean-GolIob'Emmanuel,  ni  i  Leipddi 
en  IT50,  «e  l<*ra  de  bonne  heure  k  rétnde  de  la 
muEiqne,  et  Torma  son  goût  par  l'étude  dei  heaui 
coTrageg  que  renrermait  la  collection  de  son  ptre, 
par  lea  Tojages,  et  surtout  par  lea  sijonrs  qu'il 
fit  à  Dreade  et  i  Vienne  en  ITSfl  et  1717.  11 
iooaiL  ttiendu  clavecin  et  de  fharmoniea.  Lea 
publications  de  m  Dunie  d'Oberon  et  de  sa 
Tetpsiehore,  (|ui  ont  para  en  partHlon  et  en  ei- 
Iriila  pour  te  claTecin  de  1788  t  179U,  l'ont  fait 
connaître  aTantageii  sèment. 

BREITSCHGËDEL  (J-'K),  piuiote  et 
compositeur  de  Vienne.  CeTaitiate  ne  m'est  connu 
que  par  ses  onrragei.  Voici  ceni  qui  aont  hidl- 
qoés  dans  le  Manuel  de  ta  Ittlirature  mu- 
ticaCe  de  Whistliqg  ;  1>  Sunates  Tacites  «i  Iriou 
pour  piano,  vioUia  et  TiolonceUe,  op.  1  ;  Vienne, 
Cappi.  —  I"IJem,  op.  2;  ibid  —  3°  idem,  op, 
3  ;  Vienne,  Ciernj.  —  5°  Vii>g(~qiiatre  carences 
modernes, op.  U;  Vienne,  M ecbetti.  — 4°  Dans» 
allemandea pour  le  piano;  ibid.  —  6"  Veriueb 
«iner  thtorettseh  praktischtn  Klaeitrtehult 
mit  VebungistOtlien  zttm  selbitunlenieht 
(Basai  d'une  raétbode  théorique  et  pratique  de 
ptano  aiec  des  eiereîcea  pour  a'iiulnfire  kh- 
iiiême);  Vienne,  Hechetti. 

BREITCNG  (Cbables),  organiste  et  pra- 
feasenr  de  musique  de  l'école  des  Hllea  ^  Sanger- 
tiButen,  plia  d'Eisleben,  en  Saie,  occopait  celle 
position  en  1835.  Dani  cette  mCnw  année,  tl  pO' 
blia un  ouTra^e élémentaire  Intitulé:  Dtr  tnte 
Klavier-  Lehrer,  tint  melhedUeh  -  tateehe- 
tiieheAnteUungdttttrslen  Klavier  Vnterrielit 
aehten  mit  Kindern  con  4-e  Jahren  ai  bejinntn 
tmd  au/eine  grûndllche  blldtnte  und  anxlt- 
hmde  WtiK  suttttrtiben  (  Le  premier  profe*- 
«eur  de  piano.  Instruction  métliodlque  pour  bien 
commencer  l'enseignement  du  piano  arec  lea 
enrants  de  quatre  k  six  ans,  etc. }  ;  Eisleben,  G. 
Reicliardt  (sans  date},  In4*de  7i  pages. 

BREKELL  (Jean),  eccléaUstique  anglais, 
de  LÎTerpool,  a  prononeé  on  discours  d'inaiign- 
tation  pour  l'orgue  de  l'église  de  Saint-Pierre  de 
«elle  Tille,  et  l'a  lait  imprimer  sons  ce  lilre  :  O/w- 
ning  an  Organ  at  St-Peier'i,  Liverpool,  on 
Job  XXI,  lî;  Liïerpool,  1783,  ia-8'. 

BRELIN  (NicoLu),  facteur  d'instruments 


et  docteur  en  tliéalogie,  né  i  Grum  en  169o , 
dans  le  Vermeiand  en  Suède,  lit  ae*  étudec  à  l'ci> 
Diversité d'Upsal,  et  a'altacba  d'abord  àlaju- 
riaprudeuoe  ;  fut  notaire  à  (Jarlstadt,  pute  s'en- 
fagea  comme  soldat  au  aervice  de  Prusse,  dé- 
serta, et  voyagea  en  Italie  k  la  suite  d'uageotil- 
lioRime  alleoMod.  Son  pnitectelir  étwt  nort  fc 
Padoue,  il  Fut  obligé  de  Mn  usage  de  aea  ta- 
lénta  en  méeanK|aa  pour  aubaister,  et  il  m  dé- 
termina pour  la  profaiaioude  luthier.  II  alla  a'é- 
lablir  quelquea  temps  en  Lorraine;  de  là  paasa 
en  France  et  en  HollâDde,  d'où  il  revint  en  Suède 
pour  I  étudier  la  tliéologie  k  Lunden,  Upsat  et 
Witlemberg.  Son  humeur  inconstante  la  porta  t 
quittereneoreaa  patrie  pour  voyager  ;malsaj«nt 
fait  nauFi^e  et  ayant  été  dépouillé  par  des  to- 
lenn,ii  revinlenOnen  Suède,  où  U  prit  lebon^ 
de  docteur.  Il  fut  tait  pasteur  de  Volstadt  près 
de  Carlatadt,  et  j  monnit  le  t  juUlat  i7U.  L'A- 
cadémie de«  seiracM  de  Stockholm  le  reçut  au 
nombre  de  aes  membre* .  Uana  lea  mémoire*  de 
cette  taàtUt,  il  a  inaéré  troia  diasertationa  eut  le 
perfedkinnenienl  dei  inutnimeota  &  clavier.  Le 
premier,  qurne  trouve  dana  te  volume  de  1738, 
p.  81,  est  intitulé  :  At  aka  Clatotn  ixk  Cfmba- 
leri  goàhet  (  Oe  la  manrère  d'ajouter  k  la  bonté 
dei  clavecins).  Le  aeccmd  mémoire, qui  «wti«Bl 
une  suite  dn  premier,  ae  trouve  dana  l'année  17b7, 
p.  3e,  et'le  trolMma  intitulé  :  Bwmi andrùig 
deiie  Clawertoehaitdre  ùutrttmtiUer  UMiia^ 
gm  i  Stark  tald ,  etc.  (Quelles  altérations  sa  ma- 
nifestent dani  lea  clavecias  etantrw  inalruracnti 
par  l'ellél  du  Troid  ),  est  inaéré  dans  l'année  17«0, 
p.  31 7.LesdeiiideralersnMrGeauxB'ont  été  publiés 
qu'apré*  la  mort  de  l'autaui'.  Un  de*  majeiu  pro- 
posé* par  Brelin  pour  le  perfecUomNfnent  de*  cla- 
vecina  eonsiataft  à  remplacer  les  plnmea  de  cor- 
beau dea  santereanx  par  de  petita  reMorts  ui  os 
disposé*  dans  U  languette  d'une  manière  partiey- 
Mère;  l'antre,  i  naer  lea  cordes  k  de*  hautenn 
UQlformei,  de  manière  qu'elles  ne  hiaceal  point 
appuyées  sur  le  chevalet,  luais  qu'eues  M  tou- 
chassent aeulement  avec  léBir«té,et  qne  le  poiat 
d'intersection  de  cea  corder  par  le  clievalet  fQt 
calculé  de  telle  sorte  que  les  partiea  placées  en 
deçà  on  aa  delà  luasenl  en  iDogueurs  correa- 
pandanles,  alin  qne  l'une  étant  mise  au  vibra- 
tion, l'autre  résonnét  aussi  comme  un  écho.  Hul- 
pliers  a  donné  un  eitrait  du  prenûer  mémoire  de 
Brelin  et  une  analyae  des  antr«s  dana  eod  livre 
Intitulé:  MIsfonii  afhandHHg oi» IHu*ilt(jTa»é 
liistorlque  sur  la  musique,  p.  81  ).  Forkel  s'est 
trompé  loraqu'il  a  dit  que  Marpui^  a  donné  une 
traduction  allemande  du  preuiier  mémoire  daDS 
ses  Enais  hittortqut*  (  V.  AligetK.  Lilter.  der 
JfiMft,  p.  163);  c'est  l'extrait  donné  par   Hul- 


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BREKELL  —  BBENDEL 


6T 


fAnsqne  leurant  Mtrpiirg  a  traduit  (  iTUto- 
Titch'knrtkhe  Bei/lragf,  etc.,  t. il,  p.  »n). 
Lkbtenllul,  qui  ■  copié  Foriwl  (fiWiof .  délia 
inu.,l.iv,  p.  e7),icli«ngéie  nomde  fretin 
w  c«iDi  d«  Berlin. 

BREHNEB  (Rokht),  proleMcor  d  mir- 
chud  de  miraktae  h  Edimbourg,  vers  le  miliea 
da  dii-buitlinM  sKcle,  quitta  eoiaKecette  <itll« 
pODrillert'Alràiirà  Londt'et,  ob  il  tiTait  encore 
nn  JSOB.  Les  ouTragei  qui  l'ont  fait  connaître 
iMl  :  1'  Rudtmentt  oj  Mtaie,  or  a  thert  and 
tajj  tretUiêe  of  Ihat  tubjecl  (  Radimcnts  de  la 
musique,  ou  traité  courlet  Tscile  sur  cet  art); 
Edimbourg,  I75S,  in-l?.  La  deuilème  édition 
4eeeDTre,  (tcc  des  additions  sur  le  chant  et 
■HcoUadia*  d'antittinM  (Chareh-Tunet),  à 
paru  liBdIiiibaarg  et  Londres  en  17e2,  ln-8>.  La 
treliUMp  a  poar  litre  :  Budivunt*  of  miutc 
^mh^mamodyt  Londres,  li6),Tn-s*— 3°  Some 
tkanght*  on  llie performanee  itfeoneerlMvsie 
{Penséeasarretécution  de  la  maiiquede  con- 
cert) i  Londres  1777,  In-folio.  Comorceaneat  placé' 
àlaltta  d*iiae  eenvrede  lixqualuon  ponr  deai 
TiofcNU,  alto  et  basse,  comp«e<  par  J.  G.  C. 
SdMtkT.  Il  a  Mé  traduit  en  allemand  par  Ci»- 
mer  dans  ton  Hagasiii  de  mnsiqne,  1*^  année , 
p.  1313-191B.  —  3*  liutrueHonfiir  Ihe  GvUtar. 
Breiinier  a  pubUé  aniai  des  cliansons.  Se*  gleas, 
'de*  doM,  et  d'aotrea  piieea  Ifgtrea  de  aa  compo- 
Aion. 

Petiel  et  LMitentlial  dtcnt  un  oiiTrage  .d^ln 
anteur  nomioé  Janu*  Sremiter,  Mai  ce  titre  : 
nutmetieiu  for  the  tltecado  pattorate,  aUh 
aeolUelion  q/alrf;  Londrlu,  ln-4°  (sans  date). 
le  n*ai  trooTé  ni  ce  nom ,  ni  l'onvrage  dsni  (es 
caialognes  anglaia. 

BRENDEL  (adm),  docteur  ai  médedne, 
«I  proresseur  d'anaiomie  e4  de  botantqoe  k  l'uBi- 
lenité  de  Witlenberg,  a  publia  :  De  earallone 
nortomnt  per  eomttna  et  eantus  muileoi; 
VHtenberg,  1706,  In-t".  Cftte  disacrtatioD  est 
noe  des  roellleures  qu'on  ail  terites  sur  ce  sujet. 
BRENDEL  (Cnuus-FKUçats),  ëerlvain 
mr  la  musique  el  prolesseur  d'esthétique  muni- 
cale  au  coaservalotre  de  L,«i)iiick,  est  né  le  ïB 
MneoibrelSIt  à  StoUberg.dans  le  Ham,  où  son 
pire  ftait  ingénieur  des  mines.  Plui  tard,  aa  fa- 
mne  Alt  transférée  à  Prefberg,  où  B  salTitles 
conndD  gvmiuse  (collège).  Il  j  reçut  des  le- 
fMu  de  musique  d'Anaker  (  voy.  ce  nom  )  et  fr£- 
qnenta  Iw  séances,  cmicert)  et  soir^  mneicales 
Ai  cercle  fondé  par  son  matlre.  Les  écrits  de 
RochKIi  et  la  Caeilia  dirigée  par  Gotlfrieit 
Weber,  qui  lui  tombèrent  sons  (a  main,  éveillèrent 
■na  godt  pour  la  critique  nIaliTe  k  l'art  et  aui 
>^t(s.En  ta»,  BreDdel  m  rendit  k  l'université 


deUipsick  :  ilM,  dauc«tlevllle,la4»nuaissanG« 
de  plusieurs  artistes,  parlicnlièrement  de  Fr. 
Wleck,  dont  il  prit  des  lefons  de  piano,  etde  Ro- 
bert SchumMio.  Ces  retalkma  donnèrent  d'abord 
plus  d'actiiité  k  son  peoehanlpour  la  musique; 
mais  les  lefons  do  professeur  Weise  sur  la  pbi* 
kMOphle  h^étiemie,  qall  fréquentait  t  l'uDÎTer- 
silé,  Ini  ayant  Inspiré  mie  vire  admiration  pour 
celle  déterminatiofi  de  la  science,  il  suspendit 
ses  travaux  relatifs  t  l'art  pour  aller  k  Berlin  pui- 
ser k  la  source  de  cetle  philosophie  qnl  comptait 
alors  beaucoup  de  partisans  eathonsiailee.  II  y 
étudia  deui  ans;  puis  11  fut  rappelé  par  s«  famlMe 
k  Frerberg  pMr  y  suivre  les  cours  de  l'école  des 
mines.  Soit  qu'il  n'eflt  point  de  vocation  pour  la 
carritre  qu'on  voulait  lui  fïire  suivre ,  soit  qne 
quelque  circonstance  imprévue  se  fût  opposit 
aui  votux  de  se*  parent^  Brendel  revint  d'utM 
nani^  décidée  k  son  peaclitnt  pour  l'art,  etse 
fit  eowultre  dans  le  monde  musical  par  un  cours 
d'histoire  et  d'esthétique  de  la  musique  quil  fit 
k  Freyberg  en  IBtl-Daua  l'annde  suivante  il  Ht 
110  conn  semblable  k  Dresde,  et  11  ai  ouvrit 
un  trolslèoM  k  Ldpûek  ta  IBU.  Le  succès  qn'U 
y  obtint  le  fit  choisir  dana  la  même  année  pour 
soccéderk  Robert  Schnmanndansla  direction  de 
U  Nouvelle  Gazette  musicale  de  Leipslck  (Neue 
ZeUtehrift  /ûr  Mutik  ).  On  sait  que  cet  «ciH 
périodique  avait  été  fondé  en  1834  par  un  parti 
qulsecroyaitnovatMirid  qui  voulait  faire  trlom- 
plicr  de  nouvelles  tendances  de  l'art,  en  oppo- 
aition  k  l'art  anden.  C'étvt  une  tribune  ouverte 
aux  intérêts  du  romantisnoe  musical.  Nul  n'a- 
vait plus  que  Brendel  les  qualités  nécessaires 
pour  coDtinoer  l'ieuvre  de  ses  prédécesseurs  et 
lui  donner  im  caractère  trsnclté  d'opposition, 
■ne  allore  déddée  de  réformalion.  De  nouveaux 
conn  qui]  flt  dans  les  années  suivantes  grou- 
pèrent autour  de  lui  un  certain  nombre  d'adhé- 
rents, et  firent  raitacber  son  enseignement  an 
conservatoiredeLapsick.  Lepartidontilestunde* 
chefs  se  désigne  modes  Ienient|>sr  le  aomd'lntelli- 
geut  :  on  pourra  vériQer  plu«  tard  ses  titres  k 
celte  prétention  Comme  intelligeni,  Brendel  s'est 
fait  le  plus  ardent  admirateur  et  preneur  de 
Pcntreprise  révolutionnaire  de  Ricliard  Wagner 
(vos.  ce  nom)  pour  le bouleTersement  de  l'art. 
La  Nouvelle  Gaielte  musicale  semble  n'avoir  plus 
entre  ses  mains  d'autre  but  que  le  triomphe  de 
celte  tenlstive  folle.  A  l'époque  de  son  premier 
cours,  Brendel  a  publié  un  petit  écrit  qui  en  ect 
le  résumé,  sous  le  titre  :  Brundiûge  der  Cm- 
ehichteder  JfuilAiFBils  principaux  de  l'Histoire 
de  la  Musique],  dont  II  a  paru  trois  éditions  k 
Leipsirk,  cliei  Hioie.  En  IS&o,  Brendel  a  fait  un 
nouveau  cuurscn  Z2  leçons,  qa'll  a  publié  sonsle 


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BRENDEL  —  BBESÏ 


aM':Gesehiebtedêt<Mutikinllallai,DealKb- 
land  und  FrttnkTeUK.  fou  ieii  erilen  ehrM- 
lichen  Zeifenbii  aufdie  Gegewxart  (Hiitnlre 
de  la  Huaique  eniulie,cii  Allemigas  et  «i 
France,  depui*  tet  premien  tempe  do  cliris- 
fiiniimejutqu'l  pré«eDt)i  Leipcick,  1851,1  toI. 
in-S»  de  MO  page*.  Uoe  deutièDW  iditioo  de  ce 
IJTre  a  paru  ea  1856.  An  point  de  vue  de»  re- 
Cbetcbe)  et  de*  déleloppementa  de  l'ait  dans 
aei  principes  et  dans  aes  fonnes,  cet  outrage  e*t 
de  peu  de  valeur  :  ï  nai  dire,  ce  a'est  qu'uD 
rtMimé  de  ce  qui  a  ilé  écrit  tatâneureiiKDt 
•uile  mbue  lujcl;  mai»  les  liait  dumitres  Ic- 
tm»  pennotétre  coaiidérées  comme  le  mioi- 
IMte  des  opinioiM  du  proFesseur  concernant  les 
tranerormalkins  de  la  miulque,  depuis  le  milieu 
dn  dlx-hnilitme  liècle  jusqu'au  milieu  du  dix- 
neuTÏème.  Dans  un  écirH  istitalé  :  mt  Mtitlk 
dtr  Gegenwirt  und  die  GesammtkiJitt  der 
Zdlâruf  (LiMusiquedu  présent  et  l'Art  complet 
de  l'avenir),  Leipsick,  1854,  Brendel  devint  le 
propliète  bnatique  du  wagoerisiue.  Le  style 
nibaleui  de  cet  Écrivain  semble  calculé  pour 
couvrir  l'insallisance  de  ses  conoDiesauces  tacli- 
niques  et  pratiques  dans  l'srt  dont  il  parie.  Sa 
plirase  est  vague,  torturée  ;  les  termes  dont  11  se 
Hft  soot  pris  souvent  dans  une  acception  Epal 
définie;  enfin  ses  vues  et  l'objet  de  sa  critique 
s<nt  k  cliaque  Instant  éttugers  k  la  musique 
considérée  e«  elle-même.  En  Igae,  il  a  com- 
mencé,  en  collaboration  avec  Ricbard  Polil,  de 
Dresde,  la  publication  d'nn  écrit  serai- périodique 
Inlilulé  :  Avregnngta  J^T  Kunil,  Lebei\  vnd 
Wiutniehaft  (Incitations  pour  l'art,  la  vie  et 
la  science)  :  au  moment  dû  cette  notice  est  écrite 
(1867),  les  livraisons  du  quatrième  volume  pa- 

M***  Brendel  (  née  Elisalwtb  Taolmann,  k  Pé- 
tersbourg),  est  distluguée  par  son  talent  sur  le 
piano.  En  184b  elle  s'est  Tait  entendre  avec  suc- 
cisdsn*  lea  concerts  de  Leipsick.  Éltvede  ï^ld 
et  de  Louis  Berger,  elle  propage  leurs  principes 
dans  son  enseignen>enL 

BllËHDLEB(...),compositear>uédoù,mort 
k  la  Oeur  de  l'ïge,  k  Blockbolm,  eo  1849 ,  an-  ' 
nonfait  un  génie  original  dans  ses  premières  aa,  i 
vres ,  lesquelles  cunsislent  dani  la  nnuiqoe  qu'il  ! 
écrivit  pour  les  drames  :  La  mort  de  Spalara,  et 
Edmond  it  Clara.  Son  opéra  inédit  et  postiinme 
intitulé  Riino,  a  été  estimé  comme  une  («ivrede 
(iiule  valeur  par  les  artistes  qui  ont  pris  connais- 
Muce  de  la  partition.  | 

BRENNTKEtl  (  Joseph)  .  bon  compositeur  | 
de  luosique  d'égii&e,  naquH  en  Boliéme  len  la 
Hn  du  dU-teptièuie  siècle.  Il  a  Tait  imprimer  k 
Prague  divers  outrages  de  ea  composition  dont 


le*  litres  sont:  I<>  I^utdt$  matuUnts.  Pragœ 
IH  fflOfno  colley  CaroUitOi  Typii  Georgia 
Labann.  —  l°orreitoiresiqnatH  voix;iblrf. — 
3*  Hora  pomeridianx  ,iert  conearli  eomerale» 
itx.oput  IV;  ibid..  1710. 

BR  tSCI  ANELLO  (  Joau>n-A)m>iiiE),  com- 
positeur italien,  devint,  en  i71P,  conseiller  «t 
maître  de  diapêlle  du  duc  de  Wditemberg ,  et 
occupait  encore  ces  places  en  1757.  Il  a  fait  im- 
primer douze  concertoi  oo  Bjmpboniei  pour  deux. 
violons,  alto  et  basse,  Amsterdam,  1733.  Ou 
connaît  aussi  dilTércntes  pièces  de  musique  vocale 
composées  par  lui. 

BRESCIANl(BEiiolT),biUiotliécairedugrand 
duc  de  Toscane,  habile  malhémallclen  et  musi- 
cien, naquit  k  Florence  en  ifl&8,  et  mourut  dans 
la  même  ville  en  1740.  Parmi  les  ouvrages  qu'il 
a  laissés,  on  trouve  en  maauacrit  :  1*  Ik  *$'' 
Umate  harmonica,  Iraclatut,  9U0  irufru- 
mentUM  omnlchoplum  et  omnet  rjiu  tutu 
txpticaTiiur.  —  30  Ubellus  de  miutctf  vele- 

BRESCI ANI  (  PiEBHt  ),  coinposittui ,  né  i. 
Brescia  vers  IBOfl ,  n'est  connu  que  par  quelques 
opéras  qu'il  a  bit  représenter  :  les  circonstinces 
desa  vie  sont  ignorées.  Son  premier  ouvrage^ 
La  liera  dl  Fratcati,  a  été  représenté  avec 
peu  de  succès  au  Itié&lre  S. Bentdetto ,  k  Venise,' 
dans  le  mois  de  mats  1830.  Osai  la  même  anné» 
il  fit  exécutef  une  cantate  de  la  comf<osilion  sur 
lethéktredeItreBcia,kla  louange  ducélèbre  chan- 
teur VeluU.  En  1  «31,  il  donna  k  Trieste  L'Albero 
di  Diana,  qui  ne  réussit  pas;  mais  en  1813  il 
écrivit  pour  le  théktre  de  Padoue  /  Promessi- 
Spoai,  dont  le  sucocàs  Tut  complet.  L'ouverture,. 
l'introduction,  un  quatuor  et  un  trio  du  Onale 
du  premier  acte,  enQn  un  duo  et  un  trio  du  se- 
cond a^,  ont  été  considérés  comme  de  bons 
morcesui.empreinlsdesenliment dramatique. La  • 
plupart  de  ces  morceaux  ont  été  gravés  avec  ac- 
compagnemenl  de  piaoo ,  i  Milan,  chez  Hicurdi. 
Ou  connaît  aussi  de  Breseiaoi  le  diunt  de  J/cJure, 
dn  Cor  taire  de  Lord  Dyron ,  pour  soprano  avec 

BRESClÔNI  (Fràhçois  di),  pianiste  italien,, 
s'est  Tait  connaître  depuis  1844  par  la  publication 
deplosieurs  ouvrages  pour  son  ÏDslrurnsnt,  parmi 
lesquelsen  remarque  des  Jlf^fadiei  tamparole», 
op.  10,  Hilan,  fiieordi,  et  une  Fantaisie  sur 
des  motifs  de  la  Sémiramit  de  Itosainl ,  op.  13, 
Ibid, 

BRESY  (KcBua  deJ,  ou  de  Behct,  du  de 
Bbeci,  poêle  et  musicien,  lui  contemporain  d'Uéli- 
nand.etvéeutsousPliilippe-Augiiste.  La  Croii 
du  Haine  en  lail  un  clieralier;  mais  Pïsquicr 
pense  qu'il  était  moine  de  Clunj.  11  se  fonde. 


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BRESY  —  BREUER 


probablemeat  sur  ces  deux 


I  de  Bresj  : 


■  Y 1  plna  de  dooie  ans  passé, 

■  Qu'ennoira  drapa  uii» cnTohippé.  > 

Le  m^nie  aaleur  croit  aaul  que  Bresy  itM  au- 
teur delà  Bible  Guyot,  attire  inordanle  contre 
le)  Tiees  de  son  eitcle.  On  trouve  dan*  les  ma- 
nuKritade  la  Bibliothëqneimpériale  (cotés  71SI, 
eà  ft  se ,  fonds  de  Cangé  )  sii  chansoDS  notées  de 
ta  composition. 

BRETAliNE  (F.  P.  ),  neven  du  F.  Claude 
Bretagoe,  religieux  de  la  congrégation  de  S.  Haur, 
uquiti  Semnr,  en  1666.  Après  avoir  acbevéses 
études  à  Dijon ,  il  m  rendit  i,  Paris,  al  j  obtint 
vne  place  de  secrAtaire  à  la  chaacelterie  dïtat. 
C'était  un  homme  instruit,  qui  callÏTsit  les  teltrea 
avec  ardeur  et  se  liriait  aux  traTaui  d'éradition. 
Il  a  publié,  sous  le  Toile  de  l'anonjme,  un  litre 
ïntitulË  :  Tractaluf  de  exeellenlla  muilcx 
annaux  Bebrxorum  et  eorum  initrmnenlii, 
«3:  S.  Serlptura,  SS.  Palrlbvi  et  anliqvit  au- 
tharlbui  illtulratus;  Parîsiis,  1707,  1  Tol. 
ÎD-ll.  Oebanouirage  a  é lé  réimprimé  i  HoBich, 
ehezJ.IieniT,  en  1718,  in'4°. 

BRETON  |M*BOKi  LE),  violoniEte  du  théilre 
italien,  k  Paris,  en  1760,  a  publié  plusieurs  leu- 
Trea  de  trios  pour  violon  et  de  duos  pour  llûte,  etc. 

BRETON  (JoÀcan  LE),  né  à  Sainl-Heea, 
«n  Bretagne,  le  7  avril  IT60,  était  (ils  d'un  ma- 
réclial-femnt  qui,  cliai^  d'une  nombreuse  Ta- 
mille,  ne  pouvait  bire  autre  chose  (lour  son  (ils 
que  de  le  melire  en  état  de  lui  succéder  comme 
ouvrier.  Cependant  le  jeune  Le  Breton  annonçait 
d'heureuses  dispoeilions  pour  les  sciences  et  Ica 
lettres;  il  Ironva  des  protecteurs  qui  obtinrent 
pour  lui  une  Itourse  dans  un  collège ,  et  justifia 
ce  bical^t  par  ses  rapides  progrès.  De  brillantes 
études  attirèrent  sur  lui  l'atlentlon  des  Tbéalins, 
qatcliercbaientï  Itire  entrer  dans  leur  ordre  des 
scijets  distingués.  Ils  le  déterminèrent  i  se  dea- 
liner  \  l'état  ecclésiastique,  et  l'enTOjèrent,  i 
pdneSigédedix-neurans,  professer  fa  rhétorique 
dans  un  de  leurs  collèges  ïTulIe.  Le  Breton  allait 
receToir  les  ordres, quand  la  révolution  éclatai  ce 
grand  événement  ciiaogea  la  direction  de  sa  vie. 
Il  se  rendit  h  Paris ,  s't  maria ,  et  remplit  soos 
le  gouvernement  du  Directoire  et  lous  le  Con- 
Mdat,  6  place  de  clierdu  biireaudesbcaui-arls  au 
ministère  de  l'intérieur.  Nommé  membre  du  Tri- 
bunal, il  y  prit  peu  de  part  sut  discussions  poli- 
liquea.  Lors  de  la  formation  de  l'Inslilut ,  il  j  Fut 
appelé  commemembrede  la  troisième  classe(lit- 
tératare  et  histoire  ancienne  ] ,  et  comme  secré- 
taire de  la  classe  des  beani-arls.  Il  conserva  cette 
position  jusqu'au  mois  d'octobre  iSlS.  Conipris 
•lors  dans  l'ordonnance  d'expulsion  de  l'Institut 


d'un  eertain  nombrede  savants  et  de  lltlérateuri. 
Le  Breton  parlitpour  le  Brésil  avec  plusieurs  artis- 
tes, dans  l'iotenlion  d'y  fonder  uae  sorte  de  co- 
lonie; mais  il  n'eut  pas  le  temps  de  réaliser  ses 
projets,car  il  mourutiRio-Jsneiro.leS  juin  IBIS. 
Parmi  s»  ouvrages,  on  remarque  :  l"  Rapport 
tur  Cétatdes  Beaux-Arts  ;  Paris  Igio,  io.4*. 
Ce  rapport  avait  été  demandé  pour  le  concours 
des  prix  di'cennaui;  la  situation  de  l'art  musical 
en  France  depuis  1795  y  est  examinée  avec 
étendue.—  1"  Notice  tur  la  vie  et  tes  ouin  âges 
de  GréCry;  Paris,  1814.  in-4°.  Cette  notice,  qui 
avait  été  lue  à  la  séance  publique  ih  la  classe  des 
Beaux  Arts,  au  mois  d'octobre  IBI4, a  été  insé- 
rée dans  le  cinquième  volume  du  Magasin  eney- 
elopédique  lltii),  p.-ns.  — 3oA-o(ice  Atifori- 
;ue  sur  ^  vie.  et  lesouvragu  de  Joseph  Haydn , 
membre  astocié  de  l'intlitut  de  Fiance,  et 
d'vn  grand  nonifir*  d'académies;  Iwe  dam 
la  séance  pubUquedu  s  octobre;  Paris,  Bau- 
douin, IBID,  in-1*.  Cette  notice  est  Urée  presque 
tout  entière  de  celle  que  Griesinger  avait  pnbliée 
dana  la  onzième  année  de  la  Gazelte  ta^icale 
de  Leipsick.  Elle  a  été  traduite  eu  portugais  par 
le  conseiller  royal  De  Silra-Listioa,  qui  l'a  aug- 
mentée d'aneciiotes  surHaydn  Fourniespar  Meu- 
konim,  H  publiée  k  Rio-Janeiro,  1810,  in  8°  de 
84  pages. 

BRETOAI  DE  LOS  HERREROS,  ama- 
teur de  musiqueet  poète  àMadrid,  eslautcui  d'un 
poëme  intitulé  :  Satira  contra  el/urore  fitarmà- 
nlco,  à  mat  bien  contra  lot  que  depreeian  et 
leatro  Espanol;  Madrid ,  1S47,  In-Bo.  Cet  écrit 
est  dirigé  contre  l'engouement  dea  habîtanta  de 
Madrid  pour  l'opéra  italien. 

BREUER  (Bannaaii) ,  violoncelliste  et  com- 
positeur, est  né  à  Cologne  en  1808.  Il  entra  fart 
jenne  au  gymnase  commaDal  de  cette  ville,  poory 
faire  ses  études  littéraires,  et,  dansle même  temps, 
ton  grand-père,  t>on  violoncelliste  et  profeuen 
de  théorie,  lui  donna  des  leçons  de  moiique. 
Déjà  Breuer  s'était  fait  connaître  par  qnelqaet 
compositions,  lorsqu'ilae  rendit  à  Berlin  en  1838, 
pour  y  perfectionner  aca  connaiaaances  dana  l'art 
d'écrire,  sous  la  ditectionde  Bernard  Klein.  L'or- 
ganiate  Wilbelm  Bach  lui  donna  aussi  dea  leçons 
pour  son  instrumenL  De  retour  t  Cologne,  il  se 
livra  èl'euseigneiDent,  et  entra  comme  violoncel- 
lisle  k  l'orchestre  du  théitre.  En  1839  il  fit  à  Paris 
tin  séjour  de  quelques  mois,  puis  retonma  t  Co- 
logne pour  y  mettre  an  scène  son  opéra  Die  Bo- 
stnmàdchea  (Les  Rosières),  qui  ne Ténssitpaa, 
Breuer  fut  plus  heureux  dans  ses  autres  compo- 
sitions instrumentales  et  vocales,  parmi  lesquelles 
on  remarque  quatre  quatuors  pour  deux  violons, 
alto  et  violoncelle,  im  trio  peur  piano,  violon 


,Goôgle 


70 


BREUER  —  BREAVEU 


et  violunecUe;  duos  pour  1  tjoIoos,  np.  2,  des 
ciiaDtseti.l«dcrkiDiK  seule  avec  piano,  d'autres  h 
4  voii  (llioiDines,  compot^E  pour  la  Liedertuftl  de 
Collée-  Il  a  éciil  aussi  plusieurs  psaumes  pour 
des  imx  d'hommes ,  daiw  le  nlyle  <le  Klein,  Irais 
meAsea  solennelles  arec  orclieslre,  une  mesH  de 
rtquitm,  un  Tt  Deum,  plusieurs  ptaumesaTec 
orcheslre,  deui  oratorios  (  Lazare,  et  La  du- 
cenlt  du  Salnt-Bipril  ),  deut  sjmplioiues  et 
cinq  ouTerlures  pour  l'orcbestre.  Ces  ouTrage* 
sont  traTalIlJs  avec  soin;  mais  ils  manquent  data 
qualité  Tilale,  i  uTOir,  l'originalité  des  idée*. 
Breoer  t'est  renda  recominandable  par  la  fanna- 
tion  d'un  bon  quatuor  d'instruments  t  cordes 
poor  l'exécution  des  ouvrages  des  grands  niattres. 
Il  s'est  mariÉ  en  Ib40  iTeclafilledu  noloncelliite 
Enecht,  d'Aix-la-Chapelle. 

BBECLL  (IlEfnu-ADGDSTE),  né  k  Lindeahart, 
prèadeBayreuth.ea  1742,  entra  eu  I76a,auser- 
Tieedu  margraTed'Anspach,  comme  violon,  et, 
dios  la  suite ,  passa  comme  organiste  à  Erlang , 
où  il  mourut  ea  I7sa.  H  eut  la  réputation  A'ua 
cliTecI ni ate  habile,  et  a  laissé  plusieurs  morceaux 
de  musique  instrumentale  en  manuscrit.  Oa  a 
aussi  publié  quelques  pièces  de  sa  composition 
dans  l'Anthologie  musiciile  de  Nuremberg,  et  dans 
les  recueils  de  piano  de  1783. 

BREUNIG  (EDouuir>),Dé  ïFrancroct  «iir-le- 
Mein,  fera  t808,  s'est  Fait  connaître  comme in- 
Teoteur  du  piaao-harmonica.  En  1S43  il  a  tsil 
•otendre  cet  instrument  ï  Bruxelles,  sans  y  pro- 
duire de  aensation.  Quelques  aiuiAes  après  on 
le  retroute  h  Viemte  où  son  inrenlion  n'est  pas 
beaucoup  plus  lieurease;  pulsà  Darmsladt  et  à 
Franctort.  Depuis  IB48  le  piano-harmaniea  est 
tombé  dans  l'.oubli. 

BRËVAL  (jKitH-B*nisTc),  violoncelliite  et 
compositeur,  né  dans  le  départaient  de  l'Aisne 
en  17&S,  étudia  soninstrumenlsousla  direction 
de  Cupîa.  Ses  progrès  Turent  rapides,  et  Tort  jeune 
encore,  il  obtînt  de  brillants  succès  au  Concert 
spirituel,  oh  il  fit  entendre  ses  premiers  concer- 
tos. Admis  k  l'orcbestre  de  l'Opéra  en  1781,  il  j 
resta  jusqu'en  I80G;  il  obtint  alors  ta  pension 
de  retraite.  En  I79B,  H  fut  nommé  professeur 
de  violoncelle  au  Conservatoire  de  musique-  de 
Paris,  qui  venait  d'être  organisé;  mais  II  perdit 
cette  place  en  isoï,  époque  où  beaucoup  de 
membres  de  cette  éiole  turent  réformés,  le  nom- 
bre des  proresseurs  étant  trop  considérable  pour 
celui  des  élèves.  Après  sa  retnile,  Bréval  vécut 
quelques  année*  à  Paris  et  i  Ycniaillea  ;  puis 
Il  se  retira  à  Chamouille,  village  situé  pris  de 
Laon.  En  IBU  Perae,  son  ami,  alla  habiter  le 
mËmelieu;  mais  ils  ne  jouirent  pas  longtemps 
des  agrémcntsde  cette  réunion,  car&'évalmaii'- 


mt  vers  la  fin  de  Tannée  137a.  Le  talent  de  cet 
artiste  était  agréable;  son  jeu  avait  de  la  justesse, 
de  ta  précision  et  du  Uni  ;  mais  aoa  aljle  ntan- 
qnait  de  vigoeiii  et  d'élévation.  Comme  compo- 
siteur, il  a  eu  des  succès,  et  »a  musique  a  long- 
temps composé  le  répertoire  des  violoncellistes  : 
ses  concerios  sont  mdntenant  tombés  dans  on 
profond  oubli.  Ses  premières  compositions  paru- 
reDtenl778.  Parmi  sesnombreux ouvrages, on 
remarque  :  1°  Sept  concertos  pour  violoncelleet 
orchestre;  Paria,  Imlwult  (Janet  et   Cotelle). 

—  1°  Symplionie  concertante  pour  deu\  violons 
ol  alto,  ceuvrc  4*  ;  ibid.  —  3>  Sjmplionie  con- 
certante pour  deux  violons  et  violoncelle;  ibid. 

-  4°  Quatnors  pour  deux  violons  alto  et  basse, 
"p.e;  Parts,  L«  Cbevardière.  — 5°  Trios  pour 
denx  violons  et  violoncelle,  op.  9.  —  b*  Trio 
pour  violoncelle,  violon  et  basse,  op.  39  ;  Paris , 
Janet.  —  7°  Duos  pour  deux  violoncellea ,  op.  7, 
t9,  21,25,41;  Paris,  Sieber,  Janet.  ~S*Six 
sonates  pour  violoncelle  et  basse,  op.  13,  2g,  40; 
ibid.  —  9°  Airs  variés  pour  violoncelle,  n"  1 
ï  11  ;  ibid.  —  tiy  Méthode  raisonnée  de  violon- 
celle; Paria,  1804.  C^te  méthode  a  été  traduite 
en  anglais  par  J.  Peile,  sous  ce  titre  :  Neic  ini- 
(rucfjon  for  Ihe  otoloneello,  betan  a.eompleCe- 
Keg  of  tht  Kntnaledge  of  Ihat  Irutrumenti 
Londres,  18ia,in-rol, 

Bréval  eut  un  Trère  cadet,  violoncelliste  comme 
lui, nuis  moins  habile.Celui'd  a étéaussi  attaché 
ï  l'orchestre  de  l'Opéra.  U  a  publié  des  composi- 
tions pour  divers  instruments. 

BREVI  (jEui-Bumicvi),  maître  de  chaiielle 
de Sainl-Franç<risiHilan, de  l'église  del Carminé 
etdecelledeSan-feifeie,  était,  eniC'3,  organiste 
de  la  cathédrale  de  Bargame.  Plus  tard,  il  oli- 
tint  la  place  de  maître  de  chapetie  de  ceiteéglise, 
suivant  le  titre  de  son  recueil  de  motels  à  voix 
seule  publié  en  t699.  On  conaatt  de  sa  composi- 
tion 1 1*  Bmarie  armonicAe  oviieru  Sonale  da 
cameraatre  tfromentl  col fiiu» continua,  op. 
3*;  Bologne,  1093,  in-4o.  —  2°  La  Calma  d'oro, 
arittteila.caitteraavoee  tola,  op.  6';  Modène, 
loes,  in^",  obi.  — 3a  La  divoilone  eatiora,  o 
XI mottlti  a  voc* solaecontinvo,  op.7;Ho- 
dène,  1699.  —4°  Dellrl  d'Omar  diciao,  o  can- 
tate a  voct  lola  «  conlinvo  ,  op.  8,  lib.  t°; 
Venise,  1706.  Lt  première  édition  de  cetwuvre  a 
paru  à  Modène,en  IG95.  On  a  aussi  dcBrevides 
éléments  de  musique  inli  lu  lés  :  primi  elemenli 
dl  musiea  per  U  prineipiantt  ean  alguanli 
Solftggi  /aelli;   Venise,    Ant.    Borloti,   te9B, 

BREWER  (TaoHAs),  compositeur  anglais  et 

virtuosesiirUvIole.Qorissaitveralemilieu  du  dix- 
septième  siècle.  11  fut  élevé  AThapiloldu  Christ, 


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BREWER  —  BRICCIALDI 


71 


i  LonJres.  Plusieurs  rantaisin,  canons  el  id- 
tia  piécps  île  «a  composition  ont  été  inôërt^ 
diD9  la  colleclion  de  llillon,  Londres.  IGbi.  On 
trouve  anasl  dans  le  lUiaical  Compaaton  (  Lon- 
dres, iOT3)  lin  lira  deux  voix  qu'il  a  com- 
posé sur  ces  paroles  ;  Turn  Àmarlltyi  to  Ihy 
«eain,  etc. 

BREWSTER  (Hehbi).  On  IrouTs  sous  ce 
nom  dans  le  calalogne  de  Clemenli  (  Lon- 
dret,  1797  )  Dn  lirre  dîdacttqne  intitulé  -.Coun- 
eise  Uethod  qf  playing  Thorough  bais  (  Mé- 
thode abr^ée  d'accompagnemenl]  in-rol.  Tel  est 
le  Tértlal>le  litre  de  l'ouTrage,  au  lien  de  ce- 
lai qui  «e  trouTB  dans  la  première  éilitlon  de  ce 
litre,  oii  le  Boni  de  l'auteur  est  aus«i  mal  indiqué. 
BRIAN  (Albert),  compositeur  anglais,  llo- 
rissait  à  Londres  dans  le  dii- septième  siècle.  Le 
docleuT  Bojce  a  Inséré  quelques  morceaux  de  sa 
coDiposïtioD  dans  son  recueil  intitulé  :  CnfAe- 
drat  Masit. 

BRIANT  (DEnis),  musicien  français  qui  tI- 
Tall  au  commencement  du  seizième  siècle.  On 
trouve  des  motels  de  sa  composiiion  dans  les 
recueils  publiéa  par  Pierre  Atlaîgnsnl,  de  1529  à 
1S3T  (Paris,  iii.4<>  oU.  gothique;,  et  notamment 
dans  le  neuvième,  liire  de  chansons. 

BRIARD  (ËTiEMtE),  j^aveur  et  fondeur 
caraclèTcs,  né  k  Bar-le-Doc  (Mense),  ilans   les 
dernîi.Tes  années  du  quinzième  siècle,  s'établil  à 
Avienonsets  1530.  C'est  i,  celte  époque,  ou  [ 
auparavant,  qu'il  grava  tm  caractère  de  musique 
Irès-difTérent  de  la  noialion  alprs  en  usage  ;  es 
non-seulement  il  abandonna  les  formes  carrées 
en  lo-saDge  des  longues,  brèves,   Kemi-brèies 
nùnimea.pour  leuren  substituer  d'arrondiea;  mi 
il  remplaça  le  s;slèmeproportianneldes  ligatures 
de  toute  espèce  qui  n'était,  depuis  le  onzième 
aècle,  qu'une  énigme  embarrassante  et   tnulilc 
pour  l'art,  parune  notation  simple  et  rationnelle 
qui  représente  la  valeur  réelle  des  sons  mesurés. 
Briard  précéda-t-il  Granion('V<iy.  ce  nom)  dans 
celte  lieurease  réforme,  ou  celui-ci  eut-il   l'an- 
tériDrilé,  si,  comme   le  dit  Peignol   (  Diction. 
Tais.de  àlbliolo-jte,  $uppl.  p.'  liD),  il  exerçait 
déjà  d«sl»&T  C'est  ce  qnl  serait  dillicileàéclsir- 
dr  aujourd'hui  ;  mais  il  est  certain  que  l'usage 
des  caractères  de  Briard  préoSJa  de  vingt-sept 
us  le  plus   ancien  outrage  connu  dont  l'im- 
pression TOI  faite  avec  les  caractères  de  musique 
du  Ijpograpbe  parisien  i  car  ce  fut  en  1S32  que 
Jean  de  Cbannaj',  imprimeur  Avignon,  lit  usage 
de  ceux  de  Briard  pour  les  œuvres  du  célèbre  mu- 
sicien  Eléaur   Genêt,  surnommé  Carpentras 
(Vtjy.CuETj.  Les  caraclères  de  &riard;étaJenl  d'ail, 
leurs  pré rérables  à  ceux  deGranjon,  étant  bean- 
coup  plus  gros  et  conséquemment  plus  lisihle*. 


Quant  à  la  réforme  dn  système,  nul  douta  que 
ce  M  eont  pas  dei  graveurs  et  fondeurs  de  carac- 
tères qul'ont  imaginé  une  chose  de  ceita  impor- 
tance, et  qu'un  mosicien  Instruit  et  de  bons  sen* 
a  dfl  lear  en  «aggérer  ridée.  Il  est  d'ailleurs 
k  remarquer  que  ces  miinei  caractères  simples 
et  non  proportionnelii,  ont  dû  être  mnous  et 
emplofés  parles  harmoniste»  i  une  époque  irès- 
tnclenne  pour  écrireleurs  comlHaaisons  de  uban- 
sona  etdenMiels;  car  11  lear  eAt  été  Impossible 
de  faire  leurs  partitions  avec  1*  sjstème  des  liga- 
tores  el  des  mesures  proportionnelles.  Ce  n'est 
qu'aprrà  avoir  écrit  leurs  ouvrages,  à  l'alded'une 
tablature  de  notation  ajmple,  qu'ils  imaginaient 
la  notation  de  chaque  partie  dans  les  combinai- 
«ons  les  plus  ëniginitiqDes  et  les  plus  enibarras- 
unles.aDndedonuer  une  hante  idéede  leiir  babi- 
leté;  mais  souvent  11  leurwrifalt  de  se  tromper 
eut-ratmes  dans  tes  signes  dont  ils  se  servaient 
pour  traduire  leur  pensée  première,  ainsi  qu'on  le 
voit  dans  les  ouvrages  île  Tincloris,  de  Gafort, 
d'jlaran  et  de  Zacconl.  Antoine  Homlremare , 
de  Péronne,  professeur  an  collège  d'Avignnn  et 
conlemporainde  Briard,  a  fait  l'éloge  de  llnven- 
tion  de  ce  typographe  et  de  ta  heauléde  ses  carae- 
tères,  dans  les  deux  quatrains  latins  que  voici; 

Tuqne  BrUrde  ta  aanquin  nrliKfK  Undr, 


UutHiu»  JgDOllU  iiul  UcIm  utt  tjrpnji. 
CDlDitU  gcnecdi  plDgeu  tlcmrnla  jiDtaïqur, 
Qnlcquld  habB,  mgngtns  cuitm  ateoïTîplil». 

On  peutvnir,dans  l'excellent  livrede  M. Scliniid 
sur  Octave  Petrucci,  untac-similedeacaraclèr» 
de  musique  de  Briard  (Sf.  4). 

BRIARD  (JEui-Bti^isTe),  de  la  mtme  fa- 
mille que  le  précédent,  lioloni^le  et  compositeur, 
est  né  le  !5mai  1833, à  Carpenlras  [Vauelnse), 
Admis  comme  élève  au  Conservatoire  de  Paris 
au  mois  d'oclobre  1B37,  il  y  reçut  des  leçons  de 
Clavel  pour  le  violon,  puis  devint  élève  de  Bail- 
lol,  et,  après  la  mort  de  cet  artiste  célèbre,  passa 
sous  la  direction  de  Habeneck.  Le  second  prit 
(le  violon  lui  aélé  décerné  au  concours,  en  iSfS, 
et  dans  l'année  suivante,  il  obtint  le  premier 
prix.  On  apobliéde  ta  composItioD  quelques aln 
variés  pour  le  violon  et  des  duos  pour  cet  Ins- 
trument. ; 

BRICCI  (Tn^DORE),  compositeur  iUlien, 
vivait  vers  le  milieu  du  seizième  siècle.  On  a  im- 
primé de  sa  composition  :  !<>  H  primo  Uàr'o  de' 
madrigati  a  5  voci  ;  Venise,  In-S".  —  !<>  :tfadri- 

BRIOIlAhDI  (  Jules  ],    naiisie  et  compn- 


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7e 


BRICCIALUII  ~  BRIEGEL 


silcur,  e*l  ni  i  Terni,  ilini  tet  Ëlati  romsini, 
le  I*'  nura  ISIB.  Son  père,  Jean  Baptiate,  fut  le 
lenl  iaitituteQr  qa'il  Mit  pour  la  flate  :  plus  Urd 
il  Invaillaiwil,  elfanntaoD  lal«nt  par  l'audition 
deqaelqueabona  chantenre.  ArriTék  Rome  fort 
jenne,  il  entra  eomiM  OOlisIe  dani  un  lliéftlre 
de  cetta  lUle.  Dani  le  même  lemiis  il  reçut  dei 
leçona  de  composilioa  de  Ravagli,  chantre  de  la 
ebapeile  do  Vatioan.  A  l'ige  de  dix-sept  tua  il 
«ommença  m  uniire  d'attlsie,  et  (ut  nammé 
proreueur  de  Date  par  l'Audemie  de  Saiate-Cé- 
elle,  k  Rame.  Anivi  k  Naplet  en  1830,  il  Tut 
cbpwi  dans  l'année  inlTanla  pour  enieigoer  à 
)ou«r  •]«  la  flate  ■»  eonte  de  Sjracuie,  Trère  du 
roi.  En  IS39,  il  partit  pour  la  liante  Italie,  et  ' 
l'arrêta  k  Hllan  pendul  prè*  de  quinze  n 
Arrivé  i  Vienne  dani  le  moii  de  mai  IB41,i 
fllenleodreaTecauccti,  pnisrréquenlaleibaliMde 
la  Bohême,  et  retourna  à  Vienne  par  Liai,  c  ' 
■'arrïta  ponr  donner  des  concert*.  Je  crois  que 
Briodaldi  est  retourné  en  Ilflie  et  s'est  flié  i 
HilaD.  Les  teuTres  principales  de  cet  artiste 
sont  :  1"  Concerto  ponr  Oaie  et  orcbeitre  ;  Hlltui, 
Bleordi.  — ï"idera;  Brunawlck, Mejer.  —Fan- 
taisie pour  n&teet  orcli.  sur  des  tnotirs  de  Unda 
de  Chamaunyt  Milan,  Ricordi.  —BallabiU  dl 
eonetrto  pour  note  et  orcliealre,  op.  lâ  ;  Hano- 
Tre.BEChiDani).  — Fantaisie  lurlaFff'it  du  r^^i- 
mtnïponrlKlteelorclieitre;  Majence,  Seliott. — 
De*  fanbiides  pour  nhte et  piano  sur  deamolits 
d'Opér*,op.  17,  IS,  24,35,  37;  Milan,  Ricordi; 
Brunswick,  Mejer  ;  Hanovre,  Bachmann.  —  Des 
morceans  de  ulaa  pour  les  mênies  instruments, 
op.3,  ie,li,»,30,  ssiibid.— DeiTBriationa,elc. 

BRICCIO  [Jejui),  l'un  des  écrivains  les 
plu*  récond*  de  l'Italie,  naquit  ï  Rome  en  1  ïSl , 
et  nraurul  dan*  la  mïme  ville  en  Iflte.  Son  père, 
ainiple  matelaisier,  le  destinait  k  sa  prutesuon, 
mais  le  jeune  Briccio  donnait  t  la  lecture  tous 
iMinomentBqu'ilpoufaltdértdwi  taon  travail,  et 
il  apprit  ainsi  seul  la  ibéologle,  le  droit  dvtl  et 
canonique,  lagrammaire,  la  rhétorique,  la  géomé- 
trie, la  pbjBique,  l'astranotnie,  la  musique  et  la 
pliilosophle. L  Cul,  pour  lapeinlure,#lèvcde  Fré- 
déric Zuechari.  11  a  puhlié  des  canons  énigma- 
tiquea  i  deux,  trois,  quatre  et  sii  voix.  Walther 
cilB  de  lui  nn  livre  intitulé  -..Delta  Mviiea, 
qDî  est  resté  manuacrit 

BitIDI  (  JosEPH-AirKiME),  banquier  è  Rove- 
redo,  ville  du  T^rol  italien,  est  aéen  1T7B.  Anu- 
tear  pasMonné  de  musique,  il  fit  élever  dans  son 
jardin  un  temple  dédié  i  l'Iiarmoaie,  et  j  mit  li 
bustes  de  SacciûBi,  de  Gluck,  deHaendel,de  Jt>- 
Dwlli,  deHaTdn,dePaleilrina  et  de  MaurI,  avec 
des  inscriplion*  latine»,  composées  par  J.  B,  Bel- 
tramo,  prêtre   de  Roveredu.  Brtdi  a  donné,  la 


description  de  ce  leinple,  avec  des  biegraplifea 
■brégi^es  des  artistes  célèbres  dont  le*  ImagcH 
s'j'troDvetit,  dans  un  éctit  qui  apoor  titre  :  Brne 
fiotiiU  intorne  ad  aleutii  ceUbrl  compoiUori 
dl  muileo,  e  cennl  lullo  tlalo  preienU  -del 
cantoHaliano;  Boveredo,  HarcbeaanU    ISI7, 

BRIEGEL  (WoLK<tNa-CHm.M),  né  en  Al- 
lenaene,en  lOlfl,  fut  d'abord  organiste  ï  Stettfn. 
Appelé  è  Galba,  vers  1651,  pour  y  remplir  les 
ronctions  de  cantor,  il  j  passa  vingt  ans,  et 
n'en  wriit  que  vers  la  fin  de  [B70,  pour  aller  t 
Ddnnsladt,  où  i  f  avait  été  nommé  maître  de  cha- 
pelle. Il  vivait  encore  en  1709,  et  était  ig/i  de 
qua Ira- vingt-trois  ans.  On  peut  croire  qu'il  était 
fort  gros,  d'après  son  portrait  quia  étégravri  ior«- 
qn'ilavaltsoixante-ciBqans.  1labeaucoQpécr1t.d« 
musique  pour  l'église  proleslaate,  et  de  |>ièces  1ns- 
trumenlales.  Voici  la  liste  de  set  principal»  ou- 
vrage* ;  !■  Gtitllieht  Arien  UHd  Conrerlm  (Con- 
certs et  airs  spiritue!*);  Eriurt,  ipS2,  in-t*.  — 
1°  XPaduanen,  X  BaUelen,  und  X  Coaranle» 
eoH  3  VKd  i  InttrmMnIen ;  EtIuH,  iSâï.in-t'. 
—3*  GeUtllehenMtuitalUeher  Hoaengarlen  von 
l,3,3,4untf  s  Stitnmen, ntbtt darsu  geharigen 
IrulrumenteH  (Jardin  de  roses  musicale*  a 
1-S  vois , etc.  );  Gotha,  IsaB ,  In-tot,  _  ffiefif- 
UcA<  Arlen.V^Zelun.von  t  und:  Singtliin- 
men  nebil  beng^glen  BUeiiTnellaiiititsvieg 
undmehr  VialentammtdemB.  C.GoIha,  iseo, 
in-fol.  —  5*  Evangetùehe  Getprxehe  au/  die 
Son»  und  Haapt^iituige  iwn  Advent  tù  Sem- 
getima  mil  &  tii  to  Sdntmen  (  Parole*  évan- 
géliqoes  pour  les  jonra  de  lète  depuis  l'Aveot  jus- 
qu'ksexagéeimé,tï-10  voix)  ;  Mfihiliauseo,  lUO, 
in-rot.,  première  partie.  —6*  IJern ,  deuiLièrne 
partie;  Ibid.,  1061.  ~T  GetiUlehe  irien.ele., 
deuxième  partie;  ibid.,  tMI.  —  S*  Dank-Lob 
vnd  Se/-£letfer  (Cantique*  de  réméré hnoils  etde 

louanges)  ;  M Qblhaiiun,  lBê3,  ln-4°. — V  Buss 
«nd  Trost-Geiangt  (  Cantiques  de  repentir  et 
deconse)atiaD];Go(ha,l364,in  4*.  — ICfntH- 
geliteher  Blmnen-Garien,  Mit  4  Stimmen,  ou/ 
madrigaliiche  art  1,  2,  I  und  4  ThtlU  (  Par- 
terre évangéllqiie  à  quatre  voix,  etc.  )  ;  Gotha , 
IU6-iess  Jn-4°.  —  tt*/n<raden  undSonatfit 
von  4  und  5  Stiwmtn,  a^f  Cornélien  uptf  Trom- 
bonen  su  gebrmichen  ;  Leipaick ,  1669,  in-4*,  et 
Errori,  16«9,  ln-4>.—  \1' Heilige  Làederlial; 
Erturt,  IGSO,  10-4'.  —  IS»  XII  madrigaUtche 
Tro)t-Geteenge,mtl  iKnd6SliTnT7ien,elc.<_Ctn- 
li((ues  madrigalesqncs  de  consolations,  fc  cinq  et 
six  voix,  etc.)  ;  Gotha,  1671,  in-4°.—  IfHMi- 
talltcfiet  Tofel-eon/eel ,  beitekend  iit  lutti- 
gen  Gapr.rclien  undConetrten  (Confllures  mi>- 
iicalasileUble,etc.);Fnncrort-auT-lc-Meiii,  IGTl, 


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BaiEGEL  —  BRIJON 


73 


ie-\:  —li»  GeitlUclie  Concertât  son 4  wnd  s 
SUmnen  (  Conaerti  «piritDch  t  quatre  ti  cinq 
Toix};fbid.,iii-4°.  — 18' /oA.  Sam.  JCric^inuinn 
etanstlUeha  Hotanaa,  mit  6  pocnj  Stimnicn 
aiieA  mit  tout  ohtu  Irutrumente  In  UutUi 
Ufiefxf  ;ibid.,  lB7S,lD't>. —  17°  fmnjeliicA 
Cetpraeh-Miait,  oder  tniatialUelie  Trait- 
Qiàelle,  OUI  dot  Sonn-und  Fallagi'»vemgellt)t 
Gttprxtlumeite  geUiftt,  mit  i  vocal  und  b 
[nitruaientiU-Stinuntn  und  dan  Generalbait 
(Dia  logacs  spirituels  ea  miislqne,  etc.,  àquitreririi 
et  dnq  iustnimeiita,  avec  buie  coetloue  )  ;  Ibiil., 
167» ,  ïa-i',  —  18*  JHtiMatUche  Erguielulun- 
den  londerbar  lutiiteCaprieie»  mU  4  Slimmen, 
ail  I  VioUn,  3  Violai,  demrtolonntlisl  B.C. 
{RécrteUoniniDiikalMoacipricea  choislit  quatre 
Taix,aTeconTm]oa,  deux Ttirie<,tiu«eet  B.C.  ); 
DinDBladt, leso,  in-4'.— 19°  MutikaUxher Le- 
btns-Bmn»en,von\vixalwid\  tiutrumxntal- 
5flnini«n  (FoatalBedetlemiuicaleiqoatrcTidi 
et  quatre  loatraments)  ;  itM.,  IGSS.  Il  ï  ■  uMpre- 
miire  édition  du  même  oiirrage  pul>lL^  ■oui  ï 
Dann«tadt,cniaS0,fa-4'.  — 10*  ChrUlian Reh- 
fetdsetatigtUieheT  PatmiMâg,  von  1-4  Sing- 
Hitnmen,  nebsl  M  lattrumtnltn  (Paliuei 
e*aDf(i>L'quet  de  ChrUUao  RelileUl,  à  i-t  voix  et 
3-t  iDstniiDents)iDaTniitidtet  Francfort,  1SS4, 
iii-4<>.  —  31°  Joh.  Braunt  DavidUe/teevange- 
iitclte Har/a  in  tfyMikgrbraeht  (Latluftéita. 
Kéliquedavldique  de  J.  Braua  mise  en  mDBiqae)  ; 
Frmncfort,  lasa,  ia-4*.  —  Vf  EvangeluclUi  HO' 
jaKHafR  geUtticAtn  lÀtden,  au*  ien  Sonn-' 
und  fàhrndmiteA  FtMllaçi-SDongtHem  et»- 
challendiiiltieAler  Compo*tUon,naclibeUebai 
mili-iSingtltmmm,  ntbt  ilnttmmenten.mil 
etneiu  Artiuinge  von  6  Communion,  G  /rocAzelt 
vnd  6  Begrabnitt-Liedern  {Caniinaet  de  joie 
tnnfiélique,  eontenant  ,le«  évanglkeE  des  diman- 
eht»  et  priocipiai  joun  de  ceiei  en  muilque 
bctle,  etc.  )i  GieMcn,  leM,  lo-i».  —  U*  Kaalg 
David  ^  Btiu-Pialm*n,  nibteCliehtn  Buuge- 
iprxcAen  lu  Conetrlen  von  \  vocal  und  3  int- 
Irumenlal-Silmjntn ,  ele.  (Lea  *ept  psaumM 
de  la  pénitence  du  roi  Datid.  etc.,  i  4  Toii  et  3 
lutnimmlf;  GleMeo,  iflS0,in-4*.  —  34o  Geit- 
tliche Lcàens-QitelUMiH  vocal  undi  ùlt  Hnt^ 
tntmental  Stimmea ,  ele.  (Le*  lourcci  de  b 
Tic  ppiritaelle,  k  t  Toii  et  3-4  instruineDli)j 
Daimaladt,  io-4".  —  ïi"  Uttttr  Sdiicantngt- 
fan?  balfhend  in  XX  Trautrgaasg,  vM  4 
bu  5  Stimmen  (Le*  dernier* clienU du  cygne, 
cowiitaDt  en  30  cantique*  lunibre*  t  4-&  Toix)  ; 
Ciwarn,  ITOS)  in-4*. 

BftlGUENTKPmiE),  BTiKit.  né  k  Bologne 
ter*  1780,  eil  auleor  d'un  éloge  du  clianlnir  Ba- 
bin[,qiiiap<iDrtitre:  Elogifidi  Matito Babini 


lelto  al  LUeo fitarmonieo  di  Bologna,  nelta 
lolenne  diitrlbu^ione  de'  prtminusiéali  il  3 
,  luglio  ;  Bologna,  per  le  stampe  d'Aane^lo  Ao- 
:  btle,  l822,iD.4°.Oii3au*siMiul»meineDomun 
■  opuscule  intitulé  :  Delta  munca  Roainiana  e 
i  del  *uo  aatore;  Bologne,  1830,  in-s"  de  33 
I  pajtEs.  Brighenli  était  manbre  de  l'Académie  dea 
'  PliilharmoDiqne*deBaloga«et  deplusIeuraacB- 
I  demies  italieunee. 

BRlGHENTi  ou  RIGbETTI  (M»  Mà- 
i  BiEGIORGI],caDlilrice  détalent, néea  Uologne, 
!   vers  1793,  reçnt  dèa  boq  enFance  une  eicellente 
iducationinuEicale,  S>mère,M*'*Giorgi,  pianUle 
I  diitinguéeetremtrqusNe  par  son  cprit,  donnait 
j  dieielle  cliaque  semainedes concerta  d'anuleurt 
I  anxquelsaMii!taitla  meilleure  société  de  Bologne: 
ce  ftat  dans  ces  réunionsque  se  Tonna  le  goût  de 
'  la  jenne  cantatrice.  Du  mteie  tge  que  Rossini, 
I  qu'elle  voyait  souvent  cbei  sa  mère,  elle  eut  pour 
,   loi  une  amitié  siucère  qui  ne  se  démentit  laniais. 
i  Son  début  au  Illettré  eut  lieu  à  Bologne  en  1814; 
:  Dans  la  m#me  année,  elle  épousa  M.  Briglienli. 
En  1816,  elle  créa  lerOlede  Aofine  dans  le  Bar- 
I  bierdeS^iil//e,queRosslniaTaitécritpourRame. 
:  Ce  lut  pour  elle  aussi  qu'il  écrlfil  la  Ceaeren- 
Iota.  Venise,  Gines,  Llvoiime  et  Bologne  Furent 
le*  scènes  sur  lesquelles  11*"  Brighenti  brilla  à 
diverses  reprises.  Elle  termina  sa  carrière  Ibéi- 
I  IraleaVicenceen  1B3G,  et  se  relira  à  Bologne.  Ce 
:  n'est  passenlement  comme  cantatrice  qa'elle  tné- 
rile  d'eire  citée  Ici,  malscommeauteurlrès-spi- 
I  rituel  d'un  écrit  sur  la  Tie  de  Rossini,  Intitulé  : 
Cennldl  wna  Donna- già  eanlante  lopra  il 
I   Maestro  Xoiilnl ,  tn  risposta  a  eià  che   ne 
iCTli_se,nellaatatedeirannol»12,llgiornalttla 
ihftoe  in  Parlât ,  e  fu  riporiato  in  »na  gaL- 
xetla  di  Milano  dello  sttiso  anno  (  Rensei- 
gnemenls  d'une  cantatrice  sur  le  mettre  Roislnl, 
en  réponse  à  ce  qu'en  a  écrit  un  Journaliste  an- 
glai*  k  Paris  dans  l'èlé  de  1833,  et  qui  a  été  rap- 
porté dans  une  Gazette  de  Milan  de  la  même 
année  );  Bolope,  t833,  in-S".  M'»  Briglienli  re- 
lèTedans  cet  écrit  beaucoup  d'anecdotes  menson- 
gères répandues  sur  l'illustre  maître,  et  lournll 
de*    rens^gnements  remplis   d'Intérêt  sur   sa 
personne  et  ses  ou r rages.  J'ai  <h>nué  une  ana- 
lyse de«e  joli  ouvrage  dans  la  GasellemuaieaU 
de  Paru  (anni^  18&0,  n.  ïD). 

BRIGNOLI  (  J^CQUE.*  ),  compositeur  iinlint, 
vivait  vers  la  lin  du  seizième  siècle.  Jeati'Bap- 
lisle  Bonometti,  surnommé  It  Bergameno,  a  in- 
séré quelques  pièces  de  sa  composition  dans  le 
Paraastomusico  Femandeo  qo'il  a  publié"!  T»- 
Oise,  M  I-Cts. 

BRIJONfE.  R.),  professeur  de  m>iBiqi[e,nék 
Lion,  vers  1720, et  qai  véculdans  cdlc  ville,  a  pu 


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•i* 


BBIJON   —  BRIITON 


ÏM^.-.l'RéJltxionsmrlamusiqveelMur la  vraie 
manièrederexfeuteriitTlevlolon;Pim,  1783, 
ia-i';  —  1°  L'Apollon  mixierne,  ou  diveloppe- 
m<nf  intellectuel  par  les  tans  de  ta  muiiçm; 
nouvelle  d^amvêTle  de  première  eullwe,  aUée 
et  ctrtaine  pour  parvenir  à  la  réatilte  dans 
les  seienees ,  et  noueeau  moyen  d'apprendre 
facilement  ta  musique;  Piria  et  L]^on,  1781.  Ce 
titre  n'anuonce  pas  un  liamnig  de  Irup  liui  seiu; 
cependant,  quorque  le  sItIc  en  soil  Tort  maiiiaH, 
le  livre  contient  quelque)  bonaci  choiea.  Brijon 
■TBit  remirquéladlnicaltédellxcrralleiitlondei 
commentants,  daas  l'étudede  la  mnilqae,  sur  la 
division  lies  valeurs  de  iemya  et  sur  la  jacteHe 
des  intonations  ;  il  eat,  je  aroiit,  le  iireinfer  aulcw 
qui  ait  proposé  d'écarler  oelts  diFTIcultË  au  mojen 
du  Kuiréfte  parlé.  On  trouve  dam  kod  livre  des 
leçons  écrites  ponr  cet  u«h^.  M.  Quêrard  l'est 
Ironipé  en  ilonnant  1  ce  musicien  le  nom  de 
Brigon  (Pranee  Uttér.,  I.  1,  page  514  ). 

BHILLB  (JoACBiH),  chantre  il  la  catli<<dralB 
de  Sulwuns,  vers  le  milieu  du  dix* septième  siècle, 
e<t  connu  par  une  mesnc  t  quatre  parties,  Ad 
hnilalionrm  modutt  Nigra  sum  ;  Paris,.  Hubert 
Ballard,  IG6S,  in-rol. 

URILLON  DE  JOUY  {V"),  amateurde 
musique  de  la  plus  gramle  distinction,  Tlvait  I 
Pau;,  prè*  de  Pari«,  dans  la  secondu  moitié  du 
dni-liuilièmesjècle.  Biiinej,qur  l'entendit  en  177U, 
eu  parle  en  ces  termes  dans  ion  Voyage  mviical 
en  France  et  en  Italie-.  «  Elle  est  une  de»  meil- 

•  iQiires  clavccinisles  de  l'Europe.  Celte  dame, 

•  nou-çeulameni  Joue  les  morceaui  les  plus  dil- 
n  IJcili^s  aiec  beaucoup  de  senliinenl,  de  goflt  et 

>  de  pri'cision,  mais  elle  exécute  ï  viie  avec  la' 

■  plus  grande  làdlilé.  Je  pus     ' 

>  lorsque  je  l'entendis  jouer  plu 
s  de  ma  musique,  que  j'aTais  eu 
D  présenter.  Elle  compose  aui 
K  bouté  d'exéenlcF  pour  inui  plu 

■  nales  sur  le  clavocin  ou  \e  forte- piano,  avec 

•  accompagnement  de  violon  joué  par  M.  Pagio 
'  (i-oijei  ce  nom).  ■  Plusieurs  composileurs 
célèbres,  au  nombre  desquels  on  dtslin4!ue  Scho- 
berl  et  Boccheiini ,  ont  dédié  leurs  ouvrages  t 
M°"  Brillon  deJouy. 

BRIOCHI  ( ),  compositeur  italien',  livatt 

vers  1770  lla«aîtdéjïpublLè,ioetteépoque,dlx-  ; 
huit  sjmptiouies,  sept  trios  pour  violon,  des  r.on-  1 
cerlos  et  d'autres  pièces  de  musique  instrumenlale. 

BRITO  (EsTB'snDE],  musicien  espagnol,  I 
vivait  vers  161^.  Il  tut  d^alMtd  maître  de  dia-  I 
pelle  i  l'église  cathédrale  de  Badajnz  et  ensuite  i 
i  Halaga.  On  trouTail  lutrerois,  dans'la  biblio-, 
llièque  du  rui  de  Portugal,  les  ouvrages  suivant!  < 
de  la  composition  1 1°  Jratado  de  musica,  Msi,  | 


n.  iM.  —  1"  Xoteies ai,  i,  6,  voseï,  n.  Mi3. 

—  y>MoteU:  Sxurge  Domine,  h  voe.,  n.  80!J. 

—  4*  Vilhaneieos  de  Natiridad,  n.  G97, 
BRIITON  '(TuoMAE),  marcliand  de  dur- 
bon  k  Londres,  fut  un  des  iHimmes  les  plus  sin- 
Rulien  de  son  temps.  Né  près  de  Ilifliain-Fer- 

-ren ,  dans  le  comté  de  Horthampton,  u  ifi&7,  il 
M  rendit  k  LondcM  fortienne,  etTal  mis  ea  ap- 
pranliaaage  «lut  on  tnarcliNid  de  charbon.  Après 
avilir  Gnl  mm  temps  d'épreuve»,  il  s'Anblit  raar- 
chaod  ponrsDn  compte,  loua  une  espèce  d'éoii' 
rie  dans  AnUtbuQi  street,  CUrkanuett,  et  la 
eoDverlit  an  nue  tiabilalion.  Peu  de  temps  après, 
.  à  s*  lier  avec  de*  sanula  et  dea 
et  se  livra  t  l'^tndedelachimieetdela 
musique.  Ses  dipasFtitHis  étaient  telles,  qn'en  peu 
de  temps  11  acquit  de  grandes  ooHaiuaiioes  dans 
la  (Itéorie  et  dans  le  pratique  de  cetarL  Apre» 
avidr  parcocni  la  ville,  vtln  d'une  blonsa  bleue 
et  son  sac  de  ctiarbon  sur  le  doe,  11  reolrait  ebex 
lui  pour  se  livrer  à  l'élude,  ou  se  reodait  k  la 
booUqoe  d'un  libraire  nommé  Chriilophe  Ba- 
lemsn,  dans  laqnalle  m  rtssendtlaient  bcanooH^ 
de  savants  et  de  gens  de  qualitâ. 

Brllton  Hit  le  premier  qui  conçut  le  projet 
d'établir  un  concert  public  à  Londres,  et  qui 
t'eiéCBta.  Ses  concerts  eurent  lieu  d'alMHd  dans 
sa  propre  maison.  Le  magasin  de  ebsrbon  était 
an  rez-de-chaussée,  et  la  sallf  de  eoncetla  au- 
dessDs.  Celle-d  était  longue  et  étroite,  et  le  pla- 
fond en  était  si  bas,  qu'un  homme  d'une  tailla 
élevée  aaraft  en  de  la  peine  à  s'y  tenir  deboat. 
L'excalier  de  cette  salle  était  ea  dehors,  et  as 
pcrmellail  guère  d'y  arriter  qu'en  se  tratnanl. 
La  maison  elle-même  était  si  petite,  si  vieille  et 
si'Iafde,  qu'elle  semblait  ne  convenir  qu'i  un 
homme,  de  la  demièFe  classe.  Héanmoina,  lai 
était  l'atlrail  des  séances  de  Britton,  que  la  plus 
brillante  société  de  Londres  s'j  rassemblait.  Il 
parait  que  l'eutrée  Fut  gratuite  pendant  quelque 
temps  ;  maie  on  finit  par  établir  nue  souscription 
dedii  sclwilings  par  an,  pour  Isquelle  il  Intsli- 
pnlé'qne  l'an  aurait  leprivil^e  de  prendre  du 
calé  h  un  son  la  lasse.  Les  prinelpanx  eiéeuttnts 
de  ces  concerts  étaient  le  docteur  P^dscIi,  Hai- 
del,  Banlsler,  Uenrj  Reedler,  John  Huglies, 
Woliaslon  le  peintre,  Philippe  Hart,  HenTj  Abell, 
WliicheMo,  etc.  Le  fkmeui  violoniste  Malliien 
Dubonrg  y  joua,  encore  enfant,  son  premier  ado. 
Parmi  les  auditeur*  habituels  se  tronvaienl  Ica 
comtes  dX)iifurd,  de  Pembruke  et  deSandarland. 
Urllton  avait  rassemblé  une  collection  pré- 
cieuse de  livrei  de  musique  et  d'instruments, 
qui  fut  vendue  fbit  clier  après  sa  mort.  Il  avait 
copié  lui  même  une  ni  (grande  quantité  de  mn* 
sique  ancienne,  qne  cette  seule  partie  dau  col- 


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BflllTOH  —  BRIXI 


7λ 


iM^oirut  vendue  100  livres  Merliog,  eomine  | 
coMiilénble  poor  ce  temp*.  11  composait  auMi 
•tionait  (otl  biea  du  dirtcia.  U  ungularllé  île 
H  ne,  Ms  étude*  et  i«  liaiaoM  Greol  penser 
qo'il  H'ëtait  pu  ce  qu'il  panisuil  tlit.  Qutlioes 
fcrtodne*  uppoeaieBl  que  aea  tstemblÉcs  muti' 
fi4jf.  ■'éttienl  qu'on  prételle  pour  couvrir  du 
rMsembtcBienU  etditieox  :  d'antret  l'iceuuient 
demwe  ;  enfin  ilpiuuil  lupriiide  certaîBes  per- 
Miaiie*  tiBtAI  pour  un  elbée,  lanUt  pour  un 
prashjtérieB  et  roSme  pour  un  ji^iiile.  Le»  dr- 
-eimttéaem  ili  si  mort  ne  furent  tus  maint  ex- 
liaonKnalrei  qne  celles  de  sa  vie.  Un  foigeroii, 
BeaMéHoBermtn ,  tnH  Tenlrileqoe  :  M.  Robe, 
aegfatnl  de  HîddlcKx,  qui  faltsil  Muvenl  per- 
lie  «k»  réwBtoM  du  durbonnier,  j  introduiiit 
BosejBBi,  àaa»  l'intentian  de  s'*muier  en  ef- 
ftijuit  Bnltoo.  11  b'i  rtustil  que  trop  bien.  Ce 
pMifre  bemine,  A  l'audilioD  d'une  voix  igni  p«- 
niMail  sameLurelki  et  qui  lui  antionçiil  te  Bu 
ftoebaîBe,  s'il  ne  «e  jeUit  k  geitaux  pour  réciter 
•M  pritree,  iMubt  en  eHèt  dMs  cette  poiitlon, 
■lis  M  frayeur  ht  si  eMnd«,-qu'il  ne  pat  proférer 
BM  parole,  et  qu'il  mourut  tfuelqua  jooR 
-iprÈi  (en  1714],  dini  U  nxmtièim  tante 
de  ww  Ige.  Tous  les  artietei  et  beiDCOup  de 
gnnda  leigneirs  aulEtiriat  h  Mi  tnnénUlM. 
Deux  portraits  de  Britlon  oit  été  pejati  pir  Wol- 
lutoB  ;  l'in  IB  Uowe  et  l'aulrc  an  cliTecin  :  Ui 
ont  AU  RTWéi  ton*  deox. 

BMVIO  (JoMra-FnuHHAiis),  dndi  à  Hi- 
tm,  Tcn  1710,  une  école  d'ob  (ont  sortis  des 
cbinteora  etlèbrci.  II  i  eocopwj  divers  opéns 
fàtmi  («quels  on  reourqne  :  Plneottania  di- 
tesa,  Uilin,  1739,  elâlanrwlr,  Londres,  1743. 
On  n'a  pas  d'autrerenseipeniMilsaTGat  «rliste. 
BRIXI  (FB*iipo»-X»Tie«),  né  i  Prague  en 
1733,  ippritlamDsiqneehei  Plerre-SioiaDBriil, 
org^isle  à  Kosmonos,  qai  n'était  pu  «un  pài«, 
eecnne  le  dit  Gertwr,  iTMii  ton  parent.  Occspé 
de  l'étnde  dos  leMra  en  mtoie  temps  que  Je 
eriledesonart,  il  At  SMiiumiititésii  Kosmonee, 
«1  ipris  avoir  aebeiË  spa  «Mrs  de  philosophie,  il 
iceepiB  11  plMX  d'ociinlsle  à  l'église  de  S.  Gallni, 
èPioKue,  puis  iloUinirorgucdeSaint-NicotlB. 
Ajant  été  aoauné  direcleiir  du  olKUir  t  l'église 
Saint-Martin,  il  occupa  Mlle  poùUoD  pendint  plu- 
iimn années.  Dell  il  pusS'tn qualité  il«  nudtre 
de  cUapelle  à  la  métropole  de  Prague.  Il  msenit 
célibataire  t  l'Age  de  39  ans,  cliez  les  frères  de.la 
ebarilé.lalé  oclobrel77i.  Cet  srtiile  était re- 
iwmiDéwmme  organiste  et  comme  com|iDsi 
cependant  11  Técoadité  est  ta  qualité  la  plus  re- 
marquable de  ses  prodoctioBS.  Il  a  Itissé  en  loa- 
noKcrit  cinquante  messes  solennelles,  fingl-cinq 
mtn»  brtTCB ,  une  iunombnble  quan'ilé  de  vê- 


pres, lilanie*,  offertoires,  graJaels,  et  plusieuw 
oralorion.panni  lesquels  on  remarque  celui  qu'il  a 
écrit  pour  le  jubilé  du  moine  bénédlclio  Friede- 
tii;A,<leSainte-M»«<ierile:cel  ouvrage  Ténrerme 
pins  de  400  feuilles.  Une  telle  activité  de  produc- 
tion de  la  part  d'un  artiste  mort  à  39  ans  tient  du 
prodige,  Mallieureusemenl,  le  style  de  toute  cette 
mutiquen'apointlarnajesIéqiiicontiealàl'Ëglise;. 
les  idées  en  sont  pe1ita,lriTialesmeme;leur  va- 
leur peut  Hre  appréciée  par  un  niot  de  Léopold 
Koielucl),  bonjugeet  compositeur  de  mérite.  €• 
BiHsiciMiMiroavait  un  jour  avec  Brixi  cliez  un 
ami  commun,  et  le  maître  de  cliapelle  de  ta  mé- 
tropole dit  en  riant  klCoaducli  •.•  Quand  je  passe 

■  devant  une  église  où  l'on  eiécule  une  de  vos 

■  messes,  il  me  semble  qae  l'enlende  un  opéra 

*  série».  —  Mol,  répondit  Soielnch,   iDrsqne- 

•  j'entends  uie  des  vôtres,  je  crois  être  dans  une 
<  guinguette.  »  H  e!4  d'anlanl  plus  slnguliei  que 
Brixi  ait  adopté  une  manière  ù  peu  coarorme 
à  la  nature  de  ces  ouvragea,  qu'il  était,  dit-on, 
de  la  ploi  grande  force  dans  le  style  fugué  sur 
l'orgue.  Il  a  laissé  en  manuseril  on  astseï  graml 
nombre  de  pUoat  pour  cet  lutlrument  :  elles 
sont  encore  considérées  UMante  de  fort  bons  ou- 
vrages. 

BRIXI  (TiCKiam),  eicellenl  organiste,  na- 
quit tptisen,  dans  II  Bobème,  en  1717.  A  l'Age 
de-sept  ans  il  fut  envoyé  diei  VIctorin  Sadolskyr 
frère  d«  sa  mère,  et  psstear  â  Kal^ko.  U,  BrUi 
apprit  la  musique;  ensuite  il  alla  k  Allwasser,  oii 
il  Mira  lu  chmir  comme  soprano.  L'année  d'a- 
près il  «Ils  A  Kasnuinos,  y  aclieva  ses  études  do 
musique,  puis  y  occupa  pendant  deux  ans  la 
place  d'orgiiniste.  Ce  fut  i  celte  époque  qu'il 
écrivit  ses  premiers  ouvrages,  lesquels  consistilent 
en  ioorceiDx  détichés  ponr  les  comédies  qu'on  re- 
préseolaît  au  collège.  Appelé  i  Reibenberg  pour 
y  diriger  l'éducition  mosicils  de  qoitre  jeunes- 
gns  de-tivite  naissance,  il  se  fatigua  bieniai  d'o» 
travail  qui  ne  Inl  lifseait  pas  le  temps  nécess«re 
ponr  composer,  et  en  1737  H  accepta  la  place 
d'orRanisIe  à  PodUebrad.  Il  occupa  ceUe  porf- 
ttun  pendant  dix  ans,  pala,  «n  1747,  Il  fut  nommé 
recteur  du  coHége  de  celte  ville.  Sa  renommé» 
eemme  organisie  élût  telle  A  cette  époque,  que 
l'empereur  François  I"  voulotrentendre  loraq»"!! 
vislU  la  Bobème.  Ëlonné  de  son  habileté,  ce 
prince  lui  offrit  la  place  de  claveciniste  de  la 
cour;  mais  Brixire&iaa  les  avantages  qu'on  vou- 
lait lui  ftire,  par  amour  pour  sa  patrie.  Vers  le 
même  temps,  son  parât,  François  Bend»,  lui 
j  écrivit  de  Berlin  pour  L'engager  t  enb^r  au  «er- 
I  Ticedu-rot  dePniBie;iaals  il  resta  fennedans 
I  la  résoluUon  de  ne  )>u  l'doigner  de  li  BoWme. 
I  Après  nne  longue  et  honorable  carrière ,  Brixi 


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7« 


BRIXI  —  nROADWOOD 


noarol,  le  loanfl  IWI,  ï  l'ige  de  qnalre-Tin^ 
ii\  ma.  On conmlt  de  ucompoallioDdeasoaales 
<)e  plaao,  bvincatipde  influe»,  des  rïpres,  iei 
iiîaam,  et  d'iulrw  produetioni  du  tatatt  geare. 
BRIZZI  (Autoihe),  hibile  ténor,  M<]uit  i 
Cologne,  CD  1774.  Il  ae  Ht»  de  bonne  lieaiel 
l'Aude  de  la  muilqae,  et  prit  des  Ictont  de  eliint 
d'Anutua  Mues,  chanteur  biblle  de  cette  tpoqae. 
A  lige  de  Tlagt-quitre  ins,  il  clunta  pour  It  pre- 

miire  Tofi  en  public  ï  MantoDc,  oùil  cutbuuFiiup 

de  fluccis.  Il  ne  Dt   ealoidre  wr  let  prioeipaDi 

Ibéltree  de  l'Itilie.  et  h  Ht  bientdt  une  brillmle 

Téputalkm  pu  w  méthode  excellente  et  I*  beeuté 

«ittnoTdirMire  de  U  voix,  qni,  pleine  et  Mnore 

diM  toaie  «on  éteodoe,  embrMMit  plui  de  deu4 

iMtBTet.  Il  JofgHit  1  iû  ÉVintage*  ceax  d'an  bel 

«itérfear  el  d'ua  lenifment  juitè  de  l'expresiion 

masleale.  Todteacea  qualité!  le  firent  redierclier 

arec  empreuement  par  lea  principilei  eean  de 

l'EDrope.   Aprèe  avoir  chanté  qudqne  tempe  i 

Vienne,  il f)ilappeléiPirii,^nT jouer «Drlethél- 

tredela  (»urdereinpereurNapoléoa;iiiâisaprè9 _^__ 

deux  ans  rie  séjour  dans  cette  Tille,  s'aperceTant  |  uW,  i  g  toIi  mw: 

qne  le  climat  de  la  France  nuluit  k  «a  santé  et  k  '        ' 

la  qualité  de  u  voix,  il  demanda  et  obtint  son 

congé.  Il  K  rendit  à  Munich,  oi'i  il  cliants  anr  le 
-tliéAlre  de  la  coar,  el  ubtlot  la  pins  grand  succès. 

Depuis  que  Brlnl  s'était  retiré  du  Ibéttre  avec 

une  penilon  de  la  coar,  Il  l'occupait  de  l'éduca- 

tioa  musicale  de  qwlques  jeunes  gens,  et  habitait 

tanlât  i,  Muuicb,  tantôt  k  Tegernsée.  Lea  demieri 

renseignemeots  sur  cet  artiste  ne-  roni  pas  au 
delà  de  18». 
Dn  autre  cbanteurde  U  mïme  ramille,  Louis 

Brini,  Dé  k  Bologne  en  176S,  fnt 
chant  au  lycée  communal  de  cette  ville,  e( 
Je  19  aoai  1837,  i  l'Ige  de  soixsDte-deuie  ans. 
BBIZIO  (Petidcci),  compositeur,  naquit  k 
Mosca  Lombarda,  au  territoire  de  Ferrare,  le  13 
tuin  1737.  Danasajeaussellétudia  au  séminaire 
d'Imolt,  pais  il  se  rendit,  en  1750,  k  Ttmtr.ob 
il  suivit  les  cours  de  droit.  En  ITES,  il  obtint  le 
doctorstflo  cette  science;  mais,  plein  d'enllioa- 
«Issme  poar  la  musique,  il  ne  vouint  plui  avoir 
d'aulre  occupatlaD  qne  celle  de  cet  art.  Dirigé 
dans  ses  études  musicales  par  le  profesienr  Pta- 
tro  Beretta,  il  fit  de  rapides  progrta,  et  devint 
bientôt  nn  nultre  dlatingué,  tant  pour  la  musi- 
■lue  d'égHae  que  pour  lea  muTres  dramatiques. 
Au  nombre  des  opéras  sérienz  et  bouDes  qu'il 
produtul  1  la  scène,  on  diaUngna  particuliire- 
ment  son  CIro  tiamoteiuio,  el  /  paiU  Itnpro- 
vUali,  qui  furent  représentés  à  Ferrare  :  son  goOl 
toutefois  leportaitveralesljterdigieux.  En  178*, 
iiriitnomméBiattredeehapeiredelacatliédralede 
Ferrare.  Il  écrivit  peu  ilelcmpsaprèinneniesse 


solenaelle  et  un  r»  Deam  qui  turent  eiicalés  à 
Fusignano,  k  l'oocasioo  de  la  promotion  du  car- 
dinal Calcagaini,  el  en  1793  il  composa  nne 
autre  messe  qui  fut  chantée  k  l'église  Saint- Paul 
de  Ferrare.  Ses  psaumes,  partieulièiement  le 
Dixlt,  le  Confitior  el  le  LaudatepueH,  k  grand 
orchestre,  mI  en  nne  brillante  mommée  dans 
toute  labautellalte.  ParuoewceplionbicDrare, 
il  pat  écrire  eocore  en  laii,  e'esl-tdiiv,  k  l'Inde 
quatre-vingt-cinq  ans,  nne  messe  de  refuien  qui  a 
élé  considérée  comme  nn  Irte-bou  ouvrage.  Britio 
cslmortiFerrBre,lel3juinlS15,krigedeqDatre- 
viagt-hnit  aos.  Son  portrait  i  été  gravé  par 
Gaétan  Dominichini.  La  ptoparl  de  ses  ouvrées 
pour  l'église  sont  en  maoDscrït  dans  ieaarcliiTea 
de  la  cathédrale  de  Fenwe;  on  y  trouva  |dnsiean 
roosses  k  t  toix  et  orclie^  sans  Cttdo;  dif- 
férenlB  versets  du  gloria  k  4  voix  et  ordiestre; 
Kyrie  idem;  Credo  (en /a)  Idemiautre  CrtiUi 
(en  fl  bémol]  idem;  Hijriuae  Avewtarù  Sltlla, 
k  4  voEi,  1  violons,  ^to  et  basse  ;  Slabat  MaUr 
k  1  Tdi  et  orchestre;  MematU  tontine  Oa- 
.  _  taknti  Hymne  de 
SaiDt- Augustin,  k  4  voix  et  orgue  ;  Sale«  Stgina, 
k.  t  voix  et  quatuor  ;  TViifmuitk  4  voixet  ordie^ 
Ire;  les  psaumes  DixU,  C»i\JUebor  et  Lait, 
date  puari;  Uayni/leatk  t  voix  avec  orcheslre; 
TanluM  ergo,  k  1  voix  et  orgue  ;  Yeitl  Craator 
k  3  voix  et  orchestre  ;  LHanlea  k  4  voii  et  orgue; 
Messe  paslsrale  el  Cndo  |M>ar  la  fBte  de  Noét,  à' 
graod  orclieslre. 

BROADWAHI  (Richud),  a  composé  i 
I«adits,  ea  1745,  un  oratorio  Intllulé&ifonMn'c 
Temple.  C'est  tout  ce  qu'on  saitde  ce  musiciea. 
BROADWOOD(JoBii,)roadatMirde  lacé- 
lèbre  maison  de  ftdeurs  de  piano  connue  sons 
ce  nom,  naquit  en  Ecosse  vers  1740.  Arrivé  k 
Londres  k  i'kge  d'envimo  vingL- trois  ans,  il  entra 
comme  ouvrier  chez  Burdihardt  Tschudy,  fabri- 
cant de  olavecins,  GraU  Pullney  SIreet,  «.  H  y 
nt  preuve  de  tant  dlntetligence  et  d'habileté  dans 
son  art,qMe  Tidiudy  le  cbolsit  pour  gendre,  et 
lui  céda  HoaélaUiasemenl,  Cest  oelle  mCme  mai- 
son qui  est  encore  aujourd'hui  le  eiigt  de  la 
grande  fabrique  de  IM.  Henri  et  Walter  Br«ad< 
vood,  petits-RladeJolm.  Les  petits  irianoscar- 
réa  rabriquéa  k  c^le  époqne  avalent  le  son  fàiUe, 
encomparaiiondes  grands  daveehw,  ioconvénien  t 
quInuisaitkleDrsiMeti.Pourr«médierkcedéfkul, 
Americ  Baciers,  bcteur  sHemand  fliék  Londres, 
entreprit, en  I7ea,  d'appUqner  le  mécanismeda 
petit  piano  k  de  grands  insInunenU  eft  forme  da 
clavecin.  Avec  l'aide  de  Broadwood  et  de  Sto- 
dart  (I J,  il  lit  beaucoup  d'essais  et  d'expériences 


ittn  da  Jobi  InsSwootf.  hit  k  |raiid.p<n 


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BROADWOOD  —  BROCHARD 


ponr  la  r^alitatlen  de  Eon  projet.  Drjii  un  lilin- 
dais  qui  Irnialllait  cIki  LoDgman,  prédicMieiir 
d«  cicmcnli  ekCollard,  avait  loM^nële  méca- 
DJsme  saul«urou  boileus,  auquel  od  a  donnt 
biDKlcni|i3  le  nom  (Téchappement  irlandaii; 
maU  celte  ÎDvenUan  était  trop  groamèri  pour 
utisralre  de  véTilables  mécaniciens .  EaCm,  aprèa 
beaucoup  de  travaux  et  de  dépcitsea,  le  méc*- 
niune  du  grand  piano-forté  fut  trouva  par  Bic- 
kcrs,  Broadff  oud  etStodart,  et  itéQnlliTement  Sit, 
Cest  ce  mËme  ayslènie  qui  a  été  appelé  depuli 
Ion  mtcoKitnu  anglais,  et  qu'on  pouriail  dési- 
gner avec  préciiioD  par  le  nom  de  niâranlnne  à 
action  directe,  dut  eDCOre  celui  qui  est  mis  «n 
iiuge  par  les  descendants  de  lolm  Broadwood 
et  lie  Stodarl;  MM.  Broadwood  l'ont  teulemenl 
tnodillé  par  iiu  moyen  trii-simpla  pour  r^ter  Ih 
iioleit  MM  étra  obligé  de  relever  lei  doi){tij  des 
louchec.  Lex  qualités  de  œ  mécanisme  couia- 
leiiUaiula  simplicité,  d'où  réaulteoécesMlremeat 
la  solidité. 

La  Tabriqne  de  pianos  delà  maison  Broadnood 
commença  à  w  ture  connaître  en  17TJ,  sous  le 
nom  qu'elle  porte  encore.  Le!^  grands  initmmenta 
en  forme  de  ciavecina  qui  ont  fait  sa  réputation 
dalentde  1781.  Depuis  tors,  jusqu'en  ï85S,  le 
nombre  total  des  instruments  sortis  de  ses  aie- 
lien  s'est  élevé  an  diifTre  énorme  decenf  ningt- 
Iroii  mltU  lept  cent  cinquante.  Depuis  1824 
ju^qn'eD  ItM  ihclusiv émeut  le  nombre  moyen 
de*  inslrnmenli  labriqués  ohaqueannéea  été  de 
3,136  environ,  ce  qui  donne  la  prodipeoie  quan- 
tilé  de  43  pianos  de  tout  genre  pour  chaque  i«- 

BHOCHABD  (Eveura),  née  fMn,  na- 
quit le  34  août  1751,  i  Landshut,  en  Bavièïe.  A 
rige  lie  hait  ans  elle  entra  dans  la  troupe  de  co- 
médiens dirigée  parSebagliani,  à  AugstHiurg,  et 
débuta  parterOlede  Flametta'iioi  le  peUt  opéra 
delà  Gottvernoiile.  Après  quelques anoéaa  de 
tTaTail,elleobUnl  des  atteeésllalleurs,  autant  par 
le  naturel  de  son  jeu  que  par  son  cliaqt  agréable 
etperlwebarmes  desafignre.  En  176BeUeépousa 
I  Hanbeim  G.-P.  Brochard,  mattra  de  ballets  de 
Islroupcde  Sebasiiani.  Peu  de  tempa  apris  elle 
fol  placée  comme  ciotalrlee  A  la  cour  de  l'étec- 
lenr  palatin.  En  177S  elle  fut  engagée  comme 
première  chanteuse  do  l'Opéra  allemand  de  Mu- 
nieb.  Lorsqu'elle  parut  pour  la  pemiérefois  sur  le 
Uiéétre  de  celte  ville,  elle  tut  aociieillie  par  de  vifs 
applaudisseuMots  comme  cantatrice  et  comme 
actrice.  Les  ouvrsges  dans  lesquels  on  aimait  sur- 
t«ut  fc  l'entendre  daient  i>drjj  et  BeUne,  Ae 
P'  Winler,  Belliraphon,  du  même  auleur,  et  Le 


Tiiomphe  de  la  Fldiliti,  de  F.  Danti.  Dans  un 
Age  plus  ariucé,  elle  abandonna  le  chant,  vt  le 
livra  eulusiventent  à  la  comédie,  où  elle  excella. 
Eu  ISI  telle  vivait  encore  iMunicli,  mais  retirée 
du  théâtre,  et  tourmentée  deiniis  longtemps  pat 
une  maladie  douloureute. 

BROCHARD  {  Piebre),  (ils  d'Ëvelin,!  Bro- 
chard, naquit  i  Munich  le  4  août  1779.  En  17S7, 
il  commenfa  l'élude  du  piano  avec  le  professeur 
Xleiulieinz,  et.  la  continua  sous  la  direction  de 
Slreicher.  En  1781,  il  prit  des  leçons  de  violon 
de  neld,  musicien  de  la  cour,  et  se  perfectionna 
sur  cet  instrument  avec  Fn^déric  Euk.  Cinq  ans 
après,  il  fui  reçu  comme  surnumérairE  à  l'or- 
chestre du  théïlra  de  Munich,  d'où  il  passa 
en  I79B  i  celulde  Maulieim;  mais  il  fut  rappelé 
par  sa  cour  l'année  suivante.  En  1802,  il  s'enga- 
gea pour  deux  ans  k  l'ordieslre  de  la  cour  de 
Sluttgard,  elïTeipiration  de  ce  terme  il  revint  i 
Munich,  oti  il  se  trouvait  en  1811.  Brochard  eut 
pour  maître  de  composition  Schleclit.  On  connaît 
plusieurs  auivres  de  sonates  de  sa  composition, 
des  variations,  des  ariettes,  de:t  cantates,  etc.  Il 
a  composé  aussi  la  musique  de  plusieurs  ballets 
pour  le  théâtre  royal  de  Municli  ;  on  -j  découvre 
du  goilt,  de  jolis  chants,  unhon  emploi  des  ins- 
tnimenls.etde  la  vérité  dans  l'eX[«esaion  dra-  - 
matique:  Ces  ballets  sont  :  1*  Der  Tempel  da 
Tugen  (  Le  Temple  de  la  vertu  ),  pour  la  fête  de 
la  reine,  au  mois  de  janvier  1800.  —  V  Der 
DorJ JaThmarkl  (La  Foirede viH8ge),auraois 
d'avril  1800,  — 3°I«ei«wi  Ifi^dmCLes  Deux 
Sauvages  ) ,  juin  HOO.  —  4*  Dtr  Mechaniter 
(LeMécaDli:lea),aoatlS06.  —  i*  Der  daueà- 
tare  Sohn  (Le  Fils  reconnaissant),  en  1807. 

BRUCUARfi  [HÀaïK-JEANKE),  sceut  du 
précédent,  naquit  à  Mayeocelel3ianvierl77i. 
Efi  I7B1  elle  prit. des  leçons  de  piano  du  musi- 
cien de  la  cour  Moosmayr,  ï  Munich,  cl  sa  mère 
lui  enseigna  l'arl  de  la  déclamation.  Elle  débuta 
en  1781  par  des  raies  d'enfanL  Le  direcleur.de 
spedwile,  Théobald  Marchand,  remarquases  lieu- 
leuses  dispoMliuns.olprédit  qu'elle  serait  un  jour 
u  ne  actrice  d  islinguée.  Ses  parants  résol  ureut  d  e  lui 
taire  étudier  sérieusement  la  musique  et  le  th un t 
et  la  conrièreot  aux  soins  de  Léopold  Muiarl, 
vice-maltreUeclia|>elleiSalibourg,  clieiqui  elle 
se  rendit  au  mois  de  mars  17£3.  Le  22  aom  1790 
elle  débuta  â  Munich  sur  le  lliéfttre  de  la  cuur 
par  le  rûle  de  Carûlina,  comédie  de  Wech- 
sel,  où  elle  lulhicD  accueillie.  Le  8avrili79l, 
elle  cliaula  pour  la  première  fois  le  rûleiTJsemia, 
dansl'opérade  DalayMC; 


â  béant 


degrâce,lui  roérilèrentdenf 


IX  applaudisae- 


I.  En  1793'elle  épousa  le  danseur  français 


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78 


BftOCHARD  —  BBOD 


n«iiD«r,  et  pcD  de  temps  apria  ell«  Bt  an  Tojage  h 
BerliD  ,  où  elle  eal  des  succis.  ReT«nae  à  Munich 
yen  ti  fin  île  la  mtme  aoDée,  elle  en  partit  de 
nouTeaa  quelque»  mots  après,  pour  se  rendre  i, 
Manbeio),  où  elle  était  engagée  daoa  la  troupe 
de  l'étecteur.  Pannile*  rOlet  qu'rlledianta  itcc 
Miceèi,  an  dte  surtout  celui  de  Zerline,  dans 
l'opéra  de  San  Juan,  de  Moiart.  Lortque  Maii- 
milien  Joseph  moula  sur  le  trdne  de  Baiière, 
M'°°Rennerpas»aï  Mankli  aiec  lesmeilteura  ac- 
teurs de  la  tronpe  de  Hannlieioi  ;  de  li  elle  se 
rendit  JiVienue,  et  enfin,  en  1809,  aie  passa  an 
tiiéUrede  Bamberg,  oûelleio  tromaitenuireen 
1811.  Depuis  celle  époque,  le«  reaseignemeats 
l'arrttent  sur  ta  earritre  dramatiqiK. 

BROCHE  { ),  organiste  de  l'égliseNotre- 

Usme,  1  Rouan,  naquit  dans  telle  vflle  le  10  Té- 
vrier  |7&1.  Son  premier  instituteur  dans  son  art 
fut  Deamazurea,  organiste  delà  cathédrale,  k  l'Ige 
d«  vingt  ans,  n  Tint  àParis;  maisfl  n'j  Ht  pas  un 
long  séjour,  a^anl  été  nommé  orginisteï  L^on. 
Dans  le  peu  de  temps  quil  occupa  cette  dernière 
place,  i  1  se  co  nvai  nquit  de  la  nécessi  lé  de  compléter 
son  insIructloD,  et  il  pnl  la  résolution  de  se  rendre 
en  Italie  pour  ;  faire  des  études  sérieuses.  Arrivé 
à  Boli^ne.  il  fut  présenté  au  P.  Martini  par  le 
sénateur  Bisnclii,ï  qui  il  aiaitélé  recommandé. 
Ce  grand  msllreinltia  le  jeune  organiste  à  la  con- 
niissancedu  contrepoint  et  de  la  fugue,  cl  eut 
lieu  d'être  satisfait  de  ses  progrès.  Avant  que 
Broche  qultlïl  Bologne,  il  le  fit  recevoir  au  nom- 
bre des  acsdémiens  philharmoniques,  ce  qui 
n'était  point  alors  un  tain  titre  comme  aujour- 
d'hui. Au  sortir  de  Bolt^ne ,  Brodie  visita 
Rome  et  Naples,  puis  revint  k  Ljon,  où  il  sé- 
journa quelque  temps.  Enfin  il  arriva  i  Rouen 
dans  le  moment  où  l'on  m^tlait  au  concours  la 
place  d'organiste  de  la  cathédrale,  devenne  vacante 
par  larelraitedeDesmainres.  liée  mit  aurlesran^ 
des  candidats  et  fut  vainqueur  dans  celte  lutte, 
quoiqu'il  eût  pour  concurrents  deui:  hommes  de 
talent  :  Mouteau  et  Morissat.  Son  nom  ne  tarda 
point  a  acquérir  de  ta  célébrité.  Broche  se  lia 
d'amitié  avic  Couperin,  Balbltre  et  Séjan,  et  en- 
tretint avec  eux  une  correspondance  active.  Cou- 
jierio  surtout  lui  montrait  la  plus  haute  estime  ; 
on  en  peut  juger  par  ce  passage  d'une  ietire  qu'il 
lui  écrivait  aumoii  d'octobre  17S3,  •  J'ai  eu  bien 

•  du  plaisir,  il  y  a  quinte  jours,  de  rencontrer 
-  quelqu'un  à  Versailles.  C'est  M.  Plalei,  su- 
"  perite  basse-taille  de  la  chapelle,  qui  arrivait 
■  de  Rouen  encore  plein  du  plaisir  qu'il  venait 

•  de  goOler  avec  voas.B  m'a  parlé  d'un  Invio- 

•  lala  que   vous  avei  louché    pour   lui.   Oh 

•  étais-je?  »  Le  duc  de  Bouilloo  donna  le  titre 
desondaicunisteà  Broche,  et  voulut  lut  faire 


1  DBC  peoaion,  fc  la  condition  que  l'artiste  se  rcn- 
I  drail  k  Navarre  toutes  les  tt>\a  qti'it  J  serait  ap- 
'  pelé;  mais  Brodie  refusa  ces  avantages,  dans  la 
crainte  d'engager  sa  liberté.  On  a  de  cet  habile 
organiste  trois  ffiuvres  de  sonates,  l'un  déQK  au 
cardinal  de  Frankemberg,  le  second  au  duc  de 
Bonillon,  etietroisiteie  a  M"  le  Couleuls  da 
Cantelen.  Parmi  les  élèves  quil  a  formés,  on  re- 
marque sartootBoieldieu.  Sa  manière  d'enseigner 
était  celle  de  beaucoup  de  maîtres  de  chapelle 
français  de  son  temps  t  U  élait  dur,  brosqne,  et 
prenut  plaisir  k  paraître  le  tyran  de  aet  âèvei 
plutAt  que  leur  iostitoteur  ;  mais  il  tachetait  ce 
défsol  par  la  lucidité  de  ses  leçons.  Broche  eat 
morti  Bonen,  le  IS  septembre  IS03.  H.  Gulberi 
a  publié  une  notice  sur  sur  sa  vie  [voy,  Gnl- 
bert). 

BHOCKLAND  (CtHmeaLE  de),  né  i  Mont- 
fort,  en  Hollande,  exerça  la  médecine  K  Saint- 
Amour,  CD  Bourgogne,  vers  le  milien  dn  seiiième 
siècle.  Les  autres  circonstances  de  la  vie  de  cet 
écrivain  sont  ignorées  ;  mais  il  j  a  lieu  de  croire 
qu'il  abandonna  la  médecine  pour  la  musique, 
et  qu'il  se  fixa  k  Ljoa.  Il  a  potilié  :  !■  iHttrue- 
tlon/ort  facile  pour  apprendre  la  musique 
pratigue,  tam  aucunegamme  ou  la  main,  et 
ce  en  seite  c/iapitret  ;  hjaa,  1&73,  fn-S".  La 
deuxième  édition  de  ce  livre  est  sous  ce  titre  i 
Inttructlon  milhodique  pour  apprendre  la 
musique,  revue  et  carrifée  par  Corneille  dt 
Montfarl,  dit  de  BrodUand;  Lyon,  de  Tour- 
nes, isat,  in-S".  Forkel  (AUgent.  LUfer.  dw 
Mtuik)  cite  cet  ouvrage  sous  le  Iftre  latin  Jni- 
(rucf  Jo  methodica  et  faciUt  ad  àitcend.  mu- 
sieaitt  praticam  :  il  a  pris  ce  titre  dans  le  Lexi- 
que de  Walther  qui  lui-même  l'avait  copié  dans 
la  bibliollièque  classique  de  Draudlns.  On  sait  que 
celui-ci  a  souvent  traduit  en  latin  lea  titras  or(- 
ginanx  des  livres,  dans  les  citations  qu'il  en  a 
faites.  Bracklaod  conseille  dans  son  livre  d'aban- 
donner la  vieille  méthode  de  la  main  musicale  ' 
altHboée  kGuido  d'Areno,  et  delà  remplacer 
par  l'étude  pratique  du  solfège.  Ce  livre  est,  eo 
quelquesorte,  un  coroDairede  celui  de  Louis  Bour- 
geois (coy,  ce  nom).  —  2°  Le  second  jardinet  de 
mwstgae,  contenant  pluaieurs  belles  chanson* 
françaises  à  7ua(ra  parties;  Lyon,  Jean  de 
Tournes,  \bl9,  in.S°.  Le  titre  de  cet  ouvrage 
ferait  présumer  que  Corneille  de  Urockland  avall 
précédemment  publié  un  recueil  tous  le  titre  de 
Premier  Jardinet. 

UAOD  (Heuki),  né  ï  Paris,  le  13  juin  1799, 
fui  admis  au  Conservatoire  de  musique  de  cette 
ville,  le  is  août  ISll,  dans  une  classe  de  solfège:, 
et  deviatensoite  éUvede  Vogt  pour  le  hauUioia. 
Ses  rares   dîsposilionE   lui    firent    (aire  de  >«• 


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BROD  - 
pides  iirogrès,  et  le  concours  où  le  premier  prix 
de  ce(  instrument  loi  (ut  dMerné  fut  pour  lui  un 
Téri table  triomphe.  lie  )od  qu'il  tirait  du  hautboia 
était  plus  doux,  plni  moelleux  et  moins  puis- 
wnt  que  celui  de  son  maître;  U  manière  de 
phrKcr  était  él^nte,  gm^easef  boa  eifcutioD 
dans  les  traits,  vive  et  brillante.  Membre  de  la 
lociété  de*  ooDcertf  du  Conservatoire,  Srod  j 
partagea  avec  Togt,  aiiul  qu'à  l'Opéra,  la  place 
de  premier  hautbois.  Dans  loas  les  concerts  oii 
11  «'est  Tait  entendre  1  Paris  el  dans  sesroyagea, 
il  a  obtenu  les  pins  brillants  succis.  it  s'est  fait 
'Connaître  aussi  comme  compositeur  par  un  grand 
nombre  de  productions,  parmi  lesquelles  on  re- 
marque :  1°  Trois  pis  redoubla  el  une  mirclie 
en  harmonie;  Paris,  Frère.  —  2*  Trol ^ quinletti 
pour  flaie,  hautbois,  clarinette,  cor  etbawin, 
Paris,  l»aclni.  — 3''Gr«Dde  fantaisie  pour  liaut- 
bois  et  orelieslre  ou  piano;  Paris,  A.  Petit.  — 4° 
Ain  en  quatuor  pour  liautbois,  clarinette ,  cor  el 
basson,  litre  i  ;  Paris,  Plejel.  —  &'  Air  varié  arec 
qiialnor,op.  4  ;  Paris,  Pacjid.— &"£«  jafoyorde, 
variéepourliautboiselorcliestre.op.  7;Paris,Du- 
falIt  et  DuboU.  •-  7°  BoUro  précédé  d'un  adagio 
pour  hautbois  et  orchestre,  op.  9;  ibid.  — 
8*  Première  fantaisie  pour  hautbois  et  piaoo, 
op.  10;  Paris,  Pleyel.  —9° Deuxième  fantaisie 
iilem  ;  Ibid.  —  10"  Nocturne  concertant  sur  des 
motirs  du  Siège  de  Corintlie,  pour  Jiautbois  «t 
piano,  op.  le  i  Paris,  Troupenas.  —  ll'Troi- 
lifinK  Fantmsie  sur  le  Crociato  pour  plana,  haut- 
bois etbassoD.op.  t7;Milan,  Ricordi.— 13"^» 
pour  piano  baalbois  ou  clarinette  et  basson.  — 
la*  Grande  met bode  complète  ponr  lehautbois, 
divisée  en  deux  parties;  Paris,  Dulaut  et  Dubois. 
Brod  s'est  occupé  sérieusement  dn  perfection- 
nement de  son  instramenl  par  des  principes  d'a- 
«oustiqne  et  de  division  rationnelle  du  tube.  Le 
premier,  il  a  compris  que  le  meilleur  moyen 
d'dti-r  aux  sons  graves  du  hautbois  l'Apreti  dé- 
Fngréahle  qu'on  y  retnarque,  était  de  le  faire 
-descendre  plus  bai,  et  ounséquemraent  d'aluiiger 
^Instrument,  aSn  que  les  notes  tnf,  ré,  u/,ne  se 
(irissent  pas  près  du  pavillon;  c'est  pour  cela 
principaleineni  qu'il  •  fait  descendre  ses  hautbois 
jusqu'au  la.  La  position  de  quelques  defs  a  été 
aussi  changée  par  lui.  Dans  les  derniers  temps 
■1  était  derenu  possesseur  des  calibres  de  perce 
du  hautbois  du  célèbre  facteur  d'instruments 
Dclusse,  considérés  comme  les  meilleurs  et  les 
mieux  calculés  par  les  artistes  les  plus  habiles; 
en  sorte  que  les  iastramenU  constmiti  par  Drod 
réaniisent  loules  lee  conditions  dénrablus,  sans 
«Itérer  la  qualité  nahiretle  dei  sona.  Après  loi, 
Bœlim  a  refait  la  construction  du  hautbois  et  a 
obtenu  plus   de  justesse,  plus   d'égalité,  ainsi 


'  BnOEIt 


79 


qa'un  doigler  plus  facile.  Brcl  s'est  occapA 
rnssi  du  perfeclionnenient  du  cor  anglais,  el  y 
a  introduit  de  notables  amélio rations,  ainsi  que 
dan*  son  analogue  appelé  le  bariton,  anden 
iaslmment  qui  était  alwndoDDé  depuis  la  pre- 
mière partie  du  dlxliuiliènie  siècle.  Brod  est 
mort  k  Paris,  le  5  avril  1339. 

BRODBAU  (JaiN),  eo  latin  Srodaus,  Qls 
d'un  valet  de  chambre  de  LauïsXII,  né  an  l&EK), 
fut  undes  meilleurs  littératcars  de  son  temps. 
Il  mourut  chanoine  de  Saint-Martin  de  Tours, 
en  1563.  On  a  de  lui  desm^^an^es,  Bftle,  l&ïb, 
In-s-,  danslesqurisil  traite,  lib.  11,  V.  i3,de  Pi- 
thaule  et  Satpista;e.  li,deTrigono,  NabUt 
el  Pandura;  lib.  IV,  c.  31,  an  musicii  canfibua 
tanentur  IschiadUi ;  lib.  T,  c.  3i,TibHs  parl- 
btu  et  imparlbui.  Ces  mélanges  ont  été  inséré* 
par  Jean  Groter  dans  son  recueil  intiluli  Lam- 
pat,  leu/ax  afllmn,¥TUKlor\,inûi,eio[.iD-i'. 

UBUDECZBY  [  Jein-Théodobe),  violoniste 
et  claveciniste,  né  en  Bohême,  voyagea  en  Alle- 
magne et  dans  les  Pays-Bas.  vers  1770,  et  se 
fixa  ïBruxelleBen1774.Ily  fut  attaché  àlamo- 
slque  parliculièn!  de  l'arcliiiluchesse  d'Autriche, 
gouvernante  des  Pays-Bas.  On  a  de  lui  trois 
(nuvres  de  sonates  pour  le  piano, gravés  danscette 
ville,  en  17B1,  un  œuvre  de  quatuora  pour  clave- 
cin, violon,  alto  et  basse,  et  un  œnvre  defa^o* 
potir -piano,  violon  et  violoncelle.  Ce  musicien  a 
laissé  aussi  en  manoscrit  sli  symptionies,  des 
éluiles  pour  le  vfolon,  et  quelques  pièces  pour  le 
violoncelle. 

BHODERIP  (...■:.),  planiste,  macbandde 
musique  el  fabricant  dlnitruments  à  Londres 
en  ITM .  est  connu  par  les  compositions  suivan- 
tes il'Sonatei  pour  le  piano,  op.  1.  —  2*  idem, 
op.  1.  —  3°  l^alms  for  f ,  3,  3  and  4  voice*.  — 
4'  Knglisb  songi,  op.  4. —  i'  Voluntariei  for  tlie 
organ,op.  5.  —  G<>InEtrucliiins  for  tlie  piano  forle, 
nitli  progrcisive  iessons,  op.  E.  — 7°  Coneorto 
for  tlie  piano,  op.  7.  —80  Un  recueil  de  glees  et 


UROËit  (Eanest),   professeur  de  musique 

et  violoncelliste  à  Breslau,  counu  depuis  |g3s 
par  sei  compositions,  est  n^  dans  cette  viHe.  Il  a 
publié  :  1°quDtre  0  Salutarit  hostia  è  4  voix, 
op.  1  ;  Breslau,  Grosaer.  —  2*3  graduels  k  4  voix 
op.  i;  Breslau,  L-euckarL  —  3°  Vêpres  k  4  voix, 
a  violons,  alto,  oi^ue,  1  hautbois  et  i  cors  ad 
tibltw»,  op. 3;  Breslau,  Grosser. —*•  4  Symni 
Yetptilini,  pour  un  chwur  d'hommes,  op.  4; 
Ibid.  ^i"  Litanix  B.  Firgfiiii  Marim  ï  4  voli, 
a  violons,  basse  et  orgue,  oj).  h  ;  Vienne,  Haatin- 
ger.  —  8-  WanixS,  S.  yomlnt  Jesv  à  4  voix, 
2  violons,  orgue  (et  Icors  ad  M.);  ibid.  Broer 
estaiissi  auteur  d'un  lrail£  0 


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80 


BROER  —  DROniVER 


■iqDe  iotitulé  Geianj-Ltàre  /tir  Ggmnatiea; 
Breitlau,  St^fDer. 

BROëS  (U"*),  pianiste  didioguée,  née  i 
Amllerdiin  eu  l7ai,  apprit  let  élémcab  delà 
miuiqjediiii  El  Tille  niUle,  pu»  auxuupagna 
MB  pire  i  Parl«,  at  j  dSTÎnt  élËve  de 
teur  de  la  Biographie  MMveiielU  des  MU' 
Hcieia.m  IB05.  Se»  progrès  dans  l'Iii 
Mt  le  ^taa  fnmit  rapidea.  En  lglo,ellc  passa 
BOUS  la  direction  de  Ktengel,  qui,  |ilua  larJ,  fut 
organiste  de  la  cliapdle  royale  ù  Droile.  Les 
éTéttemeiitsde  isi4  ajantarrranciii  la  Hollande 
de  la  dominaliui  française,  H"*  Broei  retsurna 
du*  ta  pairie,  et  s'y  livra  k  l'enseigaernent  du 
piano.  Elle  a  éii  conaiilérée  comme  un  des  meil- 
leurs proretteure  d'Ainslerdam  pour  cet  intiru- 
menl.  Elle  t'est  lïil  connaître  aussi  comme  com- 
poalleur  par  (juelqnea  productions  pour  le  piano; 
tes  outrages  hw  plus  coiiDus  aont  :  1°  Rondo 
poar  piano  avec  Tioloncolle  obligé  ;  Majence, 
ScboK.  —  1'  Variationt  tar  un  Ibime  original  ; 
Paris,  G.  Gaveanx 3*  Variations  tnr  la  ro- 
mance de  l'aTeugle  ;  Pada,  Henri  Lemolne.  ~ 
4*  Variations  sur  l'air  anglais  :  God  «me  Ihê 
King;  Amsterdam,  Steap.  —  i'  Variations  sur 
la  romance:  Â  voyager  panant  aa  vie;  ibid.  — 
6*  Contredanses  pour  le  [ùano;  Paria,  Gtveaut 
atni. 

BROESTEDT  (JuN-CBHâiia),  co-rectcur 
augunase  de  Loneboarg,!  publié  h  GiBlUn|;ua, 
en  1739,  une  dliserlatioa  de  trois  Feuilles  in-4* 
tout  ce  titre  :  Conjtctanea  plUlologica  de 
,  Aymnopteorun  apud  hebrteot  tigno  seta  dicfo, 
quo  inUla  eaminvM  r^eUnda  «ue  indiea- 
bant. 

BROGNONICO  (Hob&ce),  composltear  né 
à  Faenu,  fera  1580,  fui  membre  de  l'académie 
dee  FilontuH.  On  a  de  lui  :  Il  pHmi»  tibro  de' 
MadrigaU  à  s  voei  ;  Veneiia,  presto  Giac 
Vincenii,  leos,  ia-4*.  Le  second  livre  de  ces 
madrigaux  a  paru  en  U13,  et  le  troisième  en  iei3, 
chei  le  même  éditeur. 

BROIEH  (....)i  coraposilear  français,  Fut 
chantie  de  U  cliapelle  do  pape,  tout  le  pon- 
tificat de  Léon  X.TbéophileFolenga,  connu  sout 
le  pteudonjnie  de  Merlin  Coceaie,  a  célébré 
cet  artiste  dans  ses  vers  macaroniqoea  {Maca- 
po»../ib.  a,  praphet.)  On  peut  yolr  ces  versa 
l'article  Bidon. 

BROHELSBY  (BicntaD),  médecin,  ni  en 
t73Z,  dans  le  comté  de  Sommersel,  étudia  snc- 
cettivemcnt  i  Ëdlmboui^  et  k  Lejde,  tous  le 
célèbre  Caubius.  H  Tut  reçu  docteur  en  1745, 
et  mourut  à  Londrâ  en  1797 ,  après  avoir  ac- 
quis une  giande  Torlone  et  i>eauceup  de  censi' 
déralion  dans  ta  p::iii'|ue  de  son  arl.  On  a 


de  loi  .-  Refleetion*  on  aneieni  and  modéra 
Mutick,  wità  ilit  application  to  Ihe  cure  af 
dlieate*,  te  lohie/t  it  tubjoined  on  Suay  la 
lolve  tbequetttim,  aheretn  eotuisted  (Ae  dif/é- 
rençeoj  ancient  Uutick  from  ihat  qfmodern 
Uoie  (Rédexions  sar  la  musique  ancienne  et  m»- 
deroe,  avec  son  applicationilagaérisandatOBa- 
laJIcs,  suivies  d'un  casai  tur  la  lotutioo  de  cette 
question  :  eu  quoi  consiste  la  diUérence  entre  la 
musique  des  anciens  et  cdie  dee  oiodernes); 
Londres,  1749,  io-<°,  81  page*.  Le  contdller  de 
cour  Kœttaer  a  donné  un  eitriit  en  allemand  de 
cet  ouvrage,  avec  des  notes,  dans  le  Magasin 
dt^  Hambourg,  t.  9,p.  B7.0nle  trouve  aussi  dana 
les  Seylr,  hltl.  kril.ie  Uarpurg,  t2,  p.  lG-37. 
Brokelaby  a  donné  dans  les  rranioc/ioRi  phi- 
lotophiqaes  (i.  4&J ,  un  antre  mémoire  sur  1& 
musique  des  ancieng. 

fiHOHLEY  (RousT-AflTOiRE),  ecclésias- 
tique anglais,  né  eu  1747,  Tut  bachelier  eu  Ukéo- 
logie.  Il  monrotï  Londres  en  isofl.  On  a  de  lui 
un  sermon  composé  ï  l'occation  da  l'ouverture 
d'une  nouvelle  ^lise  dans  cette  ville,  et  sur  l'or- 
gue qui  T  avait  élé  placé.  Ce  discours  a  ét^  pu- 
blié sons  le  titre  suivant  ;  On  opening  Ckurch 
and  Organ.  Sermon  on  ptalm  121;  Londres 
1771,  in-4''. 

BAONIVER  (GBOKcaa),  organiste  de  l'église 
du  Saint-Esprit  k  Hambourg,  naquit  dans  le 
Hotsteio,  en  1666.  Matlbeson,  qui  inrail  pu  nous 
fournir  des  reuseigneineats  sur  la  vie  de  cel  ar- 
contemporain,  n'en  parle  que  d'une 
manière  indirecte  dans  son  livre  intitulé  Grun- 
dlage  einer  Ehreti-P/orte  (p.  220  et  3B3}. 
Une  note  de  tColler  m'a  indiqué  la  date  de-  ti. 
naissance,  mal»  c'est  tout  ce  que  ]'ai  trouré  sur 
Bronner.  Il  paraît  qu'il  mounit  en  1714.  On  voit 
par  le«  Annales  du  théAtre  de  Hamboarg,  qu'a- 
près ;  avoirdonné  plusieurs  opéraa,  il  en  prit  la 
direction  ea  t6B9.  Les  ouvrages  dramatiques  de 
!  compositeur  sont  :  1°  Mcho  et  Kareisse,  i 
Hambourg ,  1693.  —  2*  Pénut ,  ibid. ,  1694.  — 
3"  CéphaU  et  Procru,  IMd.,  1701.  —  4°  Phi- 
lippe,  due  de  Milan.  Cet  ouvrage  dtait  prSI  t 
être  joué  en  1701 ,  malt  ruubassadeur  de  l'empe- 
s'opposa  i  la  représeutatlon.  —  5°  Bérénice, 
Hambourg,  IT02.  —  6°  Viclttr.  La  musique  du 
troisième  acte  de  cet  opéra  «  été  compo)^  par 
Rionner;  cel  ouTrage  a  élé  joué  k  Hambourg  ea 
170Î.  —  "i"  Le  due  de  Normandie,  ibid.,  I703. 
—  i°La  mort  du  grand  Pan.  En  IGOO,  Bron- 
ner a  publié  nu  recueil  de  cantates  i  voix  seule. 
Enfin  on  a  de  cet  artii'le  un  livre  de  cliorals  ar- 
rangés pour  l'orgLtc,  qui  a  pour  titre  :  VolktJsn- 
digea  Biuiikalisches  Cheral-Bueh  naeli  dent 
Hambttrglicken    Kirchen-Gettenobuelic  ein- 


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BROHHER  —  BROS 


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yerteklet  nœh  aUen  Melodeie»  in  3  Sflm- 
nen  eompoMrf,  vie  aveh  mil  eJnem  Choral 
vml  oMigaten  OrgtI-baji  eertehen  ;  Himbourg, 
1TI0,ln-4*.  Li  dmilème  édlUoQ  de  cet  ouTTige 
■  «tépublMsm  1710. 

BROOK  (Jjtna),  recteur  de  Hill-Crome  et 
iha't»  du  chttcKi  de  nanlej,  dut  le  iacM 
ii«  Woreeeler,  Tinll  au  eomthniMinent  àa  dfx- 
liuiHème  siècle.  Il  ■  publié  un  oiiTrage  Intitulé  : 
Tht  dHtjf  and  advanlofe  af  ilnglng  0/  the 
lord  (Il«  la  DéoCMité  et  de  l'ntUllé  du  cliant  re- 
tigisui);  Ijondres,  171B,  in-t". 

BROOKBANCK  (Justra),  écriTab  ap- 
gliiiqul  Tl«*it  len  le  nflitu'dn  dii-Mptièmc 
.  aièclcMl  paraît  aTidréUdiDi  letordres.  On  ade 
ict  antear  nae  diiaerlalioD  inr  la  ditrassion 
alerte  aoua  le  règne  de  CromwBlI  relatiTemcnt 
1DX  oi^ca  et  1  la  mnaiqae  dans  te  unice  di- 
lin.  Lea  preabjtMeai  loulaleat  lea  en  exclnre, 
«t  In  autres  catltoliquea  réformés  prélcodaienl 
qa'oD  deTait  lea  j  concamr.  La  dluertatioa  de 
Brookbank  eat  Iclitatée  :  Tfte  util  iitiiedOrgan, 
vAeCAer  or  no  InifrtimenfaI  and  orgoaieal 
Miuiek  be  lav/al  tn  holy  yubtlei  atiembUe* 
(L'orgue  bien  accordé,  ou  exanwn  de  cette  ques- 
tion :  si  la  mnalq^e  des  hiitranwnla  et  de*  ur- 
guea  est  admissible  dana  le»  astemblfe*  plenses)  ; 
Loodrvs,  lUO,  iti-4'.Uneinultltudede  pamphlets 
auonjinet  furent  publiés  dans  la  querelle  dont  il 
s'agit.  J'ai  recueilli  les  litres  de  quelques-uns; 
les  (otcl  :  1*  Organ't  Écho  [L'Ëcho  de  l'Orgue)  ; 
Londred,IMl,  ln-[ol.  —  VTheOrgan't  Frnit- 
ral  (Les FuDéralIles  de  l'Orgue);  Londres,  IMl; 
io-*-.  —  3*  The  holy  Barmong  ;  or  a  pUa  for 
the  aiolUhing  o/Organi  and  olhtr  Mustek  in 
Chureba  (L'Harmonie  sacrée,  ud  plaidoyer  pour 
l'abolillon  des  or|nes  rt  de  toute  autre  musique 
dans  leségliies);  Londres,  16tS,in-4*.  ^  4°  Goi- 
ptl  Uusici,  bj  !f.  H.  (L4i  musique  tiTsngiili- 
q lie.  etc.);  Londres,  1S44,  la-4°.  Le  parlement 
tnterriat  daas  cette  alTaire,  el  rendit  ileuii  or- 
donnaoces  qui  furent  Imprimées  sous  le  Uire  : 
TtDo  ordinanet»  of  both  hotua  for  dano- 
lahing  oJOrgant  and  Imagm;  Londres,  1044, 
in-4°. 

BROORER  (Duiibl),  Ticalre  de  l'ésiise  de 
Saint-Pierre  et  elianoine  de  Worctiter,  a  pro- 
noncé uu  disconn  sur  la  muNque  d'église,  I  l'oc- 
caniande  l'oralorlo  i'Àthalit,  àe  Oeodel,  exécuté 
dinsl'églisedeWnreegterea  1743. Ce  discours  a 
été  imprimé  soui  celllre  :  Mvsleat  Wertttttr,  a 
Sermon «nP5.  XXXIII  i-3;Londres,1743,in-4<>. 

BROOUANN  (Lotns) ,  musicien  belge,  qui 
était  né  areugir,  en  \bli,  est  dlé  par  Swertins  (I) 

m  Mictit.  p.  ni. 


et  par  Vosains  (  I  )  comme  un  des  aittstes  les 
plus  céKbresde  Bon  lompa  :  cette  célébrité  est 
aufoard'taui  fort  oubliée.  U  mourut  i  Bmieliss 
m  I5B7,  à  11«e  de  09  ans,  et  fut  lahnmé  dans 
l'église  des  Frannscalni  de  cette  Tille.  Cét^ 
dit  Vestius,  nn  docteur  daaa  les  arts  libéraui, 
on  licencié  en  droit,  et  te  prince  de  la  mtuUpie 
(Artiain  liberallum  doctor,  Jnris  candiilatus,  et 
musicK  prineeps).  J'ai  bien  peur  que  ce  sa*ant 
n'ait  point  d'autre  garant  du  mérite  de  m  Broo- 
mann  que  son  épilliaplie,  alnii  conçue  •■ 
D.  O.  H. 

LODOTICO  BaCMHAKNIt 
j4C<ini  ET  CORKF.UC  VEBUalLE  WeCHEN    F. 


Imisniib.  CjkRbintTo  McticEsquE  niHCin: 

GEaTacDis  KEnEns 

lanociaxUaniACusunMiRNF.  ' 


BROS  (D.  Jdah),  maître  de  cttapeUa  et  com- 
posilenr  etpagnol,  naquit  t  Tortoaa,  en  I77S. 
Apria  avoir  été  eobnt  de  diceur  daas  la  cattié- 
drale  de  cette  ville ,  il  a*  rendit  k  Barcelone 
pour  étodier  la  compoailiom  ions  la  direction  de 
Qinralt  et  d'autres  maîtres.  Se*  beoreases  dis- 
positions la  mirent  bientât  en  état  de  rem[dir 
les  ronetlooB  de  second  maître  de  la  cbapelle  de 
Santa-MoTia  del  Mar,  alni  qua  celle  d'orga- 
niste de  l'égliaa  S.  Sévère,  dana  la  même  ville. 
En  1807,  Bros  obtint  au  ouncuara  la  plaça  de 
mattra  de  chapelle  de  la  caUiédi^  de  Halap, 
et  l'emporta  anr  dii-neut  concurrents.  En  ISlb  U 
direction  de  la  cbapelle  d'Ovlédo  étant  davenne 
vacante,  par  la  mort  de  D.  Juan  Pwos,  ce  [ut 
D.  Juan  Bros  qui  bt  désigné  comme  son  snc- 
eesseur;  mais  il  n'accepta  pas  celle  place,  et  le- 
noufa  également  k  cdie  qu'il  occupait  k  Malaga, 
pour  aatisbire  *a  Tanulle,  laquelle  déairail  qu'il 
prit  la  poaitieo  de  maître  de  cliapelle  k  Léon.  Il 
t'occupa  jnsqn'en  1013,  époque  od  il  tkit  com- 
promU  dana  le*  alTaires  politique!  ,  qol  le  Brant 
mettre  en  arpeetstion  ;  ntat*  il  ftit  acqblUd  par 
un  arrêt  de  la  coar  suprême  de  la  Rota.  KaUré 
alors  k  Oviédo,  il  j  épousa  une  dame  de  lamllle 
diatinguée  nommée  Dona  Mafia  de  lot  DoUtru 
consul  yHiair.  En  1834,  Hros  fut  appelé  de 
nouveau  k  la  place  de  maître  de  diapelle  de 
la  catliidrale  de  celle  vtlle  :  il  l'occupa  josqB'k 
s*  mort,  arrivée  le  11  mar*  isai,  k  l'éige  de 
«ofiaDle-ieiia  ane.Ses  ceavresinsombrables  de 
mnsique  d'alise  sont  répandue»  dans  tontes  ha 


>y  Google 


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BBOS-aROSCtil 


(je  l'Ëspa|!ii«  : 


m  cile  comme  Im  dmïI- 
to  leslimenUtioiii,  com- 
poséM  k  Lâoo  ;  lu  Te  Deitm,  itn  oflicc  d«s  niorU 
et  d'autre*  mt(«r«FeéC[il«  à  OTiédo,  uutTe  une 
tainiM  dfl  nMUU  et  de  puanMi  oonpo- 
léa'pour  le  wrTiea  des  églite*  dÎTorat»  *ux- 
4mIIm  Bras  fut  altacM  dftos  m  loagne  curière. 
MtOaiCUAKD    (ÉTiuNï).    Vofti    Bm- 

BHOSCHI  (CauLMj,  ctuiBu  toui  le  nom 
de  Forlne/f  j,  laX  le  itlni  étonnut  des  duBleurs 
du  dix-huitième  «iAcle^blai  qnll  til  étii  ooBleiu- 
poi^a  de  pliitlearK  TirtooKt  de  premier  or- 
dre. On  ne  l'tccoide  pan  lur  le  lieu  de  m  util- 
MDce.  Si  l'on  croit  leP.  GioTenale  Sacclii,  t  qui 
l'on  doit tiDebkigraplueilecetaTlistecélèbne  (1), 
il  étafl  né*  Andria;  cependant  F*fine1lihii-m«nie 
dit  i  BunKT.  hmqna  celui-ci  le  rit  i  Boli^ne 
eD'l7?0,  qu'ileltildelfafklea.  Quoi  qu'il  en  Mil, 
U  eut  certain  qu'il  vil  le )aur  le 34  juiier  I70â. 
Son  arlijine  t  fiit  ndtre  auul  dea  diacnsiieiu. 
On  a  dit  que  aoa  nom  de  Fartiutli  Tenait  de 
/ariiia,  parceque  lepère  du  cluntear,  Sallator 
JInaehi,  iTiit  Hé  nieanier,  d'autre*  dbenl  niir- 
chaud  de  brrne;  tMlt  U  parait  eertalu  que  tm 
■om  lui  Tut  donsé  peroa  qnll  eut  pour  protec- 

M  carrMre,  troii  Irires  nomnéa  farina,  qui 
tcnilent  le  iiremier  rwig  ptrni  le*  analeurt  le* 
plua  dislrBgH<«  de  Naplee.  Le  P.  Saecbi  auure 
qu'il  a  TU  entre  les  inalnsde  Firinellilea  preuTe* 
de  Bobleue  qu'il  «Tait  Falta  foarair  leraqu 
1*  rsTeur  sans  bornes  Uonl  H  joaiisail  auprèa 
du  roi  d'eapapie  lui  fit  tAlenir  son  adtnisaion 
dans  les  ordres  de  CttUraT*  et  de  SI- Jacques.  Il 
serait  p«t-étre  dlniefle  de  concilier  ■■  n«)stinc« 
,dlitingaéede*  parents  de  l'artlsle  tTec  t'Jnttne 
IrtScqa'ita  firent  de  sa  TiriliU,  dans  l'etpolr  il'u- 
Burer  tenr  lorlune;  maie  en  IlaHo,  et  surtout 
dans  le  royanme  de  HiplM,  on  n'était  jamais 
entiBTTS(sé  pour  cadiai  ce*  sorte*  de  spécola- 
liens  Eoas  le  pitoite  d'un  «eddeot  qudconqse. 
UnobleHure,  dlstlton,  swrvenue  au  Jean*  Bros- 
efaf t  la  sotte  d'une  diuta  d« cheral,  n'aTaitriié 
jogée  guérissable  par  le  oliirar^ea  qn'aa  mojon 
de  la  casiration.  ]l  n'j  aTait  pas  un  ca»trat  ita- 
lien qoi  n'ait  k  conter  sa  pettle  histoire  toota 
smblsBIe,  ta  mittllation  ne  prodniMil  pas  Iod- 
Jours  les  elTels  qu'on  •■  iTiit  espéré*  :  beaucoup 
dlDCorlunét  perdaient  la  qiislilé  d'iMmnse,  uns 
acquérir  lafolxd'iin  chinteBr.  Fsrinclli  Tut  du 
moins  plus  lieureut,  car  il  posséda  Is  pins  ad- 
mirable Toii  lie  soprano  qu'on  ail  peut-être  ja- 
mais entendue. 


Son  part  lui  enteigoa  !«)  preniitn  ili 
Ja  musique,  puis  U  passa  dans  l'école  de  Porpora, 
doat  il  fut  l«  premier  et  le  plut  illustre  éiève. 
Aprt*  avoir  appri*  sous  c«t  habile  niattre  le  më- 
I  canianie  de  l'art  ilu  clfsnl,  tel  qu'il  existait  dan« 
,  la  inéUiode  parlaile  dea  cliauloois  d«  ce  Uoipo  , 
'  il  oommenf*  i  se  faire  eolendre  dan*  niirV|inr 
cordes  d'srtistes  et  d'amsteors,  partieulièremnt 
ehei  les  frArei  Farina.  Sa  voii  merTcilleMe,  la 
pureté  de*  sons  qu'il  en  tirait,  ta  facile  et  btil- 
I  lanle  exécution,  causëreatia  plus  TiTeseasatioHr 
'  el  dés  lors  on  préril  l'éclat  qu'auraient  ses  dé- 
I  inils  sur  la  scène.  Un  a  écrit  qn'k  l'^fode  qninie 
an*  (en  1710)  il  *e  filMntcndre  pour  la  pfeoùère 
fuli  an  pubUu  dans  VA  Hteliea  tl  Me4oro  de  Ué- 
tastau,  premier  opéra  do  ce  poet«  illustre,  qui 
n'BTBit  «Ion  que  dit-lrait  MU,  et  queltaugnla- 
rite  de  ce  double  début  fil  naître  entre  M«t»sl««fr 
et  Farinelli  une  amitié  qui  dvra  aatfBt  que  leur 
Tie.  Tout  cela  «M  dénué  de  tandenenL  MétaslMfr 
D'élail  point  li  Naplw  en  17M,'car  il  ne  qiiiti* 
Borne  qu'an'inois  de  juin  t731,  p«nr  bat  se* 
crcBDcier*  ;  il  n'aiait  pat  alors  dli.huit  ans,  inait 
bien  vingt-deai  au  et  quelque*  mou,  «ânt  né 
t  Itomo  le3jsQTier  169S  ;  AxgeUea  »  Jtfedoro  n'é- 
tait pasivn  début,  car  il  u'aTait  queqnsloneaao- 
quand  il  donna  son  (Mtufiao,-  enfin  Ângtlieuf 
tfedoro  no  date  point  do  ITJO,  mai*  de  1711  (1^. 
Cequi  est  plus  certain,  c'est  quedauaeetlemém» 
année  1712  Farinelli,  alors  l«é  de  dix-sept  an», 
accompagna  i  Rome  son  matlr^  Porpora,  qui 
était  engagé  ponr  écrire  au  tbéitre  Atiberti  de 
celle  ville  l'upéra  intitulé  Bom»»9.  {Tesl  dans  cd 
euvrwie  que  Fsrioelli,  déji  célèbre  dant  Tltalie 
méridionale  sous  le  nom  de  U  ragaita  (  l'eufanl), 
Gt  lOD  début  1  Home.  Un  trompette  alloinand, 
dont  le  talent  leoaitdu  prodip,  etcilaitalorsl'ad^ 
miralioo  des  BomsinH.  Les  enlrapreneura  du 
théAtre  prièrent  Porpora  d'écrire  un  air  ponr 
son  élère,  arec  un  acconipagocment  de  trom- 
pette obligée;  le  compoiiteur  sousciivH  à  leur 
demande,  ol  dès  ce  moment  uh  lutte  fut  en- 
gagée entre  le  cijaaicar  et  le  virtuose  étranger. 
L'air  commençait  par  une  noie  tenue  en  point 
d'orgue,  et  tout,  le  trsil  de  la  rilourndle  était  en- 
suite répété  dans  la  psrlie  de  cluni:  Le  Irom- 
polte  prit  celle  note  arec  tant  de  doucturiU  ea 
drivelopp*  l'inteniité  jusqu'au  degré  de  force  te 
plus  C(Bitidéral>le  par  une  progression  si  insen- 
tible,  et  la  diminua  iTec  laut  d'art;  enfin,  il  tint 
cette  note  si  longtemps,  qu'il  excita  des  trans- 
ports univeraeltd'entliousiaRme,  et  qu'on  se  per- 


»«a  de  (««>■  «isBi  >H  «épwt  paur  RgiM. 


>y  Google 


■umU  que  le  >fliDfl  Fariiielli  |te  pmrraH  IsUer  ,  M  tlan  que  Firioelll  deminda  des  \tfoai  aa 
«hef  àe  fécoU  de  E(ol»gne.  Cependsnl  Biimtj 
■TODB  que  ce  ditateur  retla  wmu  li  direction  de 
Porpora  juiqu'en  1724  (I) ,  «poque  oU  il  ùt  ntc 
lut  Bon  premier  tofigedaVienoe;  or  il  eit  cer- 
Uio  que  «on  mittre,  renommé  deuï  laiile  l'Italie 
pour  l'eweiitDeiDeDl  du  cliani,  n'aurait  paa  permis 
qoeionéliTeluint  l'injure  de  prradre  deetefoos 
d'un  autre  prafeaseur  quel  qu'il  fût.  Il  est  harx  de 
doute  d'aitleun  que  Farinelli  n'arail  jainalt  en- 
tendu Bernacehi  atant  1717,  et  que  ee  n'nt  qu't- 
prte  HToir  été  vaincu  par  Id  dans  un  opéra  d'Or- 
landini,  qu'il  reeonautce  qui  lui  tnanquiilaoui  le 
rapport  de  l'art,  ul  qu'il  ee  décida  à  demander  de» 
coueileà  celui  dontila*oiMil  la  supirioritt'. 

Ob  manque  de  rouc^nanii^nts  aur  l'efTet  que 
produKit  Farindll  k  Vwnne,  lonqu*il  y  lit  ton 
premier  Toyege,  en  1714.  L'anuée  suiTante  11 
dianU  à  Venise  dans  la  Didont  oitondoaota 
deUétaatase,  niseenrausIqueparAlbinon).  Puii 
il  retoonw  A  Ntplec,  où  il  exoila  la  plot  die  adoil- 
ration  dan*  uub  aéréoada  dramslique  de  Hum, 
iHi>lch>nt«afeeUeéM)recaiitatrlMTeii.Eal7M 
il  j»ua  i  Hlltn  dans  le  Ciro,  opéra  de  Français 
Ciawpi;  pois  il  alla  à  Rame,  où  II  était  attendu 
avec  DUS  me  iiepaCence.  En  I7l7  U  te  rendit  i 
BeJagne:Uy  deraitchantar  aTCcBemacclii.  Fier 
de  tant  d«  eaecès,  Mofianl  daaa  l'incoaiparatile 
beauté  de  et  toIx  eldtni  la  prodipeuee  Cadlité 
d'etéoulion  qui  ne  l'avait  jamais  Iralii,  il  redoo- 
tait  peu  l'éprcBM  qu'il  allait  antrir.  L'babileté  de 
fiemacchi  était  telle,  ï-la  tédté,  qa'eUs  l'avait  fUt 
«ppeler  Le  rot  du  o^oÊttearti  nais  u  Toii  n'é- 
tait pas  belle,  et  ce  n'était  qu'A  force  d'art  qne 
Beraacclil  ifailIriompU  d«  (et  débuts.  Ne  don- 
ta&t  pas  d'uu  licloire  eefi)t)lable  k  ceiki  qu'il 
«Tait  obtenue  i  Rome  cinq  ans  anf^ravant,  l'é- 
lève de  Porpoia  prodigua  dans  le  duD  qu'il  ebao- 
lut  avec  Bemacohi  loos  lei  trésors  de  ion  bel 
oi^ane.  Ions  las  traita  qui  aTifent  bit  sa  gMn. 
L'andUeiM,  dans  la  éiUie,  pitidigna  des  appUu- 
dissaoatnta  MMliquM  k  ce  qu'il  venait  d'enteodre. 
Bamaecbi,  unaétnémti  dn  prodige  et  de  l'efliit 
qui!  arùt  produit,  commença  i  son  tour  la  pbnae 
qu'il  davall  rtptler,  et  redisant  tous  lea  traita  du 
JeuDB  ebanteur,  sans  en  oublier  ua  seul,  mil 
dans  loua  les  détails  ane  per(«<ition  si  merveil- 
Ituse,  qne  FarineHi  futobli|é  de  recomattraio» 
matlredanssou  rival.  Akirs,  au  lieu  desere 
dans  un  orgueil  blessé,  cm 
de  birc  va  artiste  ordioaifc,  il  avoua  sa  débile 
et  demanda  de*  ouii<«lls  à  Benuccbi,  qui  >e  plut 
adonner  ladetnièreperfMtieii  aillaient  du  cban- 
teuT  lu  plus  extraordinaire  du  dii-liuititme  «Jvele, 

(1)  M  veniral  liiitori  91  Uaic,  1. 1.  p.  VT). 


te  dont  le  talent  étail-^  parlait.  Hais 
quand  vint  lelourduclianteur,  lui  quels  nntore 
et  l'art  avalent  dooé  de  (a  mise  de  voix  la  plus 
adiDirable  qu'on  ail  jamais 'enlendoe,  lui,  dis-je, 
laas  s'eirnjier  de  ce  quil  venait  d'entendre,  prit 
cette  nota  laine  avec  une  douoeur,  une  pureté 
iDoaiB  jnaqu'alaTS,  «o  développa  la  loroe  avec  un 
•ri  infini ,  et  la  lint  si  longlempi  qu'il  ne  paraM- 
Mîlpas  poeaible qu'un  pareil  efTet  lût  obtenu  par 
dcemojreDsnalnrels.'Une explosion  d'applandis- 
Mmenta  et  de  cris  d'admiration  aocucillirenl  ce 
phénBUt^nci  l'ialerruplion dura  prËsdeoinquit- 
uutas.  L«  cbanteur  dit  ensuite  la  phrase  de  mélo- 
die,» y  Hiln>diiis»it  de  brillant»  trille»  qu'aneon 
aube  artiste  n'a  exécutés  comme  loi.  UuoLle  que 
at  l'babiiletâ  du  trompelte,  il  l.it  ébranlé  par  le 
Uleat  de  son  adversaire  :  tootefois  il  ne  se  dé- 
covagM  pas.  Suivant  l'iisageel  la  coupe  des  aim 
de  ce  lewps,  après  U  dauiiéma  parlie  de  l'sir,  le 
premier  motif  revenmt  en  entier  ;  l'artiste  étranger 
nutembia' tontes  «es  loices,  recomnwnfa  l«  te- 
ane  avec  ploB  de  perfection  que  la  première  Tais 
et  la  soutiat  si  longtemps,  qu'il  sembla  balancer 
le  suecia  de  Farinelii;  mais  oelui-ci,  sans  rien 
perdre  de  la  dnrée  de  U  ncde,  telle  qu'il  l'avail 
Ul  «sitavdre  la  première  Tois,  parvint  k  lui  donner 
un  tel  «Mat,  me  telle  vibration,  que  la  salle  en- 
tière fut  remplie  de  ce  son  immense,  el  dan^  ta 
mélodie  »ulvaate.  Il  intr«duisll  des  traits  »i  bril- 
laata,  et  Ht  mtendreone  voix  si  étendue,  si  égale 
el  u  pure,  qoa  renthouaiasma  du  pubUc  allô  jas- 
qu't  k  frénésie,  et  qae  l'iastnimen liste  fui  obligé 
de  s'avouer  valncn.  Il  r  a  lien  de  croireque  Por- 
pora avail  «litt  su  trtompbe  de  sou  élève,  el  que 
le»  trait*  qui  panirenl  improvisée  avaient  été  pré- 
parés par  lui  et  travaillés  d'avance.  Quoi  qu'il  en 
soit,  le  public  attendu  en  masse  le  dianteur  k  la 
porle  du  lliéilre,  et  l'accompagna  jusque  obez 


ndea.fi 


1»  (1)- 


w  présente  Due  de  en  erreurs  eldc  ces  con- 
tradietioas  aswi  fréqeentes  dans  la  vie  de  cet 
artiste,  et  qu'on  ne  peut  expliquer.  Bnmeï  dit, 
dam  son  voyage  musical  en  itBlie(pag.  311), 
qo'en  quittant  Rome,  FaHuclli  da  è  Bologne 
oâ  il  entendH  te  célèbre  Bemacdii;  mais  Bw- 
nsrclii  n'était  polnl  i  Bnkigneen  Vin.  Clioren 
elFayolle  ont  ajouté  t  ce  quedilBoroey,  que  ce 


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84  URO 

Cm!  quel(|ae  choM  de  heiin  st  île  ill|;ni;,  que  ce 
duuUeeiempledeliconscienced'artifile  qiiiéorle 
des  ijeui  iMéi  Iwcongiiléritionsd'amoar-propre 
«I  d'kit^rtt  persouDel,  pour  ne  songer  qn'Mipru- 
grès  de  l'srt. 

Après  SToir  fttt  on  teeond  To;rigc  i  Vienne 
en  I7U,  Firipelli  visita  phirieura  Toii  Venise, 
Rome,  Naplet,  Pliiunce  el  Pâme,  e1,i1an*  let 
années  1718  k  1730,  l'j  meaura  atec quelques- 
uns  dApluB  calibres  dianteuradece  temps,  tels 
qne  Gizir,  NicoUnl,  I*  Faustint  et  li  Ciinonl,  Tut 
parloiil  le  vainqueur  de  ce»Tirtuose5,  et  fut  eom- 
Mé  d'hunnetirs  et  de  richesses.  En  1731,  lintun 
troisième  Tarage  k  Vienne.  Jusqu'aiura,  le  genr« 
de  SON  tileBl  avait  été  tuaé'Bur  rtuprovisation 
et  l 'eiécu  lion  des  difBcnll^.  Le  trille,  les  gronpei 
de  tunte  espto,  les  longs  païuge*  en  Hercoi, 
ascendants  et  descendants,  se  reproduisaient 
■ans  «ese  dans  son  cbtnt  ;  en  un  mol,  parlneLI 
étaitnn  clianteurdebraToure  (I).  C'eriapr4«ce 
Toys)^  k  Vienne,  qn'il  conuneaça  k  loodlHer  sa 
manitre,  et  qo'k  ion  eiécuthm  prodigieuse  il 
■jouta  ie  mérite  de  bien  cbanter  dus  le  style  pa- 
thétique et  Bimple.  L»  conseila  de  l'emperenr 
Ciiarlfs  VI  le  dirigèrent  vers  cette  r«fomM.  Ce 
prince  l'accompagnait  an  Jour  an  cltTeoio;  tonl 
k  coup.  Il  s'arrêta  et  dit  k  fartkte  qu'aucun  autre 
ohanieuT  ne  pouvait  être  mis  en  parallèle  avec 
lui  ;  que  sa  voix  d  son  chant  ne  semblaient  point 
■ppaitenir  i  un  simple  mortel,  mail  bien  k  tra 
être  lumalnrel.  «Ces  giganlesquea  traita  (lui  di|. 
■  fl)i<)e*  longs  passages  qni  ne  finissent  pM, 
,  <  ces  hardlessea  de  rotre  eitoiUoa  excitent  l'é* 
it  et  radmintion,  mais  ne  tMKlient 


■  si  fktile,  ai  vous  voulies  lire  qnelqnefois  plus 

■  simple  et  plus  expres«ri  ■  Ce»  parole*  4'an 
vérlbihle  connaisseur,  d'un  «mi  de  l'arl  ne  h» 
rent  point  perdues.  Avant  qu'eUea  eoueat  étC 
dites,  Farinelli  n'avait  pas  songé  k  fart  de  chu- 
ter avec  simplicité,  bien  que  la  nature  lui  edi 
depsrll  tous  les  dons  qui  pMjvalent  lui  aasurar 
une  incontestable  aupérierité  en  cela  comme  an 
toutes  Ice  autres  partiasdu  cbant;  niais  il  ne  faut 
pas  ouiilier  qu'k  i'époque  où  fl  eutre  dant  la 
carrière  do  chant  Iheklral,  Inale  l'Italie  nnblait 
dn  ctiant  de  bravoure  que  B«raacctil  avait  mis 
en  vi^ue;  avide  de  [succès,  comme  l'e^t  tout 
aiMe,  il  s'était  livré  sans  réserve  kce  geaie 
dans  lequel  nul  ne  pouvait  l'égaler.  Mais  après 
avoir  refu  les  coDScila  de  l'empereur,  il  comprît 

11)  Il  D(  riul  p»  «btlcr,  iTiUIniri.qiie  Poipon,  lutira 


ce  qui  lui  restait  k  faire  pour  être  un*  rhantPitr 
complet,  et  II  eut  le  eonrsge  de  renoncer  quc^ 
qucTois  aui  apolaudissements  de  la  mulHtndr, 
pour  èlrevnl,  simple,  dramatique, et  ssUsMiie 
quelques  connalssears.  Ainsi  que  l'avait  prévu 
Charles  VT,  il  Tut,  dès  qu'il  le  voulut,  le  cbaoleur 
le  plus  paliiéfliique  comme  il  élail  lu  pins  brillaol. 
.On  verra  plus  loin  que  ce  progrès  nefdtpas  seii- 
ieoMnt  olile  k  aa  renommée,  mais  qu'il  fbt  la 
cause  principale  de  sa  liante  fortune. 

De  retour  en  Italie,  Farindil  chanta  avec  des 
Eucc^  toujours  croissants  k  Venise,  I  Rome,  k 
Ferrsre,  k  Locqnes,  k  Turin.  Combté  d'honneurs 
et  de  Kchesses,  U  quitta  enfin  le  coolinent  en 
1734.  pour  passer  en  Angleterre.  Pen  de  temps 
suparavant,  la  noblesse  anglaise,  irritée  OMtre 
Utendel  (rojiei  ce  nom) -qui  montrait  pea  d'é- 
gard pour  elle,  avait  résolu  de.miner  son  entre- 
prise du  théktre  de  Hay-Harket,  et,  poar  réaliser 
ce  dessein,  avait  hit  venir  Porporak  Londres,  aHn 
qolldirigetlun  Opéra  an  théktre  de  LiMoln's-Inn 
Fields.  Incapable  de  rien  ménager  qaand  D  crorût 
«voir  k  se  plaindre  de  qnelqn'un,  Hwidd  venait 
de  se  brouiller  avec  Senesins,  contralto  parbit 
qui  passs  au  théktre  de  son  rival  ;  mais  malgré 
cet  échec  etPanimadventon  de  la  haute  aodélé,  l« 
génie  du  grand  artiste  Inltail  encore  avec  avan- 
tage contre  l'entreprise  de  ses  autagonistei,  K 
ceui-ei  avaient  un  arriéré  de  19  miile  Hvres  ster- 
ling qui  tes  menaçait  d'une  ruine  presqne  inévi* 
Ubie,  Porpor*  comprit  que  les  prodiges  dn  bksit 
de  Farinelii  pouvaient  seuls  les  tirer  d'une  posi- 
tion si  périlleuse.  L'événement  prouva  qu'il  ne 
s'était  pas  trompé.  Il  le  fit  entendre  pour  la  pre- 
mière fois  dans  VArtititrcit  de  Basse,  où  son 
frère,  Riciisrd  Broschi,  svait  ajouté  un  airiresi- 
Iréequi  décida  en  sa  faveur  une  vogue  qui  te- 
nait du  délire.  Cet  air  commentait  par  une  note 
tenue  comme  cdul  d'ffomene,  écrit  douse  anc 
auparavant  k  Rome  par  Porpora.  Farloelli  vou- 
lut j  reproduire  f  effet  qu'il  avait  obtenu  dans  sa 
lutte  avec  le  trompcite  et  par  le  même  moyen. 
Prenant  une  sbondanle  respiration,  et  appayant 
sa  loain  droite  aur  >a  poitrine,  il  fit  attendre  an 
son  pur  et  doux  qui  alla  imperceptiblentant  jus- 
qu'au plus  l>aut  degré  de  force,  pois  diminua  de 
la  même  manière  iusqu'k  la  plus  parfaite  tènuîCé, 
et  la  durée  de  ce  son  fut  k  peu  près  cinq  (bis 
plus  longue  qne  ne  serait  une  tenue  du  même 
genre  iaile  par  un  bon  chanteur  ordinaire.  Ce  son 
exlraordiuaiiu  plongea  toute  t'auemlilée  dans  une 
.ivresse  qu'ilesipluslkclle  dlnugl  oer  que  de  pdodre. 
Tout  ie  reste  de  la  soirée  se  passa  dans  des  sensa- 
tions du  mênw  genre,  (^  dès  lors  il  n'y  eutd'adsd- 
rstioo  que  pour  FarioelH;  on  ne  voalut  entendre 
que  Farinelii,  et  l'entlionslasine  fut  tel,  qu'ont! 


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duH  de  Ik  coar  t'écrit  de  u  loge,  U  n'y  a  //u'un 
DUu  et  qu'un  Fariatlli.  Cependant,  parmi  le* 
cbwtenraqui  l'entouraient,  il  j  ea  (Ttil  deux  de 
premier  ordre  ;  c'était  Seoeaino  cl  )■  Cnuoni. 
La  panisétait  trop  forte;ll  était  impoMible  (|ue 
HKBdelnelapenltlpDi.  AprètatmrJuUéen  vaia 
pend»!  l'année  |734,II  comprit  que  l'eidcatioa 
de  tes  admirablu  oraloriH  Était  li  uulediOM 
qol  pouTiil  le  uuTer)  mais  Haf-Market  était  trup 
petit pourrcrret(lecMBraj]dgoQTrai;<>;  illequitta 
pour  alloTï'ébibiiràCuTait-Ganlen,  etiet  adTer- 
«aima'oaparËraitde  HaT-Harket  [1).  Lu  loc- 
cia  de  Farloelll  tTaient  produil  det  gomme»  iu{- 
lisulet  pour  toutes  lu  dépenses ,  et  les  19  mltle 
liTres  sterling  d'arriéré  étaient  pajrées.  A  l'égard 
de  ce  chanteur,  l'engouement  dont  il  fut  l'otnet 
M  SBUT«U  se  décrire.  Sa  bieur  trait  comBwnoé 
par  une  soirée  au  paiiis  de  Sainl-Jamet,  où  il 
chanta  detaut  le  roi,  accoupasné  par  le  prin- 
cesse rojale,  qui  depuis  Tut  priucetse  d'Oraiige. 
Ce  Tul  k  qui  Terait  au  cttaoleur  le*  présents  les 
plusiMgniliquet,  et  la  mode  s'en  établit  d'autant 
mieux  que,  par  ostentation,  la  noblesse  riîsaît 
anuoacei  par  les  journaux  les  cadeaux  qu'elle 
lui  caTofiit.  L'eiempledu  prince  de  Galles  qui 
lui  avait  donné  une  tatMtiire  d'or  enikhle  de 
diamants  ot  contenant  des  billeU  de  banque, 
afait  été  iouté  par  beaucoup  de  pcrstHmes.  Fa- 
rinelli  n'avait  que  quiue  otnts  livret  sterling  d'ap' 
pcdateriients  su  tbéttre;  cependant  son  revenu, 
pendant  chacune  des  années  1734, 36  et  3e,  oii  II 
Uemtura  en  Angleterre,  ne  s'âeva  pas  k  moins 
de  dnq  mille  livres  stoling  (environ  IM  mille 
fruttj. 

Vert  U  In  de  1736,  FerlDcUi  partit  pour  l'Es- 
pegne,  en  prttiani  sa  runle  par  la  France,'OÙ  II 
l'arrtta  pendant  qoelquei  mois;  il  j  produisit 
une  vive  sensation  qu'on  n'arait  pas  Heu  d'at- 
tendre de  l'ignorance  où  l'tm  était  alors  dans  ce 
pajs  do  la  bonne  niusiqou  et  de  l'art  da  etiani. 
Louis'  XV  l'entendit  dans  l'appartement  de  la 
nâat,  et  l'applaudit  avec  des  eipressious  qui 
étonnèrent  toute  la  cour,  dit  Itlcoot>uBi.  Cétail 
en  efTet  quelque  chose  d'asseï  singulier  que  de 
voir  Looi*  XV  goûter  un  vif  plaisir  k  ealepdre  un 
chanteur,  bil  qui  n'aimait  paa  la  lunsiqoe,  et  qui 
aimait  moins  llUiifBne  que  lonte  autre.  On  dit 
qall  fit  présent  au  chanteur  de  s<hi  portrait  en- 
richi de  diamants  et  de  cinq  cents  iouls.  Fari- 
nelli  n'avait  touin  faire  qu'un  vojage  en  Espagne, 
«t  se  proposait  de  retourner  en  Angleterre,  où  il 
avait  dea  engageuMutt  avec  les  entrepreneurs  de 
l'Opéra  ;  mais  le  sort  ca  décide. su liement,  et  le 


IUTmUdtIsXM  npffortéat 


«■■am;  iniKUCtt- 


CHl  8fi 

paT*  qu'il  n'avait  voulu  que  visiter,  le  retint  près 
de  vingt-cinq  ans.  On  rapporte  que  Pliilippe  V, 
roi  d'Espagne,  dansnnde,*;*  sccîsd'sbatienwnt 
et  de  mélancolie,  assez  fréquents  depuis  la  mort  - 
'de  son  fils,  négl^eait  le*  alTiJres  de  l'Etat  et  re- 
fuMit  de  présider  le  conseil,  malgré  lesinstancea 
de  la  reine,  Ëlîtabetli  de  Farrare.  Ce  fut  dans  cet 
cirtonttances  que  Farinelli  arriva  t  Madrid.  La 
reine,  inforniée  de  sa  préseoca  en  Espagne,  tod- 
lut  essayer  sur  l'esprit  du  roi  le  puiivoir  de  la 
musique,  qu'il  aimeit  beaucoup.  Ella  fil  diipoeer 
un  concert  dans  l'appartemeul  durui,  etdenianda 
an  tirtuose  dii  chanter  quelques  tira  d'un  ca~ 
ractére  tendre  et  doui.  Dès  que  la  vois  du  chan- 
teur se  fit  entendre,  PtiiUppe  parut  frappé;  puis 
l'éuiulion  s'empara  de  son  cœur;  k  la  fin  du  se- 
ecodsir,  il  fit  entrer  Farinelli,  i'sccabta  d'éloges, 
et  loi  demanda  un  t  rois  itaie  morceau,  où  le  célèbre 
artiste  déploie  tout  le  c1iani]e,tuulelauiagie  de  m 
voix  et  de  son  babileld.  Transporté  de  plaisir,  le  roi 
hil  demauda  quelle  récompense  il  toulait.juraiit 
de  lui  tout  accorder  :  Farinelli  pria  le  roi  de  laire 
quelques  efforts  pour  sortir  de  l'f^ltement  oii  i) 
était  plooffi,  et  de  ctiercl^er  des  distractions  dans 
les  alTaires  du  royaume  :  il  ajouta  que  s'il  Tojait 
la  prince  heuniux,ce  serait  sa  plus  douce  récom- 
pense. Philippe  prit  en  effet  le  résolution  de 
t'alTraBchir  de  ta  inéiaBcelie:  il  te  fit  faire  la  . 
barbe,  assista  au  conseil ,  et  dut  sa  guéiison  aa 
talent  du  chanteur. 

I^  reine  avait  compris  quelle  pourrait  être 
l'Inllnence  de  celui-ci  sur  la  santé  du  roi;  ella 
lui  fit  des  prupositlons  qui  furent  acceptées  ;  ses 
appointements  fixe*  furent  r^lé*  k  £0,000  fr., 
et  le  client  de  Farinelli  fut  Téierié  pour  le 
roi  seul.  Dès  ce  moment,  on  peut  dire  qu'il 
fut  perdu  pour  l'art  Devenu  lavad  de  Fhi- 
lippe,  il  enl  llmmciue  pouvoir  dont  jouisteat 
ceuiqoioccupeotde  pareillet pétitions  près  des 
roit,  et  ta  fortone  e'en  ressentit;  nuis  ton 
ctenr  fut  déaormaie  lèrMé  aux  émotion*  4e  l'ar- 
tiste. Espèee  de  beaffon  de  cour,  il  était  Ik  ' 
pour  dire,  seul  k  seul  avec  le  roi,  des  tirs  cumme 
Triboulel  faisait  des  griuiacea  et  lançait  da  sar- 
casme* k  François  I"'.  Qu'on  juge  du  dégoQt 
qu'il  dut  éprouver  :  il  dit  k  Bornej  que  pendant 
leedli  premières  années  de  sa  résidence  k  la  cour 
dXxpsgua  et  joiqu'k  la  mort  de  Philippe  V,  il 
chanta  chaque  soir  k  ce  piince  quatre  airs  qui  ne 
varièrent  jamais.  Dent  de  cas  morceeui  étaient 
défiasse,  PaitUloUiQle,tiPergueslodùlceam- 
friEUo;la  troisième,  étaltunmcDuetaurlequel  \a 
chanteur  improvisait  des  varistioDa.  Ainsi  Fari- 
nelli redit  pendant  ces  dix  années  environ  3,600 
fuis  les  mi^mes  morceaux  et  jamais  sutre  chose  t 
c'était  pajer  trop  cher  le  pouvoir  et  la  fortune. 


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«l  BRI 

La  Borde  dit  que  Farioclli  deriiil  premier  ul- 
oiitre  de  Pliilippe  et  de  Ferdinind  VI,  sou  luc- 
ceueDr;  le  méiuG  fait  a  été  répéU  par  Gerber, 
Choron  et  Fajolle,  par  M.  Gioisi  (Blagralla  dt- 
gîiuominl  Mustri  delregno  di  SapoU),  et  par 
iDai-roéniedaiisIa  ReToe  miisicale.  Bikodi  (voi/ea 
ce  nom],  qui  dit  SToIr  refu  ut  renseignemeat* 
dmieTeudeFariuell!,apréseDU  unc'aulre  Tcrtion 
dans  un  inuAt  àe\».  Biographie  UnivaratUe t^ 
Micliauil.  Selon  lui,  ce  m  aérait  pai  de  Phi- 
lippe, mai»  de  FcrdinanJTl  que  Farinelll  aurait 
eu,  Don  le  titre  de  premier  ministre,  car  il  pantt 
cerlain  iju'iJ  ne  l'eut  Jainaîa,  mali  le  pouToEr  et 
fliifljeace  d'un  laTori  supérieur  an  miaislre  lui- 
même.    Voici  comme  s'exprime  Boeous:  i  Le 

■  bon  et  aage  Ferdinftod  VI  avait  hérilë  des  tn- 

■  lirmllé»  de  ma  père.  Dans  le  commencement 

■  de  son  règne,  inrloat,  il  Tut  tourmente  d'une 

■  profonde  mélancolie  dont  rien  ne  poimit  le  en<- 

■  rir.  Seul,  enfvnoé  dus  sa  chambre,  ï  pHui:  It 

•  jiMCcTaitla  reine)  el  pendant  plus  d'un  mois, 

•  miilgré  ]ts  iuiUneet  de  mlle-ci  et  les  prières  de 

■  ses  courtisans.  Il  s'était  refitsd  &  clianger   de 

■  linge  et  i  se  laLiser  ratier.  Ajant  inutilement 

>  épuisé  ttius  les  moyens  possibles,  on  eut  recours 

■  au  talent  de   Farinelli.    Parinelli    clianla,  le 

■  charme  Tut  complet.  Le  roi  ému,  tOiiclié  par 

■  les  sons  mélodieui  de  sa  Tuix,  consentit   sans 

■  peine  i  ce  qu'on  roulut  exiger  de  lui.  La  rciîie 
<  alors, se  faluntapperlarB&ecroixdeCalalrai'B, 

■  après  ra  aroir  obtenu  la  permission  du  mo- 

■  narque,  l'attacha  de  sa  propre  main  à  l'Iiahit 

>  deFariaelli.  Cestde  celle  époque   que  date 

■  SOI  inlluence  ï  I*  cour  d'Espagne,  et  ce  fut 

•  (hyuH  ce  moment  qu'il  dcTint  presque  la  seul 

■  canal  par  ob  coolalenl  toutes  les  grSces.  Il  faut 

■  cependant  atouer  qu'il  ne  les  accoiJa  qu'au 

■  mérite,  qu'elles  n'étaiesl  pas  pour  lui  l'objet 

■  d'une  tpéculatioD  pécuniaire,  et  quil  n'abusa 

•  Jamais  de  son  poufoir.  Ayant  obserTé'  l'eiret 

■  qu'sTsit. produit  la  musique  sur  l'esprit  du  roi, 

■  il  loi  persuada  aisément  d'âlabllr  un  speoUcle 

>  Italien  dans  le  palais   de  Buen-Ilctlro,   ab  il 

•  appela  les  plus  habiles  artistes  de  l'Italie.  Il  en 

•  fut  Dominé  directeur;  mais  ses  fonctions  ne  se 

•  bernaient   pas  U.  Ontre  la  ijrande  prép<m<]é- 

•  noce  qu'il  conlinuut  i  exercer  sur  le  roi  et  la 

•  rdne,  Farintilll  lîlait  souvent  employé  dans  les 

■  afbiKt  poliliqnea  ;  il  avait  de  fréquentes  con- 

•  rérauces  avec  le  ministre  La  Eosenada,  et  était 
I  ■  plus  particulièrement  c^insidéré  comme  l'agent 

•I  des  ministres  de  différentes  cours  de  l'Europe 

•  qui  élaiant  lotéresséi»  ï  ce  que   le  roi  callio- 

■  Uqne  n'ènecluit  pas  le  Iraité  de  famille  que  la 

•  France  lui  iinipossit,  etc.  > 

.  FariDeUiétaildouédelap(ud«ne«,deradr«ste 


et  de  l'esprit  de  conduite  qui  distingaant  Im 
iNHumei  (le  sa  nalioa.  Sa  position  itait  déltcale, 
car  la  faienr  sans  borne  dont  il  imiisait  prit 
des  rois  d'Espagne  le  mellût  saus  cesse  en  coii- 
tad  avec  une  haute  uubleue  Bdre  et  Jalouse.  Il  «a 
awntrwl  si  humble  avec  elle,  il  alrasaitsi  peu  de 
H»  poot^,  il  mil  lantde  discernement  dan  la 
choix  de  se*  prOégés,  qae  pendant  soa  long 
rtgoe  de  (iTorf,  il  ne  se  Dt  que  pan  d'eanMois. 
On  rappwrte  *or  lui  quelques  anecdutea  qni  peo- 
veat  drânar  une  juste  idée  de  la  manière  dont  il 
usait  de  son  ciMIL  Allant  nn  jour  k  l'appari»- 
raealdu  roi,  oà  11  avait  le  droit  d'entrer  è  toale 
heorc,  il  enlendit  un  ofllcier  des  garde*  dire  k 
on  autre-  qui  atlendail  l«>levcri  La  honneart 
pltMvent  sur  vn  nùj^oiJe  hUlrioa,  et  moi, 
fol  >erf  depmi  trente  aiu,  je  tuit  lamt  réeam- 
peitte.  Farinellî  se  plaignil  au  roi  de  ce  qnll  a^ 
gllgeait  les  hommes  dévoués  à  eoa  service,  hii 
lit  signer  un  brevet,  et  le  remit  k  l'officier  lors- 
qu'il surtit,  en  lui  disant  :  Je  vient  de  cotu  «n- 
lendredireguetmuierviesdeputttreKfeaiu, 
mait  ooas  avet  en  tort  d'afouier  que  ce  fût 
imu  TieotKpviite.  Une  inlre  Ibis,  il  sollicitait 
en  faveur  d'un  graud  sei(^enr  une  ambassade 
que  celui-ci  désirait  :  Mait  ne  sanei-i»fu  pa* 
(lui  dil  le  roi)  qu'il  n'ettpai  de  vot  omit,  et 
qu'il  parle  mal  de  vaut  t —  Stre,  répondit  Fa- 
rinelii,  e'eitaitui  que  je  détire  me  venger.  Il 
avait,  d'aiilturs,  de  la  nobletae  et  de  la  généro- 
sité dans  leearactèra;  l'aneedolequl  eaiten  ect 
la  preuve;  elle  est  fort  connue  i  on  esi  a  fait  le 
sujet  d'un  opéra.  FariadM  avait  eommaiulé  m 
habit  magnifique  :  quand  le  taillear  qni  llvnit 
fait  le  Ini  porta,  l'artlsla  lui  demanda  son  mé- 
moire,—Je  n'en  ai  petnl/ail.  ditlelaillenr. — 
Comment?  — yon,  elje  n'en  ferai  pa*.  Pour 
fou(  payemenf,  reprit-il  en  trembl«Dt,>eit'al 
qu'untgrâce  à  cou*  demander.  Je  tait  que  M 
que  je  ditire  est  d'un  prix  IneMmaMe,  et  f  m 
e'eitun  Aienr^ere^  aux  menarque*;  mai* 
puisque  j'ai  eu  le  bonheur  de  travailler  pour 
un  homme  dent  on  ne  parte  qu'avec  enlhott- 
ilaime.jene  veux  d'autre  payement  çuede  lui 
entendre  chanter  un  atr.  En  vain  Fariaelli  ei- 
saya-l-il  de  faire  changer  de  résolution  à  cM 
bdume;  en  vain  vonint-h  lui  faire  accepter  de 
l'argent  ;  le  tailleur  fut  inébranlable.  EnHn,  aprè* 
besDCoupde  débats,  Parinelli  s'enferma  avec  toi, 
et  déploya  devant  ce  mélomane  toute  la  poio- 
sance  de  son  taleot.  Quand  II  eut  fini,  le  tailleur, 
enivré  de  plaisir,  lui  exprima  sa  reconnaissanoe  ; 
il  se  disposait  i  se  reUrer  :  /Ton,  lui  dit  Faripeili, 
fal  Cdme  sensible  et  flère,  et  ce  n'est  qu» 
par  laque  f ai  acquit  quelque  avantage  sur 
la  plupart  dtt  aulrei  thanteuri.  Je  omu  ai 


>y  Google 


titU,  U  fst  juste  que  voiu  cédiez  à  votre 
four.  En  même  temps  il  lira  sa  bourse  elfur^a 
le  billeur  à  recevoir  enTlron  le  double  de  w 
que  son  tiabEt  paiitait  tatoir. 

G«rl>cr,  Clioroa  et  Fayolte,  M.  Grosti,  et 
d'astres -encore,  ont  écrit  que  lorsque  Charles  III 
assura  i  Farinellî  la  conlinuatiun  des  appointe- 
ments dont  il  avait  joui,  il  ajouta  :  Je  le  fait 
(Tautaae  plus  volonfieri  que  FaT^netU  n'a 
janais  abusé  de  la  biftiveillanee  ni  de  lamu- 
nificence  de  mei  prédéceiseurs.  Cepuidantîl 
n'en  Taut  pas  conclure,  comme  le  ton!  ce?  écn- 


jnll  d 


!  \m 


Giarles  III,  peu  da  temps  aprËsson  avéui^mi-nt 
■utrûne,  lit  donner  au  Tavori  de  Pliillppe  et  Ae 
Ferdinand  l'ordre  de  sortir  d'Espagne;  oircons- 
lancequl  peulctre  eipliquée  par  la  résolution  >|ue 
pritce  roi  de  signer  le  pacte  de  Famille  avec  les 
ôiurs  de  France  et  de  Naples.  Ou  sait  que  Fa- 
rindli.  avait  lonjours  étë  opposé  à  oe  Irallé,  et 
qn'il  avait  employé  toute  son  iaQuence  k  t'eni- 
pécLer  sous  le  règne  précédent.  Farinelli  conserva 
son  traitemenl,  mais  suus  la  conililîun  de  s'établir 
à  Bologne  et  nunàNaples  comme  il  en  avait  eu  le 
ifesseln.  C'est  ce  qu'il  fil  entendre  i  ilurne;  dans 
wc  conversation  (1). 

Quaud  FarÎDi'Ui  revinl en  Italie,  aprèsune  ab- 
sence lie  près  dé  vingt-liuitans,  tousses  anciens 
aniisavaientdisparu;lusuDsavaîenl  ceisé  de  ri  v  re, 
les  autresavaicnt  quitté  le  pajrs)  il  luilallut  songer 
a  se  créer  des  amitiés  nouvelles,  où  le  clianne  <li' 
la  jeunesse  ne  poutgit  plus  se  trouver.  Farinelli 
avait  cinquante- sept  ans  ;  ce  u'esl  pins  tWne  du-s 
Uiisons  intimes  :  alors  it  dut  sentir  le  vide  de  l'âme 
d'nn  artiste  qui  n'a  point  rempli  sa  mission.  De  ses 
grandeurs  passées,  il  ne  lui  restait  que  des  richesses 
~ijui  n'adoucissaient  point  ses  rejjrels.  K  peine 
pariait-il  quelquelois  de  ses  talents  et  de  la  nfulia 
qn'ilslui  avaient  procurée  dans  sa  jeunesse,  bndis 
qiie  ut  mémoire  incessamment  assiégée  de  .ion 
r4)e  de  favori,  de  ses  missions  diplomatiqiir^  et  rie 
sauoixdeCalalj'ava.luiroumLsuildesroultitudes 
il'aKcdoles  qu'il  coulait  à  loutveaaot.  Le  jjrand 
cluoteur  ecmblait  avoir  cessé  de  vivre  depuis 
Iwflcaapa:  le  courlisan  seul  restait  pour  dé' 
planrU  perte  desesbochets-Uanslepalaisqu'il 
■'{tait  [ait  biiir  à  un  mille  de  Bologne,  et  qu'il 
araildécoréaTecaulantdegoilt  quelle  somptiiu- 
>ilé,  il  passait  souvent  uue  grande  partie  du  jour 
*  coutaoïpler  tes  portraits  de  Fliilippe  V,  d'Éliis- 
bMlietdeFenliiiandVI.iiardantuaaioriiesilence, 
oa  répandant  des  larmes.  Las  visitas  des  étran- 
eenpouTaknt  seule*  le  diitraÎK;  il  las  reeaiail 

(i)v.  Tlueritmtilattçf  minleUrnnK»*ii4ltali, 


tSCDI  87 

I  atecairabil!lé,etrien  neluiraisailpliu  deplaUr 
qne  lorsqu'on  lui  demandait  des  détarla  snr  sa 
position  h  la  cnur  d'Espagne.  Pendant  les  vingt 
deralèrts  années  de  sa  vie,  il  ne  s'é1oigr>a  qu'nna 
seule  Toii  de'Bologne  pour  un  court  voyage  qo'il 
Ht  il  Rome.  Il  obtint  une  audience  du  pa^ie 
(  Lamberlin!  ) ,  et  lui  parla  avec  emplisse  des 
honnearsdontilavattjouli  Madrid  eldeerielieisa 
qu'il  j  avaH  amassées.  Le  saint  père  lui  répondit 
avec  unsonriffl  plein  d'ironie  :  Avttefntta  ianta 
fortvna  cottà,  perche  viavete  Irovatole  gl»te, 
eht  nvHe  perduCo  in  quà.  Je  prie  le  lectcar  de 
me  dispenser  de  traduire  et  surtout  d'expliquer 
cet  gaillardes  paroles. 

Lorsque  Burney  vit  Farinelli  {en  1771)*  sa 
maison  de  campagne  près  de  Bolide,  Il  j  avait 
longtemps  qu'il  ne  clianlail  plus  ;  mais  il  jouaK 
de  ta  viole  d'amour,  du  clavecin, et  composait  dea 
morceaux  pour  ces  instruments.  Il  possédait  une 
eolleclion  de  pianos  et  de  clavecins  qu'il  aimait 
beaucoup.  Celui  qu'il  préférait  était  un  piano 
construit  k  Florence  en  1730;  il  lui  avait  donné 
le  nom  i!e  Bapkaèl  d'Urbino.  Ledeuxièmeétalt 
un  clavecin  qui  Ini  avait  été  donné  par  la  reine 
d'Espagne  ;  il  l'appelait  U  Carrége,  d'autres 
avaient  les  noms  du  Titien,  du  GUide,  etc.  Une 
tré«-grande  salle  de  soiapalais  contenait  de  beaux 
tableaux  de  Murillo  et  de  Ximenès.  Il  y  avait 
aussi  fait  placer  les  portraits  du  tous  les  prince* 
qui  avaient  élé  ses  patrons;  on  y  voyait  deux 
cmiiercurs,  une  impératrice,  Iroisrois  d'Espagna, 
un  prince  de  Savoie,  un  roide  Naples,  une  prîn. 
cesse  des  Asturies,  deux  reines  d'Espagne,  et  le 
pape  Benoit  X.IV.  Il  avait  plusieurs  purtraile  de 
lui-m#me,  dont  un  peint  par  son  ami  Amicooi, 
et  cf  lui  rie  la  fameuse  cantatrice  Faustîna. 

OnaécrilcuiecerulluiquIengBgea  le  P.  Martini 
h  travailler  h  sou  Histoire  de  la  Musique  ;  cela 
est  peu  vrai  semblable,  car  il  paraît  que  ses  re- 
lations avec  ce  savant  liomtiie  ne  commencèrent 
qu'en  1761,  lorsqu'il  retourna  en  Italie  et  se  Rxa 
à  Bologne  ;  or,  le  premier  volume  de  i'Bistoire 
de  fa  ATiulfue  de  Martini  avait  paru  en  nil.  Il 
paraît  mieut  drinonlré  qu'il  lui  donna  une  belle 
GoDecliun  de  livres  et  de  musique  qu'il  avait  rep> 
portés  d'Espagne.  Ces  deux  hommes  célèbres  con- 
servèrent lie  douces  relations  entre  eux  pendant 
le  reste  de  leur  vie.  Farinelli  moupt  le  i  Sjuiilet 
t7S7,  a  l'Age  de  soi \anle-dix  sept  ans  et  quelques 
mois,  et  non  le  I&  septembre,  i  l'ige  de  quatre- 
vingts  ans,  comme  le  disent  Cboron  et  Fayolle. 

Martineili  s'est  exprimé  ainsi  sur  cet  arliite 
dans  ses  lettres  familières  :  •  Ce  chanteur  avait 
■  de  plus  que  les  voix  ordinaires  sept  ou  linlt 
>  notes  parfaitement  sonom,  égales  et  claires  ;  il 
'  possédait  d'ailleurs  la  science  musicale  an  pin* 


>y  Google 


8S 


BROSCHI  —  BROSSARD 


■  liaut  dtffé,  et  te  monlrul  an  tout  un  digne 

■  éltTtdeParp(H>,»Hancinl,  (^«ndaiallredang 
l'art  do  chût,  «t  qui,  commeFirindli,  avait  re^u 
des  lefona  de  Eteroacclil,  tiit  de  nutre  grand 
cbinteur  ira  éloge  plus  magniflque  Mcore ':  «La 

■  Toix  deFariaelU(dit-il)élait  considérée  comme 

■  une mcTTeflte,  parce  qu'elle  était  ir  parralle,  ai 
■1  puissante,  si  sanore,et  si  ricliB  par  son  étendue, 

■  tant  an  grare  qu'à  Faigu,  que  de  noire  temps 

■  on  n'en  a  point  catenda  de  semblable'.  Il  était 

■  d'ailleurs  dooé  d'ungiiaie  créatear  qui  lai  la»- 

■  lirait  des  traits  étonnants  et  si  noureanx,  que 

■  peraonne  n'était  en  état  de  In  imiler.  L'art  de 

■  conaerTeret  de  reprendre  la  respiration  atec 

■  tant  de  douceur  et  de  facilité,  que  personne 

■  ne  a'a  aperceTsit,  a  eomnieacé  et  lini  en  Int. 

■  L'ésalilédelatoii,  ell'arld'en  étendra  le  aon, 

•  le  portamento,  l'union  des  rentres,  l'agilité 
•.aurpreaaule,  le  ctiiut  palliétiqae  on  gracieux, 

•  et  un  trille  admirable  autant  que  rare,  Tureat 

•  leiqualitéB  parlesqDere9ilseitistingna.il  a';  a 

•  point  de  genre  dam  l'art  quil  n'ait  porté  A  ane 

•  perTecUon  li  siibljrae,qu'il  s'est  reniIalnJmilaUe. 

■  A  peine  le  bruit  de  son  nérile  Tut-il  répandn, 

■  qm'MTillcs  les  plDS  imporlanlei de  l'Ilaliese 

•  le  disputtfent  pour  leurs  tl>éttrcs;  et  partout 

■  ab  il  diaota,  lëe  ■ppUadiuemcnls  lui  furent 

■  donnés  aiec  tant  d'entnoiisiasme,   que  chacun 

■  Tonlut  rentendraencoreilaMitonaaiTante.  11 

■  fnt  paiement  désiré ,  demandé,  apprécié  et  ap- 

■  plaudi  dans  les  priDcipatescanndorEurope.. 

■  Cea  succès,  ai  bien  méritée,  furent  obteaus  par  loi 

■  dans  aa  jeunesse  ;  néanmoins  ce  grand  artiste 

•  ne  cessa  jamais  d'étudier,  et  il  s'appliqua  a«ec 

■  tant  di  peraéTérauce,  qu'il  parvint  t  chaîner  en 

•  gnndfl  partieaa  manière,  et  i  en  acquérir  une 

■  roeilleare,larsquesonnom  était  déjk  célèbre  et 

■  quesa  fortune  était  brillau le  (I).  • 

Tel  Tut  donc  cet  artiate  dont  Iç  nom  oat  encore 
célèbre,  et  qui  eut  autant  de  supériorité  sur  les 
grands  chanteun  de  son  lemps,  que  eeut-d  en 
■Talent  sur  U  plupart  des  clianteura  de  notre 
époque. 

BUOSCIIK  RicuMD],  rirère  du  célèbre  cban- 
teur  Farinelll,  lui  donoadeslefonsdeonuique. 
flicliard  était  compositeur.  Son  opén,  V Isola 
(fJldna,  fut  joué  i  Itoma  en  1718.  Denx  ans 
après,  il  accompagna  son  frère  i  Venise,  et  j 
,  écrivit  l'opéra  à'Idaipe,  dans  lequel,  on  entendit 
FariDBlti ,  .Xiculini  et  la  Cuitoni.  Ce  Fut  Richard 
Brosctd  qui  écrivit  pour  ion  frère  le  fameux  air 
Son  quai  Save,  dans  lequel  la  cbaiiteur  excita 
partout  la  plus  vive  admiration .  —  Parfnelli,oncle, 

(iJV.  Tk»  /TfiflU  «Mf  tf  MinU  ta  n-<mM  aad  lla^. 


di(-on,  de  Chartes  et  de  Ri[:hard,  cumpositenr  de 
Georges  I",  électeur  do  Hanovre^  et  son  résident 
è  Venise,  fut  anobli  par  le  roi 
16S4.  Cesl  lui  qui  a  fait  d'après  d'sT 
nélodias  l'air  at  connu  des  Folie*  iTEipagiie, 
sur  leqod  Corelli  a  composé  vingt-quatre  varfa- 
tiuns,  ï  la  fin  de  son  tniire  V.  La  parenté  de  ce 
compositeuraveclecélèbre  chanteur  Farinelli  pa- 
rait douteuse;  die  ne  pourrait  s'expliquer  qu'en 
supposant  qu'il  avaitété  adopté  par  la  famille  des 
Farinelli  deRaples,  comme  le  fut plua  tard cdni 
qu'on  dit  avufrété  ton  neveu. 

BHOSI<i(HsuaicB],  premier  organiste  de  1» 
catliédrale  de  Breslau,  est  né  lels  octobre  IStS, 
an  village  deFuchwiniiel  en  Autriche,  où  son  père 
était  possesaenr  viagerd'un  bleu  seignearial.  De- 
venue veuve  eu  ISIS,  la  mère  de  Brusig  allas'é- 
labUrt  Breslau,  oh  iliuivitles  cours  du  gymnase 
Saint-Matliiaa,  dès  IBM.  Il  a  eu  pour  maître  en 
son  art  Entttt  KMIer,  organiite  et  compositeur, 
mort  dans  les  premieta  jours  de  ls48.  Brosig 
reçut  ausd  des  leQuns  d'orgue  A  de  compositioii 
de  Joseph  WolIT,  directrar  de  musique  et  or- 
ganiate  de  la  ealliédrale.  An  mois  de  décembre 
1843,  11  a  obloin  la  nomination  d'organiste  de 
cette  ménie  égllae.  Quelques  ouvrages  publiés  par 
Brosig,  indiquent  iin  liûeat  de  bonne  école;  on 
T  reuutqne:  1*3  préludes  et  Jï^es ;  Breslau, 
Dainaoer.  —l'Cmq  pièces  d'orgue  pour  lei  fêles 
solenndles  ;  Brealau,  Leucliart 3°  cinq  préIn- 
des pour  des  cborals;  ibid.  —  4*  SegvIeM  pour 
i  voix  avec  accompagnement  d'orgue  et  oontre- 
I>aaae,ou3TlolCfnB,ailo,  basse  et  !cors;  Breslan, 
LeuckarL  —  5°  Fantaisie  pour  l'orgue  sur  le  cjioral 
rArtiIlft  ersfaR  rfen  /  op.  6  ;  Breslau,  Leuck  art. 
—  S*  TitUM  préludes  et  deux  coucIhsivds  (Pottttt- 

(ffen)pourri)rgue,op.  il;  iUd 7*Meaiepoar 

4  voix  elurcbeslre,  op.  T.  ;  IMrf.  Quelques  pièce» 
de  Brosig  pour  l'orgue  ont  été  publiées  h  Eritart 
par  Kamert 

BROSKY  (JEAii),enlatin  Biiosckis,  mathé- 
maticien célèbre  en  Pologne,  naquit  à  Kurxelov 
en  1  Sgl .  Il  fui  professeur  de  philoeoptiie  i  Cracovfe, 
membre  de  l'Acidémiedea  sciences  de  celte  vfUe, 
et  mourut  kl*  lin  de  l'année  1051.  Ce  savant  a 
fait  dcsrEchei«bee  sur  la  possibilité  de  composer 
onegamme  musicale,dont l'odavesenitdivisée 
en  sept  lalervalles  égant.  U  a  pnbUéson  STsttete 
dans  un  écrit  qui  a  pour  titre  :  An  IHapato» 
Ktlvo  harmonteo  onneenfir,  an  per  jr^tuilla 
itplemintervallaitMilipotUt  ;  Cracovle,  104). 
On  a  aussi  de  lui  on  autre  ouvrage  qui  a  pour 
titre:  Musiea  Ckarali»  M  aima  nnét). ;Cra> 
covie,  IB&I,  in-8*.  Jignoca  quelle  est  la  natur» 
de  ce  livre. 

BROSSARD  {  SéBASTKH  m),  prêtre,  né  en 


>y  Google 


1600,  fut  d'ibord  prtbendé,  àipuU  du  gramt 
cbcenr,  et  DHltn  de  cbapeHt)  de  la  ctthédrilc  dé 
Stmboarf.  Il  obUatcetle  place  le  31  lOti  IRBS. 
<  VoTCi  l'«Mlt  de  J,  F.  LotKtain  Intitalé  :  Bei- 
trûge  sur  GtuMehU  iv  Mtuik  im  BUatt 
tmdbetottilert  in  Stratiàurg,  f.  30  ).  On  igoore 
«nqndUeu  II  ât  MsétndMlilÛrtinaM  luaaicales, 
nan  il  7  a  Ueu  de  croire,  d'aprè*  le  aljle  do  us 
«napodtkHii,  quece  futi  Parlaou  dani  qndqae 
*ille  de  rancieaiie  Fnnoe;  cai  sa  manlbre  eat 
•emUable  à  celle  des  mniideiii  Irançgii  Je  «iii 
lempa.  Quoi  qa'll  en  aoil.  Il  pantt  qu'il  ëlalt  jaune 
lerequll  w  rendit  en  AlMce,  car  U  apprK  la 
langue  allemande,  ol  la  sut  bien,  ce  qni  dlaitrare 
parmi  letFraaçaia  (la  un  temps.  Il  puH«dalt  encore 
tes  emplois  1  StraibourK  eu  tB9a  ,  lorsque  le 
doiiième  livre  de  seamotets  Tut  publie.  Kn  1700, 
il  fut  appdé  k  HeauK,  en  qoallld  de  grand  cba- 
ftiiSa  et  de  maître  de  moBiqtM  de  la  calUédrate. 


«TJtM 


le  Tille; 


mourut  le  10  août  1730,  k  l'à(e  de  soliante-dii 
ani.  Brassard  doit  sa  renommte  à  Bon  iXcflan- 
natredtmutiqu»  ;  il  en  publia  la  première  édition 
(  deieone  Irès^rare  )  aoos  ce  litre  :  fXcfloaiK]  ire  ftf 
mutlque.eoHteiianl UB«KeplleaU(m  dtîienna 
grec»,  latin»,  Ualieni  et  françaU  la  i>liu 
usUétdaHtlamiutquf;  à  Caçeaioii  deiqvtli 
on  rapport»  ce  qu'il  f  a  de  plus  curieux,  et 
déplut  nti-eualre  à  savoir,  tant  pour  l'his- 
toire et  la  titéorit,  que  pouT  ta  composition 
»t  la  pratique  oncienna  et  moiterne  ds  la  mu- 
ilqtté  voeale,  Untrununlala,  plaine,  simple, 
fyuTée,elc.E>ite7nbievnt  labU  alpltabiligue 
des  termes  français  qui  sont  dans  le  corps 
de  l'ouvrage ,  sout  ta  titres  grecs,  lalint  et 
Uaiient.paurtervtrdêsuppUnunl.Vn  Traité 
de  la  manière  de  bien  prononcer,  surtout  en 
chantant.  Us  termes  italiens,  latins  et/ran- 
(Oit;  et  Hn  catalogue  de  plus  de  BOO  autatrt 
gui  ont  éerii  ntr  la  musique,  en  toutes  sortes 
dt  temps,  depajset  de  langues  ;  Paris,  Clirls- 
topha  Ballard,  1703,  in-fullo.  Cette  première 
élilion  cal  didfée  k  Bosauel.  La  dauiitme  est  de 
170&  ;  Paria,  1  Tid.  in-8*.  L'édition  do  1707, 
Aiàe  par  M.  Quèrard  (  franct  iUUraire,  1. 1, 
p.  aiaju'eklile  pas.  On  Kl  dans  le  UletUinnaire 
de»  JtfHticitRf  de  Choron  et  Fayotw,  et  dans 
l'artick  Brassard  de  la  Biographie  universelle 
de  Uidiatid  ,.  que  la  «iiième  (édition  a   ili  pa- 


anecrrenril'Mitiun  aana  dale  dont  il  s'agit  eat 
la  trtdaièrae,  aornoe  llndlque  le  litre,  et  c'est  la 
deraliire.  Lidilenlliat,  qui  cite  celle  édition,  dit 
qve  1»  première  a  Ht  publiée  k  Paris  en  1730  ; 
c'est  uneranled'impressioBrésallant  de  lalraui- 
poaitloa  dn  xéro. 


Le  premier  essai  dn  dictionnaire  de  Brassard 
nitplacé  au  commencement  de  la  première  partie 
de  BonreciMildemutala.L'autnjrne  songeait  point 
alors  fc  en  bire  un  ou.Trage  plus  étendn.  Plus 
lard,  et  lorsqu'il  préparait  la  deuxième  édition 
de  CCS  motets,  il  Toulut  ajouter  l'explicatioa  de 
quelqnes  termea  italiens  k  ce  premier  casai,  mais 
son  IraTail  s'élradil  Insensiblemeat,  et  dcrlnl  tel 
qu'il  fut  imprimé  rn  1703.  Cette  édition  in-roli» 
arail  été  iaile  pour  èlro  plac^  en  lèle  du  Pro- 
droniKS  Musicalis,  qut  sTail  paru  l'année  précé- 
dente, eU'an  (route,  eaemgt,quelque3exemplaires 
de  ce  recueil  de  motels  ob  l.e  dictionnaire  est 
relié;  mais  il  manque  nu  plus  grand  nombre. 
Cette  desllnatlon  du  lirre  explique  la  rareté  des 
exemplaires  du  dlotionnalre  isolé. 

Malgré  les  imperfections  qui  .fourmillait  daos 
ce  livre,  Tanteur  n'en  cet  pu  moiosdigoe  d'estime, 
car  les  difQcultés  k  taiocre  oui  dû  t\n  considé- 
rables danb  un  tel  ouTroiie, où  rauleurne  pouvait 
prendre  pourguida  aucun  lirre  do  méms  genre. 
11  est  vrai  que  dès  te  quinzième  siède,  Tinctor 
avait  composé  un  rccneil  de  définitions  des 
termes  de  murique  tn  usage  de  son  temps  ;  U  est 
Traiencoreque  le  boMme  Janowka  arail  publié  k 
Prague  bn  lexique  de  musique  en  latin,  denx  an* 
«Tant  qne  Brossard  donnai  son  dictionnaire;  mais 
le  D^nKorium  de  Tinctor  était  d'une  exceasiTe 
rareté  et  n'était  pas  plus  parTeou  jusqu'k  Bros- 
sard que  le  lexique  Je  Janowka,  ainsi  qu'un 
peut  le  Toir  dans  le  catalogue  des  livres  qu'il 
avait  lus.  C'est  donc  on  livre  neuf,  un  livre  ori- 
ginal qoll  a  bit  ;  et  si  les  écritains  venus  après 
lui  ont  mieux  rempli  les  Mndilions  d'un  dictlen- 
nûre  de  musique,  ils  n'en  sont  pas  moins  redB' 
vahles  k  Brossard,  qui  a  été  leur  guide.  La  plu- 
part de  Ms  articles  prouvent  qu'il  avait  de  la 
scieiKe,  surlotit  dans  l'andenue  musique  et  daos 
l'ancienne  Dolatiou.  Son  plan  est  iléfeclueux  en 
ce  que  dans  un  Rvre  frantal»,  il  ne  donne  que 
de  ttès-eourtes  défioitians  de  ((uelqueB  termes  de 
la  langue  dans  laquelle  il  écrivait,  tandis  que  la 
plus  grande  partie  do  son  ouvrage  est  employée  à 
PeiplicaGon  de  mob  grecs,  latins,  italieni,  etc.  ; 
mais,  enfin,  c'était  son  plan,  et  II  l'a  exécuté 
cenvenableroent.  l.-l.  Rousseao,  qui  a  censuré 
avec  amertume  le  travail  de  Brossarri,  en  a 
tiré  presque  tout  ce  qu'il  a  écrit  sur  la  musique  des 
anciens  et  celle  du  mujenïge.  OaadttqneledIe- 
tloBnaire  aaglaisde  Graaaineau  était  en  grande 
partie  traduit  de  celui  de  Brossard  ;  cela  n'est  pas 
aiacL  Grasslnean  a  traduit  lapla^rt  des  article* 
du  dictionnaire  -trançais,  ruais  U  ;  eu  a  ajouté 
beaucoup  d'antres  d'une  étendue  plus  consid^ 
rable  que  ceux  da  Brassard. 
Brassard  fut  le  premier  en  France  qui  s'occu|ia 


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de  la  mUnture  rie  l&niuique,  cl  qui  en  fit  nne 
dlude  eéricote.  S*  protimiliàe  l'Allcangne,  p«B- 
dani  son  i^ar  k  Stmbourg,  lai  srait  fourni  iei 
ntajcni  do  u  prooircr  les  livra  et  les  OMTre« 
de  miuique  eoottdM»  CMune  le«  roetlleon  de 
son  tcmp»,  el  m  bJbliotliique  était  dcTcnuecoB- 
sidirsUe.  PlM  tani  il  en  fit  don  k  Loait  XIV,  qui, 
en  l'acceptant,  fit  remollra  k  Brossard  le  ttretet 
«rune  peoafoB  de  1,300  franc*  sur  aaMBADee,  tit 
lui  M)  ucordi  ^ne  autre  do  tattae  tomme  nir 
le  tréMT  royal  ;  cetlo-d  était  rerenibleiur  la  teie 
<lfl  sa  aièce.  Lacoileriion  dont  irt'agira  fisnt 
dan*  la  Blbliatlièque  iinpériale  de  Paris.  Elit  com- 
poH  une  grande  partie  de  la  portion  de  mni^ique 
<iui  T  «rtrasMinblte.  Van  Pnel,  conserrateuT 
dacedtpAt  littéraire  et  sciBOtifique,  iViprimeen 
CM  lermM  dan*  un  mémoire  roannicrit  sur  la 
collectioD  de  Brassard  :  •  Ce  calMuel  est  det  plus 


Ht  plus  de  claquante  année*,  le 

s  épargné  ni  suini  là  dépaiseg 

1  faire  le  recueil   le  plos  complet  qu'il 

■  soit  poMible  de  tout  ce   qu'il  y  a  de  meiHenr 

■  et  de  rare  eu  naslque,  soit  imprimé,  toit  ma- 

■  nnscril.  La  première  partie  du  recueil  oontlcDt 
<■  le*  aoteurt  andena  etoiodemea,  tant  imprimée 

•  que  manuscdtii,  qui  ont  écrit  sur  la  muiqne 

•  eu  général;  la  seconde  partie  renferme  loi  pra- 
<  ticieni;  die  cooEiite  en  un  graud  nombre  de 

■  TOlumee  ou  de  plftce*,  la  plupart  Inéditi.  Ceat 
>  une  réunion  de  tons  les  geoiet  de  muslqne  la- 
<t  crée  et  profane,  vocale  d  tnttrnmentale,  od 

•  lont  eit  dispeeé  avec  ordre,  ainsi  qu'on  peot 
«  s'en  asviror  par  le  catalogue  que  Broaurd  a 

•  remit  Ji  la  bibliothèque  de  Sa  Majeaté.  ■  Broa- 
ssrd  BTSil  lu  pVeique  tous  te*  llfret  ri  en  arait 
hitdea  eitrdti  Teaf^inén  en  pi  uaienra  portefeuillei 
in-^S  ou  y  avait  ajouté  dea  notée.  Il  avili  iMme 
entrepris  la  traduction  française  dequdqnet-UM, 
entre  auttes  do  Plilstelre  de  la  musique  de  Pfini: 
U  manuscrit  de  cette  tradoctkM  a  éU  en  la 
poteeitulon  de  Pajolle  ,  vert  ISll.  L'objet  quil 
te  proposait  dans  cet  travaux  n'était  pat  «en- 
lement  de  s'instruire  de  l'srt  en  lul-mtaie, 
mais  de  travailler  à  «on  liisloire  littéraire.  Il  an- 
nonça son  projet  dans  ton  dictionnaire  de  musi- 
que, en  publiante  la  On  de  cet  ouvrage  uu'ca- 
laloçut  du  autettri  qvl  ont  écrit  en  loulei 
lorlei  de  tangua,  de  tempi  et  de  payt,  soU 
de  la  musique  en  générât ,  toU  en  particulier 
de  la  ffiuiifue  Ihéarique,  pratique,  etc.  Il 
expose  en  ces  termes  «m  projet  daiu  la  préiaee 
dececilalo^e.  •  II)  a  plut  de  dix  antquejatia- 

■  vaille  a  recueillir  des  mémolret,  pour  donner 

■  uncataioguenon-seeleinenldesauteursquiont 

■  écfit  toucliant  la  musique ,  mais  aussi  de  ceux 


qui  ont  (loDsé  leurs  eompoailions  in  poMIe, 
et  enfin  de  ceux  qoi  n'ont  ét^  illustres  qne  dan* 
rnécnlioa  et  dans  la  pratique  ;  catalogue  blo- 
toriqneet  raisonné,  dans  lequel  on  puisse  troover 
elleB 


de  leurs  ouvragaa,  les  langues  dans  lesqudlM 
Us  ont  teril  origioalement,  \tt  traducUona  al 
la  divtrtet  édtUou  qoi  en  ont  été  liMtiii  le* 
lien X,  les annéet,  le*  Imprimeur*  et  la  Iwim  de' 
cas  édition*;  le*  lieux  menai,  r'est-à-dira  le* 
cabinets  et  les  bibllotitèqnn  où  l'on  peot  les 
tronver  aolt  manuscrits,  soitinipriméa  ;  et  même 
(  ce  qui  me  pardt  le  plus  difliclle ,  qpaiqite  la 
plus  nécessaire  et  le  pins  important  )  les  bon* 
ou  les  manvaii  jugements  qne  lei  erlllqnes  le* 
plusjudideuxeDout  portée,  toit  de  vive  voix, 
toit  par  écrit.  Mais  il  hnt  que  je  l'aveu^  malgré 
tout  mon  travail,  mes  nHtmoIras  ne  sufflaeol  pat 
pour  exécuter,  avec  l'exaelilude  que  je  souhai* 
terait,  un  projet  de  cette  natun.  Car  enfin  non 
imtnla  poituimu  onuiet,  et  un  Itomme  teiil 
ne  peot' parcourir  tout  les  paji  et  loatet  lea 
bibliotlièqueB,  ni  lire  tous  les  livres,  n)  paiter 
par  conséquent  dans  toulea  les  sonrcea  qui  hlf 
pourraient  facUlter  ce  travaU.  Ceal  ce  qui  m'»- 
blige  d'implorer  le  secours  des  savants,  et  tar* 
luut  de  messlaurt  le*  bIbUothéealrH,  rt  de  M* 
supplier  do  me  fiiiRi  part  de  ee^qoe  iears  lec- 
tures, leurs  reciuili,  leurs  calatognet,  etc.,  pour* 
ront  luir  roumir  sur  cette  manière.  Ceat  pour 
leur  en  [aciliter  les  moTcnt  qne  je  me  tais  r^ 
solu,  en  attendant  rouvrage  entier,  de  donner 
comme  nn  estai  de  la  première  partie  de  ea 
Tttte  projet,  en  publiant  nncitalogue  des  noua 
slmptemant  dea  auteurs  qui  tout  parvenus  jua- 
ques  icj  i  ma  conualssancri  par  lequetii  leur 
sera  bien  ailé  de  voir  ce  qoi  me  manque,  et  ce 
que  Je  souliaile  et  espère  de  leur  bosnételé.  ■ 
Ce  paassge,  et  toute  la  troMAne  parti*  de  l'ou- 
vrage de    Brossard   démontreat  quil  a  préoédé 
tous  lea  astres  éerivahii  dans  la  poisée  d'une  bi- 
bliographie tpéeWe  de  la  mntlque  et  d'une  bh>> 
graphie  des  mnaiciena;  car  les  pins  auciens  livret 
de  ce  geare,  généraux  ou  pirticoUers ,  c'est-t-dire 
ceux  de  Wilisch,  d'AdamI,  de  Millier,  puiv  de 
Ucumann,  de  Sievers,  de  Waltber,  de  .Uailliesoa 
et  d'autres  n'ont  pan  que  longtemp»  après  le  pro- 
gramme de  Brossard,  etce  programme  n'aété  pa- 
blié  que  plus  de  dix  ans  après  que  cet  écriiain 
eut  commencé  à  recueillir  des  notes  et  dea  mé- 
moires pour  i'exécuUon  de  son  projet  ;   en  aorte 
que  Is  première  Idée  de  ton  livre  a  dû   nallr« 
vert  les3.  Let .matériaux  qu'il  avait  ra.<uemblA 
pour  la  eompotitiaà  de  son  ouvrage  ont  païaé 


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dam  la  IUblio(lièqa«  Impériale  de  Paris,  »vec  h  ' 
collecliun  d«  m*  llTres  et  de  u  musique.  Ils  budI 
cuntenns  ut  dl«poièi  par  ordre  alpliibétiqoe  dlnt 
on  certain  nombredt;  porlefeuilles  in-B°.  Mallien- 
reuMme&l  t  IVpoque  où  II  (^eriiall,  le  public,  les 
UTinli,  et  Ira  mualdens  eux-mCmes,  ne  compre- 
Dtimt  point  encore  rutlim  d'un  Ici  ouvrage  ; 
personne  ne  répondit  i  l'appel  que  hittit  le  sa- 
vulrtlaborieuxécrlTtlD,  et  ses  préparaltra  Turent 
infrudiienx.  Pent-*lre  est-il  pernili  de  eoniec- 
tnrer  que  le  dépit  et  le  dtgoùl  qn'll  en  reuentlt 
M  forent  point  étrangers  â  m  résolution  de  donoCT 
ta  biblîothiqDe  au  rcri  ;  car  sll  n'eAt  point  abao- 
donné,  hnle  de  seconii,  le  plan  qu'il  s'étaK  Iracd, 
il  n'aurait  Jamais  pu  ae  séparer  d'une  collection 
qu'il  anr^t  dQ  consuller  cbsque  Jour. 

Va  repus  de  vingt-itx  années  sni<rtt  ta  publiea- 
tim  dn  «UctiaoBalre  de  mualqoe,  et,  drconslance 
tingniière,  U  paraît  que  dans  ce  tong  espace  de 
lonpi,  Brosurd  écriiil  peu  de  mnsique  ponr 
TégHie.  CeneAilqucpende  tempsaiantsamoit, 
et  lorsqu'il  louchall  h  aa  sdiante-dliième  année 
qnll  sembla  ae  réTciller  d'un  long  sonnneil  par 
la  pobUcatlaD  d'une  brocliure  écrite  k  l'occa- 
(ioDdu  ajatèine  de  notation  deDemoli;  elle  parut 
sont  ce  titre  :  Lettre  en  forme  ie  ditsertatibn 
à  M.  Dtwult,  tur  la  nouvelle  méthode  tPécrire 
tep^ln-cAonietlaniMtfue.-Paris,  Ballardl729, 
in-4*  de  37  pages.  Dans  cet  upuuiale.  Brassard 
prouve  qœ  le  sTstème  deDemoti  a  plus  d'incon- 
TtaiesiU  que  d'utilité. 

Comme  compositeur,  Bros*ard  s'est  fait  eon- 
ntftre  jMr  laa  ouvrages  dont  les  titres  taWeDt  : 
1>  ÉUeatiotit  et  moUtt  à  voix  itvle  avee  la 
basée  eonlinue-,  Paris,  Ballard,  tB9&,  in-fot. 
La  deuxltew  partie,  dMiée  an  roi,  est  intitulée  : 
ÉUoaiioiu  et  meleti  à  i  et  3  voix  tt  à  nobc 
leule,  deux  deitta  de  violon  oit  deux  ftûia, 
avec  la  baste  continue  ;  Paris,  tb98,  in-fol.  Il  ; 
a  des  eiemplaires  de  cotte  denilème  partie  qui 
portent  la  date  de  1699  ;  eeax'ia  ont  des  cartons 
ob  l'on  ■  corrigé  qoelques  fanles  .dimpression. 
La  deaiito.  édition  des  deni  parties  rtuoie»  des 
motets  4e  Brossard  a  paru  suus  le  titre  de  Pro- 
dnmui  wiMiealit;  Paris,  1701,  in-fol.  Tilon 
OnTUM  (Parnaue/rançalt),  La  Borde  (  EntU 
iNT  la  maul^Kc],  ledicUonnalre  des  musiciens  de 
Cbon»  et  Pajotle,  et  la  Biographie  vnietrttlle 
dM  frèrti  Uicbami  Indiquent  l«s  motets  comoM 
un  outrage  diBérenI  dn  Prodronau.  —  V  ffetff 
leçon*  de*  Tinèbret;  Paris,  Ballard,  In-fol.  — 
3*  Btctuil  (f  dirj  A  chanter;  ibid.,  in-4°. — 4*  la- 
tntntalioni  de  Jérémie ,  JeJon  Cutage  romain, 
fOttr  voix  teule  et  iatie continue;  Parla,  Chrte- 
lopbe  Ballard,  1T!1,Id-Io1.  Ubibiiolhtqueimpi^- 
ilale  pouMe  ics  mastucrllt  originaux  desuuTrages 


HD  91 

du  mïme  auteur  dont  les  titres  soiienl  :  l'Ciin- 
taie  Domina  à  ipund  chœur,  compose  pour  une 
prise  dliabit  du  couverit  de  l'Assoiuptiun.  — 
I*  Diatogut  pœnitentii  animx  eum  Dto,  à 
3  Toix,  iTJDlons,  basson  obligée! orgue.  —  S"  JVid 
Dominus  *difieaveflt  domum,  ï  3  Toix,  1  tIo- 
Ions ,  basson  el  orgae.  —  V>  Miserere  à  5  Toix, 
ï violons,  Tiole,  bauonet  orgue  (dat^  de  1GS9). 

—  50  Cantteum  in  honorem  sanclx  Cmcillx,  i 
*oiis(inIeetoi^ue(llnoTenibre  1704).  — 6"  Can- 
tique ï  riionuenr  de  sainte  Cécile,  il  4  et  5  voii 
{ 1704  ).  —  7"  Canticum  in  honorent  S.  Pli, 
kvolisenleet  orgue  (  15  avril  1713}.--  S'Ele- 
vatio  pro  die  Purification!),  i  3  voix  et  orgoe 
(  l**  février  1700).  —  9>  Beatt  immacalati  in 
via,  ^  ï  voix  et  oi^ue  (17  février  1704).  — 
10°  Jffija  4  Kocumpro  (eniporeffa/lrl/a(  (S  (dé- 
cembre 1700).  La  bibliothèque  du  Conservatoire 
de  Paris  possède  aussi  un  motçt  manuscrit  de 
Brossard,  In  eontrertendo  domino,  à  5  voix,  S 
violons,  1  violes  et  basse  continue.  Le  portrait  de 
ce  musicien  a  été  gravé  par  Landry. 

BROSSARD  (NoEL-MtTTHTec),  docteur  eu 
droll,  aujaurd'liui(1g53}  juge  au  tribunal  de  Cli  1- 
lon-snr-Saâne,  est  né  en  celle  ville ,  le  ï&  dé- 
cembre 1789.  Il  occupa  d'ahord  le  postede  sub- 
stitut du  procureur  du  roi  k  Beniine,  et  s'y 
lia  d'une  étroite  amitié  avec  Suremain-ile-MIs- 
etrj,  qui  lui  cnmmaniqiia  ses  nouveaux  tra- 
vaux sur  la  théorie  mathémttiqnedes intervalles 
muslcsui.  Indépendamment  de  plu  sieurs  ouvrages 
relatifs  k  ta  science  dn  droit  et  k  la  Jurisprudence. 
H.  Brossard  a  écrit  sur  la  musique  ceux  dont 
voici  les  litres  :  1*  £ynopjie  det  gammet; 
théorie  de  l'armure  des  clefs  et  de  la  transjio~ 
ffflon  det  toni  mise  sous  les  yeux,  et  rendue 
àtoutelatlmptieltideson  oiii/ine;  tableau  sy- 
noptique en  une  feuille  grand-aigle;  Cliklon-sur- 
S80oe,Jamio pire,  1843,  !«* édition;  Paris,  Ba- 
chelier, 1S47.  —  1*  Manière  d'enseigner  It 
tableau  intitulé:  Synopsie.des  gammes;  Clillon- 
sur-Saéne,  Jarain  père,  1844,  ln-4-  de  44  pages. 

—  30  rAAn-ledMionamualcaïuyParis.Baclie- 
Uer,  iS47,  1  vol.  gr.  ln-4°  de  IBS  pagei,  avec 
un  grand  tableau.  Ce  dernier  unvr^,  p\iisé  dans 

,  un  grand  travail  inédit  df^Suranaln-de-MisserT, 
\  et  présenté  sons  une  forme  élégante  qui  appartient 
!  kM.  Brossard.estuDeaasideréfDnnedelatiiéorie 
I  mathématique  des  Intervalles  des  sons  el  de  la 
valeur  nnmifrlquedeceBX-ci,trè9-dlgued1ntéret. 
I  Sortantilel'sntlèreaù  sontrestésletaconstlclens, 
!  Suremain'de-Missery  a  reconnu  que  l'intonation 
i  des  sons  n'est  point  invariaMe,  et  qu'au  contraire 
1  elle  varie  incessamment  dans  la  modulation  :  U 
1  ena  coMluqueecsdinérencesdoiventétredéter- 
i  minées  par  le  calcul,  et  1»  ncheRhee  l'ont  con- 


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92 


BaOSSAUD  —  BBOWH 


iliitli  cuniUler  l'existence  de  quarinte-liuitBODi 
■ppréciablea  dans  l'étendue  de  la  gamiue.  C'mi 
utle  doctrioe,  dont  lu  Toruiules  algébriques  Mat 
rori  itléguitss,  que  H.  Brouanl  expose  dans  (ua 
livre.  Blenque  ce  livre  n'aitpis  eu,  dent  la  uuu- 
Teaaté,  le  retealiMement  auquel  l'auteur  iMMiTail 
prétendre,  il  e»t  TraiMnbUUe  que  ht  nMtvelie 
théorie  qu'on  j  trouve  £«ra  quiJqiH!  iaur  l!(ibjM  4p 
i'atlentioD  des  savants  et  Ue  quelques,  atlislei 
d'élite. 

BUOIICK  (  JAcqins  de  ],  musicien  Ulav*  du 
BtânÈine  dteli,  Unît  TraisemblaLloment  le  nom 
SUU3  lequel  il  est  coma  du  lieu  da  la  naiisance, 
et  cunséqocmnwnt  Aait  né  eu  HuUaodu,  ou  il  ja 
truÎA  beau  >  Tlllagei  appslà  Broeà,  silnés  tous  trois 
k  une  petite  diitence  d'Amuterdam.  Jacques  de 
llruuck  parait  avoir  été  attaché  k  la  chapelle  des 
empereurs  Faidinandl  et  HaiÙDÎ lieu  Il,i;arl'icrre 
JoaneUi  a  placé  deux  motets  à  «i  voii,  de  sa 
vooipoiiliun,  dans  la  grande  collection  intitulée  : 
yoBui  TliMaunu  rHutinu  [  Venite,  Antoine 
lianlane,  1&68),  Uqaallo  contient  priDcipslument 
<lee  oavragM  écrits  par  les  -  composileun  et 
cltantres  de  cette  ckapdle.  11  j  a  lieu  de  croire 
que  Jacques  de  Brouck  alla  se  Hier  à  Anvers  aprËi 
la  mort  de  Hsilmllieu  { le  11  octobre  lâ7S  ),  car 
il  Gl  imprimer  dans  celte  ville,  en  15711,  l'ouviaifs 
le  plus  importaut  connu  loni  son  nom,  legnei  a 
pour  litre  :  Canllonei  Ivtn  taerx  prt^anx, 
qulnqiàe,  tex  et  oeto  vaattn  rewni  in  Ituetn 
tdiftc;  AHlwerpUe,  ex of/lcina  CArittephari 
Plaalint,  157a,  in-4<>  ulil.  lie  recueil  contient  dU 
mDtelslalinsàt  voii,«t  huit  àa  voix,  oeorcban- 
som  françolies  k  i  voli,  six  k  i  voix,  quatre  k  B 
Toii,  et  une  chanaou  llamande  k  4  voix. 

BROUNCHER  on  BROUNKER  {  Guil- 
ULiaE],néancliJileaudaL)OnieuIrlande,eal(tlO, 
leçul  une  brillante  éducation,  cl  montra  de  bonne 
houru  une  rare  aptitude  pour  las  tuaLliématiquei, 
dans  desquelles  il  se  distingua.  Il  fut  un  des 
adhérens  de  Charles  I',  et  siKna  la  raoHuse  dé- 
claralioa  de  i  SCO,  avec  plusieurs  autres  roemtues 
de  la  noblesse.  Après  te-  nHablissemeal  de  la 
royauté,  on  lui  cunGa,  en  réconipanM  de  ses 
services ,  Ira  places  de  cbaocdicr  de  la  reine  Ca- 
lhâriue,degardeda  grand  sceau,  de  commissaire 
de  la  [narine  et  de  diniéteurderiiûpltalde  Sainte-- 
Catlierioe.  Brouncker  Cul  au  aoinbre  des  savants 
qui  !<B  réunirent  pourToniler  la  société  mjaie  de 
Londres;  Charles  II  le  nomma  présiduit  de  osUe 
société,  etdet  élections  successives  le  UMinlinrent 
dans  celte  diguité  pendant  quinze  ans.  Aux  ta- 
veurs  dunt  il  avait  éte  Tobjrt  k  la  Keiteuration , 
le  roi  d'Angleterre  ajouta  calte  de  l'éraotion  de 
Caitla-LjDns  en  vicomte.  Brouncker  mourut  t 
Weatnttnslvr,  \iib  avdl  il,i4.  Au  nombre  des  écrits 


qu'il  a  puliliés  se  trauve  une  traductibn  aaglaise 
du  Traité  de  inusique  de  Dascartes,  sous  ce  titre  : 
À  Trmtlatla»  q/*  Ute  Trtùtiie  oj  Detcarttt 
intUUd  :  MuwcEB  Contpendium  ;  Londres,  lasi. 
CRUWni(Juic),  ministre  anglican,  né  le  5 
novembre  t71&k  RoUibuT;,  dans  le  Mortliumbtr- 
land,St  tes  études  k  Cambridge,  et  tulreço  doc- 
teur de  musique  t  Oxford.  Dans  la  réttellten  de 
1745,  il  prit  les  armes  pour  défendre  la  cause 
royale,  quolqull  occupât  déjà  un  poste  daas  l'é- 
gliae,  et  se  trouva  au  siège  de  Carlisle,  ota  II  mon- 
tra beaucoup  d'intrépidité.  L'année  euivanle  il 
devint  diapelaln  d'Otbaldislsn,  évéqae  de  Car- 
lisle, et  lord  Hardvrick  le  nomma,  eo  17&4,  mi- 
nistre de  Oreat-Hurkelej,  dsm  le  cumté  d'Es- 
sex.  Ce  fut  dans  ce  temps  qu'il  publia  sou  ou- 
vrage intitulé  :  ApprMalion  det  mmirs  tt  des 
principes  du  letapt  (en  anglais),  Londres,  1757, 
ln-B°,  qiil  le  rendit  célËbre,  en  tirant  la  nation 
anglaise  de  l'apalhîe  où  elle  était  alors,  et  en  lui 
imprimant  une  activiU  qui  détint  funeste  k  set 
voisins,  Ajant  résigné  sa  cure  du  comté  d'Essei. 
ca  173IS  il  obtint  celle  de  Saiut-Kicolaa  de  New- 
casUe  sur  la  Tjne.  Un  pencliant  invincible  k 
la  mélancolie  le  porta  k  se  coiiper'la  gorge  avec 
un  rasoir,  le  33  septembre  1700  :  il  mourut  la 
même  jour.  Brown  fut  irrand  adioirateur  tA  ami 
defiBodel,  qui  lui  eonllait  ordinairemeut  Isjli- 
rection  de  ses  oraterios.  Il  a  publié  l'ouvrage 
suivant  ;  A  Dùierlation  on  the  wiion  and 
.pouxr ,  the  progreuiura,  leparattont  and  air- 
Tupliont  q/ puttry  and  mtMic ,- Loudces,  iiei, 
in-4°.  Ce  livre  fut  Criliqué  dans  nu  petit  écrit  in- 
titulé ;  Joins  <MtrtatUmi  ojt  doetor  Sroion't 
Utserlation  on  the  rite,  etc.,  in  a  letlertii  doe- 
tor £*",  17&3,  iB-4*  (Quelque otiserralions  sur 
la  dissertation  du  docteur  Brown,  concernant 
l'origine,  les  progrès,  etc.]  Brown  répondit  par 
des  Remarqaes  sur  W  obtarntioBS  (Hemarti 
OH  tais*  obsiTvaliont  on  doetor  Broien's  Dit- 
tertatio»;  1a  attéier  le  Iheauthor  itftheah- 
xervatUtM,  Londres,  1764,  lo-S*).  Il  publia  une 
seconde  tiitloa  de  son  livre  sous  le  titre  de 
The  hUtorfOf  llu  rlieandprogfeu  o/poelrn, 
Utrottfh  Ut  lèverai  ipeciet;  Londres,  17fi4, 
in-B*.  Une  traductlm  trantaise  de  cet  ouvrage  a 
paru  BOUS  ce  litre  :  HittiAre  de  Corigine  et 
aet  progrès  de  ta  poétie,  dans  tet  d\fférenU 
genre*,  traduite  de  l'anglait,  par  if.  B.  (Ei- 
dous]  et  augmentie  de  notet  hittoriqtut  et 
eritiqvM;  Paris.  17GB,  in-SV  Escbenburg,  cun- 
seiller  de  cour  et  prolesseur  de  belles-lettres  au 
collège  deSabil-Charlusk  Brunsvrick,  ena  donné 
une  traduction  allemande  {Doetor  Brown't  Be- 
IraclitUHgen  ûi;r  ^ie  Poeiie  und  Mtuick  nacà 
lAr«nt  Vriprunge,  efc),  k  Leipwrk,  en  I7C9, 


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BKOWN  —  BRUCE 


JB-R*.  Enfin  il  T  *  une  tndndlon  iUllenM  de  ce  j 
liminlitulfe :  DelPiiTigitu,unionee/orsa,pro~ 
gnai,  leparaiime  e  coTrttttion»  dMaporHae 
ilflla  mialea,  traéotla,  etc.,  ed  aeeracivta 
di  note  dot  dottor  PMro  Cmxlti,  Sentie,  ac~ 
tadtnieofislocrUleo;  r)or«ce,177a,  Ib-H",  L> 
dlHCitillon  du  doele'jr  Srown  ert  remiiile  d« 
TiKsBiiaeld'ahMTTatloiMlrte-jud<eleniei';c'Mt 
foDireES  d'au  b«nim«  de  l'arl  ;  il  a«  ressemble 
en  lîED  t  tons  ceux  da  même  gfm*  qal  m  tant 
'  que  des  déclamaHons  sui*  aUlité.  U  dontenr 
Stown  éUK  insKl  comp4M(leur  ;  ptrmt  ses  pro- 
(tDdkms  on  remarq""  l*i>T«lorio  TAeeure  0/ 
Saul.  Les  btopayhn  ■ngials  liu  donnent  dee 
doges  pour  lea  talenli  dans  la  po«*is  et  diM 
Tart  d'écrire  ;  ce  n'est  piriiit  Ici  le  lieu  d'eïunlnw 
«es  MtTTaRC*  litiAvIret. 

BKOWN  (Jus),  pelDtreécasMis,néàedliB- 
hanrgea  1753,  TuTitek  knitenpa  eu  llaiie  et 
■InDCnra  pliwienrs  années  k  Huiae  ol  e>  Sittte, 
iltKhé  comme  deesinatenr  ï  sir  Winiains  Yoong 
et  i  M.  Towolcj.  Eo  17S6,  il  se  ixa  1  Londres, 
eb  11  cnUii»  le  genre  du  portrait  »Tee  «uccèi. 
Il  moumt  l'année  soiMnte,  1787,  l)[6da  Irentft- 
rinq  ans.  Brown  est  eoonu  priacipeleroent  pat 
SCS  Lellrtt  nir  la  paétie  el  la  mutiqué  d» 
fopéra  italien  (Letten  on  the  foeirj  lod  Hn- 
.>jc  of  tbe  italien  opéra  ) ,  qui  furent  putiliâea 
iprès  s»  mort  (Londres,  17S8,  ifl-H),  par  lord 
H.mtkoddD,  k  qui  eM««  <Uient  adressées. 

BBOWN  (Abtdti}  ,  membre  de  la  société 
des*Bntlqaa)rea  d'Beoase,  a  donné,  dans  les  mé- 
moires 00  iransacUons  de  catle  société  (1.  VIII, 
p.  11),  une  diswrtatlon  sur  d'aocienBes  tron^ 
;iett<s  troDT**»  près  d'Armagltl  sous  et  litre  : 
AH  aeeonnt  0/  terne  atuletit  Irumpelt  dug  tip 
in  a  bog  near  Ànfwght 

BBOWN  (IruBitSK),  née  à  Branswtek  t» 
17W,  s'adunna  ,  dès  son  enFance,  t  rétoile  de  la 
musiqneet  de  l'art  tliéltraL  Sun  mallre  de  cbant 
fui  Jean  Scliwanenliorj!,  composttear  qoi  jonia- 
«alt  slors  de  quelque  répotation.  En  17SS,  M"« 
Brown  débula  k  Prague,  oii  elle  obtint  asseï  rte 
succès  pour  être  reçne  peu  do  temps  après 
comme  première  clianlense.  En  I7SS  elle  époosa 
Ignace  Waller,  direcWnr  do  «paetocle  da  cetle 
lille,  qni  se  rendit  ayec  elle  t  Mayotce,  en  ITM. 
VMey  fot  bieatél  enga^  pour  la  coar  de  fé- 
ledear.  et  7  joua  pendant  pliiûeurs  année*.  Dans 
la  luite  elle  se  rendit  è  MoiUch,  oii  elle  clisntalt 
«ueore  fers  IHIO. 

BIlO'WNE(Ricu»D),apotbicairekOali1iam, 
eu  Angleterre,  alla  s'établir  k  Londres  au  com- 
mencement du  dix-hultlkme  siècle,  et  j  publia, 
en  1739,  un  trtllé  de  135  pages  In-S',  sous  ce 
litre  :  Medieina  Uvilea,  or  a  mtehanieal  Btidy 


on  the  fffeett  of  Sln^ng  Wtutc  and  Dancing 
ON  Auman  bodiej,e<c.  (Médecine  mnsicale,  ou  es- 
i  mécanique  sur  les  effets  du  cltanl,  de  la  musique 
el  de  la  danse  sur  le  corps  humain,  etc.  )  line  trt- 
duoUon  latine  de  cet  outrage  a  pam  à  Londres, 
1 1735;  sous  le  tllro  de  JfMica  nosa. 
IHtUjVND  (Akiic-Josepd  ) ,  membre  da 
la  SociCté  rojahi  des  aalitfuairas  de  France,  de 
l'Académie  des  sciences  el  belles-lettres  de  Tou- 
louse, et  de  plusieurs  autres  sociiHéB  «aTanlea, 
naquit  k  Itesanfon,  le  M  janvier  1767,  el  mou- 
rut k  Iklie]'.  tloot  »  êt*tt  aous-prdM,  le  1«  anj) 
1B30.  OnadecetéeritalB  -.EuaitrWUaefJeU 
réel*  de  la  mtulgue  ehei  le*  anciens  et  let 
tnodemu:  Tours,  I81S,  in-8*.  ' 

BHOCvEUS  (HcHM),  né  k  Aioat  (Flandre 
orientale),  en  1531,  enseigna  les  isattiématiques 
k  Borne  pundant  quelque  Icmps,  et  eniuile  la  m^ 
dectne  k  Kostock  juaqu'k  sa  uart,  arriTée  le  4  jtn- 
Tter  I&1I3.  On  a  de  lui  un  llrrë  InÛlulë  -.  Wu- 
ttea  mathematica  ;  Bostoçk,  1578,  ia-i*.  Il  y 
s  une  édition  postérieure  de  cet  oitTrage  donnée 
par  Joachim  Burmeifiter,  sous  ce  Ulre  ;  Uiuiea 
theoriea  BenrUi BrucKi  arilvmet  médecin* 
iocltyriâ,  édita  optra  el  impentU  M.  H.  Roi' 
teehii,  Ippii  Sueineriants,  anna  ifios,  in-t' 
de  El  pages. 

BltUCE  <lAC<}ues),  célU>re  voyageur,  na- 
quit le  U  décembre  1730,  k  KInnaird  dans  le 
comU  du  Slirilng,  en  Ecosse,  d'une  IkmiUs  no- 
ble el  andenoe.  Ayant  éponsé  la  fille  d'un  riche 
Dégodant  de  Londres,  il  entra  dans  la  carrière 
du  commerce,  elsa  fortune  s'accrut  rapldentent; 
roait  la  perle  de  sa  fomme  le  fit  renuncer  ans 
spéculations  de  ce  genre.  Il  se  llTra  k  l'étude  et 
voyagea  en  Europe  poor  ao  dlstrdre.  I>e  retour 
(Pua  voyage  qu'il  avait  tait  en  Espagne,  lord 
Hailbi  lui  proposa  d'aller  k'  la  rechcrr.lie  des 
sources  du  Nil.  Uruce,  ayant  accepté,  bl  oominé 
,  consnl  k  Alger  en  1703.  n  partit  an  mois  de  juin 
1708,  pour  l'Aliyssinie,  et  employa  plusieurs  an- 
n^  k  ce  voyage.  Revenu  en  Angleterre,  il  se  re- 
maria;oisls  ayanleu  leioalbenrdeperdre  un  Hl* 
qn'il  avait  eu  de  ce  mariage,  il  sa  retirs  dn  monde 
et  alla  dans  sa  terre  de  KInnaird  se  livrer  k  la 
rédacUon  de  ion  voyagj,  dent  ta  reUlion  pa- 
rut en  1790.  Bruce  mourut  des  suites  d'une 
chute,  a  la  Gn  d'avril  1781.  Le  docteur  BBmey 
lui  ayant  demanité  dea  renseignements  sur  la 
roosique  des  égyptiens  et  des  Abyssins,  Bruce 
Ini  écrivit  iine  longue  lettre  k  ce  sujet,  que  le 
docteur  Burney  a  intérée  dans  le  premier  vo- 
lume de  son  Biileire  de  la  Mtuiqve,  ti.  que  te 
docienr  Fcrkel  a  traduite  en  allemand  dans  la 
sienne,  tom.  1",  p.  85.  Tous  leedétaila  qn'elle 
rearerme  ont  paru  dans  la  relation  de  son  voyage 


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94 


BRUCE  —  BRUGNOLl 


IntibiUe  :  TravtU  lo  diUeoMT  Ihe  iMircei  q/ 
l/umie,  iMtbe  ftan  iTes,  69,70,71  et  73; 
«ilinibcHirg,  1790,  b  ni.  tn-*',  Bg.  KUe  a  Hé  tra- 
iduiteen  tr»nçai«,|wr  J.Cutan;  P*rl(,  17Metst, 
fi  Tol.  jR-i*.  OnnedoilpwanMirdeTbMucoup  de 
conriinbe  k  ea  que  dit  Bruce  eonccrnaiit  lea  in*- 
tnimantade  niDilquede«BBcîeniC<jpliM*i.le* 
Bgure»  qu'il  i  données  de  dn»  harpe»  aatiquee 
des  tnmbeaD\  de  Titèbea  toat  iBsiactas  ;  elles 
ont  été  piiUitoa  aree  beauoeap  pina  da  uin 
dMMiBgrapda  Dt*eripftOHite  t'ÉgtpU,  et  antret 
MTraflei  poeUneora,  et  les  cMiieclurea  de  Bruce 
n'ont  plus  mchm  laleuf,  depuis  que  VUloteao  a 
fHihlié  sur  le  même  s«jet  lee  reelier<4>e*  d'un  nu- 
sicien  i attrait. 

BKUCIITING  (Acuwn),  pasteuret  prMi- 
c«teur  ï  Halle  »  peblié  :  Lob  der  Mvtik  (ÉJogt 
de  ta  musique);  Halle,  IWl. 

BBUCK  (Amold  bi).  ¥.  Auwld  deBkDCi. 

BKUCKUANN  (pBANfi>u-EiuiaR),doclanr 
en  philosopliie  <tl  en  médecine,  qé  i  UarienUial, 
près  de  Helnu.tKdt,  Ie'l7  septembre  1687,  fit  ses 
éliideatUnaetà  Helmstnedl,  exerça  lamédectBa 
aiec  Buccta  k  Brunswick,  a  HekMtieitl,  à  Wol- 
feabultaJ,  et  mourut  dans  cftia  dcrai^  ville, 
le  11  man  17M.  Il  a  publié  i  1°  Obtervalia  de 
epiUplico  liagttiii  lub  paroxitmii  CanlamU, 
dana  les  Acte*  des  Cnrieux  da  la  natttn,  lem.  V. 
—  1°  Singattd*  MpUeptie  (Ëpilepeie  chantente), 
dans  les  annoncée  littéraires  de  Hambourg,  amné* 
173ï.  —  3^  Àthaïuiitmg  von  einem  ttlàtlnu- 
tk^enden  maeiU  JaitruwMiUt  (Diasertalioa 
sur  an  instrumeat  de  nniaique  qui  )aua  de  loi- 
lotOK  pendant  la  uuit),  dani  l'Hiatoire  des  arts  et 
de  la  nature  de  Breelau  {Brutt.  JCufuIxad  ^a- 
tmrçaehlchUtt). 

BaUCKNÈR  (WoLNue),  composileur  et 
ractour  de  l'èoole  de  Heitenbttg,  dans  le  ducU 
deWeimar,  Aorissalt  T<n  la  milieu  dndii-scp- 
lième  siècle.  On  a  impHné  de  sa  corapusition  : 
XX  OmtMcImCoHea-teH  von  t,  i,  e.  7,  uaU  S 
SUmtnen  oh/  dit  So»n  «itd  Fetl-Taçt-Evaii' 
tella  çe**tU  ;  Erfurt,  léM,  ia-«°. 

BRUCKNEB  (CmliUM-Duku,),  «teris- 
tein  de  l'«gli*e  Saint-Pkne  et  Saint  Paul  k  Uœr- 
Hti,  a  publU  une  HaUce  hiilorii|ue,  d'une  feuille 
el demie  dlmpression,  surl'orgne  da  celte  église, 
sous  d  ttln  s  Bittaritcht  Xachriehl  vert  de- 
nert  Orgelit  dar  SS.  Pttri  vnd  Pault  Ktrche 
ïndérClaiTj.  SàetUUehenSeehutadt  Garllts, 
hesonderi  der  onna  I08B  erbmieleii  iwiij  IflUI 
in  Fevtr  veriehrltH ,  dan»  der  noiferlig 
gtworrtpnen  nerf  nocA  itekenden  AsriiAnMen 
Orget  erihtilt.  begm  Auigange  da  1760jfaN 
Jahren.  etc.  :  GEcriilz,  17i%,  in-t*. 

BRIIGGER  (l.e  D'.  J.  D.  C.},  ni  k  Fribourg 


en  Brisgau,  le  S3  octobre  17M,  fut  d'abord  <«- 
bat  de  cbcear  k  U  calbédraia  de  celle  nlle  cl  j 
apprit  la  muaiqoe,  puis  étudia  le  Tioloa  eoue 
la  directtoo  de  Wdland  et  de  Hoor,  consideréi 
alon  comina  de  bone  nuHm.  Cependant  Bmg- 
ger  tut  déloumé  pendant  quelque*  aaaées  de  l'é- 
tude sérieuse  de  la  Bwsiqne,  par  la  fréquenlalioa 
•uidue  dfi  collège,  puis  de  l'uniTenilé,  où  il 
suivait  de*  cours  de  pUloeopbia,  de  médecine 
el  de  tbéolegle.  Plot  tard,  «près  aroir  entendu 
Spohr,  iMiKit  ta  Boucher,  fi  n^nt  à  ton  étude  ' 
bvMîle  du  ftoloo:  Lt  lecture  de  la  tl>éoita  de 
GoileMed  Weber,  el  surtout  celle  dea  partitkua 
de  MoMrt,  fiireat  ses  teiilt  owjees  d'inatrutlian 
panr  la  caapoailloa.  DefMM  prohMeur  du  col- 
MiB  da  Fribonit,  U  ■'a  paa  cessé  de  ctiltiT«r  U 
nmalque.  Parmi  aca  prudadiet  pmcipalea,  db 
'.Laaetaai 


qn'HaéeritBtti  IBlSsur  dMpeéaieade  SctaiUer, 
de  Seome,  d'Anidt,  de  JacoU  et  d'autres.  Cea 
chanta  forent  dtts  k  celle  époque  ea  cIkebi  par 
las  «tadiants.  -,-  3°  Zen  Sotu  dm  eoir,  B  cëaata 
k  vois  seute  aiee  •wompagnemeBt  da  piaotr.  — 
3*  FlmtTÊ  tirées  des  pobiea  da  barOB  de  Weia- 
aemberg,  à  voii  seola  avec  aecompagnement  de 
piano,  —f  La  Jo^etu»  kummiT,  en  <  cliaula  à 
Tdx  seole  avec  piaao.  loulea  ces  mélodies  ont  été 
publiées  dans  le  Jouritat  dt  la  Cotwenation, 
ta  18»  ti.  tB19.  -'0°  Mease  allemande  k  t  *otx 
sans  aceampagMoieoL  —  V  PreiliieÀt  Ge- 
tanf»e/mlt,adTV»e^t)ms  ûbungtKfiirl,2, 
i,4,SilmMen  (Mélhade  pratique  de  cliaat^ou 
WB  exercices  de  chaat  pour  I ,  î,  3,  cl  4  roii)  ; 
Friboant,  W*«aer.  -~  7"  ÀnlMiutg  sum  Cetaiig- 
imteriickt  in  '  VoUiMtimlen  (intraduotiao  k 
l'oasei^Mmeat  de  la  nasiqM  vocale  dau  les 
écoles  populaires)  ;  ibid,  IS3B.  Dmu  aes  TOTagea 
en  Aatrielie,  dinsle  Boni  derAlIcnapn,  en  lUIia, 
M  Bollanda  el  en  AOBlelerre,  le  docteur  Bnigger 
a  ea  pour  ebjel  priacipal  d'augoienler  ses  coa- 

BBDGNOLI  (U.  KocGo-Hinu),  prêtre  bo- 
lonaie,  mansloMiBire  de  l'éilise  oollégialede  Saint- 
Pétrone  k  Bdogne,  Técat  dans  celte  ville  vers  U 
Sa  du  dli-septième  siècle.  On  a  Imprimé  de  lui 
un  oposcale  IsUlolé  lAmstatHramma^ngola 
mtivtrtaU  d»l  tmlo/ttmodel  mollo  rwraido 
iignor  D.  Koeeo  Maria  Bmgnolt  mantionaria 
dellapertiuigtueotlegiatadtS  Ptlronîo,maeM- 
trodllttl9irCù,eprinuitnlrodu(li>TedeicaHta 
mltfo;  dati  In  liue  «falli  rUtampart  da  uno 
(H  tuol  dluepoli  à  eomodo  dtjli  alhi  sondix- 
cepeli,  e  btnefiflo  tmivertaie;  in  Balagaa  psr 
U  Péri,  (70g,ing<  obl.de  11  feuiHets.  Il  parait 
d'après  ce  titre,  qu'il  y  a  eu  uneédilitw  antérieora 
de  ce  petit  ouTrage, 


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BHUGUIËBE  —  BBUMEL 


BRUGOIÈHE  (ËDOUAiiD),  corapoAteor  d« 
nuDUces,  dont  les  ÎMpintkMM  ont  «u  de  U  to- 
giw,  naquil  à  Ljon  eo  I7V3,  d'une  ranilte  desi- 
goduili.  Deetiaé  sa  conmerce,  il  fui  déloamé 
de  Htte  Ginjâre  pir  ion  goût  p«u1obd4  pour  la 
BWiqne.  Arrifé  k  Pirii  en  ISM,  il  s'y  6t  bieii' 
lAI  fSBBilb«  par  qudqan  nxniDOM  dont  les 
méMle*  rMilw.obtinrcDt  da  aoccA»,  et  peiiduit 
dii  oo  dauu  aui  cnilroD  il  peita^»  avec  ftoma- 
gntà,  Ptaaeroa  bI  Amédéede  Beniplsa,  leshoa- 
Mun  des  (WBcerti  de  iiloa.  An  nombre  de  lei 
frododioas,  cdlee  cpi'oo  rccberche  peiticuliè- 
raneot  forent  ÏExUveauHl,  Matante  Margve- 
rUt,Mom  léger  bal»aii,el  LaUsez-mol  laplea- 
ttr,  petit  chof-d'ceuTi*  d*  diiliuclion  el  de  kq- 
liiDeoL  Sa  demière  iMpiratien,  De  mon  village 
M  ne  «oit  plut  Part»,  Bit  smt  conptée  parmi 
m  cDeilleurea  piictii.  Apre*  1 83fi,  Brugaiire  i'eet 
retM  dus  u  fenilla,  ï  Lym,  oà  il  «9t  mid 
plnaiean  «Diiées;  pirie  il  l'estAtebllàHirseilb 
cMnme  Mcrétdre  du  conmiHtalregénéril  de  pa- 
ttce  :  Il  oceapalt  eoeore  celle  poiltlon  ta  1153. 

BRtiUL  (.Son),  faraéUe  ttlwund,  aé  en 
hiBi#raaie,  fot  ctuntre  de  la  «joigiigoe  de  Ber- 
lin Ters  [a  fln  da  dh-lHiilièine  el6ele.  Il  eit  ait- 
leur  d'oin  ditHrtaIJoa  nii'  tte  Intruments  de 
Binlqne  dea  HébtMX  «n  langaerabbiolque,  qni 
M  trouve  en  tâte  de  la  CollectioD  dea  puumei 
Indulta  en  alknand  par  Hotai  HendcInlMW,  et 


9.) 
I,  lai  habitants  de  celle 


tr«:  SapA«rZ«»lralAfaraBj(U*redeaCbtals 
d'IiMSI),  arae  dea  eonuBeiMTMi  Berttai,  ITSI, 
ml.  petHln-«*. 

DnnnN  on  BRUHNS  (  Hkolu)  ,  com- 
poiitevr  el  orpoiate,  nu|iiItàBabiNb»tsdldans 
le  Schleai«ig,  M IMIS,  Soa  pèni  Paol  Bnihns,  lui 
apprit  I  jouer  da  clarecln  it  lui  enseigna  lei 
prindpei  de  fharmoaie.  A  Ttga  de  asiie  ana  El 
fut  enTOfi  par  aea  pamb  à  Labecb,  auprèa  de 
son  Irtre,  qoi  j  <l)ût  mnalcleo  do  censïit.  Il  j 
parfvelHNina  aon  talent  sur  la  basée  de  viola  et 
tnr  le  violon,  et  Bailehnde  lui  servit  de  modèle 
poor  l'orgae,  le  clavecin  et  la  compoaitioa  ;  c'est 
eni'coataat  sevveat  et  avec  attention  ce  grand 
nullre,  qnll  parvint  lal-inènM  h  on  haut  degré 
dliabileU.  Aprls  avoir  terminé  sea  étudea,  Bruhn 
■lia  passer  plusfeora  années  k  Copenhague,  puis 
Il  se  rendit  k  Husara,(iîi  il  A^l  appela  comme 
erganfate.  Il  avail  poussé  d  loin  l'haMIelé  sur 
k  viotoD,  qu'il  eiéentall  avec  cet  instnimenlMol 
des  moTceanK  k  trois  ok  k  quatre  parties.  Quel- 
qnetois  aussi,  pendant  qu'il  Jouait  sur  son  viirian 
un  morcean  k  trois  ou  quatre  parties,  il  s'ac- 
compagnait avec  les  pédales  de  l'orgue.  Ce  toar 
de  loree  etcilail  l'étoancnient  général.  Kiel  lui 
ajant  oRert  uae  posiUon  plus  avantageoie  que 


eella  qu'a  avait  k  H 

petite  vDie  ai 

conserter  un  ariitle  ni  distfngné.  Bruhn  est  mori 

en  leBT,  k  l'ige  de  trente etua  an*.  Seacompo- 

■itiona  pour  l'orpie  et  le  olarecin  sont  restées  en 


DRDJA8  (Faiurn),  célèbre  organiste  es- 
pagMridn  quinaième  sikele,  auquel  le  elaptre  do 
Harde  poja,  en  146:^,  peur  son  service  k  ta  ca- 
thédrale, la  aomme  de  cinq  eenla  maravédis  4e 
dent  àlamtai  (i), 

BmiUBEY  (  CoÀRua-GBiLuiiaK),  né  k 
Berlin  en  i;a7,  fut  d'abord  prédfcatear  k  Alt- 
LandsJiera,  daiu  la  mojenBe  Hardie,  et  remi^it 
ensuite  les  mâmea  foaolioM  k  la  uouvrile  égUse 
luthérienne  de  Berlin.  Il  s'v  troavall  encore  en 
17Bb.  On  lui  doit  un  livre  iotilulé  :  PMUpii- 
txmie,  nier  AnUUung  fur  einemjiingen  tfu- 
ditrendtn  hmA  Wii*eKtc)tqfUUebe  tttne 
StKu^ahtaatifdatbttUAntumtndm.  QMd- 
linboor^  t7ft1,  in-8>.  C'est  une  espèce  deconrs 
d'Audes  dan*  lequel  il  traite  de  la  musique, 
pag.  173-541.  Il  a.publi«  anaai  dea  lettres  sur 
la  muique  aoos  ee  Utre  i  Britf'  Ov  Uu- 
'titwutn  tetondari  Cm  in  Balle,  QnetBIa- 
bourg,  1781,  in-S°,  da  10»  pagM.  BnuBbej  eftt 
(ail  oonnaRre  aumi  i  ihmiki  cMipo*lt«Br,|Mr  kt 
prodncUoBs  dont  vttfd  lea  Utre*  :  l'  Siùma  odtt 
ChnHgMangt)iHiSalUtupitHfi»iia,  o«Chanb 
eiirétiens,  ponr  jouer  lor  dea  iMtnunaotskDoriles); 
Bariin,  1&94,  in-S*.  — I*  AaiSaliffelm  Sterien 
der  OerJcMen,  ceatiitae  pour  vofi  seule  avec 
aecompagsfineel  de  pisao;  ibjd.,  tTH.  A  l'oc- 
caïkin  de  l'anniversaire  de  la  Réibrmation  Et  a 
aussi  pnblié,aprts  un  lonic  aliénée  -.  Kefyrmation 
Çaaenge  (aiants  de  la  Réformalion),  avec  des 
renurqoes  liistoHques  snr  les  mélodies  tall:é- 
riennes;  Berlin,  ml,  in-S". 

BRCIiEL(Aim)inB),  ou  BaonaL,  célèbiv 
eomposlteur  né  dans  la  Flaadre  ftaotalsa,  vé- 
cut k  la  Hn  du  quimième  siècle,  et  dans  la  pre- 
mière moKié  du  seiilème.  Il  Tut  oontemporaiii 
de  Joaqnin  des  Prêt,  eteomne  loi  élève  d'Oke- 
glicm,  ainsi  que  le  prouve  ce  passade  de  la  De' 
ploraUon  sur  la  mort  de  ce  maître,  par  Guil- 
laume Crespel  ; 


On  n'a  paii  de  renseignPDienta  sur  la  poiiition  <li> 
cet  artiste,  dont  le  nom  avait  de  la  célébrilé  eti 
Italie  d^  les  prantèresannfesdnseitième  siècle. 

V)  It  àlaïua  «Mit  nu  sonnile-de  II  CnUllc  qui  Tilslt 
iiiip«iim<ilii><|iHlc  «nlnuumoLi  auUBpile  LgulaXI- 


,Google 


98  BRU 

GlarétB  range  Dnimid  pirmi  la  [iliu  l>«liile« 
cacapoaiteursdiMtilempii  :  coqui  DonirMlcde 
lui  iirouTeeD  effet  un  lalwt  eitriurdlnalie,  po«r 
l«  leuipsoù  cetirtiateteriTuL  Si  modaUtioa  ecl 
iialurelle,  la  oiarclie  de*  Toii  facile,  et  si  aea 
oairagei  ont  moioB  de  rechei^ie  qae  cfii«  de 
JoAqiim,  leor  barmoDie  ett  plu*  nourtie.  Le*  «u- 
vrage*  de  Bruioel,  oeuM*  jusqu'au  iiMWitat  ait 
cette  DDlicc  e«t  éerile  «ont  :  1*  Ur  recueil  de 
doq  aies«e<à  4  voix,  itutnlmé  par  OctarleB 
Felruccide  Fonombrone,  en  lM>3,soutea  lim- 
pie  titre  :  ArioMl,  Jt  naf  duMt  ;  Beritrette 
tauofennt  ;  Ut,  reatiJO'i  lol,  la;  Lonuae  armé; 
Vicltiiue  patehaU.  Cet  fragmenta  de  phrase* 
•ont  le*  tJtrei  dei  dnq  me)M(.  A  la  fia  de  cha- 
que partie,  tnl|iriin4e  itjMrfniflat,  on  lit  :  Im- 
prutum  Ventait  ptr  OUavianum  Fetrutium 
FOToumpronientem,  1503,  die  il  junij  ;  petit 
in-io  oU.  Le*  caractères  de  i^impreadon  «nt  gti- 
Iblqun.  Un  eismplaire  complet  de  ce  pricieui 
recueil  est  à  la  Ubiiotbèque  rbjale  de  Berlin. 
La  basae  manque  dans  l'eiemplaire  de  la  tiiUla- 
tliique  impériale  de  Viraoe,  et  le  ténor  dam  celui 
de  la  bibliothèque  de  Saint-Marc,  t  Venise.  — 
3'  Use  autre  culleciion  précieute  rt  peu  connu*,* 
dont  on  eiemplaite  ett  conurvé  i  la  UbllotU- 
que  Mnartne  ;  elle  eat  Intitulée  ;  UAer  qmiail»- 
dm  MlManan  êttetarttm  gtue  per  txeellenUt- 
tlmoiiB.tuieoteompotUK/*erunliKoatt,  1M9, 
ia<rol.mai.  L'édilearfulAadréAnliqnisdeHon- 
tona.qulaTail  obtenu  napririMge du  pape  LéenX. 
CcstlepreoiierlWredeinutlqneUupriiadà  Roue. 
On  1  trouve  :  1*  Trois  mesaesde  Josquin  de* 
Préi.  —  !•  Trois  de  ËmueL  —  y  Trulsde  Feiio 
(Feulin).  —  4*  Deux  de  Pierre  de  la  Bue.  —  b' 
Deuide  Jean  Mouton.  —  s'UnedePippetare.  — . 
7°  Dae  de  Pierre  Boaueao,  en  latin  Biufelliu. 
Les  roeues  de  Brumd  «ont  loUtulies  :  i*  Xic 
Beaia  rir^lne.  — 3»Prs  defitnetlt.  —3°  A  f om- 
bre dung  ^j/itonël.  Glarôan  TSotè  beaucoup 
la  prfoilère,  et  cela  prouTe  son  ditMmHuent, 
car  ellaeat  cicelleiile.  Elle  ttt  k  t|nalre  itarties. 
Je  l'ai  mite  en  partition,  ainsi  que  tontes  celles 
^ul  composent  celte  oollectiun.  —  f  Une  Messe 
*ur  la  mélodie  de  la  chaiiaun  namande  qui 
commence  par  ce  mot  :  Dringht,  dans  la  cvllec- 
tloD  publiée  par  Pelruoci,  sou*  ce  tilre  ;  MUia- 
rum  diveriorum  aucloruin  ISber  priTniu  ;  im- 
preisvn  VentllUptr  Oetastottum  FeCrutium 
UtrotempronUmem,  IMII.ifJs  iSniarfilfptlit- 
in-t°  obi.  Dca  exemplaires  de  ce  liire  sent  k 
la  blbllotlièqnc  dn  UusCe  briUnnIque  k  Londres, 
dans  la  UbliotUèque  royale  de  Munich,  el  dans 
la  bibliothèque  impériale  de  Vienne.  —  s*  La 
messe  k  quatre  voix  sur  la  clianion  (rançaiic 
Bon  iempjf  dans  lo  recueil  qui  a  pMir  litre   : 


I  .tfiiJa:  tfetUetn  qtùUiur  voewn  apm(u*(i(> 
I  timU  arU/tetbia  eompotUx'i  Norimbergm  arte 
Hfenn]imi  Graphxi,  1539,  pcUl  in-4>.  obi. 
—  e"  Deux  mesiea,la  première,  Sinenonuiif,  k 
I  quatreroix,  l'autre,  A  fomAreiTun^friiirfnuwf, 
dao*  le  recueil  intitulé  :  Liber  quindeeim  Siiia- 
rtm  a  praufan  Hsiimia  Mufieit  eompoÊitanim  ; 
IforiberçK,  apud  Joh.  Fetrtivm,  I&3g ,  petil- 
ln-4*  obi.  ~-  7>  Deux  Credo  (Patrem  omalptaa> 
tem)  è  4  Tol),  le  premier  lire  de  ta  messe  FU- 
/ayfe,  l'aotra  de  la  meiae  Sln/t  ROMlne,  et  oa 
Vidi  oqtutTn,  dani  les  Fraffmmla  MiMtanam 
publiés  par  Petrueci,  i  Vealae,  sans  dale,  petit 
ln4>oU.  — ■•  i;smotetè3  voix  dans  te  reeneU 
qni  a  pour  titre  :  MotelU  XXXIII,  Imprimé 
k  Venise  par  Petmed,  ea  ibat,  pctH  In-t*  obi.  — 
■*  Lem«Ul'à4Tnii,  UntwuOttreue,  dans  le 
traisiènie  Uttc  du  recueil  radssime  dU  par 
Gessner  et  parZwconi  *en«ieaoB  de  Odheea- 
ton,  et  dent  le*  deux  premier*  Tolumes,  disi- 
gnés psr  les  lettre*  A.  et  B,  n'ont  été  retraDTé* 
jusqn'k  ce  Jour  dan*  auGuoe  bibliotbèqDe.  La 
^isième  Ufre,  marqué  de  la  lettre  C,  et  qui  a 
peur  titre  Coud  cenbt  einqwnta,  a  ététan- 
primé  par  PatruccI  de  Fosêombrone,  à  Venise, 
ea  iao3,  petit  \a-V  ubi.  Le  seul  exemplaire 
connu  sa  trouTe  t  la  bibliolbèqae  Impériale  de 
Vienne.  —  10°  Lemot^k4  Teh,  Ane,  etttomm 
Domina,  dans  un  recueil  Imprimé'par  le  néme 
en  J604,  et  qui  •  pour  simple  titre  :  MaUtll  C. 
— 11*  Les  motet*  k  4  ruix,  ^ne,  Kir^  ^lerioM, 
Beata  e*  Maria  Virg»,  HativUaiet  unde  gmt- 
dia,  et  Conceptut  hodiernut  Mari»,  dans  le  re- 
cueil Imprimé  par  lemème  à  Vmise,  en  1&0&,  tous 
le  tllra  :  Motetti  libro  gvarto.  —  IY>  Umotet 
k  4  Tolx:  lamdate  iMnInum  de  cmlii,  dan*  le 
premier  litre  it»  Molettl  délia  Corona;Vt- 
Dîse,  Petiucct,  1&14.  —  IS°  DescbanioM  k  1 
Toix  dans  les  deux  volumes  de  la  collectioD  fnt>< 
tulée  :  Bieinia  galliea,  tattna  et  Germaniea,  et 
çtuedum  ^x,leiiildMOiVild»ergK,apudGeorg. 
Khau,  iât&,  petit  ^-4"  ubl.—  14°.  Le  Otifrca- 
çhardon  de  Olaréan  fenfenna  un  AgAUt  Dei  de 
la  tiiessede  [irumel  intitulée.:  Àv-ti;  an  Pleni 
lunt  Cali,  etonQKlMHjf  tAnofflUieZ'DMini, 
du  même.  _  l£*  Plosieura  pièces  du  même  ar> 
lislesetrourent  auBsidanslesSeiecfjrardJIcioHr 
eleUganla  fujar,  efc,  de  JacqnesPaIx,  Lauln- 
HGB,  1SB7.  —  16*  Un  morcean  Irès-curieui 
k  B  voix,  dans  les  huit-  tuai,  rapporté  par  Gré- 
Kolre  Faber  (  eoir.  ce  nom),  dans  son  Musice* 
proctiex  Enlettatum  (ùLap.  17).  Dans  ce  mor- 
ucau  chaque  Toix  eat  écrite  dan*  un  ton  diiïérent, 
ce  ifui  n'empêche  pas  que  leur  réunion  ne  pro- 
duise une-bonne  bannunie.  —  17"  H«se  k  11 
Taix,  Intitulée  i  £(  tcee  Ittrt  tnotut,  e 


>y  Google 


BRUMEL  —  BRUHEm 


eril,  ddulabiblMUqae  rajiledeHnnlcl].  Il 
ta  eiWe  noa  co^  dut  U  bibliolhëiiiie  du  Cod- 
urntorr*  àe  paris,  fii  mis  en  partition  le  KjiHs 
et  le  Chrlitt  de  celle  meue,  et  je  pois  déclarer 
qae  li  le  |oAt  n'eo  «et  pu  Iran,  an  point 
Je  Tue  du  HotiiiMat  reli^eOi,  la  Acture  et  U 
llberti  dei  Yois  dam  lea  tmflalion»  eerrées, 
NBttitaent  nu  chef-d'onTre.da  fnruie  qui  ne 
i«nblepMip|iartiinlr  an  lampe  a<i  Tfeul  l'anlear. 
—  Il*  Tiolt  Crêde  t  4  lolx,  daiu  le  nanuBCr]! 
B>  sa,  in-rolto,  de  la  bibtiolhèqn»  rojale  de  Hu- 
iddi.  Unecopiamaanscritedelameuedefeafa 
VtTjfiie,  fc  4  Tfrii,  M  trouve  buhî  dana  le  ma- 
anecrit  S7  In-fol.  deU  mïme  bibUotb^ne.  —  ' 
■9°  Plneienia  meeaea  rarde*  ctMuuont  rnofalu* 
dtur  Ut,  ri,  ml,  fa,  «o/,/a,HDt  onDUDBterit 
diDi  le«  arebliea  de  la  ebapelle  pontilcale  k 

BKDN  (LE).  rofuLuncN. 
BUUNA  {JtciitTHietJunJ,  fila  d'Antoine 
Bruna,  (acteur  d'orfuee,  «ulvirenl  toiw  deux  la 
profciaipB  de  leni' pire.  luttaient  nia  iAndorno, 
canton  de  Hacliano,  pri*  de  Vercàl;  Jadntlre 
mountaolROliD'étanllséquedetrenle-Ghiqanii 
Jean  eet  mort  ea  tSIl,  k  l'iitede  cinquanta  ans. 
il*  Mit  ccmlniit  en  conuunn  letorgiMa*de  Hon- 
crlTello,  de  Salli^*  "t  de  Hoalanaro. 

BRUNELI  (DoaniQDE),  cempoeiteur  italien, 
fiit  maître  de  cbapdie  h  Trieale,  an  Gonuoeace- 
ment  du  dii-MptÛue  litde,  ^li  que  ilndiqae 
le  titra  dacatoaTTagedeBacompMition  ;  Farii 
t'Mtwnftu  «NiM  MM,  1,  3,ietpluTibHicitm 
fnuietaeHie  bastoadorganuMiVenetlit.A. 
lument,i»oo,lm-t: 

BHDNELLI  (Anont),  ntaltie  de  «bapdla 
d«  la  calliédrale  de  Pratu,  an  comiDMKeaMiil  dn 


qnalitti  t  l'é|1iea  San-Hiniato,  de  riurence,  et  eut 
enin  Ifftim  de  maître  de  ebapalle  du  grand-duc 

iiaé,  il  Était  au«sl 

)i  Ict  pin*  biitruita  dana  la  ttiéo- 
riedachantel  ducontrepoliiLOnccBnaltdelui  : 
.  I*  Aerdfi  orf «na  f  Ata  Met  ;  Flomce,  i6Di.— 
VMotettladuevoci,  M.  l*iibid,lW7.— s"  Mo- 
Utita  diMMCl,ll»..l°;  ibid.,iW8.  — 4'  L'Af- 
fttbuto  invagMo,  eatutautte  a  tre  voel  ;  tbid., 
IMft.  —  6°  IJiori  odoroHli,  madrigaU  a  Ire 

MdfM.  1*; Twlae,  1009 6<  UfiameUtiPin- 

foita,  madrigalia  tre  nid,  M.  V;  iUd.,  leiO. 
—TlaSaoaCmUeaa  1-4  w«i.— s'JIepiJtf 
(dlcMoroaloiii  didJetinJ  eontrapunll  doppi, 
kHU  alli  Uudiotl  d»Ua  murtea,  e  maiis*OT- 
mate  a  fiulU  eJte  veçllono /are  eottlrapantl 
airtmimvùo ,  eomdivtrti  eanonl  upra  «m 
wf  eanlofirina;  Floreoca,  Crlnlareno  Narea- 
colt],iBia,  la  4*.  Cet  ouTragvest  uutraitidee 


dlTerw*  eaptcea  de  contrepoint*  douUea  et  du 
contrepoint  improilié  par  le«  chaotna  d'tgliae, 
appeld  en  Italie  Coittrapunlo  alla  nttnle,  et 
an  France,  Chant  tur  h  livre.  Le*  règlei  de  ce 
contrepoint,  donnée*  par  HmneU),  nont  caHcoKs. 
Le*  ODTragei  de  Berardl  (uoy.  ce  nom)  («l  fait 
DobUer  crinl-d  ;  cependant  11*  ne  la  remplacent 
pa«  en  cette  damiire  partie.  Wallber,  copié  par 
Forkd,  Geilier,  Liditmilial,  et  d'autrea  encore, 
a  attritmi!  ce  lirre  k  Lorenio  Brunelli,  dont  il 
Ikit  nn  maître  de  cliapelle  et  un  oi^nisle  de 
Prato,  et  qntl  dUtlngue  d'Antoine  BruDclU, 
mattre  decbapelledu  grand -doc  de  Toscane.  Il 
dlek  ceinjeton  pastagedu  cti.  Il*du  l"iiTTe 
du  UTre  deBonondoi,  Intitulé  :  iftulco  praîieo; 
mail  Bononeini  ne  donne  pas  le  nom  de  Loraao 
l  Drunelll,  car  il  se  borne  i  dire  :  Conu  die»  il 
Brmtellinelle âue  Begolt  di  muiico  ( Uii«  qid 
n'ealpascelul  du  llTre).  Je  ne  saitall  j  aeu  réel- 
lemeat  un  Lorenia  Bninelll,  maître  de  chapelle  i 
Prato  an  OMnDieDcemeQt  du  dtx-aeptième  tiècle, 
et  j'aTone  que  cela  me  parait  peu  Tiaisemblable  i 
iDaitil(atoertabiquerautearduliTredoBtil.«'agit 
est  bien  Antoine  Brundll  :  J'ua  ai  U  preuve  pu 
un  eiompbira  que  j'ai  sous  Ici  jeux.  A  Tégard 
d'an  livra  de  motets  de  ce  même  Loreoia  Bru* 
DdU  qui  aurait  Mi  imprlni  t  Venise  en  1619,  et 
quiCÉtclléparWalliier,*!,  commele  fait  enten- 
dre cet  écrivain,  le  tltrederoan-ageindlqaeque 
ce  Brundli  étaltnét  Florence,  on  pourrait  croire 
qu'il  était  fils  d'Antoine,  et  qall  a  rempli  k  Prato 
la  place  que  iob  pèreavail  occupée  aatrebis. — 
V5dkeral,  Arie,  Ctauonette  e  Madrlgali  a  i-i 
•Od,  U».  3*jVei»e,l614.  — 10'  FioretHipiri- 
t%aH  al-ipod,op.  16;Va>is«,  leii. 

B»IJNELUCS(Hbibi},  Suédois,  a  soutenu, 
«a  1737,  KM  Ibèee  sur  le  plain-clianl,  t  l'acadé- 
mla  dlJpul,  et  l'a  Tait  imprinier  ensuite  tous  ce 
tltrei  Shmenta  mutleu  ptanx,  exereUh  aea- 
ee  ex  commutt  Ampliti.  Staat.  PAiioi.  in 
>Celeb.  Aead.VptaienH.SubprtttidioVirieeleb. 
F.  grlA  Burma»,  ffc;  Upaa1,,173B,  in-l2,  dé 

BBIIAIEIT  (PiiBBi),  motiden  rrançaie 
du  teizièue siècle,  a  publié:  Tablature  de  MaH- 
dorei  Paris,  Adrien  LeRor,  lâTI. 

BRCNETTI  (DoniniQiiE),  né  t  Bologne, 
ftit  maître  de  diapcUe  de  la  catliddrale  deeette 
Tille,  dans  te*  premières  années'du  dix-teptiAme 
aUda,  On  connaît  de  sacempotlUon  :  rari  rat- 
etrtla  1,^3,  a  4n>cleo'I  bouoperPorganOi 
Ven]M,-RaTerie,  ie09,ln-4°. 

BRUNETTl(Juii;,  Dwltrede  chapdiet 
la  eeth^rale  d'UrUno,  vivait  dant  la  premlite 
paitledudlx-ieptUmeaiècle.Setourrageaeonaai 
tout  ccux-d  ;  1*  Moteta  a  2,  3   H  vocl;  Ve- 


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U8  BtlU 

iii««,  Alex.  VJDcenli,  lesi,  ia-4°.  —  vUotelH 
ixaeerlaHai,  3,i,beQtioei,lib'.lIiihii.,ieab, 
ta-i'.— 3° Salmispeaali  eoneertati a  i,  3e  t 
uoei,  M6. /i,  ûji.  y;  Ibid.,  IBÏJ,  in-*».  —  4° 
Moteta  a  ciN^ua  voei,  m.  1;  ibiJ,  Ifln, 
iD'4°.  —  h*  Saloii  intleri  toncertati  aie  6 
txtel; itùd,  1B16, laif. Toateaees  productioni  ee 
trouTsnt  dwu  t»  bibllotlitque  lin  I^U»  musical 
de  Bcdogae. 

BRONETTl  (AnToin),  millre  de  chapelle 
kIiM,DtipiitkAntH>eal7M.  Ud ancâea loaltra 
decetteiille,iUi[iini<Ho|itni,  luiBoseigniIcKélé- 
■Koti  du  cbantel  de  la  composilioB.  Ea  1751, 
il  ta  fiia  *  PiM,  l'j  maria,  et  dertot  matlre  de  la 
citliédrïie.  n  a  écrit  pour  l'égtiie.  On  connaît  de 
lai  des  DMlats  ponr  loii  de  bute  iTec  ortbeiitre. 
Oerber 'aconliMidu  AnloEne  BruiMtU  arec  son 
fiU  Jean  Goalbert  ;  GetvasonI  n'a  pu  fait  celte 

BftUNETTI  (GiLËTu*),  Gli'dii  précédent, 
«aquitt  Prae  en  ITU.  Son  père  Cul  son  premier 
maître  de  musique,  et  lui  fit  enatigocr  le  violon  ; 
puis  Brtinetll  alla  i  Florence,  où  il  nit  iltwe 
de  Haidini  puur  cet iustru ment.  En  peude  lempi 
il  dETint  un  Tioloni»le  distingué  cous  cet  habile 
inaitre,  ioOl  il  Imita  la  minitre  avec  beaucoup 
de  lUGoèa.  Se*  études  lerniinées,  il  TOfagea,  et 
alla  M  fixer  k  Madrid,'où  il  entra  au  service  du 
prlnc6  dei  Aaluries,  pliu  lard  roi  d'E&pagae  aovs 
lenomde  CliarluIV.  H.  I^cquol,  amateur  de 
musique  ilisliagué,  grand  collectionneur  de  mu- 
sique de  <ioloD,et  auteur  d'une  notice  fort  bien 
bile  sur  Boccherini,  pense  que  BrunctIiéUil  déjt 
au  tertice  du  prince  des  Asturies  en  1766,  parce 
qu'il  possède  un  manuscrit  original  de  cet  srtiste; 
dont  le  (itic  est  en  espagnol  et  qui  porle  cette 
date.  S*»  en  est  ainsi,  et  si  l'idculité  est  cons- 
tatée, il  cofsDtconcitire  que  Gaétan  Brunelli  n'é- 
tait pas  ftl*  d^Antolne,  car  celui'ci  n'arriva  à  PM 
el  ne  se  muia  qu'ai  1752;  (Toii  il  suitqne  le 
Tioluniste  de  la  cliambre  de  Cliarles  EV  n'aurait 
eu  que  treize  ans  lorsqu'il  était  iléjk  au  serricede 
ce  priuCB  et  aurait  omposé  l'onvraga  dont  11  est 
question.  Tant  cela  est  fort  obscur  et  ne  ttn 
TraiscnihlableiMiit  Jamais  éclairci,  sf  Brunetti 
n'apas  I8is8édeinéta'>[res  sursa  vie.  Quoiqu'il 
en  soit,  ion  premier  enivre  Rravé,  ({ui  consista 
en  six  trios  ponr  deux  Tiolum  et  basse,  est  un 
ouvrage  faible,  qui  eut  peu  de  aucet».  HrmieUl 
ne  réussit  pas  mienx  dans  un  (EOTre  de  quatuor! 
qu'il  lit  paraître  eaïuite.  Suivant  GeAer  (ffevtt 
LexiXonder  I^nAfinsflrr), le  premier leuvre  de 
ce  musicien  seraitconqHKéiln  six seituxws  pour 
3  violons,  alto  «t  deux  violuocalles  oblfKfc.  J'ai 
vu  ot3Stttetti  sutiefois,  roeisjen'ai  pas  conservé 
le  souvenir  du  nuDHiro  qu'ils  portent.  Co  ne  l>it 


qu'après  l'arrivée  de  Boccherini  \  Madrid,  qpe 
le  talent  de  BruneUJ  comme  compositenr  acquit 
plus  de  valeur.  Moureui  de  se  trouver  près  d'un 
maître  dont  le  talent  avait  autant  de  cliarme  que 
d'originalité,  il  ctisnge*  iA  manière,  et  se  fit  Tr- 
niilateurde  Bocclierini  dans  ses  compositiona, 
comme  il  s'était  Tait  l'iraitaleur  de  Nardini  sur  le 
violon.  Le  premier  ouvrage  0 il  <[  fit  remarquer  ce 
cliangement  dans  son  aille  tut  son  œovre  trul- 
sième,  conlèoant  le  deuiième  livre  de  ses  Irioa 
pourdeux  violons  et  basse.  Il  fut  publie  cbei  Ve- 
nter, à  Paris,  en  1783.  Haia  antre  chose  est  d'i- 
miteruoe  manière,  le*  formes  d'un  El}1e,  ini  d'en 
avoir  le  génie.  Sans  doute  il  j  a  de  l'egrémeol 
dans  tes  ouvragesde  Brunetti,  etrinnlation  jesl 
si  adroite,  qucLeancoup  de  gens  Im  ont  souveid 
mis  en  parallèleavccletcsuvres  du  maître;  mais 
pour  qui  juge  en  connaisseur,  il  manque  daas  ces 
imitations  le  trait  inattendu,  tooîonrs  plqoant, 
partais  sublime,  qui  est  le  cacliel  de  l'ori^al. 

Bmnetti  devait  tout  ÏBoccberinl,  mais  il  l'eut 
bieaietoubliè,etc'e>tparlaplusnDlrefngraUtade 
qu'il  pajrales  bienfaits  de  celui  auqnelfldDttOB  ta- 
lent (voT.  BoKherint).  Plus  haUle  que  lui  dana 
l'art  d-lntriguer.  Il  sut  lui, nuire  dans  l'esprit  da 
prince  et  l'éloigner  de  la  cour.  Lui  taul  resta 
chargé  de  composer  pour  te  service  de  cette  eonr 
un  grand,  nombre  de  symphonies,  de  sérénade» 
etde  morceaux  de  musiquede  cluuiAre.  II  rece- 
vait aussi  un  traitemeot  du  due  d'Albe  pour 
écrire  des  quintettes  eldesqaatoonquecegraKl 
Mlgueur  faisait  exécnler  elieilul,  et  qu'on a'eBtai- 
dsitpolnt  ailleurs.  Brunetti  était  tgé  de  cinquaute- 
quatre  ans  lorsque  les  BiAaresd'&tpagne  j  ame- 
nèrent Napoléon  :  la  frayeur  qne  lui  fit  la  pre- 
mière occupation  de  Madrid  par  Taïtiée  ftançsise 
lui  cassa  nMattelnled'apoplexiedonlil  mourut 
en  1MB,  cImi  un  ami,  anx-csivirons  de  cette  vlUe. 

Outre  le*  oavrage*  rJté*  précéden\ment,  o«  • 
gravé,  de  la  compesiUon  de  Bmnelti,  tsais  m- 
vrea  de  duos  ponr  deuk  violons,  un  mnvre  de  six 
fextnon  pour  trola  vialoM,  viole,  vloh»celle  et 
basse,  et  uBtenvrode  qntiMli.  Touteacespre- 
doclioDs  ont  pam  k  Paris.  Ses  oomposiHuaa. 
Inédites  «outen  beaucoup  plus  grand  nombn; 
on  j  compte'.  1*  Tmleetnae  symphonie* et a«- 
vertnres  k  grand  orchestre.  —  I*  Cinq  syntplm- 
nics  eoncertaotee  pnar  iKvcrs  insUmmenla,  — 
3°  Le  menuet  de  Fischer  varié  et  eoncerlaat  pour 
liautbois  et  basson  arec  orchestre.  —  V  Deux 
livres  d'harmonies  pour  le*  danse*  da  chevaux 
des  fêles  publiques.  —  toSix  sextuors  pour  trois 
violons,  aile  et  deux  Tioloncellea  —  a"  Tr^te- 
denx  quintetU  pour  deux  violons,  denx  altos  et 
violoncelle.  —  T>  Six  idein,  pour  deux  vieleu , 
alto,  basson  et  violoncelle.  — S*  Cinquante- huit 


>;  Google 


BAUnETTI  —  BRtlKHAYKR 


quatuor»  puor  dms  tIoIum,  (Ho  et  Tiolott- 
cellt.  —  9*  Vingt-deui  Irios  pour  dcox  Tkila*i 
tt  TioloDcdla.  —  10*  Six  dlTerliuuiDents  pour 
de»  tioloni.  —  ll°  Quatre  du(K,iileiu.  — 
\V  Tr«i  lin  Tuiés  pour  tIoIou  et  vielonedle. 

—  13*  Di&-bpit  sunales  pour  vUiton  et  lAMe,  et 
heauiMiip  d'autres  0UTFi£«9(lDatie  n'ai  paelln- 
lïcatiaii;  car  H.  Picquot  dit  [Jfotiee  mr  lavle 
tt  [«  ouentge*  de  L.  BoeeAerinl,  p.  13)  qu'il 
posaède  114  cenira  da  Braiwltl  «n  uanuscrit 
originaux,  et  il  ne  uruit  pas  •* air  tout  ce  qu'a 
mit  cet  Mtirte. 

BRCNCm  (IUM-6D<>UBtT),  Mradti  pré- 
céëeol  et  Mund  Ùi  d'Antoine,  CMBpoaUeac,  né 
à  PiM  Ter*  17W,  a'eil  tUI  ecwialtn  pK  «*«• 
opftai,  dont  Im  pHw  remarquabloi  aoat  :  i*  U 
SjMW  dl  trt,  MarUo  di  nattuna,  i  Bologne 
en  1788.  —  r  Le  Slrmaçanie  M  (UMpafp«a,- 
TenlK,  1787.  —  I*  Btrioido  e  Btrtoldlna  fc 
Forence  m  17M.  —  *•  £#  ff(«i*  p«r  tnaéto, 
miianogli  AmanticaprieeioH,htUmt,Bt  I7V1. 

—  &°  RKinid,  a  ilfeacU.  en  17SI.  —fBano- 
^nli,  1790.  Brunettl  Buecéda  baon  [lèna  comiDe 
juttre  d«  chapelle  i  la  atliédrale  (le  Piw.  Il  a 
ieril  beaneoup  damusiipHi  l'dgHse.  0»dtep«r- 
liculitreroaDt  de  loi,  m  A  genrt,  dea  Halinea  da 
la  Trinité  k  i  voix.  Gerber  i'eal  tronipé  «i  9t- 
tilbuant  1  Antoine  lei  optra*  qnl  aont  de  Jeu- 
Gnalbert  ;  et  c?e«l  è  tott  quni  >  crtttqoé  BtMiudt 
qnl  donnait  Topéta  de  D«mo/!Miitoteeteilar. 

NtONI  (FÛHçoH},eomperit«Dr,ntt  Alem, 
en  Ucile,  florlaiait  i«n  11  Sn  dn  adxlème  tlè- 
ele.  U  1  Ml  Imprimer  :  Prima  U6ro  dl  Madrt- 
jaliaS  wd;  MaadM,  IU9,  bM". 

BRUNI  (Airroin-OuTnJLBn},  niiConlcn 
pitewBt,  le  1  «Trier  nM,  l'ast  IWré  à  l'etad* 
du  TiuloD  aous  la  direction  de  t^tgnui  et  a  eu 
puor  maître  de«HDpMttîoiSpcnlwii,deI(oTnre. 
Veoa  en  France  k  l'iga  do  rlniil-dotu  an*,  il 
entiaà  l'orehoatrede  la  Comédie  italteaeeeeniaia 
iMoD,  etpuUia  aneeeulTaaMat  quelndoutne 
de  aoutea  de  Tlolon,  Ttngt-hnIt  Dorrea  dednw, 
dii  noTra  de  qiUituora,e(  qnel(|aM  eoAoertM. 
Seadooaioat  pariiculièrenenl  aatiméa.  Ver»  le 
nlTieu  de  l'annte  1 789,  aprèi  la  mort  de  Meetiino, 
Bruni  fut  nomme  ehaf-d'orehettreda  IhUbede 
■owieiiri  mail  aon  cinutère  dilHcde  lui  <Hdla 
deaqoerelleBqui  leBraiIrempiacer  dlDsaeeAMC- 
tiOM  par  Ubooisaye.  Plua  tard  ildiïij^l  l'if- 
dwatrs  de  ropéra-Comiqur  ;  mais  les  nèmes 
nia  Ci  ftd  firent  bUtnlM  abandoMaer  ea  | 
bfln  il  Alt  nommé  par  le  Directoire  membro 
de  la  eommiaaiou  iMoponiTodea  arta.  h  a  écrit 
Mite  opéras,  dus  leaqneb  on  trouve  un  ctuat  la- 
dhetifr^able,  de  l'elM  dramitiqneet  ODeina- 
tmoienlatioa  puremenlécrite;  ce  sont  1  P  Co- 


foilin,  auTliéllie-HaUen,  en  17U.  -  V  Céha- 
fjne.entnrisaclei,  1787.  — 3>.lx«a«.  ennnada, 
I7m.  —  V SptntUê  et  Marbti,  t79i.  —  b' U 
Mort  tmaçtnake,  au  tliWre  Moalantier,  i7ai. 
—  f  l'Itola  t^eantata,  an  Uiéttre  ds  Mon- 
■iear,  en  ITM.  —  7*  L'qffMer  daJMme.mi 
ttitUrt  Fcjdean,  17».  —  8»  Clantfuie,  en  nn 
acte,  1794.  —  9<  £e  tfarlof  e  de  Jean-Jaequu 
AoutiMMi,  179b.  —  lo>7MenM,  ouïe  PéeMnif 
suédott,  en  deux  aelea,  1 7H.  — 1 1"  Z«  Jlq^ 
^■aImer,enlTol«ietas,t7fl7.— i]*£aJttw»)itre 
eit  v^tag»,  an  an  acte,  17U,  ~  II*  Lee  Sabe- 
Mrs,  m  m  acte,  17M.  —  iV  L'Aulmr  dvu 
son  minage,  en  un  acte,  17M.  —  IM  Jtifw*- 
f Ine  et  Benfawdn,  tm  U  Sargineâ  da  MUff», 
en  n&  acte,  1141.  —  18*  La  boimeStnv,  eu  nn 
acte,  1801.  On  eaanl  deeelartftte  :  flomelU 
Méthode  de  vioUm,  trèt-eiaire  et  trèt-flKOê, 
précédée  de  principes  de  vaaiifite  exbraUM 
de  VÀlphabet  de  «m  iXtAon,-  Pari*  Dvhio,  et 
Méthode  pottr  F  allô  vMa;  Paria.'Jaael  et  Oo- 
tellr.  Une  édition  fMnçaiee  et  dianende  do  ce 
dernier  onnsge  i  été  pokHée  i  Laipskk,  «km 
Breitkopf  et  Bmtd.  Ce  mneielen  ne  mMIait  paa 
de  tomber  dans  Ponbtl  ot  il  est  malnleBanl 
plongé.  Au  retour  dea  twaRona,  ea  isot,  Bruni 
fut  nommé  et»e(  d'ordwatre  de  leur  tbéfttre;  )* 
me  rappolle  eocore  le  talat  qu'il  j  df ploja  ;  Ja- 
miis  cet  orebettre  s 
chant  qne  se 

sear  ^aHel.  Refirt  k  Patij,  pria  de  Pari*, 
Srani  y  lécut  pluiieur*  auéea  dana  le  rcpoa. 
Aprte  un  loRB  silence,  il  doaM  au  théUre  Peplâia, 
en  1814,  Le  Signe  de  dotiuimtrst,  «n  deui 
actes,  elen  ISIS,  le  petit  opéia-conlqoe  IntitaW: 
LeMariaçepar  comMiailoa,  qui  ne  réoaaitpas. 
Peu  de  temps  après  il  retonrna  dana  sa  patrie.  O 
eat  mort  àOenien  iS13. 

BBVNINGS  (JaMt-DjkTm),  eliTeclnitta,  tI- 
Talt  il  Zurich  en  1787.  U  «  lUl  imprimer  dau 
cette  Tille  n*  1  Sonatas  pour  le  claToctn,  op.  i. 

—  loaSonatineaponrleclaTecia,  op.  1;  1713. 

—  3'  Sonate  pour  le  clavecin  avec  tMosi  et 
basw,Dp.3i  Paris,  tanbaolt,  17*4. 

6RUNHAVER  (Annai},  organiste  de  l'é- 
gUsa  de  Saint-Pierre  à  Salibourg,  en  lg03,*st  né 
k  LaiilTeodansrâTAcliédeSalibouiï.AprèiBToir 
afpris  les  premiers  principes  de  la  mnajqoe,  dn 
daiedo  et  da  Tloton  dans  le  lieu  da  aa  nafsauMe, 
il  détint  fiiTc  dellicbel  Hajdn,  qui  iuieoscrifpu 
lee  éléments  de  la  eomposilion.  11  se  rendit  an- 
antle  ii  Vienne,  où  il  prit  de*  lefons  de  Kowjlueh 
pour  le  piano  et  d'AILrechlabersir  poar  le  eon- 
trepeinl.  On  ■  de  sa  ciimpositloa  :  I*  Six  messe* 
Boleoneilea,  dontdeuxallemandea. —  3*  deux 
litanies.  —  1°  X.VI  gradaols  pour  iea  dlDireotes 


>y  Google 


BRUMSIATER  —  DRTENEÏE 


lala  à  qnain  wix,  daui  cltriiietlc*,  d«ai  tan  «I 
dMx  buKHM.  —  7>  Ode  a«  n^edotn,  iTec  dt- 
T«dB.  —  >*  Hait  chuMMi  allwiuMlw  1  quatre 
Tvii.  —  f*  BMudN  poar  «Iwtdn  nte  Tk>1oB. 
—  10*  VirfiliMt  pour  ts  direcln  «ir  dUH- 
noti  tliitMS.  —  li'SiiqidnMU  pour  iutni- 
mnli  k  Toot.  —  ir  Tlngt-qmtra  neaiuCt  et 
Mw  poar  oKbntia  oonipM. 

BRflNHDLLEft  (tut),  nultn  Oe  muaiqM 
k  AmtUrdtm,  H  coauMsctoMnt  da  dix-hui- 
Wms  riMe,  ■  ptiiié  m  17M  ww  prMilar  ouvre 
Mn^itint  en  lolui  de  tioloB  et  triât  poui  dent 
lUAou  et  beiie.  Il  Ht  panltie  OêkU»  hki  Fat- 
'  rinJHiawiteiu;  Anutvdeni,  ITIO,  fn-Ibl.  Cet 
ouTrage  codUmI  de«  toceetei  pour  pUno,  dei  w- 
loa  pour  hiutboU,  tIdIiw  et  flMe,  et  dai  eln 
ttalieiH  tt  ■Hemaitdg.  ta(m  Tua  couMlt  autu 
de  lui  :  ilx  Mnele*  pow-TlulonoiibHilbuiiatec 


BfiCNNEB  (khtM-Bmni),  mofaie  àBun- 
berf,  iImu  le  Mconde  pirtie  du  dliiet^Mnie 
dèele,  aptdiUéi  i°  CohNouu  JfariunK,  orfer 
f«i)/MA«Manaii4scAeXledw,Heier>crf«i  ruei 
dtr  LavretanUelien  Litanef,  nU  2, 1,  4,  oder 
Mthr  Gttgai  ;  Beoibe^,  Ifl70,  lo-W.  —  V  Se- 
rafItiKlu  Tafel-Utate,  et  de  vener.  Saera- 
•wafs  htnHelnende  AMan,  von  ainer  Sing- 
Mlimme,  3  VloUnen  unrf  General-BoM  (Table 
de  muilqM  e^nplihiue,  noDiliteiit  en  M  irieUei 
k  Toii'eeele  poor  l'octaire  de  hIdI  BKremeiit, 
deai  yUAiMU  et  batte  conUum);  Aupinurj, 
1b- rd.,  1M3. 

BBIINlVEB(C>B£nBi-TaàiiQHT),direetear 
de  U  iMiété  de  ctaaDi  i  Cliemniti,  eit  &C  le  II 
décembre  17»3,  à  DiithiilM,  Tillace  prki  de 
Stollberg,  daui  les  muotigae*  de  la  Saie.  Le 
maître  d'dcole  de  cMe  localtté  lui  enieiipB  lei 
pnmien  principes  de  la  innsique,  du  clianl  ctdo 
pianoi  plut  tard,  lonqne  Bninner  bUb  uiitre 
lee  UMrt  du  (jmuw  de  Cheuinlti,  il  continua 
de  cuWTer  aiee  ardeur  le»  dbpoiithHn  qu'A 
aTtitieçuoi  de  la  nature  pour  cet  ait.  Ea  ISID  II 
obtint  la  place  de  eanter  k  l'église  principale  de 
Clieinniti,  et  dèi  ce  nionwut  iamuiriqae  derinl 
MD  uaiyue  Doeupalion,  {Tut  depuis  celte  épuqne 
qu'il  M  livra  avtc  locote  k  i'eaieignement  du 
chant  et  du  pianu.  D'abord  diractcor  du  Stmg- 
Vattn,  toeiâii  de  cltaot  rondie  éi  1817  par 
Knnitmann,  Il  liii  eneore  eholel  pour  la  diieette 
d'une  lutre  loettté  cmnne  «His  le  uoni  de  Bw- 
ger-Geiang-Veretn,  obcour  d'hommea  fondé  en 
1S3I.  On  a  publié  de  m  compoaitfon  ;  i*  Petilea 
(rièeee  d'exercéce  avec  le  doigter  pour  le  piano, 
op.  fl,  en  4  (uH«a  ;  Dreade,  Hejdt.  —  1°  Pettti 


eterdce*  prc^rewia  et  doigtés  pour  le  piano  k 
4  BiaiD),  op.  9  i  Ldpiick,  Sctiobert.  ~-  3*  Petits 
randaani  agréablea  et  tnatructih  poar  piano   à. 

4  marne,  op. 3;  Ldpsick,  Breitkopf  et  Hsrtel 

4°  six  idem,  pp.  31;  Lelpiick,  Scbobert.  — S'Bé- 
eriaUont  nuaiealeide  lajeuntut,  aii  rondeani 
et  TariatiiHU  wr  dei  Ibèmet  d'op&^i,  pour  le   ' 

plane  k  4  nuini,  op.  4Ui  lUd G°  Uouconp  de 

pltoei  bcitet  pour  l'étude  fia  mênie  instmnieiit. 
—  7"  Ploeied»  p«rtt-paarris,  liient;  Cttemniiz, 
Hfaïar.  — s°  SixLieder  poardeuiaopranos.op. 
le  ;  Lelpaick,  Kleinni.  —  9*  De*  elitnta  k  S  et 
k  4  Toii,  (savret  17,  18,  19,  30;  ibid.,  etHa- 
netfe,-IUeliinann.  —  \tfiJJbl  bt»e,Mpatria  .'. 
olant  pour  baritoo  aTec:  dNmr  d'bomiaee,  op.  31  i. 
Cbemalli,  Hkckw.  —  11"  Phideuri  cbaoti  k 
TOlx  eeale. 

BftDNO-(AnUL»],  «Mnpoaileor,  aère  du. 
conaervUoire  de  Hapke,  ■  ioaat  eu  tbéUn  dn 
Fomtode  odle  lOle,  en  1M3,  un c^ér* intitulé  i 
Àdoifo  dl  GstmI,  oitia  i  Monlanari  icoKMfl, 
qui  tprouTa  nue  chute  conipUle.  11  ne  paraît  pas 
qu'il  ait  écrit  poatérieorenMnt  pour  la  loiDe'. 

BRDSiV(JuM-Piuicoi»),cODipoaiteur  dra- 
matique, né  k  Venbe,  Tera  le  milieu  du  diX'aep- 
ttéme  ^ècle,  a  donné  en  1714  i  II  Trionfo- 
dtUa  rirM,-  «n  173k  Àmor  erolco,  et  en  1T36, 
Mettes  e  Gituone.  Le  13  déeonbre  1730,  ii  bt 
Dommé  oi^niete  du  petit  orgoe  du  cbœnr  de 
la  chapdie  doeaie  de  Salal-Marc.  appdé  orga- 
nelto  dal  PaU^etlo.  Il  obtint  anasl  la  place  de 
mettre  da  dtceur  dea  Jeune  fllles  au  ctKuerra- 
toire  degr  /nettroUIl,  d*ni  la  mCoie  ville. 
BmH  DMorat  vrdaanblableeMal  en  1741);  car 
U  eut  pour  aneeecaenr,  I  l'erpaaelfo  del  Pat- 
ehetlo,  AngekiUortona,le  14  Juillet  de  le  mtaee 

finUSCO   (Joui),  né    k  Plaisance,  ébit 

maître  de  diapelle  k  l'^lhe   de   Saint-François 

ttevllte,  aa  cemmeDCMientdu  dii-feptikaie 

I.  Oa  a  de  lui   :  1*  Modulatio  ItavidUa, 

—  3*  MotteM  ;  Venise,  iel9.  —  3"  Com' 

cerfl  a  Utani»  de  B.  7.  a  t,  i,  3  e  i  nod; 

Ventae,  1039.  —  k"  MUta,  Pâalml  e  Te  Deum 

awuu,  i  voenm,  op.  b  ;  Venise,  Alexandre 

VineenU,  1«39,  in-4«.  11  y  a  une  autre  édttioii 

de  cet  ouTcage  dans  la  UblioUiique  du  Lycte 

oàttl  de  Bolofue  :  J'en  Ignore  la  date. 

BBCSGOUNl  (PieoTAuiie),  oélètm  ooa. 

tralto  Italien.  En  1743,  Q  débuUan  tbrikirede 

llerila  et  11  j  dunU  pendant  dix  ans.  De  Ik  Halle 

k  Dresde,  eb  U  est  reelé  atUcbé  an  Ifaéltre  de  té 

ar  Jwqu'en  I7a3. 

BRYENHE  (Hakurl),  le  moins  ancien  dea 
écrivains  grecs  dont  11  noas  reste 
snr  la  maaiqpe,  viv^  soui  le  rtgna  de  l'on 


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BRYENNE  —  BUTJSE 


101 


.  Twr  Uichel  Paléotogne  riDcien,  lere  iilO.  Oa 
croit  qu'il  iUit  de  la  malMia  de  Bryenoe,  u- 
àtaaa  âiaitle  Trançilte  qui  s'éuUil  ta  Gitee  à 
l'époque  ilet  croindM,  len  le  commeuMUient 
du  treiiièine  siècle.  Le  traité  de  notique  qui 
poritioa  nom  t  pourlitre  :  La  Bariwniqum ; 
it  Ht  dlvlsdeii  Iroii  nnes.  Pabridui  dit,  duu  u 
JHliliatbique  grecque,  que  le  premier  livre  eet  usa 
nrta  de  commealaire  sur  le  traité  de  raoeique 
d'EucUde,  et  que  le  uodbA  et  U  troUltme  reo- 
rerment  un  eipiHé  de  la  doclriDe  de  Ptolémée. 
1[  senit  plw  exact  de  dire  que  l'ourraga  de 
Bryenneest  nne  complUlloa  de  la  plupart  de* 
uuTragesdes  anciens  écri talus  grec*  sur  cal  art; 
car  DOD-eeulenient  on  ;  trouve  des  eitratls  d'Eu- 
dide  et  de  Plolémée,  mais  on  y  voit  ausai  de» 
pauiges  de  Tliéun  de  Smjme,  d'Aristuiàue,  de 
flicomaque  cl  d'autres  auteurs, 

Gcaud  nombre  de  maausciili  n!]MDdns  dana 
les  principales  tiibllotliiquea  de  l'Europe  eon- 
tteanent  le  livre  de  Bryeune  :  dca  doale*  «e  «ont 
pou  rtaut  élevés,  vers  ta  Gn  du  dernier  dècle,  eut 
les  droits  qu'il  pouvait  j  avoir.  Ifeni  manwerita, 
dont  un  est  au  Vatican,  etl'autJY,  provenant  de  la 
biblioUièque  Famtae,  se  trouve  maintenant  «n  U 
peuesslon  du  roi  de  Naplea,  ccnitienneot  on 
trailé  de  muiique  «oa«  le  nom  d'Adraate  de  Phi- 
lippe* (  y.  AdroMte  ).  Or,  «et  ouvrage  n'eat  autre 
que  le  traité  des  Barwuniquea .  de  BryanK. 
Quelques  savants  ilalieos,  considérant  qu'il  eit 
parlé  dans  ce  livre  du  genre  enharmonique, 
qui,  louKtenips  avant  Bryensa,  avait  cesié  d'Atre' 
en  usage  et  n'était  plui  méoie  amnu  des  Greea, 
avaient  été  tenté*  de  restituer  le  livre  k  l'ancien 
pliilosoplie  péripatéllden.  D'un  autre  cAté,  ils  re- 
marquèrent que  denombreux  passages  deThétm 
de  Smynie,  et  tattat  des  diapitres  entiers  de 
1*1  auteur  étalent  intercalés  dan*  le  traite  de* 
Birrooniquee  t  ils  tn  oonclurenl  que  cet  ouvragt 
devait  être  de  beaucoup  postérieur  à  Adraste,  et 
que  Maiioal  Brjenne,  ayant  fait  dans  son  livre 
une  sorte  de  résumé  de  tout  ce  qu'on  avait  écrit 
arsnt  lui,  avait  pu  traiter  du  geore  entiaiimniiqDa. 
D'autre*  Tait*,  ignoré*  de  oe«  aavant*,  démcu- 
treotque  le  livre  des  bemionlquaa  appartient  k 
retécrivaind  ne  peot  être  Tsavrage  d'Adruta. 
Le  premier  se  troove  dans  la  huitième  seeUon 
du  premier  livre  de  cet  ouvrage  :  BrjBmie  j 
etpose  la  conitltuUoD  dca  nenf  premiers  tons  dn 
thaat  da  l'éflbe  grecque,  tels  qu'Ut  sont  indi- 
qués dans  rnàsiopoittet,  et  sans  divitiona  par 
tétracordes,  diviiion*  InsépaïaUes  du  syslfane 
■lelatonslité  antique.  L'autre  tait  n'est  pas  moins 
ligaincalir;  le  Toid  :  Il  existe  k  ta  Bibliothèque 
impériale  de  Paria  plusieurs  maiHiacrits  qui  coa- 
tienneat  un  Irailé  de  musique   de    faclijinère. 


sous  les  naméros  3S3C,  in-4*,  UU,  1330,  UW 
1438,  in-M.  (1).  Cet  écrivain  naquit,  comme 
on  sait,  en  1141  et  nwnmt  k  Cunstantlnople  en 
lUO,  k  l'tga  de  qnatre-vtBgt-dli-huil  ans.  11 
fut  donc  le  coBteoiporaln  de  Uaauei  Bryenne, 
et  écrivit  un  peu  avant  loL  Or,  dan*  ce  traité 
de  musique  de  Pacliymère,  on  trouve  ua  long 
passage  (fol.  10  et  L),  Hsa.  IMS)  qui  est  pres- 
que ntol  pour  mot  ré(iéléd*a*  la  aaptièine  eacHaa 
du  premier  livre  des  banaoaiiqae*  da  BtyeaM 
(«diLdeWBlUs,p.  U7,ll«.  M  ]iMi|u'k  U% 
N  de  ta  p.  3SS).  Il  est  donc  eettain  que,  dans 
ce  passage,  Ilryeaae  a  été  le  eofriste  à»  P»- 
clijoière,  et  cette  circenstani»  suffit  pour  Un 
voir  que  le  livre  des  tiarmoniques  a  dû  ètie  écrit 
dans  le  quatorzième  siècle,  et  que  son  véritable 
anteur  est  Brirenne,  k  qui  presqoe  tous  l«e  ma- 
niucrlts  l'attrlbuenL  Ira  reste  cet  ouvrage  n'eat 
pas  sans  intérêt,  car  Bryenne  est  le  seul  auteor 
ancim  qui  Fournisie  quelques  renseignenients  sur 
la  Mélopée  des  Grecs. 

Kelhamiw,  k  qui  l'on  do»  une  éditioB  de  sept 
aoteurs  grecs  anciens  sur  la  musique,  avait  pro- 
mis do  publier  les  ouvrages  de  Ptiriémée  et  da 
Bryenne;  mais  il  n'a  pas  tenu  sa  promesse.  Wal- 
lis  a  anppIM  k  son  silence,  en  donnant,  dans  la 
traiaième  volnnie  de  ses  œuvres  malhtmstiqiies 
(  JoannU  WalUs  Opena»  mathamatftomm, 
Oxoniv,  ies9, 4  vol.  in-lol.),  le  texte  grec  des 
ouvrages  da  Ptolésiée  et  de  Uryeunè,  ainsi  que 
du  commentaire  de  Porpiijre  sur  les  barm<«i- 
ques  du  premier  de  ces  auteurs,  avec  une  version 
latine,  un  appendice  et  quelques  notes.  L'ou- 
vrage de  Uryooue  conunence  k  la  page  3tia  dn 
volume,  et  Soit  k  la  page  &0B.  Waliis  s'estservi 
ponrcetta  édition  de  quatre  maniiscrits  d'Oxford  i 
les  deux  premiers  éta'ieat  tirés  de  taBiblioUièque 
Budlélcnne,  te  troisième  du  cullége  de  l'Univer- 
sité, et  toqualrième  du  collège  de  la  Madeleine.  Si 
jamais  quelque  savant  enti  cprend  de  doimer  une 
nouvelle  édition  du  traité  do  Brfanne,  Il  trouvera 
dans  la  BibliothJ^ue  impériale  de  Paris  piosieura 
manuscrits  de  cet  ouvrage,  parmi  lesquels  oeuz 
qui  sont  cotés  143&  at  14M  fu-fol.  se  font  re- 
marquer par  leur  beauté  et  leur  correction. 

BHYNE  (Albikt),  un  des  niutteurs  com- 
poaileurs  de  musique  d'alise  de  l'Angleterre 
dans  te  dU-iepttètuo  siècle,  fut  élève  de  Jean 
Tomkin.  Apiil  élé  nommé  organiste  de  Saint- 


H  Hollet  M-  dl- 
ct  reMIft  d  la  Mulfiw  tHatl«  tt 
ilnlu  da  nMiiBKriti  dt  U  BbUuhèqiic  du  BoU  t.  SVI, 
caittisi  htUcIi  I<  ■"<<  il"  ll>r<  ^  hchroén.  inc 
inc  InIroaieUun,  ilti  Mta  f I  loiifunnli  dnclitrUm 
a  irmcU  (iniaUi-WI).  f^iifti  FacnmÛB. 


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105 

Pwl,  i  Londm,  n  en  mnplit  le;  faaetlonijucqa'i 
Mniot(,arriTéeen  1S70.  DiDilicollectiaDdemu' 
•Iqne  Mcrée  d«  CliFTard,  on  troDTe  qoelques  ui- 
tietitiei  de  Brjnej  plusEïun  de  set  pièce»  oat 
été  luSBi  inséréet  dam  d'autres  conectioni,  par- 
ticulièreiiiaiit  diui  celle  de  Bojce  qai  ■  poar  ti- 
tre :  Calhtdral  Muiic,  Le  tombeau  de  Brji» 
M  (roiire  ï  Pabbaje  de  Weilmiaster. 

BUCHANAN  (Tsoaù),  mMecin  anglaii, 
Dé  en  Ecosse,  connu  par  de  Mtanls  ouvrage»  tor 
dlTcrsea  parôes  de  «m  art,  D'eit  ciU  Id  qne 
pour  un  livre  relatir  au:i  condition)  dea  p«rc^- 
fluns  sonarea  de  i'orellle,  lequel  a  pour  tîlre  : 
Phytiologteal  Ulustrallons  of  the  orga»  nf 
htaring,  more  parlicalarlg  of  the  lecrelion 
qf  egrumen  and  iti  tffttli  in  rmdtTing  au- 
dilorj/  perceptions  aceurata  and  aeule,  etc. 
(Explicaliont  pliytiologlqaes  de^'organe  de  l'au- 
diliim,  el  en  particulier  de  la  lecrélion  du  céru- 
men et  de  ses  effet),  pour  rendre  les  perceptions 
torlitlves  promptes  et  claires,  etc.);  Londres, 
Loogman  et  O",  1838,  gr.  fn-8°  de  xt:u  et 
160  pages,  aiee  IS  planches  gratées. 

BUCHER(Sii>DEL-FniDÉiiic),jui  fatlemand, 
membre  du  conaislolre  à  Zittaa,  naquit,, ie  16 
iept<aibre  16B1,  i  RegensdorF,  dans  la  Luaace, 
et  mourut  à  Sttau,  le  12  mai  I76S.  Il  a  fait  im- 
primer dan*  celte  Tille,  en  1741,  une  distertalion 
ln-4°  sur  1m  dlrectfars  de  musique  cbei  les  Hé- 
breux, sous  ce  litre  :  Menasze/ilm,  Die  Kapelt- 
meitler  dtr  Hebr*er. 

BCCHHOLTZ  (jEaii  -  GooEraoi  ],  né  k 
AKlMrsleben, en  173&,étudial3lliéologiek  Halle, 
et  tut  ensuite  c4>-rect«ur  dana  sa  Tille  natale.  On 
Ignore  eu  quel  iMopt  il  qailta  cette  position  poar 
ie  rtndre  i  Hambourg,  maison  uit  qu'ilrcmplit 
«n  eette  Tille  les  Tonctions  de  prafessenr  de  mn- 
■iqiie.  Bu<;liliolli  était  un  artiste  distingué  sur  le 
dsTecin  et  sur  te  lutb.  Il  italt  aassl  compositeur 
pour  l'église,  et  l'on  a  de  lui  dlTers  ouTnges  de 
musique  instrumentale.  Il  a  publié  ;  1°  Unlerriehl 
fur  diQeAigen,  welche  die  MutH  itnd  dai 
Klavier  erlemen  viollen  (Inatruction  pour 
cens  qui  leuient  apprendre  la. musique  et  le  cla- 
ndn);  Hambourg,  1781.  —i"  Dlverllmenll per 
U  etmbtUo  COI.  lAolino.  —  3*  Zwey  neue 
Sonstinea  Jir  dot  Klavitr  (Deux  nouTelles 
petites  sonates  pour  le  clavecin  ;  Hambourg,  1T9I . 
Buchhoh  ettniart  ï  Hambourg,  le  10  juin  ISOO, 
I  l'ige  de  7S  ans. 

BUCHDOLTZ  (  Je*iI'Simom  } ,  un  des  meil- 
leurs lacleijrs  d'oiyies  des  temps  modernes,  na- 


BRYTIE  —  BOCIINËR 


e  17  a 


I  i7U,  k5alilaai-Wip 


prte  d'ErfnrI.  Il  apprit  son  art  k   Ma) 

cbez  le   bcteur  d'orgue  Nieti,  puis  il  travailla 

langtempsclieiGnlncbergiau  vieux  Brandeboui^, 


et  cbtn  Htrx  !i  Beriin;  enlln  il  s'établH  dans 
cette  dernitre  Tille-  Le  nombre  des  orgues  qn'il 
a  construites  s'élèTe  t  plus  de  trente,  panni  lea- 
quelleson  en  remarque  seize  i  deux  et  trow  dl- 
Tiers.Les  pins  coosidérablee  sont  celai  de  Balli, 
dana  la  nouvelle  Poméranie  (Étata-unis  d'Amé- 
rique], composé  de  43  jeni,  et  celui  de  Trep- 
tow,  de  38  jeui.  BucbholU  est  mort  à  Bertln  le 
14  février  IBI&-  Son  (ils,  qol  a  traTaillé  kmg- 
tempa  avec  lui ,  est  ansaf  ùctenr  d'orguM  di»- 
tlogué,  t  Berlin.  H  a  introduit  quelques  per- 
fectionnements dans  le  mécaniuie  de  rinatni- 

BUCHI  ANTi  (  Puui),  compositeur  iUIiea, 
qui  vivait  dantlapremtèrepartiedudii-aqittèaie 
décle.  On  a  de  lui  un  premier  onvre-qm  a  pour 
litre  :  ScAcrii  e  madrtgaU  a  tuia  s  due  vod, 
Venise,  1617. 

BCCmiANN  (FitnËaïc),  o^janiste  d« 
fégllse  SaintBlaise,  t  Kordluusen,  naquit  dans 
cette  ville  le  s  iulilet  I80I,  et  j  mourut  ta  I8U. 
Sa  vie ,  dénuée  d'événements,  s'est  pasaée  avec 
calme  dans  l'eierdce  de  see  fonctians.  On  eod- 
naltdesacomposltlon  : —  I»  Grande  sonate  t«il- 
laate  pour  piano  seul  (env<);M(llhausen,  Buch- 
mann.  —  V  Fêler der  Ttene(Lafttedetioiis}, 
pour  votx  seule  avec  piano,  op.  S  ;  Hordbanaen, 
Busse.  _  3°  Les  Grâces,  idylle  romantique  H 
mjtb^ogiqne  pour  voix  seule  «t  piano,  op.  3  i 
ibid.  -  4*  VeDndhltatgifierlied  (Chant  de  la 
célébration  du  mariage),  a^-  4;  ibid.  —  &■  Die 
BûrgsehafI  (La  Bourgeoisie) ,  de  Schiller,  poiR 
Toii  seule  et  piano,  IHd.  Koerner  ■  inséré  une 
plice  finale  pour  orgue,  de  la  cempoaition  de 
Bnchmann,  dans  son  recueil  intitulé  :  PotltidUn- 
Bueh  fUr  Orgtltpieler  ;  Erfurt  (s.  d.),  in-é»  obi. 

BCCHNËH  (  Jexn-Uenhi  ),  composilenr  alle- 
mand, vivait  au  commencement  dudii-aqitiéme 
eiicle.  Drâudius  cite  de  lui  deux  ooTrage*  (  Bi- 
NM.  elaiiica  gérai.  )  dont  vuiei  les  tilKi  : 
!■  Sériel  von  sehanen  Vlllantllen,  Taenlun  , 
Galllarden  «nd  Curanlen  mil  *  Slimtnen, 
voealiter  vnd  initruntenlaliler  m  gebraueAeii 
(  Cullectionde  belles  Tillauelles,d 
et  courantes  k  qnatre  parties,  etc. 
ISI4,  1b-4*.—  V  Erodiœdau  hl  tiediein  der 
Ueb  amoroiuehen  Ttxlu  fteneften  etlicheti  Gat- 
flardett,  Curanfen,  etc.,  mil  i  SlimiueH  (eroti- 
ques ou  petites  cliansoni  sur  des  lestas  d'a- 
mour, dont  pinsienr^  en  forme  de  gaillardea  et 
de  eonranles.  k  4  ToEx);  Strasbouig,  1614. 

BÛCHNEft  (  JEJLK-CnnttiEii),  compositeur 
de  musique  religleiise,  naquit  en  IT3a,  Il  passa  la 
plus  grande  partie  de  sa  vie  t  Golba,  olill  était 
musicien  de  ville,  el  moiinit  le  33  dfrembre  1804. 
See  ouvrages  les  plus  «siimés  sont  des  caotalei 


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BUCHSER  —  BUCK- 


fégHM  «t  d«s  chauMUi  actuelles  :  ellei  sont 
KtMei  en  nainucril. 

BCCHNEB  (  CsABLEi-CoinitD  ) ,  facteur  de 
|>tan  cl  de  diTen  instruments  k  Sorwlertliamen, 
uqnit  à  Hameln  en  1778.  Il  Ipprll  d'abonJ  la 
prafcuicMi  <)e  sellier  ;  nuit  B;anl«uderriqii«nte* 
oceaskma  d'enleadre  de  helle  musique  à  Dresde, 
pendant  qu'il  Ttrï*ai<]ail,  il  enéprouTadeMnvei 
tniollans,  qu'il  résolut  d'élre  mnûcien  t  qudqiie 
prix  que  ce  m.  Cependant  il  était  (lé]k(l'un  Ige 
trop  aTancë  pour  espérer  de  rieTeniruDjCHirroai- 
potiteur  on  rirtuosei  il  fallut  qu'il  le  bomtl  k 
(lire  ouge  de  iaa  adresse  eu  mécanique  pour  It 
coMinielloodes instruments, Uurendlt  d'abord 
i  SonderaliaiiHn,  oli  deoMursieni  ses  panots.  Li, 
il  Gommeaça  t  réparer  de  vieux  intlraiiienti> 
étudia  les  principes  de  leur  «mstructioa;  puis  U 
etsaja  d'en  fabriquer  luMntme,  et  par  ses  essaie 
répétés  il  acquit  en  pea  de  temps  des  «mnais- 
tances  élcnduM  dans  md  art.  En  ISIO,  sa  fa- 
brique de  piano*  avait  déjt  de  U  réputalioD  ta 
Allema^e  ;  depuis  lurs,  elle  a  acqDis  ineore  pins 
dedéTeloppeinents. 

llCCHNEn(ADOLPni'Ë>]LE),p)ani>)e,orga- 
Blsle  el  compositeur,  profetiMir  de  musique  k 
Leipsiek,  eilnt  àOstorfeld,  prte  de  Naunboui^, 
le  b  décembre  fSlS.  Ëlèie  du  Conservatoiie  de 
Leipsiek,  il  s';  est  fait  eannatlr«  dès  son  début  par 
ta  composItloD  d'une  symphonie  dont  l'eiécullon 
a  eu  quelque  snccte  en  IMS.  Ce  jeuns  artiale  a 
publié  quelques  légères  productions  pour  le  piano, 
parmileequelles  on  remarque  celle  qui  apoarlIlTe 
In  die  Ferne  (D«ns  le  lointain),  poSme de Kletl, 
transcrit  pour  le  piano,op.li  l.eipsicli,  Siegel.  On 
coDnall  aussi  de  lui  des  chants  pour  Toix  seule 
el  piano,  op.  3,4,  7  ;  ibid. 
BCCHOI.  roses  Birccnoia. 
BCCnOWSKI  (Bkmicne),  moine  béné< 
dktin,  né  ta  Pologne  en  iW ,  d'une  famille 
ikhe  et  distinguée,  entra  fortjeuoe  an  couTeol  de 
CracoTJe,  où  il  se  litn  t  l'étude  de  la  littérature, 
delà  poésie  et  de  la  muiique.  Ses  progrès  furent 
lapides,  et  bienbtt  il  (ut  uiinpté  parmi  les  poètes 
distingués  de  la  Pologne.  Après  avoir  occupé 
qutiquei'Un*  des  postes  les  plui  importants  danit 
■on  ordre,  11  demanda  et  oblint  sa  sécularisation, 
pnis  il  M  reUra  dans  une  cure  de  tiIIs^  el  } 
passa  le  reste  de  ses  jours.  Il  y  mourut  en  1720. 
OnadeBochonsLi  des  poésies  lalinesquinot  élii 
imprimées  k  Cracovie,  et  des  Cantiques  d<Hit  il 
tvtlt  composé  la  musiqne  et  qui  ont  paru  son« 
le  litre  de  Canttu  el  luctvt;  CracoTie,  1714, 


(PiDiai-jMira],  laborieux  com- 
Bé  fc  Heli,  le  37 janvier  I731,»e  liira  d>a- 
étnde  du  droit,  et  fut  reçu  «Tocilk  Ponl- 


f  k-HDii«swien  I750;pnisilqnl(b  cette  protNaîo» 
j  pour  la  okédeuine,  el  obtint  le  titre  de  médeete 
j  ordinaire  du  roi  de  Pologne,  Stanislas.  Il  est 
mortàParii,  le30  janvier  1807.  Buchotadonnénne 
anavelle  édition  du  livre  de  Uirqnel,  »o  Itean- 
ptre  (  voj.  Uarqiui)  sur  l'art  de  connaître  le  ' 
poub  par  la  musiqne,  avec  beaucoup  d'augmen* 
taliMH.  Crtte  édition  a  pour  titre  :  L'art  de  eon- 
aoùre  el  détigtur  tepoaUpar  Ut  nolei  de  la 
muMigM,  de  guérir  par  ton  moyex  la  mélancolie 
it  le  lartniUne,  gvi  etl  une  eiptee  de  mélan- 
eoUê;  aéeampagnt  de  ISS  o^riialioru,  liréet 
lotit  de  rhiiloire  quede*  aanaletde  ta  mette- 
due,  qui  cotutalml  Vtfftcaeité  de  la  tmuique, 
noH-Mtii««Mii(  >w  le  eorpi,  mai*  tur  Pdme, 
dont  filât  de  *aitU  ainsi  que  daiù  celui  de 
maladie,  etc.;  Paris,  Heanard,  Iftoe,  in-8'.  Du» 
cet  ouvrage,  Buchoi  a  refondn  une  dissertation 
qu'il  avait  publiée  daw  let  mémoires  de  l'académie 
de  Nancy,  sur  la  manière  de  guérir  la  ntélancolie 
par  lamuiïque. 

BUCHWEISER  (HAmn),  naquit  le  14 
aeplembre  1771,  à  Sendlii^  près  de  Hnnieb,  oà 
M»  père  élail  iBiHluleur.  A  l'igo  de  Imil  ans.  Il 
entra  comme  enfant decbmur  au  couvent  de  Bem- 
ried,  près  de  Slamberg,  et  y  apprit  lea  langues 
anclennea  ainsi  que  la  musique;  puis,^eo  1783,  U 
fui  admis  au  gymnasede  Mmucli.  A  cette  époque, 
il  devint  éiève  de  Valeai,  qui  lui  enseigna  les  élé- 
ments du  cliani  et  de  l'art  de  jouer  de  l'orgue. 
Ses  étndea  musicales  étant  terminées,  il  fut  fait 
répétiteur  de  l'Opéra  au  tliéttre  royal,  et  la  place 
d'organiste  de  la  cour  lui  fut  donnée  en  17i3. 
On  a  de  lui  des  messe*  allemandes  qui  ont  été  ex*- 
ciitéesavec  sqccès  dans  plusieurs  clispellet.  lia. 
■uMicomposé  la  musiqne  d'un  mélodrame  int^ 
tulé  :  Der  BetUl  tludeal  (  L'Ëtodlsat  mendiant}, 
qui  aétér^trésentéparsesconflisciplesdu  Gym* 
iMse,àT(Bli. 

Budiweiser avait  un  frère  ilné  (  BalUiaiar },  i^ 
t  Seudiing  en  llib,  qui'flt  aussi  ses  études  mu- 
sicslea  tons  la  direction  de  Vtieii.SNr  larecom-, 
mandation  de  l'électrice  da  Bavière,  il  fui  admis 
comme  clisutenr  cbei  l'électeur  de  Trêves.  l>i 
il  étudia  la  cempoailion  cita  le  mttire  de  cba- 
pelle  Sales.  En  lui  il  était  directeur  de  mu- 
slqueau  th^tirc  Impérial  de  Vienne.  On  a  de  cet 
artltte  six  dtantow  allemandes  avec  aecompt- 
gnenient  de  piano. 

BCCK (  JuM-f BtudaH:  ),  cantorè  Bayrsnih, 
occupait  cette  pmAion  en  IMo.  Il  a  publié, 
conjoioteesent  avec  C.  W.  L.  Wagner,  caulorà 
KtrthrttMeltxKh,  en  Bavière,  un  livre  de  mé- 
lodies chorales  k  4  voix  d'iiomnes  k  l'usage  des 
temples  protestants  de  la  Bavière,  des  écoles  nor- 
miles  d'instilnlenr!,  des  collèges  el  des  sociélé* 


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BUCK,  —  BUUL 


de  cbuit,  MDi  c>  titra  :  Der  proleilvuliselien 
Kirebengetiteinde  de*  Ktnigireiefiâ  Basent, 
/Or  vter  Mannerillmmtm,  «te.;  Bayreuth,  1139, 
ùi-t>. 
.  BUDIANI(JDTUm],4iicieHtuUilerdarÊ. 
cole  de  BrewiB,  duu  le  leuMme  ûècle,  fut  coa- 
lempor^D  et  concitoreada  Je(D  Paul  Migini,  mai» 
M  l'égala  pai  pour  U  bontt  des.  imlniawati. 
lltnTal11id«pii]il570JDSqu'en  l&M.  Dragonelti 
poasMait  un  vfolone,  en  oontrebaue  de  viole  de 
cet  artiite,  qu'il  aiatl  Mt  amniier  et  moBter  en 
coatietMsae  t  qnatra  cordei.  Se*  soni  étaient 
Tofii»,  mail  d'an  timitre  agréable  dana  le  to(o. 

BUELoo  BÛEL  (CHaitrarna),  miltra  de 
cbapella  h  Marmnberg,  <1  garde  de*  regialrea  de 
la  chincelleiie  de  celte  ntle,  TJTait  dans  la  pre- 
rolire  partie  do  dii-ieptièrne  titele,  et  mounit  en 
IS3I.LielilenUiaI,qalalad*nilaLltlénturedela 
Hosiqae  de  Porkel  gatarbtn  (mort),  a  crv  rar 
gtborsK  (né),  et  a  écrit  eo  elM  que  Buel  eat  né  en 
lt3l,  Ueo  qu'un  des  onvragea  de  aa  mualdeo 
porte  la  date  de  lS3t.  Il  e*e»t  bit  connatire  par 
deux  traité*  de  moiique  dont  la  premier  ï  pour 
Ittre  Mtlaihiirmt(nieum  (Nuremberg  lS14,ia-4*}, 
et  Je  deuxième,  Doetrina  duodeeMtMdomm 
niEuicafliini,in-rol.  Forliel,  qui  Indiqua  le  titra  da 
celui-d,  n'en  conittituit  pas  la  date. 

BUPFAfiDIN  (  PiniE-OiNJU.  ),  célèt>re 
notiate,  né  en  France,  fera  ta  fin  du  dii-septième 
aiècle,  ht  engagé  an  lerflce  da  li  cliapella  élec- 
torale de  Dretde  en  1716,  et  monnit  en  cette 
Tille  dau  lea  dernlen  moit  de  l'aunte  1T3B.  Soa 
habileté  ae  Uiail  lurtont  remarquer  dana  l'été' 
nilloa  des  ptaaage*  rapidea.  BuflCirdin  fut  pen- 
dant qaitre  moia  le  nultre  de  DOte  de  QnaLb. 

BUFFIER  (Le  P.  Cuau  ),  Jéanite,  mi  en 
Pologne  d'une  Tamille  francaiae,  la  35  mal  ISBI, 
Bt  les  étude*  k  Rome,  où  le*  paivat*  «'étaient 
hiis,  at  entra  daoi  la  aodélé  de  Jésus  en  IS79, 
k  l'ige  de.  IB  ans.  Au  retour  d'uu  tujage  qu'Û 
■Tait  fait  k  Rome  en  1097,  il  Tut  associa  k  la  ri- 
.daeUon du /MtrnaldaTMmHX, et  TfcutdiBsU 
maison  das  Jésuite*,  k  Pari»,  ob  il  Bnit  aea  }oara 
k  t7  mal  1737.  Dau  le  nombre  considérable 
d'oDTragHdetoutgwrapablléspar  leP.  Buffier, 
Ml  renurqua  cehil  qni  a  pour  titli;  Court  dtt 
Kiencet  ivrdei  priitelpetTMmeatixii  *tmpUM, 
pour  /On»*r  U  langage,  b  eœvr  et  Fttprit  : 
Pari*  17(3,  in-M  :  Il  ;  cooncre  un  long  clia- 
pitre  k  eiaminer  la  question  :  St  Ut  beautét  d» 
Jn  muil^ue  nmt  rdeUo  ON  arWralret.  Il  prend 
aalle  occasion  pour  bire  un  petit  TVnlM  de /n 
muiiijve,  inttlliglble  à  ceux  méeut  qui  n'en 
auraienljaataitoul  parler,  eoMaupaurraieiil 
être  des  homnut  tourit.  Ce  petit  traité  se 
tniuTedant  ta  partie  de  aonourragequl  a  pour 


'  litre  :  Anii  de  la  tnanière  dont  on  peut  t'f 
prendre  pour  enittfiter  nt^Hudi^uement  wn* 
teienee  à  aux  qui  n'en  auraient  eu  nulU  IMê  : 
aunUre  appliquée  à  la  mutique. 

BUHL  (Jo*apH-D*TU)),  tuu  d'une  ramlUe 
allemande,  naquit,  «a  1781,aDcUtetu-de-Cbaa- 
teloiqi,  prèid'Amboiie  (  lodre-at-Loire  ).  Son  père 
était  alora  atlacbé  aa  doc  da  Ohoiseal  es  qualité 
de  muaiciea.  Doué  dlKaieuse*  dispositiona  pour 
la  nnuque,  Q  m  Lrra  Tort  jeune  k  l'étude  du 
claTecinat  delà  trompette':  aea  progrès  furent  si 
rapide*  rar  ce  dernier  instruineut,  qnll  put  ae 
taira  entendre  comme  firtuoset  l'kgB  deonieana, 
et  qu'il  obtint  m»  admlasioo  daoa  la  compagnie 
detnualque  de  La  garde  parisienne,  qui  hit  or^- 
niaée  après  le  10  aoU  1791.  Plus  tard,  il  enira 
dan*  la  mosique  de*  grenadiert  k  pied  de  la  garde 
de*  Gonsuls.  Une  école  de  trompée  pour  la  ca- 
valerie ajaul  été  Inatiluéet  Versailles,  aocommea- 
c^nent  de  isa&,  David  Buhl,  alors  la  |dus  ba- 
bils trompettiste  de  France,  y  fut  appelé  comoM 
prolbsear.  Il  j  continua  ses  bncUona  jusqu'en 
IBIi,  époque  de  la  sappreuion  de  l'école.  Le i" 
jullM  iSikllretntMnomlDatioDdacbefdenii- 
sique  de  l'étal-aujor  des  gardes  du  corps  du  roi 
Louis  XVIIt,  el  dans  la  même  année  la  décora- 
(laa,de  la  L^fou  dlwnneur  lui  fut  acoordée.  E> 
ISIS, col  artisla  recommandable  Tut  nommé  con- 
jointemait  prtanière  Irompella  de  l'opéra  et  dn 
tltéklre  royal  Ilalien  :  pendant  dli  ans  11  en  fU  le 
sertke  actif  ;  mais  ane  blessure  grave  qu'il  reçut  k 
Reims,  auaeereduroiCbarlesZ,  en  ISit.parte 
cboc  d'une  voilure  du  corlège  royal,  Tobligea  de 
prendre  sa  retraite.  Ses  services  furent  récompensée 
par  de*  pensions  sur  les  fondsde  la  liste  civile  et 
sur  la  caisse  de  l'Opén.  Balil  travailla  longtemp*  - 
au  perfectionnement  de  la  grande  tnnnpette 
droite,  qu'il  eonaidérait  avec  raison  comme  le 
voix  aiguë  du  Irombone.  En  1813  il  entrepritde 
faire  adopter  CD  France  l'Invenlioa  d'un  facteur 
deHBnau,nonuDéAaI(eiiAoff,  qui  avait  appliqué 
k  la  IrMUfietle  la  couUase  de*  trombone*.  Ce 
ayalèeae  eut  alor*  pen  de  *uccès ,  parce  qu'on 
reaaort  tourné  en  spirale  et  d'une  grande  énergie 
ramenait  rapidement  la  branche  molMle  de  la 
coulisse  k  sa  position  première,  ci  opposait  une 
Ibrte  ré*i*Lance  qoi  gênait  la  main  dan*  see  mou- 
vements, pour  prwdre  les  divNse*  Intonation*. 
Débarraiaée  de  ce  r8**ort,  la  trompette  k  coa- 
lisée a  été  conserrée  esi  France  :  quelques  ar- 
tisles  la  priArtot  k  la  trompette  k  cylindrs. 
Le  eélèbie  trompetllsle  anglais,  Harper  Sis, 
n'en  joue  pas  d'autre.  Buld  a  publié  une  Mé- 
thode de  trompette,  adoptée  pour  Venteignt- 
«uni  dant  Vécale  de  trompette  Habite  à  Sau- 
mur  i  Paris,  Janet,  ln-4<  (  t.  i.  ).  Il  a  été  auasi 


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tlUTgé  lia  la  rédaclion  da  FOnlonnanee  (fe 
Jromptllt»  qui  ■  paru  ehei  le  même  éditoor, 
BCHLE  (  JuN-GoTTum),  proresseur  de 
pliilotophie  1  fanif^iU  da  Ootlingue,  nA  k 
frnmswtckle  iajanilerl7A3,  a  publié  nnlifra  qui 
■  pour  tilre  :  ÀrUtolelu  :  Veber  die  Kvtut  der 
PaulB  mu  dem  Grlechiichtii  uebeneCUund 
'trfdwfcrf.  ffebit  Tainingi  Aihandlung  «eber 
diepoetitehe  und  AiulcalUeAa  ffaehahmung. 
Autdem  EngllseAen  ueAtt-MfUf  Poétique  d' A' 
rislote,  traduitrdu  grec  cl  expliquée.  SuiTia  de  1« 
diiwrtalion  de  TwiBing  sur  l'inflition  poétique 
et  muBicaie,  Iraduilcde  l'anglais);  Berlin,  Vou, 
I7B8.  V!l  panes  in-S*. 

BÛ  BLER  (  Fonçoia-GitcowB  ),  malfre  de 
chapelle  de  la  cattiMTale  d'Angabourg,  naquit  à 
MineidbMin,  priada  cette  Tilta,  le  11  avril  1760. 
Sou  père,  qui  était  liutitateDr,j(iciait  bien  del'or- 
gna,  et  lui  enseigna  lei  élémeuu  de  la  musique; 
(DHiite  le  jeune  Bitbler  fbt  enrajrâ  an  couTcnt 
de  Mqjngen,  où  un  tdoIm  eontlDua  aon  éduca- 
tion mniicale.  Ta  1770,  Il  entra  comme  en- 
ftnt  de  ctuEuT  k  l'abbaje  de  Nereabdm.  li  j 
Mqiianla  le  coll^,  eltatinatrott  daoa  le  chant 
par  le  directeur  du  dmur  P.  Mayr,  et  dani  l'ut 
de  Jouer  du  piano  par  le  P.  Beaoll  Werkmeliter, 
-qui  lut  daoa  la  luite  pridicatenr  de  la  cour  k 
Stultgard.  nn  antre  moine  (  le  P.  DIrick  Faol. 
haber  ]  lui  enielpia  le*  élémenti  de  lltarmoDie  et 
de  la  Mmpotitlaii.  A  rige  de  qaatone  ans,  BOtiIer 
était  dé)k  capable  d'aecompagiiM  aw  l'orgue  le 
chant  des  ofilces.  Au  mola  de  noTerobre  I77S  II 
fut  obligé  de  quitter  l'abbaje,  poor  aller  bfre  ses 
élodeade  pbilosupbie  k  Augabuni^IleutoccatioD' 
de  c(»iDaltre  dans  cette  Tille  le  cAèbre  organiste 
de  la  cathédrale  Hicbel  Dimmler,  qui  lui  donna 
dea  leçons  d'orgoa  et  de  composition.  Cependant 
(■  nécessite  de  prendre  one  poailhm  eonunen- 
fait  k  se  lUre  sentir  ;  elle  derïnt  ti  preasante, 
qn^t  se  lit  eoDtraiot  de  retonraer  an  cooieat  de 
Majngea,  où  UentracoaineBOTiee.n  7  prit  en- 
core des  leçoBt  d'aeoooipagoement  du  plain- 
chant  d'an  moine  nomué  le  P.  Leodogar  Ad- 
dcrmeth ,  et  ao^uit  loui  sa  direction  beeueoap 
dniaUleté.  Aprt*  une  année  d'éprenre,  il  sortit 
de  aofl  coDTent  dont  le  régime  ne  contenait  pas 
i  usante,  retounia  k  Angibonrg,  ob  il  reprit  le 
conrsde  aeaitadei,  pois  se  ten^t  k  l'abtMye  des 
BteédietiMdeDanawerth,  en  177S,  7  recoauDeata 
luiMTlclat,  et  peadantee  Umçt  (nit  de*  leçons 
de  compodliiM  de  Neobaoer,  poia  de  Rosettl, 
maître  de  rbapdle  du  prince  d'Oâtingen  Wal- 
torstein.  Le  lOjula  1784  iUtses  tous  et  rot  or- 
donné prCtrACeatiera  ce  tempeqaV  comment* 
k  composer  des  mesaet ,  des  olCertoires  et  des 
•TiDpbonic*.  La  répotalion  que  ces  ouvrages  lui 


-  ]^umi  105 

procurcrent  le  Ht  appeler  en  1794,  en  qodilt  de 
mettre  de  chapelle,  k  Botzen.  Il  j  resta  sept  as*. 
Acetle  époque.  Il  demanda  au  pape  sa  sécalar^- 
sation  ;  l'ayant  obteniM,  H  ait*  prendre  posses- 
sion de  la  place  de  maître  de  chapelle  de  la 
cathédrale  d'Aupbovrg  en  1801  ,  et  l'occupa 
juMju'k  sa  mort,  qui  eut  lieu  le  4  fénler  1834. 

Le*  compositions  religieuses  de  BOhler  sont 
bible*  de  style,  et  les  idées  n'y  unt  pas  la  majesté 
convenatrie  k  ce  genre  de  musique  :  maiselle* 
ont  nne  mélodie  naturelle  et  facile,  qui  leur  s 
proearé  nue  sorte  de  TOgoe  dans  les  petites  ville* 
où  elle*  ponvaient  être  eiécutéei  lans  pedne.  Se* 
prindpauioavrageetniti  l'Sii  messes  k  quatre 
voiiel  orcbealre,  op.  l;Augsbaarg,  Lutter.  —  1' 

Vingt-huit  hymnes  de  T<pres,  op.   3;  ihfd )* 

ifiua  Mi<mjili(enla),  op.  1;  ibid.  —4*  Trot* 
measea allenuiMlei k  trois lori  ctoreheitre,  n""!, 
lel3;  Aagabourg,  Bcehmet  LoUer._  5°  Litanie 
de  la  Vierge  k  quatre  vdx  et  orchestre;  ibid.— 
S*  Messe*  en  li  et  eo  ut,  k  quatre  voix,  orcliestre 
et  orgue;  Hayence,  ScboH.  —7*  Messe  poor 
soprano,  alto,  basse  C  et  tenoreoii  làbilum  ),  avee 
orcheslre;  AHgibourg,  Brebm.  —  S'  Messe  m  ré 
k  quatre  Toli  et  orchestre  ;  ibid.  —  S*  Messe  brève 
et  bcile,  k  quatre  voix  et  orchestre;  ibid,  — 
10*  Ofrertnire*  pour  tous  les  temps  k  quatre 
ToU,  orchestre  et  oi^ik;  il»d.  —  lia  Beaucoup 
de  psaumes,  Paitge  liagua,  abera,  Kequien, 
T»  Deum,  V^res,  cantiques  et  airs  d'église; 
U)ld.  — 13*  Ptudenri  rrcueils  de  cliansons  alle- 
mandes aTW  accompagnement  de  [dsno  ;  ibid 

13*  ait  Sonates  faciles  et  plusleursTecueils  de  pe- 
tites pièces  ponr  l'orgue;  ibid.— ii"  De*  préludes 
et  des  rersels  poor  le  même  Instrument;  ibid. 

—  IB>  Plu«ears  airs  Taries  pour  le  ciafecin.  — 
10°  Sonates  pour  le  même  instrument.  —  17*  Des 
salle*  da  petites  pièces.  Bfthler  s'est  atasei  fait 
connaître  comme  écrivain  par  un  petit  oo- 
Trage  intitulé  :  Partilur  Regeln  in  Anem  AuruH 
àiuuige/ûr  AJt/aenger,»ebitein»mÀithange. 
wto  iniin  tu  allt  Tant  gehen  kœnnt  { Abr^ 
de*  r^es  de  la  partition  pour  le*  commençant 
etc.);Doiiavrerlh,  1793,  ln-4<i.  Il  a  parukHu'nicli 
une  deuxième  édilioa  améliorée  et  augmentée  de 
eetoaTrage. 

BUHLEEl(Jaui-HiCHn.),cou5tiucfeDr  d'or- 
gues et  de  piano*  k  Bayhingen,  dasa  te  WBr- 
temberg,  ver*  1790,  a  travaillé  d'abord  dus 
Spath  et  Sclimahi  k  Ratishouie.  Il  a  hit  annoflccr 
dans  la  GaieUe  Musicale  de  Spire  (  i7Si,  pag. 
171^  dea  pianos  kdeux  daviers  de  son  invenlioB. 
Une  parait  pas  que  celle  innovation  ait  en  du 


BOIM(lc 


tiqua,  né  k  BologM  vers  la  fin'du  dix-septièana 


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JCfi 


BtnSI  —  BULL 


liècle,  ^it  lusti  pocle  et  composa  les  paTol«a 
de  plusieurs  opéras  qiifl  mit  en  muniqne.  SM 
Oonages  ont  eu  du  succès  iam  la  nouveauti  ; 
en  Toid  lestitrea  :  1°  L'Ipocondriaeo,  tFlarence, 
ITIB.  —  i' !l  3fago  tieluio  dalla  maçia,k 
Bologne,  eu  1718.  —  lo  £a  Paet  per  amort, 
en  ITIB.  —  *° /iiporrt  ijCAmom  in  Villa.— 
b'  GV  Inganni  fortunaU,  t  Venise,  en  1730^  — 
6° /'i/in<fo,  k  Venise,  en  1720.-7°  i4rmjtfa  de- 
iitsa,»B\Tif}.  —  i'  Cleofitt.envni — V  irnore 
e  Matstà,  omero  t'Artaci,  h  Florence  en  I7Z3. 

—  10°  Ci"  Inganrù/elici ,  en  lïai.  —  II*  Ar- 
ntida' abt>andonala ,  ea  1733.  —  11*  La  Ninfa 
riconotciiita,  en  1774.  —  IS"  V Adélaïde,  à  Bo- 
logne en  I7!15.  —  14°  Gli  Sdegni  canglati  in 
atmre,  en  i72a.  —  li'  Il  Savio  délirante,  ea 
f.ih.  —  iS'-La  rtndettaditarmatadalFAJUore, 
eo  nit.  —  iT  Albumasar,  ea  17ÏT.  —  ti*£â 
forsadel  sangui.eanis.—  l!f  FtenaUd'A- 
more,  en  17SS.  —  1.(f  Teodorico,  i  Bologne  en 
1739.  —  îi"  Malmaeor,  en  i7î9.  —  23°  Amort 
I  GeUala,  ea  1739.—  23°  Cài  non  fa,  nonfaila, 
eu  1729.  — a4''ïnrfimlone,i  Bologne, en  I73fi. 

—  ÎS»  VOrlolana  Contesta,  en  1 730.  —  38°  Il 
Podestà  di  Colagnole,  en  1730.  —  27°  ta  Mat- 
chera  levalaal viLic,  en  1730.—  2!°.ir(ono- 
çamenone,  à  Venise  en  [731.  —  2S°  FIdarti  è 
ben,  ma  non  fidarti  è  mesffo.ï  Vcniseen  1731. 

—  ÎO'GUAmiei  de MorleUi,kBo\offltm  1734, 
On  connaît  aussi  de  BuinideR  sonates  pour'fiolon 
et  clBiecin  imprimées  h  Bologne.  Il  avail  £té 
■omni^  membre  de  l'Académie  des  pi  il  Ihnrmo  ni- 
que» (le  cette  ville  en  1733,  et  en  Tut  prince  en 
1730  et  1735. 

BCLAJiT(ATiTOiNE),  profMseiirde  musique 
iPiris,vers  17S4,  ya  publié  qiie1i)nes(euvresde 
musique  instrumeiilale,  dont  Six  guatuort  pour 
violon,  op.  3  ;  Six  duos  pour  clarinette,  op.  4; 
et  Quatre  symphonies  à  grand  orchestre,  op.  S. 

BCLGARELLI  (  MxBi^N-iE-BraTT)  et  non. 
Bulgarini,  sninommée  la  Rom(inlna,fulnnedes 
cantatrices  le"  plus  distinguées  de  la  première 
partie  du  dix-liultiéine  Kiicle.  Elle  brilU  pins 
longtemps  qp'il  n'est  donné  d'ordinaire  aux  can- 
tatrices, car  elle  clianlait  déjï  h  Rome  en  1703, 
,el  on  II  relroDTe  encore  au  théltre  il  Venise 
en  1139.  aie  i  Rome,  non  en  1879,  comme  on 
l'a  dit  dans  la  Gaiette  du  monde  élégant 
(Zàt.  lùi'd.  eleg.  Welt.,  1829,11°  9),  mats  en 
ias4 ,  elle  revint  dans  sa  ville  natale  en  1730, 
et  1  mourut  qpatre  ans  après.  Les  Vénllieps  la 
redemandèrent  souvent,  et  témoipèrent  (oujoura 
un  grand  enthousiasme  en  l'écoulant.  Elle  chanta 
aussi  dans  les  autres  grandes  lilles  d'Italie/ 
PArlirolièrement  à  Nsples,  avec  beaucoup  de  suc- 
cès. Amie  de  Hilastase,  etie  secourut  ce  grand 


poêle  de  s«  bourse  après  qu'il  edt  dissipé  I»  for- 
trae  que  Gnvina  lui  avait  laissie.  En  173&,  die 
le  snlTlt  i  Tienne,  pni*  elle  dunla  ï  Bmiau,  et 
•a  1718,  i  Prague.  De  retour  ï  Rome,  elle  y  passa 
dans  kt  npo*  le*  quatre  dernières  améc*  de  «a 
vie,  jonistant  an  artiste  «1  de  sa  gloire  et  des  rf- 
clMsaa  qu'elle  avait  Bci|otBe*. 

BDLGHAT  (Ji*n  dkJ,  imprimeur  de  ma- 
siqne  à  Ferrare,  vécut  vers  IMO.  U  avait  hnaé 
une  socidtjpaur  songoire  d'indnilrie avecHenri 
de  Campia  el  Antoine  Hudier,  ainif  qu'on  I» 
voit  Mr  le  praniar  Urra  de  madrigaun  d'Albnse 
délia  Ylota  (  pay.  ce  nom  )  qui  sortit  do  ses 
presses  en  1530. 

BDLL  {Joh),  se  dans  le  comlé  de  Soni- 
DMraelen  1563,«tait  dit-on,  isau  delà làmille  de 
Sommerael.  A  Vife  de  orne  am  tl  oommeaca  t 
étudier  la  musique;  Blitlietnin,  organitle  de  la 
chapelle  TO}al«i  lui  donna  les  piemibvs  leçons 
et  lui  enseigna  les  principe*  de  la  composition  et 
l'art  dejoMT  de  l'orgue.  Iln'avaltqne  vingt-troi* 
ans  lorsqu'il  tut  admis  k  prendre  les  desrés  de 
bacMier  en  musique  1  l'onive^ité  d'Oxford,  et 
sli  ans  après  il  fut  reço  doctear.  Sou  habileté 
extraordinaire  sur  l'orgne  le  Rt  nommer  organiste 
de  la  cour  en  It91,  après  la  mort  de  UlitlieaiaD. 
La  reine  Élisabetli  le  proposa,  en  l&M,  pour  rea^ 
'plir  les  lonetians  de  premier  proteesenr  de  musique 
au  collège  de  6re*liam.  Il  ;  prononça  un  discourt 
contenant  l'éloge  du  fondateur  et  celui  de  la  mu- 
sique. Ce  morcaaa  a  Mé  imprimé  ioua  ce  Ulre  .* 
TIte  Oration  of  Malster  John  Bull,  Doetor  qf 
Miuieke,.  and  one  of  llu  GentlaneK  oj  hU 
Majetti^t  Bogai  Uhappetl,  as  ht  pronouneed 
the  lame,  befiire  divers  vmrtMpful  persans, 
the  Aldermen  and  Commenart  ojothtr  peopit, 
the  sixth  day  qf  oetoitr  1597,  in  the  new 
trettêd  calledge  o/slr  nonuu  Qreihatii-.mad» 
In  the  eommeadatien  ef  fàe/oundtr,  and  the 
exeellent  SIenee  of  Èlusicte.  Imprinled  at 
London  àg  Thomas  Este.  Cinq  ans  aprta,  le  dd- 
rangemenldasasantéle  força  à  vnjagR',-  ilpar- 
counit  la  France,  l 'Allemagne ,  et  fut  accoeilli 
partout  avec  distinction.  A.  Wood  rapporte  k  ce 
lujelune  de  ces  anecdodes  qu'on  a  Taltes  sur  beeu^ 
Coup  d'artistes  renommés.  Il  dit  que  Bull,  étant 
arrivé  k  Saint-Omer,  se  présenta  a  un  fameai 
musicien  qui  était  maKre  de  ehapelle,  et  se  pn>> 
pesa  i  lui  comme  élève.  Ce  musiden  lui  présenta 
un  nMreeau  i  quarante  voix  dont  il  m  disait 
auteur,  etil  défia  qsi  que  ee  fOt  d^  ajouter  nM 
seule  partie  ou  d'y  tronvermîe  bute.  On  devine  la 
reste.  Bull  demanda  du  pépier  réglé,  se  Ht  en- 
Termer  pendanl  deux  heures;  et,  qumd  le  maître 
revint,  il  Ini  montra  quarante  antres  partie* 
qu'il  avait  ajoutées  t  son  morceau.  Alors  le  mu- 


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•idra  lof  dit  qDll  «tiil  Bail  M  l«  diaUa,  «t  se 
pro«lentB.  Un  ecnle  ù  rhUcale  s'a  pu  besoin 
d'êlre  réfQlé.  Plmienn  pUMS-hDBorablMfnreBl 
orhrtec  ao  ninlcIeB  anglaia  f»i  l'empcnnr 
d'Autriche  et  les  rut*  de  Prince  et  d'Eapigae  ; 
nuis  il  pr^réra  retoamer  duis  m  patrie.  Le  hc- 
cenoiT  d'ÛUabelb,  Jaoqaea  !*'  le  MrMM  wn 
'  orfinMB  partieuti«T  ea  teo?.  Sii  ans  aprtn  il 
quitta  PAngMeire  de  ddutbiu,  parcourut  lis 
PiTt-Baa,  et  cofa,  lereadlli  Anwra,  e*  )el7, 
peur  milidteTlt  place  d'organiitedca  trois  orguts 
de  la  cithMrale,  deTéiua  tacSnte  par  b  omtI  de 
BomlwDl  Waeirant.  Le  chapitre  de  l'^HoeHAtre- 
Dine  la  lut  teconla ,  et  Mm  Hnll  prttt  •ennent 
en  M  DMTdleqnalilé,  le  19 décembre  data  mèmE 
année.  H  monnil  à  AUTOrs  le  11  loars  1038,  et 
httohunutlelSdunitoie  iseii  (1).  On  troeie 
dan*  l'école  de  musique,!  Oxtard,  un  poHnUtdn 
D.  Bull.  11  cal  rcpràaitéEn  Itabit  de  liactidier, 
Uavikiot  l'a  Mt  graver  dans  hib,  Hlstslra  dt  la 
nuaiqua  (  Ion.  ],  p.  31S  ).  Les  seiili  ootragea 
de  ce  eompoiltenr  qui  ont  été  imprimés,  sont  des 
letoDB  pour  la  virglnalt  (  é^iBette }  dam  la  ool- 
lectton  Intitulée  :  PorCAenlo,  et  nue  aatienoe  :  De- 
Bver  me,  6  Çtxt,  it*M  daas  le  Catltedral  mtwie 
de  Bitiisrd.  ItC  Dr.  Bnmej  ajJonnides  Tarii' 
tioiu  do  BdII  pour  ta  Tîniinale  aor  «t ,  ré,  mi, 
/a,  loi,  ta,  daai  sou  Histoire  de  la  Musique 
(  lom.  S,  p.  Ils  ),  et  Hawkins  noua  a  eodserté 
deux  canons  asseï  tncénieui  du  marne  maUre  (  A 
General  Biston/  iffMtuicL  i,  p.  lea.) Le  Dr. 
Pepuscli  en  arait  rasseraUè  une  nombreuse  col- 
lection mannscrile  et  f  antait  leur  ncclleBcesoys 
taa  rapporttde  riiarDianle,do  llarantiMietde  la 
modulation.  Ward  en  a  donné  le  catalogue  dans 
ees  Zioes  nf  the  pr<!fessort  of  Graàam  eot- 
lêçê  (Londres,  I7H)  '.  On  j  tronve  environ 
110 pitws  pour  l'orgueet  I*  firginale,  coaùatant 
•a  paranei,  gaillardes,  allenuadas,  prélades,  Ein- 
laiiitia  et  variitlons.  Otta  m  nombre  u  trouve  le 
(aHMi  air  God  sa»e  the  Kiaç,  qui,  avec  les  va- 
rialiona,  occupe  las  page*  M  1  «3  dans  lema- 
nMeriL  Lm  autre*  compositioDi  du  dacteur  Bull 
eoBaUeiit  en  pièce*  de  musique  d'église  i  3,  4 
et  S  *Di)i  ;  elles  sont  ao  nombre  de  Tiagt-truia ,  et 
ieor  atile  est  Irti-salisbisant.  Le  docteur  Bumey 
prMeDd,aaconlraire,que]a  masiqueduBull,  biui 
qu'auea  correcte  pour  l'Larmonie,  est  lourde, 
monotone,  et  fort  Intérieuro  à  uHo  de  Bird  et  de 
Talli*. 

Dam  un  licril  intéressant  înHIiilé  :  ^n  Account 
4tftAe  naHonal  AnlltenlnlilledGotiMyBTiiB 


LL  107 

r  Knw,  ».  IKcliard  Clark  a  prouit  (p.  S7  etsuÎT.J 
que  cet  air  célèbre  a  élé  composé  pur  Jolin  Bull, 
t  l'occatioa  de  la  Conspiration  dM  poudres,  à 
laquoUii  le  roi  Jacques  I"'  avait  écUappé  en  IGOî. 
Il  ett  auei  HOgulkr  qu'aprt*  avoir  icrit  cet  air 

I  qui  lui  valut  la  Taveur  de  Jacques  1",  l'arliste 
ait  été  obligé  d'aller  -cbercber  ensuite  des  nioycnB 

'  d'enUttoce  eu  pays  étranger,  bous  le  rigne  du 
même  roi  cl  de  sou  flh  OJiarlei  I".  Au  reste  11 
résulte  des  recherches  de  H.  Clarck  que  toute* 
le*  [radlliouf  qui  ont  attribué  l'air  dont  il  s'agit 
à  Hieudel,  i  Smith,  «m  élève  r\  ami,  à  Henry 
Carey   (tuv-  cf  nom),  al  mAme  h  Lully,  sont 


BULL  (  OLE-BuHXMtu(i<  ),  le  plus  ercentriqtw 
des  violoDii^tes  virtuoses,  est  né  le  S  Terrier  1810, 
Boni  Christiaoiï,  comme  on  le  croit  géndratement, 
.  mais  à  Bergeo,  k  70  lieues  de  celte  ville,  sur  la 
cdle  occidentale  de  la  Norvège.  Il  existe  dana 
cette  ville  uns  école  royale  de  musique  ob  douie 
jeunes  gens  soul^evés  gratuitement  :01e  Bnllj 
reçut  sa  première  éducation  musicale.  Un  pn- 
Cbanl  inviarible  le  pdrtall  vers  l'étude  du  vle- 
loD  :  il  s'était  procuré  un  mauvais  iostrument  de 
cette  espèce  cl  s'y  exerçait  sans  reltche;  mail 
sou  pire,  qui  le  destinait  k  l'état  ecclésiastique,  ta 
lui  dta,  et  l'envoya  i  l'univeTsité  de  Christiania, 
i  l'ige  de  dii-huit  ans.  Préoeupé  de  «on  goOt 
(avuii,  Ole  Bull  Gtpeudaprogrisdaniscaétadet 
acientiSques  :  elles  lui  devinrent  bientôt  insuppor- 
tables,'et  ss  résolution  fut  prise  de  s'alTIranchlr 
de  l'autorité  palemclle.  Encouragé  par  l'enthon- 
tiaime  de  ses  jeunes  compatriotes  pour  son  jeu 
«aiivaga  autant  qu'original,  il  donna  descoocerl*, 
et  osa  même  remplir  des  roucllons  de  chef  d'or- 
cbustre  avant  d'être  en  état  de  lire  nnc  partllinn. 
Ayant  amassé  aînsf  quelque  argent,  il  partit  pour 
Cased,  en  1829,  avec  le  projet  de  piendre  des 
leçons  de  Spolirj  leals  II  y  avait  si  peu  de 
rapports  entre  l'organisation  du  maître  et  celle 
de  l'élève,  qu'ils  ne  purent  s'entendre.  La  ré- 
gularilé  métijodique  du  premier  faisait  bondir 
l'autre  dlmpalienca  :  ils  ne  lardèrent  point  k  m 
dégoûter  l'un  de  l'autre  et  ï  se  séparer.  Ole  Bull 
vuutut  en  appeler  au  public  dans  on  concert  où 
il  donnacarriêre  à  toutes  ses  fantaisies;  épreuve 
dangereuse  dans  laquelle  il  succomba  sous  lec 
Iwéesdespiflisans  de  l'école  claiaique.  Découragé 
par  ce  r&iulUI  inntlendu,  il  se  rendit  i  Gocltingiie 
peur  s'y  liirer  ï  l'élude  du  droit  :  mais  cette 
époque  était  précisément  celle  où  Paganinl  par- 
courait l'Allemagne  et  y  excitait  les  plus  vives 
émotions.  Le  caractère  du  talmt  de  cet  liemme 
exlraordiaaire  lut  une  révélation  pour  Ole  Full, 
el  porta  son  admiration  jnsqu'ï  l'enltioiisiasme. 
S'aliscliant  aux  pas  du  céU^re  artiste  génois,  il 


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108  Bl 

taiulTitï  PiTl(,eii  1S31.  Ucosmieiita  poar  lui 
la  fie  aveoUireuw  et  romanesque  quf  ■  TiH  de  m 
pereoDUe  et  de  un  Ulenl  qudqns  chose  d'ncep- 
lionnel  et  de  tànlutlque.  IÛtsUh  par  ilea  Tulenra 
qui  lui  enleriieni  mime  wn  <riohiB,  U  t'abin- 
iloona  lu  déuipoir  et  alla  m  précipiter  dau  la 
Seine.  De*  balelien  l'ijini  retiri  de  l*eaD  «uw 
«ouDUHance,  on  le  truiporta  dao*  un  corpide 
garde  ob  dea  aufau  euipresaét  le  [appelèrent  k  la 
vie.  Parmi  lei  curieux  que  ea  apeotacle  avait  *t- 
Uréa  te  tronvait  une  dame  qui,  frappée  de  la  m- 
semlilance  d'Ole  BuH  avec  un  Ui  qa'dte  avait 
perdu,  le  Ot  traneporter  ebei  elle  al  le  eonHa  à 
tonmUeàn  ;puU,  quand  11  fut  revmu  h  la  aanté, 
elle  le  combla  debi«n(>i[a,  loi  donna  un  etcellenl 
violon  d«  Gnamérlui,  et  lui  loomlt  lea  mojena 
de  M  rendre  ui  Italie,  où  il  croïail  que  de  grand) 
gaetit  l'attendaient.  Arrivé  i  Milan,  Il  y  eut  des 
déméUi  avec  la  police  autrichienne,  et  même  SI 
jenlir  k  sea  agents  >a  ton»  herculéenne.  Obligé 
de  s'enlbir,  il  se  reodil  k  Bolopie;  il  j  arriva  au 
mail  d'arril  I B34,  et  j  doitni,  le  3  mal  talrant,  un 
concert  dans  lequel  jl  jona  deiii  taorceapK  de  >a 
composllion  uns  oictiertra  et'  à  quatre  piities 
pour  un  vidon  ical,  qui  Curent  chaleoreaaement 
applaudis.  De  KologM-il  itla  i  Rome,  où  il  ne  se  fit 
pat  enteodre  en  public,  puis  ï  Htyla  où  il  arriva 
kTautamne  delaotéme  année.  An  midt  derévrier 
lB3i,  il  ioua  entre  deux  acte*  du  ïlouveau  Ft- 
çara,  de  Hicci,an  théltre  du  Fonda,  et  se  fit  ap- 
plaudir avec  eatliousiaime  dans  une  rantaEsle  de 
ta  cooipaelUoD,  avec  orebeatre.  Aprta  avoir  vhiié 
la Stcileet  avoir  paesé  quelquea  mois  k  Palerme 
et  t  Messine,  il  retourna  k  Naplet,  puii  alla  àFlo- 
race,  k  Génea,  k  Tni in,  f  t  revint  t  Parti  par  le 
midi^  la  Vrance.  En  1B37,  U  était  k  BmielleB  et 
T  donnait  des  concerta }  puis  il  se  rendit  en  Russie, 
«I  joua  k  Saint-Pétersbourg  et  k  Momoo  dans 
l'hiver  de  1S3B.  A  ion  retour  il  joua  kKœnigibarg, 
Aerlin,  Hreaiau  et  Vienne.  Dans  L'année  1840  11 
flt  on  nouveau  vojage  en  Allemagne,  et  se  (tt  en- 
tendre t  Munich,  Salibourf,  Eiancliirt,  Leipsick, 
et  Beilin,  aprèt  avoir  jouék  Parie  au  ttiéktro  de  la 
Béuissanoe,  aana  T  produire  une  impression  favo- 
rable inr  Im  artistei.  à  Leipsick,  H  trouva  auui 
dal'onMMitloB,etle*]aarQBni  de  l'époqoe luire- 
imehireDl'd'uaw  de  ckarlatanltme,  tan  t  par  le  ca- 
raelire  de  ton  jeu  que  par  le  choia  da  lUrei  de 
ses  Korceaui  ;  par  exemple  Adagio  dobnft,  et 
Allegro  ridevle.  A  la-suite  de  ca  voyage,  il  par- 
courut le  Danemarck,  laSuide,et  rentrakChris- 
liaaia,  apr4*  dooae  ans  d'alisenco.  Ce  fut  k  cette 
époque  qu'H  forata  le  projet  d'un  vojage  dans 
l'Arnériquedulford,  réalisé  en  1U4.  Li,tl  donna 
une  libre  allure  k  toutai  tel  evcenlrici  tés,  jugeant 
avec  latelliipiice   les  Inalincts  des  popubtinne  i 


au  miltea  desqndiei  II  ae  trouvait,  M  metUnl  aen 
talent  en  rapport  arec  leurs penciunts.  (Tertafad 
qnll  m'a  dit  Inl-mênie  en  riant  qu'on  caprice 
extravagant,  auquel  11  avait  donné  la  Ulre  da 
BaM/>uiH;rfparbfi9re,exdladetelib«nipaito 
d*eBtlioiHiHiae  da»  tout  le^^tata  da  l'Dnian, 
quti  n  tka  plna  de  M  mille  dolara  da  UDéio0 
(300,000  Branea).  De  retour  en  Europe,  il  tt- 
une  excurdon  k-Uger  danl  l'été  de  iUB,  pnia 
parcoumt  le  midi  da  la  France,  et  revint  k  Paria 
k  U  an  de  1M7.  Peu  de  jours  apris  la  «évelatioa 
de  Février  Mlvant,ilsoM  entendre  dans  un  con- 
cert an  proflt  des  lileasés,  puis  retlol  k  Bmidlea 
pour  la  seconde  fofa.  Après  t  avoir  passé  qnelqnes 
moli  aani  j  donner  de  concerta.  Il  retourna  an 
Norvège,  et  j  Tonda  ontbéitre  national.  Brouillé 
avec  l'autorité  locale  de  Bergen,  k  t'oceaatea  de 
qudquea  rortoaHtéi  qu'il  avait  négligée*,  il  ««M 
une  condamnation,  et,  d^onté  da  «éjonr  dé  sa 
vIDe  natale  par  crt  incident,  il  l'ea  âeigna,  Trai- 
seniblablement  pour  n";  plus  relbanier;  pnit  il 
donna  des  cooeerti  en  parconraal  i'&Ueina^M, 
et  enfin,  se  rendit  dans  l'Amérique  du  Sod. 
Lea  Journaux  ont  aniwncé  qu'il  avait  acheté  de 
vaates  terre*  en  PensTlvanle,  dana  l'inteaBon  ifj 
fonder  nue  cologie  Scandinave; mais  U  |  a  lieu 
de  croire  que  le  réiultat  de  odie  eotreprita  n*a 
pat  été  heureux  ;  car  Ole  BnH  Ml  revenu  eo  Es* 

Le  caractère  dn  Ulent  d'Ole  Bull'a  été,k  ton 
IMiat  de  dâpart,  one  Imitation  de  celui  de  Paga- 
nini;  miie  depuii  lors  fi  a'at  modifié  et  s'est 
individualité.  Se*  qualité*  sont  une  grande  jiH- 
tesse  dans  la  double  corde  et  un  beau  ilœeala. 
Quoique  le  repcoebe  de  ciiarlatanisnia  qui  lui 
a  été  sourenl  adressé  ne  aoit  pu  dépourvu  de 
fondement,  en  n'a  peut-être  pas  aam  astlné  ce 
quil  y  a  de  distingué  dans  son  jeu.  Il  a  nalurd- 
tement  le  sentiment  eipretiir)  cl,  qnand  il  ne 
l'exagère  pas,  0  est  capable  d'émouvoir  le  con- 
naisseur le  plot  sévère.  En  1S«,  Il  a  joué  devant 
niiH  lin  adagio  palAélliiue  avec  nne  si  grande  per- 
Teclion  de  justeaieet  avec  one  expression  il  tou- 
chante et  ai  vraie,  qu'il  edt  pu  se  mettre  dans  ce 
moment  k  l'égal  des  plut  grandi  artistes.  Halltai- 
reusemsnt,  de  grands  besolntbctlces  et  beaucoup 
de  vanité  lui  font  Hinveol  sacrffler.l'artet  ton 
liropre  senllnienl  au  désir  de  caréner  le  manvai* 
goOtdeton  auditoire.  Il  a  JCrilpIualeursconeertne 
et  (anttftiet  pour  violon  rï  orchestre  ;uaii  il  n'a 
piitilié  qu'un  ivetituoTobre-dv  cet  morcMux,  entre 
lesquels onrciuarque  une  FanlaMe avee  varia- 
tioiu  BUT  un  thème  des  Purlfnnl  de  Bdllni , 
pour  violon  etorciieatre,  op.  1;  Hambourg,  Scliu- 
berth.  On  a  publié  son  portrait  IHitographié  par 
Ramberg,  obet  le  mènw  édilenr. 


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BULLART  —  BUI-TOUSZKT 


100 


BDUART(Iuu!),n<atlottcnUu,  tebiu- 
*ier  lUfS,  d«p>natic*llK)ltqaes,  h)t  mnjik 
Bordeaoi  pour  j  tàin  sm  Mndes.  Il  derijrt  pri- 
l«ur  de  l'abbaye  da  Salât- WiMt  t  Amt,  dMn- 
Ifer  de  l'ordre  da  Saint-Micbel ,  et  mourat  l« 
11  nril  1173.  Oa  Uoare  laa  portrait*  at  l«i  no- 
tiees  de  plDaisnrs  muaieleo*  et  écHTila»  uif  la 
■Dtique  dani  «on  àeadéMê  ia  SetmcM  tt  da 
ArU,  eoHlenant  letvititlUt  éloçet  Mttori- 
qtus  da  hommeiiUvtlrtt  dedivtnei  Haliotit. 
PvU,  1081,.  1  Tol.  iD-lol.  L'oorraga  (bt  jfabM 
par  le*  aotn»  da  Bla  de  l'aulaar. 

BULOW-DEIVNEWlTZ(Fatet«ic-(ÎDii^ 
UDMB,  comte),  général  pAwiea,  né  la  16  fS- 
imr  17U  k  Falkentwfg,  dana  laVidllft-Mardie, 
etti>M>rtleS&Uvrierl81S,feK(ntgalMr|,  où  était 
le  «dgadeaon  foiiTenaiDeit  de  la  prOTioce.  On 
Mit  que  tf  aatranMe  do  corp*  d'anniiecMaauiidi 
parcflgtoéralMirlaebainpdattaiailledaWatetiM 
qui  adicid«lHdintlmdal'arBiéeftutaise  dana 
celle  Jonroée.  La  né  nlUlalra  da  ce  penoiuge 
a'appnti«Dt  pw  à  la  BiOfrapUa  «xlMmUe 
dn  Mudcttiu;  H  n'y  <at  dtiqM  MSNM  UHlear 
dUtognéeteompaailMir.  En  1814,  tu  paanuM  à 
pluiaiir*  Toii  daMCOBporiliMa  «té  eiécabi 
diM  l'jnititDt  de  RM,  k  Ken^riitri  (n^.  la 
Gamttu  gé/ténh  de  MiulfM  de  IMpilck,  17* 
■DBde,  p.  473}. 

bClOW  (Bam«nM  h),  mI  ■«  à  Draade, 
le  8  )aiiTler  IBSOt  11  ealBIa  dobaran  tdooard 
da  BUow,  tamtedm  B»ert«a  SulaaedaM  l'an- 
ode 18t3.  Il  M  eaH]*B  d'abord  la  nariqM  qne 
eomme  amateor.  Fr.  WleiA  Ini  enwIgDa  le  piano, 
et  Eborweta  la  tbforfe  de  la  miskpN,  k  Drenle. 
Eal8iB,H.  daBItlowae  rendit  à  Leipaick,  puU 
àBerlInponr  y  adTre  tMcoara  daPDnlTeraKt  etae 
lln«ri  l'élade  do  iwtàx.  Cependant  ton  penebant 
poor  lanorfque  étant  daT«M  de>oar  en  jour  plat 
déeUé,il  aoandtkl'nMImsadeUnlet  deRI- 
diard  Wagner  la  question  de  aoB  aptitude  t  cul- 
UTer  Tari  avec  auceis  :  leur  ati*  hforable  le 
dédda  i  entrer  daii  cette  carrUre  Krarelle. 
b  IBW,  il  le  reodlt  k  Zarlek  prèi  de  Wagaw. 
qd  lui  fit  obtenir  la  place  de  cfaer  d'orebeilre  do 
théitrede  cette rllie,  et  lui  donna  deainitnicliona 
ponr  l'eiéoutlon  da  les  opéra*  Tanhmtutr  et 
loAcN^ji.  An prinlempa  de  )SSI,U.  daBnIow 
■arfodlt  ï"Weiaiar  pour  y  perfeetionner  ion 
édneatfonimideBleaoailadlreetioada  Linl,qDl, 
pendant  deni  aiiaéea ,  lut  donna  de*  eonaatU 
pooT  lea  étude*  de  piano.  Au  oiolsdejnln  1S&3 
il  jona  poor  la  premiire  toi»  en  publlo  dan*  la  Itte 
■aaieate  dirigée  par  Uni  i  Balienitadt.  Dus 
la  ntata  année,  une  ouierture  qu'il  avait  com- 
poaie,  pourla  Ctiar  de  Sliakspeare,  fut  exécutée 
ap  tbttlre  de  la  coar  i  Welmai.  C'eel  aatsi  ï 


cotte  éjwqne  qn'il  prit  paît  t  la  rédaeUon  de  h  ' 
nouvelle  Gazette  muiioale  de  Leipriek,  en  qnaUté 
d'adepte  de  la  mualqne  de  Wagner  et  de  «on 
école.  Ses  article*,  écrits  d'un  ityle  trasdiaut  t» 
liiutaln,  reprodaitent  tout  dea  fismet  diverseo 
les  extraragantet  oirinioiH  da  parti  dont  11  eat 
l'argane.  Aa  mois  de  [enfer  IU3,  H.  de  BGkow  e 
rail  ua  prandar  Toyage  k  Tienne  et  en  Hongrie 
pour  ydonnerdescwMertaiàPeathilaobtMD 
de  lirillant*  mceia,  par  la  palaaance  de  aa 
grande  eiiéeutien.  Au  moU  d'oetobiv  de  la  tntaw 
année  il  a  pria  parti  la  Ma  musleale  de  Carb- 
nihei  pidsiladonnédes  eeaeertik  Brème,  Ua- 
Dorre,  DiuMwick  tH  Hambonrg.De  retoor  i  Ber- 
lin ,  il  tncedda ,  an  nwi*  de  décembre  18S4 ,  a 
Xnilak  dans  la  place  de  prêter  prohssear  de 
piano  t  récole  de  muBiqiie  (ondée  par  le*  pro- 
rémora  Han  et  Stem ,  sous  le  nom  de  Cmt- 
semUoirt.  Après  aToir  fait  on  aeoood  lojage  h 
BiesIaD,  Poaenet  Denttick,  Il  a  pris  possession  de 
celle  place  BU  mois  d'airlliass.  EnlB59etlUO, 
H.  de  Bolow  i'e*t  Ikil  entendre  à  Puii  aree 
giand  luecèt.  H  eat  gendre  de  Liad.  Qoetqnes 
compaMtiDo*  pour  le  piano  ont  Hé  pabUéto 
par  cet  arUate,  dont  le  talent  est  de  premiw 

BDLYOUSZKV  (Mkiiil),  naquit  k  Dalyn, 
an  comté  d'Owaron,  dan*  la  Hante-Hongrfe,  Ter* 
le  milieu  du  dii^septlime  dtete.  Il  fit  set  étode* 
dau  les  miivfrsltfa  de  Witlemberg,  deTuMn- 
gne  et  de-  Strasboarg.  La  retour  dans  ta  pairie 
lui  étant  Interdit  par  la  gnerre  qui  la  désolait 
alors ,  Il  *e  Bia  en  AHeoiagne ,  et  (ot  luecesalTe- 
venMnt  leeteur  au  ccdMge  de  Donriacli,  prorce- 
teork  Ptonfadm,  recteor  à  Oehrlnge  ea  189J, 
pronctenr  et  proTessenr  an  collège  de  Stnitgard , 
en  16M,  enfla ,  profbsenr  de  pdOoeopble  morale 
etdematUmaliqaesaDCotlégedeDonrltcb,  orga- 
niileetcoiAtdllar  delà  cour, On  tgDoreFépoqtie 
de  aa  morl  ;  oa  aaK  tealemenl  quil  tlvilt  encore 
en  tTli.Bulyooeiliyapublléi  i'BreeUdtemen- 
daUont  vrçani  nvslea  traetaOo,  teu  Kvne 
V«r*ttU*ng  txin  TtrbeMtrwt}  du  Orgtlweftu, 
lattlnitek  uni  devUeh  (Ooorte  nolke  sur  le 
perfeetioaHiDCBt  des  orgue*,  etc.)  Strasbourg, 
low,  in-lî".  -r-  3*  liataiura  fiHnque  fimnit 
PanhantumUoi'MelalAtliea,  nUi  gtainudoiit 
elrfvAfriu  aitimbrala.  Ci^tuopt,  fonionner 
miuM  txManhir  :  ThtMa  gtudatmqite, 
gvottimauifm,ingradum  mtuicum,  lam  iur- 
lutn,  qvam  deonut»,  eadtnt  lemper  lervata 
praporlletu  geometriea,  $int  ullaoffeniione, 
irantpouttttr  :  efrcttlartq  ntuiea  plene  ton- 
fieilanomnammbieliuMIur*  mlgaris  ra- 
dieitK»  loUuntur  :  rttqu*  muslea  vmverta, 
guod  admirobunia  juxta  agnoiett  poittri- 


>y  Google 


ito 


BULYOUSKY  —  8UNT1HG 


ùu,  incMMMifii  iHgmMkuiauittur.  Oput  inUe 
a  cunabilii  divinx  vtit  OauienUuta  :  InecM- 
lum  vtuUonua  annortmi  maditatione,  ae  ta- 
iers;Dourlidi,  1711,  iD-4>.>|«g.  VoiiïUBtll» 
bien  long  pour  ub  uaii*i|e  tort  iwuht.  Celle  bro- 
chure n'est  qu'une  e«|>èOB  de  proMpeetiu  daiif 
lequel  l'uileur  nadiit  tnaifte  à*t  reaharctft* 
qu'il  avait  (ulftt  peniUnl  ijuanuite  uu  |>aur  al>- 
tler  aux  IneoDiéyicut)  de  U  (UiUicm  de  nuire 
Midle  niuiule,  eu  dvitaot  le  lanpiSraiMDt  dui) 
l'acctirddei  initrMMDLi  àelMÎer.  Il  Winaiice 
qu'il  est  pineau  «u  bot  de  m*  Iniuii  *U  laojea 
de  cinq  danenmobileseluiperpMéi.ulaitU*! 
un  intlniiMBt qu'il  avait  bilwéeutet.  11  ne  rêvé' 
lait  iwint  KiDMcret  dana  M  lirDcbuie;  nwii  il 
propouit  de  oraatruire  partout  ob  l'un  luudnit 
'  uD  orgue  «cion  ma  i^ioe,  pourvu  qu'ua  l'in- 
demnitlldu  lempi  qu'il  avaReoiploTri  fc  lei  le- 
cherohesel  de>  dépeaiei qu'ellee  lui  iTaicut  oc- 
ea«ioiurte« ,  t 'wigign  ni  an  outre  i  publier  un 
ouvrtgeoh il  iMvdopparait  Je  Tuod  de  aed  •;«- 
Itaae.  L'ouvrage  u'ajaDt  point  panj,  il  eit  |>r^ 
baUe  qu'il  ne  a'ett  pa*  trouvé  d'aoaaleur  aiêei 
lélé  pour  accéder  aux  propositiuua  da  BuIjoubt- 
ij  (vojT-  le  JoKf-a.  dt*  SoooaU,  au.  Uil). 
On  a  auak  de  lui  qmiqua  ouvragée  da  acltBDet 
et  de  lilMrature. 

BÛHLER  (tiHMn-HMBO.iMttre  decUa- 
(mIIo  du  prioco  d'Aoïpadi,  naquit  i  Beracdi, 
le  10  uclobn  15M.  A  rige  Je  dii  ana  il  entra  à 
Piook  dt  Hm^blie^  d'u«  il  m  rendit  a  Derda. 
Là  il  prit  dae  leçooa  de  efaant,  de  ciavecia  et  de 
MmiweitioD  de  BujtgioM  Fedeli,  maltn  da  clia- 
peUeauaervioede  lacour.  Après  B*oir  teruiiné 
«et  tlu^  BONoie»,  il  paesa  à  WolleabiHiel,  en 
qualJM  de  musicien  deia  cour.  De  \k  i\  alla  i  Btf- 
nnlb ,  HaaiUnirg,  et  revint  ensuite  A  Berlin. 
En  lOsa,  te  narpave  d'AMpacb  le  mmaia  di- 
recteur de  aa  chapelle,  et  lui  permit  en  1711  de 
faire  uavojage  eBllalie;uMis  bieuUt  Iq prince 
mourul,  «t  BAmier  lut  ob1lg£  Jerevcuir  i  la  Ittte 
pour  6crin  la  muiique  das  tunéraillei.  Oea  lé- 
feniM*  Turent  isitet'alonila  cour  d'Auspacb,  et 
Bôailer  Tut  congédié.  U  entra  au  service  de  la 
reine  de  Pologne,  électrice  de  Saie,  et  resta  dau> 
ana  dana  celte  positioa  ;  puis  il  donna  U  démia- 
lioB,  et  resta  une  année  une  MBplai.  En  i7M|il 
lut  nppelË  à  Anapach  par  la  nurgrave ,  qui  le 
teintera  daae  ton  emploi,  et  depuis  ce  lemps  il 
neciia>tgeaplus  de  peiilJOD.  11  mourut  à  Ans- 
pacb^le  16  aoQt  iT4i,  k  l'é^ie  de  luitanle-Mijeans. 
bumlcr  avait  été  uiariideut  roiaetavalleu  kIm 
enisnta,  duntaeptieulenKnt  lui  survécurent.  11 
a  beaucoup  ienl  pour  iVglise,  mai»  auciuia  da 
ses  coMpesllioni  n'a  l'.té  (lUliiiéo.  Outre  ses  oon- 
3  municaltâ,  il  en  avait  dans  les  nia- 


Ibéuatiquea,  partieullèreiIiHt'  dam  la  aaétanU 
que,  et dana l'optique.  U  aoowlratt  beaoMupda 
loBpjea-Tues  etdoeadranaeolaitea,  etaécril  ud 
traita  sur  lei  niojeM  de  pcrfeetieaBer  eea  der- 
jilen.  Il  liit  auasi  l'ua  de*  coopdralaurt  de  U  bi- 
bUotbiqM  nuirioale  de  Millier.  Son  portrait  le 
troove  donl  cet  (HivrB|e, 

BtiNEHAHN  (CBairuM.AHiiBf},  né  à 
TrHwnbfMMBn  1701,  hil  BOtnsé  inspecteur  da 
gjnmaM  de  JoKhinstal  A  ierlia,  après  avoir  flai 
■es  Aode*  t  Franefixt-tur-l'Odar.  11  obtint  la  plaça 
derectea((luinènjegfiimase,en  1740,  et  hil  eafla 
reeteiir  de  celui  de  Prtdérie,  en  174B.  liait  morte 
ltgedBtreate-Ma(*ft«,1eMnoTembrei747.  Os 
a  de  In)  un  opuscule  i&titailt  ■  Programma  de 
eanlu  »t  eatitattbiu  aé  oaif.  Orat.  de  iwMioa 
nlrf tdU  admlntitra  ;  Barils,  1741,  in-4*.  Fotkri 
et  LiehIenthal  citcat  ua  ourraga  aoue  le  titre  at- 
leMand  Pon  tfen  Vttpnuf»  det  OttançtumA 
dar  Vartaitgtr,  qui  paraît  Hre  le  laètw  que  !«' 


qui  porloot  aon  iiuin,.  entre  Mtttea  dit  TMiatieaM 
pour  (iulun  priadpal,  deoi  violon*  et  viole»* 
e^e,sHrle  quatuor  (ki  SaacHietiAUrramp*,  (U 
Wioler:  Kinii.uiUiadn  nihig  êcUafen.  iMa- 
r*nt,  >eui-tu  dormir  tranquill«iieiit?),oii.'I.  O^ 
feobacli,  André,  «I  queiqucamuTies  d^daOB  pour 
deui  violoBs- 

BUNTINU  (llHf  ■),  Mùkté»  lutbMta,  aé 
h  Hanovru  en.  la»,  tt  ses  études  k  WlUfabatg, 
et  fut  siKceMiviBcat  paitar  k  Sraaow  et  i  GoiT 
lar.  llwourutàUMWvreleUdépembreisoa.Oa 
Mnnalt  aeiis  «on  neai  i  Oratio  dé  mMtiea,  rt- 
eilata  in  tcJuia  Coeloriano,  fiiuM /ucrU  la- 
trodtàtOt  ntfi  caMlorit,  doUl  U  homettijtàMf 
aU,  âmUMsaatt.  Mùitt,tontlneM  dt^Mttm 
eataloçum  mutUomm  teeUtkuticorHM  at 
prtlAifionMii-Htgdelionrg,  l&sa,  id-^. 

BUNTING  (ËBWxan),  né  à  Londres, 
en  17U,  d'une  bmlUe  originaire  d'Irlande,  bit 
organiste  à  Dublin  pendant  plu*  de  quarante  aat, 
U  mourut  en  1S43,  k  l'ige  de  quatre-vingts  ans, 
Ilumme  d'une  rare  instrucliou  et  doué  de  beau- 
coup de  goAL,  Il  av^l  fait  aae  étude  particulière 
dc«  andens  air*  irlandais  qu'il  a  harnoolaé*  dan* 
leur  véritable  caiactirt.  On  a  de  lui  un  très-boa 
uuvrafie  intitulé  :  A  général  collection  t^  iht 
ancient  Mutie  o/  Ireland  arranftd  /or  the 
plano-forlti  ta  wAlcA  il  prffixed  a  liittorieal 
and  erilieal  DUtirtiaittH  on  Ihe  Xgtptian, 
Britlsh  and  Iriih  Haip;  Candou,  Glementi  and 
C*  (a.  d.),  gt.  in-rul.  avec  plauclies  et  musqué. 
Une  deuxième  éditioa,  auHmentt^e  de  recliercliee 
sur  1er  anciennes  iMclndicsilel'lrUBde,  a  été  pu* 


,Google. 


BXÎHTING  —  BUHBUnE 


fil 


UiA>t  Dublin  en  IBtO,  1  Toi.  gr.  in-t*.  La  Dis- 
sertation qui  précède  le.i  mi^lodles  est  ua  mor- 
ceau da  grand  mtrUe. 

HUONAVITjV  (Antoine), noble iitMu,  dic- 
Tali«r,  fttlK  et  organiste  de  Stiat-âlienne  de 
lise,  Ttcut  dans  la  lecoode  moitié  du  Mizlèoie 
litck.  Il  ■  (ait  !iiit>[ii»er  de  sa  composillon  : 
Il  primo  Hbra  d^  Madrtgall  a  qualfro  voiil, 
ton  un  dialogo  a  olto  ncl  fine;  lu  ViDegia 
appiesso  ]1iercde  dl  Girciaino  ScoUo,  lûS7, 
«4°. 

BUONO  (jEAN-PiEBBE-DtL  ],  muiiu  sicilien 
du  dl  x-septiènie  aiècle,  a  puliliri  à  Païenne, 
en  1641  :  Canoni  obligbi  sopra  CAve  Marii 
Stella  o4,  i,  fi,  7ea  vocl. 

BITONONCINI.Fo;»  Sonorcun». 

BirONPORTI.  Vosei  tanvom. 

Bira.VTEHPI.  Voyez  Bontbmm., 

HUIVANA  (JtÀK-FRi:(f(ns),  pbflalogue  et 
nédecto  t  Padoue,  niiiuil  à  Vtnine  dans  le 
quiuUuMi  aitclo.  U  a  Tail,  à  la  deuiaudu  de  Ga- 
lori,  UDC  Toniou  Utloa  du  traité  d'Aristide  (jnia- 
tilieo,  dunt  le  uanuaurit  cxlitaU  dn  temps  de 
Maflcl  IVeronatUiuC,  P.  \l,pag.  M4)dans  la 
liiblluttiAqai)  du  comte  Jean  Pellegriiil  à  Vérone. 
On  toil  au  titre  de  cette  Teralua  la  dite  ob  elle 
a  été  lerminéc:  Atislldit  Quintiliani  mtttlea  e 
grxcoin  laliaumeoAveraaadhoilatiime Ftan- 
ehini  Gafitri laadeniit  explieit  décima  qitiMa 

BURANELLO.  Vopei  G^Lom. 

BURBUKES-DE-WESEIIBECR  (Lion- 
Pkuppe'Harir  Mj,  tmatMiT  dittingué  de  iBu- 
dque ,  compodlout  dt  pbUologue ,  eit  d4  à  Ttr- 
monde  [Flandre  orientale), le  17  aoOi  isn.  Se« 
Ueureusea  dig^tkxM  fttat  ta  musique  se  BrenI 
•perceToir  dèa  m*  premières  années ,  et  «et 
{iirenta  Inl  imA  enselgMr  le  ulf^e  t  Tige  do 
Kpl  ana,  par  le  maître  de  citant  de  la  coll^ale 
de  NutreDauifl.  Cbarmé  de  «es  ra|iide«  progrèt, 
ce  maître  lui  dumia  aasil  des  leçons  de  Tiolon- 
celle,  et  en  11  nn  musicien  bon  lecteur  en  l'an- 
fiofant  eoume  Tloloncel lista  dans  la  masiqne 
qtni  hisait  exécater  aoi  messes  e(  salwts  de  aoa 
église.  Knvojé  an  collège  ro;al  de  Cand  pour 
j  ttimiBer  ses  h<mianltfe,  le  jeiuie  de  Jterhare 
T  cunUnua  l'étude  du  TÎoloaeeUe  sors  la  direo- 
ttonde  M.  De  Vigne,  profeMCur  diitingDl  decet 
instram«tel  ancien  élira  de  Bandlni  M.  Léon 
de  Burbare,  ayant  achiTé  en  lS2>s«i  étndea  de 
collège ,  entra  à  l'uiiiTenilè  do  Gaaû.  Pea  de 
tempe  aprts,  Il  loAda,  arec  quelque*  amaleun  da 
nnclque,  tons  étudiantide  eetle  nnlTenité  comme 
Ini,  me  «odétâ  de  ijmphaDie  k  laquelle  lia  dOB- 
ntnat  le  titre  de  lyre  oeAiémiqut.  Ce  (ut  daaa 
le  *àm  de  eeUe  wcMté  qu'il  easayt  se  pntnière 


Eumpoïltion,  laquelle  cviisislaiten  un  dirertisiie- 
iNCBt  Insiruitienlal  poijf  orclicstre,  vciit  i  l'oc- 
cision  cl'uiie  visite  Taile  par  le  roi  des  Pays-Bas, 
Guillaume  I",  ï  t'uniiersité  de  Gand.  La  il-to* 
lullon  de  1830 mit  fini  l'exialence  de  la  «o- 
ciëté  de  la  Lp-e  académique,  et  dispersa  le* 
éSévti  des  univereitén.  De  retour  &  Turmonde, 
M.  dé  Buibure  s'y  livra  1  son  goflt  pour  la  mo' 
slque  en  exécutant  avec  wn  pire  et  ie«  frtw* 
des  quatuors  de  Pleyel  et  de  Haydn  doBt  le 
cbaime  iïl  dirersion  sua  trooUes  de  c«lle  épo- 
que d'ablation.  11  sentait  alors  la  nécessité  de 
faireuoe  étoile  sérieuse  de  lliarmunie  pour  satis- 
faire son  pencliant  k  la  eompulltlan,  et  s'eS' 
toura  de  boas  traités  de  cette  sdeoce  dont  11  flt 
une  lecture  assidue.  'Dana  cet  Intervalle,  lea 
cours  des  unlTersIléa  ayant  Hé  rouverts,  H.  da 
Borbure  rolourua  à  Gsnd,  y  retftniTB'avec  )ete 
ses  anciens  camarade* ,  et  y  reprit  ses  études. 
Le  g  août  IS3?,  lediplADMde  doclenr  en  droll 
lai  fut  conléré  ;  mais  la  jurisprudence  avait  peu 
d'attrait  pour  lui,  et  son  doctorat  ne  fat  goire 
que  le  luae  de  son  éducation.  Ten»  hb  p«a- 
cliants  se  n^nmsient  dans  son  attour  puw  la 
musique  :  cet  art  devint  parla  suite  l'objet  de  se« 
constante*  études  i  lea  nombreasea  parNUona 
qiieU.  de-BRrbnreaetnnposéeariepuis  1833  jt»- 
qu'aa  Jour  Dd  cette  notice  est  ^orile  foanttseat 
nn  preuve  Irrécusable  de  l'a«aidillU  de  le*  tra- 
vaux dan*  cet  arf.  PrdtideBt  de  plasitors  so- 
iMés  musiealea,  telle*  que  U  ledélé  da  Saisf  s- 
eteile  ;  )•  iMIété  dtanaUque  àmmir  dm  Ârti, 
la  Soetélë  dei  CAtnM,  ettdie  de*  SeAoi  dt  la 
DeHdr»,  H'éerttit  pa«n^aaa<den)iiras  on  paad 
nutubre  de  ohisun  ^êâ  ont  obtenu  beaucoup  de 
suoeis,  et  (fui  «nt  Mé  publit*  daaa  Le  CAoriife  de 
Cottermant.  C'eat  aussi  k  ta  bonne  direcliok 
qu'il  sut  leur  hnprlraer  que  ce»  socUtés  «ont 
redevaMe*  des  ntdaiUei  d'tM)ng«ur  qu'elle* 
ont  obtenue*  aui  «oMcenr*  de  1S39,  40,  41 
et  42. 

En  1840,  b  SodiU  des  sraaDce*,  do*  arts  et 
dM  lettres  do  EMoant,  &  Mont,  ayant  ouvert 
■B  conceurs  poor  la  com|ioBitioa  f  une  eaverbne 
en  harmeuie,  M.  Léon  de  Burbnre  obtiat  le  prjx  ; 
et  la  médaille  d'W  lui  (ut  décerne,  le  »  avili, 
pour  son  ouvcrtuie  de  Charltt-Qtiint.  La  fille 
de  Kermonde,  Ura  de  ee  suacia,  lui  fit  Un,  k 
toa  retour  de  Hms,  une  entrée  (olenoeOe  qui 
prouva  quelles  étaient  l'afTecMon  et  la  racon* 
naissance  qu'on  poitoit  an  iMirtat.  Ayant  été 
nommé,  eu  lUS,  Dianbro  du  emaail  de  l'égli«e 
Noire-Datu,  H  a'oecap*  de  clasaer  et  d^veii- 
terier  le*  ardbivea  de  cette  même  colléglBle.  Ce 
fut  enftitMU  celte  rude  besogne  qnll  entrevit  le* 
immense*  déeouverlea  qui  pDumisnt  tire  failea 


>y  Google 


113 

pour  Ililttoire  de  U  manque  dam 
dw  qninaime,  wiitaie  et  dix-MpUtoia  »Me« 
que  CDmerrent  qudqDe%-uiMs  det  ^liict  de  la 
Belgique.  I^  perte  de  m  mère,  en  lUS.Iedédda 
■lui  que  MW  père  k  quitter  lennande,  poQr  al- 
lar  lubller  AnTen;  mail,  aiautde  t'f  fiiw, 
It.  deBurtMirealU  pataer  qodque  tempi  1  Li^e, 
«t  s'j  liT»  i  dei  triTai»  analogoei  ïcenx  qnll 
■Tiit  [lits  i  l't^lsede  Tninonde.  Ses  recherche» 
diM  le*  ircliiTet  du  cliapilre  de  Salal-LiiBbert 
lui  fooniireal  dea  rauieignenMiib  curicoi  wr 
plmieiin  maildeiu  Hég/xU  des  HtetoasUrleari. 
A  peine  ét^i  i  AuTers  depuli  qoelquei  moit, 
il  fut  prié  par  le*  inai^uilUen  de  la  cathtdrile 
de  DMttre  an  ordre  le»  archlTe*  de  cette  égliie, 
quiu  trouraienl  dans  un  ditordre  agréai  depuis 
t7S7.  H.  de  Burbare  accepta  cette  tâche,  dont  11 
n'aperçut  pu  d'^wrd  toute  i'£tendue;etdepuli 
le  mois  d'outottre  iB4G  jutqu'm  lau  il  l'j  livra 
prcMpie  *iiia  relicite.  Par  ms  palientts  et 
actirei  rechercliea,  il  recatillit  dana  ce  tratail 
des  reaieigneinent*  de  tout  genre  lut  le*  muai- 
cUoi,  poiatnc,  sculpteur*,  architedei,  eolomi- 
BMra,  eopittea,  etc.,  dent  le*  traïaui  honoreot  la 
Bdgtiiua.  C'ait  alui  qu'il  a  ciHutiU  qu«  c'ealk 
AnTen  que  m  sont  furmti  ou  ont  réaidé  lu  plu* 
niiwtrM  muiidan*  dei  ancien»  tcrape,  Ida  qne 
Ockegtiem,  R^lt,  Carller,  BarbirHa,  Obreetfa, 
f  niloj»,  Jacotin,  Baudonio,  Caaiileti,  Oïland  de 
Laaaiu,  Peferuge,  Tilman  Sosato,  Waelraat, 
PoUler,  Tnmboal,  Terdeack,  John  Bull,  U- 
b«ti,  Ooaaec,  et  cent  anlrea  qai  n'itdcBt  oobbo» 
que  par  leon  ouTrageL  Je  lui  dofa  beaneenp 
d'éçlairdueiuenti  CMioeniant  cti  aitMea.  Le* 
déeouTertei  de  H.   de  Barbare  relatlTe*  «ni 


A  ce»  titre*  H>  de  Barlnre  ajouta  eehil  d'aroir 
été  uu  de»  plu*  acUr*  promoteurs  de  rin*tllDtleii 
de»  société*  de  chœur*  de  le  Belgique,  pour  Ica- 
queltesilaécritDDtrte-gnuid  nombre  deeompotl- 
tlan*.ileitniembred'bo^Mardesplasinportantea 
de  cee  ^dlé*  i  Br«|e«,  Gand,  Alo*t,  Bniielidi, 
Mous,  Auf  erset  Termonde,  et  appartient  au**!  à 
l'Académie  de  Salnte-Cédle  de  Rome,!  la  Sodété 
de*  «ciencea,  de*  arts  et  de*  lettre*  du  Bainaut, 
an  Comité  Uamand  de  France,  ot  enfin  i  La  Cllde 
deSaiut-Liicd'Anrera,  Le  Mtttager  dêt  Kitnett 
Alafoi-ifuei  et  le  lecnell  littéraire  flamand  Bêt 
Tael  Verbond  renferment  plmieure  morceaui 
iotéreisanlA  dont  il  est  auteur. 

Comme  comiMMltenr  M.  de  Barbare  a  produit 
beaucoup  d'œuTre*  de  tout  genre  :  la  plupart  de 
aes  ouTtages  sont  exécuté*  arec  auccte  dans  Ici 
église*  et  ilans  le*  concerts  d'AnTers  et  deeFlaa- 
dm.  Se*  productions  le»  plu»  importautei  «ont 


celIea-ci:HosiQeED'£cu*ik4  rolx et orcbertra -- 
1°  HcMC  tolennelU  (en  \it).  ~V  Avutlteilm 
orattMio  (en  ri).  ~-  |i>  Stotef  Mattr  (en  ut 
mineur],  —  t*  Te  Bettm  (ta  Mi  bémol}.  — 
i'  Sxultale  Deo,pt»aia6(,mré).  —f  Litanie* 
delaVierge(enil  tiémal).  —T Cali  marrant, 
psaume  (en  »i).  —  VÀtmalta  fa  ).  —  Begina 
{m  réy.AM  (ttaiiA);  Salveltam).  —9*  Bxe 
dut  [en ml  bémol).  — 10°  Fenljponaa  (en /a). 
— il°£mUfespin{uni(enMJ).  — ir/eniduI- 
eU  «nemoria  (  ea  la  bénud).  —13*  Ltuaei 
oCMbu  (  en  mi  béDMl)  i  Itt/HM  MW  Z)nu0dem]  ; 
.éwjf(iria(iden>}.—  i4*pln*teunIVbi(umerfa, 
etc. —  Hi:ttQitKD'oBcuiaTU:ls<>OuTerture  (ea 
mi  bémol).  — IS^  Idem  (en  lol).  —  17*  idem 
de  /atguts  d'ÀrUveite  (  en  r« }.  —  i  g"  Sitn]^u>- 
nie  natioRole  (en ré).  —  HwiQUBn  hjjuiorb 
ULi»»!  ;  19'  OuTcrlme  de  Qvinti»  Htltgê. 

—  Vta  id»lm  de  la  Serafina.  —  11"  :  idtm  de 
Ged^fm  de  BmUioH.  —  31*  idem  de  CÂarla- 
QuUI,  coaronnéoon  1840.  —  33°  Trtd*  aire  t»- 
riéi.  — U<>Fantai«le*,Capiice*,PDla-pourr{»*ur 
lu  HtigveMtt,  Guide  et  Gimevra,  le  PettUU» 
de  Longfwtuati,  Ltt  Mùrlfrt,  Le  Brattenr  de 
Pretlan.  —  W  Hircbe»,  TaUe»,  pas  redonUéa. 

—  CooED** ,  ictnia,  UNTUM  ATK  orchMlrc,  en 
harmonie  miUtaire  i  M*  U  Chant  det  piralet 
àtToli.— IT^Jordeiuonf  ktToix.  —  ï8<  La 
Sonde  det  Mm,  13  aopranl.  ~  39*  £e  Plaittr, 
1  a  lobu  —  30*  Tenteance,  à  i  voix.  —  31'  De 
Staç  bf  Doçgertbitok.k  4  voix.  —ii'Uitda- 

i  4  T<Jx.  Cnocuai  sane 
33*  Let  VMW>aU  Garçmu, 
k  4  Tirix.  —  34°  Sut  Veav,  k  S  Toix .  —i»  AwOs, 
ékantoiu,  k  l  voix.  —  3e*  Flandre  ou  iion 
k  4  Tob.  — 170  Bttgie,  idem.  —  3è'  Smue- 
nln  de  BaiUfort,  Tilae  k  t  toIx.  —  39o  Amit, 
TtKlrtmt,  k  fi  Tirfi,  —  40*  Art,  Patrie,  tt 
Diat,  k  t  lolx.  '-41i>i(0Mrf,idem.  _  4ï*  £et 
MéUmanet,  k  4  roix.  —  43°  Chant  de  Soil. 
k4  Totx. —U'5A)rm  en  iralBUe,k4T0iK.— 
45°  Bymw  à  taMe  CéeiU,  k  lo  voix.  —An* 
AncoacHutui  is"  Le  Marin,  poor  baaae. — 
47°  L'Abteitee,  peur  aoprano.  —  4B°  Le  chdtean 
de  ttaU,  bdlade.  —  4»«  Ave  marU  Stella,  pout 
a.—  U°  Exaudi  Oeut,  poortéaoret  tMoh- 
ooDcertanL  —  al"  MUereniHi  met,  pour 
Mprano.  De  plu»,  un  tite-grand  nombre  de  ro- 
duetli,  ctianaoanelte*,  ane 
pUno,  dont  doquante-six  ont  été  publiée»  «a 
Belgique  et  en  Allemagne,  depui»  1S34  losqu'eB 

H.  de  Buitore  eal  di^is  phiidear»  anAées 
(  1S5S)  edminlBtrateurde  l'Académie  de*  beanx- 
arli  d'AuTert,  et  cette  Tilie  lui  est  redefettle  d4 
reicellent  catalo|ue  de  eon  niBiée. 


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BURBURE  —  Buaa 


113 


BUHBURE   de  W] 

TiTE'LsDiï-MAaiB  DE),  (rtn  du  précédait  al 
«oiueriateoT  dea  lijpolhèquM  i  Qud,  Ml  ué  ï 
T«nniiiid«,  le  11  juiUet  ISIS.  Anulenr  de  nw 
dqoe  lélé,  il  a  cnlllTé  cA  art  titc  yadam  dam 
u  ietuwHe,  «t  l'ett  laitune  ré(iutiUea  il'babiletd 
comme  etéeuttai  «or  U  cltrincUe  et  oeouiie 
clMoteur  dam  Im  coDcerts.  L  a  compMé  pliuleun 
«ira  Tari£«,  marcbn,  pai  redoublés,  etc.,  dont 
jins  partJo  a  élé  publiée  daoi  le  journal  de  mu- 
&u{ne  mililaire  de  Gambaro,  et  a  arrangé  beaucoup 
de  morceaux  d'o|iétas  en  musique  d'Iiumonie 
foor  le*  iuitrumciiU  à  TenL  Ou  lui  dail  aiml 
plusieurs  moTceauxde  musique d'égliH,  tela  que 
TaHlumerçOjSatve  lleçina,GradueUeneliaur 
avec  orcbesire,  elc.  Organisateur  cl  directeur 
(le  la  todélé  chorale  de  Cand  cennne  toua  le 
aoia  àe  LaZyregOKloltt.U  a  écrit  pour  elle  dea 
chants  «d  cliicur  pour  loix  dliommei. 

■  BVBCHAHD  (Udalsic),  prolessenr  de 
philosophie  ï  Lelpaick,  an  eommencemenl  du 
a«iilémtf  siècle,  a  bit  impiûnei  un  pelit  traité  du 
ebant  grégoiieo  ,.aoas  ce  titie  :  nortubu  auul- 
ca  practiex,  omnilmi  dieiiut  grtgoriani  cmi- 
cenftu  modula  M  obUetttvrit  tant  jticundiu 
guaa  prafieuiu;  Leiinick,  Hicbel  Lotber,  ISll, 
3  reidllea  in-4'.  U  j  a  eu  une  pvniire  édition 
da  cet  ouvrage  qui  parait  a<Mii  été  publiée  ta 
1 514,  d'aprte  la  ■auscripUon  de  la  prérace. 

BUUCUARD  (UEaacEa],iDolQ>4  Angabourg, 
viTait  an  oommcmcemBut  du  dix-ieptlbne  aiide. 
J I  a  bit  imprimer  de  sa  conpoeltion  une  meaaa 
Ji  qnatre  voii,  avec  accompagnement  de  qnalre 
inilninienla;  Augsbourg,  I<il4,  In-i°. 

BCRGI  (NicoLAi  ) ,  dont  le  nom  latinisé  cet 
Burlfiu,  et  que  Forkel  appelé  Bunia,  naquit 
A  Parme,  Ten  1460.  Son  père,  HelchlorBurci,  lui 
filembnuer  l'état ecdésiasUque.  Après  aToir  fitd 
Kl  éludes,  il  dit  éleié  au  sous-diacoiut ,  le  28 
nian)4Tl,sprts  quid.il «e  rendit  i Bologne  pour 
jétodiet  le  droit  cauoD.  Arrliédaoi  cette lille, 
Ila'l  attacba  à  la  ramlUe  Beotivogllo,  et  célé- 
bra dani  des  pièces  deTera(c(irinJne),  en  14Se, 
b  mariage  d'Annibal  BentiToglio  atec  Lucrèce , 
tille  d'Hercule  d'Esté.  Il  resU  attaché  k  cette  ta- 
Edile  Jusqu'au  pontificat  de  Jules  II,  fpuqne  où 
le*  BentiTOglie  cessèrent  d'étn  en  faveur.  Akirs 
it  revint  dans  sa  patrie  et  fut  nommé  recteur  de 
l'otatoira  dg  &aiut.-Pierra  in  Vinatla.  On  Ttnl 
pu  un  ad«danutalreâlefàaaDodi,eUépiiiArlù 
(  MtmorU  deytl  ScrUt.  Pannitlanl ,  t  3,  p. 
Ijl),  qu'il  lirailenoere  au  muiade  (énier  IGIB, 
et  qu^  était  guardocon  dans  l'é^lMcaHiédfale 

On  prulhascnr  de  musique  espagntd,  établi 'à 
Bologne,  nommé  Bartholomé  Romù  de  Par^a 


•jant  attaqné  la  doctrine  de  Goi  d'Artam,  dana 
unouTragepuUiékBoiogneeu  UBl{i>aj(.  RAwa 
u  Pàbua],  BurdpritladéléaiednuioiDeArttia 
dang  ou  litie  intitulé  :  iVicofat  BurlU  Parmtn- 
tt$  Bnuleei  Fro/morlt,  ac  jvri*  pontyki 
itudiotiuini  Muticei  ppwcuiu;»  ineipu,  eu» 
defentione  QuUlonii  Arelini  actvtrttu  qaem- 
dam  Bytpamim  vttitatU  pretarieatortMiBa- 
noula,  1417,  ln-4°,  gatliique.  Ce  titre  annoaco 
peu  de  piditesas  et  le  tljit  de  l'ourrage  «it  ^- 
Gure  plus  amer;  la  Ungua  e  la  deltrina  tuàla 
net  iw  libro,  dit  B.  Baldi  (  CromUa  de  Mat«- 
malici,  p.  '100),  tengon  del  barbaro  e  rug- 
gintiiù.  Quatre  aos  après,  c'«st-ï-dir«  «i  IMi, 
Spttaro,  profCaieur  de  muaique  à  Bologae  ,  et 
l'un  dea  éltrei  de  Bauiîi,  publia  une  défcnsa  de 
son  maître.  Burci  ne  répliqua  pas;  malt  la  dis- 
pute, qui  cLangea  d-'ofajet,  se  lenouTCla  entre 
GaTori  etspataro.  On  peot  Tolr  les  détails  de 
cette  discuâ^on  aux  articles  Rànis,  Giiou  et 

Dans  le  tove  Giaquaut»4)eB«ièmede  la  fiio- 
^opAle  Dntiierulii  do  HM.  Hidiand  est  une 
notice  sur  Au-ftui  par  H.  Wtis,  larant  et  la- 
bmenx  Uttéralew,  où  l'on  trouTe  ce  paaaaga  ; 
>  U  (Baiâw  ««  Burci  )  eul  nne  dispute  trèe- 

■  Tfre  avec  nn  musicien  espagnol  qui  a'élait 

■  déclaré  contre  le  sjslteie  de  Gui  d'Arei»>,et 

■  le  réfuta  dans  un  oarrage  deienu  trèe-rare. 

■  HanHctaelU  (Serifter.  Ual.,  Il,  Z4t»),  copié 

■  par  les  bit^raphes  italiens,  prétend  que  l'Ks- 

■  pagnol  dont  U  est  question  n'eat  autre  que  le 
(  célUire  Barlliél«ini  Karaos  de  Parèja;  «oii 

■  ^eit  uns  erreur,  puitqut  Xamoi  n'étaU  pat 

•  eenfemporulndeilurfiiM.'Pour  donner  delà 
Taleur  fc  une  assertion  si  eitraordinaire,  M.  Wei* 
renfoie  A  l'article  Ramo*  (toiue  tiente-seplième 
de  la  liofropAie  Vntverittle)  :  il  parait  qu'il 
a  pria  i  la  lettre  ce  qui  est  rapporté  dans  cet 
article,  roman  ridicule  qui  ne  contient  pas  un 
mot  de  conrorue  k  la  *érild  des  bits  (voyei 
Ruus  on  KjUMS  de  EauAja). 

Maoucbeili  cite  le  ilire  de  Burci  aons  le 
mnOe  Bnemitmihuiexi  Bmtoaia;  i489,ia4°. 
Il  anra  sans  doule  été  induit  en  erreur  par  quel- 
que catalogue  mal  lait  j  luaie  ruci  un  iait  singu- 
lior.  On  troufe  dans  le  cataloguu  du  cabinet  du 
curiosités  de  l!abbé  de  Tersan,  Tendu  à  Paiia 
en  11  10,  l'indication  suiiante  :  JTlcoJol  Stirjii 
parmentit  mutlcet  opuiculum,  eum  df/en- 
lUme  Guidani*  Artdnt;  Argentin»,  per  Joann. 
Piffs,  anne  1487,  in-S».  L'auteur  de  la  notice 
ajootei'  preBDlireéditioad'un livre  Tortourieux, 

■  avec  des  notée  de  Mercier   de  5aint>Léger  et 

•  de  U.  de  Teraas  n.  Aucun  liibliograplie  n'a 
connu  cette  édilion,  qu'on  ao  peut  révoquer  en 


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BURa  —  BURETTE 


donle,  car  IouIm  Ici  iadicstioni  Mal  préuscs. 
Lea  nolM  de  Mercier  de  Sainl-Léger  Buraicnt 
pcDt-elre  éclaircice  bit;  OMi*  )e  n'ai  point  *u 
l'eiemplaire  qui  est  paeȎ  en  Angleterre. 

On  troiiTei)anslesinAnioires<l'A(T6»urleaécr1- 
Talna  de  Parme  lea  tiUeade  haltautresouTragea 
de  Bnrd,  qai  n'ont  pcriol  de  rapport  aTCC  la  niD- 
itqne. 

BURCICAI  [ZoANBOU  JBJtN),  compoBilenr 
Yéoitiea  qui,  par  son  génie  original,  rodrilajt  d'ê- 
tre miaux  connu,  paaaa  presque  toute  sa  rie 
dans  la  compagnie  den  gondaiien  pour  leaquela 
il  acoojpoïé  beancoup  de  barcarallc»  dont  lea 
néladieit  étaient  en  gCnérai  loAlancolIques.  On 
a  publié  detacooipoaitiundeux  onv ragea  curieux 
Inlituléa  1  1*  Faiino  dtl  giveedl  gratio  à  5 
forf  ;  Veniae,  Amadlno,  I60B.  —V  La  Paisia 
tuMeAivoel;  iUd  ,  1607,  in-t'.  Cestle  sujet 
traité  par  Bancliiari  (vojr.  ce  nom),  Enais  d'une 
maBîira  piui  piquante  et  plna  originale. 

BUUCH  [loÀCHiM  de),  compositenr  et  ean- 
for  à  HQItuuien,  dans  la  wieDBde  m<Aùé  du  aci- 
■iime  aiècle,  naquit  dans  lei  eoTirona  de  Magde- 
bourg.  Il  «tait  Iran  organiste,  el  fnt,  à  cauie  de 
ion  talent,  l'un  des  &3  jnges  choisis  pour  la  ré- 
ception de  l'orgue  de  Grfioingue,  en  IWE.  Ses 
outrage*  imprimés  sont  :  P  PaiiiOH-CbrUH, 
nach  dem  i  EtangeUtten  anfien  tmtKheu 
Ttxtnit  4  Stimmen  ziaammm  gtutU;  tx- 
Airt,  1550,  In-i*  ;  Wtttcnberg,  IMB,  in-t",  et  Er- 
fkirt,  un.  —  3°  UarmonX»  taerm  taittotva 
poeê,  quam  intlrumentis  mtuliTli  canlalit 
Jueundx;  Nuremberg,  IMS,  in-4°,  oU.  — 
3°  IV  Decadfi  senltntiotontm  vtnmtn;  1M7, 
ln-8°.  ~  4*  CanUonrs  saerx  4  iioetm,  Hlil- 
haiieen,  1509.  —  S°  Sgmbolum  apoiloliatK 
Niemim,TtDeumlattiiamtu,  elc.,  mili  SHm- 
men,  15fi9,in-4°.  —t'XX  çeUtUeheOdmawf 
yUlanellen  art  guesli,  I"  partie;  ErCnrt,  1B71, 
in-8*. —  7°  idem.,  1*  partie;  Hfilhauaen,  IS73, 
in-8°.  —  8"  StuTX  eantiojiei  plane  nowe  <x 
vel.  et  novo  Tatamento  4  vocum  ;  Nuremberg, 
Gerlacli,  1573,  in-i".  —  9»  OdtB  laorm  Im- 
dooici  Betmboldi  Mut/iasinl  svmiibut  har- 
flsonlii  adimitatlonem  ilalicarum  villanetia- 
mm,  nuiquam  in  fîcrmanfa  tingua  latinx 
antea  eeeomodatarvn ,  omaCx,  itadio  Joa- 
elUmi  a  Burck  clpis  Mulhasinl;  MulàuîU, 
tj/plt  Georgii  Hentischii,  in-g°,  lib.  I-U.  — 
10"  llebdanuu  din.  inslilula,  saerit-  odti  ce- 
Ubrata,  Uctionurtigue  ickolatlicaruM  inler- 
vallit,  e»m  MulluuH,  lum  allbt,  par  tlngttloi 
dia  et horat  i  voeum  ;  Mulliuiii,  I5eo,bi-S°. 
—  If  O/fietum  laero-ianetx cœnss  Oominiex 
tupêr  caTiHuncttlum:  Quammirabills.cti:.  ;  Er- 
Itart,  Baamann,  ISSO.in-i'' obi.  — H*A£  Teut- 


3CàeLiederuai/iheil-Slie.ilaa(!i!miliStlmiMn, 
l"paitie;  HUlhauKen ,  li83,in-HO;  !•  édition, 
laes.  — 13"  XU  Liedlein  vomheil-Ektitande 
mit  4  Sfimmen,!*  partie  ;Malliaus«i,  isgft. — 
14"  30  Geiitliehe  Ueder  auf  rfle  Fett  durek 
Jahr  mil  4  Stlmjnen  su  lingen  ;  MUIIiauseu, 
1594,  in-4°,  i^Erfurt,  ie09  in-S'.  —  IS*  Ole  Ait- 
loriicAes  Liedens  Jesu-Chriali,  av)  dem  Evan- 
gtliiUnLueavon  SSfininienyMMlItausen,  (597, 
in-4°,  obi.  —  !0'  Mag.  L.  t/elmbalds  Crepun- 
dia  aaera  fir  4  Stàmnen;  Htllhaitsen,  1596, 
!•  édition,  Erfurt.  lOOB.  —  17'  Xt  ttutseh» 
Liedlein ,  in  4  Stimmtn  compontri  von  Burek 
und  joh;Etkard,  16S9.  — 18°  Betmboldi  lalet- 
nische  odx  saerx  in  4  Slimmen  getetU;  leîB, 
lu.4', 

B(TRCRHAHD(....),construLteur  d'orgues 
célèbre,  i  Nuremberg,  dans  le  qnlniième  siècle. 
Parmi  lesiiiBtnimmta  qni  sont  sortis  dé  aea  mains 
DU  elle  l'orgue  de  Sainî-ScAMld  ï  Nuremberg,  qui 
rut  acIieTé  en  1474.  Borckhard  est  mort  an  1500. 

tlURDACH  (DitniEL-CDH^Bi},  docteur  en 
médecine,  né  en  1739  k  Hahie,  dans  la  Lasace 
inrérieiiie.  Tut  leça  docteur,  en  I7A8,  t  l'unU 
versité  de  Leipsick,  el  mourut  le  5  juin  1777. 
On  a  de  lui  une  disserlatim  Intitulée  i  Bt  ri 
a-Tin  in  Sono  ;  Lriptick,  1767,  3!  pages  in-fo. 

UDItDE  (  ËLiSABETB-GciLLEunKE] ,  femme 
de  l'écrivain  de  ce  nom,  naquit  ^  Leipsiek  en 
1770.  Fille  du  maître  de  chapelle  RilUr,  elle 
apprit  de  son  père  l'art  du  cliant,  et  acquit  lat 
talent  remarquable.  En  1805,  elle  éUll  an  tfaééOr» 
de  Breslan,  et  j  raiuil  admirer  sabetlefoii,  qni 
a'éteodait  avec  égalité  dans  une  étendue  de  trois 
octaves,  depuis  le /a  grave  jusqu'au  contre  /a 
aigu.  Elle  avait  aussi  le  mérite  de  beaucoup 
de  netteté  et  de  prédsion  dans  les  traits.  Jraua 
encore,  elle  mourut  d'une  inllamniatiou  d'eU- 
trailles,  le  Hianilcr  IBM. 

BUIIETTE  (PiEntE-JEAK],  naquit  a  Paris, 
le  11  noTeuibre  1GG5.  Son  ptre,  Claude  Burette, 
était  un  harpietn  habile  et  jouissait  d'une  grande 
célébrité  (I).  L'enlance  du  jeune  Burette  fut  si 
Taléludlnaire,  qu'on  n'osa  ni  l'enrojer  au  collège, 
ni  le  Fatiguer  par  dea  éludes  sérieuses.  Il  apprit 
teHlementlamosiqiie,dauslaqiiene<lflt  de  rapides 
progrès.  A  l'âge  de  huit  ans,  il  Joua  dcTaot 
Louis  XIT  d'une  petite  épioelte  que  son  père 
accompagnait  (toc  sa  liarpe.  Ayant  appris  agaai 
cet  inslmmenl,  i  l'ige  de  dti  ans,  11  en  don- 


Fn  OU,  ta-taU 


>y  Google 


Hfl  des  lefons  aiuii  que  de  ctavecin ,  et  bien- 
Ut  il  eut  taot  ik  Togoe,  qu'il  ne  put  *ufGra  »u 
nooibie  de  ks  écoliers.  Tontefoù,  wt  succta 
•e  pooTaient  éteiodie  l'amour  de«  lettres  tjui  l'é' 
tiil  masifnté  eo  lui  dès  la  plus  tendre  eoranea; 
il  onpIojalE  1  aciietcr  dea  lirrcs  une  partie 
du  [Hodnft  de  ws  lefaB*.  Deux  ecclésiaftlquti, 
unis  de  sa  hmille,  lui  aTaieal  «atteigne  le  latin, 
d  par  un  liavail  auidn  U  afiit  appris  seul  la 
lugae  grecqoe,  au  mojen  de  la  iiiétiiode  de 
LtMelol.  KeolAt  col  amour  de  l'Aude  devint 
iM  pasHOQ  si  fife,  qu'il  ta  conçut  du  dégoOt 
pour  a>  pralession  de  musicien  ;  eutin,  h  force 
dlBstanoea,  il  obtint  de  ses  parenta  de  quitter 
,  tel  état,  et  -d'enbrasser  la  médecine.  Il  fallail 
pour  e^  qu'il  lit  un  eouis  de  philosophie  et 
qi'il  prit  ses  degrésj  riiu  ne  le  rebuta;  une 
faiévénace  aana  bornes  lui  SI  Euf ntunler  tous 
Ici  obstaelci.  Keçn  tuGcessiTcmenl  baclrrlitK'  et 
Hceocié,  il  obtint  le  docloratcu  1(190,  D'ejant  en- 
core que  Tlngt-cinq  ans.  Deux  ans  après.  Il  Cul 
wmioé médecin  delà  CharUi  du  hammet,  et 
prafcuear  de  maLèru  médicale  eu  l&SS  ;  enfia  II 
derint  prolEsseur  de  cliirurKie  latine  en  ITOI, 
et  obtïat  une  chaire  de  médcciae  au  Collège 
Sojal,  ai  1710.  La  connaissance  qu'il  aiait  faite 
de  Vtbbi  Bignon  lui  procura  la  cliarRe  de  ces- 
teui  rojal  fera  1702,  et  l'enlrée  de  l'Académie 
des  InscripUoiu  en  17Ud.  IKs  1706,  Burette  cou- 
pera à  la  rédaction  du.  Journal  des  Satants,  et 
ne  oesSB  d'j  tnTaiUer  pendant  Ireole-trois  ans. 
Il  tennina  nne  Tie  honorable,  laborieuse  et  tran- 
quille, le  19  mai  1747,  tgédequatre-iingt-trois  ans. 
Tons  les  traTaux  [ittÉraires  de  Burette  se  trou- 
Tent  réunis  dans  les  mémoires  de  l'Académie  des 
iaacriplioKi  ;  Ds  *e  rapportent  à  la  profession  qu'il 
avait  quittée,  et  k  celle  qu'il  embrassa  par  la 
«dite.  L«B  premiers  cunsislentra  lAiie  mémoire* 
■or  la  gjuuustiqœ  des  andens,  qui  est  consi- 
dérée coairas  une  partie  de  rhjsiiae.  Parmi 
cenX'd  te  tnwTenl  deoi  mémoire?  sur  la  Dame 
desaneientitoiD.  I.pag,  a3et  HT  des  mémoire), 
qui  ont  un  rapport  direct  arec  la  musique.  L'abbé 
Fraguier,  aiaolcm  troQTer  dans  un  passage  de 
rtatoo  la  preuTe  que  les  anciens  STsient  connu 
la  niDSiqne  à  plnsienn  parties,  parce  que  le  mot 
AontuniU  s'y  Iroure  emplojé  plusieurs  Tois,  ei- 
poaa  ses  idées  dans.nn  mémoire  dont  il  estreadu 
compte  dan*  l'histoire  de  l'Académie  des  inscrip- 
tioKt  (M9.  FmAQUim).  Burette  réfuta  Tidorien- 
lement  cette  o[dnioa  dans  un  autre  piénaiiire, 
tam.  1)1,  p.  ItS  de  la  partie  historique.  Il  prouva 
que  toula4a  musique  des  anciens  s'exécutait  k  l'u- 
BkaoD  (bomophonie),  ou  k  l'oclaie  (antipbonie), 
aelon  qu'elle  était  chantée  par  des  toIx  é^les,  on 
par  des  loix  mêlées  d'iiommes  et  de  femmes,  qui 


sont,  comme  on  sait,  naturellement  à  l'octafe. 
Il  démunira  que  le  mot  Aurmonle  n'avait  pas 
cbcx  le»  ancien»  la  même  acception  que  parmi  nou^ 
et  qu'il  ne  signifiai  1  que  le  rapport 'e>islantenti« 
dei  intonations  successives.  Cependant  il  adntet- 
lait  quel quefbis  l'usage  de  ta  tierce  dans  la  musique- 
des  Grecs.  Ce  mémoiie  Tut  suivi  de  treize  au< 
très  sur  le  même  sujet,  dont  voici  l'iodicalion  : 
1°  Oijier/afioii  tw  la  Symphonie  du  aacieiu 
lanl  vocale  gu'tnttnimentale,  t.  IV,  p.  lia. 
Elle  a  été  traduite  en  laUn,  et  bisérée  par  Ugo- 
llai,  dans  son  TAe$atir.   anUq.  lacr.,  tom.  31. 

—  1°  DUierlaHaH  oA  Cou  fait  voir  que  les 
merveilUux  t/fett  ùllribués  à  la  tnasigiu 
dejaneieiit  neproueeaC point qv^elle  fût aiaei 
par/aile  que  la  tiàtre,  tom.  V,  p.  133. — 
3»  DiiiertcKion  tur  le  Rh^lkme  de  l'ancienne 
moiique,  tom.  V,  p.  t&l.  —VDela  Milopiê 
de  raneienue  ntuique,  lom,  V,  p.  189.  Burette 
publia  dans  ce  mémoire  trida  morceaux  de  l'an- 
cienne musique  grecque,  dont  Ldinood  Cliilmead 
avait  girécéderamcot  ilonnO  deux  Fragments  dan* 
•on  (railé  J>e  Jftufca  antigua  grgca,  à  la  fln 
de  l'édition  à'Àratui,  et  Kirchcr,  Ir  troisième, 
dans  sa  Husurgie  {von-  Cnu-netn].  Burette  j 
joignit  la  traduction  en  notes  moderues,  alin  de 
mettre  le  lecteur  en  élat  de  juger  ;  mais  l'exacti- 
tude de  telle  traduction  est  loin  d'être  parfaite. 

—  b'  Diteourt  dont  lequel  on  rend  compte 
de  divers  otturaget  modernes  louchant  Can- 
etenne maiiqve,  tom.  VIII,  p.  1.  —  tf  Exaine» 
du  traili  de  Plutarqae  sur  la  muiigve, 
tom.  VIII,  p.  î7.  —  T  Obitrealions  louchant 
ThMûire  littéraire  du  dialogue  de  Plularque, 
ibid-.,  p.  44,  On  j  trouve  la  nomenclature  de* 
éditions  de  ce  dialogue,  l'indication  des  variantes 
du  texte  et  des  traductions  ;  la  notice  et  l'exa- 
men des  critiques  et  de*  commeutateura.  — 
s°  Noutellu  refiexioni  tur  la  symphonie  de 
rancienae  miuique,  pour  servir  de  confirma- 
lion  à  ce  qu'en  a  tûcM  <CHabtir  lùdettus 
dam  le  quatrième  volume  des  mémoira  de 
LUtératurt,ib\A.,ç.  63.  Le  père  Du  Cerceau,  se- 
fondant  sur  ces  deux  vers  d'Horace , 


HaeDorliu) 


le  mutam  TlbeA  Ca 


avait  Cl 


y  trouver  la  preuve  que  les  ancien* 
loins  lliarmonie  de  la  tierce, 
et  quili  avaient  des  concerts  dans  lesquels  pln- 
sleuis  instruments  jouaient  à  la  fois  dans  deux 
modes  ditTérenls;  les  nouvelles  réflexions  de 
Burette  contiennent  la  réfutation  de  cette  opi- 
nion. Touterois,  il  faut  avouer  que,  ai  l'ex|rii- 
eatka  du  jésuite  Du  Cerceau  n'est  pas  sootaiaiite. 
Burette  s'^are   de  son  cAlé  lorsqu'il  tent  dé- 


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IIS 

montm  que  te»  Miclen»  ont  fait  mage,  iitrné 
à  ta  eérlté,  de*  (dEsonaoca  (tan*  l'harmonie 
dmiltaiiee,  parce  qoe  Du  Cercean  lui  arall 
preoTd  que  la  Uene  éUit  EonwJérte  par  le» 
Grec»  comme  un  interraUe  de  cette  nature.  {Vos- 
Dn  CniŒABl  (1).  —  fl*  Analyse  d*  dialogue 
de  PliUaTqueturtamuiiqut.WM.,  p.  80.— 
10°  Dialogue  de  PMarquê  *ur  la  muiiqjtt, 
traduit  «n  françait  avec  de»  remarqwM, 
tom. X,p.  3-  — 11"**'»*'"!''***'"'  Itàtatoyut 
de  Ptularque  Unielutnt  la  musique,  tom.  X, 

P.1S0-3M;  lom.  Xin.p.  173-!18;toni.  XV, 
p.  S93-3B4i  lom,  XVII,  p.  3160-  TrïTaîl  prf- 
deni,  dan»  lequel  le  teile  grée  *e  trouTB  cor- 
rigé atee  uAa,  d'âpre»  on  grand  nombre  de 
manuacrila  :  la  traduction  de  Burette  ert  ac- 
compagnée de  beaucoup  da  note»  dan»  lesqneUei 
on  trouTe  de»  noUc*»  Kur  plu»  de  loliantMlîi 
muaiciMU  de  l'antiqultë.  On  a  l\ri,  pour  lee 
■mil  de  rautenr,  quelque»  oaemplairee  dn  dia- 
logue et  de»  note»;  Pari»,  de  rimprtmeHeBojale 
ITSB,  !o-i«.  Debure  (Bibliog.  inttrw:t.)iitq'a» 
cea  etemplalrea  ne  sont  qu'an  nombre  de  dix. 
aavler  a  ajouté  la  traduction  do  Burette  à  celle 
d'Amiot,  dans  l'édition  de*  œuTre»  complète» 
de  Plutarqne,  mais  »*na  y  joindre  le»  disserta. 
lions.—  iVDissirlatlon  servant  d^épiloçue  ou 
de  eoncluiion  aux  remarque/  *w  le  traité 
de  Plularque  touchant  la  musique  ;  dam  la- 
quelle an  compare  la  théorie  de  l'aneiennemu- 
Mlque  avec  celle  de  la  musique  moderne.  I"  et 
V  partie»,  tom,  XVII,  p.  Bl-IM.  —  13"  Sup- 
pUment  à  ta  distertailon  sur  ta  théorie  de 
raneienne  nttMl?»*,  contrée  avec  celle  de 
la  musique modenie,toni.%yU,?-  106-118. 

Burette  est  l'nn  des  hommes  qui  ont  lé  plui 
coutribné  à  débrouiller  le  ebio»  de  la  musique 
des  anciens  :  il  a  mis  dans  ses  tniTinibeaacoap 
de  savoir  et  de  sat{acité  ;  mats  Chabanon  (Mim. 
deVAcad.  des  iiwer-,  tom.  35,  p.  ï6l)  el  Tabbé 
Bartbélemy  {Avertissement  des  Entretiens  sur 
Vitat  de  la  musique  grecque  )  lai  ont  reprodié 
arec  justes»  de  n'avoir  pa»  aB»ei  distingni  les 
temps. 

n  ■'•  manqué  i  Burette  que  de  connaître 
blM  les  cons^uencM  de  la  tonalité  de  la  m^■ 
(iquedMandens,qnant  kl'ensembledu  STsIème 
de  cette  musique.  C'est  pour  avoir  manqué  de 
ce  gare  de  connaissance»,  qu'il  a  en  louTent  re< 
cours  aux  ressource»  de  l'émditiou,  an  lieu  d'en- 
trer avec  hardiesse  dans  le  domaine  de  la  na- 


BURETTÊ  —  BURGMiJLLER 


titre  lie*  choies.  Peme  seul  a  bien  oonnu  c^l.t 
partie  de  la  musique  dos  Grecs  (voy.  ?r.taa). 

Burette  s'est  tUt  connaître  comme  composi- 
teur par  des  canUlea  dont  la  seconde  édition  a 
m  publiée  sou»  ce  titre  :  U  Printemps  el 
autres  cantates  françaises,  de  M.  Burette, 
maître  de  clavecin  de  M'f  de  CharoMs  ;  PaHt. 
i7îî,  in-4°. 

BURGDOBFF  (ZiiOH».ara),  cou Irapuo liste 
du  sdzième  siècle,  vécut  fc  Gardulebea  dans  la 
Hanle-Harche.  Il  a  bit  Imprimer  :  Magnificat 
a  voeum;  Magdebourg,  ia83. 

BURGER  (U  Pire  Ihrocent}  naquit  le 
3U  mars  1745,  à  Tirsebenreilti  (Cercle  du  Hein). 
Après  avoir  éladlé  avêc  ardeur  les  scieBee*  el  la  ' 
musique,  il  entra  dan»  Tordre  des  Bénédictine  à 
l'abbaje  de  tlicbaelfeld ,  le  20  aeptembre  I7C7. 
el  mi  ordonné  prAtre  le  15  septembre  1770.  )l 
janaK  tièa-bien  dM  violon ,  et  composa  pour  l'i^- 
gjise  un  grand  nombre  de  mease»,  de  vêpres, 
de  litanie»,  antienne»,  hjmiws,  de  U  est  mort 
en  IBOS. 

BDRGH  (A.),  proteaeor  du  collège  de  l'U- 
niversité i  Oxford,  et  Utlératenr  antfal»,  a  pu- 
blié UD  livre  qui  a  pour  titre  :  .lNacdote«  on 
Uusic,  historical  and  biographical,  tn  a  sé- 
ries o/lettersfivm' a  QentlemanlohtsDaug- 
ther  (  Anecdotes  htsloriqnea  et  bi(«raphiqaes, 
sur  la  mu^ne,  dao»  une  anlte  de  lettres  d'un 
gentilbomn»  h  sa  011e)i  Londres,  Igif,  trois 
voL  in-11.  Ces  lettre»  Mit  été  traduites  en  al- 
leinand,  par  C.  F.  MkhagUs  et  publiées  i  Leip- 
»lck  eu  1830,  in-t*.  L'ouvrage  de  Borgb  est  en- 
tièrement tiré  de  rbistoire  de  la  musique  par 
Bamer  et  de  celle  de  Bairkios;  la  troisitma 
volume  seolconlieut  des  délai!»  asseï  intéressants 
aar  l'état  de  la  musique  en  Angleterre  depuis  1780. 
BURGHERSH  (Lobd),  comte  de  WEST- 
HOBELAND.  KoyeiWcsnoaEi.tJ<D.  ! 

BCHGHÛLLER  {Adciaie  -  Fhéoëhic)  , 
Dé  k  Hagdebourg,  était,  en  17*6,  directeur  de 
musique  BU  tbéètre  de  BcUomo,  k  Weimar,  el 
passa, en  1795,  kcelaide  Koberweio,  iHayenc«. 
en  la  même  qnalilé,  puis  k  DusB)4dorf,  oil  il 
mourut  le  at  août  ISM.  Il  a  composé  la  mu- 
sique du  petit  oirfra  allemand  :  Dot  Bxltt  Icft 
RlcAf  gedacht,  el  celle  de  Uacàelh. 

BtlRGHtÏLLER  (Norbert),  8Ij  do  pré- 
cédent, naqullkDùsscIdorT,  le  sTévrier  ISIO  (I). 
Elève  de  son  père,  il  s'est  [ait  connaître  comme 


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BUftGSlÛLLER  —  BURGSTALLER 


[toUle  et  eompositeiir  ;  mais ,  esprit  bizarre, 
ennemi  dca  uuges  du  monde,  des  conTCDlimii 
BOcMes  et  deloate  contraiole,  il  avait  une  ^le 
anifpalbie  poar  les  formesde  l'art  dans  lesquelles 
M  sont  eieic^  les  grands  maîtres  des  époques 
totitricnrcs.  Sa  liaison  intime  BTcclspoéteGraUw, 
antre  esprit  de  la  mAoM  b'empe,  l'eniratoa  dans 
dn  vceta  qol  minèrent  sa  sauté  et  nuisirent  »a 
développement  de  us  facultés.  Il  mourut  k  i'ttge 
de  Tingt-ùi  ans,  le  7  mai  1  »36,  k  Ali-la-Cbapelbi, 
oti  it  était  allé  prendre  de*  baini,  dam  l'capoii 
de  ranimer  sea  Torcea  étejutes.  BurgmQller  toi  nn 
des  fondateurs  de  l'assodabon  des  Klosaïunelles 
de  musique  qnl  m  donoeut  tour  i  tour,  à  la 
Penteedte,  dans  les  Tilles  de  DusMldotl,  Culogne, 
tlberleld  et  Aii-t^CUipoUe.  Il  a  écrit  plniieurt 
ouverlurus,  symplioniea,  quatuors  pour  iuslra- 
meDlsk  archet,  concerloset  sonateepour  piano; 
la  plupart  do  ces  compositions  sont  restées  en 
manuacint.  Parmi  aea  ouTiagas  publléa,  qiul- 
qae«-ua*  n'ont  vu  le  jour  qu'après  sa  mort. 
Sa  première  sjmptMmie  fut  eiécutéo  ï  Ldpaick, 
en  1838,  et  y  fut  écoutée  avec  plus  du  euriosilé 
que  de  sympathie.  Une  des  meilleures  produc- 
lioDii  de  Norbert  Bu  rgmuiler  est  ane  sonate  pour 
piano  «n/nminenr,  op.  B;Leipaick,  HofaiHc 
1er.  Une  autre  pitee  ponr  le  ml 
intitulée  RhapiodU,  op.  13,  ibld. 
par  rori^nalilé.  On  connaît  aussi  de  lui  des 
recneils  de  mélodies  btcc  accompagnement  de 
piaoDt  op.  3,  Cet  10. 

UUHCiHÎOLLER  (FatnËaïc),  né  i  Ratis- 
iMmneixi  Ig04,a  Tait  ses  étode*  musicales  dans 
le  lieu  de  sa  natasance,  et  s'adonna  particulière' 
ment  i  celle  dn  piano.  En  I819,  U  se  rendit  i 
Casad  pour  f  continner  desétnde*  de  eomposi' 
tiiin  SODS  la  direction  de  Spobr.  Dans  un  coo- 
cert  donné  le  li  janvier  1830,  Il  fit  le  premier 
essai  de  eon  donble  talent  de  pianiste  et  de  cMn- 
positenr,  en  exéeatant  on  concerto  de  piano  arec 
orchestre,  qni  Tut  applaudi.  En  1S33,  Il  arrira  i 
Parla,  d'ofa  11  ne  s'est  plus  éloigné  depuis  cette 
époque,  et  s'y  lina  1  l'ensaigneatent  et  i  la  uim- 
p«sltion  d'une  multitude  de  morceaux  d'une  dit- 
Oculté  moyenne  ponr  le  piano,  qui  ont  obtenu 
on  Koccès  populaire.  Il  aborda  auni  la  scène, 
car  il  éeririt  en  1843  la  mosiqoe  du  ballet  La 
Péri ,  où  l'on  remarqua  de  jotls  aira  de  danse,  puis 
on  aclede  Lady  Ilmrittle,  ballet  dont  MH.  de 
Flotlow  et  Delderei  composèrent  les  autres. 
BorgmâlleraTaitobleoudurol  [x)nis-Pbi  lippe  des 
lettres  de  naturalisation  en  1841;  mais  aprèi 
1844  il  disparaît  en  quelque  sorte  de  la  vie  artis- 
tique, rt  depois  lors  il  s'est  livré  k  renseigne- 
méat.  Sea  Œuvres  de  piano  les  pins  importantes 
fantaisies,   caprices,    rondos. 


117 

et  sont  au  nombre  d'environ  cent,  non  compri* 
nn  très  grand  nombre  de  bagatelles  plus  légères 
et  plus  taciies.  Burgmâller,  quoiqu'il  ne  man* 
qnlt  pas  de  talent,  a  été  le  Deari  Karr  de  som 
temps,  c'esl-k-dire  nn  Mricant  de  petite  mn- 

Deux  autres  pianistes  et  compositeurs  du  mémo 
non  ont  aussi  publié  des  morceaai  de  musique 
légère, si  mueiqiieilya.  Le  premier,  Ferdinand 
BurgmilUer,  parait  avoir  vécu  è  Hambourg  et 
y  a  fait  imprimer  chez  Seliobcrtb  des  morceaux 
faciles,  au  nombre  de  Irente-Ns,  sons  le  titre  de 
Operafreund  (L'smï  de  l'opéra),  sons  toutes  sortes 
de  formes  et  sor  des  thèmes  pris  daru  les  opéras 
k  la  mode  ;  puis  Lt  petit  VUtttanle,  aa  qoatre 
rondeaux,  et  d'autres  cboses  du  même  genra. 
L'aolre,  Henri  BurgmùDer,  ancien  élève  du  Con- 
servatoire de  Prague,  est  professeur  de  pianu  dans 
celte  ville.  On  a  de  lui  des  ff «un pour  lajat' 
netst,  morceaux  arrangés  sur  des  motirsdEs  /Ho* 
niante  (je  Ja  couronne  ;  Prague,  llotmann,elC. 
Il  y  a  aussi  un  Françoit  BurgmuUer  dont  An- 
dré, d'Offeobach,  a  publié  des  pois- pourris  (■- 
tiluléa  1  La  Opérai  nmlernei.  Cesont  desilrs 
miles  et  variée  que  l'auteur  a  pris  dans  La  Fille 
du  régiment,  dans  La  Part  du  Diable,  d'An- 
ber,  «ta.  Les  loxiqoes  de  Cassnu  et  de  Schla- 
debadi,  continué  por  Ëilouard  Bernadorf,  gar- 
dent le  silence  sur  ces  artistes. 

BUltGST ALLER  (Kaus-WuBotfBc),  na- 
quit le  7  avril  177D  k  Illeniichcn,  en  Bavière. 
Dan*  son  enrance,  elle  Itat  envoyée  chei  son 
onde,  riche  babi tant  d'Augsbourg,  cbei  qui  elle 
apprit  la  musique.  En  (785,  elle  monta  sur  ta 
scène,  et  Joua  en  Suisse,  dans  le  Wurtemberg, 
la  Prancooie,  etc.,  sous  la  direction  de  Françtds 
Grimmer,  et  partout  obtint  des  succès  par  sa 
jollu  f  oix,  son  chanl  gradeui  et  son  Jeu  apirl- 
tuel.  En  1706,  elle  quiUa  la  troupe  de  Griromer, 
pour  entrer  dans  celle  de  Valdonini  k  Augsbourg, 
et  l'année  suivante  eUe  passadans  celle  de  Ross- 
Der,  i  Constance,  où  elU)  épousa  le  ebanteor  J.  P. 
Toditenoann.  Elle  fut  {riacée  avec  lui  k  Hanbabn 
au  tliéitre  de  la  cour,  en  17S8,  et  denx  ans  sprè* 
elle  fat  appelée  è  celui  de  Hunicb,  où  die  clian  • 


a  1010. 


BDKG8TALLER  [Fnuicou-XayiEaj.de 
la  même  famille,  né  en  Daviire,  vers  1815,  s'est 
fait  unnom  comme  virtnose  sur  le  siUier,iastni- 
ment  de  l'espèce  des  tympanon*  en  usage  dans  la 
Ilongric,  la  BoUtme,  le  Tyrd  et  dans  ans  parti» 
du  l'Allemagne  méridionale,  mais  dont  les  cordes 
sont  pincées.  Buit(slaller  vit  actuellement  (18M> 
h  Uuuidi.  Il  a  pubUé  pour  son  Inslrument  des 
danses  allemandes  et  des  valse*,' op.  I,  3,  3,  4; 
Munich,  Faller.—  1 00  Undter  pour  dvax  litliera. 


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lia  BURGSTALLER 

«a  pour  deux  vIoImu  et  deux  datinetUe,  c^.  5; 
ibid.  —BestdaBÛ/UiOdauitrésédt,)  ,cotleo 
tion  de  filte»,  op.  G.  Ibid.  —  30  Liitdltr  origi- 
naut,  ea  truli  soUea,  paurtexUber  ibtgucttra; 
Monicti,  Aibl. 

fiURI  (Louig'bEKBOUBG  de),  écrivtm  et 
«omposilaur,  élait,  dit  HeuEsl,  cepiliiM  k  Dier* 
dorT,  puit  à  Heunied  en  17e!i.  Yen  ce  temp* 
il  St  repitsenter  au  tbéltre  de  cette  dernière 
Tille  l'opéra  Im  Mateloti,  dont  il  «Tait  coiupoié 
le  livret  et  la  mualque.  En  1789,  il  ;  danoa  Le 
CJurbonnier,  qui  Ini  ippartemlt  aussi  coiDDie 
poCte  etconunemuBieien,  tX  peu  de  temps  aprèa 
lednnM  iPAtiuuUi.  Comme  écrirai  a,  de  Bari 
ut  Gonna  par  un  recueil  de  mélaiige»  intitulé  : 
Bnushitickt  vermliehten  Inhalti;  Allenbourg 
1797,  lU  pages  in-Bc.  1!  j  traite  des  effets  de 
la  mualque  lur  le  cour.  Anx  talents  de  com- 
poaiteur,  de  poète  et  de  littérateur,  de  Buri 
■Duiaaait  celui  d'une  brillinte  eïécation  sur  le 
Tbloa  ;  il  a  laisaé  ot  maauKrit  des  eolo*  pour 
«et  inslrameDt 

BniUA  (Abel),  profesaenr  de  mathénuliques 
k  l'AcadéRiie  de  Berlin,  naquit  en  1751.  1!  fut 
d'abord  instituteur  de  H.  de  Tatisehtchef,  t  Bsl- 
dino,  pris  de  Hoscon,  en»aite  prédicateur  fran- 
.çait  k  Beriin,  et  enlin,  en  17B7,  professeur  et 
membre  de  l'Académie  doi  sciencos.  En  1706  il 
lut  dans  une  séance  de  l'Académie  un  mémoira 
sur  la  nature  dea  sons  produits  par  des  plaqaet 
da  Terre, et  sur  l'usage  de  l'archet,  pour  les 
mettre  en  Tibration.  Ce  mémoire  a  été  inséré 
parmi  ceux  de  FAcadémie  des  sdencasel  belles- 
lettresde  Berlin,  1796  (elaue  de  malhém., 
p.  1-ie).  Dans  la  méms  sdance  Bur^a  présenta 
le  modèle  d'une  sorte  d'Iiarmonica  composé  dn 
«loches  de  verre  destinées  h  être  mises  en  Tibra- 
tion par  des  arcbeti.  On  a  atisst  de  ce  savant 
la  description  d'an  nouveau  chrononrètre  sous 
ce  titre  ;  Beichrelbung  eines  Miufcaliie/uit 
Zeilmetten  ;  Berlin,  1 7S0, 14  pages  ia-e°,et  deux 
Mémoiret  nir  tet  rapports  gv'il  y  a  entre  la 
ntuif^ue  et  la  déclamalion.  (Hém.  de  Berlin , 
180S.  Part,  matbém.,  p.  13-49.) 

BUHKHARD  (lEAn-Ai(t>Ti£  Chkist.),  pas- 
teur en  second  et  iuspeclenr  de  l'école  de  Leip- 
lieim,  en  Souabe,  a  publié  k  Ulm,  en  IS32,  on 
-dictionnaire  abrégé  de  musique  aons  ce  titre  : 
TleuetletvtilltlxntU'jesMwikallsches  WOrter- 
bueh,  enlhallenddie  Erlllxrung  aller  in  der 
IHuik  vorkommenden  Àiudrûcke/Sr  Miuiker 
wtd  Muiiji/reunde.  On  a  dn  mémeauteor  une  ins- 
truction abr^^  pour  apprendre  soi-même  l'har* 
moule;  cet  ouvrage  est  intitulé  :  Knrte  tind 
grindllcher  Uiiterrieht  ttn  Generalbatt  lur 
lelbstbetehrtmg;  Ulm,  Ebner,  18î7,  in-io. 


BDRItll  ARDT  (Salohon)  ,  directeur  d'nne 
société  de  cbant  ï  léna,  naquit  k  Triplia,  prèa 
de  Weiroar,  le  3  noveiubre  isoi,  et  mourut  i 
Dresde,  lu  16  février  IMfl.  Fécond  conipositear 
on  arrangeor  de  petites  pièces  pour  le  fdano, 
il  en  a  publié  un  grand  Doubce  k  Dresde  et  k 
Cliemniti,  la  plupart  sur  des  thèmes  d'opéras. 
On  connaît  soua  son  nom  environ  84  œuvre* 
de  ce  genre.  Il  a  fait  Imprimer  anssi  des  £■«• 
der  pour  basse  et  poor.eoprana,  A  Hanovre, 
chet  HofmaDB,  et  des  clunls  pour  qnatre  Tsli 
d'hommes. 

BURLINI  (Don  Airronio},  né  tHovigo,  dai» 
la  seconde  moitié  du  seizième  siècle,  fut  mûM 
olivetaln  et  organiste  de  Monte- Olivtto,  k 
Sienne.  1|  est  auteur  d'un  ouvrage  iotéretsafit 
qui  a  pour  titre  :  Fiori  (fi  eoneerti  splrlfunlia 
una,  due,  tre,  e  quatlro  vod,  eot  àauo  cor- 
(inuo  per  Corgano,  et  attro  ilmile  iilru- 
menio;  in  Venclla,  appresso  Gi^como  Vinceoti  ■ 
IGI3,  in-t*.  A  la  partie  de  twaae  continue  on 
trouve  cet  avcrtissemeut,  qui  ranferme  les  rè^ea 
del'aeconipagnementds  la  basse  chiffriieles  mieux 
fominléeiquiaienl  paru  àcette  époque.  otil'lnTKi- 
tlon  de  ce  genre  d'accompagnement  était  récente. 
Ou  7  lit  :  Li  pretenti  eoneerti  si  renderano 
a*sai  vaghie  belli,  te  dalC  organUta  tari  . 
tonaio  il  batto  conlinuo  eo»  le  (tu  coujoh- 
nani«  iSMplld ;  doe  otlava,  qutnta  t  terias 
ecceltvate  perd  qvette  noJe  tegnatt  cou  il  dn- 
ffierl  di  quarto,  ectilma,  teita  e  qvinta,  ehe 
in  toi  luoeo  larà  lempra  falta;  qnalt  note 
doorano  lonarii  ncceitariomente  con  Ifrao 
numtra  per  unire  il  iHono  con  lu  voce,  eie 
eanta.  ta  quarto  e  teramaqiore  pw  far  ea- 
dentaper/tlta^Vittetiodico  dtllateitamof- 
flore]  wnooniMl  tantauiUatidalHorganitli, 
ch'o  jiuditalo  trattoKiarle,  par  non  eonjon- 
dere  taati  nuiMrieon  tenule,rtmettandoletd 
tuo  çiudiciù  :  il  ehe  eia  per  no»  delta  i  buoni 
e  inteUigenti  organlsti.  On  connaît  d'auliea 
ouvrageadeBurlinl  dont  voici  le*  titres  :  1°  Jf  tua, 
5ii/fnl  e  MotetU  eoneerlall  a  otto  eod  ;  Tenis^ 
Vincenti,  iei5,in-4*.  —  3°  Lœiunlatfoni  per 
lauttlmanatanta  a  4  voci  eon  un  Benediclui 
acinque,e  duê  SHterere  a  due  tort.  Il  lutte, 
conetrtalo  alla  modtrna  co'l  àauo  conlintM 
per  II  elavleembalo,  o  iplnetta,  aggiuntovl 
KM  parte  ptr  «no  niollno,  e  il  modo  dl  oan- 
certaTl»,cht  è  notato  net  basto  eontinvO} 
opéra  ulOtna,  iu  Veneiia,  app.  Giae.  Vincenti, 
1614, in-4'. 

BUHUAN  (ÉRIC),  né  k  Bfgdéa,  dan*  Il 
Gotbie  occidentale,  le  21  septembre  1091,  fil 
iet  études  iniéraires,  scientifiques  et  muaicalw 
k  l'école  de  Pitéa,  puis  au  gjmnase  de  Honre- 


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BURHAN  —  BUHMEISTËR 


tl9 


«ud.etwtlii  i  l'uuiTer^td  d'UpuI.  Zeltioger,  di- 
fecteur  du  muûque  i  la  aalbftlnlc  d'Cpaal,  lui 
doDDi  des  leçons  de  mtuique  iBatromenlate.  Le 
1  mai  1713,  il  proauDçs  Min  premier  discoari  pn- 
blie  i  la  louange  de  la  muiiqai  (M  Laude  Jfu- 
tiat),  ce  morceau  ue  parait  pu  arolr  A^  Imprimé. 
En  17tË,  Il  publia  uac  dlsterlatioa  De  Propor- 
tlone  harmonica  qui  parut  à  Upial.  Une  ae- 
conde  partie  du  mftme  uDfnge  fat  imprimée 
eDl7la.Daiislainérae  année  11  allât  Stockholm 
et  y  éUbtit  une  école  de  milliémaliqitet  qu'il 
dirigea  pendant  troi«  ans.  NommË  aJ]oint  du 
pn)(etM!UTde  malhématiquesïraDiierEltDdlJp- 
til,  en  17IB,  Il  remplaça  peu  de  temps  «pria 
■on  ancien  maître  Zeliinger  comme  directeur  de 
iDuuque  de  la  cathédrale.  En  17Sfl,  il  lut  éln 
membre  de  la  sodété  royale  dei  eciencea  de  la 
Suéde.  Ces!  ven  cette  «poqoe  qu'H  l'occupa 
aTec  actiTité  de  tniam  relalifa  i  t'aatroDO- 
mie.  Comme  président  de  l'unlrertité,  il  pro- 
nonça plusieura  diacoura  et  des  dlsiertatlong  wr 
dlTera  otijets  de  muiique,  ton  art  favori.  Unede 
cei  dlssertationa  a  été  publiée  Moa  ce  titre  ; 
Spécimen  ueademieum  de  Trtad»  harmonica, 
quod  ann.  Ampliti./aatllaU  phUoiopIt.  In 
Beç.  Vpt.  VniverHtaie,  et  PrxsitU  piro  Am- 
plits.  M.  Srica  Burman,  aatron.  Prof.  Beg. 
et  ordin.  pabtlcoaindldalontm  examiBi,add' 

3  Jun.  an.  17Î7  In  a«dUor.  Gust.  maj.  Horit 
ante  merlttlanli  connietli,  modaU  tubmit. 
S.  R-  Af .  Alwtmus,  TiAiai  Wettenbladl,  aro$ia 
Wetlmanttus  ;  UpaaI.  Letcr.  Wenerianiâ,  ln-g°, 

4  reuflles.Ainaiqu'oalcToit par cetitre,lea ques- 
tions de  cette  dissertatton  aTaîent  été  poeées  par 
Banuen,  comme  président,  nuis  la  Uitse  tnt 
«onlcntie  par  Tobie  Wesleabladt.  Quelques 
chagrins  paiticallcn,  doat  Burman  Tut  aflMé 
avec  trop  de  Tiiadté,  causèrent  sa  mort  la  3  no- 
Tetnbre  1719. 

BUHMANN  (Faufçois),  Bis  de  François  Bnr- 
nanii,  professeur  de  théologie  i  fltrecbt,  naquit 
«n  cette  ville,  dans  la  première  moitié  du  dix- 
luitième  siècle.  Il  fut  d'abord  pasteur  k  Nlmègue, 
et  succéda  à  son  père  dans  la  place  de  profes- 
WDT  de  tliMueie  k  Utrocht.  On  a  de  lu)  nn 
liTre  qui  a  pour  titre  :  Bet  nfeuu  Orgel  In  de 
rrye  Beerlykheid  van  CtUicyk  aan  den  Kln/n, 
dën  dritenigtn  God  Tueyeheillgl,  In  eens  Lee- 
rede  ■  over  Pt.  CL.  terplegtiçe  Jnwjrlnge  van 
het  lêlven  aldaar  uUgesprooken  op  den  lo 
jdljr  17SS  (Le  nouTel  oi^e  de  la  iMronnle  de 
Catwjii  sur  le  Rhin,  dédié  à  la  Sainte  Trinité, 
dans  une  iosiructioa  sur  le  psaume  CL,  etc.); 
Clreclit,  1785,  in-*', 

BORHANN  (GOTTbOB-GDiLUDBi:),  poète, 
compositeur,  et  virtuose  iiir  le  pfano ,  naquit 


ra  1737  à  Lanban,  dans  la  Lusace  sapérkura, 
oii  son  père  était  mat  Ire  d'écriture  et  da  calcul. 
Il  fréquenta  les  «jUégts  de  LwTcntierg  et  de 
Uirsehbetg  en  Silésie,  fit  un  cours  de  droit  à 
Francfoit-sur-l'Oder,  en  IT&B,  et  retuama  en- 
snitedanssoD  paji.  Plus  tard  il  sb  Gia  àBeriA, 
«t  j  vécut  de  leçons  de  musique  et  de  piano, 
d'articles  liltéraîres  pour  tes  journaux,  et  du. 
produit  de  quelques  poèmes'  de  circonstance. 
Quoiqu'il  Kagoït  beaucoup  d'argent,  ii  avait  ai 
peu  d'ordre  et  d'écoaoïoiu,  qu'il  tuiiiba  dans  una 
profonde  misire,  surtout  dans  les  dernières  an- 
nées de  sa  vie,  où  une  atteinte  d'apople&ie  pa- 
ralysa un  cOt4  de  son  corpa.  Bnrmaau  était  pâ- 
tit, lodgre,  bolteiH  et  âillbrtne;  mais  dans  ce 
corps  al  peu  favorisé  de  la  nature  logeait  une 
Idm  ardente  et  nn  vif  sentiment  do  beau.  Origl- 
■al  et  doué  d'une  facilité  prodi^se,  Il  le  bisait 
surtout  remarquer  dans  l'Improvisation.  Sans 
être  préparé,  il  pouvait  parler  en  vers  pendant 
plusienn  lieures  sor  on  saj'et  quelconque.  An 
piano  il  avait  un  jeu  brillant,  bien  qn'Q  eOt  perds 
la  doigt  annulaire  d'une  main  :  il  s'était  fait  un 
doigté  particulier  par  lequel  il  suppléait^  la  perte 
dece  doigt.  Tel  futcet  bcmmequi,placédaasuiw 
meilleure  position ,  et  avec  j.lus  d'ordre,  aurait 
pu  se  faire  une  renommée  durable.  Il  UMural  le 
ajuin  180!>,at  ce  méme)ouril  envoya  aux  Jonr- 
Daun  un  poSme  où  11  ee  peignait  mourant  de 
misère.  Comme  compositeur,  il  se  fit  surtoutra- 
marquer  par  l'originalité  de  tes  chansons;  il  en 
cet  plnsieun  dans  ses  racudli  qui  peuvent  être 
con^dérées  comme  des  modèles  du  genre.  Il  en 
a  fail  un  grand  nombre.  On  a  de  lui  :  I"  Six 
pièces  pour  le  clavecin,  177S.  — i»  Qnstre  mi- 
tes pour  le  même  instrument,  1777.  —  3"  Cinq 
recueils  de  chansons,  pubiiésdepuls  17fle  jus- 
qu'en 1787.  —  4*  L'hanta  aimplee  (chor^), 
I"  a  r**  reenells  ;  B^lin,  17M.  —  6*  Bam»- 
nielten  oder  StOcte-Ktatiitr  (Halites  harmonie* 
ou  pièces  pour  le  daveeia),  l",  1*  et  3*  suite*  ; 
Berlin,  1793.  —  B*  Winler-Ueberliilung,  oder 
deatteke  national  £lcder(Le  passe-temps  de 
l'hiver,  ou  chansons  nationales  allemandes),  trois 
suites  pour  les  mois  de  janvier,  de  Cévriwet  de 
marsiBerlin,  17B4.  Conlinnation  pour  les  mcde 
d'avril ,  de  mai  et  de  juin ,  trois  suites ,  idem, 
1794.  — 8'  Die  JafirzeiUn  Jûr  Klavier,  Dé- 
klamationwti  Cesang  (Les  saisons  de  l'année 
pour  le  clavecin,  la  déclamation  et  le  chant,  troï* 
suites  pour  les  omli  de  juillet,  d'août  et  de  sep- 
tembre, Idem,  1794.  —  0°  Idem,  pour  les  moU 
d'octobre,  de  novembre  el  dedécembre,  17B4. 

BDHUEI8TER  (JoKmn),  né  è  Lune- 
bourg,  vers  i&co,  rntmagisterdanslemémeUeu, 
et  collaborateur  à  l'école  de  Botlack.  H  est  «a» 


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;3« 


BUHMEISTER  —  BURHElf 


teoT  de«  ouTragm  dont  ki  titres  «uirent  : 
1*  Ssnopsit  Hypomnematum  Mutiem  poelies 
ad  chorwn  gvbernanimny  eantumqw  com- 
ponendum  eonscripta  a  M.  Joaoh.  Burmelt- 
ter,  ex  Isagoge  eîffiu  et  idem  Juetor  ut; 
Itotlock,  isse,  in-t*.  9  rea[l1e«  iTec  deux  pUa- 
che*  notie».  11  j  >  qndquei  dinïreiiuM  enlre  ce 
litre  diNUli  pu  G«rber  et  celui  qui  eit  dté  par 
JoAd{Âllgem,IAIer.dfrMjMk,p.tîl),\tqaà 
eit  ambitae  à  celui  qve  j'>i  trouvé  duii  les 
papien  de  Brouud.  n  parait,  tn  reste,  pu  l'un 
et  par  l'tutreUtn,  qae  tet  oairage  d'ikI  qDB  l'i- 
lir^é  d'un  autre  plm  tteado  du  mhMi  tntear. 
Brouim  le  «nuldérait  comme  un  fort  bon 
ti>ilé  de  compotitioii.  —  1»  Utaiem  praetiem, 
tiee  tirtli  eanentU  ratio,  çuamcfi  tueeiiKta, 
ptnpieua  tamen  et  tu»  hôdiemo  ila  aecomo- 
datK;  Roitock,  laoi,  ln-4*.  Encelloit  petit 
traité  du  cbant  qui  ne  eoutient  que  13  renillet». 
Cud«K  ooTrages  sont  Tort  rares;  Biosurd  ea 
■  taW  dts  entralts  a«MS  élendas  qui  se  trouvant 
dans  ses  recueils  mauiucrlts  ÎD-t°,  à  la  Biblio- 
thiqne  Impériale  de  Paria.  —  3?  Jfifffeaatbroiixi- 
dumix-p,  qui!  pfT  aligvot  aceeuionu  iti  gra- 
tiam  p/iilomiiorum  qvorvndam  ad  tracta- 
twn  de  Bypomntmatiàut  tmuiex  paetiae 
tfiudtm  auctorti  ai;i>piit\v  quondam  exara- 
ttu,ele,  iïUMoek,  1601, 32  ku'Aktia-iii.CtlQa- 
vr^B  eat  leplus  constdârablede  tousceui  que 
Burmelslera  publié*.  Je  ne  le  coqdiU  qne  d'a- 
prta  ce  qu'en  dit  Gerber  ilsus  ion  nouveau 
Lexique  des  musiciens.  Parmi  lescliiHescnrientas 
qd  e'j  tiunvent,  il  ï  a  une  section  sp6ciale 
sur  la  solmlsaUaa ,  intitulée  :  De  Pronuneia- 
tionlt Symbalo,oi ie  trauvenl  les  sept  ijUabea 
«t,  n,  ml,  fa,  loi,  la,  Jl,  et  la  sepliime  note 
bémollsée  j  e«t  appelée  it.  BarnwisteT  dit  que 
crite  ajllabeji  est  nouvelle  {lyllatia  adtitn- 
tiUaeInova).  Cependant Zaceool  dit  dans  la 
dauiléme  partie  de  sa  Pratica  di  muiica  (lib.  i, 
c.  10  )  que  ce  fut  Anselme  de  Flandre  qui  donna 
ee  nom  i  la  septième  note  ;  or,  ce  musiden  vivait 
à  la  cour  de  Bavière  de  i&tok  l&eo.  Vosr.  sorce 
Miet  Anselrae  de  Flandre,  Waelnnt  (Hubert}, 
De  Pntte(Mcnri),  CatwiU,  Uréns  (Pierre de), 
Caranud  de  Lobkowlli,  Hitxicr  (Daniel),  Lemaire 
(Jean),  Gibel  (Otiion)  et  Uuttalelt.  Vog.  ausli 
mon  Ritumi  pMtompMqae  de  rhistoire  de  la 
muiiqtie  (p.  cdxni).  —  **  Ptalmen  non  Uart; 
tMlhertmdanderer.nit  metocfieR  ;  Roatock, 
leoi,  In-So.  —  &■  Gerber  indique  on  antre  on- 
vrage  de  Barmdater  d'après  on  journal  aUamand 
(RricAf-inM^er,  ann.  1B03,  p.  1713),  soua  ce 
titre  :  IfHIlca  potllea  ;  Rotlock,  tSM  :  ne  se- 
nU-ce  pas  nne  deuiième édition  du  premier  llvraf 
BDfiNEAD  on  BURNIAVX,  suniammé 


de  Tovrt,  parce  qu'U  étdt  né  dana  cette  ville, 
fut  poêle  et  musicien,  sous  le  rtgnc  de  saint 
Louis.  On  tronve  deux  cbansons  notées  de  m 
composilkindans  un  manuscrit  de  la  Bibliollièqua 
impMale,coté  ts  {fondi  de  Cangé). 

BUHNEY  (CnuLEs),  docteur  en  inud- 
que,  naquit  k  Shrevnbur;,  dans  le  mois  d'avril 
17lS.  La  premien éléments  de  aoo  art  lui  furent 
enidgnés  par  un  organiste  de  la  cathédrale  de 
Ctiester,  nommé  Baker.  Son  bean-frère,  mallre 
damuiiqneà  ShreKsbnrr,  In!  donna  ensuite  de» 
lefons  de  basse  cliiflrée.  A  l'igede  dix-huit  ans,  il 
fut  envojé  k  LMidres,  et  placé  tons  la  direction  du 
docteur  Ame.  A  pténe  avait-il  achevé  ses  études 
près  d*  ce  célèbre  compositeur,  qu'il  lut  nommé 
organisle  de  l'édite  Saint-Denk  in  Fetielmrch- 
Slreet.  H  entra  aussi,  comme  butmmendste,  au 
tliéltre  de  Drorj-Lane,  pour  lequel  il  écrivit, 
en  1751,  on  petit  opéra-comique  intitulé  :  Roàin 
Hood,  qui  n'obtint  pu  de  euccia.  Dans  l'année 
suivante,  il  composa  pour  le  même  théâtre  I* 
pantomime  de  la  Reine  Mab  (Queen  Jfab) ,  qot 
lut  mieux  accueillie;  mais  Bornej  ne  retirait  de 
tout  cela  que  peu  d'argent,  et  ses  moyens  d'exis- 
tence étaient  si  peu  assurés,  qu'il  fut  obligé  de- 
qatlter  Londres,  et  d'accepter  une  place  d'or- 
ganiste à  LjDD,  dans  le  comté  de  Norfolk.  Il 
passa  neuf  années  dans  ce  lien,  et  y  coo^t  le 
plan  d'une  histoire  générale  de  la  musique,  pour 
laquelle  11  lit  des  études  et  rassemUa  des  malé- 
rlaui.  Ses  devoirs,  comme  organiste,  ne  l'em- 
pèdisient  pas  de  faire  qoelqnebiis  k  Londres  des 
vojagea  pour  j  faire  graver  ses  composons. 
Enfin,  les  soUidtations  desee  amiile  ramenèrent 
dans  cette  vflle,  où  11  seBxa.  11  Bt  Imprimer, 
en  17M,  plusieurs  concertos  pour  le  piano,  et 
composa  pour  letbéàtredeDmrf-Laneundlver- 
Ussemenl  Intitulé  :  Tht  CHtMingman  (lllomiaa 
adroit),  qu'il  avait  traduit  du  Oeofit  du  Village 
de  J.-J.  Rousaeau.  Cet  ouvrage  ne  rèuasit  pas, 
quoique  la  musique  fat,  dit-on,  fort  jolie.  Ce  fut 
vers  le  mèoie  temps  que  l'univorsité  d'Oxford 
lui  conféra  le  grade  de  docteur  en  musique.  E» 
1770,iiatwiTayageen  France  et  ai  Italie,  dana 
le  but  de  recueillir  dee  tnatérlani  pour  son  his- 
toire de  la  musique.  De  retour  en  Angleterre, 
11  y  publia,  en  1771,  le  journal  de  son  voyage- 
L'année  suivante  il  parconnit  l'Allemagne ,  les. 
Pays-Bas  td  la  Hollande,  son*  le  même  point 
de  Tn^  et  U  fit  également  paraître,  en  1771,  Ift 
résultat  dee  observations  hitea  dans  ce  second 
voyage. 

Dès  l'arrivée  de  Bnnwy  sur  le  continent ,  1» 
plan  de  Touvrage  qnll  projetait  était  arrêté;  ei. 


il  y  nt  c 


ils  lui 


furent  eugitérés  plutùl  par  de*  circonstances  par- 


>y  Google 


liCDlfim  que  pir  des  obiierTalioDs  profondu  (|ai 
luraieot  moUTé  ces  roodinctUona.  C'eil  s«ni 
doute  à  celte  cause  qu'il  Tiul  attrihuer  la  mir- 
clw  UD  peu  superficiellu  qu'on  retnarane  Am» 
le  jounul  du  doeteor  Batoej.  H  »'«!■!!  fait  un 
cadre,  et  m  diercbait  <iue  ce  qui  pouvait  ;  en- 
trer, an  lien  de  se  ptopotet  de  l'ogrundlr,  il 
qnelqna  déconTerte  Inattendpe  TeDsIt  lui  réf&ti 
ia  bits  dont  «es  tectnrM  prteMentei  n'anient 
poluidoDiier  Pidée,  AuisileTolt-oapauer  Icdti 
de  monumenb  àa  plue  baat  intérêt,  exitlaota 
dan»  DOS  blbliofhèqucB,  aani  ieti  aperceroir.  Je 
cileni  h  cet  ^ard  l>  musique  da  mnjrea  ftge  et 
utérieure  m  qntmiinie  aitete,  qnti  n'a  fait 
qa'entreTolr.  L'BTantsge  le  plus  riel  qui)  lira 
de  ges  tojigBa,  fut  de  rusemUer  nue  belle  col- 
lection délivres  ucient  et  de  maniuciiUrelatira  k 
NU  ail,  tesqueia  deTlennenI  chaque  jour  plua 
nrea.  Après  fdns  de  lingt  ane  de  préparation, 
le  nwment  de  mettre  ion  projet  k  eiécntion  était 
aniré,  et  f  I  se  lirra  k  la  rédaetioii  de  son  lirre, 
qni  l'occupa  pendant  qnatoiie  annéee.  Le  pre- 
mier volume,  intitulé  :  A  gênerai  Hitlory  ot 
Mutie,  parut  en  1770.  il  l'ontienl  l'Iitstoire  de 
la  musique  chei  les  pcuplej  de  raaiiqoilé  jus- 
qu'il la  naisunee  de  Jésus- Clirist.  Le  second , 
putilîé  en  17B3,  traita  de  la  musique  depuis  le 
commencement  de  l'ire  chrétienne  jusqu'au  mi- 
lieu du  BciiiÈrae  siècle.  Le  troiidimâ,  qui  fut  im- 
primé dnq  ans  aprta,  contient  Phisloire  de  la 
musique  eu  Angleterre,  en  Italie,  en  France,  en 
Allemagne,  en  Espagne  et  dans  leit  Paji-Bas. 
Enfin  le  quatrième  Toinme,  aorti  de  ta  presse 
CD  1788,  comprend  l'itlstoire  de  la  musique  dra- 
Dwlique,  depuis  sa  nalssaiice  jusqu'à  la  fin  du 
dlx-hitàtlème  siècle. 

Dans  le  temps  où  parussalt  te  lirre  de  Dur- 
ney,  Hawklns  (nojres  ce  nom),  autre  écrlrain 
anglais,  en  publiait  un  sitr  le  même  sujet,  en 
tinq  Tolumss  in-4«.  Hais  ces  deux  ouTreges  eu- 
Knl  nn  sort  bien  difTérent.  Celui  de  Hawliins, 
déprécié  k  son  apparition  par  tous  tes  journaux 
lilléraires,  n'eut  aucun  succès.  Celni  de  Burneji , 
au  contraire,  pour  lequel  les  princes,  les  graudi, 
les  sanuls  et  les  artMes  avalent  souscrit,  lut 
prOiié  dans  loute  l'Europe,  et  teDe  tUt  b  (arear 
qui  l'accuelltll,  que  la  lenteur  de  sa  publicalioQ 
ae  nuisit  pas  mÊme  i  son  succès.  Il  faut  en  con- 
fSDÎr,  il  y  eut  dans  cette  dllffirence  de  destlni*e 
des  deux,  litres  nn  uourel  eiemple  des  caprices 
k  la  rudane  et  de  Ilujuatice  qui  prédde  soorent 
SOI  ii^enienU  linmalna.  Bien  supérieur  à  l'his- 
toire de  Sawkins,  sous  le  rapport  du  plan,  l'ou- 
TTHC  de  BurikCT  lui  cMe  souTent  pour  les  dé- 
l>H<,  et  n'est  pas  exempt  de  reproches  k  d'autre* 
^prds.  J'ai  dit  la  eauae  de  ses  débuts  eu  par-  I 


NEY  121 

lant  de)  voyages  de  l'auleur.  J'ajouterai  que 
Buraey,  malgré  sa  grande  lecture,  n'avail  pa« 
fait  d'études  assez  fortev  dan*  la  contrqioint  ni 
dans  le  sljle  fogué  pour  bien  juger  du  mérite 
des  compositions  ;  qu'il  n'avait  qu'une  conuaii- 
Eanca  médiocre  des  qualités  propres  des  divers 
stjles,  et  qu'il  Ignorait  absolument  les  rapports 
des  tonalités  avec  tes  différents  ayatémes  dliar- 
monie.et  de  mélodie.  Son  lirre,  composé  pour 
l'Angleterre,  ■  d'aiUeurs  le  début  de  renfermer 
trop  de  détails  sur  la  musique  anglaise,  depuis 
le  oeiilème  siècle  ;  Cfr  cette  niutique  a  été  sans 
influence  sur  les  modiScatloos  et  sur  la  progres- 
sion de  l'art  dans  le  reste  de  l'Europe.  Rien  ne 
montre  mieux  l'absence  de  vue*  élevées  dans  la 
Ule  lie  Bwney,  que  cm  faatidioux  détails  sur  les 
représentations  tbé&tralea  de  Londres  dont 
le  quatrième  volume  de  son  bistoire  est  rempli. 
Toulelbis,  écrivain  agréable,  il  a  trouvé  beaucoup 
de  lecteors,  particulièrement  en  Angleterre,  et 
noDobslanl  ses  aperçus  un  peu  Irop  suprrli- 
dels,  les  choses  estimables  qu'on  trouve  dans 
son  livre  ont  consolidé  sa  réputation.  Les  deux 
premiers  volumes  surtout  suât  dignes  d'éloges. 
Plusleurt  ouvrages  qu'on  a  publiés  depuis  lors 
en  Angleterre  sur  le  même  sujet  ne  sont  guère 
que  des  copies  de  celui  de  Burney,  en  tout  ou  en 
partie. {foif-  Bcseiet  les  nouvelles  encyclopédies 
anglaises.) 

Après  les  grandes  fttes  musicales  données  k 
l'abbaye  de  Westminster  en  1784  et  1785,  en 
commémoration  de  Hnndel,  le  docteur  Bumey 
fut  chargé  d'en  pnUier  la  deacriplion,  accompa- 
gnée d'uM  notice  sur  ce  musicien  oilèbrei  etie 
parut  à  Londree  en  un  vol.  la-i".  Il  est  aussi 
l'auteur  d'une  vte  de  Métastase  et  de  quelque* 
autresouvreges  littéraires. Le dodeurBumey  Iia- 
blla  pendant  plnsteun  années  dans  la  maison  de 
Kewtoa.  St-Uartlu't  Strtet,  leicettertfieldt ;  ■ 
mais  ayant  été  nommé  oi^nisle  de  l'hApital  de 
Chelsea  en  17U0,  ileutdans  cet  liûpital  un  loge- 
ment qu'il  occnpa  pendant  les  vingt-quatre  der- 
nières années  de  sa  vie.  Il  est  mort  le  13  avril 
1814,lgédeqnalio-viDgt-hnitans.  Les  hommes 
les  pins  dliUi^ués  de  l'Angleterre  assistèrent  k 
se*  AméralUes. 

RecommandaUe  par  ses  talents  et  son  sivoir, 
Buraey  ne  l'était  pas  moins  par  l'amabilité  de  sou 
caractère  et  par  ses  vertus  sociales.  Aussi  élail-il 
généralement  aimé  de  ceux  qui  avaient  en  des 
relations  avec  lui.  Il  avait  été  marié  deux  foin, 
et  ^vait  eu  huit  enfsnts,  panni  lesquels  on  remar- 
que :  i"  Cbarles  Burney  doGreenwich,  l'un  des 
plus  savants  hellénistes  de  l'Angleterre  ;  V  le 
caintaîne  Burney,  qui  a  fait  le  tour  du  monde 
avec  le  capitaine  Cook,  et  qui  a  publié  une  liis- 


>y  Google 


171 

toire  Je*  découTcrtea  niBritinies,  ouvrage  fort 
eilinié;  3*  Miss  Burne;,  pla*  Urd  rnadune 
d'Arbla},  kulenr  des  romaiu  i'Xvettna,  de  Ce- 
cilia,  de  Camilla,  et  de  quelques  autres,  qui 
ont  eu  beaucoup  de  succès.  L»  rtelie  bibliolhè- 
que  da  docleut  Bume;  a  été  vendue  i  l'encM, 
en  lsl5,  et  le  catidogue,  qui  prêtante  das  oh^ta 
d'un  liaut  fnlérGt,  a  été  imprimé.  Cependant  sa 
nomljrcaae  Mlloction  de  nuituscrits  al  les  lirrea 
les  plus  rares  sur  la  musique  afalent  été  sépa- 
Tés  de  celle  eolleolton  et  étaieat  pauée  i  la  bi- 
bliotliiqoe  du  musée  britannique. 

Il  ne  me  reste  plus  qu'ï  donner  qnelqaea  dé- 
tails sur  aet  éciili  et  ses  compositions.  On  lui 
doit  :  r  Plan  c/  a  publie  vnute  whool  (Plan 
d'anetcolepubtiquedenitMique);Lomlres,  17eT. 
—  3°  Tranitationiif  tign.  Tartinl't  letter  to 
iljrn.  Lombardini,  pubUâhed  at  an  important 
lésion  to  performert  on  tht  etolln  (Traduction 
d'une  lettre  de  Tartini  i  madame  Loubaidint, 
publiée  comme  un  ayis  important  t  ceux  qui 
jouent  du  viuloD};  Londres,  1771,  fn-4'. —  3" 
The  prêtent  ttate  iff  Uuîie  in  France  and 
Jlaly,  or  thejovrnal  of  a  tour  thrmtgh  thott 
countritt,  widertaken  to  collecl  melerialt 
for  a  gênerai  Hlstory  of  Mtute  (L'état  actuel 
delà  musique  en  France  et  en  Italie,  ou  jour- 
nal d'un  Toyagc  entrepris  dani  ces  contréea 
pour  rMsemhler  les  matériaux  d'une  hfitotre 
genérale.de  la  musique];  Londres,  1771,  iD-S>.  Il 
liarat  une  deuxième  édition  de  ce  T(i]>age  en 
1773  ;  Londres,  in-S».  —  4o  TAe  pre»eKt  ttate  of 
Music  tn  Germany,  the  Ktiherlands,  and 
Unllcd-Provincer,  or  tfie  joarn'al,  etc.  ;  Lon- 
dres, 1773,  2  Toi.  in-so.  Deutième  édition;  Lon- 
dres, 177&,  3  Tol.  in-S°.  Ce  journal  du  Toynge 
«o  Allemagne,  en  Hollande  et  dans  les  Pays-Bas 
est  rail  Bur  le  même  plan  que  celui  du  tarage 
en'  France.  Ebeling  a  traduit  en  Allemand 
le  premier  Tojage  de  Burney  sou*  ce  litre  : 
Tagebur/i  einer  maiikalitchen  Reiie  dnreh 
Frankreicli  und  Italien,  etc.;  IlaDibourji, 
1772,  in-SB.  Lee  deuxième  et  troisième  r<dnmea, 
contenant  les  (Ojages  en  Allemagne  et  eu  Hol- 
lande, ont  été  traduits  par  Bode,  et  publiés  k 
Bambdurg  en  1773.  J.  W.  Lustig,  organiste  i 
iné  une  excellente  tradoc- 
:  des  noies  inléres«antea  ; 
elle  est  Intitulée  ;  Ryk  Gestoffeerd  geichied- 
Mrhaat  van  der  eitjenlieken  ttaat  de  hfden- 
daagiehe  Toonkuntt  of  tir  Karet  Burne^'t 
dagbatk  van  zgne  onlangi  gedaane  relien 
door  Frankrlk  en  Deutichland,  etc.,  Gro- 
nlngue,  1786,  in-B°  maj.  Enfin,  M.  deBrack  a 
publié  une  traduction  Irançaicit  Tort  médiucre  de 
ce*  mbnes  Tojages  ;  Gènes,  IHOu  cl  1810,  i  toI. 


In-S*.  —  i'  Â  gênerai  Bittory  <tf  âhuie,  ^Vona 
tàeearUett  âges  to  thtpretent  period  te  tehieh 
iiperflxtA  a  dittertation.  on  lAe  Music  o/ the 
aneienti  (Hidoiro  gâiérale  da  la  musiqne,  de- 
puis les  temps  les  plus  reculés  jusqu'à  BMJonra, 
précédée  d'une  dltsertalioB  sur  la  musique  dei 
■ndeas);  Londres,  177B-17BS,  4  vol.  iU'4>.  Lw 
auteare  de  l'article  Burnef  dn  supplément  de  la 
aiograplUe  ttniverielle  de  HH .  Hiehand  diswit 
que  set  ourrage  a  été  tradolt  eo  aHenuwd  ;  (fait 
une  erreur;  mais  J.  J.  Escfaenbm^  a  traduit 
en  cette  langue  la  dissertation  sur  la  musiquo 
des  anciens  qui  •«  trouva  au  premiet  volume 
•ODS ce  titre:  Veier  aie ihuik  der  Allen ;Là^ 
ifeli,  1781,  jn.4*.  —  f  Aeanmt  of  tlU  mwi- 
aa  perfoTPtanett  in  Westminster  Âbbef,  i» 
eommemorafion  of  Bandel;  Londres,  17K, 
ln-4<  msj.  Il  y  a  des  exeroptairea  de  cet  ooTrsge 
entrés-grand  pa[der  ;  lli'iont  raras  et  dwn. 
Cne  autre  édition  du  même  livre  a  été  publiée 
k  DubHn,  dana  la  même  année,  1  Toi.  In-S*.  Le 
Rkéroe  Eschcnbnrg  a  donné  nne  traduction  al- 
lemande de  cette  notice,  intitulée  :  Haehtiekt 
Min  Georg  FriedrieA  a«ndeCs  Lebentumttmn- 
dtn  und  der  ihm  lu  London  in  wua  vni 
>un.  I7B4  angestelUen  Gedxehtnitsjejfer  ;  Bh- 
lia,  1786,  grand  in-é».  _  e°  pa^ter  on  Croleh , 
th»  infant  muâieian.pretented  to  tluroyalto- 
eitig,  dans  les  Transaction*  phibsophiquet  de 
l77l>,t.BS,  p.  183.  C'est  nne  notice  snriemnsidea 
Crotcb,  qui  n'a  pas  jusUBé  les  etpérauCB*  qall 
avait  dnnnées  dana  son  enbnee.  —  Bo  Striking 
viewt  ofLamla,  theeetebrattdaikenianjtvt» 
player  (Anacdotes  remarquables  sor  Lamia , 
célèbre  Joueuse  de  OOte  athénienne),  dans  le 
Massachussett'*  Magatinc,  17BS,  novembre, 
p.  B84.  —  S*  Jfemolr*  of  tke  life  and  wri- 
tlngt  0/  the  abbate  Melastasio,  in  whieh  are 
ineorporated  trantlaUon  of  Aii  prlneljial 
lettett,  3  vol.  in-B';  Londres,  1796.  On  doil 
ausd  i  cet  écrivain  la  partie  musicale  de  l'En- 
cyclopédie anglaise.  On  est  redevable  an  doc- 
teur Burney  de  la  publication  des  morceaux 
qui  se  chantent  k  la  chapelle  pontificale  pendant 
la  Demalne  sainte,  tels  que  te  lameux  Miserere 
d'Ailegri,  celui  de  Bay,  les  la  mental  ions  de  JA- 
rémie  par  Paleatrina,  etc.  Ce  recueil  parut  eo 
1784,  sou*  ee  titre  ;  I*  Lamv^ea  ehetiean- 
taannwxlmentenellefunUonidtltateUitnana 
tanta,  nelld  cappella  PonteSeia,  composta 
da  Poleitrina,  Allegri  et  Baj.  Choron  en  a 
donnéune  nouvelle  édition  à  P«rii,Mi  lBIB,in-8* 
msj.  Les  compositions  de  Bumey  les  plus  tta- 
nues  sont  :  I'  Six  sonates  pour  clavecin  senl  ; 
Londres,  in-fol.  —  1'  Deux  sonates  pour  harpe 
ou  plaDo.avec  accompagnement deviolonet «i»- 


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BURNEY  —  BURY 


Ï23 


loncclle.  ~-  3°  Sonitm  pont  ileux  Tiokint  et 
liuu  ;  Londres ,  176&-  —  i°  Six  levons  pour 
lOiicdo;  ibid.  ;  —  6°  Six.  duM  poar  deux  OAIaa 
allannidM;  ibid.  —  6°  Troi»  coocertw  iwur 
diïecio;ibid.  —  7»  Six cernel jnaxi,  tolfAan 
inlnxiuelion  and  fvgvé  Jbr  Ihe  organ.  — 
8°  5ji  concertoi  ponr  le  tioton,  k  hnit  pirtief.  — 
9*  Cantates  et  chanioiu  aaglaiKs.  -—  (0=  An- 

N" d'ATblaj,  fille  de  Barneyipubliédemn^ 
«lirN  sur  la  Tia  el  la  tnvaux  de  »aa  père,  eo 
im  (roy.  AiBLiT  (M™  D'). 

BOBONl  (Antonii),  oMiipoiiteQT,  est  ni  i 
Rouir,  en  1733.  Ses  études  mnslcsies  furent  di- 
r^tu  d'abord  par  le  savant  père  Martini ,  h 
Rome;  il  lea  termina  enroite  au  cwiterTaloin 
delaPi«fà,iN«plu,  «»»  la  dinwtton  du  duI- 
bt  de  ctMpelle  Abus.  Set  premien  ewai)  de  coot- 
ptxition  drauMliqDe  furent  repréBenl^  i  Venise  i 
<«  HDt  :  1*  V Anton  In  Uutica. —V  l^  Ifoile 
trUka.  —  8°  ÂleatatuirQ  in  Armutbi,  1781.  — 
4'  S^onUbe,  1764.  —  S°  La  VaUgiaIrUa  ri- 
dicole,  1764.  Dîna  la  mAme  année  il  le  rendit 
k  Prague,  où  il  fil  rcpréuDler  son  opéra  Siroe. 
L'année  suinnta,  U  obUni  la  place  de  nulire  de 
aiawqtn  el  de  conpuiteoi  dn  Uiéllte  de  Dreade. 
Il  j  donna  :  70  la  Moda,  1780.  —  8*  IJ  Car' 
aeeale,  1789.—  0*  Le  Or/ane  Suimere,  1769. 
En  1770,  il  était  iHltre  de  chapelle  du  duc  de 
Wurtemberg,  i  Stotlgardiet  eu  1780,  il  rclouroa 
«n  Italie.  I>e  miltre  de  clispelle  Hdcliardt  la  Tit 
i  Rome  ea  1793;  U  £talt  alora  maître  de  cba- 
pdlede&alnt-Plerre;Miexécntadaui  cette  ba- 
liliqae  un  ifiiercrede  MCompoaitioB,  dont  Bel- 
cbardt  lait  rilo|«.  Lea  opéras  qu'il  a  écrits  à 
StuUgird  MDt  :  J)edra«ro,  1773  ;  La  donna 
inilabiU,  mB;  Arlaterte,  1776;  Sonune, 
1778.  On  ODimall  auui  de  la  a>m|HisiUaD  un 
coocerto  poar  la  basson,  plu^urs  sympho- 
nies, et  des  mulets  i  une  ou  deox  TOix  aiec  or- 

BURROWES  (Jb*m  Fhkeileioii),  naquit 
1  Londres,  le  23  aviil  1787.  Après  aTOir  fait  ses 
éladei  musicales  aons  la  direction  du  Uorslej, 
bachelier  en  musique,  il  se  01  counattre  par 
Me  euTertore  et  quelques  morceaux  de  chant 
^ui  tuiwt  exéeatéa  atcc  succte  aux  concerts 
d'Hanonver^quare.  U  s'est  livré  depuis  lors  t 
■aamposilion  poar  le  (dano,  et  a  publié  le*  ou- 
vrages tuiTan^  :  1*  THê  plane-forle  prlattr, 
rmtaining  explanationt  and  exampUiiif  the 
rudimentt  t>f  Aonnony,  ««(A  ^(y  atercUei  ; 
Loadres,Ctiappell.  OnlrouTe  l'antifse  de  cet  ou- 
in^dans  le  Quarferlji  massai  Uagaiiae and 
Setiew,  t.  I,  p.  378.  —  1°  T/u  IhorMitMatt 
frimer.  Ces  deux  ouTragea  sont  recoiamanda- 


le  double  rapport  de  la  clarté  et  da  ta 
.  —  3>.S!x  ballades  anglaises,  op.  1.  — 
4*  Six  diTertiaaemeuts  pour  piano.  —  &*  Trois 
aonalM  arec  accompagnement  de  violon,  — 
00  Sonates  avec  accompagnement  de  ilAte.  — 
T  Doo  pour  dtnx  pianos.  —  8°  Sonate  arac  ac- 
compagnement de  lioloucelie.  —  9°  Premîèie 
osTerlnre.  —  10°  Sonate  avec  dee  airs  écossais. 
—  11°  Trois  sonatjaes  sur  dea  air*  favoris.  — 
II*  Lefons  aisées  contenant  des  airs  favoris,  avec 
le  doigté  chifiré  pour  lee  commeataols.  —  13° 
TrJoa  pour  trois  Elûtes.  —  M"  Ouverture  k  grand 
orcbestre,  exécuta  k  la  société  Pliil harmonique, 
H.  Durrowas  a  arrangé  pour  le  piano  une  quan- 
tité considËrablv  de  compositions  de  Hnaart,  da 
Ucidel,  de  liaydn  «A  de  Rotûni. 

RUnSIO  {I>OB  PaiUMB),  moine  de  la  cm- 
grégatioa  réformée  de  Salut- Bernard,  urdie  de 
dteaui,  qui  vivait  dans  les  demUres  annéetfdn 
dre-septlAmB  siècle,  s'est  fait  connaîtra  comme 
compositeur  par  une  unvfe  Intitulée  :  ifewe  a 
quallrovoet;  Home,  Uascatdi,  1898- 

BUHTIUS  (NicouB).  Vofti    Bobci. 

BURTUN  (Jais},  né  dans  le  dncbé  d'York, 
en  1730,  fui  6lève  du  célèbre  o^nisle  Keeble, 
«t  devint  uD  babile  clavechiiste.  H  a  (ait  graver 
i  Londres  :  1"  Six  solos  ponr  la  clavecin.  — 
a*  Six  trios  pour  le  même  instrument,  avec  ac- 
compagiomcot  de  violon.  Gerbor  dit  qu'il  acMsé 
de  vivra  verB1786. 

BURY  (Bkiliïbd  ne),  né  k  Veisaillet  le 
20  août  1710,  fut  élevé  sous  les  îeux  de  Colin 
de  Biamont,  son  oncle.  Il  u'avait  que  dix-neuf 
ans,  lorsqu'il  fut  nommé  accompagnateur  de  ta 
chambre  du  roi.  En  1744,  il  obtint  la  survivance 
de  maître  de  la  musique  du  roi,  et  en  1751  celle 
de  surintendant  de  la  clispelle  royale.  Le  roi  lui 
accorda  une  pensim,  tn  175S,  en  récompense  de 
ses  services.  Ses  ouvrages  les  plus  connus  sont  : 
1*  Lu  taraeléra  de  la  folie,  ballet  en  trois 
actes,  représenlé.enl743.  -—V>  La  Nymphe 
de  Ia£«(ne,  diverlissement.  — 3' La  prise  de 
Berg-op-Zoom,  cantate  exécutée  après  la  cam- 
pagne de  Fontenoj.  —  t"  JvpUer  vainqueur 
des  Titans,  opéra.  —  i»  Be  profundU,  motet 
k  graud  clifeur,  pour  la  pompe  funèbre  do  la 
DaupMne.  —  6°  Les  Bergers  de  Sceaux,  di- 
vertissemenl,  pour  la  ducliesse  du  Maine.  — 
7"  La  Parque  vaincue,  divertissemuit.  —  8"  rf- 
ton  el  l'Aurore,  ballet  en  on  acte,  1750.  —  «•fi^jr- 
Ioi»' Z^ji«,ballet  cnun  acte,  1762.  —lO"  Pat- 
mire,  ballet  en  un  acte,  k  Foulaluebleaa,  «a 
1765.  —  11°  Zénis  et  Atmasie,  balist  en  un 
acle,k  Fontainebleau,  I7G6.  Il  refit  Perlée,  ballet 
en  quatre  acles,Gn  1770,  arec  d'Auvergne,  Ba- 
bel «t  Francœur.  11  avait  d^k  fait  un  prologue 


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124 


BURY  —  BUSBY 


poDr  le  DKnie  opén  «a  1747,  el  niw  MiTeriore  | 
pour  Thétét,  ai  ITSS. 

BUS  (Jouas  DE),  rtehwr  d'orgoeik  Aade- 
nardfl  (Fkwdre  urienUk),  Irairalltail  déit  duu  itt 
dernière*  années  daquinzitmatiècte,  ^contlrui- 
lit  en  1505  nn  nouvel  orgue  pour  rii6|iiUl  No- 
tre-Uane  de  celte  Tille.  LlMtrumeat  que  edoi-ci 
remplaça  aTilt  élè  t'ait,  to  145S,  par  Jean  Van 
Gaeraenbberfthe. 

BUSBY  (TuoMu),  docteur  en  niiuique,  «at 
né  à  Londre*  au  dMii  île  décembre  17^a.  Apre* 
aToir  éU  pendant  dnq  iiu  èlère  de  Janalliui 
Battiibill,  11  dsTlnt  organute  d«  Sainte-Haiie 
(newingtoa  In  Sorrj}  en  I7U).  Peu  d'annéea 
aprte,  le  docteor  Arnold  le  chargea  d'écrire  la 
partie  liiatorique  du  dictiMinaire  de  nuufque  qu'il 
•rail  eotreprU,  el  qui  fut  publié  en  17SB.  En 
17BB,  il  commenta  la  publicatiwi  d'une  collac- 
tioD  dennuiiae  «acrée,  tirée  d«a  meilleun  tu- 
teura,  et  dans  laquelle  il  intéra  pluaieuri  mor- 
ceaui  de  sa  coapotltion.  Ctiite  colleclitHi,  In- 
titulée: r^edii'iReAannoiilJtiétaltconipoiéada 
•louiemarceaui.et  fut  bvorabltoieat  accueillie. 
Le  tnccia  de  celte  entreprise  délemina  Busbj 
h  Taire  paralde  une  autre  culleclioa,  compoiée 
<let  meilleuros  cliauMn»  anglaitea,  aous  le  titre 
de  Metodla  Britannica,  or  the  beautittofàri. 
MA fonf  1  ;  rnaiB  celle  foi»  il  fiitmoinilieureax, 
et,  aprM  quelques  numéroa ,  le»  liiraitons  cei- 
aèrenl  de  panltre.  On  a  auui  quelque*  cahier* 
d'unioamal  de  clianl  inlilulé  :  Monttilf  Itutleal 
journal,  publié  par  Biubj  eo  1791.  Depoislong- 
lenpi  0  tnTaillait  1  un  ontorio  intitulé  :  The 
AyjiAeey  (la  PropliéliB)  :  il  lenteiécuteràHay- 
uarket  en  1799,  mais  MUiinccis.  Buibj  n'était 
pai  aisez  inttruil  pour  écrire  un  auTtaite  de  ce 
genre.  Cet  easai  fat  Buifi  de  l'ode  de  Gny  "">' 
le*  pr'jgrla  de  la  puésie,  miu  en  musique,  de 
celle  do  Pop*  pour  le  iourdeSainte-Cécils.etde 
Comala,  poécoe  extrait  d'Ossiau,  En  IBOD,  Busbj 
fit  paraître  un  diclionnaire  de  musique  (,A  mu- 
sical DieHonarg)!  Londres,  laoo,  un  toI.  in-lï, 
et  daus  la  tnéme  année,  il  cempou  la  niuiiqne 
d'un  opér«  intitulé  Joannu,  aoqoel  le  public  ne 
fit  point  nu  accueil  (kforatile.  Ce  lut  auui  dans 
l'été  de  1800  qu'il  Tut  admis  t  prendre  les  degrés 
de  docteur  on  musique  à  l'ualTerslté  de  Cam- 
bridge. Enfin,  dans  le.mSme  temps,  il  Tut  nommé 
organiile  de  Sainte-Marie  Woolntolh  (lu 
Unnbard-ttrttl).  DiTcr*  OUTrages  dramaliquea 
de  ce  compesitcuT,  aincl  que  dea  ctimpositiuos 
InBlrnmFubilei  et  Tocalcs,  succédirtnt  t  eellet 
doni  il  Tient  d'être  (ail  mention.  Rien  de  tout 
cela  ne  l'éltre  au-deuui  du  médiocre.  Comme 
écrifiln,  Bunby  jouit  de  quelque  considération, 
DOB  qu'il  j  ait  rirn  de  nent  ni  de  rortomenl 


pettté  dans  aea  écrits,  mais  «i  j  tcooTe  de  la 
métlKide  et  de  la  clarté.  Je  ciler^  eulre  aub-e» 
une  grammaire  mntiqile  {Mutieal  grammar), 
un  autre  ouvrage  élémentaire  Intitulé  :  GroM- 
Vtar  0/  mule,  qui  a  pwir  objet  la  muaique  coo- 
aidérée  ommie  science,  et  une  tûstuire  de  ta 
muiiqoe  (,1  gênerai  Bittorj  o/  miuic),  en 
deui  Tulumea  ln-8*,  qui  n'eat  qu'un  abrégé  de* 
ouvrages  du  même  genre  île  Uumej  el  de 
HawUna.  Bnabj  eat  mort  le  1%  mai  1838. 

Buabf  a  traTaillé  pendant  plnsieuisaantes  ila 
rédactionduJfi»iiA{|[  magasine,  pour  cegaieon- 
ccme  la  muaique,  et  j  ainaéré  qwJqnca  articles 
iatéresiania,  dont  nons  donneruDi  la  liste  ci-det- 
■ous.  Its'eat  bit  connaître  ansai  comme  littérateur 
par  un  poème  intilnlé  :  The  aie  of  ;enltis  (Le 
aièdedo  génie},  etsurloot  par  une  Induclion 
de  Lncrtee  fort  eatinée  en  Angleterre.  Yûei 
la  Me  de*  ouvrages  quil  a  arouéa  :  —  I,  Ou- 
Trtgea  tliéoriques  ou  biatoriquea.:  1°  MtuiotU 
DiiiCionarti^lfdoel.  Arnold  and.  TJtomBtubllf 
Londres,  1786,  in.8°.  —  3*  fteia  and  eomplete 
mtuicDl  DietionarTi i  Londres,  1600,  un  fol. 
iu-17.  Une  autre  édition  aété  publiée  àLoulrca. 
en  1817,  1  vol.  in-18.  Un  autre  dictionnaire  de 
musique  a  été  publié  par  Buabj,  es  isié  ;  c'eat 
nn  livre  an-deasona  du  médiocre.  —  an  Lije  of 
Mosart,  tAe  çêlebraled  gennan  tnutieian, 
dans  le  Honthlf  Uigaàne,  décembre  1T88, 
p.  445.  —  4*  Onntodtm  Jfiuic(sujlamuaiquo 
moderne);  ibid.,  jauTier  171)9,  p.  3i.  —  y  On 
tKicaliriftic(sDr  la  Musique  vocale)  iibid.,  isoi, 
novembre,  p.  3S1.  — 0<>  Original  memoira  tf/ 
the  laie  Jonathan  BalltthiU  (Uémoirea  ori- 
ginanx  sur  fou  Jonathan  Battbliill),  fonier 
IMI,  p.  36.  ~T  Musical  grammar  (Gram- 
loaîre  musicale);  Londre*,  tSOi  fn-8*.  La 
deuafèmeéditJonaparuïLoadres,en  1816,  in-i?. 
—  8*  A  gênerai  Bittor)/  oj  Muiie,  /rom  the 
earUeit  tiaufto  the  prêtent,  etc.  iaitloirtgli- 
nérale  de  la  musique,  depuis  les  temps  andeas 
Jusqu'à  nos  jonn);  Londres,  1819,  deoi  vol. 
ln-8*.  Une  traduction  allemande  en  a  été  publiée 
kLeipsklieniBil,  deux  vol.  (a-8o.~s<>A  ^riMi- 
tnar  of  Mutie,  to  ahick  OTeprtfixedobterva- 
tiant  explanatory  of  the  properlia  and  po- 
weri  tf  Mutie,  at  a  tcienct  (Grammaire  de  la 
musique,  précédée  par  des  euplicatlons  aiir  les 
propriétés  et  Is  puissance  de  la  musique  comme 
idence);  Londres,  1830,  nn  vol.  in-tl-  — 
I0<|  Concert  Root»  and  orehatre  aneedoUt^ 
Londres,  Clémenli,  1814,  trois  vol.  in-ISj  mao- 
vaise  compilation  de  tout  ce  quiaétédit  plostear* 
foisdaoi  lesonvrageada  même  genre  publiés  eix 
Angleterre.  —  11*  Musical  manual,  or  tcchni- 
cal  Dinelory,  eontainingfiilt  and  peitpitvon» 


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BDSBT  —  BUSHOIS 


195 


txplanaUau  of  atl  thé  termt  aneientaitd  mp- 
àent,iuKltmUie  lun-monle  Art;Jj>ai\Ks,  1S3S, 
liot.ln-l). — II. OuTngadrtnuliquec  l*7%e 
Pnpheef  (It  Prophétie),  oratorio,  en  1799. — 
î*  ComalB,  op4n H  IBOO. —  3* /oanna, opéra, 
■nttaMtr«daCoTCBt-GirdeD,  en  ISM.  — 4'Bri- 
Ujutta,  onlorio,  k  Connt-Girden,  en  ISOl.  — 
5*  A  laie  tifmfiterf  (Contt  myslérlaiis),  niélo- 
dnme,  1  Const-Garden,  en  laos.  —  e*  Fat- 
riu  fiiçtUvti  (L«  FlM  ro^HTe»),  opéra,  lo 
uème  tbéUn,  enlB03.  ~  7*  HugoTilino,  taé- 
lodrune,  ea  ISOS.  —  III.  Coni|)o»ilions  rocalea 
et  indrnmaitalee  :  1*  Tïa  lUvine  Barnuniil, 
n<*  I-U,  1788.  —  3»  Mtlodia  BrUmniea,  or 
tlu  beauliei  <^  Britiih  tong,  I7SB.  —  3*  TA* 
British  genitu,  <tû»  de  Gnj.  —  4*  Ode  de 
Pope  ponr  ta  (été  de  Siinte-Cieile.  —  5*  Ode  en 
uUon  de  grtMs  pour  eélébrer  le*  Ttclolret 
Tmpori^  ptr  la  nuTioe  «nglihe  (cotnpoaée 
pour  u  réception  de  docteur),  <n  ISOO.  —  t'An- 
lienTie  oompoièe  pour  l«e  ranéralllei  d«  Batti*- 
hill,  en  I80t.— 7*  Scmalei  depUno,  op.  1, 

BITSCA  (Locn),  nd  k  Tniln,  tut  nta!»  de 
Montcanin  lu  conTeot  de  Mtlan,  dtne  ta  seconde 
moitié  du  dii-Mptiime  alècle.  On  a  imprimé  de 
«a  composition  :  1*  MollMi  laeri  a  voce  iota 
eon  organo,  11b.  I;  Bologna,  Jacqnei  Monti, 
1671,  in-t°.  —  1*  ÀfitUe  MP  atnore,  a  voce 
lola;  BologM,  i6SB,  in-1*. 

BDSCU  (Pin»^;,paiteaTkrégnHde  S«tnU- 
Croti  ï  HanoTTe,  a  publié  on  Um  laUtulé  : 
Atu/ûhrliehe  Hitiorie  vnd  BrtkUmtng  dm 
Heldenliedet  :  due  teale  Burf;  M  QDwr  Gott,  etc. 
Kit  einer  Yorrede  vm  Ivthen  Beldenmulh 
and  teintr  LUbe  itir  Sing-und  DielU-Kvnit. 
(HUloire  et  explication  du  eantiqns  :  Bine  eette 
BuTg  Ut  «mer  Gott  etc.;  avec  noe  préface 
sur  Ittérolame  de  LnttieT  et  aur  ion  amour  punr 
le  cbast  et  ta  poMe];  Hanorre  1731,  In-g*. 
Bnseb  eat  mort  k  Hinorre,  le  10  décembre  1745. 

BUSCH  (Jean),  écriTiln  né  TraîMn^lable- 
mtal  ai  Uanemarii,  de  qui  l'on  a  une  itliser- 
tation  (ous  ce  litre  :  Sawl  rex  Itraelit  a  malo 
genio  turbatut,  et  canlu  eUharaçueDavidis 
inde  vica  liberattui  HaûiiiB  1703,  In  4o, 

BUSGHING  (AiraoïKE-FBéDËBic),  célèbre 
géographe,  né  le  37  wptembre  1734,  k  Stadtha- 
gen,  petite  Tille  de  Wes^thalie,  mort  ï  Berlin, 
le  !B  mal  1791,  a  publié  :  nisloire  tC  princi- 
pes de*  beaux-artt  (en  allemand):  Berlin, 
177Ï-74,  deox  ni.  lo-g*.  On  f  trouTS  quelque* 
obterration*  retalive*  k  la  miuique. 

BOSCHHANN  (E..),  fuld'abord  pauemen- 
fier  ï  Fredericroda,  près  de  Gotha ,  pnia  se  lÎTra 
ï  Pétode  de  la  cunitruction  de*  initnunent*,  et 
CB  iDTeala  nn  aoctreaD,  en  1810,  auquel  ildoaoa 


le  nom  (TlJranfon.  Cet  Instrument  a  qudqne 
reetemUance  iTec  le  Melodion  intenté  précé- 
demment par  H.  Dteti.  Sa  forme  est  celle  d^m 
petit  piano  long  de  4  fried*,  largo  de  3,  et  ea 
caitte  a  an  pied  et  demi  de  tiaateur  ;  «on  ctavter 
a  5  octiT»  et  demie  d'étuidue,  ddfitriijb  grsTe 
de*  piano*  ordinaire!  jn*qu'k  Hf  loraigu. Le  mode 
de  production  da  ion  dm*  VVranion  ert  nn  cj- 
liodrereoouTcrt  en  drap  qui  mel  en  Tibratlob  de* 
chcTille*de  tmis.  U  est  «oeceftible  de  eretwiida 
et  de  deere$ettido,  et  »•  ion*  ont  une  grande  dou- 
oenr.OnirouiedetreiuHipemeBtasBrl'frfwiloR 
elmr  le  prineipe  de  ta  contInKtios  dan*  ta  il" 
aatt«edetaGai(«t«Rnsieala  âeLeip*idi,  n-30, 
p.  46».  En  IS14  lenrpoAMi,salre  tnalninat 
dVMepliMi,rutaaMiiDT(ntéparBnidmianB,qnl 
Tojragea  en  AUeraagne  aTee  m  frère,  pfanbte  et 
cbanlear,  p<mr  le  Mre  eotéudre.  Le  Terpedton 
était  ionI  m  Instrument  1  frottemoit  On  en 
tronre  ta  description  dana  la  Gaietle  générale 
de  Hndque  de  Leipeiek,  tODM  18,  pig«  MB. 
Frédéric  Bnachmann,  fila  de  l^ntenleiir  de  VV- 
ratiUm  et  da  Terpodion,  a  bK  quelque*  per- 
betioDiiement*  an  Phi/aharmoniea ,  en  1943. 

BUSCBOP  (Coamiiii).  On  a  «ou*  ce  num 
d'un  matfciin  Inconiiu  on  recudl  de  psaume* 
k  contre  Toix  dont  le  titre  a  celte  orthographe 
bien  ali^Hkre  pour  l'époque  k  laquelle  l'ou- 
TMge  a  été  imprimé  :  Ptalmen  David,  vg/fltch, 
mit  vier  Barlyen,  seertuetende  lutfig  omtln- 
gen  enAt  tpleleni  op  verieheldea  Intt<htmen- 
len.  DttaaridorfT,  tU)B,  ln-4*  obi.  Ce  langage 
ne  peut  lire  coniidéré  que  comme  un  patois. 

BDSNOIS  (AirroiN*  de  BUSKE  dit}  ou 
BD9N0TS,  un  de*  plus  remarquable*  mnsident 
belge*  dn  qulnittme  siècle,  entra  au  serrjce  de 
Chirle*  ta  Téméraire,  duc  de  Bourgogne,  «u  mois 
de  décembre  14E7,  ainal  qae  cela  eil  démontré 
par  ce  passage  Inscrit  dîna  Tes  comptes  de  l'hatei 
de  ce  prince  :  •  A  Anthaine  de  Busne,  dit  Bus- 
s  noia,  cbanlre  de  Monseigneur,  ta  somme  de 

■  xfjliTree  (de  Flandre)  pour  don  i  lui  lïlctpir 

■  leeluy  seigneur,  en  consldi^racion  du   aerrlce 

■  quit  luy  a  tiù.  depuis  le  mois  de  décembre 

■  UTlj(ltE7)jns<|u'k  ce  dernier  de  mars  enasoi- 
•  vint,  et  aussi  pour  liij  entretenir  an  serrlce 
s  dicellni  Klgncur  (I).  i 

Jusqu'à  ce  Jour  on  n'a  pas  découvert  dans  ies 
mànniCTitade  renseignemeuls  posilila  sur  la  pa- 
trie do  BusnoIs,  qui  [larlagea  avec  Ockegbem , 
Obrecht,  et  un  petit  nombre  d'autres  safanls 
bommea  la  gloire  d'à rolr  coopéré  d'une  maniera 
active  au  progrès  de  l'arl.  \ 


m» 


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B  a  ra  l«  jour  «tans  la  Pîcanlia  i  ou  diw  l'Ar 
tais,  ou  pwt-itre  dtns  la  Flaaare,  car  la  plu- 
part des  Tnnsicieos  atlacltés  am  cbaptUca  d«i 
court  do  France  el  de  Bon  rgogne  étaient  alorit  de 
ces  provincetii  mail  il  parati  dimelle  de  décider 
ea  bTeur  de  l'iiae  oii  de  l'aotre.  Bus&oia  i<A 
pourru,  en  octobre  1470,  btm:  Pasquier,  Louis 
•I  Jacq  ue»  Jmorjf  «a  AmairTs,  chantres  comme 
lui ,  et  mallro  Jean  Slimrt  ou  Stetf  art,  ehaalre 
«Vltis  ou  teMsais,  d'une  place  de  denri-ebâ- 
peiain  h  la  clwpelle  ducale  (1).  Au  moù  de  no- 
Teralire  suiriol,  le  duc  donne  au  mAnw  artûte, 
qu'il  qualine  de  Meuire  Anlholn»  de  Bvme, 
dit  2tiun0jj,Eiiiicliapeiain,  une«)mmede  16 li- 
Tiei  de  Flandre,  •  en  ooosidéraciiw  (  dll  an  do- 
.  •  eument  coolemponia  )  de  pturimr*  ^réablei 
<  «erricen  qoli  lujafaii.et  pourancuBeacauaa 

■  doot  il  ne    Teult  auïe  dMarseion  Ici  eeira 

■  faide  {1).  >  tl  ait  penois  de  prteuoMr  que  eee 
eervices  agréables  dnot  le  prince  ae  Tcat  pas 
qu'il  soit  fait  mealjon ,  consistaient  k  l'aTofr 
■idé  k  écrire  certalai  motets  ou  certaiiiM  ctian- 
WB3  dont  Cbiriee  se  faisait  un  passe-taupe  duw 
■M  DMffleBls  de  loisir  (  voy.  Caitust-Ï^Jàmi- 

Les  gages  de  Busnoia  étaient  de  B  sous  par 
jour  en  juillet  li7l,  et  de  13  tous  an  mois  d'août 
U7l,  tandis  qne  Robert  Morton  (  noy.  ce  nom), 
qui  n'éuit  que  clerc  de  la  chapelle,  et  dont  le  mi- 
rite  était  Tort  inrériear  i  cetni  de  BusMis,  re- 
eerait  ï  celte  mémo  date  |g  khh.  Au  nwia  de 
jauTier  1474,  tout  deux  Maient  payés  au  même 
Uni.  Les  gages  des  cbapelalas  lurent  rédnib  à 
13  aoui  pour  tout  le  ri^e  de  Marie  de  Bonr- 
g<^e  et  reslérenri  ce  diillre  jucqu'k  ta  Qn  da 
règne  de  Philippe  le  Beau. 

Butoott  acccHnpagoall  souTent  son  maître  dans 
ses  TOfBges  el  meiDe  dans  ses  expédition*  mi- 
lilairesi  des  documents  qui  ont  été  coiuerTét  ont 
permis  k  H.  Pinchart ,  dief  de  section  aux  ar- 
chiTei  du  royaume  de  Belgique,  de  constater 
que  BusDOts  Ctait  k  la  suite  du  duc  de  Bour- 
gogne, dans  dee  roja^  bits  eu  juin  1471,  juillet 
et  aoOt  1473,  joli)  1473,  janvier,  juillet  et  aoal 
1474,  et  qu'il  assista  au  siège  de  Neu,  arec  tout 
le  personne  de  la  chapelle  ducale,  pendant  les 
mois  d'awil  et  de  nul  I47S  (3).  Après  la  mort  de 
Cbarien  Le  Téméraire  [ï  jaoTler  i477),  Busoeis 
resta  au  serrice  de  Hsrfe  de  Bourgogne;  car  on 
le  retronn  sur  les  états  jouroaHen  de  la  maisiKi 
de  celle  princesse  dulo  et  du  37  septemlm  1477, 


M  BcgUlK  ¥  i«o.  ardi.  dv 


da3l  aoâl,  m  septembre  et  II  octobre  1479, 
4et?e<Mtobre  I4S0  (I).  Son  non  neOgure  plus 
dans  un  état  daté  do  1  Cerner  14B1  (3). 

Il  jouit  de  diren  bénéfices  eodésiastiqnes  : 
OD  a  sur  ce  point  des  renseigneiBeots  pâsilih. 
Le  premier  résulte  d'un  acte  aoUuntiqw  qnl 
existe  en  oiigioal  aux  areblree  dn  rojaBW  de 
Belgique,  el  par  lequel  on  loit  qne  Bosaois  ré- 
signa k  Maestiichl,  le  4  mai  1473,  entra  lei 
mains  du  duc  de  Bourgogne ,  U  cbapdienie  de 
Saint-SjlTCstre,  ou  chtieau  de  Hons  en  HaiDant, 
dont  il  avait  reça  prtcédennnent  la  collatioB  (3). 
Le  poftc  chroniqueur  Jean  HoKnel,  contein- 
pocain  de  fiasnoit,  nous  apprend  dans  de  fart 
mauTais  tw»,  que  ee  grand  mosidcai  avaH  ob- 
tenu ttne  prébemlu  qui  lui  donnait  le  Wre  di 
dojfTO  de  VoTnet  (4).  que  ie  baron  de  ReidèB. 
hen;  a  cru  «tre  le  nom  flamand  de  FWnet 
(Flandre «ceidentoleXs).  Pluileiirt obsarratians 
te  présentent  sur  cette  drcooslanca  :  La  pre- 
mière est  que  Vomes  n'est  pas  le  non  llMnand 
de  fumei,  nwis  bien  Vtvren;  et  K.  Pinchart 
a  démontré,  par  des  actes  authentiquet  (S)  qne  le 
dojenoé  de  Fnrnes  fut  occupé  par  Robert  de 
Cambrin,  conseiller  el  maKre  des  reqiiUea,  de- 
pois  un,  et  qu'il  l'était  enfiore  en  1484.  Ce 
laborieuE  iaTeUigatear  a  fort  bim  établi  qve  la 
localitt  dont  il  s'agit  doit  élre  ro«rna  ou  Oott- 
voorne,  en  Hollande,  où  ii  y  arait  une  collé- 
giale (Salnt-PaBcrace)  composée  d'un  doyen  ft 
de  trois  chanoines.  D'antres  lieux,  aHués  dans 
les  domainei  des  ducs  de  Boorgogne,  portent  des 


traoes  de  prébendee  attachées  i  eee  localités.  A 


n  Lrttrt  d  M.  rau,  e 


>y  Google 


tipÊÔ  d«  l'époqnt  «k  Bmnoû  Ait  poorru  de  ca 
bMSca,  M.  liteobirt  peoM  qu'«lJ«  doit  ttn 
liteau  nudsâamd  147),  lonqDll  rttigiu  k 
MiMtiWit  1«  dupdlmie  de  SMnt-S;lT«rtre  an 
dibaiKto  H(Mu<i). 

L'tpoqua  da  la  mart  d«  Boioofa  parait  deroir 
Hre  Bite  déanttlvaiMit  «atra  le  16  octobre 
1480,  oA  Mm  Bom  figure  auoire  dani  Im  ëlat»  de 
Il  cbaprito  dw  prhicei  MnTereim,  et  le  3  lénter 
I4SI,  ok  il  diapuatt  dn  lielea  de  cette  diipeUe. 

Ln  éloges  accordëa  i  Buauoii  par  Tindor,  ou 
riidoiit,  en  diTanendràti  de  aea  oiiTTagee,  par 
BirlboloaiéBainie  de  far^a,  dus  son  opaicule 
iiapcteéàBalopie,cn  1483,  par  Aarenf  Tiuca- 
wUafnJfiutca.c.as),  f^rGmMi{PiastawU' 
MTMle,  p.  376  ),  et  par  qoelquee  autres  andeni 
foiTaina  de  l'Italie,  eembient  indiqaeT  qa'il  Dt 
un  Tojage  dans  ce  pa^a;  au  moiiu  eat-il  cerUin 
qne  aei  oaTragn  y  tuient  couDue,  et  qa'ili  ; 
iiMiMaient  de  bcaucuop  d'ettime,  car  Pelrucd  de 
Fouombrone  iiuéra  qu^ues-uses  de  ses  chao' 
MU  (rançaiae*  ï  quatre  parties  datw  sa  coUecUon 
de  cent  cinqDaute  chanla  de  dirert  auteur*  té- 
lèbrei,  publiée  en  1503.  Les tienplaires  doM 
prédeus  recueil  «ml  tf  nu-es,  qa'jueuo  des  hl»- 
tOTieaa  de  la  nraiiqve  a'aTiil  eu  comiaiMUM  de 
CM  pièces  de  Butaola ,  et  qu'à  l'eiceptioo  d^in 
fragment  brt  court  doniK  par  TlnelorU  dans 
on  de  set  ouTragei,  on  crojalt  qa'il  n'nlibU 
plot  rindeeeiullre.  HenreuRiuentKieMKatter, 
lui  ■  tiwni  dana  la  bibtiotlièqiie  impMalo  de 
Tienna  am  axaaplaùv  de  U  collectkw  de  Pe- 
Imcel ,  en  a  tiré  trois  cbatuons  à  quatra  partlca, 
qn^l  •  pnMitea  tu  partifioit  dans  les  specloMoa 
de  nnakiDa  andeaBe  qootég  à  ton  inéniofre  tnr 
Ici  muiieina  Déerla»lais ,  coaronaë  par  la  qoa- 
tritaie  elaaae  de  rinitltut  det  (>aTS-Bas,  11  wt 
ftcheni  qu'il  j  atlbnucoop  de  fiutes  d'imprei- 
doB  dans  ces  restes  prrideoi  d'uae  époque  loté- 
ramnte  de  l'art;  Kîetewetter  parait  d'aillean 
l'être  trompé  ea  quelques  oidrollB ,  dans  la  tra- 
toetion  en  notation  medcme.  Avant  cette  publl- 
Mion  i'aTaf*  tnM*é  dans  un  manuscrit  appar- 
launt  t  Onllbert  de  Piirir^coort,  (thaieun 
dMBaoM  et  Dotela  à  trois  *o<i  de  la  cooipoeitto) 
de  BosDob,  et  Je  les  sTals  traduit*  en  notation 
Bodeme  et  tnla  en  partltioD,  Ces  pièces  me  sem- 
Uul  être  d'un  «trie  plus  léger  et  plus  él^aot 
que  les  première*  du  recueil  de  PetruccI;  mal* 
hcbanaon  à  quatre  partlet,  tirée  de  celoi'ci, 
UeH/  quel  Mariage,  etc.,  est  un  morceau  tréi- 
muarqnable ,  uon-sculement  k  cause  de  la  po- 
nté de  l'harmonie,  OMis  parce  qu'il  y  a  one 
paode  habileté  dan*  la  manière  dont  le  Bq)et 


est  mi*  en  canon  cotre  le  biner  el  la  detniènw 
partie,  un*  nuire  anx  meaToneots  belles  el 
plein*  d'éléfiaDcedM  autres  parties.  Ne  possAdtt- 
ou  que  t«  morcean  de  Bnsnois,  on  auiait  U 
preuve  que  ea  réputalim  ne  (ot  point  usurpée, 
et  qn'il  mérita  d'être  mi*  en  parallèle  avec  (^e- 
^Mm  son  contemporain.  Ou  y  Tuoarqae  un 
progrès  Incontestable  dans  l'srl  d'écrire,  depuis 
l'époque  de  Dniaj.  Ao  sarplni,  d'autres  produc- 
tiona^e  BusDois,  relrooTée*  dans  ce*  dernien 
temps,  pronieot  sarGsammeBt  le  mërile  de  ce 
maître  coium  barmoaiate,  pour  le  temps  où  U 
Técnt. 

Baini  a  réréié  l'exisleoce  dans  les  archivée  , 
de  la  chapelle  pootiScale  de  plusieurs  composa 
tioBi  de  Boanoli  ;  elles  sa  Irouvent  dans  le  vo- 
lume cotA  14  de  ces  archive*;  on  y  remarque 
particiilièremeQt  une  iltue  de  l'homme  armé, 
Tlnctoris  dte  aussi  dans  son  traité  du  contrepoint, 
parmi  les  compusittons  de  cet  artiste,  la  chanson 
b-anfaise.  Je  ne  demande,  et  le  motet  cftjn- 


Il  y  a  lieu  de  croire  que  Busnoii  a  écrit  un 
traité  de  musique  pour  l'usage  de  les  élèves.  Cet 
ouvrage  n'a  pa«  été  retrouvé  jutqn'à  ce  moment, 
mais  Scbscht  le  cite  dans  ta  Bibliotbèque  de 
mu«iqne,  d'après  l'aulorité  d'Adrien  Pelil,  sur- 
nommé CocUcttj  ou  CocUru,  qui  parait  l'avoir 
TU  el  cooiullé.  La  découverte  de  c<  livré  serait 
précieuie  peur  l'histoire  de  l'art. 

Le»  ouvragei  do  Bosnoii  dont  il  nous  est  par- 
venu des  fragmënb  imprimés  sont  1 1°  Les  chan- 
sons française*.  IH«itl  quel  maiiaç»,  MaMet 
femme*,  et  De  twu  bUat,  à  quatre  vois ,  pu- 
bliés en  pertles  séparée*  dans  le  recnwl  de  Po- 
Inicd ,  Intitulé  CanJJ  CenU>  Cinquanlaj  Venise, 
I&03,  petit  in-4*  oU.;  lesquelles  ont  éternises 
en  paitillDn  par  KiewNetter  et  publiées  dans  les 
exemples  do  musique  à  U  luite  de  son  mémoire 
sur  les  miiiiciens  néerlandais  (  Die  Verdieitfte 
der  tneda-lamder  in  die  Tentltuntt,  etc.;  Ant- 
lerdam,  ies9,  ia-i').  Mais  dea  piuductions  Uen 
Fdasfenportante*  nous  sont  roumie*  par  quelque* 
UMUMcrlli.  Le  idus  inlérettaot  de  cei  manitrtla 
est  è  la  biUrotbèquo  royale  de  Bruxellea  et  pro- 
vient de  la  ciiapelle  de*  socieni  duc*  de  Boup- 
gogne.  Il  renferme  de*  compositions  des  andeiM 
chantres  de  cette  cbtpelle  et  d'autiea  artlilci  du 
qidnsièuie  siècle,  particulièrement  de  Dufa;  et 
de  Bnsnois  (orthographié  Aumoys).  Les  (navres 
qui  appartiennent  è  celui-d  sont  :  I*  Un  Ma- 
gnificat du  premier  ton,  k  3  vihi.  —  3*  Un 
MagTÙfieat  dn  sixième  ton ,  k  4  voii  ;  conpoai- 
lion  très-intér«mnte  oji  l'on  tronve  det  bar- 
diesses  d'harmonie  et  det  libertés  de  rtyle  qnl 
Indiquent  un  progrès  depoi*  l'époqoé  de  'Datuj, 


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IM 


BUSNOIS  —  BUSSCUOP 


—  3"  Lt  H«uc  Scee  oneflla  i  i  Toii ,  du  plai 
luat  uMjU,  et  1«  moDument  le  plu  ramarqtuble 
de  rarl  Tcn  ItTO.  —4°  Une  Prose  de  la  Me 
de  Piquet  {VicUm»  patdiaU)  k  t  toIx.  — 
)*  Aejina  eali  Mare  k  4  voli.  —  B*  Va  autre 
Beghia  eœU,  également  k  4  voix  i  morceau  re- 
marquable par  une  Imitation  prolongée  catre 
le  tâior  et  l'altertenor, 
lei  aatrn  foUiemenTei 
t  3  Tols  (Anima  mea  ).  —  k*  Motel  k  4  T<ris 
(7erbun)  caro  faetum  eit).  — 9*  Le  chut  de 
r^jonluance  Noël,  Hoêt,  k  4  tou.  —  Kr  Èilgma 
miuicals  fort  carieaie,  k4  *oii,  ur  lepràiom 
et  le  nom  de  Butnoli.  Loi  parties  de  ti^  vdx 
unlemeot  lont  tediea  :  la  dilGenM  eouiite  k 
trourer  la  quatrième  d'aprèi  dea  indicationa  qni 
RodI  ctlet-mâum  du  teigmes  tria-obuarM.  Let 
paroJea  mâmea  se  préaraleut  d'ano  manière  énlg- 
inatiqao;  car  cellet  de  la  première  partie  «ont 
nne  prière  k  uint  Antoine,  qai  commence  par 
'Antottiia  écrit  en  rooge;  et  lee  derniers  mots 
de  la  deuxième  partie  sont  omnUnu  AO(ri  (voIk, 
mot  grec  contracté  devoâci  esprit,  dme,  iniel- 
Ugenet).  Or,  le  dernière  sTlIabe  d'omnfbiu  et 
nopt  «ml  écrits  en  range  et  rorment  alnil  le  nut 
BÛtnûfi.  Cei  recbercbes  ne  seraient  que  des 
paèrilitèi  si,  d'ailleurs,  le  morceau  n'était  Intéret- 
sant  par  la  rocroe  et  par  les  imitatluiu  forméca 
cotre  les  ditrércotca  roli.  J'ai  mis  en  partilioo 
Ions  ces  morceaui  ijant  llnteotion  de  les  pa- 
bUer  BTN  tout  ce  que  j'ai  recueilli  de  Dur*;,  de 
Blnehot*,  de  R^s,  d'Obroclit,'  d'Ocki^bèm  et 
d'autres  maîtres  qui  Técnrent  è  cette  ^oque  n- 
cuWe;  car  al  la  acUème  nècle  commence  k  être 
connu,  l'art  de  la  fin  du  quatonième  sitcle  et 
des  deux  premiers  liera  du  quimième  ne  l'etl 
pas  CBCore, 

Aind  que  je  fd  dit,  le manuscilt  de  Pîzéré- 
couct  m'a  aussi  fourni  plnifeon  chansons  et 
motels  de  Busnols  que  je  rénnirai  aux  autret 
moicaaui  dont  il  TienI  d'être  parlé.  D'autres 
chansons  de  Buanoii ,  k  Irois  et  k  quatre  Tcdx , 
setronteDl  daninnmannscrlIdelaBlbUDtlièqae 
de  Dijon  (  coté  n*  3»ï),  qui  proTieatde  la  nMdson 
des  dncs  de  BonTgogne.  L'existence  de  ce  ma- 
nnscrit  avait  été  Inconmte  josqu'k  ce  JHwr,  et 
n'a  été  rérjlée  que  par  H.  Cliaries  Poisot,  dans 
un  écrit  qui  a  pour  titre  :  Les  Jfiulcfnu  bonr- 
çuigtioiu,  etc.;  Dijon,  1154,  fn-S"  (p.  lA). 
PMlérieurcment,  H.  Stephea  Horelot  (voi/.  ce 
tKMn}  a  donné  une  Notice  trèa-lntireisante  de 
ce  mime  mamucrit  (  Da  la  muiique  au  gvin- 
sUme  Mêle,  floliee  sur  «n  mamutrii  4e  la 
b»aathèq^  de  Dijon;  Parfs,  V.  Didron  d 
Blanchit,  IB»,  gr.  ia-4°  BTec  14  pages  de  mn- 
tiqne).  On  7  Toit  que  le  manaBcril  contient  dix- 


neuf  chaaiiqa,  do^  dix-eapl  t  trois  10I1  et  diu 
k  quatre,  «Tec  le  nom  de  BoaMli  {iU>,  doitt 
H.  Motdol  donM  b  liste  IliémallqDB.  Caamtf 
pease  qu'il  t  en  a  ' 
même  volume  qnl  appartiennent  ai 
sieiea.  On  j  voit  en  ontre  que  M.  Hontol  a  lraa*é 
treiie  autre*  ebaosons  de  Dusnois  dans  un  ma- 
aoseril  de  la  UUiolhàque  UagUabaefUiÀoMa  de 
Florence  (ii*U,  limdsStroni,  cl.  iii },  une  antre 
dan*  le  n>  iw  du  même  fonda,  et  enfin  une  autre 
dans  un  manusciit  de  la  bibliothèque  de  Péronse. 
La  volume  de  Dijon,  qui  porte  la  titra  ridicule  de 
JtanMU((«eaiiJniUIe*,CBntieBt  cent  cinquante- 
deux  ebanaoQ»  k  trois  et  quatre  v«ii  de  Boa- 
noK  Odieghem,  Tbidorli,  Haitingnant  { BarM- 
reaii,BarHrUr»,BarbiriaiU,oaBar^i»gitaat. 
Yofex  BAawBuo),  Caron,  etd'autret.  Enfin, 
plnsieiirs  mease*  de  Busnois,  notamment  odie 
qui  a  pour  tilre  L'homme  armé,  se  trouvent 
dan*  le  volume  mauDScril  coté  14,  deaarcbive* 
de  la  chapelle  pontifir^ie,  k  Roaae. 

BUSSCHOP  (tJoui-AMiisn-Guiu.uinK], 
compositeur  anutenr,  est  né  k  Paris,  de  pareols 
belges,  le  10  septembre  1810.  Son  père,  après 
avoir  été  cmiscdller  k  iaconr  de  osaaaUoD,  août  le 
gouvenemcnt  impérial  de  Hapeléen  1*'',  prit  aa 
retraite  en  isie,  et  revint  fc  Bnîges,  sa  ville  natale. 
Élevé  dans  ce  lien ,  et  loin  de  tout  aecooc*  pour 
l'élode  delà  composition,  vers  laquelle  ilae  sentntt 
entraîné ,  le  jeona  Buiacbop  apprit  la  théorie  de 
lliarmonie  et  du  contrepoint  sans  autre  guide 
que  le*  livres  d'Albrechtsbai^  et  de  Refcba  ; 
puis  la  lecture  de*  partilions  de*  mattre»  l'Initia 
è  la  fonnaiisance  du  tonnes  et  de  la  pratique  de 
l'art.  C'est  dn*)  qne  s'est  formé  et  développé 
son  talent,  et  qu'il  aécritdea  symphonies,  de* 
uuverturca,  des  loènaa  Ijilqoea  avec  «rtbestra, 
une'Hesse  sdeunalle  k  trois  «I  qoatre  voix  et 
orche«lre,deaiaolela,de*  morceaux  de mofiqne 
militaire ,  de*  chmur*  pour  voix  d'hommes  sasa 
accMnpatncuient ,  et  de*  n 
pagnemeut  de  piano.  : 
ayant  mis  au  concours  pour  les  lête*  aatlonalci 
deBeptembre,enis34,  la  ooroporitiond'ooe can- 
tate aurdei  parole*  intitulées;  £e  Dri^watbetçe, 
le  prix  fut  déceiiié  k  l'ouvrage  de  H.  Baaschop , 
qui  fat  exécuté  par  un  ehmur  et  un  ordieelre 
Immense*.  Cet  amateur  n'a  pobHé  de  s*  eompo* 
tittoa  que  les  ouvrages  snivanlt  ;  i  *  Six  cKanls 
reUgteiix  ponr  une,  deux,  trois  et  quatre  voix 
avec  orgue  ;  Braxelles  et  Majeoce,  SchoU  frères. 

—  V  Ave  Maria  et  Taitlum  ergo,  k  trois  on 
quatre  voEx  en  cliimr,  orchestre  on  or^e;  ibid. 

—  3*  7roIs  moreesur  reUgieux  è  trois  voix 
avec  ou  sans  orgne;  ibid.  —  4°  Ave  Ventm 
Corpui;  Bcce  pont*  Angelorun;  0  Saerwn 


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BUSSCHOP  —  BUSSET 


139 


■TU  orgae;  Leipticfe,  Brdlkopf  et  Qeert«t. 
H,  BuHchopkcoropotépODrtetioctéUa  dectiint 
de  II  BeigiqiM  DH  grud  nombre  declusan  avec 
Ds  uMorclieatr«;  ta  prodnetiMU  In  plu  con- 
Hn  «n  ce  B^nra  «ont  ;  I'  L'ttemdard  de  la 
Patrie.  ^  V  La  ChaiU  4e$  Mmtat»ar^.  — 
r  La  FiU  tecUgiM.  —  V  la  Prière  de*  eé- 
MiU9». —  i'  LfRéveUdei  Pâtre».  ~tP  Le* 
Ckarmtf  d»  la  «olM.  —  T  L'Hfmiu  de  la 
«Hjt.  —  i'  La  Marthe  ait  eoaJiat.  —  V  Le 
Départ  de*  JtinettrelM.  —  10*  La  CKaue  an 
cerf.  —  11*  Le  Chaur  tutUoaaI.  —  IV  La 
Viàen  famatUqym.  —  la^  £«  Crépiue^  du 
mafia.  —  H'  Brufei,ele.  H.  IkuKbop  at  dé- 
uc4  d«*  ordm  de  Uopold  al  da  U  enarooiK  de 
ciitee. 

BOSSE  ( FaAktaM-GoRLia  on),  ut  \b  3 
itril  I7M, i  GMKMegM,  dus  la  Yidlle  MarcUa, 
Md'abordproraaaeur  denutMmatlqueaà  Vnj- 
\Krt ,  puis  i  Deuao.  Dau  lea  daralèrai  aanéet 
il  «lit  k  Dreade,  oA  il  TiTaH  eMoraea  1S30. 
Dus  aea  petite  eaaali  de  nwtbéntaliqiiea  et  de 
fiiytufae  <  Kletae»  Beilraegea  iw  Malhevia- 
SkmdPhyiUt;  Lelp^cli,  i7BS,  l" partie), on 
Iraoïe  une  diaaertaÛoB  «or  ka 
produilai  par  les  wi 
lecodl  reoFerma  (a*  10)  nne  dluarlalion  eut 
fhiriDonle  de*  tons  pon.  La  mima  iiTant  a 
HobUt  davi  la  Gaxetta  bebdoinadalre  mnaicala 
te  Beriln  [BerUaer  MM^iaUeeke*  Woehe»- 
Hait,  tT93,  p.  177-lSl  et  tat-i(7)  dea  obMr- 
titians  Mir  lat  aona  hanncMilqaea  dnikloiieide 
bbarpv- 

BDSSE  { Jauf-Bumi  ),  eaalbr  k  Butom, 
M  déclara  partisan  du  ijriAaie  de  Nalorp  poor 
rcnaeigoEintnt  de  la  inniiqae,  daa»  lea  faolaa 
popalaim,  par  la  BOlatioD  en  chilTre*.  Il  a  pu- 
blif  dans  celte  Dotalioa  on  livre  de  mélodie*  cîio- 
nia,  mm  ea  litre  i  CkwàUtuA  tnZIffBm 
(tr  yolkttehviea,  eaihaUand  die  taemmU. 
MtMie»  de»  BoettMr'tehta  CiMraibuehe 
(Litre  cboni  an  clillTie*  pour  lea  écoles,  con- 
lauit  tontes  les  iiMilodiei  du  llire  choral  de 
Boettoer);  HaooTre,  Hahn,  nu,  io-8*.  (te  j 
tfoote  une  bonne  préface  de  Bœdeter.  Bnsie  a 
[obUe  dana  la  même  année,  et  chez  le  uAna  édi- 
Iter,  nne  tiutnieti<«i  conceinant  l'usage  dt  son 
IrredoraL 

BUSSET  (F.-C.)i  né  dam  ledéparbnent 
M  ta  CMe-d'Or,  Ait  d'abord  «iniple  géomMre 
fa  cadastre  t  Clermont  (Poj-de-DAme),  pnis 
itaDMie  eaclier  à  IM)oa ,  od  U  est  uMrtea  1M7. 
Par  daaaaement  à  tes  IraTsax ,  <l  s'était  liiré  ï 
Tdade  de  la  nuiîque,  en  ce  qui  concerne  aa 
(Maria.  La  résultat  de  tea  méditations  aur  celte 


natièrea  éfdexposéparlaidanacae  écrits:  f^a 
vtutiqite  iimpU/iée  dan»  *a  théorie  et  dont 
io*  enaeignement.  Première  partie.  UHodie; 
Paris,  Ilenri  Lootoine,  1S36,  I  vol.  gr.  in-K* 
de  l»g  pages.  ~  V  La  mutiqve  timpUfiée,  etc. 
Daixième  partie.  Harmatiie;  Paris,  Ueori 
Lanwineet  Bachelier, I83B-IU0, 3  toi.  gr.  in-g°. 
Ce*  TolnnieiootéléiaipiûnéH  tDtton,  a\eedes 
signes  de  notation  empruntés  au  système  de 
H.  Jiie  (  vofet  ce  nom  ),  d'aprte  on  procédd 
tjpograpUique  tuvenlé  par  Bnaset.  Comme  toutes 
les  personnes  qoi  n'ont  paa  étudié  la  oiusiqua 
dau  l'enrince.  Basset  j  trouTait  dea  dirSculldi 
de  tliéorte  qui  n'existent  pss,  et  comme  lieau- 
conp  d'antres.  Il  sa  crut  appeU  t  les  ràunidre. 
Lul-méiue  lUt  riTea  de  la  singulière  dlreclion 
qull  STSit  donnée  i  ses  études;  car  il  dit  ilan* 
la  prébce  da  la  première  partie  de  son  litre  : 

■  Un  saitlment  à  la  fols  de  jnstice  et  de  recon- 

■  ualssance  me  (lit  un  deToir  de  dira  qat  la 

■  Dùétbode  éltmestiire  et  abrégée  d'harmonie  et 
1  d'accompagnement  dé  H.  Fftis  est,  de  tous 

•  les  oorragH  de  ce  genre  que  l'ai  été  à  même 

•  de  umsuller,  celui  qui  m'a  piru  la  plus  clair 

•  et  le  plus  praiire  k  Tonner  un  harmoniste.  C'est 

•  dans  ce  petH  ouTrage,  où  les  tiils  liarmoni- 

■  ques  sont  dépigé*  de  tout  ce  qui  pourrait  em- 
>  pécber  d'en  tiklr  te  lien,  que,  lacliant  à 

•  ji«iM  le  nom  da  *oUt  et  levr  valeur,  j'id 

•  apprit  mt  peu  de  temp*  la  muiqae  teal  et 

•  fSM  autre  guide,  eontmençoal  afnd  par 

•  la  boue  eUffrie.  ■  Busset  iTall  néanmoins  si 
mal  ccmprfs  le  livre  anquel  U  rend  cet  liom- 
nage,  qne  dans  on  autre  endroit  de  la  ment» 
prébee  il  dit  «Kore,  ta  parlant  île  la  tierce  et 
de  la  quinte,  qui ,  selon  lui ,  délermiiMnt  la  to- 
nalité de*  gamme*  :  i  La  lot  qui  lea  r*sii«iDb)e 

■  aans  cesse  (harmoniquemeut)  n'eat  point  une 

■  Inientlon  de  riiomme,  qui  te  plie  aui  exigence* 

•  d'un  art  créé  par  lui,  mais  luw  loi  pUjsique 

■  reconnue  dan*  la  résonnance  des  corps  sonore^ 

■  etc'est  sur  l'obserratloa  de  celle  loi,  et  en  se 

■  conformant  à  se*  preacripUtms,  que  l'art  mo- 

■  sical  a  été  établi ,  etc.  ■  Rien  n'est  pin*  con- 
tfiire  k  ne*  idées  que  celle  fauate  théorie  de 
l'art  basée  sur  des  causes  étrangères  au  senti- 
ment de  lltomme  i  on  le  sait,  car  tout  ce  que 
j'ai  écrit  a  prédiàneut  pour  obiet  d'élabltr  que 
caa  préteodue*  causes  sont  illotoires,  et  que  la 
murique  ne  procède  qoe  de  l'orgtuiiutlon  Un- 
maine.  Bustet ,  en  (akant  cette  conrution  de  m* 
doctrine  arec  la  Uiéoria  de  fiameiii,  prouvait 
qatl  necomprenajt  ni  l'une  ni  l'sulre.  Du  resta, 
Il  b'j  a  rien  de  Ste  dans  ses  Idées;  car  il  défait 
on  repoutae  dan*  le  second  volume  de  ton  lin* 
les  principe*  qull  déclarait  fondamentanx  daaa 


>yC  oog  le 


BUSSKT  —  BUTHrjF.Il 


te  premier.  C'est  aioM  qu'il  dit  dans  nue  notn  de 
«e  deuxième  mlome  :  •<  J'ai  dil ,  d'aprM  GmIIit 
■  (  I,  p.  171 }  :  Xn  lienx  ett  la  bote  de  ITust- 

•  moiUe.  En  proclimanl  ce  principe  lorsque  Je 
«  le  crojrais  Trai ,  j'en  ■(  Isinsé  l'iionnenr  t  Pélète 

•  de  Galin  ;  anjoard'liui  qoe  Je  nconn^i  la  <ïu)- 
-■  celé  de  celte  doctrine,  il  est  d«  mon  deToIr  de 

•  le  déclarer.  ■  Ainti  le  principe  rondamentil 
4)e  la  tliéorie  dn  premier  Tolume  ett  anéanti  dui 
le  secondi 

Comme'oD  le  voit,  il  n'j  kTait  qoe  coDfiuiwi 
dinala  ttle  de  Bu«set,  et,  comcoe  la  plupart  de 
ceux  qui  se  tant  poséi  en  Tétormateur*  de  la 
musique,  il  ignorait  ce  qu'il  Toulalt  enseigner. 
Persuadé  que  u  tbécrie  de  l^rt  serait  complète 
avec  na  corpi  sonore  qui  lui  fournirait  une  tierce 
mineure ,  il  lemtrqi»  que  certaine*  ckictMs  (ont 
«nleudre  cette  hannonie  et  entrepril  cooire  mol 
une  polémiqDa  i  ce  sujet  dans  la  Galette  mu- 
tècale  de  Paru  {taaé»  1B3S),  A  propoad'nn 
tiarail  sur  l'csUiélique  que  }e  publiais  alors  dans 
ce  journal.  Ha  réponse  tôt  reafermée  naique- 
meut  dam  one  dUcussIoa  scientifique  ;  cepen- 
dant die  irrita  Busset  jusqu'l  lui  faire  écrire 
contre  rmI  une  leltiï  Injurieuse  «dressée  au  di- 
recteur de  la  Gtaette  miuteale.  Celui-ci  Bjfant 
refusé  rinsertioQ  de  celle  lettre  mal*eillanl«  et 
calomnieuse  dans  ion  journal ,  Busset  le  fit  as- 
■itjricr  en  poKce  correcllonnelle  pour  le  faire 
condamner  i  publier  ta  lettre  -,  naii  le  tribunal, 
reLonnaisiant  qu'il  n*}  a<rait  rtea  qui  bies.-it  la 
personne  dn  plaignanl  dans  ce  que  J'avais  écrit , 
le  débouta  de  ta  deounde  et  le  condamna  anx 
frais  dn  procès.  Fnrieai  alors,  et  ne  gardant 
plus  aucune  mesure,  Bnsscl  publia  contre  moi 
une  diatribe  qui  avait  ponr  titre  :  M.  Félls  mis 
à  laportée  de  tout  te  monde.  Première  par- 
ité. Tribunal  de  police  correcHonnelléi  Paris, 
I S3S,  in-S»  de  32  pages.  Peu  de  jours  après  parut 
ta  seconde  diatribe ,  plut  méchante  encore  qne 
la  première;  elle  était  intitulée  :  Campagtu^  de 
M.  Fétu  contre  iw»  homme  qu'il  ne  connaû 
pat;  Paris,  1S38,  In-B"  de  36  pages.  Tuut  cela 
à  propos  d'une  discustion  de  tierces  majeures 
ou  mineures  produites  par  des  cloches  !  L'orgueil 
toamail  la  tète  de  ce  pauvre  homme.  Le  motif 
ii'rilable  de  toute  celte  fureur  était  l'analjse  que 
j'aTale  faite  de  quelques-uns  de  ses  principes 
d'iiarmiiniu  deux  ans  auparavant  d^ns  la  Gazette 
musicale  (année  1836}.  Au  reste,  ces  publica- 
tions furent  frappées  par  \e  mépris  public  dès 
leur  apparition.  Quant  aux  livres  de  Buisel,  ils 
n'ont  eu  aucun  succès  et  soûl  tombés  dans  le 
profond  oubli  qui  ensevdll  tant  d'anlrei  produc- 
tions du  mOme  genre. 
'BUSSETO  (Jeax-Muiic  de),  on  des  plus 


ancienf  luttilerv  de  Crémone,  naquit  k  Buuelo, 
bourg  dn  duché  de  Pâme,  prés  de  Ptaistnce, 
dant  II  première  moltté  du  aeiiîéiiie  liède.  Le 
nom  tout  lequel  II  ett  connu  est  celui  du  li«D 
de  sa  oalsiance  ;  on  ne  connaît  pat  celui  quil 
avait  reçu  de  sa  ramiHe.  Il  a'r  •  de  Inl  que  des 
Tloles;  un  de  ces  instruineata ,  daté  de  lUO, 
te  trouTalt  k  Milan,  en  17B1 1  il  srait  appar- 
tenu à  François  Albinool. 

BDSSING(Jui(-Cmii*n)nii},  né  i  Brème 
le  30  di^combre  1713,  Itit  docteur  et  professeur 
de  théolo^  dans  cette  Tille ,  et  y  enseigna  aassi 
au  gymnase  les  langues  grecque  et  orientales.  Il 
ett  mort  le  8  Jnlo  IBOl.  On  a  de  lui  :  Dixser- 
tationei  II  de  titbit  HetfrMonan  argents, 
svb  pr«t.  Cel.  Cour.  IkeiUi  VentUutx;  BrAne, 

17*5,  in-*». 

BUSTl  (AuMStTMo),  profMseur  de  diBut 
au  collège  rojal  du  mu^ue  de  Stm^Piefro  a 
UaJeUa,  i  Naples,  est  né  dans  cette  tille  len 
1810.  Élève  de  Cretoeallni,  il  a  puisé  dans  l'en- 
teli^ment  de  ce  grand  clianteiir  les  priaclpei 
fondamentanx  de  son  art.  On  a  de  cet  artiste  det 
eiercicet  de  chant,  et  des  Mélodie  faeiU  epro- 
gretttve  per  la  voea  tti  tenore,  dlTiiéea  en 
dnq  Krrtt;  Kaplet,  Coltrau. 

BDSTVN  tPiHBE),  organiate  en  Zélande 
ters  1710,  a  fait  graver  k  Amiterdam  Mof  taitet 
de  pièRPs  pour  le  claTer.ln. 

BUTEBA.  (Al"»*).  componteoT  drama- 
tique, est  né  en  Sicile  *ers  IBÏt,  et  a  fait  ses 
étnries  dliarmonie  et  de  eontrrpolnl  au  cootei^ 
vBloire  de  PMlerrae,  vus  la  direction  do  savant 
professeur  Ruggi.  Il  avait  t  pciue  vingt  ans  lors- 
qu'il flt  repréhenler  an  tliéttre  du  Fonda,  k  Na- 
ples, un  opéra  sérieux  intitulé  -.ÂitgeUea  Veniero, 
dont  la  musique  a  eu  quelque  succès.  Rieordi, 
de  Milan ,  eu  s  publié  quelques  morceaux  «tcc 
accompagnement  de  piano.  Au  moitd'avrUISBI, 
M.  Butera  a  donné  au  UiéÉtre  de  Palenae  Àlala, 
tngédie  lyriqiK  qui  oUinl  utt  grand  auccès  prêt 
de  ses  eoMipatrieles ,  ruais  qui ,  écrite  d'une  ma- 
nière simple  et  naturelle,  trts-oppoiée  au  gott 
aetoel  de  l'Italie,  aurait  vraisemblablement 
moint  bien  réutti  sur  le  soi  de  la  pénlniuie. 

BCTEBNE  (CnsRus),  écujer,  fut  l'un  det 
quatre  orginislea  de  U  cliapelle  du  roi ,  vers  le 
nlllea  dn  dix-huilième  siècle,  et  maître  de  cla- 
vecin de  la  ducliesse  de  Bourgogne.  U  ébil  Als 
de  J.-B.  Butem«,  ancien  capitoul  de  Touloote. 
Onadeluionlivrelntitiilé  :  Méikode pour  ap- 
prendre la  fn\uique  vocale  et  itutrumeniale. 
ouvre  3*  ;  Rouen,  1752,  in-4>. 

BCTHNER  (OuTon),  né  à  SoBBeobeif; , 
dam  la  Tliuri  'ge,  en  16(6,  fut  d'abord  organiste 
et  cantor  %  l'église  du  Sauveur,  dans  nu  des 


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BUTUNER  —  BÙTTHER 


ISI 


le  Dintcick  ,  el  «ni^uile  directeur  de 
muitque  ïl'égliK  dcSBinte-Calheriiif  de  laméme 
nlle,  «b  il  est  uoit  eo  tB70.  Il  i  eompo^é  on 
Te  Dewa  k  huit  voii  et  iluiae  inslriuneiib,  dont 
le  titra  ett  (smi  sineulier  pour  Hre  rapporté  en 
entier  :  Te  DevM  Xaudomiu  taerotmctu  <l 
indioidwe  Trhtilafi,  Jehovs  Zttbaotk,  Do- 
mino daittinaiiiivm  et  v/ûvenu  miltlix  ea- 
lettiâ  Jmo  Palrl,  Filio  et  SpiriM  tttneio, 
quem  hjpanii  cimcelebrani  Àngeli,  proiU  ado- 
rant Chérubin  et  SerapKin,vnivertaf[iie  eon- 
tremiieitnt  Potettatet,  pro  omniiiM  beite^U* 
et  pmpaee  abna  non  ita  tnultis  odhfne  annlf 
relrogreuit  nobU  cUiuentialme  divhillat  am- 
eesîa ,  proqite  averttone  luù  petiiferx  compo- 
tilum  et  eimtecratum  ocio  vodbtta,  dnodé^m 
itulrummtit  lyM*q*«  tubii  et  tgmpaito ,  irna 
cum  b9s*o  eonlintto  per  organo  a  divitue  ma- 
jetlatû  devoUaimo  et  humilUiao  euUore  el 
temo  Craiotu  Bittknero,  iirectore,  etc.,  I B60, 
gr,  in-*". 

BÛTHNEB  (  FRtDÉBic},  né  k  Opotuli  ea 
Bohème,  le  1 1  juillet  leïl ,  étnJi*  4  Danizick,  à 
Brtilau , ï Tbern ,  h,lLan\ffbttg,k  milemberg 
el  -à  FraBefart-iQr-l'Odcr.  Sei  ét4idea  étuit  ter> 
miaies,  Il  fntnomcDë  recteur  i  l'école  de  Saint- 
Jean  ,  et  proreueiir  de  miUiénuitiqueB  lu  gyn)' 
nase  de  IMoitiirJi.  H  est  mort  diu  cette  vHte ,  le 
13 renier  1701.  On  ■  de  lui,  en  nMDUDcri(,un 
traité  éliDMntaire  de  lauwqne  en  lingue  litine. 

BUTIGNOT  (Alfhohu),  né  i  LTon  le  )( 
■oQI  1780,  lut  admb  comme  flète  «o  consenrs- 
loire  de  miMiqaeJa  16  germlntl  *JI  a..  li  prit  de* 
leçom  de  Gâr«l  pour  le  dunt ,  obtint  le  premier 
prix  dlurmonie  en  IMI3,etdeTiDl  répétiteur  dini 
la  cbsH  de  Calel,  eu  iKOâ.  On  n  <le  loi  deux 
tecueilt  de  RHUocet,  Ut.  1  et  3;  Paria,  Nader- 
man.  Il  ■  laiiaé  en  miUMCrlt  un  coon  dlur- 
monia,  k  l'ntagt  du  conterraloire  de  Paria.  On 
a  u*«i  «ou*  son  Dom  nue  mélbode  de  gniliru, 
griTée  1  Paria  clica  Baiddien.  Bolignot  at  mort 
i  Paria,  d'une  maladie  lie  iwitrioe.en  1814. 

Bfn'LËh  on  BUTTLEH  (CoutLU),  né 
en  laaB  k  Wicombe ,  daM  le  comté  de  Suckln- 
gliUD .  Dt  aes  etudea  k  Oitord.  Il  mounil  le  39 
mara  1647,  datu  le  paroisse  de  Wootton,  dont 
il  était  Ticaire ,  k  l'âge  de  quali«-vingt-iept  aaa. 
Il  eat  auteur  d'uo  traité  éléiuentsire  intitulé  :  Ihe 
Frineiplet  ofmtukk,  m  tingàig  and  tetting  : 
Kith  Oie  taofoid  lue  thereof,  ecetesiattleal 
and  civil  j  Londrei,  1636,  in-4".  C'est  on  Imhi 
■""a^e.  ponr  le  teupa  oà  il  lut  écriu 

BITTLEB  ( Thobu UikBLT },  pianiste,  né  k 
Loodrea  en  1763,  entra  dus  la  cliapelie  rojato 
coaune  enbnl  de  dionir,  «l  Dt  ae«  études  muai' 
ote  MMH  le  dtcteuT  Hum.  Vers  1780,  U  w 


fcodit  en  Halle  pour  y  étudier  la  eompoeitioa. 
De  retour  dans  m  pairie,  Sl)éridan  le  dt  notniMr 
directeur  de  la  musique  du  tbéktre  du  CoTcnt- 
Gardenj  mtii,  fatigué  deii  tracaateriea  que  Inl 
«ccasionnait  cette  place.  Il  partit  pour  l'Écoaae, 
k  feipiralion  de  MO  eogai.eawnt,  et  te  Usa  i 
£dimbnnrg,oji  ile«l  mort  eo  IBU.  Sesouvragea 
tomuteuX  ta  trotttonatei  pour  le  piano,  dé- 
diéea  an  duc  de  Gloeexter  ;  Boado  tur  Pair  ieof 
$ati  :  letBie  Gonfon  ;  Variatioiu  po»r  le 
piano  sur  te  même  air  ;  an  {Icre  cte  io*alM 
dédié  à  laprtncette  Charlotte,  plu^ieura  alr« 
.écosuia  iarlé«  pour  le  piano.  La  uuaiqne  d« 
Butler  est  gravée  k  Londres,  chei  Clementl. 

BUTTINGEB  (CuuLEs-CoNRÀiijlTtoloaUl^ 
flOljjite,  bassoDiite  et  composlleur,  eat  né  t 
Hajenee  eo  1789.  Apréa  A>oir  acheTé  aei  étude* 
mnsicalea,  Il  (Ut  d'abord  direclenr  de  mntiqne  à 
Friboui^  En  1837,  il  quitta  ce  poète  et  alla  ■<<- 
tablir  k  Breslau  ponr  7  diriger  l'éducation  d*uB 
amateur  de  mnalqne;  depuis  lors  il  s'est  fixé  dani 
cette  TJIIe.  On  conaatl  sous  le  nomdeH.BnUinger: 
l'Une  poloBalsepoarUOIefen  toi);  OITubicti, 
Atidré.  ~  3*  Un  quintette  pour  flatedinatrumealo 
kcordea;lliid.— 3*  Une bataisteet  polonaise  pour 
basBon  et  quatuor,  op,  7  i  Uamtiourg,  Bobme.  — 
4°  Adagio  et  lliéme  varié.  Idem, op.  8,  ibid.— 
S"  Air  varié,  idem,  op.  9,  iUd.— 8°  Tarialiana  pour 
guitare  elrtoloi];  Majeoce,  Sebotl.  —  T'Sowila 
pour  guitare  seule,  Ibid.  —  6"  Une  cantate  intitoMe 
Jehova,  telle  de  Hetsanar.  — fl°  Uoe  batlada 
(  Oie  rmte},  doHejer,  pour  contralto  et plaao; 
Hambourg,  Crani.  [>ea  ebanions  arec  gultaro  et 
l]Ale;MsiHic«,Scliott.  —  Quelque*  cbansoDsk 
quatre  toïi  ,  et  une  messe  loleanelle.  Ces  coa- 
positioas  août  ettinite  en  Alkmagne.  H.  But- 
tinger  a  aussi  publié  une  traduction  libre  de  h 
grammaire  de  mnilqnf  d'Asioli,  cbei  Schott  k 
HsTeoce.  Il  en  a  été  Ealt  nne  critique  séTkra 
dans  récrit  périodique  lotilulé  :  C*elUa  (L  I, 
p.  40  }.  On  j  reproclia  an  Iradiicteur  d'avt^ 
aJtéré  l'orlgind  eo  beaucoup  d'endroits,  et 
d'aTtdr  bisaé  dus  l'impression  des  niolt»- 
tudes  de  IsotM  de  lool  gaore.  Oo  s'accorde  m- 
pendant  k  considérer  H.  Bnltinger  comme  u 
musicien  qui  possède  de  grandes  comiaiaaaKM 
dans  son  art. 

BËTTNEB  (ta*BD),  eantor  k  Coboorg  au 
commencement  du  dix-septlkine  sikcle,  naquit  t 
RŒmliild,  Ayant  surpris  sa  leinme  eo  adultira, 
Il  en  conçut  tant  de  diagrio  qu'il  s'arracha  la  Tfe 
par  Iroiacoupsde poignard, le  19  janiier  leii.  Se* 
compositians  sont  d'un  lrè*>boB  sltle  et  d'une 
harmonie  fort  correcte.  Le*  plus  reaurquable* 
sont  :  1°  I«137*  Psaume  k  liuit  «ois;  Cubourg, 
l«l7,in-4<>.— l<>0itaP(ira<ftjJaca,-ibid.,161l, 


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132 


BUTINER  —  BUTTSTEDT 


lo-t*.— 3*Le4«'PuaiiKkeTofx,tUd.,  len, 
ld-40.  H£iAc  titiçium  oier  da*  Lied  :  Sinçe* 
leiram  HeneTaQnind,  ke  Toii;ibid,  iei4. 
On  lui  ut  BUEil  rederabled'na  trtltéélémentiim 
d«  muilque,  Intitulé  :  SwUmeiUa  miute«,  oder 
tealtd^sr  CnUrridtt  vor  dUjmigm  Knafrm, 
M>  luxK  Jung  wid  *w  kêiuem  Laletn  çewelmetj 
Cobourg,  1013,  <b-Bd.  L«  deuttème  idlUon  a 
paruiltnt  ea  Itii,  to-t". 

BCTTNBR  [Jacqoh),  lulhble  et  eompo' 
«tteoT  alleroand  duu  It  Mconde  moitié  du  dii- 
lepUime «iicle,  a  publiéuDrecDilldeeenlpiècM 
pMrhlDth.couiccKlre;  100  Vbermu OTimv- 
thige  %nd  nie  geharte  ichcette  Lavtmufilcie, 
«ach  JetHçer  fuuen  Manier  lu  xpUlen  Nu- 
IMBbcTB,  IflM,  in-t*. 

B&rrNER  (Georges  ),  canne  an  eouteat 
d«  Schfraldnlli ,  et  racleur  d'orguei  au  commen- 
ecfneat  du  dix- huitième  siicle,  a  coDstruit  l'orgue 
dea  cannea  du  coiiTeul  de  Streigin,  composé  de 
M  |eiii ,  troia  claiitrs  et  pédale. 

BOITNER  (Ji*r-Iiik«cb),  canilnictedr 
d'orguei  à  SciiwaidnilE,  dani  la  premitre  moitié 
do  dlx-liai(iéme  alècle,  et  proltaldeiDeut  parent 
dn  prMdent,  a  constniil  t  l'égllMparduialede 
Jaoer,  en  173!,  un  Inetnunent  de  2t  jeux ,  avec 
déni  claTlertet  pédaie. 

bCITNER  (J<me»h),  organîite  k  l'église 
|)riiicipale  de  Glognu ,  danii  lei>  premières  anilines 
dn  dix-neOTième  siècle,  occupait  encore  celte 
poallion  a  1830.  Oa  a  d«  lui  un  petit  oiiTrage 
publié  conjoinlement  avec  Erneat  Haclisberg, 
soin  ce  llti«  :  SUmmbueh  odtr  Yletmehr  Ait-- 
vrelivng,vl«  Jeder  Lttbkaàen  lein Clavlerim- 
fruntmt,  leg  n  tKrlfnu  efn  Saitm  oder  ein 
Pfeiffenum* ,  telbtt  raparire»  vnd  aUo  itim- 
Mm  itffHM  (  Livra  d'accord ,  on  plutdl  ins- 
tniclioB  an  mojren  de  laquelle  ebaque  amaleur 
pourra  entretenir  et  accorder  lui-mèmo  ion  ins- 
tiumenl  ■  elafier,  soit  t  cordea,  loit  k  tu^anx  )  ; 
Breaian  et  Leipaiek,  tSOI,  iiOpages  tn-flo.  On 
a  du  mémfl  artiste  us  écrit  inlitiilè  :  Ànweliuitg 
Viejeder  Organltt  renehiadetu  beld«r  Orgel 
vorkommende  Fehler  lelàit  verteuem  vnd  dit- 
Kn  vortmigeii  kam  (instruction  par  laquelle 
tout  orgai^sle  peut  corriger  les  détaul*  de  l'orgue 
et  l'aiTiéiiorer  )  ;  Glogaii  et  Li«aa,  1S27,  fai-8<>. 

BUTTSTEDT (JitnHEaaiJ.oi^QisIe  cé- 
lèbre du  dix-septiènw  siècle,  naqnit  t  Bloderv 
leben,  près  d'Erfiirl,  le  15  airil  1M6.  Élève 
de  Jean  Pachelbel  pour  la  composition  et  pour 
l'art  de}ooer  da  claTcdn  et  de  l'orbe.  Il  acquit 
après  quelques  années  dVIiide»  un  talent  remar- 
qoattle.  En  tOM  il  fut  appelé  comme  orgaaista 
dans  un«  église  d'Errurl;  en  iflgl  00  le  nomma 
prédicatear  et  organlite  de  Pëglise  principale  de 


cette  ville.  Il  occupa  cette  pltee  juaqn'à  m  mortr 
qol  eut  lieu  le  1"  décembre  1717.  Sa  compoel- 
tioBi  impriméet  lonl  :  ■<>  Le  cantique  JJietm 
Gotl  in  der  Bah  lejr  Khr,  avec  deux  *arw- 
tioas;Erfurt,  170&.  —  3»  Le  cantique  Wo  Qott 
iltM  BoMiiidit  ifitbt  letme  Gwut,  avec  trait 
variatloiia   poar   le   davedu;  ibid.,  iToe,  — 

V  M)uitalieh«  Kutut-umt  Yorratlwkammtr; 
ibld.,  1713,  in'lbl.  Cet  œuvre  constate  «nqoalR 
préindea  et  Tiignea ,  un  tir  avec  onie  virialwD* 
el  deox  pièce*  pour  le  clavecin.  On  en  a  pubM 
•■•  deniième  édiliou  à  Leipsict,  en  I7is.  _ 
i'LtcMRùnne  Zeveh  miehdirnaeK,  to  lavffen 
air,  etc.,  t  quatre  voix ,  nu  (iokHi ,  deux  violet, 
viokMKelle  et  orgue;  Erfurt,  1719,  io-fol.  — 
&«  Quatre  mesaes  soua  ce  titre  :  Opéra  primo 
Mcra,  bettehtndiitvier  luiKùmponirUn  MH- 
am  txm  vniterm^eMekert  to  tvoM  vocal  ait 
WtehfiulnanetUatsantmeii;  Erfurl,  1710. — 

V  Vt,  te,  mi,  fa,  sol,  la,  fola  miaica  et  harma- 
nia  Xienia,  oder  ne»  enxfnete»,  altet,  leahres, 
iemliget  uni  ewigst  Fundamenivm  muticei, 
enigtgen  geutst  dem  nea^roefnelen  Orchestre, 
wtd  in  tweene  Parte*  einçelheill.In  weUhen, 
tHKt  amu'  tm  ertien  Theil,  da  Herm  Aatori* 
dttOrehettre  Irrige Meitautgen , iK Specie  de 
ToTii*ieafHodbmuifeit«lederletl,imandem 
Tkeile  dber  da*  reekU  Fwi4ameiiiiun  Mu- 
itcei  geieigt ,  SotmUaUo  Guidon  co  nicht  at~ 
lein  defemtirl,  tondent  awih  tolcher  fiuUeH 
bei  Ei»flihnatç  einei  ComiH*  geiaietett,  d<m» 
oucA  bdiauptat  vird,  daa  tatn  derelntt  im 
Bimmel,  miteben  den  Sonit  walàie  hier  in 
der  WM  gAraaeKUth,  MwleireN  verdt; 
(Toute  la  musique  et  l'harmonie  universelle 
conlcDue  dana  *t,ri,  mi,  fa,m>l,  la,  etc.)  Er- 
furt;  sans  date ,  nuis  fraisemUablMneot  im- 
primé ea  1716,  in-fo  de  13  leuilles.  J'ai  dit  dans 
le  Bitamé  phUotophique  de  l'histoire  de  la 
nnuique  (p.  coisv),  que  longtemps  après  que 
l'usage  se  (ut  établi  de  la  toJmisation  par  les 
Mpt  noies,  il  j  avait  encore  de  la  résialance  à 
ce  ajslime  rationnel ,  et  que  l'ancienne  métliode 
attribuée  1  Guid'Areno  trouvait  encore  d'ardents 
défonseors.  L'écrit  dont  on  vient  de  voie  le  lilre 
en  est  uoa  preuve,  pnitqu'en  1716  un  artiste 
tel  que  Doltsledt  entreprenait  de  démoalrer  que 
loole  la  musique  et  lep  prtncipft  élemais  de 
riiarmonie  étaient  rrnrerméa  dîna  l'aucienDe 
gamme  {ut,  re,  mi,  fa,  toi, la,  tolatuuiica 
etkarmonia  xtena).  Son  ouvrage  éUit  dirige 
contre  Mattlteson,  qui,  dans  son  tJreheitrenou- 
veUemait  oucerf  (Dos  n«ii  eraefnete  Orchei- 
tre),  avait  lait  l'apologie  da  la  solmiaalien  par 
lea  sept  notes.  Celui-ci  ri^ndit  à  Butlstail  aver: 
un  pcoToad  savoir,  nuis  avec  aa  groeaièrelé  ha- 


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BUTTSTEDT  —  BUDS  188 

niatiMiOatbeKhûUtfOr-  .  le»   registm,    la  15  Juillet  IMI,  ipris  aroir 
chatnli'OTrhMreàéfaDia).Vef.UATTat»oii.   i  Tait   l'ëpreuie  ordiniire    iTdii   grand   nomlow 


Li  l)JbiiD(Mqtie  mjaie  de  Berlin  pontde  m 
DDKrit  uH  mewe  i  4  toIx  «tm  initmiaent», 
emposë*  par  ButtstedL 

BCTTSTEDT  (FRtn«on-VDLLB»D},  di- 
recteur de  mailiiae  cl  orgaalste  I  Rotleobnig 
TCnl7M,fnt  d'abord  organiste k  WeilienheliD, 
diM  11  pKncipiDté  de  Holieololie.  Fila  d'un  or- 
pMa  d'Erhirt,  fi  Mqull  en  celle  Tille  en 
1T36.  n  a  composé  deus  oratorios  et  plusleot» 
Moneani  pour  te  tîoIod  et  le  piu».  On  trouve 
qnelqiiea'UDe»  de  «ea  Hiealei  de  piano  dans 
fà^hologie  vtuilcale  de  Bouler. 

BLIUS  (JtcquuDE),  musicien  belge,  naquit 
dau'lei  Pays-Ba» ,  Tera  les  premières  annies  du 
MiBèiDe  siècle.  Il  est  |dua  que  Traisemblable 
qull  Tfi  io  jour  à  Bruges  on  dans  lea  environs , 
car  on  *  oit  dans  les  actes  de  la  collégiale  de 
SsIPtrSauTcur  de  crtte  ville  qu'un  prttre  nannni 
Jaeofnu  de  Boes  j  était,  en  1506,  maître  des 
curants  du  ctiœur,  et  qu'il  donna  sa  dimEssion 
de  eette  place  an  mois  de  ;uln  de  U  même  an- 
née, parce  que,  disait-il  dans  celte  [dèce.  Il  s'é- 
tnil  pourvu  d'une. meilleure  situation  (d«ffi«- 
Oorl  MvrvieU  provUum].  Or  de  Bott  et  de- 
Rutu  aont  le  in«me  nom  et  se  prononcent  de 
In  même  tnanîftre  k  Bruges  et  k  Gand,  parce  que 
U  diphlbonguc  oe  a,  conune  l'it,  le  «on  de  ow 
En  namand.  Cependant  le  prttre  dont  il  s'agit  ne 
|it:oi  p»  être  le  mnalcign  qui  est  l'objet  de  cette 
notice,  car  il  devait  être  Igé  d'au  mofnt  trente 
ans  en  lljoe,  puisqu'il  était  déjt  en  potsession 
du  poste  impottaal  do  maître  des  enbots  de 
rhcwr  ;  et  qDirinte'Sii  ans  plus  tard  la  cour  de 
Tienne  et  les  procurateurs  de  la  chapdie  docale 
de  Saint-Marc  ne  disputaient  lo  beau  talent  de 
JacqucideBuus,  qui  aurait  £14  Igéalorede  plut 
de  soiiante  quinie  ins,  et  qnl  eet  peu  vraisem- 
blable. Quoi  qu'il  ea  solli  Jacquesde  Buua  s'éta- 
blit k  Venise,  et  j  Tooda  une  imprimerie  de 
musique  qu'il  dirige*  pendant  plusinirB  an- 
nées. Il  était  connu  généraienKal  en  celte 
Tille  sons  '  le  nom  de  mistro  (naître)  Joehct 
un  Qiadietlo  Fiamingo.  Dan*  les  r«glati«* 
des  pnuMrattun  de  Venise,  Il  n'est  JMnais 
ilési^^  que  de  celte  maïUêre.  H.  Caffi  fournil 
lie*  nBaeignementa  inléresMnls  sur  la  nomina- 
iion  de  cet  artiste  k  la  place  d'organiste  du  se- 
cond orgn*  de  la  chapelle  de  Saint-Harc, 
devenne  vacante  par  la  mort  de  Baldasiare  d'I- 
■aola  (1).  L'élection  eut  lieu ,  sprts  de  grande* 
«mtettalions  (dopa  moUa  diieoriUi),  disent 

mstwin  inialtileaiaera  iMto  rU  loppeHa  du - 


d'organiste»  {fatta  la  *oUta  ptwa  c 
monatori).  Le  mérite  exlntordiBaire  de  Ja- 
tiM  lui  Ut  obtenir  .  ta  victoire  sur  set  concur- 
rents, et  sans  doute  celle  Ticlotra  fut  dupntêa 
par  la  favnir  accordée  •  d'autres  artiste» ,  paia- 
que  le  doge  Pierre  Lando  ordonna  que  tons  len 
chanteurs  de  la  chapelle  de  Saint-Harc  fuascot 
convoquée  an  concours  et  (dtUgés  de  dédarcr 
fons  eemirat  qnd  était  le  plut  batdie  entre  le» 
coocurrentt.  Lt'majorité  te  proBonta  en  bvenr 
de  l'organiste  flamand  (par  majorem  partam 
eantonan  EeeletiM  pretUcUi  ew»  torvm  J»- 
ratnentum  fuit  matit  eommendattu  fn  artt 
tua  ttmcmdi  orfomtm). 

Le  Iralleniait  qu'il  recevait  annuellement  a'é-  ' 
tall  que  de  SO  ducaU  :  n'ayant  pu  obtenir 
augmentation,  Jacbel  prétexta  la  nécessité  de 
te  rendre  dane  ton  paya  pour  dimportanlea  af- 
faires et  promit  de  revenir  dan»  quatre  moi»; 
mais,  au  lieu  de  tenir  w  promeate ,  il  se  rendit  à 
Vienne  et  entra  au  service  de  i'emperear.  On 
voit  un  témoignage  éclatant  dn  grand  mérite  de 
Jachet  dans  iea  efTorta  que  Si  le  goovemeiMnt 
de  Venise  ponr  engager  l'arliste  k  revenir  pren- 
dre sa  place,  et. dont  les  détail»  *e  trouvent  dant 
les  registres  de»  procurateurs.  L'ambataadeur  de 
Venise  k  Vienne  fut  cliargé  de  conduire  la  ebote 
avec  pmdence  pour  atteindre  le  but  qu'on  ta 
proposait  ;  mais  ses  efTorlu  furent  vains.  Jacfaet 
répondit  qu'il  avyt  un  florin  par  jour  k  Vienne, 
et  qu'il  ne  retournerait  k  Venise  que  si  on  vou- 
lait loi  donner  un  traitement  de  100  dncala  :  iea 
procurateurs  m  crurent  pas  pouvoir  payer  une 
tomme  si  cooiidértble  pour  cette  époque,  et 
Dommèrenl  Jér^m»  ParaboKO  comme  suecu- 
Bcur  de  Jacliel ,  dans  l'année  t&51.  L'idenlilé  de 
Jadiet  <A  de  Jacques  de  Buus  est  établie  par  la 
dernière  partie  de  la  Liàreria  de  FranEi>ii  Dooi, 
laqudle  est  inblulée  Musiea  Slampata,  et  a 
pour  dédicace  al  nobUiu.  lig.  Jaeheâ  Buvi 
orgaititta  dt  S.  Marco.  A  l'éf^rd  de  la  eonfu- 
tion  qu'on  a  faite  quelquefois  de  Jacquet  de 
BiM$  et  de  JaequK  Berehem ,  par  les  noms 
ieJaeehet,  Giae^e,Ja^iei,Jaquet,  et  Gia- 
ehetto,  elle  disparaît  par  les  renseignemenla 
fournis  sur  Jacquet  deBuntptrle»  retires  de» 
Procnratorl  de  Veuite,  poltque  ce  musidea 
entra  an  tervice  de  la  cour  de  Vienne  an  mo- 
ment mène  oiï  Berchero,  qui  ne  quitta  jamalt 
ntalie,  était  attaché  au  duc  de  Hantoue,  (O 
qualllé  da  matlra  de  ebapeUe. 

On  connaît  de  Jacquet  de  Bout  :  1*  Bieenart 
da  eatUare  e  twmare  iorgano  e  alM  ilro- 
menti.  Lib.  I,inVenetia,  lH7.~i*Idem.lJtm 


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134 


BUUS  —  BUZZOLA 


0;  lb<d.,1549,  io^".  Pieri«  Pomio «D  PoDtio 
eila  de*  Blcereart  de  Jacqaei  Bus  daiu  soa 
Bialogo  ovs  M  traita  délia  teoria  e  pralica 
di  mutiea,  1*^  pirtie,  |).  4B)  ;  il  sautait  sans 
douta  parler  à»  Buvt  et  de  l'ouTrage  cité  ci-dei- 
lue.  —  3'  rofuonl  frmceie  a  lei  f>od;  Vent- 
lia  apprato  l'atttore,  l&«3,  ia-4*.  —  4'  Primo 
Ubro  de'  Molettt  a  i  voei  ;  Vcneiia,  GinUno , 
lUi.W'i-'oiA.  — 1>'  CaïKcni  franeetia  eitiqve 
voei ;  Veneiia,  app.  Jer.  Scolla,  U&O,  >ii-4° 
obi.  —  a*  Moteta e  madrtgali  aiei  voci;  iu 
Venetia,  l&SO.  Ce  dernier  ouvrage  £«1  TraUem- 
Uablenwat  une  réimpreuioD  ;  il  apparlieni  peut- 
etre  à  Jaa)u<a  Burchem  (  Vof.  ce  nom.  )  Il  e^^  ï 
peu  pria  impouibla  de  ««voir  auquel  de  ues 
mosideat  apparUeDoenl  le«  morceaui  indiqués 
par  ke  leai  nom  de  Jaehet  daot  leii  recueils 
dont  Toid  IM  liliea  t  !■  MoralU  ItpatU  alio- 
Titmquea»t}u>ruialiberl;ib\d.,tU7.~i''Caii- 
Uoite$  t^tem,  tex  et  guin^ue  voatm,  etc. 
À.-»çtMm  rttdeUe.,  KrieuUen,  IM&.  _3' 5e~ 
cmuAm  iomvt  ttoiH  operit  mutlct,  lex,  qutnçue 
et  quatuor  vocMi;  Moriberg» ,  arte  Hier.  Gr»- 
plkd,  1S38.  —  4°  SeUetùsimonim  Molecla- 
nmparOMqvtiviMiparUnnjuatwirvocam. 
Tontu  /,■  noriiaberg».  Job.  Petreiua ,  1540.  — 
ft*  Le  diliime  et  le  treiiitme  livres  de  moteli 
Imprimés  par  Pierre  AUaiagnanl,  à  ParU,  en 
1534^1635.  —  S'LaiiieHeàe  volxaurleciiaul 
StirgePetr»,  publiée  par  Adrien  Le  Roj  et  Ro- 
bert Ballard  en  I&&7,  gr.  infol.  Dana  It  qua- 
brièate  iinv  de  moteta  imprimé  par  Jacques 
llMknie,kl,Jon,enlS38,  il  j  en  •  avec  le  nom 
de  Jaekst  et  avec  celnl  de  Jacquet  Bvv*,  ce 
\fà  aemUa  iadiquer  qu'en  Fnmee  Jachet  déai- 
gnilt  pulicnliéremenl  Berchem. 

BtTXTEHUDE  iDictekicb  ou  TBtoDoâE), 
DD  dei  plni  cétttires  organistea  do  dix-aeplitnie 
riècle,  était  HU  de  Jean  Ouxtebade.urganiale  t 
HeUnper,  en  Dancotark  :  tl  naquit  en  ce  lien  Tara 
leis.  On  ignore  quel  loi  son  maître  dana  l'art 
de  Jooer  de  l'orgue  et  dana  la  compaaitinn  ;  niait 
il  7  a  lieu  dn  croire  qu'il  Ht  m>  étude»  mw  II 
dbwtioa  de  aon  père.  En  1G09  il  obtint  la  place 
forpnfate  de  l'égliac  Sainte-Marie  h  Lntieck ,  et 
le  reale  de  aa  vie  a'écoala  dana  l'eiurcice  pat- 
dUa  dea  derolre  de  celle  place.  L  tenolna  la 
cwritre  le  9  mal  i70T.  Toat  l'inlérM  de  la  rie 
de  ea  grand  artiate  réaide  dana  son  admfrst^ 
talent  aar  l'orgue  et  dana  aea  ouTragea,  dont  oa 
n'a  malhenreuaenienl  putdié  qu'une  trèa-petile 
partie.  Une  seule  choae  aulflt  pour  nous  donner 
une  bante  opinion  dn  mérite  de  Buxlehude, 
<^Mt  te  aélaur  d«  plmleura  mois  que  Jean-Sé- 
haAlieB  Bach  fil  en  seci-et  h  Lubecli  pour  l'en- 
lewtrc  et  poor  étudier  m  manière.  On  a  de  cet 


■rtisle  !  i  *  Ooehseil  Àrieii  (  Clianeont  de  aocea]. 
—  10  Fried-ttnd  Freadeiurelche  Htnfahrt  det 

allen  Siiaeont  b«j/ Abilerten  seinei  Valen, 
tn  Lweg  CmlrapuTikten  abgcmnçen  (  Décèa 
paisible  et  Jojeui  de  Siméon ,  après  la  mort  de 
son  père,  en  deux  cantreiwinls  doubles  )  ;  La- 
bech,  IS7â  —i<>Abertd-.V\isik  ni  9  Theilen  (Mu- 
sique du  soir,  en  9  parties  ),  —  4°  La  fioee  de 
VAgTieaM.  —  j°  Sept  suitea  pour  le  clavecin ,  re- 
lirésentant  la  nature  et  les  propriétés  dea  aept 
plaiiètea.  — fli>  Poème  anonyme  «ur  le  jutnié  delà 
délivrance  de  la  ville  de  Lubeck,  mis  en  musi- 
que— 7"  Castrum  dolorit  Leopoïdo  et  cattrma 
Konorit  Josepho.  — g"  Délices  célestes  del'tme, 
pièces  pour  le  clavecin.  —  9*  Pièces  pour  Tiolon  , 
basse  de  viols  et  clavedn,  ceuvrss  t"  et  1*; 
Hambourg,  1696,  io-fol.  —  10"  Ce  qu'il  y  a  da 
plat  terrible ,-  ce  qWit  y  a  de  plut  gat,  pièce* 
d'orgue  (eo  manuscrit).  —  11°  Fugues,  prÂudes 
et  pièces  dWeraea  pour  l'orgue  (en  maDUcrit). 
Dans  la  recueil  de  préludes,  fugues  et  chorala 
variés  pour  l'oi^ue,  publié  cliei  Breîtkopr,  tm 
trouve  un  prélude  et  une  fugue  de  Buitehude  sur 
I«  cboral  :  Wie  adux*  Leucli4et  der  Morgene- 
tem.  La  bibliothèque  rojale  de  Berlin  poesèda 
,  eu  maaoscril  1&  préludes  et  fugues  pour  l'orgue, 
inivia  du  eboral  varié  A'u»  £ob  mein  Seel,  ' 
ainsi  qu'une  toccate  pour  le  même  instrument , 
par  Buitehude.  L'éditeur  Kcerner,  d'&rrârt,  a 
publié  récemmeDl  quelques  pièces  d'orgue  de  ce 
grand  artiste. 

BUZZI  (  ANToiNt) ,  compositeur  italien  , 
connu  depuis  1840,  Tut  entrepreneur  du  thétlre 
Italien  è  Valence,  en  Expagne,  et  ne  rénasit  pas 
da&s  cette  eotre|iriae,  qui  n'eut  d'exlsteikce  que 
pendant  l'année  1841.  De  retour  en  Italie,  il  a 
tait  représenter  k  Rome,  dana  l'été  de  ISil, 
l'opéra  de  sa  composition  intitulé  :  Blanca  Ca- 
pello,  qui  ne  réusait  pas;  maia  dans  l'anuée 
suivante  il  écrirrt  poni  Fenare  SaiU,  qui  eut 
un  plein  snccis,  et  qui  re^jut  un  aussi  bon 
accaeil  k  Pamw,  k  Rome,  k  Trteale  et  dans 
d'aotret  vlltes.  Les  morceaux  séparés  de  cet 
ouTrage  ont  été  pubUés  avec  accompagnement 
de  piano,  k  Hilan,  chei  Hlcordi.  Le  Is  dé- 
cembre ISÏ3,  il  a  fait  représenter  au  lltéktre  de 
UScala,  k  Milan,  itConvito  di  Baldattare, 
opéra  aérieiii ,  clianté  par  la  Novello ,  la  Bram- 
billa,  Carrion ,  Guîcciardi  et  Brémont,qui  n'eut 
qu'un  médiocre  soccèa.  En  tSIili,  il  a  donné  aa 
grand  théâtre  de  THesIe  Ermençarda ,  opir* 
sérieux  qui  a  été  aasea  bien  accueilli ,  et  dans  la 
même  année  EdiUa,  opéra  sérienx,  au  théilre 
de  la  Fenite,  k  Venise. 

BUZZULA.  (Aktoike),  mettre  vénitien, 
direcLEuriictuel  de  la  chapelle  impériale  de  Saint- 


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BUZZOLA  —  BTRD 


13S 


Marc,  et  de  la  eouMrie.  de  Sainte-Cécile,  k  ' 
Viffm  Saint-Martin  de  Venise,  a  iiiecédA 
dans  cea  deui  emplois  k  Jesn-ADguttin  Perotli. 
n  fut  directeur  de  mnsiqne  an  tliéttte  îtaiieD  de 
Berlin,  dans  les  années  l$43  et  1M4,  et  a  Mt 
repréaenler  i  Tenl«e,  en  1837,  un  opéra  de  «a 
composition  Inlilaié/'aramontfo,  qui  eut  quel- 
que snccts  et  fut  Joné  lur  pltisirars  sulres  iliéâ- 
trei.  En  1S41,  Il  a  donné  aiiui  k  Venise  il 
Maitino,  el  ilana  l'année  snftante  gtt  AweA- 
tvriert.  Il  a  écrit  k  Beriin  noe  canlalc  qui  a 
été  clwntée  an  tMitre  Itallea,  en  IS49,  k  l'oc- 
eadon  de  ia  Kte  du  roi. 

BUZZOLENl  (luR), célèbre  t^or,  né  à 
BK«cia,  dans  la  seconde  moitié  du  iliiHeptlème 
sitela,  fut  d'almrd  au  lerTice  du  duc  de  Mari' 
toue,  niauile  de  l'empereur.  Algarottl  en  parts 
(Tcc  bcaoconp  d'élc^ea  dam  Mn  Essai  sur  Vo- 
p&a.  BuraolenS  cliantaft  encore  en  1701. 

BYBD  (William),  célèbre  mueir.len  an- 
glais ,  est  considéré  cranme  flla  de  Thomas  Bïrd, 
membre  de  ta  chapelle  royale,  auuj  les  r^e« 
d'Edouard  VI  el  de  la  reine  Marie.  La  date  pré- 


■ait  qull  était  igé  de  qnalre-Tinfl-ciiui  ans  lora- 
qu'il  mourut,  le  4  juillet  I6?3,  d'où  il  résulte 
qu'il  a  dà  naître  en  I&3B ,  ou  vers  la  (In  de  1 637. 
lia  acte  authentique,  conaerré  parmi  tes  rv- 
çords  de  la  cl^ancellerle  de  l'échiquier,  k  Lon> 
dres,  prouve  que  Byril  était  en  ISSii  le  plus 
igé  âex  enrants  de  choeur  de  b  cathédrale  de 
Saint- Paul  :  fl  dcTalt  sToir  alors  environ  seiM 
ans.  Son  éducation  mlisicale  Tut  dirigée  parTal- 
lis ,  savanl  musicien  qui  fut  attacUé  à  la  chapelle 
de  Henri  Tlll,  d'édouani  Vt,  de  la  reine  Marie 
et  d'Elisabeth.  A  raiénernent  lie  cette  dernière 
priBCaMS,  la  du)iclle  royale  fut  rëorgantiée,  et 
Byrd ,  bien  que  déjà  considéré  comme  artiste  de 
graiMl  mérite,  ne  Tut  psa  compris  au  nombre  de 
•es  membres  :  crtte  délïTeur  le  déleno'na  k 
accepter  la  place  d'organiste  de  la  calhédrate  de 
LiDroln,en  l&3^.  Après  la  mort'de  Robert  Par- 
lons [voi/.  ce  nom),  qui  eut  lieu  en  lSfl9,  Il 
lui  succÙa  comme  membre  de  la  chapelle 
royale,  dont  fl  hit  nommé  Dr|;aniBte  en  157l>, 
conjointement  avec  son  maître  Tallis.  Dans  la 
nrtme  année  tous  deux  obtinrent  une  patente 
qui  leur  concédait  le  droit  d'imprimer  et  de 
teidre  tes  livres  et  papiers  de  musique  pendant 
le  terme  de  vingt  el  un  ans.  Le  premier  usage 
qilb  m  dtent  Dit  la  publicalian  d'une  collée- 
lion  de  noteti ,  d'hymnes  et  de  canons ,  k  cinq, 
<li  et  hnil  voii,  sons  le  titre  de  Conllones , 
^ut  ab  orfvtKento  laerx  voeantwr,  qainque 
•*  mx  partium,  Londres,  1ST5,  ln-4°  nbl. 
-Vi^  la  mort  de  Tallis ,  en  i  Aô ,  le  bénélice  ilc 


la  patente  fut  transporté  k  Bjid  seul  :  il  parait 
en  avoir  traita  peu  de  temps  après  avec  Tlioma 
Este.  Byrd  eut  plusieurs  enlknls ,  car  on  trouve 
l'Inllcallon  de  la  mortd'un  de  sea  fils  et  d'une 
Htio  dans  nn  ancien  re^stre  de  ta  paroisae  d» 
SalDle-Héitne,  k  Londres,  sous  cette  fiome  : 

■  Walter  Byrd ,  the  sonne  of  Wlllian» 
Byrd,  the  XV  daje  oi  maje.  Au» 
Buried.    Dom.  1S87. 

•  Alice  Byrd,  the  datqhter  of  WilHant 
Byrd.UteXVdaTeorjalya.A.  D.I&H7. 
Un  autre  fils  de  cet  homme  célèbre ,  Tbemas- 
Bvrd,  qui  suivit  ta  profesiion  de  son  pire,  fut 
le  soppléHut  do  John  Bull,  en  1601,  comme 
professeur  de  musique  an  collège  de  Gresham. 
La  lecture  attentive  des  œuvres  de  WUliank 
Byrd  démontre  qu'il  fut  un  des  plus  grands  mu> 
sieiens  dn  seiiième  sikcle ,  el  qull  n'est  inférienr 
k  auenu  mettre  italien  ou  lielge  de  son  temps. 
Le  regittre  de  la  chapelle  des  rois  d'Angleterre 
(ChsfiM  Botik)  lui  donne  le  litre  de  Père  de 
la  mvsiqv*  l  Falher  of  mnuidi)  !  ca  éloge, 
quelque  grand  qu'il  soit,  est  instiOé  par  la  pQ- 
re(é  d'harmonie,  l'élégance  de  la  forme  dans  les 
entrées  dMmttation  des  voix,  la  clarté  du  stilft 
et  la  régularité  lonale  qui  brillent  dans  ses  ou- 
vrages. On  peut  dire  sans  exagération  que  Byrd 
fut  le  Palestrîna,  l'Oriando  Lasso  de  l'Angle- 
terra  :  s'il  est  pen  connu  sur  le  contineat ,  le 
caose  en  est  dans  la  rareté  des  relations  des  Iles 
britannlqnes  avec  le  reste  de  l'Earope,  au  point 
de  vae  de  l'art  :  car  les  presses  musicales  de 
l'Italie,  de  l'Allemagne,  de  la  Belgique  eldeU 
France  n'ont  jamais  reproduit  un  seul  ouvrage 
des  compositeurs  anglais ,  tandis  qu'elles  inon- 
daient le  monde  d'édîtiona  ninltipliées  des  tea- 
vres  des  artistes  des  aplres  nations.  La  liste  des 
compOEitions.de  fiynt  se  corapoie  de  la  manière 
solvanie  :  1*  La  collection  de  motets  et  hymnes 
on  eattUonet  citée  précédeounent  :  on  y  trouva 
cinq  motels  k  cinq  voix,  onze  motels  k  nx ,  un 
hymne  k  cinq,  nn  k  six,  et  deux  canons,  le 
premier  k  six  et  l'antre  k  hnit^  de  la  composi- 
tion de  Byrd  :  le  reste  appartient  k  Tallis.  — 
2°  Paalmes,  lonneb  and  smtgi  oftadMi  (md 
pietie,  mode  Mo  murieJt  of  ftve  parlt 
(PsaumcSjSonnetsdcbaBSons  sérieuses  et  pieu- 
ses mis  en  musique  k  cinq  partira);  Londres, 
Tbotoas  Este,  sans  data,  mais  avec  use  aulo- 
risalion  dimprimer,  datée  de  t!i87.  Des  exem- 
plaires, non  d'une  autre  édiltun,  comme  Tunt 
cm  plusieurs  biblic^raphefl ,  mais  avec  un  oou- 
vi>iu  Irontiiipice ,  portent  la  date  de  lE§t.  — 
3»  Smyjt  of  saitdHes  nataret ,  iome  of  gra- 
vllle  and  olhers  of  myrih , /it  for  aU  corn- 
paaies  and  voijees  ,■  laMi/  mode  and  eornp^ 


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ted  hto  mtuiii  of  thr»e,  four,  /tvé,  and  six 
.  part» ,  a»d  piOUâhed  for  tho  deliçht  of  ail 
ittcK  as  tdu  pltatwro  ht  tke  txeriiiê  oftkat 
mrt  (ChantoDi  d'opècw  dlrenes,  tel  une* 
griTW  et  Im  auirei  Jojwwei,  coinpiMéei  pour 
loiitei  In  loctété*  et  In  dllMranb  genre*  de  toIx, 
à  trolt ,  quatre ,  doq  e(  *lx  pcrtiea ,  et  publiée» 
pour  ruDutemenl  deceai  qnl  prennent  pleliir 
dans  la  caltore  de  l*  nmilqiM  ],  Ituprinted  al 
Landoti  by  Thomat  Eit ,  the  OKlgne  of  WU- 
Uam  Bgri,  IMfl.  Cet  oarrige  Art  râmprimi 
en  leio  par  Lncriee  Ente—  4*  Liber pritnut 
laeramm  eanUonum  quinqvf*  voeum.  Àutore 
GvlUelmo  Byrd,  ar^aiMa  regfo  Àitglo. 
Excailebat  Thottuu  Bst  «r  aiafruitUme  fini- 
llelmiu  Sffd.  CUm  privilegio.  Londïm,  is  oc- 
tohr.  ISS».  Cet  ouTr*ge,  dont  tooteilei  pièce* 
aont  d'une  beauté  leheTée,  a 
IMi ,  en  partittoa ,  ta\  dfpm  d«  la 
Tabla  «leitté  de*  antiquaires  mnùeleni  de  PAn- 
t^eterre,  et  par  le*  Kilai  de  if.  William  Hor*- 
ley,  qui  j  a  joint  une  iMune  introdnetion  lii*- 
torique  et  erillqna ,  (t  l'a  accompagné  du  fae 
timlle  du  (roatiipice  de  l'édition  originale.  -> 
b'  Liber  Mcutufui  taerarum  eaïUumitm ,  etc. 
LotuUni,  quarto  navamb.  lïOl.  —  B*  Gra- 
duatia,  ae  emUimet  laerx  qittttit,  quater- 
nlt,  (rifruijue  voeibui  oonelimalr.  Liber  pri- 
mtu.  ÀvthorvGuillelmoBiirdeiae),organiita 
regio  -l«jto,  1M7.  —  7"  Qradaalia,  ae  can- 
Uonenaerx.  LWer secandui.  isio.  —  S'Ptal- 
mef,  MMft,  tout  lOMUtt,  tome  tolemne, 
otkert  Joyfiitt,  framed  lo  the  Life  of  the 
*Bordi,  fUfor  vofcet  or  vioU,  of  IKree,  fovr, 
f,iie  and  ate  parti;  compoted  by  W.  Bgrd, 
one  of  gentltmn  of  hit  Magettia  ktmorabit 
ehappell  (  Ptaumea,  cliuuon*  et  *onnet« , 
qiiel4]ue*-iini  sérieux,  le*  autre*  jo jeu i,  con- 
forme*  h  l'esprit  dea  parolu,  et  dispoté*  pour 
le*  rtâx  00  le*  riole*  k  troli ,  quatre ,  cinq  et 
*ix  partie*;  compote*  par  W.  Bjrd,  un  de* 
Diemb're*  de  l'honorable  chapelle  de  leur  Ma> 
}«slé).  lAM.  Printeàby  Tho.  Snodham,  etc. 
—  9'  BTTd  B  pnUté  trot*  metiea  de  la  compo- 
titJoD,  dont  la  rareté  eut  li  grande  que 
M.  Edouard  Hitnbaolt,  *af  ant  arcliéologue  miwi- 
clen,  a  coniullé  le*  catatognet  de  toute*  1** 
grandes  iMbltotlièquei  et  de  tonte*  ie*  Tente* 
i}«l  le  *onl  thitc*  pendant  lèt  deui  dernier* 
•Melr*,  lani  en  dMonvrlr  d'antre  eumplalre  qoo 
celui  d'nne  mette  k  dnq  Toix  qui  eit  en  la  pca- 
teeiiou  de  M.  W.  aiappell ,  membre  de  la  ta. 
déti  de*  antiquaire*  miMldens  de  Londre*  et 
éditeur  des  publication*  de  cette  aociété ,  et 
celui  de*  deux  antres  messe*  t  Iroii  el  quatre 
*oii ,  qui  Tut  <rei»dn  en    11121 ,    k  in  liuitiéme 


iéanc«  do  la  grande  et  bdte  rollectian  de  Rartle- 

Diana.  Ces  mettes ,  reliée*  avec  dix-huit  suite* 

de  madrigaux  de  Horiej ,  Welke* ,  Bjrd,  r.ib- 

bons,  Wilfaye,  Bateson,  Kjrbie,  etc.,  dans  la 

reliure  originale  en  Tâin ,  foreet  Taduat  douie 

lirre*  douu  t.   (3t&  h-anci  ).   Les  tn^  meatea 

j  de  BTrd  paralatent  atoir  été  Imprfntéea  som  le 

régne  d'ÉUsabeth,  Ter*  1580)  mai*  altts  a'oBt 

■i  titre,  ni  date,  ni  nom  d'in^rimenr,  ai  I'm 

en  juge  par  l'eiemplaira  de  la  mesae  k    dnq 

Toix  qm  est  en  la  poaietaion  de  N.  W.  Cltappell. 

On  lit  simplemeat  au  liant  de*  page*  de  oeJle-d  t 

b  voatm.  W.  Bgrd.  L'opinion  do  H.  RiaitMiilt 

est  que  Byrd  a  ccHnposé  ces  meaaa  entre  les 

années  1U3  el  15U,  c'est-k-dire  dan*  rinterralle 

de*a  aeixiènM  année  k  la  fingliâmeaaBée,parc« 

que  te  ligna  de  la  rcina  Marie  (  1 9  juillet  1 U3- 

17  novembre  l&aB)  fut  la  seuil  ipoque  do  re* 

tour  du  gouvernement  anglai*  et  d'iute  partie  de 

la  nation  k  la  religloa  catlioliqut.  Ce*  ourrages 

marquent  donc  la  premlire  époque  du  talent  du 

I  compo*llenr;cepeBdantlametatkdnqToixmi«e 

'  en  partition  par  M.  Itiml»ault ,  d'aprè*  reiem- 

!  plaire  de  M.  W.  Cliappell ,  est  déjk  Irès-remar- 

:  quable  par  IliatHleté  dans  l'art  d'écrire.  Elle  a 

'  été  puUléo  en   1841 ,  par  It  société  d'anllquités 

nnnicalet  (Muticat  ÂiUiguarUm   Society  1 , 

'  aiec  le  luie  de  toutes  ses  publicalii»it,  tous  ce 

titre  :  Â  Mou  for  five  voyeet,  compoted  bel- 

i  «<e»  Ihe  yean  \bb3  and  \bbi,  for  the.  old 

:  Cathedralof  Saint-Paul,  byWiOiam  Byrd. 

'  noiDfirilpriKledinteore,aiidpreceded  by  a 

Life  of  the   composer,  by  Edicard  F.  Riat' 

hauU-  london,  printed  l'or  the  metnbert  of 

the  miMfeal  antiguaria»  Society,  by  Chap- 

I  peli,  etc.,  gr.  in-fol,  —  Bjrd  a  au**!  contrihué 

aux  ODirages  suivants  : —  10' Mutica  Trans- 

I  alpina.     Uadrlgalai    translated    of    four, 

:  flve,    attd  six  parlt,  choien  out  of  dirert 

excellent.  Aufhori ,  aith  the  first  and  second 

'  part  ofLi,ytK.ivtixi,viadebymatster  Byrd, 

•  vpoH  t*oo  itoKt's  ofArlottOi  and  broughl  to 

'  tpeak  engtiih.  PvbUsked   by  N.  Yongc.  in 

fawnar  of  sueh  at  îake  plteisiires  in  muticka 

and  voyees.  Imprtnted  at  London  by  Thomas 

■  Est,  the  assigne  of  WilUam  Byrd,  15sa. 

Cesl  le  premier  recudt  de  madrigaus  publié  en 

Angleterre.  — ].11°  The  frst  set   of  italian 

MadrigalM  EngVshed,  not  lo  the  sensé  of  the 

origliud  ditaes,butafterlk«affeeUmofthe 

noate,  by  Thomas  Watson,  genXletnan.  There 

are  alto  hère  interled  Itco  ezcellent  Madri- 

galls  ofmatter  Byrd,  etc.  [Premm-  litre  de 

HadrlgaoK  Italiens  Iradujta  en  anglais,  non  dans 

le  sens  des  cliants  originaui,  mais  d'après  l'ai- 

'  lection  exprimée,  'par  Tlumaa  Watson ,  gentl. 


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BTBD  —  BTTEMEISTER 


IS7 


Ll  auui  sont  drns  eiedlniti  nadrigiDs  de 
millre  B)ril,  etc.  )i  Loodrei,  Tltoim*  AI, 
tii9û.  —  12*  Parthenia,  or  the  Maiden-head 
<if  the  fini  fliMicite  thaï  ever  vas  prinled 
for  Ike  Virginallj.  CompoMtd  bf  three  fa- 
atmumatlen  Willlan  Aynf,  Dr.  Jok*  S%U, 
a»d  Orlando  Gibbons,  gentlemen  of  hU  Ma- 
jeilg't  motl  iUuitrioui  ekappel.  Engraved 
bg  »m.  Hôte  (Pirlbéaie,  on  la  VirgiaiU  da 
la  prenière  nuiique  qui  lit  jaouia  Hé  Imprimée 
pour  le»  VirgiDilei,  coinpotte  par  troii  bmeui 
maltra,  William  Bjrd,  le  D^  Jaba  Bull,  et 
Orlando  GibboM ,  etc.  ].  Cet  otiinge  ett  dédié 
à  11  reine  Alubetli.  Il  e*t  entl»remeiit  gra*é 
«Dr  de*  planche»  de  cuWre.  La  première  ëdi- 
tioB  eil  uni  dMe ,  mai»  l'onTrage  a  para  en 
ISOO.  Lm  norceaas  eompMés  par  Bjrd  mhiI  an 
nombre  de  hall,  lenqiielt  consUtent  en  deux 
r>réta(le« ,  drni  paiane*  et  quatre  gaillardes,  — 
13*  The  learet  and  loMm/afforu  of  a  tor- 
rorfuU  sovle ,  eomposed  wllk  mvttcal  agret 
and  aongt ,  hoth  far  voyeei  and  diven  fM- 
tntmenls,  tet  forOi  bs  tir  William  Letgklon, 
Knight  (b»  Larmaa  el  Lamentations  d'une  tne 
arnig^ ,  composées  d'airs  et  de  chanta  pour  les 
voix  et  dneri  Inulnmienti) ,  IGlt.  On  y  trouve 
quatre  compoiitioni  de  Byrd.  —  Dans  le  enrieai 
Tolume  connu  toun  le  nom  de  Virginal-Book  de 
ta  reine  Étitabeth ,  lequel  eii*te  en  manuscrit 
dans  le  ^nfitriltioMJfvjewn,  A  Cambridge, 
«e  trouvent  loiianle-dli  ^èces  pour  la  virginale 
et  l'orgue,  composées  par  BTnl ,  et  le  ^rgtnal- 
Book  de  ladj  Nevill  en  contient  Tingt-i)!.  Le 
Kii*.  n*  eoie  du  fonds  de  Harlej,  an  Mniéom 
britannique,  contient  on  chant  k  trt^s  voix 
composé  par  Bjrrd  pour  le  drame  talln  de  Jane 
Sliore,  qoi  fut  représenté  en  I&8B,  et  plusicon 
nolHs  de  re  graad  mutieien  se  trouvent  en  par- 


tition daas  uM  wUediM  de  nadiigaux,  moMi 
et  ranlaisiea,  tonnée  par  un  chantre  de  Wind- 
sor, nommi  Jean  Baldvrjiie.  Celle  oollectioa  eat 
aiisal  au  Muséum  bHUonIque,  de  mtme  qu'un» 
autre  trèa-Toluminenae  formée  par  le  D'.  Tnd- 
way  pour  lord  Harlej,  laquelle  cootienl  un  eer- 
vlce  eompirt  k  quatre  voix,  de  Bjrd.  On  Irogve 
on  grand  nombre  de  ses  pièces  dans  les  eoltec- 
lioiu  de  Bernard  {Seleeted  CkvrcK-Mmlck  ) , 
lie  Boyce  {Cath»iral-M*tic) ,  de  Hilton,  et 
d'autres. 

Il  ne  faut  pas  confondre  avec  le  grand  artiste 
qui  est  Tobjet  de  cette  notice  an  autre  nnwi- 
clen  nonnté  WilUaTa  Bird,  de  Watfbrd ,  daai 
le  comté  de  Hertford ,  auteur  d'une  collection 
de  chante  k  quatre  v 

d'orgue  ou  de 
I  pam  en  iSt9, 
sont  ce  litre  :  Oriçinot  PitOmodg,  contitUitg 
ofpMolot  and  kfnni  ftmw  fM  jeore,  wttk  an 


forte  ;  Lamdrv,  pelll-In-4' oW. 

BYSTROEH  (Thomas),  ioui-tieuttoant 
d'anilierie  aoédols,  Ttrant  k  Stockholm  au  coot- 
ntenceiDcnt  du  dh-nenvième  afède,  •  publié 
Troti  Sonatei  pour  le  elavedn,  avec  aeeva^. 
devlolon;  Leipsick,  1801. 

BYTEHEISTER  (BEni-Ju:)),  docteur 
en  tttéologle  et  bibUograplie  banovrien,  naquit 
le  a  mal  1688  k  Zelle,  où  son  père  était  secré- 
taire an  conseil  de  Justice.  En  ITio  il  devint 
profettcarde  IhftJogiek  Helmstsdt;  Il  ett  mort 
dan*  celle  ville  en  1740,  le  13  atril.  Parmi  tet 
nombreni  ouvrages,  on  trouve  :  Mitertatlo  de 
Sela  contra  GoUUa  (Rame).  Celte  d-sserta- 
tlon  a  été  inMrée  dans  les  MiMîceU.  Lipteni., 
t.  IV,  et  dans  le  Tkesattm  anitgvit.  (wr. 
d'OgdW,  t.  UXIi,  p.  731. 


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CAIIALONE(MicuEL},oor.ABELO,\E, 
mt  tnÛD  GABELLONE,  fal  \f.  premier  nultre 
de  coDlrrptdnt  du  violonisle  Emmanuel  BarbHIa. 
Il  est  morl  !i  Mapl«a,  m  pairie,  en  1773,  dtat 
un  tge  peu  iTancé.  On  connaît  de  ce  musicien 
les  parlillons  de«  opéra»  :  t*  Atfstandro  rt«lU 
Indle;  —  V  Adtiano  (nSMa.  La  bibliAlhéqne 
du  Coniiemtalre  de  Paris  posâtde  la  partiMou 
manuscrite  et  vraisemhlablement  originale  d'un 
oratorio  de  la  Posilan,  compose  par  Cabalone. 

CABEZOPI  (D.  FÏLix-Antomt  ),  organble 
de  la  eliapelle  et  claikordisie  île  ii  cliambre  do 
roi  d'Espagne  Philippe  II,  naquit  k  Madrid  en 
I&IO,  et  mourut  dam  la  même  litie,  le  11  mars 
I5B6,  k  l'ïge  de  cinquai)le*six  tna.  II  Tut  inhumé 
dan*  l'ë^liw  de«  Franuincsins  de  Madrid ,  et 
l'on  mit  sur  son  tombeau  l'épila pi i e  lui vante  : 


oedilit,  bni  tou  r^u  «uacEaic  rblUptl 

On  a  de  CsbeioD  :  Ubro  de  Muiiea  para 
teela,  harpa,  y  viçaela  (Livre  de  musique 
pour  jouer  du  cltrecin ,  de  In  harpe  et  de  la 
*<ole);  Madrid,  tilt,  in-lol.  Cet  oaTrage  a  Ot 
paUié  par  les  aoini  de  ses  flia.  Le*  eiemplairea 
en  ionldevenussi  rares  qiM  M.  blava (roff.  ce 
nom  ),  mallre  de  la  chapelle  de  la  reine  dits- 
p^jne  D.  Isabelle  II,  a  Tait  d'Inutiles  rechercbes 
dans  loutes  les  blUlothètines  du  pajs  pour  en 
trouver  an,  et  ne  l'a  rencuntré,  par  un  hasard 
heureui,que  dans  labiblioltièquerojaledeBeT- 
*lln,oûil  t  pu  reiaminer  elen  faire  des eitraits. 
Cabeun  a  écrit  aussi  dd  traité  de  composition 
inlilulé  :  Mxulett  tearica  jfprikUea,  qui  n'est  pas 
■Doins  rare  que  son  pretnler  ouvrais.  Cet  artiste 
eut  deiiiïla,  D.  Antonio  et  D.  HenaBdo  Ca- 
beion ,  qui   furent  auail  des  oi^nisles  dislin- 

GABIAS  (L'atAé),  ecdésiasliqne  (tançai*, 
né  dans  les  demiires  snoées  du  dli-huitléme 
■iècle,  imagina,  vera  I83S,  un  syalènw  roons- 
tnieux  de  construction  d'orgue  i  l'usage  dee 
personnes  qui  n'ont  aucune  connaissance  de  ia 
musique,  lîa  pisin-cliant  ni  de  l'Iiarmonle.  Le 
résullat  des  reclK-rdiea  de  M.  Cabîas,  pour  la 


solution  de  ce  problème  insensé,  fut  mis  i  t'«- 
position  des  produits  de  l'industrie  franfaiM, 
en  1834.  Ce  n^ultst  consistait  en  un  petit  or- 
gue construit  par  les  moTeni  or^nairoi ,  auquel 
était  attachée  une  boite  eonteuant  le  n^canisma 
CMnpoaé  de  6ea\  claviers  chacun  d«  «in^^lroia 
touches.  Les  vingt-lrols  tonclies  rouge*  du  pre- 
mier davier  faisaient  entendre  les  accorda  mi- 
neurs; et  les  toucJies  noires  du  sectnid  clavier 
produisaient  les  accorils  majeun.  Paruno  coni* 
binaison  du  méciDisme,  une  seule  de  ces  tou* 
cbes,eaappujantsor  le  bras  d'un  des  rouleaai 
posée  horizontalement  dans  ta  boite,  hisait 
bai&ser,  suivant  J'eiigence  de  l'accord,  quatre  on 
cinq  pelotes  qui  tenaient  se  poser  Terlicalement 
sur  autant  de  louches  du  clavier  ordinaire ,  et 
faisaient  sur  elles  l'ofRcr  de*  iloigls  de  l'organiste 
Le  papier  posé  sur  le  pupitre,  et  doal  la  nota- 
tion rempiaçnit  celle  du  plain-chant,  était diriatf 
en  vlngt-lroi*  cases  par  des  lignes  perpendicu- 
laires au  plan  des  claviers,  et  chacune  de  cm 
rases  correspondait  i  chaoune  des  touche*  da 
ces  claviers.  Dans  ces  cases  se  troufaieot 
descliinVes  ouraugei,  ou  noirs,  lesquels  in~ 
diqiiaient  |iir  leirr  eoulenr  1«  clavier  auquel 
chacun  d'eux  ri'pondait,  et  des  lignes  droite* ou 
obliques  ,  allant  d'une  case  k  l'antre,  taisaient 
voir  la  touche  sur  laquelle  il  hllall  poser  le 
doigt.  Pour  la  facilité  de  t'eiécutiou  et  pour  lier 
l'eue  liai  neuieni  des  accords,  (es  louches  devaient 
être  joules  allernalivemeni  par  l'index  de  cha- 
que nain.  La  pensée  barbare  de  cette  macbintt 
de  l'abbé  Câblas,  pensée  entièrement  opposAa 
k  la  conoepUoD  de  l'art,  a  été  reprise  quelque* 
années  plus  lard  par  l'abbé  Larcoque,quieD  • 
fait  l'orgue  appelé  Mtlaeor.  (  Voy.  L&aaoQOK.) 

CABILLIAU  ou  CABKLLIAU  (...],  musi- 
cien belge  du  seiiitme  sltele,  dont  on  tronve 
une  ciianson  t  quatre  voix  (  Sn  etpérant  de 
parvenir  à  la  mienne  faniattie)  dausonnu- 
auBcrit  de  la  bibliothèque  de  Cambrai  <n°  134), 
daté  de  IMl.  M.  de  Coussemaker  a  donné  1'»- 
naljse  du  contenu  de  ce  loariuacril  dans  sa  ffo- 
iiee  nr  {et  collecflont  tnuMtalet  d«  la  bibUo- 
(kèqwde  Cambrai  (p.  BS-SIJ.  De  plus, lia 
mis  en  partition  la  chanson  de  Cabilliau ,  sous 
le  n°  2 ,  dans  tes  planches  de  musique  du  même 
volume.  Oa  ne  sait  rien  de  ce  musicien ,  et  l'on 


13H 


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/ 


Iporc  s'il  éUit  né  à  YpTw  ou  à  Auileniriie ,  où 
a  ;  «'«il  dei  famDlea  de  et  nom.  La  famille 
Cabelliali  d'Audenirde  était  une  de*  plus  di»- 
tlDgnéts  et  de*  piiw  conaidérablei  m  seiôèmi 
Hhl«  :  OD  comptait  parmi  ses  membr»  des  lit- 
lératenn,  des  maglïtrtt*,  dM  pritrn  et  des 
rtligÎFin  dominkiim,  chirtrenx  et  (utre*. 

CACCINi  (HoRÀCs),  fui  mallrede  eha' 
ptnedeSaiDte-Marie-MaJeure.iRoine,  en  ia7T. 
Ileutpoar  aoccesseur  Kicolm  Pervè,  en  1581. 
Jt  paaatde  une  mené  de  Bsala  VIrgiJie ,  h  cinq 
Toii ,  de  oe  mattre. 

GACCINI  (JoLca).  né  k  Rome,  fiil  eimna 
«t  cité  loiu  le  nom  de  êliiUâ  Romtnto.  Lm  écti- 
niiu  de  son  temps  ont  ganU  le  sileace  sar  le 
c»»>>iencenient  et  la  Ha  de  sa  vie;  il  y  a  même 
bMDeoup  dfBcertilDde  sur  l'époque  Je  sa  nais- 
sucs.  Xoatefois  il  ronmil  Int-mïme  une  date 
■pprDximallre  dtes  la  prilKe  de  son  recueil 
lie  madrigaux  intitulé  :  Nuove  Musiehe  (publié 
CD  1601);  car  il;  dit  qu'il  arait  <écu  Irenle-sepl 
us  A  Florence,  ce  qui  prouve  qu'il  y  ani*â 
Terï  l&H  ;  or  on  sait  qu'il  était  alors  fort  jetine, 
ntiii  déjk  artiste ,  et ,  en  supposant  qu1l  rat  renie- 
ment Agé  de  dix-huit  ans,  il  aull  de  tout  cela 
qo'iladO  naître  vers  1&46.  Caccini  eut  pour  maî- 
tre de  chant  et  de  Inth  Sciploa  Délia  Palla ,  qui 
M  le  rioiltt  pas  Mvant  musicien ,  msia  qui  ta 
At  un  chanteur  habile  et  un  liomme  de  goAI. 
On  ignore  sll  te  détermina  de  lui-m<aie  à  se 
rendre  k  Florence,  on  s'il  y  lut  appelé  par  les 
Hédids;  mail  on  sait  qu'en  l&M  il  était  attaché 
kiaconr  en  qualité  dechanlenr.  Il  est  certain 
aussi  qa'aun  (ite«  des  noces  du  grand-diw  Fran- 
foU  deMédicisHTeciNaiica  (7a;)«Uo,  célébrées 
en  1579 ,  Caeelni  chanta  le  rôle  de  la  Nuit,  ac- 
compagné paf  des  Yiolei  (I),  dans  un  Intermède 
dont  la  musique  étdt  de  nerre  Strozii. 

A  cette  époque,  Jean  de  Bsrd),comtede  Ver- 
gio ,  ses  amis  Jacques  Corsi  et  Pierre  Strozzi ,  k 
qui  s'étalent  réunit  Vlueent  Galilée,  pire  du 
céUbre  physicien,  Mei  et  le  poïte  Rlnucr.ini, 
aTaîMt  fbrmt  une  associalioD  Intel  llgen  le  qui  aTSii 
pMr  but  de  ffùftrtTivre  l'ancienrte  déclamallon 
noaicale  des  Grecs,  et  de  l'appliquer  au  drames 
le»  oiembret  de  cette  société  aTalenl  pris  en 
ttenion-Lle  genre  madrfplesque  k  plusieurs 
Toii,  et  voulaient  lui  snbctlluer  des  chanta  à 
mil  seule,  aceompagnéi  d'un  inslramenl.  Celle 
idéen'élait  p*»  tbsotuBMDt  nouTcllei  car,  dans 
IH  (He  donnée  k  Galéas  Sforce  et^  son  éponse , 
Isabelle  d'Aragon,  par  itérons»  0of fa,  noble 
deTorbHie,  en  I4IB,  il  y  eut  un  inteirnède  oà 
■et  dieux  et  let  déeuea  chantèrent  lour  k  tour. 
An  mariage  de  Cosme  1"  «tm  Éléonore  de  To- 
iUe,ea   1&3»,  oa  entendit  Apolloa  chaater,  un 

(1)  FeM  ne»*  jraiu  M  jn-niain»  D.  rrmcaco 


M  13» 

s'accompngaanl  de  la  I}rr,  îles  stances  podliquet 
k  la  louange  des  dcai  époux,  et  led  Mu!«s  ré- 
pondre  à  ce  client  par  une  cancane  à  neuC  par- 
lies  réelles.  Enfin,  aux  mêmes  Tétet ,  l'Aurore 
réTeillail  par  ses  chants  let  bergers  et  les  nym- 
phe», et  élait  acr,ompagnée  par  un  claTccin  (1). 

Admit  dans  la  sociélé  de:  lio<nmes  dUlingué« 
qu'on  Tient  de  aarainer,  et  insiruit ,  par  leurs 
entretiens,  de  iaréiolulion  qu'ils  voulnlent  opérer 
dans  la  muiiqne,  Caccini  sentit  s'éveiller  en  lui 
le  génie  qui  le  rendait  propre  i  réaliser  une  par- 
lie  clei  Tuet  et  des  esitéinncts  de  set  palroas. 
Homme  d'esprit,  il  comprit  qu'il  avait  loutk 
gagner  k  ri4te  transformation  de  j'arl,  car  ses 
ignorance  des  réglés  du  ciratrepolat  était  k  peu 
près  complète,  et  la  nature  lui  aiail  accordé  le 
don  d'inventer  dea  chants  que  son  talent  d'exé- 
cution fsitait  valoir.  Set  c«atonnel1es  el  ses  son- 
nels  acquirent  une  vogue  extraordinaire  ;  il  let 
ctianlait  afec  l'aceompagaernent  du  ihéorbe, 
inilnmieot  qui  venait  d'être  inventé  par  un  Fia- 
Fflutin  nommé   Berdella.  {  Voyez  ce  nom.  ) 

Cet  heureux  ettait  déterminèrent  le  comte  de 
Verniok  écrire,  en  I&90,  le  poème  d'une  mo- 
nodte,  sorte deiwioe  t  voix  seule, que  Caccint 
mit  en  musique  avec  succès.  Peu  de  temps 
après,  Bvdl  quilla  Florence  pour  aller  se  fixer 
k  Rome.  La  maison  de  Corsi  devint  alors  le 
centre  de  la  sociéUd'arlIttea  et  d'amateurs  dont 
ce  seigneur  élait  un  des  fondaleurj.  En  1694, 
son  ami,  le  poêle  Rinuccini ,  fit  un  second  euai 
dans  sa  Dafne,  et  chargea  Péri  etCMcini  de 
la  composition  de  la  musique.  Plusieurs  aulret 
petits  drames  de  ce  dernier  tnccédèreni  k  celui- 
Ik,  et  tnrentjonéi  dans  la  maison  de  Corsi,  ob 
41b  excitèrent  l'enlHouiiatme.  Ces  pa&toralee 
avaient  eu  ponr  moilèlet  II  Setiro,  d'Emilio 
del  Cavalière  (  voy.  Cav^lifjib  ) ,  représenté 
publiqnement  k  Florence,  en  1590,  la  Dispe- 
rasirme  dl  Fileno  (  1590  ),  et  il  Gtuoco  délia 
Ciaea(  laoa  ),  ouvrages  du  même  compositeur  ; 
mais  on  ne  peut  nier  qu'il  j  eOt  dans  le  style  de 
Gaceini  quelque  chose  de  plus  dramatiqDe  que 
dans  celui  de  Cavalière.  Les  méditalioni  de  t«nl 
d'hommes  distingués  conduisirent  enfin,  après 
environ  vingt  ans  de  reeherrhea ,  k  la  décou- 
verte d'une  espèce  de  déclamation  musicale  des- 
tinée k  chantier  la  direetkin  de  l'art.  Rinucdni, 
musicien  autant  que  poète,  parait  aïoir  eu  la 
pins  grande  part  dans  cette  découverte:  Les  ISles 
célébrées  en  lAOO,  pour  le  mariage  de  Henri  IV, 
roi  de  France,  avec  Marie  deHédicis,  lui  Tour- 


idées   k  cet  égard  ;  il  écrivit. pour  les  fêtes  qui 

forent  alors  célébrées  une  Trajedia  per  Mutica. 

Maigri  tant  d'éloge*  accordât  k  Caccini   par 


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.  feu  écriTiins  de  Florence,  Im  productioni  de  M 
rnuifcien  ont  élé  l'objet  àt  criliqoet  imtres  de- 
fHiis  «nriroD  quinnte  bm.  Buniey,  copié  par 
qtielqoN  iDtenrB  allemtnds,  ■  reproché  k  sei 
diant*  d'être  empreints  de  monotooie,  et  leur 
a  trouTé  de  l'analogie  a*ec  le  atjte  de  LdIII.  En 
cria,  il  ■  fait  preuve  de  celte  tégèrelé  de  Juge- 
ment <ia'oD  remarque  en  beaucoop  d'endrottu  de 
son  BUtom  rfslatntui?U0,  lorsqu'il  y  analjH 
le»  tnifre*  des  (Jtcieni  eompoailBun.  Il  n'j  a 
pns  la  moindre  analogie  entre  tes  mélodies  de 
Cscdni  et  cellei  de  Lulll,  encore  mohis  rie  ret- 
semblanee  dam  le  réclUlif.  Cacctnt  est  uni 
doute  inlérîeor  k  Hoaleverde  sodb  le  rapport  de 
l'eipreulon  passionoée,  et  11  a  été  sarpaièé  dans 
1c  récitslir  par  Carlisimi,-  mais  les  Formes  de 
art,  métodiea  ont  de  l'orlglnaKté,  le*  périodes  en 
sant  longues ,  et  feiamen  altenUf  de  «es  ouvn- 
ffii  TalL  Toir  qu'il  saisissait  Tort  bien  le  caractère 
des  paroles.  Quant  anx  omenwnts  dn  cbant.  Il 
a  nu  leor  donner  niur  griee  qn'on  ne  trouve 
point  dsoslescenvres  de  ses  contemporains.  Ses 
madrigaux  ï  nàx  seule  olïrent  en  ce  genre  des 
cliMM  de  trèi-boB  goAt.  C'est  dooc  i  tort  que 
)ea  auteurs  du  nourrao  lexique  aniTertel  de  mu- 
sique, publié  louB  la  diiecUoD  de  H.  Sditlltng, 
ont  copié  Geriier,  et  ont  dll  que  cette  mnsiqoe 
n'est  qu'une  pMlmotUt.  Cest  t  tort  snrtoot 
qu'ils  oDt  leprocbé  t  d'autres  écrivains  d'avoir 
considéré  Péri  et  Cacdni  comme  des  intentears 
et  comme  de  grands  artistes.  Kul  commeocemeot 
n'est  grud  ni  beau,  disent-iU;  mais  u'y  a-t-i1 
pas  an  immense  mérite  k  commencerf 

Tons  les  écrivains  sur  la  musique,  du  temps  de 
Caccinf,  l'oot  signalé  â>rome  le  meilleur  elianleur 
de  son  époque,  et  PrKloriua  eu  parle  en  ce  sens, 
iSjfiit.  Mut.,  m,  130.)  Il  avait  formé  quelque* 
éltve*  qui  passaient  pour  des  cbanteiirs  distingués. 
Quel  que  tiit  le  mérite  de  Péri  et  l'importance 
de  ses  travaux  dans  sa  collaboralhm  avec  Csc- 
cini,  11  paraît  que  sa  gloire  fut  éclipsée  par  celle 
de  ce  dernier;  «ar  las  cootemporaiiis  de  Cacdni 
s'accordent  i  le  cmsidérer  eomnw  ayant  ou  la 
plus  grande  part  daos  la  créaUoo  du  drame 
lyrique.  L'abbé  Angelo  Grillo,  ami  du  Tsase,  lid 
écrivait  :   ■  Vous  êtes  >e  piiie  d'uo   aonvean 

■  genre  de  musqué,  ou  pintdt  d'un  chant  qui 

■  n'est  point  on  cliant,  d'ua  ehoHl  réeltatif, 

■  noble  et  aa-desaos  des  chant*  poputrirea,  qni 

•  ne  tronque  pas,  n'altère  pas  les  paroles,  ne 

■  leur  d(e  point  la   vie  et  le  sentiment ,  et  les 

•  lenr  augmente,  aa  contraire,  en  j  ajoutaut 

■  plus  d'tme  et  de  force,  etc.  <l).  •  Jean  de 
Bardi,  dont  le  témoignage  est  d'nn  grand  poids 
pour  le  temps  oA  il  écrivait,  s'exprime  ainai 
dans  un  discours  adressé  \  Jules  CaccinI  iid- 
méme  :  •  Selon  mon  sentiment  el  selon  celui 

m  l<M<n  dalTaSMa  .Mfdg  CrUta;  VcMiii,   nds, 


US  avez  atteint  le  but 

■  (Tune  musique  parfaite;  non-wnlemeot  per. 

■  sonne  ne  vous  surpasse  en  Italie,  mais  il  en 

■  est  peu,  et  peut-être  n'en  est-il  aucun  qui  vous 
•  égale  (!}■  >  Dont,  en  plusieurs  endrolla  de  ses 
oavrages,  accorde  tnisi  lieaDOaap  d'éloges  à  Cac- 
cini.  Il  parait  qu'avant  de  s'exercer  dans  le  genre 
de  muciqiie  qui  fllsa  réputation,  cet  artiste  avait 
écrit  d'autres  oiivngesdansl'ancii'n  style,  et  qu'il 
n'y  avait  pas  réussii  car  Pierre  Délia  Valle  dit, 
en  le  rangeant  parmi  ceux  qui  ont  le  pins  contH- 
bué  aux  progrès  de  la  musique  moderne  :  GiuUo 
Cacclni  egll  meora,  delto  Givlia  Romano; 
ma  iopo  che  tt  fil  etercllato  neilt  matiche  lû 
Firenxe;  perché  nelleaUre  Itmaial.coii  buona 
paee  di  lui,  non  ci  froco  tanlù  di  buono  (3). 

Les  ouvrages  connus  de  Jules  Cacdni  sont  : 
1*  Combatllmenlo  d'ApolUne  col  serpente, 
monodrame,  poénie  de  Bardi,  représenté  en  IS90, 
i  Florence,  dans  ta  maison  du  poète.  Cti  ou- 
vrage n'a  point  été  pobUé.  —  V  La  Dafne, 
drame  de  Rinucdnl,  en  sodété  avec  J.  Péri,  ro-  - 
présenté  cbet  Jacques  Corsl,  en  15B4,  et  non 
publié.  —  3°  £urUlee,  drame  de  RlDucdnl, 
imprimé  avec  la  musique  sons  ce  titre  :  VB»- 
ridiee  compoila  ht  miuiea  fn  *lil«  rappre- 
tentalivo  da  Gi*Uo  Caeeint  dello  Romaito. 
—  In  Firetae,  appreao  Giorgio  Marescotti , 
leOO,  in-M.  de  VI  pa^es,  avec  une  étdtre 
dédicatoirede  Caccini  a  Gloi'onni  Sardl  de  CaitU 
di  Venio ,  datée  de  Florence  le  SO  déceotbn 
ISDO.  Ctt  ouvrage  Fut  d'abord  mis  en  musique 
par  Jacques  Perl  (  voy.  ce  nom] .  i  l'occasion  da* 
noce*  de  Marie  de  Hédlds  avec  Henri  IV,  roi  de 
France  en  160O ,  et  représroté  au  palais  Pilli , 
en  présence  de  la  cour.  Jules  Caccini  avait  com- 
posé trois  clHeura  et  plusieurs  airs  pour  ceai 
dea  dianleurs  qui  étaient  ses  élève*.  Lorsque 
Perl  lit  Imprinw  Bon  opéra  par  le  libraire  Ma- 
reMSOtti,  Il  y  r^fntAgra  les  morceaux  qu'il  avait 
d'abord  composé,  mais  qui,  lors  delareprésen- 
tathM,  avalent  été  remplacé)  par  ceux  de  Cacdot. 
Cdui<i,  i  son  tour,  raAt  la  musique  de  rt'iiri- 
diee  en  se  servant  de  ce  qu'il  avait  déji  écrit.  Le 
froatlqiice  de  cet  ouvrage  précieux  est  oné 
d'une  ttelle  gravure  en  boi*.  Une  deuxième  édi- 
tion a  été  publiée  à  Venise,  en  Ifllï,  In-rol.  — 
4*  /[  âaptmenio  di  Cefato  composé  sur  le  dianw 
du  céiètare  polie  Chiabrera,  par  ordre  du  graud- 
dnc  de  Tokane,  I  l'occasion  des  rtoees  de  Marie 
de  Hèdicis.  I^  chciun  Turent  écrits  par  SldaM 
Venturi  del  Nîbbfo,  Pierre  Stroxii  et  par  ta 
chanoine  Luca  Bâti,  mattre  de  rhapdie  de  In 
cathédrale  de  Florence  et  de  la  cour  de*  MMl- 


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d*-  aSapiiMnIo  diCtfelo,  donné  les  oc- 
tobre, Tut  la  pr«uiier  opén  rcprisenté  inr  dii 
WUie  public  :  t'Euridiet  «ait  été  miw  eii 
irèae  •  la  conr,  le  6  du  niéme  mois.  ~  S*  Le 
Huove  Maslcke,  collection  da  in*drigRui  h 
Toii  Kule,  de  eaïuoni  et  de  monodiet.  Li  pre- 
Mière  fililioD  de  cet  ootrtge  inUressant  t  pour 
tllre  :  le  fluov«  Mutieke  dl  CiuUo  CaeeUU 
ittio  Xomano.  Itt  fimus,  appreno  i  Mare»- 
WlU,  1601 ,  in-rol.  de  40  paROn.  On  Trouie  à  la 
la  du  Tolitme  la  date  de  iGOt.  Cette  collection 
B'a  piru  qn'au  moii  de  juillet  de  celte  dernière 
■juée,  i  caïue  d'une  lonfjiie  maladie  de  Cacdni 
et  de  la  mort  de  Georgei  HaTeacolU  :  une  noie 
de  ['hnprimeor,  fllx  de  oelui-d.  nom  tnloriDode 
Mie  circonstance.  Un  aTli  de  l'aulanr,  placé  h 
)•  page  36  de  cette  édition,  porte  que,  n'ajant 
pn,  comeM  il  le  désirait,  liirer  t  l'impree- 
iotU  Rapimento  di  Ce/iilo,  il  a  cru  deToir 
joindre  k  ce  recueil  le  dernier  cli<Bur[  et  plotieun 
tin]  do  drame  en  question,  afin  qu'on  pOt  Tolr 
la  Taiiété  des  pauages  qu'il  a  fùli  pour  le*  par- 
6a  qui  chantent  seulea,  elc  Oa  troure  au  eom- 
uencement  du  volume  ud«  préface  dans  laquelle 
Cacdoi  rend  com|ila  de  sai  Irataax  pour  la  Tor. 
Daiion  de  l'art  dn  ebant.  llnoua  apprend  qu'il 
anit  élé  marié  denx  foii  ;  que  m»  deui  rcmmei 
ainti  que  Mi  filles  aTaient  été  nea  éltTc*,  et  que 
ta  première  femne  élait  célèbre  comme  canta- 
biee.  One  aeconde  Mition  de  cet  ouvrage  porte 
le  Utre  suiiant  :  I«  IfuoiM  tfiufcha  di  Giulio 
Caecint  dttlo  Pomaxo,  tntuleo  det  terenUslmo 
groH'dtKa  di  Toiama ,  novaaumle  cou  wm- 
na  diligmua  revUe,  corrette  «I  rlitampate;  l» 
F«ne<te,  appre*»o  Aleuandro  Baverii,  leOT, 
in-fol.  Il  f  a  enfîn  une  troisième  édlllon  dea 
Ittutve  Miulehe,  datée  de  Yen Im,  idlï,  inTolio. 
Dans  nue  lettre  adreuée  t  M.  Farrenc  par 
II.  Gasparl,  lHbliaU>ér.aire  du  Lycée  musical  de 
Bologne,  le  savant  musidiite  itiilien  a'eiprime 
ainsi  :  ■  Dans  un  manuKcril  de  mincellanées  da 

•  P.  Martini,  qui  est  t  la  bibliothèque  du  Lycée, 

■  on  trooTe  textuellement  tranaerltc  le  Utre,  la 
1  dédicace  et   l'aTls  aui.  lecteurs  de  l'ouTràfte 

■  suivant  de  Cacciai,  que  je  n'û  junwtii  fu  : 

•  JVtMtw  Mtuiehe,  »  «moca  moMera  di  scrt- 

■  verle  cou  due  arie  partlcolarl  per  tmore 
t  ch«  rieerchi  le  eordâ  del  bauo,  di  GhtUO' 
'  CoccM  di  Roma  delto  Givlio  Komona,  nelte 

•  qjialt  ti  dlmiulra  che  da  lai  maniera  di 

•  «crivera  con  la  pratiea  di  ma,  ti  posiono 
'  apprendere  ittUe  le  tqvtilUtte  dl  quett'arle 

•  mua  titeeiiltà  del  eanlo  deW  aulore;  ador- 
<  nale  di  pattaggi,  Crllli,  gruppi,  e  nvovl 

•  effttll  par  vero  eierciilo  dt  quabnique  uo- 

■  gtîaprofeuaredieanlarialo  — InFiorenza, 

•  oppreuo  Zanobi  Pigm»^eCompogni,l6H.t 
—  ■L'épi. re  drdicaloire  de  Caccini,  Atwolto 
>  iUiutre   Hgnor  Piero   Faleoniarl    (  ajoule 


L  H.  Gaspari),  ainsi  que  son  discours  «ui  lec- 
leurs  et  les  quelques  Itutroctiom  qui  ;  font 
.  suite,  fonmissent  de  curieni  renseii^enients 
sur  l'art  du  chant  de  e^e  époque.  ■  —  Les 
détails  conteniisdans  cai  préliminaires  prouTeot 
que  le  recueil  da  iat4  n'est  point  une  reprodgc- 
Uon  de  celui  publié  en  I  ODl  et ,  de  nourean,  en 
ie07  et  leis.  La  dédicace  signée  par  Caccini, 
datée  de  Floreoee,  ifl  aodt  1614,  nous  a  fait  toir 
que  l'auteur  lirait  encore  I  cette  époque;  mais 
les  paralei  qui  la  terminent  nt 
qnll  éUit  fort  tgé....  >  Pctrà  V 
eh«  rosHfuio  nUo  in  venolacatamacomin- 
etate  v^U  aimi  dtUa  raid  fanclulma ,  è  per- 
venHlo  iino  a  qitelU  délia  veethiala  per  fer 
il  (nedarirao  sino  alUne  di  quelpoehi  eh«  nu 
ponotut  avoMare,  etc....  >  —  H.  Gaepari 
signale  le  recueil  suiiant ,  dont  un  exemplaire 
eiisla  dans  u  bibliolhèqne  i  Hâve  Arie  di  Giti- 
Uo  CacdJii  detto  Romano,  «ovametUe  rittam- 
pale.  —  7»  VeneUa,  appretio  Giacomo  Ven- 
eentl,  le08,  In-rol.  —  Je  possède  enfin  l'ou- 
vrage suivant  :  Fuggtlotio  mtuleale  dl  D.  Giu- 
lio Bomano,  net  quale  ti  eaatmtgono  madri- 
gaU ,  totttUl,  arie,  eaiitonieKheni,parcan- 
(arenel  eAUorrone,  clavieembalo,  o  allro  int- 
trumenlo,  ad  wna  due  voci  :  naovatnente 
eorreetoeritlampalo.  Opéra  leeotutal.  Dedi- 
ealoaW  illiutrtuimoSig.  Vlftcenio  Grimani. 
/n  Penelia,  appreNoGiaeomo  PincerUi,  IGU. 
in-fol.  de  49  pages.  —  Il  n'y  a  en  tète  de  l'ou- 
TTage  bI  dédicace  ni  préface;  mais  on  trouve,  au 
verso  du  dernier  leuillcl,  la  table  des  morcaaui, 
an  ntnnbre  de  treale-dent ,  que  contient  le  vo- 
lume. Ce  recueil  rarlnsime  et  jusqu'Ici  Inconan 
•nx  bibliographes  n'existait  point  dani  la  célibre 
tribllollièque  du  p.  Htrlini ,  qni  n'avait  pn  se  le 
procurer  pendant  le  cours  de  sa  lonipie  carrière  ; 
toutefois  il  VI  avait  eu  oonaalssance  et  ttt  avait 
copié  le  litre  dans  un  recueil  de  miicellanéea 
conservé  aujourd'hui  I  la  bibliotbèque  du  Ljcée 
nnsical  de  Bologne. 

CACCINI  (  FaABCa»  ),  Allé  aln«a  du  précé- 
dent, a  M  naître  k  Florence  vers  lUi  on  i&si, 
car  Jules  Caccini  ea  parle  da»  La  prébce  de  l'é- 
dition publiée  en  1603,  et  dit  qu'elle  a  élé  son 
élève  pour  le  citant  et  qu'elle  est  déjà  canla- 
tiicei  d'ob  Ton  peut  cwjer.tnrer  qu'elle  était 
alors  Agée  de  dii-neuf  on  vingt  ani.  Un  ouvrage 
de  SB  composition ,  Inconnu  ani  bibliograplies , 
prouve  qu'elle  n'était  pas  moins  distinguée  par 
le  talent  d'écrire  la  musique  que  par  le  chant;  il 
a  pour  titre  ;  la  Liberation»  dl  kugglero  doit 
isola  d'Ateina,  balletto  compotlo  in  tnuiir^a 
dalla  Franeesea  Caccini  ne'  Signorini  Malas- 
pina.  Jlappretenlato  nel  Pogglo  Impériale, 
vltta  délia  teretUatma  orehiduehetia  d'Ans- 
tria  grau  dvcheua  di  Totearta,  al  lerenlK 
Ladiilao  sigismondo ,  principe  di  Poloniae 


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l-tl 


CACaHl  —  C^SAH 


di  Suata;  ia  Firenie,  per  PMro  CeccoHcU, 
I61S ,  io-fol.  lie  74  page».  L'épttre  lUdicaloin 
à  I*  gruide-ducbuK  de  Toscuie  ut  ilalée  du 
i  Téiricr  1A1&  :  on  ;  Totl  que  w  b*llct  fut  né- 
cDlé  par  Ici  plna  célUrw  masiciem  de  FlorcMia 
dus  la  viUa  de  cette  priocMM,  en  priiieiica  de 
Ladiilu,  priace  de  PologM  e(  de  Suède.  Li 
poéaie  eit  de  Ferdiouid  SumcinelJi,  beflli  de 
Voltem,et  cher  de  la  muaique  du  grand-duc. 
L'ouTTige  eat  écrit  en  partie  daoi  le  tljle  tM- 
tïtir,  et  m  partie  eo  cbiata  nMeuré*,  coapèi 
par  dn  riloaniallei,  dai»  la  manitre  de 
HoDteierde.  A  la  mite  du  Italtet  *e  lnM*e  u 

madrigal  i  B  Toix,  qui  cal  biee  toit La  bibKo- 

tlièqiie  de  Modène  pouède  l'ooTrage  salTUtt  : 
Il  Frimo  libro  délie  Mutiehe  a  «lu  e  dHC 
voci ,  dl  Fratice$ea  Caccini  ne  SlptorhU.  D6- 
dicale  aW  Uluttrialmo  a  reveremlittimo 
iignor  eardinaie  de'  Mfidici.  —■  In  Fiorawa, 
nelia  liamperia  di  ZaïuM  PIgmmi,  IA18, 
in  fol.  —  L'abU  Baîni  pocsédait  la  partilion  d'na 
■luire  DUT  rage  de  celte  femme  diaUngote,  fatltuU 
RinaldoiiiMimorato;A\e  «e  IrouTS  aiijourd'hid 
1  la  biblioUièque  de  la  Minerve,  ï  Rodm.  ~  Fran* 
taise  Csccioi  aTtil  ^pouaé  SiKaorini  Hala»piu. 

CADADX(JMnN),  né  le  13  itHI  18t3,i 
Alb;  (Tarn),  entra  eomoK  élève  au  ComervattÂa 
de  Parisleia  JDilleti8la,  daoïile  cours  depiaon 
de  Zimmerman  et  ilans  celai  d'harmonie  profeué 
par  DoDileai  mais  le  déhnl  d'exactitude  le  fit 
rayer  de  cei  daiiea  le  1"  décembrede  la  mêine 
année.  Quelques  année<  plua  tard  fl  a'eet  Itté  t 
Bordeaux  et  a'j  eat  livré  i  l'ensefgneinent  dn 
plana.  Ed  1S39,  il  fil  reprécenler  au  thélire  de 
Toulouse  Topera  Inlilule  la  ChMie  laxmuu, 
qui  fut  fort  applaudi.  C«iuccèa  lui  fit  obtenir  de 
Planard  le  livret  il'un  petit  arte  qui  avait  pour 
litre  :  lu  Deux  Genllltlunnmei,  et  qui  tut  ic- 
jiréaenté  au  Utéttre  de  l*Opér«-CamiqtM,  à  Parla, 
dans  le  mois  d'aoDI  )8t4  On  y  trouva  une  cer- 
lainefacilité  vulgaire  qui  s'eatfeprodaite  dan*  les 
Nutres  ouvrages  du  poèma  cooipoalteiir,  parlieullé- 
remenl  dans  les  DevxJacqvai,  op^ra  en  na  acte, 
jouéàropéra-ConiiquedePari9,lel3BoAt  I8M. 

CADEAC  (  Pinae),  nialtre  dea  enfants  de 
chœur  de  l'église  d'Aocli,  ven  le  milieu  du 
«iiiime  dAcle,  fnt  un  dea  musiciens  entais  les 
pliu  «timéa  deoc  temps,  partira lièremenl  pnur 
It  musique  d'éftlite.  Se»  ouvranes  Imprimés  et 
omnussonl  cencd  !  1'  Molela qvatvor.quln- 
qite  et  lex  eociim,  lib.  1  ;  Paris.  Adrien  Le  Rof, 
isas,  tn-*"  oW.  —  ^'Miita  très  PeIroCadeac 
prxalatUUsimo  iRuaco  traefore,  nune  prt- 
mum  (n  lucem  tdlta:,  cum  gnalvor  voellnu, 
ad  émitatlonem  modiUorum,  ut  *eqveiu  ta- 
bula iTidicablI:  Ad  placittim;  Eft»  tum  panl<i; 
Levavi  oculos;  Lvtetiie,  apud  Adr.  Le  Boy  et 
Jtob.  Ballard,  ibM,  gr.  in-fol,  —  3°  Miua 
CMM  fuatvor  vocibai  ad  tmtlatkiiieM  om- 


duU  Aima  Redemptoris  eondila.  ^'unc  jirl- 
nuKH  1»  Ikmm  edlla.  àmcI.  Pet.  Cadtac 
puerit  ifmphoaiacU  ecelrtùe  Auicetuit  prx- 
feeUt-  Celle  meiae  est  imprimée  dans  nu  roloiDe 
quia  pour  Utre  :  Minanm  BiuiicaUunicertt 
cerum  varietate  lecuNdw»  variu  gtm  refe- 
nml  tHQduloë  et  cantionet  diiUiictaniw  liif 
teewtdv*,  etc.;  Pariilia,  ex  tjpopapbia  9'k. 
Du  Clieinio,IUfl,ia-(Dt.m«r.  — 4°  MitMliV 
a  Patro  Cadeae,  Bérimmt ,  Vvifraao  Samit, 
OÊm  ruatuor  voeUnu  eondUx,  et  twtw  pri- 
niNm  f*i  lucem  editx  ;  ParitUs ,  Adriin  b 
Roy  et  Robert  Ballard,  la&8,  lo-M.  La  meM 
de  Cedéac  a  poar  Ibéme  la  dianson  fran- 
CalM  lei  font*  Aojri.  —  V  Une  autre  mesM 
de  oe  musictea  ae  tnMia  daaa  nne  collediae 
publiée  par  Gardaoe,  intitulée  :  Xlt  MiM 
eitm  fiatuvr  voctàiu  a  celoberrimii  ou- 
cforfAiw  condttM,  *vu  récent  to  bittm 
editXt  tdque  reeogtutm;  Veidie,  i&it. — 
B*  Uignilicat  du  ^litme  ton  t  quatre  vote, 
dans  le  recueil  qui  a  pour  Utre  :  Ca^linuti 
Beatx  Mari»  Yir^rtit  {qvod  tlaçiUftot 
tiueriUtur]  octo  madit  a  divertit  avIarOna 
eampo*Uiani  Paria,  Adrien  Le  Roy  il  lobeit 
Ballard,  1U8,  gr.  «i-M.  —  V  Pluttenra  nw- 
trti  dans  le  QvMhu  liber  KotettorwA  quiKjW 
eliex  meiiM.  Openi  et  tolerda  Javtbi  Mo- 
demitm  (oifof  <ÛeU6rB«(IV(FCf«ei)(n  «midi 
eoocforuM,  et  Lvgdittti  propê  jiAaMtM  dlvn 
rifybila  dé  Cottfêrt,  d&  eodent  Imprettonm, 
1S43.  —  S*  D'autres  not^ta  dans  la  colEectioa 
inlitulée  :  Cantiomei  aoeraa,  quas  v^go  Ht- 
leta  voeant,  exopUmU  qul^iuçve  Kvjvi  tio- 
tu  MvnlebMlectm,  LWri  quatuor.  Ed.  Tlhnan- 
HuiR  Sutato.  Antuerpiia,  ap%id  TUmamt,m 
Sutato.mtlbil.ft.  la-t^Det  mol«(i  1  cinq 
vdi  de  Cadéac,  Imprimés  t  Paris  en  1544,  soal 
dans  la  bihliothique  de  l'abbé  Sanllnf,  i  IKkm. 

CfSAA  (Ja>a-MELcaion>,  né  t  Ssvcrae, 
en  Alsace,  vers  le  milieu  du  dli-teplléme siècle, 
fut  maître  de  chapelle  des  év^qoei  de  Bamherg 
et  de  Wttrlzboiirg  en  1683,  el  passa  en  1687ei 
la  même  qualité  k  h  cathédrale  d'Angabourg. 
On  a  de  lui  les  ouvrages  doni  lei  titres  suirenl  : 
1°  Trisagion  Mutlevnt,  complecifns  omiiia 
Offerloriade  eommvni Sonetorum  elSancta- 
rum,  de  Maria  Ylrgîne  et  dedicatioite  Eccte- 
tlx,  teewHdatn  proprivm  teilum  GrodvalU 
Bornait  cura  eei,  Kilicel  C.  AT.  B.  et  vlolt- 
nUctmcordatttibv*.  Cum  adjunetitad  libitum 
qviotwir  voeibit*  eoiKordantibus,  tribut  viola 
et  fagotto  aut  dofotie.  Op.  1  ;  WOrtzbaur;, 
ifl»î,  io-fol  —  V  Milite  bretiee  Vlll ,  4  voci- 
bus  et  S  vlolinli  eoncerlantibvs  ae  totidcm 
voelbiu  et  violismm  fagnlto  aeeettorti  ad 
betuplaeilim.  Op.  3;  Wnrriboiirg,  1687,  in- 
4".  —  3°  Lwliçe  Tafelrmisik  t»  VI  StOcken 
mit  60  Batettat,  beitehettd  tn  tmtertehiedii' 


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C.£SAR  —  CAFFl 


U3 


c'ien lutllgen  Quodlibetlen  wtd  IkHriiceifigm 
deultckenCoK-ierlen;  Wiirliliourg,  1684,  grtMà 
ÎD  4°  (  Musique  agréable  de  Ub\e,  coniiatint  en 
si\  pièces,  elc).  —  5*  rsalinl  vesperlini  do- 
minicales et  feslivi  peraniiam ,  euM  1  irui- 
gnifical,  C.  À.  T.  B.  S  violMt  ameert.  tum  ï 
violi$ ,  fagolto  auf  violone ,  et  k  repienis  m 
Tociivs  eoneordantltnu  ad  llbtlum.  Quibtu 
pro  additamento  adjunell  sKnt  psalmi  aller- 
nalM  dvpUei  modo,  7,  3,  4,  5  ef  a  tum  vocl- 
bus,  lum  tMlTVmgnUt,  prtortlnu  ad  benepla- 
cilmn  Mermheendt;  op.  4,  Wttrlibourg,  1B90, 
in-*', —  b'  Hgmni  de  DomliUeit  et  tempore,  de 
proprio  et  rommvni  sanelorum,  aUfiunlver- 
jontm  religioioTvm  ordinvm  prhKlpatiottl' 
butperlotivi  oniU  dteunum ,  in  off/:lo  vesper- 
taio  decantari  wUUi  ;  WilrtzhoiiTg,  1691,  in-4*. 

CjCSAftlUS  (JuK-M«iinii;,  conlrepoiD- 
listc  du  dii-ieptième  siècle,  a  publié  :  Coneen- 
bu  foenu  3-8  wcttm,'  Hunicli,  lEji. 

CAETAAIO  (F«.  LuiDE),DioiiieparlugaiB 
dtau-cbaotred'im  cMiredeLilbiHiDe,  naqoit 
dintceUe  ville  en  1717.  On  ■  de  m  compotiUon 
unainrageinlilulé;  Coronateraphieadep-aïai 
et  {TagroMle»  flore*  pelo  ardente  affeclo  dos 
fradet  menores  da  provlrteia  de  Portugal 
para  coft  summa  meiodia  ter  offereieda 
emaccao  degraçasnot  eoros  Franciscanoi , 
no  da*  maiireUj/loens  lagradat  todat  amantes 
da  pureza  Mariana;  Lisbonne,  In  of/îcina 
JoarptiTûana  damiiilea,  1744. 

UAFABO  ou  CAFFARO(P*k*l),  com 
posi(«ur,Déle  S  nvrier  1708,  ïSan  Pietra  fM 
Calanlina,  dans  la  province  de  Lecce,  an 
rojaume  Je  Naples,  fut  deatiné  d'abord  à  laur- 
rière  de«  >deiic«9  el  en  Tit  une  élude  sérieuse  ; 
mais  son  goftt  décidé  pour  ta  musique  le  6t 
chiDfWr  de  dessein,  et  lui  Rt  prendre  la  résolulion 
de  l'adonner  entièrement  ï  cet  art.  tl  entra 
comme  élire  au  Conseiraloire  de  la  Plell ,  ob 
Léo  fut  son  maître  de  composition.  Ses  études 
étant  achevées,  ildeflut  maître  de  ta  chapelle 
du  roi,  et  mallre  de  l'éooie  oii  il  aiali  été  ëUve. 
11  est  mort  à  Naples  le  38  octobre  1787.  Bien 
qu'il  ne  nu  pas  «in  musicien  fort  remarquable 
sous  le  rapport  de nnienlion,Cararo  obtint  néan- 
muina  des  succès  i  cause  de  la  gr&ce  naturelle 
^  ses  mélodies  et  de  la  pureté  de  eon  Btjle.  On 
connaît  de  lui  les  ceuvres  dont  les  titres  siiiient  : 
1°  Oratorio  per  Vlnvemione  detla  Croee;  Na- 
ples, 1747.  —  3°  Ipermnettra;  Naples,  1?5I. 
—  1"  La  Dafatta  di  Dario;  l7aB.  —  4°  ^nfl- 
Sono;  I7ài.  —  6°  L'incendia  di  Troia;  Na- 
plei,  1757.  —  6°  Canlata  a  Ire  voci  per  fa- 
hggiaTe  il  gionie  jialali^  dl  Sua  Maestà; 

Kaple»,  tii.  S.  Catlo,    1704 7" Àrlanna  e 

Teseo ,- ibid.,  i7Be.  —8°  Canlata  a  tre  voct 
per  feslcggiare  il  glomo  nalallilo  di  Sva 
ilaeslà  Calolica;  Kaples,  th.  S.  Carlo ,  1768. 


—  T  II  Creto;  è  Turin,  en  1708.  —  lo'  Ciiis- 
tiiiaplaeata;  1709.  —  ii'Canialaapiùvocl 
pour  la  Trantlation  du  sang  de  salut  Janvier;  fla- 
pies, 1709,  76,  81,  83,  —  12°  L'Otimpiade,  au 
t1iéâtreSaiiit-Cliàrles,àNâples;1769.— l3°t'Jn- 
tlgono;  avec  une  nouvelle  musique;  en   1770. 

—  U°  Bclulia  liberala.  —  15°  Il  Figliuoto 
prodigo  ravvedulo.  — 16°  Oratorio  pour  saint 
Antoine  de'Padooe.—  il'  IlTrionfo  di  Davidde, 
oratorio.  Cafaro  a  éctit  aussi  pour  l'église.  — 
IS'MesEcà  ï  climuraet  otclieslre  écrite  en  1760. 

—  19"  Leçon  première  du  premier  nocturne  de 
Noël  i  voix  seule,  1  violons,  viole  et  otrub; 
1771,—  10*  Deu:iièmeet  troisième  le^R,  iriem; 
1776.  —  31* Mottet  pastoral  à4  Toix  et  orclieslrp. 

—  31°  Litanies  è  4  voii.  —  î3°Sfa6ai>  3  voix 
et  orgue,  en  canon.  —  14°  Mitarere  à  b  voli 
et  orgue.  —  ly  Répons  pour  le  jeudi  et  le  ven- 
dredi saints ,  à  4  voix  et  orgue.  —  le*  De\a  fn 
adjuiorhua,  h  3  cliours  obligés  et  orchestre.  — 
27"  DixUBowUnuik  4  voix,  violons,  liauthoia et 
cors.  —  38°  Les  psaumes  Con/iteminl  et  DtU- 
gom  te.  Induits  en  Italien  par  Stverio  Hallei, 
i  plusievrt  voix  et  chœurs.  —  39°  Laudate  piurt 
h  4  vois  et  orchestre.  —  30  plo^urs  motels  à 
voix  seule  et  à  3  vcni.  Au  nombredes  élèves  de 
ce  matlre  on  remarque  Tritlo,  Biancbi  et  Tarclii. 
Un  air  de  CaCaro ,  Setlo  lad  ehe  accendele,  a 
en  un  succès  de  vogue.  La  musique  d'église  de  ce 
compositeurest  simple,  mais  eipressive.  Son  A/a- 
bat est  à  juste  titre  consiiléré  comme  une  tranne 
producliou.  On  cite  aussi  avec  éloge  le  pssume 
tOB*  {Conîletnlni)  qu'il  aécril  pour  soprano, 
tltoetlénor,  avec  chœur  eiorelisslrf.  Le  tombi'an 
de  Cafaro  se  trouve  près  de  celui  d*Alexandr« 
Scsrlalli,  dans  lacliapelle  de  Sainte-Cécile,  à  l'd- 
glise  des  Carmes  de  Monte  Santo,  iiors  de  b 
porte  M(^  in  a,  à  Naples.  On  ï  lit  cette  épllaphe: 


g.  mau.  scau.  vtitm 


Carutlbui.  PFtn.  1 

Jean   de  Silva  s  publié  Elogio  di  Fasquaie 
Cafaro  delto  Caffarelli;  Nsples,  1788,  ln-8°. 

CAFPABELLI.  Foji.  Mamkoo, 
CAFFI  [BEBaAnnwo),  maître  de  cliant  du 
couvent  de  Sainle-Agnte,  ï  Rome,  daasJa  se- 
conde moitié  du  dlï-aeptlème  iiècle.  il  s'mI  tait 
coDnattre  commecompositeurpar  àescanlatea 
iweeio(o,op.  l;Boma,Mascsrdi,1700,in-4°obl. 

CAFFI  {KRiKçois),  amilnir  de  muBique,Dé 
Il  Venise,  vers  1786,  »  ' 


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CAFFI  —  CAFFIAUX 


d'kppel,  k  Hllao,  depuii  lftl7  ,  pub  a  obleau 
H  retraite ,  aprte  ui<  Iiboiiense  et  hoDorable 
euTiire.  De  retour  t  TenIu,UTille  diërie,ll  ) 
■  repris,  camma  délluemeDi,  Kf  travaux  lit- 
tiraires  relttiri  i  l'art  qu'il  a  loojoun  aimé  axec 
pasiioD.  Le  premier  ouTrage  mis  (u  jour  par  Inl 
a  pour  tibe:  Délia  vitaedeleompoirediBona- 
vettlura  Fvrlattetio,detto  ii\ula ,  Yauiiana, 
maatro  delta  cappella  ducale  di  S.  Marco  y 
VeniK,  Picotti,  tsio,  40  pogei  in-r,  aTVc  le 
portrait  de  Furlaoetto.  Cet  opuuute  fut  laiti  de 
l'âerit  intflolé  :  Délia  vita  e  délie  opère  del 
prête  Gloaeffo  Zarltno,  maeitro  eeteberrlmo 
neUacappcUaditealedi  Fe7iedâ,'T«al>e,Giiia. 
Oriandelli ,  IBM,  iii-8>  d«  31  pagea.  H.  Calfl  a 
■JoDOé  ausoi  dans  lei  Fene:ilaiii  Ituerisioni, 
de  non  ami  H.  Cicognia,  Doe  latéreuaote  DoKce 
concernaiit  le  célèbre  nuttre  de  chapelle  Tési- 
lleii  Loin,  et  a  publié  égalentent  uu  bon  tnTail 
inr  la  Tie  et  les  ounage*  de  Banedetto  Mar- 
C«Uo.  Mali  l'ounage  le  pli»  important  qu'oD  doit 
aux  recherche!  auisi  inldligeotei  qne  patlaites 
de  H.  CalR  est  celui  qui  a  poar  titre  i  Slorta 
délia  ffluifca  tacra  neUa  già  cappella  iiteale 
di  San  Marco  <n  Vateiia  dal  13IB  al  ITST  ; 
Veniie ,  Anionelll,  IS&t-lSàS ,  I  toI.  In-t*.  Le 
soin  qu'a  pris  M-  Caffl  de  recourir  toujonrsaax 
actes  lullienthjues  et  originaux,  quand  il  a  pu 
les  retrouTer,  donne  tin  grand  prii  I  son  litre, 
et  iette  beaucoup  de  lumière  sur  des  (O*  mal 
e<ainu9  OD  complètement  ignorés,  c«Dceraanl 
tue  partie  de  tbialolre  qai  ofTre  le  plua  grand 
intérêt;  car  Vvnise  fut  la  Téritable  ioorM  ori- 
ginale de  la  masiquB  italienne  ri  de  l'école  dra- 
matique. Rome  et  IlapI»  sont  aussi  placds  trtd- 
iMUl  dans  l'histoire  de  cet  art;  mais  l'école 
romaiue  Tut  en  graade  partie  le  produit  de  l'Im- 
putelon  donnée  par  les  musicleos  Mge^  des 
quiniième  et  sebiéme  siècles ,  et  l'école  napoli- 
taine n'acquit  «a  plut  grande  valeur  que  vers  la 
fin  da  dii-septiime  ûècle  et  pendant  IduIp  lu 
dorée  du  dii-biiUième  ;  tandis  que  la  gloire  de 
Venise  dans  la  musique  de  tout  genre  remonte 
'  aoi  temps  les  plus  reculés,  et  qoe,  dès  la  se- 
conde moitié  du  quinzième  siècle,  aes  artiiles 
aolTeot  une  voie  de  création  indépendante. 

GAFF1ADX(i>ohI'bilif?e-Jmepb),  béné- 
dictin de  U  congrégatiou  de  SaintHaur,  naquit  à 
Taleuciennes  en  ITtl,  et,  après  avoir  actwié  ses 
étndM,  entra  fort  jeunedans  l'ordre  de  Saint-Be- 
nott.  Il  mourut  1  Parie,  i  l'abbaje  Saint-Cermain 
des  Prés ,  le  10  décembro  1777.  Ce  esTBut  reli- 
gleoi  eit  connu  princi paiement  par  le  premier 
volume  d'un  livre  qui  a  pour  titre  ;  Trésor  gé- 
itialoglque,  ou  Extraili  det  tllra  anciera  qui 
concernenHeimaisomel  famUlesde  France; 


Paris,  1777,  \H'k'.  La  suite  de  cA  ouvrage  n'A 
pdot  paru,  mais  die  se  trouve  en  manuscrit, 
avec  les  matériaui  que  dom  ÇafllauK  avait  rs.i- 
semblés,k  la  Bibliothèque  impériale  da  Pans. 
Pinceurs  antres  ont  été  publiés  ou  entrepris  par 
lui;  mais  on  ne  le  dtfe  id  que  comme  auteur 
d'une  Bitloire  de  Ut  musique,  dont  le  manns- 
crit  autograplie  a  été  retrouvé  à  la  BiUlothèque 
royale  par  l'auteur  de  ce  Dictionnaire.  Cet  ou* 
vi^e,  dont  le  prospectus  avait  para  en  1750,  [iil 
annoncé  comme  étant  sous  presse,  dans  le  cat^ 
iogue  des  livres  de  musique  qui  se  trouve  ï  la 
(la  de  VHIslotre  d«  Ihédtre  de  l'Académie 
rogate  de  musique,  publiée  par  le  prMdenI 
Uurey  de  Nolnvillei  mais  le  imhh  de  l'auteur  > 
était  défiguré  en  celui  de  Caffiat.  Formel  lÀllge- 
vieme  UUeralur  der  MiuUt,  p.  il  )  et  Licliien- 
tbal  (DUzIon.  e  BibUogr-  délia  Mttska,  t.  III}. 
ont  copié  cette  annonce  «oui  le  même  nom,  et 
Mit  cité  l'ouvrage  comme  ayant  été  impiimé  en 
1767,  en  3  volumes  in. 4*.  La  Borde  n'en  a  rien 
dit  dans  le  catalogue  des  écrivaina  sur  la  muai* 
tfoa  inséré  au  iroisième  volome  de  son  Lstai 
sur  cet  art ,  et  les  auteurs  du  Dieliojataire  hit- 
lotiqve  des  miuicieni  (Paria,  IBIO-IBll)  ont 
imité  son  silence.  L'aulenr  anonjme  de  l'article 
peu  étendu  tor  dom  Caltiaux ,  de  la  Biographie 
UHlveneBe  publiée  par  MM.  Mlcksnd ,  dit,  aprè* 
avoir  dté  le  Trésor  généalogique  :  m  ll(D.  CaF- 

■  Baux)  avait  précédemment  lait  paraître  ua 

•  Stsai  sur  l'Mstolre  de  la  miuique,  in-*°.  ■ 
Cependant  ayant  auquis  par  sea  reeliercbes  le 
cwtitude  qu'aucun  livre  portant  le  nom  de  Caf- 
Aaui  n'avait  paru  aoua  les  titres  d'Histoire  de  la 
musique,  aad'Bssal  sur  l'hitlolre  de  la  mti- 
tfjve,  l'auteur  de  ce  Dictionnaire  doutait  de 
l'eiiiteace  de  c^  ouvrage,  , lorsqu'on  hasard 
lieureat  le  lui  fit  découvrir,  ao  moment  oh  il 
Taisait  des Invettigatkina  sur  nn  autre  objet,  parmi 
les  manuscrits  de  la  BiblloUiique  imp^alc. 

Le  manuscrit  oH^nal  du  P.  CalBaux  (lAb^ 
10,  tonds  de  CorbieJ  est  contenu  dan  un  por- 
lereuille  petit  in-lollo.  On  j  trouve  en  téie  une 
note  de  la  même  main,  sur  une  feuille  volante, 
qui  contlmt  le  détail  des  diveraes  parties  de  l'ou- 
vrage. Cette  noie  est  ainsi  confve  :  • 

■  L'IristoIre  manuscrite  de  la  musique  hite 

•  par  dom  CalRaui  est  rentenuée  dans  vingt 

■  cahiers ,  qnl  sont  :  f .  Prétace  et  table  générale 
n  en  74  pages)  1.  Dissertation  1,  sur  l'excellence 

■  et  tes  avantages  de  la  musique,  en  83  pages; 

■  3.  Livre  I,  Histoire  de  la  musique,  depuis  la 

■  naissance  dn  motMio  jusqu'il  la  prise  de  Truie, 

•  eab7  p4ges:4.  Liv.  il.  Histoire  depuis  la  prise 

•  de   Troie  jusqu'à  Pjlliagore,  en   41  pages; 

■  5.  Diisertationll,  ■urlsmuiiquedesdilTàenta 


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•  peuples,  •□  6J  pagna-;  B. 
a  1*  iniuùtne  deK  difléreuU  peuple*,  en  83  jisgeB  ; 
-■  7.  Ut.  111,  Hlttcdre  de  l«  mueiqiie,  depait 
■•  PjlhagDrejutqu'àlaniUiiaDceduclirUliBaûiDe, 

•  eoïSpageiiS.  Dieserlatiaa  IV,  eut  lesiiutra- 

•  meoto  de  muaique  ancleos  et  modernes,  eu  S7 

■  peges  ;  B.  Diuertalioii  V  «ir  i«  coatrepoinl  îles 
1  aDcidU  et  des  modernes,   en  4e  pages;   10. 

■  DissertatiunVl,surladÉclaiiia(ion,en41pages; 

•  II.  LJTre  .IV,  Histoire  de  ta  masique,  depuis 
m  11  naissance  du  clirislianiime  jusqu'à  Gui  d'A- 

•  reuo,en  Si  p*«es;  11.  DisMrtatioo  VII,  sur 
-•  le  chaut  «t  sur  la  raïuique  d'émise,  en  IS  p»- 

■  g»;  13.  UiraV,  Histoire  de  la  musique,  de- 

•  puii  Guy  d'Arenoinsqu'aLalll, en  lU  pages; 

•  14.  DiBseriaUoD  VIll  et  IX,  sur  l'opéra  et  «ur 

•  ta  tenslbilité  des  animaux  puur  la  mutlque,  an 

•  14  pages  ;  Ib.  Livre  VI,  lligtoira  de  la  UDslqne, 

•  depuis  Lulli  jusqu'à  Hameau,  en  9B  puges; 

•  IS.  Dissertation  X,  Parallèle  de  la  musique 
<  ancienne  et  moderne,  en  73  pages;  17.  t>i««r- 

■  talion  XI,  Parallèle  de  la  musique  Tnafaise  et 

■  italienne,  en  43  pagos;  IB.  Diaaertation  Xil, 
■I  Parallèle  dea  lulliates  et  des  antilulfisles,  en 

•  2S  pages;  ts.  Litre  VII,  HiatoiredeUmoiiqne 

•  depuis  Rameau  jnsqu'aDJonrdlinî  (  t7S4  ),  en 

•  m  page*;  10.  Caîslogue  des  musiclent  dont 
o  il  a'eA  point  parlé  dans  le  corps  de  l'onvnge, 
.•  en  1&  pages  ;  11.  ToUI  de*  pages  do  manaa> 
>  o-it,1171.> 

Celle  note ,  conlonne  k  la  table  générale  qui 
suit  la  préface  et  qui  contint  raaaWse  de  chaque 
iiaitie  de  l'ouirsge,  n'esl  cependant  point  d'ac- 
■MtA  avec  l'éUI  actuel  du  manuscrit,  qui  ot 
lomH!  que  neuf  calilan.  Le  premier  de  ces  catiiem 
renferme  la  prélkce  et  ta  table  analytique  dea 
matières  ;  mais  le  deuxième ,  qui  derait  conteoir 
la  dissértatiao  sur  l'eiceilence  de  la  -rouKlque, 
(B  St  pages,  manque;  on  ue  trouve  i  sa  place 
que  deux  feiiilln,  cotées  pige*  loe-liS,  on  se 
Inxite  le  commencement  du  premier  livre.  Cette 
paginaiion  est  conforme  i  la  noie  j  car  les  14  p*- 
gesde  In  préfiKe  et  de  la  table,  M  las  b3  pBg« 
de  la  dissertiUoa ,  composaient  un  total  d«  107, 
pins,  la  page  du  titre;  Tenait  ensuite  le  premler 
llire ,  commençant  t  la  page  106.  Le*  caluers 
du  premier  et  du  d«ixièale  livre  (oot  compléta  : 
mais  le  cinquième  et  le  siiième ,  qui  contenaient 
1»  deuiième  et  Irolïiiffie  dissertations,  ont  dis- 
pirii ,  ainsi  que  ccui  des  itissertations  4,  i,  6, 
7,  S,  9,  10,  Il  et  11.  Les  liVre*  troisième,  qua- 
tiiènie,  cinquième,  siilème  et  aeptiéine,  ainsi 
que  le  catalogue  des  musiciens,  sont  compléta. 
La  perte  de»  disierlalious  n'est  point  l'effet  du 
bâtard;  car  plutirarscltangements  de  titres,  cor- 
.  racfioo*  et  raccords,  tous  de  la  main  de  dom 


tlAUX  145 

Caiflaiix,  'lémoatmit  qne  lui-même  avait  lait 
ces  suppression*.  C'est  ainsi  que  les  huit  pre- 
mièiei  pages  détachées  dn  premio'  livre  ont  Aé 
presque  eulièrement  cliangées  dans  lecaliierqul 
renEmne  ce  livre.  Quant  à  sa  volonté  de  laiie 
tes  suppressions  dont  il  vient  d'Hre  parlé,  «Ito 
est  nianifeete  par  la  pagination  même  do  muii- 
acrit,  qui  a  été  (Ute  aussi  par  lui,  et  qui  n'a  poial 
de  lacune ,  depuis  te  commencement  du  premier 
livre  jusqu'à  la  lin  du  catalogue  de*  mniideno. 
AU  reste,  un  autre  fait  démontre  que,  pod^ 
riauiemenl  à  la  note  indicative  de*  vingt  cahtat 
de  l'histoire  de  la  musique,  dora  CaFfiaui  awt 
donné  une  autre  forme  à  son  ouvrage ,  et  qn'il 
l'avait  divisé  en  dix-neuf  disaerlation*  dont  les 
doute  premières  contenaient  tout  ce  qui  a  été  i»- 
traaelié,  comme  des  prolégomène*  du  livre  pria- 
dpal.  Celaievoitévidemmentparlapaginatiandii 
manuscrit  tel  qu'il  est  aujourd'hui,  car  ue  ina> 
nuscrit  commeoee  au  premier  livra  par  ta  page 
ME,  et  se  continue  sans  lnterruptian_iusqu'à  l« 
page  liei;deplus,  on  voit  que  le  premier  livre 
était  originairement  intitulé  :  DisierlatUm  XIII* 
sur  l'iiiiloira  de  la  mutlque  et  detmiuUitnt,  et 
les  livres  suivants,  DisBer1sti<»ls  14*,  15*.  10*. 
17*,  ta*  et  19*.  Keserait-cB  pas  que  la  première 
partie  de  l'ouvrage,  contenant  les  douze  pre- 
mière* di**eitatioot,  auraient  ^  livrées  à  l'iro- 
pressioa,  et  que,  par  quelque  elrconalance  ignoi-ée, 
celte  impreasion  n'aurait  pas  été  continuée?  Ce 
qui  pourrait  le  faire  croire,  c'est  que  je  possède 
un  prospectus  d'une  demi-feuille  in-4<',  imprimé 
en  17M,  dans  lequel  VHiitoIrede  la  mtuigue, 
par  dom  CaiBanx ,  est  annoncée  comme  devant 
être  publiée  en  1  volumee  in-4*,  à  la  Un  de  la 
même  année. 

Quelles  que  soient  les  cireonslances  qui  nous 
ont  privés  de*  ditaertalions  que  dom  Cafllaux 
avait  écrites  sur  queues  objets  relatifs  à  rids- 
loire  de  la  musique,  on  ne  peut  que  rej^relter 
la  perte  de  quelques-uns* ;  par  exemple,  de  celle 
où  il  était  ti«lté  de*  in*tiuments  de  musique  de 
l'antiquité,  du  castrepoint  de*  anciens  et  des 
moderne*,  et  de  la  musique  d'église!  La  soigneuse 
énidltion  qui  brille  dans  les  autres  parties  du 
livre  M  peut  laisser  de  doute  sur  le  mérite  de 
celles-tè.  11  aurait  mieux  valu  qu'elles  Tussent 
conservées,  el  que  le  savant  bénédictin  n'eOt 
pas  examiné  séneusement  quel  était  l'elat  de  la 
musique  avant  le  déluge,  et  ai  Adam  éUit  mu- 
sicien-né par  le  bit  même  de  la  créalion.  L'iiis' 
loire  conjecturale,  l'iiistoire  qui  ne  repose  pa* 
sur  de*  nwnnmeata  et  sur  de*  Faits ,  n'est  pas  de 
l'hialoire. 

Bien  supérieure  aut  compilations  de  Bonnet, 
.de  Bonrdeiot,  de  Blainville  et  de  La  Borde  (voy. 


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148 


CAFFUUX  —  CAGNONI 


ce»  nonut),  l'Iiittoirc  de  ia  muù(|ue  de  dom  Cif' 
fldii  méritait  d'âtre  publié^,  et  eurail  fui  hoD- 
ncur  à  U  Fruice,  à  l'époque  oii  elle  fui  Écrite. 
L'auteur  dit,  dtns  u  préfaça,  qu'il  a  lu,  ana- 
Ijii  ri  expliqua  plat  it  dov*e  cent*  mifmn 
pour  compoief  «t  ouïrage;  Jt  a'j  a  rien  dWta- 
Bérédagscdteusenion:  les  détails  dans  leaqucJs 
Il  etl  filtré  sur  kn  pointa  les  plun  imporlants  de 
l'hhtotre  de  l'art  prouvent  qu'il  possédait  des 
connaisiancet  ëtenduet,  et  qu'il  avait  lu  avec 
•llention ,  non-seuiemeot  les  auteurs  de  l'anti- 
quité, mail  aussi  les  écrits  de  Gui  d'Areuo,  de 
Jean  de  Huris,  Je  Garori,  de  GlareaD,de  Sa- 
lisas,  de  Zarlino,  et- de  tuu«  les  grands  Ihéori- 
eieu  de  ia  musique  des  seiiibne,  dlx-septiènie 
et  dh(.-liullième  siècles.  Cas  un  de  ces  outrages 
qui  ne  soit  apprécié  k  u  juste  valeur,  et  qui  ne 
soit  considéré  dso*  l'inDuence  qu'il  a  eMrcée 
•ur  les  progris  de  l'art;  pas  une  découverte  de 
,quelqneiniparlanoe  qui  nesoiteoregislrée- L'ordre 
eiiranoh^ique  est  celui  quedom  CarGsun  a  adopté. 
C^e  dispositioB  a  l'Iacoaféaieot  de  morceler 
cliaqiie  partie  de  l'art  muskal,  et  de  Taire  re- 
venir, k  plusieurs  reprises,  sar  le  même  sujel) 
mais  il  a  l'avanta)^  de  présenter  .sous  un  mêiue 
coup  d'oeil  l'eneeanlile  des  progrès  de  cliaque 
époque.  En  ce  qui  concerne  l'antiquité,  àaai 
Celliaui  a  puisé  la  plupart  de  ses  matériaux  dans 
la  Bibliotlièque  grecque  de  Fabricins,  et  surtout 
dans  les  'Mémoires  de  Bnretle  {vog.  ce  nom)  ; 
pour  tant  le  reste,  il  a  été  ^ligé  de  lire  dans 
les  aulenrsoriginaiiK  tons  les  passages  qu'il  acilés; 
et  il  s'est  acquitté  conscioncleusemeai  de  cette 
tiebe.  A  l'époqne  où  il  écrivait ,  les  grands  ou- 
vrages de  Martial ,  de  Ehimer ,  de  llankius,  de 
Marpnrg,  de  l'ablté  Gerbert  et  de  Forkel  n'exis- 
taient pas  i  on  n'avait  pas  encore  les  lexiques 
musicaux  de  Rousseau,  de  Koch  et  de  Wolf; 
celui  de  Walllier  n'était  pas  connu  en  France; 
les  Biographies  gétiérales  de  La  Borde,  de  Gerber 
et  de  pluueurs  autre»  auteurs  n'avaient  pat  encore 
para;  il  n'existait  pas  une  seule  l>ll)liograpliie 
spéciale  de  b  musique;  enfin  l'biitorlen  de  cet 
art  était,  pour  ainsi  dire,  livréàses  propres  forces. 
poar  porter  ta  lumiire  dans  dan  questions  obs- 
cures. Le  P.  Caflaux,  nwigré  ces  dAsaraotages, 
a  su  donner  de  Hntérêt  à  M  narration ,  et  a  Jugé 
sainement  du  mérite  de  diaqtM  choKeet  deuliaqiie 
article  dont  il  a  parlé.  Son  sljle  œ  manque  ni 
d'élé|;snce,nidefsc<lilé;  ses  citatiunssoat  exactes 
et  préciKS  ;  en  un  mol  son  liiiloire  peut  être  en- 
core consultée  avec  fruit ,  surtout  à  l'égard  de  la 
muMqne  fraufaine ,  nonobstant  le*  travaux  plus  | 
récents  de  plusieurs  musiciens  savants.  Lee  livres  : 
4,  S,  6  et  T  sont  particulièrement  dignes  d'at-  j 


CAPFRO  (JosEen).  Iiaullwîste  célèbre  et 

virtuo»  sur  le  cor  anglais,  est  oéilans  le  ropuroe 
de  Naples,  non  en  1776.  comme  il  e.il  dit  dans 
le  Lexique  universel  de  musique  publié  par 
M.  Scliilling,  mais  en  17fJfl.  Il  inlra  d'abord  dans 
ia  chapelle  du  roi  de  Kaples,  puis.  Tort  jeone 
encore,  il  se  rendit  a  Paris  et  s'y  lit  entendre 
avec  beaucoup  de  succès  au  concert  spirituel. 
Lié  d'amitié  avec  les  arlisles  célèbres  de  son 
pa)a  qui  jouaient  au  tliéâtre  de  Monsieur,  il  ne 
s'êluigna  de  Is  capitale  de  la  France  qu'en  l'sa. 
La  Hollande  fut  le  point  vers  lequel  il  se  diriges 
d'abord;  il  y  resta  quelque  temps,  j  nt  graver 
plusieurs  morceaux  de  sa  compoeilion,  et  te 
rendit  ensuite  à  Berlin,  puis  à  Manheim,  ob  Q 
se  trouvait  encore  en  1807.  L'année  suivante  U 
quitta  l'Allemagne  pour  retourner  ea  Italie.  De- 
puis lors  on  n'a  plus  eu  de  renseEgnemerts  sur 
sa  personne.  Les  journaux  de  Paris  ont  donné 
de  grands  éloges  k  CafTrti  lorsqn'il  se  Et  entendre 
au  uinccrl  spirituel ,  et  Salenlin  m'a  dit  qu'il  le 
considéiait  coimne  un  artiste  distingué;  mais  D 
paratl  que  les  qualités  de  son  talent  se  sont  al- 
térées plus  tard,  car  la  Gabelle  muitcale  deLiep- 
aick,  de  1307  [u°  IS },  rendant  couple  d'un  con- 
cert qu'il  avait  donné  peu  de  temps  aupiravaet 
k  Maobeim ,  fait  une  crilîque  asseï  sévère  de  son 
Jeu.  On  y  donne  des  éloges  au  fini  de  son  exé- 
culion  dans  les  difficultés,  mais  on  dit  qu'il  ti- 
rait des  sons  durs  de  llnslmment ,  que  le  goAt 
de  sa  musiqueétaitturanné,  et  qu'il  j  avait  dans 
son  style  une  multitude  il  ornements  de  mautab 
goût  et  de  traits  insignillaats. 

Cslfro  a  putriié  k  Paris  trois  concerlos  pour 
le  Itaulbois,  en  rso.  En  t7M,  il  a  fait  paraître 
deux  concertos  pour  le  même  instrument,  gravés 
k  Amsterdam,  et  l'année  suivante,  à  Rotlerdsm, 
un  pot-pourri  pour  piano  et  llilte  ou  violon  :  ce 
derniet  morceau  a  été  n'imprimé  k  Berlin.  La 
bibliotlièque  du  Conservatoire  de  musique  de 
Parie  possède  tes  manusciits  originaux  de  pln- 
sletirs  concertos  de  Iiautttois  composés  par  cet 

CAGNAZZI  (Luc  DE  S«KDEi.E},  israélile 
italien,  né  a  Nsples  vers  1806,  a  inventé  un  ins- 
trunicnt  destiné  k  donner  les  intonations  de  la 
parole  dans  la  déclamation,  et  a  écrit  sur  ce  suje* 
une  dissertation  iatitw  qu'il  a  Irnduile  ensuite 
en  italien,  sous  ce  titre  ;  la  Tonogra^a  etco- 
gilafa,  InNapoli,  I8il.in-8''de  4B  pagc-s,avec 
une  planclie  qui  reprériente  l'ioslrument. 

C.IGNONI  (Abtoi.nk),  coiupositeDr  drama- 
tique, ancien  élève  du  Con&ervaloire  de  Milan, 
a  fait  représenter  au  Un'dtre  C^rcano  de  celle 
ville,  en'lS4â,  l'opéra  inlilulé  RosaUa  di  S.  Mi- 
niato,  qui  ne  réussit  pas.  En   184S  il  donna  U 


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CAGHONI  ~  CVILLOT 


HT 


TtitameiUo  di  Figaro,  qui  Tal  plus  Iteoreux, 
«t  dansl'aiiBéasuiTinteil  fltjaiKr  !■  farce  de  Don 
Bucefalo.  J'ai  entendu  c«t  oiiTraga  k  Venin,  en 
I8i0,  cl  j*;  ftl  IronTé  de  II  verre  coiniqtM  et  de 
l'cITet  dani  lei  morccani  d'enHinUe.  Au  nwli  de 
mai  1851  il  donna  k  MlUa  la  GirtOda,  opéra 
boofTe  tndnitdu  rnnçaii;  oufnge  Mble,  poor 
lequel  le  public  moDtra  de  l'Indnlgeiiw  k  la  pre- 
uiièro  reprêtmlalion,  nuls  qui  ne  «'ettpuMD- 
tcDD  k  la  «CÈDE.  Plus  IwDreui  au  tliéïtre  atUonal 
de  Tnrin,  la  14  noTembre  IB53,  a*ec  ion  op^ra 
bonne  la  Floraia,  le  jeune  maître  CagMwl  ; 
I  relrourd  une  partie  de  la  verte  de  Don  Buce- 
falû.  Quelquea  nMrceaiu.  de  cette  productlan 
DDi  Oé  publié*  k  Milan  cliet  UoordI  et  ont  ob- 
tenu une  cerblne  Togne.  Le  genre  bouOig  panH 
Ote  cehii  rera  lequel  l'arliite  K  seal  poilé  de 
pr^Hrence. 

CAUEN  (iHDoaKj,  Tiolonista,  ai  k  Parla, 
le  15  roara  1  Bie,  eal  entré  comme  éiète  au  Cou- 
leriatolre  de  cette  *tUe,  le  31  juin  IBtl,  et  y  a 
reçu  de«  leçona  de  Gnërin  pour  e<Mi  inatrament; 
mais  il  se  relira  de  cdle  école  aa  mois  de  no- 
lembre  1843,  uns  stoIt  paru  dani  les  eoncours. 
Cet  arllsie  a  putilié  quelques  morceaux  pour 
Tioton  et  piano. 

(LVIFABRI  (Jun-BAPTinB),  compositeur 
de  l'école  romaine,  vécut  dans  la  deuxième 
moitié  du  dix-iepUènu  rifecle.  On  connaît  de  lui 
les  compotilions  dontrold  les  titres  :  1°  MotttU 
adMet  fre  vod;Rone,  Maseardi,  1687, n)-4*. 

—  1°  Sealta  di  MotetU  a  i  iwd;  ibid.,  167&. 

—  3°  S^mi  veiperOai  a  4  voci  eoneertati  par 
l*Ue  le  fetle  deW  onno,  op.  4  ;  ibld,  1B83, 
io-4- 

CAIGNET  (Dna),  mnaici^  attaché  an 
duc  de  VUlend,  éUit  né  vers  le  milieu  du  tei- 
zième  siècle.  Ea  Ib87,  il  obtint  au  concoDrs  do 
Puy  de  miuffiM  dTËvreux  le  prix  du  lulli  d'ar- 
gent pour  ta  composittoB  de  la  cbanaon  Fran- 
(aisek  plasieurs  Toii  :  Latljenevogrratpliu. 
Caignat  a  Diis  en  musique,  k  4  partie*,  les 
PtaatneideDaeid,iniM»  parPb.  Deaportea; 
Paris,  Ballard,'1A07. 

CAIIXUT  (Jo*0b),.  actenr  eélktm  de  la 
Comédie  Halleoae,  naquit  k  Parts  en  1731.  II 
n'était  âgé  que  de  cinq  ans  lortqae  ion  père,  qui 
éUtlorféTre,  fat  obligé  de  déclarer  sa  faillite, 
et  Cnt  arrêté  poor  dettea;  le*  cré/iDcirra  firent 
nadreloul  ce  qui  était  4|aDS  la  maison,  la  bon- 
lC|iie  fat  fermée  et  le  petit  Caillot  le  trouva  daw 
h  rue.  Dm  porteurs  d'eau  louché*  de  sa  misère, 
le  recneillirent  et  «a  prirent  «oin  comme  rie  lenr . 
eofanL  Son  pire,  ajantenHn  recouvré  sa  Uberfé, 
•Uiot  un  emploi  «ubalIn'M  dan»  la  maisoa  du 
lOi;  il  auivil  Lonia  XY  dans  la  camp^te  de 


Flandre 


I  emmena  avec  lui  l'élive  des  por- 
teurs d'eau ,  dont  la  vivacité  spirituelle  et  le» 
manière*  gracieuses  eidtèrent  l'Inlérét  des  grand* 
seigueun  de  l'aimée.  Le  duc  de  Villeroi  prit  de 
l'amitié  poor  lui  et  le  présenla  ao  roi,  qui  lui  de- 
manda comment  il  s'appelait  :  Sire,  Je  nli  le 
protecteur  du  due  de  VUlenH,  répondit  Cail- 
lot ,  qui  voulait  dire  le  contraire.  Louis  XT  rit 
de  cette  méprise,  et,  k  la  prière  de  Villenri,  il 
attacha  ion  protecteur  aux  apectaclea  des  petits 
apparlements  ponr  j  jouet  les  amours.  11  avait 
une  jolie  voix;  on  lui  donna  os  malin  de  mn- 
slque  sous  lequel  il  lit  de  rapides  progrie.  Après 
qoe  sa  voix  eut  changé  de  caractère  par  suite  de 
la  mue,  il  fut  obligé  de  quitter  la  coor,  k  cause 
de  la  mauvaise  eonduile  de  son  pire,  et  de  s'en- 
gager' eu  tliéktre  de  la  Rochelle  comme  mostclai 
d'oKliestre.  La  maladie  d'us  ideiir  lai  lonmit 
l'occasion  de  remoalei  sur  la  scè«e,  oA  II  ne 
tard*  pa«  è  se  (aire  remarquer.  Après  avoir  loué  . 
avec  auccès  la  comédie  k  Lyon  et  dans  pludeurs 
autres  villeg  de  province,  il  hit  atlacbé  pendant 
plosieun  années  au  spectacle  de  l'Iahnt,  due  de 
Parme:  ^In  °n  l'appela  k  Parts,  et  il  débuta, 
ieSS  juillet  nso,  k  la  Conl^die  italienne,  par  le 
rAle  de  Colas  dans  ytnelte  à  la  Cour.  Sa  beOe 
viHX,  qiù  réunissait  les  registres  de  baryton  et 
de  ténor,  la  OneiM  de  sa  diction,  l'eipresalon 
de  sa  physionomie  et  de  ses  gestes,  tous  oea 
avantages,  dis-)e,  lui  procurèrent  un  triomphe 
complet ,  «I,  dans  la  m^me  rniie,  il  fut  reçu  an 
nombre  des  comédiens  sociétaires.  Dis  qu'il  pa- 
raissait sur  la  seine,  son  extérieur  prévenait  la 
public  en  sa  hveur,  et  Km  jeu,  dit  la  Hirçe, 
achevait  l'enlralnemeiiL  Grimm  aainre  que  le 
talimt  de  Caillot  était  plus  flexible  et  plus  nrt 
que  celui  de  Lekafn;  mais  il  semblait  ignorer 
son  infrite,  et  ce  fui  Garrtek  qoi ,  pondant  bod 
séjoor  en  France ,  lui  apprit  qn'ii  serait  pathéti- 
que quand  il  voudrait  l'être.  Il  était,  en  elri]t,doaé 
d'nne  profonde  seaaibilité ,  et  ce  qui  se  pasiail 
dans  son  âme,  H  savait  le  cemmoniquer  k  son 
orpne,  de  là  vient  qu'il  n'obtint  pas  taoins  de 
auccèfi  dans  le  genre  pathétique  que  dans  lebOBlla. 
11  s'IdentiHait  avec  lea  rOles  qu'il  jooait,  ae  mettait 
k  la  place  de  l'auteur, et  faisait  touionrspluqiie 
celui-d  n'espérait.  Il  ne  faut  pas  s'y  trompar  : 
Caillot,  maigri!  U  Iwauté  de  sa  voix,  était  phu 
actenr  que  chanteur  ;  c'est  ainsi  qu'il  fallait  Être 
pour  plaire  ao  pubUo  de  son  temps.  Donner  «a 
cliant  le  caraotère  de  Térité  de  la  parole,  était  le 
but  des  efTorts  de  tous  les  comédiens  de  l'Opéra- 
Comique;  et,  lorsqu'il  y  parvenait,  il  semblait 
qu'il  ne  restât  pins  rien  à  faire.  (ïrétry,  partant 
dans  ses  Etsais  lur  la  nimlgue  de  la  première 
répétition  de  son  opéra  le  Huro»,  dit  :  ■  Lorsque 


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CAILLOT  —  CAJON 


1  Cailltari  (1)  chanta  l'ttr  ■.  Dam  quel  eanlon 

•  «(  rifuronleT  et  qnll  dit  :  Mmlevn,  We»- 

■  5fm(re,  ffltffttroiiie....  te»  musiciai»  ce»*- 

•  rcnl  de  joaer  pour  liil  demandEr  ce  qbtl  tou- 

■  lalr.  —  JediMtlemnnrAle,  lenr  di»-il.  —  On 
1  ril  dfî  11  méprise  et  l'on  recoranieoça  le  mor- 

■  cean.  >  Celte  liriU  de  déclimatioD  musicale 
(Hait  alors  conaidérte  comme  le  conble  de  l'art. 
Lea  rOlei  lei  plus  brillanli  de  Caillot  étaient  ceux 
daSorcJrr,  de  Jf a/fturfn  dana  Jtoie  et  Cola», 
dn  Biserteur,  du  Huron,  de  Sylvain,  de  BUttie 
dam  £ucil«,  et  de  AJchord  dans  le  JM  et  le 
Fermier.  Un  enfonemeDtfr*<iuent,el  qui  ae  dé- 
dirait d'une  maniire  iDtrile ,  Tint  contrarier  cet 
artbie  au  moment  où  aon  talent  d'acletir  attei- 
gnait t  la  plua  grande  perfection  ;  il  craignit  qne 
cet  accident  ne  lui  lU  perdre  la  faveur  dn  pu- 
pllc,elil  se  relira  en  1773,  ajanti  peiae  atteint 
l'Ego  de  quarante  ans.  Il  quitta  le  tiiMlre  au 

'  ntoii  de  uptetnbn,  avec  um  pentian  de  t,OO0 
fruKa,et  nepanit  ploa  qn'aux  ipectaclea  de  la 
coar  josqo'en  177fl,  époque  où  II  oesu  tout  à 
fait  de  jouer  la  comédie,  n«  cooierTant  que  l'em- 
plot  de  répétiteur.  Il  relouru  Tlne  arec  m  mère 
et  HS  troia  KEur* ,  qui  avaient  reprit  le  oom- 
merce  de  la  bijouterie.  Plua  tard  11  ae  retira  k 
Sainl-Germain-en-Laje,  daaa  unepetite  maiiOD 
que  lui  aiait  itmoÉB  le  comte  d'Arloia ,  dont  11 
Âail  le  capitaine  dea  chatte»,  La  quatrliroe  datée 
de  rinatllut  l'admit  en  tSOO  an  nombre  de  mi 
correrpondanti.  En  1810,  les  acteurs  de  l'Opéra- 
Comique,  inrorméi  que  Caillot  n'était  pu  lieu- 
Teux,  lui  aMurtrentnne  pension  de  1,100  Tranci. 
Qoalre  ans  plus  tard ,  Loutt  XVIII  j  joifoit  une 
autre  pentio)!  de  1,000  (kwu*  mraa  caisdte.  La 
mort  de  deux  de  tes  neur»  lui  avait  donné  la 
copropriété  d'une  maiaoo  située  aur  le  qu^  ie 
Ctmti;  mais  il  ne  jouit  pat  longlempa  de  l'al- 
unee  qu'il  venait  d'acqnérir.  Apria  la  mort  d^à 
ancienne  de  u  Femme,  il  lui  était  lealé  deui  m- 
buts;  soDflts,  major  de  cavalerie,  périt  en  1113, 
dans  la  campape  de  Moscou;  la  douleur  que 
Caillot  en  ressentit  loi  ecotadani  la  mémeannée 
one  attaque  de  paraljsfe  qui  le  força  de  revenir 
k  Paris  avec  ta  fille  :  Il  sembla  d'abord  avoir 
rroouvré  la  santé,  mais  une  teemde  atteinte  mil 
4n  t  sm  jours  le  SO  septembre  tBlfl.  Il  était  dans 
•a  quatre' vingt-quatiième  année.  Sa  fille,  qai 
lui  a  survécu .  est  tombëo  m>  démttice. 

<^AIHO  (  JeeiFu  ),  oomposilenr  qd  a  en  de 
la  célébrité,  naquit  ï  Milan,  vers  1540,  cl  vécut 

m  Cr4iTi  a  «oïl  partDot  diai  mu  Une  CiiliMii  ftmt 


»  d«  rtnclHinc  Co- 


dans  cette  vltle.  Set  productions  sont  devenues 
fort  raret.  On  trouve  l'Indication  de  quelques- 
uns  de  tes  ouvrage»  dans  l',<fAAi(te  det  Lettrét 
deHilan,dePiC(ineIII,dans  l'fuaf  de  la  Borde, 
et  dans  le  lerlgve  det  MvMcien*  de  Gerber.  La 
Borde,  qui  ne  cite  aucun  titre,  parle  de  B  livret 
de  chaola  (probablement  de>  madrigaux]  qui 
auraient  été  publiés  ven  iseo.  Les  titres  conout 
des  productions  de  Caimo  sont  :  1°  MadrigaU  a 
dnqve  voel,  libro  l'  ;  Tenite,  1588.  — i"  Ma- 
drigaU a  à.  C,T  e  B  voeJ;  Milan,  1.S7I.  — 
y  tfadrigali  a  qwittTO  Vfrei,  V  libro;  Milan, 
1581.  —4°  MadrigaU  a  rfttque  vocl ,  libro  te- 
j  eondo;  itrid.,  1583.  ~  S°  Cmuonetle  a  quaffri» 
voei,  lib.  I;  Bretcia,  1084.  —  8"  d',  libro  se- 
eondo  ;  ibid.,  lSg5  —  7°  MadrigaU  a  ûinqae 
voel,  UbrilIIelV;  in  Venezla.prtiso  Giammo 
VkuenU  €  Sicclardo  Amadfno,  ii»b,  in-4°. 
On  trouve  dea  madrigaux  itt  dra  cliaosoni  dr 
Caimo  dans  le  recueil  intilulé  :  Paradlno  mh- 
(icàle  de'  madrtgaU  e  enntoni  a  cmqw  toci 
dlditenleeeelletUitimlavlorl,miovammtc 
raccotU  éa  P.  Phaletio  et  posti  ht  lute.  i» 
Aneerta ,  neUa  itantperitt  dt  Pietra  Pkaletio, 

ISBS,  fO'l'oM. 

CAIX  (  H.  HE],  professeur  de  viole  I  Paris, 
vert  IT50,  a  publié  de  sa  cumposilioB  :  1°  Cinq 
livres  de  pièces  de  viole.  —  2°  Un  livre  de  duos 
pour  le  par-dessuH  de  viole,  —  3°  Trois  livret  de 
sonate»  i  (IQIe  seule. 

CAJANI  (JosKPu),  chef  de*  cboora  et  ac- 
compagnateur du  Théttre-Italien  de  Paris ,  né  à 
Milan ,  en  1774,  s'essaya  d'abord  comme  clan- 
tenr  dramatique  ;  mais,  n'ayant  qu'une  Toix  de 
mauvaise  qualité ,  il  ne  réiistit  pas .  et  bientôt  il 
renonça  i  cette  carrière.  Il  est  mort  à  Paris  en 
1831.  On  a  de  lui  :  Tt'aovi  Blementi  di  muslco, 
etpoiti  eon  vero  ordlne  progreuivo.  Milan , 
RicordI ,  In-fol.  obi.  Il  a  composé  et  arrangé  In 
muriquede  pluMeurs  ballets  pour  les  tliéltresde 
Htlan,  entre  autres  :  f  Tavora  ed  Oliviera. 
—  3°  LaFetla  eampestrt;  en  t7»7.  —  2f  De- 
metrio.  —  4*  /  flnU  FUmo/L  —  6*  Sngenta  e 
Sodotfo;  ea  1799.  —  S'  f[  Filopemene.  — 
l'AdelaideedAtfoiuo.—VTtreMattiiaonJ, 
en  180S.  — 9°£s  Danaide.  —  lO' Matilde  e 
Rodegmido;  en  ISio.  —  11°  Kavdida  e  Deza- 
vedoi.  —  IV  l  BHldiMllo;ea  IBIS. 

CAJON  (Aim>iaE-Fu.-içom),  né  à  Micon 
en  1741,  fatd'tijord  enEuit  Je  chœur  dans  cette 
ville,  puis  s'engagea  comme  soldat,  déserta, 
entra  dans  un  couvent  de  capucios,  n'j  aelieva 
pas  son  noviciat,  et  s'enfuit  i  Paris,  où  soo  es- 
prit et  sea  talents  en  musique  lui  procnrèrcnt 
la  faveor  d'un  fermier  général,  qui  te  fil  entrer 
comme  commis  dans  les  aides.  ¥.a  17flS,  il  sa 


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CAJCW  —  CALDARA 


140 


imrit ,  enl  Je*  «ntuib ,  et  la  gtoe  qui  en  résulla 
font  M4  sITairca  le  coaduiiit  i  quelques  Inltilé- 
\Hét  qui  lui  rirent  perdra  uw  emplof:  Ce  lut  aion 
qu'il  ciiercln  dei  raMourcei  diiu  la  miitique  et 
1(1111  en  St  u  proretiioD.  Il  r£uuU  d'alMrd  auei 
bien ,  nuis  ensuite  il  Kl  des  di^tlet  et  fut  oblige 
de  s'éloigner  de  Padt,  pour  se  rendre  en  Russie , 
où  il  est  uorl  en  1791 .  C'ètaU ,  dit  H""  Rolsnd 
dsns  ses  Himoires,  v»ptlit  hommevifel  eau- 

CaJoQ  s  publié  un  litre  qui  a  pour  litre  :  Let 
f.UmetiU  de  miulqv^,  avec  da  leçons  à  une 
et  deux  voix.  Paris,  1771,  ia-a*.  Ls  Elords  dit 
qu'il  iiilla  aiec  asseï  d'art  les  leçons  kle  Bordier 
pour  cotuposer  cel  ««Trage.  Cborou  et  fitioJle 
ont  répété  ce  jugement  dans  leur  DitUaimaire 
des  iliulcletii  :  J^gnore  s'il  est  ronde ,  ur  je  m 
connais  pas  le  IJTre  deCajon. 

lui  Anloine-FraaçoU,  et  qui  était  né  à  Paris  le 
»  Diara  I7sa.  Élevé  à  la  maîtrise  deU  atliédrale, 
il  entra  k  l'Opéra  comme  contre-basse  en 
l'V2,  eo  sortit  en  i;bs,  et  Toj^ea  dans  les 
l'ajK-Baa  comme  maître  de  musique  d'une  tronpe 
de  contédieiK ,  pm's  reloums  à  Puis  en  ISIS,  et 
cuira  à  l'Opëra-Comique  curame  soafileur  de 
musique.  Il  garda  peii  de  temps  cette  place ,  et 
retourna  dans  les  Pajs-ttaH.  Il  e;t  mort  le  17 
octol>re  i8is,  a  Mons,  ob  il  était  lualtre  de  mu- 
sique du  tMtlre.  £d  180&,  Il  a  donné  au  lliéatre 
dex/eunetarfiitemuopéracoiDiilueeDunarie, 
intitulé  ;  Une  mallnée  de  prMempt. 

CALCUHAN  (JcAK-JACQtMj,  membre  du 
consistoire  de  la  Haje,  vers  le  milieu  du  dix- 
■cpti^juB  liicie,  a  lait  imprtiDer  naliTre  intitulé  : 
AuUdolwa,  tegen-glft  vanl  gebrugck  ofon  ge- 
btuyck  vont  Orge!  in  de  Kerken  der  veree- 
tdghde  HederUindea  (Aiilidola  contre  l'usage 
et  le  non-usage  de  l'ofgue  duns  les  égiisus  de* 
proTinces-unies  des  PBys-Ba()iiii  s'Gra*ealu^ 
{la  UajeJ.by  AerlMeurig,  1641,  in-8-.  Cet  ou- 
trage, écrit  arec  violence,  est  une  critique  d'un 
autre  litre  qui  aialt  paru  lous  le  Tc4le  de  l'a- 
nonjme ,  et  nous  ce  litre  :  Qebntick  of  OHge- 
brvitk  ratil  Orgel  M  de  KerekeK  der  veree- 
*ighde  Nederlanden  (Usage  et  non-usage  de 
l'orgue  dane  les  églises  des  prenueei-Qnles  dans 
Im  ("aïs-BaBj ,  Leyde ,  Boaaventure  et  Abnbam 
Elaetier,  inll,  in-8°.  {Vog.  HIIÏG£N5.)  Ce- 
Ini-ci  avait  lonlu  démontrer  dani  sou  écrit  que 
l'Buge  de  l'orgue  dans  lee  temples  protes- 
Unts  n'est  point  eoDtraire  k  la  loi,  comme  le 
erojaienl  alors  les  rigorittes  des  églises  de  Hel- 
laadeet  les  puritains  ta  Anglelerre,  et  qu'il  était 
Mtileroent  néceataire  d'en  régler  umTenablemenl 
remploi,  Cati.liinan  entreprit  dans  sa  réponse  de 


prouver,  au  contraire,  qne  rien  n'est  plus  funeste 
à  l'etprltde  recuàilemenl  que  l'introduction  mon- 
daine de  l'orgue  d*a«  le  service  Uivin ,  et  qu'on 
devait  détruire  cet  instrument  parloutoii  il  esla- 
lait.  Il  ne  se  borna  pas  k  combatire  son  advcr- 
taire  par  de*  armes  égales,  car  il  iil  censurer 

dtmt  lui-même  était  membse.  L'acte  da  censure 
est  daté  du  lO  décembre  IMI.  Quelques  jour» 
■près,  t'aHlear  de  l'écrit  cenauré  lit  paraître, 
pour  toute  réponse,  un.recueiJ  d'app.rubstiou 
(jn'il  avait  remues  de  toutes  parts,  paiticu libre- 
meitdea  patlenn  des  églises  réformées  deHtd- 
laade,  d'Angletatre  et  de  Genève.  Dans  ce  recueil, 
ûilituM  :  Setpoiua  pr*d«ntiKm  ad  avetorem 
DltieriaUoni*  de  Orgamo  in  Ecelaiii  eoafad. 
Bel^ULug^.  Batavor.,  ex  otlicina  Klaevlrians, 
lUI,ia-S°),  On  jtjoufedes  lettre* iolérvssantea 
de  BaxbDrn,de  Daniel  Ueinsiiis,  de  Gaspard 
Barlaut,  de  Louis  de  Dieo,  de  Gollus,  et  de 
quelques  autres  saraata. 

CALCOTT.  roy.  Cuuott. 

CALDANl  (LdoMi-Dj, professeur  de  méde- 
cine lliéorique  et  d'anatomie,  membre  pensionné 
de  l'Académie  de  Padoue,  a  douté  dans  les  Saggt 
teienli/ici  e  ietterariAK  celle  académie  It.  If, 
178B,  page  11  U),  une  diasertaliDn  sur  l'organe 
de  l'ouïe ,  intitulée  :  Diuerlatio  da  Chordx  f f m- 
pani  offido,  et  de  pecuUari  perltotuei  ttruc- 
tura. 

CALDABA  (Aktoikc),  composilenr  labo- 
rieux, naqiiile*  f  S78 ,  k  Venise ,  où  il  refait  dan* 
sa  jeunesse  de*  kfOlM  d'aecompagnemenl  et  de 
contrepoint  da  son  compatriote  Legrenii.  Il  n'é- 
tait tgé  que  de  dii-buit  an*  quand  ii  lit  repré- 
senter son  premier  opéra.  Son  premier  eiriploi 
lot  celui  de  simple  diantre  k  ls  cliapellG  ducale 
de  Saiut-Marc;  Il  l'occupait  encore  lorsqu'il  fut 
appelé  en  17i4  k  la  cour  de  Mautuue,  pour  j 
remplir  lea  fonctions  de  ranltre  de  clupelie  :  il  y 
reslB  jusqu'en  i;iB.  Alors  il  ae  rendit  k  Vii^nne 
et  ï  oblint  le  titre  de  Tice-nallre  de  cliapelle  de 
la  cour  impériale-  L'empereur  Ciiarles  VI,  qui 
aimait  beaucoup  sa  musique,  lepritpour  matlra 
de  Gompuitian,  dans  le  stjle  moderne  de  ce 
temps,  pendant  qu'il 'ëludisit  le  contrepoint  ri- 
gourena  sous  la  direction  de  Fui  ou  Fuclis. 
En  J713,  il  dirigea  i  Prague  l'opéra  que  Fui 
avait  écrit  pour  le  souronoemenk  du  roi  de  Bo- 
liAme ,  et  qui  fut  eiécnlé  eo  plein  air.  Il  paraît 
qu'après  avoir  écrit  son  opéra  de  TemUtoele, 
ilootla  représentation  eut  lieu  tVieune  le4no- 
veinbre  1736, Cald*ra,affl!sédu  peu  desuccès 
[le  cet  ouvrage,  renonça  au  Ibéllre.  Il  passa 
l'nrore  deux  ans  dans  la  capitale  de  l'Autrictie  ; 
l>iii!i,  ven  la  fm  de  173s ,  il  retourna  à  Venise , 


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150  CAU 

«t  j  TJcut  dtai  II  Mtnite  JLUqn'eD  1763 ,  oii  3. 
flMMnit  le  38  KM ,  à  l'ige  ds  quatre-Tingl-dooie 
•M.  C«t  doie  k  twt  que  Orber  ■  dit  que  cet 
(rtiile  cetM  dt  vivre  i  Vlnme.  Mii«  il  est  bien 
^OÊ  liagulier  qtie  le  uruit  ABloine  Scbmld 
hue  mourir  Caldara  le  U  décembre  1736,  k 
menne,  k  l'ig'  ^  Mlxul»4ix  ans,  ce  qui, 
d'une  pirt,  ibr^  «•  rie  d'eufinM  Tfngl-iept 
•M ,  et  de  l'autre  le  btt  Dallre  bull  aoi  plui 
lAI  (I).  Jtgnoce  d'après  quels  docuDMnli  ce  sa- 
Tanta  supposé  ce  fklt,.eniippagllion  k  toutes 
les  donaées  lilstoriques,  et  qui  d'ailleurs  est 
démenti  par  la  repréleabtliHi  du  dernier  opén 
dt  CMtn  (  r iHçraaiwUne  eatti^ta} ,%  Ve- 
Dise,  au  mois  de  mart  1737.  Les  œurret  de 
théâtre  et  de  muuqUE  d'église  composées  par 
Caldara  sont  inoombrablea.  Sa  [tcondiU  eut  plu- 
■ienrt  causes,  car  II  vécut  longtemps,  conserra 
h  vigueur  de  ta  tête  jusqu'k  ses  derniers  jours , 
«I  traTailla  eoiMlamment   dif  heures   chaque 

Caldara  eol  deni  manikret  pour  sa  musique 
detliéktre.  La  première,  bible  d'inTCnliou,  n'a 
de  recommandable  que  la  facllilé  naturelle  des 
■Bélodies  :  elle  a  Tidlli  promplement,  parce  que 
les  ronnes  en  aoni  peu  variées.  Ap.im  ion  ar- 
,  rlTée  en  Allemagne,  il  cbaugea  son  style  «tdonuB 
plus  de  vigueur  1  son  harmonie,  mais  il  manqua 
toujours  à  sa  musique  te  caractère  vital  qui  ne 
peut  être  que  le  produit  du  génie.  Caldara  étail 
va  liabiie Imitateur,  maliil  ne  savait  pas  inventer. 
Le  sort  de  toute  musique  drtroaUque  est  d'Être 
pbngée  dao<  l'oubli  par  le*  transFonnatloua  ane- 
cesslves  de  l'art  :  ici  productions  de  ce  compofi- 
tenr  ont  par  conaéquen  tdù  subir  la  commune  dee- 
tinée;auft  elles  n'ont  pas,  comme  ceilei  d'A- 
leiandre  Scarlatt),  contemporain  de  leur  autuir, 
le  mérite  d'offrir  quelques-uns  de  ces  beaux  élans 
degénte  qui  survivent  k  toutes  les  révolutious, 
et  qo'on  peut  admirer  dgoi  tous  les  temps..  Plus 
heureux  dans  samuaiqued'égifse.  Caldara  a  laissé 
quelque*  ouvrages  qui,  sans  s'élever  k  la  hau- 
teur des  belles  eomposilions  en  sl}le  conœrté 
des  écoles  de  Scarlaltl ,  de  Léo  et  de  Lottl ,  sont 
c^Nudenl  Tort  estinwbles. 

Les  principaux  ouvrages  'de  Catdara  aont  ceux 
dont  les  titres  imiicnl  :  1°  Àrgene;^  Venise,  en 
1689.  —  1*  Tini;  Ibid.,  legfl  (  le  deuxième  acte 
de  cet  ouvrage  est  le  seul  qu'il  ait  écrit;  les  au- 
tresétaientdeLotti  etd'Arioeti).  ^i'LePro- 
ntate  aerbale;  ibid.,  1607.  —  4°  Il  Trlmfa 
deUa  «miineiwa,-  ihid.,  1b97.  —  5"  Famaee; 
Ibid.,  1703.  —  6*  /I  Selvaggio  tToe;  1707. 
—  7*  Parlenope;  170».  —  VSofonithe;  k 

;i)  Va)itilcll>r«  Witait  ;  CltrUliiipKWiUiiilit  RiHir 


Venise,  en  1708.  —  Oo  L' IninUco  gmeroto , 
k  Bologne,  en  1709.  —  10°  Cotions  in  amore 
vhue  l'iKgomu);  Hacerala,  1710.  —  U*  Àte- 
natde;  k  Rome,  en  1711.  Cet  oiirrage  dit  écrit 
pour  le  célèbre  clianteurifnatfoi'i.  —  !?■  Tiloe 
Bemiee;  k  IIORie,eD  I7U.  —  iP  II  Rieco 
EpuloM;  k  Veniae.  —  14°  Il  Givbilo  délia 
S^xa;  k  Saliboiirg,  1716.  —  16*  Coda  Mario; 
Vienne,  1717.  —  l6*CortoIano;17i7.  —  iT-La 
Verilà  neU'  Ingatuto;  Vienne  ,  1717.  — 
IB' La  Partetua  atuoroia;  RÔme,  1717.— 
19°  Aâtarte;  Vienne,  17U-  —  30* la  Forsa 
deU'  amldsla;  1718.  —  3t*  I/igenia  fit  A*- 
Urfe;Vlenne,  I7ts.  —  iV  Lveio  PapMoiÛt- 
(otore;ibid.,  1719. —  ÎS'Sfrifo,- ihid.,  1J(». 

—  1i° SUara;  ilud.,  1719.  -ÎS'Toftfo;  Ibid,, 
1719.  —  W  .AtMlmwi.ibid  ,  1710.  --I7*!raa- 
ntait;fbid.,  1731.  —  IB' Gftuepjie;  iUd.,  1711. 

—  39°  KItaai;  Ibid.,  1712.  —  ]()•  Omilda; 
ibid.,  ail.  —  3t'SelplimeneaeSj>ag»e;aM., 
l7».  —  31*  BwiÊteo;  lUd.,  1713.  —  33°  An- 
rfromaoea;  ibid.,   1714.   — 34°  Catrid,- ibid., 

1714.  —  3S°  GimjiliT;  Ibid.,  171*.  —  36°  £a 
QriaeldajWà.,  Mti.—yi'  LeProfnittvaitr 
geUdie;  Ibid.,  17». —  38'  Smifoiialrfe.-ibid., 

1715.  —3yidiieDlUaUni;i7M.~AV  Ve»- 
cettao;  ma.  —  4I>  Gtotu,  )710.  —41°  Bat- 
tUta;  1716.  -r-  43*  Don  Chitdotio  aUa  corte 
thUa  tyvehaaa;  1717.  —  44°  Itnmto;  17». 

—  46<-  Onvxpade;  1717.  —  46*GioMto  ;  1718. 

—  M' Mitridatt;  1716.  —  48*  Co^  fobrisfo  ; 
I71S.  —  40°  Nal>ot;  1719.  Tons  ces  ouvrage», 
depuis  1718,  sontsnr  des  poèmes  deZcno.  '— 
ao°  La  Pavlone  di  Gl«ià  Chriito  ;  1730.  — 
!)1°  BaiiieUo;  1731.  —  &1°  SatHa  Elena  al 
Cidvarlo;  1731.  ~  i3°  DemeMo;  1731.  — 
64°  L'Aiilo  d'amore;  1731.  —  55°  Sedêela; 
173Î.  —  56°  Bemofoome;  173J.  —  S7°  Ce- 
rwalemme  eoiivertlta;  1734.  —  58°  ta  Cle- 
menza  dl  Tito;  le  4  novembre  1734.  — 
59°  Àdrlano  in  Siria;  1735.  —  60°  Davidde 

umiUato;    I73S.     —    61°  ffnone;     1735.      — 

61°  San  Fietro  i«  Cesarea;  I73i.  —83"  Geaù 
presenlatontl  lempio;  i73S.  —6i'  Le  Graiie 
vndicate;  18  aaOI  1735.  —  65°  £'  Olirnptade 
tlZe, —W  Achille  in  Seirv;  1736.  —«'•Cin> 
rUMnotelitto,  ÎS  aoûl  17.18.  —  «S»  Temlifocte; 
4  novembre  1738.-  89*  L' IngratUvdine  caa- 
Ugafai^TC. 

Parmi  les  leuvres  de  musique  d'églisede  Cal- 
dera, on  remarque  plusieurs  messes  à  quatre  et 
k  cinq  voix  aver.  Instruments  ;  MotelU  a  2  e  3 
voei,  op.  4,  Bologne,  SlWant.  I7i5i  le  Anti- 
fonc  délia  Madona,  a  i,  3  e  4  vod,  VeniM, 
1717;  un  Magnificat  k  quatre  voix,  deux  vIo- 
louii,  deux  trompelles,   limbales  et  orKuo ,    un 


,Goôgle 


CALDARA  —  CALDENBACH 


ISl 


Ktghui  eeeti;  un  Te  Deam;  rii^mne  Lmtda 
Jemtalem;  an  Salve  rer/ina  ponr  vok  àe  so- 
prano ivec  Enstiument»  ;  le«  pMumM  Bealvi 
vir,  k  Toix  seule  et  orchestre,  et  Mémento  Do- 
MtM  à  quatre  voix  :  des  Vêpres  eoinpUle)  k 
dnq  Toix;  deimotels  hdeui, trois  et  cinq  tÔ<x; 
Cruc^tou  à  seize  Toix,  Téritalile  cber-d'œoTre 
M  ion  genre.  Tcsclmer  a  publié  ce  morceau  en 
■MO.  On  connatl  aussi,  de  U  '  compcMlthm  de 
Caldara,  six  messes  quf  onl  pour  tilre  :  Chona 
Mttiarwn  dwhio  ApoIUni  aeetnenHiim,  ilve 
StT  MUtx  télectiuimx  qwttuor  vocibvt  ,C.A. 
T.  B.,  t  viotM*  et  orgatto  eoneert.  i  ela- 
rtnJf,  tp»p.  violone.  pro  Wtet.  Aaikore  ce- 
tdierrlmo  et  prextaïU.  Do.  Antonio  Caldara, 
ckort  mas.  in  anla  CaroU  VI,  gl.  mem.  Imp. 
Rom.  vice  Direct,  fn  lucem  prwUerant.vMa 
M  ordine  HT.  J6K.  Nieolal  BemnerUn,  Barn- 
berg,  I7tB,  in-rol.  Les  catalogues  de Breilkopr, 
{Mibllés  en  1794  el  17S9,  contiennent  l'inilicatloD 
des  dcni  ouvrages  dont  les  titres  suivent  :  1°  ifa- 
git^teal  a  canoiil,  t  voc.  et  organa.  — 
1°  Kyrie  eum  gloria,  Sanetui,  Bosaima  et 
Àfftnu,  ivoe.  ivioUnU,  viola  et  fandamento. 
Dans  la  bibliotlièque  ro;r>'c  de  Berlin  (fonds  de 
Poelclisn  )  on  trouve  en  manuscrit  les  ouTrages 
suivants  :  Molet  [Lauda  Jenuaiem)k  quatre 
Toix  et  orgue',  Mesie  brève  (en  ré  majeur)  t 
quatre Toii  et  orgue;  Salve  regtna  (en  at  mi- 
neur) i  quatre  Toix  et  intlruments ;  ifeae  [De 
Beata  Virglne  )  à  quatre  voix  et  instromenls  ; 
ffista  [en  ut  majeur]  Arti^eloilaimx  cem- 
positiottU  in  contrapwKto  lab  dvpliel  ca- 
rume,  Inrerso  contrario  eteaturlsanleivoe.; 
Miterere  à  quatre  voii ,  3  violons ,  trombones 
elconlre-basse;  Te  0«un^  laadamuik  quatre 
voix  et  orgue  (en  ut  majeur);  Regirui  calt  i 
quatre  voix  et  or^ue  (en  il  bémol)  ;  .Vesse  a  ca- 
pella  à  quatre  voix;  Mltta  Coatolationli ,  i 
quatre  voiiet  inslmmfnls;  Mlsiapiena inko- 
iiorem  B.  V,  M.  \  huit  voit  ;  Kp-ie  et  Gloria, 
à  quatre  voix,  1  violons,  I  l)isaon  et  orgue; 
Psaumes  137. 13H.  139. 140  et  14t,  ï  quatre  voix; 
Uyinne  :  Hominit  supeme  condilor  k  quatre 
voi\;  Magnilicai  à  qoalre  voix  sans  accompa- 
(nemenl;  Slabnl  Mater  à  qiiatie  voit  et  ins- 
Irumenls  (enio/  mineur];  Hissa Provldenlia, 
à  quatre  voix  et  inslrumenls  [en  ré  mineur)  ; 
Messe  à  quatre  voix  et  orgue  (en  sol  mineur)  ; 
Messe  à  quatre  voit  et  instruments  (en  ut  ma- 
jnr)  ;  Magnificat  (  en  ui  majeur)  &  quatre  f nix 
et  instruments  ;  12  Madrigaui;  it  quatre  el  cinq 
voit,  M.  l'abbë  Santini  possède  de  Caldara  :  les 
cinq  Psaumes  de  compiles  ï  plorieurs  voix  ; 
s.  Ftrma,  oratorio  n  a  cm  violinl;  Sanio 
SIefano,  l"*  re  d'Ungkeria,  oratorio  a  i  cou 


vioUrtl;  le  Gélose  d'un  amore  ulitm^nta 
crudele,  oratorio  ai  con  stramenti  ;  la  Con- 
verslone  di  Ctodario  re  di  Franeia,  oratorio 
a  k  con  vIoUni  ;  la  Froie  délia  Casllti ,  oro* 
torio  a  5  tn  due  parti;  il  Trionfù  deU'I»n& 
emsa ,  oratorio  a  b  In  due  parti  ;  Abtgai , 
oraforloa  i  eon  stromenU  ;  S.  Franeesearo' 
mrma,  oralorloà  s  co»  ttrom.;  la  Ribellione 
di  Aisalonne,  oratorio  a  4  con  strvmentl,  in 
due  parti;  tAssuniione  délia  BealaVirglnê 
a  s,  in fre parti, con slromenti ;  la  Cailitàal 
eimenlo.a  Sconstromenli;ftTrionfo  d'amore, 
terenata  a  i.con  ilromeatl;  laCoslaraa  In 
amore  vince  l'  Inganno,  pastorale  à  5  en  denï 
parties;  un  livre  qni  contient  un  i^nd  nombre 
de  canlalea  i  voix  seule  avec  clavecin,  manus- 
crit original  de  Caldara;  l>eâucoup  de  cantates 
à  une,  deux  et  trois  voix  sVfC  inatmments; 
enfln  un  grand  nombre  de  pièces  dét»chéee  et  de 

La  musique  de  eliambie  de  ce  compoaHear 
renferme  ;  1'  Doitie  cantates  avec  basse  con- 
tinue, dont  six  pour  soprano  et  six  pour  con- 
tralto, publléef  i  Venise,  en  1099,  par  Joeeph 
Sala.  —  1°  Deux  OEnvres  de  sonates  graur  rlenx 
violons  el  basse  continue,  publiëi  k  Amslerdam. 
Au  litre  d'un  de  ces  ouvrages,  Caldara  est  qua- 
lillé  Mvsleo  di  violotuello,  ce  qui  indique  quil 
jouait  de  cet  instrument. 
.CALDARERA  (Micdel), naquit kBorgo* 
Seaia ,  le  Î8  septembre  I70î ,  el  fut  envoyé  par 
son  pire  b  Milan ,  k  Tïge  (le  qualnne  ans,  poui 
j  appreudre  le  contrepoint.  Deveno  muslden 
lial>)lc ,  11  ulitint  la  place  de  maître  de  cliapeHe 
de  Saint-Evasio  k  Casale,  et  occnpa  ce  poste 
jusqu'k  sa  mort ,  arrivée  en  nil.  Il  a  laissé  en 
manuscrit  unf  grande  quantité  de  moslqiie  d'é- 
glise. 

CALDENBACH  [  CunisnFUE  ],  profesunr 
d'éloquence  kTubinge,  a  été  considéré  comme 
auteur  d'un  programme  de  thèse  sur  quelquei 
motets  de  Roland  de  Lassus ,  et  parUcvlière- 
ment  sDr  celui  qui  commence  par  ces  mots  i 
In  me  tramleruni.  Le  répondant  fut  aie 
Walllier.  (  Voij.  ce  nom.  )  Suivant  Forkel 
et  Uclilcnthal,  ce  serait  Caldenbacli  qui  aurait 
publié  l'examen  de  re  sujet,  tous  le  titre  Dt 
JHuiiea  ditserlalio,  TubinRe,  (£34,  mais  Go- 
defroid  Wnltlier  (  MvslkalUche  Lexik.  )  ne  t'j 
est  pas  trompé,  et  a  cité  celle  dissertatioa 
comme  l'ouvrage  d'Eue  Wallber.  Gerber  a  suivi 
l'opinion  île  Godefroid  Wallher  k  ce  lulet. 
L'erreur  de  Forkel  est  d'autant  plus  singulièng 
qu'il  a  pris  ce 'dernier  pour  guide  dans  sa  £H- 
tcrature  générale  de  ta  musique,  quand  U 
n'avait  pas  vu  lui-même  les  ouvrages  dont  il 


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m 

ptrtiit,  ou  kinqu'il  n'BTaît  du  de 
DMoti  parlicuUen, 

CALEUABI  (CoRNÉUR),  canUlriee  dii- 
tiqgute,  dsTCciniite  et  eompoiiteur,  était  fille 
de  BartholoEDé  Cale^iri,  de  BerguM.  Elle  na- 
qnit  diDs  cette  ville  en  lE4f.  A  pdDe  Igée 
de  qiiiuie  iiu,  elle  fit  pantire  bod  premier 
livre  de  molelB,  qji  Tut  accueilli  par  de  Dom- 
lireub  applaudissemEnt*  i  ton  ipparition.  Néan- 
moiiM,  ce  lirillant  mccia  ne  délonnia  pai 
Comdie  Calegari  da  projet  qu'elle  avait  tonné 
de  te  relirer  dini  un  couvent  -.  elle  clioiell 
cdoi  de  Silnle- Marguerite,  k  Milan ,  et  T  pro- 
nonça us  Tceiix  eu  leeo.  Elle  reçol 
DoBu  de  Mtaie'Catherine.  Par  ton  cl 
jeu  tut  l'orgue  et  set  compouHoni ,  elle  Hia  «ur 
elle  l'attention  de  toute  la  popoialioD  de  Hllan  : 
lee  amatenra  de  tnuiiqne  m  rendalral  en  foule 
i  r^iae  de  Sainte- M  argnerite  pour 
On  ignore  l'époque  de  aa  mort.  Se» 
coDULiea  tout  :  I*  MatetCl  a  voce  lola  ;  1SS9. 
—  a*  MadrlgàU  e  eaïuonette  a  voce  lola.  — 
3*  MadrigaU  a  due  vocl.  —  4*  JfeaM  a  sei 
voci  am  IstrvtnenU.  —  i'  Vespéral  k  t'uMge 

de*  religieugei. 

CALCGARl  (FiiA)içois-Ai<ToiiiE),eordclier, 
naquit  à  Padoue,  vers  la  fin  du  dix-teptième 
«icle.  On  voit  par  Papprobation  qu'il  a  donnée 
au  Musico  Tettorc  de  Tevo  (dont  il  arait  été 
noDiiné  ceowiir),  quil  Ctail  maître  de  ctiapelte 
de  l'^glite  du  grand  couvent  des  mineura  con- 
ventuels  t  Venttc,  en  1703.  En  17l4.  il  était 
maître  de  ch^ielke  i  Padoue,  et  l'on  crtrit  «ju'il 
occupait  encore  ce  poêle  en  1740.  U  eut  pour 
âucceaseur  Valottl.  Le  père  Calegari  jouisatil 
d'une  grande  réputation  de  .aavoir,  et  aa  muii- 
que  d'églûe  était  admirée  dea  p1u>  habilea 
compositeura,  lorsqu'il  lui  prit  Tantaisie  de  Ja 
brdier,  pour  en  composer  daos  le  genre  enlur- 
monique  des  Grecs,  dont  il  croyait  avoir  re- 
trouvé les  principes  {  mais,  sans  respect  pour 
l'antiquité,  les  auditeurs  trouTtrenI  celle  musi- 
que dcleslable,  et  les  mnalciena  la  déclarèrent 
inexécutable.  On  a  Imprimé  de  sa  compositioD  : 
i°IXPi(Umi.  —  1'  Salve  laniriii.  —  3'  Cetn- 
laie  da  caméra.  Il  existe  dans  la  bibliothèque 
de  l'Union  ptiitliarmonique  de  Bergame  une  CO' 
pie  nunuurile  d'un  traité  théorique  sur  la 
musique  par  le  P.  Calegari  ;  cet  ouvrage  a  pour 
litre  :  Ampia  dimotlraiione  degti  atmoitiaU 
miuicaii  IttoiU.  Tratlaio  leorlco-prattleo.  Il 
parait  que  le  manuscrit  original  est  daté  du  I  & 
aoQt  1731 ,  mais  la  copie  dont  il  »'»i^i  a  été  (aile 
par  le  P.  Sabballni,  en  1791 ,  comme  le  prouve 
celle  note  placée  ii  la  lin  du  manuurlt  qui  a 
304   pages   in-rol,  :   Tratcrillo    ad  llllerem 


CALDENBACH  —  CaLECARI 


tteir  a»ao  1791  dal  P.  Luiçi  Ànlonio  Sab- 
balitii ,  minor  conveiUuale,  maetlro  dà  cap- 
pella »aUa  lacra  ba^Uea  del  Santo  (n  Pa- 
dova.  Lielitenttwl ,  qui  a  donné  nn  aperçu  du 
contenn  de  cet  onvragu  {BibUogr.  delta  jfui., 
t.  IV,  p.  461  ),  dit  que  aon  mérite  est  ^1  k 
crinl  des  mdlleura  tratlés  de  musique  publiés 
en  Italie,  el  quil  eit  TraiaeoiUable  que  Valolli 
et  Sabaltiul  lui-mime  en  ont  Tall  leur  profil  sans 
le  citer;  le  1>.  Uacca  eal  le  eeul  qui  en  ait  |iarlé. 
Le  manuscrit  original  était  devean  la  propriété 
du  compoaileur  Simon  Hajr,  qui  en  enroja  une 
copie i  rinititul  de  France;  maia  postérieure- 
ment l'ouvrage  a  été  publié  par  M.  fialbi.  de 
Venise,  aous  ce  titre  :  Trattato  del  âstema 
armonieo  di  Francetco  Aalotiio  Calegari  ^ 
propoilo  et  dtttualralo  da  Melekiore  Balte , 
nobife  Yetteta,  eo»  oiUMfaiJone  e  appendice 
dello  aletto.  Padova,  per  Valentino  Cresdni , 
1S39,  gr.  in-B«,  avec  le  portrait  de  Calegari. 
On  voit  dana  cet  ouvrage  que  te  s^sltaie  liar- 
monique  de  Valotti  et  do  Sabbatini  n'eti  autre 
que  celai  de  leur  prédécessMir. 

CALEGARI  (AirrontE),  premier  oi^nistc 
el  maître  d«  cliapello  t  Salnt-Anloine  de  Padoue, 
naquit  dans  Mite  ville  t  lo  18  octobre  IT5S.,II 
s'est  Fait  connaître  comme  compotilcur  drama- 
tique, en  faisant  représenter  k  Venise,  en  I7S4. 
on  opéra  qui  avait  ponr  litre  :  le  Sorelle  ritali, 
et  qui  fut  aulvi  de  t' Amor  soldato,  el  de  il 
Malrimonlo  teoperto,  joué  en  178».  En  1800  il 
vivait  h  Padoue,  el  a'jr  ralsail  remarquer  comme 
violoncelliste  dans  des  concerts  publics,  loisque 
les  troublesdeia  guerre  l'obligèrent  k  s'éloigner  de 
sa  patrie  et  i  cltercher  uo  asile  en  France.  Il  se 
rendità  Paris ,  oii  la  fortune  lai  lut  d'abord  con- 
traire, car  il  ne  put  réussir  k  se  faire  entendre 
comme  Inslruroen liste,  ni  comme  compositear.  It 
Imagina  enfin  un  moyen  de  se  faire  connaître  par 
une  de  ces  singularités  musicales  dont  on  avaif 
d^  vu  quelques  exemplea  :  le  succès  répon- 
dit k  ses  espérances.  L'onvrage  qu'il  publia 
avait  pour  litre  '-  l'Art  de  compoier  la  nitui- 
q\te  (OM  en  emautfirt  Im  éUmeati.  Il  fat 
publié  k  Paris ,  en  1801 ,  et  l'auteur  le  dédia  k 
M*"  Bonaparte ,  qni  prit  Calegari  aous  aa  pro- 
tection el  lui  proeara  de  l'emploi.  Dèjk  il  avait 
paru  en  Italie  soui  ce  titre  :  Qioco  pillagorieo 
miuicale,  eol  quale  polrà  opntno ,  onoo 
teiaa  lapere  di  mvtiea,  formarti  vna  terie 
qaatt  h^iUta  di  pleciole  arietle  »  duetlt 
per  tvlH  U  earalterl,  rondo,  preghiere,  po- 
laeche,  cori,  ecc.  il  lutlo  con  aceompagna- 
menlo  del  piano  forte ,  arpa,  o  alfri  slro- 
nt^nfi;  Venezis.Sebast.  Valle,  isoi.in-fol. m». 
Cet  art  prétendu,  par  lequel  on  pouvait  en  ap- 


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CALLECABl  —  CALL 


Ij-l 


D'toit  qo'DDe  opdraUon  mi- 
cBDinue  qui  pefmeltalt  de  comUner  de  i400 
muièrea  dirrérsntes  dee  phnata  prépaiéei  (t 
catcnlïea  ptr  Caiefmri  pour  te  pi4t«r  k  <:«■  com- 
Udiimiu.  L'auteuT  et  l'édileur  du  lÎTre  a- 
uyèrenten  1U3  denppclw  rBltcnlioD  publique 
sur  roDTrage,  m  Alwal  une  denxiinie  Miticm 
qui  M  dilMnil  de  !■  premièra  que  par  le  fron- 

Lorsque  Ici  drcontUnco  le  pemûrant,  Cale- 
e*ri  retonma  iltiu  u  Tille  uiliJa  et  j  obtiol  la 
(ilaco  de  maître  de  chapelle  du  Sont»;  il  eu 
reoiplit  honorablement  le»  bmctioni  Jnuqu'ï  aa 
mon,  qni  arrlTs  le  13  juillet  iBia.  Quelque* 
annëis  >pfi«  son  déctton  a  (nUié  un  Iraiti  de 
l'art  du  cltBOl  dont  il  arail  laissé  le  nianiiicrit. 
Cet  ouvrage  est  JBtiluU  :  Uodt  genaratt  4el 
canlo  pramtai  alU  maaitr*  porzlali  onde 
adomare  e  riforire  te  nude  e  simptlci  mé- 
lodie e  canliluu ,  giiula  il  metodù  di  Sot- 
paro  Paeekiarata.  Milano,  Ricordl  (lft36), 
in-fol. 

GALEUAIU  (  FauçoH  ),  guilariat^  né  à 
Florenee, tenta fta du  dlx-liuitièine riëcle ,  a'ett 
lixé  en  Allemagne  où  il  »  pubHé  preeque  toni 
(es  ouTngea.  Oo  connaît  de  Ini  eoTlron  linct 
.œuvres  pour  guitare  seule  ou  pour  deux  guJI»- 
rci,  romposës  de  toIhs,  de  rondeaux,  de  so- 
nates, d'air»  Taries,  et  de  mélange*  d'air»  d'opéraa 
et  de  ballets,  publite  à  FioT«ice,  à  Hllan.ï  Leip- 
sick  et  &  Bninsnick.  On  coanati  Muai  MUi  le 
nom  de  Calegari  ooe  introduction  et  des  Taria> 
tion*  pour  le  piano  sur  nu  tltème  de  Carafe 
(  Milan,  Ricordi  )  ;  je  croie  que  cet .  ouTrage  ait 
(l'un  «utre  artista  portant  le  même  nom. 

CALE&TANl  (JiBOai),  compoiituiir,  néa 
Lucqiies,  ilans  la  seconde  nooilié  dn  leiciéme 
siècle,  est  coanu  par  un  seurre  qui  •  pour  litre  : 
Sacrati  fiori  vnuieaU  a  oUa  vod,  ton  il  Te 
Deum  a  eoro  tpetstUo  a  4  mwi,  op.  i  ;  Perme, 
Ërasmo  Violli,  1603,   in-4°. 

CALETTl-BRUNMJuii-BtpmiB),  musi- 
cien né  iiCrémi,  dans  l'État  de  Venise,  Ters  iito. 
Tut  maître  de  chapelle  de  l'églûe  paniiiisiale 
Stmta-Sfarla,  dans  cette  ville.  On  a  publié  de 
u  compoMlion  :  Madrigali  a  cinfw»  voei, 
libro  primo,  in  Yenesia,  app.  SIcclard. 
Amadmo,  1604,  îa-4°.  Ce  musiiMn  est  le  pin 
rie  Plarre-Françolt  Calelii-BnaU,  qui  s'eit 
rendu  célèbre  août  le  nom  de  CauaHi.  Vof. 
CAVALLI  (PiEua-Fauiçai). 

CALIFANO  (  JiAn-BAiTina  )  organiaUde 
l'élise  des  Tolenitni,k  \enise,  Téeut  dans  U 
i>KODde  mnilié  du  seiiième  litcle.  Il  *  fait  fan- 
priiiier  de  sa  composition  :  il  Primo  LUtro  di 
Madrigali  a  dnfiie  voel  ;  In  Venezia ,   presso 


Giacomo  Vinceoti  e  Kicciardo  Amsilino,  Iï84, 

CAUGlNOSO.dit  ii.  Fdbldm>,  noms  aca- 
démiques d'un  auteur  inconnu  de  qui  l'on  n  un 
ouTrage  intitulé  I qualro lÀbri  dellacKUarra 
tpagmtola,  mIU  giioU  si  coïUetmimo  ttiffe  le 
imuU»  otdtnarie,  tempUet  e  paueytale.  Cmt 
uns  Mtcma  i»BenlUMe  di  poMsucaUl  ipagneli 
varlali,  eiacone,  foUie,  iarabande,  arie  di- 
verd,  loceate  mMtleaU,  baltaHi,cotTriUi,  volte, 
gagllarda,  alemande  eoA  olcune  iariate 
pleleale  al  modo  del  lealo  eon  U  tue  regole 
per  Imparare  a  sonarlt  faciliuiittameiUe. 
ffovamtiile  eompoilo  a  dolto  (sic)  In  Ivce. 
A  l'eiceptioD  de  trois  page«  qui  contiennent  la» 
règles  de  la  guitare  espagnole  el  qui  soiil  prii- 
eédées  du  poiirtlt  de  l'auteur,  cet  ouTrsge,  qui 
forme  un  Tolume  iu-4>,  eat  entièrement  grsTi  sar 
uulTre  ainsi  que  le  frontispice,  où  l'on  ne  toit 
ni  date,  ni  nom  de  lieu.  Dans  le»  règle»  pour 
jouer  de  11  guitare ,  on  Toit  que  l'autear  sTsit 
pnblM  précédemment  deux  aulre»  oiiTrage» 
que  celui-là  est  le  troi- 


GALL  (LÉoNun  de  ),  nd  dan»  un  village'de 
l'Allemagne  méridionale,  en  mn,  se  liTra  dé» 
son  enfante  k  l'étude  de  la  guitare,  de  la  flùle 
et  du  Tialon.  Il  commença  h  le  faire  connaître 
k  Vienne,  en  isoi  ;  par  des  compoiîiioas  qui 
obtinnàit  de  brillants  siiceis,  à  canae  de  leur» 
mélodie»  facile»  et  d'un  goOt  agréable,  let  pre- 
miers ouTrages  de  cetarliste  furent  écrits  pour 
la  guitare  et  la  QAIe.  Bientôt  ils  dsTiarent  po- 
pulaire», et  les  éditeurs  de  musique,  ilont  ils  lU- 
taieol  U  fortune,  exdlèreat  si  soaicot  leur  au- 
teurii  en  produire  de  nouveaux  que  lenr  nombre 
s'éleva  iusqu'S  prè»  de  l&O  en  moins  de  douze 
années.  Céliicnl  des  pièces  pour  guitare  seule, 
d«»duoa,qualuorspourguilareetOûte,  des  trii», 
quatuors,  sérénades  stsc  accompagoemeot  de 
violon,  de  hautbois,  de  beason,  el  d'aulrca  ins- 
Inuoènti.  Aces  corn positiau  légères  de  mii»iqne 
instrumentale  »iiccédèrenl,  à  divec*  iaterTalies , 
des  lecueil*  de  dtansons  pour  trois  on  quatre 
Toii  dlioDunet,  qui  obtinrent  un  succès  prodi- 
gieux. De  Call  peul  ttreconsidM  comme  celui 
qui  mit  en  Togue  ce  genre  de  musique  cliex  le» 
Allemands.  Lee  «alaloguos  de»  marcliands  de 
musique  iodiquenl  eoTiron  vingt  recudls  de  ce» 
cb*nl»,qui  contiennent  plu»  de  140  morceaux. 
Ainsi  qu'ii'arrlveloujounans  compositeurs  po- 
pulaires, l'Aciat  du  succès  et  la  trop  grande  fé- 
condité usèrent  en  peu  de  temps  la  renommée 
de  de  Call.  S'il  n'eAt  cessé  de  .vivre  k  l'Age  de 
Ireole-aix  ans,  il  eût  eu  le  chagrin  de  Tolr  suc- 
céder un  profond  ouUI  à  la  popularité  doiit  il 


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lôj  CA.LL  —  CALLENBERG 

aTaitjoul.  lle*tinortlVleniM,eD  leia.laiuMit  |    projsi   d'écrire  un  dkUMUMire  de  nniiiia», 
•près  lui  une  femme  et  dei  enfants  dont  il  fti- 
Mit  le  bODbeur  p«r  lea  excellautet  quellléi  lo- 
«iiles. 

Ua  rntre  inD*iclen  de  rnAnu  nom  le  fkiult 
remarqDer  t  Vienne,  eo  1B14,  periin  taleat  Ibrt 
tiognlier  :  il  éblt  slfQear,  et  pouiditt  aae  ha- 
Mlelé  eitnordiuwre  encegenre.Nen-ieBlenieBl 
'  lettrtitsletplaenpidesetleaplusdinidleattueat  ;  Se  peraïudut  touteJota  qae  le  publie  atleadeU 
eiécat^  par  lui  ^Tec  buecoup  de  prMiioa  et  1  de  lui  ua  litre  Mir  la  tliéorie  de  U  nNHiqiii^  il 
de  jmtuK,  mak  11  pouTiit  laire  dei  mite*  de  fcriTiten  1S04  nue  grammaire  musicale  (a  Jf» 
trilLea  cliramaliquet  dont  la  perfection  ne  laiaiail  tical  Grommor  )  dont  la  première  Mîtion  pa- 
rka i  dMrer.  Ce  masicieo  d'un  gMire  nou-  1  rntea  ISO«([.c«drei),  un  *o).  ln-13),  etia  troi- 
Tcau  neaelUwiteBlendreiioedans  dei  H>ci£Us  ,  litaie,  ai  1817,  mus  ce  titre:  a  Mutteat 
particullirei.  \  Grammar  m  fmirpartii  i.flotatbm;  ^.  M»- 

CALIAULT  (  S&Lv&ioa  ],   harpiste  de  l'A-  |  Jmly,'3.  fToriMNf  ;  4.  jÂjKhm.  On  i  auaai  de 


1797.  CiBii  au 
plus  tard,  *es  matérian  I  ttaioit  rawBmbMa  i  mal* 
iJ  fallait  les  dataet  et  tMIger  l'ounage,  et  ca 
long  Itavail  m  a'tccardalt  gntre  atec  sa  mê^ 
breuaes  occupatioas  et  avec  le  mauf  ais  Mat  de 
ta  aanld  :  U  fut  donc  oblige  de  l'^ournar  à  nae 

I  pointai 


eadCmie  royale  de  musique  i  Paris,  est  né  dana 
celle  *lll«,  T«n  1791.  ÉUve  de  Nadetnaan,  Il  i 
s'est  fait  coDDattre  par  qnelqaia  conpoeitioBs  j 
poor  ton  initrumeat  Les  plat  conant  de  aea  i 
oPTragM  sont  :  1-  Uarcbe  de  SalU,  TarMa  poor 
U  harpe ,  «Tec  QAIa  on  tIoIdd,  Paris,  Zeller.  — 
3*  La  Tjrolieane,  suirle  d'an  rondeau,  avec  ^' 
Hâte ,  ibfd.  —  3*  Soelurne  concertant  pour  j 
Iwrpe,  tloloD  on  ^loncelle,  il>id.  —  4*  Col-  | 
laetioB  de  morceanx  clioials,  arrangea  pour  la  . 
barpe,  Paris,  Fraj.  —  h'  emaièn  bnlakie  *ar  | 
la  roauMe  àtJoieph,  UM.  —  a*  FantaUiaet 
variaHm*  eur  la  gavotteetle  nennet  du  ttallet  '. 
de  JVlM  ;  Paria,  Jauel.  Callault  eat  mort  i  Parti 
en  IS39. 

CALLCOTT   (JouH-Vau,},  aé  leio  no-  ; 
tembre  17W  à  Kimdiigton ,  dans  te  comU  de  j 
Hlddleiei ,  entra  dta  l'tge   de  six  uis  dans  un 
colMge  dn  «oblnage,  OÙ  il  St  d'asaei  boones 
Mude*  grecqoea  et  latinet ,  que  ses  pareat»  IdI  | 
final  iQterrâtnpre  à  donie  ans ,  pont  lai  faire  | 
embrasser  l'état  de  cblmrgien.  N'aiant  pu  «w-  ; 
mouler  la  répugnance  que  lui  tnipirafl  cet  état, 
il  ('appltqoa  k  la  mniiqoe,  ea  1779,  et  reprit  ea  . 
même  temps  le  coars  de  tee  éludes.  Il  apprit  ; 
succesilTement  le  français,  l'Italian,  rbébrea  et 
le»  mathématiqaet.  Ajaat  été  prtMoté  aux  doc- 


lol  dmu  petit*  écrits  inHInléa  :  1°  Plofn  ibit- 
mmt  ofearl  SUnAop^t  tamperoMoU  {Apr 
préciatfon  camplile  du  tempérameal  da  eoaate 
deSUnbope).  Londres,  IBQ7,ln-8>.  9°  Sxpla- 
nation  oftKattotetjVtarkt.vonU,  de.,  uaed 
Inmwfc  (  ExpllcatioD  dei  nolei,  lignaa  et 
leniKs  niltés  dans  la  mualque).  Loodrat,  SHii 
data. 

Calkolt  aT^  pris,  ea  IBM,  ses  degrésde  doc- 
teur en  muslqne  k  l'uniTendlé  <roifbrd.  Ba  1791 
il  refut  sa  nomination  d'organiite  de  l'église  dt. 
Corenl-Garden,  et,  en  1791,  11  obtint  U  place 
d'orpniate  à  lliospice  de*  OrpIiellBB  de  Londratt 
il  la  eoniem  jnsqu'en  1803,  époque  od  il  r  re- 
nonça en  fBTcur  de  H.  Horslejr ,  son  gendre.  H 
Mccréda  en  ISOS  an  docteur  Crôleh  dani  l'einpM 
de  ledenr  de  musique  k  VlnilitutUm  nj/àU; 
mais,  craignant  que  le  maurais  état  de  sa  tantt 
ne  lui  permit  pas  de  remplir  Vt»  devoir*  de 
celle  place,  U  donna  sa  démiasion  au  tMot  de 
quelque*  année*.  En  18l4,  Il  prit  le  parti  de 
TiTre  daa*  la  retriile  et  «'occupa  'd'un  outrage 
mr  la  Biographie  musicale,  qsll  n'eut  pa*  le 
temps  d'aebeTer.  EnHn,  après  ardr  langui  pen- 
dant iesdeux  dernières  années  de  urie,  il  evpira 
le  16 mai  IBII,  dans  sf  cinquantM^quIème aa. 
née.  Lagrammaire  musicale  deCalIcott  est  a 


s  Arnold  et  Cooka,  en  1781,  il  reçut  de  ces  j  çae  sur  un  bon  pian  et  bien  eièculi'e  :  le*  note! 


deui  babllea  mnaidenadas  conseils  qui  perCsc-  i 
donnèrent  se*  cminaiatance*.  L'année  sulTante  il 
deTint  organiste  suppléant  a  Sainl-Georgea  le 
Martjre  (  HannoTer  Square  ).  Depnis  oelte  épo- 
^[ue,  jusqu'en  1793,  Il  envoya  on  nondire  ooo- 
sldérable  de  pièce*  aux  dWera  euncanrs  ODTerts 
par  la  aodélé  de  muslqne  intitulée  :  ihe  Catt^ 
Club,  et  presque  tous  se*  ouTrages  furent  eso- 
ronnés.  Dès  1780,  il  atalt  été  fait  bachelier  ai 
motlque  k  l'unlTersité  d'OiCord.  Vera  I79i,  Il 
-conamenta  k  «e  lt*m  k  I*  lecture  dea  écrfTaias 
didactique*    sor  la    mu^ue,  et    conçu)    le 


font  voir  que  leur  autour  possédait  de  l'érudilioa 
musicale.  A  l'égard  de  se*  compositions,  dont 
on  a'a  gravé  qu'une  fWble  partie,  et  qui  coo> 
sislenten  airs,  diansoni,  eanont  et  antiennes  , 
Isa  biograi>hea  anglais  leur  accordent  beaucoup 
d'éloge*.  Le  gondredeCallcott,HDrïley,apa- 
tM  one  colledion  des  (cuires  choisies  de  ton 
beau-père ,  en  deux  Tolume*  In-rolio,  sTeo  nue 
notice  sur  la  île  de  l'auteur. 

CALLËNBBRG  (  Geosges  -  ALKAmai- 
[lEmi-HEaa>M!i ,  comte  de  ) ,  seigneur  de  Mus- 
liaa,dans  la  llaiile-Lusaee,  membre  de  l'Aca- 


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CALLENBERG  —  CALMET 


I5& 


dïn)iero7!i1e()eStocliliolro,et  cUTMioi»l«liabile, 
luquit  i  Miisktu,  l«  8  KTiier  n4{,  M  moarut 
dani  le  même  ri«u  en  1775.  On  l  gravt  de  u 
coiDpMllian  Six  Sonates  pour  le  olaeeein, 
avec  accompagnement  de  viola».  Verttn,  ITSl. 
CALLETOT  (Giiiu.aii>e),  chantre  à  dé- 
chaitl  delachapeltedeChaiiesT,roideFnace, 
Buiitnt  une  ardonniace  de  l'ItâleJ ,  datte  du 
moii  de  mal  I3A4.  Ce  chantre  éteft  ua  de  mux 
qnlidans  ia  chapelle  dki  roi,  Improvisaient  l'espèce 
de  eoatrepoint  ilmple  qu'on  tpp«l>H  Chant  ntr 
le  livre. Cett  et  <\u'\ad\tioesoatilrtitCha»tT« 
à  diehanf.  (  Foy.  U  Rvoïte  m(ulcal« ,  e*  ao- 
née,  |>.  118.)  Lea  appoinlemeiiti  de  Guilltnme 
Ctllelot ,  aia«i  qux  cenK  de  tel  colltgue»,  Maient 
de  quatre  son*  par  jour. 

CALLIDO  (G*tTAn;,  tacbor  d'ortuet,  naquit 
daot  l'Ëtal  de  VeolN,  \er«  ITU.  Il  apprit  lea 
dtmenta  da  ion  art  dana  In  ateliers  de  Nan- 
ciiiiii,pr«redalmale,  qui  l'était  itabli  dana  Mlle 
Tille,  et  qni  afall  la  r^pq^tkm  d'un  de«  loefl- 
leurt  facteara  de  l'Italie.  Callido  m  dltHogiia 
particuiltrenHiiit  par  la  douceur  et  l'hamioDit 
(tea.jeux  de  fondt  de  M»  oiiTrafea.  Son  mérite 
le  fll  cliuistr  pour  le  conCeclioD  d'an  Kraad  noia- 
bre  d'orgae*  dan*  les  monuttre».  Son  aetiiUd 
était  •)  grande  que  le  Catalogue  da  te»  (nalra- 
menta,  imprimé  en  il9h ,  en  bdique  Inlt  cent 
dix-hvtit.  L'i!poqiie  de  aa  mari  eat  Ineonane.  Il 
avait  cunatruitea  1767,  pour  l'égliie  Saint-Marc, 
SD  petit  orgue  appelé  orgamUo  del  concerU , 
ou  organetlo  del  paUhetlo,  pour  ia  lomnie  de 
1,400  ducalx.  Peu  d'aniiéea  apria  il  fut  dm^ 
(le  t'enlretien  et  de  l'accord  dta  lr<^  oi^ues  de 
celte  éaliie,   aiii  *iipoiateaienU  aniuelt  de  45 

CALLINETgOom  d'une  Ismiile  de  facteur; 
d'orguea  établie  en  Alsace.  Elle  était  renommée 
par  le  nombre  ei  le  mérite  des  ouTrages  qu'elle  a 
produtta.  Soa  diet  lot  élèie  de  Riepp  (  tiof.  ce 
Dom  ),  qui  Tiieit  itn  le  milieu  do  dli-huitièine 
siècle ,  et  qui  a  cooattnil  les  grands  instni- 
menls  des  eatliédrelei  de  Dijon  et  de  Beiançon. 
Ix>uia  Callinet,  membre  de  cette  hnille,  née. 
Soullicb  (HauMIhlaJ  dan*  l'année  119T,«e 
rendit  k  Paris  dans  «a  jeuMaie  et  j  eotra  dsiu 
les  ateliere  de  Somer  (  C0{f.  ce  nom  ),  ob  II  ang- 
mcnla  ses  connaliaaDcea  et  periacttouBa  aonlia- 
bilelé  pratique.  C'était, dItM.  Hwnel  (Itoitveau 
Manuel  complet  dv  faetewr  ^orgviei,  t.  m, 
p.  390),  un  bon  ouTrterqui  IraTaiUall  coiwcien- 
cieoMment,  mail  qui  o'ent  jamais  de  grande  en- 
treprise ah  il  pdt  ae  distinguer.  L'orKiw  le  plu> 
cMuidérable  cooBlruitpar  lui  eat  celui  de  l'Ora- 
t<dre,darts  !a  rue  Saint- Honoré.  Ea  1839,  il  Tendit 
«on  fonds  ï  lamMMo  Daublaine,  dont  11  devint 


assoeié ,  et  oii  il  re^ln  pendant  cinq  ans.  Il  en  ' 
sortit  par  nn  trait  Je  Folie  dont  11  j  a  peu 
d'exemples.  Ayantraitronilrulre  une  maison  dan» 
laquelle  il  se  proposait deaeretlrFr,  lient  bCNiin 
d'srpnit  pouracIteTBr  les  traTauxetendemanda  ' 
è  se*  non  veaux  associés  :  le  relUs  qu'il  éprouTt 
lut  donna  tant  d'irrllatloa  qne,  aoiii  prétexte 
d'aller  trariUller  à  l'orgae  de  Saint-Sulpiee ,  dont 
la  realaantlon  était  pi«m)bo  achevée ,  il  brisa 
toulce'qni  sTait  été  falt-dans  les  ateliers  dirigés 
pdoe  eut-il  accompli  cet  acte 
'il  en  eut  les  plus  tKs  regrets. 
[le  pouvant  plus  realer  dans  la  maison  i  laquelle 
Il  avait  causé  nn  dommage  si  eoasldérable,  il  tnl 
obligé  de  clMrcber  do  l'ouTnge  comme  simple 
onviiér,  et  entra  dauleaatdlersdeM.Cavaillé. 
C'est  dans  cettesilnatloD  qu'il  estmertm  igw. 

CAUJNET ([mua),  Muiln du  précédent, 
est  né  à  RoQ[racli(HBiit-RbiB),lel3jubi  IS03. 
ïlève  de  MO  père.  Il  M  aswcM  de  son  frère 
aimé  pour  la  facture  dea  orgues  iusqu'en  1837; 
puis  11  te  rendit  ï  dParls  et  travailla  pendant 
quelque  temps  dans  Iftt  atelier»  de  LoiiisCitlJnel. 
De  retour  i  BoufTacb ,  il  oootracla  arec  son  (lère 
une  nouvd le  association,  qui  ne  Ijait  qu'en  IM3. 
Depuis  ce  temps,  Callbet  a  Iravaillé  leul  et  a 
construit  plusieurs  orgues  grande»  el  petite»,  non 
compris  un  grand  nombre  d'or^pies  de  cabinet 
et  de  clispdle»  de  4  è  8  jeuk.  Un  de  ses  plus 
beaux  ouvrages  eil  l'orgue  de  Beaanfon,  grand 
instrument  dans  lequel  se  trouvent  deux  31  pieds 
et  oeuf  16  pieds.  Pendant  ion  aasociation  avec 
«on  rrère,  il  a  coopéré  è  la  construction  de  trente- 
neuf  orgues  à  un,  deui  et  trois  claviers,  et  en  a 
réparé  >eiie.  La  plupart  de  ces  ouvrages  sont  en 
Suisse  et  dans  le  département  du  Haut-Rhin. 

CALUET  (Doa  AiccniN),  ssvant  béné- 
dictin de  la  congrégation  de  Saint-Vannes,  na- 
quit le  26  fL^rier  l(i7],  É  Mesnil-la-Horgne,  près 
de  Coinmerd,  en  Lorraine.  Après  avoir  fait  ses 
prMnières  éludes  au  prieuré  du  Brenil ,  et  pro- 
noncé «es  Tceax  dans  l'abbafe  de  St-Mantui,  le 
23  octobre  1BB9,  il  alla  Taire  son  cours  de  plil- 
loitophle  il  l'abbi^e  de  Saint-Ëvre,  et  celui  de 
Tliéologleï  l'abbaje  de  Munster.  Ënl7IS,Urut 
nommé  abbé  de  Saint-Lëopold  de  Nsncï,  et,  dji 
ans  après,  abbé  de  Sënones,  où  il  passa  le  reste 
de  SB  vie.  Il  mourut  dans  celte  abbaje  le  1&  oc- 
tobre 17â7.  Dans  son  Contmen(iureU(f^roI  sur 
ta  Blblt,  Psris,  1714-20,  26  vol.  in.4°,  ou  Parin, 
I7ït,9  vol.  in-fol.,  ou  en  nn ,  Amsterdam,  l723, 
26  lol  in-S",  on  trouve:  l*J]£M0rfafi(HifurIa 
mvilipte  de*  ai^leni ,  et  en  par(lcuU*r  de* 
Hibrieux;  —  2*  Dis*erlalion  tttr  le*  Inslni- 
Dumlide  miulqaedei  tfAr^Hz;  — 3*  Diaaer- 
talion  *ar  cet  deux  termci  Ilébreiix  :  Lia- 


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ISA 

NAiEJkcn  et  Sela.  UgoUoi  a  ionni 

Itline  rie  cet  diuertalior»  du»  iaa  Tréior  det 

aittiquitét  taeritt,  t.  XXJlU.  Oa  lrt,ure  aut^i 

qudqiiu  détails  lur  U  maiiqi)e  dei  Uitaraui 

ilu»  Jb  DUUoiataiT»  hiitortqite  et  cHOque  de 

la  Bible,  au  même  autour,  Parii,  1730, tTol. 

la-fol.  fig.  D  j  a  peu  d'utilité  *  tirer  de  toat 

CALMUS  (HA«nii},DÉeo  1749  ïDeai- 
fontii,  IM5U  I*  plui  grande  partie  il«  u  vie  i 
Orexle,  oii  il  £taj[  *ioIonc«lll(l«  et  musidea  de 
la  cour.  IJeit  mort  dwa  celle  ville,  le  11  Janfier 
ISOlr.  Ataol  de  *e  Gxer  k  Dreede,  il  aTail  été 
altadié  quelque  tempa  i  .l'orcliMlre  du  IMàln 
d' Allons.  Il  a  liitsé  quelques  compoeiliona  pour 
it  une  partie  eil  e>cure  iné- 


CALMET  —  CALVIÈRE 


CALOCASIUS,  mualciea  ronuiu ,  dont  le 
nom  esl  parteuu  jusqu'à  noua ,  au  luojen  d'une 
loacription  rapportée  par  Gniter  (Coijmi  In- 
script.,  l.  /,  part.  1,  p.  854  ),  et  que  Told  t 
D.   H. 
CALOCASIO 
VERN*.  DVLCISS. 
ET.    MVSICARIO 
IKGENIOSISSIMO 
QVI.  TIX.  AMN.  XV 
BENEMEBENTl.   FECIT 
DAPHIfVS. 
Ce  roiistcien  dut  sfoir  Técu  dana  le  mDjen 
Ige.carle  mol  miuJcarhu,  place  dani  cette  ins- 
cription, est  de  [a  basie  latinité.   Dueange  ne 
cile  Mir  ce  mot  (Glassar.  ad  Krlpt.  med.  et 
in/lm.  lallH.)  que  ritucription  dont  il  est  ici 
question. 

CALORI(M'"),  cantatrice  renommée  dana 
son  lemiiE,  naquit  àMllan,en  i732.  Après  aToir 
paru  avrc  «uccè»'  sur  quelques  Iliéllres  d'Italie, 
elle  K  renrlit  A  Londm  Ters  la  fin  de  17U ,  et 
s'j  fit  une  tirillaule  répulalion  qui  «e  répandit 
dans  toute  l'Europe.  Elle  se  taisait  remarquer 
particulièrement  par  une  agilité  de  Tocalisalion  1 
dont  DU  n'avait  pas  eu  d'exemple  iusqu'alors,  par 
nne  voix  d'uoïélenduerare,  et  par  un  profond 
aaroirenmuaictue.En  1770,  ellelirillaltt  Dresde  | 
comme  prltna  donna.  Elle  retourna  dana  sa  \ 
patrie  en  1774,  el  uonliaua  de  se  Taire  entendra  i 
sur  divers  tliéltres  Jusqu'en  1783,  quoique  aa  ' 
Toii  efit  perdu  sa  rralclicur  el  une  partie  de  aon  j 
a^lililé.  On  présume  qu'elle  eeua  de  Tivre  rers  I 
179».  I 

CALOVIVS  (  AuiiiHAu  ) ,  prufessear  de  j 
lliéulogte,  pasieur  primaire  «I  snrinlendaiit  gé-  i 
néraUWillemherg.naquiliHorungKuen  Prusse, 
le  10  avril  1812,  et   mourul  h  Wiltemberf  te  ' 


23  février  1686.  Il  a  publié  en  Ungoe  latine  une 
Encyclopédie  (LiUlMCk,  IGJI,  in-4°]  dans  la- 
quell»  il  traite  de  la  musique,  p.  U9-Sâi. 

CALVEZ  (GuaiEL),  muaiden  espagnol,  ti- 
nil  à  Rome  Tcn  le  milieu  du  MÛiÉmc  siècle,  A 
J  était  attsclié  en  qualité  de  chantrei  l'églUe  de 
Soiole-Marie-Hajeare.  Il  publia  dans  cette  Tille, 
CD  1540,  dei  motels  à  quatre  Toii.  La  iDéIndie 
d'un  de  ces  motela  (Entendemtu  ht  meliut 
qvx  ignonaUer  peecmiliMU)  i  servi  de  Uièiue 
k  Palestrioa  pour  sa  messe  fmeiuieniiM. 

CALVI  (  Jean-Biptute)  ,  amateur  de  tnu 
siqne ,  né  i  Rome,  vers  le  milieu  du  dix-Loitiêiite 
siècle, a  donné  ;  1"  EiU),opera  séria,  à  Pa«ie, 
CD  1784.  —  r  CoitontA  PoUitce,  balleli  Cré- 
mone, en  178S,  —  3°  £«  Sonne  malaeeorte, 

ballet,  daai  la  niËme  ville,   en  1788.   4?  Il 

GIvteppe  rleonotciulo,  onlwio ,  à  Milan  ,  «a 
17S8. 

CALVI  f  CiAN-PiETao),  orgaujele  à  Milan, 
né  dana  les  dernières  années  du  dji-liuilitoie 
aUcle,  est  aulaur  d'an  petit  trailé  de  l'art  de 
jouer  de  i'orguc,  iutitulë  :  Itlrazionl  teorico- 
pratleheper  i  organo,  e  slttgolarmente  sul 
mada  di  regislrarlo.  Milan  ,  Luigi  Bcrtiiisi , 
tS33,  16  pages  io-8°  de  leite,  ic  pagu  de  mu- 
sique et  3  planctiei  gravées  in-fol.  obi.  Ce  muai- 
cieu  a  fait  exécuter  k  Milan  nue  grande  cao- 
lale  de  sa  composition,  dans  nn  coDcerlaalo-né. 
fice  des  inoDdi!s  de  la  Lombardie.  Cet  ouvrage  ■ 
été  arrangé  potir  piano  et  publié  m  trois  parlicK, 
sous  ce  titre  :  Trallejlimmio  tavAicale,  eie- 
gv,Ho  a  bene/tclodeidmneggtatl  dalle  iimoa- 
daziotU.  MJian,  Ricordi.  On  connaît  aussi  de 
Iiii  une  Patlorale  pour  l'orgue,  ibid. 

CALVI  (GiRDLtNo],  professeur  de  musique 
i  Bergune,  a  publié,  sous  le  pseudoajme  de 
Barlolomeo  Monianello,  un  nouveau  système 
denolalion musicale,  dans  un  écrit  qui  ■  poiir 
titre  :  fnforno  allô  icrivere  la  musica.  tettera 
diBarlolomeo  Montanello  a  Marco Beea/ichi. 
Milan,  Ricordi,  IB43,  38  pages  ln-S°,  itoc  une 
plandie  gravée.  Le  niâme  artiste  esl  auteur  des 
Mémoires  biogriphiques  sur  le  compositeur 
Simon  Mayr,  rulituléi  ;  Di  Giocannl  Simone 
Mayr.  Memorie  raceolle  e  dedicale  dW  il- 
liutre  Mimicipe  delta  régla  città  di  Ber- 
gamo.  Milan ,  Ricordi.  Ces  Mémoires  ont  paru 
dans  iet  cinquième  et  sixième  anndes  de  la 
Gazzella  musicale  di  Milano{  isie  cl  IS47) 
et  il  er.  a  été  tiré  des  exemplaires  séparés, 
gr.  Fn-4'. 

CALVIÈRE  (  GciLLAcuE-AnoiME  }  naquit 
i  Paris  en  lG9j.  Ajanl  été  refo  organiste  de  U 
cliapellc  du  roi  en  1731,  il  occupa  cetteplace  jus- 
qu'à sa  mort,  arrivée  le  18  avril  1755.  Son  s«r- 


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CALViEBE  —  CALVISIUS 


liw  ilans  U  chapelle  royale  était  pendant  les 
mou  de  jsDTfer,  (éTrier  et  latn.  Dont  des  plus 
ImreuMS  qnalitét  pour  la  musique,  mali  né 
nulheureaiemeBt  dans  un  paj»  où  le  %atit  et 
le  «tudes  étaient  déteilaUes ,  CiUiËre  eut  en 
France  ta  répotition  d'un  dea  pins  Rrandt  or- 
ginislea  du  monde  :  le  Tait  ett  que  don  exécution 
(t  u  coiiiui<i.5anee  dei  reiaource*  de  l'initru- 
mnt  étaient  remarquables  ;  tnai«  son  ttyle,  Mm- 
Uable  k  celui  de  tous  les  orguisles  franfais  de 
son  lempa,  uunque  d'élévalion,  et  aoa  hanuonle 
est  soQTent  incorrecte.  J'ai  entre  lea  malna  un 
(îTrs  QiBDDKj-it  de  le*  pièces  d'oi^e,  qui  me  pa- 
rait déraontrer  la  justesie  du  Ju|;emealque  j'en 
porte.  Au  reate  c'était  un  homme  d'esprit;  l'a- 
iircdoie  euîTaate  en  oTTre  la  pmiTe.  Lorequll 
roncoumt,  en  l730,  aict  Dagincourt  pour  une 
]ilace  d'oi^niate  ,  Françoia  Couperïn  ,  qui  BYiil 
été  nommé  Juge  da  contours,  ajrant  plus  d'é- 
gard k  rige  des  deux  coiopétlteurs  qu't  leur 
talcBt,  pronODfa  en  hveur  île  Dagincourt;  niaia 
Tonlant  conioler  Calilire  de  celle  infustice,  il 
le  loua  beaucoup  sur  ion  habileté.  Lui  ajacl  de- 
mandé oâ  it  atail  appris  k  jouer  si  bien  de 
l'orgae,  Calvièm  lui  répondit  :  Monsletir,  e'êtt 
roua  l'or^Ke  de  Saint-Gervalt  (  Couperin 
(Wt  organiste  da  cette  église  ).  Celle  anecdote 
prouve  que  Harpiirg  a  été  iniluil  en  erreur  lors- 
qu'il a  dit  que  CalTïire  a«ait  été  éltve  de  Coa- 
perin.  {Htst.-ICrtt.  Beytroge,  I.  I,  p.  449.  ) 

Calriére  a  composé  pliisieura  molets  à  grand 
chœur,  et  beaucoup  de  pièces  pour  l'orgae  elle 
clavecin   qui  n'ont  point  élâ  gradées. 

CALVISIUS  (  SftTDns),  dont  le  nom  alle- 
mand étail  KalviU,  naquit  le  11  février  ibie, 
h  Gorschietten,  près  de  Sachsenberg,  dans  la 
Thuringe.  Fils  d'un  simple  pajsan,  il  devint,  k 
Torce  lie  Iravall  et  de  persévérance,  astronome 
nu  plulAI  astrologue,  poêle,  musicien  et  savant 
■lans  l'histoire  et  la  chronologie.  Ses  premières 
•'liidt»  de  musique  et  de  clianl  Curent  faites  à 
l'école  de  Frankenliaasen(i}.I.a  pauvreté  de  ses 
parents  l'obligea  k  quiller  ce  collège  aprèa  un 
«éjour  de  trois  ans  et  demi;  maii  btenlût  la 
beauté  de  sa  voix  le  01  admettre  graluilement 
à  l'école  publique  de  citant  de  Magdettourg.  D^ 
Ht  était  assn  habile  pour  donoer  des  Itconi 
lie  musique  qui  lui  procurèrent  quelques  éco- 
nomies. Avec  ces  épargnes,  il  alla  étudier  le* 
langues  ancienrMS  et  les  arts  aux  universités  de 
Helmsladt  et  de  Leip^ick.  Dans  celle  dernière 
Tille,  m  le  nomma  directeur  de  musique  de 
l'église  Siinte-Paulbie;  mais  il   quitta  Leipsick 


(Vif.  CnmAofxli 


1  Fnntftjft-nir-l'Oder. 


I.1T 

«n  i&Hl,  pour  aller  remjiiir  les  fonction  a  de 
cantor  k  l'école  de  Pforte.  Il  occupa  celle  place 
pendant  dix  ans.  Appelé  ï  Ldpsicli  en  1^93,  |»iit 
y  remplir  les  mêmes  fonctions,  i  l'église  de  Sainl- 
Tiiomas,  il  retourna  avpc  piaitic  dans  celte  ville 
qu'il  avait  toujours  yrétérre  k  toute  autre.  I>euii 
■ns  après,  il  réunit  i  se*  allrlbutions  de  cantor 
et  de  professeur  celles  de  directeur  de  musique. 
Il  prit  possession  de  celle  dernière  place  le  18 
man  I&94,  et  nt  exéculer  in  même  four  plusieurs 
morceaux  de  mnsique  rcligivuse  quil  avait  com- 
posés. Rien  ne  peut  surpasser  le  tèie  rpi'il 
moair*  dans  l'adminielralion  de  l'école  qui  lui 
était  confiée,  pour  i'amélioralioa  de  l'euseigné- 
ment,  et  particulièrement  deceiui  de  ta  mjsique. 
Eitiiné  pour  ion  saTotr  et  son  canclère  liono- 
Table  par  les  liabKanls  de  Leipjlck,  il  conçut 
tant  d'affection  pour  crtte  ville, qu'il  ne  voulut 
jamafa  a'en  éloigner,  bien  que  des  ottn*  brû- 
lantes ttii  fussent  faîtes  par  les  villes  de  WMen- 
ben;  cl  de  Fraocfort-tur-ie-Mein,  Il  y  mourut  n 
l'igédeprtade  soixante  ans,  le  13  novembrii 
tSlS,  suivant  ce  qnerapporte  Maltheson  [Or&nd- 
lag»  eina- Ehrmpforte ,  p.  33  ),  etenlel?, 
d'après  l'opinion  de  Jean-Ciodeftoi  Wallher,.  de 
Porkel,  de  (îertwr,  et  de  plusieurs  aulres  écri- 
vains. Il  7  a  lieu  de  s'm  rapporter  à  MatUieson, 
qui  écrivit  h  notice  liuit  ans  après  que  Waltlier 
entpuMië  son  Lexiqus  detmuique,  et  qui  a  dû 
examiner  le  fait  avei:  allention.  Au  surplus ,  la 
date  donnée  par  Waltlier  est  évideounenl  erronée; 
car  Jean  Friedrick,  professeur  à  l'université  de 
Leipiick,  a  publié  dans  cette  vlile  en  IBia  nn 
élogB  de  Calvisius  sous  ce  litre  :  Programma 
aeddemiatm  fn  Sethi  CalvltU  funere,  et 
aralio  fttnebrlt  germanictt,  habita  a  Vin- 
eenUo  SehmaelUo,  in-4''.  Il  est  hon  de  remar- 
quer que  H.  œtlinger,  à  qui  je  dois  Hodicallon 
de  cet  écrit  {  BaUograpkie  btograpktque , 
Leipiick,  ISïO,  p.  83  ) ,  fixe  la  date  de  la  mut 
de  Caivùiua  an  14  Bovemtire  1615 ,  el  qu'il  la 
RMintiest  dans  U  nouvelte  édition  très- augmentée 
de  ton  livre  (Uruxeiles,  1854}. 

Calvisiua  était  persuadé  de  rinfïillitrililé  de 
raitroiogle  :  nn  événement  Adieux  vint  for- 
tiiler  sa  confiance  en  celte  science  prétendue.  Il 
avait  lu ,  ou  cru  lire  dans  les  astres,  qu'un 
grand  malheur  devait  lui  arriver  certain  jour 
de  l'année  1802,  Pour  éviter  le  coup  dont  il 
était  menacé,  Il  prit  la  réauiulion  de  ne  point  . 
sortir  de  chez  lui  ce  jourU,  de  se  lit  rer  au  tra- 
vail dn  cabinet,  et  d'éviter  tout  ce  qui  pourrait 
htre  naître  quelque  dinger  pour  lui.  Cependant 
sa  plume  fatiguée  l'obligea  ite  prcnitre  un  caplf 
pour  la  laillcr  :  i'inilrunient  lui  écliapp*  des 
mains,  tt,  dans  Sun  einprcssemtiit  i'i  serrci  lea  ge- 


,Google 


DOUX  pour  l'empteher  de  lomber  à  (erre,  il  en- 
fonça Il  lime  dans  u>a  genou  droil  :  un  nerf 
fut  coupé,  et  CsItUIdi  demeura  boHeni  Je  reste 
de  u  Tic. 

Oit  k  de  Calrluius  les  oDvrtget  de  théorie  et 
de  didtc1ti|iM  dool  !«■  titras  luirent  :  1°  Mêla- 
pœia  «eu  melodUe  evndatdx  ratio,  quani 
viitgo  mtttkam  poetkant  vacant,  ex  verii 
fandamenUt  eilracla  et  «xplieala,  ErIbrdiK, 
1^1,  Jn-r(l)iJp«niii«  (Bibi.,  p.  87â)  Indique  une 
ptetnièfeéditioDdeM  livra  loai  le  dite  de  1S&7  : 
c'eil  éiidemment  ane  eneor  ou  une  baie  d  iiD- 
preuiDO;cn'  l'auteur,  tbol  oi  en  16(6,  n'ao- 
nlt  eu  que  onie  «ni  quand  ion  livra  aurait 
été  publii^.  Si  cette  édition  pcemUni  n'tut  pu 
auppMte,  elle  doit  ttra  de  IS7B.  Gerfaer  dte 
■oui  une  MWiia  «atérieore  i  IWl,  wutUdale 
de  ISBi  (Ifeuet  Lexilum  dtr  rmUtiufl., 
I.  I.col.  611  )>  d'aprte  WUklu*,  auteur  d'un 
livre  allemind  intitulé  .-  Bedetden  roRt  SdwI- 
weten  (  p.  137  )  {  Il  j  a  lien  de  crolrt  que  celle 
dite  ett  Miii  le  résultat  d'uae  fuie  dimpre»; 
■ion,  et  qiie  le  B  j  a  été  subatHué  à  a ,  ptr  er- 
reur. Une  dertilèra  Adition  du  livre  de  Calvlrioa 
a  été  publiée  i  Lelpilck,  en  IS30,  In-S'.  Le 
Ulre  de  cet  ouvrage-  lemble  Indiquer  un  Infté 
de  la  mélodie;  Mpendanl  il  eat  preHfuetoat 
caller  relalil  au  contrcpolnl  et  k  llurmonlB. 
Forkd  remarque  aTecJnttene  que  e'eel  un  fort 
bon  livre  pour  le  tempe  oA  11  ■  été  écrIL  — 
VComptitiltimt»v»laepraellcmpToiiKtpi«tt- 
Shu  eaHMeripiwH,  a  Setho  CatvMo,  UptiM, 
ad  D.  Tkomam  autton,  lSM,in-t°.  Cette 
édition  eat  indiquée  par  Lipeniua,  aotn  la  date 
de  IWï.  Il  r  a  une  dauiléme  édition  de  l'ou- 
vrage, dalée  de  isoi.  Waltlwr  aïnible  croire  que 
eei  deUK  édiltont  du  CompavUvm  Mut  la 
même.  Il  t  <n  a  bm  troMéoM  qui  a  pour  lilre  : 
MittktB  arlU  prKcepla  nood  et  faeUUma ,  per 
leptem  vocei  mutieala,  quilnu  ornait  dif^ 
ealla* ,  qvM  ex  dtveni*  elmtbtu  »t  ex  itom- 
tU  caniilaiaram  generitma,  et  ex  Toeum 
mtuleaUum  mutanime  ortn  potett,  lolUtwr. 
ProtneipieiUibvieetacripta  Jens,  ieia,in-8°. 
DaiM  ce  pelil  oavrage,  destiné,  comme  on  voit, 
â  instruira  In  enliula  dans  l'art  de  Urela  mn- 
eique  at  de  la  dunter,  Calvlsiu*  expose  lei 
avantagea  de  la  BoeidUatton ,  c'eil-k-dire  de 
la  solmisatian  poor  les  sept  syllaDc*  bo,  ce,  di, 
ta,  lo,  ma,  ni,  sh  Ueu  de  l'emploi  de  l'Iieia- 
corde  h(,  ré,  nU,  fa,  toi,  la  de  l'ancienne  mé- 


tintr Lkrrnvtone  (p.; 
Il  ifileircM  (nploTéi  n 


lliode.  Je  ne  sa!»  l'U  est  exact  &  dire,  comète 
Wiltlier,  Mtltlieson  et  Fartel ,  que  CilviaiDS 
donne  dans  sou  livre  une  approbation  à  la  soi- 

,  mlïation  par  ces  sept  njllabea  nouvelleineat  in- 
ventée!!, car  je  n'y  aipoinl  va  le  nom  de  llnveoleur 
Hubert  Waelrant.  Sans  se  donner  prédsécMiit 
coniiDe  Inventeur  de  cette  solmiMtion ,  il  laisse 

'■  enlenilre  qu'il  pwit  l'être,  par  sa  maniera  ngiie 
et  générale  de  s'exprimer.  Forkcl  a  inséré  douie 
règles  de  l'art  du  chant  dana  le  demiène  vo- 
lume de  MM  Histoire  de  la  musique  (  p.  6à },  qu'il 
a  exlrailesdu  livra  deC^vlsius.  Elles  sont, en  leur 

;  genre,  les  plus  mélbudlques  qu'on  ait  données 
sur  cette  matière  k  cette  époque  reculée.  — 
T XxerellaUmui mmâlem d^M ,  jtiarnmprlor 
e$t  de  modd  «itufcfj,  ^wm  vhI^d  (oaot  vd- 
cmU,  reete  eoftuteendit ,  «t  tUjadtcandit; 
poêterlor ,  da  Mfio  el  progrettu  mutlce*, 
aliitque  refriu  eo  ipeelaiHAvt.  Llpttx,  1600, 
fn-a*,  de  lasp.  Gerber,  dans  sonandeo  lexique 
dei  miisli^iem,  a  indiqué  comme  na  liTi«  padi- 
culier  la  seconde  partie  de  cdui-d ,  tona  1* 
titre  :  d>  Inilio  el  progreu*,  etc.:  il  aélé 
copié  en  cela  par  Cluron  et  Fayolle,  dans  leur 
DictiomuÙTe  hitloriqite  des  msn'dent.  Dana 
son  nouveao  leniqoe,  Gerber  a  corrigé  cette  er- 
reur. La  première  partie  du  livre  de  CalTKÙua 
est  toute  dogmatique;  la  deuiiènke  cat  du 
abrégé  Tort  bien  fait  et  Tort  exact  de  l'hisl<Hra 
de  la  musique.  Une  troisième  partie  de  ces 
MédilaUonl  a  paru  «uns  ce  titra  :  Exertifatio 
mvafu  teTtUi,deprxclpuli  gvibvsdam  in  arl» 
mmka  qitxiUonibiu,  ipMvA  prxcip»a  ejiu 
tKeorenata  eonllttenlur;  itulltvta  ad  elarlt- 
limvm  virum  Blppolytum  Hvhvulerum , 
poêlant  laureaium  el  pttdagogiarehum  Ce- 
rmvm.  Liptlm ,  InpetuU  ThomM  Sdutntt, 
MlehaelLantseitberger exe%debat,  Iflll,  ia-n* 
de  ISO  pages.  L'eiislence  de  cette  troisième 
partie  séparée  a  ^1é  inconnue  k  Wallber,  k 
Mattheson ,  k  Furhel,  k  Gerber  et  k  leuia  co- 
pislen.  Ces  nulfurs  disent  que  dans  l'aonée  od 
elle  a  paru,  une  édition  des  trois  parties  réunies 
a  été  publii>e  tous  ce  titra  :  Bxereitationes 
m\tiicas  fret,  de  prxelpuU  qulbiudoM  ta  mu- 
tlctt  arte  quxitloiUbvt  iiuUtvùl.  Leipsiek, 
in-g°.  Il  y  a  beaucoup  de  probabilité  qu'ils  se 
sont  trompés,  el  que  le  mot  irei  a  été  sutMtilué 
i  teriia,  car  tout  le  reste  du  litre  est  conforme 
k  celui  du  livre  qui  est  indiqué  ci-dessus.  L'ou- 
vrage dont  on  vient  de  parler  est  adnssé  k 
Hubmeier,  mallra  d'école  k  Géra,  qui ,  dans  us 
Dliautions  de  questions  fmportaatei  de  philo- 
sophie, de  mnsiqiie,  elc.  (  eoy.  Homieier),  aTail 
attaqué  la  solmisation  par  les  sept  syllabes ,  et 
avait  entrepris  de  démontrer  que  la  méthode 


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rfe  rbnaeorde  wt  prtfër»ble.  P*nnf  tu  iH»«r»«s 

qneslions  de  thforit  «t  de  pr«tiqi.e  qnl  «onl 
■gitëcs  \m  Calrbiui  dan*  u  troUlèma  «i^ 
(olion,  il  retient  »nr  et  «ijet,  et  le  trilre  trn- 
nue  puiBscDce  de  nlronnement  qnt  détruit  tad- 
l«in«nl  les  argnmflDtB  de  son  MlferMira.  Celui-ci 
liait  crn  répondre  TlctoriiosmiMt  ioi  psrti- 
uns  de  la  non  Telle  Bolml«at<on,  qui  affirmaient 
que,  paîaqnll  j  a  Mpt  notei  et  «ept  clefa  on 
lettres ,  il  doit  y  «TOlr  Mpt  %yHiba  pour  les 
n  disant  que  ce  ralHNiaement  n'avait 
pas  pli»  de  force  qne  si  l'on  disait  que  parce  qu'il 
n'yaqae  einqllEnesdant  la  portée.  Il  iiedidt  j 
it  de  note*  :  CalTisina  proiiTe 
fort  bien  la  ruliliKdecHtoot^ection.'^t  démontre 
inrinciblement  la  nécentlté  de*  sept  syllabes; 
nuis  il  ne  s'agit  pins  de  bo,  ce,  dl,  ga,  lo,  ma 
ni;  c'est  de  l'Hddltion  de  la  <iyllabe  ai  aux  six 
autres  noms  (itl,  ré,  ml,  fn,  sol,  la  )  qn'it 
estqoestloD,  et  CalTfslos  en  [ 


On  a  de  Calfitlas  les  onvrages  de  musique 
pratique  dont  tes  titres  suivent  :  1°  Jtarmotila 
tanlionam  ecclaltuticarvtn  a  M,  Luthero  et 
allU  viril  pU*  Germanix  compostlaram  i 


ptnr*m  ppnlmilani   et  leirrndaiD,    potat*vl 
taihi  in  Ikrno,  lipidr,  plpmbo,  'etc.  CIitIdv 


iTDitrtt  Lâ«m  iD  iFïItlrui  I 


lut  trproKm.  Erto.Boo  docri»  t.-,  Hukiuelut ,  lUal*- 


,Google 


103 


CALVISirS  —  CALZOLABI 


WK.;  Li|ids^  15M,  ia-4°.  Lt  dMxfèane  Mltioo 
ftat  pnUite  l'uinte  Bni*iiite,  duu  la  méiiH 
ville.  L*  qaitrièoie  édifion  de  cm  eantiquei  «*t 
deieii.ll  jeu  «une  dernière,  datée  de  I*  même 
année ,  aelon  Mattheson  et  Gerber.  —  1*  Âut- 
lerleiene  tettliehe  lieder,  Aer  mehrenilen 
TheU  mu  d«t  Kcenigl.  pTopkete»  David» 
Ptallerio  gesiçen,  elt:.,mU  3  Sttmntm  >u 
tfngen,  elc.  (Musique  à  trois  Totx  >Dr  de»  teitet 
allenuDdi,  la  plupart  tirés  du  Puuttcr  da  pro- 
pbète-roi  DaTid,  et  d'autres  reliaaiix  et  prolaiMi, 
poar  le  cliint  et  les  initramenti  )  ;  Leipsidi, 
diez  Toigl,  lâa3,  m-i*.  —  3*  BicMontm  Uèri 
diu>,  qttoTwn  prier  70  eoiUHttl  ad  lenlenlUu 
EvançeUoram  tmnlvenarioram,  a  SelhoCal- 
vitio,  mvtieo,  decanlala;  potlerior  90  eitm 
et  ime  texlv,  a  prxttanUuimlt  MtuJcU  concM- 
nara;  Lipein,   IBia,  iiit'.  —  4°  Der   15Ute 


iun«  Klrt  dOtui  11 


PtalmfUr  il  5«nunenaw/'3CA(BrM(Ucenl> 
ciQquutléme  psaume  à  doute  Toia  cb  trela 
chœiin);  Lelptidi,  1615,  ia-(6t.  —  V  Dtr 
Pialter  Davtdt  gtiangioelt,  vom  Bm.  D. 
Comelio  Btekem,  ele.  (  Le  Psautier  de  David 
mi»  en  chant,  composé  primitivement  par  M.Cor- 
neJUe  fledter,  et  amni;é  i  quatre  Toii  par  Se- 
thui  CalTido*,  Leipsicli,  ifil7,  iD-g°.  } 

CaiTiuuB  est  connu  des  saveiits  par  de  boni 
oorragea  sur  la  cbroaolagfe  el  la  réronne  du  ca- 
lendiier  ;  ce  n'est  point  ici  le  lieu  deciter  ni  d'exa- 
miner ces  liirea;  on  trmiveraà  se auiet  d'ample» 
rensaignenieots  dans  les  Biograptiies  gioéralea , 
partlciiliènHiient  dans  eeUede  H.  Hicbaud. 

CALVO  (  LjkDatnr  ),  moine  de  Tidoo ,  dans 
l'État  de  Venise,  BU  commencement  du  ni:  siècle, 
fut  musiden  à  l'église  ealliédrale  de  Pa>ie.  On 
coDDSttde  sa  compotilioD  :  la  Symbobt  dtver- 
iQnimMvtleonaKt,3,i,<ivoeanucanlandtf; 
Venise,  leso.— fCansonJMcreai,  3  eivocj. 
SaeeoUel,  II,  111,  IV;  Venise.  — 3>  Riuartam 
LltmOarum  S.  V.  Mort»;  Venise,  iei6. 

CALVOER  I  Gispaan  ),  théologien  protes- 
tant, inspecteur  des  écoles  deC!austal,«t  siiiio- 
lendant  de  la  principauté  de  Grubenliagen,  IH- 
quil  i  Uildeslieim,  en  IGM),  et  mourut  le  II  mai 
171S.IIa  bcsucuup  éeril  sur  la  tliéologie.  On  a 
aussi  de  lui  :  d«  M\Mea  ac  tigiltaUm  de  ee- 
eleaoiUea  M^ue  MpeetOHMtu  organii.  Ld- 
psiek,    I^OI,  In-n;  petit  fcrit  de  trois  reuille* 


a  traité  d'une  manière  générale  du  ctianl  reli- 
gieux, des  instruments  et  des  lonetions  du  di- 
recteur de  musique.  Dans  eod  Rilwale  axU- 
<iafticK»(  Jéna,  17DG,  la-4>),Calvaera  traité  de 
la  musique  d'église.  On  trouve  aussi  des  rensei- 
gnements  inléressant»  sur  l'état  du  plain-cliaul 
en  France  et  cljei  les  Saxons,  sous  le  règne  de 
Cbarlemagne,  dans  son  Hf  re'  Intitulé  :  Sarottia 
infarior  atiUqva  gntUUli  et  chrislitnm  ; 
Gosier,  I71t,  lu-fol.  Enlin  CalToer  a  écrit  la 
préface  de  l'auirage  de  Christ.  Alb.  Sinn,  inti- 
tulé: Temperalarapraclica,  etc.  Wemigerod, 
1717,  io-to.  Celte  préface  a  été  réimprimée  dans 
Vorgmuickt  dtr  Qehhnamieit  (  AatichauilHv 
de  l'érudllian  )  da  Falslus,  p.  w7-eM.  C'est 
nn  morceau  rempli  de  rocherches  natantee. 
CALZOLARI  (HiKiii),  lénor  disliogDé. 
est  né  à  Parme,  le  il  féTrier  1B23-  Ayant  perdu 
son  père  à  l'ige  de  Ireiie  ans ,  il  dut  entrer  dans 
une  maison  de  commerce;  mais  dans  le  mtoM 
temps  il  continua  Tétude  de  la  musique,  qu'il 
avait  commencée  dès  aes  premièrea  années.  En 
1817,  il  reçut  les  premièm  leçons  de  chant  d'un 
profeitenr  allemand  nommé  BurcliardL  Ses  pre- 
miers estaii  de  cbint  lurent  laits  dans  un  eon- 


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CALZOLARI  —  CAMBERT 


tert  doBné  i  Parme,  um  la  proloclioa  de  IV- 
cbiduchesae  Msri«-Loui*e,  par  la  tociéld  philliar- 
maaique  de  cette  tilte,  qui  comptait  parmi  lei 
inaabrM  lea  personnel  les  plus  dJatlngoéM  de  ta 
liaule  aocïtU,  L'etlal  qu'il  j  produitit  pu  le 
dunne  de  u  f  uix  lui  Talut  la  protectioa  de  plu- 
tieun  dunes  lUachte  h  U  cour,  et  il  obtint  une 
pcBiîon  pour  aller  t  Milan  continuef  ses  éludes 
de  ciisut  wua  la  direction  du  maître  Gtacomo 
Puiisu,  qui  lui  dooM  tous  tta  mUib  et  eo  fit 
uB  cbastcfir  de  I»  bonne  dcole.  En  1K45,  Calia- 
lari  cootrucla  un  engagement  de  trois  aunéiw 
avec  l'entr(ii>reueur  de  liiéAlre  Uerdli,  et  le  11 
mars  de  1*  inbne  année,  il  Gt  son  premier  début 
au  tbéïlre  île  ta  Scala  dam  l'fmaid  de  Verdi, 
aTee  un  brillant  uiccé).  Deux  jours  aprèa ,  He- 
relli  l'envoya  à  Vleone  pour  J  chauler  peudanl 
la  uison  dj  printemps  i  Due  Fiucari,  l'  Sla- 
tiaaa  <n  Algeti,  la  Sotuuuiàula  et  Maria 
di  Eohan.  De  là  il  alla  k  Brada,  puis  k  Triesle, 
et  enfin  de  nouTeau  i  Milan,  pendant  l'automne 
et  le  carua?al  de  1US-1Ï47,  touiuurs  accueilli 
par  les.  applaudisiemeata  unauîmea.  Pour  latmi- 
tième  (ois  il  retourna  k  Vienne  au  printemps 
lie  IM7,  puis  alla  cbaaUr  k  Bergame  pendant 
la  foira,  et  de  là  fut  euTojé  à  Madrid  pendant 
raulomneel  le.carnaTal  de  1M7-1S4S.  An  mois 
d'avril  de  cette  aoiiée  il  relounu  à  Hilan.  Sou 
coulrat  étant  terminé,  il  piit  un  engagement 
pour  Bnixellee,  où  il  cbanla  pendant  l'iilver  IU8- 
1849,  atec  le  plus  brillant  suceis,  1'  llaliana 
tn  Alçeri,  Liàcretia  Borgla,  Lucia  di  Lam- 
merttioor,  Enumi,  BonPatguaie,  et  la  Fa- 
vorila.  Un  timbre  pui  et  lympatliique,  nne  iMlle 
mise  de  Toix,  une  Tocaliutiau  légère  et  hcile, 
un  trille  excellent,  étalent  le»  qoalilés  qui  le  dis- 
tinguaient. Dans  1m  uiiiëe*  tuicantes,  Caiiolari 
a  luillé  sur  les  lUéilrea  ilalieua  de  Paris,  de 
Londrea  et  d«  Saint-Pétersbourg.  On  peut  dire 
avec  aiaurancc  qu'il  s  été  le  dernier  ténor  de  U 
bonne  école  italienne.  Halbeureuaement  le  r^ 
pertoire  de  Verdi  a  Taligué  son  organa  en  pen 

CAUOVEBI  (. . .)  o'Mt  Gonna  que  par  set 
Mirages.  11  Técut  dans  ia  seconde  nM^lié  do 
éti-êtftUœ  siècle.  On  a  publié  de*a  compo^ 
tion  :  l*  MoUUi  a  voce  mIo,  libro  primo; 
Yeneaia,  Gardano,  lua,  in-4°.  —  1°  Idem, 
libro  J0eondo;  ibid.  1S6S,  in-4°.  —  S*  Cantate 
a  voce  tola;  ibid. 

CAMAHtiO  (D.  HicniL-GoMEi),  mallr« 
de  ctiapelle  de  U  catbédraie  de  Vàlladolid ,  na- 
quit à  Guadal^iara,  Ters  le  milien  du  ">*''*'iiM' 
siècle.  11  J  eut  (dit  H.  Hilarioa  EsiéTa,  Lira 
Saen-m^oMt,  lehième  aiécle,  toow  1"  de 
la  1*  série,  Apuntêi  biographàeot),  lieaucoup 


oéine  nom  eu  Espagne,  par- 
Ucutièrement  dans  la  clupelle  toysle,  où  se 
trouvaient  Crialol>al,  Uelcliior,  Diego  Ca- 
nurgo,  et  d'autres  dam  les  provinces.  L'artiste 
dont  il  s'agU  dans  cet  article  était  peut-éUe  fils 
d'un  de  ces  musiciens.  On  iguore  la  date  de  la 
mort  de  celnl-cl.  Diversea  composilions  de  ce 
mettre  le  trouvent  en  manuscrit  dans  la  Diltlio- 
tbique  de  l'Escnrial  :  M.  Eslsia  en  a  publié 
(dans  la  Lira  Sacro-Bi*pana>  une  Hjmne  de 
Saint- Jacques ,  apdirc,  en  contrepoint  à  quatre 
voii,  par  imilationa  en  mouvement  eonlraire, 
morceau  bien  Tait  et  é^t  avec  Iteaucoop  de  pu- 
reté. 

CAUBEFORT  (JuN),et  non  Como/orf , 
comme  on  l'appelle  dans  le  DlcHomaire  dei 
Muncietu  de  ISIO,  musivieu  au  service  de 
Louis  XIV,  épousa  la  Dlled'Auger,  snrinti;ndant 
de  bi  musique  de  la  cliambre  du  roi,  en  eul  sept 
ou butl enfants  depnisieai  jusqu'en  IMl.elmou- 
ral  le  4  mai  de  celte  dernière  année.  Dans  lea 
derniers  temps  de  sa  vie,  U  avait  été  nommé 
surinloidant  de  la  musique  de  la  chambre, 
maître  ordinaire,  et  compoùteur  de cellemusique. 
U  écrivit  quelques  diverlîsseneats  et  des  ctalate* 
pour  le  service  do  roi  et  de  la  cour.  Il  a  publié 
des  recueils  de  cliansans ,  intilutés  :  1*  Atrt  de 
antr  à  quatre  partiel,  de  mtxuîeitr  de  Cam- 
befort,maUtT»eteorapMUewdelai>iiuiçue 
de  la  chambre  du  Rog,  à  Parit,  par  Robert 
Baiiord,  teul  imprimeur  du  Boy  pour  la 
mutile,  etc.,  1661,  in-ll  obi.  Ces  sirs,  au 
nombre  de  17,  uni  didiés  au  Koi.  —  i*  ll»< 
Livre  iFalri  à  quatre  partie*,  de  montieur 
de  Cambefort,  turinte»dant  de  la  miuiquf 
de  ta  ekambre  du  Bon.  ^  Parit,  par  Ro- 
bert Bailard,  etc.;  ISâa,  In-ll  obi.  Ce  recueil 
coulienlii  airs,  dont  six  du  batlet  royai  delà 
Cfyàiet,  et  un  du  toUef  du  Tempt.  11  eti  dédié 
BU  cardinal  Haxarin. 

'  CAHBERTCRonwT},  OU  d'un  faurbisseur, 
naquit  à  Paris  vers  1038.  Après  avoir  reçu  dei 
letons  de  clavecin  de  Cliambonnières ,  le  plus 
cé|èl»«  maître  de  son  temps ,  il  obtint  la  place 
d'organiste  de  l'Oise  collégiale  de  Salnt-flouoré, 
et  qnelqae  tempe  après  fut  nommé  surintendant 
de  la  musique  de  la  reine  Anne  d'Aotricbe,  mère 
de  Louis  XIV.  Dès  lus  il  occupait  cette  place. 
Camlkert  est  le  premier  musicien  françaii  qui  en- 
treprit de  composer  la  musique  d'un  opéra  :  il  j 
Tut  déterminé  par  les  eirco  us  tances  suivantes. 
Perrin ,  introducteur  des  ambassadeurs  près  de 
Gaston,  duc  d'Orléans,  imagina  en  10^9  ua  nou- 
veau genre  despeclacle,  à  l'imilatlon  de  l'opéra 
à'Orfeo  ed  Bwidice  que  le  cardinal  Maurin 
ayait  Tait  représeuler  par  une  Iroupe  Ilalienne, 
11 


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ir.5 


CA.!tlBËHT  —  CAMBIKI 


«n  ISiT.  Il  dùnna  k  m  pièce  \t  titra  de  la  Pat- 
iforale ,  première  comédie  françaite  mmiuJ- 
g»e.  Cimbert  fut  cliaigé  iI'cd  romponer  li  mu- 
tique  ,  et  elle  fut  représmlëe  mn  cliAteiu  d'Isnj , 
la  moi«  d'avril  de  la  même  «onée.  L'ouvrage  eut 
un  «ucci*  li  déddi ,  que  Loais  XIV  voulut  l'eu' 
tendieel  le  fit  repréMoter  à  Vlncenaei.  Uturin, 
qui  aim^t  ca  genre  de  ipecttde  et  qui  l'j  con- 
naliailt,  engagea  le)  auleinai  composer  d'autrei 
piècM  dn  mène  gcore;  Bt  écrivirent  l'opéra 
d'jlriane,  o»  te  Mariage  ie  Baeehvi,  qnl  lut 
rtpélé  k  tsaj  <n  lABi,  ne»  4oiil  la  mort  de 
MaurJQ  empêcha  la  repréMfllatioD.  Qoelquea 
auteur*  ont  dit  que  cet  «uvrage  Tôt  repréaeoM 
plu*  tarda  Londres;  maison  B*ea  trouve aucMM 
trace  dans  lea  métaolrei  «ur  fétabliaieniuit 
de  l'Opéra  en  Angleterre.  Il  parait  qu'au  ccnu- 
mmcement  de  l'année  I6G1,  Cambert  écrivit 
nu  autre  opéra  Intitulé  ÂdonU;  mala  II  ne  fbt 
point  joué,  et  depni*  Ion  il  l'csl  podu.  L'i- 
dée de  Perrln,  ajournée  par  divert  évéïM' 
meuts,  ne  re^ut  son  exécution  qu'en  ICE9.  Le 
1%  juin  de  cette  année,  l'Académie  rDjale  de 
musique  Fut  créée  par  lettre!  patente*  ;  le  privi- 
lège en  rut  accordé  t  celui  qui  en  avait  conçu  te 
plan  ;  celui-ci  s'associa  Cambert ,  et  de  leur  union 
résulta  le  premier  opéra  Trançals  routier.  Intitulé 
PomoTie,  qui  Tut  représenté  k  Paris,  en  lC7i,  et 
obtint  beaucoup  de  inecta.  L'année  tulvante, 
Cambert  composa  la  masiqne  d'une  piice  inti- 
tulée lei  Peltiet  et  lei  PUtliirt  de  l'amour, 
pastorale  en  cinq  actes ,  dont  les  paroiei  étaient 
de  Gilbert;  mais,  cette  mïme  innée,  le  privilège 
fat  Até  k  Penin  et  k  Cambert  pour  être  donné  k 
Lulli,  qui  jouissait  de  la  plus  grande  ravéur  an- 
prb  de  Louis  XIV,  et  qnl  en  abusait  k  soa  profil 
pt  au  préjudice  de  ses  rivaui.  Irrité  de  llnjuitice 
qui  lui  était  bite,  Cambert  quitta  la  France, 
passa  en  AnglelerTe  en  16V3,  et  devint  mattre 
de  la  deiuctème  compagnie  dei  mvtlcteni  de 
Charlet  II.  Il  ne  juult  pas  longtemps  de  sa 
nouvelle  posllioa,  car  le  cliagrin  le  conduisit  au 
tombeau,  m  1677.  Cb.  Ballard  a  publié  en  par- 
tition lo-Tollo  dei  fragmentt  de  l'opéra  de  Ctm- 
bert  Intitulé  Pomone.  On  trouve  en  manuscrit  k 
la  Bibliotbèque  Impériale  de  Paris  la  parlilion  de 
celui  qui  a  pour  Utre  Im  Paénts  et  let  Plaitirs 
deratnmtr. 

CAMBINI  ( Jsjui-JaeB»H).nék  LIvourne  ([], 
te  13  février  174S,  a'eil  livré  dans  son  enfance 
à  l'élude  du  violon ,  «oa9  ta  directkn  d'un  maître 
obscur  nommé  Pollî.  I.e»  occasions  fréquentes 
qu'il  enl  ensuite  d'entendre  Cl  même  d'accon- 


pj^ner  Hanfrcdi  et  NardJni ,  perfecHonnireal 
son  talent  sur  cet  instrument.  Bien  qu'il  ne  wAt 
Jamais  parvena  k  se  taire  n»  nom  célèbre  comme 
TÉolonMe,  il  posséda  dans  sajeuneiae  l'art  d>ié- 
euter  tea  quatuors  et  tonte  ta  mnalqiM  de 
cliambre  avec  pui«lé,  goOl  et  élëflance.  A  lige 
de  dix-sept  ans,  il  ta  rendH  k  Bohfpt,  o6  il 
eut  l'avantage  d'être  admis  au  Mmbre  dat  âèvet 
du  P.  Martini  et  de  recevoir  de  loi  dea  lefOH  de 
eontrenoiui,  Apit*  avoir  passé  trois  année*  près 
de  ce  nallre,  il  partit  pour  Napies.  Il  J  devint 
amoureux  d'une  jeuM  Btle  née  eomate  lui  i  U- 
ToirTne,et  s'embarqua  avec  elle  pour  relounier 
dahs  cette  ville,  oà  U  devait  l'époiuer.  Grimn 
rapporte  en  eea  tennei  (Corrt$pondaiKe  Ut- 
téra&e,  anU  177a)  l'événemesit  qui  mninl 
après  le  départ  des  amants  ;  ■CeptnvreM.Cam- 
>  Uni  n'rst  pas  né  sont  une  étoile  heureuse.  Il 

■  a  éprouvé,  avant  d'arriver  dan*  ce  pays-ci, 

■  des  infortunes  plus  fkehentea  qu'une  cliute  à 
X  l'Opéra.  S'étsat  embarqué  k  Nsples  avec  une 

■  jeune  personiK  dont  il  était  éperdument  amon- 

■  reux ,  et  qull  allait  épouser,  il  fut  pris  par  dei 

■  corsaire*  et  mené  captif  en  Elarbarie.  Ce  n'est 
<  pas  encore  le  plus  cruel  de  tes  malliears.  At- 

•  tadié  au  mH  du  vaisseau ,  fl  vit  celle  mal- 

•  tt«8*e,  qu'il  avait  respectée  Jasqn'alors  avec 

•  une  timidité  digne  de  l'amant  de  Si^hnwle ,  fi 

■  la  vit  violer  en  ta  présence  par  cm  briguât, 

•  et  fut  le  Irinte  lémoln,  etc.  ■  Heureusement  un 
riclie  négociant  véuitien ,  nommé  H.  Eamlmnl, 
eut  pitié  de  Cainbini  ;  il  le  raetieta  d'un  renégat 
espagnol  ri  lui  rendit  la  liberté.  Arrivé  i  Pari* 
en  1770,  l'artiste  obtint  la  protection  de  l^mba»- 
ssdeur  de  Napies,  qui  te  recommanda  an  ptinoe 
de  Conti ,  et  le  prince  dit  deux  mota  en  u  b- 
veur  i  Gossec.  Celui.r.i  dirigeait  alors  le  concert 
des  amateurs;  fl  procura  è  CamUni  l'occasioa 
de  se  Mre  connaître  en  faisant  eiécoter  des  sf  m' 
plionies  de  sa  composition  (1),  Etiea  obtinrent 
du  snccte,  bien  que  la  cmiception  en  fdl  atseï 
falUe ,  parce  qn'ellet  étalent  écrites  avec  oatte 
fadiité  qui  est  le  eartettra  distinctlf  de  la  mn< 
slqne  ilatlenne.  CamUnl  abusa  de  cette  facilité 
d'écrire,  k  tel  point  qull  produisit  plus  4e  soixante 
sympbonieK  en  un  petit  nombre  d'années ,  ce  qui 
ne  l'empéclia  pu  de  publier  une  immense  quan- 
tité d'autres  ouvrages  de  mniûque  instrumentale, 
ni  de  faire  etéculer  an  concert  spirituel  des  mo- 
tets et  des  oratorio*.  Il  j  avait  dans  tout  eetn 
de*  idées  asseï  jolies ,  et  la  facture  en  était  tstei 
pure;  mal*  l'empreinte  du  {(énie  y  manquait.  De 
tonte*  le*  composition*  de  CarobinI,  cdie*  qui 


>y  Google 


I  l«  iriw  de  XDCoët  Turent  Kt  qnatnori 
de  TkiIoD.  Leiire  mëlodies  Client  agr^ablet,  cl 
it  j  ivait  d>  Il  correctioa  d«pi  leur  hamouje. 
Celte  niiuiqiie  pariltriil  *«)aard'hut  bible  cl 
^luérile;  mais  od  ne  nonniistail  point  alors  les 
adiidrabls*  compoiillons  de  Ha^ii,  de  Moiart, 
de  BsclhoTni.  Od  n'avait  mtrat  pas  les  joli*  qni- 
1iiiH«  de  Ptejel.  ^u  reil» ,  Cambini  était  capable 
de  l'élever  )kua  quil  ne  fit;  maii  precque  tou- 
joon  en  proie  an  bMoin,  suila  Inéiitable  de 
MB  imetnpéTMice ,  Il  jlail  ab\iié  de  Iravalllw 
•TCC  DPe  MtiTtté  pnxligteusa ,  el  ne  ponvall  eM- 
sir  sas  hlén.  Sa  nScondité  fut  d'autant  pin»  re- 
marqukUe  qn'il  pauaJt  la  plus  grande  partie 
det  jinnrt  et  des  nnlts  »a  cabaret,  eniploTint 
dUlIfnrs  une  partie  du  lempt  oii  il  élail  à  jeDa 
I  doMiet  des  lefona  da  chant,  de  Tîolon  et  de 

(MBpMlIton. 

An  inoit  de  Juillet  177B,  il  flt  reprieenter  à 
l'Opéra  BB  sMfen  ballet  hérc^que  de  Bonneral, 
dont  il  iTait  refait  la  musique.  Ce  ballet  iTail 
pour  titre  lei  Bonuau;  il  lorab*  laut  k  plat, 
et  l'on  rat  obligé  de  le  retirer  après  la  troisiëme 
reprèaenlatioii.  Cet  onTrage  tut  «oiTi  de  itoM 
d'amour  ttCarloma*,  nui  M  réuMlt  pas  mieux 
au  Tbélire-ltallcn,  en  \TI9,  quoique  la  mnaiqDa 
eOl  éU  loaUe.  Appelé  ï  Ta  direction  de  la  mn- 
•^iqoe  du  IhéItTe  des  Betujotaia,  en  I7M  (1),  il 
y  ftit  plw  beorenx  dam  les  outrages  qiill  Ht  rt- 
pr4i«nter,  iODs  les  titres  de  la  CroUé*,  cm  1 
;tcles,  ilti;  Ui  Fowrbertet  de  Matiiv,rin,rm 
iiaacle,  17IS;(?»ra,  oula  PreîrscMduioMI; 
tes  Dnx  Friret,  ov  la  Revtmelie;  Adèle  et 
Sttwtn.  Il  éeritit  annal  ponr  le  nt^me  ipectacle 
laDiuaiqnedeqDatr«p«nloin!rne«.  En  I7gi,aprèa 
la  mine  du  tbéltre  d«i  Beinjolals,  Cambini  dé- 
tint cltcrd'ordwalra  da  lliéïtre  Lou*o!s,  ob  il 
jil  représenter  HaïUUde  et  Dagobert,  opéra  en 
trolii  actes  qui  Tut  bien  ncrudlli  par  le  publie.  Cet 
ooTrag«  lut  luifl  des  Trois  Gokoiu,  en  un  acte, 
i?93.  Ce  hit  k  peu  pets  le  dernier  aiicrés  de  cet 
artirie.  Il  anit  6:rit,  depnis  [TBïjonqii'en  1793, 
les  opéni  A^A\emiOK,  d^Àleide,  ainsi  qu'une 
nouvelle  muafqiie  pour  l'Aftaide  de  Quinault; 
mah  aaciin  de  ces  ooTrages  n'a  été  repr^sealé. 
On  connaît  auuî  de  lui  quelques  enlr^*  de  danse 
dans  le  ballet -opi'rs  dee  Fetet  VéttiUemtet.  En 
1774,  CamMni  lit  exécuter  an  concert  «piriluel 
un  orïtorio  Intitulé  U  Sacri/ieê  d'Abrtûuintj 
dani  Tannée  suivante,  il  y  fli  entendre  relui  de 
Joad  et  110  Miterere.  Précédemment  II  y  atait 
donné  quelquen  motets, entre  autres  un  Domine 

KTBfhlr.  mictrteUt  ri  fwHafi»  ' 


dool  la  partition  manascrite  est  i  b  bibliotbiqae 
du  Consn^aloîre  denwslqne  de  Paria. 

Parmi  ses  compoaltioiu  instruioenlale*  et 
ses  roorcMui  déUchés  de  mnalqua  vocale ,  on 
compte  :  l' Soiiante  sjmptioniaspourorcbeatra, 

—  1°  Cent  quaraute-qnatra  quatuor*  pour  deux 
Tiotons,  alto  et  liwaa.  —  t*  Tl^-wnt  sjn- 
pfaoniea  concertantes  pour  ditera  IzutrunMBta. 

—  4*  Sept  concertos,  dont  deux  pour  violon ,  an 
pour  hautbois,  et  quatre  pour  flflle.  —  5*  Pin* 

pour  dWert  Instruments, 
Irloi  et  doot  pour  violon,  viole, 
rioloBc^le;  qnaluori,  trios,  Juos  poar  OMe, 
quatuors  pour  hauUrala,  daoa  pour  beaton,  etc.  - 

—  S*  Dinérenls  sollégea  d^m^difflcullé  gradnella 
pour  l'exercice  du  phrasé,  du  style  et  de  feaprei- 
akiD,  avec  des  remarques  nécesaalrei  et  nne 
basse  cliilTrée  |ioar  TacixMnpagnenienl;  Paria, 
le  Duc,  1788.  —  7*  Préludes  et  poInU  d'orgue 
dans  loua  les  tons,  mêlés  d'ain  variés,  et  ter- 
minés par  flrf  ito  Moduler  lur  le  «lotan,  etc.; 
Parla,  17H,  et  OITenbach,  1797.  —S*  HéUnde 
pour  IIAta ,  suivie  de  vingt  petit*  aira  et  de  six 
dnoa  i  l'usage  dea  commençant*,  Paris,  Oa- 
veani,  179S.  —9*  Ploaieura  aira  pBliMh|Bea, 
avec  accompagnenxnt  de  dent  darinedes,  dooi 
corset  deni  basMiu.  —  10'  La  CovtpoeUeur,  • 
sciae  condqne  du  répertoire  dn  concert  des  ama- 
teurs; Paris,  Imbault,  1800. 

CamUnl  doltélraemnpté  auiai  parmi  le*  tef- 
valns  sar  la  qrh*ic|aé.  car  dans  le*  années  Iftio 
et  1811  H  devint  te  collaborateur  de  Oarandé 
pour  la  rédaction  du  Journal  de  musique  que 
eelul-d  venait  da  fonder,  soui  le  nom  de  Ta- 
blette*  de  Polfinafe.  Camhinl  possédait  des 
connalaaaneea  asseï  étendues  pour  Juger  s^ne- 
mant  de  tontes  les  parties  de  ta  mutique;  mais 
Il  avait  de  la  causticité  dans  l'esprit,  et  quelques- 
uns  de  sas   articlen  ont  mia  en  émoi  bien  da* 


lés.  Il  n 


flTtjl 


comme  le  rédacteur  de  ces  article*. 

Peu  favoriaé  de  la  lortune  avec  les  admini*- 
tntkins  des  Ittédtrei  dont  il  avait  été  cImT  dVir- 
clteslre,  il  perdit  encore  sa  position  en  17M,  par 
la  faillite  de  l'admlnlslration  du  lliéllre  Louvcd*. 
Hein'euaement  le  ridie  tourni^Kur  Armand  Se- 
guin vint  k  son  aaeoura  en  lui  conAaut  la  diree- 
llon  dea  coucktIi  qu'il  donnait  dans  son  hAld, 
et  lui  accorda  un  trallemeni  de  quatre  ndile 
francs;  mais  après  quelques  années  Cambini 
perdit  cette  ressource. 

Dans  les  dernières  années  de  sa  vie,  cet  ar- 
tisle,  donl  las  laleuts  mérilsient  un  m^Uenr 
sort,  était  aux  gage*  dea  éditeur*  de  maatque, 
et  faisait  pour  eux  de  ces  arranf/enenU,  ou 
plulAl  d*  ces  dèrangemenU  des  ceuvrM  dea 


,Goôgle 


CAMBIM  —  CAHSEARANO 


I    ImgiiiE 


pirUger  à  uns  Temme  Deaaconp  plea  jeane  qiM 
lui.  On  ■  écrit  dam  quelques  recoeiii  biogriphi- 
qoe»  qn'll  quilli  Paris  varg  ISIl  et  qu'il  se 
rendit  en  Hollande,  où  il  mourut  :  il  piriitl  que 
ces  faits  ne  sont  point  exacts  que  Camblni  était 
eacore  il  Paris  m  1(16,  que  depuis  lora  il  a  été 
TCfii  k  Mcélre  comme  toapaavre,  et  qu'il  j 
«iBortTersiSJS.  Quelques  trtiales,  qui  se  pré- 
tendait blea  iarornoé»,  assurent  qu'il  mil  fin  t, 
M  misire  par  le  poison.  Tels  sont  les  ren»cj- 

-gMutenti  que  j'ai  pu  recueillir. 

CAHBIU  PÉBISSOX,  compoiiteuT,  Técutà 
Venise  vers  le  milieu  du  seizitaw  lièele,  M.  Caffl 
dit  (Storio  délia  mvtlea  laa-a,  etc.,  t.  I, 
p.  11 1)  qu'il  il&il  Frwiçaii  de  naissance ,  et  qu'il 

,  Tut  cbanire  de  la  cliapelle ducale  de  St-Hare.  On 
ne  sait  pourquoi  le  nom  de  Cambio  est  joint  à 
son  nom  de  ramille  Përiuon  ou  Périaone;  car 
Cambio  n'est  pas  un  prânom  italien.  On  con- 
nill  de  lui  :  Cetnttme  vitlanetehe  alla  napo- 
lelana;  Venise,  iib\.  Le  docteur  Barney  a 
eittait  de  cet  ouvrage  une  villote  à  quatre  Toix, 
qu'il  »  Insérée  dans  le  troisitme  voluine  de  son 
hliloife  de  la  musique  (p.  m).  On  a  aussi  im- 
primé de  ta  composition  deCambio  :  i'Madrigali 
a  qualtro  vocl,con  aIcmU  di  Ciprlmo  Rare, 
llbro  primo  fin  Veoeila.appretso  Antonio  Gar- 
dano,  \U7,  fn-4*  obi.  —  i'  Seeo%do  Libro  de 
MairigaU  a  cittqiu  voci,  eon  tre  dicUogM  a 
olUf  vod  ed  uno  a  tetie;  itud.,  1&4S,  in-4°. 

.obi. 

CAHERABIUS  (PuiufpeJ,  docteur  m 
droit  et  célèbre  jurisconsulte,  naquit  ï  Hureia- 
berg,  en  1S37,  et  noniTubingue.commeon  te 
dit  dans  le  DictiotiMiln  klsloriq^e  det  miui- 
cient  de  Choron  et  FajoDe.  Dans  un  vojage 
qu'il  flt  i  Rome,  il  Tul  arrêté  et  nila  en  prison 
par  nuquiatlion  :  mais ,  sur  les  réclamalioni  de 
l'empereur  et  du  duc  Albert  de  Bavière,  on  lui 
rendit  la  liberté.  De  retour  dans  u  patrie,  il  fut 
nommé  conseiller  de  la  ville  de  Nuremberi,  eu- 
aulle  tlce-clianceiier  à  AltorT,  ob  il  monml  le 
Ï3  juin  laii ,  igé  de  qusbre-tingt-sept  ana.  On 
a  de  lui  on  liTre  Intitula  :  Mwarwn  luAsod- 
voTvm  eeuturite  Ira;  FrancFort,  1B14,  S  to], 
in-4°.  Dana  te  18*  cliapitre  de  Is  première  cmi- 
turie,  il  traite  :  de  Ivdustria  hominvm,  qvt- 
buidam  velemm  tnstntmentit  mutteit,  et 
qitaiemit  tavenita  in  Ui  »il  itutruenda. 

CAHERLOMIi^R  (Placide  de),  chanoine 
de  laBaailtqufl  de  Saint- André  i  Freiaing,  puis 
conseiller  et  maître  de  chapelle  dn  prince  évéque 
da  laméow  ville,  naquît  en  Bavltre  veniTM.  ( 


Il  a  mis  en  musique  pour  la  cour  de  Hunkb  l'o- 
péra intitulé  MeUua,  représenté  en  1739.  On 
a  de  lui  des  messes,  des  Téprea,  litaniea,  ma- 
lels ,  etc.  San  œuvre  deuxième ,  composé  de  six 
sjinpboniea  pour  deux  riolont,  alto,  baise,  deux, 
cors  et  deux  trompettes ,  tut  gravé  &  Liège  vers- 
ITflO.  L'œuvre  troiaième,  composé  de  six  sjai- 
plionies,  parut  à  Amsterdam  en  17B|,  et  Tmine^ 
quatrième,  composé  également  de  six  sgrmpbo- 
nie4,  parut  k  Liège  en  1763.  Camertolier  est 
un  dei  premiers  qui  ont  écrit  des  ^ualuora 
coneorfonfa  pour  deux  violons,  elto  el  basse, 
dans  le  sl;le  moderne,  genre  qui  depuis  lors  a 
eu  tant  de  vogue.  On  en  connaît  vingt-quatre  d« 
sa  composiUiHi ,  qui  sont  restés  manuscrits.  Oo 
1  aussi  du  même  auteur  :  I*  Dii-liuil  trios  pour 
guitare,viDlon  et  violoncelle.  —  3°  VlnKt-quatr& 
sonates  pour  deux  violons  et  basse.  —  3°  Un 
concerto  pour  guitare,  avec  accompagnement  de 
deux  violons,  alto  et  basse;  —  4'  Cn  dJein,  avec 
deux  violona  et  basse.  Tous  ces  ouvrages  sont 


CAHIDGE(Leikm;tedb),  hi 

et  compositeur,  né  tYork,  et  résidant  dans  cette 
ville ,  a  tenu  l'orgue  au  grand  Concert  fetUvat 
de  cette  ville  en  1B13.  Les  introductions  et  les 
préludes  qu'il  a  exécutés  en  cette  circonstance  , 
pour  quelques  antlenaes  du  docteur  Croît,  out 
été  Fort  goOIés  et  applaudis,  il  a  publié  ciiei  dé- 
menti ,  k  Londres ,  depuis  IBM,  deux  teuvres  de 
Sonatas  pour  le  piano,  avec  accompagnement  de 
•iolimet  violonMllê;  une  sonate  pour  piano  .seul, 
op.  3;  un  recueil  de  préludes  pour  l'oigne,  elnit 
OBufre  de  sonates  pour  le  |huio,  avec  des  airs 

CAMIKER  {Autonio),  (Ils  du  critique  et 
lilstorien  Dominique  Caminer,  naquit  i  Venise. 
enl7e9.  On  connaît  S0U9  son  nom  un /ndice  de' 
teatralispettacoUdi  tutlo  l'ama,  dal  camo- 
vale  IBbS  a  tvtto  U  camovale  1309,  ed  at- 
ctutj  anehe  preeedeiUi,  con  aggiunta  deW 
elenco  de'poeti,  maatri  di  mutica,plltorl, 
vbiuoti  canlaïUi,  itUlerini,  slalo  pretetUs 
délie  corniche  compagiùe  itaUane,  e  final- 
mente  délie  noie  délie  opère  lerie,  buffe  e 
farte  italiane,  icrlUe  di  nuovo  in  mvtica, 
de'  respetlivlmaeitri,  ed  inguali  tealri;  Ve- 
neaia,  Gio.  AnI.  Curti,   ISIO,  in-12. 

CAHHABANO  (Louis),  compoiileur  dra- 
matique ,  né  è  Naples,  lut  élève  du  Conservatoire 
de  celle  ville.  £n  183B  il  a  donné  au  lUéitre  du 
Fondo  iCiarlalani,  opéra  boutre  qui  aélé  re- 
pris pluueun  rois  avec  succès,  et  dont  Ricordi 
s  publié  plusieurs  morceaux  pour  le  piano,  à* 
Milan,  tn  IS40,  Cammatano  a  fait' représenter 
BU  même  thélire  If  Savvedimento ,  qui  a  été 


>y  Google 


CAMMARANO  —  CAMPAGNOLI 


185 


Clément  bien  accueilti,  et  dont  une  partie  (la 
1s  musique!  Hé  pabHée.  ngBOfc  Im  titrn  des 
antres  ouTrtges  de  cet  «rtisto ,  mort  )miae  i  Ht- 
rlH,  daiK  Vite  de  IS54.  V  «lait  frète  de  Sal- 
Talnr  CnnmaFano  ■  poêle  connu  par  un  grand 
nombre  de  lihretli  (l'opérai  ml*  en  musique  par 
Doniielti,  Paeint,  Verdi  et  anires. 

CAMPAGKOLI  (BunuoLouii),  Tioloninte 
distingué,  naquit  k  Cenio,  prêt  de  Itologne,  te 

10  leplembre  I7SI,  DairOcha,  «iète  de  Lolli, 
filt  wn  premier  maître  de  tIoIoo.  S«a  progrèi  fu- 
rent npidM,  rt  Uentâl  11  eut  besoin  d'un  moi- 
teur modËte.  Son  père ,  qui  élail  négociant ,  l'en- 
TojTB  il  Modène,  en  Mt3,  pour  y  prendre  des 
lefons  de  dni  Paoto  Guailarobba,  Tlolonisle 
de  récole  de  Tarllni.  Ce  lui  dam  netle  Tille  qu'il 
acheta  auui  «ea  étude*  dans  l'art  de  lacompo- 
«Hion.  EDl7fi6.  CampagnoHrelonrmdanalelleu 
de  M  naiisance  i  II  v  mt  placé  k  l'ordiestre  du 
tbéllre.  Deux  an»  après  cetlc  épotiue  il  partit 
pour  Venise,  oh  II  demeura  quelques  moii;  puis 
il  alla  h  Padoue,  où  reuptralt  encora  le  vénérable 
Tartini ,  arrÎTé  presque  su  terme  de  sa  Tie.  Cam- 
pagnoll  t'arrêta  anssi  dan*  celte  Titte.  Eu  1770, 
il  fit  son  premier  Tojageà  Rame,  et  y  recueillit 
<lea  applBudfsaemmts.  De  li  il  alla  i  Faenia ,  ob 
le  maître  de  chapelle  Paolo  Alberglii,  Tirtnose 
sur  le  Tiolon  ,  le  Axa  pendant  «li  mois.  EnAn 
il  partit  pour  Florence,  dans  le  dessein  d'y  en- 
tendre Nardini.  I^  liant  rnérile  de  cet  srLIste  le 
décida  i  prendre  de  ses  Icfons,  rt  pendant  cinq 
anoéca  il  Irarailla  aooi  If  direction  de  ce  niairre. 
Ce  rut  pendant  ce  temps  qu'il  ae  Ha  d'amitié  avec 
ClMTobini.  Il  était  alors  premier  dei  aecoudi  liO' 
Ions  au  tliéttre  de  la  Pergola.  En  1776,  il  retourna 
è  R(Hne,  j  rot  placé  comme  ebaf  dei  aeconds 
«talons  an  Uiéttre  Ar^atina ,  et  ae  lit  entendre 
avec  auccèa  dans  plusieurs  coDcetts.  Vers  la  fin 
de  la  même  année,  le  prince  éiEque  de  Fret- 
singe  l'appela  en  Bavière,  et  tul  cosBa  la  place 
de  maître  des  coneeris  de  sa  cour.  Campagnoli 
arriva  t  sa  deiUnaUon  ea  1778.  Deux  ans  après, 
il  Ht  un  Toyage  en  Pologne  avec  le  célèbre  ba«- 
sonisle  Keinert  ;  cea  deux  artistes  s'airèlèrent 
trois  mois  t  Grodao ,  |iDis  autant  à  VarsoTle. 
Arrivé  à  Dresde ,  Campagnoli  y  rcfut  un  engag;:- 
tnent  du  duc  Charles  de  Courlanda,  comme  di- 
rectnir  de  M  musique.  En  17&3  il  se  rendit  eu 
Snède  par  Stralsund ,  et,  pendant  us  a«ei  long 
séjour  qu'il  lit  è  Slockliolro,  il  lut  reçu  membre 
de  l'Académie  royale  de  musique  de  cette  ville. 

11  retourna  enaniie  à  Dresde  par  Golttcnboarg, 
CopHBlugiie,  Sdilesrrlg,  Hambourg ,  Lndwigatad 
d  Potadam.  En  1784  il  alla  revoir  pour  la  pre- 
mière fois  sa  patrie ,  et  prit  sa  route  par  l^psick, 
Wetmar,  Horemberg,  Dayreiilli,  Anspacli,  Ra- 


Usbonne,  Monidi,  Salzboui^ ,  Inspruck ,  Tjrone 
et  Hastoua  i  donnant  partout  dea  concerta  et  re- 
cueillant des  témoignages  d'estime  pour  ses  la- 
lents.  En  11s«  Il  pasu  quelques  moiii  à  Pr^tue, 
et  retourna  I  Dresde  par  Derlin ,  Hambourg, 
BsnoTre,  BruDiK[ek,Cassel,  GottinKtie.Frane- 
lort,  Mayence,  Hanliefm  •(  Cnblenlz.  Après  nn 
second  voyage  en  Italie,  enirepris  en  17M,  H 
ne  quitta  plus  Dresde ,  Jusqu'à  la  mort  do  dne 
Cbsrlei  de  Coiiriande.  Il  lut  alors  nommé  uiattre 
de  concerta  à  LdpsUli  ;  il  j  dirigea  tes  orcheetrM 
des  deux  églises  pHncipalei  et  du  concert  a*«e 
talent.  Vers  la  fin  de  l'année  1301,  Il  visita  P^ 
m,  et  eut  le  plaisir  d'v  revoir  son  ancien  ami 
Cbembini.  KreiilEcr  fut  le  teni  Tioloni<>te  TraB- 
fais  quil  rat  occasion  d'entendre  :  it  adminft  le 
Jeu  brillant  et  plein  de  verra  de  ce  grand  artiste. 
De  retour  k  Ldpslck,  il  y  est  resté  encore  plo- 
sienm  années,  pais  a  été  appelé  k  Menatrelilt 
comme  directeur  de  musique.  Il  est  mort  ta  nette 
résidente,  le  S  novembre  IB17. 

Les  compositions  de  Campagnol!  qui  ont  été 
publiées  sont  :  1'  Six  sonates  pour  violon- et 
basse;  norenee.  —  1°  Dix-huit  duos  (wur  fldle 
et  violon,  muvrea  t,  9  et  4;  Berlin.  _  3*  Trois 
concertas  ponr  tlOte  et  orclrestre,  op.  3;  Sorti», 
1791  et  1791.  —  4*  Six  sonates  pour  violon  et 
basse,  op.  t;  Dresde.  —  &•  Trois  thèmes  variée 
ponr  deux  violnns,  op.  7  et  S;  Leipsicli,  Breit- 

kopl  rt  HBTtel fl-  Six  duos  concertants  pour 

deux  vloloiu.op.  9;  Ibid.  — T  Kx  duos  (sciies, 
op.  14;  ibId.  —  8*  Trola  dues  concertants, 
up.  19;  ibid.  —  9'  Recueil  de  101  pièces  faciles 
et  progressives  pour  deux  violons,  op.  10,  liv. 
I  et  I  ;  iUd.  —  ta"  Trois  thèmes  de  Meurt  va- 
riés poardeiit  violons;  Vienne,  Artarls.  —  t1« 
Six  fugues  pour  violon  seol,  op.  10,  Ut.  i  et  I; 
itiid.  —  IV  Trente  préludes  dans  tous  lai 
tons,  pour  perfiwtionner  l'intonation,  op.  t3; 
Ibid.  —  13*  Six  poionaiaes,  'avec  un  Mcond 
violon  ad  hbilnm,  up.  13;  Lnpaick,  IMeis.  — 
!*•  L'IUvHoa  de  la  viole  d'amovr,  sonate 
uoeturae,  <Mvre  te;  Leipsick;  Breitkopret  Hm- 
td.  —  15*  L'Art  d'Inventer  à  l'iMprovitle 
det  fanUâtlei  et  det  eadeiKV,  etc.,  op.  17; 
ibfd.  —16*  Sept  divertisseanents  «hu posés  pour 
l'exereiee  des  sept  positions  principalea ,  op.  18; 
ibid.  —  17°  Concerto  pour  violon  et  orcliestre, 
op.  lE;lbid.  _  18"  Quarante  et  un  caprices  pour 
l'alto,  op.  13;  ihid.  —  tS*  Nouvelle  méthode  de 
la  mécaniqna  progressive  du  feu  du  violon ,  di- 
visée en  cinq  parties  et  distribuée  en  131  levons 
progressives  pour  deux  vioians,  et  ItS  études 
IMur  le  violon  seul,  op.  11  («n  frantaii  et  en 
allemand);  Hanovre,  Bachmann.  Rïcorrfi  a  pu- 
blié k  Milan  une  ddition  italienne  de  eel  ouvrage. 


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166 


CAMPAGNOL!  —  CAMPENHOUT 


Ctmp^Bali  a  eu  deux  Glltt  (  Albertlnt  et  filo- 
lUBi)  qui  ont  brilMuHnme  caalitricM  wr le 
tMlre  île  Hanovre. 

CAMPANA  (Fhbhice),  compositenr,  né  à 
BotogDeealSIS.areçiideiilefoasde  Mnlrepoini 
M  lycée  muucal  de  cette  TiHe.  En  I8U,  il  d^buli 
dut  M  urriire  par  l'opéra  ioiilulé  Caterina  ât 
0Mba,  qui  fut  repréwDt^  k  LÎTaiime.  Le  lecoad 
«unage  de  ta  compoBilioa,  )oaé  à  VenUe  eo 
IStl,  fut  fiTorahlenteat  accneîlli  dane  ptiisieura 
fUlea ,  particulièremeiit  i  Milan,  Ronw,  Flo- 
roiee  et  Triesta.  Jam^na  d'  Onumo,  repréiente 
à  FlorMce  en  18tl,  fat  moins  lieureux,  et  LuJsa 
■éi  Francia  toml»  t  plat  lur  le  ttiétire  Argm- 
tinai  Rome,  en  1M4.  Miiflcten  iii!itniit,nuin 
défwnrTD  dlmagtnatioa,  Campaoa  ne  H'ett  point 
itéré  an-dcMna  du   ntédioere  daat  aei  produc- 

tlOM. 

GAHPANELU  (Locit),  *ioloiiiile  et  di- 
reetear  de  b  chapelle  k  U  conr  de  Twcase ,  nu- 
qaft  à  Florenm  en  1771.  Il  eut  pour  mattre 
HardM,  el  patae  ponr  l'un  de  ut  mdlleuni 
tUiTtt.  Ea  IIDl,  il  ht  admit  k  la  cour  do  ro) 
d'Étrnrie  en  qualité  de  premier  vloJon.  On 
conaalt  de  sa  compositiun  des  «onatea  de  tIo- 
loa,desduoi,des  trfoi,dc<  qualnort  qui,  bien 
qneBianuserîla,aonl  répanduaduit  tonte  rit^ie. 

CAMPBELL  (....).  niédtdn  tcoaaaiii,  qui 
Tirait  dant  la  teeonde  moitié  do  dii-liultiime 
•ièele,  t'ett  Tait  connaître  par  la  publication 
d'un  écrit  inlitiilé  de  MuHee*  effecta  in  do- 
lotHnu  teniendti  mit  fuçiendii;  Édirabou^, 
1777,  ln-4'. 

CAMPBELL  (ALtUMDae),  organiite  i 
tdimbourg,  a  puUié  ud  recueil  d'airt  écouaù 
sot»  c«  titra  :  13  Scott  Songt  teilh  violin  {doue 
Clianions  JcotMiiaei  a*ec  violon;  Londrea,  1791). 
Il }  a  un  tecond  recueil  d'ain  semUibles  avec 
accompagoenwat  de  liarpe,  publié  par  le  même 
artiste. 

CAMPBELL  (...),  aavant  écosuii  connu 
par  dlvert  onTragu  lur  dilléreDlM  partlet  de  la 
phpique,  a  fourni  un  trèi-bon  traTall  dans  l'ar- 
Ucle  Àtmutic  de  VEncyclopédie  dTEdimboorf 
pablléepBrBrewiter(KdtnitMinrg,  tSSlJ.  Aucun 
rcnaetgoement  n'a  été  donné  concernant  ia  Wo- 
grtptaie  de  ce  laTanl. 

CAHPEGIUS  (Sthpsomaniii).  Vog.  Cmut- 

GAMPELLI  (CDàiu»  ),  compositenr  dra- 
matique, qui  ilTait  Jtn  la  lin  du  dix-ieptièine 
siècle,*  donné  t  Sienne,  en  1SS3,  un  opéra  qui 
anit  pour  litre  Amor  fra  glt  impoutbUi. 

CAMPENHOUT  (FaiKtou  Va>).  clian- 
teur  ilramatiiiue  et  eompositaor,  naquit  à  llrii- 
Xdlea  en  ITBO.  FUr  d'un  aubergMe  ilc    ceik' 


Tille,  il  Bt  tes  premiires  études  sous  la  directioa 
d'un  eeeiésiastique  Traotait  qui  atait  éotiKrd,  et 
demeurait  dans  la  oiaison  de  aon  pire.  Dana  le 
même  temps  il  apprenait  la  musique,  et  Pauneli 
(  eoy.  ce  nom  ]  lui  donnait  des  Ictoas  de  lio- 
Ion.  Cam|ien bout  n'était  paideaUné  à  U  proTea- 
sioD  de  musicien  :  à  peine  lt{é  de  sebe  ans,  il 
bt  placé  chei  nu  procumir;  maia  bdd  amour 
pour  la  musique  et  le  d^oOt  que  lui  iosfdrait 
le  stTle  de*  acte*  de  procédure  lui  flient  hieatdt 
abandonner  l'étude  où  son  père  l'afait  rd^oé, 
et,  décidé  à  suhre  la  carrière  d'aclisle .  il  eolra 
l'ordiestre  du  iltéttre  Je  la  Motuutle,  en 
lalilé  de  TioioD  surnuméraire.  Vers  le  inètne 
temps  il  Fut  admis  dans  une  société  d'ama- 
teurs qui  jouait  -de   petits  upérai-comiquei  su 

Ire  du  Pare;  aa  jolie  Toix  de  ténor  ai|{u, 

odés^toait  ^oraea  France  saut  lenom  de 
AoK/e -contre,  lui  Talnreut  desapplandiseemenl* 
qui  lui  BrenI  prendre  U  résiriution  de  se  Tooer 
I  la  acine.  Un  etiK'igement  lui  fut  bienlM  ofiert 
pour  nie  nooTelle  catiepriae  dramatique  qui- 
l'éUit  iwtallée  au  Utéitre  de  Rliélortque,  k 
Gand  ;  mail  peu  de  moia  après  ce  tliéltr» ferma, 
el  Campenliout  revint  t  BruxelleB.  Admis  k  l'es- 

in  Ibéitre  de  ta  Monitale,  il  j  débuta  daat 
VAt^mla  de  Dalajrao;  puis  il  alla  jouv  pen- 
dant quelques  mois  au  tliéllre  d'AnTen,  cl  fut 
défialliTanent  ennagé  an  tbéUre  de  DrauDes 
poor  T  chanter  tes  rAles  deleuiieitéaars.Lesac- 
cAs  qu'il  j  uhliBt  comme  chanteur,  dans  le  im- 
deat)  des  VUilatulina ,  lui  At  conBar  dw  MUe» 

importants ,  et  même  ceux  de  l'eraptoi  de 
premier  ténor  du  grand  opéra,  tels  que  ceux  de 
Polinice,  dans  Œdipe,  d'Éaée  dans  Dldon, 
et  d'Adillle  dan«  rpMçéiae  m  AulUU.  A  cette 
époque  le  remplaçant  de  l'acteur  tM  d'em- 
ploi était  fort  mal  rétribué  de  aon  IrSTall,  car  i^ 
Irailementde  Campenhanl  ne  (nt  que  de  1,W» 
francs  dans  la  première  arwée;  dta  la  tni- 
TBDte  II  fut  porté  k  1,400  franc*.  Des  praposUioat 
lui  ayantélé  faites  «i  ISOl  pour  le  Ihéttred» 

t,  il  se  rendit  dans  cette  ville,  et  j  dianta 
arec  succès  pendant  deux  ans;  pun  il  acoefila 
i  engagentant  a«  tbéttr«  de  la  Porte-Saint-  Har- 
I,  de  Paris,  où  l'on  jontit  alors  altemaliTement 
les  opéras  français  et  allemands.  La  maaiaiw 
issue  de  cette  enMpriae  ramena  Van  Campenbout 
k  Bmiellee,  en  IKM ,  sous  le  nom  de  Campm- 
haut,  paice  qu'il  sTait  été  forcé  de  nKNHfiw  le 

,  pour  en  rendre  1»  pronondatioa  plot  bdie 
aux  Français.  C'est  sons  ce  etème  nom  qui!  a 

connu   dans    tonte    u    carrière     drvmati- 


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CAMPEKUOUT  —  CAWPI 


167 


joaa  peDdint  celte  snnfe  les  rAtes  de  (trand 
opéra  et d'opfri' comique.  En  I80S,<I  rutCDgtgé 
r>ar  te  Illettré  Trançals  d'Anuterilim,  anx  *p- 
pornlemenl*  de  3,000  norinn.  S  jr  débuta  «Tec 
lia  tiiillaiit  auccèe  dani  la  PriwiatiBr,  et  joua 
toiii  lea  rCles  de  >od  emploi  de  manière  i  con' 
quérir  la  hveor  du  public  Un  nouTel  engage- 
ment lui  tut  offert  pour  l'anaje  aulrante;  il  l'ac- 
cepta ,  et,  aprra  uoe  courte  e^curiion  à  Paris, 
H  reloarna  ï  Amaterdam  prendre  poun^n  de 
<on  emploi.  Il  eut,  ï  son  retour  Jai»  cette  illie 
la  Imnne  fortune  d'y  trouver  la  célèbre  eanla- 
In'ce  Itr™  Grassini ,  avec  qui  )l  clianta  pluijeun 
Kkoe*  ilalteoDes,etquilui  Ht  comprendre  que 
«on  édueathm  Torala  était  Tort  imparhite.  Heu- 
reuaemeot  il  (n|  appelé  t  la  Hajre  en  1807,  à 
des  «onditiou  avantageosM  tant  pour  le  ll.Mtre 
que  poar  la  chapelle  du  rai  Loiifs- Napoléon,  et 
il  trooTi  à  11  tête  de  cette  chapelle  Plantade, 
qni  lai  donna  des  leçons  de  clianl  et  rérorma 
ses  «Mbntt.  En  nos,  la  cour  quitta  la  Haye  et 
i>étal)HI  t  Amsterdam  :  ce  fut  dans  celte  tUk 
qne  Campenbont  fît  jouer  son  premier  opéra, 
sous  le  titre  de  GroHvs,  ou  le  Château  de  La- 
wnureds,  en  trois  actes.  Jusqu'alors  il  n'aTait  Fait 
aucune  étude  de  l'Iiarmonle  et  n'arait  éerft  ses 
idées  que  par  Instinct;  mais,  après  ta  rcprésea- 
tatton  de  son  ouTrage,  it  comprit  ta  nécessité 
(l'apprendre  les  règles  d'un  art  difficile,  et  il  re- 
çut des  leçons  de  KaToiglIle  atné  et  de  Saiot- 
Amand,  andeas  artistes  Traeçais  qui  étaient  en- 
trés dans  la  musique  dn  rai  de  Hollande. 

ï^  réunion  de  ce  pays  à  la  France  amena 
la  suppression  de  la  ctiapelle,  et  Campeifhool 
dut  accepter,  en  1809,  un  engagement  pour  te 
Ihétire  de  Ronen,  ob  il  chanta  pendant  quatre 
ans.  A  la  fln  de  iSli  il  retourna  i  Amsterdam; 
mais  les rerere delà  I^rance  en  1gl3le  ramenè- 
rent à  Paris,  pais  h  Lyon  en  1814.  Il  y  lit  jouer 
dans  l'ann^  aDlfante  le  Paiie-partovt ,  opéra 
FB  un  acte.  A  l'expiration  de  son  engagement,  il 
alla  k  Bordeaux,  y  resta  deux  ans,  reTint  en 
Belgique  en  ISIS,  et  clianla  au  théItrr-d'AnTera 
pendant  tnule  celte  année;  puii  II  retourna  k 
Lyon,  et  de  Ik  kSordeani,  où  il  composa  Tffmi- 
reuT  Mensottge,  opéra-comique  en  deux  actes; 
Diane  et  Endgmiem,  ballet,  et  un  diTerlisse- 
mml.  En  IB33  (1  chanta  «a  théUre  de  Gand  ; 
pois  il  Tut  appeid  k  l'Odéon  de  I^ris  pour 
chanter  les  traductions  des  opéns  de  RmsjbI 
que  CasIiUBIaie  tenait  de  OMltre  en  scèK.  £■ 
IBM,  il  se  rendit  1  la  Haye  et;  prodnitil  une 
Tife  sensation  dans  les  mêmes  ouTraigEs.  Enfin 
il  lermitia  en  1827  sa  carrière  de  chanteor  dra- 
natique  au  tbéttre  de  Ga*il ,  oA  se*  appointe- 
Ments furent  été rèa  a  La  somme  de  i  &,O0O  Francs. 


Derf 


Bruxelles  en  lfl!iS,  fl  ne   ■  éloigna 
pins  de  cette  ville. 

La  révolution  belge  ilu  mois  de  septembre 
IS30  a  fourni  à  Van  Campenhoiit  l'occasion  de 
composer  le  chant  national  connuaons  le  nom  de 
la  Brab<tneotme,  qui  a  domté  k  sm  auteur  une 
grande  popularité,  et  sera  plus  eflîcace  pour  le 
faire  pasMrk  la  postérité  que  toutes  ses  autres 
productions.  Ce  chant  a  les  qualités  néces.<aiTes 
aux  cliosKS  de  ce  genre  :  il  a  de  la  Franchise,  dn 
naturel  et  de  la  force  rliylbmique.  Arrangé  en 
harmonie  militaire  et  k  grand  orchestre,  il  est 
devenu  le  signal  obligé  da  foutes  les  fêtes  oatlo- 
Mies  de  la  Belgique.  Van  Campenhoul  a  laissé 
en  manuscrit  :  !•  Les  opéras  cités  précédem- 
ment. —  T  LeiQitalre  Journée»,  opéra  en  iin 
acle,inedit.  —  3"  Gillette  de Narbonne, opém 
en  trois  actes,  inédit.—  4°  Thériie,  ou  Ui  Femme 
du  pAKeur  àê  Sorrenle,  drame  lyrique  en  un 
acte.  —  s*  Chcmn  d'ÀlhaUe ,  composés  k 
Rouen,  en  1 809.  pour  lea  représentations  donnée» 
par  T^Una.  —  a°  Le  Héprouvi,  grande  scène 
lyrique  pour  barflOD,  clKeor  et  orchestre.  —  7' 
Heuf  cantates  avec  orchestre  pour  diverses  eir- 
eonstances,  écrites  depuis  1806  jusqu'en  1847. 

—  8°  Plurienni  cdieurB  avec  ou  sans  orcliestre. 

—  9'  LaTempéJe,  oanneNuit  «n  mer,  scène 
pour  baryton  et  chieur,  ni':.  —  10*  Plusieurs 
chanta  et  nocturnes  k  une  et  denx  voix  avec 
piano.  —  11°  Hesnes  solennelles  k  4  voix, 
chcenr  et  orchestre,  exécutées  tréglise  de  Sainte- 
Gudule,  à  Bruxelles,  n°*  I,  3,3,  ■~-iT'  TeDeum 
exéeuté  dans  la  même  église  en  1S37,  k  l'ucca- 
sfon  de  la  fête  du  roi  Léopotd.  —  13°  Sept 
Tanlvin  ergo  pour  diFTérenteh  voix,  orgue  et 
orchestre.—  14°  Cinq  O salularU,  idem. — 
li°  Miua  pro  defwictit,  1840.  —  18°  Domine 
salimm  fae  regtm,  pour  clKeur  et  orchestre; 

—  17°  Pater  naeter  k  4  roix,  avec  orgue.  — 
1B°iiveJfariak4ïoix  elorcbaslre.  —  I9*.4ijc 
Moriak  4  TOfx  etof^ue.  — 10°  Le  Psaume  140, 
k  4  voix,  chœur  et  orchestre.  —  21'  Sympho- 
nie (m  u()  k  grand  orchestre,  1817.  —  21" 
ouvertures  idem,  a"'  1,  2, 3,4.  — IS'Divertisne- 
mentsltiem,  n"l,  1,  3,4, 6,e.  —  14°Morceaui 
de  différents  caractères  en  harmonie  pour  ins- 
truments k  vent,  an  noiDbMde  29.  —  2b°  l^o- 
certioo  pour  violon.  —  le*  Concertino  pour 
Ute.  —  W  Un  grand  nombre  de  romances  avec 
piano.  Tan  Camprabout  est  mort  k  Bruxelles 
en  1848. 

CAHPESIUS   (DoMiMiguE).  Voyei  Cia- 

CAHPI  (Antoxi*),  caolatrice  célèbre,  néek 
Lublln,  en  Pologne,  lé  10  décembre  1773,  était 
nile  d'un  mn^ciennummé  Mtklasienici,  qui  lui 


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IGS 


CAMPl  —  CAHPION 


donn«  une  bonne  Maution  et  âéreloppa  «on 
talenl  ponr  le  cliaiU,  dans  un  Age  où  la  Toii  est 

I  peine  rormte.  Elle  était  entrée  dan»  «a  qniD- 
t(èDie  année  lonqn'en  ITRg  elJe  Tut  altichée 
comme  canlalrice  1  la  cliambre  dn  roi  de  Po- 
logne. Un  peu  plu*  tard  elle  se  remUl  i  Pra- 
KUe,  où  elle  te  maria,  en  1791,  avec  un  clian- 
tevr  du  tliéltre,  noinm6  Gactano  Campi.  Aprti 
•Toir  brillé  longtemps  i  Prague  et  A  LeiiBick, 
«Ile  débuta  à  Vienne  le  13  juin  ISQI,  à  l'occaùon 
de  l'oiiTeiture  du  twaieau  théâtre  on  der  men, 
itai  Alexandre, aiiitt  de  Français  Tevber,  oii 
elle  chantait  La  partie  dr  Kloia,  reine  des  Indea. 
Lee  lialiilaiits  de  la  capitale  de  l'Autriclie  l'ac- 
coeillirent  arec  beaucoup  d'applMidîtsemeDli ,  i 
oœe  de  la  beauté  de  sa  toU  et  du  caractère 
expresiiir  et  pastionoé  de  son  clianL  Les  rtUes 
qu'elle  alTectIonnalt  étaient  ceni  de  Dobub 
Anna ,  dan*  Don  Juan,  de  Constance  dans  rzn- 
lèremmtt  au  Sérail,  de  la  Rdne  de  U  nuit, 
dans  la  Flûte  enehanlee,  et  de  Vîtollia,  dans 
la  ClemeiM  di  Tito,  opéras  de  Hourt.  H<"< 
CampI  resta  longtemps  à  Tienne  et  passa  en 
IBtS  du  tliéttre  an  der  Wim  au  tliéàtre  impé- 
rial de  Kûmlnerlhor.  Deni  ans  après,  elle 
eut  le  titre  de  can(ab'ice  de  la  cour  impériale. 

II  j  Etait  alors  trente  et  un  ans  qu'elle  eban- 
tait  au  IhéAlre,  et  pourtant  sa  toSx  était  encore 
belle,  et  les  qualités  dramatiques  de  Ma  talent 
s'étalent  perreclioanées.  On  en  donne  pour 
preuve  les  succès  qu'elle  obtint  dans  quelques 
voTB)^  qu'elle  flt  pendant  rautorane  de  iBis. 
Des  amsteun  qui  l'aTaient  entenduaà  Leipuck, 
vingt  ans  aupsrsTaal,  riirenl  Trappes  d'éloune- 
ntent  en  lui  retrouTant  un  talent  lort  reoiar- 
quable  encore  par  sa  jeunesse  el  son  éKrgie. 
Bien  qu'elle  o'ettt  point  fsit  d'études  sérieiue* 
et  Bulvies  de  la  roeslisallon  au  eommeneeroeot 
de  s*  carrière ,  elle  avait  une  adresse  singulière 
k  exécuter  la  pinsiqne  moderne,  el  parllcutlëre- 
ment  le  répertoire  de  Rossfoi.  Elle  avait  même 
pris  en  aflection  tontes  les  Boritnres  de  cette 
école.  En  1819  elle  se  M  entendre  à  Dresdt, 
Fnncrort,  Stntigard,  Hudtcli,  el  partout  avec 
anctts.  En  1811  elle  dotma  quelques  rtpréaea- 
laUons  ï  Pragoe,  i  Berlin,  et  enfla  t  Varsovie, 
où  elle  jooa  avec  un  succès  exlraordlnaiie  le  rdie 
d'AménaMe  dans  T'oMcr^ife.L'empereurAleiaii' 
die  lui  nt  cadeau,  i  cette  occasion,  d'une  t)agueea 
dianmnts.  Au  mdsde  seplanbre  1BZ3,  elle  visita 
de  nouveau  Munich,  où  elle  espérait  ofatenlrencore 
deiBLiccèii  mais,  atteinte  subitement  d'unefiètre 
inflammatoire, elle  mourut  dans  cette  ville  le  loo- 
lobre  de  la  même  année.  Elle  avait  eu  dix-sept 
niants  de  son  maille,  dont  huit  dans  quatre 
coochcs  doubles ,  el  trois  dans  une  triple,  néan- 


moins les  nitigiies  de  ces  enranteoieats  laborieni 
n'avaient  porté  aucune  .atteinte  è  la  beauté  de 
son  organe  vocal.  L'étendue  de  la  voix  de  W" 
Campi  sortait  des  bornes  ordinaires,  car  die  com- 
mençait ausoIgrave,ctallsitjqsqu'su  fatiin\Kti, 
c'esl-à-  direïlrols  octaves  environ  plua  haut.  Son 
arliculalloQ  était  flexible,  et  son  exéculiou  se  tai- 
sait remarquer  par  sa  netteté  et  ta  précisIoD. 
On  a  comparé  cette  cantatrice  A  H***  Cataisnl, 
et  qudqDM  personiM  lui  donnaient  la  palme 
parce  qu'elle*  lui  trouTalent  ta  voix  mieux  con- 
sérrée,  te  trille  meilleur,  et  des  connaissance) 
plus  étendues  et  plus  solides  daos  la  musique. 
I  Les  Hvts  dërants  qu'on  lui  connaissait  étaient 
d'enfler  les  sons  par  saccades  avec  trop  de  rapi- 
dité, et  de  surcltsrger  les  mélodies  de  groupes  et 
de  mordants. 

CAUPIOLI  (...)  est  compté  parmi  les 
castrats  les  plus  célèbres  qui  ont  vécir  en  Alle- 
niagnE.  Il  naquit  en  ce  pajs  de  parent)  italiens 
vers  1790,  fit  son  éducation  de  chanteur  en 
Italie,  puis  retourna  en  Allemagne.  En  ]7ie  sa 
belle  voit  de  contralto  excita  l'admiration  géné- 
rale. En  1710  il  contrscta  un  engagement  i  la 
cour  de  WoifeabQttel;  six  ans  après  il  se  rendit 
k  Hambourg,  puis  vojagea  en  Allemagne,  en 
Hollande  et  en  Angleterre.  En  1731  ilcbantade 
WMiveau  è  Dresde,  dans  Cleo^de,  opéra  de  Hasse. 
11  fiaratt  qu'il  alla  cnsniie  en  Italie,  et  qu'il  t 
passa  le  reste  de  ses  jours. 

CAHPION  (FaARCais),  tliéorbiste,  musicien 
de  l'Opéra  de  Paris,  entra  à  l'orclieetre  de  ce 
théâtre  en  1703.  Retiré  avec  une  pension  de 
300 'francs  en  171»,  après  quinie  années  de 
serïiue,  on  voit  par  des  JlfAnolret  powr  tenir 
à  l'hittoire  de  l'Académie  royale  de  «luffiM 
(Mu  de  ma  bibliothèque);  qnll  Tlnit  CMiire 
en  1738,  et  qu'il  jouissait  de  cette  pension.  On 
a  de  ce  musicien  les  ouvrages  dont  les  tftiei 
suivent  :  I'  No^veOet  Décovverléi  ntr  la  gvi- 
lare,  conletutnl  plutietir»  niltee  de  piècet 
ntr  hitit  ntONiérM  différentes  d'aetorder; 
Paris,  170.*!.  Ouvrage  curieux  qui  enseigne  l'art 
de  tirer  de  la  iiuibre  des  effets  qu'on  a  présentés 
commedes  découvertes  modernes.  —  V  Traité 
iaccompagnenmt  pour  le  théarbe;  Pari» 
et  AmsUidam,  1710,  ln-B°.  —  >'  TraiU  de 
compoiltion,  lelo»  U$  riçlet  det  oetaret  de 
tkiuique;  Paris,  171B.  —  4*  AiUUfim  aux 
trallét  d'aeeampaçntmeat  et  de  coxpoeUlo» 
par  la  tigle  de  t'oetave,  oùett  comprit par> 
UetiUèrement  le  lecret  de  VaecontpaçtiewieM 
d»  tKior^,  de  la  giUtare  et  d*  lutK;  Paris, 
1719,  ln-4°.  J.-J.  Roasseau  dit,  dans  l'article 
AecompagneMetil  de  son  DtclioiHtairedemit' 
liTM.'"  La  rj^  de  l'octave  fut,  dH-on,  inventée 


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CAMPION  —  CAMf  ISI 


parCimpion.  ■  Celle  trtdiGoD  n'a  aucun  Ton- 
demcot  et  l'emiir  est  maniretle,  car  cette  tar- 
mole  1i*Tn>onii|[iB  étiil  connue  ktiigtemp*  Mant 
l'époqne  on  Camf^n  cultiva  un  vt.  Gaupnini 
l'iTtlt  puliliée  dans  ton  Jrmonieo  jirocKco  al 
Cembaio  (ch.  g),  dont  la  preoiièra  Uitioa  Tut 
publiée  en  1083.  11  eut  rni  que  cet  auteur  nin- 
dîqae  le*  hannonien  que  pour  l'ancienne  gamme 
de  l'Iiciaeorde ,  qui  élalt  restée  en  usage  dan* 
toole  nialiepoarUMlmiution;  maiailenMlgDe 
l'aufe  de  l'accord  de  quinte  mineare  et  sixte  inr 
k  Mptième  degr^  des  modci  ma|ear  et  inlneur, 
diu  le  aeptiime  cliapitre  du  mteie  ouvrai^.  Si 
Rouueau  edt  la  l'onTrage  de  Cunpioa ,  il  "s  au- 
rait trouTri  ee  pusage,  qui  prouie  que  ce  nw- 
•kien  De  s'attribuait  pas  llaientioD  4e  la  règle 
de  l'octave  :  ■  Je  l'ai  reçue,  dit-il,  deltf.  Hallot 

•  (son  prédéceetear  à  l'Opéra)  comme  le  plua 

•  grand  Umoignage  de  ion  amitié.  •  Dtuu  ub 
aulte  endroit,  il  dit  'vaal  ;  ■  On  commence  t 

•  les  enseigner  (lei  riglet  de  cette  lonnule)  1 

•  Paris.  Les  première  qui  lès  oat  met  en  ont 
»  ralt  un  mystère.  J'atoue  que  j'ai  été  de  ce 

■  nombre,  a>ee  le  scrupule  de  ne  pas  les  dooner 

•  k   gens  qnl  tes  iHtssent  enseigner;  ntaii  plu- 

■  sieurs  personnel  de  consiiiératloa  e[  de  mes 

•  aruis    m'ont  enfla  engagé  de  les  mettre  au 

CAMPION  (TooHM),  docteur  en  m«decine 
selon  Wood  (FatU-Oxon.,  tonte  I,  col.  339}, 
■nais,  selon  H.  Boben  Walt  [Biibl.  Brtltmn.,  1" 
part.,  IHBm)  et  quelques  autres,  docteur  en  mu- 
sique. Siceux-ciavaienlTu  la  d^icacede  la  pre- 
mière édition  du  Irailé  de  contrepoint  de  Cam- 
pioD,  ili  se  seraient  cooTaincus  de  leor  erreur, 
car  cet  écrlTain,  api4s  avoir  déclaré  qu'il  Tail  sa 
proression  de  la  médecine,  s'eiciue  d'avoir 
ttiil  un  Irailé  de  musique,  par  l'eieoipledB  Ga- 
tten  qni  deiint  un  irès-liabile  mosieien,  et  r|ul 
voulut  ensuite  appliquer  la  musique  à  l«  con- 
naissance des  mouiements  irréguliers  du  pouls. 
Wood  assure  que  Caoïpion  n'était  pas  sCulemeat 
médecin,  mais  qull  était  aussi  admiré  eomme 
poète  et  comme  musiciea.  On  trouve  en  eflet 
dau  l'édition  des  airs  de  Ferabosco ,  publié*  t  . 
Londres  en  leo»,  des  vers  qui  sont  slgnéa  par 
Thoaws  Campion,  docteur  en  médeciae.  La  poé-  : 
aie  de*  ctiants  sor  la  mon  du  prince  Henri, 
mise  en  musiqiie  par  Cooper  onCoperario,  est 
antsï  do  même  auteur;  enlin  il  eiistait  anlre- 
tm*  dan*  ta  UbHoIltèqne  Bodiéienne  un  livre  qui 
avait  pour  tiiru  :  Obtervatiotu  on  <A«  art  of  , 
(■Kflith  poetrs,  par  Tiiomas  Camptoa,  imprimé  ' 
cal601,iD-t3.  Wood  parle  aussi  d'un  TlÉOina.4  I 
Campioa,  de  Csmbridga,  qui  était  maltre-ès-  ! 
art*  k  Oxford ,  en  iai4  ;  mais ,  selon  toute  a|i-  ' 


pirepce,  celni-ci  n'ttt  pas  le  même  que  le  doc- 
teur en  médecine. 

A  l'égard  du  savoir  de  Caropion  en  musique. 
Il  ne  peut  être  mk  en  doute,  car  son  traité  du 
eoDlrepoinl  en  fait  lui.  Cet  ouvrage  a  paru  iso* 
date  sous  ee  titre  :  a  Hmo  Wag  of  mtMng 
four  parti  In  ctmtrepofnt,  bg  a  moat  fantt- 
Uar  attd  infalUbU  rvie  (  Nouveau  Moyen  pour 
composer  1  quatre  parties  en  cuntrepoiat,  par 
une  règle  Tadle  et  sarejj  Londres,  tn-S*.  La 
deuxième  édition  de  cet  ouvrage  a  été  publiée, 
vraisemMablemenl  après  ta  mort  de  l'anleur, 
sons  ce  titre  :  tKe  Art  of  ielting  or  compo- 
$inç mv*lc  Inparli,  Londics,  16G0,  in-iB*.  La 
Iroisième,  revuu  et  annotée  par  Ch.  Simpson, 
est  Intitulée  :  The  Art  of  diseaiU,  viith  armo- 
tatloiu,  by  Clir.  Sjmpson;  Londres,  1C71, 
petit  in-K'.  C'est  sous  ce  titre  que  ce  petit  ou- 
fmge  a  été  ajouté  k  la  liuiUteu  édition  de  l'fis- 
trodvction  àlaconnaluaneedelamv*lq*e,ie 
Pta^rord,  publiée  il  Londres  en  1B79,  in-g*. 
.M.  Watt  a  confandu  tout  cela  et  a  fait  pla- 
steurs  ouvragps  d'ua  seul. 

GAMPIUNI  (Chahles-Antohie),  matiru  de 
cliapelle  du  grand-duc  de  Toackne,  naquit  i  Li- 
voiirne  vers  1720.  Il  s'y  livra  à  l'élude  du  vio- 
lon elde  ta  composition,  et  se  fit  connaître  par 
la  publication  de  sept  (cnvres  de  trio*  pour  le 
violon, et  de  trois  «uvres  de  duos  pour  violan 
el  iloloncelle,  La  plupart  de  ses  ouvragis  furent 
bien  accueillis  et  furent  gravé:^ en  Angleterre, 
en  Allemagne  et  en  Hollande.  En  ITGt,  Campioni 
passa  à  Florence  en  qualité  de  mallro  de  cha- 
pelle, et  s'y  livra  1  ta  cumposilii>n  pourriglisa; 
Il  fit  voir  au  docteur  Dumey,  qui  était  aHé  le 
visiter  dans  son  vAyage  en  Italie,  beaucoup 
d'ouvrages  de  ce  genre  qu'il  avait  composés,  et 
particulièrement  un  Te  Dmm  qui  avaif  élé 
exécuté  en  1787  par  deux  cents  musiciens.  Cam- 
pioni  possédait  une  superbe  eoUectiim  de  ma- 
drigaux de*  compositeur*  de*  seiiième  et  dix- 
septième  siècles. 

CUiPISI  (  Domiiiiqce}  ,  dominicain ,  né  fc 
Realbuto  en  Sidie,  vers  )a  lin  du  seiaième 
siècle ,  tut  nommé  prplesseur  de  Uiéologie  de 
ion  ordre  en  iOI9.  Mongilore  (Bibl.  Skvl., 
tome  I,  page  IB6)  dit  que  ce  fut  un  savant 
compositeur,  et  cite  de  lui  :  i*  MotetU  a  due, 
tre  e  qualirovoci,  eon  vna  compléta ,  lib.  I; 
Palcrme,  ini  i.  In-*'.  —  V  Motelti  a  due,  eee., 
lib.  Il;  Païenne,  leiS,  in^".  —  3°  Ftoridit» 
coHceniai  àtnU,  temli ,  qnatemii  et  quitus 
vocibiu  modulimdua ;  Rqme,  16îî ,  in-4".  — 
t"  UUa  eampt,  binlt,  ter/tli,  quaicmis  ri 
quiiiii  vocib\ismodiilandij,  cuiii  Completori'i 
et  Lilattils  BetU..Virglnis  IH/Hix ;  Borne,  IB13. 


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170 


CAItlPISI  —  CAMPRA 


ta-4',  —  i'  lilia  eetmpl,  sen  .Votelli  et  Lande 
<U  B.  V.  M.  1-S  voclbus  modulaada  ;  Boom. 
Pliil  Miiolt),  I03T,  in.4'. 

CAHPIUTI  (ANToiMi).  nvocnt  à  Uilioe, 
dani  le  Frioiil,  a'nt  fait  coanattre  comme  rompo- 
(Heur,  «tifiil  rcprfunter  â  Pavi«,  le  11  rétrier 
1830,  un  opéts  intituM  Bianca  e  Fernando.  Il 
adonné  fc  ?l*pl«>,en  1831,  r/ncoirnJfo,  en  deux 
ftctei.  On  counMI  iDui  de  Campiuli  des  Cotuoni 
publiée)  k  N'ple»  el  ï  MiUn,  diez  Kicordi- 

CAUPOBASSO  (ALEiÀintac- VncEin), 
compoeltrar  dnmatiqiM,  DiàNaplet,  ven  17flO, 
■  4laaD£  i  Milin,  M  I78B,  no  opéra  wria  intiiuM 
Anligona.  Je  n'ai  pat  d'aulre  reDMigoemcnt  sur 
cet  arliate. 

CAHPORESI  (  VIOLANT!  ),  hmine  d'un  gen- 
tilhomme  de  la  hmille  GiuatinUni ,  cantatrice 
dltUngnée,  née  à  Rome  en  ITS&.a'aTailjamaù 
paru  sur  anuin  tliéttre  en  Italie,  lorsqu'elle  fut 
engage  pourla  musique  particulière  deNapoUon 
ifainapirle.  Douée  d'une  tort  belle  voix  de  to- 
prano  etd'one  vocallialion  facile,  elle  avait d^, 
(Il  arriianl  en  France,  an  talent  remarquable  que 
les  conwils  de  Cretcentioi  perrectionnferent  en- 
core. Aprie  les  éTénemenla  île  IB14 ,  M***  Cani- 
porni  iiaua  en  Angleterre,  on  elle  débuta,  en 
1817,  aurbéUre  de  Harmarket  dans  la  Péné- 
lope de  Cimorou.  Elle  parut  d'abord  fort  em- 
barrassée ,  n'ajant  aucune  habitude  de  la  icène  ; 
mnis  elle  perdit  bientAt  m  liniidilé  et  fut  (ort 
applaudie  dans  ,1e  rOle  de  la  comlesse  des  Noce» 
dit  Figaro,  dans  l'jl;ii«i«,  el  danadoDa  Anna 
de  Don  JucM.  La  direction  de  l'Opéra  ajant 
passé  en  d'autree  inaliK  dans  la  saison  c|e  1818, 
M"*  Corri  [ut  subalitnée  comme  prima  donna 
k  M>**  Camporesi ,  qui  quitta  l'Auglalerre  ;  niais 
elle  Tut  engagée  de  DDUvean  en  1831  parH.  Ayr- 
lon*  et  pendant  troii  tm  elle  joua  avec  le  plus  i 
grand  succia  les  r61es  de  Ninella  de  la  GasMi,  .1 
et  de  Uesdemona  dans  VOtelto.  A  la  fin  de  1)13,  ' 
aprèt  avoir  clianlé  dan»  lea oratorios,. elle  se  re- 
tira du  Ibjltre,  et  parut  même  rwoncer  k  chanter  | 
en  public  dans  les  concerts;  cependant  ,  au  \ 
DMils  lie  mai  1817,  elle  >'est  Tait  entendre  au  ' 
■MUTeau  théâtre  d'Ancôae.  dana  Rieciardo  eZo- 
raide,  aiee  le  pliK  grand  succès.  Deux  anx 
apièa,  elle  BereadildenouveauaLondres;  mais  , 
la  ifAx  avait  tidlli,  et  la  présence  de  M<"  Ma-  , 
llbrwi  el  de  H"*  Soatag  ne  lui  permit  d'obleair 
•nciiu  uiecta.  Elle  comprit  alont  que  le  temps 
était  Tenu  oii  elle  derait  renoncer  au  th^ïtre. 
Depuis  lora  elle  se  relira  i  Bunie,  uù  elle 
eul  une  eilttence  bonorabli!  el  paloible.  On 
encore  au  inomvol  uu  celle  no- 


en  PrOTSMC,  le  4  déceiobre  1660,  refut  de» 
letom  de  muaiqoe  de  Guillaume  Piriteiin,  prétte 
ei  béoéficier  de  l'église  métropolitaine  Sdnt- 
SauTeur  de  la  mbue  Tille.  Aprts  avoir  terminé 
aeséludesmnsicalea.Campra  Tut  appelé  à  Toulon, 
en  1878 ,  pour  jr  remplir  la  place  de  nultre  de 
musique  de  la,  cathédrale,  quoiqu'il  ii'eOt  pas 
encore  atteint  sa  vingtième  année.  En  leSl  on 
le  nomma  maître  de  chapelle  a  Arles  :  il  j  resta 
deux  ans  et  aa  rendit  eDsiiite  ft  Toulouae,  où  il 
rmiplit  lea  aknaa  fonction*  i  la  calhèdrate, 
depuis  1883  jusqu'en  test.  Ce  fut  dans  cette 
année  qn'll  vint  i  Paris  {et  non  en  1688, comme 
il  est  dit  dans  le  deuxième  lupplémEntdn  Par- 
luau  fronça,  p,  ifl).  On  lui  conlîa  d'abord 
le*  places  de  maître  de  musique  de  l'églita  du 
eollége  des  Jésuites  et  de  leur  maJtoii  professe, 
devenue*  vacantes  par  la  démiasioa  de  Cbar- 
pend«r,qni  passait  8  la  Saîole^ïhapetle  de  Paris. 
Peu  de  temps  aprte  il  fut  nommé  maître  de  la 
musique  de  Kotr«-Dame,  ce  qui  l'obligea  t  donnée 
set  deux  premierà  opéras  soua  le  nom  de  son 
Irtre  (1).  En  qaillant  cette  maîtrise,  il  reooDfa 
k  un  bénéfice  qu'il  poaséddil  dans  l'égliae  mé- 
tropolitaine ,  et  ce  fnl  alors  qu'il  commença  i 
donner  des  opéras  sous  aoa  nom.  Les  suceit 
brillants  qu'il  obtint  par  aw  ouvrages  le  firent 
nommer  maître  de  la  chapelle  du  roi  ea  1731, 
et  de  plus  oa  lui  confia  la  direction  des  pages 
de  cette  chapelle.  Il  monmt  k  Versailles  le  19 
juillet  1744,  tgé  de  près  de  quatre-vingt-quatre 
ans  (et  non  eu  1740,  comme  le  dit  la  Bord* 
dans  son  Euai  «ur  la  ffitui^ua).  Supérieur 
aux  aatm  auccesaeors  de  Lulli,  Campra  enten- 
dait bien  l'elTel  de  la  scène  et  aav^t  donner  une 
teinte  dramatique  il  se*  ouvrages.  Sa  musique 
n'a  point  le  tou  uoiforme  el  languissant  decelle 
de  Colaase  et  de  Deatoucbei;  il  j  règne  une 
certaine  vivacité  de  rhytbme  qui  est  d'un  bon 
effet,  el  qui  manquait  soaveat  i  la  niiisiquA 
Française  de  son  temps;  néanmoins  ce  n'était 
point  un  homme  de  génie.  Il  manquait  d'origi- 
nalité, et  aoD  Btjle  était  fort  incorrect.  Maigri 
ce*  délauta ,  la  musique  de  Campra  fut  la  seule 
qui  put,  se  maintenir  auprès  de  celle  de  Lulli , 
jusqu'au  moment  oitBameau  devint  le  inalire  de 
la  «cène  franfaise.  Les  ouvrages  de  Cani)>ra 
iont  :  I'  L'Svrop»  galatUe,  1697 ,  avec  quel- 
ques morceaux  de  Dotouches  (sous  le  nom 
de  Mn  frère  ).  — ■  1*  Le  Carnaval  de  Venite , 
1690  (tdun).  —3°  Htsione,  1700.  —  4°  Àrè- 
thate,  1701.  —  8*  Fragments  de  Lulli,  tfp- 
leinbra  1  Jui.  —  8"  Tancrcik,  novembre  1703  ; 


tloee) 


CAUPRA  (Àxout  ),  coroposileur,  n^ 


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CAMPRA  —  CANCELUEBl 


171 


—  ;•  I«  Mtaet,  lïM.  —  8*  Iphigénie  tn 
TmTide,  mai  1Î04,  avec  Deamarati.  —  9°  Ti- 
IMMfu#,  DDT.  1704.  —  iV  AUtm,  noi.  — 
W  Lt  Triomphe  ie  l'Amour,  opin  retail  eo 
MpleBibra  i;f)&.  —  12'  Bippodamie,  I70ë. 
^  IS'PluueunairtidoiillactQlalille*  Régna, 
b^le  TkétU,  •  pour  Ica  opéras  de  TkétU  et 
Péié«.aa  nos,  et  i^Sétlone,  en  1709.  — 
14°  les  Filet  vénilimnet,  ta  i7io;  de  ploi 
Paete  de  l.a»re  al  Pélrarque  pow  le»  fragment» 
rapréUDiés  au  mou  de  décembre  1711.  — 
li'Idoménée,  1713. —  16°  Let  Amovri  da 
Mort  at  VHus,  eept.  1713,  —  17°  Télipha, 
1713.  —  1S°  CamiUa,  1717.  —  19°  La  Agat, 
hiUetMipéra.  171H.  _  10°  AchiOaet  Déidamié, 
173*.  —  31'  Pliuieure  cantates  et  l'acte  de  Si- 
Um  at  Saeehiu  pour  lee  fragnwati  leprcsoilda 
10  mois  d'octriire  1723.  Par  un  brevet  daté  du 
IS  décembre  r;iS,  le  roi  accorda  une  peosion 
de  &00  IWret  k  Ciiiipra,  en  considâratioa  de  lea 
talinta  pour  la  musique  dramalique,  et  dane  le 
but  de  l'eidler  à  cooliiuici  set  travaux  pour  l'A- 
cadémie royale  de  maaique.  Quatre  ans  aprÈs, 
c'eat-t-dire en  l7ll,  le prioce (le  Conti  nomma 
ce  compositeur  directeor  de  sa  muai(|iie.  Outre 
les  ouTragea  qui  Tiennent  d'être  dlés,  Camprs 
•  écrit  pour  lenerTicedaraieldelacouri  ■'  Vé- 
MiM,  en  1898.  —  "f  Le  Destin  du  itouveatt 
liMe,  divertissement  iiour  l'aonée  1700.  — 
3"  LesFBtat  de  Corinthe,  1717.  —  4'  La  Fêle 
de  l'Ile- Adam,  diverlluement  pour  ia  cour ,  en 
1711.  _  i*  LeM  Museï  raueinblëei  par  FA- 
matr,  1791.  ~  8°  Le  Génie  de  la  Bourgogne, 
dîTerlisaedDeet  pour  la  cour,  i733.  —  7°  Les 
Noces  de  Vén,va,  parlilion  écrile  en  17tO,  à  l'ige 
dequBlre-*ipgtaaBs.KnGD  on  connaît  de  ce  cwn- 
posileur  trois  liTresde  canlaiesiPari8,Ballard, 
1708  et  années  suivantes,  et  cinq  lîTresdemolettj 
Paria,  Ballaid,  1708,  17IU,  1713,  elc.  L'air  de 
la  Fvrttamberg ,  qui  Tut  longtemps  célèbre, 
est  de  Campra. 

UAUUS  (....),  né  ï  Paris  en  17:il,  Hil 
d'abord  page  de  la  musique  du  roi  et  eut  l'abbé 
Maditk  pour  maître.  En  1748 ,  il  Til  ciéculer  de- 
Taat  le  roi  ie  ptaurne  Qui  con^unf  in  Dontiwt, 
qui  Tul  applaudi  ;  il  n'avait  alon  que  quinut  ans. 
Depuis  lor*  il  a  écrit  beaucoup  de  muuqoe  d'é-- 
gliie.  La  bamtédeiaToix  le  Hl  admettre  comme 
Moor  k  la  cliapdle,  oA  il  passait  pour  ua  des 
pltM  bablles  cbanteurs  de  France  (ee  qui  n'était 
pas  nn  grand  ël(^  ) ,  et  il  brillait  aux  concerts 
i^ritncls.  Il  e)t  nori  ï  Paris  en  1777. 

UAHUS  {P1IJL-H1PMH.IT1),  proiiière  nbtv 
duTlidUre-ltaUen  de  Paris ,  né  dans  rette  rille  le 
H  janvier  l'oa,  Fut  admis  »u  C<mierYa',oire  de 
mDsiqiM  comire <!lève  de  Wunilerlîch,  nu  iiiuiii 


deiuillel  1S06,  el  aedisUngna  dan*  les^iides. 
Apre*  les  avoir  leiniiDées,  il  entra  au  lliéftlre  de- 
là Part&SaintUartin,en  qualité  depremlèrellùte,. 
en  iSlB,  puis  il  passa  au  Gyninase  dramatique. 
En  1824,  lorsque  le  tbéltre  de  ItMéon  Tut  des- 
tiné ï  la  ropTéaanUtioD  des  opéra»  Italien!!  et  alle- 
nuDds  tr«duils,  M.  Camus  a  élé  appeM  A  Taira 
partie  du  bon  orcbestre  qae  dirigeait  Crémoat  ;. 
cnCn ,  après  at  air  abandonné  sa  place  k  ce  tliéttre 
et  avoir  Toy^,  il  ail  entré  à  l'Opéra  Italien, 
ob  ilest  resté  plusieorsannées.  M.  Camus  a'esl  Tait 
entendre  atec  loccèa  dans  plusieurs  conceriH  pu- 
blics. On  a  graré  de  u  oompotilion  :  l'Duos 
pour  deux  naies,  op.  3;  Paris,  Carli.  -~3>  Trois 
grands  duos ,  livre  deuiième;  Paris,  Picini.  — 
3°  Fantaisie  Rur  im  air  écossais  pour  flûte  et 
piano,  op.  &i  Paris,  P.  Petit.  —  4°  Trois  grand» 
duos  pour  deux  ilUtea ,  up-  a  ;  Majenoe ,  Scliotl. 

—  I>°  Trois  id.,  op.  11;  Par»,  Plejel.  —  6»  34 
sérénades  composées  d'airs  nationaux  variés,  op. 
1  ;  Paris,  Carli.  —  T  SIi  aire  variés,  op.  4  ;  ibid. 

—  8°  Fantaisie  et  variatitms  pour  piano  et  nflle 
sur  la  ronde  de  la  Heige ,  op.  13  ;  Mllsn ,  Ri- 
cordi,  et  plusleura  airs  Taries  sur  divers  thèmes. 

CANALIS  (FurnEHT),  compoHilour  belge, 
qui  vivait  dana  la  seconde  moitié  du  seiiièrne 
siècle.  Tut  organiste  de  l'élise  Sainl-Jean  l'É' 
vangéllsie,  h  Bretcla.  11  est  connu  par  un  recueil 
de  messes,  introHs  et  motel*  à  quatre  voix,  pu- 
bliéïBrBscia  en  IMS,  et  par  aes motets  inliluiés 
Saerse  canlionea  use  voeum,  liber  prtiitvs.  Ve- 
ai.te,  Jacques  Vinceoli;  1803,  in-4''. 

CANAULE  (Le  clieialler  de),  amateur  de 
musique  1  Monlpeliier,  s^est  lail  connaître  par  un- 
npuiicuie  qui  a  pour  titre  :  Quelques  idées  sur 
la  perce  des  intlruTiienli  à  vent.  Montpellier, 
1840,  in-B°  de  42  pages. 

CAMAVASSO.  Deut  irtres  italiens  de  ce- 
nom,  plus  connus  sous  celui  de  CaNAVta,  se- 
aontflxéak  Pari»  vers  1735.  L'alné(AleiandrG;, 
bon  processeur  de  violoncelle,  a  publié  un  livre- 
de  sooalea  poiir  cet  iaslnimenl;  le  plus  jeune 
(  Joseph  )  avait  un  talent  distingué  sur  le  violon, 
lia  iail  graver  deux  livres  de  sonates  pour  violon 
seul,  el  JeSonjre,canLalille.  Tous  deux  vivsient 
encore  à  Parisen  17â3.  Un  violoucelliste  nommi^ 
Paul  CanoBosso  brillail  k  Péteisbourg  en  1831!. 

CANCELLIERI  (  F  kinçois),  savant  romiiin. 
Dé  dans  la  seconde  moitié  du  dix- bu  ïlième  siècle, 
est  auliiur  d'un  livre  intilulA  le  Due  Caatpane 
del  Campidogllo  benedette  dalla  Sanlilà  dl 
n.  3.' Pi»  satttmo  P.  O.  M.,  e  detùrilte  da 
FraneaticoCa»eallieri,ciM  varie  notiUe  lopra- 
i  campaniU  a  mpra  ogni  sorte  d' arologio  ; 
Roma,  presto  Antonio  Fulgoni,  (900,  1  vol. 


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Vi 


CAUCIHEO  —  CANDGILLE 


C  ANCINEO  (  MteoEi^Anei  ),  mtttn  de  oha- 
pellc  (h)  la  eilhédralfl  de  Titcrbe,  n*qnit  d*Di 
wtte  Tille  ta*  le  nilien  da  Miiltone  iltde. 
On  connaît  d«  u  compodtion  '  U  Primo  L^ro 
de'  MadiiçaU  a  qvattro,  chtqtte,  tet  e  otia 
voci.  In  VmteHa,  apprmo  Àng«lo  Gardmto, 
1590 ,  in-4°.  Oa  trauTB  dans  ce  recueil  qnelqtiet 
maiiripnx  de  ietn-BaptisIe  Localello. 

CANDEILLE  (PisntE-JotEFn),  conpMi- 
iMr  dramBtiipie.iié  à  Extaires  (Nord),  le  B  dé- 
cembre 174t,  Ht  Ml  éiDdet  muitcsiu  comme  ea- 
rantdedHBor  kLllle,etTfnt  k  Parii  ionqn'll  eut 
atteint  as  nngliènie  ann^.  En  tTtT  fl  M  admit 
il  PAcad^ie  rojale  de  raïuiiqiie  pour  j  ebanler  la 
iMMe-tallIe  d*na  In  chaura  tt  le»  cocTphto.  Il 
f  resta  dii-aept  am,  et  «e  retira  k  la  dMure  de 
l7Bf  ,  avec  nne  penilon  de  700  rranct;  réduite 
enaollB  au  tien.  Revlté  au  mime  tliUtre  comme 
chef  du  ciiaat  en  1800,  r^tonné  le  IB  décembre 
ISOl,  rappelé  de  nouTeau  ta  1B04,  en  raoïpla- 
cenMntdeGaichard.qui  l'^ft retiré, et rélbnné 
déilnillTeintait  la  15  mal  ISOï,DTec  une  pension 
de  1,500  frtnca,  il  ae  retira  I  Chantilljr,  où 
H  ait  mort  le  M  arril  18ï7,  k  Tige  de  qoatre- 
Tingt-daui  «M.  Lei  premien  ouvrages  qui  Tirent 
connaître  Candeille  comme  coinposileur  turent 
de*  motets  qu'on  eiéenta'  a»  ConRert  spirituel  : 
ili  furent  applaudis.  Ce  snceis  flt  naître  en 
lui  le  dé>ir  de  traTtiller  pour  le  tbHlra.  Il  dé- 
buta par  la  musique  d'tui  diTertluement  de  No- 
Terre  qui  Tut  ajoulé  an  Curivux  imiixret,tt 
qu'on  exécuta  b  U  ComMIe  Tninçaise  le  27 
BOût  1778.  Ce  diTeifkwment  fat  sulTld'nn  autre, 
»)mili  aui  Deux  Cmuleua,  et  qnl  tut  exécuté 
le  30  aoAl  de  la  même  tante.  Au  mois  de  no- 
««mbre  snivant ,  Il  refit  hts  parties  de  ch«at  de 
Pacte  de  la  Ptvvatçale,  dans  les  Fêla  de 
Thalle,  opén  de  HonreL  11  a  relïit  depaii  lors 
toute  ta  musique  du  même  onvrsge.  Enfin  ,  dans 
le  court  de  cette  même  annéa ,  Oandeille  6t  re- 
présenter derant  le  nii  Laure  et  Pétrarque , 
afin  en  trois  aelee ,  qui  fut  joué  ensuite  sans 
succès  k  Paris,  en  PSO.  (M  ovTrage  ht  buItI 
d'un  repos  de  dnq  années,  pendant  lesquelles 
Candeille  quitta  le  thèttre  ponr  tiaTklIler  k  son 
opéra  de  Fluoré,  ow  la  Congvétê  du  Pérou, 
en  cinq  actee ,  qnl  Tut  représenté  en  17S5  et  qui 
n'eut  que  iieurr^résenlations.  Cette  pièce ,  lé- 
dnile  cd  quatre  actes,  avec  beaucoup  de  cban- 
gementi  dans  U  musique,  fut  reprise  en  1791  , 
mais  ne  Tut  pas  plus  heufense.  L'ouTi^e  qui  a 
fait  le  plus  d'Iionneur  au  talent  de  Ctnd^le  est 
hmiitique  nouvellequll  seompoate  potir l'opéra 
de  Coitor  et  PoUux.  De  tant  ce  que  Rameau 
avait  écrit  pour  le  poème  de  Gentil' Bernard  , 
Csndellle  ne  consurTa  que  l'air  Trlttet  apprAt, 


le  cbŒur  du  second  acte,  et  ceint  de*  démuM  an 
qustiiime;  tout  le  reste  était  de  sa  eompoakIcB. 
Cd  opéra,  qui  lui  joué  la  U  JuIb  17SI ,  eut  taM 
de  sneoéi,  que  dua  l'eqMca'de  hnH  ans  il  oWlnt 
cent  trente  repréientatioos;  ayant  été  repria  le 
U  décembre  1814,  Il  en  ent  encore  TÎngt  jt»- 
qa'en  1SI7.  Oa  connaît  autal  de  Candeille  ta 
Xort  de  Semtrepaire,  pUce  de  drcoastanca, 
qui  Toi  jouée  k  l'Opéra,  et  qui  n'eot  qne  Irais  ra- 
prétentatloni.  Enfin  il  a  écrit  pluienn'air*  de 
danses  Insérés  dans  dïTcrs  opéras,  et  la  ransfqiw 
de  quelques  balleb  pantomimes.  Dans  tons  eca 
ouvrages,  Candeille  ce  se  montre  paa  un  cooa- 
poslteur  de  génie  ;  il  n'j  a  ^  de  création  véri- 
table dans  M  musique ,  mais  on  y  tranve  un  aaM- 
liment  juste  de  la  tctee ,  de  la  force  dramaliiiiM 
et  de  beaux  efleta  de  maiwei.  t>«  qualités  taf- 
flseat  pour  lui  assurer  un  rang  bonorahlt  parwi 
les  musiciens  français  du  dii-liuitième  nifcla 
D'ailleurs  peu  hvorisé  de  la  Ibrtiine  dans  ««• 
travaui,  il  n'a  pu  faire  oounallre  que  la  plus 
petite  partie  de  ses  auvrages,  parce  qu'il  lea  a 
écrits  BUT  des  poèmes  qui,  aprètavMr été  reçue, 
ont  été  refutés  k  une  Keconde  lecture.  Void  la 
liste  des  optnis  de  Candeille  qui  n'ont  pcwnt  été 
représentés  k  l'Opérada  Paris,  et  dont  les  parti- 
tions ont  été  entièrement  achevées  :  !•  Les  5a- 
btnuilet,  ou  TIAuIIe  et  Délie,  acte  d'opéra  det 
Ffiesgrecgueiet  romafneijreprésentéen  1777 
sur  le  théAtre  particulier  du  diic  d'Orléans,  nie  de 
Provence.  Cet  acte  fui  présenté  au  comité  de  l'O- 
péra le  b  mars  1778  ,  maia  II  ne  (iit  paa  admit. 
Pins  tard  Candeille  fit  recevoir  cet  ouvrage  après 
en  avoir  rdait  quelques  scknea  et  y  avoir  ajonU 
lin  réle;  la  musique  Fut  copiée,  les  rOlea  farent 
distribuésk  Dérivis,Hoarril,meidan>ea  Albertet 
Gimnier,  mail  il  fut  définitivement  rejeté  par  le 
jury.lelnuirs  \&it.  —  a' Lei FAe$ iMpervatet, 
pastorale  héroïque  en  trois  act^s  ;  la  partitioa 
était  écrite  dés  1777,  m  sis  l'ouvrage  lut  refnni 
k  une  seconde  lecture,  en  1783.  —  3*  L'Àmotw 
et  Ptyehi,  opéra  est  trois  actes,  1 780.  —  4"  Bac- 
thvt  et  Értgone,  eelrée  pour  Im  Fétet  de  Fa- 
phot,  1780.  —  5>  Dtmaé,  opéra  en  quatre  acte», 
refusé  le  19  Horéal  an  iv,  refait  H  refusé  de 
nouveauté  11  thermidor  an  vu.  —  8°  Divarli*' 
sèment  paitoral  pour  le  concert  de  litle,  en 
178S.  —  7<>  ioMiKI  et  Ifdàe.  opéra  ea  tr«js 
aetei,  partlUon  aelMféeen  I7S4,  poéOM  refsué 
k  la  seconde  lecture,  le  »  février  I7U.  ~ 
8*  Roxaite  et  Statfra,  ov  tet  Veuve*  d'X~ 
lexoHdre,  mnrique  écrite  par  ordre  du  gouvor- 
nemetiten  Pan  ir,  pitea  reftisée  le  28  nivOee 
au  Tir ,  puis  admise  avec  des  changements,  et 
rqeléede  nouvean  le  14  jnUlet  tB13.  — S'/A- 
rfbloieMdélatcte.opéraen  Irolsaclet.CaiMMIla 


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CANDEILLE  —  CAJIGE 


174 


«inapoM  la  mutique  puorUre,en  i7sl;dMi 
Mtifite,  la  nuiiquc  (ut  copiée >  Im  déGonIfolu 
féal»,  et  l'oa  Bt  Tingt-deui  rJpdUUoMdsI'ou- 
mtti  oteUDoliu  il  ne  (ut  pu  reprtaeoU.  — 
M*  Lu  Jtnx  Otgmpi^ptei,  iDden  opéra  m 
m  Mie  reinii  en  mualque,  refn  *u  camité  de 
ropta.le  31  mu*  nSi.tMwaoDrtftétmti. 
—  ll^jBruhu,  opéra  eu  Irob  aciei,  compote  en 
1791,  ptr  ordre  dn  gouTOnementi  dod  repré- 
telA.  La  paMilioa  Mt  daui  la  bibliolMqne  de 
rOpfai.  —  13"  Tilhon  et  l'Àiinre,  ancien  opéra 
Nuia  ea  mu^oo  eu  l'un  ti  ;  la  ptrtitioa  n'a  pat 
élé  tcbeiée.  ~  i3f>  gagù»dt ,  comédie  Ijriq ne 
CI  trois  actcB.  La  partition  était  finie  en  l'an  tu; 
iMrAlH  étaient  CDpiéa  et  diitdbuéi,  mais  la  pièce 
n'a  paa  été  repréienite.  —  14°  Pilhyt,  pastorale 
héroïqpe  en  deux  actes . 
GANDEILLE  (AnturJoLii).   Vofes  Si- 

BIHI»  (M"*), 

CANDELERO  (.  .  .  .}-I>*n«lMméiuolrea 
da  l'Académie  rojtle  dea  adencea  de  Turin 
(t.  XXII,  pour  les  anoéet  IBIS-ISU,  p.  Ixii), 
10  Mémoire  de  cet  auteur,  tw  la  Modulation, 
M  cité  coiDDM  eiiataat  ta  tnaniucril. 

CAJWDIDO  (Loto],  eompaalleor  et  tHoom 
■or  le  liolon ,  vivait  à  Venlat  an  couunescenienl 
do  dix-hultiima  ilècle  :  on  a  de  loi  :  Sonate 
per  caméra,  a  eloUiu  mJo  con  viotoneeUo, 
op.  1;  Veniie,  1711. 

CAMIklO  (Ptmo),  DOmpoiiteur,  né  i  Vé- 
rone, I  a  tfail  repréKofer,  en  ib34,  l'opéra  inli- 
Inié  lAtigMa  a  Kvberto.  Deux  ans  après  il  donna 
dant  la  méoM  Tille  la  Fidmaata  delV  itaU , 
«t  en  1S37  il  DtuUo.  Aprèa  un  repos  de  plu- 
deora  annéee,  Candio  a  fait  représenter  sur  le 
Même  ttkéltra  la  SptdtUo»e  per  la  luna, 
opéra  Imurre,  en  laii. 

CANDOTri  (0.  JuN-BAPTisra),  mettre 
de  cfaafclle  de  l'é^ilise  colUigiale  A  CiTidale,  dant 
le  Frioal,  est  né  dans  celte  proTisee.  Homme 
iaitniil  dent  l'Iiittoire  de  ton  art,  il  a  Tait  beau- 
coap  de  recberebet,  particalliretnent  anr  les 
mMidenu  du  Frioul,  «t  )e  loi  tnii  redevable  de 
bonnet  noticea  lur  «es  arljtlet.  On  a  de  M,  Can- 
dom  on  écrit  estJDubla  Intitoié  ni  c'mUo  ec- 
tlttlatUeo  e  ntUa  mvtiea  di  ekiaa,  Dtuer' 
tnlùM;  Teneiia,  1847,  ln-8*. 

GANELLA  (JCaona),  moine  de  l'ordre  dei 
Frtrei  prMieurt,  né  dana  le  Piémont,  a  publié 
à  Milan,  en  leM ,  un  litre  de  moteb  ponr  la 
We  dn  Roaaire. 

CANETTI  (Fuflçota),  compoaitear  dra- 
■tatiqoe,  né  k  Crème,  fera  le  lôllleu  dodii- 
UrilHma  tltele ,  a  Acnt  pour  le  tbéttre  de  Bres- 
à»,  en  1784,  un  opéra  boulTe  ialilalé  l' Imagi- 
Mrlo.  11  a  été  nommé  deimîs  lort  maître  de 


cbapdte  de  ta  catltédraie  de  oetle  tille,  et  run 
dM  huit  membres  de  la  tecUon  musicale  de  l'Ins- 
titut des  aciencet,  lettiea  el  irta  du  roiaunte 
d'Italie,  (te  cannait  de  lui  one  messe  i  huit  par- 
ties réellat,  dant  le  ttjie  du  coalrepcùil  rogné, 
qiû  patae  pour  un  diel-d^uire.  CanelU  fNalt 
encore  en  1S13. 

Un  antre  compositeur,  né  t  Viceoce,  et 
noaund  aosti  Fnmçoii  CanelU,  a  bit  représenter 
dant  cette  tille,  en  1830,  un  opéra  intitulé 
EmUia,  at  en  IMi,  Franeaiea  dt  Slmtnt. 
Saul,  oratorio,  a  été  e&écuté  tout  le  même 
nom,  i  Tenlte  en  1B46,  et  k  Miltn  l'année  tul- 

CANGE  (CHÀBLuDUFnESXE,  tienr  DU), 

né  à  Amient  le  IS  décembre  1610,  SI  ses  étu- 
des dieslea  Jésuites  de  celte  tille.  Après  let 
atoir  acbetéet,  il  alla  bin  toi^dnnt  à  Orléans, 
et  fol  refu  atocat  an  parlement  de  Paris,  le  1 1 
aoftt  lfi31.  Ëlaot  retourné  à  Amiens  qodqaea 
années  après,  il  r  épousa  la  fille  d'un  trésorier 
de  France,  et  acheta  la  cbarne  de  son  beau-père 
«n  1646.  La  peslequl,ea  160^  ratageait  la  tille, 
le  Torfa  d'en  sortir  ;  A  tint  t'établir  A  Paria ,  dont 
le  séjaur  coBveaait  a»  inmeotos  reclterches  que 
lui  demandaient  te«  Iratanx.  Il  mourut  dant 
celle  tille,  le  IJ  octobre  IBBS,  Agé  de  toixanle- 
dix-bnile  ans.  Parmi  les  outrages  de  ce  autant 
liomme,  qui  tous  proutent  une  érudition  pro- 
diseuse,  on  romarqoe  lea  auitaalt,  dant  les- 
quelt  on  troutc  des  mseignemeuts  précieux 
tor  la  matit|ue  du  moyen  Age  :  1°  Gloitarivm 
adictlploreimedi^  ttlnfinuelatinilaUs,  Pa- 
ria, 1678,  3  toi.  In-M.,  dont  let  bénédictins 
de  la  coi^iégatioa  de  Saint-Uaur  ont  donné 
une  excellente  édition  «i  e  tolames  in-fol.,  Pa- 
ris, l73a-17Se.  P.  Carpenlier,  l'un  d'eux,  a  publié 
depoit  lort  ua  aupplteieat  aaas  ce  titre  :  Gloi- 
tariu»  Hoiwat  tau  SvfplemantuM  ad  au- 
ctiorem  Qloitiaii  Canglanl  editloneia;  Paris , 
1766,  i  toi.  In-fui.  Doe  nontelle  ëilitian  aug- 
mentée et  retoeateeaoin-decel  ouvrage  a  été  pu- 
bliée clieaMH.  Didoirrèiet,  k  Paris  (1840-18^.0), 
7  tol.in-4*.  Lealermetdeuutiqueexpliquésdanf 
ce  gloasaire,  ateedea  détailatrèt-cuiloux,  sont  : 
AccaïUan,  antlphoiia,aaUUlropha,  apertto 
aOatiM  ,ballo,  beaiolU*  ,blehUum,  eabellum , 
cantala,  eaiMeMiàm,  fiOHtlcmn,  eanlllena 
Rolatuii,ea»tile»atiti,  cattlorei,  canioriam^ 
conAu  teclettef Ueiu ,  capUvla,  clavls,  cor- 
mare,  eomieare,  decertttim,  dUeanda,  do- 
cticamu,  ditleiana,  eeigllans  stuUum,  faba- 
rfui,  fauiietut,  finnare, /ûcula, /Ulcolas, 
fiiçdora,  impoture,  infantes ,  jttbllxas ,  leu- 
dvi,  meHilicare,  vulodi,  melodiare,  mclo- 
dima,  melodiu,  modiiUutrc ,  modtu,  notif. 


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CAHGE  —  CANNABICH 


tfdarfiun ,  «ffertorium,  paraphtmistx,  pari- 
faMM,jm«vma,if7icinnlvni,n(f  «racw/x,  troc- 
(Jni,(rartiu,(ridn*uni,Tiocaa»,iHiu,  Leslennei 
■àe  musique  inilrn mentale  «ont  :  Acetabulwn, 
xtenervvm  ,  bataUum,  batllliu,  bmtdosa , 
burda,i:alameUa,  ceelamliart,  erataviellut, 
eeromeUa.chrolta,  dlola,  ctançorium.claro- 
su3,clano,cUasiettm,  cïaxeiuBx,eloea,eomii, 
eorrigiuncvla,  eymbalum,  fthia,  flaata,  Um- 
dlt,  magadiitm,  monàcKordvm,  mv*a,  muta, 
nablliare,  nacara,  orga»am ,  paadurltare, 
piffenu,  pleetrvim,  psaltertum,  puiiare,  ri- 
gàbelUim,  roeCa,  samùnca,  ilgttvm,  jtaBa, 
tttva,  tymphonta,  lHaiiûlun,  UittinMtbvlum, 
atUitmuni,  tojiabulum,  turtnri,  tympanum, 
tynpoiUitra,  vttala,  vocidvctm.  \oj.  >unl 
Glouarium  ad  seHpltyret  medi»  et  (n^nue 
grKCitaUt;  Panl,  lOBS,  i  toI.  in-rol. 

CANOIOSI  (Artoine),  iti  t  Hilie,  dans  I* 
cecoBdc  moitié  du  teiiitoie  sltcle ,  «tt  connu 
par  un  recueif  de  molels  qui  a  pour  titre  ; 
Meiodia  taera  aies  coei.  Milan,  Melcli. 
Traditi,  iBil,  In-tû. 

CANlS(CoBi<Eii.L£),campoiit«ur belge,  dont 
le  non  Qamand  était  de  Bondt,  naquit  i  An- 
vers dans  la  lecunde  moitiÈ  <]a  quIniiènM  aitcle. 
Il  (ut  attaché  ïréeliMHotre-DaDiedecrttfl  Tille, 
en  qualité  de  diapelain-Glianlre.  Sa  eompoal- 
lloM  Minl  répandues  dans  les  coHeelions  pa* 
bUéeaiLouTala  etk  Anven  pendant  le  coura  du 
teiilènie  dècle.  On  troive  snrlovt  de  lut  de* 
canon»  bien  faits  dan«  te  cinquième  livre  de 
Ckamoru  de  dtven  ouf  «un  (  Louvatn,  ISU). 
Burner  a  donné  une  clianson  (rui(aise  de  Ca- 
nli'dâùs  le  IroisiAme  volaine  de  son  IlUtotre  de 
la  Dtiuijue  (p.  309);  elle  comineacc  par  cea 
mota  ':  Ta  tonne  grdce  «t  mainfim  graeievx. 
Vn  recueil  de  nwleta  à  dnq  voii,  de  Canfs,  a 
élé  publié  sous  ce  titre  :  CaMUmet  taera  le* 
moiettaq>ti»qnevoemK;'Li)nD\\,  IMt,  ln-4*. 
Le  recueil  intitulé  CmcmiAu  oelo,  lex,  fuln- 
qae  el  qualuor  voeum;  omnium  jveundù- 
siiai,  mupiam  aiUea  île  mâiti  (ÂV9v.flK 
VindeUcorynn,  Pliil,  Ulilmrd,  IMS,  peUttn-i- 
obi.),  conlient  des  pièces  de  Cauii.  On  Irauve 
aiisBÏ cinq  motets  à  4volx  decemuaiuen  daus  la 
collection  qui  a  pour  litre  :  CaiMonex  sele- 
elUtimx  gvalvor  voeum.  Ab  eximtis  etprm- 
stantlstlmii  Cxiarex  Majestatit  eapOix  mu- 
ticit  H.  Comelio  Cane.  Thoma  CrsgvlUiMe, 
NtcoUu  Payen  et  Johanne  LestaMer  orga- 
ttUta,  eompoiit»,  et  in  eomititi  Auguitani' 
itiidlû  et  ImpeiuU  Slgltmvndl  Salm^eri  ht 
tueem  mditM;  lUd.,  1&48,  petit  in-4°  obi.  On 
voit  par  ce  litre  que  Csnia  était  attaclié  k  la 
chapelle  de  l'empereDi  k  l'époque  où  ce  recueil 


fut  pabKé.Ce  compoeiteur  avait  ceaaë  de  Tivre 
en  lïSS,  lonque  GnichanliB  icri*>lt  i> deeerip- 
tion  des  PaTs-Bas. 

CANISIUS  (Ilnnf],  uquitk  NiBègoe,  vers 
le  mtlicB  du  seiaècie  sièele.  Apria  avoir  bM  ee* 
études  t  levain,  il  Ait  appâté  k  IngoIclMtt, 
o<i  il  enseigna  le  drott  canon  pcwlaM  *i«|{let  un 
ans.  11  est  mort  en  tai6.  S»  ÂnUpUt  ItcUamm 
oïl  été  pntrilées  k  iBgolaUdt,  IMI  k  l«M.  7 
vol.  ln-4*.  Il  en  a  été  fait  one  meitiCBre  «dktm 
k  AnMterduB.sMS  la  mbrlqBed'AaTcra,  t7M, 

eoneitiorun  d*  CmUn  Somtmo;  ans  b  date 
de  884,  de  Ctnta  Cregortamo,  1.  U,  p.  Ht,  et 
p.  1B8,  os  étirait  de  Sotktt  :  QkM  eingmlM  Ut 
term  (n  mpeneripUooLe  îlçnl/teeKl  cantOmta, 
etc. 

CANNABIGB  (  Captât»  ),  maître  de  U 
chapelle  de  l'électenr  de  Bavière,  oaqnit  i 
Maiil>eim  en  I73i.  Son  père,  Matlitts  Canna- 
bkh,  natUte  de  la  conr,  Inl  donna  lei  proniera 
priBcipes  de  la  musique,  et  le  mit  enauite  moi 
la  dlrectlnn  de  Jean  StamiH  le  père.  LMsqo^ 
eut  acquis  un  beau  tatenl  sur  le  vtoloD,  le 
prince  Chartes  Tliéodore  de  Bavière  l'envoya  k 
ses  frais  en  Italie  pour  y  étudier  la  compost' 
Uwi  :  Il  }  reçut  des  lefona  de  Jomellt  pendant 
trois  ans,  et  revint  1  Hanhelm  en  1703.  Din 
aiu  plus  tard  il  fut  Bommé  cbef  d'orcfieslre  de 
l'Opéra  italien,  el  flt  preuve  de  beaocMtp  de  la- 
leul  dans  cet  emploi.  En  I7TS  0  alla  rcnplir 
tes  mèmej  fonctions  i  Munich ,  ob  le  prtece 
transporta  sa  coiir.  Co  fut  ven  ce  temps  qu'il 
écrivit  on  opéra  intitulé  Ataettja,  qui  fbt  gravé 
k  Manheim  en  IT7b,  et  un  grand  noiiibn  d« 
ballels  qui  eurent  beaucoup  de  Rreoèa.  Os 
cite  siirtunt  avec  éloge  celui  de  la  Descente 
d'Herevi»  atueSnfen,  représenté  kCnasel, 
dans  lequel  bn  quintelto,  exécuté  par  BnrUi, 
les  deux  frèrea  HIcLI,  Palsa  et  Baimldrk,  eici- 
lail  l'ealhouiiasme.  On  connaît  de  lui  les 
œuvres  de  raudqne  tnBlnin«otale  dont  les  titres 
suivent  :  l»  Sli  quatoor*  pour  violon,  ROIe, 
allô  et  basse,  «Buvre  1*;  la  Haye,  in-fol.  — 
1°  Trois  sjrmplionies  k  grand  orchestre.  —  3»  Sii 
trios  pour  duDi  violons  et  vl^oocdle,  lonvre  3  ; 
Hanbdm.  — 4a  Six  duos  pour  (IQte  et  violon, 
œuvre  4;  Hanbeim,  1707.  —  i'  Six  qualiiurs 
pour  deux  violons ,  alto  et  basse,  œuvrek;  Man- 
Leiin.  —  0°  Tnls  concerfj  pour  violon  pria- 
cipal,  deni  violons,  alto  vl  liasse.  —  7oS!s 
BfiQplionies  cuncertanlespMir  deux  Sûles,  avec 
deux  fioloui,  allô  et  basse,  ceuvre  T;  Paris 
17S9.  —  80  Recueil  des  airs  de  ballets  pour 
deux  violons  et  clavecin  ;  Manlietm,  1775;  ifiiatre 
parties.  Caonahich  mouiut  en  iras  k  Francfort- 


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CANNABICH  —  CAINTEMIII 


175 


sor-lïMein,  bu  il  «tait  illA  »oir  son  lirs.  Mazarl, 
qu)  Mllmait  Im  talenb  de  cet  artirie ,  en  parle 
ar«c  éloge  dan*  ms  Jcttm. 

CANNABICH(CB«iLEs},flhdu  prëeé- 
denl,  naqait  k  HaiitMlin  en  1704.  A  l'tge  de 
quatre  ans  il  comineafa  Pétode  du  Tfolon  et 
do  claTedu  ;  dans  u  neoviAnw  année  il  prit 
d«  ktCB»  de  Erk,  premier  Tiolon  de  la  cour, 
«t  apprit  riiannonie  et  l'accompagnement  mu* 
la  direction  de  Giwiti.  Trts-jeune  encore,  il 
•ujagea  stm  Ad^tsIc  Lelirun ,  Tirtuose  eé- 
Mire  sur  le  haulboia,  et  ]ona  avec  ■acota  dana 
Im  priDcipalea  tIIIm  de  l'Allemagne.  Da  retonr  à 
Mimicb,  il  fol  placé  en  1784  i  l'orchaatTe  de  la 
«Mr.  L'aanéeaol*aala,il  partit p«nr l'iUlle, afin 
d>  aagmeDter  aes  eonnaisranMi  ;  et,  lortqoll 
lerinl  t  HnDicb,  Il  prit  encore  de«  le^osï  da 
rmipoeltloii  de  P.  Wtnter.  Ka  I79S,  il  fui  appelé 
en  qnaliU  de  direelear  de  mualque  t  Fram^ort- 
wr-IC'Mein,  el  aceepla  ces  (oocliona  poor  qualre 
ont,  ater.  la  parmiuiaa  de  aon  prince,  eoDierrant 
DtaUBolBS  aa  plaoeau  service  de  la  coor  de  Sa- 
iKtc.  It  j  éfwusa  la  canlatrice  Joaéphiiie  Wonileck 
tu  1798.  Deux  tUB  aprèa  11  fut  rappelé  i  Munich 
jHMr  «Dccéder  k  «on  père  dans  la  place  de  di- 
iwteBr  de*  CMtMrta  de  la  cour.  Il  fit  alon  re- 
présenter deux  4^iéras,  OrpMe,  et  Pahner  et 
Antalle,  qui  eurent  du  wccèi  :  un  en  a  paré 
les  ouTertures  et  les  alra.  Ce  fut  Cannabich  qui 
compoM  k«  alra  de  balleli  de  l'opéra  d'Jmr. 
Ea  1805  II  fut  aOTOTé  par  son  gaaTernentent 
i  Paris  poiir  j  étudier  le  mode  d'aueignemml 
du  Conserraloirede  musique.  De  retour  dans  sa 
(utrie,  il  j  fut  atlaqaé  d'une  Sè*re  nerTeuie  qui 
le  mit  an  tombeau  le  1"' mars  180S.  On  agraréles 
envrai^  soWanIs  de  sa  eomposllioa  :  lo  Gidx- 
chhtiafeger  Hotart'i  lu  Klatleraiuwge,nM 
Mouirti  BntsIbUfU  ;  Hamboun;,  1797.  —  1°  VI 
Bevtêche  lAeder  amKUivien;  Munich,  170S. 

—  3»  XIV  VarMltnu  pour  le  clavecin  sur 
Mr  :  ^  SeMliseW  und  a  AfliiuH  ,■  MunIcL  1798. 

—  i"X  Var:aUom  pour  le  clavecin  N.  î; 
Noiieh.  1 7M.  —  S"  Kf  rriM  jKwr  deux  etoloiu 
H  violoncelle,  op.  s.  —  «•>  YI  Duei  pov,r 
flûte  et  «JoEon,  op.  4.  —  Te  VI  Canumelle  a 
3  B4f>Dcj,  cMieemboIo,  op.  5;  Mtintch,  isoi. 

—  s»  Pof-powTl  povr  (feux  violons  cmuer- 
tmit,  op.  e  ;  LeiMiok.  —  9*  Ouverture  à 
fmtd  orehetlre,  cif ,  7  ;  Letpiick. — 10*  Orande 
Si/mplumle,  op.  B;  Laip^ck.  —  ii»  Concerto 
pour  ntofon  principal ,  op.  9.  —  W  VI  Can- 
MMffe a 3 cooJ, op.  10;  Munich,  1803. 

CANNICCIARKD.  PoaPEo),coinposlteiir,  , 
de  l'fcole   romaine,  devint  maître  de   chapelle  1 
de  Téglise  Sainte- Marie-Majeure    an   mots  d 
niirs  1709,  et  mourni  su  serrice  de  cette  ba^ill 


I  ifiK.- le39décenibrel744.illégua«abîb<iolhh|ne 
muslralc  aui  archives  delà  cliapelte  où  ilanlt 
passé  la  plus  grande  partie  de  la  Tfe.  On  a  dee« 
compositeur  des  niesaei  et  des  moletj  h  quatre 
dKFurs,  qui  se  trouvaient  auirelois  k  Saint*- 
Marie-Majeure;  mats  les  Brcbi*es  d«  cetto 
égiiae  ont  été  dépoaitlées  de  loale  la  mouqne 
qui  s'f  truuTail ,  corqme  celle.s  de  tontes  le« 
grandes  diapeUes  muilcale*  de  tonte  l'Halle. 
Ces  périt»  sont  déplorables  pour  llilstoire  de 
l'art.  M.  l'abtié  Santiui,  de  Rome,  possède  dl- 
Terses  conipotlUons  aianuacrites  de  Cannic- 
ciari.  parttcullèreuMnt  :  |a  Deui  messes  k 
quatre  toi».  —  jo  Ave  geghta  eali ,  k  qualra. 
—  30  Des  messes  k  dnq  Toii.  —  40  Dma  flr- 
ntavit  k  troll.  —  b*  Salva  nae  t  trais.  — 
6»  IntofuUt,  k  dnq.  —  T  cinq  messes  à  bnlt 
Toix.  —  Bo  Une  meuia  pastorale  i  boit.  — 
Bo  Une  messe  k  neuf.  —  lo»  Terra  trennUt- 
f  10  BeneOtetits  DombiiM  k  tiuit.  —  13*  Deox 
Magnificat  à  4,  avec  orgue.  — 13*  Une  messe  i 
10  Toii.  —  Des  Répons  pour  la  Noël ,  et  beaa- 
cogp  d'autres  pièces. 

Il  y  a  beaucoup  d'apparence  que  t«  maître  ■ 
est  le  même  qni  a  élé  nommé  CofMlcdoNl 
par  Gerbar  {Nwet  Lox.  der  TonkUnitler), 
et  qu'il  dit  être  auteur  d'une  messe  i  série  nix 
en  quHtre  chœurs ,  datée  de  1876.  (  Ne  serait-ea 
pas  16»?  qu'il  faut  lire?) 

CA.NNOBIO  <ALBUiinki),  saTant  lilléra- 
(eur  italien,  né  t  Vérone  vers  la  mitleo  du  seiiième 
sièUe,  a  donné  an  pnbHenne  dluerlatlon  httta- 
lée  :  Brève  Trattaio  topra  le  Académie  In 
mtufea;  Vnise,  IS7I,  io-4<>.  Hajm  el  Pontaniai 
Font  mention ,  dans  leurs  Bibliotlitqueg  ilaHen-' 
nés,  d'un  savant  nommé  Al^eandre  Canovio, 
auteur  d'un  traité  de  musique  ipécuislive  dont 
le  mmoscrit  ser^  k  la  Ulillollièque  de  l'Ins- 
litut  de  Bologne,  li  ne  serait  pas  impossible  que 
fîannofrlo  et  Canovio  htssenl  la  même  per- 
sonne, et  qn'il  n*j  eSI  qu'une  alléiation  de  nom 
Ans  le  dernier,  r>ar  le  ebangcfuent  de  6  tnv, 
lUinlîly  a  de  numlHeux  exemple*  en  Italie,  e( 
sarlout  à  Tenise.  N\iuhHoni  pas  cependant  qne 
les  deux  anteurs  AtH  disent  que  Canovio  vécot 
an  quintièine  siècle  :  slls  ne  se  sont  pas  trompés 
sur  l'époque,  la  conjectare  tombe  d'elle-même. 
CANOBIO(UHjkBLCB),  Tit^oniste  italien,  éUit 
attadié  k  l'onehcKlre  de  l'Opéra  k  Saint  Pétert- 
liDurg,  «n  17H.  On  a  de  sa  coniposilion  :  Siv 
Duo» pour  /l&te  et  vlolo*,-  Parts,  iTSi), 

CANTEUIR  (  DénËmius  ),  prtnc«,  naquit 
enMoldavte.le  ICbcIobre  1073.  Il  fit  ks  premiè- 
res nrmee  sous  lidireotkiu  de  son  père, en  1093  : 
I  11  la  inort  de   celai-ci,   il    fut   nommé  par  les 
!  barons  delà  province  pour  lui   succéder;  mais 


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170 


CAHTEUm  —  CANTU 


e  rul  point  CMinmM  p»  U 
|>orte,  et  il  lUa  lim  k  Contluitisople.  Nomme 
plu  tarJ  tK»pod>r  da  Ho1d«Ti«,  il  refiiM 
deux  rois  Mlle  dignilé,  et  h  l'accepta  que  lur  la 
promsue  qui  lai  fut  Caite  qu'il  aérait  alfrancbl 
lie  toute  wpèce  île  tribut,  pendant  qu'il  gaurer- 
iwnit  cette  province.  Trompé  dut  «on  «llenle, 
il  traita  arec  Pierre  le  Grand,  et  II  fut  couTcnu 
eotre  eux  qu«  1»  Moldaiie  «erait  érigAe  en  priud- 
ptuté  béréditaire ,  et  que  Déméliiui  Canlemir 
jwndrail  m«  troupea  k  r^les  da  l'empereur.  Ce 
MUé  ne  put  être  eiécuH  h  caïue  de  la  Iraliiaou 
ika  Moldaves  ;  D^métrius  fut  obligé  de  a'enfuir, 
et  de  ae  réfugier  dans  le  camp  de  ion  allie. 
Men«  créa  Canlemir  prince  de  l'empire  ruaie, 
ol  lui  douni  de  granda  UabUuemwtt  «b 
Ukraine.  Il  moumt  dant  tes  terrea,  le  31  aoilt 
1713.  Cantemlr  pariait  le  lurc,  le  penan,  l'arabe, 
le  grec,  le  latin,  l'ilalinn,  te  ntije,  le  RMld«Te, 
et  entendait  fort  Ueu  le  grec  ancien,  reaclaTOD 
et  le  français.  Il  était  Ter>é  dans  le«  tcisncet,  et 
ptrticulièreiiMOt  dani  la  muilqoe.  Dana  «ob 
ffittotre  d«  l'agrandlttemeiU  et  de  la  déca- 
dutce  de  l'etl^ire  oitomatt,  traduit  en  Tranfais 
|iar  Joaqaiéres,  d'aprét  une  version  anglaise 
(  Pari^  1743,  in-4<>  ),  Démétrius  dit  qu'il  a  In- 
troduit l'art  de  noKr  la  musique  cbet  les  Turcs 
de  CoDSlantlnople.  SuiTanl  Toderiul ,  Canlemir, 
à  la  demande  de  deux  ministres  puissants ,  écri- 
ill  ea  turc  un  traité  de  nndqne,  tA  le  dédia  au 
«bIUb  Aclimed  II.  vUlotcBa  afiirnie,  dans  ses 
Mémoires  sur  la  musique  des  Onmtaax,  que  les 
Bgnes  dont  parle  Canlemir  aont  aujourdlial  ab- 
solument inconaosaui  Turcs.  On  a  aussi  de  ce 
pnoee  Inirodvettom  à  la  niwfjiM  (w^iie, 
en  moldave  ;  maonscrit  In-S",  qui  se  trouie  i 

CA.NTIIAL  (  ADGVSn  ),  flatiste,  né  k  Lu- 
ImcIl',  éUitatUcbé  au  tliéitte  de  Uambonrg  en 
1>33.  Kn  1847  11  01  un  tojage  k  Cupenhagoe  et 
a*;  fit  entendre  avec  Miccèa  :  le  roi  de  Daw- 
■naA  lui  fit  don  d'une  médaille  d'or.  Ar- 
rivé k  Leipsick  daiM  l'année  suivante,  il  y  ob- 
tint la  place  de  directeur  du  corps  de  musique 
de  la  garde  nationale.  On  coanatt  de  cet  artiste 
quelques  compositions  pour  ton  instrument  et 
des  danses  pour  le  piano, 

CANTINO  (PuL  },  organiiU  de  l'élise 
Saint-André  k  Mantoue,  T;écnt  dans  la  secoodf 
moitié  du  Mittèmé  sIMe.  On  a  imprimé  de  la 
.  compo^tion  MadrtgaU  a  <Anqvs  voei ,  libro 
prima  ;  m  Venetia,  preuo  Giaeomo  Fincm/1  e 
Sieciardo  Àmaditto,  IbfiS,   lo-*'  obi. 

CANTONE  (La  P.  S£buhin)  od  CANTOfll, 
nédaoi  le  Milanais,  fut  moine  de  Mont-Cauin 
■u  monastère  de  Ssint-Simplicien,  vers  la  fin  du 


seidime  tiède,  et  auuite  orpniata  de  l'église 
cathédrale  de  Milan.  Il  •  putilié  les  ouvrages  tsi- 
vaola,  de  sa  eomposilioa  :  i°Ca»tm«tUa  In; 
Milan,  tus.  —vCtouoHBUtatualtTovoei;- 
ibid.,  I59S.  —  3*  Sacrai  emtUoitet  8  vocit»  m 
port ifura,-  ibId.,  )&».  —  !•  Yeipri  a  venetU,  e 
faiiiàordôniaeiHqiievoci;Md.,lt(ii.  —  i'  1 
Foui,  le  LamaUaiiaTU ,  e  alire  eoie parla 
SetlivKiHa  tanla  a  eiiigiie;  Milan,  1903.  — 
6°  MoletU  aetnque,  lit.  i,ca»parMiira;\^ 
Dise,  lûa6. —  l'MottlU  a  à,  m.  ■i.cpnparU- 
t»ra;  Miian.  1M&.  —  »•  MoletU  a  i,  3,  4,  b, 
Ub.  4,  col  baiMo  conflniM  ;  Venise,  le3&.  —  9> 
Meua,  SaliHl  e  lelmieai  vocly  Venise,  1631. 
—  10"  Académie  festevole  ctmQ^lal»  a  tei 
voci  col  bauo  conlinwt ,  opéra  ai  tpirUitale 
reereaiioiu,  emala  de'  migllori  rltratti  de 
più  famoii  tniutci  dà  lutta  t'Evropa,  coa 
I'  ondonts  ail'  Infemo  ed  at  Paradiio,  cim- 
c«rM  di  vahi  <tulntmenfi,  ed  un  ptaeevote 
çl»oeeo  d' veeeUi;  Hilano,  Giorgio  RoUa,  1637. 
Outrage  singulier,  où  11  ]>  a  plus  de  manvws 
goût  que  d'originalité  réelle.  Le  P.  CanlotM  fut 
on  des  premiers  cumpotiteDra  qui  inlroduiaireat 
liant  la  musique  religieuic  un  style  concnlé  reot- 
plî  de  traita  de  vocalisation  plus  coavenablea  pour 
le  tiiéfttre  que  pouï  t'égiise.  Bodencbali  a  inséré 
dans  ses  Florilegli  Portent  un  motet  â  liuit 
TOtx,  de  la  composilion  de  Cantone. 

CANTOKE  (CiaoLino),  mineur  convco- 
toel.  maître  dea  novices,  «t  vicaire  an  couvent 
des  Cordelien  de  Turin,  vers  le  milieu  du  dk- 
teptième  siècle,  a  publié  :  Annania  Gregoriana, 
Turin,  1678,  in-4*.  (Testun  tralléde  plain-cbant 
de  peu  de  valeur. 

CANTU  (JuH),  ,eitaal«or  qui  dès  sa  jeu- 


que  la  mort  tnaiaaaana  avant  qu'il  eOt  atteint 
l'Age  de  vingt-quatre  ans,  le  9  mai  ISJ],  Fil» 
d'un  Unor  médiocre  (Antoine  Caolù),  qui  cfaan- 
taHenomau  tliéitraCarcanode  Hliauec  I81P. 
et  qui  depuis  fut  atUclié  k  la  cbapelie  de  la  Ca- 
Ibédrale  de  Bergame  et  mourut  en  iMl,  Cantiir 
né  k  Milan,  en  1709,  eut  pour  maître  de  cbant 
GcotiU,  et  lit  sons  at  direction  d'étonnants  pro- 
gris. Doué  d'Hoe  voit  étendue ,  pénétrante  «t 
d'un  beau  timbre,  d'une  taille  avanlageute,  et 
d'une  Bgun  inléretsante  et  etpressive,  il  ne  loi 
manquait  rien  pour  obtenir  dt  besui  succès  j  Ia 
légèreté  de  ta  vocatiialign,  le  goût,  M  une  pn- 
noudaUun  pore  et  correcte,  étaient  k*  carac- 
tères distinclifkde  son  talent.  Après  avoir  débolé 
avec  succès  k  Florence,  il  lat  engagé  pour  rO- 
péra-llalien  de  Dreide,  oii  il  excita  l'enlliou- 
aiasme  du  public;  il  ne  vécut  point  asseï  pour 
réaliser  les  espérances  qu'il  avait  données. 


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CAMU  - 

JieqaH  Canlli ,  frère  de  Jean,  était  compotl- 
bur  de  miuique  d'tgliie  s  Bergatne  en  1840. 
Un  iDtre  uuiideD-de  ce  nom  eat  prulesHur  de 
OHistqiH  h  l'JDstituI  des  ATeuglea  de  Mil». 

<:AAII]TI  {I>bilippi},  iTocatà  Reggio,  n« 
4  BoiogM,  Ter»  1790,  est  anteur  d'un  écrit  lo- 
tituK  :  Vita  di  Stanislao  Mallei,  tcriUa  da 
fiUppo  CoKuii,  awoçato,  aW  ÀcadenUa  fi' 
JarmtnUca  di  Bologna  deiÛcala;  Bologna,  18», 
Jn-B*  de  3b  fAffis,  avec  le  portrait  de  Matlei.  Il 
-a  paru  A  l'occa^on  de  crfte  notice  biograpliiqae 
ue  examen  criUque  qui  ■  pour  titre  :  Oa»rva- 
Liorù  suUa  vita  delP.  MaUei,  icrUla  da  Fi- 
iippo  Cmuti,  etc.,  Regg<o,  1830,  in-S°. 

CANITTJO  (PiEuiDB)ouCANUZIO,iur- 
Aonmé  Pof«mftmu,  parce  qa'il  était  né  i  Po- 
tïDta,  dana  le  roysame  de  Naplea,  tut  miiienr 
conventuel  an  commencement  du  «eteiime  liicle. 
As^lo  de  Ficcllone  le  dte  {Fior  angeUco  di 
muiica,  lib.  I,  cap.  U)  comme  autenr  d'un 
Irailé  de  manque  intitulé  :  Befitlx  /lomia 
m%tieX.  Teio  (Vuteo  Tatore,  p.  liiï]  en 
|iarle  ana«i,  roaiad'aprèa  Angelo  de  PiccitoM ,  et 
n'en  rapportequ'une  courte  cilttioD.  LeP.Hartlni 
liil  que  at  ouvrage  a  été  imprimé  i  Florence  en 
lïoi  ;  ForlKl  fixe  la  date  de  HmprtMlon  i  ISID  ; 
il  ne  s'ect  pas  trompa ,  car  un  oieroplaire  de  ce 
voliime  rantsime  >e  trouve  dani  la  bibliollièque 
4ti>a1e  de  Beilin ,  et  porte  en  elTet  cette  date.  £n 
(Oici  le  titre  exact  i  Segitle  /tontm  muateM 
édite  par  venerandma  pair,  fratan  (ste)  Pê- 
UniindeCaimtUt  Pof  entinutn  ordinli  Mtiwntm 
collecte  eaelÉeertinu  mittteorumdoctorvm  en 
maxime  Smerini  BoelU,  Gutdoaii,  Pitagora, 
AristoietUt  fric),  Mtri  RenUgli,  Fralrit  Btma- 
veatwre  deBH$eia ,  TMoru  et  nowwUonuit 
allorwin  quorum  nomiiui  brevitati*  cbhm  non 
«jfomiu.  Florentie  per  Berrwdum  Zuechei- 
titm,iiia,ia^;Pou«vlalBibUolh.  ielact.)cite 
le  noua  d'un  mn^cn  appelé  Peinu  de  Coûte- 
rai; il  j  a  lieu  de  croire  que  c'est  le  même  qne 
CanwfioouCoHiuio.LeP.  Martini  l'appelle  Can- 
nuttis,  et  il  a  élé  copié  par  Gerber  dam  Bon  in- 
«ien  Leiiqne.  Ce  nom  a  été  défiguré  par  Choron 
A  Fay<d)e  en  celui  de  Catumtiia,  daoi  leur  Dic' 
tlmaiairg  det  miuieUm. 

UANZI  (CjkToeniNB),  première  cantatrice  de 
la  cour  de  WDrtemberg,  n'est  pai  d'origine 
Italienne  comme  l'ont  cru  quelque*  biographes, 
or  elle  eat  Bile  d'une  daoM  hongroiie  qui  épouM 
ta  aecondeii  Docea  le  baron  île  Zinnico,  major  au 
Krtice  d'Aulriclie ,  grand  amateur  de  moaiqne 
1  Yiemie.  Elle  naquit  en  IS05,  à  Bade,  prèa  de 
celte  Tille.  Aprèa  avoir  Tait  l'Ktude  de  U  musique 
loua  des  maîtres  Inconnus,  elle  devint  élève  de 
âalierien  lRt9;tl,  après  avoir  pris  des  lefonade 


CAPECE 


1Ï7 


ce  maître  pendant  deux  ans,  elle  débuta  dan  lea 
u>ncerts  de  la  cour  en  1811.  Dans  la  même  40- 
nie,elle  jonaaiilliéatrede  la  mur  impériale  avec 
succès  dans  qudques  opéras  de  llotaini}  puiselle 
lit  un  voyage  en  Allemagne  et  se  lit  entendre  fc 
l'rague,  Berilu,  Dreiide,  Leipelcli,  Casaet, Franc- 
fort  et  Darmstadt.  Kn  IBia,  elle  se  rendit  ï  Ht- 
lan  et  perfectionna  son  talent  soua  la  direction 
de  Banderali.  Elle  chanta  au  tbéïtre  de  laScala 
1>endapt  le  carnaval  de  1823,  puta  obtint  des 
itucoès  A  FJoreace,  i  Parme,  k  Turin,  ï  Modine 
etk  Bologne.  De  retour  en  Allemagne  dans  l'an- 
née 1825,  die  fut  engagée  au  théâtre  de  Leip- 
aick,  puii  k  rendit  à  Londres  et  de  lï  k  Paris , 
oA  elle  joua  en  IBIS,  aana  y  produire  beaucoup 
de  wnsation.  Elle  n'y  reata  qu'une  saison.  Dant 
l'année  suivante  elle  Ail  engagée  i  Sliittgard,  où 
elle  a-clianlé  pendant  dix  ans  environ.  En  1830, 
elle  y  épouna  Walibacli,  régisseur  du  tbétitre 
royal.  Elle  s'est  retiréu  de  la  scène  avec  une 
pension  accordée  par  le  roi  de  Wurtemberg, 
CAPALTI  (PaANçois),  né  à  Fussombrone , 
i  dana  l'État  de  l'Ëgliae,  maître  de  cliapelle  de  la 
'  catliéilrsle  de  Nanii,  a  publié  uu  traita  du  con- 
trepMol  SOU)  ce  litre  ■■  il  CoiUrappunlIsIa  pra- 
Uco ,  ossia  DlmoitraiiotU  faite  lopra  V  es- 
perimenio;  Terni,  per  Antonio  Saluui,  I78B, 
'in-s*de  131  page*. 

CAPECE  (ALBXÀxeaE),  compositeur,  né  à 
Terano,  dans  l'Abbruize,  vert  la  uconde  moi- 
tié du  seizième  siècle,  Tiit  allacbé  au  -lerviue  du 
cardinal  Majulatti  commemaîtredechapelledela 
catliédralede  Ferrare-  Les  oompasitians  de  ce  maî- 
tre venues  t  ma  connaissance  sonl  :  i"  MolelU  a 
S,  S  e  t  voei,  Ubro  primo  ;  la  Roms,  Uarl.  Zanetli, 
1611.  —1°  JfoieiHcDncerfaH  ai, 3,  4,5,8,7  « 
8  vod,  Ubro  seconda;  Roina,  Gio.  Batlista  lio- 
bletli,  1613 — 3'  Il  Primo  Ubro  de'Uadrigati  a 
gvattro,  ehtque  e  otto  uocl,  opéra  yuinfa,-  in 
Roma, appre«so Gio. Bat. Roblelli,  I0ia,ln.4°.  — 
4*  Otto  Magnilicat  topra  li  fuoni  deW  Eceletia, 
op.  4;  Venise,  1S19,  in-4».  —  B»  Socri  eoneerU 
d'wt  vago  e  huoto  ilile  a  S,  3  e  4  voei,  op.  lO. 
Cet  ouvrage  est  Indiqué  parle  catalogue  de  la  bt- 
blioDièqiie  rausicalit  ilu  roi  de  Portugal,  Jean  IV. 
—  a>  Matvtlnodet  Natale  a  i,  3,  4,&,  Se  s 
cocl;  Venise,  1013.  —  1"  Madrigoll  a  quatlro, 
einipte,  «ai  e  oUo  voei,  Ubro  seconda;  Venise, 
1817.—  t°  Il  TenoLiliro  de' Hadrigali  a  ci*- 
que  voei,  op.  13;  In  Borna,  app.  Gio.  Batt  Ro- 
bletti,  ISlâ.  —  9°  MotetU  ai,3»i  voei,  lib. 
3;  Valise,  Bart  Uagoi,  163?.  Ccst  une  réim- 
pression.  Il  est  vraineniblable  que  l'auteur  d'un 
a<nvre  ialitulë  Otto  Majni/ieat  a  i  voei,  op.  4, 
Rome,  Baii.  Zanelli,  IH16,  dont  le  nom  est  éerit 
AleKandro  Caplcrto,  es(  !e  même  que  Capeee, 


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178 


CAPECE  —  CAPELLO 


n  éUit  tUm  mallrc  dt  cba|ielle  de  >a  cilbMralc 
da  Ridi. 

CAPECELATBO  (VwcEUto),  composi- 
leVT  ntpalrtalD,  tncienélèvedoConserTitoIrede 
San  Pietro  a  Majella ,  A  Kaplea ,  s'nl  eaujé 
tôt  It  Mène,uiu  succis,par  an  opéra  reprteenU  «n 
1B37,  iu  ibéitrt  àa  Fondo,  ur  ud  librelto  pria 
dui  le  EQJct  de  la  Maruarde  (tet  arUiies , 
indevllle  rranfai».  En  IM^,  cet  artiste  a  donné 
tD  mtew  tliMtre  Af ori «do ,  opér«  tmii-Mrfa, 
qui  ne  fut  pu  plus  heureox.  Oo  a  Imprimé  que'r 
qoea  tnorceani  de  ce  deraier  ouvrage  aiec  piano, 
i  Hllea ,  cliez  Kicordi.  H,  Ctpecelalni  a  passé 
qoekioei  annéee  h  Paris  comme  professeur  de 
diant  :  il  I  a  polHid  ub  joli  recueil  d«  DHOiocm 
etde  Doctaraee,  sons  le  titre  de  VÉeho  de  Sor- 
rente.  On  caïuialt  amsi  de  lui  quelques  moi^ 
ceanx  pour  le  piau,  publiés  k  Milui ,  chu  Ht- 

CAPELLA  <MAnLU<ro-HiiiEi»-FiLn},  se  à 
Hadaure  eu  AMque,  selon  Cauiodore;  mais 
Ini-mAnie  se  nomme  nourrJMMid'ifUeejTJIie  de 
l'Afrique  propre,  sur  l'emplacement  de  raucieone 
Cartbage.  On  ignore  Tépoque  précise  ob  II  vécut  : 
quelques  auteurs  la  fixent  vers  l'an  475  ;  d'autre* 
Pont  récolte  jusqn'aa  milieu  du  troisième  siècle. 
'  Capdia  est  l'auteur  d'une  etptce  d'EnejcIc^édlei 
latine,  intitulée  Salyricim,  et  dlTlaée  rai  nenf 
Brres,  dont  lei  deux  premleri,  qui  servent  d'in- 
troduction Bill  autres ,  coatleanent  une  lorte  de 
Tomaa  ali^otlqne.  Intitulé  dei  Noce*  de  la 
Philologie  et  de  Merevn.  Len  sept  antre* 
liTres  traitent  des  arti  libéraux ,  c'est-i-dire  de 
la  grammaire,  la  dialectique,  la  gé^Anétrle,  l'wilh- 
métiqne  et  l'aitronomie.  Le  neuvièroe  livre  a 
pour  objet  la  musique  ;  ce  n'est  qu'un  eiliait 
de  l'ouvrage  d'Arialide  Qaintillien,  écrit  d'un 
sljlc  obscur  et  barbare.  La  première  éditkici 
de  cet  ouvrage  a  pam  è  Vlcenee  en  it99  ,  In- 
bA.  Gerber  (JVevei  hÀatOTiKh-^iograpti. Larlk^ 
usure  quil  y  en  a  une  édition  antérieure,  im- 
primée i  Parme  en  1*94,  in-rol.  ;  mais  cdle-ci 
parait  aupposée.  D'antres  éditions  ont  para  k 
Modène.en  IMW,  Bêle,  lï3!,  Lyon,  i»3»  avec 
dcK  notes,  et  Bile,  l&77,svec  dea  sctdiesel  des 
variantes  puUiées  par  Tnicanlus.  Une  anlre  édi- 
tion meUleure  a  été  publiée  par  Grotlns,  qui  n'a- 
vaîtque  quinze  aoa  lorsqu'elle  parut,  EIIb  est  inll- 
tnlée  :  Martiant  MineiFeUeiiCapellK.CarAa- 
gtnault,  uirt  proeontutaris  Satgrieon,  in  qva 
de  NupUU  PhOoUigUe  et  Mercurii  Ubri  duo, 
et  de  «eptem  artUnu  UberaUbut  tinçularnt 
«muet  et  emendati  ae  notb  ttve  febrvitJlUg. 
OratU  iUmtratl,  Lej6t,lb9a,  in-B".  De  toutes 
le*  éditions,  la  mdlleure  est  celle  que  Frédéric 
Kopp  a  donnée,  arec  un  commentaire  perpétuel. 


soua  ce  titre  :  Hartlanl' MInei  FelM*  Capel- 
Im^Afri.  Carih.,  de  Nuptiii  PhOologix  et 
MervurU,  et  de  Seplem  Arlibut  Uberalibns 
lUiri  novem,  ad  codteitm  Ma.  /idem  eum  «•- 
fit eorlorum; Fiancotuiti,  isse,  gr.in-4'.Hei- 
bomios  a  inséré  le  nenvitme  livre  du  Satyrk«n 
dans  sacollecliond'aaleura  grecs  eur  la  mueiqite, 
Amsterdam ,  Ifl&l,  3  vol.  in-i» ,  et  l's  aecampa- 
gné  de  notes.  Rend  d'Auierre  (  Kenitgiw  AUi- 
liodmremU  )  a  donné  sur  le  traité  de  musique  de 
I  Capella  un  commentaire  que  l'abl>é  G«rt>eft  a 
.  inséré  dans  sa  collecUan  des  écrivains  ecclésiat- 

liquea  sur  la  musique,  tomeT',  p^es  63-M, 
!  CAPELLETTl  (  Coules  ),  compoaHeiir 
bolonais ,  éli^e  de  Haltei  et  membre  de  l'acadé- 
mie des  pliilliarmoniques,  s'est  fait  connattre  par 
les  opéras  dont  les  titres  aont  :  1°  La  Cemlet- 
sina,  repr^nté  h  Bologne  en  1830.  —fL'A- 
mor  muUnaro,  t  Ferrare  en  IS37.  —  3*  Jt 
Sindaeo  burlalo,  k  Bologne  en  iR44. 

CAE>ELLI  (  L'*iBË  jEAK-HARia  },  oo  CA- 
PELLO, néà  Parme,  chanoine  de  ta  oàtbédrale 
de  celte  ville,  vers  la  fin  do  dfx-septitnte  dède, 
fat  compositeur  delà  cour  de  Panne  atmoamt 
en  I7M.  lia  beaucoup  écrit  pour  le  tbéllre,  et  s 
donné  k  Venise  i  1*  RoiaÛnda,  en  1691  (  au 
tbéUreS.  Ange]o);Mt  ouvrage  hit  )oué  kKo- 
vigo.en  1717,  sons  le  titre  de  Eryinia  Matehe- 
rata.~l'6ivUoFlavb)Ci1tpo,eBnit,iAMi- 
trtdate,  re  di  Ponto,  tm  17)3.  On  oomnlt  anaai 
de  lui  la  QrUalda  et  Climene. 

Va  antre  c«Bpotil«ir  nommé  C^eBi  s'est 
Fait  connaître,  vers  la  fin  do  dix-bnltième  alède, 
par  quelques  6péra»  parmi  lesquels  ea  iMiarqiii 
celui  ^AehlUe  in  Stiro.  Il  a  écrit  BMsi  le 
iIBB'Paaumefe  quatre  voix,  et  qnehioee ariettes 


CAPËLLO  {JEH-Hun},  compositeur,  né 
i  Venise  vers  la  fin  do  setiMme  attelé,  tut  tagf- 
Dlstederégl]iMd*UeOra»e  II  BrescU;  lit  com- 
posé trehé  livres  de.  me*«M  et  de  psaumes  ;  le 
neuvième  a  para  k  Veoise  en  ISIG. 

CAPELLO  (Le  P.  Juh-Frakçok),  né  k  Ve- 
nise dans  la  seconde  moitiéduMiiièmeaiède,  fui 
moine  d'une  congrégation  partlcuHèredaMn-Ditei, 
dans  cette  ville.  On  connaît  de  lui  les  ouvrages 
Intitulés  :  t*  Sœrontm  eoncentuum  I  et  2  noc. 
com  Moleiaa  ae  JAlatiiU  B.  M.  V.  op.  t  ;  Ve- 
nise,  Richard  Amadino,  leie,  iiw4*  —  V  La- 
mentaximt,  Stnedietiu  a  MUerere  per  la 
«etU^nsna  ton/a.  a&VMi,  op.  3;itnd.,  l■ll.— 
^°  JfoMtt  f»  dlo^oj/o  a  a,  3  e  t  «>d,  op.  ïi 
Veniie,  Jacques  Vinoenli,  igi3,in-4° — i'Jfo- 
ielti  e  Dialoghl  a  cln^He,  tei,  telle  a  otlo  wei, 
em  tlnfonie.rilometU,  edum  Mttta  to^; 
tl  tutlo  varialatnente  eoncerlalo  eon  veei  td 


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CAPELLO  —  CAPPA 


179 


,  ia-4'.  Ces  Remidea 


Éj/roMMiH.  /»  Yenetia,  appreao  GUKomo 
Vineenll,  teij,  ii^o.  Os  trouve  des  inotïts  de 
J.  Fr  OipeUodBDa  le  Pronplvantm  viMttetiM 
Je  DoBftid.  (  Fof .  ce  aoat.  ) 

GAPELLO  (  Lb  p.  BuTHOUMâ  ) ,  né  k  Ni- 
pics  DU  «nnmeaceoHDt  du  dix-sepUime  siècle, 
fut  nweur  ctnicntuel  ou  gftaà  cordelier  *n 
CNTent  it  c«tl«  TlIle.  II  s'ett  fait  connBltre  pu- 
n  «NiTre  ipil  porte  le  litre  slogulier  de  Sacra 
anintorwn  pktinuaea,  gntnqv^  v«M»i  ;  N«' 
pht.  César  LtceioU, 
teerêt  da  ém«t  Mtnt  des  nutel 
C&PILCPI  (GuiNUNa), 
i  HDdËDe  Tera  1  MO,  Tut  élète  d'Horaoi  Veccbi. 
Hnbwctai,  #Bprti  la  dirooiqua  de  SfMcdm,  up- 
perie  {Bibliol. Uoimaa ,  t.  VI,  p.  i.9a)  que 
Capilupi  9C  moatra  ingnt.en*era  eoo  malice,  <a 
hii  hiuDl  «ter  par  les  iotrigues  la  ptace  de  DMltre 
de  cliapdle  de  la  calhédrtUi  de  HodJttti,  en  1604 
(voï-Vecdu),  poutularairedODuer.etqii'cDef- 
rclil  lui  succédaaiors  en  celle  qualité  I  llmourul 
t  ModËoe,  le  31  août  ISlfl.  On  connaît  de  lui  ; 
1°  Moiem  ae  es  eoei ,  libro  primo ,  Venise , 
Jacques ViDccuti,  1003,  tn-4°.BodencUBti(voy. 
cenocn}  atirérde  ce  recueil  deux  motets  à  B  vaii 
pour  tes  placer  dus  sei  t^rilegti  Porteiuft.  — 
f  MadrigaU  attngv  ^«ci.tiàro  i*  e(2";Ve- 
■«iU,Ang.Gatdano,  ICûd,iD-4°.  Oa  trauv^iuui 
dans  la  bfbliotbtque  de  Li(%nilz  :  Cmuonette  a 
■i  voci,  di  BoraHo  Vecehl  et  dl  GemlgttOMo 
fapilupi  da  MoAona  [lioj,  novumeni»  pottt 
■  in  liieefNoribergse,  excud.  Pavl  KmtfBUinn, 
1597,  in-4'.  IlyaSlmorceaniduttceTecMil. 

CAPOANl  (  JEjtH'Fnuiçaiâ} ,  eompontenr 
né  à  Bari,  TiTaitm  laui.  Oa  troiiTe qMkiMi- 
unes  de  ses  compoiitioDs  dans  te  premier  litre 
de  la  collection  des  aalenn  de  Sati  pablitepar 
«naquis,  i  Venise,  en  !&*&. 

CAPOGCl  (Alemuobe),  compositeur  de 
racole  nnnaine  an  coomiencenieDt  du  dix.- 
tepUime  siècle,  est  connu  par  un  outrage  quia 
pour  titre  :  Malvtino  d«l  lanto  HaUUt,  «1,3, 
3,4,  6eBirod,«m(ifeMopwri>rgnw,  Berne, 

1S13. 

CAPOGI  (Salfator),  compositeur, n'cat oon- 
nu  qoe  par  Top^iB  àmaUa  di  ViKurdo,  qui  M 
tooéàRofoetn  IMS. 

CAPOCINl  ou  GAPOCINO  (ALnurnM), 
né  dans  la  protlnce  de  Spotète ,  vécut  k  Rone 
vi-ni  IBSt.  Jacobelll  die  dans  sa  smMK^ea 
Ii'nifrriA  nn  traité  dt  MutUa,  en  cinq  UYres,de 
cet  aulfur  peu  connn. 

CAPOLLim  (  MKnEL-AHM  ) ,  eompoiiteitr 
italien,  ancommertcemeiitdudix-septièine  siècle, 
»  lait  ciëcnler  k  Manlone  on  oratorio  de  m 
eompositioD ,  Intitulé   Lamenta  ii  Maria  Ver- 


ghte,  attompagna(o  dette  lagrlme  tll  tattia 
Maria  MaddaUna  e  di  S.  Biotoam  p«r  te 
«sorte  <U  eisni  f hriifo,  r^pjvsenfote  h*  MIC 
(fnt  M  Mie  mitalhio  nêlla  ckiem»  dt  SaxOi 
/Miocmfl  di  Mawtua,  im. 

GAPOBALË  (Annaij,  «ieieaeallfele ,  a 
eu  de  la  rtaiommée  en  Angleterre,  vers  le  mi- 
lieu du  dii-liuitième  riicie.  Il  dUit  ud  en  Italie, 
mais  on  ignare  en  quel  lien  et  ea  quel  temps 
précis.  Il  arriva  i  Londres  m  17ï&,  s*;  fixa^ 
et  devint  fattiste  «11  vogue  pour  «•■ 
n  ne  possédait  pas  de  grandes  c 
dam  la  musique,  et  son  jeu  laissait  désirer  plus 
de  brillanl  et  de  Termelé  dma  l'exécolloii  im 
passages  dinttites;  mail  il  finit  na  beau  aan  de 
•on  instntmcBt,  et  II  atait  da  gtrtt  et  da  l'ex- 
preMltm.  Eu  1740  H  était  attaché  k  l'Opel*  Ita- 
He»,  dirigépar  HMndel.  Ilvitaiteacoreenl749. 
An  detk  de  celt«  époqoe  on  ne  Iroote  plws  de 
reaseignemeDb sur  lui.  Cervetto  (T.  ce  nom) 
ftit  le  rival  deCaporale. 

CAP<MtITl  (Fkâmçois),  mattre  de  cbapelle 
de  la  cathédrale  de  Ferino<dans  les  États  de  l'É- 
glise), licvit  an  milieu  du  dlx-septifeme  siècle. 
Od  a  imprimé  de  sa  composilien  :  Hotelorum 
qainque  vaatm  liber  primvt;  Aaeioae,  I6ïl, 
ln-4*. 

'  CAPOSfcLE  {Le  père  HoutcE),  frire  mi- 
neur, né  dans  le  royaume  de  Haples,  a  bit  Im- 
primer nn  livre  Inlilulé  Pratica  det  eanlo 
plana  o  canto  ferma  ;  Kapl»,  IBIS,  in-W.  Ce 
traité  du  plahichanl  e<l  fort  mre. 

CAPOTfWTl  (Luma),  compositeur  napo- 
litain, Técnt  dann  les  ilemières  amiées  du  dix- 
IniitiËme  siècle  elsn  conmKneementdudhi-Dea- 
tième.  1)  était  Tait  ses  éludes  nrasicBles  tu  Conser- 
titoiredeS.  OnoTrio.  A  peine  eoiti  de  cette  écob, 
i(  écrivit  pour  le  (béklre  ITimco  une  farce  intitu- 
lée gU  Sposl  M  riste;  puis  ft  St  nécuter  an 
rondo  roratorio  le  Pioche  di  Egilto.  En  ISOl 
iliJonuaau  IhéétredesFiorenHni  VImpegnam- 
perato.  L'année  suivante  II  deritll  pour  le  thél- 
tre  Saist-Cliarles  VObedde  ed  Alamaro,  et  ea 
IBOS,  poar  le  Même  tliMtre,  il  Cirv,  puis  Enea 
tu  Cartagitis.  Plus  tard  II  donna  au  petit  thcUre 
des  FiorettiM  :  Bref  il  tùrdo,  qui  tut  ausn  ioué 
k  Rome,  et  fit  représenter  t  Saint-Charles  en 
1S13,  pour  lejonr  de  fêle  de  Napoléon,  Marso 
Cvnia.  Sta  dcrnirrs  outrages  Turent  le  pettt 
drame  Ernetta  e  Carlàna,  ioaé  au  Illettré  des 
j  noreN<Meniai5,ctunegrBndecantatesnr  la 
I  poésie  da  chevalier  Hicei ,  qni  Tut  eiécalée  •■ 
I  tliéMre  Saint-Oiarle».  On  coondt  aussi  M  ■•• 
nnscrlt  plosieurt  meesee  et  peanoNS  de  Cap»- . 
j  lorti. 
'      ÇAPPA  (aioniu)o),an  des  bons  él&veade 


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1BI> 


CA^A  —  CAPRON 


ItiiMl«AiiutI,*'«UblltdinilePMiiiontetTfoDdi 
lïeole  àe  la  Inttaerie  de  Saluaio  ou  Minm,  où 
dcawanit  le  MMiTeniu,  dun  la  dernière  putie 
da  dti-aeplièiM  riècle.  Plui  tavd,  Uppt  iOMn 
k  TnriD.où  il  tnTaillalt  eacore  «o  ITiljcarilT 
li  qui  portent  celte  date. 


CAPPEVAL  (CAUI  DE).  Vof.CAVx. 

CAPPONI  (GiOTiiiNi-Aiu:iu.o).  compositeur 
de  l'iule  romiiiH,  viTiit  *en  la  milieii  du  dtx- 
fepIMme  liècit.  il  a  fait  fmpriaier  en  leu  na 
raeiiMl  de  mBuM  et  de  pMumei  i  huit  roii,  atec 
un  HUerare  k  neuf,  (ta  eooDilC  anul  da  lui  dei 
ptaamet  et  des  litanie*  k  eiuq,  publiéi  k  Rome 
«s  im.  L'abbé  Biini,  cite  daiii  m  Mimoiru 
turUivieetUtouvraçe)itePalettfitKi(n^3li) 
nM  neate  «ir  lei  notea  ut,  re,  mi,  fa,  toi,  la, 
dcCappMd,  laquelle  w  trouTeen  manuicritdaiu 
tea  aicbhet  de  la  chapelle  Slitlne.  Klrcber,  qui 
do«M  à  Cap[ioDi  la  fualiU  da  eberaller  (Mtu»rg. 
U  I,  p.  ell),  a  rapportéde  lui  du  fragment  d'un 
CMtàbo  BamttM  k  k  toU  de  wpraiio,  aiaei 
btcB  «crit. 

Uq  aatre  eooiparileiir  Bommé  Capp<mi  a 
ytta  Tera  la  fin  do  aalilèine  sliela.  Il  parait 
qall  tialt  au  lerrlee  du  duc  de  SaToie,  car  il  a 
écrit  la  muiique  da  Triomphe  de  N^tvme, 
aorte  de  eantata,  pour  iina  fSte  narale  que  ne 
prince  donDak  MiUe  FimU. 

CAPPU8  (  Juk-Baptiite),  né  à  Dijon  Ter* 
la  eommeneeawBt  du  dii-UultitsM  liède,  Tut 
penilonnaire  de  celte  Tlila  pour  la  muilque ,  M 
jmaltre  ordinaire  de  l'académie.  CM  a  de  lui  le« 
ouTtagei  MiiTaBta  :  i*  Premier  Livre  de  pièce* 
dé  viole  et  de  baue  CMflMie;  Parfi,  BojTln, 
1730,  iD-4*  obi.  —VPrender  RanieU  d'olrt 
tirinixetàMre;Pub,  i73l,tii-4*.— 3°  £e- 
eoitd  Heeveit,  id.;  Parfi,  I731,  )a^°.  —  4* 
SimiU,  c*  la  Naluancede  Bacehut,  cmUate 
à  hIe  «ewls,  avec  tsmpkoitie;  Pari»,  1731, 
In-fol.  —  s*  Second  Livre  de  pUcet  de  viole; 
Paria,  17U,  in-4*.  Cemmiiden  a  écrit  aoaii 
Us  Pbd^n  de  l'hivtr,  dlTertiuemnt  en  on 
acte,  repréaenté  daTant  la  rdoe,  au  cUtean 
de  VtnaiUei,  le  13  noraBbce  1730.  EaOa  Cap- 
PM  e»t  auteur  d'uM  PeHte  Méthode  de  miul- 
4lie,-  Paria,  1747,  ln-4>  obi. 

CAPRANICA  (CttAK },  proreaaear  de  mii- 
aiqoe  i  Rome,  vert  li  Bu  du  letiléine  eUcla,  a 
écrite!  publié  un  petit  traité  de  muMque  «oai 
ce  titre  -,  Brevit  et  aeetirala  fofliu  imuiex 
nottUa;  Rome,  nai,  io-4*.  Cal  opuaenle  a  été 
réimprimé  k  Palerme  en  1701,  par  lea  H^na  de 
Vloeenio  NaTarra,  prètie  bénéficié  de  la  cathé- 
drale, a*ec  quelques  correctioni  de  l'i^teur. 
C'eet  un  onTrtfe  de  peu  de  valeur. 


CAPRANICA  (Mxmo),  compcaitenr  Ita- 
lien ,  né  k  Rome ,  a  écrit  pInilaaTt  opéraa  an 
nombre  deaqndi  on  Temarqoe  Arittodemo,  jn«è 
aalhéUre^r7mHna,*eni|74ft.  Relchardta  cité 
un  Salve  KegMa  pour  toIi  de  loprano,  avec 


posé  par  ce  malin.  Ce  fotCapranicaqDl  tormiBa 
l'opéra  de  Léo,  la  Ffnta  Fratealmta,  parce 
que  filhitlre  millre  fbt  Trappe  d'apoplexie  oa 
écriTant  r«t  onvrage. 

CAPRANICA  (RocA},  canlalriM  KaHeme, 
élËie  de  U  célèbre  MhigotU ,  était  engagée  k  la 
cour  de  Baritre  en  i77i).  Suivant  l'abbé  Bertini 
{ Uulon.  tlor.  crit.  deglt  icrUtoH  di  ntvtlea), 
elle  était  de  la  mèoMbinlIle  qw  laa  prteédoitt. 
Sa  voii  était  fort  bdie,  et  loa  chant  gridon  : 
Hte  eut  de»  Buecta  non-aealen»eBt  k  Hnnkli, 
raaia  auul  «a  Italie  «t  parlicdlURMeil  k  RooM. 
Elle  épooaa  le  riohmisto  Lopa ,  titre  de  TWUii, 
mnsjeiea  de  la  eoor  da  BaTière,  et  an  readit  «■ 
Italie  arec  lui,  en  1701. 

CAPRICORNUS  (SinaL).  Voget   Bot»> 

CAPRIOLI  (Ainoma),en  lalin  Copraolm, 
musicien  né  k  Bnada ,  Tient  daM  la  aecande 
moJIM  du  qulDaiéme  riMe  et  an  oonnnenceQMnt 
du  ieitiènie.  On  tronre  dca  pièeea  de  aa  com- 
position dana  ie  recacU  rmriaalme  Imprimé  par 
Octave  Pïtrucd  de  FMaontbroM ,  k  ¥eoJie,  m 
1MI4,  aoui  le  titra  de  Cmtl  enOo  ettuputnia. 
Caprioli  fat  aniai  l'un  de*  aaleora  de  eea  pièoM 
il  origtoalas  et  al  intéreaaanlea  connuea  asot  le 
QocD  de  Fro((oIe,leaqoelle9,  par  lenrstjle  libre  au- 
tant qu'élégant,  aemUent  atolréU  nneproleila- 
tion  dea  artlatei  italteoi  eonbe  ki  (onne*  aéfèret 
inlroduitet  dans  leur  patrie  par  le»  mniidanabel- 
gea.  Oo  en  trooTe  onie  do  la  composition  dan*  le 
quatrième  livre  publié  par  le  mime  édilenr,  aant 
le  titre  de  Stra«d>om,  ode,  frottoU ,  to- 
ttettt,  et  modo  di  eautar  veni  taiini  e  eapi' 
biU  (uni  non»  de  lies,  d'imprimeur  et  aana 
date).  Qnelquei  pièeea  ds  même  w  trouveai 
anaal  dana  le*  tivre>.7*  A  8*  de*  colleetioiu  de 
Frottole  imprimées  par  le  même  Petrticd. 

CAPRIOLI ,  os  CAPBIOLO  (Jaui-PADO, 
ahanol ne  relier  de  Saint-Saurenr  k  Hodèna, 
aa  coramencemenl  du  dii-aeplième  siècle,  a'eat 
(ait  connaître  comme  eompoaitnir  par  quelque* 
ceoTre*  pour  la  chambre  et  l'égliae,  parmi  le«- 
qudle*  OD  temarqae  :  l'CaiwmeUoatrevoel, 
Ubro  primo;  \aù*e,  Jacqnei  Tincaiti,  1M3, 
in-4*.  —  3°  Sacr»  eantiontt  1  et  S  troc.  ;  Mu' 
tJMa,  Bpod  Julien.  Casuianum,  leiB. 

CAPHON  (.  .  .},  habihi  vlahMlate  et  l'u> 
de*  mdileors  élève*  de  Gavinié*,  débutaan  Coa- 
ecrt  ipirituel  en  lias.  Il  publia,  en  17W,  ti\  to- 


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CAPnON  —  CAAADORI-ALLAR 


tSI 


MlMpoor  leTMm,  op.  1 ,  et  runéetDlTaDteRix 
qoataon,  op.  3.  Ci^h^d  anit  épout<  m  «ecret 
k  Bit»  de  Pfron,  qiii,deTeiin  «leogle,  feignit 
diB'CD  rien  Htofr;  nuit  il  dlult  quelqDeroi*  : 
H  Tirai  Mm  oprte  ma  mort  :  Ma  bonne  tia- 
neltt  a  U  paquet.  En  «ttti,  ionqa'aa  fit  l'on- 
nrtDK  àa  tatarnent  qu'il  iTiit  Tut,  Dnlronra 
Nimoti  :  Je  lolutf  à!fa>utle,feBtme  deCa- 
pn»,  mtaiclat,  etc. 
CAPSBGRGEIL  Voy.  K*nauen. 
CAPOANA  (Le  doctmr  Mjtkio),  compac- 
teur «I  maître  de  cliapelte  do  téaat  et  de  la  m- 
Uiédrale  dvNoto,  en  Sfdle,  ren  le  mlliea  du 
db-teptiime  liède.  On  conaalt  «hu  ce  nom  ; 
I*  MoMH  a  3,  3/4  e  &  voti,op.  3;  TeniM, 
lB49,fB-t  .  —  PMe*iada'Befima,aiviKii 
Ventw,  AI.  Vfaeoti,  lese,  In-i*. 

CAPU ANI  (Li  P.  BAPnm),  u6  i  Çom^io 
icra  1540,  ri  mineur  cODtantoel  aa  coûtent  de 
Mtte  Tille ,  Tul  ilsilenr  «poetolique  des  rdigleiuei 
de  France,  théologien  diiUngné  et  prédicaleoT. 
Le  P.  CepMPl  t  IreTalIlé  à  la  r^lbrmalion  du 
dMDt  ponrle*  eoQTeobde  ion  ordre,  et  a  LuasA 
CB maiiDMritdana criuida Corr^gio :  }«Ittlrolt. 
Propr.  de  tampore,  ln-(bl.,  dali  du  79  juillet 
1583.  —  1*  /nfnH(.  Coitanvn.  Sanclontm, 
et  Propr.  Smetorvni,  in-W.  —  V  Fluiieura 
me«sM  ealiina,  gr.  ia-Tol.  dite  dn  10  aoOt 
I5S3;  —  K'  Anttfone de' Sanli  pToprit,  in-rol., 
1t  aoAt  )M3.  —  3*  AntlpKonx  Sanctorwn  et 
ie  Commvmi.  Le  P.  Capnan!  diait  lié  d'amilié 
avec  le  P.  JMhne  Dirata ,  avec  qui  II  lécul  an 
coaTenl  de  Correg)^.  (Voy.  Dirdt*). 

CAPUn  (Amwaal.compoiilleur  Italien  qui 
ritaitm  I7M,  t'était  lliéêB  AUemagne,  et;  a 
lut  repréKnter  en  opër*  de  Dldone  abbando- 
tmta.  Ob  connaît  auiri  an  concerto  de  Dûte  de 
H  composition ,  en  maauicril. 

CAPUŒI  (JosEPH-AHTOiNa  ),  maltreda  Tio- 
lon  fe  flnstitol  muiical  de  Beriiime,  et  directeur 
de  l'on:Iiestit  de  Sainte-Harie-Maieure,  naquit  à 
Breecia  en  1T4D,  et  non  ï  Veolee,  comme  on  le 
dit  dan»  te  IHctioimiiàre  de$  miuleietu  de 
Itio,  d'aprts  r  Indiee  de*  teaM  ipettacoU,  de 
IÏB7-17RB.  M.  Cafd  aiMire  cependant  qoe  Ca- 
piKTi  éteit  ne  i  Bergame.  Il  ent  pour  maître  de 
TioloD  Nauii ,  nu  dea  mellleora  élèTea  de  Tar- 
tiol,  et  recul  dea  leçons  de  composition  de  Fer- 
dinand Bertoni,  k  Venise.  En  1796  It  fit  un 
Toyage  à  Ixmdrea,  où  il  compou  la  mmiqne 
d'uB  biltel  inlîtuM  :  la  VUlajeolseerUevie,  ou 
la  Cortairtt;  Il  monnit  ï  Berganw  le  IS  mars 
lBi8,à  rige  de  aoixaate-eieq  ani.  On  a  do  loi  : 
Tmii  iEa*rea  de  qninletti,  publié*  i  Veolae,  deni 
wnTrei  de  qnalnon,  graiéi  ï  Vienne,  et  deux 
>■  de  Tioton.  Il  a  campoad  la  muaiqoe  de 


:  plusieurs  opéras,  el  TarcM  italiennes ,  qnl  ont  en 
du  succès,  ainsi  que  plusieurs  ballets. 
CAftACCIOLO  (P*dl),  compositeur,  d4 
.  à  Nieoaia,  en  Sicile,  fers  le  milioii  dn  seizième 
siècle,apaUié  ;  ATadrifali  actTi^ue,  libi'D  IV; 
,  Païenne,  saoi  dale.  Cet  oiiTra^  a  été  réim- 
primé t  Veoiae ,  diei  l'bérilier  de  Jérdme  Scotta  ' 
es  I5B1,  ln-4*. 
I  GARACGIOLO  (  Pascal  ),  nurquis  d'Areun 
i  elducdeSorrento,gentill»mmedetBchambredii 
roi  des  Deux-Sidlet ,  est  dotcu  du  marquis  de 
Caraedolo,  ambassadeur  de  Naples  k  Paris,  qui' 
fut  clief  du  parli  des  piecInEstes,  et  se  montra 
I  ardent  adieraaire  de  Glock  et  de  sa  mudqiM. 
Pascal  Caracdolo  Ht  ses  études  au  collège  dea 
.  Cafracioli  et  y  apprit  les  éléments  de  la  musique. 
'  Entré  dans  le  monde,  il  fut  chargé  de  quelques  em- 
plois importants  ;  mais  il  ne  cessa  pas  de  culliTCr 
I  l'art  pour  lequel  il  s'était  senti  une  Tucation  dé- 
cidée dès  siHi  enfance.  Lee  productions  musicales 
I  du  marquis  d'Arena  sont  ;  1*  Une  cantale  i  I 
I  TOlx,  intitulée  il  Ritorrui.  —  l-  Deux  messe*  à 
I  grand  orcbealre.  —  3"  Coriolana,  cantate  ■  4 
I  Tofi.  — *•  /(  Finto  Paslore,  cantale  il  3  ïoix. 
I  —  5°  Le  psaome  Dixit  J>omtiuu  à  grand  or- 
j  elieslre.  —  6*  V  Amor  eottanle,  cantale  ï  3 
I  Toix. — 7*  NoctameaTec  TÎole*  et  ioslruments 
k  vent  —  8*  Qualuor  pour  piano,  flflte,  cla- 
rinette et  alto.  —  9*  Cantate  i  i  toIi  pour  ténor 
.  et  basse.  —  loo  Salve  Regfna  k  grand  oreliesire. 
I  — 11°  Jtfo^^i»,  Idem.  —  IloCredOjidem. — 
I  13°  Taniitm  trgo.  Idem.  -•  14*  Deux  motels 
{  kSclMeureetorclMelre.  —  ISoC^tatei  3  roii, 
cbœar  et  orcheslre,  exécutée  la  première  fois  k 
la  séance  d'ioslallatian  de  l'Académie  de*  Cana- 
Ueri,  daus  le  palais  Calabrilto ,  en  ISie,  k  l'oc- 
casion du  retour  du  roi  Ferdinand  1"  dan*  ses 
États. 

CARAOORI-ALLAN  (MAnuE),  connue 
d'abord  tous  le  nom  de  mademoiselle  de  Jtfunct, 
naquit  en  1800  dans  la  maitiKi  palatine,  k  Milan. 
Son  pire,  baron  de  Hunck ,  était  Alsacien  et 
andeB  cokael  an  serrice  de  France.  L'éducalioa 
mnatctle  d«  M"'  de  Manck  fut  entièrement  l'ou- 
vrege  de  sa  mère,  sans  la  participalion  d'aucun 
secours  étranger.  La  mort  du  baron  de  Mundi 
et  la  Hl nation  malheureuse  de  sa  famille,  qni 
en  fut  lasaite,  obligèrent  sa  fille  1  chercheruno 
ressource  dans  ses  talents.  Après  avoir  parcouru 
la  France  étant  partie  de  l'Alleroagne,  ellepasia 
en  AngMorre,  où  elle  prit  le  nom  de  Caradori. 
de  la  famille  de  sa  mère.  Elle  débuta  au  tMitm 
du  roi,  le  ISjpnTler  1S21,  par  le  rdie  du  pagi? 
dans  (m  Noeu  de  Figaro,  et  suceessiiement 
elle  cbaala  dan*  EUsa  e  Claudio,  Corradtno,  et 
la  Clemetua  di  Tito,  comme  prima  dorma.  Sa 


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183 


CARADORI-ALLAH  —  CAHAi'A 


voli  parettDexible,  lijustMied«HniDlDBBtioa 
d  plwienrt  aulrEs  qualitéi  uMirèrent  «m  m 
Hiii  c'est  wirtoul  comme  eanlalrice  de  « 
(ju'elle  obtint  la  fcïeur  potiHque:  elle  «'e«t  *tt 
ealendre  ï  Brighlou,  i  Oxford,  i  Btth,  h  BrMol, 
.  à  GlocMter,  ete^  et  partout  elle  a  reçu  dceap- 
liUjdùsMWDb.  Hadame  Caradort  ■  publié  pli 
lieuri  romancei  de  u  eomposllka  k  Paria  et  t 
LoDdrta.  DubU  idion  du  cnnaral,  en  1130, 
die  a  clianté  srtt  aoccèi  iD.ttkéMre  de  la  fa- 
hIm,  1  Veaite.  Vera  1835  die  t'est  flién  en 
gleterraeladitotâdaiulea  reatiTahâeNorwiota, 
de  Handieatec  et  de  Bimiiii^iam. 

CARAFA  (Putum),  de  la  nwiaM 
pi  incei  upoUtaln*  de  ce  non,  (ut  un  det  plni  eé- 
l^brei  joueurs  de  luth  et  de  goHare  k  Hpt  e«r- 
'Irj,  appelée  en  Italie  bordeltêtlo  alla  laUana. 
Il  TtTall  k  b  Sb  da  toiiinie  aiède  et  dau  )ec 
'  premières  années  du  dix-septième.  Cerrela  en 
parie  IPratUca  fflwfcob,  lib.  I,  p.  Iss) 
camma  brillant  encore  pu  son  talent  eB  ISOl. 

CARAFA  (Joseph },  llttéralenr  napolitain, 
fixé  h  Rome  Tcn  le  milieu  du  dix-hnilième  siècle, 
e«(  auteur  d'un  litre  intitulé  (b  CapèUa  r»git 
lUrivtque  SlciUx  et  allorum  prlneipum  liber 
ufiui;  Rome,  1749,  ln-t<>. 

CARAFA  (HicHu),  de  la  noble  fanitiede 
ce  nom,  né  k  Naplesle  38  norembre  I7t$,  a 
commencé  l'étude  de  la  mnsiqae  an  eooTent  de 
Monte  OUttto ,  k  Tkge  de  huit  ans.  Son  premier 
maître  Ail  on  musicien  manlooan  nommé  Faid, 
babdie  organitle.  Fnmcesco  Rng^,  Aère  de  Fe- 
naroll ,  lui  fit  faire  ensuite  des  études  dliarmo- 
nle  ei  d'accompagD<'ineDt,  et  pins  tard  il  passa 
«MIS  )s  direction  de  ïenaroll  liii-mtme.  EnSn, 
dans  nn  séjour  quil  Ht  k  Paris,  Il  reçtil  de  Clie- 
nibini  des  leçons  de  contrepoint  et  de  f^gue. 
Quoiqu'il  eût  ton  dans  u  jeunesse,  pour  des 
amatenn,!  un  opéra  intilnlé  UFamlatma,tt 
quil  eût  composé  vers  IMl  deux  cantates, 
a  nalale  di  Qiove,  et  AchtOe  b  DeUUmià, 
dan*  lesquels  on  tnniTe  te  genne  da  talent,  néan. 
moins  il  ne  songea  d'alKird  k  cnltinr  U  musique 
que  pour  se  dâaaser  d'antres  IraTsux  :  il  em- 
brassa la  carrière  des  armes.  Admis  wme  oT- 
Bder  dans  nn  régiment  de  bnssards  de  la  garde 
de  Mural,  tl  fot  enaoite  Mxnmé  écojer  du  roi 
dans  l'expédition  contre  la  Sicile,  et  dievalio- 
de  l'ordre  des  Desx-Sieiles.  En  1813  II  rempUl 
auprès  de  Joacfafm  les  [ondioM  dNrftlelar  d'or- 
donnancB  dans  la  campagne  de  flntsie,  et  fut 
fait  cberalicr  de  la  Légion  d'bonnenr. 

Ce  ne  fut  qu'au  printemps  de  Tannée  itU 
que  M.  Carab  songea  k  tirer  parti  de  son  talent, 
A  quil  nt  représenter  son  premier  opéra  inli- 
htlé  II  Yateello  roeefdente,  au  tliéktre  del 


jPoHdo.  Cet  oorrage,  qiiieut  betucovpdssaccta, 
a  Oé  suivi  de  la  GtUMa  corretia  su  tliéiini 
des  FtorenUna,  en  ISIt;  de  Gabriel*  lU  Vari/i, 
au  théktre  delFotido,  I*  >  jidllet  Ilie;  d'I/i- 
jreNiain  Tauride,  k  Sai«t<G)iarles,  «n  U17; 
d'Aifel«<Û£iulîMna,k  Milan,  dans  rantoosM 
de  la  même  année;  de  BermUca  te,  Stria,  an 
tbéltre  de  Salnt-Chartea,  k  Naples,  dansl'^  df 
I81S,  ït  de  l'BUiabeth  i»  ItarbiAire,  k  Ve- 
nise, le  as  décembre  de  la  méaae  année,  ^n 
carasTal  de  1819,  H.  Carafa  s  éerit  dans  ta 
mCoM  TlUe  il  Soerifiio  i'EpUo,  et  l'année 
snlTaote  il  a  hit  représenter  k  Milan  çU  Due  Fi- 
garo. En  1831  U  a  miolà  snr  U  sciM  frw- 
faise  par  l'opéra  de  /Miw»  d'Are,  qu'il  avait 
GMnpoeé  pour  le  théUie  Fejdeau  ;  cet  onn«tB 
n'a  paa  eu  le  auocèt  qa^nr«it  dA  lui  procurée  b 
moiiqM,  car  il  <}  buuTall  de  bellea  cboM*. 
Après  la  mise  eu  scène  de  cet  opéra,  H.  Catafa 
alla  k  Rome,  oti  il  écrvit  la  Captieioia  ed  il 
Soldalo,  qui  ent  beaneoup  de  succès.  Il  ;  com- 
posa aussi  la  Busiqne  du  SoJttatre  ponr  le 
thétire  Fejdean  d«  Paris,  et  «elle  de  Tamtr- 
I<mo,  qui  était  destiné  an  Uiéltre  S^nt-Cbarlca 
(h  Naples ,  mais  qui  n'a  pas  été  repiéacnté.  De 
tout  les  opéras  de  M.  Carah  ;  cdni  qni  a  oUsm 
le  succès  le  [dus  populaire  est  U  SaUtaire.  U 
»'j  est  glissé  des  négligences  dans  b  partitkat, 
mais  on  r  trouve  des  situations  drsoaaliques  btea 
senties  el  bien  (endoes.  Après  b  repiésantatiaii 
de  cette  pièce ,  qui  eut  Heu  k  Parin  a»  mois  d'aoAt 
1811,  M.  Carafs  retourna  k  fleuM  pour  ;  écrire 
Evfemio  di  JfMfifH),  ad  fl  ;  a  quelques  beaux 
morcesui ,  entre  autres  un  duo  dqqt  feAst  est 
drsmatiqne.  Cet  onvrage  eut  une  .réoasits  «em- 
piète. En  11»,  te  composUBor  donna  k  Vienne 
Abufar,  dmt  les  journaux  ont  noté  b  mériie. 
De  retour  k  Paris,  H.  Carab  ;  fil  représenter 
U  Valet  dt  chambra,  dana  b  même  année  )  ai 
ISU  II  donna  l'Avbarfe  tuppotée,  et  eai  igu 
la  Belle  m  &of«  dormemt,  grand  opéra.  Dana 
l'automne  de  ISli  il  arail  ussi  écrit  U  Smino»- 
btOo,  k  Mibn;  pois  il  Bt  représenter  k  Venise 
le  Paria,  au  mois  de  Kxrjer  18». 

En  1837,  il  Tint  se  fixer  k  Paris ,  dont  il  oes'eât 
pins  éloigné,  te  19  mai  de  cette  année  il  Et  ra- 
présenter  an  opén  en  un  acteialitulé  SoHfforJdo,- 
cel  ou*iagB  n'eut  point  de  succès.  11  Tut  suiri  de 
la  Violette,  opén  en  trow  sctes,  dont  H.  L«- 
bonH  anit  composé  quelques  morceaux;  de 
MatatileUo,  en  trais  actes ,  oatrage  rempli  d« 
belles  choses  et  qu'mi  peut  considérer  CMnaa«  le 
cbef-d'wuTre  de  M.  Carab  (joué  en  1811};  de 
Jeiwg,  en  troU  actes,  qui  n'mt  qu'un  saccés 
Incertain  en  ISM;  de  JaFlofic^e  litflmiiner- 
nioor.opéraitallen  écrilpour  MfSoatag,   d'un 


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CA.KAFA  —  CA.RAMUFX 


;83 


lidct  ca  lroi.4  mIm  tatttnM  l'Orgie  (t  VOpin, 
en  tt31};defa  Prbonif  Jtdjmbaurrr.sn  IB33, 
nitmfts  qui  rèuHilpeu,  raa<s  qui  méritait  dd 
nidllwir  sart,  enSD  de  la  Grande- Dvch,ea» , 
npëra  oi  quatra  icIM,  repréaenU  à  l'0|>ér»-Cu- 
nlqoe.  11  ■  *uid 4cm,  en  im,vne  Jonmieda 
la  Fn»de,  et  la  Maison  du  rempart.  Enfin 
il  «  Minposé  qndqaea  moreeaui  pour  la  pirtl- 
lion  d«  ta  MarquUé  de  BrintilUn.  En  1S37, 
il  B  aaaédé  ï  LMDCnr  cddiih  ni«tabre  de  la 
dMte  dM  bcant-arto  de  nmliluL  Apaèi  I»  mort 
dn  clartaetUfle  Béer,  M.  C*rab  *  Aé  nommé 
direclenr  du  GynmaM  d«  mmiqne  militatra  ; 
nui»  cette'  icole  Tut  sapprinfe  quelques  année* 
'iprés.  M.  Carab  est  ajsri  proKsMiir  de  corn- 
piMitioD    lu  CenHTTitoire.dti   musique  de  Pa- 

Oo  a  MDVeot  reproché  i  cet  artlile  da  remplir 
Ml  ouTrage*  de  Téminîscence»  et  d'Imitations;  il 
faut  avouet  qn'il  ne  draigit  pai  tonjonrt  lei  tdéei 
«nune  11  pourrait  le  faire.  Il  écrit  vite  et  n^ll- 
i.'emment,  nilTanl  l'usage  dea  corapoaflenra  ita- 
ilena;  mail,  s'il  avait  Toula  prendre  plun  da  aohi 
de  lit»  partilloM ,  on  peut  Juger,  par  Ie«  lioiine* 
choaea  qoi  *'j  trauTent,  que  a»  réputation  aurait 
|)lua  d'éclat. 

CARAPA  (Màmio-Ghetako^,  prince  de  Co- 
totiranoet  ducd'AlTito,  cooatp  dnprécëdeot,  eat 
né  t  Napiea  en  ITas.  Aprta  avoir  achevé  k* 
^luijea  de  littérature  etdephiloiiopbie,  ila'eat  il* 
vré  a*ac  anieur  i  la  lecture  des  ndllenrs  ou- 
vrages ilaKent  concemaol  irrousiqiie,  et  a  étu- 
^  pendant  cinq  annéet  les  principea  de  cet  art 
MUS  la  direclioD  deCahrfEl  Prota.  En  1808,  Sa- 
Uni,  vieux  maître  de  l'école  de  Dorante,  lui  a 
doQDé  des  lefona  de  contrepoint  Jusqu'en  ISil, 
époque  où  le  prince  devint  âéve  de  Fioravanll, 
pour  le  itjle  idéal  et  llnatrunwnlatîon.  La  pr«- 
miire  production  de  cet  amateur  distingué  eil 
m  MUerere  ï  4  voii,  qiri  porte  la  date  de  IBIS. 
Ses  onnages  se  sont  ensuite  succédé  dana  l'ordre 
suivant  :  i"  Do/ne,  cantate  ï  ^  voli  et  orchestre, 
tSI9.  —  3*  Meuè  de  Seguieni  h  il  voii  réelles 
et  orcbMire,  remplie  de  Tuguet,  de  canons  et 
de  rlcercari  sur  le  plain-cbani  :  le  style  en  est 
^ère  et  néanmoins  a  l'expression  poétique 
du  «cas  des  paroles ,  1S21.  —  3f  antre  Metie  de 
SefKfemt  4  voix  réelles  (3  lénorsellbasies). 
—  **  Miserere  sur  Ja  naraphra)«  de  Giusiinlanj 
1  ■  voli  réallea .  — ï*  Des  chaiura  pour  la  tragé- 
die de  Monuni,  a  Conte  délia  Carmagnola.  — 
•*  d'antres  chcpurs  pour  PÀdekki  àa  ntéme  au- 
laur.  —7* dent  paraphraaesda(?Mjfut  àfivoit 
féeUes.  —  8*  Beaucoup  de  pièces  i  4  voix  pour 
ladianbre.  —  »•  Environ  50  airs  ponr  divers 
Seores  de  voix.  Dfpois  longtemps  le  prince  Ca- 


rsfa  s'estocciipé  de  la  rédaction  d'na  Trallé  de 
Théorie  miu/cala;  mais  cet  ouvrage  n'a  pas 
parajBsqn'tice  jour  (iseo). 

CARAFFE  (....).  Il  y  a  eu  deux  frères  de 
ce  Qomdanslamosiqiiedurniet  à  I^Opéra,  vprs 
le  mifieu  du  dlx-hultltme  siècle.  Ils  étaient  (ils 
d'un  musiden  qni  était  entrée  l'Opéra  en  1C9B 
pour  j  faner  de  la  viole,  et  qui  était  mort  au 
molsderévTierlTSg.  CarafTe,  connu  sous  le  ncun 
de  Caraffe  CoM,  était  Ikhi  laualciMi.  Il  entra 
hl*Opéraen  1728. Bon  frère,  beaucoup  pi  us  jeu  ne, 
s'est  hit  connatln  par  divers  ouvrages,  entra 
antra,  par  de  grandaa  symphonies ,  au  Concert 
spiritod,  en  ITtl. 

CARAMELLA  (Honouos-DoBniiQUE),  ee- 
déslasliqne  i  Païenne,  naquit  en  cette  liile,  le 
IS  février  ISIS,  et  nMMrot  le  10  février  isai. 
Hongitore  {BM.  Sic.  t.  1,  p.  181)  et  Jwclier 
(GeleKrl.  Lex.),  client  da  loi  les  deux  ouvrages 
snivants,  mai*  n'Indiquent  ni  l'époque  ni  la 
Heu  de  leur  impression  1 1*  Pictorwnetma^a' 
rum  elogUt.  —  v  Mvtica  pratico-poUtiea, 
nella  quale  j'fNtefna  ai  principi  ehrUltani  U 
modo  di  etnaare  un  n>I  molette  i»  concerto. 
llestdouleux  qne  ce  dernier  livre  soit  relatif  k 
ta  musiqne. 

CABAHDELDE  LOBROWITZ  (Jbam), 
évéque  de  Vi|!evaao,  naquit  è  Madrid,  le  33  omI 
I60S.  Apr^  avoir  feil  de  brillanles  étudea  et  avoir 
acquis  degrandesconnaissancee  dans  letmathë- 
maliqoefi,  la  litlérahira  tt  la  pliiloaopbie,  il  enti« 
daui  l'ordre  de  Cltean^.  et  professa  la  tliéologie 
à  AlcaU.  Appelé  «nani le  dans  les  Pays-Bas,  il  y 
pHI  le  bonnet  de  doelaur  en  lliéologie,  et  hit 
soccesaivânent  ingénieur  dans  les  guerres  qui 
désolaient  alors  ces  provinces,  ablié  de  Dissem- 
bonrgdans  le  PaJalioal,  envoyé  do  roi  d'Espagne 
a  la  coor  de  l'empereor  Ferdinand  III,  et  capi- 
taine de  moines  enréglniMiléa ,  an  stége  de  Pra- 
gue, en  iS48.  A  la  pais  de  Weatphalie,  il  reprit 
SCM  travaux  apostoliques  et  fut  nommé  h  l'évéehé 
de  Campsgna,  dans  le  royaume  de  Naples,  paf 
le  pape  Alexandre  VU,  et  enuiite  t  celui  de  VI- 
gevano,  dans  le  Milanais,  où  il  lenqua  sa  car- 
rière, le  8  septemlMV  issi.  Parmi  les  nombren 
ouvrages  de  Caramnel,  on  remarque  cetui-d  : 
Arle  n»eva  de  m/utUa,  invetiiada  oimo  de 
600  por  S.  Gregorio,  deieoneerlada  anno  da 
Hi76  por  Gvidon  Àretfno,  rettitvida  a  ijt  pri- 
mera perfeecion  eruio  lewjtor  Fr.  Pedro  de 
Urena,redAulda  a  ettetmvteompendio  aim» 
I644;ior/.-fî.,elc,«n  Rama,  por Fal»o  deTalco, 
iSfiO,  tn-4°.  On  tronve  l'analyse  de  celivradans 
^e9iomalede^letteraad'ItaUa(leta.  p.  134). 
Caramuel  de  Lobkowitx  y  établil  que  saint  Gré- 
goire avait  découvert  U  forme  naturelle  de  te 


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184 


CARAMUEL  —  CARaVOCLIO 


gamm^  d  qne  Gui  d'Areno  ■  gtlé  c«  syiltve 
naturel  en  réduiwal  la  gamme  ï  wx  nami  Je 
BOles.  Il  rapporte  eniuite  que  Pierre  de  Urena 
a  rétabli  les  rhoMa  dans  leur  ordre  normal  en 
ijoatant  la  Hptième  sjtlabe  (ni)  aux  aii  antrei, 
et  il  fait  Toir  qoe,  par  cette  addition,  la  main 
hannonique  et  lei  moancea  doTlennenl  inutllet. 
Godetroi  WalHierdit  («uiUt.  Lexik.,  art.  lob- 
kowtls)  qu'une  édition  antérieure  do  lin-eSa 
Caramuel  avait  été  publiée  à  Vienne  (an  IGtS], 
et  imprimée  par  Coamerorio.  AcerenieignenMuiI, 
Forkel ajoute  (Àlgmn.Utter.dermiuÙi.p.VKi) 
que  celle  édition  a  poor  titre  :  vt,  re,  ml,  fa, 
tôt,  la,  nova  miuica.  Le  larant  autenr  de 
lliialoire  de  la  nuuiqne  ne  l'eil-il  paa  trompé 
daw  cette  circonitanee,  et  n'a-t-n  patconfonda 
aTMrédItioQdeTienDadel'iNinagedeCarvnael, 
le  litre  de  Bultaledt  (vov-  '^  nom)  P  Cela  eat 
d'autant  plus  Traisembiable  que  ce  tilre,  vt,  re, 
nl,fa,sol,  la,  novamvrica,  n'a  polat  deaeni, 
ou  da  motna  qult  en  a  un  abaolnmenl  contraire 
i  l'obiet  du  liTfe;  car  U  nouvelle  muaique  ne 
consistait  pu  dam  la  gamme  de*  lU  ajllabea, 
maia  celle  de  ni,  re,  ntl,  fa,  toi,  la,  tU;  tandii 
que  le  titre  de  Bullstedt,  vt,re,ttti,fa,iol,  la. 
Ma  mtaica,  dit  exactement  ce  qu'il  doit  dire, 
'  puisque  l'auteur  affiriM  que  tonte  la  musique 
eti  renrermée  dans  la  gamme  des  nli  sylla- 
be*. 

On  troDTe  dilTérentet  chose*  relative*  à  la  mu- 
aiqiiedans  le  Cvmu  malhtmatiei  de  Caramnel, 
et  dans  non  livre  MalkaU  Audax,  pnhiié  k 
LoiiTain,  en.  tS41,  iD'4°.  Jacques- Antoine  Tar- 
disi,  a  publié  des  Memorie  delta  vila  di  mon- 
tignoTcGio.  Caramuel  de  LobkotBiti,  vescovo 
di  Vigevano.  Venise,  1760,  ia-i». 

CARAPELLA(THoaAs),mallredecliapellc, 
né  i  Naplet  ver*  IfiSD,  a  publié  dss  Catuoid  a 
due  cocl;  Naple*,  173S,  ln-4'.  On  a  ansude  sa 
composition  des  AHe  da  eatnera  qni  aont  r«- 
tésen  manuscrit.  Lt  P.  MarUnl  Tait  t'éloee  da 
stjle  de  ce  maître,  dans  aoo  liistoire  de  la  ma- 
aiqne  (t.  11).  CboroB  et  Fajolle  onl  reculé 
d'un  siècle  l'époque  oti  Carapella  a  vécu.  Son 
recueil  Imprimé  à  Haples  par  Camille  Caiallo, 
eil  dédié  i  rempwenr  Cliarlea  VI.  Les  pièces 
contenne*  dans  cet  osuvre  soat  d'an  trës-lMn 
style.  Les  cinq  premien  duos  sont  pour  denx 
lotx  deet^ino,  les  qoatni  snivanti,  ponr  so- 
prano et  contralto,  et  le  dernier  pour  soprano  et 
basae.  Ctiaque  pièce  est  cotopoiée  de  plnaieun 
airs  et  duos,  reourquaUee ptrtienlièrenMal  par 
l'expression  et  la  clerlé  dn  stjle.  L'caviage 
inédit  de  Carapdta  a  pour  tilre  :  Arle  çrmtt 
per  »ew>la  di  ben  eanlare.  L'aateor  a  voulu 
que  cet  œuTre  ne  servit  pas  aenlement  à  eiere«r 


.  le  chanteur  dans  le  soirege  et  la  vaeallsatîoa , 
mais  dans  l'expression  et  l'articulation  de  la  pa- 
role- M.  le  marquis  de  Villarosa  dit  de  cet  ou- 
irage  que  la  diversité  de  sentinwnti,  de  peoMet 
et  dlnspiratioos  passionnée*  qui  brillent  dau 
lootei  les  pièces  dn  recudl  en  tont  une  prodec- 
tion  dn  plu*  haut  prix.  Malgré  tant  d«  mérite» 
I  Carapella  ne  put  trooTer  d'éditeur  pour  le  pu- 
'  blier;  lui-même  n'avait  pas  l'argent  nécessaire 
ponr  Taire  Im  Trais  de  l'impression.  Peut-être  k- 
^  rslt-il  allé. périr  dans  la  boutique  d'un  épicier, 
sll  n'était  tombé  lieureusement  dans  les  mains 
I  de  SiftlNDondo  (vojr.  c«nom),  socieo  bibliotbé- 
cefre  du  Conservatoire  de  Naples,  qpi  te  sauva 
'  de  la  destmctiou  ta  le  plafant  dans  le  dépdt 
qol  lui  était  conllé. 

Les  astres  c«mposi[ioQS  de  Carapella  sont  i 
t*  Iflserere  k  4  vdx  avec  des  veneta  pour  . 
l'orgue,  ou  sansTorseta,  Cet  ouvrage  Fut  écrit 
I  pour  l'égliae  de  MoiUe  OUveto,  de  Naples,  oi). 
I  Carapella  était  maître  de  chapelle.  —  !■  Pdea 
e  Tefl,  cantate  composée  en  1714  pour  lesnoce* 
dn  prince  de  Scalea  avec  Rose  Piftnatdli,  de  la 
I  Tamllle  des  comlei  de  Himteleone.  —  3°  l.ea 
ehoenrs  de  la  tragédie  H  Domi^ano,  du  duc 
'  Annibal  Marcliese.  —  4°  Il  Trionfo  deUa  Cat- 
I  Ulà,  oratorio  clianté  en  I71S  din*  la  maison 
,  delacoogrégation  deSalnte-Callwriae.àCelano, 
I  pris  de  Naples.  —  6°  La  BattagUa  spirilnale, 
I  oratorio  dont  la  partition  ae  conserve  chez  les 
Fillppini  de  celte  ville. 

CARAVSAUX  ou  CaKASAUX  ,  poêle  et 
musicien,  naquit  à  Arras,  vers  le  milieu  da  trei- 
zième siècle.  Il  nous  reste  six  chansons  not«es  de 
sa  composition.  Les  manuscrits  de  la  Bibliotlièque 
Impériale,  n"  fl&  (ronds  de  Cangi)  et  7,122,  a 
contiennent  quatre. 

CARAVACCIO  (JsAN),  maître  de  chapelle 
de  l'Oise  de  Sainte- Marie- Majeure,  k  Ber- 
game,  an  commencement  dn  dii-ieplième  siècle, 
a  puÛié  un  recueil  de  psaumes  de  sa  composi- 
tion, k  Venise,  en  lEJO. 

CARAVAGGIO  (Jeir-Juqvu  GASTOL- 
DI  DE).  Yo^.  Gastolm.  G^ber  a  tait,  dans  soa 
nouveau  LejAqite  det  tnwsdnti,  deux  arlicle» 
de  Caravagglo  et  de  GatlabU,  n'ajant  pas  va 
qu'il  s'agissait  du  même  compositeur. 

CABA VOGUA  (ataaxiu),  câètn  ca>b- 
triceetprtoiQ  donnaauthéfttndeSaint-CbarteSr 
k  Naptei,  ta  1788. 

CARAVOGLIO  (Mâua),  cantatrice,  aée  h 
Milan  vers  1758,  chanta  en  Italie,  en  AngMcnre 
et  eo  AltaaagM,  et  fut  appelée  k  Londres  par 
(Arélien  Bacb,  vers  1778 ,  ponr  dunler  t  sc« 
concerts.  £n  I7si  elle  était  prima  (tonna  an 
théUrede  Pragne.et  en  irgi.ftcdnideMeHiM. 


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CAHAVOGUO  —  CAACAMO 


184 


Si  Kilt  Hall  tgréabl*,  quoique  d'un  f  olnme  peii 
a)Midtrable,et  laocbuitèttU  pur. 

CABBASDS  (.  .  .)-  On  ■  md*  ea  nom,  qui 
puittltreiupposë,  on  petit  toit  inliUilé:  Lettré 
à  H.  de ,  aiileur  ibt  Temple  du  goût,  nu- 
ls mode  det  iiulntmentt  de  mtuiqve;  Paria, 
1739,  in-IS.OBUBuitinr  quel  roadeinent BImi- 
kaburg  attribue  (4aii«  m  DOoveUe  àlition  de  le 
TKéorltdet  àeaux-arli,  de  Sulnr)  cet  opuscule 
i  t'abbé  Goujel.  La  liele  dea  écriU  de  cet  ebbé, 
iloDo^dans  l'uDdeis  inipplto)eiiladeHiNreri,iM 
lecilcpan.  Btrfaier  n'a  pobl  donné  de  reneçigne- 
mentd  lurceptendoajiMdMSMD  Dictiomelra. 
L'écrit  dont  il  a'egil  ae  peut  être  l'ouvrage  que 
d'un  hoiniDc  de  goûl  qui  connaiauil  là  miuiqM 
elqui  a'cn  occupait,  et  l'elibé  Goujri  n'était  c«r- 
(aineneitt  pas  cet  iMunaie'là.  Ob  i  laitToir  que 
rien  n'élail  plue  ridicule  que  la  peetioiiqnii'tteit 
anpBrée  de  toute  le  France,  loiu  le  règne  de 
Louis  XV,  pour  la  Ttelle  et  la  muaetle. 

CAHBONCHi  (AnnHiu),  ai  k  Florence,  au 
cofomencemeDldu  dii-Mptiinw  liÈcle,  était  che- 
«alter  décoré  de  l'ordre  de  Toeceue  paar  la  Tall- 
lance  dont  il  avait  Tait  preuia  daua  les  guerres 
contre  lesTurce.  Doué  d'iniUnct  pour  lamuiique, 
fi  ae  lirra  l  Vitaàt  de  la  guitare  eapigut^,  et 
acquit  une  rare  habileté  sur  cet  Initmment.  Il 
éTail  inventË  douze  manièrea  de  l'accorder,  dont 
cliacuDD  produiiait  des  efleU  paiiiculien.  L'eu- 
Trage  dans  lequel  il  a  lait  cmmaltre  cet  nou- 
veaiitcs  a  pour  titre  U  Dodiel  Chdlarre  ipoi- 
late,  inoeiUate  dal  cavalière  Anlonio  Car- 
banehl^  Fiorentlno;  Florence,  Fnuic.  Sabatini, 
IGS9,  U)-rot.  La  mêflie  édillon  a  été  icptodulte 
en  IttS,  avec  un  nouveau  rraolisfdca  :  Lïbro 
tetotulo  di  ChUarra  ipagnuola,  con  due  ai- 
fttbeU,  uno  alla  fratueie,  e  V  aUn  alla 
tpagtnmlaj dedicato  alV  illiutriit.  Sig,  mar- 
clUae  Barloloineo  Conini.  In  Ftretae,  per 
Francexio  SobaUni ,  aile  leale  dalla  Badia, 
IMI,  inlol. 

GARBONEL  (JoeiMr-Non.),  né  à  Salon, 
en  Provence,  le  il  aoftt  I7&1,  éUlt  Bla  d'un  ber-  i 
g(r.  AjanI  perdu  ses  parente  en  bat  âge,  il  (nt  I 
recoeilti  par  nn  particulier  qol  le  fit  entrer  an  | 
coMge  des  Jérailee.  Ses  études  terminées,  il  Itat  | 
eniejé  *  Paris  pour  y  étudier  la  cbirorgle  ;  mais,  , 
•«■  tfM  pour  la  Dmsiqiie  lui  ajant  bit  cultiver,  i 
die  ea  plM  tendre  jeanefue,  le  galoubet,  inattn-  , 
ment  de  «on  pejs,  il  connut  le  projet  de  le  per-  ^ 
tBClitwner  et  d'en  Ikire  *«■  unique  raeioarce.  , 
Ayant  fait  un  vorage  à  Vienne,  U  y  connut  Ho-  i 
vene,  qui  y  éUit  alors  naître  de  tiallets,  et  qui 
depnia  le  fit  entrer  k  l'Opéra  pour  y  joner  du  | 
pknbet.F1oqDet,  son  compatriote,  composa  pour  | 
loi  son  ouverture   du   Seigiteur  àîettfaUaU,   ' 


qu'il  eiécntait  derrière  le  rideau.  Per  un  (raiail 
aetidu,  il  parviot  i  donner  i  l'inalrument  qu'il 
avait  adopté  tout  le  développement  dont  il  était 
snacepUble,  et  à  jouer  dans  loua  les  tons  sana 
dianjjer  de  corps.  Il  a  publié  une  Méthode  pour 
apprendre  à  jouer  du  tambourin  ou  du  ga- 
loviietftmu  aucun  changement  de  eorpi,daia 
foiu  U*  fona,' Paria,  17ee.  Carbone!  est  aussi 
l'auteur  de  l'arlidc  Galoubet  qu'on  trouve  dans 
ISncgclopédie.  Il  eal  mort  pensionnaire  de  l'O- 
péra, en  iS04. 

CABBO.\'EL  (JosRPB-FnANÇois-HÀBCiasR), 
file  du  précédent,  né  ï  Vienne,  en  Autridie,  Is 
10  mai  I7'3,  n'avait  que  cinq  sot  lortque  ses 
parents  vinrent  m  fixer  k  Paris  ;  aon  père  lui  en- 
seinaa  les  élémenls  de  la  musique,  et  le  fit  eu- 
euite  admettre  au  nombre  des  élèvea  de  l'Opéra, 
vers  17S1.  Il  joua  en  celte  qualité,  dans  Tarare, 
leréle  de  l'IlDfaDt  i!e$  augurea.  Lors  de  l'élablis- 
aemenl  de  l'Ëcole  royale  de  chant,  eu  1733,  on 
l'y  admit  avec  ioo  livres  de  penaion.  II  reçut 
h  celle  école  des  leçona  de  Gohert  pour  le  piano , 
de  Rodolpbe  et  de  Gossec  pour  riiannonie  et  la 
composition,  de  Piccini  et  de  Gulcbard  peur  te 
client  Plus  tard  il  s'était  peireclionné  avec  Ri- 
clier,  et  enrin  avec  Garât,  dont  il  était  t'ac- 
eompagnaleur.  Devenu  lui-niSme  professeur  de 
citant,  il  a  formé  quelques  twns  élèves,  parmi 
lesquels  on  remarque  madame  Sclo,  célèbre  ac- 
trice du  Uiéttre  Feydeau.  Connne  compositeur, 
Carbonel  ut  connu  pir  les  ouvrages  dont 
voici  lea  titres  :  1°  Sii:  sonates  pour  te  claveehl, 
avec  ace.  de  violon  ad  Ul>ll.,liv.  I  e/l;  Parla, 
le  Duc,  t79B.  —  2°  Pot-pourri  sur  U*  airt 
d'£liika,poureUiv.elviot.  —i'Troitioruites, 
M.,- Paris,  Imbanlt,  1739.  — 4*  Quelqutaaonales 
séparés.  —  y  Cinq  recueils  de 
Carbonel  est  mort,  la  0  novembrn 
tS&S,  kNt^enl-sur- Seine,  où  depuis  vingl-qoaire 
assit  s'était reliré- 

CARBOniELLI (Etienne),  liabile violoniste, 
M  élève  de  Corelli,  à  Rome.  £n  1720  il  se 
rendit  en  Angleterre  sur  l'invilalion  du  duc  de 
Rullaod,  qui  le  logea  dans  u  maison.  Ptu  de 
temps  après  son  arriiée  k  Lonilrea,  il  y  publia 
douie  Kdot  pour  le  violon  avec  Itasse  continue, 
et  les  }oua  aoureot  en  public  avec  succès.  Lors 
de  rorganiBalion  de  l'Opéra,  il  fui  placé  à  la  tête 
de  l'orchealre,  et  devint  ciilèbre  par  sa  brillante 
eiéculjon.  En  t?l&,  il  quitta  ce  tliéilrc  pour 
passer  4  celui  de  DniryLane;  niaiapeu  de  leinpi 
aprèeil  s'engagea  avec  Hteotlel  pour  les  orato- 
rio*. Dana  la  dernière  partie  de  sa  vie  II  négligea 
lamuaiqueetiefitmarGbanddevins.  Il  eslinert 
en  1771. 

CARCAAiO  (ALBLumBE),  mallrede  cliapeile 


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18G 


CARCUfO  —  CA&DON 


de  l'iigliH  Saint'Sjrfcstre,  k  lioine,  t'eit  dit  tan- 
natlre  par  an  livre  inliloM:  Ctnuidenaioiànilia 
muslea  anlica  ;  Rome,  1041,  ln-B°. 

CARCANO  (JotETu),  mallre  de  t^pelle  anx 
iDCiirablw,  k  Tenlae,  naquit  à  Créma  en  1703. 
Lonque  HasM  quitta  VeaJM  pour  m  mdre  k 
Dresde,  il  propow  Cveaoa  pour  lui  aoeeMer  au 
-Conservatoire  dea  lacurablM.  On  posséda  «neore 
dan*  la  bibllollièque  de  cet  établitsemeol  les 
composi lions  manuacrites  de  ce  ninsideu.  En 
1743, on  représentsk  Veniic l'opéra d'fomleto, 
dout  il  anil  fïll  la  nusiqae.  Daax  us  aupara- 
vant il  avait  fait  exéenler,  par  les  élèvet  da 
ConserTatoire des  Incurables,  Iscantate  lutilulfe 
la  CoTttoTdia  del  tempo  catta  famé,  i  T  toIx 
«t  orchestre,  devant  le  prince  tiecloral  de  Saie, 
Frédi<iic-CliristiaD.  La  poéale  de  celle  cantate 
était  de  l'ebbé  Giovanandi,  de  Hodine.  Elle  a 
■été  publié&k  Veoiae  en  1740,  <n-t*. 

CAHCASSl'(MïTTU)),  Dé  k  Florence  vers 
1793,  se  livra  dis  sa  jeunesse  k  l'étude  delà  gui- 
'tare,  et  par  dei  travaux  asaidua  acquit  aor  cet 
instrument  un  degré  d'haUleté  fort  remarquable. 
Venu  k  Paria  pluaieura  annéa  apris  Caiulll,  11 
■porta  plus  loin  que  lai  les  resaonrcea  de  aoD 
inslninient,  et  se  Bt  une  réputatloa  brillante, 
qui  rut  de  quelque  prétodlce  k  celle  du  fonda- 
leur  de  l'école  moderne  <le  la  guitare.  De  nou- 
veaux eTrets  ont  ^té  Imaginés  par  lui,  et  le  méca- 
ulune  du  doigter  lui  doit  pluaieura  perlectionne- 
tneuts.  En  IB31  il  se  rendit  k  Londres,  s'y  Ht 
entendre  avec  aucc^,  et  ;  retourna  dans  lei 
«Buées  1833  et  1836.  Eu  IS34  il  St  un  ro;age 
en  Allenague,  et  donna  des  concerts  d*ns  plosieurs 
grandes  villes.  Il  retounia  dans  le  même  p*;i  en 
tai7,  et  n'r  (ut  pai  moins  bien  accueilli  que  la 
première  fois.  En  iB3a  il  Bt  un  voyage  dan*  sa 
patrie.  Cet  artiste  a  publié  environ  40  cenvrea 
-dedirrérents  genres  pour  la  guitare;  ces  ouvrage* 
-ont  été  gravés  k  Paris,  cbei  Heiasonnler,  et  k 
Harence,  cbez  Schott  fils.  On  j  dtotingoe  an  aaaei 
bon  style  d  dea  IraKs  qui  ne  sont  pas  communs. 
■Ht  conaliteni  ai  sonatine*,  rondeaux  détachés, 
pièces  d'études,  divertissements,  caprices,  hn- 
'taisiea  et  airs  variéi.  Carcassi  est  nmrt  k  Paris, 
le  iS  janvier  I8S3. 

CARDAN  (Jiatae),  médecin,  géomktre  et 
astrolagiie,  naquitk  Pavie  eu  lui.  Il  futélevé 
liana  la  maiMU  de  son  père ,  qui  demeurait  k 
Milan;  mais,  k  l'kge  de  vingt  ans.  Il  se  rendit  k 
Pavie  pour  y  lenninersea  études;  de»  ans sprta 
il  y  expliqua  Eocllde.  A  trente-trots  ans  il  pro- 
Assa  les  matbémattquea ,  puis  la  mMedne  k  Mi- 
lan; ensutlell  emeigna  quelque  temps  k  Bologne, 
«t  eolin  il  alla  terminer  sa  carrière  k  Rome,  vert 
I57fl,  k  l'ige  de  soixantc-quinre  ans.  On  a  dit 


qu'il  H 


I,  pour  ne  pas  si 


vivre  k  lahoute de*  fausses  prédictions  qu'il  avait 
raiteasurquelqnes  hommes  célèbresdosuu  temps. 
C'était  un  homme  superslitjeiit  et  plein  de  coo- 
flance  dans  les  rêves  de  l'astrolo^  judiciaire. 
Les  vices  de  Cardan  lui  Brent  de  nombreux  en- 
nemis pendant  sa  vie,  et  lui-même  n'a  pas  peu 
contribué  k  la  mauvaise  r^laliaa  qu'il  a  laissée 
après  lui,  par  le  portrait  alfr^x  qu'il  a  (ait  de 
■es  mcBurs  et  desoaearaclàre,  dana  ion  oavrngn 
intitulé  de  ¥Ua  propria;  Piiit,  IM3,  ln-8<. 
On  a  de  cet  auleor  nu  livre  intitulé  Opw  mo- 
vwiidepr^orHonibiutmmerorwit,mottutm, 
pomifarWH,  MMrum;  Bkle,  lb7a,  tu-foL,rtiiD- 
primé  dans  la  oollection  de  sei  reavret ,  pnUiée 
par  Ch.  Sptw,  sous  le  titre  de  Hieroiupai  Car- 
dmiajpsro;  Lyon,  1B63, 10  vol.  io-fol.  On  trouve 
aussi  dans  cette  eoHedian  an  traité  <fe  Hutiea 
tm  0  chapitres  (t.  X,  p.  I0S-II6),  el  ua  petit 
ouvrage  intitulé  Prmtpta  canendt. 

GAHDBNA  (PiEaai-LéaN),compo*iteDr  dra- 
matique, né  k  Païenne  dans  les  premières  an- 
nées du  dlx-hnlttème  siècle,  a  ~ 
Ihéétre  de  Satll-Samuel,  k  Venise,  ui 
l«  IHre  de  Creusa,  en  1730. 

CARDON  (  Louis  },  habile  harpiste,  d'migina 
itBlieuw,élaHp«Ut-Bl>deJeaa-BaptIst«CardoBi, 
penetonnalre  da  la  musique  du  rot,  et  nevea  da 
F.  CardoB,  violoacellisle  de  l'Opén.  U  naquit 
k  Paris  en  ITtT,  el  se  livra  de  bonne  heure  k 
l'étude  de  la  musique.  S«a  Art  de  Joutr  de  la 
harpe,  l'un  des  plus  aBCtens  ouvrages  méttiodl- 
qiiea  de  ce  genre,  fut  publié  k  Pari*  en  17S5-  A 
l'aurore  de  la  révotullon  rranfalse ,  oet  artiste 
quitta  Paris  et  se  rendit  en  Rnsaie ,  ob  il  esl 
mort  en  igos.  Ses  princlpaas  ouvrage*  sobI  i 
1>  Quatre  sonates  pov  U  harpe ,  ceuv.  1  ; 
Paris.  —  3"  Pièces  pmv  la  harpe ,  etc., 
ouvre  3*.  —  3*  Trois  duos  pour  deux  harpes , 
op.  3.  —  40  Becodl'  d'aln  choitis,  op.  4.  -~ 
ia  Troia  ariettes  d'opéras,  arr.  poor  deux  barpes, 
op.  B.'—  oaQnatiatonatetpoarbarpeet  violon.; 
Paris;  1780.  op.  6.  —7-  Quatre  Id.,  op.  7. — 
S*  Quatre  id.,  op.  B.  —  >•  Deux  concertos  pour 
harpe,  deux  violons,  deux  hautbois,  deux  cors, 
alto  et  basse,  op.  10.  —  11<>  Quatre  soMtespour 
harpe  et  violon,  op.  13.  —  13*  L'Art  dejotter 
de  la  harpe ,  démontré  data  te*  prhtelpei, 
sviri  de  de%x  tonatet,  op.  13.  —  13<>  Quatre 
sonates  pour  harpe  et  violon,  «p.  14.  — 
14*  Deux  sympbonlea  concertantes  pour  liarpe, 
violon  el  basse,  op.  I5.  —  15>  Quatre  soaalea 
pour  harpe  d violon, op.  ift.  —  10*  Quatre  id., 
op.  17.  —  17°DMixsymphonieaciHicértantapoar 
harpe,  deux  violons  et  basse,  op.  K.  —  ib°  Re- 
oiieil  d'air*  variés, op.  19.  —  19*  Qualaon  pour 


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CARDON  —  CARESTINI 


1ST 


Tiirpe,  Tfolon,  iHoeibatu,  Op.  M. — iiy  Cott- 
<«Tto  pour  liarpa,  deux  Tiokifu,  tllo  et  biMO, 
«p.  2t.  —  11°  Quitre  BODitH  pour  litrpe  et 
tioton,  op.  11. 

CARI>ON  (PiHmi) ,  Crkte  dti  pricëdent,  né 
t  Paria,  en  1751,  fat  élive  de  Ricl«[  pour  le 
chMt,  et  de  MM  «ide  pour  le  violonodte.  Sa 
I7SS,  Il  éWt  chtDlcor  de  la  chapetle  du  roi,  i 
Tenaillai  i  il  TiTalt  encore  <n  KM ,  et  donnait 
des  lefOM  de  chant  et'de  fioloncelle.  il  a  pu- 
bfié  k  Pari*  :  B^ttUmenli  de  la  miuiftM ,  ov 
PrtHctpei  de  cet  an  mit  à  la  portée  de  tout 
le  TKonde,  jiar  tlemtmiet  et  par  répoiuei, 
in-fol.  Un  trolaiëRM  Frère  de  Cardon  Tut  un  vio- 
loniate  diïtfngaf . 

GARDONNË  (PBiuB«kT},  •«  h  Tenallkt 
en  1 73 1 ,  entra  fart  jeune  dam  le*  Pages  de  la  mo- 
slqoedu  roi,  et  eut  pour  maître  Colin  de  Blarawit 
A  Fige  de  qnatorie  ani,  et  loreqn'il  JlaitMicon 
liage,  ti  St  exécoM  à  la  cour,  le  4  et  le  7  lé- 
vrier IT4S,  on  motet  il  grand  cbceurde  la  com- 
posllloii.  Ea  174ë,iJ  |)t  entendre  anaol,  dan*  la 
cbapelle  da  roi,  le  puuoie  Super  /IvnUMa  Ba- 
bgloitit.  Cttait  le  einioiinie  motet  qu'il  avait 
i,  «inoiqu'il  n'eût  pa*  enoore  dix -liait  au. 
«  mnaicien  ordiaaire  dans 
d'olOcifT 

4t  la  clMmlire  de  Hadaaw  et  de  maître  de  vio- 
le«  de  Monaieur  (depui*  Ion  LouU  XVIll). 
Eb  1777  11  oMIat  U  *arTiTMce  de  Berton 
e  de  la  niutlqtie  du  roi;  malt  la 
ù  permit  paa  de  iooir 
B.  En  t7as  Car- 
donae  écrifil  la  miefqae  de  la  paatoiale  d'imo- 
riUia.  qni  (ul  «limt^a  au  ctHKwt  de  la  reine 
pendant  le  ■voyage  de  CtHnpiègne ,  le  17  Juillet 
(753.  SoB  opéra  à'OmphaU,  rqiréiaitd  k  l'A- 
cadimia  rurale  de  iBaaiqDe  la  3  mai  I7A8,  n'eut 
point  de  aueota.  Un  1773  II  remit  en  noEique 
l'Wrde  dea  Ammm  déguitét,  aooa  le  titre  à'O- 
vide  et  Jiàli»,  pour  Isa  ria^nst*  qnl  hiratl  re- 
rthmtkt  anmoia  de  juillet. 

GARDOSO  <MARiin,),  cbapeUB  du 


n  111,1 


I  fan 


capelUt  regtte  LutUaiue  eoiuttetndinem  ac- 
catttu  ratfwmnt  inteçre  eiMrrow;  Leira, 
1675,  in-fol. 

CARDOSO  (  FaiiiçMt.&uuiiD<L} ,  carme 
(MMiugais,  naqnità  Btija,  dau  laproTlnca  d'A- 
tenttjD,  ver»  la  fin  da  «eliiime  litele.  Il  a  pohlM  : 
l*  MiiMx  &  iMdAlU  concert.;  LiiboBM ,  1613. 
—  V  Mtum  lex  voeibiu  concert.;  Liabonne, 
161&.  — ;  >  Magni/ieat  lex  voctints  concert.; 
e  deB.  Vir 


gine,  ^atemU  ef  lex  vodfttu ,  U.  3  ;  <l)îd., 
1M«,  in-fol.  —  &•  Livro  q»e  eomprekendt 
t*do  qtta>ae»eeami»naSemtt»a*anta;i\iA., 
in-lol.  Pluiieun  aotrei  ouTragaa  de  ce  raiiaicien 
ife  trouvetf  en  nannaerlt  dana  U  biUioUièv» 
du  roi  de  Portugal. 

CARDUCCI  .(Jbar-Jacqd»),  eompoaileur, 
naquit  t  Bari.dani  le  rojaume de  Naplea,  Ter* 
te  BlUeu  du  leiMime  siècle.  On  IroiiTe  qoelqnea 
ptbqH  de  *a  compoailiaa  dnna  la  oollaciioB  iu- 
tilnt«e  U  iftaM  LUm  ad*e  vaetdi  divent 
auiori  <U  Bari;  Veniae,  lalâ. 

GARELIO  (AinoiiiE),iioh>ni*la,  ai  k  He*' 
line,  en  SieHa,  a  publié  de*  (onate*  ea  troU 
partie*, de  aacompodtioo; Amalardam,  1710, 
iwM. 

CARESANA  (Odbi*kmb),  naquit,  acton 
Geaaaro  Oraaai,  es  l«U  II  (MnoMmé  orgaaiite 
deUehapelle  royale  de Maple», en  IMO.  Il  Malt 
anaaimallre  de  chapelle  de  ré|iliMdetOr*liHi«H 
ou  FlUpptnl.  G*  maRre  a'eat  lUt  une  répulatioD 
de  compiMiteur  par  *e*  boIU^  en  dma,  di< 
TMt  en  de»  U«rei,  et  pulrilé*  k  Bapieg,  en 
IflSO,  toat  le  titr*  de  So^eggt  a  pin  tod  nU 
eoMto  fermo.  Ils  «ont  loiTi*  d'axarclce»  k  troia 
Toix  sur  les  tntwalle*  de  hédMlle,  qui  «ont 
ioeonleetablemant  oe  qu'on  a  (ail  de  mieux  m 
ce  genre.  Ctioron  a  publié  t  Pai4»,  es  18IS, 
nne  deuiiènie  édition  de  ces  eieelknla  eiaroicea. 
On  a  aoati  de  la  conipotilion  de  cet  aititle  dia- 
tingué  -.■i»  itie  Maria,  1*1»  eonfeuor,  Pimge 
Uiy/*a,  ed  altri  itmi  a  ifix  «od,- Naplet, 
HoveUa  de  BonU,  1W1,  ln-4>  ol>l.  —  V 
Daetti  da  Caméra,  Ubri  1,  3,  3,  4,  &;  Hajdea, 
10B3.  —  3*  MotteH  a  3j  3  et  4  vod.  op.  3; 
ibid.,  iT0O.in-4>.  On  conaarte  ebea  le*  PP. 
da  iUratoire  on  FiUppini,  i  Haptai,  laa  oen- 


Ita  titrée  :  1*  TroU  metae*  de  Jta^HfMi  k  s  foii. 
—  r  La  FelieUà  deUa  fede,  mtorio.  — 
9>  Saneta  Lueia,  oratorio.  —  4»  Venl  Sattele 
SpMtui,  k  4  *(dx  et  orgne.  Cet  artiste  émlnent 
e*t  mort  k  Naplea  en  1713. 

CARESTINI  (Jau(),sun*UMné  CMomMo, 
parce  que  la  fandlle  de*  CnsanI  de  Milan  l'anit 
pria  «ou*  •*  pratectiwi  dta  i'Ige  de  douie  aaa, 
naqatt  k  Honta-Filatrano,  daaa  lamarolie  d'Aa- 
cdBe,  «I  brUla  pendant  prèa  da  quarante  aaa 


qui  fuesent  coanna  da  aoa  temps.  Sa  preotitre 
a^iaritioo  en  poliUe  enl  lira  k  Borne,  en  1711, 
daaa  la  Griielda  de  Bonondai.  En  1713  U 
cbanla  k  PragBe,au  couroaaeueat  de  i'eoipe- 
reor  Ciiarlea  VI;  l'aaBéa  saluante  il  éUitkHan- 
loM ,  et  en  1715  il  cluDla  pour  la  prenike  f*is 
k  VeaitcdansieSeleiKO  deZuccwi.Eo  I73S1I 


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CARESTINI  —  CARISSIUI 


KlOBnuàBome'el  TfMt*  iiu<!o'en  1730.  liU 
ptisdpiux  ouvragM  dus  tfesqaelt  il  clMota  fu- 
rent VAleaoftdro  nelT  Indie  de  Vinci  et  VÀr- 
lasene  du  mènie  luteBr.  Seneciiio  sjaat  quitté 
l'Angleterre  en  l733,<ïre«tiiil  loi  «ppelé  pour 
lui  succéder.  De  Ik  fl  lUa  1  Pirme.  £n  17M  U 
tiall  i  Berlin;  l'innée  lulTenle  11  tat  atpti 
paor  SMnl-Pèterri)onrK ,  et  tl  j  lesli  juiqa'eii 
ITM:  ce  fut  «ton  qu'il  quitta  le  ttitUre  ponr 
godler  le  repos  dent  u  pitjfe  ;  meii  U  mounit 
pen  de  tempe  eprti.  Hmw,  BMidel  et  d'antm 
gnnde  meltres  inleat  U  pluibinteeitiniepour 
ce  célèbre  dianleur.  Qoeali ,  es  pirianl  de  lui , 
e'eiprlme  einti  :  •  U  «leit  une  to  pliubellee  et 

■  detplD«fiKte«*olxdec<»tc«lto,  elmHitaltda 
>  r^  (à  le  clef  de  /in  )  juequ'eu  aot  (en-deHue  de 
m  U  portée ,  i  le  eW  de  lol).  U  élMt  n  outre 

■  eKtttawnwnt  exercé  dut  le»  puee^  qnll 

■  ei^utaildepoltrine,  confarmément aux  prin^ 

■  dpet  de  rémie  de  Bernecehl  et  t  U  manltre 

■  de  FetiacUU  H  ^Ut  trte-berdf,  et   tonrent 

■  trH.t»eure«x  dini  le*  treit*.  >  Cirettlnt  Jol- 
fiaeil  k  ce*  iTiDleftee  celui  d'être  fort  bim  âcteur 
et  d'avoir  un  eitérieur  agréible. 

CABEY  (HEini) ,  flli  natarei  de  Georgea 
Sarille,  marquia  d'HtIifax,  fut  ï  la  fcia  poïle  et 
mnaicleo,  maii  ne  a'élen  pet  ao-dettm  du  nié- 
lUoere  dant  cet  Jeux  gares.  Seimattret  de  mu- 
sique fiireat  Unnant,  RoseingiaTe  et  Ceminitni  ; 
mtit  tonte  riitbiletédecea[Hu(etaeura  nepuldé- 
relopper  en  loi  beaucoup  de  latent,  qaoiqn'il  fAI 
doné  de  la  fkenllé  dlmeglDer  det  chaoti  beu- 
ren.  Ob  lai  dwt  I»  eheriBtale  ballade  Sallf  in 
our  ÀlUg,  defrane  populaire.  Xa  17si  II  pa- 
bil*  ail  canlelet  dont  il  aiait  fait  le*  parolet  et  U 
eniisique.lt  a  compote  an«i  les  aire  deplutieure 
comédies  de  son  loups ,  entre  autree  eaux  du 
Mari  provoqué  (ProTOked  Huiband),  de  Ike 
Conirtvaneet,  et  de  qual<)Det  (ercet  reprétsatéei 
au  théâtre  de  Goodmim  fMdt.  En  t7M>  Carey 
réunit  en  collection  tnntee  lie  balladea  et  lei 
dnoaoflt  qu'il  aiajt  compotéei,  et  let  pnblla 
MUS  ce  titre  ;  the  Mu^eai  Centwf,  i»  one 
h%ndred  englUh  balladt  on  varUn»  Ptbjoett 
and  occtuioru;  Londrat,  iD-4°.  Carej'  était 
Imnme  de  ptaislr,  dissipateur,  et  let  lecourt  de 
WTt  émit  Curenl  lonjoura  insuFRMntt  poor  ie  pré- 
terver  det  embarrat  pécauiairei  dent  leequeli  il 
se  jetait  tan*  cette.  Set  follet  Aniient  par  le 
mettre  dans  une  potition  et  déplorable  qu'il  te 
tua  de  dé<et|Milr,  le  4  octobre  1743. 

GABIBALDI  (Joicnin),  né  k  Rome  en 
17*3 ,  rut  le  melllMir  Irauife  etieotant  de  ton 
temps,  Loreqae  DeTismet  Ql  reTanlr  lea  boulfons 
ï  Parla  eii  l77S,C«ribaldi  fut  comprit  dana  la 
compotitioo  lie  la  troupe.  Voici  ce  qu'en  dit  la 


I  Borde  (JTtMi  (ur  la  inualçue,  tome  3 ,  pi^ 
319)  :  •  Il  met  danaiea  r6let  toute  l'expreaNna 
I  '  qu'une  musique  parfaitement  rendue  peut  leur 
,  ■  procurer:  une  toIi  naturelle,  dooce,  ev 
,  ■  Irémement  sooplei  une  exécuUoB  viriée  et 
•  pleine  d'agrémenta ,  l'art  de  déclamer  par- 
I  •  Faltement  et  de  'prononcer  supérfenreraent  : 
I  •  Tuli  ce  qui  distingue  ptrthsuliémDient  Cari- 
;  •  baldi  e(  l'a  fait  accueillir  avec  transport  aur  le 
>  thtttrede Paria, quoique  let  Françaie  oe  emeat 
I  ■  pee  MMore  au  pobil  de  eonnaltre  tout  ton 
I   •  mérita.  ■ 

I  GAHIBEN  (L'aUté),  (liantre  de  la  cathé> 
I  ditle  deToalonte,  est  auteur  d'une  MétIuuU 
I  d« plai»tluaU;  Toulouse,  1H4,  tTol.in-l'l. 
I  Ceat  un  ounage  de  peu  de  valeur  au  peinl 
I  de  Toe  de  ta  méthode,  et  qui  fourmille  d'er- 

I  CAHIO  (Jean-BuraO,  rontlcleo  du  conteil 
et  relQenr  delà  tour  de  l'é^te  Sainte-Catberine 
k  HimlMiur^,  naquit  en  173S  i  Eckernforde, 
dan*  le  Holstein.  '  A  i'iet  de  quatre  mu  il  fut 
comluili  Hambourg,  011  il  passa  tuccetaîToBicat 
tout  ta  direction  de  trait  maîtres  célébrée,  Te- 
lemann,  Chartes-Pbtlippe- Emmanuel  Bieb  et 
Scbwenke.  Le  dernier  lui  enteigiia  k  jouer  de 
ta  trompette,  iottrnment  sur  lequel  Cario  ac- 
\  quit  une  titbileté  eitraord inaire.  Tout  tet  sons 
qu'il  eu  lirait  étaient  %anx  en  pureté ,  en  force 
;  ou  en  douceur.  Ses  agilité,  ta  prédsion  duu  le» 
traits  étaient  incomparables.  U  avait  lnTeat« 
une  aorte  de  trompette  k  cleb  ivec  laquelle  il 
jouait  dans  tout  let  tont.  H  te  créiil  lui- 
même  des  dlFHcultés  iaootcs  poar  avoir  ta 
I  plaisir  de  les  Taincre.  AintI  Cerber  rapporte 
:  (  JVeuM  Lexik.  der  Tont.)  qu'on  rentenilit  nn 
[  jonr  exécuter  un  grand  prélude  en  ffU  bémol  mi- 
I  neur.  Sans  doute  il  ae  servait  de  la  main  pour 
;  former  quelques  demi-tons,  mais  ton  mérite  n'en 
est  pas  molot  grand  s'il  a  pu  donner  aux  notes 
pretqne  boodiéet  une  force  qui  approchit  det 
sons  ouverts.  Cario  vivait  encore  ai  ISOO,  et, 
quoiqu'il  fût  Igé  de  soixante- quatre  ant,  il  n'a- 
vait rien  perdu  de  son  talent. 
Son  fils,  Jean-Pierre-Henri ,  organiste  do  l'é- 
{  gliae  anglicane  k  Hambourg,  t^t  fait  connaître 
parunemarclie  pourle  piano,  pabliéechex  Crani 
dans  ta  même  ville,  par  des  variatlont  eur  nae 
chanson  de  l'£;nioii(,  de  Galbe,  campotée|)ar 
I  Seiclitrdl  (cbeiBoebme,!  Hambourg), et  par 
'  quelquet  autrei  petilet  pileea. 

CARISSIHI  (Jao«Dta),  compoiiteor  oé- 
eibre,  naquit  vers  1604  k  Marino,  bour^  et  tor- 
lereste  kcmq  lleueaetdeDiie  environ  deRome(t}. 

<<}  DiMla  vnmUn  Mlttim  de  ente  Mo^r^jUt,  m  eit 


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On  uit  qae  c'est  d 
imiique,  OMiia  on  if 

dirigfn  dUM  tes  Huda  :  qnol  qu'il  en  toit,  il  Mt 
TTiiunbtïble  quE  Cirissîmi  ne  dut  guère  qu'k 
Iil-mèmele  talent  qiiltacqnit  daniiontrl,  carilh 
ttm&rqne  dans  us  ouvragea  plus  d'invenlton  qoe 
(!eif>oirk  regard  de  rinclenitrle  de*  école*  d'^ 
lilie.  Lonqull  cul  atteint  l'igc  de  vingt  iiu,  il  fnt 
coBdDil  k  Awite  pir  le  dèl^ié  de  cette  époque, 
«I  j  exerça  les  ronctioiu  de  mattre  de  Ebipelle 
pendant  plniieors  innéea.  De  ntouri  Rome  en 


rait  foiinj  le  goOt  k  Pari*,  ob  Q  était  (Ort  mn- 
nh  an  dli-ieptl«iiie  siècle.  De  FresneoM  iTa 
avancé  ce  hit  singulier  que  dans  HDtérèl  de  la 
maufalte  cause  quti  défendkft,  de  la  snprtaialie 
de*  musidens  IVançais  cnr  les  ilalîent. 

Gerim-  { Biiforiieh-Btvgraphiichm  LkM 

der  TonMmàtltr),  et  d'après  kil  les  tuteoit  dn 

McHonnolre  deitHMleleiu  (Paris,  1SID],  mt 

dit  que  Carissiml  Tut  mattre  de  la  cliapeHe  pon- 

1B1B.  Il  obUnt  la  place  de  maître  de  cliapelle  de     tiHeale  :  c'est  nue  erreur  qne  j'ai  copiée  daM  la 


l'église  Saiut-A  poil  Inaire  dn  collège  germaniqt 
et  en  remplit  les  fooetions  juiqn'ï  la  On  de  u  vie. 
Juoaii  II  ne  sortit  des  ^Is  de  l'église  e(  ne  donna 
ni  ne  reçut  de  leçoni  de  miuique  et  de  compotl- 
tion  ailleurs  que  dans  la  capitale  du  monde  chré- 
tien. Ces!  donc  sans  aucun  Toadenient  qna  le 
Cerf  de  la  VIeTille  de  Fresneose  prétend  ((7om- 
paraàsm  de  ta  miulfue  italimute  et  de  ta  bre,  lut  fit 
mu$tgwt  françalte,  3~*  paille,  p.  soi  ;  BruieUea, 
i7M,  tn-lS}  que  Carissimi  l'itait  longlmupt 
formé  eit  faliont  chanter  tâ$  pièeet  aux 
TKéatin»  de  ParU.  On  ne  TOit  point  k  quelle 
i<poque  le  componteur  aiinit  pa  se  rendre  en 
France,  T  devenir  maîl  re  de  Muïdque  des  Tliéatini 
(le  Paris ,  et  j  Iklre  cbtnter  Umgltmpi  ses  ou- 
vrage». Avant  Haiirin  on  ne  connaît  gutre  de 
mnsfcleo  Italien  qui  soit  venn  en  France,  il  ce 
n'eel'  Baltazarini;  or  Kircber,  qui  a  rail  Impri- 
mer H  JUasurgle  h  Rome  en  lflt9 ,  et  qui  étail 
t'omi  de  Carissimi,  dit  que  c«lal-cl  était  dt^ls 
longtemps  mattre  de  chapelle  de  l'^iie  S^t- 
Apollioalre,  du  collège  allemand  k  Rome  (t),  et 
lea  renseigneminti  recueillis  par  M.  l'abbé  Pie- 
tro  AIfleri  d^Dootrent  que  l'illastre  conpositear 


■M  pnctMliu  iIIjdM- 


Revna  miuitMle  (t.  IV,  p.  4ig).  Le  bit  n'a  au- 
cun rondement,et  l'os  ne  voit  pas  qne  cetar- 
tiate  ait  rempli  d'autres  fonctioas  qne  celles  de 
maître  de  ehapdie  de  TégUn  Saint-ApoUtnalre. 
Cariasimt  mourut  en  l(i7t ,  et  M  inbnmé  dans 
celte  mCme  église.  La  congrégation  et  aca- 
démie de  Sahile-Cédle,  dont  il  avait  éU  nen- 
service  solenad  dans  l'église 
Stiale-Haddeine,  oA  elle  était 
alors  éuUie. 

Parmi  les  composteurs  Italiens  du  df!-!^- 
Uème  siicle,  Carissimi  est  nn  de  c«ux  qui  ont  le 
plDS  contribué  an  perhctIonMnMat  dn  rédtatif, 
mit  en  vogue  depab  peu  de  temps  par  Jnlea  Cac- 
clni.PerletHonlerefde.  H  avait  de  raflecUon 
pour  cette  païUe  de  b  mnsIqDe-,  c'est  k  loi  qne 
Eircher  dat  les  ren*e%Bemenl«  dont  il  avait  be- 
soin pour  tialler  du  rMtaUr  dana  sa  MiuiirgU. 
S'il  ne  M  pat  Plnveateur  de  la  cantate  propre- 
peut  dn  moins  le  conahMrer 
qoi  contribuèrent  le  pins 
k  en  periectioener  les  romes,  et 
qiri,  par  la  beauté  de  leurs  onvrageteu  ce  genre, 
les  firent  sobetitMT  aax  madrigan,  dont  le  tj>s-  ' 
tèmenetetronvaUplosen  harmonie  avec  le  atrle 
pathétique  «I  dramatfqoe  que  llnvantion  de  l'O- 
péra av^t  mit  t  la  mode.  Il  fut  aomi  nn  des 
premiers  eompotHeors  Italleu  qui  Méreat  k  la 


lonle  et  (a  loanlear  qa'elle  a  dan*  les  ouvrages 
de  Péri ,  de  CaccinI ,  et  mCme  de  MonleveHia  : 
il  Inl  donna  du  mouvement  H  de  la  variété 
dans  laa  formet.  Le  chut  de  Car^asimi  a  de  la 
grtoe;  on  t  rcmarqne  surtout  mu  eipression 
vraie  et  a;riritoelle ,  soutenue  par  une  hannoaie 
qui,  sans  Atre  ansct  savante  que  celle  des  mettre* 
de  ranckane  école  romaine,  est  cependant  Irè*- 
pnre.  Sa  musique  est,  de  tonte  évldesee,  le  type 
de  ■■  musique  moderne.  Perfectionnée  par  se* 
élèves  Bassani,  Cesti,  Bununcini ,  et  surtout  par 
Aleiandre  Seariatti ,  sa  nunière  a  condnil  par 
degret  au  ttrle  de  la  mniique  du  dK-iiultiènw 
siècle.  Ansai  Meond  qu'original,  Carisriml  a 
écrit  un  nombre  considérable  de  messes,  de  m»- 


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IBO  CAAI: 

M*,  decantttei  et  <rortb>rias  ;  M»t»an  n'a  im- 
prima ^u'use-fiiblcfiartie  don  ou«r»ge(;  de  li, 
ImH'BxoeBsJiB  rareté.  PïloDlditqiieroacaiiservall 
d«  Iran  t«ni)w ,  du*  le  Collège  germanique,  le 
[Mulniil  de  Carissiini  et  la  collection  de  tantet 
Ms  cunpoaitioiUi'-iiMi*  depnn  longtemps  il 
n'existe  plut  ni  mnaique  ni  périrait  dans  le  col- 
lëge.A  l'époque  d«  la  auppreuion  dei  Jésuita, 
lotit  ce  qui  le  trauTait  dani  les  arcliiTes  musi- 
Mlei  ilftSaiBt-ApoUiDBire  et  de  l'égliie  del  Jetù 
fut  vendu  au  poids  du  papier.  Le  ciitnoine  Mu- 
la^eli,  que  H.  l'abbé  Allieri  a  connu  daoi  ta 
JeuneeM,  disait  <;aa,  par  un  lieureoi  bâtard,  il 
avait  raclieldt  *ilphaenTin>tt  trois  mille  liTres 
pesant  d«  la  mutique  de  l'éKliie  Saint-ApoUi- 
■aire)  uaia  Iw  uutc«s  de  Caritaimi  ne  t'j  trou- 
vaient plus etarofent  ëlédéjt  iDéaDties.  J'ai  re- 
cueilli Mr  cet  pioductioiiE   les 


1°  U  bibUotbtqne  de  H.  ftbbé  Sanlini ,  4e 
Soue,  renHenuedeaxrecucdUdetnolelt  à  deux, 
trois  et  quatre  toix,  coinposéi  par  Carisslml,  et 
p«bli«t  à  Hmbo  «n  1664  rt  1667.  Oa  iMMinall 
anaai  de  lui  :  ConcerU  taeri  a  3,  3,  4  e  a  coci  ,- 

-  Rohm,  Hascanii,  I6T&.  — 1°  MittK  !>et»  voettui 
ewm  latectU  quUmtdat»  contiMubtu ,-  Cologne, 
1663  «t  JSM  ,  in-fol.  —  3'  Bous  le  ounttro  333 
4lu  eatalogae  de  U  mo^qne  du  docftur  Buroey, 
on  trauTe  on  Tohime  manutcril  qui  contenait 
dM  mctaei  da  Caiitalmt  es  partition.  --  4° 
Lmufa  Si«»,  à.huit  voii,  en  minuserU  (bilriio- 
IfaiqMde  H.  I'bM>4  SaDUoi).—  !>°  MtiOrmtniw, 
i  boit  loix  (idfm).  —fi*  Messe  à  dogie  voix 
«urikclianson  de  l'ffonmie  arw^.  Celle  messe, 
qui  «at  TraitenblableDieat  la  deraitre  qu'on  a 

'  évite  MT  cette  mélodie,  existe  en  ros.  dtna  les 
artltlret  de  la  ebtpelte  pontifeale  k  Rome  (vey. 

Ar«JwMna,p*rraUi6Balnl,l.  I,  v431).  U 
BlbUolMqM  Impérialade  Paria  poeaMeesma- 
■iMcril  pliMiBUTa  oratorioa  de  Carittimi,  dont  les 
Vâit»taii»Bt:  —  TllitUHndeJab,kltamy<iix 
elbasMontinue.  — B^Za  PMntede*  Dmmét, 
k  Iriét  iirii,  denx  TMom  et  orffie  :  cMe  piste 
■  M  ane  grande  cilébrilé.  — .  s*  É%ée}Uai ,  !• 
«pMire  Toi«,  deux  violons  et  orgve.  ->  46'  Bal- 
tkaiar,  à  ciBq  Toi>,  deni  Tteloo*  al  orgue.  _ 
i  I'  Dat)!d  tt  Janatkat,  à  einq  voix ,  deux  vio- 
lOMMorgoe.  —  i2'  Abrtàiam  et  fMoc.àuinq 
TCh  «t  ortoe.  —  13*  JtphU,  à  sii  el  sept  voix. 
Cet  ooTTage  pute  pour  le  ehef-d'cMnre  de  Ca- 
rietlmi.  Kfrcher  ■  publié  un  fragment  du  cbœur 
PUtratt  fiUi  Ttrael,  de  cet  oratorio,  comme  un 
modèle  d'eipfe«BiondoQlonraBse(TOj.JftMltrp., 
t.  I,  p.  6M  et  wq.  )  ;  ce  morceau  ett  en  effet 
fort  beau.  — 14*  Le  Jugemeiif  dernier,  i  troi» 


dutnra,  deui  Tiolonael  orgue.—  ts"  Lt  Maitvaii 
JNcAe,ldeui  cboeuri,  deui liotons  el  tiuse. — 
10°  Joitoi,  à  deux  cluBurs ,  deux  tIoIou,  el 
batte.  Je  ne  cite  point  ici  l'onlono de MaJoait», 
qoe  le  Cet!  de  U  Vieillie  de  Fresnease  ti  quel- 
que* autres  tuteurs  DnlailribuéàCariuiini,etqi]i 
eal  de  Cesti.  La  bihliolbèque  du  Cmaerritaire 
impérial  de  musique  de  Paris  pofside  en  dnix 
Tolumes  in-roMo,  manuscrits,  beaucoup  demolets 
et  de  csBiale&dc  Carissiml.  On  trouie  aussi  dans 
ces  Toinqes  quelques  piËces  cumiquee  où  ce 
compositeur  a  mis  beaucoup  d'esjinl.  ces  pièces 

sont  ;  —  17"  Lei  l'i/Clopei,  i  trois  toix.  — ,lBo 
TeslampU  d'an  âne,  iilaiaanlerie  à  deux  voix. 
—  Xiio  P.iaaantcTie  lur  l'Introït  de  la  meae 
des  Mort*,  canon  i  deux  voix.  —  20'  Plaùan- 
lerie  lur  la  barbe,  h  trois  voix.  Parmi  cm 
pièces,  on  trouve  la  déclinaison  du  pronom  latin 
hic.hxe,  hoc,  à  quatre  voixj  C3ioroii  l'a  làit 
graver  Bout  le  noin  de  Carisslmi ,  mais  il  est  de 
.Donijnic)ue  Mauocclii ,  et  c'est  sous  le  nom  de 
ce  dfruior  qu'il  a  été  imprimé  en  164S.  —  11° 
Vingl-deui  cantates  de  (^riasimi ,  pour  toix 
seule  avec  bat)«  continue,  ont  été  gravées  t 
Lundret  an  tommencement  du  dix-liaititMe 
siècle,  il'sprès  un  manuscrit  original  qui  a  paseé 
ensuite  dam  les  mains  de  Buroey,  et  qui  n'a  élé 
vendu  aprëtaamort  que  pour  la  modique  eomne 
de  I  livre  1  sdiellings  (environ  17  francs  W 
CBUtimea },  tandis  que  d'autre*  objet*  d«.peu  de 
valeur  ont  été  portés  k  des  prix  eiceatirs.  Il  pa- 
rait que  Bumej. n'avait  Tait  l'acquisition  de  ce 
manuscrit  qu'après  la  puUication  du  quatrième 
volume  de  son  Histoire  de  la  miulque,  car  le* 
rragmenlt  de*  canlatee  qu'il  ;  a  publiés  ont  été 
tirés  d'un  manuscrit  de  l'égliie  du  Clirii't  k  Ox- 
ford. On  trouve  ces  TraKinents  avecune  analyse  de 
leurs  beautés,  pages  143-Imj  du  même  volume. 
Hankins  aau»sj  publié  dans  ton  Bittoire  géné- 
rale de  la  mua^fite  { tome  IV,  page  489)  an  petit 
duo  de  CariMimi.  Enltn  on  a  publié  de  ca 
miVxeAes.  Arie da  caméra  co'l  baaoeonttiuio; 
Rome,  1«07,  in-4t°  ubl.  Quelques  motels  de  ce 
coinpMilMr  ont  été  Insérés'  daaa  la  «ofieciiMi 
publiée  k  Barntterg  en  ISHJ  ,  par  le  P.  Spiii- 
iliooe,  tous  le  litre  de  Xiuica  JiomdiM.Dant  la 
GOllectfOR'de»  Mrt  t^rteur  «t  &  Mrt,  iaifii- 
mfe  par  Ballaid  ,  on  trouve  quelques  morceni 
de  Caritsimi  syr  tesqunls  on  a  parodié  des'  pa- 
role* françaises.  Stevent  a  aussi  placé  quelque* 
lAMeti  du  même  auteur  dans  eon  reoueïl  lalilnlé 
Sacred  Utiulc ,  et  en  dernier  lieu  le  docteur 
Crotcb  a  placé  des  morceaux  de  ce  matire  dan* 
>«■  SeUetion»  of  M*tic.  ht  doctenr  Aldricb 
avait  rassemblé  une  collection 'presque  oompMe 
des  œuvres  de  Csrissimi;elle  est  maintenant dana 


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CARISSIMI— CARLIER 


191 


1*  bibUotbfcquc  da  ODUége  da  CbrKt,  à  Oikri, 
PIlUican  Tahnnct  qui  CMitloDiieat  on  grand 
nombre  de  piËv«g  dewcompoiileur  as  trouTont 
au  MusAsBrlUnniqua,  tout  l«a  luatén»  1M&, 
liH  et  ISOl.  Oa  troave  aiui)  d'euUea  pUcea 
ihi  mèm»  conqKititwr  dam  U  mtoM  biblio- 
tMqiw;fllle«  Mnt  indiquée*  dam  le  ■Ca'a^oTUc 
a/'  rhe  nraniueript  mtuie  In  (he  BritlKh-M'»- 
letm.MMM  ia  n*  49,  M,  âe,  &9 ,  64,  86  (  partie 
d'une  meue  i,  4  Toii  avec  instniineate)  et  U8. 

M  etinle  une  baductloD  alleminde  d'un  peljt 
traité  de  l'art  du  cbaat,  composé  pif  Cariïsimi. 
Cette  iradudioD  a  pour  titre  :  Ars  ctmlandi, 
dau  tit  richUger  tmd  mltfUhrUther  Weg,  die 
Jnç&itd  au»  ttùn  rxhten  Gnind  M  def  Sing- 
kvntt  tuwitMTicKtan.  Aui  dem  italisniicheH 
Ht  deftUth  ia«n«t*vo»  einêrti  itv^reund; 
Angabourg,  1696,  in-4'  obi.  Celle  éditioa  est  la 
Iraialèine  :  on  ignore  le*  dalM  des  dens  premitree. 
Il  T  en  a  nie  de  170S  :  la  siiièmeesl  dei73l, 
et  la  dernière  de  1TS3.  Eltea  aont  tuâtes  impri- 
mées t  Aupbonrf .  Il  ne  paratt  pas  qne  l'original 
italien,  il'aprèH  lequel  cMte  traduction  a  élË  (aile, 
ait  été  Imprimé.  VraitemblablemeDt  qiidque  eo^ 
pie  fonmie  par  un  ilife  de  Carissînii  s  eerri  de 
textft. 

CARL  (  Butbk),  née  à  Berlin  en  1803 ,  lut 
élevée  an  coiiTent  de  Sainte-Loulie ,  intUtutlen 
de  eturité  pour  les  enianta  pauTrea  et  lea  orphe- 
Hns.  Quelques  amateurs  de  rauiique  qoiaTaient 
remarqué  ta  bmme  qualité  de  TOix  lareconunan- 
ÛbtKBlt  à  l'atleolion  do  comte  de  Brulil ,  qui  Inl 
fit  hlre  dei  études  de  cbant  uns  la  direction  de 
la  cantatrice  (nadaioe  Schmali.  Cependant  ma- 
demoiselle  Caii  resta  plusieurs  années  au  Àéllre 
royal  de  Berlin,  sans  làire  de  remarquables  pro- 
grès. ReoToyie  de  ce  tMAtre,  elle  alla  chercber 
nu  engagement  t  Fraocfort-aar-le-Hein;  Il  un 
riche  négocl an  1  devint  son  protecteur  et  lulfonr- 
Dlt  lea  moTens  d'aller  en  Halle  achever  son  édu- 
eallon.  CIleae  rendit  i  Milan,  y  prit  dealefcos 
de  diatU  de  Banderait  et  de  qnelqsn  autrea 
Hialtres.  Depult  ce  temps  elle  a  diantd  arec 
aoccèa  aoT  plusieurs  ttiMlres  Itallent,  l'eat  ren- 
due emuile  en  Eapagne,  s'est  Mt  entendre  atec 
•uecte  i  Cadix,  è  Madrid,  pola  k  Londres,  Paris, 
Bnii:^e*,elc.Eii1BS3,>tleealretonni«et  Ber- 
lin ,  prMdte  d'une  grande  renommée  qui  exa- 
gérait on  peu  son  mérite.  Elle  ;  a  donné  arec 
loceès  qoelqiiei  repréaentatlonB  oh  elle  a  chanté 
les  rAlea  de  Desdefflona,  Scmiranils,  donna 
Anna,  etc.;  elle  n'a  point  eu  depuis  lors  d'en- 
gattement  lixe. 

Une  autre  cantatrice  de  c«  nom  (  Benriette 
Cari),  née  .>>  Berlin,  le  11  tulltel  isil.a  débnlé 
arec  Micoèt  à  Turin  en  1830,  puis  \  Ronw   en 


183t.  EBgagiB  enauile  pour  le  tbéâlreda 'Madrid,, 
elley  brilla  dam  l'aaloinna  Biiirautet  en  JB3I;. 
puis  dianta  k  SérlUe,  k  Cadix  et  i  Lisbonne.  De 
retour  à  Berlin  en  iJljj,  elle  y  donna  des  repré- 
«dilations,  clianta  ensuite  à  Hunieli ,  à  Vienne . 
A  Pesth.  B  Bucharesl,  et  enin  t  Pétersbonig,  où- 
ellese  troniailea  IS4S. 

'  GARLANI  {CuAHLis),  né  à  Bologne  ta- 
I73B ,  fut  élËTe  d'Antoine  Beiitacdil ,  et  derint 
l'un  des  plus  célèbres  léners  de  l'Italie.  Il  bril- 
lait encore  en  ITSO. 

CAHLETON  (Bicnuii.),  baclwlicr  en  m«- 
siquedel'umrersltéd'Oirord,>é dam  la  seconde- 
moitié  dn  seiziènie  siècle,  a  publié  h  Londres,  en- 
leoi,  un  œuTre  de  madrigaux  h  cinq  roix.  Oft 
tronre  aussi  quelques-DBesdé  ses  pièces  daas 
la  collection  intitulée  Je  TrioinpKé  d'Oriane. 

CARLETTI  (Manini  Cisu),  conposltear 
da  seiiième  siède  dont  on  (roii*e  des  cbanuHia- 
à  boit  Ttrix  dam  lea  eoHecUoDs  publiées  à  An- 
rers  par  P.  Piialèse,  partknlièremBDt  dans  le  ra- 
cuell  quia  pour  litre  eOMonetUalUi  romtaia 
da  dHieni  teceUenUtiinU  rmuM,  a»el  e  oita 
vOtl  ;  Anvers,  iBOa,  la-4*  Obhwg. 

CARLI  HDBBI  {>EUt-RaHaBD),  eonle. 
naquità  Capod'Istrîa, antMisd'a*ril  iTlO.Sea 
éludes  se  tournèrent  Tert  la  physique  et  Isa  - 
sdences  exactes;  ettl'^^Tjngt-qualreans  il 
obtint  nneclialre  d'astronomie  qui  Tenait  d'Hiv 
créée  par  le  sénat  de  Venise.  Après  avoir  passé 
sa  vie  dam  des  travaDi  «dentUiques  et  des  al- 
lermllves  de  bonne  et  de  manvaiBe  fortnne,  i^ 
mourut  è  MIlBD,  président  émérito  du  conseil  de 
commerce  et  d'écouomie  publique,  le  lï  lé- 
vrier 1795.  I^  comte  Carll  «'est  rendu  célèbre  par 
aon  Trailé  de»  moimalet ,  ifm  a  et,  àe  nom- 
breuMa  édillom.  Dans  la  collection  de  «es 
leavres,  publiée  i  Milan,  17841  i7»0,  15  vol. 
In-S*,  on  trouve  :  OtsemirUota  tnlla  tnMiea 
antiea  etnodenta,  toméTrv,  ptg.  3t9.4!;o.  il 
J  agHe  la  qnestion  SI  let  Meivui  mi  connu  U 
contrepoint.  ' 

CAHLIER  oa  CHARLIBR    (Ecinc). 

FO^.  ClLUlLIOl.  

CARLIER  (  ï'KAKçois Josera  ),  né  à  Saiot- 
Amand-les-Eaux  ,  près  de  Tourbay,  le  î  avril 
1787,  est  issu  d'une  famille  qui  compte  plusleors 
générations  de  Ëictenn  d'oral.  Son  père  et 
son  grand-père  s'étalent  tendus  recommsndables 
par  les  orgoes  de  la  cathédrale  de  Toumsy, 
de  l'abbaye  de  Lobbesdans  te  Hainant,  de  celles 
de  Salnt'Amaod ,  de  la  cathédrale  de  Cambrai 
et  autres.  Fixé  k  Douai  en  ISOS,  son  premier 
ouvrage  fut  11  restauration  de  l'orgue  de  PaB- 
baye  d'Ancliin,  considéré  comme  le  dief-d'œuvre^ 
de  Dillery,  d'AmiMS,  et  qu'on  venait  depla- 


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1B2 


CAIILIER  —  CARNICER 


CK  k  la  eoll^ale  Salnl-P'wrre  ie  celle  liUe.  U 
■'aequitti  de  cette  liche  »ne  beiucMip  de  (dc- 
cèi.  P>ui  de  wriunte  retUontioni  d'o^nei  qui 
Dot  Miiri  celle-là  ont  Ut  coontltre  avtDUfieu- 
aetncDt  H.  Cariter  dani  le  nord  de  U  Fruce. 
rirmi  tM  onTragei  neari  conitniiti  par  cet  ar- 
'  tùle,  on  remarque  snrloull'orgne  dejr^iwca- 
thàlnle  «TArra*,  gnnd  Màie  pMt  k  4  eItTien 
àlamtin,  claTler  de  pMale,  et  M  regialret. 
C«tbHtcaniMrtaététeniili><M  tMI. 

CARUNI  {Omim),  oomposllenr  DapoUbin, 
cownn  MnlemeBl  par  qudqnet  opirai,  flt  reprC- 
Miler  le  premier  k  Maplet  en  ISll,  lout  le  titre 
la  dotwnfù  dl  Bmrieo  V,  qui  MM  quelque 
«accia.  En  IB33  il  dwna  (  Spoti  fugitivl.  En 
I8S4  Ctrlidl  fil  DB  To^age  k  Pirti,  et  j  totrit  U 
DKuique  d'un  ballet  intitulé  Ckao-Kaitg,  qui 
«Uint  an  ineota  de  Togue.  Pendant  qoelquet 
■gnétt  il  rMda  dam  cette  TiUe  et  s'y  Uira  k  l'eo- 
sdgoenMBt  do  chant.  De  retour  dan*  la  pairie 
en  ISU,  il  fil  jouer  k  Bfilan  SoUtnamo  II,  et 
«n  IU7,  k  Floreoce,  Hdagonda. 

CAHLINO  (NicoLU-ANToon),  prêtre  napo- 
litaia,  ni  ver*  I7sl,  montn  dt*  «ob  enCUice 
d'heut«u*a  diipadtkiii*  pour  U  nmafqae,  qid  lui 
fut  enidgnée  par  Jowpb  TiUeite.  Alexandre 
Speranta  lui  otaelKna  ensuite  l'harmonie  et  le 
«ontrepoinl.  Il  alait*<  «n  manoMilt  dfTenes 
compmltlon*  pour  l'égliH  ri  la  chambre.  On  eHe 
f  artlcaltèremsit  on  MUerert  k  4  Toii,  «m  can- 
ule k  3  Toii,  quelque*  CotuiMi  de  PMrarqw, 
beaucoop  d'hjnnes  pour  T^liae,  etc.  Oaf- 
lino  jouait  bien  du  tjoImi  et  de  la  harpe.  Il 
inresla  iiM  aorte  de  harpe  horiuntile,  dans 
la  ronoe  d'un  claredu,  k  laquelle  il  donna 
le  Bom  de  Terpandro.  Cet  eccMsiuliqna  mOB- 
nt  k  ftooM,  de  plitlùale,  k   l'kge  de  quarante 

GAHLO  (JliAaB),  matieien  né  k  Resgki, 
dan*  la  prendAfemolIfé  du  eeiiitineaiicle,  t'eit 
AH  eonnaltre  par  la  publicalloa  d'oH  coHeeHon 
de  motel*  kelnq  Tofx,  de  dlTen  auteancâibrei, 


Jachel  de  Hanloue  M  BippolTle  Oera.  Cette  col- 
lection, qui  a  poor  titre:  jrat«ftJ  del  ZabirMo, 
«*t  diviiite  en  devi  partie*.  La  premtte^  qui 
contiiait  trente  et  tu  motet* ,  a  para  k  Veniae, 
chu  JérAma  Scoto,  en  l!>&4,  in-4*  obi.  La  *•- 
«onde,  renlermint  treale-dnq  pièce* ,  a  étd  pu- 
bliée l'anota  inlTanlc 

CARLOS  (JEii(),mMaein  eapagnol,  rirait 
i  Urida  an  commencement  du  dfx-(a|i(Jème 
aiteie,  et  j  a  fait  ImprinMr,  en  leM,  laO^il- 
tarra  espiâlola  de  etneo  orde»et  (  la  Goitan 
e*pagnote  k  cinq  corde*  ). 

CAllLSTADt(Jun),  n«k  Tanen,  tII- 


lage  de  la  Thnrtace ,  ven  la  fin  du  scMime 
■iède,  l'eat  Tait  connatire  comme  compoaitear 
par  la  pablicalicn  d'un  ouTrage  intitulé  i  Oél$t- 
tkk»  wul  weltUeke  Ueder  mit  3,  4  uni  & 
Sffmnm  (Clianson*  apirituelle*  et  moadalM», 
k  3,  4  et  5  Toii  )  ;  Errurt,  1909,  in-(*. 

GARNAB\  (Jour),  doctaur  en  mnaiqve 
et  prafeaaanr  de  cet  art  k  Londres,  dan*  la  *e- 
conde  moitié  du  dix-hnilième  atède,  e*t  auteur 
d'un  traité  de*  élément*  du  chant,  intitulé  Sbf 
ghç  primer,  or  itudlmanti  of  solfeçgi  ;  Lot' 
dm  (  aan*  date),  in-fbl. 

CAftNEIRO  (Fa.  Mwdel],  carme,  eicel- 
lent  organiste,  naquit  k  Liaboune  ter*  le  mi- 
lieu flu  dii-septiime  ilâcle ,  et  mourut  en  1*95. 
Had>ada(Al&I.£«dt.,  tome  III,  page  114)  cite 
de  lui  iei  ouTrage*  suivant*,  qui  août  restéa  en 
manuscrit  :  i*  neipontoriot  e  Uçoent  dos  JTs- 
tHuu  de  Sabbado  lanto,  a  i  wroa.  —VBe- 
tpmuorita  dtu  maUnoi  de  PoKhoa,  a  1  co- 
rM.  —  3*  iflon  de  deftuttot,  etc.,  a  1  co- 
roa.  —  4*  PtalmM,  notetet  e  rlOumeicoi  a 
divertat  vomi. 

tiARNIGE:H(Di«  Ruoir),  composileiv  es- 
pagnol ,  prolessenr  de  composition  au  Couerra- 
tcdro  do  musique  de  Madrid,  et  coaipoeiteur  dra- 
matique, eat  né  le  14  octobre  1789,  k  Tarrega, 
dan*  la  Catalogne.  Aprta  avoir  lait  h 
éludes  musicale*  k  la  SffH  (Trrya^  c( 
dccli(eur,il  serendltk  Barcdonneen.laM,el  lea 
ocatinn*  aous  la  diiaetlon  de  don  Frinfois  Qoe- 
rill ,  maître  de  ebapelle  de  la  calliédrale,  et  de 
Don  Caries  Bagner,  premier  organiste.  Lors- 
que Napoléon  s'empara  de  l'Espfgne  en  i»os , 
Camicar  alla  s'établir  dan*  une  des  îles  Baléares 
comme  organiste  et  professeur  de  mosique  ;  mais 
U  retourna  dans  la  péninsule  après  que  les  Pran- 
gais  en  eurent  été  eipolsé*,  en  tB14.  Deni  an* 
aprè«,  la  directloo  do  (Mitre  de  Bircekute 
l'euToja  en  Italie  pour  j  chercher  des  ch*nleun. 
De  reloar  dan*  cett«  Tille ,  ii  fut  Dooimé  |Ke- 
nier  chetd'ordiestre  de  l'Opéra  iUUen  en  illé. 
Il  jéerivit  se*  premier*  opéra*,  .d4«Iaifa£iU(- 
gaaMû  (AdUede  Ludgnao) ,  Etena  jr  Conitamitim, 
Don  /«on  Teimio,  et  Coion  et  al  Bufemio  de 
Memna.  Tous  eurent  du  succès;  mais  le  pre- 
mier particulièrement  Ait  accueilli  avec  eutlMU- 
liaime.  De  ISia  k  1S37  il  Bt  pluaiean  vojages  à 
Uadrid,  Paris  et  Londres ,  et  l'j  Ht  connaître 
avantageusement  oorome  compositeur.  En  JglS 
Camicer  fut  appelé  k  Madrid  en  qualité  de  di- 
recteur de  la  musique  du  tliéttre  rojal ,  et  dans 
l'année  suivante  il  j  fit  représenter  Blet»  e  Mal- 
«Ma,  opéra  italien.  En  1831  il  f  donna  son  Co- 
lombo, considéré  comme  nne  de  ses  meilleurts 
productitHit.    La  création  d'un  tliéllre  d'opéra 


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CARNICEa  —  CARON 


193 


naKonat,  k  Itqnelte  il  contriboa,  le  décida  i 
écrire  ipëclalement  poar  ce  spectacle,  et  il  j 
donna  plnsteura  ouTrggee  au  nombre  dÈaqaels  oo 
remarque /pomn^ra,  qui  fat  reprétenU  aiiut 
\  Saragoween  1843.  En  1830 Canùcer  lulDommé 
protesseor  de  codiiOBitioii  au  CoaMiratoire  rojal 
deMiLdiid;  il  en  .remplit  lea  roDcthma  pendant 
TiDgt-qiiatre  ane'.  Depuis  1M5  il  ce«M  d'Écrire 
poor  le  IhéUre.  Il  j  a  de  la  rerre  dani  la  musique 
it  cet  artiste;  elle  le  diilingue  surtout  par  le 
rb;tlims;maii  on  peut  lui  raproclier  nne certaine 
manoloDie  de  style,  parce  que  le  compositeur, 
épris  dn  mélodies  populaire*  de  son  pays,  s'en 
ta  OD  pen  trop  sonTenn  dana  ta  compostlïao  de 
I»  opéras.  Camicer  est  mort  k  Madrid  dana  la 
nuit  du  ITmarslSSS.Ontreles  opéras  cités  pré- 
cédemment, OQ  connaît  de  Ini  trmaHa.otlia 
Morte  ed  Amore,  représenté  à  Hadriil  en  IS37. 
Parmi  la  mnsique  d'Oise  de  ce  compositeur,  on 
die  une  messe  solennelle  à  8  roii  et  orchestre, 
écrite  en  1818;  denx  oiessea  de  Jteptlan  i  i 
voix  et  orcliestre,  composéei  et  oécnlées  en 
lii9  et  1S4Z;  des  vigiles  des  morts  avec  or- 
dKstre,  pour  les  obsèqnes  da  roi  Ferdinand  VII; 
àa  Lamentations  poor  le  jeodl  saint,  en  1830; 
un  Tantum  ergo  h  b  Toix  et  orcliestre,  et  un 
Ltëera  me  Domine  k  8  Toix.  Camlcer  a  écrit 
aussi  ploûeurs  symphonies  dont  uoe  grande 
(en  ri) ,  et  une  pour  trws  orcb^tres  qui  (ut 
exécutée  en  1838,  dans  la  grande  salle  de  l'O- 
rient, t  Madrid,  pour rouTCTtare des baU mas- 
qués. Beaucoup  d'iijmnea  natiouaax  et  aolres, 
ainsi  qn'un  grand  nombre  de  morceaux  intro- 
duits dani  les  opéru  italleas  représenté*  ï  Ma- 
drid; ont  été  eootpoaés  par  lui  ;  enfin  une  Im- 
mense qoantité  de  mélodiei  très-distlnguëei ,  de 
cluDsons  espagnoles  d'un  caridire  original ,  de 
marclw*  pour  la  musique  militaire,  et  de  mM'- 
ceanx  de  dreonstances,  a  M  produite  par  cet 
article  laborieux. 

CABNOLl  [Ëluabetb),  cantatrice,  naquit 
en  1773  à  Uanbeim,  ob  elle  prit  des  leçons  de  la 
eélibre  madame  Weodeling.Arége  de  iioux«anf, 
en  1784,  elle  commoiça  à  Toyager  dans  tonte 
l'Allemagne,  et  eidta  partout  radmiration  par 
la  bonté  de  ta  toIi  et  la  pureté  de  son  cbant. 
La  prlneease  Palatine,  qui.  en  Tut  cliarmée,  l'at- 
tacha k  son  service  en  qualité  de  Temme  de 
chambre.  Elle  touchait  encore  les  émolumenU 
de  cet  emploi  en  1811.  En  1B07  elle  épousa,  A 
Hanbeim,  Bsemmenger,  musicien  de  la  cour  du 
grand-duc  de  Bade. 

CAROLI  (AMK-AitToniE),  comporileor,  na- 
quit t  Bologne,  le  13  juin  1701.  JërOme  CMisoni 
lui  apprit  à  jooer  de  l'oigue  et  les  règles  dn 
'«nlifpoiiit  :  puis  il  devint  élive  de  Jean-An- 


toine Riccierf.  AprêsaToIrctémalIrede  çliapclle 
de  la  basilique  de  Saint-£tienue  el  de  plusieurs 
autres  églises,  il  rut  nommé,  en  1741,  substitut 
de  Jacques-César  Predieri,  à  l'église  métropoli- 
taine de  Saint-Pierre;  puia  il  lui  succéda  en  litre 
dans  l'année  I7a3.  Caroli  fut  agrégé  à  l'acadé- 
mie des  pliiliiarmoniques  de  Bologne,  et  en  (ai 
prince  six  lois,  en  1731, 1741,  17&J,  I7G0, 1767 
et  lT7e.  11  mourut  en  1781.  Il  adonné  en  171Sun 
opéra  intitulé  Jmor  nato  Ira  l'ombre,  et  quel* 
ques  années  après  une  sérénade  qui  a  été  lanlée. 
On  connaît  aussi  de  lui  Metse  a  i  voci  piene, 
d\te  con-violirU  obllgati,  e  due  con  violbai 
ad  libllum;  Bologne,  Lelio  délia  Volpe,  1760,^- 
in-*". 

CARON  (FuudNj,  célèbre  compoiitenr  et 
contrepointjsbjduqumzièine  siècle,  est  au  nombre 
des  artistes  qui  ont  le  plus  contribué  aux  pro- 
grès de  la  musique  h  celle  époque.  Sa  patrie 
n'est  pas  exaclemeni  connue;  Tinclor,  qui  en 
parle  en  plusieurs  eodroits  de  son  Pf^pùrlio- 
nale  et  en  d'autres  outrages,  ne  fournil  aucun 
renseignement  i  cet  égard  ;  Rermann  Finck  se 
borne  à  le  nommer,  dans  sa  Fraetiea  musica. 
Cependant  on  croit  qu'il  éUit  n£  en  FFance,  ofi 
Q  y  a  placeurs  famillei  de  son  nom  ;  mais  ou 
est  réduit  i  des  conjectures  à  ce  sujet.  D'ail- 
leurs Il  y  a  aussi  une  bmllle  du  nom  de  Caron 
dans  les  Pays-Bas  ;  car,  dans  le  registie  d°  4  des 
chartes,  on  trouve  {fol.  lOC)  une  commission  de 
garda  et  concierge  de  l'billei  du  duc  de  Brabaot, 
accordée  i  Jean  Caron,  sous  la  date  de  1470. 
Peut-être  ce  Jean  Caron  était-il  parent  du  cé- 
lèbre musicien.  Quoi  qu'il  un  soit,  il  est  certain 
que  cetui-d  fut  contemporain  de  DamartuuDo- 
marto,  de  Busnola,  de  Faugues,  de  Begis, 
d'Ociusgbem,  d'Obrecbt,  de  Cousin,  de  Cour- 
bet, de  Pujiuis  et  de  beaucoup  d'autres  artistes 
distingués  qui  brillèrent  dans  le  milieu  du  quhi- 
liËme  siècle.  Par  un  passage  du  Froportionale 
deTinctoris,on  volt  aussi  qu'il  eut  pour  maître 
de  musique  É^de  Blodiois  on  Guillaume  Dufay, 
et  couséquemment  qu'il  a  dO  naître  au  pins  lard 
vers  1410.  On  avait  cm  qu'il  ne  restait  plus 
rien  des  (euvres  de  ce  vieux  maître;  mais 
l'abbé  Baini  nous  a  appris,  dans  ses  Mémoires 
sur  la  *ie  el  les  ouvrages  de  Pierluigi  de  Pales- 
trina,  que  plusieura  messes  de  Fît  min  Caron  se 
trouvât  dans  un  volume  manuscrit  des  arcbivet 
de  la  Chapelle  poutiBcale,  sous  le  n'  14.  Parmi 
ces  messes ,  il  y  en  a  one  sur  la  chanson  de 
VUomme  armé.  Cumaouscrit  ayant  appartenu 
à  Guilbert  de  Pixérécourt,  littérateur  français ,  et 
qui  se  trouve  aujourd'hui  à  la  Bibliothèque  Im- 
périale {voy.  l'article  Bcsnois),  renferme  aussi 
plusieurs  chamoDt  et  molets  de  Caron  que  l'au- 


D,!„t,zed.yGOOgle 


lat 


CARON  —  CARPANl 


(eor  de  celle  biograpliie  a  Imloits  eo  natation 
iDoderoe  el  mi>  ea  partilian.  Od  trouve  lUni  ttt 
■Doruaux  des  traces  d'SléguiM  dam  le  mouTe- 
meot  den  parles  :  aous  ce  rapport,  Carua  est 
aDpérieuràOcVeglinaetkBuanoiii.UninaDuacrit 
précieux  de  l(  tdbliothëque  de  OijoD,  dont 
M.  Morelot  (poj.  ce  nom)  •  donné  la>ollce, 
contient  la  clianson  i  3  loli  de  Caron  :  Héku  I 
que  pourra  iteeenir. 

CAROSO  (M«ftc-FuBicE),  né  à  Semwneta 

en  Italie,  vers  le  milieu  du  leiziènie  siècle,  est 

•alear  d'un  Iitto  intitulé  fl  Ballerino,  diviio 

in  due  traltati  eon  Hitavolalura  di  Uuto,  t 

,  il  topnmo  délia  mvtlea  nella   atmata  di 


Cet 


onTTagB  est  lotéresMnt  ponr  l'hUtoire  de  lamn- 
«qoe,  parce  qull  coiiti«ol  les  ain  de  danse  du 
leiiUme  sitele. 

CARPANl  (JEàK-Airroun),  compositeur 
T^nltten,  Técnt  vers  le  milieu  du  din-septlËme 
siècle.  Il  s'est  fait  connaîtra  par  iioe  collection 
de  motets  fort  bien  faits,  qu'il  a  publiés  mus  ce 
filre  :  Motetti  a^guattro  voel,  eanio,  allô, 
tenore,  biuto,eal  tivolto  alla  duodecinta  del 
toiio  metmto;  Rome,  IM4. 

CARPANl  (G&nuM),  maître  de  chapelle 
de  l'éfilîM  iel  6etù  et  des  autres  étslisee  des 
Jésuites,  à  Rome,  vécut  vers  le  milieu  du  dix- 
huitième  liicle,  et  lut  renommé  comme  pro- 
fesseur de  composition.  Il  fut  le  maître  de  Jan- 
naconi ,  compositeur  romain  d'un  grand  mérite. 
Carpanl  a  laUsé  en  manuscrit  beaucoup  de  com- 
potilions  pour  l'élise,  parmi  lesquelles  on  re- 
marqoe  '■  !■>  Trois  messes  k  trois  Toix.  —  3* 
Menf  messes  i  quatre.  —  3'  Quatre  messes  k 
cinq.  —  4°  Deux  messes  à  huit.  —  ï*  Le  psaume 
i>i»I  Bominui,  k  liait  loix  avec  orchestre.  — 
a°  Le  mCtne  psaume  k  huit  Toix  sans  iaslru- 
meots.  —  T  Sept  onérti^res  k  trois  et  k  quatre 
voix.  —  S°  Plusieurs  motets  h  1  voU.  —  S* 
Le  psaume  Credidt,  k  quatre  voix  avec  or- 
chestre. —  10°  Dlxit,  k  quatre  ïoii.  —  11» 
BeatuM  lir,  k  quatre  votx.  —  11°  ConfUAor 
pour  soprano  et  contralto  avec  chœur.  —  13° 
Lllanles  k  quatre  voix. 

Il' j  a  eu  aussi  on  maltiede  chapelle  à  Bolo-' 
gne,  nommé  Carpani  (Jean-Luc),  ou  Carpiani 
qui  a  fait  représenter  dans  cette  ville,  en  1673, 
un  opéra  intitulé  Aiiiioio, 

CARPANi  (JosEFs),  né,  en  17»,  dans  on 
village  de  la  Briansa,  en  Lombardie,  St  ses 
études  k  Milan  sous  les  jésuites,  auxquels  il 
resta  toujoars  attacité.  Destiné  par  son  père 
k  être  avocat,  il  De  se  aeotalt  point  de  gotlt  pour 
celte  profesaion ,  et  son  pencliant  pour  les  arts 
et  les  lettres  l'emporta  sur  la  volonté  de  sa  h- 


millfl.  Il  publia  d'abcml  quelques  essais  de  poé- 
sie, et  fit  jouer  une  comédie  qui  avait  pour  litre 
I  Conti  d^Alçllato.  Celte  pièce,  qu'on  attribua 
au  P.  Molina,  auteur  de  quelques  comédie,  dans 
le  dialecte  milanais,  tut  bien  accudllie  et  pnt- 
cora  ■  Carpani  l'occasion  d'écrire  lea  drames 
destinés  k  eire  représentés  à  la  coir  de  l'atcU- 
duc,  sur  le  Ibéétre  impérial  de  Monia,  La  Ca- 
ntUla ,  mise  en  musique  par  Paér,  V  Uniforme, 
r  Àmor  alla  penlana,  Il  illglidr  Do»o,  il 
fiAuUzio  di  Febo,  F  ImeotUro,  parurent  soo- 
cessiveutent.  Il  écrivit  aussi  l'oratoiio  de  la 
Ptttilone  di  N.  S.  Getà  Cri*tff„  qui  fut  mis  en 
mu'ique  par  Weigl,  Pavesi  M  quelque*  autres 
compositeurs.  La  révolution  franfalM  détouiaa 
pendant  quelque  temps  Carpani  du  tbéttre;  il 
se  ntionrualiste  et  donna  dans  la  gazette  de  Mi- 
lan de>  articles  od  il  attaquait  la  France  avec 
violence.  Lors  de  la  conquête  de  lllalia  par  le 
général  Bonaparte,  il  suivit  l'ardiiduc  k  Tienne, 
;  fut  attaché  comme  po^  au  tliMtre  impérial, 
et  y  oblial  du  Bouvern«nent  une  pensiott  qu'il  '• 

conserva  jusqu'à  sa  mort,  arrivée  le  21  janvier  j 

IBSï.  Cai'pani  a  traduit  en  italien  plusieurs  opé- 
ras français  el  allemands;  il  est  aoasi  l'antew  \ 
de  la  versionitaliennedelaCrâtHonjdeHairda. 
Ses  liaisons  avec  ce  grand  musicien  le  détermi- 
nèrent à  rendre  Iwmmageii  sa  mémoire,  par  ■■ 
volume  de  lettres  blogrspliiques  ^critiques  qn'il              ^ 
publia  sous  ce  titre  :  U  Haydime,  owero  Let-  | 
(ère  tu  la  viia  e  le  opère  dti  celsfrra  jnaeitro              | 
Gluteppe  Bafdn  (les  Hajdines,  ou  Litres sv             ' 
la  vie  et  les  ouvrages  du  célèbre  compoaltMr  Jo- 
seph Haydn)  ;  Milan,  !Stl,in-B>,  avecleporfrait 
de  Ha;do.  Ces  lettres  tolércssanlcs  «oUécrilM 
d'un  itjle  élégant  et  piltoresqae.  Uh  Kmvdls 
édition ,  augmentée  et  revue  par  l'auteur,  •  pan> 
k  Fadoue  en  IB13 ,  in-B'  de  UT  pages,  k  la  ty- 
p<%raph(e  de  la  Minerve.  Les  notes  ajoutées  k 
cette  édition  sont  presque  toutes  relatives  k  Roa- 
dnL  Un  plagiaire  impod  oit  a  traduit  ce<  lettres 
en  ftvDfsis  et  les  a  données  comme  an  ouTraga 
original  (eof.  Bokrt);  mais  Carpani  réciaB* 
hautement  dan*  les  jourmtnx ,  et  le  pUglatre  on 
fut  pour  sa  honte. 

Carpanl  est  aussi  l'autear  de  plnateers  lettres 
sur  Rossini,  qui  (urenl  d'abord  insérées  dans  len 
journaux  italiens  el  allemands,  et  qull  a  réanies 
depids  sons  le  titre  de  U  Boisinkme,  o**ia 
letlaremuiico-leatrali;  Padmie,  de  la  t;p<»- 
graphiede  la  Minerve,  18M,  I3D  pages  is-S», 
avec  te  portrait  de  Rossini.  Un  enthonsiasme  qui 
ne  connaît  point  de  bornes,  et  Fabseace  de  iit>~ 
ttoBs  posilives  sur  Tart  musical  sa  (ont  remar- 
quer dans  cette  production.  Dans  cet  onvrag« 
comme  dans  son  livre  anr  f Imitation  dm  la 


>y  Google 


CABPAHl  —  CABRÉ 


f^sivre,  Carpiol  montre  un  eapril  étroit  et  | 
rempli  de  préventions,  d<«t  ilsTaitdéjà  donné  i 
d»  preuves  dUM  «es  irticki  eontre  U  révdn- 
lian  française,  iiuérésduu  la  Qa%€tte  de  Milan,  \ 
Su  pr^ugéaen  faveur  de  la  musique  de  RoBatui  i 
sont  aussi  peu  raisosnabies  que  ccttt  d'un  eutre 
teriiain  italien  (M.  Majer,  de  Venise)  contre  ce 
célèbie  inuBJcien.  On  a  putilié  un  opuscale  inti- 
tulé Lettera  del  profeaore  Gbueppe  CarpmH 
sutto  muilca  di  Gioacehmo  SouM  ;  Boioa, 
Délia  tlpt^aOa  dl  Crispino  Puccinelli,  1B16,S3 
page»  In-S'i  celte  lettre  prétendue  de  Carpani 
n'est  qu'un  eitrail  fait  parnnanonjiae  de  qoel- 
quel  «riiclei  des  Boumienitei.  H.  D.  Mondo, 
de  Hiart,  a  publié  un  e:itraU  des  lettres  de  Car- 
pani Kur  Bijdn  soos  ce  ttre  :  ls$  Baydinet, 
VI  LeUrei  lur  ta  tAe  etUtoitvragtt  du  célè- 
bre campositmtr  Baydn,  Iraduitit  de  nta- 
lim;  Niort,  imprinerie  deRoblD,  I83A,  in-V 
de  ai  pages.  Le  même  traducteur  a  donné  en- 
inile  t'onvrage  wmplet,  d'après  la  deuiième 
édilion  originale,  sous  ce  titre  :  ffllidn,ia  vte, 
let  owraget,  ta  voyagea  et  s  si  anetttitre»  ; 
PariB,  Sctiwarli  et  Gaïaut,  183^  t  vol.  in-S*. 
C4RPENT1ER  (  JosBPs),  musidea  A  Pa- 
ris, dansla  seconde  moitié  du  dii-bnitièmeiiède, 
est  auteur  d'un  ouvrage  qui  a  pour  Utre  /tu- 
tntetiotu  pour  te  tittre  ou  la  guttœre  alle- 
mande, Paris,  1770.  Cet  artiste  avait  VTsiaeai' 
biablement  cessé  de  vivre  en  17B8,  or  U  ne 
Hgnre  pas  dans  la  liste  des  proreeseara  de  mu- 
sique publiée  dans  le  Calendrier  muUcal 
wtUvertel,  rédigé  par  Framerif  dans  cette  même 

CAJRPENTIER  (  Li  ],  professeuT  de  violon 
ï  Paris,  mon  en  cette  vUle,  ra  1*27  ou  JSIS, 
a  publié  une  Méthode  de  vUtIo»;  Parit,  Frey. 
Uchtentbal  a  conrondn  mal  ï  propo*  ce  mu- 
sicien avec  le  précédait. 

CARPENTIEK  (ADOum-Cun  u),  flla 
du  précédeat,  nék  Paris  le  17  février  IM»,  fut 
admit  comme  élève  au  Conservatoire  de  cette 
ville,  le  19  aoat  iSlS,  et  y  fit  ses  études  de  sol- 
f^et  da  piano.  Le  premier  prix  d'accompagne- 
ment  pratiqua  et  dliannooie  lui  fut  décerné  en 
1&37.  I>eveao  alors  élève  de  l'auteur  de  cette 
Sio^apU«  ponr  le  contrepoint)  i'obUnt  lèse- 
condprii  de  cette  science  au  coQMursde  1830,  et 
le  preoiier  en  1B31.  LesBeorlui  donna  ensuite 
dea  lefons  de  atjle.  Admis  au  grand  concocrs  de 
compaatUon  de  llnstltul  de  France,  il  ;  obtint 
le  second  grand  prii  en  1B33.  Depuis  Ion  H.  le 
Carpentier  s'est  livra  k  l'enseignement  et  a  pu- 
blié an  grand  nomlRV  douvragei  ponr  nnstnie- 
tion  des  élèves  de  plkno ,  de  solfège  et  d'har- 
monie. Ses  principaux  ouvrages  sont  :  École 


19.; 

d'harmolUeetit'aceompagnement.op.  tftjP»- 
rii,chei]'iKtaii.  — Méthode  de  piano  pour  let 
fftftaU*,  etc.;  Parie,  Heiasonoier.  Il  a  été  lait  uo 
grand  sombre  d'édîttODS  de  cet  ouvrage.  —  Sot- 
fëge  powlet  enfattlt,  ibid.  Beaucoup  d'éditiiHia 
de  cet  ouvrage'  ont  été  publiées.  On  a  de  H.  le 
Carpentier  une  très-grande  quantité  de  musique 
[HCile  de  piano,  pour  les  eommenvants. 

CAHPEKTRAS  (ËLÉuian,  ou  Eutisn 
GENET,  dit].   Toy.  Gum. 

OABHARA  (MuBtv),  compositeur  italien 
du  seizième  siècle,  est  connu  par  quelques  ma- 
drigaux insérés  dans  là  wllection  qui  a  ponr 
litre  de'  Ftoridi  Virtvotl  d'ItaUa,  U  terto  I^ 
bro  de'  MadriçaU  a  dnj^e  vod  miœametite 
eompotU  e  dati  in  Ivee ;  Venise,  lass.  On  n 
aussi  de  ce  musicien,  qui  parait  avoir  véca  k 
Rome  (an  moins  jnsqn'en  160»),  une  instmctioa 
sor  l'art  de  jauer  du  lutli,  ai  une  grande  fTOllle 
qui  ftat  pubfiée  dans  cette  ville  dans  la  mèiM 

Il  ne  tant  pas  conOnidre  wt  artiste  avee  Jetm- 
Michel  Carrara,  de  Bergame,  écrivain  du  quln- 
ilème  siècle,  auteur  d'an  livra  Jntitult  d» 
Choreii  Muiaram,  tin»  de  SetenUaftmt  ori- 
gine, qui  se  trouve  en  niannscrit  dans  la  bibllo- 
thèqne  de  Saint-Mare  de  Venise.  Il  est  traité  de 
la  rau'iqiie  dans  cet  ouvrage.  Peol-étre  cet  den 
Carrara  étaient-ils  de  la  même  Isnillle. 

CAHRATl  (Vacnt-Hun),  wdtlalielo- 
nais ,  fonda,  dans  sa  propre  hsUlatton,  en  Uee, 
et  BOUS  le  protection  de  Salnt-Antdne  de  Pa- 
doné,  la  célèbre  Académie  des  pliilbarmoniquet 
de  Bok^e.  L'emblètne  de  cette  académie  est  nn 
orgue,  avec  ces  mets  :  Vattate  tn^oi. 
■  CAIUUÉ(LoDia],  gtonMrerrantaiaderAe»- 
démledee  sciences,  naquit  en  IMS,  kCloftw- 
taine,  village  de  la  Brie.  Simple  laboureur,  soa 
père  n'eAt  pu  fonnilr  ani  dépensas  qa'eiigaaknl 
aei  études,  si  le  P.  BfaMiranohe,  qui  avait  de- 
viné les  dlspoiitions  du  jeune  homme,  ne  l'eÉt 
pris  ponr  sectétaint,  et  ne  lut  eût  donné  des 
lefonsdemathémaliquet  et  de  philosophie.  Cut4 
fut  admis  à  l'Académie  des  sciences  en  ItK, 
et  mourut  le  It  avril  1711.  U  a  donné  dans 
laa  Mémoires  de  l'Académie  des  sciences  :  1° 
Théorie  générale  du  Ma*,  nu-  le»  différente 
accord*  de  Umauique,  elwttr  lemotuearde 

,  (Histoire  de  l'Académie  rojale  des  scieneet,  an. 
1704,  p.  SB).  —  1»  Traité  mathématique  des 
cordes  par  rapport  atta;  inslrvmenlt  de  mw- 
siqve,  id.,  an.  1706,  p.  m.  —  »  De  Ui  pro- 

rp^ion  fue  doiveiU  avoir  le»  cfUndra,  pow 
fortner  par  tenrtionitee  accorde  de  mutlque 
(Hém.del'AcMl.,  1709,  p.  «7  ).  Carré  avait  été 
chargé  par  l'abbé  Bignon  de  faire  U  description 


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CARRÉ  —  CARTAUD   DR  LA  VILLATE 


de  tout  in  iailniineoti  de  mmlqae  en  nt^te  en 
Fnnw^nuis  m  mort  préfnsturéé  rempCch»  de 
lerminer  ce  traiBil  ;  il  ne  donaa  que  la  deKlifk- 
lian  da  cltTeclD ,  dans  l'Hûloire  de  l'Acadé- 
mie, an.  170Ï,  p.  137. 

CABBË  (RËn),  moipe  Mnëdictin  de  l'in- 
dEonB  obMrrsDce,  naquit  k  Saiat-Fai,  diocèee 
de  Trojes,  le  10  téttia  1706.  Il  fit  kb  vœoi 
doua  l'*bl»je  de  S*lI]^AnMDd  de  Bolxe,  et  de- 
Tint  cltaululilulaire  de  celle  de  Saint-Ligmlre. 
Baoi  la  suite  il  obtint  le  prieuré  de  Berceleux , 
dioetee  de  la  Roelielle ,  et  la  pluie  Je  sacristain 
de  eouTentde  la  Celle,  diocèse  de  Hsaui.  On  a 
de  ca  ntoinc  :  i°  Le  malstre  de*  navicet  daru 
l'art  decKaiiler,  ou  aègles  généralei,  courtes, 
faeileiet  certaitiet  pour  apprendre  parfaite- 
meut  le  pM»-cha^  (sic).  Paris,  1744.  in-4<>. 
La  seconde  Milion ,  rerue  et  augmentée  de  I« 
Clef  des  Ptamnei,  par  Foynard ,  a  iHé  publiée 
b  Paria,  en  17&S,  In-ll.  On  lit  dans  la  BUtgra- 
jMe  itiUvertelle  de  HH.  Micbaud  que  ce  litre 
Mtcnrieui; c'est, en el[el,unauei  bon  outrage; 
U  7  a  de  l'ârudllioD  dans  iei  chapitres  où  il  est 
traité  de  quelques  mages  duu  la  manière  de 
chauter  Ma  offices.  On  T  trouTe  aussi  des  choses 
utiles  sur  la  conservation  de  la  voix  et  la  gué- 
riaou  de  ses  maladies.  Les  cliiptlrei  11  i  18 
Tcofennent  beaucoup  de  |dèce«  de  plaln-chaat. 
—  V>  Xeeueil  atrieux  et  édi/iaiU  nr  let 
eloehet  de  l'égUte,  Cologna  (Paris],  1757,  1 
in-6'.lYo^.B»ibier,BxanuKcnHqiteelt:ompU- 
tnetU  des  DictiormaiTes  hittoriquet,  etc.,  t.  I,  ' 
p.  171- )  ( 

CARREIRA.  (Amram),  maltrede  chapelle 
de*  nrfs  de  Portugal  Sébastien  et  Henri ,  mourut 
à  Llsbouw  ai  1699.  La  bibUottiiqoe  du  roi  de  ' 
p«rii^  renTeniK  des  LamentaUoiu  et  des  mo- 
t«ù  de  M  comporillon,  en  mannicril.  | 

CABRERA   Y  LANCBARES  (Le  V.  j 
Muiu  Fa.  Pkuho},  organiste  du  eoufeni  dea 
Cannes  chaussés  de  Madrid,  fat  élère  de  D.  Jo-  I 
■eph  Lidou,  organiste  de  la  chapelle  royale,  et  i 
Técat  dani  la  seconde  moiUé  du  dix-huitième 
siècle.En  I791  il  publia  nn  ooTrage  InUlulé  Soi-  ! 
modla  ojwgo  de  venot  (r^^ts  pour  l'orgue  j 
i  I'ds^  des  pMumes),  leqnrifut  sdItI  d'unsop- 
pléoMol,  anus  le  titre  de  i^eUmes.  Les  deux 
oanagea  Teifïnnent  on  total  de  151  versets.  Je 
n'ai  point  d'antres  renaeignements  sur  ce  maître. 
GARRETTI  (JoaiM-HAnie),  composilear, 
Dwgnit  k  Bnlogne,  le  tO  octobre  1600.  Dès  sa 
{ennesae  il  fut  desUné  à  l'élat  eedésiaatiqna  et 
se  livra  parUeulièrenkenl  \  l'étude  du  (daln^cliant. 
Il  devint  euaulleélèredeFlorian  Aresti,  fils  de  ' 
JuleaOéaar.  Son  aljla  dana  la  mniiquo  d'église  , 
était  gravée  sévère.  Le  sa  mai  1711,  il  eut  le  > 


litre  da  mansioanaire  de  l'élise  coliéglalede 
Sainl-Pétronne,  et  le  SI  novembre  1740,  il  fat 
choisi  ponr  remplir  l'emploi  de  snbetitiit  de  iac- 
ques-Antolne  Perti,  msllre  de  cliapelle  de  cette 
égliae.  En  l7Sfl  il  succéda  k  ce  maître  daus  aoa 
emploi,  et  remplit  sei  fonctions  jusqu'i  sa  mort. 
arrivée  le  Bjuillet  i77t.  Le  seul  ouvrage  de  Car- 
relti  qui  a  élé  publié  consiste  en  Credo  t  I  et' 
1  voix  avec  orgue;  Bologne,  1737,  in-i"  obi. 
Ses  meilleuTs  élèves  ont  élé  Valerio  Tesd, 
nianrioonaire  de  Siinl>Félronne,  et  Ignace  Fon- 
tana,  académicien  philharmonique. 

CARRIÈRE  (  HiiiB[CE  ),  pliiloMiplie  et  lit- 
térateur,né  le  E  mars  IS17  il  Griebd,  dans  le 
grand-doché  de  liesse,  descend  d'une  famille  de 
réfugiés  françali,  lixée  en  Allemagne  à  l'époque 
de  la  révocation  deFéditde  Rantes.  Après  avoir 
bit  ses  étufJea  aux  universiléi  de  Gleseeu,  de 
GiEltingueet  de  Berlin,  il  oblial  dans  cette  der- 
nière le  doctorat  en  philosophie.  Pendant  plu- 
iteurs  années  il  se  livra  i  l'élndedee  beanx-aris 
et  visita  l'Italie  pour  en  connaître  les  plus  beaai 
mouiimciits.  De  retour  en  Allemagne,  il  professa 
la  philosophie  à  Giessen,  et  postérieurement  ac- 
cepta une  chaire  de  celle  science  à  l'université 
de  Uunicb.  Au  nombre  des  'ouvrages  de  ce  sa- 
vant se  trouve  cdui  qui  a  pour  titre  AesfKetik. 
Die  Idée  dei  Sekœnen  und  ihre  VenclrUi- 
cfiunji  dureh,  Satur,  Geiilviii  Kuntl  (Esthé- 
tique, science  de  lldée  du  beau  et  de  sa  con- 
nexioD  avec  la  nature,  l'esprit  et  l'art);  I.eipsîck, 
1859,  1  vol.  gr.  In-g".  Dans  le  second  valume, 
l'auteur  traite  du  beau  musical  en  homme  qui 
le  sent  et  lecamprend,  depuis  lapsge  308  jusqn'i 
page  440.  Son  point  de  Tue  part  du  sentiment 
el  de  aon  action  sur  llntelligence. 

CARTAGENOVA  (jEAH-llonACE},  basse 
chantante  italienne,  débuta  è  Venise  oi  1815, 
et  y  obtint  du  succès  par  la  beaoté  de  sa  toîi  et 
parson  Inleiligence  de  la  scène.  En  1819  ri  étails 
Lisbonne,  où  il  chanta  pendant  trois  ans,  et  de  ta 
il  alla  ï  Turin,  en  1811.  Milan  est  la  ville  oâ  il 
fut  rappelé  le  plus  souvent,  car  il  y  chanta  dans 
les  années  iB34, 35, 30,  37  et  38.  Florence,  Rome, 
Naples,  Plaisance,  Parme,  Venise,  Trieate  et 
Vienne  l'entendirent  aussi  en  plusieurs  saisons. 
Il  était  k  Vicence  lorsqu'il  mourut ,  j^eune  encore, 
le  Ifl  septembre  1841. 

CARTABI  (Le  P.  Juueh),  moine  francis- 
cain, ftat  matlrede  chapelle  du  couvent  de  Saint- 
François,  h  Bologne ,  en  15BS.  Il  a  publié  k  Ve- 
nise :  1°  Jfteorum  quinque  cocum,  Ub.  1.  — 
1°  MlMsx  et  Mottcta,  B,  9  oocum. 

CARTACD  DE  LA  VILLATE  (ms- 
çaia),  chanoine  d'Anbusson,  né  dans  celle  ville. 
renonça  k  son  bénéfice  pour  se  retirer  k  Pari.<, 


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CARTAUD  DE  LA  VILLATE  —  CARTIER 


197 


«ï  il  eit  mort  en  1737.  Il  a  publia  d««  Fetuéei 
trillqueitur  les  malhéiHatiqvet  (Paris,  1733, 
tn-IT},  dsni  lesquelles  il  lessaTéde  démontrer 
<ID«  cctie  science  n'esl  poiol  exemple  d'erreur, 
et  Qu'elle  a  peu  coDlribué  i  l'avaiicement  de» 
beanx-arti  et  parbcnllèremenl  de  I*  musique. 
On  a  ansu  de  cet  écrlTsin  un  livre  qui  a  pour 
titre  f  uol  hÀttorlqae  et  philosophique  ivr  le 
gaitt;  Paris,  173B,  in- 11,  et  Londres  (Paris), 
1751,  Jd-H.  La  seconde  partie  de  cet  ourrags 
rontient  des  rèdeiions  inr  la  muuque  ta  gé- 
néral, sur  la  musique  italienne  et  française,  et 
tnr  les  changements  introduits  dans  retle-ci. 

CABTELUERI  (Joseph),  né  en  Toscane, 
Ters  le  milieu  du  din-Laitième  siècle ,  fut  un 
chanteur  distingué.  .Sa  toIx  était  un  ténor  pur 
et  sonore  ;  an  le  comparait  ï  RalT  pour  l'expres- 
sion et  la  facilité.  En  1783,11  était  au  service  dn 
due  de  MechleniboDrg-Strélitz  -.  on  te  retrouve  il 
Kœoigsberg.en  179ïi  mais  oo  ignore  ce  qu'il  est 
deTenti  depuis  lors. 

CAHTELLIERI  (H").  Yoy.  Boeaa  (  Éli- 
sabelK). 

CARTELLIERI  (Cxsjbir-Antoine},  liit 
ilee  précédents,  né  à  Dantzicii,  le  27  septembre 
1772,  maître  de  chapelle  du  prince  de  Lobko- 
witz  ^  a  fait  sou  éducation  musicale  ï  Berlin.  Son 
premier  ouvrage  fut  un  petit  opéra,  qu'il  GIjuuer 
«Q  1793  dans  cette  ville ,  sous  le  titre  de  GeU' 
lerbescKtconmg  [  la  Conjuration  contre  Gess  1er), 
f'.ette  composition  obtint  du  succès  et  fut  exé- 
cutée sur  plusieurs  tliéltres.  Il  s'y  trouve  une 
romance  qui  était  toujours  redemandée.  Cartel- 
lieri  se  rendit  en.viile  à  Vienne  et  ;  fit  eiécuter 
ail  Tliéitre-Mationat,  le  19  mar»  i7»&,  l'oratorio 
de  Gioaii  re  dl  Gluda,  ea  deax  parties.  Les 
autres  ouvrages  de  ce  cooiposileur  sont  :  1°  Une 
cantate  intilulde  Conlimar  et  Zora,  écrite  i 
Berlin,  en  1793.  —  î°  Antoine,  opérette,  en 
179e.  — 3*  Deux  sjmphoniea  h  grand  orcbeslre, 
K  Dannatadl,  en  1793.  —  4°  Concerto  pour 
llùte,'  Ibid.,  179S.  —  &°  Concerto  pour  Itûte, 
Rerlin  ,  Huramel,  17es,  op.  7.  —  G*  Nocturne 
pour  1  violon;,  alto,  basse,  date,  liaulbois^ 
clarinette,  basson,  1  cors,  3  trombones  et  tioi- 
bales,  en  manuscrit,  cliez  Traeg.à  Vienne.  Car- 
lellieri  est  mort  le  I  septembre  1807,  h  Liebs- 
Iiausen,  en  Bohême ,  dans  la  position  de  nultre 
de  chapelle  du  prince  de  Lobtiovritz. 

CARTER  (THaN:ki),  clianteur,  pianiste  et 
cdiQ  poli  leur,  naquit  en  Irlande  en  1708,  Ajant 
■nanifeité  d'Iieurenses  dispositions  pour  la  mu- 
sique dans  son  enfance ,  le  comte  de  Incliiquin 
le  prit  sous  sa  protection,  et  lui  RI  (aire  de  bonnes 
études  musicales.  A  l'ige  de  ^ii-liuJl  ans,  il  pu- 
blia son  premier  ouvrage,  qiii  consistait  en  sîv 


sonates  pour  la  clavecin.  Il  quitta  l'Angleterre 
dans  sa  jeunesse,  et  se  rendit  ï  Naples,  oii  II 
perrectionoa  son  goût  et  son  savoir.  La  passion 
des  ïojages  lui  fit  prendre  ensuite  la  réiolulion 
de  se  transporter  dans  llnde  :  It  y  Tut  chargé  de 
la  direction  de  la  musique  au  Dengale;  mais,  sa 
santé  s'attérant  par  ta  cliaUur  du  climat,  il  fut 
obligé  de  retourner  en  Angleterre.  Le  directeur 
du  Ihéitre  de  Drary-Lane  l'engagea  alors  à 
écrire  la  musique  de  plusieurs  opérai:  ceoi  qui 
eurent  le  plus  de  succès  furent  ;  the  Rirai  Can- 
didates { Les  Candidats  rivaux  )  et  th«  IHilesian 
(le  Milésien).  Mais  c'est  surtout  comme  compo- 
siteur de  balladesque  Carter britlaiLondres  :on' 
.  vante  particulièrement  celle  qui  commence  par 
ces  mots  ;  0  Naimy,  teill  gougaitg  with  me,  et  la 
description  d'un  comltat  naval  :  Stand  lo  pour 
ffvns  my  Kearts  ofoak,  devenue  célèbre.  Tou- 
tefois l'auteur  ne  fut  pas  toujours  aussi  beureni 
qu'il  méritait  de  l'être  par  son  blent.  Il  n'étall 
pas  économe  et  se  trouvait  souvent  dans  de  n- 
eheuses  posilioDe.  Dans  un  de  ces  moments  d'em- 
barras, il  rassembla  quelques  morceaux  qu'il 
avait  composés,  et  cherclia  ï  les  vendre;  mais 
il  ne  put  en  trouver  une  seule  guinée,  Dana  son 
dépit,  et  pour  se  venger.  Il  écrivit  snrnne  feuille 
de  vieux  papier  de  musique  un  morceau  h  la 
manière  et  dans  le  style  de  Hcendel,  en  imitant 
son  écriture.  11  l'offrit  ensuite,  comme  un  ma- 
nuscrit de  cegrand  maître,  à  un  marchand  de 
musique  qui  n'Iiésita  pas  ï  en  donner  vingt  li- 
vres aterling.  Carter  est  mort  d'une  maladie  de 
foie,  au  mois  de  novembre  ISoi.  Ses  principaui 
ouvrages  sont  :  1"  Avld  Bobin  Gray,  varié  pour 
le  piano  ;  Londres.  —  2°  Fair  American,  petit 
opéra.  —  3°  Leçons  el  duos  pour   la  guitare. 

—  4°  Deux  concertos  pour  le  piano,  avec  ac- 
compagnement d'orcbestrs,  Londres,  cltei  Çland. 

—  b°  Leçons  favorites  pour  le  piano,  Ihid.  — 
S"  Jvttin  Time,  opéra,  gravé  chei  Broderip, 
à  Londres.  —  7*  The  BIrth  Dag  (le  Jour 
de  naissance),  pastorale,  17S7.  —  s°  TkcCons- 
tant  Maid,  représenté  en  1788. 

CARTHEUSERINN  (SrcDr  MtncnEarrB), 
ou  ta    Chatirewe.  Voy.  Makciehite  (  Sosur). 

CARTIER  (  Jean-Bapiicte  ),  Els  d'un  maltr« 
de  danse  d'A<rignoD,  est  né  dans  cette  ville  le 
1i  ma)  1765  (i).  Il  y  reçut  les  premières  leçons 
;le  musique  de  l'abbé  Watraef,  chanoine  bebdo- 
inadier  de  l'église  paroissiale  de  Saint-Pierre; 
vint  i  Paris  en  I7B3,  fut  présenté  i  Tiotti,  et 
devint  élèvede  ce  grand  violoniste.  Peu  de  temps 
après,  la  reine,  Marle-Anlotnette,  ayant  demaulé 


II)  Cl 


qn'nngfiie. 


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CARTIER  —  CARULLI 


Tjoluniile,  Violli  indiqua 
Cartier  ;  celal-d  fut  accepté,  etcooierra  cet  on- 
ploi  jaaqn'aii  eommen cément  dei  troubles  réTO- 
Intiounalres.  Entré  h  l'Opéra  en  1781,  il  t  de- 
vint idjoiat  àa  premier  lioton ,  }oaa  souveat  les 
mUm  ,  et  ohtint  u  pension  de  retraite  aprèii  trente 
•DDéH  ôe  service.  Paisiella  ruait  rail  entrer  dan» 
)•  ctiapelle  de  NapoMoD  eo  i8Dt.  A  ta  Re»lan- 
nlion ,  il  fnt  compria  dana  la  compoiitiDn  de  la 
chapeile  du  roi ,  et  en  fit  prtie  Juiqu'à  la  révo- 
lution du  mois  de  juillet  1830,  époque  où  cette 
chapdie  cessa  d'exiiler.  Le  goUdea  bonne»  études 
psar  ion  inalmmenl,  et  une  coDnaisaance  étendue 
>dei  ODvnRfl»  det  Tiolonlates  les  plus  habiles  des 
écdea  italienne  et  française,  ont  fait  de  Cartier 
nm  tt«a-ban  profeaienr.  Bien  qu'il  n'til  point  été 
■Itacbé  en  cette  qualité  au  Canserratdre  de  mu- 
tiqa»  de  ParU,  il  n'en  a  paa  moins  contrilHié  a 
ta  foimalion  des  él^es  de  cette  école  célèbre , 
par  lea  pnbUcationa  qu'il  a  hilee  d'ouvrages  das- 
(Iques  pour  le  violon.  Ceat  i  lui  qu'on  doit  lea 
édilioufrinçaiMades  dieb-d'reaTrede  CortUi, 
de  Pngnani ,  de  Nardini  et  de  Tarbni.  Le  tra- 
dition des  belles  écoles  italiennes  de  violon  était 
presque  inconnue  eo  Franee  avant  ces  publt- 
cationn.  L'ouvrage  dans  lequel  Cartier  a  raa- 
tenibté  le»  documeats  les  pins  précieux  sur  celte 
matière  a  penr  titre  l'Art  du  irlofm,  ou  Col- 
teclitm  ckoitle  iaru  le*  tonales  des  trois  icaUt 
UaUenne,  françaite  et  allemande,  ^d-.  Paru, 
Decombe ,  I THS,  ia-fol.  La  deuiième  édition  est 
Intitolëe  l'Art  du  fflobn,  oh  ZMiiltJon  des 
écolea,  servant  de  eompUment  à  la  Méthode 
de  violon  du  Conservatoire  ;9u\%,\Wiy,  \n-UA. 
Parmi  lea  compoellions  de  Cartier,  on  remarque; 
1°  Aira  de  Btehard,  du  Droit  du  Seigneur  et 
de  Figaro,  variés  pour  le  violon;  Parte,  1793. 
—  î*  Air  de  Catpiji  ;  idem.  —  3°  Eteouto  Ja- 
netla'i  idem.  —  4°  Bjpnne  des  Marseillait; 
idem.  —  5°  Sonalea  pour  le  violon,  dans  le  stjle 
deLollT,  rnavre  T;  Paris,  1797.  —  6°  Caprice» 
ou  Étude*  ponr  le  violon;  iUà.,  1800.  —  7*  Sii 
duo»  méthodiques  pour  deux  violona,  œuvre  1 1*  ; 
Paris,  IBOI,  —  8*  Trois  grands  duos  dislogiiée 
et  concerlants  pour  deyi  violon»,  op.  I4;ibid. 
Cet  artiste  s'est  occupé  longtemps  de  recliercliea 
pour  une  histoire  du  violon,  qu'il  a  rédigi^  et 
qui  contient  de»  choses  fort  corieuaei  et  tort  in- 
téressantes; Dulheureosenieul  il  n'*  pu  trouver 
d'éditeur  qui  ait  oaé  ae  ctiirger  de  le  publication 
d'un  ouvrage  si  considérable  et  d'un  Intérêt  epé- 
elal.  Cartier  a  délaché  de  son  livre  une  Disser- 
tattoti  sur  le  violon,  qui  a  été  insérée  dan»  la 
Aecue  intMfcaIe{T.  Il),p.  103-iO»].  Cet ar- 
Uite  a  écrit  la  muiiqne  de  deux  opéras,  dont 
k»  livrets  avaient  été  fatla  pour  lui  par  fabre 


d'OUvel.  Le  premier  a  pour  titre  les  fdlei  de 
Jfi^Une;  l'autre,  destiné  i  l'Opén-Comiqoer 
ét^l  intitulé  l'BérUter  supposé.  Ces  onvragee 
n'ont  paa  été  représentés.  Cartier  avait  an»«l  en 
maniucrit  det  aj^mphonies  et  des  cancerlos  ponr 
te  violon.  Il  possédait  une  collÀtion  curieuse 
de  violon»  et  d'autres  (ustinmen ta  a&dens-  Il  esl 
mort  k  Paris  en  iSil. 

CARULLI(F(Bniiiuni},  gnitariate,  El» d'un 
lillérsteur  distingué,  qui  Tut  Mcrétalre  du  délégué 
de  la  juridiction  napolitaine,  eatué  i  Maples,  le 
10  février  1770.  Un  prElre  lut  donna  te*  preoiièrea 
lefoos  de  musique.  Le  tioloacelle  fut  l'instru- 
ment qu'il  apprit  d'abord;  mais  il  l'abandonM 
bientdt  pour  ae  livrer  à  l'étude  de  la  guitare.  Il 
n'f  avait  point  de  maître  à  Naple*  qui  pilt  lui 
enseigner  cet  instrument ,  et  il  punqnait  de  nau- 
tique :  ce  fut  peut-être  un  bonheur  pour  lui, 
oar,  privé  de  ressources.  Il  dut  s'en  créer,  et 
faire  des  recherches  qui  lui  lirent  découvrir  det 
procédés  d'etécDlion  inconnu»  jusqu'k  lui.  Il  faut 
connaître  la  musique  de  guitare  et  avoir  ent^n 
les  guitariste»  de  l'époque  qui  précéda  Caralli, 
pour  comprendre  les  progrès  qu'il  fil  faire  à  l'ait 
de  jouer  de  cet  Instrument.  Cet  artiste  erriva  t 
Paria  eu  moi»  d'avril  IHOS;  il  t'y  ftt  nUei^ 
dans  quelque»  concerts  et  obtint  de  biitiaDlt 
anccét.  BientAI  il  fut  l'homoe  k  la  mode,  eomme 
virtuoee  et  comme  professeur.  Se*  compoeilioai, 
remplies  de  formes  noovellee  alors,  ajoutèrent 
h  sa  réputalion,  et  furent  la  seule  mu»iqtM  de 
guitare  qu'on  Jona.  Il  en  publie  une  immense 
quantité  dan»  l'espace  d'environ  doue  ans  ;  car 
le  nombre  de  eea  œuvre*  grevées  dépasse  trait 
cents.  Ce«  ouvragn  confident  eu  solo*,  duo», 
trio»,  qualuors,  concertos,  fantaisie»,  air»  va- 
riét,ete.  On  doitaussik  Càrulll  une  méthode  de 
guitare,  divisée  en  deux  parties  [Paris,  CarliJ; 
elle  a  éld  considérée  comme  la  meilleure  quf 
«nlsUt  alors.  Son  succès  AU  si  brillant  qu'ai  peu 
d'années  on  fut  obligé  d'en  faire  qiutre  ëditio&E. 
Caralli  *  fait  aussi  paraître  un  ouvrage  originat 
Intitulé  l'HatTHOttie  appliquée  à  la  gtUare 
(  Pari» ,  PeUI ,  I83S  ].  Ceit  un  traité  d'accompa- 
gnement basé  sur  une  théorie  régulière  de  lltar- 
monie.  Aucun  ouvrage  de  ce  genre  n'esislail  au- 
paravant. Dans  aes  deraière*  années  Camili  a 
peu  composé  pour  Is  guitare  :  l'art  de  jooer  de 
cet  Instrument  s'était  perfectionné  ;  d'autre*  ar- 
Ustee,  plus  jeunes,  avsient  obtenu  le  vogue, 
autant  qoe  det  gnltarfstea  peuvent  en  aroir.  Ca- 
mili est  mort  1  Pari»,  au  moi*  de  février  ISti, 
k  rige  de  soixante  et  ooie  ans. 

M.  Gnilave  CamlU,  Gl*  de  l'artiile  dont  il 
vient  d'Stre  parlé,  est  un  professeur  de  chant  qid 
jouit  k  Paria  de  qoelque  renommée.  Il  a  p»vi 


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CARVLLl  —  CASA 


ptraieun  années  en  Italie,  j  a  (àitrepr^Hnleriiii 
i^éra  întltDW  i  Tre  MariH,  et  a  publié  qmlqiiti 
raomim  pour  le  piano  et  le  rtiaol,  ta  France, 
a  ItiHe  «t  eu  AllemagM  :  ils  ont  en  dit  iuccè*. 
Il  T  a  dn  goAt  «t  de  la  noDTeaDlé  itans  Ha  IrtoB 
à  traia  toIi. 

CARVS  (JoicPH-Muui),  IMoto^eo  et  an- 
liqniire,  né  k  Bame  nra  le  milieu  du  dl^'Wp- 
tiènie  alècle,  a  pablié  un  IJTre  qnt  a  pour  titre 
À»tiqut  Libri  îliitarum  Bomattx  Ecelesti; 
Rome,  160i,iTi-4*,  On  T  troateoneditiertation 
■arlacbutdasanUennea,  deilllantei,duifsTfe 
degion,  de»  hjmnca,  etc.,  des  premien  chré- 
Ueu. 

CARDSO  (Long),  cDmpogitenr,TiéïNap1ea 
le  16  wplembre  17ô4,  reçut  les  premiers  prin- 
dpea  de  la  muaique  de  son  pire,  maître  de  cha- 
pelle d'une  église  de  Staples,  et  passa  ensuite 
•001  la  direction  de  Nicolas  Sala.  A pr^  avoir 
Hni  les  étodea,  il  Tut  nomitié  maître  île  In  cathé- 
drale de  Péroiise  et  directeur  de  l'école  publique 
de  «ette  ville.  Pousté  par  un  penchant  irrésisti- 
ble Tcra  la  nmslqtie  de  tliéttre ,  il  composa  an 
pand  nombre  d'opérai,  et  écriiil  dans  toutes  les 
vlliea  dllalle  de  quelque  hnportancc,  particuliè- 
rement à  Naplet,  i  Rome,  h  Boli^ne,  kVeni-ie 
et  h  Mil».  S'il  ne  fut  pas  un  des  meilleurs  com- 
paaileuTÏ  deTécole  italienne,  il  Fat  au  moira  un 
des  plus  féconds,  comme  aa  en  i«i>rra  juger 
par  la  nolice  de  ses  ouiragea  :  1°  Opéras  :  il 
Baronê  di  Troechia  ;  Sap\ai,  1773,  dans  le 
camaTal;  Arlaterte,  Lnndrea,l774,  dans  l'été  i 
il  Mereheie  viUam,  lÀroonie,  m  i,  àana  la 
camaTal  ;  ta  MtrandoUna,  Trieate,  177G,  dans 
le  eamanl;  la  Caffeliera  tti  Spirito,  Brescia, 
1777;  la  nniiasti  alla  moda,  F\onaee,  1777, 
au  priDlrmpa,-  il  CavaU«re  mafflUlteo,  Ibid., 
1777,  t  l'automne;  la  CrtdfUa  patloreUa, 
Aonw,  17TS,  dans  le  eaniaTal  :  il  Tvisre  bur- 
lalo,  Bologne,  1778,  i  l'antomne;  la  Fiera, 
Rome  1779  ;  TAmor  votublle,  Bologne,  1779,  au 
printempa  ;  la  fiarcadlPadocct,  Venise,  1*79; 
Seipionein  CartaglM,  Rome ,  1781;  Il  Fa- 
tlaltca  per  la  mustca ,  Rome,  17BI  ;  l'Àlàer- 
gatiiee  vivaee,  Milan,  1781;  ilMarilogeloio, 
Venise,  17B1  ;  il  JHatrlirumio  fn  eomedia, 
Uikan,  1781;  l'Ingiamo,  Haplea,  17S1,  suprin- 
lempt;  la  Geloiia,  Rome,  I7B3,  dans  le  car- 
natal;  II  Taxhlo  bnrlalo,  Veniae,  i783  ; 
gtt  Amanti  alla  prova,  Venise,  I7g(;  gli 
Scherzi  délia  fitrluna,  Rome,  1784;  Le 
Quiltrù  SfagtanI,  Naplei,  17M;  i  PuiUigli  e 
Oeloiie  fra  marilo  «  TfiCNjIfe,  Naples ,  |7R4; 
Glwtia  Brulo,  Romf,  178a,  dans  le  carnaval; 
fa  Parenlela  rtconoseinta,  Florence,  1783; 
le  Spose  rieuperale,  Venise,  17!S;  le  Slvoli 


in  pvntigUo ,  Veotse ,  1780,  dans  le  canuiat; 
il  Poeta  n^odramaUeo ,  yétoat,  I7as;  II 
Poetadi  Villa,  Rome,  1 780,  au  printempa; 
lo  Stwtenie  di  BoUtgna,  Hon»,  I7se,  daaa 
V'été;  rimpretario  falUto ,  Palerme,  I78B,  t 
l'aolamne;  AUstandro  neUe  Iwtie,  Rome, 
I7B7,  dans  1«  canuTal  ;  fl  Maledlco  tonftuo, 
R«ne,  1787,  dans  l'automne;  gU  AmatUi  dlM- 
peraK,  Naples,  1787,  dans  Tauiomne;  ICampi 
EIM,  Milan,  1788;  r.lnll90iio;  l'itapradente, 
Roi>e,178S,  dana  le  camaTal  et  dansi'aiilomoe; 
la  Spoaa  volubtle;  la  Diifalta  di  Drmiaimo  ; 
le  Due  Spme  in  eoi\traslo,Rome,  1789;{'j1i'i- 
(elo,  Florence,  1790;  t'JttoIo,  Rome,  1790;  ^11 
AmftRM  alla  prova.  Milan,  1790;  Aleuandro 
neW  Indie,  arec  une  musique  nouvelle  ;  II  De- 
melrio,  Venise,  1791  ;  la  Locandiera  oituta, 
Rome,  1791;  gli  Amatitt  lidicoli,  Rome, 
1793;  l'Anligono;  l'Oro  non  compra  amore, 
Venise,  1701;  il  Giiioeator  del  lotlo,  Rome 
179S;  ta  LodoiAa,  Rome,  1798;  la  Tent- 
ptila,  Naples,  1799;  la  Doniia  Mizarra;  le 
Spose  disperate,  Rome,  IBOO;  Àsemiro  e  Cl- 
mene.  Home,  1803  ;  la  Ballerina  raggiratritt, 
Rome,  1B0&;  la  Fuga,  Rome,  ISD9;  I'AbvIso 
ai  marilali,  Roiaef  ISIO.  —  l°Musique  d'église  : 
g  Meisei  soleaaella  ;  4  !d.  brèves;  tate  Messe 
solennelle  des  morts  ;  4  Messes  a  cappella  ;  3 
Dixlt;b  aulres|iuumes;3ilfa^;Ecaf,-4  Lito- 
niM;  (QUE  les  Pusiimps  des  «épres  a  cappella; 
Denx  Miterere;  1  Via  Cracis;  plusieurs  ofter- 
toires;  les  Lamentations  de  Jirimie;  bean- 
coup  de  motets;  l  Tantum  ergo.  —  3°  Ora- 
torio;;/e/W,  en  1779  ;  Giudirta,  Urbino,  17S1  ; 
la  Sconfitta  deglLAsslri.  1793;  II  Trionfo 
di  David,  Assise,  1794,  —  40  Canlales  :  Cait- 
tate  pastorale  pow  la  f^e  de  Noël  ;  Minema 
al  Trasimeno;  il  Tempo  icwipre  la  verità. 
Cantate  funèbre  pour  la  mort  de  M'  ff.  If. 
PlDsienri  hjmmés,  beaucoup  de  morceaux  dé- 
tachés de  musique  Totale  et  iustrnmealale.  Ca- 
ruso  est  mort  h  Pérouse,  en  18^3. 

GABUTICS  (  GASPABn-EasEST  ) ,  écban- 
soo  de  l'électeur  de  Brandebourg,  et  organiste 
It  Costrio,  Terg  la  fin  du  dia-septième  afécte,  a 
publié  un  traité  de  la  manière  d'examiner  et  de 
receToir  légalement  un  orgue,  sons  ce  titre  : 
Examen  organi  pneumalici,  oder  Orgel- 
probe,  Costrin,  less. 

CASA  (GiROLtno  DELLA),  né  t  Udine  vers 
le  milieu  du  seizième  siècle,  Tut  maître  de  con- 
certs du  corps  d'instrumenls  \  vent  au  serTice  de 
la  seigneurie  de  Venise,  et  obtint  cet  emploi  le 
N  ianfier  1667.  Il  est  anleur'd'un  traité  de  mu- 
sique Intitulé  il  Yen  Modo  lU  dfmfitufr 
con  tiittelesarledi  stromenlidi/laloet  corde. 


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300 


CASA  —  CASATl 


et  tU  voce  «manaj  di  Girolamo  délia  Cota 
dello  dl  Viine ,  capo  de'  concerll  delti  itro- 
menti  di  fiafo  d«Ua  mvitrlts.  Siptoria  di 
Venetia.  Libro  primo  {e  ieondo).  Ai  molto 
illiulrê  Sig.  conte  Mario  Bevilaequa.  In  Ve 
nella,  appreim  Aitgelo  Gardaiu) ,  ISS4.  Denx 
parties  ia-lal.,clucuiw  de  »  rciiillete.  (Livriri- 
Uble  minière  de  (aire  dei  Tarialiona  iiir  ton»  les 
iostrumcnU  à  venl  el  à  curdei,  etc.)  Cet  ouvrage 
eil  de  [a  plut  grande  rarelé  :  on  en  tronve  un 
etempUire  t  la  bibliothèque  du  LycA  musical  de 
Bologne.  H.  CafB  rite  da  intme  miHiden  dea 
madrigaux  k  5  et  e  toii,  impriméa  i  Venite  en 
IS7*.  [  Voj.  sioria  délia  matlca  sacra  nella 
già  cappella  di  San  Marco  lu  Vene^a.  ) 

CASALl  (  JEiu-BAPTinE  ) ,  maître  de  vlia- 
pelle  de  Saint-Jean-de-Lalrau ,  à  Rome,  Ta! 
Doimné  i  cette  place  au  moiit  de  aeplembre  17&9, 
«t  la  umaerva  jusqu'à  ta  mort,  qui  eut  lieu  au 
ConunencerDeal  de  juillet  1791.  Il  a  compost  on 
(Fud  nombre  de  meMes,  d'oratorioa,  et  même 
quelques  opjraa ,  parmi  lesquels  on  remarque 
Campatpe,  n^riataté  k  VenlM  ea  1740.  Il 
4nll  peu  d'Invention,  mais  ton  style  #tail  Irèi- 
pur.  Grélrj,  à  son  arrivée  à  Rome,  choisit  Casali 
ponr  son  maître  de  composition,  et  reçut  de 
lui  des  leçons  pendant  près  de  deuiani;  mais, 
par  une  da  ces  singularités  dont  II  j  a  quelques 
exemples,  cet  homme,  doué  de  la  faculté  d'ima- 
giner de*  cliants  si  heureux,  el  d'exprimer  si 
bien  les  situation)!  dramatiques  ,  n'avait  reçu 
delinalurequ'nn  Taible sentiment  de  l'Iiarmoniei 
•usai  Casali ,  bien  plus  fnppé  de  ce  défaut  que 
.des  qualités  précieuse*  de  son  él6ve,  en  fai- 
•ait-il  fort  peu  de  cas.  Lorsque  Grttr;  partit 
pour  Geutve,  Casali  lui  donna  nne  lettre  pour 
no  de  ses  amis,  qui  résidait  dans  cette  ville. 
Celle  lettre  (  qui  se  titMTe  maintenant  iUds  les 
malus  de  M.  Lampurdi,  t  Turin)  commence  par 
G«a  mots  :  Caro  amico,  vl  mando  vn  mioico- 
laro.verotuitw  inmusica,  die  non  >a  niente, 
ma  yiocàne  geiUll'  auai  e  di  Inum  costvme, 
etc.  ■  Mon  cher  ami,  je  vous  adresae  un  de  mes 
■  élèves ,  vérilal>le  àne  en  muiique ,  et  qui  ne 
o  sait  rieoj  mais  jeune  homme  aimable 


s  hbl- 


J)liotlièqne  de  H.  Sanlini  les  ouvragée  de  Ca- 
uU  dont  les  litres  snivent  :  1°  Quatre'messcs 
à  quatre  parties.  3*  Holels  à  quatre,  dont  : 
Chrislum  regem;  Adjwa  noj,-  ComedeUt; 
Jvitu*  ut  pabna,  Àmmpta  eat,  etc.  —  3* 
TroU  Dlxit  à  hulL  —  4°  Un  Dixit  Ik  neuf.  — 
5°  Trois  Dlxlt  i  quatre.  —  6°  Beat\u  vlr 
pour  basM  solo  avec  climur,  —  7°  Deux  Confi- 
iebor  pour  soprano  et  contralto  avec  chœur.  — 
g*  BealKf  vir  i  quatre.  —  9''  Laudale  pour 


soprano  «t  dKBUr.  —  ll>«  Bealiu  tilr  k  dem 

cbceurt.  —  il>  Lavdale  à  huit.  —  I3>  Ave 

Maria  à  ImU.  — 13<>  Lauda  Slon  k  quatre.  — 

W  Matines  de  Hœl  à  quatre.  -    ■&•  Ma- 

jnifleal  i  quatre  et  ï  huiL  —  le»  Lilanies  i 

quatre ,  avec  orpheslre  et  orgue.  On  connaît  d* 

Casali  un  opéra  (  Campaipa  )  représenté  aa 

IbMtreSant-AngelOjk  Valise,  eu  174».  et  un 

I  oralario(  ^Mpail],  exécuté  i  Rome  en  1770.11 

I  tut  un  des  derniers  maîtres  romains  qui  se  dls- 

I  tinguirent  dans  la  musique  d'église    pour  Isa 

I  Toix,  sanii  orgue. 

CASAHURATA(LoDu  FudiuudJ  .avocat, 
'  compositenrelécrivaindiiiingoésar la  moiique, 
!  a  donné  k  Bologne,  en  1S3B,  l'opéra  IgiÊUa 
d'Aiti,  qui  eut  du  succès  et  fut  joué  dans  Ii 
même  année  sur  plusieurs  tbéttres  des  villes  de 
;  la  Lombardie.  Ricordi  eu  a  publié  plusiesm 
acioea,  sirs  et  duos,  i  Uilan.  On  oonait  aassi 
de  cet  amateur  plusieurs  morceaux  pour  le  piana 
et  pour  la  liarpe  sur  dea  thèmes  de  Bdlioi  et  de 
Donizetti,  ainsi  que  des  ditetU^Ar  causera, qui 
'  ont  été  imprimés  diei  le  mena  éditeur.  Depuis 
l'origine  de  la  Goutta  mtukale  di  Mitaao , 
H.  Casamorata  en  wt  un  des  principaux  ré- 
dacteurs et  y  a  fait  insérer  de  très-bons  articles  de 
,  critique  et  de  biographie. 
'  CASATl  (GiBOLuio  ) ,  oompaaitenr  disUngot 
et  maître  d«  chapelle  k  Mintooe,  vers  la  fin 
du  seizième  aiècle,  a  publié  plusieurs  csuires  de 
musique  d'église.  Waltber  {LexUuH,  oder  11*- 
alluU.  Bibliol.)  indique  ceux  dont  les  titres  sui- 
vent, mais  sana  faire  connaître  les  lient  ni  les  da- 
tes de  leur  publication  :!■>  jTarDSonicx  CotUiMM 
o  I  ,  I,  3,  4  et  i  vocibut ,  ewn  MUta,  Ma- 
gnificat, LitaniU,  op.  I.'—  V  Vu  reeneil 
contenant  des  messes,  des  psaumes  et  des  féptes 
!  k  2,  3  et  4  Toii. 

CASATl  (FautCDia),  Dé  kHiian  vers  la  in 
'  du  seizième  siècle,  fut  d'abord  organiite  de 
Sainte-Marie  de  la  Passion  de  cette  ville,  eosuile 
i  de  celle  de  Saint-Marc.  Pierre-Franfoii  Luciio 
I  a  inséré  quelques  motets  de  sa  compoalioa  daas 
sa-coUection  intitulée  -.  Converti  diverti ,  ^e. , 
Hilan,  1610.  On  trouve  auisi  quelques  pièces 
de  loi  dans  le  Parnastiu  mvsicu*  de  Pogtr 
meni;  Venise,  IBIS. 

CASATl  (TnéoDoaa  ),  né  à  Milan  vers 
inio ,  fut  d'abord  matire  de  chapelle  de  l'église 
de  Saint- Fedele ,  ensuite  du  Salnt-Sépahre , 
el  enfin  devint  organiste  de  la  eatltédiak  de 
Milan,  en  iM7.  11  obtint  aussi  plus  lard  Ittor- 
vivance  de  la  place  de  mallre  de  ctiapelle  de  ta 
reine  Marie-Anne  d'Espagoe.  Mcdnelli  lAton. 
dH  Letler.  Milan. ,  p.  tll  et  SOI  )  dit  que 
Casati  a  fait  imprimer  quatre  ouvraa  da  meues 


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CASATI  —  CASELLA 


sot 


«t  de  moteti;  maitilplndlquenl  les  Deux  ni  le» 
dites  decea  publiutlofli. 

CA  SATI  (  Gawàmd  },  ricollet,  ht  nultre  de 
thape1ledelBctt>»édr>l«de  HuTare,  en  PUmont, 
Tcrs  1650.  Lea  ouTnges  rnum  de  m  compoti- 
tion  sont  cBui-d  :  !<>  ParUt\tra  tola  de  ëoeri 
trmterU  a  voce  lola,  eon  il  btuta  p*r  l'organo. 
op.  1  ;  Venite,  But.  Magni,  ie4i  in  4o.  —  3° Mo- 
ietlicoitceTtaHat,2,s,  ivacl  ad organo.eon 
una  Mena  a  qitattro,  op.  I  ;  VeoUe,  Ateundre 
Vinceoti,  IM3.  Cettune réimpretiion.  Iljeo  ■ 
uneédïtMQ  posIérieoreipubJiée  ï  VenîM  en  iBSl. 
—  3"  Il  Tenu  LIbro  de'  tacri  concerti  a  !,  », 
k  voei,  op.  3;  VeniM,  Barl.  Magni,  1041.  — 
VMeueeSalmlctmcer1aaai,iiioel;'Veaae, 
Al».  Vincenli,  lOU.  —  5°  Scelta  di  Salmi 
eon  vlolM  e  molEtti  a  i,  3,  4  noci,  raceolU 
da  Frane.  Mkkele  Ângela  TurtiUanl,  det 
terzo  ordine  diS.  Franeeseo;  Veniae,  Gardane 
teta.  —  e°  scella  dt  vagki  e  ariosi  moteltl 
eoncertaa  a  1,  ï,  3,  4  vocl,  fatta  dal  Turl- 
nianJ;  Venise,  Alex.  Vincent!,  1845.-7»  Sacri 
Cancerli  e  MolelH  a  I  voci;  ibid.,  IB54. 

CASCIATINI  {  Clacde),  composileur  de 
l'iaAe  rooMine  ,  u  laissé  en  manuscrit  pour 
l'Oise  ;  1°  La-nde  sacre  per  la  Passione  di 
G.  C,  a  i.  —  2"  Misse  di  geqitlem  a  3. — 
3"  Mlaa  a  qualtro,  senia  orgaao.  —  A" 
Beatus  vlT,k  g.  —  5°  DeieendU  angelas,  i 
8.  —  S"  Vfam  mandatoram,  à  4. 

CASCIATINI  (  CuuDE  ),  diantre  à  l'église 
S.  Lorettjo  In  Damaio,  i  Rome,  et  compositeur 
de  miMiqae  religieuse,  a  Técitdaiu  la  seconde 
inoilîé  dn  dix-huitiime  riècle,  et  dans  les  pre- 
mières années  dn  dii-newième.  Il  était  contre- 
pointillé  liutroit  et  artiste  de  talent  dans  le  genre 
de  la  musique  d'église  ponr  tes  toIx  seules  et 
sans  orgue.  Ses  meilleurs  ouvrages,  qui  se  trou- 
vent en  manuscrit  dsns  quelques  biblioliièqnes 
de  Rome,  sont  une  messe  de  Reqaiem  à  3  voii, 
une  autre  i  quatre,  le  Miserere  à  4,  le  psaume 
DItU  DomtMU,  à  8,  enfln  les  motets  Zaeharia 
fesUnaut  descende  et  Àngelnt*  DomitU  b  8. 

CASE  {Jear),  né  k  Woodslocli ,  dans  le 
comté  d'Oilbrd,  M  rendil  (ameux  dans  l'uni- 
versité de  cette  ville  par  son  talent  pour  la  dia- 
lectique, et  fut  «msidéréoomnieun  des  plus  sub- 
tils argnmentateiirsduseiiièmesièGle.  Iltalrefu 
docteur  ep  pliilosopliie  eo  lï8B,  et  maomtle  23 
jaatier  IBM.  On  a  de  lu)  :  1*  The  Fraise  of 
matidi  (ÉJoge  <Je  la  musique),  OsFord',  IbSB. 
ii-go.  —  V  Apologia  tauticft,  tam  vocaUs 
quam  iiutntmeiUaUs  et  mixtx;  Oxford,  15S8, 
tn-3*.  Ce  dernier  ouvrage  e«l  peut-Hte  une  tra- 
duction latine  du  premier. 

CASELLA  (...),  mnsiclen  florenliA  du 


treiiléine  siècle,  a  été  rcnda  célèbre  par  un  pas- 
sage du  poème  immortel  de  Uante.  Casdla  fui 
le  nwttre  de  musique  de  ce  ^rasd  poète.  Tout 
porte  ï  croire  qu'il  fut  un  des  aulears  de  c«« 
LawU  ipMtaaU  dont  le«  mélodies  ont  tant  de  ' 
channe,  et  qai  n'ont  point  vieilli,  bien  que  quel- 
qoea-uns  de c«8  cantiques  rtmontenlâ  plus  de  cinq 
cent  cinquante  BUS.  CaMllaadaenseigiierlamusi- 
quean  Dante  environ  vers  ma;  il  fut  donc  le 
contemporain  d'Adam  de  la  llale;  mais  il  avait 
cessé  de  vivre  quand  l'illustre  poète  de  Florence 
écrivit  son  ouvrage,  car  celui-ci  a  placé  son  om- 
bre dans  les  avenues  du  Purgatoire.  Celte  ombre 
s'avance  vers  lui  pour  l'embrssser  avec  tant 
d'arTeclion  qn'il  fait  vers  elle  un  mouvement  pa- 
reil, mais  en  vain,  n  Trois  tois  11  étend  tes  bras, 
et  Imis  Tais,  sans  rien  saisir,  ils  reviennent  sur 
sa  poitrine.  L'ombre  sonril,  et  se  montre  si  bien 
ï  lui  qu'il  reconnaît  Casella,  son  maître  de 
musique  et  son  ami.  Ils  s'entretiennent  qudqne 
temps  avec  toute  la  tendresse  de  l'amitié;  en- 
suite le  poète,  fidèle  i  son  goût  pour  U  moidqne, 
prie  Gasella,  s^l  n'a  pcnnt  perdu  la  mémoire  et 
i'Dsage  de  ce  bd  art,  d«  le  consoler  dans  ses 
peines  par  la  douceor  de  ion  chant  ;  le  masiden 
ne  sa  hit  pas  prier;  il  chante  une  eiMMhte  de 
Dante  lui-même  (Anior  che  nella  inètUe  mt  ra- 
gUma),  avec  une  voix  si  douce-  et  si  toucbante 
que  Dante,  Virgile  et  toutes  les  imes  vennea 
avec  Casella  restent  eschaaléesde  plai^(t)* 
Dante  nous  apprend  qu'il  commenta  son  Pvr- 
gatoira  vers  l'année  t300;  il  suit  de  là  que 
Casella  mourut  k  cette  époque. 

Rnrne]'  dit  qu'il  esisie  dans  la  bibliothèque  du 
Vatican  (n0  32l4,p.  149}  MM BailaUtla ,  aa 
■Madrigal,  de  Lenuoo  de  Pistoie,  au-dessus  du- 
quel août  écrits  ces  motsi  Lemmo  da  PUtaja; 
e  Casella  diede  tl  mono.  Gerber,  Choron 
et  FB;alIe,  l'abbé  Bertini  et  d'autres  encore 
ont  dit,  d'après  cela ,  que  Casella  «st  le  premier 
compositeur  de  madrigaux  qu'on  connaisse.  H  -y 
a  dans  cette  assertion  une  erreur  qoll  est  Inn 
de  faire  remarquer.  I^  nudrigat  en  musique  est 
une  pièce  en  contrepoint  dont  on  ne  trouve  point 
de  traces  avant  le  milieu  du  quinziènK  siècle, 
et  dont  le  nom  ne  parait  pas  davantage  avant  ce 
temps.  Dans  les  manuscrits  anti'rieurs  ï  cette 
époque,  tous  les  morceaux  qui  n'appartien- 
nent pas  fc  la  musique  d'église  sont  des  can- 
zone  ondes  baliale.ea  Italie,  dcschoniMMou 
àm  ballades  ea  France,  tl  n';.  a  pas  une  pièce 
portant  d'antre  litre  dans  le  manuscrit  de  la  bi- 
bliothèque impériale  de  Pari«  (n*  Ï3i  in-4^  du 
Supplément)   lequel  conlieni  une  grand«  quantité 

I]  aiit«a«,  aitt.  Uttér.  fnalie,  i.  Il,  p.  its. 


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303 


CASELLA  —  CASINI 


iropoïés  par  dct  fflntldCDi  italicnt 
du  qiulanième  siècle.  Burner  «'eit  dcMKtrmnpé 
iDTtqu'il  a  donné  eomnne  tr^oD^e  d*  BaUa- 
.  leOa  le  nom  de  Madrigal  (1),  et  GerbcF,  Cho- 
ron et  Fayolle,  l'abbé  Berlini  et  d'autra,  ont  en  tort 
âedire,d'aprè«leptnagedRBurney,  qaaCt«dla 
M  leplua  ancien  cotnpoiilenr âe  Madrlgavx; tar 
■'ita  onl  entendu,  par  ce  mot,  une  compoailion  i 
plusieurs  voii  sur  une  poésie  mondaine  en  lan- 
gue falgaire,  il  «'en  Tant  de  beaucoup  qne  Ca- 
aclla  Mit  le  plua  anden  antnir  italien  qui  en  ait 
écrjt-.jeprouTeni  cela  par  des  documents  aulhen- 
lîquadans  mon  Histoire  générale  de  la  musique. 
CASELLA  [Pihkf),  compositear  napoli- 
tain, entra  comiDe  élère  an  ConserralolTe  de  S. 
Onohio,  en  1788,  après  avoir  terminé  ses  élu- 
de* littéraires.  Il  }  resta  pendant  dix  anoéen, 
pois  il  écrîTit  pour  les  thMtrea  de  Naples,  l'In- 
nocensa  contuciula  et  l'i'quivoeo,  opéns 
boiilTes.  Ces  outrages  furent  suivis  de  Pttride, 
opjra  sériedx  ropréieoté  sur  le  titélire  Saint-Char 
les.  Appelél  nome  après  le  «uccès  de  cette  par- 
tition, il  j  composa  l'opéra  boaHit  intitulé  il  Con- 
tenta pcr  amore,  pnis  ta  Donna  di  buon  ca- 
rdtUm.  AD  caraaTal  de  ISIl,  Il  Tit  représenter 
an  théâtre' de  la  Scala.  i  Hilan  ,  Virginia, 
opéra  sérieux.  Dana  l'annëd  Miirante  II  donna  au 
lliéAtre  de  la  Pergola,  k  Florence,  la  Maria 
Sluarda.  De  retour  i  Naplé<i,,fl  aélé  attaché! 
l'école  des  élères  eilentes  du  collège  rojral  de 
musiqoe  de  S.  Pietro  a  MajeUa ,  en  qualité 
de  proreaseard'accomp>gnemeDl,et  amnplf  phi- 
■ieiinplaces  de  maître  de  chapelle  dans  les  égifaet 
de  Naples ,  pour  lesquelles  il  n  écrit  une  grande 
quantité  de  messes,  vêpres,  punmea  et  motets.- 
Casella  est  mortà  Naples,  le  \1,  décembre  1844, 
CASELLI  [MicHRL),eicellentténor,débuta 
i  Milan  en  173:1.  Il  «tait  encore  admiré  en  1771, 
au  tUÉSlre  de  San-Benedetlo ,  i  Venise.  Pea  de 
clianlenra  ont  fourni  une  aussi  longue  carrière. 
CASELLI  (JoKEPB), Tiolontste,  net  Bologne 
en  1717,  passa  en  Woi  au  service  du  czar,  \  pé- 
lersbourg.  Il  ■  pnbliéun  œuvre  de  six  solos  pour 

Il  T  a  eu  DR  •ulreCfuein  (Pierre)  qui  Tivait, 
iRome  vers  tSOO,  et  qui  aëcrit  un  T)e  profun- 
dit  pour  voix  de  soprano,  avec  chieur  el  orches- 
tre, ainsi  qu'une  espèce  de  cantate  sur  la  mon 
de  dmarosa. 

CASENTIM(M*Rsiuo],  compositeur,  né 
k  Lacques,  était  maître  de  cliapelle  è  GemoDs 
en  1A07,  comme  m  le  rail  par  le  litre  d'un  œn- 
vre  de  madrigaux  A  &  voix,  imprimé  k  Venise, 


auteur  : CoAticuSolamniiit,  à%i  Veuiie,  16li. 
Le  eatalogu  de  la  Bibliotbtque  du  rai  de  Por- 
tagal  iadique  aDSii  ic*  oavragee  Mivanla  de  u 
oompontiM  :  Tirti  e  Cbtri,  vuidrigaU  a  du- 
?He,  U».  3 1  et  Madrigati  a  à,  Ub.  à. 

GASENTIKO    (Snao),   cogapodleur  ita- 
lien du  seiiième  siècle,  dont  on  trouva  «■  laa- 
à  la  biblioUtèque  roTale  de  Maniett,  tons 


0  IV,  u 


Peeeata  » 

CASINATE  (D.  M^ua),  eccléaUatiqwe  .  né 
i  Palerme,  en  Sicile,  vera  le  milieu  du  seiaiène 
Mêle ,  a  lait  imprimer  de  sa  coraposltioa  un  oo- 
Trsge  inlitolé  :  .«eue  a  S  eod  modulait;  Ve- 
nise, 1SB8,  ln-4'. 

CASINI  (0.  Juit-MARia),  prêtre  flor«ntin. 
né  vers  la'b,  étudia  d'abonnés  preniiert  élé> 
ments  de  la  moslqne  dans  «a  ville  natale,  et  ee 
rendit  ensuite  i  Rome,  où  il  se  mit  aoua  la  di- 
rection de  Malteo  SimooeMi,  pour  contiiMier  ses 
étodes.  Fini  tard  il  entra  dans  l'Jcole  de  B«- 
nard  Pasquini,  où  il  perreclionna  son  talent 
dans  l'art  déjouer  de  l'ornue.  Son  édacaliôn  mo- 
ijcale  terminée,  il  obtint  la  place  d'organiste  de 
l'église  principale  de  Florence.  Son  premier  oo- 
vrage  fut  un  livre  de  roolet»  i  quatre  voii  aans 
orgne,  dans  l'ancien  style  de  l'école  nuiMiae, 
appelé  Slile  oitervaio  ;  il  le  lit  imprimer  sous 
ce  litre  -.  Joatatàt  Mari»  Catint  orgaiû  nw^)0- 
rts  eccleaix  Florenlix  modutaloùt,  el  saeer- 
dotio  prtediU  Modult  qaaivor  vocibus.  Optu 
primitm.  Bonus  ap.  Mateardum,  i708.  Crt 
<euvre  lut  suivi  de  Retporuorl  per  la  tetli- 
VM»at<nila,ak  voci.op. 3; Florence, C.Bindi, 
170e.  On  connaît  aussi  de  ce  musicien  distin- 
gué 1  Matleti  a  4  voei  açapella;  ibid.,  171). 
maisteot  en  botaL^ies 
et  raguea  pour  l'orgue.  Elles  sont  intitulées  : 
1°  Jf'aittttie  e  toeâate  d'  inUivolatitra ,  op.  X 
—  V  Peiuieri  per  l'  organo,  inpartUuraf 
Florence,  1714,  io-fol.  Dana  la  auite ,  Castni  se 
livra  à  des  Iranux  de  théorie  po«ir  réaliser  In 
révee  de  Vlcentino,  de  Colonna  et  de  Dont  sur 
le  rétaUlasement  dea  andens  genres  de  nuniqtte 
diatonique ,  clironiatiqiie  et  eabannonique,  ao 
moyen  d'une  division  exacte  dea  iDlervallea  des 
instruments  k  clavier.  On  pense  bien  que  et» 
recherches  n'aboutirent  à  rieo.  Hanai  biiiis  a^ 
prend  (de  Florent.  tnveiUor.,  p.  76]  qoeCasini 
avait  fait  construire  un  daveda  dont  las  ton- 
chet  noires  du  clavier  étaient  diviséee  en  de«x 
parties,  afln  de  produire  les  demi-tons  eiactsdes 
échelles  chromatiques  aiceadtntea  et  descen- 
dantes. Des  instrumtuts  du  même  genre  avaiesii 


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CASINI  ^  GASSAGNE 


S0& 


M  Taila  en  Italie  p»r  les  guias  de  NtcolM  Vin- 
centfno,  Fabio  CoUtona,  Gateano  Sabbatùi, 
Klcol»  Romarini  (dté  par  ie  P.  Kircher,  Jliuur- 
^o,  lib.  6 ,  c.  1,^  3  ),  Franfoi*  Nlgattt  (vojr.  cw 
nDMa)  et'  d'anlrei.  Ce  ajalàne  d'accwd  dec 
instromeoU  t  daviar  iUit  appeM  tatrafoU  ptT 
lei  muaicieiis  itatieua  SUtema  parteeipato. 

GASONl  (  GmiNi  ),  lilUrsIaar  iUlien  da  aaf- 
liètnealAele,  ni  h  S«Tavalte,e!it  aaleor  d'un  li- 
vre biurre  qoi  ■  pour  tilre  :  Deila  moffta  d'A' 
iMore,  iteUa  quaie  tt  trotta  eome  Amore  ils 
Metafisteo,  FMeo,  Astrologo,  Mvtieo,  etc.;  in 
TenexU,  appreuo  Agoitina  Zopplnl,  IbM,  &B 
reoilleta  iii-4°.  Le  troldteie  linv  ie  cet  ooTrage 
singulier  traita  d«  la  mu^ue.  laqndlt,  udruK 
i'aulenr,  tire  son  origine  de  l'attottr. 

CASPARINI  (  Eceiin } ,  doal  le  nMU  alle- 
naïkd  était  Caspar,  était  (11*  d'un  factenr  d'oc- 
gon.  ]l  exerça  la  même  protealon,  et  rot  coo- 
atdéré  comme  le  plus  habile  artiste  de  >on  tempi 
poQT  la  fabrication  de  ce*  instnimenti.  11  naquit 
en  11114 ,  k  Sono,  dani  la  baaae  Lnuce.  Le  dfr 
■Ir  d'kugoientet  lea  Gonuaitaancea  qull  afiit  »t- 
qnisea  dans  lea  ateliers  de  sou  père  le  dilemiiia 
k  TOjager,  lorsqu'il  eut  allejnt  sa  dix-septihne 
année.  Après  an  t^oor  de  troll  ans  en  Bavière, 
il  partit  pour  lltalie  et  se  fixa  k  Padoue,  où  il 
Té(»it  longtempa.  Appelé  t- Vienne  afce  leUIre 
de  facieoT  d'or^oes  de  la  cour  impériale,  il  re- 
mit en  bon  éitl  tons  les  instruveeta  de  cette 
ville ,  et,  a*Mt  de  s'éloigner,  oonilnildt  pour 
rempereur  nn  petit  orgue  de  six  jeux,  dont  tow 
les  tUTBui  étaient  en  papier  venii.L'eroperearkii 
témoigna  sa  saiisraclioD  par  le  doa  d'une  somma 
de  mille  dueati  et  d'une  talwlière  d'or  ornée  de 
■on  portrait  Oe  retour  en  Italie,  Caspariui  ; 
reprises  tntaox  faablinels.  En  ise?  il  fut  ap- 
pelé k  Gnrllti  pour  y  constrnire  le  grand  orgue 
de  la  nouvelle  égliae  de  Sauit-Pierre  et  S^nt- 
Pant;  il  acheva  cet  iDstrumoil  dans  l'espace  de 
di  ans,  en  lociélé  avec  son  (Ils.  On  croit  qo'fl 
eeue  de  vivre  peu  de  tempe  après,  maia  -t'é- 
poqne  de  sa  mort  n'est  paa  exactement  coanm. 
Lee  prineipaai  onvragei  de  Casparini  aont  : 
1°  L'exoelleBt  orgue  de  Sainte-Harie-Majeure  1 
Trente,  compote  de  trenle-deax  regiiirBi,  et 
qnl  IM  ensnlie  augmenté  de  dii  jenx  nouvean, 
—  1*  L'orgee  de  Sainte-Justine,  à  Padoue,  sdie 
pieds  ooveiis,  avec  quirante-deux  registres.  — 
t*  Le  grand  orgue  de  Saint-Gearge  Je  Majeur,  i 
Teniie ,  de  trente-deux  pieds.  —  4°  Le  grand 
orgue  de  SalnM^nl ,  k  Epan.dans  le  Tyrol. — 
i*  Un  oTgne  au  convenl  de  Brixai ,  dans  le  Ty- 
rol. —  B*  Le  grand  orgae  de  Gonliti ,  de  trcnte- 


CASPAHINI  (Anin-HMACa),  fili  du  pré- 
cédent ,  «t  non  moins  célèbre  constructeur  d'or- 
gnea ,  naquit  en  Italie.  Il  aida  son  p«re  daw  la 
o(»itruction  dn  grand  orgne  de  Gœrliti,  Quant 
kses  travaux  partlciilien.ilaeoDMStent  :  i«Dane 
l'Ofgue  de  Saint-Bemhrd ,  k  Bfeslaa,  composé  de 
trente  «t  un  Jeux  avec  quatre  sourOats,  construit 
de  1708  k  1711.  —  20  Dens  celui  de  l'église  de* 
Onae  mille  Viei«cs,  de  la  même  ville ,  composé 
deTlagt-troisjenxctde  quatre  soumets,  en  17DS. 
_  3°  Dans  cdui  de  Salnt-Adatbert ,  de  vingl- 
denx  jenx  et  trois  sonllleti,  en  1737. 

Le  Ils  de  cet  artisis ,  nomme  Jean-Gotllob , 
aida  son  père  dans  la  conslmctjon  de  l'orgue  de 
Saint-Adalhert,  de  Breslan,  et  lit  lui-même  l'or- 
gne  dn  DomlulcaiBs  de  Glogau,  composé  de 
vingt  Jeux. 

,  CASPERS(Loiii*-Utimi-JEAii),  pianiste  et 
ooiapasilear,  né  k  Paiia  de  parents  allemands 
le  3  octobre  183&,  fut  admis  au  Coaservatoire 
comme  élève  de  piano ,  et  suivit  pendant  plu- 
eleura  années  le  cours  de  Zimmerman.  En  1B4S 
il  commença  l'étude  de  l'Iiamionie  dans  lamente 
école.  Le  deuxième  ^x  de  cette  «cîence  lui  fut 
décerné  en  IMb,  et  il  obtint  le  premier  en  1847. 
Devenu  élève  d'Halévy  pour  le  'conliepoint  et  la. 
Algue,  il  se  distiogoa  an  cooeonn  de  1849  et  y 
obtint  on  prix.  Depnin  lors  H.  Casprrs  s'est  li> 


premier  ouvrage  dramatique^  léCliopeau  tht  roi, 
opéra-comique  en  un  acte,  a  été  représenté  au 
Tliéktie- Lyrique,  le  1B  avril  18Se.  Les  connais- 
aeun  y  ont  remarqué  du  talent  dans  la  ma- 
nière d'écrira ,  dana  t'instruntenlalion  et  llnx- 
tioct  de  la  scène.  La  Channeute,  autre  opéra- 
comique  en  un  acte,  composé  par  H.  Caspws, 
a  été  représenté  au  tUUtre  des  Rourfes-ParisieDs 
le  13  avril  IBM.  On  y  a  remarqué  les  mêmes 
qualités.  Il  a  doanéau  même  tlieitre,  en  1S&9, 
Doni  la  rue,  opérette  en  on  acte.  Le  même 
compositeur  avait  bit  entendre  précédemment 
des  cbcenrs  avec  orcbestre  anx  concerts  de  ta 
Kieiété  de  Sainte-Cédte  k  Paris  :  ils  n'ont  pas 
été  pnUléa.  Des  romaneee ,  des  mélodies ,  des 
préludes  ponr  le  piano  en  style  rngué,  un  boléro 
ponr  le  même  InstrTimenI,  des  nocturnes  et  des 
rsntiisies,  complètent  la  série  des  productions 
de  M,  Caipers  jntqu'au  moment  où  celle  notice 
est  écrite  (IBM}. 

GASSAGNE  {VAtai  Jmc?h  u)  naquit 
an  diocèse  âX)1érôo,  vers  1710.  Il  apprit  la  mu- 
sique k  la  maîtrise  de  le  cathédrale  de  Marsellte, 
et  publia  :  l'iiHKelj  de  Fables  mùti  en  niu- 
siTue; Paris,  1754,  In^".  —  V  AlpMiet  mvsi- 
eat;  Paris,  1765,  in-8".  —  3°  Traiti  séaérat 


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SM 


CASSAGHE  —  CASSEL 


fU»  élimenU  dv  chant.  Cel  ooTrsge,  imprimi 
dé*  1743 ,  M  fui  publié  qii*en  17W  (Paria, 
grud  JD-B»).  L'auteur;  propoM  de  Nduire 
loutw  iM  deh  à  uncMiile,  c'ert-à-dlr»  à  la 
c)«r  de' 4oI  *ar  Uxeconde  ligne; idée  ttauaqiie 
Silmon  iTail  d^>i  tenté  de  faire  adopter  dans 
M»  Bttay  ta  the  advancemeni  of  miufi  [  Lob- 
dret,  I678,i(i-S<>).  PatulBoyer,  maltredemu- 
■iqnede  la  caihédnié  de  Nlmei,  fit  i<Ât  le  ridi- 
cote  de  celle  idée,  dana  une  Lettre  à  Diderot, 
publiés  en  17<iT.  La  Cassagne  répondit  h  celte 
lettre  par  l'VJiicUHer  miuital,  povr  uirph-  de 
mppUDMiU  ou  Traité  général  det  aliments 
duchanUPtri»,  l7as,  grand  in-»>),nulgll  ne 
détniiait  pi>  la  forte  des  objeclioa)  qnl  anieat 
été  Ikitee  contre  bob  sjulène.  Repriu  fera  1815 
et  poitérieurement  par  pluuean  auteon  de 
a^slèraee  et  d'éléfnenU  demnsiiine,  l'idée  de 
Salnuw  et  de  l'abbé  la  Caaiagae  ■  été  miM  ni 
pratique  dam  Im  arrangenienla  poor  pia>o  de* 
opéras  etmémedei  anciennee  oenTrea  daa^quet  : 
elle  a  produit  «e*  réwltats  inéTltables,  en  faisant 
oublier  à  beaucoup  de  miuidem  l'unage  dea 
clefs  «t  les  rendant  inliabilea  k  lire  la  musique 
ancienne:  de  plos,  elle  leur  a  fait  cotuidérer 
coame  identique*  des  dlapaiont  de  voix  qui 
sont  n«lurellea)eat  i  l'octaTe. 

CASSAIGNE  (RxiMKD  dkli),  né  dans 
l'ancienne  proTlnce  de  Gascogne  vers  IMO,  Tut 
maître  des  enfant*  de  chstir  de  Notre-Dwne  de 
Paria.  11  occupait  cette  place  lorsqu'il  obtint  au 
concoun  du  P*]  de  miulque  d'ËTreui,  en 
Iâ7a,  le  pris  de  la  tiirpe  d'argent  pour  laeom- 
posilioo  du  motet  Qnli  mUer^itw  lui  ./eru- 
salem.  Le  premier  prix  ,  c'esL^-dire  celui  de 
l'orgne  d'argent,  lui  tut  décerné  au  coDCoors  de 
la  mCnMTille,en  lUT.pourun  Lawta  Jenir- 

CASSANEA    DE     HONDONVILLE 

(jBUl^MEPfl].  VOy,    UtHtDORTlUil. 

CASSEBOEHH  (JEAn-Faùiéaic),  méde- 
cin et  habile  aDalomisIc,  fit  ses  étude*  k  Halle , 
at  pairie,  etk  Fiancrort-tur-l'Oder.  De  retour  i 
Malle ,  il  j  enaeigna  l'aDatomie,  et  fut  enanlla 
appelé  i  Berlin  (en  1741)  pour  }  occuper  npe 
citaire  de  l«  même  Tsculté;  il  jr  mourut  le  7  fé- 
vrier i74J.  Ce  médecin  a'eat  spédalement  occupé 
de  ranalomie  de  l'or^lle,  et  a  donné  sur  cette 
nultire  :  l' Dlipiitallo de  aure interna;  Franc- 
fort ,  1730,  in-4=.  —  S'  Traetaim  trn  de  aure 
bumom,-  ibid.,  1730,  in4>,  augmenté  d'un 
4*  traité  en  1734,  d'un  a*  et  d'an  e*  en  1735, 


CASâËL  (Guiu.*.un),  professeur  de  chant 
au  Conservetoire  de  uuslquede  Bniiieik*,  al  né 


ft  Lyon  le  11  octobre  1794.  Entré  li  l'Age  de  «nu 
ans,  comme  peo^onnaire,  an  Lycée  de  cette  Tllle, 
il  y  M  de  trannes  étodea.  Ses  parents  désiraient 
loi  *oir  sniTTe  la  carrièra  du  barreau;  mai*  la 
nécesrité  de  sa  aonitraire  i  la  canacriplton  miC- 
talre  lai  Ht  chercher  an  refuge  dam  edie  d«t 
arts.  Di*Bon«M(BBeeilan)t  montré  dltearenaes 
dtapcailions  pour  la  musique;  elles  avaient  élA 
cnlUvées  par  de  biHis  maîtres,  et  particolifeie- 
ment  par  Georges  Jadin;  il  dut  i  cette  pre- 
mière éducation  mnsicalc  l'avanlage  d'être  admis 
au  prasionnatduConsertatoirede  Paria,  comme 
élève  interne  pour  le  cliant.  Dans  cette  école  cé- 
lèbre. Garai,  Talms  et  Bapliste  aîné  furent  sei 
maîtres  de  chant  et  de  déclamation.  La  réfoime 
du  penilonnal  en  1814,  après  la  restauraOnn , 
oblige*  Catsel  k  chercher  au  théitre  l'emploi 
dea  connaissance*  qu'il  aTatl  acquise*  dans  soi 
art  :  ce  rut  au  théitre  d'Amiens  qu'il  débuta.  Ses 
premiers  pas  dans  Is  carrière  dramatique  turent 
heureux  ;  une  tdIs  trttehe  et  d^in  timbre  agréa- 
ble, «M  trèa-bonite  méthode  de  chant  et  nue 
profonde  connaissance  de  la  mnsiqne  asmrèreot 
ses  succès.  Le*  théitre*  de  Nantes,  de  Meli.de 
Lyon ,  de  Rouen  et  de  Bordeaux  possédera 
ensalle  Casael,  et  partout  il  fut  applaudi.  Enfin 
il  entra  k  l'Opéra-Comique  de  Parla,  y  détioti 
avec  succè*  et  y  demeura  pendant  tn^s  aat.  Il 
]r  serait  «raisemblablement  resté  plus  looglempa 
si  des  disciMsioD*  asseï  vive*  ne  s'étalent  ëtevés* 
entre  lui  et  Gnilbert  de  Piiérécourl,  alon 
directeur  de  ce  théitre  :  elle*  l'obligèrent  k 
rompre  ses  engagements  et  k  te  rendre  en  Bel- 
gkjue.  Il  se  fit  d'abord  entendre!  Gand,  pntsfut 
*ppelé  au  grand  théèire  de  BrHi,ellï*,  où  il  joua 
avec  succès  pendant  cinq  ans.  Retiré  en  1811, il 
a  ctasédese  faire  entendre  an  public  et  a'eal  livré 
k  l'enselguenient.  Déjk  tl  s'était  tait  coanaltre 
avantageusement  par  les  bons  élèves  qu'il  avait 
formé»;  parmi  ceux-d  on  remarquait  Bf^eDom* 
(plus  tard  H~*  Gras),  M"*  Florigny  (eonnoe 
ensuite  sou*  le  nom  de  M«  Talère),  et  M"'  Dor- 
gehraj,  qnl  a  oMenu  des  succès  i  l'Od^on  de 
Paris.  Nommé  professeur  de  chant  au  Conserva- 
toire de  Bruidlea  m  1833,  Casad  ;  a  formé  des 
élèves  qui  ont  brillé  au  tliéllre.  Sa  méthode  était 
une  très-bonne  tradition  de  cdle  de  Garst.  Te 
btm  proléaaenr  est  mort  k  Bmxelte* ,  an  n^ii* 
d'octobre  1836. 

Comme  compodteur,  Caasd  s'est  fait  con- 
naître per  beaucoup  de  romances  et  de  Docttme* 
qui  ont  été  publiés  k  Bmielle*  et  k  Paris.  A  Rooea, 
il  a  écrit  une  cantste  pour  l'anniversaire  de  fa 
Pierre  CoroelUe;  A  Bruidies  : 
Bolenneile  qui  s  été  exècutéb  pln- 


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CASSEL  —  CASTKL 


30» 


tinin  fois  à  Vé^iae  Sainto-GuduEe.  —  l»  Un  I 
laadaie  pour  wpranoBieccbceurs.  —  3>Dea\ 
■ira  ilalieng ,  dont  un  pour  uprano  avec  chiEDr. 
—  4°  Un  duo  itaUen  pour  soprano  et  buytoa.  A 
MeU  ;  1°  Un  Domé»e  lalwm  fae  reggnt,  pour 
iamliaantlbaiie.^  !<■  Qn  O  (OJufarb,  pour 
soprano,  meizo  «oprano  «t  conlrallo. 

CASSERIO  (JuLu],  célèbre  analomiale, 
né  k  PlaJHoce,  en  ibii,  d'âne  hiaille  obscure, 
fui  iutniit  dans  la  nwdeeiH  par  Fabrice  d'Aqna- 
peidenle ,  doot  H  avait  éU  le  donwiliqae ,  «t  qui 
te  Bl  recerolr  dodmr  m  mMedns  et  ea  ehf- 
nirgie  t  l'uDiTeruté  de  Paduue.  En  1609  il  fnl 
nommé  proressear  de  chini^ie  par  le  Bénat 
de  VcBiie.  Casauio  monrat  k  Padoue  es  l&ID, 
Igé  de  toiiante  an«.  On  lui  doit  un  excellent 
livre  intitulé  d«  Yoeis  audilwpte  or^aaU 
kistoria  anatomieafVeake,  ieoo,in-ral.,avec 
33  pi.,  réimprimé  h  Temn,  en  looi ,  in  fol., 
«l  h  VcuiM,  m  1607,  ia-fol.  La  partie  relative 
aux  organes  de  la  voii  a  été  donnée  leule  à 
Fenare.en  1001,  infol. 

CASSINI  DE  TUURY  (Céur-Frmiqcik), 
de  l'Académie  dts  (dencea,  mallre  dei  coinptM, 
directeur  de  l'observatoire,  célèbre  par  la  peasée 
et  l'eKécatlon  de  U  belle  carte  topographi- 
que de  la  France ,  conntw  sooa  le  ncnn  de 
Carte  de  Cawini,  naquit  le  14Juln  1714,  ou  le 
17  da  même  moi»,  iniiut  quelque*  biogiapbee. 
Il  mourut  de  la  petite  vérole,  la  4  septembre 
1784.  Il  a  lait  avec  Karaldi  et  l'abbé  de  U  Caille 
des  expériencea  «ur  la  propaption  du  son,  dont 
U  a  coDSi^ké  le  résultat  dans  lin  ménu^ra  buéré 
parad  ceux  de  J' Académie  de*  cetcacu,  anaée 
1738,  p.  34.  Dans  ceui  de  l'année  1739,  p.  136, 
U  a  aussi  donné  :  HouDella  exgirimKe*  (ailes 
enLanffuedocwrlapropa^aUo»duion,qui 
tonfirmeni  celles  qui  mt  été  fattet  aux  vni' 
nns  de  Paris, 

CASSIODORE  (AaMuEN), historien  latin 
et  ministre  de  Tbéodoric,  roi  des  Golhs,  naquit 
à  Squillace,  vers  470.  Dès  l'ége  de  dix-huit  ans, 
il  avait  déjk  acqnïSDne  grande  lépolation  par  son 
savoir  et  sa  prudence.  Odoacre,  roi  des  Hérules, 
lui  conBalesoiade  ses  doroaÎJKS  cl  deses  Bnances. 
Après  la  mort  de  ce  prince,  vaincu  par  Théo- 
doric.ll  se  retira  dans  sa  patrie;  mais,  bientét 
rappelé  par  le  vainqueur,  il  devint  son  becrétaire, 
son  ministre  et  le  bienfaiteur  de  l'Italie.  Sa  ra- 
venr  s'accrut  avec  ses  services  ;  Il  était  déji 
patilce  et  mallre  desoUces,  lorsqu'il  fut  Tait 
consul  en  614.  Eloigné  de  la  cour  eaâ34,ii]i  fut 
rappelé  par  la  Bile  de  Ttiéodorie  après  la  mort 
de  ce  prince;  mais,  acrjbié  par  les  revers  et  la 
ruine  des  Gollis,  qu'il  n'avait  pu  prévenir,  il  se 


ra  enfin  dans  sa  pairie  i  l'tge  de  solxante- 
ans,  et  Toada  le  monaslère  de  Vivien  (en 
Calabre).  On  croltque  sa  cannère  se  prolonge» 
'à  près  decentans;  au  moins  sait-on  qu'il 
vivait  encore  en  SA2.  Parmi  In  ouvrages  de  Cas- 
'8  OB  trouve  nn  traité  de  musique ,  qui  fait 
partie  de  celui  qnl  a  pour  titre  d«  Artibtu  ac 
(ttte^pIMi  Uberalium  liHerarum.  L'abbé  Ger> 
'a  inséré  dans  sa  colieetii»]  des  écrivtdns 
ecdésfasUqnes  snr  Ja  musique,  t.  I,  p,  is.  On 
le  trouve  aassi  dans  ses  œuvres  complèlM 
publiées  par  les  Bénédictins,  Ronen,  1679, 
3  vol.  in.fol.,  réimprimées  k  Venise  en  1739, 
t.  II. 

GASTAGNEDA  V  PARES  (D.  Isidove). 
profiweenr  de  clavecin  li  Cadix,  dans  la  seconde 
moitié  du  dix-lmitlème  siècle,  a  tait  paraître' an 
ouvrage  intltnlé  Traité  théorique  sur  tespre- 
nOat^émmis  de  lamustquei  Cadli,  Hondillo 
et  Iglesias,  17S3.  Ce  titre  est  cdul  qui  est  cité 
dans  le  ./ourvuiJ  encyclopédique  Aa  mois  de  juin 
1783,  p.  â60i  mais  il  est  vraisemblable  qne  ce 
D'est  qu'une  trsductioo,  et  que  l'ouvrage  deCas- 
tagneda  est  écrit  en  eapa^iol. 

CASTAGNERY  (JuH-Ptn.),  luthier 
français,  vivait  i  Paris,  .vers  le  mUieu  du  dix- 
septième  siècle.  On  a  'de  lui  des  instruments  qui 
portent  la  date  de  1819,  et  d'autres,  1663.  Ses 
viokms  SMit  estimés  t  cause  de  leur  timbre 
argentin  ;  mais  le  volume  de  leur  son  est  pen 
considérable. 

CASTAING  (LE  CnEvàLna  F.  J.  U.}, an- 
cien ofBcier  de  marine,  néeaNonnandie,etama- 
teur  de  musique  è  Falaise  (Calvados),  vers  I78&, 
est  auteur  d'un  petit  ouvrage  qui  a  pour  Utre  : 
Estai  sur  Fort  mMicol,  en  réponse  ou  pro- 
grammedela  société  philharmonique  duCal- 
vadoSjSurla  question  de  savirir  quels  sont  les 
mofens  de  propager  le  gom  delà  marf^ueen 
Normandie  et'de  la pojnUartser  dans iM  pro- 
vinces. Falaise,  imprimerie  de  Brée  l'alné,  1B34, 
ia-S°  de  14  pages. 

CA8TAU»!  (Bl 
nitien  snr  lequel  on 
U  vivwl  an  commencement  dn  dIx-septIème  siècle. 
Op  a  imprimé  un  recueil  de  madrigaux  de  sa  com- 
posilion  sous  ce  titra  :  Primo  moswUo  dtf  f  tort 
miuicalntmfe  coUI  Ml  gianUno  BeOerofonteo  ; 
Veneiia,  app.  Alesi.  Vincenti,  1633,  ln-4*. 

CASTEL  (Leou-Bnnaim),  né  t  Hoat- 
pellier  le  il  novembre  1686,  entra  chez  les  )é- 
suilw  le  16  octobre  1703..I1  cultiva  principale^ 
ment  les  matliématlquei  et  les  enseigna  k  Tou- 
louseetàParii,où  il  arriva  vers  1730.  Frappé 
de  cette  proposition  avancée  par  HeirtoD  (dani 


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306 


CASTEL  —  CASTELBARCO 


ton  Optique,  Iit.  1,  p.  S,  prnp-  3),  que  le* 
largeurs  ds*  upl  conleun  pricnitiTen,  réwlUnl 
de  In  rérnclion  de  la  lumière  t  trader*  le  prùme, 
ionl  proportionnellea  aux  kingiiear»  des  cordes, 
d'une  éelwlle  musicale  diipot^e  dans  cet  ordre  , 
re,ml,fa,  sol,  la,  Ji,  «(,  lepèreOulel  pi*- 
ICBdit  former  des  gammes  de  couleiin  comme  11 
y  adesgammeH  de  aoiu,  et  crut  à  la  posaibiliU 
d'une  macJitne,  qu'il  appel*  Claeectit  ocalaire, 
au  mojen  de  quoi,  eu  Tarlaol  lea  cooIbutb,  il 
prétendu  arfecter  l'organe  de  la  tue,  comme  le 
claredn  ordinaire  allecte  oelui  de  l'oole  par  la 
Tariétti  des  ions.  Il  en  annonça  le  projet  dant  le 
Mercvre  de  novembre  1725,  et  en  développa  la 
tbéorie  dans  les  Journaux  de  TréToai  de  1735,. 
Il  dépenu  du  tomme*  coaiidér^blei  pour  (aire 
«oottnilre  *a  oiacliine,  qui  rut  reeoiwneaeée  * 
ploaleura  repriseiimais  c'était  une  îdAe  bizarre 
qui  M  pourail  a*olr  de  résultai  satiafaliant ,  et 
qu'il  Sait  par  abandonner.  Le  père  CaeM  tra- 
TiUia  au  joamal  de  Trérout  p«adant  trente  ans, 
et  foamil  ansii  bcaucoiip  d'articlei  au  Mermr». 
<)uolque  géomètre,  il  manquait  de  méllHXie  et  se 
Jetait  «ouieot  dans  des  écarta  d'imagination.  Il 
est  mort  le  11  janvier  l7&7,  b  soixante-neuf  ans. 
On  a  de  lui  :  1°  L'expoaitioa  de  son  sjstème  du 
cIsTedn oculaire,  soosce titre:  KouvèUêt expé- 
riences d'opUgite  et  d'acoiuUque  (MAmoiresde 
TréTDUx,  t.  LXIX  et  LXX,  année  I73S).  G.-Ph. 
Telemann  a  donné  iiae  Iraductian  allemande  do 
cetle  exposition,  ions  ce  titre  :  Beiehrelbiatg 
der  Augenorgtl;  oder  Avgenelaviei;  etc.; 
Hamboorg,  1738,  in-4«  On  trouve  une  analjse  de 
cette  traduction  dans  la  BiUîollitqne  musicale  de 
Millier,  t.  Il,  p.  H9-376.  On  a  publié  aussi  à 
IjoDdres  :  ExplaMttlon  of  the  ocuiar  Barpsl- 
chordj  Londres,  1757  ,  In-B"  de  SI  pages.  —  3" 
Lettres  d'un  acadëmlelen  de  Bordeaux  twr  le 
fond  de  (a  muil^e,- Paris,  175i,  In-IS.  Ces 
lettres  ont  été  écrites  à  l'occasion  de  celle  de 
J.-J.  Raosseau  sur  la  Riusfque  française  :  le  sljle 
en  est  lourd  et  diffus.  Une  répons  Bnnnyme  a 
éV  pnbliée  sous  ce  titre  ;  Ripame  crttiipie  d'un 
académicien  de  Roiten  à  l'acadétnicten  de 
Bordeaax;  Paris,  ]7M,  In- 12.  Celle  ri<pon«eest 
du  pcre  Cartel  lui-mAine.  —  3°  Remarques  tnr 
la  lettre  de  M.  Rameau,  dans  les  Mémoires  de 
TréTonx,  ann.  1736,  t.  LXXI,  p.  (il99-îOI8. 
(Voy.  R*mead).  On  altribueaussi  an  pJre  Caslel 
la  rédaction  des  ouvraiies  de  théorie  de  Rameau  ; 
mais  ce  fait  n'eut  pas  proni^.  Le  journal  des 
Irafaiii  de  ce  jésuite  poor  son  clavecin  oculaire, 
BTanlét^TendnaTec  Iabibt'0tlièqiiede1am.iison 
professe  de  son  ordre,  passa  dans  relie  de  Meer- 
maon;  il  a  été  remis  en   rente  h   la  Haye  eu 


1S14, «t  actieli  par  Van  Uultliem.  Il  estaujonr- 
d'iiiii  dans  la  collection  de  manu^tcriu  de  la  bi- 
bliotiièque  royale  de  Bnixeller.  Le  ptee  Castd 
est  auteur  d'une  DiMorfatlM  phitoiophique  et 
littéraire,  où,  par  let  trait  prtnelpes  de  la 
çtomitrie,  tm  recherche  ti  let  règlet  de*  arlt 
sont  jixes  ouarbitrairet (Pni%,  1736,  in-Jt). 
Pour  se  faire  mieux  entendre  à  cet  égard,  te  pire 
Caslel  applique  aex  principes  à  la  musique,  «(  en 
prend  occasion  de  rapporter  &  ce  sujet  lea  con- 
qu'ii  a  eues  avec  Rameau.  Cet  con- 
fie conduisent  i  aucun  résultat  de 
quelque  importance.  On  a  imprimé  t  Londres  , 
soua  le  nom  du  P.  Castel  :  Dissertalfan  upon 
a  Work  mvte  by  Mr.  Geminiani,  intttted  the 
Harmonie  jniide.  Extraed  ont  ofthe  Journal 
des  savant;  Londrea,  1741,  in-11. 

GASTELAN  (Annie),  violon  de  la  chambre 
de  Henri  II,  roi  de  France,  fut  nommé  k  cette 
place  en  i5&5, suivant  un  compte  mannaerit  de 
Pannée  I5H,  qui  «e  trouve  h  la  bibUutttèqne  im- 
périale, k  Paris.  (Voy.  Seone musicale,  rixktaie 
nnn^,p.l57.) 

CASTELBARCO  (le  comte  CËsm  m), 
amateur  de  musique  i  Milan,  est  Issu  d'une  ti' 
mille  disUnguée  'dans  le*  annales  de  la  Lombardie. 
Possesseur  d'une  grande  fortune,  il  hll  un  noble 
usage  de  sea  richesses  el  s'entoure  dea  ptos 
iteaux  produits  de  tous  let  aria.  Il  s'est  fait  con- 
naître comme  compositeur  par  des  duos  pour 
deux  violons,  op.  3  et  4  ;  on  grand  trio  p»nr  1 
violon*  et  violoncelle;  11  quatuors  pour  3  vio- 
lons, alto  el  violoncelle;  un  autre  Irio  pour  piano, 
violon  el  violoncelle;  un  grand  textaor,  dan*  le 
genre  d'une  -symphonie,  pour  deux  violons,  deux 
altos,  violoncelle  et  contre-basse;  le  Rédemp- 
ieursw  la  Croix,  sonates  caractéristique*  pour 
deoi  vioions,  alto,  violoncelle  et  contre-baase; 
le  Sette  Parole  di  Dio  punitore,  ossia  il  Di- 
lavlo,  sonate  caractérisUque  pour  piano,  violon, 
alto,  violoncelte,  basse  et  pbysliarmoniea  ad 
tlblium  :  le  mCme  ouvrage  à  grand  orcbattte 
avec  chant,  dédié  k  l'Institut  de  Fiuee;  11 
quinletles  pour  S  violons,  3  altos  el  violonedle; 
nnesymplionle  igrand  orchestre;  ieiSeptPo- 
roUt  de  la  Création,  pour  orchestre  et  chant, 
elles  Sept i'aroIef^IaR^dempMoAjégalement 
pour  orchestre.  La  plupart  de  ces  oorrages  ont 
été  publiés  à  Milan,  par  les  soins  dn  professeur 
Louis  Scoltl.  Le  comte  de  Castelbarco  donne 
souvent  des  conœrts  dans  sa  maison.  Sa  collec- 
tion d'inslrnments  de  grands  maîtres  est  renom- 
mée en  Italie  :  on  j  remarque  liuatre  beaax 
violons  de  Stradivari,  d'autres  de  Joseph  et 
d'André  Guameri,  d'Aouti,  de  Stdaer,  plnsienrf 


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CASTELBARCO  ~  C*STELI.O 


207 


•IbM  et  TidoDcell«»'  de  ce*  ariisle»  célèbres. 
CASTELEYK  (mtltre  M:tTBiED),  prêtre, 
notaire,  poAto  el  miuicieit,  naquit  à  Andeniinle 
(Flandre)  eu  14S&i  car  lui-mime  nous  apprend, 
daim  m)e  ds  ta  dianaoni ,  qu'il  «lait  Agé  de 
trente  ue  en  l&is.  Il  vivut  eocor«  apri*  lâ44, 
puisqoe  une  autre  chanion  compoUe  par  lui  a 
poor  (nielle  Uaitéde  paix  conclu  i  Crépy  dana 
cetteiDâiDeuiiiée.l]inoi)rotàABd«iiardeeaiM9| 
suifani  une  note  maniucrile  de  M.  Vanderetiae- 
teo.  CadelejD  AilattacUeaqDalilâdB/acintrk 
la  chambre  de  rbétMique  d'Audeoarde,  désignte 
soiulenomdei'sr  vobit.  Ou  a  de  ce  poéleiau- 
sicien  un  art  de  rMtoriqqe  en. rare  OuDanda  (De 
Koiut  tan  SMorikrn)  dont  la  première  édilioD 
a  paru  à  Gand  en  lUS,  in-tl,etqni  a  Mérûtst- 
primé  plusieurs  foia.  Le  recueil  de  aMehanaou 
apourtltre:  i>iv0r(cÀe  iiedkeiis  gmoaiponeert 
bg  WylentHeerMatki/ideCatteUgitpriater 
aide  excellent poet;  lot  Rotterdan,  b;  Jan  Tan 
Waeaberghede  JociglK,aiuiaiai6.  tvol.  ia-ll. 
(ChanNiuidiTeraeicaaipméeaparlUlliiMideCBa- 
teleyn,  prttre  et  poêle  eieellent.)  t .  F.  Willema 
cite  une  premitre  édiUoii  de  ceaduiuons  publiée 
en  1630.  La  plupart  des  clianiona  de  CaeMle)ii 
■ont  bacbiquea  «a  erotique*.  Troia  w»l  lùato- 
riquea  et  ont  pour  aujet  -.  f  La.captiTité  de 
FrentoU  1"  ;  —  1*  Le  traité  de  paii  c4MIc1u  à 
Nice;  —  3'  Le  traité  de  paii  perpétuelle  de 
CrépT.  Lee  méloAea  qui  accompagnent  tes  chan- 
sons oat  en  géainl  le  caractiie  des  complaintes 
dumojen  tge,  et  sont  écrites  dans  la  tonalité  in- 
cioine  do  premier,  du  second  et  du  qoetrième 
ton  du  plai%clunt.  On  voit  au  titre  du  recueil 
que  le  poâte  a  eemposé  les  mélodies  d'une 
partie  de  se*  chaosoui  eu  y  on  lit  cei  mots  : 
Sier  echlerstjit  noehbs  ghepoecht  aile  de 
liedeken»  bg  de»  «elpm  attUtmr  op  note» 
ghetlell.  (Une  partie  de*  ehannoiis  contenues 
ici  ont  été  ornées  de  mélodies  par  ie  même 

L'émditWlIemt  a  publié  la  ctianson  reUliTc 
il  lBcnptiTitédeP[aatoiir',en  notation  moderne, 
dans  sa  coUacLlon  de  chansons  Qamandea  inti- 
tulée :  Owfe  vloenuche  lÀederen  (Gand,  H. 
Hoate,  lUe,  gr.  in-8°l;etH.  Edmond  Vander»- 
traeten  a  rqirodnil  le  premier  couplet  de  la  tren> 
tiioM  cbaHOB,  afeela  oolatioii  ori^nale,  d^prt* 
l'édition  de  Bollerdam,  ieia,d«nese*Ae<:hffrc&ef 
tur  la  ntmique  à  Àiidenarde  avtatt  te  àûi' 
neuvième  tièele  (Anier*,  tSH.  ia-a*). 

CAST£LLACC1  (Lonii),  guiUriate,  est  ni 
k  Pise  en  1791.  Apréi  avoir  apprla  lea  premiers 
prindpes  de  la  musqué,  il  se  lirra  h  l'étude  de 
ir  cet  instrument  iMau- 


coup  dtebileté.  Hais  11  ï  a  «  pei 
pour  l'existence  d'un  artiste  dont  le  tilent  con- 
siste àjouerde  la  mandoline,  que  U.  Castellaeci 
se  Tit  tord  d'j  renoncer  pour  se  Taire  guitariete. 
Cest  par  ta  ^tare  surtout  qu'il  s'est  tait  con- 
naître. Ainsi  que  Carulli  et  Carcassi,  il  tint 
eherclier  nne  réputation  et  de  l'aisance  k  Paris  : 
il  1  troava  ces  deux  ctiosei.  Comme  proresaeur 
de  guitare,  il  s'est  placé  au  rang  de  ceux  qni  ont 
olitenu  le  plus  de  snccéi  dans  celte  Tille,  dont 
il  ne  s'est  plus  éloigné,  si  ce  n'est  pour  taire  un 
Tojage  ot  Alleniapie  dans  l'année  1EI2&.  M.  Cas- 
tellacci  a  publié  près  de  diui  ceota  iMi*rei 
pour  son  luslrument,  entre  autres  nne  méthode 
diiiiée  en  deui  parties.  Tonte  celte  musique, 
qui  est  bri  légère,  et  qui  consiste  en  hnlsisiee, 
airs  T*4éa,  duos,  rondeanx.  Taises,  etc.,  a 
été  gravée  i  Paris,  t  L^on  et  k  Hilan.Oncon- 
natl  aussi  de  H.  Gastellacei  un  grand  nombre  de 


C&STELLI(teH^cEFBÉDiaic),paC te  agréa- 
ble et  littérateur  laborieux,  naquit  le  16  mai  17B1 
à  Vienne,  où  son  père  était  lériticateuC  des  comptât 
au  collège  des  Jésaites.  Apre*  BTOir  snivi  let 
cours  de  cette  institution  jusqu'en  rélhoiique,  il 
Étudia  le  droit  à  l'uniTersité,  et  apprit  dans  le 
mime  tempak  jouer  du  violon,  sur  lequel  11  ac- 
quit asses  de  talent  pour  remplacer  souTcnt  son 
maître  k  l'orchestre  du  Ihéktre.  En  1801  il  obUnt 
un  emphd  k  la  compt^lité  de  la  ville  ;  mais  les 
liwetioat  de  celle  place  étaient  incompatibles 
aiec  son  goût  pour  U  poésie  ;  bientét  il  la  quitta, 
et ,  devenu  libre,  U  put  se  livrer  k  son  pfnrJuml 
pour  le  Ihéfltre.  Sa  première  pièce  [ut  jouée  ea 
ISOS  et  eut  quelque  suceès.  An  nombn  de  sea 
onvmges  en  ce  b'i>'Bi  o»  remarque  l'Ope» 
Sdi.wei*erfaaUUe  (la  Famille  suisse),  dont 
W.eigl  '  écrit  lamusique.  En  1815,  CastelU  sui- 
Tit  m  France  le  comte  Cavriani,  commissaire  du 
gouvernement  autrichien  pendant  l'occupalloo -. 
Casteiti  remplissait  près  de  hii  les  fondions  de 
secrétaire.  De  relourk  Vienne,  en  ISIT,  il  r^rit 
ses  travaux  ;  puiji  il  fit  on  voyage  en  Allemagne  et 
refut  le  doctorat  k  l'univenité  de  léna,  en  IU9. 
Outre  ses  nomttrensee  productions  poètiqne*  et 
lilléraiiesionconoalt  de Caatelll  beaucoup  d^r- 
tkJee  de  Journaux,  même  dans  le  doOMiae  de 
la  politique  où  il  e'était  engagé  en  IS48.Ilar6- 
digé  seul,  depuis  1819  jusqu'en  1840  \'India> 
tew  gémhral  de  la  mutlqae  (Allgemehur  mn- 
sikalischerAnidger),  petit  journal  hebdomadaire 
dont  la  coliecUw  (orme  lï  volume*  in-8*.  Cas- 
leUi  est  mortk  Vienne  dans  les  premiers  mois 
de  IBM. 

CASTELU»  (Dauo),  VioitieD,  clielde  l'or- 


>y  Google 


308 

clies(r<9  il«  Saint-Marc, 
<)iK'MptJè[iie  sltcle,  «at  dteigné  au  titre  à'um 
de  ae>  ourrtgea  :  Capo  dt  cqmpagnia  di  «Hul- 
chi  iitmmenli  dafialo.  On  connaît  de  lui  lea 
productiaiisdontvuici  Ica titres:  t°  Stmale  con- 
eertalf  a  quaUro  ttrometUi,  parieprima  ;  Ve- 
niie,  leiG.  —  2°  lient,  parfaMeunda/Veniae, 
1637;  —  i*  Sùaate  comeerlateintUlmoierBO 
per  tonar  nei  organo  overo  tpinietUi  on  di- 
verti iMirommli  a  due  e  Ire,  liAro  1°;  Veni*e, 
1639.  La  deuiitmc  édition  wt  de  lO&B,  in-fol.  ; 
—  4°  Idem,  Ubro  io;  Venise,  \Mi.  C'est  une 
itiDpreaïian . 

CASTELLO  (PaDL  oaj,  compomtear  jé- 
nilien  «ttaché  comme  cliantrek  l'église  d«  Saint- 
Marc,  en  167Q,  ■  donné  k  Vienne,  en  1083,  un 
oratorio  intitulé  il  Trionfo  di  DavUte,  dont  il 
a«ait  fait  les  {laroles  el  la  Inuiiique. 

CASTELLO  (Jeui),  cliTtciniiIft  italien, 
Mé  ï  Vienne  au  commencËmenl  du  dii-hullième 
si«de,  a  publié  une  collection  de  pièces  de  cla- 
Teein  tous  ce  litre  :  ^eae  Clavieruelnmg,  tet- 
teKend  in  elne Sonata,  Caprlccio,  AUemanda, 
CoTTvnie,  Sarabanda,  Giga,  Aria  eon  XII 
sariaiioni  d'IrUavolatvradi  eembalo ;  Vienne, 
173S. 

CASTEXDOHPEA  (Ëtiehiic),  condruc- 
teur  d'orgues  à  Breelau,  est  un  des  plus  ancien» 
artistes  de  ce  genre  dont  l'histoire  ait  conservé 
Isa  noms,  car  on  sait  qu'il  St  un  bon  orgue  à 
Konfliugoe  en  IWS.  tl  est  aussi  l'un  des  pre- 
miers qui  ont  in^iNluit  i'nsage  des  pédales , 
s'il  est  vrai,  comme  le  rapporte  Prtelorius 
(Sjfntag.  mus.,  I.  11,  p.  111),  qo'ifen  eTait  mis 
&  l'orgue  de  J>  catitédrale  d'KrFurt,  qu'il  cona- 
truiiit  en  1481.  Il  (ut  aidé  dans  itx  Iraraui  par 
aeadeux  Hls,  MeicliioretMiclwl  {Vog.  Bebhhabt), 

CASTIL-BLAZE.  Fog.  Blazg. 

CASTIGUOM  (C&iRLBs),  amateur  de 
musique  et  violoniste  à  Hiian,  vécut  dans  cette 
villa  vers  ISIO.  Il  s'est  fait  coonattre  par  Tre 
QuaTtelli  per  da«  vMM,  viola  e  violon- 
cello;  Paris,  Carli. 

CASTILETI    (JUH).     V03.    GtiioT    ou 

CASTILHON  (JUM-Loun),  membre  de 
l'académie  des  jeux  Floraux  et  avocat  à  Tou- 
louse, naquit  dans  cette  ville  en  1730,  et  mourut 
vers  la  fin  de  1799.  Écrivab  latwrieux ,  il  a  pu- 
lilié  beaucoup  de  livres,  et  a  coopéré  i  la  rédac- 
tion de  quelques  grands  ouvrages,  tels  que  le 
OicUomutire  univartel  det  tcieneet  morale*, 
économiques,  politique*  et  diplomaliguet ,  tl 
le  Supplément  de  l'Eneyelopëdle  de  Diderot  et- 
de  d'Alembeit,  Il  a  {ail  Insérer  dans  celui-ci  un 


CASTELLO  -  CASTRO 


cerlain  nombre  d'articles  lur  la  partie  liiatorfque 
de  la  musique  qai  ont  été  conservé»  dans  la 
Itremière  partie  dd  Dicfto/a>aire  deMutlque  de 
l'Encyclopédie  mélhodigue,  et  qn'U  aurait  talln 
en  bannir,  car  la  plupart  renferment  de*  no- 
tions fausses,  et  ont  piutdl  l'apparence  que  la  réa- 
lité de  l'érudition, 

CASTILLO  (ALrmMSEAE),  docteur  k  l'u- 
nireruté  de  Salamaaque,  né  rara  la  Gn  du  quin- 
lièroe  siècle,  a  publié  un  tr^lé  de  [^In-cbant, 
intilidé  Ârie  de  Ctmlo  Ueno;  Salamanque, 
1S04,  ln-4-. 

CASTIIXO  (Dneo  dbl'},  premier  orgi- 
nisle  et  raelonero  de  l'églfse  Daétropolilaine  de 
Séville,  vécut  vers  le  milien  du  seiuime  sitde. 
il  (ut  paiement  distingué  par  son  talent  sur 
l'o[^D«  et  par  le  mérite  de  ses  compositions.  Il 
publia  un  livre  de  pièces  d'orgne  en  tablature, 
devenu  si  rare  aujourd'hui  qite,  si  Carrea  d'A- 
raujo  iVoy.  Ak*uio  on  AKÀDJo)n'en  parlait  pa« 
dans  son  œuvre  intitulée  TieiUos  y  dtxunoi  mu- 
licoi,  comme  l'ajrant  vu,  on  pourrait  douter  de 
son  existence.  Denx  compositions  de  Casiillo 
existent  dan*  tes  arehivea  du  monastère  rojat 
de  l'Escurid  1  ce  aont  deux  motets  h  b  voix,  le 
premier  sur  les  paroles  QtUi  mUm  eognoeltT 
l'autre  sur  le  leile  :  0 1  altiludo  divitianim. 
Ces  oavrages,  dit  H.  Eslava  (  Arme  mensarte 
hittoriea  de  lot  orgatiiilai  ^esptmolei,  p.  a, 
dansleJH'«Hoorv<''i'"">P<'"'>').rtvè!eBl  de 
grandes  qualités  dans  l'art  d'écrire. 

CASTILLON  (  Fii£i>ÉHiC-AD0CPBE-M*xuu- 
uEN-GcsTivEDE),  littérateur,  membre  del' Acadé- 
mie de  Berlin,  est  né  vers  1773,  à  Ulrecbt,  où  son 
père  professait  lea  mathématiques  et  la  philoso- 
plile.  Le  nom  de  safamitle  est  Salvemini ,  que  son 
père  quitta  pour  celui  dé  Caslillon,  de  la  ville  de 
Casliglione,  où  il  était  né.  On  ■  de  Castillon  Gis, 
des  Recherches  tur  le  Beaa  et  fur  son  appli- 
cation, à  la  tiaulque  dans  la  mélodie,  l'har- 
monie et  le  rhgthme.  Vojei  k  ce  sujet  les  Mé- 
moires de  l'Auidémie  de  Berlin,  année  1804, 
p.  319.- 

CASTOLDI  (Jem- Jacques).   Yog.  Gas- 

CASTRITIUS  <M*rrujis),  ou  GAS- 

TRITZ,  contrepointinte  allemand  du  aeizitu» 
siècle,  a  publié  les  ouvrages  suivants  :  |o  Aiwa 
HarmotUa  ^uM^eDocum/Nurembeii,  IsiU, 
in-4'.  —  ycarmina  quatuor  vocibuicetieert.; 
Nuremberg,  1571.  ->  3'>  Symbola  prineipum, 
i  e(  6t>ocum;  id.,  IbJi. [Vid.  Draudii  Blblioth. 
clats.,  p.  1835.) 
GASTBO  (jEsn  de],  luthiste  et  maître  ôc 
.chapelle  de  Jean-Gnillaume,  prince  tooTcniji 


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(le  Julien,  de  Oèvea  et  de  Berg,  veri  1580 ,  na- 
quit fc  Li^  dant  U  pr^nière  moitié  du  «enibne 
sitcle.  D  e  publié  lei  oaTrBges.dont  1e>  titre» 
suiTent  :  >■  Madrigalia  et  Cantionet  ;  An- 
Ten,  I5A9,  réimprimés  à  LoDTalD  ea  1570.  — 
VSept  livres  de  choTUOiu;  Paris  et  Loovain, 
ISltr,  ia-i",  l&7e,  in-4>;AaTen,  lïKl  et  ISB?, 
in-4o.  —  3*  Saerarum  eantionnm  guingtte  et 
octo  voctim,  tam  viva  voce,  qttam  Itufrwxn- 
tls  eatiiatii  eommodiuimarwm ,  atgva  jam 
primwn  inlvcem  editanlm  liber  vmufho^t- 
Bii,  per  PetruraPhtlesium,  1571,  ld-4*(ibl.  —  4° 
La  jlevr  des  chmaons  à  trait  parUe»,  eorUe- 
nonlwi  recueil  produit  de  la  divine  tiHulque 
de  Jean  Castro,  Severin  Cornet,  tfoi  Falgnent 
et  autres  excellent*  oufeun,  mil  en  ordre 
eonvenablement  svivant  leurs  tons;  à  Loo- 
vain ,  cbei  Pierre  Phalèse,  et  k  AUTers.cbei  Jean 
Bellère,  157i,  iii-4°  obi.  Ler  autre»  mosidens 
dont  oa  trouve  des  pièce*  dans  ce  recneil  tODt 
Cléreau ,  Crequillon ,  Jacotin ,  Jinnequlu  et  de 
Utre  (Jehan- Petit).  —  i' Livre  de  mélanges, 
emUeiuml  im  recueil  de  chansons  à  gvatre 
porUei;  Anvers,  1575,iB-4°.— 6'  Ld/lewdes 
ckansooM  à  trois  parties,  contenant  va  re- 
CTteil  produit  de  la  divine  musique,  livre  3"  ; 
LouTBin,  1675;  Anverï,  lUi  et  1&9I.  —  T 
Cha/nsoiU,odetetsonnettdeP.  de  Itonsard,à 
qwttre,cinq,^eihuitparties  }laiii»\a,ibn, 
in-4°  .—8"  Livreie  chansoiu composées  à  trois 
parties  jPir'ii,  1&80.  —  »•  Livre  de  chansons  à 
cinq  parties,  convenable  tant  à  la  voix, 
comme  à  toute  sorte  d'instruments,  mee  wu 
pastoreUs  m  forme  de  dialogue;  Anvera , 
l^BS.—  ïV  H^vxcaniionessaerx.fuxv»]^ 
matelta  voeantvr,  cura  quingue ,  sex  et  octo 
VOC0HI;  Daaci ,  ex  offidna  Johsanis  Bogaert, 
l&BS,  in-4°  o\A.  Ce  recueil  contient  12  motet». 

—  Il*  Rose  fresehe,  madrigaU  a  3  port;  Ve- 
nise, i&ai,  i»-!'.—  11°  Recueil  de  chansons  à 
Irolspartles  ;  Anveri,  IS91,  in-4°.  — 13"  Sonet- 
iiyADTer»,  159S,  in-4*.  —  li"  Cantionet  tocrx, 
quas  motettas  nominant ,  quingue  voeura; 
FriDcfort,  1691,  in-*".  —  IB"  Soimeïi  atJMune 
chanson  à  neuf  parties;  Anvers,  1592,  ia-i'. 

—  16°  Tridniarum  tacrorum,  qyue  motetla 
Toeant,  omnis  generit  instrumentit  musicis 
et  vivx  voet  aecom.  Liber  tmtM;  ADtwerpic, 
eiradebat  petn»  Pbalesios,  1591,  iii-4<>  obi.  — 
17°  Odes  III,  coTUenant  chacune  d'elles  douse 
parties,  Fune  suivant  Foutre,  le  tout  mit  en 
mutieque  à  quatre  wHx  ;ïioaii,  1^93,  In-4<> — 
|go  Sonet»;  Donaj,  1593,  ia-i».  _  19»  Biektia 
saera  teu  canUonet  sacra  àliquot  duarwm 
rocum;  Cologne,  1593,  ia-4'.  -- 10°  Qutntinei, 


■RO  109 

Sexlines,  sonnets  à  cinq  parties;  Cologne,  i^^i, 
in-4o.  —  3i>  HarmoiUe  délectable,  contenant 
aucune!  staitses  et  chansons  à  quatre  par- 
ties; Anvers,  1S94, 10-4".  —  H"  ChaiU  musi- 
cal, mis  en  musique  à  cinq  parties;  Cologne, 
1397,  In-A'.  —  a'TrIvm  t'ocum  cantionet 
aUquot  lacrx,  nunc  recens  composilx  ;  Colo- 
nix  Àgrlppinx ,  ex  of/ieina  Gerardi  Grevem- 
brock,  1598,  in-4<>  obi.  Une  première  édition 
de  cet  ouvrage  avait  été  publiée  i  Co1<^e  en 
1696;  OU,  ce  qiii  est  plus  vraisemblable,  la 
deuxième  édition  n'ert  qn'un  simiiie  change- 
ment de  fronilepice.  —  24*  Miisx  très  Iriwm 
tiomm  fn  ■  htmarem  sanctisstmx  et  indi- 
Vidutc  Trinilatls,  nunqutim  anle  hae  in  lueem 
eifi(x;ibid.,  1599,  in-4<>i>b1.  —  ii"  Sonnets  du 
Seigneur  de  la  ilechinlère,  mis  en  musique  k 
troia  parties  ;  Douai,  inoo,  in-^'. 

CASTRO  (Jejui),  maître  de  musique  à 
Ljon,  vers  1570.  On  a  de  lui  des  Chantons  & 
trois  parties;  Paris,  Adrien  le  Roy,  1580.  De- 
puis 1570  jusqu'en  1591 ,  il  a  publié  une  grande 
quantité  de  Chansons,ûeSormels  et  de  Madri- 
gaux, A  quatre,  cinq,  lii,  sept  et  bnit  parties, 
à  Lyon,  chei  de  Tournes,  et  i  Paris,  chei  le 
R07.  Il  T  a  beaucoup  d'apparence  que  ce  compo- 
siteur est  le  même  que  celui  qui  est  l'objet  de 
l'article  précédent ,  malgré  l'opinion  contrthv 
émise  par  M.  de  Boisgelou,  dans  nne  note  du  ca- 
talogue manuscrit  de  sa  bibliotlièque. 

CASTRO  (  RoDBicDEi),]uir  portugais,  fil  ses 
étudea  i  Sslamanqne,  et  enseigna  ta  philosophie 
et  la  médecine  k  Hambourg,  où  il  s'établit  en  1590. 
Ilmoarutdansceltevlllele  10  janvier ie37, Igé 
de  plus  deqnatre-vingU  ans.  On  a  de  lui  :  (fa  0/- 
^(i  meiico-poliUcIs ,  jeu  Medicvt  poltficvt; 
Hambourg,1614,in  4".  Le  chapitre  J4edu  livre  4" 
est  intitulé  1  Dl  demoastrelvr,  non  minus  uU- 
Itter  quam  honeite  atque  prudenler  In  mot- 
bis  musieam  adhOieri  :  tpsiTis  eneomia  prm- 
mittuidur;  le  chapitre  15'  :  Notantur  ae  re- 
jiciwnlvr  musiae  abutus;  le  chapitre  10*  : 
jfujfea;  excellentia, algue prxstantia,  ratto- 
nibus,  auctorum  suffragHt  et  erperimenti* 
eomprobatur. 

CASTRO  (Jow  i>i),  litlérateur-muslcien 
espagnol ,  actuellement  Ylvant  à  Madrid,  a  été 
penilant  pluriears  ann<«a  directeur  d'an  Journal 
intitulé  la  flpa&l  ffiuilcol  y  Uterarla;  puis 
est  entré  dans  la  iMaction  de  la  Gaeeta  musi- 
cal de  Madrid.  Il  a  publié  un  traité  dn  chant 
sont  le  Ulre  de  rfvovo  Método  de  eanio  teô- 
rieo-pritico;  Madrid ,  1850.  Cet  onvrage  a  ét4 
approuvé  par  le  Conservaloire  royal  de  musique 
etde  déclamation  de  Madrid. 

14 


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310 


CASTROVILLAR!  —  CATALAHI 


CASTROVILLABKle  p.  Duiiel),  wt- 
dflierao  grand  coavnt  de  Veoiae,  Ter«  le  mi- 
lieu do  dii-septUme  iltde,  •  Tul  U  miuiqae  dei 
opérH  gtt  AvvenlmeiUi  di  Orieada,  en  1B59; 
la  Patifae,  IMI ,  et  la  Chofatra,  1M3.  Totu 
ont  m  reprfeoiUi  i  VâiiM.  H.  CtTB  pUce  Cu- 
troTlIlvl  MU  nombre  dea  mittros  de  U  chapelle 
de  Ssint-Harc,  letqoeli  étaient  ecctéiluliqua 
et  néaamotns  écrivirent  pour  le  théttre  (tojci 
StortadimiuieastKra,eU.,t.ll,p.  Iâ7};  ce- 
pendant le  nom  de  ce  uniicieD  m  paraît  pas  dani 
le  laUeau  des  maître*  de  c^te  ehapdle. . 

€ASTRUCCI  (PiuKR),  halHle  vtotoiiiste, 
né  h  Rome  vera  1S90,  rnt  élèTe  de  Corelll.  En 
t71E  U  l'attacliB  an  acnice  du  comte  Richard 
BnrliDglon  ,  «t  paaaa  ea  Angleterre.  Quoique 
renthousiamie  de  Caalrucd  pour  m»  art,  elaur- 
toat  pour  ton  inttnimeat,  fût  p«té  à  un  tel 
degrC  qa'il  païuit  pour  <(re  fou,  néanmoina  on 
lui  confia  la  direction  de  l'orchealrederopéra,  k 
la  retraite  de  Corbet.  Quanti  l'enteBdil  en  1717; 
il  jouait  alors  lea  loloi  ao  IbéSIre  de  HModel 
avec  beaucoup  de  Mtccte.  En  1737  il  donna  un 
concert  k  son  bénéfice,  et  publia  nn  aTertIaae- 
meni  ob  il  disail   ■   qu'ajant  en  llionnear  Je 

■  MfTir  U  nobletM  tnglaiw  pendant  pluiieun 

■  années, il  eapérait  qu'elle  voudrait  tnea  l'bo- 
•  norer  de  «a  présence  k  ce  ccwcert.  ■  Il  annon- 
fait  Buaal  qn'il  devait  retourner  1  Rome  l'élé 
aoivanti  mais,  soit  qu'il  n'ait  point  exéenté  ce 
projet,  ou  qu'il  «oit  revenu  t  Londres,  Il  j  est 
mort  en  17fi9 ,  à  l'ige  de  près  de  quatre-vingts 
uia,  dana  un  élat  Totsin  de  la  miaère.  Caitmcd 
a  servi  de  modèle  k  Hogartb  pour  «a  caricature 
dn  Musicien  enragé  (  the  Enraged  JftMidon). 
Lee  compoailions  quil  a  publiées  sont  les  lut- 
vantea  :  1°  Sonate  a  vloUno  e  violoM  o  eem- 
balo,  op.  1 1  Londres  et  Amsterdam.  —  f  So- 
Mlle  a  vliMno  e  vlolone  o  e^mbalo,  op.  3  ; 
ibid.  —  3°  XII  Coneerloi  for  violin;  Londrea , 
f7Sg. 

CASTROCCI  (PRoapEH),  frère  dn  précé- 
dent et  violonliile  comme  lui,  fiit  atUcbé  k  l'or- 
eheatre  de  l'Opéra  de  Londres,  et  dirigea  pen- 
dant quelquea  années  le  concert  de  Coitleracem. 
Il  a  publié  :  Six  loloâ  for  a  vlolin  taui  a  ba»; 
Londres,  in -loi. 

CASULANA  (MADELEniE),  née  i  Bresda 
«en  IS4D,  s'est  livrée,  i  l'étude  de  la  composi- 
tion avec  Ruccis;  et  a  publié  :  1*  Madrigall  a 
qwtllro  voci;\ea\ie,  laes, — Il tecondo  Ubro 
d^  Madrigati  a  quattro  voci  ;  Brescia,  t&93.  Il 
I  a  une  première  édition  de  ce  second  livra  de 
tnadri^aux  publiée  à  Venise,  cliei  Jérûme  Scotto, 
Ml  1570,  in-i*. 


€ASULANI  (UoRAUi},  moiM  servite,  «t 
maître  d«  chapelle  de  soo  couvent,  à  Vollerra, 
vécut  Ters  la  Bo  du  ■«lième  siècle.  L  s'est  fait 
connaître  par  un  ouvrage  Intéressant  qui  a  font 
titre:  Saerantm  conMonum  oclo,  deêet^r 
dvodeeim  et  texdedm  voaim,  Uber  primiu; 
VenetUs,  Ange  Gardane^  tSSfl,  in-4«. 

GATAI.A!VI(AiicËiJQDE),c>ntatrtce  célt- 
lire,  néeï  Slnigaglta,  dansl'Ëtal  romain,  au  mois 
d'octobre  1779,  était  fille  d'un  orféned*  cell« 
viDe.  Vers  Tige  de  doue  ans  elle  (nt  enro  jéa  au 
couventdeSainte-LDeie,kGuhbio,prèsdeHaB>e, 
où  sa  belle  voix  attirait  aux  ofSees  un  grand 
nombre  d'amateurs.  Cette  voix ,  que  j'ai  enten- 
duedaus  aa  plu*  grande  tratcheur,  tt  lorsqu'elle 
avait  atteint  tout  son  développement,  avait  âne 
étendue  rare,  surtout  àl'aigo,  car,  dam  les  traits 
rapides ,  H*"*  Catalanl  a'élevait  quelqueToii  )ns' 
qu'au  AnUrtf-soIavecDnsoopuretnMdteui.  Ge 
pliéDomème  était  Joint  k  beaucoup  de  bcilitd  na- 
turelle pvnr  l'exécution  de  certains  traits,  parti- 
culièrement pour  les  gammes  cbromaUqnea,  as- 
cendantes et  descendantes,  qne  personne  n'a  fai- 
tes avec  autant  de  tietteté  ni  avec  autant  de 
rapidité.  A  l'âge  deqninza  ans  M-^  Catalan!  sor- 
tit du  couvent,  et  se  vit  obligée  de  cbercher  nae 
exlatenee  au  théttre,  par  suite  de  la  ruine  de  son 
père.  Son  éducation  de  cantatrice  et  de  musi- 
cienne avait  été  mal  raitedans  le  monastère  dont 
elle  sortait  :  «on  bel  organe  Taisait  tous  les  frais 
de  son  chant  ;  elle  avait  contracté  des  détants  de 
vocalisation  et  d'articulation  dont  elle  n'est  ja- 
mais parvoiue  à  se  corriger,  même  après  qn*elle 
eut  entendu  de  grands  chanleors  tels  que  Har- 
cliesiet  CrescentinJ.  Pareumple,  elle  n'a  Ja- 
mais pu  rendre  certains  traits  sans  impriiBer  t 
sa  mtchoire  lorérieuK  un  mouvement  d'oacilla- 
lion  très-prononcé  ;  de  tt  vient  que  sa  vocalisa- 
lion  n'était  pas  liée,  et  qne  les  trait*  exécuta 
par  elle  reaaembUient  toujours  k  une  sorte  de 
Etaccato  de  violon.  Malgré  ce  défaul,  qui  nVlait 
appréciable  que  par  les  gens  du  métier,  il  ;  «Tait 
tant  de  charme  dans  l'éraisaiou  des  sons  de  l'é- 
tonnante voix  de  la  jeune  canlatrice,  tant  de 
puissance  et  de  racilité  dans  lea  tours  de  force 
qu'elle  exécutait  par  instinct,  une  intonation  si 
pure  et  si  juste  dans  les  plu*  grandes  difflcultAe, 
que  sra  premiers  pas  dans  la  rarrière  do  théâtre 
Turent  marqués  par  des  aoccèa  dont  il  j  a  peu 
d'exemples.  La  nature  l'avait  destinée  au  ctiant 
de  bravoare  ;  mais  elle  ne  fut  éclairée  sur  sa  *o- 
callnn  qu'après  plusfcurs  années  de  pratique. 
Dan*  les  première  lemp*  elle  s'essaya  dans  le 
chant  d'eipression  ,  qui  était  alors  celui  qu'un 
proférait,  et  pour  lequel  elle  n'était  point  org^- 


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RB^.  Ceit  lintl  qu'elle  diuiU  k  Parix,  d'uoe 
DUiièfe  pea  lalisfaitanle,  l'air  née  riciUtir  de 
ÇAlmmdro  ttfUe  Indie,  de  Piccioni,  Se  'l  cM 
aidivééedateammioteit.  BienlAt  aprte,  die 
ummcfflçji  h  chanter  sM  fariatious  arrangiet 
pDor  la  fui,  d'après  an  air  Tarie  de  Rode,  Ma 
cooctiloi,  l'air  Son  regitui,  et  louica  ces  cho- 
■ta  de  braTonre  dana  lesqnellei  elle  oe  p«iiTait 
Utnier  de  lirale;  aes  succèi  portèreot  le  faoB- 
tJHM  do  pablic  jiuqu'au  délire. 

En  1795,  Angélique  Catalan],  Igée  de  aeiie  an*, 
dtbaU  k  Veidse,  an  Uié&trB  de  ta  FeiUct ,  dana 
n  op^  de  Naiolini.  En  17»  dq  UbreUo  de 
JfonJMa  e  Mitridala,  du  mtma  con^Msileur. 
OHM  iDoiitre  la  jeune  cantatrice  an  tbéltre  de 
ta  Pergola,  k  Florence.  En  1801  elle  cbaata 
I  Milan,  au  théllte  de  la  Scola,  dan*  la 
Clittimttlre  de  ZingarelU,  et  dans  les  Baeeor 
■oit  dl  Romtt,  de  IfiEolioL  EHo  j  pioduieil 
pei  fefEet  loui  le  rapport  de  l'art  do  chant; 
mit  1*  voix  Tôt  admirée  et  coniidérâe  eomoie 
DU  prodige.  De  Milan,  elle  paataanx  Uiéitrea  de 
Fioreiwe,  da  Tiieste,  de  Rome  et  de  Naf^es; 
partout  elle  eieîla  l'enlhonUiime,  et  sa  repu- 
taliaa  détint  bienlât  uniferaelie.  Celle  renom- 
nrfe  la  Ht  appeler  k  Liabonne  pour  j  chauler  à 
l'Opéra-Ualien ,  avec  M*"  GaDoriai  et  Creteen- 
M;  elle  1  ani*«  vert  la  Sn  de  lui  (I).  Il  q'eat 
pas  <rrai,  eoiame  on  l'a  écrit  dans  quelques  re- 
cneilsbloetaphiqoei,  qu'elle  ail  beaucoup  travaillé 
Fart  du  chant  arec  Cresceutini,  car  ce  grand  cban- 
tOiT  m'a  dit  qn'il  afail  eiaajé  en  Tain  de  Ini  don- 
ner quelques  cooaeUa,  d  qu'elle  n'arait  pas  paru 
le  eomprf  adre.  A  Lisbonoe,  M™*  Catalanl  ëpouaa 
Talabr^ae,  olBcJep  Trançals  atlaclié  k  l'am- 
hsuade  de  Portugal  ;  nais  elle  conserra  toa- 
joan  Km  nom  de  Catalaai  lorsqu'elle  parut  en 
puiilic.  Talabrègue  comprit  tout  le  parti  qu'on 
peuTiK  tirer  d'nne  voii.  anisl  bdie  qoe  celle  de 
u  femme,  et  de  l'enlhODalasme  des  popnlalioD* 
peur  cet  organe  extraordinaire  j  dis  ce  moment 
coBinieii(a  la  apéeotation  baate  sur  un  don  si 
nre,  epéculation  qui  produisit  d'immenses  résol- 
ue, H-o  Catalanl  te  rendît  d'abord  i  Uadrid , 
(mis  en  1896  ^  PariS)  oti  die  ne  chanta  que  dans 
4et  concert*.  Son  a^onr  en  cdte  Tille  et  l'effet 
qa'elle  j  fit  doontreot  pourtaiil  k  aa  renommée 
plos  d'éclat  qu'die  n'en  atait  eu  Jusqu'à  celte  épo- 
ft;  car  c'est  lonjonrak  Paria  que  les  réputations 
d'artittet  se  consolident.  Beaucoup  de  rédama- 

[II  UulIrUcli  Caialaatiitltzlquetaiiren^deitu- 
UlK  rabat  vtr  H.  SchlIllDg ,  on  ■  cgotoniiii  Ihih 
IttMIn,  nrMMt  arriTcrHx  CitiliDl  1  Llibana  n 
f  m ,  époque  <M  «a  Mnl  ji  Milan  ;  pnli  on  la  fiU  alltr  a 


UNI  SI  t 

tfoM  Rirent  bllei  par  les  habiles  contre  l'eagone- 
meat  du  publie  pour  le  chant  de  M*"*  Catalanl  ; 
mais  il  n*;  eut  pas  moins  de  préTenUon  d'une 
part  que  de  l'antre.  K  le  talent  de  la  caatatrics 
n'était  pas  k  l'abri  de  tout  reproche,  il  faut 
aïoner  que  cetalenl  était  composé  de  rares  qua- 
lités et  de  dons  oatnrela  qu'il  était  peu  raison- 
nable  de  ne  point  reconnaître.  Au  beau  lempa 
de  sa  carrière,  h"  Catalani  fit  naître  dans  toute 
l'Europe  une  admiration  sans  bornes  ;  or,  quand 
le  suecèa  est  uniTersd,  oo  ne  peut  nier  qu'il  ne 
soit  méritt.  Qu'il  j  ait  des  défauta  dans  !e  !■• 
lent  que  le  monde  applaudit  aiec  irreaae,  dé- 
fauts dont  lea  c<Hii]aias«ors  seuls  sont  juges ,  k 
la  bonne  heure;  maia  celui  qui  ne  pourrait  ap- 
proa*er  que  la  perrectioa  wrait  fart  k  plaindre , 
car  cette  perfectioa  u'eiisle  pu. 

Tera  le  raoii  d'odobre  IBM  H"  Catalani  se 
rondit  k  Londres;  c'était  Ik  que  l'atteodait  tue 
fortune  qui  u'aTsil  ptriot  eu  d'exunpie  jasqu'a- 
lora,  bien  qu'elle  eûldéjà  donné  k  Madrid  elk  Paris 
des  concerts  d'un  produit  immense.  Elle  sTsit  ton! 
ce  qu'il  fallait  pour  séduire  lea  Anglais  ;  d'abord  la 
beantéeitraordiasiredesaToix.qaalitéqu'aucuM 
autre  ne  saurait  remplacer  pour  les  masses  popo- 
lairea;  puis  son  maintien  noble  et  décent  ;  son  port 
de  reine,  qui  ne  paurait  manquer  de  plaire  k  la 
haute  société  ;  enfin  bod  dédain  pour  la  conr 
nooTelle  de  Napoléon ,  et  le  choix  qu'elle  avait 
lait  de  l'Angleterre  pour  le  théâtre  de  sa  Rlolrei 
tout  concourait  k  la  faire  non  .seulement  admirer, 
mais  aimer  par  les  habitants  de  Is  Grande-Bre- 
tagne. Dans  nne  seule  eaisou  théllrale  qui  n« 
durait  que  quatre  mois,  elle  gagnait  environ 
cent  quatre-Tiugt  mille  rrsncs,  y  compris  la  re- 
présentation k  son  bénéfice.  Outre  cela,  elle  ga- 
gnait dans  le  ménM  temps  environ  soixante  mille 
francs  dans  lea  soirées  et  concerts  particuliers. 
On  luf  a  donné  jusqu'à  deoi  cents  guinées  ponr 
clisnter  k  Drnrj-Lane  ou  k  CoTent-Garden  God 
tave  ihe  Eing  et  ilul«  BriloTmia,  et  deni  mille 
lÏTres  sterling  lui  fnrent  payées  pour  une  seule 
fête  mnsicale.  Lartqne  les  tliéktrea  de  Londres 
étaient  fermés,  elle  voyageait  dans  les  dlrer* 
comtés,  en  Irlande  on  en  Ecosse ,  et  en  rappor- 
tait des  sommes  énorme*.  Ses  richesses  auraient 
égalé  les  plus  grandes  fortunes ,  si  elle  n'eût 
au  pendant  son  séjour  en  Angleterre  un  train 
presque  royal.  Ua  seul  fait  pourra  tïire  jnger 
de  la  dépense  de  sa  maison  :  dans  nue  seule 
année,  le  comple  de  la  bière  fonrnie  i  ses  domes- 
tiques s'éleva,  dit-on  ,  k  cent  traU  ttvres  iter- 
Img.  On  assure  d'ailleurs  que  d'autres  causes, 
mdépeudantes  de  ses  dépenses  personnelles,  at»- 
sorbalent  une  grande  partie  de  ce  qu'elle  gagnait, 
14. 


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Sis  CATA 

car  son  mari  diulpait  aujeii  ies  sommes  JDomeB. 

Aprt«  an  séjonr  de  sept  ans  k  I/mdrei,  M™* 
Catalan!  retourna  h  Paris,  au  moment  de  la  Rea- 
taDration.  Le  roi  Louis  XVIII,  qnl  l'avait  en- 
tendue et  admirte  en  Angleterre,  tul  accorda  la 
direction  du  Tbéltre-Italien,  avec  une  subvention 
de  leO.ODOfTaïKB;  nuit  elie  ne  jonit  pas  longtemps 
d««  avantages  de  celle  entreprise ,  car  elle  M 
erat  obligée  de  a'éloIsMr  de  Paris,  au  retou 
NapoUon,  ea  ISIS.  Pendant  les  cent-jonra,  et 
dans  les  precnlera  mois  da  la  seconde  rcstanra- 
tion,elle  Tajagea  en  Aliemagoe ,  se  rendit  à 
llambouriz,  et  de  1i  passa  en  Danemark  et  en 
Suède.  Partont  elle  eicita  la  mime  admiration, 
le  mtme  enthousiasme.  Son  retonren  France  eut 
lien  par  la  Hollande  et  la  Belgique.  Amilerdam  cl 
Bruxelles  furent  les  ville»  où  elle  t'arrtta  le  pins 
longtemps;  elle  y  donna  beaacoop  de  concerts. 

De  retour  à  Paris,  elle  t  reprit,  en  Igie,  la 
direction  dn  Tbéitre-ltalien,  Abrs  commença 
pour  ce  spectacle  une  «poqne  de  décadence  qui  m 
termina  par  sa  ruine  et  par  la  clôture  du  lliéatre. 
Le  public,  engoué  de  H>"  Catalanl,  n'allait  t 
l'Opéra  bouFTe  que  pour  l'entendre.  Talabrè- 
gue  profita  de  cette  disposition  pour  eo  éurter 
les  talents  qui  auraleol  pu  briller  de  quelque 
éclat  à  cAté  de  sa  Tmime,  L'orchestre  et  le  chceor 
furent  aussi  soumis  k  des  léTormes  économiques, 
BQ  moyen  de  quoi  ia  eobTeotlon  royale  tout  en- 
tière était  deveane  le  bénéfice  de  l'entreprise.  Ce 
n'est  pas  tout  encore.  Li  plupart  des  opéraaqu'<: 
représealait  étaient  desnpteesde  pastichée  où 
j  avait  de  la  musique  de  tout  le  monde,  eiceplé 
dea  auteurs  dont  l'alTiche  indiquait  les  nt 
Lee  DMrceaux d'ensemble étaientcoppés  ou  sup- 
primée, et  des  rariatioDt  de  Rode ,  dea  concer- 
tos de  voix  on  le  hmeux  Son  regtna  en  pre- 
naient la  place.  An  commencement  de  roaLiBiS, 
H*"  Calalanl,  abandonnant  la  direction  de  son 
tbéilre  à  des  r^ssenrs,  se  rendit  k  Municli  pour 
y  donner  des  repréMiilalions  on  des  concerta. 
,  Elleallaensniteen Italie, etnerevIntàParisqu'an 
mois  d'août  1817.  Enfin,  au  mois  d'avril  de  l'an- 
Dée  suivante,  die  abandonna  la  directian  du 
Tliéâlre-Italien  et  reprit  le  conra  de  see  oérégrina- 
tioDS.  Elle  avait  rai  t  un  arrangement  avec  M"'  Gall, 
IHDur  que  celle-ci  l'accompagnSt,  lui  préparât  ses 
morceaui  et  ses  accompagnements  d'orchestre, 
comme  avait  (Ut  aub^fols  Pudtta ,  k  Londres 
c[  k  Paris.  Au  mus  de  mai ,  elles  partirent  pour 
Vienne;  malsï  peinearrivées  dans  celte  capitale, 
elles  cessèrent  de  s'entendre  ;  des  nnages  survin- 
rent; ll«  Gall  revint  k  Paris ,  et  ta  cantalrice 
continua  son  vojage.  Il  dura  près  de  dix  ans. 
Lorsque  M°"  Ciitalani  quitta  Paris,  sa  loii  n'é- 


tait plus  ce  qu'elle  avait  été ,  rdatlvenient  k  son 
étendue  dana  le  tiiut  surtout;  néanmoins  elle 
était  encore  très-belle,  puissante,  et  avait  oao- 
servé  toute  sa  souplesse;  mais  elle  se  tarda  |*s 
è  s'altérer.  Leprestigede  la  grande  renommée  de 
la  cailalricen'élait  point  encore  dissipé  ibeaiKonp 
de  gens  allaient  l'entendre  par  enriosilé;  cen 
qui  ne  l'avaient  point  entendue  dana  sa  jeunetae 
se  persuadaient  qu'elle  éialt  encore  ce  qu'elle 
avait  été  :  le  plus  grand  nombre  l'applaudissait 
sur  la  foi  de  sa  réputation.  H»'  Cataiani  vlNta 
tour  k  tour  toutes  les  cours  de  l'Atlenagne, 
parcourut  l'Italie,  revint  k  Paris,  oii  elle  dtanla 
sans  succès,  visita  la  Pologne,  la  Rns^e,  et 
retourna  dans  te  nord  de  l'Allemagm  en  ISI7. 
Ce  fut  k  celte  époque  qu'elle  se  Gt  entendre 
k  Berlin  pour  la  dernière  fois ,  et  qu'elle  prit 
la  résolution  de  cesser  de  chanter  ai  public. 
Elle  avait  acheté  une  Jolie  maison  decampagie 
dans  les  environs  de  Florence  ;  elle  s'y  retira , 
après  avoir  vécu  quelque  temps  k  Paris,  dam 
nn  petit  cercle  d'amis ,  avec  le  chagrin  de  voir 
qu'il  restail  k  peine,  dans  la  populatioa  de  cette 
ville,  un  souvenir  de  ce  qa'elie  avait  été  autrefois. 

Comme  actrice,  M"  Cataiani  a  toojoDrs  en 
quelque  chosed'étrangekiascène;  jene  ufaqmri 
de  eonvolsif  dans  tes  gestes  et  d'^ré  dans  les 
jeux.  Ses  amis  les  plus  Intimes  assnraiil  qu'il 
luiélait  aussi  pénililede  chanter  dans  l'OpénquIl 
lui  ilail  agréable  de  se  faire  entendre  dans  na 
concert;  carelle  avait  naturellement  l>eaticoapde 
timidité.  De  Ik  vient  qu'elle  s'etforçait,  etqoe, 
dans  l'action  dramatique,  elle  dépassait  presqw 
toujours  le  bnt,  de  crainte  da  rester  en  deçà. 
Élevée  dans  un  couvent,  elle  était  restée  piense. 
De  mœurs  pures  et  modestes,  elle  a  ité  booiu 
épouse  et  bonne  mère.  Généreuse ,  bicDhisante, 
elle  a  fait  lieauconp  d'aumOnes,  et  l'oa  esticne  le 
produit  dea  concerts  qu'elle  a  donnés  an  proAt 
des  pauvres  k  plus  de  deux  millions.  On  assuie 
qu'elle  avait  fondé  dans  sa  terre  une  école  de 
musique  oii  eHe  enseignait  le  chant  k  un  cerUn 
nombre  de  Jeunes  filles.  M"  CatalanE  est  morte 
dudioléra.k  Paris,  le  IS  juin  tgtg. 

On  I  imprimé  beaucoup  de  brochures  biogra- 
phiques et  antres  sur  cette  cantatrice  ;  hs  pin 
Importantes  sont  :  1»  MeœroitiD  Cataiani,  Ges- 
ehiedentst  vanhet  vroegsteontieikliaHig,  efc. 
(Madame  Cataiani,  histoire  de  son  talent  précoce, 
etc.),  en  hollandais;  Amsterdam,  1KI5,{a-S*,  por- 
trait,—i'  VebermadameYalabrègueCatidirtU 
alsSangerin,  Sckaviplelerin,  etc.  (Sur  M"*  V»- 
labrèRue Cataiani  comme  cantatrice,  actrice,  etc., 
par  Georges -Louia-Pierre  Sievers);  LeipifcA, 
IBte,  in-8°.  ~-  S"  Signora  Angeliea  Calalani, 


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CATALANI  —  GATE 


213 


g  ihra  L^ens  utid  Charaleri, 
neàil  einer  Belevchlung  ikrti  Gexmg  (  Mi- 
dune  Angélique  CaUlani.  DMcription  de  u  vie 
«I^Kin  caraclira,  «uivie  d'obHrrationi  sur 
Mncbanl);  Himboui^,  IS19,  In-ga.  — VCata- 
lati-Valabrègue,  biographàxKe  Skist«  (  Es- 
quitte  UographiqDe  de  H"'  Cstalani-Valibrï- 
gnc,  par  Ernett  de  Wn»iiigtrwIe);Ciuel,  ISIS, 

CATALANO  (  Octatb  ) ,  ii«  au  bourg 
d'£niui,  liant  le  Yat  dt  Nota,  en  Sicite,  «en  1* 
Id  du  Miiième  «ièele ,  fut  maître  de  clia- 
pdlede]acathédratedeMe«aiae(l).  Précâlem- 
menl  11  avait  é\i  abbé  cl  olianoine  t  Calane.  On 
a  publM  de  ta  compotilion  une  collectioB  de 
aMiett  tout  ce  litre  :  Ad  SS.  D.  1*.  Paulnm 
y,  P.  M.  Saeraram  eantiomtm  qui  bmis, 
lenUs,  quatemia,  guinia,  ienU.ieptmb,  oe- 
Umi»  voclbva  condnnun/ur  cum  boiso  ad  or- 
jatutm,  ab  Oelaeio  Cataiano  Sieulo  Enaeiue, 
aie.,  lib.  liRoilue,  ap.  Zaneltum,  ieis,in-4*. 
do  antra  recueil  de  moteti  pour  troia  loix  de 
•oprano,  trois  alloa  et  troia  t^ora,  arait  été 
publié  par  Catalane  en  1609,  h  Rome.  Dans'  la 
■dbliothtqoe  de  H.  l'ràbé  Sanlini,  fc  Rome,  il  j 
a  nn  Bealm  vir  à  huit  Toii  du  mtme  auteur. 
Bodencliali  a  inséré  an  molet  ï  boit  voix,  de 
Cataiano ,  dans  tes  Florilegii  Portemis.  Ce 
compoilteuT  fut  un  des  praniers  qui  firent 
nsage  de  la  basse  contiaue  cliiffrée  pour  l'orgue. 
CATALISANO  (  u  P.  Jiwieb  ),  minime, 
n«  k  Païenne,  vert  la  fin  de  l'année  171S ,  était 
fils  d'un  maître  de  masiqae,  contrepoin liste  ioB- 
butt,  nais  bomme  *de  peu  de  génie  dans  ses 
composiUons.  Catalisano  apprit  les  premiers 
principes  de  la  musique  sona  la  direction  de 
son  père;  puis  il  entra  dans  Tordra  des  Frirei 
minenn,  comme  noiice,  et  r  fit  son  conrs 
d'études.  Quand  il  l'eut  terminé,  il  te  liTra  tn- 
Itb'emenl  à  des  traTaat  sur  la  musique.  Par- 
tcau  à  un  certain  degré  dlubileté  dans  cet  art, 
il  fat  entojé  k  Home  par  tes  aapërienrs ,  et  j 
devint  maître  de  chapelle  de  l'églite  Saint-André 
delIe  Frvtte,  qui  appartenait  k  son  ordre.  Le 
déraDgemant  d«  sa  santé  l'iddigea  t  reloDiver  à 
Fdlerme  pour  y  respirer  l'air  natal.  Il  est  mort 
dans  cette  tIIIc  en  179S,  h  Ttge  de  préa  de 
toiiante  au.  Ce  maître  est  DMiinscmuiu  par  sea 
«mposHioDs  que  par  un  litre  sur   la  il)éorie 


delà  miiM()MqD'il  a  publié  MU  ce  titre.-  Gravi- 
maliea-ATTnomea  ^tlco  mattemaUca ,  ragio- 
nala  ta  i  vert  prtneipl  fmdameTUali  leorico- 
pratiet,  per  luo  dalla  giovantù  ttudioia,  e 
dl  quaHnqv»  muâlctda  radUfWmza,-  Rome, 
ITSl,  grand  in-4°.  Lorsque  Catalisano  publiace 
livre,  la  manie  des  calcula  pour  soutenir  de 
«ains  Bjttèmes  d'harmonie  était  aitcore  dans 
toute  sa  force  i  Tartini  et  Ramean  avaient  mis 
en  TOgue  cet  étalage  de  chiETrca  inutiles  à  l'égard 
de  la  pratique  de  l'art.  L'anleur  de  la  Gram- 
mofre  hamumiqne  ilemanq[ua  pas  d'imilercea 
écilTains,  et  ttirchugea  aoo  ouvrage  de  leurs 
pédanlesqnea  et  Infnûlaeoi  calculs.  Il  auppoae 
tes  leetetirs  instruits  dans  tea  mathématiques,  ou 
du  moins  initiés  au  cinquième  livre  dee  élé- 
ments d'Euelide;  priant  de  ce  point,  il  expliqua 
la  génération  dea  conaonnances  et  des  disio- 
nancea  par  les  proportions  hamionique,  arithmé- 
tique et  géométrique,  ainsi  qne  par  les  pliéno- 
mèoes  plijiiqoea  qui  servent  de  bâte  aux  sja- 
tèmes  de  Rameau  et  de  Tartini  :  puis ,  par  ima 
aorte  de  scmpule  sur  l'ignorance  où  pourraient 
être  sea  lectrart  «weemant  cea  cliosea,  il  eKpItqua 
k  la  fia  en  quoi  coosisttnt  ces  proportions,  qu'il 
aurait  fallu  bire  connaître  d'abord  pour  leiidrfl 
l'ouvrage  luteHigible.  Les  deuxième  el  troisième 
ehapilrea  tout  les  plut  utiles  du  livre,  quoiqu'on 
n'y  tronve  rien  qui  ne  soit  partout  II  y  traita  de 
l'hanoraie,  de  l'art  d'écrire  i,  plusieurs  parties , 
et  dea  arCBces  de  l'imitation,  du  canon  et  de  la 
lugne,  suivant  les  règles  de  la  pratique.  Dans  le 
quatrième  chapitre,  TauUur  s'occupe  de  la  re- 
cbercbe  d'un  moyen  terme  entre  les  proportions 
géométrique,  harmonique  et  arithmétique.  Le 
cinquième  el  dernier  chapitre  est  un  dédale  de 
calculs  puérils  sur  cet  proportions.  Ces  choses  ne 
sont  bonnes  k  rien.  Catalisano  te  borne  souvent  k 
copier Mersenne  et  Rameau,  mèleeDsemt^  du 
choses  qu'il  aurait  hllu  aéparer,  confirod  ce 
qu'il  aurait  lUlu  distinguer,  et,  loin  de  pouvoir 
inslruire  la  Jtvmeue  tludievue,  à  qui  aou  livre 
était  destiné,  paraît  ne  pat  a'étre  toujours  en- 
tendu lui-même.  Ou  pourrait  s'étonner  d'après 
cela  qu'on  maître  si  iastruit  dans  la  pratique  de 
fart  que  l'était  SaUiatini,  ait  pu  donner  k  l'ou- 
vrage de  Catalisano  l'approbation  qui  est  impri- 
mée en  léte  de  ce  livre,  al  l'on  ne  connaissait 
l'incapadté  des  compositeurs  et  des  maltrea 
d'harmonie  pour  tout  ce  qui  est  relatif  à  la 
théorie  de  leur  art 

GATE  (Aimai  T£H  )  n^ociaot  et  compoai* 
leur   k  Amsterdam,  est  né  dans  cette  ville  le 


i  1796.  1 


ia  doué  d'une  belle  organisation  musl- 


>y  Google 


314 


CATE  —  CATEL 


Eirata,  il  fit  de  nptdea  progrii  dant  l'trt  qu'il 
•limait,  quoiqu'il  ne  pdt  lui  eoEiucrer  que  des 
moEueats  de  lolilr.  Bertelmin  lui  eoMigiu  h 
iniiio  et  la  cooipositiou  ;  Teoiera  lui  douai  dea 
leçoBi  de  tidIoii,  et  Mejer  fui  um  m*ttre  de  via- 
loncelle.  En  dépltdea affaires  commeroalea  donl 
M.  Ten  Cate  e«t  ioceesamneot  oecupA,  il  a  écrit 
«t  Ul  repréKdter  k  iiiulenlam  le<  opént  bot- 
landais  :  1<>  Seid  et  PabnfTt,  eu  trois  actee,  qui  a 
tté  traduit  en  ^lemand  et  repiéaeilé  en  plnueurs 
Yillea.  —  3*  CtnutaïUtn,  en  nn  acte.  Parmi  saa 
autres  ouirages,  ou  compte  trois  grandes  cantates 
«t  dii  petflea  pour  dilféreBteB  Toix  arec  orches- 
tre ;  une  ooTetlure  t  grand  orchestre  atec  cbcnur, 
pour  l'anaiTersalra  du  règne  de  GoillaniDe  I", 
Six  clianti  patriotiques  avec  accompagnemesit 
d'inalruments  de  caiTre,  djdlés  an  roi  Guit- 
laume  IH;  plusieurs  monieaui  de  muwque 
d'iglise  eu  ehaor,  aveq  et  sans  accompagne' 
ment;  des  toneerlino*  pour  hauttuis,  clari- 
nelte  et  basson  ;  des  quintettes  et  des  quatuon 
pour  des  instruments  t  cordes;  no  grand  oom- 
bre  de  chants  ou  Lleder  pour  une  on  deni  Toii, 
avec  accompagnement  de  piano,  etc.  U.  Tan  Cate 
est  président  de  Is  commlstioa  pour  l'instmction 
musicale  des  eabnts  indigenls  et  des  orphelins, 
dans  (e  rojaume  des  Pa;s-Bas  ;  membre  booo- 
ralre  de  |a  soddU  néerlandaise  pour  la  propaga- 
Iton  de  la  musique ,  et  d«  plusieurs  aocittés 
saTanlcf. 

CATEL  (On  ABLB»^r«oii),  ne  il  l'Aigle  (  Orne  ) 
au  mois  de}nin  1771,  se  rendit  fort  jeune  h  Puis, 
«t  se  livra  saaa  réserve  à  son  penchant  pour 
b  aanaJqBe.  SaccUni ,  qui  alntéressait  k  lui,  le 
et  entrer  k  l'école  rojala  de  ctaaot  et  de  déclama- 
(ioo,  fondée  ea  1783  par  Papillon  de  la  Ferté, 
inlendsat  d<«  -  menut-plalsirs.  Catel  ;  Andia  le 
piano,  sous  la  direoUon  de  Gobert,  et  Gosaec, 
ipû  le  prit  en  afTectlon ,  lui  dosna  des  ieçoos 
dliannonie  el  de  compcaitiou.  En  peu  de  temps 
il  deTJnlhablledsBS  l'Iiarmonieel  dans  toutes  les 
parties  de  l'art  d'écrire  ta  musique.  Vers  le  mi- 
lieu de  l'année  1787,  il  fut  nomme  accmnpagna- 
tear  ci  professeur  ad)olnt  de  la  m£«w  école.  En 
1790,  l'adminiitratifHi  de  l'Opéra  le  choirit  ponr 
4tre  accompagnateur  de  g«  thélire  :  il  conserva 
cet  empliH  jusqu'en  1801,  époque  oiidesfonctions 
plus  iinporlanlea  l'oUigËrent  k  renoncer  t  sa 
place.  Ce  fut  dans  cetta  mtoie  année  (  1790  ], 
quelecorpsilemuslquede  la  garde  nationale  fut 
foruié  par  les  soins  de  Sarrelte,  qui  depuis  lora 
lOBda  le  CiHiaervatoire  d«  mu^ne  et  en  deTiot 
le  direcleur.  L'étroite  anilié  qui  l'unissait  déjl 
i  Catel  le  détermina   k  lui  foiimlr  les  nwreu 


k  ce  corps  de  musique  en  qualité  de  cM 
adjoint  de  son  matUe  Gosaec.  Catel  s's> 
quilia  des  obligatiou  de  cet  emploi  en  tcri- 
vaal  un  pand  nombre  de  marcbee  ci  de  pas 
redoublés,  qui  furent  généralement  adoptés  pat 
les  régiments  Irasçais  peadant  les  guerres  de 
la  Téiolntioa.  La  preroiire  productif  qai  sî- 
pala  le  talent  de  Catel  pour  les  pands  oain- 
gea  ftil  un  De  profundli  avec  cliosurs  et  or- 
cbestre ,  esécalé  en  1791,  k  l'oecatioit  des  bm- 
neurs  funèbres  que  1*  gnrde  nationale  readil  k 
son  msjor  général  Gouiioa. 

La  néeessilé  de  faire  entendre  la  nuciqBe 
dans  les  fêtes  aatiouales,  l'insuffisance  et  l'in- 
oonvénlent  des  instruments  k  cordes  pour  ce 
genre  d'exécution,  déterminirrat  Catd  k  com- 
poser des  sjmplHMiies  pour  des  iuslrumeals  i 
vent  seuls,  et  des  clioiurs  k  grand  orchesire, 
dont  reiécution  n'exigeait  aucun  iustnimeot  k 
cordes.  Le  premier  essai  d'une  composition  de 
cette  espèce  se  fit  aux  Tuilerie*,  le  I9iuin  1794, 
dans  l'hymne  k  la  ricloire  sur  la  bataille  de 
Fleums,  dont  le  |)o«ie  Lebntn  avait  fait  les  vers. 

En  l'an  111  de  la  République  { 179& },  époque 
de  l'organisatiou  du  Conservatoire  de  mmiqoe, 
Catel  j  fut  appelé  comme  proresaenrd'banDoaie.A 
peine  cet  établissemenl  tut-il  consolidé  que  les  vues 
Ûes  professeurs  distingués  qu'on  ;  avait  réunis 
le  tournèrent  wa  la  nécessité  de  poser  les  bases 
d'an  tjstème  d'enselpiement,  et  de  rédiger  des 
onvraiies  élémentaires  pour  toutes  les  parties  de 
l'srL  Diacon  eut  ea  part  de  travaux ,  en  nison 
de  ses  éludes  mtéciales,  el,  d'aprèc  cette  distri- 
butioa,  Catel  fut  chargé  de  la  râdactioo  d'un 
Traité  d'harmcntie.  11  eu  proposa  le  sjslème 
dans  une  assemblée  de  professeurs;  son  plan 
fU  adopté,  et  l'ouTrage  parut  en  l'an  X(isa2). 
Ce  livre  a  été  pendant  plus  de  vingt  ans  le  seul 
guide  des  professeurs  d'harmonie  en  France. 

Depuis  l'origine  du  Conservatmre  de  Paris, 
Gossec,  Héliul  el  Cherulùni  en  étaient  iaspec 
taura;  une  quatrième  place  de  ce  geire  fui 
fondée  en  ISIO,  et  ce  fui  Catel  qu'on  cbtiiàt 
pour  en  remplir  les  foncUons.  Il  ne  jouit  pas 
longtemps  des  avMtages  de  cette  nouvelle  po- 
sltioD,  car,  lesévéoemenU  de  IS14  ajant  Até  à 
Sartetle  l'administration  du  Conservatoire ,  son 
ami  voulut  le  suivre  dans  sa  retraite ,  et  donna 
sa  démission.  Depuis  Ion  il  a  refusé  tous  le* 
emplois  qui  lui  ont  été  ofTerls,  et  sa  nomina- 
tion démembre  del'lnBUtotde  France(  en  IftiS) 
est  U  seule  chose  qu'il  ait  acceptée.  En  1834  il 
fat  fait  chevalier  de  la  Légion  dlionneor,  saan 
avoir  bit  aucune  démarche  pour  obtenir  c^te 
faveur. 


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Via  rtpoqat  de  (oo  jUblisieinenl,  l«  Conierva- 
toire  denonqae  deriot  le  centre  d'un  porli  dam 
l'art,  00,  «i  l'on  vent,  d'une  coletie,  parce  qn'l' 
fui  obligé  de  k  défendre  cosireles  attaques  doot 
FI  titit  l'objeL  II  ealrait  dans  un  nouvel  ordre 
d'idéei ,  auiwtituait  nn  enseigneoienl  normal  aux 
lOntÎDei  Tideuaei  qni  rtgnaieol  auparaTiBl  en 
Fruce,  créait  de  ooutellet  exlilenctf,  et  por- 
(lit  préjndice  i  d'autrea  plat  asciennea.  Ce  Tut 
fil  encore  quand,  séparantcertafnBÉlâipents  hé- 
lërogèoes  qu'il  artil  admia  dani  Mn  aein,  il  flt 
det  rtfonoee  panni  lés  profencnra  dont  le*  bir 
Utadea  na  coïncidaient  |>a9  aiec  «««  nonTellei 
doctrine*.  Delàdei  ti*lQei,d«ipaDiphIeta,  et  de* 
illaquee  au  dehon ,  qoi  coniolaient  Je*  idTer- 
uireK  de  la  noQTelle  école  de  m*  luccès  D«i»- 
SADl*.  PId«  qu'un  autre,  Catel  dcTalt  ttre  L'objet 
de  ce*  attaques,  car  on  connaissait  ses  étroite* 
Itaisw)*  arec  ledîreeteur  du  Consertatoire,  et  l'on 
a'igaorail  pu  qa'il  exerçait  nne  actite  inOuencB 
rar  les  résolutions  de  celni-ci.  CTeat  peut-être  i 
ces  cause*  qu'il  faut  attribaer  les  difScnlée  qui 
entourèrent  Catel  à  son  débat  comme  compo- 
tilenr  dramatiqM ,  et  la  disproportion  de  son 
talent  avec  le  peu  d'éclat  de  sa  renonnée  ; 
car,  s'il  tnit  des  amis  déroofa  panni  les  ar- 
b'stes  du  tbUtre  et  de  Fnrcbeetre,  ses  eanemis 
étaient  en  (bul^  au  parterre.  De  là  vint  sans 
doDte  roppolition  qui  ■«  manlfeata  contre  lui 
lorsqu'il  Bt  reprécenler  SévUratitU  eo  1603.  Le 
moment  n'était  pas  rsTorable  au  succès  de  cet 
ouTrage,  car  c'était  celui  des  haines  les  plus  tio- 
lentes  contre  le  Consemlolre  :  aussi  ne  réussit- 
il  pH,  quoique  la  partition  renfemilt  de  grandes 
bouités.  Il  but  le  dire,  elle  ne  brillait  pas  par 
ces  traits  de  création  qni  marquent  tont  d'a- 
bord la  place  d'un  artiste  ;  mais  le  chant  j  était 
si  noble  et  i\  gradeoi,  la  déclamation  ai  juste, 
l'harmonie  si  pore,  qu'en  eiaminaBtaajonrd'hai 
cette  partition  on  s'étonne  que  le  public  de  tBOt 
ait  montré  et  pco  de  sympathie  pour  celte  sentie. 
Qudques  tin  seuls  ont  Mé  etiantés  dan*  les  con- 
certs, parce  qu'tlsétaieatbTorsblesaaxclM&tenrs 
b^ngaii.  De  nos  jour*,  grtce  à  l'InBuence  des 
joumaui,  det  spplaudisseiira  à  gages  et  de  la  et- 
uiaraderie,  une  chute  se  tramrarme  en  on  deml- 
siiccéx,  un  demi-succès  en  nn  triomphe  complet; 
miis,  t  l'époqiM  où  Catel  fit  représenter  Sémi- 
Tomii,  un  demi-succès  était  nne  (Aute,  une 
chnte,  la  mort  d'un  ouvrage  dramatique. 

Mallieurtrauleur  tombé!  Catel  en  Dt  la  triste 
eipérience.  Ptu^nrs  années  se  passèrent  aTtnt 
qn'll  eAt  surmonté  son  déconragement  et  avant 
qu^leai  trooTé  DR  livret  ponr  une  nouvelle  com- 
potitioa.  Le  coop  était  porté  ;  Il  était  décrié  près 


El.  316 

des  gens  de  lettre*  de  ce  temp*  comme  un  iuujI- 
cisntavant',  ce  qnr  était  la  pire  chose  qu'on  pbt 
dire  alors  d'un  musicien.  Enfin,  en  ISOT,  il  fit 
représenter  l'Àaberçe  de  Bagntret  i.  l'Opéra- 
Comique.  Celte  partition  était  trop  forte,  trop 
pleine  de  musique  pour  te*  habitués  decetliét- 
tre,  k  l'époque  oii  elle  parut.  Les  mélodies  y 
sont  ctiannanles,  les  intentions  comiques  bjes 
saisies,  la  facture  eicelleale;  mais  II  s'^trouvatt 
des  roorceauK  d'ensemble  d'un  grand  style, 
dont  les  combinaison*  étal^  trop  riches  pour 
un  auditoire  français  de  1807.  Le  saccès  fut 
d'abord  incertain,  et  le  mérite  dn  bel  ouvrage  de 
Catel  ne  fut  comprii  que  longtemps  aprta  i 
la  reprise  fut  en  quelque  sorte  nne  résurrec- 

Dam  l'année  iS07,  ce  compositeur  fil  repré- 
senter nn  opért-comiqoe  sous  le  tilre  les  lr> 
tittet  par  oeeatUm,  La  pièce  n'était  pas  bonne  : 
la  musique  ne  pot  la  soutenir;  mal*  il  *']>  trou- 
vait un  trio  excellent,  qui  a  été  souvent  chanté 
aux  concerts  du  Conservatoire,  et  qu'on  a  loo- 
jaur  applaudi.  Cet  ouvrage  fut  soivl  du  ballet 
i'Àlexandre  chex  ipeUet,  eu  iSOSi  des  Baga- 
dèrea ,  grand  opéra  en  tnris  actes,  en  tsio  ;  de* 
A.vi>«rgiaet  ie  fiuàMé,  opéra«amiqne  en  troit 
actes,  en  isii,  compoeition  ua  peu  froide ,  mai* 
dont  les  mélodies  sont  d'un  goat  exqols  ;  du  Prf- 
ni«r  «fs  data,  opéra-comique  en  on  acte,  iaible 
production  représentée  en  lSi4;  dn  Siège  im 
IT^sJéret,  piàce  dedrconstance,  en  coilaboratloB 
avec  fjicolo  Isouard,  Boieldieu  et  Clierobini;  dt 
WaUaee,  ou  le  Méneitrel  écotiaii,  drame  m 
trois  actes,  qu'on  peut  considérer  comme  le  chef- 
d'cenvre  de  Ostd,  on  dn  moins  comme  l'utavre 
SMtie  de  sa  main*  où  le  sentiment  dramatiqu 
est  le  plu*  éne^ique,  et  dans  laquelle  le  coloris 
musical  est  le  mieox  approprié  au  sujet.  Cet  ou- 
vrage fut  représenté  en  1817.  Il  tut  suivi,  en 
iSia,  de  ZfrpMte  et  flair  de  mfrte,  opéra  vt 
deux  actes,  représenlé  k  l'Académie  royale  de 
musique,  et,  eu  IglS, de  ro/]Sclerenfe«é,UU* 
production  remfdie  de  négligmcee,  et  qui  laissait 
apercevoir  le  dégoflt  de  l'auteur  pour  la  carriire 
dn  théltre,oti  jamais  «es  auccès  n'avaient  VU 
populaires  ni  produclirB.  Ce  fat  son  dernier  ou- 
vrage. Chercliant  dès  ce  moment  se*  pUisIn 
dans  les  encouragemenla  qoll  donnait  i  de 
jennes  artistes  et  dans  les  douceurs  d'une  vie 
tranquille ,  il  se  coadamua  au  silence ,  et  pa*t« 
[a  plus  grande  partie  de  chaque  année  dans  UM 
maison  de  campagne  qu'il  avait  acquise  i  qael- 
qoes  lieues  de  Paria. 

L.a  colleetion  dei  piècen  de  mnalqne  k  rnai§t 
des  fêle*  natbuale;*  contirnl  beaucoup  de  mor- 


,Google 


2IG  CA- 

cesnx  composés  par  Catel,  entre  aolrei  :  IdOd' 
TCrture  pour  des  inslraments  i,  rent ,  esécuUe 
dans  le  temple  de  la  Kaison ,  an  II  de  1&  Hëpa- 
blique.  —  %"  MariJies  militeires  et  pu  de  ma- 
nceuvre.  —  3°  Stances  cbantées  à  la  Kte  dei 
élèves  pour  la  fabrication  des  canont,  poudre*  et 
aalp£tre!i.  —  40  Marche  militaire.  -^  a»  Sympho- 
nie nulltaire,  marche  et  hymne  il  la  Victoire  tur 
la  bataille  de  Fleorua.-—  a''leCha1Ud}i  départ, 
hjmne  de  guerre.  —  7°  La  Bataille  deFlettnu, 
Cbœnr.  —  i"  Chsnr  du  banquet  de  la  fUe  de  la 
Victoire.— 9°  f^n«  ù  rÉgaUlé,^ro\e»  de  Chf- 
^er.  —  10°  OuTerlureeDufji  l'utage  militaire. 
—  1  |o  Symphonie  en  fa.  Idem.  —  IS^OuTerlure 
eu  fa,  Idem.  —  Catel  a'esl  auaai  esssyri  dans  la 
musique  decliambre  et  a  publié  :  Trois  quintettes 
pour  deui  tIoIoqs,  dent  altos  et  basse ,  tearre 
1",  Paria ,  I7B7  j  Trois  idem;  œuvre  S"*,  (6.; 
Trois  quatuors  pour  flûte,  clarioette,  cor  et  bas- 
ion,  Paris  179S,  et  six  sonates  radiée  pour  le 
piano ,  Paris  1799.  Le  recueil  de  chansons  et  ro- 
mances clTÏqu»  publié  i  Paris,  en  1T96,  contient 
plusieurs  morceaai  de  la  composition  de  cet  ar- 
tiste ;  enfin  il  a  eu  une  grande  part  1  la  rédac- 
tion des  Solfèges  d)t  Corueroatoire ,  dont  il  a 
publié  une  deuilème  édition  en  tBiS,  avec  une 
exposition  méthodique  des  principes  de  la  mii- 

L'ourrage  qui  a  le  plus  contribué  ï  la  réputa- 
Uou  de  Catel  est  inconlestableaieot  son  Traité 
d'harvumle.  A  l'époque  oCi  il  l'écrivit,  lesys- 
Ume  de  Rameau  était  le  seul  qu'on  connût  en 
Franc*;  laplupartdes  proresseurs du  Conseria- 
loire  n'enseipaient  mfime  pas  antre  chose,  pen- 
dant tes  premières  années  de  l'existence  de  celte 
école.  Catel  était  trop  habile  dons  la  pratique  de 
l'art  d'écrire  l'Iiarmonie,  pour  ne  pas  apercevoir 
les  vices  de  ce  système ,  el  pour  ne  pas  com- 
prendre qne  la  génération  harmonique  imaginée 
par  l'ancien  chef  de  l'école  franfaise  n'était  pas 
conforme  am  lois  de  succession  des  accords.  Il 
vit  bien  que  l'accord  de  double  emploi  de  Barueau 
et  ceux  de  septième  mineure  du  second  degré , 
de  neovième,  de  nniième,  etc.,  étaient  dea  pro- 
dnils  de  prolongations  d'accoads  précédents  inr 
des  accorda  consonnanls  et  dissonants;  il  aper- 
çut l'origine  de  certains  accords  dissonaiitt  dans 
des  altérations  d'antres  accords  naturels,  el,  fon- 
dant sa  théorie  sur  ces  considérations,  il  débar- 
nuBa  le  système  de  l'échafaudage  d'accords 
fondamentaux  Imaginés  par  Rameau,  et  produits, 
sniTBut  cet  liarrooniste,  par  des  sous-posiBons 
ou  par  des  superpositions  de  notes ,  ajoatées  de 
tierce  en  tierce.  La  théorie  de  Catel  «riil  déjà 
été  présentée,  au  moins  dans  ses  considératious 


les  pins  importantes ,  pu  Kirnberger  (Çnind- 
ixtze  det  Generalban  aU  ertte  LtiUen  der 
Compoiilion;  Berh'n,  I7B1,  ii>-4o},  etptr  Turk 
{Ànviettiims  non  GeMralbaifpielen;  Ualle, 
1800);  mais,  i  l'époque  où  ce  système  fut  pro- 
posé ,  le*  onnases  de  Kimberger  H  de  Tark 
étaient  inconnus  en  France,  en  soHe  que  le  me- 
nte de  llnvention  reste  <i  Catel.  Il  est  certain 
que  e<  système,  beaucoup  plus  simple,  et  plu 
conforma  ani  bits  qui  se  produisent  dan*  l'em- 
ploi et  dans  la  succession  des  accords ,  était  na 
grand  pas  vers  une  théorie  complète  et  ralim- 
nelle  de  l'harmonie;  mais  il  est  si  difficile  de 
s'sfn-anchir  tout  i  coup  des  habitudes  de  l'édua- 
tion,  dans  la  recherche  de  la  vérilé,  que  Catdie 
crut  obligé  de  prendre  la  liase  de  son  ayslème 
d'harmonie  dans  les  divisiras  du  moooconle, 
imitant  en  cela  ses  prédécesaeurs,  qui  aviiesl 
Tonde  le  leur  sur  des  pliénomènea  physiques  plus 
on  moins  incertains,  plus  ou  moins  mal  obut- 
véi.  Il  ne  vit  pas  qu'il  prêtait  ainsi  des  armes  i 
ceux  qui  voudraient  attaquer  sa  théorie.  Veid 
quel  est  le  point  de  départ  qu'il  a  clioisi  : 

•  Il  n'existe  en  harmonie  qn'un  sail  accord 
x  qui  contient  tous   les  autres.  Cet  accord  est 

•  formé   des-  premiers   produits  du   corps  se- 

•  nore,  ou  des   premières  divisions  da  moixi- 

«  Une  corde  tendue  donne  dans  sa  totalité  un 

■  son  quejenommeraisol.  Sa  moitié  donne  un  jol 
«  k  i'oclave  du  l";  son  tiers  donne  un  r^  i  la 
■<  13",  son  quart  donne  un  solk  la  douUect- 

■  lave  i  son  cinquième  donne  un  jJ  à  la  17*^; 

■  son  sixième  donna  un  ré  octave  du  tiers;  son 

•  septième  donne  un  /'a  il  la  31"*;  son  builième 

•  donne  un  jol  k  la  triple  octave  ;  son  neuviâne 
»  donne  un  laïlaïS™. 

n  Ainsi,  en  partant  du  quart  de  la  corde,  on 

•  de  la  double  octave  du  premier  son,  on  trouve 

■  en  progression  de  tierces  l'accord  »!,  si,  rè, 
.  fa.  la.  - 

Il  est  facile  de  comprendre  tes  conséquence* 
qoe  Catel  tire  de  ce  résultat  des  divlMons  dn 
monocorde;  car,  dans  joj,  d,  r^, /<i,fa,on 
trouve  l'accord  parlait  majeur,  mI,  si,  re,  l'ac- 
cord parfait  mineur,  ré,  fa,  la;  l'accord  de  quinte 
mineure,  si,  ré,  fa;  l'accord  de  septième  nslo- 
relle  de  la  dominante,  «ol,  si,  ré,  fa;  l'accord  de 
septième  de  sensible,  H ,  ré,  fa,  la,  enfin  l'ac- 
cord de  neuvième  majeure  de  Ja  dominante,  to', 
si,  ré,  fa,  la.  De  lï  il  conclnait  qoe  tous  ca 
accords  sont  naturels,  et  que  tes  antres  loit  ot>- 
tenus  par  des  modifications  artifidelles  de  ceux- 
d.. 

Hds,  ^nù  que  l'a  fort  bien  vu  Body  (twj«S  c« 


>y  Google 


CATEL  —  CAT£LANI 


nom), CM  diTlaioiu  du  moDOCorde  aont  arU- 
traires  li  l'on  s'arrtte  m  point  que  Calel  b  pris 
peur  lermei  eu ii«n  n'erapAcbe  d'aller  tu  delà, 
et  de  pousMr  la  dlTition  joiqu'&.ut,  mi, et 
d'antres  ion»  encore,  en  sorte  qu'au  lieu  àe  l'sc- 
tard  toi,  d,  r<,  fa,  la,  on  aura  $ol ,  si,  ré,  fa, 
ta  ,vt  ,<m ,  etc.  On  ccmpread  ,  d'aprè»  cela , 
quelles  objections  ae  pr&oileat  contre  la  distinc- 
tion élattlk  par  Calel  entre  les  acccords  qu'il 
appellenafurcliet  ceux  qu'il noauneorfi^ieb; 
car,  dans  l'accord  lol.  H,  ré,  fa,  la,  nC,  mi,  on 
trouve  l'accord  de  septième  mineare  du  second 
degré,  ri,  fa,  la,  ttt,  et  l'accord  de  uptième  ma- 
jeHref<it,{a,i(t,ini,-donc,plnsde  nécesBilë  de 
prolongation  poin'  la  fonnaûon  de  ces  accords. 
Ea  faisant  d'autres  pcopaTlians  dans  la  division 
du  monocorde ,  on  arriie  i  d'autres  Eons  qui  ren- 
dent également  inutiles  les  altératians  des  inter- 
Talles  naturels  des  accords;  dès  lors  toute  la 
théorie  s'écroule.  Tels  «mt  les  incanfénients  de 
ces  syslèmes  basés  sor  des  considérations  prises 
en  dehors  de  l'art  :  aucun  d'eux  ne  soutient  un 
examen  sérieux.  Heureusement  la  théorie  de 
Calel  D'aTsit  pas  besoin  du  faible  soutien  de  ces 
diTÎsiona  du  monocorde,  quine  prouvent  rien;  la 
la  distinction  des  accords  naturels  et  des  accords 
ariificiels  subsista ,  parce  que  les  premiers  sont 
des  faits  acceptés  par  l'oreille  et  par  l'intelligence 
comme  a;anl  une  existence  indépendante  de  toute 
liamiônle  précédente,  tandis  que  les  autres  ne  se 
coDCOÏTcnt  quecommedet  prod  ults  de  succession  A 
des  faits  antérieurs.  L'instinct  du  musicien  avait 
guidé  Catei  dans  cette  distinction  avec  plus  de  sû- 
reté qu'une  mauvaise  ph;slqned'écoliet:de  là  vient 
que,  malgré  les  attaques  des  partisans  de  l'ancien 
BjstèmedelaliissefoDdBmeulale,  le  TraiUd'haT- 
monle  de  Calel  a  été  pendant  plus  de  vingt  ans 
le  seul  ouvrage  qu'on  a  étudié  en  France  pour 
apprendre  rbarmonie  :  succès  justiQé  parl'anié- 
libation  qui  s'est  manifestée  dans  la  connais- 
sance pratique  de  l'art  chez  les  Français. 

Le  rroittf d'harmonie  de Cateln'est  en  quel- 
qsB  sorte  que  le  programme  d'un  cours  de  celle 
•ciaice;  il  en  a  écrit  les  développements  pour 
MB  élèves  et  a  donné  des  exemples  nombreux 
pour  tons  les  cas  qu'il  avait  indiqués.  Son  ma- 
Doicrlt  aulogrspliG ,  d'un  grand  intérêt  pour  ta 
praliqne  de  l'art,  avait  passédansla  bibliolbèque 
de  Perne;  il  est  aujourd'hui  dans  la  mienne. 

Quels  qu'aient  été  les  talents  de  Calel ,  il  ne 
furent  qu'une  partie  de  ses  titres  à  l'estime ,  je 
pourrais  dire  ï  la  vénération  de  ceux  qui  le  con- 
nurent. A  i'eeprît  le  plus  juste  et  le  plus  fin,  au 
don  d'observation  le  [dus  pénétrant,  il  nniesait  ta 
probité  la  phu  sévère  et  loulea  les  qualités  de 


317 

l'ima  la  plua  pure.  Fendant  quarante  ans  son 
amitié,  aa  reconnaissance  pour  Sarrelte,  qui  l'a- 
vait secondé  de  bsut  son  pouvoir  dès  son  début 
dans  sa  carrière,  ne  se  démentirent  pas  un  instant; 
sa  bienveillance  pour  les  jeunes  musiciens  qui 
réclamaient  ses  conseils  et  sa  protection  ne  con- 
nut pas  de  Iwrues.  Catet  est  mort  à  Paris, le  29 
novembre  1830. 

CATELAiM  (Ahgelo)  est  né  à  GuUlla  le 
30marsl811.Son  père  était  de  Iteggia,  dans  le 
ModenaiB,  et  sa  mère  de  Guasialla.  Un  oncle 
maternel ,  clianoine  de  la  cathédrale  de  sa  ville 
natale,  lui  fit  donner  llnstructioa  musicale  élé- 
mentaire par  Antoine  Ugolino,  organiste  de  telle 
petite  ville.  A  l'ége  de  dix  ans  te  jeuiK  Caleltnl 
passa  à  Modèoe,  oii  ses  parents  fixèrent  leur  dn- 
micile  et  oii  il  fil  ses  humanités.  Joseph  Asloll, 
excellent  pianiste  et  frère  du  célèbre  Boniface , 
se  plut  k  diriger  ses  études  pour  le  piano,  et 
Michel  Fusco ,  maître  napolitain ,  élaUl  i  Uo- 
dèue,  lui  enseigna  l'barmonle  et  le  contrepoint. 
£n  IS31  il  entra  au  conservatoire  de  Naples, 
devint  élève  de  Zingarellî,  et  recul  des  leçons  par- 
ticulières de  Donlietti  rt  de  Crescentini,  qui  lui 
témoignait  une  vive  affection.  Vers  la  fin  de  lS3i 
M.  Catelani  passa  en  Sicile,  devint  chef  d'orches- 
tre du  Ibéâtre  de  Hessine ,  et  resta  dans  celte 
ville  jusqu'en  1837-  L'approcbe  du  choléra,  qui 
envabiasait  llle  et  menafait  sa  partie  orientale, 
détermina  M.  Catelani  à  rentrer  dans  sa  patrie. 
Pendant  un  an  il  fut  maître  de  musique  de  la  ma- 
nicjpalité  de  Reggio;  ensuite  il  retourna  %  Mo- 
dène,  qull  n'a  pas  quitté  depuis.  Dès  lg34  le 
jeune  artiste  avait  écrit  pour  le  théitre  Niumo 
de  Nsples  un  opéra  inlilulë  il  Diavolo  Imma- 
giTiario ,  dont  la  lïiilile  de  l'entrepreneur  Tor- 
chiarolo  empêcha  la  représentation.  En  1S40  le 
duc  de  Modène  lui  demanda  un  opéra  pour  être 
représenté  pendant  la  saison  d'automne  au  Ibéilre 
de  la  cour  :  H.  Calelani  écrivit,  sur  un  libtetto 
d'A.  FerelU,  Béatrice  di  Tolosa  :  la  mort  de 
la  duchesse  mit  obstacle  à  l'exécution  de  cet  ou- 
vrage. Enrm,  en  1841,  à  l'occasion  de  l'ouver- 
ture du  nouveau  lliéStre ,  il  mit  en  musique  Ca- 
ra'foco,  tragédie  lyrique  du  même  Peretti,  qui 
obtint  on  plein  succès  et  mérita  l'approbafion 
bien  nalleuse  de  l'illustre  auteur  du  Barbier  et  . 
de  Gaiilawne  Tell. 

A  celte  époque,  des  éTénements  de  famille 
obligèrent  M.  Catelani  i  renoncer  aux  travaux 
pour  le  tbéitre,  vers  lesquels  il  se  sentait  en- 
traîné, et  à  ae  livrer  ï  l'enseignement.  Nommé 
succesûveraent  maître  de  musique  de  la  munici- 
palité ,  msttre  de  la  chapelle  de  la  cour  et  de  la 
csUiédralfl,  Q  a'tdoiuu  i  la  eompositlon  de  la 


>yGoo.gle 


318 


CATELAHI  —  CATRUFO 


niuiiqire  d'égliie  et  de  clitmbre.  Lta  éditeun 
àe  Milan,  Bicordi  et  Lurca,  on!  imprimé  qael- 
(]iiei-Dnes  de  ms  Ciimpotitiong,  dont  on  trouve 
le  détail  sur  leurs  cateloguei,  cl  parmi  lesquellei 
on  cite  nirtoul  u  messe  des  Horts.  Depuis  plu- 
sieurs années  H.  Cateliui  est  callabonteor  4« 
la  Gazette  musicale  de  Milan;  il  y  s  donné  u 
sdrie  d'artidei  daiu  lesquels  se  réTèlent  les  qi 
lités  de  l'érodit  et  celles  d'un  biographe  el  biblio- 
graphe de  premier  ordre.  Voici  les  titres  de  ces 
traTiUï  :  I"  Sûlice  sur  P.  Aron  (année  1851  ). 

—  3°  Notice  sur  D.  Nicola«  VincenLino  (lg51>. 

—  3*  EpUMario  di  a\itori  celebri  M  miulea 
(depuis  le  sazième  siècle),  publié  >oai  la  voile 
de  ranonjme  en  dii-neuf  articles  (annéee  tsai, 
âS  et  54).  —  4°  Bibliogra/ia  cU  due  itampe 
ignotedi  OUaviano  Petraeeida  Fotsombrone 
{ 1B5S)  :  c'est  une  dissertalioa  bibliograpliiqueel 
biitorique  sur  les  deui  raraeux  rgcueils  A  el  B, 
piemiers  ouvrages  publiés  en  l&OO  et  l&Ol  par 
l'inventeur  de  l'imprimerie  musicale  au  mojeD 
des  tj [les  mobiles.  Ces  monuuKnls  cëlËbres  de  la 
tjpograpliie  avaient  disparu  entièrement  et  ont 
^lé  retrouvés,  il  j  ■  peu  d'années,  par  te  savial 
bibliotbé Caire  du  Ljcée  musical  de  Bologne  el 
maDre  de  chapelle  de  San  i'efronlo,  H.  Gae- 
lano  Gaspari.  —  &°  Délia  vita  e  delleopere  di 
Oraxto  VeccM  (isâ8). —  6°  DeHauifa  edelle 
opère  di  CUmdio  Mentlo  daCorreggto  {iseo). 

Toutes  ces  publicalions  sont  d'un  baut  iatérét, 
pleines  de  recherches  profondes  et  d'une  exacti- 
tude qui  défle  la  critique,  parce  que  M.  Cate- 
lani  ne  s'appuie  que  sur  les  documents  tes  plus 
auUientiques  ;  elles  plaecnl  enflu  leur  auteur 
parmlle*  hommes  de  noire  époque  dont  la  scn 
a  le  plus  à  espérer.  H.  Catelaui  est  membre  de 
l'Académie  de  Sainte-Cécile  de  Bomei  il  a  ap- 
partenu ans  ci-devant  académie*  pliiltiannoni- 
<|aea  de  Hessiiie  et  de  HodËoe.  Le  1"  jan 
1869,  U  a  été  nommé  CDaservalair  adj<rint  de 
la  bibliolbhiue  palatine  de  Uodtne,  ci-devanl 
lùbllothéquB  Ettente. 

CATENAGCl  (  Le  P.  GuR-Dontiico  ), 
moine  de  l'ordre  de  rétroiteobBerTance,Bék  Mi- 
lan, dans  la  première  moltiédudii'huiliime  siècle, 
fut  un  très-habile  contrepoiotisle  et  un  grand  or- 
ganisle.  lia  publié  à  Milan,  en  1791,  un  tiviede 
sonates  tbgnées  pour  l'orgue,  qui  sont  d'un  ex- 
cellent sl)Ie.  Le  P.  Catenacct  a  lait  de  nombreux 
élèves.  Il  est  mort  ters  ISOO. 

CATUALA  (Js*ii),  malUe  de  musique  de 
l'église  ralhédrale  d'Auxerre,  vers  le  milieu  du 
dix-seplième  »ièc1e,  est  auteur  de  plusieurs  messes, 
dont  voici  les  titres  :  l»  Musa  ^iitfue  vocum 
ad  imltatiimem  modnll,  LieUre  Jenisalenii 


Paris,  Robert  Billard,  ISM,  In-fol.  —  3*  Mltat 

quHtqxie  vocum,  ad  irait,  mod.,  in  Luce  Stella- 
rom;  ibid.,  in-fol.  —  3"  Mista  quatuor  voci- 
bui,  ad  imit.  mod..  Inclina  cor  meum  Deus; 
Paris,  Oirisl.  Ballard,  IflTH,  in-fol.  C'est  une 
deuxième  édition  ;  j'ignore  ta  dite  de  la  première. 
—  4°  Missa  quinque  voeltut  ad  irtUl.  mod., 
NIgra  lum  sed  Tormo»  ;  jbid-,  1G7S,  in-fol.  Il 
D'y  a  pas  une  seule  noie  blanche  dans  celte 
mess*,  à  cau«e  de  son  titre.  —  à°  Mina  quatuor 
vocibiu  ad  imit.  moduli,  Kon  recuso  laboretn; 
Paris,  Ballard,  I6BD,  jn-rol.  —  e'Me&ie  sjUa- 
biqueen  plain-chaut,i  quatre  voix;  Ibid.,  1683, 

GATLEY  (Annr),  canlatrlce  de  POpéra  de 
Londres,  de  1767  à  1781,  possédait  une  vofi 
charmante,  on  goùl  exquis  el  une  déclamatfon 
parfaite.  Elle  naquit  dans  cette  ville  en  1737,  et 
y  SI  son  éducation  musicale.  Elle  épousa  le  géné- 
ral Lasalle,  el  mourut  i.  Londres,  le  15  octobre 
17SS.  Son  portrait  aété gravé  par  Jones,  dans 
le  rdle  d'ffuphroijne  de  l'opéra  de  DutOiorUm 
(Londres,  1777). 

CATRUFO  (Joseph),  compositeur  drama- 
tique, est  né  h  Naples  le  19  avril  1771.  A  l'tge 
de  douze  ans,  c'est-à-dire  en  1783,  il  Tut  admis 
au  consCTvaloire  de  la  Pietà  de'  rttnAtni,  et 
il  ;  commença  l'étude  de  la  musique.  Ses  maltrta 
TuTent,  dans  cette  école,  Tarentifui  pour  l'étude 
de  la  basse  cliiffrée  ou  des  porfimmff ,  5ala  pooT 
le  contrepoint ,  Tritto  pour  la  coupe  dramatique 
dt!S  morceaux  et  la  facture  de  la  partition,  enBn 
la  Barblera  pour  te  ctiant.  Vers  la  Sn  de  1791, 
ses  études  étani  terminées,  il  partit  (>our  Malte^ 
où  llécriTit,l'annéesuivante,  deux  opéras  buulTes, 
il  Carrière,  en  deux  actes,  el  Cajaeciello  dt- 
tertore,  en  un  acte.  Hais  bientAt  le^  travaux 
de  Catrufo  Turent  interrompus  par  les  évéw- 
menis  militaires  qui  occupèrent  l'itaite.  FUa 
d'un  ancien  officier  espagnol,  il  était  destiné  pv 
ses  parents  ik  la  profession  de*  armes  ;  H  entra  aa 
service,  et,  ton  de  la  révotulionde  Naples,  il  prit 
pari)  dsns  l'armée  française,  fit  lea  campagne* 
d'Italie,  et  partagea  la  gloire  des  drapeaux  Un. 
cjiis.  Adjudant  de  place  à  Diana-Marina,  Ùm 
mit  i  la  tjle  de*  babiiants  de  c«Ue  ville  et  dmma 
des  preuves  de  courage  en  la  défendant  contrs 
les  attaques  d'une  escadre  anglaise.  Au  milien 
de  ses  faits  d'armes,  il  revenait  quelquefois  1 
l'objet  de  ses  goûts,  h  la  musique,  qui  avait  fait 
les  délices  de  sa  jeunesse.  C'est  ainsi  qu'au  car- 
naval de  1799, 11  donna  sur  le  tbéltre  d'Areno 
il  Furbo  confro  il  Fvrbo,  opéra  bouffe  en  deux 
actes,  et  qu'il  écrivit  pour  la  cathédrale  de  cette 
riUe  une  messe  et  un  DixU  k  quatre  voix,  avec 


>y  Google 


CAT&XJFO  —  CATTAMEO 


319 


cluaDr  et  orclteslre.  Daai  U  mime  toaie,  il 
composa  ausil  pour  le  Ihéltre  de  la  Pergola, 
îTlonatt,  qnelqaei  morceiui  qui  furent  io- 
iraduils  dans  lea  opirsa  de  divers  auteiin.  Re- 
tiré da  aerriu  militaire  en  tS04,  Calnifo  m 
Cia  ï  OeoèTe,  et  écrivit  dam  la  mime  innée 
pour  réglise  de  PAndlloire  un  Chritttu  faetw 
estpro  nabi»,  àToiiieiileafee  orclieslre.  Il  lit 
anisi  r«préurter  au  théâtre  de  celte  Tille,  de- 
puis 180S  josqu'eu  ISIO,  qoalre opéras-comiques 
fnnçais,  sSToIr  :  Clariite,  en  deux  Mte»;  la 
Fie  Urgèle,  eo  trois  actes  ;  l'AnunU  alehimUle, 
en  lnHac\ts;etlet  Aveugles  de FrcmconvUle , 
ta  UD  acte.  Pendant  son  aéjcor  h  GenèTe,  Ca- 
Irufo  lit  le  premier  essai  de  l'ensdgnemeat  muloel 
appliqué  i  la  niusi<]ne,  et  cet  etsil  lui  r/uasil.  Ce 
Tnt  pour  ce  cours  qu'il  écrivit  les  Solfégea  pro- 
gresslfi  quii  a  publiés  ï  Parla,  en  ISïO,  chei 
Padni.  Arrivé  ik  Paria,  feu  1«  milieu  de  iSIO.il 
se  livra  k  t'enselgneiiKnt  du  dianl,  et  pnblia, 
l'année  tultanle,  un  recodl  de  VoeaUta  qui 
(ut  adopU  poDi  l'usage  dn  ConiervatAire  de  Mi- 
lan. An  mots  de  noTcmbre  1813  II  fit  représen- 
ter BU  tbétlre  Fefdean  l'ÀventuHer,  opéra- 
comique  en  troiK  actes,  qui  D'obtintqu'un  succèt 
tDi^iDcre;cetoaTrai{erulsuiTide  jP^Nde,  ou  la 
Jeune  Fille  romaneigue,  en  Iroli  actes  (lElS), 
qui  fut  bien  accueilli  du  public  et  qui  resta  au 
théilre ,  d' Vne  Matinée  de  frofiOn,  en  un  acte 
-{ISIS);  do  la  BatiùlU  de  Denain ,  en  trois 
actes  (ISlfl)  ;  de  la  Boucle  de  eKeveux ,  en  un 
acte  (ISIR);  de  Zadig,  en  un  acte  (181B)  ;  de 
l'Tr^igve  au  château  ,  en  trois  aetei  (iStS)  ; 
du  Voyage  à  ta  tour,  ta  deux  actes  ;  des  Jlm- 
contres,  eniroi»acte»(i81B)i  et  dit  Pauagedu 
régiment  (1B33).  Outre  c«s  ooTragea  drama- 
tiques, Calnilo  a  publié  :  !<>  Paolalde  pour  le 
piano  lur  lea  airi  de  FiUeie.  —  1°  Fantaisie 
pour  le  piaDOiurdesairadeRouinl.  — 3oViHa- 
lions  sur  une  marche  tirée  d'une  Matinée  de 
Frontm.  —  4*  Trois  valMS  caractéristique*  pour 
le  piano.  —  a"  Sii  dnos  caractéristiques  pour  le 
diant,  aTBc  accompagnement  de  piano.  — 
flo  Six  recueils  de  noctumet  eoDleaaat  vingt- 
aept  morceaux.  —  7*  Denx  recueils  d'ari«ttes 
coDtMiant  neuf  morceaux,  —  8<>  Sel  Quor- 
telUni  da  caméra  a  guallTOWKt.  —f  Sel 
TeTSettM  da  caméra  a  tr«  voci.  —  lo>  Lei 
Ajamaux  ehanlanti,  recncil  de  canons  i  plu- 
sieurs Toli.  —  1  r  Barents  muiical,  ott  l'Art 
de  compoier  de  la  muîlque  tant  en  con. 
naiire  les  principes;  Paris,  I8II,  in-B".  — 
12*  Reiucuiip  de  romances  Cranfalses  avec  ae- 
«ompa^eniciit  de  piano ,  parmi  lenquelles  oo 
remarque  i  riiifidélilé  d'Annelle,  la  Déclara- 


tion, le  GomioUer,  l'£ieiU,ttc.  —  ly  Va 
recueil  de  Tocslises  sur  les  airs  do  Rosaiiii  ;  Pa- 
ris, 1816.  —  140  Méthode  de  vocatisatUnt; 
Ibid.,  18301  <l  plusieurs  productions  légère*. 
On  connaît  ausd  de  ce  compositeur  :  1°  Un 
bjnine  répabHcaIn  pour  TtAt  de  l£nor,  avec 
chœur  et  orcjieslre ,  exécuté  an  1799  sur  le 
tliMtre  de  la  Pergola,  à  Florence.  —  2"  Un 
hymnedumémegeiiresTec  orchestre,  au  lliMlre 
d'Alexandrie,  en  Piémont;  —  3"  Une  csnlate 
avecchœur  t  grand  orchestre,  exécutée ïËmpoli 
(Toscane),  pour  la  cérémonie  funèbre  à  l'ocea- 
aion  de  l'assassinat  des  plénipotentiaire*  frantait 
de  Rastadl.  —  4*  Une  cantate  k  loix  seule  avé« 
cbceoretarc)iestre,aulhéAtr«de  Parie, en  IBOO. 
pour  célébrer  la  bataille  de  Harengo.  Parmi  lea 
productions  Inéditea  de  Catmfo,  on  remarque  : 
Blanche  et  OtfDler,  opéra  en  deux  acte*,  reçu 
k  l'Opéra-Coraique  ;  Don  Raphaël,  en  trots 
actes,  idem;  Clolalre,  en  trois  actea,  idem; 
le  Mieaniime  de  la  voix,  oafrage  élémentaire; 
L'Art  de  varier  Wkchant  dottHé,  et  on  recnnl 
de  Tocalises  pour  contralto  et  basse.  En  dernier 
lien,  il  a  lait  paraître,  à  Paris,  on  traité  des  voix 
et  des  Instruments,  i  rmage  das  compositeurs. 
En  1835  Calrnro  s'est  Aabli  t  Londre*  comme 
professeur  de  cbant.  Il  est  mort  dans  oetle  Tille, 
le  19ao&t  tBd.ïriged&qnatre-Tiagts  ans. 

CATTANEO  (JAcqnis),  né  k  Lodi,  vers 
lees,  fut  maître  de  psaltérton  M  de  Tioloncella 
an  collège  des  noUes  de  Bresda,  dirigé  par  le* 
jfsnites.  U  est  auteur  d'un  ouvrage  Intitulé  : 
TratfealtaenU  armoniei  daeamera  a  ire  U- 
tromenti,duevioliAi  efvioloncelloocembalo, 
con  dtti  brevt  cantate  a  soprano  tolo,  ed  una 
lonataper  violoncello,  opéra  prima ;Koiiéae, 
1700,  in  4°. 

CATTANËO  (Fbsncois-Hàrib),  parent  du 
précédest,  né  i  I/odi,  était,  en  1739,  Tioloni,ste 
de  la  COUT  de  Dresde,  et  anccéda  à  Piaendet,  en 
175B,  comme  maître  de  conearts  de  cette  cour. 
On  a  de  sa  compodtion  trois  concertos  pour  tIo- 
loa,  et  quelques  airs  en  mannscrit. 

CATTANEO  (Nicolas- Edstache),  profes- 
seuT  de  musique  k  Bnrgomanero,  petite  ville 
du  Piémont,  s'est  raiteonnallreaTanlageusement 
par  quelques  ou Trages  Intitulés  :  1*  Gnanmaltca 
délia miislea,ossia  Slemenliteortcidiqueita 
beW  arte;  Milano,  Rlcordi,  183S,  gr.  in-g°  de 
61  pages,  avec  0  planches  de  mn.tiqne.  Il  j  a  une 
deuxième  édition  de  cet  écrit  publiée  en  tS31, 
mais  sans  date.  —  î"  Fruita  musicale,  ottia 
Leltera  lugll  abusl  introdoltl  nelta  miuica; 
Hilana,  prf»a  Luigl  di  Giacoino  Pirola,  ISSti, 
in-l!  <le  XXIV  et  189  pa;;es.  Cts  lettres,  écrites 


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22i) 


CATTAMEO  —  CAUCIELLO 


d'un  itjle  igrjible  «t  ipiritael,  n'ont  pi«  duu 
leur  critique  ramcrtïine  que  le  litre  aenible  iu- 
diquerlI'antCut'eiiilMDUilu  pecsoiuulitéat>lea- 
stntes.  Lea  suiet»  qui  j  sont  tnltfe  Bout  le 
ebarlafiinUme  des  muskieni ,  le  peu  de  respect 
qu'ils  ont  pour  I»  langue  dans  leurs  eompotitions 
Tocales ,  les  métbodet  déTectueuses  de  l'eniei- 
gnranentdu  chsnt  au  dii-neuTtime  siècle,  l'inlw- 
bileléel  l'ignorance ileiorg*Diele«,  le  stjledeU 
musique  de  tlitUre  transporté  dans  l'église ,  les 
éguemaita  des  eomiMMiteuri  dramatiques,  des 
chtoteun  et  des  spectateurs,  l'abus  des  spplaa- 
disseoieots  et  des  éloges,  ainsi  que  beaucoup 
d'autres  choses  relalirei  ï  la  tausique.  —  3'  /n- 
Uradamevlo  ail'  afmottia,  ouia  ItUrodviione 
^lottudio  dti  Trattati  di  qaesttttcieiaa(la- 
troduclion  1  rbarmonie  ou  à  l'étude  des  traiUi 
de  cette  science)  ;  Uilan,  RicArdi  (sans   date), 

I  Tol.  in-S*  de  lïS  pages.  M.  Csltaneo  a  donni 
aussi  une  induction  de  la  métliode  de  Ummer- 
mau  pour  le  piano,  avec  des  notes  et  un  appen-. 
âke;  ibid.,  1  toI.  in  4°. 

Deux  autres  musiciens  du  m£me  nom  sont 
connus  en  Italie.  Le  premier,  Ëaudeoce  Cslta- 
neo, est  nn  guitariste  qui  *  publié  ï  ijmpbooies 
pour  la  guilaie,  à  Milan,  cliei  Rjcardi;  l'antre, 
Antoine  Catlaaeo,  e«t  auteur  de  quatre  livresde 
MlKgespour  ténor  on  soprano,  ibid. 

CATTAKKLoRHiio},  moine  auguttin ,  né 
en  Toscane ,  Técut  dans  la  seconde  moitié  du 
dix-septième  siècle.  Il  hit  nultre  du  cbapelie  de 
l'ègUse  des  cbavaliers  de  Saint-Ëlienne  de  Pise. 
On  a  da  lui  en  manuscrit  quelqueij  compositions 
pour 'l'église,  dont  plusieurs  sont  encore  ctm- 
servées  dans  cdie  chapelle;  de  plus  il  a  composé 
la  musique  de  plusieurs  opéras  dont  Honiglia 
avait  écrit  la  poésie ,  i  savoir  :  il  Conte  di  Cas- 
tro, laPietàdi  Sabina,  il  PelUgrtno,  Santa 
Geneviefa,  oratorio,  Cajo  Uanto  Coriolaito, 
et  Quinto  Lacrezia  proicritlo.vi 

CATTANIA  (LB  P.  M*aiE-ABcnincE),  re- 
ligieux de  l'ordre  des  Servîtes,  théologien  et 
prédicatoir,  né  à  Reggio,  vers  tSlD,  était 
maître  de  chapelle  de  la  cathédrale  de  Sienne 
en  lait.  En  1574  il  remplisMil  les  mimes  Tono- 
tions  près  du  cardinal  Louis  d'Esté.  On  a  im- 
primé de  sa  composition  :  Satmi  s  Cojnpit(a  a 
einque  voelf  Venise,  G.  Scotio,  me,  in-i'  obi. 

II  a  écrit  aussi  i  Sienne  et  k  Reggio  des  madri- 
gaux i  plusieurs  voix;  et  enlin  qnelauei-uDes 
de  ses  TiapoUtainei  à  trois  voix  ont  été  Insérée) 
dans  un  recueil  dépitées  de  ce  genre,  par  divers 
auteurs,  publié  I  Venise,  en  l.STO. 

GATTERINI  (CxTTEsuio),néà  Honselice, 
dans  les  demiires  ■nni'cs  du  dix-huitième  siècle. 


s'est  bit  cotmattre  par  l'inTention  d'un  iostni- 
ment  poljpbane  à  cordes  pincées,  auquel  il  don- 
oaii  le  nom  de  Gli/cibarifojuj.  Pendant  les  annéM 
la34il839il  vofagu  en  Italie  pourj  faire ea- 
faudre  cet  instrument  ;  mais  postérieurement  on 
n'en  a  pins  entendu  parier. 

CATUGNO  [FbamcoisJ,  compositcor  oé  à 
Haples  en  JTeo,  entra  su  'Conservatoire  de  la 
Plet/fdei  rurcUflj  en  1793, eljdemeura  pen- 
dant quinze  années.  Son  oncle,  SjlTestro  Falma 
(vojeice  nom),  fut  son  nultre  de  chant  et  de 
composition.  Sorti  de  cette  école,  Catngno  fut 
attaché  comme  maltra  de  cbapelle  aux  églises  de 
plusieurs  couvents  de  flapies.  Il  a  écrit  pour  le 
tbéttccAtMvo  de  cette  «ille  :  i"  /  ïhieCotnpari  , 
opéra  boufle.  —  2°  Le  Strapagaa^  di  amore. 
~3fIFi7Ui  AmtAalaU.  Plus  tard  il  relit  une  mu- 
sique nouvelle  pour  le  Stravagan^  di  amore., 
et  composa  pour  le  tbéAtre  Saint-Cbarles  une 
cantate  intitulée  Paflenope.  Ses  travaux  les  plus 
importants  consistent  en  musique  d'^lisa  écrite 
pourleacouventadeNaples.  Parmi  ces onvrages 
on  remarque  trois  messes  à  quatre  voix  et  oi- 
cbestre,  deux  Dixit,  le  psaume  VerUte  exulle- 
miu,  ao  Laiidate  pueri  k  4  voix  alla  Patet- 
Irlna,  composé  pour  la  cont  de  Lisbonne;  un 
autre  Laudate  pueri  i  4  voix  et  orchestre,  un 
MiiBrere  à  3  voix  ;  les  paroles  d'agonie  de  ^.  S. 
i  3  voix,  violoon,  viole  et  basse  ;  plusieurs  Salve 
regina  ï  I ,  a  et  I  voix,  un  Credo  il  4  Yuii  atec 
orchestre,  un  Ave  Maria  i  3  voix,  des  Litanies 
à4,  nn  De  profitndii  i  3  voix  et  otcbestre^  on 
TeDevm  pour  le  rétablissement  de  la  santé  du 
roi  Ferdinand  1"',  exécuté  dans  l'église  Sainle- 
Harie-des-Anges,à  Piin)falcoae;les Lamentations 
de  la  semaine  sainte,  beaucoup  de  motets^  et 
enfin  l'oratorio  Siter  ed  Aimero,  M.  CaUigoo 
i  Napies  lorsque  je  visitai  cette 


1841. 


CAUCHV  (  AircusTiH-Louis),  membre  de 
l'Académie  des  sciences,  de  l'iDStitut  de  France, 
est  né  à  Paris  le  31  août  1T89.  Une  rare  aptilnde 
pour  les  mathématiques  s'est  manitestée  en  lui 
dès  sa  jeuneese  ;  il  est  un  des  géomètres  les 
plus  distingués  de  France ,  et  le  plus  fécond. 
M.  Canchf  a  tait  insérer  dans  iea  Hémoires  d« 
i'inititut  (année*  1S17  et  soivantes)  plusieurs 
mémoires  surdes  sujets  d'acoustique.  (Juectiaîre 
d'astronomie  mathématique  fut  créée  à  la  fiicultê 
des  sdencM  de  Paris,  en  1848, et  canliée  k 
M.  Csucb)  ;  mais ,  pat  le  fetlà  de  prélet  serment 
aii  nouveau  gouvernement,  en  1B53 ,  il  Tut  eon- 
aidéréct 


CAUCIELLO  (Pnoirai),!!! 
chapelle  rojal»  de  Ifa[ta  en  ITM,  vMa  la 


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CATJCIEUX)  -  CAURROY 


331 


France  «t  Ht  graver  à  LjoD ,  *ers  la  m^e  ^- 
qne  :  1°  Deni  (EUfrei  de  six  doM  pour  te  liolon  ; 
—  3>CiDq  qniDiettet  pour  Tlolaa  ou  Qfite;  — 
3°  Trois   symphonie»   détadiées,  k  grand  or- 

CAUDELL&  (Pbilifpk),  pianiste  et  com- 
podtear  Usé  t  Vienne  bd  comnieDunieiil  du 
<tJt-Deaiièiiie  siède,  reçut  de«  leçons  de  dé- 
menti Ior*qaece  maître  célèbre  Tisita  la  capitale 
d«  l'Antricbe,  en  ISOS.  En  1810  n  nt  un  TojBge 
en  Rusùe,  et  mourat  Jenne  dans  la  mime  annte. 
Jl  a  pDblié  i  Vienne  eDTÎron  dix  cenvres  de  tb- 
riationa  et  de  aonalea,  parmi  lesqaelleaon  remar- 
que imeeoiulepoar  piano  étalon  obligé,  <eaTTe 
neuflAme,  dam  le  atjlede  Beethoren. 

CAIILBHIS(Edh),  prttra  atUcbé  à  lap»- 
roiue  de  Sainl-Héry,  ï  Paria ,  v^cut  Teri  le  nti- 
)tea  du  dix-aeptième  titele.  Il  est  xuteor  d'un 
li're  intitulé  :  IHtHns  eenliquet  mit  en  ptairi' 
ehant,  aveevn  traité  det  tant  de  Viglise.  Parts, 
1857, in- lî, 

GAULER  Y  (Jbu(1,  maître  de  cliapeUe  de 
Catherine  de  Médicii,  lirait  k  BmxtUea,  en 
I&M.  Dea  ctiansous  de  sa  compoaition  se  troa- 
*eDt  dans  ooe  colleclion  rare  et  prédeuae  qui  a 
pour  titre  :  Jardin  miuteol  con(enon(  plu- 
slmtri  bellin  /leur*  de  diaruons,  dioiii») 
d'entre  Us  œvorei  fie  plvaievrt  anteim  ex- 
cellenU  en  l'art  de  mvsique,  ensemble  le 
blason  du  beau  et  laid  tetin.prapice  à  la  voix 
comme-auxltuIntmenU.  lepremier  livre.  Bu 
Anvers,  par  ffubert  Waelroni  «t  Jean  Laet 
(aans  date),  in-4*  obi.  Après  le  fronUspice Tient 
la  table  du  coatenn  de  ce  livre,  lequel  consiste 
eo  24cliaDson8deHaYericq,Crecqulllon,  Crespçl, 
Vaot,  dément  non  papa,  Baatan,  Petit  Jan  de 
Latre,  Cauleri  («ic),  0.  (Ollfier)  de  Latre,  Cbas- 
-  telain,  Bracquel,  Dambert,  Clément  Jenneqnin 
<  sic),  A.  Tubal,  Bart>ion ,  et  Le  Boi.  Le  second 
livre  de  ce  recneil  a  pour  titre  :  Jardin  «lu- 
sical,  contenait  phtsieius  NUm  flears  de 
chaïuoiu  spirituelles  à  gitatre  parties,  cotb- 
poi^e»  par  Malslre  Jean  Canlery,  malstre  de 
chapelle  de  la  Royne  de  France,  et  de  plw- 
sievn  autres  ejxeilents  atttheurs  en  l'art  de 
miutgue,  tani  propice  à  la  voix  cctnme  aux 
tTistrvmenlt.  Livre  second.  Bn  Anvers,  ches 
Hubert  Waelrant  et  Jean  LiMi  (sans  date), 
iD-4*obl.  sspitcea  Boni  dans  ce  titre,  doati3  de 
Canlerj  ;  les  antres  ont  pour  auteurs  Clément 
non  papa,  Waelrant,  Galli,  Crecquillon,  Kacbi, 
Maillart,  Bracquct  et  Tubal.  La  dédicace,  adressée 
à  vénérable  pire  en  Dieu  M.  Xidiel  de 
FranequevlUe,  a66^  de  S.  Albert  en  Catn- 
braf,par  Jean  Cavlerg  ton  hmnfile  cousin. 


est  datée  de  BrurettM,  ce  XVm  de  M ««' Iâ56. 
llpe  faut  pas  confondre  cellecolleclion  avec  une 
autre,  publiée  par  les  même»  éditeurs,  sans  date, 
et  qui  porte  nn  litre  à  pea  près  semblable  que 
ïoici  ;  Jardin  musical  contenant  plusieurs 
belles  fleurs  de  chansons  à  trots  parties,  choi- 
sies entre  les  œuvres  de  plusieurs  auteurs 
excellents  en  l'art  de  tnitsig\ie,  ensemble  le 
blason  du  beau  et  laid  tetin  propice  tant  à  la 
voix  comme  avx  instruments.  Le  premier 
livre.  Il  ne  s'y  trouve  aucune  pièce  de  Canler;. 
Les  auteurs  des  IB  morceaux  que  ce  recueil  con- 
tient sont  :  Petit  Jan,  Zaccheus,  Waelrant,  Jan 
Lojrs,  Saslon  et  Clément  non  papa.  H.Delin.ï  qui 
jedoisce  renseignement,  ne  sait  pas  s'il  y  aun 
second  livre.  Le  nom  de  Caulerajf, trouvé  par 
M.  de  Coussemaber  dans  un  recueil  de  pièces  ponr 
le  luth,  publié  ï  Louvain  par  Pierre  Plialèse, 
en  1SS2  et  1553,  sons  le  titre  de  Sortus  mu- 
sarum  (Voyez  Notice  sur  les  collections  mu- 
skales  de  la  bibllothique  de  Cambrai,  etc., 
p.  Ifl),  comme  cdui  de  l'auteur  d'une  chanaoti 
dont  Icapremiere  mots  eont  -.En  espérant,  ce  nom, 
dia-]e,  est  une  altération  de  celui  de  Caulerf, 
car  la  chanson.  En  espérant,  se  trouve  précisé- 
sons  ce  dernier  nom  dans  le  deuxième  livre 
du  Jardin  muslcid. 

CAOIROY  {  Fbauçou-Eustacbe  DU),  sieur 
de  Sahtt-Frémfn  ,  naqnit  i  Gerberoy,  prèa  de 
Beauvais,  m  mois  de  fïvrier  1549.  Il  était  le 
septième  enbnt  de  Clande  du  Canrroy,  docteur 
en  médecine.  Du  Caurroy  eut,  en  France,  la  ré- 
putation d'un  compositeur  habile,  et  même  il  fut 
appelé  Prince  des  professeurs  de  musique;  ce 
.qui  ne  proove  pas  d'ailleurs  qu'il  rot  le  nieillear 
musicien  de  son  temps;  car  ce  litre  fut  aussi  donné 
kPalesfrinaet  !i  Roland  de  Lassus,  qui  vivaient 
k  la  même  époque,  et  qoi  le  méritaient  bien  mieux 
que  lui.  Son  père  le  destinait  i  entrer  dans  l'ar- 
dre de  Malte ,  dont  son  fils  aîné  était  comman- 
deur; mais,  après  avoir  achevé  ses  éludes,  du 
Caurroy  s'adonna  à  la  musique,  et  y  acquit 
bientAt  tant  de  réputation  que  ses  parents  re- 
noucèrenti  leur  premier  dessein.  Il  entra  dans  les 
ordres,  devint  chanoine  de  la  Sainte-Chapelle  rt 
prieur  de  SaintAïoul  de  Provins.  Il  dit  dans  l'é- 
pi tre  dédicatoire  de  ses  Precet  eeclesiastiex , 
publiées  en  ie09,  qu'il  était  depuis  quarante  ans 
maître  de  musqué  de  la  chapelle  dee  rois  de 
France;  d'oâ  il  suit  qu'il  fut  reçu  dans  cette 
cKai^e  en  1568,  on  au  plue  tard  au  commen- 
cement de  15fl9 ,  et  conséquemmeni  qu'il  fui 
an  service  de  François  II,  de  Charles  IX,  de 
Henri  III,  et  de  Henri  IV.  Cependant  il  ne  prit 
que  le  titre  de  chantre  de  la  chapelle  de  mu- 


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322 


CAURROY   —  C4USSm 


ligue  da  roi  au  concour*  do  Paf  de  mu- 
sique i'È\ta>x,eD  I&75,  où  Ilobllnlle  prii  du 
cornel  d'argent  pour  la  composilioa  d'qne  chan- 
M>n  rraqçaJM.Au  concoun  de  t'année  suÎTatile, 
daiM  la  même  «ille,  le  prix  de  l'orgua  d'argent 
lui  rut  d^raé  pour  le  motet  Triàutarer  t(  ne' 
tcirem,  et  en  1&83 1!  gagna  le  luth  d'argent  pour 
la  chaoïon  qui  commençait  par  m«  mott  i  Beaux 
yewe.  Du  Canrroj  aanoD^ait  dana  la  même  pré- 
face qu'il  allait  patiller  plusieun  autres  ouTragea  ; 
maia  la  mort  le  sarprit  «Tant  qu'il  eût  eiteutd 
«on  dessein,  le  7  août  1609,  à  l'âge  d«  uiianla 
ans.  La  place  de  surioleadant  de  la  ma>iqu«  du 
roi  aTait  été  créée  pour  lui ,  en  1 699.  U  Tut  In- 
buroé  dans  l'égHie  des  Grands- Angnetini.  Son 
tombeau,  éleré  aux  frais  de  Hicolas  Formé,  ton 
soccessenr,  a  été  détruit  à  la  réiolutiofl  de  (7B9; 
Hillia  t'a  fait  gr«Ter  dans  son  Beeueil  det  a»- 
tiquitis  nalUmalei.  L'épilaplie  de  da  Caurroy, 
composée  par  le  cardinal  Duperron ,  son  pro- 
tecteur, se  tTDDTe  dans  fStiat  tur  la  mviiqm 
de  la  Bord*  (tome  111).  H  nous  re»^te  dececom- 
posiienr  :  i*  MUsa  pro  defvnctit  qvingue  vo- 
ewm,  aiilhare  Euttaehio  du  Caurroy,  régi» 
Capellx  tawieet  prxfeclo;  PariàU ,  ex  off- 
eîTUt  Pétri  Ballard;ia-[ol.  m.  llaeiemplairese 
trouTeklafiibliotlièque  impériale  de  Paris  (Vnt. 
i)i  le  bas  du  titre,  qai  prot»ablement  eonlenait  la 
date,  a  été  enlevé.  Jusqu'au  commeneeiMBt  da 
dii>tinlliime  siècle,  celte  messe  fut  lateole  qn'on 
cbantail  aux  (dnèques  des  rois  de  France,  i  Saint- 
Denis. — V  Frecet  eixleiiatUex  ad  nwnuro*  mw- 
«(cei  reffacfz,Uftsrj>HiiiiM,  àdnq  Toi(;  Paris, 
\f.a9.~3''PTeevmecelesiatUcarvm,lib.7;V»t^ 
leoD,  La-4o.  —V  Mélanges  de  faxtslqve,  eontê- 
iumtdesehaiuoiu,det  psavmes.detnoeltfPi-' 
ris,  laio,  io-i".  Bumey  a  eilrail  de  cet  ouTrageon 
noili  quatrevoix,  qu'il  a  publié  dus  le  troisième 
Tolume  de  son  bisloire  générale  de  la  tnusiqoe 
(p.  2SÛ).  —  i" Fattiattiu  à  trois, quatre,  cinq 
et  six  f  orties,  tic.;  Paria,  P.  Ballard,  telO,  in.4°. 
Ces  deux  dernier*  ouvrages  ont  iti  publiés  par 
les  soins  d'André  Pilart,  petil-aeieu  de  l'anteur. 
DuVerdier  {Bibl.  française  ditqoedu  Caor- 
ro^  BTalldéià  publié qaelquesœuTcescbeiAdriea 
Leroj,  en  ISS4;iuaisil  n'en  indique  pas  les  ti- 
tres. 11  dit  aussi  qoe  cet  auteur  avait  écrit  plu- 
sieors  ouvrages  Ihéoriqaes  sur  la  musique ,  qui 
n'étaient  point  encore  publiés  1  c«lLe  époque  :  il 
ne  parait  pas  qu'ils  l'aient  été  depuis  lors.  On  at- 
tribue k  du  CsDrrOT  lea  mélodies  des  airs  popu< 
laires  Charmante  Gabrielle  et  Vive  BenrilV; 
mais  il  n'est  pas  certain  qu'il  en  soit  l'auteur. 

CAOS  (SkLOHori  DE),  ingénieur  et  arcbilecle, 
naquil  dans  la  Normandie    vers  la  ilri  du   sel- 


(téme  siècle.  Ses  études  dans  les  maibéinatique* 
étant  lennioée»,  il  passa  en  Angleterre,  où  il  Ait 
atlaclié  lu  prince  de  Galles.  Il  se  rendit  Msuits 
en  Allemagne,  et  deyint  ingéaienr  de  l'élacteur 
de  BBTière.  Après  avcdr  passé  la  plus  grande 
partie  de  sa  vie  anpré*  de  ce  prince,  il  revint  en 
France  dïmouratTcrsieSO-Onadecetauleur-. 
r  Imtilution  karmoniipie,  Hvisé»  en  deux 
parties;  en  la  premîèrû  sont  no jutrée*  Us  pro- 
portions des  Intervalles  kannemiques,  et  en  la 
dettxième  les  compositions  d-'icellts;  Prucfori , 
1 6 1  S,  in-fol.  Jean  Gaspard  Tfost  indiqDe  use  pre- 
mière édition  decet  ODTragg,  HeidelbeniilAU, 
in-fol.  (Voy.  àusfiihrliehe  BesehrelbiMç  dea 
neum  Orgeboerks  ouf  der  AugvsluJnirg  ns 
W^ssenfeU,c'e»lr*-àmDeicripUenditalUéede 
l'orgue  neuf  du  eKdteau  d'Ajusté  à  Weiâseit- 
/èti,  p.7I,}  Jecraisqu*ileitdanararT«Br;nefi«B> 
dant  i'épttre  dddicaloira  à  la  i«ine  Anne  d'An^e- 
terre  cit  datée  de  Heidelbeqi,  le  iïB^len^»re 
1614.  ce  même  J.  G.Trost  avait  fait  une  tndoe- 
lion  allemande  de  l'oarrage  de  de  Caus  z-elle  est 
restée  nMnuserile.  La  première  partie  du  livre 
da  De  Caus  est  de  pea  d'intérêt  pour  l'art,  n'étant 
remplie  que  de  calcula  inr  les  proportions  des  in- 
tervatlesi  ladeniième,  relative  t U  crautiUiliiui 
dea  tons  et  au  contrepoint,  est  plu  utile,  qBOiqo* 
les  exemples  soient  en  général  mal  écrits.  —  3*  /«* 
roiWM  des  forets  mowanles  avec  diverse* 
machines  etplatlevr*  dessins  degrottn  et  fon- 
laMei,- Francfort,  1616,  in-foL,  réhupriné à  F»- 
lis,  en  1614,  in-Iol.  Le  troisième  Urre,  qui  trait« 
de  la  conslmclioD  des  wgues,  est  très- remarqua- 
ble pour  la  tempa  ob  il  fut  écrit.  On  a  use  tra- 
dnctien  atletnawle  de  tout  l'ouvrage,  soas  ce  ti- 
tre :  Feu  gewaltsamen  Bemeguafan,  fimAret- 
bvsig  etUcher  Matdiinenf  Francfort,  ISia,  in- 
M.etieio.iatol. 

CACSSÊ  (  Josira) ,  lils  de  J.-J.  Caoasé . 
maître  de  musique  de  la  collégiale  de  Sainl- 
PODS  (Hérault),  naquit  dana  cette  ville,  en  1774. 
Aprèa  avoir  fait  set  éludes  musicales  sons  U  di- 
rection de  son  iière,  il  tint  k  Patis,  oti  il  professa 
le  piano.  On  a  de  lui  :  l' Sonata  ponr  le  pbm» 
avec llùte  obligée,  onterel";  Paris,  lui.  — 
1'  Caprice  potsr  le  piano,  ceuvre  !•  ;  iUd.. 
1843.  —  3"  Sonates  faciles  pour  le  piano,  op.  3*; 
ibid.  —  t*  SéréMde  |ioiir  piano ,  violon  et  vio- 
loncelle; Parli.— S*  Plosienrs  pols-ponrrM,  n»- 
deaux,  valses,  etc.,  poor  piano  seul. 

CAUSSIN  (  AanoLD) ,  on  CmuM  (  Aroool ), 
futeobnt  decliceurà  ta  caUiddralede  Cambrai, 
vers  I&IO,  d'après  une  signature  qui  se  Iroove 
sur  le  nwnaserit  n*  a  in-lbrM  de  la  bibltotbèque 
de  cette  ville,  et  que  M.  de  Coossemaker  a  tait 


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CAUSSW  —  CAV  AILLÉ 


S2S 


connaîtra  |  fioHce  mr  les  coUectUm*  mjuicalei 
ds  la  bibUothigw  4«  Cambrai,  p.  40}.  PIdb 
tard  ,  Ciinain  acquit  de  la  répulitiOD  eomine 
compotiteur  ;  car  il  est  nn  des  mnsideDS  dont 
Jscqnes  Modernsde  Plngaenlo  B  mis  les  œuvres 
i  rootrittulioD  ponr  fornier  sa  eollectioB  inlUn- 
lée  Molettl  del  Flore.  On  trouve  en  effet  dsn» 
lelroUiàmeliTredeierecneiliïoiiiile  simple  lilre 
de  TerliUM  Uber  eum  qitaîMof  vociliv* ,  Im- 
pretnmt  LugdwU  per  Jacobvm  Modermtm  de 
Pingvento,  awa  Dominl  If.  D.  XXXIX,  gf . 
JD-4«  obi.,  des  motets  de  Cansïia  lEmould), 
iTec  d'antres  de  P.  Colin ,  P.  de  la  Firge ,  Ro- 
bert Maich,  LnpDi,  G.  Coite,  Hugo  de  la  Chap- 
peMe,  Benediclns,  Lanreiu  Lallemant,  Jaa  du 
Bojs,  Claudin,  Jo.  Prefan,  Ludoticos  [tartnjs, 
Jacob  Huteme,  Horel,  N.  Benoit,  Mortera, 
Lupi  et  Morales.  Le  cinquième  livre  contient 
aussi  un  motet  ï  S  volt  de  Caussin;  il  ■  pour 
titre  :  Qytintu*  Uber  Mottelontm  juinTue  et 
lex  roeum.  Opéra  et  tolereia  Jaeobi  UodenU 
(  altos  dieti  Grand  Jacqnti  )  fn  vnuin  coaeto- 
Tjtm.  Imprasum  LvgdaiU  per  Jacobifin  ito^. 
derimm,  1543,  gr.  in-4'  obi. 

CAÏÎX  DE  CAPPEVALtGiLLES  MOST- 
DEBERT),  né  au  diocèse  de  Rouen,  au  coramen- 
cement  dn  dix-huilièaie  siècle,  entra  an  service 
de  l'Électeur  Palatin ,  el  flt  imprimer  quelques- 
nos  de  ses  ouvrages  k  Manheim.  Ou  a  de  lui  : 
Apologie  d7i  goût  françaU  relativemeta  à 
l'Opéra,  avec  le»  diteows  apologétiques ,  et 
les  adieux  aux  Bouffon»,  poème;  Parla,  I7M, 
ln-S°.  C'est  une  rapsodie  dirigée  contre  J.-J. 
Rousseau,  i  l'oecaslon  de  sa  Lettre  sur  la  mu- 
si^pte  française.  On  n'y  trouve  aucune  espèce 
de  mérite.  On  t  ansai  de  Canx  de  Cappeval  un 
poâne  très-médiocre  endnq  on  six  mille  vers, 
intitulé  le  Pantatte;  Paris,  Plssot,  17SI,  in- 
13.  Il  7  paue  en  revue  les  poiies,  tes  oralenrs, 
les  historiens,  les  musiciens,  les  ctiinleurs  et  les 
danseurs  de  l'Opéra.  Cequ'onade  meilleur  dece 
lilt^rateur  médiocre  est  une  traduction  latine  de 
la  Beariade.  Caut  de  Cappeval  est  nmrt  i 
Manlieiin,<n  177t. 

CA VACCIO  { JuM),  en  latin  Cavalius,  né 
i  Bergame ,  vers  ISU),  Cul  d'alMrd  chanteur  au 
service  de  la  eonr  de  Bavière;  il  alla  ensuite  ï 
Rome,  puis  à  Venise,  et  reviut  enflu  dans  sa  pa- 
trie ,  ob  il  fut  nommé  mettre  de  chapelle  de  la 
cathédrale.  Après  avoir  occupé  ce  poste  pen- 
dant Tingt-Irois  ans,  il  fut  appelé  i  Sainle-Marle- 
majeure,  comme  maître  dechapelle  et  j  resta  jus- 
qu'à sa  mort,  arrivée  le  1 1  aoAt  Iflifl .  On  Iroiive 
son  épitaphe  dans  le  Lerikon  de  Wattlier.  On 
■  imprimé  de  la  eompoulion  de  Cavaecio  les  ou- 


vrages dont  vofei  les  titres  :  1'  Magnificat  om- 
nftmum,' Venise,  lïSi.  La  seconde  partie  parut 
eu  1&87.  —  I*  Madrigall  a  a,  lib.  i;  Venise, 
1U3.  —  S"  Mutlea  a  à  da  sonare,ii.,  1S8&. 
—  t°  Dtalogo  à  7  nel  lib.  i  de  MadrigaU  di 
Claudio  da  Correggia  ;  Milan,  1 9BS.  —  b'  Ma- 
drigaU a  5,  lib.  3;  Venise,  i5S9.  —  e<>  Salmi 
di  compieta  con  le  anlifone  delta  Tergtne,  et 
ifalsi  bordaniiiSi'Venise,  1591.  — 7<>  Salmi 
a  elTigue per  lutta  vespri  deW  armo,  eon  al- 
evni  kinni ,  motettl ,  e  falsl  tiordoat  accomo- 
dati  ancora  a cr>d  (fl  donne;  Venise,  lasi. — 
i'Madrigali  a  S,  lib.  4;  Venise,  lâS4.  —  9" 
Soimi  aS;VwtiK!,li9t.—  16' MadrigtUta 
5,  lib.  S;  Venise,  lias.  —  1  |o  CaniotU  franeeM 
aqaattro;  Venise,  1597.  —  12°  Canzcnette  a 
tre;  Venise,  159S.  —  13"  MadrigaU  a  i,  lib. 
S;  Venise,  1599.  —  140  Messe  per  idefonit  a 
quattro  e  cinque,  eon  Motetti;  Milan,  1611. 
Bergameno  a  inséré  quelques  pièces  de  Cavaecio 
dans  sou  Pamastus  mtuieus  Ferdinand»^ 
1-5  ffocum;  Venise,  16l5.  Cavacdo  fui  un  des 
composileurs  qui  contribuèrent  ï  la  rormation 
d'une  collection  de  psaumes,  imprlntée  en  laOl, 
el  qui  fui  dédiée  i  Jean  Plerluigl  de  Patestrina. 

CAVAILLÉ  (JosEPB),  religieux  de  l'ordre 
des  Dominicains ,  i  Toulouse,  dans  ta  première 
moitié  du  dix-huitième  siècle,  a  conetruiten  so- 
ciélé  avec  le  frère  Isuard  (  t>o|r .  ce  nom  ),  dn  même 
ordre,  plusieurs  orgues  parmi  lesquels  on  re- 
marque celui  de^Saint-Plerre  de  Tooloase. 

CA  VAILLE  (Jeàei-Piebhi),  neveu  do  pré- 
cédent, naquit  A  Gaillac  (  Tarn  )  len  1T40.  Âtre 
de  BDu  oncle  dans  l'art  du  facteur  d'orgues ,  il 
débuta  en  1740,  par  celui  de  la  Real,  \  Perpi- 
gnan; puis  il  passa  en  Espagne  en  l703,elcoDS- 
truiait  l'orgue  de  l'église  Sainte- Catherine,  k  Bar- 
celone. Après  huit  années  de  séjour  dana  cette 
ville,  ob  il  s'était  marid ,  il  retourna  i.  Toulouse 
en  1770.  Plusieurs  orgues  furent  Tailes  ou  réparées 
par  lui  vers  cette  époque  :  le  plus  remarquable 
fiit  celui  de  MotU-RéaX,  qntl  acheva  en  17l(, 
avec  squ  nia  Dominique- HTacintbe.  Les  évé- 
nements de  la  révolution  de  1789  déterarinèrenl 
Jean-Pierre  Cavaillé  à  aller  re{oindre  son  flis, 
qui  se  trouvait  alors  en  Espagne ,  et  à  sa  fixer  it 
Barcelone,  où  11  étall  connu.  H  y  termina  sa 
carrière,  vers  1BI5. 

CAVAILLÉ-COL  (DovmQUB-HTicnrrai), . 
nisde  Jean-Pierre,  est  né  è  Toulouse,  en  1771. 
Après  avoir  appris  la  Facture  des  orgues  dans  les 
ateliers  de  son  père, il  passa  en  Espagne,  en 
178B,  et, quoiqu'une fOtSgé  qnededix-sept  auH, 
on  lui  confla  la  i^paratloo  de  forgne  de  Pui> 
cerda,  et  la  conslruction  de  celui  de  Pé^ise  col- 


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»4 


CAVAILLÉ  —  CAVALIERE 


Uglalc  de  cette,  fille.  Le  succès  qu'if  obtint  (lins 
CM  entrepriBei  loi  fit  donner  celle  de  phntenn 
gnnde*  orgaes  h  Barcelooe,  k  \»  cathMrele  da 
Vieb ,  et  dsn»  ptu^enn  abbaje*  de  la  Catalogne 
et  de  la  Kntm.  De  retoar  en  Fruue  dans 
l'année  1S06 ,  Il  a'élaUît  k  Montpellier,  od  H 
était  appelé  pour  la  réparation  de  l'orgne  de 
Sa[nt-Pierre.  Deux  ans  après,  il  fit  l'orgue  dea 
Cordeliera  de  Beaucaire  et  ee  maria  dani  celte 
TilJB ,  puis  il  retourna  à  Moalpellier.  En  IBIS  il 
alla  s'établir  de  noiireau  en  Espagne  avec  aa  fa- 
mille,  pour  ;  terminer  lea  ouvrages  commencéa 
par  aoD  père,  particulièrement  dans  la  Cala- 
logne.  Aprèa  yavolrpauj  six  annéea.  Il  rentra 
définJlWement  dans  sa  patrie,  où  il  a'occopa  de 
qudques  réparations  d'orgae*  k  Nîmes  et  dans 
d'antres  Tilles  dn  midi  de  la  France.  En  1824  il 
conatnrisfl  l'oiine  de  Saint-Michel  k  Caillac ,  et 
bit  secoadé  dans  aea  travaux  par  ses  deux  fils, 
Tinceat  et  AritUde.  Ses  dernières  années  se  sont 
tconlées  près  de  ce  dernier,  à  ParlE. 

CA VAILLE  (AatmDB),  fils  de  Dominique- 
H^acintbe  Cavaillé-Ccd,  est  né  k  Hontpellier  le 
3  (éTrier  ISII.  Quoique  jeone  encore ,  aea  tra- 
Tan  lui  ont  acquis  une  grande  et  juite  célé- 
brité, flève  de  son  père,  tl  fit  k  l'ige  de  ouïe 
ans  set  premier  travaux  dans  la  réparation  de 
l'orgue  de  Nîmes.  En  1S29  scn  père  Hnstalla  k 
Lérida ,  en  Espagne,  pour  j  terminer  la  répara- 
tion de  t'argge  de  la  cathédrale,  et  lui  teul  en  eut 
la  direction.  Au  mois  de  mai  iS3l  ,  il  alla  re- 
joindre sa  Tsmille  k  TouIodm.  Ce  fut  k  cette 
époque  que,  n'ayant  aucun  grand  travail  k  di- 
riger, Il  s'occupa  de  la  cooatniction  de  plusieurs 
.  orgoea  de  chambre ,  ainai  qne  d'an  orgue  ei  ' 
preaiif  sans  taTanx,de  l'espèce  appelé  karmo- 
niwn,  et  dont  le  pKj/Aanttmica  avait  roomi 
le  modèle.  LlaatrumentdeCaVailié  recul  le  nom 
de,ponUIoFirtie(lnitrDment  k  nuances  Tarifes). 
An  mois  de  septembre  1 S33 ,  l'artiste  se  rendit  k 
Paris ,  n'ayant  d'autre  dessein  que  da  prendre 
coKnaisaance  de*  progrès  qui  avaient  été  faits 
dama  la  facture  dee  or^nes  ;  mais  précisément  à 
cette  époqne  nn  concours  fut  ouvert  pour  ta 
constraeUoD  d'an  gnud  orgue  k  l'élise  rojale 
de  Saint-Denis.  £n  deux  jours  Cavaillé  eut  tracé 
le  plan  qu'il  avait  conçu.  Les  explications  qu'il 
en  donna  k  la  commission  chargée  da  juger  le 
,ctMicoura  lui  firent  adjuger  l'entreprise.  Dès  ce 
moment  la  direction  des  ateliers  de  son  père, 
transporléa  k  Paris,  lui  fnt  confiée.  Pendant  que 
les  IravaoK  nécessaires  se  faisaient  dans  la  partie 
de  l'églisaob  l'orgoe  devait  Être  placé,  HM.  Ca- 
vaillé constmisirent  l'orgue  de  l'église  Hotre- 
Dane.  de  Loretta,  celui  dn  Panthéon,  et  sur- 


I  t«at  celui  de  la  Madeldne ,  composé  de  it  ïenx , 
1  quatre  claviers  k  la  main ,  et  nn  clavier  de  pé- 
I  dalesde  deitt  octaves,  avec  14  pédales  de  Mm- 
!  binaIsanspouraccovpleretcondiiaeTlesjeDi.ee 
denier  inslniment  est  considéré  comnM  on  de* 
(dus  beaux  qui  existent  en  Europe,  qnoiqa^l  y 
en  ail  de  plus  grands  et  qu'on  n'y  tronre  qo'un 
seol  registre  incomplet  de  31  pieds.  A  l'égard  de 
l'orgoe  magnifique  de  Saint-Denis  ,  a  est  com- 
posé de  6e  registre* ,  quatre  claviers  k  la  nom , 
un  clavier  de  pédales  de  denx  octaves,  et  neof 
pédales  de  cambinaisons  pour  raccauplaneotdtf 
daviera  et  des  registrea.  On  y  trouve  parmi  la 
jeax  de  fonds  deux  31  pieds,  six  is  pfeds  el 
huit  B  pieds.  Postérieurement,  H.  Aristide  Ca- 
vaillé a  eoDstnit  le  grand  orgue  de  l'élise  Baiai- 
Tincenl  de  Paul ,  oovrage  pins  parfait  aieon 
aous  le  rapport  de  l'hannonle  dea  Jeux,  mais  qui 
ne  produit  pas  tout  son  effet,  k  canae  de  h 
mauvaise  lonceptioa  acoustique  de  Tt^se  «1 
de  remplaceoKDt  de  l'instrument.  Les  instra- 
meols  de  eel  artiste  se  fout  remarquer  par  la 
perfection  dii  tntcaoiame  et  le  fin:  des  détdla. 
M.  Aristide  CavaUlA  a  introduit  de  grands  per- 
fecllonnements  dans  la  conatroetton  des  oignes, 
et  quoiqu'on  ait  employé  avant  loi  les  jettx  oc- 
lavianla  et  les  soanierles  à  diverses  preaaioM 
pour  les  différentes  parties  d'un  grand  oifne,  il 
a,  par  la  réunion  de  ces  deux  systèmes  et  par 
les  modifications  qu'il  y  a  introdnites,  agrandi  le 
domaine  de  la  facture  et  donné  une  directiwi 
nouvelle  k  cet  art. 

CAVALERY  (ÉnnnrB),  lltitisle  k  Paris, 
vers  le  milieu  du  dix-lmilième  siècle,  a  Ut  gra- 
ver nn  livre  de  SonaUs  à /Itt»  tevle  ;  Paris, 
174e,  in-4',  obi. 

CAVALIERE  od  CATALIERI  (E^ruo 
DEL),  gentilhomme  romain,  né  vers  1550,  vé- 
cat  langtempa  k  Rome,  et  fut  ensuite  appelé  k 
la  cour  de  Toscani^  oti  le  grand-duc  Ferdinand 
de  Hédicia  lui  confia  la  place  d'inspecteur  géné- 
ral des  arts  et  des  artistea.  Doué  par  la  nature 
d'un  génie  élevé  pour  la  musiqqe,  il  se  livra  dès 
son  enfonce  k  l'étude  de  cet  art  et  j  actinit 
bientûldes  c«nnaiasancet  étendues,  non-wute- 
ment  dans  le  contrepoint,  mais  ausaf  dans  le 
chant  et  dans  la  musique  instrumentale.  Jasqo't 
l'époque  où  11  commença  k  écrire,  la  mnsiqae 
n'était  point  aortie  des  r^les  rigoùreusea  do 
style  ecclésiastique  appelé  ttlle  ottervato;  1m 
madrigaux  qn'on  chantait  k  table  et  dans  l«a  sa- 
lons étalent  écrits  en  contrepcdnt  fugué.  Emi- 
lio  del  Cavalière,  perwadé  qu'il  était  possible 
de  trouver  une  musique  plus  l^ère,  plus  expres- 
sive et  plus  analogue  au  aeni  de  la  poésie,  tonna 


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tateMf  taeaUé*  TWI  la  r«cfa«n:h«  de  w genre 
DNfMii  qqll  M  MnUit  !■  force  de  criv.  Gal- 
tali  («oy.  ce  aan)  dom apprend,  dut  I*  pii- 
IMe  d'^  dH  antragH  de  CnaUefe,  que  ci 
mllra  dtatlagut  éeriTit  d'abord  dea  madrigavi, 
4Mt  il  dte  k  quatre-Tingt-iixIène  i  afx  foix 
■qr  lea  parolec  :  O  SIgaor  imJo  »  vero.  On  y 
Toii  BDMi  qvB  C>T»iiera  cmnpma  U  nuiique  de 
lapande  comédie  qui  (dt  rapréaentte  en  IbBS 
pour  let  Doce*  de  U  giude  dudieiae  de  Toc- 
cane.  Sea  LriTanx  eurent  d'iboril  puur  o^t  de 
perteetiiMUier  l'art  dn  ctaant.  S'il  n'est  pM  i'ia- 
farteur  de  quelfluea  aerémeib  dont  im  a  fait 
■aagedeoicet  art.et  dont  il  reila  wcare  quel- 
que ebeta  dana  no*  écolea.  Il  eat  du  moiDa  le 
pmnler  qui  en  ait  Uiait  àea  Iraeea  dus  aei  oa- 
Tragesi  CM  agrénieata  tlaienl  le  ^roppo/o  (grap- 
ptllo),  le  ttiUe,  la  vuHtaehina  et  1b  ttmbato. 
Aleundre  GuidotU,  de  Bologne,  qui,  aprin  la 
■MHt de  Cavalière,  a pubiU,  en  leoo,  ledrame 
maaical  de  ce  CMnpoallear  iatitulé  la  Map- 
frttmiatimu  di  oMlma  a  41  eorpo,  ■  doué 
dana  l'a*ertiaaeaient  de  cet  oovrage  une  indi- 
calion  de  cec  oraecnenta  dont  lea  aigne*  ont  M 
emplojie  par  CaTaliere,  arec  leur  Iraduotioo 
Dotie;  cette 
eat  1*  plua 

CaïaUere  lut  aoaal  tin  dea  pieulera  Enualdens 
qui  Imaginireot  de  Joindre  l'accompagnetneat 
dea  iMlnmenh  va.  Toii,  dob  pour  jouer  eaac- 
iMBeni  la  méatea  ciiocea  qu'eilea  diantaienl, 
oomine  cela  l'itait  pratiqua  jusqu'à  lui,  niaia 
poar  ftirn  nn  accompagnement  de  taatalale  im- 
proriaé,  de  ta  même  manière  que  le*  chaalenra 
de  la  chapelle  pontificale  exteutaient  le  plain- 
cliaDtt  plntieura  parties;  ce  qu'on  appeJailCMi- 
(rappvnto  aUa  natte.  On  trouTe  aussi  daat 
le  drame  dont  il  vlenl  d'Stre  parlé  la  preuie 
qneCaTsIiere  fnt  un  des  pcemiws  musiciens  qui 
imagintoat  d'écrire  une  iMsae  ioslmmentaie  àV- 
féiàite  de  ia  liasse  localc,  lui  dooairent  le  nom 
de  baiu  cMittiHW,  et  l'accompagoÈrent  de  cblt- 
free  et  de  «igné*  destinés  ï  guider  lea  instnimen- 
tielea  dans  les  accompsgDEmenta  tmproTiaAe 
qolls  eitoilaicnt.  La  démansttatiou  de  ce  foit 
eii*te  dans  les  instmclions  que  GuidolU  a  mites 
dans  l'âdition  du  drame  la  Rappresealaiione  di 
anima  e  dl  eorpo,  sur  le  signification  des  si- 
gnet dnot  ileit  question. /numerijricmltjiofH 
to^ra  le  note  iel  bauo  eonUnuato  per  suo- 
nara,  dit-il ,  sl^^aiw  le  cotuonoiue  t  le 
diuonante  di  1^  numéro ,  corne  il  3  Una, 
il 4  qitarta,  e  eoA  di  mono  (nmono,  etc. 
Les  idées  de  CaTsirere  rar  l'appllcatioD  de  la 
musique  k  l'expression  de  la  potaic,  el  tui  le 

H06L   mUT.    BU  ■USKian*.  —  T,  II. 


Jnlei  Caccini,  son 
I  compatriole,  Jean  Bardi ,  comte  de  Ternio,  Vin- 
I  cent  GaiiWe,  Jacqnaa  Pari ,  Jacqirn  Conl  et  Oe- 
.  lave  Biuiceiai',  qui  Malenl  sea  amia  et  qui  lai- 
,  saicDt  l'omemnit  de  la  cour  de  FerdlMod  de 
I  Médida.  EoOn  il  fil  (epréaanter  en  1690  M  Sa- 
i  ttn  (le  Satjre) ,  deTint  le  grud-duc  et  »a 
I  COUT,    C'était  le  premier  easai  de  ca  genre  de 

compoaitionj  le  tuecèi  en  fut  complet.  Dana  ' 
I  la  mAme  année  il  donna  la  Ditpertaione  de 
FOene  (ie  Déeeapofa-  de  Phlltae]  derut  une 
laaeabMa  particaliCn.  Mji  cet  ourrage  mon- 
trait un  progris  scntiUe  dans  la  TunrM  du  réci- 
tatit  mo*nr<  qui  es  Malt  la  partie  principale. 
En  1599  Catalitte  Ht  exécuter  derant  les  cardi- 
naux de  Monte  el  Mont'  Alto,  et  derant  l'arclii- 
dnc  Ferdinand,  11  Glwoco  .délia  eieca,  autre 
dranw  niotieal  qui  Tut  reçu  aTsc  les  pins  yUà 
applaudiaiementt.  EnHn  le  dernier  ouvrage  de 
CaTaliere,  inlitnM  ta  Rappretontatton»  di 
latitaa  e  di  eorpo,  Tul  exécuté  tolenneileuient  ji 
Rome,  dans  l'oraloire  de  Sainte-Marie  (n  Yatii- 
eella.m  moisdefétrier  1600;  mais  i  oMle  épo- 
que l'auteur  de  tant  de  clioaes  Ingénieuse*  nM»- 
tait  pins,  La  poéde  de  cet  qnatre  dreme*  aTsft 
été  composée  par  Laura  Gnidlcdoni ,  de  la  mai  - 
son  de  Lucctwtiai,  dame  noble  et  tpiriluelle  de 
la  (ille  de  Lucqoet.  Ce  âemiec  ouvrage  M  le 
teul  de  Cavalière  qu'on  a  imprimé.  Cent  une 
compoailian  originale  et  qui  pronve  que  ton  au- 
teur pos«édafl  une  grande  rore«  de  ooneeptimi. 
Toutefbi*  îl'oe  Taut  paa  croire  que  cet  homme 
de  génie  ail  eu  le  pressentiment  de  la  tonalité 
modene,  dini  laquelle  se  trooTe  le  principe  de 
l'accent  dramatique.  Il  est  éiidenl,  par  ce  qu'il 
nous  a  laissé ,  qu'il  sentait  le  beuiin  de  la  mo- 
dulation pour  ia  transformatioB  de  la  mualqae,  ù 
laquelle  il  s'était  Toué;  miis  l'harmimie,  qui  seule 
peut  la  réaliser,  lui  élait  InMnaue.  De  là  vient 
qu'ai  pateant  d'un  toa  h  on  autre,  il  tombe  tou- 
jours dan*  les  fausses  relations.  Ainsi  l'on  tnMJve 
partout  dana  la  SappreteiUialoite  di  aititta  e 
di  eorpo  ce*  succe*iioiH  bamuniquee  t 


>y  Google 


■  330 


CAVALIERE  —  CAVALU 


Les  diteura  de  crtooingi  unt  bien  riijib- 
Bk<a  et  v«<deiic^  :  .idam  le  (Tilime  de  leur 
rbjUinie.  apptrileiit  tu  chut  d'esMinble  pop«- 
hire  de  tempa  «oUrieura ,  tels  que  le«  froltolM 
de  VenJH  et  lei  TilliMllei  nipoliltiae*.  Eafii 
le*  tnAlodlei  ne  sont  m  général  que  àa  récita- 
tif attauri  :  l'air,  proprement  dit,  n'ciMe  pu 
dam  rouTTige;  mai»  le  rteitatit  n'ai  est  pu 
moins  une  création  trta-lm  portante  1  liqnëtle 
'  Cavalière  a  des  droits  su  moin*  égaux  à  cent 
de  Jacqiiei  Péri  et  de  Csccini.  Un  uni  endroit 
de  It  partition  iniliqne  un  peu  la  forme  de  l'air  ; 
«'est  ce  chant  Je  l'inlelligence  (FIMeUetto)  : 


1F,»--F^ 

^^^?^ 

1                    O-pil 

cor   iiDoii 

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Lij.iVir:Tj.| 

[     1        1    J  'l 

NeMuniTlol 

•tarin  pe  - 

■K    Quln-di 

bl^^i-' 

^é^B 

p  r 

CAVALIËRI  (GiiOLAao),  prêtre  de  la  con- 
grégation armépienne,  au  monaitire  de  Saint- 
Dsmlen,  i  HOB forte  (EMémont},  naquit  tcts  la  Bn 
du  uiiitaK  aiècle.  Il  fut  compétiteur  etUmable 
etorganlstelutiile.  OnsioiprimédesBcomposi- 
lion  :  1*  tiopa  vutamorfote  a  quattro,  Ub.  1; 


Milan,  leoo.—r  HoparattamorfoM  a&,  M.  1, 
eon  jxtrtitwa;  Ulan,  1M>6.  —  3°  Aona  «•- 
lanorfoieai,  Ub.  3,  eoi  bimo prineipale pa 
l'organe;  Milan,  teio.—  4'  MadrtgaU  di  di- 
verti aeeomedaU  per  toncerti  ipiritiHili  eut 
partitvra;  LouTtin,  Plialèse,  IBie. 

CAVALIERI  (BoBamncm),  ké  à  Uilao, 
en  lias,  entra  [ort  jeune  cha  les-  jévùles.  il 
étudia  le*  otttlténialiqiies  aoni  la  dirselka  de 
Galilée,  et  dsTint  prolesieor  da  cetta  aeienee  1 
l'naiiersité  de  Bologne,  en  1610.  Il  Dioarut  de 
Isgonllc,  en  1647.  An  ooiDlKedeaoDTTagesqall 
a  publiés,  il  s'oi  trouve  un  qui  a  pour  titra  ; 
CetUurMdivari  problemiper  dltnoitrarefuu 
elafactlilii  de*  logarttmi  tteUagrtomoniea, 
oâlronomia,  geoçra/ia,  etc.;  toceandoA  amche 
qaekke  coia  deUa  macanica,  arte  miiiiare  e 
musica;  Bologne,  1639,  ln-11. 

CAVAIXl  (  Pimac^iuçoia),  composteur 
célibre  et  l'un  Aa  artidea  lee  (dos  éminentu 
du  dit-eepliénMsiide,  naqnilà  Crena,d«iu 
l'Ëlat  de  Venise,  en  iSS9  on  1600  (1).  Son 
non  de  ramillo  était  CaMlt-amni ,  M  aoa 
père  était  nu  maître  de  chapelle  de  ce  lom 
(tiojF.  CaiETTi-BBOni)'  Le  Dom  do  CavalU  ini 
M  donné  de  criui  de  sob  protecteur,  noble  vé- 
nitien, Friiéric  CavalU,  qui,  ajant  été  goi- 
Taroeurde  Cr«ma  petutaot  on  certain  nombre 
d'annéa,  retourna  en  Venise  en  teie,  etj  «»- 
duislt  le  jeune  CaletU,  dont  les  dispositions' poor 
l'ait  musical  aiaient  eidté  son  intértt.  Logé 
dans  le  palais  de  son  noble  méc^e,  rtï  l'aM 
de  tout  soin  pour  «on  eiiitence,  Caralli  put  le 
livrer  en  liberté  aui  étides  qui  devaiest  déve- 
lopper son  talent.  Admis,  le  IB  février  1817,  «miM 
diantear  k  la  cliapelle  de  S.-Man^  aui  appoiO' 
temenla  de  bO  ducats,  il  eut  la  bonne  fotlnne  de 
M  trouver  «ous  la  discipline  de  Claude  Hon- 
leverde,  alors  maître  de  celte  célèbre  cliapdle. 
On  voit  dans  les  registres  de  celte  église  qee 
Cavalli  T  entn  alors  bods  le  nom  de  PittTo- 
Franeaeo  Brvni  Cremateo  (de  CrenaJ>  Le 
1"  février  iSiS  il  j  eut  nn  nouvel  aiga- 
gement  comme  t<nor,'kvec  le  mota  ds  Fram- 
ccKo  Calello,  et  ce  fut  encore  sous  le  mtmt 
nom  qae  te*  appointemeni*  furent  portés  t  100 
ducata,  le  1"  Janvier  1S3!>.  La  plac«  d'orgaBisIe 
du  racond  orgue  de  la  même  cbapdl*  étiBl  de- 
vaine  Tscanle  par  la  mort  de  Piairo  Beili,  nn 
coucodrs  fut  onvert  pour  la  nomination  de  noa 
(Cavalli*'}  présenta. Ses concnimli. 


>y  G  oog  Le 


hommetdeUlciit,  étaient  HieolatFotUe,  Notait 
MoitferTalû  el  Jaequei  Arrigoni.  Lm  juiet 
du  ouiconr*  prononctrent  en  birar  de  CaTïlll, 
qui  fut  inicrit,  la  11  jinTier  tS40,  sous  le  nom 
de  FraiKoco  CaUlU  delto  CavalUJ  Par  dHTé- 
rentes  augmentation»,  >on  ealtire  Fut  porU  jua- 
qu'à  100  ducali,  nomme  considérthle  pour  cette 
époque.  Maximilicu  Heii,  arnaniiite  du  premier 
«rgoe,  i'étaut  retiré,  le  18  décembre  1604,  pour 
entrer  au  «ertice.tie  ta  cour  de  Bavitre,  CiTalli 
lai  HccMa  la  It  >antKr  1065.  Enfiu,  le  10  ao- 
vembre  166B ,  il  Tut  appeli!  t  la  place  de  mtilra 
de  la  diBpells  ducale.  Partenn  k  celte  liaule 
pontiou,  ce  digne  artiste  en  jouit  juBgu'k  sa  mort, 
qui  UTiTale  14  janner  1070. 

CaTsIli  Eommença  k  écrire  pour  ia  tliéilre  en 
1637,  époque  o4i  l'Opéra  fut  établi  ponr  le  pu- 
blie t  TeniH,  el  aon  activité  productries  ae  sou- 
tint dans  cette  carrière  pendant  trentu-deoi  en-, 
néei.  Tenlae  eut  oi  p«u  de  leiups  platlears  tet- 
nes  l;r)qiies  oii  l'on  ehanlait  en  eottcunvice 
les  dramea  ta  ma^ue,  et  l'on  y  comptait  k  la 
foîa  lea  théUrea  de  Salot-Jean  et  Eaiul-Paul,  de 
Salot-CaseiaM,  de  Saint-Moise,  de  Saiul-Apot- 
lioatre.  et  d«  Salnl-SauTeur;  or  it  anivs  que 
Catalli  écrivit  dans  une  seule  année,  pour  ces 
différents  thétlrea,  deux,  trola,  et  ]u>qu't  cinq 
ooTreigei.  Le  cardiual  Hsiaria  t'appela  k  Paris , 
à  l'occasian  du  marla^  de  Louis  XIV,  et  son 
«péra  de  Xerxèt  fut  représenté  le  91  noTenbre 
IMO  dans  la  hante  galerie  du  Loufre;  n^  cet 
onvrage  n'eut  point  de  succès,  soit  que  la  lan- 
gue ttalienm  ne  fût  eoanae  que  de  peu  de  per- 
aoaoee,  si^  que  Is  coor  Rtt  Irop  ignorante  es 
musique  pour  godier  les  beauté*  de  celte  oom- 
position.  A  la  fin  de  1660,  CataTIl  cessa  d'écrire 
pour  la  seine;  maison  sait  qa'il  cultltait  encore 
la  musique  en  1B71,  époque  oCi  Jetn-Pbilippe 
KtJeger  le  vit  t  Venise  el  prll  de  lui  dea  leçons 
de  composition.  Planelli  dit  {dttV  Optra  i% 
miuUa,  sect.  m,  c.  3]  que  Catalti  fut  le  pre- 
nder  qnl  totroduisit  des  olrt  dani  lea  opéras  ; 
qne  ce  Ait  dan*  le  Gianme  qu'il  en  fit  l'etsai , 
et  qa'sTant  lui  là  mniiqiie  tl)éllr*le  eoniistait 
sinpIeaiMl  en  nn  récitatif  grave  dont  lea  insttu- 
■nenls  ne  )oaaleat  que  les  ritouroelle*.  Je  ferai 
voir  dans  la  BoUce  de  Moateverde  que  ce»  a«- 
settloiis  manquent  d'exactitude;  mais  Cavaili 
D'en  a  pas  moins  le  mértle  d'avoir  donné  t  ses 
air*  des  bnnes  plus  éli<gantes,  plus  soignées  dans 
le*  détails,  ploa  riciies  d'harmonie,  de  roodula- 
tioDs  et  d'Inslmmentation,  que  n'en  opt  cenx  de 
set  prédéeesseuTs  et  même  de  ses  contemporains. 
L'air  de  la  IHdmi»,  qne  J'ai  bit  entendre  dans 
un  de  mes  Coneerti  httlorlqutt,  est  particn- 


337 

(euvre  parfaHu  an  p<nnt  de  vw 
de  la  Mélodie  et  de  l'eipression  des  paroles  : 
AlexaodTe  Scsrialli  n'a  rien  bit  de  plu*  beau  en 
ce  genre.  Un  antre  air  do  la  Somilda,  cbaalé 
dans  OD  aatre  concert  du  même  genre  par  W 
DoruB,  etcelui  de  Xerxit,  qui  fut  dit  adminUe- 
meol  par  Labladie  au  premier  concert  liistori- 
que  de  l'Opéra,  en  IftSi,  ne  sont  pas  OMini  re- 
nurqaables.  Pour  qui  a  pn  lire,  entendre  et 
comparer  U'Unsiqne  de  cet  artitle  atec  d'ao* 
Iras  prodacUoss  de  sm  temps,  il  est  iacooteala- 
ble  qu'il  tat  un  des  ploa  gnnda  moticiens  du 
dix -septième  siècle. 

Au  r«sle ,  la  supériorité  de  son  talent  ne  Fut 
pas  méconnue  par  ses  contemporains  j  car  on  k 
plus  d'une  prenve  de  sa  grande  renommée  par 
le  choix  qne  fit  de  lui  le  cardinal  Haiarln  pow 
écrire  le  Xerxii,  t  l'occaeion  du  mariage  de 
Louis  XIV  ;  par  la  mise  en  scène  à  Uilan  de 
son  Orione,  en  1053,  lorsque  le  marquis  de  Ca- 
lacena  voulut  fêler  l'élecUon  de  Ferdlnaad  JT 
comme  roi  des  Romains  ;  par  la  représentation 
de  son  Enole  amanie  k  la  cour  de  France,  ea 
IBBS ,  k  l'occasion  de  la  pais  des  Pjrénées  ; 
par  l'exécution  de  aon  AlutOMdro  vlneilor  da 
letleua  klnspruck,  dans  laméoie  année  tSSS, 
lorsque  l'archiduc  d'Autrielw  voulut  j  Itler  Pn- 
rivée  de  la  reine  Cbrisline  de  Suède  ;  cnGe  dans 
le  succès  de  ses  oavrsges  sur  toutes  les  scèaea 
de  l'Italie,  dont  on  peut  iiiger  par  le  Gifume, 
qui  fui  joai  an  Uiéllre  Salnl-Cassiano,  k  Venise, 
en  1049,  el  qui,  après  le  grand  soccès  qu'il  j 
oLiinI,  ne  fut  pas  moins  applaudi  k  Florence 
en  lO&l,  k  Bologne  ea  loaa,  k  Haples  en  tSU, 
k  Rome  «1  lOM,  k  Viceoce  en  1850,  k  Femra 
dan*  l'année  saivante,  k  Génee  en  1641,  k  Mi- 
lan en  1063 ,  et  qui  oiGn  l\it  remis  en  scène  i 
Venise  eu  Itsee,  aicc  non  moins  de  succès.  Non* 
vojouB  aussi  l'expression  de  l'opinion  de*  artiste* 
contemporain*  dans  cet  parole*  do  célèbre  Bf- 
nedetio  Ferrari,  •«mommé  délia  Uorba,  qni 
noua  ont  été  transmises  par  Tirabosclii  (I),  daas 
urve  supplique  de  cet  excellent  musicien  au  duc 
de  Hodène  François  II  :  ■  Anjourd'bui,  France^ 

•  Cavalll,  maître  de  chapelle  de  la  sérénissime 

I  république  de  Veoi«e,  bien  que  parvenu  à  Ja 

•  Tieillease,  est  Is  gloire  de  sa  pairie  par  ses  t*> 

•  lents.  Lesanaéee  ne  débilitrid  pas  uoe  plome, 

•  et   l'intelligence  devient    plus   vive  avec  le 

Cavaili  jouit  pradant  sa  vie  d'autant  d'esUne 
comme  homoM,  que  d'admiration  comme  artiste. 

II  s'était  allié  par  son  mariage  à  Is  notrie  fàoUla 

[I)  buimk»  jfMnifK,  t.  11. 


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338 


CAVALLI 


dw  Soîomeni,  et  biuil  iiem  potition  honorée 
par  <M  coiKltDy«M.  S*  ttmmt  mourut  ao  molt 
de  seplembra  la&l.  Deux  Meurt  qu'il  almsit,  et 
'  qnl  iTiient  vécu  pria  de  luf,  lui  rurentanssl  en- 
leTéei  par  la  mort  dans  aa  tieillease,  et  aes  der- 


TabaDdoD.  Il  avait  aequli  àra  richeMtn  considé- 
rable» dans  M  toogae  et  laboricaae  carrière  :  t1 
CB  dUposa  par  son  tettament  en  faTcur  des  des- 
WDdanta  de  ton  premier  protecteur  et  de  pta* 
«ienra  maisons  religlaDsu  de  Venise.  9es  obsè- 
ques farml  lioDoréei  par  la  préHnco  des  pins 
iUmlrea  personnages  delà  république,  et  le 
cbceoT  de  ta  chapelle  dncale  de  Saiol'Harc  j 
vécDta  one  Messe  de  Reqviem  k  S  virii  réelles, 
de  M  compositioD  ,  ainsi  qa'il  l'aT^t  ordonné 
par  son  tealamenl. 

La  liste  des  opéras  de  Canlli  le  compose  des 
ooTrages  dont  Toici  les  litres  :  l"  Le  Noue  il 
Ttti  »  <fi  Peîeo,  es  1639.  —  VGU  amori  ifA- 
polio  €  di  Dafne,  1640.  —  3»  La  Didtyne,  en 
IS41. — t' Amoreiimamoralo,  1642.  —  i"  La 
vlrlùde'  itratiiTAmoreilbiii. —  t'Narelao  ed 
Seo  Hnmorlalati,  a>\à.  —T L'EgIsto,  1643.— 
i*La  Deldamia,  1644.  —0°  L'Ormbido,  Ibid.  — 
.  iO» La Borielea.ltHli.— il' ItTiUme.WAi].— 
130  /t  Bomolo  ed  H  Semo,  ihid.  —  13°  La 
proiptrità  infeliee  di  GhtUo  Cesare  ditlatore, 
1646.  — 14°  La  Toiilda.itiS.—  li^Giaione, 
1649.  — 18°  i'^wrtpo,  ibid,—  noLaBrada- 
mante,  ISSO.  — iB'i'Ortmon/e.iWiI.- 19°£'A- 
Titteo,  1851.  —  ÎO»  Aleattudro  vinciior  di  te 
Sletso.Mâ.^il'L'Amidoro.ibid.—JT'Lallo- 
sinda,  Ibid.—  7VLa  Catista,  <b>d.  — 14°  L'E- 
rilrea,i6ii. —  IS"  rerenwnrfo. —  W> L'Ama- 
zone d'Aragona.itM.  —  H"  L'SleaarapUa  da 
Teteo,  1653.  —  Zt°  Xerse,  I6S4.  Je  crois  avoir 
souvenir  d'avoirvu  cetoovrage  imprimé  chez  Bil- 
lard en  1660,  in-4».  -29°  La  Statira,  prind- 
pessadtPenla,  16».  — 30°  C'£nnnma,  ibid. 
—  3i"-4r(emWo,16B6.— 32"in(ioco,  I65B.— 
SSo^Iena,  1659.— 34<'Sd;ilon«.l/r(ca7w,  1664. 
— 3b'  MxtUoSeevola,  lies. — 36*Cfro  (par  Ca- 
TaltletMatiolii),  ibid.  37o/'om;eoifa;na,  1666. 
—3S'£giMlo,  1667  —  3B*Corioteno,  leeo.tPar- 
n];.  Plusieurs  partitionade  ces  ouvrages  sont  1  h 
biblioUièqae  de  Salnl.Mirc,  i  Venise;  je  les  j  al 
<uesenlfi59.  La  musqué  deCavsIll  est  énergique, 
dramatique ,  et  le  lait  surtout  reiairqaer  par 
une  puissance  de  [tytlime  qui  n'existait  point 
avant  lui  dans  le  style  de  théttre.  Soiia  ce  rap- 
port il  peut  être  considéré  comme  im  des  mu- 
siciens qui  ont  le  pins  coatribué  aux  progrès  de 
i'i^ra.  On  n'a  imprimé  des  compoeittone  de  ce 
matire  pour  réglise  que  les  suivantes  :  i"  Jfeaaa 


CAVALLim 

e  «ofmi  coneer/ofl,  eon  S.  Sfl  /mJi  Anlifona        \ 
etonate  a  2,  3,  4,  S,  s,  B,  (0,  e  llvod,  tn 
renetla.appretto  Alev.  VfiteinUl,  t6&6,  inV. 
—  2°  Yetprt  a  Otto  rod  reali;  Yeneiia,  prêt» 
Gardano,  lOTS  ,  in-t*.  La  messe  de  Retptiem        1 
è  8  voli  réelles,  de  Cavalii,  est  dans  la  coIIm-  j 

tion  de  Fabbi  Santini,  k  Roma.  Deux  airs  d'iH 
grands  beanU  (Son  tpenatt  le  eatetie,  et 
DalF  ùHiro  majleo),  estnits  de*  opéras  de 
même  compositeur,  sont  contenus  dans  deni 
collectkws  maonscrites  du  Hnséam  brltanniqne, 
a*  M  et  64. 

CAVALLI  [M(cous},oo«p<nneDr,BékIla- 
ples,  a  vécu  dans  la  seconde  moitié  dn  dii-hni-         i 
tiémesiècle.  Il  était  ntaltreded^apsHedDcemeil         I 
des  PP.  Flllppini  de  sa  ville  natale,  et  a  écrit  pin-         | 
sieurs  oratorios  et  cantates,  entre  lulrei  il  Gto- 
dliio  vntvenah,  dont  lesmanuscrila  ori^naat 
se  conservent  dans  la  maison  dé  ces  reliai-  | 

GAVALLINI  (Eanear),  clarinetUsIe  tris-  I 
dtetingné,  est  né  t  Milan  le  30  ioat  ibbT.  A 
l'ige  de  dti  ans  11  Fut  admis  comme  élève  as 
conservatoire  de  celte  villeel  y  reçut  de*  lefOH 
d'un  mettre  nommé  CaraUi.  Ses  éludes  teiminéei,  ' 
il  fol  appelé  à  Venise  en  qnallté  de  clarinelte 
solo  du  théltre  de  la  Fenlee;  puli  il  entra  diK 
ta  masiqne  d'un  régiment  piémontaia,  et  ce  Tut 
alors  qu'il  publia  se*  premières  compositions,  cl  i 
qu'il  commenfa  ses  voyagea  artisUqnes,  vïsiliDt  | 
Venise,  Trieste,  Florence,  Parme,  Utonme, 
Génea  et  Turin.  Partout  il  Fut  applandi  avec  ea- 
Ihouslasme.  De  retour  ï  Milan,  il  entrât  l'or- 
chestre du  théltre  de  la  Seala,  comme  preiniite 
clarinelte.  Plus  tard  il  parcourut  l'AllemagM  et 
la  Russig.  A  Vienne,  i  Pestb,  k  Pëlersbourg, 
partout, enfin,  il  trouva  de  nombreux  aâmira' 
leurs  de  sentaient.  Devenu  profeSiienranCanser- 
vatdre  de  Milan,  1!  j  a  formé  de  bons  élères.  A 
diverses  reprises  11  ■  obtenn  des  congés  et  a  vi- 
sité Paris,  Londres  et  la  Belgique,  oli  il  s'est  rail 
entendre  avec  succè*.  Les  qualités  easeullelle* 
dn  lalent  de  Cavallini  wnl  une  prodigieusa  fici- 
lilé  d'exécution  daos  le*  traits  les  plu*  compliqoé^ 
une  volubilité  qui  tienl  du  merveilleDX ,  beaucoup 
de^juatesie,  nonobstant  les  défauts  de  l'aDCicnne 
clarinette  àaii  clefs,  doni  II  s'est  servi  tonglempi, 
enfin  une  rMpiraUoa  qui  semble  inépuisable. 
Oo  a  de  cet  artiite  :  1'  Concerto  pour  liate  et 
clarinelte  avec  orchestre,  Turin,  TagNobo  et 
Hagrint.  —  1°  Concerto  pour  clarinette  et  or- 
cliestre,  op.  4  ;  Milan  ,  Caralli.  —  3°'VSria6ons 
ponr  clarinette  et  orchestre  sur  on  thème  de  lu 
Slnmieraàt  Bcllinl;Milan,Bleardl;— koFan- 
tatiie  sur  dea  molib  de  la  Sotutanivla  du  même, 
ibid.  —  S*  Souvenir  de  Hofna,  fantaiiie  pour 


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CAVALLIMI  ~  CAVATl 


319 


cltiinette  et  ordtMlre,  ibid.  —  i 
idem  sur  àet  noiib  de  l'Elitir  d'amure,  ibiil. 
—  7"  Andmilett  Ttriilious  idem  tuTuathiiiM 
4e  Hereadanle,  ibid.  —  B°  Adagio,  thème  et 
Tariilk>n«  «rac  coda,  ibid.  —  a*  FuUisie 
4dem  nir  no  Ihème  origintl ,  ibid.  —  IV  Cbtnt 
grec  Ttrté  pour  dari  nette,  avecoccompagneniMt 
de  3  Tiohns,  iKa,  Tiolancelle  et  eo(ilre>bu*e, 
tbid,  —  U'  Six  caprices  pour  cluiDette  seule, 
op.  i;  Milaa,  Bertom.  —  11'  Six  Idem,  op.  3, 
lib.  1  et  1;  Hilu,  Liicea.  —  13°  a  idem,  op.  !•; 
lih.  iet2;  HIIbd,  Rjcordi.—  14°  Trojii  duoi  pour 
3  clarinetlee,  0°*  t,  1,  3  ;  Hilau,  Lucca.  et  plu- 

CAVALLINI  (Eugène),  irtnia  pric«deDl, 
el  coiaDW  lui  ^lère  du  ComerTstoire  de  Hllin, 
t^ett  Tait  coonallre  comme  violoDiale  et  compo- 
siteur pour  son  iDitrumeni.  En  ti3B  iJ  vojage* 
«Tec  M»  frire  pour  damier  des  eoncerti,  ptrti- 
culièreaieat  ï  Florence  et  i  LÎTsarue.  Déjk,  de- 
puis pluaiears  uiafet.  Il  était  attaché  au  Uiéttre 
de  la  5cabi  de  Milan  en  quiliiede  premier  violou; 
en  1841  II  eD  fut  nommé  le  chef  d'orcliealre. 
Plusieurs  faDlaities  el  variaUoiM  de  m  compoal- 
lion,  pour  (ioloa  et  orcliestre  ou  piaao,  ool  été 
poliliées  i  Milan ,  chez  Ricordi  et  cbei  Lucca  , 
entre  autres  une  inlrodaction  et  tariiljons  sur 
■m  tlitett  de  Ra&aini,  op.  e.        s 

CAVALLO  (Fortuné),  né  dans  l'évtehé 
d'Augibourg  en  i;is,  nt  aet  premitres  études 
musicalet  au  aéminaite  de  celle  ville.  Julîoi, 
maître  de  chapelle  de  la  ealbédrale,  lui  enteiuia 
les  premiers  principes  de  la  composition  ;  il  pasu 
ensDJte  sous  la  direetkia  de  Riepel,  compositeur 
à  Batiabonae.  En  1770,  apte*  la  rnort  d'itde- 
pbodw  MichI,  il  fut  nommé  mallre  de  cliapelle 
de  la  catlkédrale  de  cette  dernière  ville.  11.  est 
mort  dans  ce  pmta  en  1801.  CaTalloacomposé 
pins  de  vingt  messes  sotennellea,  des  cwicenos 
de  clavechi,  des  sjmphonles,  des  cantates ,  etc.  ; 
mais,  k  rpxception  de  deux  niestea  et  de  qitel- 
quee  oKertoires,  toutes  ses  compositions  uni  été 
la  proie  d»  SauBiee,  daus  le  grand  incendie  qui 
détmHit  une  partie  de  la  ville  de  Balisboane,  en 
1H9.  Gi*|llo.futun  habile  o^miste  et  Jouait 
fort  Meo  du  f  iolon. 

GA  VALLO  (TiBpud),  pbjsicien  né  h  {(aplea 
en  17fe,  nrart  à  Londres  le  16  décembre  180B, 
1  eierf*  la  nédecinc  pendanl'plus  de  vlagi-cloq 
-ans.  Parmi  ses  écrits,  dont  la  plupart  «ont  nU- 
tifs  k  SB  proteasioD  ou  t  des  questions  d«  pbf- 
sique,  on  remarqoeuae  diseerlatiOD  Inaérés  dus 
lu  Traïaaclioiu  phito*ophlqiies  de  LMdrea 
(anoée  1788,  lame  LXXYIU),  mus  ce  iKre  : 
tn  Itu  Temperamtm «/  '!•»•  mii-icai  itu- 


tTvmenU  tn  wkich  the  tona  a 
Tempérament  des  ioalruments  m 
tiiet). 

OAVALLO  (Wenceslas),  lilsdu  précédent, 
naquit  en  i73i  ï  Ratisbonoe ,  où  il  reçut  des  le- 
çoiM  de  violon  et  décomposition  d'Anloine-Joeeph 
Libert,  premier  violoo  et  compositeur  du  prince 
de  la  Tour  et  Taiia.  Aprta  la  mort  de  non  pim 
il  devint  mettre  de  cliapelle  de  la  calliédralt. 
Il  avait  composé  iroii  messes  solennelles  et  plu- 
sieura  autres  morceaux  de  muaique  d'>'^liae,  qui 
ont  été  anéantis  par  l'inceailie  qui  édata  à  Ka- 
tisbonne  en  ISM. 

CAVANILLAS  (D.  Josipu),  ori;aiiiste  te 
la  cathédrale  d'Urgel,  dans  la  Catalogne,  vécut 
dans  la  seconde  moitié  du  dix-septième  siècle,  et 
dans  la  première  du  dii-huitiÉine.  H.  Eslava 
rapporte  {Breps  Memùria  hUlorica  dalat  or- 
ganUlas  espimoles,  p.  8]  que  D.  Joseph  Elias. 
urgaalste  et  chapelain  titulaire  du  couvent  rojral 
des  Carmes  déçliaussés  de  Madrid,  dit  dans  UB 
travail  manuscrit   ■  que  Cavanillas  surpassait 

■  en  dextérité,  mécanisme  et  science  sw  deiiK 
>  eoulemporiios  [l'avengU  de  Valence  et  c«- 

■  lui  de  DoToca,  alors  célèbres  comme  o^nis- 
•I  tes}  ;  que  les  pièces  qu'il  coBiposa  étalent  en 
'  si  grand  nombre  que  lui  (tiJiai)  en  jouait  dau 
«  sa  jeun^se  plus  de  trois  cents ,  et  que  depuis 

■  cette  époque,  qui  répoadait  à  l'année  1690, 

•  jusqu'à  sa  mort,  arrivée  en  172i,  il  wtiX  que 
<  les  ouvrages  de  Cavanillas  dépassèrent  huit 

■  cents,  parce  qu'il  était  liomme  de  génie  féeond 
«  et  de  grand  amour  du  travail,  et  jussl  parce 

•  queles  Françaiaavaienttant  d'estime  pour  ses 

•  ouvres  quib  les  payaient  bien.  >  Elias  ajoute 
qoe  cetartiale  lemarquable  fut  appelé  plusieur* 
rois  en  diverses  calliédrales  de  la  France  (mé- 
ridionale) pour  looelier  l'orgue  dans  lea  jours  de 
grande  aolranilé. 

.  CAVANM  (D.  FBAtiçois),  ecclésiastique.  Dé 
dans  l'État  de  Venise  vers  le  milieu  du  dik-sep- 
Uème  siècle,  hH  d'abord  altarJié  à  l«  cliapelle  de 
Sainl-Haïc  comme  chanteur,  puis  ae  fixa  t  Bo^ 
logne.  On  connaît  de  sa  composition  U  JVoee 
iJimentaUoiU  deila  tettimana  tanta,  a  voce 
■ofs.op.  1;  Bok^ne,  J.  MlcbaleW,  1089,  in^*. 
CAVATl  (Ji*N),  maître  de  cliapdledeSainte- 
Marie-Majeure  è  Bergame,  vécut  dans  la  seconde 
moitié  du  seiitème  siècle  et  au  coinmenccotent 
lia  dix-septième:  On  a  imprimé  de  sa  composi- 
UoQ  :  1*  MagiMeat  omaitomttn  gvatuor  vo- 
cibui;  Venise,  Gardane,  lasi,  in-4°.  —  2'  ImU 
correna  nt  MM  i  tempi  deW  attno,  a  4  eoct; 
Venise,  Jacques  Vincenlî,  lS09,in-4°.  —3'Mv- 
ttca  eojieordèa,  concorde  aW  armottitta  eetra 


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SM 


CAVATI  —  CAYLUS 


DovUleadlialMida  vegtereHtUeri,  a  i  vod, 
op.  M;TNi<ie,  Alei.  Vincent],  f830.  —  i' Li- 
•  ber  ptalmorvm  4  roelbui  veiperlitwm,  horU 
decaitlmtdHin;  adjectis  Gloria  Patri  s  voci- 
biu;  VenlM,  Girdanc,  lus,  ia-V. 

GAVAZZA  (non  Mandel),  prenfer  liaat- 
boiEledeUebapelledD  roi d'Eipagne,  nrg  1770, 
t  pnUM  Bis  trios  poar  d«ui  Tioioni  et  baue; 
Madrid,  1771. 

CAVEIRAC  (Je»ii  NOVI  Di;),  abbé,  né  1 
,  Ntmet  le  16  mars  1713,  Téeut  t  Paris  «en  le 
nriKni  du  dix-huitiime  siècle.  Il  fut  un  des  anU- 
ifontettt  de[  J.-J.  RouMeau  dans  la  querelle  sur 
la  niDii<ine  rranjaise,  et  pnbtia  dans  crtte  dla- 
pote  !  L«ttr»  ifun  TMgotk  à  M.  Jrtron,  iwr 
fa  ■dilaté  AormonifiM  avtc  M.  Sonsieav  ; 
iParis,i7M,Jii-ii;et/roue0ireIe(trsâK.Rous' 
teaiiie  Gmtve,  par  M.  de  C.;\\M.,  17S4, 
in'13.  Ii'abbé  de  Catairae  eit  mort  k  Parte  en 
I7B3.  Ses  punpiileU  contre  la  lettre  de  Roaiseau 
uni  auHl  misérable!  par  le  fond  qne  par  le 
ityla.  Comme  Ihéologien,  l'tbbt  de  CaTeirae  a 
ptiblU  oue  Apologie  de  JLmiit  XIV  et  de  ton 
coniell  ntr  la  révotatUm  de  l'édlt  de  Hcmtes, 
avecanediMsertaUontttrlaSahU-BartKéUiay 
(quIestiDMi  une  apologie);Paris,  1758,  In-S*. 
$an  Appel  à  la  ralton  du  écriU  pubUéi 
contre  les  Jéiulles  de  France;  Briîxeliea  (Pa- 
ris), I7S],  iTol.  in-ll.leiyineltreenjugenienr, 
eoodamner  au carcanel  bannir kperpétnilé  parle 
'Chltelet  de  Paris;  mais  il  fui  gracié  par  Louis  XV. 

CAVENDISH  (MicHu),  musideo  anglais, 
f  «eot  vers  la  Bu  du  seidinie  siècle.  On  a  Inséré 
qnelquen-ànesde  ses  compositions  dans  le  reeoeil 
de  ehantou  à  cinq  et  i  sfi  viris  qui  parot  à 
Londra*  en  leOl ,  sons  ce  litre  :  te  Triompha 
d'Orianne. 

CAVERON  (  QDumn),  chanoioe  de  Saint- 
Quentin,  rut  maître  des  enrants  de  la  chapelle  de 
Luais,  duc  de  Gni-enne,  et  Daupliln,  Sis  de 
Ctiirlet  VI  (  mort  en  itlS }.  Ces  enbnti  s'ap- 
pelaient JéKan  Beavgendre ,  Jehaxi  Sfareue 
«t  Normanorum.  Ils  chantaient  le  deuns  oo 
tuperfut  du  déchsnt.  (Koy.  la  Revue  Miulcale,. 
«Tannée,  p.  319.  ) 

CAVI  (Uw),  maître  de  chapelle-  de  l'é- 
glise Sain l-Jacq nés  des  Espagnols,  K  Rome,  dans 
laseconde  moitié  du  dii-hnitième  siècle,  a  beau- 
coup écrit  pour  l'ét^se.  H.  fabbé  SantinI  pos- 
aède  de  ce  maître  les  compositions  dont  les 
titre*  suirnl  :  1°  Deni  messes  i  quatre  voix, 
•Tec  iaslmments.  —  1°  Le  psaume  Beatiu  vir 
et  on  LmdatB  ï  quatre  parliet,  aree  orchestre.. 
_ 3*  TJn autre  JeahM  cira  trois  toÎv,  chivuret 
irchestre.  CaT<  a  aussi  écrilpourlelhéilrc.miiis 


j'^ore  lei  titrea  d«  iw  ooingea  draauUqMt. 

GAVOSf  CtnaiRO ),  compoeiteur  drauati- 
qoe,  naquit  en  1776  k  Venise,  oii  son  père  «tait  di- 
recleor  du  tbéltre  de  ta  Fenlee.  De*  aoa  «ifance 
Il  moDtiv  des  (UipoaitioD*  si  benreoaea  poor  la 
musiqne  que  le  nultre  de  cbapelle  BiaKfai 
TonlHt  l'iToir  poar  élèTe,  et  lui  tit  bire  4p  n- 
pMe*  progrès  dan*  ses  études.  Il  n'était  igri  que 
de  dooM  ans  lorsqu'il  écrivit  une  cantate  pnnr 
l'arrlféede  l'empeijur Uopohl  lit  Venise  :  cet 
ontrage  Tut  retnarqué,  et  l'emperenr  dossa  aa 
COOipositenr  eniïnt  dea  témi^gnaget  de  *•  htenidl- 
lance.  A  quatorze  ans  il  se  préKnta  an  concoDB 
ponr  une  des  pUcea  d'organiatei  de  Saint-Marc, 
«t  l'emporta  sur  se*  rivaux.  Enfin  il  Acrtrlt  nne 
grande  cantate  à  l'ooeasion  du  tr«ité  de  paix  de 
Campo-Fomûo,  qoi  obtint  on  brillant  nuecès.  Ce 
fut  t  la  même  époque  qnll  composa  pour  -  le 
Ibétlre  de  Padoue  la  mnslqne  do  ballet  intitnléXa 
Sil/uU,  Peu  de  lemp*  après,  il  partit  pour  l'Ai- 
lemagneniérldiooale;poia  il  serendittSPéters- 
boarg,  od  il  arriva  en  179S.  Doué  de  [aditté 
pour  l'élude  des  langues,  Cavos  apprit  en  peu  de 
temps  le  russa  et  eompo**  en  cette  lugoe  To- 
pera Ivm  StuiaiU»a,  qui  fut  applaudi  avec  (■- 
thoosiasme.  Son  snceè*  le  fit  choisir  par  l'em- 
peraur  comme  directenr  de  la  musique  de* 
Ihéitres  impériaux  de  Sun^Pétenbonrg,  posiltoo 
qu'il  conserva  jusqu'à  aa  mort.  Se*  autres  «n- 
Trages  dramatiques  représentés  sur  cm  tbeilres 
sont  :  lef  Ruine*  de  Babytone  ;  le  Phéiàx  ;  la 
Forée  d'BUe;U  Prince  invitibte;letTrait'BM- 
tm;la  Pottedet'amaur;  le  Bèçne  ied&*v 
fcmirej;  la  Filh  dn  Dmuiiei  le  fvgiUfs  tr 
Cotaque  Poète  ;  l'Inconnu  j  «n  NouvM  Èm- 
barrai.  Tous  ces  ouvrage*  ont  été  écrits  po^  le 
théttre  rusia  et  contiennent  beaocoup  de  mor- 
ceaux distingués.  Caios  a  composé  aussi  l'opéra 
français  Isr  Trois  SnltOnes,  et  six  ballets  parmi 
lesquels  on  remarque  celui  de  J'iore  et  ZipWfT. 
Enlin,  en  1819,  11  a  écrit  ponr  le  tbèUre  de  Hu- 
nlcEi  le  moaodrame  italien  intitolé  11  Coneiito 
d^Aspfriff.Cetanltte,  ansii  recommandaUe 
par  son  caractère  que  par  ses  talents,  Tut  comblé 
de  ftivean  par  la  cour  impériale  et  (ut  iaKcbova- 
liertle*  ordres  de  Sainl-Anneet  de  Saint- Wladi- 
mlr.llmouretkSaiot.pJtersbourgleSSavriilUo. 
H.  J.  Mercier  a  donné  sur  lui  nne  notice  insérée 
dans  le  Niavloge  vntveml  d*  dix-neuvième 
tièele,  et  dont  il  a  été  tiré  des  eiemplaim  i 
part; Paris,  ISSliin-B'.  Sanfil*,aHiHlediitljagné, 
est  chef  d'orclieslre  du  t1>éitre  Impérial  1  Saint- 
Pétershourg. 

f;.\YLDS  (  A;-S8-CLA»;nB-PmuwE  DE  TU- 
BIÈRES,  ne  GHIMOARD.  DE  PESTELS  .  DE 


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CAYLUS  —  CAZZATI 


331 


LÉVJ,  comte  Dï.},  nurqiui  d'Eitaruy,  baron 
de  BronMG,  eonuiller  d'Iianneur  du  pariMnent 
de  TouloDu,  de  l'Académie  dn  intcriptlona  et  de 
cclls  de  peintura,  ntquit  à  P»rù  le  31  oc- 
tobre IBBi,  et  nuMirui  le  i  Kpleeibre  I7BS.  Il 
a  treité  de  la  musique  de*  uicieiu  ea  plntienri 
eudraiU  de  «un  Recueil  d'ÀnilpHtét  égfiptim- 
net,  étruiqwrt,  greequet,  romoMe*  et  gm>- 
loltet;  Parii,  1713  et  »»a.  laiT.,  7  toI.  ia-4'. 
On  peut  ToîT  antai  tar  le  même  Mijet  h  dluer- 
lalkm  intitulée  de  FAmour  dtt  bema-arti, 
et  de  l'axlrAne  eomUUratio»  que  le»  Grec* 
avaient  ptmr  ceur  qvi  let  cutùvaient  (  Hém. 
de  l'Aud.  des  inier.,  I.  XXI,  p.  174  ).  Tonl  cela 
a\  Faillie  de  pen«ie,  de  uioir  el  de  itjrle. 

GAZA  (  Fkihçou  ),.  auteur  inconnu  dont 
Forkel  (  AUfem.  Utler.  der  Mu$ik,  p*ge  303) 
dte,  d'aprèi  Haillaire,  un  livre  toni  ce  lilrE<: 
Tradato  vulgare  del  conta  jLgwato,  opéra 
MagtttH  Jo.  PeIriLimiKlo;  Milan,  U91,  ln-4r. 
Je  n'ai  tnari  cet  ooTrage  dans  tacune  des 
grandes  bibliotliiqoei  de  l'Europe,  et  Je  ne  cen- 
nils  pas.  de  eataloeue  où  il  soit  luenlloimé. 

CAZOT  (  FuNçois-FtLix  ) ,  né  k  Orléans 
le  S  aTril  17M,  IM  admis  au  ConsenaUnre  de 
musique,  coume  élire,  en  ISOfc,  et  lefat 
dea  leçons  de  piaao  de  Pradher  et  d'harnxmiB  de 
Catel.  il  eut  ansoile  poor  mitres  da  conpotiliMi 
Goasec  etl'autearde  cette  Biognphie.  En  180> 
il  obtint  aux  concours  du  CoBiarvatoire  le  prfr 
mier  prix  de  fugue  et  da  c<wlrapoint  ;  den  ans 
après,  le  pmnler  piii  de  piano  lai  tul  décerné. 
Admis  au  concoura  de  llnalitut  da  France ,  tl 
mérilale  7'  grand  prti  de  composition  mmicale, 
et  en  IBli  it  partasea  le  premiir  graad  prix 
arec  Uérold  ,  pour  la  composition  da  la  canMe 
inUlolée  Madame  de  la  VaUiire.  Peu  de 
temps  «pris  il  se  maris,  et  suiTit  I  BruHltes  sa 
femme  (mademoiselle  Armand  jeune),  qni  ïtait 
CDgagée  au  tbéktre  de  celle  libe  comme  pre- 
mière ebastense.  Lk  11  donna  des  tenons  de 
piano  JMqa'ea  ISli ,  époque  eft  U  retouna  t  Paris. 
Arrivé  dans  celte  capitale,  il  ;  a  repris  ses  (ooc- 
tiou  de  professeur,  li  a  Fait  «riTer  t  Bmdies 
des  Tariatioua  pour  le  pian»  sur  l'air  A»  clair  de 
labtne,  et  l'on  ade  lui  •aattmm  Méthode  éU' 
netUaire  drpUaui;  Paris  (sans  date],  in-t»  obi. 

CAZOÏTE  (  jAcqtjii  ] ,  eoBimissalre  dé  la 
marine,  naquit  m  1710  k  KjoB,  oUeoa  pin 
était  grenier  des  états  de  Bourgosne.  Après  avoir 
élé  quelques  années  k  U  HarliniqHe  ei  qualiU 
de  contrUeuv  dea  He*  du  Veut,  il  rer lut  h  Paris , 
où  U  passa  )«  reste  de  sa  vie  dans  la  eallnre  dea 
lettres.  Il  est  rnort  sur  l'écliBfaud,  victime  des 
troubles  rival utionasiree,  le  3>  seplemtare  I7B3. 


On  a  de  lui  :  1°  La  Guerre  de  l'Opéra,  leflr* 
à  une  dame  de  province,  par  quelqu'un  qv( 
n'ett  m  tTuK eotn  ni  de  l'autre;  Pirit,  t7SI, 
in-8>,  M  pagee.  —  3*  Obtervatloru  jur  la 
Mire  de  J.-J.  Souueau;  Paris,  t7&4 ,  in-lt, 
sans  nom  d'auteur.  Ces  deux  opuMulea  Tateiil 
mieox  que  la  plupart  des  pamphlets  dirigea 
contre  le  phiioeophe  de  Genèrs  dans  cette  que- 
relle ridicule.  Csiolte  ^tait  un  homme  da  beau- 
cuup  d'esprit  :  malheareuteeseiit,  veiv  la  fln  de 
SB  vie,  il  tomba  dans  le  travers  de  l'iilDuiniaBW. 
CAZZATI  (Mausicx),  compositeur,  né  k 
Mantone  vers  leio,  lut  d'abord  arganfsle  et 
mettre  de  la  cliapelle  de  la  collégiale  de  Saint- 
André  dans  cette  villa ,  puis  devint  malti*  d« 
la  calliédratede  Bergame,  et  enSo  obtint,  ea 
lé&7,  ta  place  de  maître  de  clispeHe  de  l'églisa 
de  Saint-Pétnme,  k  Bologne.  Compositeur  fécond 
pour  l'égllae,  cet  artiste  jODlssall  d'une  répnt»' 
lion  iMnorable,  lorsque  Jules-César  ArestI,  orga- 
niste de  Sslnt-Pétrone,  ntunevlve  critique  da 
Kyrie  d'une  messe  k  t  voix  qui  se  trouve  dans 
l'iBOvre  17'"deCa(iatl.Crini-dfiti  sou  adver- 
saire une  rude  réponse,  qui  fat  le  signal  d'Une 
anfasie  polémique.  Cette  afhire,  qui  ne  fll  point 
houMor  an  caraclèra  d'AresU ,  eut  des  soiles 
maUieureuBrt  pour  Canali ,  car  il  irefui  sa  dé- 
misslou  de  sa  pisce  de  maître  de  chapelle  en 
IA74.  Le  chagrin  qu'il  eneut  loi  fll  quitter  Bologne 
pourretoumerkMantoue,  obli  mooruten  1677. 
Celait,  en  réalité,  nue  harmoniste  médiocre  et  n& 
compositeur  sans  Kénle.  Les  ouvrages  pobtiés  de 
Caziati ,  et  connus  juaqu'à  ce  jour,  sont  ceui-«1  : 
1*  Salmi  e  Meue  a  einque  voei  con  vioUni,  e 
Litanie  delta  Madana  a  ivoci  e2vioUni,(ip.  t; 
Venise,  Bartli.  Magnl,  lMl,in-t°.  —ifCompieUt 
e  Letamie  ai  vod,  op.  7;  Venise,  VioeenU, 
1647.  —  3>  //  primo  Ubro  de'  Motleti  a  voce 
tola,  op.  4;  Venise,  Bart.  lïagnl,  1M&.  —  4<>  H 
teoondo  Ubro  de'  Motettl  a  voce  aola ,  op.  S  ; 
Venise,  Vlnceuti ,  IMS.  Il  y  a  une  eecowle  «dl- 
tion  de  cet  onvrage  poUié  en  lesi.  —  i°  Il 
teno  Ubro  de'  MotelH  a  voee  lola,  op.  a;  ibid.; 
1B47 ,  \oAi.  —  tf>  Klsfd,  Salm  e  Motelfi  a  1, 
3,  3  voei,  op.  9  ;  ttild.  16i8,  ln4°.  —  7*  Motettl 
at.tei  vod,  op.  13; ibid.,  IBM).  —  S* JrrsM 
sSaJmIa*  tieclertpleHiMn  elolM,edatM 
Salmi  a  t,  3,3  voei  eon  vialint  oàliçati ,  op. 
lt;ibM,  IK3.  —  f  Me$*eeSal^  a  »  vodda 
cappella.oip.  lT;fUd.,iM7.Cestuneréitnpres- 
sios.  —  10°  Correnil  «  BalletU  a  3  e  *  tiro- 
ipeiUI,oç.  18;  ibid.,  Ifti7l—  lio^itK/'oiie,  Llla- 
fiUe  Te  Deum  a  B  w>et,  op.  19  ;  Venise,  Bart. 
Magnl,  leu.  n  j»  une  deuxième  édition,  pu- 
bliée à  Bolo^M  en  16M.  —  <3»  Mofftii  e  Jitm 


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232 


CAZZATl  -  CECCARELLI 


a  voce  foln,  co*  3  vtoUni  e  fagolll;  Antei«, 
16âS,  io  4°.  Celte  édiliOD  iloit  BToIr  m  iMtà'i,-  ' 
pris  une  antre  publiée  uilérieoreniEat  en  Italie. 

—  13"  Salini  brevl  a  oito  voel  eon  vna  a  3  or- 
gani,  op.  30;  Bologne,  Jacqon  Hooli,  I6U — 
14*  Salmiper  biUo  V  anno  aivoci,  op.  ai; 
ibid.,  IS8I.  C'ist  une  rtlmpreuion.  —  la*  Tri- 
bvtoditacrieonterUiOf.  I3;AnTfln,  I6fl3,  in- 
4*.  Crat  une  cantrer«çan  d'une  MiUon  iUllemib 

—  1  n*  Il  quarto  U6ro  dé"  MolatU  a  voee  tola, 
op.  3»  ;  Bologne,  Antoine  Piuri,  16SI,  lB-i<. — 
17'  Messe  dut  brecl  ateo»  wna  eoneerlala 
a  ^,  op.  18;  Balopw,  ISB2.  Il  ;  a  nne  deuième 
édition  ;  Bologne,  lOSi.  —  11'  /Aid  per  tutto 
Vamo  a  socs  sbla  eon  vloUnl  a  Bene  pla- 
dfff,  o|>.  39;  Bologne,  Antoine  Pinari,  isei.  — 
19*  Metta  «  Salml  per  U  defonti  a  a  voel  eon 

J^iioniffll,  3,3  txiei,  1  vlolM  ti  parti  dl  ri- 
pieno, op.  il;  Eoioffie,  Dont,  ISS3.  —  W  Lé 
guattro  mtifime  amwall  dalla  B.  V.  M.  Cim- 
certate  a  voee  tola  eotvIoUno  u  place,  op. 
31;  BoloffM,  iee7.  — 11*  Salmi  a  capella  pet 
tntio  roRfw  a  4  voei  eol  baao  eonffnHO,  op. 
33;  Bologne,  per  gll  eredi  Er.  Doni,  1663 — 
33*  Jfuw  e  Stth^i  a  s  i>oci  eon  i  ttromanU  e 
lûoirtpteiiied  atlrt  ti^mi  a3  e  i  voei,ap,  36; 
Bologne,  It6i.  —  i3- Il  galnloUbro  de'  Motetti 
a  voce  ula,  op.  3S;  Hanlone,  Gnf^.Benlncinl, 
1673.  C'eat  une  deuxième  édition.  —  14»  Cok- 
piela  coneerlata  a  3,  3, 4  voel  eott  violinl  e  rt- 
pfeni,  op. 40;  Bologne,  SilTiDi,  lees.  ^u'La- 
mmUationi  delta  SetUmanasanla,op.U;iM., 
IB68.— 36*iri)fetiia2,3,4iiod,op.43;Bologne, 
IBTO.  Cett  une  Iroitlinie  àliUon.  — 17°  Saert 
ConcerU  e  Moleili  a  3, 3,  4, 5  voei  eon  vioUnl 
e  tenstt,  op.  47  ;  Bologne,  1 6BB.  —  38°  MolelU 
a  voce  tola,  op.  Bl  ;  Anvcri,  insi.  CvA  nne 
rtimpreuion.  —  39a  Salmi  dt  Fetta  eo»  le 
3  *eq»etaeeerre»ti  dtU'atuut  a  S  voei,  op.  53; 
BaiegM^  1B6S,  Ib-4*.  —  30»  Beiudictiu,  Mise- 
rere e  TaïUttm  erço  a  t  voei,  op.  45;  Botagne, 
iMa.  —  31' Salmi  brevl  a  4  voei  eoncertali 
convfofJnlertplenJjOp.  â3;Bok«Be,  1B71.Ceil 
nnerélmpreMloa.  ~n,°Sttlm,lbreviaeappeUa 
a  otlo  vod,  op.  54;  ibid.,  ieS5.  -  U"  Inni 
saert  per  tutlo  l'amu  a  4  ■eoet  da  cappella. 
«p.  57;  Bolopie,  1670.  —  3|i>  Messe  da  cap- 
pella a«  vœl,  etw  altuni  MagnSjkal  inlierl  e 
jij»eKiaH, op.  M;  Bologne,  1670.  _  36'>/lU6ro 
tai  de'  MotetU  a  voee  soli,  op.  63;  Minloue, 
1076.  Cett  une  rëlmprectioD.  —  36"  MoletU  a 
voce  sola,  llb.  B,op.  65;  Boit^ne,  J.  Monli,  ICTS, 
il  ;  a  uoe  antre  édltkm  publiée  h  Veniie  en  ISBS, 
10-4°.  —  37>.  CaïuoHetlea  voee  sola  eon  vlo- 
Uiw,  lOfo  4*;  Bologne,  1668.  —  U»  Catuonette 


a  voce  sola,  libro5';ibid.,  IBSS.  — 30*  Can- 
itmetteavoee  sola,  op.  59;  tbid-,  1M1. — 
40'  Cantate;  ibid.,  1659.  —  «l»  Arle  eCatao- 
nelte  a  voce  sola,  op.  4t  ;  Bologne...  —  43'  ia- 
menlo  diS,  FroTteeseo  Saverio  a  voee  sola  e 
vIolM;  Bologne,  IB6S.  — 43«' Cantate  (pirj- 
iMoUa  1,3,  3  e4  vocl,-Ibid.,  1B6B.  On  trooTe 
dm»  U  collection  de*  motets  de  Batlard ,  pour 
l'anoée  1713,  le  molel  Surit  brmes  mundt 
Kosx,  de  Canali.  Ambroise  Prolïa  fniéréaiiail 
dan*  sa  eolledioa  intitulée  GelstUcherCojuxrlen 
%nd  ffarmonlen  (Lelpiîck  IBti),  quelques 
pltcea  de  cetaulear. 

GauatI  eet  cité  par  Orlandi  (Jfotixie  degllSerit- 
tori  Bolognesi,v.  17S)  mninieanleurd'oiioi- 
Trage  Intitulé  Opposltionl  aW  Aresti.  Bien 
qu'Orlandi  ne  (use  eonnattre  ni  le  Kea  u  b 
date  de  nmpres^n  de  cet  oDTrage ,  il  e^t  Trai- 
lembiable  qo'll  a  été  Imprimé  k  Bologne.  Il  a'eri 
pat  doaleux  que  cet  écrit  ne  toit  la  défense  de  Cat- 
lalt  contre  les  aitaquu  d'Areeti. 

OECGARELLt  (  £iM>i4n}.  né  k  UeTania, 
daui  l'État  de  l'Égliie,  fat  refu  à  la-diapeH» 
pontificale  comme  ténor,  le  31  Janvier  1038. 
AuMi  initmit  dan»  le»  lettre»  que  dam  la  mti- 
slque.  Il  éciivlt  de  belle*  paroln  latines  pourdes 
motets ,  et  fit  dea  IraTaax  considénblea  poor 
Hier  tes  règles  de  la  prosodie,  de  l'accentuatùa 
et  de  U  ponctuation  dea  teilei  sacra  mis  en 
musique.  Lal-méroe  en  donna  de»  exemples  dan* 
quelques-unes  de  se»  composiUoBB  pour  l'ét^isc. 
Ce  satant  mutiden  fut  cbnrgé  par  le  pape  tJr- 
balR  VIII  de  préparer,  contointement  avec 
Sanle>Naldinl,  Etienne  LandI  et  Grégoire  Alkgri, 
une  édition  de  tous  les  hymne*  de  l'égltae,  tant 
STee  l'ancien  chant  grégorien,  qn*BTee  la  mu- 
sique a  plusieurs  parties,  componés  par  Jean 
Pierluigi  de  Palestrina.  Il  s'acquitta  arec  beau- 
coup de  lile  de  celte  lielie,et  le  beau  Invalide 
ces  liommei  distingué*  parut  I  Anvers  sous  ce 
titre  1  ITymni  laeri  lu  Breviario  Somano 
S.  JV.  D.  Urbain  TIII,  awtorHate  meogntU, 
eleanlv  musieo  pro  prxeipuls  aatt  festivlla- 
tibvs  expressi.  Àntverpisc,  exoffteitta  Planlt- 
niaiia  Ballhasarit  MoretU,  1644 ,  in-fol.  Cee- 
carelH  fut  nommé  maître  de  la  cliapelle  pan- 
lifieale,  en  1651,  et  mourut  peo  d'années  aprè». 
Il  avait  fait  un  abrégé  de»  noDtUtntioat,  des  dé- 
cris et  de»  usages  relallfs  k  cette  ctnpellei  ce 
travail  n'a  point  été  publié. 

CECGARELLI  (FaARçeit),  né  en  176S, 
t  Foligao,  dans  l'Etat  de  l'Église,  ht  no  cban- 
leur  habile.  Apris  s'être  fait  entendre  arec  «oc- 
cis sur  lea  prioetpaus  tliMtres  d7talie.  Il  ftit  en- 
gagé k  Dresde, œnime  cbintNr  de  1>  cour; 


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CECCARELLI  —  CEI.ANO- 


il  «st  mort  en  celle  TUle  le  21  Mptembre  1B14. 
CECCHELU  (Chirlu),  luccridak  Bone- 
Tcnti  oiinme  nultre  de  cbqielt«  d«  Suate-Harie- 
Mif«anvàR(Nne,en  IMS,  et  donna  ib  lUmiuioa 
de  uttn  place  le  10  ufitctnbre  1049.  En  lt)&l  il 
■  pabUéan  livredemeiaesaquatre  parties,  uns 
JnalfBiacBto.  C'est  ce  musicien  que  Gerbar  ap- 
iwlle  Dominijut  CeethittU,  d'après  nne  indka- 
lioD  ineiscla  de  Kirclier  (  Muturg.,  Hb.  Vil , 
t.  I,  p.  Bit}. 

CLCCHI  (DMMigiiE},  ebanlauT  célttm  de 
Il  rm  du  dix-»^)tfènie  ritele,  naquit  t  Corlona, 
vers  fMO.  Après  n<At  brillé  sur  les  principani 
tbairM  de  l'Italie ,  il  fut  eagagri  à  Vienne,  on 
Algirotti  le  eoanut.  Cet  écriTain  accorde  bean- 
conp  d'âges  à  Cecchi,  dont  le  talent  âtait  par- 
tKuliiremeDt  retnuquahle  dans  le  style  palbé- 
(tqne.  Possesseur  de  grândei  richesses,  Cecehl 
rdouma  en  Italie,  «en  1701;  il  jchanlaiten- 
core  en  17M;  l'année  suivante  II  se  retIrA  dans 
I  oaluanee,  et  j  Vécut  dans  le  repos 


1  1717,  I 


GECCHINl  (  Anobu)  ),  mutlcIeB  du  due  de 
Braccinio,  a  mis  en  musique  à  Rome,  en 
lUl,  la  Stncerétà  trlonfanU,  o  tia  l'Ereoleo 
«rdire,  pastorale  d'Ottaviano  Caitdlf. 

CEtXIHINO  (Tbous),  composilenr,  né  à 
Vérone ,  virait  lera  laio.  On  lioave  dans  le  m- 
lalogne  de  ta  BibllothèqDe  du  roi  de  Portugal 
J'iadloatioBdesoutiagiesHaiTantsdeia  compoai- 
lion  :  !■  ifisforiM»  3tti  vocuR  mm  motet  (a 
A  et  &  «M.  Ub.  1,  op.  17.  —  1*.  Madrigali  a 
€ktque,  Ub.  1,  op.  16.  —  3* MUus  3,à,iei 
»  voe.,  op.  l».  —f  PuilMivapertinU,  b  et 
i  TOC.,  M.  4,  opt  31.  On  couuli  aussi  de  ce 
musicien  :  MadrigaU  e  CoKumtlti  a  3  voci; 
Veneaia,  app.  Giac.  Vinceotl,  1817,  in^*  dU. 

CECCONl  (Ldici),  musicien  romain,  vteul 
au  commencameat  dn  dii.aeptiinie  tiMe.  On  a 
de  hii  im  ouvrage  Intitulé  Hemoriedi  Pierlttigl 
da  PaleÊtHaa  ;  Roua,  I  slB.  Ces  mtmoirea  sont 
te  prenler  écrit  coneeraut  la  via  et  lis  ouvra- 
ges fie  lUlostn  mallre  de  l'Eftde  iwDalne.  Il  est 
TefnarqituUe  que  fibbi  Bald  n'en  ait  riea  dit 
dans  aoii  Tohiadneiu  oamge,  et  quV  n'ait  pas 
cité,  me  sènle  fols  le  tmM  de  Ceceooi. 

CELANO  (TuMua  na),  auteur  prtoiaié  de 
la  belle  prose  Dim  irx,  die»  Ula,  (ut  moiiie 
de  l'ordre  dm  friras  mineon  «t  vécut  vers  IIM. 
Le  Km  sooi  lequel  II  est  ooanu  indique  le  lieu 
de  la  naissance,  Celano ,  ville  du  roraume  de 
Jiapka,  dans  l'Abniize  ultéricare.  Les  o^iou 
soat  paitagtei  sur  l'auteur  vérUaUe  de  la  praae 
de  la  mesie  des  Morts.  AfmM  VajoB  (De  Lifiio 
vitx,  (il),  T,  c.  70]  dit  qiiu  quelques  anleon 


attribuée  i  saint  Croire,  ce  qui  n'est  pas 
Luc  Wadding  {Scripl,  Ord.  min,, 
p.  113}  rapporte  que  Bentil  Gonouus,  moiiie  cé- 
lestin ,  prétendait  avoir  trouvé  des  preuves  que 
ce  cliant  célèbre  a  été  composé  par  saint  Bons- 
venlure.  D'autres  assurent  que  Hatlhieii  d'Aqua- 
porta,  au  diocèse  de  lodi.  Dwrt  cardioal  en 
1301,  en  lut  l'auteur,  et  les  biograpliet  de  l'or' 
dre  des  Dominioaios  en  Tant  boooeiir,  les  uns  i 
Hnmberl,  général  de  leur  ordre^qul  cessa  de  vl* 
vre  en  1177,  les  aotree  i  Laiinus  Frangipani, 
qui ,  devenu  cardinal  aous  le  nom  de  Urfiniii, 
mourut  eu  I1B&.  Le  P,  Gandolfl  {Diuert.  de 
dve.  Aufvsl.,  p.  7e)  croit  que  ce  sombre  tableau 
des  derniers  jours  du  monde  eal  l'ouvrage  d'Au- 
guslio  (delaramille  AfeicJtfa»i)>  ■"<>■'»:  de  l'or- 
dre de  Saint- Auguiliu,  surnommé  BugeUeiue, 
parce  qu'il  était  né  i  Sugella  ou  Stella.  D'au- 
tres pensent  que  le  cardinal  Malaliranca,  sur- 
aounné  Onini,  du  nom  de  sa  mère,  «onr  du 
pape  Nicolas  III,  a  écrit  la  poésie  de  cette  pièce, 
EnHn  un  grand  nonbie  d'écrivains,  parmi  les- 
quels on  reDunfue  Alblnl ,  coBua  sous  le  nom 
de  BartokHiieo  de  Hse  (de  Conforat.  StmeU 
francUd.elc.part.  ll,p.  110),  n'bésilenl  pas  à 
dire  que  Tlioroas  de  Celano  en  est  l'auteur,;  ce- 
pendant il  en  est  qui  croient  qu'il  n'eu  a  com- 
posé qne  la  mélodie  :  part  d'ailleurs  Sbiea  belle. 
Il  est  peut-être  uw  obtervatiMi  qui  pourrait 
concilier  toutes  le*  opimons,  i  savoir,  que  les 
Idée*  eipriméea  daaa  la  prose  des  Morts  appar- 
tlennent  évidemment  è  une  époque  antérieure 
BU  treliième  siècle.  Ces  idées  prenaient  leur 
aonreeduula  trsdîlioDqul  fixait  la  Su  du  monde 
vers  l'an  lOOO.  Une  multUude  de  lémotgnagn' 
conlMnporains  nous  Tout  connallre  la  terreur  gé- 
nérale qui  avait  saisi  le  monde  cliréllen  è  l'ap- 
proclte  de  celle  date  fatale.  Des  pièces  de  poési» 
qui  reuenleut  su  ontièrae  siècle^  et  peiil-étrc  au 
dilUènie,  contiennent  des  prédictions  relatives 
an  terrible  événtaneut  considéré  corameprocbain, 
et  sont  remplies  d'images  dont  la  plupart  se  re- 
trouvent daui  le  Dlet  ir».  M.  Paulin  Blanc, 
biUiotliécaire  de  MontpaHier.en  a  publié  une  du 
plus  baatlnlérèl,d'sprèsun  fragment  de  manoa- 
crlt  provtiiint  de  l'abbiye  d'Aniane  (I),  et  Fao- 
rieient  bit  connaître  une autred'sprèa  le  manu*, 
eritn*  llUdela  BMotliËqiie  impériale  de  Pa- 
ris, provenant  de  l'aDclenne  abha^e  Salnt-MsaHal 
de  Limoges.  Beaucoup  d'autres  varianles  sur  le 
o>ènielandd'idéeii  sont  répandues  dans  les  séquen* 

(i|  MiiiKlIi  pftti  nr  II  ienltr  four.  tamfOttt,  une 


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3t4 


■CELANO  —  CELLABIUS 


tnirM  manuwTiU  des  grande*  bibllalh^ue*  de 
l'Europe.  PsriineKiDgiilirliëBuei  remarqwble, 
1^  début  de  U  pnuede  Montpellier  wrttrouTe 
«ooi  le  titre  de  Yvlgarts  eatttut  de  morte  dani 
on  ancien  reeudl  imprimé  i  Naronberg ,  en 
1597(1)  im^s  spria  la  deux  prenùenTen,  Unit 
change  (il.  De>  Tenions  m  pariics  dllMrentM  de 
la  proM  adoptée  par  l'ËglitecallMlIque  (ont  aussi 
eoDBnee  dès  les  quatoniime  et  quinxftme  liiclet. 
La  premiers  deeenTerNoniestgraTésiBr  dm  lable 
de  marbre  prti  do  cradâi ,  dans  l'igllie  Salai- 
FranfOb,  iHantone;  raUtM,  allribnéek  Félli  Ham' 
merlln,  coTtforde  la  grande  ëgllMde  Zurieb,  mort 
«11457,  M IroaTepanni le* manutcrit)  d'Hoidn- 
ger,  à  la  bibliothèque  Caroline  de  Znrick  (3).  Il 
éat  plut  que  vraisemblable  que  ces  Tariantei  ont  éU 
eonrondoea  avee  le  Diei  Irg  par  les  écriTaios  d- 
léi  el-desaua.  A  l'égard  de  eelte  prose,  tl  eit  ra- 
die de  démontrer  qu'elle  n'est  point  antédeara 
an  temps  où  recul  Thomas  de  Célano.  Bartbo- 
lumé  dé  Pbe/  qui  termina  son  lifre  des  Confor- 
vttlét  de  Saint-Frùnpol*  avec  J.-C^  tv  1399 , 
est  le  pins  ancien  anteor  qol  ta  ait  parlé,  ea  l'at- 
tribuant k  ce  moine  de  son  ordre  (t),  aaïui  af- 
Tirmer  loùteroJi.  Mais,  apris  qoe  celle  prose  eat 
l'té  composée,  elle  n'entra  pas  immédiatement 
dans  la  litargle.  Je  poestde  un  beau  graduel  ma- 
iiutcril  de  la  flo  da  trebdinie  siècle,  ob  ce  chant 
ne  se  Irouie  pas  dans  la  mette  des  morts.  Le* 
litres  du  qualoriième  siècle  ne  m'en  ont  même 
oiïert  aucon  etemple ,  et  ce  qui  pcnt  paraître 
plus  eilraordinaire ,  c'est  que  le»  misKia  de 
MsTence,  14B!2,  de  WUrzbourg,  ItM,  de  Frej- 
.  singe,  U8T,  etde  Padone,  1491,  ne  le  contien- 
nent pas.  Le  plus  ancien  livre  où  Je  l'ai  trouvé 
est  un  graduel  manuscrit  de  1490 ,  de  la  bibllo- 
Ihtque  rorale  de  Bruiellea.  Cependant  l[  y  » 
lieu  de  croire  que  la  veriion  de  ta  prose  de* 
morts  en  usage  dans  l'Ëglise  catholique,  apot- 
talique  et  romaine  a  été  introduite  dans  la  lilnr- 
gie  des  ^lisa  d'Italie  vers  la  fin  du  qualoriième 
siècle,  après  que  le  si^ge  ponliflcal  eut  élé  réta- 
bli ï  Rome.  Barlbolomé  de  Pise  dfl  en  termes 


posilirs  que  Thomas  de  Celano  fol  aussi  l'autoir 
da  l'office  prindpal  de  Saint- François. 

CELESTINO  l&uaa),  Tlolonisl«,  m  i 
Eome  en  J73B,  fit  aes  études  mnsicaki  dus 
cette  ville  a  T  demeorajuaqu'oi  177&.  Borner, 
<rDi  le  coonot  k  Rone  ea  i;70,  la  cit«  an»» 
le  meilleur  «itirte  sur  le  violon  qui  a*;  tfMTtl 
àcette  époque. £b  177SCele)tiaa  fil  un  vojagea 
France  et  en  Allemagne;  quatre  ans  aprta  iiw 
rendit  à  Ludvrigslust,  oii  il  fut  nominé,  en  ITSl, 
maître  dea  cMcerli  du  dM  de  Heelilemlioure' 
Schwerin.  Wolf,  qui  l'entendit,  en  parle  avec 
éloge  dans  son  Voyage  mutieal.  il  yantoaaaU- 
leat  comme  violonL-te  et  comme  chef  d'orclmlre. 
Al'lge  dBsoiunteans,  CelesUno  tereiMjittLn' 
dres  pour  t'y  bire  entendre  ;  mal^  aon  igt,  il 
lût  considéré  comme  un  dmartittM  iaplind»- 
lingue*  de  ion  temps.  De  retour  en  Altemi^ 
an  1800,  il  conlinna  i'exarcloe  de  ses  lÏMictiiiM, 
etmonrut  kLudwigatnit,leMianvierlBil. On 
a  publié  k  Londrefetk  Beilinqaelqueeouvngei 
deCeleitino,  entre  antres  i  TrêiadiMspMrvio- 
hmet  Tkiloneelle,  Berlin,  i7M,etsii  mollei 
ponr  Tiulon  et  violoncelts ,  ieu*re  ■*  ;  Lmjfct, 
Clemenll,  I70S. 

CELLA  (Lonifr-SéauTiKH),  dolonislegt  com- 
poaitenr,  né  i  Bareulb  ver*  I7ta,  enln  dans 
un  régiment  aotriehleu  en  qnaKté  de  mdire  de 
musique,  aprka  noir  terminé  ses  étude*.  Il  ré- 
sida plmlMrs  années  à  i£laltan,  ea  BobéOM. 
s'y  maria  et  jr  fll  prorriston  da  la  religioD  catbo- 
bqne  en  1777.  Après  avoir  rojagé  pour  doHer 
des  concert*,  fi  s'établit  i  Vienne,  pois  se  ren- 
dit k  Erlaag,  où  il  se  Bia  ver*  I79fi.  L  j  vinil 
encore  en  179B.  On  connaU  soua  ton  nsni  : 
t°  Dôme  petitea  pièces  pour  le  piano,  livre  1"; 
Posen ,  Simon.  —  a°  Marche  pour  le  piaao  ;  Ha- 
nidi ,  Falter.  —  3*  Dix-sept  wialiMis  po«r  le 
piano  snr  lenieaiieldeDDnJuan;Erlang,  Vû- 
tber,  1797. 

CELLABIUS  (Siaon),  dont  le  non  ai- 
maad  était  Kelder  (  Cave  ),  tut  nn  mostcica 
qui  vécut  dan*  los  pnmièrea  années  du  lei- 
ilkma  uAcle.  Il  naquit  dass  un  vitUgv  prêt  M 
Fomea,  et  loi  attaché  comme  eamtar  au  cboar 
de  l'égliae  da  Soignica ,  oli  H  te  Iroovail  «a 
IS17,  «iiivaBt  nne  .  qatltaoee  dennée  par  lui 
d'une  somme  de  XIX  patar*  pour  u«  awM 
.qull  avait  foomi  k  la  chapelle  rojale  (  <ls 
Charles  -  Quin  I) ,  laqnelle  e*t  aux  archivet  du 
royaume  de  Belgique.  Cflllarine  ht  uu  iHBi- 
cien  diitlngné,  car  Gearge  Rban  a  iatéré  d« 
mo4et*  de  la  compotllioa  de  cet  aititle  dans 
deox  recueils  avec  d'intrci  de  Lonis  SeaM,  de 
Bmoll  Dudt,  de  Jeu  Stadkar,  d'Henri  Itaac  et 


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CELLAiUUS  —  ŒNTORIO 


23» 


«fautif  Itommes  célèbres.  Ces  recoells  ont  pour 
Utie  :  1°  SeUeUe  Bonnonim  q»at*or  vocnm 
à»  Paulone  Domkii;  Witteber^,  «pud  Gcorg. 
nbMiiiro,  1^38,  p«t)tin-4°  obi.—  l'Saerorum 
StpHnoTvm  Uber  primvs.  Centvjn  et  trtghUa 
quaivar  Bymnos  eontlném,  ex  optimlt  ^frut- 
que  aufhoriina  miuicfi  coUeetat,  etc.;  Yitle- 
berg»,  apud  Georgivm  Rhav.  omto  tS42,  petit 
ill'4°  obi. 

CËLlJBRIER(Htui>i), compotil«ur,  nèi 
LDcqiM*  d'une  ramille  Trinçiiie  qui  i'j  étsit  éta- 
blie soui  le  rigne  de  la  grandmlucbeue  £ll«a, 
lœnr  de  Napoléon,  lit  «es  études  musicalM  dans 
le  petit  Coaserfalaire  de  Viareggio  et  y  oblini 
uD  prii  «nec  le  titie  de  maître  en  t837.  Dans 
l'aDDéQ  suiranle  il  fit  joaer  dans  cette  fille  nn 
opéra  de  s>  composition  intitula  la  Seeehia  ra- 
pUa,  et  en  1S40  le  mïme  ouTrage  fut  repré- 
senté à  Florence;  main,  dépôts  celle  époque,  le 
iMmde  aon  aoteur  a.disparu  du  monde   mnti- 

Ml. 

CELLI  (Philippe], eompoaileur,  néi  Rome 
en  t?BS  d'une  famille  noble,  s'est  fait  connatlre 
par  la  compaaitian  de  plusieurs  opéras,  entre  ao- 
tres  :  1"  ÂmaUa  e  Palmer.  —  ï*  Drtlto  e  So- 
vetcfo,  opën  bouffe,  au  Ibéltre  Jts  de  Milan,  en 
IBia.  -^  Amore  agnzz^  V  ingegno,  oala  Dan 
Tivumella  dt  Fiacenza ,  au  mtine  Ihéïtre  et 
deiDS  lamËme  année.  Appelée  Bologne  en  1823, 
il  jécriTillapartttiond'fmma,  snr  lemémesDJct 
que  l'opéra  d'Auber,maiB  tris-inférieure  ï  cetou- 
Traga' diilingiié.  En  ISIS  Celli  a  donné  ï  Rome 
il  CoTsaro,  puis  il  alla  écrire  à  Rimini ,  ponr  la 
foire,  U  Poeta  at  etmatio.  On  retrooTe  ce  eom- 
posHeur  iiFlore&ce  en  18U  i  il  j  fïiiait  alon  repré- 
senter MOI  BDccèi  le  Due  Dvckeue.  Postérieu- 
rement il  a  compote  à  Florence  £sfo,en  1830, 
Hedea,t,  Rome  eq  1838,  et  Slecitarda,  ï  N»- 
ptea  en  1339.  Les  antres  opéras  connus  de  Celli 
Hnt  :  la  Seçckia  rapita,  rAjo  neW  imba- 
rasso,  Saperbin  e  vanità,  et  l'Àmore  mvio. 
PfennaHnt,  censeur  dn  ConserTaloire  de  Madrid, 
appela, en  iB3i, son compalriole Celli enqnaliléde 
proEeaseurde  cliantdanH  cette  école;  nuis  celui-ci 
n'occupa  ce  posie  que  pendant  quatre  m%.  De  re- 
tour en  Italie,  Il  vécut  quelque  temps  h  Solo* 
gne,  pais  k  Milan,  et  enlln  il  se  rendit  t  Londres, 
ob  je  l'ai  trouvé  en  1851,  devenu  vieux  et  te  li- 
vrant i  l'enseigneinenl  du  cbant ,  mais  peu  sa- 
tiibit  de  sa  titoation.  Il  me  fit  alors  une  visite 
et  nne  demanda  de  l'admettre  va  Coniervatotre 
de  Bmielles  comme  professeur  de  citant  italien; 
nais  il  n'y  avait  point  alors  da  place  vacante 
dans  cette  école-  Le  meilleur  opéra  de  Celli  ett 
àmella  »  Palmer  :  il  a  été  joué  avec  snccis 


dans  la  plupart  des  grandes  villes  de  l'Ilaiie. 
Biconti  a  publié  i  Milan,  sous  le  Ulre  de  Ser^ 
»at«  romane,  me  eoilecUou  de  cinq  ariettes,  4 
duos  et  3  triai,  composés  par  ce  maître  sur  de» 
paroles  dn  comte  Repoli.  Celli  est  mort  A  Lon- 
dres, le  31  aoat  ISâQ,  laissant  en  maniiicrll  un 
Te  Deum,  daisolfi'ges,  des  airs  délacliéseldw 


CËLiiO  (AtsenTo).   Voy.  Albebti  (Celso). 

CKNCl  (Locts),  compositeur,  néï  Vérone 
dans  la  première  moitié  du  dii-septièn>e  siècle, 
a  putdié  plusicara  recueils  de  eompositioH  pour 
l'élise  et  poor  la  cbambre,  parmi  lesquels  ou 
remarque  l'ceuvre  qai  a  pour  titra  MadrigaU 
a  S.  4  esvoci;  Rome,  Ludov.  Grignaot,  1S44, 

CENSORIK,  grammalriM  et  philosoplie, 
vécut  sons  les  règnes  d' Alexandre-Sévère,  de 
Maiidiien  et  de  Gardien.  Il  écrivit  vers  l'an  23S 
un  petit  ouvrage  qu'il  intiliiia  de  Oie  nalaU, 
parce  qu'il  le  composa  k  foccasioa  du  jonr  la- 
nlversalre  de  la  naissance  de  son  ami  Quiotos 
Cerellios.  Il  ;  traite  de  rbisloire,  dea  rites  rali- 
gfem ,  da  l'astroncmle  et  de  la  musique  suivant 
les  principes  de  Pyldagore.  Au  cliapitre  diiiteie 
de  ce  livre,  Genaorin  expose  les  règles  de  la 
tBnsiqaeiau  douilime.  Il  donne  les  opinions  de 
PTtbagore  coocemanl  la  mnsiqne  des  apbèras  eë- 
iesles,  et  rapporte  qn'on  certain  Dorilas  crojalt 
que  le  monde  était  nn  instrument  dont  jonail  le 
créateur.  Putschim  a  attribué  fe  tort  à  Censorin, 
dans  sa  eoUection  des  grammsiriens  de  l'anti- 
quité, qnelqaes  fragments  d'un  livre  Intitulé 
de  rtaluraU^titvatme,  oti  il  est  traité  da  l'aa- 
troncMnie,  da  la  géomélrie,  de  la  musique,  et 
de  lafertificalioD.  Ces  fragmants  ont  été  placés 
t  la  suite  de  l'ouvrage  de  Censorin,  dans  quet- 
qses  endwines  éditions,  et  Ttiomas  Gaisford  les 
a  repradulls  dans  son  éditloo  des  Scr^torei  la- 
Util  rei  melricK;  Oxcnii,  183T,  in-8°  maj.  Les 
cbapitrea  9  k  13  de  ces  fragments  sont  relatifs 
t  tamttsiqoe,  an  rhylbme,  i  la  modulation,  et 
an  mètre  poétique.  La  plus  anetenne  édition  de 
l'oonage  de  Censorin  a  para  1  Bologne  m  1497. 
De  bonnes édllloas, accompagnés» dénotes,  oat 
été  publiées  parHavercarop  i  Leyde,  en  1743 
et  1TB7,  el  par  Gtaher  à  Nuremberg,  en  IBOS  et 
ISio. 

CENTO  (LE  P.  jEjtN-Airtaiici),  moine  fran- 
dscalD,  fut  d'abord  maître  de  chapelle  k  FadouF, 
puis  passa  en  la  mèmequalitét  l'église  de  Saint- 
François,  k  Bologne,  dans  l'année  IMO.  Il  a 
laissé  beaucoup  de  mnsiqne  d'église  en  msnus- 

CENTOniO  (MkM-AwraiNB},  né  h  Ver- 
ceil  A  la  Un  da  seizième  siècle,  apprit  la  nuid- 


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336 


CENTORIO  —  CERCIA 


ifut  i  ]'*»!«  q>|MUe  (I  CoOesio  degli  Imto- 
tenu,  ei  mût  d'abord  rcmirqiior  pir  Is  beuiU 
4la  H  Toli.  Il  M  rendit  «luuile  k  Mllta  penr  j 
apprendrt  le  conlrapoiaL  Se*  iMtt  tenDinèe», 
jt  Tut  ontoDué  prHre,  et  rerint  dan*  m  Tille 
n>t«le,  où  11  obtint  un  canooical  l  Saute-Mi- 
rie-MaiflUT«j  pm  de  tempi  aprè*  it  fut  oominé 
nialire  de  diapdh  de  11  mtmt  igfite.  H  a  cam- 
p(m<  betnciMii  de  mnaet,  de  >tprei ,  et  de  bm- 
4ets  <|«tt  u  eutiMrT«p(  encore  dana  In  arr^iires 
(In  cliapHre.  En  1637,  la  cour  de  StToie  ajaat 
(Ut  un  loHfi  itiour  k  Vereeil,  Cenlorio  fiit  elurgé 
de  la  directkia  dea  concerU  qui  eamil  Ikki  diot 
«Mie  circoiMUiiM  ;  et  j  fit  eitailer  plmieun 
.ajinplMMilea  de  u  oompodtioa 

CÉPËDË  (  BEMAHV-GBBHJlin-fïlEiniI  DE 
LU  VllLB,  comte  DE  u  >.  Vof.  LlCËPËDE. 

CÉPiON,  cïttnrèdegrec,  fut  «lève  de  Ter- 
pandre,  et  Téeut  comiéqaeniment  eDire  la  34*  et 
la  40*  oinnpiade.  PlatarqiM  (de  Jfuiica)  dit 
qu'il  donm  une  roroH  uoaielle  k  U  cilliare,  et 
qu'il  Gonipoia  un  JVome  â«qtiel  11  donna  «ui  nom. 

CERACCHINl  (Fmsuuo},  né  i  Atina 
£lM9a,Till*ge  delà  Toscane, eo  174S,  [utDommé 
niBitrt  de  chapelle  de  lacatbWraie  de  Sienne,  eu 
ITM,  11*  beaucoup  terlt pour  TÉgliM,  ela  (orné 
de  nombreui  éUTss  pour  le  contrepoint. 

CEHBELLON  (  D.  Editacbe),  aavant  eapa- 

HitelB.  Il  a  bit  imprlEoer  nu  oo*rage  qui  a  pour 
litre  DUtlogo  Kmmumiea  en  defeiua  de  la 
mittiea  de  loi  templai;  AlcaU,  17ie,  iii-4*. 
C'eat  une  riftilatian  de  l'écrit  de  Feyoo  contre 
l'ioiiodHelian  de  la  mn^ue  probne  dana  TÉ.- 
ffinB.  (  Vof.  Fnoo.  ) 

CERCEAl](LEP.JEui.ANioiNBDU),.D«k 
parit  le  llMirambre  ia70,  entra clieilea  jésui- 
te* te  13  Jaavler  IM8.  Ajant  tié  nooiiné  pré- 
«eplenr  du  prince  de  Conll-,  Il  l'accompagaa  à 
V^t.chlteau  duducd'Aignil1on,prisdeToun. 
Le  jeutw  prince,  en  maatant  on  fiuil  qui  avait 
éU  diargë  k  balle  aana  quil  le  aût ,  eut  le  mal- 
liear  de  tuer  MB  précepteor,  le  i  Juillet  1730. 
Le  P.  da  Cerceau  a'oi  fait  coDtialtre  par  dea 
poMea  lattaMCt  rranfaiieaqai  ont  eudusoccëa,  et 
par  dea  comMiea  joutes  touvent  dans  les  colMgea 
deajdauilea.  Il  n'est  dié  ici  que  pour  quelque*  écrlti 
relatid  k  U  niMiqae  de*  anciens.  Il  éttU  un  de* 
rMadeura  du  Journal  de  Trévoax  ;  il  j  a  Tait 
Inatrer  i»a  Diuertation  adreuieavP.  Sana- 
don ,  où  l'on  examine  la  traduelion  et  lei 
remprqaet  de  H.  Daeier  twr  un  etidrolt  d'Ho- 
race, tt  où  Ton  expUqtie  par  occasion  ce  q\U 
regnrdele  UtracordedeiGreci.  Mém.  de  Trir., 
t.  UT,  p.  110-141,  rtlM-310.  Les  TerBd'KofWX 


sur  lesquels  roule  cette  diHertâlii»  sont  MUX-ci  : 


Le  P.  du  Cerceau  leur  donne  un 
dirrërent  de  celui  de  la  plupart  des 
lenrg  :  s'appujanl  de  l'aulorité  de  1' 
liante  d'Horace,  Il  voulait  qiie  le  nioda  appelé 
barbare  par  ce  poéle  rat,  non  le  lydim,  comme 
l'ont  compri^i  Uutelle  et  d'anlrea,  maia  le  ptu?- 
gien,  dans  lequel  les  (ICites  auraient  aceomp^gné 
la  lyre  qui  jouait  àina  le  mode  dorien.  Pour  faire 
Golocidercee  modes,  il  inuginiit,  d'aprta  le*  no- 
tes de  Wallis  sur  Ptolémée,  de  tranaposer  le  mode 
dorien  dans  notre  Ion  de  la  mineur,  et  le  mode 
phrygien  dans  celui  de  la  majeur,  préttndanl 
que  la  lyre  et  les  nùtes  jouaient,  non  pas  ea- 
Kinble ,  mais  allernativerDeDi  daru  cet  deoi  mo- 
des, tlae  critique  sensée  de  ce  s]'stèfn«  parut  dan* 
le  Journal  des  tavanti ,  àa  mois  demat  17as  : 
ou  eu  Taisait  voirie  faoïlt  l'arbitraiK.  Une  ré- 
ponse fort  longue  et  peu  polie  tôt  Eaile  k  ce 
morceau  par  le  P.  du  Cerceau  ;  elle  fut  publiée 
dans  les  Mémoiret  de  Trivoax^  et  parut  dana 
les  mois  de  novembre  el  détembre  1738,  janvier 
et  [é«rier  1719.  Le  jésuite  ne  s'y  borne  pat  k 
repousser  la  critique  du  journal  des  savants,  car 
\\  T  attaque  uns  ménsgement  l'eiplication  don- 
née par  Burelle(rpy.  ce  nom)  du  aens  de*  vm 
d'Horace.  Le  journal  des  savanU  publia  om  ré- 
plique modérée  et  Tort  bien  faite,  au  nraU  de  mai 
1719,  et  Burette  lut  à  l'Académie  des  iBscriptiooa 
et  belles-lettres ,  le  13  aoAt  soivaDl,  ses  A'owcellet 
réflcxlont  nir  la  si/mpkûnie  de  l'aneienne 
m-iuiqite,  où  il  répondait  au  i>.  du  Cerceau; 
mais  ce  Méoioire  ne  tut  putilié  qu*ea  1733,  dani 
le  liuitième  «olume  de  la  collection  de  l'Aca- 
démie, et  à  cette  époque  le  précepteur  du  prince 
de  Conliavait  cessé  <le  vivre.  Remarquons  que  le 
passage  qui  donna  lieu  AceltedisputeaTaltdéjk été 
eiamlné  dans  un  mémoire  des  Tntiuactioiupht 
loaophiquet  de  1701  [Toy.  Holiseoi),  el  qulla 
été  reproduit  avec  de  nouvelles  consldérvtiona 
dans  les  Mémoires  de  l'Académie  des  inscriptiona, 
t.  XXXV,  p.  360-363  (Fojr.  CnUAhON}. 

CEHCIA(l>oaiiii«t'E),  compositeur  napoli- 
tain, élève  de  Fttnaroli,  commença  k  se  Taire 
coanallre  dans  les  dernière*  années  du  dix-hni- 
liime  siè*^.  Il  passa  toute  sa  lie  i  Ifai^ea,  écri- 
vant  ponr  les  églises  et  pour  les  peliu Illettrés  une 
très-j^rande  quantité  de  musique.  Ses  principaax 
ouvrages  sont  :  r°  La  Pouione  del  SIgnore,  ora- 
torio. —  1°  ta  DUfalta  de'  Mon  in  Valensa . 
MDlale  pour  la  Fèle'Dieu.  —3'  La  Fuga  ed  U 
Triimfo  di  Daiiide,  canule  pour  la  méoie  Kle; 


jyGoo^lc 


CERCU  —  CERONE 


S37 


—  *"  Un  Te  Deum.  —  a»  Quatorze  meues 
Mlraiicltesi  une  nietM  pastorale.  —  B*  Deui 
mguas  de  Requiem.  ■—  V  Dix  Dixit.  —  t," 
Six  Credo.  —  »°  Qnalre  Magn^Uat.  —  10° 
Tmia  unUtea  ponr  la  fête  de  Noél.  —  II"  Les 
paroles  d'agonie  de  J.-C.  —  12°  Quatre  raotets. 

—  lapplnsieara  IKaniea  et  Tani»mergo.  —  Pour 
■  l«  tMitre  ;  1-  SclpioM  in  Carlogine,  opéra  ti- 

rion.  —  3*  L'Eqvtvoeo  citrto»,  opéra  boufTe. 
-~fLe  Fttbemaçieper  amor*,  Mem,  —  *•  Il 
Servo  trappoUere.  —  b'  La  MaritutreUA  di 
SpMtQ.  —  flo  Ito  Bobbe  veechle,*ïtà\t\etAe  na- 
poWain.  -  7°  /  Veechi  delati.  —  8»  £0  ma- 
bimonio  vtmppecaao,  ea  dialecte  napolitain. 

—  9s  en  amanti  (n  angvstie. 
CEBESIAII  (Jiin),  compositear  italien,  né 

ICéaèue  ver»  I*  fln  do  seiiième  siicle,  eat  connu 
parles  oDTraget  HiÎTants  1  l<^  Primo  Ubro  de  Mo- 
uilla 1,2,  3,4,  seBiiodi-VeniM.J.  Vincenti, 
1417.  —  2'ltlaa  elSalmi  a  ivocl,  opJ  3^  Ve- 
■iie,  I6IS.  Il  y  a  nne  deuiième  éditton  de 
cet  ooTrage  publiée  à  Veniie,  chez  Vinceuli,  en 
1623.  —  3°  Motetti  e  Lelatiie  de  B.  F.  a  2,  3 
et  4  voti;  Venlae,  1S3S. 

CXIRONE  (DomnignE-FiRaHi),  prélre,  né  i 
Bo-fame,  ea  1&es,£t  seaétndei  en  cette  Tille, et 
7  apprit  la  mniique.  11  dit  dam  le  PriambiUe 
4e  son  grand ODTragelDtitulé  el  tfeEaj?eo,  qu'il 
entra  d'abord  an  aervice  de  l'églbe  calliédrale 
d'Oriatano  en  Sardaigne,  en  qualité  de  diantre. 
D^  il  avait  t<mai  le  projet  de  »e  rendre  en  Es- 
pagne: n  le  réalisa  en  lst>2.  Il  parait  qu'il  na 
trouTa  paa  daoi  le»  premlera  temps  Ji  se  placer 
dan»  ime  poMioii  conranable,  car  on  voit  {Me- 
top.,  p.  1)  quil  parcourut  diverses  pravinces 
de  l'Eapagne  et  (tbtd.,  lib.  1)  que  ses  Tojages 
■'étalent  pas  terminéa  en  iis3.  Ennn  il  entra 
an  swriee  de  Philippe  n  conme  chapelain, 
c^-k-dire  comme  membre  de  la  cliapelle  royale. 
Aprts  la  mort  de  ce  prince,  11  exerça  les  mêmes 
SHMliona  sont  son  aucceaaenr,Ptillippe III;  puis, 
pardes  motifs  qu'il  ne  fait  pas  connaître,  il  aban- 
doma  sa  place  pour  prendre  i:elle  de  musicien  de 
la  nliapelle  rojale  i  Naptes.  Son  retour  en  Italie 
dnt  s'dfectneran  plus  larâverslalindelGOS,  car 
Tannée  d'apri*  Il  publia  k  Napies  un  Iraité  de 
plain-cbanl.  Au  reste  il  n'avait  point  quitté  le 
service  du  roi  d'Espagne  en  se  rendant  ï  Naplei, 
car  les  deox  rojanmes  étalent  alors  rénnis  sooa 
la  domination  du  même  monarque,  et  ta  chapelle 
rojale  de  Napies  était  aussi  celle  de  Philippe  III. 
On  ignore  l'époque  de  la  mort  de  Cerone;  on  sait 
«eulement  qu'il  vivait  encore  en  iai3,  car  il  pu- 
blia dans  cette  année  son  livre  intitulé  «t  Me- 
lopeo.  Suivant  nnscn'plion  de  son  portrait,  qui 


te  trouve  dans  cet  ouvrage,  il  étailalors  àjjé  de 
quarante-MpI  ana. 

Oaadecamaaidea  :  f  Begole  per  it  eanla 
ferma;  Haplea,  1809,  in-*".  —  T  El  Melopett 
y  maestro,  tract  ado  de  milMca  theiriea  y  prd- 
tiea  :  m  que  tepotte  por  «xlento,  la  que  una 
para  haaerte  perfeeto  miUco  ^a  menesler 
taber  ;  y  pmr  mayor  faciUdad,  eomodidad  , 
yetaridad  delleeiar,  atarepartidoen  XXII 
libro*.  CoMpveêto  por  ei  R.  D.  Pedro  Ce- 
rone de  Bergoano,  viMecm  lareal  eapelta 
de  Ndpolei.  Sn  NàpoUt,  por  J*an-Baittitla 
Garyana  y  ^ucrecla  yucet,  impreuores,  Anni* 
deitnettraStdvaOonde  MDCXIII,  in-fol.  ds 
lieopages.  Ad  Irontisfrice  on  trouve  cette  inscrip- 
tion peu  modeata  1  Qiitd  ftltra  gvxris  f  Le  Melo- 
peo  est  un  de*  ouvrages  le*  pins  considérables  et 
les  plus  Importants  qu'on  ait  publiés  sur  la  mu- 
aiqoe.OQ  ;  trouve  d'excellentes  choses,  surtout 
dans  les  livres  1*,  4*  et  &*,  qui  traitent  du 
chant  de  rÉglise,  il*.  I2-.  14<  et  ■&•,  relaUIa 
au  contrcfKiiut,  à  la  Aigne  et  aux  canons,  et 
enBn  dans  le  l7*,  qui  explique  le*  temps,  les 
modes  et  le*  prolatlona.  Tout  ce  qui  concerne  les 
Intervalles  ;  est  clair  et  beaucoup  plus  satisfai- 
saot  que  ce  qu'on  ivM  écrit  auparavant.  Il  est 
vrai  qne,  pour  déctiuviir  ce  qui  est  estimable  danx 
ce  livre,  i)  faut  le  cherclier  dans  un  fatras  d'i- 
■utilités ,  écrite*  d'un  stjle  prolixe  et  fastidieux. 
Il  semble  que  deux  hommea  ont  liaTaillé  au 
même  ouvrage  :  l'un,  doué  de  Jugement  et  de 
savoir  1  l'autre,  nn  de  e«a  érndits  qui,  disant  k 
tout  propos  un  vain  étalage  du  fruit  de  leurs 
lectures,  ne  maltent  rien  h  leur  place,  et  délajent 
en  vingt  pages  ce  qui  se  peut  dire  en  qnelques 
ligues.  Par  exemple,  quoi  de  [dus  ridicule  que 
le  premier  livre  du  Mdopeo,  malgré  l'instrnc- 
IloD  étendue  dont  l'antear  j  fait  preuve?  et  que 
j  peut-on  penser  de  l'esprit  d'un  écrivatu  qui, 
!  dans  nn  livre  sur  la  mndque,  emploie  plus  de 
1  cent  pages  in-folio  k  traiter  des  questions  telles 
!  que  celles)  ;  Oe  Voi^elA;  de  ceux  qui  se  dé- 
couragent ei  de  eeur  qui  persévèrent  data 
leur»  Muda;  du  mavx  eauiii  par  le  cin; 
dei  avantaget  du  vin  ;  d*  re^eci  çv'on  doit 
au  maître;  d»  cice  de  l'ingratitude;  de  l'a- 
nUtlé  et  du  véritable  ami,  etc.,  ete.P  Malgré 
ces  défauts ,  si  l'on  a  le  courage  délire  l'ouvrage 
deCooDOi  d'écarter  les  Inutilités,  et  de  choisir 
les  bonnes  choses  qui  s'jr  trouvent ,  on  eo  sera 
récompensé  par  l'instruction  toilda  qu'on  ;  pui- 
,  sera  sar  des  matièrM  utiles  on  cnrienses.  Au 
i  mérite  réel  qui  le  dUtingne,  il  joint  malheureu- 
sement cdut  daU  rareté;  U  est  si  dUncile  de 
I  s'en  procurer  des  exemplaire*  que  le  P.  Mar- 


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«38  CE 

tiiU  n'if  tit  pu  ta  trou*er  un  iia'au  prix  de  cent 
datait,  à  NMe"iOli  ce  livre  a  tti  imprimé,  et 
que  Buni«T,  >prè«  l'avoir  cherché  en  tiid  dus 
Hes-Tojages  en  Ilalii,  en  France,  en  Allemagne 
et  duu  le«  Pays-Bai,  ne  pot  le  faire  enlrer  dwi 
«a  riche  bfhliothèque.  Je  n'ai  pai  Irouvï  l'indlca* 
tton  d'nn  seul  exemplaire  de  tel  ouvrage  «au  le 
nombre  Immense  de  Catalogne*  de  UbiiolhèqDe* 
farlfeulièrei  qnaj'ai  oontult^.  Celai  que  Je  pos- 
'  ««de  ■  été  apporté  de  Naplea  i  Paris  par  Sel- 
Tag0,  qui  l'a  cédé  k  Fajolle;  ce  littéra- 
teur l'a  Tendu  k  Perae,  et  je  l'ai  acquis  avec 
toute  1*  collection  de  livrée  et  de  maauacrH* 
provenant  de  laïuccMilon  dece  dernier.  Drin- 
diii9  Indique  {Blbliotk-  Exot.,  pige  170)  une 
MilioD  du  Melopeo  qui  aarail  dté  imprimée  i 
Anvera  en  1619;  le  do  crois  poinl  ïeetle édi- 
tion, qui,  si  elle  existait,  serait  encore  pins  rare 
ijut  la  premlËre.  11  ne  serait  point  impossible, 
tontefbia,  que  de*  exemplaires  eiiiaent  porté  celle 
date,  et  qn'on  e41  cliaDgé  h  Anvers  le  rrontis- 
plce  de  l'édition  de  Elaplea ,  comme  on  a  fait  en 
IfiBO  pour  le*  Prtnti  Àtbori  muUcali ,  de  Laa- 
rent  Penna,  en  changeant  le  titre  de  l'édilion 
donnée  i  Bologne ,  en  1674. 

Il  n'est  peut-Ura  pu  inutile  de  coDsigner  ici 
quelques  remarque*  qui  pourraient  faire  donler 
qne  Cerone  lût  la  véritable  auteur  du  Melopeo  : 
on  du  moins  que  le  mérite  de  cet  oavrage  Itri 
appartlDl  tout  enllar.  Il  nous  apprend,  dans  son 
préambule ,  qu'il  avait  eoDçn  le  dessein  d'écrire 
sur  la  musique,  avani  qu'il  songelt  i  s'éloigner 
de  Bergame ,  et  qu'il  avait  même  déjl  ni*  la 
main  à  l'œuvre  quand  il  fut  appelé  à  OriataDO; 
nuii  que  ce  changement  de  position  avait  Inter- 
ronpii  ce  travail,  et  qa'll  n'avait  pensé  k  le  re- 
prendre qu'après  qu'il  eOt  remarqué  l'ignorance 
ob  étaient  plongés  les  musiciens  espagnols;  igoo- 
ranee  qui  loi  paraissait  n'exister  que  par  U  ra- 
reté des  livres  aur  ia  mnsique.  Cependant  on 
possédaltaloraeo  Espagne  teaonvrages  de  Vjxear- 
giii, de  Blas  Roselo,  d'Etienne  Roseto,  de  B«l- 
tbaiar  Bujri,  du  bachdier  Tapla,  de  Cirnelo,  de 
Clir*«toval  de  Reyna,  de  Praaçolt  de  Hootanoa, 
de  François  Cervera,  de  Satinas,  de  Goinale* 
Marlines ,  de  Jean  Bermudo,  de  Jean  Espinosa , 
de  Jean  Hartloei ,  de  Hddiior  de  Torrei ,  de 
Goevan,  de  Silva,  de  Taraçoiu ,  et  de  plusieurs 
autres iNHiaéerivalns;  le*  moyen*  dlnstrnctiDD 
ne  manqnaleol  doM>  pat  aux  Eupagaols,  et  le 
livre  de  Cerone  était  trop  Toluminenx  pour  qn'll 
pAI  rendre  te  savoir  populaire.  Quoi  qu'il  en  aoK, 
il  est  eiactemenl  ))os«iUe  qall  ait  coiisidéré  cet 
nuTrage  comme  étant  nécettaire ,  et  qu'il  en  ait 
ia  la  rédaction  dans  le  but  qu'il  indique. 


Haia  aes  lumières  «nielles  été  luffisantea  pour 
eiéenter  un  plan  »i  vasiet  On  peut  en  douler 
si  l'on  considéra  la  {*ible»se  du  traité  de  pl^> 
cliant  qu'il  a  pnbHé  à  Naplea  en  leos.  Que  l'on 
compare  se  traité  avec  l'excellent  trav^t  sur  la 
même  maUfcre  railénné  dans  les  livres  3*,  4*  ^ 
5*  du  Melopeo  ;  on  aura  pane  t  comprendre 
que  deux  chose*  li  dîKërentes  aient  pu  sortir  de 
la  mine  main.  Cai  trois  livres,  il  remarquables 
d'ailleurs  par  leur  concision  rtclie  de  faits,  aoat 
lri*-dinérantt  dn  premier,  qui  est  évidenueenl 
i'ouvragedeCerone,  et  dans  lequel  il  a  tr^ 
d'une  nunlé'-e  si  proliie  de  questions  oiieutei 
■ous  le  titre  de  CoiuMinancsi  moralet.  Le*  au- 
tre* parties  du  Melopeo  que  j'ai  sigulée*  plot 
bant  reofennent  aoisi  l'exposé  d'une  exceUeale 
doctrine,  fait  avec  Ixaucoup  de  méUMide.  Or  il 
est  un  fait  qui  pourrait  peut-être  tervfr  k  eipH- 
quer  c«a  sinKulléres  anomalies  i  le  voici.  ZarUoo 
nous  apprend  qu'il  avait  composé  an  gr«ad  w- 
vrage  intitulé  de  Ba  muiica,  »  Tingt-dnq  H- 
vres,  et  m  antre  qui  avait  pour  litre  il  JfeJo- 
peo,  oMtuteoperf»tto.\oie\  oe  qu'il  es  dit  lit 
llD  de  tes  Sopplbnena  mv^aU  (p.  330)  i 

■  Ayant  parlé  maintenant  asacx  de  la  denikte 
<  partie  des  choses  qui  concernent  la  vwiqiia 
«  et  la  mélopée ,  tant  en  ptrtlcoUer  qa'm  génè- 
I  n¥,  une  autre  loi*  je  considéraral  ce  qui  ap- 

■  partioit  an  Milopéitte  ou  ifitsieim  parfatt. 

■  U  le  ma  reste  plu*  qu'k  rendre  de*  actionadi 

•  grftcet  k  celui  qal  habite  dèiu  te  rojaume  ce- 

■  le>teaveeH)nBls,itotrefédenipleur,etleSaial 

■  Esprit,  pour  m'avoir  parait  de  meUie  an  jour 

■  le  finit  de  me*  travaux,  avec  tei-aairce  doas 
I  que  j'ai  reçus  de  lui.  J'esptre  qu'il  m'accordeis 

■  de  nouveau  de  satisfaire  k  l'engagement  qat 
>  j'w  pris  depuis  longtemps  envers  les  homma 

■  sludiani,  de  publier  le*  vingl-dnq  livresque 

*  j'ai  promis  du  traité  de  Se  mHifca ,  faits  en 

■  langue  iatbie,  avec  celui  que  je  Domne  Me- 

■  lopea  o  Mutieo  perfetto  (l).  ■  Or  ea  grand 
travail  de  Zarlino  n'*  point  été  pnUié  padant 
sa  vie,  et  les  manuscrits  ne  se  sont  pas  retnm- 

|i|  Aimihi  pirlitD  on  a  iiHelnu  dcir  viUtu  rirti 


tlcbc.  olm  gU  lUndonl 


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CERONE  —  CERRETO 


Tft  «prit  Sk'mort.  TTj  t-t-il  pu  qnelqiie  ' 
tMiblinee  qa'tls  ont  pauë  entre  les  main! 
Cetooe,  etqu'iJ  en  aura  tiré  les  nieilleDre«  parties 
de  «on  livrcT 

Il  «1  joste  d'aToner  ptinrtaat  qo'on  ne  peut 
oinsidérer  le  Melopeo  comme  une  simple  Ira- 
dncËon  eo  espagnol  d«  l'ouvrage  île  Znriino  ;  tout 
annonce  que  Cerone  s  su  moins  le  mérite  de  ta 
rtdtdiOD,  etqne  plusieurs  parties  lui  apparlien- 
Dcntea  propre  de  toute  évidence,  quoique  daui 
plnsiMirn  cliapitres  du  fécond  livre,  et  dan«  pres' 
qne  (oas  les  II*,  11*  eL  17',  on  reconnaisse  la 
méttiode  de  Zarlino.  En  plusieurs  endrolLi,.  et 
notamment  pag.  309 ,  270 ,  33B  et  931 ,  il  cite 
l'autorité  de  cet  airteur  avec  élt^e ,  ce  que  n'au- 
rait pas  U\t  Zarlino.  Aitleon  il  parte  de  quel- 
ques autears ,  tels  que  Tsierio  Bona,  Zacconi, 
Heori  Tan  de  Pule,  qui  n'ont  pnblié  leurs  ou- 
vrages qu'8|irè3  la  mort  de  ee  tliéorlcien.  Il  est 
assez  remarquable  qa'afant  écrit  son  livre  pour 
l'Espagne,  et  ayant  donniS  (lib.  XII)  des  règles 
pour  let  dirRrenIs  genres  de  compositions ,  et 
mtine  des  canstml,  de*  cliansons  à  Ift  napoli- 
taine, des  froKoles,  estrambotes,  etc.,  Cerone 
n'ait  pas  dit  no  root  des  boteroa,  lirmtnat,  se- 
gttedllm,  cUhaïKleoi,  etaalres  pltces  eapigno- 
les.  EnDn.dans  le  nombre  considérable  de  corn- 
pofiltetirs  ttaliens,  Trançals  et  flamands,  dont  <i 
a  indiqué  les  noms,  on  qui  lui  ont  fourni  des 
exemples,  on  ne  trouve  qae  trois  Etpsgnols, 
Christophe  Horalis,  Franfols  Guerrero  et  Tho- 
mas de  Ytllorra ,  qui  ont  écrit  en  Italie ,  et  dont 
le  style  est  calqaé  anr  celai  des  maîtres  italiens 
du  seizième  siècle ,  tandis  qu'ayant  reçu  environ 
Kize  BDs  en  Espagne,  il  aurait  pu  nous  Taire  cou' 
naître  la  manière  originale  d^ine  multitude  d'ar- 
tistes espagnols,  dont  les  noms  sont  à  peine  par- 
venns  jnsqu'ï  nous.  Il  n'est  pas  nwins  singniier 
qu'il  ait  gardé  nn  silence  absolu  sur  le  chant 
moiarabique ,  dont  les  Tornies  sont  ai  remsr- 
qoahlcs,  et  qui  était  en  usage  <de  son  temps 
dans  beaucoup  d'églises  de  l'Espagne  ,  parti- 
euiièrement  de  l'Andalousie.  Toutes  ces  consldé- 
ratiiHis  me  semblent  donner  du  poids  à  ma  con- 
jecliire ,  et  peuvent  Taire  douter  que  Cerone  ait 
écrit  sou  livreen  Espagne,  comme  il  le  dit. 

Tool  est  singulier  dans  ce  livre;  car  on  peut 
demander  ce  qui  a  déterminé  Cerone,  revenu  se 
&>er  en  Italie,  à  cboisir  la  iaruue  espagnole  pour 
*m  oavrageT  Ce  qui  est  vraisemblable,  c'est  que 
le  roi  d'E^Mgae  n'a  fait  la  dépense  énorme  de 
«on  irapreidoB  qo'k  cette  condltian. 

CERONI  (u  P.  BoNATWTenB),  moinede 
Tétroite observance,  d4  i  Haples,  dans  les  pre- 
■itret  ennées  da  dix-septième  siècle,  fat  orga- 


niste de  son  couvent  dans  celle  ville,  on  coii> 
naît  de  sa  composition  ■.Motetil  al,3,i,  voci; 
Naples,  Octave  Beitrani,  1639. 

CERRETO  (SciPiON) ,  titéoricien,  compo> 
sileor  et  lutbisle,  naquit  k  Naples,  non  en  ls4a, 
comme  il  est  dit  dans  ta  première  édition  de 
cette  Biographie,  d'aprèe  l'autorité  du  continua' 
leurdeToppi,  mais  en  ibil;  car  ilditlui-méote. 
dans  un  ouvrage  terminé  en  1631,  qu'il  était 
alors  Agé  de  quatre-vinijts  ans  ,  et  ses  divers 
portraits  s'accordent  avec  cette  date.  Dans  le 
troisième  livre  de  l'ouvrage  dont  il  sera  parlé 
tout  à  riieure,  Cerreto  nous  apprend  que  son 
maître  de  musique  lut  le  révérend  don  Fran- 
cesco  Sorrentlno,  compositeur  napolitain  1  qui  il 
accorde  beanconp  d'éloges.  On  lui  doit  an  livre 
estintable,  devenu  mal  lieu  reusement  très-rare,  et 
qui  a  pourlitre:  Se(p(ojie  Cerreto napolttano, 
deila  prattiea  miaica  vocale  e  stramentale. 
Opéra  neeetiaria  a  eoloro  eht  di  miulca  ai 
dtletttMo,  coa  le  poitille  poste  daW  aulore  é 
maggior  dlehlaratlon»  d'alame  cote  oeeo- 
rtnli  ne' discorii.  In  IVapoU ,  appresto  Gio. 
Jacomo  Carlinù,  leoi ,  i  vol.  în-4°  de  4  Feuillets 
Don  cltilTrés,  et  de  33e  pages.  Au-dessous  du  litre, 
te  milieu  du  frontispice  est  rempli  par  one 
énigme  musicale  écrite  sur  quatre  portées  qui  lor- 
raent  on  carré.  Cliacnne  de  ces  portées  a  |io<it 
litre  le  nom  de  ce  qu'on  appelait  autrefois  un 
des  quatre  éléments,  cl  le  milieu  du  carré  est 
rempli  par  celte  inscription  :  Elementa  ninf, 
«t  ItHnm  fn  teneirfi  falget.  Au  revers  du 
frontispice  est  le  portrait  de  Cerreto  gravé 
sur  bms,  avec  cette  Inscription  :  Scipio  Cer- 
refila  mtuinu  pt^lenopeut  anno  mIalU  nue 
L.  On  «oit  par  la  dédicace  de  Cerreto  au  prince 
de  Hasaa  de  Carare,  qu'il  avait  autrefois  publié 
d'antres  ouvrages,  vralseoiblablement  de  musi- 
que pratique.  Le  traité  de  la  mnsique  pAlique 
est  divisé  en  quatre  livres.  Le  premier  eipllqne 
la  formation  du  système  da  tonalité  d'après  le 
méthode  des  heiacordes  et  des  musnces,  elle 
nature  des  intervalles  des  soni.  Dans  le  neuvième 
chapitre  de  ce  livre  [p.  !Ci],  Cerreto  tombe  dans 
une  erreur  ainguilère  lorsqu'il  dit  que  Guido  d'A- 
reuo  fut  le  premier  qni  composa  le  livre  de 
chant  appelé  Greuiuet  (Gvldone...  fit  il  primo 
ekeeompote  il  Ubro  chiamafo  Gradnale).  Le 
second  livre  a  pour  objet  la  formation  des  tons 
du  chan^  ecclésiastiqtie.  Les  troisième  et  qua- 
Irième  livres  sont  le>  plus  froportanis  par  les  ren- 
seignemenla  qu'ils  ronraissent  sur  Ta  silualion  de 
l'art  k  l'époque  oh  ^vait  l'auteur.  Ils  traitent 
principalement  de  la  notation  alors  en  usage,  des 
diveregenresde  compositions,  et  des  Inslromaita; 


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340 


CKHROO  —  CERTO-N 


On  T  trouve  de  rorl  boi  ms  choees,  pvticnlUre- 
muit  des  règles  u-ci  inléreuantes  pour  te 
contrepoint  In]pron^î^ ,  appelé  par  le*  Italkos 
eoHtrapputUo  iamente,  et  det  eiemplea  bien 
(ailx,  qae  Zacconl  a  c«piéa  daat  la  seconde  par- 
ité de  sa  Praliea  di  mtuUa.  C'est  auwl  dan» 
J'ooTnge  de  Cerreto  qu'on  trame  pour  la  pre- 
mière toU  les  règles  et  tes  exemples  du  centre- 
potut  singulier  appelé  <neen«COTilralre,  Le  pre- 
mier clinpitre  du  Irotùème  livre  eontieni  nne 
liste  fort  curieuse  et  Tort  insiruetiTe  des  mnsl- 
ctens  les  plus  dislingnés  de  Kaples,  k  t'époqae 
oii  Gerrela  écrivait,  ou  qui  avaient  cessé  de  vivre. 
Cerreto  est  auisi  auteur  d'un  opuscule  Tarissinie 
Intitulé  detl'iArbore  miuîcale  di  Sdplone  Cer- 
reto flapolitano,  etpotitioni  dodid,  cou  Icpot- 
tiUe  deW  itteuo  avtore.  DaNapoU,  neUa  ttaai- 
perla  di  Gia.  Batitta  SotUle  ;  per  Sdpion» 
Boniw  MDCVIll.  Con  Uceraa  de'  nperiorl. 
Petit  In-t".  Ail  revers  du  frontiapiceesl  te  portrait 
deCerreto,  avec  cette  iasciipti  on  ;5clj)foCerretx 
miuUl  Partenap^  annoKlalit  rue  LVll.  Lés 
quatre  premierB  feuilleta  de  ce  petit  ouvrage  sont 
remplis  par  le  frontispice,  le  portrait,  une  curieuse 
ipttre  dédicatoire  aui  mutes  de  ta  poésie  it«- 
uënne  et  latine,  à  ia  louange  de  Cerreto,  ta  B- 
gure  de  l'arbre  musical,  gravée  en  tioia,  et  ta 
table  des  douxe  eipoùlioDs.  Le  corps  de  l'ou- 
vrage est  renfermé  dans  47  feuillets.  La  rareté 
de  ce  peUI  volume  est  si  grande  qu'il  n'en  est 
liait  mention  dans  auenn  livre  sur  la  musique, 
dana  aucun  catalogue,  ni  par  aucun  bibliogra- 
pb«.  U.  Caetano  Gaipari,  de  Bologne,  l'un  des 
pins  savants  ItomiDe*  de  l'époque  actuelle  dans 
la  liUéialure  musicale,  en  a  en  dana  les  mains 
pMdanl  deux  Jaurs  t'eiemplaire,  pentétre  uni- 
que, qui  «liste  aujourd'hui  et  a  Uen  voulu 
m'en  fournir  la  descripUon  qu'on  vient  de  lire. 
Son  opinion  ett  d'ailleurs  que  la  rareté  de  cet 
opuscule  est  ion  seul  mérite.  A  la  même  époque 
(IGi7)  M.  Gaspari  eut  aussi  à  sa  disposition  le 
manuscrit  original  d'un  autre  ourrige  de  Ceireto, 
beancoti|i  plus  important,  lequel  s  pour  titre  : 
IHS.  Dialoyo  hatvtoi*tco,  oveàtrallaconvn 
aol  ragglonamenlo  dt  tutte  le  regoU  del  eon- 
trappitnto  che  si  fa  lopra  cmUo  ferma  et  lopra 
canlo  Hgwaio ,  et  anco  délia  cotnposiUoiiie  di 
più,  vocl  de  canaai,  délie  proportUmi,  et  iCaltre 
cote  estenUali  ad  eua  pralUca.  Falto  trait 
maestro,  et  ttu>  dlidpolo  perSdplone  Cerreto, 
ffapoIJfano.Volumein-rol.decaitdouiereuitlels, 
avec  un  Lrès-grand  nombre  d'eicmples  noté*  sur 
despurlëesTailaiikla  mais,  et  des  corrections  sar 
depelilsmorceaui.de  papier  collés.  Dans  te |i rue- 
mio(l8pré(ace),  Cerreto  dit  que  cet  ouvrage  est 


le  troisième  qu'il  a  composé  :  il  meiitionae  li 
PrrUliàa  mMsUa  comme  le  premier,  et  VArbon 
miuUàie  comme  le  second.  Le  dialogue  cooi- 
mence  par  ces  mots  :  lo  per  «on  voler  defra». 
dareV  exteUenaa  délia  mvtka,  délia  gaale 
ne  ho  fallo  profetslone  dal  prtttclpio  délia 
mia  glovetaù  intino  a  guetf  hora ,  che  Km 
gloiUo  aW  età  di  atmi  ottattia,  etc.  A  la 
page  II,  Cfrretodit  qu'il  a  écrit  cet oavragedsu 
l'année  1631.  Le  manuscrit  qui  fournit  ces  ren- 
seignements est,  sans  aucun  doute,  une  forma 
nouvelle  donnée  par  Cerreto  k  celui  dont  Sel- 
vagi  (vojr-  ce  nom]  m'a  dbnné  tlndicalion  à  Ka< 
pies  en  IS41 ,  leqnet  avait  été  dans  ses  msios 
et  avait  pour  titre  :  Da  Seiptont  Cerreto  due 
Saçsionamenlt  in  forma  di  ^tUogo.  Wci 
primo  ti  raggiona  del  contrappwtio,  ■«{  te- 
eoado  del  eomporre  a  plû  vod,  tantnU  ed 
altro.  Ce  manuscrit  était  daté  de  l'année  lUS. 

CERRI  ( BonhistorK ),  prêtre  noreDlin, 
Tut  mattre  de  chapelle  de  l^égliae  métropolitaine 
de  Florence  loua  le  règne  du  grand-doc  de  To>- 
cane  Cotme  III ,  c'est-ï-dire  dans  l'iolervalle  de 
1670  è  1713.  Dans  la  bibliothèque  du  palais  PlUi 
on  trouve  un  ouvrage  manuscrit  de  sa  compo- 
sition, intitulé  Miuiehe  eompoite  per  la  tirage 
de'  nuttlrl  :  feita  a  eavallo  twj  gitmo  nii' 
late  dtd  tereniaimo  gran  dvca  Coùmo  lit, 
dal  prête  Boitaveittvra  Cerri. 

CERRO  (Lonia),  maître  de  chapelle,  né  à 
Gènes  en  17ii,  a  bit  graver  è  Florence,  en  17W, 
trois  trios  pour  clavecin  avec  violon  obligé. 

CEHTON  (  PiEBRE),  maître  des  cuisais  de 
chœur  de  la  Sainte-Chapelle,  tient  une  place  dis- 
tinguée parmi  les  compositeurs  fianfais  de  la 
première  moitié  du  aeiiième  siècle.  Rabelais  fa 
placé  dans  la  liste  dee  muaiciena  célèbres  de  »oo 
temps  (NoDvean  prologue  du  deuxième  livre  de 
Pmlagmetj.  Les  recueils  de  messes  des  Bailaid 
contiennent  diverses  «envies  de  ce  maître,  panai 
lesquelles  on  remarque  :  1°  Minx  tret  Petro 
Certon  puerii  lymphonlacit  aonefi  MceUl 
ParMentit  tatetore,  nunc  primum  in  (uceM 
Kdiitievm  qwtw>r  voeibiit ,  ad  Itititatlouem 
modulanH»  :  Sur  le  pont  d'Avignoi  ;  Adjura 
me  :  Regnum  mundi.  Paris,  1658,  in-tel. — 
2*  Mitea  ad  ttnilaiionem  moditli  i  Le  lemps 
qui.Gourt,  avetore  Petro  Certon,  cum  guatttor 
voeilMê parUnu^vne  pritnvm  inlvcemx 
dita;  ibid.,  IS&T,  in-fol.—  3°  Miaapm  de- 
fvacUt,  auelore  Petro  Certon,  eum  çuatUor 
vodbiUj  «UNC  printum  in  Ituem  tedita;  itM., 
tn-fol.  —  4*  Le  Magnificat  du  septième  Ion, 
dans  le  recueil  intitulé  ■-  Caniienm  Beale  Ma- 
riai F{r^nit(quod  Magnificat  insciibitur),  octo 


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CERTON  — .  CERVETTO 


341  . 


moditadiv«nlHMetor&iu  eompoMum,  Oe.; 
JbiJ.,  ibbS.  Mliau(eiuiinatctkquatre*OH  JeM 
campouUoD,  un  ce»  pvole*  :  0  AdonaX,  dani 
leliuilième  livre  du  AacueU(f«motefi  de  divers 
iuteun,|uibUép*rPierreAtUiiigiiaDtiP«cù,  Iï33, 
<[i-4°,goUiique.  Va  recueil  (]etrtnle,«luDpMuu>us 
-i  quatre  voix ,  doal  il  a  composé  la  musique ,  a 
^ru  i  Puù,  en  1346.  Ces  pMumes  ont  Été  en- 
suite armusib  poor  le  lulli  et  pubtitswus  ce  ti- 
tre 1  Premier  Uvre  de  psalmet  mit  m  niui- 
fue  par  maClre  Pierre  Certon...  riduiU  en 
tabnlature  de  leuf  (lulh)  par  tnaûre  Guil- 
laume iforJoye,  réserci  la  partie  dM  dettut, 
qui  est  notée  pour  clianter  en  jouant  ;  Paris, 
[ur  Michel  Fczendat,  1S54,  in-4°  obi.  Un  autre 
recueil  de  cliansons  fraoçaisea  de  ce  mueicieD  a 
élé  publié  par  Nicolas  Du  Cliemin;  Pirii,  iiil. 
Le  recueil  Intitulé  Missarwn  dominicaltuin  qua- 
tuor vocam  libri  l ,  2,  s  (Parrliiaiis,  1U4,  ap. 
Petr.  Allai  Dgnant),  renrerme  dea  Diesset  de  Cer* 
Ion.  Daiu  [e  liber  teptimut  XXIIII  trium, 
yualuoT,  gitiTique,  seinie  nocum  modidof  Do- 
iiiinici  atlventut,  naliviiaUsque,  aesancCorvm 
f.o  tempore  oecurrenlium  habel,  etc.,  publié 
jiur  le  même  impriiueur  dans  lu  mCme  anoée,  on 
Iruore  des  motets  de  Cerlon  avec  d'autres  de 
Uesdin,  de  Goniberl,  de  Rousée,  de  Claudia, 
<le  Gosse,  de  Willaerl,  de  Mouton,  de  Cousilium, 
4:tc.  Le  recueil  de  Trente  chansoTis  m\isicalet 
h  4^f]r(icj;Paris,  P.  Atlainguaut,  153a,  au  moif 
■  de  février,  ia-S*  obi.  en  contieut  4  de  Certon, 
II.  b,  6,7,  i.  Ou  trouve  aussi  de  lui  la  cIibdsdd 
à  (inain  ymt,,  c'est  trop  parler  de  Bacchut,  p. 
9  (lu  recueil  de  itChmuom  mwticalet  A  qua- 
tre parties,  publié  par  le  iDéaie,aii  mois  de  li- 
vriCT  1&34,  10-3°  obi.  Mais  c'est  surtout  dans 
la  grande  colledioD  qui  a  pour  litre  :  Trente- 
cinq  livret  des  ehatuons  nouvellet  à  quatre 
parties  de  divers  au^n.Parls.par  Pierre  At- 
taiognant,  1^9-1548, in-4<iabl.,queu!trouTe(me 
grande  quantité  de  pièces  de  Certon  répandues 
•lans  les  livres  1,3,  3,4,5,  6,7,9,  10,  It,  12, 
13,  L4,  tS,  le,  IS,  19,  20,  II,  12,  33,  34,  là,  36, 
17,  23,  19,  30,  12  et  3s.  Uae  chanson  de  cet 
nrlisle,  à  4  parties,  est  aussi  dans  Le  quatrième 
lii-re  des  chansons  à  quatre,  cinq,  six  et  huit 
parties  de  divers  auteurs,  livres  1  ï  13,  pn- 
liiiés  a  Auters  par  Tjlman  Susato ,  1543-1650, 
)n-4°obt.  On  trouve,  enlin,AueIques  motets  de 
Certon  dans  les  collections  publiées  h  Louvaiu 
|i.ir  P.  Phaièse,  noUmmeut  un  Quam  dilecla 
labemacvla,  iânnvoi*,à»oile  Liber  septimuâ 
CoTitionum  sacrarumvulgo  moteta  vacant,  etc. 
I.ovanii,  ap.  P.  Pkaleslvm;  IS5(I,  [n-4"  obi. 
Curney  cïle  du  même  auteur  le  Jiiotel  Dillgebat 


autem,  qui  M  inféré  parmi  cenx  de  CipriaiU, 
lib.  1;  Venise,' 11)44  :  il  en  fait  beaucoup  d'é- 
loges ,  et  la  dit  égal,  si  ce  n'est  même  supérieur, 
i  tout  e«  qu'on  a  bit  de  mieux  en  France  à  cette 

CERUTI(Jeu<),  né  i  Crémone,  vécut  dans 
la  première  moitié  du  dix-huitième  siècle,  et  «e 
rendit  célèbre  par  l'eicellenee  dea  guitares  sor- 
tica  de  ses  ateliers. 

CERUTTI  (Hïlcintbe),  abbé,  né  à  Vl- 
lerbe,  en  1737,  est  connu  par  une  deuxième  édi - 
tionduGâfiffwnaannonJcodeBonaiini,  sous  ce 
litre:  Descriiiane^legU  tironenti  anaoniel; 
Rome,  1776,  ln-4°.  11  f  a  joint  une  traduciion 
française  libre,  qui  est  Tort  mal  écrite ,  et  qui  a 
le  défaut  d'être  remplie  d'ineiacti Indes.  On  s'est 
servi  des  cuivres  de  la  première  édition  pour  les 
140  planches  qui  omeatce  livre. 

CERVERA  (Ebançois),  musicien  espagnol. 
Dé  à  Valence,  dans  la  deniième  moitié  du  sct' 
ifèmc  alècle,  a  pabllé  plusieurs  livres  sur  la  niu- 
alque.  L'un  d'eax  e«t  intitulé  :  Deelaracion  de 
loeanto  Ilono;  Alcala,  1593,  io-4*.  Jlgnore  lia 
titres  des  autres  ouvrages. 

CERVETTO  (Jacques  BASSEVI, dit), ex- 
cellent violoncelliste,  naquit  en  Italie  en  1681. 
Ka  171g  il  se  rendit  è  Londres,  et  entra  à 
l'orchestre  du  Ihétlre  de  Drury-Lane.  On  rap- 
porte sur  lui  l'anecdote  suivante  :  Un  soir  que 
le  célèbre  acteur  Garrick  joïiail  admirsbiement 
le  rdie  d'un  liomme  ivre,  et  venait  de  se  laisser 
tomber  assoupi  sur  une  chaise,  Cerretlo,  Inter- 
rompant le  silence  que  gerdalt  l'audilDire ,  blillfi 
d'une  manière  bruyante  et  prolongée.  Garrick 
sa  leva  tout  k  coupdesa  cbaise,  et  réprimnnda 
vivement  le  musicien,  qui  l'apaisa  en  lu)  disant  : 
Je  vous  demande  pardon^  je  bdille  ioujours 
quand  j'ai  trop  de  plaisir.  Burney  dit  (a  Ge- 
neralHistory  ofmusie,t.  IV,  p.6«9)  qheCer- 
velto  avait  beaucoup  d'habileté  dans  reiécatioct 
des  traits  et  une  grande  coimaiasance  du  msn^ 
.cha  de  son  Instrument ,  mais  que  sa  qualité  d» 
son  élait  dure  et  peu  agréable.  Cervettoestmort 
le  14  lanvIerlTSs,  k  l'igede  centetnn  ans, 
laissant  k  son  (lis  une  fortune  de  vingt  mille  li- 
vres sterling ,  fruit  de  ses  économies.  Il  avait  été 
pendant  quelques  aùkées  directeur  da  tliéUr«  de 
Drnry-Lane. 

CERVETTO  (  Jacqves)  ,  (ils  du  précédent, 
né  i  Londres,  (ht,  après  Mara ,  le  AieiMeur  vio- 
loncelliatc  de  son  temps  dans  cette  ville,  et  n'eat 
pour  rival  que  Crosdlil.  (Foy.  cenom.lEn  1763, 
il  était  attaché  aux  CMieerts  de  lord  Abîmton 
et  il  ceax  de  la  r«ne  ;  nais  la  rortune  considé- 
rable qn'il  recndllit  ,è  la  mort  de  son  père  le 
16 


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34Î 


CERVETTO  —  CESENA 


,  dtUnniiti  à  ■iMndoiiBM'  l'nerdM  il«  ,u>ii  irt. 
On  a  de  loi  :  1*  SuIm  poai  le  violoncdle.  — 
3»  Sis  duos  pour  tïoIoii  et  TMoncdle.  —  3*  Six 
têtu*  pour  ia  Oaie.  —  V  Si%  trio*  pour  dan 
Tloloflt  et  TioloBcdle ,  tout  grevés  à  Londres. 
Cer*etlo  eit  mort  k  LmdTea,  le  b  Krn»  IB37. 
CERVU  (BEWABk),  nuMÎeien  qui  fétut 
dans  le  Hiilteie  Nède,  était  né  Tniacmblable- 
nait  dus  ie  dudiè  de  Panne.  On  conniU  de 
Ini  on  oomge  quf  a  pour  titre  il  Prfmo  Libro 
d^  madrigali  a  5  voet,  nwmametUt  potU  In 
hice/fnFiMgjrla.appr.l'  IwrededlGiroi.  Scotio, 
1S74,  iD-4*.  Daiu  la  dédicace  de  cet  aom  (da- 
Ue  de  Venise)  k  Octa*e  FantM,  duc  de  Parme 
et  de  PUiiance,  l'aoteuT  le  déctare  vouai  de 
ce  [Hince,  et  mut  apprend  qn'il  ^lail  éltfe  de 
Cyprien  de  Iloret  Son  runeli  eoalient  30  madri- 
pni.  (Rota  oomoiDnlquée  par  U,  Dehn.} 

CÉSAR  (Pinai-AirroiNi),  proteuear  de 
daiedn  ri  nurcband  de  musique  k  Paris,  dans 
It  secoiide  moitié  du  dii-linititine  aitcle,  j  * 
poblié  :  1°  Pièces  de  claTedo,  œnTre  premier, 
1770.  —  S*  Sooalea  pour  le  daTecin.  —  3*  Sïin- 
^ODie*  de  diTcn  auteurs,  arrangées  pour  ie 
cUiecla,  17S7.  —  4»  £«*  Variété*  à  la  mode, 
vingt-clniaaitMd'air*,  ariette*  d'opéras  et  opérai- 
Gomlqnes ,  arietlea  llaliennei,  rominces ,  *sude- 
vlUes  et  duo,  arrangé*  pour  le  piano-rorléj 
Paris,  17S4.  Tout  cela  est  su-deuons  du  mé- 


CESAAINI  (CnuiLEa-FaAKfois), 
Del  VJoUno  k  cause  de  son  talent  comme  vio- 
kmiate,  naquit  k  Rome  en  16S4.  En  1700  il  étatt 
■ttac^  comiiM  musicien  k  FégUse  de  la  Pietk 
de  la  mime  rille  ;  pnii  il  derint  meltre  de  cha- 
pelle de  l'église  des  jéMiitea.  On  a  de  lui  :  1°  £« 
FiU  prodigw ,  oraterio.  _  V  Tobit,  oratorio 
en  deax  partie*.  —  3"  /I  TrStmfo  délia  di- 
•Ina  proviieiua  ne'weceaf  de  S.  Getimiefa, 
oratorio.  —  4*  Le  psaume  Credidi,  k  .liuit 
loii,  —  6*  Une  meus  kqoatre  parties-  Tou* 
ces  ouvrigEt  lont  en  mannacrlt. 

GESÂRIS  ou  CESARIS,  mniicieu  cité 
comme  un  de*  pfédécesaeun  de  Guillaume  Dii- 
'*T  (^of-  ce  nom)  par  Haitia  le  Franc,  poète 
IraDtals  qui  écrivait  de  t43«  i  1439,  dans  ces 
tvr*  du  poème  le  Champion  de»  Daines,  déjà 
cilés  dus  rarlitie  de  Busnoji  (Vojr.  c«  non). 


J'ai  Mt  des  reehïrclwe  pour  décoiiTrir  si  cet 
irieoxmusicieoB  apparleDsieol  à  la  Belgique,  «1, 


grlcek  la  complaiianee  de  H.  Léim  deBurbitrv 
(rojr.eenom  ),qutarait  de  trèa-inlfreMnaltid^ 
cniTcrte*  daw  les  archivas  da  fé^an  Hob»' 
Dame  d'AiiTen,  j'ai  IrouTé  un  HtiaHU  Hwu 
Cxauii,  doyen  dn  cbapfbe  de  Tennoade,  par 
btoéfice  que  lai  arait  accordé  le  pape  Pnl  n, 
monté  sur  le  Irène  ponlUcal  «n  14e4 ,  et  q«  d» 
plu*  a  été  nommé  chanoine  de  l'égKM  d'jUnera 
en  I4è6;mals,  ajaal  loajomi  damënié  iRoOM, 
oi}  H  pantt  qnll  occnpatt  une  place  de  ebagtn  i 
la  chapelle  ponlfSeale ,  U  n'a  }ainaU  rèiidj  ni  k 
Tennoods  id  k  Anven  j  fee  q<l  m  TémpèdiMt 
pas  de  toncber  lee  Terenns  de  a 
Il  parait  trèi-ilaulens  que  M 
noise  aR  été  ia  CétarU  dont  parle  Hartta  le 
Franc;  car  cdul-d  sraK  précédé  Dnhr,  qrf 
mouniteni43l,  dan*  ns  Ige  aTaaeé.  Le  C»- 
utrli,  do;aietcbaQoine,anraftdbttreeealcnaire 
quand  ilolitlnt  «m  béoéCeee,  ce  qni  eit  peapn»' 
bable. 

CESAT1  (BMTaouwil,  eompaaiteor  Ualiai, 
riTiit  dans  la  seconde  moitié  do  setaièBe  siècle. 
J.-B.  Pergameno  ■  inséré  pintieDra  motri*  de  ce 
moaldea  dan*  ton  Pamatnu  tniuteut  ftrdi' 
nandmu;  Vmiw,  leiS. 

CESENA  (PEKEcaun»  on  PsuMum), 
compositeur  de  frollole  TéniUenDei ,  oé  k  Té- 
ronne ,  dans  la  seconda  moitié  du  qniniitee  h^ 
de,  est  connn  par  quelques  pièce*  de  ce  bmu» 
qoi  sont  insérées  dans  les  deuiltnw,  troUitwi, 
Mptième  et  nenTlème  lÎTre*  de  troUtries  dadi* 
vers  aulears  ,  publiés  par  OctaTe  Petmcd  da 
Fossombrom,  depuis  1504  jusqu'en  150B. 

CESENA  (Jun-BuiUTB),  réctrilel  d«M 
on  couveDi  des  Ëtati  de  l'Église,  né  dans  ta  te- 
eottde  moitié  da  seliièma  «iède,  a  pidritédiTcna 
eompoaiUoQS  parmi  lesquelles  on  remarque  : 
i'.MoteUi  a  qwtitro  voei,  etm  le  Utaide  dte 
il  eaniano  neilatanta  eaia  di  Loretta,  lib.  Ir 
VenlM,  Jacqoee  Vincenti,  IfllO,  in-4''.  ~ 
3*  Salmiper  Ve^pri  ehe  if  emïono  neUe  m- 
letmilàdi  lutlo  ('anno,a4vocfpiTrl,  lib.  ll,op. 
Il;  lUd.,  te09.  —3'  Due  Complète  a  i  vaii, 
vna  a  voeipieiu,  l'aUro  a  vod  pari,  op.  IS; 
ibld.,  ton.  —  4'  Compléta  con  UtatOe  e  Mo- 
tetti  a  B  vod;  Ibid.,  1606.  —  5°  Xeiie,  Uta- 
mieenoleUiabvoeii  ibid.,l60fl.  —  6<>J(eaE 
e  moteCfl  a  4  voci,  lib.  1;  Ibid.,  toos.  — 
7°  Il  qvirUo  Ubro  de'  eoneerU  e  matetli  a  i,  i 
e3  vod;  Venise,  Alexandre  Vincenti,  léil.  — 
—  &"  £almi  a  i  voet  piette  ehe  ti  cantaM  i» 
tvite  le  toleimilàdea'-aimo;  ibid.,  IN».  -• 
9*  5oeMtdo  libro  de'  eoneerli,  o  motetti  a  4 
voeiper  tvtte  le  lolennttà  di  tutto  l'aimo.-ibid., 
i«oe.  —  10°  SalmiiKUeria  i  voci  per  i  Vet 


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CESEHA  —  GRVEKINl 


MS 


prf  nelle  loUmUtà  di  tulto  I'omm,-  Tmtse, 
Kiclwrd  Amadino,  1007,  in-4'. 

GESI  (FmHB],  prftlra,  Bé  k  Rome,  fut 
iiwHr«d«  cbapetle  en  cette  Tille,  dus  la  leeiuide 
moilié  du  ilU-MpUinifl  ùAcle.  On  troDve  ï  la  bl- 
bKotbèque  Impériale  de  PariB(  loMleD'  Vm.  16) 
anaoTrieedecematlre,  Jnlilal^  Meuaaquat- 
tn  eon  altre  tacrl  cans»ni  a  una,  due,  tre 
» einque voei,  diB.  PlâtroCai,  Xomano.ZI- 
broMcondo,  opéra  ierta;  ia  Kodu,  1060, 
to-4*.  Parmi  ses  auTrtges  on  remarque  an»i 
celui  qui  a  pour  titre  Uotetlt  a  i,  1,  3  voei, 
eon  una  Metta  e  Salve  a  5  voci,  Ubro  i*,  op. 
2  i  Roma,  less. 

CESTl  (ïUtc-AiRoiin),  grand  cardelier 
d'Aïa&o,  qu'Adami  fait  ailtre  à  Florence,  raton 
du  meilleurs  compositeurs  dnDtaliqDes  do  dli- 
«ptième  aiècle.  Il  naquit  vers  IMO,  et,  aprjs 
Hoir  étudié  let  «lémenta  de  la  moiiqne,  entra 
du»  l'écrié  de  Gsiiuimi.  Ajaat  été  nommé 
maltr«dedMpellefcnorence,TCn  )U6,llcoii>- 
meata  «en  m  leai|ie  t  écrire  des  cantates  où  il 
fit  roDuquer  son  ^ie  pour  la  mnsfque  aipres- 
siTS  et  dramatique.  Catalli  se  dJatingnail  alors 
par  les  opéras  qnll  hiaait  représenter  k  Venise , 
et  par  la  caractËre  Boarean  qu'il  donnait  su  jé- 
câlatir.  CesU  marcha  sar'ses  tranes ,  et  peuV^re 
alla-l-)l  plus  loin  que  siMi  modèle  dans  le  seati- 
moitde  U  scène, dès  Ecm  premier  ourrafte  re- 
présenté tn  1I4S.  il  entra  dîna  la  cbapelle  du 
pape  Aleiandre  TU  le  I"  iaoTier  laoo.eaqna- 
lilé  de  ténor,  fut  enniita  maître  de  ciMpelle  de 
l'empereur  Léopold  1",  et  niotirat  non  t  Borne, 
«n  logi,  comme  il  est  dit  dans  la  première  édi- 
tion de  cette  blopapble,  maia  i  Tenite,  eo  IU9, 
sniTant  Cendeoi,  coMIoiiateiir  de  la  Dramafvr- 
gia  d'Allaed ,  «pi,  pariant  de  Geiuerieo,  dernier 
opéra  deCeeti  (lepréaMilâ  en  io»e).  dit  quace 
naltie  H  put  temlner  eon  oynaas  parce  qn'il 
inotirut  pendant  qvll  j  trataillail,  et  que  co  Ait 
Jean-Dooiiniqne  Partuilo  qui  l'icbera. 

Ceitl  coupa  les  scènes  de  ses  opéras  dans  la 
manière  des  cantates  de  Carissimt.  Preaqoe  Ions 
aes  ouTiages  Turent  composée  poor  les  IbéUrea 
de  Venise.  Cenx  dont  on  eoonattiea  ttirea  aont  ■- 
*'OroiUea,eaiiH9.~-fCemreJm4mU,iUl. 
~3^  La  Dorl.olo  SeKiaoo  reçio.m  Ittat  n- 
loi-ci  eot  un  très-grand  snccèe.non-eenleoMatà 
Teniae,  mais  dans  toute  l'Italie.  —4"  nio.'ca 
1 OM.  —  &*  La  SdUava  (ortmata ,  ta  collabo- 
ration  aiecQaBl.k  Vienne  en  1SA7,  et  k  Venise 
en  1874.  —  B°  Argent,  en  lUS.  —  7°  Geiue- 
rieo,  Ml  1869;  et  dans  la  ménie  année  Àrgia. 
Gerber  croit  que  cet  artiste  a  mis  aussi  en  mn- 
qne  le  Pattor  fido  do  Guarini;  nuls  tria  se 


parait  pas  prouré.  Dans  la  Blbliatbb(|ae  impériale 
de  Vienne,  on  troore  la  partition  d'un  opéra  de 
CeaU  intitulé  II  Porno  d'oro,  qui  a  été  reprt- 
sente  arec  beaucoup  de  luxe  k  la  cour  de  Léo- 
pold 1'.  Des  ÀTie  da  caméra  pu-  Ceitl  et  la  par- 
tition de  la  Dori  setrouventdaualabibliotlièqne 
de  l'abbé  Santiai,  k  Rome.  Quelques-uns  de.ces 
airs  ont  été  publiés  è  Londres,  es  IGSS,  par  Gi- 
rolamo  Pignani,  dans  une  collection  intilnléa 
Scelle  di  Cataottette  de'  pH  rimtinaU  tmiori. 
Ce  composllenr  partit  atoir  peu  écrtkpour  Fé* 
glîse  :  je  ne  connais  de  lai,  ai  ee  genre  de  ma- 
siqua,  que  lemotet  JVoHpIiumel^afa,  qoiest 
en  manusciit  k  la  Blbliatbèqne  imp^Ûe  de 
Paris,  dans  on  i«endl,  tow  le  numéro  Vm  170. 
Bumej  a  rapporté  nne  tcèoa  d'OroiUea ,  dana 
le  f  •  Toinme  da  scm  Histoire  générale  de  la  nm- 
stque  (  p.  87},  et  Hawbina  a  publié  dans  le  IT* 
Tolume  de  son  Bisloire  de  cet  art  (p.  9i)  aa 
petit  duo  pour  soprano  et  basse,  dont  les  pre- 
miers mots  sont  :  Cara  e  doke  Ubertà.  Ceati 
mérite  d'être  placé  parmi  les  mnsidaos  inven- 
teurs qni  ont  le  plus  contribué  aux  progrès  da 
la  musique  de  théUre.  Il  a  composé  anssi  qvel- 
ques  cantates  et  on  patil  nombre  de  madri- 
ganx. 

CEVALLOS(DoiiFRanctaco),  né  vraisem- 
blablement dans  la  VleiUe-CastiUe  k  Ja  fin  dn 
qnùuièpe  aiècle,  ou  dans  lea  premibes  animes 
du  seiiième,  était  etcléslaatiqDe  et  occupait,  e> 
1535,  lespositionideradonnalreet  demalliede 
chapelle  k  la  eatliédrale  de  Burgoe.  Il  moumt  k 
la  fia  de  1571  on  dans  l'iBoée  snlranla ,  car  0. 
Pedro  AIra,  qui  Tut  son  aucceseeur  immédiat  i 
l'é^se  métropoUtaine  de  Burgos,  prit  possassion 
de  sa  place  la  1&  septembre  1571.  Ses  composi- 
tions sont  répandues  dana  la  plupart  des  églises 
d'Espagne,  et  ia  biUiotbèque  de  t'Ëscurisl  linii 
qoe  réglijo  da  Tolède  pouèdenl  ooe  grande 
quanlilé  de  motets  de  ce  mallre.  On  trouie  auaal 
dans  Ie9  arcbiies  de  la  célèbre  éitliae  del  PUar, 
k  Saragosse,  une  belle  messe  du  trejôème  ton. 
composée  par  Cerallos.  Son  motet  Inler  resti- 
bulum,  publié  par  M.  EalsTa  dans  »a  collection 
intitulée  Lira  sgcro-hUpana ,  est  digne  des 
4)IuB  grands  mallrea  par  l'élégance  de  la  forme 
eL  la  cUrté  du  stjle.  Ce  morceau  aiilTit  pour 
piwiTef  que  CeTsIkis  apparient  au  premier 
rang  des  compositeurs  religieux  de  l'Espagne. 

CEVENINI  (CuriXE),  surnommé  lOperoto 
panni  le«  acadécoicieps  nlomiuJ,  naquit  à  Bo- 
logne an  commencement  du  dix-septième  siècle. 
On  a  de  lui  :  t°  Concerli  nollumi  espresti  in 
TntLOca;  Bologne,  1838,  in-4°.  _  !*  Epitaia- 
mcht  SereMte  nelle  wtoe  iCÀnntbaU  Ma- 


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3-44 


CEVESflNl  —  CHABRAN 


reaeolli,  et  di  Barbara  RanganI,  applausi  mu- 
Kean; Bologne,  1638,  Inf. 

CHABANON  (MicniL-PÀni^ci  de).  Je 
VAciUéaùe  TrançiiM  et  de  celle  de*  inserlptiofiat 
■aqnlt  ï  l'Ile  SilnlDomingiie,  en  1730.  Dbds  ■> 
JnnesM  les  jftuitei  avalent  touIu  l'alllrer  dans 
leur  lodété,  et  peu  *'en  fallut qne  leur  deuein 
■es'aecompitt;  miit,  teikiré  sur  lear»  roenéei , 

I  reooDfa  i  un  projet ,  et  de  déTot  qu'il  £lail, 

II  se  fit  albée.  Il  avait  reçs  uns  éducation  bril- 
hnle,  aimsit  beaucoup  ta  miislque  et  jouait  fort 
bien  du  violon;  Il  hit  longtemiis  cliel  des  se- 
■oniii  violons  an  concert  des  amiteura  que  diri- 
geait Sainl-Geor^.  Aprte  avoir  contaer^  huit 
■m  k  la  cutinre  de  cet  art,  il  l'abandonna  pour 
k  carrière  des  lettres,  et  se  retira  enlièremeot 
ie  la  aoctM.  II  lut  recn  h  l'Académie  des  1ns- 
«rlpllons  en  1760,  et  le  SO  jain  tTBo  il  rem- 
plaça FoDcemagne  ï  TAcadémie  française,  fl 
est  mort  lo  lo  juillet  1791,  Fonlaoes  a  dit  de 
Ibl  :  ■  Chabanon  eut  pîns  d'esprit  que  de   la- 

■  lent,  une  érudition  ^ale  t  son  esprit,  et  un  ca- 
■-  ractère  encore  préKrable  à  tous  «es  titres  lit- 

■  téraires.  Il  cultiva  les  arti  pour  eui-mèmes; 

■  n  l'y  dévoua  tout  entier,  taus  recueillir  le  prix 

■  de  ce  déiODement.  La  laveur  publique  s'élol- 

■  gna  presque  toujours  de  ses  travaux ,  et  m* 

*  confrèrMaocordaloit  plus  d'éloges  k  ses  mœurt 

•  qo'i  ses  écrits.  i>  Les  ouvrages  de  Chabanon 
retalia  t  la  mn^ne  sont  les  suivants  :  1"  Btogâ 
te  Pametm;  Paris,  t7e4,  ïn-lï.  Il  se  montre 
4ans  cet  écrit  admirateur  paisionnj  de  l*iovai~ 
leur  de  la  basse  fondamediale.  —  j>  Obierva- 
Ninu  jur  la  mvalque,  et  prtnelpakmaU  lur 
lamilaphyO^Me  de  Part;  Paris,  1779,  In-8*. 
miier  a  traduit  cet  ourrage  en  allemand,  avec 
itf  remarques  sous  ce  titre  -.  Veber  die  Miulek 
vjid  deren  Wirlauisen;J.tipàrM,  I7sl,  in-B'. 

—  a*  De  te  Mtulquê  eomldérie  en  elle-nAne 
et  dans  ut  mpporti  avec  ta  parole.  Ut  Um- 
SW't.lapoitleelleihiâtTe;P»At,mi,\t-V, 
•rivraj^  qui  n'est  que  le  premier  refondu,  et 
con<ildérablement  tuguKnté.  _  V  Conjecture* 
tur  VintToduciioR  de*  aecordi  dam  la  mvil- 
fuc  detaitelem,  dans  tes  Mémoires  de  t'Acadé- 
mie  îles  lnterlplions,t.  XXXIV,  p.  360^  année  1 77o. 
C'est  dans  cet  écrit  qne  Chabanon  a  reproché  le 
premier  k  Barette  de  B*av<dr  point  aasex  distln- 
(ué  les  temps  en  parlant  de  ta  musique  des  an- 
cien'. H  crojait  que  l'harmonie.  Inconnue  aux 
Crées  du  temps  d'Arisloiène,  ne  le  fut  pas  aux 
Xomalna  d'une  époque  poslèrienre;  il  se  fondait 
snr  les  deux  vers  d'Horace  qui  avaient  àtjk  donné 
lieu  à  la  dlMDBSlon  de  du  Cerceau  et  de  Bu[«tle. 

—  5° Sur  lamutlque  de  Caf.or,  dam  le  Mer- 


cure, avrn  177Î,  p.  159.  —  »•  Lettre  rar  let 
pTopTiétëi  de  ta  longue  française ,  dau  le 
Vrrcure  de  janvier  I7fl3,  p.  171.  Cest  uoe  cri- 
tique dcl'/;iU<7^nle  en  Àullde  de  Qlurk.  On  lui 
répondît  dans  le  même  jourrial,  février  1773, 
p.  IBÎ,  sous  ce  litre  ;  LeUre  à  M.  de  Chabtt' 
non,  pour  servir  de  ripante  à  celle  qu'il  a 
écrite  tur  let propriités  mutlealet  de  ta  Um- 
çvefraaçaUe,par  U.  leC.de S.  Â.t 
ouvrages,  pleins  d'idées  vagues  et  de  d 
lions  oiseuses,  Chabanon  n'a  rendu  aucun  service 
réel  i,  l'art.  Il  était  fort  peu  versé  dans  la  tliéorfc, 
et  loutn  aei  vues  se  sont  tournées  vert  iin«  es- 
pèce de  nétaphjsique  obscure ,  qui  n'est  d'au- 
cune utilité.  Ce  que  c«  Utlératear-KiMldcn  a 
donné  de  meilleur  consiste  en  trois  mémoires, 
ou  les  problèmes  d'Aririote  conceroant  la  mu- 
sique sont  traduits  et  commentés.  Ces  mémoirci 
ont  élé  insérés  parmi  ceux  de  l'Académie  rojale 
da  Inseriptlous ,  t.  XLVI.  Cbabanon  a  écrit  las 
paroles  cl  lamusiqoed'un  opéra  inlilDlé  Siméli; 
cet  ouvrage  a  été  lu  et  re^u  i  l'Académie  mjale 
de  musique,  mais  n'a  jamais  été  représenté. 
Deux  ouvrages  posthume*  de  cet  écrivain  ont 
été  publiés  par  Saint-Ange;  11*  ont  poar  litrei 
Tabteaa  de  quelques  ,circotulaneet  de  ma 
vie,  et  Prédt  de  ma  Uaito*  avec  mm  frère 
Maiiçrit ;  Paris,  1793,  1  vol.  in-g*.  Ou  trouva 
dans  ce*  écrits  on  Intérêt  presque  romanesque. 

CHABANON  DE  HAUGRIS,  frkn  de 
précédent,  naquit  à  Saint-Domingue  en  173«.  Il 
servit  quelque  temps  dans  les  jeunes  cadet*  de 
la  marine,  et  commanda  même  une  balteriedans 
111e  d'Oléron  ;  mais,  le  soin  de  sa  aaoté  l'ajaBl 
obligé  h  quitter  l'éUt  roillUire,  Il  a'adoua  aux 
lettres  et  aux  arts.  Il  est  mort  le  17  noveubre 
17S0.  Hnriden  et  poète,  comme  son  frtre,  il  a 
donné  k  ropéra  Atexit  et  Daphné,  paduraie, 
et  Philémon  et  Bmieit,  ballet  héroïque.  On  a 
aussi  de  lui  quelques  pièce*  de  cUvedn  et  de 
harpe,  avec  accompagnement  de  Violon. 

CHABHAN  (Fatnçois),  ou  plutdt  CHIA- 
BRAIT,  neveu  et  élève  du  célèbre  violoniste  Su- 
mis,  naquit  dans  le  Piémont  en  1733.  Ea  i747 
il  fut  admis  dans  la  musique  du  roi  de  SardaK 
gne,  et  en  I7ïi  11  se  rendit  i  Paris,  où  il  fil  ad* 
mirer  son  laloit  sur  le  violon.  Toid  eu  quels 
tennea  s'exprimaK  le  Mercure  d«  ProMca  (  mai 
17St,p.  188),  qui  rendait  eotnpte de  l'cfM pm- 
dult  par  cet  artiste  au  concert  spiriluel  :  ^  Le* 

■  applaudisBemenls  qu'il  rcfut  la  première  et  la 
K  seconde  foin  qu^l  parut  ont  été  peuiaés  dan* 

■  la  suite  jusqu'ï  une  açtee  d'entboniiasme. 

■  L'enècution  la  plus  aisée  et  la  plus  brillante, 

■  une  légèreté,  uneiuslesie,  une  précisioD  éton- 


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CUABRAK  —  CHAMBOINNIÉBES 


34i 


■  Hnlfl,  on  jm  neof  et  unique,  plein  de  tnils 

■  Tifi  el  uiilaota,  candérisent  ce  talent  tuiut 

•  grand  que   singulier.  L'agréownl  de  la  mnsi- 

*  que  qo'il  joue,  et  dont  II  e|t  l'aoteiir,  ajoule 

■  ini  cliinms  de  son  exécaliou.  ■  On  a  grivé, 
i  Pari»,  trois  aairta  de  Mnatei  pour  le  violon 
et  un  œuTie  de  concerto»  pour  le  nifime  initru- 
nenl,  de  la  composition  de  Cliabran.  On  Ignore 
rtpoqoe  de  la  okort  de  cet  artt«le. 

CHAINE  (£Dctan),  Tiolauiite  et  compoil- 
teur.  Dé  k  Charletille  (Ardenoea),  le  i"  déeenv 
bre  1819,  tnladmla  comme  élive  an  ConaerTi- 
toire  de  Paria,  le  l**  décembre  1831.  Aprèa  j 
avoir  terminé  dei  ttndei  de  so\t6ff.  Il  j  de- 
vint élève  de  Clavd  pour  lea  étudea  prépara- 
toires de  violoa,  poia  entra  daw  le  cour*  aupé- 
rieor  d'Habeoeck.  Le  aecood  prix  de  cet  inatru- 
ment  loi  lot  décerné  en  1839;  il  obtint  le  pre- 
mier au  coDCoura  de  l'année  stûvanle.  M.  CbalM 
est  nn  dea  Bribtea  diilinguéa  de  Parii  pour  aoa 
inatmmeDt.  1!  a  publié  de  la  ctuupoaitlun  : 
1*  I"  grand  concerto  poar  violon  et  orcbeatre 
ou  piano —  3<>  Deuiième  coBCcrio,  Idem.  — 
3*  ÉK^  pour  Tiirionet  piano.  —  t'L'ImomnU, 
romance  pour  violon  et  piano.  —  5*  La  Jioffiii- 
aœa,  caprice  ponr  viidoa  et  piano.  —  6'  Ta- 
renlelU  pour  violon  et  piano.  —  7°  Sottveitin 
de  Betikoi'un,  fantaisie  pour  violra,  iveearctiea- 
tre  ou  piano,  et  beaucoup  d'autres  ouvrage». 

eu  ALLES  (CucoE-FakKfOis  MILLET  ab}, 
niall)ématicien ,  né  i  Cambrù  en  I  fis  I ,  entra 
citez  les  jésuites  k  l'Age  de  quatorze  ans,  et  cn- 
aelgna  pendant  toute  aa  vie  les  lionunitéa,  la 
rliélorique  et  les  math^juatiques.  Le  duc  de  Sa- 
voie, Charles-Emmanuel  n,  le  lit  nommer  rec- 
teur du  collège  de  Charoli^rj.  Il  fut  ensuite  ap- 
pelé a  Tarin,  oii  il  mourut  le  78  mars  1678.  On 

■  de  lui  nn  tr^té  général  de  tootea  les  parties 
iJe*  naibéniattqiiea,  intitulé  iCurnu  seu  mun- 
dus  mathematieui  ;  Lyon,  167t,  dont  il  j  a  eu 
uneaeeoBdeédllioneot  vol.  ia-fol.,  Lyon,  leao. 
Le  31*  traité,  en  47  propositions,  est  intitulé  de 
Jftuica.Cest  nn  morceau  de  peu  de  valeur.  Lea 
proimsilioni  les  plu*  intéressantes  sont  les  3fi*, 
38*  et  3B*,  qui  traileot  de  l'archivlole,  do  cla- 
vecin et  de  U  cornemase. 

CHALU>NER  (NtViLu:  Bdtub),  né  k 
Losdresen  ITSt,  eut  pour  maître  de  viplon  Cl. 
JfM.  Dnbroeck ,  de  Bniietles ,  et  entra  comme 
vMoaitte  i  Voichealre  de  Covenl-Garden ,  à 
l'Age  de  Imile-deui  ans.  Deux  ans  après  il  Tut 
ensng'  peur  diriger  l'orchestre  de  Ridtemond, 
et  ranaéesoivante  il  remplit  les  menues  FoncUons 
U  tliéttte  de  Birmingliam.  En  1803,  il  s'est  li- 
vré t  rétntede  la  tiarpe,  et  il  est  entit  comme 


liarpfste  au  tbMtre  de  J'Opéra  de  Loodrta  en 
1809  ;  il  occupait  encore  cette  place  «n  1836. 
Chalioner  a  pntriié,  en  l8oa,  quatre métbedea, 
l'une  pour  le  violon,  la  seconde  ponr  le  piano,  la 
troisièiqa  pour  la  liarpe,  et  la  qualriàme  pour  la 
llûte.  Il  s'est  vendu  plus  de  9,000  exemplaire* 
de  la  méthode  de  [dano;  et  celle*  de  violon  et 
de  harpe  ont  été  tirées  à  plucde  <,000  cluouoe. 
CHALON  (Fbédéwc),  flla  d'un  violoniala 
de  l'Opéra,  Tut  Oatieto  et  hautboïste  an  tbéitra 
de  rOpéra-Comique,  et  se  rctii*  avec  la  pensiOB 
en  1831,  apris  trente  ans  de  service.  Il  apoblié  : 
1*  Aire  nouveau!  pour  la  fiate,  l'eti'recneilB. 

—  i'  Sis  duo*  (aciles  pour  deni  Dttes,  cen- 
vre3*t  Paris,  Sidwr.  —  3>  Sii  idem, «eavre  3* ; 
ibid.  —  4*  Alrsenduoa,   i'>et  S*  suite*;  Ibid. 

—  y  Valtes  et  anglaisea  pour  deui  OQte*.  — ■ 
0°  Hétbode  pour  le  Oageoiet  ;  Paris ,  Deeombe. 

—  7°  Hétlmde  pour  <le  cor  anglaia,  avec  dee 
air*  et  de*  duos  ;  Paris ,  JaneL  —  8*  Hélliode 
ponr  le  haulboia  i  neuf  cleb;  Paris,  Frète, 
182fi. 

GBALONS  (  CURLU),  daveciniste  et  vio- 
loniste k  Amsterdam,  vers  la  milieu  du  dis-liui- 
tième  alècle,  a  publié  dans  cette  ville  :  l"  Sis 
Sjmphonies  k  Luit  parties;  I7B0.  —  i'  Sii  so- 
nate* ponr  le  clavecin,  1761. 

CHAUATEBO  (HippoLvn),  compositeur 
né  k  Rome,  dans  la  première  moitié  du  sdiiènie 
aibcle ,  étaH  de  la  Eamille  des  JVe^rf .  Il  fut  maître 
de  chapelle  de  la  eatliédrale  d'Udioe,  dans  le 
Friouli  On  connaît  de  aa  compodtion  :  1°  Mo' 
drigaU  a  fuaftro  t)oct;Veni(e,Aut.  Gardane. 
IMI.  —  1*  Satml  eoritti  a  B  Boei  tn  du* 
ntvle  cou  Maçnl/ieat  iepttralo;  in  Venetia, 
app  J.ScoUo,  IS7.1,  in-f. 

CHAMBOAINlEBES(Jsc4)DEa  CHAMPION 
OE),  lils  de  Jacques  Champion,  rt  petit-Hl*  de 
Thomas  Champion,  tous  dens  célèbres  organi** 
tas  sous  le  règne  de  Louis  Xin.  Jacques  Cham- 
pion prit  le  nom  sons  lequel  il  est  pins  connn 
de  la  terre  dé  Chamboiuùire* ,  en  Brie,  dont 
il  avait  éponsé  l'héritière.  Il  jonaU  fort  bien  d« 
cUveda,  et  passait  pour  l'un  dea  plu*  habileade 
aoD  temps.  Louis  XIV  lui  donna  la  charge  de 
premier  daveciniste  de  sa  chambra.  Le  Gailda, 
contemporain  deChambomilère*,  loi  accorde  te* 
plu*  grands  éloge*  en  plosiears  endroits  de  sa 
Leltre  à  nuidemoitelU  RegnauU  de  SoUer, 
touchant  la mtMigi(e(Patis,  loao,  io-ii).  Il 
assure  que,  par  sa  manière  d'attaquer  lea  toa- 
clies  du  clavecin,  il  tirait  de  cci  inalmmenl 
des  sons  d'une  qualité  si  moelleuse  qu'encan 
antre  artiste  ne  pouvait  l'atteiadre  daas  c^  art, 
Nou*  apprenou  aussi  de  te  Galloia  que  Bar- 


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ddle  hl ,  da  tont  lu  élÏTei  de  Cliimbaonièm, 
cehd  qai  l'Inrii*  le  mtrai.  Se»  «niret  âtv«  (u- 
raD(BiiTCt,G*otier,  le«preinlenCo(ip*riH,d'AB- 
gMiert  et  le  Bigue.  On  peat  àcma  «naidérer 
ea  Bittre  eanine  le  cbe(  d'une  école  de  dneet' 
bMm  qui  e'eal  protwgtejasqo'ï  Rinwaa  ;  car  le 
caraettre  de  la  ptopart  det  oraenenb  d«  aet 
pièce*  M  retroore  joique  dans  lea  ouTre*  de 
«eloi-d.  Chambonnière*  ait  mort  en  1670  on 
pen  aprti.  Oe  fnt  lai  qui  prodtifnt  à  Paria  et  h 
la  coiir  le  premier  desConpertns  (Loola).  On  a 
de  M  claTedoîste  dem  liTret  de  pMces  de  «la- 
*eda,  publiés  i  Paris,  petit  lii-4*  M.  Le  pru- 
nier porte  la  date  de  1S70;  le  deuilènw  eit 
MU  date.  Oea  reetidla  d'une  grande  rareld 
exlatent  r<nal«  en  nn  volnnM  daaa  la  UbHo- 
thèqne  de  M,  Furenc.  Le  premier  teolemeot  te 
troara  au  Coeserratolre  de  moti^ua  de  Parli, 
et  le  deuxième  i  la  HblletMainehnpiriale.  Dana 
une  «ente  qui  Tttnl  d'arelr  lien  k  Paria  (ao&t 
1860),  m  eiemplahre  a  été  adjagè  lu  prli  de 
Miiasle-dix  franca.  Le  «trie  de*  pièces  de 
aiamboaidèrei  etlpleindegrtceet  de  naïveté, 
>1iuinonie  ea  eit  exceUenle,  ce  qnl  let  rend  en- 
core dlgnei  de  l'altentiMideieonnalsHnrt.San- 
tenlI  a  exprimé  renlhODaiaame  qne  lutlnspirait  te 
talent  de  cet  arllate  par  ce*  vert  ; 


Bi|or,  «Bl  clnMabili  patent. 


CHAlUDONKltRES  —  CRAMPEIIf 


CHAUELET  (Pruui  m),  rKéiteitrel  de  la 
■nuafqne  de  Cbarke  V,  roi  de  France,  luiTant 
use  ordonnance  de  l'bMel,  dat«e  de  13M  (  ma*, 
de  la  BibUolbèque  rajalede  Paria).  On  «oit  par 


InttroiMal  appelé  flvite  de  brt\aigne  (Guil- 
laMMdeMachanlt  écrit /Totute  brehatffne).  La 
foma  de  cet  iaitrametit  n'eat  pa*  eMètemeat 
cnume.  Brehttàçne  e*t  nn  vieoi  mot  françaii 
qnl  lignite  nne  {smellaitérila.  FtiUe  breha^ 
était  pral-«)ra  nne  BAIe  t  aona  atgn*,  noe  petite 


CHAMPEIAI    (SruuauLi}, 
dramatique,  naquit  & Haraeiile  le  19  Qovemlwc 


I7SI.  Il  apprit  la  mwlqua  aena  la  direction  de 
deux  maîtres  peu  eonaiM,  neoamé*  Peeticn  et 
Ohaaret.  A  l'âge  de  traiie  anaU  devint  aaaiire 
de  aailque  de  I*  colU^ale  de  Pi^t»,  m  Pre- 
TCBce,  pour  laquelle  llcompoaa  nne  me  aie,  nn 
Magiâlieai  et  de*  paaomea.  Ae  m^  de  jma 
177e,  11  ae  rendit  ï  Paria,  et,  quiqnes  exii* 
aprèa  aon  arrirée,  11  fut  «saei  beoreox  pour  Taiie 
entendre  k  la  ctiapdle  du  rot,  k  Teraaillea,  ua 
motel  k  grand  ebonr  de  «a  oompaeition.  A  la 
ttte  de  Sainte-Cédie  de  la  même  uote,  il  doua, 
dane  l'égliae  de*  Matbnrlna,  uae  meaae  et  te 
motet  de  Tenaille*.  Son  premier  e**ai  dana  la 
mualqna  dramatique  fnt  nn  opém-ooralqQe  « 
drax  actea,  r^réaenlé  par  lea  eemédleni  dn  Boia- 
de-Boulogne ,  M«  le  titra  dn  S^dat  fnatçaii- 
Depul*  17B0,  Ctiampeia  a  donné  an  Théttre-lla- 
lien  I  1°  Mina,  ta  Iroia  acte*,  17M.  ~»  La 
iMomanle.ennBacte,  17BI.  Cet  euTrageestle 
melilear de  l'anleur.  Il  aélé  reprit  pluelenrt  Ma, 
et  tonjonri  avec  snccèa.  An  mlllea  de*  déluli 
qu'on  j  tronve,  dca  phrase*  mal  faites,  àet 
mauvaise*  cadancei  fréquente*  et  d'ope  hir^ 
mooia  iacorrede,  on  j  remarque  de  jolie* 
mélodie*,  une  Itenrense  imltalioa  de*  forme* 
Uaiiennei  de  l'époqne,  et  même  nne  aoried'é' 
léganee  dan*  l'instramentation.  —  3°  £e  Po€te 
w.ppoti,  en  troh  acte*,  1763.  — t*  U  BtOvr, 
en  trois  aetea,  1 764.  —-V  Lu Fmtiet  ffouoef- 
Ut,  en  den  acte*,  lT6a.  —  6*  Xe>  S^UgU- 
riet  de  gantùon ,  ta  trois  acte*.  —  7"  Boford 
dont  Breue,  en  quatre  actea,  1766.  —S*  Ao- 
bella  et  Fer%aiui,  en  troia  actea.  —  B°  t?oIoM- 
Mne  detutMère,  on  Cauaitdre.  —  10*  Lt»- . 
i»ore,  ow  VHewvue  Epreuve,  en  deux  acfca. 

—  Il' m  Dgtlet,  en  deux  aetea,  1767.  — 
11*  Lai  Epreuve*  dit  r^ubUetOn,  en  tni* 
acte*.  13*  Let  Trots  Hiumrdt,  ea  deux  acte*, 
1804.—  If  MetuOioff,  en  trol*  ade*,  1»M. 

—  16*  LaFerme  d«  ifont-Cenlt,  ea  trois  ac- 
te*,en  laoa.  —  II'.  Las  Rivaux  rfSm  **«• 
mm<,  en  nn  acte,  1811.  —  An  théUre  de  fO- 
para  :  17°  £«  PortntU,  ou  la  DivkùU  4* 
lavvage,  17B1.  —  Ad  tliéfttre  de  Mmuleur  ; 
is"  Le  SottveauDonlîiaehotte,  en  deux  acte*, 
1789,  un  dea  meilleur*  ouvrage*  de  CbarnpHta. 
Le  privilège  dn  tbétlre  de  Monteur  ne  per- 
mellidt  de  jour  qne  de*  pièce*  d'origine  II»- 
lieaH  ;  cette  circonstance  fut  cante  qne  le  ffen- 
veau  DtM  QuldwUa  Tut  foné  comme  nne  pitee 
Induite,  sou*  le  nom  Imaginaire  d'un  Sf^avr 
ZMcearelH.  Framerj  aanra  qoe  lea  Itaûau, 
même*  furent  dupes  de  ce  (nbterTag*.  — 
190  Lat  Riuei  de  FroiUin,  en  denx  ade*,  a* 
IbéUre-de  Beauiolait.  —  Ï0<>  Fior^te  «t  CoM, 


>y  Google 


-«n  OD  Mte.  —  31*  Let  Digtiitementt  amou- 
reitx,  en  deux  acus.  —  7V  Le  Manteau  ok 
letSaeMtivûit*,  en  un  acte. 

On  remarque  use  ûierruptioii  uses  longue 
dsDile*  traTaDi  de  Chinifeui  pour  le  ttiMlre, 
cv  depais  1791  jiuqu'eo  lïM  U  n'a  bit  reprd- 
lealcr  aïKan  oaTTige.  De*  foucUoai  adminû- 
Inlives  Hxqiwlleg  il  avait  étd  appelé  ea  1793 
forent  came  de  cetle  lacune  dau  h  carrière 
d'ailnle.  Il  M  faut  pu  cmre  tmitefoit  qu'il 
soH  reaté  ëtranipr  k  la  nuùque  d«u  cet  inler- 
Talle,  car  11  a  terit  pour  l'AcadËmie  rojale  de 
mnaïque  et  pour  L'Opéra-Comique  dîTen  ouvra- 
ges qui  ont  éUre{ua  ï  ce«  Uiéitrea,  mais  qui 
n'ont  pas  éii  repréaenUt.  Ces  optra»  sont  : 
i"  Le  Barbier  de  Bagdad,  en  troia  adet.  — 
V  Diane  et  Eiutfntio»,  en  trou  adaa —  3,"  La 
TriomphedeCamiHe,ta<ieixi.a£U».~ i'  Wla- 
nou ,  en  deuA  ada.  —  6°  L'Bdvcalion  de  i'A- 
rnouT,  en  Iroii  adea,  pool  l'Opéra-Gomiqiie.  — = 
6°  L'Jneomut,  en  un  acte.  —  T  LetJUitamor- 
phoies,  oo  let  Parfaits  Antaitit,  en  quatre 
aclci.  —  8>  L'Amour  çouiteux ,  en  un  acte , 
parole*  de  Sedaine.  —V  Le  Pire  adotacent , 
«Q  un  acte.  —  10*  BenÀowikg,  en  troia  aidae. 
— .  W  Bitutea  CapeUo,  en  troii  ade».  — 
if  La  Paternité  recouvrée,  ta  tioittctei.— 
13"  "^  BiAéBiieiu  ou  U  pouvoir  de  Vatnoitr, 
en  deux  actee.  ~  il*  Le  Noyer,  en  nn  acte.  — 
la*  Le  Trésor,  en  nn  acte.  Oani  le  ten^  on 
le  prince  de  Condé  «'amusait  à  jouer  la  comédie, 
à  CbanUtlf,  avec  qnelquei  aeigneun  de  la  cour, 
Champein  fut  invlU  &  écrire  un  qiéra-oomiqDe 
en  deux  aetet,  qui  a  pour  titre  la  Ckaite  à 
portevtrt.  I^  prince  ;  jouait  le  nUc  de  Feue- 
mathieu,  et  mademoiaelle  de  Condé,  morican 
Temple,  7  chantait.  La  partition  de  cet  ouvrage 
a'eat  perdae.  Champdn  avait  etaayé  de  nellre 
«n  musique  un  opéra  écrit  en  prsw,  et  il  avait 
cltoiai  VtleeiTe  de  Sopliocle,  traduit  iitti- 
ralement.  Le  premier  acte  de  cet  ouvrage  Tut  ré- 
pété H'Académle  rojalede  Huiique,et  obtint 
beancoup  d'applaudiuemenU  ;  maia  l'anlorité  a 
toujoore  retiué  l'auloriMlion  de  reprétonter  cette 
production,  aana  faire  connaître  le*  moUb  de 

SI  Champein  ne  fut  pa*  au  premier  nng  parmi 
lei  compoiitenn  frsnçaii ,  il  ne  mérita  pourtant 
pai  rabandon  on  il  fut  iaiué  dam  let  vingt- 
quatre  demlèrea  années  de  sa  vie,  car  il  ;  a  de 
la  ladlité  «t  de  l'esprit  scénique  dam  Ut  Mélo- 
manie,  dans  lei  Dettes  et  dans  le  Nouceau 
Don  Q)siehotte.  MalbeuTeosemenl,  après  un  si- 
lence asiei  long,  il  rentra  dans  la  cariitre  par 
MeiaUtoff.  ouvrage  faible  qui  nuisit  au  reste 


PEIN  2'*'' 

de  sa  vie  artistique.  Dans  sa  vleillMse  U  m  (ut 
point  lienreux.  A  l'époque  de  ses  succès,  les 
droits  d'auteur  au  Uiéltre  lapportaieol  si  peu  de 
clioae  qn'il  n'avait  pu  Cute  d'économies  j  loula 
sa  fortune  couistait  en  penstons  qui  avaient  été 
supprimée*  k  il  révolution  de  1799.  Mapoléall 
lui  en  avait  accwdé  une  de  0,00e  francs  ;  il  U 
perdit  encore  k  la  rtatauntion.  Plus  lard  loa 
sociétalrei  de  l'Opéra-Comiqse  aciietèrftnt  SM 
répertoire  iMjwuwnl  une  tente  viagère;  mai*, 
loiaque  M  mettre  «ot  th^wt.  d'administration , 
le  nouvel  eotrepreneiK  refiiu  de  reconnaître 
l'engagemeat  contracté  envers  l'auleur  de  la  Mé- 
tonamie.  Celui-ci  connut  liienUt  tontes  tes  bar- 
raira  du  iMSoin.  5nr,  la  prapositiui  de  celai  qid 
â:rit  cette  notice,  la  commission  des  auteurs, 
dont  il  était  numlire ,  Tpla  pour  Cttampdn  ub 
secours  annuel  de  douae  cents  francs .  Cette  co»- 
misaion,  où  figuraienl  Du|Mtj ,  Horean,  ScrilMt 
CaM  rt  Boieldiaa,  «liUat  t»nr  lui  du  ministre , 
M-  de  Hartipiac,  uae  pension,  et  le  vicomte 
de  la  Roclwfoncauld  ea  accorda  une  antre  sor  Im 
faiidsdelalHtBclvile.Le  vieillard  m  jouit  pat 
ioogUmpa  dea  douceurs  de  sa  nouvelie  potilkm, 
car  il  eeesa  de  vivre  moins  de  dii-buit  mois  après, 
la  19  septembre  1810. 

GHAHPEIN(Muin-FRSHQOu-SruiaLu) , 
liis  du  précédait,  est  néhPails  en  1799.  U  00m- 
menfa  au  Cooservaloin  des  éludée  de  musique 
qu'il  n'a  point  acikovéMi  puis  il  Aitemploiédant 
il*  et  quitta  cette  posi- 


et  marciiand  de  musique.  Le*  aKaireB  de  sa  nul- 
son  s'étanl  déiangées,  il  quitta  le  commerce  tH  se 
Ot  journaliste.  En  1B28  M,  Léon  Pillet,  alors  di- 
recteur du  Jounud  de  Paris,  lui  conAa  U  ré- 
daction des  feuiUetoOB  de  ttiéitrft';  11  conserva 
cette  position  jusqu'à  la  fin  de  lUO.  La  sitnatiott 
de  ses  albirat  l'obUgsn  alors  k  se  réfugier  en  Bel- 
gique. Arrivé  k  Bruielle*,  U  écrivit  peadant 
quelque  tenpa  des  article*  sur  la  musqué  et  les 
Uiéatresdan*  VÉwaneipaHim  etdansle  SeeiMll 
meyelopéâiqae  belge.  En  tsu  il  loada  va 
journal,  sous  prétexte  dt  mnriqoe ,  anqael  II 
dennaletiUe  Xe  fnme^ttge.  Celfe  eninprin 
M  put  ee  soutenir,  el  M.  ChMipda,  vantait  as- 
sajrer  d'une  meiUeara  iwtme ,  letoaraa  à  Pari*. 


bebdomadiire  intttulé  la  Mélawumie,  ntmt 
nutsieale,  qui  n'eut  quNineeiialeaoede  fueiqaei 
UKHs.  L'année  auJvanle  II  fit  paraître  le  JfiMf- 
cfen,  autre  iituilla  du  mène  gtare.  Va  arlletade 
ce  journal,  dirigé  eootie  M"  &I0I1,  ayant  étd 
iléclvé  calonmieui,  H.  Champein  fut  condamné 
en  police  cwrectionnelle  et  paata  ta  Anglelen» 


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CHAMPEIN  —  CBAKOINE  DE  SAINT-CUENTIS 


!48 

pour  M  «oustraire  aux  coiuéqueDCW  du  jugfl- 
niGDl.  AiriTé  à  LoDdfM,  Il  j  traiulla  pendant 
quelques  aiiDéei  il  ud  journal  (renfais;  poEs  il 
alla  en  IbUe.  En  1849  il  était  t  FJonnu.  jn- 
gnora  ce  qu'il  est   deTimu  depnia  lors. 

CHAMPIER  (SiHPBouBK),»  latin  Cam- 
pegivf,  habile  médecin,  naquit  k  Sainl-Bympho- 
rieO'k'Chftteaa,  dant  lflLïoiuuU,en  1470.11  fut 
«uccmiTement  premier  mAdecin  (lu  prince  An- 
toine de  Lorraine,  et  écheTin  de  la  Tille  de  Lyon. 
Umounit  dans  cetteTille  eal539.Panni  tes  ou- 
vnge*  on  rerDtrqoe  celui-ci  :  De  Dtaleetka, 
t^lorlea,  geometria ,  artthmttka,  tatrono- 
mia,  miutea,phiU>iopliia  mUvrali,  medleina, 
tkBologla;  de  Leg^nu,  poUtUa  et  ethiea; 
Bile,  1537, in-G». 

CHAUPION  (Nicous  ).  chantre  de  la  mu- 
sique du  roi  deFnnce  Fran(oi«  I",  était  né  en 
Picardie  vert  la  dn  du  qulniitate  liècle.  Comme 
tous  les  chaQtrei  dé  ckteur  de  cette  époque ,  il 
élait  todé^utique.  On  ne  connatl  de  na  compo- 
«ilion  qu'on  pMume  iniérédanala  Iroisitme  vo- 
lume  delà  colledion  publiée  par  Jean  Peirelu», 
imprinwar  de  Nuremberg,  sous  ce  titre  :  Tomvs 
tertius  psalmomm  aeleetorvm  quatitor  et 
qumque,  et  quidam  ptttrium  vocum.  Anno 
(alufiil&41.Le«autresmoiicienadoDton  troQTe 
dea  psaumes  dans  ce  troiaième  volume  sont  :  Jos- 
quin  Depré*,Fran{oisde  Lajolle,  Louis  Senfel, 
Laurent  Lemblin,  BenoK  DucJa,  Ballhaur  Ar- 
Ihopliius,  Bupert  Unterholtier,  Jean  Welllier, 
Claudin  {Claude  de  Sennisr),  Lhérilier  (alias 
Verdelotli),  Lo7set(Co[npère),  Hic.  Gombert, 
Jacliet,  Lupus,  L.  PamiDger,  Heugel  et  Gosse. 

CHAllPION  (AinoinE),  organiite  célèbre 
sous  le  rÈgne  de  Henri  IV.  On  trouTe  parmi  les 
manuscrita  de  la  Bibliothèque  royale  de  Munie  li 
niw  meesa  à  dnq  toIk  de  sa  compositiou.  Son 
flis,  Jacques Chainpioo,  pèredeCliambounières, 
rot  aussi  un  habile  organiste ,  août  le  r^gne  de 
LoDi»  XIII.  Je  possède  en  manuscrit  no  liTre  de 
pMcea  d'oi^e  d'Antoine  Cbampiop  ;  elles  sont 
^uBforl  bon  sItIc. 

GHANGOUATOIS  (Loch),  né  te  6  mai 
1785,  Tut  admis  comme  élire  an  Conserralolre 
'de  musique,  le  U  rrinuirean  )X,  et  obtint  suc- 
I   les  premiers  prii  de 


-d'artiste,  et  particuiiËrement  h  celle  de  la  corn- 
poaltion  pour  le  tliéllrei  mais  les  difliciiltés 
qui  ont  toujours  entouré  en  France  Im  premiers 
'paa  des  composileon  lui  inspirèrent  de*  dé- 
goAIS'  qui  loi  Greot  accepter  un  emploi  dans 
Tadminlstration  des  linances.  Il  ne  renonça  pas 
pourtaet  k  la  musiqM;  loaii  ce  (dt  en  amateur 


qu'il  continu*  de  s'en  occuper.  En  ISIB  il  M 
raprésenter  an  Ihëltre  Feydeau  un  opéra-eomi- 
que  ea  un  acte,  intitulé  la  Ceinture  vtagt- 
q»e;  cet  ouvrage  ne  réussit  pas.  L'année  sui- 
vante il  donna  an  même  tbéltre  Chartes  Xff, 
optn  en  trois  actes,  qui  ne  lut  pas  plua  htio- 
teux.  Un  nourd  essai  rut  tenté  par  lui  en  ItSS, 
dans  mt  onvrage  en  un  acte,  qui  avait  pour  tHre 
te  Mariage  ^flUOe;  la  faiblesse  du  livret 
nuisit  i  la  musique,  ob  il  y  avait  des  cbo?«» 
agréables.  Enfin,  te  13  mal  18^4,  M.  Cliaoconr- 
lors  fit  représenter  h  l'Opéra-Comique  la  Du- 
eheue  iTÀlettfoit,  en  un  acte  :  la  maonise 
Tortune  qu'il  avait  rencontiée  jusqu'alors  au 
tltéfttre  lui  fit  sentir  encore  Dette  Toia  sa  funeste 
inUuence.  DégoOté  par  tant  d'essais  Infniclueui, 
H.  Chancourtoia  a  cessé  d'écrire ,  mais  uni  re- 
noncer i  la  culture  de  ta  mniique,  qu'il  aime 
arec  passion.  Roramé  à  un  emploi  aupérieur  de 
radminlslratton  dea  financée  i  Orléans  vers  IMf, 
il  s'y  est  établi  et  y  a  vécu  pendant  près  de  vingt 
ans.  Ayant  pris  sa  retraite  de  l'emphd  (opé- 
rlenr  qu'il  occapail  dans  l'admiaistratlon.  Il  est 
rentré  à  Parts  en  1855. 

CHANCY  (M-  DE],  muslcioi  français  qnf 
virait  i  Parts  au  commencement  du  dit-*ep> 
tième  siècle ,  a  publié  un  livre  de  labUnre  pom- 
la  mandore;  Paris,  IB19.  On  trouve  une  alle- 
mande de  .sa  composition  en  tablature  de  man- 
dore, ei  traite  de  son  ouvrage,  dans  VHarmonte 
nniverselleia  P.  Mersenne,  Traité  des  iiutnt- 
menfa,  liv.  Il,  p.  94  (perso). 

CHANDOSCHKIN  (...),  violoniste ,  né 
en  Russie  vers  17SS,  a  publié  de  sa  composi- 
tion ;  1*  Six  ckaïuims  Sustet,  variées  pour 
deux  violons,  op.  1  ;  Pétersboarg,  17BS,  — 
1*  Six  ehaïuoiu,  idem,  etc.,  op.  3;  ibid., 
1736. 

CHANNAT  (Jeav  ue), Imprimeur  I  Avi- 
gnon, dan)  la  première  moitié  dn  seizième  siècle, 
s'est  distingué  par  Pimpresiion  des  Messes,  de* 
Lamentations  de  Jérémie,  des  Hymnes  et  des  Ha- 
jm'^a' il  quatre  parties,  compoaét  par&éaur 
Genêt.  (  Vay,  ce  nom.)  Cea  ouvrages  sont  im- 
primés avec  des  caractèree  de  moliqoe  de  foriMe 
inusitées  t  celte  époque,  lesquelt  avaient  été 
gravés  et  fondus  par  Etienne  Brisrd.  { F'oy.  ca 
nom.)  Jeun  <ln  Cliannay  paraît  avoir  été  le  senl 
imprimeur  qui  ait  lïit  ituge  de  ces  caractères, 
dont  on  trouve  an  spéc)men  dans  l'ouvrage  de 
Sclimld ,  Intitulé  Otlaviano  de'  Feirueci  da 
Fouombrtme;  Vienne,  IfWS,  gr.  in-8°,   flg.  *. 

CHANOINE  DE  SAINT-QUENTIN 
(LB);on  trouve  soua  ce  nom, dans  le*  manua- 
cciU  de  la  BibUatbèque  impériale, GotésU  (loada 


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GHAKOTNE  DE  SAIHT-QUEUTIN  —  CHANOT 


349 


dé  Camé)  et  ;3ï2,  IroU 
traiiièiBa  tUti».  Ca  poHe  maskiw,  coona  «enle- 
ment  pM  m  qualité  et  le  llea  de  sa  naiwaïKe , 
tlail,  iulTBiit  Mjmeré  (I),  fort  eatinid  de  Saint 
Lents,  dont  il  était  eonlanpoTala-  M.  Gomart  a 
paUfé  une  chanaandu  Chanoine  de  Saint-QuentiD 
a*ee  la  méhidie,  d'aprèi  un  dei  manoacrita  ciléa 
précédemment  (1) ,  et  une  Iradoctloii  da  dMBt 
en  notation  uoderae  par  t'aotenr  de  oelte  bio- 
graphn. 

CHANOT  (FBAnçoia),  né  k  MIrecourt,  en 
1787,  était  flia  d'un  fabricant  d'initiDioenla  de 
mnaique.  Dooé  de  disposiliona  particBlJËret  pour 
In  malbématiqDea ,  il  ;  Gt  de  rapide»  progrès , 
lut  admis  ï  l'École  pol jteclinique ,  et  entra  en- 
«aite  dans  te  corps  dea  Ingénieun  de  la  marine. 
Ëlafé  dans  les  idées  de  gloire  de  l'empire ,  il  vit, 
cDEUiDe  presque  loua  les  jeunes  gens  de  cette 
époque  qui  RuiTBientIa  carrier»  des  armes  et  de 
la  marine^  la  ReslanratJoa  STec  de  vira  regrets,  et 
fit  anr  oA  événement  dea  couplets  satiriques  qui 
furent  cttanléa  pabliqaeiunt,  et  dont  une  copie 
parrint  tosqu'aii  minlatère.  Chanot  était  alors 
emplojé  à  Toolon  ;  nne  décision  du  gouvenie- 
mont  le  mit  i  la  dHni-solde  et  soiu  la  stirteîl- 
lanee  de  la  police.  Il  se  retira  alors  i  MIrecourt, 
et,  dans  ViMteté  forcée  k  laquelle  il  était  con- 
damné, il  se  mit  i  réfléchir  sur  les  principes  de 
la  «Hiatmction  des  instniments  qu'il  Toyait  la- 
tiriqner  dans  l'atelier  de  son  père.  Il.se  per- 
eoada  que  le  meilleur  moyen  pour  faire  entrer  en 
vittnttloo  les  dlTerses  parties  d'un  tiolon  était 
de  coDSCTTer,  autant  qu'il  était  possible,  les 
libres  du  bois  dans  toute  leur  longueur.  Partant 
de  ce  principe ,  il  considérait  la  forme  des  éclian- 
crures  de  l'iDStrument  onllnafre,  arec  ses  angles 
et  aes  tasseaux ,  comme  de  grands  obstadea  fa  la 
bonne  et  puissante  qualité' des  hmi;  enfin  II 
crut  que  le  crenseeient  de  la  table,  pour  en 
Ibmer  les  voûtes,  élail  cratraire  aux  pria- 
eipea  de  cette  théorie,  et  conséqDemment  une 
erreur  de  la  tontine.  11  sepertoadaaaasiqueles 
fibres  conrtea  favorisaient  la  production  des  aoos 
aiffis,  et  les  Ëbres  longues ,  celles  des  sons  gra- 
vée. IVaprèi  ces  consldératioBS,il  flt  un  violon 
dMt  la  taUe  n'était  que  l^trement  bombée  ;  aea 
«ulea  Inrent  presque  droites,  et,BDlien  d'icliau- 
crer  l'instrument  auirant  la  Ibrme  ordmaire.  il 
en  déprima  lea  cAtés  par  nn  mouvement  doui ,  k 
peu  prèa  semblable  k  celui  da  corpa  d'une  gui- 
laie.  Dana  la  dessein  Je  favoriser  autant  qu'il 
le  pouvait  la  mise  en  vibration  de  la  table 

H  HMt*  bMiwlqau  inr  [i  niltriK  ilc  Salat.QKMlD, 


d'Iiarmoaie ,  il  atlaclia  les  cordes  k  ta  partie  iufé- 
rieure  de  cette  table,  au  Iten  de  les  l!ser  au 
cordier  ordinaire.  Chanot  ajant  terminé  son 
violon,  te  seul  qu'il  ait  jamais  fait,  le  soumit  au 
jugement  des  Académies  des  sciences  et  dei 
beani-arts  de  l'inslilul.  Des  eipériences  furent 
laites  en  présence  de  plusieurs  savants  et  artis- 
tes 1  on  compara  l'eC&t  du  nouvel  instrument 
avec  celui  de  quelques  bons  violons  de  Stradïvari 
et  de  Guameri,  et  les  eiaminateura  décidèrent 
qu'il  ne  leur  était  pas  inférieur  en  qualité  (on 
peut  voir  le  rapport  île  riiistilut  dans  le  JfonJ- 
feur  wtivertet  du  il  soilt  IS17J. 

L'expérience  a  démenti  le  jugement  des  sa- 
vants dont  il  vient  d'être  parié,  et  tonales  vio- 
lons qui  ont  été  conEtriiiti  d'après  le  modèle  fait 
parClianotsonlconsiilârésauJonrd'hui  com  me  des 
instrumenta  de  médiocre  qualité.  Il  n'en  faut  pas 
conclure  cependant  que  lea  Juged  se  sont  trompés 
sur  leurs  impressions.;  mais  il  est  un  fait  au- 
quel on  n'a  pdnt  songé  :  c'est  que  beaucoup 
d'instruments  à  arcliet  mit  du  son  au  moment 
ob  on  les  monte  avec  soin,  d  qu'ils  ne  de- 
viennent durs  ou  sourds  qu'après  que  toutes  les 
parties  ont  acquis  leur  aiHomb.  Dans  l'espace  da 
six  mois,  on  voit  presi|uc  toujours  s'opérer  ces 
lïchBDses  métamorptiosea,  et  tel  qui  a  cru  bira 
l'acquisition  d'an  eicelleni  instrument  n'en  pos- 
sède au  bout  Je  quelque  temps  qu'un  médiocre 
ou  manvaie. 

A  l'égard  de  la  coincideoce  des  fibres  courtes 
avec  le*  sons  aigus,  ou  longues  avec  les  sons 
graves,  et  de  l'opinion  de  Clianot  concernant 
rame  du  violon,  qu'il  considérait,  comme  inter- 
ceptant dans  le  liant  la  continuité  des  fibres  11- 
gneuses,  Savari a  fortbien  renurqoé(Xn>iaire 
turla  eoiutrucUon  dtiimtrmnmtsà  archet, 
p.  38}  que  cette  bjpotlièse  est  contraire  i  ce 
qu'enseigne  l'expérience.  En  effet,  si  elle  était 
fondée,  les  sons  giates  se  renforceraient  quand  on 
Ote  l'ime  d'un  violon:  or  c'est  préciiiéinent  te 
contraire  qui  arrive.  D'ailleurs  les  eipériences 
faites  sur  des  tables  barmoniques  de  violon  sau- 
poudrées de  saUe  fin  prouvent,  par  ta  régularité 
des  figurée,  l'uniformité  daa  mouvements  vibra- 
toires entre  tes  deux  Gâtés  del'instmmenl. 

L'attention  pqblique  fixée  sur  Clianot  par  le 
rapport  de  l'Institut  fut  tavoraUeèsa  situation  : 
remis  en  activité  de  service  par  le  gouvernement, 
il  fut'  envojé  k  Brest,  et  reprit  ses  travaux' 
comme  ingénieur  delà  marine.  Dès lorsil  cessa 
de  s'occuper  de  ses  recberdies  sur  la  cons- 
Irodion  des  Instruments  k  archet.  Il  est  inort  k 
Brest,  dans  l'été  de  IS23,  k  l'ige  de  trente-sept 
ans.  Son  frère,  Intliiet  à  Parij,  a  continué  peo- 


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250 


CHANOT  —  CHAPPELL 


diat  qwelqnei  années,  la  rabricalion  des  ^loni 
d'après  «ou  modËle  ;  mats  plut  tard  il  a  dO  ;  ra- 

CHAPASSON  (....),  m^bnidi!  l'Acadt- 
oiiedeaicleDeesetdeiaTtideLyan,  vers  le  mi- 
lieu du  dix-huitième  siècle,  a  lu  &  cette  Académie 
tia  Essat  mrU  mblime  doni  lamvtique,  qni 
•e  IrouTe  parmi  lesmoniKcritiilelabibliDthèqiie 
de  Ljan,  tous  le  n«  96'j,  ïn-fol.  L'auteur  déflnit 
le  lubliDje  doDt  il  s'agit  le  tablea»  muHeal  d'une 
grattde  chose  peinte  d'wte manièreharmo- 
nkiue.  Il  n'ï  a  pu  beaucoup  de  portée  dans  une 
pareille  définiliou  :  le  iiubliroe  est  une  chose 
4tMl  on  peut  douoer  des  eicmplei,  qu'on  peut 
«naljser,  mais  qu'on  ne  peut  déGnir  d'uH  ma- 
aière  satUAisante. 

CHAPELAIN  {Jehan),  premier  chantre 
de  la  musique  de  ta  oliambre  de  Henri  il,  rot  de 
France,  succéda  le  1"  mal  1&5B,  en  cette  qua- 
lité à  Jetian  Fane!,  UMrt  le  IB  BTiil  de  la  même 
«mée,  sniTint  un  compte  maanscril  de  1539, 
4)ni  eiiste  i  la  UbIioUitqne  ro;aie  de  Paris  [voy, 
la  Sn>ueivudc<)te,0*aoDée,p.  lïS;.  Uyanne 
«hansoD  franfaiw,  à  quatre  parties,  de  ce  maai- 
eiwi,  dans  le  recueil  publié  par  P.  Atlaingnanli 
«■  1&30. 

CllAPELLE(PiEiiBB-DiTii>-ADi:iwnH),  né 
IRonen,  en  1766,  vint  i  Paris  dans  sa  jeunesse, 
«t  fit  entendre  au  concert  spirituel  des  concertos 
de  Tiolon  de  sa  composition.  Peu  de  temps  apria 
il  lellTra  t  iacoDiposiUondrenuitique,«tStioiicr 
au  UiMlrfl  de  Beaujolais  :  !<>  La  Rote,  opéra  en 
'un  acte,  1771.  — V  Le  Mtome^iH,  faaa  acte, 
dans  la  mtme  année.  —  3'  Le  BatUy  Bienftd- 
Mmt,  en  un  acte,  1779  ;  t  ta  Comédie  Italienne. 
—  4°  L'Bw.re\KC  dépit,  en  un  acte,  ITSK.  — 
6' Le  Double  UarUige,  w  un  acte,  178S.  — 
«•LetDeuxJardlnieri,  1717.  —  TLa  VieUleue 
SÀnnetie  et  Lubin.ea  un  acte,  t7B».  —  8°  La 
FamilU  réunie,  en  un  acAe,  1790.  ~  9"  La 
Ho<tveUe-ZiUt»datte,  à  l'Ambigu -Cwniqae, 
1793-  — 10*  LaBuche,  en  un  acte,  au  tMItre  de 
la  Cité,  1794.  La  musqué  de  tous  ces  ouvrages 
est  faible  et  décolorée  :  celle  de  ta  TieiUeue 
d'Àtmette  elX«6i»a  seule  obleaa  quelque  ane- 
cès.  lA  musique  instrumentale  do  mtme  auteur 
se  compose  de  :  Six  Concertos  pour  le  violon,  gra- 
vés succesaîiemenl  iPiris;  Duos  pour  deux  vio- 
lons, œuvres  1,  3,  B,  13,  IS  et  IB  ;  Rondo  pour 
violon  seul;.  Sonates,  op.  14,  et  quelques  airs 
Taries.  Chapelle  Tut  pendant  vingt  ans  violoniste 
k  la  Comédie  italienne ,  et  passa  ensuite  t  l'or- 
cbtstre  du  Vaudeville.  Il  est  mort  t  Paris  ea 
IS3I. 

CHAPELLE   (Hdcdes  h  Là),  mnûcien 


français,  vécut  dans  la  première  moitié  du  sei- 
ilime  «ècle.  Il  n'est  connu  que  par  deux  mo- 
tets, le  premier  à  qualra  parties,  inséré  dans 
le  quatrième  livre  des  MotetU  del  Flore,  pu- 
blié k  LjoH  par  Jacques  Hotferne  de  Pinganle, 
en  1G39,  in-4't  i'autre.k  six  voix,  dans  le  QhMw 
liber MettettOTVm'quttiqUie  et  tervoeum,  pu- 
blié par  le  raéine  en  IM3. 

CHAPELLE  (  JiCQCEs-AunsifDMt  M  u), 
musicien  qui  vivait  k  Paris  vers  le  mflieo  d« 
dix-hnitiènie  siècle,  s'est  Mt  conndli*  par  la 
publication  d'un  ouvrage  tntitolé  lei  Vrab 
Principes  de  la  mutlTue,  erposéi  par  «m 
çradatUm  de  leçon»  dUtrtiméet  d'une  «ta- 
nière facile  et  tare,  pour  arriver  à  vme  ««- 
naluance  parfaite  et  prtitlfue  de  cet  art, 
livre  premier;  Paris,  17BB,  lo-tol.  La  seceade 
partie  de  e«t  ouvrage  a  paru  eo  1737,  iB-rd.j  h 
troisième,  en  1739  ;  la  quatrième,  tarmlnée  pv 
un  abrégé  des  règles  de  la  conposilkM,  a  été 
publiée  k  Paris,  sansdate.  PorLaldte  nneéiUioii 
de  cet  ouvrage,  tous  la  dolede  1766  :  elle  tfeùle 
pas.  La  Chapdie  a  aussi  puUW  Ut  Pfaltift  de 
la  campagne,  cantalille,  et  nu  livre  d'ain  k 
chanter;  Paris,  Ballant,  173b.  A  l'égatd  d'à 
ouvrage  dté  par  LiehIcnUiil,  sons  ce  titre  : 
Capitulation  harmontqae  de  MuUime,  M»- 
llnti^e  jutqu'am  tempa  prêtent,  I7U,  in-t', 
et  qu'il  attribue  k  la  CbtpeHe,  Je  ne  saisoe  que 
c'est.  Je  o'ai  trouvé  cehvn  nulle  part,  etie  titrs 
même  paraît  InintelKgtMe. 

CHA^ELL  {V/iuiM).  éditeur  deuMi- 
que  et  amateur  d'anllqnitjs  de  cet  art,  est  né  k 
Londres  le  30  novembre  1S09.  Son  père  avA 
fondé  une  des  plus  coosidérdrfes  maisoas  de 
commerce  de  musique  de  l'Anglelerre  t  dès  ta 
jeunesse  H.  Chappell  prit  part  aux  afWret  de  cet 
établissement.  En  IB43,  U  devint  nn  des  aao- 
ciés  et  admlnlitraleurs  de  U  maison  Cramer, 
Beale  et  C"  .  Bien  qu'il  l'oecupu  des  afEtim 
d'une  manière  sériaiw,  M.  Chappell  s'est  dévné 
k  l'art  dis  sajeunetse.  Convaincu  de  nnjnstiee 
de  l'opinion  qui  relnse  fc  ta  nation  angUsa  ane 
organisatlan  propre  k  lacutture  de  la  musique, 
Il  s'est  atUclié  k  l'élude  des  andens  moaDmenli 
de  cet  art  dans  sa  patrie,  d  a  bit  des  rechercbei 
très-sérieuses  sur  ce  sujet.  Il  liit  un  des  plm 
actib  promoteurs  de  la  Société  d'anUqoaJresB»- 
sicieoB  qoi  s'établit  à  Londres  en  lUO,  pour  b 
publication  de  nouvetles  édittona  tA  partiïioB,  tt 
avec  beaucoup  de  lune,  de*  ouviea  de  B^rd, 
Morlej,  Gibbons,  Dowland,  Weelliet,  tnibrN 
Purcell,  et  autres  maîtres  des  teiuènie et <Si-s(f>- 
lième  siècles.  Lui-même  avait  déjà  mis  laaHÎn 
k  cette  entnprisa  de  rettauratlon  par  l'ffceUwt 


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CHAPPELL  —  CHABLES  DE  FRANCE 


351 


recueil  îctUuLiS  a  Colleelion  o(  national  ^N- 
glitA  aiit,  qui  fut  publié  ea  [rois  liTraisons  àtut 
les  innées  IB3S,  IB39  et  1B40.  Ce»  anciens  mo' 
Buments  du  cb«nt  populaire  breton  et  anK'o- 
uxaaMHitsccoinpBgDJg,  dans  le  recueil  de  M. 
Cliippell,  de  dissertations  et  de  tenseignetnenls 
lemplis  dlaKrét.  C'est  aussi  par  te  lileet  le 
dérouement  de  cet  amateur  distingué  qu'a  été 
roadia,  avec  l'assistance  de  M.  le  docteur  KIm- 
liBull  (voy.  ce  nom),  de  M.  Halliwell  et  de 
qneh{aea  antres,  la  Société  Perey,  pour  la  pu- 
Mieation  des  tiennes  composilioni  contemporai- 
ne*. Reprenant  ses  IraTaux  de  rechercl>es  ayec 
plus  d'ardeur  en  I8t3,  M.  Oiappell  en  a  fait 
CMUltra  les  tésaltats  dans  le  recudl  dont  la 
dernière  partie  vient  de  paraître  [1BS9),  et  qni  a 
'panr  titre  Popvlar  Mu^e  of  t\t  olden  ffM« 
(Hniique  populaire  des  anciens  teropii),  S  Tot. 
graad  in'8*i  outrage  pnblié  arec  beanconp  de 
loxe-^nsi  que  le  du  l'un  des  rédacteurs  d'anlMc- 
(ionnalrenouTeaii  de  biograpliie  publié  i  Lon- 
dre«,  le  lirre  de  M.  Chappell  est  une  véritable 
hUtoire  Uhulrée  de  la  mvsiqM  en  Angleterre, 
depuU  te  tempi  d'Alfred  jusqu'à  celui  de 
Georges  II.  ts'.  Ctiappell  a  été  réditeor,  dans 
la  collection  de»  antiquaires  musiciens,  du  Ftrtl 
Book  of  longx  or  ayret  de  Donland,  et  y  a 
io'mt  UDB  trè:t-bonne  notice  biographique. 

CH&PPLE  [S*»cel),  né  i  Creditton,  dans 
le  Devonsbire,  en  177a,  devint  aveugle  à  l'Age 
de  leiieoiolSipar  suilede  la  petite  vérole.  Auul- 
tât  qu'il  pat  saisir  les  lutenallesdes  sons  sur  le 
violon,  il  commenta  l'étude  de  eetinstnnaenl.  A 
quime  ans  II  appritt  joaer  dn  piano, sous  la  di- 
rection de  Jamesde  Creditton,  élèvede  Tbomu, 
quil'élait  lui-même  de  Stanley,  aveugle  comme 
eux.  En  1795,  Cliapple  a  été  nommé  orga- 
niste d'Asbbutlon ,  où  il  était  encore  en  1S35. 
lia  publié  ;  1*  Trois  sonates  pour  le  piano, 
avec  accompagnement  de  «iolon;  Londres.  — 
—  3°  Six  cbansons;  itnd.  —  3°  Cinq  chansons  et 
nagUe;  ibid. — 4°  Sii  antiennes  en  partllion; 
îbid.  —  a*  Six  antiennes  et  douze  plain  -  clianti. 
11  a  aniaî  compoié  une  antienne  pour  le  couron- 
nement de  Georges  IT,  qui  a  été  ctiantée  h  Aah- 

CHAPtllS  (CLJtunE],  clianfre  delà  musique 
de  la  chambre  de  François  I",  roi  de  France, 
^itcopiele  et  bibliothécaire  de  cette  musique, 
•oivint  un  compte  de  dépense  (mss.  de  la  Bi- 
bliotbèqiie  royale  de  Paris  (voif.  la  Reouemusi' 
cale,  0<  année,  p.  343]  pour  les  funérailles  du 
roi,  dressé  es  1&47,  parNieolu  LeJal,  nofofre 
«t  tecrélalre  à  ce  commit. 

CHAItDAVOINE  (Jeàh],  musicien,  tu- 


qoit  h  Beaulort,  en  Anjou,  vert  le  milieu  do 
BÔilème  siècle.  On  a  de  lai  :  !■  Recueil  ite 
chaïuoiu,  en  mode  de  vandevUtet,  tirée*  de 
divert  antean,  aeee  la  mvHque  de  leur  chant 
eommv»;  Paris,  Claude  Micirt,  IWà,  la-tS. 
—  !■  Secvéil  des  pl*t  belle*  cl^aMMtt  mo- 
demei,7iiUei  enmiuique;'P*tH,  is7e. 

CHARDE  (Jur),  musicien  anglais,  était 
pnireueuiiruniTenHédY>irard,enl61«.  Wood 
\Hitt.  UHlo.  Oxon.,  Ub.  1,  p.  5}  cite  une 
messe  i  dnq  voix  et  une  antienne  de  la  eompo- 
lition ,  que  Pan  conserve  en  rnUBUrit  dans  cette 
nnivertilé.  Cliarde  avait  lUt  aniti  mae  meiae 
sur  le  chant  de  l'antienne  :  Kpie  rex  tplMr 

CHABDINT  (loTO-iBuiiro) ,  dont  le  »« 
vériUble  était  ChardfH,  naqnilàHoueg  en  175S. 
Il  débuta  \  l'Opéra,  en  1780,  dans  l'emploi  des 
barytons,  et  fnl  reçu  déflnItiTement  rannée  td- 
vante.  il  se  fit  remarquer  par  la  bemté  de  sa 
voix  et  la  pureté  de  sm  chant;  mida  mailiea- 
reusement  il  jou^t  froidement  et  ne  sot  jamais 
animer  la  scène.  Le  rdle  qu)  lui  Si  )e  pins  dlian- 
nenr  (ut  cdul  de  Thélée  dans  Œdipe  à  Ço- 
UnMe.  ChardiuT  était  compodtenr,  et  l'on  cm- 
naît  de  lui  plusieurs  petits  opéraa  quli  écrivit 
pour  le  théttre  de  Beaujolais,  Ida  que  :  f  Le 
Pouvoir  de  la  nature ,  tn  un  acte,  17B8. — 
î*  La  Suie  iTamonr,  en  un  acte,  1786.  ~3*le 
Clavecin,  1797.  —  4'  CUfandre  etCéphUe, 
1788.  11  a  fait  représenter  k  ta  Comédie  italienne 
l'Anneau  perdu  e(  refrouc^,  en  on  acte,  1787. 
On  connaît  aussi  de  lui  la  musique  d^in  mélo- 
drame intitulé  :  Amiette  et  Basile.  Chardiny  ht 
un  des  premiers  qui  mirent  en  musique  leinmiaii- 
ces  à'Eslells  et  de  Gatatée  de  Florian.  Son 
uralorio  du  Retour  de  ToUe  tnt  exécuté  tu 
Concert  spirituel ,  dans  la  même  année.  Cliar- 
dinj  avait  embrassé  avec  chaleof  le  parti  de  la 
révolution,  et  avait  été  nommé  capitaine  d'une 
compagnie  armée  de  la  seclfon  de  Harat.  I)  est 
mort  ï  Paris,  le  1"  octobre  1793,  à  l'ige  de 
trente-sept  ans. 

CHARGER  [.■■).  Vof.  DocaAncnt. 

GHARGEY  (.  .  .  de).  Voy.  Docstncni. 

CHARLES  DE  FRANCE,  duc  d'An^Nl, 
frère  de  saint  Louis,  naqntt  en  1110.  Gendreet 
liérîlier  de  Béreoger,  comte  de  Provenu ,  il  El . 
valoir  ses  droits  sar  le  royaume  de  Naples ,  le 
conquit,  et  ftal  coaroané  roi  de*  Deni-Sidlet 
en  1166.  Il  mourut  ï  Naple*  le  7  Janvier  llSfi. 
Ce  prince  cultivait  la  poésie  et  la  musique.  H 
nous  reste  deux  chansons  notées  de  sa  composi- 
tion :  roue  se  trouve  dan«  le  manuscrit  de  la 
Bibliothèque  impériale,  coté  7m (  iaiecondeett 


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253 


CHARLES  DE  FRAHCE  —  CHARMILLON 


(l*ni  deux  lutrea  mM.  de  la  mime  UbljoUiiqae 
(■*'  as  et  w.  fonds  de  Cugi). 

CHARLES  (...)■  On  «  «"i»  <*  i""  ='"1 
lifrra  à'Aln  àchaïUer,  Imprimés  cliez  BalUrd , 
depuis  1717  JDsqo'cn  1734. 

CHARLES  LE  TËUÉRAIRE,  due  de 
Bourgc^e ,  Ois  de  Philippe  Je  Bon  et  d'Isabelle 
de  Portiigal ,  né  à  Dijon  )e  10  noTembre  1433 , 
Tilt  connu  d'sbord  «vus  le  nom  de  eomie  de 
Ckarolais.  Il  succédt  à  son  ptie  le  la  juin  I4G7, 
el  (Ut  tué  sons  k«  mnts  de  Ifancr,  le  6  jsnTier 
1477.  Ce  prince,  terrible  1  U  guerre,  violent, 
crod ,  et  MBS  pitii  ponr  ses  ennemis,  gouTer- 
naît  néinmidnsMi  £t«b  avec  équiU  et  JaiUcc. 
H  STail  mËme  de  la  bonté  pour  sa  maison  et 
pour  Ira  personnes  attacliées  k  son  serTice;  en- 
lin  il  était  généraii  et  protégeait  les  irts.  ■  Il 

■  eitoit  large  (dit  Olliier  de  la  Harche  ),  et  don- 

■  nolt  vonlooticr*,  cl  ronlolt  sfaroir  oit  et  i  qui. 

•  Toat  jeane,  il  roukàt  congnoislro  tes  illaires. 

■  Il  serroit  Dieu,  et  Tut  grand  aumosnier  (t).  ■ 
Le  mime  hiiloiien  dit  aussi  :  •  U  almoil  la  mu- 
«  stque:  coubieu  qu'il  eiistnuuiTaiscToii;  nuii 

■  touterois  il  iToit  l'artj  et  lit  le  citant  de  plu- 

•  sieursehansooB,bienraictes,etbiennotées(i)>. 
Le  peoclisnt  de  ce  prince  pour  la  musique  s'est 
montré  d'une  manière  éridenle  pendant  tout  son 
ri^e,  et  même  auparavauL  CTétant  encore  que 
comledeCharolals,  il  pria  son  pire  de  lui  accorder 
Horion  (ffoy.ce&oni),ehanlredalauliapelledu- 
caie,  «t  le  prda  pris  de  lui  pendant  ei>  mois, 
tans  doule  pour  apprendre  l'art  de  noter  les 
chuisons  qu'y  composait.  l>eTenQ  due  de  Bonr- 
gogne.  Il  se  montra  générenv  enters  Busnols, 
célèbre  compoitleur  et  cbantre  de  ta  cliapelle; 
t'en  bisant  accompagner  dans  ses  Toysges  (3) , 
et  lui  faisant  des  dons  ert  contidiratlon  (  dit 
un  document  contemporain }  dapltulean  agria- 
blet  urt'leei  qti'il  lui  a  fait,  »t  pour  awmnei 
émues  dont  il  ne  veutt  autre  tUclaration  ici 
Offre  faiele  (4).  Cea  lerTiccs  agréables  étaient 
vraiaeiablablenienl de  même  espèce  qneceux  de 
MoTton.  La  diapelle  de  Chsriea  était  com- 
poiéede  lingt-quatre  diaatres  chapelains, clercs 
et  demi -chapelains,  non  compris  les  enfants  de 
cbicur,'  l'organiste,  et  les  joueurs  de  lolh,  de 
tiole,  de  liaull>ols,  de  sa  musique  de  cliambre.  Il 
ta  faisait  clkanlertous  len  Jours  ta  messe  solen- 
D^e  en  musique.    Le  besoin  qu'il  éprouTsIt 


(Il  M 


Il  Hirchc  (LfiiB, 


hlTS  dn  lUpirteiom  ia 


d'entenilre  de  la  musique  était  li  Tir,qH'iI  SI  Te- 
nir tonte  sa  cliapelle  dans  son  csmp  près  de 
Keut  ou  JVetMt ,  villa  forte  de  l'érMié  de  Colo- 
gM^  dont  le  liège  l'arrêta  pendant  dix  mois. 

CHARLIER  (ÉGiDi),  en  latin  Carierius, 
musicien  belge  et  docteur  en  théolo^  né  i  Caai- 
brai  an  commencement  du  qniniikme  siècle, 
fut  nommé  dojen  de  l'église  de  celte  rllle  ca 
1431,  et  assista  au  Concile  de  Bile  en  1433. 
Enrojé  à  Prague  par  ce  concile,  pour  eaaajer  h 
convenion  des  huuïtes,  il  disputa  pendant  qua- 
tre jours  avec  Nicolas  Tiborj ,  cbet  des  srhis- 
maliquea.  De  retour  k  Cambrai,  il  j  Técnl  jiii- 
qu'en  i4iB ,  et  ne  s'en  éloigna  que  pour  acc^  ' 
ter  une  place  de  chantre  au  clirenr  de  l'église 
Notre-Dame  d'Anreis.  Un  an  aptes  il  j  ofaiial 
une  prébende;  mais  bientôt  il  fut  appelé  t  Pa- 
ris pour  ;  enseigner  la  théologie  an  collège  de 
Navarre.  Il  mourut  dans  cette  position  le  13  no- 
vembre 1473.  Au  nombre  des  producthws  de 
Charlier,  on  trouve  parmi  les  manuscrit  de  b 
btUioUièque  Impériale  deParis{n'  7111  A,  in- 
fui.)  on  ouvrage  inliiulé  Traclatiu  de  lande 
et  vUUtaCe  miulex.  C'est  un  livre  de  peu  de 
valeur.  Il  est  dédié  au  pipe  Clémenl  V.  On  en 
trouve  nue  co]>ie  msunscrito  dana  la  lilbiiolbéque 
de  l'universllé  de  Gand. 

CHARLIER  [  PiEaaB-JtcQUts-BipraiTTE), 
prêtre  du  diocèse  de  Paris,  naquit  dan*  celle 
viUe,en  nb7,elAI  ses  étndes  avec  disiinclioo. 
L'archevêque  de  Paris,  H.  de  B 
remarqué  ses  qualités ,  le  prit  soui  si 
el  le  fit  entrer  au  séminaire  de  SaintM^loire, 
pour  J  étudier  les  sciencei  ecclésiailiqnes.  En 
1783  il  fut  ordonné  prêtre,  et  H.  de  Joigne, 
arclievéque  de  Paris,  le  lit  son  secrélain  et  soa 
tubllotliécaiTe.  H  coopéra  k  l'édition  dn  bréviaire 
Imprimé  par  ordre  de  ce  prélat,  en  refoadH  I» 
nibriques.et  mitk  la  tète  une  Théorie  de plaa^ 
chant,  qni,  depuis  lors,  a  été  réimprimée n^pi- 
rémenl  arec  des  corrections;  Paris,  I7B7,  ln-1!. 
La  vie  de  Cliariier  s'écoula  dans  dea  traviui 
paisibles  de  son  état,  qui  ne  sont  point  du  ru- 
sort  de  ce  Dictionnafie.  Dans  le  désir  d'élre  ntiie, 
il  avait  consenti  k  aider,  sans  rétribution,  le  curé 
de  Ssinl-Denis  dans  l'exercice  de  ses  fonctiaos. 
n  monrut  dans  ce  lieu,  le  U  juin  IBOT,  après 
quatone  jours  de  maladie. 

CHARMILLON  (^uic),  célèbre  méaibier, 
né  en  Cliampagne  vers  le  raillcD  dn  trciiièaM 
siècle,  fut  élu  roi  des  méneslmls  de  la  ville  de 
Tnijea  en  129S,  sous  le  règne  de  Philippe  le 
Bel  :  c'est  la  plus  ancienne  nomination  de  t'. 
gBûrt  qu'on  ait  trouvée  jusqa'kce  jour;  car  Ro- 
bert, rui  des  ménestrels  delà  cour  de  Louis  X, 


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CHARHILLON  ~~  CHA.RTRA1N 


253 


•M  nmoiA  qae  Aiat  me  ordonnuM  ito  lliO- 
Ufiti  rai*  de  France, ditée  dB  ISIS  (pojr- la X»- 
ne  ntmleak,  f  innée,  p.  iM },  «t  ce  Robert 
Ht  le  pFentar  qui  fut  mtta  de  cette  d^ltt 
.  Le   lilaiiee  de*  monaiiMiitii  liMo- 

1t  qnll  )  ait  eu   en 

tkirgea*^  iti  crMe  tntérieorMwnt  t  la  cour, 
«tqo'oa  j  traiiTait,  avant  Philippe  le  Bel,  nu 
ràiet  mtaaXrà»  «naei  Meii  qa*on  roi  de*  hé- 
rauts d'arme»,  et  na  roi  rf«i  ribaudi.  Pour 
^cUireir  ce  Utt,  Il  ftndralt  dinnitiir,  daoalet 
nuMMoiti  dee  bibUothèquea  on  de*  archlTe*  de* 
Minplei  de  dépenan  de  la  roaisoi  de*  roji  de 
FraBce,de8  nomlBalioniailMenne  klisS;  aii- 
cnDiBonmnentdece  genre  n'ett  Tcno  t  ma  e«n- 
Dilicance. 

CBARPEHTIEB  (Huc-AmMtn),  eom- 
(HwîieuT,  naqait  k  Parla ,  en  1A34.  Dta  aa  jeDM**e 
il  naît  MP'i*  ^  premlcra  principe*  de  la  |ieîn- 
(nre  et  de  ta  nuuiqne.  Allgede  qnlaiean*,  U«e 
renditk  Rome,  poar  j  ttodler  siec  win  te  pre> 
mier  de  ce*  art*;  malt,  i  ton  ani>ie«n  Italie, 
ifinl  enlendn  un  motet  de  Caristiml.cemorceaa 
«idta  en  Int  me  anuation  atseï  vive  ponr  in< 
titre  abauoBMT  la  peinture  et  «e  liiTer  eiclu- 
«iienient  klaBostqne.  AtriiA  à  Bame,  H  «itra 
dans  l'dcofe  de  Cariutmi,  et  trlT^lia  pendant  qud- 
quea  inaée*  nm  ce  maître  célèbre.  fie«ena  en 
France.nofaUntdeLooiiXiV  la  placade maître 
de  ebapelle  dn  DaopliiB ,  mai*  la  jalouaie  de 
Uiili  Inl  U  dter  cet  emploi.  Peu  de  temp*  aprè*, 
Cliarpcnlier  ealr*  cbei  mademoiselle  de  Gniie, 
en  qmliU  de  mettre  de  *■  moalqae,  d  di*  ce 
moment  11  le  Urra  arec  arJeiir  i  la  eompoeilioi, 
et  priodpaleaientaD  tliéltre-  On  remarqna  qnr, 
par  «aile  du  dépit  qu'il  avait  eanfii  contra  Lullt , 
il  afiectait  de  l'^loigner  de  «a  manière  dans  tons 
wsoBVnges,  ce  qui  nntiitbeaacoupkiea  succès. 
Le  duc  d'Orléans,  qui  fut  depuis  régent  dû 
TOTaniDe,  prit  de  lut- des  leçoas  de  compo' 
eilioD,  et  lui  accorda  l'intendance  de  sa  mu- 
sique. Lea  dégoûts  qu'il  éprouvait  an  tliéltie  lui 
firent  abandoanw  cetle  carrière,  et  kb  (riTiox 
n'eurent  ploa.  d'autre  bol  que  l'église.  Nommé 
maître  de  DiDsiqne  de  Péglise  du  collège  et  de  la 
■taison  professe  des  Jésoiles ,  k  Paris ,  il  fut  Mea- 
t«l  appdé  k  la  maîtrise  de  la  Samic-Chapelle,  et 
il  occupa  celte  plaça.  Jusqu'i  aa  mort,  qui  eut 
lieu  aa  moiideiurt  1703,  k  l'âge  de  soiiïnle- 
IjuiI  ans.  Bemler  fut  son  successeur  dans  la  place 
de  maître  de  la  Salnle-Cliapelte  do  Palais.  iVog. 
Beb^hed.)  Les  ourrages  donnés  k  ta  scène  par 


I  Charpentlersoal  testulrants:  l'CJrc^. — VLa 
I  mwffiie  (tu  Malade  imaginaire,  —  3*  Le» 
'  plaMrtdeVeriaUlef.— *'La  FaedeRuel. 
—b'IeiÂrlt/torUsantt.—fLeSortd'Andro- 
!  Mède.  —y  LêtPouidIvertiuanli.  —  i'  Ac- 
i  téon.^V LeJvçemeiadePan.—iO'laCou- 
deflmiTi.  —  a*  La  Sérénade. —  it' Le 
Ketovr  i*  prMamps.  —  I!°  Lia  Amours 
d'Aeleet  Galatëe,  c^éra représenté  clwt  M.  de 
RisDS,  procarear  dn  roi  au  CUteiet,  au  mois  de 
jauTier  ia78. —  li*  Les  airs  ds  danse  et  les  di- 
Tertissemeuts  da  la  Pierre  phUMophalu,  co- 
médie en  dnq  actes,  )ooé«  te  13  février  16St, et 
qui  n'eut  que  trois  représealalious.  —  li*  Les 
Àmovrt  de  Vitna  et  A  donù,  tragédie  de  Visé. 
A  la  reprise  de  cette  pièce,  qui  eut  lieu  )e  3  K^ 
tembre  IMS,  on  j  ijooli  des  dlTerllsiemenls 
et  des  danses  dont  Cliarpentier  composa  la  mu- 
sique. Eu  cet  état,  celle  pièce  n'eut  que  sli 
repréaentitlons.  —  ID"  Médée ,  en  1003.  — 
17°  Quelques  tragédie*  i^ritaelle*  pour  la 
colite  de*  jésuites.  —  18»  Pastortslet  sur  dif- 
férents titjeti;  etc.  Oe  a  aussi  de  ce  compo^ 
leur  des  Airs  à  boire,  k  d«DX,  trois  et  quatre 
parties,  I>it1«,  Billard  ;  des  meues,  des  motets,  etc. 
Charpentier,  tiès-lnFérleur  k  Lutli  sous  le  rap- 
port del'inTentiou,  avait  plus  d'inslruciion  mnsi- 
caie qne  lui.  11  était  vah)  de  oe  savoir,  et  oe  recon- 
naissait pour  son  égal  qoe  I^louette,  maître  de 
musiquede  la  caHiéd raie.  Quand  un  Jenoe  homme 
voulait  se  blreeomposlleur,ll  lui  disait  :•  Allés 

■  ea  Italie,  c'est  la  vérilabia  '  source  ;  cependant 

■  )e  M  disceptre  psa  qne  quelque  }oor  tes  Ila- 
*  Uens  ne  viennent  apprendre  ebet  boos  ;  mais 

■  Je  ne  serai  ptn*.  ■ 
CBAHPENTIEB  (Jew),  célèbre  }onear* 

de  mnsetle,  débuta  en  1730,  eomau  acteur,  au 
théâtre  de  b  faire.  On  a  de  ce  mnsicira  les 
PlaMrt  chai»pé1res,  pièces  poar  deux  niu- 
sillet  ;  Parie,  1733 ,  in-*'  obiong. 

Un  aotre  Charpentier  a  fiit  paraître  en  1770 
on  onvrage  Intihilé  Intlmetions  pow  le 
ej^re  ou  ta  gvilare  allemande;  Paris,  in-fol. 

CBABPENTIERtJEAR-TACqcES  BEAIJ- 
TARLET).  Voy.  BeABVkaLBT. 

GHARTItAIN(..  .),DéàLiéRe,vialonltl0 
k  l'Opéra,  entra  k  rorcheilre  de  ce  tliéâlre,  en 
1771,  et  se  Ht  remarqner  dans  la  ntème  année  au 
concert  spirituel  par  sou  eiéculion  Terme  et  har- 
die, en  Jouant  plusieum  concertos  de  sa  eOBt- 
pasition.  lieslmorten  l793.Commeeomposltear, 
il  est  connu  par  le*  ouvrages  anlvanls  t  r  Qua- 
tuors pour  deux  violons,  alto  et  basse,  sm- 
vf«s  l",  4' ,  S'  et  8*  ;  Paris,  Sieber-  —  3°  Con- 
certos pour  le  violon ,  ceuvrea  f,  3*  et  ?•  ;  ibid. 


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3M 


CHAHTRAIN  —  (MASTELLUX 


—  3*  Six  «jMpboMe»  k  hoil  ptrtiei,  œoTre  S*; 
Ibid.  —  V  Six  diiM  pour  Tioloa  et  allô,  iBu- 
vre  9*;  ibid.  •-  i'  31x  tri<M  |Kiur  deax  «iotoiu 
el  *tlo',  op.  10  i  Paris,  l«  Duc.  La  Bibliollièqae 
do  CoDserraloire  de  miiaique,  k  Paris,  (ws- 
aUe  U  pirtition  DunvMriie  d'un  op4ra  i'Àl- 
doM  de  cet  Mileuf,  qui  n'a  jinuis  Ui  reprd- 
mdU  En  1778  CbartniB  a  inmai  k  la  Ccanédle 


U  Lord  ittppoié  :  ctf  oamge  n'eut  pojal  de 
aoceka. 

CHASSÉ  (  CLlODE-LODll-DoKiniQCE  db),  c^ 
lèbre  acteur  de  l'Opéra ,  iuu  d'uBe  niàmm  noble 
de  BretagH ,  naquit  k  Reanet  en  iflss.  A  fige 
de  Tingt-deui  aaa  il  enlra  dans  tea  garde*  da 
corps  ;  mail  le  ayilime  de  Law  et  l'incendie  de 
Baonea  ajrant  aitièremeni  ruiné  Kin  père,  Cbaaid, 
que  la  nature  arait  doué  d'unetaille  aTsntageuae, 
d'une  figure  agréable  et  d'une  belle  Tofi  de  tniae, 
te  décida  k  tirer  parti  dei  «eult  aTanlagea  qui  lui 
restaient,  et  débuta  à  l'Opéra  au  moia  d'aoAt 
173i.Cbanleurpitofable,  comme  on  l'était  alors 
en  France,  mais  acliur  excdient,  il  eut  bien- 
Ul  elTacé  loua,  ceni  qui  l'ataient  précédé  dans 
Bon  emploi ,  et  le  rAle  de  Solamd,  qu'il  rendit 
Kwta  une  mpériorité  jusqu'alors  inconnue,  nil 
te  tcean  k  m  réputation.  Il  était  ai  pénétré  de  le* 
rSles  qu'un  jour,  ajani  bit  nne  chute  sur 
la  «cène,  il  cria  aui  soldats  «loi  le  soiTalent  t 
Mareha-moi  fur  le  corpi.  En  173B  il  abao- 
donna  le  Uiéitreet  se  rendit  en  Bretagne,  daitt 
l'espoir  d'j  rétablir  la  fortune;  mais,  le  suc- 
cès n'ajant  pas  répondu  i  son  atlenta,  il 
realfa  k  l'Opérâ,  au  mois  de  juin  1741,  par  le 
rAle  A'aglat,  dans  issé.  EnOn,  après  aToir 
tmeouni  une  brillante  carrière,  il  «e  relira  défi- 
nlUrement  ot  17&7.  Il  ost  mort  k  Pari*  le  27 
oetebn  17BI,  igé  de  quatre-Tingl-buil  ani. 
Chassée  composé  un  recueil  de  Chmuansbachi- 
qttet,  qui  a  éié  publié  chei  Balltrd. 

GUASSIBOK  (  PmaB-MATUuu.'Muim 
vt),  conseiller  au  préùdisi  de  la  Roclielleu  et 
mmibre  de  l'Académie  de  cette  lilte,  naquit 
i  lUe  d'Oléron ,  en  1704 ,  et  mourut  à  U  R«- 
ebelle  en  17S7.  On  a  .de  lui  un  petit  écrit 
intilolé  Bé/lexUmt  ivr  les  tragédiet-opérta; 
Paris,  17sl,io-13.  11  aurait  pu  le  dispenser 
de  TéDédtir  sur  un  sujet  auquel  il  u'eulendait 

CHASTEL  (RoBEKt  ou  Robu  du),  poète  «t 
DHukien  français,  vers  la  in  du  Iretiiéma 
siècle.  On  tivure  deux  cIibosodi  notées  de  sa 
CompoiitioD  dans  un  manuscrit  de  la  Bibliothè- 
que impériale,  coté  n*  K  (fandsde  Csogé). 

CBASTELAIN  (C),  dianojne  et  niallre 


de  clwpelle  du  chapitre  de  Soignies  (BelghiM!). 
naquit  au  commencement  do  seizième  siècle. 
Deux  (dèees  authentiques  trouvées  dau  le*  ar- 
chives de  ^maacas,  en  Espagne,  par  H.  tia- 
chard,arclu  liste  général  du  royaume  de  Belgique, 
fournltseol  sur  ce  mnticiea  des  rensei^wneat* 
qu'on  M  possédait  pas  avant  leur  découverte. 
La  prttuière  est  une  lettre  écrite  par  le  roi  Phi- 
Uppe  II  k  la  ducbeue  da  Parme,  le  7  octobre 
1544,  par  laquelle  il  ;  dit  que,  son  maître  de 
cbapeUe  étant  déeéM,  il  désirait  le  remplacer 
paf  an  musicien  habile.  Ce  n'est  qo'en  Flandre 
qu'il  espère  le  Irourer.  On  lui  a  parlé  de  Chas- 
telain,  chanome  etfaaùre  d»  dutpaUa  dtSoi- 
gniei,  comme  étant  la  meilleur  qu'il  pM  cbeiùr. 
Il  prie  la  duchesse  de  f^ire  appeler  ce  penoi' 
nage  et  de  lui  proposer  un  ofSce  dans  leqnel  il 
trouvera  honneur  et  profil.  La  deuxième  pièce 
est  la  réponse  dt  la  dncbesae,  datée  du  30  no- 
vonbre  de  la  même  année.  Elle  a  fait  v«oir  le 
ehauaine  Cliastelain  el  lui  a  proposé  d'sUcr 
servir  Sa  Majesté,  en  .quaUté  de  maître  de  cba- 
pelle;  mais  il  s'esl  eieoeé  sur  son  grand  kge 
ri  snr  le  maovaia  état  de  aa  santé,  qni  no  M 
permettait  pas  d'entreprendre  un  si  loqg  vojme. 
Or,  si  l'kge  de  Chaïlelain  était  d^k  avancé  en 
1&B4,  il  n'a  pas  du  naître  i^us  tstd  que  dan* 
les  première*  années  du  selaième  siècle,  tt 
peut-èlre  dans  1^  dennères  du  quiui^ne.  Oa 
trouve  le  molet  k  i  voix  de  Chaalelain ,  MoM 
turgent  Jacot,  dans  le  troiiième  livre  de  la 
collection  intiluléeCoNlionuD*  tocrarw»  tiHj;i> 
motetta  voeaiU  5  et  t  oomm,  exopUnii, 
quibutgvie  muildi  selec^orum  Ub.  I-IX; 
LoeanH,  apud  Petrum  PheUeiHiim,  iM-A'  «H. 
Une  ao|re  pièce  de  ce  mutiden  est  luérée  dais 
la  seconde  partie  da  la  T<^latttre  pour  le  luth, 
publiée  i  Louvaia  par  Pierre  Pbalèse  en  U53, 
sous  le  titre  de  Sortvt  Mvtarum.  Enfin  11 
collection  qui  a  pour  titre  ThealrvBi  »iw- 
eum  OrUndl  de  Latnu ,  aliorwmfu*  pvc- 
ilaitlUtimorvmmvttcomii.ieUetittmattMr 
(iones  lacrai,  fuafuor,  qyinque  et  pbàriitm 
voewn,  lib.  I  rtll  (sine  looo,  1580,  io-«'  obL) 
renrermedeux  moteU  de  Choifâte^A  (Monenif* 
geTi»  Jacob,  livre  II,  p.  7  et  CmJ  i»  Aorfwl 
nieui»,  p.  11)  k  cinq  vmx. 

CHASTELLUX  (Fbakcou. Jemi  ,  mniiis 
de],  maréchal  de  camp,  naquit  k  Parts  en  1734- 
Enlré  Tort  jeune  au  service,  il  lit  toutts  le* 
campagnes  d'Allemagoe  contre  Frédéric  It 
Grand.  En  1780  il  passa  en  Amérique,  oà  ilien- 
plil  les  [onctions  de  major  général  dans  l'anaée  de 
Rocfaambeau,  el  donna  des  preuves  mnltipliési 
de  cour^  et  d'activité.  Il  fut  l'ami  deWaib- 


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CHASTELLUX  —  CHAVLIEU 


2U 


togloa.  Rcma  M  France,  il  obtint  le  goa- 
nmtmemt  de  LoDgwi  «t  la  plice  innipectevr 
iffalbiitfric;  il  moanit  la  3S  odobm  17Sa. 
Cfauidh» doBBiH k  I*  CBtlaredMletlNibNulea 
mMMntt  qao  hn  tahwtCTt  «h  deroin  ;  il  fut 
tdnl*  h  rA««dteia  fcMfiite  «n  1776.  Panm  ■«■ 


itlatih  fc  la  nmtiqiM  1 1'  fttolfUrnHiten  ifa 
lapait  al  de  la  nwiftie,-  U  Hije  -(P*rl4, 
i;aï,  In-ia.  Hlllw  •  doué  nm  nInU  da  «e 
petit  oavraca  diu  im  Natleu  et  remarqvei 
mr  la  ffiwK^M  (Vaeh«itUicAe  NaOïriehlM 
wul  Aitmei*v»tm  J4A  Muikk  blreffm), 
maèt  val,  p.  37B.  —  3>  ObMnaUMU  rar  vm 
«m-^B  fafihiW.'iyadM  dw  •n^odrame,  dut 
le  Hennra  d'octobre  1771.  On  >  attribué,  tana- 
umeat  Mi  obtenatlotis  h  l'tbM -Mwel«t.  — 
r  Emd  wr  Voféra,  Indtf t  de  rit^fen  d'Al- 
proUi,  rairi  é'IfKlgétie  e»  AuUd^,  pu  la 
tndMlMin  P>^  1773,  Ik-».  CbMtoUnx  «eri- 
tI  le  preâier  da  «u  enregea  m  rdow  d'aa 
tojagaea  ItaHe;  il  y  ni»tre  beencoip  de  pas- 
ebut  piMwla  nmalqMHiHeniwclded^oftt  pour 
h  rranfaiie.  Il  hot  aTOMr  qn'à  l'ipoqua  oè  il 
écrirait  11  a'iTiit  pas  tort,  bien  qa'on  l'ait  ac- 
tmé  de  partialité. 

CHATIIAIIHINOIS  (ALraoRw),  ni  en 
Provenee,  fut  d'abord  premlire  flUe  et  tam- 
bouriadct  Varlétéaanuuntes;»  1S07  11  entra 
■D  yandeiille  eomme  galoubet  1)  jouait  fort 
bien  de  cet  ioalinnient,  et  «a  Iiiiait  loiiTaat 
entendre  dan*  Im  •atr'aetet.  L  e«t  awrt  k  Paria 
M  181».  On  ■  de  lui  nne  Mithoi*  de  gala»- 
bat  (Paili,  Joste). 

CUATEAUNEOF  <l'ihb4  m>,  né  k 
Chambéri,  piiaa  la  plni  grande  partie  de  sa  râ 
kPari*.  oàtl  noonrte*  17M.  Iirutptmio  de 
Tollairei  eM'oB  dit  qn'il  lU  l'on  des  dcmiera 
amutada  Ninon.  Il  cnltiTait  la  mwiqne  et  a 
écrit  un  HabifnM  «w  la  mtulqM  des  an- 
d«Mj  qne  HocaWn  publia  aprie  ta  moi^  Parb, 
I7!i,  hi-19.  On  en  troon  da  eiemplalret  arec 
an  fro«lM|dce  portait  la  date  de  1734.  Ce  peUt 
oiTrafte  a  été  iiuéré  dus  la  Bibiioihèque  fran- 
çaUe,  année  1735,  p.  179-177;  U  donna  Heu  à 
te  Ob§»rvaUoiuturlam\tHque,  taffûtett  la. 
b/re  de*  aneimt.  Bibi.  fraoç.,  L  V,  p.  107' 
lU.  An  reite,  le  litre  de  l'abbé  da  ChUenoneut 
eatwperficiel  et  MU  ■tiliié;II  Ibt  tI* entent  cri- 
Uqnè  par  Burette  :  c'Mait  lui  dire  trop  d'hon- 
aenr.  ti'abbé  de  Cblteaunaufa  cotnpoiéce  difr- 
lapa  à  l'oMaiios  dn  Pantalon,  tnatrumeol  qne 
MB  inTantenr  Hebeoitiiit  avait  Erit  aladre 
dm  HiDon. 

CHATTEKTON  (Juii-B»isn},  barpUte 


angleia,  né  k  Norwidi,  en  IBIO,  a  reçu  des  le- 
çon* de  Labarre-  et  de  Pariab-AlTars  poor  h» 
iustmmeai.  Fixé  t  Londrea  dès  lige  da  dlx- 
baitans,  il  «>  eat  livré  fc  l'enaeignemest  de  la 
harpe  et  a  publié  un  grand  nombre  de  petits 
morceaux  pour  cet  inatruront.  Une  de  aei 
meUteurea  prodnetioaa  a  pour  titre  Bommagt 
à  SelUm,  Fantaisie  earaetMsqve  mr  des 
thèmes  de  Noma  et  delà Sonnoniulo, pow 
la  harpe.  Chatlarloa  a  tait  Ixaitooup  d'arrao- 
gementa  sor  des  tbàoea  d«  Htverbeer  et  de 
Verdi. 

CHADDESAIGDES  (  CuMua-Bun^ 
i«>t],  cbutenr  decbauonnellra.eit  net  Pari» 
le  M  af  m  17».  Aprb  avoir  été  qaelqnet  laaipa 
entant  de  ebeanr  k  l'^tfl*»  Sainl'Hén,  H  M  ad- 
mis conwMélènanCansemliriTeealSll,  etr 
anlTitdet«oorsdesol«seeldepiaH.Hnrici(npar 
vMailM,U  anraildéaMte  Tomrirtrtloatenlier; 
nialaia  baille  calgeaqnlIapprtlI'éUtd'lMflvar. 
qnll  piatIqaaiBHia'ai  ItSI.  Ce  lot  alora  qne,  ms 
daa  peraiiera,  fl  Introdniail  daaa  lea  aoiréet  nn- 
«Icales  le  geve  de  ia  cbana«MiMtle  eomlqne,  dans 
leqnd  il  l'eat  ttàl  nne  certaine  r^mtation  d'ori- 
ginalilé.  Parmi  cellea  qui  lui  ont  valu  dea  auccèa 
de  aalon ,  (m  reuarqM  :  La  Noce  de  Madatne 
Gibov,  —  Le  Jowmat  cA«s  la  portière,  —  La 
Tabatière,  —  La  Lettre  de  Dumanet. — A  ba. 
lesfemmet,deP\ia\»dei  —LaLeçon  de  valse 
du  peut  Françat»,  —  La  Femme  à  Jean- 
Beauvais,  d'imédée  de  Beauplin,  et  une  funle 
d'antrea.  •-  Cbaudesalgues  eat  raort  k  Parla  te 
16  Janvier  1858. 

CHAULIEU(Cnau.ia],ptufMaearde  piano, 
eat  né  iParla  le  3(  juin  178B.  Adnila  au  Cou- 
aervaloire  te  11  décembre  17S7,iI  j  défini  étève 
d'Adam  et  de  Catel,  et  obtlkt  an  concours  lea  fn- 
micnprixd'tiannonieetdepiaaoen  lB05etlS08. 
Depnia  aa  «ortie  des  dssaet  du  CoosertaMre ,  il  - 
H  s'est  plus  fait  remarquer  comme  eiécutant, 
naiaila  publié  un  grand  uambre  de  pUcea  pour 
lepiino,  laplopart  arrangées  aordes  aJra  d'o- 
péras. Ses  principaux  ouTrages  rant  :  i'  Deux 
aoDites  pour  le  piano,  op.  1  ;  Paria,  Sleber.  — 
V  Trois  soDSles  détacbééa  pour  la  mCmE  laatni- 
□Kut,  (Burrea  M,  13  et  17;  Paris,  LeiAoIne.  — 
1*  Une  grande  aooatepour  piano,  IIAIe  oa  vio- 
lon, op.  ii;  ibid.  —  4°  Nocturne  concertant 
poor  lu  mêmes  Instrumenta,  op.  S  ;  Ibid.  Il  n 
pubU  aussi  beaucoup  de  riiTertiaaements,  de  ea- 
piicea,  de  roadcanx  et  d'eierckoa  pour  piano kdI, 
ebei  Lemnine  et  chn  Sleber.  A  l'égard  dea  va- 
rlatinaa  et  dea  bntaialea  qall  s  arrangéea  anr 
des  thftme*  d'opéra,  le  nombre  en  est  trop  con- 
aidérable  pour  que  lea  titrea  en  puiiant  Hre  rap- 


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356 

portéi  ici.  Cliaiilica  a  anui  tmog^  plusienrt 
r«eii«ila  de  C0Dtred»EM  pour  le  pUno,  et  a  ^ct 
poar  des  peniioanaU  de»  cantates  la  muslqi 
des  chfEura  d'fj/htn-,  et  plusieurs  Da*ra|;eii  pour* 
l'étSucatiOD  primaire  de«  pianiste»,  enlce  atitrea 
im  recueil  d'exercices  el  d'étixles  qu'il  a  nommé 
llndliperuable.  Cet  artiste  a  prln  pui  fe  la  ré- 
daction d'un  journal  relatir  ri  la  musique,  qui  a 
<lé  publié  h  Paris  eo  1834  et  I83&,  »au»ce  litre  : 
ZePforUtte,- ses  article»  sont  remarquable»  par 
l'ingénuité  des  obieriitions  et  par  la  aaÏTclé  da 
Gtjle.  Après  avoir  en  la  répulalloo  d'un  bon  mailre 
de  piano,  Chaulieu  perdit  peu  k  peu  tea  élèTes, 
àçaoaedesprogrisquele  mécinisme  d'exécuOoa 
decet  instrument  irait  Falti depuis  quelque*  an- 
niies.  lls'ett  rendu  k  Londres  vers  1840,  el  s'jest 
livré  i  l'enseigne  me  ni.  Il  est  mort  dans  cette 
Tille  en  184S. 

CHAUHONT  (Te  chevalier  de)  ,  d'une  an- 
cieene  Tamille,  et  petlI-Bh  d'un  marin  que 
Louis  XVI  aTBil  emplojâ  pour  établir  des  rela- 
tions entre  la  France  et  le  rajsume  de  Slam.  On 
lui  doit  un  livre  qui  a  ponr  titre  :  VM(able 
CorulrucUon  ifun  théâtre  de  COpéra,  à  l'u- 
ioge  de  la  France ;P»Tit,  ITeS,  in-l!.  Dans  la 
DiEme  année  II  a  (ait  paraître  un  autre  petit  ou- 
vrage intitulé  Yuei  «w  la  cotutruetiim  Inli- 
rievre  d'vntKédlre d'opira.raivant  les  prin- 
cipes des  Italient  ;  Ttrli,  iii-13. 

CHAUSSE  (HicnEL-AncE  ne  la),  en  latin 
Cauteas,  naquit  k  Paris  vers  ta  On  du  dix-sep- 
tième BÎëcle,  et  se  fixa  t  Home  afin  de  pouvoir 
se  livrer  avec  plu)  de  fVuiti  l'étude  de  l'antiquité. 
On  a  de  lui  -.  Romamtm  muMwm,  sive  TKe- 
saarTU  erudltx  antiqvitatit,  in  qwo  gemmie, 
idola,  insigiUa  saeerdotaUa,  etc.,  CLXX  ta- 
bulU  xneis  incisa  referuntar  ae  dil\icid-ant\ir; 
Rome,  Ifleo,  in-fol.  ;  deuxième  édition,  Rome, 
'  1707,  in-fol.  ;  et  dernière,  1747,  2  vol.  in-4ol.  On 
}  trouve  des  renseignements  sur  les  instruments 
de  musique  des  anciens,  et  particulièrement  ifne 
petite,  dissertation  de  Sislro,  que  Grxvius  a 
insérée  dans  son  Thetaur.  anligritt.  Roman., 
t.  V, 

CHAUVEREICHE(.  .  .),musidende  la 
Sainte-Cliapelte  du  roi,  à  Dijon,  a  pris  part  à  la 
composition  de  l'Vnlon  d'Hébé  avec  MHeme, 
pastorale  en  trois  actes,  qui  a  été  représentée  par 
les  écoliers  du  collège  de  Dijon,  Ieloaoail7â4. 
Les  airs  des  diverll$.«einenU  de  celte  pastorale 
ont  Élâ  composés  par  Jollivel,  et  mis  en  parri- 
tion  avec  orchestre  par  Cliauverelcbe. 

GHAUVËT  {Frakçois},  aveugle,  devint  : 
organiste  deSainl-Laiare,  vers  iTB3,  et  fut  en- 
suite aLtaclid  au  doc  [l'Angouléme,  en  qualité  de  I 


CHAULIEU  —  CHAiraÉE 


'  claveciniste.  Il*raitpar*lbreeii.l798  :  l'Pnider 
reweil  de  romance»  et  de  chaBioni,  nvee  ace. 
def  tano  ou  harpe.  —  1»  Le  Fandango,  varié 
pour  la  guitare.  On  lui  doit  aussi  un  ouTiageélé- 
mentaire  inlllulé  Principes  de  mtutjK*  pMr 
lejilano;  Paris,  179 1.  Il  eot  un  frire,  aanMOBl 
Le  Jeune,  qui  a  publié  en  ISOS  Trois  Jin 
corams,  variés  pour  le  piano,  oravre  V. 

CHAUVUIV{.  .  .},  musicien  ordinaire  da 
la  musique  du  rof ,  vers  1740,  a  publié  :  t*  Denx 
divertiMeraents,  savoir  :  Let  CKarmet  de  rhar- 
monÀe,  et  les  Ajrénenlt  chtmp&res.  — 
2'  Le  Philosophe  amouretsx,  ctntaie.  — 
3*  Deux  livres  de  pièce»  h  dianter,  intitaUs 
las  MiOe  etvn  airs.  —  4°  Dn  livre  île  anatei 
k  note  seule,  sons  le  titre' Us  Tiblades. 

CHAVÈS  (J.1,né  k  Montpellier  vm«  1T:o, 
moDlra  dès  son  enfance  d'iieuranseï  dispositiaBS 
pour  la  musique,  etseapareals,  qui  le  destinaient 
au  commerce,  lui  permirent  d'étndier  le  piano  et 
le  violon.  A  l'âge  de  quinie  ans,  il  ceni(iosa  la 
musique  d'un  grand  opéra  intitulé  Énée  et  L»- 
Pinte.  Ses  talents  lui  a^ant  procuré  l'entrée  des 
meilleurea  maison».  Il  Inspira  de  l'amour  1  une 
riche  héritière,  que  ses  parent»  ftarent  oUigé*  de 
lui  donner  pour  épouse.  Il  voulut  alors  briller  k 
Pari»;  mais,  arrivé  dans  cette  ville,  il  1  perdit 
tonte  sa  rortiiue  au  Jeu,  et  se  vit  contient  da 
vendre  le  bien  de  sa  femme.  Il  ta  exposa  le  pro- 
duit i  de  nouveaux  hasards,  ne  Tut  pat  plus 
lieureui  que  la  première  rois,e{  n'eut  plu»  d'au- 
tre ressource  que  de  se  Mreprote  deilmprinerie 
musicale  d'Olivier  el  GodeTro;.  Pendant  qall 
remplissait  ce»  fonclion»,  il  publia  un  livre  élé- 
menlalni  »ons  le  titre  de  Rudiment  de  mvstqne 
par  demandes  et  réponses  ;  Paris,  OKvïer  el' 
GodeTroy,  ln-4''  (  sans  date),  deux  œuvits  de 
sonate»  pour  le  piano,  et  quelques  romances. 
Ces  production»  ayant  procuré  quelque  argent  k, 
Chtvès,  il  tenta  de  nouveau  la  fortune,  perdit 
tout  ce  qu'il  possédait,  et,  pouasé  par  soadéMS- 
poir,  ae  jeta  dans  la  Seine  en  IBOt. 

CHAYNËE  (Jean),  mustden  franfalsou 
belge  des  provinces  nallones ,  vécut  dans  ta 
deuxième  moiUé  du  seiiième  siècle,  et  fut  at- 
taclié  au  service  de  l'empereur  Ferdinand  iwel 
de  son  successeur  Maximilien  II,  en  qualité  de 
diantre  de  la  chapelle  impériale.  Pierre  Joanndli 
deSergame  a  inséré  di\  motet»  de  sa  eompoùlioa 
dans  son  Thésaurus  musteus  (voy.  JaiRPEiu), 
àsavuir;l*0erelin?u(irftnpf«f,k4.  -l'Pec- 
cavl,k  S.  —  3«'  Adestosancta  Trlnitas,kb,  dans 
le  premier  livre.  —  4*  !fe  nrntiimceris.  Do- 
mine, à  5.  —  5°  Inclina,  Domine,  k  i,  dan»  te 
deuxième  livre.  —  6*  loWe  konora^us  est. 


D,!„t,zsd.yG00gl_e^ 


CUA^SEE  —  CUËLARD 


«7* 


i  6.  —  7°  I»ternalot  miMenm,  i  6.  —  s"  Ce- 
«ttia  m  torde  twt,  h  i  dus  le  tmUtème^  — 
'â°0M«ciiIijiutifiaui,kt,dtiukeqiulrième.  — 
10"  Qui)  dabit  oeuUt  nottrU,  i  6,  molet  pour 
tes  ruDëraillei  de  rMnpereur  Feidinand  l"",  mort 
en  lû6i.  CliajDée  m  distingue  par  ua  csrac- 
tèrerlijUuniqiK,  brt  remarquible  pour  un  temps, 
-dus  U  plupart  de  (M  pièces. 

CHECCA  (uJ.Burnominfe  deUaLagwia, 
«antalrke  née  duu  une  des  llea  près  de  Ve- 
aiie,  vers  1600,  est  connue  par  les  succia  d'en- 
Ibousiuioe  qu'elle  obtint  à  Rome  en  isie,  et 
par  sa  rivalité  avec  la  célèbre  canUtrice  Mar- 
guerite Costa  (cog.  Con*.).  J.  Victor  ROBsi  (en 
latin  JVlciui  Erythrseus),  eou  contemparalo, 
«n  [»arle  avec  admiration  dans  son  recoeil  bk»- 
grapliique  intitulé  PInaeothtea  fmoflmtm  il- 
liutrium  virorvm  (part.  lID.La  CbeceaaTail 
de  mauvais  jours  ail  elle  était  au-dessout  d'elle- 
lataie  ;  mais,  lonqu'elie  se  sentait  ea  verve,  sa 
vive  eiprewioD  et  ses  inspiiations  origiiulea 
étaient  irrésistibles.  On  manque  de  rcnselRne- 
ments  sur  la  suite  de  sa  carrière  ttiéèlnle. 

CHECCBI(Rehiez),  maître  de  T:hapelle,  néà 
Pise,  en  1749,  reçut  les  premières  notions  du  b 
/ausiquede  Glo-Gwtlberlo Brwietli,  etaclieva 
.ses  études  sous  OraiioMeî.oisttredechBpeile  de 
la  ciUi^rale  de  Livounie.  Il  s'est  Axé  depuis  lora 
ilïDS  c«lte  dernière  ville.  Lorsque  Napoléon  créa 
la  société  italienne  des  sdences ,  lellreset  arts, 
Cbccclii  fut  nommd  membre  ordinaire  de  ta  eec- 
lîoo  musicale.  Il  ■  composé  lieaucoup  de  musi- 
qued'église,  et  plusieurs  opéras,  parmi  lesquels 
oa  remarque  l'Sroe  dneie.  On  connaît  aussi  de 
Jui  une  culieclîonde  Parlimeati,  pour  l'ensalgne- 
loent  de  l'harmonie.  Checdii  vivait  encore  à  Li- 

CUEESE  (G.-J.),  organiste  i  Londres  et 
1>roresseur  de  piano,  dans  les  premières  années 
du  dix-neuvième  siècle,  est  auteur  d'une  mé- 
lliode  de  doigter  pour  le  piano  et  l'orgue,  intitu- 
lée PralUal  rvlet  for  playing  and  leachtng 
tke  piano  forte  and  OTgtM.,op.  3  ;  Londres , 
ta.  d.),iij.rol. 

CHEFbEVlLLE  (  EspHir-PncLiPPE)  ou 
CHÈDEVILLE,  l'atné,  fut  le  plus  liabile  Joueur 
lie  mu!telle  qu'il  y  ait  eu  en  France;  son  frère 
(?>icolas]  put  seul  lui  être  cqmparé.  L'atnéentra 
à  l'Opéra,  en  1725 ,  pour  j  jouer  de  um  instru- 
meul;  admis  à  la  peasioa  en  174B,  il  en  jouit 
jusqu'en  1782,  époque  oii  il  mourut  k  Paris.  On 
a  de  lui  :  1°  Ss/mphonles  (duos)  pour  deux 
laïuetles,  litres  l"et2*;  Paris,  io-fol.obtong. 
—  2"  Coneerti  chamjtéïret  pour  dwx  mu- 
lellei  el  basse,  op.  3;  ibid.  —  3°  Recueil 

BIOCB.    t.MT.   DES  llUSICtenS.  —  T.   II. 


de  vmtdevlUes,  mmuets  et  contredantetpovr 
deux  nMtette*;  ibiil. 

Les  cumpotiliona  de  HicolM  Cbédeville  sont  : 
i"  Le*  AmuiemeiU*  ehampeîres,  lultet  pour 
deitx  muteilei,  op.  1  ,  3  et  1;  Paris,  tn-rol. 
obi.  —  1'  Le*  Danse* amtuatites,  op.  4;  Ibid. 

—  3°  Le*  Soirées  amvAonia,  simatet,  op.  s  ; 
Ibid.  —  V Le»  Pantomime*  italietmes, pour 
Mutellei  et  vieiie*.  —  ifi  Le*  À$av*emetti*  de 
BelloTte,  ou  le*  Plaitirs  d«  Mars,  op.  6.  — 
S°  Le*  GatarOerie*  amutonfes  (duos),  op.  a. 

—  7'  Sonate  pour  ta  (Iwte,  op.  7.  —  8°  £ei 
Défli,  ou  l'Étude  amu*ante,  op  9.  .—  9*  Let 
Idée*  françaises,  ou  le*  Délices  de  Chambra^, 
op.  10 —  vy  L'ouvre  ^[uatrièmed'Abaeu,  ar- 
rangé pour  les  musettes  et  vielles.  —  il'  Les 
Printemps  de  Yivaldi,ar rangés  en  eoneertos 
pour  tes  musettes.  On  a  aussi  imprimé  nne 
Méthode  de  galoubet,  sous  le  nom  deCliéde- 
ville;  Paris,  Decombe. 

CMEIl4(Lonia),néi  Reanne,  versIemlUen 
du  dlx-seplième  siècle,  fut  enrant  de  dicenr  de 
la  Sainte-Cliapelle  du  palais ,  et  dans  la  suite  en 
devint  chapelain.  H  passa  enrm  i  QuimperCo- 
rentin,  en  qualité  de  maître  de  musique  de  la 
cathédrale.  On  connaît  de  sa  composition  i 
1°  Missa  quatuor  vocum  ad  imit.  moduU  Pnl- 
chra  ut  luna)  Paris,  Chr.  Ballard,  1689,  ip-ro). 

—  ¥  Mlsia  pro  defuncH*  quatuor  vocum  ; 
Paris,  Rallard,  ie90.  —  3*  Missa  guinquo  vo- 
cum ad  Imilationem  moduli  Floribus  amnia 
cédant;  Paris,  Ballard,  1B91,  ln-fo\.  —  i' MIsia 
quatuor  vocum  ad  imit.  mod.  Elecla  ut  sol  ; 
Paris,  ie91. 

CBEINET  (...},  membre  de  l'Académie 
de.<i  sciences  e^des  arts  de  Lfon,  vera  le  milieu 
du  diX'huitième  siècle,  a  laissé  en  manuscrit 
une  Dissertation  tur  l'harmoitie,  qid  a  pour 
ot'jet  de  Taire  l'éloge  du  sjstème  de  Rameau  el 
de  son  traité  de  celle  science.  Celle  dissertation 
se  trouve  parmi  les  manuscrits  de  la  blbliolUè- 
que  de  Lyon,  sooa  le  n*  SSS ,  in-fol. 

CHELARD  (HippoLiTE-JDiuif-Jiui-Bip- 
tiste)  ,  tils  d'un  clarinettislede  l'Opéra,  eil  né 
k  Paris ,  le  1"  février  I78S.  Sa  première  éduc»- 
lioa  lut  faile  dans  le  pensionnat  de  Hlx,  ak>n 
très-renommé,  lies  premières  lefons  de  solfège 
lui  furent  données  en  1800  par  l'auleur  de  cette 
Biographie,  alors  figé  de  seize  ans,  et  proAMsf  ur 
adjoint  de  solfie  et  de  piano  dans  cette  maison. 
Admis,  comme  élève,  dans  une  classe  de  violon, 
au  Conservatoire,  en  1803,  Chelard  y  prit  en- 
suite des  leçons  d'hsrnuQiie  de  Dourten,  et  de 
coraposUlon  de  Gossec.  En  ISU,  il  obtint  au 
concours  de  l'Inslilut  le  premier  grand  prix  d» 


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56S  CRE 

«oïDpoéitioa  musicale.  DeTcnu  p«r  là  pension- 
naire da  gouTememeal,  il  alla,  tuivinl  les  rtgle- 
meota  alore  en  Tigueur,  paner  trois  ann^  k 
Borne,  et  il  profita  de  iod  séjour  ea  celte  TJlle 
pour  itadler  uns  la  direction  de  l'abbé  Baini 
1m  compoiilioaï  de  Palestrina;  11  reçut  auwl  des 
cofudls  de  Zingarelll  poor  la  moKlqae  d'Ëglise, 
dans  Is  slfle  accompagné.  De  Rome,  M.  Che- 
lard  se  rendit  h  Naplet,  ou  Paisiello  l'accueillit 
arec  bienTeillance,  et  lui  facilita  l'entrée  du  théi- 
tre  pour  ;  fajni  reprëseoierun  opéra  Iwuriede  sa 
conpoaitfon  intitulé  la  Cota  da  tendere.  CH 
ouTrage  .Tut  joué  en  ISIS,  et  obtint,  dit-on, 
qotlqne  luccAs.  Il  Int  moia)  heureux  t  Paria, 
lorsque  H.  Chelard  le  fit  jouer  an  théâtre  Fararl, 
quoiqu'il  mt  bien  chanté  par  mademoiselle  Cioti 
(  plus  lard  madaibe  Damoreas) ,  Garua  et 
Porio.  Da  retour  i  Paria  vert  la  lin  de  ISIB, 
M.'  Ctitlard  était  entré  à  rorctwstre  de  l'Opéra 
comme  iloloniete.  Il  donnait  ausd  det  levons  de 
tMoo,  desolKgeBld'hariiioDie;  ma>«,  entraîné 
par  ion  pencbaDl  pour  la  eompositioa,  Il  n'élalt 
point  heureux,  et  c'était  avec  Impatieace  qu'il 
MMuait  l'ennui  de  ses  tranni  jourualien. 
Aprii  une  longue  allenle,  il  parrlnt  euRu  au 
but  de  ses  désirs  ;  car  il  lit  représenter  ï  l'Opéra 
une  tragédie  lyrique,  dont  le  aujel  étail  Mac- 
b*&.  Cet  ouvrage  Tut  jnoé  pour  ia  pre- 
mîire  Tols  le  19  juin  1817.  Empreint  dn  gé- 
nie de  Sliakspeare,  Matbelk  esl  om  belle  con- 
ception; nuis,  réduite  aux  iDesquiDes  propor- 
liM»  qiw  lui  arait  données  Rouget  de  Litle, 
c'était  nue  plice  médiocre.  Elle  avait  d'ailleurs 
le  dérsul  d'être  ennujeute;  le  compositeur  ne 
pat  triompher  de  tooleeleadinicultés  que  le  poêle 
lui  avait  préparées.  Il  j  avait  de  belles  choses 
toaleroit  dans  son  ouvrage,  et  Ton  se  souvient 
œore  d'un  triode  sordtrea,  rigoureusement 
concn,  qui  se  trouvait  au  premier  acte.  Quelques 
chœurs  de  cet  ouvrage  onl  élé  aussi  remarqués 
comnw  d«9  morceaux  d'une  largeet  belle faclure; 
■nais, en  somme, la  pltr^n'a  pusesoulenir.  Pev 
de  UenTeiUauce  de  ia  part  de  l'admiBistralion. 
el  Im  inl^nes  de  quelques  p^vonnes  intéressées 
ont  poU-ètre  bilé  son  exclusion  de  la  scène; 
mak  il,  est  certain  qu'elle  eu  aurait  été  bannie 
bleoMt  par  le  peu  d'inlérél  que  le  public  por- 
tait h  l'ouvrage. 

Bleasé  d'une  fndilTéreiice  qu'il  considérait 
comme  une  injustice,  M.  Clielard  clierclia  en 
Allemagne  tes  applaudissementh  qu'on  lui  re&i* 
«ail  en  France.  Ajanl  élé  recommandé  au  ba- 
ron de  Poiisl,  Intendant  du  lliéllre  de  la  cour 
i  Hanicli ,  il  lui  eovoja  sa  partition,  el,  btenlitt 
après,  lui-même  se  rendit  dans  la  capitale  de  la 


Bavière.  Il  avait  refait  des  scènes  entières  de 
ion  opéra  de  Macbeth,  el  dans  ce  travail  il  a*ait 
proffté  des  critiques  dont  <1  avait  été  blessé.  Au 
mois  de  juin  182»,  c'eat-à-dire  un  an  après  que 
l'ouvrage  cul  élé  représenté  à  Paris ,  H.  Clietard 
eut  la  satisraction  de  l'enten'ire  exécuter  en  al- 
lemand, avec  un  effet  tout  nonveau  pour  hi , 
par  la  célèbre  cantatrice  mademoî^lte  Schechner, 
madame  Sigl-Vespermann  et  Pellegrinl.  L'en- 
tlioosiasme  du  public  fut  porté  k  son  comble. 
Depuis  lors  on  a  représenté  Macbeth,  en  plu- 
sieurs autres  villes  de  l'Allemagne,  mais  le  rac- 
cès  n'a  pas  élé  aussi  décidé.  Les  conséquences 
du  triomphe  do  eomposltenr  français  forent  sa 
nomination  de  matire  de  chapelle  du  roi  de  Ba- 
vière, et  nn  empressemeni  flatteur  t  l'sccneilllr 
dans  les  cours  qu'il  visita.  £n  181S  il  revint  i 
Paris,  et  se  prépara  i  j  donner  un  opéra-comi- 
que ,  qui  fut  joué  au  mois  de  janvin-  de  Tannée 
suivante,  sous  le  tUre  de  la  Talle  et  le  Loge- 
nerU.  L'attente  de  loua  les  amis  de  H.  Chètard 
fut  trompée,  car  ils  ne  trouvèrent  dans  celte  pro- 
duction qu'nne musique  faible,  sans  charme,  et 
pliilûl  écrite'  d'une  manière  sjetérDatique  qoe  née 
de  l'inspiration.  L'ouvragene  réussit  pas  et  n'eAI 
quedeuiou  trois  représenlallons.  Qudqnesmoïi 
après,  la  révolution  qui  devait  chai%er-le  sort 
de  la  France  et  de  l'Eurot>e  éclata.  Elle  Gurpiit 
H.  Chelard  su  moment  oii  il  Tenait  de  fonder 
un  établissement  pour  le  commerce  de  mnûqne  : 
cet  établissement  fut,  par  cet  événement,  miné 
dès  son  origine,  et  «on  propriétaire ,  qui  n'avait 
i  Paris  qu'une  existence  précaire,  fut  contraint 
de  reloiiruer  en  Allemagne.  Son  départ  empêcha 
la  représenlation  d'un  opéra  en  trois  actes,  in- 
titulé Mbivit,  qn'il  avait  écrit  pour  le  théUre 
Tentadûar. 

Dereloor  II  Hnuidi,  vers  la  lin  de  1830,  H.  Cbe- 
lard;  fil  traduire celouvrage  en  allemand, et  le  Rt 
Jouer  au  théâtre  deJa  cour  an  mois  de  juin  1831. 
Plusieurs  morceanx  de  cette  nouvelle  productirai 
furenl  accueillis  avec  beaucoup  d'applaudïsw- 
ments,  mais,  en  général,  le  succès  de  Mimtit 
fut  inférleurA  celui  de  Jf ocfrefh.  Vers  lé  même 
époque,  le  compositeur  At  venir  ï  Hnoich  aa 
famille,  qui  élall  restée  i  Psris.  An  moU  de  r6> 
Trier  1831,  il  donna,  sons  le  titre  de  VÊlMdia»*, 
son  opérette  joué  précédemment  à  Paris  sons 
celui  de  la  Table  H  U  Logement.  Il  avait  «n- 
lièremenl  refondu  celte  partition,  el  a'availcoa- 
servé  de  l'ouvrage  priroilif  qu'un  petit  noaibrv 
jreeaux  :  le  succès  fut  con)plet.  Dans  l« 
même  lemp',  M.  Chelard  Gt  exécuter  i  la  cathé- 
drale de  Munich  une  me>t«  solennelle  qull  aTa» 
lait  entendre  précédemment  à  Paris,  dans  l'é- 


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CHELABD  —  CHELLERi 


95» 


gllMd«  SdDt-Bocb.  Cette  mtmt  (utenraite  don- 
née «u  concert  spirilad ,  (t  fat  suirte  il«  pln- 
■leonrlxeun  et  cantates  dont  il  a  6\é  bit  mention 
dans  II  GOielU  mjuleale  de  Letpiick.  Dan» 
V»  année»  lim  et  tS3S,  M.  Cheisrd  M  eDgagé 
Moime  directenr  de  imulqae  d*  l'Opéra  alle- 
mand de  Londres,  aux  IhMtres  do  roi,  de  Drury- 
Lsne  et  de  CoTefil-Garden.  Il  fit  repréienler  bd 
premier  de  ces  tbMIres  son  opéra  de  Sfacbelh,- 
h  râle  de  ladj  Macl)eth  Tôt  joné  par  maduine 
Scbroeder-Der rient.  L'année  suivante  il  donna  ï 
Drnt7-Ltne  «on  Bludiani,  traduit  en  anglais  et 
chaDté  par  madaineHalibran.  La  rïfliile  des  entre- 
preneurs de  CM  spectacles  obligea  H.  Clietard  de 
retooraer  IManiehaansaToIrobtennlesaTantages 
qnll  l'élaH  promh.  Il  parait  qa'h  la  suite  de  son 
retoDr.taMoiTellIaDceipi  avait  aceiieflil  d'abord 
^  artiste  en  Allemagne  ne  s'est  pas  soutenue, 
car  fl  a,  dit-on,  rencontré  de  grands  obstacles 
aTHit  d'obtenir  qoe  son  nouTei  opéra,  le  Com- 
bat  d'Herntann  (die  Herrmanasschlarlii),  m 
joné  an  théttrede  la  emir.  Cet  oavrage  n'a  pn 
Mr«  représenté  qn'k  la  fin  Je  l'année  1835;  mais 
Téclal  de  son  smxés  a  dA  consoler  le  composi- 
leor  de  ses  trlbnlatlons.  On  a'accorde  i  considé- 
rer cette  prodnctiun  de  M.  Chelard,  comoieee 
qu'il  »  Tait  de  meilleur. 

En  183S ,  il  Int  appelé  à  Wdmar  en  qualité 
de  maître  de  cliapelle  doGrand-Dac.  Il  y  flt  ra- 
présenteren  IBtl  nn  petit  opéra  allemand  inti- 
tulé tUe  StdCadetleit  (les  Aspirants  de  marine} 
et  dans  la  néme  année  il  écrivit  ta  maslque,dn 
drame  Sckeibenttml.  La  poiitioD  de  M.  Cbe- 
lard  à  Weimar  était,  sinon  brillante,  an 
■lohis  honorable  et  assurée;  mais  ta  noml- 
nallan  de  Liszt,  comme  premier  maître  de  clia- 
pcilieduGrand-Dnc,  en  1B43,  Tint  y  porter  at- 
Irinte.  Cet  artiste  célèbre  s'étant  flié  i  cette 
conraprès  les  événements  révoiutionnalfes  qui 
•gitèreDi  l'Europe  en  I8<S,  et  j  ajani  donné 
nne  Impnleion  tsèvactiie  k  ta  musique ,  Che- 
terd  ent  à  regretter  de  s'être  pent- être  eom- 
pln  dans  on  repos  trop  absolu.  Liait  prit  la  dl- 
reclioB  de  ta  mnsiqne  dn  tbéilre ,  et  I*  place 
du  Mcond  maître  devint  one  sinécure.  Mis  enfin 
h  1b  pension.  Il  retourna  k  Paria  en  IBSl,  et  il  y 
donna  en  1854  nn  grand  cmcertdans  lequel  II 
fit  entendre  de  nouielles  corafiosltjons  vocales  et 
Instrumentales.  Au  moment  ob  cetle  notice  est 
reoianUe  (teeo) ,  Il  vit  pdsibleinent  à  Weimar, 
a'oecupant  de  la  musique  avec  amour  dans  va 
petit  cercle  d'amis,  mais  paraissant  avoir  re- 
Boocé  k  occuper  le  puitlic  de  ses  productions. 

Oo  ■  pnUié  de  H.  Clielard,  indépendamDMnt 
de  ses  ouvrages  dramatlqDes  :  1*  SoIFéges  i  qna- 


tre  voix,  sniria  d'us  cantique  k  votx  seule, 
avec  accompagnement  de  piano;  Paris,  H.  Le- 
moine.  —  S°  Chant  grée,  eiécuté  en  IBie,  au 
Waut-HatI,  dus  le  concert  donné  an  bénéltc^ 
des  Grecs. 

CHELL  (WiLLiia)  et  non  Chelle  (  comme 
éorivent  Forkel  et  Lichtenthal),  ettapelain  sécn- 
lier,  prébendier  et  eliantre  k  l'é|lise  catliédrale 
d'Hererord ,  Tut  fait  bachelier  en  musique  k  i'a- 
nlverillé  d'Oitord,  en  15S4.  Tanner  (fn  Biogr. 
Bfitaii^)  dit  qu'il  est  auteur  de  deui  écrits, 
dont  l'on  est  intitulé  Muslae  practlcx  Com- 
pendhim,  et  l'autre,  de  ProporHonlIms  mtuf- 
eis;  mais  il  ne  fait  pas  connaître  s'ils  ont  été 
imprimi%,  ou  s'ils  sont  restés  inédits. 

CHELLERI  (Fortuné)  naquit!  Parme(l), 
en  lees,  d'un  père  allemand  nommé  Keller, 
qu'il  perdit  à  l'Age  de  douze^  sus  :  11  n'en  avait 
que  quinze  lomquesa  inére  mourut.  Son  oncle 
maternel,  François- Marie  Bassant,  maître  de 
chapelle  de  la  cathédrale  de  l'Iaisance,  le  prit 
alors  dans  sa  maison  pour  veiller,'  comme  tu- 
teur, k  son  éducation,  se  proposant  de  lui  faire 
étudier  la  Jurisprodroce.  Mais  les  lieiiieuse* 
rifspoiitionE  de  Clirlleri  pour  la  musique  ne  tar- 
dèrent point  k  se  manirester,  et  Baissai,  té- 
moin de  ses  efforts  et  de  ses  progrès,  renonça 
k  son  premier  dessein,  et  lui  donna  des  tenons 
de  chant  et  de  elavedn.  Après  trois  années  d'é- 
Indes  sérieuses,  il  lut  en  état  de  remplir  une 
place  d'organiste,  pour  ne  pas  rester  un  musi- 
cien ordinaire,  le  jeune  Clielleri  commença  alors 
k  étudier  te  contrepoint  sous  la  direction  de 
■on  onde,  et  y  lit  de  gnnds  progrès,  La  mort 
de  Baisaal  le  laissa  livré  k  ses  propres  forces; 
mais,  au  lieu  de  se  décourager.  Il  redoubla  d'el- 
torti  pour  se  perrectionner  dans  son  art.  Son 
premier  estai  dans  la  musique  dramatique  hit  l'o- 
péra de  la  OrUHda,  quit  fit  représenter  k 
Ptai&ance  en  1707.  L'année  suivante,  il  Tut  ap- 
pelé k  Crémone  pour  y  écrire  l'opéra  de  la 
saison;  après  s'être  acquitté  de  cetle  lAche,  il 
s'embarqua  k  Gènes,  le  1  janvier  1709,  pour 
aller  eu  Espagne,  et  il  visita  les  principales  vUlee 
de  ce  Tojaume  pendant  le  reste  de  l'année; 
Après  son  retour  en  Italie,  en  1710,  il  y  déploya 
tant  d'acUvité  qu'au  bout  de  doute  «n;  il  n'y 
avait  presque  pas  de  ville  considérable  qu'il 
D'ebt  enrichie  de  quelques-unes  de  ses  composi- 
tiooa.  Il  termina  sa  carrière  Ihéilrale  par  l'o- 


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300 


CHELLERI 


péra  de  Zetiobla  e  Badamitto,  qui  tôt  reftt- 
lanM  au  tliiltiw  Sanl-Angelo  do  Veniu.  L'«- 
v4que  de  Wùrtiboarg  liii  olTrit*lori.U  place  de 
mallre  de  diipeUe  i  Cbelleri  scceiiU  et  te  ren- 
dit en  Alleniiipie.  En  ITIb  11  entr*  an  leniee 
dn  lutdgTBTe  de  Ilesie-Cusel ,  qui  lai  cooMr* 
lec  liirei  de  maUre  de  clM|>eUe  et  de  directeur 
de  u  musique.  L'innée  suiTinle,  il  partit  ponr 
l'Angleterre  et  demenrft  dis  ifaois  fc  LoDdraa, 
où  il  publia  uo  liirre  de  eanlatea.  Le  tiMcesMnr 
dn  Uodgrare  Cberlei  de  Beue-Cauei,  qui  était 
en  nrime  teoip*  rai  de  Snide,  le  confirma  dam 
son  emploi  de  nultra  de  cliapetle,  et  le  dl  Tenir 
à  Slockhobn  en  1731  ;  aitit,  le  climat  ne  cod- 
lenaot  point  k  u  sanlé ,  il  demuda  ta  pér- 
mtwion  de  retoamer  k  Cauel ,  et  l'obtint 
en  17M,  avec  le  tilre  de  umseiller  de  cour.  U 
e«t  mort  dans  cette  fille,  en  t7ï7,  i  l'I)^  de 
prèi  de  qoelre-vingti  au,  Sei  ouiragei  le» 
plus  connut  Mnt  :  1°  La  GrUelda,  i  IHalHace, 
en  1707.  —  1'  H  gran  AleuaruiTO,  Crémone, 
1708.  — 3*£a  Zenobla  in  Palmlra;  Hîlin, 
1711.  —  *»  VAtalanla  ;  Jarut,  1713.  —  so 
L'Aleuandra  fragUAmoixoiU;  Veniae,  1719. 
~6aLa  Caeda  inEtoUa,  17It.  —  7<>  Pene- 

fopef  Veniae,  1710 s>  L'AnuUammte,  re- 

ginade  GoH  ;  VeaiM,  171s.  — Do^^feuandro 
Severo;  Bretda,  17ia.'—  10'  L'Anaeide;\t>- 
nite,  1719.  —  11»  La  Poe» par  amore;  Ve- 
nise, 1719.  —  11»  n  Temtttoek;  Padoue, 
1710.  —  13». Tamerlatu)  jTréviM,  I7za,  — 
i4o  /.'/nnocnua  diffeia;  Vtnitt,  1711.  -r- 
IJ^ZenoMa  e  Sadamltlo ;  \eaiu,  1713.— 
IBoAmor délia palria,  IT31.—  17<>UntiTrade 
uantate*  et  airt,  pubtîd  h  Losdrea,  en  1736.  "■ 
IBo  UnliTre  de  sonates  et  de  tugoespour  l'orgne 
El  le  clavecin;  Cauel,  17S8.  Il  a  composé  en  Al- 
lemagne des  psaumes,  des  mesaet,  des  sérénade*, 
des  oratoTioa,  des  trios,  des  ouTerlnrea  et  da 
ajmphoniei. 

CHEIIIN  (Etuhh  sD),BTocal  au  parlement, 
TCrs  le  milieu  da  dix.tepliè[De  siècle,  a  publié  : 
Odei  iPEorace  miiet  en  tiwtiqu»  à  quatre 
parliei  ;  Pu\i^  1661. 

CHEMIN  (Kicou*  m).  Foy.  DDGHE- 
MIN. 

CHEHNITZ  (JEAK-LoDia),  médedn  i  le- 
Ter,  dans  le  duché  d'OldeutMurg,  au  commence- 
ment  du  dix-neuTitme  slide,  aat  anlear  d'un 
mémoire  inljtulé  Diuertallo  InavgVTalù  d« 
muiicet  cl;  Gœttingue,  ISOS,  in-S». 

CHENARD  (SiMon),  acteur  et  chanlenr  de 
l'Opéra-Comique,  naquit  h  Auxerre  le  10  mars 
I65B.  Fils  d'uD  menuisier,  il  était  desiiné  k  la 
même  proreasios;  mais,  aprisaToir  éléenruit 


-  CHËINIER 

de  clMHir  fc  U  ettbédrah  et  afnr  bit  d'aaaK 
bonnei  élude*  de  masique.  Il  s'eagageadaM  ime 
troupe  de  comédleni  de  p^viaoe.  lia  onlie 
de  ta  Gonr  te  fit  aller  fc  Paris,  en  1TS3,  pwr  dé- 
buter fc  l'Opéra  ;  mais,  ajani  ea  INB  d*  tMCèt  à 
ce  Uiéfclre,  il  entra  fc  la  Comédio-ltaliMM 
{Opéra'Comlqne }  où  Q  se  fit  remarquer  aa  17» 
dans  le  TAU  de  Jaequet  dea  TroU  ttrmitn. 
La  Fausse  Magie,  de  Grétrr,  la  Colaat»,  et 
turtodtlerâle  dUfezli.dansleiXisei'ietir.OM- 
soUdËrent  ensoile  u  Téputation.  Aprt*  la  réaiion 
de  la  Comédie  italiaoDeaTCcle  Théâtre  ^sï^eati 
■ou  le  titre  A'OptTa-ConOque,  Cbeaard  rut  un 
des  Mciétaires  directeurs.  Use  belle  veii  de 
basae,  on  grand  aplomb  de  ntnsiàea  et  os  tatast 
natnrd  de  eomédiea  le  firent  coBsidérer  1m(- 
temps  comme  on  des  meilleurs  actenn  de  ce 
spectacle.  Il  jouait  bien  du  violoaceUe  :  pour 
mettra  ce  laïnit  u  évidence,  Bertso  éeritit 
pour  loi  l'i^B-comlque  tnUtulé  te  CMCert 
itUerrompu.  Retiré  du  théâtre  awc  U  pMden, 
Cheoard  mourut  fc  Parti  en  1831. 

CHENEVILLET  (PnuiaE),  mafae  dem- 
tique  et  diinoine  de  Sain  1- Victor,  aOensHt, 
vivait  dans  la  seconde  moitié  du  dil-sqitième 
■lècla.  On  a  de  lui  :  l»  Miata  qutdvor  eoniff 
ad  ImltatioMm  modull  VoU  mes  Domiao  ; 
Paria,  Baliard,  16».—  3*  Miua  quatuor  vo- 
enm  ad  itnilationemviod'ali  Deuanltioaii  Do- 
miaus;  Paris,  Baliard,  IBU.  —  3a  Miua  qum- 
tuàr  vocum  ad  tmit.  mod.  tndica  mîbl;  ibid., 

1673. 

CHENIÉ  (UuusPitaaE),  né  fc  Paris  b 
8  iuln  1773,  tut  élève  de  l'abbé  d'BiudimoaL 
A  l'fcge  de  seite  ans,  il  fit  exécuter  une  mnse 
de  sa  composition  fc  l'église  Saint-Jaeqaas  de 
la  Boncherie.  En  1795  il  est  astre  k  l'otdMilra 
de  l'Opéra,  comme  contre'basaiite ,  rt  ■  pris  «a 
retrùta  «u  ISIO.  Il  a  fait  ensuite  partie  de  l'or- 
dwslra  du  Tbatre-llalien,  et  fut  atUelié  fc  la 
cliapelle  du  roi.  Pendant  plusieurs  année*  il  a 
rempli  Iw  functiona  d'orgiaiste  de  la  Salpé. 
triera.  On  connaît  de  lui  des  meues,  des  motels, 
trois  Te  Deum,  ua  Beghui  Cali,  un  0  lolti- 
taris,  un  Domine  lalvum,  etc.,  des  KHiiaiK« 
et  quelques  pièces  fugitives.  Nommé  pr^esseor 
de  coatre-liaise  au  Conservatoire,  Il  j  a  bnné 
quelques  bons  élèves,  parmi  lesquels  on  remar- 
que MM.  Durierel  Guilion.  Cttenié  est  aiort  fc 
Paris  le  6  toai  1831. 

CHÉNIER  (MuuE-Josara),   poêle,  né   fc   ' 
Constanilnopleen  I76t,rutamené  (brljeune  en 
France,  et  Bt  ses  étode*  ft  Pari*.  Il  hit  membre 
de  loules  les  aiannUées  législativea  depuU  1791 
jusqu'en  1S03,  puis  inspecteur  général  de  Uns- 


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CUËNIEH  —  CUÉROIf 


3S1 


tnKtiMi  pabliqoc,  ot  enfin  membre  d«  I'AcmIp- 
Mie  ftHfaite  (1*  duMderiMtilat).  11  noiini.1 
k  Puitle  I"  ÎMiTler  1811.  Ce  n'Mt  poiiO-td  ke 
■m  d'Maomer  U  via  poliUiitM  ol  le«  œamt 
WMnfcca  da  mi  tefiTiia  cMbia;  mais  il  doit 
Étm  iMiiUMné  conUM  utauT  d'un  Rapport 
f^àla  CoMientim  naUonafo,  oh  %om  det 

tti  Ht  18  Iberm.  u  10),  ntr  (a  néemité  <Cor- 
gMiâtr  U  Cot»arviU»ire  d*  MtutjiM;  Pwia, 
M  UI,  imprifneri*  naUoule,  âne  l*nUlaia-S'. 
Cest  i  la  anifa  de  ce  npport  qM  U  CooTcatioa 
dicréta  llMOtalîM  dn  Cou«naloir«  damMtqM 
^FraBM. 

CHEHBLAKC  ( Juk-Udm),  tiolMute  et 
cMip«Itear.*é  k  Uonact  (HbOne)  le  U  m>r* 
lus,  it  aia  pcMfiteet  tiiidea  de  Dwdque  et  de 
lialM  k  Lioo.  A  rige  de  dis-«ep(  ant,  il  dUK 
•Itaelié  k  rorttieatre  du  tbétlre  dei  Cëleattu  de 
ccOe  TBIe.  En  ISS9  il  «e  rendit  k  PtA,tl  M 
aimk  au  Conterrabilre  le  s  jala  de  la  mime 
Hnde,  |w«r  j  «uiTre  le  couri  do  liolon  de  B«U- 


ttde  rapide*  procréa  (OU*  U  diredioa  de  ce 
■n»d  mitre.  Le  second  prli  deioBliuIrunMol 
loi  fui  dtamd  an  uncouri  de  ISai,  et  U  ob- 
Uni  le  premier  «n  1833.  Swétodei  Aantlermi- 
Btet  an  la  octobre  de  l*inDée  MifTaBle,  M.  Clter- 
blaac  H  retira  do  Comerratoire  «iHi  que  de 
rordMstc*  de  l'Opéré,  ok  II  «lait  attw:lté  de- 
poil  platienn  année!,  pour  retourner  k  Ljon, 
où  il oecapa inunédiatevient  la  pUcede  pronler 
violoa  kIo  du  Grand  Tb«ïtre.  Il  a  publié  plu- 
tieun  aant»  pour  «on  iMtrnmenI,  an  nombre 
deeqneilee  on  mnarque  d«>  eabiera  de  duoe 
pour  deui  liolani,  dea  fantaitiea  arec  quatuor, 
op.  3  et  4,  Paria,  S.  Ricliault  ;  une  butiitlo  «or 
le  Cor  da  Alpet,  de  H.  Proch,  pour  violon, 
puBO  rt  quatuor,  op.  2,tblil.,  et  d'autres pro- 
ducUoni  du  mime  geore. 

GHEIUCl  (SÉBASTU»),  compositear,  né  prÈs 
de  Boh^ne  en  latT,  1^1  d'abord  maître  de  la 
calliédrale  de  Pitloie,  et  devint  ensuite,  vers 
I6M,  matlre  de  cliapelle  de  l'académie  delh 
Sftrilo  laïUo,  k  Ferrare.  ]l  fut  auMi  académi- 
cieD  pliil harmonique  de  Bologne.  On  coDoaltde 
lui  :  I*  iKnitacri  a  3, 3, 4  et  6  voei  con  vioUni 
e  teiua,  op.  1  ;  Bologne,  leil.  —  1*  Àrmonia 
dl  divoU  concerti  a  3  e  3  voel  eoti  violint  e 
Mmua,  op.  2;  Bologne  Jacques  Moall,  16SI, 
iii-4'.  Il  1  a  une  deuxième  édilion  de  celonivre, 
datée  de  Boli^ne,  169B,  iii-4°.  —  3°  Compieta 
fn-eve  eoncertata  a  3  e  4  tiod  con  violMri- 
pietU,  op.  3;  Bologne,  Jncques-Monti,  1gB6, 
—  4*  Motetli  aies  voct  con  vlolM  e 


T  fstua,  op.  i;  Bolo^ae,  SIlTani,  ITOO  :  c'est  la 

.  Irotsièveiditioadecet asDire.—  i°  Compont- 

;  MaMH  da  caméra  adtie  voei,  op.  b";  Boiogae, 

:   16S8,iB.4>obl.  — «•jroteftiMvrtaduesfre 

vocj  con  «teJiaJ«wiua,  op.  S;  Bologne  169», 

ln.4o.  <M  ooTrafB  etl  dédié  k  l'empereur  Uo- 

pold  1".  11  y  a  niM  édUfoo  podkriaore.  —  ?■  Il 

Cteeo  nato,  oratorio  Ida  Siberto  Ferri)  da 

canlarti  ntUa  ehieta  délia  confiratemilà  del 

SS.  SaeramerUo,  eretla  in  S.    Lorauo  (d« 

^  Ferrare),  potlo  In  »iutea  dal  tignor  Stbat- 

Ifano  Cheriei,  l'amio  WB.  Le  Uvret  de  cM 

I  ouvrage  a  41é  imprimé  k  Perrare  cb<a  dal  6t- 

■  pU,eD  iS7fl,  io-s* 

CHËRON  (Afloai),  maître  de  motiqae  k  l'O- 

.  pén,  T  entra  en   1734,  et  j  battit  U  meicm 

I  pendant  pluaieura  anoéM.  £«  1750,  U  devint 

I  cbeTdn  diant,  et  en  rempUt  le*  looetioas  ioa- 

I  q«'eBl7ï3i  puis  onlefilinspeeteordelamuai- 

qMJDsqn'eo  17i8,  époque  où  il  fut   mis  k  la 

pcnoon.  Il  mounii  m  17s6.  Cbéron  a  pabHé  : 

l'Trloa  poartroi*  Oùlei,  op.  1.—  V  Dnoe  et  triée 

de  flAlei,  op.  1.  On  connaît  aaiii  qnelqiiei  mo-   . 

teta  de  sa  compodliuo.  On  loi  at^bue  lea  baaaea 

de*  premier*  Uvreido  stwalei  de  Leclalr;  enln 

U  a  dcritia  mwiqoedes  versqul  funnl  chanta 

dan*  U  tiagédio  de  Nieiphore.  en  1731. 

CHÉftON  (Aucoann-ATBintsB),  adenr  de 
l'Opéra  de  Paria,  naquU  le  M  lévrier  1780,  à 
Gujancourt  {Selne^et-Oiso).  La  natore  lut  avait 
donné  une  voix  de  basse  taille  de  la  plu*  bello 
qnalilé,  étendue,  égale,  soaore  et  d'an  limWa 
métallique.  A  cette  époqne  l'art  da  chant  était 
inconnu  en  France,  et  le  tenl  mo}en  qu'eût  ira 
clMoteur  pour  pliure  au  publie  était  de  possé- 
der on  oiiane  agréable  et  une  belle  arliculallon. 
Cbéron  ét^t  pourvu  de  ce*  deux  avantagea,  et , 
de  plus,  sa  physionomie  était  belle  et  sa  lalilo 
majestueuse  ;  cela  suffit  poor  lui  faire  oMenir  on 
ordre  de  début,  bien  qu'il  n'eût  pùnt  encore 
chaalË  sur  la  scène.  11  n'avait  pas  f  inRl  an* 
lorsqu'il  parut  pour  la  premitre  fol*  k  l'Opén; 
car  ce  fut  ea  1778  qu'il  débuta  :  le*  applaudisse- 
ments du  public  déddèrent  sa  réception.  Trè*- 
Wm  musiden  et  doué  d'intelligence,  il  compre- 
nait bien  ce  qu'il  cbaataU  et  le  reodait  d'ana 
manière  convenable.  D'aiUeors  sa  Cadle  émit- 
aion  de  voix  le  mettait  k  l'ahri  de  rbabllnda 
de  crier,  qui  n'était  que  trop  h^uenle  parmi  le* 
acteurs  dont  U  était  entouré  j  mais  celte  radUlé 
même,  qui  secondait  en  lui  une  certaine  paresse 
naturelle,  l'empécliall  de  mettre  dans  son  chant 
et  dans  son  jeu  du  feu  et  de  l'expression.  Tou- 
teiois,  danalee  rûies  qol  avaient  été  écrits  pour 
lui,  ilélailsoDvent  fort  satisfaisant  Parmi  ceux 


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CHÉRON  —  CHERUBIÎd 


«au  s'Mt  le  Hu»  dUtinftoé,  on  doll  dter  Agin 
BMUDOB  daw  fphl^Aite  m  ÂtiUde,  le  pkcbi 
diu  la  CaraeaM,  le  roi  tl'Orma*  duu  Tara- 
re, et  putieoHtTcnient  (Ed^e  à  Colime.  Aprti 
H  retnile,  qni  eut  lien  eo  IMS,  il  vécut  qodqiw 
t«ap«  h  Touri,  puU  vint  ae  fixer  t  Verutlln, 
où  H  est  mort  le  6  notembre  1S3B. 

CHÉnON  (AD»),  Dée  CAMEROY, 
Umaie  du  précédent,  ontatrtoe  de  l'Opén  de 
pM'ii,  a  va  le  jour  dans  un  village  det  CQTiraui 
de  celte  TiUa,  ea  1TB7.  Lee  «ircoiutaDCU  qnl  <'«- 
■naaèrent  nir  la.lUltre  ant  useï  lineDlièm 
pour  mériter  d'être  rapportée»  lO.  S»  Meor  itaie 
était  lerviDte  chez  an  médecin  Dommé  le  doc- 
teur HiUié.  Jyut  reçu  des  coroplirMutt  de  sou 
■ullre  sur  la  beauté  de  m  Toti,  elle  lut  fM 
de  ••  jenne  scenr  qui  en  iTait  tue  encore  plot 
belle-  Ledoeteur.liéavecGostec,  lui  parla  de  ces 
deui  canlalrices  oaaladiBci.  A  c(4te  époque 
Coiuc  TCDiit  d'être  nonuné  diredenr  de  l'école 
de  cliuit  et  de  déclimatlou  de»  Meniu-PUà- 
tin.  Occupé  de  chercher  dce  lojx.  Il  Ml»it  l'oc- 
,  castan  qui  lui  était  oderte,  et  obtint  qa'iM  fit 
Tenir  de  son  TJllsge  la  Jeune  Cameroj.  Sa  toIx 
était  réellentent  lielle,  et  lea  maltrei  de  l'école 
de  cbant  entreprirent  de  la  cullirer.  Ce*  mettre* 
étaient  alors  Picdani,  Unglé  et  G«)cbard.  Lafi 
s'élail  joint  à  eux  pour  '  développer  le  talent  de 
madenoiMlk  Caineruï,  i  qui  l'on  fit  prendre 
atoTB,  on  no  Mit  pourquoi,  le  nom  de  mad«iaot~ 
teliê  Dototi,  Reçue  aux  appoiniemenl*  à  l'fr- 
mla,  aonoiede joln  17B3,  ellej  reçut  non-eeo- 
lement  des  lefon*  de  muRique  et  de  chant,  m*l« 
dee  cOHidIs  deMolé  pourii  dédamatlon;  Det- 
htjet  le  père  lui  donna  des  lefont  de  danse , 
et  DonnadJeu,  fameux  maître  d'annet  deçà 
teiupt ,  M  M  fain  dea  eterdcea  pour  l'habituer 
i  det  aiouvementi  lllirea  et  aouplei.  Apri» 
quinn  mois  de  travaui  astidus,  ses  mdlrm  dé- 
daièreiit  qu'elle  était  en  état  de  dtbuler  à  l'O- 
péri,  et  elle  j  parut  avec  ea  «uccèa  brillant,  le  17 
septembre  I7gi,  dans  le  rdle  de  Cliimène.  A 
celte  époque  le  talent  et  la  renommée  de  ma- 
daueSaint'Uuberlir  étaient  daat  tout  leur  éclat  : 
les  eonnnia  de  cette  grande  actrice  crurent 
troBver  dant  les  débuts  de  mademcdteïle  Doion 
les  moyens  d'y  porter  atteinte  ;  un  parti  te  Forma 
pour  11  début  en  te,  et  pendant  quelq  ne  temps  le 
public  se  partagea  en  faveur  des  deui  rivales; 
mai)  l'engau«ment  cessa  UentAl,  et  loraqu'en 
nse  mademolielle  Doton  épousa  Ch£ron,  elle 
n'occupait  plus  k  l'Opéra  que  le  second  rang,  qui 
était  encore  assez  beau  loraqn'il  ti'j  avait  tu 
premier  que  madame  Saint- Hubertj.  Cependant 
le  rOle  d'Artigone  dans  fSdIpe  vint  h  cette  épo- 


que lui  rendre  tonte  la  favani  du  piibllc;cefAle 
(al  toajoura  celui  qui  lai  ât  le  ploi  d'bcmear,  tt 
qui  (ut  le  micai  assorti  à  ses  facalUa.  Sacdiini 
le  lui  avait  enseigné  avec  toia.  La  peUtewe  de 
ta  taille,  sa  maigreur,  an  lieu  de  taire  irbtlacle 
à  set  succii,  ctmme  dans  ks  aitrei  raies, 
étaient  U  d'accord  avec  la  sitoatioa  da  paraao- 
atffii  elle  ;  uetlait  beaucoap  de  seasibâiti'-,  et 
le  caractère  de  sa  voix,  qui  était  ce  que  les  Ita- 
liens ippellent  toprano  ifogalo ,  emvcoait  Ibrf 
biea  au  genre  deh  musique.  Ancnae  autre  adriee 
n'a  produit  apré*  inadame  Cliéros  autant  d'e( 
(etqu'elledanB  le  rOla  d'Anilgooe.  Ladéliatesae 
de  sa  taoté  l'obligea  de  quitter  le  tliéàtre  «a  1 800 . 
hl'lgede  trente-trois  ans.  Elle  se  retira  d'abord 
à  Tours,  avec  son  mari  ;  pait  aHe  se  fixa  à  Ver- 
aajllea.  Si  elle  vit  encore  au  «MMieat  «A  celle 
notice  est  écrite  (ISSO),  die  est  âgée  de  qoatie- 
vingt-treiïe  ans. 
I  CHÉRON  (Loms),  Muateor  de  murique  à  U 
i  Ferlé-soai-Jouarre,  dans  la  pretaitn  uoltié  da 
dix-oeuf  léme  siècle,  est  auteur  d'an  iTitèuw  et 
notatioa  exposé  dans  m  livre  qui  a  pour  lUre  : 
I  ÉUmealt  de  fflut(;iM  d'aprèt  wu  HoumBa 
.  manière  de  l'ëcrir»,  q\U  eN  faeOUê  HagvUè- 
]  rement  l'étude  aani  UOitiT  Je*  ^iva  ébv»- 
'  jenàlamvtigv«en«sage,git'eBeleMréMMê 
!  le  moyen  de  lire,  et  par  eontéqnaU  fex4- 
'  aiter;  Paris,  Dumartny,  1S34,  1  vol.  in-4*  de 
ei  pages,  avec  17  planches  de  muslqoe.  Qiioi- 
qoelefroutisplce  Indique  uoe  «dresse  delilfraire  i 
Pans,  cet  ouvrage  ■  été  imprimé  dans  la  ville 
où  réeidiK  l'anteur.  Le  R]nitteie  de  natatton 
exposé  par  M-  Chéron  consiste  t  réduire  la 
portée  i  quatre  lignes,  le  nombre  det  cleA  à 
deui  qui  se  posent  chacune  sur  deoi  lignes,  i 
conserver  la  (oniM  des  notes  ordinaires  iinfi 
que  leort  valenn,  et  I  sobititier  aux  Bomt 
de  cet  Dolea  la  détignatloa  par  des  diUTres 
pour  tout  le*  sons  de  l'échelle  cbromatique. 
Ce  tviUme  n'a  «u  aucun  succès,  et  le  livre 
qui  l'expose  est  resté  dan  noe  profonde  obs- 
currlé.  Le  litre  indique  atseï  qu'il  e*t  fort  ma 
écrit. 

CHERUBIM  (M:taiB-Lon[s-CHA*LB*-U- 
liOBi-Skt.ViUKitl),  compositeur  célèbre,  naquit  à 
Flnrenre  le  S  septembre  1760,  d'après  une  note 
qu'il  a  donnée  ï  Choron,  en  ifl09,  pour  h  notice 
insérée  dans  le  DtcUmmalre  hiUoriqve  ia 
UaiMeM,  mais  le  14  du  m^nte  ov>)s,  EOiranl 
le  catalogue  de  set  œuvres  rédigé  par  liii.  Son 
père,  fiarthéiemi  Clieriibinl,  était  professeur  de 
musique  et  accompagnateur  {Jlfoeifro  a'eem- 
balo)  du  tbéllre  de  la  Pelota.  Les  premiers 
principe*  de  la   musique  lui  (bmt  ens^nia 


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«TUt  qull  eAt  KcampH  m  sixième  année.  A 
l'Age  (le  neutdiu  il  reçut  dea  lïfons  d'iiarmonie 
■et  d'iccompiBiieni«nl  d«  Bariolanieo  Felici  et  Je 
ton  nie  Ateiaadre.  Poia  il  passa  soui  la  direc- 
Iktii  de  Pierre  Biziari  el  de  Joseph  Castriicci, 
qui  lui  firent  cootlniwr  se»  élode*  de  campMi- 
lion  el  qal  lui  doDotreiil  qoelqaea  notions  de 
l'art  du  chant.  Ses  progrès  tureot  si  rapiile.' 
qu'A  l'Age  de  Ireiie  tas  il  écriTil  une  messe  so- 
leniielle  (la  première  de  aon  catalogue)  el  un 
intenntde  pour  un  tliéAtre  de  société,  tin  p«u 
plu*  tard  la  messe  tut  suWie  de  deux  autres,  k 
quatre  toii  et  orchestra,  de  deux  DIxil,  des  La- 
i»entattonitUJirimte,d'va  Miserere,  d'an  Te 
O&utn,  d'un  oratorio  exéculé  A  Florence  dans 
l'égli&e  de  Sainl-Pierre,  d'un  motet,  d'uD  se- 
cond intermède  reprèseaté  dans  la  même  lille, 
d'une  grande  cantate,  et  de  piusieure  opéras.  Au 
milieu  de  ces  triTani,  le  jeune  artiste  avait  at- 
itiat  1'^  dedix-eept  ans,  et  ses  études  n'avaient 
point  en  d'interruption.  IMjA  il  a  savouré  les 
dooceurs  d'une  gloire  naissante;  cependant  une 
wule  chose  l'occupe  au  milieu  de  ses  succès; 


par  deséludes  plus  sévère»  encore,  sous  Is  dU 
recUon  d'un  grand  maître  :  enSn  c'est  A  cette 
époque  de  sa  brillante  jeunesse  qu'on  le  voit 
renoncer  aux  séductions  des  applaudissements, 
pour  s'engager  dans  une  voie  tonte  scola^tique. 
Ëtoanéde  trouver  dans  lejeuneCberublnide  si 
belles  (acuités,  Léopold  II,  grand~duc  de  Tos- 
cane, si  recooimandable  A  la  postérité  par  la 
doBceur  de  son  gouvernement,  par  sa  bi^nfat- 
MOce  et  par  son  goût  (lOur  les  arts,  lui  accorda, 
en  177S.  une  pension,  aUn  qo'il  pût  aller,  con- 
(ormément  A  son  désir,  s'instruire  près  de  Sarli 
A  Bologne,  des  conditions  et  du  style  propres 
aux  compositions  scientifiques.  Abandonnant 
alors  l'école  du  di^-liuilième  siècle  pour  remon- 
ter au  seizième,  d'imitateur  de  Durante  et  de 
Léo  qu'il  avait  été  jiisqu'slors,  il  se  lit  élève  de 
PaletIriM.  Apre*  VIT,  Clierubini  est  A  Doto- 
goe,  près  de  Sarti ,  et  le  catalogue  chronologique 
da  tes  ouvrages  ne  nous  montre  plus,  pendant 
les  années  177B  et  1779,  que  des  «miennes  i 
quatre,  cinq  el  six  voit,  sur  le  plain-clianl, 
dans  la  manière  des  anciens  maîtres  de  l'école 
n>iatine.  Ces  morceaux  ne  sont  que  des  études, 
•t  ces  études,  Cbembini  les  Tait  avec  persévé- 
tance  jusque  vers  le  milieu  de  l'année  t7S0, 
c'ett-A-dlre  jusque  dans  at  vingtième  annéA. 
Ainsi  ce  jeune  bomme,  dont  la  première  eo- 
rance  Tut  la  manifestation  d'une  orgaolsatton 
toute  nuislcale,  employa  onie  années  A  prendre 
w  des  lois  de  Tbarmonie  el  des  arti- 


UBINI  3GS 

flcea  de J'art  d'écrirel  tl  y  a  loin  de  lA  aux  mé- 
thodes ciipéditives  de  notre  temps,  et  k  l' édu- 
cation improvisée  des  compositeurs  de  notre 
siècle  de  b&le;  mais  il  j-  a  loin  aussi  du  mérite 
de  ces  compositeurs  A  celui  de  Clianibini.  Ce 
n'est  pas  que  le  craie  i  la  nécessité  absolue  d'un 
temps  si  long  pour  une  éducation  complète  de 
musicien.  Par  la  méthode  d'analyse  el  par  des 
exercices  bien  gr^ui^s  et  progressifs ,  il  est  pos- 
sible de  l'abréger  de  p1us.de  moitié  sans  rien- 
négliger  du  domaine  immanse  de  la  sdence. 
Mais  la  méUiode  d'analyse  a  été  de  tout  temps 
inconnue  dans  les  écoles  de  musique  eu  Italie. 
Sarli  ne  l'employait  pas  plus  que  les  autres  mat- 
tret  dans  son  enseignement.  Admirables  dans  la 
pratique  par  leur  sentiment  exquis  de  U  tonalité 
el  du  rliylhme.ees  mallrca  ne  fournisiiaieut  A 
leurs  élèves  que  des  modèles  parfaits;  mais  la 
plupart  étaient  incapables  d'expliquer  l'origine  on 
les.  motifs  dee  r^les  qu'ils  prescrivaient.  Aux 
questions  de  leurs  élèves,  A  leurs  objections ,  ils 
ne  connai^îs aient  qu'une  réponse  :  l'autorité  de 
l'école.  De  là  la  longue  durée  des  éludes  pour 
faire  un  musicien  accompli  par  la  mèlliode  des 
maîtres  iUlîcns.  Instruit  par  elle,  Clierubini  n'a 
pu  acquérir  que  par  une  longue  pratique  sa 
merveilleuse  inlelligeace  de  tous  les  fails  rela- 
tifs aux  formes  du  style,  àlaton3li(ê,aurli}ll]me, 
à  la  modulation.  Lui-même,  maître  parlait,  lors- 
qu'il s'agissait  de  moulier  par  un  exemple  l'ap- 
plication du  précepte,  ne  pouvait  presque  ja- 
mais trouver  l'explication  de  celut-cl.  Mallienr 
il  l'élève  qui  ne  le  comprenait  pas  à  demi- 
mot  ;  car  le  mot  tout  entier  lui  venait  rare- 
ment. Cette  diflicullé 'l'élocution  concernant  des 
clioses  dont  la  pratique  lui  était  si  bmilièri, 
était  pénible  pour  lui  :  elle  lui  donnait  de  l'hu- 
meur contre  l'élève  qui  lui  causait  cet  embarras. 
Aiiber,  Halévy  et  quelques  autres  arlisles  dis- 
tinguée qui  ont  fait  leurs  étude*  sous  sa  di- 
rection le  reconnaîtront  A  ce  portrait.  On  serait 
dans  l'erreur  si  l'on  croyait  que  le  Cours  de  con- 
trepoint el  de  fvçue,  publié  sous  son  nom,  con- 
tredit nos  assenions  A  ce  sujet;  car  Clierubini 
ne  songea  jamais  à  écrire  un  traité  doKmaliqoa 
sur  ces  matières.  Jt  avait  lait  pour  ses  élèves  des 
modèles  de  toutes  les  espèces  de  conirepoial* 
simples  et  doubles,  d'imitations,  de  canons  rt 
de  Fugues  :  une  ou  deux  feuilles  de  principes, 
assez  semblables  i  ce  qu'on  trouve  dan*  l'oa- 
vrage  de  Matlei,  précédaient  le*  exemples  : 
tous  les  élèves  de  CherubinI  ont  copié  ces 
feuilles  et  savent  comme  mot  ce  qni  en  est. 
L'idée  d'une  ipéculatian  sur  ces  modèles  vint  à 
je  ne  sal*  qni;  mai*  il  fallait  un  texte;  Cbero' 


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3M  CHER 

bin<  D'en  voulait  point  JcrircCa  lui,  je  crois,  Ha- 
I6v7  qui  ent  la  complaisance  de  se  charger  de 
cette  tlche  pour  son  maître.  Telle  est  la  rtiili 
sur  le  cours  de  eoDtrepoInt  et  de  Tngne  publia 
■oiw  te  Dom  du  grand  artiste. 

ChenblDi  a  écrit  en  tHe  du  catalogue  de  ses 
onTrigea  une  nob'ce  en  quelques  ligues  sur  aa 
jeanesse  (!)  :  on  7  toÎI  que  Sarli  De  l'occnpait  pas 
lealement  i  écrire  des  eontiep^inU  et  des  fu- 
gUH,  mais  qu'il  lui  MsaK  composer  les  airs  de 
seconds  rôles  de  ses  opéras;  élude  eicellente 
qaldtlassatt  IVIèTede  ses  traTani  acolasliques, 
entretenait  l'hatHlode  de  la  produclioD  de  se* 
idées ,  et  loi  faisail  acquérir  l'eipérienee  de  la 
miuique  dramatique.  An  precnier  abord.  Il 
semble  que  la  mémdre  de  Cliambliii  kH  en 
déTiut  sur  celte  époque  de  aa  vie,  car  la  milice 
dit  qu'il  obtint  jtn  1777  ou  1778  la  pension  da 
grand-doc  Léopold  pour  aller  A  Bologne  étudier 
aoprtBdeSartl.  Ce  Tut,  en  alTet,  dans  les  dernier* 
moli  de  1777  qu'il  partit  poor  celle  Tille.  La 
notice  ajoute  qu'il  rota  près  de  ce  maître  trois 
on  quatre  ans;  cependant  tous  ses  ourrages 
écrits  dans  l'année  1779  sont  datés  de  Hilan ,  ce 
qal  n'indique  qu'un  an  et  quelques  mois  de 
séjour  k  Bologne.  L'eiplication  de  ce  Tait  te 
troDTe  dan*  le  changement  de  poiltian  de 
Sarli  k  cette  époque.  Fioroni,  mallre  de  la  ca- 
thédrale de  Hilan ,  était  mort  au  commenconent 
de  l'année  1779,  et,  Sarti  ajanl  obtenn  sa  place 
an  coDccurs ,  CherubinI  suixit  son  maître  i 
Milan  et  y  adiera  se«  éludes. 

Enrin ,  dans  ranlomne  de  I7S0,  commenta 
pour  le  jeune  artiste  la  carrière  de  compositeur 
drtmaliqne  par  l'opéra  en  trda  acte*  il  QuMo 
Fabla ,  représenté  i  Alexandrie  de  la  Paille 
pendant  la  foire.  C'eit  (non  premier  opéra, 
dit  Clierahinl  ;  J'avait  alon  dix-neuf  ans 
accompUi.  Il  se  trompe.  Il  en  avait  ringt. 
Nous  n'avons  aucun  renseignement  sur  le  suc- 
cii  de  cet  opéra;  car  ClMnibini  garde  le  si- 
lence sur  le  sort  de  se*  ourragn.  Il  y  a  lira  de 
croire  que  le  QuMo  Fablo  ne  réusalt  que  mé- 
diocrement. Le  Jeone  maître  étant  resté  sans  en- 
gagement pendant  tout«  l'année  1781,  t1  n'écrl- 
Tit  rtoa  pour  le  Uiétfre,  i,  Texceplion  d'un 
opéra  commencé  pour  Venise,  et  non  achevé, 
par  des  moUh  que  Cberubiol  ne  fïit  pas  con- 
naître. L'année  17S1  fut  une  des  plus  aclivea 
de  la  rie  de  l'illnatre  maître;  car  il  donna,  pen- 
dant le  carnaval  k  Florence,  son  irmida,  en 
trais  actes;  Adriano  In  Stria,  aussi  en   trois 


actes,  pour  l'oaTerture  du  nouveau  UiëAIre 
de  Llroume,  au  printemps  ;  il  Mesenzia ,  égale- 
ment en  trois  actes,  1  Florence,  pendant  l'au- 
tomne. De  plus,  il  écrivit  dix  nodames  ii  dfiv 
Tcdx,  quatre  mélodies  à  voix  seule,  un  air  avec- 
orchestre  ponrCrescentini.k  Ltvourne,  un  antre- 
air  pour  Rubini,  clianteur  qui  avait  alors  de  t» 
renommée,  comme  ceini  du  même  nom  qne  nous 
avons  connu  longtemps  après,  et  deux  duos 
avec  Bocompsgnement  de  deux  eon  (faffiaur, 
pour  un  Anglais.  Dans  l'année  I7B3,  lecalalogur 
noua  révèle  un  Tait  longtemps  ignoré,  i  sa- 
voir, que  Clterubini  a  écrit  un  deuxième  Quiitfr 
Fabio,  en  trois  actes,  rt  l'a  UU  représmter  h 
Rome  an  mois  de  janvier.  Nul  doute  qne  cet 
ouvrage  ne  fAt  différent  de  celui  qu  avait  élé- 
joué  en  1 780  i  Alexandrie  de  la  Pdlle  ;  car  Che- 
rnbinl  a  marqné  cetui-d  de  la  crod  qnl  Indique^, 
dans  (On  Catalogue,  l'absence  de  son  nanntcrit' 
on  de  la  copie  de  ses  ouvrages,  tandis  qu'il  pos- 
sédait le  mapuscrit  original  de  l'opéra  d^  Rome, 
en  bio  pages.  Dans  raiitomne  de  la  même  an- 
née, n  fit  représenter  à  Venise  l'opéra-bourTe  en 
deax  actes  inUtulé  lo  Spoto  di  tri,  marilo 
dineuwut. 

I<a  réputation  de  Cberubini  s'étendait  et  pre- 
nait de  rimportauce ,  car  on  ht  dans  VIndice 
tealralt  de  17M  que  les  Vénitiens  rappelaient 
il  CkeTvbinio,  non  k  cause  de  son  nom,  mais 
pour  la  grice  de  ses  chants  (focconfe  tneno  at 
no  nome,  dalla  dolcewa  df  molcatUi): 
On  voit  aussi  dans  le  Catalogue  qne  ka  Jésoites 
de  Fiorrace ,  dans  le  dessein  d'attirer  la  (oale- 
dans  leur  église,  avaient  Tait  parodier  on  oratorio- 
sur  des  morceaux  de  ses  opéras,  et  qne  Cberu- 
btnl  composa  deux  chieurs  pour  cet  oratorio,  qnr 
fut  exécuté  pendant  l'Iiiver  de  1784.  Dans  la 
même  année  11  donna  fldallde,  en  3  actes,  > 
Florence,  et  AUssaiidro  neWIiuUe,  k  Haotoue, 
pour  la  Mn.  Clierubini  nous  apprend,  dan*  ir 
petite  notice,  qu'il  paitlt  pour  Londres  dans 
l'automne  de  la  même  année. 

Lk  de  nouveaux  succès  l'attendaient.  Après 
avoir  écrit  six  morceaai,  dont  nn  finale  ponr 
un  pemeMo  de  différents  auteurs,  il  fit  jouer 
au  tbéltre  du  roi  la  Finta  priTicipeisa,  opéra- 
bouffe  en  deux  actes,  qoi  obtint  une  v(^e  dé> 
cidée.  Moins  heureux  dans  son  GiiiUo  Sabino, 
joué  en  tTSe  dans  la  même  ville ,  D  ne  put  le- 
falre  Tepcésenler  deux  fois ,  parce  que  l'onvraRc 
fut  assassiné  par  les  dianleors  (was  mwr- 
dered)  k  la  première  représentation,  dit  Bur- 
nej  (1).  Le  dégoOt  que  causa  celle  chnle  air 

{Il  J  cniml  «Wnrf  af  mate,  t.  IV,  p.  UT. 


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amniMitniT  1«  lit  «'éloigner  de  Londres ,  avant 
ntow  que  !■  Miton  fDt  «cltcTée.  Il  se  rendit  i 
Pnb  ta  nioit  de  Jutitel  17S6,  et  t'y  établit, 
K  crojant  pas  peat-élre  que  ce  mt  poar  il 
longtemps.  Son  début  n^  tut  pourtant  point 
beurrai  i  ur  le  Catalogne  non»  apprend  qu'il 
éciiiit  dam  la  même  année  ave  grande  cantate 
piHir  l«  concert  de  la  loge  Olympique,  snr  te 
■Djet  â'Àmphion,  mais  qu'elle  ne  rot  pas  exé- 
fotée.  La  partition  de  cet  oarrage  forme  1S3 
pages.  Dii-huil  romancée  d'Estelle,  roman  de 
Ftoiian,  publiées  fn  deai  liTraisons,  sont  les 
teulei  prodoctlonB  de  Clierublni  inscrites  lous  la 
la  dat«  ds  1787.  Il  aTsit  da  se  rendre  h  Torin 
potn'  j  composer ,  VIfigatia  en  trtri*  actes,  qui 
M  représentée  pendant  le  camaTal.  Les  aima' 
nachs  des  théAtres  dltalie  nous  apprennent  que 
cet  ouTrage  ent  on  brillint  succès,  et  qu'il  fut 
jDQé  dans  la  même  année  i  Milan  ,  i  Parme  et 
t  Florence.  Vlfigenia  fut  l'adieu  de  Clierublni 
1  sa  patrie  ;  car,  bien  qu'il  j  ait  Ait  nu  Tojrage 
longtemps  après  ,  il  tCj  travailla  plus.  Parti  de 
Turin  après  ta  représentation  de  son  opéra,  il 
relooma  k  Paria  pour  achever  la  partition  de 
B^tophon,  qui  Tut  son  premier  opéra  TraDtals. 
Là  conunenta  pour  lui  tme  carrière  nooTelle,  et 
s'opéra  une  tranabrmation  complète  de  son 
talept 

L'administration  de  l'Opéra  avait  confié  à 
Vogel,  auteur  de  la  musique  de  la  Toiion  d'Or, 
le  poème  de  Démophon,  grand  opéra  de  Mar- 
montel.  Deux  années  s'étalent  écoulées  sans 
que  te  travail  du  compositeur  fOt  achevé;  les 
»cii  dlntempérance  aniquels  H  se  livrait  babi- 
turilement  laissaient  peu  d'espoir  qu'il  put  ter- 
miner sa  partition.  Dans  cette  situation  ,  Mar- 
moatel  exigea  que  son  onvrage  fût  donné  à  Cbe- 
niblnl,  qui  lui  avait  été  présenté  par  un  de  ses 
amia.  tlneflèvre  maligne  conduisit  Togel  au  tom- 
beau le  la  juin  I7BS,  et  le  1  décembre  de  la 
même  année  le  Démophoa  de  Clierubint  Fui 
représenté  k  l'Opéra.  Il  y  produisit  peu  d'elTet, 
el  le  public  l'accueillll  avec  froideur.  C'est  un 
corleax  sujet  d'étude  blstorlque  qne  la  partition 
de  eel  opéra,  «i  on  la  compare  h  l'Ifigatta  que 
Gienldni  avait  écrite  k  Turin  an  commencement 
de  la  même  année.  Dana  cette  dernière  partition 
la  ntflodie  abonde,  et  parmi  quelques  morceaux 
pleins  de  charme  on  remarque  un  ttio  de  la 
phn  grande  beauté.  DémopJiott,  au  contraire, 
ke  noua  offre  que  de  la  séctieresse  dans  les  can- 
tilteei ,  des  motifs  vagues,  de  nomhreoi  déraott 
de  rhTtbme  et  de  symétrie  dans  les  plirases,  el, 
ce  qui  est  pire  que  tout  cela ,  une  monotonie 
langniMante  dan*  la  couleur  générale  de  l'oa- 


BINI  36S 

vrage.  L'harmonie  même  n'y  a  rien  de  distingué, 
et  Ton  s  peine  à  reconnaître  dans  cette  faible 
prodoctlMi  l'ouvrage  d'un  homme  qui,  bierlU 
après,  se  lit  eooaUérer  i  iusie  titre  comme  un 
grand  maître.  Tfot  pouvait  naître  i'enibarrait 
qni  comprimait  ainsi  le  génie  de  Cherubini  ■Évi- 
demment il  éttti  produit  par  lea  exigences  de  la 
scène  française ,  auparavant  inconnues  an  com- 
positeur, et  quil  n'avait  pas  en  te  temps  d'é- 
tudier ;  puis  d'une  langue  peu  mnsjcale  qui  ne 
lui  offrait  pas  let  rhythmes  cadencés  de  sa  lan- 
gue maternelle,  rhyilimet  si  ftvorables  k  la  con- 
lextnre  de  la  mélodiel  La  gêne  et  la  préoccupa- 
tion des  difficultés  se  font  apercevoir  partout 
dans  la  DémopKon;  or  le  talent  qui  s'eterca 
dans  les  conditions  déTavorablei  ne  peut  rien 
prodnlre  qœ  de  médiocre.  De  temps  en  temps 
on  aperfvit  un  eonunewemenl  d'heureuse  mé- 
lodie, par  exemple,  dan*  Tair  Faut-il  m^it 
gve  Je  déclare,  et  dans  eelui-d.  An  plaMr  de 
voir  tant  de  charmes,  etc.;  mais  bientôt  les 
détestables  vers  prétendus  lyriques  de  Harmonlel 
viennent  dissiper  ce  parfum  mélodiqne  qui  sem- 
blait Toutoir  s'exhaler  :  le  pauvre  ChemMni  ne 
sait  que  faire  de  ces  vers  de  toutes  dimensions, 
qui  tantél  rohtlgent  h  Ikire  sa  phraae  da  dnq 
mesares,  et  tantôt  ne  lui  en  permettent  qne 
deux,  on  te  eontraignant  à  augmenter  la  valenr 
des  temps  musicaux  pour  faire  deux  mesures 
avec  une.  La  composition  d«  cet  opéra  dut  être 
pour  lui  un  loiig  supplice. 

En  17H9  Léonard,  colfieur  de  la  reine,  obtint 
un  privilège  pour  élever  i  Paris  un  théitre  d'O- 
péra ttallen.  VIotll  fut  chargé  d'aller  ra  Italie 
Former  la  compagnie  parmi  les  chanteurs  les  plus 
renommés.  Ceux  qu'il  ramena  méritaient  d'être 
classés  parmi  les  plus  habiles  de  tllalia  :  c'é- 
taient VIganont,  Handlnl,  la  Morichelliet  l'ex- 
cellent acteoT  Itanïnelli,  qu'on  revit  à  Paris  envi- 
ron douM  ans  plus  lard ,  et  qui  n'avait  rfen 
perdu  de  son  beau  talent.  Ces  chanteurs  Dirent 
mis  soos  la  direction  de  ChenibinI ,  poar  ce  qui 
concernait  la  dlslrihution  des  r4Ies  et  pour  tout 
ce  qni  était  du  ressort  de  la  musique.  La  troupe 
fit  Bon  début  dans  nne  espèce  de  bouge  qu'on 
appelai!  {«fhéiffreite  la  foire  SaM-Germalti. 
C'est  là  que  furent  exécutés ,  avec  nne  perfeetlMi 
jusqu'alors  Idcoobik,  lesmdHenra  ouvrages  d'Ao- 
fossi ,  de  Palslello,  et  de  (^marosa ,  dans  lesquels 
ChembinI  avait  Introduit  d'exceltenls  morceaux 
4e  SB  composHIon.  Tous  ces  morceaux  étaient 
marqoéadn  eacliet  d'an  talent  supérieur;  ils  ei- 
eitèreut  une  admiration  générale.  Bien  des  ama- 
teurs se  souviennent  encore  dudélicieus  quatuor 
Cara,  da  vol  dipeitdt,  qni  était  placé  dans  les 


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366  CHEI 

Viaçgiatori  feUel,\el  du  Irio  [méri  dam  l'Ila- 
liana  In  Londra.  Ces  production»  oRl-ent  no 
sujet  (l'étude  plein  d'intérêt,  si  on  l«s  compAra 
STec  Dcmophon,  et  surtout  ayec  Lodoltka,  opéra 
franfiis  que  Clienibini  éerlTil  dang  le  iMata 
t«nipi.  Elles  prouvent  que  kur  aitlear  ivtK  akira 
deux  manières  tris-dUlindn;  Tune,  simple 
«omme  celle  de  Cimirosi  et  de  Psisiello,  et  qui  ne 
se  distinguait  que  par  une  pireté  de  stjle  supé- 
rienra  a  tout  ce  qu'an  umnaiiuit;  l'autre,  Bérère, 
ptoi  harmonique  que  inéladique,  ridie  de  d^ 
tallt  d'initrumeulalian,  et  tjpe  alors  inapprtdé 
d'une  école  nouTeile,  deslinée  à  clianger  toute* 
Us  formes  de  l'art. 

Cberubinl ,  dans  le  même  temps ,  était  occupé 
'  de  la  eomposUion  de  Marguerite  d'Anjmt, 
tipéra«i  troisactes  qni  se  (ut  point  adieTé,  mais 
dontil  écritithultroorceaux  qui  se  trouvent  parmi 
ses  manuscrits  oriftiBaux-  D^jt  il  était  préoc- 
cupé d'oust;le  profondément  dramatique  et  nou- 
Teau  que  lui  avait  intpiré  le  sujet  de  Lodolùa. 
11  mit  liesucoup  de  soin  dans  la  partitioa  de  cet 
ouvrage,  qui  fut  représenté  en  i;ai;  celle  belle 
composition,  où  le  développement  des  proportions 
dans  la  coupe  des  morceaux  d'ensemble,  la  nou- 
Teauté  des  combinaisons,  et  les  ricliesseï  inslru- 
mentales  sont  si  remarquables,  til  une  révolnlion 
dans  la  musique  française,  et  fut  l'origine  de  la 
musique  d'effet  que  tous  les  compositeur*  nu>- 
demes  ont  Imitée  avec  diverse*  modiRcations. 
Aiwsi  Tit-od  ceux  de  l'École  Trançsise,  partieu- 
lièremeDtUéhul,Steibelt,BerlOB,  Leauenr,  Grd- 
tr;  même,  se  jeter  dans  cette  route  nouvelle,  et 
y  porter  seulement  des  difléreDces  qui  tenaient  k 
leur  génie.  A  le  vérité,  Moiart.  avait  déjk  révélé 
par  ses  immortelles  compositions  des  JVocei  de 
Figaro  et  de  Dois  Jtton,  tout  l'elfel  que  peu- 
vent produire  de  grandes  combinaisons  liarato- 
niques  et  de  belles  dispoaitioD*  Instrumentales 
«nies  k  d'iieuretues  mélodies  ;  nuûs  ces  ouvrages, 
venu*  trop  tût,  même  pourque  les  compatriote* 
de  Mozart  fussent  eu  état  de  le*  comprendre, 
étaient  alors  absolameot  incoanusdes  étrangers. 
>'iil  doute  qae' Cbérubini  n'ait  suivi  ses  propres 
inipij^tlons  dans  le  genre  nouvesn  qu'il  intro- 
iluisit  CD  France  :  la  comparaison  de  son  stfle 
.'ivec  celui  de  sonillnstre  prédécesseur  le  prouve 


La  révolution  commencée  par  Lodoltka  fut 
nclievéepar^Itia,  ou  le  Mont  Sai7it-.Bemard, 
et  par  Me'ilee.  Malbeureusement  ces  opéras,  dont 
la  musique  excite  encore ,  après  plus  de  soixante 
ans.  l'admiration  des  artistes,  ont  été  composa 
sur  des  po&nes  ou  dénués  dlnlértt,  ou  écrits 
(l'un  stjle  ridicule;  en  sorte  qu'ils  n'ont  pu  se 


mainleoir  surtasetne;  mais  eequï  pronvequll 
n'a  manqué  i  Cbavbini ,  pour  obtenir  de*  suc- 
cès populaires,  que, des  otivrages  od  plus  inté- 
reseanU  ou  plus  raisonnables,  c'est  l'effrl  d'en- 
traînement qn'a  produit  l'opéra  des  Deitx  Jout' 
Aies,  dont  la  musique  est  écrite  dans  le  système 
de  ses aulrescompositions  françaises,  mai*  dont 
le  poiine,  plus  intéressant,  est  roieui  assorti 
aux  acrente  de  celte  belle  musique.  Plus  de  deui. 
cents  représentations  de  cet  ouvrage  n'ont  ]wa 
fatigué  l'entliousiaemedee  vrais  connaisseurs. 

Toutefois,  malgré  la  hsu)ta  réputation  dont 
Cherobini  jouissait  dans  toute  l'Europe,  il  n'avait 
point  en  Fraoca  nn  sort  dignede  son  talm.  Les 
émalumenta  d'une  place  d'in.specleur  du  Conser- 
vatoire composaient  tout  son  revenu ,  et  sollk 
saieat  i  peine  ani  besoins  d'une  familie  non- 
breuse.  Le  cliet  du  goût eniement  qui  avait  suc- 
cédé au  Directoire,  laissait  dans  l'oabli  ce  mène 
bomme  dont  le  nom  était  révéré  en  Fraoee,  en 
Angleterre,  en  Italie  et  surtout  en  Allemagne. 
Vtntbli  n'est  peut-Urtpas  le  mol  juste  Id;  c'é- 
tait de  l'aniipalliie  qu'avait  Napoléon  pour  Pan- 
teur  des  Devx-Jowmtes,  Ce  eenlimoit  a  été  at- 
tribué à  divers  motifs;  mais  l'anecdole  suivante 
l>aratt  en  avoir  été  l'origine.  Au  r^our  des  tnil- 
lantes  campagnes  dltalie,'  le  général  Bonaparte 
avait  demandé  qu'on  exécottt  devant  lui  anCon- 
servaloire  de  musique  une  marcbe  fort  médiocre 
composée  pour  lui  |iar  Paisiello.  On  profita  de 
cette  circonstance  pour  lui  faire  entendre  une 
cantale  et  une  marctie  fneèbre  écrite  par  Qie- 
rubini  ponr  les  fUDérailles  du  général  Uoche.  Soit 
que  le  héros  fùx  mécontent  qu'on  ettt  clianlé  de* 
vaut  lui  une  autre  gloire  militaire;  soit  1)011  fQt 
blessé  qu'on  ne  se  fût  pas  borné  k  faire  ce  qu'il 
avait  désiré ,  il  montra  de  l'Iiumeur.  S'appra- 
clianl  de  Clierubini ,  il  ne  lui  dit  pas  un  DWt  dea 
morceaux  qu'il  venait  d'entendre,  et  se  borma  k 
donner  les  plus  grands  éloge*  t  Paluetlo  et  a 
Ziogsrelli,  qu'il  déclarait  les  premiers  musiciens 
de  l'époque.  Paue  encore  pour  PaUUtio ,  ré- 
pondit Clierubini; mais  2in^reUi.'  Dès  cemo- 
ment  il  j  eut  entre  le  futur  empereur  el  le  grand 
artiste  un éloignemenl  Invincible.* 

Après  l'atlentat  du  S  nivAse,  le  premla  ooo- 
Bul  reçut  aux  Toilerie*  des  députations  de  tons 
tes  corps  constitués  el  de*  administraliona  d'é- 
tatriissemenls  puttlica.  Le  Conservatoire  eaToja 
aussi  la  ùenoe.  Cbenibini  s';  Iroavait  avec  les 
autres  inspecteurs  tk  cette  école;  mait.il  se  te- 
nait caché  deriière  ses  eolligiies  pour  échapper 
k  une  entrevue  qu'il  savait  ne  pouvoir  lui  Aire 
agréable-  Jevt  voù  pas  M.  Chmililni,  dit  le 
premier  consul ,  affectant  de  prononcer  ce  nmti 


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i  II  Frufaiw  :  Tirtiste  Tut  obligé  de  le  monlrer  ; 
nuis  U  se  dit  pu  qd  mot. 

Quelques  jours  après.  Il  reçut  une  iniiMiiiD  k 
dtner.  Aprta  le  T«pu,  Napoléon,  marcliant  â 
gnadi  pas  dans  le  salon,  «ilamB  avec  Cheru- 
Uni,  qui  le  suivait  du  mieux  qoll  pouvait,  une 
MDTerealion  sur  la  moùque,  dans  laquelle  il  pas- 
sait allernatiTenient  de  la  langOe  Italienne  i  Is 
Innfaise.  Le  premier  consul  revint  encore  sur 
sa  préCéreDce  pour  la  moaiqDe  de  Paislello  «t  de 
Snganllj.  Poussé  k  bout  p«r  le  giand  artiste,  il 
l'tcria  tout  k  eoup  :  ■  Je  Toua  dU  que  j'aime 

•  beauooop  lauMieique  dePsiiIelloi  elle  est  doaee 
■  et  tranquille.  Voiia  a*ei  beaaeonp  de  talent, 
<  mail  10S  accompagnements  sont  trop  Ibrti.  — 

•  Cllojen  consnl ,  je  me  auia  conformé  au  fplA 

•  des  Français.  —  Votre  musique  bit  trop  de 

•  brait  :  parlez-moi  de  celle  de  Paulollo;  c'est 

•  cdIe-U  qui  me  berce  douceoient —  J'entends 

•  (r^lqna  le  eompoaileur),  Tuuaaime*  la  mQ' 

•  ilque  qui  ne  tous  empéclie  pu  de  songer  aux 
>  aflairei  de  rÉUt.  >  Cette  réponse  ipiritnelle  fit 
franeer  le  aoarcll  du  mallre  qui  n'aimait  pas  ces 
llixrtés  de  langage:  Il  na  la  pardonna  jamais. 

Le  4  octobre  IBOl,  ClierutHoi  fit  représenter  t 
l 'Opéra ^naer^ ou  fAmour fugitif, eoiMie»; 
•nvrage  remarquahle  par  plusieurs  morceaux 
d'uie  grande  beauté,  au  nombre  OesqEiels  est 
ane  ouTe^lure  devenue  célèbre.  Malbeurease- 
ment  le  lîiret,  enlièremeot  dépourvu  d'iotérèl, 
en  empêche  le  succte.  Par  respect  pour  le  grsnd 
talent  de  l'aoUur  de  la  musique,  l'atbnlnialratlMi 
do  théttre  At  Jouer  on  certain  noa»bre  de  re- 
présentations de  cdle  pièce,  et  la  partition  fut 
gravée;  nuis  le  public  n'en  comprlljamais  leiné- 
rite.  La  mauvaise  fortune  qui  ponnuivait  l'il- 
lustre compositeur  lit  encore  sentir  son  influence 
dans  le  balM  d'AetiUle  à  ScyroJ,  dont  Clieru- 
bini  avait  composé  la  plus  grande  partie  de  U 
nuBique,  et  qui  tut  >oué  t  l'Opéra  en  1804.  Il 
•';  trouvait  une  «cène  admirable  de  bacclianale 
etbeaucoDp  de  morceaux  d'une  rare  délicateace 
d'expression  i  mais  le  goût  fraufais  ne  put  ad- 
oeltie  les  gaucherie*  d'Adilile  d^isé  en  femme. 
AcUtle  est  une  grande  figure  antique  qui  n'est 
pas  lolénble  dans  nne  sKuation  grotesque. 

Le  peu  de  ressources  trouvées  k  la  scène  fran- 
talseparChervbinl  pour  l'existence  de  sa  ramille 
le  décida,  en  1S0&,  k  accepter  un  engagement 
avutagens  qnt  lui  était  ofhrt  pour  aller  écrire 
i  Tienne  qnelqnei  opéras.  Fsrti  de  Paris  avec 
sa  Ikmille  an  jwintemps ,  Il  arriva  Mentdt  dans 
la^Ue  impériale,  oà  son  premier  soin  lut  de 
présider  è  1»  mise  en  scène  de  sa  LodtHilta.  H 
écilTil  pour  cet  ouTTSge  un  air  nouveau  qui  fiit 


UBINl  MIT 

cbanté  par  madame  Camjii,  et  deux  entr'actes. 
FatUlka  fut  le  premier  opéra  dont  la  composi- 
tion lui  fut  confiée.  Il  avait  terminé  sa  partition, 
quand  ta  guerre  fut  déclarée  entre  l'AiilricLe  et 
la  France.  Avec  une  rapidité  qui  teaait  du  pro- 
dige, les  Français,  vainqueursanpasdecourse, 
entrèrent  à  Vienne  k  t'improviste,  et  terminèrent 
une  campagne  de  peu  de  mois  par  la  victoire 
d'Aiisterlitt  ^  par  la  paixde  Presboorg.  Napoléon, 
appmant  que  ClieruUat  était  à  Vienne,  le  ât 
appeler  et  lui  dit  en  l'apetterant  i  PiUique  vou 
éles  iet,  M.  Ckerutflnl,  lums  feront  de  la  tnit- 
tijue  ensemble;  cotu  dirlgeret  mes  coneeris. 
II  j  eut  en  efTet  enviroit  dotne  soirées  musicales, 
tant  i  Vienne  qu'à  SclHenbrunn  :  Cliembini  les 
organisa  et  dirigea  rexéeufion,  11  rt<{ul  en  in- 
demnité une  somme  assec  forte,  mais  la  faveur 
impériale  s'arrêta  tt  pour  lui. 

Le  15  février  ISOS,  faniika,  opérs  en  3  actes, 
flit  repré^nté  kViennesur  le  théilre  de  la  porte. 
de  Carinthie.  Les  beautés  de  cet  ouvrage  eici- 
tèrent  Kadmirab'on  des  artistes  de  cette  ville. 
Haydn  et  Beetliuven  déclarèrent  l'auteur  de  cette 
belle  partition  Le  premier  eomposileùr  dra- 
matique de  ton  temps.  Les  mn^ciens  français, 
et  Méluil  lol-niêrne,  souscrivirent  k  cet  éloge. 
Cependant  les  désastres  de  h  guerre  avsient 
plongé  la  cour  impériale  et  les  hnbilants  da 
Vienne  dans  la  tristesse.  Les  circonstances  n'é- 
talent pas  favorables  pour  les  entrepreneurs  du 
llii^tlre;  l'engagement  souscrit  avec  Cberiibini 
pour  les  autres  ouvrages  projetés  Tôt  rompu; 
l'illustre  eompOïilear  partit  de  Vienne  le  9  mars, 
et  arriva  k  Paris  le  1"  avril.  Trois  semaines 
étaient  alors  nécessaires  pour  francliir  la  dis- 
tance  d'une  de  ces  villes  k  fairtre.  Revenu  dans 
SB  position  d'inspecteur  du  Conservatoire,  Clie- 
rubiul  expia  dans  un  repos  forcé  la  gloire  d'un 
succès  qui  semblait  braver  les  dédains  de  Napo> 
léon. 

Une  fMe  improrUée  au  Conservatoire  arcueil- 
iit  le  retour  de  Chembini  ï  Paris.  On  j  exécuta 
quelques  moi-ceaux  de  ses  opéras,  et  son  entrée 
dans  la  salle  fut  saluée  par  des  transports  d'en- 
thoDsIasme.  Cette  protestation  de  tout  ce  qu'il  J 
avait  alors  de  musicims  distingués  k  Paris  et 
d'une  jeoaesie  ardente,  contre  la  défaveur  impé- 
riale qui  frappait  un  grand  artiste,  loin  A'ètre 
favorable  \  celui-ci,  ne  pouvait  que  lui  nuire.  Le 
même  délassement  continua  de  pe«er  sur  Clieru-, 
blni.dont  ledéconrsgement  estmarquéd'Dnema- 
nlère  bien  sfgnilicallve  dans  le  catalogue  de  sa* 
œuvres;  car  les  années  18M,  1S07  et  1B0S  n'of- 
frent que  llndieation  de  (ïagmenls  de  quelque* 
pages.  Vendant  toute  cette  époque ,  une  occupa- 


,Google 


S68  CUEJ 

Ûoa  trifole  dsTint  pour  M  ud  gotl  paulosuj  el 
lui  Bt  en  quelque  sorte  oublier  la  mu^ue  :  «Ue 
cMuiiUit  à  deuluer  k  la  plume,  >nr  des  cartes  à 
Jaunr,  dei  figure»  a  des  Mènei  dout  le«  IrèOes , 
plqoei ,  cœan  on  carmui  fonnaiMil  des  partie* 
iDlëgranl«a.  Il  emploTail  qoelquelbit  k  ce  travail 
tept  ou  huit  beuru  dans  une  Huk  jourBée.  Cet 
d«ulu,  oùl'oD  Irouiail  aouicnt  nue  iaugiiutian 
orlgiiiale ,  ételeot  reçliercMi  pat  m*  amis  et  lui 
faisaJenl  oublier  lea  diagiliii. 

Ccpeadant  quelques  ami»  e«ajtreot  de  xain- 
cre  lu  rtpugBancea  el  le*  préTcoUonidu  maître  de 
l'empire  :  ils  engagèrent  CbenibiDi  i  éuin  un 
opJraiUUeopour  le  tbMtrgdee  Tuileries,  et  Cre- 
sceatiai  promit  de  dianter  le  rôle  principal.  Le 
compositeur  se  laiisa  penoader,  ^  quelques  mou 
apri*,  la  partition  de  PlmtiuiçUotie  M  adwTée. 
PlmmagUtmel  ooTnge  cbannant,  d'un  genre 
abaolumeat  dUIiraot  dei  autres  produetioiu  de 
Cberubini,  et  dans  lequel  on  troufalt  quelques 
scènes  de  la  plus  beareose  coDcepUon  I  NapoWoa 
parut  étonna  quad  on  lui  eOt  dit  le  nom  de 
l'auteur  de  cette  <eaTrei  il  montra  d'abord  quel- 
que utiifactloB,  mais  il  n'en  résulta  aucune 
amélioraUon  dan*  le  sort  du  compositeur.  Tant 
dlojuslke  derait  porter  le  découragement  dans 
l'tmede  l'artiste;  mais  loul  i  coup,  an  milieu 
de  la  disgrlce  oii  il  était  tombé,  do»  circoas- 
lances  imprévues  guiderait  Cberubini  *er«  nn 
genre  nouveau  qu'on  peut  considéref  comme  nn 
de*  IHrea  les  plue  solides  de  sa  glolra.  Il  venait 
de  s'dolgner  de  Paris,  pour  goOler,  cbei  H.  le 
prince  de  Cldnu]', on  repos  d'etptit,nn  calme, 
dont  [l  éprontait  l'impérleui  bêtoln.  Il  était  dans 
ua  de  cet  momenta  de  dégoût  da  l'art  qu'il  n'est 
pas  rare  de  reucoutrer  duu  Is  vie  de»  plus  grauds 
artitic*;  main,  pour  donner  un  aliment  à  sones- 
prit,  B  s'était  épris  de  la  botanique,  et  semblait 
ne  vouloir  plut  s'occuper  que  it  celte  science. 
Or  il  arriva  qu'on  voulu!  exécuter  un  Jour  une 
■MSteen  mutique  dsni  l'élise  de  Chima;  pour 
la  ffite  de  Sainle-Cédlej  nuis,  pour  réaliser  ce 
projet,  il  manquait  précisément  U  muùque  de 
la  messe.  Ou  eut  recourt  i  Cberubini.  Le  prtei- 
dent  de  la  société  d'Iiarmonie  qui  avait  formé  le 
projet  vint,  à  la  tète  des  mueiciens,  expod»  k 
l'illustre  maître  avec  timidité  l'objet  de  leur  dé- 
sir. Non,  cela  ne  ig  peut  pai,  lut  la  réponse 
brèie  et  sèclie  par  laquelle  Clierubini  accueillit 
cette  demande;  et  tel  avait  été  le  ton  dont  elle 
fui  prononcée ,  que  le»  pauvret  barmoniales  n'o- 
tèrent  iouater  et  se  retirèrràt  confus.  Parmi  les 
bsbilanl»  du  chtleau,  tout  le  monde  garda  le 
wlenee  sur  ce  qui  venait  de  se  passer,  dut  la 
craiolc  de  contrarier  le  maitre. 


remarqua  le  lendemain  que  Clte- 
nibinl  se  promenait  seul  dans  le  parc,  d'un  tir  préoc- 
cupé, tana  laire  son  excursion  boUniqne  de  cbe- 
qne  Jour.  Hadane  de  CMmt;  recommanda  qu'on 
ne  le  trouUU  pas  :  mais  die  fit  mettre  do  papier 
de  musique  aor  U  petite  table  dont  il  seaerrait 
pour  ton  berbier.  Le  soir  venu,  cbscim  prit 
dans  le  sslon  set  babitudet  ordinairca,  tant  pa- 
rattre  remarquer  ce  que  Eaitail  Cberabini.  BienUI 
on  le  vit,  assis  k  ta  table  près  de  la  clwminée, 
tirer  de  grandes  barres  de  parlition  et  «aire  en 
silence,  saoi  approclia-dn  piano.  Le  lendemain 
il  ne  deeoeadil  pas  de  sa  ebambra  avant  l'Iiente 
do  dlnw.  Après  qoelqnei  jours  passés  ainsi,  U 
appela  Anber  an  idann ,  lui  mil  soos  les  jeux  tt 
partition  d'an  £yrto  fc  troU  voii  avec  orcbettie, 
GODlla  la  pariie de  loprano  à  U~°  Duebambgi, 
pria  le  (Mlitee  de  ebanter  la  batte ,  et  se  charge* 
dn  limir.  Ce  morceau  était  te  premier  de  la 
mesae  en  fa  devenne  al  célèbre  depuis  Ion.  Des 
eiclsmations  tdmintives  «'éclitppèrenlde  lootet 
les  booebet  sur  eelle  belle  compodiion.  Cben- 
bini  écrivit  ensuite  le  filoria,  dont  la  beaaié  m 
laitse  rien  à  désirer  dans  le  genre  paaeuU,  soit 
qu'on  le  considère  so«s  le  rapport  de  la  Boaventé 
dea  formli,  loll  qu'on  i';  attaebe  k  l'eiimeo  dn 
■Ijle  ef  des  qualités  de  l'art  d'écrire.  CliemUoL 
avait  do  te  renhinDer  dans  let  maDurcee  que 
lut  oTIMI  Oiiinajr  pour  cet  onrrage  :  or  on  n'j 
trouvait  alori  ni  litDie-coBtre  ni  contralto  i  de  là 
robUgation  d'écrire  t  trois  voii.  Dans  riaatro- 
menlatlon,  on  ne  voit  qu'une  Mte,  m  tiaiioB, 
deux  clarineHei  el  deun  cors  avec  les  Instru- 
ments k  cordes,  parce  qui!  n'y  avait  pat  autre 
clKwedanslaviUeimtis,  avec  ces  faibles  raofeos, 
le  génie  du  maître  k  tu  prtMinlre  let  plus  beaux 
erieti  de  la  musique  moilonie. 

Le  Kyrie  et  la  Clorla  avalant  pu  teols  être 
lenninés  pour  le  jour  indiqué  :  ils  Inreat  exécu- 
tés tsHt  tricB  qne  mal  k  Ctdmaj,  le  il  novembre 
lUWiraeii.derelanrkPNit,  Cberubini  écrivit 
le  Credo  etlceautieamorceauidslamettepen-' 
dut  les  premiers  mois  de  1809,  et  l'ouvrage  en- 
tier fut  exécuté  k  ItMMet  du  prince  de  Clumaj. 
«u  moit  de  mars  de  la  même  annte.  Let  dua- 
teurs  n'étaient  pas  en  grand  nombre,  maii  tous 
btbilei  et  possédant  de  bonnes  voix.  Psrmi  lea 
TlokHudei'ordieitre,oararoBrquaitBaiUot,Rode, 
Ubon,  Kreutier,  Habeneck,  Maïas,  Grasset,  etc.;' 
la  partie  de  violoncelle  était  jouée  par  Lamare, 
Duport,  Lensseur,  Bandiot,  Norblio;  Tulou, 
fou^l  U  Dùtci  Delcambra,  le  basson  ;  Lefebvie' 
et  Dteosta ,  les  clarinettes  ;  Frédéric  Duvernoy  et' 
Domnicfa,  les  eori.  Je  n'oubtieni  iamaii  l'cnet 
que  produlut  ce  Iwt  ouvrage  avec.de  tek  ïntei- 


>y  Google 


prttcs.  TooUi  lei  cékébriUc  d«  Pailt ,  en  quelque 
gare  que  ce  Mt,  MiiiUitiil  i,  celle  edrie,  où 
b  Rleire  àa  grand  conpoMteur  bcilb  de  «on 
4clal  la  plus  lif.  PvtUal  l'inlarralle  qu'il  ;  eut 
MlrtleefaHa  etIeCr«de,  de* poupei  le  fot- 
ntecBt  diM  lu  MkNW,  et  tout  le  monde  exprima 
OD*  adnintiaii  nnt  réierre  pour  celle  corapo- 
liUui  d'uB  genre  BoaraiB ,  où  Cberabini  a'ëlait 
pla(^(»4leatusdeloiisleimu«iciaiu  quliTikat 
toit  )iMqu'aloi«  dau  te  itit*  d'^jUse  coBcerté. 
La  rjnolmi  des  beauté  tMrta  de  la  Tugoe  et 
do  coitiepoint  avec  reipceulan  d'an  caractère 
dnoiiliqiMS,  et  la  ricbeue  dei  eRet*  d'initrumea- 
liUea,  met  ici  le  génie  de  Cberublni  bore  de  pair. 
La  mttu  d0  Keqmem,  coonue  soaa  le  non  de 
Hoiatt ,  n'a  paa  celle  Kér^rité  de  ityle;  eUe  ap- 
partint an.  genre  de  rharuonie  etkmaDde  et  au 
t/M  inatnunantBl.  Leauecèa  qu'obtint  dam  toute 
l'Europe  le  bel  ouirage  dont  il  tient  d'Un  parlé 


d'aatrca.  La  nstabratio»  de  I': 
fru>çai«e ,  en  taliaot  cwtei'  Peapèee  de  proeorip- 
liao  cpii  peuit  *ar  Cberabini ,  loi  fbanll  dea  oe> 
cations  frtqneflles  de  déployer  aon  génie  dau 
<«  genre.  En  1816  11  uiccéda  k  Martini  dani 
f'emplo)  'de  surintendant  de  la  muricpie  du  roi,  et 
dti  Yon  U  dut  écrire  beancoup  de  mesaes  et  de 
motets  iMHir  le  wrrire  de  la.  cbapelle  roT^i  il 
n'en  a  été  publié  qu'une  partie,  mais  ti  plupart 
de  ces  outragea  sont  cmsidérét  par  le*  srtlites 
comme  des  cempetilkMis  d'un  ordre  trii^leié. 
De*  ciitlqnes  et  de*  Uograpbet  ont  dit  que  la 
Muiqnede  CtaerubinI  manque  de  mélodie;  LU  ohI 
nême  refusé  k  l'artiste  le  génie  aésestaire  pour 
CBinTeateT  i  lear erreur  est  érideate. ICireOt-ll 
^ve  ie  dtM  de  l'opéra  fÉpieure,  écrit  par  ee 
compositeur,  que  la  grande  ictee  de  PHnma-' 
^ms  ckantée  par  Creaeeatial ,  que  le  délieleos 
air  des  Mctuéraget,  si  souTeat  chaulé  atee 
•accès  par  Poncbard,  que  cpini  i^ÀnaerAm 
■ehethii  (Jmnei/Ulet  atai  rtganU  dtr»x) ,  et 
que  le  chceur  il  *d*tb  de  Bla»eh«  de  Pxo- 
eaiee,  il  ler^t  prouTé  que Clieniblol é lait  doué 
■le  la  Tacullé  d'irnaghier  des  mélodee  plus  neu*et 
de  ronue*  peut-être  que  beaucoup  d'uilra  ma* 


dlniae.  La  mélodie  alMude  dam  la  Deux  Jow- 
Met;  mais  telle  est  la  richesse  de  l'harmonie 
qsi  l'accompagne,  tel  était  l'écUt  do  eoh>ris  de 
-l'ioslrumentation  à  l'époque  où  parut  cet  ouTrage, 
ItUe  était  anrlout  alors  riasaffisaïKe  des  lumitrw 
du  public  pour  apprécier  les  eombliialsoas  de 
toute*  ee*  beautés,  que  le  mérite  de  la  mélodie 
ne  fui  pas  apprécié  k  u  juste  idenr;  ce  nsérile 
iliipsraissait  au  sein  de  toutes  ew  choses  dont  les 


JBINl  a69 

Franfsja  n'aiaient  pas  l'intelUgeace.  Les  mêmes 
.eritiques  et  les  mêmes  biographes,  qui  ne  lavtot 
guère-de  quoi  ils  parlent,  assurent  que  l'auteur 
SÉUta  et  de  Midie  manque  d'originaLlé;  or, 
OM  dea  qualités  les  plus  remarquables  des  mtio- 
dies  qui  Tienaenl  d'être  citée*,  ert  prédaétneot 
l'orl^altlé,  car  les  formes  en  sont  riisoluiMBt 
bustldes,  quoique  gracieuses,  il  est  un  déhot 
qui  aurait  pu  être  si^ialé  arec  plus  de  justesse 
daju  les  œuire*  dramatiques  de  Cberubini,  et 
qui  a  pent-élre  nui  plui  que  toute  autre  caoce 
an  luccè^  de  ses  ouvrages  :  je  «eux  parler  d'une 
eerlaine  absence  de  l'intliact  de  la  seine  qui  se 
lait  remwquer  dans  les  plus  bellee  productions 
de  son  génie.  Presqne  toujoun  le  premier  jet  est 
beoreux  ;  nais,  trop  enclin  kdételopper  ses  idées 
par  le  midte  d'une  admirable  facture,  Clieru- 
Irini  oublie  le*  eiigeacel  de  l'action  ;  le  cadre  s'é- 
tend sous  M  maio ,  la  musique  seule  préoccupe  te 
■meicien,  et  le*  altuationB  devimnait  taugni*- 
n>(«*.  Qu'on  exsinine  stcc  vita  toute*  les  graor 
des  parttioos  de  Cberubini,  et  l'on  verra  que 
tontes  reproduisent  plus  ou  moins  ce  début- 

C'est  encore  ce  même  début  qui  empêcha  le 
suecAs  du  Cretcendo,  opérs-comique  donné 
par  Cherabkii  au  thtttre  Fe^deau  le  l"  leplem- 
bre  ISiO.  Poui'nne  pièce l^ikie en  un  acte,  II' 
aiait  écrit  une  pirlliion  de  bit  pages  en  petites 
Boles.  Ces  longs  déTeloppemcnts  détruisaient 
l'action  soénique.  Il  j  aiait  cependant  dans  cet 
ouTTage  un  air  diasté  par  Martin,  dont  l'ori^- 
nalili  était  bien  remarquable  ;  le  sujet  était  U 
dcecription  d'un  combat,  laite  k  un  homme  qui 
déleste  te  bruit  :  l'air  ee  cliantait  k  demi-ioix  et 
l'orchestre  scciwapagnait  pianttHmo.  Rien  de 
plus  piquant  que  cette  création  dti  génie  de  Che- 

Le  a  atril  1811,  Cberubini  lit  jouer  k  l'opéra 
les  Abeneéraçet,  ouirage  en  3  actes,  daus  lequel 
Il  j  avait  de  grandes  beautés,  mais  dont  l'action 
était  lente  et  fivide.  U  n'eut  point  de  succti. 
Après  celle  dernière  épreuTe,  le  composteur 
sembla  avoir  renonïé  au  tbétire,  car  pendant 
vingt  ans  il  n'écrivit  plui  pour  la  seine  que 
des  ouviages  de  circonstances  politiques,  en  colla- 
boration avec  d'autres  musiciens.  Le  service  de 
la  cbspdle  rojate  l'occupa  d'ûlleura  presque  ei- 
clusivement  depuis  ISIS.  Ap|ielé  en  1S21  k  la  di- 
rection du  Conservatobe  de  Paris,  qui  avait  alors 
le  titre  d'École  rogaU  de  musqué  et  de  dé- 
clamaiion,  il  porta  dans  ses  nouvelles  funcllons 
rsxacUtode  scrupuleuse  du  devoir,  l'esprit  d'or- 
dre qu'il  arait  eu  k  toutes  les  époques  de  «a  vie, 
d  un  dévouement  entier  k  la  prospérité  de  l'éla-' 
Uissenent.  Sévère,  eiigeant  envers  les  profeii* 


>y  Google 


270  CHI 

«eus  et  employés,  comme  il  l'étvl  pour  lul- 
mSine,  il  nieUiil  peo  d'amëtillé  dans  sm  rap- 
ports mer.  le*  artistei  placés  «h»  md  MtoriU. 
Presque  loiijours  les  deoiiDdes  qq'on  lui  adrat- 
laitétaienUcetieîllies  piraa  refua;  joDTtnt  m^ine, 
avant  qu'il  sAt  de  quoi  il  s'aglsiail ,  uo  no»  t'a- 
chappfit  initinctîTemeDl  de  sa  bnuche.  Cepen- 
d*nt  il  T  aiait  en  lui  un  «entiniml  «iucire  du 
Juste  qui  le  fàkalt  reveair  d'âne  première  tm- 
pr«ssion  peu  bTorabtB,  si,  sans  êtreefTrajéde  as 
brusquerie,  on  lui  iloBniit  les  eiplieations  né- 
cesulres.  Son  amoar  de  la  régnlarilé  ilait  porté 
■i  ktîD  qtie ,  tirent  à  diaque  instaat  u  niautre , 
D  comptait  les  minutes  oli  chaque  cbgee  dwratl 
Mre  Mta,  Quiconque  m  le  saUshlsail  pas  «oob 
M  rapport  eoiralt  giaid  riiqDe  d'élra  md»- 
ment  gounnaudé.  11  tul  arriTa  même  un  jonr  de 
dire  an  marquis  de  LaoristMi ,  mlaislre  de  la 
maison  du  roi ,  qui  s'était  rsti  attendre  pour  ane 
dlitritralion  de  çiii:  Yoiu  artivet  bienjard, 
Montelgnenr  t  Du  reste,  iiomme  d'esprit  autant 
qoegrvnil  artiste,  il  naît  souTenIdes  nots  d'une 
finesse  remanto^le. 

Quoiqu'on  pQt  lui  reprocher  un  peu  trop 
de  ninnties  dut  tes  détaik  de  sa  directioa  du 
ConseTTSloire,  Il  n'en  est  pu  muas  Tru  quil 
*  Tele*a  celte  école,  dédiue  de  ion  ancieuna  eptea- 
d«ur  pendant  qu'elle  élait  plaetie  dans  les  attri- 
butions de  M.  Papillon  de  la  Perlé,  bitendanl 
de*  Menus -Pis:  sirs  dp  roi.  Le  respect  qu'Inspirait 
le  grand  lalept  de  Cberabini  exerçait  son  In- 
fluence sur  les  profMsenrs  et  les  él^Tes  :  la 
gloire  de  ran  nom  rejaillinail  sur  rétabllssemtnt 
qu'il  dirigeait. 

Les  agitations  et  les  grands  éTéuments  qui 
(ronblèrent  la  France  pendant  Tannée  1813.  et 
préparèrent  la  ehnte  do  gouTememenI  Impérial, 
exsrpèrtnt  uns  doute  leur  inDnence  snrClieru* 
bini,  car,  après  la  représentai! on  des  Aheneéra- 
get ,  on  ne  tniuie  plus  dans  te  catalogue  de  »es 
ceuf  rea  qn'une  romance  [usqu'au  mois  de  féirier 
1BI4,  c'est-t-dfre dans  l'espaee  de  dix  mois.  Hdis 
bien lOt  l'sctiTlté  lui  rerint,  et  son  talenl  fut  In- 
cessamment occupé  psr  des  oarngea  de  circons 
tance.  Parmi  ces  producliûns  on  remarque 
Popéra-comiqne  Boyard  à  Mizlèret,  dont  11 
composa  la  musique  avec  Cnld,  Boieldien  et 
Riccolo;  des  marches  et  pas  redoublés  pour 
U  garde  nationale  de  Paris  et  ponr  la  musi- 
que d'un  régiment  pmssien;  des  chanla  guer- 
riers et  des  cantates  stoc  oreliestre.  Ce  Tut  dans 
cette  même  année  qu'il  écriflt  son  premier  quB> 
hnr  pouri  TialiHis,  alto  et  basse  (en  mi  bémal) 
qui  a  été  gravé  Icagtempt  après,  arec  cinq  au- 
tres. Ces  compositions  soat  d'un  ordre  très-4tlt> 


tingué  :  CItembIni  y  a  nn  sl)le  i  loi,  t 
tous  ses  ouvrages  :  il  n'inaile  ni  la  manière  de 
&B]rdn,DiucUedeHo«arl,  ni  celle  de  fieetbaiep. 
La  Société  philbarmuniqn*  de  Londres  l'ajiat 
inrilé  *  se  rendre  en  cette  lille  et  i  csnipncr 
desmcHveani  ponr  se*  concerts,  il  s'éloigna  de 
Paris  Ters  la  finde  tïnier  ISI»,  et,  dau  l'espèce 
de  quelques  mois,  écritit  une  ooTcrtore  à  grand 
orctiestre,  une  ajmpbe^  «ompUla,  cl  aa  bjHM 
an  printerop*.  i  4  voix  et  orcbeetfe,qniaélé 
gratd  k  Paris  qnel(|iMS  ai 
i  Paria  an  mois  de  iaiUei 
perdit,  par  U  soppreseÎM  dn  Conserraloii^ sa 
Iriace  d'hupeoteuT  de  celle  école,  SMta  ressove* 
qu'il  eût  alors  poor  la  suhrinlarn  de  sa  lanSk; 
mais  biealM  apris  il  es  ftit  indemnisé  psr  » 
noninatkiD  k  l'une  des  place*  de  snriMndaat 
de  le  ctwpelle  du  roi.  II  était  parreae  k  llgide 
dequante-aii  ans  lorsqu'il  mt  appelé  i  ce  posle 
iionorable;  posilian  dl^e  do  son  tslrel  ti  de  h 
grande  renommée.  Cet  Ige  est  raremuil  edid  de 
l'activité;  mais  les  tratani  de  l'iUasIn artiste 
furent  à  cet  égard  une  eioepUon  trèe-ronwqaa- 
bla.  L'esprit  est  frappé  d'MoBwnmt  à  l^ed 
du  catalogue  de  ses  prodnetloiis  à  cMtéfo^ot 

Le  lernce  ordinaire  de  la  ehapalla  des  rni 
UaisXVlUetCharietXot 
elle  le* 

dont  la  durée  m  denit  pu 
«Ire  pie*  longneqnèlamciBedIleper  lepfMit. 
Cette  oUlgition  était  nouvelle  pour  CheroHai, 
dont  le  gteie  était  eeciin  aux  longs  dévdoppe- 
menla.  Ce  ne  M  pas  sans  effort  qnll  psntil  i 


mal*  ta  pradigieose  habileté  parvint  k  suiyaoler 
-Isa  obstacles ,  et  cbtcaa  des  ntorceam  qui  Mrtl- 
rent  de  ta  plume  pour  le  service  de  la  chapelle, 
pendant  lee  «jiMtone  années  snivanles,  Srtal 
naître  l'admintion  des  artistes.  Les  ciaiJitiaM 
donija  viois  da  parler  eipliqtMnt  Peiignilédes 
messes  n'  174 ,  ISS,  SOt,  Itl,  da  catalogue  de 
se»  otOTres,  et  B  do  supplément,  dans  lacompi- 
nisoD  qu'on  en  peal  faire  avec  Ita  messes  solca- 
netlas  en  fa  et  en  ré  mineur.  Raremoit  on  eté- 
cutait  une  messe  enlière  k  la  cbapelle  do  rai: 
soafettttouleh  durée  de  l'ofBee  était  rempli  psc 
im  Kipie  sdti  d'un  motet.  Cette  drcoutann 
explique  le  nombre  considérable  de  msrceaoi  dé- 
tachés qu'htdlque  le  catalogue  des  ouvrages  de 
Chenibini.  C'est  ainsi  qu'on  y  remarque  treiK 
KffTie  qut  n'appartiennent  pis  eus  partitiais  de 
messes  entières;  deux  eiori*,- uaCnMlo,-neil 
0  SalutarU,  deux  Sane^,  deux  Agitv  Def, 
deux  Lllanies  complètes  de  la  Vierge,  dem  Poz 


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(erntut&r,  irvx  Tmttum  ergo,  enfin  dix-sept 
notch  diTcrs  plus  ou  moisi  d«Teloppéi.  Outre 
ceseompositioi»  (Je  musique  religiease,on  doit 
citer  cneore  nos  première  metse  de  ReipUem 
ponr  qnitre  roii  et  orchestre ,  composée  pour 
t^mnirersure  de  le  mort  de  Loais  XTI ,  st  ta 
tneut  lin  sacre  de  ClMrtei  X;  productions  de 
J'nrdre  le  plus  élevé.  Bien  qu'on  puisse  repro- 
cher pcnMtre  trop  de  bmit  et  des  tormn  trop 
dnraatfqnes  su  Dia  irx  66  la  première,  l'trt 
d'écrire  7  est  si  remarquable,  tous  les  antres 
mmcaux  Mnt  d'An  caractère  ï  la  rolsti  IDÏISB- 
eolîque  et  si  DoUe,  qu'il  est  permis  de  ranger 
cet  oaTrai;e  parmi  les  plai  beaux  de  son  auteur. 
Le  der«ler  morcMn,  dans  lequel  t'trtiste  a 'ex- 
primé avec  autant  de  simplicité  que  de  profon- 
deur répnisement  de  tant  sentiment  tital  et 
l'tnirée  dans  le  repon  étemel,  saisit  le  cour  et  f 
fait  entrer  la  terrear.  Cest  le  comble  de  l'art, 
qu'une  composition  semblable.  Lorsque  la  messe, 
du  sacre  de  Charles  X  ftil  répétée  dins  nne  des 
tallea  des  Mêiiv*-Plalifrt,  il  n';  eut  qu'un  cri 
d'admiration  parmi  ceux  qoi  auislelent  i  la 
séance.  On  ne  poDvall  se  persuaëcr  qu'un  homme 
de  soixante-cinq  ans  eot  pu  trourer  en  abon- 
dance des  idées  si  jeunes  et  si  Iratcbes.  Hum- 
mel ,  qui  était  anprts  de  Cherubini,  s'écria  dans 
un  transport  d'enlhooela^me  :  C'eil  de  For,  que 
votre  tnesss/  Hnmmet',  grsml  amateur  de  ce 
mêlai,  ne  crojallpas  pouvoir fkire  un  éloge phis 
complet. 

Depuis  la  chute  dee  Abencéraçea ,  en  tSf  J , 
Cherubini  semblait  avoir  renoncé  au  théltre, 
n'ayant  pris  qu'une  part  de  collaboration  peu 
Importante  dan»  Bayard  à  Mt-iièra,  en  1S14. . 
Sept  ans  après.  Blanche  de  Provence,  antre 
opéra  de  drconetance  composé  k  l'oecasion  du 
baptême  du. duc  {)c  Bordeaux,  eu  collaboratioa 
avec  Bertm,  BoieMieu,  Kreutser,  et  Paer,  lui  avait 
fourni  l'occasion  d'écrire  quelques  morceaux . 
parmi  lesquels  on  remarquait  un  cliceur,  eom- 
poEÎtiov  charmante  qu'on  a  entendue  avec  raiis- 
Kement  dans  plusieuri  conceris.  Dans  l'espsce 
d'eaviroa  vingt  ans,  ce  Tut  tout  ce  que  le  tairnt 
du  maître  enranla  pour  l'art  dramatiqne.  Deux 
foi»  poortantU  velléité  de  celte  carrière  lui  était 
revenue  dann  l'inlerville.  La  première  pensée  de 
«on  retour  à  la  «cène  lut  fut  suggérée  par  GuIU 
bert  de  Pixérécourt,  qui  désirait  rajeunir  son 
ancien  mélodrame  des  Mina  de  Pologne,  en 
traduisant  et  arrangeant  pour  l'Opéra-Confique 
Fani^a,  composé  ï  vienne  par  Clietubini  en 
1805.  Quelques  essais  turent  faits;  mais,  en  re- 
votant SB  partition,  l'auleur  de  la  musique  se 
persuada  qu'elle  n'avait  pas  les  conditions  néces- 
saires de  succès  pour  la  scène  française  :  il  n'au- 


JBISl  271 

torUa  paji  l'iclièrentent  de  la  tradnction,  et  l'en- 
treprise (ut  atjaDdbnnée.  Il  n'en  fut  pas  de  même 
de  la  mi.ie  en  scène  d'ua  autre  opéra  dont  il 
avait  composé  Ja  musique  en  1793,  et  qni  était 
resté  dans  son  porte IIïlh Ile.  Cet  ouvrage,  intitulé 
Koukoufgl,  était  un  grand  opéra  en  3  actes  que 
la  stupidité  dvllbretto  n'avait  pas  permis  de  re- 
présenter. Ses  amis  en  connaissaient  des  mor- 
ceaux et  désiraient  que  la  musique  fût  adaptée  h 
nne  meilleure  pièce.  Ctieruliini  lui-même  s'arrèU 
1  cède  Idée',  et  par  l'entremise  d'Auber  il  obtint 
de  Scribe  el  de  Métesvllle  une  coopération  qui 
donna  pour  résultat  Ali  Baba  ou  les  Quarante 
Fotourj; sujet  b'ré  de»  Mille  etitneNidfs.  L'in- 
tention des  deux  littérateurs  avait  été  d'emplojer 
tonte  l'ancienne  partllion  du  mallre;  mais  Cha- 
tiini  trompa  leur  attente  en  ne  conservant  de  cette 
mosiqua  qu'un  petit,  nombre  de  morceBnx,et 
bisant  un  ouvrage  presque  entièrement  neuf, 

'  dont  le  manuFcrIt  original.  Indiqué  dans  le  cata- 
logué, est  de  mille paga.Ctti  en  vérité  quelque 
ctiose  de  merveilleux  qu'un  musicien  dont  les 
premières  compositions  portent  la  date  de  1773 
ail  pn  écrire  avec  la  verve  de  la  jeunef^se, 
soixante  ana  après,  une  ImmenM  composition, 
modlder  son  talent  avec  une  rare  facilité  ,-sans 

'Cesser  d'être  lui-même,  trouver  des  idées.(ïti- 
ches  el  brillantes,  quand  on  n'espérait  de  lui 
que  de  l'expérience  et  du  savoir,  et  rencontrer 
des  accentï  d'amour  et  de  passion  dans  un  ccear 
septuagénaire.  AU  Baba  fui  représenté  M'Opéra 
le  32  juillet  1B33. 

Après  ce  dernier  effort  de  sa  muse  dramati* 
que,  Cherubini  ne  perdit  pas  le  goOt  de  son  art, 
mais  il  le  cultiva  dans  ce  qu'il  oITre  de  doux  et 
de  paifiihTe,  n'sllendant  plus  nen  Ai»  produit  de 
ses  ouvrages  et  ne  travaillant  que  pour  lui-même 
etquelqaei  amis.  Des  solfi'gcs  pour  les  examens  on 
concours  du  Conservatoire,  quelque»  petites  pièces 
pourdesalbumj.cinqquatuors  de  violon, un  quin- 
tette ponr  le»  instruments  i  cordes,  eluoe  messe 
de  morts  ponr  voix  d'hommes  et  orchestre,  rem- 
plirent les  années  IS34  è  ISil.  I>an»  lliiverde 
IS38,  il  réunil  cliei  lui  qneiques  artistes,  et  leur 

~nt  entendre  le  quintette  quil  venait  d'adiever. 
Tous  éprouvèrent  la  plus  vive  émotion  à  l'audi- 
tion de  cet  ouvrage,  dont  l'auteur  était  alors  Igé 
de  soixante-dix  ans.  Si  l'on  accorde  que  ce  grand 
tge  n'était  pas  étranger  i  l'impression  proiluile, 
il  n'en  est  pas  moins  vrai  que  tout  1c  monde  re- 
connut dan»  cette  œuvre  une  fraîcheur  d'idées 
qui  ne  semblait  pas  pouvoir  être  le  partage  d'un 
vieillard  déjii  pencbé  sur  le  bord  de  la  tombe. 
La  main  de  Cherubini  était  tremblante  lorsqu'elle 
traçait  ses  dernières  émanations  de  son  talent; 
mais  sa  pensée  avdt  cooiervé  toute  m  netteté, 


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3T2  CHEB 

toote  M  Tiguear.  Dww  ta  trok  uméM  qui  anl- 
*ir«it,  cette  forte  pentée  client  le  repoi  et  ne 
lirtHlultit  pliu  ijoe  quelqoM  tolfiSge*. 

Kn  TJiuinuit  le  nombre  de  compotitiMi  pro- 
dniles  pendant  cette  longue  et  UborieiiM  eifi- 
lenee,  et  lei  rangeant  pac  ordre  de  genrei, 
nom  y  treiiToat  :  I*  Orne  omit*  tolennelles 
compitte* ,  dont  dnq  ont  éUi  publWe*  en  grandM 
partittona.  —  3°  Deux  neuee  de  Keqviem  avec 
orcbeitre,  publiéei.  —  1°  de*  Kfrte,  Glot:la, 
frsdo.Sanetuietit^ntudedlfenwdiBieniloB* 
et  combiiiaiaoaa  de  toix  et  dlnatitiDaenli,  demi 
la  rénnioD  rotmait  le  teniee  de  dnq  antrei  mes- 
aea  poor  ia  chapelle  dn  roi  da  France  :  une  par- 
tie de  cea  outrages  »  été  publUe.  —  f  Credo  i 
g  TOia  arec  orgne,  dont  la  Togue  a  M  pnblMe 
dans  le  traité  de  compaaltion  de  l'aaleur  de  cet 
article,  pult  dans  ceint  de  Cbembini.  —  i'  Deux 
Dlxit.  ~B'UnMagtii/ital,  à  quatre  Toix  et  or- 
cheitre.  —  1°  Un  Miserere,  k  4  ntt  et  ordiee- 
tre.  —  S°  Un  Te  Deum ,  k  i  itAt  et  orclieatre. 
'  -  9°  «iMtre  Litanie$  de  la  Vierge.  —  10°  Deux 
Lanieatallotu  de  Jérémie,  a  1  voix  et  orchestre. 
— 11*  Un  Oratorio,  —  ii°TreD[e-bnlt  motets, 
gradiieli ,  hymnes,  elc. ,  arec  grand  ou  petit  or- 
cheatre,  dwit  une  parlieaéti  publMe.  — 13°  Vingl 
anliennet  aur  le  plalo-cbaBl ,  1 4,  &  et  S  voix.  — 
14'  Trelse  op4raa  Italiens.  —  a'  Caoqnante- 
iMuf  airs  ibilens  STee  ordiestre  poor  direra 
opéras.  —  le*  Neof  duos,  idem,  —  17*  Cinq 
trios  et  qnatooit,  idnM.  —  is*  Sept  morceaux 
dVnutnble,  Analei  et  chaara,  f4(eM. — I  S*  Quel- 
qMS  madrigani  itdoia.  —  H*  Seiie  opina  fran- 
çais, dont  ae(rf  n'eut  pas  4lé  publiés  en  partition, 
et  quatre  oat  M  bila  conjointenieat  «tcc  d'an- 
Ires  compMileut*.  —  3i*  Un  BaHeL  —  IS*  Dix- 
sept  ain  et  antres  ntorceanx  pour  dea  opiras 
français,  arec  ordwstre.  —  13*  Dix-tept  gran- 
des cantates  et  autres  nwrceeoi  de  drcooslance, 
uec  orchestre.  —  U*  Suit  hymnes  et  chants 
réTQlutloimairei  arec  ordustre.  —  ii'  Sdiante- 
dix-Mpt  nocturnes  et  ditnts  italiens,  rMnances 
franfaises  et  petits  morceaui  de  dreeaaCanc«.  — 
16*  Un  grand  nombre  da  canons.  —  17*  Une 
multitude  de  solfies  ï  1.  3,  I  et  t  foii.  _ 
3B°  Symphonie  1  grand  ordiettre.  —  19*  Onrer- 
ture,  idem.  —  30*  Des  entr'actn,  marclies  et 
CODlredauH»,  idem.  —  31°  Qninu  marches  et 
,  pas  redoublés  pour  dea  instromeDts  t  vent  — 
31*  Six  quatuors  pour  deux  liolona,  allô  et 
basse  (grafés}.  —  33*  Un  quintette,  idem.  — 
Si"  Sonate  pour  deux  orgues.  —  3à°  Six  sonates 
pour  le  piano  (gracies}.  —  36°  Deux  pièces  pour 
deui  orgues  k  cylindres.  —  37°  Grande  fantaisie 
originale  pour  le  piano ,  composée  pour  M°"  Du- 
dtambge.  —  38*  Morceaux  détachés  pour  divcis 


iDatnnnents,  etc.  Les  iadicalioDs  qu'en  vlMt  de 
lire  ae  lont  qoe  sommaires  ;  pior  tMmttn  ta 
lilrei  et  llmporlanee  de  tontes  ta  cea*r*a  dn 
0Wtd  artiste,  il  hnt  c«nsnlta  le  Catalogne  ^oe 
inl-méne  en  atah  dressé  aree  l'esprfl  Hétkodi- 
que  qui  le  distinguait,  et  qu'il  a  aeœnipafntda 
note*  inléreasantei.  Ce  cablogue  ■  «àfàtm 
par  Bottée  de  Toalmon,  sons  ce  titre  :  JVnUee 
iet  manutertlt  mttograpket  de  la  winHjMe 
œmpotée  par  /ini  M.-L^-C.-Z.-S.  CksnMt, 
«x-furiMfasdanf  de  la  imiMq*edurvé,élrte- 
(nir  du  Conservatoire  de  muiq*e,  etc.,  fie. 
Puis,  1U3,  ln-S*de  3a  pages. 

Apràa  aroir  été  pendant  ringl  a 
da  Conservatoire  de  musique  de  I 
Uni  fat  nommd  protaseni 
celle  écale,  en  leiB;  puis  il  en  deriat  le  di- 
recteur, en  1811.  Les  Mtes  pcjncipaui  da  aoa 
cours  de  composWon  ont  Hé  ZlmoMrman ,  Bal- 
ton,  HH.  Ualévj  et  Lebome.  longtemps  anpa- 
ratant,  Auber  arait  appria  da  lai  le  coobcpoinL 
Détenu  surinleDdant  de  la  musique  du  roi  en 
1816, 11  en  a  rempli  les  fonclioM  jusqu'au  mois 
d'août  IgSO.'A  cette  époque,  la  chapelle  du  nia 
été  supprimée  par  l'effet  de  la.i^olulk»  qui  a 
changé  le  gouvememenL  Nommé  ctievalta  de  la 
Légion  d'Loanenr  en.  18is,  il  est  dereau  depuis 
lors  offioiei  de  cet  ordre,  puis  coamandissr  et 
chenller  de  celui  de  SatnUlUciMl.  LlHliMtdfc 
Hollude,  L'Académie  de  musiqiM  de  Stnektata 
et  l'Académie  des  beau>arla  da  rinatilnl  de 
France  l'aTalent  admla  an  iHBbfe  de  leurs  inea- 
bres.  Ciierubini  a  Ut  partie  dea  diiora  jurys 
d'examen  des  pièces  et  de  la  musique  pour  la 
réception  dea  oorragea  k  l'Opéra,  depuis  179S 
jusqu'au  moi*  d'avril  1814.  Satire  de  la  direction 
du  Conserratolre  en  1841,  à  cause  de  sou 
grand  tffi ,  sa  santé  dédlna  asaei  rapidement,  et, 
le  ismara  1841,  il  exiûradans  sa  quatre-ringt- 
denxtène  année,  laissant  t  sa  famille  un  nom 
illustre  et  réitéré,  k  la  posiérité,  des  «uvres  qsi 
seront  toujours  admirées  des  counaissenia. 

On  a  puUlé  sur  ClietuUni  phisieurs  aolkes 
parmi  lesquelles  on  rentarque  :  —  1'  £.  Cheru- 
b'iTù'i  Itune  Biographie  \md  xtlhetltehe  Dar- 
stcUung  leine  Werke;  Erturt,  1809,  in-S*,aTec 
son  portrait  —  J."  Loménie  (Louis  dej  :  M.  Cke- 
ru&ini,  par  un  homme  de  rien  (psendwyine 
de  M.  de  Loménie);  Paris,  1641,  in-13.  — 3°Miet 
(Eilme- François- Antoine)  :  Notice  tnr  ta  vie  et 
les  ovvragade  Ckerublni  (S.-L.  et  S.-D.); 
Paris,  1841,  in-S*.  —  4°.  Place  (Charles),  Estai 
sur  la  compniltioji  musicale  :  Biographie  et 
analyse  pkrénologique  de  ChembM,  Paris, 
18)1,  in-B°,  avec  une  plancl«  représentant  le 
tableau    pljrénologique  de   la  lile  du  maltrfe 


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CHERUBINl  —  CHEVAUER 


!T3 


L'autcnr  (le  cette  notice ,  médeciD  plirénolugue , 
EiiW  à  Biiixcllis  |«r  Miite  du  coup  d'ÉlaL  du 
IdéeembH  i85i,  ■  pour  objet  de  démontrer  J« 
lrès-r*Due  donnte  qo'il  n'j  avait  dan*  h  cermu 
denilmlre  artlale  d'autre  Caealt^  que  celle  de  It 
CMthiniiuQdea  ku.  —  6°  HccLieuli  (Luigl}  : 
SotUia  ntUa  vila  e  tidie  opère  H  L.  Ckent- 
iMi  Floreece,  IBti.  On  a  gravé  ud  puKrait  de 
CbeniUni,  d'après  le  beau  tablexu  de  Ingre*. 

CHESNAYË  (H.  DDCHuaH  ni  la),  juge 
m tiibnnal  de  première  iiutancedu  dé- 
it  de  la  Seine,  tllg  d'un  aDcien  luagUtrat , 
ctX  at  en  Honuaadie  en  l7GS.  11  a  hit  impri- 
mer DB  Éloge  funèbre  de  T.:  X.-.  F.:  Dalay- 
Toe,  otuie»  dignitaire  delà  S.-,  loge  des  Neaf- 
SoKrt ,  Iv  dora  cet  ateUer,par  le  F.-.,  etc.; 
Patin,  1810,  iii-s°. 

CUEUNIER  (...),  musicien franfais,  vécnt- 
*ers  l«  milicD  du  leliième  siècle.  Il  est  connu 
pr  une  snile  de  dunsont  Irançaises  h  quatre  loix, 
qui  forment  la  pioa  grande  partie  du  sixième 
lUre  de  la  coUwtioD  rare  et  prédeuae  intitulée 
Treitle-efng  Umrei  det  ehëaitoia  nouvellei 
à  qnatrepttraa,d9iiUvenautheurs;à  Pa- 
rit,  par  Pierre-AltaingnaBt,  1630-1049,  in-4* 
oU. 

CHEVALIER)  musicien  delà  musique  de 
la  ctiambre  de  Henri  IV  et  de  Louis  XIII,  jouait, 
du  TioloD  et  de  la  Tiole  btlarde  appelée  qtUttle. 
Dans  un  catalogue  des  ballets  da  la  cour,  à 
quatre  et  cinq  parties,  faits  par  Michel  Henrj 
{mas.  de  la  Vallière,  i  la  Bibliotlièqua  de  Paris , 
n"  3&13,  neurlème  portefeuille),  l'un  det  Tingt- 
quatreiioloiu  delà  grande  bande  de  Louis  XltJ, 
on  Iroare  ce  passage  :  ■  Sept  aira  soDoei  ia 

•  nuict  de  Saint-Julien,  eu  13S7 ,  par  noua  Che- 
1  valier,  Lore,  Hettry  VAimé,  Lamolle,  Ri' 

•  cAa<n«,  etaullres,  sur  luths,  eeplnelle<,  man- 

•  doret,  Tioloiu,  lliwlas  i  neuf  trous,  etc.,  le 

■  tout  bien  d'accord,  sonnant  et  allant  par  la 

•  lille.  Benry  flst  la  plupart  des  dessus;  les 

•  parllee  lors  u'esloient  qne  cinq.  PlaïUon  y 

■  jouUt  la  <|uiDta,  al  depuis  lors  ChevaUer  a 

■  faicl  ausd  la  quinte.  ■  On  roit  par  ce  cûlalogna 
que  ClwTalier  était  «olenr  de  la  musique  du 
ballet  de  Saint-Julien  dont  il  est  ici  question. 
Ce  musicien  parait  avoir  été  un  des  plus  habiiea 
de  aon  lerops,  en  France,  pour  la  composition 
de  la  .nunique  instrumentale,  et  surtout  pour  la 
musique  de  ballet.  Henry  donne,  dans  le  catï- 
logiK  indiqué  précédemment,  la  liste  des  autres 
ballets  composés  par  Chevalier;  en  voici  les  li- 
tres :  1  °  Ballet  det  Ei^ants  fourrés  de  malice, 

à  cinq  partlet,  neuf  airs 2"  Ballet  de  Tire. 

taine,  faicl  le  lundi  grat,  dansé  ou  Louvre 
devant  Henri  le  Grand,  qualre  airs.  —  Z"  Le 


ballet  delà  3larlée,  faUl  far  le  comte  d'Au- 
vergne, let  partlet  (accompagnemcol)  par  Che- 
valier, qnalre  airs  (IflOO).  —  4°  Le  bailel  det 
Yalelt  defaitas,  deux  aira  (liw9).  —  6°  Le 
grand  ballet  de  fiemoun,  quatre  airs,  is  [é- 
vrier  ([<D4}.  —  e'  Le  grand  baUet  faicl  an 
mariage  de  montieur  de  Vendant  à  F.ontai- 
n«bIeau{E)jnillel  1609).  Le  premier  air  seulement 
titde  Chevalier. —7* i«ta{M  detGerudela 
reine  Marguerite  (IS09},  trois  aira.  —  8°£at- 
lel  du  roi  Arlui,  dansé  cheî  la  reine  Mar- 
gwrile  (leod,  16  février), sin  siis.  —  S"  Ballet 
de  motuiear  ^eiliniphfti  (Louis  XIU),  janvier 
lUH,  cinq  airs  par  Chevalier.  —  lo*  Grand 
baUel,  idem  ([S09),  cinq  airs.  —  11'  Battel 
des Morfondvt  (1S09),  septairs.—  11*  BalUt 
de  cinghommetelcinglUleslii99),lréKt,iTt. 

—  13*  Ballet  det  Dieux(\ia9),  treiie  aira.  — 
U"  Ballet  det  Sibilols  (leoi),  trois  airs.  — 
1!>*  Ballet  det  Souffieitrt  d'aldUtnie  (ItM), 
quatre  aira.  —  16°  BalUt  det  Jvifs  fripiers 
(1U4),  première  partie,  cinq  airs;  deutième  par- 
lie,  deua  airs.  — 17*  £aUel  faict  par  moniletr 
de  Batsompièret  (leM),  parties  de  Chevalier. 

—  ii' Bailetdes  JaniiSairas,  idem,  sU  airt. 

—  ir  B^Ut detrieiUet Sorclèrenii9i),  sept 
airs— 10*  itaUet  des  Garfontde  taverne  (1593), 
cinq  airs.  —  31°  Ballet  det  Sarratlnt  (lâss), 

I  qnalre  ain.  —  11°  BalM  det  Jvifi  falel  par 
i  monsleiir  de  Kemourt  lortqyie  le  due  de  Sa- 
'  voge  aUoitt  à  Paris,  quatre  airs  de  Chevalier. 
,  — 33«  Ballet  det  Halstres  det  complet  et  det 
\  Mar^oeUliers ,  tlaq  aira  par  Cbevalier  (teOé). 
I  —  14"    Ballet   det  Amoureuls  eontrefailt 
'.  (1610),  cinq  air*   par  Cheralfer.  Dans  le*  Alrt 
,  de  conr  mi*  en  tablature  de  iuOt,  pu  Gabriel 
Bataille  (Paris,  Iflll,  1  vol.  ia-i"),  on  trouva 
l'air  de  ce  balltt,  inlitulé  Bécif  aux  dmnei.  — 
IC  BiOlet  de  Monsieur  de  Yendotmi  (IB08), 
neuf  airs.  — 16°  Ballet  des  Indiens  (1608),  sept 
aira.  —  37*  Ballet  det  Hermaphrottttet  (1608), 
qualre  airs.  —  18°  Ballet  du  Prince  de  Candi 
(1S05),  qualre  aira.  —  19>  Ballet  de  la  Beir\e 
(ai  janvier  1609),  trois  airs.  —  30°  Ballet  qve 
le  Roy  fitt  à  Teurt,  revenant  de  ton  mariage 
à  Bordeaux  le  jour  du  mardi  grat  (  ie  fé- 
vrier 1016).  —  31°  Ballet  de  la  Reine,  faict  à 
Tours  au  retour  dt  Bordeaux  (1616),  troi* 
sirs.  —  3lB  Ballet  de  Madame  la  duehetse  de 
Roban  (1617),  sept  airs.  —  S3°  Ballet  det 
Chambriiretà  louer  (1617),  quatre  air*. 

CBEVA.LIER  DE  ManatAL  (MiKJuHa), 
née  i  Paris  le  10  avril  IBIO,  s'est  fait  coonaltre 
comme  poète  et  comme  compositeur  de  n>- 
mances.  Elle  eu  a  publié  trois  reeu^ls  eomoie 
Album,  avec  accompagnement  de  piano ,  k  Paris 


,Google 


CUEVAUER  —  CHEVESAILLES 


chez  ChalliaL  H"*  Chevalier  da  Montréal  a  Tait 
Imprimer  beaucoup  de  piècea  de  poëales,  dea 
odes  et  d'autre»  pradnetioD»  litténirea. 

CHEVË  (f^aïuj,  intlen  cbirurgien  de  la 
mariap,  nd  en  1804,  à  Douarnenei  (Flnislèra), 
l'est  Tait  connittra  d'abord  par  une  Ihèu  remar- 
quable, piibtiâe  en  1 830,  sur  la  Serre  jaune  qui  a 
régné  an  Séu^l  en  lft30;(UTalt  été  décoré  en 
1831  pour  sa  coadulle  lora  de  cette  épidémie. 
Ayant  épousé  la  aœor  de  H.  Aimé  Paris ,  Il  l'est 
épria  de  pasaian  pour  la  propagation  de  la  mnsiqne 
par  la  nâétbode  du  méloplaite,  et  aqulttél'en- 
sfigaernent  de  la  médecine  (il  ne  la  pratiquait 
pour  atMi  dire  pas),  pour  fonder  des  cours  de 
■noElque  vocale  par  cette  méthode.  Ardent  propa- 
ge tvur  de  la  métliodede  Galin  modifiée  par  sn  suc- 
ceueun.M.  Cberé  a  pabllé  dlters  oùfragoi  poor 
l'nsagcdespersonDesqoi  eulTentset  cours,  entre 
antres  .-  1*  Méthode  tl^eniaire  de  musique 
vocale;  Paria,  Imprimerie  de  Haoquelin,  1^44, 
1  Tol.  ln-8°.  La  partie  technique  seule  de  cet  oo- 
irage  est  rédigée  par  M.  Clioté,  les  eiercices 
pratiquas  sont  de  M"  ClMTé.  Un  quatrième  ti- 
rage de  la  Eeptitme  édition  (cllcliée)  du  mène 
ouTTagepotte  le  litre  suinnt  :  Méthode  ilémenr 
tain  demtuiqve  vocale,  par  \M.  et  M^  Emile 
Chevé.  Ouvrage  repoatsé  à  l'unanlmHé ,  le  i 
avrtl  IBM),  par  la  eomnUufon  du  chmti  de 
la  vtOe  de  Paris,  composé»  de  HM,..,  etc.; 
Paris,  cher  les  auleors,  octobre  I8S7,  t«ol.  gr. 
In-B°.  —  V  Méthode  élémentaire  d'harmonl» 
(une  »—  OheTé};  Paris,  1840,9  Tol-in-g°. 
—  3>  Appel  ou  bon  teru  de  toutes  les  nations 
4x1  désirent  -voir  se  généraliser  chet  elles 
l'enseignement  musical;  Paris,  184S,  gr.  iu-S" 
de  79  pagee.  Les  eiagérations  et  les  assertions 
haatrdées  qui  remplissent  cet  écrit  ont  pour  base 
les  notions  busses  dont  l'auteur  est  imlui  con< 
cernant  les  préteodna  inconvénients  du  sjstème 
ordinaire  de  l'enseignement  delamusiqae,  et  le« 
avanlages  non  moins  imaginaires  de  la  méthode 
proposée.  Comme  sm  prédécesseurs ,  H.  Ctie*é 
a  deoModé  iTec  Instance,  aux  autorités  eom- 
pélentea.  des  concours  entre  ses  éltTes  et  cens 
<Ies  atttxes  écoles  de  musique,  notamment 
■Teeceux  du  Conserratoire  de  Paris  ^  concours 
taiposriUei ,  et  par  la  nature  des  elioses ,  et 
tous  le*  conditions  imposées  par  cnni  qui  les 
demandent  Lea  coneonrs  sont  Impossibles  par 
h  nalnre  des  ciMaes  ;  car  les  mdioplasticiena  en- 
teignent  une  notation  de  leur  chois,  et  non  celle 
qui  est  d'an  usage  nnivenel  ;  or  il  ne  peut  j 
aïoir  de  conconrt  entre  des  choses  de  nature  si 
difKrraite.  Il  faudrait  donc  préalablement  rider 
la  question  de  prérérence  entre  le.*  dJTers  «jb- 
ttmes  de  notations;  qiicition  sur  laquelle  ou  n'a 


pis  moins  déraisonné  depnii  deux  sitdel  que 
■nr  lea  mélliades  d'enselgneraenl.  Cest  date 
arec  raison  que  les  prétentioDs  de  H.  Cberé  I 
ut  i^rd  ont  toujours  été  repoossées  par  les 
gooremementa,  par  les  commissions  spédales  et 
psr  les  cbels  d'écoles  oA  l'on  enaeigoe  la  du- 
stqoe  suiranl  l'usage  unirerael.  H.  Chert  s 
esaayé  de  tirer  ruigeance  des  refus  qn'il  a 
éprouTés,  par  la  puUieatloB  de  plusieurs  paat- 
phlets ,  BU  nombre  desquels  on  retnarqu  : 
1°  Protestation,  adressée  au  comité  central 
de  Finstructlon  primaire  de  la  ville  de  Pa- 
ris, contre  un  report  dt  sa  eommltilM  it 
chant;  Paris,  1847,  ln-8<>  de  64  pages.  — 
3°  Coup  de  grdce  &  la  routina  miutecie,tt 
Voccatlo»  d'un  nomveau  rapport  de  la  com- 
mission pédale  de  surveiUanee  de  remef- 
gnement  du  chant,  dans  les  écoles  conmu- 
noiei  de  la  ville  de  Paris;  eomvtis^on 
composée  de  HM.  Victor  Fonctié,  prérident; 
Ad.  Adam,  de  l'InstUut;  Auber,  de  einitilttt; 
Bsrtwean  ;  Boulet  ;  Carafa,  da  l'/fuHiut ,-  L.  Cla- 
plason  ;  Ermel  ;  Edouard  Rodriguea ,  rlcs-ppéil- 
doNt  ;  F.  Balévj,  de  l'Instilut;  G.  Héqoet,  rop- 
portmir,- Jomard,  de  J'/tutlfut;  Gide,  Zimmer- 
maa;  Demojencourt,  secrétaire;  Psrii,  18S1, 
in-B>de  79  pages.—  3*Xa  Joutine  et  le  bon 
sens,  ou  tês  Conservatoires  et  la  méOiode  Ga- 
Itn-Paria-Chevé  ;  Lettres  tnr  la  mtui^,  par 
H.  imile  Cheré;  Paris,  1853,  in-S"  de  in  pa- 
ges. —  *•  Historique  et pToeès-verbald»  CM- 
eoun  musical  ouvert  à  Paris,  le  t3  Juin  tSïJ, 
joui  la  présidence  de  M.  Henri  ROieT,  hM 
des  complet  rendus  des  journaux  et  aaom- 
pagné  dénotes;  Psris,  ISiS,  in-S*  de  81  pi|ei. 
M.  Clteré  ne  le  pique  pas  de  politesse  eareniei 
adrersaires  dans  ses  libelles  :  il  n';fait  presie 
que  de  riolence.  Au  surplus,  te  public  a  laiot 
passer  inaperçut  ces  recueils  d'arguties  illisibles. 

CHEVÉ  (  Mme  MHnm) ,  née  Pabis,  tamiM 
du  précédent,  a  dirigé  coDJointemoit aveeioa 
mari  les  cours  de  mn^qne  par  la  méthode  du  P)A- 
loplaste,  et  a  collaboré  k  uns  partie  des  oompi 
dtét  dans  l'srticle  précédent  j  elle  est,  de  plii^ 
auteur  d'une  Nouvelle  Théorie  des  aeeorà, 
servant  de  base  à  F  harmonie  ;T»iis,  tUt, 
jn-8>  de  73  pages,  lilhograpliiée. 

CHEVESAILLEIS  (■-■).  antreToii  rMo- 
niste  an  Ihéitre  des  Beaujolais,  puis  roarebud  it 
musique,  et  niRa  retiré  dans  les  «iTiroai  de  1^ 
ris,  où  il  rirait  eocoreen  1835,  a  publié  aatPeUtt 
méthode  de  violon,  ournge  sans  râleur.  Oa  a 

coup  d'^rs  rariés  pour  violon  seul  ;  Paris,  Do- 

rautetDuboisfSclionenlwrger} V  DesralMi 

et  des  airs  variés  pou  Oûte  seule)  Paris,  Carl^ 


>y  Google 


CHRVESAILLES  —  CUEVBIER 


37C- 


M"  Joly.  —3°  Idem  pour  dirlDctle.  — foldtm 
yaur  guitare;  Parii,  Henti  Joute.  —  1°  ffou- 
relie  méthode  de  guitara;  Paris,  madame 
Jolj.  Celte  méthode  a  en  trois  édilloiu. 

CBEVlLLARDtPmne-ALïXAtniiii-FajUi- 
çDis),  TirtaoEc  iial<Micclliite,  prolessenr  de  un 
iuilrumeotauConserTatoire  impérial  de  ParU,  tt 
premier  TîoloDcelle  mIo  de  l'Opinilt*iJeD,  wl  ai 
k  iDvers  le  IS  janvier  1811.  AprisBTofr  ipprii 
\ei  élëmenls  de  ia  musiijM  en  cette  illle,  fl  Tut 
idmig  comme  élère  an  ConserTatoire  de  Paria 
le  15  man  1810.  Il  y  obtint  le  «econd  prli  de 
Mlfége  en  1813,  et  le  premier  lui  Ait  déeeraé  en 
itia.  NorbliD  Tut  KD  proreuear  de  Ticrioocelle. 
Set  henrenui  dlspoeiiioD*  te  déTetoppinat  ra- 
pidement  waa  la  directioade  oe  roallre;  le  M- 
cood  priK  de  son  ioatrnmenl  lui  fut  dteernd  ta 
aiaoauta  de  IBIS,  et  il  remporta  brillamment  le 
premier  dans  l'année  lutTante.  Poar  compléter 
EOD  inetnietlon  muaieale,  Ctietillard  nilTil  un 
coun  d'harmonie,  pofi  i'aateur  de  cette  notice 
lui  enseigna  la  eom position.  A  celte  époque, 
Cbeviilard  «ait  vIoloDcelle  loio  do  tbéfltre  dn 
Gimnaae  :  il  abandonna  celte  pcBition,eo  1831, 
pour  entrer  à  l'orciieatre  du  Tbéitrft-llalleii.  Au 
moment  o<i  II  dêbotaitdana  M  carritre  en  véritable 
artiste,  lei  derniera  qualuon  de  Beettioven  Te- 
naient d'être  publiés  k  Parla  :  il  en  fli  l'oaal 
sTCC  qneiqnea  amli  récemment  lortia,  comme 
(ui,  àet  claises  dn  Conaer«aIolre.  Mali  leun  ta- 
tenta  n'étaieDl  paa  niûra  pour  une  telle  muaiqne  : 
ils  la  déclarirent  nan.«aiiemeQt  lalnlelligîble, 
maie  Ineiiculable.  CheTillard  aenl  n'était  paa 
convaincu.  Quelque*  année»  le  patairenti  puli 
il  recomntença  l'épreuTe  arec  d'aotrei  instm- 
mentlsles  plus  bablles,  mais  1  qui  manquait  la 
perséTéranee  et  la  roi  dans  la  valenr  de  eea 
reuTrea,(l  différente*  de  toute  antre  mniiqM.La 
décoorageinent  fol  encore  le  résultai  de  l'entre- 
prise. Enfin  CliBvillird  eut  occaaioa  d'entendre 
.Manrin,  et  reconnut  aussilAt  dam  cet  élève  de 
Baillot  toutes  les  qualités  néceualres  pour  réa- 
liser ion  rêve  d'une  eiéentiaD  parfaite  des  sept 
dernier»  qualuon  de  Beethoven.  SabalUer,  vio- 
loniste distingué ,  et  Mas,  talent  de  premier  or- 
dre eor  l'alto,  complétèrent  cette  association 
d'arlislee  dévoués,  qui  se  mit  Immédlalement 
1  l'iBnvre.  Étudiant  avec  db  soin  religleoi  le* 
pins  vagua  indications  de  la  pensée  du  grand 
bomme,  et  s'efTortaat  d'eu  pàwtlrer  le  sens, 
ils  ne  se  bornèrent  pas  dans  leurs  étodea  i 
diercIterVeiactitudelaplusrfiioureuKderexéca- 
lioa  :  tous  avalent  compris  que  l'accent  expres- 
sif dn  sentiment  intime  de  chaque  phrase  pou- 
vait seul  ta  révéler  la  signlUcatfon,  et  cet  accent 
devint  robjet  sapreme  dehun  eflorts.  S'etciUnt 


mutoellemenl,  ils  alteigniruit  enlin  leur  bot,  «t 
parvinrent  à  l'enéeulion  la  plus  finie  et  la  pliu 
poétique  des  deroiËres  émanations  du  génie  do 
Beethoven.  Quelque*  ami*,  en  petit  sombre, 
panai  leequels  on  remarquait  Berlioi,  Stéphen 
lleller,  (îalhyet  M"*Viardot,  furent  admis  aux 
séances  du  quatuor  beethovenien ,  cbei  Cbe- 
Tillard;  mais  bientôt  lei  amis  en  amenèrent 
d'autres,  et  le  logement  de  l'artiste  finil  par  être 
encombré.  Le  moment  était  venu  pour  fairel'eipé- 
rience,  snr  on  public  inlelligeot,  de  l'effet  des 
dernier*  quatuors  de  l'illustre  maître,  rendus  avec 
une  perllKlIon  jusqu'alors  Inonie  i  elle  eut  Hen 
dans  la  salta  PlejeL  L'impression  fut  prof<mde; 
i'admintion  ae  partagea  entre  le*  beanlé*  eo- 
losialee  de  ces  teuvre*  et  l'eiéenlion  adodrtUt 
qui  les  révélait.  U  a'j  mêla,  comme  eaU  s'était 
vu  précédemment,  et  comme  cela  sera  tm))onn, 
de  vives  critique*  contre  le*  teinte*  vague*,  l'eue* 
de*  développement*  et  oartalnes  associatlona 
hannoniquei  oh  le  sentiment  tonal  est  h)e**é; 
mais,  en  résnitat,  l'eipérience  tentée  par  ChevU- 
iard  et  se*  digne*  collègues  fut  une  vtetoira 
dont  l'éclat  s'est  augmenté  chaque  année  depul* 
lor*.  Fiers  è  juste  titre  de  leur  misah»,  ea* 
excellents  artistes  ont  o*é  en  étendre  le  cercla 
en  parcourant  ensemble  l'Allemagne  à  denx 
reprises, dans  le* années  18S&  et  18501  leeoccè* 
le  pin*  complet  a  couronné  leur  courageose  en- 
trqtrise,  et  Cologne,  Fnncfort,  Darmsladl, 
Hanovre,  Lelpslek  et  Berlin  nnt  retenti  de* 
éloge*  et  des  applandiasemants  prodigués  à  I'Id- 
lerprétation  la  plus  parfaite  qu'on  eftt  JanMb 
entendue  de  la  musiqu  d'ensemble  la  pki*  diffl< 
ci  le  qui  existe. 

Comme  compositeur,  Chevillatd  s'est  ttft 
connaître  par  la  publication  d'un  concerto  povr 
violoocdleet  orchestreid'on  quatuor  pour  denx 
violons,  alto  et  Itasse;  de  quime  mélodlei,  mor- 
ceaux développés  pour  violoBcelie  et  oreltesire 
ou  piano,  d'un  genre  nouveau  et  dan*  lesqMi* 
l'orcliestre  ou  te  piano  n'ont  pas  un  simple  m»- 
compagnemeut,  mais  concourait  è  ilntérétdq 
la  eomposllion.  On  connaît  auul  do  même  ar- 
tiste :  1*  Fantaisie  sur  le*  thèmes  de  Mariiu 
f(]Uera,pourTiolDncelle  et  pisno,  Paris i  Bran- 
di». —  li>  lententl,  ad^o  et  Suaie,  idem  ;  Pari*, 
Meisaonnier.  —  3"  Andante  et  Baroarole,  avec 
accompagnement  de  quatuor  et  de  piano;  Ibid. 
—  t»  Mélliode  de  vloiancelle. 

CHEVRIEB  (Fainçoa-ARTOrai),  né  k 
NancT  au  commencement  du  dix-bnJtîËme  siècle, 
servit  d'abord  enquallté  de  volontaire  dan*  le  ré- 
giment de  Tournaielsi  mais,  dégoûté  de  l'état 
militain,  il  le  quitta  et  tint  h  Paris,  ot  il  donna 
qadquet|Mce*  de  théâtre,  et  des  brochures spi' 


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CHEVSIER  —  CUILD 


rliudlM  idI  lui  firent  beaucoup  d'eiiDenii»  pir  la 
Ion  nitrique  qitijr^iiali.  Il  (iitMi^iàt  s'aifiiir 
en  Hollande,  et  mounit  (l'indigestion,  à  Rolter- 
riun,  le  1  jolllet  |7G0.  On  >  de  lui  :  Obserrations 
mr  le  théâtre,  daiu  lesquelles  on  eromfne 
anec  impartlaUli  Vitat  actuel  des  théâtres 
de  Paris;  P*t\\  I75i,  fn-tî.  Danacelte  reTue, 
il  T  ■  quelr]ues  obaerrttioiu  sur  l'Opéra. 

CBIARAUONTE  (Fhhkcesc»),  compo- 
ritearitilien,  néen  Sicile  en  tsiS,  éltye  deBal- 
niondi  etde  Donlutti,  l'est  tait  connatiredepuia 
IMg  par  quelques  opénx  dont  pliiaieura  ont  été 
Ueo  aecueillii  da  public.  Le  premier  en  date  ut 
FenUla,  dont  deux  caTatlnes  ont  été  piihliéei 
chetRkordi,  &  Milan.  En  IBïO  il  donna  Ca- 
tertna  di  Cleves,  dont  le  nrime  ëdilear  derint 
propriétaire  et  pnbiia  qnelqaea  morceaux.  Poe- 
térieu reoient  il  a  écrit  poar  le  thélire  Carlo 
FeUee ,  à«  (Un»,  Àrmando  H  GondoUere,  un 
deaea  meillrnn  ooiragea,  représenté  le  20  K- 
Trter  IS&I  ;  ff^ovofina  dl  CasUçlla,  au  ménie 
théitre,  le  13  féTrier  1851  ;  Anes  de  Mendosa, 
no  tliéltre  de  la  Seala,i  Milan,  ta  IBSS;  una 
Bwiaper  eorrexione,  an  tliéilr«  PaganinI  de 
6«n«i,eol85!>. 

CIIIARELLI(ÀHBBi},1othiereteonipo(i- 
teiir,  Dé  ï  MeMine,  en  Sicile,  vers  IG?.-!,  ma- 
■Ifeala  dti  son  enfance  dlieureaaea  dis posi lions 
pour  la  musique.  Afanl  été  eniofé  k  Rome  et 
i  Nap les  ponr  j  déTelopper  ses  hcultés,  il  y  ac- 
qnit  un  talent  remarquable  snr  l'archilulh,  et, 
lorsqu'il  re^ot  daniia  ville  natale.ll  excita  l'ad- 
miration de  tous  ceux  qui  l'entendirent.  Dètlora 
il  l'occupa  ries  perreetfonnementi  qu'il  voulait 
Introduire  dins  la  construction  de  son  Instrument, 
et  fabriqua  plusieori  tliéorbes  et  arctil luths  qui 
sont  encore  considérés  comme  tea  meilleurs  qu'on 
ait  bits.  Je  posuède  un  trcbllnlb  de  cet  artiste , 
qui  porte  la  date  de  lesg.  Chiarelli  Tenait  de  se 
marier  lorsqu'il  mourut  en  Sicile,  k  rsge  de  vingl- 
ftuatre  ans,  en  1099-  On  a  de  aa  composition  i 
Suonate  mvsleall  dl  vlolhtl,  organo,  violone 
ed  arctltulo;  Napoii,  1699,  in-r. 

CHIABIM  (Pierre),  lisbile claTecInistect 
compoFÎleur,  01^  ïBrescia  en  1717,  s'eut  fait  ron- 
naltreeullaliepar  les  opéras  suivants:  l'Achille 
inSeiro,  1739;—  î"  siatira,  1741,—  30  Me- 
rlde  e  Selitiunte,  1744.  —  i"  Argenlde. 

CniADLA.  (  Hadro}  ,  bénédictin  et  compo- 
siteur pour  l'Église,  naqall  à  Palerme  vers  le  mi- 
lieu du  seixlème  siècle,  et  fiit  moine  au  couvent 
deSaint-Martindecelteville.  Il  mourut  en  Igoo. 
On  connaît  de  sa  composition  îSoeras  conHone», 
qiim  oeto  fum  voeib-as,  tum  varils  Itislrv- 
menfii  cottcttmi  possuJit  ;  Venise,  1590,  in-4°. 

CHIAVACCl  (Vihciht),  compositeur,  né 


k  Rome  vers  I7&7,  s'est  fait  eonnnltre  d^n 
1TS3  par  quelques  opéras  représentés  ■  Hilsn, 
parmi  lesquels  on  cite  •■  Alessandro  neU*  In- 
die;  jo  /(  Filosofo  impotlore;  3'  le  Quattrt 
Paru  del  mondo.  En  ibOI,  Cltiavacd  était  di- 
recteur de  ropérk-Buffa  à  Varsovie.  On  conuilt 
aossi  de  lui  :  Xf/ <irieUeper  il  clavicembale; 
Tienne,  1799,  et  trois  rondos  tirée  deiaopéru 
et  publiés  i  Vienne  dana  la  même  année.  Li 
femme  deeflcomposilenr(ClémentineCli)avacciJ 
était  primo  doma  i  la  Seala  de  Milan  au  pris- 
tempa  de  l'année  17B1,  et  partagenil  cet  einpià 
aTecmadanM  Moridielli  en  I7B&. 

CHIAVELLONl  (VinCEirT!,  Ilttéralear 
Italko  qui  n'est  conna  que  par  an  livre  iatilulë: 
Discorti  dtHamiulea;  Rome,  isea, in-t'.Ce 
sont  vingt-qoatre  discour*  for  le  but  moral  deli 
musique. 

CHILA  (Aiuoitt),]Dir«*paBM>l,  élire  de 
Hoisa  Haddarsdin,  a  laissé,  parmi  ploiieun  H- 
vrea  de  géométrie,  on  traité  de  musique,  qni  se 
tronve  en  mannacrit  à  la  ttlbliolhAque  du  Vali- 
c*B,  in-4°.  (Vid.  BtbL  EtOb.  ht  Bartobuti,. 
t.  IV,  p.  bS.  ) 

CflILCOTT  ITaouM) ,  organiste  i  l'églite- 
del'abbayeiï  Balb,  a  publié  clwzPreslon.lLoa- 
dres  (1797),  deux  suites  deconcertosponr  lecla- 
vedn.  Il  (été  le  premier  mettre  d«ThMuaiiUn1ey. 

CHILD  (  WiLUÀo) ,  docteur  en  nmsiqne,  ne  à 
Bristol  en  1M5,  apprit  ta  musique  aons  la  di- 
rection d'Elwaj  Bevin,  organiste  de  la  calliédnie 
de  cette  ville.  En  1631  il  prit  ses  àtfiit  de 
tiacheli^  en  musique  à  l'onlverBltéd'Oxtard,  a 
cinq  ans  après  il  devint  organiste  de  la  dispctle 
rojale  de  Samt-Georges  à  Windsor,  et  Tua  des 
orgaoiatesde  la  chapelle  royale  kWhileliall.Aprài 
la  reslaontiou  il  devint  clianteiir  de  la  chip«llc 
et  l'un  des  membres  delamasiquede  Charlei  il. 
En  1603  il  fut  fait  docteur  en  musique.  Ou  a  île 
lui:—  1'  PsalrAsfoTlhTeevoiees,\BithaCm- 
tinuediass  elther  for  the  orgaii  or  theorlia: 
Londres,  1G39  (paumes  ï  trois  toit,  avec  la  basu- 
continue  pour  l'orBue  ou  le  tlii^orbe).  —  ï"  Cal- 
ches,  rounds  and  cononi,  dans  la  callectimi 
publiée  par  Hilton,  bous  le  tHré  de  Catch  liial 
cafchcon;  Londres,  16SÎ.— Quelques  anUenaei 
i  deux  parties  imprimées  dans  le  livre  intibilé: 
Court  Jyrei,- Londres,  1*65.  On  trouve  aussi  quel- 
ques ptècea  deChild  dans  la  Cathedral  3iwe 
de  BojM,  et  une  fort  belle  antienne  (  0  pmac 
the  lord)  dans  la  Matica  antlgua  de  SmKli- 
Le  stjle  de  ce  compositeur  est  simple  cl  ci<ir, 
mais  dénué  dlnvenllon.  Cliild  est  mort  t  Lod- 
drea,  au  mois  de  mars  1896,  h  l'ige  de  qiiitrc- 
ïlngt-onie  ans.  Son  portrait  a  été  gra»é  «tsai 
VBlstoire  de  ta  nutilqHe  de  Hankfns  (I.  IV, 


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CHILD  —  CHLADHI 


277 


fi.  m),  d'tpite  UD  UUctn  qsi  esl  k  l'upiversilé 
d'0>l)>H. 

CIllLMEAD(EMoiiD},uTaat  pliilologue, 
né  1  Stonon-Tbe-Wald,  dus  le  comté  de  Glo- 
Gciter,  fut  maltiV  és-arti  an  collégo  de  la  Macle- 
laiM  d'O^rord,  et  ctupeUia  de  l'égliui  du  CliHtt 
i\tnt  la  même  Tille.  A  la  oiort  de  Cliarlea  I" ,  u 
liclélilÉ  à  la  caoM  da  roi  lai  ût  perdre  ce  bénélio:, 
«i  il  M  fixa  à  Londres,  où  il  fut  obligé  d'easei- 
K'wr  la  musique  pour  vivre.  Il  inoiirul  daD« 
celle  ville  te  1»  man  1S54.  On  a  de  lui  :  De 
iltutca  anliqua  grxea,  k  la  lin  de  l'édiliou 
à'Araliu,  donnée  par  Jean  Fell,  Otrurd,  1S71, 
■n-8*,  à  laquelle  il  eut  pari.  HawhiM  dit  que 
Cbllinead  a  auigi  écrit  une  diuerULioTi  de  SonU 
qui  n'a  point  élé  iioprûnéc.  (  Voy.  À  Gen.  HU,  of 
musle,  1.  IV.  p.  4ID.) 

CHILSTO?!.  Dans  un  manuscrit  qni  a  ap- 
purti'nii  aulreruis  SU  munaglére  de âsinte-Croii 
à  WaltUaiii  (comté  d'ËKSeï),  et  qui  a  paué  en- 
fiute  en  la  (Nisusilon  du  comte  Slielburne,  se 
trouvent  neuf  traités  de  musiqix  de  divers  au- 
lGiir«.  Le  neuvième  est  un  traité  des  proporlions 
musicales ,  de  leur  nature  et  de  leurs  dénomlna- 
IJoiu,  eu  BUKlais  et  latin;  et  il  a  ponr  litre  Her 
àeginnelh  Trttite*  dtvenet  of  miuicai  pro- 
porUont,  of  theire  nalvtis  and  denomina- 
(iont  ftrsl  In  engliKK,  avd  (hon  In  lal^ae: 
cet  ootrage  est  sous  le  nom  d'ua  auteur  inconnu 
nommé  Chiiilon.  D'après  le  langage  et  l'orllio' 
(jraplie,  il  a  dû  £lre  écrit  au  commencement  du 
«juiiizlËme  siècle. 

CHINELLI  (JRAN-Baraan  ),  compowteur 
ilalleo  aur  qui  l'oa  n'a  pas  de  renseignements, 
n'est  connu  que  pal  les  ouvrages  suivants ,  cités 
|Mis  Waltlier  [Mvtical Lexiko») :  1*  Corner' 
tirende  Misse»  von  3,  i  tind  h  SUmmm,  tulbtt 
2  VioUnen  a  bauiplacito,  1  lA.—  V  Idem,  2  th. 
—3'  Idem,  3  iK.—faoteHi  a  voce  iota,  1630. 
—S*  MadrigaUa1,3,it,ei>naie)uie  taiaonette 
aduevioUtUtUb.  t,o[i.  4.  ~  fi' Complète,  An- 
iifone,  Letanle  délia  B.  V.  conMTtatl  a 
quattro  voei  «  ilw«vlotinJ  op.  6;  Venise,  Al. 
Tincmtl,  1839,  in-4* —  7°  Il  quarto  libro  de 
MotetH  ai  Ht  voei  tov.  vioUtU,  op.  9;  il.id., 
Iflâï. 

CUINZER(Juii),  musicien  allemand,  éUlt 
<iiké  k  Paris  en  i:m.  Il  a  fait  imprimer  dans 
telle  ville  plusieurs  ouvrages  Je  sa  composition, 
MMis  les  titres  Euivants  :  l'  Un  livre  de  tonales 
]K»ur  deux  violons.  —  i*  Trois  livres  desonales  en 
trios  (lonr  violon.  —  3°  Un  Kvre  de  tonales  pour 
la  note  seule.  —  4*  Deui  livres  de  sonates  pour 
deitx  violoncelles.  On  n'a  pat  d'autres  ren- 
seignements sur  cet  arlisl».  Peut-être  est-ce  le 
niéine  uiusidrn  du   nom  de  Chlmcr  qui   te 


trouvait  t  Ltmdrw  ea  1797,  et  dont  un  «ivre 
de  duos  pour  deui  violont,  en  1  suites,  fut  publU 
djei  Preslon. 

CHIUGHETTI  (Piurk-Vincsiit  ),  com- 
positeur, naquit  k  Lucques  vers  la  Au  du  dii- 
septième  siècle.  Parmi  set  ouvrages  on  lemar- 
que:  \'  L'ingralitikâine  easUgala,oalal'Âla- 
rico,repréBentétAncdneenl7i9.  —t*  Un  ora- 
torio sur  la  Circoncision  ;  1719,  k  Venise. 

CHIOSl  (  Jeàh),  amatear  des  arta  k  Cré- 
mone, s'est  fait  connaître  par  un  écrit  intitulé 
/nfomo  la  Mutleasoleime  composta  e  dlretta 
dal%oblU  tignor  Ritggiero  Manna,  ritvnovoMr 
dosi  netta  chlesa  parochiale  de  SS.  Giorgio 
t  Pietro  in  Cremoaa,  il  giorno  e  aile  glorie 
det  principe  degll  ÀpottoU.  Ditcono  este- 
tico  ;  Cremuna,  tipografla  de  Feraboli,  sans  data 
(IS33),  gr.  in-H*de  le  pages. 

CUISOni  (Jjtcqim  ni),  poêle  et  mutlFien 
françaii,  vivait  en  13&0.  Il  nous  reste  neuf  dian- 
sons  notées  de  ta  composition  :  on  en  trouve  f 
huit  dans  les  manuscrïtt  de  la  BiblioUièqne  im- 
périale n-  es  et  GS  (fonds  de  Caogé)  et  71!1, 
(ancien  fonds). 

CHITI  (D.GinoLA)io)composilearde l'École 
romaine,  né  dsns  les  dernières  années  du  dis- 
seplième  siècle,  fut  nommé  second  naître  de 
cliapelle  de  Saint-Jean  de  Lalran ,  et  coadjuteur 
deGasparini,  au  mois  de  juillet  171S  :  il  succéda 
en  lllre  k  ce  maître  le  premier  avril  1717,  et 
remplit  bu  fonctions  de  cette  place  juaqu'k  sa 
mort,  arrivée  ï  la  fin  du  mois  d'aoitt  I7&e. 
Clilti  Fui  un  savant  musicien  dont  le  style  a  une 
grande  pnielé,  et  qui  écrivait  k  S  parties  rédlea 
avec  une  élégance  remarquable.  Tous  sesoiivrages 
sont  restés  en  manuscrit.  Je  possède  nu  beau 
l>lxit  a  8  voix  de  sa  composition.  Dans  la  belle 
cullectiondeH.  l'alibéSantlni.âRonie,  on  Itouve 
de  ce  maître  :  (°  La  messe,  k  4,  Fage  dileete. 
—  7'  MiJsa  de  Feria,  k  4.  —  3*  La  messe,  à 
4,  Temput  est  brève.  —  4°  Une  ineise  k  a.  — 
5*  Une  messe  k  8.  —  0*  Les  antiennes  du  £en«- 
dictas  du  jeudi,  du  vendredi  et  du  ttmedl 
saints.  —  7°  Deux  Chrlsl)u  foetus  est ,  et  deux 
MUerere  k  4.  —  8°  Vml  Sptmia  Chrisli,  k  4 — 
9"  Siib  tuum  pTXsIdiittn.  k  i.  —  10"  Dextera 
Domlnt,  k4.  —  11°  Salvator  muiuli,  k  8. 

GHiZZO.TI  (jEiN),mstlre  de  diïpelle  de 
l'église  de  San-Salvadork  VeniM,  naquit  en.celle 
ville  vers  Iï90.  Onadeia  cOFnpo&Itlon  -.Seimi, 
/llagnifieate  Missaaivoct;  Venise,  Vincent!, 
1034, iD-4*. 

CHLADM  (EniiEST-Fi.oBeicT-FBàiâu(d, 
docteur  en  pliilosoplile.endroltdvilet  en  droit 
canon,  membre  et  corres|MHidanl  de  plusieurs 
SDciélés  savante!,  naquitkWittetnberg le  M  no- 


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»«  CHl 

vembre  1756.  Son  pire,  profeucuret  prësident 
ds  !■  racnlté  de  droit  en  ceUe  Tille,  éUft  un 
lionme  téitrt  qui  ra&tujettit  bidi  rellche  à  de» 
Audes  aAriHiiei,  lui  liil»dil  loute  reUlion  tttc 
Jea  antrv  Jeunet  gens  de  1*  Tille,  et  même  le 
priva  de  tout  exercice  nlnlaire,  ne  lui  permet- 
tant de  lortir  que  le  dimanclie  pour  aller  «a 
temple.  Plu*  tard  Chladni  a  souTeat  etprUné  de 
l'élonneiMDt  d'aTOir  pu  conserrar  une  iaaU  ro- 
bDite  sprèi  une  jeunewe  li  pénible  et  si  eon- 
Iralnte.  Tant  de  aéTéritJ  éUlt  d'illleurs  ina- 
tile,  car  celui  qui  eo  était  Ticdme  .iTait  reçu 
de  la  nature  nu  goal  pauionué  pour  le  tra- 
Ttil  et  pour  l'étude.  Le  aeul  effet  que  produliit 
cette  gêne  snr  l'etpril  de  Chladui  fat  de  lui 
inapirer  un  dégoût  invincible  pour  t«at  devoir 
forcé,  et  le  peucliant  le  plua  déddé  k  l'Indépen- 
dance I*  plua  absolue.  DÏa  ae»  premfèrea  anoéea 
il  étndiait  de  préférence  lea  livre*  de  géogra- 
phie, at  paaaait  tout  le  temps  dont  II  ROUTaii 
diaposer  ïcooaïdérer  de*  carte*,  du  globes,  des 
aphèrea  :  il  ne  parlait  que  de  vojages  et  se  per- 
tuadaitquelebonheurle  plui  purcoDïlstaitipar- 
courir  te  monde  pour  clioisir  en  liberté  Is  lieu  qu'on 
voulait  babiler.  Pluiieara  (oia  U  avail  été  tenté 
de  fuir  la  maison  paternelle,  de  se  rendre  eu 
HolUade,  et  de  a"}  embarquer  pour  llnde.  Il 
aTait  éparpié  quelque  argent  pour  l'exéculioa  de 
aondeaaeiu,  et  s'était  mis  k  étudier  avec  ardeur  ta 
langue  Itollandalse;  mais  la  crainte  de  causer  par 
celte  «acapade  an  diagrin  trop  vif  i  wn  pire 
le  rdint  et  le  fit  renoncer  i  wd  projet.  L'bistoirc 
naturelle,  la  géologie,  rutronomie,deTinrenl  tour 
k  tour  les  objets faToris  de  aea  IraTans.  A  l'igede 
qoalone  ana  on  l'euTofa  encollée  deGrlmma; 
Il  j  tat  confié  aui  soina  particuliera  du  sous- 
recteur  Hitcke.  Il  semblait  que  le  tort  se  picit  à 
rendre  malheureiise  la  jeuaeate  deCliladni,  car, 
de  la  contrainte  où  il  aTait  langui  Jusqu'alors ,  fl 
toiotMdani  nn  esclavage  plus  dur  encore  sous 
la  fémie  du  moroae  pédagogne.  Aprèe  quelques 
aiuéea  panées  dans  le  collège  de  Grimma, 
Cblidoi  retourna  k  Witlemberg.  Sa  vocation 
|)araiiaalt  être  la  médedne,  mais  son  père  avait 
décidé  qu'il  élildierail  le  droit,  et  il  (ïllut  ae 
soumetlre  à  aa  volonté.  D'abord  11  retrouva  dans 
son  travail  journalier  la  pénible  gène  qui  avait 
affligé  soD  enfance;  mais  enfln  il  obtint  la  per- 
miaaion  d'aller  continuer  ses  litudes  h  Leipsick. 
Lt  commenta  pour  lui  l'eiercice  de  sa  libertéj 
raaie  il  n'abura  pa»  de  ce  bien  qu'on  lui  sTail  fail 
acheter  si  cher,  et  son  assiduité  aux  leçons  du  pro- 
feaseiir  de  droit  ne  fut  pas  moindr»que  s'il  eût 
cliDÎsi  lui-même  eetlexcieace  pour  l'objel  de  ses 

Un  goût  décidé  pour  ta  musique  s'était  ma- 


nifesté eo  lui  dès  aoB  eafaBCti  mais  il  avait 
■iteint  sa  dU-neuvième  année  avant  qall  lui  tût 
permis  de  se  livrer  k  l'élude  de  cet  art  :  ce  (Dl 
à  Ldpdcli  qu'il  prit  les  premièret  leçons  de  piano. 
Lj  lecture  attentive  des  écrits  de  Harpuif  et  de« 
autres  tliéoriciens  eut  tiienlU  étendu  set  cou- 
naiteances.  Deux  tliètea  qu'il  aoutinl  avec  dis- 
tinction aux  enerclces  publics  de  t'nnivenllé 
lui  firent  obtenir  les  degrés  de  docteur  on  philo- 
sophie et  en  àrtAt  II  revint  enauite  à  Witlem- 
berg, où  il  paraissait  destiné  i  te  livrer  k  des  tia- 
vanx  de  jurisprudence,  lorsque  la  mort  de  son 
père  lui  fit  remettre  eo  question  sa  carrière  ta. 
ture;  il  ne  larda  point  k  ae  décider  pour  la 
physique  et  l'histoire  naturelle,  qui  de  tout  temps 
avaient  préoccupé  aon  esprit,  et  le  droit  fiit  aban- 
donné sans  retour.  Alors  commença  pour  CUadni 
one  vie  nouvdle,  oA  ton  aciivilé  inteilectiielle  se 
développa  dana  sa  véritable  sphère. 

Cependant,  laissé  sans  fortune  par  aon  père, 
il  lui  fallait  songer  k  se  créer  nne  existence.  Les 
deux  chaires  de  malhi'mstiques et  de  phjslqoe 
étaient  vacantes  à  l'université  :  danx  l'espoir 
d'obtemr  l'une  ou  l'autre,  Chladni  ouvrit  des  court 
de  géographie  physique  et  mathématique,  de 
géométrie,  et  fit,  dans  les  environs  de  Witlemberg, 
des  excursions  de  botanique  î  mais  rien  de  tant 
cela  ne  le  conduisit  ï  son  but;  il  finit  par  renoncer 
aux  emplois  ptiblju,  pour  se  livrer  sans  réaene 
aux  rechercties  scientiliques  ver*  leaquelle*  il  se 
aenlait  entraîné.  Heureusement  sa  belle-mère, 
bonne  femme  qui  avait  pour  lui  de  t'attacbe- 
ment,  vint  sonvenl  au  secours  de  ses  besoins. 

A  U  lecture  de  divers  écrits  sur  la  mustqne, 
Chladni  avait  remarqué  que  U  tliéorle  du  aon 
était  moinsarancée  que  celle  de  quelques  Mires 
parties  de  la  physique;  cette  observation  loi  sug- 
géra le  desseiii  de  travailler  au  perfectionnement 
de  cette  théorie  ;  dès  lora ,  le  plan  de  sa  vie 
sdenlillque  fui  en  quelque  sorte  tracé.  Il  fit  d'a- 
bord qaelr(ue9  expériences  sur  les  ribratious  Ion- 
giludinalea  et  transversales  des  cordes,  dont  la 
théorie  avait  été  donnée'  précédemment  par 
Taylor,  Bemouilli  et  Ëuier  (vo^.  ces  no'ms}( 
expérieneea  fort  imparfaites,  suivant  son  propre 
aveu,  (4  telles  qu'on  devait  les  attendre  d'un  pre- 
miaeasai.llfut  Uenldldéloumédecet  obielpar 
deseipérienccsplasimportantes  (faites  en  ITSàJ 
sur  des  plaquEs  de  verre  ou  de  métal.  Le  pre- 
mier il  remarqua  que  cet  plaques  rendent  det 
sons  diftérents,  en  raisondesendrojtsoii  elles  tout 
serrées  et  frappées.  Ver^  le  même  temps,  les 
journaux  ayant  donné  quelques  renseignements 
sur  un  inslrumenl  imaginé  en  Italie  par  l'abM 
Mauocclii  (voj/.  ce  nom),  lequel  consistait  eo 
plusieurs  tliichea  de  Terrefrotlées  par  des  anhcb. 


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CUadni  conçut  le  prqet  «Temploro^aDHi  on  ar- 
chet de  Tiolon  peur  la  pioduction  dei  Tibntjaai 
de  dittVB  corpt  MHKirei.  Ce  majea  d'expérimen- 
tatioB,  iitD  pluB  ticond  en  résDilata  que  la  per- 
CDuioit,  a  Uit  Taire  depuis  lor»  des  découfertea 
iutportantM  peur  la  théorie  générale  du  sod. 
ChUdnf  lemarqua  que,  Inrsqu'il  appliquait  l'ar- 
chet aai  divers  points  de  la  ciixoDféreni'e  d'une 
plaque  ronde  de  cniTre  jaune,  fixée  par  son 
milieu,  elle  rendait  des  sons  difléreals  qui,  com- 
para entre  eux,  étaient  égaux  aux  carrés  Je  1, 
3,  i.  S,  etc.;  mais  la  nature  des  mouTetoents  aux- 
quels ces  aons  coirespondaient  et  les  nuTens 
de  produire  cliacun  de  cesmouTemeoU  1  volonlé, 
lui  étaientencore  inconnus.  Les  expériences  iailei 
et  publiées  par  Llclitenbergsurlea  Heures  électri- 
ques qui  se  Tormenl  à  la  surface  d'une  plaque  de 
résine  saupoudrée.  Tut  un  trait  de  lumière  jtour 
Cliladni. Elles luifirent  présumer  que  les  difTérenls 
mouTeinenta  Tibratotres  d'une  plaque  sonore  de- 
Ti»ieut  offrir  aussi  des  apparences  dlITérentea 
ai  l'on  répandait  du  sable  fin  sur  sa  surface. 
A  jant  employé  ce  moyen  sor  la  plaque  ronde  dont 
n  vient  d'être  parlé,  la  première  fignre  qui  s'offrit 
i  ses  regards  ressemblait  t  one  éttdls  à  10  ou  12 
rayons,  et  le  sou,  très-aigu,  était,  dans  la  série 
citée  précédemment,  celui  qni  convenait  au  carré 
du  nomttre  des  lignes  diaroétrsles.  il  e«t  facile 
d'imai^iner  l'^nnemeDtdel'expérimenUleuri  la 
vue  d'un  phéDoraène  si  remarquable,  inconnu 
jusqu'à  lui.  Après  avoir  télUcbi  sur  la  natore 
de  ces  mouvements,  il  ne  lui  fut  pas  difficile 
de  varier  et  de  multiplier  le*  expériences,  ijont 
les  résultats  se  succédèreol  avec  raiûdilé.  En 
17S7  il  publia  k  LeipsitA  son  premier  mémoire 
sur  les  vibrations  d'une  plaque  ronde,  d'une 
plaque  carrée,  d'un  anneau,  d'une  doclie,  etc. 
Plus  tard  il  fit  paraître  dans  quelques  Journaux 
allemands  et  dans  les  mémoires  de  plusieurs  so- 
ciétés savantes,  les  résultais  de  ses  observations 
sur  les  vibrations  longitudinales  et  sur  qaelques 
antres  objets  de  l'acoustique. 

Au  milieu  des  reclierclies  dont' il  était  pré- 
occupé, Cbaldnise  persuadait  que  l'objet  le  plus 
important  pour  sa  gloire  (uture  serait  d'inventer 
on  instrument  de  nature  absolunient  différente 
de  tous  ceux  qui  étaieut  connus.  Uitle  idées  se 
croisaient  dans  latSteAce  sujet.  D'abord  il  ima- 
gina d'ajouterun  davier  à  rbarmonica,  etcons- 
tniiajt  on  de,ces  instruments  avec  des  verres  qu'il 
avait  fait  venir  de  ta  Bohème  ;  mai»  ensuite  il  re- 
nonça k  son  projet,  parce  que  Aoellig,  Mcolaï  et 
d'autres  ravalent  devancé.  Cependant  l'idée  de 
mettre  te  verre  en  vibration  par  te  frotlemenl 
resta  toujours  dans  sa  pm^ée,  et  fut  l'origine  Je 
detix  iast^imenls  qu'il  inventa  dans  la  tuile.  Le 


lDM  47B 

premier  de  ces  instruments,  auquel  il  donna  le 
nom  d'euplume,  fui  inventé  par  lui-  en  1789  et 
aclievé  en  1790.  li  consistait  iulérieuremenl  en  de 
petits  cylindres  de  verre  qu'on  frolt ait  longitudl- 
naiement  avec  lesduigtamouillés  d'eau.  Cet  cylin- 
dres, de  la  grosseur  d'une  plume  k  écrire,  étaient 
tous  égaui  en  longueur,  el  la  dilTérence  de*  In- 
lonatioDB  était  produite  par  un  mécanitiue  inté- 
rieur dont  l'auteur  dérobait  le  secret.  On  ne 
pouvait  considérer  ïeuplume  qne  comme  one 
variéléde  rharmonica,eonnudepnis  longtemps; 
cependant  l'anteur  obtint  des  applandissement» 
pour  l'invention  de  cet  instrument,  dans  tes 
voyages  en  Allemagne ,  k  Saiot-Pélersbonrg  et  k 
Oipenhague.  Il  en  exécuta  de  Jiverse*  formes  et 
suivBDtdesprocëdétdirrérentt quant  kla  disposi- 
tion du  mévanisme  intérieur,  mais  sans  qu'il  en 
résultât  de  variété  sensible  dans  la  qualité  des 
sons.  Au  surplus,  l'euphone  était,  par  le  sys- 
tème lie  sa  construction,  on  Je  cet  inslrumeat» 
bornés  qu'on  doit  plutôt  considérer  comme  de» 
curiosités  que  comme  des  cboses  utiles  k  l'ait. 

Il  en  fut  k  peu  près  de  même  k  régar4  du 
elavicylindre ,  autre  Instrument  invenlé  par 
Cbladui;  celui-ci  fut  construit  en  ISOO,  el  per- 
fectionné depuis  lors  par  des  amélioralions  suc- 
cessives. Sa  forme  était  k  peu  prêt  celle  d'un 
petit  piano  carré;  son  clavier  avait  une  étendnfr 
de  quatre  oclaven  et  demie,  depuis  l'ut  grave 
dn  violoncelle  jusqu'au  fa  aigu  au-destus  de  la 
portée  de  la  clef  de  sû^.  Un  cylindre  de  verre,, 
parallèle  au  plan  du  clavier,  était  mis  en  mou- 
v«nent  parune  manivel  le  k  pédale;  eu  abaissant 
les  touches,  on  faisait  frotter  contre  ce  cylindre 
de*  lige*  métalliques  qni  produisaient  des  sont. 
Quant  à  la  qualité  de  ces  son*  et  à  leur  timbra, 
le  elavicylindre  avait  de  l'analogie  avec  l'Iiarmo- 
nica,  mais  il  n'exerçait  pas,  comme  celui-ci,  une 
sorte  d'Irritation  sur  le  tyslème  nerveux.  Les 
antres  avantages  du  elavicylindre  étaient  de  pro- 
longer le  son  k  volooli,  d'en  augmenter  ou  di- 
minuer ta  force  par  des  Duancet  bien  graduées, 
et  de  garder  invariablement  ton  accord.  Long- 
temps Chiadni  fit  un  secret  du  mécanisme  inté- 
rieur Je  cet  iostmment  et  de  Veuphoaes  mais, 
dans  le»  dernières  anoéee  Jeta  vie.ilana  publié 
la  description.  Il  parait  avoir  attscllé  plut  d'im- 
portance a  leur  invention  qu'a  tous  ses  autre» 
travaux  ;  pendant  plus  de  iiuiaze  ans  il  t'en  oc- 
cupa uns  relïclie,  les  relit  tor  ilifférents  plant, 
et  dépensa  tieaucoup  d'argent  pour  les  |iurler  Jk 
la  perfection  qu'il  avait  pour  but;  cependant  il 
n'a  pu  parvenir  a  leur  donner  une  existence 
réelle  dans  Fart,  et  le*  avantages  qu'il  croyait 
en  retirer  n'ont  iti  que  des  illusions. 

Ayant  achevé  son  premier  euplioue  en  1791, 


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380  CHL 

Cliladnt  eatreprit  un  voyage  ponr  1e  fiire  «Bien* 
dr«;il  *11a  d'aboril  à  Drtide,  pull  i  Berlin,  i 
Hamboaif ,  k  Copcnliague,  à  Sainl-Pélershourg, 
et  retint  b  Witlembeiig  au  moii  de  décembre 
1793.  Pluslenn  latm  rojages  rorait  entaite 
entreprii  par  lui  dand  la  Ttiurlnge  et  dani  qqel' 
que<  autres  parliez  de  l'AllMnagne  au  moji  de 
mare  1TS7,  il  k  rradlt  de  nouTcao  i  Hsmboorg, 
et,  «ers  la  fin  de  la  même  uiaii,  Il  partit  pour 
VicDM,  m  puunt  par  Dttadt  el  Prague.  Son 
eaphoM  «lait  alors  l'objet  de  tonlea  aet  excur- 
sions. Plut  tard  il  |Mrcoiinil  «uui  une  grande 
partie  de  l'Allemagne  et  du  Nord  pOur  taire  en- 
tendre le  ciaiicïlladK.  Il  est  trte-regrellable 
qn'un  expérimentateur  ai  babile  ail  employé  tant 
de  lempa  b  ces  courseï  qui  interrompaient  aea 
traïaux  Importants  aor  lu  vibrations  des  pla- 
qua éiaitJques,  et  qui  n'ont  iti  que  d'un  m£- 
diocre  avantage  pour  sa  gloire. 

Les  rjioltats  de  Mf  études  et  de  ses  obserra- 
tions  furent  enRn  publiés  par  Cliladnl  dans  ion 
Trailé  d'acovtUqae,  qui  parut  ea  atleniand, 
i  Ldpiick,  ta  ISQl.  La  première  partie  de  cet 
ouvtage,  qui  coocerDc  les  rapports  namériques 
des  Tibrationi,  ne  renferme  rien  de  neuf,  et  re- 
produit toutes  lea  stériles  tliéories  des  géomètres 
et  dei  phjricieni,  sans  modincationi.  Dana  tout 
le  reste  de  sa  «ie,  Chladal  n'a  rendu  aucun  ser- 
vice k  cette  partie  de  la  science.  11  étall  impos- 
sible, en  elTel,  qu'il  T  introduisit  qneiqii;  amélio- 
ralion  importante,  puloque,  comme  toui  ies  ma- 
thématiciens, il  n'avait  qa'uoe  baie  tausae  pour 
M  doctrine.  Lpi  (iremiéres  sections  de  la  se- 
conde partie  <lu  Traité  d'atouttfqve  indiquent 
quelques  ei|iériences  itonvellesiuries  vibrations 
des  cordes  et  des  inslrtimenti  à  vent  ;mai>  c'est 
surtout  dans  les  sections  7*>  8*  et  9<  de  la  mémi; 
partie,  que  Cliladni  s'est  élevé  au-dessu*  de  tous 
tes  prédéceBieurs  pir  la  raultilude  de  faili  nou- 
veaux qu^l  a  fait  connaître  concernanl.les  di- 
veri)  modes  de  vibration  des  plaques.  Bien  que 
quelques-unes  de  ses  eupérlences  aient  été  faites 
avec  trop  de  précipitation,  qu'il  n'ait  pas  tout 
vu,  el  qu'il  ait  qnelquetoii  mal  v>i,  on  ne  peut 
nier  que  ce  pliTiicien  a  créé  dans  cette  partie  de 
son  ouvrage  une  branche  nouvelle  de  la  science. 
Quels  que  puissent  élre  loi  progris  rulun  de 
c«lle-ci ,  le  nom  de  Cliladni  sera  touioun  en 
lionneur,  et  l'on  o'oabliera  pas  qa'il  fut  celui 
d'un  liomme  qui  a  ouvert  aux  plijsidena  et  aux 
géomèlrei  une  carrière  nouvelle.  L'imporlance 
de  cei  décooverles  fut  comprise  par  les  tavanii 
de  l'IUlie  el  de  la  France;  elles  détermint- 
renl  plusieurs  d'entre  eux  k  retïiredea  séries  d'ex - 
périencn  qui  condulaireni  k  de  nouveaux  résul- 
tals.i-1  la  première  classe  de  rinstilul  s'empressa  de 


mettre  aticoiicaort  ce  sujet  dimcile;Don««r  la 
théorie  mathématique  da  vtbratlomdatta^ 
faest  élaittqsa,  etlaeomparerà  texpérlenee. 
C'était  trop  le  hlter  de  poser  ime  qDettkM  li 
épineuse,  dont  la  lolulion  e«t  environnée  des 
plui  grandes  dîrficulti<i>  ;  ce  qui  Rt  dire  à  l'ilhii- 
tre  i;éomètre  Lagrange,  qu'en  l'état  des  eoaoaii- 
sances,  dans  ta  nature  des  faits  el  dajis  l'analjse, 
la  questloD  était  insoluble,  (  Voy.  COimuh.) 

Arrivé  i  Paris  vers  la  Qn  de.lSDS,  Chlada! 
fnt  présenté  k  Kapolëon,  lui  fit  eoleodre  son  cla- 
vic}lindre,  et  lui  exposa  quelquei-unes  de  mi 
défouverles;  Tempereur  fui  Trappe  de  leur  im- 
portance, denunda  qa'ellei  fussent  l'objet  A'm 
npport  de  rinstilol,  et  accorda  k  leur  auteur  sii 
mille  francs  pooi:  (aire  imprimer  la  traduction 
françaisedo  Traff^ifaMtuffftie.  Cliladni  voulut 
être  lui-même  aon  traducteur,  et  fil  revoir  ion 
travail  par  des  amis  pour  la  correction  des  faut» 
de  langue.  L'ouvrage  parut  k  Parla  en  1809.  Quel- 
ques années  après,  Cliladni  publia  de  nouvelle* 
découvertes  sur  lei  vibrations  des  lames  el  des 
verges  élastiques,  dans  un  fort  bon  appendice 
k  son  Traité  d'acouttiqve. 

Après  avoir  passé  environ  dix-liuil  mote  1 
Parii,Chladai  en  parlilen  1810,  le  rendit  d'abord 
i  StraalMurg,  paig  voyagea  en  Snisae  el  en  Italie. 
De  retour  k  Wittemberg,  Il  j  avait  repris  se* 
travaux  ;  mail  lei  événements  de  la  guerre  diiu 
les  année*  1813  et  ISU,  l'obligèrent  k  sortir  de 
cette  ville  pour  se  soiiitralre  aox  inconvénieuli 
d'un  kwg  Uocus.  Il  se  retira  dam  la  petite  ville 
de  Kemlierg,  dan*  Tespolr  d'j  jouir  de  pins  de 
liberté;  mais  un  Incendie  ;  déliuisit  une  partit 
(lèses  Initrulnents  et  de  ses  appareils  d'expéri- 
nientation.  Il  fut  sensible  k  cette  perte  ri  en 
parla  toujoun  avec  un  vif  cha^Tin.  Il  s'était 
longtemps  occupé  de  la  lltéorle  des  météore» 
ignés,  «t  avait  rassemblé  beincoup  de  prodoits 
de  ces  phénomènes;  celle  collection  fut  k  peu 
prèstont  ceqall  sauva  du  désastre  qol  anéantit 
son  cabinet.  Dans  les  denitres  années  de  sa 
vie,  il  ne  fil  que  de  petits  voyages  a  Leipsick  et 
k  Halle,  oil  son  amitié  pour  tes  proroueura 
Emest-Uenri  et  Guiliautne  Weh«r  l'allinit.  11 
considérait  ces  babile*  acouslidens  comme  ies 
seuls  qui  eussent  bien  compris  le  sens  de  ses 
déoouverlea  el  qui  pouvslent  compléter  loa  ou- 
vrage. Au  momeni  oJi  Hélait  occii|it  de  lacoos- 
ImcUon  d'un  nouvel  euphone,  il  fut  atteint  d'une 
iiydropisie  de  poitrine,  maladie  Rrave  qui  ins- 
pira aux  amiide  Cliladni  des  craintes  léiibises 
liouraavie;  maisiarobuste  oonstitutioatrioai- 
plia  du  danger,  et  aa  sanlé  se  rétablit  de  ma- 
nière k  faire  croire  qu'il  vivrait  encore  hing- 
tempa.  Bien  qu'il  eflt  atteint  l'ige  de  aaiiaale- 


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dix  iiu.  Il  se  icattt  encore  t*»a  fort  poar* 
aller,  en  IBlfi,  oii*rif  un  cours  d'HOOttlqH  & 
Fraoctort-(Dr4e-Mtfa.  De  lï  fi  alla  à  Bnnn,  puis 
A  Uipcick,  el,  Tcn  la  Dn  de  l'innée,  <l  retourna 
*  Kcnibetf  Au  rommencenient  de  1BS7,  il  k 
rendit  i  Breslau  par  Berlin,  et  y  ouvril  un  noii- 
vnu  coan.  Le  3  avril  il  eut  arec  H.  HienUch, 
t^dactrnr  de  PSutonla,  <crll  périodique  »ur  la 
mmique,  nne  longue  coDierution  dans  laquelle 
il  déieloppa  nés  idée*  lur  an  TOfiRe  muilcai,  et 
donna  quelques  notleea  sur  pldaieun  MTinti 
(litKiricieju.  Le  uir  il  iitisU  à  na  M  dtti 
un  proTeaaenr  de  runiTersilé,  La  conierulion 
Inmba  lur  les  us  de  mort  subite,  et  hil-niéine 
en  parla  comme  d'un  événement  lieureui  pour 

Aoiiu  lieurts,  deux  amis  l'accompagDirentjus- 
<|i)e  cltei  lui;  il  se  retira  danii  sa  cliambre,  el 
le  lendemain,  4  avril  IS19,  on  le  trouia  mort, 
■tsls  dana  un  huleojt.  Sa  munlre  fl^l  ouTerte 
à  se»  pieds;  il  parait  que  ■«  dernière  occupalion 
arait  élé  de  la  remonter,  et  que  pendant  ce 
temps  )1  litl  frappé  d'une  apoplexie  foiidrojanle. 
Son  visage  m  portait  aucune  empreinte  de  dou- 
leur, et  ses  tr^ta  aTaîent  consené  le  caractère 
câline  et  ntédilatir  qui  leur  Était  iiabiUiel.  Tout 
en  qu'il  y  avait  de  savants  ebd'artiales  k  Breslau 
BSi^isla  à  ses  runérailles,  qui  Tarail  faites  avec 
(lompe.  Clilaini  n'avait  jamais  été  marié.  Quoi- 
qu'il n'eOt  point  occupé  de  fonctions  puhli- 
(jues  et  n'eût  aucune  sorte  de  tralteioeot,  il  avait 
amassé  une  foilune  assexconsidérahle  pour  passer 
ta  vieillease  dans  une  aisance  agréable.  Le  ret- 
leur  Hernunn,  rie  Kemberg,  (ut  son  héritier.  Sa 
l'olleclion  méténroloi^que  passa  à  l'université  de 
Iteilin,  et  le  ciavicjlindre  dont  il  se  servait  lia- 
liitnellenienl,  et  qui  lui  avait  co&té  tant  de  ré- 
rlteruliet  elde  dépenses,  ne  fut  vendu  que  oeiir 
écua  de  Pn&^t,  c'est'i-dire ,  environ  Irente-slx 

Voici  la  liste  des  écrits  de  Cliladni  relatifs 
i  l'acoustique  :  t»  Enl^fdatngen  iiber  die 
TkeoriedaKUmgei  (  Découvertes  sor  la  tliéo- 
rie  du  son);  Leipsick ,  clieiles  liérilien  Weid- 
mins,  I7S7,  7S  pages  iii-4°.  Ces  découvertes  ne 
turent  connaes  en  France  qu'environ  donie  ans 
aprèa  la  publication  de  cet  écrit  ;  c«  tut  Péralle 
qui  en  parla  le  premlerdans  une  notice  insérée  au 
Jovntaldephyiique(t,  XLVIff,ano.  1799) sous 
ce  titre  •■  Sur  l«i  txfèrimeet  aeovtllguei  de 
chladiU  el  JaeqvJn. —  1°  Ueber  dietxngen- 
ligne  einer  Saite  i  Sur  les  intonations  longitudi- 
nale* d'iiH  corde),  notice  de  quelques  expé- 
rieice*  insérée  dans  le  iivaitatttcke  MonalkÊ- 
ichrifl,  publié  à  Herlin  par  Kunieo  d  Retcharrlt 
(loAt   ;T9?,  p.  34  et  tuiv.  ).  C'eatilani  cetle  no- 


.DNI  S8I 

liceqiMCIiIndnla  fait  connaître  les  etfetssiBgu- 
tiers  des  sons  proiliiits  par  des  rordes  de  laiton, 
[facier  t\  de  bojaii,  mises  en  vibration  par  àts. 
frollemenU  opéré*  dans  le  sens  de  leur  t<«- 
gueur.  Il  V  a  donné  une  table  des  sons  algut  qui 
réaiillent  de  ce  mode  de  vibration ,  en  raison  du 
poids  des  cordes ,  de  leur  tension,  de  leur  lon- 
gueur et  de  leur  ton  fondamental.  —  I*  Uberdie 
longitudinal  Schiningvngen  der  Salten  vnd 
StûcKt  (Sur  les  vibrations  loni;itudinales  des 
eordeset  des  lames);  Erfnrt,elira  Kajser,  i7M, 
in-t".  Cet  ouvrage  contient  les  déveioppementa 
des  expérience*  indiquées  dans  l'écrit  préeédeni, 
—4°  Ueberdrekende  SeKwèrtçungeneme*  Sla- 
bes  (Sur  les  vibrations  tournanteii  d'une  verge), 
dans  le  journal  tclentlflque  InUlulé  neue  SchH/'- 
len  der  Berlin,  tfaturfondienden  Freunde 
(t.  If).  Il  s'agit  dans  ce  mémoire  d'un  genre  de 
vibrations  qui  parait  n'avoir  pas  été  connu  avant 
Ctiladnl,  et  dont  il  croit  avoir  eoDStalé  et  expli- 
quéreiialence.  Ces  vibrations  s'obtiennent  quand 
on  trotte  une  verge  dans  ime  direction  oblique 
sur  son  axe.  Suivant  les  observations  de  Clilad- 
ni, eilea  produisent  un  son  d'une  quinte  plus 
bas  que  le  son  total  de  la  vergfl,  lorsqu'on  la 
tait  résonner  par  la  percuaalon.  —  5°  Bellrgge 
sur  BefœrderMtg  eittei  teuem  Vorlragt  d«r 
'KIan^fehra(App«ndiMtl'aclieminei»enl  versno 
meilleur  exposé  delà  sdence  du  son),  dansle 
même  recueil,  i797.  —  o»  Veber  die  Tcene 
siner  Pfelfeln  vertehiedenen  Gaiartnt(5ur 
lo  ton  d'un  tujau  d'orgue  mis  en  vibration  par 
difTérenls  gai),  dans  ieifaptulndeiiefeneetna- 
turellet  de  Voigt  (t.  IX.  cali.  s.  —  70  Eine 
nCTM  ^rt  die  GeschwtndigkeU.der  Sehwin- 
gwven  bfl  einnn  jede»  Tane  durdi  dea  Au- 
gentehetitwt  betUvimen  (Nonvef  art  de  déler- 
miaer  la  vitesse  de*  vitnations  pour  clioqne  in- 
tonation,  par  la  vue  seuls),  dans  les  Annote)  de 
phgtiquB  de  Gilbert  (ISOD.  t.  V,  cali.  i,  nM  ). 
—  8*  Ueber  die  tcahre  Vruuke  des  Conso- 
nirem  tind  Diuonlrent  (Sur  la  véritable  cause 
du  coDsonnant  et  du  dissonant],  dans  la  Iroi- 
■itme  année  de  la  Gaielte  fnutieale  de  LelptUi 
p.33T  et  3i3.  — 9"  tiaehTicKI  von  demClavicf- 
Under,  einem  neverfundenettt  liutrumeale , 
etc.  (Notice  sur  leciavlcjlindre.instrumentnos- 
veilement  inventé),  d&at  \»  Cadette  matleale 
deLeiptlek,vmnie;p.30b-3i3.—  1»  Zveile 
Nachrichl  t!on  dem  Claricylinder  wtd  einem 
neuen  Bave  deuelben  (I>euxiime  notice  lor  le 
clavicjriiodre  et  sur  une  nouvellB  construction  de 
cet  iDstrument  ) ,  dans  le  même  écrit  pérfodliiae, 
troisième  année,  p.  SSS.  On  trouve  aussi  da 
nouveaux  détails  sur  le  clavicyllndre  dan*  ia 
iteuvièine  année  de  la  même  Gatelte  nauUale, 


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2fS 


CilLADNI  —  CHOLLET 


p.  »1'1!4.—  W  Die  AtauUIHV AtotttliiiiK), 
Leipsick,  Brcitkopf  et  Haerhl,  1801,  un  lol. 
in-V  de  310  pigex,  ITM  11  ptinclieê.  CmIccI 
ooTra^e  dont  Cbladni  ■  donné  aoe  trtduetioD 
fruifaiM  Eou«  le  titre  de  TraUi  d'aeoiaUgut; 
Firis,  Coorcier,  1809,  nn  vol,  In-S'  aitc  boit 
plancha.  —  ia°  Neve  Beitrxge  tnr  AÂMiUk 
(NoDTelippendlce)  l'A(ioDslique),Lcip»ick,  Brei- 
Ikopr  et  Usertel,  1817,  in-^o  STfc  dix  planches 
gra»ées«iir  pierre.  —  13»  Beltrmge  atr  prak- 
tbehm  Akvatik  v»d  «ttr  LeKre  vom  Intira- 
ffienfro  Bm,  enthalthend  dit  Theorlr.  wui 
Àf%leitvng  Mm  Bvt  der  ClavkgUnder  wut  tter 
daniU-vervandlai ImlrumeiUe  (Appendice  à 
-  l'Acoustique  prsIiqM  et  à  la  «cienie  de  la  cons- 
tractloa  des  inslrument*,  conlaniTit  la  théorie  et 
l'introduction  i  la  conilmclion  du  claTicylindre, 
etc.);  Leipaick,  Brritkopr  et  Hnrlel,  1811,  un 
roi.  fo-8B  aTM  dnq  planches.  Chladnl  a  révélé 
dans  cet  onvraga  le  lecret  du  mécaniime  inté- 
rieur du  clavIcTlindre.  —  ]4o  Karte  Uebersiehl 
der  Sc/iaU-wuI  KlaitgUKre,  nebst  etnent  An- 
kange ,  die  AtutrdTumg  vnd  Eniwiekelimç  der 
Tonver/iaeltniit»  belreffend  (  Cofiri-  apf  rçu  de 
la  teieuM  du  nm,  etc.  )  ;  Mayence ,  Schott  fils, 
t837,iii-lio.  Cet  ouvrage  enIledemierdeCliladni. 
On  a  de  ce  savant  quelques  uoliees  anr  des  tu- 
Jeti  de  peo  d'importance  reialits  i  la  mualque,  et- 
des  écrits  sur  des  objet»  qui  n'ont  pointde  rap- 
port!! avec  cet  art. 

CROLLET[JiaR-BÀPnm-MAiiiB),G1id'nn 
cboilste  de  l'Opéra,  né  t  Paria  le  10  mai  1798, 
fot  admis  comme  élève  ao  Conaerf  atoire  de  mu- 
tique,  au  mois  d'avril  I80S.  Il  t'j  livra  k  l'étude 
du  solfège  et  du  violon.  Quelque  lempt  iprèa, 
il  interrompit  le  eoara  de  us  éludes,  le  reprit 
ensuite, etobtinl  un  prii  desollégeaus  conconrs 
delsM.LeCflnaeiraloire  ayant  été  Ferméea  1815, 
parbnite  desévéuemEUts  politique*,  C1toN«t  entra 
peu  de  temps  aprts  comme  chorlEile  i  TOpéra, 
pnig  au  Tbéttre- Italien  ,  et  enHn  au  Illettré  Fej. 
deau,  y  resta  jusqu'en  ISIS,  pais  accepta  un  en- 
gagement dans  une  troope  de  comédiens  de  pro- 
vince. Bon  musiclenet  doué  d'unevidx agréable, 
nsata  pco  expérimenté  dans  l'art  du  chant,  il  aap- 
pléailanieonnaissancei  qui  lui  manquaient  dans 
cet  art  par  beaucoup  d'inlelligeuee  et  d'adreue. 
A  cette  époque  M  voii  était  plus  «rave  qu'elle 
ne  l'a  été  plus  tard  ;  «on  caraelére  était  celui  d'un 
baryton,  car  on  volt  dans  le  lableao  de  la  troupe 
du  Havre,  en  IH33,  qu'il  y  était  engagé  pour 
jouer  lei  râica  de  MarU»,  de  Lali  et  de  SolU. 
Il  portait  alors  le  nam  de  D^me-ChaUtt.  &a- 
gagé  an  lUélIredeBniiiellespouTy  jouer  les  mêmes 
rôles  en  lB2ï ,  il  se  fil  entendre  i  t'Opéra-Co- 
inique,  lors  de  &on   passage  s  Paris,  y  fut  ap- 


plaudi, et  obtint  un  «sgagement  pour  l'aonte 
1818,  comme  acteur  aux  apptrinteineots.  U  vini, 
en  efTet,  prendre  possession  de  son  emploi  au 
temps  fité,  et  sea  début*  turent  si  brilLanli 
qu'il  fut  admis  comme  sociélaire  au  renouvelk- 
mentderanaée  tliéttrale,  en  ISIT.  Lescouipo- 
siteura  s'cmpressèrunt  d'écrire  pour  lui,  et  ib 
ce  moment  il  abandonna  tes  rOlei  de  baryloa 
pour  ceux  de  lénor,  qu'il  clianla  eiclusivemenL 
Ce  fut  Hérold  qui  écrivit  pour  loi  le  premier  rOle 
de  ce  genre,  dans  son  opéra  de  Marie,  la 
Fianùée,  Fra-Diavolo,  Zampa  et  quelques 
aotres  ourrageasoot  venus  ensuite  iui  composer 
nu  répertoire;  dans  Imitesces  pièces, il  aobleon 
de  brillantsauccèa,  etle  publiera  toujouisenleDdu 
avec  plaisir,  bien  qu'il  n'ait  pas  eu  à  Paris  cette 
sorte  d'attraction  qui  lait  que  le  nom  d'un  ac- 
tear,  placé  sur  l'aiBclie,  [ail  eavaliir  par  la  loale 
la  aaUe  où  cet  acteur  se  (ail  entendre. 

Après  la  dissolution  de  la  aociélè  das  adMitt 
de  l'Opéra-Comique,  Cbollet  Tut  engagé  par  l'ail- 
miaistralion  qui  lui  ancc4da;  mais,  la  ruine  de 
cette  entrepiisa  lui  ayant  rendu  sa  liberté,  ilca 
profita  pour  voyager  et  se  (aireentendre  dans  les 
principales  villes  de  France.  Engagé  comme  pre- 
mier ténorau  grand  UiéftiredeBruidlc*. il  ydé- 
'  bula  au  mois  d'avril  1831,  «t  y  resta  jusqu'au 
I  printemps  dej'aonée  lS3t.  A  celte  époque ,  H 
!  a'eat  rendu  à  la  Haje  pour  y  ronflii  lemtnie 
^  emploi.  An  mois  de  mai  1835,  il  est  renlré  ï 
l'Opéra- Comique  de  Paris,  et  y  est  resté  pen- 
dant quelques  ao&ées.  Plus  tard  la  directioa 
du  tliéilre  de  la  Haye  lui  Tut  confiée,  el,  pendaal 
le  temps  de  sa  gestion ,  le  roi  des  Pays-Bas  le 
traita  avec  beaucoup  de  faveur;  mais  toult 
coup  Chollet  abandonna  sa  position  et  r<loun» 
t»  France.  Depuis  lors  il  a  reparu  an  Tbéltre- 
Lyrique  de  Paris,  mais  sans  succès.  Applaudi  anc 
transport  k  Bru\e]lee,  Chollet  y  avait  la  logM 
qui  lui  manquait  k  Paris,  quoiqu'il  lUt  aimé  dtiit 
cette  dernière  ville. 

Ce  clianlaor,  douéjle  qualités  qui  auraient  pu 
le  conduire  k  un  beau  talent  si  son  éducalioa 
vocale  edt  été  mieux  faite,  avait  plus  d'adrewe 
que  d'babileté  rédle,  plus  de  maniât  que  d* 
style.  Qoelqudois  il  saccadait  son  cliant  «tec 
sfTectatloB;  souvent  il  altérait  le  caraclire  de  la 
musique  par  les  variationj  de  mouventenl  et  la 
mallituded«|K>intB  d'orgue  qu'il  y  introduisait  ;car 
c'est  surtout  dans  le  point  d'orgue  quil  tirait 
avantage  de  sa  vmx  de  tète.  Les  élndeade  vocali- 
sation lui  ont  manqué,  en  sorte  que  sa  mise  de  nii 
était  défectueuse,  et  qu'il  ■'eiéciitait  Ingauws 
ascendantes  que  d'une  manière  impartaite.  Mal- 
gré ces  défauts,  le  citarme  de  sa  voix,  la  con- 
naissance qu'il  avait  des  elioses  qui  plaisent  ai 


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CHOLLET  —  CBOPIN 


383 


pabtIcdeTsnt  lequel  11  ehaaUil,  et  MBaplomb 
comme  motlden,  lui  ont  fait  Murent  produire 
plus  iFefM  qne  des  eliantears  faabilea  priTta  Je 
ces  iTntages.  Ohollet  t  composé  dee  roatancea 
et  des  DDClLirDea  qui  ont  été  publiés  ï  Paris  et  ï 
Bruxelles;  quelques-ans  de  cet  morceaut  ont 
Eti  du  uiettt. 

CHOLLET  (LonS'Faxnçan),  ot^nisle, 
pjsnish  et  Eomposllenr,  ni  i  Paris  le  a  juil- 
let f8IS,  est  mort  en  celle  Tille  le  il  mars  lS5i. 
Adnds  au  Conserraioire  le  13  Mvrier  isiS,  il 
entra  Immédialemeat  dans  te  eoars  de  piano  de 
Onmennan,  et  y  fil  de  si  rapides  progrts.qu'tl 
obtint  le  premier  prix  en  18!8.  II  suivil  ensuite 
le  COUTS  d'Oise  sous  la  direction  de  M.  Benoist, 
et  obtint  au  eopcoura  de  1833  le  premier  prtx  de 
cet  fnstrumenl.  Cticdlet  a  été  organiste  de-pli  - 
sieurs  églises  de  Paris.  On  a  iruprimé  de  sa  com- 
posilion  :  l'  Deux  petits  duos  pour  piano,  à 
i  maiRs;Paris,AuIa^ief.—  l<>  Variations  pour 
piano  seul  sor  la  Tslse  du  Dite  de  Retekatald; 
Paris,  Maftad.  —  3*  Fantaisie  pour  le  même 
instmroenl  sur  les  tliAmes  de  Paiitina,  de 
Donizetti;  Ibld,  —  4*  Rondo  brillant  pour  piano 
seul;  Ibid.  —  5°  Rondo  sur  ta  Somaaesea; 
Paris  ,  Hrissonnier.  —  e*  Clianson  aapolllaïne 
Tariée  ;  ilild.  —  T>  Mélodie  suisse  Tariée  ;  iUd.  _ 
S*  Vûdaliarpie ,  la  Fête  île  mat,  Séterie , 
grandes  Talaei  ;  ibid.  —  9*  Fantaisie  sur  te  Do- 
mino noir,  op.  3*  ;  Parts ,  Brandus  —  10»  Va- 
riations brillantes  sur  des  luolih  du  Lac  du 
net,  op.  31;  ibld.  —  It"  Fantaisie  sur  le  Z>uc 
d'Olonne,  op.  38;  fUd.  —  iV  PantaUt  sarla 
Parid»  Diable,  op.  iOilNd.—  13°  Fantaiiie 
(UT  la  Favorite ,  op.  41  ;  ibid.  Quelques  jollee 
ncnancfs ,  des  cbansonnetteti ,  noctumrs ,  etc. 

CHOPIN  (Fnénteic-PnANçois),  pianiste  et 
compoailenr  célèbre,  naquit  le  S  CéTrier  IBIO  à 
Zelazowa-Wola,  près  de  Varsoffe.  Sa  bmille, 
frsuçalM  d'origine ,  él^l  pra  Ibrlunés.  D'une 
constitulion  faible  et  maladive,  1!  ne  semblait 
pas  destiné  II  viTre  ;  son'enranca  Tut  souffrante, 
végétali*e,  et  rien  dîna  ses  premières  années 
n'indiqua  qn'il  dot  sa  distinguer  par  quelque  ta- 
lent. A  l'ége  de  neuf  ans,  on  lui  Ht  eommencer 
l'éludede  la  musique  iDua  ladirectlondeZjwnj; 
lieux  mu^en  twhâme,  admirateur  passionné 
.  de«  mUTres  de  Bacb ,  qi^  fut  son  unique  maître 
de  piano  et  lai  continua  ses  leçons  pendant  sept 
ans.  Les  Biographes  qui  ont  dit  que  Chopin 
fut  élire  de  Wltriisl,  pianiste  et  compositeur  à 
VsnoTie,  ont  été  Induits  en  erreur.  La  dépea- 
tesse  et  la  grlce  de  soa  eaéeutien ,  résultats  de 
sa  eonslitulion  phjsiqoe  autant  que  de  son  or- 
ganisation amlï mentale,  le  tirent  remarquer  par 
leprince  Antoine  Radtiwill  (tuy.  cenom),  duni 


Kl'tme  géaérense  eonçnt  le  dessein  de  bllre  doa- 
I  ner  au  jeone  ariiste  une  éducation  distinguée. 
Il  le  St  entrer  dans  un  des  meilleurs  collèges  de 
VaraoTie ,  et  paja  sa  pension  jusqu'il  ce  que 
ses  étndes  fiuaent  actwTées.  D'un  caractère  dons, 
facile,  et  poti  josqu'è  la  dissimulation ,  comme 
tous  ceux  qui  se  eoneentreut  en  eni-méines 
et  n'accordait  paa  leur  confiance,  Cbopin  plai- 
sait à  ses  camaradaf  d'études  :  il  se  fit  des  arola 
I  et  compta  parmi  eax  le  prince  Barya  Cietner- 
I  tjnski  et  aei  frères.  Souient  il  allait  passer  btcc 
!  en  les    fètea  et  lea  Taeauoes  chez  leur  mira, 
I  femme  d'un  esprit  dlstlagué  etdooée  d'un  aen- 
;  Amant  poétique  de  Tart.  Présenta  par  cette  prin- 
I  caaaa  à   la  baole  Dobleaae  polonaise,   et  déjà 
ffiant  aor  Id  l'allottion  par  le  charme  de  son 
:  talent ,  Chopin  prit  an  milieu  de  ce  monde  aris- 
'  tocratfque  Téléganee  de  maaièrea  et  la  réserve 
qu'il  Conierra  josqu'ï  ses  detnfen  jours.  Il  était 
'  parreou  k  l'ige  de  «eiae  ans,  lorsque  le  compo- 
siteiir  Elsner,  musicien'  instruit  et  directeur  di> 
j  ConsemtoiTe deVanoTle, Inienseigna la  tliéorie 
I  dellunnome  eties  procédéade  l'art  d'écrire  m 
,  musique.  Quelques   petits  TOjagea  qu'il   SI  un 
peu  plus  tard  ï  Berlin,  à  Dresde  rf  t  Prague,  lui 
procurèrent  les  ooeasisu  d'entendre  des  arttelira 
de  mérite  et  exercèrent  quelqna  influence  sur 
I  son  laienl,  sans  altérer  loulefilii  l'originalilè  qui 
en  était  le  caractAre  distincUt.  En  1819  il  prit  la 
.  r^aoluVon  de  se  baaarder  dans  use  tournée  plus 
;   lointaine  et  se  rendit  k  Vienne.  Il  ;  débuta  le  il 
septembre,   dans   le  concert  d'une  demoiselle 
Vettlidm,  puis  en  donna  plusieurs  lui-même. 
LItxtdIt  (dansUroonographleintltulée/'.  Cko- 
pin,  p.  1&6)  fu'U  n'y  prodnUit pat  toute  la 
teiuatUm  à  taqueUe  il  était  m  droit  de  l'at- 
tendre; cependant,  le  jugement  porté  dans  la 
;   CiucfteffAïA-aletfeffluiigvedeldrijulct (Anri. 
1819,  n<  te,  fB   noTCmbre),  à  la  suite  de  ces 
concetts,  prouTe  que  le  lalent  de  l'artiste  sTait 
!  été  estimé  k  sa  juste  Taleiir.  ■  De  prime  aboril, 
I   ■  dit  le  correspondant,  K-  tHiopin  s'est  placé 

•  au  premier  rang  des  maîtres.  La  délicatesse 
\  '  parlïite  de  son  touclvr,  sa  deitérité  méca- 

■  nique  indescriptible,  les  teintes  mélancolique* 
«  de  sa  manière  de  ■uancer,  et  la  raie  clarté  de 

I  •  son  jeu,  sont  eg  loi  dps  quaUtés  qui  ont  le 
'   •  caractère   do  génie.    On  doit  le   considérer 

■  comme  on  dea  plua  remarquables  niétéotes 

•  qui  brillent  i  l'iiornon  du  monde  musical.  ■ 
U  eal  Trai  qu'il  resta  longicmpa  dans  la  même 
Tille  sans  s'y  filra  entendre  en  public,  et  qu'il 
n'y  donna  plus  qn'un  concert  d'adieu,  en  183i, 
an  moment  de  son  dépari  ponr  Parts.  Les  m^- 
heurs  qui  accablèrent  sa  patrie,  après  la  réio* 

i  luJion  du  39  noTembre  1830,  l'avaient  di!cidé  è 


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M  fixer  à  Loadret;  mis  tl  fOuUU  ('«rreter 
quelques  jours  du*  la  capitale  de  la  France  :  t] 
j  passa  le  reste  de  aa  lie. 

Cliopin  éttJL  igt  de  Tingt-deux  ans  kiraqa'U 
se  ni  entendre  k  Paris  pour  la  première  Tols  cha 
P\cyti ,  ileTBDt  une  réanion  d'artistes  :  il  f  pro- 
duisit une  TJTe  semsatlon  en  jonant  soa  premier 
(wncerlo  et  quelquca-unei  de  ses  premières 
pièces  détachées.  L'otriaion  de  cetaudiloire  d'é- 
lite auigna  tout  d'abord  à  son  talent  la  flaet 
eicfplionnelle  qu'il  occapa  Juiqu'ï  son  dernier 
jour,  Toutefoii  quelques  critiquer  se  niïlaienl 
aux  éloges.  Kalkbrenner  Irouialt  mille  Incorrec- 
liona  dans  le  doigter  de  Cliopin  :  il  est  rral  que 
le  pianiste  polonais  avait  iid  sjstime  singulier 
d'enjambement  du  Irotsitone  doÎRl  de  cbaque 
miin,  par  lequel  il  suppléait  souvent  au  pas- 
sage du  pouce.  Un  tel  lystème  était  aux  jeui 
du  claislque  disciple  de  Clementt  l'abominai  ion 
de  la  désolation.  Field ,  qui  entendit  Cliupin 
Ters  le  mime  tenpSj  le  jugea  aussi  peu  Jaro- 
rableiaent,  «t  dtelara  que  c'était  un  talenl  de 
c'iambred«  malade.  Les  liantes  Tarn  i  Ile*  polo- 
D^ses  qui  te  trouvaient  k  Paris  l'aecueillireiit 
•Tee  empreuenwot,  et  11  réent  dans  l'intimilë 
des  princes  Czartorjski,  Lubomirski,  deseomloi 
Plainer,  Oslrotiski,  et  de  la  comtesse  Delphine 
Pololfa,  dont  la  beauté,  la  grïce  et  le  talent 
excitaient  l'admlralion  daaa  les  cercles  de  eelle 
époque.  C'etl  dans  cette  soclélé  que  se  concmtra 
l'eiistence  de  Cliopin,  pendant  les  premières 
années  :  on  le  rencontrait  rareotenl  ailleurs.  Il 
fuyait  les  artistes;  les  plos  grandi  talents,  les 
Célébrités  même  ne  lui  étalent  pas  sympatlii- 
ques.  Son  pitrïotisme,  qui  le  rapprochait  inces- 
M  compalrinles ,  exer^  aussi  une 
te  Influence  sur  son  talenl  :  ta  dlreetiou 
que  prit  son  génie  dans  ses  ouirages  en  fut  évi- 
demment le  résultst.  Sans  cesM  il  était  raroeoé 
ci»nine  1  son  Insn  aux  aln  de  danses  earaclérisU- 
qnes  de  son  p*T*  et  esi  bisall  le  sujet  des  œuvres 
dans  lesquellee  Toriginalité  deson  lalen{  se  ma- 
nifeste de  la  manière  la  plus  remarquable.  On  a 
de  lui  deux  concertos  et  d'autres  pièces  avec 
orchestre ,  un  trio  pour  piano,  violon  et  violon- 
celle, de  grandes  études  et  des  sonates  ait  l'on 
remarque  un  talent  distingué;  mais  son  génie 
ne  déploya  loole  son  originalité  que  dans  ses 
polocuises ,  mtiaureks ,  nocturnes ,  ballades  et  ' 
autres  pièces  de  peu  d'élendiie.  Il  est  grand 
dans  les  petites  choses;  mal*  les  larges  propor- 
lions  ne  vont  pas  k  sa  frtie  ontanisatlan.  i|  a\ 
FlaH  de  son  talent  d'exécalim  comme  de  ses 
mtpirationi  :  ce  talent  ne  produisait  |ag  d'effet 
dan*  les  concerts.  Bavisiant  de  poéiîe  el  de 
disrme  dans  un  salon,   il  l'élelgnall  dans  une 


grande  salle.  Lui-même  ienltit  qu'il  lui  man- 
quait la  force,  l'énergie,  le  brillant  par  lesqiieli 
on  Impressionne  les  auditoires  nombreux.  Ce  se 
fut  jamais  qu'k  regret  et  ilans  de  rares  oecasioDs 
qu'il  consenlil  k  se  hire  entendre  en  pnblic  au  k 
donner  lui-même  des  concerts.  (In  soaveair 
douloureux  lui  était  resté  de  celui  qu'il  svait 
organisé  pour  faire  conaallre  son  concerto  ea 
mi  majeur.  Il  avait  loué  ta  salle  de  l'opén  ju- 
lien; HabeDeck  conduisait  l'orcliestre,  el  la  foule 
avait  envahi  toutes  1»  placée.  Cliopin  avait  es- 
péré un  succès  d'éclat  :  k  peine  recDeillit.i]  quel- 
ques applaudissements  de  ses  atnia  les  pint 
dévoués.  Il  en  eut  un  chagrin  profond  qui  finit 
par  se  Iranafonner  en  ressentiment.  San  esprit 
iiaiilain  méprisait  le:!  masses,  et  son  talent  aiii- 
tocratiqne  ne  se  plaisait  que  dans  rintimilé  des 
natures  d'élite.  Liszl  a  fort  liieu  compris^  asa- 
Ijsé  les  senliments  iiitériems  auxquels  Cbopia 
fut  en  butte  dans  tes  dégoais  pour  la  produelioii 
de  son  talent  devant  de  nombreuses  assembléei, 
el  dans  son  penchant ,  an  moins  apparent,  pour 
les  auditions  pritéei  ;  voici  cet  paroles  : .  Tou- 

•  lelbia ,  s'il  nous  est  permis  de  le  dira,  eoui 

•  croyoïu  que  cas  concerta  ratlgiiaienlnioiDiu 

•  Tiin^lilution  pliysitine  que  ton  irritabilité  d'ar- 
n  liste.  Sa  volontaire  abnégation  des  ImijaDls 

■  succès  cacliait ,  ce  nous  semble,  un  froisse- 
"  menl  inti^rieur.  Il  avait  un  senti toenl  trèt-dis- 

•  liuct  de  sa  haute  supériorité  ;  mais  |ieul-èlre 
«  n'en  recevsit-il  pas  du  dehors  asseï  d'^lm  n 
n  de    réverbéniioo    pour  gagner    la  tranquille 

•  certitude  d'èlra  parfaitement  apprécié.  L'mv- 

■  clamatioQ  populaire  lui  man'iuait,  et  il  se  dc- 

■  mandait  sans  doute  jusque  quel  poiol  lu 
■<  salons  d'«i  Je  rempta;aient,  par  l'eDtlKMiilBsine 

•  de  leurs  applaudisseinentt,   le  grand  pul>lic 

•  qu'il  évitait.  Peu  le  comprenaient;  mais  u 

•  peu  le  comprenaient-ils  suffisamment? 

■  Beaucoup  trop  lin  conoattaeur  en  raillerie  ri 

■  trop  ingénieux  moqueur  lui-même  pour  prtter 

■  le  nanc  au  sarcasme.  Il  ne  se  drapa  poislei 

■  génie  méconnu.  Sous  une  apparente  laUsIit 
>  tlon    pleine  de  botme  grêce,  il  dissinMli  u 

•  complètement  la  blessure  de  kou  légilinmar- 

■  gueil,qu'unn'en  remarqua  presque  pas  l'eiit- 

arrivée  i  Paria,  Cbupin  s'était  ïnéà 
liattnction  remarquable  de  M 

, ,  — „  ™„.,is  que  la  EQpériorilé  dem 

talent,  le  faisait  reclierclier  comme  profeisnr 
par  le*  femmes  des  |>lus  hantes  classes  de  la  su- 
rJété.  Il  forma  parmi  elle*  lieaneoiip  de  bon 
élèves  qiit  imitaient  son  stjle  et  na  manière  :  It 

jouaient  que  sa 


leprëdi- 


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lectioD  qui  sUait  juxq^i'au  rinalùme.  Loin  d'<^- 
prouter  le  dégopl  qu'ont  eu  braueoup  d'irtislex 
c^èbres  pniii'  Jea  leçoi»,  Cliopia  aemblait  s'y 
plaire  lorsqu'il  reDContraît  dans  an  élève  le  teu' 
liment  uni  il  llnlelligence.  L'empire  que  u  to- 
lonté  eierça  tonJDurs  sut  ses  sentiiuenb  ae  n- 
trooTiU  là  comme  dans  toute  son  exiatence. 
Près  de  tes  élèvea  ,  son  pencliant  i  la  reTerie 
mtlBDcoliqne  dUparaiuait  entièrement  .du  moint 
en  apparence.  La  eérénilé  se  peignait  mr  lea 
traili  :  il  était  aourianl  comme  si  l'ennai  et  la 
bligae  «e  fiigaent  transfarmés  en  plaisirs. 

F.n  1837  la  santé  de  Chupia  reçut  «ea  pre- 
mières atteinte)!,  el  les  sjmplAmea  d'une  mala- 
die de  poitrine  derinrent  assez  aUroisnt»  poor 
qne  son  médecin  cunseillit  l'iiahitationd'iin  paja 
méridional  rendant  lliirer.  Majorque  fut  di«i- 
gni:  :  l'artiste  se  disposait  ïi'j  rendre,  craignant 
touterais  l'isolement  dans  lequel  il  allait  se  trou- 
Ter,  loin  de  tet  liabiludei  et  du  confortable  qui 
lui  lïtatt  néceasaire:  madame  Sand,  son  amie, 
Tint  i  aon  secours  et  touIuI  l'accompagner.  Le* 
MéTnoiret  du  celte  femme,  considérée  à  juste 
titre  comme  le  plus  grand  écrivain  français  de 
son  temps,  contiennent  de*  renseignements  aur 
celle  époque  de  la  vie  de  Cbopin,  où  se  révèle 
la  Térité  sur  «on  earaclèra,  sur  sou  liumeur 
cliagrine,  et  sur  le  despotisme  exercé  par  sea 
sentiments  dana  les  relations  les  plui  intimes 
qu'il  ait  eues  :  U  disparaît  toute  celle  comédie 
de  douceur,  d'aménité,  de  bonne  grice,  qu'il  a'ë- 
tait  condamné  i  Joner  dans  le  monde  et  avec  ce 
qn'on  est  convenu  d'appeler  des  amis.  Madame 
SandaraildeserrarlspourcaclteriSousEon  langage 
doré,  ce  qu'elle  avait  aperçu; mais, pourqui  sait 
lire,  la  r^alilë  devient  évidente.  Le  séjour  de  Major- 
que avait  produit  une  amélioration  sensible  dans 
la  santé  de  Chopin  ;  cependantaprée  deux  on  trois 
ans  le  mal  rrpsrut  plus  Intense,  et  lea  progrès 
furent  pre<ique  incessanta  depuis  184a  jusqu'an 
deniierjonr.  Dans  les  années  1S4S  et  18i7  II  ne 
pouvait  presque  plun  marcher,  eldedoulonreiises 
saffocalions  le  saisissaient  lorsqu'il  montait  un 
escalier.  La  révolution  du  mois  de  février  1B4S 
survint  ;  les  amis  de  l'artiste  eurent  I*  crainte 
que  les  agitations  démocratiques  n'augmentassent 
te«M}nffrances,carellee  loi  étalent  antipathiques; 
niais  il  sembla  te  ranimer  an  contraire  au  prin- 
temps  lie  cette  même  année.  Ce  fut  alors  qu'il 
songea  i  réa1i!«r  sou  projet,  depuis  lonxtemps 
formé,  de  visiter  l'Angleterre.  11  parti!  pour 
Londres  au  mois  d'avril.  S'il  n'y  fat  pas  salué 
par  les  transports  enlhouslaslea  que  prodiguent 
l«s  peuples  méridionale  dn  continent,  il  j  re- 
çut do  moins  un  accueil  digne  de  ses  talents. 
Lue  sorte  de  sureicilalion  parut  alors   le  do- 


PIN  Î85 

miner  et  lui  fit  oublier  les  soins  que  rédainiii  sa 
santé  délabrée.  Il  joua  plusieurs  fois  en  public, 
accueillit  les  invitationi  de  rarlatocmlie,  et  dé-  ' 
pensa  le  reste  de  ses  force*  dans  des  veilles  qui 
■«  prolongeaient  pendant  une  partie  des  nnll*. 
n  visita  aussi  l'Ecosse  et  n'ea  revint  que  mou- 

De  retour  i  Paris,  il  n*;  reparut  au  milieu  de 
aes  amis  qu'avec  une  prôitration  de  forces  ef- 
frayante. Le  mal  Dt  de  il  rapides  progrès  que 
bientôt  il  ne  quitta  pin*  son  lil  et  n'eat  presque 
plus  la  force  de  parler.  Informé  de  son  état,  sa 
Hpur  accourut  de  Varsovie  et  ne  quitta  point  son 
chevet.  L'heure  de  la  fin  approdiail  i  elle  arriva 
ie  17  octobre  1S4S.  Les  obsèques  eurent  lieu  le 
30  du  même  mois  t  l'église  de  la  Madeleine  :  o» 
;  eiéeab  le  RtqaieM  de  Hoiart 

Le  génie  de  Chopin  était  élégiaqoe.  Parfois  se* 
compositions  ontleatjle  él^ant  et  gracieux; 
mais  |rius  souvent  le  soml>re,  la  mélancolique , 
le  fantasque,  j  dominent,  fl  eut  aassi  çk  et  la  de 
FAiergie  dans  sa  musique  :  mais  elle  sembla  tou- 
jours l'épuiser,  et  sa  nature  ddicale  le  ramenn 
fnceasamment  an  petit  cadre  fait  pourelle.  C'est 
iè  surtout  qu'il  a  te  mérite  suprême  de  l'origina- 
lité. Sa  mélodie  a  des  allures  qui  ne  sont  celles 
d'aucan  autre  compositeur  ;  eiien'ett  pas  exemple 
d'affectation,  mais  elle  est  tonjonrs  distinguée. 
Il  n'est  pas  rare  de  rencontrer  dans  aon  liarmo- 
nie  des  successions  d'accords  qni  trahissent  le 
sentiment  tonal;  mais  parfois  il  est  assez  heureux 
pour  qne  llnatlendu  ne  soit  pas  sans  cbsrme. 
En  somme,  Chopin  fut  un  artiste  de  grande  va- 
leur :  si  l'on  a  exagéré  le  mérite  de  ses  œuvres, 
et  s)  la  mode  a  exercé  son  empire  dan*  leur  soC' 
ces,  il  n'en  est  pu  moini  vrai  que  ces  enivres 
occupent  dans  l^rt  une  place  qn'aucun  autre 
compositeur  n'avait  prise,  et  où  il  n'aun  pas 
de  successeurs.  On  a  de  Inl  trois  sonates  pour 
piano  seal,  ceuvres  4,  3S  et  5S  i  une  sonate  pour 
piano  et  violoncelle,  op.  B&  ;  une  polonaise  pour 
les  naèmes  instruments,  op.  3;  nn  trio  pour 
piano,  violon  et  violoncelle,  op.  K;  deux  con- 
certos poor  piano  et  orchestre  (  en  mi  majeur 
et  eu  /a  mineur],  op.  II  et  SI;  des  fantaisies  et 
variations  avec  orchestre;  de  grandes  études 
pour  le  piano,  op.  10  et  SS;  nue  grande  polo- 
naise (en  fa  dlU»  mMewr),  morceau  dans  le- 
quel il  j  a  plus  de  fièvre  que  de  vériiable  inspi- 
ration i  des  polonaises  poor  piano  seal,  lenvres 
16,  40,  53,  et  Gl;  onze  recueils  de  maioureks 
ou  mazoures,  œuvre*  S,  7,  17,  24, 30,  33,  41, 
50,  56,  59,  et  03;  Irois  rondeaux,  op.  1,  5,  16; 
huit  recueils  de  nocturnes,  op.  9, 15,  !7,  31,  37, 
48,  n,  «1  ;  quatre  ballades,  op.  13,  3S,  47,  51  ; 
des  préludes,  tarentelles,  et  autres  petites  pièces. 


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386 


CHOQUEL  —  CKOROK 


GHOQUEL  (Heinii-Loort),  avctcat  nu  parle- 
ment de  ProTence,  et  aoa  au  parlementda  Parii, 
coniiiHi  le  dit  LichtenUial  (BibBog.  deUa  mv- 
stea,  t.  IV,  p.  110),  e«t  BOicor  d'ooe  méUiude 
de  motique  qui  •  ptni  mus  ce  litre,  la  Mu- 
aiqvte  TtAdw  imulbh  par  la  méchantgue 
(  tic),  ou  NoUMiui  Sftièma pmtr  apprendre 
faeilemeiU  la  mwiiqtM  niméme.  Ouvrage 
«tUea(curt«HiF;  Ptrli,  17&S,ln-8*.  Lanrtthode 
de  Clioqnel  coMirie  k  enseigner  l'Intonation  par 
i'uaage  da  monocorde,  et  la  mMare  pu  le  cliro- 
uamHre  :  c'ett  ce  qn'îl  appelle  la  miu^fue 
rendu»  teiuBllé  par  la  mécatiiq\ie.  L'Académie 
rojale  dea  lelenat ,  lar  le  rapport  de  Grandjean 
de  FoucbT  et  de  Dortou  de  Hairan ,  approiiva 
rouTraip,te&wpleinbi«  ITS9,  etdtdaraqae,  bien 
que  le  monocorde  et  le  clironomilni  fiiuenteon- 
nai  aiiparaTaut, on n'eniTalIpai fait eoccre unit 
bon  emploi.  Dani  la  réaiiU ,  le  livre  de  Clioquel 
■'Mt  pM  dépoorru  de  mérite,  et  l'on  ;  troDTO 
dea  aperçoB  utiles  pour  le  tempi  ob  il  a  été  fait. 
Une  aeconde  édition  de  la  Mvtiqvt»  rendue 
smulble  par  la  méeaittque  tut  pobliée  i  Parla, 
Chez  Baliard,  en  1701,  1  toI.  [n-8*.  L'auteur 
dit,  dans  la  préface  da  cetle-d,  que  la  première 
afait  été  épnbée  en  Ri:c  nuM.  Une  diiïé- 
reooe  aawi  uniUiie  exiale  entre  l'édition  de 
1759  et  la  deniiime.  Dana  la  premlire,  Cho- 
<)uel  at ait  dirlté  l'octave  en  douie  parties  égales 
sur  le  moMoeorde  ;  daaa  la  lecoode,  il  le  eon- 
lorme  bu  ■ystèine  det  proportiona  adoptée*  par 
loua  les  pIiTiideu!!.  On  trouve  dea  exemplaire* 
de  cette  deuiième  édition  arec  ce  titre,  Méthode 
pour  apprendre  faciUmeiU  la  mwf^wa  lof- 
méme,  ou  la  Mutlqve  rendue  teiutMe  par 
la  mécanique  ;  Paria,  Lamy,  1781,  in-g*.  Céda 
édition  prétendue  nouTdle  est  nue  ipécnlatlou 
du  libraire  Lamy,  qai,  ayant  acheté  le  rette  dea 
eiemplafrea  de  celle  de  17fll ,  Toaint  easayer  de 
lea  écouler  par  le  moyen  d'an  nouTeap  fronlls- 
pice.  Cboqnel  eit  mort  à  Paria,  en  1787,  et  non 
ea  1761,  comme  cela  eat  ditilonaJa^riMM  Ut- 
téralre. 

CHORLEY  (Hmv-F.),  lllUrateur  anglaia 
et  amatear  de  magique ,  eat  né  prè*  de  Wlgan , 
dana  le  comté  de  LaDcaatre,  en  I80B  ou  1809, 
d'uM  ikmiBe  trèe-ancienDe  qnl  posaédaK  an- 
trefoii  la  petite  tille  de  Chorley,  danale  méaM 
comté ,  cnala  qui ,  dërouée  aui  Sluart* ,  se  dé- 
Clara  pour  le  prétendant  en  17U,  et  fol  dé- 
pouillée de  ae*  tHena.  Eatrda  plui  lard  dana  le 
protestanUame,  lea  ancétrea  de  H.  Chorley  ap- 
pnrllnrent  à  ta  aecte  la  phii  rigoriatit  et  la  pini 
éloignée  de  la  culture  dea  aria.  Bien  que  son 
organlwfion  le  portât  ren  la  muaique,  ob  tana 
doute  il  ae  aeiait  distingué,  il  trouTa  dana  u 


famille  des  olulaclea  in«inciblea  poar  «e  Urrer  t 
rétude  de  cet  art.  Il  ignore  lui-même  comment 
11  est  parvenn  à  lire  la  maaiqiie  i  livre  ooTert 
et  il  joner  quelque  peu  du  piano,  n'ayant  jamab 
eu  de  maître,  sauf  H.  Herrmann,  ctitf  d'orclictlre 
k  Liverpool ,  qui  lui  donna  eoTiron  Tlngl  lefODi. 
Ses  beureusaa  dispositions  et  sa  méaioire  mer- 
veilleiue  llrent  tous  les  frai*  de  son  édneaUoi 
musicale.  Il  avait  été  placé  dans  une  maison  de 
commerce  k  Liverpool  ;  mais  le  genre  de  vie 
qu'il  y  trouvait  lui  devint  bienlM  ti  insuppor- 
table, qu'il  résolut  de  l'en  afTrancbir.  Sam  autres 
ressourcée  que  celles  de  son  esprit  et  de  son  int- 
troction,  il  se  rendit  i  Londrea  et  y  arriva  le 
t"  janvier  tB34.  Entré  bienlét  après  dau 
la  rédaction  des  jonmaui ,  il  s'y  disthigoa  d 
publia  quelques  ouvrages  qui  ont  été  bien  ae- 
coeillii  par  le  public.  'Au  nombre  de  ae*  livre* 
on  remarque  celui  qui  a  ponr  tilie  Xtute  end 
Manaerx  in  France  and  QenutAy.  A  terUt, 
of  travelUnç  SMches  of  Artt  and  Sodetf 
(La  Musique  et  les  Uœurs  eu  Franceeten  iUa- 
magne.  Suite  d'observations  de  voyage  sur  les 
arts  et  liBociélé);Londre8,  Loagmann  andC°, 
1841,  3vol.  petit  bi-8°.  Un  jugement  Josie  ai  ce 
qui  concerne  l'art,  et  des  observations  originalea 
expriméea  avec  esprit,  distinguent  eetaavngB 
de  beiucoup  de  publications  du  mCme  génie. 
H.  Chorley  a  refondu  et  resserré  son  livre  dam 
nue  Doavelle  édition  qui  a  ponr  titre  Ifodeni 
Germon  Muste.  aeeolUcOont  md  Critktim  ; 
Londres,  Smith,  Elder  and  C,  18M,  1  vd. 
petil  in-S». 

CHORON  (  ALExxiioni-ÉnDnŒ }  Biqntl 
le  31  octolire  1771  h  Caen ,  ob  son  pire  était 
directeur  des  fermes.  Ses  études,  quil  tenuins 
à  l'Age  de  quinze  ans ,  an  coli^  de  JuiUy,  fu- 
rent brillantes  et  solides;  maIsU  ne  lea  considéra 
qne  comme  les  iirélimin aires  d'une  fnstradion 
étendue,  dont  il  sentait  le  besoin,  ^  qui  (ni 
pendant  toute  sa  vie  l'objet  de  aea  tiaviui.  Peo 
de  peraonnes  savaient  aussi  bien  que  lui  la  langDS 
latine;  il  la  parlait  et  l'écrivait  avec  fadlilé.  Si 
mémoire  était  prodigieuse;  et  souvent  il  récitiit 
de  longs  morceaux  de  Virgile,  d'Honce,  M 
Martial  ou  de  Catulle,  dontU  n'avait  .pas  11  les 
ouvragée  depuis  longtemps.  Le  plaisir  de  tàïx 
s'était  même  tourné  en  habitude,  k  ce  polit 
qu'il  ne  se  livrait  guère  k  la  convenation  aiM 
ses  smis  sans  qu'il  Inl  échappât  qœlqae  vers 
latin,  qudque  phrase  de  Cicéron,  ^  mime 
quelque  passage  de  U  Bible  ou  des  Pérts 
de  l'Église,  sa  teeture  brorite.  La  Iltlératan 
grecque  ne  lai  était  pa*  moins  fandlière,  (t 
son  penchant  pour  cette  littérature  était  Ui 
qu'on  le  vit,  dans  ses  dernières  années,  se  ra- 


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(Dfltre  à  II  lecture  dci  philotopbM,  det  bjtto- 
rieDB  «t  du  poêles  grec« ,  Riec  toute  l'irdeur  de 
la  jninnse.  Jenu  encore,  il  s'était  aaui  \iirt  k 
l'Auda  de  l'bébniu ,  et  ms  progrbt  naient  été  al 
rapidea, qu'en  l'abseace  du  profeuenr  II  l'avait 
quelqmlbis  remplacé  doni  «m  leçoni  au  ColUge 
de  France. 

Dto  «oa  eorancc,  Ctiwan  M  lentit  an  goût 
puaiiHUié  poar  ti  musique  ;  miia,  destiné  par 
soupire  à  une  probsdoa  abecriumciit  élrugère 
à  11  culture  des  arts,  il  ne  lui  fat  point  permis  de 
se  livrer  i  l'étude  du  plus  sédoissnt  de  tous.  Les 
inallret  qu'il  demindait  avec  instance  luilurent 
leliuéi,  et  ce  ne  lui  qu«  plusieurs  années  aprâs 
ta  sortie  du  enllége  qu'il  put ,  sans  autre  secours 
que  les  litres  de  Bamean,  dg  d'Alentbert,  de 
J.-J.  Rousseau  et  de  l'abbé  Roussier,  acquérir 
quelques  Dotions  de  musique  Uiéorique,  leile 
qu'on  la  «meerail  alors  en  France.  Quant  aux 
eiercic«srelatjriàla pratique  del'arl, iln'co  put 
faire  d'étude,  n'ajant  pas  demaltrei.  Peut-étrene 
lui  euuent-iU  été  que  d'un  mMloere  secours, 
car  il  touebait  t  sa  vingtième  année ,  et  l'on  tait 
que  les  études  de  musique  commeocées  t  tel 
Ige  ne  conduisent  guèn  k  l'iiablteté  dans  la  lec- 
ture ni  dans  l'exécution  icon'esl  que  par  de  longs 
eierciees,  commencés  dès  l'eabnee ,  qu'on  par- 
vient i  Tsincre  lex  difficultés  molllpliées  de  ces 
parties  de  l'art.  Cliorou  se  ressentit  tontonra  de 
L'insafnsance  de  sa  première  éducation  musicale, 
et,  bien  que  la  nalure  t'eût  doué  d'un  sentiment 
exquis  des  beautés  de  b  musiqoe,  et  qu'il  Hit 
derenu  par  la  soite  on  savant  musicien ,  il  ne 
put  jamala  saisir  du  premier  coup  d'oille  carac- 
tère d'un  morceau  deiuDsIque.  11  lui  Mlait  du 
tenipt  et  de  la  réflexion,  mais,  après  la  piemi»' 
momeDl,  il  entrait  presque  toujoursdans  l'esprit 
d'une  composition  avec  plus  de  profondeur  que 
n'aurait  pu  le  Faire  nu  musicien  plus  exercé. 

Les  calculs  dont  les  livres  ihéuriqnes  de  l'école 
de  Rameau  sont  hérissés  portèrent  Choron  h 
étudier  les  jnathémallques;  d'abord  il  ne  les 
considéra  que  comme  l'accessoire  de  la  science 
musicale,  nuis  bientôt  II  se  patskiana  si  bien 
pour  elles  qull  leur  consacra  tout  son  temps. 
Ses  progrès  furent  rapides  et  le  firent  remarquer 
àl'Ëcaladeapoiits-et-cbaosséei.  Hooge  le  jugea 
capable  de  leceroir  ses  conseils,  l'adopta  pour 
son  élève,  et  lui  Gtreiniriir,  en  celte  qualité,  les 
roncttons  de  répéUteur  de  géométrie  descriptive 
a  r£eole  normale  en  179&.  Peu  de  témpa  après, 
ODleiionaiu  ehe(debr^[ade  k  l'Ëcole  polrleeb- 
nique,  qid  venait  d'être  Inslitoée,  En  avançant 
daiu  les  ScieBCe*  matliématlques ,  son  esprit, 
doné  de  rectitude,  comprit  qu'il  j  a  beaucoup 
moins  de  rapports  entre  elles  et  la  musique  qu'on 


lOH  287 

ne  leerottgénéîalecnenLlIentratlt  l'action  toute 
métaphjsique  de  celle-ci  sur  l'organisa  lion  hn- 
maiae,  et  se  persuada  qu'elle  ne  pouvait  être 
étudiée  qu'en  elle-même.  Convaincu  de  celte 
vérité,  Choron  s«  décida  il  se  livrer  eicluslve- 
mentk  l'étude  de  l'art  pratique,  etBooesi,autenr 
d'un  Traité  de  la  raenH-s,  qui  n'est  pas  sans 
mérite ,  fut  cltti^  de  lui  easeîgDer  les  principes 
de  cet  art.  Cboron  avait  alors  viDgt-dnq  ans. 
foétrj,  dent  il  élalt  devenu Tami,  lui  conseilla 
de  prendre  aussi  quelques  leçons  d'harmonie  de 
l'abbé  Rose,  qui  passait  alors  pour  un  musicien 
savant ,  bien  que  sa  science  se  réduisit  k  peu  de 
cboae.  Ce  furent  li  Ions  les  secours  que  lira  det 
lefoni  d'aulrui  un  bomme  desUoé  kétre  un  des 
musicieujt  érudits  les  plue  recommandablea. 

Bonesi  lui  ivut  Tait  eonoallre  la  iiltérature 
italienne  de  la  musique;  il  se  mit  k  lire  avec 
ardeur  les  ouvrages  du  P.  Martini ,  d'Eximeno , 
de  Sabbalini,  et' plus  tard  ceux  des  anelent 
auteurs ,  tels  que  Gafori ,  Aaron ,  Zarlino ,  Be- 
rsrdi.  La  nécessité  de  connaîtra  toutes  les  éctdaa, 
pour  comparer  ki  ajstèmea ,  le  conduisit  ensuite 
k  apprendre  la  langue  allemande  pour  lira  las 
écrits  de  Kirabei^r,  de  Marpurg ,  de  Koch  et 
d'Albrecbltbe^r.  De  tous  eus  autears,  le  der- 
nier et  UarpuTg  furent  ceux  dont  il  afledlonu 
toujours  la  méthode  et  les  idées.  Quelques 
années  employées  k  ces  études  sérienies  avaient 
accumulé  dans  la  tète  de  Cboron  plus  de  con- 
naissances relatlvaa  k  la  tbéoHe  et  à  la  praUqne 
de  la  musique  qu'aucun  musicien  français  en  eût 
jamais  possédé  Jusqu'alors.  La  besoin  de  ré- 
sumer ce  quHl  avait  appris  se  fit  sentir  k  lui  ;  il 
B'assoda  avec  Fioccbi ,  compositeur  et  pro- 
hsseuT  de  chant  disUngné,  et  le  fruit  de  leur 
union  fut  la  publication  d'un  livre  inlituU 
Priwipm  iPatxompaffMnteiU  d«s  école*  d'I- 
talie; Parts,  IVA,  in-tol.  Ce  titre  n'était  pas 
justifié  par  la  natnre  de  l'ouvrage,  sorte  de  com- 
bioaison  éclectlqne  dans  laquelle  des  doctrine* 
fort  différentes  étaient  conciliées  avec  pins  d'a- 
dresse que  de  raison.  L'objet  que  te  proposaient 
les  auteurs  ne  se  fkit  pas  sssex  apercevoir  dans 
c«t  ouvrage  :  ce  défaut  nuisit  k  son  succès. 

A  l'époque  où  parut  eette  méllioda  d'accompa- 
gnement, Clwron  s'était  déjk  bit  connaître  par 
une  pnblication  d'un  genre  tout  différent  Sei 
méditations  sur  la  nécessité  de  perfectionner  Tea- 
selgnemeoi  dans  lea  écoles  primaires  lui  avalent 
fait  découvrir  des  procédés  plus  simples,  plus  b- 
clles  et  plus  rationneit  que  ceux  dont  en  use  ba- 
bilneltemeot  pour  enseigner  k  lire  d  k  écrire.  11 
publia  le  résultat  de  ses  recherclws  en  tSOO ,  sont 
le  titre  de  Méthode  dttuttvclitm  prtmair» 
pmtr  apprendre  à  lire  et  à  écrire.  Ce  petit 


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owtffi,  tompoté  dini des Tiwi pliiloaophiquoa, 
■  depun  Ion  e«r*l  de  bwe  tu  tjttèaie  d'emci- 
goement  mùliiel. 

EolrilDé  pir  1b  àttlr  de  popDliriMT  «H  FniKe 
le  goatde  It  bonne muiiqne,  et  d'y  rendre  le 
goOl  (te  l'ilutniction  dins  l'hittoire  et  la  Ibterie 
de;eetirt, Choron  B'aHocit,ea  IS05,  ànne  n»i- 
■on  de  commerce  de  mniiqne  à  Piris ,  et  j 
porta  tonte  u  fortune  pitrimoitale ,  pour  l'em- 
ployer k  tt  puUicalion  d'encien*  ooTrages  clu- 
iiiqoet ,  oublUnt  qu'il  n'j  itiH  point  alors  en 
France  àa  lecteur*  pour  cei  productioDi.  C'«>t 
aintl  qu'il  lit  pereltre  k  grtnde  tnia  le  recueil 
des  ciDlilea  de  Porponi  le*  lolliget  k  plu- 
■leurs  tolx  de  Cireunt,  ceox  de  Satdwtini,  le 
recueil  dee  pièce»  qui  l'exiculeat  k  la  chapelle 
Sixtina  pendant  U  leauine  ulnle ,  ane  meue  en 
double  canon  et  le  Stabal  ds  Fierluigi  de  Palet- 
trins ,  le  St<à>at  de  Josqnin  Dqtréi,  la  messe 
de  Bequlem  et  le  Miterer»  de  Jomelli ,  le  MUe- 
rarekdeux  cIkeum  de  Léo, et  beaucoup  d'autre* 
RimpMJUons  du  mbne  genre. 

A  la  iDème  époque ,  U  était  préoccupé  de  la 
pnblicalion  d'une  toi umiieiue  compilation  qu'il 
sTait  inooneée  sooa  le  titre  de  Princlpej  de 
compoiUion  det  école*  d'Italie.  Lw  exercirev 
de  contrepoint  pr^que  et  de  fugHj  compohlB 
par  Sala ,  et  gravés  sur  des  plandies  de  cuivre, 
sui  frais  du  roi  de  Miples,  devaient  foroter  la 
tMse  de  ce  recueil.  On  croyait  alors  qne  l'ouTrage 
de  Sala  avait  été  détruit  dans  l'iovasioD  du 
TOjaunie  de  Nsplet  par  l'armée  française ,  et 
Choron  voulait  le  sauver  d'un  entier  ouiili.  Cette 
production  médlocro,  écrite  d'an  sljle  licbe, 
IncorrecI ,  et  peu  digne  de  sa  réputalioa  ,  ne 
méritait  pas  l'Iionneur  qu'il  voulait  lui  foire. 
Quoi  qull  en  soit ,  l'ouvrage  de  Sala  reparut 
dans  les  Prineipet  de  eompoiUio»  du  éeola 
d'Italie,  accompagné  d'un  Traite  d'harmonie  et 
do  principes  de  cnnlrepoînt  >im)ile  par  Ctioron, 
d'une  non vella  traduction  du  Trotté  dâ  la  fuçue 
de  Marpurg ,  de  nombreux  eiemples  de  contre- 
point fugué  puisés  dans  l'£t»mplare  du  P.  Har- 
tinl.enSn  d'un  cboii  de  morceaux  de  diflérents 
genres,  accompagnéa  d'un  lexte  ex|>licalir  par 
l'éditeur.  Il  en  était  de  celte  immense  collection 
de  documents  de  tout  genre  comme  des  Prin- 
cipes d'acçompofpumeta  :  elle  ne  juslifiail  pas 
aon  Ulre,  et  l'idée  favorite  de  ClMron,  pour  U 
fusion  des  doctrioesdes  diverse*  écoles,  a'j  re- 
produisait arec  tousses  inconvénients.  Pour  être 
d'accord  avec  son  pro^am me,  il  surall  dA  ne  point 
produire  un  nouveau  ajstème  d'harmonie,  auquel 
il  a  renoncé  pins  tard ,  et  se  borner  k  dooui^r  une 
irailucLon  du  petit  Traité  d'accompagHement 
lie  Gaïpatini  ou  de  celui  deFeDaroli;  il   aurait 


talluj  joindre  les  priacipea  de  contrepoint  simple 
ijai  M  trouvent  régiandua  dans  les  ouvrages  de 
Zariino,  de  Zacconi,  de  Cerralo,  ou  de  tout 
autre  didacticien  de  lllalie;  Bersrdi  aurait  d<l 
fournir  dw  docantents  poctr  l 
«Kiditionnelii  ;  SabbatinI,  lootet 
lafagae,  et  ainsi  dureate;  mais,  admirateur  sin- 
cère de  l'eteeltenle  tradition  pratique  des  Italiens, 
ClraroD  avait  l'esprit  trop  lamina»  pour  ne  pa^ 
apercevoir  les  déiaata  de  leur  méthode  d'exposi- 
tion ,  et  11  puérile  proUiIté  des  ralsoanemcnti  de 
la  plupart  de  lean  écriTsins.  H  voolat  éviter  ce 
'  qne  lean  onvrages  ont  de  défectueux ,  en  leur 
empnmtant  ce  qn'ils  ont  de  bon  ;  mais  il  ne  vit  pas 
qu'en  s'éloignant  d'un  éeudl  il  allait  le  heurter 
contre  nn  autre  beaucoup  pins  dangereux  :  celui 
d1neaBpatibilitédesjslta»e*dansle>cboaes  qu'il 
ossanblaiL  Cartea  Harparg  est  bien  plus  mé- 
tbodiqne  dans  son  TnUé  dt  la  jlfwvqu'aneun 
écrivain  de  lltalie  ;  mais  tous  ses  exemfdes ,  pri« 
dans  d«i  «ompnaidons  Instrunentales  aseei  cor- 
rectemenlâcriles,  quolquesorcbargéee  dedans 
I  modulathmi,  étaiat  de  nature  t  faire  grincer 
les  dents  de  tout  musicien  italien ,  k  l'époque  où 
son  ouvrage  parut. 

Après  d'immeoseï  travaux  et  d'énormes  dé- 
penses, les  PrindjM*  de  eompoiilioiidetéeole$ 
d'Italie  parurent  en  I  BOB,  formant  Iniii  gros  vo- 
lumes in-rolio  de  plus  de  dii-liuit  coïts  pages , 
qui  depuis  Ion  ont  été  divisés  en  sis  viriumes. 
u  moien  de  nouveaux  titres.  Leur  publication, 
et  les  désordres  de  la  maison  dont  il  était  l'aisa. 
dé,  avalent  achevé  d'anéantir  la  Fortune  de  Cln- 
ron.  Tout  occupé  du  auccès  de  son  litre,  il  n'y 
songeait  pu,  et  lorsqu'il  recevait  les  félicilalioaii 
de  aea  amis.  Il  ne  loi  vint  pas  mCme  k  la  peniée 
qn'ellei  lui  coulaient  nu  peu  cher. 

Doué  d'une  rare  activité,  son  esprit  était 
toujours  préoccupé  de  [riuslears  ouvrages  à  la 
fois,  et  les  Priitelpei  de  compotitio»  n'étaient 
point  encore  publiés,que  la  lecture  du  Didion- 
nafreUfforifMdejmuricisniécritenalleiiiuiiJ 
par  E.  L.  Gerher,  lui  fit  coacevoir  le  protêt  de 
pnUier  en  françaia  un  ouvrage  du  même  genre. 
Malheureusement  le  plan  fut  fait  k  la  hàlej  une 
grande  précipitation  régna  dans  les  rediei-clies  et 
dans  U  rédaction,  et  le  livre  de  Gerber,  qui  irr- 
vaitde  base  k  eeluiqu'on  voulait  taire,  fut  iiaJuit 
avec  n^llgcnce  par  un  Allemand  qui  savait  mal 
le  franfata,  et  qui  n'entendait  riea  k  ta  musique. 
Cboron,  dont  la  santé  s'était  dérangée,  avait  pri» 
Fayolte  pour  associé  de  son  nouvel  oavrage;  ce 
fut  ce  dernier  qui  fit  en  quelque  sorte  lont  le 
Iravailicar  celui  qui  en  avait  con(u  le  projette 
put  I  donner  que  peu  de  soins;  un  petit  aonbre 
d'articles  furent  seulement  fountis  p*r  lui,  et  la 


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morcMu  l(  ptut  contidérabla  qu'il  mit  daim  le 
lirre,  Tiil  l'Inlroductloi)  hiitoriqne,  rëSDitié  esU- 
fDibla  qui  mit  déjà  paru  dans  tel  Prine^ei  de 
ampottHon.  LeDIcUotmatredet  MviMeiuM 
(MbUë  en  deux  Tolumes  ia-i' ,  du»  let  aanéiw 
iSIOet  1811.  Ce  fut  Ten  le  même leirp«  qu'ad- 
mit t  Is  clute  de»  beani-arb  en  qualité  de  cur- 
iwpondknl ,  Choron  écrïTit  pludeon  rapporta 
trte-reinaniuablea  aur  de«  objeta  d'art  et  da  lit* 
lénture.  Cdul  qu'il  fltmr  ie«  Principal  de  ver- 
silteaNoa,  de  Scopp»,  peut  Un  eaaiUéié  eonuDe 
UD  clier-d'ifeilire. 

Juiqu'alora  la  vie  de  ce  utant  avait  iU 
cunsacrte  tuut  SDUère  aui  travaui  de  cabtnct; 
inaii  en  ISii  elle  dE<rtnt  actiTemenl  dévouée 
sax  iDsIiluflona  d'oUliU  publique.  Aiaodé  dana 
cette  année  i  la  rédaction  du  BulUUn  de  Ut  Sa- 
eiélé  d'enetmrasementpourVimtvstrle  nnflo- 
nale ,  il  (Ut  chaîné  peu  de  tempa  aprèi  par  le  mi- 
nistre des  cultes,  H.  Bigot  de  Préameneu,  de  lUre 
un  plan  de  rforganiiatioD  dea  matlriaea  et  des 
cliœura  de  cattiédralee,  wad'qMde  ta  direction 
de  la  mnMque  dam  lei  IMee  et  cétéinanies  re- 
tif^euHt.  Quelque*  terita  de  pca  d'étendue, 
qu'il  61  paraître  alors  inr  les  objet*  de  aea  noa- 
vellei  Ibnetiou ,  le  Brent  connaître  ataotageo- 
sement  cona  le  rapport  de  aei  Idées  relatliM 
à  renseignement  public  de  la  musique  ;  mais  U 
eat  le  tort  de  réioquer  en  doute  l'ntlUlâ  da 
Conserraloire ,  dont  la  direction  n'était  pas  con- 
forme â  aes  vues.  Il  s'en  expliqua  avec  amertume 
et  Al  Iropapercevoird'iDJastespréTentioui  contre 
un  établiBBement  qui  ronraiuait  depuis  pimieun 
annéecde  beaux  talents  en  tout  genreà  la  Prince. 
Sea  aarcaimea  lui  firent  dlmplocablei  ennemli, 
et  dis  lors ,  peut-Ctre ,  il  prépara  lee  chagrins  qui 
ont  tourmenté  le  reste  de  la  vie,  et  les  injustices 
qui  t'ont  conduit  au  tfHubean.  Ses  Fonctioas  de 
directeur  de  la  musique  des  Têtes  A  c^émonles 
Teligieaseï  foamitsaleut  d'ailtears  i  sea  ennemis 
une  occaiioD  favorable  pour  prendre  leur  re- 
vancbe  contre  lui.  J'ai  déjk  dit  que  son  éduca- 
tion prmtlqne  dana  la  musqué  avait  été  InaulS- 
aante;  peut-être  ne  se  l'était-lt  pas  avoué  jus- 
qu'alors; mais  il  ne  tarda  pas  à  en  acqoérir  la 
irisle  convicUon  ;  car,  lorsqu'il  dnt  remplir  ses 
devoirs  de  direcleor  de  cliœar  et  d'orcbeatre, 
loraquli  le  vit  le  biton  de  mesure  à  U  main,  L 
■e  troubla  et  parut  embarrassé  par  de  certaines 
dirGcnlIés  dont  se  louaient  le*  moindres  symplio- 
nisles  plarét  non*  ses  ordres.  La  malignité  tin 
parti  de  cet  Incident;  mais  elle  avait  alTalre  k  un 
lionime  de  trempe  aupérleura  qui  avait  la  cona- 
cience  de  aon  mérite  réel;  U  ne  se  laissa  point 
abattre  ;  el  il  sut ,  par  une  persévérance  inratlga- 
bte,  acquérir  l'expérience  néeesialreï  sa  nouvelle 


d«slinatioD.  Si  Cboron  laiaia  toujours  quelque 
cbose  k  désirer  aooi  certains  rapporta,  il  montra 
anasi  d'beureuse*  faculté*  par  lesqueile*  il  savait 
échauffer  et  entraîner  les  masses,  le*  anin)er  . 
du  sentiment  dont  Ini-mCms  était  pénétré,  et 
souvent  il  sut  prêter  au  Individu*  l'apparence 
de  lalooU  bien  supérieurs  k  ceux  qu'ils  possédaient 
récllemenL 

La  Restauration  [ut  d'abord  fatale  à  Teilstoica 
du  Conservatoire  de  musique.  Hé  de  la  révolu, 
tion ,  cet  élablisaement  avait,  aux  jeni  de*  par- 
tisans de  l'ancienne  monarchie  une  tacbe  oiig^ 
nelie  qui  l'avait  fait  maintenir  avec  impatiencs 
enlgl4,etqullefll  enfin  fenner l'année  suivante. 
Ce  coup ,  porté  à  l'école  dont  Clioron  l'éiait 
montré  l'ardent  aalagoniste,  semblait  être  un 
triomphe  pour  lui;  mail  il  j  avait  trop  de 
justesse  dans  ton  esprit  el  trop  d'amour  de  l'art 
danisoncœurponr  qu'il  songeât  ka'ea  applaudir. 
Des  discosiiona  de  doctrine  avaient  pu  exister 
enb«Jui  elleCoaiervstoIre;  mais  il  n'était  point 
asseï  passionné  dana  son  o[dnion  pour  niw  le* 
services  que  cette  école  avait  rendus  k  la  musi- 
que française.  Nommé  dliecteur  de  t'Opéra  au 
mois  de  janvier  1816,  il  fut  k  peine  installé 
qu'il  acquit  la  conviction  de  la  nécessité  d'éta- 
blir, entre  te  Conservatoire  de  musiqne  et  le 
théatrequi  lui  était  conlié,  desrelationa  intimes, 
et  proposa  la  réorganisation  de  ce  mSmeélablli- 
sèment,  sous  le  nom  d'£coIe  roj/alede  chant  et 
de  déclamation.  Ce  fut  lui  qu'on  charges  Je  la 
rédaction  du  plan,  et' celui  qu'il  présenta  fut 
adopté.  On  lui  a  reproclié  «ouvenl  depuis  lors  le* 
mesquines  combinaisons  de  ce  plan;  mais  quoIT 
ne  valait-Il  pas  mieux  une  Institution  telle  quelle, 
que  l'ateenee  de  (oui  moyen  d'enaeigoement  mu- 
sical? L'événement  a  d'ailleurs  démontré  que 
Clioron  avait  agi  sagement  en  Faisant  des  conces- 
sions au^  idées  parcimonieuses  de  celte  époque; 
car  c'est  celte  même  Ecole  de  chanlet  de  dé- 
clamation qui,  par  des  accroissements  succes- 
sifs, a  reconquis  son  ancienne  importance. 

L'administras  on  de  l'Opéra,  au  temps  de  la 
direction  de  Cboron,  n'a  pas  été  exemple  de 
blime;  maia,  quoi  qu'on  rn  ait  dit,  on  n'a  pu 
nier  qu'elle  a  eu  le  mérite  d'être  la  moins  coû- 
teuse et  la  plus  productive.  Frappé  de  la  diffi- 
culté qu'éproDvaienl  tous  les  jeunes  compositeurs 
k  se  faire  connalire,  Choron  voulut  leur  ouvrir 
l'enlrée  de  la  carrière,  et  fit  décider  qu'une  cer- 
taine qnanlité  de  pièces  en  un  acte  leur  serait 
confiée  ponr  en  écrire  la  musique.  Dan*  cette 
circonstance,  ta  bienveillance  pour  les  artiste* 
lui  fil  oublier  qne  l'Opéra  est  organisé  pour  de 
grandes  choses,  et  que  ce  n'esl  point  un  théilre 
d'eisai.  Trop  d'ennemis  s'étalent  déclarés  conlrs 
IS 


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po  cao 

Choron  pour  qalt  pût  reiUr  longlempi  i  la  t^ 
de1*idinlDiitraUoD  de  l'Opéra  :  daas  les  prsmten 
Boii  de  l'année  Iftl7,  il  reçut  m  d^miaiion  &ani 
dédoomiageiDent ,  et  personne  ne  m  boiitidI 
qu'un  homme  qui  avait  fait  de  ai  grands  sacrï- 
Acet  pour  la  nasique  méritait  que  le  gouTem^ 
ment  nt  quelque  chose  pour  lut.  Bear«usement 
ceC  homme  aTall  de  l'ùiergie  dans  l'ime  et  îles 
Idées  dani  la  tête  :  Il  ne  perdit  pai  soo  temps  à 
M  plaindre  de  llngratilude'  dont  on  payait  Ma 
lervlca;  it  crDll'emplojer  mieux  en  réaliiant 
dei  plana  conçua  depuii  looglemps  ponr  dea  dq- 
Tragea  sur  la  musique.  Ce  (ut  alors  quil  entre- 
prit U  rédaction  d'une  sorte  d'encyclopédie  de* 
ldenc«B  musicale*,  k  laquelle  il  donna  le  litre 
A'ItUivdvcUon  à  rëlitde  générale  ei  raiitmiUe 
de  la  mtuiqae.  Brillant  d'idées  nouTellea,  et  fort 
de  principe!  féconds  eu  vérités,  cet  ouvrage 
était  destiné  i  placer  Clioron  au  rang  dea  liommes 
tes  plus  distingua  parmi  les  littérateurs  et  les 
hisloriens  de  la  musique.  Nul  doute  que,  s'il  l'eut 
tciieté,  il  eût  Introduit  twancoup  d'idées  nou- 
velles dans  la  théorie  de  cet  art,  et  qu'il  eQt 
filé  sur  loi  l'attention  des  musiciens  de  tous  les 
pays;  malt  telle  était  l'activité  de  ion  esprit  que 
le  même  objet  ne  pouvait  l'occuper  longtemps. 
L'ouvrage  qu'il  commentait  était  toujours  celui 
de  tes  airections,  mais  au  bout  de  quelques 
mois  il  se  fatiguait  de  son  travail,  se  Taisait  k  lui- 
même  dee  obiections,  perdait  la  fol  qu'il  avait 
«ne  en  au  pien^ers  aperfus ,  et  presqoe 
Jours,  dans  cette  disposiUon  d'esprit,  il  faisait 
rentrer  son  ouvrage  dans  ses  cartons  pour  ne 
phis  l'en  tirer.  Que  de  foia,  apràs  qu'il  m'ett  lu 
des  morceaux  de  son  Inlrodvetion  à  i'étude 
générale  et  roUotmie  dt  la  <tiMtiqiu,'it  Iniil 
dit  :  *  Voilk  qui  est  beau  et  neuf;  pnbllei  cela , 
■  et  votre  nom  vivra  dans  l'histoire  de  l'art  I  .■ 
U  promettait  d'achever,  se  remettait  i  l'ouvrage, 
•t  huit  jours  aprta,  une  idée  nouvelle,  saisie 
avec  ardeur,  venait  lereplonger  dans  sonindif- 
Ifaence  pour  l'œuvre  de  s*  vie- 

Aprés  llnconitance  de  ses  vues,  le  plus  grand 
obstacle  que  Choron  a  rencontré  dans  l'accom- 
plissemeul  de  ses  projets  de  livres  sur  la  mu- 
Nque  consista  dans  sa  facilité  ï  se  rendre  aux 
objections  qu'on  lui  faisait  C'est  ainsi  que,  sur 
nue  observation  assez  saiigreaue  qui  Ini  fut  faite 
contre  le  principe  fondamental  d'un  Traité 
^harmonlf  et  d'accompagnement  qu'il  veuail 
d'acliever,  il  arreia  l'i[npr«E.-Jon ,  paj»  l'imprî- 
Dieur,     t       d      a  œuvre  à  l'oubli.   One 

dO  relr  d  b  bl   tbéque  les  buit  ou  dii 

premiè        f     il       mp   mées  de  cet  ouvrage  ; 
le  rest  (e  pi       C  est  encore  ainsi  qu'ur 

Jour,  da      u      nomb    use  assemblée  où  je  tnc 


trouvais  avec  lui,  il  exposait,  avec  celle  dialeur 
qui  lui  était  naturelle,  ses  idées  sur  l'bistoire  de 
l'art;  il  en  vint  k  dire  que  depuis  Palestrina  on 
n'avait  riea  fait  ni  rien  trouvé  en  musique,  si  ce 
n'est,  disait-il,  le  coloris  instrumental,  dont  il  at- 
tribusit  l'invention  à  Moiart.  •  Vous  voua 
n  trompes,  lui  dis^e;  on  a  fait  quelque  cttow 

■  d'important,  car  on  a  bit  la  gamme  qui  aeo- 

■  gendre  la  musique  dramatique.  ■  Il  ne  r^Modit 
pas,  sa  mit  i  réfléchir,  et,  loi'sque  Bons  sortîmes, 
il  m'arrêta  par  le  bras  dans  l'escalier,  et  me  dit 
avec  plus  de  gravité  qu'il  n*;  en  arait  d'ordi- 
naire dans  son  accent  ;  •  Vous  n'avei  dit  qu« 

■  quelques  mots  ce  soir,  mais  11  t  a  plus  de  *»- 

■  leur  en  eux  que  dans  tout  ce  que  voua  avei  bit 

■  jnsqn'id.  Ctit  est  contraire  i   met  idéec, 

•  mais  je  ue  puis  m'empèclier  de  voua  dire  q*e, 

•  si  vous  développez  cette  pensée,  elle  vou  aafc- 
•■  nera  loin.  ■  C'était  avec  cette  bcilité  qull  ae 
rendait  i  tout  ce  qui  le  trappait. 

Dans  lespremlen  mois  qui  suivirent  son eipol' 
sion  de  l'Opéra ,  Choroo  confut  le  projet  d'an 
pioàt  d'ensdgnement  de -la  musique  par  ddc 
métliode  simultanée  qu'il  appela  eotueriatUe.  A 
peine  la  première  idée  lui  en  fut-elle  venue  qu'il 
courut  en  faire  pari  ï  M.  de  Pradel ,  ioleiKÛiil 
généralité  la  maison  du  roi,  qui  l'avait  pris  aoas 
ta  protection ,  cl  il  en  obtint  un  léger  subnde 
pour  l'école  qu'il  voulait  élevei.  AossitMilseaUt 
h  l'œuvre  avec  cette  ardeur  qui  était  dans  aon 
caraclèrer  et  une  persévérance  qui  ne  lui  était 
pas  Itabiluelle.  Lei  essais  furent  multjpliét  pour 
porter  sa  méthode  k  une  perfection  dool  il  la 
croyait  susceptible.  Il  crut  enAn  avoir  résidu 
toutes  les  diÂicultés  ,  et  il  publia  en  ISIB  aa 
Métliode  concertante  de  mtuijue  à  quatre 
parttu-  Elle  fut  vivement  critiquée,  k  cause  de 
quetquealneorrectionad'harmoniei  maisellen'en 
«tait  pas  motus  une  des  idées  les  plus  lieureutcs 
qu'on  eDt  mises  en  pratique  pour  renseignement 
simultané  de  la  musique.  A  l'aide  de  cette  mé-; 
thoque  et  de  son  cbaleureui  enseignement, 
Choron  a  fait  ^spérer  ton  école,  qui,  par  des 
accroissements  progressi^i,  eit  devenue  ceCMi- 
tervalolre  de  musique  elasiig\te  et  reUgle»$e, 
objrt  de  tontes  set  ufTeitious,  et  dootla  dettme- 
lion  par  la  révolution  de  juillet  a  été  canae  de 

La  nonvelle  carrière  oii  Churon  était  entré  de- 
vait luifaurnir  l'occasion  de  déployer  des  facultés 
qu'on  ne  lui  connilssiit  point  encore;  facultés 
d'un  ordreélevéet  qui  étalent  en  lui  toutes  d'ios- 
tlnct.  Ce  n'est  pas  seulement  par  noa  activité 
pru  commune  qu'il  se  dittingua  comme  clwt 
d'une  institiition  musicale  ;  son  &me  ardente 
T  sut  communiquer  k  sas  élèves  un  amour  de 


,Google 


fart  d  ■■  ÊtMaiÊi  du  beu  qal  s'tibiMi 
pM  k  ■■  (ligré  (i  Mord  dua  4m  éeolM  phii  re- 
IWMMiw.  DooA  dSiM  HCMllé  dogntitra  qol  lui 
dar  oonp  d'<BU  la  ta- 
It  paor  ta  mtniqM,  H  n'éliit 
pH  DMiiu  hUrile  t  Un  conprMdre  m*  intan- 
(hm*  «n  iBdiTMu  qa'iBX  idmki.  Je  l'tl  *u , 
dMs  «tu  rdpMitkMi ,  •dreucr  naa  iHocotloii  i 
MB  MfM ,  lanq(i*il  TOolalt  insinuer  duis  Uibi 


MMi  de  difficulté,  prtoccdpi  de 
Il  MriUladt  dlddei  qui  m  ctoiaitat  duu  u 
Ut«  ,  ci  poortaiil  éloqiieni  par  l'accent  qui  ani- 
mal H  parole.  Saoreat  il  Tentait  joiadie 
reaeniph  an  précepte;  ilora,  aaiu aïoir  fait  lai- 
Béaaa  d'étude*  Toealet,  et  gêné  par  nue  tdIx  (ai- 
bie  et  trenblanla,  il  (aiiait  entendre  qqclqns 
pbrtM  de  chaal  lioal  un  BOwlen  de  prnteMios 
n'aariU  peii^tTe  aperçu  que  le  tàt*  ridicule , 
mais  qui  ne  ni^H]uait  Jamali  de  produire  un  tteu- 
nos  elM  wr  lea  jetmes  geni  qui  l'écoutaknt, 
parce  qn'ooe  belle  fntoitlan  Tachetait  dei  débuli 


Lai  preulèna  naioarea*  qnl  tarent  ndstt  à 
h  dl^MMitian  de  Ctaocon  pour  la  fbndatioB  de 
aon  ie^  «aieat  si  boraéea  que  lui  aeal  «lait 
capable  d'en  lira'  parti,  et  de  ne  pu  ae  décoa- 
rager.  Lca  Toii  dtaieni  raraa;  lea  orgialiationi 
moeieale»  retateot  plua  UMore,  et  le  bodget  de 
l'école,  al  parcicBMileox  qu'il  leniUail  qu'on  ae 
M  proposé  de  la  rendre  ImproduclîTe.  Choron 
aot  triompher  de  toute*  lea  difficulUi.  H  n'était 
pas  lue*  Hetwpow  aller  eaTOilure  chercher  d<i 
élèTet  du»  tea  département*  ;  et  puIi  lea  Toiturea 
De  ■'arrêtent  que  dani  lea  lUIa,  et  il  r  a  auail 
dea  Toix  et  dee  Intae  dana  lea  liameaoa.  Clioton 
partit  ï  pied,  ne  aachanl  trop  uii  le  conduirait 
aa  bourae  Mgèie,  on  pluI4t  n'y  ungeant  pai. 
Tello  qu'était  telle  boane,  el^  lui  îoumlt  lea 
no)aw  de  Tiaiter  une  grande  partie  de  ta  Franca. 
Il  ne  poanit  dcoBer  par  aoo  équipage  une  opl- 
nkM  tria-broraUe  du  «orl  qui  atlendait  daoi 
«on  éc«le  oana  qu'il  engageait  à  l'i  rendre;  pou[^ 
tant  aa  panda  peranadaJL  On  oa  Eut  pas  peii  hu- 
pris  de  M  voir  raniaMr  du  midi  de  fort  beiai 
téKora,  etdelaPIcaidIe  d'eioellealos  tiaàici  qnl 
d^Mdi  lora  ont  Ininil  un  recruleuMot  néceeaaire 
aiu  clMBora  delooa  lea  Ihéitrea  Ijriqoea.  Animé 
par  le  dieir  et  pir  l'espoir  d'«re  utile,  Choron 
ne  wnsealt  paa  aux  latiguea  de  ton  rojage  ;  aa 
gaieté  le  «mleBait  dana  les  Eitu^ouslei  pluipé- 
niUea.  Sorpria  un  ja«r  par  nue  pluie  abondante 
dan»  de  mauTal*  cbemiaa,  il  j  perdit  aa  chaaa- 
mre  ,  et  ce  ne  lut  pa»  au»  peine  qu'il  gagna  le 
pnnder  Tlllage  qui  l'ulTrait  k  lui  ;  mal»  il  ne 
a'Mcnpamèiae  pai  oninrtutde  cetacddtot, 


iUHf  a»t 

paroeqnll  Tenait  dedétoonfroM  balle  voix  de 
tMitrallo.  Pea  da  loon  aprèa  il  paiia  près  d'une 
maiioB  moaudiée  dont  les  haUtanls  imploraient 
lacommiaéralioD  publique  :  11  mil  dant  le  trône 
■on  denier  éca,  et  ne  se  •oatist  qa'il  n'aTait 
pa»  de  qotri  dtier  que  lonqu'il  enlra  dan*  Sdt- 
»ona,  pressé  par  la  faim,  et  le  IrouTsnt  i  Tiagl- 
dtiq  lieue*  de  chei  lui.  Peu  d'honiues  ont  en 
plu»  de  déTouamenI  à  l'art,  phiadedésinléree»»- 
ntont;  «ocon  n'a  été  plu»  mal  r^mpensé  de 
■es  g^iéreai  Mcrifices. 

D'abord  inaperçue ,  l'écele  da  Choron  ne  larda 
{loint  k  Ù\er  l'altaolion  pablii|na  par  dai  axer. 
deea  oà  de  l^era  défauts  d'exactitude  et  de  fini 
étaient  rachetés  par  un  sentiment  protoud  du  ea- 
raclère  de  la  muaique.  U,  pour  la  premttre  fois, 
on  entendit  k  Pari*  lea  sublime*  composition» 
de  Bach,  de  Hnidel,  de  Paleatrlna  et  de  qud- 
qoaa  antre*  graad»  maltra  de»  école»  d'AUe- 
DWgne  et  d'Italie  ;  là  seulemcot  on  osa  imilr  du 
répertoire  usé  qui,  depiil*  plus  de  trente  au, 
alimentait  les  concert*.  Les  aniatenrs  du  beau 
de  tous  lea  temps  et  les  artiste*  sans  préjugé* 
■e  pajutonotreot  poar  cette  musique  si  aouTelle 
poir  eux ,  et  rendirent  juaUce  au  mérite  de 
l'homme  conaclenelmi  qui  leur  procurait  le 
plaisir  de  l'entendre  biep  exécutée.  L'autorité, 
éclairée  par  le  rrientissement  qu'afaient  cei  mo- 
deates  exercices,  comprit  enSa  que  l'école  de 
mniique  reli^euse  et  classique  méritait  qu'on 
encoarageât  ace  progrts,  et  des  fonds  anfflaant» 
furent  accordés  pour  la  rormationd'un  pen«ioan*l. 
Aidé  de  ce*  restoorces,  Clioron  pnt  dMner  im 
nourel  essor  à  sea  (iculléi  de  pn/es»eor.  Son 
Idée  dominante  consistait  k  lairo  passer  le  go4lt 
de  la  bonne  muaiqiia  daos  toutes  lea  ctassea; 
pour  j  parrenir,  il  fit  dea  essais  en  grand  aur 
dea  maase*  d'enfants  pria  dans  des  écoles  de 
charité,  et  le  snccé*  alla  lu  dalt  de  tontes  eei 


On  a  sooTent  reproché  k  Cboron  d'aToir  né- 
gligé l'éducation  lodiaidDelle  au  proGt  des  mas- 
ses, et  Pon  adit  quil  n'aTait  pas  (ait  de  chan- 
teurs. Il  parait  que  ce  toat  ces  allégations  qui 
ont  exercé  de  l'inBuence  aur  les  hommes  du  poo- 
Tolr  établi  parla  rétoluiion  de  1830,  et  qnl  ont 
fait  réduire  le  budget  de  l'école  de  musique  reii- 
giense  k  des  proportions  telles  qu'il  élait  deTcoa 
impossible  d'ï  rien  produire  de  bon,  et  qu'iledt 
mieux  Talo  la  supprimer.  Choron  avait  Uen  com- 
prii  que  sa  mission  n'était  p^s  de  faire  des  édu- 
catltma  IndlTidnellea  '  


soin  aax  proléa«eursdaCQnser*atolrej  pourlni,   . 
ce  qu'il  Tonlait,  ce  qu'il  était  atile  qu'il  fit,  c'é- 
lait  dlntrodulre  eu  France  l'enseignement  de* 
miÉSe*  vocales  tel  qu'il  exttte  en  Allemagne, 


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3»  OS) 

«■Mignment  uw  Is^od  11  n'y  ■  pM-Tapoir  de 
rendre  loi  grmie*  coraptMiUoM  «eloa  li  pcuée 
qqi  ■  dirigi  kan  iBtiars,  Vaill  ce  qn'oD  n'a  pu 
compris,  d  ce  qi)  «AI  eerttûMiiMBt  empèdié It 
deatractioB  d'inw  d«i  ntstHutlo»  ht  pliK  utilei, 
Ri  ceux  qai  ort  mluion  d'idmUatrer  Ica  en* 
n'en  étaient  d'ordinaire  fort  Ignonnu. 

Le  coup  qui  rrappa  Qioron  dans  l'exitteoM  de 
WD  école  fat  pour  lui  cdni  d»  la  mort  :  depnU 
lors  aa  lanU  alla  toujours  déclinant.  Il  compK- 
nail  qu'il  l'épniaail  en  efTort»  loipuiuant*,  et 
ixttei)rBiée,  qn'll  ne  pouiait  ^  rien  pour  l'art 
niiquel  il  arafl  Mcriflé  lonte  u  fortune,  luicooi- 
piiniaU  iocesfaminent  U  eaar.  Va  nttt  de  ton 
andenuE  énergie  a'eihala  dans  quelques  écriti 
chagrina  qa'il  publia  daas  le*  deniers  mola  de  sa 
Tia  :  bfentdt  aprte  il  s'éleienlt.  Il  mounit  i  Pa- 
ris le  »  Jnm  iSM. 

S'il  arait  pa  léallaer  im  projeta,  sli  eOI 
(rouTé  dons  1«  pooTolr  toute  la  protection  qui 
lui  «tait  due,  il  fandrait'nouB  tïlldter  de  la  di- 
reelion  qu'aralt  prise  dioron  k  m  sortie  de  l'ad- 
mfnistratioit  de  l'Opâ^.  Mais,  aprt*  ce  qu'on  a 
fiiit  pour  aoéanlir  le  fruit  de  tes  efforts,  il  ne 
reot  rester  que  le  regret  quil  ait  abandonné 
ses  traram  de  littérateur- mualcin  pour  ceux 
(le  profeaaeur;  car,  qnette  que  tttt  «oaacliTHé, 
die  M  ponvail  infOra  k  tant  de  choses.  Il 
lui  fallut  opter  entre  ea  renommée  de  savant 
«(  la  ntodetta  réputation  d'homme  utile  :  il  pré- 
féra celles.  Il  tTBTaiilail  cependant  beaucoup 
dans  «on  catrineti  mais  c'était  toujoun  au  profit 
de  llnstructloa  élémentaire.  U  se  passait  peu  de 
moiS' qu'il  ne  III  paraître  quelque  leurre,  quel- 
que recueil  destiné  à  l'eoseignMnentelBaaarTiee 
des  églises.  C'est  atosi  qu'il  composa  une  mnlli- 
lude  d'hjmnes  d  d'antiennes  I  deux,  trois  et 
quatre  voit,  et  qnll  étrlTit  des  chorals  a  laox- 
bourtlon  k  trois  voix  ,  me  roéltaode  de  plaln- 
chant;  un  recueil  de  chants  chorals  en  usage 
dans  les  égiftes d'Allemagne,  arrangés  k  quatre 
parties  »tm  oi^m,  un  corps  conplel  de  mnslqoe 
d'émise  k  une  on  plusieurs  toIi  ,  et  beencoup 
d'antres  choses  du  même  genre.  Quant  aux  an- 
tre* ouTragea  qu'il  annonça  par  dirers  protpec* 
tus,  la  ptufnrt  n'étaient  qu'en  projet,  et  il n'ecl 
pat  le  temps  de  les  écrire.  Cest  dans  cette  caté- 
gorie qn'il  faut  ranger  son  BxpoUtUm  abrégée 
det  printipa  de  Dfatiqwe,  le  JfdniMl  mctr- 
elopédiijue  de  piutêqne,  qui  derait  Mré  partie 
lie  la  collection  des  Manuels  de  H.  Roret,  qu'il  ne 
put  qu'ébaucher,  et  dont  H.  Adrien  de  la  Page  a 
fait  la  plus  grande  partie  ;  la  Iradnetioa  do  Traité 
de  tompofltion  moderne,  de  PreJndI ,  ourrage 
dont  Clioron  avait  une  opinion  trop  faTorabte  ; 
le  A^rertoire  det  eotUrapwMttet ,  enfln  l'At- 


(fo Aicf ion  à  fétwle  géÉimle  'el  raImMMée  de 
la  miuiq»te,  dont  il  n'f  a  eu  natbaaivoaantart 
qu'une  partie  de  terminée.  De  toni  m  qne  ftà 
dit  snr  les  travani  de  Clioran ,  résnito  me  tiWe 
vérité  :  c'est  que  la  vie  d'an  beeanin  organhf 
dfl  la  niani^  la  pins  beurense,  etdnnt  ilua- 
[roclion  était  aasd  aolMe  qne  variée,  a  prariuM 
peo  do  cboee  qui  toit  digne  d'anati  grMdss 
ftculté»,  parce  que  lea  drcotutancM  ne  M  Ke- 
not  pat  favorables.  Leaétkves  lea  plus  remar- 
quablM  de  Oioron  sont  :  HH.  Dupna,  céUbre 
comme  «lianteur  et  comme  profMaeor;  tMataA, 
compositear,  mattn  de  chapelle  k  Salot-Rocfc 
et  ob^  d'orchestre  de  l'Opéra  de  Parie;  Bob- 
langer-Kunié,  proJeaaenr  de  citant;  Honpoo, 
compwlteor  dramatique  ;  Scodo,  ampositenr  de 
romances,  professeur  de  chant  et  écdvaja 
distingué  sur  1*  mutiquni  Janaanne,  ctuntenr, 
professeur  da  chant  et  compositeur;  Canapies, 
anelMi  chanteur  k  l'Ocra;  Nicoa,  oomposi- 
teur  et  profeasear,  qui  devint  l'épooi  de  ia  flHa 
da  son  maître;  HM>>«CloraNnvetiOf  Stab,  tt 
Hébert-Massj. 

Voici  la  Hrie  e1ironologh|ue  des  unvngeB  euta- 
posés  ou  pubtié*  par  Ctwron  :  1"  Colleeltai  de 
.,  ehantons  et  poésies  mises  en  mnsi- 
1s,  le  Duc,  IgOC,  ln-9*.  Parmi  oa 
,  on  remarque  :  t*  la  Sm^itl^Hle ,  dont 
le  niecks  a  été  popntaire.  —  V  AiSetfK  rnnal- 
eal  tTÀUffiule  le  Oitc  et  compagnie;  Parla; 
1  BOT  et  1 BOS,  tn-gû,  Tingt-quatre  numëroa  de  qna- 
tre  pages  chaeim.  —  1*  Ifolioes  franfnisei  et  ita- 
liennes sor  Léo,  Jomem,  Pierlvigl  d^  Palet- 
(rfna,  et  Joiqwin  Dnpréi.  Ces  notices  sout 
plac^  an  commmeemenl  de  chaque  Hvraison  de 
la  ColUelftm  générale  det  owragei  elautgvt) 
de  mvilqve;  l^ris,  le  Duc.  —  *•  Prtne^ptt 
cTaccitmpagnemenl  det  écoles  d'Italie,  par 
Choron  et  Fiocdii  ;  Paris,  Imbautt,  1804,  un  vol. 
tn-W.  —  5»  Prtnelpet  de  compoiition  det 
écoles  d^Italle;  Paris,  Augoste  le  Due,  ISOS, 
Iroïi  vol.  in-fol.  Cet  ouvrage  a  été  divisé  m  sii 
volomes ,  avec  de  nonveaui  titres,  en  ISffl.  Le 
premier  volume  renferme  une  préface  en  xvit  pa- 
ges; le  livre  premier,  qui  traite  de  rtiarmonie  et 
de  l'acrompagrtement ,  en  101  pages ,  et  un  choji 
de  ParHmentt  pour  raecompagrtement,  dMhls 
dans  les  ouvr^n  de  Dorante,  da  Columacci,  de 
Fenaroli  et  de  Sala,  en  Iti  pages.  Le  deaiîîme 
volume  contient  un  traité  du  conlrepofnt  sim- 
ple, en  il  pages,  les  modèlea  de  Sala  pour  tt 
contrepoint ,  Ih  trios  de  Ceresana,  en  34  pages, 
une  nouvelle  traduction  française  des  contre- 
points doubles  et  conditionnels  de  Marpar^ ,  en 
53  pages,  le*  modèles  de  Sala  ponr  te  contre* 
point  double,  en  71  pages:  Le  troisième  volonM 


>y  Google 


Rnf;anMlalnlUdel>imH«UMetde  k  rogne, 
tnduit  de  Marparg,  es  ^3  page*,  et  le*  modèle» 
de  Sele  jwqn'k  I*  fucne  à  Iwit  pwfles,  M  ISl 
ftf».  LeqMtrièoM  ToluiHMalkBt  todeniène 
idlederiigMideSlh,  <nl38f>*|M,  letniM 
de*  ckaoBi,  tredaiide  Merpnr^  «a  M  pagM,  rt 
laiModAleedeceBeHdaSeU.eaee  pag«.  Aa 
wmgwwrwaent  dg  acqwlèwe  Tolumc,  ob  lniBT« 
■■  tnttê  de  itjle  de  chaque  ncare  de  rauiiqae , 
•eus  le  titra  de  akéloriqa^  miufcaia,  «n  39' 
pigei ,  Hii*l  d«  nodèlM  da  iljte  outmato  de 
■oaïqtM  d'dgike,  «ilntti  de  l'jbmplare  da 
P.  HHttd.  M  de  Bodilee  dn  ilrle  eoncertt  pili 
dm»  jMtdB;  eetnodtlM  «Ml  eonteMaentoi 
pige*.  Le  ittièmtt  nlome  rcnhnne  de*  nwdUe* 
de  madrigaux  nos  accompagnét ,  prt*  dans  le* 
onfragca  de  Hartiiif  el  da  PMlDcd ,  dat  dmmUIm 
de  dnoa,  Ihoi  et  c«Dt*tes  cbobii  dani  lea  ten- 
TTe*  de  MireeHo,  de  Lotti,  d'Alexandre  Scar> 
littt  e(  de  PergDltee,  dee  atodO»  de  maajqne 
TDcale  de  dilUreiiU  gearea,  en  it^le  uoderiM, 
■lui  qo*  quelque*  moMe*  de  rt;le  lutramantai. 
Votttntfi  eit  lermini  par  de*  noUon*  âésMn- 
lairci  d'*c(iuttqM,  par  nne  oqulue  liiitoriqoe 
(le*  progrè*  de  la  compoàlloa ,  et  par  1*  laUe 
de*  matltre*.  —  s*  DfcUomuitr»  hMortque  det 
mtwiclenf,  par  ClioroBetFejiaUei  Pari*,  Val - 
lad«,  iBlo-ltll ,  deux  vol.  lo-S*.  Cet  oaTnge  a 
râpera  avec  un  Douveau  (ronllipiee  en  1SI7  ; 
paria,  Cbluol.  Choroa  ne  KuiBcail  polot  k  pren- 
dre  Fajolle  povr  collaborateur,  lor»qu'il  eatn- 
prft  ai  oairage.  Il  l'imuafa  en  ISOS  par  nn 
proapactua  d'un  qnartde  leniUe  in-t",  MHM.te 
titre  de  DkUoitiuiire  Mftortfue  d«  mufifu». 
—  T  Comidératioiû  iw  la  "néetniU  da  réta- 
hiir  le  elwiU  de  l'égUte  de  Borne  dauM  t^ittet 
let  égUtet  de  l'empire  fronçait;  Pari*.  Cour- 
eier,  ISll,  In-g*  deqiiiniit  pagM.  — lo  Méâiode 
élèmenJatre  de  ffiMt^ue  et  de  platt^ehant, 
à  l'umge  de*  lémniairet  et  des  maOrUet  de 
CtttUdrala;  Paria,  Courder,  Isll,  i»«°.  — . 
S*  Rapport  fait  à  la  elaue  dei  àeaux-arb  de 
■  l'InsHM  iapMal  de  France  aw  l'oitprage 
de  M.  Seoppa,  iniàt*lé  De$  vraii  principe* 
de ven^ieatton;  Paria,  Bandoln,  IBll,  iibtoI. 
ia-V-  Dana  cet  ooTrage,  CIhhwi  a  pirtiouiUre- 
ment  eiainind  ceqni  cooeeme  le  rtiTtlime  muai- 
t»i.-r-Vi*SapporlfaU  à  lattoâtedeibea»»- 
arl*  de  T/niUlut  ^perlai  de  France  t*r  im 
maNiMT/t  q»i  emàierU  la  eoUeeWm  de* 
traités  de  musique  deJ.le  TettUvrler ;  Paria, 
Itll,  a  pagei  in-S'.  —  It*  Traité  génénd  des 
voUe  et  dei  iiulrument*  iforeheitre,  el  prfn- 
clpalemerU  de*  mrimniMitfd  paU,  à  Fvtage 
de*  eoMpotHasTM  ;  par  J.  L.  Fraaemtr,  «ov- 
velie  édition,  revuéet  aitgMeMée  (fetdufru- 


ment» modernes, par  M.Chorwi;  Paria,  IB13, 
iB-M.  —  iv  BtbUothitpte  eneyelopédlque  de 
mvHfM,  OMienont  de*  notes,  rechereKes  et 
ditterttMoM  tar  la  miui^e  tant  théoriqve 
que  prattfite,  etc.  ;  Pari*,  isit.  Il  n'a  paro  q«e 
le  proipecta*  de  ce  reeoell  périodique ,  en  nne 
dCDii-lealUe  in-v.  —  1»>  Méthwh  éUnietitaire 
de  eompadHon,  par  J.  G.  ÀltreektAeryer, 
traduite  iefaOemand,  par  A.  Choron;  Paria, 
Teaie  Coorder,  iei4,  dem  fol.  in-So,  dont 
un  de  terle,  et  rantre  dViemple*  griife.  — 
140  lHéthode  d'aecotnpaçnement  selon  la  prht- 
etpes  de*  écoles  d'Allemagne,  par  AOrrekl*- 
berger,  tradnite  de  l'diemand  ;  Pari*.  Simon  Ga> 
Teaoi,  tBlS,  in-foi.  Cea  deux  ooTrage* ont  Aé 
rdunla  par  Cltoron  a*cc  qneiqtM*  additiou,  d'â- 
pre* l'Mnioa  det  MTrea  compMe*  de  tbéorte 
d'Albreciitaberger  pnliliée  par  le  dierailer  de 
Se^Med,  et  accompagné*  de  note*  cflUqnea. 
Cette  édition  eompiUe  de  la  traduction  i  paru 
MKia  ce  titre.  Méthode*  d'harmonie  et  de  ema- 
posUlan  à  l'aide  detquella  on  peut  appren- 
dre toi-K^te  à  acoompayner  la  ba*te  cMf- 
frée  et  à  composer  toute  espèce  de  mutique, 
par  J.-G.  Âlbrechtsberger,  ele.  ;  Parti,  Bache- 
lier, lB3a,  dem  loi.  ia-S»,  dont  us  d'exemple* 
paré*.  —  IV  Le  JHvsiefen  pratique,  ou  Le- 
çons graduées  qui  conduisent  te*  élève*  dont 
l'étude  de  l'harmonie,  de  l'accompagnement 
et  de  l'art  du  contrepoint ,  en  leur  enseignant 
la  mantirede  composer  toute  espèce  de  musi- 
que, par  Fr.  ÀiopardI,  tnatlre  de  chapelle  de 
la  cathédrale  de  Malte,  traduit  de  lltalira  par 
feuH.  daFrwnarT,BOBfelle édition, revue, oorri- 
gée  et  Biie  dam  an  meillear  ordre  par  a.  Cho- 
ron; Pari*,  tSlS,  in-to.  Dan  celte  «dilion,  prri- 
HraMe  k  la  pramltte  donnée  par  Pramery,  le* 
eienpka  aoirt  intarealia  daua  le  teite  ;  malben- 
reuaemoit  Ha  (oumiilleat  de  (tutesde'f;nToro 
—  leo  Livre  citerai  de  Paris,  contenant  le 
chant  du  diocèm  de  Parle  écrit  en  contre- 
pohU,  k  qaatre  parties,  ltl7,  in  g".  Il  n'a  paru 
da  œt  ouvrage  qu'âne  livraiioa  qui  ooatiMit  la 
nie*a«  de*  annuel*  et  de*  graad*  MdeMaki.  — 
17*  Méthode  eoneertaïUe  de  miuégne  à  pi»- 
Oeurs  partie*,  ifvnediflleHilé  çradueOe;  Pa- 
ria, 1817,  iB>t°.  —  18«  Méthode  de  jdaii*- 
^ant,  atUrentent  appelé  Aant  ecclétlâMtlqne 
ou  chant  grégorien,  i 
le*  exerdees  m 
parfalie  connatnanee  de  ee  chant;  Pari*,' 
L.  Cola*,  lêls,  petit  ia-«*da  M  pagea.  — 
10°  SxpeUtiim  de  la  méthode  concertante  de 
MUilqne;  Paris,  lati,  une  deai-fauilla ii»-«*  k 
deni  colooDe*.  —  M»  Salut  du  SaMtSaere- 
ment,  contenant  les  efrophet  et  antiennet  en 


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3M 


CHORON  —  COBÊTIEN 


l'hoUMttr  dn  SaMSiuremmitetde  la  Sainte 
Vierge,  mtte*  nt  mvittq*e  à  troU  voix  igiàet, 
par  Cboroa;  Paris,  181>,  on  roi.  ii>-B<>.  — 
31»  Miihede  eoneertaniedep^atiH-AaMetde 
MutrepotKt  vxUtiastàqve}  P«ri«,  lUB,  peUl 
la-4*.  ~  31>  Solfège  )t«niuMiq<te,  »{frmi 
«M  mH«  méthodique îgaxeaietêd'karmoiiàe 
à  tpmtre  voix,  fwww»  fna&re  et  «v  iUvet, 
un  T«l.  grud  lii>8'.  Le  prMp«elui  de  c«t  ou- 
TTtge,  CD  une  demi-feuilto  |r*D<l  la-Ro,  k  dei» 
cokmae»,  •  huI  para.  _  »°  iiufruetdoH  abré- 
gée sur  l'orgatùtation  et  la  eortduite  d'vne 
école  de  vuulqite,  toifége  et  chant;  Paris, 
1819,  aat  denû-feailk  ln~t*.  —7i'  ExpoMton 
étémenlaire  det  prinelpet  de  la  mtoiTUe,  ter- 
vaM  de  ùpwpUmeiU  à  la  méthode  omycer- 
Umte;  P»™,  181D,  in-a».  U  proipactui  seul  de 
DCt  ooTTa^,  eD  uM  deoii-feuiUa  à  depx  colon- 
DM,  »  paru.  —  U"  Solfégtt  ilémmUairet,  con- 
tenant lei  preMèra  leçotu  de  lecture  muti- 
tale  à  l'uiage  deteotuneitçanit;  Psris,  ISIO, 
lD-4°.  —  se*  Méthode  tottcerloHte  éUnen- 
taire  devuulçae,à  troU partiel ;Ptr\t,  18J0, 
iD-4*.  —  370  Méthode  de  chaiU  à  l'utage  de» 
iUeetde  VéeoUroyaledechiml;V»rif,  1831, 
iB-4<>,  Le  prMniw  cahier  seulemeot  de  cet  ou- 
TTifie  a  pan.  —  ïS'  Chatit  choral  à  quatre 
partiee,  es  vMoge  dam  let  églites  d'AUana- 
^m,- Paris,  1831.  ~ -a"  [Mer  ChoraUs  trilnti 
«odfri»,  ad  utum  collegU  SaitcU-Liidwiel; 
eampleetent  auaeime  vttlqala»  tUvM  of/ieU 
parttifneoniraptmeto  ilmpliei«otmadmot«m 
tvper  plane  eaaiv  <n  nedta  potlto  rlte.per- 
traetata*;  aeeeuerv^  et  hymttontm  varU 
canOu  qittlmtque  metria  apti.  Compoiuit  ae 
di*por\tit  Alex.  Si«pi\.  Chorm;  Partie,  i  834, 
tD^o  min.  ~lV>Ceiuidéraiiotu  nr  ta  lifoiatioii 
aetmelte  de  r/nt(f  iHUint  royale  ow  CoMtervo* 
totrê  de  nuuique  cdurtfnc;  et  mr  la  nrfcM- 
titéde  rendre  à  cet  élablitieineiU  le*  mosefu 
propret  à  lui  faire  atteindr»  le  Imtpimr  le- 
fuW  il  a  été  crié;  Vent,  imprimerie  de  Da- 
eentirif,  18S4,ln-4B  des  pages.  C'estladerniira 
produeUM  4e  wt  bunnne  lutrehiis  si  aclit,  et 
qnl  ■'«MpaiL  —  31'  Avec  H.  de  la  Faga  :  Ma- 
mtel  eiMitplat  de  »uiique  vocale  el  laiim- 
mentaie,  ov  Btteyclopédie  mtuieale;  Paris, 
Itoret,  1(38-1838.  8  folaRM*  in-13  et  3  Tolamei 
dVienpIes  in-8<  obi.  IVoy.  poor  lecaDteno  de 
catoavraflB, l'Mtlde Lt  Fua  (h].  —  31> Proaes 
des  (Mes.  principales  selan  le  rit  parisien,  en  con- 
trepelnt  t  *  tdIi.  —  33°  Hjmns»  p9w  loytaa 
les  IHes  de  l'aimâe,  en  diMta  itTlhmiqiiei, 
coDTormdment  aa  mMre  de  la  poésie  andeiUM. 
—  340  Mesee  k  3  vrii 
Si»  Le  peune  JHxlt  Domtmu 


avec  batse  cabUbm.  — 
>?•  ilagit^ieat  k  3 
3S>  Idem  à  4 
mil  avec  orgM.  ~  W  Laudate  Oomlnum  k 
i  nh,  solo  et  clmur  altersatiTenwat,  aTCC  or- 
gM. —  40>  QninM  motets  k  3  Toia  sao»  aceom- 
pigneoienl.  —  4i*  Ave  uerum  t  3  toik  «t  or- 
gne.  "-  43*  Ide«  i  roia  seule  et  «tfoe.  — 
it*  AveSetlktak  tToli  tan«  accompagncmenl. 
—  44*  Stabet  Mater  k  3  toIi  aiec  orgue;  el 
beaucoup  d'uitras  marceans  de  mu*i<|àe  d'Ë- 
glise.  OItoroi  a  publié  quelqtiea  opuMnlei  trts- 
coula  et  plusieurs  petits  ierU*  de  cirmnttaïKe, 
tirés  t  un  petit  nuabre  d'esemplairet  qui  «eut 
detenuB  fart  rares. 

Beaucoup  de  notices  bio^aplilqnss  de  Cboma 
plus  on  moins  déielopptes  ont  M  putiliées  ;  les 
plus  cMnpUles  sont  c«llea-ci  :  1*  ^lo^a  SA- 
Uxandre  Choron,  par  L.-E.  GauthiM,  onirage 
couronné  par  l'Acadéraie  rojake  de  Cacn  ;  Cm*, 
HtnM,  184B,  lu-g°  de  118  P*8M.  —  V  Élege 
de  Choro»,  par  J.  Adrien  de  la  Page;  Paris, 
1844,  in-8°.  Cet  ouvrage  a  été  compote  |ioar  ie 
conconr*  oufert  pu  l'Acadéoiie  de  Caeo.  pour 
connallie  Cboron  dans  sa  rie  privée  et  daai  let 
relattoDs  avec  «es  élira,  il  hiit  lire  un  marceeo 
remarqoaMe  par  le  iljb  et  par  la  vériU  du 
porlrajl  dans  le  Tolnme  de  M.  Scado  iotitnké 
Critique  et  litlérat)tre  nmtkalet.  (Paris, 
I"  édition,  18U,  1  vol.  bi'B',  pi«H  4it3  i 
410.) 

CHOTEK  (FRiNçou-Xuiea),  proTetaenr 
de. piano  i  Vleane,  est  né  le  33  octotm  1800 
t  Li^iach.dans  la  Styrle,  Son  père,  laitilpleor 
de  carapagM,  lui  enseipu'ls  musique,  lopUno 
et  le  Tioloa.  Apria  Un  allé  faire  les  étude*  lit- 
léralrei  au  gymaate  de  Freïberg ,  Choleii  ae 
resdll  k  Vienne  es  iB19  el  }  luiitil  pendant 
deuK  ans  les  conrs  de  philosopliiu  et  de  droit; 
omIii  en  1S34,  il  prit  une  direotion  nouvelle  en 
sa  llTiant  «pMalemeid  i  la  cidture  de  la  masi- 
qae.  U  étudia  d'abord  la  théorie  de  cet  art 
BOUS  la  dIrectioB  de  Héiweberg,  oi^niate  de  . 
la  cour;  après  la  mottde  cetarlisle,  ilprit  des 
levant  de  Simon  Sedrter.  Dès  Igia  il  était  d^k 
•ouBo  k  VleDoe  eemae  pUolsIe  et  compositeur 
de  petilea  pitoes  pour  aon  inBlrument.  Depnla 
hirs  il  a  arrangé  naemulUIude  de  tlièmet  d^opé-* 
ras  en  petite*  hniaistes  e(  rondinat.  Tout  cela 
est  de  peu  de  Ttlenr.  Chotckwt  mort  k  Vienne, 
an  moii  de  tuai  iSSl. 

CHaÉTIEN  [CBAKLEt-AKToDiK) ,  uiBsldca 
de  le  chapelle  du  rd ,  ver*  le  milieu  du  dis-li^- 
liéoMBlMe,  a  publié  k  Paris,  ea  i7Sl  :  PièeéM 
de  différent!  awlfuri,  niies  en  trios  pour  leM 
violons.  Il  1  donné  à  la  Corneille  ilallciuie ,  ea 


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CfIBETIEN—  CHRISTMKr 


9» 


ITSO,  nn  opéra-comiqiM  IntituM  let  Préeav- 
tioiu  ttaitllet. 

CHRÉTIEN  (eiTXEg-LoDis),néàVemll- 
lei  en   175(    entra   i  la  chap«ll«  du    roi   en 

.  qualité  de  Tloloncellisle ,  à  l'tge  de  vingt- deux 
an*.  Il  tiraft  un  bon  son  de  son  instrument,  et 
jDuaH  avec  racillté  lea  paisagea  les  plus  dimdies, 
mai>  son  Jeu  était  dépourvu  d'eapression.  La 
rérolution  )ni  fit  perdresa  place,  par  laréromie 
de  la  chapelle;  mais  en  1807  0  rentra  ï  la  cha- 
pdlc  de  l'empereur  Napoléon!  On  lui  attribue 
dans  le  Dictionnaire  hiitortgitedet  HuddeM 
(Paris,  1S10)  la  musique  d'un  opéra- comique 
inUtuM  les  Précautions  inatilei,  représenté 
en  17S0;  mais  cet  ouVragA  est  d'na  autre  musi- 
cien du  même  nom  (voy,  l'article  précédent]; 
celui  qui  est  l'objet  de  cei  article  n'était  Agé  que 
de  six  ans  ï  l'époque  ob  cet  ouvrage  fut  repré- 
iraté.  Il  s'occupait  de  la  correction  du  épreiiies 
d'un  livre  sur  son  art,  lorsque  la  mort  le  sur- 
prit, le  4  mars  iSil.  L'ouvrage  de  Chrétien  pa- 
rut après  sa  mort  soug  ce  titre  :  La  Mvslqv» 
ftudiée  comme  science  naturelle,  certaine  et 
comme  art,  au  Grammaire  et  Dictionnaire 
muficali  Paris,  IttU,  in-8*  de  17B  pages,  et 
17  pi.  in-fol.  Ce  traité,  parement  élémenlaire, 
a  pour  objet  Vanalj'Be  des  formes  de  l'harmonie, 
mus  d'après  un  sjsltme  particulier  t  son  auteur, 
«t  qui  ne  peut  Ure  d'aucune  utilité  dans  la  pra- 
tique. On  j  trouve  des  déGnilions  de  Mélodies 
poûUvet,  de  Mélodies  collectives,  de  Mélo- 
dies interpositivei,  de  Comlractions  fonda- 
mentales, elc,  et  de  cent  autres  rêveries  qui 
jt'ont  poinl  fait  fortune.  Chrétien  a  aussi  puttlié  : 
Lettre  sur  la  miuigite,  en  réponse  à  M.  Amar, 
auteur  de  l'analyse  de  l'ouvrage  de  M.  Til- 
laleùu,  insérée  dans  le  Moniteur  du  Î7  octo- 
bre iao7;  Paris.  1807,  une  reuille  in-S". 

CHRISTENIUS<JE»n)',ea»(ordela  cour 
de  l'électeurde  Saxe,  et  musicien  à'Allenbourg, 
naquit  à  Buttstvdl,  enTImrloge.OnoinnaKdesa 
composition  :  1°  Seleclisstma  et  nova  cantio, 
quam  Valedictionis  ergo  dedicat  Patronls, 
tvocibv4;ieot.,  i609.  —  V  Musikalische  Me- 
lodias  mit  i  Stimmem  geselt  (Mélodies  musi- 
cales a  quatre  voit  ]  ;  Leipsick,  IfltS,  in'4°.  — 
fOulden  Venus-Pfeil,  in  welcherz*  ^nden, 
nette  uxltUcKe  Lieder,  tevlsche  undpolniselie 
Tseme  (  le^  Traita  dorés  de  Vénus,  dans  lesquels 
on  trouve  des  chansons  nouvelles  et  profknes, 
et  des  danses  allemandes  et  polondses);  Leip- 
tick,  1619.—  i'SymIiola  Saxonica,  FÛTslli- 
cher  Pertonem  («sflche  yedenksprûche  mil 
3  Stlmiçen  gaattt  (Maximes  iournalière*  pour 
les  persooDes  de  haute  naissance ,  composé  ii 
trois  voix)  ;  Leipsicli,  HÏO.  —  S°  Complemea- 


(uni,  und  drilter  Thell  Fetl  und  Àposteltm- 
giger  evangetiseker  Spreuek ,  so  Melchior 
Vulpivs Hbergangen,  miUS  Stimmen  (Com- 
plément et  troisième  partie  des  maximes  évan- 
géliqnes  pour  les  Jours  de  it\ê,  qne  Melchior 
Vulpîus  a  omises,  â  quatre  et  huit  voix)|  Ertiirt, 
16Ï1,  in-4''.  --e"  Omttigent  tnancherley  Ma- 
nier nev>er  vtetfBcIter  Lieder,  Padtians,  ate. 
(Chansons  nouvelleset  proranei  de  tonte  et- 
pèee);  Erfitrt,  1619. 

CHRISTEitN'(CBABLn-KsBBs),  eompoci- 
leur  de  Lieder  et  rédaeteur  de  la  FnMle  kam- 
bourgeoise  pour  la  musique  {BatiUtûryerBlat- 
ter  flir  die  Mutih),  est  né  à  Hambourg  Teri 
1812.  On  a  de  loi  plusieurs  clianls  allemand* 
avec  accompagnement  de  piano,  publiés  ïHara- 
bourg  eliez  Nianayer,  et  chei  Sclmberth.  Il  est 
auteur  d'une  Biographie  caraetédstique  de  Llnt, 
intltnlée  Frana  Listt.  Nœh  mMo»  Leben 
and  Wtrken  av*  autKeiUisdien  Biriditm 
dargettelle-  Hambourg,  Sehubertli,  ln-so*vee 
portrait.  On  a  publié  sur  Cbrfstera  une  broclmra 
qui  a  pour  titre  Christem  als  Mensch,  Com- 
potdst  und  Dirigent.  Bine  biographiseK^nit- 
iilu^che  Studie  (Chrlslem  comme  homme, 
compositeur  et  directeur.  Kinde  biographique  et 
musicale).  Hambourg,  Schubert,  In-B".  Cet  écrit 
est  «ne  appréciation  élogieuse  dn  caraclire  et  du 
mérite  de  celui  qui  en  est  le  sujet 

CHBISTIANELLI  (Puileppe),  ou  p(nt4t 
ïrafsemblabiamfnt  CannAinLu,  maître  de  cha- 
pelle k  Aqullée ,  dans  le  rojaume  de  Naptee,  vers  le 
commencement  du  dix-septième  siècle ,  a  pntdH: 
Salmi  aeinque  ved;  Venise,  lfl2fi. 

CHRISTIANICÉUM).  T'rtuosesurle  vio- 
loncelle, née  à  Paris  le  M  décembre  1B27,  Int 
élève  de  Benazet  pour  son  Instrument ,  et  pro- 
duisit une  vive  SNisalton  lorsqu'elle  se  M  en- 
tendre pour  la  première  fois  au  public,  dans  un  . 
concert  donné  è  la  «aile  de  Hen,  te  14  février 
1S4&.  Beau  Bon,JuBtesse,  belle  maDière  de  chanler 
et  babileté  dans  les  traib ,  telles  étaient  les  qni- 
lités  remarquables  de  son  jeu.  Le  succès  qu^ellfl 
obtint  dans  cette  première  épreuve  et  dans  Ici 
suivantes  détermina  ses  par«nts  k  lui  'Caire 
parcourir  les  pajs  étrangers  pour  j  donner  de» 
concerU.  Elle  pr«  sa  route  par  l'Alleinapw  et  se 
fitadmirert  Vienne,  Ltnti,  Raltsbonne ,  Badao- 
Bsdf.Leip'ick. Berlin,  Hambourg  etPètersbaorg. 
A  Hambourg,  Il  ^eut  tant  dVrtlbon^asroe  pour 
son  talent  que  son  portnit  tat  IHfaographtéal 
M  trouva  bipntat  cliea  tous  les  anuteurs.  IM)t 
nen  avait  été  hit  nnautrei  Paris,  d'après  wcro- 
qnisite  Couture.  Pendant  le  séjour  de  M""  Chrta- 
tlant  b  Pétersboun;,  on  y  parlait  beaacoip  d'ut 
voyage  liardi  et  tïncliieux  que  Servaii  avait  bit. 


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3S6 


CHRISTIAM 


réccniMiit  dau  !«•  provincei  Mpteolriooalu  tea 
plut  étoigiiéei  du  teatn  de  r«mpira  imse  :  die 
crnt  pouvoir  supporler  tti  mimei  btigue*  et 
Tecoallir  In  laCoMS  «TUt^u;  miii  u  Mlecooi- 
■ilDliiMi  MCCODib»  du*  cette  aotrepriu  tinitraiie. 
Épultteparkafaligueetpar  langueur  du  cliiiut, 
dia  mourut  en  lSi3 ,  i  lobolsk ,  en  Sibérie,  j 
laiuant  nn  f  {oloneeUe  raagiuflqae  ie  Stradiva- 
Tiut,  qui»*;  troaTe  pcut-eirs  eneoA. 

CHRISTMANN  (Juii-Fb£d£mc),  ministre 
luIlkMen  à  Heotingibeim,  pria  d«  LoniibouTg, 
e>t  né  dam  cett«  deniièn  TiUe,  le  10  septembre 
I7âl.  Dte  unoibDce  ila'adonna  t  la  rntuique, 
et  1m fiéqoentaaoccasiinisqu'ileut  d'entendre  les 
firlnoaea  de  U  chapelle  da  duc  de  Wikrlembei^ 
perfectionntreat  son  goAt-et  son  talent.  11  était 
étudiant  an  gjDiiiaie  de  Stattg*rd>  lonque  >a 
réputation  comme  Qatiate  lui  procura  l'Iioaneur 
de  jouer  nn  mIo  derant  le  duc  H  était  anul 
fort  babîle  uir  le  piam.  Sei  parent*  l'ayant  en- 
voie k  Tohti^  pour  ;  étudier  la  tbéoloffe,  il 
j  eonUuna  eet  trataui  pour  la  musique,  et  com- 
nuMfa  i  compoMr  ses  uoncerios  pour  la  Dûte. 
Homme  Ticaire  cliez  un  ministre ,  il  quitta  celle 
place  au  bout  dadeui  aiu,  et  alla  enl777,à  Win- 
(erttani'  en  SiiiHe,  en  quaHlé  de  précepteur. 
U  U  composa,  pfadant  ses  loitin,  aen  Éléments 
de  ffiiuifue,  ouvrage  généraleoient  ettimé,  qu'il 
fit  Imprimera  Spire, eDI7S2-1790;  il  ;6t  aussi 
paraitre  tes  preoiièro  compuaitioa*  pour  le 
piano,  tn  rf()étaal  quelques-unes  des  expériences 
nr  l'air  iBOaumable,  qui  occupaient  aton  les 
plijiidens,  t  l'occasion  des  raaehinea  aérostati- 
qnea,  il  eut  le  malheur  de  perdre  on  cùl.  En 
I77S  il  accepta  uoe  place  de  préceptenr  i 
Catlsruhe.  Il  a'j  lia  avec  le  mallre  de  chapelle 
Selunidtbauér  et  «tcc  l'abbé  Vogler.  Après  nn 
a^oor  de  neuf  moi*  dans  cette  ville,  Clirist- 
mann  fit  un  foyage  dans  le  PaUiInat  et  revint 
«Dsoile  danaaa  ville  natale,  ob  il  obtint  une  place 
de  miniitre,  en  1783.  Le  repos  et  l'indépendance 
qne  cet  eaiplai  Ini  procura  lui  Tournirent  slois 
les  moyens  de  se  livrer  k  sou  goAt  pour  la  mu- 
sique, et  aux  recherdies  qu'il  avait  entreprises 
Mf  la  théorie  de  cet  art.  U  eut  la  plus  grande 
part  an  plan  et  k  la  rédaclion  de  la  Casette 
mHilcale  deBoulâr,  à  Spire,  à  laquelle  il  Toumit 
de*  articles  (art  iotéreuants.  Il  était  en  outre 
ooeepé,  eiii790,de  recherches  imporlaiitet  aar 
lliMoirelitlérairedelaoïnsiqw,  et.traTaillaiti 
nn  Dictionnaire  général  de  cet  art,  en  plusieurs 
TolumMin-4°,  dont  le  proepedut  parut  dans  les 
Joanai»  de  17M.  On  peut  coosullei  k  eet  ^ard 
la  Gaz^ti  de  tiuuipitde  Spire, du  mois  de  lé- 
vrier 1719,  oii  l'on  trouve  ansu  sa  blopaphie 
Maillée.  Voici  U  liste  da  te*  ouvragei  Ici  plus 


—  CHHISTO 

coanns  :  I*  SUmentaitudi  der  Tonkiitul 
aaa  Vitierritlh  btfm  Clavier  far  Lehrwtie 
wid  Lenteade  (  Livre  EJéamtaire  de  musi- 
que, etc.'}  iSpire,  1781 ,  id-8*  de  130  pages. Cet 
ouvrage i»taccoiapagnéd'un  cahier  d'eiemplea, 
io-fol-,  qui  porte  ce  titre  :  PraUiaclie  Bet/lrxge 
iVM  SlementarbucK;  Spire,  1781.  Ladeuuènw 
partie  de  cet  ouvrage,  qui  contient  de* éléments 
d'harmonie,  a  para  dan*  la  même  ville,  ca 
1790,  en  nn  volume  in-S°  de  179  pages,  et  so 
page*  iii-[ol.  d'exemples.  —3°  Rufidean  pour  le 
clavecin.  —  3°  Adagio  pour  le  piano,  nr  l» 
mort  d'une  caille;  Darnutadt.  — 4°  Jîaseipinir 
le  clavecin  dt  ma  Mena,  étrennetpow  lanou- 
veUe  onn^e;  Spire ,  1731.  —  5°  Odes  et  chan- 
sons pour  le  clavecin;  Leipjidt,  Breltkopf, 
1797.  —t'VoUtxncUgeSammlmtg  IheiUjoia 
tMue  Komponùten,  theilt  VerbetierUr  rter- 
itljUTniger  Ckoralnuiodisn,  fÛr  dat  MUC 
WiirteTnbergiKfif  Landgetani^ueK,  etc.  (  Re- 
cueil uompletdes  mélodied  pour  les  ptanmak 
quatre  voix,  k  l'usage  du  duché  de  Wiirienberg, 
etc.);  Sluttgard,  1799,  In-i".  Ce  recueil  a  été 
composé  et  rédigé  par  Cliri*l^nn  et  Koectil. 
On  y  trouve  une  introduclion  de  30  pages,  et 
318  mélodies.  —  7°  La  Fiancée  de  CerMke, 
ballade  deGœtlie;  Uipaick,  1731-  —  S*  Va- 
riations pour  violon  et  basHe  sur  l'air  :  rjfroler 
aittd  Immer  ta  Ivstig;  ortenbad),  IBM.  — 
»°  .irton^  romance,  IBOl.  —  10*  Ahlvom  il- 
ral-je,  maman,  varié  pour  la  Bute  avec  b*Me; 
OCTenbncb,  1801.  —  tl°  Recueil  de  douie  nar- 
cbe*  pour  le  claTeeia;  ibid.  —  13"  Die  KMer 
Im  Walde  (le«  Enfants  dans  la  Torél) ,  ballwle 
pour  le  piano;  i^eipclck,  Kùhnel.  CtuitlnMaa  a 
inséré  das*  la  Gaietlt  mmicale  de  Leipsidi 
le*  inorceaui  suivant*  ;  1°  Biographie  de  Cor. 
Ueor.  Kaeteiiea ,  1"  année^  p.  6i.  —  1*  Qeel- 
que*  idées  sur  le  caradère  des  chansons  Mtin- 
nale*  françtl'cs,  même  année,  p.  318. — 
S"  Sur  la  composiilon  de  Zumste^  der  Geii- 
(erimel  (l'He  des  Esprits),  même  tanée. 
p.  e&7.  —  4*  Tableau  de  l'état  de  la  rau^qn*  dans 
le  ■Wilriemberg,  S"*  année,  p.  7i,  9i,  118, 
I3B.  _  i'  Notice  préalable  sur  le  nouvel  opéra 
de  Zumste^,  intitulé  dai  PfavtnftU  betMl 
(iapéle  des  paons),  même  année,  p.7IB.  Clirlsl- 
manneatmortk  Heulingshelm, le  11  mai  1817. 
CHHISTO  (  Fn.-JuH  ne),  moine  portngas, 
et  organiste  li«))ile,  naquit  k  Ushoone  an  com- 
mencement du  dix-seplième  siècle,  et  monnit 
kAlcobata  le  30  juillet  iOSt.  Madiado  [Bibl. 
Lus».,  t.  11,  p,  0J6  )  cite  les  ouvrages  snivials 
de  sa  composition  :  t*  Texte  de  Palxoeiu 
gne  te  conlao  em  a  Semana  Sonia,  eompoilo 
a  i  to^i  [Texte  de  la  paialon  qui  se  cbitfe 


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CHBISTO  —  CHRYSOGOiS 


:97 


itm  musique  à  quatra 
TM»),  _  V  CiOejutot  do  NaUa,  e  de  S.  B«r~ 
lutrdo  (lMGal«BdMdeNoêl«ldeS.  Benurd.à 
4  Toli  ).  Cm  GtmipMitioiii  n'ont  point  été  impri- 
mba. 

CHBISTO  (  Pft.-Uu  DS),  carmt  porUipis 
tl  orguitte  de  loa  coulent  t  Cilfwla,  laqnît  à  \ 
UtboDH  en  lea»,  el  HMOiut  dans  Ma  doltre 
en  IS93.  On  CMiniU  de  lu*  «■  muMMcrit  tes 
ouvrages  suivuti  :  1'  Paixom»  dot  guatro 
EvangelitUu,  a  t  vocet  (la  PauioD,  d'apiè*  le* 
qiutre  tiaugélistea,  à  4  loii).  —  1*  Uçotiu 
de  dtfmclta,  titotetet  »  viOumcfcot  (Leçoni 
de  l'affiee  dea  morti,  motet*  el  uoda). 

CHRIfSANDEB  (  Ghiuadhe  -  Chréiiem- 
Joars),  thMogtea  proteàtant,  né  le  »  dËcoubre 
1718  à  Gcedetearoda,  lUhge  de  la  prinûpaoU 
d'Halberteadt,  tal  moeeHlienienl  proreweurde 
plilhMO|dile,  de  inatti4a»tlqiui,  de  liogoM  orien- 
tales ef  de  ttiéologie  dans  tes  uniTenités  de 
J]eli»BlBdt,  de  RIntetn  et  de  Kiel;  U  mourot 
d«iM  celte  dernière  ville  le  10  décembre  17BS. 
CbT7Uiider  aimait  beaucosp  la  musiqoe ,  et  jni- 
qne  dans  la  vleUleue  on  l'entendit  ■oannt 
cbanler  les  pnnmes  ea  hébreu ,  ea  s'aceompa^ 
gnant  de  la  (uitara.  Parmi  wa  diaaertatiacM, 
dont  le  nombre  est  Immenie,  on  en  remarque 
une  iotilolée  Historische  Vntarsiu:hwtç»n  vo» 
den  KtrtheTutrgel  (Keclierclwa  liittoriquea  aur 
les  orguea  d'églises),  qui  fut  d'abord  insérée 
dans  le  Maçatin  icienll/ique  de  Batutvre, 
anniée  I7&t,  n*9l,  p.  I17â,el  qui  loi  imprimée 
■é|«ré(Denl  en  ïlSi,  3  Ceuilles  et  demie,  in-S", 
sans  nom  de  lieu. 

CHRYSANUER  (Fatn^uc),  amateur  de 
musique  à  Schoerin,  i'eel  fait  coonallrs  par 
un  écrit  qui  a  pour  tilre  V^ier  die  MoU-To- 
narttn  denVolliçetmnçm,v*diie6eTdatOra' 
toriwn.  Zicei  Abhandkiingen  (  Sur  la  tonalité 
mineure  dans  les  chants  populaires,  et  «ur  l'Ora- 
torio. Deux  dUsertalïMu)  ;  Scbwerin,  IBU,  gr. 
in-8'  de  63  pages.  U  y  a  des  aperçut  ioiére»- 
sanU  dans  cesdisserbtions,  ob  l'auteur  se  place 
an  point  devne  retigieax.  H.  Ctirjeander,  ardeni 
adinbalenr  du  génie  de  Hamdel,  a  organisé  une 
aaaodalion,  k  Lciptlck,  pour  la  publication  d'une 
édiUoB  Bonnlle  el  eomplèle  dea  centre*  de  ce 
grand  bomme,  et  k  celU  occasion  il  a  écrit  et 
pnUié  une  monographie  de  U  via  el  des  œu- 
vre* decamatire,  inlitulée  abapleroeot  &.-F. 
BsNuUÏ.  Le  premier  Tolome  a  para  à  Leip- 
Nck,  cbei  Breitkopf  et  Hantd,  en  ISas,  gr. 
ta-P. 

OHBVSANTE  DE  HADYTE,  arcbe- 
ifagnede  Djrraclilnm  ou  Durauo,  en  IllTrie,  fui 
d'abord  clianirc  et  profeaseur  de  musique  théori- 


que ri  pratique.  Il  vivait  ï  Constanlinnple  vers 
ISI&.  Il  fui  sa  de*  auteurs  de  la  ùmpllficalion 
introduile  dans  la  notation  du  chant  ecclésias- 
tique grec  depuis  anviron  clnquaole  an*,  et  if  a 
écrit  *ur  ce  »i]bI  un  livre  qui  *  pour  tilre 
ElmTiarii  lit  ti  OiM^iiniiiv  iwl  npntniv  t^ 
ôxJiiimaaTixfic  tMvmiilc  mrnayfltXaa  api(  Xp'lai'' 
Tâv  oKotfSoiLâvnri  bOt4»  xonà  t^  w»  pitotev  (In- 
troduction à  la  théorie  et  i  U  pratique  de  Is 
mnsiqne  eeeléeiatliqne,  comjMsée  pour  l'usage 
de  ceux  qui  dédrait  l'apprendre  par  la  nouvelle 
métiiade);  Paria,  de  runprimerle  de  Hignoux, 
1831,1  Tol.ln-S', et  kCoaaUDlinoplevfaubouif  de 
GalsUw,  el>ei  A.  Caslrou ,  imprimeur.  Le  livre 
de  Chrjsanla  de  Harljte  a  été  imprimé  par  les 
soin*  d'Anaslase  Xliamyris,  jenae  diantre  §Ka 
qu'on  avait  eaTojéà  Parisponr  œt  ob)at,et  pour 
survelllef  l'impression  des  livres  de  chaut  de 
régliae  grecque  composés  par  Pierre  Lampa- 
I,  et  noté*  suivant  la  nou- 


padiHni.  (  Vof.  ces  noms. }  Anastase  Tbamjria 
iO  lia  k  Paris,  apiis  les  msibenri'  qui  furent 
la*ultedalaréfolu(io)idelaGrèea,el  y  mourut 
en  ISSB.  Ce  jeune  honow  avail  ajouté  lua 
prélaca  ao  livra  de  Chr>tanl«  de  Hadyte.  L'ou- 
vrage, trta-intéressaDt  par  le  tnjrt  et  par  U  ma- 
niire  dimt  il  «si  conçu,  est  divisé  an  19  dia- 
pitraa   qui  Iraileot  :   1°  Du  ebant  ou  de  la 


I.  —  3«  De  la  c 


-  b>  De  la  maniera 


qnl  n'ont  paa  d 


Des  dlvertea 
aecapUMia  d»  cancUm  des  sons.  —  8°  De  la 
diminution  el  de  la  division  (e'eet-i-dire  des 
«nemcDlB  dn  chant).  —  9*  De*  modes  oa  tons. 

—  lOo  Du  premier  ton.  —  ll>  Du  lecood  Ion. 
—IV  Datr^eiènwloo.  — 13»  Du  quatrième  ton. 

—  |4*Duplapldu  preniertoo.  — laoDuplagal 
du  second  Ion.  — 16°  Du  ton  grave.  —  17<>  On 
pl^l  du mMème taa.  _  iS>[>es  chaugemoilt 
de  ton*.  —  IB^  De*  lémotnt  ou  tignes  qui  uiir- 
qnent  I**  diff^renfai  Ions,  Nieolo  Poub,  gre«  de 
Batjneivof.  ee  nom  ),  aida  beaucoup  son  com- 
patriote Ibsmyri*  daas  sa  misaion,  et  revit  avec 
•ota  ti*  éprearea  d*  l'ouvraga  da  Chrjisante  de 
Hadjne.  On  a  imprimé  à  Triesie,  en  1831, 
sous  le  as«n  de  c«tnl-d,  an  ouvrage  intitulé 
OUÊfr/ntiv  iM^a  ^  fioimtSk-   C'est  vralsMn- 

du  livre  cité 

GHRYSOGON,  ntMin  chanteur  de  l'an< 

donne  Grèce,  vivait  vers  la  trentième  année 

après   Jéaos-Clirisl.    Plotarque  dit  qu'il  avsil 

1  invuté  un  Instrameat  particulier  evec  lequel  U 


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CHRYSOGOS  —  CIAJA 


n  chant,  invéntl  ■  lait  OMoUott 


D  cutare  telat. 


IJrt»r.«.  L»,»-".l 

CHUPPIN  (M"*  Emha),  pOBlériwremeni 
M*'  LitNUiD,  Mt  née  k  Cmii  tmi  IBIO.  Elle 
«'est  Tait connittre'ptruBediuerUlion  intilnléc 
■de  l'Élat  dt  la  m^uique  m  flormemUe  dcpiiit 
le  nev^iUne  MeU  ;  Ctea,  IS37,  i>^  de 
foollles.  Celte  dlsurtatiaii  a  été  tavnmaéB  par  la 
SodM^  de«  •ciemws,  àt»  leltrta  et  des  arU  dii' 
Cslvarion.le  Iditcembre  183e. 

CHURCHILL  ( .  .  .  .  ) ,  nMrideD  an- 
-1^^,  qui  viiati  t  Londm  ven  la  An  du  dit- 
hultltma nfecle,  ja  pubtW  lea ouvragM  niiviata: 
1*  Troii  ioa*tea  poor  le  pino,  itco  accomp*- 
.gMOMiitde  Tiolon.^'i'  Sltdaot  poDrdeoK  Tk>- 
loBs,op.  1;  iMd.,  lT91.~.l<>Troi*Kmalai 
le  piano,  avic  Tlolon,  op.  S ,  tbid.  —  4° 
-duo*  pour  tMes  et  alto,  Ibid. 

CHDHCHVARD  (TB«*a).  Soan  ce 
-d'oïl  auteur  ineonna  II  exlale  un  petit  iail  qui 
a  pour  titra  a  Jl^iuicol  Contort  of  keaventlg 
harwony  (Concert  (1)  muiical  d'hannoDle 
eéksie  )  ;  Umdrea,  l&M,  iii-4°  de  H  page*.  Un 
-exempleira  de  cet  opuacule  raria^ne  a  été  Tendu 
en  ISIS,  dm  I.ongnian,  t  Londrei,  40  livrée 
•terlini!(  l,oOi>  fr.). 

GHUSTROVilIS(JuN).dli«cteardeinu- 
«jq«e  k  l'égitM!  de  SalnMflcolaa,  à  LuBebourg, 
TBie  le  commenoement  de  .dix'ieptièim'  aitcle, 
e  publié  :  Saerx  eaatUnua  quinque,  t«x  et 
oclo  voeihu  Ua  compoiltx,  itl  no*  toltm 
viva  vota  e9THrii«dlulm«cantari,  ttd  eHam, 
Bit  otimlt  gaterl*  hatruntemta  opttme  ad- 
JklMri  po«M:  FnMrart,  fOOS. 

CHYTH^E  (N&niui|.    Vot/.    Ouraornn, 

CHWATAL  (FatNgn»<XATii>),  pianlale 
«I  compeaileBr  i  Hagrleboar^ ,  est  né  le  le  jaillet 
IWH,  aRumbnrg, en  BohAoïe.Son  père, amatenr 
-de  niDiIqtie,  jouait  an  peu  du  piua,  et  fut  ion  pre- 
mier naître.  On  lui  Hloomraenoerl'^dedecetina' 
tmoaeDl  i  l'âge  de  tix  ans.  Plut  tard  il  luifil  lee 
«OMTS  du  Ciuiaertaleira  de  Prapie,  conme  éU*e 
eitena,  peaduit  qnll  Uaait  daoa  cette  Tille  «et 
«wlet  UlUraiiee,  qnll  elle  eiaBuUe  oonUwer  i 
I>r«*deettLcipatcfc.Depidi  l8»iaaqD'en  lau 


«Ique.  On  a  de  cet  iftiale  MTiroD  qoetre-Tln^s 
autres  de  composilimu  légère»  et  Cadlee  poarle 
piano,  leaqiielles  conslatenl  ea  «aria lions,  rondes, 
pelHee  aonetes,  eldet  ÎAeder.  OiiraUl  h  fonml 
(les  morceaux  de  critique  ï  plusieun  joamani 
de  «unique,  partlculitremeat  k  tlrit,  piAM  par 
Relintab. 

CnVTBËE  [DtTin),  docteur  et  professenr 
de  théologie  k  Roetoeh,  dont  le  nom  allemeBd 
éliit  Ttepfer  {  potier  ),  naquit  en  I S30  t  Ii^et- 
nng,  en  Sonabe.  Il  étudia  le  latin  et  le  grée  loua 
Juacliim  Camerartaa,  i  TnUnge,  et  la  Uiéc4c^ 
son*  Mélanchlon ,  k  Wltletnberg.  Aprèa  aToir 
bit  lei  études,  il  fl(  un  To;age  en  Italie.  De 
retour  en  Allemagne,  Il  obtint  la  clia'ire  d'éerilnr« 
Minte  k  l'AcadéMle  deRontoek.  Il  moonit  )e  IS 
juin  1«M,  âgéde  plus  de  soixenle-dix  ans.  Parmi 
i«  outraftei;  va  remerqne  oeinl-d  :  Begvlx 
Stiulioram  lev  de  ratUmr  el  ortUne  dtxendi, 
i»  prxefpuU  arttbia  rtcte  intHluendô;  Jéna, 
15S&,  in-6'.  Le  troliièmeehepltre  de  l'eppeodiee 
iriile  (te  Mtaica;  de  aentmtlK  rhgthma  et 
voela  modulatione;  de  apeciebns  fntermllo- 
mm,  lelrathordlt,  gêneribtuet  tnodlstn»tlclt. 
■  CHYTRY  (...),  encellent  violoniste,  na- 
qnlt  k  Kolabett  en  botiécne,  ven  l'aune  1740. 
Il  étudia  d'abord  k  Pragne,  te  rendit  enmite 
i  Vienne  pour  j  IWire  un  cours  de  droit,  et  eut 
le  bonlieur  de  se  faire  entendre  wr  le  liolon 
devant  l'empereur  Joseph  II,  qui,  dansé  de 
son  talent,  voulut  )n<  procurer  une  existence  en 
le  faisant  placer  à  la  chancellerie  Impériale.  En 
I7TS  ChTtr<r  étaH  emplojié  M  gouvememeut  de 
Prague.  iKuchart  considère  cet  arltete  comnw 
nn  des  plna  liabtlee  violonislea  produits  par  la 
Bohême.  (  Foy.  Dlabaci-,  ffisfor.  KvnttteT' 
Lexiktm  far  Bahmen,  col.  îsl.) 

ClAFFOKl  (D.  PrETno  ),  compodteur  ro- 
main ,  vécut  vers  le  milieu  du  dii-hiitti#me  Eiê- 
cle.  H  â'est  lait  connaître  par  quelques  aiivrages 
de  muaiqne  d'église  qui  existent  en  manuscrit 
dans  la  btbiiolhèqn'e  de  l'abbé  Santini,  i  Rome. 
On  j  remarque  :  I'  Miserere  à  t  voix.  —  ¥•  Le 
LamentaztoJd  (en  Italien),  a  4  eod,  —S'  Le 
ire  Ore  d'  agonàa  a  3.  —  i*  L'Ora  dl  Maria 
desolalâ,  a  3  ton  itromenll. 

CIAJA  (  AiiOLiito-BEnNAnniNo  DeiLu']  rhe- 
valler  de  l'orilre  de  Sain  t.  Etienne,  né  i  Sienne 
le  ît  mars  ib71,  »'est  rendu  égalemeni  célèhre 
comme  compositeur,  cnmnne  organiste  et  coiiiine 
grand  connaisseur  dans  la  connlruction  des  orgues. 
Il  a  fait  Imprimer  de  sa  composition  :  1*  5i>fMti  ron- 
eerlall  a  5  cocl  eon  l  violini  obli-jali  ci  ciolelfa 
aàcjKj>tacilo,op.  1  ;  Bologne,  I700.—  YTait- 
taleda  caméra  a  roci-  sola.opem  î'  ;  Lni-ca, 
B.  Gree^i,  1701,  in-4".  —  3°  Canlote  dn  c/i- 


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CIAJA    - 

iMTtt.op.S')  BoloflM.I7<ra,in-4°.-^*iSonota 
per  cMnbaio,  eim  aleumi  laggi  ed  alfri  coii- 
tr^nmU  éi  largo  et  grave  slile  eeeleaiatlico 
per  grentdt  prgëmt,  opéra  4*  ;  Room  ,  1T27,  io- 
M.  L<Ddsberg,artistedlrtiii|[aéqiiiiéf-ulkitoiiie, 
posiMitt  nmconscrit  decet  antour:  Mena  a  i 
eod  conearfale  eon  elolM  ad  UMuM,  daUe  d« 
iro3.  —  Mtua  aie  5  vod,  eea  tron^  e  vIo- 
imt  odUMlum.  ~  Mmaaquallfv  aeapella. 
—  DoUd  Mcavfiri  aq^uittrovoet  in  ciateh«- 
<funo  de'  4odUi  modl. — Sel  Sieenari  di  tuojU 
mltU.  —  Sonate  da  Orgatto.  En  1733  Anolino 
Ddia  Cîija  doflBi  %  l'éRlbc  dei  ehaTiJiere  de  Sh(d1- 
Ét>«Ra«d«  Pite  l'orgue  mtgMSque, qui  Mtconû- 
Mré  comnM  dd  des  plut  be«nx  de  l'IUtiu ,  et 
mtaie.de  l'Eorope,  car  II  Mt  oompMÏ  de  pJuide 
cent  regiilrÊa,  dont  DD  grand  nombre  est  d«WM  lu- 
Teotion.  AjaDl  «joacné  i  Rome  pendant  dix-Mpt 
an*,  B  8'T<talt  occupéapieialeiMnldela  conttniD- 
lioB  deaOTguet,  et  w  ■Taillait  blnuDdaTingt  re- 
gi«lreaclde)iiclaTien,aiHiiiadireetioii.  De  retour 
en  Tnuane,  il  pr^mnla  requête  au  grind-doc  et  ta 
grand  malire  de  l'ordre  dei  rhevatiers  de  Saint' 
EticDnc,peiirètTeaDtor)iéi  réunir  MtiaInmienI 
*  randeo  orgue  de  I'^Iîm  de  oet  ordre,  par  te 
iDo*eD  d'uD  troiaième  elaiier  :  Il  offrait  de  m 
cliarger  de  la  dépeoaa.  Sa  demande  lui  Fnt  acoor- 
Aée;  inali,  au  l[eD  de  tnrii  clailen,  11  sa  mit 
4]iiatre,  et  le  nombre  de«  regitlres  a'aognKnU  de 
jour  en  iour  jusqu'au  nombre  de  pré*  de  cent.  Lea 
factMira  qui  traviiilliràit  fc  cet  ortfoe  eana  te  d>> 
i«elî«B  de  Dette  Oiijt  furent  Pellee  et  Fa- 
txriwo  Cimiao ,  deNaplei;  LorMKo  NdU,  Pilippo 
Testa,  de  Rom«;  Gioseppe  Baslll,  Doawaicn 
Caeioli,  et  les  frires  Raranl,  de  Laeqoea.  Ootre 
ces  (arteon  d4jk  conona  par  leurs  ooTrages, 
bcHa  Ctaja  enploja  aussi  quelque*  jeases  gens  , 
psmi  tesqiiela  on  remarque  le*  tttni  Troaci, 
<le  Plitoie,  qui  pin*  tard  oit  eu  de  te  câAriU. 
Lni-mCme  mit  I*  main  k  rmotre  et  <t  plnaleor* 
Tcgiitres.  (rof,  la  J^MlUutfratede  Hwaao, 
t.  III,  p.  to  et  SQl*anlei.  ) 

Ci AJA  (  ALEiaiitMO  Dnu  ) ,  de  la  mAne 
bmille,  véoul  dau  h  dts-eerUèaM  siècle,  et  tut 
amstenr  ddODgat  d*  mnriqDe.  Le  P.  AsolUm 
TJgnrsleri  dit  (  dsM  «m  lim  fOOM  Pompe 
tenest)  qnll 
<Mrd«(*arte  <l 
JoBail  avec  le  pooM  de  la  mala  gutdM  el  avee 
l'archet],  du  iutli  el  du  tMorhe.  Il  itait  «ère 
de  P«el  pour  le  eontrapoint.  On  a  hnprimâ 
qnelqnes-nius  de  M*  conpoailioDs,  entre  aatrei 
t'MDTre  qol  •  ponr  Jltre  Moteltt  a  7,i,t,  S, 
S,  e  voet,  op.  3*  ;  Boki^a.  ISH,  in-k''.  Delta 
Ciaja  Hait  de  l'Acadénie  de*  IntrtMotl. 

Cl  AUPI  (  PauiÇDM  },  lirtaoïe  sur  te  *iolon 


-aAHPi 


3» 


et  compositeur  distingué,  DsquH  1  Maasa  dt  Sor* 
renlo.  d>n>  le  rojaume  de  Naple:*,  en  1704. 
Ver»  1718  il  ae  rendit  k  Venise,  où  il  a  fait 
reprëwntsr  presque  tons  se*  op^a*.  Lea  plu» 
connu*  sont  -.  1*  Onorfo,  17ï9.  —  2°  Adrian» 
in  Stria,  17tB.  —  1°  Il  negUgente,  1749.  — 
4*  CaioM  M  VUca,  1766.  —  &°  Qiançv^, 
i7gI.  —  B*  Atuore  itt  caricatura,  I7él.  — 
T  AtiUfano,  I76S.  Borae;  die  une  mesu  et 
UM  miacrere  i  s  toIx  «tcc  Instrumenls,  de 
Clampi,  qu'il  estiuMit  haaneoup. 

CIAUPI  { Pnuim  ),  mattre  de  dtapelht  de 
SMat-iaeques  de*  bpt^ols ,  t  Borne,  TCra  lo 
millea  du  dlx-lurittèoM  titele,  naquit  dans  cette 
TOte.  n  a  laissé  au  maaDserit  baancoup  de  eoin- 
poiNioaa  pour  f^tee,  parmi  letqiurile*  ou  re- 
marque: r  O  Mcrttm  cmwitthim,  a  3,  — 
V  Fnwhtm  taMiferum ,  à  i.  —  i^  Snive- 
Regina.ùi. —  4°  katreSalve  Regfmi,  à  t.  &*' 
LamenlasiaiU  dtl  GUwedi  tmUo,  pour  soprano 
aTec  instnimoil*.  —  6>  LeStorte  jvarla  in  Pa- 
raseece,  pour  alla  el  basse.  —  7*  Z.n Jonc  fersa 
ptr  eanto  el  boiso.  — B°  Leiifme  iM  Merco- 
ledl  Monta,  pour  aopTsno. — 8° /.esiona  3< ,  pour 
le  même  Jour.  —  i(H>  Letlone  1*  in  Paraiceve, 
pour  soprano.  —  11'  LtUone  2*  In  Parai- 
eeue  pour  alto.  Toutes  <■«*  compoùlions  sont 
sccompagBJM  par  les  mtrumait*.— 13°£eiionl 
delMweûleditanto,  te  prefuière pour  soprano, 
la  seconde  poorsoprauoctalto,  la  Iroisiètne  poui 
soprano,  alto  et  bi«se,  tonte*  trois  *toc  ergiM, 

CIAMPI  (LwtEHiO'VinCEBzo).  composi' 
teur  dramatique ,  né  dam  un  village  pr^  de  Plai- 
sance en  l7IB,iilaesét<idesinusicaleBdanacette 
Tille  «on*  on  mattre  de  elHp^le  nommé  .Jfo»- 
dhtL  11  était  encore  [ort  jeune  lorsqu'il  doona 
B04preiideropéra,iDtil«M  i'Àreadiain  Breata, 
qol  fut  sniTi  de  celui  de  Bgrtoldo  alia  corU, 
dont  le  BHecè*  [ut  prodigieiti.  Farart  ,b  parodia 
SUT  cettBjolle  musique  aon  optra  de  Ninefte  à  la 
eonr.  En  1748  Clampi  pastaen  Angleterro  aiec 
uns  tronpa  da  etantenrs  itt  ton,  et.il  AI  repr6> 
aealv  à  Londres  lee  op<ntB  sniranbi  :  l'CU  Tre 
CigtiM  riAoaU,  1748.  —  3>  Aiùiano  in  Sirim, 
1760.— 3"/lrrii>ii/b*CamttJo,17W,  — 4'Wr 
done,  nu.  — b'  Tolomeo,  pastkcio  fait  stoo 
quelqne*  morceaux  de  sa  [anitqueeldeii:ïlle  de 
qnelqM*  antres  compositeurs,  1762.  Il  ■  aussi 
pntdii  ;  1"  Six  triqe  pour  deux  ilolonn  el  bu*e. 
op.  1  et  3;  —  2°  Cinq  concertos  pour  le  liaul- 
bols.  —  3"  Halian  Sottfft.  —  4'  Ouverluret 
for  a  (vil  Bond,  op.  h.  On  trouve  à  Is  Biblio* 
Utèqae  rafale  de  Berlin  [  fonds  de  Poelclisu  )  la 
partition  il'uaemensB  soleoiielle de  Ciainpi  à  4 
voin  el  nrcliestre, composée  en  I7b8. 

ClAUl'i    if^BAftiEs),  correspond snl   des 


>y  Google 


300 


CIAMPI  —  CIBULKA 


•dcBcei  ot  Att  Uttn»  en  Italie,  ponr  le  Tofinme 
de  Pologne,  s  publié  un  litre  qni  a  pour  litre 
^oltUe  de'  meiiiet,  maeiiri  di  mvtiea,  e  ca»- 
tori,  piltori.  arehilelU,  teiUlori  td  aitri  or- 
ti*U  italioM  inPoUnùa  e  Polaeeki  tnltoUa; 
ton  appendice  degti  arlUti  itaiiaiti  itiSitula; 
Lueca,  dalla  Upografladi  JaoopoBalatreu,  IS30, 
fD-A*  de  IflS  pagei. 

GIANGHETTINI(VtaiHii<)oi),MBiirducé- 
lUire  (lianiile  J.-L.  Dmaeit ,  eit  née  en  Bohtme 
en  177B.  Son  fkn  lai  enuigm  ta  musique  et 
Part  de  Jotter  du  piano  loreqn'eMe  n'était  âgée  que 
de  quatre  ans.  Ste  ftogrt*  turent  rapides,  et  aon 
talent  deikt  remarquable.  Lorsqu'elle  eut  •!■ 
Mat  aa  dix-tiultièna  année,  Km  frire  l'appela  k 
LoDdrea,  où  die  l'eat  li>r<e  aiec  succèa  k  l'eb- 
aeignenent  do  piano.  Elle  j  a  lait  graver  pin* 
aîeura  aooatea  et  deox  concertos  de  sa  oonpo- 

«lUOD. 

ClANCHEITINI  (Pn),  Ris  de  FranfM* 
CiancbeUiDi  de  Rente,  et  de  Vércnlque  Dnaad^, 
est  né  k  Londres  la  11  décembre  1799.  Dés 
l'ise  de  quatre  ans,  il  montre  de  grande*  dia- 
pDsflions  pour  la  mnitqne  :  sa  mère  lui  apprit  k 
Jouer  dn  piano  et  t'lni<(ruliJldai)srharmoale.  Ses 
progrè*  furenl  tels  qu'après  nn  an  d'élodes,  et 
lentqull  «nt  atteint  sa  cinquième  année,  il 
faleaéUI  de  se  Ikire  entendre  an  théltre  de  l'O- 
péra italien ,  i  Londreu,  où  II  exécnta  itm  pré- 
dsfoB  une  soiuie  de  piano  de  sa  composttfini  et 
dee  Tarlstion«  improTitées  snr  des  tliimes  qui 
lai  Tarent  présentés.  Tont  cela  tenait  do  pro- 
dige; aussi  s'eaipi«»sa-l-OB  de  lui  donner  le 
nom  de  Mosari  ttnglalt,  en  HoUande,  en  Alle- 
magne et  en  Franee,  <A  11  rojtgtt  arec  son  pire 
fasqul  rige  de  six  ans-  Ce  qol  ajonttU  k  l'éton- 
KTOent.  c'est  qu'avant  l'ige  de  hntt  ans  il  par- 
lait et  écriialtcanwteinentqnalre  langiHn  :  l'an- 
glaii,  le  fraBçais.  L'Italien,  et  l'allemand.  Mais, 
ainsi  qDlI  arrive  Bouvent,  cet  facultés  tiktlTes  s'ii- 
aimt  atani  le  tomps,  le  prodige  disparut,  et  II 
•e  resta  [dus  qu'un  artiste  estimable  dont  le 
talent  peut  être  comparé  k  beaDc^np  d'autre». 
La  dernière  fois  qiie  tliancheltini  parat  avec 
avantage  en  publie  futk  nn  concertqall  donna 
le  10  mai  1S09,  dans  la  grande  salle  d'ÂrçuU 
Jtootn,  à  Londres,  où  il  exécuta  un  concerto 
de  piano  de  as  composition.  Lorsque  madame 
CslalanI  voragea  en  Angleterre,  ClanchetUni 
s'attacha  k  elle  à  titre  de  composileur  et  de  di- 
recteur de  aes  concerts,  et  la  suiTlt  dans  ses 
tournées,  tl  a  composé  pour  elle  quelques  aire  lia- 
lien*  qu'ellea  disnlés  sou  vent,  para  qu'ils  étaient 
propret  k  Taire  liril  1er  sa  voii.  Voici  les  titres  de* 
priDCJp.nnxouvrs)tesdecfl  artiste:  l>Deuicwi- 
cerlot  (II'  pisna,  gravés  ft  Londres.  —  7*  Dea  tan- 


a/"  Cantate 
for    tvo    voiees  withickonu  :  the  vonU 

fronthe  Paraditelott;  Looàna é°  Toi*. 

oh  /  talie  lluue  Upt  nwoy,  clianaou.  —  &•  Faa- 
taisiesnr  Di  UMi  patpiU  pour  le  piano,  —e.' 
Introduction  et  air  italien  varié  ponr  le  piano  et 
IIAIe  oa  violon.  —  7'  Ode  de  Ptft  anr  U  uli- 
tnde.  —  s«Soixante  nocturnes  ilalicMpoitrdeoi, 
init  et  quatre  voii,  avec  aceorapa^Mnenl  ie 
piano. —rSctne et  aln  Ah  f  juandoettterà: 
—  ia°DMno  -.Eceo  di  Safo il tetnpto.  —  ir 
BKttdictu*  \  trois  voix. 

CIBBER  (  SoaunrB-Maaus),  canUtiiceelex- 
cellente  actrice  de  Covesit-Gardsa,  k  Londret, 
naqnit  en  cette  ville  en  t7ie.  Elle  était  fille  d^ 
tapissier  et  sazar  du  docteur  Ame,  qui  lui  ea- 
MÎtM  la  niDsiqDe,  et  la  61  débuter  dansua  ée 
au  thâktre  de  HaT-Msttel. 
compoaé  (nur 
elle  no  des  airsdn  Messifl.  Burnej  dit  que,  qaei- 
qu'elle  n'edt  qna  daa  conaainaBces  médiocioi  ea 
mutlqne,  elle  savait  inléreeaer  les  andUeitra  par  u 
profonde  sensibilité  «taon  MdUBeBce.  Enl7}i 
eiie  époosa  TliéopliUe  Cibfaer,  ooroédien  (4  as- 
leur  dramatique,  qui  lui  fit  aliandonner  l'Opéra 
deux  ans  apris  et  la  fil  dâiuter  dans  la  tragédie. 


eill  n 


Elle  a 


doit  en  anglais  la  petite  comédie  de  rorade,  de 
Saint-Poix,  qui  fut  joaée  k  son  fainéfiec  Elle  est 
morte  en  i7GS. 

CIBULKA  ON  ZIBULKA  (M.-A.),  ton- 
positeur  et  virtuou  sur  1  harmonica,  est  née* 
Bohême  rars  17A0.  Aprta  avoir  aclievé  ses  rtu- 
des  musicales  k  Prague,  il  se  fit  d'abord  eennabe 
par  aon  talent  d'exéculioe,  pina  par  qualqDea  lé- 
gères compositittiB.  En  ITH,  U  accepta  nae 
place  de  répétiteur  au  théktre  oalioBal  de  Grctt; 
qaatre  anaapris  il  était  attaché  à  la  troupe  de 
Etuaelien,  qui  jonait  altemativanent  i  Bude  el 
à  Peatli  ;  il  avril  tiers  b  qikalilé  de  directsu  de 
mnsiqiie.  En  1810,  il  dirigeait  an  |Haoo  l'Opéra, 
dans  lademiire  de  ces  villes.  Olabaa,  qui  écri- 
vait en  181»  sur  lea  artistes  de  U  BuUme,  ne 
fournit  poiatd'aotre  renaelgnemenl  sur  celuiqai 
est  l'objet  de  cet  article.  On  a  de  abniU  : 
I*  Dean  «banaona  des  pelles  célèbres,  avec  ac 
oMapagnaaMSt  de  rUna;  Pneas,  io-fol,  I78i. 

—  V  Quatone  chanagoa  de  noexa,  ea  allemand, 
avec  aeeompa^ieBieatdapiaaai  Leipeick,  1793. 

—  3°  I>anse  allanaadc  avec  dix-sept  raria- 
Itons  pour  le  piano,  op.  3;  Bnin&wicli,  MVt.  - 
i*  Duses  nationalaa  aUeuiaMles  arraD;i<a>  fu 
quatuors  pour  deiii  violons,  alto  et  liasw;  ilnit- 

—  ynrmtiXBMtf,laSitparatio»,laHteaie 
elleiSouffraruxidê  Z.off«  (  tirée  ilii  r«n;in  •!■■. 
Werlherj,  pour  vois  seule,  i 


>y  Google 


CIBULKA  —  CIFRA 


30t 


aeBtde|ii(Bo;Hi]BMi,F*H«r,  nm.  — bb  Let 
FrM$demn  hewret  Ut  plitt  heurmies,  ehan- 
soM  pour  le  plino;  Clèiw,  1799.  —  7*  Alle- 
mande» tadie»,  imngëe*  poar  te  pimo  ;  L«)]>sick, 
Peten.CnxilkaTfTait  encore  kPeMheniSis,  et 
y  Hall  organMe.  A  cstta  tpoque,  il  donu  lei 
premftrea  Iffoiii  dlnmionle  à  Steplmi  Hellar. 
[Foy.  eemm.) 

GIOCAUBLU  (Jrml  ,  D«  Ten  I&30  k 
S.  Gfallaiio,  prtt  do  ProslB(nie.  dam  Itlat  de 
l'figlise,  rat  maître  de'  chapelle  t  la  uthédralr 
de  Tîterba.  n  «'est  <Ul  cannattre  par  an  recueil 
de  inoMa  pabM  mku  ce  Dire  :  Sœr»  eanlionea 

6w  ;  TetietUs  par  Blervit.  Seotvm,  IMS,  in-4* 
oM. 

CICONIA  ( Jaiw  ),  né  h  ÎAégfi  m  amiata- 
cernent  do  quiniJime  titcle.rul  chaDolne i Pa- 
done.  Pirmf  les  muinacrils  de  la  BibUothèqne  de 
Ferrare,  on  tronve  va  opusCDle  de  Ciconia  Intl- 
lalri  ih  Pfoporaimibm.  Celecctéalutiqne  futna 
ORvaM  mmieien  pour  l'époque  où  II  Técnt.  Il 
nîite  i  Rome,  dans  It  biUiothtque  Vadieet- 
lana ,  on  recoeil  manuïcrlt  qni  renferme  dei 
chstuons  h  3  toli  de  VuIbj,  de  Dnnitaple,  de 
Binchofe  et  de  Cfcuile.  Ce  prédeux  reeaeil  ■ 
«t£  déeouvert  par  M.  Daiij(iii(«o;.  eenom),  en 

1847. 

CIEXO  (  FRkimioo  }.  Tof.  liuaKuo  (Fran- 

CIERA  [  HirtoLTTE  ),  demhttcain,  ot  à  Ve- 
ntes Tert  1SI3,  vivait  encore  en  1X9.  On  a 
d»  hil  :  !•  MatMgatt^  iH  labirtnto  a  juallTo 
vod,  Wro^MO  ;  Venise,  Jérôme  Scott,  I5M, 
1n-4*  oU.  (Tôt  DM  réimpreuion.  —  V^  À 
prtmo  Wrro  d^madrigali  a  h  voei;  Tenlie, 
AHt.  Gafdtno,  IMl,  ii>-4*  obi.  —  3*  Cinq 
aalrea  llvrei  de  madriRliix  à  GtoIx.  Le  Nxièms 
Hrre  ■  pour  tftr«  Madrigali  a  S  vod,  iiàn 
*M(o  ;  Rome,  Aot.  SoMI,  a  IS13.  C'eit  une  rëm- 
pf^Ékm.  DiM  DBeMlleUkin  de  madrigani  qui 
■  poiir  titre  II  BH  eiardino  di  /tini  muri- 
cslf  ;  Veniie,  1U7 ,  on  tronre  denx  morceanx 

CIFOLELU  (Jun),  mmlefen  lUUan  qui 
tM  eé  Gier  en  France  Tera  17S4,  a  donné  t  la 
Comédie  italienne  :  1°  L'IlaU«ime,  opéra-co- 
aâqat  en  un  acte,  paroles  de  I^smer},  en  177n. 
—  3*  Pfirrtn  et  Litettie,  en  1774.  0»  ■  ansel 
de  Idî  une  mikode  de  mandoUne ,  graiéel 

CIFRA  (AitTDim),  né  dans  l'Etal  romain 
Tert  1 67S,  (dI  eikje  de  Palmtrina  et  de  Bernardin 
NnÎDO.  Le  premier  emploi  qa'on  loi  confla  tiil 
eehii  de  maître  de  chapelle  dn  Colléfte  allemand , 
k  Rome.  Il  devint  maître  de  diapelle  1  Loretta, 


Tïn  leiO,  et  Tut  admli  i  remplir  les  m^e* 
fonetiont  i  Saint-Jean  de  Latnn  en  1610.  0 
oecnpa  cette  plKe  juïqn'en  161!,  où  il  paaea  au 
•erriee  de  l'arcbidiic  Cliarles,  frire  de  l'onpe- 
reoT  Ferdinand  II;  endn,  en  1B29,  H  retournât 
Lorettfl  et  y  resta  juaqn'à  sa  mort.  Lee  onrragea 
quil  a  publiés  sont  nombreni  et  excellents 
dana  Imr  Kenre.  Les  pins  eonaos  sont  :  i"  tfo- 
MH  a  dwe,  tre  a  quattro  vocl;  Venise,  iRii. 
Ln  premières  édiUonn  des  sept  IJTres  de  motets 
à  3,  3  et  4  Toix  de  CKn  ont  poor  titres  :  Jlfo- 
teeta  S,  3e(  t  voewn  ewitibauo  adorganrtm, 
tlb.I-VII;Rome,  Soldl,  ISOO-ieil,  ln-4<>.  Il  en 
*  été  fait  une  édttfon  à  Venise,  leos-mig,  in-4. 
BartholMneo  Hagni  a  anasl  publié  k  Venise,  en 
1619,  nne  colleetioB  des  motel*  de  Cifra  k  1,  3, 
t,  »  et  B  Toti.  —  1»  Scheni  ad  arto  a  1, 1, 
3, 4  voti,  par  eanUtr  net  elavieembalo,  ehlta- 
roTit,  oaÛroJlnUto  b(n>»im(o,- Venise,  lflI4. 
—  3*  Motetti  e  talmi  a  11  voei,  in  trs  atri  ; 
Venise,  depuis  iSISjosqn'ea  laiB.  —  4°  Pln- 
■leari  recueils  de  madrigaux  impritoés  à  Ve>  . 
nlse,  depoie  iSiR  jusqu'en  1S13.  —  E»  Ptalmi 
tapla»  4  HewK,  i^>.  7  ;  Rome,  Soldl,  isi9.  — 
8*  Ptalmi  ei  MotletUoeto  voeibvt  eoncinnatt; 
Boine,  Zanetti,  lEIO.  Il  j  en  a  nne  autre  édl- 
lion  publiée  ï  Atsitl  en  teiO,  sous  ce  litre  : 
Piaùni  taeH  qux  eoneatliu  oelo  vodbvt 
tt  orpano  eonehmati.  Enfin  U  en  existe 
une  Iroistème  publiée  k  Venise,  chez  Bart. 
Hagni ,  en  1619.  Le  père  Martini  a  Inséré  un 
Àgnut  Del  h  sept  tolx  de  Cilta,  tiré  de  la  messe 
CondttoT  aime  aitterym,  dans  son  Eitalturle 
contrepoint ,  1. 1",  p.  88.  C'est  un  cbef-d'auTre 
de  dlspMition  et  d'élégance  dans  le  xtjle  do 
contrepoint  (ugué.  Les  autres  oorrages  de  et 
composteur  sont  ceux  dont  les  titres  ïdTenI  : 
'  7"  Salmf  périt  veaprl,  trds  livres;  Rome, 
1M1-IA09.  —  SBJfinlr^aUa  CM?»»  voef,  sii 
Hfres-,  Venise,  Tincenti,  l«to-i6I6.  —  9>  SajMi 
tpeaati  aivoet;  Rome,  Robletti,  161 1.  —  10* 
lÀtmie  a  8-13  voet;  Rome,  1813.  —  11*  CiTique 
Ifbrt  (UviMW;  Rome,  Soldi,  1819  4  16».  — il* 
Bieercarl  e  eanxont  p-aneett  a  t  voei,  denx 
livras  ;  Rome,  Soldi,  1819.  —  11*  MoletU  a  4, 
S,  8,  S  vod  ;  Rome,  Robletti,  1610.  —  14*  An- 
UfoneefMtettiper  titUo  Panno,  a  1,  j,  4,  S 
voei;  Rome,  Grignant,  leiS.  Après  la  mort  de 
C'dta,  Antoine  Po^oti  a  hit  imprimer  k  Rome, 
en  1638,  dix  suites  de  conwrtl  eeetetiaatlei,  com- 
posés par  ce  mnsiden,  et  contenant  plus  de  deux 
cents  motets.  On  y  tronve  le  portrait  de  Clfra 
à  l'Age  de  quirante-duq  ans.  Landsberg,  de 
Rome,  possédait  en  maDnscrlt  original  une  messe 
i  tTtdx  de  Clfra,  composée  en  1611  sur  lagamme 
mI,  ré,  ml,  fa,  tel,  la. 


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^03 


CIHA.  —  C3HAR0SA 


CIMA  (  Anint  ],  hèitàe  Jean-Ptol,  cjlé  plus 
bM,  naquit  a  MiUn  venta  Qn  daseiiiinwtitcle.  Il 
Tut  d'abord  orguiiste  et  millra  tl«cb*pelle  tl'é- 
glise  délia  Bo*a,  i  Hilao ,  et  eiiMiiI«  miUre  île 
cliapellei)er«gliHde  5aln(«-i(arl<, k  Bergune, 
I'ho  des  poitci  In  plu(  émiDrat*  qae  pfll  oMeair 
tlon  DD  coiDpoiilwT  ea  Itallo.  On  a  de  u  com- 
poiition  i  1°  CcmeerUai,  3,  e  4  ood,  Ub. 
I;Hil«D,  IBIt.  —  VCovmtU  a1,3tK  voei, 
ilb.  UlVenite,  1637. 

CIHA,  (  iMja-BKrttm  ),  o^aniile  de  l'égliae 
de  Sainl-Huano,  t  Hilan,  naquit  daiu  Ici  der- 
nièrei  tniiéei  du  uiiième  alAcki.  Ven  le  Ba  dq 
M  Tle,  il  ae  retira  i  Seondrio  ,  pelite  Tille  de  la 
VtlteliM,  ob  11  nourut  k  l'iga  de  toiianl*  ua. 
On  a  imphmt  de  u  compoallioB  deui  lif  ret  de 
.  CMMrff.àdenx,  tn^  et  qaatre  partiea ;  HUtn, 
16M.  CiDM  était  aoaal  aatnriogna  et  eonalnic- 
leur  de  udrani  tolalrea.  Le  Catalogue  de  la  bi- 
bllotliiqiK  dn  roi  de  Porio^  indique  deav  liTrea 
demoletakqnatreToii,  cuDpoaéiparcatMiteur. 

CIHA  (JBiH-PuiL)  cxcelItDt  orgaBlate  et 
■lallie  de  chapelle  de  l'égUae  de  Saint-Catte  fe 
Milan,  naquit  nra  IJTO.  U  Tut  rcaonnié  prieci- 
paleowDl  pour  la  cotepeailioa  dee  caiioaa  ;  le 
P.  Angleria  en  a  inaéré  queiqnea-UH  dana  aea 
Regole  del  amirapjiwiûo,  La  P.  Hartiui  en 
rapporte  un  fart  ingénieux  daniaon  Euei  fiM- 
4amenlal  pratique  Je  cotUrepoènt  f\tgvé.  On 
a  imprinu)  lei  ouTragea  «uiTants  de  Cina  :  1* 
taotelH  a  quatre j  Hiiao,  tbW.  —  3°  Bleereate 
per  l' organof  ibid.,  leoi.  —  3f  Contant,  con- 
lequerue,  e  conlrt^puntt  doppu,  a  1,  3  « 
4  ;  Milan,  leOB.  -  V  Conwra  eceU*laMtki  a 
•1,  3,  3,  4,  S  «  8  voei  eom  partihira  ;  Hilan, 

ISIO. 

CUIA  (  Tdluo  ],  oooipoaileor  de  l'«eola  ro- 
maine, né  k  RoDciglione,  dam  l'État  de  l'Ë^iia, 
it  dn  dix-aeptième  aitele,  a  UH 
t  ouvrage»  de  maaiqae  d'églisu, 
parmi  lesquels  on  rttnaniue  ;  ]<•  Sacr»  can- 
ttone$,  Magni/leal,  etc.,  3,  3  e(  4  vœum,  lib. 
1  ;  Rome ,  1639.  —  If  Saeranun  ModtUatio- 
nvml-b  votMmemein.lUierquartut;Koau, 
J.-a  RabietU,  IS48,  — 3o  Salmi,  Metia  «  !*• 
fonfa  délia  B.  M.V.  a  3  voei ,  op.  7  ;  Roua, 
lt>7J.C'eal  une  rélmpreaaioD. 

Uo  nuire  compoaileur  du  nom  de  Cima  (  An- 
nibale)  a  compoeé  dei  madrigaux  dont  qnelqiKi- 
una  ont  élé  ina^réa  dani  le  reeeuil  qui  a  pour 
litre  de' Floridi  utrhMuf  d'IlaUfi,  U  teno 
Ubro  de'  madrigaU  a  dn^tM  voH  fMavamanU 
compoiti  «  dati  fn  luee.  In  Vennia,  pretxt 
Oiaeomo  Vincenti,  1663,  iD-4a. 

CIHADOR  (JaAN-BtntnE  ) ,  nâ  k  Veniie 
CD  net,  d'une  famille  noble,  ae  livra  Tort  leuM  k 


'  l'élnde  de  Unualque  et  devint  égalenmthaUa 

iur  le  violon,  inr  le  vIoloDcelle  et  aur  le  fiUno, 

!  En  17U  11  at  rtfkréaenter  dana  aa  THIe  natile  na 

intermède  ioUlulé  PimmagUoHe,  qui   hit  liMl 

■  applaudi;  Dwia  on  dit  que  nonobalant  le*  San» 

I  qu'on  donna  k  aon  ounage,  Omador  en  lut  li 

,  mâeoateot  qu'il  renonça  k  eompoaer.  Là  parll- 

;  tion  de  cet  iotennide  eit  k  U  bibtiotbtqnt  in 

,  Conaervaloin  à»  Parte  ;  ]e  l'ii  pareoorae ,  etj'ii 

trouTt  que  e'eat,  en  elM,  un  0Dfra«e  mé^ocre. 

On  a'eet  aecvi  de*  parolea  de  plusieun  Mènn 

da  cet  intermMe  dana  l'opira  de  PimMOgUime 

que    Clierubiol    a   nia  ea  mu^oe  pour  la 

cour  de  Napoléon.  Clntador  le  flaa  k  Londrca, 

I  un  I791,ala']' livrak  l'eneelpiemeBtdndunl 

Irrité  de  ce  que  l'orchettre  de  Bar-HatM  m- 

I   fntaild'vécnUrleabeUetiifapbanieadeMefart, 

I  k  eauae  de  leur  difBcollA,  11  en  arrangea  tii  te 

i   plu*  belleiea  aeiluor*  poor  deux  violMU,  deu 

altoe,  TiolonceUe  et   Gontre-baaae,   avec  me 

:  paitiedeSaieinf  liUrum.  Celte  coUeetloa,  qi« 

fait  tunneoT  tu  gobl  et  k  l'inlelligaee  de  G- 

mador,  eut  la  phn  grand  anccèa.  On  couaB 

auui  de  ce  compoellMt  quelque*  morteani  pov 

le  cbant,gnvé*t  Lrondreai  de  plui  ;  deoi  dooa 

pour  deux  vloloaa,  et  deux  duoa  poiar  vtoho  et 

alto.  Il  Mt  mort  k  Londrea  vert  ISOt.  VJIma- 

itaeK  Ihidiral  de  Go(,ha  de  t799  lai  dMine  le 

titre  de   comte  de  CImadar. 

CIHABOSA  (  DonniQCiB  ),  génie  fècaid, 
original,  et  l'un  dea  pin*  gnad*  mosldena  qu'ait 
produita  l'Italie,  naqull  k  Averea,  du*  le  rnjauw 
de  Naplet,  la  17  déeembre  1T4B,  de  parato 
paavre*  et  ebacure.  Sm  pèr«,  Haipla  nuten, 
■ïani  trouvé  de  t'ouTrega  k  Naple* ,  a*}  étilM 
peu  de  tempt  tprk*  la  naiatance  de  aoc  il*.  Li 
mère  de  CSmaroaa  était  UancliUtenaa  :  «on  tra- 
vail ne  lui  permettait  paa  de  a'oeenpec  de  toa 
enlaol;  on  envof*  celui-ci t  l'école  giatdiledM 
pauvre*,  ehei  te*  PP.  cordelier*  appeli*  Mi- 
neuri  coiiMitfiieb.  Il  n'était  tf/t  que  de  *epl  aat 
lortque  k>d  père  te  toa  en  tombuit  d'un  écbt- 
laudage  dn  nouveau  palai*  deCapo  d)  Hoate,  ok 
il  travaillait.  Heureuaement  pour  le  pauvre  Ci- 
marwa,  le  P.  Polcano,  organitte  dn  eniTeat, 
avait  remarqué  la  belle  org^laelion  et  la  btute 
intelligsnce  de  cet  enfant  i  il  ae  chaînée  de  ion 
éducation  et  lui  enielpi*  le*  ëkinent*  de  ta 
langue  UUne  et  ceux  de  U  moilque.  Le*  ra[^de* 
progrès  du  jeune  dmaroea  dana  cci  art  déter. 
minèrent  le  bon  religieux  h  le  placer  comme  or- 
pbdiD  au  Couerraluire  da  Sainte-Marie  de  £o- 
reto.  U  T  entra  en  elM  ea  1701.  Ses  dont 
nainreb,  an  vocation  pour  le  travail,  l'aménité 
de  aon  caractère  el  le*  pleea  de  *on  tangafa 
et  de  *et  manient  lui  enmit  bieatAI  acquit  U 


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de  tout  le  DMinde,  puttcnlMm 


de«ea  ouXtei.  La  preraUrqni  prit 
imlructioD  pour  le 
FnnçoM  Feo ,  et  reamaii 
leplwBlubUequ'îlj'aaieadepuwAkiuiiIreSear^  I 
kilti.  Mali,  bienUI  aprte,  Utona  (titobligé  de  re-  1 
BODcerkMpMJlioDdMwIflCoiuertaloire,  parce  ' 
qn'il  a*eil  élé  MMuné  Dwtln  de  chapelle  de  U  | 
catbédiBle  de  Heplee.  Sicdiiw ,  élèie  de  Maniu,  , 
lai  oliargé  de  le  remplacer  par  Merim,  al  eoa-  1 
liaiia   l'édeeilioa  lOcale  de  Cimirota,  dont  les  > 
progrèa  MrfMuaickt  ceax  de   tout  laa  àirire* 
MéTea.  En  1761  Saccbinlae  letira  da  Causer'  l 
Taiotre  popr  aller  écrire  on  opéra  à  Veoiae  :  dis  | 
ce  mcHseat  ClmaroM  paau  sous  la  direeUoo  de  < 
f  eakrali,  éltre  de  Durante,  qui  lui  eatelgDa  le*  ; 
piJBdpes  de  l'aecoinpapwKent  et  la  pratique  du 
MDtrqMiot.  Piedaol.  doat  il  fit  plu*  tard    la 
eoooBiiaBnee,etqQi  le  prit  ra  amitié,  complila 
aoB   inatroctido  eo  loi  (aisanl  écrire   dw  nor- 
eeaax  de.mnslqoe  dramatique,  et  loi  eaaeJBoant 
Tart  de  développer  les  Idée*  et  de  lea  diiposer 
pour  obtenir  le  nMilleur  ellet  possible.  Ses  pra- 
tnière*    eonpositioDS  aanoBfaiant   ce  quil  de- 
vait £tra  nn  jour  :  oa  j  trouTait  déjà  l'imsgi- 
nation  brillatile  et  laa  dHut*  lieuraux  qai  sboo- 
deot  dans  tons  *eB  ouTrage*.  Outre  le*  talents 
qu'il  maaiitatalt  eoume  compositeur,   il  jouait 
bien  dn  ilolon,  et  cbantalt  parlaitetneni,  surtout 
dans  le  Relire  booTTe.  On  rapporte  que  SacclUoi, 
ajant  composé   un  intermède  Intitulé  Fra  Do- 
*ato,  le  Bt  eséeatar  wCacaenaldre,  et  que 
Cimarosa,  qai  ■'était  alors  Igé  que   de  treise 
aas ,    Joaa  le  personnage  principal  avec  nn  ta- 
lent, une  terre ,  qui  furent  admirés  de  U«*  les 


Sorti  du  CoDserratolre  a|H^  onie  année*  d'é- 
tudes, Cirosrosa  éerlTilau  carosTsIde  177a  son 
premier  opéra  pour  le  Ibéàlre  dea  FiorantM  : 
cet  ouvrage  aTut  pour  litre  fo  Sfroeogoiue  de! 
eoitie;  il  liil  Hdvld'une  bree  Intitula  le  Ptasie 
di  SteUidaura  e  Zoreastr».  En  1773,  Cima- 
rosa  écrivit  ponr  le  tbéttre  Jtw>BO  l'opéra  bouHe 
la  Finta  ParUina,  qui  eut  un  brillant  aoccéa. 
En  177S  il  alla  écrire  t  Rome  l'IlalUtna  in 
Londra,  pul*  il  retournai  Haplea,  et  composa 
eo  177S  la  Dotma  dt  tiUU  carattari,  et 
en  1770 ,  la  Frateatana  tuMU,  gU  sdegnt 
per  amore,  et  la  Tarce  t  MatrlmmU  in  ballo. 
En  1777  II  donna  au  Ihéltre  des  Fiorsotini  il 
Fatiallee  per  gli  an/(c^f  RomatU,  et  leSlra- 
vagara^  di  amore.  C'est  dans  le  premier  de 
ces  ouvrages  que  Cimsroea  Introduisit  pour  U 
première  Ibis  au  thUtre  les  Irlm  et  quatuors 
daae  l'action  dramalique.  Dans  U  mime  aanéc 
il  retourna  1  Konw  et  y  donna  i  Due  Baroni. 


A  30r 

IltaqM  oavrage  nonveau  de  Ciniarasa  lui  va- 
DO  tooeé*  ,  el  le  goU  capricieux  de*  Ko- 
semblait  *e  flxer  (v  *a  tavear.  A  son  retoor 
à  Naplea,  il  trenva  lea  habitants  dan*  l'enlbon- 
alMOM  de*  deraiitw  conpoutiona  de  Paisiello, 
et  il  eut  k  lutter  contre  la  reptation  de  c« 
ffvoi  nusidaniBalsdéitletalMitde  Clnuros* 
était  dn*  loale  u  loroe  :  H  ae  «raiiatt  point 
de  s«  mesurer  avec  son  redoutable  émnie.  A 
peine  fut-il  arrivé  (  en  177» }  qu'il  écrivit  pour 
la  Ihéitra  dea  FtomUo*  i  FtiM  «obOi,  CAr' 
mlia  immaglmaria,  et  gU  Àmantt  eomiei. 
ToM  ce*  ennage*  réaaainait,  et  l'on  ne  sa- 
vM  ce  qu'on  devait  admirer  le  plus ,  on  d'une 
£écoBdilé  presqœ  Sans  eieoi|4e,  ou  de  Havai- 
thm  qui  brillait  daas  toot  ce  qai  sortait  de  la^ 
pluma  de  ce  jeuDe  muaiciao.  CimaroM  rrtonrn». 
h  Rome  en  177»;  Q  ;  mit  en  miûqne  U  Ai- 
fonio  di  dim  CaUutdriiuf,  et  *on  fameai. 
Cajo  Mario,  I'dm  de  ses  plus  belles  prodne- 
tions.  Dsa*  la  même  année,  U  Mweaio  dit 
M^naïUil»,  l'AitatotU»  el  la  GtiuttUa  ob-. 
tinrent  beaaeonp  de  snecte  h  Florence. 

De  retour  à  Hsples  en  1780,  Clnaarosa  écrivit 
pour  l'outerlare  du  aooveeu  Ibéilre  dd  Fondfr 
j'In/'eiMM  /«(Me,  ob  oliaaUit  Hengoni, 
la  Haraaesi  et  Bonavera.  Cet  ouvrage  fut 
suivi  de  11  FaUgnante,  opéra  beufTe.  L'asoée 
ITgl  fut  pour  ce  eonpoiileur  célèbre  une 
époque  d'activité  extraordinaire,  car  11  écrivit 
^ns  l'eepaee  de  ome  mois  fÀleuandro,  n«I1' 
Indte.k  Romeirir(aierte,k  Turla;  ilCoM- 
olfo,  h  Veniso,  et  VOlimpiùda,  k  ViceMe. 
En  I7B3  il  donna  au  tlitétre  des  Florentins,  k 
Haptes,  la  BaHerina  amante,  channaot  ou- 
vrage ob  régM  une  (ratcheur  d'idées  tris-re- 
niarqoaUe. 

Le  IS  aeOtd*  la  même  année  il  fit  repréaenler 
au  Ibéétre  Saint-Cliarles  f'ffros  ciwte,  pour 
le  Jour  de  aaJEaance  de  1*  reine  Harle-CvoUne 
d'Ulrtcbe  ;  puis  il  alla  écrire  k  Rome  U  Pittor 
parigtnù.  En  17B3  il  compoM  poor  le  théitre 
des  Florentin*  CMd'aUmitl  tiesie,  preiloH 
tpoglla,  opéra  boutTe,  suivi  de  l'Oretfe,  vi 
théUre  Salnt-Cbarles,  et  de  (a  VilUaieUa  ri- 
eonotdala,  au  Rondo.  Dans  l'année  suivante 
il  produisit  U  Bamu  Intrlalo,  repréienlé  d'a- 
bord  k  Rome,  pni*  h  Naples  avec  de*  change- 
ments ;  l'Àpporetaa  iagOTma ,  au  tbéltre  des 
Florenljos,  et  1  Dut  luppoilt  Cima,k  Milan. 

En  17SS  Cimarosa  mit  en  inasiqae  U  Marit» 
iisperato  pour  le  tbéltre  des  Florentins,  «nirt 
de  la  JDoMia  al  nto  peggior  iempre  tl  appl- 
gUa,  pour  le  théâtre  Nttovo,  et  il  Valdombro, 
k  Turin;  le  même  ouvrage  k  Victnce,  avec- 
une  autre   mnslqna,  enfin    nne  cantate   pour 


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•04  OMA 

l«  piioM  PoleniMn,  intitiilée  la  Serenata  non 
pnvedMta.  En  f78e  fl  écriril,  ponr  le  lliéStre 
Nuovo,  U  Trame  début,  l'one  de  let  mciU 
)nir«a  -partitioDs  ;  la  farce  il  CredMo  ,  qiif  eut 
an  MKots  de  logoe,  l'Impretario  in  angviUe, 
DUTTige  derenn  célèbre,  et  la  Baroaau 
strmuba.  L'anato  1787  ne  Tut  niarqo^  qoo  P*t 
il  Ftnuitiai  bvrlalo,  pour  le  tMitra  dn 
Fondo,  et  ranata  17M  ne  vit  paraîtra  que 
Glatmina  e  Benadone,  dtikieat  oavrage 
«eril  pour  le  IMitK.  Nwtvo.  Dent  lei  pronjen 
nMda  de  l78S,Glineraw  doiiM  au  tbUtre  dn 
Fonda  i'opti»  booffe  te  Spue  i«nsft  tuoçUe. 

Tant  de  prodoetliniB  iUncelastee  de  beautéi 
de  premier  ordre  portaient  la  rtpcttalion  de  Cl- 
marou  dani  tonte  l'Europe.  L'actifité  de  ton 
gfnie  avait  anpplM  t  l'abKnce  de  Paltîello  »1 
de  GugUdmi ,  tona  àea\  en  paji  étranger.  Seul  le 
lalenl  du  c«npo«ilear  avait  eu  de*  force*  uirfi- 
nntes  poor  alUnenler  lea  principasi  Ihéatres  de 
ntalle.  En  1776  Paiiiella  avait  accqitélea  ot- 

■  freadela  coordeRustieet  a'dtailraidnkSainl- 
PéterabaarB ,  06  H  était  TMié  neuf  année*  oonaA- 
cutive*.  Il  retourna  t  Naplei  en  1785,  et  peo 
de  tenpt  aprta  de*  négociationi  ftirent  entamée* 
avec  CiraanKa  pour  qn'ii  lui  snccédàt  ï  ta  eoor 
de  Calbeciiie  II.  Enfin ,  In  coodftiott*  de  aon 
agageoMDt  arant  été  acceptée*,  l'artiste  Ulualre 
a'embarqua  k  Naples  ,  aree  la  femme,  au  mole 
de  juillet  17SQ,  pour  le  nmdre  k  Livoume; 
mal*  le  Utfment  qui  le  portait,  aMailli  par 
me  tempêté  furieuw,  n*;  parvint  que  te  dlx- 
aeptiéaie  Jour.  Prévenu  de  l'arrivée  de  Cima- 
Tosa  en  cette  ville ,  le  grand-duc  de  Toscane 
loi  mvOTa  Dpe  Invitation  preetante  de  ae  rendre 
k  *a  cour.  Aprte  l'avoir  entendu  chanter  la 
partie  dn  bouffe  dani  an  quatuor  du  PiNvre 
partgiKo,  dan  lequel  ce  prince  et  la  grande 
docbeite  exécntatent  auiil  leur*  parties,  alnai 
qne  pluaienn  antre*  morceaux,  le  grand-duc, 
charmé  par  la  beauté  de  la  mnalque  et  par  le  ta- 
lent du  cbanteor,  le  combla  de  careeseï  et  de 
présent*.  Parti  de  Florence,  Cimaroaa  prit  la 
roule  de  Vienne.  Arrivé  aui  portée  decette  vHle, 
il  j  vit  aaialr  ta  voiture  et  iod  bagage,  parce 
que,  dana  son  Ignorance  do*  règlement*,  il  n'a- 
vait pa*  fMl  une  dédaralion  exacte  du  cootoiu 
de  te*  malle*.  S'étaol  hit  conduire  dan*  an  bétel, 
il  inibrma  anaiitM  de  cet  aeddent  le  marquii 
de  Galk),  ambaaaadenr  de  la  cour  de  Nat^  prèa 
de   rempemiT.  Ce   minittre  lai  Ht  tant  resU- 

'  tner,  pniiU  alla  le  chercher  lal-mémeet  rinslalli 
k  l'IiMel  de  l'ambaatade.  Lonqu'il  préaentalc  cé- 
lèbre mniicien  k  l'empereur  Jo«eph  II ,  ce  prince, 
amateur  pasiionné  de  la  musique  Italienne,  fit  k 
l'artlite  t'accoeille  plni  Oaiteur,  et  voulut  l'en- 


tendre eiéeutar  dea  morecani  de  itt  ouiiagM 
pendant  pluatenr*  *ofrée*.  Da«*  l'aiMHcMe  d* 
congé  qu'il  lui  accorda,  M  lui  Ht  don  d'âne  ta- 
batière d'or  ornée  de  eon  portrait  et  eariclile 
de-  brillant* ,  et  donna  k  «a  feouM  un  QoUier  de 


En  qniltaat  Vienne,  CinanHae  rendit  kCia- 
eoTie,  oè  il  a'arttta  trola  }o«r*  pour  ae  rcftOBer, 
pai*  il  partit .  pour  Taraotie.  L'aecuml  qoi  lui 
tôt  (ait  par  la  nobiMse  polonaine  le  retint  ta 
cette  ville  pendant  toot  le  moia  d'octobiv.  Parti 
le  Inovembre,IU'arTetadMnjosTakHittaa;el 
«rrlTaenAn  kSalnl-PMertbonrg  le  l''  décenbit, 
accablé  de  btigqe  et  aoallrant  beaucoup  de  la 
HgneoT  dn  climat  Après  qodqiie*  joar*  de  re- 
poi.  Il  fut  préveolé  par  le  dsc  de  SerracaprioU, 
envojé  eiKaordinaire  de  Nqifea,  k  l'Impéra- 
trice, qui  voulut  l'entendre  ani^tM,  et  qal,  char- 
méa  di  ion  taleat ,  loi  aaaura  wi  iraitemaatcoB- 
aldérable ,  en  le  chargeant  d'énaeigner  le  chaat 
k  leanevm. 

Le  premier  on  vrage  de  Cimaroea  k  Salnt-Péteca- 
bourg  rut  une  cantate  inUIntée  la  FHicUà  taoa- 
pettala,  repré«utét  an  thétlre  delà  eoarponr 
le  iourdeSaiDt'André,pul*il  écrivit  la  ClwjMHIina, 
dont  le*  réle*  principaux  titrent  rkuMi  par 
Bruni  et  la  Porti.  Ce*  compositioa*  hrent  ndvio* 
du  drame  Ut  Yergtne  del  ulé,  dont  le  anccèa 
fut  complet.  Eudu  il  écrivit  pour  le  théâtre  de 
la  cour  FAtene  eeUfieala,-  maUcequel'oncom- 
•prend  à  peine ,  c'eat  qu'il  compoM ,  dit-oo,  !«>- 
dant  toniiéjour  de  troi*annér*enIln*aIe,  taviroa 
chiq  cent*  monie«n  poar  le  aerTlce  de  la  cour 
et  ponr  le*principaua  pewonnage*  de  la  aOblmt: 
ww  telle  fécondité  eM  m  véritable  prodige. 

Cependant  la  aaaU  de  ttaiaroaa  coaunenfail 
k  aourfrir  de  la  Tigueor  d^m  climat  ai  diffirent 
de  celai  qui  Tatalt  vu  naître  :  ce  motif  le  d^ 
termina  h  quitter  ia  Busaie  pour  aller  k  Yionte. 
Il  y  arriva  ver*  la  Hn  de  IT91.  L'empereur 
d'Anlricbe,  Léopold,  qoi  déurait  l'attacher  à 
ta  cour,  lui  aaaura  un  trvilement  de  11,000 
florins  1  lui  aadgaa  on  logement  et  lui  donna 
le  tilrede  maître  de  chapelle.  Ce  fut  k  VIrane 
qu'il  écrivll  ion  opéra  il  Matrlmonio  tegnto, 
qu'on  regarde  généralement  comme  aon  chef- 
d'œuvre.  Il  avait  alors  Irente-buit  au,  elen 
avait  employé  mois*  de  dix-aept  k  écrire  pièa 
de  Boixanle-dix  ouvrage*  dramatique*,  outre 
une  prodigleuae  quantité  de  muaique  de  tout 
genre.  Ainsi  c'est  torique  tant  de  produclioni 
lemblaient  avoir  dû  épuiser  son  génie  qu'il  œ- 
lanta  ce  ctief-d 'oeuvre ,  dont  loua  les  morceaui 
peuvent  être  dté*  comme  des  modèles  de  forme, 
d'élégance  et  d'originalité.  L'elfel  de  la  prunière 
reoréienUtlon  fut  td,  que  rempercor,   aprè* 


>y  Google 


irolr  doDiiA  i  lOOpsT  luz  letean  et  au  taaà- 
dena  (1«  l'ortbeHtre ,  Im  raiiTo;*  mr-le-ctuDip 
■u  thëttrs  pour  lui  donner  une  dcoxitme  repré- 
latkn ,  t  Iwpidie  II  se  prit  pu  nioliis  de  pÛ«ir 
qtfi  la  première.  Jimaii  ourrage  dramatiqDe 
n'iTait  prodait  un  pareit  efTet  k  Vienne;  car 
Motart ,  qtri  venail  de  mourir,  n'iTalt  potnt  tu 
le  inecte  des  efen»  ;  soecè*  qai  ne  cominença 
i)ae  plaiieora  aanéet  aprèt  la  mort.  ATanl  de 
quiller  Tienne,  CinuroM  compou  encore  pour 
l'emftnoT  la  CaUmlla  dt:  euoti,  et  Àtnor 
rende  tagaee. 

Apre*  quatre  ans  d'ahience,  il  arrUa  il  Ka- 
ptei  en  1793.  La  renommée  de  m>d  MalrtmmUo 
legrglo  l'j  i*atl  pTtcéilé,  et  ce  fol  eel  ouvrée 
qu'un  lut  demanda  d'abord.  Il  j  ajonla  ptu- 
«enrg  nkoreeaoï.  entre  autrei  le  doa  Dehl  U- 
gnoTB.  Jamais  opéra  B'evdia  un  plat  TJf  en- 
tltowiasme.  Soixante-iept  repréwntiliooi  uiffl- 
rent  i  peine  ï  l'empreucment  du  public,  et,  ce 
qui  était  um  exemple,  l'illustre  eompouleur 
fut  obligé  de  tenir  le  clavecin  eux  Mft  pre- 
mière*, pour  y  receroar  le*  lAmoJgBage*  ita 
fadraintion  générale.  /  Tract  AmanH  aucc^ 
dèreni  ï  cette  belle  composition,  et  furent  *ui- 
lis  de  le  Àsttule  femmtniU,  partition  admi- 
rable, pent-élrt  «iptrienni  à  cellB  du  Malfi- 
monlo ,  puis  de  Petielape  e\  de  C  tmpegna  au- 
perato,  que  Ciroaroea  écrivit  pour  le  théitrerfel 

En  t7S6,  H  alla  h  Rome,  et  t  composa 
1  Nemfei  getieroti.  De  U  il  se  rendit  i  Venise 
pour  y  jcrire  gli  Oraii  e  Curlazt.  Retoiiraé  k 
Rome  ea  179a ,  il  j  fit  représenter  pendant  le 
camatal  Àe\iUe  aW  tutedio  di  Troia  et  Vlv»- 
pntdente  foriwtato.  Dan»  b  mCme  année ,  il 
donnai  Haplea,aa  tliéUrede*  Florentina,  l'Ap- 
preruivo  raggirato ,  qui  lut  suivi  d'une  grande 
csntete  intitulée  la  FeUeitù  compHa.  Une 
maladie  grave  le  conduisit  aux  porte*  du  tom- 
beau, dans  l'Ëlé  de  la  même  année.  A  peioe 
rétaUi,  il  partit  pour  Venise,  od  it  avait  un  en- 
tiaganent  pour  j  écrire  l'ArtetttMa;  mais  i] 
n'eut  pdnt  le  lampe  d'acbever  cet  oorr^e ,  et 
moonrt  aprta  en  avoir  compeaé  seuleroqot  le 
premier  acte,  le  11  janvier  1801 ,  h  l'âge  de 
quannte-tept  ans. 

Dm  bmita  siufinliera  ont  eonru  anr  la  mort 
de  ce  grand  musicien.  Il  avait  embrasât  vive- 
ment le  psili  de  la  révolution  napolitaine,  lors 
de  IfBvaiiou  du  royaiime  de  Nsplee  par  l'armée 
rraoçaise.  Apre*  la  réaction ,  il  rut ,  dit-on,  em- 
poiaonné  par  ordre  de  la  raine  Canriiiw ,  et  les 
journaux  du  temps  oat  laissé  entrevoir  qoll 
avait  succombé' aux  mauvais  traitements  qu'on 
loi  fit  éprouver  dans  sa    prison.   U  parait   que 


OSA .  lOS 

l'opiaioa  publique  en  Italie  accusait  baalemcnt 
le  gouveniemeot  de  cet  allentet.  Le  lien  de 
s<Hi  décts  n'élail  pas  bien  connn  :  les  uns  assu- 
raient qo'il  avait  été  étranglé,  d'autres  qu'il 
était  mort  empoisonné  k  Padoue.  Enfin  la  cour, 
qui  voulait  détruire  celte  ndieiise  impression, 
lit  publier  l'avis  suivaul  :  ^  Il  fû  signore  Do- 
>  meitieo  Cimaroia,  maestro   di   cappella, 

■  è  pasMlo  qui,  fn  Venisia,  agli  efenti  ripoti, 

•  U  giorno  wutici  di  gennaro  dell'  onno  cor- 
<c  TCnte,incotaeq}ie7aadiu»twKoreck'm:ca 
'  <A  bauo  ventre ,  ta  gKule  dallo  ttalo  scir- 
t  roioèpaualo  allô  stato  eanerenoto,  Tanto 

■  atteito  sut  mio  onore  e  per  la  para  ve- 

•  rtlà,  ed  <n  fede,  etc.  Vaietia ,  il  5  epr. 

•  1801.  Signé  :  D.   GiovomU  Picdoli,   Jteg. 

•  Deleg.  e  medieo  onoraHo  di  Sua  Saatità  di 
«  N.S.  Pio  rii(t).  • 

Une  messe  de  requiem,  composite  par  le 
msltra  de  chapelle  Berlonl,  Tut  cbanlée  par  les 
meilleurs  artistes  de  Venise ,  dans  l'église  pa- 
roisaiale  de  S.-Angelo,  pour  la  mémoire  de  Cl- 
marosa,  et  quelques  omis  se  réunirent  pour 
placer  sur  sa  tombe  celle  épitaplie  i 

D.O.M. 
HEHORU:,  ET  AUICITLE  SACR. 

Quiescit  hic  Dominieus  Cimarosa ,  NeapoUt. 
magni  'nommis  musurgos ,  scenjca  potissimum 
in  re  :  ingenuus ,  fragi  ;  cordatos ,  comis  omoi- 
bus  se  benevolusjda  quo  uemo  unus  unquam 
queslus  est,  nisi  quod  nos  lam  dto  reliquerit 
lutter  Tixit  ;  decessit  pientissimns  Venetiis, 
lllid.  Januar.  HDCCCl. 

AniHf    KARISS.    EX    AMICISSMIS    EJUS 
ALIQUOT. 
I..M.P.C. 

A  Rome ,  le  cardinal  Conxalvi ,  qui  avait  été 
l'ami  elle  protecteur  de  l'artiste  céUbre.iui 
fit  faire  dea  obatqnes  magniSques  dans  l'église 
de  Saint-Clisries  in  Caitinari ,  ob  l'on  chanta 
due  messe  de  requiem  composée  par  Cinuroaa 
lui-même,  et  le  cardinal  fil  bire  psr  Canova 
son  bosle,  qui  fut  placé  d'abord  dans  l'église 
de  ta  Botcnde ,  et  qui  est   a^jou^d'll^i  dans  la 


{1)  ■  pDn  DoBlDlqat  Oauroi 


re  dccb*pcuc,esi 


du  Bidecln   neduH  sa  pinlt  m 


,Google 


colltdion  do  Cqtttole,  i 


ISlS. 

Od  imprima,  peii  At  temps  «pria  1«  mort  de 
Cimanna,  bod  £!oge,  unis  ce  titre  :  Elogio  fun£- 
bre  tîtempoTaneo,  ecc,  ad  tmore  delsempre 
ekiaro  t  celeberrlmo  ttrUtore  in  muilca  D. 
CiniQro5a,elc.;Veneiia,180l,  in-8°,L«  por- 
trait qui  atall  été  joint  à  cet  étoge  Tut  lupprlmé 
par  la  police. 

Cimarosa  était  excessivement  groi ,  mais  «a 
.  flgure  était  belle  et  son  aipect  agréable.  11 
arait  beaucoup  d'esprit,  et  tournait  fort  bien  les 
Ter«.  Il  aT»tl  été  marié  deux  fois  :  sa  première 
femme,  mademoiselle  Ballante,  mouml  en  lui 
donnant  un  Dis;  la  acconde  perdit  aussi  le  joor 
(firèt  lui  iToir  donné  deux  enfants. 

Trois  grands  compo^itenrs ,  Cimaroaa.Gu- 
gHehni  et  Paisiello  ont  Illustré  llUlie  i  la  m«me 
époque.  La  manie  qu'on  a  de  comparer  des 
choses  qui  ont  entre  elles  peu  d'analogie  a  lait 
SouTent  établir  des  parallèles  entre  les  pro- 
dnctions  de  ces  rousideos  ;  loais  personiie  n'a 
songé  A  distinguer  les  qualités  qui  sonl  proprea 
k  chacun.  Des  lioramea  doués  <t'un  gékie  égal 
dilTèreat  nécessairement  par  quelque  endroit  ; 
ce  qui  Tait  la  gloire  de  l'un  ne  brille  souvent 
d'un  vif  éclat  qu'aux  dépens  de  quelque  autre 
chose  par  oh  aon  rival  s'est  Illustré.  C'est  ainsi 
que  Cimarosa  se  distingue  par  sa  verve  co- 
mique et  sa  piquante  originalité ,  tandis  que 
Faislello,  nirans  boufTeet  moins  brillant,  channe 
par  la  suavité  de  ses  mélodies,  et  surtout  par 
nue  eipression  dramatique  supérieure  i  celle  de 
aoD  émule.  Paisiello  semble  n'abandonaer  ses 
idées  qu'k  regret  ;  il  répète  souvent  lea  mêmes 
phrases  juaqu'i  l'alTectalion,  saift  varier  l'iiaruio- 
oie  ni  les  ornements  :  cependant  il  tire  leeplus 
beaux  eflets  de  ces  redites.  (Cimarosa,  an  con- 
traire, comme  s'il  se  fatiguait  de  ses  propres 
idées ,  lea  fait  se  succéder  avec  aoe  abondance 
qui  tient  du  prodige ,  et  nous  entretient  ainsi 
dans  une  sorte  de  délire  continuel.  Qu'en  peut-on 
conclure  ?  que  tous  deux  sont  de  grands  musi- 
ciens d'une  manière  différente.  £h!  qu'importe, 
après  tout,  cette  prééminence  qu'on  vent  donner 
à  l'un  aux  dépens  de  l'autrel  Ct  qui  importe, 
c'est  qtM  tons  deni  nons  procurent  des  }oui»- 
aances ,  et  nous  n'avons  rien  k  désirer  soui  ce 
rapport.  Qui  songe  k  autre  chose 
k  Uegaele  lorsqu'on  entend  leurs  accents?  qgi 
>;  jamais  désiré  qne  Carolina,  Pmllno 


i?  qgi 
it  Ber-  1 


nadone  eussent  nn  autre  langage?  Le  duo  de 
l'Oirnapf ade  est  le  cheT-d'œnvre  des  duoa  dra- 
matiques, comme  Pria  cke  apuNM  est  le  nm- 
dèlè  de«  airt  de  demi>car»ctire ,  et  Set  wtoreUi 
eelui  dei  ain  boaiïea.  PaJaiello  et  Cbnarou  tout 
égaux  dans  ces  belleaiBapiralfont. 

Ces  éloges  pertitront  taos  iloule  quelque 
joor  un  radotage  anigoudu  monde,  qôi  n'ont 
que  les  sèniatiociE  permises  par  la  mode.  Cette 
musique  que  je  vante  semble  aujotudlmi  Irop 
simple  d'hariDonie.  Déjà  morte  ponr  le  Ihéàlre, 
elle  ne  vit  plus  qu'au  salon,  et  bientôt  peut-être 
elle  aéra  complôemeot  oubliée.  Hais,  i  quelque 
époque  que  ce  soit ,  lorsqu'on  véritable  connaic- 
Mur,  se  plaçant  au-deiuia  des  prévenlioiis  d'é- 
cole et  des  bablludea  de  l'éducation ,  jellcra  lea 
yeux  sur  les  partitions  de  Cimaresa,  il  kcod- 
naltra  que  nul  n'a  reçu  de  la  nature ,  k  on  plus 
haut  d^ré ,  le*  qualités  qni  font  le  grand  mmi- 
cien,  et  que  nul  n'a  mieux  rempli  sa  destinée. 

Je  crois  devoir  unir  cette  notice  par  la  Util 
eomplèt;  et' chroitologique  des  ceavret  de  ce 
maître  :  t'  La  Stravageaue  del  coûte,  1771. 
~V  Le  Pasiie  di  SteHidawra  e  Zortxutro, 
nn.—S'LaFintaParigina,  mz.—VL'lla- 
Utma  in  Londra,  1774.  —  t,'  la  Doima  4i 
CwH*  i  caratlert,  1775.  —  a'  La  Frateatma 
nobiU,  1778,  —  7°  GU  Sdegtd  per  OMore, 
17TS.  —  B'I  MatrimonU  in  baUa.  1776.  — 
9"  n  FanaHce  per  gii  antfcM  Rovueti,  1777. 

—  10*  /«  Stravaçatue^t»  amore,  1777.  — 
11*  La  GmteMshia,  1777.  — il" /(  Giorno  fr- 
tice, CdUtate ,  1777.  —13*  Cn  reOra*!,  1777. 

—  IV  I  Dut  Barota ,  1777.  —  ii'  Amor  eot- 
tante,  I77S.  —  ls°  Il  Mairimonio per  imhu- 
IHa.  1778.—  n'IPtntl  NoblU,  1778.  - 
18°  L'Armida  immogHiana,  1778.  —  1B°  Cl> 
Attundi  eomiei,  1778.  —  Vf  II  D»lUo  pet 
eompUmatlo,  1779.  —  31*  Il  Malrtmonio  per 
TogglTO,  I77B.  —  21"  La  Cirte,  esAlale,  1778. 

—  !3°  Il  Ritomo  di  don  Calandrino,  1779.  — 
W  Des  LilaniBt,  1779.  —  t5'  Cajo  Mano, 
1780.  —  wn  Mertato  dj  MaJmanlU»,  t7sO, 

—  27*  L'AuiOonte,  1780.  —  W  La  Gifidiaa, 
ontorio,  \770.  —  ■i9>  V  Infedeltà  fedele,  1730. 

—  30°  Il  Falegname,  1780.  —  31*  LAmonic 
combattuto  dalle  donne  dt  punto,  1781." 
aif  L'AvBlsoatmarilati,ntO.— 33"  n  Trioafo 
délia  reUgione,  oratorio,  1781.  —  34"  Xlesion- 
dronell^  Indie,ilH.—3!>°  L'Artaiene,  1781. 

—  38*  Il  Caprieio  dramalko,  17B1.  —  37°  /( 
MartMo  di  S.  Gennaro,  1781.  —  3S' L'Awu>r 
eorUrattato,  t7S3.  ■-  19°  tl  CombUo,  1789.  — 
*0°  La  BaUeHna  amatHe,  17Sa.  —  W  JVtaB 
e  MartuffO,  1781.  ~  iV  La  ViOma  ricono- 
setiita,  1783.-43°  L'Orale,  1783.— U°X'A«e 


>y  Google 


CIMAROSA  —  CIOFAHO 


307 


Ciaete,  1783.  —Ai*  Il  Pittor pariglno,  i7B3. 

—  48°  Chi  d'allml  ii  veile,pre»to  *<  ipoglia, 
I7B1.   —  AT"  /(  Barone  bwlato,  1784.  — 

48°  /  Dua   snppottl  Cojtti,    17B4.  —  iV  Le 

Slatve  parUmli,  I7S4.  —  50°  D«ax  Messe*, 
dont  une  de  Requiem,  17S4.  —  51°  Ciaiaiina 
e  BernadOM,  1785.  — ■  52°  Il  Marilo  dUpe- 
ralo.  178S.  —  S3°  Il  Creditlo,  1785.—  54°  Z« 
Donnaaltw  peggiorieotpretiappigUa,i7Sà. 

—  55°  GU  Amon/t  alla  prova,  1788.  —  56°  La 
tiaicità  dH  Delfino,  c*nl«U,  17S8.  —  Sî°  U 
Trame  deliue,  1786.  —  iB"  l'Imprésario  in 
imguttle,  nse.  —  i9°LaBaronnasailraittba, 
1788.  —  av^ n  Sacri/icio  d'Abramo,  1786.  — 
01°  71  Valdomiro,  nsT.  —  ai"  il  Fanatteo 

bariato,  1787.  -  83°  Le  FaU  <£Apoilo,  1787. 
~- hV  GUamtaa  e  BerTiadane ,  1788.  — GS°£o 
Spoto  tema  moglie,  1789.  —  Sfi°  La  FelUità 
InatpeUata,  1790.  —  67°  La  Cleopalra,  17»0. 

—  88°  Me&se  de  Requiem  pour  les  riuÉraillea 
de  la  dudteua  de  Serra  Capriola,  morte  i  Pé- 
tenbourg,  1790.  —  89°  La  Vergine  del  lole, 
1791,  — 70°i'l(«MediV«'''.  "9Î.  — 7l°Cmq 
cents  morceiDx  débcliéi  pour  le  service  de  la 
cour  de  Ruuk;  1782.  —  71°  Il  Matrimtmto 
segreto,  1793.  —  73°  La  Ctdamita  de'euori, 
1793.  —  74°  Antor  rende  tagace,  1793.  — 
Ib"  Deux  Dixit,  l'an  paar  l'empereur  d'Aulri- 
cbe,  l'autre  pour  le  prince  Ettarliaii,  1793.  — 
70"  /  Traci  amiaiti,  179}.  ~  77°  Le  Aaivai» 
femminiti,  177*.  —  78°  Pettelope,  1794.  — 
79'  L' Impegno  sMperato,  179S.  —  80°  /  ffe- 
mki  generosi,  1796 — 81°  GU  Onui  e  Cit- 
riaa,  1794.—  sr  AchilU  neW  auedio  dt 
Troja,  179S.  —  83°  l' imprudente  fprluaato, 
17SB.  —  84°  L'Appnmiivo  raggirat^,  1798. 

—  ii°  La  Felicilà  compUa,  1798,  —  86°  Se- 
mlramide,  1799.  —  èf  ArtentMa,  ISDl. 

C1HELU>  (Jun-ArinHi<E),eontrepoiiilIste 
vénitien,  tut  eonlemponin  d' Adrien  Willarl.  Il 
a  lait  iraprinMr  de  u  compaailfoB  :  1>  Libro 
primo  de'  Canti  a  t  tioci ,-  Vcaeiia,  preMO 
Gardano,  1&48,  in-4o  ohl.  —  3°  Canume  vU- 
laneKhe  al  modo  napoUtaito  à  3  voei,  con 
tma  Baltaçlia  viUaneickaatre,libroprlmof 
Vennla,  appreMO  AntoDto  Gardano  1U6,  iii-t° 
obi. 

CIUOSO  lGDiDo),DéA  Viceoce  au  com- 
mencemenl  de  ce  siècle,  fut  admis  comme  ÉliTe 
au  ConserialoirB  de  Milan,  et  re(ut  des  leçons 
d'AsioU.  De  retour  dans  sa  Tille  natale,  il  s'y 
eil  livré  ï  l'eoMÏgDeiiieiit  de  la  musique  et  a 
puMIé  un  livre  qui  a  pour  titre  Princtpi  ele- 
menfari  di  miulca,  geçuendo  il  melado  di 
Bonifaiio  Aiioli;  aggiunlevi  alenne  annota- 
nelto  ilttdiare  guoit'  orta; 


Viceoce,   PieotU,    1829,   In-a*  de  213  pages. 

CINGIARINO  (PiuBE),  Dé  h  Urbino,  ttn 
l^is,  entra  d'abord  dans  l'ordre  des  pauvres  er- 
mites de  Saint-Pierre  de  Pise,  et  passa  ensuite 
(vers  1&50)  su  couvent  de  Sainl-Sébastien  i 
Venise.  Il  a  publié  un  traité  du  plain-chanl, 
sous  ce  titre  :  IiUroduHorto  abbrenialo  dt 
musiea  piana,  ovvero  canio  ferma;  Veniee, 
DomeniCD  de  Faevi,  15S5,  in-4°  de  40  pages. 
L'épltre  dédicaloire  1  Livio  Podacattaro,  ar- 
chevêque de  Chypre,  est  datée  du  couvent  dtXla 
Rasât  ^  Ferrare,  le  25  d'août  ia50.  Jecroisque 
cetle  éditian  est  la  seconde,  car  le  litre  porte  : 
revislo  E  corrctlo.  Il  y  a  nue  Taule  d'iinprei- 
sioa  dans  la  BlbliograplUe  mviicale  de  Lich- 
tentlial,  à  la  date  de  cet  auTTige(t.  IV,  p.  131): 
on  y  voit  1755  au  lieu  de  1555. 

CliVQUE  (EsHEiitciLDo),  compositeur  oapo- 
Itlain  qui  a  t^cd  dans  la  seconde  moitié  du  dii- 
liuitiËme  siècle,  est  mort  en  1770.  Il  est  connu 
par  des  compo.<itiani  vocales  et  iastninienlalei 
de  dirrérenla  genres,  parmi  lesquelles  on  remsr- 
qne  :  1°  Diet  irx  k  quatre  voix,  avec  instru- 
ments. —  2°  Des  cantates  à  phuieura  voix  et  or- 
chestre, dont  AngeUca  e  Medoro,  et  II  Sogno  tfl 
Scipione.  —  3°  Slabal  Mater,  poar  soprano 
et  contralto  avec  orcliestre,  —  4°  Tous  les 
oratorios  de  Métastase,  k  plusieurs  voii  et  or- 
chesife.  —  &°  Dix-huit  sonales  pour  trois  vio- 


CINQUE  (Philippe),  contemporain  do  pi^ 
cèdent,  et  Hla  d'un  médecin  célèbre  de  Naples, 
fit  de  bonnes  études,  particulièrement  dons  les 
mathématiques,  Soo  père  le  lit  entrer  dans  U 
maiine  royale  ;  mais  son  goAt  décidé  pour  la  ma. 
siqoelul  fit  abandonner  cette  carrière.  Il  avait 
^pris  sans  maître  k  jouer  du  clavecin;  il  sa 
remit  à  l'étude  de  cet  inslrnment  ainsi  qo'k 
celle  de  l'harmonie,  puis  se  livra  k  reoteigno- 
meal  de  l'art  II  mauratjeuneeBCwed'Duema- 
ladle  de  nerfs.  Parmi  se*  compositions ,  qnl  sont 
restées  en  manuscrit,  on  remarque  l'onlorio,  la 
Pautone  del  Slgnore,  un  Uiterere,  deux 
lltasies,  qnelquea  hymnes,  et  six  concertos  pour 
clavecin  avecaee.de  deux  violons  et  violoncelle. 

CINTI     (M"*    LikCBE-ClirralE     MORtALANT, 

dite).  Yog.  Dahomau  (M°"). 

CIOFAAIO  (Ch»blis).  aiileur  inconnu 
d'un  petit  ouvrage  qui  a  pour  titre  Praktiscker 
Trommel  und  Pfeifenehule,  oder  Vorschrtfl 
lur  Anlernimg  ûndAMsbildung  der  Tambowr 
untj  Querpfeifer,  mit  Abblldangen  und  einer 
UMikbellage  (  Méthode  pratique  du  tambour  et 
du  Ofre,  on  introduction  k  l'étude  et  l'eierdce 
du  tambour  et  de  la  petite  note  Iratersière,  etc.); 
Ilmenan,  chei  VolgL 


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zos 


CIONACCI  —  CIVITA 


CIONACCI(FH*i<ï(in),prttrectineinbred«  i 
l'icadémie  Àpatllla  de  Florence,  naquil  en  celle 
yille  le  lt  novembre  1633,  cl  mourut  la  iS  mm 
1714.  On  lui  doit  un  écrit  inlilnlé  Dlteono 
dtW  origine  e  progressi  dél  eanto  eccleiias- 
Hco,  qui  fat  mU  comme  préTace  k  li  me  du 
lirre  de  Coferati,  intitulé  il  Ctmtore  addoi- 
ttinato,  o  regole  del  canfo  corale,  puttlK  h 
Florence,  en  tfltl.  {Vos.  Mat.  Cofeiiiitj.)  Le 
diicmira  deCionacei  ■  <1é  réimprimé  t  Bologne, 
k  la  «Dite  de  l'oiiirage  tnlilnlé  Relaîlme  délie 
tante  reliqaie  delta  chlesa  metropoUtana 
délia  eitlà  dl  Firaae;  Bologne,  Monli,  1«5, 
in-4°  de  Bî  pfige».  Le  discours  lar  roiHgiae  et 
lea  progrès  du  cbanl  eeclétiaslique  forme  31 
pages. 

CIPOLIA  {Antoine).  Sons  ce  nom,  le 
Giomale  encklopedko  de  Naplea  (18îi, 
t.  I,  p.  119)  cite  un  oiiirage  intiluld  JVuovo 
meiodo  di  canio ,  mais  tani  indication  précise 
de  date,  d'éditeur  ni  de  formit. 

Un  antre  musicien  nommé  CipAlla  (Frtnfoa) 
estjndiqiié  dans  VlntUeede'  SpettacoU  tealrali 
de  ilSb  (uaqu'cn  1 791 ,  comme  un  compositeur 
dnnutiqne,  né  ft  Napies.  Ce  musicien  était  k 
Londres  en  17S8,  et  y  publia  un  recueil  de 
■il  ebanions  anglaises  avec  tncompagnement  de 

CIPRANDI  (Ferdinahm),  excellent  ténor 
italien,  né  *eis  1738,  «ItanUil  au  tliëUre  de 
Loedrea,  eo  1764,  et  montrait  tant  dliabileté 
qu'on  doutait  quil  pût  jamais  être  égalé.  Bamtj 
)e  retrouTa  h  Milan  en  1770,  et  cons^ra  de 
lui  la  roéme  opinion,  après  l'avoir  enteoda  de 
noaieau.  Il  virait  encore  en  1790. 

CIPBIANU  (...),  compoiiteur  padouan, 
Téent  Tara  le  milieu  du  seizième  siècle.  On  a 
imprimé  de  «a  composition  :  Il  primo  Ubro  de' 
viadiigali  eromatlci  a  b  vocl,  cou  vna  miora 
A^^iiinfa;  Veni<e,  ap.  Antonio  Gardano,  ISU. 
Cette  édition  est  une  réimpreislon. 

CIRILLO  (BERNaNDiN),  né  à  Aqnlla,  dans 
l'^liriiue.Tern  1500,  M  secrétaire  de  la  Chambre 
rojale  i  Nnplea.  Il  passa  ensuite  à  Home,  et  y 
devint  prolonotaire  et  «ecrétalre  apostolique , 
arcliipreire  de  la  Sanla-Cata  de  Lorelte,  dit- 
nolne  de  Salnle-Harie-Majeure,  et  enfin,  soua 
Paul  IV,  cotiiman'leur  de  ffaâpital  du  Saint- 
Eiprlt  in  Saxla.  II  moanit  k  «oixanle-quinM 
ans,  le  13  juillet  IS75.  Selon  Possevin  (Appar. 
Sac.,  p.  !2S,  I.  I),  il  a  écrit  en  italien  une 
épHre  k  Ugnlin  Guatteri  ntr  la  Dieadeaee  de 
la  miuiqtte  d'égliie. 

CIRILLO  (FRAiiQota),  compositeur  drama- 
tique qui  vivait  k  Naplei  vers  le  milieu  du  dix- 
aeplitme  aiècla,  l'est  fait  eooiialtre  par  deui 


opéras  Ter'ré<etilés  dans  cette  ville  :  I*  Oronlea, 
reglna  d'Egifto,  16S4.  —  l'Il  Sallo  <U  Ete- 
na ,  1059. 

CIRILLO  (DoniKiQUE),  profesaenrâ'histdic- 
naturelle  et  de  médecine  lliéorlqne,  naquit  h 
Grngno,  petite  ville  du  royaume  de  Daple*. 
en  173t.  Il  foulasait  d'une  lianle  réputalloa  d» 
savoir  et  d'un  bonheur  tranquille,  quand  la 
n^ohition  de  Naples,  k  laquelle  il  prit  part 
en  1799,  d'abord  comme  repréaentant  diipenple, 
ensuite  comme  président  de  la  Commis^n  lé- 
glslative,  le  conduitit  k  l'éctiabad,  an  méprît 
d'une  capil  ulation  dan*  laquelle  fl  avait  été- 
compris  au  moment  de  la  r^ction.  An  nombre- 
des  ouvrages  de  ce  savant  est  une  lettre  qu'il 
écrivit  au  docteur  William  Watson  mrla  Ta- 
renlvle,  et  dont  la  traduction  anglaise  •  été  pu- 
bliée en  1770 ,  dans  les  Tramactlons  philotO' 
phiqaea  (p.  333  k  238],  tous  ce  titre  :  Sorne 
ateowU  of  tke  mattna  and  tree  ofthe  Ta- 
rontvla,aUlteTtoD.  IViiUam  W/alte*.C\iiao 
se  prononce  d<>ns  cette  lettre  contre  la  réalité 
de*  effets  de  la  piqOre  de  la  tarentule,  et  de  la 
guérison  du  mal  par  la  musique. 

CIBRI  (Icnice)  ,  maître  de  chapelle  de  la 
calLédrale  de  Forli ,  naquit  dans  cette  ville- 
eo  1718.  H  fut  élu  membre  de  l'académie  des 
phliliarmonlques  de  Bologne,  en  17S9.  Il  ■  tait 
imprimer,  danscette  vilie,  desionates  pour  deux 
violons  et  violoncelle ,  et  des  cantates  k  voîk 
seule  avec  clavecin.  On  a  gravé  ausai  k  Londres. 
(cbei  Wetcker)  de  la  composition  de  Cirri  : 
Dodici  Sonate per  l'organo,  opéra  prima, 
ln-4<>  obi. 

CIRHI  (Jean-Baptuti:),  Tioloncelllsle ,  BU 
du  précédent,  né  k  Forll  vers  1740,  a  demeorri 
longtemps  en  Angleterre.  Son  premier  <Eavre, 
qui  coniislait  en  quatuors  pour  deux  violoof. 
alto  et  violoncelle,  a  paru  k  Florence,  en  1763. 
Il  fut  suivi  de  seite  antres  oenvres,  eompoaéa 
également  de  quatuors,  qui  ont  été  pabliés  k 
Florence,  k  Paris  et  k  Londres.  Son  ceovre  dix- 
liuinéme,  composé  de  six  trios  pour  violon,  alto 
et  violoncelle,  a  paru  k  Venise,  en  1791. 

CIRUELO  (Pierre),  né  ilans  le  quintitaie 
siècle,  k  Daroca,  dans  )' Aragon ,  fut  d'ibord  pro- 
fesseur de  théologie  et  de  pliilosopbie  k  I^ini- 
versilé  d'Alcala,  et  ensuite  chanoine  k  la  caltié- 
drale  de  Salamanque.  Il  moorut  en  cette  ville 
ven  1380,  kgé  d'environ  cent  ans.  On  a  de  lui  : 
Cumu  quatwnr  malhemaUearwn  orlhim  li- 
beraUam;  Alcila  de  Henarkt,  I&IB,  tu-fol.  La 
musique  est  l'une  deï  sciences  matliématiquet 
dont  il  est  traité  dans  cet  ouvrage. 

CIVITA  (Divin),  juif  italien  attaché  au 
service  de  Ferdinud  de  t^nugne,  duc  de 


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CIVITA  —  CLAGGET 


Mnnioiie,  aaqDÎt  iIsds  la  secande 
■riiléme  eiècle.  Il  l'enl 
recueil  de  Catwnti  à  trois  voi>  et  ,l>a.4sc  cua- 
linue,  Intitulé  FrimtUe  («ic)  artnoniehe  a  tre 
voci  daDaviUàc)  Civila,  hebreo;  iu  Veoe- 
Ita,  leiB,  in-4'. 

CIZZARDI  (  IJBOBic-lH*DHo  ) ,  prêtre ,  Bé  ï 
Parme, dans  la  seconde  moitié  du  dix-eeptiënie 
«iède,  tut  atUehé  *  l'église  deSan-Vilale,dan» 
M  Tille  utile,  et  s'y  trouvait  en<wi«  en  1711. 
Ou  a  imprimé  un  traité  de  plaio-chuit  dont  it 
est  anteur,  avec  ce  titra  lùzarra  :  Di  t-atlo  un 
poco,  ovvero  il  Segreto  scoperto,  e  eompoilo 
da  iÀborlo  Mawo  Ci;:ordJ,  taeerdote  par- 
migiuno,  divisa  in  etnqve  Ubri,  ne'  guati  si 
mosira  un  modo  facitûsimo  per  imparare  il 
vero  ctmlo  ferma  con  le  giutleregole,  e  eon 
aUttne  aUre  ottervaitont  neeesiarie  ad  un 
canlore;  in  Parma,  1711,  per  GluwppeRosati, 
in -roi.  de  les  pages. 

CLAËPIUS  (GdiLLtDUE-HEUAHKj,  direc- 
teur des  clictura ,  ctianleur  et  acteur  au  tliéAIre 
de  Magdeboiirg,  né  k  tethén,  le  10  «oQt  (SOI, 
a  écrit  la  musique  de  quelques  mélodrameg. 

CLAEiS '(  Adolfse),  amateur  disllngué  de 
musique,  né  à  Uasselt  (Belgique)  en  1784,  (l'une 
Ta  mille  aisée,  exerça  pendant  quelques  années  la 
jirofeiuiDa  d'arocat,  laaia  l'abandonna  ensuite 
pourK  livrer  à  son  gnat  pour  le«  arts,  particu- 
lièrement i  la  musique,  qu'il  aimailaveciiasïiun. 
Dans  sa  jeunesse  il  avait  pris  des  leçons  de 
Vaniler  Plancken  (voy,  ce  nom),  à  Bruxelles, 
pour  le  violon.  Plus  tard  II  en  reçut  aussi  de 
Rohhereclits  et  de  Bériol;  \l  jouait  bien  de  cet 
înslruinent.  Sa  maimn,  i  Hasselt,  était  le 
rendez-vous  des  artistes  les  plus  éminents,  qui 
y  trouvaient  une  tiospitalité  cordiale  et  la  liberté 
la  plus  absolue.  Claes  avaitaussi  cultivé  la  com- 
position et  a  laissé  en  mannscrit  divers  ouvra- 
ges de  musique  instrumentale  et  religieuse.  On 
n'a  gravé  de  lui  que  deux  airs  variés  pour  violon 
avec  quatuor;  Paris,  Richault,  et  quelques  ro- 
mances aieiiaccompagnemeat  de  piano.  M.  Claes 
est  mort  1  Hasselt,  le  19  septembre  1857,  a  l'ige 
de  soixante-treize  ans. 

CLAGGET  (CatRLEs),  compositeur  et 
aconsticien ,  est  né  i  I^ndrea  vers  I7S&.  Doué 
d'une 'imagination  inventive,  il  employa  pres- 
que lootesa  vie  et  dissipa  une  fortune  tsset  con - 
(idérable  k  la  recberclie  de  nouveaux  Instru- 
inents  de  muuque,  ou  à  eiisayer  de  perfection' 
ner  ceux  qui  étaient  déjï  connus.  Dis  17B9  11 
avait  réuni  la  collection  des  instruments  qu'il 
avait  inventés  ou  moililiés,  au  nombre  de  treize 
pièces, sous  le  nom  deifus^nâftonni.  Le  public 
était  ailinki  k  voir  cette  collecttoo  ctin  lui  depuis 


'  midijusqu'kquatre  heures.  De  temps  en  temps  il 
faisait  aussi  entendre  cea  instruments  dans  des 
salles  de  concert  :  des  eihibilions  de  ce  genre 
eurent  lieu  i  Haanover-Square  Jusqu'en  179t. 
Les  pièces  conteaues  dans  le  Musée  de  Claggel 
étaient  :  i°  Le  TéUochorde,  insirumeni  i  cla- 
vier, qui  était  acconlé  sans  aucune  considé- 
ration de  tempérament  ei  sur  lequel  les  dilTé- 
rencei  enharmoniques  de  ni  diiie  à  ré  bémol, 
de  ri  dièse  k  mi  bémol,  (4c.,  se  taisaient  sentir 
BU  majeud'une pédale.—  l°Un  cor  double,  ob 
lesdeDxIonsder^  et  demi  bémol ëtaieni accolés 
sur  le  même  Instrument  de  manière  k  donner  en 
sons  ouverts  tous  les  demi-tons  de  la  gamme 
eliromalique,  par  une  clet  qui  mettait  en  com- 
munication l'embouchure  avec  l'un  ou  l'autre 
cor  à  voloDlé.  Morlellari  a  etécuté  un  solo 
dans  nn  concert  sur  cet  instrumeol,  devenu  inu- 
tile depuis  l'invention  du  cor  k  pillons.  —  Z"  Un 
clavecin  dont  le  clavier  avait  toutes  ses  touches 
sur  le  même  plan  ;  fausse  Idée  qui  avait  pour  ob- 
jet de  faciliter  l'exécntion,  et  qui  la  rendait  an 
contraire  plus  difitcile,  ou  plutût  imprati' 
cable.  —  4°  tjn  oi^ue  métallique,  cumpoié  de 
rourches  d'acier  mises  en  vibration  par  le  lrot< 
tentent.  •-  b"  Un  |ietit  appareil  k  accorder, 
composé  de  trois  diapasons  divisés  en  demi- 
Ions  et  tons,  et  ilont  les  intonations  variaient 
au  mojen  de  {4èces  mobiles  qu'on  vissait  on 
dévissait  k  volonté.  C'est  par  le  tatiae  pio-  . 
cédé  que  Matrot  a  fait  pasIérieuremeDt  son  dia- 
pason comparatif.  Les  autres  objets  inventé* 
par  Clagget  consistaient  en  accessoires  pour  di< 
vers  instruments  d'assec  peu  d'importance.  Ce 
muuden  s'e«t  Tait  atissi  connallre  comme  con- 
posileur  par  divers  ouvrages,  parmi  lesquels  on 
remarque  ;  fSix  duos  pour  deux  violons;  Lon- 
dres, PreJiton.  —  S''SixduospourvialoQetviolon- 
celle,  op.  ft;ittid. —  3°  Six  duos  pour  deux  HGtes; 
îbid.  Clagget  a  publié  niie  description  de  quel- 
ques-uns de  ses  instruments,  sonace  titre  :  Mv- 
tieal  phxaomeiut.  An  Orgm  made  wtlhout 
pipes,  slrlngs,  bells  or  glastes,  llie  onlyiiu- 
Irument  in  the  viorld  thaï  lulll  nn>er  re- 
gvire  to  be  retuned.  A  cromalic  Tnimpet, 
c^able  of  prodncing  juit-inlervals  and  re- 
gular  mélodie*  in  ail  keys,  mthOMt  under- 
goin  any  change  Kkalever.  A  french  Sora 
amweringlhe  abope  description  of  the  trum- 
pet  [Phénomènes  musieeux.  Oi^e  fait  sans 
luyanx,  cordes,  timbres  ou  verres,  seul  itislni- 
ment  connu  qui  n'ait  pas  besoin  d'être  accordé  de 
nouveau.  UneTrom  pet  tecliromatique  susceptible 
de  proiluire  des  intervalles  justes  et  des  mélodies 
r^ulières  dans  tous  tes  tons,  sans  exiger  aucun 
cliangement  quelconque.  Un  Cor  français  sem- 


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310 


CLAGGET  —  CÏJLPISSON 


blible  àlatrompe(ledécnteci-dauas)i  Londrw, 
i;S3,  10-4°,  iT«c  le  portrait  deCligget. 

CLA1BVAL(Jb*ii-Butisti  (l),  acteur  ei- 
tëbre  de  l'Opéra-Comique  et  de  la  Comédie  iU- 
iinuie,  est  Dé  à  Ëtampes  le  17  >Tril  L737,  et  nao 
à  Pans,  vers  1740,  ammieil  est  dit  dans  I*  Bio- 
graphie vttiverielle  el  portative  det  Contem- 
poraiiit.  Fit»  d'un  perroqaier,  il  eierft  d'à- 
bord  l'état  de  son  père  ;  maù  son  goQt  et  lei  ben- 
renses  dispositions  pour  ie  Ibéâtre  lui  firent 
abandonner  cetl«proression.  Il  n'était  âgé  que  de 
vingt  ans  lorsqu'il  débuta  a  l'Opéra-Comique 
de  11  foire  Saint-Laurent,  en  I7âa.  Clairval  n'é- 
tait  pai  musicien,  mais  il  possédait  une  voix 
agréable,  on  instinct  usturel  etua  accent  eipresiir. 
D'ailleors  son  lutelligeoce  de  la  scène  était  par- 
faite, sa  figure  t)elleel  régulière,  sa  pbyslonomie 
noble,  et  sa  tournure  distinguée.  Tant  d'avanta- 
ges lui  procnrèr^tsatant  de  succès  ils  scène  que 
deboDUGs  lortonei  dans  le  monde.  Le  premier  réle 
qui  le  fit  connaître  fut  celui  de  Dorval  dans  le  petit 
opéra  Os  ne  t'avite  Jamait  de  Umt.  Dana  les 
difers  personnages  qu'il  j  représentait.  Il  nton- 
tra  une  lleiibiiiti  de  talent  qui  fit  sa  réputaticHi. 
k  l'époque  do  la  suppression  de  l'Opéra-Comi- 
que en  1762,  Clairral  passa  à  la  Comédie  lia- 
lieane,  et  derint  un  des  plus  fermes  appuis  de 
ce  tliéâtre-  11  j  jouait  avec  un  succès  égal  la 
comédie,  le  dnme  et  l'i^ra-comlque.  Près- 
que  tous  les  rôles  de  lénoT,  qu'on  appelait  alors 
des  rtfles  d'amovretut,  furent  cré^  par  lui 
dans  les  opéras  de  Dunl,  de  Pbllidor,  de  Moo- 
lipil,  et  de  Grétry  ;  U  se  distiofiua  surtout  par 
celui  de  HonteaDciel  dans  U  Déierleur,  par 
relui  de  Pierrot  dans  le  Tablemi  parlant, 
dans  le  Magnifique,  l'Amant  jalovx,  le  mar- 
quis des  Svtnemenlt  impretnu,  et  Blondel  de 
RUAard  Cœur  de  lion.  11  éUit  déjà  tgé  lors- 
qu'il josa  avK  nne  légèreté  remarquable  et  un 
succèaécbtant  leRUsduCmsafescrof  de  qua- 
lité,  dans  la  comédie  de  Fabre  d'Églantine.  Ce 
rOle  (ut  en  qudque  sorte  un  adieu  qu'il  dit  au 
tHiblic.  Depnis  plusieurs  années,  la  voii  était  de- 
venue lourde  et  nasillarde,  et  cette  allératioa 
de  son  organe  vocal  loi  rendait  pénible  Texéco- 
tkin  des  râles  d'opéra.  Il  sentait  le  besoin  île  la 
retraita,  el  il  quitta,  en  erkl,lelbéitreanmaiade 
Juin  ITSl,  après  trente-trois  annéra  de  traTaua 
aetflï.  Il  ne  jonlt  qD»  peu  de  temps  dn  repos 
qn'il  avait  acqnis,  car  11  inournt  an  coinmence- 
nient  de  179S.  t.a  bonne  grlce  et  le*  latents  de 
cet  acleat  lui  ont  fait  donner  le  nom  de  Mole 


M  wat  fortta  diDi 


de  la  Comédie  ilatieiute;  cependant  les  jour- 
naui  contemporains  lui  ont  quelquefois  reprocbA 
de  mettrede  l'arfeclatioa  dans  cwlaioes  paiHet  de 
sesrAles.  Un  auteur  d'opéras-comiquea,  irritéde 
ce  que  Clairval  avait  relosé  de  jouer  dans  une  de 
ses  pièces,  fît  contre  lui  ces  deui  vers  satiriques: 

CL&HER  (ANDaÉ-CmusTorae),  eonfor  à 
l'église  caibédrale  de  Salibout^  en  iMl,  a  fait 
imprimer  un  ouvrage  intitulé  Metua  harmo- 
nica; SilzbDurg,  1683,  in-t".  J'igOOTe  quelle  est 
la  nature  decet  ouvragii. 

CLAPASSON  (.  .  .  ).  membre  de  l'Aca- 
démie deLjron,  vers  le  milieu  du  dix-liuitiècne 
siècle,  est  auteur  d'un  £uai  sur  leivbUme  en 
mutique,  qui  se  trouve  en  luanusciit  &  la  biblio- 
Ibèque  publique  de  Lyon,  sous  le  n"  aefr,  petit- 

CLAPHAM(Joi<ATuu<),  redeur  à  Wram- 
plingham,  dans  le  comlé  de  Norfolk,  vitait  vers 
le  milieu  du  dii-i^Uème  siècle.  U  a  écrit  om 
apologie  de  l'nsage  de  chanter  les  psaumes,  aoon 
ce  tilre:^  shorlaiid  faU  Vindicalion of  that 
tveet  and  confortabû  ordinanee  ùfânglng  of 
pjafniei,'Londres,  165S. 

CLAPISSON  (  AfiTOiun-Louis),  «Mposi- 
teur,  est  né  à  Naples  le  \h  Kptembce  180S  (!)■ 
Sa  famille  était  alors  atlacbée  au  service  du  rm 
Joacbim  Mural,  et  rentra  en  France  après  les  évé- 
nementsde  IS15.  Admis  au  Conservatoire  de  Pa- 
ris le  IS  juin  IS30,  il  y  reçut  des  lefona  d'Bai«- 
neck  pour  le  violon  et  obtint  le  deuxième  prix  de 
cet  inslrumentau  concours  de  1S33.  Dana  le  mèma 
temps ,  il  fréquenta  le  cours  de  composition  dft 
Reicha.Eabeaeck  l'avait  fait  entrer  en  IBaiiror- 
Eliestre  del'Opéra,  en  qnaitté  de  second  violon.  Ea 
I&35,  ses  éludes  étant  terminées,  Clapi&aonaMtit 
du  ConEervaloire,el  commença  ï  se  faire  connaître 
par  de«  romances  dont  plusieurs  ont  obtenu  dn 
succès,  et  dont  les  mélodies  ont  de  la  distinc- 
tion.  Entraîné  par  un  penchant  irrésietibls  vers 
la  composition  dramatique ,  il  donna  son  premier 
ouvrage  Intitulé  la  TiqtiraaXe ,  W  i'Opéra'Co- 
mique,  en  ia38.  Ce  premier  essai  fut  heureux. 
il  fut  suivi  de  la  Symphonie  (  ua  acte,  1833), 
de  laPermAe  (un  acte,  1640),  U  Pendu  (un 
acte,  1841),  frère  ef  Jfarl  (nnacte,  IMI),  fa 
Code  noir  (  trois  actes,  ta42  ),  les  Berger»  tnt- 
meaux  (un  acte,  tB44),  Gibby  la  Comemuu 
(trois  actes,  1S4S), Jeanne  laFolle,  grandopéra. 


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CLAPISSOH  —  CLARl 


311 


dnq  ftctudetS),  laSlot^eéqr^eltre[m»c^e, 

laPromtte  (trois  tclw,  i8St)-  La  plupart  de  ix» 
pItcM  diquiuTenf  rapidement  de  la  Rcène  :  les 
HTiet»  dlijeal  ou  naunii  on  médiocre»,  et  la 
miM>|TM,  btai  qu'on  j  remarquât  des  marceatn 
d'une  boone  rsclure  et  de  iolie»  mélodies,  n'aTsit 
pas  assez  d'origlDalilé  pour  triompher  de  Ja 
bibleiM  des  sujels.  Gibby  la  Comemvie  eat  h 
ndlleura  produclioD  do  talent  de  Cla pi ssoq  entre 
toolM  celles  qui  viennent  d'être  citées.  Dans 
les  demlen  temps,  lea  échecs  qa'il  aTait  éprouvés 
■emblaienl  l'avoir  découragé  ;  nuit  ta  nomina- 
tion de  membre  de  l'institat,  dans  l'Acadânle 
des  bea«K-arb,  eo  remplacement  d'Halévj,  de- 
venu secrétaire  perpélael,  a  ranimé  sa  verve  et 
loi  a  fait  produire  FonehonneCle,  joli  opéra  en 
trois  actes,  jouéauTh^fttre-Ljriq'ie  (mars  IBM), 
doDt  Itl"  Carvallio  (Mi>«  Mioliu)  a  Mt  la  fortune, 
rt  dont  le  brillant  succès  a  ooiisalé  le  com- 
positejr  de  ses  mésaveutures  passées.  PoetérieD- 
rementH.  Clapisson  a  donné  au  TliéSlre-Lyrique, 
en  lSb7,i(Drpo/,  opéra-comique  en  trois  actes,  et 
ïl'Opéra-Comique.en  1858,  le»  Trois  KicoUu, 
en  troU  actes.  Cet  artiste  a  réuni  par  ses  redierchea 
pendant  vingt  ans  une  collection  rare  et  pré- 
rieuM  dlnstrunients  de  musique  dn  moien  tge 
et  deia  renaissance. 

CLAROHIES  {LooM-JOLiEn),  plus  connu 
BOUS  le  nom  de  JvUm,  né  à  Curaçao  ,  le  n 
décembre  1789,  Tut  élève  de  Capron  pour  le 
violon,  et  de  Cambini  poar  la  composition.  Il  a 
écrit  un  air  varié  pour  le  violon,  trois  oHivres  de 
(tiHMpourlemSnwinetruroent,  an  œuvre  de  duos 
poor  la  clarinette,  un  air  varié  pour  l'alto,  des 
romances,et  quinte  recueils  de  contredanses,  tons 
gravés  â  Paris.  Ce  Ait  lui  qui  le  premier  donna 
de  l'étégaBce  et  de  la  grAce  aux  contredanse*, 
qu'il  etéculait  sopérienreineDt  sur  le  violon.  11 
est  mort  àParteen  1814. 

CLARCK  (RiCHiuiD),  membre  de  la  chapelle 
rojale  du.Toi  d'Angleterre,  vicaire  du  elicear  de 
la  eatliédrale  de  Saint'PanI  à  Londres,  et  de 
l'abbaye  de  Westminster,  secrétaire  du  Glee- 
Club  ;  fui  d'abord  chantre  de  la  chapelle  de  Saint- 
Georges,  Il  Windsor.  Il  vécut  à  l^ndret  pendant 
la  première  moilié  du  dix-neuvième  siècle,  et 
mourut  vers  1848.  Clarck  s'est  (ait  connaître 
par  les  ouvrages  suivants:  1°  The  Wordiofihe 
mo*l  favottTite  piecei  performed  at  tke  Glee 
Clab.  Ike  CatcheiClub,a7tdothertinaUe  m- 
cietiet  (Paroles  desmorceaui  les  plus  remai^ 
qnables  exécutés  au  Glee-C1vb,au  Catche-Clufa, 
et  dans  d'autres  sociétés  publiques);  Londres, 
1814,  1  voL  gr.  in-S".  On  trouve  en  télé  de  ce 
volume  une  préface  historique  bien  faite,  et  les 


noma  des  compositeurs  de  la  musique  de  tous 
lesmorceauc.  — 2°.lnjlccoun(  ofthe  national 
anth«m  Mitled  God  save  tbe  Kiog,  wifft 
tmtoritlet  taken  frym  Sion  coUeç»  la>rary,  Ika 
tmeient  record/  of  ike  merehoM  Tattor't 
Company,  Ihe  Oid  Ckeequt-Bmik  ofBii  Majet- 
ty'*ehapel  (Notices  de  l'antienne  nationale  appe- 
lée Cod  savB  tlie  King,  avecdes  preuves  tirées 
de  la  bibliothèque  dn  collège  de  Sion, des  anciraiB 
registresde  la  compagnie  des  marchands  tailleurs, 
et  da  vient  livre  de  comptes  de  la  cbapelle  de  Sa 
Mqesté);  Londres,  1812,  1  vol.  gr.  în-8°.  Ce 
Ti^ne  renferme  des  détails  intéressants. 

CLARK  (ËDoouD),  professeur  de  piano  et 
d'accoropagnement,  k  Londres,  vers  1830,  eat 
auteor  d'un  traité  d'harmonie  pratique  Inlitulft 
Anab/tU  of  praetUal  tKoriMgh-bast  ;  Lon- 
drea  (sans  date),  io-fol. 

CLARENTINI  (Michel),  né  i  Vérone, 
dana  la  seconde  moitié  du  seliiime  siècle,  a^ui- 
b^  k  Venise,  en  1811,  an  livre  de  moteb  ï 
deux  et  Irtris  voix.  Cet  ouvrage  a  poor  litre 
Moteta  2  e(  3  Docum,  eum  baiso  ad  orgamun  ; 
Venise,  VireenU,  in-4'>. 

CLARER  (TnËonoBB),  naquit  en  I7M  1 
Doebem .  en  Bavière.  Il  commença  ses  éludes 
BU  couvent  d'Ottobeuem,  et  les  termina  i  Augs. 
bourg.  Doué  d'une  fort  belle  voix,  Clarer 
M  livra  k  l'étnde  ilu  chant,  et  j  fit  de  grands 
progrès.  P.  François  Schnetier,  clianoine  d'Ol- 

i  lobeuem.et  Benoit  Kraui,  ancien  maître  de 
cliapelle  i  Venise,  lui  donnèrent  des  leçons  de 

I  composition.  En  17S5  il  fut  nommé  directeur 
de  musique  i  OUobeuern,  el,  après  l'extinction 
de  cet  ordre.  Il  obtint  une  place  de  pasteur.  Il 

]  a  beaucoup  composé  pour  l'église  ;  Miidiel  Hajdu 
eslimail  son  savoir  et  en  faisait  souvent  rél<^. 
CLARl  (JEAii-CHAi(LEs.H*niE),  maître  de 
cliapelle  de  Psloie,  naquit  à  Pise  en  1S69.  On 
le  considère  avec  raison  comme  le  meilleur  élève 
de 'Jean-Paul  Colonna,  maître  de  chapelle  de 
l'église  de  Saint-Pétrone  à  Bologne.  En  1B»5  1) 
composa  pour  le  théitre  de  celte  ville  fopéra 
inlitBlé  il  Savio  DeUroata,  qui  fut  fi»t  ap- 
plaudi. Hais  ce  qui  assure  surtout  une  gknre 
immortelle  è  ce  compositeur,  c'est  la  collection 
de  duos  et  de  trios  pour  le  chant,  avec  tabasse 
continue  qu'il  a  publiée  en  1710.  Celte  œuvre, 
où  l'on  troave  une  iavenllon  eoutome,  un  godt 
pur  el  one  science  profonde,  formé,  avec  les 
compoalti<His  du  même  genre  de  Pabbé  Slefani, 
une  époque  importante  dans  l'Iiisloire  de  l'art, 
car  on  j  voit  succéder  aux  répouses  réelles  du 
genre  fugué  ancien, les  réponsex  tonales, et  la 
modolation  moderne,  qui  en  est  le  résultat.  Le 
stile  des  épisodes,  qu'on  nomme  vulgairement 


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312 


CLA.RI  —  CLABK.& 


ta  France  iet  diverUttemenii  de  la  fttgue  j 
sont  admirables,  etc'eal  U  meilleure  élud«  qu'on 
puisie  coiueiller  lui  éJèfw.  Miredd,  compoii- 
teurpokmaia.enB  donntun^Milion,  «tccud  «c- 
compa^ement  de  piano  ;  Pari*,  Carli,  1813.  On 
trouTek  laBibliotlièquerajaledeCopenliaKDeun 
Stabat  Mater  en  uf  niDeur  i  quatre  voix  avec  or- 
cbeatre  eo  manuMiit,  de  la  oompositloD  de  Clari. 
Set  aulreKKiTrages  pour  l'^liMMDl  i  V  Dexlera 
Domine,  i  quatre  Toii.  —  1°  Beaedictya  à 
deux  chœurs.  —  >°  Ave  Marit  Stella,  à  quatre 
Toùc  et  orcliealre.  —  4°  Domine,  à  quatre  *oix 
et  orclMHtre.  La  collectiaa  de  feu  Laudaberg,  i 
BomF,  renfermait  en  manuscrit  \ei  con>|>aiiîliont 
aaiTinles  de  Clarl  :  MeiM  à  cinq  toIk,  deux  tÎd- 
lODS.TiDleet  orgne,uimpoiée  t  Piilote,  en  t713; 
Credo  *  quatre  Toli  ;  pMumes  à  quatre  Toii 
pour  deux  climiri  allenullli,-  De  profiindis  i 
qnairs  Toix  avec  orgue  et  parties  de  ripieno; 
tterae  de  requiem  à  neuf  loix,  deux  Tiolona, 
vtele  et  orgue  ;  Mette  k  qatire  Toii  a  eapella, 
compoiêe  k  Pite,  en  1738  (  raulMir  élait  alors 
âgé  de  soixaute-wpt  ana);  Paaumeade  cooipllei 
à  dem  choeun  ;  Meiae  à  qualre  voix  a  eapella 
avec  deux  violom  et  orgue.  On  ignore  i'fpoqiie 
où  ce  compotltenr  judement  célAbre  a  «asé  de 

CLARK  (Thohu},  de  Canlerbarr, diantre 
de  la  calbédrale  de  cette  iiUe,à  la  litt  du  dlx- 
hoitiëme  Hâcle,  a  publié  un  recueil  de  clianl^ 
d'égllM,  tODi  c«  titre  :  Psalm  and  Bymn  tvnet, 
toffetherwIthtwoColleeti.Chatiti,  Respontes, 
Ttcelve  AtUlutns,  a  Sanctua,  Hagnirical  and 
NuRC  Dimilli»,  adapted  for  iKeiue  of  Covn- 
trgCKoirt;  en  neuf  lÎTreiiLondrea  (a,  d.)- 

CLABKE  (JtBtHTK),  musicleo  angieia,  né 
ytn  1668,  fit  «on  éducation  miiaicale  à  la  clia- 
pellerojale,  bous  la  direction  du  docteur  Blow, 
qui  conçut  pour  lui  tant  d'amitié  qu'il  résigna 
en  SB  FaTeuT  ses  places  d'aumônier  et  de  maître 
des  entanta  de  Sainl'Paul.  Clarke  prit  posseijion 
de  ces  emplois  en  1693.  Peu  de  temps  après  il 
Tut  nommé  organiste  de  la  calliédrale.  Au  mois 
de  juillet  I7O0.  il  derint  aurnuméraire  de  la  cha- 
pelle du  Toi ,  dont  il  Tut  élu  organiste  quatre  ans 
après.  Il  eU  été  partaitement  lienreux  s'il  ne  se 
rot  épris  d'amour  pourvue  jeune  personne  dont  il 
Deputobleoirlamala:  c<Me  piasion  malheureuse 
le  porta  i  sa  donner  la  morl,  an  noitde  juillet 
1707.  L'explosion  du  pistolet  qui  lui  Ata  la  tie 
se  faisait  entendre  an  moment  où  son  ami  Rea- 
ding.  organiste  de  Saint-Dunstan ,  entrait  cliex 
lui.  Les  compositions  de  Clarke  sont  peu  nom- 
breusesi  aie»  coasiitent  principalement  en  an- 
Uennea,  qui  sont  tort  estimées  en  Angleterre.  Le* 
plu*  connues  sont  :  1°  T  wfU  love  (hee,  qu'on 


trauTe  daM  le  recueil  intilul^  Hamoida  laera. 
—  V  Bota  down  Ihine  ear.  —  1"  Praiie 
lkelord,oJeT\ut^em.  Il  a  publié  un  recudi 
de  letone  pour  le  clavecin,  aoni  le  titra  ù» 
Quatre  Soisoni;  Londres,  16»».  On  trouve  qnd- 
quea  cltansoiu  de  ta  composition  dans  la  enUw- 
tion  qui  a  pour  titre  PlUt  lo  purgemekuteolf. 
Clarke  a  composé  aussi  la  ballade  tke  bo»mg 
gregei/ed  man,  pour  la  comédie  tke  Povnd 
Bujband  (le  Mari  passioDné)  de  d'Urfer> 

CLARKE  (le  Docisua  Joui),  connu  main- 
tutant  soui  le  nom  de  Ktarha  ttillield,  est  né 
k  Glocester  en  1770.  Il  commença  set  études 
mosicalesïOilbrd,  en  1780,  sous  la  direction  du 
docteur  PbiJippe  Uares.  En  iTS3  il  ae  rwdit  k 
Ijidlow  pour  j  prendre  possession  de  l'orgue 
de  Saint -SauTeor.  Dans  la  mtme  année,  il  prit 
ses  degrés  de  bachelier  en  musique  à  l^nnÏTer- 
sité  d'Oxford.  Deux  ans  après  11  passa  en  Ir- 
lande, et  lut  nommé  organiste  de  l'église  princi- 
pale de  Armagli,  et  ensuite  maître  dm  entiuits  de 
chiEnr  de  l'église  du  Ctirist  et  de  la  cathédrale 
deSalut-Palrick.iDnblio.  Le  gnde de  docteur 
en  musique  lui  fut  aussi  conféré,  k  la  mtew  épo- 
que, par  le  collège  de  la  Trinité,  k  DoUia.  En 
1798  il  retourna  en  Angleterre,  où  II  était  ap- 
pelé comme  maître  des  enrant*  de  chœur  dea 
collégea  de  la  Trinité  et  de  Saint-Jean  à  Cmu- 
bridge,  places  qnll  occupa  pendant  lingl  ans. 
En  1799  il  fut  admis  docleur  en  musique  à  l'a- 
■irersité  de  Cambridge,  et  en  Igio  on  lui  oon- 
féra  la  même  di^lé  li  celle  d'Oxford.  Dix  ans 
plus  tard  le  docteur  Clarke  a  été  nommé  orga- 
niste et  mettre  des  enfanta  de  cluEur  de  la  ca- 
lliédrale d'Hereford.  Ses  compositions  \ocnles 
sont  nombreuses.  Les  principales  sont  :  t°  (ta»tir. 
vtriumes  de  musique  d'église,  publiés  k  Londres, 
en  partition,  k  diverse*  époques  mh»  le  tib« 
rie  Calhedral  UutU.  ~  3°  D[*ers  recueils   de 


sur  des  poéaie*  originales  de  sir  Walter  Scott 
et  de  lord  Byron.  —  f  Un  orstoriq.  en  deux 
actes,  le  premier  conlenant  le  CrueifUemaU, 
et  le  second,  la  Sémrreetiôn.  Le  CrueifUaietU 
a  élé  exécuté  avec  pompe  k  la  (été  musicale 
(irtuJcaI/'e*fira[)d'Hei«ford,«n  1S32,  par  un 
orcbottre  nombreux  diri^^é  par  Cramer,  et  la  R6- 
tuirecHoK  l'a  été  en  1835,  dans  une  circona- 
lance  semblable.  Le  docteur  Clarke  est  éditeur 
de  plutleors  collecttoas  intéressantes,  telles  que 
les  oratorios  de  Hœndel ,  arrangés  pourlepfaao, 
qulnie  Tolumes  in-fol.;  U»  Beaatétde  Purcell, 
en  deux  volumes;  deux  volome*  d'antieimes 
des  maîtres  les  pins  célèbres,  l'Jrbixereei  de 
Arne,  et  la  inuslqae  de  MaebefK  par  MalIliieD 
Lock. 


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CLASING  —  CLAVEAU 


SIS 


CLASIi\G(JEiN-MEiiHÀi<n),  néà  Hambonri  ' 
en  1779,  fil  ses  études  muaiRalea  isat  cette 
vFlle,  Hiiis  Ib  drreclion  de  Schwenke,  et  r  dorint 
entufle  proIesEcur  de  mankiiie  et  plmlate.  La 
compotilfoa  de  ilcut  ontotias ,  la  FHla  de 
JepliU  et  Belsasar,  l'>  bit  connaître  sianu-  j 
(jeDwment.  Il  ■  puhIM  auui  quelques  piècat 
IKHir  le  [diDo,  et  a  arringi  tee  oratorios  de  , 
HKDdel  pour  cet  instrument.  Cluiog  est  mort  k  j 
Hambourg  le  TCérrier  ltl9,i\'tteàe  cinquante 
ans,  aprfes  avoir  passé  les  dernières  années  de  I 
sa  TÎe  dans  un  état  de  miladie  et  de  Moirruice. 
Les  principanx  ouvrages  de  Clasing  sont  -. 
1°  Paler  Hoster,  en  allemand,  i  quatre  voii, 
sans  accompagnement,  Kr«té  comme  supplément 
de  la  Gaiette  mvilcale  de  Leipsick  (ann.  14, 
11°  i).  —  V  Seltaiar,  oratorio  en  trois  parties 
pour  quatre  voit,  chœur  et  orclieslre,  gravé  en 
partition  réduite  pour  te  piano;  en  iiii.  — 
T  La  Louange  da  Très-Haat  {ea  allemand), 
pour  cçntralto  et  basse ,  avec  orgue  ou  piano 
obligé  (suppl^m^ol  de  ta  Gazette  titvsieale  de 
leipsick,  a"  5,  18*  ann.).  —  *"  La  Fïlle  de 
Jephli,  oratorio  en  trois  parties  pour  trois 
Toix.cbirur  et  orchestre,  en  manuscrit.  —  &°ifi- 
eheli  et  son  /ilt ,  opéra  ,  suite  des  Deux  Jo\ir- 
néei  de  Chemblni  ;  cet  ouvrage  Cut  représenté 
avec  succès  k  Hambourg  ,  en  ISOfl,  et  a  été 
gravé  en  partition  réduite.  —  tt°  Welcher  Ut 
der  Reehie? [Qati  est  te  vrai?), opéra-comique 
repré.'«alé  en  1811.  Parmi  les  composlltons  ins- 
tnimenlales  de  Ctasing,  on  remarque  on  Mo 
pour  piano,  violon  etvMoneelie,  op.  4;  nna 
Fantaisie  pour  piano  et  violometle,  op.  8  ; 
un  Rondo  po\ir  piano,  op.  D;  deux  hntai«ies 
pour  piano  seul,  op.  13  et  14,  et  une  Sonate 
pour  piano  et  violon,  op.  10. 

CLAUDE  DËCOBRÉGE.  Po^  Kitxu, 
(Oaude). 

CL.WDIA,  joueuse  de  cithare,  dont  le 
Dom  nous  a  élé  transmis  par  une  in^oriplion 
rapporté»  par  Gtiiter  (Corjnu  inscr'ipt.,  t.  1, 
part.  S,  p.  6S4),  et  que  void  : 

D.  M. 
AVXESI 

CLAVDIAE.  CITHAROEDAE. 

CONIVGI 

OPTIMAE 

CWRSELIVS.  HEHITTS 

FECIT.  ET.  SIBl. 

CLADDIANCS  (tiinÉimig},  prAIre,  vécot 
fc  Bienne.  *ers  l'an  Wl  ;  il  éUil  frire  de  l'évA- 
qiie  de  rctia  lilli.  Il  a  composé  beaucoup  dliymoM 
et  de  ptaiimef,  qu'il  eiueignait  lui-même  aux 


chanteun  de  sun  église.  Sidoine  Apollinaire  dit 
que  ce  Fut  Claudiaitus  qui  introduisit  dans  l'of' 
lice  lej  petilas  litanies  qu'on  est  dans  l'usage  de 
clianter  Irais  joiir^  avant  la  Penlecâle  et  dan* 
les  calamités  publiques.  On  le  regarde  aussi 
comme l'antenr  deriiymnedelaPassion  -.Ponge 
Ungua  gtoriosi  prxlivm,  dont  le  chant  est  fort 
beau  ;  toutefois  il  est  douteux  que  ce  chant  n- 
monte  t  une  si  hante  antiquité.  Il  ne  faut  point 
confondre  ce  Claudlanus  Mammertun  avec  Claude 
Hamenln  ,  orateur  latin  du  iroisiime  siècle, 
ni  avec  va  autre  Claude  Hamertin ,  à  qui  l'on 
doit  un  panégyrique  de  l'empereur  Julien,  pro- 
noncé en  36Î. 

CLAUDIN.  roy.  Sotain  (Clande). 

CLAUOIN  LE  Jl^UHE,  Voyes  LEiccme 
(Claude). 

CLAUDIUS  (GEonGEft-CHïRLLs) ,  amstsur 
de  musique,  né  le  11  avril  t'!i7  k  Zschopean, 
est  mort  à  Leipsick  le  20  noTeml>re  ISlâ.  Il  a 
publié  plusieurs  recuetlt  de  sonates,  des  rou- 
deaui  et  d'autres  pièces  pour  le  piano.  Je  crois 
que  c'est  le  même  qui  a  écrit  quelqucK  mor- 
ceaux pour  l'ËgUsB,  et  un  opéra  intitulé  Arion. 

CLAUDIUS  (Otto)  ,  cantor  kClanmbourg, 
s'est  lait  connaître  deouii  tSiE  par  «[uelqBee 
petites  compositions  pour  le  piano,  et  aurlont 
par  ses  lÀeder,  qui  oui  obtenu  du  suocts.  Au  ■ 
nombre  de  ses  mivres  on  remarque  particnHè- 
rementlevtagt-deuiièine  recueil  composé  sur  les 
poésies  de  Hoffounn  de  Falleraleben.  On  a 
aussi  de  Claiidins  des  éludes  pour  le  chant, 
œuvre  dii>amvjème. 

CLA{Il^bni[JEui-G0TTLOB), organiste  k  Aoer- 
back,  vers  le  milieu  du  dix-huitième  siècle,  s'est 
bit  connallre  par  des  trios  pour  l'orgue,  et  des 
préludes  pour  des  éKoTal»,  à  deux  claviers  et 
pédale,  qui  n'ont  pas  élé  publiés,  mais  dont  il  y 
a  beaucoup  de  copie*  en  Allemagne. 

CLAUS  (Adodste),  maître  de  musique  dn 
régiment  d'infanterie  de  la  garde  à  Dresde,  a  pu- 
blié des  recueils  de  contredanses  pour  te  carna- 
val, à  grand  ordieslre.  Il  es!  mort  le  é  février 
1S32. 
CLAUSS    (  WiLHELMiiiB  ).    Voyei.  S)ua- 

T»Df   (H-). 

CLAUSNITZEB  (Ernest),  pasteur  inpi- 
rieur  i  Pretxscli,  est  auteur  d'un  petit  écrit  qui 
a  pour  titre  Grundçetetie  kinhlieher  Smt- 
gercKfEre,  die  EnicKtitnç  derielben  in  Stad- 
tenund  Dœrfern  zuerlelchtemund  eln:iilei' 
teit  (Rt^lements  pour  les  choeurs  de  cliantres 
dïglise,  et  pour  raclliter  et  améliorer  leur  or- 
ganisation dans  les  vtlka  et  les  villages:  ;  Leipsick, 
1S20,  ln-8°de24  psges. 

CLAVEAV  (Jeu),  ■ 


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314 


CLAVEAU  —  CLEEMANN 


ITSl,  élail  dûtiale  ta  tMUre  des  TroubadDan, 
TCrs  1791.  Il  s  publié  plusieun  œnvrea  pour  le 
flageolet,  parmi  lesquels  on  reinin|ae  :  1°  Six 
duos  pour  deui  ÂsgcoleU;  Paris,  Iiftbwilt, 
1733-  —  3°  Recueil  de  jolies  Tilses  allemandes 
pour  àea\  flageolets,  llyres  un,  deui  et  Uoiaj 
Paris,  1797.  —  3*  NoLïTclle  mélliode  pour  le  na- 
gpolet,  mêlëe  de  tliéorie  et  de  prilique;  Paria, 
1798, 

CLA.VEL  (JoBira),  né  il  Nantes,  en  ISM. 
Tut  admie  au  Conservatoire  de  Pari»,  ponr  l'é- 
tude du  tIoIou,  «n  1SI3,  dans  la  classe  de  Ro- 
dolplie  Kreutzer.  Après  avoir  acheta  tes  éludes 
musicales,  et  avoir  obtenu  le  premier  prix  de 
Tidon  an  concours  de  1B18,  il  a  été  nommé 
profeiséur  adjoint  pour  le  même  instrument,  et 
depuis  tBiS  il  a  occupé  celle  place.  Après  avoir 
dU  pefldint  pins  de  dix  ans  un  de<  premiers 
viokMis  dn  Thëttre-Ilalien,  il  est  entré  i  l'or- 
chestre de  l'Opéra  sa  1S30.  CUvel  a  été  cltef 
des  seconds  violons  des  concerts  dn  Conserva- 
toire. Il  s'est  tait  connaître  comme  compositeur 
par  trois-  oenvrea  de  dwM  ponr  d«nx  violons, 
un  œuvre  dr  qoatuore  pour  deux  violons,  alto 
et  basse,  trois  sonates  , plusieurs  airs  variés  et 
quelques  romances.  Ces  ouvrages  ont  été  gravés 
k  Paris,  ches  Frej,  Richault  et  Pacioi. 

GLAVIJO  (  D.  BERKiaD  ),  organiste  célèbre 
«n  Espagne  dans  le  seiiième  siècle ,  avait  le 
litre  de  maAre  è*  arU,  et  Tut  d'abord  profes- 
seur de  musique  k  l'universilé  de  Saiamanquej 
puis  il  eut  l'emploi  d'orpoiste  et  clavtcordiile  i, 
il  cour.  En  dernier  lieu  il  Tut  martre  de  la  cba- 
pelle  roTaie.  Contemporain  de  Clavijo,  le  poète 
maître  Vincent  Espinel,  qui  éUlt  aussi  bon  mu- 
ùcieo  et  joueur  baUle  de  viole,  ï  laquelle  il  avait 
ajouté  une  corde,  donne  les  plus  grands  éloges' 
au  talent  de  cet  orgmisle,  dans  soa  livre  inti' 
titillé  :  Hitloirede  iéevyer  Sfare  de  Obre- 
gon  (i).  Parlant  des  acsdéraien  masicales  de 


Milan,   qu'il  avait  tréquenlées,  ildit   :  *   Le> 

•  violes  i  arcliel,  l'éploette,  la  liarpe ,  le  tolh,   ' 

■  )  étaient  joués  avec  une  grande  Ittbilelé  par 

•  des  artistes  qui  exceliaient  sur  Ions  ces  lus- 
-  Iruments.  On  y  aiûtait  des  questions  concer- 
«  nanl  l'usage  de  celle  science  (la  musiqoe); 
"  cependant  rien  n'}  sui^ssait  ce  qoi  récent- 

■  ment  a  été  enlendu  dans  la  maison  du  mal- 
«  tre  Clavijo,  où  j'ai  goûté  le  plaisir  le  pins  vil 
«  et  le  plus  pur   que  cet  art  divin   m'iït  tait 

•  éprouver.  Dans  le  jardin  de  cette  maison  se 
n  trouvait  le  licencié  Gaspard  ût  Torre!,  qui,ta 

•  vérité,  dans  l'art  de  toucher  les  cordes  avrc 
n  grflcc  et  science,  en  accnmpaguant  la  Tiole 
n  avec  des  passages  hardis  de  1*  voix  et  du  ga- 

•  sier  ,  arrive  aussi  loin  qu'on  peut  atteindre, 

•  ainsi  que  d'autres  po-sonnes  très-digoesd'ttn 

■  mentionnées  ;  mais'ce  qui  Tut  joué  par  le  xatmt 

■  maître  Clavijo  sur  le  clavier,  par  sa  DUe  Ber- 

■  nardiDB  sur  ta  liarpe,  et  par  Locas  de  Maloi 

•  sur  la  viole  k  sept  cordes,  s'imilant  muloeUe- 

■  ment  avec  des  passages  aussi  nouveau!  qu'ad- 

•  miraUes ,  est  ce  que  j'ai  entendu  de  meilleiir 

■  en  ma  vie.  ■  On  sait  que  Clavijo  avaii  com- 
posé divers  ouvrages  de  musique  religieuse  et 
profuDc  ;  mais  lusIlieureuEement  toutes  as  pro- 
ductions ont  péri  dans  le  grand  incendie  qui 
réduisit  ea  cendres  le  palais  du  roi  d'Espagne, 
en  1734. 

CLA  VIS  ( .  .  ■) ,  mattre  de  musique  de  la 
cattiédrale  et  de  l'académie  d'Arles,  vivait  dus 
la  première  moitié  du  dix-huitième  siècle.  Il  a 
composé  la  mosique  d'un  ouvrage  qui  avait  poar 
litre  Féie  tpirittielU  en  i'ftonneur  'de  la 
reine,  en  un  acte,  cbantée  à  Arles  le  18  up- 
lembrel730. 

CLAVTON  (TnoBjis), musicien  anglais, aé 
vert  1665,  ht  paiiiede  l'orchettrede  ta  ctiapelle 
royale,  sous  les  règnes  de  Guillaume  Ut  el  de 
son  successeur.  C'était  un  artiste  médiocre; 
mais,  avec  du  charlatanisme,  il  était  parveDii  t 
faire  croire  ft  la  réalité  de  son  talent  Dam  sa 
jeunes.ie  il  avait  voyagé  en  Italie,  et  en  avait 
rapporté  divers  morceaux  qui  étaient  incon- 
nus en  Anglelerre.  Il  les  parodia  nr  à» 
paroles  anglaises  pour  en  faire  une  Arsitioé,  k 
premier  opéra  anglais  qui  ait  été  représenté.  Li 
prévention  qullyavsit  en  sa  faveur  fit  que  «t 
ouvraee  réussit.  Encouragé  par  ce  succès,  il  mil 
eumiisique  l'opéra  de  Rmamonde,  dMddisoa,H 
le  til  représenter  en  1707  j  mais,  malgré  la  bonne 
volonté  de  ses  admirateurs,  la  pièce  tomba 
k  la  troisième  repiiéiwitation.  Lamusiqiied'ir- 
linoë  a  été  publiée  en  extrait  avec  la  basse  eoa- 

CLEEMANN  .  (  FRÉDâuc-JoseFU-CRMi- 


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CLEEMANN  —  Cl^lENT 


TCi-n),  Mqnitle  16  leptombre  177 1,  t  Criwilz, 
duule  duchéd>iMectlemburg-Schi(eriD(et  non 
i  SlenibeTg,aiiid  que  le  disent  Gerb«r  etLicli- 
leathal).  IKut  d'abord  undidat  et  profeauiir  a 
Ludwigiltul,  et  pasaa  ensuite  i  Stcmlwrf,  où  il 
fut  nommé  eolltbonleur  dii  surintendant  dis 
«coiw,  Tcts  17»9.Plus  tard  il  s'mI  relira  à  Par- 
ebim,  où  il  culliTail  la  mu«ii|ue  d  les  lellret 
coQune  amateur.  Il  est  mort  dans  ce  lieu  le  iS 
décembre  1 B25.  On  a  de  lui  :  l'Odea  «tchanaons 
pour  le  cUTecin;  Lndwigalaat,  1797,  aeiie  feuil- 
les. '  S"  Handbudi  der  Tonkuntt  (  Manuel  de 
niaaiqne  ) ,  deax  parties,  gr.  in-8°  ;  LudfriK*- 
lusl,  1797.  Liehtentbai  indiquela  date  de  IBOO  ; 

CLEGG  (Jeui),  bon  Tioloniste,  néen  An- 
^eterre  en  17lt,  n'était  âgé  que  de  neuf  ans 
lorsqu'il  leât  entendre  k  Londrea,  en  1723,  dans 
■n  tamcert  dont  l'annonce  indiquait  qnll  eiécu- 
leraitplaiieurs  morneaux,  entreaulres  un  con- 
certo de  Vivaldi.  Hankios  dit  que  son  maître 
[ut  Dnlioiirg,  aiiisle  cdèbre  de  ce  lempa  (eo;. 
DuBouBC);  cependant  les  gazetlea  de  Oublia 
(1731)  disent  que  Clcgg  ^it  élève  de  Bononcini. 
Après  KToir  demeuré  quelque  tempe  à  Dublin, 
Clegg  retoum*  t  Londres ,  et  aon  talent  1'; 
plaça  au<dessns  de  tous  les  autres  violoniitea  de 
■on  temps,  tant  parla  beauté  du  son  qu'il  lirait 
de  l'inslrument,  que  par  la  iégérelé  de  son  exécu- 
tion. En  ITt3,  sa  raison  se  dérangea,  et  il  fut  en- 
fermé à  l'hApittlde  Bediam.  Pendant  longtemps 
une  roullftade  de  curieux  se  rendit  en  ce  lieu 
pour  l'enteodre  jouer  du  liolondansletaccèa  de 

GLËHAKN  (BjiLTHikzikR;^  n'est  conan  que 
par  deux  traités  de  musique,  qui  sont  restés  en 
manuscrit.  L'un,  dlé  par  Mattheton  { l^lirenfirorte, 
p.  loS),  est  un  traité  de  contrepoint;  l'autre 
indiqué  par  Blankenbount,  dans  son  éditioo  de 
la  théorie  dea  beaui-arls  de  Salier  (t  m, 
p.  440),  est  intitulé  Exmviica  lUdaeUcateai- 
perirtes  monochordo».  Il  parait  que  Clemaon 


I  1680. 


CLÉUENT  { JAOQDm},  appelé  par  ces  cmi- 
temporains  Clemeta  iwm  papa,  (ut  no  de» 
conipositaura  lex  plus  célèbres  du  Miiième  siècle. 
Le  lieu  et  l'époque  iiréclse  de  sa  naissance  ne 
io3t  pas  connus  jutqii't  ce  jour  :  on  sait  seule- 
ment qu'il  naquit  dans  la  Flandre,  et  qu'il  (ut  le 
premier  maître  de  chapelle  de  l'empereur  Charles- 
Q»iiit.  Guicliardia  dit  (  DeteHption  des  Payt- 
Bai)  qnllélait  mort  avant  i5flC;  mais  Henoann 
FiBck  en  parle.comme  d'un  homme  qui  aurait 
encore  existé  en  iUB,  lorsqu'il  publia  son 
Ht™.  •  De  nos  jours  11  existe  plusieurs  nou- 
•  Teaux  ioTeoteurs,  parmi  leiquels  on  dlatii>gue 


S1& 

■  Nicolas  Gombert auquel  il  font 

•  ajouter  Th.  Crequilon,  Jacqtia  Clémeat  tior 

•  papa,  Dominique  Pbinot,  qui,  dans    mon 

■  opinJoD,  sont  les  plus  habiles,  les  plus  excel- 

■  lents,  et  les  plus  dignes  d'être  proposés  comme 
«  nvodèles(l).  »  Si  l'onprenddansleseiisleplus 
absolu  les  paroles  d'UermannFinck  :  Xoitro  vero- 
tempore  not'ttunC  inventore*,  etc.,  Ciémeut 
aurait  été  mant  encore  en  lâ3S,  et  l'on  devrait 
en  conclure  que  aon  décès  aurait  eu  lieu  entre 
cetle  année  et  ISee.  (Jo  Ttil,  récemment  décou- 
vert semble  venir  à  l'appui  de  cetle  tlièse  :  le 
voici.  Dansnn  registre  de  l'église  Sainte-Walpurge 
ou  .Walburge  d'Audenarde  (  Flandre  orientale  V 
existe  une  liste  des  maîtres  de  chapelle  de  cett« 
église  :  on  j  voit  que  Chrétien  Hollander  {voy, 
ce  nom)occapa  cetle  position;  qu'il  y  auccédft 
en  ISiS  i  maître  Antoine  Lierts ,  et  que,  sur  sa 
demande ,  il  obUnt  en  1  ibl  sa  démission  honO' 
Table  de  celte  place,  parce  qu'il  élait  alors  ap- 
pelé au  service  de  l'empereur  Ferdinand  1"*,  em 
faveur  de  qui  Charlee- Quint  abdiqua  l'empire 
d'AHemague  le7fôvrier  l&Ut.IlMmbledoDcque- 
ce  fut  dans  cetle  même  année  I5&7  que  Clémeat 
non  papa  mourut,  et  que  Chrétien  Hollander 
fut  appelé  k  Vienne  pour  lui  succéder.  Mais  il  f  a 
plusieurs  difficultés  cousidérables  contre  cetle 
lijpothèsa.  Remarquons  d'abord  que  te  sobriquet 
de  Clemen»  non  papa  fut  donné  k  cet  artiste 
distingué  parce  qu'il  élait  contemporain  de  Clé- 
ment Vil,  élu  pape  te  19  novembre  1S13,  et  qnl 
mourut  en  1&34.  Celle  circonstance  prouve  quit 
avait  acquis  dès  lors  une  grande  célébrité.  Or  les 
brillantes  répulationi  d'artistes  ne  se  disaient  pas 
alors  avec  la  facilité  de  noire  tempi  :  elleB  de- 
vaient être  le  prix  de  longs  travaux.  11  y  a  donc 
lieu  de  croire  que  l'époque  de  la  naisunce  de 
Jacques  Clément  doit  être  reculée  jusque  dans  la 
dernière  partie  do  quinzième  siècle.  D'ailleurs 
un  document  curieux,  publié  pour  la  première 
fois  par  Edouard  Fétis  (voy.  le  livre  intitnté 
les  Mtaiciera  turlgei,  t.  I,  p.  l*î)d*montre 
que  ce  mnaicien  était  déjk  fort  kgë  en  Vskt.  Ce 
document  eil  une  lettre  de  Ferdinanil,  roi  des 
Romains,  [rère  de  Cbarles-Qutnt,  et  alors  vicaire 
de  l'Empire  :  elle  est  datée  du  s  juillet  154! ,  et 
Ferdinand  Tadrease  \  sa  sœnr  Marie ,  reine  de 
Hongrie  et  gouvernanle  des  Pajs-Bas,  pour  l'in- 
former que  son  n  maistre  de  chapelle  lui  a  ces 


,Google 


31 B  eu 

"  Jours  remoDEtré  comme  absUnl^  «Kbilité  pro- 
-  veMOl  île  «DQMEe,  il  H  trouTedolHmeniTaut 

•  mal  liHbil*  de  pouvoir  wnbtteitir  au  filrc  la 

•  piinei  eoDime  H  a  Fait  par  1c  passé ,  et  que  bien 

•  requU  seroU  pour  le  bien  et  cansarTalion  de  la 
■  dite  cliipelle,  et  que  ce  seroit  chou  fort  utile 
"  etnécesMire,  qu'il eustquelque  bommedebim 
■•  et  expérimeuté  en  la  miiBiqiie  vo^f  tubali- 
•I  lut,  etc.  •  Si  donc  Jacques  Clément  était  déji 
parrenu  i  la  ilébllilé  de  1*  TieilleaM  en  1542, 
il  D'à  pu  lultre  plus  tard  qu'en  147S,  etil 
aurait  élé  'tgé  ite  quatre -TiDgt'douie  ans  lors- 
qu'il serait  descendu  dans  la  tombe  et  lors- 
que Chrétien  HollaiulFr  fut  sppelé  t  Vienne 
pour  le  service  de  Ferdinand  1";  quinze  années 
ce  seraient  écoulée»  depuis  qu'il  se  déclarait  trop 
Agé  pour  continuer  l'exerdce  actif  de  un  Tonc- 
ttona  de  mallre  de  cliipelle,  et  li  ne  lui  anrail 
pas  été  donné  de  suppléant.  Tout  c^a  est  Inad- 
miesibte.  Il  est  hors  de  doute  que  c'est  dans 
c«t  iiiterialle  delMl  à  1&&T  qu'unaulre maître 
fut  appelé  i  dir^  celle  chapelle,  d'ahord 
comme  suppléant  de  Jacques  Clément,  et  comme 
titulaire,après la  murt  de  celui-ci.  Une  obscurité 
qui  paraissait  impénétrahle  a  eoTlronné  Jusqu'k 
ce  joar  l'ordre  de  xuccessioa  de  Clément  non 
papa,  de  Nicolas  Gomlrarl,  etde  Tliomiii  Cré- 
quûlon,  connus  tous  trois  comme  ^ytnt  été 
tnallrea  de  chapelle  de  l'empereur  Charles-Qnint. 
Elle  résultait  de  l'Ignorance  oii  l'on  a  été  de 
l'exislence  de  deui,  et  même  de  trois  ehipelles 
musicales  qui  Turent  su  serTice  de  ce  prince. 
Les  registres  de  comptes  de  sa  maison,  qui  se 
trouvent  aux  arcbives  du  rojaume  de  Belgique 
ont  dissipé  ces  ténibret.  Clément  a  été  nuttre 
de  la  chapelle  impérialede  Vieune;  Une  paraît 
pas  dans  les  compte*  de  la  cliapelle  flamande 
de  Madrid.  An  contraire,  Gombert  et  Cré- 
quilloci  sont  tluDalét  dans  ces  comptes  comme 
ayant  élé  maîtres  de  cdle-d,  et  les  dates  de 
leur  entrée  en  fbDctiooa,  de  leur  décès  ou  de 
leurs  changements  do  position  j  sont  indiquées. 
(Voy.  CBéQonxoN  et  Go>beit.J  Ce  n'ett  donc 
à  aucun  de  ceui-ci  que  Chrétien  Hollander  a 
succédé,  mais  au  luceeeseur  inconnn  de  Jac- 
ques Clément,  lequel  n'est  décédé  qu'eniiroi 
4|uinie  ans  après  avoir  été  appelé  à  l'aide  de  ce 

Si  l'on  e*t  mal  Informédes  ciroonitaoces  delà 
«ie  de  Jacques  Clément ,  il  n'y  s  du  moins  pas  de 
doute  sur  la  valeur  de  ses  œuvres  :  elles  le  pla- 
cent, avec  Nicolas  Gombert  et  Créquillon  au 
premier  rang  des  musiciens  de  la  période  tnler- 
médiaire,  entre  Josquin  Deprès  et  la  seconde 
inoilié  du  seiiième  siècle ,  où  la  gloire  de  Pales- 
Irina  et  celle  d'Orland  Lbssds  érlipstrent  toutes 


les  aulres.  Clémimt  écrivait  iTan  style  très-|)or, 
taisait  bien  chauler  toutes  les  parties,  el  traitait 
également  taen  la  musique  religieuse  et  la  mu- 
sique mondaine.  H  était  doué  d'ailleurs  d'une  re- 
marquable tacilité  de  production  ,  car  la  li<:te<l« 
ses  ouvrages  est  fort  étendue.  Parmi  ses  (Bovret 
les  plus  Impartantes ,  on  dUb'ngue  :  rjVbM 
eum  quatuor  mcibtu  ad  imUaHonem  tvn- 
lUeiue  Miséricorde  eoudita.  A'unc  jjrïnmn  ni 
iucemadita.  Auclort  D.  CUmeatetumpape; 
Lovanii,  extypograpMa FhaUsU,iMt,\B-li>\. 

—  2°  Mlsia  euffi  quatwor  voeilnu,  ad  imilal. 
moduii  Virtule  rnB^na  eandila.  Auclore,  de; 
ibid.,  15&7,  in-fol.  —  3"  Miua  cum  quataor 
vocitnii,adimttat.modull  F.n  espoir  eoiviila, 
Aucfore, etc.,  tomut  ni;  ibid.,  iàH,  in-rDl.~ 
4°  Miîta  cum  quinqv«  voclbvt,  ad  ifùlal. 
moduli  Ecce  qoam  bonum  condita.  Aune  pri- 
miim  in  lucem  edtfa.  Âuctore,  etc.,  foKtuDH, 
ibid.,  1567,  in-lal.  —  &*  Mina  eum  quitique 
vocibut,  ad  iTTittat.  modvU  Gmdt  lui  tm- 
dila.  Auctore ,  tic.,  tomus  V;  Ibid.,  ISM,  ht-lsl. 

—  G°  Miua  cum  qulnque  voeilnu  ad  intUalio- 
n«7i  moduli  Cara  mea  condtla.  .ludore,  elc, 
(omw  VI;ibld.  15i3,  in-fol.  —  7°  Milta  cum 
gufnTue  vocibui,  ad  imit.  Canlilenx  Languir 
me  ranlt  eondtla.  Atict.,  etc.,  (omw  Vit;  ibid.; 
l&SO,  In-fol.  —  f  Mlssa  ctun  quhiqjie  Toeibvs, 
ad  tmtt.  moduti  Tastores,  qnidnam  v'uiislii, 
condita.  Auclore,  elc. ,  iotnvs  TIII;  ibid., 
15S9,  in-fol.  —  9*  lUItsa-cwm  KX  vocibus ,  ad 
imilationem  eanUterue  A  la  fontaine  du  pra 
eandUa.  Avetore,  etc.,  tomus  IX;  ibid.,  1U9. 
~  10°  Mtssa  evm  quatuor  vecibut  ad  intta- 
fionmi  moiAifi.  Quain  pulchra  est  condita. 
Auctore,  etc.,  (omus  X;  Ibid.,  IMO.  U  formil 
de  tontes  ces  messes  eut  grand  in-fblia  :  lei 
voix  sont  Imprimées  en  n^rd.  Un  nempbin 
de  celte  précieuse  collection  ,  qui  ■  appartesa 
k  la  bibliothèque  des  jésuites  de  Cologtie  at 
auiourd'liui  dans  la  bibliothèque  de  la  liUs. 
Qitelques  nnméRM  de  ce*  mettes  uni  élé  bepri- 
méi  de  nouveau  cbei  le  même  éditeur  :  Idi 
sont  le  premier  volume  ea  l&e3 ,  le  tecool,  le 
Iroiaièmeet  le  quatrième,  en  I&&H.  —  ll'ificn 
lie/tineforttm  qtMlyor  vocvm;  tatiami,  fx 
fj/pograpkia  Pétri FhaletH;li8ù,  ia-fol.au. 
C'estiine  réimpression.-' t3*£JAerjiriHiiu  ras- 
liotmm  taerarum  imlgo  moi  fia  vacant ,  qua- 
fuor  tiocum,  muu:  prtmum  in  luemnfdilv. 
Auctore  D.  ClemeiUe  ■  non  papa.  loteuH, 
apvd  Petrvm  Phaletium,  anno  1&&9,  petit 
ln-4°  obi.  Les  livres  deuxième,  tniisitiae,  qw- 
tritnw,  eioquième  et  dxlème  ne  cootiaiMiit 
également  que  des  motets  composés  par  Jacques 
Clément;  ils  portent  le  même  litre  et  la  mtaie 


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3iXe.  Le  septiÈma  litre  ne  renferme  que  de*  mo-  1 
teU  de  CriquilloD,  L*  huitième  liTra  ,  Uprimé 
«n  1561,  cliw  le  même  Mileor,  renferme  des 
motels  i  cinq  et  il  huil  ton  de  direre  inteurs  ;  il 
s'en  trouve  quelques-uns  de  CWmpnt.  Un  esiem- 
lilaire  comiilet  des  sept  premiers  llTm  est  i  It 
iHbiioUièque  rojile  de  Munich,  n"  H7,  n""  1-7. 
E*i  â\  premieri  renfermenl  qu»lrï'ïingt-douM 
motets  de  J.  Clément.  Quatre  IIths  de  ch»n- 
sont  naroamies  à  trois  vois,  composées  pïr  cet 
.irllfle,  ont  été  publiés  bous  ces  titres  :  ~ 
13°  Sooter  Liedekeiu  I.  Eet-  vlerde  muigck 
boexken  mit  dry  parihieii,  viirr  inné  be- 
grepen  =yn  die  eente  13  Psalmm  van  î>a- 
rid,  geeomponeert  bg  Jacohus  Clément  non 
paf.a  (Chansons  jojeuses  1.  Le  quatrième  livre 
de  musique  ft  trois  parties,  où  sont  contenus  le» 
douze  premiers  psaumes  de  Dartd  ,  composés 
|i»r  Jacques  Clément  non  papa).  Gedruckt  t'An- 
Iw-rpen  hj  Tielmati  Siisalo;  1556,  in-4"  obi.  — 
\k°  Sooter  Liedekera  II.  Hel  vyfde  Mvsyck 
boexken  mit  dry  pariMen,  vaer  iime  be- 
greprn  :yn  i4  pialvien  can  David,  etc. 
(ClUDSonB  joyeusea  II.  Le  cinquitme  livre  de 
iDDsique  k  truis  ptrtiea,  où  sont  contenus  qun- 
tone  psaumes  de  David ,  composén,  etc.  ];  ibid. 
lS5fl,  in.*"  oW.  —  Ib'  Sooter  tiedeketa  III. 
Bet  leite  Mitsyek  baexken  mit  dry  parthien, 
vaer  inné  begrepen  syn  11  ptalmen  van 
David,  etc.  (Chansons  JD)cu<eii  Ili.  Le  sixième 
livre  de  musique  à  Irois  parties ,  où  uiut  cunlrnus 
onze  pMiimee  de  Dtvld ,  composés,  etc.)  ;  ibid., 
1550,  petit  in. 4"  olri.— IB°  Sooler  Liedehen»  IT. 
Bet  sevemte  Mvs^  boexken,  mil  dry  par- 
Ikien,  aaer  inné  begrepen  tyn  29  ptal- 
men van  David,  etc.  (Chansons  jajensen  IV. 
Le  KcpUÈme  livre  de  musique  k  (rois  parties, 
où  soiit  contenus  vingtneiif  psaumes  de  Da- 
vid, etc.);  ibid.,  1557,  ia-^»  obi.  Ces  quatre 
livrer  sont  complets  dans  la  bibliollitque  de  Wol- 
fenhiittel.  Les  autres  livres  de  ces  cliansons  fla- 
mandes ont  été  TOmposés  par  d'autres  musi- 
ciens. Oément  ■  écrit  aussi  la  musique  d'un 
cerlain  nomlire  de  chansons  françaises  k  qoalre 
voix  :  elle»  ont  été  publiées  sous  ce  tllrb  i  — 
17*  CAoïuinu  françaites  à  quatre  parties 
compotéa  par  maislre  Jacques  Clément  non 
papa;  Louvain,  Pierre  Phalèse,  I5S9,  in-4°  abl. 
On  en  trouve  aussi  de  «a  composilion  dans  le 
recueil  intitulé  l'Uraléme  livre,  contenant 
vlngl'neitf  cAufumu  otnovrevset  à  quatre 
partie»,  avec  la  deitx  prlèret  ou  oraitaiu 
qui  te  peuvent  chanter  devant  et  après  le 
repas,  nouvellement  composées  {la  pt\u 
pari)  par  maislre  Thomas  Créqulllon  et 


ENT  317 

maistreJa.  Clemens  non  papa  et  par  aullrfs 
bons  muiieiens.   Correctement  Imprimées  en 
Anvers  par  Tylman  susalo.  Tan   1549,  oc- 
tobre. Dans  le  onilème  litre  de  cette  collection, 
Sosalo  donne  la  qualiOcalion  de  maislre 
à  Jacques  Clément,  ce  qui  indique  qu'il  él.ilt 
erclésiaslique,  csr  celte  qnallHcation  ne  se  dnn- 
nall  alors  qu'aux  licenciés  en  [liéologie.  Beaucoup 
de  motets  k  cinq  et  kslivoii  de  Jacques  Clément 
ont  été    publiés  avec  d'autres  de  Créquitlon, 
de  Sébastien   HolUnder,  de   Mandiicourt,   de 
FelU  Jan,  de  Nicolas   Gomberl,  de   Jncqiies 
Biiltel,   de   Clirélicn  Hollsnder,  de   Chsslelyn 
( Cliistetaini ,  de   Waeirant,  de  Benoit  Dudi, 
d'FUistache  Barbion ,  de  Simon  Moreau,  d'Adrien 
Wiilaert.  de  Cerlou ,  de  Crespel ,  de  de  Vismcs, 
de  JoscjuIq  Bas  ton ,  de  Larchier  et  de  Canis, 
dans  huit   livres  d'un  recueil  qui  a  pour  titre 
Liber  primus   cantionum  sacrarum   {vulgo 
motefa  voeont)  çuin^ue  vocum  ex  opllmis 
q\iibvsi]jtp.  Mvsicis  seleclarvm;  Lovanii,apud 
Petrum  Phalesium,  Ihhi,  in-4°  ohl.  Le  second 
livre,  publié  sous  lemSme  titre  et  contenant  des 
motetsk  cinq  etk  six  vnix,  i  paru  chez  le  mïme 
ériileur.  dans  la  même  année ,  in-i"  obi.  L«  troi> 
sième  livre  est  de  la  même  date;  le  quatrième 
livre  a  para  en  155T  ;  le  cinquième,  de  15E8,  M 
renferme  que  des  molets  composés  p»r  Pierre 
Mnacliicourt;  le  (i\ième   livre  est  delà  même 
année, ainsi  que  les^plième  et  huitième.  Dans 
ce  dernier  se  Irouve  an  molet  k  sept  voi\  et  un 
autre  k  linil,  tons  deux  composéit  par  Clément. 
Les  motets  de  ce  maître  contenus  dans  les  huit 
livres  sont  :  trente-six  k  cinq  voix,  huit  k  six  vdx, 
un  k  sept  et  on  k  huit,  en  tout  qosranle-six.  On 
Irouve   le  molel  ilu  même  anlenr,  Faler  pee- 
cavi,  dans  le  recueil  trè«-rare  qui  s  paru  sous 
ce  titre  bizarre  ;   Harmonidos-AristvorTrico- 
lon-Ogdnameron,  in  quo  habentvr   tiiurgix   . 
vel  Missx  très,  celeribvs  et  volvbilibvs  nu- 
meris;   LvgdunI  impresmmr  per    Jncobum 
tfodcmitm,  1558,  fn-tol.  Il  «erail  difflcile  de 
citer  tous  les  recueils  du  seizième  siècle  qui  con- 
tiennent  des  compositions  de  Jacques  Clément  ■■ 
je  me  burnerai  k  dire  qu'on  en  trouve  dans  les 
Moleilt  del  Labirinte,  pobliékVenise  en  1554, 
dans  le  Liber  primus  mvjorum  evm  quatuor 
vocibus,  seu  sacrx  carUiones,  etc.,  qu'Antoine 
Barré  a  impiimé  t  Hilau  en  I5»B;  dans  les  re- 
cueils misai!  jour  par  Thjiman  Suaato  en  1543, 
[S44,  1545  et  154Si   et  ealin  dans  le  Recueil 
des  flevrs  praduides  de  la  divii^e  Mvsicqite 
à   trois  parties,  par   Clément   non   papa, 
Thomas  Cricquillon,  et   auUres  excellenis 
\  Mwiciens;  à  Lozain,  de  Fimprimerle  de 


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318  CLE» 

Pierre  Phalèie,  tibraiTt  juré,  l'an  15«9. 
M.  Fr.  Commer,  de  Berlin,  a  pablié  vingt  et 
unutotebea  {«rtition  de  Jacques  Cléincnt,  dtm 
«a  ColUetio  operwtt  mvtleortim  Balavorv/m 
sxeiUi  XVI  {mn/.  Coikeb),  et  l'on  trouïe  le 
JietD  raotet  do  même  auteur  Tu  esPeirvt,  dus 
le  deaitime  Tolam«  da  U  grands  eoUedkHi  qne 
M.  le  chanoine  Pruke,  d«  Ratlibanne,  pu- 
blie «OUI  le  titre  de  Musiea  divina,  sive  The- 
■savnts  ContxnltMm  $eUetiaimorum  otnnl 
■cultui  divHio  totiiu  anni;  BatiEbonoi,  IBM, 

CLIENT,  sarnomnié  de  Bourgei,  \  cause 
-du  lieu  de  sa  naiuaaca.  Tut  cdlèbre  comme  oi- 
ganiste,  Tcri  le  milieu  du  telùèiiie  siècle.  Le> 
-circomtancei  deu  tiesont  peu  coanueii  on  sait 
seulement  qu'il  était  à  Lyonen  1538,  etqu'iirré- 
^juentaitlaiiMÎMn  de  l'imprimenr  de  musique 
Jacques  Moderne,  qui  eu  parle  dans  l'aiertiase- 
ment  d'an  recueil  de nioteti. Jacques Paiiain- 
«éré  dans  son  recueil  iutiluM  Orgel-Tabulalw- 
J>uch  quelques  pitcei  de  Clëinent  de  Bourges. 
Il  parait  que,  tcts  la  Bo  de  m  fie,  cet  artiste 
«bandouna  ta  religun  catUoUqne  poor  le  protes- 
tantisme. 

CLÉMENT  (  h'aaÈ),  oé  ea  Provence  en 
1897,  rulcbanalaede  Saint-Louli  du  Louvn.  Il 
est  connu  pour  des  poésies  fugitives,  et  paiticn- 
lièreraenl  par  une  Ode  tur  les  progrès  de  la 
mvsigve  tout  le  rigne  de  Louit  le  Grand , 
pièce  qui  a  remporta  le  prix  de  l'Académie  Fran- 
-faiseen  1735,  et  qulaélé  impiimjei  Paris  en 

1736,10-11. 

CLËUENT  (  Cuables-Frauçois  ] ,  neveu 
4lu  précédent,  né  en  Provence  vers  1710,  lut 
f  roFesseur  de  clavecin  k  Paris ,  ob  il  a  publié  : 
i"  Euai  sur  l'accompaçnement  du  clavecin; 
1758,  in-t^obl.  1 —  3°  £ssajiurla  batse  fon- 
<lamenlale,  pour  aemir  de  supplément 
à  l'Estai  sur  Vaeeompagnemeni  du  clave- 
«in  et  d'introduction  &  la  compotition  pra- 
ligue;  Paris,  1781,  in-4°  oblongi  La  deuxième 
-édition  de  ces  ouvrages  a  paru  sous  ce  titre  ; 
gaai  sur  Vaccompagneraent  du  clavecin 
par  les  principe*  de  la  compotition  pra- 
tique et  de  la  batse  fondamentale;  Paris, 
in-fol.  obi.  gravé,  sans  date.  Casanova  dit,  dam 
ses  mémoires,  qu'il  a  connu  Clément  à  Paris  ; 
il  donnait  alors  des  leçons  de  musique  i  Silvla, 
actrice  du  Théttre- Italien,  dont  il  était  amou- 
reux et  qu'il  devait  époui<er  ;  mais  ce  mariage  fut 
-ensuite  rompu.  Il  a  donné  au  Tljéïlre- Italien 
Ja  Pipie,  en  deux  acies  (  1750),  qu'il  a  paro- 
JJéa  sur  la  musique  dn  Paratorlo ,  opéra  de 
Jomelll,  etk  l'Opérs-Comlque,  dans  la  mbne 
année,  la  Bohémienne,  en  deux  actes.   On 


connaît  au<si  de  lui  deni  canlalilles  intitolm 
le  ÙéparL  des  guerriers  et  le  Retour  des 
guerrierij  un  livre  de  pièces  de  davecin  ai« 
accMUti^neinenl  île  violun;  enfin  un  jouiml 
de  clavecin ,  composé  d'arielles  et  de  petîls 
airs  clioisis  dans  tes  inlermèdei  et  dans  Ici 
opéras-comiques  qui  avairnt  obtenu  du  succès. 
Ce  journal  fut  publiée  a  Paris  pendant  les  u- 
nées  17B1.  63,  fii  et  65,  iu-i°abl.  Ileuparais- 
sail  un  cah'cr  chaque  mois. 

CLÊHENT  (  JEtn-GioBca),  appetéflt- 
menti  par  Gerb^,  maître  de  diapelle  k  l'éijlise 
calhédrale  de  Saint-Jean,  fc  fireslau,  est  né  daai 
celte  ville  vers  1710.  Hoffmann,  quf  ■  con- 
sacré k  cet  arlisle  un  arlicli;  dans  sa  Biographie 
des  mosiciens  de  la  Silé^ie ,  n'a  pu  décoiiirir 
aucune  particularité  sur  sa  vie,  si  ce  n'est  qull 
fil.  le  5  Bovemt>re  17S&,  le  jubilé  de  sa  place  de 
maître  de  cliapelle  de  Saint-Jean,  qu'il  occaptU 
depuis  cinquante  ans.  Clément  (ut  anssi  direc- 
teur du  cliifur  de  l'église  de  Sainte-Croit,  oo- 
taire  aposlollque,  et  clievaller  de  l'Éperon  d'i>r. 
Il  a  twauconp  récrit  pour  l'Ëglise,  mBi<!,  noDobi- 
lant  SB  fécond ï lé,  il  étail  dépourvu  d'imagimlioa 
et  de  toute  connaissance  de  l'art  d'écrire.  Ses 
idées  sont  mesquines,  son  sljle  est  llclie  et  vide, 
et  ses  ouvrai;»!  sont  remplis  dé  (anles  grossières. 
Psrmi  r*a  t'omposiliuns ,  on  dte  :  L°  HesK 
de  requiem  composée  pour  les  obsèques  de 
l'empereur  Cliarles  VI.  —  1°  Diverses  pièces 
de  musique  avec  orrhealre  pour  le  rra  de  Pmu 
Frédéric  II,  pour  l'inaugural  ion  de  frglise  O' 
Iholique  rie  Sain  le -Edwige,  jt  Htrlin,  et  pour 
l'inauguralioD  de  la  ttaliie  de  Sainl-Jeau.  — 
3°  Lameotallons  pour  les  mercredi,  ïendi  et 
vendredi  saints.  —  t°  Douie  nipc«e<,  dans lei 
diverses  églises  calliuliques  de  Breslas.  — 
5*  Deux  messes  de  marta.  —  «*  Cinq  introits.  - 
T  Vingt-sept  oITertoires  —  8°  Dix-liuit  gridueit. 
~  9°  Trois  vêpres  complète".  —  10°  Huit  «" 
d'église.—  1 1  -  Trois  Te  Deum.  —  i  î'QuslresU- 
liiins.  —  13°  Neuf  bymni^.  —  H"  Trois  îiK- 
tumi  figurala.  —  15°  Deun  Salve  flefiM. 
—  16°  Six  Ave  Regina.  —  \T  .Se|it  litanies.  — 
W  ^esponsoriMmtnlotione  pedum  — Itl'tii 
Credo.  —  10°  Alléluia  el  versus  iniaNiaU 
sancto.  Tuus  ces  ouvra^e-'^  sont  restés  earnt- 
nuscril.  (  lénieul  a  eu  deui  tils  ;  après  sa  mort 
l'un  d'eux  s'est  Oié  h  Vienne,  oii  il  s'esl  liii 
professeur  de  musique;  l'autre,  qui  avait  quel' 
que  talent  sur  le  violon,  •leiiieura  plusieurs  ta- 
nées  t  Breslau.  Celui-li  rtail  ne  dans  celle  ville 
en  I75i,  Sous  le  nom  de  démenti  il  lut  tdmis 
d'abord  dai>s  la  cli.<pelle  de  filoltgard  cocaeie 
premier  violon  (rn  1790),  puis  s«  rendit  1  Castel 
.  (en  I79i),eteiilinlul  nommé  maître  de  cb^ 


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pelle  dn  iIdc  iIc  Rade  k  Carlsrnhe.  On  ignore  l'é- 
poque de  M  mort. 

CLÉliE^T  (FBANçoit),  liolonîsle  die 
lingaé,  parti  eu  lié  ieii>rnt  dîna  m  jeanetse,  est  né 
a  Vienne  le  l»  iiovembre  I7B4.  Son  pire  était 
ëcujer  tranclianl  clipz  le  comte  de  Uarsch,  qui 
avait  une  aaim  bonne  muniqiM  eompoȎe  de 
ses  domeullques  Ce  seigneur  a^ant  remarqué 
dans  le  jeune  Cléinoil  des  dispositian»  edraor- 
diDaires  pour  la  musique,  k  l'Age  de  quatre  ans, 
lui  lit  donner  des  leçnnade  violon  par  son  père,  qui 
jonait  assez  b\eo  de  cet  in<lruinent.  Lorsqu'il  eut 
atteintsa  septième  année,  il  passa  «lus  la  direc- 
tion de  Kurweil,  maître  de  concert  du  prince  Gra- 
pulwich  et  fit  des  progrès  ai  rapides,  qu'aprèt 
avoir  reçu  penilanl  one  ana>«  des  conMiln  de  ait 
artiste,  il  put  se  faire  entendre  sur  son  petit  v/o- 
lon  dut  un  concert  au  Tlièltre-Itnpérial.  Il  était 

■  igé  de  doute  ans  lorsque  «on  père  entreprit 
avec  lut  no  Tojage  qui  dura  quatre  ans.  Après 
aïoir  parcouru  une  partie  de  l'AllemaRne,  ils  se 
rendirent  en  Angleterre,  où  lia  rencontièrent 
lliimniel.  Clément  ;  reçut  des  leçons  de  Jar- 
nowich.  Il  *e  01  entendre  i  Londres  daos  les 
coïK^la  de  Dnirj-Latie ,  de  CoTml-Gardeo  et 
de  MannoTcr- Square.  Le  roi  (Geoi^en  111)  le 
lit  venir  à  Windsor,  et  parut  frappé  d'étoone- 
ment  lorsqu'il  entendit  cet  enfant  A  Oxford, 
Clément  joua  un  concerto  de  sa  compoeiilon  à 
la  solennité  musicale  oh  Hsjdn  Tut  fait  doc- 
teur en  muiique.  A  Amsteriiam  il  obtint  le 
plus  brillant  Bucr«s  i  la  luciété  de  Félix  Me- 
Titis;  il  en  Fut  de  même  k  Prague,  oh  il  était  allé 
à  l'occasion  du  conronneoient  de  l'emperev. 
De  retour  k  Vienne,  tl  reprit  le  cours  de  MS 
éludes  ;  mais,  siasi  qu'il  arrlTe  k  totu  eeux  dont 
lestaient*  précoces  sont  trop  tel  liTréa  ao  public, 

.  Cléroent  parut  s'arrêter  dans  tes  progrès  dès 
qu'il  ne  fut  plus  soutenu  par  les  applaudiste- 
menti.  Admis  en  qualité  de  rioloa  koIo  à  l'or- 
cliestre  de  la  cour,  il  fut  auHii  adjoint  au  maître 
de  diapelte  Eû*«ma;er  pour  la  direction  des 
cooecrts.  En  1801  il  entra  romme  clwf  d'or- 
chestre au  Douteau  tliéitre  de  Vienne ,  et  il  j 
resta  jusqu'en  iSil.  A  i-ette  époque,  ajant  fonné 
le  projet  de  visltar  la  Russie  atec  un  noble  po- 
loixais,  il  fit  une  eacumiun  juaqu'ï  Riga;  mais, 
par  des  eirconataoceii  qui  ne  sont  pas  exactement 
conousi,  il  fut  contidéré  comme  espion  par  le 
gouTemeur  de  cette  ïille,  et  enroyé  foui  escorte 
a  Saint-Pétercbourg,  Cependant,  aprèx  avoir  été 
gardé  à  *ne  pendant  un  mois  dans  la  capitale  de 


ramena  anx  frontières  de  l'Autriclie.  De  là  il  m 
mit  t-n  toute  pour  Vienne,  donnant  des  concerts 
à  LéBiberg,  1  Pe^tli,  et  dïM  plnsleura  autres 


IHENT  3ia 

.  Tilles.  Pendant  son  absence,  sa  place  dn  théfttre 
I  avait  été  donnée  k  son  collègue  Casimir  Blo' 
menllialj  cette  circonstance  l'obligea  d'accepter 
une  antre  position  k  l'orchestre  de  Prague,  qui 
était  alors  SOU),  la  direction  de  Cliarles- Marie  de 
Weber.  Pendant  ion  séjour  en  BobènM,  il  fil 
quelques  vofages  pour  donner  des  concerts  k 
Dresde,  k  Carisbad,  et  dans  d'autres  Tilles. 
En  1818,  il  fut  rappelé  au  théAtre  de  Vienne  ; 
mais,  en  tgll,  Il  quitta  de  nouveau  u  place 
pour  voyager  avec  M™"  Catalani  et  diriger  ses 
concerts  i  Munich,  Prancfort,  Sutlgard,  Angs- 
bnurg,  Nuremberg,  Ratisbonne,  Bamberg,  Caris- 
mlie,  etc.  Il  eut  occasion  de  faire  preuve  dans 
ces  voyages  d'une  rare  liabMelé  dans  l'att  de 
diriger  des  orcliettree.  Sa  mémoire  était  pro* 
digieuse,  et  quelques  répélitioni  snIBsaieot  poor 
lui  faire  savoir  toute  une  partition  avec  ses  m<nn- 
dre»  détails  d'instrumentation.  Son  ouie  était  dé- 
licate ,  et  il  saisissait  i  l'instant  la  moindre  taule 
faite  par  un  instrumentiste  ou  par  un  clianteur. 
Comme  violoniste,  les  biographes  allemands  assu- 
rent qu'il  était  né  pour  être  un  aulre  Paganini, 
mais  que  sa  paresse  et  son  indifférence  l'ontem- 
pêché  dé  développer  les  dons  henrenx  qu'il  avait 
reçus  de  la  nature.  Il  parait  qoe  sa  situation 
n'était  pas  heureuse  dans  les  dernières  années 
de  sa  vie,  et  qu'il  était  tombé  dans  un  découra- 
gemeot  absolu.  Clément  est  mort  k  Vienne,  d'un 
coup  de  sanft,  le  I  novembre  1B4I.  Il  a  composé 
et  publié  environ  vingt-cinq  concertlnos  pour 
le  violon,  un  trio,  un  quatuor,  douze  études, 
trois  ODverturei  a  grand  orchestre,  six  concer- 
tos, beaucoup  d'airs  variés,  une  polonaise,  un 
rondeau,  un  concerto  pour  le  piano,  le  petit 
opéra  U  Trompeur  trompé,  et  la  musique 
d'un  mélodrame  intitulé  les  Deux  Coups  d& 
tabre.  On  assnre  que  toute  celte  musique  est 
remarquable  par  la  richesse  et  l'aboudaiice  des 
idées. 

CLËHENT(FiLix),  professeur  de  mu^qoe 
et  lilti'rateur,  est  né  k  Paris,  le  13  janvier  lail. 
Après  avoir  (ail  ses  élndéa  au  collège  Henri  IV 
et  Saint- Louis,  il  ne  pat,  comme  il  le  désirait,  se 
livrer  exdusivenientk  la  pratique  de  la  musiqtw, 
qo'il  cullivBÎI  depuis  l'kge  de  sept  ans.  Les  prin- 
cipes austères  dans  lesquels  ses  parents  l'avalent 
élevé  lui  rendirent  quelque  tempslacarrière  d'ar- 
tiste d'un  accès  difficile.  Destiné  i  l'école  nor- 
male, il  n'obtint  pas  de  sa  mère  la  permission 
de  pasMr  chaque  jour  plus  d'une  heureau  piano. 
11  dut  apprendre  presque  senl  et  k  la  dérobée 
l'Iiarmonieetla  CMaposItlon,  allant  en  cactiette  re- 
cevoirdes  leçons  de  l'organiste  aveugle  Afoncow- 
teav  (royesce  nom),  alors  suppléant  deSéjan 
I  fils,  kl'égtiieSaint-Sulpice.ArieedQtRiieaiif 


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330  eu 

M.  Félii  Clément  compost  une  meise  qnl  fat 
exécutée  par  les  clioriulGs  de  l'Orpbéoii  de  Paris. 
Pnidint  cinq  sns  il  joua  l'orgue  d«  l'égliie  Aolre- 
DamedelaPitii.ttprHa.ioirtetminéMs6tadai, 
il  enlr*  en  qualité  de  précepteur  dans  uue  fa- 
mille qui  habitait  la  Normandie  De«  amateurs 
de  musique  di«tin;;u±s,qa'll  eut  la  bonne  lortune 
de  rencontrer  dans  ee  pajs,  lai  (onroireal  lei 
HWjeni  d'exécatton  pour  lei  esBaia  de  compotl- 
lioo  qu'il  faisait  alora  :  Il  acquit  par' cet  exer- 
ûcel'batHtudBdes  procédéadeTart  d'écrire,  par- 
ticuKèremenl  pour  les  to)x,  De  reioar  à  Paris 
en  iStO,  il  entra  comme  précepteur  dans  la  mai- 
»»  du  vicomte  Benoietd'Aiy  et  y  resta  trois  ans. 
Parvenu  h  l'Age  dcTingt  et  nn  ans,  il  prit  la  réso- 
Intion  de  se  litrer  entièrement  à  la  musique.  En 
1S43,  il  fut  nommé  profEssenr  de  piano  et  da 
chant  au  collège  Stanislas,  oîi  il  a  rempli  les  fonc- 
tions d'organiste  et  de  maître  de  chapelle  jusqu'au 
inomentoii  celle  notice  est  écrite  (IBao).  M.  Fé- 
lix Clément  s'est  lirré  i  des  études  sérieuses  et 
k  des  reclierclie«  sur  l'histoire  de  la  musique  et 
de  la  poésie.  Pendant  dix  années  (  depuis  1N47  ) 
il  a  été  un  des  rédacteurs  tes  plus  actir»  des  Àn^ 
naUj  archéologiques.  En  1849,  le  gouvernement 
leclraisitpour  diriger  la  musique  religieuse  dans 
IM  BOlenoiltiE  qui  eurent  lieu  k  la  sainte  Cliapelle 
du  palais,  à  l'occasion  des  nomlnah'ons  de  magis- 
trats et  de  la  distribution  des  récompenses  dé- 
cernées aux  exposants  de  l'induslrie.  M.  Clément 
ent  la  pensée  de  Taire  exécuter  dans  ces  circons- 
tances une  E^rie  de  morceaui  tirés  de  manus' 
crits  du  treizième  siècle.  Ces  morceaux,  qu'il 
nul  en  partition,  ont  été,  sous  le  titre  de  Chant» 
de  la  Sainle-Chapette,  l'objet  d'une  polémiitue 
ardente  dans  les  reiueset  tes  journaux.  Appelé 
k  faireparliedela  commission  des  aria  et  édiOces 
raNgieux  au  ministère  de  rinslrucliao  publique  et 
deaculles,  M.  Félix  Clément  s'employa  arec  suc- 
cès à  obtenir  une  restauration  plus  Intelligente 
dea  orgues  de  cathédrales  et  une  meilleure  exé- 
cution âts  cbants  liturgiques.  Ses  eTTorU  et  le 
rapport  qu'il  adressa  sa  ministre  sur  l'étal  de  la 
mualque  reli^eu^e  en  France  ont  en  pour  résul- 
tat la  fondation  d'une  école  pour  ce  genre  de 
mnsique.dont  la  direction  aéléconnéeà  M.  Nie- 
dermeyer.  Indépendammmt  des  fonctions  qu'il 
remplit  au  collège  Stanislas,  H.  Clément  a  été 
succès» lemenl  maître  de  eliapelle  des  églises  de 
Saint- Augustin  et  de  Saint-André-d'Antia.  Posté- 
rieurement, il  a  été  nommé  maître  de  chapelle  et 
organiste  de  l'édite  de  la  Sorbonne. 

Les  outrages  qui  font  fait  connaître  comme 
musicien etcommeérudit  sont  ceux-ci  ;  l°£ueo- 
logeen  musique  aeloa  le  rit  pariîien  ;  ouyragt 
4l0Bt  1»  première  édition  parut  en  1M3,  et  qui 


fut  la  première  ai^ication  d'un  -lyElème  île  trans- 
cription du  plain-ohant  «i  notes  modernes,  le- 
quel est  devenu  d'un  usage  habituel  en  Ftanee; 
Paria,  Haclietle,  IS&l,  in-lBdeHOO  pages.— 
V  Le  PaToUslea  romain,  avec  les  plains-chants 
en  notatbOD  moderne,  et  dans  un  diapason 
moyen;  Paris,  Haclietle,  1S&4,  in-18  de  MO  fi- 
ges. —  3°  Méthode  complète  du  platm-chant, 
d'après  les  règles  du  cliant  grégorien;  ibid.,  I8î4, 
un  volume  ln-1!  de  S61  nage<i-  Bon  oiivnge  ùii 
règne  l'esprit  méthodique  et  l'érudilion  sass  pé- 
dautisme.  —  i°  Tableaux  de  platn-diani, 
aTee  un  Manuel  formant  une  méthode  éléraen- 
taire  pour  renseignement  mutuel  et  l'ensopw- 
roent  simultané; Paris,  Hachette,  1SÏ4,  tn-fol.— 
b°  Chant*  de  la  Sainte-Chapelle,  tirés  de  ma- 
nuicrits  dn  treizième  siècle,  traduits  et  mis  eu  i 
parties  avec  accompagnement  d'orgue  ;  P]rJs,Di- 
dron,  lao,  in-4°.  —  6°  Becueit  de  chceurs  ride  ■ 
morceaux  de  chant  ï  l'usage  du  cours  de  musique 
desétabllstemenis  J'iastruclion  publique; Paris, 
Delalain,  I8&B,  in-4°.  Les  chœurs  du  proiâer 
acte  d'Àlhalle  font  partie  de  ce  Tolume.  — 
7"  Recueil  de  cantiques  à  deux  et  trois  parties, 
avec  accompagnement  d'orgue  ;  Paris,  Delaliia, 
ISï9,  in-ll.  —  S'  Morceaux  de  musiqne  reli- 
gieuse; Paris,  Hacbelle,  tsas,  in-i°.  Ce  recueil 
contient  une  mesi^e  et  11  motets  des  Itles  du 
Saint-Sacrement  et  de  1*  Vierge.  —9°  Recoeil 
de  mâodiea  avec  accompagnement  de  piano; 
Paris,  Uarand-Lemoïne,  I8&3.  —  10°  Composi- 
tions mu  sica!  es  diiertes  telles  que  motets,  chœurs, 
romanre.'i,  morceaux  de  piano  publiés  chra  di- 
leraédileure,  particulièrement  ehei  Mei«sonnier, 
Colelle,  Canaux,  et  Harand - Lemolne.  ~ 
1 1°  M.  Félix  Clément  a  sous  pressa  (  |B60)  un 
outrage  important  intitulé  :  Histoire  générale 
de  la  musique  rellgiejue,  Tolume  gr.  tn-S"  de 
700  pages  environ;  Paris,  Adrien  Lecirrt:.  — 
On  a  aussi  de  lui  divers  opuscules  intitulés  : 
11°  Notice  sur  les  cliants  ds  la  Sainle-Chapdle , 
iSâl,  ln-11  ;  —  Sur  la  poésie  latine  do  mojei 
ig',  ISW!,  iori'  ;  —  Symbolisme  de  I'Am  au 
moyen  Ige,  1S&8,  in-4°;~  Rapport  sur Télalite 
la  rauMque  religieuie  en  France,  adressé  à  M.  de 
Fallonx,  ministre  de  l'instruction  publique  ^ 
des  cultes,  )S4B,  tn-ï".  Parmi  les  travaux  pure- 
ment littéraires  de  M.  Félix  Clément,  on  remar- 
que :  1°  La  PoeUt  ehrëltens  depuis  le  qua- 
trième siècle  jutqu'au  quimÂème.  nurceanx 
choisis,  traduits  etanootés;  Paris,  G  lu  me  frère», 
1857,  in-8°.  —  2"  Carmina  epoetit  chrixtimi* 
excerpta  et  permvltastnferprelationei  cum 
nolis  gaUicIs  qux  ad  diversa  earmlwnn  gê- 
nera vitamqne  poetarum  pertinent;  iUd., 
1854,bi-13.Editio  secnnda; ibid.,  lM9,ia-ll. 


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CLEHENTI  (  Hotu)  ),  célèbre  [ùnlfto  et 
«orapoAenr,  at  nt  t  Room  «n  1751.  Sod  pii«, 
qni  <Uit  orféTre,  aluuit  beanconp  la  mMiqne, 
«I  Alt  cbarmé  de  trouTer  iJwh  le  jeune  Hiuda 
des  dtopoiilioiis  remuqutbiea  poai  cet  art.  U 
n'épargna  rien  pour  ie  loi  Aire  étudier  avec 
■oecte,  et  ion  pramier  uiB  fat  de  la  placer 
■MU  U  direetloB  de  BaronI,  «»  parent,  qui 
4l«tt  naaitre  de  diapelle  dani  Due  des  églises 
de  Roae.  Dès  l'ige  de  six  ans  démenti  nim- 
nsaçB  i  aolfier,  et  i  tepl  U  fut  confié  k  un  or< 
aanlate  aomnié  Cordkelti,  qui  loi  enielgiu  t  jouer 
do  claTedn  et  les  principes  de  l'acccunpagaenient. 
A  riga  de  neuf  an»,  CleuMitl  ta  prttenU  k  m 
«micounipour  une  pUeed'orBaniale.et  roUist 
aprta  avoir  rempl 
ta  conditions  dn 
«ecompagner  nne  basse  figurée,  tirée  des  «artee 
de  fterdll,  en  la  Iruupount  dans  dlfféreota 
tons.  Il  passa  alon  sons  Is  direetloa  de  SuUt- 
relll,  excelleot  nwllre  de  chani,  et  deui  ans  après 
■I  entra  dans  l'écûla  de  Carpbii,  qui  était  coui- 
déré  coflMie  un  dn  mdUenra  contrepoloUsIes 
4|a'll  y  eOt  k  Borne.  Il  poursuiiil  le  cours 
de  se*  élude*  jusqu'k  Itge  de  quatoru  ans.  A 
«elle  époque,  un  Anglais  nonuné  Beckrord,  qnl 
TOTagmH  en  Italie,  eut  occaùon  de  l'ealendre, 
cl  fut  si  éuierreillé  de  son  talent  snr  le  daveda 
qu'il  pressa  le  père  dn  Jeune  artiste  de  le  Jni 
conSerpour  l'enuncDer  en  An^etarre,  promet- 
tant de  *dller  k  m  lortune.  La*  propotltions 
de  H.  Beeklord  eyant  été  aceeptéM,  Clemeali 
fut  conduit  dans  llMbilation  de  ce  gmtiUionune, 
qui  élait  liluée  dans  le  Dortelstilre.  La,  t  l'aide 
d'une  bonne  biUiotbtque  et  des  conTersaUoiis 
de  la  hmille,  il  acquit  promiiteroeot  lii  connais- 
sance de  la  laogne  anglaise,  et  Tit  pluiieun  au- 
tres études,  sans  négliger  celle  du  daTeda,qu'il 
culUv*  aesiiKlment.  Les  ouirages  de  Hwndel,  de 
Bach,  de  ScarlatU  et  de  Paradies  dcTinrent  les 
'Objet*  de  ses  méditatkm*,  et  perieelioanèreot  son 
goOt  en  même  temps  q»  son  doigter.  A  dli-huil 
ans  il  arail  Ron-teoleoMnl  t«rpassé  Ions  ses 
<M>nt«iBpor«ln*  dan*  l'art  de  jouer  du  piano, 
mais  II  avait  composé  MM  leuTre  deuilAme,  qui 
devint  le  tjipe  de  toute*  le*  *ouate*  pour  cet  ins- 
trument. Cet  ouvrage  ne  fut  publié  que  trois  an* 
«pris  «voir  été  écrit.  Tous  les  artistas  eo  par- 
léreat  avec  admIralîoB  :  parmi  eai,  Cliarle*  Em- 
manuel Bach,  joge  il  eompétcBt,  en  fit  les  plus 
grands  élogit*. 

La  renommée  que  celte  pabllestion  acqiiH  k 
Clément)  l'obligea  k  sortir  de  sa  retraite  dn 
Dorsetshire  pour  aller  fasbiter  t  Londres.  Il  j 
reçut  aussIiiH  ua  ensaRMmot  pour  leoir  le  piaao 
k  l'Opéra,  ce  qui  contribua  k  perfeotlooner  son 


«TI  ,  Uf 

goût,  par  le*  occasions  rréquente*  qall  «al  «Tett- 
iMdre  les  meilleuis  cbanleurs  itaUens  de  cette 
époque.  Son  style  s'agrandit ,  son  esécotioa 
acquit  plus  de  fini,  et  l'inTcnlion  qni  brillait 
dans  ses  ouvrage*  ne  tarda  point  k  porter  soa 
nom  sur  le  eoatin«nt.  Ter*  1780  11  *«  déter- 
mina k  visiler  Paria ,  d'après  les  ooudls  da 
PscchiaroUJ.  Il  ;  lut  enlendn  •TeccnUKHiaUsae, 
et  la  rdao,  devant  qni  il  eut  l'IioonenT  da  jona, 
lui  témolgM  baulemeot  ta  satktelion.  Frappé 
du  coatraste  da  llmpéluenae  admiration  Iras- 
çaiM  avec  U  fndde  approbatiun  de*  Aaglaii^  d» 
menti  a  dit  souvent  déçois  lors  qall  ne  «oyait 
pins  Cire  le  même  lumme.  Pendant  «on  i^joui 
i  Paris ,  il  composa  ses  œnvres  5>  et  se,  et 
poUia  nne  noavdle  édilioa  de  son  navre  I",  au- 
quel il  ajouta  nne  fngne. 

Au  commencement  de  1781 ,  U  partit  pont 
Vienne  et  prit  sa  mole  par  Strasbooi^,  ot  il 
fut  présenté  an  prtnce  desDea>-Poals(ploBtard 
roi  de  Bavièro  ),  qui  le  traita  avee  la  plus  haute 
distinction.  Il  s'arrêta  aussi  k  Hunldi,  ob  il  fut 
égatemsit  bioi  accueilli  par  l'électeur.  Arrivé  k 
VicDDe,  il  l'y  lia  avec  Bajdn,  Hornrt,  et  tons 
les  musiciens  célibrea  de  celte  capitale.  L'eupa- 
reur  Joseph  II,  qui  aimait  beaucoup  la  moBlque, 
prit  souvent  plsisir  k  l'écouter  penilsnl  plusieurs 
heures,  et  quelquefois  ce  monarque  passa  de* 
sdréea  eotitoes  avec  Moiarl  et  Clemenll ,  qui 
se  succédaienl  an  piano.  Cleroeuli  écrivit  à  Vlenoa 
Bon  Dwvre  7«,  compote  de  trois  sonates,  qui  Tut 
publié  par  Artaria,  l'ouvre  S^  gravé  k  Lyon,  et 
six  sonates  [  ouvres  B*  et  IV  ),  qui  furent 
aussi  mises  an  jour  par  Artaria.  A  son  retour 
en  Angleterre,  U  fil  paraître  sa  fameuse  Toc- 
ode  avec  une  sonate  (  «uvre  11<  )  qu'oii  avait 
publiée  en  France,  sans  sa  partiel palion,  sur  nne 
copie  remplie  de  fautes.  Dans  l'automne  de  1783, 
Jean-Baptiste  Cramer,  «lors  Agé  de  qiiime  an*, 
devint  l'élève  de  Clenienli,  après  avdr  re(u  de* 
leçons  de  Schroeter  et  de  F.  Abel. 

L'année  suivante ,  CUmenti  fit  un  nonvean 
voyage  en  France ,  d'oh  il  revint  au  commence- 
ntenlde  17^.  Depuis  celte  époque  jusqu'en  tva, 
il  ne  quitta  plus  l'Anglelerre,  et  se  livra  k  l'en- 
seignement. Quoiqu'il  sAt  fixé  le  prix  de  ses  leçons 
k  une  guluée,  ses  élève*  étsient  si  nombreux 
qu'il  lui  était  diffidie  de  conserver  quelque  li- 
berté poDT  composer.  Ce  (Ut  pourtant  dans  cet 
intervalle  qu'il  écrivit  tous  «es  ouvrages,  depuis 
l'œuvre  li'  jusqu'au  40*.  et  son  eicellenle  /n- 
troducUon  à  l'art  d»  jimer  dv  piano.  Vers 
l'année  iSOO,  la  banqueroute  de  la  maison  Loog- 
man  et  Broderip  lui  fit  perd»  une  somme  consi- 
dérable ;  plusieurs  négociiols  de  premier  ordre 
l'eogagârentk  se  livrer  au  commerce  pour  réparer 


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sn      *     ,  CLd 

cet  écbae  :  il  grtta  ce  comell  tt  forait  uh  w- 
Metetloa  pour  b  bbrkMkm  d«  piânw  «t  le 
I.  lie  iMr  qull  iTait  de 
1  qu'il  tiiuit  bbriquer 
toate  la  partsetiMi  pomUe ,  lui  fit  abuidoiiDer 
ttaamepMUmt  poor  w  llTrer  k  de*  ëtude«  mé- 
eMJcpief  et  à  née  tamilUece  ediTe.  Le  (oecte 
eeaBMiw«OB«otrepriM,elMmtltaa  derint  née 
dei  pieeitttei  de  Londres   poor  le  genre  de 

Penai  )*e  Ikmm  élère»  qoe  Clenwalt  a  liinDée, 
on  dWlagee  Mrtout  Jofan  FitH,  I'bb  de*  plu 
hiUlee  piiaietea  de  ma  leeip*.  Ce  fut  e<eo  cet 
jMre  bToii  qne,  dans  l'aalomDB  de  IBOl,  il  vint 
k  Paris  poer  le  tnikitMe  fois.  Il  y  [ut  reçu  arec 
laplei  TiTe>dinireliDa,elFle]dTeiciUrëlooiw- 
meat  par  la  manière  dont  il  jouait  Ica  fugues  de 
Bteb.   Lea  àéax   arlblee    prireol   ea   1S03    la 
nmie  de  Vienne  :  Chmanli  avait  lomt  le  deaeeio 
de   coaOer  fMd  aai   soins  d'AUvecUabergef, 
peur  quKI  loi  tnseigntt   le  coetrepetol  i  Field 
piraianjt  y  eonsentir  arec  plalilr  ;  mais  au  no- 
neol  oA  aoa  maître  se  pr4parait  k  partir  pour  la 
Bnaile,  il  le  supplia,  le*  lannea  an  jen,  de  lui 
permettre  de  l'accompagner.  Glemenli    ne  pot 
iMalerk  ses  prière*, et  toaadeo»  partirent  pour 
StfBt-Pétersboorg.  Li  un  jeune  pianiste,  Bonmé 
Zeuner,  s'atlache  à  Clemeeti,  et  le  *»iTltk  Berlin 
et  eaielle  à  Dresde.  OB'  lui  préneata  dans  cette 
tOIb  BU  jeone  iHHnroe  de  la   pin*  grande  «apt- 
lÈOee,  ûoamé  Kleogel,  dont  il  fit  son  élire  et 
8Tee  qui  II  retourna  k  Tienne,  en  IS04.  Klengel 
cal  devenu  depuis  Ion  on  des  premiers  organistea 
de  l'Allemagne.  Ce  Tut  alors  que  Kalkbreuer 
ae  lia  avec  deesenti,  et  qn'il  en  reçet  des  000-  . 
aells  qui  nnl  porté  sen  talent  au  plus  haut  point  . 
de  perlMlea,  ea  m  qui  concerne  la  «eécaaHaw.  , 
ptaidant  PéU  aniTBDt;  démenti  el  son  élire  i 
Elei^l  Brest  WMloiirnte  en  Suisse.  Le  maître  I 
releama  easnite  k.  Berlin,    où  il  épousa  «a 
première  bmntb  II  partit  avec  elle  pour  11' 
laffe,   dana    l'autonme  de   la  même  année,  et 
allajBsqall  Rome  et  k  Naples.  De  retour  k  Ber- 
lin, tl  eut  le  malheur  de  perdre  sa  compare. 
Le  chagrin  qnll  en  cooful  le  It  partir  brusque- 
ment pour  Saiat-Pëlenboiir^;  mais.nelroofant  | 
de  MDlagemenl  que  dans  les  ditlractkMS  iasépa-  ! 
râbles  des  voyages,  il  resfapeu  dans  cette  rllle,et  | 
rrtoumak  Vienne.  Ayant  appris,  peu  de  temps  j 
aprÈs,  la  mort  de  son  frère,  il  se  rrndH  fc  Rome  ! 
ponr  des  afTaires  dr  hmille.  La  guerre  qui  d'eo-  | 
lait  alora  rEurqpe  l'obligea  de  séjourna  k  Milan  1 
et  dans  pliiifeurs  aulree  rille*  d'Italie;  mais,  | 
ayant  ssIkI  une  ocu^sion    rainrahln.lt  retourna  1 
en  Angleterre,  où  il  arriva  daiis  l'4té  de  IBID, 
aprk*  une  absence  de  bultao*.  L'ann^  suivante  j 


il  ae  remaria,  al  une  compegne  almatde  le  oam- 
Bola  de  la  perte  de  sa  preoiikre  Cemme. 

il  n'BTait  composé  qu'une  seole  tanale 
(œnvretl*)  pendant. lee  huit  années qu'avaioit 
dure  ses  Toyasas,  ayant  i\i  absodié  par  la  corn- 
poaltion  de  ses  symphoolea,  et  la  inépantlon  de 
ae  collection  ptécienaa  de  pUce*  d'orgae  al  de 
claTedn.clHNsieadaaskaeewreadcaplaa  grand* 
com  poalteor*.  La  MtclAépUUiarmoBiqneaTantilé 
insUtnée,  Cleneatlj  Bl entendra deax  ajiaplio- 
niea,  qu'on  a  «cteotéee  plntienn  toi*,  et  qui  ont 
été  Ini  «planAla*.  UenadantédB  motcIIn 
dans  lea  eoaeerU  dn  noia  de  man  itM,  k  la 
soclM  philhannatdqne  et  au  Théltradu  Roi. 

Le*  omma  de  Clamenti  consistent  en  cmt  et 
$ist  Monatei,  divisées  en  trente-quatre  oeavres, 
dont  qDarante-six  avee  accompapienenl  de 
violon  eu  de  BMe  et  de  vMoncelle;  un  doo 
poordenx  ^anos;  quatredoosk  quatre  natat; 
I  une  chaaae,  une  toeeete  céUbre,  «a  «eovn 
I  de  pikcea  oanctérisliqaes ,  dans  la  alyle  de 
!  plaeleuTB  grand*  BaKrea;  trois  caprices;  m 
fantaisie  sur  l'air  Au  clair  ie  la  Imw;  Tiagt- 
I  quatre  valses,  dooia  montliirines;  nne  ■• 
j  trodoetlon  k  l'art  de  Jouer  do  piano  (en' 
:  Ah  ad  Pamoimtm),  dlriiée  en  deoz  pv- 
lie*  :  ODvrafe  qni  a  en  doue  édition*  ea  Aa- 
glelerre,  et  qni  a  été  réimprimé  plnaieat» 
rois  eo  Allemtpie  et  en  France;  F^oiiairs 
symplranies  et  Mverlares  k  grand  orebes- 
tra;  enSn  il  a  été  l'éditeur  de  cette  belle 
collection  de  piteea  rare*  des  plu*  grands  mattie*, 
publié*  k  Londres,  en  quatre  vol.  in-fol.  M.  Le 
*tyle  des  eompesitioo*  de  fJlementî  art  lé|<r, 
brillant,  pWn  d'élégance,  M  ses  sonates  reattnal 
longtemps  clasaiques;  mais  on  ne  peut  ifer 
quiln'yaltdela  sécbaretae  dans  aea  mélodie* «I 
qu'il  manque  de  pas*ion.  Sauf  queiqnea  lé- 
gères ineorrections,  ses  ouvrages  aoat  générs- 
Ismeot  bien  écrita.  Comme  pianiste,  les  éloge* 
qo'oD  lui  donne  eoni  sana  restrictioD,  et  les 
plu*  grande  artistes  s'accordent  k  le  pmclamer 
le  ehef  de  la  meilleure  école  de  mécanlaoïe  el 
de  doigter.  Cetl  ini  qui  a  (iié  invariaUement  les 
principe*  deçà  doigter  et  de  ce  mécanisme  d*exé- 
cDlion.  Plusieurs  éditions  complète*  de  le* 
œuvre*  ont  été  publiées  k  Lnpsiëk  el  k  Boaa. 
Clementi  joaissall  en  Angleterre  de  la  pins 
haute  censidéraliou,  el  les  arliales  le*  plu*  di*- 
tiagiiés  lui  témoignaient  du  respect.  Puasesseor 
de  ricbeues  considérables,  il  avait  abandonné, 
dans  Im  dernièrta  ann^de  sa  vie,  h  direction 
de  sa  maison  de  rammercc  et  de  sa  [abriqae  d* 
pianos  aux  soins  de  son  associé,  M.  Coliaid. 
Retiré  dans  nae  belle  propriété  à  la  campagoe. 
Il  7  vivait  dans  le  repos  et  venait  rarement  i- 


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CLEMEim  - 

LonkM.  Dut  DDe  de  W>  viiites  en  colle  Tille, 
CTMDdr,  Moicbele*  et  tmneonp  d'Batrn  trtlilet 
cClèbiM  oRHrant  un  baoqn*!  ao  pitrlsrehe  àa 
|)bKi.  Ten  la  lin  de  la  séiDce,  ils  obtJnreDt  de 
WqalliefeniteDletdre.  IlimprOTlu.ettajea- 
MMed«M«  MéeB,*iwlqiielaperieetlands  wo 


CLEVESAAL 


33S 


tant  dWonMiAeit  qm  dVRlnilïra  pannf  «on 
MdNoire.  Ce  dernier  effort  iTiw  grand  iitrat  rot , 
HtoB  reîpreuafoB  potllqne,  tecAoni  rfttcygwe. 
BiMUK  «pris,  Ctentenll  ceu*  de  Tine,  et 
l'art  le  perdit  le  tu  mare  tS3i,  i  l'igede  qnatre- 
lingta  ans. 

(XEHBNTIDS  (Cntnra),  Dnuteienqnl 
paraît  «Toir  t«cu  diai  la  leliifam  ilècle,  et  dont 
Mattlieson  <He  (Ehrenpforle,  p.  IM.)  tin  on- 
TraRe  théorique  sou  ce  titre  :  Chriit.  ClemaMi 
et  Orl.  LomH  priitcipta  de  eonlexU  et  «m- 
i(nielf(m«ea)tfilMan(m,l«qnel  eit  maauacrit. 
Haaamaiin,  twar^nertre  k  Scliibttedt,  prte  de 
Halle,  powédait  aaiei.  Ter*  ITM,  deox  traité* 
■naniiurita  do  tnfatie  auteur,  dont  Pan  était 
IntHnlé  Prmeepta  iheorUa,  et  l'antre,  Prx- 
cepla  praellea. 

CLEONIDES.  Vos.  Eccudi. 

GLER  aLBERt),  lilUrateor,  né  le  17  oc- 
tobre 1 804,  à  Commercj  (  HeaM  ),  a  véco  quelque 
temps  k  Grenoble,  oii  il  dlrigrait,  en  1831,  un 
îonraalqul  B*ait  pour  titra  TriÙig ,  n^oS(aq^e 
Ultéralre.  Quelques  année*  «piè*  il  *e  Bu  à 
Pari*  et  j  traTailla  acUTement  i  la  rédaction  dn 
Ch4ïTivari,  auquel  il  était  encore  atlBciié 
ta  tSta.  Oaade  lui  qnalqnes  brochure*,  parmi 
lesquelles  oo  reourqne  une  hcétle  iatilulée 
Pkftioleçle  du  tnitticiat;  Paria,  Anbert 
Uvlgne,  tg4t,iD-3]. 

CLÉRAMBAULT  (  Lome-NiccLuj,  eat  né 
ï  Paris, le  19  dëcoubre  IBTS, d'une  ramllle  qui 
■ralttoaloareéléaaserTice  des  nw  de  France, 
ilepui*  Louis  XI.  Il  reçat  des  leçons  d'orgue  et 
dé  contrepoint  de  Raison,  o^nitle  de  l'abbaye 
lie  Salnte-GoMTlèTe  et  de*  Jacobins  de  la  me 
Saint-Jacques.  Il  XKoMak  son  maître  dans  celle 
demiire  place,  et  fut  ensuite  organiste  de  l'église 
Salnl-LoDis,  de  la  pandiae  de  Snint-Sulpice  et  de 
la  maison  lojale  de  Saint-C^T-  Loola  XIV,  ajanl 
entendu  one  de  ses  cantales,  en  lut  si  coaleat 
qnti  lui  ordoniia  d'en  composer  plnaieari  pour 
le  eerrlce  de  *>  chambre  (ce  sont  celle*  do 
Iralilènie  livre),  et  le  nomma  wriatoidanl  delà 
mnaiqne  particnlière  de  madame  de  Huntenon. 
Cest  par  ce  gfnre  de  composllions  qne  Ctéram- 
banlt  s'est  lllnstré  :  il  en  a  putdié  cinq  liTres, 
parmi  leeqodi  oo  tronTe  celte  d'Orphie,  qnl  a 
ni  hmocoop  de  vogue.  Le  premier  ouTrage  de 
cet  Hliate  coQiisle  en  deai  lUres  de  pièce*  de 


claTecin,fnTéesen  1707.  Il  a  composé  un  office 
coDijflel  i  l'usage  de  faMMTedeSaint-Cyr,  elun 
Livre  d'orgue  etmfenaitt  dmnc  miles  dn  pre- 
mier et  ttu  ttcoftâ  dm ,  qoi  tai  gravé  h  I^ris, 
en  I7f0,  in-t»  oM.  Enfin  II  •  fait  représnter 
fc  IHIpéra  le  Soleil  vafnqvew  det  nuajcs, 
en  1711.  OnoonnaltBtisai  délai  {«  Dipartdw 
rot,  tdjHe  exécuta  *  la  cour  en  174&.  Cléram- 
banlt  est  mort  à  Paris  le  36  octobre  1749. 

GLÉRAMBAULT  (Mau-Faançoa-Ifl- 
cous),  fils  dn  précédent,  fbt  oi^niste  de  Saint- 
Snlpice,  et  occupa  cette  place  Jusqu'à  u  mortr 
arrivée  le  39  octobre  17W.  Il  a  (Ut  graver  d» 
linede  pltees  de  clavedu,  Paris,  sa»  date,  in- 
lollo  oMong,  et  DB  livre  de  pitee*  d'orgue.  tTn 
antre  fila  de  Loots-Rleolv  Clérambault,  nommé- 
Évrard-DomM^tu ,  a  publié  pluleors  livre» 
de  cantates,  et  des  trfoa  panr  le  violon. 

CLÉRE AD  (  Pnui },  maître  de*  enlànt*  dtt 
cbcEurde  iacathédrale  de  Toile,  vers  le  milïea  du 
teiilèiiie  siècle ,  est  connu  par  les  compositions 
doDtvofclles  Ulres:  1*  Chtmtom  tpMtueUtt  A 
(j\tatreparttet;  Paris, Kicolas  du  Chemin,  1648, 
b)-4*obl.— 1*  TrieMaietteattttottesuierxcttm 
trlfrtù  ffoclfrtts;  Paris,  15U,  m-lt.  ~V  iUtta 
pro  mortttU  quatuor  i-eeum  cumduobiitmo- 
dvUi;  PurbHf  apud  Nteolal  du  CKemi», 
IMO,  in-fol.  mai* —  4°  Muta  cum  quatuor  w- 
M*i,  ad  imitationem  moduU  -Hisse  Viciait 
Harite  condlta;  FaritUt,  ex  typograpkitt 
NieoUti  du  Chemin,  tSM,  bt-Tol.  max".  Cette 
messe  fait  partie  de  la  belle  collection  de  mesie* 
d'auteurs  rrancals  publié  par  dn  Chemin,  dan* 
ce  grand  Tormat,  avec  les  partie*  en  regard,  sons 
le  titre  de  MUiarum  mutlealium  certa  ■vo- 
cvm  varietate  tecMttdum  vartot  qiu»  refe- 
runf  modulos  et  conffonu  dtsttnetarum,  H- 
beriecwtdus,  ex  dtvertit  Uideinque  peritU- 
jfmli  auctoH&uf  eoriechu,-  Parltlls,  ex  tgpa- 
grapKta  Nieolai  du  Chemin  tub  lignà  6rf- 
phoHi*  argeàtei,  etc.,  Ues,  fn-tol.  mai".  Les 
messes  contenues  dans  ce  volume  avaient  été  pu* 
biiéM  séparément  en  155«etl5&7i  le  titre  senl 

CLËVES    (  JuN    DE  ].      Voy.     Jeu    ds 

CLEVESAAL  (GBoacEsl,  chanlear  k 
Gœltingue,  et  maître  de  quartier  au  coH^de 
cette  ville,  mort  en  1735,  a  hit  imprimer  in 
discours  sur  la  musique,  sous  ce  titre  :  Oratio 
de  muticx  vobtptate  et  commoio  ejut  Itui- 
gnà,  intupremoeleetoralUpedagogii  Gœllln- 
gmtit  auditorio,  IV.  non.  nov .  aniti  1 706  ha- 
bita, quo  dlê  auelorilale  eleclorali  cantor  et 
coUeça  rite  rmunclatofur; G«Bttingue,  1707^ 
iik4°,  IB  pages. 

11. 


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CUBANO  —  CHÎSTHIUS 


CUBANO  (J£«AtiBM),iiiutldciiqni  vi- 
ent à  I*  fin  du  qainiitaM  «itete  ou  tu  com- 


tet  t  qui»  Toli  pour  U  nta  da  k>  Mdiuee, 
lequel  M  troaTedAii«leqD(trièoMtiTted«  moleb 
publid  pir  Pdrucd  de  FoesodAbniae,  t  Venue, 
tu  150S. 

CLIBANO(Hic*iuDB),aalreiDuùidaiidela 
iDbne  époque  dont  on  trooTt  un  Patrem  (  Cre- 
do) i  4  mil  duu  la  FrOfMenta  Miuanm, 
inprlnii*  uni  dite  al  iwiii  de  lieu,  el  Haa  in- 
dication d'Imprimeur,  peUt-ln-4°  oblong,  gothi- 
que, malt  iTGc  le«  canctiree  de  maiiqite  de  Pe- 
tmcci  de  Fouombrooe,  et  k  l'époque  où  travail- 
Uit  cecëlèbre  tjpognphe. 

CUCQtIOT(FBU(çai*-BEiru),utl  Parte, 
en  171B,  fut  le  plu*  habile  conilrueteur  d'oinue* 
qu'il  f  ait  eu  en  France  dani  le  dii-tauitième 
ùècle.  Son  talent  coiuiiitlt  prindpaleaient  t 
donner  aux  jeux  de  Toodi  de  l'orgue  nue  bonne 
qualité  de  ton  et  une  harmonie  coaTenable; 
mais  aea  instnimente  ont  le  défanl,  commua  i 
loules  letoiguea  frantaisct,  d'ttre  trop  chargés  de 
jeui  d'iDC lies  d'une  grande dimcailoD,  lelsque  les 
bombardes  et  trompettes,  qui  ne  produisent  qu'un 
son  dur  et  nuque,  et  de  n'Mre  pa«  aua  Ttriét 
dans  let  jeui  de  récit.  Ce  n'est  point  dans  ce 
sjslème  que  noot  construites  les  bonnes  orgues 
d'AlleiMgoe  et  d'Italie,  la  premier  ouvrage  im- 
portant de  Clkquot  fui  l'orgue  deSalnt-G^vais, 
quil  acheva  en  1760.  Cinq  ans  après  il  prît 
pour  asaocM  Pierre  Dallery ,  qui  l'emportait  «ur 
loi  pour  le  fini  et  la  disposition  du  mécanisoM. 
C'etl  ï  leur  réunion  qu'on  dutles  orgues  deNotm- 
Dame,  de  Saint-Nicolas-des-Champa,  deSaint- 
Merry,  de  la  Salnle-Chapelle,  el  de  U  Cliapelle 
daRoijtVerMilliH.  Celteassociation  ceua  avant 
que  Clicquot  entreprit  l'orgue  de  Sainl-Suipice, 
le  plus  considérable  de  «es  ouvrages.  Cet  orgue, 
qui  avait  cinq  claiien  t  la  main  et  un  clavier 
de  pédale  avant  qu'il  rot  rehil  par  OauUaiae  et 
Callinet,  était  un  trenle-deiiX  pledt,  compost 
de  soixante-six  regittret.  Son  dernier  ouvrage 
fut  l'orgue  de  Poitiers,  grand  Miie  pieds  de 
cinquante  registres,  qu'il  trrmlna  à  la  fin  de 
]7Wl,et  qni  lui  fut  payé  91,000  Trancs.  Clicquol 
est  mort  à  Paris,  en  1791.  £a  1708,  un  Clicquot 
élaitfacteur  d'orgues  rue  Phélippeaux,  à  Pari». 
Il  avait  construit  en  170S  l'orgue  de  l'église  du 
chapitre  de  Saint-Quentin  :  c'était  le  père  de 
celui  qui  est  l'objet  de  cet  artlde- 

CLIFFORD  (JkcQDu),  né  i  Oxford,  fut 
d'abord  enfant  de  chœur  ao  collège  de  la  Made- 
leine,  et  devint  ensuite  cl  lapelain  kl'èglixe  Saint- 
Paul  de  Londres.  Il  est  mort  en  1700.  On  lui 
iloil  la  publicalioa  d'une  coHection  d'antiennes 


et  de  prières  inlitoUe  i  CoUecHoM  of  dtokte 
urviea  a»d  faUhemt  MiuiU|f  m»g  Ht  Bb 
Magots'*  cJiopeU and  HaU  ihe  calÀadml 
and  eoUegiate  Aoin  ofBit^iand  «md  f relonif,- 
Londres,  lAM,  in-13.  On  j  trouve  des  délaila 
curieux  aar  la  musique  d'é^iwsn  Aagielenc, 
let  noms  de  soixante-dix  cou^HMileurt,  «t  det 
iBitnictiona  pour  le*  orpuMet. 

CLIFTON  (Juii-CBaaLat),néàLoBdni, 
«  1781,  a  bit  tes  premières  étodw  mbticalea 
aon*  la  direction  d«  Bellamj,  maître  dos  en- 
Unla  dechnutde  la  cathédrale  de  Saint-Paul,  et 
a  rcfu  euuite  de*  IcfMit  de  Charles  Weslej.  SoB 
père,  qui  était  négociant,  le  destinait  an  oo» 
merte;  itoi»  set  liaisons  avec  Clmador,  ^Mgwi- 
letli.elqndques  autres  motident  forUfiainliaa 
penchant  pour  la  mutiqae,  etlnidonBairatundé- 
goat  invincible  pour  la  carrière  qn'oa  feulait  M 
faire  embratier.  11  t'établit  d'^iord  k  Balb 
comme  profMaeurdemusique,  «t  j  puUlaqaet 
quat  gUet  et  chansons  qui  le  flroit  cooMllm. 
En  ISOl  II  alla  te  fixer  k  Dublin,  où  il  fit  parât 
tre  plotlenn  compositions,  pour  le  piano  et  une 
notice  biograpliiqoe  sur  le  uusicieïi  Jean  SIb- 
venton,  Mm  ami,  qui  fut  insérée  dans  la  ftmme 
UlUmlre  de  Dublin.  Es  lëls  il  compow  pour 
le  théâtre  de  CrowStreet  un  petit  op^ra  inU- 
Inlé  Sdwin,  qui  eut  quelque  auccè*.  Apte*  avoir 
passé  qualone  ans  en  Irlande,  il  retint  fcLoadret 
en'iBiG,  BU  moment  où  il  venait  d'acberer  ne 
théorie  simplifiâe  de  l'harmonie-  Il  avait  inventé 
une  macliine,  qu'il  appelait fidomusiam,  et  qui 
était  destinée  k  être  attachée  an  (nano  poar  écrire 
let  improvisations  ivoy.  ERGajuiti,L«,  FaiaE  al 
Unceb)  ;  il  avait  eu  d'abord  ledeitelo  delà  hire 
exécuter  i  mais  la  dépense  énorme  que  celade- 


l'afaitre 


irkoetteM- 


treprise.  Il  a  été  ensuile  profeu 
Londres  d'après  la  méthode  de  Logier.  ClUlona 
été  rédileor  d'une  collection  intitulée  Sélec- 
tion of  brilisK  melodiet,  teitk  appropriait 
Kordi  by  J.-F.-M.DovatU»;  Londn*  (a.  d.), 
ï  volume*. 

CLINIO  (TutoDou),  né  i  Venise,  devint 
chanoine  de  Saint- Sauveur,  et  mettre  de  la  clia- 
pelle de  la  catliédrale  de  Trévite  en  t&90.  Il 
mourol  en  1602.  Jl  a  Ititaé  en  manutcHt  f  obi 
bordoni  a  ollo  vod.  Le  Catalogne  de  la  biblio- 
thèque du  roi  de  Portugal  iaitique  anaaî  tous  le 
nom  de  cet  auteur,  Mlux  lex  voeum,  Ub.  1- 
Oa  connaît  aussi  de  Cllnio  une  tuile  de  motet* 
k  S  voix  pour  le  diounclie  de  la  Patron,  août 
letitre  de  Vax  Dommi;  Venise,  Ang.  Gardaae, 
IbM,  in-4°. 

CLINTHIUS  (David),  Uttérateor allemand 
qui  n'ett  connu  que  par  une  dittertation  Entité 


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CLINTHIUS  —  COBERG 


SU 


Ut  Bi^vtaMo   de   £cho  ; 'Wnttnhw^,   1fl55. 

CLOET  (  l'abié  N.  ),  d'abord  taré  d'AunsT. 
m  dncène  d'AiTH,  anjonrd'fanl  (1857)  cIudoIim 
dn^oi  de  BcuTry  (Pu-de-Caliti],  »t  lutenr 
d'un  Htre  bien  fait,  ob  bdlle  aae  érudition  so- 
lide, «I  qui  I  ponr  litre  de  la  JtestauratliM  du 
duiiU  liturgique,  ou  ce  qui  esl  à  faire  pour 
arriver  à  pouider  le  metllear  chant  romain 
pwMU;  Plucj,  18&1,  i  vol.  gr.  io-S"  de  383 
ptB«>.  On  I  lourde  H.  t'abbi  Cloet  an  «crit 
poltatqna  intitulé  Examen  des  Ifémoirei 
lur  les  ekantt  Htwçiques  du  B.  P.  Lambil- 
lotte,  en  réponse  au  JE.  P.  THifeur;  Psrta,  li- 
brairie arctiéologiqDe  de  T.  Didron,  18S7,  In-S' 
d«  109  pages. 

CXONAS,  muHÏcien  grec,  dont  parte  Pln- 
tlrque,  d'sprts  Héracllde ,  Tlrtit  pea  de  tempi  ' 
■près  Terpandra.  T  était  de  Tég^,  lutTanl  let 
Arcaillens;  mais  lea  Béotieni  le  réclamaient 
comme  leor  compatriote,  et  affirmaient  qo'il 
<(att  né  à  Ttèbes.  n  tut  i'un  dea  premiers  qni 
campaai(«Dtd«fwmesoii  atnpour  laflâte.  Ce« 
na«e«  étaient  Vapothilot,  le  sdumion  et  le 
triméTèt.  LMnTenlion  de  ce  dernier  était  parti- 
CBHèrementBllribnéeàOoau,  dans  lea  registres 
deajeox  pabiicade  Sicjoae,  conaulléa  par  Plu- 
larqne. 

CLOTZ  (M«TraiU).  Voy.  Kloti. 

CLUVEB  ou  CLUVIËR  (DbthlefJ,  ma- 
UiéniatfcieB  et  aitroiiame,  naquit  k  Sleiiwif ,  rere 
le  luiHen  dn  dli-septifeme  siècle.  Après  a*olr 
Tojagé  en  France  et  en  Italie,  où  il  séjourna  trais 
His,  il  se  midit  k  Londres,  j  enseignaleamatlié- 
malbiqnes,  et  TétablItDne  imprimerie.  La  société 
royale  de  Londres  l'admit  au  nombre  de  set 
meubra  m  t  G7S.  Ayant  été  abll|é  de  Mre  un 
voyage  dans  sa  patrie  en  1687,  il  ent  le  mal- 
heor  de  perdre  son  imprimerie  et  sa  bibilothiqae, 
qui  furgit  détraites  par  Tincendle  pendant  Jes 
tronblel  de  la  réiolulion  anglaisa.  Réduit  à  nne 
grande  détresse,  et  sans  antre  ressonrce  que  sa 
piauM,  CluTer  passa  le  reste  de  aes  jours  k  Ham- 
bourg ,  et  mournl  en  1708.  Parmi  les  ouTrages 
qa'il  a  publiés,  il  a  donné  dans  les  Observa- 
tUrnei  k^domad»  de  Hambourg  (  ann.  1707, 
n.  lit),  nn  némolre  sur  un  ijitèn»  de  propor- 
ItoM  des  Interrailea  des  ions.  Ce  système  a 
été  attaqué  atec  vioience  par  Mattt^eson,  dans 
ton  fonehmder  Orchestre  (p.  3B3-3M),  et  par 
Iteoffim,  dans  les  inieeUanto  deSerUn  (ann. 
1710,  tome  I",  partie  m,  p.  M!>-1M}.  Holler 
n'a  pas  cité  le  mémoire  de  CloTer  parmi  ses 
ouTragea,  dans  la  notice  qull  adonnée  sur  cet 
«CTlTain.  {Cimhria  Utterata,  t,  1",  p.  »»- 
103.) 

CNIRIH  (ContTÂNTiii),  ou  pluldl  KrUeriem, 


naquit  lEschwege  (Hense),  dans  lasecoodenioltié 
in  seiiièine  titele,  et  devint  rectenr  dans  sa  lille 
natale,  en  isoa.  Quelque  temps  après  II  passa  à 
Ober-Hohna,  en  qualité  de  prédicateur  :  Il  ;  est 
mort  en  IBI7.  On  a  de  lui  :  liogoge  w-iMea 
ex  probatit^tnorwn  avctorwn  prxeepti*  ob- 
tervata,  etc.;  Erfurl,  ISID,  in-B<>. 

COBBOLD  (WiLLua),  mnaidoi  anglais, 
qui  virait  dans  le  seizième  sficle,  a  composé 
des  psaumes  qu'on  trou* e  dans  la  collection  pu- 
bliée ea  1591,  parTboraaa  Este:  un  de  ses  ma- 
dilganK  a  été  inséré  dant  le  recoeil  pablié  k 
Londres,  en  IMl,  sous  ce  tllre  :  The  Trtamphx 
of  Ortana. 

GOBER  (Geoicbs),  musicien  allemand  qui 
titrait  «ers  la  Un  do  seidème  siècle,  s'est  Hiit 
conualtre  par  nn  outrage  intitula  TyrocIniMm 
murfcum';  I'''"™'*'Bi  IM9,  tu- 8».  Ce  litre  est 
un  traité  des  éléments  de  la  musique  ï  Tusage 
des  écoles  primaire*  de  Horemberg. 

COBERG  (JEAN-AirrainE),  organiste  de  la 
cour  à  Hanovre,  naquit  en  le&O  k  Sothenbourg 
sur  la  Fulde,  dans  la  aesse.  H  était  tort  jeune 
lorsqu'il  se  rendit  è  Banotre  pour  s'y  llrrer  il 
l'élude  de  la  musique,  sous  la  direction  de  Cla- 
mor  Abel  et  de  Nic.-Ad.  Strunck.  Dirigé  par 
ces  artistes,  il  partiiU  k  une  grande  babilelé 
dans  l'art  de  jouer  du  clatedn  et  de  l'orgne,  et 
acquit  des  connaissances  étendues  dans  l'harmo- 
nie et  le  contrepoint.  L'abbé  Sterani,  qui  l'atait 
pris  en  arection,  lui  fit  connaître  le  style  des 
lions  compositears  italiens,  et  lui  enseigna  l'art 
du  chant.  Doué  de  beaucoup  de  mémoire  et  d'in- 
telligence, Coberg  apprit  aussi  en  peu  de  temps 
le  latlu,  l'italien  et  le  rrançais.  Après  qae  ses 
études  rgreut  terminées,  an  le  nomma  organiste 
de  la  Tille  neuve  de  Hanotre,  et,  quelques  années 
après,  H  fut  appelé  k  la  cour  électorale  pour 
remplir  les  mêmes  Ibnclions.  Ses  latents  lui  pro- 
curèrent la  rateur  du  duc  Jean-Frédéric  et 
de  l'électeur  Erneat-Auguste.  Comme  musicien 
de  la  cliambre.  Il  fut  cliargé  d'enswgner  la  niit- 
dqoe  aux  princes  et  princesses,  et,  lorsque  le  roi 
de  Pmsse  eut  époosé  ia  princesse  éieclorale  de 
Hanovre,  t«  maître  suitlt  son  élève  k  Berlin. 
Deux  (bis  il  fut  appelé  dans  celle  capitale  pour 
7  contlnner  rédncatioo  musicale  de  la  reine ,  et 
telle  fut  b  faveur  dont  il  jouissait  dans  les  deux 
cours,  quil  lui  fut  permi»  d'y  remplir  concur- 
remment deux  places  d'organiste  et  d'en  cumu- 
ler les  traitements.  Coberg  raoumt  k  Hanovre 
en  170B.  Il  a  laissé  en  manuscrit  dea  suites  de 
pièces  de  clavedn,  des  règles  d'accompa^- 
ment  et  beaucoup  de  moilqae  d'église.  Une 
partie  de  ces  oovr^es  a  été  acquise  de  la  veuvu 
do  compositeur  par  la  cour  du  Hanotrei  l'autre 


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COBERG  —  COCCU 


a  puai  du»  1m  iimIiu  de  km  m*mi  H^Mrt, 
«builre  k  Mindeo. 

COCATAIX  {....),  amalenr  de  mutiqne,  né 
é  la  Rochella  Ter*  1770,  m  mdit  i  Vtxi»  ta 
17B7,  et  j  futonploT^  dus  las  bonanx  dab  m*- 
lias,  pul«  Htonai  ea  isoo.  Jitta  bon  miMtcien, 
«t  jOQUit  dn  TioloD,  il  l'était  lié  itsc  I«  fournii- 
taur  Arauad  Seguin,  imatcnr  cooinie  loi,  qui 
Iid  augg^  le  dMieIn  d'écrire  un  jourail  concer- 
nant la  muùque.  Ce  journal  parut  en  1803  wus 
le  litre  de  Corretpondanee  de*  prafetiean  et 
omateuri  de  miutqtit,  rédigée  par  le  àtogen 
Cocafrte.I)  en  paraissait  unereuillein-t'  diaqaè 
semaine.  Cettepublicalionnese  sou  tint  qn'eniirDn 
^lii-liDitmoiB.  La  rédaclion  en  était  faible  stman- 
-4]nail  d'intérêt  et  de  variété.  Le  rédacteur  n'aftit 
fwa  d'ailleurr  le  saToir  nécesuire  pour  une  telle 
«ntrepriw ,  et  ses  opinion*  élaieat  entadiées  de 
beaucoup  de  préjugé*  de  ton  temps.  Vers  la  tin 
4e  1804,  CocBlrÎL  l'ut  éloigné  de  Parla  {  on 
Ignore  ce  qu'il  eil  dcTena. 

GOCGHI  (Clidde},  né  t  Gène*  dani  les  der- 
ultra  années  du  seiiiËme  «iècle ,  fut  maître  de 
«bapalle  de  la  £alhédrsle  de  Trictle.  On  a  publié 
de  aa  composition  :  l"  Mené  a  eiaqtie  vocl 
emeertate  eol  btato  per  l'organo;  In  Tene- 
Ha,  appreaio  Aleuandro  Vincanti;  IS37,  In-4°. 
La  dédicace  singulière  de  cet  ouTrage,  A  l'Im- 
férahiee  du  ciel,  noua  apprend  que  Coccbi  était 
moiDe  de  l'ordre  des  grands  corddiers,  ou  MU 
ntvn  eonveiUueli.  —  3°  Satmi  vetpertitii  a 
4  «ocl,  eon  le  Utaiiie  delta  B.  M.  V.;  Teniaa, 
Alex.  Vmcenii,  IBIS,  b-V. 

COCCHl  (Joacnn),  maître  de  chapelle  au 
Coutercataire  degU  IncuraàiU,  k  Venise,  na- 
quit i  Ptdone  en  I7Ï0.  Son  premier  opéra,  In- 
titulé Adélaïde,  fut  représenté  à  Rome  en  1743. 
En  17â0  Cocchi  était  h  Napleii,  ot  11  obtint  des 
snccAa  dani  plotlenri  ouTrages.  Ce  lut  peu  de 
lempt  après  celte  époque  quil  alla  k  Venise 
prendre  poasesaioB  de  sa  place  de  maître  de  cha- 
pelle. En  1757  U  partit  pour  l'Angleterre  et  j  fit 
représenter  ploaleora  opéras; mai»,  n'ayant  point 
réussi  A  bire  goQter  sa  musique,  il  s'adunna 
fendant  près  de  quime  ana  à  reoBeignwieiit  do 
«hant,  ce  qui  M  procura  des  sommei  cooiidé- 
lables.  U  publia  aussi  h  Londres  deux  suites  de 
pièces  de  claTecin ,  de*  ouverturea  et  dea  can- 
talea.  En  1773  il  relouma  h  Venise,  et  j  reprit 
«es  fonetioas  de  matti*  an  conscrraloire  i  il  ait 
■norl  dans  celle  ville  en  1804.  Quoique  ce  com- 
positeur ail  eu  un  instant  de  vogue  en  Italie,  «ar> 
loot  pour  le  genre  bouffe,  et  trien  qo'oo  l'ait 
comparé  t  Galuppi,  il  avait  peu  d'ima^natlon, 
-et  n'est  recommaBdable  qua  par  la  elarté  de  aoB 
-stjle  et  une  gaieté  aaaei  (raBclM.  Told  U  liste 


de  sei  «ovragci  :  l' Adélaïde;  k  Rome,  m  1748. 

—  1°  Bajatetté;  k  Roau,  1746.  —  3°  Cw- 
êeppe  rtcomueiuto;  Haplea,  I74s.  —  4*  Armi- 
MtOjtRoma,  1749.  — .6°£in>e;àllaples,  I7UI. 

—  «"La  Maicheraia;  1761.  —  7°  Le  Donne 
veiUUcate;  17bl.  —  VLaGoavemMUenuëe, 
Vil.  —  V  II  Pazto  glorioto;  k  Tenlaei  17i3. 

—  10*  Semlrataide  rlcotuucluta  ;  1163.  — 
11°  JIaiaura/'e(^<{e,-l7a3.  —  13'  DemofooiUe; 
1754.  —  11°  /  Matti  per,omore,  17U.  — 
14°  Zoe,"  1756.  —  15°  Emira;  à  Venise,  17â«. 

—  16°  eu  Amtmti  gelosi;  à  Londres,  i;&7.  — 
17°  Zenabia;  1753.  —  18°  Issi^le;  1758.  —  ' 
111°  Il  Tempio  delta  Gloria;  17a9.  —  20°  la 
Clememadi  Tito;  ITM.  —  WSrglHda;  1760. 

—  21°  Tito  MaiUlo;  1761.  —  23°  Grande 
terenata;  1T61.  —  1i° Atesimdro  neU'  Indie; 
1761.  — 2i°  Le  yoste  tU  Dorina;  1761.— 
16°  La  Famiflia  in  leonplglio  ;  1763. 

Un  autre  compositeur  d«  nom  de  CoccU,  on 
plutu  Cocht,  Bst  dlé  comme  maître  distingué 
pour  le  aljle  de  tbéitie,  el  comme  Étant  né  à 
Naples  vers  1711,  dana  le  volume  dea  artiilei 
musiciens  de  la  Bioçrafta  degU  luraUtii  tUm- 
tridelregnodi  «apoU  (n°  37). 

COGGIA.  (Cbablei),  fils  d'un  violoniale  de 
Naples,  naquit  en  celle  ville  au  mois  d'avril  1789. 
Son  pire  l'avait  deatiné  à  étudier  Vacclùtectiuc; 
mai*  Bon  goOt  passionné  pour  U  minique  lit 
changer  ce  projeL  Un  maître  obscur,  nommé 
Visaccbi,ensei9ia  k  [>>ccia  le*  premiers  piia- 
eipea  de  la  musique.  Il  avait  une  jolie  voit  de 
soprano  A  chantait  dons  les  églises.  A  l'ige  de 
neuf  an*  il  reçut  des  leçons  de  Pietro  Capelli. 
Déjà  il  s'essajail  k  écrire,  tt  il  n'avait  point  eo- 
cora  atteint  aa  aeiàème  année  quand  il  composa 
one  sérénade,  quelques  solféfiet,  une  cantate  et 
BU  caprice  ponr  le  piano.  Ensuite  il  conUnna 
ses  études  an  tJonaervaloiro,  août  la  diredioa  de 
Fenaroll  el  de  Palslello.  Ce  dernier  maître  Ta- 
vait  pris  MOI  sa  protection  spéciale  :  ce  lut  t  sa 
recommandation  que  Coccia  dut  l'avaolsge  d'ê- 
tre admis  ccmoM  professeur  de  musique  dans  le* 
meilleures  maisons  de  Raplei ,  et  d'être  nommé 
accompagnateur  an  piano  de  la  ronsiqae  parti- 
culière dn  roi  Joaeph  Bonaparle. 

En  isoa  Coccia  écrivit  son  preoiier  opéra 
ponr  le  tliéltre  Yalle,  de  Rome,  sous  le  litre, 
il  MatrimoitH)  per  cambiale  .-  cet  ouviag^  ae 
rénsail  pu.  Découragé  par  ce  premier  écltec,  le 
compodtear  voulait  renoncer  au  Ibéltre  et  n- 
lourner  k  Haple*  pour  j  reprendre  ee*  paiaibles 
occnpaliona;  mais  Paisiello  lui  reudit  le  cou*' 
rage,  et  l'engagea  k  écrire  pour  toutes  les  viUei 
où  il  oUiendTait  de*  eogagemenla.  Coccia  aHa 
donc  k  Florence,  et  j  composa  :—  Vil  Poeia 


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COCCIA  —  COCHE 


317 


/oritmofo,  qui  Tut  b^  accueilli,  d  «DWi 
d'un  grand  Dembre  de  piteetî  aoUDunent  : 
S*  la  Terilà  ««lia  h>^;  i  Venlae,  1810.  — 
4°  VogUa  (U  dot»  «  m»!  4f  waglie;  Ferrare, 
1810.  A  la  KCODde  rcprteDtalion  de  cat  oa- 
Trage,  le  boalte  Lippaiiiil  ayant  tU  alWiit  d'ane 
indispotiUiM  subite ,  Coccia  chaoU  scMi  rtte,  et 
.  fbt  fort  applaudi.  —  5'  la  Malilde,  ISIl.  — 
e'ISoUtari;  VenlM,  1SI3.— 7°  Il  Sognovnifi- 
4!ato;  i6i2.  —  8° -irrijheWo;  Veoiie,  1BI4.  — 
9°  laS^agia;  ISI4.  —  10° /I  CreÉcando; 
1815.—  Il"  SurUtea;  1S1&.  —  12*  SveUita;  à 
Milan,  1815.  —  li'  I  BegU  VtidieUtàiUi\tB, 
1810.  —  H'  ClotiUU;  à  Venise,  1818.  — 15°  Jli- 
nobio  ifiUU;  Rome,  1810.  —  IS"  Carlaila  » 
Werier;  IBIO.—  17'Claiidiitt;k  TariD,  1B17. 

—  IS*  la  fera  Gloria,  cantate;  k  Padooe, 
I8lf .  —  19'  Stelinda;  Vaniie,  1817.  —  îo"  Si- 
iMle;  i  Ferrara,  1817.  —  31' JJomia  Caritea; 
Turin,  1818.  —  aï"  Fai/el;  à  Florence,  1819.  — 
33*  la  Fedeltà.  cantate;  à  TrIeMa,  1B19.  — 
34*  CaDtale  pouT  la  Dainagce  dn  roi  de  Bons  ; 
k  Treiise,  en  1811.  —  3ï*  Cantate  poor  l'entré* 
des  armées  alliées  k  ParJi;  Padoue,  1814.  Ap- 
pelé 1  Uibonne  comme  oompotlteuT  en  ISiO, 
Cocda  y  (Il  repréeenler  :—  le*  £tar,  opéra.  — 
17*  Il  iMsltano,  cantate.  —  38*  Mandant  re- 
ghta  dl  Penla;  eo  1831.  ■—  39*  Blena  a  Cot- 
taniino,  opéra  seml-seria,  dan»  la  diCdm  année. 

—  SO*  la  Festa  delta  Rota,  opéra  honde,  en 
1833.  Au  mois  d'aoOl  1833,  Coccia  «e  rendit  à 
Londres  pour  j  prendre  la  place  de  dlracleur  de 
la  mnslque  du  tfaéMre  dn  roi.  L'année  soiTante  II 
fit  imprimer  dans  cette  ville  plosieon  cantates, 
six  dnos  de  chant  avec  accompagnement  de 
piano,  et  qoelqaes  antres  petites  productiong. 
Pendant  le  temps  qatl  dirigea  la  mosiqus  de 
l'opéra  italien  dg  LtHidres,  il  écrivit  pluaieun 
morceaox  poor  divers  ouvrages,  et  j  fit  repré- 
senter, en  IB3T  :  —  31°  Maria  Stuart,  opéra 
sérieux;  puis  El  retourna  kNiples  en  1S3S,  et  il 
écrivil  pour  le  tbéltre  de  la  Seala ,  i  Hllan.  — 
il"  L'Orfano  délia  lelve;  &  Venise,  eo  IR33. 

—  3S*  Rosamunda,  opéra  sérieai  ;  k  Naplei,  en 
1831:  — 34*Oi(oarda£f»arf,-kMilan,eo  1833. 

—  35°  Enrico  diMontfort,  opéra  aérieux  ;  et  en 
1833  :  —  30°  Catartna  dt  GMisa.  Dana  celle 
même  année.  Cocda  a  Tait  on  nouveau  voyage  h 
Londres.  Lesdernienontr^esdececomposHeor, 
àNaples,  oatétéIan;Iladeir.itrdere,  laSo- 
Itfaria  deUe  Aiturle,  et  Glovaima  II  dl  JVo- 
poU.  Après  1«  départ  de  Hereadante  ponr  r<a- 
ples,  en  1836,  Cocda  lui  a  snecédé  dans  la  place 
de  maître  de  chapelle  de  la  catltédrale  de  No- 
vare.  En  184{  Il  a  fait  repréaeater  an  Ibéètre 
Tuyal  de  Tarin  U  Lago  délit  fate  (le  Lac  des 


fées),  qui  n'a  pas  réoui.  pDctéiieuremeBt  il  a 
été  nommé  inapeclenr  de  chant  de  l'académi* 
pbllhanBDoique  de  Tnrln. 

Ce  conposilenr  s'est  fait  nse  sorte  de  répwta* 
tkm  en  Italie  par  son  opéra  de  CtotlId«.Det«a- 
frage  lot  repriaenU  h  Paris  en  1831,  mais  tana 
soeoks.  On  es  tronva  le  style  vieux  et  les  mêla- 
dies  Tolgaiios.  Il  n'y  a  en  elTel  point  d'iraagiaa- 
lion  dans  la  mnsiqiM  de  cet  artiste,  et  ta  nu- 
nUre  d'écrire  eat  Uche  et  remplied'ineorreclions. 
Ses  tludei  ont  été  faibles,  et  l'on  toU  qu'il  n'a 
point  en  connaissance  des  bons  modilei  dasd- 

COCCIOLA.  (JuH-BAPnnr),  maître  de 
chapelle  du  ehanceUer  de  Litbaanie  (Uod  Sa- 
ptelia),  ssqnit  A  Vercall,  en  Piémcmt,  i*n  la  fin 
du  aeblkme  aibde.  Il  a  lait  imprimer  one  mease 
de  sa  composilioD,  à  hait  voix  avec  basse  em- 
tlnue,  à  Venise,  en  1813,  ia-4°.  On  trouve  quel- 
([nea-uns  de  ses  Dtotets  dans  le  Parnauo  ntH- 
tieo  bergameno,  ce  qui  a  fait  croire  à  Freua 
qnll  était  né  à  Bergaue. 

GOCGIUS  (Uiac-AfCTOucE  SABELLICUS), 
né  i  Rome  ei  1438,  moarot  en  1507,  k  l'ige  de 
Boiiante-dix  ans.  Il  a  écrit  on  poème  de  Serum 
arliumqut  iTtvetUoribvt,  qu'on  brave  daM  la 
colleclion  de  Uatlbms  de  JIsnit»  Imientorl- 
bHi;  Hambourg,  1813.  Sabellieus  j  parle  beaii- 
eoupdelamatiqaeet  des  insinimenis. 

COCHE  (  VicTOB-JuN-BApnsn),  ancien  pro- 
feaaenr  de  Dûle  an  Conservatoire  de  Paris  pen- 
dant la  retraite  momentanée  de  Tulou,  est  né  k 
Arras  (Pas-de-Caials)  le  24  novembre  1808.  Ad- 
mia  an  CMservalirire  de  Paria  te  35  mai  1B16, 
il  étudia  d'abord  le  violoncelle  sons  la  direction 
de  H.  Vatlin  ;  pois  il  tut  élkve  de  Tulou  pour  U 
note  et  obtint  le  premier  prix  de  sou  instramcot 
an  ooneoun,  eo  1811.  Il  a  publié  de  sa  oompo- 
■jtion  des  aira  variés  pour  la  flai«,  de*  fantai- 
sies coocerlantes  poor  cet  ïnslnunent  et  pour  le 
piano,  «t  de«  duos  poor  les  mêmes  instruatenli, 
mrvres  3,  4, 8, 9,  IS.  H.  Coche  fut  un  des  pre- 
miers DAliitea  français  qui  adoptèrent  la  ll&fe  de 
Boebm,  k  Isqoelle  il  essaya  touteb^  de  faire 
qnelques  moditcaUons  exécutées  par  H.  Buffet 
)eune,de  Paria.  H.  Cocba  appela  l'atteotioi  des 
arllstea  (nr  le  nouvel  instrument  par  la  publica- 
tion d'one  teoehnre  qnl  a  pour  litre  Bxamm 
eritiqve  de  la  flûte  ordinatre  comparée  à  la 
flûte  de  Boekm;  Paris,  1818,  in-8'  de  lo  pagee, 
(vee  une  plancha,  Dana  la  m&ne  année,  l'artiste 
soumit  k  l'examen  de  ta  classe  des  beanx-arl* 
de  llasUtat  de  France  la  méthode  qu'il  avait 
composée  pour  l'usage  de  la  nonvelle  flAle  :  tii» 
fut  approuvée,  sur  le  rapport  favorable  de  BerlOn, 
le  34  mars  1838.  L'ouvre  a  été.  poUJé  aeua 


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COCBE  —  COCHUÈE 


ce  Hira  :  tUthode  ptntr  tenir  à  rttaetgne' 
flMnt  d»  la  nowieUe  flûte  imieiUée  par  Gor- 
iion,mod^ieparBo«hm  et  perfeeOaimit  par 
V.  Coeht  et  Buffet  Jeune,  DëdUe  à  M.  Cke- 
roNnt,  direetmr  dit  ComervatoiTe,  de.,  par 
V.  Coehe,  op.  15;Farii,  1838,gr.  iii-4M.t 
femme  de  cet  artltta  e«t  proTesMur  adjoint  de 
fiMno  lo  Comemlof  re  de  Parti. 

GOCHEBEAU  (....),  hante-coolre  de  l'O- 
péra, do  lempi  de  Lolll,  panait  pour  nn  babiie 
chtolear.  Il  âalt  en  mime  tempe  an  unice  ào 
prince  de  Conll,  et  cnidgnaft  à  chanter.  Il  est 
mort  &  Paria,  le  5  mai  1711.  On  a  de  u  camp»- 
Aioa  :  troîi  Unes  d'Ain  à  ekaatter.  Imprimé» 
cIms  Ballard,  uni  date,  In-t*  oU. 

COCHIN  (CuDDK-MicoiJLa),  detainatMir  «t 
graieur,  naquit  à  Paria  en  171S,  et  mourut  dent 
cette  tille  le  39aTrti  1790.  Onadelai  dei  leltreâ 
mr  l'Opéra  ;Paiiti  17Sl,in-tl. 

COCHLISE  (Jun),enUtiD  Cochtew,  «a- 
ipiitt  Wendeliteîn,  prtede  Nuremberg,  d'où  lui 
vient  la  qualilioatioa  de  JVn-icui,- les  NoricI, 
ancien  peuple  germain,  ayant  occupa  cette  partie 
île  la  Barière .  bn  n'ait  pas  d'accord  sur  la  date 
de  sa  naissance.  Il  est  dit  dans  les  Nova  Litle' 
nvia  marit  Bailhiei  et  SepteiUritmit  (mol* 
de  tïTrier  Ifln,  page  41},  qu'il  vit  le  jour  en 
1S01;  WalttwT  dit  que  ce  fbt  eu  ISOt  ;  mais  le 
Joumaiisie  et  Wstther  sont  éTidetument  dans 
l'erreuT.car  nous  amns  de  Cochlâe- un  litre  im- 
primé en  ia07.  Le  Ducbat  (dans  le  Ducaliana), 
ta  loodant  knr  l'ëpitaplM  de  Cocbl^  qui  Hie  la 
data  de  sa  mort  au  lo  janvier  1S51,  k  Vtgt  de 
aolxanle-douza  ans,  dit  qoll  tint  an  monde  ea 
1480;  nuis  il  eit  plus  protiabis  que  ce  Ibt  en 
I47s  .  pnisqufl  moanit  i  soixante-douie  ans 
aocompl)* ,  dans  les  premiers  jours  de  jantier 
1 551.  Jean  Peringskiold  dil.dBDSsesDoteBSOr  la 
Tlfl  de  Tbéodorie,  roi  des  Otirogolbs,  par  Co- 
diiée  (1),  que  son  nom  alkmaiid  était  Doànek. 
n  nlndiquc  pas  la  source  de  ce  rensdgnanient; 
mais  il  iTait  caaitti  la  première  édition  publiée 
à  Ingolatadt,  en  i&44,  ttte  un  manuscrit  de 
Prague  et  nn  antre  de  Hambourg,  et  sans  doute 
fl  iTalt  troaré  dans  celte  ciJlatl<n  qadqne 
autorité  pour  ee  tàL  Coclilée  Dii  aussi  appelé 
Jeo»  WendeUtein,  do  lin  de  sa  naUsance; 
e'ert  sons  ce  notn  qu'a  paru  la  pnoMn  édlUoB 
da  livre  dont  11  sera  parié  plus  loin.  WalLlier  le 
dteioM  eeméme  Dom  (ifiuleaUttriMii,  p.  1 73), 


et  lui  donne  aussi  le  qom  alleinand  de  Dobtixi. 
Ce  CoeblM,  ou  Wendalslain,  on  Doboek,  aprfei 
avoir  obtenu  le  grade  de  docteur  en  tliéologie, 
eut  nn  canooicat  à  Wonns,  en  i5il,  et  psisa 
en  la  même  qualité  k  l'église  Saint-Victor  de 
Hayance,  en  t  S30  ;  puis  U  fut  appelé  k  Pranefoit- 
suT-le-Hdn,  comme  doieo  de  l'église  Sainle- 
Haiie.  Antagoniste  ardent  de  Lotber  et  de  la 
réibrme,  il  poussa  le  faiMtisme  jusqu'à  proposer 
t  sOn  adversaire  one  conférence  publique,  sons 
la  conditioDqoe  celui  qui  succomberait  dans  ctXlt 
lutte  serait  brillé  vif.  Lutbar  accepta  le  àti, 
m^  leurs  amis  empAchircnt  Pcxécotion  de  œ 
projet  inscsisé. 

Gerber  a  bit  deux  penonnages  différeets 
du  nom  de  Jean  CoehUe  dans  son  aacien 
Lexique  de$  muiieieiu,  dont  nnaunitMérv- 
teor  de  l'école  de  Saint-Laurent ,  à  HonnAeq, 
tandis  que  l'antre  aurait  été  doyen  t  Frandbrt; 
mais  il  les  s  réunis  dans  le  A'o«(watiC«T<9HeHt 
un  seni  article,  d'après  le  Thealrvn  vtronua 
erwtttUmeetaroTWKdtPwii  Frelwf.  Des  rensei- 
gnements puisés  dans  le  livre  de  cdni-ci ,  Il  ré- 
sulte que  Ccchlée  «  fait  ses  études  de  philoso- 
phie et  de  théologie  4  Colc^ne ,  dû  U  se  Irounit 
vers  l^D,  et  ail  il  obtint  le  grade  de  «taÙre  é* 
art»;  qull  retonru  4  Nuremberg  vers  ISOB,  et 
7  (ut  fdt  recteur  de  l'école  de  Saiol-Laorent  ^ 
que  les  troubles  de  rell^n  l'obligèrent  h  s'âoi- 
gner  de  cette  ville  en  IB17,  et  qu'il  alla  en  Italie; 
qu'il  obtiol  4  Ferrare  le  doctorti  en  théolo^, 
et  qu^l  retourna  en  Allemagne  l'année  suivante; 
qn'il  vécut  quelque  temps  dans  la  retraite  4  Hu- 
resnbei^i  puis  qu'il  obtint  successivement  le* 
canonicats  de  Worms  et  de  Mafence  ;  enfin  quil 
ails  de  cette  dnniire  ville  k  Francfort,  odHeM 
le  décanal  de  Sainte-Marie.  Toujours  poursoivi 
par  les  progris  Je  U  ttiorme,  il  se  retira  k  Br«>- 
lao,  où  il  tut  pourvu  d'un  canonicat,  et  j 
mourut  le  10  janvier  l&Bl,  suivant  de  Thonel 
Aubert  Lemire.  [  Voy.  lea  Élogei  des  homjitt* 
lavants,  tiré$  de  Ihiiloire  de  il.  de  Tkim, 
avec  dea  additloai  par  Aut  Teisoier,  L  I", 
p.  101  et  snlv,).  Slmlw  (Epilomt  biblUrthecu 
Conr.Gesnerl)  est  le  seul  prmi  les  ancien»  au- 
teurs qui  basa  mourir  Cochlée  4  Vienne  en  Au- 
trichei  il  a  été  suivi  par  Walther,  Licbteatbal. 
Cboroo  et  FaTolle  et  d'aidres.  Glaréan  nous  a(i- 
prend  qne  Cochlée  fut  un  de  ses  maîtres  de  mo- 
Kique  pendant  qu1l  était  k  l'université  de  Co- 

II  y  a  beaucoup  d'obscurité  etde  confusion  cha 
divers  auteurs  uoncemaot  le  traité  ou  lea  traités 
demuslquequi  pflrteDtlenamdeCociilée.G«sner 
cet  la  première  cause  dea  erreurs  Qui  sesaotaccré- 
diléeikces«ijet;carilclteioasleDomde  TfoM- 


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COCHLÉE  —  CORDÉS 


delttein  m  lim  Imprimé  k  CMogne,  en  1M7, 
tous  le IKre étUber  de muMea activa  ( Woj. 
Gema:  (»  Pandtet.,  Ub.  VII,  Ht.  3,  fol.  82, 
cl  Simier,  Sx  Gonsro  (n  SpMotn.  BUiUeth. 
p.  &09.},0r  le  Dire  da  rmiTngt  de  Codtlée  im- 
primé 1  Cologne, en  (507,est  cslnj-d:  rmefatM 
E(emut<eje  dtjiniHone  et  inventUmt,  etavllnu, 
voeibut,  eorvmdan  mvtaUanet ,  trantpoti- 
tionet  etltettona,nu>dftfue,1nterv<>llU,tmti*, 
piiUmorttmiiit(matlone,ele.,av£loreJo.We»- 
deUtetn. 

Item.  Eodem  volvmlne  efiudem  J.  Weit- 
dettlein  eanlvs  choraUs  exerettivm. 

Item.  Ejusd.  xeeuitda  pan  qiue  al  de  mh- 
flea  ^Sfwraii,  vhi  de  metwttro ,  ftgurlt  «ola- 
Twn,pmuit,ilçnti,PTOportitynibtu,Ugatitrit, 

Item.  Tertla  pars  q»x  etmpoTteiuH  art  et 
anUnqntneliù  diettur.  A  U  dernlira  page  m 
Kt  :  FtiUs  totlvi  nnuiex  aetivx  très  M  partet 
divtue.  Opéra  qutdemat^eimpenslslmpreux 
per  honeitvm  virwa  JoKtamem  Landen,  tn- 
tlytm  ehiHath  CoUmiau»  conclvem.  Aiaut  fii- 
eemaUonit  DomM  1507,  e  idus  jvM;  )n>l° 
gothfqae.  On  mit  qne  le  litre  de  Mtulea  ac- 
tiva k  é\i  prii  par  Gesner  t  II  derniire  pige  da 
lirre;  Diate  que  ce  n'est  pas  celui  qne  l'an- 
leor  a  donné  ï  «on  oorrige.  Apre*  qne  CocAMe 
flll  retonnié  k  Rurcmberg,  <l  r«fo»llil  i«n  Ml- 
vrage  el  le  diviia  i>n  quatre  traltéa  i  l^nage  dei 
dèies  de  l'école  Saint-Laurenl.  ir  le  publia  ta- 
•uile  en  changeant  la  titre  et  le  remplaçant  par 
celai-d  ^  Tttrachordvt»  Mwtlea  JoaniUi  Co- 
elet (tie), Norlei,  arUum  magfttrî,  Nurntterf 
nuper  eorUexiiim;  pro  JuvenintU  lonren- 
liaiue  ervdlUone  imprimii,  etc.  Bnjut 
letrachordt  guafuor  tractatvt,  gnontm  ^ 
Ubet  deeem  capita  tomplectilur  :  1*  De 
Mutteet  elementU;  3°  De  Muttea  greço- 
riatta;  3"  De  oclo  ionit;  V  De  Miuiea  niM- 
juroU.  On  lit  au  Terto  du  dernier  fendlet  : 
FIftit  telrackordi  mmieei.  tfumbergx  m- 
preu.  in  o[)ictim  exetuoria  Jotattiit  Weyitea^ 
burçer  taeerdotts,  tuno  lall ,  pdit  lu-4*  go-  i 
IhiquedeSO  feuliietinon  chllTrii.  Leseiemplea  i 
de  muaiqaeconteauadans  l'ao*ragg  MatgraTéa  I 
en  bol*.  L'épltre  dédfcaMre  de  Jeaa  Collée  à 
Antenne  Kfeu,  docteur  en  droit  et  préposé  de 
l'égliM  Saint-Laurent  de  narcnil)erg,  porte  au 
tM*  celte  M)u«criptioD:£zK?ioIlt  KM  h-lJMfovo 
Calaidas  JitUi  :  aiuioialulit  t  tl  1  .Celte  édfliaa 
Alt  iironptenient  épniaée,  cardeci  ana  aprte  II 
en  parut  une  autre  Intitulée  Tetraehoreha» 
mutieetJoanaitCodeifioricl  artlwmmaçittri  : 
flumbergx  editum  :  pro  juvenlvte  lauren- 
Uana  in  primù  :  defn  pro  ceterlt  gttoqae  «M- 


*ar»m  UntmniU*.  Xumiberg»,  fn  otfidna 
exetuoTiaFrtdeTieiPejpuM,la*:  Une  dernière 
édition  a  paru  à  Blnremberg,  en  i&ze,  \a-i-.  A 
l'égard  de  PooTrage  cité  par  Waltber,  toua  ce 
tilro  !  SudimeiUa  miutcv  el  geamelrix,  M 
quibiu  urbU  NotimbergemU  Unu  contUtetvr, 
Nnrimbarg«,iïii,iD.4°,iedoutec]aM>aeiliUnce, 
à  moina  que  ce  ne  Mrit  une  reproducUoa  du  Te- 
froehordum  de  1  SI  1 ,  réuni  *  an  traité  d'élémenta 
de^anitlrleeta>BcuDiulrerronti>plcc.Cbacuii 
d«B  qutn  Une*  du  Tetmeliordwn  eet  dlraé  ea 
dix  chapitre*. 

COCLIUS  (Anain),  mnaideB  du  aeiziènw 
aitele ,  et  élève  de  Joaqnin  Deaprez,  virait  k 
Suremberg.  On  a  de  lui  :  CoMpendium  mu- 
ticet  deicriptum  àb  Adriano  Peut  CoeUo, 
diidputa  Joigulitl  de  Prei,  In  put  prxter 
extera  Iraetantw  luee  ;  1°  de  modo  omale 
coHCndi;  V  de  regitla  contrapvncti;  3°  de 
eompotélUmei  Iluiemberg,  ibii,  tn-4*  de 
qninie  leuillea  d'imprcaiicn.  L'auteur  a  dev 
linéaonoavraga  à  l'école  de  cette  ville.  C'eat  na 
livT«  enrietn  ti  utile  pont  l'hlaloire  de  l'art  :  on 
T  trouve  no  chapitre  qui  a  pour  litre  de  Rb- 
guUt  eoHtn^itiieU  leeundum  docbittam  Jot- 
gulnidePratU.E.L.Gtirber,  Ucblenlbal,  Cho- 
ron et  FajoUe,  appellent  l'anlanT  de  ce  livre 
CocUcia. 

COfHjUEREL  (AnniiH),  darolmcain  an 
couvent  de  Llaleux,  naquit  t  Vemon  ,  au  com- 
mencement du  dIX'Mpllème  aitcle.  Il  wt  aulenr 
d'un  livre  Intitulé  Milhode  wtOveneUs  et 
trèâ-briève  et  faeOepovr  apprendre  te  plaii^ 
Aant  tant  maître;  paria,  iBt7,  in-4°.  C'eit 
une  aeconde  édHloo;  je  n'ai  pu  décoovrir  la  date 
de  la  première. 

CODRONCHKBkmaTs),  célèbre  médecin 
ilaiicB,  né  fc  loMtla,  vera  le  milieu  du  aebième 
•Ucle ,  ett  auteur  d'un  cuivrage  intitulé  de  VI- 
iili  voeit  lAri  duo,  in  juibu  non  tolwn  voeit 
deflniao  traditur  et  eipUcatnr,  led  illiuM 
differenOm,  tiiitrvmetita  el  eavta  aperiun- 
(ur;  tUdmo  dé  voeit  eo>uenali<Mie,prxur- 
vatione  ae  vitiorun  ejvt  curatlone  (raelOr 
(iM,  etc.;  Frandbrl,  1597,  in-S°  île  133  pages. 
Ce  Irailé  cet  c«  qu'on  a  écrit  de  plus  complel 
«nr  l'oripue  de  la  voix  ;  laaii  on  a  fait  dans  cec 
demiera  lemp*  qneiqne*  découvertes  qnl  ont 
avancé  félat  dei  ewmaiaiaocea  sur  cet  organe. 
CCEDtS  (  H*"  ),  née  LECUANTRE ,  pro- 
Teaaenr  de  nociqoe  a  Paria,  (ut  élève  de  Détm^ 
mery  poor  le  piano,  et  de  Rodolphe  pour  l'Iiar- 
moide.  On  a  poUié  son*  aoa  nom  du  Lettres  tar 
ta  VMuig!»e,aveedet  exempifi  gravit  iVmi, 
BewangB,  IftOS,  quatre-vingl-quatre  pages  in-8°, 
Lichtanthal  écrit  le  nom  da  l'auteur  Cxder. 


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3S0 


COEDte  -  COHER 


L'ouTrage  est  iMsé  ta  quatre  lettres,  doBt  l> 
liremière  est  ans  intrudaclioa  g«nérale,-  I* 
iteuxiènie  traite  det  prindpet  de  II  musique,  la 
troisièroc  dea  accordi  qui  rorment  riiannonie,  et 
la  quatrième,  de  I*  mélhode  i  tuine  dam  Ten- 
Migoement. 

COFEftATI  (MimnED),  ecdManlique  et 
mallre  de  ptaln-cliant  K  Flereoce,  oaqult  dans 
cette  Tille  et  y  (lublia  j(  Catiiore  addottrinato , 
0  regole  delcanto  cbrttte ;Flrenie,  IMl.  Od  a 
fait  plusieurs  Mitrani  de  ce  livre;  latroMème, 
qui  est  la  meilleure,  est  de  la  même  Tille;  1708, 
inS°.  Va  extrait  dn  Tnânie  ouTrage  a  été  publié 
MUS  ce  titre  :  Seolare  addotlrinalo  nelle  ré- 
gate più  neceuarle  a  taperii  del  cmUo  fermo  ; 
inFirepie,  1TB&,  in-8°  de  ts  pagei.  Coferall 
eut  auisi  iditeiir  du  recueil  qui  a  ponr  ttlr«; 
Manuàte  degll  imrilalori  co'  twti  aalmi  da 
cmUarti  netr  ore  canonieke  per  ffoiewia 
fetta  e  feria  per  tulto  F  anito;  io  ïlreaie, 
1S9I,  in-H'  de  196  pagei.  Enfin  on  a  de  Coferali 
on  recueil  de  cantique*  intitulé  Cortma  dl$aert 
eatuont  o  Iode  tptritvaU  di  ptù  divoU  autort, 
con  Vaggiwnta  délie  loro  arie  in  mitaiea,  per 
rendemeptà  faeiUileanlo;  Firenie,  («76, 
in- II. 

COGAN  (  Philippe)  ,  claTedniate,  né  ï  Don- 
CBiler  eii  17S7,  s'élablit  ï  Londret,  où  II  a 
publié  huit  (puTres  pour  le  piano,  parmi  letquela 
OD  remarque  -.  1*  Six  loimles  pour  le  ptatio, 
avec  aee.  de  vMon,  œuvre  7'  ;  Londres,  I7M. 
—  T  Concerto  favori  pour  le  plana,  avec  ace. 
de  deux  violotu,  alto,  batte,  deux  flila  et 
deux  con,  op.  S;  Londres,  1791.  —  3°  lfe<a>  Let- 
ton» for  the  harptlchord,  op.  a  ;  iWd. 

COGGINS  (JoaEPB),  profeiaeurdfl  piano, 
né  en  Aajilelerre  Ters  1780,  t  été  élève  et  en- 
Buile  remplaçant  du  docteur  Calcotl.  Il  Ml  anleur 
d'un  bon  ouvrage  élécsentalre  pour  le  piano,  in- 
titulé the  Mutieal  Aitittant,  ranfoMn;  aU 
ikat  tt  trUly  lueful  to  Ihetlieorg  and  prac- 
tice  of  the  piano  forte;  I^ndrea.etc,  1SI&.  11 
a  aussi  publié  un  dïTertiiaemenl  pour  le  piano, 
mr  nn  ihime  de  Stdbdt,  et  une  Eintaiiie  pour 
le   même  Inatrumeot. 

COHEN  (Hethii)  ,  proreMenr  dlaimontect 
compositeur,  est  né iAmiterdam  en  1S08,  depa- 
rents  aisés  qnl  se  fixèrent  i  Paris  en  IBIl.  Après 
avoir  apprisla  masiqne dans  sua  enfance,  H.  Co- 
hen reçut  des  lefons  d'harmcnlB  de  Reicha,  ap-  , 
prît  l'art  dn  chant  sous  la  direeth>n  de  Lajs,  et  | 
plus  tarddePellegrinIfde  IBM  k  ISIO).  Les  pre-  : 
mlères  compositions  publiées  par  cet  arUate  coo- 
•istent  en  quelques  morceaux  de  piaao,  dont  sii  : 
fii;[ues,  des  romances  et  des  noctuneH.  En  IS31  ' 
il  s'eil  rendu  à  Itaples,  et  7  est  resU  jasqu'es  f 


tlU,  essayant  des*}  faireconnaltrepar  dessn- 
Trages  druaaUqoBS,  mais  n'ayaut  pu  parreiiic 
I  faire  représenter  qo'nn  seul  opéra  iatilHlé 
l'Impegnatriee  au  petit  tbéltredela  J'Mfee.De 
refoor'à  Paria ,  H.  Colien  y  publia  des  romMiui 
et  chanta  dans  te*  coDcerts  avec  quelque  soceèi. 
En  is3«il  retourna  t  Naples  pour  tenter  de  Bw- 
Tïaux  eflbrta  dans  lacomposiUoa  drauutiqn^  nù 
il  ne  Tut  pas  plus  beureui  qu'au  premier  njaf^ 
n  avait  écrit  pour  le  UiéAtre  rfvovo  m  <qién 
bourra  fntiluléJtflM  atmaritati:  tnaialapo- 
lioe  lliétirale  en  empêcha  la  r«présenlalian.  M- 
oouragé  par  ces  ennuis,  il  revEnt  h  Paris  m 
1S39,  et  s'y  livra  à  l'enseignement  du  chant  et  da 
l'harmonie.  En  lat;  U  a  fait  exécuter  dans  li 
salle  du  CaDaervatoire  Marguerite  et  Faml, 
poème  lyrique  en  deux  parties ,  qui  fol  bi«a  ac- 
cueilli et  auquel  les  jouraauide  musique wit ac- 
cordé de*  «loges.  En  I8&1  H.  Cohen  s  raileié- 
cnler  k  la  nouvelle  société  philhsnnoniqne  de 
Londres,  dont  Berlioi  dirigeait  l'orcbestoe,  le 
Moine,  antre  poème  lyrique  qui  fat  anui  ap- 


teur  de  la  suceunale  du  ConserTatnire  de  Paris, 
k  Lille:  mais,  ayant  Tonlus'affranctiir  de  la  domi- 
nation d'une  luimmission  adroinistiatïTe  attachée 
kcetélablJBsement,  il  ne  put  s'entendre  avec  elle 
pour  ses  atlribnUons  de  directeur  et  retourna  k 
Paris.  On  a  de  cet  artiste  un  Traité  d'harmo- 
nie pratique  et  un  recueil  de  dix-huit  tolfé- 
ges  progretafi  à  trois  et  quatre  voix  (Paris, 
S.  Richaott),  gr.  in-i°,qui  décèlent  un  mnst- 
cten  instniil  et  un  bomma  de  goOt. 

Les  joaraaut  de  tllalie  et  la  Galette  généraU 
de  tmatiqite  de  Leiptick  ont  mentianné  dlToi 
opéras  donnés  par  uncMopositeurDommé  Coen 
ou  Coh<A  (Henri) ,  particulièrement  fil /itfrecei 
amoroiJ,  représenté  k  rtaples  eu  1840,  elÂiito- 
ttio  Feicari,  jooé  avec  succès  k  Bologne  et  k 
Tnrin  en  1841,  pnis  k  Naples,  dans  l'année  svi- 
vante  ••  d'après  le*  renseignements  qui  m'ont  ëi 
fournis  par  l'artiste  qui  est  l'objet  de  cette  no- 
tice, il  n'y  a  pat  d'identité  entre  lui  et  son  IH- 
immynie. 

GOBEN(JitLBs),  pianiste  et  compositenr,  est 
né  k  Marveilte  (Bouches-du-Rhitne}  le  1  mh 
vembre  1830.  Dès  son  enfance  II  montra  pour  la 
uuaique  un  goOt  passionné,  qui  s'accrul  stcc  les 
années  et  fut  nn  obstacle  invincible  aux  étude* 
de  collège  que  ses  parents  voulurent  lui  faire  re- 
commencer k  plualears  reprise»,  et  toujours  sans 
snccès.  M.  Colien  était  igi  de  seize  ans  quand  sa 
famille,  riche  d  considérée  dans  le  monde  finan- 
cier, vint  se  flier  à  Paris.  Sur  la  recommandation 
d'Haiévy,  il  toi  admla  au  Conservatoire,  06  le 
premier  prix  ik  aolf^  lui  tut  décerné  an  1S47. 


>yGoogre 


COHEN  —  COKK.EN 


331 


Derttin  Hin  de  Ziniiwmi*D  poaï  le  piuo,  il 
pa«u,  tprës  la  ntraite  de  ce  inaJtre,  md«  la  di- 
ledûm  de  H.  HaroMiitel,  et  obtint  le  premier 
prii  de  oet  inslrumait  au  coocoun  de  18M.  Né 
pour  l'art  qall  coltiTait  aiec  udow,  11  se  diatin- 
fiuaitilaH  iMilM  les^tndw  <|p1  a'j  ri|»porleBt. 
CmI  aliMi  qu'il  «btiut  le  premier  prix  d'orne, 
«nuiM  £li*e  de  H.  BenoiU,  en  iSbS,  et  qu*iiu- 
Inrit  pai  Utléf;  daua  l'art  du  coDlrepoint  el  de 
Ja  tugne,  le  second  pris  de  cette  ticuité  Uii  fiil 
décerié  Ml  1S63,  et  qu'il  obtint  le  premier  dans 
J'iDDte  «ui*anle.  En  IBU  H.  Colwn  vBI  iuKrire 
panni  le*  candidats  duconcaura  de  composition 
de  l'Institut  de  France.  On  sait  que  le  premier 
prix  de  ce  coocoura  donne  k  celui  dont  te  travail 
«t  couronné  la  position  de  pcosioBuaire  du  gou- 
Tememeut  pour  aCjoumer  à  Bome  el  roTagar 
pendant  quatre  ans.  Sur  les  obserratioas  de  son 
nuHreM.  HaldTji,  H.  Coliea,  ind^pendul  par  la 
<(MlnnedeiBrimille,eBtlagAnârMiléde«e  retirer 
du  concoors  ;  mail  il  obtint  dans  le  mèiw  temps 
la  compenaalian  de  ce  sacriflee  par  la  nomioa- 
tioii  de  professeur  d'une  classe  derilnée  particuliè- 
rement  *dx  penalonoalrea,  pour  l'tlude  dn  réper- 
toire des  opérai.  M.  Coben  s'est  fait  coon^tre  par 
un  grand  nombre  de  morceaai  de  piano  qui  se 
dielinguent  par l'tléganee  dn  «trie,  par  lapiceet 
la  larittt  dra  idéem,  par  un  Mntimeutfin  de  Phar» 
munie,  par  le  brillant  et  la  nonreanté  des  liails. 
Parmi  ces  compositiong,  on  compte  30  rMoancea 
MD^parolei,  de*  cliansou  de  genre,  de  grande* 
niazourtea,  des  nocturne*,  élégies,  pièces  de  ci- 
raclèreet  13  grande* étude*.  Il  a dcrK  auui poor 
l'Aar-numium  seul  ou  combiné  atec  divert  iiu- 
tnimentii,  entre  antre*  a  étude*  eipresHTOs,  dea 
fantaisies,  11  préInde*,  el  de*  trios  pour  barmo- 
Diam,  piano  etTJoloa.  Se*  ounage*  pour  le  citant 
constMent  en  10  romances,  chœurs  sao*  accom- 
pagnement, beaucoup  de  mnstque  religieoM, 
exécutée  dans  la  plupart  de*  égUseade  Paris,  telle 
que  ;  O  talMarii,  Ave  Regina  ctriorvm,  Ave 
■centm,  Àgnut  Del,  Pi»  Jetu,  Meaaa  de*  morts 
pour  voii  dltanunes,  une  raesie  faébrùqnecban' 
lée  dant  le  temple  de  la  roa  de  Naianth  pour  le 
mariage  de  la  sœur  de  l'auteur ,  etc.  An  nomlMW 
de  aesceuTre»  ponrl'orcheKtreoniemarqnadeni 
symphonies,  une  ouTcrture  en  fa  ;  une  idem  en 
ré,  une  antre  eo  «al,  des  cantalM  et  de*  eboors. 
La  plupart  de  ce*  ooTragei  □ntéléeiéeulé*dan* 
le*  concerts  dirigés  par  H.  Pasdebmp  1  la  aalle 
Hers  Bt  dans  les  exeieiee*  dn  CttHCrraloire. 
l<oar  le  Ihéilre,  M.  Cohen  a  éerlt  lea  cfateori 
■<l'4fhaU«,e)[éculésauThéUre-n«B(aii,  eltrois 
opéras-comique*  qnt  n'ont  pas  encore  été  repré- 
senlétanmomentob  cette  notice  ni  écrite  (I8M). 
COICK(JuN),a«  LE  COQ,  que  quelque*  , 


<  biographes  font  anglais,  et  d'autres  boilnudais,  re- 
çut verii  le  milieu  du  seizième  àèele,  el  se  dis- 
tingua par  des  compositions  scienliriques.  On 
trouve  plusieurs  de  ses  motets  el^esfs  chansons 
dans  les  recueils  publiés  h  cette  époque,  par- 
lieulièremeot  dans  celui  qui  parut  à  AnTers,  en 
tM6,clieiTilaian5usato.  UnectiaosoQ  contenue 
dans  ce  recueil  est  surtout  remarquable  par  sa 
rorme  :  elle  est  à  cinq  voix.  Deux  d'entre  elles 
Tant  un  canon  par  mouTement  rétrograde,  el  le* 
trois  autres  accompagnent  dans  lestjle  da  con- 
trepoint fugué. 

COIGNET  (  floHACE  ) ,  compositeur,  naquit 
à  Lyon  en  1730,  et  moaml  k  Farts  le  ï9  août 
1831.  Il  avait  été  d'abord  dessinateur  d'une  Ca- 
hiiqiM  d'étoffes,  puis  marchand  hrodeur.  Plus 
Urd  6ta  allaires  se  dérangèrent,  el  il  se  rendit  t 
Paris,  oU  il  fit  sa  profession  de  la  musique,  qu'il 
avait  apprise  dans  sa  jeunesse.  Il  a  écrit  pour 
PygmuUon,  mouodrame  de  Jean-Jacques  Rous* 
seau ,  une  musique  qui  a  été  pendant  plusieurs 
années  la  seule  qu'on  exécuUl  pour  celte  pièce 
au  Tliéitre-Franois.  Ce  fut  en  1770  que  le 
pbilosoplie  de  GeDète,  ajant  fatl  un  voyage  i 
Ljon,  lui  proposa  d'écrire  la  musique  de  Pj/gma- 
lion,  après  aToir  entendu  quelqAes  morceaux 
du  Médecin  de  l'amour.  Je  CoigneL  Deux 
morceaux  seulement  du  la  musique  de  Pj/gma- 
fio»  avaient  été  composés  par  Jean-Jacquet 
Rousseau.  Celurent  les  seuls  que  Baudron  iiioy. 
ce  nom)  conserva  quand  il  retitcet  ouvrage.  Un 
opuscule  de  Cuignet,  intitulé  J.-J.  Routieaii 
à  Lyon,  a  été  publié  après  sa  mort  dans  le 
recueil  des  MéUmget  de  M.  Péricaud,  bililiodié- 
caire  de  la  ville  de  L]an,  lequel  a  pour  titre 
Lyon  vu  de  Fourviéref;  Ljon,  1333,  1  vol. 
in-S°,  sans  nom  d'auteur.  Coignet  donne  à  en- 
tendre  dans  cet  écrit  que  J.-J.  Rousseau  s'était 
attribué  i'IiouBéur  d'avoir  fait  sa  musique;  ca 
qui  est  inexact,  quoi  qu'eu  aient  dit  les  détrac- 
teurs de  Jean-Jacque*. 

COKKEN    (  JlAM-FBÀHfOU-BtBTaÉLIHTj, 

dont  k  nom  est  orthographié  KocaEN  sur  ses  ou- 
vrage* et  dan*  les  catalogues,  est  né  k  Paris,  le 
li  janvier  1803.  Admis  eu  Conservatoire  decelle 
ville  an  iBlg,il  ydevintélèvedeDelcambrepour 
le  basaoo,  et  ses  progrès  furent  si  rapides  (ur  cet 
instrument  que  le  premier  prix  lui  fut  décerné 
«aconeoor*  en  ISIO.  Après  avoir  étd  longtemps 
attaché  à  l'orcbestre  du  Tbéitre-Jtalien  coouue 
premier  twssoB,  puis  k  l'Opéra,  et  enOn  k  la  So- 
am  de*  euicerts  du  t:unservatoLre,  H.  Cokken 
a  été  nommé  proleaseur  de  basson  de  celle  école, 
le  U  mai  iSbi,  après  la  mort  de  \Vi lient- Bordo- 
gnl.  U  a  publié  envirOB  quarante  œuvre*  de 
lantaislei,  mélan^  et  variations  pour  ton  ins- 


>y  Google 


333 


COKKEN  —  COLASSE 


IroDiMt,  «ordeithMDW  d'opjrai  franco  et  ita- 
lien», à  Parii,  timt  Ricbaull,  Colelk,  Colombier 
et  Schonenbergsr. 

CXtL  (Snon),  loéneatrel  de  ta  nmilqiie  de 
Clurlei  V,  roi  de  France,  laiTint  dm  onUm- 
yumee  de  rastel  de  ce  prince,  datée  de  I3«4, 
joiutt  de  la  trompette.  Il  paraît  que  bod  talent 
«ir  cet  iarirmneiit  était  renMrqoabte,  car  Gnil- 
lamnede  Hachault  ditde  lui,  dau  dus  ballade  : 
D>  SliBm  Col  ojH  M4db1i  [ibenr; 


COLANDEH  (AirmniR). 
IVIeetcnrde  Saie,  dana  la  preotHre"  moitié  du 
dix-Mptième  slède,  «lodia  d'abonl  te  droit  à 
l'uDiTeraitd  de  Leipiick ,  et  tul  or^niile  dana 
cette  Tille.  Il  quitta  cette  place  en  IfiOl,  poar 
se  rendre  à  Dresde ,  ob  il  mourut  en  1643. 
Gerber  cite  des  motet*  k  quatre  Toii  de  sa 
CtHupositJon,  msli'  una  dire  connaître  le  lira  ni 
U  date  de  t'impreesion. 

COLASSE  (  Pucu.},  l'nn  des  maîtres  de  la 
DOilqiie  de  ta  chambre  de  Louis  XIV.  Snivint 
rsisoi  tttrlamvslqve  de  U  Borde,  le  JMcfhm- 
nain  de  I^Tocalel  les  Anecdota  dramali- 
9Mi,ceiiiasIcien«laitDéàParii,-eD  1SS9.  D'aprit 
le  DtetUmnaire  hUiorignt  des  miuicienj  de 
diorouet  FaTolle,  tikotetionnatredramati- 
pu.  Il  serait  n«  dans  la  même  lilla,  en  1638  ; 
maissonactede  mariage  stcc  la  fille  de  Jean 
Bérln,  dessinateur  du  cabinet  dnroi,  IkltiParis, 
i  la  paroisse  de  Ssinl-Gerniain  l'Auterrois,  le  7 
novembre  ISSS,  prouve  quil  âtaitlils  déidéftinl 
Antoine  Cotasse,  bourffeoU  de  Retmi,  et  d'Anne 
Martin.  «  Il  est  dit  dans  cet  acte  que  Colasse 
MaH  alors  tgé  d'euTiron  trente-iepl  aiu,  ce  qui 
ferait  supposcrqu'il  était  né  en  iOM;  mais  il  est 
TrafeemblaUe  que,  dereasDt  l'éponx  d'vne  jeane 
fille  de  dix-huit  ans,  Il  aura  touIii  se  rajeunir, 
•I  se  sera  donné  trente-sept  ans,  an  lieu  de 
quarante-nenr  ou  cinquante  qu'il  mH  rMle- 
meol.  Quoi  qu'il  en  soit,  fl  est  certain  qnll  entra 
à  l'égliw  de  SaîBl-Paul,  comme  enrani  de  idHMT, 
qu'il  j  (il  une  partie  de  ses  études,  et  qnll  les 
achera  au  eoll^Re  de  Nararre,  où  il  STaK  obtenu 
unebonrse.  Après  que  Colasse  int  sorti  dacolkge, 
Lulli,  avant  entendu  parler  de  ses  talents  natn> 
relu  poirr  la  musique,  le  prit  ehei  lui  mmme 
âife,  le  fit  travailler  h  remplir  les  partie*  de 
chœurs  et  d'orclieitre  de  ses  opéras,  dont  il  nV- 
crivait  que  le  chant  et  la  basse,  et  in)  donna 
l'emploi  de  batienr  de  mesure  k  l'opéra,  à  la 
place  de  Lalouetta ,  qu'il  Tetuit  de  congédier 
(eu  1S77).  Ad  mois  de  mal  i«St,  Il  obtint  pour 
lui  une  des  quatre  places  de  maître  de  la  musique 
de  la  cliapelle  du  roi.  Le  3  Jnillel  16M,  la  roi  ac- 


corda k  Colasse  ta  cbaifedenullredelaiiinsiqiie 
de  sa  chambre,  vacante  par  la  mort  de  Lambert , 
Ver»  le  même  temps,  il  obtint  te  privtl^  de  t'éta- 
btisacoient  d'un  Opéra  à  Lille ,  et  en  fit  l'entre- 
pifse  k  ses  dépens;  mai*  on  inoexlle  rtntem 
ses  projets  de  Forlnne.  Louis  XIV,  qoi  aknail  ta 
ma*|ue,  d'aUleura  atiei  plate,  de  Colasae,  Isi  Gt 
cadeau  de  dii  mille  Ivres  poor  l'indemniav  de 
ses  perles,  tt  lof  conserra  sa  place  de  Htftre  de 
la  nwfque  de  ta  chambre,  bien  qnll  e«  ceué 
d'ai  remplir  les  foneUeDs  pewtaiil  planenn 
annéea.  Oolatse  ne  sut  pas  profiter  de  son  bon- 
en  léte  de  cliercber  la  piarre 
ruina  sa  bourse  et  sa  aanté. 
Le  p«i  de  succès  de  son  opéra  de  PoUxè^e  et 
Ptrrlmt  aefaaTa  de  lui  déranger  t'esprit,  et  U 
mouint  k  VersailleB  dan*  un  état  d'ImbédUité, 
au  moisde  décembre  lïog,  âgé  d'MiTiron  sotaMIe- 
dii  ans.  L'année  précMente  il  avait  été  toné  de 
renmieer  à  sa  charge  de  maître  de  I*  mosliiuedc 
la  ohapelle  du  rot.  LuIU  avait  gardé  près  de  lui 
-"'— '  inort(en  le«7).et  IMavail 


pistoles  de  peoafoa;  mais  Cotafse  arant  quitté 
les  enrants  de  Lulli,  soqoel  leur  pèr«  avait  romla 
rattactwr,  ils  plaidèrent  contre  lui,  et  il  perdit 
*a  peulon  et  aon  logement.  Ce  qu'il  ne  podit 
pa*,  c'était  une  coliedion  asaei  coteUérabte 
d'airs  de  LnlU,  que  lui  senl  posaédaiL  11  arrivait 
souTeat  qoe  ce  compositeur  célèbre  écrivait  nn 
air  pour  un  de  se*  opéras,  puis,  n'en  étaat  pw 
salistUt,  en  composait  un  autre.  Il  dau^ 
eoaoita  cdol  qu'y  recelait  k  Calasse,  en  Ini  dteant 
de  le  brûler,  ce  que  celut-d  ae  gardait  bin  de 
bireiphis  tard.  Il  utilisa  Ions  ce*  monanoi 
dans  se»  ouvrages.  Ces  iardns  lui  forent  aonvent 
reproiAtés  par  des  ooDtetnporsios,  et  qoelqneMs 
il  les  avouait  On  die  k  ce  sujet  t'anaedoie  Boi- 
vante.  Un  jour  Colasse  se  prit  de  qo«Klle  avec 
nn  acteur  de  l'Opéra,  et  la  diapnte  as  tartnina 
par  un  combat  k  conps  de  potnga  dan*  leqoel  le 
compositmr  eut  ses  bablt*  déchirés.  Un  de  ses 
amis,  le  vojaot  en  cet  étal,  lui  dit  :  <■  Comnse  te  ' 
voilt  Mit  —  Comme  quelqu'un  qnl  ravient  do 
pillage,  •  répondit  la  Rochois,  cAMire  acliicp 
de  ce  tempa.  Malgré  le*  emprunts  faits  à  Lalli 
par  Colasse,  sa  musique  ne  tut  jamaisen  favenr 
aupris  du  public  comme  elle  l'éUit  à  la  co«r; 
on  la  Ireavail  Mbie,  languissante,  et  dépoorvoe 
d'expression  dramatiqne.  A  l'exœpthm  de  am 
opéra  des  Noeet  de  Thél^  et  Pelée,  «ocm  de 
ses  ouvrages  n'eot  un  sscc«*  véritable.  Son 
AehilU,  dont  le*  paroles  étaient  de  Cnapi*. 
tron,  donna  lieu  k  oette  épigramme  i 
EDln  CmpUtroD  et  Csliiir 


,Google 


-COLER 


3M 


Outre  un  tmtà  nombre  de  moteti,  de  tta- 
titlltes  et  de  eanUte»  compoeé*  poar  la  chapelle 
et  la  chambre  de  Loule  XIT,  CoUue  a  écrit 
Ih  euTraget  (nlTante  :  1°  Achille  et  Pollxène, 
1S87 ,  a*ee  quelque»  morceaux  d«  Lolll.  — 
1°  Thétgi  ût  PéUe,  IBB9.  _  3°  Énée  et  La- 
cMe,  ISM.  -  t*  Aitrie,  1691.  —  i'  Le 
baBetda  VUlanwvt-SiOiU^eorge» ,  1861.  ~ 
f,'  Le»  Satitmt,  1S9&,  btcc  Lodî*  LdUï.  — 
7°  JoMon,  ou  la  Toison  d'or,  janrler  te9e.  — 
1°  La  Naltsmee  de  FAuu,  mû  ISM.  — 
VCanmUe.noo.  —  io>  PoUxèneet Pgrrhvt. 
Totu  m*  ODTragea  ont  été  repri^tés  i  l'Aca- 
dânto  iDjale  de  miuique.  On  troaie  k  la  biblio- 
lUqDS  de  rAruMl,  ï  Parti,  It  parUtioo  ori 
KiniJe  dUmorilOf ,  paitorale  de  CcdaiM,  diUe 
de  IS89.  Cet  ouTrage  n'a  pu  (U  rc^rfeenU. 
Colau*  a  jcrit  auni  l'^mowr  et  rffymen,  dlver- 
linement  conpoaé  d'un  prologae  et  de  huit 
scène»,  mieati  an  mariage  du  prince  de  Contl, 
ilana  lliMe)  de  Coolf,  et  la  mouque  d'un  de* 
balleta  de»  jteiitw,  qu'on  trouve  dauii  DD  volume 
(le  la  collection  Pliilldor  k  ta  Mbllothique  du 
Conserratolre  dermique  de  Parti. 

COLBRAN  (Iubelu-Aroeu),  premlire 
fenmui  du  célèbre  compoilleur  Roulnf ,  niqnlt  k 
Madrid  le  2  février  17sa  eile«taH  fille  deGianal 
Colbraa,  mniicMn  de  la  cliapello  et  de  la  ebamttre 
lin  roi  d'Eipagne.  A  Vtgs  de  ili  ani,  die  reçut  le* 
premièr«s  lefoni  de  mnitqne  de  Françol*  Pareja , 
compouteurel  premier  vioioaeeUiite  de  Madrid. 
Tnui  aai  apr^  elle  pana  lOdi  ta  directioa  de 
MarinelU  ,  dont  die  refut  lei  eoiudli  juiqa'k  ce 
qup  CretcenfinI,  ajant  ea  occaik»  de  l'eo- 
leadrc,  Toalut  le  chaiger  de  la  former  dant  l'art 
du  chant.  Lonqn'il  crut  que  le  moment  était 
vesn  «le  la  produire  en  publie,  il  loi  prédj^  lei 
sDocta  qn'elle  devait  j  oblrair,  et  ne  le  trràipa 
point.  De  IMH  à  iBIfi,  nudemoiaolle  Colbran  a 
ioui  da  la  réputation  nuitée  d'une  dei  plui 
habilM  eanlatrlccs  da  TEorope.  En  lt09  elle 
élait  à  Milan  en  qualité  àepiina  donna  leria  ; 
l'année  luiTinle  die  chanta  au  UiéAtre  de  la 
Feitàce,  à  Teniae.  Elle  alla  eninlte  t  Rome,  et 
enfin  k  Naplei,  où  elle  a  chanté  tur  le  théâtre 
de  AdMl-t^hortei,  Juequ'en  1831.  B*  Tois'a'é- 
tait  couervée pure  et  juile  Juaqu'en  ISl&;Diaii, 
pasad  cette  époque.  H"*  Colbran  commenta  k 
clianter  taDtAtau-denua.  tantôt  ao'deuotu  du 
ton,  et  qudqualota  ai  faux  qw  let  ordllea  dei 
pauvres  Ttipolllalni  étaient  «watriei  k  de  ru- 


de>  épreuvei.  Tooleroli  ils  n'osaieat  Itoii^H 
knr  niéeonteilemeBt,  car  la  tantatik«,  qid  était 
bien  avec  le  dlreetenr  Barbaja,  leur  était  impoiéa 
par  U  cour.  Leur  ttlence  leot  In  vengeait  de  ce 
deapoUime.  EnSn  Iiabelle  Colbran  *Taiil  épootë 
Boaiini  k  CaateDiio,  prii  de  Bologne,  le  IS  mare 
isii*,  partit  pour  Vienne,  chanta  k  Londrea  en 
■  SU,  et  quitta  le  Uiéfttre  peu  de  teinpa  aprte. 
Depuis  Ion  elle  cciu  de  le  (Ure  entendre  en  pd- 
blic.  En  ISIt  elle  a  lait  nn  njtffi  ta  Augle- 
lerre  avec  aon  mari,  pufi  elle  a  résidé  k  Paria 
et  k  Bcdogne.  Elle  a  compoié  quatre  recueilide 
Camoitl,  dont  un  eat  dédié  k  la  reine  d'Espagne, 
no  k  llmpéralrice  de  Roasie,  le  troi^éme  k  Cret- 
cenflnl,  et  le  dernier  au  prince  Eugkne  Bean- 
hamais.  Celle  cantatrice  célébra  est  morte  k  Bo- 
logne,  le  7  octobre  1B4S. 

COLEIBE  (RicntBD),  eccléiiaatique  an- 
glais, vivait  dans  la  première  moitii  du  dLx-bui- 
tième  lièdr.  Il  fui  d'abord  vieatre  k  Idewocth  et 
ensuile  mlniilre  k  RIcbmond.  On  a  da  lui  :  (M 
erecling  on  Orga*  at  Istaioorth,  a  aermon 
ON  Plaint  t&O  (  Snr  l'érection  dMin  orgue  k  Is- 
leworth  :  sermon  sur  le  ptanme  160]  :  Londrw, 
1718,  ln-4*. 

COI£HAN  (CntiLEa),  docteur  eu  mu- 
sique, fut  d'abord  attaché  k  la  miiiiqne  particu- 
lière de  Charlea  V,  et  après  ta  révoloUoii  au- 
glaise  enseigna  la  musique  k  Londres.  Il  M  le 
premier  qui  conçut  le  projet  de  mettre  n  mu- 
sique un  fnisrmède  anglais,  k  limitation  des 
Ititieiii.  Un  poète,  nommé  William  Devenant, 
Gt  les  parolet,  et  le  docteur  Coleman,  ooojoin- 
tement  atec  Heuri  Lawes,  capitabie  Cook  et 
Georges  Hodson ,  écrivit  la  musique.  Cet  Inter- 
mède, dont  oo  n'a  pas  retenu  le  titre,  tbi 
repréamlé  k  Ihitlaitd-hoiue,  pendant  l'usnr- 

CX>LER  (  VÀLSinw },  ou  ROELEH,  com- 
pmlteur,  né  k  ErCort  ver*  laM ,  lut  aatat  k 
Sondenhaiisvn. Ou  connaltlesonvragessoivanta 
de  sa  onnpositlon  :  1".  Troll  messe*  et  Irols 
Jfagn^krat/Erftirt,  1699.  —  1°  CtuUUMmm  to- 
eranun ,  jtus  wtlgo  ntoUtlx  appeUtaUitr  4-S 
et  plvribvt  VDcifrw  concfnna/orum,  libri  1 
ef  3;  Urieren,  11104,  in-t".  Il  ett  bien  eitraor- 
duMlre  qu'une  Imprimerie  de  mnaique  ait  existé 
au  commencement  du  dit-sepUème  siècle  dan* 
un  vlHige  da  la  Suisne,  prè*  du  pont  du  DisMe, 
au  Min  d'une  étroite  vallée  du  Satat-GoUtard. 
Lk  se  Ironve  nn  iMspioe  de  capuciM,  avec  nM 
belle  église  :'  il  t  a  qudque  apparence  que  Coiar 
t'j  était  retiré,  qu'il  y  écrivit  ses  deux  livra  de 
moletB,  et  que  les  moines  firent  la  dépense  de 
leur  impKsdon.  —  3°  tfewe  Liutlge  Ueblieiu 
wwt  arUçe  Inlraden ,  Tam^  und  Uagliarden 


,Google 


U*  COLËR 

muff  ailerles  Saàtensplel;  léni,  1G0&,  in-r. 

GOLER(MUTm)ûDKOLEB,conpwlenr, 
Dé  i  DanUig  Jen  ISIO,  dkm  um  vie  envola, 
■oD-sealemeqt  diui  u  jeuaesse,  mais  ntenie 
kmia'ilfutdeTenuTieux.  Eoieeiiltiiilkltem- 
bourg,  qu'il  quilta  pour  «lier,  en  166^,  occuper  U 
place  de  mallra  de  dupeUe  k  firnunick.  Devx 
•ne  apris  il  éUîl  «d  eenice  dn  margrate  de 
Bajreuth;  maiioa  lui  douia  •oacoDgéeol670, 
«t  il  obliot  DD  emploi  dani  le  Holitein.  On 
igaore  coiabieii  de  temps  il  resU  daos  cette 
■HuaUon,  mai£  on  le  relrouie  dans  sa  vieil- 
le«M  i  Hambooig,  oti  il  est  mort  en  1704.  Oa 
■  de  M  compoiition  :  1°  MeU>dia\  su  Blilent 
PatsiOHS-Àiuiaeltt^i fïlimboarf.,  IMS,  in-g°, 
Henri  Pape  t  ëcril  la  plus  grande  partie  des 
mélodies  de  ce  recueil.  —  3°  Die  HodiieitUch» 
Ehrenfadial  ièm  JSm.von  Hardenberg  suZ0(I 
angeiUndet  itad  M^erichÀclU  von  Martino 
Colero  au*  DtauiÇf  de;  Hambourg,  iGSt, 
fn-fol.  —  3°  SvlaiailUcke  Seelea-  Harmonie, 
liât  tst  ein  tdmmiger  FratdeiAall  etUcker 
geiitUcher PtiUinen i  Hambourg,  1M3  ,  io-iol. 

COLET(UirMLm-RiiiioND  ),profsseDr  de 
eobtTKpoiul  au  Coneerriloire  de  Parie,  naquit 
le  i  QOTBmbre  iftOB,  k  Viès  (Gard  ),  gairut 
le«  regittrea  du  secrétariat  du  Coniemloire ,  ou 
t  Nlmea  (Gard),  .le  &DOTetnbre  isoa,  d'apris 
ceux  du  secrétariat  de  l'ImliluL  II  ëttil  Agé  de 
vingt  an«  loraqu'il  entra  au  Conacrratolre  de 
Paria,  le  18  juin  lS2a,  poar  j  apprendre  l'har- 
monie j  pula  U  toivlt  le  coora  de  contrepoint 
de  ReiclM  jusqu'à  li  fia  d'octobre   IS13.  Dans 


l'ai 


kl'li 


le  grand  prix  de  oompoaltkn  ; 
qu'un  dea  aecondt ,  et  ne  lonint  plus  coarir  les 
duacea  duconcoura  dans  les  anntea  auÏTantea. 
Peu  de  lempa  apria  il  se  maria.  Sa  femme, 
dont  la  beauté  était  remarquable ,  débuta  dans 
la  carrière  des  lettrea  par  des  recueils  de 
poésies  :  plus  tard  H.  Cousin  lui  donna  des 
lefons  de  philoeophfe.  Par  l'inBueDca  de  l'il- 
liulre  phikMoplie,  détenu  ministre  de  l'iuslruc- 
tlMi  publique,  Colet  obtint  aa  nomination  de 
proleaseur  d'harmonie  et  de  contrepoint  au  Con- 
senaloire,  le  5  novwnbre  IS39.  I^'etprit  rempli 
dldées  fausses  aur  l'art  qu'il  était-chaiié  d'an- 
sd0ur  dana  la  première  école  da  royaoRie, 
au  grand  déplaisir  de  Cherubini ,  Colet  arait  hi- 
Irepria  la  Otite  de  faire  retlvre  le  ayiltme  de 
l'unité  de  ctefa,  proposé  longtemps  tuparaTanl 
par  raU>é  de  ta  Casaagne  :  il  )  eut  t  ce  sujet 
de  Tirée  discussions  dont  la  Gazette  mtalcale 
de  Paris  a  entretenu  ses  lecteurs.  Colt4  ^it 
encore  soue  l'empire  de  ces  idéen  lorsqu'il  pn- 
Uia.en  IS40,  nn  gros  liTre intitulé  :  la  Fan- 


-  OOUN 

harmonie  vmakal» ,  on  Cimn  eomplat  4e 
compoiition  théorique  et  praHqve;  Paris, 
Hehaonnierel  lletigel,  1  *ol.  in-bl.  de  314  paces. 
Cet  ouvrage  est  assen  nal  écrit  et  U  oialière  j 
ett  traitée  d'une  inanHre  dîfltaie  et  avec  peu 
d'ordre.  Cwime  la  plupart  dei  élèTea  de  Reiciia 
qui  ont  tcrit  des  traités  d'bannonle  ou  de  com- 
poellion,  Colet  te  doone  beaitconp  de  peiee 
pour  éiiter  d'aller  au  but  par  la  ligne  droite.  Il 
a  putdié  auul  un  traité  d'accorapagoemeut  pn- 
ilque  Bons  le  litre  de  Portimen/j,  ou  Traile 
tpteial  dédié  dur  pianisla;  Paris,  Challiot, 
nn  Tol.  p.  iD-4°  ;  et  le*  SarMonie$  da  Coiuer- 
vatdin,  ouerage  qu'on  peitl  appeler  U  coia- 
trepolntisle  moderne  ;  ibid.,-un  toI.  gr.  ii-i*. 
En  IB41  il  a  (ail  jouer  de  ta  compoailioB  Cln- 
génve,  opéra-comique  en  un  acte,  qui  n'a  pas 
réusM.  Il  est  mort  k  Paria  le  11  aTril  1861. 

GOLETTl(A[[CDirmi'Bo?i*TEimBE},ccu- 
ponleur  et^acadéraidoi  philbamkmiqut,  né  à 
I.ucq[ica,  Técul  à  Venise  vers  le  commcDcemenl 
dn  dii-liuiUème  siède.  Le  9  navembre  1714 
il  fut  nommé  troisième  organiste  de  la  cbsfelle 
ducaledeSaint-Mare,  dana  cette  ville,  pour  jomt 
le  petit  orgue  de  cbieur  ou  organetlo,  et  le 
U  mai  t73B  fl  obtiul  la  place  d'organôle  do 
premier  i»|;ne,  en  remplacemeat  de  LoUj,  derma 
maître  de  Ja  chapelle.  Il  mount  en  17ïl  et  eut 
pour  aucceaaeur  Berlenl.  Il  a  bit  représenter 
dans  cette  ville  deua  opéras,  Paride  e  Ida, 
1706,  et  l/igenia,  dans  la  mime  année,  lia 
publié  aussi  :  Armonid  TribitU  o  XII  emiatt 
avocetola  eeetabala;  Lucques,  1709. 

COLETTi  [Pbiupm),  bauo  eanlanle  dm- 
tingué,  ett  néàRomeea  1811.  U.Bnsti,  profes- 
seur de  qliBDt  au  coll^  rojal  de  musiqae  de 
Naplea,  a  dirigé  une  partie  de  ses  étude*.  Ea 
1634  Coletll  débula  au  théâtre  du  Foada  da» 
il  l'ureo  in  Italia,  où  chantaient  la  Dngber  tl 
Casellii  pnls  U  cliinta  au  IhéUre  SaintCliailes 
dana  la  Straniera  et  dana  le  afotè.  Depuis  ce 
temps  il  a  brillé  sur  les  tbéitrea  principaux  de 
l'Italie^  k  GéMs,  Rome,  Milan,  Tarin.  Padooe, 
Naplea,  Rergame,  Bolof^,  et  dans  le*  compa- 
gnies italiennes  de  Londres,  Llsbonse:,  Vknac, 
etc.  De  tous  les  cbanleurs  que  l'auteur  de  ctOe 
Biographie  a  entendus  en  Italie  depuia  1141,  Co- 
IgIU  est  ua  dea  plus  remarquables. 

COU  (AirroiMs),  pr«lre  attaché  i  la  cathé- 
drale de  Corre^gio ,  eal  né  dana  cdte  villa  lers 
1790.  H  ett  auteur  d'un  ourrage  qui  a  poar 
titre  :  Vila  di  Bonifouo  AiloU  da  Comggio, 
ieçftita  deW  elenco  ieOe  opère  del  medt- 
«imo,- Milan,  Ricordi,  III34,  1  val.  in-S*. 

COLIN  (PiEnnE-GtLiaaT],ealatin  Colin  Kiou 
CotinxMt,  fut  compositeur  et  primier  cbapftaia 


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COUN  —  COUZZI 


SU 


de  la  ch«pell«  dei  enhnU  de  France,  mmi  ie 
règoe  de  Franfui  V'.  On  lai  nut  donné  le  la- 
briqiiel  de  ChamattU.  Il  entra  daat  la  chapelle 
en  1532,  et  M  retira  en  usa,  «uiimt  un  cotnt>te 
nuDDscrit  de  la  inaiMiD  de»  enraoli  de  France, 
qui  cotniueiice en  laze.el  finit  eo  lbi6.{  Voy. 
UAMuemujcalc,  G*  iiiD.i'p.  241.)  Leiaulrea 
tiiConsUaceede  la  ne  de  Colin  bodI  igaorte.  On 
*  pablié  «oug  iod  nom,  ï  Lyon,  un  recueil  de 
msiw  Intitulé  Liber  oeto  Miuarum,  »m 
modvUstaumotettii  el  parihenicû  eamUçU  in 
laiidcm  B.  y.  laaris;  I&41,  in-fol.  Six  de  cea 
DieitM«eoDt  i  quatre  iiAm,  ta  aeiitiéme  k  cinq,  et 
la  denûÈre  t  aix.  Jacqnea  Hodeme,  imprioieur 
1  Ljon,  en  a  donné  ea  I6i3  une  deuxième 
édition,  in-Tol.,  k  laquelle  il  a  joint  nne  meate  de 
requiem  de  Ricbalbrt.  On  trouve  aurai  dtnfl 
celle  ëdîlioD  dea  moleta  et  un  Maçn^at.  Le 
Iroitième  tiïre.des roeAses de Cdin  sété imprimé 
h  Veniae  cbei  Antoine  Gardane,  «n  1544,  «on* 
ce  titra  ;  Liber  lertliu  Mittx  iexad  voeei  qiia- 
luor,  J).  Pétri  Colinl ,  nwiler  tmpreti»  ae 
diUyenliuimm  recostUlM,  in-i*  obi.  On  toII 
que  c'e«l  use  réimpreakion.  ye»  litrea  de  cea 
Btesses  SDUt  1  1°  Ae^inn  «wuA.  —  2*  Àvë 
giori/na.  —  3°  Beatu»  vir.  —  4°  Ton*  plu* 
que  bietL  ~  &'  £Mundainits.  —  O*  Ckriatiu 
reaitrgetu.  Il  j  a  une  deuxième  édition  de  eaa 
musesi  publli^e  kVeniM  eu  1&47  i  ou  pluUt  II 
eït  iraisemUal^le  qull  n'ï  n  eu  qu'un  change- 
meDlde  (ronliapica;  maia  la  riailMd'une  autre 
édition  donnée  par  Claude  Merulo  ne  pent  Aire 
mise  en  doute,  car  elle  ■  été  rerne  et  publiée 
par  lui  aoua  ce  titre  :  Liber  tertiiu  Minaritm 
4  focuni  D.PeIri  Colint,reeogiM%u  perClamllo 
Corregçio,  oc  «odfmnopUerfmprwi.;  Veniae, 
1567,,  in-4°.  On  connaît  auui  de  Pierre  Gilbnt 
Colin  :Mi«afHati(ort<oei6iM,  odfmtfaffMum 
modïili  ConflteiDlni  eondAta.  Nmic  prtMvm 
in  Iveem  édita,  aaciort  D.  Peire  CoUtn, 
piterit  tfmphoniattt  eeelettm  jEdtienMi  prm- 
feclo.  Pariiiis ,  ex  tfpographia  Nicolai  Du- 
chentin,  die  i  menti*  jvlii  i5M,iii-rol.inai.On 
Toit  par  le  titre  de  cet  ouvrage  que  Colin  était 
devenu  nuitlre  des  entaata  de  ctKeur  de  la  c«- 
tliédrale  d'Aulun  'aprfca  la  lortie  de  la  cbapdle 
âv,ruiiMit*aqvatw>rvocUnu,adijnilatioiteM 
tnoduU  In  um  transierunl  eoMdila  ;  Auelore 
D.  Petro  Colin,  etc.;ibid.  lijulil  li&s,  in- 
M.  aux.  On  Ironie  antii  les  meiaei  de  Oolin 
Surgem  Jeta,  Cûi^temini ,  et/n  me  Iramié' 
runt ,  dans  le  recueil  qui  s  pour  litre  JtffiMntm 
m  tttf  call  wn  liber  primit,ei  divenh  iiid^Mque 
periUttiKit  avctoribiu;  ParitOt ,  ex  tj/poçTO' 
phia  picolai  du  Chemin,  IMK,  in-tbl.  Le  qiia- 
Irièoie  livre  de  motet»  h  quatre  voit  puUié  fc 


Ljon  par  Jacque*  HodeiBe,en  153R  ,  en  con- 
tient deux  de  Colin.  On  en  trouve  auaai  dana 
le  cinquième  livre  i  cinq  et  t  rii  voix, 
publié  par  le  même  éditeur,  en  IMI;  eaBii  . 
le  XII'  livre ,  amtovaU  XXX  ChmMotu  tum- 
vellet  &  quatre  parliei,  publié  k  Parla  par 
Pierre  Attaingnant,  en  1543,  ea  renferme  nne  de 
Colin.  L'abbé  Baini  dit,  daaaies  Méomm  aur 
la  lie  et  les  ouvrages  de  Piertuigi  de  Palestiina 
(  1. 1",  n.  ïie  )  qn'il  eiiRle  dei  meues  manns- 
critea  de  Culin ,  aur  d'ancicnnei  ctianaena  hran- 
çalsea,  dana  le*  arcliive»  de  la  chapelle  pontl- 
Acale. 

COUN  (Jun),  prêtre,  maître  de  mutiqDe 
de  l'église  cathédrale  de  S<riaK»*,  naquit  i 
Beauie,  et  monral  eo  1711,  Agé  de  plus  de  qua- 
tre-vingts ans.  Il  prenait  le  titre  de  /n*<jnli 
Eoeletim  Sveuoniauu  tjfatphonelx  lympko- 
Tiiarca.  Il  a  publié  lea  ouvrage*  luivanta  : 
1°  MlMta  tex  voeibtu  tub  modvlo  :  Ef/a  Ikn  . 
campi ;  Paris,  Ballard,  188a,  in>(ol.  —3°  Miua 
pro  defwKU»,  ux  voeilna;  Pari*,  le»,  iaJtt. 

COUN(Piïua-FRaiiQou),  Fktné,  né  le  St 
mai  I7S1,  entra  eamme  élève  an  Couervatoire 
de  romiqne,  au  tnoia  de  bmraalre  an  V,  et  rcçol 
de*  lefOH  de  Donmkb  penr  le  eor.  Dans  h 
même  année  H  obtint  nn  Mooud  prix,  et  le  pre- 
Oder  lui  fut  décerné  eu  1S03:  Dans  la  «rite  il 
a  abandonné  ion  instrument,  et,  après  avoir  été 
emploré  k  rOpéra  comme  ooraiste,  il  •  )oaé  la 
partie  d'alto  dans  rorcbeatre  deee  «peetaele.  Il 
a  écrit  nn  ouvrage  qo)  a  pour  Ulie  d*  Cor,  et 
de  eeax  qui  l'ont  perfeeilonné.  Il  l'annenfa 
per  «oascriptlon  mi  1817,  mais  ce  livre  n'a  point 
pan.  Ooltn  «si  mort  an  mois  de  révHer  lati. 

COLIN  (  PiEMB-Loms),  frère  cadeé  du  pré- 
cMeal,  né  le  11  wivenibre  17B7,  ftil  antel  élève 
de  Doninich  pour  le  cor,  et  entra  au  Con- 
semtoire  an  mois  de  (Hmaire  an  T  ;  le  premier 
prix  lui  fbt  déeeraé  en  1S04.  n  annosçait  les 
dfapodtions  les  phH  benreuses;  mais  il  moniut 
tort  jenne.  Cet  artiste  a  exécuté  an  iielo  de  cor  de 
an*  uB  concert  du  Cooserva- 


COLIZZI  (Jux-Ahmé)  ,  claveciniste  ila- 
liea,  né  vers  1740,  a  perconra  le  Hanovre, 
la  Hidlands  et  l'Angleterre;  il  para»  s'Mre 
fixé  en  dernier  Heu  k  Londres,  où  U  a  fitt 
graver  ploaieurs  de  ses  onvimges.  Lea  (rina  ecm- 
nn«  sont  :  1°  Xee*eU  de  ekanâoiu,  avec  aet. 
de  clavecin;  Brunsvtick,  17S6.  —  )*  Concerto 
pour  te  piano,  avec  aee.  d'orchalre;  Lon- 
diM.  —  >°  Six  lonaU*  pour  le  clavecin,  «m- 
vr»  V;  Lbndre*,  Preito».  —  i*  Six  «onotet 
pour  le  clavecin, nç.  4*;  ibid.  —  ao  Trois lo- 
nalgtpourtepktw.op.  i  j  Londre*,  Clerowli. 


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COLIZZI    —  COLLIER 


—  0*  Ain  angUtUvark*  pour  le  piano  ;itid. 

—  7°  Paltla  sottalet  poiu-  le  piano,  op.  8  ; 
Ibld.  —  B'  Troii  duos  pour  le  piano,  op.  II. 

—  9*  Loto  ffiiuieol,  ou  Direetlort  facile  powr 
'apprendre  en  s'amiuant  à  connaître  lei  dif- 
férenli  airs  de  mvLiiqiie;  la  Haye  «t  Amster- 
dam, Humnel,  1717.  Colim  e  inui  tmnffi 
phuieurt  onTertarB*  paarle  pltoo,  entra  «atres 
celle  de  ï'Amant  statue,  gnrie  k  Pvfi,  cb 
1794. 

COLLA  (  J<mepb],  miltre  de  chapelle  do  duc 
Ferdinand  de  Parme,  naqitit  k  Parme  en  1730, 
et  mourut  dana  cette  *il]e  le  16  mar*  18M.  Eb 
1780  il  ^uu  U  célèbre  cantatrice  Apiiari.  Il 
•  baacnup  écrit  pour  l'igllu  ;  tnala  loutM  tee 
cmnpoaitloM  de  mnMqqB  rdigieuw,  consistant 
ta  messe»,  vtprei,  byufx*,  antieniiei,  etc., 
■odI  retUM  M  manuerit  On  ■  de  loi  lea  opé- 
ras dont  Toid  lei  titnt  1°  :  £Ma  te  Cariaçine; 
i  Torta,  en  ITJO.  —VDidone,  en  177».  — 
3°  Tolomeo,  tm  17W>. 

Un  autre  mittlelen,  noamé  aniai  JottpKCoUa, 
el  qui  est  âié  à  HUan,  a  paWW  chei  Hicordi 
de*  oompoaitioni  MgkrM  pour  la  piano,  la  Itle, 
la  gBilarn,  etc. 

COLLA  (VtKoaao) ,  malin  de  cbapelto  de 
la  collégiale  de  Vagbera,  est  net  Plaiaanee  Tara 
17B0.  ComnM  oompoalleuf,  Il  aicril  brauconp 
de  mnsiqoe  d'^iae  qui  est  Mstfe  es  maDoserit  ; 
mai*  l'ooTrage  par  leqnal  il  s'«at  fait  connaître  la 
plus  aTantageiuenwnt  est  un  Iruté  de  contre- 
poiat  qnll  a  pablié  sou*  ce  titre  :  Sagçio  teo- 
rieopraOco-muticale ,  otia  Metodo  di  con- 
trappvnto;  Tnrfn,  Poariu,  1819,  deox  toI.  îd-4>. 
La  daaxlème édittoo  de  ee  lUrea  parai  Hilan, 
ebas  Malateata,  «a  1810,3  parties  ln-4°,  dont  un 
eompoeé  d'eieanple*  de  nMsiqne,  avec  le  por- 
trait de  l'autear. 

COLLADON  (jEAM-DuaiL),  ptaTticien  ge- 
nerois,  né  en  1801,  e*t  aateor  de  dinrs  terit* 
ooncemaat  la  ptijsique,  au  nombre  desquels  on 
ranarqne  une  diSMaialloit  Sur  la  viteue  d* 
son  dan*  l'eau.  (Dam  le*  Annalet  de  chimie 
et  dephyiiqae,  publiée*  par  Biol  et  Arago;  Pa- 
ris, 1SZ7.)  Ce  morceau  reobrme  le*  résollats 
d'eipérience*  tria-<urleii*e*.  Plus  tard  l'anlenr 
a  reToiidn  sootraTail  d'après  de  Douielle*  eipér 
rirnccs  faites  avec  H.  Sturm ,  el  l'a  publié  son* 
ce  lilre  :  Uéiwire  ntr  la  cemprestfo»  det  li- 
quide* et  la  vUette  du  ton  dont  l'eau-;  Paris, 
1837,  Ibt4<>. 

fX)LLE  (Jeu),  médedn,  Dé't  Relhma,  dans 
l'ËUt  de  Veniie,  en  lias,  étudia  à  Padooe,  et 
fut  reçu  doctenr  ea  1U4.  H  eiwf*  d'abord  U 
médediie  à  Venise  pendant  quime  ans,  et  fol 
ensuite  premier  médecin  du  doc  d'UrHn,  et 


professeur  auï  écoles  de  Padoue,  H  moarvt  dut 
cette  tille,  an  mol*  de  joln  lflll,lgéde*oiianlft- 
treitean*.Onadelui  une  espèce  d'encjcIopMis 
oA  il  trtile  d'une  manière  sacclBcte  de  ton*  la 
arls,  de  tontes  les  sdences  et  paitieuEirenient 
de  la  muaiqoe  -,  cet  ourrage  est  inlilDlé  de 
Idea  el  tkeairo  iaUtatrieivn  et  imitabiUwn 
ad  omne*  intelleetut  faetUlate*,  tdetUiat  et 
arlet,  Ubri  undecfm;  Pesaro,  lelS,  'attoL 

COLLE(PaÀHçais.Mu[E),  de  la  hmiUe  dea 
coifltesdeCesass,  membre  de  r*c>démie  de  P*- 
doiie,  né  b  Bellnne  Ter*  1730,  a  présoité  ao 
eoncoande  l'Académie  des  sdences  et  dea  bdlca- 
lettre*  de  Hantooe,  en  177è,  une  dJaseitatioa 
Intitulée  :  Dissertatioite  aopra  U  qnesilo  :  Dimtu- 
trar»  cKe  coia  f6t*e  e  quanta  parte  aneae 
la  mwffcd  neW  edvcaiione  de"  Greei,  q*al 
era  la  forsa  di  una  slffatta  ittUu%ione  e  quoi 
vantoggio  tperaril  poleue,  se  fot*e  intro- 
dolta  ftel  piano  délia  tnodema  edaeasione, 
preienlata  dal  *ig.  Franeeieo  Maria  Colle 
de'  noàiU  dt  S.  Barlolomeo  de'  CoOe,  e  de' 
conti  di  Cetana,  Bullunen*e,  todo  deW  Aea- 
dania  lelteraria^e  georjiea  di  Beiluiw,  al 
eomeono  delV  ofNM  1774,  a  eontiaia  dalla 
reale  AeadeoUa  di  ideKU  e  belle  lettere  di 
Manlova;  Hanloue,  1775,  in-4o,  i«s  pages.  Oa 
trouve  auasl  celle  diasertatloa  dan  lea  ada*  de 
l'Académie  des  sclenoaa  et  belles-lettre*  de  Haa- 
tnue,  année  1773,  L  I*'.Golle  a  publMoneantia 
diacertation  nr  llniuenoe  réciproque  de*  mmnrs 
sur  la  musique  et  de  la  musique  anr  le*  mcean, 
dane  le*  actes  •deolWqnes  et  littéraires  de  l'An- 
démtede  Padooe  (L  III,  p.  Il,  17M,  p.  IM- 
188),  aouE  ee  titre  1  DeW  Infi^ensa  <M  tu- 
tutne  Hella  eaUoeatione  de'  eocotoU,  o  MIT 

COLUEft  (JoH.),  UoeneU  en  muiqte, 
p*eudo(t]>aie  lous  lequel  une  critique  roordaate 
des  TOTBges  mnsirani  de  Bnmey  a  été  publiée. 
OeUecritiqueJntiluWa  Jfutlcal  TVomù  thrangk 
SngUcitd  (Vojages  musicaui  en  An^eterre), 
Loâdn*,  1776,  ln-S°,  a  punr  auteur  un  mnsicica 
nommé  £ldm«U.  Elle  eut  beaocoup  dn  succès 
et  fnt  réiroprtraée  à  Londres  en  17B&,  I  niL 
in-is.  Les  eiemplaire*  de*  deux  édittann  *ori 
deffDDs  trèa'nire*,  pa»e  que  le*  faraillis  da 
Bumef  et  de  BicfcneU  m  ont  bit  disparaître  an 
grand  nombre.  Cette  plaisanlvie.a  Hé  reneoTe- 
lée  contre  l'exploitation  du  ayslème  d'aaiei 
gnement  du  piano  de  Logier  (voy.  ce  non), 
par  H.  Georees  Veil,  alto  de  l'orcheetra  de  PO- 
péra  italien,  h  Loodre*,  liatts  uDa,niMiv«lle  édition 
IrètMnodKIée,  mus  ce  titre  :  Jotl  CoUier  redi- 
vivui,  an  «ntireif  nmc  édition  of  tkat  eete- 
brated  afUkor't  Miuieai  Travelt.  Dedicoled 


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COLUER  -  COLOHBANl 


UT 


lothttttrtathtiiHnarfoflheiinitteatw<>rld, 
J.-B.  L.'G.-B.  (Jod  Gollin  reppalé  ï  U  lie; 
édiliaa  «nIitnaiCBt  poufdle  ds  célèbre  tot^c 
nMk>l  dg  l'aotear.  DédM  aa  ^od  himiuin 
do  nomta  moiicil,  J.-B.  L.  (Jeu-BtpUil*  ho- 
gier)  ;  Londres,  ISlS,  in-ll.  La  texte  de  l'oa- 
mge  primiUri  <'lé  conwrTé;  miii  toute*  le« 
Dotea  ■toulëei  u&t  pour  bal  de  Jeter  da  ridicule 
tnr  UmMhode  d'emeiKDenieDtpu' le  chlroplaste. 

COLLINA  (Jours),  itocU  à  Pinne,  né 
Ters  1780,  a  tM  Imprimer  vu  opascule  intitulé 
ifeUa  Miuica,  ragiotutmento  reeifato  M«Ua 
grand' atitadelUceo  FilarnuntUo  diBologiui 
per  la  lolema  dittrilnaltme  de'premj  a  gll 
KolartilgiorTto  lagivgna  iSi7iPini>a,  délia 
Btemperia  ducale,  1817,  in-S«  de  26  paget. 

COLLlNETf.  .  .),iirlnoieeurlentgeolet, 
fol  d'abord  admit  comme  flùUste  au  tliéltre  dei 
Variétég,  pnii  ta  ll*ra  k  l'élude  do  Haasolet, 
perfèclioana  cel  iatlmment,  «a  j  a)oiitiut  dei 
clefi,  el  parrint  t  en  jouer  aiec  une  ktbileU  in- 
coDDM  aTaot  lui.  Julien  CiarclilM,  qui  eut  long- 
rein  pt  de  >ac«Miril^  poar  ton  talent  de  direeteor 
d'orcbettre  da  conlredtMea,  eogagci  CollIiMt  t 
appliquer  wm  initmmtnt  k  ce  genre  de  muiique  ; 
celul-ei  goMa  lei  conteilt ,  «I  bienUK  la  logoe 
doBi  il  jouit  tut  teUe  «la'oii  ne  touImI  plut  daii- 
•er  k  Parit  qu'an  iob  du  flageole!  de  CollineL 
Onada  cetartiite  :  I*  Deux  concerto*  pour  fla- 
geole! et  onbestrei  Paria,  dm  l'auteur.  —  3°  Un 
quatuor  pour  ttfeotet,  violoB,  allô  e!  violoa- 
oeltei  Ibid.  —  1°  Deux  livret  de  duo*  pourdeai 
DaBeolebi  Ibid.  _  t"  Pluaieun  recueili  d'  Ira 
Tariéi  pour  deui  Sigeolete  ;  Ibid.  —  i°  PIniieun 
recoeiU  de  contradanua  et  Ttliet  pour  flageole^ 
Tioloa  et  batte,  ou  Dageolet  et  [^oj  Paiii, 
LanglDia,CoUiaet,  Frira  et  Meiiaoïmier.  —  e°  Det 
ezerdoea,  det  préludet  et  det  pota-pouirlt  pour 
flageolet  ienl.  —  7°  Une  méthode  de  flageolet 
dont  il  a  été  bit  deu  édiUoni;  Parit,  Collioet. 

COLUNET  (.  .  .),  fiU  du  précédent,  né  k 
Parte,  Tert  1717,  a  lurpaué  mb  père  dani  l'art 
deioowdu  flageolet  UTiTaltdant  aon  jeo  plat 
de  goût,  plut  d'éléganee,  ilnoo  plu»  d'Iiabileté 
dana  l'eiteution  det  traite  dilGciles.  11  jouait  lei 
tolM  de  flageolet  dant  le  bon  orcbettre  de  dinte 
organisé  par  Hutard,  et  dant  let  bail  de  la  cour. 
Ct^ud  était  auui  marchand  de  mutiqua  el  d'iua- 


COLUNUS  (Hmtin),  motlciea  allemand 
qui  Tirait  ven  le  milieu  du  tciiième  liècle,  a 
mte  en  maaiqne,  pour  une  voix  teule,  let  odea 
d'Horace,  et  lei  a  fait  imprimer  août  ce  titre  : 
Han^ortia  vnivoea  in  oda»  Boratianai,  ai  ta 
aUa  fiwdâm  comiiiHin  gênera;  Straabourg, 
I&68,  in-ll.  L'iodication  de  cet  ouirage  ,  faile 


par  Wailber  (Mwieal.  Lexiam)  et  par  E.>L. 
Gerber  (  Neue  Utl.  biogr.  lex&on  dm  Ton- 
iMiOer),  d'aprte  la  Bibliothèque  cUxtaigue  de 
Draudiui  (p.  lelS),  n'ett  paut-ttre  que  la 
rélnpretMon  de  la  partie  de  ténor  de  l'ouTrage 
d'Egêiioif(t>os>.  ce  nom  ],  publié  à  FrancCorl, 
en  lui,  MHU  te  litre  :  Mthdàs  ta  odat  Soratil, 
et  quxdan  alia  earmtnufft  geitera.  Dans  ce 
cat,  la  publication  de  CoUinua  terait  simple- 
menl  nn  plagiat. 

COLHAN  (CiABLia).  Toy.  Colem*i>. 

COLO  (  Angelo)  ,  docteur  en  médecine,  né 
k  Bologne,  ■  publié  un  HTre  sur  l'action  aalu- 
teire  du  mapiétitme  aaiiDal  et  de  la  muHique 
daat  le  traitement  det  maUdiea,  aoui  ce  titre  : 
PrwtroMO  miU'  axione  udMlare  del  magna- 
Httno  ontaMiie  e  deUa  ntwica,  oaia  Xaggua- 
gUodi  IreMereuanti  guarlgioni  ultimaniente 
ollatwU  eol  Mexai  del  magiieUtnio  animale  » 
delta  mtulea  f  CMtun  cenao  itorlco  nt  I  pro- 
gresti  del  primo  tn  Franeia,  e  tingolarnîenle 
ta  GemtaïUai  Bologne,  lipogrefla  di  GiuMpps 
Lucclietini,  iBiS. 

COLO  (J.-C),  pianiste  italien,  fixé  k  Vienne 
en  Autriclie,  a  pulilié  depuia  quelques  aiinéet  i 
1*  VartatioDi  pour  le  pituo  lor  un  IbèoM  de  la 
Famille  jhImb;  Vienne,  Artaria.—  1°  Six  y 
riaUons  en  la;  Vienne,  Haalinger.  —  3*  Six  va- 
riatloni  en  ufy  ibid.  —  4"  Trio  pour  pteno.  tIoIob 
et  alto,  op.  1;  Vienne,  Weigl.  —  s*  Menuet 
poor  pitao;  Vieone,  Cappi. 

COLOHBANi  (Uobace),  on  COLCH- 
BANI,  conliepoinliiteduaeizièmeaiAcle.iiékVé- 
rone.futmoiDederordredcaMiDeursconTeatuete 
ou  Grande  Cordeliera,  et  maître  de  c  lia  pelle  du 
coorenldeSainl-Franfoiak  Milan.  Il  a  publié  le* 
oiiTragetiulTantede  tacomposilion  :  i°  Barmo- 
tiia  luper  ve$pertiito$  omnium  lolemnIlatvMt 
ptalmoi  e  voeum;  Venite,  1S"6,  in-4".  —  * 
1*  Completoriwn  et  conAoMj  «ex  orditUbu* 
ditiinctai  quint*  voeibut  tuper  i  tonoi  decan^ 
landot;  Bmât,  liSj.ia-S'. —3°  Barvumia 
$apervetpert.om,n^olemnU.psalmadiaavoe.; 
VeneUii,  apud  Gardanum,  li7t.  —  i° Ifar- 
vtonia  ivper  Davidieos  Ftalmoi  veipert.  ma- 
jor. *olemnit.  i  voelbiu,  cum  dvobut  etmlicli 
B.T.;  Breicia,  Vine.  Sabio.  im^—i"  Ad  vet- 
perai  modut.  Davidicx  in  omn.  (ofhta  annl 
lolevmlt.  9  voc.;  Venetiit,  apad  Vincentinm, 
lï87.  _  B'  /{ primo  libro  de'  Hadrigali  a  ein- 
gve  voei;  Veaexia,  Amadino,  I&87,  ia-i"  obi. 
—  'i" IlieeondoUbro  de''  Madrlgali  ai  voci; 
ibid.,  ibti,  in-4°.  Le  premier  liTre  eal  une  ré- 
impreation.  Dana  te  CoroUarlo  caniionum 
Mcronim  de  Undner,  on  trauve  tooa  le  a'  U 
un  Te  Dtum  i  dnq  Toix,  de  b  compositioa 


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388 


COLOMBANl  —  COLONNA 


de  ColoroiMni.  Le  P.  HartiDi  dit  (  Saggio  fon- 
dam.'  pral.  di  eontrap.,  t.  n,  p.  74)  qae 
Oolombini  fut  un  des  musicieni  célèbres  do 
i^zième  tlteit  qoi  Toulnrent  témoigner  leur 
eilinie  et  leur  admlratiDD  à  Pierloigl  ie  Pilei- 
Irioa,  tti  lai  dëdiint  dm  coileclioa  de  puumn 
de  lear  composition,  en  ISDI.  Le  Catalogne  de 
la  bibliothèque  musicale  du  roi  de  Portugai 
indiqae  auui  aous  le  nom  de  cet  auteur  :  1"  Ma- 
drigalt  0  6.  —  i*  Uadrigali  a  10,  Ub.  i. 
—3°  DiUttewia  Magni^at  a  9.  —  4*  Ma- 
gnifitat  a  14. 

COLOMBANl  (QcnuNol,  de  Correggio, 
tTift,  aucomiDGDrenientdudii-hnltliineaîèclB,  la 
réputation  d'un  moSiden  diatingiié.  Il  jouait  bien 
de  plu^eura  inatruraenta,  et  ■  laissé  en  manuscrit 
diverses  cotBpesitJoos,  parmi  lesquelles  on  re~ 
marque  les  datâtes  poor  soprano  a»ec  daTecin, 
VAgrippina,  Fileno,  Cleopatra  et  VAndro- 
ni«da,  qui  se  IrouTuli  Rome,  dans  la  ctdlectioode 
l'abbâ  Sutini.  11  mourut  ï  Rome,  en  17S5,  nod 
sans  indice  d'empoisoanenKDt,  dit  CoUeooi  (1)  : 
HrMteraaiotpeltodiveleno. 

COLOHBAT  (  MtBo),  médecin  à  Paris,  né 
i  Vienne,  dans  le  déparlemenl  de  tlttre,  le  2S 
juillet  1797,  a  obtenu  au  concours  de  llostitut, 
«n  1833,  un  prix  de  cinq  mille  francs,  Toudé 
par  H.  de  Hontjonen  faveur  de  ceux  qui  pei^ 
fectionnent  l'art  de  guérir,  k  cause  de  procédés 
découverts  par  lui  pour  la  cure  du  bé{;aiemeat. 
Dans  la  même  année  H.  Colombat  a  publié  un 
livre  relatif  à  celte  partie  de  la  médecine,  sous 
eelilre:  L'Orthophonie.o^PKyilologie  et  thé- 
rapeuliqve  du  bégaiement  et  de  feiu  Us  vice» 
de  la  prononeiationi  Pans,  un  vol,  io-B'de 
400  pages.  Ou  J  Irouve  de  bonnes  observations 
applicables  au  chant.  On  a  aussi  de  M.  Coloin- 
bal  un  ouvrage  ioiportanl  Intitulé  Trotté  né- 
dtto-cliirurglcal  des  maladies  des  organes 
de  lavoix,  mi  Recherches  théoriques  etpratt- 
'ques  svr  la  physiologie,  lapatkologie,  la  IM- 
rapentique  et  l'hygiène  de  l'appareil  vocal; 
Paris,  1834,  UD  vol.  i»-S*  avec  planches.  Une 
deoiième  édition  a  été  publiée  sous  c«  titre  : 
Traité  de*  maladies  et  de  l'hygiène  d^s  or- 
ganes de  la  vo{7;  Paris,  Mansul,  1838,  iu-S* 
Avec  1  plancbes. 

COLOUBEiRKCim),diii  Colombe  aînée. 
Vog.  Riccieit  (  Colomlie.) 

COLÔUBE  (  Hiph;ikl  Dell*  ),  dominicain, 
était  recteur  de  fiiéologie  et  prédicateur  général 
à  Florence,  au  commencement  du  dii-septièrae 
sitde.  Paimi  d'autres  ouvragée,  il  a  laissé  en 
le  Lettera  ail'  avtore  del  Ubro  de' 


M  Sermrni  M  Comnt»,  p.  XUJ. 


laudl  sptrltwiU  délia  musica.  Ce  manuscrit  ae 
cooaene  au  couvent  deâânto-JfancoàFlorenee. 

COLOIIBELLE(Clotiu)e).  Voy.  (H»ruii. 

€OLOHB1(  J<nEPB),uékliladéae,  en  lu5, 
fljt  nommé  mattre  de  chapelle  de  la  conr  du- 
cale an  mois  de  décembre  1674,  ^  anccéda  1 
Jean-Marie  Bononclni  dani  la  place  de  maître 
de  chapelle  de  la  catliédrale ,  en  1678.  Il  en 
remplit  les  ronctions  Jusqu'à  la  Su  de  septembre 
1694,  où  11  cessa  de  vivre  i  l'ige  de  dnquaile- 
neuf  ans.  On  a  imprimé  de  sa  compositiofi  : 
l>  Slnfonie  da  eamera,  op.  i';  B«^agDe,  i«68, 
in-V. —  1' La  Lira  armoittea, op.  3*iibid. 
1B73.  —  3°  Balhlti,  CorrenU,  etc.,  cj).  3'; 
ibid ,  1674.  —  4°  Sonate  a  due  vioUM  cm  M 
batsetlo,  op.  4*1  Ibid.,  1B76.  —  b'  Sonate  d« 
eamera  a  tre  stromenti;  Ibid,,  IS89.  Il  eilsls 
encore  dans  It  bibliothèque  dnenle  domeaulcM 
œuvres  imprimées  de  cet  artirie;  mais  je  n'eo 
al  pas  les  titres.  On  unserre  tuwi  dana  la  mta* 
bibliothèque  quatre  livres  de  sonates  peor  di- 
vers iDBtmmenls,  pu  Goiombi,  «si  manuscriL 

COLOHBINI  (  Frabçois  ],  organiste  etcem- 
postteur  ï  Mas»  di  Carrara,  était  né  dans  nn 
village  des  enrlrons  de  Padooe,  en  1573.  Il  ■ 
hic  imprimer  :  ]■>  MotetU  eoneertati  a  t,  3, 
4  a  5  voei,  Ub.  3,  op.  6  ;  Venezii,  Tineenti,in-4% 
1638;  Ut.  4"  ibid.,  in-4',  1041.  — 1°  5afoll  a  4 
focfyibid.  —  3*  Concerti  a  2,  3,  4e5  tmcf,- 
ibid.  —  4*  Madrlgali;  ibid.,  isis. 

COLOMBO  (  Kicous  )  ,  excdknl  EKleor 
d'orgues,  vivait  k  Venise  en  1561  ;  carte  Dit 
dans  cette  année  qu'il  eiécufa  VÀrehÀorgaïut  de 
nicolo  Vicmlino.  (  Voy.  ce  nom.  )  Cet  instni- 
ment  avait  un  clavier  de  cent  vingt-ùx  tonche* 
auxquelles  répondaient  tutaol  de  tujaiiienNùs, 
pour  exécuter  la  musique  des  trois  genres,  dia- 
tonique, cbromaliqoe  et  enharmonique  i  mail 
la  dlspvstlion  de  ces  touches  était  telle  que, 
malgré  leur  grand  nombre,  le  clavier  n'aviil  pas 
plua  d'étendue  qu'un  clavier  de  moina  de  quatie 
octaves  ordinaires.- 

COLOMBO  { JEàN-FuKçots-Aiiioim },  e*c- 
delier,  compositeur  de  musique,  naquit  ilta- 
venne  au  commencement  du  dix-septième  siècle. 
n  Tut  maître  de  chapelle  et  orgauistede  l'églbe 
collégiale  de  Sainte-Thècle,  dans  sa  ville  natale. 
On  connail  de  lui  les  ouvrages  suivants  :  1*  Mo- 
fetU;  Venise,  1843.  — ï*  Miasaetptalnaieti 
voeibw  concert,  i  ibid.,  16i7,  — 3*CoMjrfe(o- 
rium ,  antIphoTue  et  Utan.  &  voc.  ;  Venise, 
1640.  —  Syitlaxit  harmonica,  i,  3  et  i  roc, 

COLONNA  (Fiuo  ),  en  latin  Fabius  Co- 
tumna,  naquit  h  Haplei,en  1M7,  d'une  la- 
mille  illustre.  Botaniste  distingué,  il  acquît  de 
la  célébrité  (ar  les  ouvrages  qu^  poUin  sur 


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fubjet  priHcipal  de  ses  étnëe».  Il  pouMait 
<tsj  coDDaiiBinces  élendaMduiilca  l*B^iesl*(im 
H  grecque ,  Ib9  math^intliiiuee,  la  musique  et 
Il  pdntare.  Ajant  eoscouni  à  la  rondalion  de 
l'iMdimle  dea  Lyncel  à  Rotne,  il  prit  depnli 
lora  le  nom  de  Lpteeo.  Dis  son  enfance,  il  tTiit 
^proDTé  des  alteinles  dVpileptie,  dont  il  par- 
lint  àdimlDoerlaTloleDce  parl'usagede  It  Talë- 
riaoe;  maii,  dans  les  dernières  années  de  sa 
vie,  ce  mal  augmenla  au  point  d'alUrer  ses  ta- 
rullés  moralea ,  et  de  le  tédnlre  à  nn  Mat  d'im- 
bédtlllé.  Il  muurui  k  Hapln,  oi  ISSO,  tgé  de 
qnitre-Tingt- trois  ans.  On  a  de  lui  an  livre  qol 
*  pour  titre  :  Délia  Sajnbw:a  Uneea,  otivero 
4eW  initrvmmtio  mvtieo  perfetto,  libri  II!  ; 
Haples,  lois,  in-4°.  Cet  ouvrage  contient  la 
description  d'an  inslmmoil  de  l'inTenlIon  de 
Coloniia,  propre  k  diviser  le  ton  en  trois  parties 
égales  ,  et  qnH  appelle  PenieemUachordim, 
parce  qull  était  tnonlA  de  cinquante  cordes. 
Mersenne  adonne  la  descriplîondecet  insirtiment 
dam  son  Harmonie  imiiieneUe,  llr.  III,  pro- 
pos. XI.  Doni  dit  que  l'iiulrunieot  et  le  liTre  sont 
absordes  (1);  il  ignorait  qne  le  sjitènMdela  ma- 
siqne  arabe  est  basé  sur  une  absnrdïté  semblable. 
4X>LO.\NA.  (Jesn-Ambroiie),  sumammé 
StanpaAorttto,  UA  nn  luthistemommé  qni  re- 
çut k  Milan  dans  la  première  moitié  da  dii- 
septième  siècle.  Il  a  (ait  imprimer  deut  cdlw- 
lioRsdei^èees  sous  cestitres  :  \*  Iniavolatara 
di  U«to;  Milan,  l«ie.  —  2°  Intamtalwa  di 
ehifarra  ipaçnuola;  Milan,  IB17. 

COLONNA  (Jian-P«iTL),  maître  de  cfaa- 
pdle  de  Saint- Pétronm  h  Bologne  et  président 
de  raeadémre  pliiltiarmonlque,  naqnitk  Sreecia 
vers  lUO,  d'Antoine Cokmna,  constmctenrd'or- 
BDes,  SDivant  Conanda,  ou  i  Bologne,  d'après 
d'autres  biographes.  Il  apprit  i  joiter  de  l'orgne 
aooe  11  direction  d'Augnitln  Filipuzii,  puis  11 
alla  k  Bomeétudler  la  composition  près  de  Caris- 
slmi ,  d'Abbatiai  et  de  Benevoli.  De  retour  k  Bo- 
logne, après  [dusieum  années  d'absence,  il  fot 
ondes  premiersmembresde  l'académie  des  Pliil- 
hamtonlques,  qni  l'élut  prince  quatre  fois,  en 
1673,  1B71,  I68S  et  1691.  II  étiblH  t  Bologne 
nneécde  demnsiqne  d'où  sont  sortit  pinsleurs 
bons  muùeiens,  particulièrement  J.  BoDon- 
dni.  Presque  tontes  se*  eompositioas  sont  pour 


WVatmOiimmVL,  llr 


3NNA'  33fl 

l'église  ;  cependant  ils  hll  représenter  k  Bolo- 
gne, en  In93,  un  opéra  Intitulé  :  AmiUare.  Jean- 
Paul  Colonna  doit  être  considéré  comme  un  des 
compositeurs  ItalieDS  les  ploi  distingués  da 
dU-septième  siècle,  particalièrementdansle  style 
d'Église,  et  comme  on  des  fondateurs  de  la  boDiH 
école  de  Bologne.  Son  épitaplie,  qui  se  trvoTe 
dans  réglisa  de  Saint-PélnMine  de  Elologne,  ooot 
apprend  qu'il  mounitleiB  DOTembre  less.  Elle 

on  peut  jngei  ici  : 

JOANNZS.PAULDS 
C&HTIIS.BAS1S  ATQUE.COLVHltA 
HICSITOS-EST 
OHNIS.VOZ.P1A.JUXTA.CANAT 
OBlIT.QUARTO.KALE»D.DECmBiUS 
MDCVC. 
Voici  ta  liite  de  ses  ouvrages  :  I*  Salttii  bmi 
perluttoVanno.aoUovoel.eotninoadutor- 
gani,  >epiaea,op.  I';  Bologne,  leai,  ln-4''. — 
3°  MoUtti  lacrt  a  voce  sola  con  due  efolfni  a 
banelto  de  viola,  op.  2*;  ibid.,  1891  ;  c'est  uoe 
réimpression.  —  3'  Moletll  a  due  e  tre  voei, 
op.  3*  ;  ibid-,  IS98.  —  4°  Letanie  cm  le  qvat- 
tro  /mUfane  délia  B.  Terglne  ad  otto  voet 
pfene,  op.  *";  ibid.,  IBBî,  in-4°.  —  5°  Meu» 
piene  a  otto  voci  eon  mut  a  due  orgaid,  op. 
&■;  ibid.,  tfl84,  ia-4*.  —  S°  Jlf eus,  laîml e Mi- 
ponjorl  per  U  defimU,  a  otlo  vod  ptene,  op, 
G*;  Ibid.,  less.  —  1" litecondo  libre  de' tal- 
ml  brevi  a  otto  voci,  con  uno  a  dite  organt,  te 
piace,  dm  U  Te  D^tn,  etc.,  op.  7*  ;  ibid.,  lUG, 
in-4°. —  B°  Compteta  eonle  tre  seqvemedeir 
anno,  cioè  :  Ylettmx  Pasckali,  per  la  Reswre- 
zlone;  Yeni  Sanete  Spiritia,  per  laPenU- 
coste;  e  Lmda  Slon  Salvatoreni,  per  U  Cor- 
jnu  Domini,  a  otto  voei  piene;  Ibid.,  1087, 
in-4".  —  B*  Sacre  lamentazioni  délia  setU- 
mana  santa,  a  voce  sola,  op.  9*;  Ibid.,  1689, 
iD-4*.  —  10°  Mette  e  lalmi  concerlati  a  3,  te 
b  vocl,  te  place,  eoit  itromenii  e  ripleai  a  be- 
neplacito,  op.  lOf;  ibid.,  1091,  in-4°.  —  II* 
FtalmioclovoeibntadTltametxlettatticxmu- 
sieti  eoMinendi  et  ad  priml  et  tecandl  orgattl 
somaa  aceommodati,Uber  (srflui,op.  ]i*;ib. 
1694,10*°.—  12°  Ptalmiadveiperat,mtut- 
ci*  trium,  quatuor  et  qwinque  voeum  concen- 
tlbta  unitis  cuta  lymphonit*  ex  obligotione,  et 
cumaUitiirtinquepartibvAtimul  aunilliseor- 
nentibut  ad  plaeltum,  op.  W  ;  \li\i.,  («94, 
in-4°.  —  13°  La  Profezia  d'Eliteo  ntU'  atte- 
dio  di  Samaria,  oratorio  ;  Modena,  16S8,  ia-4a. 
Psolucd  a  inséré  un  Ponge  Ihtgva  de  Coloonk 
dans  «on  Arte  pratlea  di  cantrappunto,  L  I", 
}.  199.  L'anden  fonds  demanosetils  de  U  ntal- 
27. 


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840 


COLONMA  —  COMA 


«on  Brtilkopr  k  Lejpstek  conl«nall  oti«  mtttm 

d>«alre  tjoiité  par  Hurrar;  une  aiilre  inesM 
i  trois  chœara,  aiec  orchestre,  et  un  orato- 
rio de  saint  Basile ,  eitcalè  à  Bologne,  en  leao. 
Berardi  a  dédié  le  aeplième  ctiipllre  de  la  te- 
conde  partie  de  ta  igélinges  àt  mnafifoe  (  Mli- 
eellanea  mu^calt)  ï  Jean-Pau)  Colonni.  Une 
collection  du  oeaTrea  de  ausique  d'rigliw  de  ce 
composltenr  céMbre,  recuelliie  par  ordre  de 
ronpereur  Léopold  1",  eiiïie  isi  partition  ma- 
■oscrite  1  la  bibJiotbtqDâ  impériale  de  Vienne; 
«Ile  coatieot  ■■  ■  i°  Deux  Beatvs  vir  à  s  et  à 
9  Toh  arec  Inalnimeata.  —  3°  Un  Benedlctat 
DomMHt  Deus  Israël  k  s  voix,  un»  accom- 
pagnement. —  3°  Un  Idem  k  9  Toix  avec  ina- 
tnimeota.  —  4°  Dm  Compiles  k  h  avec  inHtm- 
menli.  —  h'  Cinq  Cotifitebor  à  3  voix  et  ins- 
triiDienti.  —  S°  Deux  idem  i  4.  —  7°  Un  idem 
à  K.  —S"  CredidI  propter  à  3  voix  et  inilm- 
nwflti.  —  9°  Troia  CredoiSaveciastruinenta. 
-^  10*  Credo  i  s  avec  instruments.  —  il"  De 
ptvfundiî  k  4,  idem.  —  1ï°  Quatre  DixU  k  S 
arte  Inltraments.  —  i3°  Quatre  Z)J^t  k  S  avec 
tpitnitgeBt».  — 14*  Trois  idem  à  s  aiecinstrn- 
Mania.  —  !&*  Domine  ad  adjitvandam  k  I 
n%è  vtoldni.  —  1B*  Cn  Idem  k  4  avec  instm- 
awètit.  —  17°  i  idem  k  V  avec  Inalrumenln.  — 
18°  Dm X  idem  k  8  avec  inslmmenls. —  10°  In- 
vllaloire  de*  morU  k  8  voix  k  eapelta.  — 
îO*  Kyrie  et  séquences  des  nwrta  {DletiTX) 
k  S  voix  et  iDStruments.  — 31°  Lmtatas  lum 
k  a  virix  et  Instrumenta.  —  21°  Laitdate  Do- 
stfRum  k  9  et  instruments.  —  23°  Laudate 
Domiwim  k  3  chteurs  una  accompagnemenlB. 
— 14°  Trois  Laudate  pueri  k  4  voii  avec  vio- 
Io«i.  —  15"  Un  idem  k  8  et  inatniments.  — 
36°  Un  Uem  ■  9  et  tnatntrDentt.  —  37*  Sept 
Magttt/ieat  k  S  et  inalmmenta.  —  38°  Trois 
Iden  k  t>  «t  instruments.  —  19"  Sept  meatea  à 
t  voix  et  fnslnimenla.  —  3a"  Une  idem  k  6  et 
Instruments.  ~  31°  Une  idem  k  8  et  initni- 
menti.  —31°  Deux  idem  k  9  et  Instruments-  — 
33°  Miierere  k  8  en  deux  climun  sans  accompa- 
,  Knentent.  -~  34*  Un  idfm  k  JO  avec  instru- 
ments. —  35°  DIffatuUte/loref,  motel  k  3  voix 
arec  vlolona.  —  30°  Jvàllate,  cantate,  videle 
k  i  avec  Instmments,  —  37*  Lyra,  plectra, 
plmtdtle  k  s  avec  instrumenta.  —  3B°  O  ma- 
gnum dicini  amoriz  opvtk  vtdxsenle  etvioloni. 

—  S9°   IVwiK  dimittit  k    6    et  inatrnmenls. 

—  40*  Stabat  Mater  k  &  et  instrunwnts.  — 
41*  Un  idem  k  1  ctiœors  et  orf;ue.  —  42°  Deux 
Veni  Creator  k  s  et  instruments.  —  43*  Veni 
Sancte  Spiritus  k  5  et  instruments.  —  WAb- 
aaione,  oratorioeo  1  parties  avec  InstruineDla. 


CULTEIXINI  (  luN  ) ,  surnommé  H  m- 
ffno,  musicien  bu  service  du  magislnt  de  Ix 
ville  de  Bologne,  vécut  dans  Is  seconde  moi- 
tié du  Mixième  siècle.  Il  a  publia  de  ta  compo- 
sitloD  :  Il  primo  ilbro  de'  madrtgali  a  S 
i)ocl,'Ferrare,  ap.  Vittoria  BaUini,  1579.  Le 
deuilème  livre  a  paru  en  1582,  et  le  troisitme 
en  lïse,  cbei  le  même  éditenr- 

COLTELLIM  [Célestb;,  excellente  canla- 
trice,  Slle  do  poêle  de  ce  nom,  est  née  k  Li- 
vonrae  en  1764.  Elle  n'avait  qne  dix-iept  au 
lorsqu'elle  débuta  k  Naplea,en  17BI.  L'eoçe- 
renr  Joseph  H.  l'ayant  entendue  en  1783,  lors 
du  voyage  quil  lit  en  Italie,  en  fut  si  cbani^, 
qu'il  la  lit  engager  k  l'Opéra  de  Vienne,  avec 
un  traitement  de  dix  mille  dncata.  En  17M>, 
elle  était  retournée  k  Napics,  et  j  chantait  avec 
le  plus  grand  succès.  Sa  voix  était  tin  meno  so- 
prano. Reichardt  dit  qna  le  râle  de  Hina  était 
Eon  triomphe.  C'est  pour  elle  que  PaisleOo  écri- 
vit cet  ouvrage.  Son  talent  d'expreaaion  étall'fi 
admirable,  son  accent  al  pathétique  dans  la  dé- 
licieuse romance.  Il  mio  ben  quando  terra, 
qu'une  grande  dame,  rondanl  en  tarmcf,  s'é- 
cria :  SI,  .fi;  lu  Tivedrat  il  tuo  Ltndoro  (Od,  oui, 
tu  la  reverras,  ton  Llndor).  Vers  1795  elle  s'esl 
retirée  poar  ««  marier  avec  un  négociant  rnufats 
nommé  Mérlcofre,  que  la  révoInlioB  napolitaine 
obliKsa  de  se  réfugier  k  MarMille  en  INoo.  Ma- 
dame Méricofre  J  resta  jusqu'en  1804,  puis  die 
retonrna  k  Naples,  et  ;  vécut  encore  loigtempa. 
Lablache,  qui,  dans  sa  jennesae,  la  conaulet  Et 
souvent  de  la  musique  avec  elle,  dhail  que, 
quoique  vieille,  elle  lai  disait  comprendre,  par 
ta  perFection  de  son  stjle,  ce  qu'avait  été  l'art 
du  diant  k  la  belle  époque  dn  dix-iiultième  siècle. 
COUA  (Ankual),  compositeur  italien  qui 
Porissait  dans  la  seconde  moitié  du  seîiième 
aiède,  naquit  k  Carpi,  dans  le  duchf  de  Mo- 
dène;  suivant  Tiraboschi  {Bibllot.  ntodenese, 
t.  VI,  p.  SB!  ),  mais  plutôt  k  Rovigo .  d'après  le 
frontispice  de  ses  madrigaux  k  cinq  voii.  On  coa- 
naltde  lui  :  1"  Madrigali  a  cingue  noci  conu* 
dialogo  a  otio  ;  Venise,  Ant.  Gardano,  li6t, 
in>4°  obi.  —  P  II  primo  Ubro  de'  Madrigali  a 
quatlrovoci ;\bii.,  I5S5.  —  3' Il tecondo  I^ro 
de'  Madrigali  a  gvatlra;  ibid.,  1&8S.  Deux 
autres  livres  da  madrigaux  k  quatre  voix  ont 
paru  postérienrement  ;  maïs  je  n'en  ai  pas  les 
dates. 

COMA  [Anoim),  mattra  de  chapelle  de  la 
colléwale  de  Salot-Blaiae,  k  Canlo,  dans  l'Etat 
de  l'ËglLse,  «'est  fait  connaître  comme  eomposi- 
teur  par  les  onvraga  suivants  :  1*  Ofjteium 
B.  X.  F.  guMjue  podfiui;  VeMtiit.t^.  Sic. 
imadmvm,  1M6.  —  i°  Saerx  o 


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COUA  —  GOMMER 


S41 


5,  3  <(  4  voeam,  «I  Stai>at  Mater,  op.  s  ;  Bo- 
logne, J.  Rosal,  leu,  in-t°. 

CX>HANEDO  (Flakiiiio),  compositeur,  né 
à  MilMi  rera  1&70,  i  publia  les  ouingn  Bui- 
Tinti  de  u  eompoiitiaa  :  l"  .Canumette  a 
3  voei,  lib.  liVeniie,  1601.  —  V  Canstmelte 
a  3  voc(,1fb.  1;  Milan,  1(103.  — 3*  MadrfgaU 
a  dnqtte  voci;  Veniie,  l&ia.  —  4*  Feiperl  a 
quallro  voci,  con  partUvra  per  V  organo; 
Venise,  1618. 

COHBI  (PiBTao),coinpi><!iteur  dramatique, 
ni  k  Veniu  *ers  IHIO,  n'ett  conoa  que  par  le« 
litres  de  quelques  op<ru  qui  n'ont  pai  réussi  et 
itont  on  n'a  rien  retenu.  Le  premier,  jouri  iii 
lliéUre  Nitovo  de  Itaples,  pendant  le  carnaTil 
lie  1834,  était  intitolé  la  Spiaa  e  [Eredità. 
En  1S3S  M.  Combi  Qt  jouer  i  Triesle  Adélaïde 
iU  Frmwonia  i  ta  Ii30,  Ginevra  di  Honreale, 
A  Gfin»;  dans  l'année  suiTanle,  Conno  tU 
itedM,  *  Padoiie;  en  1841.  Latsa  Stroszi,  ï 
CSnesiCt  enfin,  en  tSlS,  Cleopatra,  dane  la 
même  ville. 

COHES(  JEUt-BtPTiETE],  campotilear  es- 
pagnol,  naquit  dans  la  proTinco  de  Valence  Ters 
lâM.  Il  fut  nomnté  maître  de  eliapelle  de  t'é- 
(•lise  mdtiopall laine  de  la  capitale  de  cette  pro- 
vînce.à  la  fin  du  Mixièuie  Ritele,  et  plus  lard  11 
-abandonna  cette  place  pour  la  diredlan  du  chœur 
île  l'église  appelée  det  Palriarea,  laquelle  avait 
t>lé  roodée  par  le  biEnl>nireDX  Jean  de  RlTere.  Il 
conserva  cette  place  jusqu'à  sa  mort.  Conei  e*t 
«-.on^déré  en  Espagne  comme  le  clief  de  l'école 
«le  Valence,  Ses  œuvres ,  répandues  dana  la 
ëgïliseï  de  l'Espagne,  sont  conservées  particnllè- 
rement  i  Valence  et  ï  l'Escurial.  Elles  sont  re- 
marquables par  l'élégance  et  le  natnre!  du  chant 
Oe  toutes  les  parties.  M.  Eslava  a  publié  de  ce 
musicien  distingné,  dans  sa  collection  intitulée 
Lira  saero-htipttiui,  un  Répooa  des  matines 
-lie  Noël,  t  n  voin  en  Ira»  chnura,  dont  le  mé- 
rite Justifie  li  réputation  de  Comesen  Espagne. 

COMETrANT(JE»!i-PreiiBr-Osc*H),coni- 
posîteuretlilténteur.estnéàBordeaai  (Gironde), 
te  IB  avril  1819.  Arrivé  à  Paris  t  Tige  d'aviron 
ilix-liuit  ans,  Il  Fut  admis  an  Conservatoire  le  20 
aiovNobre  1B3B,  et  j  devint  éltve  de  H.  Elwart 
jioiir  riiarmooie  ;  puis  il  suivit  le  cours  de  con- 
cu-epoint  et  de  composition  de  Carafa.  An  mois 
•ôe  ianvicr  IM,  il  sortit  de  celle  école,  et  com- 
'nieofa  h  se  (aire  connaître  par  quelques  pruiliic- 
tioiu  légirea  qui  furent  bien  acctiellhes.  En  li51, 
il  se  rendit  aux  États-Unis  et  revint  en  France 
Irais  ans  après.  Précédemment,  en  I84S,  il  avait 
{iria  part  au  concours  onvcrt  par  le  goucemc- 
nienl  pour  la  composition  <lc  clianU  nallananx 
en  ctiieur  destinés  spécialenic:il  à  \'Qiphéon 


de  Paris  et  aux  sociétés  eliorales  de  France  : 
one  médaille  lai  fut  décernée  dans  ce  concours 
poar  son  chant  en  duEur  Intitulé  Marche  des 
tTavaillturs.  Vers  le  même  temps,  H.  Comet- 
bnt  épousa  une  jeune  cantatrice  de  taleit,  qnl 
se  flt  applaudir  dam  les  concerts  de  Paria  et  de 
quelques  villes  des  déparlements,  pendant  les  an- 
nées 1S49  el.suivanles.  An  nombre  des  onvrages 
qui  ont  fait  connaître  M.  CometUnt  comme  com- 
positeur, on  remarque  des  (ïntaisles  poar  le 
piano  sur  des  thèmes  d'opéras  {gobcrt  Brtiee, 
Glralda,  TEnfant  prodigua,  ZerUne ,  la 
Jatf  errant,  etc.);  un  caprice  brillant  snr  la 
BareareUe,  op.  IS;  une  hntai^e  intitulée  la 
Blanekina,  op.  59.;  de*  étndea,  parmi  lesqoellei 
on  dislingne  la  Réverl*  maritime,  dédiée  à 
M~*  Plerel ,  et  Gabriellei  trois  duos  caracté- 
riiUquea  pour  piano  et  violon;  des  cliceors,  an 
nombre  desqu^s  le  Joyeux  MaBnwgk ,  la 
Marche  det  travalUeitrt,  Hymne  à  la  Vierge, 
et  un  morceau  élégant  et  plein  de  b&taisle  inti- 
tulé FAlbonl,  groTtdt  vaUe  vocaliUe  à  deux 
cheews;  des  mélodies  t  voli  seule  avec  piano,  ele- 
M.  Comettanta  pris  part  k  la  rédaction  de  plu- 
sieure  revues  mnslcaln,  notamment  i  celle  dn 
Siècle.  Homme  d'esprit  et  crfllque  inatruit,  Il 
a  su  donner  de  l'intérêt  aux  produits  de  m 
plume.  Les  ouvrages  qui  lui  assurent  une  place 
distinguée  dans  la  Dtlérature  sont:  T  Trois 
aju  aux  Êtali-Vnis;  étude  des  mœurs  et 
cotifuntes  américaines,  1  vol.  m-IB.  —  1°  La 
Propriété  Intellectvelle  av  point  de  vue  de  la 
morale  et  du  projrès;  Paris,  is&s,  1  vol.  gf. 
In.i8.  —  3°  BIttoIre  d'un  inventeur  au  dix- 
neuvième  aède.  Adolphe  Sax  (le  célèbre  fac- 
teur d'Instruments  de  murique  )  :  tet  ouvrages 
et  ta  luBet;  Pari*,  Pagnerre,  IWO,  1  vol.  gr. 
fn-B*  do  55S  pages.  —  4'  PorlefeuUie  d'un 
musicien;  Ihid.,  i  vol.  in-18. 

COHl  (GAn)ENcs),  né  II  Civila-Veechla 
en  1749,  M  fixa  à  Paris  vers  17S4,  et  j  M  at. 
laelié  au  service  dn  prince  de  Conli.  En  I7ge  il 
publia  à  Paris  Six  Symphonies  à  huit  partiel, 
op.  Ii^quI  furent  bien  accueillies;  elles  lurent 
suivies  de  six  anires  œuvra,  consistant  en  trios, 
symphonies  i  grand  orchestre,  et  six  sonates 
pour  deux  cors  et  basse. 

COHMER  (Frâuçois),  fils  d'un  architecte, 
eat  né  &  Cologne,  le  33  janvier  1813.  Pendant 
qu'il  suivait  les  cours  du  collège  des  Jétoites ,  U 
reçut  les  premièna  leçons  de  musique  d'un  artiste 
de  cette  ville,  nommé  L.  Kuhel;  puî«  il  deviat 
élève  de  Josepli  Klein.  A  l'Age  de  quinze  ans 
(  IE7.X)  il  obtint  la  place  d'organiste  su  couvent 
des  Carmélites, et  |»eu  de  temps  aprA«  il  entra 
dans  le  cliŒur  de  la  catliédrale.  On  j  eiéciil» 


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M  troDTaitDn  gn^acl  à  3T<rix,  iTecordieilre, 
qui  fui  publié  k  Cologoe  eu  1831.  Peu  de  Utnpi 
aprta,  il  pirtil  pour  Berlin,  dini  l«  but  de  com- 
pléter Mn  instnctiim  diai  U  raiulqœ  :  Il  y 
reçnt  des  lefont  de  A.  W.  Bach  |iour  l'orgua, 
Ruivil  iMcoundeHarx(ca)f.  ceaoni)  àruaiTer< 
tité,  et  prit  deg  lefoiu  de  compoutian  d«  Run- 
genhsgen.  Cenatlre,  qui  dirigeait  alora  l'aee- 
liénûe  royale  de  dituit,  le  cliargea  d«a  fonrtioiu 
de  biblMbëciire  de  ret  établiuemeat,  où  m 
trouvent  ua  grand  nombre  d'aiivrei  des  conipo- 
■iteiira  dea  leiziinH  etdii-septième  uiclei,  qnl 
proTienncnt  de  la  collection  rasiembtëe  autre- 
fois par  Foikel  (  voy.  ce  nom  ).  Pour  la  propre 
initmctlon,  Commer  mit  en  partition  une 
partie  dei  plos  beiui  onvragei  de  ee  genre,  et 
les  publia  en  1839,  ea  quatre  c^iliienou  Tolumn, 
Mn«  ce  titre  lHiuica  sacra.  Sammlwig  der 
JUeislerwerke  dei  tB",  17™,  vnd  18""  Jahr- 
hunderU  ^Keaieil  liea  plus  belles  compositlont 
de  musique  «ar.tée  des  l(i°,  17*  et  18'  tiMes)  ; 
Berlin,  Bote  et  Bock,  gr.  ia-4°.  l.e  premier  td- 
lume  renrerme  un  clioix  de  pfècet  d'orgue  dei 
plus  grandt  maîtres  ;  le  deuxiënie,  dci  menses  et 
motets  de  Carnaui ,  Cordans,  Durante,  Kabio, 
Galtus,  Gumpelzhaimer,  Gaspard  de  Kerle, 
I.egrenu,Lotti,Mutiolelti,  Menegall,  Palegtrina 
et  L.de  Vittorla,  pour  des  voix  d'hommea,  avec 
une  bu«e  tbiltrte  pour  l'orgue;  le  troiaiÈmè 
ToloDM  contient  de<  hymnes,  motels,  autierinM 
et  psaumes  depuis  quatre  voii  jusqn'ï  liuit,  es 
latin  et  en  allemaml,  par  Calilara,  Palettrina, 
Legreoii,  Jean  Gahrieli,  Léo,  Alexandre  Sear- 
laUi,  Jean  Waltsr, Henri  Scfailti,  Miclul  Prteto- 
liua,  Hammeraehmidt  et  Padielbel.  Ea6n,  on 
trouve  d(M  le  quatrième  volume  un  choix  de 
diaots  dasaiques  pour  vola  de  contralto  tirés 
des  teuvres  de  Hœndel,  Hisse,  Pergolèse,  Du- 
rante, Jometli,  LotU,  Léo,  Telemana  et  Roll. 
U.  Cnnmer  reçut  du  roi  de  Prusse  Frédéric- 
GulllaDine  m  la  grande  médaille  d'or  pour 
cette  puMication.  En  tS43  il  mil  en  musique,  i 
lademaodedeH.  deHun^ldt,  tes  Grenouilla 
d'Aristophane,  et  dans  l'année  suivante  VÉleetre 
da  SoplKKle  :  ces  denx  ouvrages  ont  Hé  e\i- 
calés  h  Berlin.  Dans  les  années  iStt  et  1S4&, 
M.  Gommer  fut  nommé  membre  de  l'académie 
royale  dea  beaux-arts  de  Berlin,  A  de  la  sociétd 
HOer landaise  de  Rotterdam  pour  les  progrès  de 
ta  musique.  Ce  Tut  aussi  dans  le  niïme  temps 
qu'il  refut  na  nomination  de  directeur  du  cliœur 
de  relise  Sainle-E>lnii;e,  et  celle  de  proretseur 
de  chant  t  l'école  royale  d'Ëlisatwtli.  En  1847  , 
il  fonda  avec  Kullak  ane  société  de  musique. 
Une  dL'u\iïiiiu  collection   do  musique  socienne 


avait  été  entreprise  par  cet  artiste  :  die  a  ilé 
publiée  soos  le  patronage  de  la  société  de  Rot- 
terdam, et  a  pour  titre  Colleelio  opcrutn  mn- 
iUoruM  BatavammtxeuU  XVI.Edidit  Fran- 
eixut  Cotitmer;  Majence  et  Bruxelles,  Sclioll 
isus  date),  gr.  in-t°.  Cette  collection,  doal 
10  cahiers  on  Tolmne*  ont  paru  jusqu'à  ce  jonr 
(18&7),  mrerme  des  compositions  de  Clément 
(non  papa),  Willaert,  Jacques  Vael,  Jean  de  Cli- 
ves, Sébastien  et  CbrËtieo  Hollaoder,  ainsi  que  de 
phisieura  autres  musiciens  dea  Pays-Bas  qttiont 
vécu  dans  le  seizième  tiitie.  Une  troisième  col- 
lection d'ancienne  musique  des  dix -septième  et 
dli-liaitièiuf  sièeleea  été  publiée  par  M.  Gommer, 
sonate  titre  de  ConUca  taera  ;  Berlin,  Trautwsn 
(J.  Guttentag),  1t  volumes.  Homme  d'érudition 
et  d'une  grande  activité  de  travail ,  H.  Commer 
a  préparé  plus  de  30  vblumas  de  la  collection  ilcs 
musiciens  des  Pays-Bas,  et,  parmi  ws  aiiliei 
travaux,  il  a  mis  en  partition  plus  de  initia 
messes,  motets  et  psaumes.  Ses  propret  com- 
positions publiées  consifilenl  en  I9c«liiers  de 
ctianta  et  de  Ueder  pour  i,  3  et  3  voit,  aiec 
ace.  de  piano;  Il  cahiers  de  cbanls  pour 
4  voti  d'hommes;  10  caliiers  île  punou», 
motets  et  messes  pour  4  Toii  dliolmnes; 
B  caillera  de  motets  k  4  voix  divems;  environ 
cent  morceaux  pour  1,  1,  3  et  4  vwx ,  insérés 
dans  divers  recueils.  Ses  ouvrages  non  publiés, 
maia  qui  ont  été  exécutés  soit  i  Berlin,  soit 
en  plusieurs  autres  villes  do  1'AI1emagn>>.sant  : 
1°  Der  ZauberriJig  (l'Anneau  magique],  oia- 
toriu  pour  voix  dliommes  avec  orclieslre, 
exécuték  BarllD  en  1843,  âStrelitz  en  iMâ.et 
h  ColoKnc  en  laso.  —  V  Dcr  Kiffnetuer  (la 
Querelle  domestique),  [tour  voix  d'hommes  et 
orchestre.  —  3"  Cinq  mc«ses  sulennelles  pour 
*  voix  et  orchestre.  —  4"  Ooie  niesses  poor 
4  voix  et  orgue.  —  b"  Graduel ,  otrerloire  et  ré- 
pons pour  la  semaine  sainte.  —  G°  Ouverture,  es - 
tr'actes,  clioeurs  et  tiallets  de  la  tragédie  Clotildt 
ilontalvl.  —  7°  Te  Devm  pour  cImbut  el-or- 
diestre,eiéciitéparl'ac«démiede  chaut,  il  Berlin, 

en  184e.  —  8°  Domine  lalvum  foc  et  cantate 
solennelle  pour  la  même  circouï^tance,  en   IHOï. 

—  9'  LesGTewnkUles  d'Atislophane  et  VÉlecIrt 
de  Sopliocle, pour  voix  iPhommes  et  orcliestre; 
10*  Doom  motets  i  4  *oi\  et  orchestre.  — 
il»  Douze  motels  k  4  voix  et  oi^ue,  —  12°  Can- 
tate de  la  Paasion,  pour  voix  d'hommeset  or):ue. 

—  lî°  Grand  nombre  de  morceaux  pour  diier'iea 
solennités,  toiiHà4  voix  etorelie^lre.  M  Coiuuht 
a  été  nommé  en  ISïO  proresseiir  de  chaut  au 
colléxe  Frédéric -Guillaume  et  an  Colli'ge  fran- 
çais. Lu   roi   de  Prusse  l'a  décoré  en  ISSC  de 


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GOMMER  —  œUFÈRK. 


843 


rordm  rie  l'Aigle  ronge  de  qnatrièine  ebsM. 
GOHOLA  (AncB),  excelleat  duotaur  dam 
le  stjle  d'égliie ,  naquit  k  iMletU,  prèi  de  Ver- 
cdl,  lers  1709.  il  apprit  la  musique  lona  la  di- 
rection do  ebaDoine  Saltalli,  fut  itlaclid  pendant 
quelque  lempi,  comme  chanteur,  ï  la  cathédrale 
deVercei,  et  deiiateaaolle  chanoine  t  Varallo, 
Ml  U  est  mort  en  IB13.  Il  a  laisaé  en  maouacrit 
des  meises  et  des  moMs. 

COMPAN  (HoiWRi),  prolMseurde  liarp« 
et  Ti9lani>ta  i  Paria.  On  a  de  lai  :  1°  PMcet  en 
concerta  poiir  la  harpe;  Paria ,  1779.  —  1°  Re- 
co^l  de  petites  pièces  pour  la  harpe  ;  ibld.  — 
3"  Méthode  de  harpe,  <nt  Principe»  eovrfs 
el  clairs  pour  apprendra  à  jouer  de  cei 
itutrument.  On  y  a  jiHnt  ptutiean  petites 
pièces  pour  Vt^pIteaUm  des  principes ,  et 
qvtelqaet  mietteâ  choliiei,  avec  aeeampa- 
Sneme»t ;  Paria,  Tbomaaaii,  I7S3.  Compan 
Tivait  encore  m  179S  ;  il  était  alors  Tiolonitte  au 
théttre  de  la  Paotomime  nationale.  On  a  pnblid 
ïooe  ioii  nom  une  Petite  Méthode  de  musiqtie  ; 
Pari»,  Frère. 

COHPAAETTI  (Aimai),  physicien  et 
médecin,  né  dans  le  FrJoul^au  mointd'aodl  1716, 
mourut  &  Padone  le  22  décembre  IBOi.  On  a  de 
lui  on  ouTrage  important  sur  raDatoinie  de  l'o- 
reille, intitulé  Observationei  a7Uii<nnlcx  de 
aare  Interna  eomparatm;  Padoue,  ITH9,  un 
Toi.  iu-4*'.  Oe  llTre  a  poar  Imt  de  démontrer 
que  le  aiéga  de  l'ouïe  tt  Iroure  dioa  le  tabyriolhe 
membramox  de  l'ordile. 

COHPENICSCHehbi),  constructeur  d'or- 
gues et  compoHltear,  naquit  i  Kordiiausen,  vers 
1540.  J1  lut  nn  des  dnquante^eui  examina tenrs 
Donunës  pour  la  réc^tion  du  grand  orgue  de 
Groningue,  en  1696.  Ses  onvrages  les  plus 
coDDus  sont  ;  1"  L'orgue  de  la  cathédrale  de 
Hagdebom^,  composé  de  trois  dsTlers,  pédale 
el  qoerante^leDi  jeui,  terminé  en  1604.  — 
2*  Celui  de  l'abbaje  de  Riddageiihausen,  i  troii 
Claviera,  pédale  et  trente  etnnjeux.  Comme  corn- 
positeDr,  il  a  publié  :  ChrisUiche  harmtmla, 
t»  Shrea  dea  neu>  erviehlten  Baths  des 
ia73  Jahrs  fn  Erffardt,  mit  5  Stimmen  eom- 
ponirt,\il2. 

COMPENIUS  (Isûe),  organiate,  Tacteur 
d'orgues  et  dinsirnmenla  du  duc  de  Brunswick, 
naquit  icn  1S6D.  Il  vivait  k  Bmnanick  vers 
1600-  Oit  doit  ft  Prntorius  des  renseignemenis 
«ur  cet  artiste  et  lur  ws  traraux.  C'est  de  loi 
que  nous  apprenons  que  Compentus  aiait  écrit 
nn  traité  de  la  constmcKon  dea  tuyaux  d'or^ne 
et  de  quelquea  autres  parties  de  cet  initrument. 
Pnetorina  promettait  de  ruetire  au  jour  cet  ou- 
Trage, mais  il  n'a  jamais  |iaru.  Le  même  écriTsin 


dit  (Synlagma  ?nui.,t.  II,  p.  140}  queCompe- 
niut  a  inTenté  un  jeu  de  flûte  en  bois  (  double 
OAIe,  doiflœlt)  qui  clianlait  1  la  fois  comme 
Mut  et  comme  q\iatre  pieds,  c'esl-i-dire  k 
l'octaTe,  Ce  Jeu  se  trouve  ssaei  communément 
dans  les  orgues  de  la  Tliuringe.  Les  orgues  qoï 
ont  été  conatniiles  par  Compenius  sont  :  I  °  celai 
du  cbitaau  de  flessen,  composé  de  vingt-sept 
jeox.en  lufanx  de  bois,  eonstrait  ta  \i\2,  «t 
qui  rut  placé  en  1616àFrederichsbonrg,  en  Da- 
nemarli;  1*  le  grand  orgue  de  BDckebourg, 
de qnartnte-faoil  jeoi,  trois  claviers  et  pédale, 
conslniit  en  tfllS;  3"  l'orgue  de  l'église  Saint- 
Haorice,  à  Halle,  cooslrailea  1S2&. 

COMPENIUS  tLocis),  constracteur  d'or- 
gues, paraît  avoir  véen  t  Erfurt  vers  le  milieu 
dn  dix-septième  ttèele-  En  1S49  il  a  fini  l'orgue 
de  l'église  des  Prédicateurs,  dans  la  même  ville, 
auquel  on  a  ajouté  pinsieurs  jeux  depuis  lors.  ' 

COHPÈKE  (Louis),  céKbre  contrepoin-' 
tiste ,  naquit  vers  le  milieu  du  quiniième  siècle. 
M.  I'abl>é  Baini,  citant  ce  musicien  dans  l'index 
de  ses  Mémoires  sur  la  vie  et  les  ouvrages  de 
Plerlutgi  de  Patestrrna ,  le  désigne  sous  le 
surnom  de  le  yormant,  mais  sans  indiquer' 
dans  Ponvr^  sur  quelle  autorité  il  lui  donne 
celte  qualification.  Sans  doule  il  s'est  appuyé  de 

mais  Je  crois  qu'il  a  été  induit  en  erreur  par 
une  nlmilitnde  de  nom,  comme  Je  le  reisï  voir 
lout  à  Fheure.  Il  est  au  moins  vraisemblable  que 
Compère  n'est  pas  né  en  Normandie ,  et  qu'il  a 
vu  le  jour  dans  l'ancienne  Flandre  française, 
car  Claude  Hémeré  (  Tabell.  chronol.  decan. 
Siineti-Q\Untlni,  p.  163  )  et  Colliete  (  Mémoires 
pour  servir  à  l'histoire  du  Vermanilois,  1,  III, 
p.  159)  disent,  d'après  des  actes  authentiques  et 
des  registres  anciens,  que  Compère  lut  d'abord 
enlanl  dé  chœur  â  la  eatliédrale  de  Saint-Quentin. 
Le  nom  de  ce  mnsicien  a  donné  lieu  è  beau- 
coup d'erreurs.  L'abbé  BainI  l'appelle  s  Loytet, 
■  dette  Compère,  e  îtw»  Compère  corne  fi 
formant.  '  Kiesenelter  semble  hésiter  sur  le 
nom  véritable,  car  il  indique  dans  foa  Mémoire 
sur  les  musiciens  belges  ,  couronné  par  tlnstilut 
des  Pays-Bas  (p.  32  ) ,  et  dans  son  ouvrage  pos- 
térieur intitulé  Gesehiehte  der  evropmtsche 
abendlxndltchen  oder  unsrer  heatigen  miujt 
(p.  ae},  le  nom  de  Compère  comme  celui  de 
tïmille ,  el  Loyset  comme  le  prénom,  taudis  que, 
dans  ce  dernier  ouvrage  (p.  ia:i) ,  il  indiqua  d'a- 
bord ceini  de  £a^iet,  puis  celui  de  Comjière(l}. 


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Forkcl ,  qui  m  dil  rïen  de  Compère ,  parle  d'no 
inaricien  aomnié  Loyset  Piéton  (  illgem.  Ga- 
ektekte  der  Xtult,  t.  Il ,  p.  MB) ,  et  coDti- 
iMre  Loytet  comme  le  nom ,  et  Piéton  comme 
un  iobriqnet  (I).  Or  Piéton  (  Louia)  lot  un  mn-' 
(iclen  né  Tcre  la  fln  do  quiniième  clèele,  ou  plolM 
an  commencemeat  (loaeiiième,  à  Ben»;,  en  Ror- 
mtnriie  {voç.  Piéton),  et  c'e«l  loi  qal  t  été 
Héiigaé  autreroii  sods  le  nom  de  le  tformant.  An 
«arpiiu,  il  ne  peut  j  troir  confaiion  eotre  lei 
denx  muticieDK,  pour  qui  examine  afec  ittestioD 
ce  qui  learoncerne;  car  Piéton  est  nommé  ivee  od 
■ans  BOD  prénom  Loyitt,  dana  tons  lea  reeudh 
qui  renferment  quelqu'une  de  ua  compotlUoni  ; 
et  il  e»l  à  remarquer  qae  le  plai  ancieti  de  en 
recueil)  e»t  de  1&34  :  les  autrea  TODt  luaqn'en 
l&iB,  c'e»t-ï-dire  trente  iiu  apria  la  mort  de 
Lojiel  Compire.  Ceit  donc  de  celul-d  que 
Jeu  Lemaire  de  Belge*  a  parli  dans  ces  Ten 
dn  poëme  de  r^iu,  terït  avant  Ifill  : 
lA  unoa  tooi  de  LojKt  Cnmpèn 

Il  j  a  un  demi-aiècle  d'IoterTalle  entre  Com- 
père et  Piéton. 

Quantau  nom  de  Loytet,  c'est  le dioiiDiitir 
de  Lo;j  (Louis),  c'est-i-dire  te  petit  Loua; 
dénamtnaùaa  d'amitii  et  de  bienidllancc  dont 
on  te  aemit,  fc  l'égard  de  certaini  arlistet, 
etnnme  on  dlMil  aalreroli  dans  les  Pafs-Bas 
^onneUn  pour  Jon  (  Jean  ),  JoteUit  pour  JiMse 
(  Josepb  ) ,  PierUn  ou  PiegerUn  pour  Pieyer 
(  Pierre  )  ;  ainsi  Loyut  (  le  petit  Louis  )  éUit  le 
prénom  de  Compère.  A  l'égard  de  la  dènomi- 
natloB  de  if  onKeur  diob  Compèn,  qu'on  trooTe 
dans  un  manuscrit  des  arclilTe*  de  la  chapelle 
poatiBcale  (  n*  43  )  el  dans  ptosinirs  autres  en- 
drolls.OD  ne  peut  douter  que  ce  pe  soilun)ea 
de  mets  auquel  le  nom  do  muiciea  avait  donné 
lieu.  Ces  sortes  de  plaisanteries  étaient  Tort  en 
usage  au  temps  où  Compère  «iTsit.  E.-L.  Gerber 
estropie  le;prA)om  de  Loyset  en  celui  de  Losel,  et 
jijoiilecelui  de^onuom,  qu'il  écrit  âampsom  .■ 
je  ne  wis  od  il  a  pris  cela. 

11  est  è  peu  près  lion  de  doiite  que  Corn- 
pires  été  élève  d'Okegliem  (coy.  ce  nom),  et 


qnf  F  rnt  le  condisciple  de  Josqula ,  car  CiM> 
Isome  Crespel ,  qui  Tut  ausû  éMte  dXJkegli^, 
le  nomme,  dans  sa  DéploralUm  nr  la  moit  de 
ce  grand  musidsn  rapportée  i  l'article  D«d- 
an.  (  VOf.  ce  nom.  )  M.  Cli.  Gmaart,  dan*  •■> 
«etlcet  hlttoriqua  lur  la  mailrU»  4e  SOUU' 
Qumttn,  etc.,  a  publié  l'eitrait  d'un  aoeica  «m> 
vrage  ininnsarlt,  par  QnaHin  DeMoM,  da- 
qnel  II  rètolte  que  Louis  Compère  artUt  eUeH 
nn  canonical  k  ta  catliédnle  de  cette  Tille ,  doAt 
il  fut  chancelle»',  et  qull  moamt  dans  cette  si- 
tuation ,  le  16  aoai  ISIS.  (  Vof.  ha  NoUeei  ds 
H.  Gomart,  p.  41  et  43  ).  Tolci  le  passage  : 
■  Plus  b«a  et  «saex  proche  de  la  parle  du 

■  vestiaire,  ea   rencontre  ta  a^Uare  de  U* 
•  Compère  (  Loais } ,  chanMoe  rt  dianceUer  ds 

■  celte  église,  avec  ces  vers  écriU  (ooi  t  fea- 
.•  tour  d'nae  grande  piem  noire,  qoj  »oat^ 

qu'il  est  mort  le  16  aoét  tu»  : 


•  A   peu  de  distance  de  cette  s 

■  trouve  encore  contre  le  gros  pilier  de  b  cha- 

■  pelle   de    Notre-Dame  de  Lorelte  eetle  ins- 

■  criplion  gravée  sur  une  lame  de  eaivte  : 
Spitaphiwii  iMdovici  Compatrii  gwndiM 

cujut  eceledm  ceMrit  cononieJ  eanlori*- 


•  Et  ici  sont  deux  mainii  jointes  ensemble, 
•  avec  ces  mots  :  Comme  à  Compère  (i).  > 

Tous  les  auteurs  du  aeiiiènie  siècle  a'uiriasal 
ponrlouer  le  savoir  qult  avait  acquis  dans  E^  ait  { 
ce  que  nous  connaissons  de  ses  ouvrages  s'k- 
conle  svec  tes  éloges  qui  en  ont  été  Taits.  Mal- 
lieureusement  ces  ouvrages  «ont  en  petit  «ombre. 
Dans  un  recueil  Imprimé  k  Venise  par  Petmed 
dePossombrone,  en  IMl,  et  qui  a  simplement 
pour  litre  MotetU  XXXIII,  on  trouve  dem 
motets  de  Compère,  avec  d'autres  de  Josequin 
{tie) de Prta,  de Brnmel, deGaspar,  de  Gliiidip, 


ToDt  od  pronn  que  r*r*ls  *"^ 
^lii  de  Ciwpen  ilul  I 
d>n>  1>  pr«iil* 


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COMPËBE  - 

d'Aletaadre  Agricola  et  de  Plaarol.  Le»  frai» 
liTTe*  de  [BCoDectloD  rtriuinH)  Imprimte  pur  le 
mêriM  Petrucd ,  din«  les  annéei.laoi  i  1503, 
m»  le  litre  Harmortice  MutUe»  Odhecalon, 
raiferme  aotsi  det  compotitkMu  de  Compère.  Le 
unnl  et  exact  M.  Anloioa  Sctamld,  coaumleur 
dels  tribliothèqiw  Impériale daVieDDe,  «donné  la 
itescripUon  dél^lMe  et  le  conlenn  du  troiaiètae 
IItiv  de  ce  recueil  dans  ton  odTrage  intilnlé  Ot- 
<avlaiiodeiPeCraeeidaFouonU>rone.Oaj^oit 
(p.  37  et  Hii*.)  qiie  le  U*re  (  pour  titre  Canti 
C.  N'  eentochtqwanta.  Denscei  cent  cinquante 
rlianls,  loua  k  quatre  «oix,  on  tmove  ceiii-ci 
(le  Compère  :  1*  Utme  playsante  ^llete; 
V  Mtmpère  madone  mari;  3' SoifHe  da  ciel,- 
4*  E  vray  Diett  qu«  paynt.  Les  deux,  premier* 
litres  de  ce  pfédeux  recueil ,  kingterapi  incon- 
nufl,  ont  M  rrirouvé»  récemment  par  h  ■«• 
Tant  M.  Gupiri  (coy.  ce  nom  ),  de  Bologne^  et 
M.  A.  CatelanI  en  a  donné  nue  très-bonne  notice 
<\ata)aGaaeUamiaicaiedlilitaito.{Yoy,  Ca- 
TEuiin.)  Dana  le  catalogue  du  contenu  de  cea 
liTTea',  on  troure  nenr  morceaux  de  Compère  k 
•inalre  *o)i  et  hoft  h  trole  Toii.  L'OrfAecotm  rw- 
terme  donc  vingt  et  nne  eompositioii»  de  Compère 
qui  aa  10  trouTenl  pia  ■ïllenri.Lequatrièmelirre 
<te»  cbanti  originaux  connus  sous  le  nom  de  Frot- 
(oie,  leiqnela  aont  presque  tous  compasé»  par 
de»  ttaliem,  renferme  dnox  pièces  de  Compère; 
ce  qut  semble  Indiquer  qu'il  arait  visité  Venise 
dana  s*  Jeunesse.  Ce  quatrième  litre,  publié 
h  Veniae  par  Petnicei ,  lans  date ,  maii  en 
iao4  on  IMS  anplusUrd.apour  titre  Sfrom - 
boUi,Odt,FnUolie,  SonetU,  etmodoiecantar 
versi  lalM  e  capliuU.  Lttro  quarto.  Lee 
ftièce*  oompoaëea  par  Compare  sont  ;  1°  Che 
falaromaei«a,-i'ScaramaUafalagatta.  Lee 
Fragmenta  mluantm  pohiiès  par  le  même  Pe- 
Irucd ,  petit  in-t' obi.  (s.  d.},  contiennent  nn 
Asperge»  me,  k  quatre  Toix ,  et  nn  Credo  de  la 
fnesselnliluléeAfonp^re.égaletiientàqnatreToix, 
composa  par  Compère.  Le  Iroisième  litre  des 
Mofelli  de  la  Coroiia,  imprimé  par  Petiucd  à 
Toneombrono  en  15i9,  contient  le  motet  ;  0 
bone  Jem,  Ulvinina  oculos,  tout  le  nom  de 
/.oytet.  H.  Antoine  Sthmid  pense  que  ce  pré- 
nom iodHiiie  Piéton  ;  mais,  par  lea  motih  dont  il 
esl  parli^,  il  «1  plus  traisemblablo  que  le  mor- 
ceau  appartient  à  Compère.  Enfin  nn  recueil 
lie  motets  è  trois  toIi  iatitoU.  Trlum  vocum 
Canliones  cealum,  etc.,  et  publié  k  Norani- 
berg ,  en  1541 ,  par  Jean  Petreiui ,  est  (orme 
de  morceaux  composte  par  Lojwt  Compère, 
Moiilon,  Laurent  LemUin ,  ArtMld  de  Bruct, 
Ant.  Dititis.  Henri  luac,  Sampsom,- Benoit 
Duds,  Waltber,  Georges   Forster,  Adrien  \Vil- 


CONCEIÇAM  S45 

laerl,  Josquin,  Clément  Jannequin,  Jean  Gero,  elc. 

Le  Tolume  manuscrit  des  archites  de  la  cha- 
pelle pontificale,  coté  n"  i2,  renrerme  (  p.  7S  et 
■ultantes)  nn  motet  i  cinq  toix,  composé  par 
Compère  sur  des  paroles  diflérentes  aux  dlTetses 
parties  :  le  ténor  et  le  deuxième  contrallo  clian- 
lent:  Fera  peuinta  devoravit  filium  meum 
Joieph,  pendant  que  le  soprano,  le  premier 
contrallo  et  1*  basse  Tont  enleodre  des  ters  sur 
les  querelles  du  pape  Jules  II  et  de  Louis  X(l, 
roi  de  France. 

Le  manuseril  prédenx  qui  appartenait  k  Gu  il- 
bert  de  Pltérécourl ,  et  dont  il  a  été  Tait  men- 
tion aux  articles  de  Bnsnois  et  de  Caron  (  voy. 
ces  noms),  contient  pla^ieurs  pièces  de  Com- 
père, que  l'auteur  de  cette  Biograpliie  a  misée 
ta  partition,  pour  faire  partie  d'une  collection 
de  moDumenlB  des  premiers  temps  de  la  mu- 
sique harmonique. 

COMTE  [  AitToiNE  le),  maître  de  uiiisiqua 
des  églises  île  SalDle-Marie  et  de  Sainl-Hartin , 
àMar)e,vers  la  fie  du  dix-seplième  siècle,  • 
publié  :  Hissa  quinze  voeilrus  ad  imltatlonem 
moduU  :  O  titnm  ineflabilem  ;  Paria,  Cliris- 
toptie  Btllard,  1SB5,  In-fol. 

COUTE  (ADcDstE),malliëmaticien  et  fon- 
dateur de  la  doctrine  du  potUivUme,  est  né  k 
Montpellier,  le  11  Janvier  1798.  Admis  k  l'École 
pol;Ieclm1que  en  igll,  il  ;  a  lait  de  fortes 
élniies  mathématiquts.  Depuis  1832  jusqu'en 
1S4B  il  a  rempli  dana  cette  école  lea  fondions 
de  répétiteur  d'analyse,  pois  d'examinateur  des 
candidats  pour  l'admission.  L'examen  des  tiiéo- 
ries  philoeophlquea  et  aodallstes  de  cet  esprit 
dtslini^ié  n'appartient  pas  k  cet  outrage. 
M.  Comte  n'y  trooTe  ta  place  que  pour  le* 
ContUtératbmt  générale*  tar  l'acmutlque  qni 
font  partie  de  son  Coan  de  philoiophfe  post- 
ffiv(  Paris,  1S3!>  et  années  suit.,  fl  toluines 
In-S*),  et  qni  se  trouvent  dans  le  lame  tr, 
pages  &9S-B3T.  Cet  aperça  général  de  la  science 
renleniie   des   tues  originales  qui    ont  de  la 

CONCEIÇAH  (Pmumt  da), moine  por- 
togal»,  né  k  Lisbonne,  téciit  dons  un  couTeni  â 

aiècle.  La  Bibliothèque  du  roi  de  Portugal  possé- 
dait de*  VUhaneieo»  do  taeramenla  e  Kàtal 
de  sa  composition. 

CONCEIÇAH  (PinuiE  da),  clerc  léguller, 
né  k  Liabonne,  fut  k  U  fois  bon  poète  et  com- 
positeDrditllngne.il  est  mort  le  4  janvier  1711, 
kpdnekgéde  vhigtel  unans.  Machado  (Slbl. 
Lutit.,  1.  III,  p.  M»)  donne  la  liste  soivante  de 
«es  GompoattlanB  :  1"  Maslca  a  i  eoroi.  piKir 
une  comédie.  —  i*  Loa  eom  miuiea  a  4  voies 


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CONCËIÇAM  —  CONFOITO 


—  3«  Vilhaneicas  o  3,  4  e  8  voxi.  —  i- À  ce- 
tera ,  e  6olfa  de  hum  vilhancico.  —  6°  /n 
«r«»  ftrael  de  Egypto  a  4  voztî,  fundadM 
lobre  o  CoTUo^kao  do  metmo  ptalmo  (/« 
erlitt  Iirael ,  i  qu»lre  toÎï  ,  sur  le  pUin-cbaul 

de  C«  pMUIDI!). 

COniCEIÇAH  (NoHO  da],  mohM  portugata, 
né  i.  Lisbonne,  étudia  te  musique  i*ec  succte 
dus  sa  jeunesse,  etdeTint  mallre  de  ehapelle 
de  son  Muient  ï  Coîmhre,  où  il  rat  itMrl  en 
1737.  On  j  consetTe  en  manuscril  ses  composi- 
tions, qui  coDsistent  en  bjmnes,  motets,  psau- 

CONCILIAIII  (Cbules),  chanteur  iiabile, 
ne  il  Sienne  en  1744,  dibula  sur  le  ttiUlre  de 
Veni«e,  ei  «nt  bientôt  une  brillante  léputa- 
tion.  En  JTeS  il  puu  an  senice  de  te  cour  de 
BaTiire,  mais  il  j  resta  peu,  ajant  étA  incité 
par  Frédéric  II,  roi  de  Prusse,  à  Taire  partie  de 
sa  cliapelie.  Il  virait  encore  en  ]8n,  et  babitait 
une  jolie  maison  de  campagne  près  de  Cliarlot- 
tenbourfi,  où  11  aTail  rassemblé  une  tort  belle 
bibliotttèqua  de  musique.  Les  qualités  qui  dis- 
tinguèrent cet  artîate  turent  une  belle  mise  de 
voin,  une  grande  légèreté,  et  surtout  un  trille 
admirable. 

GONCONE  (Joseph),  proRsseur  de  chant 
et  compositeur,  est  n£  k  Turin  vers  ISlO.ety 
a  bit  ses  éludes  musicales.  Le  premier  oaTrage 
qui  le  HlconnaKrt  Tut  un  opéra  intitulé  un'  Epi- 
todio  dt  S.  MtcheU,  représenté  ï  Turin  en 
183e.  L'année  suivante  U.  Coacone  s'établit  à 
Paria,  où  il  se  livra  i  l'enseignement  du  cbanl. 
Il  y  a  pnlilié  :  1°  Comteae  et  Bachelelle,  duet- 
tino  pour  2  sopranos  avec  piano.  —  3°  JadUh , 
scène  et  air  pour  mezzo  sopnmo  avec   piano. 

—  3'  La  SaniTt  de  lait,  doetlIiKi  pour  i  so- 
pranos avec  piano.  —  4°  Cinquante  leçons  de 
chant  pour  le  mtédiam  de  la  Toii;  Paris,  Jti- 
cbault.  —  i°  l£ierclces  pour  la  voix  avec  piano, 
faisant  suite  aux  Cinquante  leçons  pour  le  mé- 
dium delà  voix;  ibid. —  e°  Quarante  nouTeltea 
leçons  de  cliani  spécialement  composées  pour 
basse  ;  ibid.  —  7°  Quinze  tocbIIscs  pour  sopra- 
no, serrant  d'étude*  de  perfecUonnemenL  — 
V  Qninw  Tocallses  pour  oontfalto,  servant  d'é- 
tudes de  perfectionnement.  —  i"  Det  mélodies, 
des  ramances,  etc.  Après  la  révolnlion  de  i^g 
M.  Concone  est  retourné  dans  sa  patrie. 

CONDILLAG  (Enanns-BoimoT  de),  abbé 
de  Hureaux,  pliilosophe  distingué  du  dix-bai- 
tjème  siècte,  naquit  k  Grenoble  en  17i&.  Ajant 
été  nommé  précepteur  du  duc  de  Parme,  petit- 
flls  lie  Louis  XV,  il  écrivit  pour  son  élève  son 
Court  d'éiMde»,  l'un  des  Ibodementa  les  plus 
solides  de  sa  répulalion.  En  1768  il  mt  refu  à 


l'Académie  rrançatse,  Ji  la  place  de  l'abbé  d'OEivet. 
Il  mourut  daoi  sa  terre  de  ï'iux ,  près  de  Beau- 
gency,  le  3  août  t7S0.  Dans  son  £itaj  lur  l'ori- 
gine da  coHnaiuancei  hnmaiTies ,  il  tmite  de 
l'origine  et  dei  progrès  da  langage  et  de  la 
mtuiqiit,  3'  partie,  §  ï.  llilier  a  donné  une 
traduction  allemande  de  ce  morceau  dans  «es 
Koticet  et  exlraib  turla  «uuiqM,  amtée  1766, 
p.  369.  Ce  que  dit  Condillic  coocemanl  la  ransi- 
que  prouve  que  les  nwilleurs  esprits  peuvent 
s'^rer   lorsqu''ils  parlent  de   ce  qu'ils  igpo- 

CONESTABILE  (le  marqui*  Jsaii-Cun- 
Lts),  amateur  distingué  de  musique,  écriTain 
élégant  et  membre  de  plusieurs  académies,  né 
k  Péroose  (  Pemsio  ] ,  vers  18H,  «'e«t  lait  con- 
naître d'abord  dans  sa  pairie  par  diveta  écrits 
étrangers  il  l'objet  de  ce  dictionnaire.  Il  est  tHé 
ici  pour  les  deux  ouvrages  suivants ,  ot  ae  font 
remarquer  l'esprit  de  critique  et  l'agrément  du 
Etjle  :  1°  Vila  di  lSleeoU>  Paganini  da  Ge- 
nova;  Perugia,  tjpograpliïa  di  Vîceiiia  Bar- 
lelli,  isai ,  1  vol.  in-8°  de  317  pages.  —  1*  Ao- 
titie  biograUcke  di  Batfoitari  Feni,  mtt- 
fteo  eel^tralUttaio ,  eoinpilalo  da,  etc.;  Pc- 
ngia,  iTpographte  Barielli,  lB4B,in-r  de  le 
pages. 

CONFORT!  (JGikH-6u>Tun),CMBpositear 
italien,  élève  de  Claude  Uemlo,  a  publié  en 
1507,  à  Venise,  in-t*  obi.,  son  premier  omtfd 
de  madriganx  à  cinq  voix.  Ces  renseigMaMBlE 
sont  les  leals  qu'on  ait  sur  cet  artiste. 

CONFORT!  (jE(N-Loc),né  ï  Hilelo dans 
la  Catelxe,  vers  l&eo,  fut  admis  k  la  cIm- 
pelle  ponliflcale  de  Rome  le  4  novembre  1&91, 
en  qualité  de  cbapeteia  ehantre  et  contralto.  On 
a  de  lui  :  Fouagi  topra  MU  U  saUHi  Ae  or- 
dinariamente  eanla  la  taxta  CSiôia,  ne  i 
vetperi  detla  dotniniea,  e  ne  i  giomi  fu-, 
tivi  di  ititlo  r  atMO  ;  eon  U  hoMm  totto  per 
sonore,  e  eatiiare  cen  orgatu>,  a  co»  aliri 
ttromeiUt  ;  in  Venctia ,  appresso  Angdo  Gardnno 
fratelli,  tS07,  ln.4*.  Rien  de  plus  ridicnle  que 
l'usage,  d 'ai llenrs  ancien,  d'omeraente  multiplia 
snr  le  chant  de  l'Église, dont  ce  recnalIcMmit  de» 
exemples  dans  les  psaumes  de*  dimanclie*  et 
(Mes.  Cet  nsage  devint  surtout  général  an  eom- 
mencement  du  dix-seplibnM  siècle. 

CONFORTO  (AHTOU»),  habile Tiolooide, 
naquit  dans  le  Piénont  en  1743,  et  fut  éjév«  de 
Pugnaoi.  Lorsque  Biiroej  passa  k  Vianœ,  «■ 
1771,  il  j  trouva  dHifarto,  qui  j  était  établi.  Ce 
virtuose  a  laissé  en  manuscrit  deux  mrrree  de 
sonates  pour  le  violon. 

CONFOBTO  (NH»iAs),CDnipMiteiir  dr»- 
inaliqiic ,  ne  en  Italie,  se  fixa  k  Lnndres  vm 


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COHFORTO  —  CONRADI 


:nj 


17ï7,  et  jr  fit  Tcpréwater  an  opéra  intilolé  Antt- 
fono,  qal  eul  doaze  repréwDtatioaB. 

CONINGK  (Fbuqoi»  de),  piknUte  et  com- 
positeur. Dé  le  20  UttIh  IBIO  i  Ijebbeli* 
(Flindre  orientale },  a  étudié  les  élément»  de  la 
moBiquB  et  da  piano  k  Gand.  Pli»  tard  il  s'e«t 
rendu  ï  Parla  et  j  a  reçu  des  leçons  de  Piua  et 
de  Kalkbrcnoar.  Fixé  k  BruMlle*  ren  1833,  il 
a'j  est  lÏTTé  t  l'eoHigDeiMnt  du  piano,  el  J  * 
pablié  on  Court  d»  piano  d'aprèi  un  luw- 
veatt  iftlème  d'étvde,  qu'il  a  dédié  au  roi 
Léopcrid.  On  a  gravé  de  la  composition,  k 
Bnreelles,  beaacoDp  de  morteaui  de  piano  dam 
les  rorcnet  en  uaige  ï  cette  époque. 

CONRAD ,  moine  bénédictin  an  nioDastire 
de  Hirscbaa,  Ter»  lua,  Tut  ptiiiosophe,  rhéteur, 
poète  et  musicien,  autant  qu'on  pouvait  rèlre 
de  son  temps-  On  ■  de  lui  un  traité  de  Utaica 
et  dlfferentia  Umorvm,  iib.  1,  dont  on  trouve 
des  copte»  nunuscrite»  dana  ptu£inirs  bibJio- 
thèquei.  {Ytd.  Trilb. in  Chrim.  Hinaag.  sub 
un.  tOSI,  p.  90  et  al.)Farkel  et  Lichlentlial 
ont  fait  par  erreur  denx  aiiidea  d'un  seul  en 
dletingnant  Conrad  du  diocèse  de  Cologne  de 
Conrad  de  Hincben,  et  leirwié  de  Musica  et 
differentia  (oiutrum  de  celui  qu'ils  client 
sous  le  Ulre  de  Mvtica  et  tonii. 

CONRAU  DE  UURE:,  chanoine  et  pre- 
mier cLanteur  de  l'égli»e  principale  de  Zoricli, 
vivait  vers  l'an  1274.  Gesner  IBM.  Univ.,  et 
d'après  lui  Possevin  (Appar.  taeer.,  p.  382), 
client  UD  traité  de  Utaica  dont  ii  était  auteur. 
Cet  oDVrage  n'est  pu  connu  aujourd'liui. 

CONRAD  (fiuTnoLoni  ),  Jésuite,  profeueur 
de  inalltémattques  i  l'uniierùlé  d'Oimùtz,  vers 
le  milieu  du  dii-ieptième  siècle,  4  (tit  imprimer 
une  dissertation  intitulée  Proposttione*  phyti- 
co-mathematie*  denalwatoHtj  Olmâti,  1641, 

CONRAD  (JEUi-CnaisTOi'HE),  D^anigte  i 
Eisreld,  dans  le  ptj»  de  Hitdbourghausen,  a  Eait 
imprimer  il  Leip«icli,  en  1772 ,  deux,  auite»  de 
préludas  pour  l'orgue.  Ce  sont  de  Iwas  ouvrages 
dan»  la  manière  de*  anciens  organistes  aile- 

CONRAD  (J.-G.).  On  a  tous  ce  nom  un 
livre  qui  a  pour  titre  Beltrag  atm  Gesangt- 
Dtterrieht  in  Ziffem,  ois  Prob«  ehtar  Ltieh- 
t«n  Betiafferwtg  (  Estai  aar  l'enseignement 
Uu  cbant  par  cliirTiei,  etc.)  Udisen, Goedscbe. 
Ce  musicien  a  piibltéansti  cbex  Breitkopr,  i 
Leipaick ,  un  recueil  de  préludes  ttdie»  poor 
l'urgiie. 

CONRAD  (CaisLsa-ÉDOoiKD),  coa]|>o«itear 
ainaleur  è  l^eipaick,  né  le  U  octobre  1811  è 
SpalinHJorr,  près  de  crtte   ville,  s'eit  Tiil  con- 


natlre  par  divene»  composition»  exécutée»  on 
Kprésentée»  depuis  18J8  jusqu'en  isao. Eu  IS38 
il  }  a  donné,  une  onvertore  k  grand  orcbeaire 
exécutée  dani  le»  concerts  du  Cevandhaus. 
L'usée  auivaide  il  r  a  hit  entendre  l'ouverture 
d'un  opéra  intitulé Aleruj;  ea  iOU,  une  (loisième, 
qui  avait  ponr  litre  les  Dioseures ,  et  en  1847, 
une  quatrième,  celoi  deParIfina.  EniaiBl'oijéra 
de  Conrad  intitulé  der- Schvllhela  van  Bem 
(U  Maire  de  Bem)  a  eu  peu  de  succès.  Die 
WMer  wm  Wettuberg  [  les  Femmes  de  Wtin»- 
bonrg),  son  dernier  oovrage  dramatique,  a  été 
mieux  accueJIIL  11  a  pnbllé  plusieurs  muira» 
pooT  le  {Mano ,  des  polonaim,  et  des  Lieder. 
Conrad  est  mort  k  Leipeick  le  2S  août  18^8,  I 
l'âge  de  quarante-»ept  ans. 

CONRADl  (  JauMiBORGBs),  maître  de  cita- 
pelle  i  ŒtUngoi,  vers  la  On  du  dix-septième 
siècle,  fut  un  des  compositeurs  qui  firent  en- 
tendra les  premiers  opéraa  allemande  sur  le 
tliéfttre  de  Hambourg.  Ses  prineipanx  ouvrage* 
sont  -■  i"  Ariane,  en  IS91.  —  2°  Dioçène,  1691. 

—  S'tlwtta  PompUivf,  1691.  —  i'Carobiê 
MagHVi.  issi.  —  &°  JenuaUm,  première  par- 
tie, 1692 6° /enuaiem,deniièoie  partie,  1692. 

—  T  Siffttiaond,  1693.  — B'CenJerintJ,  las3. 

—  9°  Pygmalion,  1693.  Le  stjle  de  ce  musicien 
est  lourd  ;  et  ses  mélodies  sont  sans  grtce  :  ce- 
pendant MattUeton  auore  (dans  la  vingt- 
deuxième  méditation  de  »on  Mvtkk.  Patriol.) 
que  plusieors  de  se*  opéras  ont  obtenu  d'écla- 

CONBADI  (H'^),  célèbre  canUtrice  alle- 
mande, fille  d'un  barbier  de  Dreade,  naquit  vers 
1&8?.  Elle  brilla  tor  le  IhéUre  de  Hambourg  de 
1700  i  1709,  et  cbanta  ensuite  k  Beriin  dans 
deux  opéra».  En  1711  elle  devint  la  femme  d'un 
noMe  polonais ,  nommé  le  comte  Gruiewski ,  et 
quitta  le  théâtre.  Hatthesuu  a  parlé  de  cette 
cantatrice  avec  beaucoup  d'éloges  sons  le  rap- 
port de  ses  faculté»  lulurellea,  mai»  ii  assure 
que  son  éducation  muiicale  était  k  peu  près 

CONRADl  (Adciitb),  compositeur,  est 
né  à  Berlin  le  37  Juin  1811,  et  a  étudié  l'bai- 
monie  et  U  composition  aous  la  direction  de 
RoDgnliageD.  (  Voy.  ce  nom.)  En  IS43  il  fit 
exécuter  dans  cette  ville  une  symphonie  dans 
laquelle  on  crut  remarquer  d'beureusee  disposi- 
tions. Tnds  ans  après,  il  a  pris  part  au  concours 
ouvert  k  Vienne  pour  la  compositiou  d'un  ou- 
vrage de  ce  genre,  et  }  a  envojé  la  partition 
d'une  symphonie  qui  a  obtenu  une  menlioa  ho- 
norable. H.  Conradi  a  fait  représenter  k  Beilin 
en  1847,  Rvbeiafii,  opéra  romantique  qui  a  en 
du  succè».  App.Id  k  StetUu,  en   1649,   comiue 


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343 


CONRADI  ~  CONTAHT  DE  LA  MOLETTE 


maître  de  chnpelle,  II  ■  ibtnilDnDé  Mlle  posltioD 
dATix  r>anée  suWante  pour  la  place  de  chet d'or- 
chestre au  Ih^tre  de  Kanigitadt,  4  Beriln,  qu'il 
qaitia  auKi  poar  occuper  des  potitlon»  letn- 
blablei  à  Duueldorf,  paii  k  Cologne.  De  retour 
à  Berlin  en  |g5S,  il  y  ■  dirige  l'orchMtre  du 
pElit  tliéftlre  de  Kroll.  En  IBiS,  Il  a  donné  dans 
ivlle  ville  un  neeand  opén  intitulé  Jfiua,  der 
Mzle  Maurerfiint  (Mhu,  dernier  prince  de« 
Maiirei).  On  connaît  de  Ini  G  symphonies,  def 
ouverture* ,  des  quatuors  de  Tiolon ,  et  surtout 
une  immenae  qnantilé  de  Lieder,  de  danies  et 
de  potkas  ponr  le  piano  et  pour  l'ordiestre. 

CONRING  (HEiHjiN),  iiTaot  diitlngné,  raf- 
dircin  célèbre ,  profesMur  Je  droit  ciiil  et  poli- 
lique,  philologue  bablle  et  historien,  naquit  à 
Tlordenen  Oilfrise,  le  9  noTemlnv  IGM.£nlG31 
il  fut  nommj  prolessenr  de  philosophie  nalarelle 
à  Hetm<ladt.  La  reine  Christine  do  Suide  l'ap- 
pela k  Stockholm  en  IBso,  avec  le  titre  de  son 
mMedn  et  de  son  conseiller.  11  fut  snccessive- 
inenl  honoré  des  bontés  de  Char  les -Gustave,  nA 
deSutde,  de  Louis  \IT  et  de  r«n)pereur  d'Alle- 
magne. Il  monrat  le  II  décembre  1681,  igé  de 
BoiKante-^uinre  aos.  Ses  œuvres  ont  été  recueil- 
lies par  Jean-Giiillaume  Gœbel,  et  publiée*  en 
17:0,  k  Bninswiek,  en  7  vol.  In-tol.  On  trouve 
dans  celle  collection  beaifcoop  de  remeigne- 
menls  suris  musique,  et  pariKDlièremenI  anr 
celle  des  ancteos,  dans  un  grand  nombre  d'en- 
drotli  du  t.  III.  On  peut  en  voir  Tindleallon 
dans  la  LUIéralvre  de  la  musique  de  F>rkel 
(ÀUsrm.  Utter.  dfr  Matik,  p.  e^,  et  dans  l'on. 
Trage  de  Hattberon  intitulé  Grututlage  eJner 
EkrenpfMe,  p.  39. 

CONSALVO  (T.),*nrien  élève  du  Corner- 
TBtoire  de  la  pielï,  i  Naples,  a  publié  des 
principes  de  musique,  auivig  des  régies  d'accom- 
pagnpjnentdePeDaroll,  sooi  ce  titre  :  £a  Teorla 
mvticale,  compraevi  ancara  le  ritiomaie  re- 
gole  pel  partiTnento  delcH.  naettro  FenaroU, 
corredate  di  onnotaxiont;  9*jAts,  iSH. 

CONSILIUH  (JACgvRir),  musicien  français 
qni  vivait  danx  la  première  partie  du  seiilème 
■iècle,  est  oonnu  par  quelques  motets  et  des  chiO' 
sons  qui  ont  ëlAInséréea  dans  les  recueils  publié! 
.  de  ion  temps  et  particullèremeiit  dans  la  pré- 
ciriise  collection  de  motels  Imprimée  k  Paris 
ches  Pierre  AHalngninl ,  d«  1519  ï  1&S7,  la-4° 
obi.,  gothique.  Les  livres  septième,  hnillème  et 
onijème,  contiennent  les  motets  à  cinq  voix  fn 
nia  die,  Cum  indueerenl,  et  Adjuta  tue  Do- 
mine, de  la  cornposition  de  Consiliam.  On  trouve 
auvi  des  inolela  de  «a  compositioD  dans  tes  re- 
cueils iniiiuléx  ■■  Seltelit^mx  nec  non  famlUa- 
riuima:  cantiones,  ullraeentuiaetc;  Ka^n\K 


Vindelicornm,  Helelilor  Krfeastdo  eicade- 
bal,  1^40;  Canlionej  septem ,  tex  cfguingue 
eocunt,  publié  par  SalUinger;  Augustn  Vlndn- 
llcorum,  Helcbior  Kriesstein,  IStSiPfoInionim 
leleetorum  a prxttoutiKtmis  «iVilcU  in\ar- 
ffionioj  qualftor  tnt  jtiJngue  voevtm  red€tc- 
forufn,- Norimbergs,  apod  Jotun.  Pelreiom, 
15iSi  Tertlv*  lOier  cttm  gwofuor  roclbvs; 
Lugduni,  per  Jacobum  Modemom  de  Pia- 
guento,  1539.  Enfla  on  a  de  Consilium  un 
lÀvre  de  dtmeeries  à  fir  parties,  publié  par 
Pierre  Attaingnant  (  tog.  ce  nom  ) ,  à  Paru, 
en  1M3,  in-4*  oU.  Il  y  a  Itea  de  ooire  que  le 
nom  sous  lequd  cet  artiste  est  connu  n'était  pas 
le  aien,  et  que,  lulvaut  un  usage  assez  tréqiicnl 
du  temps  où  il  vécut,  on  a  latinisé  celui  qui  lui 
appartenait  réellement. 

CONSOLI  (TuoHkS),  sopranisie,  nék-Boq» 
'ers  1753,  fut  appelé  en  1775  à  la  cour  de  l'é- 
lecteur de  Bavière  pour  j  chanter  Topera  séria. 
En  1777  il  obtiDl  un  congé  de  six  mois  pour 
faire  un  *ojage  en  Italie  ;  mais,  le  prince  Uaii- 
milien  III  étant  mort  dans  la  même  anaée,  tons 
ses  engagements  se  trouvèrent  rompus ,  et  le 
prince  Charles-Théodore,  successeur  de  Pélec- 
t«ur,  congédia  Consoll  de  son  service.  II  résolut 
alors  de  se  Hxer  i  Rome,  et  fui  admis  comme 
clianleuf  ï  la  chapelle  Siitine.  11  vivait  encore 
en  1808. 

CONSTANTIN,  violon  de  la  mnsique  de 
Louis  xni  et  roi  des  ménétriers,  fiit  un  artiste 
habile  pour  le  temps  oii  il  vécut,  et  composa 
des  pîèce.s  i  cinq  et  six  parties  pour  le  violon , 
la  viole  et  la  basse,  qui  ne  sont  pas  dépounnet 
de  mérite.  11  mourut  k  Paris,  en  16&7,  et  eut 
pour  successeur  Dumanoir,  dans  sa  cliarge  de 
roi  des  ménétriers. 

CONSTANTIN  (  .  .  .  ),  ancien  chef  d'or- 
chestre de  la  danse  un  jardins  de  Tivoli,  s'est 
fait  connallre  par  un  grand  nombre  de  cahiers 
de  conlredanses  ponr  orchestre  complet,  en 
quatuors,  en  trios,  etc.  On  a  aussi  de  lui  d«< 
valses  et  des  contredanses  variées  pour  violon 
seul.  Tout  ce  que  ce  musidea  a  écrit  ou  arrangé 
a  été  gravé  *  Paris. 

COKSTANTINI    (Fabio).   Fojr.  Ctm±-t. 

CONSTANTItlS  f  B*iuiAaiNu«  ),  composi- 
teur sicilien,  qui  vivait  au  commeoceineot  du 
dti-septième  siècle,  a  fait  imprimer  plusieurs  de 
ses  pièces  dans  nu  recueil  intitulé  :  In^'di  LuMi, 
Palermc,  leOJ. 

COiliITANT  DE  LA  MOLETTE  (  Pbi- 
Lii^  DOl,  naquit  à  la  caie  Saint-André,  le  19 
août  1737.  Avant  obtenu  le  degré  de'dorlcur  en 
théologie  en  i7g&,  il  hil  ensuite  nommé  vicaire 


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CONTANT  DE  LA  MOLETTE  —  CONTl 


SJ9 


gteëral  Jii  dioc^  de  Vieaae.  Il  périt  Tictime 
de  I*  rëTolution,  en  l'93.  On  ■  de  lui  :  Traité 
nr  la  poMe  et  la  nuutqve  du  Bébrevx  ; 
Pirïi,  1781,  ia-lS;  on f rage,  qui  ne  mérite 
iucmie  eiliiDe.  Forkel  el  LIclilenllial  u  «mt 
rraropéi  snr  le  nom  de  cet  aatear  ea'éeriTinl 
CoTitlanl. 

CONTANT  D>0RV1LLE  (  Ai<di£-Guil- 
Lxbhb),  lutenr  dramatique,  romancier  el  com- 
pllaleur,  né  à  Paria  en  1730,  eat  mort  dans  eetts 
tille,  au  comioencenwDtdn  divneuTitme  tiède. 
Pemii  ses  nomiireiix  onrrages  oo  trouve  celui 
qui  a  pour  litre  :  Histoire  d»  l'Opira  bouffon, 
contenant  le>  Jugements  de  toutes  les  pièces 
qui  ont  paru  depuis  sa  naissance  jusqu'à  ce 
four;  AuMlerdam  el  Paria.  17SB,  m-n.  Ce  livre 
ne  porte  pa»de  nom  d'autenr. 

CONTl  (AncsLO),  né  k  Afersa  en  1603,  a 
publié  à  Venise,  en  1B34,  un  litre  de  meuee  à 
dnq  voix;  trots  livres  de  roadrigaiit  à  quatre 
voix,  en  ie3&-1633,  at  un  livre  de  nMtela  ite> 
puiA  dpui  jusqu'à  dix  voji,  1C39. 

CONTl  [FHAiçoiB),  Gompoglteur  diitinguéet 
l'im  des  plus  hahiles  tliéorbistea  qui  aient  existé, 
naquit  l  Florence,  dans  la  seconde  moitié  dn 
dix-scptièniB  sitele.  On  ignore  où  il  âl  sea  éludes 
musicales,  mais  11  paraît  qu'elles  tiirenl  bien  di' 
rigées.  car  11  écrivait  avec  âégaoee,  quoiqull 
manquU  d'invenlIoB,  et  qu'il  se  boriiil  i  imiter 
le  sljrle  d'Alexandre  Scarlatli.  Cette  opinion, 
concemaat  la  musique  de  Conti,  n'est  pas  celle 
quia  été  émise  par  quelques  écrivains  allemands, 
notamment  par  Scbniiet  Gerber;  ces  auteur*  lui 
iTConDaisSQil  un  génie  original  et  l'accuBent 
même  de  trinrrerle  ;  mais  je  n'ai  troQvé  aucune 
trace  de  cette  originalité  dus  I*  parUllon  de 
7«ieo  <n  Crela,  ni  dans  les  aira  de  (I  Ftnto  Po- 
tieare  et  de  Clotilda,  que  Je  poasède.  Ces  aira 
aoBt  exactement  calqués  ïur  ceux  de  Scarlalti. 

Conli  se  rendit  à  Vienne  en  1703,  et  j entra 
dans  l'orchestre  de  la  cbapelte  impériale,  en 
qmlItédeUtéorUste.  L'empereur,  qui  aimait  son 
talent,  le  nomma  pen  aprto  compositeur  de  sa 
chambre  et  vice-maltre  •  de  sa  cbapelle.  A  la 
mort  de  Ziani,  es  1713,  il  devint  titulaire  de 
sa  place.  Qoaoz,  qui  entendit  Conti  Jouer  du 
Ikéorbe  ï  Prague,  «n  1723,  dans  l'opéra  de  Cof- 
Imua  e  Forteaa,  parle  de  son  talent  avec  ad- 
miraHan.  Son  opéra  de  CloHlde  fut  Joué  i 
Londres  en  170t>;an  ignore  s'il  se  rendit  en 
cette  viUe  pour  le  fïire  représenter,  ou  à  I'od- 
vrage  avait  été  Joné  précédemment  à  Vienne. 
Quoi  qull  en  aall,  celte  eoAiposilion  tut  suivie 
de  beaucoup  d'antre»  qne  Conti  écrivit  pour  ta 
cMir  Impériale.  Parmi  ces  productions,  on  cite 
«urtont  iciJon  CAfirioffe  comme  empreint  d'une 


originalité  reioarqnable.  Cet  ouvrage,  Induit 
en  allemand  par  Millier,  lut  joué  à  Hambourg 
en  1713.  On  dit  que  le  auecès  de  cstte  compoai- 
tion  eicila  la  jalousie  et  la  baioe  de  Hatllteson 
contre  Conti,  et  qna  c'est  à  ntte  cause  qu'il  faut 
attribuer  la  pnblicatioa  d'nne  anecdote  inaérée 
dans  le  Parfait  naOre  de  cbapelte  de  cet 
écrivain  (1),  el  dont  on  conteale  aujourd'liui  I* 
réalité.  Void  cette  anecdote  telle  qu'elle  est  rap- 
portée  par  Matlbeaon,  d'aprtt  om  lettre  datée 
de  RatisbooM,  le  19  octobre  |730. 

Une  dhcusaion  a'étani  élevée  entre  on  préire 
sécnlier  et  Conti,  eeini-d  lut  laenlié  d'une  ma- 
nière grave  par  l'homme  d'Eglise,  et  se  vengea 
par  nn  sonfllet.  Le  dergé,  ajant  été  saisi  de 
cette  alTaire,  condamna  le  compositeur  à  faire 
amende  bouorahle  *  la  porte  de  l'église  cathédrale 
de  Saint-Etienne,  pendant  trois  Jonn.  Quoique 
l'empereur  (Cbarles  VI)  eût  de  l'attachement 
pour  aofl  maître  de  cbapelle,  il  n'oaa  point  an- 
nuler cet  arrtt;  peut-être  ns  CTOjrait.tl  pas  en 
avoir  le  pouvoir;  il  se  borna  k  réduite  t  one 
seule  séance  la  slaliM  k  la  porta  de  l'église.  Ir- 
rité par  l'hnDÛliation  qu'il  snbisaail,  Conti  em- 
ploya le  temps  c|u'ir  passa  sur  le*  marcha  de 
reecalier  de  Saint-Ëlienne  è  vomir  des  injures 
contre  tes  Jugea.  Cette  seine  scandaleuse  le  Gt 
condamner  k  recommencer  l'épreuve,  le  17  sep- 
lembresuiTanl(i73D], revêtu  d'an  dbee,  eten- 
touré  de  donze  gardes,  avec  une  bûche  dans  la 
main.  BienlAt  après,  un  arrêt  do  tribunal  civil 
le  condamna  k  pajer  au  dergé  une  amende  de 
mille  florins,  k  un  em prison nentent  de  quatre 
ans,  et  k  être  ensuite  banni  de  l'Antrlctie.  Ceux- 
qni  ont  rapporté  celle  triste  histoire,  d'après 
Mattlieson,  ajoutent  qu'on  croit  que  Conti  mou- 

Gerber  a  essayé,  dans  son  IVouveau  Diction- 
naire des  musiciens,  de  révoquer  en  doute  l'a- 
necdoledout  il  s'agit  ou  du  moins  de  la  mettre 
sur  le  compte  d'un  fils  de  Conli  (ieune  liomme  k 
tète  Iblle,  dlt'll,  quoiqu'il  ne  soit  pas  prouvé  que 
Conti  eût  un  fils),  et  il  s'appuie  de  l'aulorilé  de 
Qoaniel  de  Beicbardt.  Selon  lui,  Maltheson 
n'avait  pour  garant  du  fait  que  ta  lettre  dVin 
jeune  étourdi  de  Ralisbonne,  et  ne  l'avait  recueilli 
que  par  ttaine  contre  le  mnsiden  italien.  L'au- 
tenr  de  l'article  Contîfia  Olelionnalre  universel 
de  muslqve,  publié  par  M.  SchilliDg,  copie  en 
partie  edui  de  Oerber,  et  ajoute  que  des  écri- 
vains imprudents,  au  nombre  desquels  figure  le 
rédacteur  de  la  Sewe  mvtleale,  ont  emprunté 
ces  /oAle»  tcandalmues  au  livre  de  Malthe- 
son.  Ced  oblige  l'auleur  de   cette  Blograpliie 

(t)  Dtr  f  »ia«Hn«M  CmtUmtttttr,  f.  m. 


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d'eiarainer  de  qiiel  edié  sont  lu  probabiHU*. 
WaUlier  a  pobJii  ma  lexique  île  masique  en 
1733,  c'e«l-Mira  deax  ans  iprto  l'éTénemsat 
indiqué  ptr  la  lettre  écrilede  Raliiboene,  le  19 
octobre  1730;  il  m'en  parle  pas  à  l'article  Conli 
,  maii  il  aTOue  que  les  dentier»  m- 
qu^l  a  eus  aor  cel  artiste  renoD- 
Irai  k  1717,  et  qu'il  lea  a  pidté*  dans  un  alma- 
Dacb  d'adreues  de  Viesne.  Ze  Parfail  Madré 
de  cht^elle  deMaltlieson  a  para  e«  1739; neuf 
années  seulement  s'étaient  écoulées  depsis  l'é- 
Ténenent  rapporté  dans  cet  ouTrage.  La  plupart 
des  iniis  de  Coati  Tiiaiiul  sana  doute  encore; 
cependant  aucune  réclamation  n'a  élé  faite  i 
l'apparition  du  livre  de  MattlicsoD;  tout  le  DMnde 
a  gardé  le  silence  sur  un  fait  ai  extraordinaire, 
et  ce  n'est  qu'en  I7i2  que  fut  publié  I'outts^ 
(le  Quant  sur  la  fldle,  oi  se  trouvent  qndqoes 
mots  qui  semblent  contredire,  mus  d'une  ma- 
nière indirecte,  Panecdote  da  Parfait  Ma&re  do 
chapelle.  A  l'égard  de  l'aatorité  de  Reichardt, 
elle  n'est  d'aucune  valeur,  car  il  écrivait  «viroB 
soixante-dix  ans  après  l'événemeat.  HalUtesoa 
était  sans  doute  d'un  caractère  jaloux,  maU  il 
ne  peut  être  accusé  d'avoir,  dans  cette  oflaire, 
•coordé  trop  légèrement  sa  confiance  è  de  faux 
reosetgnements,  car  la  lettre  fut  écrite  en  1730, 
et  il  ne  la  publia  que  neuf  ans  après.  S'il  n'avait 
pas  eu  la  certitude  alors  û'Ok  bien  Informé, 
il  se  serait  ûposé  è  passer  pour  le  plus  impu- 
dent de  tous  les  honunes.  Il  est  bon  de  retnar- 
quer  encore  que  Quani  a  eu  le  tort  d'attendre 
trop  tongtfoips  pour  démentir  le  fait,  et  qu'il 
ne  l'a  pas  fait  d'une  manière  explicite.  KuGn 
n'Dubltons  pas  que  Cerbar  et  te  StcUonnoJre  gé- 
néral de  musique  avouenl  qu'on  ignore  le  lieu  et 
l'tlpoque  de  la  nuirt  de  Conti;  après  1730,  tout 
se  taiisnr  son  sort,  etcaaiieoce  lur  un  maître  de 
chapelle  de  l'empereur  et  sur  on  artiste  tel  que 
Conli  est  an  moins  singalier.  Le  lecteur  jugera, 
d'aptes  ces  renseipiements,  de  quel  eOté  est 
l'imprudence  des  assertions. 

ViNci  la  liste  des  ouvrages  de  Conli  :  1°  Clo- 
<jU«,  opéra  sérient ;è  Londres,  en  1709.  — 
VAlba  CorneUa;  è  Vienne,  en  1714.—  3*/ 
Satiri  in  Arcadia,  1714.  —  4"  Teseo  In  Crela, 
1715.  —  b' n  Finto  Pùlleare,  I7i6.  —a"  Cfro, 
17J6.  —  T  Âleuandro  Jn  Sidone,  I7Ï1.  — 
8°  Don  Chitdotte  In  Siéra  Morma,  1719.  — 
9°  Archelao,  rt  di  Cappadacia,  17îî.  ~-  lo" 
Moiè  preserr)a/o,  17M.  —  11°  Pénélope, 
1724.  —  lî"  GriieUa,  1735.  —  13°  rsi/ile.  — 
li'Galalea  viiidlcala  —  15"  iï  Trtonfo  dtlV 
amore  e  deW  amiel:^la.  ~  16"  Moltetlo  a 
sopraïui  toio,  î  viol,  etmeert.,  a  violoni  rl- 
pieni,  2  ob.  viole    viola  di  gamba  e  bauo. 


—  17*  Rantale  ;  Lonlanon^a  del  amalo  bent, 
pour  soprano,  cbsluinean,  flOte,  violon  è  aour- 
dlue,  Inlh  français  et  clavedn.  —  ts*  Cantate  : 
Cou  piû  hiei  dl  candire,  ponr  soprano,  violons 
et  clavecin.  —  19°  Cantate  :  F<d  ehe  speme, 
pour  soprano,  deux  violons,  viole  et  basse.  ~ 
W  Cantate  :  Qwmdo  penso  a  cotel,  pour  so- 
prano etclavecin.  Lesarchives  de  mosiqiie  du 
princede  Soodershausen  contiennent  un  volume 
mannscril  qui  renfenne  vingt-six  cantates  de 
Coati.  Oa  «  publié' è  Londrea  :  sonf/i  in  Ihe 
Hetc  opéra  eall'd  ClolUda  ai  Iheg  arc  perfor- 
nted  at  the  Queent  théâtre.  Suld  bj  J.  Walih. 
sans  data  (1710).  L'ouverlare  seule  est  gravée 
en  partition  dans  ce  volume.  Les  airs  n'ont  que 
la  basse  chiffrée  avec  lea  lilauraelles  de  tIoIoub. 

CONTl  (lGii*cE-HiBiE),composllear  née 
Florence,  fut  oontemporaio  de  François,  et 
eoDme  lui  su  service  de  la  cour  de  Tiesme.  Quel- 
ques personnes  ont  cm  qu'ils  étaient  frères; 
d'autres,  que  Françms  (ni  le  père  d'Ignace-Harie. 
On  n'a  pas  de  renseignements  pour  éclafrdr  ce 
doute.  Ignace  Conti  a  donné  à  Vienne  :  1*  la 
Diilnaiotte  di  Bat,  en  1718;  —  3*  Il  GHuto  ■ 
afJlilU)  nelia  penona  dï  Giabbe,  1736.  On 
trouve  en  manuscrit  dans  la  bibliotlièqoe  rojale 
de  Berlia  (fonds  de  Poelchaa)  les  ouvrage*  suf- 
vants  de  U  composilion  de  Conti  :  1*  OfFeitcdre 
{Meditalfar},  i  cinq  voix  et  orgue,  «n  partition. 

—  1*  Cantate  (en  ut  mineur)  pont  soprano  et 
basse  continue  (Dopo  lantf  e  tante  pêne).  — 
3°  Missa  prima  {Speri^  in  te),  k  quatre  voix 
acapella(io^'  lonj.  —  4°  JfisiasecwKfafld- 

Juva  me),  è  quatre  et  cinq  voix  a  capella 

b'  Missa  terza  (Sxoudi  me) ,  i  quatre  et  cinq 
voix  a  capella.  —  e°  Hissa  quarta  (Judiea  me), 
i  six  voix  a  capella. 

CONTI  [l'abbé  Aim)iME),nÉè  Venise,  d'une 
famille  noble,  en  1078,  est  mort  en  1749,  ï  l'ige 
de  soixante  et  onxe  ans.  Il  fut  lié  d'une  -âraile 
unitîé  avec  Benoit  Marcello,  vécut  qoetqM 
temps  en  France,  puis  en  AngÛene,  où  il  devint 
l'ami  de  KeiftOB.  Dans  ses  œiiTres  posthumes, 
Imprimées  è  Venise,  en  17&6,  in-4i>,  tm  trouve  : 
Disterlatione  tuUa  musica  tmUativa;  «Me 
disserlation  fait  voir  que  Conti  avait  adopté 
toutes  les  idées  de  Harcello  sur  la  musique;  Il 
s'élève  particulièremcot  contre  le  chant  d«  lira- 
voure  que  Farinelli  et  CalFarelli  avaient  mis  h  I4 

CONTI  (JoicniN),  surnommé  GizUello,  du 
nom  de  son  maître  D.  Gini,  fut  on  des  plus 
grands  cbsnteurs  dn  dix-huibème  siècle.  Se  k 
Arpfno,  petite  ville  du  royaume  de  Nsples,  le 
IB  février  1714,  il  subit  de  bonne  heure  la  cas- 
tnlioa  i  sût,  comme  l'ont  dit  plustènrs  Uogra 


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phes  Halicnt,  qu'une  maladie  devon  eabnce  edt  i 
ici]diicelteop<r*lioan*c«auire,  K>ilqu«l«pw-  ' 
wnté  dtt  «ea  pueuti  les  eût  dUenaïaé»  à  ipëco-  | 
ler^nr  la  mDiilatioodaleurairiiil.Qaoi  qa'll  ep  ! 
Mil,  jamah  cet  acte  de  dtpraTatlon  n'eut  de  1 
plas  beureox  r^ltala  pont  l'art  :  tdix  douté,  I 
pure,  péD«tnu>te,  ^ndue,  jointe  k  DM  expraa-  i 
aian  naturelle,  ft  un  aentimcnt  profond  du  beau,  j 
tout  se  trouva  réutii  dan»  le  jeune  Contî.  Al'lge  { 
de  liuit  ana.  Ma  parentale  GonduteirentàNaplea,  i 
et  le  mirent  loiu  la  direction  de  leur  oompa-  | 
Iriote  Gizii.  Cet  babile  proretteur  entrevit  au  . 
premier  aspect  tont  ce  qu'on  pouTaît  atteadre 
d'un  td  élève  :  tl  m  l'attacha,  la  reçut  dans  «a 
maison,  l'altmenla  gntulteaient  et  loi  donna  mi 
$i>ina  pendant  aept  anntes  UHuteuttTea.  Ce  hit 
l>ar  reoomiaJManai  pour  sou  matlra  que  Conti 
prit  le  Dom  de  GiaieUo, 

Le  premier  essai  des  talenla  du  rirtoow  eut 
lieu  k  Rome  lorsqu'il  n'était  igé  que  de  quiue 
ans;aoBeucfte  Cul  prodigieux,  et  aa  rëputatton 
c'étenJit  dans  toute  llUlie.  En  1731  11  exdU  le 
|ilu»  lit  e^boi)«ia«me  lorsqu'il  chanta  sur  le 
tbéllre  de  la  mètne  ville  la  DitUme  et  l'Ar-  | 
taterâe  de  Léonard  deVind.  On  rapporte  ï  cette 
occasion  qne  Cafhrelli,  autre  célèbre  cbanleur,  | 
qui  se  trouvait  «ion  t  Naplea,  tjtai  appria  que 
Giziiello  devait  chanter  certain  jour,  partit 
«n  poste  pour  Rome,  aBn  de  l'enfendTe.  Arrivé 
dana  cette  ville,  il  se  rendit  aa  théltre  et  entra 
aa  parterre,  enveloppé  de  aon  niaotea»  afin  de 
n'Être  point  reconnu.  Aprte  le  premier  sir  cbanlé 
par  Giiziello,  CaHartlIi  saisit  un  moment  où  l'on 
laiuit  trêve  aux  apptandisaements  et  s'écria  : 
Bravo,  àravisiimo,  CisxieUo  !  è  CaffareUi 
cke  tel  diee  ;  après  qnoi  il  sortit  prédpltimaient 
et  reprit  la  route  de  Naples.  En  1733  et  1733. 
GizBdlo  ubanta  à  Naplea  avec  le  ntme  suctts. 
TroUsiu  après  il  partit  pour  Londrea,  où  il  était 
engagé  pour  le  IhéàUe  que  UMDdel  dirigeait. 
C'était  l'époque  de  la  rivalité  la  plus  ardente 
entre  ce  théitre  et  celui  de  l'Opposition,  confié 
aux  swns  de  Porpora,  Ce  dernier,  où  l'on  Iroo- 
vait  réunis  dn  cbaaienrs  Ids  qne  Farindli , 
Seneaino  et  ta  làmeuM  Gmoni,  avait  alors  on 
avalitage  marqué  dans  l'opinion,  et  HKodel,  avec 
tout  son  génie,  ne  pouvait  latter  cootro  un. pareil 
ensemble  qu'en  Ini  opposant  quelque  virtuose 
du  premier  ordte.  L'arrivée  de  Giizlello  rélattlit 
se*  atTaires  :  ce  grand  artislg  débuta  le  à  mai 
173e,dana  l'ArioiJaiUdeHKndel.avec  unnuccès 
d'cntbousiasme.  Le  la  de  ce  mois  il  ctianla  dans 
l'AtaUaite  du  mbne  auteor,  composée  puur  le 
mariage  de  la  princesse  de  Galles,  et  11  conlbiua 
-pendant  pluaienra  anoéca  k  exciter  l'admiration 
(les  Anglaia.  £n  1743  il  se  rendit 


où  il  avait  Hé  appelé  pour  la  théâtre  de  la  cour. 
On  reoiarquB  dès  ce  (noment  que  le  talent  de 
Giziiello  s'était  perreclionoé  par  lea  études  qu'il 
avait  (ailes  après  avoir  entendu  FarineUI,  el  sa 
répulalwn  s'éiendil  de  telle  sorte  que  le  rol'de 
I(aples,Cbar1esIIl,qDi  venait  de  faire  conitruire 
lelhUlrede&ainl-Clurlea.réaolntd'ji^nirCaT- 
Csrellî  et  ce  chanteur  dans  l'opéra  i'AchiUe 
Ht  Sein,  dont  la  miisique  avait  été  composée 
par  Pergolèae.  On  fit  donc  revenir  CaTlarelli  de 
la  Pologne  et  Gloiello  du  Portugal.  Oeloi-ci 
chanta  le  rdle  d'Ulysse,  et  l'autre  Mini  d'Achille. 
Rien  ne  peut  être  UHnparé  k  l'eilet  que  CalTarelU 
produisit  dans  le  premier  ilr  qull  chanta  : 
tonte  la  cour  et  les  speetatenra  sa  livrèrent  pen  - 
dant  quelques  minâtes  aux  transports  les  plus 
vifs  et  ant  applaudissements  les  pins  bni^anta. 
Gtnielto  avoua  depuis  qu'il  se  crut  perdu  et 
qu'il  rïita  tout  étourdi  de  et  qu'il  venait  d'ui- 
tendre.  NtimmBtiu,  dit-il.  j'fmploroi  l'lut^é^ 
tanee  du  eiel,  et  je  m'ormof  tfa  eonraga. 
L'air  qnll  devait  diauter  était  dana  le  st;le  p>- 
Oiétiqne  ;  le  sca  de  sa  voix,  si  pur,  si  toqehant, 
le  fini  de  son  exéentton,  l'accent  li  expTMsirqnll 
sut  y  mettre,  et  probablement  aoaai  l'émotion 
que  loi  avait  causée  la  succès  de  son  rival,  toot 
cela,  dia-je,  le  fit  altei&dre  k  un  tel  degré  de  an- 
bUmllé,  que  le  roi  transporté  se  leva,  battit  de* 
mains.  Invita  tonte  sa  cour  à  limiter,  et  la  salle 
fut  ëlkTanlée  par  Ida  applandiaaements  prolongés 
de  l'auditoire.  Ancun  des  deux  rfvanx  ne  (M- 
vaincu  :  CafTarelli  fut  dédaré  le  plus  grand 
chanlenr  dans  le  genre  brillant;  (^uiello,  dans 
le  aljle  eipressif. 

En  i7t9  ce  virtuose  passa  en  Espagne,  où  U 
chanta  soas  la  ittreclion  de  PariMiU  avec  la  cé- 
lèbre Hingotti.  TttÀt  ans  après  il  relouma  k 
Llslionne,  et  se  Bt  entendre  daas  le  Damafoomia 
de  David  PereL  Le  roi  de  Portugal  le  combla  de 
richesses,  et  l'on  rapporte  que,  toncbé  d'un 
air  pastoral  qne  Giniello  avait  chanté  dans  ime 
cantate  pour  la  nalssanee  de  son  fila,  ce  prince 
lui  âl  présent  d'nnO  poaie  et  de  vIe^  poussins 
d'or  de  la  plus  grande  valeur.  Vers  la  fin  de 
l'année  1753,  ce  grand  arOale  résolut  de  quitter 
le  tl>éâlr^  el  revint  dans  sk  ville  natale,  où  il 
demeura  quelque  temps  (1);  ensuite  11  fixa  son 
séjour  I  Rome,  et,  après  avoir  Joui  de  sa  fortune 
avec  bonuear,jlmouratdan«  celle  ville,  lesïoe- 


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su 


COHTl  —  GOHTIUS 


tobre  ITei,  &  rigedeqiiaraDte-iept  an*.  Soapor- 
tntt  a  éU  gravé,  et  w  rranuTS  du»  la  Biografia 
deçU  HoniMu  lUiutH  del  régna  di  IfapoU. 

CONTl  (JiOQOis),  Tiolonule  ilaJien,  mort  > 
Tienne  en  1804,  était  en  1790  premier  vloloa 
de  La  cbapella  de  llmpéralrice  de  Buswe  et  du 
prince  Pnteoikia.  Trois  ans  aprè«  il  h  rendit  k 
Vienne,  oà  il  fat  Tait  cbef  d'orcbettre  de  t'Dpéri 
italien.  Ses  ouTragei  imprlméi  cosùeteot  en 
cinq  coitcertM  pour  le  liolon,  deai  tenvret  île 

r  te  nême  iulniment, 

m,  op.  8,  9  tf  10,  et  i 
*oi)M  pour,  te  ikdon,  «p,  8.  Il  y  a  eu  uo  «ulri 
a  de   ConLi  (Pierre),  qui  i 
1  concerto  de  violon  à  Anulerdam,  m 


17es, 

TOjal  de  mniiqiK  da  cetle  TiUe,  h  l'tge  de 
trtiM  ans,  et  j  a  Tait  «et  4liide»  tous  la  direc- 
Uon  de  Trilto  ;  poU  il  a  étudié  pendant  troi«  au 
la  eoptTepoiiil,*oui  la  direction  de  ZinRarelli,  et 
ea§n  tl  a  pria  quelque*  leçons  de  composition 
de  Simon  Hajr,  pendant  le  séjour  de  ce  nultie 
i  Naples.  Ses  premitres  productltAS  ont  été  une 
messe  solennelle  et  on  DixU  avec  orcbestre.  Les 
applaudiaseuMets  qu'on  donna  à  ces  ouTrages 
engagerait  Conli  k  traiaillar  poiiT  la  seine.  Jl 
écrlfU  pour  le  petit  tltéàlre  dn  coU^  de  S.  Se- 
.  bssliea  un  opéra  luulle  intitulé  U  Truppe  in 
Fraaamia;  puis  il  composa  pour  le  Ihéltre 
Nvavo  les  opéras  tuiianls  :  la  Face  dttide- 
rata;  Mitantropia  e  Ftntimmlo;  il  TrUmfo 
dtUa  çiiuUzia.  An  mois  de  septembre  1827, 
il  a  bit  représiader  aTBC  quelque  succès,  au 
lltëttre  VaU«,ie  Home,  un  op4ra  qui  aTail  pour 
titre  J'/wtocenia  mptriglio.  Au  mais  d«  dé- 
cembre de  la  même  «nnfc,  il  a  donné  au  lliétlrc 
Kuovo  fie  Maplea  gli  Aragonesi  fn  NapoU.  Le 
0  juillet  1B33,  on  juua  au  tliéitre  Saint-Clisriw 
un  ouirage  du  même  autour,  Inllluié  Alexi  :  il 
(ut  accneilli  arec  froideur.  Cet  opéra  n'atail 
pas  été  écrit  enllireinent  par  Contl;  une  iadls- 
poaition  griTe  qui  lui  était  aunenue  ne  lui 
arcil  |Mis  permis  de  poussa  soa  trafail  au  deU 
de  la  troisième  seine  du  second  aetej  la  parti- 
Itoa  fut  (erminéa  par  Vaccaj.  Ricordi  a  publié 
à  Nilanqiieiquesmoreeauxdétachés  de  l'opéra  de 
Coa1i,gUATaçoneiiinflapoU.to  ISlSU.Conti 
flirepréienlerau  Ibéilre  Saint-Charles  TlUiin- 
pfâifs.donl  le  succès  fut  tria -brillant.  Parmi  les 
derniers  ouvrages  de  ce  compositeur  ou  remar- 
que Giotiinata  Shore,  qui  a  été  jouée  «Tec  succès 
an  tbé&lre  de  la  Scala,  i  Wlan.  Il  a  écrit  aussi 
la  musique  d'uu  drame  qui  a  pour  titre  FAuda- 


eia  fortunala.  Oolre  ces  oiiviagea  de  lliéUr^ 
on  connaît  delacompostiondeConiiaiimessM 
soleanelLes,  deas  messes  de  Beguitm,  deux 
Credo,  un  Te  Deum,  un  Magmficat,  ptosieura 
JHxit,  psaume* ,  et  des  CatoMU  avec  piaaa:. 
ConU  a  été  le  maître  da  coirtrepoiat  de  Bel- 
liai,  deMH.Lillo,  Andresiini,  Plorimo,  Bmww- 
mici,  et  d'antres. 

CONTINI  (Jeam],  mattre  de  cbapelle  de  la 
catbédrale  de  Brescia  en  luo,  a  publié  lea  ou- 
vrages suivants  de  sa  compoeitioa  :  i'MadriçaU 
a  eUlque  voei,  lib.  1  ;  Venise,  1660.  —  3*  Ca*- 
MoiMi  lex  vocuTU;  Venise,  1&&&,  ln-4°.  — 
3°  Modvlalionvm  guinqve  voc.  liber  primta; 
VeMelUi  ap.  Gir.  Scolum,  i«o,  ln-4°  obi.  ~ 
t°  MednIatioluaH  tex  tfoeitm  Uber  primtu; 
iiHd.,ieeo,lai'abl.  —  t,''IntrotHuetaU€btJa 
TvfnfHe  tioeunt,'  ibid.,  in.*'.  —  <°  HfmHos 
qttatuor  voeum;  ibid. ,  in-4°.  —  7°  TÂreiH» 
HlêrenUm  qwttwtr  vonan;  ibid.,  in-t'.  — 
i'  Mia*  t  vocffrtM  concert.;  Und.,  ia-é''.  O» 
muslcieii  ne  doit  pas  Gtre  conlimdn  avec  Jean 
ContinI,  compositeur  de  l'école  rMnaâne  qui  vi- 
vait an  commencement  du  dix-liultiime  iiAcle, 
et  qui  est  auleur  d'uo  onlorlo  intitulé  il  Paca- 
tore  ciutiçato.  Cet  oratorio  fut  eiéeaté  atoc 
beaneoup  d'efllet  dans  l'église  des  DominicaiiM,  à 
Pragur,  eni73&. 

OONTIUS  (Cbuistomc),  bea  eewlructesir 
d'oTiues,  rivait  iHalbarsIaJi  an  commiaceMeal 
du  dk-bnltitene  utcle.  Sesprindpanx  onvn^es 
soBlil'L'orguedeTharwdMfigen  (Saxe),  composé 
de  vingt  et  unjeui,  deux  clavien  et  pédale,  lermmé 
«n  I70a.  —  1*  Celoi  de  l'église  da  Femmea 
{Frtmenkirdie)  t  Halle,  composé  de  soiianle- 
dnq  jeui ,  tn^  claviers  et  pédale ,  fini  e» 
1713. 

COnFnUS( ),composltNr,  dive- 

dniste  et  joueur  de  barpe,  naqoit  k  Rosia,  en 
Tburlnge,  vsrslTU.  Il  lut  d'abord  attiobé  an 
service  dn  eomlede  Bruiil,  kDrtade.en  qna^l^ 
de  harpiste.  Lorsque  la  chapelle  de  t»  miniatrv 
ent  été  dispersée  par  suite  de  laguerra  de  Sept  ans, 
CraïUns  se  Irausportak  SoDdenbausen  en  175», 
et  y  mena  une  vie  retirée,  donnut  des  leçon» 
de  daveeln  et  de  liarpe.  il  y  composa  plnsfeors 
■nofcettixd'ÉglisepourlacliapelleduprInoc.dans 
lesqnds  il  employa  dea  idées  putséw  dans  \» 
navres  de  Basse,  mateavecadrease,  et  de  ntaaiire 
k  prouver  qull  connaissait  bien  lea  ressounts 
du  contrepoint.  En  ITSI  il  entra  au  servlee  du 
prince  de  Bemetxmrg  ;  mais,  ayant  raçn  s*  dé- 
mission en  1770,  il  se  rendit  k  QuedHaboarg, 
où  11  obdntDne  chargeciTlIe.dans  l'exerdcedtt 
laqnelle  il  est  mort  m  177S.  Il  est  auleur  de  plu- 
sieurs concertos  de  clavecin  et  de  Itarpe,  ainsi 


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C0NTII5S  —  COOKE 


tst 


«^  de  q'Mlques  sjmphoniei;  maïB  lous  ces  ou- 
fiages  tout  restés  en'  manuscrit. 
'  CONTIUS  (Hekhi-andhé),  constmcieuT 
d'orgoes  priviiégÙ ,  à  Halle,  Técnl  vers  ie  milieu 
fia  dli-huHitme  siècle.  Les  meilleurs  laitrumenli 
sortis  de  «es  malni  sont  :  1°  L'orgue  de  l'églite 
]>r)Bc)[iale  k  Giebiclieosteia ,  composa  de  vingt- 
<Jni\  jeoï,  deux  claviers  et  pédale ,  avec  dem 
ingesqui  Jouent  des  timbales,  et  un  autre  qui 
sonne  de  la  trompette  :  cet  orgae  a  été  fltii  en 
I7f3.  —  1*  L'orgue  de  la  nanvelle^lisedeGlBn' 
«lia,  de  vingt-duq  jeux,  deu:i  claners  et  pé- 
dale, terminé-  en  1755.  —  3*  Un  orgue  do 
rliambre,  pour  un  seigneur  des  environ*  de 
Kiga,  en.17«a. 

CONTREDIT  f  AHDRieo  ou  Ainnf),  tron- 
"(ère  artésien,  connu  aussi  MUS  le  nom  d'.4n(Muf 
d'Jrrax,  était  issu  d'une  noble  hmllle,  car,  dnti 
que  lereiDarqne  M.  ArthnrDinaux,  sescooleiD- 
porBinsluidounaient  la  quallHcalion  de  jtfessire, 
et  lui-même  la  prend  dans  une  de  ses  chansons. 
Il  vivait  vers  la  Un  du  treiiième  rièele.  IJ  éiM 
poCte  et  musicien,  et  a  laissé  douie  ehaïuons  no- 
tées. Le  manuscrit  de  1«  Bibliothèque  impériale , 
coté  Tltt  (ancien  Tonds),  en  contient  huit,  el  l'on 
«n  trouve  d'autres  dans  le  ras.  d"  IM  du  sup- 
plément français,  et  dans  celui  qui  provient  de 
Dupuy  et  porte  len°  7013. 
'  CONVER»  (JâiOMc),  net Correggio  vers 
le  milieu  do  seizième  siècle,  est  connu  comme 
auteur  des  ouvrages  suivants  :  t'  Ctm^nt  a 
.  elwjue^  voci ;  Venise,  G.  Scotto,  1575.  Cne 
^«Dxièine  édition  dé  cetonvrsge  a  été  publiée  sous 
ce  titre:  Il  primo  lll/ro  délie  Camonl  a  dnque 
Toeldi  Girolarno  Converti  da  Correggio  ri- 
stanipate;  in  Veneiia,  Girolamo  Scolte,  isao, 
10-4°.  —  2'  iladrigali  a  lelvoel,  lib.  f;  Venise, 
15M;)bid.,  in-4°. 

CON  VERS  (Ibak),  savant  anglais,  membre 
tie  la  société  rofalede  Londre*,  dans  la  seconde 
moitié  du  dix-septième  siècle,  a  donné  dans  les 
TraruaeHotuphilosopkiqvei.t.  XII,  p.  lOiT, 
vne  dissertallou  sur  la  trompette  parlante  per- 
l'ectionnée  par  Horeland  ,  sous  ce  titre.  :  The 
Speaking  Trvmpel  iviproved.  ■ 

COOK  (BEKiAMm),  Dis  d'un  tnarchand  de 


ji.ll  i 


173».  T 


rtude  assidue  des  meilleurs  livres  sur  latliéorie 
lie  la  musique,  et  de  la  musique  d'Ëglise  des  plus 
grnuds  eompositenrs,  il  parvint  è  nu  baut  degré 
I 11 lablleté  comme  lia rmonîsie,  comme  organiste, 
rt  acquit  beaucoup  de  réputation  en  Angleterre. 
Il  a  été  organiste  de  fabbaje  de  Westminster  et 
del'^lse  Saint-Martin  des  Prés  pendant  les  trente 
■lemièret  années  de  sa  sie.  Après  ta  mort  de 
Kelwa;  ,  il  a  été  nommé  aussi  organiste  de  in 


cour.  Le  grade  de  doclanrenmoiiqne  lui  Ait  eon- 
rèré  par  l'univerrilé  d'Osford  en  17S2.  11  est 
mort  t  Londres,  an  mois  de  septembre  17M- 
Quolqall  ait  écrit  iMaucoup  de  musique  d'église. 
Il  n'a  publié  qneqoriqnes  psanmes,  et  unecoUee- 
tion  de  canons ,  de  eatehiet  et  de  ^iesi. 

COOKE  (Usmi),  maiiden  anglais,  lutélevé 
i  la  chapelle  rojale  de  Charles  \"  ;  mais  an  oom- 
nMoeementdes  trouUas  q  ul  Gansèrent  la  mort  da  ce 
prince,  il  quitta  la  musique  pour  suivre  la  carrière 
milit^re.  En  IStl  il  obU»t  une  commisaion  da 
capitaine,  ce  qui  Tait  que  les  Anglais  le  dé^pmt 
ordinairement  sous  le  nom  de  capitaine  Cooke. 
Au  retour  de  Charlw  II ,  il  rentra  dans  l'ordre 
dvil,  et  rut  Dommé  maître  des  enfants  de  ta  cba> 
pdie  rojale.  Parmi  ses  élèves  on  distingue  Ham- 
plir^ ,  Blow  et  Wise.  Antliony  Wood  dods  ap- 
pTCMd  que  Coolie  monml,  le  iSjuillet  167J,  du 
cbagrin  que  les  succès  de  Hnmphre;  lui  occa- 
sionnèrent. On  n'a  imprimé  de  la  musique  de 
Ceoke  que  quelques  antiennes  dans  les  coUeettent 
de  son  temps  ;  elles  ne  donaeiit  pas  une  hante 
opïBioa  de  fOD  génie.  Playlord  a  inséré  plnsieura 
airs  de  ce  compositeur  dans  son  Uiuical  Com- 
paaion  (Londres,  lee?};  ils  sont  d'un  st^le  aee 
et  aride. 

COOKE  (Robeht),  orgsniete  et  mal^  des 
enlants  de  clioinr  de  l'abbaje  de  Westminster, 
est  mort  en  iSi4,  à  l'ige  de  cinquante- neuf  ans. 
Il  a  composé  de  bonne  musique  d'église  et  de* 
préluiles  pour  l'orgue  i  mais  ces  ouvrages  n'ont 
pmi  êlé  putdiés. 

COOKE  (Natoahiel),  né  àBosham,  pria 
de  (Thicliestcr,  en  1773,  eut  pour  maître  de  mu- 
sique son  oncle,  Mathieu  t^ooiie ,  organiste  de 
Saint-George's  Bloomsbur;,  è  Londres.  La  place 
d'orpantste  de  Téglise  paroissiale  de  Brlghton 
devint  vacante,  Hatliaaiel  Cooke  sa  mit  au  nom- 
bre.dea  «mcurrents,  et  lut  nommé  par  acclama- 
tion. Les  ouvrages  qui!  a  publiés  se  composent 
de  plusieurs  petites  pièces  pour  hi  piano, d'une 
collection  d'Iijmnes  et  d'antlannea  intitulée  a 
Collection  efptalna  and  hymm  for  the  vte 
af  the  Brighl/ielnutone  church  choir,  et  d'un 
Te  Deum. 

COOKE  (Tuoaul,  nék  Dublin  vers  1785, 
reçut  des  leçons  de  son  père  pour  le  violon,  et 
apprit  la  oocoposllion  sous  la  directioD  de  Gîor- 
dani.  Il  était  doué  d'une  Fadllté  prodigieuse  ponr 
spprendre  i  jouer  de  tonte  sorte  d^nstruments. 
On  rapporte  que,  dans  un  concert  donné  à  bor 
bénéllce,  au  ttiéatre  de  Drury  Lane,  Il  joua  dts 
soloasur  nent  Instruments  différents.  Il  était  en- 
core fort  jeune  lorsqu'il  succéds  an  directeur  du 
Illettré  de  Dublin;  il  tolguil  Â  cet  emploi  celai 
de  clief  d'orchestre.  On  ni 


23 


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W4 


œOKE  —  COPERARIO 


le  l*lmt  lie  cbintMiT,  lonqoe  tout  k  coup  il 
■nnoBça  qo'il  ioucrsit  le  rOle  do  Strukier, 
dus  le  Siège  it  Belgr4^e,  poor  um  npcéwo- 
UtioD  t  UM  bénéBce.  Il  j  riouH  canpMlMMBt 
et  M  pbça,  ilii-on,  dii  c«t  muI,  au  premiar 
rang  de*  cttuteun  anglaii.  nue  brdi  pointiiM 
TMdrt  k  LoodrM ,  oA  il  Ibt  «%*(£  comme  pre- 
nier  «hantCDr  an  Ihétlra  d«  l'Opéra  «nglala. 
Aprte  l'eipiration  d«  cet  engageoMat,  11  paua 
■n  thdttre  de  DtAj-Iam  pour  j  lemplir  le 
ndaw  enfiM  ptodint  pliwieiiTa  anotei.  Il  a  fié 
cMuile  altKM  an  uinM  tbétim  comnM  dl- 
netnu-  de  la  mmiqoe,  chd'  d'orcbettra  et  com- 
poiHeDr.  n  ajoutait  k  ce*  titre*  ceux  de  mambrede 
la  SociélépbillumMjniquE.deproreMenr  del'Aca- 
dtaie  royale  de  maiiqne ,  eofia  de  membr»  du 
Co/eA-CIuAel  du  e{«»«2ui.  Se*  principale*  com- 
poiitlone  sont  deux  opéru  iBtttuU*  Frederick 
the  Qreat  (Frédéric  le  Grand),  et  ike  Sin^t 
prarf  { le  Proonreur  du  n!  )  ;  de*  duo*  «t  des 
•oaate*  pour  le^ano;  l'oaTertoradeifaWand 
wife  (  Fille  et  «mwm)  ;  sm  ouTertora  notaire 
et  pasiorale;  beaaconp  d*  ebanamu  aiglalae* 
pour  mw  ou  plvienn  totx  aToc  aeeoaipagiie- 
■Mnt  de  piano ,  et  ui  oa*r«ge  étimentaire  pour 
le  piuo.  Seale,  wilA  fLfty-ieven  wtrtaiàimt 
for  imHV  performeri  on  Ihe  pimo  forte. 
Cooke  «al  inaai  autmiT  d*oBe  ruéUtoda  d«  chami 
dtémentaiTc,  on  de  wir<'ge,  intilulée  Singhtg 
£xetitpU/ted,anaSerles  ofiolfeggi  andexer- 
cite»,  progreuivelf  arrangée  ;  Londree,  un* 
date,  ip-toi.  Cooke  a  épooié  dijes  Howeils,  cauta- 
trlce  diaUagute  de  Cotent-Gardcn ,  el  en  a  plu- 
ûean  enbnli  qui  déjà  m  dfatinguent  duu  la  mn- 
■iqne.  M.  Cooke  e»t  eaamti  k  Londrct  tom  le 
MM  de  Tom  Cooke. 

COOLHAN(MAtniEl,iiédant  le*  Peyii^Bia 
ren  la  teoMdemailMduqaBtoriikine  litde,  fut 
attaché  ap  leroke  de  Jean  tant  Pe»r,  duc  de 
Boorgogne,  «n  qaailU  de  Joueur  de  hautbois  et 
de  cher  de*  muddea*  de  cette  etpice,  ainii  que 
nMNqM  l'épitbMe  de  Ma&re  jointe  k  wn  nom. 
Ob  nit  dau  le»  regiitra  de  la  lille  d'Aude- 
Dande,  dépoté*  aux  archiTe*,  que  Maître Cool- 
man  arriva  dam  celle  ville  m  1410,  lorsque  sou 
maître  eat  été  obligé  de «ortii de  Paris,  après 
l'aisaasimt  do  ducd'OriétH. 

COOMBB  (GniLLAiME-FatKçoit),  né  m 
17U  k  Pljmauih,  dans  le  Devoiwbire,  a  eom- 
neneé  ses  Hudea  muaicales  août  la  direction 
de  ton  père,  qid  était  prolgisear  de  chaat.  Il 
reçut  ensuite  die*  lefons  de  Cbnrciiili,  puis  de 
Jackaon  d'Eteler.  A  l'ige  de  quatmxe  an*  il  fut 
nommé  organiste  de  Chard,  dans  le  comté  de 
Sommarset  ;  il  passa  ensuite  k  Tottoess,  oA  il 
Mt  demenr^  nenl  ans,  et  enfin   k  Chelmaford, 


en  EsHx.  Il  a  composa  ploiîeurt  acAalet  de 
piano,  k  l'usage  desélères;  elles  ont  été  graiAen 
k  Londres.  Oa  le*  trooTe  dans  le  catalogna  de 
Presten,  soM.ladatn  de  1797. 

COUHBS  (JicQCEa-Mimucx),  né  k  Salit- 
bur),  en  17^9 ,  Tut  admis  au  nombre  deicnbnls 
de  cbœui  dans  la  catltédrsie  de  cette  nlis,  et 
eut  pour  maîtres  de  musique  H.  Parrj  et  le  doc- 
teur Stepbena.  En  I78S  il  a  été  nommé  orgawste 
de  Chippeniiam,  où  il  ett  demeuré  jusqa'k  as 
mort,  anÎTée  en  IBIO.  Dans  sa  jeunease  il  a 
composé  un  Te  Dewa  et  un  JvbUaU  qui  ont 
été  gravé*  etqui  luiront  honneur,  lia  publié  de- 
poi*  lors  des  çteet  et  de*  chansons.  En  1819  il 
a  dooBé  une  collection  de  psaume*  clxdtis  de 
diTen  tuteurs,  sons  le  titra  de  PmJs»  titmet. 

COOPER  (le  D') ,  muskien  anglai*,  Tdcnt 
TraisemttlableaiMit  dans  les  dendères  aiméet  do 
qulncième  siicle  et  dans  le*  proiltret  du  aei- 
liéme.  Il  eat  mentionné  comme  un  ancien  ccoa- 
posileor  et  comme  une  aatorité  poor  le*  propor- 
tloiu  de  la  nolation  par  Horlej,  i*  plotlëan 
tndroits  da  son  Urre  a  Plaine  tmd  eatie  InlrO' 
dvcf  ton  ta  praeUeai  muloke  (  lioBàm,  i  W7  ), 
partieulièrement  dans  les  anootations  sur  le 
mode  imi«rhit.  On  trooTe  une  cban*oa  anglaise 
(Patloualy  eoiutrayiijrrf  ans  /}  el  le  motet  O 
gtorioM  Stella  mari*,  du  docteur  Cooper,  dans 
un  recueil  maotMcrit  dnaMomenccment  dn  aei- 
liAme  ^écie,  qui  est  au  Hutéum  btitannique, 
sous  le  ■<'  68  de  l'Appendice. 

COOPEB  (JoBK).    Vof.  Conunio. 

COOPER  (..O.phjiicieo topais,  mort  i 
Loodret  en  IBbl ,  est  auteur  de  plusieurs  mé- 
mtrire*  iMirës  dans  le  Journal  of  teiemeet, 
panni  leeqoels  on  remarque  celui  qui  a  pour 
ot^el  uns  théorie  nooTelle  do  toa,  sont  la  titre 
Metnoranda  retatlng  to  a  Iheorjf  of  toumd. 
{Ji)%m.oftdMU)et;  t^ondou,  1S36.) 

COPEHARIO(Ji'Ji),dontlenomaiiglaiae*t 
Co^er,  lutuDfaOKnxJDueurdelnlbeldebaata 
doTiole.lliwquiten  Angleterre  TeitiaTO.Daiitta 
jennesae  il  ro;ageBeolblie,aiiil  changea  sobmsa 
en  celui  de  Copertrio.  A  son  retour,  Jacqua*  I" 
le  cltargea  d'enseigner  la  musique  k  se*  «irante.  Il 
fut  aussi  le  maître  de  Hanrjr  Laires.  Il  compaat  la 
musique  de  pluaieun  dirertisiements  drama- 
tiques qui,  de  son  tempe,  étaient  appelés  awif- 
quei  par  les  Anglais.  On  cite  partkulliremeat  «n 
noubrede  su  ouvrages  en  ce  genre:  VMaAeof 
Ihe  ttineriemple  and  Grojr't  Iwi,  reprétealé  tm 
leiï.  — î'Afotke  offtowen,  1614.  Aui  nocw 
■lu  comte  de  Sommeraet  «toc  ladj  Fraaeet  Ho- 
nanl ,  Coperorio  composa  la  musique  d'undiver- 
ti^rment,  en  société  arec  Lanière  et  plusieurs 
autre»  peraonnei;  un  dci  air*  de  te  divertiite- 


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COPERARIO  —  COPPOLA 


SM 


«cnt  t  M  teitté  par  Ssilb  dm  m  coHtctkiB 
MitolËe  Mtulea  tatttea.  On  troaf  e  aani  quel- 
qDM  awTceiux  de  ce  maitden  daai  le  reeudl 
de  mttjque  d'ëgliM  à  quatre  «Icinq  leix  pnbllé 
pir  Williàni  Leighlon  «his  ce  tilre  :  Tha  Trarrt, 
or  Laaieitialiont  of  a  lotrowfltU  toute  (les 
Lumea  DO  Ltmcnlafioni  d'nne  Ame  iinigMli  Lan- 
drei,  1814,  in-M.  Copenno  ■  ins&i  pnblM  : 
Tr»iural  leanfor  the  deatK  ofthe  right 
hmumrabte  tarie  ofDevoiuhire,  ele.  (  Limeii 
Tcnâes  W  tMnbMO  do  conte  de  Devoiiahire , 
ed  sept  cbut*,  dont  ^  pour  un  Mpraio  «tcc 
nM  gnlUre,  et  le  septMme  i  deux  voix  ]  i  Loq- 
dres,  IBOe.  —  y  Songt  ofmaumijtg  bewaiUtig 
Ike  vuMnutg  dmA  of  prince  Henry  (ClMnti 
fuoUire*  snr  b  mort  primttar^  dn  pHnee  Henry, 
nec  acennpagneiMut  de  gnitareou  de  gamàa  )  ; 
Lesdrea,  1813,  iD-tol.  Coperaiio  écrtrll  pour 
MU  rtrjtl  flive  Cbarlei  I"'  ntM  aeite  de  fanuMee 
poor  roifoe.  L'eiitteace  dn  ni«nt»cHt  original  de 
cetoomge  aétd  liitiiiKe  par  M.  Edouard  Rlm- 
bault,  dan»  «m  Dotes  sur  ^e»  Utemoirt  ofmiuidc 
de  Roger  Iforth  (Londres,  tS4e,p.  M).  Une  co- 
pie de  ce  maniiscril,  hite  dans  le  diiHiepUème 
BîMe,  et  colla  Ifoaoée  aTecioîn,  a  été  U  propriété 
de  sir  GeorgM  Smart,  profetuur  de  tnii«iqae  k 
LoDdm,  et  iiti  vendoe  arec  ta  bibliothèque 
nnuleale,  lelB  loin  ISM  (n' losdacatalogue). 
Jean  PltTford,  parlant  de  l'Iiabllelé  de'Charle»  1" 
dau  la  mniiqne,  dit  qu'il  jouait  d'une  mioière 
parbite  tar  la  bwK  deTi'ole  les  titeompant- 
Mm  fantaisia  de  M.  Coperario  pourTorgue 
(FntrodacUon  ofthe  tUU  of  muaiek,  pré- 
Taee  de  l'édition  de  1883).  Coperaiio  mourut 
penilanl  le  protectorat  de  Cromwell. 

COPERNICG8  (EMiiÉ*!™),  recteur  fc 
Trancrort  anr  l'Oder,  naquit  dans  cette  tUIs  au 
commeaceraenl  do  acIzIËme  liècle,  et  Tut  r«fu 
dooteoT  «t  profèsiear  d«  droit  nir  la  recoaman- 
-  dalion  de  HélanebUion.  11  «I  mort  à  FrancTort, 
le  15  Boàt  liT».  On  a  de  lui  ;  Hpniti  Àm- 
brotU,  SeduB,  Propertii  «taliorvm,  quatuor 
voetim;  Francfort,  1575,  in-S". 

COPPIN  DE  DHEQDIN,  méneatrel  do 
roi  de  France  Cbariea  V,  viTaiteD  net;  11  était 
alors  atUclié  t  la  musiquedece  prince,  snWant 
an  compte  daté  de  cette  aanéequiestAIaBIblio- 
tbiqiie  impériale  de  Paris  (voy.  Ta  Revue  mv- 
gteale,  e*  année,  p.  319}.  Dans  un  manascrit  de 
la  l^bliothèque  royale,  k  Bnixdies,  il  existe 
une  chanson  Iranfaisa  ï  trois  toIx  de  ce  mnai- 
clen,  qui  était  contemporain  de  Guillaanie  de 
MaeiiaulL 

GOPPINO  [Aqmuno],  bitérateor  et  nni- 
aiciea ,  naquit  k  Milan  Tera  1M&.  Aprks  avoir 
fiiil    ses  liumanltéa  an  collège  de  Saint^imoD, 


de  cetU  Tille,  Il  se  livra  k  l'étude  de  !■  nHisique, 
et  daviot  Tort  habile  dans  cet  art,  L'Apoqne  de 
«asHirt  n'eat  poinlconnaei  maison  lail  qu'il  vi- 
Tait  encore eo  ISii,  carit  pabliadani  cettean- 
Dée  un  racDeH  d'épltres  latiaes  remarquables 
par  leor  élégance.  On  a  de  lai  on  recueil  de 
aotet»  arrangea  sur  des  madrigaoi  de  plnsieara 
anteera ,  aona  ee  titre  :  Fariita  dalla  mtutea , 
totia  de"  nadriçaii  di  CUndio  MotOemrdt, 
e  d'aUrt  aulorl,  fatta  tpirihiale  da  ÀjwiUtto 
Coppbu  ;  Milan,  1007 ,  e  toL  in-4<>. 

COPPOLA  (JtCQDES}  est  le  plus  aneian 
maître  de  cbapdle  «Mmn  da  l'église  Sainte-Ma- 
rie-MaJenre  de  Rome.  Le  ïe  Juin  tut  il  fut 
nommé  maître  dechant  de  cette  baslliqse,  avec 
ta  charge  d'instruire  les  enbnts  de  chcror. 

Un  antre  artiste  de  ce  nom  (Joseph  Cop- 
pola)  naquit  k  Napies  vers  le  milieu  du  dix- 
hHlIiènie  siiele,  et  écririt  dans  cette  tUIc,  en 
t7B8,  un  oralorio  intitulé  :  l'Àpparitlone  di 
S.  Michèle  Àrcangeta  lul  monte  Qargatto.  On 
connaît  auui  du  ce  cnmposilsur  une  cantate  STec 
orchestre,  qui  a  pour  litre  çU  Amanti  pai- 
tori. 

COPPOLA  (  PiEBRE-ARToiHtij,  compositeor 
dramatique,  naquit  en  17DI  k  OastrogioTannt , 
Tille  forlieée  de  U  Sicile.  Fils  d'un  maître  de 
chapelle  de  celle  ville,  Il  reçut  de  son  pire  les 
premières  lefon»  de  musique.  Plus  lard  il  alla 
continner  ses  étude*  su  coll^  royal  de  musi- 
que k  Napies;  Dtais  il  s'instruisit  surtout  pai 
la  lecture  des  trsttéa  publiés  en  France  et  an 
Allemagne ,  et  par  c^le  des  partitions  de* 
grandi  nutIrM.  Comme  la  plupart  des  Jennei 
artistes,  Coppola  rêvait  une  granrie  renommée 
AituT«;  mais,  conleroporain  de  Rossmi ,  il  mi  vit 
longlempi  rqeté  parmi  la  toule  des  muticicui 
obscurs,  par  les  succès  étourdissants  dn  maître 
lie  Pesaro,  Il  n'y  avait  pas  de  lutte  possible  avec 
OB génie  de  crile  trempe.  Eu  ItlS  tAi>po1a  t'es- 
saya pour  h  première  Tols  sur  la  scène  par  l'o- 
Jén,  U  Figlio  baitiito,  qui  obtint  quelque  suc- 
cès. Après  on  asaex  long  inlerTalle  il  donna 
Achille  i%  Seiro  an  tliéitre  du  Fonda,  pois 
AreaaodiAlagona,qol  neréus^t  pu.  La  Fetta 
délia  Dota  ttat  mieux  accatiUie  k  Milan,  puis  k 
Gênes  et  k  Florence  ;  mais  le  plus  brillant  saecèa 
obtenu  pat  Ooppola  fat  celui  de  flina  patsa 
peramore,  qu'il  écrlTit  h  Rome  en  1S35,  etqul 
eut  an  tel  retenUasemeat  qn'il  b'j  eut  pas  une 
ville  eu  Italie  oil  cet  ouTrage  n'eût  on  grand 
nombre  de  représentationa ,  et  qu'il  tbt  également 
'bien  refu  k  Vienne,  à  Berlin,  en  Espagne,  k  Lis- 
iMone  et  k  Mexico.  Ce  même  oDTrage,  arrangé, 
on  plutôt  dérangé  en  opéra-comique  français,  aoua 
le  titre  i'Sva,  tut  moins  lieiireux  à  Paris,  ea  I B39. 
23 


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tu 


COPPOLA  —  CORBRLIN 


Aprts  tTotr  eompoié  en  1BI6,  à  VIcbm,  Enrt- 
ehelta  lU  Balenfetd ,  CoppoU  alla  éetke  h 
Tniln  gU  lUfnal,  niida  iminsilleDnDavngwi 
pni«  k  Miltn  la  Bella  Celait  degU  Spadart, 
éoDl  le  «leeta  rat  biiriaoL  Peadant  plaiinra 
anotei  le  compMllMr  alla  occuper  k  LkboiiM 
la  place  de  diMCteur  de  miHlqne  :  tl  t  'I  reprt- 
aenter  en  1841  Giovanna  /'  regfna  di  NapoU, 
et  duii  l'année  snivante  Inèt  de  Castro.  De  re- 
toDT  en  Italie  en  1843,  Coppola  «crlf  il  daoi  la 
même  année  il  FoUelto,  k  Ronie;  cet  ooTrase 
■e  TiauAt  pan.  PostérieunnieBl  II  donna  k  Pa- 
ïenne Ftngal  et  Vorfana  guelfa.  On  eon- 
■all  enfla  du  même  artfate  U  Gondoliere  il  Ve- 
iuiia,  et  U  PottUliane  di  Ltn^iimeav.  De- 
pais  quelques  année»  Coppola  est  retourné  à  U»- 
bonneety  occnpe(lSM)>onanc)eniiepo*lti(Ki  de 
dkoctMr  de  la  mniique  da  Ihéltre  royal.  Il  ■ 
écrit  piniieurs  metiM,  des  IKanlee  et  de*  1e- 
fMi9  pour  TofSce  dea  moiia,  dont  les  parfitiong 
•etronfoitdans  q<idi|ue«  UbIlolMquee  k  Niplee. 
COQUÉAC  (  Cucne-PEiiiBiaT),  irclii- 
toete,  naqiill  1  WJon  le  i  nul  lis).  Apria  avoir 
M  de  bonnes  études  an  eoll^  Godran ,  H 
appril  les  principe)  de  rarchiteeture,  «1  Al  de  ra- 
pides progrès  dam  cet  art,  dant  les  maltiéaMli' 
qne*  et  dans  le  dessin.  Artiste  et  Utténleor,  il 
ieliTrakdearechercl)es  wir  lesu»|^,  lesniœors 
et  la  ciTilisatioa  des  peuple*  de  l'antiquité;  aea 
travaux  eurent  paii>cull4renient  pour  objet  les 
principes  de  l'ordonnance  et  de  la  cooslrudion 
des  temple*,  de»  fadpitaux,  dea  lalle*  de  spectacle 
et  de  concert,  rtc.  H  recherdia  inrtout  dans 
TilniTe  le»  moyen»  erfiployés  par  les  ascioM 
pour  produire  dan»  leurs  liiéâtres  de»  elTet*  puis- 
aanls  lur  de*  populations  enllères,  et  U  Tut  par 
Ik  coBduit  k  la  consldératian  des  moyens  par 
lesqnels  on  punrrait  ajouter  k  IVRet  de  la  mori- 
qiie  dant  les'ulles  d'Opéra.  Mais  bientdt,  con- 
vaincu de  la  nécessité  de  Joindre  le»  connai»- 
sances  du  mniicieD  k  celles  de  l'ardiiteele,  pour 
la  solution  de  ce  probléoie,  Il  se  livra  avecardeoT 
k  l'élnde  de  la  maiiqne,  «ous  la  direction  de 
BalbïlTe,ilars  maître  de  cliapellB  k  lacatbédrale 
de  Dtjoi.  En  I77S  Coquéau  se  rendit  k  Piria 
pour  suivre  le»  coon  de  l'Académie  royale  d'ar- 
eliiteclure.  Celle  époque  était  celle  de»  dlapote» 
des  gluekisles  el  des  ptceiniiMes,  auiquellca 
tout  le  monde  prenait  part  L'aÛé  Araaod, 
Snard,  Manaontel,  la  Harpe  et  betuconp 
d'aatrea  écrivains  m  renvoyaient  chaque  jour  des 
épigramme*  à  ce  anjel,  dans  dea  pampblets  et 
article»  de  journaux.  Un  écrit  anonyme  pa- 
rut tout  k  coup  sur  le  même  sujet  «ou»  le  titre 
de  la  Mélopée  ches  Ut  ancien*  el  de  la  mé- 
lodtefhes  fetmodemej  (Paris,  1T7S,  in-S°]; 


n  «idta  aolant  d^onnoneat  que  dlntérél  pat 
le*  aperçus  neufii  et  justes  qu'il  contenait  -.  eet 
OQvnge  était  de  Coqôéaa.  Le»  qualités  mélodi- 
qoea  dea  OMvre»  de  Glnek  el  de  Piccimd  f 
étaient  euunfnée»  avec  impartialité  et  sagadlf. 
On  sut  bienlM  que  l'anlenr  était  ùmplecncol  or 
élève  de  l'école  d'arehitectnre.  Cet  écrit  fut  inivj 
d'an  autre  qui  avait  ponr  titre  £alretle%i  sur 
Cétat  aciwel de r Opéra  de  Parlf(Amsterd*io, 
Paris),  ITT9,  in-S*.  Barbier  a'est  trompé  en  ia- 
diqnant  ce  petit  ouvrage  sonala  date  de  1711, 
in-II,  dan*  mm  Dletltmnalre  det  anotigwtet;  il 
n'y  ena  point  eud'antre  édition  qne_  celle  de  1778. 
La  Bnlrelietu  sur  Pilât  aeluet  de  l'Opira  de 
FarU  se  ressentaleol  un  peu  plus  de  l'esprit  d« 
parti  qae  le  premier  o«vnge  de  Caqnéaa  ;  Snard 
CD  fit  une  analyae  peu  blesvdilante  dan*  le  Mer- 
etire  de  France.  Coqoéaa  répondit  k  se*  atla- 
qnea  par  Is  Suite  det  entretient  lur  l'état  ae- 
t*elder<^iéradeParis,o*LeUresàM.S... 
(Suard),  auteur  de  Vextndtde  eet  ouvragr 
donâ  le  Meratre,  In-B*,  sans  date  ai  nom  da 
lieu  (Paris).  Ce  fut  la  demièfe  publicalian  de  ce 
efion  que  lit  paraître  Coqutau.  Plus  tard  il  ceasa 
de  s'occuper  de  la  aHHiqoe,  et  il  se  livra  lout 
enUer  an  liavani  de  farthilecturr.  Il  périt  vie* 
lime  dea  IrouMet  révotofionnalraa,  le  17  jaiilel 
1794  (SlhennUor),  et  nonla  sur  l'éctiafand  la 
veille  du  Jour  ob  se  fit  la  réaction  qui  mit  un 
terme  an  régbne  de  ta  terreur. 

CORANCEZ  (OuviEi  db).  né  ea  1743. 
était  employé  dus  les  fermes,  en  177S,  lorsqna 
la  Harpe  puMia  dans  la  ifercure  m  octkle  ob 
la  mémoiredeJ.-J.  Rousaaan  était  attaquée;  Co- 
rancei  crut  devoir  prendra  ta  déftoae  da  phi- 
loMptie ,  et  publia  une  brochure  qui  cealeekU 
qoelqnei  anecdotes  neuves  et  curleuae*  nr  oat 
homme  eitraordinaire.  Admiratenr  eBlhaailante- 
de  OIdcIi,  Corancei  prit  une  part  active  aux  di»- 
cussLons  que  firent  naîtra  les  comiwsiUoM  da 
ce  grand  artiste  ;  pludeors  atticlea  fureiA  puUlé* 
par  lai  k  ce  tnjet  dans  le  Journal  de  Paria  , 
dont  il  était  rédacteur  dte  1777 ,  et  dont  il  de- 
vint copropriétaire  ea  I7sa.  En  I7se  il  polilia 
un  recueil  de  poésie*,  peUI  volume  tennioé  par 
une  notice  iaÛressaQte  «ur  Gluck.  Coraacez  «st 
mort  k  Paris,  in  mois  d'octobre  U10. 

CORBELIN  (FuBçDU-ViiKniT),  profc»* 
seur  de  harpe  et  de  guitare,  1  Paris,  ven  la  nn 
da  dix-hoiMme  siècle,  fat  élève  de  Patonart. 
Parmi  )e»  ouvrages  les  plus  rMuraa  tant  les  wai~ 
vanta  :  1*  Méthode  de  gnilarepowa^rentlr^ 
snul  à  jover  de  eet  hutratiieni,  nomeUm 
édiUon,  corrigée  et  angm.  de  gamma  dam» 
tous  les  tons,  dei  folies  d'Espagne  oMc  tewrs 
tiorlaNoiu ,  et  d'un  grand  «ombre  de  pi^e«^ 


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COliBEUN  —  CORDAISS 


elc.;P«rît,  17B3.  —  2°  Mélhade  Ae  lutrpe; 
MA —  3*  Leguldede  t'mueigaemeat  mitsieal, 
ou  Méfhodt  élémentaire  et  méeatUqve  lie 
al  art,  etc.;  Pu»,  IS03.  CotMin  fut  penduit 
ptusûnra  iDDée»  nirchuii]  de  muùqoa  i  Par»; 
•ers  1805  il  ee  retir*  1  Montmoreiicj,  où  il  esl 
mort  quelques  iinnies  aprèa. 

COBBELLIM  (Besiuimm!*),  né  «n  174S 
à  Dabino,  dans  la  Vallelioe  d«i  Grisoa»,  litses 
éludes  mualcales  m  CoDscrraloIre  de  la  Plelà, 
ï  Naptea,  «ona  la  directiro  de  Sala.  Il  minirot 
dans  cette  ville,  en  1707.  Il  l'esl  bit  coanatlre  par 
quelques  opémboufTea  parmi  lesqnelioaciteilt- 
lu^Ue  per  Aduaie,  et  il  Marilo  tmàroglialo. 
Corbellfnl  a  toit  auui  ponr  l'ÉgliBB,  et  a  mis 
en  maiique  les  caiKoiU  de  Métastise. 

CORBER  (Gzo«cts],miuiden  qui  parait 
avoir  été  maître  d'fcole  à  Nuremberg,  et  qui, 
a  vécu  TGTs  la  fin  du  «eiiiâme  «iècle,  a  fait  iiB' 
primer  Jet  ouTragea  soiTauls  de  u  compositioD  : 
r  Tyrociniam  mtuicum;  Naremberg,  ISBS, 
ia-s°.  —  3°  Dlttlcha  Tooralia  ad  2  voc.  — 
3"  Sacra  canfione5,t  mk.,  fuçi*  condnnaJd!,' 
NuremberR,  Xa-V. 

COBBERA  (François),  musJcieu  eipagnol, 
■  Tteu  dap*  le  dl^L-septièroe  niâcle,  et  a  dédia 
k  Fliilippe  IV  un  ouvrage  qui  a  pour  titre  : 
Galtarra  eipaïiola,  y  nu  diffeteiicitu  de 

COBBET  (  F unciBQiii),  célèbre  gitiUriite 
don  t  lex  noms  véritables  étaient  Francetco  Car- 
betSi,  naquit  i  Pavie  Tera  1S30.  Sea  parents, 
qui  la  destinaient  i  une  autre  profeanon  qua 
cell«  de  mnaieiai,  lejRenac^rent  en  vain  de  leur 
etdère  pour  lui  bin  abandonner  l'élude  de  la 
guitare.  Son  godl  passionné  ponr  cet  ioslroment 
l'emporta,  et  il  devint  le  guilarisle  le  plus  ha- 
bile de  son  temps.  Après  avoir  làil  admirer  «on 
talent  ea  Italie,  en  Espagne  et  en  AllemagiM.il  . 
se  fixa  k  ta  coardn  dnc  de  Manlaue.  Quelques 
années  aprki,  ce  prince  renvoya  k  Louis  XIV. 
Le  talent  de  Corbet  exdia  la  plus  vive  admira- 
Hoii  i  Versailles  et  k  Paris  ;  maiii,  le  goût  des 
voyages  étant  revenu  k  cel  artiste,  il  passa  en 
Angleterre,  oil  le  roi  le  maria ,  lui  donna  le  titre 
de  gentilliomnM  de  la  cliambre  de  la  reine ,  son  \ 
portrait  et  une  pension  considérable.  A  l'époque 
des  troublée  (1B8BJ,  Corbet  revint  en  Francej 
il  ;  moumt  quelques  années  après,  regretté  Je 
loue  ceui  qui  l'avaient  connu.  Ses  meilleurs 
élève*  Turent  de  Vabrav,  de  Viié  et  Méilard.  Ce 
dernier  lui  fit  l'épilapLe  qu'on  va  lire: 

a-dt  rAmpblandciHitJaan. 
FnocLcqu»  CH  hgmoK  11  ntt, 
Qml  11  Miler  i  u  (SJtirc 


Ces  derniers  vers  ne  sont  pas  de  trop  bon 
goût ,  mais  l'admiralion  qu'ils  eiprïment  n'est 
point  au-dessus  de  ce  que  les  contemporains 
ont  é<»it  eoncernuit  le  talent  de  Francisque 
Corbet. 

CORBETT  (Wiixun),  célèbre  violoniste' 
anglais,  né  vers  166S ,  Fut  pendant  plusieurs  an- 
nées chel  d'ordiBsIre  du  tliéjtre  de  Hajr-Market. 
En  1710  il  fil  un  vojage  en  Italie,  et  se  rendit 
k  Itome,  où  il  vécut  pendant  plusieurs  années. 
Il  j  rassembla  une  collection  précieuse  de  mu- 
sique et  d'instruments.  Les  dépenses  considéra- 
bles qu'il  fil  dans  ce  paya  ont  Tait  croire  à  qael- 
ques  personnes  qu'il  recevait  des  secours  du  gou- 
vememenl.et  qu'il  était  chargé  de  surveiller  les 
sciions  du  prétendant.  Vers  174a  Corbett  retourna 
k  Londres;  il  j  mourut  en  I74S,  dans  un  ^e 
avancé.  La  plus  grande  partie  de  ses  instruments 
dï  musique  fnl  léguÉe  par  son  testament  an  col- 
lège de  Gresbam,  arec  une  rente  de  dix  livret 
sterling  pour  la  personne  qui  serait  chargée  de 
les  montra  au  public  ;  mais  la  volonté  du  tes- 
tateur ne  fut  pai  respeclée,  car  les  instruments 
furent  vendus  publiquement,  ainsi  que  ses  livres 
et  sa  musique.  Au  nombre  des  violons  se  troa- 
vait  Tiimaflde  Corelli.  Les  compositions  princi- 
pales de  ce  musicien  soni  :  1°  Sonates  pour  deux 
violons  et  basse,  op.  l  ;  Londres,  170&.  —  2°  So- 
nates pour  deni  fiAles  et  basse, op.  ïjLoDdres, 
nos.  —  3°  Sonales  pour  deux  nOIes  et  basse, 
(^.I;Loadres,1707. — ("Six  sonates  ponr  deux 
hautbois  ou  trombes,  deux  violons  et  B.  C; 
Amsterdam,  Roger.  —  5°  Douze  concertos  pour 
tous  les  instruments.  —  6"  XXXV  Concertos  or 
viâverial  Muorrisi,  In  7  paris,  in  3  bookt, 
op.  b  ;  («ndres,  1741-  L'auteur  dit,  dans  la  pré* 
bce  Je  ce  dernier  ouvrage,  qu'il  s'est  proposé  dl- 
miler  la  slyle  nailè  dans  les  divers  royaumes  da 
l'Europe  etdaoslespfiMdpales  villes  ou  provincei 
de  l'Italie. 

CORBIE     (PlEHHEDE).      Ko^  PtKBBE. 

GOHDANS(  D,  Bahtoloieo),  compositeur 
de  musique  religieuse  et  dramatique,  naquit  k 
Venise  en  iToo.  Knlré  Tort  jeune  dana  Tordra 
des  Franciscains,  il  obtint  du  pape  *s  séculari- 
sation et  rnt  élu  maître  de  cliapélle  de  la  cathé- 
drale d'Udlne ,  dans  te  Frioul,  le  14  juin  1735. 
Avant  d'être  appelé  k  celte  poaitioa,  il  avait 
écrit  quelques  opéras  qui  Turent  repr<seotéa  k 


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SM 


œRDAHS  —  COBDELLA, 


VcnUe,  et  parini  lesquels  on  remarque  :  t°  la 
Genoroiilà  di  TUierio,  dont  il  compou  le 
troisième  wte,  et  qui  tul  repr^KnU  à  YmiIm 
«a  I7l9.  Saato  Lapii  «valt  écrit  tel  deux  pre- 
miers icle».  —  1°  Sllvia ,  poÉsie  du  eomte 
Benri  Biuua,  repréMoU  au  Ihéttre  de  S.  Moeè, 
I  Teoiae,  en  1730.  —  3*  la  RomUia,  poMe 
de  Charles  PjganiceM,  reprteenti  «u  meute 
Uiéltre  en  1731  (i).  Cordiiu  avait  aiitti  con- 
jiosé  la  musique  de  l'oratorio  San  Rotmialdo , 
poéiie de  l'abbé  D.  Romano  Harrigbi,  dlmota, 
lequel  rnt  clianté  par  dei  moines  camaldulei , 
■u  courent  de  Siiat-Hichet  de  Mitrano,  le  S9 
Juin  17^7,  pour  l'iiiaiTersure  du  septième  litcle 
après  la  mort  du  saint  Apria  aTOir  rempli  le> 
foaclionF  de  maître  de  chapelle  k  Udlae  peu- 
daut  vingt-deux  ani,  Cordans  mourut  dan*  cette 
posilian,leUmii  17&7.  Ce  mallre  fiait d'nn  ca- 
radère  bizarre  et  colère,  qui  lui  occasionnait  soo- 
Tent  des  discnsiiona  avec  les  clianoines  do  cha- 
[4lra  auquel  11  était  attaché.  Pour  te  venger,  Il 
imagina  de  laiscertaute  la  musique  composée  par 
•  lui ,  et  qoll  STalt  en  sa  poisession ,  k  un  Jeune 
■rtiHnier,  sous  la  condition  expreise  que  cdul-d 
s'en  servirait  pour  l'usage  de  son  art;  exprimant 
le  r^ret  de  ne  pouvoir  ea  faire  autant  de  toute 
celle  que  le  chapitre  conservait.  On  ne  sauva  de 
la  destruction  que  trois  volumes  eontoiant  lea 
parties  de  douze  messes  k  trois  voix. 

LaCécoiidilédeConlBiutenaitdu  prodlge;car, 
indépendamment  de  tonle  la  musique  qu'il  con* 
damna  au  Ten,  comme  on  tient  de  le  dire,  il 
«xlstedanslessrcliivesde  la  cathédrale  d'Udine 
plus  de  soixante  meaees  solennelles  concertéesavec 
instnimenis,  dont  qndqaes-uDes  sont  k  double 
Chfeiir;  plat  de  cent petumes  du  même  genre, 
outieune  iramense  quantité  de  motets,  d'an- 
tteonee  cl  de  répons.  M.  le  mattre  de  chapelle 
Candotli  porte  sur  ces  ouvragei  te  jngemeil  qu'on 
ne  peut  les  considérer  tous  comme  classiques. 
Les  pieni  et  les  fugues,  dit-il,  sont  d'un  grand 
m^lre  ;  mais  les  pièces  concertéee  tiennent  plus 
dn  alvle  tbéAtral  que  de  celui  de  l'Église.  M.  F. 
Commcr  a  publié  trois  messes  et  cinq  moleti  à 
trois  voix,  de  Cordans,  dans  la  collection  d'au- 
teurs de*  dix'Septièma  et  dix-huitième  sièclei 
intitulée  ifusicn  sacra;  Berlin,  Ed.  Bote  et  G. 
Bock.- 

U)  M.  lan-Biiillite  CandalU.  mltn  «c    cliipcllcl 


Fi  de  SUoia,  iDprtmte  1 


CORDELET  (Claude),  clerc  tonsuré,  et 
maître  de  musique  1  Saint-Germaia  l'Auierrois, 
de  Paris,  né  à  Dijon ,  est  mort  h  Parie  le  19  oc- 
tobrel7ao.  Lesmolelaqn'iladonoéaaiiCMiceft 
spirituel  ont  été  applaudis  :  c'était  cependant  nn 
bomme  de  peu  de  talent;  le  Mercure  du  mois  de 
Juio  1753  (p.  1B3)  dit  beaucoup  de  mal  d'un 
Lxtatiu  nm  de  Cordelel,  qui  avait  été  exécuté 
an  Concert  sprituel  le  jour  de  VAteetaUnt,  On 
toBnatt  quelques  cantatilles  de  ce  nnskien,  telles 
qaa  fAmonriUgvM ,  laTimidiU.la  Soli- 
fwfc,  la  Coiualaeenee  du  roi ,  etc.,  un  livre 
d'airs  à  dianler,  Paris,  Ballard,  et  deux  livre*  de 
■olos  pour  le*  musette*  et  le*  vieile*. 

COHDEUEB  DE  LA.  NOUE  (A.).  On  ■ 
publié  sous  ca  nom  :  La  Poésie  el  la  Miuiqtte, 
ouliaelneet  Mosart.épÛraàM.VietorS....; 
Paris,  Peiftieni,  1SI4,  in-B°  de  tepagea. 

CORDELLA  (  Jacques  ) ,  seeoid  nulbe  <lfl 
ta  eiiapdle  rafale  de  Naples,  profeneur  an  col- 
lège rojal  de  musique,  d  directeur  dca  UiéAtre* 
rojam,  wt  ni  k  Naples  leî5  juillet  178a.  Après 
avnir  bit,  sou*  Feoaroll ,  de  bonnes  élndei  de 
contrepoint,  il  reçut  des  conseils  de  Paistello 
ponr  la  composilion  dramatiqae.  A  rige  de  'dix.- 
boit  ana  il  écrivit  une  cantate  religieuse  fntilotée 
la  rutoria  delV  Àrta  etmtra  Gerice.  Son  pre- 
mier essai  de  musiqne  dramatique  se  fît  an  car- 
naval de  IBOS,  par  une  fkree  intitulée  il  Clar- 
lalaiw,  qui  fiit  représentée  au  tbéitreSoH-JTofè, 
de  Venise  :  cet  onvrage,  remarquable  par  la 
verve  comique,  bhtint  on  succès  brillant  dan* 
cette  ville ,  puia  h  Milan ,  i  Turin  et  à  Fadooe. 
Dans  les  années  1807  k  IH18,  Cordella  ëcri*U,p(Nir 
le  tbéUre  Nuùvo,  l'imla  InemUata  ;  au  (béètre 
j  Saint-Charies,  AnnIbaU  in  Capua;  au  théâlr* 
j  des  Fiorenlini,  les  opéra»  bonnes  uiia  Folia  et 
rAvaro;  au  théitre  iViwiio.i  DueFl^rfri,•r.^a- 
l  sardo  foTttutato;  au  thétire  Valle  de  Rome, 
I  (I  C<M(raixand>to;  au  thUIre  du  Fonda,  à  Na- 
'  pies,  il  AToriJoitisperafo,-  UatUdedlLanche- 
I  JorI,  au  même  tbédire;  en  IBIO,  lo  Seattro 
1  ffilUonfafore,  BU  tiiéMro  Jïuow»  ;  en  18S1.  an 
\  tbéltT«  Argentina  de  Rome ,  lo  Spoto  di  pro- 
;  ffiiicia,'authéltreS.MosèdeVeaiae,(nna  So- 
vplardi;  ea  ISIJ,  aulbéitre  du  Fonda,  t  Ma- 
'.  pies,  H  Caslellodegli  TnvaUdI;  en  1814,  au 
.  Ihéllre  iïuoiw ,  il  Freneiieo  per  arbore  ;  en 
IBIS,  .4Ici61atte,au  IhéltredB  la  fenJce,  à  Te- 
nise  ;  dans  la  même  année,  glt  Atmentiirieri,  an 
'.  thëltre  He  la  Canobbiana,  k  Hilan;oet  ouvrage 
I  a  éd;  repris  sans  succès  au  tliéktre  de  la  Scata 
■  m^tm.tniSW.UiBeUaPrlçioiùera.kVtfit*. 
i  Sans  être  artiste  de  génie ,  Cordetla  a  mis  de  la 
VNve  comique  daos  [duslears  de  set  ouvrages,  et 
!  s'est  Isil  nn  nom  honorable  dans  sa  patrie.  On 


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CORDELLA  —  CORELLI 


US 


«HiDdt  de  loi  «I  muiucrit  une  grande  qnintM 
de  musique  religkou  omiipoiée  pcNir  les  ^tw* 
de  Maples,  dans  Uqmlle  ou  renirqus  beaucoup 
de  ineuM,  de*  DixittA  des  canUte»  ^eligietuBs , 
dont  use  pour  la  Fftte-Dieti,  et  une  aalre  pour 
It  nte  de  U  Madona  de'  tre  PotUi ,  qui  m  bit 
unnellemeDt  k  Landaiw.  Enfin  CordeUa  a  tcrit 
deux  canUlei,  la  première  intitulte  Mfmfredi, 
«t  l'antre  eiécjitte  an  ip«;t»de  Gala  dn  Ibéitre 
Sainl-Cbarles,  le  10  nui  lUO,  loua  le  titre  de 
Parlmopf.  Je  u'ai  plui  eu  de  réMeignaokent* 
MIT  cetartittedepoiale'taottd'ixtotee  iMl,oà 
je  rai  TU  t  NaplcÉ. 

CORDEYRO  (AtmHin),  prdreet  mwi- 
cbantR.  i  IVgliM  catliUrale  de  Coimbce,  «■  Pmv 
tng»l.  Tirait  Ten  le  commencement  du  dii' 
aeptitow  tiècle.  Il  ert  witenr  d'tdditloBielde  oor- 
leêtiont  an  tr^ti  de  plain-cbant  de  Jean-Uarllns, 
deat  11  a  donnt  nne  éditioa  aoue  ce  titre  :  Arts 
de  eaido  eha»  compotta  par  Joao  Marttiu, 
mtgntmtada  e  emmdada;  Coimine,  1411 , 

CUHDIER  (JïCQum),  phu  codbu  mus  le 
jiom  de  BoeoM,  était  mettre  de  desK ,  hmi«  le 
•règne  de  L.ouiB  xm,  et  Tut  un  célèbre .'ioneur  de 
rebec  et  de  liolnn  de  eeUe  époque.  Il  natpiit  en 
LomtMTcn  1580.  HnafdeD  par  routine,  il n'ent 
janud»  aneoM  conn^HUice  de  la  musique  écrite  ; 
maie  la  nature  l'a*ajt  doui  d'un  lustlncl  ben- 
reui,  qui  lut  Ot  acquérir  dm  habileté  d'exécu- 
tion remarquable  pour  son  tempa.  AnjTèjeaseà 
Paris,  il  jr  derint  biaitot  ï  ia  mode  par  les  aire 
-de  danse  que  lui  Impirait  unehoaginalionfBdle, 
«1  qu'il  ne  ponTaitlraounettre.que  par  tradilWB, 
n'ayant  pai  l'art  de  le*  écrire.  Bien  que  contrefait 
et  goutteux ,  il  était  le  maître  de  danie  prMéré 
par  le*  damée  de  la  ooor,  et  parmi  «es  élète* 
étaient  placeur*  princesses,  entre  lesquelles  on 
Tcmarqoe  Heorietle  de  France ,  femme  du  rai 
-4*AngMefTe  Chariee  I".  Il  la  suivit  i  Londres  et 
plut  beaneoap  au  roi,  qui  aimait  h  Inl  entendre 
Jouer  du  lioltm.  Le*  troubles  qui  Hiirinrent  en- 
anile  nmenèreni  Bocan  i  Paris.  Le  père  Mer- 
■cnneparleBTecadmirationdeeon  talent  (Ztor- 
mrmie  vtUwm.,  Traité  detinttrvm.  àeordet, 
lir.  I,  p.  3 }  :  ■  Le  son  du  violon ,  dit-li.  est  le 

■  pins  raviiaant}  car  ceux  qui  en  jouent  partal- 

■  teuMDt,  comme  les  deurs  Bocan,  Lenrin  et 

■  plueieiin  autres,  l'adoudsient  tant  qu'il*  Te»' 
•  lent,  et  le  rendent  inimitable  par  de  ccriaina 

■  trenbleroent*  qui  raTissenU'esprit.  >  Dans  ces 
dernier*  temp»,  la  tombe  de  Bocan  a  été  retrourée 
k  Saint-Germain  rAuxerroh,  et  restaurée  en 
tM3.  Cett  par  cette  utéme  tombe  que  le  nom 
Térilabie  de  ce  musicien  a  été  connu.  On  trooTe 
«n  branle  Irès-graeieui  de  Bocan  dans  la  Ta- 


blaiiire  de  nttmdore,  par  Chancf,  p.  le  (ParU, 

1639,  in-4-- obi.). 

CORDILLIIS  f  JAOQVBs-AinoiME],  miiAicien, 
né  k  Venise  Tera  la  milieu  du  seixiénie  siècle ,  a 
publié  des  motets  en  l&ie. 

COHELDl  (Clotilde  ) ,  dont  le  nom  Tëriia- 
ble  était  Colonbelle,  naqnità  Paria  le  i  mar* 
1S04.  Admise  BU  Conservatoire  de  musique  de 
celte  lille ,  elle  y  et  des  étude*  de  chant  sous  la 
direction  de  Garandé.  A  l'Age  de  quinze  ans  elle 
obtint  au  concours  le  prix  de  cbant  de  cette 
école.  Quelque  temps  iprèe  elle  partit  pour  l'Ita- 
lie, et  débaU  a*M  snccèa  au  théâtre  Saint- 
Oharles  de  Haple*;  puis  elle  se  rmdit  k  Hllan, 
où  elle  Cnt  engagée  comme  prfma  donna  dn 
Uiéétre  de  la  Seala.  Elle  y  joua  dans  Tmteredi 
avec  madame  Pisaroni ,  et  obtint  un  brillant 
snccàs  dami  cet  ourrage.  Ad  moment  oii  l'aTenir 
de  cette  jeune  cantatrice  paraissait  assuré,  elle 
mourut  k  Mll^n,  le  s  Tévrler  iBi6. 

CORELLI  (AacuMOA),  nom  justement  cé> 
lèbte  dans  le*  fastes  de  la  musique,  et  qui  tra- 
versera les  siècles  sans  rieu  perdre  de  son  Ulus- 
tralion,  qaHlee  que  somit  les  rétolull<mi  anx-  - 
quelles  cet  art  arra  soumis.  Le  grand  artiste  qui 
le  porta,  non  moins  admirattle  comme  compo- 
siteur que  comme  Tiolonisle,  naquit  au  mois  de 
féTrier  iC63  h  Fasignaoo,  près  dlDM)la,suT  le 
territoire  de  Bologne.  Selon  Adami  (  Ouerva^ 
tioHiper  fret»  regolare  U  eoro  dei  eatUori,  etc.), 
Cordli  reçut  lea  premières  leçons  de  contrepoint 
de  Hatieo  3imoDel1i,de  la  cbapelle  du  pape,  et 
l'on  croit  généralement  que  J.-B.  Bassani  fut  son 
instituteur  poar  le  violon. 

On  a  dit  que  Corelll  vint  h  Paris  en  ia71, 
et  que  la  jalousie  de  Lnlli  lui  snaciW  tant  de 
d^oAts  et  de  tracasseries  qu'il  fut  bfent4t 
obligé  de  s'en  éloigner;  mais  ce  fait  parait  on 
moins  douteux.  11  est  plus  certain  qu'il  visita 
l'Allemagne  après  que  ses  éludes  lurent  lenni- 
néea,  car  Gaspard  Prînts,soo  contemporain,  le 
uHinut  en  IflIKi,  lorsqu^l  était  au  service  de  la 
cour  de  Bavière.  Vers  la  Un  de  1681,  il  retourna 
en  Italie  et  se  fixa  i  Rome,  ob  il  publia  en 
lut  son  premier  Œnvre,  consistant  en  EOMtca 
pour  deux  violons  et  basse,  avec  une  partie  d'ao- 
eompagaement  poor  l'orgue.  Bientôt  sa  réputa- 
tion fut  telle  que  les  plus  grande  seigneurs  se  ^a- 
putèrent  le  plaisir  de  l'entendre  diei  eux,  et 
qu'on  le  chargea  de  la  direction  de*  orchestres 
dans  toutes  les  occasions  soleODelies. 

L'élévation  de  son  style,  son  exécnlioa  prodi- 
gieuse pour  le  temps  ob  il  vivait,  tout  se  réult- 
sait  pour  étendre  sa  r^ulatiim.  HstttMMD, 
quoiqu'il  fût  peu  complimeutuur,  loi  donnait 
le  titre  de  FÛrtt  aller  ToHkOtutler  (  PriBce  de 


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t&o  a 

tons  les  inusiciM»),  etGaspirini  l'appi'Uil  vir- 
tuoilsaimo  di  vioUno,  e  vero  Orfeo  di  notlrt 
tempi.  Le  cintiDil  OUoboni,  protecteur  Maire 
des  arU ,  «'élait  fait  le  Wieéat  de  Corelli  ;  il  le. 
logea' dans  son  palai^ct  ne  c«ssa  de  laidouiar 
de*  marques  d'altichtnieiit  juqu'i  m  mort. 
L'silnuraUaii  qœ  ce  graoi)  arlUteinipinit  ani 
ttrangers  qui  fréqBentaleal  Roiue  et  la  mainm 
du  ctrdioal ,  et  lei  éloges  qn'lli  lui  donnaienl, 
ne  pouiaient  minquer  de  répandre  aa  debors  le 
bruit  de  M  aapériorlté. 

I^  roi  de  r<aple*,qui  dislrait  de  l'oilendre, 
ratait  fiil  eiij!*ger  k  le  rendre  près  de  lui  ;  mat* 
Corelli  t>  élait  refusA  plusieura  fols,  soit  qu'il 
aimatla  tranquillité  dont  il  joalHailkRonie,  lolt 
qn'll  craignit  la  jalaiitie  den  Tialonltteii  de  Ni- 
ple*;  cependant  il  flntt  par  accepter  l'intiitatioa. 
Mal*,  craignant  de  n'être  p«i  bien  accompagné, 
1)  prit  avee  loi  son  Mcood  vfolan  et  ion  vlolon- 
celle.  AnÎTé  k  Kaplea,ily  troi^va  Alexandre 
ScarlatU  «I  ploalenrt  autre»  maîtres  qui  Ten- 
lagiiwl  à  Jouer  qudipi'iin  de  tes 'concertos 
dnaat  k  nA.  Il  ^en  délendit  d'abord,  di- 
■  Mot  que  l'orebeitre  n'aTait  pas  le  temps  de 
fUre  des  répétitloos  ;  mais  son  étonnemfut  fnl 
Mbâme  lorsqu'il  «otendit  ce  mime  (K-cliestre 
Jouer  à  premiire  vue  raccompagnement  de  Bon 
premier  concerto ,  avec  plut  de  prédsion  que  ne 
pooTail  le  faire  celnl  de  Rente  aprè*  pluiieon 
répétlUoD*.  Uh  put  caclier  sa  surpriie,  et  se 
toontanl  Ters  Hatleo ,  son  tecond  Tioion ,  il  s'é- 
eria  :  K  SI  numd  a  riapolt  !  >  Celle  première 
épreme  da  talent  de  Corelli  lui  procura  un 
triomplie  complet.  Mafei  ii  y  a  quelquerois  de 
singulières  Tictsaitodet  dans  la  carrière  d'un  ar- 
tUe ,  quel  que  Mit  son  talent.  Admis  k  la  cour, 
qaelqnes  jours  après ,  et  pressé  de  t'j  faire  en- 
tendre de  ooureBD ,  noire  célèbre  violoniste  joua 
l'une  det  sonates  de  iod  admirable  teoTre  cin- 
iinième  ;  le  roi  trouva  l'adagio  long,  ennuyeux  , 
et  quitta  la  salle,  lalsatot  le  pauvre  CorelU  si  dé- 
eweerté  qu'il  toi  hors  d'élal  de  continuer.  Une 
antre  fins,  on  le  pria  de  diriger  l'exécanim  d'an 
ouvrage  de  Scarlatti,  qui  devait  tire  reprétenté 
devant  le  roi.  Le  peu  de  connaissaitce  que  Scar- 
latti avait  dn-vlokn)  lui  avait  ftH  mettre  dans  un 
vdroit  un  passage  mal  doi^  et  d'one  eKécution 
dlrOcUe.  Arrivé  k  cat  endroit  sans  avoir  été  pré- 
venu, CorelU  manqua  le  Irait,  et,  commes'il  avait 
Jalln  qne  son  m^heur  HA  complet ,  Il  entendit 
Petrillo  clier  de  l'orchestre  nipolltaia ,  qui  avait 
étudié  le  passage,  le  jouer  avec  préci^.  A  ce 
tisit  succédait  iiD  citant  en  uf  mineur,- Corelli, 
entlèfemcnl  déconcerté ,  le  jona  en  majew. 
■  iUcowincJamo,  •dilScarUlU,  Bvecsadoucew 
kabilnelle  :  Coielll  reconuocnvai  nwfs  (oiûoan 


ea  ul  m«j«w,  joaqu'à  ce  qne  Scarlatti  TeM  ap- 
pelé près,  de  lui ,  pour  le  mettre  dam  le  ton.  Le 
pauvre  Corelli  tut  ai  moililié  de  cette  avealMB 
et  de  la  mluvaise  figure  qu'il  s^maginail  Miât 
faite  à  Naples,  qu'il    partit  p 


Là  da  nouveani  chagrins  ralleadaieaL  Vm 
jooeur  de  bautbois,  doot  on  n'a  pas  oȃaw<  le 
nom ,  jouissait  alon  de  toute  la  faveur  dn  poMîe, 
et  fut  cause  qu'on  s'aperçut  k  peine  dn  vetoor  de 
Corelli.  A  cet  homme  tnccéda  Valentiai,  doit  le 
jeo  sur  levioh»  et  las  compoaHiana éltlent  bie» 
inférieures  u  talent  et  «uk  ouvrages  de  CoreBi . 
mais  qui  eut  pendant  quelque  temps  tout  le 
ebarme  de  la  nouveauté.  Ia  suacepUbililé  de  ce 
grand  artiste  s'alarma  de  l'oatiH  momentané  oA 
il  se  vorait  tombé  ;  nne  méUncoHa  profnnde  ^em- 
para de  loi  et  abrégea  ses  joon.  Len  coDcetMs 
avalent  paru  en  1711;  ils  ébieat  déitiéa  i  Jean- 
GuillBUDW ,  prince  palatin  du  Rhin  ;  maia  ilotemr 
ne  survécut  que  aix  semalneB  k  ta  publication 
de  ce  bel  ouvrage ,  car  son  éptlre  dédicaloire  est 
datée  du  3  décembre  1TI3.  et  la  mort  le  frappa  le 
IS  janvier  1713, kl'lge de  cinqnante'DeurBnadiE 
mnisel  vingt  jonrs.I1  fut  inhumé  dans l'égUse de 
la  rotonde ,  on  Panthéon ,  et  on  moooittait  en 
marbre  lui  fbt  élevé ,  près  de  cdaî  de  Raphaél, 
par  le  prince  ptlstfn,  qui  diargea  le  cardinal  Ol- 
loboni  d'en  diriger  l'eiéculiaD.  Un  service  so- 
lennel eut  lien  HT  u  tombe,  k  l'anniversaiie  de 
ses  Itanérallles,  pendant  une  limgne  snite  d'an- 
nées. Il  consistait  en  morctRux  choisis  dans  se» 
■xuvres,  et  exécutés  par  un  orchestre  ni>nila«DK^ 
Cet  usage  dura  Iqnt  que  vécut  un  de  ses  flève» 
qui  pât  indiquer  \>  tradition  des  moovemoils 
et  dee  intentions  de  l'auteur. 

Ce  grand  musiden  possédait  une  belle  collec- 
tion de  tablnux ,  qu'il  iégiia  par  son  lestameal 
au  cardinal  Ottubonl ,  avec  nne  somme  de  cla- 
qnante  mille  écus  ;  mais  le  cardinal  n'accepta  que 
les  tabletni,  êl  fit  distribuer  l'argent  aux  parât* 
de  Corelli. Quelques  anecdotes  qu'onnrecneïllïe» 
sor  cet  habile  arliale  prouvent  1*  douceur  de  son 
caractère.  Un  jour  qu'il  se  faisait  entendre  dans 
une  assemblée  nombreuse,  il  s'aperçut  que 
chacun  se  mettait  a  causer  :  posant  son  violo» 
sur  une  latile,  il  dit  qu'il  craignait  dlolênompre 
la  conversation.  Ce  fut  nne  ie^on  pour  les  an- 
ditenrs,  qui  le  prièrent  de  reprendre  aoa  violon, 
elq»!  lui  prêtèrent  toute  l'attention  due  k  son 
talent.  Une  autre  fnls  il  jouait  devant  Hteodel 
Touverture  de  l'opéra  intitulé  le  Triomphe  da. 
Tempi,  de  ce  compoaileui.  Ulendel ,  impalien16 
de  ce  que  Corelli  ne  la  jonait  pas  dans  son  genre, 
hii  arradia  le  violon,  aiec  sa  brusquerie  ordi- 
naire; et  se  mil  kitméme  à  jouer.  Cuielli,  >an» 


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l'AaouvoIr,  se  oonlenU  ilc  tui  dire  i  ■  Ma, 
coTo  Sttaong,  gvetta  mutica  i  ttel  illlo  frmir 
eut,  dick'lo  non  at'Metuto.  >  La  prtocipaui 
tliretdcCoTdUlODtBipUtte,  Geminiuii,  Lou- 
WU,  iamio  «t  GtambittisU  Soi&U  :  tout  m 
■ODt  illDitrfi  conuM  TiolooistM  et  comiiM  com- 
IMwilMin,  Quelque!  toMteara  ont  auul  reçu  dei 
IcfOBs  de  CortUi ,  wIn  Mitre*  lonlKdgeeiimbe, 
qui  ■  bit  gnTer  «on  portnût  k  It  maciitre  noire, 
pv  Sinitti,  d'eprèt  le  tiblatu  origiiul  de  Benry 
Homrd. 

Corelli  eil  te  tjpe  primitif  lie  lontei  le*  bonnea 
AcoJe*  de  Tioloai  aujourdliui  iniiiie,UaB  que 
l'art  Mtoitenridiiiiebeuicoap  d'efleli  iaconnui 
de  ton  tempe,  l'élude  de  m*  ooingei  est  encore 
UM  des  loeUlenret  qu'on  poiite  faire  pour  *c- 
qiii^r  iioïlyle  largeetnajwlnaax.  CorelliaTilt 
lait  de  Uaoei  étude»  de  composition  et  écrivait 
bien.  Jeaa-Fanl  Colonoa  l'ajmt  aUaqué  Miruue 
succeuion  de  quinte*  qo'il  avait  tiouTéc  dam 
une  iHtmiiide  de  la  troiaiiDie  lonate  de  l'œnTre 
intitulé  Balleli  da  caméra,  Corellî  *e  défendil 
en  Lumnie  ioilruit,  et  Antoine  Libéral! ,  pria  pour 
juge<  ae  prononça  en  m  làTeur.  Cependant, 
uoDobttanI  l'opinion  de  l'abM  Baioi,  il  est 
certain  que  la  aucceuion  de  qointes  diattuiiquet 
eiiila  dant  ie  paaaaga  àaal  il  «'agit. 

Ou  a  de  ce  nrand  artiste  lei  ouvrages  dont  lea 
litre»  suivent  :  1°  XII  Sonale  a  Ire ,  dae  vlo- 
linl  e  violone^lo,  col  bastoper  l'organo,  op. 
I  ;  Rome,  168S,  In-fol.  Cet  «ovre  coniient  des 
pièce»  dealinén  à  (tre  jouées  daaa  les  ^llseï , 
conDW  c'était  l'usage  alors  :  c'eit  pourquoi  Corelli 
les  appelle  Siionale  di  cUeta.Ladeuxiinieédl- 
tioDparutkAoversen  l6Bg,ln-rol.;ilyena  une 
troisième d'AmsIerdam,  aansdale.  ^i' XII Sao- 
note  da  caméra  a  tre,  due  vIoUtù,  vloloncello 
e  violone  o  eembalo,  op.  1  ;  Rome,  iS85,  in- roi. 
Deui  autres  éditions  ont  été  publiées  i  Amsterdam. 
La  deniîËre  esl  intitulée  Batietll  da  caméra. 
La  deuxiènM  sonate ,  la  cinquième ,  la  liiiilième 
et  la  onzième  sont  de  la  plus  graode  lieauté.  Dans 
une  allemande  de  la  troisième  on  trouve  la  snc- 
cetifondecinq  quintes  par  OMHivement  diatoni' 
que,  qui  occasionna,  en  IGSS,  la  querelle  dont  il 
a  jté  parlé  précédemment,  enlre  Jean-Paul  Cn- 
lonna  et  Corelli.  —  3*  XII  Suimale  a  Ire,  du» 
«ioUnf  e  areilhito  col  tatto  per  Forgano, 
o(>.  3;  Bologne,  1690.  Il  y  a  UM  deuxltme  édi- 
tion de  cet  œutre  Imprimée  k  ABTer)i,eD  IWI; 
la  troisièmfl  a  tté  gravée  k  AmstMdam ,  aaoa 
â»U.  ^  V  XII  Svonate  da  caméra  alTe,dtte 
«Mbtl  e  violone  e  eembalo,  op.  4  ;  Bologne, 
lB9i.  L'édition  publiée  k  Amsterdam,  chez  Ro- 
ger, porte  le  litre  de  Ballelti  da  eamera.  Il  a 
été  publié  à  Pari4,clici  Leclerc,  une  belle  édition 


LELLI  sei 

des  quatre  pranlen  cevvm  de  sonates  de  Co- 
I  relU.  —  i'  XII  SUonate  a  violirut  e  violotie  o 
^  tmbalo,  op.  &,parleprma  ;  parle xcunda, 
I  prvbàdl,  aUemaïuU,  correntl,  gigke,  jiara- 
I  taMd«,j<(niotfee/blIia,' Rome,  ITOD,  in-ro1.  Cet 
;  ouvrage,  cbef^'œuvre  du  genre,  place  Corelli 


»  rang  et 


Imtmmeutale.  Ce  n'est  point  par  une  puretA 
dliarmonie  irréprochable  que  brille  ct;l  ouvrage  . 
immorlai,  nui*  par  une  variété  de  cliants,  une 
rie])esae  dinvenlion,  un  grandiose  tels  qu'au- 
cune autre  prodacllon  du  même  genre  n'en 
avait  oflert  d'exemple.  Les  deuiième,  Iroisième, 
cinquièflie,  liiième  et  oniième  atnutes  sont  sur- 
tout admirable*.  La  dernière  est  une  tantaWe 
intitulée  Foitia;  on  a  publié  doq  éditions  de  cet 
oavrage;  la  cinquième,  dent  Cartier  a  été  l'édi- 
teur, a  paru  k  Paris  en  1799,  lU'fol.  Ce  rnSme 
(Diifre,  arrangé  en  trios  pour  deu^  liâtes  et  basse, 
a  été  gravé  k  Lonilres  et  à  Amtleritam ,  sous  l'In- 
dication d'ŒuiresJa:,  et  (ieminiani  ena  arrange 
les  deui  parliesencôncerti.el  les  a  publiée*  son* 
ce  litre  :  XII  Coneertl  groul ,  eon  due  vioUnt, 
viola  evlotoncelUdlconeerUntobUgaU,ed*« 
allri  vioUni  e  batso  di  concerto  grouo,  quaU 
eonlengonopreludi,  lUlemaMe ,  eorrenti ,  <fi- 
ghe,  sarabande,  gavotle  e  folUa.  Campoiti 
delta  prima  edeilaieconda  parie  deW  opéra 
i"  di  Corelli,  da  Franceteo  Gemlniatù  ;  I,on. 
dres,in-ral.,*anadate.  —  S"  Coneerlt  groui  eoH 
due  violini  e  vloUmeello  di  eoneerîino  obU- 
gati  e  (fue  altrl  violml,  viola  e  basto  di  tort- 
cerlo  groao  ad  arbltrio  che  iJ  polramo  ra- 
doppiare, op.  6iRome,  décembre  1713, Jn-ToL 
H  }  en  a  nae  autre  éilitiou  d'Amsterdam,  sans 
dale.  Cet  ouvrage  est  le  dernier  qui  sorlil  de  la 
pin  me  de  Corelli.  Geolfnlan)  possédait  quelque* 
soles  de  violon  composés  par  ce  grand  artiste  ; 
itutis  il  ne  parait  pas  qu'on  les  ait  imprimés.  Ra- 
venscrolt  avait  lait  paraître  neuf  sonates*  de  sa 
composition  k  Rome,  en  1695  :  par  une  spëcula- 
b'oa  de  marcliand  de  musique,  on  les  publia  k 
Amttentam  sous  ce  litre  :  Sonate  a  Ire,  dix* 
,  vlolini  e  batioper  il  eembalo;  ai  crnfe  elle 
hano  ttate  eompotte  da  Areangelo  CorelU 
avanlt  le  rue  altre  opère,  op.  7 .  Ou  doit  ranger 
aussi  parmi  le*  superdieries  du  même  genre  une 
•iilre  publicatioD  intitulée  :  Sonale  a  Ire,  due 
vioUnl  eot  batto  per  l'organo  di  Àreangela 
Corelli,  opéra  poetvma;  Amsterdam,  Roger. 
l«  D'  Pepnsch  a  publié  une  édition  complète  de 
4ft  sonates  de  Corelli  en  trios  et  des  douie 
grands  eoncerlos.  Ions  en  partition,  qui  forment 
3  vulutnea  in-folio.  I^  premier  votume  a  potu 
litre  :  (Ae  Score  oflho  four  opéras,  eotHaining 
48  tottalas  eompoted  bg  Arcavgelo  CorelU 


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363 


COBELLl  —  CORIGLIAHO 


for  tito  tiolins  and  a  Bats.  Le  secani  volome 
-esl  mlittûi  Ihe  ScoFe  oflhe  iwrlve  concerto*, 
■compoaed  by  Âreançelo  CoreUl,  {or  taxi  Hotiiu 
and  a  boa.  Le  second  volume  est  inliluléthe 
Score  oftKe  twelve  concertos,  eomposed  by 
ATcangelo  Corelll,  for  Ivo  violln  and  a  vIo- 
ioiieelto,  icith  Iko  violiru  more,  a  ténor,  and 
IhorausK  bass  for  ripieno  paris,  ichfeh  may 
be  doublée  al  pleastirc;  London,  3.  Wilsb, 
■âiu  date.  On  connaît  huit  portraits  de  Corelll  : 
lei  plua  beaui  ont  tlé  gravés  par  Smilb, 
rolkema'et  Viader  Gucht,  dans  le  rormat  ia-lo1., 
«l'iprès  le  portrait  pdnt  par  Howard.  Haurin 
^en  a  fait  une  l>elle  litliograpUie  pour  ma  collec- 
tion non  achevée,  intituJJe  Calerl«  desmusi- 
■cietu  célèbres,  In-lol, 

CORFE  (JosETH),  aék  Salisbuij  en  174D, 
entra  comme  enfant  de  diojnr  1  la  catliédrale  de 
cette  ville,  et  étudia  la  musique  aoui  le  docteur 
Slepben»,  qui  y  élait  organUte.  En  1783  il  obtint 
uM  place  de  membre  de  la  chapelle  du  roid'Aagle- 
4erre,  et  dix  ans  après  il  fut  nomm^organiste  de 
la  catliédrale  de  Sali^bury,  et  maître  des  enlants 
de  cliieur.  Il  réaigna  ces  deu«  places  en  lg04, 
ea  faveur  de  son  fils,  ArLIiur,  qui  les  occupait  en- 
core en  1B40.  Joseph  Corfe  esl  mort  en  IBîO,  Ses 
compositions  consistent  principale  meut  en  mu- 
sique religieuse  qu'on  chante  liabituellemeotdans 
tel  églisesde  Salisburj  et  dans  d'autres  comtés.  H 
a  publié  :  1°  Un  service  du  matin  et  du  soir  avec 
liuit  antiennes,  dédié  au  chapitre  de  SaUsburj, 
un  volume.  —  3°  L'n  traité  sur  te  chant,  sous  ce 
titre  :  X  TreoUse  on  ànging,  explalnmg  i»  the 
mott  simple  manner  ail  Ihe  rulesforlëajiùng 
to  aing  by  notes  withonl  Ihe  assistance  of  an 
itutmmeni,  wUh  sotne  observaliont  on  vocal 
Jlfiuii;;  Londres,  I7B1,  in-fol.  —  3»  Un  traité 
«or  la  basse  continue,  intitulé  a  Treattie  on 
thoroitçh  bais.  11 }  a  des  exemplaires  de  oel  ou- 
vr.^  qui  ont  pour  litre:  Thorough  Basi  simpU- 
fied;  or  Ihe  whole  Qitorg  and  pracUce  of 
thoroa^i'^ass  laid  open  tho  tke  mcanest 
eapaeily,i  Loodret,  s.  d.,  ln-4'  de  ae  paga.  — 
V  LetBeaitétdeHxndél,  trois  vol.  —  5'  Les 
BeaiUis  de  PareeU,  Londres,  deux  voL  — 
A*  Trois  recueils  de  chansons  écoaaaisea.  -~ 
7°  Trois  luites  de  11  glees  chacune,  13  et  4  voli. 
—  B°  et  enfln  une  collection  de  musique  sacrée 
de  quelques-uni  des  musiciens  les  plus  célibres, 
intitulée ,  Saered  Mvaie  contUting  of  a  collec- 
tion of  the  mosl  adnired  pièces  adapted  to 
tome  of  the  cKoisetl  Muiic  of  Jometli,  Pergo- 
iesi.Perti,  MarUni,  BiretU,  Seolari,  etc.,  3 
vtriumea  in-fal.  Corfe  a  été  aussi  l'éditeur  du 
deuxième  Toiume  des  antienne*  de  Kent. 

COnFt(AHTui:H-THuMAi,),  lîls  du  précédcnl 


est  né  à  Salisbury,  en  1773.  A  l'Ige  de  dix  ans, 
il  fut  placé  comme  enfant  de  cliieur  h  l'abbaye 
de  Weslminster,  et  reçut  son  éducation  musicale 
du  docteur  Cooke.  Il  étudia  le  piano  avec  01^ 
menti.  En  ISIMT  il  snecéda  h  son  père  dans  les 
places  d'organiste  et  de  maître  des  enbnls  de 
cliceur  de  la  cathédrale  de  Salishur]^.  Les  com- 
positions de  M.  Corfe  consistent  en  un  Te  De%m, 
on  JiMlate ,  un  Sanclut,  la  Cotumande- 
Dienfi  de  Dieu,  i  quatre  parties,  l'hymne  del'or- 
dination,  el  quelques  morceaux  délacbéa  pour  le 

CORFim  (JxcqcEs),  compositeur,  at  à 
Padoue  vers  ibio,  a  publié  de  sa  compoeilhm 
les  ouvrages  dont  voici  les  titres  :  I'  MadrigàU 
a  S  voei.lOiro  I*.  Veneala,  ap.  Gardauo,  iMS, 
in-4*  obi, —  î' idem,  U6ro 3";  Ibld.  IseS,  in-t* 
obi.  Ce  sont  des  réf  m  pressions.—  3°  Madrfgatt 
a  5  vori,  l^ro  tena;  Ibid.  1587,  in-*"  obt,  — 
4°  Madrigall  a  lei  vocl,  llbro  1*;  Tenait, 
app.  i'  berede  dl  Glrolamo  Scotto,  in-4'  oU. 

GOBIGLIANO  (le  cbevaller  DovMxiiia}, 
de  la  famille  des  marquis  de  RIgnano,  naquit  u 
cbfttcaude  Rignano,  le  17  janvici' 1770.  A  Tige 
de  oni^ans  il  entra  au  collège  des  Ifobles,  i  ."Ta- 
pies, pour  j  faire  son  éducation.  Après  j  avoir 
passé  sept  années,  il  en  sortit  el  se  livra  spécUle- 
raent  k  l'étude  de  la  composition ,  faisant  de  la 
musique  son  occupation  favorite  et  h  peu  près 
unique.  Reçu  chevalier  de  l'ordre  de  Saint-Jean 
de  Jérusalem  en  t79S,  il  s'embarqua  deni  ans 
après  pour  se  rendre  i  Malte  et  pour  commencer 
ce  qu'on  appelait  les  Caravanes  des  chevaliers; 
mais,  i  son  arrivée,  11  trouva  Itle  au  pouvoir 
des  Français,  sous  la  conduite  du  général  Bona- 
parte, el  les  chevaliers  dé  l'ordre  dispersa. 
Obligé  de  retourner  ïMaples,  il  j  reprit  ses  oc- 
cupations habiluelles.  Après  le  retour  du  roi  Fer- 
dinand dans  cette  villB.lc  chevalier  Corigliano  (at 
nommé  membre  de  la  commission  des  théâtres 
royaux ,  et  en  remplit  les  fonctions  pendant  cinq 
ans.  11  reçutaussi  sa  nomination  de  l'un  des  gou- 
verneun  du  collège  royal  de  musiqne  ;  mais,  par 
des  motifs  qui  ne  sont  pas  connus,  il  n'accepta  pas 
cette  mission.  Le  clievalier  Corigliano  a  écrit  l)eau- 
coupde  musique  de  chambre,  telle  queduos,nae- 
tumes,  romances  et  cataonette,  dans  le  style 
d'Asioh  et  dans  celui  de  Blougini:  il  en  publia  ie 
premier  recueil  kNaplesen  11114.  En  ISI8  douie 
duos  pour  ténor  et  soprano  et  douze  ariette  pour 
soprano,  de  sa  composition,  ont  paru  à  f^ria. 
Le  catalogue  de  Ricordi ,  t  Milan,  indique  un 
recueil  de  4  ariclte  sous  le  nom  de  cet  amateur 
distingué;  d'autres  ont  été  imprimés  i  Floreaca 
et  à  Rome.  36  mélodies  du  même  ontélé  publiées 
à  Naples  en  1833,  sous  le  titre  de  Lira  senti- 


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CORIGLIANO  -  CORNETTE 


»G3 


tnmlale.  Le  cheftlier  CorigliÉno  a  UtMé  en  mi- 
nuiciit  un  (ri»-greild  nombre  de  duo* ,  trioa  et 
<|oatuon  <te  cornera,  ainsi  que  flula  disabl- 
tata  de^étastaie,  k  t  n»i.  Il  e«t  mort  i  Kiples, 
i  rage  de  soixante-hull  ans,  le  31  février  isis. 
Panni  te*  choie*  piécleusea  que  peafermait  m 
tribliolbtque  moHcale  se  trouvait  le  manuMiit 
orijtinal  du  Stabat  de  Pergolèse,  qu'il  a  légué  au 
leonadèra  du  Houl  Hont-Cassin. 

CORKINNE  (WiLuui),  musicien  an^ia,  n6 
dans  lahecoode  moitié  dit  seizièuM  eiitle,  ■  fiil 
paraître  t  Londres ,  ea  ISIO,  une  collectloD  pour 
le  luth  et  la  biase  de  viole,  sous  ce  titre  :  Àyres 
lo  ling  atid  play  to  the  hUe  anA  ban  vioU, 
wilh  pavttu,  gaUiard$,  obnaJnei  and  coronfea 
for  tht  lyra-vioU,  \a-M.  -.  It  seconde  pactiede 
ce  recueil  a  été  pnl>liée  en  ISll. 

COHNA  (JBAn-J<kCQUE«DELLt),néiBi«icla 
Terï  la  fin  du  qniniièrae  siècle,  eat  cité  par  son 
emcitojen  iH  conlemporaln  Lanrrancu  (SelntHlt 
divuttiea,  etc.;  Brescia,  ia33,  p.  143),  avec 
Jean  Hontlchiaro ,  de  la  tnéme  ville,  comme  les 
meilteara  lulbiers  de  leur  temps  poar  la  bbrica- 
tion  deslutlis,  Ijret  et  violons  DU  petites  violes. 
Poslériears  d'environ  soiiasle-dii  an«  k  £«r- 
lijio  (  voy.  ce  nom  ) ,  ce*  deuK  artistes  et  lenr 
concitoyen  Pertgiino  Zanetio,  venn  un  peu  plus 
tard,  ont  ét4  les  fmdstenrs  de  l'école  sacienne 
(le  Is  latberie  bresdaDe.Ulnxtrée  dans  la  seconde 
■uoitié  du  seUitme  siècle  par  Gaspard  deSalo  , 
puis  par  Jean-Paul  Magiid. 

tX>HNET  (SËVEMN),  né  k  Valendennes,  vers 
laiOiéludia  la  musique  en  Italie,  comme  unie 
Toitpirceii  versa  sa  louange,  placée  ealHed'nn 
de  ses  ouvrages  : 


KU^VDirnl  aaflér  lu  dam  clc  ta  praHqaf. 

En  1578  il  est  devenu  maître  des  enlaats  de 
ctHEurde  l'égliseNotre-Dained'AnTers,  place  qu'il 
parait  avoir  occupée  juiqn't  sa  mort.  Son  meil> 
leur  élève  fut  Corneille  Werdoack.  Les  ouvrages 
les  plus  connus  de  ce  mo^cien  sont  i  1°  Ckan- 
S01U  françaiiei  à  cinq,  six  et  huit  partUt; 
Anvers,  Plantin,  Ibii,  \n-i°.  —  2"  Madrigali  a 
s,  6,  7  e  B  voei;  jbid,,  1581,  in-4°.—  3°  Cait- 
tionet  musicm  t>.  S,  7  e(  8  vomm;  Ibid.,  1&81, 
in-i".  _  V  Hotetll  a  â,  6,  7  a  s  tod,  ibid , 
1&S2,  in-4°. 

GOBNET(JoLEs),  néen  17siiiSanlo'Can- 
dido,  dan*  te  Tfml,  jouit  en  Allemagne  d»  la 
répalation  de  lion  cbanteur  et  d'acteur  distingné. 
Desiiné  ir^rard  k  la  proTessioa  d'avocat,  il  ëludia 
le  droit  k  Vietine  ;  mai*  le  gotit  pawoaoé  qu'y 
avait  pour  U  musique  et  pour  le  tbéktre  le  lit 


renoncer  k  ses  proniers  pnùet*.  Apris  avoir  éié 
attaché  k  plusieurs  troupes  ambulantes  d'opéra, 
il  joua  pendant  quelques  années  au  Itié&Ire  de 
Hambourg,  puis  II  entreprit  des  voirageii  en  Da- 
nemark, en  Suède  et  en  Hollande.  Il  lui  en 
dernier  lieu  l'ornement  du  théitre  de  Brunswick. 
La  voix  de  Cornet  éiall  un  ténor  de  la  plus  belle 
qualité.  Parmi  les  râles  qui  lui  ont  fait  le  plus 
d'honneur ,  on  cite  celui  de  Jfa*anicIIo  dans  la 
Muette  de  Porlici,  d'Auber.  Cornet  a  publié  à 
Hambourg,  cbei  Chrisliani,  un  recueil  decbsntt 
avec  accompagnement  de  piano  ou  de  giiilare, 
sous  le  titre  de  Lyra  /ur  Freiatde  wui  Freu- 
tIinn«ndMGeNm;c9(Lirepourlesainfiteursdu 
cliant).  Poslérieurement  il  a  fait  Imprimer  un  écrit 
qui  a  pour  titre  :  Die  Oper  in  Deutschlimd  und 
dm  Theaire  der  Neu  Zelt  (l'Opéra  en  Alle- 
maj^  et  le  tbéktre  de  r^)oque  actuelle  )  ;  llam- 
Ixmrg.Meissner  etSchirge*,  iD-8o. 

CORNETTE  (Loou-Hippoltte),  né  à 
Amien*  en  17S0,  fit  lea  premières  études  de  mu- 
sique k  la  maîtrise  de  i*  cathédrale.  A  l'ige  de 
vingt  an*,  il  se  rendit  ï  Paris  ponr  étudier  l'har- 
monie et  la  composillon  près  de  l'abbé  Uugiiet, 
maître  de  chapelle  de  la  c^liédrsle.  De  retour  i 
Amiens,  il  obtint  au  concaun  la  place  d'orgaoiate 
de  la  cathédrale.  Plue  tard,  lorsqu'une  nouvelle 
malhise  fut  organisée  pendant  le  consulat,  Car- 
nette  fut  nommé  maître  de  cliapelle  de  la  même 
église.  Il  eu  remplit  les  ronctians  Jusqu'à  «a 
mort,  arrivée  en  1S33.  Il  a  laissé  en  manuscrit 
tKaucoup  de  psaumea,  d'hjrmnei.  Magnificat, 
motetset  meues.  Au  nombre  de  ces  messe*, dont 
plusieurs  sent  écrites  à  grand  orchestre,  il  en  est 
une  qui  a  été  exéculée  solennellemEOl  à  Saiul- 
Rocli,  puis  k  Notre-Dame  et  k  Saint-Euslacbe^  le 
jour  de  Sainle-Cécile. 

COBNETTE  (Victoa),  lîls  du  précédent, 
est  né  k  Amiens  le  27  septembre  179S.  Son  pire 
fut  son  premier  maître  de  musique;  puis  II  ae 
rendltt  Paris,  et  fut  admis  comme  élève  an  Con- 
servatoire en  1811.  A  la  n^me  époque,  L<sueur 
lui  donna  des  lefons  de  composition.  Eu  mis  il 
musicien  dan*  le  douiième  régi- 
Urailleurs  de  Is  garde  Impé- 
riale 1  alors  commença  pour  cet  artiste  une  car- 
riiie  d'activité  dont  il  y  a  peu  d'exemples.  Il  fit  . 
d'abord  avec  aon  ré^ment  les  campagne*  de 
isil  et  de  IBU  en  HoUande,  en  Belgique,  et  *« 
trouva  au  siège  et  au  bloeus  d'Anvera,  Entré 
ensuite  dans  la  musique  du  quidiièiBe  régrmcHt 
d'isfanteriB  légère,  il  se  trouva  k  la  bataille  de 
Walorloo.  Pendant  les  année*  ISU,  ta  et  17  U 
lut  cbet  de  musique  d'un  régiment  au  ier«ica 
du  roi  des  PaT*-Ba*.  Dani  cette  derojère  année 
il  entra  comme  prores«eur  au  coUége  de*  Jésaile* 


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3GI 


CORHETTE  —  CORRADDtl 


lie  Sainl-Aclwiil  el  j  fui  altacliri  jusqu'en  181t. 
Ea  isia  11  accepta  uneplace  dans l'orcliestre  ilu 
Iti^ilre  de  l'Odéon  et  ;  resta  juiqu'à  la  clôture 
en  1817.  Alan  II  entra  i  l'orcliettre  à»  tliëttre 
(le  l'Opéra -Comique,  dont  II  fit  partie  Juaqu'en 
1831,  et  qu'il  n'alwiilonna  que  pour  détenir  chef 
(lesdicEQn  an  même  thëitre  iiuqn'»  1837.  Dani 
l'année  suiTanle,  il  alla  occnpa-iiDe  position  Mm' 
blibleau  Théâtre  de  la  Renaissanee.  En  1839  II 
réunit  i  cet  emploi  la  place  dediredeur  du  rhant 
an  Gymnote  de  muiiqiie  mllltaf re  ;  maia,  Il  poillioo 
ile'premitirchet  d'oreheatre  au  IhMtre  deStraa- 
twiirg  loi  ayant  été  oITerte  en  1841,  i)  l'accepta 
et  ea  remplit  le*  ToncUon a  pendant  dent  ans.  De 
retour  t  Paris,  il  fut  ctiaf  des  cliceura  du  tliéttre 
■le  l'Opéra  national  en  1847  et  istB,  pals  rentra, 
pendant  cette  dernière  année,  dans  son  ancienne 
placede  rOpéra-Comfque,  où  il  estcncore  au  mo- 
roent  oîi  cette  notice  e*t  écrite  [  ISM}.  EnRa  il  a 
été lrDml)onl!ite  dans  ptudeun  légions  delà  garde 
nationale  de  Paris,  etorganlate  adjoint  de  l'égliae 
Sain  l'ail  Ipiee  et  de  ta  cliapelle  dea  Invalides. 

Comettejooe  de  la  plupart  det  instrumenta  et 
les  ronnalt  tons  :  de  Ifc  vient  que  lei  éditeurs  de 
musiqne  de  Paris  lui  ont  demandé  dea  m^liiodia 
pour  te  Iromàone  (Grande  Mélliode  dédiée  à 
Cheriilùni),  ponr  VopMeliide  (dédiée  à  Auber), 
pour  le  comeCApWomfdédiéelAdolpbeAdam), 
pour  le  frujrle,  le  tax-honi,  compr«nut  tes  aix 
espèces ,  le  taxophonè  (Grande  Méthode], le 
bastott,  le  hautbois,  Ib  cor,  la  trompette ,  la 
harpe,  \i>  vtoleneelle,  Vallo,  Vorgue et  i'hsr- 
monivm.  M  a  arrangé  pour  le  piano  39  partitions 
d'oiiéras  et  de  mu^iqae  d'église,  et  a  rédoil  en 
qoatDOTB  pour  2  violons,  alto  et  basse  fes  Dia- 
mant* lie  la  eovTonne  et  la  Part  du  diable ^ 
(l'Anber.  On  connaît  do  lui  37  aln  variés  fMmr  le 
oornat  \  pislans,  24  duos  pour  deus  instnimenta 
de  cette  espèce,  18  duos  pour  deux  bassons,  14 
grandes  éludes  pour  cornet  t  pistons,  S  idem 
ponr  le  trombone ,  5  quadrilles  de  contredanse* 
pour  roimiqne  militaire,  et  2  suites  de  valse* 
iwur  la  ntéme;  plus  150  morcesui  déladiéa  de 
tout  Rpnre  pour  dlters  ÎDStrunMnb. 

CORNETTI  (  Padl},  maître  de  clupelle  de 
la  ronfrériedu  Saint-Esprit,  k  Perrare,  naquit 
à  Rome  an  commencement  du  dit-septième 
sttcle,  et  fut  ntoine  de  l'Étroite  observance.  Il  a 
hit  Imprimer  nne  colteclfon  de  moteta,  aous  ee 
titre  :  Motelli  corwxHaH  ad  1 ,  3, 3,  4^,  6,  «  vôct 
eonilrometttl,  et  net  /ine  le  Ulanie  deUa  B, 
V.  op.  1  ;  VenKii,  app.  Alésa.  Vincenli,  IsiS, 
in-i".  La  premiers  partie  de  cet  ouvrage  a  été 
réimprimée  avec  ce  tUre  latin  :  Sacrxeantkmet 
1, 1  et  3  voeffriM  eoneertatx,  op.  1,  lib.  1  ;  An> 
v:r»,  lois;  In  4'. 


I      CORNETTO  (PwsiKo  on.}.  Vof.  GiaKii- 
I  tum  (Piisiao). 

CORNIETTI  (AitToms),  né  k  Lnoqow,  fnt 
'    rét^laeSaiBle-MBrie,deeeUe  TiHe, 
dn  dia-bidtiènM  siècla. 


inUtulé  :  Cantate  de  VAlliOTe,avxetolai  iMtr 
ques,  1704,  tn-4B  obi. 

CORNISB  (WiLiun),  poMe  aagUs,  et 
compositeur  de  la  chapelle  dn  roi  Henri  TII, 
vivait  au  commencement  du  scUièiM  sièdB.  Il 
a  éerK  nn  poème  iaUlulé  a  PanAle  between 
Information  and  Matike  (Comparaison  eslre 
la  saroir  et  ta  musique},  que  Hnwkios  a  iosdré 
dans  son  Blttotre  de  la  mvtique  (t.  U,  p.  SM 
et  suiT,].  Le  mime  éciiTsin  a  doné  (t.  III, 
p.  3-16)  deux  cliansoBs  de  tabte  àlrois  voix, 
composées  par  Comitli. 

CORNU  (RiMi),  praresseot  d«  piaant  Paris, 
naqoit  en  eelte  ville  le  11  avril  ITSI.  Fils  d'un 
soui-mattre  de  chant  de  Rotre-DaMO ,  fl  nfot 
son  éducation  musicale  dans  la  naltnae  dn 
celle  catli^drale.  Ladurner  lut  son  saalM  d« 
piano,  et  il  rtçit  de*  leçons  de  «ompOMtMB  de 
Deivlgnas  et  d'Ëler.  Il  a  publié  :  1°  Obq  mswâl» 
ds  romaaoes,  avec  aceomp.  de  piaso.  Paria,  te 
Duc  et  Plejal.  ~  t'  Viv»  SeÊii  I¥,  varié 
pour  piano,  op.  3;  Paris,  Pnf.  —  t*  Gbotor 
û'IpUgéme  en  Awtiifo,  varié  pour  piaao,  op.  4  ; 
ibid.  —  4°  Charmaïae  GaMetlê,  varié  ponr 
piano,  op.  e;  ibid.  —  f  Qtàand  le  bie»-aiwté 
rev/mrfTO,  idem,  op.Siibid.  — 4'Gadiavetk« 
KIng,  U«m;  Paris,  H.  Lemoino.  Coma  a  Mt 
eséeuter  i  Hotr*-D*D>e  de  Parla  ans  ■■««•  so- 
lennelle de  sa  composition.  Il  est  mort  datdMdén, 
au  mois  de  juin  1831. 

COROniA  ID.  Accvim},  né  k.Trévise,  vers 
le  milieu  du  sdiiëme  siècle,  dit  OHMue  de  l'abbaya 
SatUa-Maria  de  la  Caritâ,  pria  de  Venise, 
et  maltra  de  diapelle  de  son  iDOMstire.  Il  s'est 
Ml  eonnaltrB  par  nn  ourrage  qui  ■  pour  litre 
Pialeii  vetperiM  tex  me«m;  Venelila,  ap. 
Aug.  Gardanum,  iï79,  in-4*. 

fXIRRADI  (FuniNio),  nédam  les  d«ni»m 
années  dn  seMtnie  sUcle  k  Fermo,  dans  rElit 
de  rfigllse,  «st  auteur  de  dianti  et  de  m 
imprimés  sous  ces  litres  : 
d'amore.a  1,1  e3  twd , coll  tona  eonUmu>; 
Venéilaapp.Vlnc«aii,l«18,lo-4*.  — t*/I;»iiBio 
Ubro  de'MadrlgaU  «4  voci;  Ibid.,  1«1,  in^*. 
—  S'/I  primo  lihro  de'MttdrlgaU  a  S  *oe(, 
iUd.,  1627,10-4° 

CORRADINI  {NK»i.Aa),o^aaMe  etmaltm 
de  diaiwlle  k  l'é^lsf  prindpate  de  Crémotte,  na- 
quit k  Bergame,  vera  la  fin  du  sètrieDe  Mêle. 
il  «  lïit  imprimer  un  recsail  de  Cansoni  fran- 


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CORRADIHI  —  CORRr 


3fi& 


eesiaquiUlro  «oel; VeniM,lS34.Si>aoittrBg« 
la  p)in-InipaH*nt  ■  poortlrre  -.  MotetU  a  una, 
due,  treafuattro  voçi,  fraqvaU  vene  wfto 
atmmt  eomeertaU  eon  iitromentt,  «  mm  il 
biato  eimVhma  pvr  V  oryoqo,  Ltbro  primo; 
iD  VMMiia,  «pp.  But.  Mtpû,  leu,  lo^".  Oa 
bMittt  «nbI  q«>qiiM  BoreMUX  de  u  conpcm- 
liM  dm  k  B«rjamem>  Panum.  «ntufe.  ;  Ve- 
nise, 16tS.  Comdinf  ftil  autii  maître  de  cbapeUe 
et  l'Acadénledw  iliiimatJ,  t  Crémone. 

CORREA  (  FH.-HÂMatL],  canne  porlugab, 
ni  h  LtibMH  t«M  ^U  On  dn  iBiiièire  siècle, 
était  mallre  de  chipeUe  de  I'^Hm  de  Saiole-Ci- 
(iMrine  en  1*U.  Il  ert  aotear  d'an  motel  : 
^i^va  Ml,  Mw,  à  dpq  rnix,  dont  te  maatucrît 
M  tronie  dans  la  UbHoUitique  du  rot  da  Portugal. 
(Ta  autre  JfotiiMl  Corrao,  at  auaij  ï  Liibonne 
Ten  Ib  même  tempe,  et  qui  était  cbapclaia  de 
l'égllae  catbédralè  de  Sdrilfa  en  IflU,  a  um- 
poat  des  moleti  qui  MMt  en  manuKrlt  dans  la 
Ubitolhèque  du  ni  de  Porb^al. 

CORitKA  (Hbm«ivOibim>,  miMn  de 


0  Hrrler  l«W.  H  •  coin|Maé  ane 
graadeqawttU  de  nwnea,  de  rdpooa,  de  BMteli, 
de  MHttTtre,  ete.,  i|id  MUrt  an  manaicrit  i  ta 
UUtDttiique  dDraldePortneal,etdanl«ntn)nie 
un  raialogne  d«talllé  dans  U  BMiotheea  In- 
sifana  da  Machado,  I.  Il,  p.  44s. 

CORREA  (LoatiRÀl,  ute  k  Lisbonne  en 
lT7t,  eotpourniaitivde  chant Miriuelli, célibre 
DopnniMe  de  la  naiiqiie  du  nA  d'Kspagne.  En 
1790  elle  ddbntaaortatliMIre  de  Madrid  «toUint 
feMuconp  de  mcet*.  Deux  ana  après  elle  partit 
fMHir  ritalie,  et  débuta  h  Venise  dans  l'empkrt 
des  prtnte  doime.  Elle  a  etianté  dans  toutes 
les  grindet  villes,  et  notamment  i  Naplas,  ob 
elle  Ibt  atlschée  au  lhMlr«  de  Sainl-Cttaries 
pendsnl'trois  ans.  On  admirait  la  twauté  de  sa 
Toti  et  la  perfeclion  de  u  méthode.  En  ISIO 
die  d«buta  k  YOpira-Buffa  de  Paris;  nuis 
t  cette  époqoe  a*  vtris  était  fatiguée,  et  elle 
produisit  pen  d'effet.  Depuis  lors  elle  s'est  re- 
tirée du  tltéUre. 

CORRETTE  (MH»EL),elieralieideroHre 
du  Chriat,  tA  ï  Saiot-Germala,  était  m  I7&B 
or^HitsIe  dn  grand  oolkége  desJéaniles  deisrae 
Sain^Aatoina,  k  Pins.  RnUioualaste  alminteor 
delà  nutique  franfaise,  il  donnait  dans  sa  DUiaon, 
endM  dn  Temple,  de*  concnla  où  il  làisait  en- 
tendre les  plus  beaux  morceaux  de  UUl,  de 
Canpra,  el  des  cantates  de  sa  laçon,  qu'il 
aecomp^nail  an  daiecin.  On  dit  qu'il  faisait 
chauler  w  serrante  dans  tes  séHKes  mmieales. 
Plus  lard  il  ouTrit  une  école  de  musique  pont 
laqntf  e  11  écrivit  plnaleurs  ouTn^ea  éUnteotai- 


rei;mai8,nalB'éson  lèeetses'eltbrls,  ses  élève» 
falsaimit  peu  de  progrès;  le*  (oiiBiciens  de  Pari* 
les  appelaient,  par  dériaioi ,  Ut  OKoehor^at 
(  les  Inès  è  Corretle  ).  Kn  1780  Corrette  eut  le 
titre  d'oiflniiite  du  doc  d'AOgoulème.  On  con- 
naît de  c«  mnsicieQ  1 1"  IM  Sotréet  de  la  ville, 
cantatesèToix  senle,BTïcUb«Me continue  pour 
le  dnedn;  Paria,  le  One,  1771,  in-hl. — 
1°  Mdlhùde  peytr  «^prendre  à  jouer  de  la 
harpe;  Paris,  1774 ,  fn-4°.—  3$  méthode  pow 
apprendre  à  jouer  de  la  flûte  tnaienlère  ; 
Paris,  1778,  in-i"  Il  en  parulunedeuxiènte  <kli- 
lion  en  llèl.  —  i'.  Le  Parfait  Mattreàekan- 
tar;  Paris,  1781.  —  a"  Méthode  pour  ap- 
prendre facilement  à.  jover  de  la  quinte  ov  de 
l'aUo;  Paris,  178Î,  in-*".  —  b°  L'Art  da  te  per- 
fectionner sur  le  t'ioloit;  Paris,  1781.  —  7°  Mé- 
thode pour  le  viotouoalle,  «mtenoisl  let  vérî- 
tablet  potitUmt,  etc.;  Paris,  1783.  La  première 
édition  de  cet  outrage  avait  pam  sous  ce  titre  : 
Mélhaie  IMorlgue  et  pratique  pour  ap- 
prendra  en  peu  de  temp»  levtûloncetle  ;  Pitï», 
1761,  in-lbl.  —  1°  Mélhodepour  apprendre  à 
jouer  de  ta  vielle;  Paris,  17ft3,  in-lol.  Ces  ou- 
vrages conlieDnaat  quelque*  rensetineuienti  cu- 
rieux sur  la  musique  franfaise  Tem  le  milieu 
dn  dis-liuitiime  siècle. 

CORRETTE  (Hicbel),  HU  du  préeéJanI, 
fut  or^nisla  de  l'église  du  Temple.  Il  a  puitlié 
en  1786  :  Ptieet  pour  l'orgue  da^t  uh  gewre 
Wtuveaa,  ti  t'utagedetdametreUgieaietetde 
ceux  gui  touchent  l'orgue,  avec  le  mélange 
de»  Jeux  el  la  manière  d'imiter  le  tonnerre. 
'GORRKDoHiiiiQca),  ni  JiNaplea  en  I74i, 
liitéière  de  Porpora,  depuis  1763  jusqu'à  la  mort 
de  cet  liabile  maître ,  en  1767.  En  1774  Corri  se 
rendit  k  Londres,  el  dans  la  mèoie  année  il  j  it 
repriaealer  un  opéra  intitulé  ÂUttandro  tuH' 
Mie,  qui  eut  peu  de  luccès.  Cet  écbeo  le  dé- 
termina i  M  livrer  à  renseignement  du  clisni. 
Vers  1797  il  s'associa  ï  Dusaek  pour  l'expiwta- 
tien  d'un  commerça  de  musique,  mais  celte  en- 
Iteprise  ne  réussit  pas.  Parmi  les  compositious 
dramatiques  de  Cwri,  son  opéra  the  Travel- 
ler  est  celle  qui  a  eu  le  plu*  de .  succès.  Corri 
Tivalt  eacor»  à  Londres  en  1816;  il  était  alors 
Igi  de  qualre-vingt^eni  ans.  Il  a  eu  quatre  en- 
fants, trois  Sis  et  une  Ulle  :  celle-ci  aiait  épousé 
Dossek  :  elle  s'est  remariée  depuis  k  un  artiste 
nommé  M.  MoralL  Les  principaux  ouviaga*  de 
Corri  sont  :  1"  Trui*  voIiidms  de  chansons  an- 
glaises; Londres,  nus.  —  i°  ÂteMondro  nelt 
Iitdie,  opéra  leria.  —  3°  Septairii  Italiens; 
Londres,  17^7 —  4°  Quatre  loinmta  d'airs  ant 
glais,  italiens  et  Trançais;  Londre»,  1797.  — 
â°  Hufferhigi  of  the  Qveen  of  France,  «K/A 


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366 


CORRI  —  COBSIHI 


œeontp,  —  <*  Uobu  «n  uglah  de  caractère, 
■*M  Bccorapagnemenl.  —  7*  Dnx  reenelli  d« 
■onitn  pMir  le  pluw.  —  V  RKtwII  de  dtn»  in- 
gfais,  illemandg,  lUliem  et  rrukfate.  —  9*  Sli 
(In  et  rondos  ponr  le  piiBiK  —  to°  TluSinger"! 
preeeptor  (TtbIU  du  (d«at,  etc.})  Londrat, 
1798,  —  11'  Art  of  fimgmiitg  (HiWMie  de 
ptipo,  ete.);  Londrea,  1799.  —  13°  Jfiuical 
DlcUô»»ary  a»  a  Dttk  (Didionnelre  de  musi- 
que, etc.  );  Londres,  179B.  —  13°  CompteU 
Muiical  Grammar,  with  a  eotirbe  lUcito»- 
nary  of  ait  tKe  ligia  and  font  med  ht 
thuic;  tite  art  of  fhiçeii»g  ;  ntiet  ofthou- 
ro*gh  baa,  md  prelndtt  M  eaek  kej  (Grau»- 
maire  muticele  ccmptète,  aTec  un  dicUonnaire 
abrégé  de  toui  le*  signet  et  fornwt  en  auge 
dans  la  imnique;  l'art  du  doigter,  et  det  rt- 
Rlet  pour  l'hannonie,  atec  de«  préludée  dans 
chaque  ton);  Londres  (laaidale}.  — 14°  The 
Tratelter  {fe  Voj«geof),  opéra.  Un  de«  SU 
de  Corrl  l'est  flié  t  Ëdimboor^ ,  en  1793 ,  et  t'y 
est  UTré  k  l'ensei^iementde  la  musique.  Cet  ar- 
lisle  eat  >e  père  de  madame  Carri-Pall<ml.  Le 
rMaelear  de  l'arltele  Corrt  dn  leiiqut  tinfrer- 
ttl  de  miuiquepabUé  par  M.  SefallIlBi;  a  été  in- 
duit en  errear  sor  ce  point;  car  11  dit  que  Ma- 
dame Corri-Paltoni  est  flile  du  Tleux  «itre  de 
Porpora  et  de  madame  Dimek.  Ce(l»<i  était  la 
lanf e  de  la  eanlatriee  ;  il  en  •  bit  u  ueur. 

CORRI-PALTONI  (1\—  Fanhy),  née  1 
ÉdtmiNHtrg  en    179S ,  flt  se*  première*  étude* 
mutleales  eonsla  dlreetlondeson  pire.  Lut  ayant 
IrouTé  une  belEe  Toii  de  mmso  loprano,  et  t» 
trille  «igonreoi   et  bdllant  que  la  plupart  des 
chanteurs  wit  en  Anglelerre,  k  eiuie  de  l'usage 
lïéqnent  qults  font  de  cet   omemeal,    madame 
Catalanl  Tooiat  SToir  mademoiselle  Corri  poor 
élève,  et  s'en  Bl  accomptgDcr  dani  se*  lojages 
en  lgi5etlBie.   Elle  se  fit  alors  entendre  t 
Hambourg ,  mais  sans  succès.  De  retour  k  Lon- 
dres, elle  T  reprit  ses  études,  chanta  quelque 
temps  les   seconds    r4le*  au  ThélIre-ItaKen ,  I 
quitu  ce  thélireen  IBll,  lorsque  le  libraire  j 
El>ers  en  prit  la  direction ,  et  se  rendit  en    Aile-  I 
magne.  Malgré  les  avantages  qu'elle  tenait  de  ia  ' 
nature,  elle  eut  |iea  de  sneeèe  k  Hamboarg ,  t  : 
Ftancrorlet  k  Munich.  De  celle  Tille,  elle   alla 
en  Ifilie,  ^épousa  un  etiantenr  médiocre  Dominé 
Palloni ,    et  commença  ï  te  falr«  une  certaine 
réputation lorsqa'die chantât  Bologne  en  1815. 
Deus  ans  après  elle  (ut  appelée  comme  prima 
dotma  k  Madrid  ,   puis   en  ISIB  elle  chanta  k 
Milan  avae  Lablacbe,  et  y  eut  qnelqtw  saccè*. 
En  1S30  elle  retooma  en  Allemagne  et  j  chanta 
dans  çjusleurs  concerta. 
dORRl  (Pihwb),  compositeur  dranuUqae, 


I  wé  k  Naple*  et  élère  de  boidBEtU,  ^nhaol  la 
'  aa%etUgétiiT^edemtuiii»adeLeiptààHhnB. 
IMo,  n*-lï,  col.  149  ),  a  Mt  repréMnler  an 
IbéUre  YaUe,  a  Rome,  en  18»,  Galeatia  Ma)t- 
fitdi,  drame  Ipique  en  trois  actes,  qui  n'eut 
'  qu'un  médiocre  suceè*.  HéanMotsa  phisiear* 
moTcetox  de  cet  opéra  ont  été  publiés  è  HUan, 
chet  Ricardi,  avec  accooip.  de  piano,  Phitlenrs 
aonées  se  passèrtot  eHuile  sans  que  le  nom  de 
Corri  retentit  daM  le  monde  mnaical  ;  mais,  wm 
!  carMval  de  laèo,  eet  aHMe  dooM  an  tbéMre 
!  Argtnlina  de  Rome  rupént  Argia  M  Aient, 
I  qui  M  réusril  pas.  tlnelqae*  BaracMS  da  eet 
I  ouvrage  OBI  été  publiés  k  HRan,  ebec  Rlcordi. 
I  (XHlS■(JAc«o■s),ge■tmMMnM•olwtta^tf 
vers  15B0,  erittva  la  poésie  et  la  noaiqiM  ai«e 
!  auceès,  et  fut  nn  des  pnitcleun  le*  pina  lélé* 
'  des  arlisles  de  son  temps.  I  îil  il*iM<liH  «tm  Jcm 
I  Bardt,  comledeVenio,lepoeteRliiMeM,Ga> 
'  lilée  le  père.  Emilie  dd  CavaUere,  P«f«i,  JdIh 
Cacdni  et  d'autre*  hommes  célèbres,  il  eontri- 
'  boa  comme  enx  i  llnreition  dn  drana  mni- 
eal.  Après  que  ie  comte  Bardi  (tiof.  ec  nom) 
•ol  qoitté  Floreuee  pour  se  rcadra  k  Hodae,  la 
maltoa  de  Corsl  derfti  le  reBdea-ww  de  ce* 
artista*.  La  soeUM  cpi'Ba  avaient  IbraiideeoaDnud 
da  t'y  occuper  dea  meyeoi  de  bUerle*  prapès 
dn  iMMiTel  art  qu'elle  avait  créi  Ce  M  mism 
I  dans  la  maison  de  Corsi  que  M  repttemt«« 
U  pastorale  de  Aa/he,  es  16M,  oomiBde  Péri 
auquel  Coral   mit  aonl  b  main,  sdoai    qa'oa  le 

atkCré- 
1617  dea  paanuM  i  cImi 
▼olx,  ialihilés  Sacra  m 
pialmadia  b  vomm,  op.  6;  Venite .  But.  H>- 
gai,  et  vers  le  même  temps  dea  Liioitiet ,  tm- 
Uewiei  e(  rttoteU  à  httU  vote.  Son  cenTre  aep- 
tième  eat  iniilulé  P$almi  vt^ierlM  oeti> 
vœwn.  On  connaît  auiai  de  lui  :  Concert!  o 
MoielH  a  1, 1, 3,  i  voci.  co»  un  MayiUfUai, 
op.  t;  Veneïia,  app.  Riec.Amadiuo,  1613,  to>4°, 
el  CtmpMa,  Ifolettt  e  LltaiHe  ddta  B.T.a 
allô  voci;  op.  9;  In  Venais,  app.  Barl  Magai, 
IB19,  in-4«. 

CORSI  (Joseph),  maître  de  cbapeDe  à 
Satnie-Marfa- Majeure,  de  Rome,  oocvpait  cette 
place  en  1S67,  suivant  letitte  d'un  recueil  deno- 
teU  pnbtié  Mlle  année.  L'abbé  Balnl  a  oui*  le 
nom  de  ce  compositear  dans  sa  liste  de*  mettre* 
de  diapelle  de  cette  basillqne  (Memar.  stor. 
erit.  di  Pierl.  da  Pakalrina,  t.  I,  n*4W}. 
On  coanalt  de  ce  maître  ;  1*  Moteltl  a  1,  3j  t 
noeii  Rome,  1M7,  ln-4'.  —  1*  MUerere  a 
ektque;  —  J'  Motettl  a  9. 

CORSINI  {Jacques), oi^nlsle  de  U  eaUié- 


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CORSCn  —  <:ORTELLINI 


W7 


dralede  LoeqDet,  duM  U  Meonde  inoiLM  da 
MitMiBe  «tckr,  utconmi  pu  let  compotitioDS 
iolttulte  ;  1*  Il  primo  libro  de'  Xotelti  a  i,  6, 
7,  B  vôd  j  in  Vawtia,  Ueu.  Garduo,  1&79.  — 
r  n*eeMtU>  Mro  de' MottetU  oâ.  S,  7,  8, 
10,  l3voel;mà^tbSi. 

CUHTECCIA  (Prmkimo  tu  Bunauw}, 
chuM^ne  de  U  btdliqae  de  Saial-LturenI,  i 
Floreone,  el  maître  de  ohepelle  de  Coame  1"  de 
JUdids,  naquit  h  Akw>,  dana  le»  premiÈres 
■nntea  do  tenitne  Bi6cl«;  maU  il  était  eocore 
eabot  lonqw  ta  ftmilte  alla  l'établir  à  Florence. 
De  là  Tient  qa'il  a  toc^oun  tooId  être  conildére 
conne  Florentiii.  On  ignore  le  doiu  do  maître 
qoi  dirigea  aaa  étodei  auitiealea.  !,a  place  d'or- 
gawate de  SaM-LMxnt  ttast  dereoM racanla, 
C4>rteeda rcditint an  coDcann,  au  monde  juin 
153l,qnDJqn'ile(itqaatre  coaeurrenti  qoi  n'é- 
taient paa  dépourruf  d'habiielé.  La  réputation 
qu'il  ne  tarda  pas  k  m  taire  par  lea  talents  lai 
mdriU  la  fareor  da  due,  qui  le  nomma  maître 
de  chapdle  de  ta  cour  en  1543.  Plut  tard  11  ol>- 
UntDB-CBMMloati  la  eollégiale  de  S■in^Lan• 
raaL  a  monnli  Florasce  le  7  juin  i&Ti.  A 
•on  mérite  comme  miisieira,Cortecda  onivalt 
de  raatee  cwnajtwinew  ilani  les  acéenon  et 
duH  lea  Mine,  el  «ee  eompatiiote»  Tulaieat  ta 
vivacité  d'eqnit  et   ragrémul  de  sa 


MW^MattlaB 


a  recMil  trte-me 


Cortecda  se  InniTent  dana 
dont  Antoine  Sdunld 
dépite  nn  eiemplaineiifUnt  dans  U  tdiiHotU- 
qM  iatpéhale  de  Viaoïu,  et  qui  a  pour  titre  : 
Jf«t<eJte-/'aUe  %aOe  noue  tMlo  iibuMttimo 
Aica  a  PImie  U  tigiur  Coiimti  dt'Medict  e 
delhf  KteiMiafffla  cmwrte  sua  Jf ad.  Leonora 
do  Tolieto.  In  Venclia  aelU  itunpa  d'An- 
tonio GaBlano  nell'  aano  del  slsgore  M.  G. 
XXXIX,  nel  mesadiangiittoi  ûx  petit*  tdIu- 
eaea  la^o  obi.,  lesquels  eontiesnenl  les  voit  dé- 
algnéee  par  emnttu,  aUui.teiuir,  hunu,  quMa 
et  textapart,  tant  pour  le  cbant  que  pour  lee 
iHtrtimeat*.  Lee  aotree  eompoeiteura  dent  m 
trouve  dea  morceanx  daas  ce  recnell  aoot  Mat- 
leuRimpo)inl,Jea»-Pien«  Haaaeofd ,  Coûtant 
Feata,  a  (taceio  Hoachini.  Les  pièoea  composées 
pw  Corteeeia,  rt  diiiiff  éw  dans  U  table  sont  lea 
ï',  6',  13«,  v.  M»,  iT,  as»,  igs  et  30*. 
Toulea  «wt  daie  le  aljle  madrigalesque,  k  quatre, 
•ix  el  IwH  Toii,  aTac  ditert  inatramenta.  Cette 
table  otfre  beaucoap  d^tétét  pour  l'Uttoire  de 
U  tunique,  par  lee  reaaeigMmeiils  qn'eUe  I<hii> 
rfl  lur  te  ncnnbre  de*  cbanlear*  el  la  naturede* 
iHtTunwilB  qui  lea  accomp^iaienl.  Dans 
l'ordre   clironoUigique  lee  aubte  compositioni 


conquee  de  Coriecda  sont  celles-ci  :  1°  Siadri- 
gaU  a  quatlTO  voci,  Ub.  1  et  i;  Venise,  Gar- 
dane,  iMa  etl&47,in.4°  cdtl.  —  a°  Prima 
Ubro  de'  Madrigali  aie  6  voci, in  Veaeua 
app.  di  Anl.  Gardaoi,  1547,  iD-4*  oU.  — 
3o  Jteipoluorla  el  leelUMei  hebdomads: 
tanct*  gwaluor  voBibm  ttecanimidM  j  Vene- 
tUi  apud  flliis  Anlonil  GanUno ,  1670,  in-4°.  — 
i"  SeMuttm  eanttel  Zaeekarix  prophète 
et  ptaivtii  DaiAdi»  5  vociun;  Veoetiis  apud 
Slioa  ADt.  Gardaui,  Ia70.  ~h'  CwUieorvm 
liber  privuu  quinqite  voelbiu  {pue  paulm 
Motacla  appeUanlwr),  Munc  pritutim  «t(p«r 
edllw;  Venetiis  apud  filioc  Ant.  Gardanî, 
I&71,  in-4°  obi.  Ce  recueil,  préparé  par  Cer- 
teecia  pour  l'iropreasioD,  n'a  para  que  qHtqnee- 
moi*  aprèa  ta  morU  Les  antres  oMnpoailiona  de 
«e  maître,  qai  eiiiclaietit  antMTaia  en  manuscrit 
dans  Im  •rcbiiet  dee  Médida,  en  ont  ditpu» 
e(  sont  TraisemblaUeroaat  perduaa  k  iamaiir 
sauf  wt  hjTMMire  contenant  trealenlenx  hym- 
nes en  contrepoint  k  quatre  toîx  eur  le  plain- 
chant,  qui  ae  trouTadaMla  biblkdbèqae  Lao- 
reotieune,  sou  le  d°  VU.  La  comédie  de 
FraDfoie  Ambra,  noUe  lloiefitin,  iotitulée  la 
CofaïuaHa,  el  publiée  eti  IMI ,  aTant  éléclMiaie 
ponr  être  repréaeatéa  aux  lAtee  des  noces  de 
Fiwiçois  de  Hédici*  avec  Jeanne  d'Auliidw,  en 
1M6,  Jean-Baptiile  CinI  j  ejonta  dee  intermède» 
prie  dana  la  bble  de  ifycAd  el  r^ntour,  et  Cor- 


Alexandre  Striggio.  (Voj.  Csicriaione  deW 
apparata  dalla  eomedia  et  interm*dU  d  eua 
redlali  inFimue,  elc,  FJorew«,  Junte,  1564, 
!■-»>  p.  38.  ) 

fX>RTELLlNI  (Camille),  aumomné  il 
Viotimo,  i  cause  de  son  laieot  sor  le  fiokni, 
cDRipoMteur  de  musique  d'Ëglîae,  vécut  au  com- 
menconent  du  dit-septième  sikcle,  et  fut  en^^ 
au  aerrirede  la  £lp»orf ode  Bdogne.  Il  a  publié  de 
de  ta  composition  I  i°  Saimi  aivoei  perivet- 
pri  dlitUtal'aimo;  inVenena,Bpp.  Giac.  ViD- 
ceati,  lAOe.  Il  )  ■  une  autre  édition  de  cet  ou- 
*race,  donnée  â  Venise  en  1613.  —  1°  StUini  a  & 
TOt^i.'ibid.,  IMW.— 3°JretM  a4,i,0,  7,8roci; 
ibid.,  lem.  ^fLêtoTtie  délia  B.  F.  a  5,  fl,  7 
voct;  ibid.  le  là. —  i"  Mette  a  otlo  voci  dï  ca- 
peUa^ibid.,  1S17. — e'jfstfeaTHotfroecinjua' 
t«d;Veneùa,  tei7,iB-4°.  — 7°£a{Mla  8  m>ei^ 
—  8°  Kagnijieat  di  l»tu  U  tuani  a  6  zvci  ; 
Vaaexia,  1019,  iB-4>.  —  V  Mette  ametrtate  a 
otlo  voçi;[a  Veneiia,  app.  Aleaa.  Viueenti, 
leid.  On  Toit  dana  la  préface  de  cet  ouvrage  dus 
indieatiou  de  la  minière  d'eiécuter  la  musique 
d'Eglise, k  l'époqH  où  il  fat  publié,  lorsque  le» 
les  insirumenlt  étaient  joints  aui  Toix.  L'antear 


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308  CORTELU 

s'exprime  tlntl  :  La  mma  In  Domino,  eon- 
Hih>  ha  la  Glorik  coneertata  :  el  devt  taririmo 
le  tettere  grandi,  Ueaniore  eanterù  >olo;et 
dove  laramio  le  Ihte,  U  tronUitmi  ealtri  tl- 
miUitromentt  nmeramo  toU;  c*eit-t-dire  ; 
"  Dans  la  meu«  Al  Donilmi  ca^tdo,  lé  Gloria  eit 
concerU  (de  wtte  ntiolère)  ;  Ik  oii  le*  pirolei 
«mt  en  grandi  careclère«,  le  chintear  chmlera 
Miil  i  et  lorsque  In  canctèm  «ont  sonligné*, 
lee  Irombone*  et  •ulrei  tnitrniiKDti  Mmblaliles 
joueront  seiila.  ■ 

CORTICCIO  (Francmco),  musicien  né  t 
Vérone,  Técat  dim  U  seconde  roottié  du  sel- 
tlbne  ûicle.  Oi  coonitt  de  lui  un  rKudl  de 
midrlgiai  fe  quatre  nrix,  intitulé  te  Fiantelle 
delV  Amure;  VenlM,  Anl.  GanJine,  1569,  fn- 
4°  oM.  Il  eit  TT^embltUe  qu'un  ounage  iin- 
primé  som  le  nom  de  CortUttti,  et  qui  a 
pour  litre  Eeipoiuorta  et  lectloite*  hcftdomo- 
d*  tanctr,  i  voewit,  est  de  Corticcio,  et  non 
lie  Corleccia,  à  qui  il  ett  *ltrîlM>é. 

CORTICELU  (G^kRADD),  n6  à  BologMi 
d'une  Famille  noMe ,  le  14  juin  180*.  étudia  le 
plana Hias  leprolMseur  BenoIt'DonellI,  aii  lycée 
mmmunil  de  mosique,  et  te  «mtrepoint  avec 
l«  P.  Mattd.  Ayant  acqrii  la  réputation  d'un 
irliste  diitfngué.  Il  M  Domné  proteieiir  de 
piano  au  mteieljcée,  le  3  join  IB39;  mais  Une 
jouit  pas  longtempi  des  avantages  de  cette  po- 
sition, car  il  nKMrtitlB  IS  DWrs  IMO.  Cctartiata 
était  considéré  en  Italie  eonnie  un  planlite  tia- 
SHe  •■  tfa  eompoiiKoos  ponr  son  iiutrament  ont 
eu  du  «ucctt.  On  en  a  publié  enTlron  quatte- 
Tlngt-dix  (BUTrea,  partleulifereaieDt  dMx  Ri- 
cordl,  i  Milan.  La  plupart  de  ces  ouTrageseou- 
tlsleul  en  bntaigies,  varfatlons,  roadoa  et  polo- 
naises. On  a  aussi  de  Corticdli  quelques  mé- 
lodies pour  le  cbant. 

CORTONNA  (AnoniE),  compositeur  dra- 
malique,  né  t  Venise  au  commeneemnit  du 
din'liuitième  liècle,  est  connu  par  deux  opéras, 
le  premier  Intitulé  jtmor  (ndovlne,  fut  repré- 
Fcnlé  ei)  IT3S  ;  l'Bulre,  Marianne,  «n  1718.  Go 
n'a  p>!i  d'autres  renseignements  sur  cet  article. 

COHVIKUS  (JEtit-Micuci.),  pasteur  k  Or- 
sloew,  en  Zélande,  mort  le  [0  août  iee3,  est  au- 
teur il'un  livre  qoi  a  pour  titre  :  HepiaehoT' 
dura  Donlcvm,  nve  noi-a  tol/ttalio,  in  gva 
vittilacpraetica  unu,  font  qui  ad  canettdwm 
quant  adeomponendvmetmtvm  faeit,  ottetir- 
rJ/fur;  Copenbsgue,  IM&,i>-4*.  Cet  ouTrage 
eat  un  traité  de  la  nonvetle  méthode  de  solmlsa- 
tion  par  sept  eyllabes.  On  connaît  anul  de  Coi^ 
\'nun:  Logiiliea  harmotitea,  miuiex  vera  el 
firma  prxslnietu  fundamenia;  f^openliai^, 
laW,  iû-4'. 


COHHI  (Nmoua),  babUe  violoniste,  nék 
Rome,  dans  la  seconde  uidtiâ  dn  dlx-aepBfM 
iiède,  se  rendit  k  Loodrea  ea  ITOi,  et  t  pcUia, 
en  17M,  deuie  «olos  pour  \t  tiolon,  tn-4",  qu'il 
dédU  au  duc  de  Bedforl  Pas  de  tMopa  a(uti  U 
retourna  en  Italie,  où  il  est  mort  jeune.  Il  panlt 
avoir  été  élève  de  CoFelll.  Son  portiaR,  gravé  k 
l'oTua  Unta  par  J.  Smilh,  d'apréa  Godefroy 
Kneller,  a  été  publié  eo  1706.  Bumey  dit  (a 
Genaral  But.  of.  fli««lc,  t.  III,  p.  &M)  qoe  le 
violoa  de  Cosiml, cooiid^  eommele  ploafanu 
qu'oB  ecnoat,  fut  porté  eo  Anglelene  par  Cor- 
helt  après  la  mort  de  l'attiate,  et  qu'il  j  bit 
vendu  k  un  prix  très^élevé. 

COSME    DELGADO.    Foy.    DBUua. 

COSSA  (Vlnnot),  coMposlleur,iié  k  Pë- 
raose  an  eonnaanoenanl  du  sdzitne  aikde,  a 
lait  buprimer  :  Madrigali  a  gtiatùv  voet  c«ii 
(fu«  _nms»n<,- VMlie,  Antoine  Gardane,  IM», 
In-t'  obi.  Il  a  laissé  aussi  an  livre  de  Cokm- 
nette  k  trois  voli  que  son  eompatiMe  Chris- 
toplte  Laoro  a  publié  aprka  sa  mort. 

COSSA  [Amcud)  :  oa  •  impiliaé  Bous  « 
nom  un  petit  écrit  lotitDlé  ProgeOo  di  alcume 
riforma  deU'I.  X.  teaira  alla  Scalm  (Projci 
de  quelques  rétoroMS  au  Ittéklre  impérial  et 
royal  de  la  Seala)  ;  Blilan,  k  la  typagrapliie  de 
Baielll  el  Fantini,  1B19,  33  p.  ia->°.  Cette  bro- 
cbureest  divisée  eu  deux  cliaptres;  leprtjiHcr 
ett  relatif  anx  réfimnet  k  fkin  an  tbéUre;  le 


COSSELU  {DonraïQDB),  twssa  i 
naqnllk  Parme,  le  17 mai  IMi.et  etdaii*«elte 
ville  sei  études  da  musique  et  de  cliacL  Sa« 
début  dans  la  carrière  du  Hiéltra  sa  fli  en  IBM. 
Appelé  k  Rome  en  ISIS,  il  y  abOnt  un  sMcév 
brillant  et  chanta  ensoile  «nr  toui  les  grands 
tbéktrrs  de  l'Italie  et  k  Tieane  jusqu'en  1841. 
Alora  il  ae  rMra  dana  sa  terre  de  Macano,  près 
de  Parme,  avec  le  titre  de  duwteuT  de  U  coiir. 
Il  cet  mort  dana  ce  lieu  aux  derniers  jâurs  du 
noia  de  novembre  tut,  k  l'ige  de  cinquante- 
quatre  ans.  CoaaelU  a  été  un  dei  demleis  bam 
cbanteors  elaaApHS  de  recule  ItaUenaa. 

COBSET  (FiuHçoH),  né  k  SBint-Qoentrn,  m 
dans  les  erivirona,  vers  1610,  fut  élève  de  la 
maltrhe  de  celte  ville.  Ses  études  tenniaéen,  il 
eut  une  place  de  soos-ebantre  k  l'égliaede  Laoo, 
pull  il  obb'ut  ai\e  de  maître  de  chapelle  de  la 
cathédrale  da  Rrima ,  et  en  remplit  les  fonc- 
tions pendant  pris  de  quarante  ans.  H  a  publié 
lea  messes  de  sa  compoellioa  dont  void  tes  tt- 
tT«s  :  t"  Misaa  g*atMOr  vocum  ad  tmltatio- 
nem  modnti  .■  Cantate  Domino;  Paris,  Balfard, 
ie!>9.  —  3°  Misttt  tex  eocvm  ad  imit.  tnorf.  .• 
Domine  Salvum  raeregem;  Paris,  16^9,  iD-M. 


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COSSET  —  COSTA 


—  I>  Mtuater  twnim  ad  iaUtationem  tno-  i 
(MI.-Sdibs  pn»pert;Pvia,B*lt«nl,  16&9,fii- 
ftl.  —  4*   Mina  9»injtie  voevm,  ad  imit.  : 
mod.  ;  Bil*an  dm  bc  Dciu;  Parii,  leai,  in-   j 
M.  —  S*  Mina  quaimor  voeum  ad  fmi(.  | 
morf.  .-EnirtïTit  tor  meum;  PmU,   BaJtard, 
isn.in-bt..  !■  «dition.  J'igMMre  la  d*la  da  U  I 
prenWèra  ;  fl  7  tu  ■  une  traitUiM  de  leST.  —  | 
e*  MitM  ux  voeum   ad  imUat.  laodvU:  | 
Soper  Domina  Babjtooit;  Farii,  Ch.  Ballsrd, 
tB73,    ii»-Fol.   C««l  aw    itetmàa  édition.  —  . 
,7*  Mina  giftiu/w  vodbtua  ai  i»it.  mod.  :  , 
GiDdcataai  antnm;  Parlt,    1fl7a.  —  8°  MImo 
qvatiUTt!oeHmadtmll.ti%od.  :Emi]Mb  Dt»;   ■ 
Pirfe,  Ballard,  leai,  in-fol. 
'  COSSHANN  (BBMiat») ,  fialoncelliate  die  ' 
Onpié,  ttt  ttii  Dmmo,  en  ISM,  d'atM  fïMilEe  , 
qui  joniuaH  d'MW  eiiitonee  alaée.  Doui  de  di>-  1 
pMlÛoM  twafCMta  poar  la  moaiqae ,  il  com-  j 
tnen^  Télude  de  e«l  art  dès  l'tRe  de  ri\  un,  «t 
reçot  d'almrd  des  lefOM  da  «olfëge  M  d«  piano.  | 
Trob  ans  aprèi,  fl  le  tirra  i  l'étiide  ite  '  '  ' 
celte,  pour  l«qiKt  ii  épronTail  un 
Kn  183711  M  rendit  t  BninBwkk,  et  j  prit  àa 
lefons  de  Théodore  HOIIer  (un  de»  quatre  Mm» 
qnî  enrenl  de  11  e<lébrité),  et  contlnna  «oui  m 
direetioii  r^de  de  mn    initramenl    juaqn'en 
IgfO.  Pirtl  de  Bninmiek  h  Mtte  époque,  i)  ie 
rendit  k  Parla ,  et,  qnoiqnll  ne  mt  ifé  qoe  de 
■Ih-hult  an*,  îl  pnt  entrer  k  Porchealre  de  l'O- 
péra itilicn  en  qnallté  de  TioloaMiHitE.  Apréa 
avoir  occupé  celle  position  pendant  trots  ani,  il 
reloarna  en   Allemagne,  en  1846,  etdonna  dee 
concerta  k  Berlin ,.  Dre«de  et  Leipilck.  CtMrmi 
de  Kon  talent,  MenddMohn  l«  fit  attaeiier  comme 
MlMe  «n  GeiratuOiavt  de  cette  dernière  Tille, 
et  Coumann  profita    de  son  aéjODr  k  I^pctck 
poDr  compléter  «on  saroir  dans  la  compontion, 
aoai  la  dir«cIkio  de  Haoptmann,  diraclenr  de 
motiqne  k  récole  Saint  Titomai.  Aprta  la  mort 
d«  IhndelHobn,  Coaaman  l'élolgna  de  Leiptick, 
et  alla  iPabori  k  Bade,  ota  11  séjonma  quelque 
tempe,  psta  k  Loadrea,  et  retourna  en  Allemagne 
Tcrs  la  fin  de  18*9,  An  mois  de  janTier  snivant, 
nrepamtk  Paris  en  compagnie  de  Joacliim.  S'ils 
n'y  prodnMreat  paa    une  »iïe  «enBation  dans 
le  public,  n»  y  Iduèrenl  do  moins  de  bon»  >on- 
Tcntra  paimi  laa  arttites.  Dana  la  mtme  année 
18»,  Liait  ê  fidt  oHealr  k  Ooaanuna  l'emploi  de 
primfer  ^MoncdlMe  de  la  chapelle  ducale  de 
Weimar^  a*ee  mi  engagctnenl  ponr  le  retta  de 
sa  T(e.  CeasmaOB  a  écrit  pour  son    Instroment 
de*  eompoeitiona  de  diiOrents  genres  qal  for- 
itienl  tout  ton  répertirire  ;  mai*  Il  n'en  a  rien 
publté  Joaqn'k  ce  jour. 
COSSONl   (CiiiBLta-DoiiaT) ,  né  k  Milan 
MOCH.  cniT.  nu  >D«lctE^s.  —  t,  11. 


vere  ISiO,  fut  appelé  k  Bologne  en  qualité  d'or- 
aaiùste  de  Sainl-P^lronne,  et  reçut  aa  nomina- 
tion d'académicien  pbiiliaraioniqua  en  1671. 
Sm  «eoTre*  lm[«iméM  k  Botogoe  tth  Milan, 
an  Domtm  de  tre 


Toix.  Vera  107& 
Coaaoni  cMiot  la  plaw  de  maître  de  cbapelle 
de  la  mitropalo  de  Mîlau  ;  raaia,  apria  «f otr  oc- 
cupé celle  poiiiloB  pendant  plutlenn  annéet, 
il  donna  aa  démieaion  pour  prendre  poaieuioil 
d'un  bAaèlee  eocléalullqne.  L'époque  de  aà 
mort  est  Ignorée.  Je  ne  coooaia  que  quatre 
ouTragei  deCo««)ni,kaaToir  :  ï'  Salmi  a  olU> 
vocl;  Bologne,  1W7,  {n-i'.  Cea  puumet  NHit 
an  nombre  de  dii-iapt.  —  1°  Saloù  etmetrtaU 
a  einque  voei  e  1  vlolotd,  eon  tmo  batio  e 
iparU  dl  rlpimto,  op.  S;  Bologne,  1668,  iu- 
i".  —  3' Moletti  a  a  e  3  twd,  U6.  r  Dp.g; 
Bologne,  Uontt,  1670- — i'Canionelleamorose 
a  voea  tola;  Bologne,  Uooti,  les». 

COSSONl  (leP.JtM-Am)un],motMaii- 
gnatin  et  CMopedleur  boleoak,  fut  eonlemporain 
«t  peut-ïtM  parent  du  précMeat.  11  s'eat  fait 
connaîtra  par  de  tnoiwa  compoaitiona  pour  l'É- 
giiae,  parmi  leaqMllea  rai  remarque  :  1°  MoMU 
atfti  md,  eoM  le  L^anit  délia  B.  V. M.  a 
3  vod.  op.  1;  Venise,  Fr.  Magni ,  1666.— 
3°  /nui  a  voce  nia,  le  i  anUfone  dM'  okuo, 
»d  il  TatUMn  «rfo  in  gvatlro  modi  eo*  oto 
linJ,  op.  t;Bal<^e,J.  Monli,  1668.—  t'La- 
menlaiiane  dMa  aelUmana  tanta  a  voce 
sala,  op.  B  ;  Jbid.,  1668.  —  4"  Motelti  a  voce 
loia,  Ub.  •>,  op.  10  ;  iM.,  1670.  —  ï°  /I  teno 
Ubro  dé  MoletH  a  voea  nia,  op.  13;  îbîd., 
IB7S.  —  6°  LUatUe  a  oUo  voet  coacertati; 
LttaiUeai,e<Mle  Antifoiudell'aimoaSvoet 
pi»»e,  op.  11;  iliid.,  1676.  Il  eat  iraiaemUabie 
que  ce  denier  ouirage  appartient  à  Cbarles- 
Donat  Coasoni. 

COSTA.  (Jua-PiDL),  BékGéDes  vere  la 
ta  àa  saiiième  aiide,  Tôt  maître  de  chapelle  k 
TréTiae.  Il  a  bit  Imprimer  k  Veniae  :  1°  Ma- 
drtgali  a  d*e,  Cr«  e  qnattro  voet,  Ub.  1.  — 
1°  MadfiçaU  a  einqit«  vod,  Ub.  lel. 

COSTA  (Fràhçois),  compositeur,  né  k  Vo- 
gbera,  dans  ie  Piémont ,  est  coonu  par  quelque* 
ooTragea  imités  du  alyle  de  Montererde,  parmi 
lesquels  on  remuqne  U  Piottio  d'Àriana,  a 
voce  iola,  op.  3;  Veniae,  Alei. Tincenti,  16!6, 
in-4°. 

COSTA  (HABGi.'EanB),  surnommée Jai'er- 
rorae ,  cantatrice  disiingnée  et  poète,  naquit  k 
Ferrare  itn  1600.  Jean-Victor  Hoasi  (en  latin 
iVfdui  Bryllifxua)  parle  STec  admiration  de 
ia  besulâ  de  aa  *oii  et  de  l'eiptMMoti  de  son 


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elle  iTail  alon  dam 
caH«  utme  tIII*  ane  riràle  redoutable  d*u  la 
■Ckceee  délia  lagima  (ooj.  ce  nom},  cante- 
triee  TtnltlenM  dont  le  Uient  In^,  maii  ptein 
de  Terre  et  d'origliMUlë ,  avait  beiuMup  de 
«hanM  pour  la  populaUoa  ronuine.  La  amateun 
•e  pacligedeat  ea  deai  canpe  dont  on  âaitaoïu 
ia  baanlèn  de  la  Coata,  et  Taolre  toot  celle  de 
la  Chccca.  Toote*  deat  déalraleot  blre  décider 
ta  qiMriioa  de  la  inpériorlU  du  (alenl,  en  le  rai- 


es fiMiniit  l'oecaeton  dans  le 
drame  lunleal  inltluté  la  Catena  d'Adone,  où 
les  deux  caotalrteca  ayalent  de*  rAka  li'if^t 
force,  MJtleioard«lare|iréMBl*tiaiiipproclMiti 
déjl  chaeon  le  promeltait  le  IriomiriM  de  u  pro- 
tégée. Lêcomle  MarioCtilgl,  fftre  de  Fabio  qui, 
plua  tard,  fut  pape  août  le  nom  d'Alexandre  Vil , 
«tait  le  cbeldea  cMfbfe*,  et  leprlace  AUoImn- 
dini  celui  deii  eheeehistei.  La  fémoM  rie  cdul- 
d,  prérojant  que  le  difaat  occanonneratt  quelque 
scandale,  et  toute -puUunle  à  Rome,  Bl  iM- 
<»dre  aux  deux  cantatrice*  de  paraître  rar  la 
■cène  :  lenra  rdlea  Ikireat  chanléi  par  deux  caa- 
traU.  PlnitardoDretraoTelaCoatatlacoarde 
Ferdinand  II  de  Médld*  et  jouluant  de  toute  la 
hveor  dee  FloreoIlH.  Ce  Tut  elle  que  le  cardinal 
Matarin  appela  à  Paria  pour  chanter  ea  1M7 
dana  le  premier  opéra  Malien  qui  Tut  exécuté  à 
Parla  :  elle  £tait  alun  Igée  de  çrtt  de  cinquante 
an*.  Hargnerfle  Coala  «'cet  auui  dtatlngoée  dan» 
la  poiaie.  Elle  donnait  le  nom  d'un  Instrument 
de  muilque  k  efaacaue  de  aei  piteei ,  et  le  recoeil 
-qu'elle  en  a  publié  porte  le  titre  de  il  floUno, 
-cloè  JUme  amorote  ;  Franclort,  1A38,  JQ-f*. 

COSTA  (Jun-BÀPinn),Dulln!de  cbapelle 
-lie  U  république  de  Gtaea,  naquit  dans  cette 
vUle,  an  commencemeot  du  dix-aeptitow  *ièele. 
Il  l'est  bit  connaître  par  un  onTrage  intitulé  U 
Primo  /.ibro  de'  MadrlgaU  a  3,  3  e  4  voei; 
Venise,  Alex.  Vlneuti,  t»W,  ia-4°. 

COSTA  (Hoca),  chanoine  de  l'^gUee  pa- 
triarebala  de  Venise,  niqott  pria  de  cette  tille 
Ten  ISM),  Il  a  fait  imprimer  un  petit  (ralld  de 
plalD^bant  aoua  ce  Utre .  AwM  JUilretto  <il  (f«e 
AUrodKtHoHl ,  oeero  ItutrMUM  délie  eoëe 
ptûettenOaU  tpettmM  Ma  facile  eognillotu 
delcaïUo  ferma ,  eaeiUo  <e<acmi  eUtnici  an- 
tori  di  grùtla  nalertaj  Venise,  iUl,ln-t<; 
îBpage*. 

COSTA  (LEtJo),nékRomean  commeDce- 
meut  dn  dix-septième  ciècie,  était,  en  leïS ,  le 
fihu  habile  harpiste  de  toute  l'Italie. 

COSTA  (  Akdvë),  proIéHenr  de  chant,  né  à 


Breseia ,  a'ert  Sxé  i  Londres  ym  ISSS.  et  s'y 
eu  livré  k  l'entêignement  Parmi  ses  mcillearM 
élèvea  on  renait|uail  H"  Burgondio  et  U~°  Al- 
bertani.  Il  a  publié  une  métbode  de  duat  dé- 
diée t  la  reine  Victoria,  laquelle  a  poar  Ulia 
Awlt/Ucal  Cotutderalioia  on  Ae  art  of  «m- 
çhngj  Londres,  IU8,  In-t*.  Ce  profeaaeur  •  en , 
ea  lass,  us  procès  ane  ton  élèn  H***  Alber- 
tani ,  devant  la  ebaacdlerie  de  Londm.  U  aiail 
(ait,  en  I81B,  un  contrat  par  leqoel  cella  eula- 
triee,  qui  reeetait  cratuileawDt  le*  Icfoaa  dn 
matire,  a'aigaipalt  fc  lui  psjer  la  moitié  do  pro- 
duit annuel  de  aon  talent  lorsque  ion  édncatioa 
Toeale  serait  terminée:  H-«  Albertaul  piéteodait 
que  le  contrat,  bit  pour  huit  années  avait  pour 
terme  IBU;  Costa  voulait  qnll  se  prolokgaU 
jasqa'en  1818.  Il  pigna  aoa  procès;  mais  cette 
alTaire  porta  atteinte  A  sa  coasidératlon. 

COSTA<HiCHu.),  oompoûteuretcbcId'A'- 
ehestre  de  l'Opéra  italien  de  Londres,  est  né  A 
Ifaples  ver*  ISIM.Aprts  avoir  terminéseiélDde* 
naslcalei  dans  celte  ville.  Il  j  fit  ann  débat  dans 
la  eompositioa  dramatique  par  un  opéra  intitulé 
Malvina,  qui  Ibt  représenté  an  théitra  Seiit- 
Charles  en  1839 ,  et  dont  le  sort  ne  Tut  pas  heo- 
Tsox.  Plu*  tard  MrelrouveM.  CMtaAllil*n,ob 
il  publia  de*  morceaux  de  chant  dta  Ricordi , 
al  nu  quatuor  en  canon  (  £eco  qtel  jien  It- 
tante) ,  qui  fut  chanté  par  Ici  eéltiire*  artistes 
M«>Patta,  Mallbran,  et  par  Rubini  et  Tambn- 
rtui. Suivant  certaines  traditions,  H.  Coataserait 
allé  ensuite  ea  Portugal  :  mais  il  régne  beaucoup 
d'incertitude  sur  les  événements  de  la  vie  de  cet 
arlisie  jusqu'au  moment  où  il  s'est  fixé  A  Lon- 
dres, parce  que  le*  écrits  périodiqœsde  mudqne 
ne  le  meulionnent  pas  jusqu'à  cette  époque.  Ar- 
rivé dans  la  capitale  de  l'An^eterre  en  1836,  il 
i't  livra  d'abord  k  l 'enseignement  du  chant,  puis 
on  lui  confia  la  direction  de  l'ordieslre  du  théâtre 
de  ia  reine,  el  il  t  ht  preuve  d'un  talent  distiA- 
gué.  Au  mois  de  juivier  1837  U  etsaja  au 
ThéAtre-IUllen  de  Paris  unerqirtse  de  son  opéra 
Matviiui,  loos  le  litre  de  Malet-Âdel;  mai*  les 
talents  de  Lablacbe,  Tamburini,  Rubini  et  des 
eantalricet  GrisletAlberlani  ne  purait  soutenir 
cet  ouvrage,  dont  la  fortune  ne  fut  pas  meilleure 
dans  la  capitale  de  la  France  qu'elle  ne  l'avait 
été  à  naples.  Le  caractère  dramatique  et  la  cou- 
lenr  locale  en  étaient  absolument  bannis.  Le  39 
inîB  1M4,  H.  Costa  St  représenteri  Londres  son 
opéra  Don  Cqrlo*,  qui  obtintdu  succi*.  Des  dis- 
cussions qu'il  eot  avec  M,  Lumle;,  diiecleat  de 
t±  théAIre,  firent  «nirer  H.  Costa  dans  noe  oon- 
trinaÎMH)  pour  la  formation  d'un  second  opéra 
Italien  qui  s'ouvrit  au  théitre  de  Covent-Garden, 
celui  du  tbéltra  de  l*  reine. 


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COSTA  —  COSTANTIMI 


S71 


M.  CoiU  J  Tut  Mlvi  ptr  It  plopart  <!«■  murent 
de  MU  orctwilre.  Dans  te  lutte  de«  dem  lltdUra, 
la  râpublioD  de  M.  CotU  comme  cbe(  d'orebetti-e 
gcandU  de  jour  en  jour.  NoD-eeuleiiieat  11  eou- 
liaua  de  diriger  celui  de  CovenMiardeii ,  miii 
p«DdBDt  plotleun  uiitée*  la  directlan  dei  con- 
certe delà  Sod^Upliilbannoi^iie  lui  futeanSée, 
etlly  joignit  celle  de*  oralorkM.  Poitérieurenwiit 
il  a  doDué  u  dtmiMion  de  cheJ'  d'orcbe«lre  de 
la  SaciéléphllbinaonlqDe,  pir  )aite  de  disciuslom 
avec  les  directcors  de  celte  îiutitnUon.  U.  Costa 
a  bit  exécuter,  eu  IÏ6&,  £ls,  grand  oritoHo  de 
sa  eoDpotitioD ,  dont  la  partitUtn  a  éti  grarée. 

COSTA  (Au«Mu  yAt  dl)  .  Labite  chi*- 
tenr  et  maître  de  cbapelle  ï  Arlla,  naquit  en 
Portagtl  lers  la  fia  do  tâiittm  fîAde.  Dam  ta 
jeunes»  II  alla  k Rome, et  itt mit  mu*  la  diree- 
ti<n  dei  plue  IkoMUX  mallrea  de  ton  temps,  aott 
pour  le  chant,  loit  poor  la  oompoiltion.  Se» 
-«tudea  lennInèN,  11  tut  d'abord  maître  da  cha> 
pelle  à  Bsdajoi ,  eteuaitei  Avtla.  SeteomiMMt- 
Mont,  qui  sont  nombreaies.ee  tronvenl  «n  ma- 
uuacrlt  dani  la  bibliotbèque  do  rai  d«  Portugal. 

COSTA  (FB.-Anin£  lu),  né  à  LiaboBM, 
entra  Tort  JBOne  dans  l'ordre  d«  la  Trinité ,  dont 
il  prit  l'habtt  le  3  août  leut.  Il  «lail  grand  umi- 
siden,  bon  eompoaileiir  de  musique  d'Église,  et 
junait  sopérieuTemeot  de  ia  baipe.  Il  fut  altactké 
A  la  cltapelle  dsi  rois  de  Portugal  Alplionse  TI 
et  Pierre  il,  qui  eatlmaieat  «ea  talent*.  Il  n>on- 
rul,  Jeune  encore,  la  6  juillet  lUS,  laissant  en 
manoacrit  les  ouvragea  salTanla,  qui  sont  dans 
la  Ubiiotbèque  du  nu  de  Portugal  :  l"  Mùiat 
de  variai  eorot-  —  3°  CmtlUebor  Ubi,  i  douce 
Toix.  —  y  Laudate  j>iMrfD(nnittM»i,k  quatre 
voix.  —  4°  Beau  omrtei,  à  quatre  voix.  — 
ô°  Compiles  a  liolt  n>ix.  —  S"  Lodahi/ta  de 
N.  SeiAora  a  S  voset.  —V  Baponioriot  daia 
efeiradaSematuiiimlaaSvoiiet.—  s'  Oferto 
da  Paixaâ  da  DovOnQti  de  Painuu,  e  de  6 
feira  mayor  a  4  tniei.  —  9"  ViUoneiCM  da 
concelcad  NattU,  e  Bay*  a  4,  e,  s  e  13  voïea. 

COSTA  (Frilhçouda),  mosiden  portugatt, 
mort  ï  LlsboBoe  en  1M7 ,  a  lalsrt  en  manosetit 
«les  compOMllons  qui  prouTenl  ses  conuaissaocat 
ëlenduea,  tant  dan*  la  théorie  que  dans  la  pn- 
lique  dé  la  muKlqne.  [Voif.  Machado,  BUdiot. 
Z,tui(.,  t.  IV,  p.  131.) 

COSTA  (FÉLK-JosepB  db),  docteur  en 
droit,  né  k  Lisbonne  en  1701 ,  eulUva  la  poéda 
et  te  musIqnecoinnMamatear.  See  essaix  poé- 
liqnea  ont  été  imprimé).  Il  a  iaitaé  en  minas- 
crit  un  recueil  de  sonalea  intitulé  :  Mvtiea  rêve- 
lada  de  cantraponto  o  eompotlçaà,  que  com- 
preKeade  varias  ttmata»  de  elavo,  viola, 
reàeca,  e  vartos  minitetet  e  canlatet. 


COSTA  E  SYLVA  (Filuçoi»  ni],  cb»- 
naine  et  mettre  da  chapelle  do  l'église  catbédrrie 
de  Lisbonne,  nmurat  dans  cette  Tille  le  11  omI 
1717.  Il  1  teitsé  eu  manuscrit  le*  ooirages  «ni- 
vanbdesacomporition  :  l°Jffj*aa4twse(eMn 
todao  génère  deintlnunmUoM.  —VifUererea 
-PMotttti  para 
dot  dotnin^of  da  gita- 
retma.  ~  Viamenlaçad  prlmtlra  de  quarla 
feira  de  Trevaâa».  —  6°  0  Texto  de  Palxadà» 
S.  Marcot  e  S.  Lueat  ai.  —  <°  Vilkaneleoë 
a  S.  VtneeMe ,  eatantaCeelUaeom  truttv- 
mmttoë.  —  T  RetpMtoritu  do  of/leiadoi  de- 
/ttnfoi  a  8  voMs,  com  ifxto  0  gvMTo  da  iMlTM- 

COSTA  (Vi(in>im-Jo*BPBnji),é«rinin Por- 
tugal*, qui  Tirait  fers  le  milieu  da  dix-hnitlime 
aiède ,  a  publié  nn  traité  dn  plain-cttant  «ou*  M 
litre  :  Àrte  de  eanio cAad paravto  dot pri»' 
eipiantet;  Lisbomte,  1737,  In-a*. 

COSTA  (RtWMGO  PsanUBï  ni).  Voy.  Fn- 

COSTAGUTI  (Vincam),  né  h  0«M 
en  IfllS ,  fiil  d'abord  protonotain  du  pape  Cr- 
baiB^VIlI,  ensBite  secrétaire  de  te  cliambre  apoe* 
lolUiaa,  et  «nen  derlnt  cardbul  a  l»4t;  il 
mourut  en  IBSO.  On  a  de  toi  le*  ooTrage*  sol- 
lanli  :  t'Dbrorao dette jr«tlea;G4ma,  1840, 
fn-4°  —  s*  Applaitti  pMliet  alU  çletle  d^a . 
tiiptora  LevÊora  Baroni;  Rome,  1139.  Léonon 
BaronI  M  une  Cdèbre  cantatrice  du  dix-septitow 
aiède.  (  Voy.  BAKonr.) 

COSTAMA6NA  (AnotiiB},  ■ 
dtvnaUqne,  né  t  Milan  en  1SI6 ,  ' 
tnde  de  h  mialqne  dans  cette  Tille,  pals  alte  à 
rfaples,  où  il  reçut  des  leçon*  de  compoallioD 
de  Kugarelli.  La  nature  eenUaitramIrdoaédea 
Taculté*  de  l'imagina  Umi,  car  ses  preoaiara  paa 
dans  la  carrito  qu'il  suivait  furent  bearaai. 
En  1U7  il  écrirU  à  Plsisance  l'opér«  E  Pttoa, 


HHan ,  ont  de  la  dlsUMCtlM.  L'onvrage  eut  àm 
euecteetrat  enstdla  bien  aceodlU  ALuoiMaet 
k  CrémoM.  Le  36  décembre  ie3S,  Costamagna 
M  joue»  an  tbéUre  Carlo  Feliee  de  OéH*  son 
second  opéra,  inlitolé  De»  Bartia,  qni  réoaiit 
éplemeot,  etdont  plu«)ear*aoÈiie*,airs  et  dooa 
ont  été  publiés  parte  même  éditeur;  mai*  kpefna 
le  aucct*  eut-il  couronné  ce  dernier  tranll,  qM 
le.jeimecompoattear,  de  retoork  Milan,  lot saW 
d'uueuialadiealgDEquIleprédplla  dans  la  tombe, 
le  17  féTrier  1839,  k  fige  de Tjngt-deni  ans. 

COSTANTINl  (Alsiucorb),  compositeur 
né  i  BoiM,  tirait  Ter*  tefindndix.'-aeptltmeiili- 
cle.  Ou  trouie  plnalenn  morceaux  de  aa  c«nposl- 
lion  dana  la  collection pob1iéeparFab.Coitaatinl 

24. 


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973 


COSTANTIKI  —  COSTE  D'ARNOBAT 


■om  ce  litre  t  Sdeefx  cantloHia  exeeUantIssi- 
morum  miclorvm  i  noe.;  Rooie,  1S14.  On  ■ 
■nsM  de  cel  irtiate  Moteeia  ^nguUt,  bmis, 
tetiUique  voeibits  eum  baao  ad  argawam  con* 
einenda,  auctore Àlextmdro  Coitantino,  Rih 
mono;  Roltueexttpogr.  ZormeW,  1616. 

COSTANTINI  (FkBio),  eempositenr  de 
l'éeole  romaine,  Ital  d'^iord  meltre  decliipelle 
de  II  confrérie  du  RoMire,  i  AncAne ,  puii  mettre 
dtt  etupelle  de  l'iglise  cathédrale  d'Orrieto;)! 
naquit  k  Rome  T«n  \blD.  ïi  a  lall  imprimerdanï 
cette  ville  par  Zannelti ,  en  iG14  ,  nn  reeadl  de 
mot^  thuitTffli,  des  oompiMlteara  le*  pins 
eélibrei  de  loo  tempi,  mkd  ce  litre  :  Seleelx 
MKù'one*  txetUentittlmoTum  avttorwn  oc- 
tonit  vodbui  eonetnetutte  a  Fablo  Conatantino, 
Bomaito,  uilMvelaïue  calhedralU  muitea; 
prmfeeto  in  luetM  edit».  Lee  naltici  dont  <l 
j  a  des  iiM>teU  dans  celte  coUeetion  sont  :  Piei^ 
luiglde  Paleatrina,  J.-M.  Naainf.Pélfx  Ataio, 
Fr.  Soriano,  Roger  GkmiMlli ,  Arcangelo  Cri- 
Telll,  B.  Naainl,  J.  Fr.  Anerio,  Atprilio PacelM , 
Alex .  Costantlni ,  Prosper  Santinl ,  Anoilul 
Zoile,  L.  Mareniio,  Birtti.Roy,  J.-B.  LucateUo, 
et  Fabia  CMtaaiini  même.  Ce  maître  aTsft  dejl 
pnblié  k  Reme,  en  i&se,  des  notetadeiacom- 
posilian  kdenx.traft  et  quatre  Toix;  en  IfllB  II 
ddUM  dam  la  même  tille  MotalH  a  due,  tre, 
qwMro  e  etnqve  voct,  et  Pialmi  e  Kat/nl^eat 
oeù>  voam.  On  eoniMlt  tnisi  de  lu!  :  QhlrUtn- 
4etfa  antorottt,  arie,  madriçaU,  et  tottetU  di 
divenl  eeeelleniit^ml  awtori,  a  vmo,  a  due,  a 
tn,  »  a  gtutttro  ;  opéra  tetttma,  Ubro  primo. 
In  Orrleto,  per  Michel  Angela  Fei  i  RtnaMo 
Raaaii ,  leii,  In-t*.  Une  partie  de*  ptècea  con- 
lentM*  dans  ce  racu^  sont  compoiées  par  Coi' 
lantlDi.  Enfin  il  a  pnUté  dea  eatuunte  et  uadri- 
gaui  son»  le  titre  de  gtl  Condette  amorote,  a. 
I,  3, 3  e4  vocj;  Oirieto,  Fei,  IB3t,  in-4°. 

COSTANZI  (D.  Joiiii),  canna  géntralê- 
ment  nous  le  nom  de  Gioamiino  dl  Itoma, 
parce  qu'il  était  né  k  Rome,  Tôt  mallre  de  cM- 
pelle  de  Saint-Pierre  du  Vatican.  Il  aialt  été 
d'atMtrd  (o  senlce  du  rardiaal  OItoboni ,  neveu 
do  pape  Alexandre  VIII,  Il  Fut  nommé  .mattre 
decliapeHe  de  Saint- Pierre  du  Vatican,  comme 
adjoint  de  Bencinl,  le  3  Jaio  17&t ,  devint  titu- 
laire de  ta  place  le  7  juillet  17»&,  et  la  conserva 
jnsqn'à  h  mort,  qui  eut  Uen  le  5  mare  1778.  Ses 
ouvragée  les  plus  conmis  soûl  un  opéra  intituK 
Corio  Magtto,  qii  Ait  tepréeenté  i  Rome  en 
1739,  et  na  Mtiertre  qni  «si  fort  eetbné.  Oa 
conserve  es  mmnecril  àmt  la  chapelle  poatl- 
Hcale  «es  motets  k  sene  voti  en  quatre  eheeun. 
%»  antre»  prodnctloD*  consistent  tn  offertoires 
à  quatre  voii,  no  Ave  Maria  t  trois.   Salve 


Beçiiui  kquaire,  Dixit  k  bnlt.  Te  Deum  et 
Magnificat  k  hnlt,  Jtfeuejiatforalek  quatre. 
Laadate  k  quatre,  BegHia  caU  k  qnatre,  et 
Snlce  8«^na  pour  soprano  solo  et  chœur.  Ton» 
ces  ouvrages  se  trouvent  eu  manuscrit  dans  la 
bibliotbAque  de  M.  l'abM  Sanlinl,  t  Rome.Coa- 
lanxi  était  un  des  plna  batHles  violonoellisln  de 

nn  autre  mttsieien  nommé  Cottanzi  (  Plerre- 
Bapltate),  sur  qui  l'on  n'a  pasderemeigneoieats, 
est  auteur  de  l'oratorio  Son  Pfetro  Alestm- 
drinoKt  volt,  lvloioDS,Tk>te,  tîntes,  bautbois. 
cors,  trompette*  et  orgue,  dont  la  paittUoit  nw- 
nuacrite  est  à  la  bibliothèque  royale  de  Bettia, 
dans  le  fonils  de  Ptelcbtn. 

COSTE  (GASi>AKD),ma(iiclen  frinçats,  fiit 
chantre  k  la  cathédrale  d'Avtgnon  vers  1530.  On 
trouve  des  chanioas  k  qnatre  parties,  étritei  par 
loi  dans  le  sqitibne  dies  TreiUe  -dnq  livre»  da 
chantant  In  plMnmivMe$ -à  quatre  parOa 
de  diven  OKttfvn  en  deux  votutnet  ;  Pari*, 
par  Pierre  AttaingiHDt,  IS39-1&48,  in-4*  ohl. 
Le  recneil  qui  a  pour  titre  le  Parangon  des 
cAâTMOfUfk  tvoit},  Uvret  1,3,  3,  *,  S,  S,  7, 
8,  9  #(  10  (Lyon,  par  Jaeqaes  Moderne  iftt 
Grand  Jacques ,  lUO-i&43,  in-t"  obi.},  coa- 
tfent  huit[riicesdeCoate  réparties  dm  lesIivTCs 
3,  S,  4,  5,  fi,  7,  8, 9. 10.  Le  recueil  IntitaK  JTot- 
tetti  del  Flore,  publié  par  Jacques  Modente 
de  Phtgnento.  k  Lynn,  1511-1139,  caaiieal, 
dans  les  troisiètne  et  quatrième  livre*,  des  mo- 
tets de  Cosle.  Sooa  le  nom  de  Gatparo  Coda 
on  trouve  auui  un  madrigal  k  3  voti  de  oe  nm- 
sieien  dans  le  recueil  qui  a  pour  titre  :  OUr- 
Umda  difforetU  muàeaU,  composa  da  di- 
verti eeeellenU  mtutcf  a  3  vont  cm  V  iiitamla- 
tura  deleembale  el  IJiUo,-Roaie,  l&N,  lo.-fbl. 
(p.  39).  Ce  recneil  n'est  point  imprimé  en  ca- 
ractères niobllea,  mali  grevé  sur  cuivre  par  Si- 
mon Verovio.  Enfio  Gaspard  Coste,  égaleneat 
sous  le  nom  de  Gaiparo  Cotta,  est  un  de*  vingt- 
sept  auteurs  qui  ont  mis  en  musique  k  5  voix  le 
madrigal  ardo  li,  «ta  non  Varna,  et  dont  In 
compositions  se  trouvent  dans  la  eollection  d» 
madriganx  lecuelllie  par  Jules  GigU  dlmola, 
musici<B  de  la  cour  dn  dac  de  Bavière,  sons  ce 
titre  :  £de;notl  ardori;  Mvilea  di  diverti 
avlKoH  topra  wn  'ifeiM  togatto  dt  parole,. 
aefn^MjwWi/Monactdi,  per  Adamum  Be^. 
167&,  ln-4°  obi.  Le  madrigal  de  Cwle  cat  le  n°  H . 

COSTE  D'ARNOBAT  (PieuE],l)ttte- 
leor,  Bé  k  Bayoane,  en  1 733,  entra  fort  jeune  damt 
les  gendarmes  de  la  roalMM  du  rai.  Q  n'il^  M^ 
que  de  vln^  et  nn  ans  lorsqu'il  pabUa,  sous  le 
votle  de  l'anonyme,  une  brochure  relative  k  la 
querelle  sur  la  musique  fnnçiisa;  elle  &  pour 


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COSTE  D'ARNOBAT  —  COTUMACCl 


S7S 


litr«  Doalei  d'un  pfrrhonien,  propoaét  ami- 
■càlemettl  à  J.-J.  Boiuteau;  Parii,  1753,  in-s". 
Costa  «si  mort  à  Parii  yen  ISIO.  Il  a  publié 
Ji«aucoup  de  liTres  qui  n'ont  peut  de  rapport 
■avec  la  musique. 

COSTELEYCGulllxeme),  organiste  et  tb- 
Jet  de  cbambre  de  Henri  II  et  de  Cbaries  IX, 
jinquit  de  parenlsécouais,en  1531.  Ona  de  lui 
^Q  traité  ttiéorique  intitulé  lUtitiqug;  Paria, 
Adrien  le  Roi,  l&79,in-4°.  Dana  le  seiiitme  li- 
vre de  Chaïutms  à  quatre  et  à  cinq parliet, 
pulilléa  par  Adrien  le  Roj  et  Robert  Ballud, 
en  15C7,  on  trouTS  une  ctiaïuaa  (rantaiaede 
Coslelej,  qui  commence  par  ces  mota  :  Elle 
craint.  Letivredit-neuTiéme  de  cette  collectioD 
oontitnl  ueut  cliansoni  k  quatre  et  cinq  Toii, 
du  mtme  compositeur.  La  catalogue  de  la  bi- 
Lliotlièque  d'Orlé&aa,  par  l'abbë  Septier  (Orléans, 
1810,  in-S"),  indique  sous  le  d°  7S14  un  A» 
«ueU  des  plus  beaux  ouvrages  de  musique  de 
Orlaade,  Heynard  et  CosUUi/i  i  toI.  in-4'', 
nais  sans  indication  de  lieu,  de  nom  d'impri- 
meur, et  aaas  date,  psrcequele  frontispice  man- 
que Bui  quatre  ralumes  qui  eoatieanenl  le  des- 
sus, le  contra,  le  léuor  et  la  basse.  Retiré  ï  Évreu  X , 
4B  Iformandie,  Cosleley  y  fut  UD  des  fondaiears 
àaPuy  de  mtuigue  en  l'honneur  de  sainte 
Ctôle,  dans  l'année  1&71,  et  en  tut  le  premier 
iwiace.  A  ce  titre,  i)  donna  aux  contrèrei  de  celte 
aociété  un  dîner  et  un  souper  dans  sa  malsou 
AiUoulinde  laPltnKhe.  11  mourut  dans  la 
Mtew Tille, le  1"  février  leoo.il'igedesoixante- 
«(uliue  ans.  IVoy.  l'écrit  intitulé  i*»!/  de  ntU' 
sique  érigé  à  Svreux  en  l'honneur  de  ma^ 
dametaMe  Cécile,  publié  d'aprèa  na  manu*- 
«til  du  aeiiième  siÈcls,  par  UM.  Bonoin  et  Cbaa- 
sant;  Érreui,  1837,  p.  25.) 

COSYN  (...},  rpuaicien  anglaia,  qui  finit  à 
U  Ba  du  seiiiime  siècle,  a  lait  im[iriiner  i  Lon- 
drea,  en  l&8a,  des  psaumes  i  quatre  et  k  aiï 

TOtl. 

COTAL&;  pseudonime.  V03.  Paiim. 

COTTIGNIES  {Chasi.es),  professear  de 
Udte,  uéilil1e(Hord)eD  IBOS, fit sea première* 
Audes  k  l'école  de  roasique  de  cette  ville,  pula  ae 
rendit  k  Paris  ui  Is33,  et  jr  détint  élève  de  Ber- 
Uguier  pour  ton  instmmeot.  Après  avoir  vojagé 
'pour  donner  des  concert*  dans  les  département* 
de  la  tranee,  Cotlîgniei  s'établit  à  Strasbourg,  en 
IS18,  et  y  pasSA  plusieurs  années  comme  pre- 
mière nate  du  tliéStre  ;  puis  il  retoama  à  Paris  et 
1  Lille.  11  était  dam  cette  derni^  ville  en  1S35, 
«t  j  donnait  des  concerta.  Il  est  mort  peu  de 
bmps  après.  Cotlignies  avaitcommencé  k  se  Taire 
«oonaltre,  lers  1S30,  par  ilescomposilioiisctdes 
«rrugemenls  pour  son  initruiueut,  parlictilicre* 


ment  par  dea  lïalaisie*  sur  des  Htème*  d'iqiéra* 
avec  accompagnement  de  làane.  Depuis  lors  il  a 
publié  une  immense  quantité  de  petits  morceaux 
pour  QCite  seule  sur  les  motifs  de  la  plupart  des 
opéraadu  jour.  Sa  fécondité  était  une  véritable 
fabrication  de  papier  noté. 

COTTON  (Je41(),  écrivain  dont  U  nous 
reste  un  Traité  de  mu^ue  eo  Tingt-aept  cba- 
pilfes  précédés  d'un  prologue,  que  l'abbé  Ger- 
bert  a  inséré  dans  ses  Seriplores  Eceleilas- 
tici  de  Musica  {sacra,  t.  II.  p.  33D).  Quelques 
peraonnes  ont  cru  que  l'auteur  de  cet  ouvrage 
était  un  pape  nommé  Jean,  parce  qu'il  emploie 
ta  formule  de  Serviteur  des  servlleurs  de  Dieu 
dans  son  éptlre  dédicatoire  k  Fulgenee,  évéque 
anglais;  mais  l'sbbé  Gerbert  conjecture  avec 
pins  de  Traisemblaoce  que  Jean  Cotloa  est  le 
même  que  Jean  SeolasÙque,  qui  était  moine  k 
rabbaye  de  Saiot-Matthias,  k  Trêve*,  et  qui 
vivait  vers  l'an  1047.  Quoi  qu'il  en  soit.  Il  est 
certain  qu'il  écrivit  après  Gui  d'Areizo,  car  II 
examine  l'utilité  de  la  métliode  de  ce  moioa 
dans  un  de*  chapitres  de  son  ouvrage.  C'est  dans 
ce  chapitre  qu'on  trouve  la  plus  ancienne  Indi- 
cation connue  du  sjilème  de  solmisatîon  pai 
l'hexacorde  et  par  les  noms  de  notes  ul,  ri, 
ml,  etc.  L'ouvrage  de  Jean  Cotton  a  simplement 
pour  titre  Epistola  JohamUs  ad  FulgentiuM. 
Ou  en  trouve  un  beau  manuscrit  k  la  bibtiotbèqoa 
du  Vatican,  n"  tlM,  du  fonds  de  la  reine  Chris- 
tine de  Suéde,  lequel  présente  une  mulUtuds 
de  variautes  du  texte  publié  par  l'abbé  Gerbert 
et  tous  les  exemples  en  notation  saxonne,  dits 
newnaiiqu»,  sans  lignes,  avec  des  lignes,  on 
avec  des  lettres  romaines.  Tous  ces  exemples 
ont  été  supprimés  par  Gerbert.  Le  chapitre 
31~',  OÙ  Cotton  a  examiné  les  difSciiltés  de  la 
notation  enneume*,  est  un  dea  plu*  intéressants 
de  «on  ouvrage  :  il  j  signale  les  trois  méthode* 
en  usage  pour  dissiper  les  doute*  laissés  par  ces 
ûgsea,  k  savoir  :  la  disposition  dea  neumes  aorte 
monocorde,  suivant  l'usage  des  anciens;  la  mé- 
thode attribuée  k  Hermann  Conlract,  par  Thi- 
dication  des  intervalles  des  aoua  au  moïen  de 
letlns,  et  enfin  celle  de  Guido  d'Areno  par  deui 
ligne*  de  couleurs  différentes,  qui  est  évidemment 
la  meilleure. 

COTUUACGI  (Cni&us),  et  non  Contimuuxt 
comme  l'écrit  Lichtenlhal,  né  k  Naples  en  1S9B, 
eut  pour  mallre  de  composition  Alexandre  Scar- 
lalti,  et  succéda  k  son  condisciple  Durante  dann 
la  charge  de  maître  de  chapelle  du  Coniervaloire 
de  S.-OuorrJD.  C'était  un  bon  organiste  de  l'an- 
cienne école,  et  un  liabile  profeîsaur.  Il  • 
beaucoup  écrit  pour  l'Église  et  a  aussi  coraposi^ 
deux  livres  élémmlaires,  l'uq  intitulé  fiegole 


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tr4 


COTTTHAOa  —  COUCÎ 


deir  aeeompaffttameiito,  stm  des  parttmenH 
\Atagt^ai*;i'i,otTe,Trattato(lleoiitrappimlo , 
mail  ces  deux  ouTroges  sont  resUa  en  minuuriL 
Lei  compo«ltfon«  le«  plni  imporlinln  de  CoUi- 
macd  poarrËgliM  Boni  :  i'  Fespotuori  pour  It 
Muaiiie  uinle.  —  i'  Meue  lie  Seçuiem,  à  cinq 
Toix  «ti  huit.  —  S*  Te  Deum,  à  deux  chiEurs. 
—  4°  Prme  de  la  Kte'dela  Pentecôte.  Choron  a 
publié  qadqaet-ani  des  ParUtnentl  de  ce  pro- 
fetwnrduu  sea  Prineipei  de  eompiafUon  tUt 
ieoUt  d'rtaU*.Cabim»td  ettmorti  Naple», 
en  177S. 

Va  autre  compoKfteiir  nomma  Cetvmaccl 
(Michel),  également  Napolitain,  a  écrit  l'oratorio 
San  n-atieeieo  Usâtes  poorles  PP.  de  lY)ratotre 
de  Naple*.  Sa  partition  te  troaTe  encore  dani 
la  bibtiothèi{De  de  celte  mtisoD. 

GOCCHERY(M.  ),  ancien  secrétaire  réilac- 
t<aTdeltChtnd)re  desd#pnté«,  sortit  de  France 
M  comrneneCTDent  des  troubles  de  la  rérolaKon 
4e  1789,  puis  obtint  la  radiation  de  la  liste  des 
âdtgrés sons  le  Consolât,  et  accueillit  laReataura- 
tfon  aTec  enthousiasme.  Appelé  k  la  Chambre  des 
dépotés  eoDime  teerétatre  rédacteur,  n  en  rem. 
plft  les  foncltom  Jusqu'à  la  rérolutlan  du  mois 
de  jnfllet  1S30.  A  cette  épo<|ae,  il  crut  derofr 
donoer  sa'démlaaloa,  et  depuis  lors  il  est  resté 
■nu  emploi.  Amateur  passionné  de  la  musique 
Halfenne,  n  aralt  été  du  petit  nomlm  de  ceux 
qui  fréquentaient  le  ipecbcla  dm  fameux  bonr- 
fbns  de  ITB9,  et,  dépota  m  rentrée  en  France , 
Il  D'araH  cessé  de  sntrre  lee  représentations  du 
TMHre- Italien.  On  a  de  lui  :  ObienatUnu  dédn- 
Ureaées  tur  radmlnMratlon  du  théâtre  royal 
italien,  adreuét  à  M.  Tlottt,  directeur  de 
ce  théâtre,  par  un  dilettante  (anonyme)  ;  Paris, 
ISll,  trente^sepl  page*   tn-8°. 

GO0CY(REGriicLT,  Chatclàimm},  célUire 
trouTère  da  douilème  siècle,  mal  connu  delà  ', 
plupart  de  ceux  qnt  en  oui  parlé,  a  vécu  vers 
h  nn  dn  donztècae  aièele.  Quelques  antenra, 
d^pria  l'opinion  de  Panchet  {Jtecuell  de  Va- 
Tigina  delalançue  etpoétle  françaUe),oût 
cni  qoe  ee  ebiteiain  n'était  antre  que  Haool  I", 
tiredaConej;  d'antre»,  parmi  lesquels  on  rs 
marque  l'historien  Méura;,  ont  pensé  que  c'était 
Raoul  n  ;  eofin  La  Borde  (Estai  tur  la  mvtique, 
t  II,  p.  Ma)  et  M.  Crapelel  (  Histoire  du  Châ- 
telain du  Covey,  etc.,  p.  3S9  et  aoo),  di- 
sent qu'il  «ail  Dis  d'Engnerrand  4e  CoucT,  frère 
de  Raoul  I".  La  Borde,  qui  a  puisé  la  plupart 
de  ses  rensHgnementa  dans  VBlstolre  de  la 
malim  de  Couey,  de  Dnchesne,  et  dans  le 
Traité  det  nobles,  de  l'Atlouette,  dit  que  Châ-  1 
teleinétaltnéTraiurabtablementenlt67,el  qu'il  ! 
«taK  été  éleré  t  Cottcy-le-Chdteau,  dans  les  I 


domaines  de  son  oncle  ;  et  il  cite  à  ee  njel  im 
acte  tiré  des arehlTes  de  l'bApita!  de  Laon,  dalé  de 
1187.  SuiTant  cet  acte,  leChetetain  aurait  porté 
Blon  lliaUt  eccléalastique,  car  fi  j  e*t  quallH 
de  clerc  (cfoHeuf  );mals!laDrail  bienldl  qiùtU 
son  état  et  aurait  embrassé  le  parti  des  annea. 
Une  dlfHcnlté  se  présente  contre  l'identité  dn 
personnage  désigné  dans  Tacte  dont  il  s'agit  avec 
le  Clilletaini  car,  suivant  nn  poème  écrit  ver* 
1S2S,  et  qui  a  pour  titre  :  lA  Sovmaiu  dmt 
Chattelain  de  Couey  et  de  ladamedeFaget, 
cdol-d  s'appetail  Begnautt,  tandis  qne  le  derc 
de  l'acte  de  1187  est  ditsigné  ions  te  nom  d» 
Baoul.  H.  Prantisque-Michel  s  fort  Idoi  démon- 
tré (dans  son  Btiai  lur  la  vie  et  Ut  cAo»- 
*oiU  du  Châtelain  de  Covey  )  qne  La  Borde  et 
loua  les  autre*  ont  été  dans  l'erreur  a  cet  égard, 
eta  fait  voir  que  le  ChStelaIn  n'est  aucun  de 
ceax  qu'on  a  conrondns  avec  lui.  Suivaut  le 
Bowmans,  qui  a  serti  de  base  i  wa  travail ,  le 
Châtelain  de  Coucy  se  croisa  avec  Richard  Ctevr- 
de-Lion,  et  partit  avec  tui  pour  la  Palestise,  en 
1190.  Il  j  resta  deux  ans,  et  j  fut  tué,  en  119?. 
dans  nn  combat  contre  le*  Sarrasins. 

Une  ancienne  chronique,  écrite  en  1380,  et 
rapportée  par  Faucbet,  nous  apprend  qoe  Re- 
gnault  de  Coiicj  était  amonreux  de  la  femme  d'an 
gantllbomme  nommé  Fayel,  dont  le  chlteau  était 
situé  près  de  Saint-Quentin.  Après  avoir  triomphé 
des  rigueurs  de  «a  dame,  le  Chdtelain  partit  pour 
la  Palestine.  Ayant  été  blessé  mortellement  par 
les  Sarrasins ,  il  ordonna  à  son  écuyer  de  porter 
son  cœur  k  celle  qull  aimait;  mais  cet  écuyer 
ayant  été  snrprfs  par  le  seigneur  de  Faye) ,  lors- 
qn'll  cherchait  t  s'acquitter  de  son  mesaasB  < .  le 
mari  Jaloux  s'empara  du  ccenr  de  Coney,  el,  rayant 
ta'A  apprêta  par  aon  cuisinier,  le  fit  manger  t  ■> 
femme,  qui  mourut  de  douleur  lorsqu'elle  aol  de- 
quelle  nature  était  le  repas  qu'dle  venait  de  faire. 
Cette  lamentable  histoire  a  fonmi  te  sujet  de  plu- 
sieurs drames. 

Le  Chltelain  de  Couey  est  nn  de*  plus  ancien* 
trouvères  dont  les  productions  sont  parvmoei 
Jnsqu'k  Don*  :  les  maouscrtta  de  ta  Bibliothèque 
Impériale  de  Paris  contiennent  vingt-quatre  chan- 
sons avec  leurs  mélodrex,  donlil  est  auteur,  on  qui 
Inisontattribuéeit.  Elles  sont  toutes  remarquables 
par  leur  naïveté,  el  le  clisnl  ne  manque  pat  de^ 
gr4ce.  Le*  manuscrits  quten  contiennent  le  plus 
grand  nombre  sont  ceux  de  l'ancien  fbnds  n' 
7SM,  ld-fol.;7613,ln-*";  n'M,  londa  de  Paul, 
my,  in-fi)l.;  65  et  M,  fonds  de  Cangé,  in-ff  el 
fn-4*;  1989,  fonds  de  Saint-Germaln  des  Prêt; 
184,  in-fol.  du  topplément,  et  59,  du  fond*  de  la 
Vatllère.  Quelques- unes  de  ces  chansons  ont  des 
mélodies  dîFlérenles  dans  les  divers  manos6it«  , 


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œucY  —  couPERm 


3T& 


mita  eellM-d  mdI  m  petit  sombra.  Ln  nta 
dits  doDt  \t  notation  ttl  is  plm  corrtcle  uni 
)■  n"  7t3i  et  63  ;  Iw  autres  renferment  bean- 
coop  de  hntes  rt  d^neuetltades. 

Quatre  métodle*  de*  obanions  du  Cliltdiin  de 
O0M7  ont  été  poUlies  par  I.a  Borde  dans  son 
Buat  (W  la  mtutgue  (t.  U,  p.  SOS,  3»1,  291 
ct39l);ti  enadMwéuB  ptii* grand  mmlm  tors- 
qnll  a  publié  nos  noaTelle  édition  de  m»  IraTai) 
■nr  ce  InMiTtrt,  min  ce  titre  :  Mémoiret  Mtto- 
riqtta  fur  KamU  de  Covey ,  avec  «n  reoi«U 
de  *et  chatuota  m  viewt  langage,  et  la  Ira- 
thu^lon  de  l'aneietme  niutlgue;  Paris ,  17*1 , 
âea\  Td.  in-11.  La  prAte&dne  Irsdudlan  de  I.a 
Borde  est  aussi  inrorme  que  l'ancienne  ndalioa 
donnée  par  loi  est  inesacte.  La  Borde  était  trop 
Ignorant  de  la  nolallon  des  douziAnw  et  trei- 
dème  siècles  poor  pouToir  nteme  la  lire,  et, 
dans  les  coptes  qui)  a  Ei ries  d'apris  les  manns- 
crils,  il  a  négligé  une  mullitnde  de  délaits  qui 
•ont  indispensables  pour  la  sens  des  mélodies. 
Boraej  et  Forkd,  qui  n'avalent  pas  de  manns- 
erit*  pour  les  aider  dans  lear  travail,  ont  essayé 
de  rtiythroerlas  mékidies  de  Cooct,  d'après  !«■ 
Iiifbmies  copies  de  La  Borde,  et  n'ont  Tait  qu'une 
kwliicUoQ  Imaginaire  des  vérilabiei  méloâies 
dnlroQTère,  daas  leurs  liittoiresdela  musique. 
Penw,  bomme  Instruit,  travailleur  lahUgable,  ' 
«t  doué  de  l'esprit  de  rechercltes,  a  pris  des  co- 
pies etacles  de  taules  cee  mélodies  dsnslesms- 
Boseritsdela  BiblioUitqDe  impériale,  et  lésa  tra- 
doHea  cm  notation  moderne,  d'après  les  règles 
TéfMaMes  de  la  notation  mesurée  du  douiième 
siècle.  Son  travaila  élé  publié  k  la  snîla  de  l'éditian 
des  CAonJoiis  dv  Châtelain  de  C<mey,  revues 
*ur  ton*  le*  mamuerlta  par  U.  Franeitgve- 
Mfchtt,  sons  le  titre  d'JNdentw  mvtlgue  det 
duauoiu  An  Chdlelahi  de  Couey,  mise  en 
noIaUon  noderne.,  avec  aeemHpgçnentettl  de 
pratto.  Cet  accompagnement  de  piauo  est  nne 
idée  bien  matheureosa,  car  elle  a  glté  le  fhiil  des 
rechercbesde  Pêne.  Dominé  parla  pensée  fausse 
reproduite  dan^  tous  ses  travaux,  que  la  musique 
de  tons  les  temps  et  de  tous  les  pays  est  basée  sut 
lei  mimes  principes,  ce  savant  homme  a  accom- 
pagné toutes  les  mélodies  de  Coucir  avec  nne 
harmonie  moderne  remplie  de  dissonances  uato- 
nlles,  de  septièmes  de  dominante,  etc.,  aniifu 
de  prendre  poor  modèles  deiesBCCompagnemenla 
les  ehansoiM  à  trois  voix  du  mojen  Ige,  et  parti- 
enlièrement  cdies  d'Adam  de  la  Haie  ;  en  sorte 
qoe  la  caractère  essentiel  de  la  musique  de  l'é- 
'  poqucacomplétementdisparudaoscetamalgame 


e  Cliltelain  de  Coacj 
s  ouvrages  diés  pré- 


cédemment ;  de  BelUT,  Mémoirei  hiilorig*e* 
sur  la  molfcft  de  Ctntey  et  fur  la  dame- 
de  FayH,  Paris,  1770,  bi-8°;  H.  Crepelet, 
BWoire  du  Châtelain  de  Cmàefët  de  Ut  dame 
deFa^l,  pubUéed'aprèa  le  nHnuscritde  la  Bl- 
bllathèqM  du  nd,  (£1  Jtownunu  dov  Chaite- 
loM  de  Coucjf,  «le,  a*  19»,  in-foi.  du  sup- 
plément) et  mite  en  fronçai»,  Pxrii,  Crapdet 
ISI8,  în-g*  ;  Chantant  du  Châtelain  de  Covc),. 
revnet  «tr  toitt  le»  mamucrilt,  par  fi^aa- 
titqtte-MlehA,  wivte»  de  CancimM  muaqae^ 
Paris,  1830,  nn  vol.  gr.  in'S°. 

COUP  ART  (AinoinE-HkarB},  née  Parlai» 
13  jain  1780,  fut  d'abord  employé  à  l'adminls- 
Iralion  destranfpartsmililaires.tant  k  Pariaqu'à 
Liège,  depnis  )7ea  josqu'csi  1798;  pais  il  eatr» 
an  buresQ  des  joumaux  eldes  tbéltres,  du  minii- 
tère  de  la  police  générale,  devint  chef  adjoint  de- 
ce  bureau  en  lail,  et  passa  ta  ta  même  qualité 
au  ministère  de  llntérieor  en  1820.  Kommé  chef 
de  ce  txiTeao  en  1814,  il  fiit  mU  ï  la  retraite  en 
1B19,  puis  rut  employé  nn  moment  à  l'Opéra  en 
qualité  de  secrétaire  générât.  Coupart  s'est  fait 
coDuattre  comme  litléreleur,  par  un  grand  nomdire- 
de  TBudevIltea  et  de  comédies  jooés  sur  les  pelits- 
tbéAIres  de  Parts,  et  par  piosienn  recueils  de- 
ehansoni  dont  fi  est  auteur  ou  éditeur.  Oo  M 
doit  \'Abiutnaeh  det  Spectacles  (  Paris,  Bariia , 
}8!l-is38,  13  vol.  in-11),  ouvrage  supérieur, 
soit  pour  le  style ,  soit  pour  l'exactitude ,  k  lont 
ce  qu'on  avait  poblié  précédemment  dans  la  mime- 
genre.  Les  fonctions  de  l'auteur  lui  avaient,  fbomî 
des  renseignemoils  que  d'antres  ne  se  seraient 
procurés  qu'avec  peina.  Ooupartn'a  pas  mis  eon 
nom  k  ce  recueil.  On  y  trouve  des  rensdgne- 
meiils  nécrologiques  sur  qMtqoes  musiciens. 
L'auteur  est  mort  k  Paris  en  1854. 

COCPELLE  [  PiEBBG  DE  LJt),  poélc  et  most- 
jHendiitreisième  siècle. On  Ironve  cinq  dianaona. 
notées  de  «a  composition  dans  le  manuscrit  de 
la  Bibliollièquelmpériale. coté  7211  (anc.  tonds). 

CODPERIN,  nom d'mw  famille  qui  s'est  il- 
luflréa  dans  la  musique  pendant  près  de  deux 
eeoti  ans.  Elle  était  «r^naire  de  Cliaume,  en 
Brie,  oir  trois  frères,  Louis,  François  et  ClMrle» 
Conperin,  ont  vu  le  jour.  Je  vais  doneer  sur  ce* 
trois  frères  ti  sur  tous  ceux  dont  ils  sont  les  an- 
cêtres les  détails  que  j'ai  pu  recueillir. 

COUPERini  (LoDiB),  né  eu  isso,  tIdI  fort 
jeune  k  Paris,  et  fut  nommé  organiste  de  Sainl- 
Gervais  e(  de  la  cliapelle  du  roi.  Il  uionnil  en 
1885,  kl'lge  delrenle-dnq  ans.  Louis  XIII avait 
créé  pour  lut  une  place  de  deuui  de  viole  dan* 
sa  Diusique.  Louis  Conperin  a  liissé  en  manus- 
crit trois  suites  de  pièces  de  clavecin. 

COUPERI!>J  (Franco:^),  sieur  de  Croiiilly. 


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STG  COU 

«rgknîite  de  Sifnt-Gerriiii,  depuis  1079  josqu'en 
1«9S ,  mqult  i  dMome  eu  1611 ,  et  reçut  de* 
leç«u  de  motique  et  de  vUTecin  de  «en  faital 
CbiinboBalèreo.doiil  il  tal  un  dei  meilleantMvei. 
IloMBpoMilpouf  l'orniieet  led«Tedii,  et  ensai- 
gmlt  Uen  h  en  Jomr.  Cétut  nn  petit  homme  tK, 
<|ui  «inuit  le  tId ,  et  qal,  *er«l*  fin  d«  n  i(c, 
était  MiaiMit  lire.  H  péril  itMllieureuwment  à 
l'Ige  de  soixante-dix  uu  i  ijuit  été  rMTené  pir 
une  ciiamtle ,  dam  m  chute  il  h  cant  l>  tite. 
Il  «  lakié  dcQX  eorenli,  nue  nile(LiMiiM),  etnn 
Cil  {Nieolu).  On  eannan  nn  recueil  d«  piicee 
d'orgue  campoEto  pir  ce  Cooperia,  moi  œ  titra  : 
Plieet  d'orgute  eofoMmUa  en  deva:  mesMt, 
riuw  à  l'vtage  anûnojr*  4«$  par^iates  pour 
Utfextet  tolamelUsjl'avire  pnprepmtr  tet 
eouvenlt  de  religieux  et  retlçletues,  iiM°  oblong. 
Il  eit  imi  ilaguliér  qne  le  titre  seul  de  ce  récoeil 
Mit  «rare,  a^ec  te  pritllëge  da  roi,  daté  de  1690, 
qni  anloriaait  Cooperink  filn  éerire,  graier  ou 
iinprimer  Ht  piteet.  ht  reete  du  ealiierest,  en 
eifel,  noté  i  la  maia,  d'une  belle  écriture.  Ton 
le*  exemplairea  qne  j'ai  nia  hmI  de  la  mCnae 
malii.  Stu  être  remarqiulrie  toui  le  rapport  de 
ItlTOiUoD,  la  mntiqne  de  Coiiperin  eat  eittimable, 
parce  qu'elle  eatécrile  avec  pureté.  Leplain-cliant 
yeit  beaucoup  mieux  traité  qu'il  ne  l'a  été  par 
de»  organistes  plu*  renomméi. 

COUPERiN  (LoviiE),  fllledii  précédent, 
née  k  Paris  en  1674,  elunUil  avec  godl,  «1 
Jouait  snpérfearemetit  du  daveda.  Elle  tut  atta- 
diée  pendant  trente  ans  k  la  moaique  du  roi ,  et 
mourut  k  Versailles  en  IT18,  k  Pige  de  doquante- 

COUPERIN  (HKOue),  fila  da  Françon, 
naquit  k  paria  ea  leso.  Il  fut  attaebéaaeoMlede 
de  «a  chambre ,  et 
a  place  d'orgaoitte 
de  Satnl-Gerr^s.  Il  est  mort  en  P48,  k  l'tge  de . 
Botiaale-hutt  ans. 

COOPERIN  (CnARLEa),  tmisikme  frère  de 
LouisrtdeFraaçota.naqalt  kChiome,  en  IB3ï,et 
Tintk  Paris,  fort  jeune.  Il  tuecédat  son  frère  atné 
dans  la  place  d'nrKaniite  de  Sainl-Gorvais;  mais 
il  n'en  jouit  pas  longtemps,  carll  mouruten  IHg, 
k  rige  de  tren(»«epl  ans.  Il  aTsft,  pour  son  temps, 
un  talml  de  premier  ordre,  comme   organiste. 

COITPERIN  (François),  fils  de  Chéries,  rut 
sumomrné  le  Grand,  ï  cause  de  sa  supériorité 
anr  loas  le«  organfsles  Ininçais.  Il  naquit  k  Pa- 
ris ea  tees,  el  n'était  Agé  que  d'un  an  lorsqu'il 
perdit  son  père.  Un  ort»nisle  nommé  TaUn  Inl 
donna  les  premièrr»  leçons.  En  legs ,  Il  fut 
Bommé  organiste  de  Sainl-Gensis,  et  en  1701 
il  obtint  le  titre  de  claTedniste  de  la  chambre  da 
roi,  et  d'organlite  de  u  clrapella  II  est  mort  en 


I  17k),  k  rtge  de  soixante .tiaq  ans,  laliiaitde»» 
i  Siias, toDle«deax  habilessurrorgueetsurleela- 
I  Tcein,  L'oM,  Marie-Aanr,  se  fit  religieaae  k  l'ab- 
!  iMTe  de  Hoatbuiwon,  dont  elle  fut  or^aiite; 
I  l'autre,  Marguerite-Aotoi nette,  eutlBChaife  de 
I  clareeinlsledelachanibredureiicbargeqiii, joa- 
I  qn'k  elle,  n'arailété  rem  plia  qne  par  de»  boiBiiM». 
!  DeUnislesoi^Bislesrnnfaia,  Fnnç^Coaparfa 
I  eitcelulquipamltaToir  réuni  les  qnalttéeleeplo* 
I  remarqoablei  :  disons  phis,  e'aat  le  aenl  dont  lea 
I  compositions  méritent  l'estime  de*  arttttea.  11 
I  *'e*t  même  élevé  k  une  banteur  qui  tltsl  du  pra- 
I  dige ,  au  milieu  do  maurai*  goOt  et  de  l'I^o- 
I  nnoe  qni  l'eaiTironnaiont.  On  a  de  Ini  :  1'  Pr»- 
nier  livre  de  pièce*  de  ciaTedti;  Paria,  1713, 
I  in-fol.  —  V  Deuxième liTre  idemy  Paris,  taas 
dal^  mal*  publié  vert  la  fin  de  17»,   in-tU. 
I  —  3*  Troitlèine  livre  de  pièeet  de  etaveei», 
I  A  la  tuile  dttqvel  H  f  a  gttalre  eaiteerU  a 
i  l'iuage  dt  loutei  tortet  d'èntlrumeitU;  Pa- 
;  ris,  17»,  in-lb].  _•*•  Quatrième  livre  de  pièce* 
i  deelavecln;Paris,  17M,in-fM.  — b^ZetGoto 
révntiM,  ou  nouveaux  Concerta,  awçtMitUM 
de  VapolMoK  de  Carettleti  Mo  ;Puit,  17M, 
<  iD-fol.  —  6°  L'ApolMote  de  l'ittEomparMe 
'  /."•  (  Lulli  )  t  Paris,  sans  data.  —  T  Trio*  poM- 
{  deoi  dessus  de  violon ,  basse  d'arcliel  et  balte 
\  chirirée;  Paris,  sani  date.  —  S*  Ltfom  de*  té- 
i  nèbra  k  uoe  et  deux  voix.  Paria,  aan*  dsle.  — 
V  L'art  de  twrher  dit  clavecin,  par  M.  Cou- 
perfn,i>r?anlaA|*lc)rfwr«f;  Paris,  1717,  gr-ln-i" 
de  7 1  pages.  On  oonnatt  aussi  de  OouperiB  nu  re- 
cueil de  chanaont  de  Pertaod  mites  en  miHtqM 
avec  basse  oontiniH;  Paria,  Cbr.  BaHtrd,  to-B*. 
COUPERIN  (AaHam-Lom*),  Skde  MmIm, 
I  et  neveu,   k  U  mode  de  BntagM,  de  Oeaperin 
te  Grand,  naquit  k  Pari*  le  11  janvier  1731.  P«r- 
!  sonne  n'a  porté  plus  krin  que  hil  le  latent  de 
j  l'etécnthm  anr  l'orguej  mal*  te*  composMfoMB 
I  sont  froides,  quoique  tsaez  correcle*.  On  «Huwlt 
de  lui  deux  <euvi««  da  sonate*  et  nn  de  tricM 
I  pour  le  davedn,  qui  ont  été  gravés  k  Parb.  Il 
I  a  laissé  en  outre  pbidenrs  motets  et  raononk 
i  d'Église.    Il   fut   organlile  du    roi ,  de  Sainl- 
!  Gervais,  de  la  sainte    chapelle  du   paltia,    de 
'  Safat-BarthélemT,  de  Saioto-Margnerile ,  et  fan 
'  de»   quatre   or^nlsle*    de  Notn-Daine.  Coa- 
poria  était  ordinairement  ctiolsl  poor  la  récep- 
tion  'des  orgue*  nouvelles  ;  ses  connalitaDcea 
'  étendues  dans  le  mécanhuieel  la  construction  de 
I  ces  Inslniments  le  rendaient  très-propre  k  cet 
!  emploi.  Il  éponuiafilledeDIaacliet.eélèbrebc- 
:   leur  de  clarecins,  et  en  eut  trois  enfants,  dont  il 
sera  parlé  plut  loin.  Madame  Couperin  avait  défk, 
avant  son  msrisige,  une  grande  célébrité  comme 
I  claveciniile  et    cob 


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COUPERIN  —  COUPPEY  (  LE) 


377 


racoTcealsto,  ctjoiift  tien,  à  la 
l'orgue  de  SaiDl-Loult ,  Jl  Venùllea,  de  isanlère 
il  uLhfaire  rtiuUbitre,  quoH)D'«ile  eOl  qutlre- 
vlngl-aii  «M.  IrmHid-Loaii  Cooperin  <«t  mort 
«n  17BB,  de>  initei  d'an  eonp  de  pied  qu'il  sTait 
rtv  <1'du  cberal  écbappj. 

COUPERIN  (A«TOUETTE>ViCTaiiiB),  Ulle 
(l'AraMDd-Loals,  éMre  de  MQ  pèrtf-el  de  u  intra, 
touchait  l%M|pie  de  &aiat-<ïerTai*  à  l'Age  de  aeize 
au.  Elle  jouit  anatt  de  la  lurpe,  et  poaaMiit 
une  belle  ti^,  qu'elle  ■  Itll  entradre  wHitent 
daua  de«  concccta  et  dan»  dea  maiaoni  de  reli* 
gieutet.  Elle  a  Apooaé,  en  1780,  le  Dla  de 
M.  Sonia*,  Iréaorier  de  France,  et  propriétaire 
delamannbelnrededainudeTourt.  Ellerlnit 
CDCoreMlSlO. 

COUPERIH  (PnwfLoau),  fiU  de  Looti- 
Annand,  n'eut  pelai  d'antre  instHuteor  qoe  aoii 
pire  el  sa  mère.  Oooé  d'banreuue  di«po8itii>ns, 
il  fit  de  rapidea  progrèa  aor  la  etaTtcin,  l'ocgue 
et  la  harpe.  MatlieureaMmeflt  m  manTaiae  santé 
r^Dpëcha  de  M  livrer  aérieuasmeat  à  la  compo- 
sition: néaamoiusIlsraUsxécutecdanepluûeara 
^liua  quelquea-ons  de  ate  moteta  qui  ont  en 
<la  aDCcè*.  La  romance  de  Slna,  Tirlée  pour  le 
piano,  eit  le  uni  de  MaODfrages  qui  aitéU  gratd. 
Il  Tut  lorl  liabile  «nr  l'orgue,  et  partagea  aVeo 
«on  père  ka  places  d'organiate  du  roi,  de  Motre- 
Dame,  de  Sali>l-G«rTaia,  de  Saint-Jean  et  dea 
Camiet-Billettet.  11  eal  mort  fort  jeune,  en  17S9. 

COUPERIN  (GEKTAïa-FRinçou),  aecood  fila 
(l'Armand-Loula,  TUait  eacore  en  1816.  Il  regnt 
<1e«  leçon*  d'orgue  et  de  pluo  de  ion  pire  el  de 
«4  mère,  maiBilneuuUntpoiiitrbonDeardeiDa 
i:om,  car  II  ne  fui  qn'un  argaoiate  mMlecre  et  un 
compositeur  saoa  roérita.  Touleloli  tel  Mait  la 
respect  qa'iuapirail  te  aom  d«  Cro;ierf)i>  qu'il  ob- 
tint saui  peine,  spria  la  mort  de  ion  ptra  el  de  aon 
frère,  les  places  d'organiste  du  roi,  de  la  Sainte- 
CliapelledePafis.deSaiol-GerTaii.deSainl-Jean, 
île  SalnlcUaigHarile,  dea  Carmes- Bilielte*  el  de 
Saint-Herr;.  Il  a  éU  auaai  ntmimi  arbitra  pour 
la  réception  des  orgues  de  Saint- Hicalaa  dea 
Champa,  de  Saint-Jacques  dn  Haut-Pas,  de 
Saint-Merry.  de  Saint-Euataclie ,  de  Saint- 
Bocb ,  etc.  Set  compoaitions ,  qui  conaiatent  en 
«anales,  airs  taïUa,  caprice*,  pola^urria  el  ro- 
rnuicea.  ontëlÉ  gravâea  k  Paris.  Il  a  composé 
oussj  qnelqoe*  motets  qui  aoot  restés  en  nuDus- 
crit.  tierrais-Franfois  Coupcrin  >  été  le  derwN 
rejeloa  de  celle  illustre  (amiJle. 

COUPPEV  (FÉui  LE  ),  pTofetisear  de  piano 
aa  Conaerralolre,  est  né  k  Pirig,le  <4  avril  IS14. 
Ses  parents  le  ilcstlitalent  k  la  carrière  de  l'ios- 
(niclion  publique;  mais  aon  pencliant  irrésistible 
pour  la  mntique  lui  donna  une  autre  direclion. 


En  1814  il  entra  ao  ConserTatoirei  qaairo  ane 
après  il  oMinL  le  premier  prix  de  piano,  et  éb 
181S  le  premier  prii  d'harmonie.  Dtjk  Chembinl 
lui  «Tait  conlii!  uneclaïae  d'Iiarmonie  prépara- 
loire  pour  le  cours  de  aon  maître  Dourlea,  quoi- 
qu'il ne  lût  Igé  que  de  dix-sept  ans.  Il  j  continua 
sonenseignememiu^qu'en  tH37iïcelleépaqoeil 
recul  aa  nomiaalioodeprofeKsetirUtnlairede  sol- 
féff,  ea  remplacenieat  de  M.  Leborne.  1  Voy.  ea 
nom.)  La  retraite  de  Dourlea  [voy.  ce  nom)  fli 
appeler  M.  le  C«M>ppe},  en  1S43,  aD<  fonciiuks. 
plus  importasles  de  proEesseur  d'Iisrmanie  et 
d'accompagnemest  pratique. 

En  1848,  H.  Hen,  proreaseur  de  piano  h 
ConterTaloire,  ayant  entrepris  un  voyage  de  plu- 
sieurs années  en  Amérique.  F.  le  Cmpef  lut 
cliargé  de  le  rem|ilic«r  par  inUrlm  dans  eom 
eotirs.  Pendant  tmte  la  durée  de  ce  doutrie  en- 
wignemenl,  les  soccés  du  professeur  furent  ai 
brillants  qu'il  obtint  pour  ses  élèves  qualoraa 

Une  HOOTelte  classe  de  piano  peur  iee  femmes 
ayant  rté  créée,  H.  le  Couppey  en  fut  nommé 
proiesscur.  Dans  une  avance  qui  ent  lieu  le  il  ntal 
ISSB,  il  a  donné  une  preuve  de  son  babUeté 
de  iâëcaniame,  de  aon  InteUigence ,  el  de  aon 
goU  parfait.  Cette  séance  avait  poor  but  de  pré- 
senter l'histoire  chronologique  de  la  musique  de 
clavecin  el  de  piano,  depuis  le  aeixièuie  siède 
jusqu'àl'époqueactiielle.  Tour  hlouron  y  entendit 
les  inspirations  de  Claude  Hernie,  de  Fresco- 
baldi,  de  Cbambofialères,  de  Couperio,  de  Ra- 
meau, deScarlalli,  de  Uteodel,  deJaaa-SébaaIiea 
et  de  Pliilippe-Enuaanuel  Bach,  de  Haydn,  de 
démenti,  de  Mourt,  de  Duasek,  de  Steibelt,  de 
BeeUioven,  de  Cramer,  de  Uummel,  de  Fielil,  de 
Riee,  de  Weber,  de  Musdialia,  de  Schubert,  de 
Mendeissolin,  de  Chofun,  de  Hen,  de  Tlwllierg, 
de  Schullioiï  el  de  Slepben  Heller.  Exécutée 
dans  le  style  propre  à  chaque  nwitre  avec  une 
grande  perleclion  par.  F.  le  Couppey  el  par  les 
deux  élèves  d'élite.  M'"  Coud4«  et  M™  Vidal 
Lacour,  cette  musique  excita  dans  l'auditoire 
des  transports  d'admiration.  C'était  une  appli- 
cation spéciale  de  l'idée  des  concerts  liistoriques 
lëalisée  Tiogl-cinqans  auparavant  par  l'auteur  de 
ce  Dictionnaire  biographique. 

F.  le  Cooppey  a  publié  jusqu'à  ce  jour  (18&S) 
qatmeceuvreaponrle  piano,  au  nombre  desquda 
!  on  remarque  ilouze  éludes  eipressives  iTun  très- 
honslyle,  dont  ila  été  (ait  une  édition  à  Leipsick, 
clMa  Breilliopr  el  UKrIel,  et  Irais  aulres  recueils  . 
d'étiHles  ayant  tous  dea  destinations  spéciales.  On 
a  aussi  du  même  artiste  un  ouirage  important 
pour  l'enseignement ,  intitula  École  d^  mica- 
nitmc  dvpiotto.  La  prcrate  de  cet  ouvrage  ren- 


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ST8 

fenne  do  «perçut  iaUreiunli  et 

Ptrt    de  tirei  di  bcaui  mmii   de  ItnstriiDWDl. 

COUHBUIS  (...],  muIclMi  françaii  qui 
l'est  Tait  coDniHre,  en  1718,  p«r  te  niotel  Omnei 
geitlei plawiUe  manlbut,  ivee  dea  Iromp^les 
et  des  timbilEi,  eiécult  lo  Concert  >piritutl. 
Céliit  DM  DOUTemU  josqu'alora  iDconnai  en 
Trance.  Od  a  auatl  de  Conrbdi  ud  livre  de 
canlilei  et  de  caaUtilles,  la  cantale  ds  Dtm  Qwl- 
ckolle,  et  nn  llTre  A'Âirt  à  eKarUer. 
.  COURTAIN  (jACQDCi),  conitrnctear  à'ot- 
gués,  hit  éUbli  d'abord  à  Ernuiertch;  ensuite, 
en  1790,  à  Buis-Steln(url  ;  et  oifln ,  «a  1793,  i 
OMenbooif .  Son  plm  bel  ouvrage  eat  i'orgua  de 
«eize  p(ed$  de  t'^liae  prioclpale  d'Otnabrnck, 
compMé  de  aeiie  r^Ittrea,  trois  claTiera,  pédale 
et  cinq  MMi  (Tel)!. 

COUHTNEY  (-0.  iriiwlali,  b4  (en  l« 
milieu  da  dix-liultiènie  aiède,  a  bri)iikl.<Hidi«s, 
en  1794,  parMntakeatiurla  eocBMiiDM  apfwlée 
par  les  Anglali  IrlAp^e.  Il  av^l  perfeeliODoé 
la  conatnielioa  de  cet  inatninieDl,  et  lui  avait 
donné  une  qualité  de  ton  beaucoup  pluK  agréa- 
ble que  celle  qu'on  lui  coiinnlt. 

COURTOIS  (JKiH),  muiiclen  franfaii,  vécut 
dana  la  première  moitié  du  idiiéRn  liècle.  C'é- 
tait un  liomme  baUle  dani  l'art  d'écrire  :  la  ré- 
[Hilalion  ne  parait  pu  «voir  été  k  l'égal  de  aon 
mérite,  car  il  était  anpérîiur  k  d'antres  trtifilei 
île  son  tempi  parmi  Inquda  on  l'a  confondu. 
Lorequ'eu  1^9  CharlM-Onint.  demaoïla  i  Fran- 
ÏDJs  1"  la  puuge  libre  par  la  France  ponr  aller 
xonmellre  les  Ganlob  qai  a'étaJeat  révoltés, 
Coiirloli  occupait  la  place  de  maître  de  chapelle 
de  l'amlietéque  de  Cambrai.  Le  monarque  es- 
pagnol s'élant  arrtlè  dans  edte  ville,  de  grandes 
fêtes  eurent  Ken  eu  ion  honneor.  Courtois  coro' 
pou  t  celle  occasIoB  un  motel  k  quatre  voix, 
YenHepopvU  ferrx,i\uS  fat  exécuté  i  la  cathédrale 
|iar  Irente-quatreciianteurs  (I).  Gerber  aciték 
l'article  Cwrloit  de  loo  nouveau  lexique,  des 
m«ss*s manuscrites  decemn^cien  quiexistenti 
laDihliolhiquero}aledeMnnlcb,Bouslen°aU3;: 


COUPPEY  —  COURTOIS 


j'ai  vérifié  ea  1S49  cette  dlatlon,  et  j'ai  Innvé 
dans  le  volum^  mannscrit  coté  Ll  de  celte  riche 
bibliolbtque  que  ces  messes  aonl  :  l'  Miua  i 
twcum.- Entre  voa  filles  de  XT  ans.  —  3*lrjSM 
à  vocian  :  Veni  in  borlaoi  meam.  —  1*  Ifitsi 
4  vootm  :  On  me  l'a  dit.  —  4°  Mitia  4  eocvH 
t»par  eamen  :  Frère  Thibaut.  —  &°  Vùsa  4 
oocumtiiper;  de  Salamandre.  — 6°  Jftwa4T«- 
cuntwjMT.'  Domine  qnts  halHtatNl.  —  7*  J/iua 
ivoctm  tuper  :  Cogiuvi  Domitte.  —  Vlfiiu 
4  cocMfA  titper  :  Je  ne  veiilx  rien.  La  laast 
Domine,  qaU  habUabU,  qat  e«t  la  âxiteiede 


exécuté  en  1543,  qnl  a  appartena  k  Ztgfmn  àt 
Maie,  de  Bruges,  et  qui  est  anjoordnini  k  la  bi. 
blioiltèque  de  Cambrai,  sous  le  n°  134.  Dan  la 
même  blbiiotliiqiia  se  trouve,  sous  le  n"  3,  aa 
recueil  manuscrit  conloiantquiBie  ineasesd<aa- 
taors  qui  ont  vécu  dans  la  premikra  moriié  da 
idiièmesièrle,  paimi  Inqualles  le  hnitiieie  JiToc 
in  templo  est  de  Coaritda.  H.  de  Cowwniiker 
qui  la  dte  (3),  ne  dit  paa  si  elle  est  à  4,  s  «o  e 
Toix.  Oa  trouvedes  motets  deConrtoisdaBilM 
reeneth  qnl  ont  pour  titre  :  1°  Fior  dé'  Motetti 
tratti  detU  Motetti  del  Florej  fn  Venriiis  per 
Antonio  Garttine,  nelf  annodd  Signon,  Iâ39, 
petit  in-4"'  obi.  —  s'  SeleetMmm  ■«  non 
famiUartalnueCanHonuuilrc  eenfitat  «orie 
idionate  voeitm,  tam  mttlfJjiUcJvni  f^m 
etiam  paucarvm,  Fugx  qiuigve»tviKtiitr,a 
texadd*iuvoces,ele.  [Recueil  publié  parSil- 
Uingef.)  [AugutbE,  Vlndelicomm ,  Mddiior 
Kriesstein,  iMo,  petit  in-S"  obi.  —  1°  Smmt 
et  intiçne  opva  mutievm,  *ex,  ^ulnque  «f 
quatuor  vonaa,  etc.  (Recueil  publié  par  Jean 
Oit)  1  Nuremberg,  1537,  petit  ln-4*  oM.  —  4°U- 
her  gworiiu  ;  XXIX  mMiicaUi  qitatwr  td 
quinque parhim  veeittn  modvtoi  habel,  ett.; 
Parldiila,  in  oTictna  lilMTia  Pétri  Atlabi- 
gn»nt,eli:.,  1534,  petit  tn^"  oU.  —  h'PriaM 
Mt  (Uniellorum]  eum  jHafnor  cocdfrwi;  Im- 
presBum  I.uRdunf  per  Jacobum  Modeman 
de  Pingnenln,  1533,  grand  in-4' iMang.  La 
deuxième  et  trolalème  livres  de  la  meow  cidiec- 
lion  contiennent  aussi  des  nmteladeCourlofs:!* 
second  livres  été  publié  en  I&33,  et  le  troisième, 
en  \.b3i.  —  tP  CmMonet  taerx,  qwu  vulgo 
Moteta  vacant,  tx  opUmli  julAusTue  imj*s 
xlalis  mvsicit  telaclx.  ZÀbrt  qvcluor;  UA- 
verpis,  Tilman  Susato,  la4B-lï47.  gr.  in-4*. 
—  7°  Paalmorwm  ««tectorwm  fwafHor  ri  ;iiM- 


1  blblUIMqne  r«jilc4e 


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COURTOIS  —  COUSSEMAKER 


37» 


qvetioatm.  Norlmbcif», ip,  Petrejunt,  1339, 
in^°.  —  Des  cha<u«i«  Innftitet  de  Courtois 
je  troBvenl  dun  le»  collectioni  donC  Toici 
le»  litrea  :  S*  Chantoiu  à  qwilre,  cinq,  six 
et  huU  parUeâ,  de  dtoert  anteuri.  LItteb  J  à 
XIII;  Aonr»,  Tjlnun  Sn«ata,  l&43-laMl,  in- 
i'obl.  Dins  le  sixième  llm  on  IrouTe  trais 
clinnsons  k'cinq  et  six  parties,  tloat  un  canon 
t(è«4lei)  bit  —  BTrenip  Chaatoru  muiteata 
à  iptatr«  partiu;  P*rU,  par  Pierre  Atlalgiianl 
(H.  il.),  tn>s*  obi.  La  ubaiwon  deCourtoi*  Si 
par  «MtffWr  «trome  i  la  pagei.  —  itf"  Tmiie- 
elnq  Livres  de  ekamotu  notivellM  à  quatre 
partie*  de  dtttn  auteitrs;  Pari»,  par  Pierre 
Attaignant,  1UB-1M9,  ln-4D  obi.  Lea  dtansong 
tinq  cl  aix  do  tn^lème  line  sont  de  Courtois. 

COUSIN  {Jbah)  ,  pr«Ufl  «t  dianln  de  la 
eliapelle  du  n^  de  Franoa  Charles  VII,  sona  la 
(UrMlkia  d'Oekeglwm,  était  attaché  i  cette  cha- 
pelle en  MSI,  anJTanl  un  compte  des  offieiert 
de  la  ikaiton  de  Charlet  Vil  qvi  ont  eu  dei 
robe*  et  des  thaperons  fait»  de  drap  na(r 
powr  Ut  obsèques  et  fwnéralUei  dv  eorpt  d» 
fm  rov,  tau  14ei.  Ce  compteie  trouie  dani 
on  Riaaaicrit  de  la  biI>liotlièi)De  rojala  de  Parit. 
(Cop.  la  Jtmwe  miMjcate,  sixième  aairfe,  p. 
135.)  TiBctori*  die  les  compaaitiaiia  de  ComiD 
daiui  plosiMira  endroits  de  aei  ooTraget,  no* 
tUBinraitdanile  Proportionofe.oii  ilesamine 
l«  ajatème  de*  properttoos  d«  la  mease  de  ce 
niuiicîeD  iiUtalte  rHyrarum. 

COUSIN  OE  CONTAMINE  (...),d« 
ivo»  le  DanphiBé,  en  1704 ,  lot  emplojé  dans 
Iw  fennei  i  Paik,  aulTant  le  catalogue  toaniii- 
eril  dai  livras  de  l'ibbd  Goujet,  dU  par  Barbier, 
DIcUomt.  de$  anonyme;  deoiitoie  édition , 
t.  111,  p.  33S  (1).  Il  a  poUM  ira  Km  fntttdé 
Traité  eriOqise  du  pUtim-eluuU  *siU  aujow- 
d'hiti  data  toi  égOtei,  eoniaumt  te  prtncipet 
fui  M  mostrent  le*  défaut*  et  qui  peuvmtt 
eondtUre  à  te  rendre  meilleur;  Paris,  1749, 
In- 11.  La  TlgDdle  de  ce  liTre  représente  na 
bouCpiqué  par  on  cousin  :  t'sbbé  Lebeur,  qu'on 
avait  voulu  dâsigner  par  c^le  aligne,  s'en  oC- 
IcBsa,  et  traita  l'auteor  assea  rudeoieat  dans  une 
lellre  écrite  k  c«  aoiet.  Ad  tnrplns,  cet  SDleiir, 
an  voulant  anéantir  la  tonalité  du  piain-cbaol, 
pour  ramener  les  mélodies  de  l'Ëgliae  k  la  tona- 
lllé  nMiderne,  pronve  qu'il  n'avait  aucune  ata- 
naissance  de  la  constitulioa  de  ce  eliant  ni  de 
MW  candère  propre,  il  s  étifait 


critique  de  ce  prétendu  traité  dans  use  lellru  ds 
M.  Rondeau,  chanoine  de  Saïnt-Uicltel  de  Beau- 
lais,  insérée  au  Merevre  de  France,  mai  1760. 

COUSINE^U  (PinBE-Josarn) ,  profeasear 
de  harpe,  lulbier  et  niardiuid  de  musique  k 
Paris,  naquit  dans  celle  ville  vers  ilhi.  En  1781, 
il  bbriqua  des  barpas  avec  nn  double  rang  d« 
pédales,  pour  moduler  raciicment  dans  tous  le* 
tons;  mail  ce  petteetioiineineat,  qui  depuis  lorft 
a  été  reproduit  avac  avantage  par  M.  Dtii,  k 
Londres,  et  par  M.  Ërvrd,  k  Paris,  n'eut  point 
alors  de  succès,  parce  que  les  dilBcuMs  d'eié- 
euUon  rebutèrent  les  artistes  et  les  amateurs,  tf 
parce  que  la  musique  qu'iu  jouait  sur  cet  ins- 
tnuneot  était  trop  simple  et  trop  belle  pour 
qu'on  eût  besoin  de  ce  double  rang  de  pédales. 
£□  1788  H.  CouuMSo  obtint  le  titre  de  luthier 
de  la  relu,  et  fut  Dommé  harguate  de  l'Académie 
royale  de  musique.  Il  a  occupé  celle  place  jus- 
qu'en IStS,  où  il  a  été  adnûs  k  la  relraile.  En 
179&  il  acquit  d'un  amateur  nommé  Rouelle 
Ivojf.  ce  nom)  le  secret  d'un  mécanisme  nou- 
veau qu'il  perfectionna,  et  au  moyen  duqnel  les 
demi-tons  ae  disaient  sur  la  harpe  par  la  cheville 
même  k  laquelle  est  attachée  la  corde,  sans  les 
secours  des  pinces. ou  des  croclietx,  par  le  moyen 
d'un  mouvement  de  rotitkm  de  la  clieville  sur 
son  aia;  mais  il  résultait  de  ces  perturbations 
continuelles  de  la  tension  verdeale  des  cordes, 
qu'dles  ne  peuvent  conserver  leur  accord,  incon- 
véident  qui  a  nui  au  succès  de  celte  Innovation. 
On  connaît  de  Consineau  sept  ceuvrcs  de  sonaies 
pour  la  harpe  (oeuvres  1,  S,  6,  7, 10,  13  et  18), 
dnq  recodlsd'airs  variés,  deux  concertos,  op.  6 
et  11,  denx  pots-pourris ,  et  une  Hélliodede  liarpe. 
Eu  IflU  Cousineau  quitta  le  commerce  de  musi- 
que et  la  lutherie.  Il  mourut  l'année  suivante. 

CouMneau  a  eu  un  fils  qui  Jouait  aussi  de  la 
Larpe,  et  qni  Tut  associé  dans  ses  travaux  pour 
la  GonatracU'on  des  baipes.  Il  remplaça  souvent 
son  ptre  à  l'Opéra  comme  harpiste  suppléant.  On 
a  de  lui  plusieurs  airs  variés  pour  la  harpe,  et 
une  petite  méthode  pour  cet  instrument,  Paris, 
Lemoine  slné. 

COUSSEUAKER  (  CaAaLBs-EmfOND-HENHi 
DE),  amateur  de  musique  et  écrivaiu  sur  cet 
art.  est  né  à  Bailieul  (département  du  Monl),  le. 
19  avril  1798.  DeeUné  k  la  carrière  de  la  magis- 
trature, il  n'apprit  la  musique  dans  sou  enfance 
que  pour  en  faire  un  de*  éléments  d'une  bonne 
éducaHon;  lontefois  il  y  montra  bienldt  d'heu- 
reuses dispodtions;  k  dix  ans  U  lisait  «première 
vue  toute  espèce  demniique.  H  apprit  k  jouer 
du  violon  el  du  violoncelle;  mais  son  goni  le 
portait  particulièrement  vers  léchant.  Ayant élé 
envoyé  i  Douai,  pour  y  faire  ses  éludes  au. 


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COUSSEMAKER 


lycée ,  il  j  tonllnua  celle  de  la  n 
des  ttçom  de  (îoIob  de  Bandoio, 
l'Académie  maiicale  de  celle  viCle ,  et  callln 
t'kKdo  chtDl  MMwU  direction  de  MoreKi,  or- 
ganiste de  l'église  Siint-Pierre.  Ce  Tut  ce  dtmier 
mettre  qui,  en  T8!0,  loi  «oaeigni  lai  èténeiitii 
de  rturmonle.  En  I81S  le  père  de  M.  de  Couwe- 
maker  l'envoTS  1  Paris  pour  y  snitre  les  eoon  de 
droit.  Celte  tille  Inl  offrait  les  nw^ens  de  com^ 
pléter  aoa  éducation  muicale  et  de  (ormer  aon 
ffOÛt  par  l'audition  des  meUleurs  artistes  et  par 
les  leçons  de  maîtres  eélèbrei.  Cette  ^poqoe 
Aail  la  pins  fïTorable  pour  atteindre  ce  bot, 
car  l'Opéra,  le  Théltre-IUHen  et  l'Odéon  étaient 
alors  dano  la  lûtuatioB  la  piin  prospire,  et 
l'art  était  cnlliTé  avec  amour  par  une  soeiéld 
d'élite  qai  depuis  Ion  a  disparu.  Admit  dani 
les  salona  de  HH»*  Ira  comlesKs  Merlin ,  de 
Spam  et  Meroni,  H.  de  Coustemaker  j  en- 
tendit ce  qu'il  J  avait  aiora  de  ploi  distinpié 
parmi  lei  amateun  et  les  artlalet.  PellegriDi  lui 
dMinades  leçoDs dédiant,  et flismoDle lui  Tut 
MiMignée  par  JénlDH  Payer  et  par  Rdcha.  De  re- 
tour k  Doow  ea  1811,  pour  jr  Taire  son  stage  d'a> 
Tocat ,  Il  étndia  le  contrepoint  aous  b  direction 
de  Victor  LerebTre(i>oir.  ce  nom],  qui  aTalt  été 
pendant  plusieurs  «noéei  profeaseur  adjoint  an 
Conierratoire.  Plein  d'ardeor  alors  peur  la  coni- 
poritien,  il  éerirlt  beancoupde  musique  de  dilH- 
renis  genres ,  dont  on  troOTara  ta  liste  plue  loin. 

DereuD  a*oaé  i  Douai,  M.  de  Cousiemaker 
chercha  des  distraction*  aui  ennnii  de  la  proeè- 
dure  dans  la  cotlare  de  la  UHératnre  de  la  mu- 
tique.  La  JImw  mviteale,  que  pablialt  alors 
l'auteur  decette  notice,  aralt  l'ail  sur  lai  le  mime 
tIM  qoe'  sur  beanoonp  d'aaires  amateurs  ou 
ai-fittes,  et  lui  stsII  donné  du  gollt  pour  celte 
tilléralure,  anparaTanl  né^igée  ou,  pour  mieux 
dire,  méprisée  en  France.  Il  aTsIt  rataemhié  qud- 
qum  lirretqni  l'Inillirent  k  ('tilatoirede  Cartel  ap- 
pelèrent partlcu  Hère  ment  son  attention  nu  r  u  litu  a- 
tlon  ao  moyen  tgp.  Ses  premières  étude*  sur  ce 
«ujet  commeucèr(vlenlB3S  i  depui«  lors  il  a  dé- 
ployé une  grande  activité  dans  ses  reclierelies  M 
dans  ses  travaut.  Appela  aux  fonctions  de  Juge 
de  paix  k  Berguex  (Nord)  en  tst3,  il  ne  resta 
qu'enriron  dix-huit  moii  dans  cette  petite  Tille, 
qui  ne  lui  ofhalt  aucone  ressource,  au  point  de 
«ne  de  l'art  et  de  l'énidilion.  Au  mois  de  féTrier 
ISfS,  Il  obtint  «a  nomination  de  juge  au  tribunal 
d'Haicbrouck.  Plus  lard  11  fut  appelé  en  ta 
raSmequalité  k  Dunkerque.  Il  remplit  aujourd'hui 
(1S60}  des  ronetionl  identlquea  au  tribunal  de 
première  instance,  k  Ulle. 

Les  ourrages  par  lesqurisH.  de  Coiiasemaler 
s'est  Tait  connatlre  sont  ceux  dont  les  titres  sui- 


vent 1  1*  Mémoire  tur  Mvebatd  et  tur  tes 
traités  de  muilqtte.tVLivf  de  reeherehei  lur  la 
natation  etntr  let  in^rvmenU  de  nuuigwc, 
aeec  ji  pltaieha;  Pari*.  J.  Techener,  It4i, 
1  Tot.  gr.  ln-4*  de  IkS  pagM,  arec  baaucovp  d« 
fae  sJnKfft  de  notation  du  moyen  tga,  tires  de 
manascrita.  fM  outrage,  imprimé  k  Douai,  eba 
\.  Adam,  n'a  été  tiré  qu'l  quatre-TingIs  cxen- 
plairei,  numérotés  k  la  presse.  Quoiqu'il  y  ail  de 
boa  nea  choses  dansceToluuMtM.de  Couiaemaker 
a'élall  un  peu  trop  hlté  de  le  publier  :  oa  a  re- 
proché k  son  tratall,  en  Allemagne  de  -"i"— - 
de  solidité  ^  de  profondeur.  —  a*  Holieef  IMT  ^ 
coUéctiont  ntuslealej  de  la  bibUoOièguê  dt 
Cambrai  et  det  nwfrai  nllUt  d»  diparUm^nt 
du  I«ord;f  étMyTaeimai,  1843,  tToLiB.t*d« 
180  pages,  itec  40  p^e*  de  mudqutt  et  V  fm- 
tlntile  eximit  d'un  manuscrit  intéressant  qai 
perle  la  date  de  l&ts.  L'ouTragc  impdBié  i 
Cambrai  cliei  LeSDe-Dalma,  a  été  tiré  k  lia 
exemplaires.  Ou  y  troute  dea  r 
utiles  m 

des  époques  le*  pin*  imporlanle*  de  ta  ■ 
maUienrenmiBeat  le  tratall  est  eacore  nn  pen 
trop  asperOcieli  car,  k  l'oecasMiB  de  qwhiaM 
manuscrits  décrite  par  kl.  de  Coussemaker,  il 
se  présente  de»  qoastiona  relatiTe*  «oit  aui  ar- 
tistes, soit  I  leurs  œuvres,  qui  méiituent  wa 
etamen  sérient  d  des  efforte  de  tatacilé  qa'oB 
legreltedenepasreuoantrer.  — 3*SnalMrte 
iMtrumejUs  de  mvtigve  att  mofen  iS'-  ^ 
Iratail  a  paru  dans  im  JmuUa  ardtéolôfiqties 
pnbiitcs  par  H.  Didnn  :  il  ne  peut  èb«  coMidM 
que  comme  l'aTaal-conreur  du  grand  outn^ 
du  mîme  auteur  sur  le  même  sujet,  actneHemeat 
(1880)  sooa  presse  et  qoi  paraîtra  procbaiae- 
ment.  —  V  Eilloln  de  rharnwnie  ov  mogen 
ége;  Paris,  V.  Didron,  1861,  1  voL  gr.  iu-i*  de 
de  374  pages ,  atec  38  plandiea'  de  fac-timUe 
ds  manuscrits,  et  44  pages  de  traduclioui  des 
monuments  en  notation  moderne.  Kenf  anade* 
se  sont  écoulées  entre  la  publication  des  bo&xc 
sur  les  colleclioos  musicales  de  Cambni  et  ce 
dernier  ounsge  :  dans  cel  inlervalle,  U.  de 
;  litre  k  de  longues  et  C4MS- 


élendues,  complétées,  et  il  est  eutrt  dsBs  la 
bonne  voie  de  la  téribUde  érudition.  Le  titre 
quli  a  clniti  pour  son  litre  n'éuil  paut-Atic 
pas  celui  qu'il  aur«it  Ikliu ,  car  ce  n'est  pti>  par 
la  Corme  qn'il  luiadonoée  que  l'hiatoire  remplît  ta 
mission.  Pour  répondre  au  contenu  dn  tolunae , 
Il  auiaitélé  plos exact  de  l'iotituler:  J>oc«m«Nfs 
ds  l'histoire  de  la  mutlçue  au  mojw»  dfe,  tt 
recherches  sur  ce  sujet.  Sauf  cflle  obsertalioD , 
le  travail  de   H.  de  Coussemakef  est  digne  de 


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COUSSEMAKEH  —  COUSSER 


beanconp  d^oférét,  pirQciiKtreDKiit  par  la  pnblf- 
c-itlon  de  traités  importants  de  muriqne  du 
moyen  Ige,  lesquels  étaient  inédits  et  mente  in- 
«nnnos  «Tint  qne  MM.  Dmjoa  et  Morelot  le* 
riixseni  décoaTerti  ilana  les  MbHothèqnea  de  l'I- 
talia,  et  que  ce*  Mnnti  ensMat  communiqué  ï 
M.  de  Conuemalier,  m  inl  donnint  Taiitartsa- 
rion  d'en  hire  vt»ge.  Ces  docament«,  et  d*»- 
in<!t  tiré)  de»  manoscrits  de  la  Blbi<otiiè<nie  Im- 
t^iriale  de  Parix,  forment  la  dentlème  partis  an 
livre  de  H.  de  Couueniatier  et  [u(  donnent  nn 
graud  prit.  En  ea  qui  fonne  la  partie  de  «on 
travail  personnel,  il  y  a  anMl  de  trta-bonnea 
dioses  auxquelles  la  mtlent  quelques  erreure 
inévitables  dans  une  entreprise  qui  embrasse 
tant  d'objets.  Par  exempte ,  M.  de  CousMmalier 
a  cm  truDTer  le  contrepoint  double  au  moyen 
Ige  dans  uu  passage  de  mnsique  qu'il  rapporte  : 
Il  ne  s'eitt  pas  iu)n*nio  qu'il  n'y  a  de  contre- 
point  double  que  loraqu^l  y  a  renrersenwnl  de» 
parties  k  foctaTs,  et  GamifqnemnH>iit  cliai^e- 
inenl  des  Ini^nnes.  La  conlrepolat  alors  M 
■ptielé  double,  parccqallyaaielM  onedonble 
considération  de  la  part  de  oehii  qui  I«  fail,  fc 
saToir,  Vbarmonia  dans  sa  forme  premUra ,  «t 
celte  qnl  doit  résniter  du  reuTersement.  Le  pas- 
sage rapporté  par  M.  de Conssetnaker  n'est  qu'un 
eliangemeatdeparllps  entre  dei  voix  égales  :  lea 
exemples  en  sont  Tréquents  dans  les  monanMiiti 

desq^ntoixUmeetqiiimièmesKclee ifiChanU 

populaires  det  Ttamandt  de  France,  recu«U- 
Its  et  pvbUit  avec  Ut  milodlei  originalet, 
vne  traduction  françaiae et  danefa;  Gand, 
F.  et  E.  Gytelyncli,  1876,  1  vd.  gr.  ln-8°  de 
419  pages.  Collection  Faite  avec  beaucoup  de 
soin,  et  très-su  périeore  en  son  genre  h  celle  des 
ehsnts  dé  la  Flandre  belge  commencée  par 
J.  F.  Wilions  lOude  Ylaenudte  Lelderen 
ten  deeh  n&t  de  melodien),  et  si  mal  ter- 
minée par  ses  continuateurs.  —  H.  de  Cousse- 
niAer  prépare  depuis  longtemps  nnelSdiltan  des 
écrtTains  du  mojeu  {ge  sur  la  muiAqiiB,'  dans  la- 
quelle les  auteurs  publié*  dans  la  colleetlon  de 
i'ibbé  Gerbert  (mjr*  ^  nom)  seront  reproduits, 
purgés  de*  fautes  qui  déparent  les  Saiptores 
eccletiaiticl  de  mvttca  tmrapotltiimvm,  rettl- 
lues  dans  l'Inl^'té  de  leur  ccntenu,  et  accom- 
pagnés d'oPTTagei  Inédits  de  grande  importance, 
parmi  lesquels  se  trouvera  la  préciense  compi- 
lation de  Jérâme  de  Moravie,  d'après  le  manus- 
crit DQlqna  de  la  blbtiolhique  impériale  de 
Pailt.  —  On  a  de  M.  de  Couiseroilier  quelques 
petits  écrits  insérés  dans  des  recutils  périodiqups, 
ou  publia  séparément.  ToicI  les  titres  de  qiiel- 
ques-uDt  :  I*  L'Barmonle  au  fflo^m  dge 
(OriejUU  partlàui  i   trois  parllei),  dans  la 


qnibiièiBa  votnnM  des  Annalei  arekéologlquea 
de  M.  IKdron  (Paris,  1850),  et  tiré  t  part,  in 4° 
il*  7  pages  avec  des  fac-»tmtie  d'andenoe  nota- 
lion.  Le  morceau  dont  M  s'agit  est  tiré  d'un  lua- 
iiiiscrlt  du  treimtnM  stèole ,  qui  appartenait  aii- 
trelMs  BD  chapitra  de  la  cathédrale  de  Beauiais. 
et  M  trouve  aujeurd'bui  cbti  H.  Paccbierotti, 
ï  Fadone^  —  3'  ChmUt  Ulvrçtquei  d«  Thomat 
à  KempU  (voj/.  Kuns),  avec  une  notice, 
dans  le  Menacer  det  teieneei  liUiioriçaet  de  la 
Belgique  (tSM).  Il  en  a  été  tiré  quelque* 
exemplaitea  séparé*  (Gand,  1850,  in-S°  de  30 
pagM).  —  3'  ffoUee  tur  un  manvKrU  mu- 
sical de  la  BltaetKèjue  de  Saint-DU  ;  Puis, 
V.  Dldron,  IS59,  in-a°  de  V>  pages.  C;e  manus- 
crit, découvert  par  H.  Gronjean ,  organiste  k  la 
cathédrale  de  Sàlnt-t>iâ  (Vosges),  renferme  le 
fMcidariwni  M  arte  muitex  ptanx,  de  Har- 
ehello  de  Padooe;  tin  traité  anonyme  du  dé. 
chant,  VA  ra  mauufeMU*  mutbm,  de  Francon, 
nn  iecond  Iraité  anonyme  du  dédtant,  un  abrégé 
du  traité  de  la  niuslqoe  mesurée  de  HarcbetEo 
de  Padoue,  i'InIroduGtJoD  au  )>lain-cbant  etk  la 
musique  mesurée  de  Jean  de  Gartande,  et  quel- 
qneseitraits  de  Jean  de  Ifurls  etd'ai) 

IJans  sa  jeunesse,  M.  de  C 
livré  i  la  compoiltion  et  a  produit  deun  meases 
i  t  voix  et  urche^lre ,  des  rragmeots  d'opéraa. 
des  airs  détachés  pour  ténor  et  soprano,  des  ou- 
vertures de  concert,  un  Ave  Maria  à  4  roii, 
un  Salvere^fno  a  t  voIk,  un  0  talutarit  pour 
ténor,  nne  messe  pour  1  voii  d'hommes ,  tan* 
accompagnement,  etc.  Taule  cette  musique  est 
restée  en  manuscrit,  h  l'eiceptian  d'une  ving- 
taine de  romances,  et  de  deux  recualls  de  8  mé- 
lodies chacun,  qui  ont  élé  poUiés  en  1834  «I 
1838.  M.  de  CoDSseraaker  est  correspondant  de 
iinstitnt  de  France,  mambra  associé  de  l'Aca- 
démie rojaledeBeigiqne,  et  de  piniieurs  antres 
sociétés  savantes. 

COUSSEH  ou  KI]SSEH(Jun-SiciBMOiip}, 
eompexileur  dramatiqtw,  naquit  à  Presbourg 
(Hongrie)  en  1667.  Eaprit  inquiet,  il  ne  sut  li- 
mais se  fixer  H  changea  aOBveat  de  sîtHlioD. 
Dans  les  premienUBap*  de  sa  eairièce  musicale. 
Il  fut  attaché  i  pliHfwii*  ebapeUes  de  s^pienn 
hongrois,  comme  instmmailiste  et  comme  com- 
potiileur;  mais  UeuUU  il  se  btigua  de  ce  genre 
de  vie,  voyagea  et  se  lendil  k  Paris,  ob  il  &t  la 
connaissance  de  LnlU.  Celui-ci  lui  eniai^a  à 
écrire  dans  le  style  français,  c'est-ï-dire  dan»  sa 
manière  propre.  Aprte  qne  Cousier  eut  passé 
six  ans  t  Paris,  Il  fut  mettre  de  chapelle  i  StuU- 
gard  et  à  WoltrenbQltel  ;  mais  il  unit  difficile  de 
décider  combien  de  temps  II  demeura  dans  ce* 
cours,  car  son  inconstance  était  telle,  que  Wal- 


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»3 


conssER  —  cousu 


ther  (Mvilk-  Lexik.)  auure  (fii'lt  j  a  |>«n  de  lî«nx 
«n  Allemagne  eb  11  n'ait  séjourné  plui  ou  iDoiu 
longtenpa.  Lt  partie  la  plas  brfllaate  d  la  ptni 
teareuM  de  M  vie  paraK  avoir  tté  depuii  ma 
Jxqu'fD  IV97i  il  demaan  peadiot  ce  lempi  1 
ludMurg,  et  y  fil  admirer  aei  taleott  OMDme 
«ompiMitear  et  eenme  directeur  d'ordieetre. 
MallheMW  lai  accorde  lieaiicoii|i  dMIogcs,  dam 
•OD  ParfaUmaHre  de  chapelle  (p.  tM),  ponr 
4^abllelé  dont  H  Idtalt  preuve  dan*  l'eiécution 
-des  opéras.  Après  aïolr  quille  HamiKHirg;  il  Ht 
4teui  Tojagc*  en  Italie,  i  pen  de  distance  l'un 
4t  l'antre,  dana  le  Iwt  d*;  étiKlier  le  sljle 
(lei  eomposileora  de  ce  pajaet  à'y  appreodre 
l'art  du  chant  Plni  tard  il  ■•  rendit  en  AnglC' 
terre ,  y  vécut  quelque  temps  de  levons  qu'il 
dtHHiait  et  de  concerts;  puis,  en  1710,  il  obtint 
«ne  place  à  la  cathédrale  da  Dublin,  dont  II  de- 
vint plDB  tard  maître  de  chapelle.  Il  ooaserva 
«etle  situatioti  jusqo'k  sa  mort,  qnl  «rrivsen  1737. 
Lea  composiUotu  qu'on  ecMuiall  de  lui  sont  : 
l'  Brinda,  epén  représenté  h  Hambourg  en 
1603.  —  i'  P«nu,  1094,  iUd.  —  3°  Pgram» 
«t  TlUibé.  1004,  ibtd.  —  i'  Seiplon  l'Africattt, 
1695,  ibid.  —  S»  Jaton,  IflST,  ibid.— Cousser 
«  fait  imprimer  :  s*  Apollon  enjové,  ou  six 
ouvertures  de  Ihéttre  accompagnées  de  plusieurs 
airs  ;  HureOiberg,  1700,  in-foL  —  7°  HeUeoniÈ- 
^he  MvtmUiut  (Amnaententi  det  Mnses  sor 
l'HélIcon},  tirés  de  l'opéra  d'Ariane;  Nnremberg, 
171»,  iD4i^,— r  Ode  snr  la  mort  delaoélibre 
Mrs.  Arabella  Hnot,  mise  en  Amiique,  à  Londres. 
—  f  A  Ssnmode  (o  be  repretenUd  on  the 
birthdayof  Bitmatttaered  Majeity  George  I, 
at  the  eatlU  of  Dsiffn,  t\e  18  of  may  1714  j 
Dublin,  I72i,  in-fol. 

COUSU  (ARTOras  DE),  chanoine  de  SaiQ^ 
Quentin,  naquit  fe  Amiens  vers  les  dernièrwairaéas 
4tn  sefi>èmedèele,ou  an commeneemeel dn dfai- 
sepUime,  csr  on  voit  par  une  lettre  de  Mersenoe 
k  Doni,  datée  de  1A31,  parmi  les  maDuscrils'de 
Peiresc  qui  sont  h  la  Bibllothtqae  rojale  de 
Paris,  que  de  Coosu  était  alors  db  jeane  lionune. 
Il  fut  d^bord  chanire  de  Is  aainle  chapdie,  paie 
directeur  du  chcear  de  l'égllee  de  Noyoa,  et  enSn 
chanoine  de  Saitit-Quenlin ,  avant  1837,  car  un 
.nete  anihenttque  Tait  voir  qu'ii(fo(n«  de  Cow*, 
.  iirtlre,  chanoine  de  Salut-Qocaliu,  assiste  en 
lriJ7,  comme  témoin,  aa  contrat  de  msriage  de 
Milan  de  Chauvoiet.  Sa  pierre  lumnlaire  Indique 
4iH*il  moiimt  le  11  aoM  latS.  n  liit  enterré  dans 
la  chapelte  SainMIlcoias  (aujourd'hui  SaintRoch) 
de  la  collégiale  de  SaintOoentin  (IJ.  Herseone, 


dans  la  lelIredUe  préoédeoimeat,  dUqoi  Ooiisu 
avail  oompMé  un  livre  sur  la  musique  «  gé- 
néral, mais  que  le»  dépenses  ausqueliet  llm- 
presston  de  ce  livre  auraient  donné  liea  avant 
empéclié  de  le  publier  jnsqu'i  l'époque  a6  il 
'  écrïvait.  Dmw  son  MarmotUe  vmtvenelU,  po- 
triiéees  I6S8,  il  elle  ce  mime  ouvrage  de  Cousd 
soue  le  titre  de  la  Miutqua  wUvenetle,  eontt- 
tiant  toule  la  pratique  et  taule  la  théorie, 
mais  il  ne  dit  pas  s'il  a  été  imprimé.  N'ajaDt 
jamais  vu  citer  ce  livre  dana  les  catalogues  qne 
j'avais  GOnsulléa,  je  crovais  qu'il  n'avait  pas  va 
le  Jour,  et  que  Herscnoe  ne  l'avait  connu  que 
par  le  manuscrit,  lorsque  Pâme  m'apprit  que 
JumeoUcr,  maître  de  diapelle  ï  S«inK}«>entiD, 
loi  avait  écrit  pour  lui  denunder  s'il  ne  anvt  pas 
possible  qn'il  compléUt  i  Paris  un  livre  inti. 
talé  la  Mtuiqiie  tittivertelle ,  dont  II  ne  poaié- 
dail  qu'une  partie,  et  dont  l'auteur  lui  était  Cn- 
eoonn.  Peme  cjvt  que  ietitre  était  mal  tediqué, 
et  qn'tl  l'agisaait  de  PBarmotiia  iMtoorasOe  de 
Merscnna,  dont  ODUonvequeliiacébladMeHaB- 
plalres  Imparfaila;  il  «erivU  k  JnMoUer  qnll  hd 
envsjit  son  livre,  promettant  de  cbercba-i  la 
eompUler;  mais  l'envoi  n'eot  paalien.Pcrae  m'a- 
vait Tatt  part  de  cette  drcoustance,  et  )eD>i  avais 
pas  attaché  plus  d'Importance  que  hii,  lorsque  j« 
trouvai  dans  la  LUlératwe  mtulcale  de  Forkel, 
k  l'article  Cousu,  ce  Ulre  :  la  JluilgM  wilver- 
a«Ue,  d'après  le  passée  de  Herseniie;  i'afpelai 
de  ■ouveau  l'atteBllon  de  Pêne  tnr  ce  Bvre,  il 
écrivit  h  JouMitier  de  le  te  i  envojer;  il  k  reçut 
quelque  lempe  après,  et  nous  ttmea  étonnés  de 
voir  un  llvrequi  noas  était  InconnD,  et  qui,  ai»ès 
avoir  été  euwUoé  atlentivemenl,  nom  parut  le 
melUeur  onvrage,  le  plus  métltodlque  t*  la  plus 
utile  pour  la  pratique  qu'on  ait  écrit  diita  le 
dli-sepUème  siècle,  non-seiilemmt  ai  Praoc», 
mais  dans  tonte  l'Europe.  Halheai^semeot  ce 
livre,  qui  n'avait  pa«  de  frootlspice,  ne  s'étendait 
que  jiuqu't  la  page  MU,  et  tout  Indiquait  que 
nous  n'en  avions  sons  les  jeiii  que  ta  plu 
petite  partie.  Un  recueil  de  notes  nuDuscrites  àt 
Boisgelou,  qui,  de  la  bibliothèque  de  Penie  a 
passé  dans  ta  mienne,  nous  roumilalors  sur  l'oa- 
vng^dedeOousul'anecdoteque  void:  •>  L'auten 

•  de  Ja  JfuN7U«uiiivcnsUeestAnloineCoiiEu; 
i  il  n'esiste  que  deux  exemplaires  imper UIb  de 

•  ut  ouvrage.  Deux  épreuves  de  chaque  feuille 
■  élslenl  (hurnles,  une  pour  l'antenr,  qui  ne  d«- 

•  meurall  point  à  Paris,  l'autre  pour  Pédilenr. 

•  Sans  ces  épreuves,  on  n'aurait  aucune  eon- 

•  naissance  rie  ce  que  contenait  l'oaviage,  or, 

•  l'imprimerie  de  Ballard  ajant  été  brûlée,  tout 
ce  qui  était  imprimé  de  la  Musiqve  miver* 
ulle  fut  «Mtnoié  ave 


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cousu  —  COZZI 


duule  nninleirant  de  l'iDlbenliciU  d«  l'aucdole 
de  Beiiwilou,  ur,  li  mes  unieuiri  ne  nw  rrani' 
pcBt  |«s,  je  croii  eioir  tu,  en  pireourtBt  le  mft- 
■OMirit  da  l'Bittotra  d»  la  aiwI^m  du  P,  CsT- 
liaus,  DDe  tOMljiede  l'oaTrage  de  de  CoutD,  qui 
indique  qne  cet  hiitorien  da  l'art  en  «tiK  ni  au 
moini  la  muiuacflL  Je  ne  puU  en  ce  moinent 
ni'wsurer  qnejene  loli  pu  dansTerreir,  mtù 
-    j'eagage  lei  drudtt  k  rtdSer  Le  lait. 

Quoi  qu'il  en  soft,  ce  que  )e  connaii  de  la 
Mvtiqite  vnieeneli»  «t  diiiad  mi  troi»  lifree  i 
le  premier,  ^^ui  renferme  qnannle-qualre  cht' 
|Hlrc«,  est  pirticullèreDieot  idatir  enx  principes 
(le  U  mnaiqne,  amx  proporiloni  el  t  la  notation 
t\t  l'époque  où  le  Uir»  fat  écrit.  Toutes  cet 
fiioses  «ont  eipotéts  avec  beancoop  d'ordre  e( 
expliqaéee  aiec  one  lucidité  remarquable.  La 
■tewiône  Htm,  dittaé  en  claquanle-ueuf  clia- 
pitrea,  commence  h  la  page  toUiale-qulBie.  11 
IraiU  du  Mntr^wiat  limple.  Toutes  les  règlei 
de  l'art  d'écrira  j  toat  ihImu  établlei  qn'en  au- 
con  autre  lirre  Badea  que  je  oosntiwe>  et  sont 
«ipliquée»  par  de  bouexemplM  t  dent,  trois, 
<|italre,diiqet  a)s  partiei.  De  Couau  ett,  je  cnw, 
le  plu*  ancien  aulenr  qui  ait  parlé  d'une  n»^ 
nière.npiidledet  luccOHMoide  quintes  et  d'oc- 
taves cadiée*  ;  il  fait  t  ce  aujet  de  bonnes  ob- 
serTstloDs.  La  troiaième  livre  commence  kla 
page  Iâ7.  Il  contimt  une  continoallon  dn 
deuxième,  el.  dans  l'eiempUrede  JumentiN,eit 
interrompu  à  la  page  20S  par  le  treole-deuxiàne 
clM|Htre,  on  U  est  traité  det  eadenea  temi- 
m!ei  par  oelava  ou  par  ttnùton.  Le  tîTro  de 
de  Consn  a  Ht  acqoia  par  moi  avec  toute  la 
biUiolhèqne  de  Peme,  en  1834. 

Walllier'a  donnt,  dans  son  Lexique  de  muai- 
fu«j  un  peiit  article  sur  Jea»  de  Couru,  auteur 
d'une  fantaisie  à  qoatre  parties  rapports  ^  en 
entier  par  Kirchw  dans  u  Huiviyla  (I.  7, 
e.  7,  p.  617,  «34).  Forkel  lAUgan.  Utier.der 
lUiôai,  p.  407)  dit  qu'on  ne  sait  pas  si  ce  Jean 
de  CoHsv  est  le  mCroe  que  Jeo»  Coitsu,  dont 
MeneuieapaTlé:Gerber  elLicblental  répèteal 
la  mèmeclioee.  11;  a  lieu  de  l'étonner  qu'aucua 
de  ces  écnraiiu  n'ait  soi^  I  vériHer  dans  Kir- 
«lier  la  citation  de  Waltber  ;  Us  auraient  tu  que 
le  musbcieQ  dont  il  s'agit  n'est  point  appelé  Jean 
d»  Coiuu  par  le  jésuite  allemand,  mais  Jean 
Cent»  <!}•  11  Be  peut  7  avoir  dadoute  mr  l'i- 
dentité de  l'autenr  de  la  Mtiàgue  wHvertnUe 
ât  du  composteur  du  moreeau  rapporté  par 
Kirelier,  car  ce  morceau  est  composé  pour  dé- 


0  potnl 


I  frluUfiB,  Dedl 


ui  emploi  de  I.1  qiuule 
dans  la  composition  (Phonfosiii  tu  favorem 
qvarftf)  ;  or  Cousu  a  précisémmt  écplt  un  cbi- 
pitre  (liT.  II,  cli.  »3}  ob  il  a  esaajé  de  démontrer 
que  la  quarte  peut  être  employée  avec  avaaiage 
dau  U  composition.  Ce  chapitre  a  pour  titre  : 
QveltmiimmUletaauieiuoiiteudelaqiiaTte: 
q*eUe  ettime  on  fvnt  d  prêtent  les  moder- 
ne» :  Uonitrer  par  a»thoriU*,  par  raUoiu, 
et  par  exrmplet,  qn'eUe  eit  wte  eoiuonance 
parfaite  :et  etuatgiier  (a  manière  de  la  pra- 
tiquer  dans  le  amirepoltU ,  en  Unie*  les  fa- 
çon* pouiàle*.  La  fantaisie  rapportée  par  Kir- 
ctier  est  un  morceau  bien  (ait. 

COUTINHO  (FajiHçots-JoiEFB},  amateur 
de  musique,  né  k  Lisbonne  le  11  octobre  1071 , 
sertit  en  Espagne  dans  la  goerreda  la  Succession. 
Il  vintà  Paris, «n  1733.,  pour  se  laire  opércrile 
la  pierre,  e(  mourut  dans  cette  ville ,  l'année  lui- 
Tante,  des  suiles  de  l'op^aiion.  Il  a  laissé  en 
manoacrit  nu  Te  Deitm  ï  huit  dueun,  écrit  en 
1711 ,  et  nue  mené  t  quatre  ctMBurs  avec  ac- 
compagnement de  violons ,  cors  et  tlmbalea,  InU- 
tuléa  SealaAretina. 

COBVEAIHOVEN  (Jun),  paitav  hollaa- 


lié  du  dix-buitiime  liËcie.  11  a  Tait  imprimer  ua 
sermon  prononcé  par  lui  i  l'occasion  de  l'inao- 
gnratloD  il'no  orgue  dans  une  des  églises  d'Ams- 
terdam. Cet  ouvragée  pourtilre:  Ae<orf«ItpeJ, 
nich  alleen  beilaanbaar  nettaaar  telfi  bevor- 
derlgk  lot,  de  Gadtdlen*  lafentng  in  de  cKrit- 
telyke  vergaderingen,  beiloogd  in  eene  Lee- 
reden  over  p*atm  CL.  {Le  Jen  de  l'orgue,  non- 
seulement  admissible  dans  ses  eHeU  particulters, 
oisiB  dans  ceux  qu'il  produit  sur  les  assembléca 
clirétietines,  etc.);  Amsterdam,  173B,  inV. 

COXE  (WiLLun),  liltéraleur  anglais,  qnl 
vivait  vers  la  fin  du  dix-huititme  ilède,  a  pu- 
blié un  livre  qui  a  pour  titre  :  Anecdote*  of 
MamCel  and  JoiM-ChrMopher  Stntth;  Lon- 
dres, 1795,  in-4*.  Cet  ouvrage,  imprimé  avec 
luxe ,  est  fort  rate  ;  il  n'en  a  été  tiré  que  «olxanle 
exemplaires  sur  grand  papier  impérial  :  j'en  pof- 

CUYA  (Sinon),  néiGravina,  dans  le  rojaume 
de  Itaples,  versle  milieu  dn  dix-septttme  siècle, 
se  Qxa  i  Milan ,  et  s';  livra  k  l'enseignement  dn 
dbant.  On  a  publié  de  sa  composition  :  l'Amenie 
tmpaailo,  camoni  a  1  s  1  vod,  col  basto  per 
l'organa  0  çravleenaalo;  Hilaoo,  Comagai, 
1679,  in-4<>. 

COZZI  (Chàhles),  oi^aniste  k  Milan,  duis 
la  première  moitié  du  rtix-teptième  siècle,  naquit 
k  Parabiago  dans  le  Milanais.  Dans  sa  jeonease 
Il  fut  barbier;  mais  son  amour  pour  la  musique 


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184 


COZZI  —  CHAMER 


l«  M&doWl,  A  fone  d'étndes ,  à  ttre  nommé  or- 
guhle  àe  l'égDM  Safnl-Simplkten ,  h  Mil». 
Lon  dn  passage  de  la  mue  d'Espagne  Marte- 
Amw  dans  cette  tille ,  Coni  lai  prtenta  un  de 
«es  œarres  de  mndqae  d'tglise ,  et  refnt  d'elle 
en  récoB^eoM  le  titre  d'organMe^de  la  cour, 
qu'il  coDieiTa  jusqn't  «a  mort ,  arrivée  «n  1B5S 
on  lew.  lla)Hit)llé:  t'lteiiae»almieoTT«iUl 
pertulto  t'onno  a  S  voelpletie,  ISSI,  1b-4°; 
tm  Moteta  e  Utantt  detla  B.  V.  et  eon  due 
Moteiti  (ti  Miehml-Angelo  GfwwM;  Milan, 
Cil.  Caroigno  et  G.  Aolla,  iMQ,  iB-4°.  — 
3°  Contsiieta  a  qvatiro  voei  ;  ibld. 

COZZOLANI  (CiAiRC-MAflccEiin'E),  reH- 
gleine  au  wavent  de  Sainte-Radegonde ,  de  l'or- 
dre de  SuRt-BcDdH,  k  HUta,  i  prit  le  Tcnle  en 
1610.  G'eil  k  peu  prta  tout  ce  qn'on  sait  sur  sa 
peraoooa.  Il  retfe  d'elle-cinq  onTragti  qiii  piou- 
Tent  qo'elle  Tut  Irii-tubila  nnaidenne  :  1°  PH- 
mae«ra  dl  fiori  muiieaU  a  i ,  1,  3  ■  4  Mcf; 
HilM,  ÏMO.^V Motetlia  1,  3,S«t  wd; 
TantM,  IMl.  —  3*  £eh«m  di  saer*  melodtoj 
Veniie,  l«4B.  —4'  Salmi  aotto  voeitxmur- 
tati ,Laadate pneri  a  h,e LtDidale  Ttimimm 
a  voots6la,op.  3;  in  Venecla,  app.  Aléas.  Vin- 
ccnti,  is&o,  Id-4°.  —  s°  Salmt  a  oito  «od  eon- 
etrtale,  eon  motetu,  t  dtaloglU  a  S,  3,4e  t 
«mi  ;  Teolse,  1S50. 

CRAANEN  (TneoM>tE},nédcdD  bollan- 
dai«,  exerça  d'abord  «a  prolMon  i  Dniabonrg , 
pris  de  Himègue,  eosuile  à  Lejde.  Frédéric-fiail- 
taurue ,  électeur  de  Brandebourg,  le  notnnia  son 
conseiller  prenaier  médecin  )  Craaoea  conseria  ce 
lîtra  jusqu'à  sa  mort,  arrivée  le  37  mare  ittS. 
Parmi  ses  on  vragra,  on  remarque  celui  quia  pour 
titre  :  Traetatiu  pKytteo-medletu  de  homhte, 
in  qyto  ttatiu  ejvt  tam  naturaltt  fuam  prx- 
Ur  natvralii  qvo  ad  tbeorlam  ralionalem 
mechanice  demoTittrafur,' Lejde,  IS8S,ln'4°; 
Naplea,  1711,  in-*».  Le  ClMpilre  107*  tratle  de 
Mwlta,  le  lOS*  deÉiho,  le  109*  de  Taran- 
tvUj  - 

<%AEN  (Nicolas),  contrepointiste  allemand, 
Tl*^t  BU  commencement  daseiiitinesiMe.  Gl»- 
réan  a  inséré  dans  son  Dodécachorde  un  motel 
h  trots  10I1  de  cet  auteur.  Le  motet  dn  même 
musieieo  Si  ateetidero  in  eahtn,  à  3  toIi  ,  m 
troare  dans  le  prédeai  recndl  publié  k  Venise, 
en  iM3,  par  Petrncd  de  Fossombroee,  intitulé 
Contf  centa  ctn^uanCa.  Le  trolsEème  litre  d'un 
autre  recueil  de  motels  imprimé  par  le  uSme , 
en  1504 ,  contient  celui  de  Cran,  Tola  pulera 
(lie)  ea,  wfMea  mea,  1 4  TOii, 

GRAUEft  (GuFAiD),  «Hredeor  de  récote 
de  Salibouif ,  dans  la  première  moitié  dn  dii- 
Mplièaie  alècle,  a  publié  Miunte-dix  Chorals 


h  quatre  voix,  soi»  ce  titre  singulier  :  Ânimx 
tauelatm  «ledete,  etc.;  ErfDrt,  1441 ,  in-S*. 
Une  partie  de*  pMcet  qui  sont  dans  ce  recueil  ont 
été  composées  par  loi  ;  les  anlres  sont  de  dÎTCrs 


GHAHER  (Jun),  cantor  Ijéna,  dault 
deniiéme  nnlUé  dn  dii-*eptiimeslède,  a  fait 
imprimer  dan«  cette  TlUe,  en  1073,  nu  épiitu- 
lame.BoiM  on  titre  :  WoMentlegeMr  Tamte- 
bay,  a  loprano  tolo,  aree  aecompsgRetMBt  et 
rHonmelles  de  deua  tIoIoiis,  liola  da  gamiM  d 
b«se,  In -fol. 

CRAUEH  (GiButL),  géomètre,  naquit  k 
Genftve  le  31  Juillet  1704.  Ea  17U  11  Tut  Bommj 
professeur  de  msibématlqoei  dam  ea  TîUe  na- 
tale ,  et  troll  ans  aprts  il  parcouml  b  Sniue,  b 
Franeeel  l'Angleterre,  ponr  connaître  les  homous 
de  mérite  de  ce«  dl«ere  pa^s.  De  relonr  k  Genèf  e 
(n  17»,  i)  ae  IWra  1  divers  Iravaiu  lor  les 
scienoea  qnfl  cnlttrait.  La  répotation  dont  il 
jonlisaH  le  Ot  nommer  «ans  concourt ,  en  1750, 
profeaseoT  de  phlloaophle;  il  mourut  i  Bignols 
en  t7s3.  On  a  de  lui  :  Tkeset  de  Sono;  Geniie. 
I7S1 ,  fn-4°  1 H  soutint  ces  Uièset  k  Tige  de  dii- 
huit  Mia. 

CRAMER  {  Jacques;  ,  citef  d'une  rimlUe  qui 
s'eat  illustrée  dans  l'art  muiicat,  naquit  en  I70S 
k  Sachan,  en  Siléiie.  Il  entra  comme  dûtisie 
dans  la  musique  de  l'éleeleur  palatin  en  1739,  ei, 
dans  un  tge  plus  eTaneé,  fl  j  fut  placé  comme 
timbalier.  H  est  mort  ï  Uanlieim  en  1770. 

CRAMER  (Smu-iiiH) ,  fils  du  précédent, 
naquit  t  Manhelm  en  I74S-  H  tut  d^bord  élàie 
de  Jean  Slamtu  le  pire  pour  le  violoa ,  ensuite 
de  Basconni,  èl  enfin  de  Chrétien  Cannitiicli.  A 
l'âge  de  sept  ans,  il  Joua  t  la  cour  un  concerto 
de  vlolou  avec  beaucoup  de  succèe .  A  seize  ans,  it 
nt  son  premier  vojage  ai  Hollande,  et  se  SI  une 
grande  réputation  h  la  Save,  k  Amsterdam  et 
da»  d'antres  villes.  De  retour  dans  «a  patrie,  il 
entra  dans  la  mndqiie  de  réiertenr  paiatin ,  et 
acco|«  ce  poste  jnsqo'en  1771;  11  le  ratdil  alors 
k  Londres.  La  beauté  de  son  jeu  Ibt  robjel  de 
l'admiration  générale,  et  le  rcd,  pour  le  retenir, 
le  aomma  directeur  de  ses  concerts  et  chef  d'or- 
ebeatce  de  ropéra,  avec  des  appolDtenienti  coa- 
ddéraMea.  Ce  Ibt  Cran^fr^qui ,  en  1737, dirigea 
l'McfaesIre  de  huit  cents  mu«idens  au  troisième 
anuiteraalre  de  ta  mort  de  Htendcl.  Il  mourut  k 
Londres  te  5  octobre  1800.  Cétalt,  disent  les 
biographes  allemands,  un  tîrioose  du  premier 
ordre  :  tl  réanissait  la  légèreté  de  LoUi  k  l'«- 
pression  et  k  l'énergie  de  Fr.  Befkda.  Les  com- 
ppeilions  qu'on  coanalt  de  lui  «ont  :  1°  S^l 
eoneertot  "de  violon,  gravés  k  Paris, d*  1770  k 
1780.  -  !=-  Six  Mot  sUalog^Ut  pvvr  de*x 


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viohtu  et  boue,  op.  I  ;  Londm.  —  3°  Six 
40I1U  pour  la  violon,  op.  2  ;  Parii.  —  i"  Six 
trios  pour  davx  violoia  et  boue,  op.  3  ;  Loa- 
ilm.  —  &°  Sixzolot  pour  lé  ciolon,  op.  4. 

CHAHt:R  f  Jeah-Baftmti],  célèbre  pianUte, 
fils  atoé  Je  GuiltBunw,  «st  dA  k  Hanlieiia  le 
liféTrierjl)  1771,  Il  #l*it  fort  jenne  lorsqu'il 
«ccompigDB  soD  père  on  Angleterre.  Se*  beureose* 
UUpostlioni  pour  la  muiique  m  manitatèreiit 
de  boane  beare,  et  hirent  cnlIiTées  ■*««  eoln. 
Son  pire  lui  Ht  d'abord  ippreodre  h  }aaet  du 
jUHob,  le  destinant  à  cet  initnimcnl;  mai*  la 
penchant  du  jeune  Cramer  le  portait  Ttra 
l'étude  du  piano.  Il  uisiuait  aildenniit  tow 
les  iijstantï  oà  il  pouvait  tu  jouer,  et  montia 
pour  cftie  étude  t^nt  de  pen^^éraiice,  que  «on 
pi^re  conientit  k  ce  qu'il  le  livrtt  t  *oo  goOl, 
et  lai  donna  un  maître  nommé  fieiuer.  Aprèt 
avmr  raçn  des  leton*  de  ce  pnrfeaMur  poidiDt 
troit  um.  Cramer  puaa,  m  17H1,  mm  la  dlre«- 
iiiHi  de  Schroeler-  Enfin,  dans  l'aatonuM  de  l'an- 
née niifante,tldefint  l'élève  deCleRMnti;  maii 
il  ne  put  profiler  de  eet  conMlla  que  pendant  an 
an,  ce  grand  artkla  ayant  quitté  l'Angleterre  en 
i7Si  pour  voyager  sur  le  coulinent.  Cramer 
emplnja  Pannée  aulnnte  i  se  familiariser  a*ec 
les  onTtagei  des  plus  grandi  mtUres,  tels  que 
Mcndel  et  Jean-SébatUeo  Bacb,  A  peine  av^t-i] 
atteint  sa  tieliiinie  année  que  déjà  la  répatalion 
-d'babite  i^aakte  commentait  i  s'étendre  :  U  tut 
imité  à  jomr  dans  plntteura  concerts  pabliM, 
où  11  étonna  les  anditears  par  la  pureté  d  le  bril- 
lant de  loo  exécntioD.  En  17Sâ  il  étudia  ta  théo- 
rie de  «Hi  art  sous  Chariei-Frédéric  Atiel.  Ses 
-éludesternlinées,  il  commença  kroyager,  ï  l'Age 
lie  dii-sept  ant,  se  blunt  entendre  dans  tootes 
le^  grande*  Tilles,  et  exdlaut  patloat  la  sorpriie 
et  l'admiraliiHi- 11  retonma  en  Ai^etorreen  1791, 
et  s'y  livra  ï  l'enseignement  du  piano.  Défk  il 
n'était  fsilconnattre  comme  c<»npo«iteur  par  la  po- 
blicatioa  de  plusieurs  œuvreadeioules.  Quelques 
annëes  après  il  litun nouveau  voyage,  et  ae  rendit 
à  Vienne,  où  il  renouvela  sa  liaison  avec  Haydn, 
qu'il  avait  connu  »  Li»drea,  et  eneoite  il  alla  en 
Italie.  A  soa  retour  en  Angleterre,  il  s'y  maria  et 
cmtinoa  d'y  résider,  sauf  quelques  voyages  qu'il 
«I  h  Paris  et  dans  les  l>ays-BaB.  En  IftS]  il  s'éta- 
Jiljt  k  Paris,  ety  véi^ut  pendant  plusieurs  années; 
■nais  vers  1845  11  est  retourné  à  Londres.  Il  est 
JDort  à  ïensingloD,  près  de  cette  ville,  parvenu  k 
l'Age  de  quatre-vingt-sept  ans,  le  te  avril  IBSS. 
Cramer  jouit  k  juste  titre  di  la  plus  belle  répu- 
latjou  comme  virtnose  et  comme  composileur 


pour  son  instrument,  parmi  ses  ouvrages,  se* 
Étude*  ae  Tout  remarqaer  surtout  par  t'él^ance 
da  etjle  et  l'intérSt  qui  y  régnent  ;  ellei  sont  émi- 
oamment  claauqnes.  La  collection  des  gsavre* 
de  cet  artiste  distingué  se  compose  de  cent  et 
cinq  lonatet  de  piano,  divisées  es  43  wnvres, 
1,  1,  3,4,6,8,7,8,9,11,  11,  11,  14,15,  18,19, 
30,  31,  33, 13,  !5,  37,  39,  31,  33,  35,  36,  (8,  3», 
41,  43,  43,  ti,  48,  47,  49,  53,  57,  58,  59,  S3,  et 
a3;Beptcaaeartos,  avec  orchestre,  iBuTre*  10,18, 
'38,37,  48,  51  et  5e;1r(^doo*  i quatre  mains, 
«ivres  34,  34  «t  M  ;  deux  duo*  pour  piano  et 
bsrp«,  œuvre*  45  et  51  ;  un  grand  qulntelto  pour 
piano,  violoB,  alto,  basse  et  contre- basse ,  81; 
un  -qaitoor  ponr  piano,  violoa ,  alto  et  bas«e, 
ouvre  38;  deux  oeuvres  de  nocturnes,  33  et 
54;deui  suites  d'études,  Œuvra  3o  cl  40; 
et  one  multilnds  de  morceaux  délacl)és,  rondos, 
marches,  valses,  airs  variés,  fantaisies  et  baga- 
telles. Comme  virtuose,  cet  artiste  était  surtout 
ranarquable  |iar  la  manière  dent  il  Jouait  l'a- 
dagio, et  par  l'art  de  nuancer  la  qualité  du 
son  qull  tirait  de  l'instrument.  Rien  00  peut 
donner  une  Idée  de  la  détieatesse  de  son  jeu  ; 
sa  manière  était  toute  particuUère  et  ne  res- 
semblait k  celle  d'aucun  autre  grsnd  planiste. 
Dens  ses  demttres  années  d'activité  ,  Il  multi- 
plia ses  produetions;  mais  ces  derniers  ouvrages 
ne  sont  pas  digne*  de  ceux  de  la  jeunesse.  Kii 
lB48,il  a  publié  nue  grande  méthode  pratique 
de  pUno,  divisée  en  cinq  parties. 

CRAMER  (FnARçois),  second  Hls  et  élève 
de  Guillaume,  naquit  k  Hanhelm  en  1773.  Elève 
da  son  père  pour  le  violon  .  Il  Itat  musicien  de 
la  chambre  du  roi  d'Angleterre ,  professeur  à 
l'Académie  royale  de  musique  et  l'un  d«a  ciwfii 
d'orchestre  des  concerts  de  la  Sotiété  pliitliar- 
monique.  A  diverses  époqnesil  dirigea  l'orcltestre 
dans  les  leslivals  d'York  ,  de  Liverpool  et  de 
Maocliesler.  François  Cramer  jonisuil  en  An- 
gleterre d'une  asaei  belle  réputation;  cependant 
il  ne  ruljamai.')  qo'un  violoniste  aaaes  médiocre. 
Il  est  mort  a  Loodrei,en  1848. 

CRAUERIFkihçois),  nevendeGnilUame, 
naquit  k  Honlcli  en  1780.  Dèsl'lge  de  six  ans, 
il  commença  k  étudier  le  planio,  etk  sept  il  avait 
lait  tant  de  progrès  qu'il  hit  en  état  de  jouer 
an  concert  des  amateurs  avec  succès.  Son 
'  maître  de  davecin  fut  Ëberlé.  Dans  1*  suite,  taa 
oncle  maternel,  Gérant  Dimler,  musicien  de  l'é- 
iecletir  de  Bavière,  lui  donna  de*  leçons  de 
Qate.  Il  eut  luentét  acquis  une  grande  liabileté 
sur  cet  instrument ,  et  en  1 795  il  fut  admi*  dans 
1j  muRique  de  la  cour.  Ayant  montré  de  grandes 
dispositions  pour  la  composlUon  par  de  jolies 
variations  de  piano  qi^ii  écrivit  i  l'ige  de  quinze 
35 


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M6 


CRAMER  —  CRKED 


au,  un  père  le  pl*ça  mhu  U  direction  île  Joseph 
Gneb.  mtltre  de  piano  de  ta  cour.  H  a  écrit 
{duaienra  cOBcerloe  pour  diTcni  inilrnmeots,  de* 
■In  Tirife,  des  rondos,  etc.  On  ctunill  de  lui 
nu  opért  de  AdoIJon,  dont  roorerlore  1 
frind  orcbutre  a  été  grsTée  k  Ldpeick,  dim 
BrrilkopT,  la  muiiqDe  d'an  ballet  reprémlé  i 
Municli;  m  1S30,  et  qaelioe»  antre*  eompoei- 
lione  qn'Qn  ■  qndqueroii  attribnées  i  aon  couiId 
de  Londres,  bien  qne  cetnl-d  n'ait  rien  écrit. 
Cramer  a  publié  aoiai  qmlqnea  reciMili  de  chan- 


son père,  Jein  Cramer,  deuxièroe  fli*  de  Jacqnea, 
Alt  tlnbaticr  et  copiste  de  la  coor  k  Mnnicii  ;  11 
exerçait  encore  cei  emplofs  en  IBll. 

CRA.MER  (Hiinu),  pianiste,  l'tut  fait  con- 
Ballre  depuis  IS40  par  nn  Iris-grand  nombre 
da  composflioni  et  d'arranferoents  pour  son  los- 
trament  teaquets  consistent  en  roodeanx,  fan- 
taisies, caprices,  marches,  Taises,  st  sarloat  ane 
immense  qoantlU  de  mélanges  et  de  pob-ponrris 
tor  des  thtmet  d'opéras.  On  le  dit  Bla  du  pré- 
cédent. Il  s'est  Hxé  à  Paris. 

CRAHE^  (  Cniatxa  -  Fntntuic)  naqnit  en 
174<,  k  Kiel,  sekm  la  BioçraplOa  unieenella, 
et  «don  Gerber  (£extt«H  lUr  roiikiiiuiler)k 
QuedIimbonrgeB  1753.  A  Pige  de  Tingt-trois  ans 
il  fut  ■ominé  proltesear  de  llttéralnre  greeqne 
et  de  philosophie  à  i'imivenité  de  Klel ,  où  U  se 
M  DU  nom  dlstingné.  De  tt  H  passa  à  Copen- 
hague poar  ;  ensetRDer  la  langue  grecqoe;  mais 
Il  quitta  bieatAt  c«  poste  pour  venir  s'établir  k 
Paris,  ob  il  aeHtimprimear,  fers  1791.  Itmonnit 
dans  cette  ville  le  9  décembre  1807.  C'était  an 
liomme  binrre ,  fort  instruit ,  maN  d'ave  émdi- 
Ijçn  mal  dirigée.  Parmi  les  ouTrsges  qn'il  a  pu- 
bliés, on  ramarque  ceai-cl,  relatifs  k  la  musique  : 
r  Jfo^dzMtta- if uitt  (Magasin  mnsical);Ham- 
boiii^  Wesphall,  1783,  iD-g°  :  la  seconde  partie 
fut  publiée  dans  la  même  rflle,  en  17M.  Aprèa 
quelques  anaéee  dlnterruptlon, , Cramer  en  pu- 
blia quatre  cahien  k  Copenhague,  en  1789.  Cet 
ouvrage  contient  des  choses  eorieuses  et  ndiei 
«iir  l'art  musical.— 3°  X'urKl/eJ><rr«;hr</'f  (ter 
GfScKlelita  d^r  franVFsUeken  Mmik  (Court 
exposé  de  l'histoire  de  la  musique  frvnçatsa}. 
—%' Àntedotett«.r  W.-À.  Moxari;Part*,  1801, 
ln-8°. 

LHAN'rZ  ouCRANTIUS  (HEni),  l'un 
de^  plus  aiciens  facteurs  d'onnies  dont  l'Iiis- 
toire  fasse  la  menlion,  a  construit  l'orgue  de 
r<<fti>se  collégiale  île  Branswick.i^n  149». 

CRAPELET(GEOaG»-AnRiei<  ),  imprimenr 
k  Psris,  est  né  dans  celte  tIIIa,  le  13  juin  1789. 
Lltlératenr  rt  typogiaphe,  ii  s'est  également 
disthigtié  dans  sa  double  carrière.  Il  a  placé  k 


la  tête  de  l'édîUon  de*  œuvres  cliulsiu  de  Qiii- 
aault  (Paris,  1814,  e  vol.  in-8°)  une  notice  sur 
la  vie  de  ce  poêle,  suivie  de  pièces  relatives  à 
l'élabUssemeat  de  l'Opéra.  On  doil  ausû  i  Cr»- 
pdet  VHittoire  du  Chdlelain  dt  Coaef  et  de 
la  ttome  de  Fayel,  p'obliée  iTapréf  U  «a- 
niucril  delà  BibUoikèque  da  rm,  et  mite  en 
français;  Paris, Crapdel,  1839,  in-S".  Crapelet 
est  mortt  nice,  en  lSi3. 

CRAPPIUS  (Aimai),  eatilor  et  coroposi- 
teor  k  Hanovre,  naquit  k  Luneboui^,  vers  le  mi- 
lien  dnsduème  siècle.  On  connaît  de  ucompo- 
iltion  :  1°  Melodii  epithalantii  in  hmtorem 
nupliamm  Johaimis  Sckneideuiein;  WiUe- 
bergiie,  1(6S,  in  V.  —  i' Saerx  eantlon^iet 
e  voeum  ;  Magdeboarg,  I  &K  1  et  1&B4.  —  3*  Sa- 
erx  aliqvot  cmUionet  quiaqae  et  tex  voeiun 
aptUaima  tam  vtvee  voci ,  fttam  divertit  mv- 
ticorum  Inttrwmeniontm  generibut  karmotia 
ateommodatx,  qvibv*  adjtmcta  est  mStttt  ad 
imilatlmiem  canilonit  germaniex  ;  Schalfl  in 
mlrGott  in  reine*  Hera;  Magdebnrgi  per  Aa- 
dream  Gehen,  1581,  in-4*  obi.  —  k"  Enter 
Thellnewer  geitllieher  Lteder  und  Ptalmat 
mil  drvyetiSUMmen,  etc.  ;  Helmsladt,  Jae.  Lu- 
dus,  1594, fD-t'.  — a°JftMfeiC arfft  elemettta; 
Halle,  IBDB,  ia-g°. 

CRASSOT  (RicB^an),  matidcofraiit^. 
parait  être  né  k  Ljon  vers  1&30,  11  «  bit  Im- 
primer :  Let  Piatimetmii  en  rime  f rouf  oite 
par  Cl.  Marotet  Tk.  de  Beie,et  tuniveUe- 
ment  mit  en  miutque  à  quatre  partiet-par 
Jtieharl  Crauot,  excellent  mutieien,  le  tout 
en  un  volume  in-B°.  A  Lyan,  par  TtMWMlStn- 
ton>,  I5U.  C'i:st  le  même  ouvrage  dont  fi  a  été 
fait  une  deuxième  édilion  sous  ce  titre  1  let  CL 
piavmetde  Davidà  quatre parUes, mec  la 
leltreati  Im^; Genève,  1569,  in-16. 

GREDIA  (Pianai),  fils  d'un  Espagnol  d 
d'une  dame  de  Vercell,  naquit  dans  cette  ville 
fera  les  premières  années  du  dis-septfèine  dicle, 
et  fil  se*  études  k  l'écote  de  musique  apptfée  tl 
Colleglo  dagC  IwnoeerM.  Il  fut  msulle  nomnik' 
chanoine  mineur  de  Saint-Eusèbe,  et  naître  de 
eliapelie  de  la  même  église.  S'élant  rendo  à 
Rome ,  il  T  fut  fait  mnsiden  de  la  cbipelle  S«- 
doe  et  y  ohtint  nnhénéike;  mais,  ce  béndflce  Ini 
ajant  été  dïspnté  par  la  suite ,  Credia  se  reUn 
an  collège  des  j^oites,  ob  II  mounit  ert  IMS. 
Il  a  laissé  planeur*  livres  de  mease*  et  de  vA- 
pre«  en  manuscrit.  (Gregorv,  Letter.  Vene)- 
Dislrih.  V,  p.  )SE.) 

CREED  (Jacques),  eceiésiasdqne  angliis, 
mort  avant  1747,  parait  être  le  premier  qnt  tU 
conçu  l'idée  d'une  machine  propre  k  écrire  les 
pièces  improvisées  sur  le  piano.  Il  avait  enard 


>yGoog[e 


CREED  —  CRÉMONT 


»7 


iTcii  démontrer  la  powibililé  dans  un  mémoire 
tatilulé  o  Demontlratio*  of  the  pùuibUity 
of  molUitjr  a  matMne  Ihat  thall  mrite  ex 
lempore  v^watarlet ,  or  oth^r  pièce*  ofmv- 
lie,  «le.  Ce  mécooire,  commaDiqaé  i  liSodété 
royale  de  LoBdru  par  JeiaFr«die(ooir.  ttaoat), 
KetrouTadaiules  TraïuacUotu  phiùsophtquei 
<lB  ITiT.lomaXLIV,  part.  Il,  n°  lg3;etd«os 
l'abr^  de  ces  mémoires  par  Martin,  t.  X, 
p.  ses.  L'iaTention  dont  il  «'agit  a  été  propoaée 
on  réclunie  par  d'antres  {voy.  Uager,  Hobllèld 
eiengnm«Jlfl),et,dans  ces  derniers  Iemps,beau- 
coup  d'euals  ont  été  Tatta  pour  réaliser  la  mime 
idée  ;  mais  sncuM  macbJne  d'b  donné  de  résul- 


CREIGHTON  (RoaatT),  docteur  en  théo- 
luve,  naquit  à  Cimbridge,  an  1639.  Il  ét*it  Gis 
du  ilodeur  Robert  Creighlon,  du  collée  de  la 
Trinité  i  Cambridge,  qui  Tut  ensuite  érèque  de 
,  Ba(h  et  de  Wells ,  et  qui  accompagna  Çhariea  II 
[Isns  son  exil.  Le  jeune  Creighton  joignit  l'étude 
de  la  composition  musicaleàcelledeta  tliéologie, 
«(n'appliqua  avec  tant  d'suiduité  i  la  musiqued'é- 
ttllse,i]u'il  «equit  assez  d'hahilctë  pour  être  placé 
(larmilesgruidsmatlres  de  son  temps.  En  1074 
il  lîit  BomiDé  chanoine  résiéeul  et  chantre  de 
iVgllse  catliédrsle  de  Wells.  Il  est  mort  dana 
celte  Tille  en  1T3B,  à  l'*ge  de  quatre-Tingt-dii- 
^Fpt  ans.  Le  docteur  Boyce  a  iruéré  dans  sa  col- 
IrclioD  intitulée  Cathedral  Miulc  une  antimne 
de  Creigbton  sur  ces  paroles  :  /  will  ariie  tmd 
go  to  myfather,  qui  est  célèbre  en  Angleterre. 
L«  docteur  Crolcb  Fa  arrangée  pour  l'algue  oj 
le  claTecin  dans  sei  Spedment  of  vaiiovs  stytei 
of  Miuic.  Deux  services  complets  du  mime  au- 
teur se  trouvent  dans  Is  colleclion  publiée  par 
Tuilway,  ainsi  que  deux  antiennes  en  tni  bémol. 
Le  reste  des  compositions  du  docteur  Creighton 
existe  «n  manuscrit  dann  la  bibliollièque  de  l'é- 
glise cathédrale  de  Wells. 

CRELL  ou  CRELLIUS  (CnBÉncN),  cons- 
tructeur d'orgues,  *i*ait  vers  le  milieu  du  dix- 
He|iliime  siècle.  Il  a  terminé,  le  1*''  août  lfl&7, 
l'urguede  l'église  de  Sainte-ÉlisaUelh,  ïBreslau, 
composé  de  trente«inq  jeux ,  trois  cISTiers  et  pé- 
dale. 

GBELLE  (Acccste-Lëofold)  ,  mathémati- 
cien, arcbilecle  et  amateur  de  musique ,  eil  né  Ji 
Eicliwerder  (  Pniesa  ) ,  le  17  mars  17&0.  Ses  tra- 
vaux comme  srcliilecle  le  Firent  anseï  remar- 
i|<ier  pour  lui  Taire  obtenir  les  places  de  con- 
seiller supérieur  d'architecture  et  de  membre  de 
la  direction  des  biliments  k  Berlin.  Le  gonveme- 
mvnt  l'employa  aussi  comme  ingénieur  pour  les 
voies  de  commnBication  en  Prusse ,  et  ce  fut 
d'aprte  ses  [dans  qoe  le  premier  essai  de  cbemiu 


de  fer  dans  ce  pays  Tut  rail  de  Berlin  à  Polsdam.  L« 
penchant  la  plus  prononcé  de  Crelle  était  pour  les 
mathématiques,  sur  lesquelles  il  apnblié  im  grand 
nombre  de  bons  ouvrages  dont  il  ne  peut  être  ques- 
tion id.  En  IMS  il  s'est  retiré  des  emplois  publics, 
k  cause  du  mauvais  état  de  sa  santé.  Au  nombre 
de  ses  oavrages,  on  remarque  :  i"  Slniges  Mer 
mvtikaateker  Auidrvck  und  Vorlrag  fUr 
Forto-piamo  SjXeter^etc.  (Quelques  observation* 
sur  l'expressioa  musicale  et  le  style,  i  l'iissgedD 
pianisie,  etc.);  Beriin,  1323,  petitin-B*  de  11» 
pi^es  avec  S  pages  de  musique.  Ces  observations 
sont  esthétiques  et  sentimentales  ;  elles  ont  pour 
objrt  d'analyser  l'exprMsion  dans  l'exécution  au 
piano,  parllculièremeul  en  ce  qui  concerne  le 
rbythme  et  le  tact.  L'anleur  considère  la  musique 
commenne  langue  etchaque  composition  comme 
DD  discours  dont  le  but  est  déterminé.  Die  Mm- 
lik  Ht  efne  Sprache  in  Tœnm  (dit-il)....  Mu- 
nit und  Rede  tind  verwandte  ÀUiule. 

CREMONES!  (Aouoise),  maître  de  cha- 
pelle k  Orlona-a-Hare,  petite  ville  des  Abrumes, 
vers  le  ndlien  du  dix -septième  siècle,  a  pablïé  : 
MadTigaUtonteTtaU;\iia)Êt,  lUe. 

CRÉHONT  (  PiESHi) ,  violoniste  et  clariiH(> 
tlste,  né  k  Aurillac  en  1784,  fut  reçu  comme 
élève  an  Conservatoire  de  Paris,  en  l'an  VIII  de 
la  république,  et  sortit  de  cette  école  en  1803 
pour  voyager  en  Allemagne  avec  une  troupe  de 
comédiens  ambulants.  Il  se  Hxa  pendant  qnel- 
qoes  aunées  en  Russie,  dirigea  t  Saint-Pé- 
lersbourg  l'orchestre  du  ThéAtre-Français;  de  Ih 
se  reodll  à  Moscou ,  oA  il  eut  pendant  quelque 
temps  la  dlredioii  du  Grand-Théltre  ;  puis  revint 
en  France  en  1817,  et  s'établit  à  Paris.  En  ISll 
fl  fut  nommé  second  sous-cltet  d'orchestre  au 
tliéitre  de  l'Opéra- Comique,  et  il  ea  remplit  !«■ 
(onctions  jusqu'en  isa4,  où  il  passa  i  l'Odéon,. 
en  qualité  de  premier  clieC  et  de  directeur  delà 
musique.  Ce  tbéltre  venait  d'être  destiné  k  la 
représentation  des  opéra*  traduit*  de  l'italien  et 
de  l'allemand.  M.  Crémont  Tut  chargé  d'oiga- 
uiaerrorcbestre  pour  l'exécution  de  ces  ouvrages, 
et  s'acquitta  de  cette  mission  de  manière  à  mé- 
riter les  élises  des  artistes  et  du  public.  Cet  or- 
chestre, composé  de  jeunes  ariisles  dont  quelques- 
uns  ont  acquis  dq>uis  lors  de  brillantes  réputa- 
tions, était  dirigé  avec  talent  par  Crémont,  et 
rendait  avec  beaucoup  de  solo  les  ouvragée  de 
Rossini  et  de  Weber.  Après  la  retraite  de  Fré- 
déric Kreubé,  Crémont  rentra  k  l 'Opéra-Comique 
(ra  182S)  comme  premiw  chef  d'ordieelre;  il 
y  resta  jusqu'en  1831 ,  époque  ci)  il  prit  sa  re- 
traite. Il  se  rendit  alors  i  Lyon,  et  y  dirigea 
l'orchestre  dn  Grand-Théitre  ;  mai*  il  n'y  resta 
que  peu  de  temps  et  se  retira  è  Tours,  où  il 
35. 


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9B8 


CRÉMONT  —  CRÈQUILLON 


iDonrat  au  inoit  rie  mare  ISiS.  On  ■  da  M 
minicieii  -.  1*  Concerto  pHir  le  vfoloo,  op.  I  ; 
Paris,  Gambtro.  —  Z°  Tro»  marclMa  fOnibrea 
poar  haraiOBle  mitiUire  ;  Jbidi  —  3'  Hannoitie 
pour  musique  mililaire.  Ht.  1  et  Z;  ibid.  — 
V  Canecrto  poar  la  clarinette,  op.  t  ;  ibid.  — 
5°  Quatuor  pour  deui  violDni,  alla  et  basée; 
ihid.  —  B°  FaDtalniea  ponr  tIoIod  priadpal  lur 
Fair  :  Ait  éUdr  de  la  lune,  avec  violoii,  alto  et 
ba«M,op.  S;Parts,ïaiKtetColella.  — 7°  Duoi 
pour  deux  violoiiG,  ceuTres  10  et  13;  IMd.  — 
8°  Finlaiiie  pour  Tiolon  priftdpal  Bor  au  air 
des  montagnes  de  l'Amergne,  avec  qaatnor; 
op.  11  ;  ibid.  —  V  Trala  trios  eoncartanta  pour 
deua  liolons  et  alto,  op.  13;  ibid. 

CHEPTAX  (Rosette  TREBOR),  pseudo- 
nyme BOUS  leqael  a  para  dans  le  Journal  en- 
ryelopédlQve  àa  moia  de  mal  1789,  page  SM, 
im  esBai  intilulé  JT^moire  tvr  la  mvtique  OC- 
tuelle. 

CRÉQDILLOPÎ  (Thomas), ou  CRECQUIL- 
LON,  musicien  belge,  né  dans  les  premières 
années  du  seidènK  litcle,  Tut  ecclétiasliqne  et 
mattre  de  chapelle  de  l'empereur  Charles- Quint, 
ainij  que  le  pronre  le  titn  «nlTant  d'un  de  ses 
ouiragea  :  le  Tien  Livre  dei  chaniani  à  quatre 
parliet  composées  parmalstra  Thomas  Cri- 
qyilUon,  maittre  de  la  chapelle  de  VSmpe- 
fflir,  emfenanl  37  chaïuont  mtolcaUs.  Im- 
prima en  AnTere  par  T^lman  Snsato,  im- 
priDwnr  et  corraelear  de  mnaiqne  au  dict  An- 
Ter*,  l'an  lM4,iD-4°  ohl.  n  existe  d'ailleurs 
ini  docoment  qnl,  sll  ne  donne  pas  précisément 
te  titre  de  maître  de  chapelle  de  l'empereur  t 
Cr^iifllon ,  proiiTs  quf  1  a  M  attaché  k  cette 
chapelle  en  qualité  de  chantre  et  deeompositetir  : 
cedi)cumenlest  uaétaldelamaisoDdeChariea- 
Qninl.dreRséNlM&oa  l5t7(V.  Batkens,  Tro- 
phëtide  BrabaïU.m,  p.  103).  On  y  T^rit  qm 
ce  prince  avait  une  grande  chapelle  etuoe  pelita. 
I^  composition  de  la  grande  chapelle  eat  aidsi 
établie,  ï  une  époque  qui  n'est  pas  indiquée  : 

Un  préTôt  de  la  chapelle. 

Quatre  chapel^ns. 

Maistre  CreëquiUan,  chantre  et  cotnpuoisle  de 
la  musique. 

Qtatre  chantres  de  basse. 

Stt  chantns  d«  ténor. 

Quatre  baoltes-cantre. 

■Ml  eofanla  de  choBor. 

tJD  sacrislaiB  etmalstredesenEintsdelacIia- 


Un 

Un  sacristain. 

La  grande  diapelle  dont  on  fient  de  Toir  la 
compoBîlkm  iUU  k  Madrid;  il  t  en  avait  une 


autre  k  Vienne.  (Voy.  CiiNEirr  non  papa  et 
UoLi.4Kna,CAr^f<enr)C'est  donc  t  Madrid  que 
Créquillon  a  «ervl  ain^  que  son  prMéeesseur 
Corneille  CaitUd),  et  Nicolas  GoasniT,  leplni 
ancien  des  truia  dans  ce  servtce.  On  Tott  dans 
les  [egrntresdes  béoéSces  accordéa  par  lessoaTe- 
rains  des  Paja-Bas  (Archives  du  rojaume  de 
Belgique],  que  Créquillon  élail  chanoioe  de 
^inl-Aiitiin,  fe  Namnr;qu'i1  résigna  celte  pré- 
brnileen  I&&1,  et  tôt  en  échange  uncanonicat  k 
Termonde ,  qu'il  rMgna  encore  en  Iï55;  el 
qu'eoGn  il  en  eut  un  à  l'éellsede  Béthone.  On 
volt  aussi  qu'il  fut  pourvu  k  son  remplaccineBC 
ponr  ce  dernier  tténéllce,  au  mois  de  mars 
I  &57,  par  suite  de  son  décès.  Les  suceeMeuri  de 
Créquillon,  comme  mallresda  la  chapelle  de  Ma- 
drid, furent,  dans  l'ordre  ctirohologiqne,  Nicolas 
Pajen,  Pierre  de  Hanchicoort,  Jean  de  Bon- 
marché  ou  Bonmarchié,  Gérard  de  Torahoul ,  et 
Georgei  de  la  Hèle  ou  Meele.  (Voy.  cesnonis.} 

On  a  TU  dans  le  docamenl  cité  tout  k  l'Iieurs 
qu'il  y  avait  une  petite  chapelle  indépendante  de 
la  grande  :  celle-lk  était  attachée  au  aerrioe  des 
princes  gouTemenra  des  Pays-Bas,  k  Cruidles. 
Le  plus  célèbre  des  maîtres  de  celte  petHecba- 
petle  Tul  BenoU  d'Apenzell.  (rov.cenooi.) 

Créquillon  partage  avec  Nicolas  Gombeit  et 
Jacques  Clément  non  papa  la  gloire  d'occaper 
le  premier  rang  parmi  les  musidens  de  l'époque 
intermédiaire  du  temps  de  Josquin  Déprè*  et 
de  celui  de  Paleslrina  et  d'Oriand  de  Lassus.  Si 
ces  trois  maîtres  n'ont  pas  plus  d'babilelé  dao* 
l'art  d'écrire  que  leur  compatriote  et  contem- 
porain Adrien  Wîllaert;  ri  peut-étre  ils  lui  soDt 
inférieurs, au  point  de  vue  de  la  doctrine,  et  ne 
peuvent  lui  disputer  l'atanlsge  d'avoir  Tonde  une 
école,  ils  ont  un  goUt  plus  pur,  ploa  de  ressources 
d'invention, une  harmonie  pIusEouple,  un  st^le 
plus  varié,  enraisondes  genres  qu'ils  frètent.  On 
les  voit  exercer  une  puissante  hiftuence  sar  l'art 
de  leur  temps,  et,  de  toute  évidence ,  ûi  devîeu- 
oaDl  tas  modèles  des  artistes  contemporains  (2). 
Tous  trws  onteu  aussi  une  remarquable  récondilé 
dans  leurs  productions.  U  est  peu  de  recueils  pu- 
ni it  bit  ilDuter  iDi  rBudgnCDiati  qut  eoncemnit 
CorsFlUc  cmlslrer.  «nom],  qnll  en  iniiUflt  msltrc 
^eAipellin  IBM,  a  maltn  *ti  ni/iati  Oe  ctttr  t^a- 
pdlc  a  IBsa,  diu  In  Mati  It  la  mlioa  as  Cbar)»- 
QulntlArcklTuda  rojiiiBi>4cii>>riBai|.llrMED<  «i 


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CRÉQUILLON 


mut  depuis  1530  jniqu'en  iâ7S  qui  M  renferme 
qadqnc  moreein  deleor  compoiltiod.  Crtqnilkm, 


ai  particulier,  a   écrit   i 


énomt  quantité  de 
fnaçiiiea  i  quit/e, 
du  livre  de 
la  cité  an  comoMBcemenl  de  cet 
i»It  de  lui  :  1°  Uber  leemdv* 
n  qwalitor  voatnt  a  prxstanllutmls 
mufeff  neeipe  Jo.  Lupo  BelUngo  et  Vioma 
CfiequilUone  {tic)  eompotUanun ;  Aotwer- 
|rise>  (p.  Trloua  Sntilo,  lUï,  iD-4*  obi.  —  1° 
Mfuarum  teltetarvm  Uber  primiu  quatuor 
et  ^Inque  vodbiu,  auetore  Th.  Cregvtl- 
lione;  LmiDli,  tp.  Pet.  Phalesium,  I6W, petit 
in-t*  riÀ.  —  3°  Dans  une  colleelloQ  iolitnlée 
PraifattUtiimorvvt  divliue  mutlex  auelontm 
mJhv  detem  gvaluor,  qulit^ve  et  tex  vocvm, 
aiUehae  «vmguam  exnum{Lo<iiai\  excndehtt 
P.  PhalMfai,  ann.  1570),  on  ImaTelamesseiie 
CréirnillOD  h  quatre  parties  intitula  Soufre  ni^- 
motre,  et  une  antre  à  S  Toii  do  tatme  antenr, 
toat  le  litre  DKtt^peflt  moi  (tiM  panaa). — 
~4'  Une  autre  ine*M  k  di  vofi,  deCréqiiHlon,  inr 
la  ehaïuon  (ranfaiM  Mille  re^eti  eal  impri- 
mée dam  leqnalrfime  lirre publié  kAmenipar 
Tjlmin  Snwto,  en  l&M.  _  5"  Mium  quatuor 
et  toerx  canltenet  aliquot  qutnqMe  vocibut 
coTKinendx.  Aullurre  Thoma  Criequllllone 
ftaTidro;  Teneliis,  apnd  Antonlura  Girdaniim, 
1M4,  in-lol.  —  s*  Liber  leptlmju  caittlonvm 
taeramm  mtlgo  moieta  vocant  quatuor  va- 
cmn,  «UTte  deiiuo  a  vtvltU,  çulbut  teatebat 
mendis,  Mmnta  euro  til^lantiaque  recagni- 
lut  atque  eattlgalus;  LoraaII,  ex  typ<^pliia 
Pbaleali,  tUl,  in-4°'obl.  Lei  tix  premiers 
lifret  de  cette  rarisaime  eoll«ctlon  contiennent 
U  réunfon  la  piiii  consldérible  de  motel*  de 
JacqnenCKiDent  fn»ii  pa/ia)  qai  ail  été  publiée; 
le  teptitnia  ne  renfernH  <)iie  des  motets  de 
Cr^nillon.  —  7°  Tkomx  CreqalllojU  opus 
taerarum  cantionutn,  qwtt  vulgo  moleila 
votant,  quatuor,  q^nque,  tex  et  oclo  vo- 
eum,  font  vItm  vont,  quam  musIeU  initru- 
fnentlt  accommodalwm;  LoTanti,  pn  Petnim 
Pttaloiimi,  lï7E,  iD-4*  obi.  OntrouvedM  motafk 
de  CréqnitloB  dam  lei  reciieila  dont  nilci  le* 
titnra  ■■  Eccletiailicm  emttoae*  quatuor  et 
^uiitque  voevm,  vutgo  moteta  -eoeant,  tant 
ex  Yeleri ,  quam  ex  Ifovo  Tettantenio,  ab  op- 
Hmit  quibiuque  Aujai  slallt  Mutieit  eom- 
po$itx,  anlekac  nuwfumn  excatx;  AniTcrfrie, 
per  Tilemanniun  Sntatum,  ls&3,  ia-t"  obi.  Cette 
collectian  est  composée  de  sept  liTres  —  Moletti 
ilel   Labirhilo,  publiéen   par   Paal  Galligopei, 

Veniae,  Antoine   Gardane,  i&M Wier  pr1~ 

iirUM  eantionum  lacrarum  (vulgo  moteta  vo- 


eajtf)  qtÀ'nque  voeuw  ex  opUmii  qulbuiqu» 
mutlcii  teleetarum  ;  Lotanii,  apnd  Pelrom  Pba- 
le<iam,aDno  tSSS,  ■■4°  obi.  Ce  recuetl.qn'ilne 
faal  paa  coslondre  eyecd'autres  publiéi  à  Léo* 
tain  et  h  Amen  tona  des  titres  analogues,  <at 
composa  de  hnit  llfres,  qui  ont  paru  depuis 
1S5&  josqu'en  IS&S.  On  j.trouie  vingt  et  on 
moteta  de  Créquillon,  dont  dix-neuf  k  cinq  raii, 
etdeaxksii.  '- Saerarum catdtoaum  vulgo 
hodie  moieta  vocant,  quinque  et  tex  vocum  ad 
eeram  karmoniam  coneertumque  ab  optimis 
quibu4que  miuleff  In  phllomMsarvm  grallam 
eompO!\larum  libri  tret  ;  Anlwerpic,  per  JoaO' 
nem  Latinm  (Jtvu  Lsel}  et  Hubertum  Wal- 
rawlum,  l&&t-lâ5S,in-4°  obi.  :  ce  recueil  reo- 
rerme  sept  motets  de  Créqnillon.  —  Canllona* 
aeptem,  tex  et  quinq^e  nocum,  longe  grava- 
finie,  >ur(a  ac  amœnlalmx,  in  Gemania 
maxima  Kaetemu  typU  non  excutx;  Aiigns- 
tie  Vindelicorum,  Melcliior  K riesslein  eicudelmt, 
anno  MAi,  in-i"  oM.  SigUmond  Salbliuger  est 
fédileur  de  ce  recueil.  —  Cajiiionet  teleetit- 
timx  quatuor  vocum,  ab  eiimils  et  prxtlan- 
titstmit  Cxaarex  Majeilatls  capeila  miulcii. 
M.  Cometto  Cane,  Thoma  Crequilone,  A'fco- 
lao  Payen  et  Joanne  Lestalnier  organitta, 
compotUm,  et  ïn  comitlts  AuguMlOTÙt  tludio 
et  ImpenjiijSIglsmundiSalmingeri  (Saiblingar) 
in  Ivcem  editx,  Plitlippuii  Uibardus  excuiiebat 
AugoslK  Vindelicorum,  «nao  I&48,  petit  \n-i° 
obt.Ce  recueil  trèi-rare  renrenoe  cinq  malais 
de  Créqnillon.  —  SelectUsImarum  jacmrunt 
eanlionum  (quas  vulgo  jnoteta  vacant)  ftores, 
trium  voeum  :  ex  opthnlt  ac  prxttanllulmit 
quibutque  divlnm  mvtieet  authoribus  excer- 
piarufn.  Jam  primum  tumme  cura  ac  dUl- 
geniia  colleeit  H  Impreal;  LoTanii,  ex  Typo- 
grapliia  Pétri  Phaleaii,  anno  1»9,  petit-iB-f" 
obi.  Ce  recueil  eat  composé  de  trois  ilTies.  ■— 
Selectx  contions  oelo  et  teptem  voeum,  ad 
(MWffl  Academi»  reIputtUcx  Argent oralenj'a; 
Argeutorali,  per  Iflcolaum  Wyriot,  1S78,  in- 
8°oU.  — La  Fleur  des  ehajuoni,  quairetivrci 
à  quatre  parties  contenant  nouvelles  ckan- 
tons  eompoiées  par  TK.  Créqulllon  et  deux 
autres  auteun;  Autcts,  Tilmann  Stisato  (ssas 
date),  petilia-8°.~Ie  Tien  Livre  des  chansons 
à  quatre  parues,  etc.  (Foy.  le  commeocemeat 
de  cet  article).  —  L'Onxièiae  Livre  contenant 
vingt-neuf  chantons  amoureuses  à  quatre 
parties,  avec  deux  prières  ou  oraisons  qui  se 
peuvent  chanter  devant  et  aprit  le  repas. 
Nouvellement  composées  (la  plutpart)  par 
maure  Thomas  Criquillon  et  matire  Ja. 
Clemen*  non  papa,  et  par  autres  bons  mu- 
siciens; MA.,  liio,  in-4*  hM:  _  Decueil  des 


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CRÉQUILLON  —  CRESCIMBENI 


390 

fleurs  prodiûtes  de  la  divttte  mtuiqM  à  troit 
partiel,  par  CUmenl  non  papa,  Thoma* 
€réqittllon,  et  auUret  exceïlens  uimicieAi; 
A  LoTaia,  de  l'imprimerie  de  Pierre  Pliilète, 
rail  1509.  Ce  recueil  renferme  «oixante-telM 
dtusoni  i  tro[i  voix,  en  trois  lirres.  —  Chan- 
totis  à  quatre,  cinq,  six  et  Jtuii  parties  de 
dlvert  avievrt.  Livre  I  k  Xin.  Amtxt  per 
Tylmu  Soatlo,  Iâ4s-1&50,  <n-4'  oUong.  Le« 
!l»re«  I,  II,  m,  IV,  VI,  VIII,  XI,  et  XII  ren- 
fermenl  quinnte-iix  clitnsons,  à  quatre  et  cinq 
Toii,  de  Crtquillon.  —  Trente-clng  Livres  des 
«haïuoni  nûavelles  à  quatre  parties  de  di- 
vers auteurs  m  de\n  volumes;  Paris,  par 
Pierre  Attaingnant,  1539-1549,  in-f  obi.  Dei 
«baDioDB  de  Cr^uilton  m  trouTent  ilans  lea 
lirrc*  XIX  et  XXVUI.  Jacques  Paît  a  arnogé 
4e*  pièces  de  ce  maître  pour  l'orfcoe,  et  les  a 
iaUrét»  dans  non  Orgcl  Tt^ubdur-Bveh;  Laolii- 
gen,  1583,  In-fol. 

CRESCENTINf  (GiROLxao),  célèhra  so- 
praniste,  est  né  en  17Gfl  ï  (Irbania  ,  nrès  d'Or- 
biiM,  dus  l'Ëtat  romain.  A  l'ige  de  dix  ans  il 
-commença  l'^lurle  de  la  musique,  puis  il  fiit  con- 
iluil  par  son  père  l>  Bolof^oe,  où  il  apprit  l'art  du 
«haut  sous  la  directîoa  de  GttKlK.  Doué  de  la 
pins  belle  tuIi  de  meiM  soprano,  d'une  mise 
■de  voii  et  d'une  loçalisalion  parfaite.  Il  débuta 
à  Rome,  an  camaTal  de  1743,  puis  Col  engagé  à 
LiToume  comme  jiriniD  soprano.  I)  j  clianta 
dans  l'Artaserse  de  Cbcrtibiai.  Au  printemps 
-de  17SB  il  clianla  k  Padoue  dans  la  Didone 
île  Sarti,  ensuite  il  fut  engagé  k  Venise  pour  le 
carnaval.  Dans  l'été  suivant  ilétaitt  Turin,  ob  il 
chanta  dans  il  Rllomo  dl  Baeeo  délie  fndie ,  de 
Tarclil.  De  li  il  <ie  rendit  k  Londres,  ob  il  demenra 
«Hie  mois.  De  retour  en  Italie,  il  fut  ennagé 
pour  le  urnaral  de  17ST  \  Milan,  après  tpuÀ  11 
«iianta  pendant  deiii  années  enUère^  an  tliéAtre 
Saint-Ctiarie*  de  Kaplea.  Dans  les  carnavals  de 
1761  et  17S3  il  brilla  au  IheUre  Argealioa  de 
Rame,  et  en  1794  il  se  RI  admirer  i  Venise  et  il 
Milan.  Ce  Cut  dans  cette  dernière  tille  qu'il  s*^ 
leva  an  pins  haut  degré  de  son  talent  daoi  le 
Bomeo  e  Givllella  de  Zingardli,  CimaroM  écri- 
vii  pour  lai  gli  Oratxi  e  Curiaisi,  à  Venise, 
«n  I79S.  Dans  le  cours  de  la  même  année  11 
alla  ctMoter  k  Vienne,  puis  il  retourna  à  Ullan, 
W)  cantaval  de  1797,  pour  y  chanter  dans  le 
Meteagro  de  ZlogarelK.  A  la  lin  de  cette  Mison. 
ïl  BoascrlTit  nu  engagement  pour  le  théilre  de 
Lisbonne  :  il  y  chanta  pendant  quatre  année*. 
De  retour  m  Italie,  il  reparut  k  Milan  dana  1'^- 
4onM  e  Cora  de  Mayr  el  dan*  Vlfigenla  de 
Federki,  pendant  le  carnaval  de  IS03;  puis  il 
«haaia  k  Plusance  pour  l'ouverlure  du  nouveau 


IhéAlrc,  apràs  quoi  il  se  rendit  k  Vienne.aTec 
te  titre  de  profeeseur  de  cliant  de  la  famille  im- 
périale. L'empereur  des  Francis,  Napolémi  Bo- 
naparle,  l'ayant  entendu  dana  cette  ville,  pemlant 
lacampagaedeiei>5,rulsi  charmé  desonlaleat 
qu'il  voulut  se  l'attacher,  et  qu'il  lui  assura  dd 
traitement  considérable.  Crescentiol  chanta  dans 
les  concerta  et  aux  spectacle*  de  la  coor  k  Patis, 
depuis  iRos  jusqu'en  Igll.  K  cette  époque  l'al- 
t^tioa  de  sa  voix,  produite  par  l'elkt  d'on 
climat  défavorable,  le  délermina  à  demander  sa 
retraite,  quil  n'obtint  que  diflieilement.  Il  se  re- 
tira d'abord  li  Bologne,  puis  k  Rome,  où  il  rota 
ju.^u'en  ISIS;  ensuite  il  se  Gna  à  Naples,  où  il 
remplit  les  fonctions  de  professeur  de  ctunt  an 
eallége  royal  de  musique  qui  a  remplacé  les 
divers  conserraloires  de  celle  ville.  Creacenlioi 
r^it  le  dernier  grand  chanleor  qu'ait  produit 
l'Italie  :  en  lui  a  Haï  la  série  de  Tirtuoaes  su- 
blimes enfanlés  par  cette  terre  classique  de  la 
mélodie.  Rien  oe  peut  être  comparé  t  la  soavité 
de  ses  accents,  à  la  force  de  son  eipresaioa,  au 
goût  parfait  de  ses  /ioritures,  k  la  largeur  de 
son  phrasé,  enfin  à  cette  réunion  de  qualitésdant 
une  Feule,  portée  BU  même  degré  de  iapérioriU, 
sufllralt  ponr  assurer  ii  celui  qui  la  posséderait 
le  premier  rang  parmi  les  chanteors  de  l'épo- 
que actuelle.  Quelques  personnes  te  rwppelleBt 
encore  avec  enlhouaasme  l'impression  profonde 
que  ce  grand  artiste  produisit  dans  une  repré- 
sentation de  l'opéra  de  Roméo  et  Jnliette  qui 
fut  donnée  anx  Tuileries  en  1808.  Jamii*  le  ao- 
blîme  du  chant  H  de  l'art  dramaliqoe  ne  furent 
pau&'iés  plus  loin.  L'entrée  de  Roméo  an  (roi- 
slème  acte,  sa  prière,  les  cris  de  désespoir,  l'air 
Ombra  adorala,  aspetla,  tont  eefa  fut  d'on 
effel  tel  qoe  NapdéoB  e(  Icul  raitdiloire  fondi- 
reat  en  larmes,  «I  qoe,  ne  sachant  comnseat 
ei  primer  sa  satisfaction  k  Cre»centiai,  l'empe- 
reur lui  ^voya  la  décoration  de  l'ordre  de 
1b  couronne  de  far,  dont  il  le  M  chevalier.  An 
talent  de  chanteur  admirable ,  Crescentini  joi- 
gnait celui  de  ctKnpoalteur  él^anl.  La  prière  de 
Roméo  a  été  composée  par  lui  :  il  a  «««ai  pu- 
blié à  Vleua  en  1797  douze  ariettes  Haliennea 
avec  Bccompagnemecit  de  piano,  dix-huit  autres 
k  Paria  en  deux  recueib,  et  un  recueil  d'exer- 
cices pour  1b  vocalisaliosi,  précédé  d'un  diir- 
coura  sur  l'art  du  chant  en  franfaiseten  italien; 
Paris,  Janet,  In-lol.  Creacenlini  est  mort  i  Na- 
pte»  en  tStB,  k  rSige  de  quatre-vingts  ans. 

CRESCIUBENI  (Jear-Muih),  chanoine 
et  Brcliiprélre  de  Sainie-Harie  in  TraitateneTre 
■  Rome ,  naquit  le  S  octobre  1M3,  k  MacerMa , 
dans  la  marche  d'AncAne.et  mourut  i  Rome,  le 
7  mars   171s.   Dans  aon  livre  IbIUdM  Mttoria 


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CRESCIilBENl  —  CaiSTLLLl 


sgi 


delta  volgar  poetia  (Rom*,  1898,  fM"l,  on 
iroaTedes  délailainlérC'iK.-inlï  concernant  la  mu 
sique.  Le  chapilie  iniTÎJ!ine  est  inlilitIA  de' 
Dramvii  mvsieali ,  edeila  loro  origine  e  stato  ; 
le  douzièflie  tr»it*  délie  Feste  mvslcati  e  dette 
cantate  e  serenate,  el  le  qiiinii»me,  degli 
Oratori  e  dette  cantate  spiritnaU. 

CRESPEL  (Goiludhe),  miisicrtn  lielge,  ni^ 
vraisemblablement  Ters  I4<IS,  Int  éUve  de  Jeaii 
Ockegtiem,  ainsi  que  tious  l'ippreni)  une  dù- 
plontkia  4  cinq  voix  qnll  comiHisa  à  l'occagion 
(le  la  mort  de  ce  maître,  «ur  ces  piroln  : 


CItESPEL[Jurc)Tig  doit  pas  être  confondu 
aveeieprjeéileat.  Il  viSeutdans  le  seizième  siècle, 
mais  plus  tard  que  Guillaume,  car  son  style  n'eat 
pas  celui  des  Ëliies  d'Ockegbein  :  les  Tormes 
sont  plua  libres  et  ont  plus  <le  ra|>porl  avec  les 
ouvres  de  Gomberl  el  de  Clémeal  non  pe^a. 


On  ne  sali  ri 


aides 


'il  0C4:upa  ;  raai<  on  trouve  du  pitoet 
de  sa  composition  dans  les  recueils  puhliés  dans 
'ia  seconde  moitié  du  seizième  siècle.  Quelque»- 
-DDsda  sesmotelôEant  duns  le  Thesaunt*  mv' 
Mcvi,  Imprimt  à  Nnreinlierg  en  ib6i.  La  col- 
lection i  ntitulte  Eccleilasti  cxCantionesqvatuor 
^t  gvinqœ  voeutn,  wlgo  moteta  votant,  etc., 
Antverpix  per  TUemanniim  Swialum,  m3, 
iu-4° ,  obi-,  toalienl  le  motet  de  Jean  Crespel^e- 
■nedk'am  Dominwtt  In omni  lempore,'n  quatre 
Toii  (  lib.  IT.  fol,  la  ).  La  collection  qui  a  pour 
titre  1  Cantionvm  lacrarum,  vulço  moteta  i>o- 
cant  qvinquetexetplv.tiitiavocumex  optimis 
fuifriûfue  m\uicit êetectardm  libi-o  octo  [la- 
vanii.apudPelrumPItalesiani,  l&54-ia&5,  in-4*}, 
TeaEerme  na  autre  motet  à  cinq  voii  du  mfime 
auteur,  sur  le  (eite  :  QaidChriiti  captive  ducit, 
(Livre  huitième,  fol.  3}.  Uaus  le  oaiième  livre 
■lu  recueil  intitulé  Chaiai>nt  à  quatre  partiet 
coHvertabtei  tant  à  la  voix  comme  aux  itti- 
trumenii  {  Anvers,  T^lma»  Susato,  IM9, 
in  4°),  an  trouve  plusieurs  cliansoos  de  Crespel, 
aiiiel  que  dans  le  Feeneil  ie*  flean  produite! 
de  la  divine  mvtiqve,  imprimé  è  Louvain, 
cliea  Pierre  Pliil^,  1568.  Le  premier  livrede 
)•  eotlection  de  cliansons  rranftiui,  publiée 
i,lirz  le  mime ,  en  tiiS,  contient  aussi  une  chan- 
son de  Crespel  sur  les  paroles  :  Filta  qui  prend 
faceeieulx  mary  :  c'est  tm  morceau  Ueu  bit, 
en  double  canon  i  quatre  voii.  EnËu  quelques 
■natets  du  même  musicien  m  trouvent  dans  les 
I  ac  altarum  CaïUionwm  triumvo- 


mm  (  ibid.,  ISSS  ).  I.e  nom  de  ce  musicien  est 
écrit  i?r{i;iel, et  mflmerftr/.ip?I,dans  plusieun 
recueils  qui  cunliennent  des  morceaux  desacom- 
pnsiliiHii  mais  le  nom  véritable  est  Crespel, 
comme  le  donne  Hermann  Fincb  dans  le  |>re- 
mier  chapitre  de  sa  Practica  masica. 

GltEVEL  DE  CHARLEHAGNE  (Na- 
poLÉon) ,  littérateur  frençais  auquel  on  doit 
beaucoup  de  romances  et  de  traductions  d'o- 
i>éras  italiens,  est  né  i  Paris  en  1806.  Il  est  au- 
teur d'un  Sommaire  de  la  vie  el  des  oucmges 
de  Beiiedtct  Maivello;  Paris,  imprimerie  de 
Du>Er)(er,  1841,  in-S°. 

UREXUS,  musicien  grec,  était  conlempo- 
nit  de  Pliiloxène  et  de  TimoUiée.  Plutarqne  dit 
qu'il  est  le  premier  qui  ait  séparé  du  client  le  jeu 
des  instnimenls,  car  chez  les  anciens,  dit-il,  ce 
jea  accompagnait  toujours  la  voli.  Il  lui  attribue 
auaai  des  innovations  hardies  dans  la  cadence 
musicale. 

CillCCUI(DaaiK]4UE),cttanteurbou[re,néan 
Italie  au  commencement  du  dix -huitième  si6cle. 
Tut  BU  -lerTiceduroi  de  Prusse,  de  l7toet  1750. 
CHISAKICS(GEonGE9),néen  Croatie,  vers 
le  commencement  du   dix-septième  siècle,  fut 
membre  de  la  eongrégatioQ  de  la  Propagande,  i 
Rome.  Il  est  auteur  d'un  écrit  qui  a  pour  Utre  ;  A  »■ 
seTtamiiiicatianovapToriusom<Hàa,etanutlo 
ante  kac  pradita.  In  Academico  congrcsm 
propaganda  a  Giorgio  Cri,\anlo  ;  Rama,  apud 
Angelone  Bernado  del  Yirme,  in-4°  de  13  pages. 
Après  le  rronlispiee,  on  trouve  un  teuillet  séparé 
sur  lequel  est  cet  autre  litre  :  yovum  inslrumeti' 
lum  ad  canlvs  mira  facititate,  el  au  bas  cette 
<  sduscriptiotr  :  Georgiut  Crllaalta  Croalaa  in- 
veiUl Roots: In  Campo Saneto,  lei6,j\inil  8; 
RumK,  tjpis  Varesii,  suprriorum  permisin.  Ce 
pvtit  ouvrage  est  de  la  plus  grande  rareté. 
CHISCI  (OsAiio),    orf^aniste   k  Manlone, 
I  dans  la  seconde  moiUé  du  seiiième  siècle,  s'est 
;  bit  connaître  par  des  Madrigali  a  ml  voct,  pu- 
i  bliés  k  Venise  ebei  Gardane,  en  I&bi,  in-t°  oM. 
CRISPI  (k'iiBBi  Piekbe),  né  A  Rome  vers 
I   1737 ,  cultiva  d'abord  la  musique  comme  ama- 
teur, elHoit,  en  17K5,  par  en  Taire  son  occu|>a- 
I  tioii  principale.  Le  D'  Burnej  le  cannai  kRome 
en  1770:  il  donnait  dea  concerts  tontes  les  se- 
maines dans  sa  maison,  el  y  jouait  TortUen  du 
!  clavecin.   Il  a  publié   quelques  sonates  el  des 
.  concertos  dans   le  stjle  d'Alberti.   Ces  oompo- 
silions  sont  agréables  ;  lecltant  en  esl  naturel  et 
d'une  élégante  simplidU.  Le  D*  Crotch  en  * 
inséré  quelques   morceaux  dans  sa  callectioD. 
L'abbé Crliipi  esl  morl  k  Rome,  en  1797. 
CRISTELLI  (GA&rARD),  né  k  Vienne  au 
du  dlx-buitième  siècle,  était 


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CRISTELU  —  CRIVELLI 


^  CRISTIANELLI  (Fdiuppe),  né  à  Bari 
m  IS87,  fut  miltre  de-ehsp^Ie  h  Aquilï,  dana 
1«  raymns  de  Naplea,  ver*  islï.  11  ■  fiil  im- 
primer de  u  composition  :  Salmi  a  eingue 
voei;  Venise,  1816,  in-*°. 

CniSTOFALl  (BiiTHouwf),  ou  pIuUl 
CRISTOFOHI,  racteurdeclairednidugnnd- 
duc  de  louue.  Le  premier  de  ces  nomi  lui  • 
Ut  donné  dans  le  Gtomah  dei  Utterali  d'Ha- 
Ua  (I.  V,  art  IX,  p.  144);  l'article  de  cajoursal 
■  ^lé  traduit  en  allemand  par  Kœnig,  H  inséré 
dins  la  Critlea  mustea  da  HaUlieson  (I.  D, 
p.  335),  et  d^ia  iorg  les  Biograplies  allemaDda 
ont  écrit  le  nom  de  ce  facteur  d'instroments  de 
la  mtow  manière.  D'un  autre  cAlé,  tons  les  au- 
teore  italiens  écriTent  Crittoforl  (t)-  C'est  ainsi 
'  qiiele  comte  Car»  [Opère,  I.  XIV,  p.  406),  Ger- 
rasoni  (JVuom  Teoria  di  tntulea,  p.  41).  l'aa- 
teur  anonjme  d'one  notke  sur  les  in«trnments 
à  clavier  {Noiitie  tioriche  dl  alevni  gravt- 
eemtiati  ed  allri  itromerUi  di  tùitalvra  di 
A.  P.  Pisa,  1743,  p.  1».  et  Uciiteatltal  (Mil- 
lion, e  BibUoçr.della  nus.,  t.  II,  p.  Ilo)  écri- 
Tent ce  nom,  et  il  y  a  lieu  de  croire  quils  ne 
sa  ifompent  pas,  «t  que  le  nom  véritable  du 
beleur  dont  il  s'agit  est  Cristoforl.  Quoi  qu'il 
eosoit,  ce  hdeur  naquit  t  Padoue  en  ID83,  lui- 
vant  fauteur  de  la  notice  bfstorlquc  citée  plua 
baut,  s'établit  à  Florence  en  1710,  et  ;  fonda 
mK  manufacture  de  clavecins  et  d'épioetleii.  En 
1711 ,  ai  l'on  en  croit  l'article  dn  Journal  det 
Mtré»  dltalie,  et  en  1718,  suivant  l*opinion  de 
tous  tes  autres  anteurs,  Cristofori  inventa  nu 
clavecin  b  marteaux  (cembalo  atnarietleltij; 
qui  a  été  considéré  comine  l'origine  du  piano 
(yoj.Marhu  et  ScAroefer};  mais  l'invention  de 
Ciiatoforl  et  celles  de  plusieura  antres  étaient 
oubliées  quand  M  a  commencée  faire  des  pianoa 
dont  l'usage  l'est  étendu. 

CRIVELLATl  (Céua),  médecin  i  Vi- 
terbe,  petite  ville  de  l'État  do  l'Église,  naquit 
vers  la  lin  du  ràilème  «iècle.  Il  a  publié  un  ou- 
TTagc  sur  la  musiqoe,  intitulé  Dlteoni  muifeaU, 
«eiff  qaaU  ti  amltngono,  non  lolo  cote  per- 
ttitnUi  alla  teorlea,  ma  etiaruUa  alla  pra- 
tiea,  mediatUe  le  quali  it  potrà  con  faeililà 
perveniré  aW  aequiito  dl  ccul  onorata 
n^etiza  :  raccoUi  da  dlmni  buoni  avion, 
^lerbe,  leit,  in-S»,  de  cent  quatre- vin gt-«eiz« 
pages.  Le  livre  de   Crivellall  est  divisé  en  cin- 


quanle-qnalrc  cliapibw,  ad  il  eal  tr^té  de 
toutes  les  partie*  de  la  mosjqne,  et  doBt  U  pha- 
part  sont  aitraits  dn  livre  de  Piecilone,  inlilBlé 
Fior  angeUeo,  et  dn  ToteaneUo  fM  MvaiM, 
d'Aaron.  (fojr.  ceenom*.} 

CniVEIXI  (AnckncELo),  né  à  Berpiae, 
vers  le  milieu  du  aeiilèaie  siéete,  fut  reçu  coBaM» 
ténor  1  la  chapelie  du  pape,  en  15S3-  Il  monrat 
en  leio.  Il  élut  anasl  compositeur,  et  a  pu- 
blié divers  ouvrages  «stimés,  dont  on  s'est  sarvt 
longtempi  dans  la  ehapeUa  pontificale.  Oa 
trouve  quelquet-naa  de  oei  motets  dans  ks  Se- 
léci»  eantiona  eseceUenlUiimontm  aucto- 
rvm  deCaitaDtim;Roou,  IS14.  Crivdli  ■  laine 
ei  manuscrit  des  mcisei,dBap*aiUM«  et  des  mo- 
tets. H.  l'abbé  Santlni,  de  Rome,  possède  de  Inr 
trois  messes  à  quatre  voix ,  deui  messes  à  dnq, 
et  la  messe  k  six  intitulée  Transeunte  Domino. 

CRIVELLI  (  JeAN-BÀPTtsre  ) ,  coraponleiir 
distingué,  naquit  dan*  les  dernières  anném  da  sef- 
zièmesiMe  ï  Scandiano,  bourgdu  duché  de  Ho- 
dtoe,  où  l'on  croit  que  l'ArtosIe  vH  le  jour.  It 
fut  d'abord  or^niite  de  1*  cathédrale  de  Reit^, 
puis  fut  appelé  h  Ferrare,  en  qualité  de  raaltn.- 
dechâ(Ndle  de  l'église  dello  Satito  Splrito,  tt  fi- 
nalement eatra  au  service  du  dne  de  Modtee, 
FraD^oli  I",  comme  maître  de  sa  ctMpelle,  le- 
t**  janvier  IflSl.  Il  ne  jauit  pas  longtemps  de> 
avantages  de  cette  dernière  position,  car  il  maa- 
mt  à  HodËne,  an  mois  de  mars  de  l'année  ani- 
vante.  L'estime  dnot  jouissait  Crivdli  lui  mtt 
fait  accorder  par  son  souveraiD  un  traitemeat 
de  dnquante  écos  par  mois;  somme  supéri^re- 
ï  ce  qui  avait  été  pajé  précédemmrat  aux 
maître*  de  cbapelle  de  la  cour.  On  connaît  de 
cet  artiste  :  \°Il  Primo  libro  da'moletti  eon- 
eeriait  a  d'»c.  Ire,  qwtHro  e  etnqne  vaci- 
VeuiBe,  Alexandre  Yincentl,  ISle,  in -4°.  Cet 
ouvrage  obtint  un  el  brillant  succès,  <[u1l  en 
fut  fsit  une  deuxième  édition  en  ISïs,  et  une 
troisième,  en  1S35.  —  3°  Il  Prima  Libro  de' 
madrigaH  eoneertati  a  due,  tre  e  qualtro 
voet;  ibid.,  1633, in-4*. 

CBIVELL1  (GAETtira),nBdesmrilleiirx  t^ 
,  nors  de  l'Italie,  au  commencement  de  ce  siècle, 
est  né  t  Bergame  en  17^4.  Ayant  terminé  ses 
éludes  de  chani,  il  débuta  fort  jeune  sur  des 
ibéftlres  de  second  ordre.  Il  n'était  Igé  que  di; 
dix-neuf  ans  lorsqn'il  se  maria.  Qi  1793  il  était 
àBreMia,  ety  excitait  l'admirvtlon  par  sa  bdln 
volt  et  sa  manière  large  de  phraser.  Les  snccès 
qu'il  avait  obtenus  dam  celte  ville  le  firent  ap- 
peler à  Mples  en  1T9S.  Il  j  fut  attaclié  au  tbéi- 
Ire  Saint -Charles  pendant  )dusîeurs  anné«,  et 
j  perfectionna  son  talent  pnr  lec  occasioni  fré- 
quentes qu'il  eftl  d'enteadre  des  artistes  distir- 


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CRiVKLLl  -  CROCE 


303 


gués.  Et  par  les  raniciU  de  quelque)  bons 
oultrcf,  Botaoïment  d'Aprile.  De  Naples,  il  alla 
h  Kome,  pui»  &  VeniM,  et  enfin  k  Milan,  où  il 
chiDia  au  Ihéttre  de  la  Scali,  pendant  le  cama- 
Tal  de  ISOS,  avec  b  BsDtl,  Marchai  et  le  batîo 
JeaD-Baptiete  Bioagbi.  En  ISil  CriTdli  succéda 
&  Garcia  i  VOpén  Haliea  de  Parb,  qni  «tait 
alors  i  l'OdéM).  H  j  produisit  un«  Tire  fen*a> 
Uon  daoa  le  Pim  de  Paitiello,  qui  servit  t  son 
début  1  H.  CriTsIll  (disait  un  journal  de  celle 
>  époque)  est  doué  de  toulea  les  qualiléa  qui 

■  peuTenl  diarmer  tes   amateurs  de  ludsiqtie, 

■  Une  snperbe  toii,  une  eieellente  méthode, 

■  une  iMille  figure,  an  jeu  noble  et  Irte-eipres- 

■  sif;  telles   sont  celles  qid  le  dislioguent;  on 

■  ne  pouislt  (sire  nne  plus  prédeuae  acqnlil-' 

■  tioo.  ■  PooT  se  [aire  alo^  remarquer  dani 
une  troupe  chantante  ccmpoeée  de  HH»*>  Ba- 
rilli  «t  Feita,  de  Taecliiitardi,  de  Porto,  de  Ba- 
riili,  de  Botticelli,  et  de  qoelques  antres  cbaa- 
teiirs  dùilin^uts,  iJ  Fallait  posséda-  un  taleat 
de  premier  ordre.  Critelli  rerta  au  Tbéltre- 
Italien  de  Paria  jnsqo'aa  mois  de  (érrier  IStT. 
Il  se  rendit  alors  à  Londres,  j  chanta  jusqu'à  la 
lin  de  ]8I3,  et  retourna  eo  Italie.  En  1B19  et 
isio  il  chanta  avec  succès  an  tliéltre  de  la 
ScalB,  à  Milan;  cependant  <hi  commença  k  n- 
rosrqoer  dans  celle  dernière  année  une  altén- 
Uon  dans  soa  organe,  et  celle  alUratîon'pa- 
rut  beaucoup  plus  sensible  lorsque  Critelli 
reparut  dani  cette  rille,  au  théâtre  Careatio, 
pendant  le  caréma  de  1813.  Ce  chantetir,  qui 
ne  «ul  pas  borner  sa  carrière,  continua  de  se 
faire  entendra  dans  les  Tillei  de  second  ordre, 
et  ofliil  encore  pendant  six  ans  le  triste  spectacle 
d'un  grand  talent  dédiu.  En  1819,  il  chantait  * 
Florncs;  ce  .Tul,  )e  crois,  le  dernier  eflort  de 
son  courage.  Il  est  mort  k  Breacia,dn  dioléra, 
le  10  juillet  183e,k  l'ige  de  cinquante-oeuf  ans. 

CR1VEI.LI  (DoKimqne),  flla  du  précédent, 
esl  né  k  Breecla  en  17M.  A  l'ige  de  neuf  ans  il 
aaivit  son  père  k  Naples,  et  }  commença  ses 
études  pour  le  eliant  sous  la  direction  de  Hil- 


lico.  ; 


nde  s 


comme  ^lèie  au  Conserraloire  de  Saiut4>ao(rta, 
où  il  appiit  raccompagnemeol  sons  la  direcUoB 
de  Fenaroli.  En  isil  il  quitta  le  Conserratoire, 
et  se  rendit  k  Borne  pour  j  prendre  des  le(4Mu 
de  ZinuarelH.  L'annft  suiTante  il  retounia  k  Na- 
plea,  et  y  composa  plusieors  morceans  de  musi- 
que sacrée.  En  IBié  il  écrivit  pour  le  tbékire 
Soint-Chailes  un  opéra  séria  qui  ne  pat  être  re- 
présenté, parce  que  ce  tltëftlre  fui  brûlé.  A  celle 
époque  son  père  était  k  Londres,  et  l'engagea  k 
venir  l'j  rejoindre.  Il  ;  arrira  en  1817.  Depuis 
lors  il  ;r  ■  publié  quelques  pièces  détachées  pour 


le  dianl,  et  une  cantate  k  trois  voix  avec  accoJn- 
pagnement  d'orchestre.  Il  y  a  écrit  aussi  an 
opéra  bouiïe  Intitulé  la  FUra  ai  SaUmo,  <a- 
tta  la  Fitita  capriccioia.  Lora.  de  la  formalion 
du  collège  rojal  de  musique,  Crivelli  y  a  été 
nommé  professeur  de  chant.  Plus  tard  il  est 
retoaraé  k  Londres,  où  11  s'est  livré  k  l'esseigne- 
Qient  dn  chant.  Il  j  a  publié  one  méthode  ponr 
cet  art,  intilnté  Art  of  ttnçingandnet!  tol- 
feggiot  for  Ihe  eiàlUvatiim  of  the  bau  voiee. 
La  deuiièma  édition  de  cet  ouvrage  a  été  pu- 
bliéek  Limdrea,en  lUt. 

CniVËLLI  (FatNfois),  liUératenr  italien,  a 
putriié  on  livre  qui  a  pour  titre  :  Cmnl  lulfa 
itùria  poltttea  e  lelteraria  degi'  IlaliatU; 
Tennu,  1814,  cent  vingt-deux  pages  in-IS.  Cet 
onrrage  traite  de  la  musique,  p.  BS-IOS. 

CROATTI  (Feahçois),  né  à  Venise,  vers 
te  udlieu  du  sdzièniti  ùède,  a  publié  dans  cette 
ville  son  premier  livre  de  messes  A  de  motels  k 
efeiq  el  ait  voix.  Bodencbati  a  inséré  un  mo- 
tet k  buit  voii  de  cet  auteur  dans  ses  Florile- 
gii  PorimiU. 

CROCE  (Jaan),  ou  DALLA.  CROCE,  com- 
positeur savant  et  original,  né  vers  lâeo,  k 
Chioggia,  près  de  Venise,  d'où  lui  est  veno  la 
nom  de  CAlosïoUo.^l  tut  Mve  de  Zarlîno,  ion 
compalriole,  qui  le  lit  entrer  en  qualité  de  con- 
tnlto  dans  la  riiapelle  da  S.  Marc:  Il  succéda  k 
Balttiaiar  Donato,en  qualité  de  maître  de  cha- 
pelle de  Saint-Marc,  de  Venise,  le  13  juillet 
1M3,  et  mourut  au  mots  d'aodt  laOB  :  son 
iBCcessenr  fut  Jules  César  Martlnengo.  Croce 
éUil  prêtre  et  allacbé  comme  tel  à  l'élise  Santa 
Maria  formata.  On  a  de  ce  eomposlieur  :  1°  So- 
nate a  elnque;  Venezia,  1580.  —  ¥11  Primo 
Librode'madrigaUaeènque  voei;  in  Venetia, 
appresso  Angelo  Gardano,  1585,  in-4°.  Une 
deniième  éditloa  a  été  publiée  en  1588,  el  nue 
trolsièmeenlSSS,  toutes  k  Venise,  cheiGardane. 

—  3°  Il  Setondo  Libro  de'  mairlgali  a  chi^e 
iiac<,coni«u>a;iuttfro«J'0ca;ibid.,  i588,in-4°. 

—  V  MotttU  aoUo  voei.Ub.  l  ;ibid.,  ISSS. — 
&' ïl  Seconda  Libro de' moteftt  a  otlo  voei;i^ 
Vene^,  app.  Vincent!,  1590,  in-4°.  Ces  deux  li- 
vres onlété  réimprimés  sous  ce  litre  ;  MoUtUa 
alto  voeifMR. P.  Glovatmi  Croce  Chiossoilo, 
maetiro  tU  eapelia  deUateretiùtima  tigmria  ' 
diVgnetia  inS.Marco,eommodlper  levoel,tl 
yef  eantat  eon  ogni  ttromerUi.  Nuovamaùi 
TManptUi,  «t  eorretti  ;  in  Voietia,  app.  Gia- 
eomo  Ylncenti,  IflOT.  Déik  une  autre  édilion 
du  second  livre  avait  été  publiée  en  1S05  chw 
Vincenti,  avec  l'addition  d'une  partie  pour  l'or- 
gue. —  e"  Salml  a  tre  vod  cke  ai  eanlano  a 
tana.  Te  Dwm ,  Bcnedidiis,  Miserere  a  8  voei 


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394 


CROCE  —  CROENEB 


iiiùl.,  1596,  —  7°  Triaèea  mutleaU,  nella 
^ale  fi  sono  divcrsi  eapficei  a  4,  5,  0  e  7 
voclftiuovamciile  compotta  e  data  in  Ivee; 
in  Veneiia,  tpprcsso  Giicomo  Vincent],  in  4', 
1597.  Ce  recueil  curieux  contient  des  compoti- 
IkHtR  Irès-onglnileiiur  Je*  paroles  en  diilede 
v^nilieu.  On  y  trouve  r  1°  Un  écho  li  sî\  voix, 
fort  ingéDfeusenMDt  écrit.  —  î'  Vne  matcBride 
i  quitre.  —  t*  Ls  chinsoD  du  rossignol  et  du 
CoucoD,  BTEC  il  untence  du  perroquet,  k  cinq 
Ttrix,  morceau  où  règne  une  verve  comique  peu 
commune. —  4'  La  eantonnetla  dm  Bambini, 
non  moinB  remarquable.  —  5°  La  clisneon  des 
pajuna,  à  ti&  voix.  —  e°  Un  morceau  furt  plai- 
aant,  Intitulé  le  Jead»  l'oie,  i  six  voix.  ~~ 
7*  Le  chant  de  l'œlave,  h  icpl  voix,  compo- 
■ilion  d'un  grand  mérile.  J'ai  mi)  tous  ces  nrar- 
ocani.en  partition.  Il  j  a  une  deuxième  édition 
de  la  Trfacea  mmltale,  datëe  de  Venise.  1601  ; 
une  Irofaième  dam  la  même  ville,  chez  le  même 
imprimeur,  en  1607,  el  une  qiiatiitme  imprioiée 
par  P.  Phalèse,  en  I6M,  in-4°  oW.  —  8"  Can- 
sonelle  a  qvallro  voci,  lib.  l ;  Vinegia,  IMS, 
in-4°  — 9°  Vesperiiose  omnium  solemiiilatuiii 
ptalmodix  8  voenm;  Veniae,  Vincenti,  1599, 
in-4''.  ^  10'  Sacrxeantionçt  quinquevoeum; 
ibid.,  1003,  ia-4°.  il  jaune  deuxième  édilino  im- 
primée chez  la  même,  en  1615.  —  11°  Messe  a 
Cinque  i>t)ti,llbrûi';  ibid., 1596.—  12" Septem 
pmtmi  pemilentlaUs sex  pocvwi.iliid.,  ism. 
Il  y  ■  une  éditioB  de  cet  ouvrai^e  imprimée  à 
Kôrembei^,  en  1599,  io-4°.  —  13°  !Uagni/icat 
per  tutu  JJ  (uon(  a  6  vccl;  Venise,  Vinceiili, 
.  1605,  in-*°.  —  \K'  Lamenlazioni  ed  /mpro~ 
pfril  per  la  setlimana  santa ,  ton  le  ieisioni 
délia  Nativllà  di  N.  S.  a  *  noci;  itrid..  iflOi, 
fn-*".  "  15°  Motleiti  a  4  twf,  Ub.  1°  ;  ilild., 
1605,  ln-4°.—  16° Notelamenlalloniperlaset- 
titnanaionta,  a  seli-oci;  Venezia,  IGIO,  in-4°. 
—  17"  MadTigali  a  tel  tocl;  Anvers,  leio. 
~-  IS'  Canitones  iotrx  octo  voeum,  cvm 
bailo  conllnu.0  ad  orgaitum;  Anlverpite,  ex 
officia  Peiri  Plialeiii,  lezî,  in-4°.  Il  y  a  vingt- 
deux  motels  dans  ce  recueil.  ~  19°  -Cantiones 
taera  oelo  twmmruni  basioeontimio,  lib.  2; 
Ibid.,  1633.  Ces  trois  derniers  ouvrage»  «ont  des 
réimpressions  des  éditions  italiennes.  Bodenchatz 
a  inséré  des  motets  k  liuit  voix  de  ce  musicien 
dans  MB  Floriler/ii  Fortensis.  On  trouve  auesj 
dea  madrigaux  de  Croce  dans  le  recueil  qui  a 
pour  tttre  :  Ghirlanda  dt  madrlgali  a  sel  voci 
di  dioent  eecellealissimi  aiUoH  de'  noilri 
lempl;  InAnvena,  appresso  P.  Ptialeslo,  1001, 
iB-4'.  Sous  To  lilre  de  Mvsiea  sacra  Penlten- 
liab  for  6  voiees,  on  a  publié  li  Londres,  en 
tOOS,  iD'-i',  nue  coljeclion  de  musique  d'^iie 


puiséedansleacEuvresiIcCiijce,  avec  des  parole* 
aDglaiaea. 

CROCI  (LE  Fa.  Artolne:),»;  à  Uodènedan* 
les  premières  années  du  dix-sepUëute  siècle,  en- 
tra fort  jeune  dans  l'ordre  des  Grand*  Cwde- 
tiers,  appelés  Mineurs  coni-enfueU,  et  (iit  or^ 
itanisie  du  couvrni  deSainl-Franfoia  à  Bolcgne, 
puis  maître  de  i:liapelie  ilans  lu  grande  ^lise  ds 
la  Terre  de  Sanio  Felice.  Il  a  fait  imprimer 
de  sa  composilion  :  i"  Ueue  e  Salmi  eonter- 
taii  a  4  vocl;  Venise,  Alex.  VJncenli,  1633, 
ia-4°.  —  3°  Frulli  mutlcali  di  tre  meue  eeele- 
sUuUcheper  rtspondere  al  coro;  ibid.,  1041, 
in-4°. 

CROCNER  (  Fauiçois  FEsnaun  m). 
l'alné  de  quatre  Irère»  du  même  nom,  loui  \»- 
biles  muiidens,  naquit  eo  i7ij,  k  i 
oti  BOB  père,  Tboma*  Crftner,  était  n 
la  cour.  Après  «voir  Tait  de  brillantea  étude* 
cbei  les  jésuite*  d'Augsbourg,  Il  se  livra  taon 
pencliant  pour  Ja  musique  et  devint,  au  bout  de 
quelque*  années,  d'une  grande'  liabilelé  snr  ie 
violon  et  là  QAte.  Eu  1737  il  lut  admis  ainsi  que 
son  pire  à  l'orchealre  de  la  cour  de  Ctiarles-Ai- 
tiert,  électeur  de  Bavière,  depuis  lora  empereur 
d'Allemagne,  sous  le  nom  de  Charles  Vn.  Ce 
prince  l'envoya  en  Italie  pour  y  perfectionDer 
son  talent.  A  hoq.  retour  à  Munich,  la  gaerre 
«'étant  déclarée,  Crœner  voyagea  avec  aea  [rèrea 
m  Hollande,  en  Angleterre,  en  France,  ea 
Suide,  en  Danemark,  en  Prusse,  en  RDssie,etc, 
et  partout  lis  recueillirent  de>  ■|iplandl!;9e- 
ments.  Après  la  mort  de  Charles  VII,  Croeoer 
revint  h  Munich  et  Itil  nommé  directeur  de* 
concerts  et  de  la  musique  de  la  cour.  iSn  1749  D 
fut  anobli  avec  tes  trois  frères,  et  prit  le  litre 
de  Reiehtedier  ie  Crâner.  U  mourut  à  Mo- 
nktale  12  juin  1781. 

CBŒNEn  (Fauçois-CBiaLES  De}^  frère 
du  précédent,  naquit  i  Augsbouif  en  1731.  Il 
bit  d'abord  valet  de  chambre  d'un  priuee  de 
l'empire  1  UÛnchtrolh.  Il  jouait  Tort  bien  4a 
viulOD,  de  U  (IBle  et  de  la  viola  da  gamba, 
instrument  favori  de  l'électeur  de  Bavière,  Maxi- 
milien  CI,  qui  l'appela  &  son  service  en  1743. 
Sa  cliarge  Pobligeait  k  composer  chaque  année 
six  concertos  de  ejofa  ifa  ^antfro  pour  ion  prteee. 
En  ITiS  il  composa  l'oratorio  de  Joseph,  q«i 
bl  exécuté  i  la  cour  avec  beaucoup  de  succès. 
On  a  gravé  en  1760,  à  Amsterdam,  *{i  trio* 
pour  le  violon,  de  sa  composition.  On  connaît  anaai 
de  lui  des  concertos,  symphonies,  quatuors,  etc., 
qnl  sont  resté*  en  manuscrit.  Il  est  mort  à  Ho- 
aich,  le  5  décembre  1787. 

CRŒNER  (Jeiut-N£i«aDcfcfCR  de)  ,  Iroi-t 
lième  frire  de  François-Ferdinand,  naquit   ea 


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CROESER  —  CROIX 


305 


1737,  à  MudIitIi,  oii  il  prit  dca  Iccrnii  de  liolon 
de  saa  Trère.  Il  de«inl  lur  cet  instrument  d'une 
liabileU   renia ri|iiable.  Il  moarut  k  Hunicli,  le 


7i'l< 


I  I7M. 


CRfKNEH  ( Antodie-Albmt  de),  Dé  i 
Angiibourg  en  I7ie,  jaDul  lort  bien  du  tIo- 
loncelle.  Vu  1744  il  (ut  nominé  ronùôeo  de  U 
cour  de  Baviète.  Il  mourut  aux  bains  de  Traun- 
«tein,  enl769. 

CBOES  (Hikhi-Jacqdes),  nik  Bniiellef,  di- 
recicar  de  la  musique  du  prince  de  la  Tour  et 
Ta].U,  k  Ratiibonne,  yen  1760,  lut  anttrienre- 
aient  maître  de  chapelle  du  prince  Cliarles  de 
Lorraine,  il  mourut  ter»  1799.  On  k  graiétes 
ouTragei  suirants  de  sa  eompotitiiH)  :  1°  Ttvii 
diverlitseta^s  et  trois  tonales  pour  lei  oto- 
Jons  et  /liitei,  avec  la  basie  cotUhme,  aai.  i"; 
Paris,  iQ-(ol.  —  3°  Idem,  oiuTre  l';  Paris.  — 
3°  Six  dlverlittenieTtU  «n  trios  pour  deux 
viotoju  et  basse,  auvre  3*  ;  Paria,  In-fbl.  — 
V  Six  iytttplumiet  pour  deax  violoti*,  alto, 
batte  et  deux  hautbois,  teaTre  4*  ;  Bruxelles. 
CBOES  ( HciiM  H),  fils  du  précèdent,  na- 
qultk  Bruxelle»,ea  1758.11  âliidia  la  musique 
sous  la  directkio  de  ton  père,  arec  qui  il  se  ren- 
dit à  la  ixm  du  prince  de  la  Tour  et  Taxis.  1^ 
1799  il  lui  laaobiti  dani  la  place  de  directeur  de 
In  musique  de  ce  prince.  Il  litait  en  isii  k 
Itatisbonne.  Ses  eompoailions  couBlslenl  en 
iiieiies,  cantates,  s^mplionies,  concertos,  mor- 
cekiii  d'Iiannonte,  elc.  On  a  ftravé  plutieura  de 
ces  (EUTres  en  Allemagne.    . 

GROFT  [WiLUAH),  docteur  ea  musique, 
né  kSelher-Ealington,  en  1677,  dans  le  comté 
df  Wamick.  Ayant  ai  admis  i  la  chapelle 
royale,  il  y  fit  ses  études  musicales  aous  le  doc- 
teur DIdw.  Après  qu^Elleg  furent  aciievées,  il  lAt- 
tint  la  place  d'oitiaaiste  k  l'église  paniiiKiale  de 
SaîDle-Anne,  k  Westminster.  En  1700  il  entra 
k  la  chapelle  royale  en  qualité  de  clianteur.  Qua- 
tre ans  après,  on  la  nomma  organiste  adjoint  de 
cette  chapelle,  et  k  la  mort  de  Jérémie  Clark, 
en  nos,  il  détint  titulaire  de  celte  place. 
L'année  sniTsnte  il  succéda  à  Blon  comme 
maître  des  enfants  de  chceur,  coinnie  compo- 
siteur de  la  chapelle  royale  et  comgie  orga- 
niiite  de  Westminster.  Les  degri^  de  docteur  ea 
musique  Ini  furent  canféfés  par  l'université 
d'Oifard,  en  1715.  Il  est  mort  k  Londres,  au 
m(^  d'aoOt  1727.  Les  principales  compositions 
de  Croit  sont  pour  t'église;  il  a  cependant  pu- 
blié trois  recneils  de  (Hèces  instrumentales  qui 
consistent  en  Six  taites  d'airs  pour  de\ix  vio- 
lons et  bastei  I^ndrM,  iu-ful.;5iz  sonnfci 
pour  deux  fûfet,  ibid.  ;  et  six  soW  pour  llùle 
et  basse.  L'onvrage  qni  a  le  plus  contribué  à  fi 


répiilaliun  e«t  inliliilé  Muiiea  tacrn,  or  sélect 
AiUhems  ia  score  for  %-S  voices,  lo  idiirfi  il 
added  ihe  bwial  service,  as  if  is  occaslo- 
nallgperformedin  Weslmintler-Abbes  (Mu- 
sique sacrée,  ou  Antiennes  clioisies  en  parlition]  ; 
Londres,  1734,  deux  vol.  in-Col.  C'est  le  pre- 
mier essai  de  musique  gravée  en  partition  en 
Angleterre.  La  plupart  de  ces  antiennes  ont  élé 
composées  en  actions  de  gikce  pour  les  victoires 
remportées  sous  le  règne  de  la  reine  Anne.  Page 
en  a  inséré  plusieurs  dans  son  Harmonia  sa- 
cra, et  la  collection  de  musique  sacrée  de  Sle- 
Tens  en  contient  aussi  quelques-nnes.  Le  cata- 
logua de  Preslon  iodiqoe  aussi  :  VI  seUct  An- 
tketu  f«  icore,  bg  Dr.  Crem,  Dr.  Croft 
(md  fienr.  PurceU,  Londree,  in-fol.  Le  con- 
cours de  Croft  pour  ia  doctorat  a  été  publié  sous 
ce  litre  -.  Mntlatt  apparatvs  academicus; 
Londres,  17iS.  Le  Dictionnaire  hitloriqyie  de* 
miuJefeiu  (Paris,  tSIO)  cite,  d'après  Gerber^ 
une  collection  publiée  par  Croft,  sous  ce  titre  -. 
Divine  harmoay,  or  a  new  eoUeclion  of  te- 
lect  anthems  used  ai  her  Majestg's  eltapet 
rogat,  fVestminsler  Ablieg,  St.-Paul's,  elù.; 
Lwidras,  1711  ;  mais  ce  recueil  ne  contient  que 
les    paroles    et  non   la    musique  île    ces   an- 

CROISEZ  (PiKRR 
1S14,  fut  admis  comme 
celte  ville  k  l'Age  de  onze  ans,  le  24  mars  iSïi. 
Après  avoir  suivi  les  cours  de  solfège,  il  devint 
éièTe  de  Naderman  pour  la  Uarpe.  Le  deuxième 
prix  de  cet  instrument  lui  fut  décerné  au  con- 
cours en  1829,  et  il  obtint  la  premier  en  1831. 
M.  Croisez  a  suivi  le  cours-de  composition 
d'Halevy  pendant  quelques  années.  Sorti  du 
Conservatoire  au  mois  d'octobre  IS31,  ii  n'a  pas 
lardé  k  reçonnattre  que  la  harpe  n'olTrait  plus 
aux  artistes  un  moyen  certain  d'existence,  parce 
qu'elle  avait  perdu  le  charme  de  la  mode  pour 
les  amateurs;  il  se  livra  dès  lors  k  l'élude  dn 
piano,  et  publia  une  très-grande  quantité  de  pe- 
tits raorcaaui  pour  cet  instrument,  tels  que  fan- 
tiities,  caprices,  tlièmes  variés,  et,  .'uivsnt 
l'expression  du  jour,  des  morceaux  de  genre, 
ilestinésaux  élèves  de  moyenne  force.  Le  cata- 
logue de  ces  petites  oeuvres  est  très-élendu. 

CROIX  (mslire  Piebhe  ce  l*;»  "n  latin 
Peirus  de  Crace,  prtlrt,  né  k  Amiens  vi^cut 
dans  la  ceconde  moilié  du  treixièuie  siilcle.  Il 
est  auteur  d'un  traité  des  tons  dn  plain-cliant 
qui  se  trouve  au  Muséum  britannique,  fonds  de 
llariey,  n°  281,  sous  ce  titre  :  Traelatus  de 
lonis,  a  magislro  Pelro  de  Cruce,  Ambia- 
nensi^  Il  commence  par  ces  mots  i  Dietitri  de 
lonit  pr'mto  ridendum  est.  Le  manuscrit,  qui 


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SOS 


CROIX  —  CROSSE 


coDtienï  plmieun  autres  oaTragei  relatlEs   k  la 
muRïqae,  Mt  du  quatonième  tlèele. 

CROIX  [A.  PBÉMOTéB  DE  u),  UtUnleiir,  o« 
i  Lyon  tcti  1«  miMea  du  dU-scptlènw  «iècle, 
a  publit  dam  cette  fille  ua  lirre  iDtimt«  FÂrt 
dé  lapoiiie  française  et  latine,  avec  une  idée 
de  la  mwiqiie  lavs  vue  noumlle  méthode, 
1694,  lD-8*. 

CROIX  (ALBGkT  VB),  littérateur  peii  connu, 
■  publié  OD  livre  qu)  ■  pour  titra  l'Ami  de» 
aria,  Paris,  17TB,  in-li.  On  y  (rooTe  la  biogra- 
phie de  Rameau,  page*  SS-114. 

CROIX  (Antoike  lu],  roy.  Lacroii. 

CROLL  (SiHoii),  D#  k  Zelti  en  Misnfe,  dann 
lei  preniitres  années  du  dix-hniliènie  -slAcle.étall 
élère  en  philosophie  eteo  droit  k  l'uDiTersité  de 
Bostocli,  lorsqu'il  SI  Imprimer  une  tiièae  pour 
obtenir  le  doctorat,  aoos  ce  titre  :  Dtuerlalio  ex 
historia  Utteraria,  itstetu  eantomn  eradilo- 
mm  décades  rfuaj,- Rostochil,  1719,  p^l  tn-4° 
de  11  page».  Cet  opuscule  est  de  la  plus  grande 

CROHE  (RoBEdT),  profeiseor  de  mLiiique 
à  Loodrei  et  Tiolonîite  attaché  k  l'orclteatre  du 
Ihéitre  de  Corent-Gardeu ,  est  auteor  d^]ne 
méthode  praUque  de  Tk>1on,  en  dlalogttes  entre 
le  maître  et  l'élève.  Cet  ooTrage  a  pour  titre  : 
The  Flddle  itev:  Model'd,  or  an  '^aefal  fnfro- 
dw^on  lo  the  vloUn,  exempUfy'd  witk  fa' 
miliar  dIeUogves  betvten  the  naster  and 
teholar ;  1  volanH  peltl  ln-4°  (sani  data).  Cet 
OQTrage  eat  entièrement  gravé  et  accompagné 
'de  >ept  piauclim  qui  représentent  le  raanelie  du 
Tiolon  avec  la  po^Hlon  dea  doigta  inr  la  tmtche 
'  'dann  tea  bu»  ffut,  sol,  ré,  ta,  fa,  i4  hémot 
et  mf  béipot.  L'objet  de  i'auienr  est  la  Jn^tesM 
des  intonations  :  sur  le  piano,  dit-il,  la  touche 
donne  la  note  junte;  aur  la  note  II  sofQI  d'oarrlr 
DU  de  (érmer  un  troo  ponr  prorinire  le  son  Touin  ; 
lur  le  violon,  l'élire  ne  sait  oh  poaer  les  doigts. 

CROUER  (MAnTT!'),  hlitorien  polonaîa,  na- 
quit en  i&11,k  Diecz.  ville  delà  petite  Pologne. 
Aprèa  avoir  tait  ses  études  dans  sa  ville  natale, 
k  Cncoviect  k  Bologne,  il  fut  nommé  aecrtlalre 
de  la  chancellerie  de  la  couronne,  aoua  SIgia- 
monitl".  En  iâ7g  11  fut  promu  k  l'évéclté  de 
Warmi.  11  est  mort  le  13  mars  1589.  Parmi  «es 
ér.riH,  Joecber  (Gel.  Lex.  )  et  Frelier  (Tkeatr. 
elr.  erudll.  elar.)  dtent  une  diMerlalion  de 
Co-neenttbus  Mvsieis,  qui  ne  paraît  paa  avoir  Ht 
Imprimée,  et  un  petit  traité  inlitulé  Mtisica 
jigitratifa,  que  Sébaallen  de  Fclatina  a  inséré 
dan»  ses  Opuse.  miufcM;  Cracovie,  153*,  ln-4°. 

CRON  (JotcniH-AxToïKE)  naquit  de  parents 
paiivtr*,  k  Podersum,  prèa  de  Saaii,  le  19  sep- 
tembre lîjl.  Il  m  ses  étndea  k  l'université  de 


I  Prague,  et  entra  enanite  au  monastère  de  l'oidrA 
de  CHeaux,  k  Osteyk.  Ajint  été  nommé  prïi- 
'  fc^ear  an  collégs  de  Latmerltz  en  1781,  il  |mm 
1  en  1788  an  Gjmnase  de  Commothan  en  la 
'  même  qualité,  et  enAn  devint  proftesenr  de  Diéiv- 
I  lngie  k  Prague,  où  if  eat  mort  tubilemenl  le  iff 
janvier  IS^B.  Cran  est  considéré  comme  on  des 
'  plus  habiles  quil  ;  ait  en  en  Bohème  sur  l'or- 
gue, et  comme  le  virtuose  le  plus  remarqaahie 
sur  lliamonica.  Ses  matlres  dana  l'art  de  joittt 
de  cea  instrument*  et  dans  la  composition  fu- 
rent Brixi  et  Segert.  Mol  ae  posaMa  nncux  que 
lui  l'art  de  rarier  les  effet»  de  l'orgue  par  le 
mélange  des  Jeun.  Il  avait  acqnis  aaaal  l>Mn- 
conp  d'habileté  dans  l'emploi  de  la  pédale  obli- 
gée, quoique  le  clavier  de  pédale  di-s  or^cï  de 
la  Bohème,  étant  fort  borné,  fHI  un  oI>sl»cle  s 
\  i'eiéoatiou  des  rliose*  .de  ce  genre.  Sa  riche 
fmagrnation  loi  roumissait  incessammenl  une 
multilude  de  traits  netrfs  et  hardia  lorsqu'il 
improvisait  ;  ses  sujets  de  fugues  étaient  loujaur» 
!  piquants  et  bien  choitia  ;  enfin  tout  aidl  le  ca- 
'  ractère  de  l'invention  dans  te  jni  de  cet  arliste 
remarquable.  Llieliltude  quil  avait  d'impro- 
viser toujours  eat  cause  qu'il  n'a  rien  fail  Im- 
primer de  ses  compositions  paar  l'orgne. 

CROPA.T1D5'  (GEoncESj,  nmsiden  qui  vi- 
vait vers  le  milieu  du  aeiiikme  siècle,  apnbïië  ; 
'  Misse  a  efnqve  miel;  Venise,  IMS. 

CROSDILI.  (Jean),  vtotoBccIliste  distingné. 
'  naquit  k  Londres  en  1755.  On  ignore  quel  fut 
Bon  premier  mattni'en  Anglelerre,  mal»  on  s^I 
qnllvlnten  France  vert  JT7i,etqu'il  reçut  des 
I  leçons  de  Janaon  l'atné.  Il  demeura  quelques 
'  années  k  Paris,  et  fit  partie  de  l'orcliettre  du 
1  Concert  dea  amateoT»,  sous  la  direction  do  che- 
;  Talier  de  Saint-Georges.  Vers  1780  Et  relovri» 
k  Londres,  et  Tècut  des  leçons  qu'il  douniil  k 
k  quelques  gentleme-n,  se  relhsant  toujuirs  k 
accepter  une  place  dans  les  orchestres  de  IhH- 
tre,  et  mfmedans  la  musique  du  roi.  Son  début 
comme  aoiisle  ae  fil  dans  les  concerts, en  i7Bt.  Il 
élalt  considéré  en  Angleterre  comme  te  premier 
viotoncdKsIe  de  l'Europe,  quoiqall  rat  très- 
inférieur  k  Du|)ort  (le  jeune).  On  dit  que  sa  ja- 
louNO  contre  le  Tioioneel liste  Martt,  qui  était 
fort  aimé  do  public,  était  canse  de  sud  obtlina- 
(ion  k  cet  égard.  En  1794 .  CrosdUl  épousa  mw 
dame  fort  riche,  et  ne  cultiva  plus  la  musique 
qu'en  amateur.  Depufa  lors  il  ne  s'est  plus  lait 
entendre  en  public.  Il  estmort  k  Escrich,  dans 
le  Yorksliire,  en  1S?&,  laissant  i  son  lits  noi- 
qae,  le  lieulenanl-culonel  Crosdill,  sa  fortobe 
considérable.  On  n'a  rien  publié  de  sa  conipo- 


(JWN),  1 


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CROSSE  —  CROTCH 


tlDfpi^,  membre  boaortfre  de  la  Sodité  de*  m- 
tiqulre*  de  Newcastlc-sar-Ia-Tbyiic  et  il«U  So- 
ciété littériire  et  pLilosopliique  du  Yorli»liire,  né 
à  lluli,  dans  le  due)ié  d'York,  et  dumicilié  dans 
cette  Tille,  s  publié  ene  hutoint  de  U  grands 
rite  muficale  dtuutte  t  Torii  «n  18S3,  sout  ce 
lilte  1  An  aecowU  ofthegraïut  mvticat  fe»- 
Uval  AWd  in  leplember  ISïS,  in  Ike  calkê- 
dral  ekureh  of  Yorli,  for  the  benefU  of  the 
York  counfy  hotpttal,  and  the  gmteral  Jn- 
^rmariei  q/  leedi,  huit  ,  and  theffield,  to 
«liieh  it  prefixtd  a  tkeleh  of  the  rite  and 
pTOgreu  of  miuIcaJ  feativaU  In  Grtat-Bri~ 
iain;  vith  ttographtealand  hittoricalnotei; 
York,  Jolitt  Woteteabolm,  I83a,  un  toi.  p. 
ÎD-i",  de  quatre  c«nt  trenle-tii  pagei  et  on  ap- 
peadicede  tingt- deux  pages,  avecciaq  plancbea 
colorïtei.  Cet  ouvrage,  exécuté  avec  beaucoupde 
luxe,  conUeiit  des  notlcea  iotéreuantet  «ir  plu- 
deun  pointa  de  Tbislotre  de  la  musique  et  sur 
beaucoup  d'arUstn  célèbrei.  On  en  a  hit  nue 
critique  spirituelle  intitulée  York  mutieal  Fa- 
Uval;  adialofue,- Londres,  181S,  io-l". 

CROTCH  (GnLUDwJ ,  oé  à  Norwich  le  S 
juillet  1 77S,  mootra dès  Boo  enfance  de  grandesdU- 
posllions  pour  la  musique.  Soa  pire,  qui  était  cbar- 
penlier,  était  fort  ingénkax  :  il  Gt  un  petit  orgoe 
dont  il  jouait  quelquelbia;  l'ealant  n'était  alors 
Agé  que  dedeux  ans  ;  Déamnoios  il  montrait  beau- 
coup de  Joie  quand  il  entendait  cet  liutrumenL 
Daines  BarringtiKi  rapporte  qu'il  entendit,  le  10 
décembre  1778,  le  petit  Crotcb.alors  tgé  de  trois 
ans  et  demi,  jouer  sur  le  piano  God  tave  the 
KInç  et  le  Meiutet  de  la  cour  avec  beaucoup 


sent  MUS  eUbrt  embrasser  un  interialle  de  sixte. 
Soa  pire  avait  lou4  une  salle  dans  PIccadilIji 
DU  ]r  avait  placé  un  petit  orgue;  l'enfant  se 
faisait  entendra  cliaque  jour  depuis  nna  iMure 
jusqu'à  (rois,  et  les  curieux  accouraient  en  (iiMie  k 
cette  cxtiibition.  Tout  annonfail  dani  Mt  en- 
fant une  organisation  mniicaletrte-bMrwse,  rt 
ses  progris  prodigieux  semblaieat  présager  ua 
grand  luunma.  Toute  l'Angleterre  s'occupa  de 
ce  phénomèna,  et  BDmejr  prit  même  la  peine 
d'écrire  sur  ce  sujet  use  notice  détaillée  qu'il 
lut  k  la  Société  rojale  de  Londres  et  qui  parut 
dans  les  Traïuaetitmt  pkOotopkiqvei.  t  UOX, 
f.  1  (I77S),  sous  ce  titre  :  Paper  on  CrotcK, 
the  infant  musicfon  {!}.  Cet  écrit  a  été  tra- 
duit en  allemand  par  Jean  Michel  Wdtbeck, 
Boui  ce  litre:  £meitertet And^nlie»  de*  mu- 
*ilmliKhen   Wunderkinder  William  Crotek; 


1»7 
18M,  (n-4°.  Mais,  ainsi  qu'il  ar- 
rire  sonTent,  toutes  les  espérances  que  tant 
de  préeocilé  faisait  naître  furent  déçues,  et 
d'un  enfant  merfeilleui  il  ne  résulla  qu'on 
Uomme  médiocre.  Son  maître  de  musique  à 
Cambridge  s'appelait  KnjiTM.  Des  biographe* 
anglais  uni  écrit  que  le  gMe  de  (ïolch  fut 
étouflé  sons  la  sévérité  da  ses  études  mnsica- 
les  ;  mais  rien  n'étouffe  le  génie,  car  c'e>t  une 
faculté  productive  qui  ne  s'arrête  que  loraqn* 
le  ressort  en  est  usé  :  or  on  ressort  ne  s'use 
pas  avant  d'tfpt;  d'aiHenn  l'étude  asBida* 
que  CroUti  a  (aile  des  théorieieaa  semblerait 
indiquer  que  la  nature  l'avait  destiné  i  perfec- 
tiomer  des  métliodes  :  mais  dans  cette  branche 
de  l'art  musical,  comme  dans  toute  autre, il 
n'a  été  que  te  copiste  de  ses  devanciers.  A  l'tge 
de  vingt-deux  ans  il  fut  nommé  professeur 
de  musique  t  l'uni verailé  d'Oxford,  et  le  grade 
de  docteur  lu)  lut  conféré  peu  de  temps  sprèt. 
Il  a  été  professeur  k  l'Académie  royale  de  masi- 
que  de  Londres.  Son  meilleur  ouvrage  est  l'o- 
ratorio de  la  PaleMne.  Il  a  publié  des  molata, 
desglMijOneodekcinq  voix,  des  cbastoBS,  trois 
volumes  de  Spacimmt  ofthe  varioiu  kindi  of 
Mntic  of  aU  nationt  (HodUes  des  dinéreata 
genres  de  musique  de  toutes  les  nations} ,  et 
beaucoup  de  musique  de  piano,  etc.  Le  docteur 
Crotcb  a  fait  it  Londres,  pendant  plusieurs  an- 
nées, des  lectures  publiques  sur  la  musique, 
dont  la  résumé  a  été  publié  sous  ce  litre  :  Stttj- 
bince  of  $everal  coursu  of  lectures  on  Miaic, 
reai  In  the  ittUvertty  of  Oxford,  and  tn  the 
raelropoUt;  Loodon  1831,  gr.  in-a°  de  cent 
soiiante^lix  pages.  Tout  ce  que  renferme  ce  vo- 
lume est  commun  et  dépourvu  d'idées  et  d'aper- 
çus de  quelque  valeur.  Parmi  les  productioat 
do  docteur  Crotcb,  les  moins  faible*  sont  : 
l" Paie»Uae,a*aeredoralorioadapted  for  Ihe 
piano  forte;  Londres,  in-4°.  —  1°  Trois  con- 
certos pour  l'orgue,  Londres,  Chappell  rt  com- 
pagnie; in-t°.  —  3°  Une  sonate  ponr  le  piano, 
en  mi  liémol.  —  t°  Dix  antiennes  à  quatre 
voix,  en  partilion,  ibid.  —  &°  Une  fogoe  ponr 
l'OTguesur  an  sujet  de  Mullat.  Crotcb  a  arrangé 
pour  le  piano  une  grande  partie  des  oratorios 
et  opéras  ds  HMidet,  des  sjmpboniei,  ouver- 
tures et  qualuora  de  Haydn,  de  Moiarl  et  de 
Beellioveo,  des  concertos  de  Corelll,  de  Gend- 
niani ,  etc.,  et  beaucoup  d'autres  morceaux  de 
musique.  Comme  écrivain  didactique,  il  a  pu- 
blié :  1°  Praclical  thorouçh  bais  or  the  art 
of  playing  fram  a  figured  basi  on  the  organ 
or  piano-forte  (Harmonie  pratique  )  ;  Londres, 
in-i",  potir  l'inslmction  des  élèves  de  llnsti- 
r  Que^iom  in  har- 


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«93 


CROTCH  —  CaÛGER 


mcmy,  vilk  Iheir  antwert,  for  tke  examina- 
tions  of  youjtf  fv^piU  (Questiom  sot  l'harmo- 
nie,  av«c  1rs  réponses,  pour  l'examn  dei  jannes 
élèies);  Loaiim,  ia-V.  —  3"  Elemealt  ofma- 
ticol  eompoaitloji  and  thorevgh  bais  (Élé' 
ments  de  composHion  magicak  et  d'humoaie)  ; 
Londrei,  ISIl,  lii-4°.  Une  deuxième  MHioii  de 
cet  ODtragi!  »  été  publiée  loni  <x  titre  :  Ele- 
mettfi  of  mvsieal  composition,  leUh  tke 
mies  of  thiorouglirbass,  and  the  theory  of 
fttnfnj;  Londres,  1833,  petit  fa-*'.  —  i'  Pr»- 
liides  for  Ihe  piano-foiie,  mlh  instmtdioiu 
(Préludes  pour  le  piuio,  arec  les  Instruction ei]  ; 
Londrei,  \n-i'. 

CRO'ni  (LE  P.  AiCuiCELo),  looioa  «ogus- 
lla  de  ta  règl«  dca  Ermites  obiervanls  ou  Pri- 
montrés,  uaqnil  k  Femre  dam  la  seconde  moitié 
du  MitIèiiM  siècle.  On  connaD  de  lui  on  œuTre 
qui  ■  pour  Wit  t  tt  Primo  Ubro  de'eoncerti 
eecleiiaftlel  a  1,  3,  3,  i  e  b  vod,  parte  ton 
sfromentl  ;  Venise,  Jacques  Vlnceati,  1  SOS,  ln-4°. 

CROTDSELIUS  (Arnold),  musicien  alle- 
■land  qui  Tivait  k  la  fin  du  sazitine  siècle,  a 
publié  :  lUissa  ^n^tte  vocum;  Helmiladt, 
JSM. 

CROUCB  (M«),  célèbre  actrice  et  cinla- 
Irice  du  tliéUre  de  Drurj-Lane,  uaqnit  en  1703, 
et  parnl  pour  la  première  fois  aur  la  acèoe  m 
1780.  La  beauté  de  ea  Toli  jointe  h  beancoup 
d'eiprension  et  i  d«i  charmes  extéifenra,  la 
rendirent  tongteoips  la  TaTorite  du  public.  Eile 
est  morte  i  Brig1iton,<n  ISOS. 

CROOCH  (F.-W),Tioloncdliste  anglais  de 
iVpoque  actuelle,  et  mari  de  la  précédente,  a 
été  ittaclié  pendant  plusieurs  années  k  l'orches- 
tre del'Opéra  italien.  Il  estiuteur  d'une  méthode 
4e  Tioluncelle  Intitulée  Complète  Treatlte  on 
iKe  vloloncello;  Londres  (s,  d.),  in-4°.  On 
connaît  aussi  de  Croucb  trois  dnos  poar  deux 
Tldoncellen,  et  trois  solos  pour  cel  instrument, 
op.  3;  Londres,  sans  date. 

GROUSAZ  (JEAU.PiEBRB  de),  né  ii  Uu- 
sanne  lé  13  arrii  tM3,  tut  d'abord  proresseor 
de  matliémaliques  et  de  pliilosopliis  dans  m 
patrie;  mais  en  (GM  il  Fut  appelé  i  Gronin- 
gue  pour  y  enseigner  les  maUiématiques,  et  fut 
nommé  gouTemeur  du  jeune  prince  Frédéric  de 
Hesse-Casiei.  Il  mourut  à  Lausanne  le  21  tnars 
l7ao.  On  a  de  cet  auteur  :  Traité  dv  beau, 
OÛ  l'on  montre  en  qyioi  eomiile  ee  que  l'on 
nomme  ainsi,  par  des  exemples  tirés  de  la 
plvpçrl  des  arts  et  des  sciences  ;  Amsterdam, 
1715,  in-B»,  et  1724,  deux  TOI.  inlî.  Dans  la 
huilième.ieclion,  Crousai  traite  de  la  Beavlë  de 
la  m-atique,  p.  I7I-30I.  Le  docteur  Forkel  a 
donné  une  traduclion  allemande  de  ce  morceau 


dan*  sa  Miliothètpte  eriliqve  de  miisiqw, 

t.  T,  p.  1-53,  et  t.  Q,  p.  1-135.  CrOUMt  n'étiil 
point  OTfanisé  pont  sentir  le  beaa  et  pour  en 
parler.  Il  le  définit  I'utiM  dont  la  plvralile . 
l'harmonie  du  tavt  et  des  parUesf  principe 
Tague  et  d'alllean  faiMifBsant.  Le  tenti- 
menl,  qu'il  n^iga  ainsi  que  la  coacepUon 
idéale,  lui  l'ont  partout  défaut  dans  ses  expli. 
cations  empiriques.  A  cliaqoe  instutil  confond 
le  tiean  arec  le  vrai  et  l'utile,  qui  loot  dn 
cbaeea tifii  ilifTl'iintw . 

CRUCIATI  (MjiCHtce),  nwitra  da  chapelle 
k  l'église  de  Saint-Pétronne,  à  Bolo^e,  TiTsil 
dans  cette  ilUe  vers  leeo.  Il  eri  antrar  d^n 
oratorio  de  Sisara,  qui  lut  exécuté  dam  la 
grande  chapelle  del  Palaiio  pvbblieo ,  à  Bolo- 
gne, en  1M7. 

CRUGER  ou  KBtiCER  (Parcuce),  doc. 
leur  en  philosophie,  naquit  en  154B,  t  Fimlei^ 
wsld  dans  la  basse  Lostce.  HtUheeon  croit  qa^i 
était  le  pire  ou  le  parent  de  Jean  Crâger,  dont 
Il  sera  parié  dansi'articie  sulTaaL  (Voj.  Grantf- 
lage  einer  Ehrenpforte,  p.  47.)  Apris  aroir 
étudié  la  littËratore  grecque  et  la  philosophie, 
Pancrace  Crâger,  qui  possédait  tnssi  des  oob- 
nalssances  éteoduM  dans  la  musique,  fui  nommé 
eanior  k  l'école  Sainl-Martia  de  Brunsirkk, 
puis  proiesaeur  de  langue  latine  et  de  poésie  1 
Helmstadt,  et  enfin  reeteor  à  Labech ,  en  15U. 
Son  profond  savoir  dam  les  littératures  grtcqoe 
et  laUne  lui  atUrèrenl  ta  baine  des  mlnistra 
prtdeslants  qni  prêchèrent  contre  loi,  et  le  firent 
dépouiller  du  doctorat.  Il  paraît,  d'après  ce  que 
rapporte  Mat  theson,qae  leprâexta  de  celte  de^ 
lltnlion  fut  la  substitution  qae  Crflger  aTsit  laite 
des  lettres  a,  b,  e,  d,  etc.,  anx  noms  des  nolei 
ut,  re,  mi,  fa,  etc.,  pour  la  solmlsatioo.  Cepei- 
dant  celts  substitution  a  fini  par  prévaloir 
dans  toute  l'Allemacne,  Après  sa  disgrtce  de 
Lubeck,  Grâger  fut  appelé  comme  proTosnir  i 
Frsncfort-snr-i'OdeT,  pub  lot  isctenr  à  Gold- 
bens,  et  enHn  retourna  k  Praneforl,  où  il  moo- 
/ut  en  1614,  k  l'ige  de  soixanle-dli-fanrt  ans. 

CRUGER  (Jean),  directeur  de  niDSiqae  de 
l'église  Ssint-Nlcoliis  de  Berlin,  naqnil  le  S  airîl 
1598,  au  village  de  Gross-Breasa»,  près  de  Gs- 
beu,  dans  le  Brandebourg.  Jusqu'à  l'Ige  de  quniK 
ans  il  Fréquenta  l'école  primaire  du  lien  de  ss 
naissanbe ,  puis  il  slla  conlinner  ses  études  été- 
menlaires  k  Soran ,  et  de  là,  pendant  un  conn 
espace  de  temps, k  Breslau,  Ploa  lard  il  ies 
termina  d'une  manière  brillante  an  collège  de; 
Jésuites  d'Oimûti  (UoraTle).  Après  avoir  scquis 
des  connaissances  dans  diverses  brancliei  des 
sciences,  Crôger  Milrepril  im  voyage  k  pied  pour 
terminer  son  éducation   et  visita  HstisbonDC, 


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one  partie  de  l'AulHclie,  ta  Hoagrie  et  Ti<cut 
quelqaetemps  ï  PresbouT^.De  retour  en  PniiM, 
apris  avi^r  traversé  )a  Morarie  et  la  BoliSme, 
fl  arrira  t  Berlin  en  isrs.  Sa  première  position 
dans  cette  Tille  fot  celte  de  répétiteur  des  en- 
fants d'un  personnage  de  la  cnnr  nommé  ChriS' 
îopk  de  Bluemeitthel.  11  j  Irooia  l'occaiian  fa- 
vorable pour  perfectionner  ses  conn  ai  ss«nc«t  dans 
1e«  Bciences,  parliculîérernent  dans  la  muxiqne. 
Ce  fut  aussi  b  cette  époque  qu'il  conçut  le  pro- 
jet de  M  liTrer  k  Vttaàe  de  la  Uiéologie,  En 
K20  fl  alla  aul*re  l«a  cours  de  cette  Faculté  t 
■'uDlTenité  de  Wlttennberg.  Denu  ans  après  II 
retourna  i  Berlin  ,  et  j  obtint  l«  canloral  de 
Véglise  Saint- Nicolas.  Pendant  quarante  ans  il 
j  déploya  une  rare  KliTlIé,  eooune  arliste, 
i^omnte  tliéoriclen  et  comme  professeor.  Il  niou- 
'  riit  â  Berlin,  le  13  fiTrier  IM!,  et  sa  dépouille 
mortelle  fat  placée  dans  (on  lomttean  à  l'église 
Saint -Nicolas,  le  3  mars  suiTant.  CrOger  aiait  | 
été  marié  deux  foli  :  de  sa  première  Femme  il  | 
eut  cinq  enfants,  et  de  la  seconde  quatorze.  Une 
de  ses  Dlles  épousa  le  peintre  de  ta  cour  Michel 
Conrad  Hirt,  qui  a  eiicnté  le  portrait  de  [ 
Crftger  graTé  par  Busrh.  1 

Criger  s'est  rendu  recommandabte  par  l'es-  | 
prit  roéthodiqne  qu'il  a  porté  dans  ses  ooTraites  j 
didar.tiques  concernant  la  musique,  par  son  talent  ! 
dans  la  composition  et   particulièrenient  par  ses  | 
ebuts  cborals  et  par  l«s  éditons  qu'il  a  données  | 
de  plniieurs  liTres  de  chant.  Suifint  quelques  I 
auteurs.soD  premier  tratté  de  muïiique  a  pourti-  i 
In-.SipiopiltMiulca.conthietisTationenicim-  \ 
tUlvendi  «t  eomponendi  melot  harnumlcurn  ;  j 
Berlin,  teit,  in-*''.  J'ai  dit  dann  la  première  édi~  ' 
tlon  de  cette  Biographie  vnlvenelle  des  mûri-  | 
eteiti  que  celte  édition  da  livre  de  Cnlger  ■  été   i 
citée  par  Walther,  et  d'après  lui  par  Forkel,  pois  \ 
parLiditenlhalet  M. Ch.Ferd, Bêcher,  mais  que  | 
je   la  considère  comme    supposée.  Cependant   I 
M.  Langbecker,  qui  a  publié  un  recueil  de  n>é- 
lodies  cborales  de  CrOger,  précédé  de  notices 
iIiirsaTieet  ses  ouvrages,  en   parle  comme  s'il 
nviil  vu  cette  édition.  Wallher,  Forkel  et  Licli- 
lenlhal  disent  que  le  Formai  est  in-li;  M.  Bec- 
ker  dit  lamèmechose  (Sjisfest.  cAronof.  Dan-  ' 
(elfun^  I2er  mvtikal.  Utleratur,  p.  436);  mais, 
suivant  M.  Ltndbecker,  l'édition   est  in'4°,   el, 
d'après  celle  indication.  M,  Becker    s'est  em- 
pre<sé  de  faire  une  rectification  dauD  le  supplé- 
roenl  de  son  ouvrage.  Tou:i  ces  auteurs  disent  ' 
qu'une  deuiièine  édition  dn  livre  de  Criiger  a  '. 
été  pulitiée  avec  des  changements,  sous  le  inéme  | 
titre,  à  Elerlin,  en  1630,  I  volume  in-4°.  Je 
persisle  k  croire  que  cdle-detl  la  première;  I 
le»  motib  de  mon  opinion  sont  :  1"  que  la  dé-  ' 


I  dicace  signée  par  CrUger  est  dati^  de  Ttprlia,  le 
&  djs  ides  de  septembre  1Ë19,  cl  qu'il  ne  a'jr 
trouve  pas  jilus  d'iiidicalion  qu'au  Frontispice 
d'une  iihtion  précéilEnle  i  —  2°  qu'aucun  des 
nombreux  catalogues  que  j'ai  consultés  s'indi- 
que l'Mitionin-12  de  IfiM  :  elle  n'existe  ni  k  b 
bibliothèque  impériale  de  Vienne,  ni  k  ta  bi- 
Uiollièqne  royale  de  Berlin,  ni  à  celle  de  Hn- 
nicii.  Forkel  hii-totme  possédait  deux  exem- 
plaires de  l'ouvrage  de  Crûger  mentionnés  dans 
le  cala1<%ue  de  ses  livres,  et  tous  deui  sont  de 
l'édition  de  1630.  11  existe  une  autre,  édition  qui 
Forme  un  ouvrage  presque  entièrement  différent 
et  qui  a  pour  titre  :  Sgnoptlt  miuiea,  eonti- 
neru  ■■  1°  MethodwH  etmcentiim  Aormonfeum 
pare  et  arUfUioie  eonttHuenM.  —  1°  Intlrve- 
tUmem  brevem,  guamcum^v*  mttodiam  or- 
nati  tnodvlandi,  quibus,  etc.  —  3°  Pauca  tuo- 
damdt  baiso  centrait,  in  gratlam  muifcorutn 
itutrumenlalium  jwiiorum,  pTxteritm  or- 
QailUtarvta  et  tncipientvm,  idloioale  garma- 
nieo  ann«za  fWU;  Beroliui,  sumptibus  ao- 
Ihotis  et  Chrlstophori  Roni^ii,  lfl34,  in-11.  Un 
Biemplaire  de  ce  volume  est  indiqué  dans  le 
catalogue  des  livres  do  musique  de  J.  G.-E. 
BreitkopF  (1700,  p.  63);  j'en  pMsède  nn  autre. 
Le  volume  est  composé  de  deux  cent  trente- 
deux  psges.  Il  est  vraisemlilable  qu'il  y  anra 
eu  ean[u«ion,  et  qu'on  chiffre  changé  aura 
transformé  1634  en  1014.  Au  re«te  11  est  re- 
marquable que  le  titre  cité  pat  'Walther  el  For- 
kel pst  celui  de  l'édition  in-4i>  de  1B30,  et  non 
celui  de  l'édition  in-n  de  1834.  Il  suffit  de  com- 
parer les  titres  des  cliapilres  de  la  premièra  de 
ce»  éditions  et  de  ceux  de  la  seconde  pour  voir 
que  les  deux  ouvrages  oui  des  dlFFérences  Irèa- 
considérablea.  Void  ceux  de  l'édition  de  1630  : 
Cap.  i.De  delmitione  mutlea,  et  prin^piU 
harmoaiitm  contiitœvÀibv».  Gap.  2.  De  tcmo 
thnpUel,  im  monade  unuica  et  ejmdem 
ttde.  Cap.  i.  De  xononim  Turminibvn.  Cip.  4. 
De  figwU  leii  stmomm  Miçais.  Cap.  5.  De 
laciu.  Cap.  0.  De  intervallii.  Cap.  7.  Da  sono 
compoiito  et  inspecte  de  dj/ademttlea.Cip.S. 
De  frtademurica.  Cap.  9.  De  forma  cantionfi 
mtisiex ,  et  l'n'  specle  de  textn.  Cap,  lO.  Da 
melodiis  qtiatuor  pri'aclpaU^\u.  Cap.  II.  De 
modii  muficfl.  Cap.  li.  De  conjitttçendit  et 
lia  disponendli  metodils,  ni  exlndt  prodeat 
el  enosealur  melos  harmonimm.  Cap.  13. 
De  omnmentls  harrctmix,  et  fn  $peete  de 
dinonanliit  fn  ceUritale  harmonix  im- 
miKcndis.  Cap.  14.  Desipieopatlone.  Cap.  15. 
De  clauaalit  formalibvs.  Cap.  fe.  De  fugi*. 
Cap.  \1.  Devartitcantionwniped^ivM.  Void 
lestitres()el'édiiionde  iGd4  :  Cap.  1.  De  défini- 


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lione,  divUlone  el  mbjeelo  mu^ce*  (paa  ob 
ranl  du  premier  ch«pllre  de  t'édllioD  précédente 
ne  M  (rnuts  id).  Cap.  1.  De  sont  affeellouibvt, 
quantltate  leiUcet  et  qwiUlate.  Cap.  I.  De 
iotU  qvaUlate,  el  in  tpeeie  de  clavitnu.  Cap.  4. 
De  wcibut.  dp.  b-  De  differenlla  ipta  lono- 
rum,  MM  tntervalUs.  Cap.  e.  De  parte  eom- 
potlta.  Cap.  T.  DemelodiiM,  eammfue  diipo- 
sttione.  Cap.  8.  De  conjugendit,  et  lia  di^)o- 
nendlM  jonii  et  melodtu.  C*p.  9.  CotUlnent 
legei  Jeu  regitlas  qvatdam  in  eonttiivetida 
bona  et  jmrq  harmonia  obiervandai.  (Une 
partie  dei  obsemlioni  de  ce  chapitre  uacer- 
nanl  le*  dlipocitioasdesToiiel  de»  instnimenU 
dans  la  compoùtion  sont  en  illeinand.)  Cap.  10. 
DeprogretiK  co  jaonanlianim  Imperfeclanija . 
Cap.  11.  De  modls  mujicd.  Cap.  13.  Deoma- 
mentit  Aarmonlx,  et  In  specie  de  diuonantlis 
In  eelerilate  harmoT\la!  immUcaulU.  Cap.  13. 
De  tyncopatione.  Cap.  U.  De  elatavUM  for- 
maUbvs.  Cap.  15.  De  fugii.  C^i  16.  De  ont- 
tione  («ic)  itve  taxtit.  Cap.  17.  De  vahis  tan- 
f lonum  iptçiebtia.  (Ce  eliapilN  est  lermiDé  par 
un  petit  traité  tiis'reitiarquatitede  l'art  du  cliant.) 
Eo&n  l'appendix,  qui  comm^tce  k  la  page  113, 
renferme  1c  traité  de  la  tMsee  continue,  le  plua 
aadcn  qui  ait  été  publié  en  Allemagoe;  car  Gas- 
pard Vincoiz,  organiste  de  Spire,  aTait  aimple- 
meat  indiqué  cette  nonTeauté  dani  aa  préface 
du  recueil  pabiié  parAbrabam  Schad,  aoua  le 
titre  de  Promplmiriitm  mutteuM.  Les  rapporta 
de  l'édition  de  I S34  avec  celle  de  1 630  ne  <^m- 
mencent  qu'an  cliapItreniièiBe;  nuladanaoelui- 
U  comme  dans  les  inÏTanta  les  variaples  sont  en 
trèaiinnd  nombre.  Du  resta,  l'ordre  logique  des 
matière*  e*t  beaucoup  mieux  établi  dan*  la  der- 
nière édition  que  dans  la  précéilenle.  Le  line 
de  CrQger  e«l  le  ineJllear  traité  de  oomposiliaa 
puUié  en  Allenagne  pendant  le  dix-septième 
siècle  :  le*  eitanple*  de  musique  en  sont  excel- 
tenU. 

Ses  autres  oiiirsges  tbéoriqoea  sont  ;  Prx- 
ceptamvslex  ^gvTeUSj-'Btiim,  16IS,  iD-8°.  Une 
seconde  édition  de  ee  lirre,  fort  augmentée  et 
enrichie  d'une  traduction  allematide,  a  été 
publiée  aoiis  ce  titre  :  Betehter  Weg  air  Siitg- 
tvnjf  (le  Droit  Chemin  de  l'art  da  chant);  Ber- 
lin, 1600,  in-4°.  Qurationei miakx praeUc^i 
Berlin,  ISSO,  in-4*.  C'e«l  on  petit  traité  de  om- 
tique  en  dialogues,  è  Pusage  des  école*  puUiqnea. 

CtOger  s'est  fait  connaître  comme  compoailenr 
par  In  ouvrages  dont  Toid  les  titres  :  f  Medi- 
iationiim  muiicdruni  Para^iut  primut, 
OderEntetmiuiluiHtùhenLfat-GxrtUin  (Pre- 
mier peut  Jardin  musical  d'agrément,  i  1  et  k  4 
ïob);  Francfort-iur-roder,  I6Î1.  Il  élait  en- 


loTsqu'il  pablU  eet 
MOTie. —  1'  Medilalionum  ffiiuicarum  Pora- 
dinu  Mtcwidiu  ;  Berlia ,  1616,  petit  in-rnlio.  Ce 
recudl  contient  des  Magnificat  dans  les  huit 
tons  do  plain-diant,  depuis  1  voix  jusqu'k  8.  -> 
3"  Bym^  Seltetl.  in  grattam  ititdlotx  jutmt- 
lulU  ffj/mnasU  BeroUnentlt  ad  modulandum 
ilmul  ac  preeanduoi,  timpUci  4  voeum  tlyUi 
adomati  aJohanne  Crâgero;  BeroUal,  tgpit 
B.  SalfeUa  (a.  A.),  în-8°.  M.  Langbeckv 
dte  une  autre  édition  de  cet  uuTrase,  avec  la 
souscription  :  Cohnia  Brandenburgicx ,  lilerit 
Georgi  SdiultiÀ,  ia8a,  pdil  in-S°.  —  4°  Be- 
creationa  muttcx,  dot  fit  Pteve  poetixkt 
Atnoroeseni  Leipt^idi,  1651.  Pour  ta  liturgie 
protestante,  ou  a  de  Criiger  :  1°  î<eaes  YoU- 
kcemliekei  Gesaagback  Augspuri/iscltfr  Con- 
fetsion,  auff  die  M  (fer  Chur-und  Marck 
Brandeitburg  chrittUcKen  Kirehen,  fiirtiem- 
Uch  begder  Xaidenta  Stxdte  Berlin  und 
Ciellu  gerichict,  etc.  In  ricktige  Ordnuitg  ge- 
bracht  und  mit  beggesetsUn  Jlelodim.ne- 
beti  dem  Gen.  Ban,  vie  oncfc  abtondertieh , 
nadi  eines  oder  des  andem  beliebitng  in  4 
Stitnmen  verfertigel.von,  etc.([iouTeau  Lirrede 
cliant  complet  de  ia  Confession  d'Auslnurg,  poor 
les  églises  chrétiennes  de  la  cour  el  de  la  Harclte 
deBrandeboii^,  particulièrement  des  deux  Tillcm 
de  résidence  Berlin  et  Cologne,  etc.  His  dans 
nn  ordre  relier  et  accompapié  des  mélodie* 
avec  la  basse  continue,  et  quelques-unes  parti- 
culièrement arraDgéea  i  4  voix  )  ;  Berlin ,  c^  la 
Teuvede  George*  Rungen,  lfi40,  petit in-8°.  Ce 
recueil  contient  648  diaots.  —  1°  GelifIicAe-&'ir- 
chen-MelodeleniiberdievonBermD.Lvthera 
tel.  (tnd  ondem  tnmehinen  und  gelehrle» 
Leaten  aiifgesetUegeist-v.nd  troUreicke  Ce- 
txnge  und  Piabnen,  etc.  (Mélodies  spirituelle* 
de  l'église  sur  les  chants  religieux  et  consola- 
teurs, ainsi  que  sur  les  psaumes  du  docteur  In- 
llier  et  aulres  personnes  savantes  et  renomméM. 
Arrangée*  t  4  vola  et  1  inslrumente,  tel*  que 
violon*  «t  Gornela,  par,  elc);  Berlin,  Daniel  fiei- 
cbet,  1»49,  in-4''.  Ce  recneil  contient  161 
ciunla.  —  3°  D.  M,  Lvthers  nie  imch  anderer 
gotUeUgen  und  ÇhritOichêit  levte  Geitiliche 
Ueder  Wtd  PiàlMen,  etc.  /n  4  vooml-und  3 
iKsIrument  Sl^men  iiber$eUet  t«n  Jokajm 
Criigem  (Cantiques  et  psaumes  du  D.  Hartiu 
Luther  et  d'antres  personnes  religiewe*  et  diré- 
tiennes,  arrangés  à  4  voix  et  3  iustniments  par  Jckb 
Crnger)i  inf  primés  à  Berlin,  chei  Chriatoptie 
Runge,  16&7,  in-S°.  Ce  recudl  railénBe  319 
fiuoU.^i°Ptalmodia*aera,datist:DesKfa- 
nige*  vnd  PropMen  Davidi  GeitlreicKe  Ptal- 
ww»,  dvnA,  Amiirotivm,  Lobvxuter.D.avt 


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CRtiGER  —  CRtrVELU 


40 1 


dnH  frantvtiuchtn,  riaeK  ihrvn  gebrxvehU- 
chen  selurntn Meloiiien,tnilevtitJie  Beim-Art 
nenetial,  etc.  (Pulmodla  Mcrée  ,  cootenBiit  lei 
PMumes  du  roi  et  propUte  DiTid,  Iradyiti  da 
fr*Bçaia  en  nr*  illMnands  par  Ambroise  Lob- 
WBiMr,  Mee  Mura  belle»  nMIoiIiei,  et  iirtngéa 
ca  enlier  pow  h  pramtère  foii  A  4  *<mi  et 
(cMiune  «npiMiMot)  ■  inslrument»  et  basM 
couUdm^  par  Joui  Crtger,  etc.  )  ;  Beribi,  Chn»- 
topbe  Ronge,  1S58,  In-S".  Une  aotre  Mllioa  de 
celte  psalmodie  m  été  pabliée  à  BerBn,  en  17D0, 
cheilateitteSalMd,  en  gf .  iaS'.  —  f  Praxit 
PlelaU*  MeUca,  dot  M  :  Uthitng  der  Gottse- 
Ugkeit  fn  ChristUehtn  und  irrairekhtn  Ge- 
txftgen,  Serm  Doct.  Martin  Luthen  fUr- 
nemUcK,  «ti^  (PrtUqat  mélodiqne  de  piété,  on 
exerciceereligieniconilataiit  en  cbuttéhrétfeni 
dcoiiMUIcurs,  priod paiement  du  docteur  Martia 
Lather,  ek.;arraagé«  avec  les  mélodiesen  uiageet 
beaoeoap  de  DouTellei ,  itee  U  baue,  par  Jean 
CrOger,  etc.);  Berlin , Cbristoplie  Range,  IflïS  , 
fB-B".  Ce  llTre  de  chant  proteetant  eit  un  de 
MOI  dont  le  ïuccte  «  él<  le  plus  longtemps  son- 
tenu  :  i'eiv  possède  la  Tingl-haitiènie  édition,  po- 
trilée  en  laSS  cliei  11  veave  de  David  SaltM ,  k 
Berlin,  et  la  qnarante-trojiiènie  a  para  dans  la 
iiitoie  Tille  en  1713.  La  Tingt-qnatriènM  MKloQ 
k4  valx[MpraQo,  alto,  ténor  et  baue)Bnlt  été 
pabliée  fc  Beriin  en  IflSO.  M.  E.  C.  G.  Lang- 
bêcher  a  pnUié  uo  écrit  qui  a  pour  titre  : 
/oAnnn  Crùger't  «on  iSli  bit  IGGI  Jftwtt- 
DirecUfT  an  der  St-fHcoUa-Kirt^e  in  Berlin 
Ckoral-MeloiUfn,  elc.  (Mélodies  chorale»  de 
]«an  Crflger,  dlreeieor  de  muiiqne  de  Téglite 
Saint-Nkolaaà  flertfn,  depuis  tâUJasqu'en  IMl, 
Uréea  des  melileures  loiirtes  et  en  partie  des  ori- 
^naox,  et  accompagnée!  d'une  eonrte  notiee  con- 
cenuot  la  Tie  et  les  oarrages  de  ce  eomposllenr 
de  chants  spirltaels);  Beriin  ,  6.  Eicbler,  1835, 
10-4°  de  64  pages,  arec  le  portrait  de  Crâger 
lilhoflraphlé'. 

CRUPPI  (A(KDBTE),iindespaitearsprolei- 
lints  de  Mîmes,  actnellemeat  Tirant  (1800),  a 
publié  :  iVovveau  PtaaUer,  eontenani  lei 
tabcmte-hvit  puntma  q»'on  chatae  ortflmd- 
r*mm(  (  etwUit  par  vme  r  Atnion  de  pas- 
tevn),  le  cantique  de  Siatéon  et  let  dovse 
eantIqUet  d'utagepour  Ut  tolmmUA ,  dltpotit 
à  troit  partiel  par  M.  Svtmutler,  orrangét, 
rhythmét,  nolis,  et prieidés  de principet  de 
mtulTiie  à  la  parlée  de  Ion*  ht  fidèles,  etc.  ; 
Castres,  Imprimetie de  Martel;  Nlniei,KaDqnii- 
Glgnoux,  1140,  I  Toi.  In-tl. 

CROSELL  (Bekhabii),  clarineltisle  diatln- 

gD«,eitDédanslaFlalsnde,  Tersi;7B    etafalt 

BC*  étodea  mniicalM  i  Berlin ,  sous  ta  dtreetkn 

Hoca.  mriT. 


de  Taaseh.  Il  sa  trouTSit  encore  dans  celte 
Tjtle  en  1797,  mais  l'année  SDïTtnle  H  était  k 
Hambourg.  Il  s'est  ensnile  fixé  à  Slockliaim , 
coinmeartistedela  chapelle  du  roi  de  Suèile.  Ily 
était  encore  en  1847,  etétait  alors  Sgé  de  soitante- 
neut  anii.  Il  a  publié  de  sa  composition  :  t° 
Concerto  pour  la  clarinette,  ceuTre  1;  Leip- 
akk.  Peters.  ~  !°  Idem,  renvre  5;  ibid.  — 
3°  Symphonie  concertante  pour  darlnelte,  cor  et 
baason,  œiiTTe3*;lb)d.  — 4°  Quatuors  pour  da- 
rlnelte, Tlolon,  alto  et  basse,  œuTm  2,  4,  7  et 
S;  Ibid.  —  5*  Duos  pour  deux  clarinettes,  op. 
S;  ibid.  —  6'  Diverliasemenl  pour  le  hautbois 
avec  qnatnor,  op.  9  ;  Ibid.  —  7'  Douae  chansons 
allemandes,  arec  accompagnement  de  piano,  op. 
10;  Ibid. 

CRUSICS  (Mumn),  né  le  1»  septembre 
fliIB,  dans  la  principauté  de  Bamberg,  hit 
nommé,  en  1549,  proressenr  de  langue  grecque  k 
Tublngae,oti  ilmourat,  )el5féTHerie07.On  « 
delni  :  Twvo-tp'xeia;  Blie,  t5B4,in-lbl.;  ei- 
celient  recueil  concernant  l'état  dril  et  religieux 
de  la  Grèce,  dans  les  quatorzième,  quinilème 
d  Beiitème  alèctes.  Ce  qni  a  rapport  aux  chants 
el  aux  signes  musicaux  de  l'Église  grecque  est 
eonloia  au  Ut.  II,  p.  197. 

CRDSIDS  (Jeau),  né  i  Halle,  rers  le  mi- 
lieu du  seizième  siècle ,  fut  maître  d'école  dans 
sa  illte  natale.  On  connaît  de  Inl  les  ooTr^e* 
Intitulés  :  1°  Isagogei  ad  artem  mtuleam  ex 
variU  avetoribvt  collerta,pro  tirontbut;  Ho- 
rlmbergn,  1593,  petit  ln-g°.  il  y  a  une  seconde 
édition  de  ce  liTre  datée  de  1S30.  —  i'  Com- 
pendiwmMvsicei.oderKuner  TJnterrichl  f^r 
die  jvngen  Schiiler,  vHe  île  tollen  Shtgen 
lernm,' Nuremberg,  1595^  iD-B°.  Lesecood  od- 
Tnge  n'est  qu'nne  traduction  allemande  du  pre- 
mier, Taile  pour  l'usage  des  écoles. 

CRCVELLI   (JuiniE'S0?BII!-ÇBiUL41TTF), 

comtesse  Vi^,  cantatrice  qui  a  eu  de  la  célé- 
brité pendant  quelques  années,  est  née  le  13  mars 
182S  k  Bielefeld,  en  Weslpballe  (Prusse).  Le 
nom  de  sa  Tarollle  est  Crilvell.  Stm  père,  décédé 
depuis  qudquea  années,  étaiti  la  léte  d'nne  b- 
brique  de  taliac.  11  cultlTaitla  musique  et  avait 
du  talent  snr  le  trombone.  L*  mère  de  la  canta- 
trice, née  Seheer,  et  qni  *it  encore  an  montent 
ob  celte  notice  est  écrite  [IB60),  possédait  une 
belle  Tohi  de  cfmtnlto  et  idkantail  aTee  eiprea- 
^n.  C'est  auseindecette  Ismille  mélomane  que 
Sophie  CrSwell  flt  son  éducation  mnsicale,  mal- 
heureusement IncomplUe.  Douée  d'une  Toix  ad- 
mirable par  le  timbre,  réteodoé  et  la  justesse, 
elle  n'eut  pas,  poor  en  déTeloppcr  les  sTantaget , 
une  instruction  premlire  sans  laquelle  le  talent, 
quelle  qna  «ml  la  riclKMe  dg  l'orgaBisalioB,  n'a 


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40S 


CRUVELU  —  CflUZ 


pu  de  base  H  ae  peot  «vitcr  les  In^tUlét,  >e* 
imper fectioog  de  l'émiMioB  du  Bon  et  de  la  loca- 
NMtloi).  Ea  ist7  die  débuta  à  Venne  peodaal  le 
carnaTal,  et  la  beauté  d«  m»d  organe  lui  fit  ob- 
tenir lout  d'abord  un  brillant  niccèa,  qui  «e  con- 
solida lonqii'clle  chanta  au  tliéltre  d'UdiiM, 
dans  le  Frioul,  le  U  iailM  de  la  rnSme  année, 
dans  VAlila  de  Terdl,  puis  dans  i  Due  Foxari. 
L'entliotuiasme  fui  à  «on  comble,  et  le  portFail 
lilbogtapliil  de  la  canlat rïceie trouva  blentâldana 
toules  les  malMiofl.  iosqu'alon  elle  anit  con- 
servé >on  nom  deCrOwell  iC«ne  fulqu'à  Lomtrea, 
en  184g,  qu'elle  l'iulianùa  en  celai  de  CntveUi 
lorsqu'elle  parai  bo  théâtre  de  la  reine,  dan»  Lu 
Kocea  de  Figaro,  de  HoiirL  Bile  j  produisit  peu 
de  sensation  dans  le  rWe  de  la  comtoae,  qni  ne 
convenait  pointa  sa  bugiie  désordonoie.  D'ail- 
leurs la  comparaison  du  talent  si  pur  de  Jmnj 
Lind,  dans  le  rOle  de  Stuanne,  était  trop  dange- 
reuse pour  die.  Après  cette  demi-diute ,  Sopliie 
retouma  en  Italie  et  chantasur  plusieun  ttiéttres, 
«b  la  beauté  de  m  voii ,  et  même  ses  défauts  et 
tes  exagérations  dramatiques,  lui  pronortrenl  des 
succès.  Avant  de  débuter  en  Italie,  elle  avait  lia- 
tiité  qodqne  temps  Paris  et  ;  avait  dianté 
dans  des  concerts.  Elle  ;  revint  dana  la  saisou 
Utéltrale  de  1B51  ;  maU  cette  fols  ca  fui  pour 
obtenir  on  siMcès  éclatant  au  Tltéttre- Italien, 
daui  £m<in(  .■  car  la  musique  de  Verdi  seml>lait 
faite  pour  la  cantatrice,  comme  celle-d  pour  la 
aiuaiqae  du  compositeur.  Ans  avantagea  de  l'or- 
gane,elle  nnissait  ceux  de  la  tiille,  de  la  ligure, 
«t  de  pins  une  grande  énergie  d'accent  dr«mt- 
tlqiie  dont  Teffet  est  toujours  irrésistible  pour 
la  foole.  Oan  la  même  année,  je  l'eaieadis  sou- 
vent k  Londres,  où  elle  eidUit  aussi  l'eatlMia- 
siasme,  en  dépit  de  ses  nombreux  défauts.  Le* 
réclaoïes  des  journaux  agissaient  incessamment 
SUT  le  public,  et  ne  laissaient  gnère  entoidre  la 
critique  des  gens  de  goût,  l*  cretcendo  de  la 
fenoaunée  de  U'x  Cravelll  ne  ralenliisait  pas  : 
il  alla  si  loin  qne  fadmlnistratlan  de  l'Opéra  de 
Paria  lui  Dt  on  engagement  i  raison  de  cent 
mille  fhina  par  an.  Elle  débnta  sur  ce  tliéilre 
au  moiade  janvier  ISM,  dans  le  rôle  deValen- 
tiue  des  HugvenoU.  Rien  ne  peut  donner  one 
idée  de*  transports  du  public  et  des  exagéraliona 
de  la  presse  :  il  semblait  que  HU*  Cmvelli  etl 
été  la  première  ï  comprendre  ce  rûle  ;  cependant 
sa  manière  de  pbraaer  était  très-déTeclueuse,  et 
le  caractère  qu'elle  donnait  au  peraonnage  était  en 
of^toiltion  manifeste  atec  celui  qui  avait  été  dam 
la  pensée  des  aoleurs.  Quand  l'effervescence  Tut 
calmée,  on  s'aperçut  qu'«i  avait  été  trop  loin  : 
alors  eommeofa  nne  réaction  dans  l'opinion  pu- 
blique, qui  tomba  dut  nne  eugératioa  conlnire. 


Le  denier  rdle  ob  W  CravaUi  rdronvn  oa 
pen  de  Taneienne  (Ivear  qui  l'avait  aoni^li* 
i  ses  détKits  fut  celui  que  Verdi  avait  écrit 
poor  elle  dana  les  Vepret  tftiUeiHW*.  Cot  a*n- 
vrage  lut  celui  qu'elle  clonta  le  mieux  :  elle  T 
mit  plus  de  tenue,  contint  les  éclata  de  sa  voix, 
et  phrasa  d'une  manière  plus  dmple  et  t^us  nn- 
turelle.  Ce  rôle  marqua  la  On  de  sa  carrïtie  dra- 
matique :  dans  l'hiver  suivant,  elle  aenliradn 
Ibéâlre  et  devint  la  femme  du  ccatle  Vi^er. 

CHUVELU(Fa£ni*i|)nEHum),s<EnraiBée 
de  la  pré(«deute ,  est  nie  àBîeleMd,  le'39  aoAt 
1834.  La  nature  lui  a  donné  une  voix  superbe 
de  contralto;  mail  pb)s  iDeipériranlée  qne  an 
MBUr  dans  l'art  du  cbant,  elle  n'a  jamais  au  ae  ser- 
vir des  avantagea  de  ce  bel  organe.  Elle  il  ebanU 
auUiéltrede  la  Rdne,à  Londre^en1a6l,uaia 
aant  succès,  et  depuis  lor«  eUa  m  s'est  baaudâe 
que  dans  quelqoei  concerts. 

CBl]X(MABi<iHiiK),flled'un  maltrede  baliels 
de  la  cour  de  Bavière,  naquit  k  Hanlwim  «n 
1771.  Elle  reçut  des  leçons  de  chant  de  la  eélt- 
bre  cantatrice  Dorothée  Wendling,  et  apprï  k 
piano  sous  la  direction  de  Striii.  FrUéric  Etk, 
violoniste.  *  la  cour  de  Munkb,  loi  d«»na  aosm 
des  leçons  de  violon.  A^rès  quelques  annin 
d'études,  elle  «e  El  remarquer  par  aes  taleoU 
dans  cet  trola  genres.  En  1787  elle  se  renditk 
Vienne,  où  elle  joua  du  violon,  du  piano,  A 
clisnta  devant   l'empereur    Joa^  II,  qnl  kl 


témoigna  aa  saliafactioa.  Trois  ans  après,  elle 
partit  avec  stm  père  pour  Berlin,  ob  elle  excita 
l'entbonsiasme général.  Dali  dleallaàlIayBWB, 
ï  Francfort,  etc.,  et  enfin  k  UanlieUn.  Pendant 
ton  séjonr  dans  cette  ville,  son  père  obtint  po«r 
elle  une  place  de  cantatrice  k  la  eonr  de  Mn- 
nicb,  ob  II  l'appelaj  maia  elle  refusa  ortie  po- 
sition et  aima  mieux  conliBoer  ses  v^age*. 
Elle  ae  rendit  k  Lopdres,  puis  k  Stocàbolm ,  ok 
elle  se  «aria  avec  un  effider  du  génie  tnédidii, 
nommé  Gelbert.  Elle  était  k  Hambourg  en  IM7  ; 
mal*  depuis  ce  lesnpt  on  ne  sait  ce  qu'elle  cet 
devenue:  son  pèse  nême  l'ignorait  en  ISll.Oa 
vanliit  surtout  la  manière  dont  mademoiselle 
Cras  jouait  Tadagio,  et  l'expressicm  d«  son 
chant.  Outre  ses  talenli  en  musiqna,  die  élijt 
fort  Inatruite,  parlait  et  écrivait  btai  le  françaia, 
l'anglais  et  l'italieo,  dessinait  avec  goM,  et  Ont 
fort  adrule  k  tona  les  ouvrages  de  fenune. 

CBUZ  (Acoamao  na),  chanoine  .régulier 
de  la  congrégallcHi  de  Sanbs-Crai,  k  Ctdmbre, 
naquit  k  Brsga,  en  Portugal,  vers  l»5,  et  prit 
l'habit  de  son  ordre,  le  13  septembre  |009.  il 
était  également  habile  comme  coi^MwIteDr, 
eomme  orpmisle  et  comme  exiécutant  sar  le 
violoa.  Il  a  foil  imprimer  ni»  méthoda  paor  ap- 


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CRUZ  —  CULANT-CIRÉ 


-prendre  à  jouer  du  violon,  sous  ce  litre  :  tira 
■de  Àreo,  ou  Àrte  de  tanger  Sebecea;  Lis- 
bonne, 1039,  in-Jol.  Il  t  lilué  aiiul  en  nuniu- 
crit  deux  outragea  curieux  iotituléa  ;  1°  Prado 
mViSical  para  Orgatf,  dedicado  a  Seren. 
Ma'jeitade  del  Xey  D.  JoaO  IV.  —  1°  Dut* 
aria,  hvma  de  Conta  chatf  par  eiiylo  novo, 
■Qvtra  de  Orgad  eom  ^uras  mvito  eittiotos; 
»slDi.ciaété«crllenlB31. 

CRCZ  (Philippe  di).  rlerc  régulier  au  mo- 
nastère de  PatmellB,  eu  Portugal,  nequH  à  Lift- 
iMnne.  Il  tut  d'abord  maître  de  musique  dans 
■cette  Tille,  pats*  eusuitï  1  Madrid,  ait  il  de- 
vînt aumànier  de  Philippe  IT,  et  enfin  tut  rajv 
pdi  pw  b  roi  de  Portugal,  Jeau  IV,  qui  te  fit 
«on  maître  de  chapelle.  On  troure  dans  la  BiUlo- 
-tlièque  royale,  1  Ltebonne,  les  ouna^  lui- 
Tials  de  f*  composition  eo  nianuKilt  :  1°  Une 
messe  k  dii  voix  sur  la  cbanton  portugaise  -. 
Quel  rason  podeli  voa  ttnerpara  iu>  oie  jue- 
rer.  —  2°  Uue  autre  meiuie  sur  la  chanson  : 
Solo  régnai  tu  en  mf .  —  3°  Paalmot  de  ves- 
perat,  e  complétas  a  i  eotot.  —  4°  Motele  de 
Defuntot,  DimiUe  dm,  a.  11.  —  S'  MàleU  : 
Ylvo  ego,  a  &.  —  e°  VU/uaicUot,  a  dtoeruu 

CRUZ  (GABPtan  m),  chanoine  régulier  de 
Vordre  de  Saint- Angoitln,  à  Cofmbre,  eat  su- 
leor  d'untrtdlt  de  plain -chant  intitula  :  Ane  de 
eanio  clunS  reeoptlada  de  varias  avihores,  et 
d'un  traité  du  clianl  meauré  tons  le  titre  de  Arte 
de  conta  orgatf.  Les  mannscills  da  cea  dd- 
Trages  étaient  en  la  possesslan  d'un  Espajjnol 
nfimtai  Frtmciteo  de  ValladoUd,  ijai  tirait  i 
Lisbonne  lorsque  Hachado  écritalt  u  Biblfo- 
tkeca  Lwilana. 

CRIIZ  (  Jeif-Cbbimrowe  da),  domtnlcttn 
portugais,  né  à  Villa-France  de  Xin,  en  1707,  ■ 
ftil  imprimer  un  traité  élémentaire  de  UMsique, 
•ons  ce  titre  :  Méthode  brève  e  elaro  emqne 
tem  prolixidade.nem  eonfuta^,  le eiprfmem 
m  necetsarlot  pnnetpiot  para  inlelUgmcia 
da  arts  da  mvilea.  Cota  Kwn  appendàx  dia- 
loglco,  gîte  servira  de  Index  da  obra,e  U- 
eaiS  dot  prineipiantei;  Lisbonne,  1743,  in-t*. 

CBVSAPHE  (HaNtiEL-LAMPiDABios),  poète 
et  musicien  grec  moderne.  Parmi  la  manus- 
^ti  de  la  Bibliollièque  de  l'Efcurial,  I]  en  est 
nu  de  cet  auteur  qui  est  indiqué  par  Fal>Ticfui 
dans  u  Bibliolhtque  grecque,  sons  le  titre  de 
Arte  piaUendI. 

CTÉSIBICS,  mécanicien  célèbre,  vécut  en 
Egypte  souB  le  règne  de  Ptolémée  ÉiergèU; 
-entlran  cent  vingt-quatre  ans  «tant  l'ère  chré- 
tienne. Fils  d'un  barbier,  il  exerça  d'abord  lul- 
mbiK  cetétal,etneHmbU  pu  destiné  k  se  di«- 


(ingoer  daiu  les  sciences  nulbénatiqnea;  ce  tai 
cependant  un  dcA  inatmoeats  de  son  étal  qui 
lui  Ht  Taire  une  de  ses  découvertei  lei  plus  ko- 
portantes.  Il  remarqua  que  le  contie-pùds  d'un 
minrir  mobile  produtsait  un  son  prolongé  par  la 
pression  de  l'air,  en  glisaiiil  dans  le  tuba  qui  le 
contenait.  Cette  otwemtlon  lai  suggéra,  dit-on, 
l'idée  de  l'oi^pie  hjdrauilqne,  qui  fut  perfection* 
née  par  son  HIs  Héron,  et  d4»t  VUrave  non»  » 
laissé  uM  description  obscure  que  n'a  poiiit 
éclairée  te  tr«n!l  des  commentrteitra.  L'butcn- 
naent  primlUr  conçu  par  CtésIUo*  noBaistait  e« 
une  sorte  de  taae  en  ftime  de  trompa,  «4  I'mb 
agissant  par  nne  pompe  rendait  un  soB  éclatant.  . 
Cette  macbhie  parnt  ai  merTeillen<ie  qu'on  la  eoD. 
sacra  dans  le  temple  da  Vteus  Zjplijride.  (F»)r. 
HtaoK  ul  Virmim.  ) 

CUDMORE  (RiCBtnn),  né  en  ITST  k  Obi. 
chesler,  dans  le  comté  de  Sossai,  fut  également 
remarquable  comme  tiolonUte,  comme  Tk>lone«l- 
liite  et  comme  pianiste.  Son  premier  maître  tnt 
Jacques  Forgett,  organitte  de  Cbicbester.  A  Fige 
de  Denf  ans,  Cadmore  Joua  an  concerto  de  tialosi 
en  publie;  i  dix,  il  reçvt  de*  leçons  de  Rd- 
nagle,  et,  l'année  suitanta,  il  joua  dioa  m 
concert  mi  coaeerto  de  sa  oompoattion.  Ten 
le  mfane  temps  11  fut  préeeeté  k  .Salumon,  doal 
il  reçut  des  teçona  pendant  deux  an*.  U  r^ 
tourna  eninite  k  Cliicbealer,  oA  U  deDMOi* 
pendant  uenf  ans.  RetepD  i  Loudre*  au  bont 
de  ce  temps,  il  deriot  élète  de  Wodf  ponr 
le  piano  et  ]aua  avec  succès  un  concetlo  £nr 
cet  Inalmment  au  conoert  de  Salomon,  et  on 
aolre  k  cehii  de  madame  Calalani.  Dans  un 
concert  donné  par  lui  k  Llverpool,  il  s'est  fait 
applandir  en  Jouant  également  lilea  an  emi- 
certo  de  piano  de  Kalktireoner  aor  le  piano,  na 
de  Rode  sar  le  tiolon,  et  un  de  Certetto  sur  le 
vtoloDcelle.  H  a  dirigé  pendant  plosiaors  années 
l'orciie^tre  des   Getillemen'i  concert,  k    Man- 

CUGNIER  (PmHBE),    premier  basson  de 

l'Opéra  de  Paris,    naquit  dans   celle  tille  eo 

I7t0,  et  flt  ses  études  TOBsicaies  k  La  maîtrise 

de  la  cathédrale.  Lorsqu'il   eut   atteint  Vkge  de 

qoalone  ans,  il  reçut  4<*   levons  de  Cappel,- 

I  alors  te  metileor  hassoniste  de  France.  En  I7M 

[  il  lut  admis  comme  deuxième  basson  k  l'Opéra, 

[  et  la  place  de  premier   lui   fui  dormée  en  I77B. 

,  On  a  de  cet  artiste  une  description  do  bakson.et 

une  courte  méthode  pour  en  jouer,  qne'La  Borde 

a  Insérées  dans  te  premier  tolnme  de  VEtiai  aw 

la  mtuJjve  (p.  313-Mi). 

CULANT«IRÉ  (REiré-ALoiDDHE,  HAR- 
QtJlS  DEI/nsquIt  eu  I7ifl,  au  clikteau  d'An- 
gerville,  dans  l'Angoamoli.  Il  p*rc«arut  d'abord 


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404 


CULANT-aRÉ  —  CUPLS 


la'  eurtèra  milftu're  aiM  dtelinction,  et  deiint 
iDMlra  de  ninp  de  dragMU;  iiuii,  ■jtiit  conço 
DB  wjtttmt  de  nuMEdira  poar  la  ciTalerie, 
qoe  ta  minitUre  m  foolnt  point  adapter,  il 
quitta  [e  tarricaMi  1758,  etw  IItr  Mtièrenwal 
■Di  lettres  et  aox  aiti.  Il  arait  fait  d«  U  mo- 
ii<|iie  aoe  4tade  particulitre,  et  publia  lar  cet 
art  les  opoacDlcs  iiii*aiila  :  1°  JVovvsile  Irifre 
à  M.  Ito%aemt  de  Genève,  nir  eeUe  qui  pana 
de  bit  U^  a  queb/nei  moit  contre  ta  mujl- 
fwa^wifolw,-  Pari»,  175*,  in-8».  —  V  Nou- 
CMiiz  yrineipai  de  tmuiqme;  Parti,  1785, 
ia-8°.  —  nouvelle  rtçU  d*  l'odave;  Paru, 
i7Se,  ip-S",  coBlre  laquelle  M.  Goomay,  aiocat 
au  parienort.  <cri*ît  une  brochure  inUtolée 
Lettre  à  M.  FabbéRouttier;  Puis,  l7S6,ia-g°. 
Le  mirquij  de  CulanI  a  lait  eiécater  us  Salve 
Itegina  de  h  cotnpaaitjoii,  au  Coaoert  ipiritoel  ; 
u  morceiB  n'a  point  eu  de  auccta.  L'antenr  eal 
Dtorten  1799. 

UUNO  (CmiinopflE),  prMicateor  i  Leabio- 
moi  vers  1S95.  at  Ml  étodea  k  Halle,  lieu  de  sa 
nvatance.  Il  eat  moit  i  GroM-Nenhausa,  en 
1736,  dana  la  clBqumte-hultitnM  tnoée  de  aon 
le»  Il  a  publié  on  eennon  prononce  k  l'occaiion 
de  nniapiraHoa  d'au  Douvel  orgue  k  Leabin- 
Hao,  aoua  ce  titre  :  Die  Chrtitlàche  Barvumie 
«fut  br^derlUke  Eit^^U,  vekhe  Cttrùten 
an  »JMn  viohlgetUmnUen  Orgtlwerks  sv 
lamm  heJteit,  aeltte  fiu-,  bey  Vetiergabe  und 
Etnweghtmg  etnar  neueii  Orgel  in  LeulHn- 
geA,  ait  deniS  JvU  1700  in  der  Kirehe  da- 
lelbst  S.  Pétri  und  PatiU  (mannonie  chr«- 
lienoe  et  l'accord  Tratental,  etc.))  léna,  1700, 
in-t*.  *ingt>denl  page*. 

€UNTZ  (tTicMNB!,  hctenr  d'orgoea  k  Nu- 
remberg, a  btaueoap  amâloré  la  conatraction 
de  cet  intraiDcnt,  et  i'eat  fait  une  grande  ré- 
(lotatfoa  dana  lonte  l'Allemagne.  Il  monml  à 
?lyreinberg  hi  teSï. 

CUNY  (Jeu),  prttre  et  chapetaln  de  l'égliae 
ratltédrale  de  Verdon  rera  le  mllfeo  du  dit-eep- 
lifeiM ,  a  pablM  Miua  êex  voeum  ad  huit, 
ntod.  .-SurmitDomtnui;  Parie,  Robert  Bal  lard, 
IM7,  in-M. 

CUNZ  (F.  A.),  pror^aaenr  k  l'unlvenitë  de 
Halle,  a'ett  hitconnaltre  récemment  par  ob  bon 
livre  qui  a  pour  titre  :  GexKichle  de>  bevli- 
chen  KirvXeimedei  vom  le.  Jahrhimdert  bis 
'vf  vruere  Zeit  (Hialoire  de>  elianta  allemands 
.le  l'ËglIirf,  depuia  le  seizième  aiècle  Jntqu'k 
notre  époque);  Leipsik,  Lasiie,  1856,  dent 
l>arliei  formant  eoiemble  mille  trente  faga, 
în-B",  carré.  On  j  trooTe  des  miaeignemealB 
Btftea  >ur  les  premiers  Umpi  du  citant  r*li^u% 
en  Allemagne,  suri 


de  canliqaea,  sur  les  coropwllenn  dea  mélodies, 
rt  tnr  les  landancea  nouvelle*  des  Ifaéok^iens 
et  des  poète*  dans  le  ciiant  des  églises  pro- 
tesUnles. 

CUl'ER  (GiSBBT),  HvanI  philologue,  né  le 
14  leplembrelstt,  a  Hemmendene,  dana  le  du- 
ché de  Goeldre,  fit  aea  études  k  Kimtgne,  puis 
k  Lejde,aoua  GroDOTloa.  Eu  Itiee  il  Tut  appelé 
k  Devenler  poar  y  enieigner  rhiiloirc  et  Télo- 
qouKe,  et  en  ISBI  II  fut  député  de  aaproTÎnce 
aux  étala  généraux  de  la  Hollande.  L'Aci- 
demie  des  inscriptions  et  belles-tetlres  de  Paria 
l'admit  au  tiombre  de  se* correspondants  eo  1715. 
Il  mourut  k  Derenter,  le  Slaotembre  17  le,  arec 
le  litre  de  bourgœatre  da  celle  ville.  On  a  de 
Cnper  nn  ouvrage  intitulé  Barpocrala,  live 
expUcalio  tmagiauulx  qu^  in  fgvratn  Bar- 
poeralis formata  repretmtal  leletn .ejusden 
monunimbiânflfWi.-AiBBlerdani,  ie7s,  in-B*. 
et  Utrecht.  1887,  iD.4°.  Il  a  «lé  inséré  dans  te 
premier  volume  dea  supplément*  de  Polesj  ans 
Antlqvitéi  romainet.  Ou  y  trouve  une  eipli- 
calion  d'un  paasage  d'Custatlie,  ad  lUad.  £, 
sur  dea  aortes  de  flûtes  des  aacteni,  p.  141  et 
suiv.,  édition  d'Amsterdam.  Ces!  un  bon  liavail 
d'érudition  sur  ce  point  d'antiquité.  Le  livre  de 
Barlholin  sur  tes  noies  des  ancieni  serait  plus 
utile  s'il  eût  éié  traité  de  la  même  rniniète.       . 

CUPIS  (FRANçoi*)  DE  CAUARGO.  Ut:n. 
de  la  célèbre  danseuse  Camorga,  naquit  k 
Bruxelles,  le  tO  mars  1719,  suivant  le  re^slre 
de  baptême  de  la  paroisse  de  Sainte-Gudute  de 
cette  ville.  Ces!  donc  k  tort  qu'on  a  donné  k 
celle  danseose  le  nom  de  Cuppi,  dans  la  Bio- 
graphie unlvenelU.  Partout  on  trouve  le  nom 
de  celle  ÛiDllle  écrit  Cupfj  dam  les  registre*  des 
paroiaaea  de  Bruxelles.  Il  u'cst  pas  plus  exact 
de  dire,  comme  dans  cet  estimible  recueil, 
qu'elle  prit  en  ntootant  sur  la  scène  le  nom  de 
sa  granil'mère  (Camai^)  ;  car  dans  tau*  les  acus 
dtés  précédemment,  1*  père  de  l'arlis^te  dont  il 
s'agit  dans  cet  artlde,  et  qui  était  proTeaseur  de 
musique  et  de  danse,  a  pris  le  nom  de  Cupît 
de  Camargo;  il  eu  avait  le  droit,  son  père  ayant 
épousé  une  Espagnole  de  ta  noble  hmille  de  Ca- 

Fraufois  Cupls  eut  pour  maître  de  violon  son 
père,  qui  lai  Bt  faire  de  rapides  progrès.  Il  n'a- 
vait que  dix-neuf  ans  lonqu'il  se  Bt  entendre  à 
Paria  pour  la  première  (ois;  néanmoins  son 
talent  y  produisit  beaucoup  d'effeL  Le  Mercure 
de  ce  lemps  (juin,  1733,  p.  1116)  lui  accorde 
de  granda  éloges.  Le  P.  Cadlaui  dit,  dam 
llilsloire  de  la  musique,  qu'il  jolffiialt  le  ten- 
dre «I  le  doux  de  Lerlafr  au  brillant  de  Gwi- 
gnon.  En'  I7tl  il  entra  k  l'orchesln  de  rOpéra 


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CUPIS  —  CURSCHHAAN 


conuDe  pnnriet  Tfolon  ;  il  oceapiit  eowra  celle 
filice  en  i7ai.  miu  il  cou  de  Tlne  peu  de 
imaja  aprii,  car  too  nom  diipartlt  des  Aita 
da  I*  muilqne  du  roi  et  de  l'AcadAnue  royale  de 
«luctqae  en  1764.  Cupii  a  pnblU  ï  Ptrii  deai 
(hrai  de  ■ORâtea  i  Tloloa  Mal,  et  an  livre  de 
■qnatnon  pooc  deoi  vfokHW,  alto  ri  beiM.  Il  a 
«Il  deux  flb  qui  nnent  tltacbét  t  l'Optn,  et 
4)u'on  dteignalt  «ui  let  Doaia  de  Cvpii  l'afiti 
et  de  CupU  U  eodet.  L'alné  avait  pnu  de  talent; 
«n  1799  il  j)nltla  le  Tloloiicella  pour  U  contre- 
tMte.  n  DMHinit  eu  1771.  Le  ndet  «tt  l'oblet 
'de  l'article  aniTanL 

CtIPIS  yuM-BwTun),  né  k  Pui*  «n  1741, 
reçut  le*  premièree  leçnni  de  madqae  de  tOB 
pire,  et  devint  i  l'ige  de  oue  ans  itère  de  Ber- 
toao  poar  le  Tioloneelle.  Eo  peu  de  tempe  il  fit 
■de  griwli  progrte  lar  cet  InMnmenl,  et  U  avait  à 
peine  atteint  la  Tingtième  anoée,  quil  £tait  con- 
«idéré  comnte  un  de«  pins  habile*  violoncelllalN 
de  France.  Il  entra  fort  Jeune  à  l'Opéra,  et  fnl 
filtcédant  ce  qu'on  appelait alon  le jieflt  cAtmtr, 
c'e«t-t-dire  dans  la  partie  de  l'orcbeitre  qui 
servit  pour  l'aecompetnement  det  eln.  Le  di- 
«Ir  de  foyager  loi  fit  quitter  cette  pince  en  1771  ; 
il  pareanrat  nue  partie  de  l'Allefliaiiiie,  l'arrêta 
^elqae  tenipa  k  Hamboui^,  roTlnl  à  Paria, 
-p'qli  H  rndit  en  Italie,  oh  il  éponaa  la  ciBta- 
4rice  Julie  Gaspedal,  qal  *'ett  appelée  depnte 
-Ion  GtuperM  lie  CupU.  il  le  trouTtit  afcc 
-elle  k  Milan  en  17M.  On  Ignore  ce  quil  ot  de- 
Yonudepnù  ce  tempe.  On  a  de  lui  :  1*  Premier 
■concerto  pour  le  TiolouMlie,  avec  tceompagne- 
ment  d'orcbeatre;  Péril,  Baillenx.—l'DeuiMme 
concerto;  ibid.  —  3°  Air  de  ÏAvmtgle  de  Pel- 
m-gre  ei  Menuet  de  FUdier,  Tariét  peur  le  tlo- 
loncelle,  arec  accompagnement  de  deux  Tlolona, 
.alto,  baue,  deux  tianlboii  et  deux  eon.  —  V 
PetiU  air*  varU*  povr  deux  vloIoMeeUM, 
no*  1  k  3  ;  Paria,  Pleyel  (mne  poeUuune).  — 
&'  Mitkode  noutwU»  «t  raUownée  pavr^^p- 
jtrendre  à  jouer  du  eteJoHMU*,  oiï  l'on  traite 
■de  'ton  accord,  de  la  «Noniére  da  tenir  cet 
instrument  avec  attane»,  de  celle  de  tenir 
i'arcKet,  de  la  potltlo*  de  la  nain  tmr  la 
touche,  du  tact,  de  Fëlendue  du  mamehe,  de 
la  manière  de  dolçter  dam  tous  let  tout 
vtajmtrt  et  vUHewn,  de,  ;  Péris,  Boyer  (i.  d.}, 
fa-*-. 

CDPBB  (Jx*ii  m),  mntlelen  l^ntala,  qui 
«ivaiti  Hddelberg  au  commencemenl  du  dii- 
aeptibne  Mde,  a  bit  imprimer  de  la  eompoel- 
tioB  :  Livre  premier  contenant  trente  madri- 
çaUt  à  d»?  voix,  nouvellement  mitet  en 
lumière  par  Jean  Câpre ,  mualefm  et  maître 
d'aile  au  PtUaiinat,  à  Heidelberg;  Frane- 


fort-iBr^^e-Ufio,  d 
Blein,  I6i0,  lit-4°. 

CUBGI  (  Jawpa  ),  ué  à  Maplee,  *  Ut  let  «ts- 
de*  en  collège  royal  de  nuuiqiie  de  celte  rille,  et 
e'eat  llTré  pulicnUkffnent  k  l'art  du  cbut  et  de 
la  GOmpoiitioa.  Ea  i83Sil  aécritlacaBtate  Jtuf'- 
^lero ,  qui  a  été  exécutée  au  lliéltie  Sainl- 
CNiarieB.  L'année  salvante  U  a  écrit  h  Turin 
l'opéra  il  ProêCTittOiCtOa  U  Conte  d'Etmar, 
qui  a  Mé  repréaenté  aoul  k  Hilan  en  lS3fl.  Elen- 
tdt  apita,  e«l  iriiate  l'eet  rends  k  Tienne,  et 
l'y  eat  flié  m  qualité  de  profeaaear  de  cbant  et 
de  oompoaileur  da  mutlqne  vocale  pour  ia 
elitmbre.  On  cowutl  de  lai  nn  grand  nombre  de 
romancei,  de  canioni  et  de  nocturne*  Imprimée 
k  Vienne  cliei  Heehriti.  H.  Curd  a  pnblié  auial 
de»  M^lïge*  pour  contralto  ou  baiat. 

CDBEDS  ou  CUHJEUS  (Joacbw),  dodcu 
en  médecine  k  Gkgaa,  né  à  Frayiladt,  es  Silé- 
•ie,  le  31  octobre  1&31,  étudia  la  pliilowiplùe  et 
le  thédogie  k  Wittoidwrg  «ou*  Hélancliloa,  et 
la  médedne  pendant  deux  ana,  k  Bologne  et  à 
Pwloue.  Il  est  mort  k  Glogao,  le  11  jauTier  IS73. 
Au  nombre  de  lei  ouvragée,  on  trouve  :  U- 
b^ui  p%^iai4,  continent  doetrlnam  de  «o- 
(ura  et  differenltit  eolorum,  jonorum,  etc.; 
Wittembe^  1»71,  ia-«>.  Le*  chapUree  3S,  39, 
40,  tl,41et  43da  prendor  livre  Iniloil  du  aoij 
de  la  Toix  et  de  l'argane  de  l'ouïe. 

CUBSCHHAJSN  (Cn*u.M-FRiDÉaiG), 
compositeur  de  chanuMia  allemande*,  dont  le* 
production*  jouinent  maintenant  de  la  vofoe 
dans  sa  pairie,  eet  né  k  Beriin,  le  31  juin  ta». 
Fili  d'an  négociant,  Il  élaH  destiné  k  U  protee- 
•ion  d'avocal,  et  ne  ae  livra  d'abord  k  Félnde  de 
la  mu«ique  que  pour  oompléter  Mtn  éducation. 
Sa  Cunille  lui  fit  suivre  de*  oonn  de  droH; 
mais,  aprka  pinaieuri  années  employées  à  celta 
élnde,  «on  godl  paastooné  pour  la  mniiqu 
ronporta,  et  11  se  décida  pour  la  culture  de  eet 
art.  Il  le  rendit  alors  k  Cassel,  et  reçut  de*  ie- 
çoHdeSpobretdeHMiptiDanB,  pour  rbaniMMfe 
et  la  eampositian.  L'étude  de  cette  science  l'oo- 
cope  pendant  qoatn  us  ;  pendant  ce  tempt  il 
écrivit  quelqnesoaTngee,enire  autre*  on  petit 
opéra  qui  a  pour  titre  Abdul  et  EreuniA, 
ou  let  i)nurJforff. Celle  production  a  qnetqnee 
rooTceani  de  mualque  religieuse  furoal  Uea  K* 
cneilU*.  De  retuor  k  Bertln,  CurK^unann  y  resta 
peu  de  temp*,  et  bientdt  il  se  rendit  de  noa- 
TMuk  Cassel,  où  U  réUdebabitnallMnent.ipiDl- 
qoll  ail  hit  quelques  voyages  en  Allem^ne, 
en  France  et  en  Italie.  Il  e«t  anionrd'hni  consi- 
déré comme  nn  des  roelllear*  compo^lenn  de 
diansons,  quoique  les  forme*  de  se*  prodoc* 
tiona    en  ce  genra  soient    Irop  trsvnillée*   et 


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406 


CURSCHMAim  —  CUVILLON 


HMDqDOnl  de  Btlnrcl.  M.  Relbubt  ■  dit  arec 
nîMni.diMj'irtide  qu'il  ■  ia«ér4  torcet  arlfata 
•n  LciiqM  uniferKl  d«  la  aMiiqna,  qu'il  j  a 
plu  da  miDièra  que  do  sljie  dnu  Ma  oDTfagM. 
Lm  eoflipMtliow  de  QmchininB  qai  ont  éU 
-paUldw  MWt  :  1°  Six  cbaniDu  allemudas  avac 
•cconpagnMMiil  i)e  piano,  op.  l  ;  Bertin,  «bu 
CoUDU-  et  KraoH.  —  3'  Idain,  op.  Ij  Ibid.  — 
>3°CiBq«hanMnB,  op.  3;  ibid.  —4*  Six  chanta, 
■TM  •ceompagncfoeal,  «p.  4,  ibid.  —  i"  Idon, 
op.  G;  Butin,  Traalwein.  —  B°  Momeo,  ictee 
et  (>r,  op.  6;  Ibid,  —  7*  Dent  cumu  k  tmb 
roii,  op.  7,  ibkl.  ir**  Cunebmann  a  en  qiid- 
que  rtpatalion  i  Berlin  comma  caotalilca.  EUb 
ml  morls diM  cette *ilia,  ia  14  aoOl  lUI. 

CUTELL  (Ricbard),  matideo  anglaii  qnt 
*iTait  Ten  i*  On  da  qolnilènw  liède.  Pinni  les 
maBnurila  de  ia  BibJiotbtqita  Bodlélenne,  t 
Oiford,  on  trooTe  un  rragmeal  d'an  traltd  du 
coatrepoiat  qnl  a  poar  titre  ;  Compojtfio  JU- 
ccmU  CvteU  oj  London.  Cet  ouvrage  eit  écrit 
en  tnauTiii  anglais,  et  eammeDce  ainsi  :  ItUlo 
«Ut  Ihet  there  are  IX  aeeordg»  i»  élteattt, 

that  U  to  taf,  I,  3,  5, a,  B,  10,  12,  13,  ISo^ 

■wMIkt  TX,  i  are  per/ite  œeordgt,  md  4ta- 
perfite.tlUs.  (Il  eil  t  larolr  qu'il  j  a  neuf  afr 
corde  dan*  le  oontrepofnl,  ^eat-Uire  l^aniieoD, 
Il  tierce,  la  qiihile,  la  lUte,  l'odaTe,  la  dlilèoM, 
Ib  daa^dème,  la  Ireiiième  et  la  qalniiènie,  dea- 
qnela  dnq  «ont  de*  accordi  parlUEi,  et  quatre 
des  accorda  imparfaits,  etc.) 

CUTLEB  (Gnnxtinib-HtifBi),  bachelier  en 
mu^fqne,  né  k  Londres  en  1791,  apprit  t  joaer 
da  piiDO  aoiii  la  direction  de  littleet  de  GrirGn, 
et  raccompagnemenl  aiec  le  docteur  Amold.  A 
i'Ige  de  onie  nna  II  entra  comme  choriata  k  la 
cathédrale  de  Saint-Paul;  Il  fût  ennnite  orga- 
nlile  de  St.-Belen'M  BIAopigate.  En  Igll  11 
prit  «M  degréa  de  bachelier  eu  mniiiqiie  à  117- 
DiTersIM  d'Oiford.  Sii  ans  aprèi  il  établit  nue 
4oole  de  piano  d'aprte  la  mélliode  de  Logfer, 
Mab,  M  trooTanl  point  de  bénéfice  à  cette  eo- 
trepriie,  il  la  quitta  en  1811.  En  1813  II  a 
renoncé  k  h  place  d'oigaaiite  de  Sain  le- Hélène, 


e  k  la   ( 


de  Québec.  Il  a  composé  pour  celte  cliapelle 
OR  Te  Devra,  on  Jnbllale  et  une  Antienne  k 
quatre  parties  pour  le  jaar  de  Noél.  11  a  pablié 
imà  beanconp  de  ninsique  poor  le  piano,  dea 
chsMniiH,  <te8  marelles,  des  rondos.  ele< 

ClITHERA  (Pirrao),  compocileur  dramati- 
qDe,né  en  Sicile  vers  lSIB,s  fait  tea  éludes 
musicales  au  CounTraloIre  de  Paleme.  En  I8SB 
il  fil  rerrésenter  dam  celte  iHIe  non  premier 
opéra,  Inlltolé  <ISi>Hfar/o  di  BnterUich ,  qn\ 
«"obUnl  qu'un  succès  éplirmère.  Deiii  ans  «près  il 


donna  la  Sea  SjrJvta,  opéra  siriMii.  Aptfa  la 
repréaentalion  de  celoutrage,  le  nom  deU.  en- 
trera disparaît  de  la  liste  des  ccunpoiilenn  <fâ 
depoia  lor*  ont  trataillé  pour  la  «ctee  Italienne. 
CUVELIERS  (jKàD  LE),  poète  el  mnsi- 
ciea,  né  k  Jinaa  ven  1130,  a  compost  des 
dont  II  reste  lix  qui  «oui  aoléw.  Les 
de  la  bibllotbèqoe  impériale  m  cod- 
tfeonoit  den  ;  on  en  tirouie  quatre  autre*  dam 
ui  manuscrit  de  la  bibGothkque  du  Vatieta. 

CUVILLIER(....),  Dé  ailSOl,*  Keachk- 
tean  (Vosges),  s'ed  Utré  dè«  son  enfaiice  k  l'é- 
ladedela  Tacture  des  orgaa,  daosleaaletiersde 
Vautrin,  ladeur  k  Nancj,  dont  il  ept  le  raccei- 
lenr.  Les  oignea  neuTea  qu'il  a  construite*  k 
NancT  sont  celle*  de  la  paroisse  de  Bon-Seconra, 
de  Salot-Plerre,  de  Saint -Nicolas,  de  Saint-Tin- 
cent  et  Saint-Fiacre,  l'orgue  d'accompagnemait 
de  la  calliédrale,  et  celui  du  couTCnt  de  Sslnl- 
Charlee;  mais  aoa  plua  grand  ouvrage  est  le 
grand  oi^ ne  de  Saint-Klcida*  de  Port  (Henrtbe), 
compoaé  de  qoaraole-qvalre  jeux,  quatre  da- 
vieri  fa  la  main  et  dariar  de  pédales. 

CUVILLON  (Jun-BurnsTE-Paiiivoi^n:!. 
lioloBMle,  est  né  k  Dunkerqoe  (Nord)  le  J3  mai 
■ao».  Admk  comme  ^lire  «u  Conervalotre  de 
Part»,  le  30  jeavier  1814,  il  y  sdvH  le  coor*  de 
vMon  dnabtneck,  et  Bt  dea  études  de  eootn- 
poinl  et  de  fugue  soui  la  direction  de  Deicba. 
Le  secmid  prit  dit  ton  InitmnMnl  lui  lut  dé- 
cerné ao  concoun  de  1816,  et  dam  l'amié«  soi- 
T(Ble  il  ohlint  le  premier  prii  en  partage  avec 
Becttuié.  (Vog.  ce  nom.)  lasu  d'une  famille 
noble  et  ancienne  dont  la  filiation  e«t  d^k  coa*- 
talée  k  la  Ga  da  quator^ème  siècle  et  qui  po*- 
•éds  lea  seigneuries  dn  Flnn»t,de  Ronecq.  de 
Hollebeck,  du  Croquet,  du  Moulinet,  de  U 
Folie,  dn  RilOart,  de  Pérégrin,  des  Créquillons, 
de  Weedrick  et  de  la  Hémaïde,  en  Flandre,  toi- 
vant  la  généalogie  dressée  par  Abrahara-Charles' 
Augustin  d'Hoiier,  en  174B.  M-deCuvillon  avait 
TCfii  oDe  éducation  ■oigoée.  Il  suivit  les  coor* 
de  droit  de  l'université  de  Paria,  et  fut  lioencié 
eu  celle  «dence,  le  19  aoAt  1U8,  après  avoir 
soutenu  une  tlièse  en  latia  et  en  trançaia  «or  le 
droit  romain  et  le  code  Napoléon  ;  fbèse  li^m- 
mté  dans  ta  même  année  k  Paris,  cbei  M™  Hn- 
»(d,  in'4«  de  vingt  et  nne  pages.  Resté  fidèle 
cependant  k  la  musique,  pour  laquelle  11  ae 
«entait  un  pendiant  inésislible,  H.  de  Chvtlloii 
remplit  le*  <  bncllons  de  professeur  adjcûnt  dn 
cours  de  violon  d'Habeneclt  depuis  1843  jus- 
qu'en 184B.  Membre  de  la  Société  des  concerti 
dn  Conservatoire,  il  occupe  dans  l'e>cdlent  or^ 
clieslre  de  cette  Société  la  place  de  premier 
violon  au    premier  pu^lre  avec  U.    Tilmanl» 


>y  Google 


CUVILLON  —  CZERNOHOflSRT 


407 


ainsi  tpCk  la  clHpeUe  impériale.  Il  i  compoië 
plusieurs  eoncerlos  de  liolon,  de<  Tanlaisie*,  du 
morceani  de  ulon,  et  nu  dno  pour  TJolon  et 
TidoDcelte,  en  mntboratioQ  trec  Fnndiainme. 
Au  nombre  de  ses  ouTntges,  on  ■  ([rave  ï  Parii, 
eliez  BranduB,  une  Fanlaitle  briltanle  lur  det 
motifs  (TAvIier  pour  violon  avec  accompagoe- 
mmt  de  piano  ou  d'orchntre,  op.  II.  M.  de  Cu- 
vllloD  eft  un  dea  Tiolonialeg  les  plua  dialînguj» 
de  l'école  française  actuelle. 
■    C11ZZONI  (M™).  Voy.  Saudwi  (M"). 

CVBULOWSKY  [Lccab}.  directeur  du 
etiteur  de  rëgllie  déeanale  à  Praga^  occi]|>a)t 
celte  place  en  IfltT.  Ce  musicien  t'eat  Fait  con- 
naître  dans  sa  pairie  par  une  grande  quantité  de 
musique  d 'église,  telle  que  gradv.els,  offertoires, 
ele.  Ces  onTragea  etistanl  en  mannscrit  dans  les 
^Ihes  de  ta  Bohême. 

CYPRIANUS(EnRE!T-SoLo>oi},  cmiseiller 
coosistarial  ï  Gniha,  né  i  Ostein,  dans  la  Fran- 
conie,  en  1673,  mourut  en  174S.  On  a  de  lui  une 
disiertalioa  cnrieuse,  Intitulée  de  Propagalione 
hxresivm  per  eanliUnai;  Londres,  I7î0, 
Tingt-quatre  pages  fn-4°. 

CZAPECK(E.-L.),  professeur  de  piano  et 
compw^teur  k  Vienne,  est  né  en  BohSme  vers  la 
fln  du  dix-liuitième  aiicle.  On  a  de  lut  environ 
soixante  œuTres  pour  le  piano,  qui  consistent  en 
duos  pour  piano  et  liolon,  ou  lioloneelle,  ou 
nale,  œuTres  g,  14,  34  et  15,  Tienne,  Mechetli 
et  Pennaiier;  sonates,  rondeani,  fantaisies,  po- 
lonaisea,  etc.,  toux  imprimés  k  Vienne,  ctiez  Me- 
chetli; marches  à  quatre  mains,  œurres  2B  et 
3S,  iUd.  ;  danses,  lalsea,  etc. 

CZARTH  (GEOBCta),  né  il  Deutschenbrod 
<n  Bohbne,  en  1708,  eul  pour  premier  maître  Tin- 
mer.  Rosetti  lui  donna  enaulle  des  leçons  drTiolon, 
et  Blvelll  Ini  enseigna  k  jouer  de  la  dote.  S'é- 
tant  lié  d'amitié  arec  François  Benda,  il  partit 
■Tec  lui  pour  Varsovie,  où  il  enira  au  service 
du  staroste  SachareDski.  Eo  1733,11  Tut  admis 
dans  la  chapelle  du  roi  de  Pologne  ;maisll  n'y  resta 
qu'un  an.  En  1734  il  euIra  dans  l'orchestre  du 
prjncerojalde  Prusse,  qn'ilsniTltk  Berlin  en  1 740, 
à  son  avènement  au  trOne.  En  I7SD  il  quitta  alors 
cette  ville  pour  se  rendre  k  Manhelm,  en  qua- 
lité de  vidonisle  de  la  chapelle  de  l'électeur  pa- 
latin. Ut  conserva  cet  emploi  jus<iu'k  sa  mort,  ar- 
rivée en  1774.  Outre  une  grande  quantité  de  con- 
certos, de  trios,  de  soloa  et  de  symphonies  qnl 
■ont  restés  en  manoserit,  il  a  Ibit  graver  six 
aolos  pour  la  flCIte  et  autant  pour  le  violon ,  sur 
lesquels  son  nom  a  été  écrit  Zarik. 

CZECK  (EiPEEin-FHJkKCois-XaviEii),  bon 
orijaniste  et  pianiste,  né  k  Rorciei  en  Bobéme , 
lé  t  décembre  I75S.  Il  }  apprit  le  chant  et  les 


éléments  du  piano.  En  1771  il  se  rendit  à  Prague 
et  entra  comme  conirallo  k  l'églisedM  Bama- 
bites.  Le  direclenr  du  cbœor  et  maître  de 
concert  Jean  Kûltnohar^kj  le  jeune ,  -homme  de 
beaucoup  de  mérite,  le  dirigea  dans  ses  étudea 
musicajea  et  liltéralres;  et,  lorsque  Cieck  eut 
acquis  quelque  habileté,  il  lui  conlla  souvent  ta 
direction  de  la  musique  de  l'élise.  Le  U  sep- 
tembre 1780,  il  entra  au  couvent  des  Pr^montréa 
à  Slrahovs,  et  ;  Ait  ordonné  prêtre  en  1737- 
Après  avoir  vi^cn  dans  ce  monaslère  jusqu'en 
IBOI,  Il  devint  pasteur  k  Mullhauer,  et  passa  te 
resie  de  sa  vie  dans  ce  tien.  Il  j  est  mort  le  Ift 
août  180B.  On  a  de  ce  musicien  on  Te  Deum 
pour  ctUEur  et  orchestre,  un  Credo,  idem,  une 
messe  sulenoe Ile,  plusieare  litanies,  des  duwea 
allemandes  pour  l'orcheslre .  et  plusieurs  sonates 
pour  le  piano.  Toute  wlle  musique  est  ai  ma- 

CZEBUAK  (.  .  .  .},  tris-bon  violoncel- 
liste 1  Varsovie,  naquit  en  Bohême  vers  1710. 
Kn  I7S0  il  vivait  encore  dans  la  capitale  dé  la 
Pologne,  et  a'j  Taisait  entendre,  malgré  son 
grand  Age-  Son  jeu  était  encore  agréable,  partl- 
colièreiDeut  dana  l'Adagio,  lia  écrit  ^nn  grand 
nombre  de  eoncerlos  pour  son  instrument  :  ton* 
sont  reolés  en  manuscrit. 

CZERHAK  (Antoue),  habile  orpnista, 
nai|uit  en  Bohême  v«rs  1760.  Il  lut  élève  de  Se- 
ger  et  appril  de  lui  les  règles  de  la  coisposition 
et  l'aride  joaer  de  l'orgue.  Après  avoir  étudié 
tes  langues  grecque,  latine  el  la  philosophie  k 
Pngoe,  il  fut  pendant  plusieurs  années  organiste 
k  Péglise  de  Saint-Henri  en  cctie  ville,  et  se  fit 
remarquer  par  sa  belle  manière  d'accompagner  le 
plain-chant.  Il  fut  ensuite  organiste  de  Salnte- 
Uarle,  puis  de  l'église  des  religieux  de  Salnle- 
Crolx.  Il  mourut  k  Prague  au  moisd'aodt  1803. 
On  connaît  de  lui  des  concertos  d'orgue  qu'il  exé- 
cutait avec  un  rare  talent. 

CZEHNOUORSIvY  (Bonoauz),  moine 
de  l'ordre  de  S.  François,  naquit  kNimbourg  en 
Bohème,  dans  la  seconde  moitié  da  dix-septième 
siècle.  Grand  musicien,  compositeur  pour  l'église, 
el  de  plus  organiste  excellent,  fl  lut  pendant 
plusieurs  années  directeur  du  clioiur  dans  l'é- 
glise Sainte-Anne,  k  Padoue,  et  pendant  son  sé- 
jour dans  celte  ville  il  eut  au  nombre  de  ses 
élèves  le  célèbre  violonisle  et  composileur  Tar- 
tinl.  De  retour  dans  sa  pitrie,  il  occupa  d'abord 
la  position  de  maître  de  chapelle  k  la  Teinkir- 
ehen,  dans  la  vieille  ville,  k  Prague,  puis  k  l'é- 
glise Saint-Jacques,  dans  la  même  lille.  Il  mourut 
en  1740,  dans  un  second  voyage  qù1l  Taisait  en 
Italie-  Parmi  ses  élèves,  on  remarqua  Joseph 
Seger   on   Segr,    Cieelans,  Sluckel,  Francis 


>yGoog[e 


408 


CZERNOHORSKY  ~  CZKRNY 


Tuma,  Jean  Zach  et  Cbriatophe-WilUbild  Gloek . 
(Vof.  ce*  Doau.)  Czernohorikj  avait  lalsat 
«D  laaBDacril  uneqnantllë  cowidérable  de  ma- 
«ique  d'^Kie;  Dwlheurememnit  l'incendie  qui 
d^lrubil  le  coûtent  d«*  ntrea  mineure  de 
Prague,  en  I7&t,  en  •  cooiumé  la  plna  grande 
partie.  En  ISOB  l'eicdlent  orgaBiale  KOclian 
poaaédiit  le  motet  Lattdetur  Jexut'ChhtIut , 
à  quatre  toïx  et  ordteaire,  compoaé  par  Cier- 
'  nobonkj. 

CZERNY  (  Gu(cct«  ),  eicelTenl  orgutiale  et 
eompoailear,  naquit  en  Bohteie  en  t7St.  A  l'Ige 
de  dii-neuru)4il  entra cheilei  frèreadelaCba- 
lité  ;  déji  MU  habiteté  dani  l'art  de  jouer  de  l'or- 
gue Aait  remarquable  ;  lea  nallrea  dam  cet  art 
avaleiilAU  Seuhse  et  Tvma.  Ayant  tài  aommt 
directeur  de  sou  ordre ,  it  eu  remplit  afec  glaire 
In  fonetiana  Jusqa'l  >a  mort,  qui  arti  va  le  le  no- 
Tembni  17TS.  Il  a  laiiat  en  manuscrit  nu  grand 
nombre  de  compoeitioaa  poar  l'Égiite. 

CZGRNY  (Douduque),  compoiitenr  'di«- 
tiogué,  uaquit  t  Nlmbonrg  en  Bohême  le  34  oc- 
tobre  1736.  Dana  aa  jeuneaae,  n  cbanta  d'abord 
la  partie  de  contralto  k  réglée  de  Satnte-Egide, 
k  Prague;  plui  tard  il  Ht  an  étndei  k  ronl- 
Teriilé  de  cette  ville,  et  entra  dana  l'ordre  dea 
Trères  mineurs.  En  1760  il  lot  nomnë  dlreetenr 
du  cbceur  de  l'^lae  Saint-Jacquea.  Tout  aem- 
blait  Uii  présager  nue  tieareuae carrière;  maUlt 
it  qu'il  eût  attdnt  aa  trentième 


e,  le  3  m 


s i7ee. f 


core  estlm^M  en  Allemagne,  et  aoat  titKvUta 
avec  soiu  daut'lea  égHaas  de  la  Bobème. 

CZERNY  <  JostPB  ),  pianiate,  cotnpoilteor  et 
éditeur  de  musique ,  ni  le  17  juin  17S5  k  Hor- 
aili,  en  Babïme,  eit  mort  t  Vienne  le  7  janvier 
184!.  Ona  cm  qu'il  «lait  frire  de  Charlei  CxemT, 
mai»  cette  o^uiou  était  une  erreni,  car  cet  itax 
arliilea  n'avaient  mime  aucun  lien  de  parenté. 
Le  talent  de  Joseph  sur  le  piano  était  moina  que 
médiocre;  aea  compoaitioni  ne  aent  paa  d'un 
ordre  beaucoup  plua  élevé.  On  aasure  qull  m 
•ongeatt  point  k  écrire  pour  le  piaooavant  que 
Cliarlea  eût  douié  de  ia  célébrité  au  nom  de 
Cïemjr,- ilcompril,  dit-on,  a  Ion  qu'il  pouvait 
j  avdr  nue  bonae  ipéCDlalion  kpubtier  dea  choaea 
MgtrM  KKK  ce  nom  qai  était  anui  le  aien ,  et 
que  e'eat  cette  idée  qnl  a  étél'origtae  d'environ 
aoliaute  (MTre»  de  variations,  de  rantaisie»,  de 
rondoa,  etc.,  qull  a  publiées.  Quelques  peraonnes 
ont  mis  même  en  doute  qu'il  eût  jamais  rien 
composé,  disant  qu'il  {alsalt  faire  ses  ouvrages 
par  de  jeunea  artistes  qu'il  payait  pour  oblenir 
la  permiasion  de  mettre  aon  nom  sur  leur*  pro- 
duelians.  Quoi  qu'il  en  soll,  ertte  spéculation  ne 
réusait  pas  longlemp»;  lea  plicea  de  piano  qui 


porteut  le  nom  de  Jos^b  Cterar  «ont  d^ 
tombées  dans  l'oubli.  Le  meiltenr  élève  (onod 
par  ses  soin*  est  H"*  Blabetka.  Dans  lesdemicn 
temps  de  sa  vie,  Ciero;  avait  adopté  ta  proM- 
aion  de  libraire- éditeur. 

CZERNY  (CoAaiLng),  pianiste  eteotnposl- 
lenr,  ertnétVienne,  le  31  révrier  1791.  Son 
pire  Wenceielu  CiemT,  né  11  Nlmboorg  en 
Bohême,  au  moia  de  aeptembre  I7&0,  et  prote- 
seur  de  i^ano,  habitait  dans  la  capitale  de  TA*- 
tridM  depala  17gs.  Wancetelu,  trop  pnovre 
pour  blie  donner  k  son  Gis  les  leçHH  d'un  ar- 
liste  en  renom ,  fat  le  seul  maître  de  Cliailee  et 
l'eierçasur  lea^envrea  de  Jean-SébaiHen  BKb, 
de  Moiart,  de  démenti  et  de  Beetboven.  Let 
compositions  de  ce  dernier  étaicntrobjrt  des  pré- 
dilections do  jeane  artiste,  deraj  apprit  l^ft 
d'écrire  dans  les  traités  didacUqoea  de  Kfanbei^ 
ger,  d'Albrechtabergec  et  de  q»elqnes  antres 
théoriciens.  DesUad  dis  aon  enfance  \  l'enseipie- 
ment  du  piano,  H  commença  à  donner  des  leçons 
en  18D&,  k  t'ige  de  qnaloru  ans  ;  depuis  Ion  il 
n'a  cessé  de  suivre  cette  carrière ,  et  la  vogue 
dont  11  a  joid  t  Ti«nl)e  comme  proresseor  était 
telle,qa1l  ét«it  obligé  d'emploTCr  cha<rae  >oor 
plus  de  douia  heures  anx  leçoua  qu'il  donnnlL 
Cette  incessante  occupation  a  [iMt-itre  nni  an 
développement  de  sco  talent,  quoique  Cnm} 
yteu  dans  sajeunesaa  une  exécution  chalcnreBM 
et  briUante.  S'il  eOt  pu  se  Uvrer  k  des  élndee  snl- 
vies ,  il  T  a  lieu  de  croire  qu'il  aur^t  été  compté 
parmi  Im  virtuoses  les  plus  remarquables,  n  T  ■ 
lieu  de  s'étonner  qu'au  millen  de  tant  de  tra- 
vaux Cien;  ait  trouvé  te  temps  nécessaire  ponr 
écrire  le  nombre  immense  d'oovrage*  conana 
■OUI  son  nom.  Ses  meilleurs  élèves  sont  H>»  de  - 
BeilevUie  (aujourd'hui  TAP^  Ourj),  lint  al 
Dœliler.  Ciemj  était  fort  jeune  quand  il  fit  aea 
premiers  eseaJs  dans  tous  les  genrei  de  oocopo- 
sition  :  sans  autre  guida  que  lui-mime, Il  jetaK 
sur  lepapler  toutes  Irà  idées  dont  ilétaH  attiégC  : 
beurensemeat  doué  d'an  goût  naturd  et  de  twM- 
coup  de  rscjlité,  fi  Mippléa  par  ces  donrprécîeua 
aux  levons  et  k  l'eipérienee  qui  lui  manquaienL 
Cette  expérience  lui  vint  ensnite  par  rexernce 
constant  qu'U  donna  k  ses  Ihculléa  produetrieee. 
Ses  ouvrages  n'ont  pas,  sana  doute,  les  qualités 
qui  (ont  vivre  dans  l'histoire  les  productions  de 
r«r1  et  qui  les  rendent  clasdqwa  )  maia  Qs  «Mil 
agié^lee,  brillants,  et  (ont  valoir  le  taleal 
des  exécutant!  sana  lenr  oTTrir  de  grandes  dir- 
Bcallés  k  vaincre.  On  Ini  est  redevable  d'aiUenrs 
d'une  multitude  d'éludée  et  d'ouvrages  éléoMB- 
tairea  d'une  utilité  Inontestable  penr  rexerdce 
du  mécanisme  du  piano.  Il  ne  publia  paa  aea  pre- 
mières compositions,  et,  quoiqu'il  eût  ce 


>y(soogle 


CZERinr  —  CZETKA 


40» 


k  étrin  duit  M  première  jeuneue,  ce  m  rat, 
dit  U.  da  Sejriied.  qu'en  laio.il'AgedeTiotit- 
tioU  UM,  qu'il  Bt  pireltre  u*  daoi  premien  od- 
Tragw,  u?olr  :  l«  farittlou  coocerUntea  en  rtf 
pour  [HBoo  el  «iolon,  et  la  rondo  briliant,  en  fa, 
poar  piMo  i  quatre  nutni.  Depuli  Ion  jniqn'en 
I8M,  il  apaUii  le  Bombre,  prMqnehbDlenx, 
de  huit  cenl  cioqnante  production»  granda  on 
petitei  poor  ie  ph»o,  et  daai  ce  nombre  ne  wMt 
pas  «Hoprii  tes  amngameali  d'une  InmenM 
quantité  de  tjmpliaafe*,  d'onlorioi,  d'opérai, 
d'onTertme»,  etc.,  ni  u  tfaductioa  illenunde 
ifu  loinmineui  ouTrage  de  Relclia  snr  iliv- 
tnoniB,  ni  m  grande  métbode  de  piano,  ni  w» 
trsitd  de  oompodlion,  ni  Tiagt-qnatre  nette* 
aveo  orobeKtre,  qoBtre  Sepuêni,  troii  cetUi 
gradodi,  moteti,  uucertos,  «jmptioaiet,  qna- 
taora  et  quinletfii,  chaait  arec  et  uat  orcliet- 
Ire,  qui  tout  encore  en  niaDuBeril,  et  doBt 
le  nombre  t'élère  4  plot  de  quatre  cent»  ou- 
vragée. Une  leUe  bciliU  tient  du  prodige.  Indi- 
pandamBMnt  det  oarragea  qui  TienHot  d'être 
indiqBte.oaa  de  Charles  CKni7ua  écrit  Intitulé 
t/mrlMiferffaiiMnJHiult  ecicMehfe.  Dor^et- 
t»lU  In  dMin  FsrMJcAniJi  d.  badt»tetuiarm 
TonlUUuiler  aUar  Zeilan,  fie  (Etqaitae  de 
toote  l'hMIoira  de  la  mndqne ,  reptéMoUe  dan* 
un  catalogue  det  mmicleii*  diaUngnéi  de  tous 
leeterop»,  etc.);Haj(Me,&elMtl,iii-i°. 

Chails*  Oeraj  n'a  pu  écrire  «m  ti  grand  Dom- 
tMe  d'oarragea  et  *e  livrer  k  on  eoidpienKnt 
si  aetir  qn'en  t'étolgnant  des  plalain  du  monde 
A  TÎTant  re(M.  Ce  n'ett  pat  cependant  qu'il  j 
edt  ritn  an  loi  de  cette  Iprelé  aautage  qni  porte 
cartalH  artitfet  k  fine  iolilajre*  :  U  était  bonune 
'  BimaUe  et  de  boue  oompa^e  ;  nais  leanHuH- 
tien*  «rfil  t'était  IwpoaéM  pe«r  sa*  traraui  l'a- 
vataat  oMiié  k  se  renteiaer  ea  lui-mém».  Il 
«aH  petU  de  (aille,  d'an»  cmttitii&on  &«le  et 
A'm  eiUrieur  Icto-slnple.  On  k  dluit  nn  peu 
enclin  k  l'avirket  début  oïdlMlre  des  bonune» 
qoiootanqolaiwecartdaelbrtBMpar  de  long» 
trarant  et  par  beaneoup  d'économie.  Ciemy 
eel  mort  à  Vienne  le  Ih  juillet  t8S7,  dani  aa 
aoiunivHdxièoi"  année. 

CZERWENRA  (JeecM).  ewellent  bint- 
bcMe,  naqnlt  le  4  teptembre  I7t»  k  Betuuleck, 
en  Bobène.  Son  ptawicr  maître  pour  ton  in*- 
inunwt  b(  SUatnj,  da  Pngoe.  En  1789  U  lut 
emploi^  cbei   le  ivince  éttqM  de  Breslaai 


comte  Sdialbolsclie,  k  Jolianniâberg,  en  ^'léiie; 
U  retia  dan*  cette  résidence  jusqu'en  1790.  A 
celte  époque,  il  fut  appelé  k  EiMniladt  en  Hon- 
grie, pour  entrer  dan*  la  ctiapelie  du  prince  Et- 
larhaxT.où  son<»icle,  Françoit  Ciertnfnko, 
on  Csancendui,  élail  bataoaisia  de  talent,  loua 
la  direction  de  Hajdn.  De  U  Joeepb  Cientenka 
se  rendit  k  Vienne,  en  1794,  et  j  eontinoa  aea 
étodae,  tons  la  direction  de  Triebenae  l'aisé. 
Pen  de  tempi  aprt»,  il  fat  engagé  pour  jouer 
lei  tolo*  dan*  la  chapelle  impériale  et  au  tbéktre 
de  la  cour.  Plu*  tard  ii  ajouta  k  ces  places  celle 
de  profeSKOr  au  ConierTalairede  Vienne.  Aprèe 
avoir  eidl^  Padmlration  det  connaiaseora  pen- 
dant plut  de  treete-cinq  an»,  Cierwenka  »'e»t 
retiré,  en  1830,  pour  jouir  du  repo»  et  de  l'indé- 
pendance pendant  ses  demièrN  année*.  L  ett 
mort  k  Vkâm^  la  tt  Juin  lS3â,  dent  la  wHiante- 
seiiltnw  de  eon  Ige.  On  n'a  pas  IrouTéjnaqu'lci 
d'artiste,  dont  le  talent  Imae  oublier  celui  de 


CZ&nWËNIU.  (Tvfamoaa),  appelé  le, 
Jmime,  naquit  k  Benadeek ,  en  1781.  Comme  ion. 
Trèra ,  il  étudia  le  baulbw*  ton*  la  direction  de 
Stiesnj.  Apre»  «voir  M  attaché  à' la  cbapeila 
du  roi  de  Prusse  pendant  plcuienrt  années ,  il  se 
rendit  k  Salnt-Pélenbou^ ,  el  fut  employé  dans 
la  MosiqDe  de  l'empereur  de  Russie.  U  est  mort 
dana  cette  ville  en  1837.  On  a  de  lui  quelques 
•olos  ponr  le  hautbois. 

CZE¥KA(VÀLEimic),  ni  k  Prague  eni7B9, 
fut  entant  de  chceor  k  l'égliie  Saint-Jacques,  et 
apprit  k  jouer  de  plusieurs  initniments  k  vent. 
Il  acquit  particulièrement  un  talent  disUnsné  mit 
le  bastoD,  el  fut  admi»  dans  la  chapelle  du 
comte  Pacbta ,  pour  jouer  Isa  aolos  sur  cet  ios- 
truawnt.  £n  1801,  ii  le  rendit  k  Vienne  et  entra 
den*  l'mcbestre  d'au  tliéUre  de  cette  ville:. 
Pendant  prés  de  vingt  ans  ii  ;  remplit  honora- 
blemeot  ses  fonctioai  comme  umcertiste  ;  en- 
suite il  accepla  ta  place  de  cbeC  de  musique 
d'un  r^im^l  autriclilen  qui  était  en  garnison  k 
Napleé;  plus  tard  il  tut  rappelé  mi  Allemagne 
parce  que  lei  oomuieiances  dans  les  langnes 
slaves  le  rendaient  propre  k  diriger  le  ewps  de 
musique  qu'on  recrutait  dans  la  Gailicie.  Il  oc- 
cupait encore  ce  poste  en  18IS,  qmiqn'il  ne  (Dl 
pioi  ywat.  Ciejka  a  écrit  sept  concertos  pour  le 
basson,  et  des  marches  miiilaires  qui  sont  encore 


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DABADIE  (. . .),  Mtcor  àt  l'Opéra  de  Pâ- 
lit. Mi  dus  le  midi  de  li  Pmce  ren  17», 
tOln  m  CoDunatoire  de  muiqna  «d  ISIS,  tut 
reça  p«a  de  tempe  après  élère  p«aii<MUi*lre  de 
l'Opéra  et  débuta  dus  le  rAle  de  Citma,  de 
la  YatcU,  le  13  dicMibre  1S19.  AdmisoenuM 
doutile  de  Laift,  il  en  Tul  Bomnii  le  renplaçaM 
au  md*  dejuTier  1131,  et  deriatebef  de  l'eoi' 
ploi  de  baryton  i  l'époqae  de  la  reInHe  da  Titm 
chanlenr.  Hia  à  la  pemion  en  lS3t,  il  s'est  raiidn 
CD  Italie,  et  T  a  cliuié  pendant  plasieon  u- 
nées  wr  dWen  tbMtres.  C'est  pour  Dtbadie  qoe 
Rotsinl  a  écrit  le  rtle  de  GulUaame  TtU.  Ce 
chanteur  est  mort  i  Pari*  en  1356. 

DA8AD1E  [H"*  LantSE-Zinji«),ëpi>nMdu 
précédeil,  aotreieif  M"*  Lnoox,  est  née  à 
'  Paris,  le  10  mars  WA.  Ajut  élë  admlM  au 
Oonser*>toire  de  musique  Je  eelte  ville  le  9 
juillet  ISU,  elle  entra  d'aboH  dans  une  olaue 
de  sollége,  oâ  die  RI  de  rapido  progrta,  pal» 
dlDd)a  le  «liant  Mma  la  direction  de  Planlâde. 
Le  31  Janvier  tBlI,  eHe  débuta  areesuecèak 
rOpdra,  dam  le  fiio  A' ÀtUlgme ,  A'Œdipt  à 
Colone.  Le  13  mars  de  celle  année,  die  reftit 
un  engagement  i  m  ihéltre  «omme  doubU;  peu 
de  tempe  aprtt  die  Ht  choisie  pour  remplacer 
M"Brandiael  H»*  Grataarienlear  absence,  et, 
après  la  retraite  de  la  tiremière  de  ces  actrices, 
elle  eut  le  rang  de-  premier  »u)et.  En  1813  die 
a  épousé  Dabadle,  adeur  de  l'Opéra.  Let  bril- 
twta  débuts  de  H**  Dabadie  «enblaieBl  loi 
promettre  on  bd  aTcnir;  rependut  ta  Tuix  a 
aahf  une  allératloa  .tMaible  après  nn  pdK  nom- 
bre d'années.  Cl,  en  IB3ï,eile  fut  «Uigée  de 
prendre  la  retraite.  Deux  causes  persittenl  arotr 
agi  sar  cette  dtérallon  prémalarée  de  l'organe 
Toeal  de  H"*  Dabadle  :  ia  première  la  Iroare 
dans  le  déplorable  système  de  chant  crié  qui 
était  en  usage  à  l'Opéra  de  Paria  et  an  Conser- 
vatoire, dans  certaioes  classes,  i  l'époqne  oli  la 
cantatrice  hitaltses  éladea  demcuique;  la  se- 
conde, dans  l'hnprodence  qu'on  a  eue  de  la 
hlre  dAuter  avut  qu'elle  cât  atteint  ta  dis- 
teptfème  unée ,  et  contéquemment  aTsnt  que 
ta  voii  eflt  acquis  tout  ton  dévetoppenient, 

DAGHSKR  (JACQEta),  professeur  an  cdl^ 
d'Augsbonrg,  tppdé  à  cet  emploi  en  1535,  est 
■ulGiir  d'anciennes  mélodiei  de  psaumes  et  de 
cantiques  puMiéa  sous  ce  titre  :  Der  gaas 
PKtUer  vir  KlnKettUbUTig  in   Getanjvegu 


tampt  der  ftùMerfen  M»t»dfeni  Ai^lMnrg, 
IS3S,  ta-a*.  (  VojT.  la  deseriptioo  de  ce  rarksime 
paauliar,  arec  le  chant  noté,  daM  la  Une  de 
HIedarer  Intitnlé  :  Smfahrl  de*  teuttek.  G«- 

MMçt,  p.  396.) 

DACHSTEIN  (WSLKUâ),  tMapotitMr 
de  méladics  choralea,  panicuUènnient  de  ediat 
qai  ooflMMMcat  par  cet  uiott  :  A*  Watêtr- 
flOtse»  Aiftjdint,-  Aek  Goll,  tde  Uaifi  Atu 
tiefer  Noth  ;  teh  glaub',  daruM  red'idt,  etc., 
Téeildut  lapremièramoilitduseiiièmtiièdt. 
Od  peut  Toir,  sur  ce  point  d'hialoire  da  cImsI 
ekoral  de  l>  religion  pcoletlante,  u  boa  ar- 
ticle par  iC.  KaMU.àe  Jbu.dauU  Gaaefte 
génémU  de  mtuigue  de  LatpiMck  (  ton,  1S3S, 
n°  13).  Uaclitlein  lut  d'abord  pr«re  callioliqHw 
i  Slrasbonrg,  poit  tdopla  la  rébraM  de  Latbcr 
en  ISÏ4,  se  maria,  et  Ait  vicaire  et  oisnitle  d« 
l'église  SaJnt-ThMuu  de  la  méoM  ville. 

DAClEa  (AHiu.  LEFÈVRK),  fiUednodi- 
brelanHgniLcrèvre,  uqullàStuBurcs  l«il, 
épousa  Dacier  «  1GI3,  et  mounit  k  Paris  le  17 
aoAi  i;30,  i  l'ige  de  solsante-neut  aat,  aiwèa 


les  deua 

point  de  l'objet  de  ce  lirrt  d'etamiaer  id  let 
traraDi  de  edtatanme  célèbre;  je  ne  dtoai  que 
ton  édition  de  Téreuce  (Paris,  ISU,  3  «ol. 
ia-ll;  Amsterdam,  IGBl  iZiUsu,  1705;  BbHh- 
dam,  '1717,  etc.),  dam  laqndle  on  traurB  one 
dis&e(laliun  assci  bonne  tur  <ei  /liUa  <Ut  am- 
eious.  Elieaélé  traduite  en  î'irmaad  pw^Tri 
dérie-Chrétieo  Hackemaan,  et  iasMe  fi  Mar- 
purg  daw  ses  Etialt  eritique»  et  hUtoiifttet 
nr  la  mmiqtte,  t.  U,  p.  114-331. 

DACOSTA  (IsAM-FuMio),  dariadUsIa  dit- 
Hngné,  etl  né  k  Bordeaux  le  17  JMner  I77S. 
9on  père,  qui  eserçait  la  prottasioa  du  casa- 
merce,  était  amateur  de  mnsiqaa  et  jeoall  biea 
dn  TJolon.  U  initia  le  jeune  Franco  aux  premiers 
démentt  de  l'art  qnll  aioAU.  Le  premte  ia>- 
tniment  que  Joua  Daeotta  était  le  Bagaotct; 
mai*  bientôt  U  l'abandoona  po«r  la  clariaelle, 
sur  laquelleil  M  de  rapides  pngrèt,  presque  tau 
autre  guide  que  lui-même.  A  l'âge  de  qnalone 
ans,  il  entra  dans  la  mutiqna  d'un  légiiMat  co 
garnison  k  Bordeaux  :  ton  engagemeai  «ait 
de  quatre  aat.  Ce  tempe  fnl  mis  k  profit  par  lai 
dans  des  étadet  persévéranlet  qui  lui  fiiaat  ac- 
quérir nne  liabiMé  précoce.  Il  était  k  peiiM  |wi- 


410 


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DAC03TA  —  DALAYRAC 


VMntkl^didIx-hiitui,kmqo'ilwHI|!iiteBdr« 
HtbMIra  da  Bordetui,  itm  u»  farfHut  «uete. 
U  cODçat  tlon  l'eipair  de  m  bire  no  Dont  boDO- 
nb)«  dans  l'art,  et  prit  U  réuduttoa  de  m  na- 
in à  Porli.  Ce  projet  refui  «on  eiéeuUon  en 
1797 .  Ud  de  »e»  uuU,  piuiùle  de  lalent,  l'ae- 
compapidl  daiu  «m  toti^b,  dokl  U  durte  ne 
lut  pBi  taOiat  de  traie  moii  «fant  qu'iU  ntI- 
vaeeent  au  but,  piroe  qa'il*  «'arrilaieiit  daae 
les  pliw  pelitea  localité  pour  j  domter  des  eo*- 
certi,  afie  de  fournir  ani  d^peniM  de  le  ronta. 
Arriié  epfla  à  Paria,  DaoMta  fat  idn^  eomme 
âèTe  M  CoBterratoIre,  et  j  reçut  d«i  leçon»  du 
célèbre  eUfliietliite  XaTler  LeiBTra.  La  premier 
prii  deaao  iDiIroniMit  lui  fat  dâeemé  au  con- 
ecHm  de  I70ft.  Cest  alora  qu'atteiat  par  la  com- 
eriplioa  militaire,  il  entra  eomme  elarinettiale 
daae  la  nnalque  de  la  garde  du  Direeteire,  4*04  11 
fut*  plua  lard  dan»  celle  de  la  garde  Impériale. 
A  la  même  époque  il  Malt  aUaeb«  à  l'oroliealre 
dn  tkédtre  MoUètv,  d'oA  11  pana ,  en  1M7,  k 
«•loi  du  TbéUre-Ilalïai],  a  quidté  de  premiire 
dartaetta.  Aprii  la  retnile  de  Lefetre,  il  hii 
Miceéda  oamme  prenitre  darinalle  k  l'Opéra, 
»PfM  alen  Académie  royale  de  tntuifue.  11 
■Tait  éld  attacbé  t  la  Chapelle  Impériale  .pen- 
dant phuleoTS  annéee  :  Il  cooterTa  cette  poalllon 
dans  la  diapdle  du  roi,  à  l'époque  de  la  choie 
dercnaplre,  al,  de  plus.ll  obtint  l'emploi  de 
■anaiabaf  de  nMnili|M  des  gardes  da  corp»,  par 
la  priiteeUoDda  la  dacbeaie  d'Aneonltme.  Aprte 
nae  longoe  «anriAre  booorablemenl  ninplle,  Da- 
coala  s'est  retiré  de  ses  emplois  en  18*3,  pour 
aller  finir  se*  jour*  dans  sa  ville  nataleet  tIttv  do 

Mt  écrite,  il  Ttt  en  paix,  joalManl  de  resUme 
de  sesosadloTew,  et  «ensible  encore  t  Tart 
qu'il  a  collifé  aiee  Mceta.  On  a  de  lui  quatre 
coneertoa  ponr  la  clKlnetle  aree  orchestre,  on 
cooecftlM  dédié  k  Béer,  quelques  hntaliies  et 
Ihènias  variés,  ainri  qoe  plwielirs  Temaeees 
dans  leaqMlles  on  remarque  du  Mntlment  et  du 
goOt. 

DAGINCUUHT  (JAdUTBa-Aami}  (1),  né 
fc  Bouen  en  Iflet,  fit  tes  éludes  mmioalei  dans 
U  mallrise  de  la  cathédrale  de  oelle  rille,  pots 
fat  organiste  da  Tabbaje   de  S^l-OueD.   En 


I71S  il  se  rendit  k  Paris,  et  j  reçut  d'abord  ea 
donnant  des  leçons  de  claTedn.  Qnelques  an- 
nées aprta,  il  obtint  la  plan  d'oi^niste  de  Saint- 
Merrj.  InKrleork  Daqulu,  k  Calrikreet  surtout 
k  Coaperin,  Il  n'était  cependant  pas  sans  lalent 
dans  l'exécution.  Sa  douceur  loi  avait  Ait  beau- 
coup d'amis  qui  étaleraient  son  mérite;  cetle 
bienveillance  qal  lai  était  acquise  Dt  faire  qucl- 
querola  des  Injastlcea  k  ici  concurrenlii  dans  les 
épreuTcs  d'orgue  où  il  le  présentait.  (Test  aioaî 
qii^  l'emporta  nn  jour  sur  Calvière,  bien  lopé- 
rienr  h  loi,  quoique  Coaperin  fltiau  nombre  des 
jugea.  Ce  Tut  penl-être  antil  cetle  bienveillance 
qui  lui  fit  oblenir,  en  1717,  une  des  places  d'or- 
ganlite*  da  roi.  Vers  174&  D^incourt  renonfa 
à  toutes  ses  places,  et  se  retira  fe  Rouen,  ofa  il 
■noorot  environ  dôme  ans  après.  En  1733  il 
avait  publié  k  Paria  nu  livra  de  pièces  de  clave- 
dn,  ouvrage  faible  d'invention,  et  qui  prouve 
peu  d'habileté  daes  l'art  d'écrire. 

DAUNEAVX  (Pierbe),  mettre  de  musique 
de  l'église  paroissiale  de  Saint^IagUrire  k  Pon- 
torsou,  en  Bretagne,  dans  le  dix-seplikme  siède, 
a  publié  une  messe  k  quatre  voix  de  sa  eom' 
poiltiou.  Intitulée  Miaa  qvatuor  vocum  mf 
imlfaflonem  ntodaU  ;  Toi  eiuttatlonis  ;  Paris, 
Robert  Baliard,  IMS,  In-Ibl. 

DAHHEN  (Jeu>'Ai>dr£),  habile  violoncel- 
liste et  compositeur  pour  son  InArument,  naquit 
en  Hollande  ven  te  milieu  da  dix -huitième  siècle. 
Il  virait  k  Londres  en  1794.  Ou  connall  de  sa 
composition  ptudeun  œuvres  de  dnoi  et  de  so- 
nates pooT  le  violoncelle,  gravés  k  Londres,  ft 
Paria,  et  k  OITenbach  ;  trois  qnaluors  pour  deux 
violons,  alto  et  twsae,  op.  3,  Offeubach,  1 79B  ;  et 
trois  trios  ponrdeuxvlolons  et  basse.  Paria,  Erard. 
Dans  son  œuvre  seiiiime,  composé  de  trois  duos 
pour  deui  violons,  Paris,  Naderman,  son  nom  est 
écrit  Danma^  Dahmen  a  en  deux  flis  qal  ont 
vécu  en  Hollande  :  l'stné  était  flllliste  k  Amster- 
dam; l'autre,  comlstn  k  Rotterdam. 

D&LAYBAC  (nicous),  compositeur  dra- 
nutiqne,  naquit  k  Mnrel  en  Languedoc,  le  li 
juin  I7&3.  Dis  son  enfanee,  un  goût  passionné 
ponr  la  musique  se  manifesta  en  lui  ;  mais  son 
père,  sobdélégué  de  ]a  province,  qui  n'aimait 
point  cet  art,  et  qui  destinait  le  jeune  Dslayrac 
aa   barreau,  ne  consentit  qu'avec  peine  k  lui 


liiu  uD  SiuJ  n 


,Google 


113  DALA 

donner  un  millre  de  tiidon,  qiii  lui  fit  bJcnlM 
Bigligcr  le  Digette  et  tet  commeaUteun.  Le 
père  s'en  tper^  uippriroi  te  matlre,  et  noire 
inuiidea  n'eut  d'autre  reuource  que  de  monter 
tout  les  eoir*  Mr  te  ttnl  de  It  iniiMn  pour  étu- 
.  'dier  e».n»  être  entendu.  Les  reli^eaiea  d'na  cou- 
Tent  ToMn  trabfrent  Mniecrel;  olort  eet  pe- 
natx,  TiiMus  p«r  tul  d«  penéT«c*noe.  d  erai- 
'puil  que  cette  minière  d'étedier  n'eiposU  les 
joor*  de  leur  fiti,  lui  laiteèrent  l>  liberté  de 
•uivre  MD  penchant.  Déeetpérwl  d'en  faire  nn 
jnriKonnilte,  on  l'enToja  à  Paria  en  1774,  pour 
être  placé  dana  la  gardée  du  comte  d'Artois, 
ArrlTé  dani  cette  Tille,  Dalaitric  ne  tarda  point 
tae  lier  avec  pluBienn  utistet,  particalièrement 
atee  Langlé,  aère  de  Calbro,  qui  lui  enieigiia 
l'iMrmoale.  Ses  preaiien  «aais  turent  dei  qua- 
toon  de  violon,  qu'il  publia  eoui  le  nom  d'un 
compoiileur  italien.  Poussé  par  un  goAl  irrésis- 
tible vers  U  carrière  dn  tbOtre,  U  «c^tU  en 
1781  U  inutique  de  deux  opéraa-comiquea  loU- 
tnléa  le  Peut  Souper  et  le  Chevalier  à  la 
nuée,  qui  turent  représentés  k  U  cour  et  qui 
obllnrent  du  suçote.  Enhardi  par  cet  beureui 
Mâal.llseliuardaiQr  letbéitre  del'Opén-Co- 
■niqne,  et  débuta  en  1781  par  FÉeUpte  totate, 
qni  fui  anlTle  du  Conaire,  en  I7S3.  Dèt  \ùrt  11 
•e  liiT«  enlièrenietit  à  la  acène  huçiise;  et 
dus  l'espace  de  vlngt-rii  ani,  aea  (revaiii,  pres- 
qoe  tous  couronné!  par  le  uiccèa,  s'éleTArenl 
an  nombre  de  cinquante  opéras.  En  *oici  la 
lltta  avec  les  dales  :   1°  VÉcUpm  lolale,  1781. 

—  V  Le  CoTiaire,  1783.  —  3°  LetDettx  Tu- 
teun,  1784.  —  V  La  Dot,  1785.  —  5°  L'A- 
monf-ttafita,  id.  —  6*  Nina,  1786.  —  7°  ^se- 
nia,  1787.  —  8*  Renaud  d'Àtt,  id.  —  9'  Sar- 
jhw*,  1788.  —  10"  Saoul  de  Créqui.  1789. 

—  11°  Let  Deux  PeUtt  Savoyard*,  id.  -*-  11 
Fanefiette,  id.—  IV La  Soirée orogeuie,  1790. 

—  14*  Verl-Vert,  Id.  —  1S°  Philippe  et  Geor- 
gette,  1791.~  lfl°  CamiUe,ou  le  Sentterrain, 
Id.  — 11°  il^nés  et  OUvier,  id.  —  18°  Élite- 
Bortenie,  1791.  —  19°  L'ActrIee  ehet  elle, 
id.  —  30°  Ambrolie,  ou  YeUà  ma  journée, 
1793.  —31°  Roméo  et  Juliette,  Id.  —  33°  Ur- 
gande  et  Merlin.,  id. — WLaPrlM»  de  Toutou, 
M.—  14*  Adèle  et  Donau,  1794.  —  iit' Âr- 
uiU,  t79S.  —  38*  Mariaime,  Id.  -  37°  Za 
Pauvre  Fen/me,  id.  —  38°  la  AmlUs  çmé- 
rleoiM,  17M.  —  IB*  OWnore,  1797.  —  3s°£a 
Jfolwn  itoUe,  M.  —  8t*  Primerote,  1798. 

—  31*  AlexU,  ou  VBrrtur  d'un  bonpère,  U. 
— 3S*  Lé  Château  de  Monténéro,  hl._  14*  Lét 
Deux  Mou.  Id.  — 36°  Àdolpha  et  Clara, 
1799.  —  30*  Laure,  iâ.  —  sr  La  Leçon,  ou 
la  Tout  dé  ifime,  td.  —  38*  Catiuat,  1800. 


—  39°  U  Hocher  de  Lmtoade,  U.—  tV  Mat- 
son  à  vendre,  id.  —  41°  La  Bouele  de  eàé- 
veux,  IHI.—  43°  La  Tour  de Neuitaét.a.— 
43°  Piearoê  et  Diego,  1803.  —  44°  Une  Beure 
de  mariage,  1804.  —  U,*  La  Jeume  Pntdt, 
id.  —  4S°  GuUitan,  I8W.  —  47*  Iàm,  ou  U 
Mftlère,  ia07.~W  Keutauf,outei  CkiH^ 
1808.  —  49*  £e  Poète  et  la  Muitetén,  ISII. 
En  ISMil  «Tait  doonék  l'Opéra  un  outTaga  In- 
titulé Le  Pavillon  du  Caltfe,  enim  aete;de> 
poil  aa  nMtrt  on  a  arrangé  celte  pièM  poar  le 
tbéttre  FejideaB,  ob  elle  a  été  reptéaealée  a 
1811,  sons  le  Ulre  dn  Pavillon  de»  ftéun. 

Italajrac  aTait  le  mérita  de  Mb*  aeirtir  reOel 
dramatique  et  d'arranger  aa  musique  ooaTCna- 
Uemeal  pour  la  «cène.  Son  chant  aat  gradeui 
et  facile,  inrtaat  dan*  ie<  premier*  oaTraget; 
mallieureniiemant  ce  ton  naturel  défléaère  qnel- 
quefbis  en  trifialllé.  Nul  n'a  bit  autant  qne  ki 
de  joliei  romaacm  et  de  pelita  airs  devMoi  po- 
puiair»; gcnra  de  talent  Béoeatalre  paurrtNSir 
auprès  des   Français,   plas 


lM)t  l'npén  de  Camille,  de  Htai  de  NMa,  dm 
cbOHir  des  matelots  d'Àtémia  et  de  qwiipMe 
autres.  On  peut  lui  reprocher  d'BTnir  deNsé  aon- 


mali  ce  défaut  était  la  conséquaiM  dn  chtli  dt 
la  plupart  des  pièces  sur  iesqueliei  It  tohail; 
pièc«*  pini  convenables  pour  faire  iIm  camédiM 
ou  des  TaadeTlIles  que  des  opéras.  Qoe  Ura,  (■ 
effet,  snr  des  ouTragea  tels  que  /es  Doux  Au- 
teurt,  PhiUppe  et  GeorgeUe.  Amirt>ita,  Ma- 
riane.  Câlinai,  la  Bouele  de  Cheveux,  Vue 
Beure  de  mariage,  la  Jeume  Prude,  M  taM 
d'autresT  Dalayrac  était  Hé  anc  qoelqaM  pm 
de  lettre*  qai  ne  manquaient  pas  de  lui  dire,  en 
luirein«tt*nllenrouTra(e:>yofdmaiH«ce;(lle 
■•  pourrait  se  pasMT  de  musique  ;  BTei  doncsota 
■  denepolnten  ralentir  la  marche.*  Partout  aM- 
leun  nn  pardi  langage  eAt  révolté  le  niDBiciea; 
mais,  en  France,  le  public  se  connalasan  en  mu- 
iiqne  comnM  les  poètes,  et,  pourra  qnll  j  edt 
dM  cbansou*,  le  succès  l'était  pas  dontani. 
C'est  i  ces  drcoBslanees  qu'il  faut  attribuer  le 
peu  d'esllme  qu'ont  les  étranger*  pour  le  talent 
de  ce  compoaitenr,  et  l'espèce  de  dédain  aTce 
lequel  ils  ont    repoussé  ses    produBtims.  Ca 


ise*  opéras  H  aaaes  grand  nombre  de  mor- 
II  dignes  d'élogs.  Presque  tout  CantilU 
I  est  excdleoti  rien  de  plus  dramatique  que  ta 
tito  de  ta  doehe  an  prwiler  acte,  le  doo  de  Ca- 


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DALAYRAC  —  DALBKRG 


mFlle  et  d'Alhfrti,  et  lu  deux  prenitTS  Boilei. 
La  eoaleur  de  Rlna  est  MnDiDenlale  el  traie; 
«dBd  <hi  IrouTe  diiu  Atimia,  dan»  Honio  et 
Juliette,  et  dins  quelque*  talrei  op^a,  des 
InapfrilIoM  trÈa-lieiireuses. 

Deot  pièces  de  DalijTBc,  Tiina  et  Camille, 
•ni  tté  tndoites  en  luliea  el  misM  en  musique,  la 
prearière  par  Paiaietio,  et  la  Mconde  par  Pa£r  ;  et 
eomine  on  T«it  preiqHe  toujours  comparer  de« 
ehosel  bites  dans  des  systèmes  qui  n'ont  point 
d'analagie,  les  joiiraalhtea  n'ont  pat  manqué  d'Im- 
noItrPalsIéllo  i  Dalajnc,  el  d'exalter  l'ceuTre  du 
Knsiden  tranfais  aux  dépens  de  celle  du  grand 
■laltre  ilaltea.  Sans  daule  la  Staa  Trançtlse  est 
eierileale  pour  le  pajra  où  elle  a  été  ftite;  main 
la  «hnor  Jionnl  o  eam,  l'atr  de  Nina  au  pre- 
m l«r  acle,  l'admirable  qualuor  Corne!  partir! 
•t  le  doo  de  :iina  el  de  Undoru,  «ont  des  chosea 
d'un  ordre  si  supérieur,  que  Daiajrsc,  entraîné 
par  ses  hahiludes,  et  peul-élre  par  se»  prëjuf^é*, 
n'edi  pu  mime  en  coBceroir  le  plan.  Il  est  irai 
qne  le  public  parisim  a  penaé  longtemps  comme 
les  joiimalisles;  miiia  ce  n'eet  pas  la  fsnte  de 
PaisleHo. 

Le  lalent  estimable  de  Datarrac  était  rehaussé 
par  la  noblesse  de  son  caractère.  En.l790,  au 
moment  ob  la  failllle  dn  banquier  Savalelte  de 
Lange  venait  de  ln<  enleTer  le  frull  de  dix  ans  de 
travaux  et  d'économie,  il  annula  le  lestament 
de  son  pire  qnl  l'insUtualt  son  héritier  an  pr^ju- 
diee  d'un  Mre  cadet.  Il  reçut  en  I7SB,  sansl'a- 
Tolr  «oHidléjle  diplAme  de  membre  de  l'Aca- 
Micàt  de  Stockholm,  et,  quelques  «nnéee  apri», 
Itat  Mt  clteralier  de  la  Légion  d'honneur,  lors  de 
riBstHutlan-de  cet  ordre.  Il  leaait  de  Unir  son 
opéra  ;  ta  Potte'et  te  Mutàelen,  qu'il  affec- 
tionuail,  hnwju'il  mourut  à  Pari»,  le  37  notrem- 
bre  1809,  sans  a*<rir  pu  mettre  en  scène  ce 
àtnàet  oarrage.  Il  Tut  inhumé  dans  son  jardin 
h  PoolmaT-aouS'Boii.  Son  buste,  exécuté  par 
Carlelier,  a  été  placé  dans  le  ro;er  de  t'Opéra- 
Comiqoe.etsaTie  écrite  par  R.  C.  G.  P-{René- 
Chvki-Gnilberl  Piiet^eourt),  a  été  publiée  à 
Paria,  en  1810,  un  toI.  in-ll. 

Après  que  l'assemblée  nationale  eut  rendu  le» 
décrets  qui  relaient  les  drdls  de  la  propriété 
des  auteur*  dranullqnes,  les  dlretlnirs  de  spec- 
taeks  se  réunirent  pour  élever  de»  conleatalions 
contre  les  diiRosliions  de  ces  décrets,  et  Hrent 
paraître  une  brochure  k  ce  sujet.  Peu  de  temps 
•prèe  la  publication  de  cet  écrit,  Dalajnc  fit 
imprimer  nne  réfalatioD  de  ce  qn'll  conleuaitt 
•oaa  ce  titre  :  Répotue  de  Dalayrae  à  MM.  les 
AtrectevTt  de  ipeclaelet,  réclamant  contre 
devx  dicrett  de  l'Assemblée  nationale  de 
I7S9)  tue  OH  comité  d'itatmetion  publique,  le 


K  décembre  1791  j  Paria ,  1791,  dix^ept  pages 
in-B*. 

DALBERG  (CetHLES-Tutononi-AirToiNa- 
M*UE,  prince  DG),  né  an  clittean  de  HernM- 
lieim,  les  tëtrier  1744,  fut  évèque  de  Batlt- 
honne ,  d'AEclialfénbourig  et  de  Welilar,  arclie- 
vèque  r  archichaneelier  de  l'Empire,  et  prince 
primai  de  la  Con/édéralioB  dn  Rhin.  II  monmt 
à  Ratisbonne  le  lO  Terrier  ]gl7.  La  tIo  polill- 
qae  de  ce  personnage  n'appartient  pas  i  nn  li- 
vre de  la  nature  de  celui-ci.  Savant  et  philo- 
sophe, il  fut  un  des  bomotea  les  plus  distia- 
guét  de  l'Allemagne  dans  la  seconde  molUédn 
dis-huitième  sitele  et  au  commencenMat  de 
calui-d.  Au  nombre  de  ses  oavragea,  on  re- 
marque :  Princl^iei  fetthétùfue  [  Francfort, 
1T94);  de  l'Influence  det  sdeitce*  et  de* 
beaKC-arts  sur  la  IranquUUté  p^^ttque  (Vos 
dec  Einlhitte  der  Wlsaenachaftan  ond  Scbonen- 
kOnttein  Beoiehung  auf  mfTentliche  Rahe;.Er- 
fnrt,  t793,ia4°),eDanqnelqDeBmoraeanidéta- 
ché*  sur  les  arts,  dans  lu  journaux  littéraires  et 
sciantifiqneu.  On  1  trouve  des  coosidéralions  aiw 


DALBERG  (Jeu-F 
os),  [rèf«dupriDeepriaietde  la  confédération  do 
Rhin,  est  né  a  Coblence  en  I7ûl.  Après  avoiréW- 
cuccessivement  coueiller  de  l'électeur  de  Trèvee 
è  Coblence,  et  dianoine  de  Wonai,  il  est  mort  h 
Ascbaffenbonrg  en  1813.  11  était  pUniite  habile 
et  compodlear  de  la  bonne  école.  On  connaît 
de  lui  vingt.huit  mnvres  de  musique  pnli* 
que,  coDsistsnt  eo  quatuors  pour  piano,  Itant- 
boif,  cor  H  bssaon  ;  trioa  pour  piano,  violon  et 
violoncrile  ;  doos  pour  deux  pianos  ;  plasienr* 
cEOVrea  de  aonale»,  dont  quelqiHs-anes  à  qua- 
Ire  mains;  de»  variation*,  dea  polonaises-,  de» 
canons,  dea  chanaoïu  allemandes  et  françaises, 
et  enfin  une  cantate  intitulée  le*  PlahUet  tCÈve 
(extraie  de  la  Meuiaie  deKIopslock),  pn- 
bliéeè  Spire,  en  178S.  Le  baron  de  Dalbarg  s'est 
aossi  fait  connaître  comme  écrivain  aar  la  mu- 
sique par  lesouTrageatuivante:  i.°  BUA  etnet 
ToatiaMtlert  «»  die  MutA  der  G^ster.  an 
P/Ulipp  Haake  (Coupd'Œil  d'un  musicien  sur 
la  mnsique  dea  esprit*  de  Philippe  Haake}; 
Haniwim,  1777,  in-llde  vingt  a  une  pagee.  — 
1°  Yon  SrkejMen  und  Sr/inden  (du  Savoir  et 
de llnvention)  ;  Francfort,  1791,  in-8°.  Ce  petit 
ouvrage  renferme  de»  vues  asaes  Hues  sur  l'in- 
vealion  el  le  génie  musical.  —  3°  Gita^vinda, 
ciier  Ces>en^  aines  IndfoiilieAan  Diehiers, 
mit  Ertaiiterungen  (Gita-goi^nda,  oo  Chaola 
d'un  poète  Indien,  avec  des  édaircissemaots). 
—  4°  VnlersucKunte»  vber  den  Vrtprvng 
der  Barmonie  (Recbarcbes  *ar  l'oilgina  de 


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41* 


DALBEBG  —  DAU.ERT 


rbiiiMMile),  ta-S*;  Ertirt,  lUl.Onytnxittdea 
apcrçDicuricui  urriffinlU  da  tonaelleurirap- 
porl*  coBHHUMdts  etdiuoiunU.  La  partie  Iil9b>- 
a  d'iulf  rit  ;  on  y  re-  ! 


marque  de*  'ab«M-vati( 
4m  «neleni  et  lear  uuge;  1°  uir  l'Miclle  muii- 
«aln  i^Olipttpe,  dtëe  p*r  PluUrque,  et  ma  anal*»- 
gle  »T«c  celle  des  Cbinois  et  une  andeone  ginuiie 
AiOMabe;  3°  Bor  plu»iean  Miellés  aneiennM; 
.  4°  «ir  la  culture  de  la  miuique  dm  les  ChiaoU, 
les  IndicD*  et  lei  Greca;  &°  «or  l'andeaue  lyre 
i  quatre cord'^iiparticulièreinent  gur  celle  à'Or- 
phéa;  B°  mr  let  preaien  eoan  de  la  nHtsiqoe 
A  pluaiaar*  partie*  ;  7*  Deber  lUe  Uviik  der 
Iméàer  (Sar  la  iiMeiqM  de«  ladieni ,  (radoil  de 
ranglaii  de  WllUtm  Jones,  cl  accompagad  de 
Mtee  et  d'aildilioM ,  cent  daquante  pages  iu-t*  ; 
ErfurI,  Mai).  L'origiMl  de  ce  mànoire,  com- 
foti  par  W.  Jones ,  président  de  la  StiàiV-  de 
CalcutU,  a  Ole  iaaéré  dani  le  troisième  toIuim 
des  Traïuaelionâ  de  celle  Soci<t<,  poblié  1 
LoodrM,  en   1791.  Il  ,realeniie  des  renseigoe- 


ouTraff  estimé  snr  les  rdisionit  if.  l'Oricnl,  an- 
qod  il  ■  dwiné  le  cadre  d'un  roman,  et  qoll 
n  ioUluM  HUtotre  iFvne  famUU  Dnue;  « 
livre  a  été  traduit  en  Iraufais  mus  le  titre  de 
Mehald  et  ZedU;  Paris,  1811,  deux  Tohines 
In-ll. 

DALLA  BELLA  (Donmioac),  maître  de 
diapelle  de  la  ealbédrale  de  TréTlle,  Técnt  m 
du   dii-huiliteie  sitela.    Il  « 


sèment  lei  bornes  d'un  mémoire  acadéniiqoe  n'a- 
Tnimt  pas  permis  i  »n  auteur  de  iiire  usage 
de  tons  les  malériaui  qu'il  aiait  rassembléi.  Le 
iMTon  da  Dalberg,  pour  suppléera  ses  omis- 
dons,  l'est  occupé  pendant  plusieurs  aonéei  à 
recueillir  des  notices  anthealIqMs  «or  la  mu> 
«hpie  de*  Indiens,  des  Persans,  de*  A  rtbn  el  des 
diinols.  Sir  Richard  Jonheon,  ami  et  collègue 
de  *«¥.  Jones,  Inl  comnnniqna  le*  dessins  da 
■nflbes  moslcaai  de*  Indien*,  qui  n'B*aient 
|m(b1  «score  été  «rafé*  à  Londim.  Poor  m  rien 
laisser  k  déidror,  le  tradaetenr,  qui  étdl  parrenn 
1  se  proenrer  nae  collection  rarsdeoliaasous  tu- 
diesiDes,  publiée  àCa1eultn,enl7S9,  par  tr.  ffo- 
fftlUoitilM,  en  «BHciiit  son  Irarail,  en  j  ajon- 
lut  plurieurs  tirsar«bei,  penans  et  chinolii,  pour 
en  dire  ta  ccmparaiwi)  sTse  ceni  des  Hindons, 
Oe  Toinme  et  le  traitti  de  Vilioleau,  dans  la 
description  de  l'Ëcrple,  sont  ce  qufl  ;  a  de 
mieux  lar  1>  mii>iqm  ries  peuple*  orienlaui. — 
8°  Ole  Aeohharfe,  elne  tOUgorUdier  Tramn 
(La  Harpe  éoilenira.  songe  allégorique)  ;  Erfnrt, 
ISOl,  solianle-doine  page»  in-S*.  On  7  IrouTe 
des  détails  mr  le  mécanlime de  cet  instrument; 
mais  l'ouTrafle  de  H.  Kailner  (eojr.  ce  nom) 
nrle  méoM  sujet  a  rendu  celol  de  Dalbet^  inu- 
tile. —  g°  Ueber  grteehtKhe  liutnnerUtil 
Mimk  imd  titre  WMatnç  [snr  la  Hosiqne  ins- 
trumentale de*  Grec*  et  ses  efleti),  dans  la  Ga- 
lette mvMcale  de  Lelpilck,  nenvième  snnée, 
V.  17.  I 

Le  baron  de  Dalberg  ne  s'est  point  borné  k 
de*  litTaui  MIT  I*  moslqae  i  il  est  sutear  d'un 


que  d'égllM  etde  MH 
j  wetler  paMééalt  de  eel  trlùte,  1 
:  dont  plusiears  «ilogra{4ies  :   Trais  a 

Toii,  une  k  inm,  pour  3  U 
.  idem  k  ê  avec  violon*  ;  ow 
1  4  Tolipoor  1  ténors,  barjlon  et  basée;  on* 
messe  fnoètMek  t  aiee  oi^ie;  denx  Glerialt 
arec  violnns  ;  nn  Te  Devm  à  6  toIx  sa  deu 
cbffiars,- de*  psaumes  de  Tierce  k  I  TOia  éi  don 
cbœnrs,  avec  violons  ;  le  pesnme  Detu  tu  ad- 
jiUori*m  k  4  avec  orchestre:  un  Veni  Cnaler 
k  i  avec  initrnment*;  nn  Salve  ra^tan  pont 
soprano  bcdI  avec  S  violanH ,  violoDcelle  et  btne 
continue; nnautre  SatveReginaï  4aveeorfDe; 
Vb-jaaeVmii  *p<ma  CkritU  k  4  avec  vfoleas. 
Tous  ces  onirage*  sont  an)oiird'bn  1  labiUin- 
tbèqoe  impériale  de  Vienne. 

DALLA  CASA  (Unis),  pretcMeordepUBO, 
né  en  Italie  et  flaé  k  Paris,  s'est  bit  coMaHi* 
par  une  méthode  de  piano  intltolée  VArt  de  dé- 
chiffrer. Cet  ouvrage,  formé  sur  un  plan  neo- 
vean,  a  été  «pproaTé  en  1St4  par  le  eosolK  d« 
étude*  du  Conserralolre  de  Paris,  et  par  l'iead^ 
mie  des  bcani-arts  de  Iltistitnt,  sar  le  rapport 
de  M.  AmbroJM  Tbonaas.  • 

DALLANS(nsLM),conanictenr  d'orgses 
anglais,  vivait  k  Londres  vers  te  milieti  da  dli- 
■epttèmeaikele.  Il  est  nioitkGroenwicli,aa  mais 
de  février  1671.  Dallanst  construit  lesflignesdg 
noNvesu  Collège  et  de  l'École  de  1 

DALL*ARMI  (Jrm), 

dam  le  Tjrol  vers  U  fln  du  dii-hiiltiéine  sitele, 
et  qui  s'est  Gié  k  Rome  ver.;  Pannes  1814,  a 
paUiédsnsoette Tille:  l-' IMretto difattl  ae»f 
iici,  Mto  nelV  AeadtmUi  de'  Lineeii  Kent, 
1811,  éditioii  Mbegrapidqae  ntograpUée.  — 
VEilTallo  del  «Idretto  di  fatH  aetatld,  pn>- 
PCTiletiti  ddir attfors;  Ibid.,  tBll.  —  3" Parie 
teeondadtt  Klstrstla  dl  fatti  atulicl;  Ibid. 
1811. Ces r«cherchessur  l'acoasUque oat  éléin- 
sérées  dans  le  Gloniale  areadiee  dl  Soma,  no- 
vembre IHll,  p.  IM;  décembre,  p.  311  jISll); 
lanvipriei!,  p.  48;  février,  p.  311  (ISnj. 

DALLEBY  (Ch*bles),  conilructeur  d'or- 
gues, né  k  Amieaa  vers  1710,  exerça  d'abord 


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laproléuiaii  de  lonnellpr  dtas  u  ville  sable. 
Doué d'uD «prit  d'invenlioa  pour  Is  mécanique, 
il  entreprit  de  réroriner  celte  de*  orgues,  dont  le 
brait  déu«n<>ble  oDiMit  i  l'elTet  de  ces  iaitru- 
menti  ;  râorme  que  penonne  «fint  Ivi  n'avait 
lealé  de  biré.  Ceal  à  loi  qa'on  doit  les  belle»  oi- 
goes  de  Saint-Nicolta  anx-Boit,  de  l'abbaye  de 
Ckiirmaiali.en  FUndra,  et  enfin  lebelorgnede 
l'abbaye  d'Aocliin,  Inntmcnent  k  cinq  elsTiera, 
dont  ceux  da  pculliret  do  grand  oi^dg  ontdnq 
MbTM ,  cMt  de  récit  et  d'Acbo,  trob  octave*, 
e(  celui  de  pédale  deui  octaves  et  demie.  Cet 
orgue  cat  mainlenaat  t  Tégliee  de  Saint-Pierre 
i  DoDsii  DuUbeureoMiDont  l'emplacenteat  n'était 
pas  laaei  grand  itonr  le  retoonler  dann  m  pro- 
fwrtioiM  primitiTM,  elTon  a  été  obligé  de  réduire 
à  cinquante-deux  le  nombre  de  Ma  regietrci,  qui 
«tait  originairement  de  Miiaate-qnati«.  Hais,  tel 
qu'il  «st ,  c'«<t  encore  un  maxniBque  Initrumtnt. 
L'aulMir  de  celte  Biograpliie  l'a  joué  pendant 
plusteuraannëea.et,  par  l'étude  qu'il  a»U  lïlle 
dei  qualilés  et  dea  déhut»  de  tei  dilTérenbi  re- 
gialree ,  était  parvena  a  en  tirer  des  conbloalaona 
de  )eui  d'ui  grand  eftel.  On  ignore  l'époque  de 
la  mort  de  Dallery.  * 

OALLEBV  (  PiBtRE  ) ,  aereo  du  précédent 
et  ion  élèndinii  la  facture  des  orgnei,  e«t  né 
le  0  juin  1735,  k  Buire-le-Sec,  près  de  Monireuil' 
sur-Mer.  Jusqu'à  l'âge  de  vingt-sii  ans,  il  tra- 
Tailla  MUS  la  riirecUon  de  ton  oncle ,  d  l'aida 
dana  laconstmctioa  dee  orgoes  dont  il  Tient  d'ê- 
tre parlé.  Son  premier  ouTrage  fut  l'orgue  dea 
mlsatonitaires  de  Saint-Laiare,  tauboun;  Salnt- 
Deuii ,  dont  lontea  les  parties  pouTaienI  déjk 
servir  de  modèle  mus  le  rapport  de  la  mécani- 
que. Clicquot,  qui  Tnt  appelé  comme  arbitre 
pour  la  réception  d?  cet' orgue ,  donna  les  plu* 
grands  éloges  k  son  auteur,  la  cliargea  de  la  re- 
anatruelion  de  l'orgue  de  la  paroisse  Saint-Lau- 
rent, et  fiait  par  s'associer  k  lui.  C'est  i  la  réu- 
nion de  ces  homnMs  Iiabiles  qoe  la  capitale  dut 
le*  argues  magnifiques  de  Notre-Dame,  de  Saint- 
NicolaidnChampSideSaint-Herrr,  delaSainte- 
Cba|ieUe,deUcbaprile  do  roi  kVersaillea,  et 
d'ane  multitude  d'aotm  qui  n'existent  plu*. 
Leur  uMcfation  cessa  sTant  que  Cllcqaot  eût  ea- 
Ireprfi  la  conitnictiaii  de  l'orgne  de  Sainl-Sulpice. 
On  dit  que  cet  babile  artlite,  mécontent  de  ce 
dernier  ouTrage ,  s'écria  que,  depois  sa  sépara- 
lion  avec  Pierre  Daller;,  Il  n'avait  ptoa  rien  lait 
de  twD.  Cent  de  ce  moment  que  date  la  ripn- 
tatkiu  que  ce  dernier  l'esl  acqulM.  Il  refit  k  neut 
l'orgue  des  Miasionnilrea  de  Sainl>Laure  en  lui 
donnant  l'harmonie  qui  loi  manquait.  U  fit  en- 
suite le  joli  orgue  de  la  paroisse  de  Sainte-So- 
laune  de  Tllc  de  France ,  cen&  de  la  HadeJeine 


ERT  4IS 

d'Ams,  de  la  paroisse  de  Bagnole,  deClta- 
ronne.do  ctiapitre  de  Saint-Ëtienne  des  Grte, 
eIc,  «ans  compter  les  petites  orgue*  de  dumbr^ 
dont  rinTSntionett  rauEiementallribuée  par  dom 
Bédoakon  facteur  nommé  £((pme,  qui  n'enaj*' 
mais  tait,  mais  qui  a  Fabriqué  des  cliTecInt  orga> 
nisés.  Daller;  s'est  retiré  en  1S07,  et  a  cessé  de 
traTailler  après  avoir  terminé  dea  réparations  k 
l'orgue  de  Saint-Étienae-du-Honl. 

Les  descendants  des  deux  racteura  qui  vien* 
Beat  d'être  nommé*  n'ont  pas  soutenu  l'éclat  da 
nom  qu'ili  portainL  Le  premier,  Pierre-Fran- 
çois Dallerj ,  né  k  Paris  en  i7e4,  était  élire: 
de  son  père  et  de  Ueuri  Clicquot.  Il  'fut  presque 
toujours  employé  i  de*  réparations  on  k  des  re- 
ctautroctions  d'aocionnes  orgues,  et  n'eut  jamais 
occasioD  de  Taire  de  grandi  travaux.  L'état  da 
Kènedan*  lequel  il  passa  presque  toute  sa  vie  lui 
fafsail  emplojer  de  hhutbI*  matériaux  qui 
nuisaient  t  la  solidité  de  ses  ouvrages.  Umourut 
Ik  Paris  en  1S33. 

Son  CI*,  Louis-Paul  Daliery,  eut  le  titre  de 
facteur  da  toL  II  naquit  à  Paris  le  24  lévrier 
1797.  Son  premier  ouvrage,  exécuté  sous  la 
direction  de  son  pèra ,  tut  forgue  de  la  chapelle 
des  Tuileries.  Cet  Instrument  toi  fit  peu  d'hon- 
neur; car,  deux  ans  après  qu'il  eut  été  mis  en 
place,  il  hlliit  le  démoater  :  le*  réparations 
qu'on;  fit  ne  l'^néliorèrent  pas ,  et  en  1830 U 
fallut  le  ronplacer  par  un  orgue  d'Érard.  Dal- 
ler; a  mieux  réussi  l'orgue  de  Berna;  en  Nor- 
mandie, qu'il  conitmlsit  en  1833.  Ses  travaux 
principaux  consistent  dani  la  reconstruction  de 
l'orgue  de  Salnt-Oueo  k  Bouen,  terminée  en  183S, 
et  qui  a  coûté  30,000  francs;  dam  la  même  an- 
née ,  la  réparation  de  t'orgoe  de  la  cathédrale  de 
Paris;  eu  1841,  celle  da  l'orgue  de  l'église  Satnl- 
Thomas  d'Aquin;  et  en  IS44,  la  recoostrudioa 
de  l'orgue  de  Saint-Germain  l'Auxerrois.  Tout 
cela  est  plus  on  moins  médiocre. 

DALLERYITboiiài-Chahles-Adcuste],  fils 
de  Charles,  naquit  à  Amiens  le  4  septembre  17S4, 
et  mourut  t  Jou;-en-Josas  (Seine-e(-Oise),  le 
I"  juin  1835.  Doué  de  dispositions  naturelles 
|Mur  la  mécanique,  il  construisit  1  l'ïge  de 
douze  ans  de  petites  horloges  à  r^uation  :  plus 
tard  il  se  livra  à  la  profession  de  son  père,  et  in- 
trodoisit  dans  la  partie  mécanique  des  orgues 
quelques  améliorations  dont  M.  Cliopin,  son 
gendre,  a  parlé  dans  un  mémoire  présenté  k 
l'Académie  des  sciences  de  llnstitut  de  Franco 
en  1844,  mais  dont  il  n'indique  [ws  la  nature.  B 
parait  loulefoia  que  le  mérite  de  Daller;  dansla 
bcture  de*  orgues  ét^t  hors  de  contestation,  car 
on  lui  confia  la  construction  d'un  grand  orgua 
pour  la  catliédrale  d'Amiens.  H.  Chopin  dit  qoa 


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DALLEBY  —  DALMIÈRES 


U  somme  iceordte  ponr  li  eonrettion  d«  cet  <d^ 
tnuneot  anil  été  portée  k  quatre  eevt  mtUe  k 


.-  il  ï  • 


M  doute  Due  erreur  dana  ce  chif- 


tK,  car  jaouit  oi^e,  quelle  qu'ai  F&l  la  di- 
mralioa,  n'a  occa^onoé  une  dépeuMqui  appro- 
chai de  cette  somme.  Quoiqu'il  eu  Mit,  celui  qui 
iTait  Aé  proH^é  pour  la  calbédralo  d'Amiena 
ne  Tut  pat  bit,  parce  que  les  églises  turent  Cer- 
mëa  an  milieu  dca  eicte  de  la  r^Tolution  tna- 
çtise.  Dallerr  porta  alors  ses  ïo«b  tnr  d'autres 
objets  ;  il  c«nstruiiit  des  clavecins  organisés,  et 
son  génie  de  métanlclen  s'a'pnliqua  au  perfec- 
tionnenMDt  de  la  harpe  h  péddra.  A  cette  époque 
In  demi-Ions  de  la  litrpe  sa  prodalsaient  par  U 
presdioD  de  petits  sabot»  on  crocbeb  sur  les 
cordes ,  lu  luojen  de  trioglet  de  fer  que  faiuient 
agir  tes  pédales.  CemécaDisme grossier occasion- 
nall  à  chaque  Instant  le  Trisement  des  cordes  et 
produisait  une  sonorité  défectueuse.  Daller^ 
imagina  nu  nooTean  sjitème  par  lequel  les  cbe- 
Titles  était  reedoe*  motriles,  raccourcissaient  les 
cordes  en  toarnint  sur  leur  axe ,  et  produiuient 
ainsi  In  demi-tons.  Cn  harpiste  hahile  de  ce 
temps,  nommé  RoweWe,  eut  connaissance  de  ce 
mécanisme  IngSniaui  ;  il  y  fit  quelqura  change- 
ments de  peu  d'importance,  et  en  Tendit  la  pro- 
priété à  Coiuineau ,  harpiste  et  lulliier  de  Paris 
(voy.  CoosiiiEiD),  qui  construisit  quelques  harpes 
d'après  ce  prioclpe  ;  mais  les  dérsugemeits  fré- 
quents de  ce  mécanisme  compliqué  en  empêché- 
jtnl  le  suects ,  et  le  beau  mécanisme  k  four- 
eliettes ,  imaginé  par  Érard,  eut  bienlM  fait  ou- 
blier rinTeolioQ  de  DDIerj'.  Cet  habile  mécani- 
cien se  distingua  surtout  par  la  conception  de 
l'^ipliution  de  la  rapaur  à  la  nsTigation ,  et  de 
l'Iiélice  CMnine  propulseur.  L'essai  en  fut  Tait  sur 
b  Saine  à  Berc|,  en  1101,  et  le  39  mars  de  la 
Diéaiie  année  Daller;  en  prit  un  brevet  d'inTcnlion 
snr  le  dépét  de  plans  et  de  desslos  ;  mais,  ruiné 
par  la  eonstnictioD  de  son  bateau  et  des  machines 
qui  le  mettaient  en  iDouvement ,  et  n'ay.int  ob- 
tenu aucun  encouragement  du  gonvememenl ,  il 
détruisit  le  tout.  Ce  ne  fut  qu'en  18t4  que  U.  Cho- 
pin, ajant  présenté  un  mémoire  accompagné  de 
loutes  les  pièces  justiBcatives  t  l'Académie  des 
adeneet,  celte  compagnie  savante  a  constaté  par 
son  rapport  la  priorité  d'învenllon  de  Dallery 
dan*  le  système  de  la  naiigalion  è  vapeur  et  k 
hélice  qni  rend  aujourd'hui  des  services  si  im- 
portants. 

DALLOGLIO  (Dobikiqog),  violoniste  et 
comoositeur,  naquiti  Psdoue  au  commencement 
dudix-builièmesitcle.En  ITSâilserenditJi  Ssint- 
Pélereboiirg  avec  son  frère,  et  y  resta  pendant 
vingt-neuf  ans  au  service  de  la  cour,  tl  demanda 
sa  démission  en  ITGi,  et  se  mit  en  route  pour 


relonmer  dans  u  patrie;  mais  11  t\f  put  attein- 
dre le  bot  de  son  voyage,  car  il  tut  frappé  d'a- 
poplexie près  de  Narra ,  ob  il  moumt.  On  a  gravé 
ï  Tienne  doute  soloapour  le  violon,  de  sa  com- 
position. Il  a  lalsséea  mannsetit  plnsiann  sym- 
phonies, des  concertos  de  violon,  des lolos pour 
le  même  instrument,  et  qoelqnes  solo*  pmir 
l'atEo,  dont  on  a  euiservé  des  copies  en  AJIe- 

DALLOGUO  (JOSE»), rrire  cadet  du  pré- 
cédent,  célèbre  vjohHicetliste ,  naquit  a  Venise. 
En  1T3S  il  entra  an  service  delaeoar  de  Rassie 
avec  son  frère,  et  s'y  fit  admirer  par  la  supério- 
rité de  son  t^ent  pendent  vingt-neuf  ans.  En 
ITM  il  quitta  Samt-Pétersboarg,  et  se  rendit 
i  Varsovie,  où  le  roi  de  PologM  lui  coaCtra 
la  cbai^  de  son  agent  auprès  de  la  répuUiqne 
de  Venise. 

DALL>OUO  (JuH-B^PTWn),  écrive  dié 
parLii^tenthal  [Dlsflon.  eBibliogr.deUa  mM- 
tlea)  comme  auteur  desdissertations snivanles: 
1"  Mirmaria  mit'  appUcasftme  délia  mate- 
matlea  alla  mvilca  (Mémoire  snr  HapplicaliaB 
des  mathématiques  à  la  musique),  inséré  dans 
les  Memor.  tU  tkaiem.  e  di  ^ca  délia  toc. 
ital.  dtUe  scienze,  t.  IX;  Modène,  1802. 
p.  flos-flis.  —  V  Memoria  lul  prHao  tiprl- 
stiitamejUo  del  génère  nwrmonico  (fc*  Greel 
(Mémoire  sur  le  prétendu  rMWuveHement  du 
genre  enliarmoniqne  des  Grecs) ,  dans  le  même 
recueil,  I.  X,  p.  636,  B39,  1H03.  Ce  mé- 
moire est  une  réfntatlon  de  la  lettre  écrite  par 
le  comte  Giordani  RIccati  t  soa  élève  Jeu-Bap- 
tiste Borlolani ,  laquelle  est  insérée  dam  la  Roc- 
colla  Ferrarese  di  opjueoU  KlentIJiei;  Ve- 
nise, 1787,  t.  XIX,  p.  I»-  Bortonaii,  ne 
sacliant  comment  expliquer  un  passage  d'un  air 
de  Joinelli,  avait  demandé  des  éclairdsieinenls 
k  son  matire,  qui  lui  répondît  qn'il  y  avait  re- 
trouvé Ib  genre  enharmonique  de»  Grecs.  H  a 
été  publié ,  dans  le  Giornale  delT  UaUaM  Ut- 
(erahiro  (Padoue,  1805,  t.XI,  p.  ei-70),  une 
letln  d'un  anonyme,  sous  le  titre  de  IMtere  d'an 
fîlantionieo,  elc,  dans  laquelle  on  piouve 
qne  le  passage  de  Jomelli  a  trompé  également 
te  comte  Riccali  et  Dall'Olio.  —  S'  Mhnoria 
sopra  la  toîtatura  degU  orgù^  e  de'  crmbeli 
(  Mémtùre  sur  les  claviers  des  orgues  et  de*  cli- 
vecins),  dans  les  Jtfem.  di  matem.  e  di/lsica, 
etc.,  t.  XIII,  part,  l,  p.  374-33I); Modène,  1807. 

DALLUH  (Robert),  constructeur d'oi^iiei 
anglais  qui  a  Joui  d'une  grande  réputation  en  soa 
lemps,  naquit  i  Lancaater  en  leoi,  et  mount 
iOxterd  en  IBflS. 

D.\LMIÈI\ES  (Lfaw),  organiste  de  la 
graiiJe  église  de  Saint-Étienne  (Loire),  adodle- 


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DAT.MIERES  —  DAMAS 


417 


Il  TiTint  (tS5T),  i'«tt  bit  comutlre  par  1m 
Uét  1 1*  £e  CojUlgue,  recodl  fé- 
Tlodiqae  d'airs,  de  ctntiqiws  et  de  iDoteli  à 
niK  ou  pluaienn  toIi,  etc.  gr.  Ig-B*  de  48  piges, 
paraisuBtde  deax  ai  deai  moli ,  utaé»  IB49 
4  im.  ~V  Let  Chant*  chTitient  du  village, 
cantique*  I  toIx  «ente ,  parainaat  par  iJriBa  de 
3 câblera  fiiraiant  48  pages  in-lS;  Saint-ËtieniM, 
«be*  l'auteur.  —  3*  Album  de  romances  pour  Ibi 
pMuionnata  ;  ibld.  _  fLePlotn-Chant  aeeom- 
pagnéa*  moj/e*  detiioliotuUtpUulimples, 
rédvilet  à  cinq  formule*  harmontqvts  ;  avec 
oa  Appendice  ou  Dictionnaire  de«  nota  dont  Ta- 
«âge  ett  le  pins  fréqoeat;  Ibid.,  nn  toI.  gr. 
in-8'. 

DALVIHARE  (Maitnn-PrKBKB),  ni  en 
1770,  t  Dmx  (  Eare-el-Lofr  ) ,  d'oM  tanillle 
distinguée,  apprit  dans  sa  jeuDesse  la  ransique 
cenjne  art  d'agrément,  et  fat  obligé  d'en  dire 
-une  ressource  pour  aoa  esietenee,  après  les  tron- 
blee  da  la  rAroiotion  de  1789.  Il  avait  acquis  du 
.  talent  remarquable  sur  la  harpe;  dès  qu'il  Tut 
arrifé  h  Paria,  Il  ;  produldl  une  asseï  tItc  «en- 
sation.  D'ailieora,  homme  du  monde,  et  possédant 
des  GonnaUsascei  lariées  qu'il  est  rare  de  ren- 
coitrer  cliei  un  muaicien.ll  «lait bien  accueilli 
partonl,  elil  eAt  UeBlAtdes  liaisons  d'amitié  aTe« 
les  artistes  et  les  gêna  de  lettres  les  plus  renom- 
mé* de  ecMe  époque.  On  Toit  par  Tacle  de  ma- 
riagedo  poêle  LegooTé(lfiplu*<aee an  XI,on  lé- 
Trler  1SD3,  mairie  du  deuiLième  arrundissement 
«le  Paria),  que  DsIti mare  fut  un  de  seaténKdns, 
«I  qu'il  STait  alors  Irenle-denx  ans  réiolns.  Ad- 
tniacommeharpisleàropéra  dès  l'an  VllI(lBDa], 
il  eut  sa  nomination  dédnitive  I  cette  place  an 
mois  rie  Tructidar  an  IX.  A  l'époqiM  de  la  Tor- 
mation  de  la  moiique  particulière  de  l'empereur 
Napoléan,  M.  Dalrimare  en  Tul  aussi  nommé  le 
tiarpisle.  Au  mois  de  septembre  1807,  il  eut  le 
titre  de  maître  de  harpe  de  l'impératrice  José- 
phine. Un  lioureDx  eliaogement  dans  aa  lortone 
ajant  ponnlsk  cet  artiste  de  renoncer  &  l'exercice 
de  son  talent  pour  Tiire,  il  donna  ta  démis- 
aion  de  toutes  au  places,  le  IJ  mare  1811,  et 
se  relira  h  Dreux,  o<b  il  vivait  encore  en  1837. 
Parnnefalblessesingalrère,  il  n'aimait  pas  qu'on 
lut  parlil  de  sa  carrière  d'srlisle,  qnl  n'a  rien 
eu  que  d'honorable,  el  roulail  Taire  outriier  jns- 
qn'è  ses  sucei*.  Son  premier  ouvrage  (Ut  une 
s^rmphonie  coneertanle  pour  harpe  et' cor,  qu'il 
composa  avec  Frédéric  DnveniaT,el  qu'il  poUia 
eu  l'an  VII  M7S8};  «pendant  11  n'acompté  pour 
son  premier  mivre  qu'un  recueil  de  romances 
avec  accompagnement  de  piaoo  on  de  harpe  qnlt 
a  publié  quelque  temps  aprèK,  cliex  Plejel.  Ses 
Autres  productions  sont  :  i*  Trois  sonates  pour 


barpeei  violon,  op.  3;  Paris,  S.  Gaveaui.  — 
f  Trois  Idem,  op.  9  ;  Parla,  Érard.  —  3°  Tioif 
idem,  op,  11  ;  Paris,  Fleyet.  —  4'  Trois  idem , 
op.  14  ;  Paris,  Érard.  —  5'  Trois  idem ,  op.  IS  ; 
ibid.  —  e'  Grande  sonate  avec  violon,  op.  3}; 
ibid.  —  7*  Premier  duo  pour  deux  harpes  ;  Pa- 
ris, Consineaa  (Lemoine  aîné).  _  S'  Deualème 
duo,  idem,  Ibid.  —  s*  Premier  duo  pour  tiarp« 
et  piano,  op.  33  ;  Paris,  Érard.  —  10°  DenaièmA 
doo  pour  liarpe  et  piano;  Paris,  Dufaul  et  Dn- 
boîs.  —  11°  Troisième  doo  Idem,  op.  31  ;  Pa- 
ris, Ërard.  —  13°  Recodl  d'aira  connus  varié* 
pour  la  harpe;  ibid.  —  i3'  Thème  varié,  op. 
31  ;  iUd.  —  14*  Scène  pour  la  haTpe,op.  13; 
itdd.  —  ts°  Fantaisie  sur  le  pas  russe,  op.  34; 
ibid.  —  IS"  AiraniBSes  variés,  op.  15;  ibid.  — 
17°  Fantaisie  et  variations  sor  l'air  de  Léonce, 
Paria, Frey.  —  l8°Airtjrotien  varié;  Paris, Érard. 
~  19°  Airades  Myitères  d'Ttti  en  pots-pourria 
et  variés;  Paris,  Pleyel.  — 10°  Fandango  varié; 
Paris,  Érard.  —  31"  Faotsiaie  sur  l'air  t  M<m 
Crmr  aovpire;  ibid.  —  II"  Idem,  sur  l'air  : 
Un  jevne  troubadour;  ibid.  ~  13°  Idem  sac 
un  tlième  donné;  Ibid.  —  34°  idem  et  doue 
variations  snr  un  air  piémont^j  lUd. —  U* 
tdem  et  variations  sur  l'air  :  Channant  itttlf- 
xaa  ;  Paris,  Janet.  —  36°  Plnsienrs  reeueits 
deramauces,  œuvres  4,  13,  Ib,  10;  Paris, 
Pleycl  et  Érard.  — 17*  Beaucoup  d'aira  et  d'ou- 
vertures d'opéras  arrangés  pour  la  harpe.  — 
IS*  Plostenra  morceaux  pour  harpe  et  cor,  com> 
pesés  en  collaboration  avec  Frédéric  Duvemoj. 
En  1809  Dalvimare  a  composé  pour  le  tbéllre 
Feydeau  un  opéra-comique  en  un  acte,  intitulé 
le  Mariage  par  imprudence.  La  musique 
de  cet  ouvrage  était  faible  ;  la  pièce  ne  réussit 
point,  et  l'on  dit  alors  qoe  la  plus  grande  1m- 
prudenee  élait  celle  des  auteurs  qui  l'avaient 
Tait  ioiier.  L*  partition  de  cet  opéra  a  éU  ce- 
pendant gravée  i  Paris,  chez  Érard. 

DAMAKCE  (LE  Ftea),  religieux  trinitaire 
de  la  Rédemption  des  Captiis,  orgaaiste  du  cou- 
vent de  son  ordre,  i  Listenx,  vécut  è  la  fin  du 
dix-septième  siècle.  Il  a  laisa 
dea  pièces  d'orgue  qui  sont  à 
impi^riilede  Paris. 

DAHAS  (FaÉDéaic),  musicien  peu  conoD, 
était,  en  1831  eautor  t  Bergen,  petite  ville  de 
nieRùgen,danila  mer  Baltique.  Onadelni  on 
livre  Intitulé  Hillfibudi  fur  SxngerverOna 
der  SckvUehrer  av,f  den  Land*  vnd  tn 
kldtien  Landitxdlen  (Aide- mémoire  de  l'ins- 
tilnteur  des  sociétés  de  cbaateun  dans  les  cam- 
pagnes el  petites  villes);  Berlin,  Bdth,  1839.  Il 
a  piildié  aussi  des  chœurs  fadlea  pour  les  di- 
manclie*  etiélet,  à  l'usage  dea  campagne*  et  de* 


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■418 


DAMAS  —  DAMON 


petites  Tilles;  ihid.  Son  premier  ouTrags  iTait 
paru  à  Slralennd,  en  tBI9,  soiis  ce  litre  :  Zi{- 
ferethoraltveh  su  aUtn  Melodien  der  altm 
vttd  n«M«n  SlralmndiKhen  Gesanglnteh  (Li- 
Tre  choral  ta  r.liilTret  pour  tuDta  lai  mélodlA 
ie»  ancieoa  et  dea  noaTeaui  livres  di  chant  d« 
StnlEuod},  iD-8°  de  TZ  pagea  a?ec  ose  préface 
d'une  feuille  d'uopreaaioD. 

DAHAZE-DE-RAYHOIVD,  littéraUnr, 
né  k  Agen  ver»  1770,  était  en  1803  ctiargâ  d'af- 
biret  de  France  prèade  la  répnbtiriue  de  Raguse. 
Piai  fard  11  revint  à  Paria,  et  fut  attaché  en  qua- 
lité de  rédacteur  ao  Jovmal  de  l'Empire.  11 
fut  \mi  eo  duel,  le  37  février  l«t3,  par  auile 
d'une  querelle  de  jeo.  Honme  peu  estimé,  il 
le  r«i>(ît  remarquer  par  le  cyniaroe  de  lei  ar- 
ticles plus  que  par  le  mérita  de  ton  style.  On 
•  de  loi  sii  leltretsurlaiDuiique,  publiéea  dans  le 
Jmimai  de  l'Empire,  depuis  le  7  juin  jusqu'an 
Il  juillet  laiz.  Il  T  attaque  scandalMsemeBt 
le  Consvratoiré  de  Paris  et  les  compositeurs  eé> 
Itbrea  qni  y  étaient  sttacliés  ;  mais  il  y  bit  preuve 
d'autant  dlgooranee  de  l'art  que  de  méetiaDeaté- 
Daos  une  de  cea  lettres ,  il  avait  anooneé  dd 
Saal  mr  la  mutlipte  dramaltque ,  la  Grand 
Opéra,  ropéra-Comigve,  le  Ctmtervatoire  et 
la  CompoiUevrs  vivanlt;  main  cet  écrit  n'a 
point  paru,  et  uns  doute  il  n'eat  paa  regrettahla. 

OAHCKE  [Bertbold),  né  te  B  lévrier  1813  i 
Hanovre,!  bit  teséiudeiau  gymnase  de  cette  ville, 
rt  y  acquit  ses  premières  eotinaiasances  mu^cala. 
En  1833  il  entra  k  la  chapelle  royale  eo  qualité 
de  viole.  L'année  suivante,  il  donna  on  concert 
d'orgue dani  lequel  il  flteaUndre  pliiidenri  mor- 
ceaux de  aa  compoalthm.  Après  avoir  visité  plu- 
sieurs villes  où  il  se  fit  connaître  avantageusement, 
il  se  lîxa  pédant  quelque  temps  iFrancfort-sur- 
le-Mein,  et  y  compléta  son  instnictioa  parles  le- 
(«ni  de  Schahte,  de  Rie«  et  d'Aluja  Sclimllt.  Il 
■lia  eneulle  s'établir  h  Kreuinact),  comme  direc- 
teur de  lasociéléde  musique  et  de  la  lAederta- 
fel.  Il  y  forma  une  société  particulière  declianl, 
pour  laquelle  il  écrivit  t'oratorfo  de  Déborah, 
des  chiBurs  pour  le  Fatut,  de  Gmttie,  et  plu- 
aiears  psaumes.  En  lg37  II  ahandonna  cette 
petîle  ville  pour  se  rendre  h  Potsdam,  où  il 
était  appelé  comme  direeletir  de  moiiqae  de  la 
Sodété'phlltiarnionique,  et  peu  de  temps  àprte 
il  y  Bloota  les  fonctions  de  directeur  de  Tasso- 
eiatian  pour  l'eiéeulion  dp  la  musique  d'opéra. 
En  1841  M.  Dsmcke  accepla  une  position  ana- 
logue k  KœniRiberit ,  ob  il  denteura  jusqu'en 
1U&.  A  cette  dernière  époi|rie  il  aila  s'établir  à 
Pélerabourg,  el  l'v  livra  â  l'enseignement  du 
^ano.:  Milin  en  185;;  il  s'est  rendu  â  Bcuxel- 
iK,  «A  il  ■  épovsé  la  saur  deH'"  Servais, 


et  s'est  filé  comme  professeur  d'Itarmonie  et  de 
plane.  Eo  .18&9  il  s'est  établi  k  Paris,  ob  il  est 
correspondant  des  journaux  de  musique  de 
l'Allemagoe  et  de  la  Russie.  Les  oovn^ 
publiés  par  cet  artiste  sont  :  1°  Des  pitees 
caracléristlqnas    pour  piano,  op.   13,  tB,  u. 

—  3°  Des  petites  piAces ,  au  oonétre  daai^,. 
pour  piano,  sons  letUr»  A'Inieraiezii ,  op.  17. 

—  3°  De*  ivodea  sur  des  melilB  d'i^iéras ,  op. 
18,  U.  —  4°  Des  U;èmea  variés.  —  s»  Desni- 
lodica,  op.  36.  —  6*  Des  clunls  poor  4  voix 
d'iionums,  op.  4,  19.  —  1"  Des  chants  à'  voii 
seule,  et  d'antraa  productions  dageonsdilKnnlt. 
En  i8éD  H.Damdie  a  fait  eiécater  k  Potsdsai 
une  ouverlnrc  de  concert  et  l'oratorio  de  Bod. 
Dans  l'année  suivaate  il  y  lit  entendre  me  eaver- 
ture  composée  pour  un  drame  de  Shakspew^  le 
3]aK  puuQM.  eiuu  AveMaria.ia  184a  il  Etre- 
présenter  k  KcHilpberg  l'opéra  InlltnU  «TJCJekM 
vom  Bellbronn  <CalberIne  dt  Bdibrimn].  On  a 
aussi  decet  artiste  quelques  arUcles  insérés  dans  , 
les  journaux  de  musique,  parliculièrmMt  dau  la 
Jtevtie  el  Qatette  mtulcale  dt  Parti. 

D4H11AS  (HBUinm),  profassear  deebaot 
à  Beriiu, actuellement  vivant,  s'eil  Ml  eomallre 
par  plusieurs  cenvres'  de  compositiaas  vocnlea 
parmi  leaqaellea  on  ranarqua  >  quttMHS  povr 
soprano,  contralto,  ténor  m  basse,  op.  3; 
3  duos  pour  soprano  el  ecntrallo  avK  pîlM,. 
op.  B;  BeriiD,  Bote  et  Bock  ;  3  duospoorso- 
iprano  et  baryton  aveo  piano,  op.  11;  Macée- 
bourg,  Hetnrlchabofen  ;  4  diaota  k  voix  aevte 
avec  piano,  op.  II;  Berlin,  Sdileainger;  3  dnoi 
pour  soprano  et  baryton  avec  piano,  op.  14; 
Berlin.  Giiltentag. 

DAUON ,  sophiste  et  mniieien  grec ,  na- 
qnit  BU  bourg  d'Oa,  dans  l'AlUqne.  Il  Était 
élève  d'Agalocle,  et  tnt  le  maître  de  mnd- 
qiie  de  Péridéa  et  de  Socrsie.  Cesl  k  lai  qu'on 
attribue  l'invention  du  mode  hypolydiea.  E>[a- 
ton  lui  a  donné  beanwap  d'éloges;  Gafien 
{de  Placit.  Hippoe.)  prétend  que  ce  mnsideB, 
voyant  un  jour  des  jeunes  gens  que  les  Tapenn 
du  Th)  et  ou  air  de  IlBte  joué  dans  le  mode  ptiry- 
gien  avaient  rendus  furiena,  les  rameaa  tout  a 
coup  è  on  état  de  tranqulHilé  en  bïsant  'joaer 
unairdnmodedorien.  Ce  conte  aélé  renoovdé 
plusieurs  Ibis  k  propoa  de  divers  muslcieiu.  ' 

DAUON  (WiLLUn),  oi^niste  de  la  dM- 
pelle  royale,  sons  le  régne  d'ËJistiietb  ,  naqidt 
vers  IMD.  11  ert  principalement  connu  par  une 
collection  de  psaumes  k  quatre  parties,  qu'il 
avait  composés  pour  l'uuge  ifun  de  ses  amis; 
celui-ci,  à  rinsn  de  l'antenr,  le  livra  au  poMlc  ' 
SDUS  le  titre  de  The  pialittei  of  Dabld  <» 
BngUA  métier,   Wtt  notet  of  foitre  parti 


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DÂMON  —  DAHOREAn 


419 


««(  «Kfo  Ihem  bf  Gvgttehno  Damon  (Im 
PMMnet  de  Datid  en  T«n  uglaii,  Dotte  k  qoatre 
putiM),  IrfMdrw,  lï79.  U  nanTeiuU  de  l'ou- 
vrage ni  la  i^pntitieii  de  l'tulenr  ne  purent  le 
mettra  en  ta*ear.  Ce  dâïut  de  tDCcâe  le  déler- 
talmm  k  riHrac  le«  exeiD|daires  et  1  Im  détruire 
awc  tant  de  toia  qu^il  wriit  pretqoe  impoul- 
ble  d'en  tramer  Datajoard'lmi.  DamoB  m  mit 
eMaite  à  m  retooeher  l'hirmoaie,  et  ta  publie 
■me  MCMide  idittoo  qu'il  iptilula  ;  T\a  former 
bookof  IhemMie  ofM.  William  Damon, 
laie  ont  of  Ser  Majetlf't  miuidani,  coiUaf- 
Ming  ail  the  Ivna  of  David'i  pialm»  tu  theg 
an  ordànaréli/  lowtgl»  th«  Ckvreh,  most  ex- 
eeUmtlg  ftjp  Mm  eompoieditUo  4  partt;  in 
vMck  tell  Aelenortiiigeai,  the  CKvreh- tmte, 
Loodrei,  1S91.  Le«ecoiidliTrepartildeailemtn»e 
■niée;  il  ne  difléralt  du  premier  que  pu  la 
place  ((u'oeeupaH  la  tnélodlei  elle  anit  paué 
da  lénor  daoa  le  deeiM.  On  ignore  l'époqae  de 
la  nwil  de  Dmon;  mai*  il  est  vruMmtilalile 
qa'elleprécMala  pabllcaliondeladCDxitiBeAitt- 
liandn  preniertifre  detespuareee,  car  il  n'au- 
rait paa  dit  lot^mtoie  an  litre  de  cet  ouTrage  qu'il 
en  aT*jt  eompoté  enMemm^nt  la  m^sipi». 

DAHOREAU  (H-*  UnaE-Ciimiii  HON- 
TU^HT)  a  été  d'abord  connue  soei  la  nom  de 
MH'Cina.  ElleeatDéeàPariilesréTiier  tSOt, 
rt  a  tié  adonae  ao  Conaeriatoire  de  mosique  de 
cette  Tilie  le  18notembrelR08,dan»  dmcIism 
de  MlHgd.  See  progrèt  Turent  rapltles,  et  bientôt 
■prêt  elle  put  camneDcer  l'élode  du  piano.  Elle 
«fait  atleiDl  l'Age  de  treiieau  ATaatqo'on  m»- 
gcfti  A  lui  Dure  apprendre  les  éléments  du  cbuli 
Je  Toii  par  Im  regitlrei  du  Cooiemloire  qu'elle 
(ortit  de  la  cluse  de  piano  pour  pswer  à  l'étude 
de  la  Tocalisatioa  en  1B14.  Lei  événemenla  po- 
litiques qnl  Hreat  enaaile  Tenner  celle  étxit  li- 
vrèrent mademolaelle  Hontalant  i  eUe-néme 
poar  continner  »e«  Modes.  Sa  Toix  acquérait 
chaque  jour  plus  de  purM,  plus  de  moelleux.' 
Excellente  musicknae,  ei  douée  d'an  précieux 
aentimeol  naturel  dn  beau  Binrieal,  elle  sut 
se  lù«n  diriger  et  mit  à  proSt  lei  leçons  prati- 
ques qu'elle  recevail  par  tradition  des  chauleors 
liaUtei  qui  Tenaient  k  Paris,  et  particailèreaient 
au  TfaMtre-Italien.  Les  conuneucements  de  a 
csnitre  de  cantatrice  n'eurent  cependanl  pas 
beauconp  d'icUt.  Elle  donnait  quelques  concerls 
oii  il  allait  peu  de  monde,  parce  qu'elle  n'élalt 
pas  connue;  etpuii  ellene  Tenait  pas  des  pajts 
étrangers,  et  ce  lui  était  un  grand  tort. 

Le  Théitre-Ltalien ,  anéaDli  psr  la  maoyalte 
admînislratjon  de  madsnw  Calsleni ,  fut  muTerl 
en  1819,  el  mademoiaelle  D'uti-,  alors  Igée  de 
dii-buit  ans,  ;  fut  engagée  pour  les  rûtss  de  u- 


Gonde  femme.  Le  premier  r<Ue  de  quelque  Im- 
portance qu'elle  ctiauta  fut  celui  du  page  dans 
le*  jVocM  de  Figaro;  elle  )  mit  tieaacoup  de 
grftee  et  de  charme  ;  mais  le  lemps  n'était  pas 
Teau  pour  elle  de  se  faire  remarquer  des  bsbiluét 
de  l'Opéra- Italien.  ProStaut  de  tout  ce  qu'elle 
entendait,  elle  «e  préparait  eu  silMce,  par  des 
étude*  sérieuses,  au  brillant  arenir  dont  elle 
avait  le  pressenlimenl.  Ce  ne  fut  que  Ter*  la  fin 
dertnnée  1821  qu'elle  essaya  ses  forces  dans  les 
râles  de  première  femme  ;  son  talent  arait  déji 
pris  du  développement  i  elle  clianta  bien,  mais 
elle  prwiuisît  peu  d'effet  :  les  dileltantt  d'alors 
ne  pouvaient  se  persuader  qu'on  pût  bien  chanter 
sans  venir  d'Italie,  on  du  motnisansj  aToirété. 
Cependant  le  talent  de  mademoiselle  Çinti  élail 
réel  et  grandissait  chaque  jour.  En  1832  elle  fiit 
engagée  par  Ebers  ponr  chanler  pendant  une 
saison  k  l'Opéra- Italien  de  Londres,  au  prix 
de  UN)  liTresfenTiroD  11,500  fr.).  Les  Anglais, 
qnl  estiment  par-de^sug  tout  la  puissance  de  la 
voii,  ne  comprirent  pas  bien  la  mérite  du  chant 
fin  et  délicat  de  la  cantatrice  frantaise  ;  toutelbfi 
celle-ci  eut  lieu  d'être  satisfaite  de  l'eRet  qu'elle 
avait  prodoit  dans  cette  saison.  Elle  revînt  à 
Paris  plus  sAre  d'elle-même,  et  dès  ce  moment 
elle  comment  k  prendre  dans  son  psjs  un  rang 
parmi  les  cantatrices  distinguées.  Ses  appointe- 
ments, qui  n'avaient  été  jusque-U  que  de  8,000  fr., 
futent  portas  !i  12,000.  L'anjvéede  Ros^oi  h 
Paris, en  1823,  (ut  un  événement  henrenx  pour 
mademoiselle  Cinli  :  trop  bon  conniiueur  pour 
ne  pas  apprécier  k  sa  valeur  le  mérite  de  cette 
jeune  personne,  ilen  dit  son  sentiment,  etl'auto- 
rité  de  son  jugement  fit  cetstT  les  préventions  qui 
avaient  existé  jusqu'k  ce  moment  contre  no 
des  plus  beaux  talents  qu'on  eOt  entendus  k 
Pari*. 

En  IS2S  l'administration  de  l'Opéra,  ayant 
conçu  le  projet  de  changer  son  répertoire  et  de 
Mre  représenter  des  ouvrages  deRossini,  comprit 
qn'elle  devait  avant  tout  engager  des  acteurs  ca* 
pables  de  chanter  ces  compositions.  Le  Théilre- 
Ilalienélaitalorsrégiparlamémeadminislrition; 
cells  dreonilanco  favorisa  l'engagement  de  ma- 
demoiselle Cinti  pou  l'Opéra  français  ;  elle  dé- 
buta le  24  février  182SÀ  ce  théâtre ,  dans  Fer- 
nand  Cories,  et  son  triomphe  fut  complet.  Ja- 
mais on  n'avait  entendu  chanter  avec  nne  telle 
perfection  dans  le  vieni  sanctuure  des  cris  dra> 
matiqoes.  C'est  do  ce  moment  que  date  la  re- 
nommée de  madame  Dsmoreau.  Avec  le  succès, 
le  sentiment  de  ses  forces  lui  revint;  ce  succès 
ne  réhloult  pas,  mais  il  lui  fli  prendre  conBance 
eneUe-méme,  et  la  fit  redoubler  d'elTort*.  Les 
lOles  de  première  femme  écrits  pour  elle  dan* 
!7. 


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430 


DAMOREAU  —  DANA 


le  Siège  de  Corinthe  et  dus  Moïse  icheTtrent 
de  otellre  dan*  tout  aon  feUl  la  buq  til«nt 
i]D'elle  dcTsIt  h  Is  nitore  etsartoot  t  Pirt. 
Des  difficultés  aVlant  é\néet  «tire  l'admini»- 
,  Intion  et  mademoiselle  CintI  dans  Véli  Je  1S27, 
!•  caatttriee  y  mil  fia  en  qaillant  braïqnement 
l'Opér*  pour  se  rendre  à  Bruietie*.  Elle;  eidU 
U  plus  *iTe  ■dmlrsUmi  dms  le*  représentatfons 
qu'elle;  donM.ToatefoU cette  TillBn'onirBitpude 
reasouiCM  sufflsintM  pour  nn  talent  tfl  que  le 
sieD,  et  sapltcenepoimitélre  remplie  ft  l'Opén 
de  Ptris.  Des  coDcessioDi  loi  Tarent  lïftes  par 
radmiDisIration  de  ce  spectacle,  et  son  retour 
fut  décidé.  Avant  de  quitter  Bruxelles,  made- 
maiselle  Cinti  épousa  Dimoreau,  actear  du 
théAtre  de  celte  ville,  qui  avait  aulrefois  détiutri 
MDs  succès  è  l'Opéra ,  puia  sa  tbéltre  Fe^deau, 
et  qui  joua  eosaite  en  province.  Celte  nnfoii  n'a 
polntélé  heureuie.  De  retour  h  Paris,  madame  Da- 
moresu  ;  reprit  avec  êclal  posMition  de  aon  em- 
ploi à  l'Opéra,  et  le  talenl  qu'elle  déploja  dans 
la  Mvettede  Portid,  le  Comte  Ory,  Robert 
le  Diable  et  le  Serment,  acheva  de  mettre  le 
tceau  à  sa  réputation.  Une  derni^  éprenve  ^It 
nécessaire  pour  que  le  public  TOt  persuadé  An  la 
beauté  de  ce  latent  ;  il  tUiail  qnll  Ht  rois  en  pa- 
rallèle  avec  les  deui  cantatrices  le*  fUm  renom- 
mées de  l'époque,  c'esl-Mire  mademoiielie  Son- 
leg  et  madame  IHaiibran.  L'occasion  se  présenta 
ai  IS29,  où  cestrds  beaux  talents  se  trouvèrent 
réunis  à  l'Opdra,  dans  le  premier  acte  do  Ma- 
trtmonio  tegrelo.  Jamais  réunion  semblable 
n'avait  «u  lieu  ;  Jamais  perrection  comparable  n'a- 
vait ému  une  assemblée.  Madame  Damortau  ne 
reila  point  au-deifoos  de  ses  célèbres  rivales  ; 
pent-èlre  même  y  cul-il  plus  de  Oui  dans  sa  vo- 
calisation. Son  beau  talent  s'eat  encore  perfec- 
tionné depuis  ce  temps,  et  je  oc  craina  pas  de 
dire  qu'il  s  été  un  des  plus  partkits  qui  peut-Mre 
ajamais  e<îslé  parmi  les  cantatrices. 

Des  plana  d'éconotnie  mal  entendus  empicliè- 
renlda  renouveler  l'engagement  de  madame  Da- 
more>uài'Opéraen1S35.  Dea  propositions  avan- 
tageuses lu!  nirent  faites  alors  pour  l'Opéra- 
Comiqna  ;  elles  furent  acceptées,  et  l'admirable 
cantatrice  di!buta  k  ce  Ibétlre  avec  un  succès  Im- 
mense vers  la  Gn  de  l'année.  L'adminialration  de 
l'Opéra  comprit  qu'elle  avait  (ait  une  tante  en 
Islsaaat  s'éloigner  de  son  théitre  une  femme 
qu'elle  ne  pouvait  remplacer  par  ancoae  aiUre  ; 
mais  il  était  trop  brd.  Une  carrière  nouvelle  et 
phii  brillante  s'était  ooverte  t  TOpéra- Comique 
pour  madame  Damoreau  :  ce  fut  pour  elle  qu'Auber 
écrivit  ses  opéras  intitulés  le  Domino  noir, 
l'ÀmbaiiodHee,  Zanetia,  et  quelques  antres  ; 
elle  j  a  laissé  des  souvenira  ioed^çables.  Retirée 


de  la  scène  en  lS43,el1e  diantnk  Londres  dans 
la  mhne  année,  puis  k  la  Haye,  k  Gand  ea  IMi, 
k  PétersboDrg,  k  Bruxelles  en  1M6,  «t  Qt  an 
voyage  m  Amérique  en  société  avec  levicrio- 
nlste  ArtAt.  Madame  Daroorean  avait  été  «ni- 
mée  proCuseur  de  chant  au  Conservatoife  de 
Paris  eoltat  ielleadonnisadéniitaiondeeetu 
place  au  mois  de  janvier  ISU,  et  s'eit  retii^  i 
Chantilly,  prèsde  Paris,  oùdle  vitucemMBOit 
(1860).  Madame  Damoreau  a  publié  im  Altm» 
de  rmnanees  (Paris,  Troupwas),  qui  contient  des 
morceaux  pleins  de  charme,  et  quelque*  aalm 
pelilet  pièces  détachées.  Elle  a  écrit  ansti  nie 
Jf^fAotfetfeeftan/dédiéeksesélèvesi  Paris,  s.d., 
nn  vol.in-1'.  EIIeaeaunDls,morljemie,quisW 
fait  connaître  par  quelque 
pour  le  client,  et  une  fille 
la  Knnrae  de  M.  Wdcerlin.  (Vog.  ce  nom.) 

DAMOUB  et  BURNETT,  noms  aooi  les- 
quels a  pam  un  volume  qui  a  poar  titra  : 
Études  iUmmiairet  de  la  mulfM  d^tlt  les 
premières  noUotujvsqu'à  celle*  de  JAeampo- 
liCim,  divisées  en  trois  porUet  :  cemaait- 
sancespréUmiaairet;  —Méthodedeehatt;— 
Méthode  d'harmonie  ,•  Paris,  IStS,  I  m,  ia-s* 
de  711  pages.  La  première  parlie.dB  cetoorraga 
est  un  plagiai  déguisé  par  la  forwe;  car  toat  le 
fond,  et  même  une  partie  des  eiemplei,  soBt 
empruntés  au  livre  de  l'auteur  de  cette  Biogra- 
pkiB  waiverselle,  intitolé  la  Mi^jae  nUte  à 
la  portée  de  tout  le  monde;  mais  ofaprut  (ait 
aans  Intelligence,  et  sous  la  forme  du  diaiofue 
pour  déguiser  le  larcin.  Ce  hlunespéenlationde 
librairie.  Qiiaudil  blhit  traiter  âeapartiea  de  l'ait 
qui  dépassent  les  notions  élénartaires,  tes  pla- 
giaires se  virent  hors  d'état  de  coattonar  le  tra- 
vail ;  alon  le  libraire  eut  recours  k  EIvrart ,  mu- 
sicien Instruit,  qui  Tut  chargé  de  tout  eaqô 
concerne  l'art  du  chant,  l'harmonie  et  les  instru- 
ments. Les  premiers  rédacteurs  s'étalent  arrêtés 
k  la  liage  155;  H.  f^wart  fit  tout  la  resta,  t^esl- 
t-dlre,  les  œ  dernières  pages.  En  bomftia  eons- 
dendeux,  il  ne  suivit  pas  Feiemple  de  ses 
prédécesseurs  ;  car  II  alMudonna  la  théorie  de 
l'harmonie  exposée  en  abrégé  dans  la  Mtisl^rte 
mise  à  la  portée  de  loiU  la  monde,  pour  en 
développer  nnetonl  éclectique  qqiluiapfmrtleBt. 
H.  Elwirt  ne  croit  paak  l'etlsteDce de  HH.  Da- 
mour  et  BnmetI,  dont  les  noms  ae  iiaeat  ao 
frontispice  du  livre,  et  lea  conridère  comBe  des 
pseudonyme). 

DANA  (Joearn),  eompositaur  né  k  Kaplea  et 
élève  de  Fenaroli,  a  écrit  pour  le  thâtre  Saint- 
Cbarles,  en  ITEIt,  lamaslquededeoi  haleta i)dï 
ont  pour  titre  :  fa  Finta  Pin»  par  amore,  et 
la  Festacampestra. 


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DAPiBY  —  DANDRÉ-BARDON 


431 


DANBY  (Jeah),  mnsideo  angtais  qui  TiTiit 
ftLondrti  en  l790,ajoaid'une  grande  réputation 
(o  Angldem  comine  compositear  de  gteei.  Il 
■tait  établi  nne  école  de  cliant  qui  6ta1t  fort  d- 
Dinée,  et  pour  laquelle  tl  ■  écrit  un  ouTrage  élé- 
mentatralntilnté;  la  Guida  aUamuiica  vocale, 
publié  h  Londres  en  17BT.  Tl  •  fait  imprimer  aiisai 
plumetire  recndli  de  gleet,  et  l'on  en  ■  publié 
aprëiu  mort  une  uiite  h  trois,  qoatre  et  cinq 
y<At,  op.  0. 

DANfXA,  (JuH-CntHLEi),  Tloloniite  dis- 
tingué, et  proresRmr  de  son  Instrument  an  Con- 
aerraloire  de  Parii,  eit  né  t  Bagnères-de-BIgorre 
(Haute*- Pjrénéea),  le  35  décambre  1818.  Doué 
dlwnreuMs  dispositions  pour  11  mnslque ,  il  fil 
de  ai  rapides  progrta  sur  le  Tioioa,  qn'i  Vkffiàe 
dii  ansllputiouer  leseptièmeconcerto  deRode 
en  présence  de  ce  grand  artiste,  qui,  Frappéde  son 
liablleté  précoce,  le  flt  entrer  an  Conserraloire  de 
Paris,  le  27  avril  lg2S.  Admla  d'abord  dans  la 
classe  M.  Guérin,  alors  professeor  adjoint,  Il  fut 
biratdtawezaTBDcédans  ses  études  pour  devenir 
élive  de  Baitiot,  A  l'ige  de  qiiinie  ans  il  concou- 
rut pour  (OU  instrument  rt  obtint  le  premier  prix 
dès  son  premieressal.  Après  avoir  suivi  on  cours 
(itiannonie  dans  ta  mente  école,  M.  Dancia  reçut 
d'HatévT  des  leçons  de  contrepoint  et  de  Tugiie, 
et  devint  élève  de  Berton  pour  le  ilTle  idéal  de  ta 
composition.  Eo  tB3T  II  obtint  un  second  grand 
pria  au  concours  de  Flnstitut  de  France.  H'ajranI 
pas  rënsfû  dans  la  méou  éprenve  l'année  sul- 
Tanle,  il  prit  la  résolution  de  ne  plus  se  pré- 
senter an  antres  concours,  et  dès  ce  moment 
il  ne  cultiva  plus  que  son  talent  de  violoniste,  et 
la  compeaitloD  pour  son  inatmment.  Après  avoir 
rempli  pendant  qaelqiK  temps  les  fonctions 
de  proliesseur  adjoint  de  violon  au  CiHiservaloIra, 
il  a  été  Domo>é  professeur  titulaire  de  cet  lustra- 
ment  an  hmhb  de  février  18S0.  M.  Dancla,  qui 
s'eat  bit  entendre  souvent  avec  succès  dans  les 
concerts,  a  organisé  des  séances  de  quatuors  avec 
son  frère  (LéopoM) ,  violoniste  de  lalent,  et 
un  antre  Irère,  considéré  comme  nn  bon  vio- 
loncelliste. Ces  séances  ont  beaucoup  d'Intérêt 
par  l'ensemble  et  te  fini  de  Teiiécntion.  Les  com- 
potHiona  A  M.  Charles  Dancla  se  classent  de  la 
maniera  SDlvante  :  I'  Première  symphonie  con< 
certantepoardeut  vMons  et  orchestre,  op.  t.  — 
V  DeoiièiM  idem,  op.  lO.  —  3°  Troisiènie  Men, 
op.  19.  —  t*  Premier  ecmcerto  peor  violon  et 
orchestre,  op.  78.  —  -S*  Trois  aoloe  de  cmi- 
cerlo,  op.  77.  —  S*  Quatrième  solo  de  con- 
certo, op.  93.  —  7*  Cinquième  solo  de  concerto, 
op.  94.  —  8*  Shième  aoto  de  concerto,  op.  9S. 
—  9*  Airs  rariés  pour  vloion  et  orchettre,  op.  i , 
I,  »,  17,  st.  —  10*  FanUfsles,  op.  18,  41,  47, 


5S.' —  it 'Quatuors  pour  deux  violons  et  violon- 
celle; 1",  op.  S;  1*,  op.  9i  3*,  op.  IS;(*,Dp. 
41;  5*,  1^.  47;  S*,  op.  58;  7*.  op.  80;  8*,  op. 
87.  —  11'  Trios  pour  pisno,  violofl  et  violon- 
celle, l-,  op.  31;  !•,  dédié  k  Mendelssohn,  op. 
37;  3',  op.  (0;  4',  op.  SI.  —  1 3*  Morceaux  de 
salon  pour  violon  et  piano.  —  14°  Duos  poor 
piano  et  violon,  op.  It,  10, 30, 19,  44,  4ï,  4), 
6S,  79,  81,83,  85,  68,91.  — 15' Duos  pour  dens 
violiM»4,  op.  19, 13,  34,  31,  33,  34,35,  43,  80,  fll, 
G3,  S3,  B4.  —  18°  Dnos  ponr  deni  violoncelles, 
six  eu  deuilivres.  —  17'  £légiea,  valses,  diver- 
tissements, etc.—  17'  Outjragetpour  Pinflnie- 
flon/Métbodeélémeutaire  et  progressive  pour  le 
violon,  op.  61;  ^x  études  dédiées  k  Habenecli, 
op.  3 1  40  études  mâodiqoe*  et  progressives,  op. 
11;  11  études  faciles,  op.  14.  Le  Progrit, 
10  étades  pour  te  travail  de  la  main  gauche,  op. 
M;  ts  éludes  faciles,  avec  un  second  ilolon, 
op.  88;  30  études  caractéristiques,  op.  73.' 
ÊcoU  du  mieunlsme,  50  études  joaroaHèrts, 
op.  74.  L'École  4e  Fexpresslon,  Il  mélodies 
pour  violon  seul,  op.  SI.  15  éludes  très-faciles 
pour  violon  seul,  op.  84.  UÊçoïe  des  cinq  po- 
titUmi,  10  études  pour  violon  seni,  op.  90.  L'Art 
de  moduler  svr  le  violon,  105  préludes,  en 
collaboration  avec  Panseron. 

DANCLA  {ABKiDO  ),vloloncelliBte,  Irère  puhrf 
de  leao-CtMrles,  est  né  à  Bagnères-de-BIgorre. 
ËiivedeVasIiu  au  Conservaloire  de  Paris,  Il  t'est 
fait  connaître  avantageusement  par  son  talent  am- 
ie violoncelle.  Il  est  particulièrement  remarqua- 
ble dans  l'eiécution  des  quatuors.  TTne  Iknlaisle 
pour  violoncelte  sur  1rs  thèmes  de  l'Opéra  la 
Sirène  d'Auber,  un  cahier  de  six  études  ponr  le 
même  instrument,  op.  l,  et  deux  livres  de  duos, 
l'anl  Ait  connaître  comme  eompositenr. 

DANCLA  (LiopoLD),  second  frire  de  Jean- 
Chsries,  né  k  Bagnères-de-BIgorre ,  a  bit 
aussi  ses  étodes  musicales  an  Conservatoire  de 
Paris,  et  a  reto  des  leçons  de  Baillot.  Tlolonisie 
de  t'alenl,  H  s'est  fklt  entendre  seni  nu  avec  son 
frère  en  divers  concerts  à  Paris,  notamment 
dans  ceux  delà  société  du  Conservatoire.  On  a 
publié  sous  «on  nom  de*  tlième*  varié*  et  d'an- 
tres ceovres  pour  le  violon. 

DANDRÉ-BARDON  (Michel  Prauçoh), 
né,  en  lïOO,  i  Aix  eu  Provence,  fiil  destiné  par 
sa  famille  à  la  magisiratore.  et  envoyé  t  Paris, 
pour  j  faire  son  droit;  mais  son  goOt  prononcé  ' 
pour  les  arts  lui  Bt  abandonna  l'étude  de  U  Jn. 
risprodence,  et  il  devint  poêle,  poutre  et  musi-  ' 
cien.  Msllieo censément  tl  fut  médiocre  dsns  eha- 
qiw genre.  HèvBde  IHerre  Vnnkio  et  deDetroy 
pour  la  peinture,  (I  eut  tous  les  défiiuls  de  leur 
école.  Ses  compositkins,  presquetoules  Eni 


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439 


DANDRÉ-BARDOH  —  DANEL 


talcs,  neliiioDl  pu  EurY£cu,et1etra1de  ieioo- 
Tng(»  dODl  on  m  Mmilmne  aujourd'hui  e*t  on 
poéate  relBlir  bu>  quereltei  occaïkinatei  pu-  la 
lettre  de  Jean-Jacques  RODUeaa  «ur  la  mnsiqae 
française;  Il  «  pour  titre  :  l'ImparlialiU  ât  la 
mutique;  Parii,  nbi,  îd-II.  Dindré-Batdoa eit 
mort  à  Handlle,  le  t4  «yril  178&. 

DANDBIEU  (Jban-Phahçoh},  organUte  de 
SaiDl-UuTT  et  deSaiPt-BartMlenijr.qDl  ajoui  de 
quelque  réputation  en  France,  naquil  k  faria 
eo  1084,  et  mournl  dans  la  nième  *illa  le  IS 
jantier  1740.  Il  a  doBDé  trais  litres  de  pitcei 
de  daTecin,  un  livre  de  pièces  d'argué,  une  suite 
de  nofiU,  et  des  sonates  k  trois  parties,  pour 
deni  dessus  de  lioloa  et  basse,  ttvm  1"  et 
3>,Pu1s,  ITâS,  in-rol.  En  1719  il  publia  la  pre- 
mière édition  d'un  ouTrage  intitulé  Tratti  de 
l'aecompaçnemenl  du  elaveeiA.  t*  deutièim 
édition  a  psni  en  1717,  et  la  trràsiènie  es  1777, 
ln-4°  otilong.  C'est  un  recueil  de  baues  chif- 
frées et  sans  chiffres.  Le  calalogne  de  BoTiia, 
de  1719,  indiquE  aussi,  cous  la  nom  de  Oon- 
drifu,  une  luile  de  pièces  pour  les  Tioloos,  in- 
titulée lei  Caraetira  de  la  guerre. 

DANEL{Loois-ALaERi-JosBrB),Déï  Lille, le 
1  mars  I7B7,  ancien  imprimeur  eu  Ijpograplile 
en  litliograpliie,  et  fondeur  eo  caractère*,  relire  des 
BtGiireien  1854,  après  DneloIlgueethAnonbleca^ 
rière,  s  consacré  une  grande  partie  de  ton  eilstence' 
dans  l'exenice  de  dit  ers  emplois  toos  gratuits, 
pour  un  but  de  bienveillance,  de  pliiUnttiropie 
et  d'ulililé  publique.  Membre  de  l'^minlstratlon 
des  hospices  de  Lille,  depuis  1810,  de  la  com- 
nisaioa  d'eiameo  pour  l'instruction  publique 
«1  delasodélË  des  sdeuces  et  arts  de  cette  tille, 
M.  Dand  a  cnllité  aussi  U  musique  comme 
amateur  distingué,  et  a  prHé  son  concours  ani 
progrès  de  la  culture  de  cet  art  dans  le  dé- 
partement du  Kord,  comme  tke-préaldent  de  la 
commissloa  admiaistralite  de  l'école  de  mus- 
qué de  Lille,  depuis  son  origipe  Jusqu'à  la  nomi- 
nation d'un  directeur.  Pianiste,  el  bon  accooipft' 
guteur.  Il  fui  pendant  longtemps  l'un  dea  mem- 
hres  les  plus  actifs  de  toutes  les  commissions 
pour  l'organiiatioo  des  concerts,  et  en  particu- 
lier des  trois  grands  restitals  décennaux  qui  ont 
en  lieu  à  Utle;  eoRn  M.  Dand  a  été  le  fonda- 
teur de  la  sodété  chorale  l'Àventr,  et  de  plus  II 
est  pTÉsideat  de  la  aodété  de  Saiute-€écile, 
composée  de  l'élite  des  amateurs  de  chant. 

LoBglemp*  préoccupé  des  mojens  de  rendre  la 
connaissance  de  la  musique  populaire  et  de  pro- 
pager le  tEoAl  dn  chant  dans  les  papnlstions  des 
Tillea  et  des  campagnes,  K.  Dand,  après  de 
longues  médilttions,de*  essais  partiels,  ti  dl- 
lersw  modifies tkns  Irontées  par  l'eipérience, 


a  fait  l'exposé  d'une  méUiode  noutelle  d'ensd- 
gnenient  dans  un  litre  de  peu  d'étendue  qoi 
a  pour  titre  :  Méthode  txmpUfiie  povr  l'at' 
teignement  populaire  de  la  miufgve  vocale, 
et  dont  la  quatrième  édition  a  été  pubiite  fc 
Lille,  eo  lBï9,  In-S*  de  soluute  pages,  atac 
hait  planches  gratéea  et  sept  grands  tableau* , 
povr  l'application  de  la  méUiode.  Ayant,  comme 
tons  les  anlenra  d«  arslèntes  d'enaeigoeraent  po  • 
paUre  de  la  musique,  la  pensée  qu'il  est  ntOe 
de  M  présMler,  an  débat  de  l'étude  de  eel 
art,  que  des  élémenta  déjà  connus,  M.  Oanel  a 
pris  ces  éléments  dans  l'alpliabel,  et  en  a  bit 
nne  notation  quil  désigne  nus  le  nom  de 
Prociiofre.  Les  cmsaunes  initiales  du  nom  des 
Doles  do,  ré,  mi,  fa,  aol,  la,  il,  c'est-à-dire, 
D,  R,  H,  F,  S,  L,  S,  sont  donc  le*  signes  de  «es 
notes;  mais  attendu, que  S,  signe  desol,  et  S, 
signe  de  tl,  pourrdeni  être  conlbndus,  il  rem- 
place, pour  cette  dernière  noie  S  par  B.  Tels 
aoni  les  signes  des  intonations  disloniques. 
Ces  signes  sont  ceux  de  l'odara  mojcsuie  de 
ta  Toix  :  on  point  piscé  au-dessus  des  lettres 
Indique  nne  octave  supérieure;  un  point  au-des- 
sous, une  octate  iaférleure.  S'il  fsllait  repré- 
senter une  octate  suraieue,oa  aurait  deux  points 
aa-dessus  des  lettres,  et  pour  uM  octate  grate, 
on  les  mettrait  au-dessous;  mais  c^  est 
inutile  dons  le  chant.  A  l'égard  de  la  dorée 
des  sons,  l'auteur  de  catte  méthode  en  repré- 
sente les  éléments  par  les  tojelles  ou  diphtlion- 
gues  a,  e,  i,  o,  u,  eu,  ou,  remplaçant  seok- 
ment,  pour  ]flus  de  simplicité,  dans  la  notation, 
eH  par  w  soraonlé  d'un  trait,  â  ou  par  la  nème 
mire  atec  le  trait  en  dessous.  Ahisi  a  est  le  ai- 
guë de  la  ronde;  e,  cdui  de  la  blanche;  i, de  la 
noire;  o,  de  la  croche;  m,  de  la  double  crodic  ; 
eu  de  la. triple;  oit,  de  la  quadruple.  S'il  s'agit 
de  la  durée  i-éunie  k  l'intonalioa,  la  tojdie  re- 
présentative de  cette  durée  se  joint  t  la  coMonne 
qui  est  le  signe  de  la  oote,  et  Ton  a  ainsi  les 
deux  éléments  réunis  dans  ujw  s)llahle.  Par 
exemple,  da  «»ltU  ronifc,  fo  est  fa  croche.  Ut 
est  sol  double  croche;  et  aiisi  du  reste.  Les 
voyelles  isolées  sont  les  tifptet  des  silence*  cor- 
respondant aux  durées  des  sont.  EnBii,  poar  re- 
pr^enter  les  «gies  modificateurs  d«  IHntoBatiosi 
des  notes  dont  on  fait  usage  dan*  la  notion 
usuelle  de  la  musique,  M.  Dsnel  a  inta^é  d« 
prendre  le»  notes  caractérisUquesdes  noma  de 
diète,  bémol  et  béctrre,;  wnsl  s  est  la  aiffae 
du  dièM;  I,  celui  du  bémol  ;  r,  cdoi  dn  bécarre. 
Réunissantee*  lettrts  aux  ajiUables  dont  il  tient 
d'être  psrié,  l'autou:  de  U  méthode  en  fortM 
des  mots  de  trois  leUres,  tels  que  dai,  pour  Vt 
dii«e  ronde;  rai,  pour  rd  bémol  crodie;  sur 


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DANEL  ~  DANJOU 


43» 


^oar  lol  bicarré  doaUe  oroclM,  et  tSiui  ita  ti 


dot  tims  le  système  île  celle  Mtatloii  préiwa- 
loire.  Lm  eiercke«  d'iotoiwtiom  m  tMit  «ur  les 
coBWMuiee  teules,  wn»  oMwiâératioa  de  durée. 
Pnii  lient  le  riuokMi  dee  deux  .élémenti.  Apte* 
-cette  deroi^  eérie  d'eiierdoe,  H.  Danel  enlre 
f>r  en  prenÛM'  pes  dan*  la  notatinn  ueuelle,  en 
remplataDt  leacMWMiBM  initJBles  per  les  degrés 
^  U  perlée  et  y  plaçuit  kw  roieHea  qui  repré- 
sent lei  durées,  et  nalant  aJiui  des  mélodies  po- 
pulaires. De  ce  premier  pas  h  U  DOlalitto  loul 
entière,  la  traositioD  eit  facile  ;  car,  les  diflérence» 
d'inlonationE  étant  repiétentées  dans  l'wprit  des 
élèves  per  tes  degrés  de  ia  portée,  il  n*eet  pas 
difficile  de  les  conduire  prngrenl ventent  i  la 
conception  de  l'identité  de  eigniOcatian  des  let- 
tres et  dee  syllabes  avec  les  éléraesb  de  la  no- 
tation onfinalra;  en  un  mol,  du  système  de  la 
langue  des  sons  avec  cette  uotatioa. 

H.  Duel,  mu  pqr  les  plus  part  eentimentsde 
'pbiltntliropie,  et  Taisant  nn  aoble  iwage  de  sa 
fortune,  a  feadé  pi  uûeurs  cours,  non-seulemeot 
k  Lille,  mail  dans  diverses  localités  du  dépar- 
tement du  Nord,  è  Douai,  et  jusque  dans  les  vil- 
lages. D'anciens  élèves  de  ces  cours  sont  placée 
par  lui  ï  latatedei  nouveaux  cours  .qui!  orga- 
lùse.  Lui-mèiDe  s'y  rend  de  sa  personne,  afin  de 
s'assurer  de  la  mardie  régulière  de.^  étodes,  et 
Il  en  iiipporte  les  Irais  avec  une  géeéro^té  qui 
ne  peut  être  trop  lotiée.  Le  gouvernement  Fran- 
cis a  récompensé  son  dévoueioent  en  le  hissât 
chevalier  de  la  Légion  dtionneur. 

DANIEL  (Jban),  organiste  et  poète  à  An- 
fcn,  naquit  en  cette  ville  dans  la  première  année 
doseixlènie  siècle.  Il  CMi^MMalt  les  vers  et  le  cbaot 
de  noèls  dont  ît  n'a  publié  que  les  paroles;  inais 
HS  airs  Biwt  restés  dans  la  mémoire  du  peuple,  . 
.  qui  les  chante  eneofe  pendant  l'Avenl  dans  toute 
la  Bretagne  angevine.  On  a  de  lui  deux  recoeils 
dont  le  prenicr  a  pour  titre  :  S'eiuiUveni  six 
1to€lt  nouMOUX,  petit  in-S'  golh.,  sans  lien  ni 
Jale;  le  second  est  Intitulé  :  Onze 

Meli  Jmxu,  fMu  *t  nMilr 
jt  ctatiir,  laai  nui  derlaMr  i 

petit  in-B°  gotlt.,  sans  date  el  sans  atm  àt  lien. 
Ces  opnscntes  sont  trèa-rareri. 

DANIEL  (JtAN),  Indiisle,  vivait  en  Allema' 
gne  au  commeneenieni  du  dlx-septlème  ilèele. 
lia  lait  imprimer  une  collection  de  pièces  pour 
son  instrument,  sou*  ce  titre  :  Thttavnu  en- 
Uarum,  itau  fit  Sehat^uullelK,  iarinne»  ai- 
lerhartd  sfiicUeM,  Fraam^len.  Toccadm, 
Fitffn,  etc.  ixr  Lauttn-Tab^aiur  ^ébracM, 
aiu  venMedenmt  Avtetibus  latemmenge- 
laea  ;  Hanau,  1616,  l»-(ol.  La  deuaième  partie 


de  cet  oavragea  été  pnblWe  dans  la  même  année. 

DANIEL  (mn  SALVADot),  capitaiM  eepa- 
gnol  attaché  au  parti  de  don  Garloa,  prétendant 
au  Icdae  d'Espagne,  se  réfugia  en  France  avec 
ce  prince,  et  se  Hia  à  Bourges,  oii  il  chercha 
de*  ressources  dans  ia  culture  de  la  musfqDe 
qu'il  avait  étudiée  dans  sa  patrie.  Il  •}  enseigna 
le  piano,  et  y  obtint  les  places  d'organinte  de  la 
catliMralc  el  de  processeur  de  solfège  et  dliar- 
moule  au  col)^  royal  et  k  l'École  nnrmale. 
H.  Daniel  vivait  oteore  dans  cette  ville  en  1843. 
Partisan  du  système  d'eoseignement  par  la  mé- 
tliode  du  méloplasle  de  Galio,  il  en  présenta 
une  application  nouvelle  dans  les  ouvrages  sni- 
vanls  :  1"  Crommolre  pkilhamwniqvit,  e» 
CowneompUtdemviiiqiie.contatantla  IhéO' 
rie  et  la  pratique  de  la  mélaïUe,  la  règUt 
de  la  trantpatiUon  ainsi  que  de  t'éeritare  é 
la  dictée  ou  d'après  Finspiration,  la  tkéorlo 
et  praline  dit  ptaln-chant,  el  la  théorie  tt 
pratique  de  l'harmonie ;Boareu,  1B34,  IvnL 
iu-4°.  Le  premier  volume  seulement  a  paru. 
-~  i"  Alphabet  mvsici^  ou  Principes  &é- 
metUaires  de  la  théorie  et  praliqve  de  I* 
mMtique;  Paris  et  Bu;jrges,  1B3Ï,  deux  partiel, 
petit  in^". 

DANIEL  <HiiiHt»N'ADkLttEaT),  docteur  en 
philosophie,  professeur  au  pKdagoginm  royal  de 
ilalle  (Saie),  el  luontire  de  la  Société  lilslorico- 
tiiéologiqoe  de  Leipsick,  est  né  k  Halle,  d'one 
famille  dont  pluaieurs  membres  se  sont  distinguée 
<lans  la  science  de  la  médecine.  Homme  d'une 
érudition  peu  commune,  M.  Daniel  a  donné  des 
preuves  de  sou  Immense  savoir  et  de  l'exeei- 
lenee  de  «on  esprit  critique  dans  le  livre  qu'il  a 
publié  sons  «litre:  Thésaurus  HymnBhgieiu, 
sive  HymnoTum,  eantieorvm,  sequatlianu» 
circa  JfD.  iuUaruin  coUeeUo  ampJininta. 
Carmtna  celiegU,  apparaiu  erWco  omavlt, 
velerum  inlerpretvm,  notas  uStetat  taasque 
adjecil,  etc.;  Lipsia,  Lcesclike,  Ig6&-1SMI,  dnq 
vol.  in-e*.  I^  duqulâme  volume  uinlient  les 
suppléments  des  quatre  premiers  et  le*  taUes. 
Cet  ouvrage  renaarquaUe,  et  ceax  qu^  publiée 
M.  F.  J.  Uone  (vos-  ce  nom)  sur  les-  hymnes 
latines  du  mojen  Ifte  et  sur  les  messes  liliues  et 
grecque*  en  usagedepnls  le  deaxjèaoe  siècle  Jds< 
qu'au  sixième,  offrent  des  renseignements  pré- 
cieui  pour  l'histoire  do  oliant  de  l'Église  cliré- 
ttenoe  dan*  les  temps  primitifs. 

DANJOtifJcAN-Lorris- FELIX  >,  el  non  Fré- 
dérfe,  comme  l'appelle  Gassuer  (  Vniversal- 
ZexiUn,  etc.,  p.  114),  est  né  k  Paris  le  31  juin 
Iftll.  Sa  famille  ne  le  destinait  pas  k  la  coltur»  . 
de  la  musique  :  il  était  Agi  de  plus  de  seiw  ans, 
leraqu'après  aviHt  terminé  ses  «Iodes  de  MUé|<v 


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4M  DAS 

B  ■'•ceapa  de  cet  «rli  nuiiU  TBtde  li  rapide* 
progrfn  que  dëa  l'innée  IS30  H  élait  déji  orgi- 
nifte  d«  l'tsiiM  de«  BUme*-ilatitea\tx,  k  Paris. 
Eo  iS34  il  fui  ilUcM  CD  la  atme  qiullU  k 
l'Elbe  Saint-Euslache ,  el  la  place  d'oi^uiitedc 
la  ealliédrale  de  Paris  loi  bit  confite  «n  1840. 
Homme  dlulelliBeneeetdeMToiriH.  Danjoune 
M  rmreniiaîl  pu  dane  la  pratique  Mule  de  l'art. 
Sea  foacUons  dam  lei  ^glitet  In)  aiaieiil  donné  de 
tréquentn  occaiimii  de  remarquer  la  comiption 
des  traditioni  du  plain-ebaut,  la  vices  de  «on 
exécution,  et  la  bniu  direction  où  m  laisuicmt 
estralBer  la  plnpait  iet  organiilM  et  dm  com- 
positeon  de  musqué  d'église.  Il  crut  k  la  possi- 
bilité d'ane  réforme  salutaire  et  radicale  dans  la 
inii«iquereligieose,aiBii  quedaDSleplaiD.eliant; 
il  cnit  aoul  au  concours  et  h  la  protection  de 
Pàntorité  ecclétlaitiqne  :  ce  fut  làsoneiTeur,ar 
il  ne  renoonlra  qu'indUTirence  de  ce  dlé  dan* 
les  fliroris  qu'Hue  cessa  défaire  pendant  plaide 
quinze  aui  pour  atteindre  son  bnt.  Quetqiies 
voyages  qu'il  irait  (ails  dans  l'inlériear  de  la 
Fraoca  lui  aT»it  fait  voir  le  niuTals  état  de  la 
plopirt  des  orgnes  dans  les  provinces,  ainsi  que 
l'aûeBce  de  cet  initnimeol  dans  un  grand  nim- 
bre  de  localités  :  il  comprit  biealAl  la  uAcesiilé 


élatdedioses,  et  ses  premiers  sol  os  rarent  pour 
objet  d'améliorer  la  eoDBtruction  de  la  partie  mé' 
canique  des  orgues,  qui  était  alors  en  France  dans 
un  éM  dlnfériorilé  relative  i  regard  des  pajs 
élïWgers.  11  parcourut  une  partie  de  l'Allemagne, 
la  Hollande,  la  Belgique,  puis,  riclie  d'observa- 
tioBe,il  s'associa  dans  la  maison  des  fscteursd'ov- 
gnes  Danblaine  et  Callinet,  de  Paris,  j  versa 
tootesseséconomies,  dirigea  ces  facteurs  dans  dea 
Ttdes  de  perfectionnement,  et  déploja  «ne  acU- 
Titd  pradigieuie  ptndant  pria  de  dii  ans,  vidlanl 
totiri  tour  Ions  les  départements  delà  France,  U> 
lanlérigerdea  orgues  Ikoùil  n'y  en  avait  jamais 
en,  ae  m<ttanl  en  relation  avec  les  évAques,  les 
curés,  1m  artiste*  de  quelqne  mérite,  eicitanl  le 
lile  de  tous,  et  ne  se  laissant  décourager  ni  par 
l'igionDce  ni  pat  riitdiiïtreace  qu'il  Tmcootrilt 
à  chaque -pas. 

La  siloatioii  du  chant  eeclésiasUqne  préoecB- 
paH  toojoors  M.  Danjou  :  en  1M4  il  crutque  le  iih>> 
méat  était  venu  de  Hier  l'attention  du  public  sur 
calle  question, etilpuUtaunécritquia  pour  titre 
de  l'État  et  de  l'avenir  du  chant  eçeUtiaiUgite 
es  Frottée;  Bordeani,  impriiaetie  de  Lafargne 
(IS44);  Paris,  Parent-Desb»rr«a(s.  d.),  In-C 
de  AS  pages.  Ce  petit  écrit  n'était  que  le  prélude 
.d'ane  publication  dont  Pautanr  ivaM d^è  lepro- 
jrt,etdontl1mportBncedevaK  être  pUia  grandi: 
C0  ftojtl  tat  réalisé  dans  la  Bévue  d»  ta  miul- 


que  religte%ue  popiàtaire  et  elasiàqtie  ;  «Mit 
périodique  dont  il  paratssidt  chaque  mois  uan 
Uvralioa  d'iovirtM  3  (goillia  dimprawioa,  at  dont 
le  premier  volume  tnt  comHélé  dans  Tanaée 
)84&.  Dirigée  avec Ulent  par  H.  Daajou,  U  flo- 
vua  de  la  vwtique  religieitte  eut  pour  coltabo- 
taleur  l'antearde  celle  Biogmpliiej  H.  SIépbea 
Horelot,  andea  élève  de  l'école  des  Charte*,  jeme 
homme  d'une  initractioa  anssi  siriide  que  variée. 


litlea  tnrde**B- 
jet*  trte-diven,  el  T  M  prenve  d'anbBtdenroir 
que  de  jnileate  d'espitt.  L'esisteDce  de  ce  necveil 
plein  dlntérlt  le  sootlnl  jatqa'k  ce  que  la  révo- 
loliiHi  déplorable  de  IS4S  l'e«l  inéuti  oomnie 
betuooup  d'antre*  pabHeatioas  scientiflqDes  et 
littéraires.  Pcadirt  qn'U  étaU  en  voie  de  pabtt- 
caUoo,  le  grand  oigne  de  l'églbe  SalnMostache, 
mMivellrâieiit  conilniit  par  la  maison  Danblaine 
et  CallinA,  et  rran  meon  payé,  fut  rédnil  en  m- 
dreiparan  incendie;  ce «inistre  événement, et lea 
pertes  que  la  méoae  roaisoB  avait  éprouvées  dans  la 
reconslmelion  de  l'orgue  de  SuntSalpiee,  par  la 
lante  d'un  de*  associés  (  vojr.  CsujNrr},  rendit 
nécessaire  une  liquidatloD  dans  laqueUeM.DaDJosr 
perdit  toutea-aei  écmomle*.  Risitimée,  par  suite 
de  cet  événement,  dans  la  seule  direction  et  ri- 
daetlon  de  ta  Revue  de  la  mvigue  reUgleva», 
son  iwUvIté  eut  besoin  d<nn  nouvel  aliment  :  eHe- 
le  tronvBdansnn  voyage  enltatte  qoall.  Du- 
jou  m,  en  iS47,  avec  son  ami  M.  Hoielot,  dans  1* 
batde  faire  de*  recherches  daoa  les  UbUoUiéqnes 
de  cetteancienBe  patrie  de  la  adesice  eldaa  vta, 
eoMemant  l'histoire  de  la  musique.  One  nMdlHode' 
ded«coavrrteeimportanushi«nlle*fraltsdeceile 
excnnion.  Les  manuacrilada*  bibUothèqMB  de' 
Rome  et  de  celle  de  F  lorence.  dont  la  plupart  étaieirt 
inconnus  jusque-là,  oo  do  iMdna  mal  décrit*, 
foarnrentt  HH.  Danjon  et  HoreM  bm  ample 
moisson  de  documents  sur  Itiisloire  de  la  nnsi- 
qoe  BU  mojen  Ifie  et  I  l'époque  de  la  renris- 
aance  :  ils  m  firent  des  extraits  nombreui,  tt 
qoeiqacMs  des  copies  entiires;  H.  Dan)Oa  a 
rendu  compte  de  ces  découvertea  dani  plusienrs 
.Itibet  rMnpUes  d'intiitt  qui  ont  été  publié» 
âan*  la  JtevM  de  la  MMslfiM  roUfteiue  (  a«tée* 
lM7etlSt8). 

La  retoorm  Franea  de  H .  Dm^ou  iirt  lignaM  par 
la  découverte  d'un  moauiaent  uniqoe  en  sw  gaire- 
et  di  U  plus  haole  importanci  q  d'M  Ht  dHU  nne  bs- 
UlalM(|Mda  HootpdUer,  t  savoir,  un  mannwît 
du  MiiiiM  alèele  qôl  rwlknin  le  chant  de  it- 
glisaiMMiMea  MUtiM  doiAle.Lapremito«at 


B  deMMSM ,'  rautr^  qui  lai  sert  dfo- 


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DANJOU  —  DAHKERS 


lerprfUtioii,  est  !■  notalkiD  romiinedu  qaJDU 
prenièrt»  lettres  d« l'a Iphibel,  dont  le  pli»  iDcien 
exemple  H  IrouTe  daoi  le  traité  de  ma^oe  de 
Boêct  (i}.H.D*ojoaanDon^  sadëcourertediiu 
ta  Sevue,  ainsi  que  loa  Intention  d'en  publier  le 
faù-$tntlle  par  aouieripliun  :  ce  fui  une  impru- 
dence; eu  les  enTieux  commencifeiil  par  nier 
nmpOTtance  du  docuroenl,  tandis  que  d'entre», 
pin*  babllea,  obtinrent  du  gouTememenl  le-pri- 
Til^ge  de  a'en  Mrrir,  en  le  dénaturuL  Ceux-ci 
ne  comprirent  pu  mieai  le  notation  latine  que 
les  eigMB  peumaliquet;  n^  la  poMeidon  du 
maiiUMrit  lenr  serrlt  de  prétexte  poor  donner 
bite  trie-mauTaii*  Uttlon  dei  livre*  du  ciMnt 
romain  prHendn  reeUuré ,  qui  fnt  adopté  ilan* 
plDsfean  dloeèMS.  Les  d^Qti  que  loi  cauia 
cette  arhlre ,  ajoutés  i  ceux  de  t'Indifrérenee 
qnll  avait  rencontrée  cliei  les ecdéttastiqoes  pour 
ics  saeriBcei  d'argent  et  poursee  fatigoeiexcea- 
si*u,  firent  prendre  tout  à  couphM.  Danjou.en 
t849,  b  réeolntlon  de  cesser  de  s'occuper  de  musi- 
que; résolution  bien  r^rettahle  de  la  part  d'un 
lioianH  doué  de  talent ,  ricbe  d'ime  initruc- 
lioD  variée  et  d'one  grande  expérience.  La  pu- 
blieaiion  des  clianl«  «acres  de  l'office  divin  lui- 
vairf  le  ril  parisien,  misen  fani-bourdon  II  qoetre 
vidx,  dont  II  avait  donné  liuit  volumes,  celle  de 
la  Jltvae  de  la  myuiq^fe  reUgimtte,  et  son  asao- 
ciation  daot  k  maison  DauUaine  et  Callinel, 
avaient  &é  [lonr  lui  la  sonrce  de  perles  conaidé* 
raUet.  Après  vingt  ans  de  travaui'et  de  fattgoes, 
tl  se  trouvait  plus  pauvre  qu'au  début;  déplus, 
nia  conTietioni  l'avalent  rendo  l'objel  d'atlaques 
passkmnéas  aniqoallei  il  tiit  trop  seositlle  :  Leb 
forent  les  motib  qui  le  décidèrent  1  se  jeter  en 
deltors  de  TactivlU  mnsicale.  Il  se  retira  d'dioid 
à  Harseélle,  ob  U  prit  part  k  la  rédaction  d'us 
jouroat  politiqoe;  pende  temps  après, il  te  Aiai 
MoBlpelKer,  et  ]i  prit  la  érection  du  itmrmi 
InUInlé  £«JfesM;erd(iJflA,jounialqni  jouit 


(Il  DnianepiiUiBlqiie  dlrlt«e 


d'cme  grande  aotorité  dans  les  départements  mé- 
ridionaux de  la  France.  Depuis  plusieurs  an- 
née» U.  Danjou  s'est  Bxé  k  Paris,  ob  il  s'occupe 
de  lëlégrapliie. 

La  liste  des  prodnctionsde  H.  Danjon  se  com- 
pose comme  il  suit  r  LrnfaATDtiaiDsiULEi 
1°  De  1831  t  1840,  beaucoup  d'articles  dans  la 
GatetttmtificaUda  Paris,  i*àsit  Dictionnaire 
de  ta  Contwnuffonetdans  l'Encyclopédie  du 
dix-neuvième ttèele.  —  l' De  l'État  et  de  l'a- 
venir dv  chant  eeetétlastique,  brochure  in-S"  ; 
Paris,  1S44.  —3"  Xevw!  de  ta  miui^ue  reU- 
jfieiae ,  populaire  et  elauiqne  ;  Ptm,  ig4&- 
lM9,4vol.  io-8°.  Le  qùatrièmevolnme,  Inler- 
Tompuen  i849,Rèléc«n(délé  enlBSt.  —  Mo- 
stQOBnsTiQDEi  — t'OUmbsocrdaife  Vof/ice 
flMn,  Jteeuetl  de  tous  tei  ptaiTu-chaaU  du 
ritparitien  en  faux-bourdon  à  guatrevoix; 
Paris,  Canaux,  I83a,  S  Tolumes.  —  &•>  Réper- 
toire de  tnu^que  reUgieute  ;  Paris,  V  Canaux, 
nu,  3  TobuMS.  Cette  collection  est  formée  en 
partie  des  meilleurs  norceani  de  musique  d'é- 
glise publiés  t  Londres  par  novello.  —  6*  Deux 
messes  à  A  voix  et  orgue,  d'une  eiécntlon  facile, 
composées  spédalemeat  pour  les  collèges  et  antres 
maisons  d'éducation  ;  Ibid.  —  7*  Messe  brève  i 
trois  voix  sans  accompsinement  ;  Avignon,  Se- 
guin atné,  iS48,  in-S*  —  8°  TontUM  ergo  à  4 
vuii,  avec  basse  solo  et  orgae;Parts,V*  Canaux. 

DANKEBSou  DANKËHTS  (Ghisudc} 
savant  conirepolutiste  du  seizième  slicle,  naqgit 
i  Thoten,enZé]ande,etrut  cliaiitre  deU  ebapelle 
poalifioale  k  Rome,  sous  le*  papes  Paul  III, 
Marcel  II,  Paul  IV  et  Pie  IV.  U  a  publié  en  166», 
t  Venise,  cliex  Gardaoe,  U  Primo  e  secondo  li- 
bro  de'  madrlgalt  a  4 ,  5  e  6  voei.  On  trouva 
aussi  des  motets  de  ce  musicien  dsns  la  collec- 
tloa  de  Salbllnger,  inUtulée  :  SeleeUssimx  nec 
non  {amitiariutnue  canttoHes  utlra  eea- 
(un,  etc.  Avguitx  Vindeticorum ,  Melchior 
Uritwlein,  ti40,  petit  in-S'  obi.;  ainsi  que 
dans  un  autrerecudl  qni  a  pour  titre  :  Concen- 
iusoetOftex,  jutefue  etguatuorvoevm.on^- 
ntitn  juevJtdistiini,  etc.  Àufpui»  Ytadellco- 
rum,  PhOippu*  Dhlardue  ercvdebat,  I54S, 
petit  l0'<t*  obi.  Dankers  fut  choisi  en  là&l,  avec 
Bartlioloiiié  Eacobedo  {voy.  ce  nom  ),  par  Ni- 
colaa  Vieentjno  et  Vleenw  Lusilaao,  pour  juger 
lui  s'était  élevée  ratra  eau  sur  la 
des  modes  diaioniqn^  cbromaU- 
qne  et  eoliamoniqne,  et  proneoça  en  bveur  da 
LasiUno.  On  trouve  1  la  blUioÛièqne  VaOleel- 
lana,  k  Rome,  sous  la  marque  R.  36.   n°  IS, 


Dankers  sur  le  sujet   de   la   contestation.    Ce 
mannsertt  a  pour  Utre  :  Tratlato  di  GAMttiw 


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-ÎÎO 


DANKEHS  —  DAIfOVILLE 


Danterfa  miateo,  et  emlort  eappeltano  Mla 
<appeliadel  Prtpa,iopraana  differenliamu- 
jieqle  untentUtta  nelta  delta  cappella  coniro 
Uperdaittvenerabllt  D.lfiecolà  Vicentitta,  per 
«on  haver  pottilo  provare  ehe  nfun  rntuico 
conpotitore  intende  di  che  génère  sia  la  mu- 
^Ica  che  esietUsso  eompone ,  eome  tt  era  o[- 
JerUi.  Con  vna  dlehiaratione  faeilUttmatopra 
i  tre  geaeri  di  esta  mutlea,  eloi  dialonieo,  ero- 
ftalteo,  et  enarmonico  eon  i  loro  eiempj,  a 
gvatlro  voet  separaiamentt  txtna  daWtUtro, 
«t  aïKo  mliti  di  Itttti  tre  i  generi  miieme,  et 
moite  altre  cote  miuicaU  degne'  da  Inlendere. 
El  oUraecio  vl  »ono  alatni  concetUi  a  pfù  voet 
in  diverti  idiomideltnedeainioavtoreiteltola 
génère  dialonieo  composli.  C'est  quelque  choM 
•decurieux  deTairccBMnDtslKnniiKaduMilittM 
■iècle  l'épBÎser  en  doctca  raiioiiiiemeiitB  lur  de* 
genrei  d«  musique  cliroouliqne  etenhiriDOolque 
4]uf  ne  pounientekiilerilelNr  tenipi,  paltqD'ilt 
n'en  pOMédaient  pti  lei  iléfnente  a^cessairei; 
«t  cela  parce  que  les  éeriiiln»  greca  lor  la  ma- 
«ique,  dont  lei  ouTiagei  eia'wiDt  alors  ritudits 
«ec  ardeur,  leur  avaient  transmis  cea  terme*, 
^ui  n'aiaient  de  sit^Scation  ni  dans  la  lonalilé  du 
4>lain-diBnl,  la  seule  qui  nt  alors  connue ,  ni  dus 
J'iiarmonle  qui  y  est  iDlttrente.  Il  ne  faut  pas  con- 
fondre GliItlalD  Dankers  a*ee  Jean  GAiwJafn, 
4loDt  il  ;  a  uD  livre  de  mcMes  publié  par  Pe- 
<ruccl  de  FosBotnbroiM en  lâl3. 

VANAIELE  V  (jRAii-FH,iau).  profèssenrda 
muBlqne  k  Londres,  est  nd  en  1788,  k  Oaking- 
liam ,  dans  le  Berktliipe.  Son  p^,  cbanlre  do 
■dMeur  k  WinilKor,  lui  eoseiRna  la  mu^ue.  A 
l'ige  de  quinze  ans  11  Ait  placé  «ous  la  direellon 
■de  Kniweit  peur  aiiprendre  k  jouer  du  piano,  et 
Samud  Webbe  lui  donu  des  letoDS  d'hannouie. 
Lorsqu'il  eut  atteint  sa  dii-aepHème  annte,  Dsn- 
nelcy  iaterromfril  ses  études  musicales  pour 
aller  demeurer  avec  un  oncie  tort  ricbe  qui  loi 
-avait  promli  de  lui  laisser  ta  fortune  ;  loais  ajant 
longlempi  tardé  è  réalisef  ev  proDweaes,  cet 
«Dde  mounit  Kans  avoir  bit  de  testanwnl,  et 
Dannele;,  retombï  dans  une  rituatioa  pèaible, 
fut  obligé  de  reprendre  sa  première  proTeaaioo.  Il 
«e  retnit  avec  courage  an  travail,  reçut  des  lefon* 
-de  piano  de  Wodfl,  et  eut  aussi  pendaat  quel- 
-que  temps  C.  Keite  pmr  profesaeur.  ^rès  avoir 
demeuré atee ta ntfere  iOdiham,  dansleUamp»- 
liire,  il  fol  *|>felé  k  Ipsividi  corame  protaaèar 
■de  mnsiqtie,  j  resta  quelque  temps,  puis  M 
nomiMl  otxenlsle  de  l'église  Sabite-Harie  de  la 
Tour,  riant  cette  ville,  En  1816  il  alla  k  Paria, 
■  prit  des  leçons  de  Relclia  pour  la  composition, 
«1  de  Pradher  pour  le  piano,  puis  alla  s'établir  k 
Londres,  où  il  s'est  flié,  DsntMley  a  publié  quel- 


ques l^rw  compositions  pour  te  client  et  le 
piano;  nuis  ses  ouvrages  les  plus  imporlasls 
sont  ceux  doat  les  litres  suivent  ■■  1*  An  Ctiejr- 
elopedia,  or  Diciionary  ef  Mti4ie  ;  in  vhiek 
not  only  everg  lediniail  vord  fi  erptained, 
the  formaltonof  every  tpedaof  eompotUlon 
ditlkKlly  Êheœn ,  Iheir  karmontet,  periodt. 
cadencet,  and  accentuation,  but  Ihe  varioas 
poeiic  feet  anployed  In  Uiuic,  etc.  (bicido- 
pédle  ou  DletiomiBire  de  musique,  dans  iMpid 
noa-senlement  cliaque  mot  technique  est  expli- 
qua, la  formatloa  de  toute  espèce  de  compastUM 
exposée,  etc.  )  ;  LôndoD,  1835,  un  vol.  in-a*, 
avec  plaoclies.  Malgré  le  litre  tort  élenda  de  cet 
ouvrage  ei  tout  ce  qu'il  anaooce,  IXncïdopé- 
dte  musicale  de  Dannelej  n'est  traitée  que  d'une 
manière  fort  abrégée.  —  VA  Musical  Gram- 
mar,  comprehending  tht  prinâpkt  tout  rw- 
let  of  tke  sciencs  (  Grammaire  miùcale,  coo- 
teoant  les  principes  et  les  règles  de  cette  adeoce  )  ; 
London,  isie,  Id-S*.  Celirreneccntiaitqoe  les 
premiers  éiémeots  de  la  musique.  DamieleT  est 
mort  k  Londres  en  I83e. 

UANNER  (OaBÉniN'FBéDÙuc) ,  violuiisle, 
né  k  Manlieim  en  1745,  reçut  de  son  père  les 
premières  leçons  de  musique,  et  11  de  si  grands 
progrès  sur  le  violon ,  qu'il  deviat  btenltt  on  de* 
artistes  les  plus  habiles  tqr  cet  lutinraeiit.  En 
1761,  l'éleclenr  palatin  l'admit  dani  «on  orclie*- 
tre,  et  lorsque  œl  orchestre  passa  fc  Huaieh 
en  177S,  U  Vj  soivil.  En  17S3  il  quitta  w  ser- 
vice poar  la  place  de  directeur  des  eooccfte  do 
duc  de  Deot'PiHits.  Il  occupait  le  même  em- 
ploi en  1811  k  la  cour  dn  grind-dDC  de  Bade  k 
Carlsmlte.  Il  fat  le  maître  dn  célèbre  viokaiali 
Frédéric  Eck.  On  a  de  Danner  on  coBcertlno 
.(en  fa)  pour  le  vidon,  avec orcliastre ;  Parie, 
Sleber. 

DANNER  (GEoBCBt),  pèra  dn  précédent, 
était  muticten  de  la  courde  Hanlielm,  et  joudt 
de  tous  les  instruments.  Il  mourut  auprès  de  son 
m^  k  Ceristuhe,  en  1807. 

DANNEHET  [ÉLUsarai),  née  k  Saial- 
Germahi,  vers  1070,  débuta  comme  dunloMe 
à  la  Comédie  italienne,  le  14  août  1694,  dans 
le  divertisseaieut  du  Départ  dei  Comédimu. 
Elle  devintensoile  la  femme  d'ËvaristeGlieraHlî. 
Les  journaux  du  temps  nous  apjirenncBt  qu'elle 
était  également  remarquable  par  la  beauté  de 
aa  voliet  parlasAreté  desamétiiode  lyorigDT 
assure,  dans  ses  Annalet  du  Thidtre  tiaUm 
(L I,  p.  16},  qu'elle  entrai  l'Opéra  après  la  mort 
deson  marlimaiscefaitestaun; 


desacteurade  l'Opéra. 

DANOVILLE  (...).  ^>}er.  fat  âèru 


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DANOVILLE  —  DANZI 


4S7 


ie  Saiole-Colombe  poar  ta  baBxe  de  viole,  et 
«n&eigna  1  jouer  de  cet  inetrumeol  ï  Parii,  sou» 
l«  lÈgne  de  Lon»  XIV.  On  lui  doil  un  liv^  qui  ■ 
IHKir  titre  :  L'Art  de  toucher  le  deutu  et  basse 
4c  viole,  contenant  toùl  ee  qu'il  y  a  de  né- 
cessaire, d'utile  et  de  earieux  dans  celle 
science;  avec  des  principes,  des  règles  et 
obiervatloni  Ji  intelligibles,  qu'on  peut  ae- 
guérlr  la  perfection  de  celle  belle  science  en 
peu  de  temps,  et  metme  saiis  le  secours  d'au- 
evnmaiitre;  PiHt,  Christophe  Baliard,  1087, 
■D-B°de  tT  pages. 

DANYEL  (Jun),  bachelier  ett  mnglqae, 
était  diantre  de  t'alite  du  CTirist  i  OxFbrd ,  au 
it  du  dlx-aeptième siècle,  lia  piib1t« 


llal>«i  ». 


0  titre  : 


Sûngs  forlke  l\ite,  viol  and  voiees;  Londres, 
leoe ,  in-rol. 

DANZI  [FRjknçots^  eomposHeur,  naqultt 
Manlielra  le  15  mai  1763.  Son  père,  mnsidea 
de  la  cour  et  premier  Ttoloncelllste  de  la  cija- 
pelle  de  l'élccleiir  palatin,  alors  la  meilleore  de 
l'Europe ,  lui  donna  tes  prenilèreR  leçons ,  et  lui 
enseigna  les  principe!^  de  la  mnsique ,  du  piano 
«titu  cliBnl.  A  l'^rd  de  l'art  d'écrire,  te  jeune 
Danii  n'eut  qu'une  éducation  pratique  ;  il  n'ap- 
prit cet  art  que  par  quelque.i  notions  d'Iiarmonie 
qu'il  puisa  dans  les  lîires ,  et  par  la  lecture  des 
partliLoQs  des  grands  pnaltre«.  Ce|>endant  II  reçut 
ijuetques  leçons  del'abbé  Togier.  A  Fiffi  de  douze 
ans  il  avait  d^k  écrit  pinwenrs  morceaux  pour 
le  tlotoDcelle,  et  ses  progrès  sur  cet  instrument 
furent  si  rapide*  qu'à  peine  sorti  de  l'esifance, 
Il  Tut  admis  dans  la  chapelle  comme  membre  de 
Torctiestre.  En  1778,  cette  chapelle  ayant  été 
transportée  è  Miinlcli,  Danil  se  rendît  aosai  dans 
celte  Tille,  et  f  année  sulTante  il  écrirlt  son  pre- 
mier oiivrnge  pour  le  tliéitce  de  la  Cour.  Vers 
t7E>0,  il  (épousa  Marguerite  Mardiand ,  fille  dn 
direcleur  du  Illustre  de  Munich.  En  I7al,  Danil 
demanda  el  obint  un  congé  illimité  pour  voyager 
aiec  sa  nouvelle  épouse,  cantatrice  distinguée, 
dont  le  talent  s'était  di<*e1oppé  parla  leçons  de 
■on  mari.  Us  séjournèrent  longtemps  ï  LeipsiA 
etè  Prague.  Danzi  dirigea  dans  ces  deox  Tilles 
l'orchestre  de  la  troupe  italienne  de  Quirdassoni, 
«t  sa  femme  chanta  avec  succès  les  rOles  de 
Suxanne  dans  les  ffoces  de  Kgaro,  de  Caro- 
linedani  le  Matrimoido  legreto,  el  de  Tflna 
dans  l'opéra  de  ce  nom.  Pendant  les  améea  1794 
et  I79S,  ces  artiste*  parcoururent  niaHe  et  »'y 
firent  remarquer  par  tenn  talent*,  parUeoltéie- 
ment  à  Venise  et  ï  Fhirenre.  Le  dérangement 
de  la  santé  de  SI"  Danxl  obligea  son  époux  k 
revenir  k  Munich;  il  y  arrira  en  IT9T,  et  dans 
la  même  année  il  obtint  le  tilre  de  tlce-mallre 


de  la  chapelle  Aedorate.  M**  Daml  succomba  i 
unenuladle'depoHrlneen  1799,  t  l'ige  delrente- 
deusans.  Daml  fut  Trappe  al  douloureusement  da 
, cette  perle,  qoll  ne  put  remplir  tes  rooctions  à 
la  cour  pendant  plosieurs  années  ;  ■orsqull  loi 
fallut  ensuite  diriger  des  opérai  oit  se  (emma 
■Tait  clianté ,  il  éprouva  des  émolfons  at  péni- 
ble* qu'il  prit  enfin  la  résointion  de  s'éiolgner 
deHunich.  En  1807  Use  rendit  k  SInItgard  , 
obtl  fut  nommé  maître  de  chapelle  du  nd  de 
Wurtemberg;  m^s  les  chanpments  poliliqnei 
qui  survinrent  <kas  cette  partie  de  l'AHemagne, 
l'année  sut ranle,  i'obligèrenld'allereherelier  for- 
tune allteur*.  Il  *e  rendit  t  Carlsrulie ,  et  la  cour 
de  Bade  lut  accord*  le  niiaie  titre  qu'il  avait 
à  Slotlgard  et  nn  traitement  suffisant  poor  as- 
stirer  son  existence.  I>epufa  Ion  II  n'a  phis  quitté 
Carisrulie.  Il  est  laott  en  cette  Tille  le  13  avili 
ISIB.  Les  compoaltitmi  religieuse*  et  tnslromen- 
tales  de  Danit  lui  ent  hit  ea  Altomagne  la  répn* 
tatlond'unsavsntniuslden;maiad«ni*esopéras 
il  a  souvent  sacrifié  le*  convenance*  drimatiquen 
è  des  effets  d'instrumentation  on  t  des  combl- 
oatsoni  harmoniqoea  dépourvues  du  ciiarmede 
la  mélodie,  ce  qui  est  d'mtant  plus  étonnant 
qo'it  connaissait  lilen  l'art  dn  diant,  et  quti 
renseignait  k  mcTTCiOe.  Parmi  ses  ouvregeB,oa 
remarque  :  I.  Orints  ;  1*  CUopâlre,  mélo- 
drame, ïHanhchn,  1779.  — l'.^! EoiUa ,  opé- 
rette,  k  Munich,  I7sa.  —  3*  Bas  Triwnph 
der  True  (le  Triompliedela  vérité).—  kiDer 
Sylphe,  opéra,  k  Mnnïch.  —  6' Die  Mitler- 
nackt  Stunde  (Minuit);  ibid.  —  e'  Ber  Kutt 
(le  Baiser);  iMd. ,1799.  ^TDer  Quasimaim, 
opérette  ;  ibid.  —  S°  EUiondokoT^,  opérette.— 
9°  tphigénie  en  Aulide,  grand  opéra,  t  H«- 
nlch,  1807.—  10*  DasFreudenfest  (le  Festin), 
cantate  k  quatre  voix  <4  orcliestre,  gravée  en 
partition.  ~  It'  Prêts  Gatlet,  cantate  poMiée 
en  partiliont  Leipsidt,  IS04.  —  n.  MnsioneB'i- 
CLisE  :  —  1 1*  Hease  k  quatre  vdx  et  orgoe,  n*  1 

(  ea  si  bémol  )  ;  Offenltach,  AwM 13°  MeMe 

)  quatre  voii  et  orelieelre,  n*  I  (en  rri); 
iMd.  —  1*°  Jfesae /iseilsk quatre  voiieio^ic; 
Paris,  Porre.  —  15°  Le  118*  psaume  k  quatre 
voix  el  ercbettre,  csavre63;  Letpdck,  ProM. — 
16*  Te  Deum,  k  quatre  voix  et  ordtestr* ,  ea 
nunnicrll.  —  17*  ifagnifhal  en  wl  k  quatre 
Toii  et  orchestre ,  an  manuieril.  —  III.  McsitVB 
iNtrauneirTiLE  :  IB*  Symphonie,  k  grand  or- 
cliestre, miTre  19  (en  ré  mineur);  LeipsM, 
BreiOiopl  el  Hnrlel.  —  19°  Idem;  op.  M  (an 
vt),  Ibid.  —  M*  Gron^  SynphoiHe ,  n°  3  (ea 
si);  Oifenbacl),  André.  —  31°  Idem,  n*  4  (en 
rf);  Ibid.  —  W  Symphonie  eoMcrlanle  |iaur 
riHe  et  etarinelte,  op.  4i,  iùd.  —  33*  ideB, 


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4IB 


DASZI  -  DAQUIN 


iMur  cUrincitecLbauMijBaDit,  SJmroek.  — 14" 
Jdem,  n"  i;  Leipsick ,  Bieilkopf  et  Hurtei.  — 
ii"  Trois  quinteiti  pour  Oal«,  liaulbois ,  ctari- 
netle.eoret  btuon,  op.  56;  Sarliu,  Scliletio- 
ger.  — 16°  Pot-pourri  pour  tiolon  et  orcliesire , 
op.  61  ;  Olfenbacb ,  André.  — 17°  Ttnii  quintelli 
fiDiir  TioloD ,  etc.,  op.  M,  ibid.  ■-  3â°  Quatuor* 
pour  deux  Tiolon» ,  alto  el  liaue,  op.  b,  6  el  16; 
MuDicli,  Falter;  op.  7,  Hayence,  Scbolt;op. 
19,  Leipsick,  Breilliopr  et  Ha>xt«li  op.  44, 
Ldptick,  Peterg;  op.  65,  orTenbach,  André 
(en  toiit  dlx-Deul  qaatuon).  —  19°  Concertos 
pour  le  Tioloncclle;  n*"  1  et  1;  Zatich,  Rat,.  — 
30°  Concertino,  idem,  op.  451  Leip«ck,  Pe- 
targ.  —  31°  Sonates  pour  TioloDcclle,  liv.  1  el 
S;  Zuriuh,  Uuz.  —  31°  Concerlos  pour  la  IlOle; 
op.  30,31,41,  43 1  LeipûclL ,  Breitkopfet  llsr- 
tcl.  —  33°  Trioa  pour  IlOte,  alloet  -violoncelle, 
«p.71  ;  Ofleatwcli,  André.  —  34°  Sextuor  pour 
LaaltKHi,  deux  alloa,  deoxcors,  lioloncelie  et 
eontrebaue,  op.  10;  Hayence,  ScliotL  — 
-  16°  Trois  quilnor*  pourtwaaon,  <^.  Wi  OHen- 
hacli,Andrt.  —  36°  Conurlopourle  pta]Ki,op.  4; 
Hayence, Sebott. —37°  Quintetto  pour  piano, 
note,  liaulbotr,  cor  et  Inuoo,  op.  &3  et  54;  OF- 
fenbaeb,  André.  —  38*  Quttnor  poar  piano, 
op.  40;  Leipaick,  Brdtkopf  et  Hffrlel.  — 39°  So- 
nate pour  deux  pianos  et  Tiolaîicelle,  op.  41; 
OKenbacli,  André.  ~  40°  Sonatet  ponr  piano  et 
eor,  op.  38  et  44 1  Ldpeick ,  Breitkopr  et  Hantel. 
—  41°  Sonatea  pour  piano  et  llaie,  op.  34; 
Mankh,  Falter.  —  43°  Sonate  pour  piano  et 
oor  de  baieetle,  op.  M;  oncnbacli,  André.  — 
43*  Sonata  pour  piano  k  quatre  maim,  op.  3, 
9  cl  11;  Hunicli,  Falter,'  LeipriGk,«rBitkopr  et 
H«rtel;  Majence,  Scbotl.  —  44'  Sonatex  pour 
pJMioieai,op.33i  Blanlch,  Falter.  —  45'>Qnel' 
que*  pôtilea  pitcea  pour  âiTen  indruiDenta.  — 
IV.  HoaiocE  na  cnufaaB  :  46°  Ain  italiens  delà- 
cUa,  anc  orcbaaire;  Munich,  Falter. —  47''Cliaa- 
•ooa  «lleatandet  pour  deux  deuos  et  baite , 
aTMacconpagnaoKBt  de  piano,  op.  le;  Leip- 
tkk,  BrritkopT  et  Usrtel.  —  4S°  Idem,  op. 
17,  Ib.  —  49°  Chaniwis  guerrièm  h  qoatn 
velx  dlMMBOM,  op.  M;  Oflabacli,  André.  — 
fiO"  CbaaltKTBca  k  quatre  toIk  d'homoM,  avec 
piaao,  op.71;Leipaick,  Braiikopret  B«n1el.— 
510BIS  dMiKNW  allMnandeapDivde!ixdesta*, 
ténor  et  baiie,  arec  piano,  op.  74,ibU. — 
31°  Ea*lraa  vlngt-cinq  recndfi  de  clianions 
all^aandea,  de  canaoette*  italiennes,  et  de  ro- 
manees  fraBçaisM  pour  roix  aeiiie  avec  accoai- 
paguentent  dé  piano,  publiés  à  Municb  ;  OFTeo- 
bac^  et  Lelptlck. 
DANZYfFuNçont).  Vof.  M— Lemon.  ■ 
DAPPEnEN  (D.  VAN),  profMMur  dédiait 


ao  aémlnalrs  dea  hMtitalenn  primalrts,  i  Har- . 
leni,  e»t  aulear  d'un  manuel  de*  éléments  de  la 
motiqite  et  dn  chant,  k  l'osage  des  proTesseun 
d'écoles  primaires,  qu'il  a  publié  sous  ce  titre  : 
ÀaAvankelijkonderwtJt  in  de  Musijk  en  kel 
Zingen;  ofhOTidbo^jeveoroBderwiJxn,  mr 
iàndereti  ((«m  wetemckappen  reedt  eetiigiini 
vroejtljdiç  te  leeren  beoefentn ,  première 
partie;  Amshrdsm,  Jean  Tan  der  Hey,  1818, 
in-8°.  Deuiième  partie,  lUd.,  1810,  in-S*.  Cet 
OQTrage  est  fort  bien  impriaé  btec  les  caractères 
de  nuidque  de  Enscbedé,  de  Harlem.  On  a 
aussi  de  Dappo^  de*  exvctcei  de  citant  k 
l'usage  des  paliles  écoles,  sous  ce  litre  :  Ztaig- 
oefeningen  voor  de  Lagere  SeKole»,  etc.  ;  Har- 
lem, 1819,  deux  «Dites. 

DAQUIN  (Locis-Clàdde),  organiste  du  roi, 
naquK  a  Paria  1«  4  juillet  1694.  Ses  beureoset 
dîspotitinns  pour  la  musfqDe  déddèreni  Har- 
cliand  k  Inj  donner  quelqnes  leçons.  Il  n'irait 
que  tii  ao*  lorsqu'il  joua  du  ctavedn  derant 
Louis  XIV,  qui  lui  dimna  des  ipplaudJcsemoils 
et  qui  le  récompensa.  Le  grand  Dauphin,  qai 
était  présent,  frappa  sur  l'épaule  du  jeune  artiste 
et  lui  à\t:  Mon  petit  ami,  voainrmunjow 
■widenet  pliueilèbresorganltla.Benier,qiA 
était  alors  un  des  musiciens  lei  plnssatanti  de 
France,  ayant  donné  quelques  leçons  de  compo- 
siiion  an  Jeiine  Daquin,  ceTui-ci  écrÎTit  k  rkge 
de  huit  ans  on  Baatvt  vir  k  grand  chœur  et 
orcbeslre.  Quand  on  l'eiécnta,  Bemierinll  Tu- 
teur lur  nna  taMe  pour  quH  batltl  la  merare 
et  fat  mieux  m  des  spectateurs.  Il  n'avait  que 
doou  ans  lorsqu'il  obtint  l'orgoe  des  chanoines 
réguliers  de  Salnl-Anloine,  et  l'on  courait  déjk 
pour  l'entendre.  En  1717  l'orgue  de  Saint-Panl 
vint  k  vaquer.  Le  concours  (ut  annonce,  «t  Ra- 
meau s'j  présenta  pour  disputer  la  place  à  Da- 
quin. On  dit  que  RanMan  ajaot  joué  Dn*e  fbgne 
préparée,  Daquhi  s'en  aperçut  et  ne  laissa  pa* 
d'en  Improviser  une  qui  balaufait  les  suffrages. 
Il  remonta  k  rorgDe,el,  amicliani  le  rideau  qui 
te  cachait  i  randitoire.  Il  lui  cria  :  C'at  moi 
qiti.vab  touckerl  Le  plus  vif  enlbousiasme 
était  ilaoa  aea  jtat  :  il  se  surpassa ,  disent  las 
bio^phes,  et   csit  la  gloire  ds  l'emporter  sur 

Daquin  vécut  soixante-dix -hait  ans  et  excita 
pendant  pria  de  soixante  l'admlralion  de  ceoi 
qui  l'enlendirent.  Dix-tiuil  jours  avant  de  mon- 
rir,  il  Joua  «or  l'orgue  de  Sainl-Paul  k  la  Mo 
de  l'ABcensioD,  et  cliarou  ses  auditeurs.  I^en- 
dant  la  demièra  maladie,  qui  ne  dura  quehntt 
jours,  il  pens^  enoore  k  k  IHe  <)e  Saint-Panl 
qui  approcbdt,  «t  disait  %  Je  veux  n'y  faire 
porter  «t  nwvrtr  à  won  orgue.  Il  ceaaa  de 


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DAQUIN  —  DARD 


TlTia  1«  li  JDiD  177) ,  et  fat  iiiliain«  k  Siist- 
Paul  I  un  trts-graiiil  nombre  d'arliitei  el  A'm- 
nwtaara  aulsta  à  ttt  atwèqoM.  Lci  chanoiaei 
réguliers  de  Salnt^ntirine,  dont  11  mit  joué 
l'orgna  pendant  t(riuiit»4ii  u«,  Drent  uiui 
chuilM'  no  Mfrlce  poor  lai  et  «ocordèrenl  ose 
gratifiolloa  i  un  flii.  Les  onTragw  de  Diqoîn 
qui  oDt  été  gmé»  Mot  :  1"  Vn  livra  de  piècei 
de  claTecio,  es  173&.  —  1*  Un  iim  de  noëli. 
—  8*  Une  culele  intitulée  Jo  Aofe.  11  a  )ii«é 
eu  manuMilt  un  r«  Deton,  pluciean  moteti, 
un  Mitertra  en  trio,  des  lefoni  de  léoèbres, 
plneieors  csintet»,  entre  «ntres  celle  de  Cini, 
de  J.-B.  BoiHiesn,  et  des  pitcea  d'orgue; 

Celte  notice  ut  tirée  de  VEutA  nr  la  mmi- 
qne  de  U  Borde  :  elle  ■  été  roarnle  pir  le  fils  de 
Daqain,  et  utle  circoDBtanee  Kule  explique  les 
doKU  exigérés  qu'elle  contient  Qoe  Dsquin 
ait  eu  une  extcutlou  tHilIsnle,  une  eonnaissance 
étendue  de«  effeli  de  l'oigne,  ou  doit  le  crnre, 
puiiqull  obllot  l'eiUitie  de  set  contemporaini  ; 
mais  j'ai  eiamioé  ici  [uècea  d'orgne,  k«  noUi, 
■es  pièces  de  daveda ,  et  je  puis  affirmer  que 
tout  c«Ia  est  misérable  :  on  n'f  trouve  que  dei 
jdéet  comiminee  et  une  ignorance  comi^te  de 
l'art  d'écrire.  Or  qn'est-ce  qu'un  oijaniiie  qui 
n'a  qu'un  jeu  brillant  1  Que  pouvait  Stra  cette 
fUgiiB  improvisée  qui  balança  les  •affrages  avee 
«Ue  de  Rameau  P  et  qui  pourra  croire  cette  hit- 
toiirtte  oji  l'on  dit  qoe  Hmndel,  après  avoir  en- 
tendu Daqain,  éprouva  tant  d'éloiuiemait  et 
d'admintioii  que,  malgré  les  iuatancas  les  plus 
vives,  il  ne  voulut  pas  jouer  devant  luiî  Htendel 
«t  Saquin  I  quel  rapproebement  1  Ce  Tait  seul 
d<rit  sulfire  ponr  faire  apprécier  la  valeur  des 
louanges  qu'on  a  prodigoéei  k  l'organitte  frantals. 

DAQOIN  (Piua^LoDU),  fils  du  précé- 
dent et  bachelier  en  médecine,  était  né  k  Paria, 
où  il  est  mort  en  17»7.  Quoiqu'il  eAt  enlbvé 
Isa  lettre!  avsc  pasdou.  Il  avait  peu  de  talent, 
et  n'a  laissé  que  des  ouvrages  médiocres.  Parmi 
«es  écrits,  celui  qui  est  intitulé  :  Ltttre*  nr 
Ut  \omme»  eélèbres  daiu  tettcimui,  la  Ut- 
téralure  et  Usartt,  imu  la  règne  de  LouU  XV 
(Paris,  1763, 1  vol.  in-Il),  contient  buil  eba- 
pftres  relatifs  i  la  musique.  Ils  ont  pour  titre  : 
i'S^T  la  fiiiul^M  a  ttt  affeU.  —  S*  Sur 
f  Optra.  —  3*  Sur  M.  Ramaa*.  —i'  Sur  la 
^atUate,  la  vauique  d'isUta  al  let  mattrat  les 
ptturenontTnù.  —  i.'Svrrorffvé,  la  clavecin 
et  lat  preaUar*  orçanletet  du  tampt.  —  «■ 
Sur  U  violon,  la  iatu  de  viole  et  let  au- 
tre* tiwirumenti.  —  T  Sur  U  ehaïUet  tur  la 
daiue.  —  6' Sur  qualquet  fait*  omis,  et  rur 
quelquat  muiieieiu  dont  on  a  oublié  de 
parler.  On  trouve  dani  tout  cela  quelques  faiti 


curieux,  mail  qui  sont  écrits  d'un  itjla  prolixe 

et  euBuyeui,  On  a  dit  de  ce  pauvre  littérateur  : 

On  lauIOi  fc-iii  k  p*[c,  on  >Uac  pont  1c  Ali. 

L'ouvrage  dont  on  vleol  de  i>arler  a  été  re- 
produit eu  nài,  iu-S",  aoua  le  titre  de  Stiete 
Utléraire  de  Laait  XY. 

DAQOQIMEl]^(Jakii),  compositeur  iU- 
lieu,  dlé  par  Waltlier,  d'après  Draudios,  vi- 
vait vert  le  milieu  du  leiiième  siècle.  Oa  cou* 
naît  de  lui  :  1°  MadrigaU  a  lel  et  utta  voei  ; 
Venise,  1M7.  —  V  Madrigaiia  iptatuor  vocwmi 
Anvers,  1594,  In-i*.  Il  ;  a  lien  decroire  que  le 
nom  de  cemusideaett  déuaturépar  Draudiut, 
qui  latinisait  tona  les  noms  d'auteurs. 

DARCET  (JaaM-PuBBB-JcMra),  ebiralsle 
Irantait,  né  k  Paris  en  1777,  mort  au  mois 
d'aoAt  isti,  a  rendu  de  grands  services  k  la 
tctence  et  a  purU  la  lumière  daua  une  multi- 
tude de  questions  retUea  saut  tolniioo  iusqn'è 
lui.  L'examen  de  ses  tnvaui  a'apparllent  pas 
k  cette  Biographie;  U  n'y  est  dté  que  pour 
aea  rectierdiat  sur  la  hbricatioB  des  ejmbalet 
et  des  tamtams,  dont  il  a  détermioé  les  pro- 
portions  d'alliage  k  raiit»  de  SO  parties  de  enivre 
sur  100,et  ïO  parties  d'étainfin.  CetalliagB  k  l'élat 
cband  est  cassant  comme  le  verre  cl  un  peu 
moins  lorsqu'U  est  refroidi  :  il  n'acquiert  la  soll> 
até  et  la  «oaMité  que  par  la  trompe.  Darcet  a 
troMvé  que,  lorsque  le  métal  fondu  est  arrivé  an 
ronge-cerise  brun,  la  cymbale  ou  le  lamlam 
doivent  être  plongés  dans  l'eau  troide  pour  la 
trempe,  qu'un  force  ea  raisou  du  ton  qu'on  veut 
obtenir.  SI  llustramoit  h  voila  dans  celle  opéra- 
tion, on  en  reedOe  lafiH7ne<Bn  moyen  du  mar- 
teau, en  le  planant  k  petita  coups.  Darcet  a  ex- 
posé tooales  détails  de  la  fkbricallon  dftt instru- 
ments decetle  espèce  dans  iet  Aimalet  de  elU- 
ntle  et  de  phgtiqua  (utti.  1 834,  câbler  de  mars). 

DARCIS  (FBU>çoiS'Joan>H},  né  i  Parla 
vers  17U,  fut  élève  de  Orélrr  pour  la  compo- 
sition, et  donna  k  la  Comédie  ilalienaa  la  Fautie 
Peur,  opéra-c(Kn1que  en  on  scie,  et  le  Bal 
vuuq}U.  Les  essais  précoces  de  ce  jeune  bomme 
semblaient  promettre  un  compoiiteur  distingué; 
mais  la  fougue  de  aes  passians  oe  lui  permit 
pas  de  se  livrer  k  des  études  sérieuses,  et  causa 
sa  perte.  Doué  d'une  ligure  charmante,  brave, 
entreprenant,  ilaimaitloferames  et  était  homme 
k  bonnes  fortunes.  Se*  désordres  devlnroit  tels, 
que  "la  police  conseilla  k  son  père  de  le  faire 
vojogor.  On  le  fit  partir  pour  la  Russie  ;  mais 
k  peine  y  (ot-il  arrivé  qu'il  se  battit  avec  un 
officier  russe,  qui  le  tua. 

DARD  (..-.),  bassoniste  ordinaire  de  la 
cliapelle  du  roi  d  de   TAcaJérnie    royale    de 


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DARD    - 


DARGOMÏSKY 


aaiiqiie,  ■  fiil  gr«rer  h  Pnii. 
tdos  pour  le  b*uaa  c 
et  sii  Bulrsa,  iBUTre  V.  Il  »  publM  *ussi  :  ffou- 
eeaux Principes  demusiqite,  miXtjaeU  l'att- 
tmiT  a  joint  l'kittolre  da  la  nuuique  et  de 
tetproçrés,  depvii  ton  ori^M  jvtqu'à  pré- 
sent, pour  l'apprendre  parfaUenunl  ;  Parii, 
1769,  rn-4°. 

DARDELLI  (le  Pire),  rriigimx  corde- 
lier  du  ctniVetit  de  Miotoue,  duu  les  dcrnitrei 
années  Sn  quinxièmeGEicle,  el  in  commenceiiienl 
du  Miitème,  Dit  un  des  Inihien  Je«  [Jur  eélibrei 
de  son  leiDpa.  Il  fabriqiuil  du  iDlIta  et  dei 
violei  de  pluBleun  espèces.  Le  peintre  Richard , 
deLjion,  a  poiaédé,  Têts  1807,  no  beau  lalti 
[ait  ptr  ce  moiiie  pnor  b  dachetse  de  Hantone. 
Cet  inatnmient,  dont  le  miacbe  était  tu  ira- 
T»II  admirable  dltoirê  et  d'ébèoe ,  et  dont  lea 
cAtet  dea  doa  ét^ent  aéparéee  par  des  RleU  d'ar- 
gent,por1aitbdatedel4g7,  avec  le  Boat  dafo^ 
dre  DardelU.  Sur  la  table  on  Toyait  les  année 
dea  doca  de  Hanloue,  en  or  et  en  coaleur.  On 
l^ore  en  quelle*  tmfa*  ce  prMens  Inatranwnt 
apaatt  aprts  la  mort  de  Richard. 

DAHDESPIN  <Hau»ios),  mmicien  et  *■- 
M  d«  diambre  de  Pélecteur  de  BiTière,  naquit 
vers  le  milieu  da  dix-ieptième  liède.  U  a  coei- 
posé  la  muitqoe  des  balMa  du  grand  opéra 
£enio  rnlUo,  de  SleTTant,  et  celle  du  ballet 
donné  poar  te  mariag»  de  l'électenr  HaKlmHien- 
£ainiBouel,.en  1716,  W  Hnakb.  On  Ignore  Vi- 


DARGOHYSKY  (i 
jrntm) ,  eampcislUUT  rvoe ,  d'une  ramllle  «tHe 
deSraoleaak,  eatné  le  3  Rfrier-tSia,  dansaD 
TiUaKa  du  EnuTamemeat  de  Tonla,  an  noamit 
de  la  retraite  de  l'amaée  ftanfaUe.  Il  était  Igé 
d«  cinq  ana  lonqu'il  eommanfa  t  parler  i  ses 
parente  avalent  cm  juaqu'alerequll  aérait  nniaL 
Dana  les  derniera  iniii<  de  1817,  Ua  le  eondni- 
«Irrat  à  Saint- Pétariboorg  pour  j  lalre  son 
édocation  ;  deptiis  oe  momeot  U  m  s'est  éioi- 
gaé  de  cette  tllIeqoepeurralreqBelqneaTOTages 
dans  l'intérieur  da  la  Rnsaie,  et  piM  tard  dans 
les  paje  étrangers.  Me  aoo  eslknce  il  maotra 
DU  goAt  décidé  poor  lei  irtu,  et  en  partteitlier 
pour  le  tliéAtre.  Il  fabriquait  Inl-mêiM  da  [w- 
tile*  scènes  de  BariooiteUea  ponr.tMqwailei  il 
compoMit  des  espèces  de  Tasdefllle*.  A  lige  de 
sept  ans,  on  lui  donna  uamaliredepiMM8*ee  le- 
quel il  avait  dlnceuanle»  dIaeuMiona,  paioeqn^l 
était  plus  occDpé  de  la  coropoidlioa  da  petites 
sonates  et  rondos  que  de  Tétude  du  méc*ni«ne 
de  rinxtmmeDl.  Quelque*  années  plus  tard,  il 
apprit  k  jouer  du  Tielon,  et  devint  aiM»  habile 
SUT  cet  inslrumeut  pour  (aire  conreMblement  la 


partie  de  eecMtd  Tiolen  dans  le*  i^aatuon.  <7eti 
alors  que  U  mu^ue  lui  apparut  souc  ou  noa- 
vet  aspect  :  il  cwBmenïa  à  cumpradre  U  baaie 
portée  de  cet  art'  A  l'ige  de,quinae  k  sein  uis  it 
écrivit  pluiievrs  dnoa  coneertanta  poor  piano  et 
violon,  alnai  qoe  quelqiMt  qnateora.  Bientùtepris, 
seaparmta,telaiféssursa  vocation,  caDMrealle 
déTctoppeoMait  da  son  talent  ans  aoioa  de  Scbo- 
beriecliser,  pianfite  et  compcnitair  disliagné, 
qui  lui  donna  le*  premières  notions  dliarManie 
et  de  contrepoint.  Parvenu  1  rigs  de  dUftiuit 
aa>,  M.  Dargom;skj  entra,  en  1S31,  aa  iwice 
de  l'Ëlat  daoa  le  miaistiTe  de  la  maisoD  da  Vtm- 
pereur  :  cependant  le*  occupatloai  na  l'anpCcU- 
rent  pas  de  oontinuer  se*  étades  mosicaleâ.  A 
l'Age  de  vingt  ans  il  brillait  déjl  dau  les  sahm 
par  son  habileté  uir  la  piww.  Lisant  fc  premlèce 
vue  U  mesiqne  la  plu*  diffidie,  il  fat  rectkcrdii 
oooune  aceon^Agnaleur  pu  le*  maillenn  cban- 
leura,  artiste*  et  •maleura.  Dana  cette  oecnpa- 
tii»,it  acquit  la  cannaisaaaM  dea  Toii  rt  le  pas- 
sionna pour  la  musiqna  T«eal*  et  diaMatiqne, 
qui  lui  il  oégliier  ocUa  daa  JnatmiDeflte.  Ceat 
alortqul)  éorivil  ane  Immen*»  qnanlilé  de  ro- 
manças, d'^rs,  de  cantate*  et  damcnnaiu  d'n- 
■emble,  avec  aocampagaeDeal  de  piaaa  ou  de 
quatuor.  Qaelques-uDea.de  ce*  MopoeUioiit  oat 
«té  puhUéea  k  Péteratourg. 

Dtddé ,  eo  tsss,  k  ae  vooer  wUreiMat  à 
la  nosiqae  et  t  conlribMr  aux  p(«grt*  de  cet 
art  en  Ruaiie,  il  abandonna  se*  fonetioaa  ad- 
ministrative* ,  et  se  livra  pendant  huit  années 
à  l'étude  lérieuie  des  ouvrages  de  théorie  aiui 
qa'k  la  lecture  dea  paititiona  de*  mettras  andem 
et  modwae*.  Dan*  cet  intervalle,  il  écrivit  plu- 
aieun  oovrages  qui  obtinrent  de  brHIaots  snect*. 
En  IMï  il  entreprit  na  lajraee  fc  l'étnasv. 
Aptte  avoir  parcoorn  rAJIefliagnc,  il  s'arrêta 
quelque  tempe  i  HroteDe*,  prts  da  l'auteur  de 
cette  Biographie,  qnll  consulta  sur  se*  onvngei, 
parllcQliiraiMut  sur  son  grand  opéra  ta  Eimi- 
roJda ,  qui ,  postérieuremeat',  a  été  représenté 
avec  un  tn'illant  succès  à  Moscou.  Une  rcmar- 
qoaUa  originaHté  d'Idées  et  de  stfle  dbrtingnent 
celle  froduirtion. 

.  Parti  da  Braxejles  poar  se  rendre  k  Paris, 
H.  DargomrskT,  après  avoir  paaié  quelques 
mole  dans  iMte  grande  villa,  est  retourné  k 
SalntPéterdMarg,  où  son  talent  jouit  aniourdliui 
d'nae  estime  raérltée.  Parmi  se*  nombreoseï 
eompositloM ,  doal  beaueoap  tont  restées  ea 
manuscrit,  MiramarqMcallM-d,  quioatélépa- 
blléenoa  «xéeutéesdanï  la-capitale  de  la  Ruasia  : 
1*  Pour  le  pku»  :  dooie  aavres  de  pièces 
brlllanlni,  avec  ob  aarn  aceompagnemoil,  telles 
que  variatlana,  fantaisies,  trios  et  tchtr^.  — 


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DARGOMYSKT  —  DASSOUCY 


431 


3*  Peur  Vorehutre  :  Grand  boléro;  grande  , 
nlu  palhUique;  Galop  boliémien.  ~  3°  Four 
le  Chant,  60  morceiiix  iléluliéi  arec  «cèont- 
p^ueraenl  du  piino,  tels  <]ue  romancei,  cliftO' 


umbial 


I,  canldca,  lullidca  ,  mélodiei  et 
d'eiueinbla,  tooi  publiés  i  Pëtergbourg.  —  i' 
Etméraida,  gr*Dd  opéra  en  4  acte»,  poème  de 
Victor  Hugo,  repi^tenté  ■  Mocao,  dans  l'Iihcr 
de  1847,  puiiàPéterabourg.  —  5°  Grande  can- 
Ute  intiCalée  la  FAe  de  Baeehus,  poénte  de 
PoDtliUna,  ï  grand  orcliertre  itbc  soloi  de 
chant  et  chœurs,  compoaé»  de  8  morceaux.  — 
6°  Va  grand  opéra,  dont  le  titre  ëctiappe  à  la 
mémoire  de  l'écrÎTsin  de  celle  notice,  reprëtenléi 
Pi^lersboorgeQ  ISUitreeuntrèi-btillantsuccèi. 
DARONDEAtJ  iBuani),  né  à  Munieli  vers 
]T40,vintï'établiràPirisenl7Sl,  ets'iiRtnuItre 
de  cliant.  En  1784  il  pabli*  ton  premier  Rerueit 
dt  petUi  ain  à  covpIstM,  avec  aecompajne- 
iRCTit  de  harpe,  op.  I;  quatre  antres  recueils 
'année  lulvanle.  Il  a  com- 
le  du  Soldat  paramovr, 
n  thëltre  de  l'Opén-IDomi- 
i  en  1789.  , 

DARONDEAU (HuiHi},  (ils  dn  précédent, 
naquit  h  Strasbonre,  le  18  révrier  1779.  Admis  au 
ConserTaloire  de  muaiqne  comme  élèTe,  il 
3  eut  pour  millre  de  piano  Ladurner,  et 
Bertoo  pour  malIrBd'barnMnie.  Il  •  publia  pour 
le  piano  :  1°  FarUable pour  le  piano, op.  1. 

—  3'  £a  Fête  de  Satnt-Cloud,  pot-fourri. 

—  'i'  L'aontme  dit  dalin,  funtaisie.  —  4° 
La  Jeune  Victime,  pot-pourri.  —  5*  Àtr  de 
WacAw,  Tarie-  —  8°  Air  favori  de  Jean  de 
Parti,  varié.  —  7"  Pluiieura  lantaisre*  et  la- 
rUIioni  lar  des  airs  d«  la  Neige,  Roger  de 
Sicile,  la  Barearole  de  Venise,  la  Konde  de 
Saint-Mato,  la  Joum^  avx  aventvret,  etc.  — 
S" Sonates  pour  te  piano, op.  a;  Psriâ,  Omunti 
et  quelques  recudis  de  roroaneea.  Darondean  a 
écrit  la  musique  du  ballet  à'Acii  et  Galatée,  qui 
aélérepréuntéàropéra,  aumoisde  mai  lg06. 
Il  a  donné  au  Ihéltrede  la  P«rte  Saint-Marlio  : 
!■  £esC«uxCrA>Ie(,  ballet.  -^  i'Jennj/,oule 
Mariage  Mcret,  ballet  en  deux.  acLes.  —  3°  Jto- 
«fn«  et  LoretKo,  ou  let  GondoUan  vënitlent, 
iA^m,.^^^  Le* Saanagei  de  la  Floride,  \àaa. — 
5*  La  Chatte  mereeiUtiue,  idem.  —  fl°  Pi- 
sarre,  idem.  Ce  mnsiden  dit  longtemps  ai- 
taclié  comme  compositetir,  ou  plulftt  comme  ar- 
rauteur,  au  Uiéltre  des  Variétés. 

DASSERou  DASSEKUS  (Louis},  od  plutdt 
DASER,  maître  de  chapelledu  duc  rie  Wurtem- 
berg, Tivall  dans  ta  seconde  moitié  dn  seizième 
siècle.  11  abandonna  cette  situation  pour  entrer 
au  setTieedndiicdeBaYière,etfntleprédécesseat 


d'Orlaode  {-.ansu*.  Ses  oiiTraers  sumt  en  manus- 
crit a  11  bibliolhi(|ne  rojale  de  Mimicli,  on 
ont  Hé  imprimé*  dans  cette  tIIIb  par  la  muoill- 
rencn  du  prince.  Toutes  ses  compositions  appsr- 
liennenl  «n  culte  catliolique.  On  a  de  lui  nn» 
Passion  t  quatre  Toii,  sous  c«  titre  :  Posîloiiis 
D.  K.  Jeru  Chritti  Bislorio  in  untm  eecle*iit 
JfmaeAll;  Mnnkh,  Adamus  Berg,  1»8,  %t. 
in-rollo.  Ce  Talume  fait  partie  de  la  eollecUo» 
qai  porte  en  télé  dn  frontispice  PatroeHUum 
mutteet,  parce  qoe  le  duc  de  Bavlire  faisait  les 
frais  de  l'édiiiou.  Jacques  Paii  a  in^ré  quelques 
I  motels  de  Dasser  arrangés  pour  l'orgue,  'dans. 
i  ion  Orgeltabutatvrbvck  (i"  et  î~"  partie),  O* 
IrooTe  en  manuscrit  tes  ouvrages  suifants  de  ce 
compositeur  parmi  les  Tolomea  qui  proTïennent 
de  la  cliepelle  des  ducs  de  Bavière,  k  la  bibllo- 
tlièque rojsle de  Munich:  l*CodexXliI, 4 motels 
k  4,  5,  et  S  Toix.  —  1°  Cod.  XVI,  le  psaame 
(!XXXI)I  i  4  Totx.  —  3»  Cod.  XVIIT,  sept 
,  messes. dont  8ixï4  voix,  et  la  dernière  b  s  voix. 
—  4°  Cad.  XXD,  3  JVunc  dimUtlt,  des  hymnes 
j  Ï4,5,  Sel  B  voii.et  desi{e^[>M6re/ide  com- 
ptiEj.  —  s'Cod.XLTV.S  messes, dont  une  à 
,  quatre  t oix,  une  i  cinq  et  une  k  sii.  —  &"  Cod. 
;  XLV,  la  messe  fntiintée  Pater  notler,  k  »  voix. 
!  DASSOUCY,  ou  pluldt  ASSUUCY  (Chul- 
Lss  OOYPEAU),  ais  d'uD  avocat  an  ParlB- 
mept.naqult  k  Paris  en  1604, et  eut  une  existence 
très-Bgitée  et  peu  honorable.  Très-jeune  encore, 
U  s'enfuit  de  la  maison  de  son  père,  se  rendit  Ji 
Calais,  et  raillit  être  jeté  i  ta  mer,  comme  sor- 
cier, par  le  peuple  de  celte  ville,  pour  avoir  guért 
par  etrslagème  uu  homme  qui  éLail  malade  d'i- 
magination. Il  se  réfugia  en  Angleterre,  et  y 
resta  plusieurs  années,  donnant  des  tefons  de- 
musique  et  de  lutli  pour  vivre.  Son  talent  sur 
cet  Instrument  «1  le  gofil  qu'il  mettait  ilans  la 
composition  de  ses  cliansons  lui  procurèrent  l'i- 
vantage,  après  son  retour  en  France,  d'être  at- 
taché an  service  de  madame  Royale,  fille  de 
Henri  IV  et  femme  dn  duc  de  Savoie.  Plus  tard 
il  exercala  charge  deluthiste  et  de  [naîtra  de  mu- 
sique auprès  de  Louis XIII  et  de  Louis  XIV  en- 
(an).  11  cultivait  aussi  la  poésie  burlesque,  goire 
détestable  qui  eut  alors  en  France  une  certaine 
vc«ae.  Cm!  à  propos  de  ce  mauvais  goût  que 
BoileBO  a  dit  : 


Étant  retourné  k  la  cour  de  Turin,  flyentqnel- 
ques  ttclieuses  a  venlures,  et  se  mit  à  errer  en  Fran- 
ce, escorté  de  deux  petits  pages  de  mniique  qui 
chantaient  ses  cliansons,  et  qui  donnèrent  lieu  k 
d'étranges  soupçons,  A  Montpellier,  il  fut  décrété 
d'accusation  potir  un  crime  gvi  est   en  olfO" 


,Google 


4H2 


DASSOUCY  —  DAUBE 


mbutUon  parmi  Ut  femmet,  dtl  oalTecaent 
Auger,  de  l'Acadteiifl  ft'wttalie.  Obssoucj  •'en- 
fuit en  Italie  pour  ic  EOuslraire  au  aort  qni  le 
■DenaçaiL  A  Rome,  il  Tut  empriMMiiié  poor  a*oIr 
dcrit  contre  des  piélab  aa  crédit.  Peadanl  •» 
ctpUTflé,  U  composa  un  lîTre  de  Peiaéa  tur 
la  Ditinàti,  qui  «$t  ce  qu'il  a  EaU  d«  pina  niaos- 
nable.  TouchA  da  eonipaiaion  pour  l'uitaur  de 
cet  ouvrage,  le  pape  Je  mit  en  liberté,  et  jo^it 
i  oeMe  taieur  le  doa  de  u  béuëdiction,  de  mé- 
daillea  bémea  et  d'indulgences  ;  ce  qui  n'empAcba 
paa  qw ,  de  retour  en  Fiança,  d'Asaoncir  ne  TAt 
■iTtté,nilailaButIlle,puiB  enro jé au  Chltelel 
aTecBeapagMdeiiiuaiqae,ton}onrapour  UmAme 
eauie.  Cependant,  k  début  de  preuTci,  SI  Tul  dé- 
claré innoceat  et  iniB  en  tiborlé.  Il  mourut  t 
Pari*,  vers  1679, iriged'eflTiroD  eoixante-qtu- 
tone  ana.  Son  Ovide  en  beUe  Imnevr,  et  le 
SaeitiemetU  de  Pmerpine,  traduit  de  Clan- 
dien  en  Tera  burlesquet,  «ont  lei  muIs  de  aes 
ounagea  rechercliéa  aujourd'hui  par  lei  biblio- 
nianea.  Comme  mnsicieii,  il  n'a  publié  qu'un  re- 
nttfl  (jant  pour  titre  :  Ain  à  quatre  partiel 
dtt^eur  DtUKUcy.  Â  Parti,  par  Bobert  Bal- 
lard,  etc.,  1SS3,  in-ll  obi.  Cet  aire  sont  au 
nombre  de  19,  «t  eoait  dédiéj  à  madame  la  du- 
cbeeae  de  Saioie. 

DASYPODIUS  (ConRAD},  ai  k  Slraaboni^ 
M  lUJ,  étudia  lea  matliématiqim  aous  la  di- 
rectioo  de  Uerlin,  et  Buccëda  k  iod  maître  dans 
If  place  de  protteaaeur  au  collège  de  aa  lille  na- 
tale. Soa  nom  ailemand  était  Aouch/bu,  qui  ai- 
gnlfle  J)ied  veht  ;  son  père  le  changea  en  aelui  de 
Datfpodilu,  d'un  mot  grec  qui  ■  la  même  li- 
gnification. Il  mourut  ï  Strasbourg  le  U  atiil 
leoo.  Celait  nn  saTant  homme,  maia  d'un  espol 
pédanteMiue  et  miaalieDi.  L'horloge  de  la  ca- 
thédrale de  Strasbourg,  qui  a  longtemps  patsé 
pour  la  plDs  belle  de  l'Europe,  a  élt  faite  sur 
aea  dessins,  en  l&ao.  Ueo  adonné  la deacriplion 
daM  son  ^oron  mnlheTnaUcvti  Strasboo^, 
1510,  in'4°.  Blomiiot  a  publié  en  allemand  un 
£ttai  tur  la  vie  ttlet  ouvragei  de  Conrad 
Dat]/podiut,Kitcitntpciùe«ôe'KMeiiaeT,  ia-g°, 
Gcettingoe,  1798.  Panni  aea  ouvrages,  on  re- 
marque :  1°  Bvelldis  PropoiUlonei  Elemeit- 
tOTvm  XV  opUeonim,  catroplicorvm,  harmo- 
tUeorum  et  apparenHum;  StuboaTg,  ia7l, 
In-B*.  Cet  outrage  est  «trait  de  ton  analyse  géo- 
métrique des  lîTres  d'Euclide,  pubUée  à  Straa- 
bouff;  ;  traTsil  faatidieni,  oà  le  commentaire  est 
loin  d'éclairdr  le  teite.  —  3°  Un  appendice  i  aea 
InsIibilioDS  de  malbématlquBa ,  sous  ce  titre  : 
Volvmintiprimi£rolemal%mappendkcarith- 
fMilexetmutleatvieehaTiieafStrËtbouTg,  llise, 
la-8°.~  3*  Lexikon  mathematieata  grxee  et 


latine  conwn^wm;  StcHbourg,  1573,  ta-S*. 
Ce  Dietionaaire  n'est  pas  disposé  pu  ordre  ^ 
phabétique,  maia  par  ordre  de  matières.  Dasjp»- 
diiia;lrait«(|i.30-5f;deUtbéoneiDaUiénati(iae 
de  U  musique. 

DATHI  (ADcmnii),  de  Sienne,  «tatt  aeo^ 
taira  de  cetta  ville  vers  I4M.  Geaner  le  cile, 
dana  aa  Bibliothèque  «nJverwUe,  conme  au- 
teur d'nii  traité  deMutieaDtic^Uiui.Cti  ou- 
vrage eat  imprimé. 

DATTABI  (GniNouo),  né  i  Bologne,  vindt 
k  Teniae  ven  le  milieu  du  seizièsoe  siècle.  Il  a 
publié  :  Le  VUtanelle  a  tr«,  quattro  e  ditque 
voci.-Tenlae,  15e8,ln-B°. 

DAUBE  (JEUi-Fainteic),  né  tm  17»  à 
Hease-Caesel,  hitd'abordmusidendeU  muriqoe 
parliculière  du  doc  de  Wurtemberg,  poâ  ma- 
seiller  et  premier  secrétaire  de  l'Académie  drs 
icieDcea  fondée  à  Augibourg  par  Pioiperur 
Françoia  I",  et  enfin  se  retira  t  Tienne,  où 
il  passa  le*  dernièrea  aonéea  de  sa  vie.  Il  mou- 
rut en  cette  ville,  le  l»  septembre  IT97. 
Daube  s'ert  tait  connaître  o 
par  des  Sonata  pour  te  Ii 
moderne,  op.  i,  publiées  ■ 
Parmi  les  manuacrita  autogiaphaa  de  U  ridie 
Ubliothèqne  royale  de  Berlin ,  on  trouve  deux 
ajmpboniea  de  Daube  pour  3  parties  de  violon, 
allô,  basse  et  detu  cors.  Hais  c'est  toitoat  par 
ses  écrits  sur  la  musique  qn'il  a  fiié  sur  lui  l'ai- 
tenlion  des  artisica  et  dca  amatairs.  Le  premier 
a  pour  litre  :  GeneralÈau  Jn  drei  Aœordeti, 
gegrûuM  ta  den  Segeln  der  ait  wid  nne» 
Âuetore»,  etc.  (l'Harmonie  ta  troli  aecordu, 
d'après  ita  règlea  des  auteurs  anden*  et  mo- 
dernes, avec  nne  instruction  lur  la  manière  de 
passer  d'un  ton  dans  chacun  des  vingt-trois  sa- 
très;  par  le  mojen  de  deux  accords  inter- 
médiares), Leiptick,  17M,  in-4°.  Harpur^  a  at- 
taqué le  système  de  Daube  avec  vivadié,  soi» 
le  pseudonyme  du  docleof  Geromel ,  dani  le 
deuxième  volume  de  ses  SaaU  hiitoriyvM  et 
erUlqiieÊ  lur  la  m»iiqv«  (  Etit.  KriL  Beltr, 
p.  315}.  Le  second  ouvrage  de  Daube  est  inli- 
lolé  :  Der  ffituttoUse/M  Dilettant;  ehu  Ab- 
handlwtg  der  Composition,  welche  nicht  al- 
leindlene^teilenSetsarienderiwei,  dref-und 
mehntlmmisen  Saehen;  tondem  auch  dit 
meltten  k&nttUehtn  Gattwtgen  der  ailen 
Kanonii  der  etnfaehen  vnd  Doppeiftàge  : 
deutUeh  vartrxgt,  wid  ifiireA  ofuçetueUt 
Bej/tplele  erUmrt  (l'Amateur  de  nrasique:  riis- 
sertation  aur  la  composition,  etc.};  Vienne, 
177S,  in-4°  de  trois  cent  trente-trois  pages.  — 
3»  Anleitvng  zum  S^stmiierrielU  In  der  mu- 
likaltKhea  liompoiltion,ioia)htfilrdielnttnt- 


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DAUBE  —  DAUPRAT 


4SI 


VtO^al  ait  VoealmutUti  Enter  Theil  [Hélhode 
poar  ipprendre  toi-mime  ta  compositioii  de  la 
muiiqaeiiulTuineubile  et  Tocateiiireiniire  partie); 
Vieone,  1798,  51  figa  iii-4',  —  4°  Deoilème 
partie  du  même  oaTraite,  TleaDC,  1798.  Wp>- 
gea  in-t°.  La  première  partie  de  m  liire  ett  re- 
talive  à  l*  composithin  de  It  mélodie;  la  ae- 
cùnde,  k  rbannoDie.  Halgrd  lei  criliqnea  idTèrc* 
(le  Marpurg,  les  onvrages  de  Daube  rtafirment 
de  kri  bonnet  <*<«*"  ;  il  T  ■  <iM  "»«■  «^  de  la 
nélhode  dani  son  traité  de  rbarmonte  ea  trois 
accorda.  San»  douta  le  trolaifeiiie  accord,  qn'il 
uontidère  comme  primitif  e(  nécessaire,  n'eal 
qu'une  des  ntodiflcatiMa  du  tecoud;  maia 
c'était  quelque  choae  que  de  ramener,  de  eon 
lunpi,  l'harmonie  k  des  étémeate  aimplei. 

DAUBENUERKL  (Fukçou-Micbu.).  ha- 
bile orgftniïte,' né  en  l74Sk  Walterahoir,  bourg 
(lu  haut  PaUtluit,  fut  éleTé  par  Woppa«r,  ton 
oncle,  padenr  à  Flou,  et  apprit  d«  lui  lea  pre- 
T^ere  éléments  de  1*  langue  latine.  LVganisIe 
Rueder,  dant  une  viule  qn'il  Ht  «d  paateitr  de 
Fioaa,  eut  occaalaa  de  renurquer  dan»  la  jeune 
Daobenmeiiil  un  génie  porté  li  la  miuiqoe  ;  Il  loi 
dooua  dea  leçona  de  datecin,  et,  au  bout  de  deux 
OD),  a  eat  la  ulisrsctioa  de  Toir  wn  élère  aaaei 
avancé  pour  obtenir  la  place  d'oi^aniale  dea  Jé- 
snilea;  t  l'église  de  Saint-Georges,  ï  Amberg, 
Vers  le  meme-tempi  il  obtint  une  place  gratuite 
aa  aémlnaire  de  la  même  ville  ;  \Vy  fil  de  grands 
pnvtedansrétudedelalBDgueetdeUlittératnrt 
pvcqnes.  Il  traTaillail  autai  avec  ardeur  k  per- 
ftctionner  ses  talents  en  musique,  et  il  devint 
enBn  l'an  de«  plus  grands  organistes  ds  l'Alle- 
aaagne  dans  le  slTledeBeiokenetde  J.-5.  Bacb; 
Btile  qui  se  perd  de  jour  en  jour,  et  dont  il  ne 
rrilera  bientôt  plus  de  traces.  Se  sentant  né 
ponr  l'état  eccléslutique,  Danbramerkt  étudia  la 
tliéologie  et  ae  fit  ordonner  {H-étre.  On  lui  cod- 
•cillaitdeparcouriTrAllemagneaudese  axer  dant 
qadqne  oonr  ;  mais  il  préHra  le  repos  et  l'obsca- 
rité.  Ainsi  ses  tattnts  comme  composteur  et  aoa 
jeu  admirable  sur  l'orgue  furent  ensevelia  dans 
□ne  petite  ville  d'Allemagne.  Nommé  organiste  4e 
l'égliae  de  Saint-Martin,  k  Amberg,  Il  j  obtint  en- 
suite nn  béDéflea  et  eroplora  nw  partie  de  son 
lempa  k  Ibrmet  dea  élt«ea  k  qui  It  donnai 
leçooa  gTataitemenl.Doaéd^uicaractèredoax  H 
IrienveiltaBl,  D  mena  dan*  le  repoa  une  vie  phi' 
■opMqne  et  irréprocbaUe.  D  vivait  euçore 
1813.  AncDnedeseaeomposHionsn'aétépuUiée. 
DAUBEUHaUCH  (Gmmm),  m*ltre  d'école 
k  Nttremberg,  au  commenceueiit  du  dln-aep- 
IKme  titele,  a  bit  imprimer  dau  cette  ville,  en 
16IS,  aa  Epitonte  Muska,  ln-B°. 

DAUBLAINE   ET  CALLINET,  cbeb 


d'UDemaisonde  facture  d'orguo  .{Vog.C^  llirr.  ) 
Danblaine  n'était  pu  factenr;  c'était  un  spécu- 
lateur dont  le  nom  servit  seulement  k  établir  la 
raison  commerciale  de  la  maison.  M.  Daajon 
était  en  réalité  l'intelligeoca  qui  donnait  de  la  va- 
leor  kcelétabUieament.  (Yof.  Dumod.) 

DADLPUIN  (PiFani),  musicien  français 
du  seiilème  siècle,  n'est  connu  que  par  une  mtaae 
k  quatre  vois  sur  le  cbant  :  Je  ne  puit  plw 
ivrrr  ;  Paria,  Nicolas  dn  Chemin,  1&6T,  in-Gil, 
DAUH  (GusTtvB},proressenr  de  musique 
et  compositeuri  Berlin,  oli  il  vit  en  ce  moment 
(ISBO),  s'eetfait  CMinaltrepar  divers  ouvrages 
de  musique  vocale,  parmi  lesquels  <m remarque: 
1°  MeInBen  itti»  SocMand, llederpour  so- 
prano ou  làiar  et  piano,  op.  I,  Berlin,  ClMllier. 
—  1°  Ave  Maria,  lieder  pour  soprano  ou  ténor, 
op.  3  :  ibid.  —  3"  La  Nuit  de  la  Pauion,  can- 
tate pour  voii  aolo,  clueur  et  piano,  op  S  ;  Pots- 
dam,  SInhv.  —  4°  Deux  poEmes  poor  ténor  ou 
soprano,  avec  piano,  op.  5;  Berlin,  Cballier  et  C». 
DADNEY  (William),  écrivain  écossais ,  a 
publié  un  livre  rempli  d'intérêt,  coatenant  les  an- 
ciennes mélodies  écossaises  d'aprte  un  mannscrit 
du  tempsdu  rot  Jacques  VI,  avec  des  reclierclies 
historiques  sur  ces  mélodie*  et  sur  l'Ijiitaire  de 
la  musique  en  Ecosse.  Cet  ouvrage  a  pour  titre  : 
dndenf  McotUih  melodiei,  from  a  mwnaeript 
of  ihe  reign  af  ktng  Jane*  VI  with  a  Intro- 
dvclory  inquirj/  HliuiraUve  of  the  hùtorg  of 
nnuieofSeotla»d;Loadrm,  1838,  1vol.  in-8°. 
DAUPHAT(LoDM-Fti*Nçois),célihre  profes- 
seur de  cor  et  compoùteur  pour  cet  initrumeot, 
est  né  k  Paris  la  34  mai  IT81,  et  non  eo  1T9S. 
comme  il  est  dit  dans  l'Univertal  Lexikan  der 
Tonlcmut,  publié  par  M.  Schilling.  Postessenr 
d'nnejollevoix,il  fut  placé  comme  enlànt  de  cliieiir 
'  k  ta  maîtrise  de  Rotie-Dame,  et  n'en  sortit  que 
ItMvqu  les  ^ises  furent  fermées,  pendant  les 
trodblM  rérolutloQDsIre*.  Il  tiail  encore  enfant 
lorsqu'il  se  prit  d'un  goOt  passionné  pour  le  cor, 
et  ce  fut  cet  instrument  qu'il  choisit  lorsqu'on 
la  fit  entrer  dans  le*  classes  do  Conservatoire  de 
mDSiqoe,  qui  venait  d'ilre  fondé-  aoua  la  titre 
à'IntUtttt  itaHm/U  de  mutiqve.  Son  professeur 
fut  Eenn,  un  des  meilleurs  con-baasea  de  cette 
époque.  (  Fof.  Kum.  )  Aprts  six  moi*  de  leçons, 
il  fil  partie  du  corps  de  musique  que  Sarrette. 
directeur  do  Conservatoire,  fournit  au  emnp 
dei  élève»  d»  Mon,  de  la  plaine  dea  Sablona, 
prés  de  Paris.  Plus  tard  il  entradanslarousiqoe 
du  camp  de  vingt  mille  hommes  qui  fol  formé 
au  Troii-d' Enfer,  prés  de  Marlr.  Eu  1799  il  en- 
tra dan*  la  musique  de  la  ^rde  de*  consuls,  et 
fit  la  campagne  de  1800  en  Italie.  De  retour  k 
Pari*,  Il  obtinlKU  ««gé  et  fat  placé  dtjw  l'or- 


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cbettre  do  tbéitfe  ManUniier.  k  la  mtme  épo- 
que tl  imln  «n  Consemloire,  et  Calel  lui 
doniia  de»  l«fODi  dlivinoDie;  pui*  il  fut  admii 
daiu  Ucl«ue  ds  compoiition  dirigée  pu-  Gouec 
et  y  flt  un  court  compltl.  Eu  ISOS  on  offrit  k 
M.  Dauptat  un  cngigemeat  tTanlageox  pour  le 
tlrfitre  de  Elordeaux  ;  il  l'Mcept*,  demeura  dani 
CMlle  Tillejuiqu'en  18DB,  etnerevipl  k  Paris  que 
loraqu'ilful  appelé  par  radminiitratlon  de  l'O- 
péra pour  lemplacer  Eean,  qui  demaDdait  m 
ralraJ  le.  Quelque  tempi  aprèa ,  Frédéric  Duier- 
noj  l'étant  aiuai  retirf,  U.  Daupral  fat  déBigné 
pour  IniHiGcAler  comnM  eortolo.  Apria  «iagt- 
Irolt  aM  de  Mnice,  il  quilU  ce  tbéUre,  parce 
que  11  nosTelle  adnûoialratiaii  lui  fit,  cd  1831, 
de*  propodtioiu  qo'il  ne  crut  paa  devoir  ac- 
cepter. Noromé,  en  ISIl,  memlire  boooraire  de 
la  cliapelie  de  l'empereur  Napoléon,  il  succéda 
«  Domuich  k  la  chapelle  da  rot  Louis  XVIII,  eo 
1S16.  Dans  la  mCme  UDée,  U  [ut  nommé  pro- 
feueuc  de  cor  au  Consenatoire  de  Parit.  En 
1S33  la  maître  de  chapeUe  Pafir  déxlgna  H.  Dau- 
prat  pour  la  partie  de  cor  basM  de  la  uouvelia 
musique  du  roi-  Lorsqu'il  a  pris  sa  retraite  de 
U  place  de  proleMenr  de  car  au  Contervatcire, 
il  a  eu  poaruHxeaaeur  tonélèTeH.  Gallaf. 

CD  bean  v»,  une  manière  élégante  et  pure  de 
phraser ,  telka  «latent  iM  qoalitis  qui  brillaient 
daniletalentdeH.  Daapfst,  qoand  tlu  fiten- 
tendre  dans  sa  jeuneHe,  bdi  coDcerlt  de  la  ruô 
de  Grenelle  et  i  cens  da  l'Odton.  Tonl  annon- 
(ait  en  loi  on  TirtuoH  destiné  à  la  plus  brillante 
réputation;  mais  one  timidité  excesÙTe  l'empft- 
clia  de  profiter  desraccèsdetes  délHits.et,  quoi- 
qu'il n'ait  oonnu  dans  sacarrière  que  iei  applau- 
dissement! mà'itésdu  public,  les  occasiom  où 
il  se  taisait  entendre  sont  deTcnoes  diaque  jour 
plus  rares,  et  il  a  fini  par  prendre  la  résofulion 
dit  ne  plus  jouer  danslesconcertt.  Celte  détUoce 
de  lui-même  fut  d'autant  plus  Ocbenae,  que 
M.  Daoprat  n'exécutait  que  de  la  mu&ique  de 
Tort  Iran  goût  qu'il  composait  pour  lui,  et  qoi 
est  écrite  aiee  plus  de  soin  qu'on  n'en  Iroun 
liabiluellemenl  dans  le*  eolos  d'inilniments  k 
vent.  Héeonteat  du  résultat  de  aes  élude*  en  eom- 
posilion,  il  s'était  décidé  k  les  recommencer  en 
1811,  sous  la  direction  de  Reiclia,  et  c'est  aui 
conseils  de  oe  maître  liabile  qu'il  attribue  ce 
qu'il  a  appris  dans  l'art  d'écrire  :  il  a  tranilié 
avec  lui  pendant  trois  années.  La  liste  de  ae* 
compositions  impriniéesetmanuacritea  renfenne 
les  ouirages  dont  les  Ulres  tuiteot  :  L  Œuvrea 
publiés  :  1*  Premier  concerto  pour  cor  alto  on 
cor  basse,  avec  une  double  partie  principale  a 
orcbetlroi  op.  l;  Patli,  Zetter.  —  a*  Sonate 
pourpianoetcor.op.  3;ibid.— 3°  Irai*  grands 


trios  pour  con  en  nU,  op.  4  ;  ttiid.  —  4°  Ta- 
bleau mutieal  ou  xhte  en  duo,  pour  piano  et 
cor,  op.  i;  ibid.  —  5"  Trois  quintctij  pour  cor, 
deuK  Tiolons,  allô  et  basse,  op.  6;  Ibid.  — 
e^Dnopoorcoret  piano,  op..7;it>id.  —  7*  Qua- 
tuors pour4  eoriendifférealslons,  op.SptHd.- 
g'DeuxièmeeMceitopouTCorbaaseen  fa,  op.9i 
ittld.  —  a°  Sextuors  pour  cors  en  Jifféraita  (ou, 
op.  10;  ibid.  -^  )o°Trois solo*  poorcoialtoel cor 
twsae,  avec  un  double  accompapiement  de[Âano 
oud'orcbestie,  op.  Itjibld.  —  u'oeussalosBl 
onduopour  cor  basse  en  rt^itcor  alto  en  aol, 
atac  accompagnement  de  piano  ou  d'orcliettre, 
op.  iï;  ibid.  —  U°  Six  grand*  duos  pour  cors 
en  Mi  bémol,  op.  13;  ibtd.  —  13°  Tingl  duos 
pour  con, avec méliBge  de  tons, op.  14;  ibid.— 
14°  Trio*  pour  deux  cors  altos  eu  sol  et  fa,  et 
on  cor  lusse  en  vt,  avec  aecompagneoient  de 
piano  ou  d'ordiettre,  op.  15;  ilùd.  —  13"  Trois 
solos  pour  cor  alto  en  «1,  et  dan*  troii  gamme* 
diftérentea,  op.  IfljUnd.  —  10*  idem,  dans tioii 
autres  gammes,  «p.  17;  ibid.  —  17>  Troisième 
concerto,  pour  cor  alto  et  cor  basse  en  nU,  op. 
18  ;  ibid.  —  18°  Qoetrllme  concerto  en /in ,  op. 
19;  ibid.  —19*  Trois  solos  propre*  an  deax 
gearea,op.  ao  ;  ibid. —  10°  Cinquième  conomo 
'pour  cor  basse  en  mi,  op.  31  ;  ibid.  —  ^1°  Air 
écossais  (de  la  Dam*  .Blanche)  vsiU  poni  cor 
tt  barpa,  op.  il;  ibid.  —  11'  PrenÛR  U>éaia 
Taiié  suivi  d'pu  rondo -froloro,  avec  accompa- 
gnement de  piano  on  d'orclieetre,  op.  U  ;  ibid. 
—  13°  Deuiî&iie  tlième  varié,  tenniné  en  nm- 
desa,  op.  34  ;  ibid .  —  14°  Trois  mélodies,  (ét- 
ires A,B,  C,  poor  cor,  propres  ani  deux  gm- 
rea.  La  partition  des  trios,  quatuors  etswburi 
pour  cors  en  dinérents  Iwu ,  composés  par 
U.  Oauprat,  a  été  publiée  en' mi volume  b)-8°  de 
1&7  pages,  avec  un  avertiasemeot  de  mnf  pages, 
concernant  le  méiangB  des  tons  dans  l'usée  de 
eesinstrumenU.—  i&°  JfdtAodejiour  cor  âUo 
«t  cor  baste  (  premier  et  deniièroe  cor),  dî- 
viiée  en  trois  parties  ;  Parts,  Zettrr.  Dau  cet  oo' 
rrage,  le  malleor  qui  ait  été  publié  aur  Tait  de 
Jouer  du  cor,  M.  Danprat  a  adopté  le*  déooim- 
nallons  de  cor  oJfo  et  de  cor  boMS,  parce  qu'elles 
donnent  une  idée  exacte  du  diapaaon  de  cbacnne 
de  ces  parties  qu'on  désignait  astrefois  sons  les 
noms  depremier  etascônff  cor.  La  première 
partie  est  élémentaire;  la  deuxième  renrerme 
plus  de  trois  cents  exercices  pour  chacun  de) 
trois  genres ,  de*  disserlalitMii  sur  les  difTérenb 
ctiaetère*  de  niu*ique  qui  convhsnent  an  cor, 
aiuiqDedeBcoiu^  sur  la  respiration,  le  phrasé, 
etc.;  la  troisième  partie,  spécialaineot  destinée 
aux  jeanes  compositeurs ,  ienr  enseigne  les  re»- 
soorcesde  llnstrament,  et  la  manièrede  l'eiu- 


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DAUPRAT  —  DAUSSOIGNE-MËHUL 


4S5 


plojer  du»  le  $oto  et  duB  rorcbeatre.  — 
26°  Elirait  d'un  tniU  Médit  du  cor  à  deui  pb- 
lans;  Fui*,  1829.  ~-  II.  CEoTm  Inédite  :  — 
V  Sjmphoolei  à  grand  orcheitrft.  —  3ë°  fiout 
allons  le  voir,  opéra  de  cireonstiOM  u>mpo»é  h 
Bardeaux  pointe  puiage  de  l'empereur  Napoléon 

dan»  cette  Tille 29°  OuTerture ,  ain  de  danse 

«Idepanlomime  plaça  dans  le  ballelde  CytKère 
assiégée,  joué  h  Bordeaut  en  isoa,  —  30°  0 
fatvtarls,  pour  toIx  de  lénor,  aiee  liirpe  et  cor 
obUgé,  deux  Tioloni,  lUo,  Tioloncelle  et  contre- 
baaae  d'accompagnement.  —  31°  plnaieuri  irè- 
oea,  duoi,  Irioa,  romaocea.  —  31°  Essai  sar  ie 
quatrième  llrre  deaparfftnenfj  de  Fenaroii.  _ 
31"  Conn  d'harmonie  et  d'accompagnement  de 
la  baase  chifTrée  et  non  chilTrée,  et  de  la  roélo- 
illeaur  iabaiae. —  34°  Théorie  analjtlque.de  la 
mu^ua  dMtinée  aox  éiAves  de  cotlégea. 

M-  Danprat  a  Tonné  un  grand  nombre  d'élè- 
TC9,  diMt  la  plupart  sont  deTeona  dea  artlsles  de 
beaocoap  de  mérite.  Parmi  eox  an  remarque 
H.  Eousielot,  qui  possédait  une  aDreté  d'aitaqne 
etune puisiaiiee  d'axéeuliou  Tort  rareaj  M.  Gal- 
taf ,  dereon  eélitm  par  sa  belleet  égale  qualité  de 
MU,  ttaon  style  él^nt  et  pur;  et  HM.  Norbert, 
Héric  (époDK  de  lacantatrice  Héric-Lalande),  Ban- 
tieux,  Bernard,  Jacqmin.Meifred,  Urbain,  Paquia 
cl  Nagd,  ainsi  que  quelques  amateurs  dlsfingoés. 

DADSCHER  (AnoaËj.  amateur  de  muil- 
'que  k  Kemplen,  est  né  ï  Isanj.  On  a  de  lui  on 
|ietll  traité  de  musique  et  de  llûle,  aous  ce  litre  : 
£Mnet  HamlltueK  der  MiuMetire  wuf  vor- 
sH^ek  derQuer/kete.Ot.  ;  Ulm,  IBOl.gr.  Ia-B<> 
ée  cent  qoarante-liuil  pages. 

DAqSSOIGNC-MÉHUL  (Joiepb),  di- 
Tccteur  du  Conaerratolre  nj»i  de  Liège,  né  ) 
Givet  (Ardeones),  le  M  juin  1790,  Ait  admU 
commeélèTe  auConsertatoIre  de  musique  de  Pa- 
rla au  mola  de  décembre  1799,  et  eut  pour  maî- 
tre de  piano  Adam.  Aprèt  ayair  (til  ;aa  cours 
d'bannonle  sous  la  direction  deCalel,  Il  reçut  dea 
leçons  de  composition  de  Méhul,  son  oncle.  Dix 
années  d'étude*  sérieuses  et  suifies  aTaleolfailde 
M.  Dausaoïgne  un  mnsictai  inslrufl  dau  lantea 
ira  parties  de  son. art.  ctaTSient  déTeloppé  les 
dispositiona  qnll  araUre^es  de  la  nature;  en 
1807  il  concourut  k  llnililul  de  France,  et  ob- 
IJDtle  second  grand  prix  de  eoraposiliaii  :  le  sujet 
du  concours  était  la  seine  A'ArtaAe  à  flaxoi. 
-Deux  ans  après,  le  premier  prix  lui  Fut  déeemé;el 
i  ce  litre  il  obtint  du  gouTemement  une  peasion 
pour  aller  terrolner  ses  études  eu  Italie.  ArrÎTé 
A  Rome,  et  n'j  trouvant  plus  de  Tesllges  desau- 
«ieones  écoles,  il  ne  demanda,  ainsi  que  tous  les 
pensionnaires  musiden*  qu'on  y  arait  enTOjés, 
ce  qull  j  pouvait  faire.  Comme  ceux  qui  a'j 


étaient  tronvés  dans  la  mtrae  situation,  Il  épron- 
lail  le  désir  Impatient  de  produire,  et  ce  désir 
n'élslt  pasla  moindre  cause  de  l'ennui  qBilrea- 
stntaJI.  EnHo,  agité  par  le  souTCnir  de  sa  patrie 
et  par  l'espoir  de  a*;  faire  un  nom  distingué,  il 
coflfla  ses  chagrins  au  célèbre  artiste  dont  il 
était  le  nereii,  et  qui  u'était  pas  moins  pour  lui 
un  ami  qu'un  parent;  celui-ci  le  tira  de  peine 
en  Ini  envoyant  le  poCme  d'un  opéra  en  trois 
actes  Intitulé  Robert  Gviseard;  ce  poème,  on- 
TfBge  de  M.  Saninier,  était  reçu  ï  l'Opéra  de- 
puis sept  ans.  M.  Danssoigne  enéerlflt  rapide- 
m«it  la  partition,  et  revint  k  Paris,  tout  émn 
de  l'cspotr  d'un  anccAs  ;  nuds  alora  commença 
pour  lui  une  adle  de  déceptions  qui  n'a  que  trop 
souvent  été  celle  des  j'eurtea  composljeurs  en 
France;  carrière  où  l'on  volt  se  dissiper  ose  à 
DDe  toutes  les  illusions  d'une  première  ferveur,  et 
qui  n'est  ponr  la  plupart  qu'un  affreai  cauche- 
mar. Qui  le  crdraltT  II  s'agisMit  d'un  lauréat  de 
rinstilul,  d'un  jeune  artiste  dont  le  début  avait 
eu  de  l'éclat,  d'un  homme  que  la  renommée  de 
Hélittl  semblait  devoir  proléger,  d'un  opéra  reçu 
k  TAcadémle  royale  de  musique  depuis  long- 
temps, et  dont  le  droit  de  représentation  ne  pou- 
vait être  contesté;  le  r^ement  du  tbtttre  pres- 
crivait d'entendre  préalablemenl  la  mnsique;  eb 
Uen,  rien  de  tout  cela  ne  aervlll  H.  DanaaoigM 
ne  put  jamais  obtenlrcette  audition  de  son  oa- 
Trage,  qu'on  ne  pouvait  lui  rehuer  I  Persimne  M 
contestait  ses  droits;  mais  on  lut  opposait  cette 
force  d'Inertie  contra  laquelle  les  plus  fermée 
Toiontéa  sont  venues  échouer  dans  les  théitrea, 
et  le  résolut  de  toutes  ses  démarches  fut  qu'on 
n'eût  pas  même  ta  fantaisie  de  sav<nr  si  son  ou- 
vrage était  bon  on  mauvais,  et  que  l'aoleur  seul 
a  connn  sa  production, 

La  mauvaise  fortune  semblait  s'être  attachée 
à  H.  Dsussoigne  dans  ses  travaux.  En  1817  11 
écrivit  la  mualque  du  Fmixlnqvitltewr,  opéra- 
comique  en  trois  actes,  de  H.  Vianet;  nnenou< 
Telle  lecture  do  poime  ne  M  fut  pas  favorable, 
et  rteuire  dn  musiden  fut  perdue.  L'année  d'a- 
près, Douveao  désappoinlemeot.  Maisolier  avait 
laissé  en  mourant  no  petit  opéra-comique  en  un 
acte, Intitulé  Is  Ttltatntnt.  PoM  accoutumé 
aux  succès,  et  connu  perdes  pièces  chàrmenica, 
Harsolier  paraissait  olfrir  des  garantieskM.  Dans- 
soigne,  qui  fut  dialsi  pour  écrire  la  musique  de 
l'muvre  posthume;  mais,  après  qu'il  eût  terminé 
sa  partition,  les  comédiens  du  tliéitre  Fejdeau 
s'avisèrent  dédire  que  la  pièce  était  ennuyeuse,  et 
Devoulurentpsslajouer.llyavalt  dans  cette  suc- 
cession de  mésaventures  de  quoi  décoursger  la 
persévérance  la  pins  opiniâtre,  et  le  «aorcora- 
menfdl  k  débiUir  k  l'artiste  quand  M.  Vicnnet 


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.4SS 


DAUSSOIGNE-MEHUL  —  DAtJVEHCNE 


vint  ta  ranimer  «n  lui  condaDt  un  «econd  oii- 
ineecntroiiicl<:s<'oiit  \el\UeéUil ht Amanls 
eortaim.  Celui-là  est  lu  lu  comité  de  l'Opéri- 
Comlque.  reçu  par  acclamationB,  et  l'entiiou- 
■iume  *s  jnsqu'i  prometlre  à  M.  DausaoïKoe 
M  qa'fu  appelle  a»  théilre  un  tour  de  fa- 
veitT.  Mail  ,  par  une  Tataliti^  inexplicable,  le 
dnc  d'Aiirnool,  premier  geDlilhomme  de  la  cbaro- 
bre  du  roi,  cliarge  de  la  liaule  administration  de 
l'Opéra'Cumique ,  imagine  d'ordonner  une  nou- 
Tdle  lecture  de  toutes  lee  pièce»  refacs,  au  mo- 
ment ob  l'on  allait  mettre  k  l'élude  la  Amantt 
corsaire).  Le  comité  de  lecture  <lail  accusé  d'in- 
dulgence pour  les  pièceaqu'il  avait  reçue»;  il  crut 
devoir  M  monlrer  séTère  dans  la  Doutelle 
^enre;  vingt  ouvrage»  furent  rejetihi,  etde  ce 
nombre  fut  le  livret  des  Anumis corsaîret,  reçu 
naguère  aui  applauitiuemeat»  de  rauembli^e. 

Enlln  i'eipèce  de  protcription  qui  lemblait 
poursuivre  H.  Dauuoigne  cessa;  il  écrivil  une 
Jspaile  eu  on  acte  pour  le  tl  lettre  de  l'Opéra,  et 
cet  ouvrage  fut  repré«enté  au  mois  de  juillet 
1830. On  j  remarquait  un  atjle  large  el  noble; 
mail  le  sujet  était  froid;  la  manière  de  cbanter 
des  adeiirs  de  ce  temps,  mise  en  parallèle  avec 
celle  dm  clianteiirs  italiens  qui  eiécutaienl  le 
Morbier  de  Séville  de  Rossini  et  lei  composi- 
lions  de  Mozart  et  de  Paér,  av^itpeu  de  cliarme 
pour  le  public;  l'ouvrage  n'eQt  pas  de  succès. 
Peu  de  lempe  après,  l'administration  de  l'Opéra 
Imagina  de  faire  arranger  en  récitatif  le  dialogue 
de  iSfrnJimJce,  opéra  rie  Méhul.el  M,  Daussoigne 
fat  chargédece  travail,  qui  lui  mérita  lesapptau- 
diuements  des  artistes,  par  l'analogie  de  son 
atitle  avec  celui  de  l'illustre  auteur  de  l'ouvrage. 
Héhul  avait  lais^  imparfait  un  opéra  en  trois 
actes  intitulé  Valentine  de  MUati;  le  po£ie  qui 
avait  roumt^e  livret  ne  crut  pas  pouvoir  le  faire 
mieux  terminer  que  par  l'artiste  qui  venait  de  prou- 
ver tant  de  sagacilé  dans  l'arrangement  de  Slra- 
tottiee  :  nn  tien  environ  de  la  partition  restait  k 
faire,' M.  Dausiofgno  l'écrivit,  el  dans  ce  travail 
il  ne  resta  point  an -dessous  du  compcsilear 
dont  il  terminait  l'ouvrage.  Valetiline,  jouée 
au  tbéAtre  Feydeau  le  18  novembre  IBII,  ob- 
tint un  beau  succès.  Le  lljuilIetlS2f,  M,  Daus- 
soigne nt  jouer  à  l'Opéra  les  Deux  Salent,  en 
im  BCle.  Cette  pièce  ne  fut  point  lieiireuse;  le 
poéine  avait  peu  d'intérêt;  les  efforla  du  mu- 
rticien  ne  purent  le  soulenir.  Toutefois  le  mé- 
rite qui  se  faisait  remarquer  dans  la  parlilion 
ilécidaBouillv,  auteur  de  l'opéra-comique  inll- 
luIA  ht  Deux  yuèlt,  k  conlîer  son  ouvrage  k 
S.  Daussoigne;  mais  des  intrigues  de  coulisses 
lui  firent  ûler  celte  pièce,  dont  Boieldieu  a  depuik 
Jors  £crit  Ja  musique.  Dès  ce  moment,  M.  Daus- 


soigne prit  la  résolution  de  rencncer  k  la  car- 
rière du  lliédlre,  qui  n'avait  eu  pour  lui  que  dtit 
déceptions.  Ses  dégoûts  lui  in^iiraîenl  le  désir 
de  s'éloigner  d«  Paris,  oonottstant  la  posllion  ho- 
norable qu'il  avait  au  Conservatoire  de  musique 
de  cette  ville  ,  comme  proresseor  d'Iiarmonie- 
Des  propoBilions  lui  étaient  lïites  pour  la  di- 
rection du  Oonaervatoire  de  Liège  ;  il  les  accepta, 
et,  au  moii  de  janvier  iai7,  aa  nomination  k  cette 
place  fut  «gnée  par  le  ministre  de  l'intérieur, 
M.  Van  Gobelsctiroj.  Cest  ainsi  que  M.  Daus- 
soigne s'éloigna  de  Faits  et  du  Conservatoire,  où, 
depuis  1 803 ,  il  avait  rempli  des  places  de  répé- 
titeur, de  professeur  adjoint,  el  eulin  de  profes- 
seur titulaire  pour  te  solfège,  le  piano  el  Tliarmo' 
nie.  C'est  lui  qui  (It  établir  dans  cette  école  la 
classe  d'harmonie  et  d'accompagnement  pratique 
pour  les  femmes ,  et  c'est  k  lui  qu'on  doit  la 
manireslalionde  la  singulière  aptitude  des  jeunes 
filles  pour  cette  science;  aptitude  telle  qu'on  les 
vit  presque  toujours  depuis  lors  l'emporter  tur 
les  liommesdans  les  concouri. 

Arrivée  Liège,  M.  Dauasoigne s'est  immédiate- 
ment occupé  de  l'amélioration  detoule^lesbnndieft 
de  l'ensdgDement,  et  s'est  réservé  l'IianDoofeet 
la  composition.  Peu  d'oicouTigemeals  loi  ool  ét6 
donnés;  néanmoins  son  lèle  el  sa  persévérance  ont 
triompliédes  olMtacles,  ellui  ont  tait  produire  de- 
beaux  résultats  dans  l'école  dont  la  direction  lui  est 
confiée.  Comme  compositeur,  il  aeu  peu  d'occasions 
de  mettre  en  ceuvre  set  talents  dans  sa  posilioa 
actuelle:  cependant,  en  ISlS.ila  écrit  une  belle 
cantate  k  grand  orchestre  pour  la  fêle  qui  fut 
donnée  à  Liège, &  la  réception  ducœur  deGrétrv, 
cl  depuis  lors  lia  composé  une  symphonie  avec 
chieiirs,  dont  le  sujet  est  Vm  Journée  de  la  Ré- 
volation.  Cetouvrage.après  avoir  été  eateodnau 
Conservatoire  de  Liège,  a  élé  exécuté,  aumcdsde 
septembre  iB3t,k  Bruxelles,  dans  le  grand  concert 
donné  à  l'église  des  AugusUns,  a<ec  un  ordiea- 
Ire  et  des  dicturs  d'environ  SOI)  exécutants  el  j  a 
produit  beaucoup  d'effeL  C'est  une  belle  et  large 
composition.  M.  Daussoigne  est  commandeur  de 
l'ordre  de  Léopold,  membre  associé  de  l'Académie 
ro]  aie  des  sciences,  des  lettres  et  des  beaux-arts  de 
Belgique  et  correspondanide  l'institut  de  Fraioe. 

DAUTRIVE    (Jacques-Frasçois).      Fo». 

DACVERt^E  (Antoine),  surintendant 
de  la  musique  du  roi  el  directeur  de  t'Opéra,  né 
k  Cl^mont-Férrand ,  le 4 octobre  1713  ,  eslmort 
à  Lyon, le  11  février  1797,  k  l'Jige  de  quatre- 
vingt-quatre  ans.  Son  père,  premier  violon  do 
concert  de  Ctennont,  lui  enseigna  la  musique, 
etl'entoTak  Paris,  en  1739,  pour  ;  >cbever 
ses  études.  Il  ne  larda  pu  k  s'y  faire  concal- 


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DAUVERGME  —  DAUVTLLIERS 


4ST 


tre  pirNHi  Ulenl  d'exicnlion,  el  ratadmli  i  le 
IsirE  entendre  au  Concert  spirllael  en  1740.  Eu 
1741  il  entra,  comme  Tioloniste,  dans  timusi- 
^UR  dn  roi ,  et  l'année  luïTante  à  l'Opéra.  Il 
anil  près  de  qnaranle  wu  lonqu'il  muja  de 
se  livrer  t  la  composllkin  dramaliqœ.  Son  pre- 
mier oDTrage  fal  la  muSH^ue  da  l«llet  dei 
Amoursde  Tempe, qu'on  reprteeota  k  l'Opéra 
en  mi;  malt  c'est  surtout  par  la  miuique  de 
fopéra-cumlqae  intitulé  ta  Trogvevn  quil  m 
fit  remarquer  en  I7b3.  Jusqne-it  ce  gMire  de 
pitcei,  qu'on  appelle  en  France  opéna-^ami- 
ftief,  n'avait  été  que  des  comédies  entreméléei 
de.  coupleta,  tels  que  noa  Tanderilles  ;  gui*  la 
Troqueun,  écrits  i  Pimitalion  des  inleraiédei 
ilalleat ,  i  rexcepIliHi  dn  dialogue  parlé  qui  te- 
nait la  plaça  da  récitalir,  oavrirent  une  carrière 
nonTelleaQK  compotiteirn  français,  et,  trien  que 
la  miniqae  n'en  fAt  pas  Torle,  cet  ouvrage  pro- 
cmk  Danvergne  nn  succès  brilllnl.  En  175S  il 
aetiela  la  cltai^  de  compojlteur  de  la  nutique 
du  roi  et  la  uirrlfance  de  cellede  mattre  de  la 
muilgve  de  la  chambre;  ce  qui  l'obligea  de 
quitter  sa  place  de  violoniste  fc  l'Opéra.  Hoo- 
(loaville  ajant  abandonné  l'entreprise  dn  Con- 
cert spirituel  ea  l'ai,  Dauver^ne  s'en  chargea. 
Ea  I7&1  on  lui  avait  confié  le*  fonclions  de 
toailre de  musique  baltantla mesure, kTOpéra; 
il  eu  garda  le  tltrejusqn'en  17&S,  puis  11  devint 
une  premUre  Ibla  directeur  de  ce  théltre,  M  retira 
«Il  I77S,  eut  alors  le  titre  de  compositeur  de  ce 
«pectacle;  il  reolra  dans  ta  direction  en  1777,  j 
resta  jusqu'eil  I77G,  fut  de  nouveau  directeur 
depuis  le  IB  mal  17B0  jusqu'en  1781,  et  une 
^atrlinw  Tols  en  17S&,  jasqo'aa  18  avril  I7BD. 
Devenu  aarlnlendant  de  la  musique  du  roi.  Il 
m  fait  chevalier  de  Siinl-IHIchel  leflmal  I78B. 
Au  comiDeoceaieat  de  ta  révolution  it  quitta 
Paris,  el-se  retira  à  Lyou,ab  it  mourut  le  13  fé- 
TTieTl7s7.  Ses  principal»  oirnages dramatiques 
soûl  :  I*  La  AmouTM  de  Tempi,  es  17».  — 
V  Lei  Troq»e)irt,  en  17M ,  i  rOpéra-Comiqae. 
-'^^31' LaCoqvtUelrovipée,k  ta  cour,  enl7&s. 
— 1°  É%it  et  LavMe,  k  IXtpéra ,  en  17S8.  — 
&'  LeiFétetd'Svîerpe.  —  t'  Canaae,tu  1700. 
— 7<'Herc«Ieiiu>iif-(Mt,  eni7flt.— 8'Pyrrftw 
■el  PoIyrèNs,  en  1764.  —  r  La  VinUiBniae,  en 
1 748.  —  l<r>  Penée,  à  U  eoor,  en  1770,  en  col- 
iaboralioo  avec  Bdiel,FriaeflMf  etdaBurr.— 
H'  LePrixdtlavalew,  en  i77a.- ~  H"  CoJ- 
iirkoé,  enl773.  — 13*  2iniM,eBaociété  avec 
Trial  A  BertoB.  —  14*  La  Tour  enduadée.  — 
ni"  Orphée.  Ce*  trob  deniert  ounages  n'ont 
ftas  été  représentés.  Dauvergne  a  anaal  compoaé 
la  musique  daqulmemoteti  quiont  étéexécatts 
au  Concert  spirilwl,  nn  llne  delrkia  pour  deui 


vMont  et  baisse ,  publié  ea  1740,  un  livre.de 
sonates  pour  le  violon ,  et  deux  livres  de  sym- 
phonies k    quatre    parties,  qui   ont  paru  m 

17S0. 

DAUVERNË  (FitJkNçon-GEOBCEB-AinDni), 
vlrlnose  sur  la  trompette,  né  i  Paris  le  15  fé- 
vrier 1800,  est  neveu  et  âève  de  Josepb-David 
Buhl  («oy.  ce  nom^.AI'Jge  de  douze  ans  II  com- 
mença l'étude  du  cor,  qn'il  abandonna  quelque 
temps  après  pour  se  livrer  à  celle  de  ta  trom- 
pette. Ses  progrès  sur  cet  instrument  Tarenl  ai 
rapideaqnft  fut  admis  le  i"  juillet  1814  danala 
musique  des  escadrons  de  service  des  garde*  du 
corps  du  roi,  quoIqu'irnelDtlgé  que  deqnatone 
ansetqnelqnes  mois.  Il  resta  attaché  Ice  corf* 
jusqn'k  la  révotolion  de  1830.  I^  1" janvier  IBJO, 
Dsuverné  avaîl  obtenu  au  concoura  la  place  de 
première  trompeté  k  l'orcbeatre  de  l'Onérs.  Il 
occupa  cet  emploi  pendant  plus  de  trente  et  on 
■DS,  car  it  ne  prit  sa  retraite  que  le  I"  juillet 
ISSl.  Devenue  vacante,  la  place  de  premièn 
trompette  de  la  musique  do  roi  lut  mise  an  cm- 
cours  le  It  novembre  1819,  etDauvemé  l'en- 
porla  SUT  tous  ses  rivaux  ;  mais  il  ne  conserra 
pas  longtemps  cet  emploi,  car  U  révolution  de 
jnSlIat  Ql  supprimer  lachapelle  royale.  Plus  tard, 
lorsque  le  roi  Louis-Philippe  rétablit  cette  cha- 
peUe,Danvemé  y  fui  rappelé,  el  y  resta  jusqu'au 
moment  où  la  nouvrile  révolution  de  184S  fit 
supprimer  déllnltivement  la  musique  du  roL 
Jusqn'en  1833  il  n'y  avait  point  eu  d'enaeigaa- 
nient  de  ta  trompette  au  Conservatoire  de  Paris;  ' 
mais  Chembini  ayant  Tonde  un  coun  pour  cet 
instrument  dana  l'école  dont  il  était  directeur, 
ce  fut  M.  Dauvemé  qu'il  désigna  pour  enèlre  le 
professeur;  It  occupe  eacoreeeltepositîonflBW). 
Il  obtint  aussi  une  (dace  de  professeur  pour  son 
Instrument  su  Gymnase  militaire,  le  1"  juillet 
1849,  el  en  remplit  Ici  fonctloniiusqu'k  la  sup- 
pression de  Mtte  institnticm.  On  a  de  eel  artista 
le*  ouvrages  suivants  :  l'  Méthode  pour  ta 
trompette,  précédée  d'un  Préeit  historique  nr 
cet  iiutnment  en  vtage  ehe*  la  différmdt 
pevplet,  depvUl'anliqvItéjuiqa'àitoijovnf 
Paris,  Bnndui,  IB&7, 1  vol.  gr.  ln-4°.  —  3°  Cot- 
lecClon  dee  Kloipovr  la  trompette  ehronta- 
tique,  avec  aee.  de  3  cIoIors,  alto,  violcneelle 
et  eOKlreJiaae  obligés,  tJliUe  et  1  cor*  ad  Ub.; 
ibtd. 

DAUVILUEBS  (Jsc«ow-Huiir),  n«  à 
tSiarlres  le  3  aeptembie  17&4 ,  a  fait  ses  étndea 
musicales  sous  nn  msllre  de  chapelle  de  la  c>> 
Uièiirele  de  cette  ville  nommé 
corlir  de  celte  école ,  il  devint  m 
de  Saint-Aignan,  k  Orléans,  et  eosnlfe  ds  la  ca- 
lliédrate  de  Tours.  Lors  de  te  suppression  de» 


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4S3 


DATJVILUERS  —  DAVID 


g,  ilarérolkition,  DauTEllirn  Tint  ï  Piril, 
i^tTOJiget  ensuite  «nlUlie  eldanid'uitm  ptT*. 
Il  I  tioatpoaé  plnaieurt  (KiTree,  telle»  que  det 
pots-ponrris,  des  romancM,  etuo  Mlfége,  qai 
■  Mi  ginTé  k  PiHb  ,  chei  Leduc. 

DAVAUX(JEAK-Bintm),  TiotonMe um- 
teoT  et  composileDr,  né  ï  la  c61e  SubI-AmM 
(lière)  en  1737,  reçut  la  vie  de  psrenta  hon- 
DttM  dont  U  (ortune  était  des  plus  médiocrea, 
et  dont  la  fimille'  nombreuM  était  composée  de 
qualone  enbnte.  Son  père  ne  négligea  nm  te- 
pendant  pour  loi  donner  une  édocalion  briHante 
Mialide,et  lejeune  homme  rendit  aiec  be«a-< 
conp  de  zèle  sax  loini  qui  lui  furent  prodigoé*. 
Il  SI  partlculîtremeDl  dei  progri»  rapide*  dans 
1aniiiti<;ae,^(  viati  Paris  à  l'ige  de  Tingt-troit 
au  pour  j  conlinner  «ei  étudea,  7  cultiver  «ei 
taloata  arec  ptusd'aTantages.et  ilcberd'y  Iroii- 
Tor  on  emploi.  Quelques  soccis  oiiteniis  dan* 
l«  monde  la  djtennliiir«nt  k  se  liner  k  U  com- 
poeltlOD  avec  at^ntté  ;  il  pabUa  dei  quataon , 
<ke  trfaM ,  des  concertoa ,  dei  symphonies  coneer- 
tantes,  qui,  par  des  roélodtrs  naturellea,  qneK 
qoebla  mïms  un  peu  triililei,  et  sortoot  par 
DM  facilité  d^sécntion  eonrenable  h  l'iimpé- 
rIeMe  des  mnùtdeiu  Tranfais  de  son  (empi ,  tif 
net  une  Togoe  qui  s'éranouit  1  rappariUoa  det 
admirable*  concertos  de  Vtotll  et  des  qnalaon 
de  Pleyel.Ce  qoiardt  conlHboé  pHncI paiement 
t  hira  la  réputallon  de  ses  quatuors,  c'est  qu'on 
le*  entendit  longtennpe  nftnter  avec  une  per- 
fection relatiTe  fort  remarquable  par  JanunHA, 
Gverin,  OvAtin  et  Duporf.  La  réunions  de  ces 
BrtisteE  distingués  aTsIent  lieu  ches  Darani  cha- 
que semaine;  les  amateurs,  attirés  autant  par 
ses  nobles  manières  queparledéaird'entendre  de 
b  mosique  agréable,  reeberchalent  avecernpree- 
•ement  les  occaiioDs  de  slntrodulre  chei  Inl. 

Lorsque  1  près  ta réToIntion,  te  géntral,  dépôts 
maréchal  de  Beamonrille,'  fnt  appelé  an  niult- 
tère  de  ta  guerre,  Daranx  fut  placi  dans  ses  bu- 
reaoï.  Il  j  remplissait  encore  arec  distinction 
la  poste  qu'on  lui  avait  conllé,  lorsque  In  comte 
de  Lacéptde ,  son  ami ,  le  nomma  chef  de  diri- 
Uon  k  la  chancellerie  de  ta  L^lon  dtiooiKnr. 
Celte  diviilan  ajaut  été  supprima  en  1815,  Ion 
de  la  nouvelle,  organisation  de  l'ordre,  le  maré- 
chal dnc  de  Tarenle  demanda  et  obtint  pour  tra- 
vaux une  pension  de  retraite  dont  II  a  joui  -jua- 
qn'k  sa  mort ,  arrivée  A  Paris  le  33  fénier  ISlï. 

On  a  de  Davaai  :  1*  Six  quatuors  pour  deux 
violons,  atio  et  basse,  ceuvre  I.  —  3°  Qnatre 
concertos,  pour  violon,  œnv.  3.  —  3"  Sympho- 
nies concertantes  pour  deux  vîoloni,  cenvres  3  et 
i.  —  4*  Deux  duos  pour  vinlon  et  violoncetle, 
(Buvre  i,  —  V  Six  quatuors,  op.  0.  —  t"  Deux 


symphonie*  ooncerlante*  pour  TiotM,op.  7.  — 
7°Troii  symphonies  k  grand  orchectre^,  op.  •.  — 
8°  Six  qnatuers ,  op.  9.  —  9*  Six  idem ,  eonp^ 
ses  d'airs  varié*,  op.  10. — 10*  Denx  (ympbeole*, 
op.  11. — 11' Deux  iden,  eoBcertantei  pour  deux 
violons  «date,  op.  11.  — ll*Deax  Idea  pour 
deux  violons, op.  13.  —  li'Troi*qaalnor*,op. 
H.  —  tV  Six  trios poar  deux  vhtloae  «t  aHo, 
op.  15.  —  1&°  Symphonie  conecttantepowdemL 
violons,  op.  16 —  1«>  Trot»  quatuoi*,  «^  17. 
—  17"  Cuncerlo  de  violon ,  op.  IS. 

Davauxafaitinaérerdaiule/aKnMl  eMfdo- 
pédUfva  {juin  17M ,  p.  &3t }  nne  L^tn  tar  «» 
Dufrumeiij  ou  pendule  aouveou  ç»i  a  pour 
butieiétermintr  avte  la  plm  gmidnexoe- 
tUvdo  les  différait  dtgrët^  oiteate,  d^pvù 
le  jirwHnimo  jvtgu'au  largo ,  mmc  Im  mk»- 
ces  tmperceptiblot  iTtm  degré  à  rmUrt.  De- 
vant est  aussi  l'auteur  de  lamusiqmd'ui  apéra- 
eomlque  ai  deux  actes,  Intilulé  néoëora,  qui 
Fut  représenté  h  la  Comédie  KBliemie,ea  I7BS. 
DAVENAVT  (w  Wiiujtw),  potia  et 
écrivain  dramatique,  nék  Oiford  ea  tS06,  aaMl 
k  Londres,  en  lAM,est  auteur  d'un  poème  qni 
contient  la  deicrlplian  d'une  fête  matieale  don- 
née k  l'MIe)  de  RnUaud.Cepoimr  a  poarliire  : 
7%e  /int  Dat/'t  EnlerteiHnuiU  at  Rvdland 
houM  bs  dtelamatlon  and  WMie  (l«  Diver- 
tissemenl  du  premier  Jour  k  l'hôtel  de  ButlaBd , 
par  la  déclamalioB  et  la  mnsiqne);  Loodres, 
1657,  io-8'*.  Ce  morceau  ae  trouvw  auem  dans  la 
œuvres  oomplèlea  de  Davenant,  paMiétak  Lon- 
dres, en  1073. 

DAVËNPOBT  (Ubuh),  professear  de 
musique  k  Londres,  vers  le  milieu  do  dix-hui- 
tième siècle,  s'est  fait  connaître  par  nu  livra  de 
dients  k  quatre  parties  pour  le*  psaumes,  avec 
:  neuf  antisone*,  aix  hymnea,  précédé* d'MW  tna- 
\  trvdion  sur  U  musique  et  le  dianl.  Ce  Tolnme 
!  a  pour  titra  :  I^  PiùbkSinçer't  tompaman, 
\  coiKoMtiv  a  iMW  imtndHetion,  vHh  ndt 
:  diT»ctiom  fùrttHgHg,  a*  i*  proper  a$id  tu- 
\  eauuy  for  leamtn  t  a»d  th«  Ptalm*  of 
[  Da^dnew  Tton'd , etc. ; LMdret,  17U,  imviri. 
ln-a°.  Celle  édUion  est  U  troisièDw. 
DAVIACLoaiazi.),  uiekBiiUima  ea  1767, 
'  était  oonsidérée  comme  la  meilleiire  cantatrice 
de  ropéra-Buflade  Saint-Pétrrtbburg  en  I78&. 
En  1790  elle  chantait  k  Beriin,  et  dcM  aat 
après  à  Napies. 
DAVID,  roi-prophète  d'IsraCI,  naqmt  k 
.  Bettiléero  l'an  1074  avant  J.-C.  H  était  le  sep- 
'  tième  fils  d'Isa!,  possesseor  de  ridies  troopnnx 
dont  David  était  le  gardlsB.  Dsns  cette  oecopalioa 
il  trouva  de  fréqaente*  oocaiians  de  déveiopp>T 
'  ta  force  de  corpt  dont  il  élatl  doué,  ao  iiiialial 


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tant  I«s  wrinMis  Umxt.  Ce  fiil  instl  dani  les 
ioUludu  où  il  candulult  mi  troupesai  qu'il 
euvft  Ms  ficaltë*  naturelles  pour  la  foétin  el 
poDr<  1*  mugiqoe.  La  harpe  fat  puUculiârentnl 
l'objrt  d'une  élude  constante  (Mur  loi.  D'un  ' 
«s«^  glBértl  en  Egypte,  dant  la  S>rieet  dans 
la  BUsopotainie,  cet  imttunwnl  avait  pénétré 
ehcB  tel  habitants  alors  peu  ciTilUés  de  la  Jndée  ; 
vu  il  «st  remarquable  qu'à  celle  époque  recalée, 
h  musique  et  la  poésie  résumaleot  enellM  toute 
la  drilLution  dea  Uébfenx.  David  était  dans  ta 
f  ingl-deuiiime  anoée  lonqne  le  prophète  Samuel 
arrira  à  Betbiéem,  après  la  réprcdwtion  deSanI, 
et  lui  donna  l'osctian  lojale.  Cependant  le  fils 
d'iHl  continua  de  mener  la  vie  paatorale  jus- 
qu'an  mMoeut  où  SeQl,  pour  calmer  le*  sonf- 
fram»  aiguAs  d'une  maladie  narreuw,  voolat 
«dlendre  les  tons  de  sa  harpe.  Le  soulagement 
qu'il  en  éprouva  décida  Is  roi  h  fixer  le  Jenne 
pttre  près  de  lul,ét  fc  luidonuerun  emploi  dans 
aa  maison.  Vers  ce  ménw  temps  les  Pbilistins 
flrtst  de  nouveau  la  gu»re  aa^i  Israélites  i  l'on 
deui,  géant  d'une  lorce  prodigieuM,  nommé 
OoUalh,  déSaitcliaque  jour  les  guerriars  d'Israël; 
nais  aucun  d'eux  n'oiait  sortir  du  camp  pour  le 
combattra.  David  seni  eut  ce  courage,  et,  plein 
de  cooOaice  dans  l'aide  do  Seigneur,  il  s'avança 
oontre  le  géant,  n'ajant  pour  toute  anne 
qu'une  fronde  dont  il  sa  aarvit  avec  tant  de  force 
et  d'adresse  qu'il  abattit  Goliatli  du  premiat 
coup ,  et  lui  coupa  la  tite.  lémidns  de  ce  pn>> 
dige  «i  frappés  de  terreur,  les  Philistins  prirent 
la  fuite.  Ponnoltk  par  las  Israélilei,  Ils  furent 
taillés  «1  pièces.  Rnitré  au  camp ,  le  pcsplt;  fil 
éclater  sa  joie  par  dee  «hanta  de  victoire  dont  la 
refrain  était  :  ^afU  a  t%témiU  smtemlf ,-  malt 
David  m  a  tué  dix  tnlUs  /  £mn  de  Jalonsle 
par  cette  comparaison,  le  roi  se  sentH  dans  le 
CMur  une  haine  violente  contre  le  jemtè  vain- 
queur de  Goliath,  comne  à  une  voii  secrète 
l'eMavertiqneeehii-là devait  étresonsnocesKur 
•n  Irtaede  Is  Judée.  Hon-sealementSaQI  refusa 
de  donner  k  David  sa  fille  abiée  qui!  lui  avait 
pKMiiieen  nfriage,  mata  Q  lui  tendit  desen»- 
bficbM,  et  plastean  fols  H  eetaja  de  le  pereer 
de  Balance.  David  fut  ftirté  de  «e  «onalraf re  par 
la  (UUe  an  danger  qut  le  nwnaçait,  et  d'arrer 
dans  le  désert.  Après  plusieurs  aBDéaa  de  celte 
sxisience  agitée  et  misérable,  la  mort  de  SaOI 
le  fit  monter  sur  le  IrOne  de  la  Judée  :  il  fut 
sacré  nue  seconde  fois  k  Hébroo  ;  puis  il  résolut 
d'aiSBrer  l'Indépendanoe  et  la  prospérité  de  son 
penphpar  la  victetre;  fit  la  '«Doquête  de  Sien, 
qu'il  aupimla  d'une  ville  nooTelle  et  ob  il  fixa 
sa  réaideace,  vainquit  les  Philistins  et  les  Moa- 
Utci,  Mblugaa  lldumée,  la  Syrie,  et  porta  sa  do- 


[D  439 

miutien  au  ddï  de  l'Euphrale.  Parvenu  au  com- 
ble de  la  gloire,  il  la  sonilla  par  son  adultère 
■vee  Bethsabée  cl  par  la  Dwrt  d'Urie ,  son  époux  ; 
raab  tHenldt  il  se  repentit  de  oe  double  crime  et 
composa ,  en  lémoiguage  de  sa  douleur,  les  psau- 
mes admirables  de  la  pénlteecs.  Tontelois  les 
nialbeun  qui  troublèrent  sa  vietlleese  furent  la 
punition  de  sa  bute  i  le  fils  qu'il  avait  eu  de 
Betlisabée  roounit  au  berceau;  son  fils  Abtalou 
H  Tévolla  contre  lui eU'obligea  de  fuir;  enSn  il 
ne  recouvra  la  pléuilnde  de  ta  puissance  que  pu 
la  mort  de  ce  m4me  OU.  Parvenu  k  l'Age  de 
solxaote-tniie  ans  et  accablé  d'infirmités,  Da- 
vid mourut,  laissant  s<hi  raranme  florissant  et 
tranquille. 

Ce  grand  roi  fat  le  phu  haUle  matideB  qu'ait 
possédé  la  Judée:  il  chantait,  Joutil  de  plusieurs 
insiRKDentt,  partlcnlièrement  de  la  tierpe,  sur  la- 
quelle il  improvitait  avec  enlhoasiasme.  On  a 
révoqué  en  doute  qu'il  ait  pu  jouer  de  cet  lus* 
tmmeot  ea  danunt  devant  l'arcbe, comme  ilett 
dit  dans  l'Écriture;  mais  la  danse  dont  11  s'agt 
n'avait  Hen  de  semblable  i  notre  danse  popu- 
laire. Od  en  a  nne  représentation  exacte  dau 
le  bean  bas-relief  de  Ninive ,  réoemment  di^cou- 
verl,  où  l'on  volt  un  chteur  de  musiciens  dont 
plasieurs  jouent  de  la  harpe  en  marquant  des  pas 
ds  danse. 

Les  150  psaumes  altrihoés  k  David  n'ont  pan 
tous  été  composés  par  lui  :  plusieurs  poètes, 
su  nombre  desquels  sont  Ataph  el  Coré,  ont 
imité  sa  manière,  son  «tyle  et  ses  images.  Quel* 
ques^una  exprimml  les  donlenrs  de  ton  exil  lon- 
qullfujsil  la  colère  de  Saill;  d'autres  appartieil- 
nent  au  tempa  de  bas  victoirat  sur  les  ennemis 
d'israél.  Le  psaume  quarante-cinqulèmâ  a,  da 
teste  évidence ,  le  csraclËre  de  la  poésie  de  St- 
lomon.  Le  psaume  137  se  rapporte  à  la  captivUd 
deBabylone;  afin  il  en  est  plusiairs  autres  qui, 
par  les  circonstances  qullsindiquenl,  ne  peuvent 
avoir  été  faits  par  David.  Nol  doute  que  ce  roi 
poêle  n'ait  composa  les  mélodies  lur  issquellaa 
se  chantaienties  psaumes  qui  loi  appartienorat  t 
car,  dans  la  haute  antiquité  oli  il  vécut,  la  coiw 
ceplion  de  la  poésie  était  Inséparable  de  celle  da 
chant.  Malheurensenientil  est  plus  que  douten 
qnades  fragments,  mémn  défigurés,  de  ce*m4- 
lodies  soient  parvenus  jusqu'A  noua,  tandis  qae 
le  texte  a  traversé  les  sièdea. 

DAVID  <FBAiiçoTt),  né  i  Ljon  au  cem- 
mencement  du  dii-huiliétne  sièuie,  futd'abocd 
professeur  de  musique  dsns  sa  ville  nalalCt  et 
ensuite  A  Parii.  Il  a  puUté  un  ouvrage  élémen- 
lalre  sou»  le  titre  de  Méthode  nouvelle^  mt 
Prinelpet  généraux  pour  apprendre  foMe- 
meai  la  mMqve  et  Cart  dv  chaat,-  Paris, 


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440  D. 

venve  Bot*'))  i  ''33  •  'n-^'  oblopg.  Il  ;  ea  ■  one 
■«onde  édition,  uns  dah^. 

DAVID  (Aktoire),  liRbile  clariDeUiilc, 
«■quit  enlTaot  oncnbou^  (D.  de  Bade), et 
lit  MS  premièrM  itaim  imiglcalcs  k  SlradMnrg. 
A  l'igedc  vingtins,  il  •erenditcn  Italie,  puii 
(larcourut  une  ptrtie  de, l'Europe,  ('aUactaaot 
tanlM  à  une  cliapelle,  UnUt  k  une  autre. 
Ea  17M  il  Ht  un  voyage  en  Boogrie,  et  m  mil 
■Il  urrice  du  prinu  Breachiniki.  Son  humeur 
hioonslante  lui  fit  encore  ibandoBiier  cette  po- 
dlian,  aprte  qaekpiet  annta,  pour  se  rendte  à 
Pélenboottt.  Ht  vécut  eUTtron  dix  au,  nuU  le 
diluât  tigonreux  de  II  Ruuie  autill  1  w  unté  et 
l'uliligea  de  renoucer  i  ta  clarinelle.  Cependant  la 
Béceuité  de  ee  créer  des  mojena  d'eiialeaee  lui 
Ht  adopter  le  corde  batieite,  sorte  de  clarinette 
alto  dont  le  lobe  Tormê  un  angle  obtui ,  doal  le 
ton  est  Toilé,  et  qui  bt^ne  moins  la  poitrine 
que  la  clarinette  orilinaire.  Cet  instrument  Tenait 
d'être  inventé  k  Paauw ,  en  BaTiire  :  David  fut 
le  premier  virtuose  qnl  en  joua.  En  17B0  il  re- 
tooma  en  Allemigne  et  l'arrtta  k  Berlin,  oCi  tl 
Ibrma  quelques  bons  élèves,  psrnii  lesquels  on 
reman|uilt  l'excellent  dtrinettîsie  Springer.  En 
1783  il  entreprit  un  voyage  avec  celui-ci  et  le 
bassoniste  Wolirsaelf ,  pour  donner  des  concerta 
dam  lesqudi  il  Usait  entendre  des  morteiax 
eoncertants  pour  clarinette,  oor  d«  twiselte  et 
basson.  En  1790,  aii  tries  pour  cet  trois  ins- 
tmmenti,  composés  parDtvld ,  se  trouvaient  eu 
Dianiiscritcliei  l'éditeur  de  musique  Boehme,i 
Hambourg.  David  raonrnt  en  1798 ,  »  Lmwea- 
bourg  (Silétie),dsnfcun état votdn delà  nistie. 

DAVID  (Locis),  profanenr  de  harpe,  né  i 
Paris  vers  I7a&,  reçut  dei  leçons  deKnimpholi, 
et  fat  attaché  pendant  quelque*  années  an  ser- 
vice de  la  eonr  de  France.  Après  la  catastrophe 
dujl  Janvier  1793,  il  s'étoigoa  de  Paris,  par- 
courut la  Suisse  et  finit  parseâier  ïGenève.oit 
a  se  trouvait  vers  ISOO.  Il  a  publié  diven  on- 
vrages,  parmi  leequtfs  on  remarqm  :  1*  Six  so- 
nates facilei  pour  la  liarpe;  Paris,  Boyer. — 
l*lViris  sonates  (mur  Is  barpe,  avec  accompa- 
gnemeal  de  violmi,  ouvres;  ibid.  —  3°  Trois 
SMalM  poor  la  turpe,  ouvre  S  ;  ibid.  ~  4*  l^e- 
nkr  racnetl  d'arietlea  el  romances ,  avec  barpe 
en  piailo>forte,  op.  7  ;  S*  llvr«,  contenant  une 
sonate  ell  airs  variée  pour  la  liarpe,  op.  8.  — 
5*  Sn  romances  avec  ace.  de  harpe  ou  piano- 
larte,  op.  e.  —  a°  Les  malheurs  de  Pifchi, 
ramancee  avec  ace.  de  barpe,  op.  10. 

Un  musicien  dn  même  nom  •  faH  gravera 
Paris,  en  179»,  nn  Keeueil de hvU  polonaiMet 
et  wtair  ntsss  pour  le  clavadn. 

DAVID  (Fekbinsiid;,  d'une  bmiile  de  mu- 


le 19  jan- 
vier 1810.  Après  avoir  bit  ses  premières  Msidei 
musicalea  dus  ceUa  ville,  il  se  rendit  à  Cwsd 
en  1811  ponr  prendre  des  leçons  de  vioton  de 
Spohr,  dont  II  est  un  des  meillenis  élèves.  Bm 
18M,  11  y  joua  avec  un  brillant  succès  lUns  an 
concert,  sooi  te  patnwage  de  son  maltie.  David 
n'était  âgé  qac  de  teise  ans  lomqn'il  catrefirit 
un  voyage  avee  sa  scenr,  pianiste  de  ^juatone  aas 
d^k  remarquable,  qoi  plus  fard  lai  cennne 
sons  le  nom  de  Jf**  Du^km.  Le*  deBXjeanes 
artistes  se  Dreat  ealeadn  k  Uipdcl^,  pais  k 
Berlin,  et  enfin  k  Dresde, 
one  vire  sensation, en  ISM.  I 
après ,  Perdloand  David,  dont  le  talent  a'étaU 
mOri,  et  qui  avait  fait  de  bonnes  étadei  de 
composition,  fut  altacbé  au  baraa  de  Liptiardl, 
grand  anuteor  de  musique  instmoMnlale  h  Dar- 
pat,  en  UTonie,  comme  preesier  violo*  d'an 
quatuor  complété  par  Kadelsky,  Ilartmana  H 
le  violoncellUte  disttogné  Jein-Bapliste  Gresa. 
Le  1"  mars  1336,  M.  David  reçut  sa  nomiBa- 
tkiB  de  maître  de  conrert  k  Laipdck,  ea  lent- 
placMoent  d'Angasle  Milliai,  décédé  an  DMts  de 
février  précédent.  Depuis  lors  ii  t'en  flié  dsn 
cette  ville  el  ne  t'en  est  èioigié  qae  ponr  de 
courts  voyages ,  dont  un  k  Loadies,  ea  ISIS. 
Artiste  de  talent  comme  violoniste,  comme  cïbel 
d'orahettre  et  comme  composllear,  il  joint  k  ces 
avantages  ceuxd'une  bonne  éducation.  Hoctibe 
du  monde,  pcdi,  bleavelUant,  il  est  aimé,  estime, 
daiu  la  ville  oti  il  a  Sié  ton  séjour.  Devenu  l'é- 
poux d'une  dame  angitite  amti  distinguée  par 
l'élégance  de  ses  manières  que  par  ta  bonté,  et 
entooréd'une  famille  chanuante,  H.  David  joint 
k  Lelpsick  d'une  exlatenee  beurense.  Parmi  tes 
compositions  publiées,  on  remarQoe  :  I'  Deux 
concertinos  pour  violon  et  orttierire,  te  premier 
en  la,  op.  3,  Leipsick,  Brejtkopf  al  HKfteli  le 
second  en  ri,  op.  1 1,  Leipsidi,  Kittner.  —  1°  Q«a> 
Iro  concertos  poar  violM  et  orebeatre,  cwvre 
10  en  ml  mineur;  op.  9,  Oi  sol;  op.  17,  en  la; 
op.  ]3,  en  mi;  Leipsick,  Brdlkupl  et  Mnrtel, 
Kiatocr.  —  3°  Concerto-polonaise  pour  violosi 
et  orebestre,  op.  M;  tbid.  —  4°  Des  Intiadae- 
tions  et  variaUons  pour  violon  et  orchestre  anr 
de*  thèmes  originaux  on  de  divers  «ntenn,  op. 
3,  b,  a,  11,  11,  16. 18, 19,  31  ;  ibid.  —  V  la- 
trodacUon,  adagio  et  rondo  brillant,  op.  7; 
itald.  —  S*  Andmte  tt  Sekeno  eaprieelCÊO, 
op.  IS,  iUd,  —  7*  introduction  et  varîatia«s 
ponr  la  clarinelle  sur  un  tlième  de  Sobubetti 
ibid.  — 0°  e  caprices  pour  violon  avec  accoH- 
pagnement  de  piino,  op.  10  ;  UM.  —  9*  Cob- 
certlao  pour  le  basaou,  en  ri  bémol,  opu  II; 
ibid.  —  10°  Coaeertino  ponr  trombone  b*s»e  et 


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e,  m  fflj  Umol,  op.  i  ',  îbid.  I4  13  no- 
lenbra  lUt,  H.  Daiid  ■  bitcaleodre  au  con- 
c«t  dn  Genadliui,  k  Leipùak,  u  première 
■yphoni*  à  gnad  orehMtre ,  dont  la  Omette 
9Ai^rafa,-^miul7H«  de  ecUe  Tille  (uiD  IMl, 
n*  48)  ■  ruU  It  riebaiM  d'kU«i  et  la  cbrté 
dd  rirk.  Le  M  octobro'  IftW'U  en  a  Ut  ex«ca- 
ter  une  aoM  d'un  gaon  romaDtiqiia,  coiapoc^ 
MHK  riaprewion  (tu  poCae  de  Girtiie,  Vers- 
eUedena  BmpfadVLgen  a»  «inm  Plalte 
(SeoMlioiu  divenea  daîu  bq  même  lieu).  Celle 
doDoôe  I»  |Ma  ta^e  ne  paraît  paa  aT«»lr  &k 
BuuibTonble  à  l'auteur  qoelalibre  iBcpiratian 
de  l'art  ea  lui-même. 

DAVID  (FÉucin),  eompedlaur,  nétCade- 
net  (Vaucliue)  le  8  raan  1810,  imntn  dès  aei 
premlèrai  aute  lu  pendwat  InTindUe  pov 
U  naailque.  Son  père,  qui  uttinit  cet  art,  lût 
donna  ht  premières  leçonaaTtot  l'igt  de  quatre 
ana  II  avait  1  peine  accompli  ta  cfnqaJème 
unie,  lonqall  *e  trouTa  orpbelln  A  pretque 
uni  retaoutca.  Sa  MMir,  beauemip  pitu  Igia 
que  lui,  le  recaeillit  et  l'deT*.  La  nature  ravalt 
<li)ué  d'one  joUa  (oit  d'cnfaot  :  ce  rut  noe  ret- 
FouKe;  car,  lonqn'ileot  aUdnirtgeda  leptani 
et  demi,  elle  lui  procura  l'aTtnlage  d'èlre  admii 
comme  entant  da  cImmu-  k  ta  nultriH  de  l'^lUe 
S^nt^BauTOir  d'Ali.  BienUt  U  w  fit  remarquer 
ao  ciMMir  par  la  beiotA  de  h  toIl  el  par  ua  in- 
tellIgHice  uaakale.  Lorsqu'il  lortit  de  la  nul- 
tiiie  ft  Viffi  de  quinte  uu,  it  élail  devena  très- 
bon  ledevr  à  première  vtte,  et  avait  acquis 
■le  l'eipirienee  dans  la  maltitodede  détails  dost 
se  compoM  le  UToir  do  rouildea.  Il  était  d'u- 
sage à  la  maltriie  de  Salnt-&auTeur  d'accorder 
aai  élèTeaqui  ai  tortiient,  aprèt  j  être  resté  an 
nombre  d'anaèet  déterminé ,  une  bwirie  pour 
faire  leurs  étude*  lilttralres  au  tolitff)  des  jé- 
Miites  -.FHdàBO  Daild  jouit'  de  cet  ivantagei 
mail,  aprii  Irais  uiuées,  il  abandon^  les  baoci 
fie  l'école,  pour  Mine  le  peaeliant  qui  l'entraî- 
nait vers  le  muuque.  Cependant  U  «fcesiilé  de 
[lOurTuirà  wm  existence  l'obligea  d'eulrer  clwi 
im  avoué.  Le  tr*T>U  d'une  élude  était  oelid  qui 
convenait  le  moins  i  son  orpuisation  :  Il  ae 
lilla  de  s']  soutfraire  tprit  qu'il  eut  obtenu  la 
place  de  aecood  cl>e(  d'orcbestre  au  IbéUre 
d'Àlx.  La  poailion  de  maître  de  cliapelie  de 
aU  dereautt  vacante  :  David 
;  maU  bJwlM  11  sentit  le  be. 
wa  connaissances,  pour 
écrire  avec  cwrection  les  idée*  qne  Ini  li»r- 
niiaait  sonimaglnatiMi:  ilcompril  qu'il  ue  pou- 
vait.les  acquérir  que  près  d'un  matlre  liabile, 
i(u'il  a'e»péiajl  trouver  qu'i  Paris.  Pour  livra 
dans  celle  grande  ville,  il  fallait  de  l'argent  qu'il 


n^vail  pas;  I  la  vérilé  son  oncle,  liomme  ri- 
che et  avare,  aurait  pu  l'aider  en  cclt«  eircons- 
lanœ;  mais  an  oeur  sec  et  une  intetUgenn 
bornée  na  pouvaient  comprendre  quels  sont  les 
besoins  d'one  ème  d'artiste.  L'oncle  résista  long- 
temps, et  lînit  par  n'accorder  qu'une  pension  de 
cinquante  rranct  par  moi*  :  c'éUit  bien  peal 
ce  Tilt  atsex  pour  David ,  qui  altacliait  peu  dlm- 
portauce  aux  besoins  matériels,  il  arriva  ï  Pa- 
ria, se  présenta  cbei  Clierubini,  lui  soumit 
tel  pmnien  essai»,  et  (ut  admis  comme  élÈie 
au  Conserraloire  :  Il  était  alorx  Igé  de  vingt 
ans.  L'anteur  de  celle  noiiue  fut  le  maître  qu'on 
lui  donna  pour  le  diriger  daoi  l'étude  de  la 
composition.  Il  suivit  aussi  le  cours  d'orgue  de 
M.  Benoitt  pendant  quelques  mois.  Dans  le 
même  temps,  il  prenait  des  levons  parliculliret 
d'Iiarcoonie  cl»  M.  Reber,  pour  abréger  la  du- 
rée de  ses  études  et  arriier  plus  Ut  an  but  vers 
lequel  il  se  dirigeait.  Se»  progrès  étaient  rapides, 
lorsque  son  atenir  parut  être  compromis  tout  k 
coup  i  wn  micle  venait  de  le  priver  de  la  mi- 
nime pension  avec  laquelle  il  avait  vécu  dans 
les  première  temps  de  son  séjour  i  Paris.  Il  fal- 
lut songer  h  d'autre*  ressources;  David  les 
trouva  dans  le  produit  de  quelque:)  leçons  de 
piano  et  d'iiarmouie  qui  lui  vinrent  en  aide. 

Ce  momeet  était  celui  où  la  doctrine  nouvelle 
du  saint-iimoniime  allait  quelques  eipriu  ar- 
dents et  faisait  des  prosélytes.  Séduit  par  ta 
parole  mensoniière  des  cliers  d'une  aaaocialion 
qui  n'éUil  que  la   résurrection  de  la  tecte  des 

nouveaux  apOIrea,  arec  les  modiflcallons  pro- 
duites par  la  diTérence  des  temps,  Félicien  Da- 
vid s'}  laissa  enrdler.  Son  euUiouaiasme  ne  lui 
permit  pai  de  Mmprendre  que  la  rérorme  k  la- 
quelle il  allait  dévouer  ton  existence  avait  pour 
baaele  principed'ulilité,  et  qu'elle  n'était  qu'une 
forme  du  socialUme  exploitée  au  profit  de  quel- 
ques ambitions  iiidivIduetUs,  c'est^è-dire,  ce  qui 

»a«ntietlemenl  anlipatbique  au  sentiment 
de  l'art,  ll.n'j  vit  que  des  apjiarences  sédui- 
santes de  simpUcilé,  d'union  CràlerDelle  ,  et 
surtout  une  occasion  favorable  pour  produire 
les  cbanls  nécessaires  au  nouveau  culte.  Les 
apdlrei  aaint-iimonieiu ,  au  nombre  de  qua- 
rante, s'étaient  réunis  dans  une  relrajteï  Ménll- 
mantant,  pria  de  Paris  ;  ce  Tut  Ik^ue  Kélicien 
composa  desliimnes  pour  quatre  vdx  d'tiomrues 
dont  diacun  avait  noe  destination  pour  l'emploi 
des  diverses  paitiea  dn  jaur<:  les  adeptes  les 

latent  en  cliœur.t  Ces  ciianls ,  au  nombre 
de  trente,  ont  été  adaptés  plus  Uni  k  d'autres 
paroles,  et  leur  collection  a  été  publiée  smib  te 
litre  de  Jluche  Aannonieiue. 


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447 


Cependant  raltenlian 
éii  éveiltée  par  les  progrèsi  du  saint  limonisnie, 
el  W  ipAtres  avaient  t\é  dit»  Atitnl  le»  Iri- 
hunanx  pour  donner  des  eiplicatinns  sur  cer- 
lams  poinls  de  leur  <toctrtne  ;  ils  («talent  accaiéi 
iTinimoralilé  el  d'atteinte  au  bon  ordre.  Ad  prin- 
lempi  de  tB33,  on  jugement  ordonna  que  I'm- 
loclalioa  uinl-nmonlenne  terait  dhipenfe,  et 
condamna  «on  chef  i  l'emprlsomiement.  OMtgfa 
de  K  HHiinettre  h  celte  déciaJoa  jndklalre,  le« 
apAtres  «alnt  simantens  sedifUtèmit  par  groupe* 
qnl  prirent  JiTtrsrt  directions.  Celui  dam  le- 
quel se  trouTsit  David  décida  qu'il  «e  rendrait 
en  Orient  pour  j  prtclier  la  noaTene  rriigiMi. 
Duu  leur  roule  de  Paris  h  Marseille,  let  com- 
pagnons da  jeune  artbte  a'aTTMaieDt  ctttque  fois 
qu'ils  rencontraient  une  Tille  de  quelque  fiopor- 
taace.  David  j  donnait  dés  concert»  oii  les  en- 
rieax  m  portaient  en  foule  et  dont  Tes  prodnil* 
étaient  vers^  dans  la  caisse  commune.  Ht  ne  ren- 
contraient pas  partout  les  mêmes  senHmeiib  de 
bienveillance  et  de  sympathie.  A  lion,  t  Mar- 
seille, ils  trouiirent  de  nombreux  amis;  mais 
Ils  connirent  quelque  danger  en  entrant  k  Avi- 
gnon,  où  ils  furent  poorsuivis  par  le*  menaces 
d'une  popiilalion  fanatique  et  grosrière.  ACons- 
tanlinople,  Us  Inspirèrent  de»  soupçons  an  gonver- 
nement,  qui  lea  fit  jeter  dons  des  cachots  d'ob 
Ils  ne  sortirent  que  pourMre  etpulsésetcoiidnlls 
i  Sin;rne.  De  U  iia  sa  rendirent  en  Egypte,  tA 
la  prédication  eut  lea  rtsultatsqn'il  était  facile  de 
prévoir.  L'eiislence  des  apûtres  deiint  blentAt 
difficile,  douloureuse  méate  :  David  seul  refira 
quelque  fruit  de  ion  séjour  «a  ce  pays,  par  let 
diantsarirnlaut  qu'itrecaeillitetdontilâluntieu- 
reui  emploi  dans  set  ouvrages,  sM  en  le»  repro- 
duisant avec  adresse,  soit  par  limitation  de  lear 
caractère  et  de  leurs  forme*.  Séparé  deseï  com- 
pagnons, II  voyageait  dans  la  haute  f^pte  et 
était  arrivé  sur  le  rivage  de  la  mer  Rougè,  quand 
la  pette  l'obllfiea  de  s'en  éloigner,  en  traver- 
sant le  désert,  el  d'aller  s'embarquer  k  Beyrouth. 
.De  retour  liMarseilla,  après  avoir  été  éloi- 
gné de  l'Europe  l'espace  d'enriroa  trois  années, 
il  ne  s'arrêta  en  Provence  que  le  temps  néoes' 
saire  pour  revoir  les  membres  de  sa  famille, 
puis  il  se  dirigea  rers  Paris,  où  it  arriva  au 
mois  d'soflt  1B3S.  Sou»  k  titre  de  Mélodiei 
orienlaUa,  Il  y  publia  presque  immédiatement 
un  recueil  de  chanta  quîl  avait  rassemblés  dans 
•Ci  voyages  ;  mais  le  succès  de  cette  collection 
ne  répondit  pas  k  son  attente.  AilHgé  de  l'hi- 
différence  du  public,  mais  non  découragé,  if  se 
retita  i  la  camiugne,  chei  un  ami^  y  vécut 
dans  l'oubli  pendant  plusieurs  années ,  et  s'y 
Kvra  k  des  éludes  et  k  des  travaux  qui   niA- 


DAVID 

gouvernement  avait      rirent  son  talent.    Ce  fut  II  qu'il  ^erivil  ime 


{iremlère  symphonie  es  fa,  une  antre  e 
vtngl-qnatre  petit»  fvfitittli  pour  de*  Tioieo», 
alto»  et  basse,  deuiMMieCfi  poardasbHtrwnats 
i  vent,  quelques  antres  nMrteaai  de  moùque 
insIruDtentale,  et  beaucoup  de  romances,  parmi 
lesquelles  on  a  renangnC  pin»  tard,  I0  Pirate, 
eigipHeniu,  U  Bédouin,  t»  Jetr  iet  Martt, 
l'Ange  rebttU,  et  hmIouI  let  Biron4tlUt. 
De  temps  en  temps  FéHdeo  David  faisait 
une  courte  apparlUoa  k  Part*  poar  j  publier 
quelques  mélodies  qui  pa«aieat  Inaperçues, 
puis  I)  reloumait  dan»  sa  i«tr»He.  En  ISU  U 
obtint  enfin  que  »a  première  aympkonie  fàt 
exécutée  dans  un  des  concerts  fondés  par  l'aa- 
den  cbef  d'oiduetr*  Valentino,  et  dau  l'année 
suivante  Mourd  IH  entendrendesn  DoneUi; 
mai»  le  moment  où  David  devait  flier.IUlanlIoa 
publique  n<étalt  pat  oioora  veau.  Ce  ne  Ait  qne 
le  8  décembre  1844  ,  c'est-à-dire  ptn*  de  neuf 
■ns  après  son  retour  en  Europe,  q«e  l'artiste 
pot  enfin  recndlllr  le  fruit  de  te*  diodes  inwdrt- 
rante»  et  de  sa  toienlni-mtmclonqneaoaade- 
symplmnle  le  Déaert  fut  «atMâna  daaa  la 
talle  du  Conservatoire.  Dana  cette  sdasee  Mé- 
morable, il  y  eut  un  de  ces  rerireiDiBb  de  IV>- 
plnion  oâ  le  publie  peste  tovl  k  coup  da  rlédilB 
k  t'entlionsiasme;  l'effet  produit^  cette  movra- 
ne  s'arrêta  pas  même  k  TadmirathM  :  ee  fot  un 
vériUble  délire.  U  piesae  ■*;  aaaatia.  et  b' 
Gasette  musicale  de  Paru  annonça  l'éfëK»- 
ment  en  ce»  termes  :  •  PUoe,  Hesamn,  place, 

•  vous  dis-je.  Ouvrei'To*  rangs,  éicartee-va«t. 

■  Place,  encore  une  tMt,  et  place  large  et  beUe^ 

■  car  voici  :  Un  grand  compoaiteur  nOM  e«t  né, 

•  un  liomme  d'une  tiiguUère  pwiife»,  d'uM 
1  trempe  extraordinaire,  en  de  cet  taleab  ti 

•  rares,  qui  fascinent  tout  d'un  coup  wmt  «aile 

■  entière,  qni  la  tecoueal  iropériMNeuMDt,  qui 
qui  lalu 


■  heures  une  étonnante  popotirlid.  Oeei  u'ait 

■  poinl  de  l'aveaglemenl ,  de  la  prévention,  da 
.  rhyperbole.  (Test  le  r«dt  loql  rimple  da  mc- 
■<  ce»  le  plu»  ipontaaé.  le  ptn»  étourdiat^rt,  «a- 
«  quel  nous  ayons  Jamait  aesbté.  Ho»  aretUea 
a  Ûnlent  encore  de  nmpétneote  eipkiaiOB  des 

■  app1audt«»en!iats.    C'était   ua   «nmiàeaeat 

■  étrange,  Irrésistitde ,  nnanfme:  CTétait  awai 

■  l'eipresslon  franche ,  loyale ,  d'une  dmoUen 

■  vraie  et  profonde.  L'auteur  dn  IMitrt,  elo-  ■ 
Après  l'édatde  ee  suecitau  CoatervaWre,  il 

faliul  tatisiïlre  favide  cariotNé  da  pabUc  par. 
d'autres  concerti  pour  l'eiécntion  4a  IViavre 
de  David  :  ils  furent  organbéa  k  la  saHe  Vent»- 
d«ar;  la  foule  (>  porta  ptodant  pria  d^ia  BOi*.' 


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DAVID  —  DAVIDE 


443 


B  uiw  d«  donaer  de*  Umolgnagcs  d'ea- 
«ne.  L'eicte,  ta  toute  cboM,  «  sea 
dangers,  car  il  ajoèoe  inlailliblemenl  une  liac- 
tioB.  L'iuleiit  du  Disert  k  pu  ae  coDvaiacra  de 
cetld  lA'ité  par  aea  producliona  subeéqnentes, 
où  Je  laltnt  est  jnconUatiblement  eu  progiès, 
et  qui  cependant  n'ont  pas  excité  Je  même  iulA- 
rtl.  L'AlleiuaBne,  que  David  parcoanit  en  Is4â 
pour  1  faire  entendre  ton  ouTrage,  ne  lui  fut 
pu  anisi  laTorabla  que  Paria.  Iiei  concerta 
quil  donna  à  Lelpaick,  i  Berlîa,  h  Bretlau,  i 
Fiancfoct ,  firent  n^lre  plus  de  critiquei  que 
d'admiration.  On  Jui  reprocha  de  produire  plua 
d'eflet  par  Je*  mélodies  arabes  et  par  la  rédla- 
lion  mélodramatique  des  parole),  qne  pai  )a 
penaée  musicale  :  la  aimplldlé  de  la  furme,  quj 
atait  produit  une  si  vive  im|H«SEioa  sur  les  au- 
ditoires Tranfais,  Tut  considérée  par  les  artistes 
allemands  cwaroe  le  résultat  d'una  Calble  con- 
cepilon.  Le*  comptes  rendu*  de  la  Saicfto  çi- 
n^vte  de  musique,  de  LeJpsick,  furent  par- 
ticulièrement lrès-«évètes.  IJ  j  entdans  tout  cela 
autant  d'exagération  qu'il  y  en  av»t  eu  dans 
l'enlbonMasnie  des  Parisiens.  L'iSDvre  de  Da- 
vid sera  toujoun  jugée  par  les  connaisseura 
sans  prévention'  eomme  une  production  di»< 
tinguée  BU  ptrinl  de  vue  oii  l'auteur  s'eat  placé, 
c'est-a-dire  celui  d'un  tableau  randcal.  Ui  genre 
pent  tire  l'objet  de  la  critique,  parce  que  l'art, 
dana  aaa  immensité,  raponsae  le  concours  d'un 
progTNume,  dont  l'efTet  inévitable  est  de  li- 
miter son  dontaine;  mais,  admia  comme  ex- 
cepUon  et  considéré  en  lui-mérae,  le  Ditert  a 
des  qualités  incontestables  de  couleur  locale 
efd'originalité.  Le  pédaniianie  allemand  ne  tient 
jamais  asseï  de  compte  de  c«  dénier  mérite. 

Au  Ditert  succéda,  au  1346,  Moue  ait  SiiuS, 
oratorio  écrit  d'un  ttjle  plua  large  et  plus  ner- 
veux, mais  qui  n'obtint  paa  de  tuccè*.  La  aé- 
vétilé  du  sujet  et  l'absence  de  mélodws  d'un 
cuactére  belle  et  mondain  furent  le*  eauses 
principales  du  Troid  accueil  Tait  par  le  public  i 
cette  production.  Cet  écfaec  imprévu  ramena 
David  dans  l'ordre  d'idée*  qui  avait  entante  le 
Dëteri,  et  la  forme  de  l'ode-sympbonïe,  appli- 
quée au  sujet  de  la  découverte  de  l'Amérique 
par  Cliritlophe  Calomb,  fat  celle  t  laqaelle  H 
revint'.  Il  avait  oublié  le  précepte  Non  bis  In 
idem.  Il  T  a  de  belles  clioeea  dans  cet  ou- 
vrage; mais  le  sujet  n'olïrait  pia  les  occasions 
de  variété  qui  dialinguent  celui  du  Désert  ;  l'ef- 
fel  à  l'audition  ne  fut  pas  te  même.  L'Éden,  mjs- 
tèie  en  deux  partiel  exécuté  à  l'Opéra  eu  i&4B, 
se  ressentit  den agitation*  politiques decelte épo- 
que désastreose  i  l'altenLion  publique  était  ab- 
aorliée  par  des  intéréU  politiques  trop  sérient 


pour  se  Hxer  sur  me  couvre  d'art.  David  se  con- 
damna de  nouveau  au  silence  et  attendit  des 
temps  meilleurs.  Apre*  plusieurs  années  de  médi- 
tations, la  Perle  du  Brésil,  opéra  représenté  au 
Tliéi(re-LyriqueeD18&l,  avec  un  brillant  auccis, 
vint  relever  son  courage  et  donner  une  démenti 
aux  critiques  qui  lui  reTusaienl  les  qualités  ué- 
cessalree  au  compositeur  dramalique.  Il  destinait 
i  la  première  scène  lyrique  de  Paris  un  grand 
opéra  en  quatre  actes  dont  le  sujet  était  la  Fin 
du  monde  ;Diais  il  ne  put  enobtenîr  la  représen- 
tation ,  et  fut  obligé  d'eu  modilier  Jes  formes  et 
de  le  transporter  au  Tliéâlre-Lyrîqoe.  Les  répé< 
tltion*  de  l'ouvrage  se  succédaient  depuis  plu- 
sieurs mois,  lorsque  la  direction  du  théfltre  fut 
change.  Le  nouveau  directeur  ne  godta  pas  le 
aujet,  elcraignit  qne  la  mise  en  scène  n'occasioDUÏt 
des  dépense*  trop  con*idèrables  ;  les  répétitions 
furent  Suspendues  :  elles  n'ont  plus  été  reprises. 

Le  dernier  ouvrage  de  Félicien  David  jusqu'à 
ce  jour  (ISBO)  est  le  grand  opéra  en  4  actes 
lotitulé  BercvlaKum,  qui  a  été  représenté  le  4 
mars  tsa9.  Tout  n'eat  pas  également  réussi  dans 
cet  ouvrage:  l'énergie  de  sentiment  et  la  variété 
manquent  {iet  lïdans  les  mélodies;  mais  il  y  a 
de  belles  scènes,  dont  une  d'orgie,  et  les  cliceors 
sont  remarquables  par  les  elïets  de  rhyllime. 

Outre  les  productions  citées  précédemment,  on 
connaît  de  Félicien  David  :  1°  ^4  quintetli  pour 
deux  violons,  alto,  violoncelle  et  contre-basse, 
*uns  le  titre  les  Quatre  Saiisons.  Cet  œuvre  est 
divisé  eu  quatre  séries,  chacune  de  six  qnintelll, 
Iji  première  est  intitulée  les  Soirées  du  prin- 
temps; la  seconde,  les  Soirées  d'été;  la  Iroi- 
*lèuMi,  les  Soirées  d'automne ,  et  la  dernière , 
lei  Soirées  d'hiver;  Paris,  Eacudier  frères; 
Majence,  Scboit,  —  2°  Douze  mélodies  poar 
TLoloucelle;  ibid.  — V  Quelques  utiles  pièces 
pour  piano.  —  1°  £«5  Brises  d'i^rient,  recueil 
de  mélodies  pour  piano  ;  ibid.  —  b°  Les  Mina- 
ret», 3  mélodies  pour  piano  ;  ibid.  —  6°  Les 
Perles  d'Orient,  6  mélodies  pour  voit  seule  et 
piano  ;  ibid.  —  7°  Beaucoup  de  mélodies  et  de 
romances  détachées.  On  a  gravé  les  partitions  du 
Désa-t,  de  Christophe  Colomb,  de  Mois*  ou 
Situa,  de  l'Éden,  et  de  la  Perle  dv  Brésil.  Da- 
vid est  clievalier  de  la  Légiond'lionneur. 

DAVIDE  [Gucoao},Glianleur célèbre, connu 
aujourd'hui  sous  le  nom  de  David  le  père,  na- 
quit à  Preseuo,  près  de  Berpme,  en  17&0. 
Poué  d'une  voix  deténor  sonore  et  facile,  il  ap- 
prit, par  des  études  de  vocalisation  bleu  faites,  1 
en  tirer  le  plus  grand  parti  possible.  A  l'inlooa- 
tim  jla  plu*  sdre  il  joignait  un  goût  parfait  qui 
lui  faisait  donner  k  son  clianl  le  caractère  con- 
venable à  tous  les  genre*  d'expression.  Ayant 


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A*i 


DAVIDE  —  DAVRAINVILLE 


Mudië  la  composition  lous  la  direction  de  Sala, 
:1  appropriait  toutes  em  IlorlIurEsi  l'tiarmonic. 
Mais  c'était  aurlout  dans  le  sljle  «érieux  et  en- 
(•reesir  qu'il  brillait,  wnsi  que  dans  la  musique 
d'egllM.  Ed  ITSS  il  Tint  i  Parif,  chanta  au 
Concert  spirituel,  et  y  produisit  une  grande  sen- 
salion  dans  le  Stabatàe  Pergolèse.  De  retour  en 
Italie,  11  clianta  aiec  Marcliesl  au  tlitltre  de  la 
SDala  i  Milan,  pendant  deai  saisons.  En  TT90  il 
était  à  Napies,  et  l'année  autianteil  cliantait  b  Lon- 
dres. En  ISO!  Il  te  trouvait  à  Florence,  et,  quoi' 
qu'il  eMdéiï  cinquante-deux  an»,  il  avait  conservé 
toalela  pui<uancede  suitoIi,  et  une  vigueur  telle 
qu'il  ctianhit  tous  les  matins  dans  les  égliset, 
et  tous  les  soirs  au  théilre ,  l'oralorio  de  Dé- 
bûra  et  Siiara ,  dani  lequel  il  avait  le  plus 
grand  succès.  En  ISll  11  revint  i  Bergame, 
œ'i  il  fut  atUclié  i  l'église  de  Sainte-Marie -Ma- 
jeure. Ou  dit  qu'il  a  essayé  de  remonter  sur  la 
scène,  et  qu'il  a  clianlé  i  Lodi  en  1820  ;  mais  il 
n'élait  plus  alors  que  l'ombre  de  lui-même.  Il  a 
rormé  deux  éltte*,  dont  l'un  est  son  (ils,  et 
l'aulre  NoMari,  qui  a  brillé  longtemps  à  Paris 
eten  Italie.  Davide  est  mort  ï  Bergame  le  31  dé- 
eiiràre  tS30.  Ricordf  de  Milan  a  publié,  looa 
le uomde i>av<(!e  (Perfro)  de Bergame,  Ib %o- 
nales  et  7Î  petits  verseta  pour  l'orgue  ;  j'ignore  s( 
ces  ouvrases  appartiennent  au  célèbre  clian- 
teiir,  on  i  quelque  religienx  de  même  nom. 

DAVIDE  ilT.\n),  nis  du  précédent,  né 
en  1789,  a  eu  longtemps  en  Italie  la  réputation 
de  grand  chanteur,  quoique  sa  mise  de  voix  fat 
déredueuse,  et  quil  manquât  souvenl  de  discer- 
nement et  de  goût.  Od  ne  peut  nier  toulefoit 
quil  cOt  beaucoup  de  verve,  et  que  sa  manière 
rni  originale.  H  débuta  en  1810  k  Brcscia,  chanta 
ensuite  aveivsuccèi  t  Venise,!  HapleietïMlloni 
dans  cette  dernière  ville,  il  produisit  tant  d'eiTet 
qu'on  l'ei^agea  pour  toutes  les  saiibns  de  l'an- 
née  lSlt,au  tliéïtre  delà  Scala.  Iljr  fut  rappelé 
en  18IS.  Ce  fut  i  l'automne  de  1814  que  Itossini 
emploja  Davide  pour  la  premltre  fois  dans  'it 
Turto  in  UaUa.  Depuis  lori  il  s  écrit  pour  lui 
dans  Olello.k  Naptes,  en  1814;  dans  Iticclardo 
eZoroideen  tS18  (même  vlllej;  dans  frrn^onf 
et  dans  la  Donnadel  Lego,  es  1819,  Plus  tard 
Davide  chanta  à  Rome,  à  Vienne,  k  Londres  et 
enfin  k  Paris,  oli  II  arriva  en  1B39.  Sa  voii  alon 
était  usée,  nasillarde,  et  ces  défanlF,  ajuntés  k  ses 
bizarreries  et  ï  ses  traits  île  mauvais  goDt, 
(tonnaient  sautent  i  son  eliant  le  caractère  le 
plus  ridicule;  mais  au  milieu  de  (ont  celi  il  y 
■Tait  des  éclairs  d'une  belle  organisation  toute 
Italienne  qui  jetait  de  vives  lueurs;  qitelqnerois 
inéiue  t>aTii)e  allait  jusqu'au  sublime  et  rcs  dj- 
Tiiuts  dlspargisiaienl.  C'est  ainsi  que,  dans   duc 


scène  du  deuiiènle  acte  de  la  Cozvi  Ladra,  fi  n 
produit  la  plus  vive  sensation  avec  madame  Ha- 
libran.  Depuis  son  retour  en  Italie,  Davide  a 
clianté  ï  Milan  et  ï  Bergame  en  1S3I,  i  Gênes 
et  à  Florence  en  i832,  k  Naples  dans  la  néoie 
apnée,  en  1B14  et  1H0,à  Crémobe  et  i  Modène 
en  1 835,  i  Vérone  en  1 838,  et  t  Vienne  dans  l'aimé* 
suivante.  Retiré  1  Naples  eu  I S4 1 ,  après  la  perte 
complète  de  sa  voix,  il  y  fonda  une  écoIedediaDt 
qui  Tut  peu  fréquentée.  Sa  situation  peu  aMe 
l'obligea,  quelques  années  après,  k  acceptn'  la 
place  de  régisseur  i  IVpéra  italien  de  Saint-Pé- 
tersbourg. On  croit  qu'il  est  mort  dans  celte  ville 
nnisai. 

DAVieS  (mtss) ,  née  en  Angleterre  vers 
iT4B,était  pareniede  Franklin,  qui  lui  donna  l'har- 
monicaqu'il  venait  d'inventer  en  17S4.  Déjl  elle 
s'était  acquis  une  réputation  dliabfle  pianiste  et 
de  i-antalrice  agréable,  lorsqu'il  1705  elle  vint  à 
Paris,  et  s'y  fit  admirer  sur  le  piano  el  sur 
l'IiarmoDica.  Dans  les  années  suivantes,  die  vi- 
sita Vienne  et  les  principales  villes  de  TAlle- 
magne,  et  recueillit  partont  les  marques  de  la  (k- 
veiir  publique.  Vers  1784  elle  s'est  r^rée  à  Lon- 
dres, et  a  renoncé  k  lliarmoulca,  à  caïue  de 
TefFet  nnisihle  qu'il  produisait  sur  ses  nerA. 

DAVIES  (Cécile),  iceur  cadette  de  la  précé- 
dente, connue  en  Italie  sons  le  nom  de  rjngle- 
ilna.  Tut  une  cantatrice  Tort  liabite.flkent  pour 
premier  maître  de  chant  Ssccliini  ;  mais  ce  fnt 
surtout  k  Vienne ,  oti  elle  accompagna  sa  sceor, 
qu'elle  ent  occasion  de  perfectionner  son  talent. 
Logée  dans  la  même  maison  que  le  célèbre 
Hasse,  elle  enseigna  la  lani;iie  anglaise  k  sa  fille, 
et  reçut  de  toi,  en  retour,  des  leçons  de  chant.  Klle 
se  fil  entendre  avec  beaucoup  de  succès,  comme 
prima  donna,  k  Naplea  en  I77i,  k  Londres  « 
1774,  et  k  Florence  depuis  1780  juiqu'en  tTai;k 
cette  époque  elle  se  relira  k  Londres,  et  reniHita 
an  thdâlie. 

DAVOGLIO  (Fasnçon),  violoniste,  né  i 
Velletri  en  1717,  vint  k  Paris ,  où  il  se  fit  a- 
Icndre  au  Concert  spirituel  en  17SS.  Il  a  publié 
dans  cette  ville,  depiils  l'SO  Jusqu'en  ITB4,  un 
(Tiivres  de  solos,  de  duos  et  de  quatuors  pour  md 

'  OAVRAIN'VILLE  (...),  facteur  d'orgneak 
cylindres,  considéré  comme  le  plus  liatdie  en  son 
gttire,  nsquil  k  Paris,  le  30  août  1784.  Fils  (Tun 
!Jmple  fabriquant  de  serinettes,  son  éducation  ftat 
néglit'ée  ;  maii  son  insiInA  pour  1«  mécanique 
triumpba  de  nnsiinlsance  rie  soii  instruction. 
Son  premier  ouvrage  remarquable  fut  on  jeu 
de  IIAIe  de  trois  octaves, qni  eiécutait  quatre 
ouvertures  complètes  avec  un  seul  cylînilre.  Cet 
ouvragcrutadroislln  première  exposition  ilel'in- 


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DAVRAlMVIt.LE  —  DAVY 


Ui 


dtitlrie  frintaise  eu  IsaG.UnautrejepdiimCaM 
genre,  à  trente-MpI  toiicliri,  tal  rail  h  rnp<Ni- 
liandelSI0.Trèi-iupérieurinpicinier,i1ftil  l'ob- 
jet à'ane  raenlion  hoDorabte  et  d'éloges  décenite 
pirl«jarj.  04:cu|)é  peodant  pfutleuriaiintupir 
!•  eoiutniction  d'ane  Hraade  quwilEt£  d'orgow  i 
minlvellei,  pour  lidanse,  traTsil  tueratil,  nuit 
imigniflant  mh»  le  rtpport  de  l'art,  D*TrunTllle 
ne  (Hit  reprendra  qu'en  181S  en  IraTiax  for  le* 
jcBx  de  flOle,  dont  il  iÎTra  un  grand  norabre  ra 
Orient.  A  tous  eu  jeux  étalent  appliqué!  dan 
piècea  toécaolquei  tort  ingédeuMa  ettrèa-com- 
pllquéea.  C'est  alQii  qa'en  1S33  il  aiéeuta  pour 
l'enrancada  duc  de  Bordemx  un  orgue  «Tec  de* 
furarei  de  tronipeltea  qui  avaient  tout  l'éclat  -de 
ta  initruneots,  au  lou  doqiieli  un  ejradroa 
de  cent  tingt  lanciers  et  ion  état-mqor  manœu- 
Traitsuroneiilate-ronne rectangulaire,  détUaitpar 

ttataiOe.  Dans  te«  années  1B17  et  1S28,  Davrain- 
lilleûl  pour  la  nouvelle  entreprise  des  OmnUnu 
des  jeux  de  trompettes  tri«-ingétneui  que  le 
coclier  faisait  «ooner  par  tes  mouTcments  de  ses 
pieds.  A  la  même  époque,  il  exécuta  nae  ma- 
chine  beaucoup  ^os  importante  k  laquelle 
Il  Jonna  le  non  impropre  de  mélronotne;  elle 
eitentait  les  trente-deux  lonneriei  de  Tordons 
naiiee  pour  l'instrucllon  des  tramp«ltei  de  ca- 
valerie. Cet  instnimeat  fut  considéré  comme  un 
chet-d'cBUTre  en  son  genre,  à  cause  de  la  pnreU , 
de  Féclat  des  sons  et  de  l'exaL-tilude  des  coupa 
île  langue.  DavrainTille  a  formé  plusieun  élères. 
DA.VY  [Ciuujstj.jitaotiDaviet,  comma 
l'écrivent  CNber  et  Llditeattial,  d'aprt*  Blan- 
kenburg,  saranl  ecclésiastique  anglaia,  né  dans 
lecoratëde  Suffolk  en  1711,  fut  noraitié  recteur 
d'OneliouEe,  dans  ce  comlé,  aprésaToir  terminé 
d'excellenles  études.  Oa  lui  Mt  an  fori  bon  oii< 
frage  inUtnlé  :  Lelteri  adruaed  dtteflf  to  a 
young  gentlenuM,  upon  ntbjeti  of  Ulleralwe, 
iwUu^ng  tratuUdimi  of  Swllifi  section  of 
ihe  Cano»;  amd  hii  IreaUte  on  formonte,- 
vath  an  eij>tanaiion  of  <h«  ^rsefe  mvttc»à 
mode»,  aecording  lothe  doctrine  ofPlolemy 
(Lettres  adressées  principalement  i  on  Jenne 
tteatlenun  sur  diTcr*  sujets  de  Kttératyre,  con- 
tenant une  lr«diKtioa  de  la  aedion  dn  Canon 
d'Eiidlde,  et  de  son  trailé  des  Harmoniques  ;  avec 
une  explication  des  modes  mucicans  des  Grecs, 
■uiTint  la  doctrine  de  Ploltoée);  Borj  S*inl< 
Edmnnds,  Pa^ne  and  son,  1787,  1  *o),  in-8*. 
On  n'a  rien  écrit  d'aumi  «atislUaaut  qne  ce 
liTresnrlesmodesdela  muiiqM  grecque.  Dan* 
son  avertissement,  daté  du  lï  février  1787,DavT 
■lit  qu'n  était  alom  ig/i  de  soixante-cinq  ans  et 
accab!£  dlnfirnitës. 


DAW  (ionn},  compositeur  dramatique  an- 
glais, est  né  dans  la  paroisse  de  Uptoit-Bellon, 
i  environ  hall  milles  d'Exeler,ven  1774.  Il  avait 
i  peo  près  Inris  sna  lorsqu'il  entta  on  joor  dans 
une  chambre  oii  son  oncle,  qui  vivait  dans  If 
ntêm«  lieu,  était  occupé  i  jouer  du  vIoRwcelle. 
Le  son  de  cet  instrument  lui  causa  tant  de 
frajenr  qn'ïl  l'enftiit  ai  poussant  des  cris,  et 
qo'il  en  eut  presque  des  coavnlsloni.  Peodut 
plasienn  Bemdnes,  onessaja  de  l'accootumer  à 
la  vue  de  l'obiet  qui  lui  avait  Imprimé  cette  ler- 
rvnr;  ensuile  on  le  lui  fit  entendre  en  pinçant 
les  cordas  l^èremeat;  enfl»  il  s'j  accoutuma  si 
bien  qu'il  devint  pasalostné  pour  llnslnimenl  et 
poar  la  musique  en  général.  Il  n'avait  pas  plus 
de  m  ans  lori4n*nn  forgeron  do  voisinage,  ctiex 
lequd  il  ailail  souvent,  s'aperçut  qu'il  lui  man- 
qnait  vingt  ou  trente  fers  à  cheval,  sans  qu'on 
pOt  découvrir  ce  qulta  étaient  davenus.  Vu  four, 
quelques  sons  ajant  frappé  l'oreille  de  l'artisan, 
la  curiosilé  le  poussa  k  suivre  leur  direction,  et 
bientdl  il  arriva  dans  un  grenier  où  le  jeune 
Davy,  qui  «vaK  clioisi  huit  fers  parmi  ceux  qu'il 
avait  dérobés  au  forgeron,  en  avait  fonné  l'oc- 
tave, les  avaient  suspendus  par  une  corde,  et  lea 
frappait aver  nue  bafcnetlepouriiniter  le  carillon 
de  Credlfo»,  petite  ville  des  environs.  Celteantc- 
dole  se  répandit,  e(,  son  godl  poor  la  musique  al- 
lant tou)ours  croissant ,  un  voisin ,  membre  dn 
clergé  et  bon  musiden,  Ini  enseigna  k  joner  au 
clavecin,  inatriinteot  sgr  lequel  II  fil  de  rapidei 
progrès.  Il  apprit  aussi  k  Jouer  dn  violon.  A  litige 
de  doine  ans  il  fut  présenté  an  docteur  Eastcott , 
qui,  charmé  de  son  eiécution  «or  le  piano  et  de 
ses  dispositions  pour  la  musique,  le  recommanda 
k  Jackson,  orpnistedeta  cathédrale  d'Exelo", 
dont  il  devint  l'élère.  Jackson  lui  enseigna  h 
jouer  de  l'orgue  et  de  quelques  autres  ioslru- 
ments,  ainsi  que  les  élément*  de  la  composition. 
Ses  études,  qui  durèrent  plusienra  «inées,  étant 
flnies,  Davf  résida  quelque  temps  k  Exeter,  otr 
il  écrivit  plusieurs  morceaux  k  quatre  voix  pour 
l'église.  EnHn  il  se  rendit  fc  Londres,  oti  it 
fnt  ^aeé  dans  TorAeslre  de  Covenl-Gardm. 

Ce  fut  alors  qn'fl  M  Qvn  k  la  composition 
dramatiqae.  Se*  premier*  ouvrage*  furent  qnel- 
qnea  p^t*  opéra*  po«r  le  Ibélire  de  SocUer- 
H'aUi.  En  ISOO  U  flt  repréewter  *nr  celai  de 
Hay-Hariet  l'opéra  inUtnlé  What  a  bbtnder  f 
(Quelle  élourderie  I }.  L'aruée  sulvanlo  11  Bt,  en 
société  avec  Hoorbead ,  la  mn^w  de  La  Pi' 
rovte,  tA  avec  Mounlahi  celle  de  Braien  MasK 
lie  Masque  de  fer),  pour  Covenl-Ganlen.  Voici 
la  liste  de  aea  antres  outragea  dramatique*  ; 
1°  Cabinef(le  Cabhwt),  1801.  —  ï>  Ao6  Soi/, 
k  Hay-Maikel ,  on  IS03.  —  3°  Mlller't  Mald 


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4W  DAVT  - 

<k  Fille  do  mcnafer),  idem,  taoi.  —  *•>  Hùrl»- 
^n  QuIditUuer  (Arlequin  Vif-ÀrgMit),  pulo- 
miina  à  Corent-GardeD,  18M.  —  »>  TItirtf 
(Aoutawf  (Trente  miJie},  aT«eBrab4roetReeTe, 
à  CoTenl-^ardan,  ISOt.  —  6°  Spatbh  DoUan 
{ les  &»  d'ESfMgM),  idem,  ISOS.  --  7»  BCffl»- 
gviti  tROfftuf  (Arleqoia  •iounl),  ■*«(:  Wtre, 
idem,  lUG.  —  s<>  BUtui-Sof  (le  fiaifcn 
•lengle),  idem,  1808. 

M.'  Dkty  rfcklâit  aneMe  k  Loadrei  ta  lUe. 
Le  dMtear  Kwlcott  a  publié  la  premUn  partie 

DAY  (Mn)  pawe  poor  ie  ptiu  udea  iai- 
primeur  de  muùqaa  qu'il  y  tit  en  «s  Aneleterre. 
Jl  Biquit  i  DuiTlcb,  dwu  te  «oniU  de  SaffoU, 
ven  le  eomaMieeaMat  da  «dcitme  tiède,  et 
nworut  l€  33  JuilM  I6U.  hm  plu*  uciuu  («• 
vragee  Hirtis  de  *M  preaaca  parlent  la  date  de 
lUI.SeapuUinUoluooiialataDt  partlcuiièrvaMnt 
en  livres  de  priirat  et  pMutien  aiec  le  chant 
DoU.Sini  peadtierKitéaéléréinprigaildiiilelirt 
roi*  par  lui,  depuia  IU7.  On  «n  eOBBalt  d«a  édi- 
tion daUea  de  IMl,  Ifiet,  lU»,  167),  1*63, 
IMS,  et  l&M,  «ou  ce  Utra  ;  7)M  «*o(»  tente 
o/pMfnu,  cotUetei  Mo  «njrlM  SMfrt  bjr  T. 
SternoU,  J.BapiM  a»doll>«n,eo^endvUh 
(he  «bnt«;«Mk4tf  iwtef  fa>  Âv  (Ami,  etc.. 
in:4'.  Un  de*  oamgfi»  inptinié*  par  Daj  qni 
■ont  avJMird'hBi  eonaidiréa  oomme  le*  plus 
rare*  ad  oslni-d  >  Cartal»  lula  mt  fortk  A* 
four  and  Ihree  part*  to.&d  t»tif  tU  tht  mor- 
ni»g,  cointnwnion,  and  evmUttg  praitr,  etc., 
16W,  4  partiea  in-fel. 

DËAHiClS  (Amn).  cantatries  dbUagnte, 
née  k  Napies  tôt*  174d,  eut  d'abord  de  la  ri- 
putatioa  dan*  le  genre  bouffe;  mai*,  lorsqu'elle 
se  rendit  k  Loodret  an  t7iii,  CMOea  Baeii 
écriTit  pour  elle  on  nUe  iMbh  ob  elle 
obtint  on  al  brillsot  succès  que,  depolt  tm 
temps  intqa'k  cdal  de  s*  retrtite,  elle  a  c«d- 
tii»é  dacbanlar  daas  l'opéra  aerfo.  Burne; 
ditqneœUecaatalrioefot  lapremièreqnieiéeula 
des  gammes  aatemUntaa  ttaeaato  et  dans  un 
mouTCfDfot  rapide,  montant  aana  eObrt  jusqu'au 
contra-Mi  aiga.  Cet  éorivain  ajoute  qoe  les  grâ- 
ces de  aa  pemane  a«if«rtai«t  beaooqap  l« 
cliarme  de  aon  obaot.  En  1771  madame  Dea- 
inicis  renonça  fc  paraître  aur  la  teine  ;  die  épousa 
vers  ce  temps  sa  a«ci4lair«  du  roi  de  Napies,  qui 
réserra  le  Ulent  de-  ta  (ïmme  ponr  les  concerts 
de  la  cour.  En  1789  elle  chantait  eiwor«  bien, 
quoiqu'elle  TAt  tgte  de  pria  de  doquanle  ans  i  ï 
cette  époque  sUe  aa  Sf  tooTent  entendre  ebei  la 
duc^eaae  douairière  de  Saie-Weimar,  dans  le  i«- 
jourquB celle princastefilkHaples.  Madame Dea- 
Bîda  a  «•  deni  filles  que  Rekltardt    cntendil 


D"-BAUf 

cbanlcr  atec  beaucoapde  goût,  en  17M,  des 
airsnapoUtalnak  deas*aix,qBe  l'une  d'elles  ac- 
compagnait d'une  manière  originale  sut  tine  de 
ces  grandes  guitares  sppdéea  coiaieione,  dont  le 
paupl«derta|dMaeserllMbitDellenient.  ' 

DEAN(TwHiàt),iloloniste  anglais,  ti  orga- 
niste k  Wamick  et  k  Covestrj,  au  commeiKe- 
aaent  dn  dii-huilièoM  aiècle.  U  lut  le  premier  qui 
at  entendre,  en  1709,  m  Ai^Merrc,  une  aonate 
deOoreUl.  On  trouTequdqoea  pièces  de  sa  cob- 
pealtion  dana  un  onvrage  étémeataiie  intilnlé 
IHvMon-Violtu.  11  Ibtreçu  docteur  en  mosiqnc 
k  l'naiiertiUd'Oxford,  en  1731. 

DEBAJN  (AusAHot«-F«AiicoH) ,  fcdnr 
d'imlrameatt,  né  k  Paria  en  ISM,  M  d'abord 
oofrier  éb«atsle.  A  l'kge  de  sein  «as  il  «nH 
terminé  son  apprenUssage.  Il  entra  alors  dans 
une  fabrique  de  plauos,  ob  il  lot  anploji  k  la 
partie  snécaoiqne  de  l'inslramtnt.  Sa  rate  Intd- 
ligsora  le  flt  paaMr  rapidement  De  la  peaillan 
d'oarrier  k  celle  da  eoalre-aiBltre,  et  W  praenra 
de  femplol  ebei  le*  plu  habBes  ùdtmt  de 
Pari*.  En  ie39ll«att«prildeaTCj«CB*dM*l«n: 
qoel*  il  Ht  qoelqm*  i^nliena  d'wgMa.  D« 
retoor  k  Pari*  en  1834,  II  r  éUUil  nna  rabrlqne 
de  pianoa  et  d'orgues  qoi  proepén  ptt  **■  hfs- 
tlg^aoUTit^.  Il  BTBit  ima^aé  V  aratènw  d'ae- 
tlondireotedn  ciaTleraurlea  marteans,  qu'il dirt 
abandonner  pins  tsrd,  k  «nnsa  deiHTers  inean> 
▼éntents  qnli  7  avait  remarqait.  KentM  après. 
Bas  soins  aa  portèrent  ani  le  pertaHonnement 
des  orgnea  «tpres^ras  k  anebes  librea.  Profitant 
des  traTSDX  de  ses  det^iMit**,  paiticnlièrenwnt 
de  l'Iieurense  Idée  de  Fourneaux  Ivog.  ee  nom), 
concemaiit  L'appllcatioo  des  tables  d'harmonie  k 
eea  tnatmmeata  poor  modifier  le  timbre  des  aa- 
ebea,  il  combina  ce  procédé  stm  la  dtnrdté  des 
épaisseurs  des  lamea  d  de  laurpoiitlon  rdaHre- 
ment  k  l'action  du  Tant,  de  manière  k  pndnira 
quatre  r^tres  distincts  de  sonorité,  d'oA  réaoHa 


cette  innoTation  assure  k  H.  Debaln  une  plan 
honorable  dans  l'hlstoirede  la  fabrieaUen  deaint- 
tnuiMBta.  D'antres  facienrs,  déTeloppaiit  les  con- 
aéquencet  de  ton  principe,  ont  poité  le  noalm 
de  registres  i  timbre*  dlrov  Juaqa'fc  dotae  d 
darantaga  1  lia  sont  même  parrenos  k  la  solo- 
Hon  dn  problème  dHfidie  de  Textinctliw  d^  fr^- 
lament  de  l'anche,  de  muière  k  donnw  au  ton 
produit  par  sesTibratlons  la  qualtlé  d'an  jen  de 
OOIe;  mais  11  n'en  reste  pas  moins  inconleet^ile 
qne  M.  Dabain  esl  ie  premier  dont  les  Iravaus 
ont  conduit  k  ces  résultais.  C'ost  loi  sassi  qui  a 
donné  le  nom  d'hamtoniwit  k  llnsliuaAat 
idntl  perftationné.  HaUwnretisement,  plus  mén- 
Biciefl  qu'homme  de  goCt  et  de  toitùnenl,  il  a 


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DEBAin  —  DEBLOIS 


447 


chcreM  du»  rtppliution  de  te  nécuiqne  wn 
initriniwDts  i  clarier  de*  ntojnis  d'extentioD 
ladépenauiU  do  Ulrat  to  iTiidw.  C'Mt  aiMi 
oii*il  ■  ttoBstmit  aM  tiWrhhtf  poor  sccoupigner 
l«  plalD-cbut  inr  PoistM  par  Vtetàaa  d'gsM 
nuiTdle,  au  tuayen  de  pUncbei  hoUm  dut  le 
«jilème  de*  cjlindre*  d'orgoci  mécanique* , 
InquellM  font  DMDToIr  le*  (oacbecdadaTlcTpu' 
de*  pikite*.  Il  •  doiuit  k  oM  macbtM  le  nom 
HaitUpKonél.  CmI  diui  enocKe  qu'il  a  Ml  de* 
piaiMW  méeanlqnet  établi*  d'aprèa  le  même  tjt- 
(ème.  EoflD,  11  ea  a  bit  une  aatra  appUcatioo  k 
l'harmonium,  od  lea  încoaTéaleol*  *oiit  plD* 
■Mudries  encore,  car  la  mécanjqne  wéanUtdan* 
les  inslruDMili  decette  eq>èce  la  bCDllé'd'expN*- 
■ion  qui  ut  Irai  atanbge  prinupal.  On  4oH 
Buaiii  i-H.  Debajn  un  iaatnmuiit  dan*  lequel  le 
■on  de*  anclie*  libw  le  combine  avec  «elul  de* 
corda  mélaUiquta  i  11  lui  a  donué  1«  non  d'hor- 
monltorde. 

DEBEGNIS  (JoHH).  né  k  Liw>,  dam  lea 
Ëtate  da  pape,  en  IIM,  Mameaça  Ma  étude* 
■Diuicalei  à  l'Age  da  «opl  au*,  sou*  la  direction 
d'un  moine  nommé  le  Pire  Bongiotannl,  et  reçat 
en*ait«  de*  leQOM  de  Mandini,  célèbre  chantMir, 
et  d«  Saracenl,  compotileurt  IMre  de  M"*  Ho- 
randt.  Au  carnaval  de  1813,  il  lit  «on  premtec 
début  au  tltëilre  dt  Hodène,  daoi  l'opéra  de 
Pareil  intitulé  sertfare  Anioni».  De  Ik  il  ae 
se  rendit  à  Forll,  k  Rimini  et  eniaite  k  Sienne, 
où  il  joua  k  roo*erture  dn  nonvaao  et  magnlO- 
qne  thétire  nommé  II  Teatro  âegU  Aeadt- 
mM  BosU.  11  l'T  Ht  remarqnet  par  sa  manière 
plaiiante  dana  tn  réloi  de  bouffa  noa-olianlant. 
Lea  tille*  olp  il  ae  fit  entendre  enEoite  lont 
Fenrare,  Badia,  Trierie,  Hantoue,  Rome,  Milan 
et  Bottée.  C«  lut  dan*  cette  dernière  qull 
épooaa,  daai  l'anlmpne de  iBiS,  Hi''  Romi,  qni 
jouiatalt  alon  de  quelque  réputation  «Hume 
cantatrice.  Apre*  aTolr  parcouru  l'Halle  jbiqu'en 
iSiSi  Debeini*  débuta  k  Pari*  iTec  aa  femme, 
m  161*9,  dans  te>  Atomadfl  de  Pair.  Le*  rtlei 
de  Baaile,  dans  le  Barbier  de  RmiIdI,  et  du 
Mari,  dan*  U  Turc  ait  JloUe,  aont  eauT  où  II 
obtint  le  plut  de  anccè*  dan*  cette  ville.  An 
prlntemp*  de  isi),  11  paaia  en  Angleterre,  od 
il  s'eat  fait  ipplaudlr  par  laa  charge*  ilalianoet. 
U  a  débulé  k  Londre*,  an  Ihéltre  dn  Boi,  daoa 
le  rUe  de  Sdlm,  dn  7urc  m  /(oSe.  Laa  con- 
cert* publie»,  le*  ontoirei,  et  lea  Staa  mnai- 
cs)ea  lui  ont  proeoré  t'occailoa  d'obtenir  de* 
succè*  de  plu*  d'un  genre.  Il  a  auiti  dirigé  l'o- 
péra de  Batli,  pendant  la  aaiion  de  1B13. 

DEBEGNIS  (madame  HONZI),  femme  du 
précédent.  Dam  les  regixlre*  du  CoowrvatoiK 
dn  Paria,  on  trouTe  nue  demeitelle  Bonal  (Clau- 


dine), née  dan*  c^le  Tille  le  li  lanvier  ISM,  et 
admiae  dan  une  dat*a  de  aoltéga  le  B  man 
1809;  j'ignore  si  c'ett  U  «aaUtitoe  qni  dertnl 
l'épouie  de  Debccnla,  k  Bologne,  ea  iSift.  Q«Md 
qnH  en  aoit,  cdle-ci,  peu  de  tempa  aprè*  son 
mariai,  lot  obligée  de  le  ■èparv  mnmmtmé- 
ment  de  aoa  mari  poar  aller  chanter  k  Génea, 
od  elle  était  cogagte.  En  1819,  elle  débnU  k 
FariiiinaiemlalroDTalaîble.  Elle  noiait  même 
•UNKcèa  do  JarWarfc  RuwÉil,qni  nase  r»- 
leTa  qne  loraqnUI*  ant  qnilté  le  «Me  de  Roaine, 
pour  le  céder  à  M—  ManvieUe-Fodor.  11  ett 
juite  deldire  eepiBdant  qne  le  rtie  de  donna 
Anna,  dani  le  £0»  ^iiom  de  HoiHl,  n'arail  Ja- 
maii  été  au««l  bien  eluuilé  qne  par  elle,  avant 
que  H'"  Scmlag  s'en  Ut  chaiîéa,  «n  É8U. 
M"  DebepU*  avait  reçu  pour  ce  rMn  de*  le- 
(ona  de  Garât,  dont  elle  avait  beaoMop  profité. 
Elle  a  «niti  ion  mari  en  Angletene,  et  j  a  eu 
dei  ancçk*.  On  dit  qne  depoii  lor*  la  voix  et 
le  talent  de  cette  cantatrice  aa  «ont  bnncoup 


Elle  a 


h  Ha|rie«  sur 


In  icèae  du   grand  théttra  Sainl-Obaiie*.  1 
*'e*t  retirée  de  la  carrière  dramatique  «b  1843, 
après  avoir  chanté  pendant  vlngl'^ept  ans. 

DEBOXEHONT  (JauiJaoQOw),  compo- 
rileur,  né  k  Dijon  le  13  décembra  ISS(,  com- 
mença rétnde  du  vïohw  k  lïge  de  uenf  bm. 
Lorsqu'il  eut  atteint  *a  qulmiènu  annéa.  Il  pu- 
ttt  ponr  Pari*  rt  ini  admis  dans  la  dasae  d!A- 
lard.  Quelque  teaapt  après  il  entra  k  l'orcbastre 
de  ropéra-ComiqDe.  A  la  nates  époque,  le  con- 
««dl  général  du  département  de  la  OMenl'Or 
vola  en  ta  bveor  nnn  peilon  auneUe  de 
Soo  franc*,  fc  l'aide  de  laquelle  il  pat  eontiotiar 
les  élude*  de  compnaltion  soui  la  dIrediOD  de 
HH.  Leboree  <t  Ctrafa.  Da  rcbmr  k  Dijon,  après 
le*  avoir  terminée*.  Il  a  écrit  et  bit  raprëamlar 
sur  la  UMtre  de  cette  ville  qnalre  «^éiai  mti- 
tolés  :  1°  le  SetUçat  (en  on  acte).  ~  r  Le 
Bandolero  (en  qnalra  adea).  —  3*  A«  mon 
OmU  (en  on  acte). — 4*  £«  Jb^fra  (en  no  acte), 
n  a  fut  eiécuter  anal,  k  l'égUie  de  Salnt-Béni- 
Kne,  nne  messe  solennelle  avec  erebestre,  ponr 
la  Me  de  Sainte-Cécile,  el  dans  un  concert  il  a 
Ikit  entendre  une  sjmpbonie  dramatique  qni  a 
pour  Utr»  Ist  V^rat  £iefIlnMSt.  .On  eonpdt 
n  oalre  benuconp  d'cravre*  légères  de  DébUle- 
mont,  des  romances,  iweUinM*,  «I  d'wtrss 
nwrcCBui  de  ehanl,  tels  que  iinalnon,  qufaileUes 
et  aeituors.  Ce!  u-tlsta  S  immi  plusieurs  articles 
de  critique  au  Menacer  da  IMdtrei,  de  Paris, 
et  k  diren  gruaux  publiés  k  Dijon. 

DEBLOIS  (Cu>Lts-GDi-XikviEB  VAN- 
GRONNE^HADE,  dit),  né  k  LunévIUe  la  7  sep- 
tembre 1737,  f)it  élève  de  Giaidini  et  de  Gai). 


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DEBLOIS   —  DEDEKIND 


■ite  pour  le  «iolon.  Ptodint  Tiii«t-hait  aiu  îi 
ê  été  l'un  des  premlen  tIoIdu  de  !■  Comédie 
itaJJemw,  où  II  *  ronpU  wuTSDt  lei  fonctigoi 
de  ehrf  d'orchestre.  Il  a  eoinposd  quatre  bjid- 
pbonlea  qiii  rat  été  joaéei  MoTent  à  m  théâ- 
tre cQBime  ouTerlurei;de  petili  tin  en  qna- 
iDoni,  nne  wnate,  des  rooiaoces,  et  un  opért' 
comiqae  en  aa  acte.  Intitula  la  Subant,  ou  to 
Jtenrftfi-PotM.qui  a  <lé  nftittnté  pour  la  pre- 
mitre  fois  le  il  aoOt  17M. 

DECKER  (JojiCBiii),  orfuniale  et  eomposl- 
tenr,  lîTail  i  HamlMurg  au  commencement  dn 
dii-uptftme  aièda.  Parmi  sea  ouTragea,  le  plue 
iaipratant  est  le  litre  de  cantiques  et  de  musi- 
que cboralet  4  TOii,  qall  a  composé  .en  Colla- 
boration aiec  Jacques  PrKtorinsel  David  Schdde- 
inann,  et  qui  a  été  pulilW  i  Hambourg  en  1604. 
Le  titre  de  ce  volnme  est  :  Melotieyen  Gt*a*g- 
ducA  doriim  D.  LuIKén  ond  ander  Chris- 
ten  gebreuchUchiten  Gtt*ngè,  ihre»  geaxjhti- 
Ikhen  MUodeyen  nach,  dunh  Bimvntmu» 
Prxlorium,  JotaMmvin  DedLgnm,  Jaeo- 
hun  Pnctorivm,  DavUIem-SeheidenumiMim, 
tntulCM  mut  vgrordntia  Ortaniitm  éa  den 
vter  CaipelkiTtltat  lu  Bamboitrç,  M  eter 
Stinvim  vbergetetil,  begrtffên /tndt. 

DECKER  (Chahlei  DE),  géDéral-a[i%ror  ra 
rerrita  d«  la  PniMe,  mort  k  Majence  au  moia 
de  juillet  1344,  cnlIiTB  la  miuiqBe  arec  snecèa 
cuane  amateur.  U  a  entrait  de  la  tliéoria  de  M.  fe 
prolbuear  Han,  de  Berlin,  u>  lableu  figuré  de 
U  tonalité,  desUoé  k  rendre  sensible  k  l'teU  les 
rtialiMis  des  Ions,  leurs  banaonies  et  leurs 
SuceeuioM.  Cetouvragea  pour  litre  :  BildUche 
DanteUiiav  dei  Sgttems  der  Tonartm,  Ihnr 
BamotUen,  Xorfulottonsn  vttd  VBruitmda- 
Kkaptn  ;  Beriin ,  is38.  in-B*  de  trente  et  me 
paget,  a«ea  me  pUocbe  lilhograplilée.  Une 
deniième   ëditton  ■  para  à  Berlin,  en   i»4l, 

lD-8'. 

DECKER  (C<MtiJUrna),  planUle  et  eom< 
poiilwr,  est  né  le  19  «Mceiobre  lato  i  Filnt* 
nan,  Tillage  de  la  Uarcbe  de  Brandebourg.  Aprte 
avoir  appris  les  éWments  de  la  mn^ne  dans 
les  écoles  primairoi,  il  se  Utt*  senl  k  l'étude  du 
^aoo',.  et  particuUèremeot  de  i'bannonle,  do 
eonlrepaint  et  de  la  fugue  dans  les  meiUenrs 
oorragei  «ur  celle  matière,  et  auui  par  la  lec- 
tnr«  de*  partitions  des  grand*  maître^  pendant 
qu'il  sniTail  le*  cours  de  l'unlTersité  de  BerllB. 
U  a  Téddé  ntomentaiiément  k  Halle,  Lelpcick. 
Brealan,  Kœnigibeii,  A  ta  dernier  lieu  k  Pots- 
dam.  En  183B  il  a  bit  représenter  fc  Hali*  Dn 
opéra  de  sa  conpotitioB ,  intitulé  die  Qveit- 
te»  tn  Brada  (les  Gueiii  à  Bréda).  On  connaît 
-de  lid  eanr<»  Tingt-cinq  œuvres  de  musique 


instrumentale  et  de  cbanl,  parmi  leaqiieli  ou  rc- 
marqM  un  quatuor  (en  vt  mineur)  pour  deux 
lioloos,  alto  et  bas*e,  antre  14,  Leipsick,  Hoi- 
meiiter,  publié  en  1837;  une  grande  sonala  pou 
piano,  ceutre  lO  (enia bémol),  Berlin,  Tnut- 
wein  ;  sonate  facile  pour  le  mima  iDttrumeit, 
œuvre  11,  Lejpdd,  Klemra;desrantaiûet  idem, 
op.  8  et  13  ;  Berlin  el.Leipsick  ;  des  elianla  a  Toii 


avecpiuo,  (eoneee.  11,  13, 19. 

DECKERT  (Jbmi-Nioolss),  lutUer  I 
Grodtreitenlwch,  pite  d'Arastadt,  ven  U  fin  dn 
dii-liuttlime  litcle,  coMlmlsalt  des  piano*  c*r- 
rés  et  t  queue  qal  étalent  estimés  de  son  laaf) 
autant  piMir  la  qualité  du  am  qne  poor  la  modi- 
cité du  pria.  Il  est  mort  en  1S18. 

DECOHRRE  (Avnmk),  lutUier  estimé, 
naquit  k  Tournai  Tera  isSi.  Dana  sa  jeuneate 
il  alla  en  Italie  et  tratailU  dana  t'aldter  d'Aa- 
tojne  Stradivari.  De  retoor  dan*  *•  ville  nslale, 
il  s'ï  élabHt  et  commença  k  se  faire  couattie 
par  de  bonne*  basses  Teri  let».  Ses  demlen 
produits  sont  de  173i.  Décembre  rtatsisHit 
mieux  dans  sa  fabricalkn  de*  violoncdles  que 
dans  celle  des  violou.  On  connaît  aussi  de  lui 
quelquetboosallia.  Les  Instnimenls  de  Déeom- 
bre  ont  de  la  sonorité  et  de  l'<^iié  dan*  toulca 
leurs  cordes  ;  nuit  le  volume  liu  son,  tMca  qu'in- 
tense, msnque  d'éclat  et  de  portée. 

OECORTIS  (LoDia),  professeur  de  violon- 
celle an  Conservatoire  de  Liège,  est  né  dans 
celte  iille,le  1&  septembre  1793.  Fil*  d'un  vio- 
loocelliate  liabil^  il  refut  d'aboid  des  leçon*  de 
son  père,  pois  fut  sucGessivement  élève  de  Hu*- 
Draforgea,  Benaiol  et  norblio,  pendant  le  tijam 
quil  fit  k  Paria!  Comme  professeur  et  comoie 
■léculanl,  M.  Decorti*  s'est  acquis  l'estime  dt 
ses  compatriotes.  U  a  publié  pour  son  inom- 
■nenl  :  I*  Air  varié  pour  violoncelle,  avec  qns- 
tnor  ou  accompagneownt  de  piano,  op.  1| 
édité  en  Allemagne.  —  1*  Polonaise  pour  le  lid- 
kiBcelle,  op-  1.  —  3°  Tlième  varié  idem,*  op.  3, 
HaTence,  ScholL  —  4*  Thtme*  varié*  pour 
violoncelle  avec  quatuor,  œuvre  4. — 6"  l>olo> 
Daise  poor  le  même  in*tnun«t  avec  qnalBM; 
op.  U.  H.  Decortis  a  en  mamicrit  un  eoiuer- 
tlno,  une  fantaisie,  et  plusieurs  ain  varié*. 

OEDEKIND  (Uehu),  eanlor  et  compoû- 
teur  de  l'église  de  Saint-Jean  à  LusetKiarB,  vos 
la  fin  du  sataièmeiièele,  naquit  à.  rieuatedt.  U  a 
(nt  imprinwr  :  Brevet  Paroehix  Evaftg^o- 
rvm  von  Àivent  bit  Ment,  llir  4  vnd  i 
SUmme»,'  am. 

DEDEKHMDmsflNiiic),  «nttorb  Langen- 
salia;  dans  la  Thuringe,  Ter*  UM,  fut  TCMné 
prédicateur  du  mftme  Ûeueo  le  14,  et  déviât  en. 


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DSOEKinO  —  D£FF£S 


■dite  pMtoar  à  fflbite,  m  leil.  U  y  nonrat  en 
IBIB.  Sm  onTraga  euniHn  «Mit  :  1°  iteve  mu- 
terteuite  TricMa  mff  pir  treffUeha  (wHfw 
TextegneUt  {nouTtaoi  Cbuite  Ji  trow  vofi  pour 
Il  nlto  dei  «embn^^  etc.)  i  ErTurt,  I58S,  iii-4*. 
Il  Mt  TnlMmbliUe  que  c«lto  eolledion  n'ert 
qu'une  DoaTelle  édiSos  de  l'oarragE  pa|>IM  Mns 
di(e  et  MBS  nom  de  Un,  mhm  ce  dooMe  titre 
IéUd  ettlktni^  ■•  àtttaiwnm  VMtkum  Trtei- 
M/orvm  noojf  titi(«m9ii«  fepf  dlMlMit  erain- 
plti  ilhuirattim  .-JVne  muHrfaM»  TrteMa 
mtf  treffUeha  buUge  Tsrta  ge$eUt,  etc.  — 
3*  Sku  Kinder-Miuii,  /Ur  die  feUt  dU^ 
anftmgatde  Knabm  *»  tUKp^  Ftegen  wid 
gràttâHekt  Aniworl  braeht  (Huilgoe  àt»  «n> 
r*nts,  contltlant  en  qoestioiu  et  rtponui  n- 
tioandlee  k  l'uwge  des  éuHera  de  l'époque  ac- 
taella,  elc.);Erfiirl,  Geoi^e  Buunanu,  I£S9, 
jp.g»  _  j"  priecunor  mêtrleus  kmsUx  artii, 
non  font  In  lùum  dlidpuJonuR,  ^tMiii  in  gra- 
UoM  prmeeptona» ,  eonierlptvi;  ErphordiM 
typi»  GeorgU  BiDiqaDni,  1590,  in-S*;  de  doq 
feuillet.  —  4*  AQAEKAS  Mvtiearvm  deU- 
eiarvm  Soldalen  Zefien  darinn«n  allerlet 
martlaUtelU'KrieffihMdel,  etc.  (Doouine  de 
délice*  mu^celei  de  U  lie  da  uldBts,  etc.,  ï 
^q  P*rtte*T  pour  l'nuge  de  toutes  lorles  d'Ins- 
trnnKntt)  ;Ged]iieht.Ertuit,  bejr  Fiied.  Helchlor 
Dsdekioden,  leig. 

DEDEKIND  (Coraruinii-CnETiEN) ,  fil* 
d'un  prédieateor  de  R^udorf,  naqail  le  1  ittII 
1038.  Il  M  laceeui Tentent  matiden  su  serrice 
de  l'ilectear  de  S«ie,  poife  lauréat,  et  percep- 
teur des  coDlrlbuUon*  des  cerde*  de  Kbait 
et  de  l'EngeUrge  (rDoutignex  des  Hineu).  Ou  Ttrit, 
per  ane  iDSCiipiion  placMaubasdeuo  ptirtralt, 
qull  TiTsit  encore  en  1697.  Ce  lut  un  cAmpKd- 
lenr  récond,qni  écrIvUunemullituded'ouTrsges 
ponr  réglise  et  le  cfaunbre.  Le>  principaux  Boot  : 
i'Aê»t«»UtKe  aivaneL^l,  etc.  (UrertisM- 
neots  de  li  nuise  de  PEIbe,  coniUleul  eo  cent 
Mtiunte-qidnM  chinsoDS  cfaolales  des  poStee 
edèbrei  k  toIi  leule  et  besw  canlinne,  etc.); 
Dresde,  IBS7, 4  Tol.  ya'i'.  —  i'DavUUKkege^ 
hefme  Muiit-Kammer  j  Dresde,  1663,  in-M.  ; 
recMilconteniiit  trente  puomes  illemtndi  k  vdi 
Mnk  e(  tiute.  Le  toIhdm  A»nM  cent  sept  piges 
MHS  la  dédicece.  L'auteur  dit  dape  la  prAhee 
qu'il  hit  4lèTe  de  Cbristaphe  Bernhardi,  loiltre 
de  ch^telle  k  Dresde.  —  S"  SHiter  Mandtt- 
XKneit,  grite*  Pfttnd  «m  mugek»rMlm 
Salomonttehen  Ueba-Wortm,  <»  IS  Gescn- 
gen  mt  Yohr-ZwUdun  vnd  NaehSptelen, 
tntf  VioUneit  subavUet  (Anundes  donces, 
premier  litre  de  lenteBcei  d^nonr  de  SHomao, 
en  quiiue chants,  etc.);  Dresde,  isM,  in-fol. 
MOcR.  4iNiTi  nn  Htiuaii».  —  t.  u. 


—  f  Deuxième  livre  dn  mime  ouTrage.  — 
b'Bal^te  odfr  nàckian  Mftrken  Blxtter, 
dot  tmd  «iH|w(ÉMm^  beuMlte  htittge  Lfi- 
ifeiu-£Mer;Drtid^i6M,Iii-(iil.deiinst-qutlrtt 
pagee.  Cet  ouTrage  consiste  en  dooe  k  deux 
voit  avec  la  basée  continue.  —  6°  Die  Sonder- 
bahreSeele»-f^eiule,odergetitUcher  Cancer- 
(en,  eraIfT  viut.twei/ier-TheU.  (Concerts  rhM- 
sis,  premlire  et  deuxitate  parties);  Dresde, 
1072.  —  7°  MvtlkaUteher  Jahrgaag  tmd  vtt- 
per  GeiMtg,  tu  llO  ouf  Sotoi-Fettag  tcUddi- 
eken  sw*  Sxnger  Vetnmç,  naeh  rechter  Ca- 
p^lmaMer  geteutat  deuUeken  Conearlan 
(Année  Hnsfeaie  et  chants  de  Ttpres,  etc.};- 
Dresde,  1674,  tnds  parties.  —  S"  Daviditther 
Barfe»tehatt  in  Lieitr»  «nd  Melodefe» 
(RisouMnce  de  la  harpe  de  Darld  en  canttqves 
et  en  mélodies);  Francfort,  grand  in-ii.  — 
y  Singende  Sonn-und  Fttt-Tagt  A*daeKU% 
(Cantiques  spirituels  pour  les  dhoancliet  et 
rttes),  Dresd^  1683.— 10°  MvtUuOMtm  Jai\r- 
gang  wnd  Tapw-Ceaang  (n  3  SingtUmmeti 
vnd  der  Orgel  (Annie  mnslcala  et  cfaants  des 
Têpres,  kdeux  toIx  et  orgue);  Dresde,  les4,iQ-4*. 

DEDLEB  (.  .  .  .),  musicien  k  U  cathédrale 
d'Angibourg,  Ten  1610,  a  publii  :  1'  QtUnqUe 
tibtx  brevet  cttm  toUdem  offertorU  4  vo- 
am  eiuK  orgeato  et  fm/ntmmttt,  op.  i-; 
Augitionrg,  Lotter.  —  H"  Messes  allenuades  k 
quatre  *oix,  orgue  ou  orchestre,  ad  Hbitunt, 
Hiid ,  Ces  eoinposittons  sont  lUbles  d'iareotion  et 
desiile. 

DEERING  (Ricjuan),  deseoidaid  d'naa 
SBctenne  bmlQe  dn  comté  de  Kent,  M  tiewt  ca 
Italie.  Lorsque  soq  Mucalion  tut  terminée,  il 
retourna  en  AngteUrra,  et  j  résida  qnelqM 
temps;  m^  d'âpre!  «M  pressante  invitatioD,  il 
*ereniHtàBniielles,oàUdeilnlffivauMe  dei 
relfgienses  anglaUai.  A  l'époqne  do  loariage  de 
Cbarles  I",  Il  tut  nomme  orpnlsle  de  la  relae, 
et  II  occnpà  ce  poffe  josqn'k  la  moit  dn  roi.  Ea 
IfllO,  Il  prit  les  d^rés  de  twebeliar  en  mnslqne, 
à  runitersflé  d'Oxn>rd;II  est  mort  Ter*  16». 
dins  la  communion  romaine.  Il  a  tiiead  lee  ou- 
rriges  suivants  des*  composflion  :  f  CaiMoiut 
taer»,  ^«fti^ue  vocwii,  ettm  botta  eoiMmo. 
ad  orgajwmi  Anrers,  lb97.  —3*  CattHeatO' 
era;  Anten,  leie. 

DEFBSGH   (Gdillàoih).   Posr.   FESCH 


DE). 


DEFFÈS  (Pmni-LoniB),  i 
ai  k  Toulouse,  le  3S  juillet  iSia,  et  a  bit  ece 
preodkre*  étodes  nmdcslea  an  Craisamtolre  de 
celte  Tille.  A  rige  de  vingt  us  il  se  rendit  k 
Paris,  et  fut  admis-  au  Cwuerratalre  le  33  no- 
vembre 1839.  U  devint  Mto  d'HaMrj  ponr  h 


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DEFFËS  —  DEHEC 


cxHnpoalthm ,  el  obtint  un  ac^wuit  de  contre- 
point m  coneom  de  1843.  Le  premier  gninil 
pqi  de  eompoiltlon  lui  fut  àéeernt  a»  contoiire 
derinatHolm  ISï7,poarla  ctBtatedootleMJet 
étiit  VAnge  de  Tobie.  Devenu  penskoinalre  du 
gODTenieinent  fniDcab  k  cette  occmIm,  H.  Deltii 
se  rendit  i  Kome  m  lUg,  viiila  ne  ptrtte  de 
l'Italie  et  penoonit  l-ADenugM.  De.retonr  fc 
Parla  an  I8S3,  il  dnt,  copinie  beancoiip  d'autrea 
lanréata  deftgranda  concoora  de  compaailioB, 
attendra  pluienn  anntea  on  livret  d'op<ra 
pour  eaujer  ton  talent  anr  la  tcèie.  Boa  dibnt 
M  fille  SlnltlBt  iSSS,  parnn  petit  (H»^  comi- 
que eft  un  acte,  InUlaM  Vakmo*  d'argent, 
oti  Vtm  lemaniae  noe  bonne  Taotnre,  mie  certaine 
déllcatene  desentinuat,  nue  hannonie  él^nte, 
maie  oâdr  anllpen  denoareanté.  EId  deaiiime 
ouvrage,  joué  le  10  mai  1857  au  Ihtaireilea  Bonf- 
f(s-Pari*ieBs;  Mot  le  titre  :  la  Clef  dat  champ», 
a  (ÏK  voir  le  progrta  do  )euiH  conpaaileat  dana 
l'Intelligence  de  la  madqne  Méntqoe.  De*  trag- 
menti  d'ane  ajmplKinle  i  ffaad  ordteatre  écrite 
par  H.  DefRa  pendant  lea  vofaees,  ont  tH  exé- 
cutée dana  la  «éencc  publique  de  l'Acadécnie  dei 
beaui-irta  da  llntUtiit,  en  18&1.  Au  iMii  de 
Iiiarsl8i7ïl  *  faiteiécntM one  BMiae aolMUMne. 
k  la  cathédrale  de  Paria,  dani  laquelle  lea  artMoa 
ont  remarqué  de  beanx  morceaux.  En  U&8  H. 
DefRna  hit)aa«r  anTbéâtre-LTCJque,  avec  an» 
cfei,  DQ  op^oi  dent  actes,  intitulé  froitotoNO, 
et  le  30  septembre  1 869  i  I  a  donné  au  même  ttkéltra 
le»  Yiolota  du  rot,  opéra-comiqne  en  trot*  ae- 
tesi  où  Ton  a  rcnarqné  quelques  bona  morccanx. 

DEGEN  (Hnmi-CoBiaToraB),  né  an  com- 
mencement du  dii-haltitaae  siècle,  dana  un  vil- 
lage prta  de  GlogaD,  éuit  en  nS7,  vioUnMe 
aoio  <A  |4aidste  i  la  chapelle  da  princedeScliwar»- 
bonrR-RaddsML  II  s'est  Mt  «ouaMre  pM 
qnelqDea  eempoaltlonBpour  le  violon  et  le  piano, 
et  par  plusieurs  eanUlaa  pour  l'éilise,  qai  sont 
restées  en  manuscrit. 

DEGEN(JULM.Paium),  né  k  WelfcnbOtei 
en  i7iS,(etd'at»rdvioloncriUit>kt'arcliealreiJe 
HleoNni  k  Bninswick.  Lorsque  eA  orcherire  fnt 
dlsaous,  en  1780,  Degen  passa  au  sertke  du  roi 
.de  Danemarli.  H  est  mort  kCopeobague,  au  mois 
de  janvies  t7S0.  On  db  connaît  de  aa  composi- 
tion qu*uoe  cantate  pour  la  Sahl-Jeau ,  bvm 
accompagMinent  de  piano, quila  paldléa  fcCo- 
penhagne,  en  1779. 

DEGE8LIN    (  PnurM-MAKia-Aimun  ). 

F09.  GOUHi 

DEGOLA  (Ardr^Lodn),  né  i  Gène*, 
en  1 77»,  commenta  ■«  étiuim  muaicaloi  it'dge 
de  dixnepl  ans,  sons  la  direction  da  Lolgl  Cerro. 
Quatreans  après  lli 


çait  du  talent,  etqndqws  uorcean  po«rtetiiét- 
trede  Gènes,  oll  l'on  (routait  de  l'huagtMtioo.  £■ 
l79SilécnTltpourlethétlredeUvournenB*péra 
boudb  ialitulé  a  Medieo  per  fona,  qol  obtint 
du  aoccès;  mais  UenlAt  après  il  qmtia  la  ear- 
litre  dn  théitre  et  devint  maître  de  cbapeUe  et 
erga^aleda  IMsIlse  prtncipato  de  Ctiiavari,  où 
UaetnMvrit  ewon  en.lSie.  H.  Degolaaélé 
pendant  plnilenrs  années  organiste  de  l'^iaa 
principale  de  Veraailles;  il  donnait,  fcPari^  da 
leçons  demnaiqae  vocale  et  d'hannonle.  11  a  eom- 
pué  dans  le  genre  instmmenlal  plosieors  Sfm- 
phonies ,  des  qalntettes ,  ietloon  et  féria^le* 
poar  divore  initraments.  On  a  aasd  de  tni 
une  grande  quantité  de  maise* ,  de  vêpres , 
d'hymnes,  et  d'antres  morceani  de  maaiqBe  sa> 
crée.  U  a  publié  k  Paris  -.  \»L'UUU  etrafiré»- 
Ue,  recaeiJ  poar  le  piano.  —  >  IléUwde  d* 
cbanL—3<  Méthode  d'aecompagaament  pour  le 
piano,  la  harpe  et  la  guitare.  —  V>  Thème  varié 
pour  le  piano,  avec  accompagnement  de  quatuor, 
—  ifi  Ptutiture  romance*.  On  iyieraai  cetartistn 
vil  encore  an  momeiit  oà  cette  notice  cal  reme 
(18*0). 

PEGOLA  OGiocoRiMi  ),  oomposiloir  de  la 
même  famille,  nékGénes,  ait  mort  dans  «Se 
Tille,  ieone  aoore,  le  6  décembre  1845.  Son  pre- 
mier opéra,  bUlul^  Adtlina,  tut  r«préf«nté  1 
Gènes  en  1S37.  Oeai  ans  après  II  dcuna  dans  U 
même  Tille  la  Itonna  Ci^HceUua,  opéra  banffe. 
Son  meilleur  nuvraga  ert  celuiqn'it  écrivit^  Mi- 
las  en  1841,  sais  le  litre  de  Dott  Papirio  £fn- 
daeo.  La  plupiri  des  morceaux  ont  élé  publiée 


Ricordi.  Cet  opéra  bouffe  flit  suivi  de  un  Du^a 
aUapitCota,  raprésenli  dans  la  même  ville  l'an- 
née suivaole,  et  qui  ne  reusait  pu.  Bicordi  a  pa- 
trtié  quelqoe*  ariettes  et  des  nocturnes  è  deux 
voix  composés  par  DagoU. 

DEHE  (SomoH),  prêtre  bergamaaqoe  et 
profeaaenr  de  diaat  au  sémin^re  de  BerpiDe, 
ven  le  milfen  du  dlx-bnltiÈm*  siècle,  est  aoteor 
d'un  livre  intitulé  :  IHaloghi  fra  CaiiogiMl»  e 
PiloUte  topra  varie  qytetUoni  i^enslotitw  e 
praOehe  iniomo  al  conJe.  Bernamo,  ptr 
JVancfto  Tratna,  I7ei.  Cet  ouvrage,  pnbUé 
sons  le  voile  de  l'uion7nie,est  dédié  par  l'im- 
primeurk  l'auteur  hii-mèmef  Poy.  JNutoNorlo 
di  opan  atumin*  e  pttudoniwu  di  terittiMi 
f(aUcini,diG.H.  T.  I.p.  390). 

DEHEC  («Aasovii»),  né  en  ADcmagne 
ven  17ID,  (tal  premier  iMoa  k  l'église  d« 
SalBle-N*rie-ll(}enra,  k  Bergama.  11  a  (aitgraver 
k  Nuronberg,  en  1760,  six  trios  pour  la  violon. 
On  coBuatt  aussi  quelques  autres  ouvrée*  dé 
ta  compoaitioa,  qai  «oat  ralé*  <a  aÊêmmalL 


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DEHELIA  —  DEHH 


4H 


r«  d*  cfaâpdie  à 
fjgtlM  <h  Wat-tHerre  de  PiIbtim,  naquit  en  Si- 
cile au  comoMocciMat  dn  dix-MpftfenM  siècle. 
On  cmhU  d«  loi  l'ouTTage  qai  •  pour  Dire  t 
SatMedStunidive^Tiariodate  ivoei; 
Pileme,  1636,  in-t*. 

DKHN  (  Suerwu  Wilrbui  ) ,  coniemlcor 
de  U  ndfa»  de  U  nmiqM  ï  l*  biNlotMqiM 
royale  de  Berlin,  ttt  né  t  Altou,  le  3S  Knier 
1790.  11  Bt  «ei  étude*  tu  BjmBua,  «e  livrs 
de  booM  iMura  i  h  pnthfve  de  limoiiqm,  rt 
s'adooM  pHrtkaltèremHit  «u  Tialoneelle,  lin- 
troiMDl  tut  teqwl  il  acquit  de  PhaUlcU.  nni 
ticdn  MriTttleaoMnde-rniAmUdiLalpdck: 
nub  il  j  4U1I  depoto  peu  de  tenif»,  lonqne  la 
MoliTemeat  gtoïcal  de  TAllimagiie  contre  ia 
donlaalion  (rwçaiae,  en  1813,  fit  prendre  kt 
aime»  k  toote  la  jeaneaM  pour  U  dtttTniwa  de 
lapatrie.ll.0ehDpa7ad«upeTH>niw  dana cette 
guerre  appeUe  taerie.  Rentré  dan»  m(  rojen 
■pria  U  (iputi^  de  1*  pali,  U  rq>rit  aea  éta- 
dea  «t  M  mdit  h  Beriln  poor  receroir,  de  Elern- 
hard  KleiD,  des  leçons  dlianntiois  et  de  eom- 
pcalllon.  Soua  U  direction  de  cet  habile  mattre, 
Jl.  IMin  acquit  une  coonalisntce  proronde  de 
tontes  les  partie»  du  coalrepoint  et  de  l'art  d'i- 
«rtre  la  nHisique,  que  lui-iDéme  ■  eneelgné 
plu*  tard  k  m  grand  nombre  d'élËTea.  Dirigé 
par  tes  goCta  vers  la  littérature  et  l'hisUtire  delà 
niMiqM,  et  aUé  dans 


itlnt  leiouTTages  prlndpanx  sar  ces'nutiirea, 
Tlsitaleabibliolhèqaeii,enlretlnIdearelatfa>naateo 
les  innsIdeBi  éradits,  et  parcourut  pluslenr»  Mi 
t'itaiie  et  l'AHemagae.  Aprts  arotr  anuaaé  de* 
tréMJis  de  DOtes  et  de  faits,  il  trooTa  sa  récom- 
penae  dans  sa  noaiinatlon  de  conseitaleaT  de  la 
bibliothèqne  rojaJe  de  Dertin,  pour  la  partie  mO' 
^cale.  Aucun  cboimepouTait  Etre  plutheareui, 
dans  l'intérêt  du  dép4t  qat  lui  £Ull  conAé;  car  le 
déair  d'en  augmenler  les  ricbeiiea  devint  en  loi 
une  passion  véritable.  Par  aesioioa-,  par  aea  dâ- 
marches  rt  par  aei  lollicilatioos,  la  Bibliothèque 
Tojale  fit  l'acquiiillon  de  ia  précieuse colleclion  niD- 
aicaledePoelcIiaa,  dontil  avait  Tait  le  catalogue,  et 
qui  était  anssi  remarquable  ilana  la  Ibéaris.ialit- 
téralureet  l'hïaloirede  l'art, que  dans  le  cbofx  des 
œuvres  des  plua  grands  comptwiteurs  detovteslea 
écoleiretsesBonibreninianuscTilsari^naatfpar- 
ticuliiremenl  les  ouvrages  des  prlnclpaui  mem- 
bres de  la  ramille  det  Bacd.  Depuis  lors,  et  par 
de  fréquents  voyagea  remplis  de  (atigiies,  H.  Debn 
a  réuni  dans  la  Bibliollièqiie  royale  de  Berlin  une 
Biullilude  d'ourragi»  précieux  qui  te  tronvaienl 
épars  dans  toutes  l<t  provinces  du  rojaumede 
PruBse,  et  jusque  dans  les  Ueui  les  plus  élaigais 


et  lesnMintcaBiw.  Doué  d'us  sanlAroboate  «t 
tnraillenr  InUigabto,  il  mettait  en  partiUon  Isa 
neuTTes  dea  aDclau  matirea ,  particulièremeot 
d'Or:aBd  de  Lassos,  dont  U  aTiH  ainsi  aclieré  SM 
aiatett;e*lB  il  dertraKdeaaaTraget  théoriques, 
hisait  dlunMBsea  recherchas  biÛkigraphlqDes, 
Mtretenalt  nue  eorrespondanee  étendue,  don- 
Bail  dea  leçonsdeoompotltioD,etcontaCTalt  une 
pande  partie  de  chaque  Jonmée  aux  soins  ni* 
clamés  par  ta  btbtiotbéqM  rojale.  Cett  par  ses 
soins  qn'na  grand  nombre  d'teBvre*  admiraMes 
de  JeeB-SébasUn  Bach ,  dont  les  mannserili 
étaient  daw  celte  bibliolhtqne,  ont  été  publiés. 
Il  en  Usait  lui>mtaie  dei  coptes  pour  la  gravure 
•vea  le  soin  nstnatieux  qu'il  dooneit  t  toute 
cboae,  et  msurreUlBitrexéeutloa  typographique. 
Cest  ainsi  qnll  a  lUt  connaître  ait  eiHKertotda 
ee  grand  bomM  pour  toatee  sortes  de  eomU- 
B^aona  dlnatrameats,  ksq»^  ont  étA  puUiét 
aooa  ca  titre  :  iSte  concerto*  conspoiclf  par /em- 
SAasUe»  £adi,  jmbMipottr  Ut  prmaière  folê, 
i'aprit  let  ma*MeritM  orfgfnaux,  Lelpsiet, 
Pétera,  It60i  touslesroncertotdu  même  maltn 
pour  un,  deux,  bala  et  quatre  daveciot,  ibid.{ 
un  recneil  de  ses  eaotatst  eamiqMs,  iûd.  0» 
(ni  tMinquidétennina,  par  seslDatancat,  lepnH 
lesseorGriepenkeiii  pobllsrlesdeaxeolleetlOM 
d'uvres  complète*  de  Bach  poar  le  ctaveein 
elPorfue,  lesqiKlle*  ontparuehale  métne  Ml- 
tear,  <(  qui  lui  H  coanattra  lea  manaacrits  ori- 
ginaux dos  onTragos  inédits.  On  M  Ml  auMl  ht 
pvUicatiaad'DnecolleetioadeQBmpasitions  poor 
le  chant  à  4,  6,  S,  Set  10  voix  de  maîtres  de* 
adatème  et  dix- septième  ùèclea,  soasce  Ulre  t 
StmmbtHd  altérer  Mviidt  mu  d«m  IStn  imtf 
I7t«  Jahrhtutd«ri ;  Beriln,  GoBlave  Crante. 
Après  II  nMHtdoGottfried  Weber,  Debn  aachaii» 
gea  de  la  direclion  et  de  1*  rédacdoa  de  l'éectt 
périodique  sor  la  muaiqne  Intitulé  CseUi»,  qne 
publiait  la  maiaon  Schott,  de  Mayence ,  et  tons 
lea  Tolumea,  depuis  le  Tingl  et  unième  jusqu'au 
Tingt-sixième  et  dernier,  pararent  par  lei  soins. 
Aprèsavoirtradnit  en  allemand  la notloe  de  Del- 
moite  (tuy.  ce  nom  )  aur  Orland  de  Lassos,  11 
s'élail  livrée  de  longMs  et  laborlentes  reeber> 
cbes  pour  édaircir  eerlafoa  faits  reHéa  Inctf- 
lains  coDcernanl  la  vie  de. cet  homme  célèbre  i  il 
avait  réuni  pour  cet  obiet  de  précieux  docamenls. 
qu'il  ae  proposait  de  publier  avec  une  anatjae  d^ 
taillée  de  toutes  les  œnvres  de  ce  grand  muslcisN. 
Maintes  roia  je  Tavais  proasé  de  s'occuper  de  ee 
travail  à  l'exrJustou  de  tout  autre,  d  de  publier 
une  des  monographiea  lea  plus  Intéressantes  potw 
riilatoire  de  l'art  au  teiiiéme  siècle  :  U  en  avait 
rail  la  promesse,  mais  la  mort  le  snrprit  avant 
qu'il  eût  rédigé  son  ouvrage  :  frappé  d'oo  coup 


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4^9 


B  la  13  iTril  less,  au  inoDwat  où  il 
Ttn^ld'enlrer  h  la  bibliolbique  royale  pour  sou 
•orfeajoDriMlier,  il  expira  immÉdiatemenl,  Iw»- 
lut  «ui  appui  une  famille  inti^feauDte. . 

Le*  ouvrages  théorique»  composé!  par  Debn 
font  ceai  dont  Toicl  le«  titres  :  1°  TheoretiieK- 
praktixke  Harmonie  Itkremit  angefiigten  Ge- 
neralbauplelai  (Sdeaca  théorique  et  priliquede 
l'hamion  le,  avee  le*  élément*  de  l'accompagoMnent 
deltbuae  coDtinne);  Berlin,  1840, uitTol.  in-8*. 
UDedeuxièmeédiliOndece  llnva  étA  pnbliteà 
Leip«ick  en  1S5S.  Lt  Ihiorie  de  Deha,  rompant 
déSnilîTement  avec  la  doctrine  empirique  et 
nuuee  de  l'abbé  Vogler  adoptée  par  Gollfried 
Weber,  Fridéric  Sduieider,  et  la  plupart  de* 
dldaclicieffls  etteœanda  du  dii-DeuTitme  «itele, 
entra  daui  la  aeole  Toie  de  aalut  pour  eella 
acknce ,  k  ssToir,  la  «pédallté  de*  accords  pou 
chaque  noie  .de  la  gamme,  en  raisou  de  la  tona' 
Ulé  et  de  la  modulation.  —  3°  Le/m  vom  Co»- 
trapwnU,  dem  Canon  vtd  der  fitgt,  «efitt 
aitatyien  von  Duetten ,  Tenetlan,  etc.  von 
Orientée  di  Latto ,  Marcelio,  Paietiriaa,  etc., 
%nd  Angàbe  mehrerer  MeUter  Canoru  und 
Fug&n  (ScienCH  du  contrepcrint ,  du  ciaon  el 
delà  rugue,«aiTled'aDalj*ea  de  duos,  trios,  etc., 
d'Orlind  de  X-auni ,  de  Marcello,  de  Paleatn- 
na,elc.,  ^d'eiempleedeeaiHMU  etde  fogneadea 
neUleunmaltrea);  Berlin,  EchneideT,  IB&S,  1  toI. 
SI.  bk^*.  Cet  oaTrage,  parement  pratique,  a  Hé 
trôné  dans  le*  paptss  de  Debn,  el  publié  apré* 
•a  mort  par -H.  Beniard  Scholi,  ancien  élère  de 
l'auteur.  Sa  traduction  de  la  notice  de  Delmotte 
eur  Orland  de  Laisua  a  été  publiée  tous  ce  titre  : 
Biographiicke  f/oU*  i^er  Soland  de  Lattre, 
b^umntvttterdemlfatMnf  Orland  de  Lauut; 
Berlin,  Gastave  Cranti,  1837,  ia-»'. 

DEI  (SiLTio),  maître  de  chapelle  de  la 
cathédrale  de  Sienne,  naquit  dans  celte  rille , 
en  17éS.  Il  w  livra  de  bonne  heure  fc  l'élude 
de  la  musique,  mu*  la  dirsclion  deCerlo  La- 
pfid,  et  a*Bdonna  excIwiTement  k  la  composition 
delà  mnalqne  d'fgllse.  On  cite  partteulièrwneat 
un  Jteeefdare qu'il  composa  en  Ifloe,  et  unCon- 
jIMordaU  de  lMI7.Il*Wail  encore  ea  |811. 

DEICHGBT.  Deux  frire*  de  ee  nom  se  ttrat 
hH  eonoaltre  à  Casteldepule  iS3a  Jusque  vers 
ItM.  L'alnd,  Tiolonlttê  et  compoallenr  poM  la 
()ante,joiiait  aussi  fort  bien  delà  clarinette  baaw. 
£n  m*  il  fut  nommé  directeur  de  muiiqne  il 
l'unlTcrsitéde  MarlKHirg.  Le  phu  jeune  etA  pia- 
niste et  compositeur  pour  bob  (Bstmmenl,  U  a 
publié  piusieun  ou*  re«  an  nombre  deaqnelle* 
etlirnrecnelld'étnde*  poorle  piaao. 

b£IULING  (Lons-EsnesT),  amateur  de 
■nurique  et  habile  orguitte,  né  dans  le  dépar* 


DEHN  —  lËJAZET 

temwt  du  Haut-Rlûa,  TiTsil  k  prurzhaim  en 
179S.  lia  publié.  Bow  les  initiales  D.  L.£.,  db 
livre  inUtulé  :  Beedueibvng  det  Orçelbantt 
ufuf  der  Verfahrangtart  fwjr  Unler*veh»*ff 
neuer  und  txrtaterter  Wer}ie;einBueli/ûr 
Organiâten ,  SektUmel^er  nnd  Orltvctrgetel^ 
te,  etc.  (Descriplion  de  lacoottruelioa  de  l'oi- 
gne  et  des  procédé*  dans  reumen  de*  orgnes 
noQTeaai  ou  réparé*,  etc.);  Onenhack,  1797, 
deux  cent  seize  pages  in-t*.  Une  denxiime  édition 
deeet  outrage, ou plutdl  la  même,  avec  nn  noii- 
vetD  [rMlispfM,  a  été  publiée  eu  1706.  Celle-ci 
porterindleatlonda  nomdel'aulenr. 

DEINKELF£IND(Gupiu>),  auteur  in- 
connu d'une  critique  du  Irailé  de  la  Mttodie  de 
Nichelinann  (eojf.  ce  nom) ,  qui  a  paru  son*  ce 
titre  ■■  GedanXen  elnes  Uebhaben  der  Tonbeiut 
Hber  Berr  tHehelmanni  Tractât  von  der  Mdo- 
dle  (Idée*  d'un  aroaleur  de  mu^ue  Bor  le  tratlt 
de  la  mélodie  de  M.  Nlclieintann  ;  Nordlianaas, 
17&S,  in-4°.  DeinkeirelDd  vécut  vraiaeraUatde- 
ment  dans  la  ville  où  son  opuscule  a  élé  il»- 

DEINL  (Nicolas),  né  vers  l»80,  esi  Allema- 
gne, eut  pour  maître  demuslqoe  vocale  ScfiWMn- 
mer,  et  pour  maître  de  composition  Wecker. 
11  étudia  auui  cet  art  sods  J.  PhQ.  Krie«er 
de  Websenlels ,  -qull  quitta  en  1E8>.  En  ie90  il 
fut  nommé  oiganitte  t  Nurembent,  et  eu  170S  il 
devint  directeur  de  musique  k  régtise  du  Saint- 
Eapril  de  la  mlote  ville,  ob  II  est  mort  en  1730.  H 
ipositioas  manuscrHe* 


pour  l'orgue  et  pour  l'église. 

DEISS  (Mtcnei.),  mosicien  atlacM  mtet- 
viee  de  l'empereur  Terdinand  1",  vers  le  milieu 
du  selitéme  sMde,  a  composé  k  l'occasion  de 
la  mort  de-ce  prince,  an  mois  de  juillet  1584, 
le  motet  k  quatre  voix  Qui*  dnbit  oeuUs  naetrù, 
que  Pierre  Joanaelli  a  publli  dans  le  cinquième 
livra  de  ion  Thesaunu  mvsiciu.  Ce  reenefl 
contient  bail  «nlreB  morceaux  de  la  composilioa 
de  Del*9,  k  cinq  et  à  six  voix.  Le  mérite  particn- 
lier  de  ce  mosicien  consiste  i  felre  chanter  1rs 
voix  d'one  manière  naturelle  et  facile.  Son  motet 
pour  la  ffltedel'apOtre  saint  Jacques,  Mitll  3e- 
ndet  rex  mantu,  est  parlicoliérement  remar- 
quable soua  ce  rapport.  Abraham  Sclud  a  in- 
séré des  motets  de  Deisi  dans  son  Prompt 
fvarium  mwlcvm.  {Tof.  Schau.) 

DÉJAZET  (jDua),  dont  let  prénoms  vé- 
ritables étalent  Pierre-Avçtute,  nsquilk  Paris 
le  17  mars  18M  ,  et  monmt  k  la  Heur  de  l'tgè  à 
IvTT,  près  de  Paris,  le  29  BOdl  lS4fl.  Admis  su 
Crauervstolre  le  36  octotire  IStO,  il  7  devint 
âève  de  Zlmmermaii  pour  le  piano.  En  IS13 
11  obtint  BU  concours  te  deuxième  prix  de  eei 


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DEJAZET  —  DELACOUR 


453 


fnatnnn»!  :'  le  premier  Idt  flil  dteemé  an 
eoDcoars  de  riiin«e  laiTante ,  en  pertige  btcc 
AlkiD.  (  Toy.  eeaoïa.  )  En  ISlt  il  deriiit  élin 
île  l'aErienr  de  cette  blt^nphte,  pour  U  cocnpo- 
sftlDD.  Doué  d'une  orgutiMÙon  doDM  et  n>éliD- 
collqne,  blaiTeiliBnl,  modnte ,  et  totijoan  dlt- 
posdi  prêter  le  seeoun  de  *an  tileat  aux  irtiitM 
i^ai  iraient  recourt  i  vm  iri)liieiQce,  Dtjuel 
jouiisiit  de  beaucoup  d'eitiiiie  et  de  coiuidéra- 
llon.  Halbeoreusemenl  il  portail  en  naiuant  le 
principe  d'une  affection  de  poilrfae  qui  abrégea 
us  joun.  Parmi  M9  eompoRitlou,  qai  «ont  au 
Dombre  d'environ  quarante  (EUTrea ,  la  plua  re- 
marquable tt  la  plm  itrienae  eat  un  grand  trio 
pour  piano,  tIoIoo  et  Tloloncelle  ;  Paru,  tt.  Le- 
inolM.  llapDUié  auaiploaienndnospoar  piano 
et  Tiolon  aur  dea  Ihinwa  d'opéra»,  œuTree  19, 
ih  et  11,  (4  pour  piano  et  lioloncellq,  reOTrei 
H,  11  et  39  ;  dea  hnlaialei  pour  piano  seul,  œu- 
vres 3,  30,  21,  30  et  3S;  des  rondeaux  pour  le 
même  inilnnneEil,  ceavrea  S,  8,  9,  II,  11;  dea 
Iti^mea  varié*,  det  niaea,  daa  quadrilles  de  con- 
tredtnaea  et  dei  Tomanca.  Déjaiet  avait  la 
goDt  de  ia  eatlnre  d«i  llean  poussé  Jnaqn'à  la 
paaaion  :1e  jour  qui  précéda  «a  mort,  il  s'en  oo- 

DELA.BA.RRC  (LoDis-ALiEat)  ,  lunt- 
boisle,  eit  né  h  Solaaoot  (j^sne)  le  11  Juillet 
ISM.  Admis  au  Conaervatolre  de  Parie  le  19  Jan- 
vier 1831 ,  11  devint  élève  de  Togt  pour  son 
fnstrnmoit,  et  obtint  te  second  prix  an  conconn 
en  1836.  Le  premier  prix  lui  Tut  décerné  Tannée 
anlvante.  En  1838  11  fit  un  vojage  en  Belgique 
avec  te  winpotlteur  ClapïMon,  et  s'établit  dans 
la  même  année  kGand.ob  llfutaltschéaD  Con- 
Bervalt^reen  qualité  de  proleaaenr,  alnti  qn'en 
tliéllre  et  h  Porclieatre  da  Cuino.  Qneiqoei 
«nnéea  après  il  saivlt  1  BniielM  M.  Ch.  L. 
Haasaeiii,  qoi  j  Malt  appelé  eomnw  cImT  d'or- 
dieitre  de  la  udétA  de  la  Grat\de  Barmo- 
Hie,  pois  eonme  direeteor  de  la  mniiqoe  an 
Ttiéitre-Rojal.  H.  IMabarre  obtint  l'erapiol  de 
-premier bautbols  dans l'orelieslre dt  celliélire: 
il  occnpe  encore  cette  podUoo  (ISM).  Cet  ar- 
tiste s'est  tait  entendre  avec  snoeta  aox  cMMerts 
-4annés  dans  les  villes  principales  de  la  Belgiqne, 
elu  fait  plusiears  voyages  à  LosdreaelhÉdiiiH 
^ourg.  On  a  publié  de  sa  eomposilion  :  I*  Ma 
riormandie,  duo  mocertant  poar  ptanoet  liaul- 
boiii  Paris,  Bernard  Utie.  —  V  Le  lever  de 
i'Aunre,  dno  Idem  ;  Parla,  Calelin.  —  3*  Noël, 
owreeaade  ation  poar  hanlbois  et  piano  ;  Paris, 
Bernard  Latte.  — 4*  SoMsenir  (TAUemiiTiK,  air 
varié  pour  haotbofi  et  orcliestre  ou  piano  ;  Paris, 
BiclMulL  —  i'  Le*  Blitelt,  lantuaie  pour  llau^ 
Imfs,  avecacc.  de  ptino;  Paris,  Heu.  —  V  la 


Montagnarde,  diverb'uament  pour  les  mêmes 

Iwlranwnli  ;  Paris,  J.  HefssooBicr T"  La  Ko- 

manesea,  moruan  de  concert  avec  qustnor  ou 
fitûo;  Paris,Tticliantt.~  8"  Morceau  de  concert 
mr  denx  mélodies  d'Haliv^,  avec  orcbestre  on 
piano;PBri>,  Brandus.  — 9°  La  Berceuta  in- 
dienne, lïBlalsIe  coneertanU  et  (sdie  pour  hsutbota 
et  piano  ;  Paris,  Ricliault.  —  tO°  Sonvenfr  d'Ir- 
lande, morceau  de  concert  avec  qoatuor  ou  piano; 
Ibid.  —  11*  5otiwnJn  d'Écluse,  morceau  da 
coneert,aveeorelie«tTeoaptaiw;ibid.  —Les  nu- 
méros 7,  8,  10  et  II  sont  ceux  que  l'aolenr  a  . 
traités  avec  un  aoto  parQcalier.  H.  Ddabarre  a  en 
mannscril  une  hntalsle  sur  les  thèmes  de  Gitil- 
laume  Ttll  pour  tiantboli  et  piano. 

DELACOITR  (  ViHccR-CoNBiD-FéLii  ) ,  né 
i  Paris  le  la  mars  lEOS ,  a  fait  ses  éludes  de 
composition  an  Conservstolredecetle  ville, ob  11 
fut  admis  le  S  octobre  ISII.  Il  ;  fut  d'abord 
élève  de  Ifademun  pour  la  harpe,  et  de  l>uurlcn 
pour  r^srmonie.Ilobtintaa  concours  ledeuiième 
prix  d'harmonie  en  ISlS.  H  entra  ensuite  dans  le 
cours  de  contrepoint  et  fugue  de  l'auteor  de  cette 
bit^raplire  ;  mais  il  n'acheva  pas  ses  études,  ayant 
entrepris  un  voyage  enlUlie  en  1817.  En  tB30  il 
était  attaclié  comme  liarpiite  su  Ihéitre  royjl  de 
Berlin,  et  brillait  par  son  talent  dan*  les  concerts. 
De  retour  h  Paris ,  il  rentra  au  Conservatoire  m 
1833,  comme  élève  de  Berton  pour  la  compo- 
altion.  En  1B3S  le  deuxième  grand  pris  Inf  fut 
décerné  au  conconr*  de  rinsUtut,  pour  li  com- 
posifion  do  la  cantate.  Eo  IB34  II  avait  été  le 
eollabor«leurdeCbanllea(ff09.cenom)poiir  ta 
publication  dn  Journal  de  musique  Intitulé  h 
Planiite,  qoi  n'eut  qu'une  année  d'existence. 
Ddacour  eat  mort  i  Parla  le  18  mars  1840,  peu 
de  Jours  aprèe  avoir  donné  un  concert  dans  le- 
quel Il  avait  fait  entendre  plusieurs  ouvrages  de 
sa  composition,  particulièrenient  un  sextuor  pour 
divers  inftmmenls  et  des  morceaux  rie  cbant  oh 
l'on  temarquail  du  talent.  Crt  artiste,  mort  t 
Fige  de  trente-deux  ans,  n'a  pabllé  qu'un  Ave 
rerum,  è  4  voix  et  o^ue,  un  0  ialuiarf$  i 
3  voix,  tt  quelques  romance*. 

DEtiACOCRT  (Heasi),  musicien  françati 
.dn  sefitime  sièda,  tut  d'abord  chantre  k  la  ca- 
thédrale de  Solssons,  ainsi  qu'on  le  voit  dans 
un  acte  passé  par  le  notaire  DelortJn ,  de  cette 
Tille,lel9avrillM7,leque1selrODvait  enlapoc- 
tcesion  de  Hoatell  et  a  été  vendu  avec  sa  collec- 
tion de  charte*  et  de  manuscrits;  puis  il  passa 
an  service  des  empereurs  Ferdinand  I"  et  Maxi* 
mrllen  II.  Pierre  Joannelli  a  iniéré  six  de  ses  mo< 
tels,  k  4,  E>  et  B  voix,  dans  son  flovvs  ne- 
laurvi  niHsfrat.  Ce*  morceant  sont  fort  bien 
écrits. 


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464 


DELAGRAHGE  —  DE  LA  RUE 


DELAGRANGE  (PnaiiE-AiiTaïKE),  doc- 
tear  es  nirtdeciBek  Paris,  lu  conmaiMtiieDt  du 
dii-neariioig  ilècle,  ed  auteur  d'an  Baal  iw  la 
WMtiqve  a»utdérie  dmu  ta  rapport*  avec 
la  médecine sPuii,  lSM,b-4'. 

DELAGRANGE  (ARIA },  cuUtrita.  Vof. 

LlCKÀIKE. 

DELAIH  [  ÊTiEnaE-DEini),  maltie  de  cUi»- 
dn  et  de  Uiéorbe,  ai  à  Paris  vert  IM3 ,  viiait 
eacore  en  ITsO,  cwnme  on  le  veut  par  rairét 
du  pariemoit  du  30  mai  de  cette  année,  e« 
fitanr  des  organiste*  et  matlres  de  daiedn, 
contre  Gujgnon ,  roi  dcxTioIoiii.  Onadecemit- 
ikien  :  Traité  d'aecompagnaneat  pour  le 
thiorbe  et  le  clavecin,  çvi  comprend  ttnttet 
le*  règle*  néce**airet  pour  aeeompagner  ntr 
Ml  denx  iTUfnimeni*;  Parii,  lS»o,  in'f* 
obiong ,  graTâ.  On  ne  uit  pourqooi  J.-J.  Roos- 
setn  attribue  ï  cet  auteur  l'inTeolion  de  la  tor- 
mate  bannonique  appelée  règle  de  l'octave,  on 
dn  moina  aflîrDie  qn'il  fut  le  premier  qui  U  pu- 
Ula.  CetleformDleéiaitconiinedepaît  langtempi 
en  Italie,  Jk  l'époqucoùDdiira  puUié  ion  Une. 
Bootteau  «e  tn»)ipe  également  'lorsqu'il  dit 
{DldiarmaiTe  de  mutique,  «rticla  Accwnpa- 
gnenient)qne  l'ouTrage  de  Udair  paruten  1700, 
car  il  porte  !■  date  de  16ro.  Le  pin*  carieni  eat 
qiH  DelaJr   n^  dit  pu  un  mot  de  la  règle  de 

OELAIBE  (  JkCQOEe-ADCcnB),  né  àMoDlins 
(Allier)  le  to  mars  1796.  montra  dè«  kib  m- 
faace  d'benrensa*  dispantioas  pour  la  mnaiqne. 
Apiit  atoir  (ermisé  «et  étndea ,  il  u  rmdit  k 
Paris  pour  j  aulTre  las  cours  de  droit.  Ajant 
été  refo  avocat,  il  t'ooeapa  d'abord  de  la  plai- 
doirie; mais  H  ISlfi  il  entra  dans  l'administra- 
tion des  fioanca,  et  partagea  son  tempe  entre 
la  musique  elles  deiwisde  sa  posilion.  Élève  de 
Rdclia  pour  l'hanuoDle,  il  cultiva  lacompositii/n 
avec  amour.  En  1B30  il  a  W  nomDté  seoMaire 
de  l'AtliCnée  musical  de  Paris.  H.  Delaire  «fourni 
i  la  Remie  mvilcole  pluâenn  articles  qvl  se 
foui  reoiarquer  par  la  juttesae  des  apofus  et  la 
lucidité  du  aljle.  11  s'rsl  Tait  coanallre  comme 
eompoaiteur  par  divers  oovr^ea  dont  les  tltrea 
■dvent:  i° StaIxU  naier  k  k  voii  et  orcbeitn, 
eaécnlé  dans  l'ëgllie  cathédrale  de  Uoutint,  le 
jeudi  saint,  SI  mars  ISls.  Ce  mwoeau  a  été 
Bxécaté  depuis  Ion  k  Paris,  dans  l'église  SaiuV 
Hoeh,  pendant  la  senuioe  eainte,  en  181B  et 
1817,  «t  i  synt-Euttacbe,  le  14  avril  lS2e.  — 
3*  Ut  Grèce,  scène  lyriqoe,  avec  clueur  et 
orcbesire,  ebanléa  au  concert  donné  par  les 
BiMleor*,  an  proQt  des  Grèce.  —  l**  Symplw- 
nie  à  grand  orchestre,  exécutée  au  conoerl  des 
,  en  182B,  et  s  l'Albénée  mniical,  en 


183».  —  4°  M 
ï°  Quatuors  poordeui  violons,  aito  H  basses 
—  6° Grand  quintette  pour  piano,  v(oloa,atto, 
Tioloncclle  et  contrdwaM.  —  7°  Des  ronuMoes 
pubUées  1  Paris  cbei  Padni,  madame  Dor\al  et 
Anlagnier.  Od  a  aussi  de  H.  Ddaire  qndqM* 
broctiorea  Inlitalées  :  1°  Jfclm^r«  en  favenr 
de*  beaux-art*,  a  roecoffon  de  la  Ration 
de  la  IMe  civile;  Paris,  1h31.  --  V  Examen 
de  ta  qtie*lton  propo*ée  par  fa  «ocMMUtre 
de*  beaux-art*  .-  Que  *ont  le*  beauX'OrU  en 
eux-MAte*t  Quel  e*t  loir  bult  Parie,  11». 
~  3°  Ob*ervalUm*  toumUet  à  la  commit- 
tlondiargiede  l'examen  dn  projet  de  Mmt 
la  propriété  lUtéraire;  Pari*.  lUl,in-4*.  — 
4'  Obtervationt  d'un  atnaieur  non  dilettante 
autujetduSlabat  deM.Roatlnt;Puit,  IMl, 
in-S°.  Cet  écrit  est  anoD^me.  M.  Delaire  •  élé- 
déooré  de  la  croii  de  ia  Légion  d'bonitear  pour 
*ea  eervicei  admiuisliatifs. 

DELAHOTTE  (F.),  msAden  français 
fixé  à  Londres  vers  la  fin  dn  ri^ne  d'ËlisActti, 
a  Tait  Imprimer  un  litre  qui  a  pour  titre  •■  a 
Brlef  Introduction  io  Mtufdte  eoOeeted  6f 
Belamolte;  Londree,  lbT4,ln-«°.  Os  Hne  a 
paruehei  Vantrollier,  imprimeur  deRonen,  qni 
t'était  d'abord  établi  k  Londres ,  et  qui  illa  en- 
suite exercer  son  Industrie  i  Ëdimbonrg  (1). 

DELARIVE(...],SonscenDmB  para  dans 
le  Journal  de  physiquede  Paris  (1800),  un 
Mémoire  *ur  le*  tube*  hamtaniqua  à  kfdro- 

DELARUE  (l'abbé  Gavin),  eccKriaaU- 
qne  h  Caea,  correspondait  da  llnstitnl,  unbi- 
bre  de  la  société  des  antiquaire*  de  Lsndwt, 
de  l'Académie  de  Caea,  naquit  m  oelie  ville,  aa 
mois  de  Juin  IT&l,  et  j  monruteolsas.  En  1793, 
U  avait  été  Ibreé  de  s'oipaliiw  et  a'étail  raUré 
ea  Angleterre.  Rentré  en  France  dana  l'uiii'i 
1788 ,  il  te  livra  è  de  grands  travaui  litiérain*. 
An  nombre  des  ouvrage*  de  ce  savant  dtaliiqaé, 
on  trouve  :  Enattkittoriqaeftvr  les  barde*, 
le*  Jtmgleun  et  le*  trouvère*  nertnand*  el 
anglo-normand*;  Caen,  Mancel,  3  vol.  iaS". 
Il  est  ndienx  que  l'eeprit  du  sytlème  ait  seo- 
vent  égaré  l'abbé  Delarue  dus  aeo  travafl  et 
compromia  reiacUtudedei  tub. 

DE  LA  RUE  (PiiwE).  Foyes  Lamb 
'Pierre  m). 


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DELATOUR  —  DELATRE 


4S6 


DEL&TOtJR  (r*bM  A-.).  prahMMr  m 
petit  témlnaini  de  Vaox-PtdigDj,  diocèM  de 
Stiat-Clande  (Jar«},  eat  «utear  d'un  Inre  qui 
■  pour  Utn  :  Exerdeet  et  formtUet  du  ekani 
grég</ria*,  précédé*  de  tiotiont  iUiHentah^) 
tir  l»  j)Iain-dMfit ,  d'un  e$tai  trtr  ta  euUitre 
delà  votxdenutet  n^iporU  ou  eltmU  gré- 
gorien, et  de  règle»  praliquet  nr  l'axpreulon 
daen  l'exécution  dit  dvint  ;  P*rli ,  J.  LMoTIn , 
lSU,lTo1.1n-ll. 

DEIAtRE  (OutftB),  mnddoi  belge, 
T<CDt  daw  il  première  mMlê  da  MiiUoie  siècle  : 
M  Mt  qnalquHbii  iodlqaé  dani  let  recodla  mu 
MM  prùioiii  Mol  OUtrler.  fTeet  tins!  qu'il  est 
désigné  du*  ks  ItTrea  14*  et  36*  de  la  collecUoii 
pidiliée  par  Piure  AtUlngunt  MM  ce  titre  : 
TrmUt-elnq  ïAvra  de  cAohmm  mwmUh  de 
divenantetn,endeiis9olvi>tet;PȈt,  lUft- 
lUB,  n-i*  oU.  Oa  j  trame  einq  chtuoM  dH>- 
ll(ier  (Delittre)  à  qoetre  pertlee.  Une  •utn 
duMMOD  à  qtuira  parties,  umn  les  ooma  et 
prdBom  Olivier  Dtlattre,  le  Iroare  dam  lebni- 
tiAme  llire  dn  ParangtM  de*  ehaneemt,  llire 
1-10;  LyiM,  chef  Jacqaei  Moderne,  dtl  Grand 
JacqiMt,  lUO-  1M3,  ithi*  oU.  Un  motet  t 
dnq  Tofx,  «Dr  le  lexle  SancU  «tel,  le  Iroore 
•oiM  le»  mtmet  noim  dans  la  premier  tivre 
(p.  T).  dn  Tecaeii  qui  a  poar  thre  :  Sacrar\un 
CantioiuHKVulgo  hodiemolela  vaemt,qvin- 
que  «t  tex  ikxwn  ad  eeram  hamumiam 
eoneeiUwHqta  ab  opiimit  grMvâqtte  mvtieit 
InphihtiMàtonim  gratia»  compoitf  onn*  Ubrt 
Iretj  ABtwerptae  per  JoeaMoa  Latom  et  Au- 
bcftnm  Waltrwdua,  lïM-ltftS.  la-4*  M. 
Enfin  on  trouve  une  ehanMa  tnntafae  A  t 
nA\.  iadiqnée  uos-la  non  O.  Jfelatre  daM  le 
rocneU  taWnlé  JarOi»  «tcrteol,-  eontenaitt 
pbulemn  M(w  fie»rt  de  Atamme  eko^ee 
^mtre  ta  mmvrttd»  pUuiewt  «tfcitrt  eMd- 
lenUeitrartdemuilgHe.tnêmnbkleBUHon 
debemet  laid  lOln,  prepieee  iiaU  à  la  voix 
comme  avx  Imtrvmenlt.  Le  premiet  livre, 
EnAuTan,  perHubcft-Vadrant «t  J«bh  Lael. 
ATec  pririlége  (tan*  date),  tn-fOolil.  La  cbaBMm 
de  DelUre  commwoa  par  cee  mata  :  3)i)i< /iNf-f  I 

DELATBE  (  CuOM  Pnnslui  ),  maître  de* 
enianl»  da  ohcenr  de  régKae  ciOédcale  de  Ver- 
duo  ,  brilla  comme  compoaHanr  de  Bioleta  et 
de  ebaBMM*  k  pliidnin  toIx  ,  depoia  aiTlroo 
1U0  JDMfD'en  ISM.  Il  eal  phu  eonsn  et  pini 
cité  aoiB  le  Dom  de  Petit- J<m,  qol  art  Traiaem- 
UdrienMnl  m  •obriqoM,  qne  hm»  eUm  de 
DMlre.  En  IS7a  il  obtint  le  prix  de  la  lyre 
ihfgaa  an  eononn  ou  Puf  de  miuijneà-Ê- 
TTena  en  Monnudie,  poor  la  compeailion  d'une 


cbanaoB  i  p)a«iear«  Tdi,  dont  lea  pramian  mot* 
étaient  :  Ce  rit  plue  dovx.  Ce*  i«n*dgnenieiil« , 
tant  sur  le  prénom  (Glande)  de. ce  muiitûaa, 
que  sur  sa  poslUon  et  lea  eircoosUnce*  de  ce 
ctHKonrs,  sont  foumU  par  na  maBuacrit  du 
•eisième  siècle,  dont  le  coalann  a  ilé  publié  par 


MM.  1 


«litre  :  Piig 


demuelque,  érigé  à  Évreux,  en  l'honneur 
de  madame  taMe  Cécile  (ÉTrenx,  1S37, 
in-S",  page 54).  D'antre  part ,  la  colleclioi  pn> 
hiée  à  Lourain,  en  I&51,  par  Pierre  Plialéae, 
son*  ee  titra  :  Borttu  mitcorum  f»  qvo  toK- 
gwtm  Jtoteull  quidam  lele^tMtknanim  car- 
mhutm  coUecM iKnt,(ilc.,ettesixièsnellTre  d'an 
autre  rocueil  sorti  de*  presse*  do  même  impri- 
meur et  qui  a  pour  titre  :  lÀber  textu*  cantio- 
nttm  laerarvm  mlgro  moteta  vacant ,  quinque 
etttx  eoeum  ex  opttmtt  quibmqae  murid* 
teleetarvm  (LoTsnii,  16U>),  uoai  appreoDeot 
qne  teuiMn  da  ramUte  de  Petil-Jan  était  De- 
lâtre.  On  lit  ausat  dans  la  liste  de*  aaleurs  da 
recoeil  cité  précédemment,  tons  le  titre  de 
Jta^in  mveictU.ttcPetit-Ja*  de  Ldtre.  Nul 
doute  qall  fut  Beigti  de  iMlsaanee^  car  Jam 
est  le  nom  lUaund  de  JeoH,  Undla  qne  le  nom 
Frantais  k  celle  époque  était  Jehan.  Ooiro  le* 
reeuelia  qui  Tiennent  d'étrodtés,  cens  dont  le* 
litre*  *DlTent  conliennent  de*  eompoailious  de 
ce  musicien  :  1°  Cantitmet  taerm,  gvat  milgo 
moteta  vacant,  ex  optimtt  quilrutque  hu- 
ju*  mtatit  muilcii  teleeUe.  UM  quattutr; 
AatwerpJB,  apud  Tiiemanniim  Suuto,  1548- 
IS4Î,  10-4°.  —  i"  Liber  primui  eantionvm 
laerarvim  vnigo  moteta  vacant,  gulnqve  et 
ME  voeum,  ex  optimit  qtUbutque  ffiiuJds  w- 
teetarum;  LoTanil,  ap.  Pbalesium,  tSM,  in-4* 
oM.  _  3*  iiAer  «erhu,  etc.  ;  Ibid.,  1  w».— 4°  £J- 
ber  oetanis,  etc. -,1^^,116».  —  i'  Beeueil  de 
fleuTt  prodtfitet  de  ta  divine  mutiqve  à  trote 
pariiee,  par  Clément  non  Papa,  Thoma* 
CréguiUon,  et  auUret  exeeOenii  muticiem. 
Premier,  deuxième  et  tien  Svre$;  i  LovaiD, 
de  Imprimerie  de  Pierre  Phaléee,  Hbraire  jnré. 
L'an  IU9,  petH  iit-4<>  M.  —  f  La  Flew 
deedianeoni  à  troU  partie»,  contenant  un 
reeuM  produit  de  la  divine  muelqve  de  Jean 
Caitro,  SevertK  Cornet,  froé  Fatgnent  et  att- 
irée exceOenti  aneteurt,  mit  en  ordre  con- 
venable tiiivant  lettre  tant;  k  LoOTain,  chei 
Pierra  Mrtiète,  et  Anver*,  cha  Jean  Bellère, 
l»t;  in-4<>  M.  La  dianaoD  de  Petit- Jan  IH- 
Utre,  qnl  m  troaTedam  ee  recueil  et  qoi  corn- 
nMstce  par  ce*  ntot*  :  À%prèi  de  vous ,  ot  d'un 
siTle  afiréable  et  (aclle. 

DELATRE  ou  DËLATTHE  (Rolmo). 
Foff.  Lit*Hs  (Ortandus). 


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458 


DE  L'AULNAÎE—  DEIDEVEZ 


DE  L^AULNAYE  (  FR*Mçoii-Htmt-Sn- 
KiuM),liIUnleur,Dt  àUâdrid  de  pirents (rtn- 
(ai* ,  le  7  joillet  1739 ,  fut  ranwni  fcrl  jeune  en 
Fruce,  et  fltde»<tncl«  brilluilet  à  Verstillea, 
oâ  ton  père  occupait  un  emploi.  Après  avoir 
lenninriaea  éludée  UlUral res, il  apprit  la  mneique 
et  en  tliidiala  théorie  arec  passion,  A  l'époque 
de  la  fondalion  du  Maiée  de  Parii,  Il  deriot  un 
de  «es  membres  et  en  hit  Dcnamé  le  secrétaire. 
Il  eut  part  à  l'édition  des  muTrts  de  J.-J.  Roui- 
leau,  publiée  en  17U  par  l'abbé  Brliard,  et 
ajonb  des  notes  k  toni  les  écrit*  de  ce  phiJoao- 
Xthe,  coDceruanl  [i  mndque.  Son  père  lui  avdt 
liiisé  une  rortiine  coa^déiable  qu'il  dissipa. 
Pendant  les  troublée  de  Is  révolution,  il  le  tint 
caelié,  parce  qu'il  STÛt  attaqué  cette  réTolution 
dans  qu^qnes  pamphlets  pnlriiés  k  l'étranger;  il 
repanil  en  |7M,  et  Tut  forcé  de  se  mettre  aux 
Bagea  det  libraires  pour  eiister.  ViTanldana  le 
plus  complet  isolement,  il  contracta  des  liabitudes 
grouières,  finit  par  tomber  dans  la  misère,  et 
roourpt  dani  l'îioaplee  de  SalBle-Perrine,  t 
Chaillol ,  en  laio,  i  l'âge  de  quatre-Tîagt-onie 
«na.  Parmi  se*  nombreux  éeiiti ,  on  resnarqne 
ceux  qu'il  a  poUléa  sur  dea  obleti  reltUTi  k  la 
tnatique,  et  dont  t<M  le*  tilre*  t  1°  Lettre 
wr  un  nouveau  Stabat  txicvti  on  Concert 
^irUvel;  Paris,  178»,  !»<•.  —  7' Mémoire 
aw  la  runtvelte  harpe  de  Coutitittnti  iM,, 
1781 ,  iii-13.  —  3°  Lettre  à  l>upuU,  de  tÀea- 
d&nieiei  iiueriptiotU,t»rUtnouveUetéekel- 
letvmiiealet  (dans  le  Joivnal  deiSaeantM, 
ttitiet  1783).  —  i'  Mémoiretur  vu  novmni 
^éme  4e  notation  mtutoob,  arec  trois  plaa- 
cIm  (daai  le  neoell  du  M^tée  de  Parie, 
n*  l",  17M,  tn-8*  }■  —  h' De  la  SaUaiio»  théd- 
trale,  ou  AeeWc&cw  Mt  Forlgine,  Uipro- 
çrèt  et  tel  effet»  da  la  pantomime  ches  kt 
ontteTu,  dissertallou  coaronaée  par  l'Acndésrfe 
des  InscriptioaB  ;  Paris ,  1790,  ln-8°.  Cette  der- 
nière produelioà  est  du  ouTiage  ntile  par  l'esprit 
de  rectierclie  qui  y  règne. 

DELGAMBHECTboku],  Tiitoose  sur  le 
basson,  twquit  ï  Dootl  (Nord)  en  17fiS.  Ajant 
appris  la  musique  k  la  coll^iale  de  Salnl-Pierre,  I 
Il  entra  Tort  jeune  comme  musicieB  dans  un  ré- 
giment qui  était  en  garnison  dans  cette  tille.  A 
rigede  dii-hultus,  Il  ta  rradll  k  Paris, et  j 
deriel  élète  d'Oiy  pour  le  basson.  Ses  pragris 
ftirenl  rapides,  et  tNeotOI  II  ■•  lit  reenarquer 
par  la  beauté  du  im  qu'il  tirait  de  Llaatninient, 
et  par  le  briHaat  de  son  eséeulien.  lin  1790  II 
entra  k  l'ordiestre  da  IWltre  de  JVonriew, 
et  I  partagea  l'emploi  de  premier  bawm  eTec 
Denenoe.  Celait  l'époque  des  bmenx  Boitffotu 
italiens;  l'orcliettre,  dirigé  alors  par  Puppo, 


était  excellent.  Ddeambre  lonna  s 
riiahitude  d'entendre  de  la  m 
nne  perTeclion  Jusqu'aiore  ii 
dntbéUreFerdean,  en  1794,  lui  f 
casion  de  Aire  applaudir  son  talentdaKSDHosa- 
certo  de  sa  eompositioa,  U  dans  iea  sjmpttoaies 
coDcertantea  de  Dexienne  pour  liautboia,  BMe, 
caret  basson,  qu'il  jouait  stac  S^entin,  Hugot 
etFédérlc  DuTeno]r.  Admit  conooe  protassB- 
au  Conserratoire  de  musique  de  Parla,  k  Té- 
poqne  de  ta  iormaUin,  il  en  remplil  km  fondioM 
Joiqu'k  la  iode  18»,  où  il  prit  «a  reiralteaprit 
trente  ans  de  ter* ice.  Ce  Tut  auxst  vers  le  ntêSM 
tempe  qu'il  ee  retire  de  l'orebettre  do  VÇfén, 
où  il  était  entré,  apte*  avoir  obleao  ta  peadci 
de  r^raile  an  théâtre  Feydean.  De  ton  te*  em- 
plois. Il  n'avait  eoniervé,  dans  ae*  denitcei 
année* ,  que  celui  de  iHeniier  baaaoi  de  la  dia- 
pdie  du  roi.  Une  promotton  de  etwvnlisrf  de  ta 
Légion  d'honneur  a^ant  élé  IMeea  IsU,  it  ob- 
tint la  décoration  de  cetordre.  Il  est  mort  k  Paris 
le  7  Janvier  iSlS.  Un  beau  ton,  nno  exéeation 
nette  et  pure, étaient  les  qualité*  distknctinBda 
talent  de  Delcambre;  mai*  il  nmupHlt  en  gé- 
néral d'élégance  et  d'expression.  Cet  artrsle  a 
publié  :  1°  Sir  ÊOKttletpovr  le  tesson  «ew 
aecompagnenetil  del>aue,  cenne  !**. — f  Str 
dtmpour  dmue  battant,  tnavre  î"  i  Paris,  1798, 

—  3'  ^xdvot,  idem ,  <Nvre  3' ;  Pari* ,  ITva. 

—  V  Concerto  powbattanpriiieipal,  avec  et- 
eompaçnement  d'oniieitre,teiim  «e. 

DELDEVEZ  (flBOoiBb- Usan-Eamn'), 
compositeur  et  vieloalate,  eat  né  k  Paris  lest 
mai  1SI7.  Admis  an  Contervatoire  de  nnth^ 
de  cette  viHe  le  1"  mars  IMS,  k  l*^  de  Mi 
ans,  comme  élève  de  solTége,  11  obtint  au  eoa- 
coun  da  18»  le  second  prix  de  cette  partie  élé- 
mentaire de  l'art,  et  le  premier  prix  en  1831. 
Elève  d'Haheneck  pour  le  violon,  it  se  dIstin|{oa 
par  ses  progrès  sur  ut  Instnnnent  En  IStl  le 
deuxième  prix  lui  fut  décerné  au  eonooura,  et 
dani  l'anoéo  1883  il  obtint  le  premier.  Ptmdiai 
ce  temps  II  raitalt  rie*  étude*  de  conttcpoMcIde 
Ibgm.aoïitladlredioad'HalévT;  le  second  prix 
de  ctde  ptrtie  Oe  l'art  de  la  eompeaitiiM  lui  Tut 
décerné  en  1R37,  et  le  premier  dan*  l'aonéa  aoi- 
vantr.  Deveun  élève  rie  Bertoapourle  style  idéal, 
il  se  présent*  au  grand  conconra  de  compoaHîort 
de  rinstiliit  de  France  en  1838  :  le  deatièmeprii 
lui  fui  décerné  pour  sa  cantate  intilaléeZojrsorfe 
Montforl.  Le*  étude*  de  mI  artiste  an  Conser- 
valoim  de|Mi«  aon  entrée  jnsqii'k  sa  sortie 
embraaeeat  VM  période  de  plus  de  quinze  nm. 
Da  recoell  de  cbant*  avee  acoompagoement  da 
ptano,  pabllé  A  Paris  en  1M9,  fut  la  première  ■ 
production  qn'il  mil  an  joar.  Le  a  décembre  IMO, 


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DELDEVEZ  —  DELEZENKE 


45T 


H  Sh  lor  lai  rittention  de*  «rtitlM  et  dct  ima- 
tton  pariilens  psr  un  grand  coDcert  qatE  donna 
■u  CMMcrtatoire  pour  ;  lUre  ntaidre  quelques 
compoaKlaai  fmportapUi,  an  nombre  deiquetlet 
00  itmarqualt  nna  lymphonit,  inw  ODTerture 
ialltalie  Bobert  Bntee ,  el  U  canbte  Lofte  de 
Montfori.  Cm  diven  oarragei  u  Mttleot  re- 
tMrqocr  par  ladlilinctfon  dei  Idée»  et  par  une 
taeian  ËUgairie.  Qoelquei  anntca  iVeoulèicnt 
ensuite  tan*  que  de  nouTellat  prodocUont  de 
M.  IMdevei  oecupauent  le  nxmde  raustcal  dei 
progrèa  deion  talent.  En  1B44  iléerlTlt  la  musi- 
que du  trohlème  acte  du  ballet  intitulé  Ladg 
Henriette;  4uu  l'amrfe  aulfanle  II  cooipoM 
loiitB  la  partiUon  du  ballet  Eveharii,  qoi  ne 
réuMlt  pM,  milidont  la  mtuique  Tut  applaudie 
parlée  tTtiftMipBiti>a7«4ta,  ballet, en  IStfl; 
Ver-Vert,  ooTrage  do  mênie  gNire,  en  18J1. 
U114  nwue  de  reqviem  du  iMme  artiate,  pour 
bonorer  la  ttimolre  d'Hibeneck,  a  HA  exécutée 
dans  réglln  de  U  HaddeiiM,  en  1853.  pa  ohi- 
naU  aoHl  de  H.  Dddeiei  une  ooTcrture  de 
concert  eiéootéa  m  Coasemtdre  en  1S48.  En 
1S&»,  cal  irlisie  a  M  Bomnié  second  cbel  d'er- 
clitttr»  k  l'Opéra  de  Paris.  Le  cBtal««i)B  de  ses 
ceoTr^ pubUéesJusqu'k ce  Joiir  (iUO),  laptoparl 
en  grande  partllkn,  est  ainsi  composé:  1°  Onter- 
luradeceneeil,  op.  l;  Paris,  RIebault.  — VPn- 
■nièresjmphante.cqi.  1;  ^iAA.—3'RoberiBrvee, 
grande  ouverture, op.  S; lUd.  —  i*6ii  ntoruaai 
decbaala*eeaee.dapiaso,op.4;JUd. — S'I^idf 
Bmrletle,  )*  acte,  op.  I;  lUd.  —  t'  Paqvlta, 
ballet  en]  actes, op. 8. —  7°  Hease  deregvlam, 
op-  7;fl)id.  — 'B'DenitèiM  symphonie, op.  8; 
it»id.  —  9*  Trio  pour  piano,  Ttelon  et  Tiolon- 
cdle,  op.  ■;  ibid. -lU*  i"  et  1*  quatuors, 
lM>ur  1  Titrions,  tllo  et  riolonceUe,  op.  lO;  iUd. 

—  11°  BiKkarit,  ballet  ta  1  actes,  et  Mtua- 
Wns,  ballet  ea  5  Ubieaas,  op.  il;  ikid. — 
)2*  Yâr-Vert.  ballet,  op.  IS;  IUd.  —  U*  Sii 
études  caprices  poor  violon  senl,  op.  13;  Ibid. 

—  14*  0  tatutarit,  pour  soprano  «I  ténor,  stcc 
orgoe  on  idano,  iq».  l4;fbid.  —  l&*  iS|rn>- 
phojtU  k4rta-wnUq»4  (3*) .  op.  16;  ibid.  — 
la"  La  Veiidett4k,  sctoe  Ifriqm  poar  soprano 
«I  ténor,  op.  18;  SM.  —  17>  refUds,  sctoa 
lyrique  pour  soprano,  cbov  et  nrchestre,  op. 
17;  ibid.  ~  IS"  Cbcenrs  rdigienx  poor  so- 
prano, oontrallo,  téoor  et  basaa,  op.  18;  Ibéd. — 
19°  Œums  de  composltioos  des  Tfoloniilas 
célèbreE,  déplus  Conlli  JHqu'lTMU,  choisies  et 
ctasséesiibid.  — ïC/ie  Flofon  encAonU,  grand 
opéra  en  un  acte,  ouverture  en  grande  partilion, 
op.  30.  —  11°  Ycaiko  te  AinwiU,  ballet  en 
deux  actes,  op.  il;  Ibid.  —  il»  Quintette  poor 
2  floloas,  aUo,  iloloncelle  et  conIreiMase,  op. 


M;  Ibid. —  53»  Trio  (2')  pour  piano,  violon  et 
violnneelle,  op.  13.  —  24"  On  a  aussi  du  même 
artiste  des  duoi  pour  piano  etTiolon  sur  plu- 
sieurs de  ses  œavres,  des  diieriissements,  airs 
'le  Iwllets  tit  valses  pour  piano,  âne  ttude-fati- 
Initie  pour  le  même  tnatrument,  un  duo  énig- 
maliqve  poorpiuioetvlolon,  si»  romances  avec 
piano,  le  Dernier  dei  Mohicaia,  ballade  pour 
lisryton,  avec  piano,  etc. 

DELEHELLE  (  JiAH-CakRi.es-  Alfred), 
compositeur,  iiëïPari>,le  11  janvier  1820,  a 
Fait  ses  études  musicales  au  Conservatture  de 
cette  Vf  Ile,  et  a  eu  pour  maîtres  de  composition 
Colet  et  Ad.  Adam.  {Yoy.  ces  nome.)  En  isiii  le 
premier  prix  lui  a  été  décerné  su  grand  con- 
cours de  nastitot  de  France,  pour  sa  cantate 
intitulée  U  Prttonttlir.  £n  sa  qualité  de  pen- 
sionnaire du  f ouvememenl,  par  suite  de  ce  suc- 
cès, Il  a  résidé  depuis  lors  jusqu'en  185S  à 
Rome,  k  Naples ,  et  a  visité  les  villes  principales 
de  l'Allemagne. 

DELEHER  (ADOLrai-HEiiBi  -  JikOQOEs], 
sucien  professear  ifétoeutlon  h  l'AUiénée  de 
Bruxelles,  e( depuis  iSSIprolteaeurdesscJenees 
industrielles  et  eommcreialei  !dans  la  même 
i^cote,  a  publié  nne  nouvelle  édition  d'an  mé- 
moire de  Villoteau  sur  la  musique  des  £gjp- 
liena,  extrait  de  la  Deieriptioade  l'Sgypte,  et 
y  a  sjonlé  quelques  réltenlons.  Cette  broclmre 
a  paru  sous  ce  titre  :  Jtfuilfua  de  Vanttgue 
Bçypte  daia  let  rapport*  avec  ta  poéile  et 
l'éloqvenee,  par  M.  VlUolean,  etc. ,-  ntawire 
qui  traUe  de  l'édveaUon  en  général  et  de» 
moue»*  4e  gouventemetU  qu'elle  offrait  en 
Égypîe;  pvhUé  avec  quelque*  ré/Iexioji*,  etc.  ; 
Bniieiles,  lUO,  80  pages  in-8*.  Les  réflexions 
de  H.  Delemer  e«mmenceot  k  la  page  S9. 

DELË2ENNE  (CruLEs-ËDouABn-JossMi), 
roatbémaUden  etplijslden,  est  né  k  Lille  (Nord) 
le  4  octottre  177B.  D'abord  professeur  de  ma* 
iliématiques  et  de  pliftique  dans  sa  ville  natale, 
il  se  borna  plus  tard  k  l'ensûgnemenl  de  ta  phy- 
sique, et  n'a  prisse  retraite  que  loraque  Tige  lui 
a  rendu  le  repos  nécessaire.  Apris  avoir  contri- 
boé  k  llnstilution  de  la  Société  de*  tcieiue*. 
lie  t'açriatlture  et  dei  art*  de  lAUe ,  dont 
il  fut  membre  dés  1808,  Il  a  eorictii  les  mé- 
moires de  celle  société  d'un  grand  nombre  de 
'notices  et  de  dissertations  sur  des  soiets  de  pfaj- 
siqu  expérimentale  et  de  malbénutiqnei,  dont 
un  certain  nombre  ont  pour  objrila  Ibéorie  ma- 
thématique de  U  gamme  et  des  Intervalles  de* 
Eoni.  Ht.  Deleienne  est  eorreapondanl  de  Uns- 
UtotetdiefallerdetaLéglon  d-lionneur.  De  ses 
nombreux  mémoires ,  on  ne  citera  Id  que  cens 
qui  ont  pour  objet  l'acoustique  et  la  Ibéorie  delà 


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DELEZENNE  —  DELUASSE 


mudqM:  pour  MS»titr«s  on  vragu,  on  pourra  con- 
Mittcr  lei  Métnolra  de  la  Société  detsctmca, 
«te.,  de lÀlU,  tome«  1,  II,  ni,  VI,  TII.XI,  m. 
XIII,  XIV,  XT,  XVI,  XVIII,  XXI,  XXII  et 
XXlIi.  Lm  mânaircs  reUlifs  ï  robjet  de  cctt« 
Bolice  MDl  :  I' MétiK^ret tur  iMvalmriMt- 
tuériqws  de*  notei  de  la  gamme  (nd.  V,  p.  I 
k  67  ;  (DWB  1837),  —  V  Note*  sur  le  notkbre, 
des  modes  musicaux  [iàern,  p.  &7  à  71  ;  4 
mai  I8î7),  —  1°  foie  sur  l'ouvrage  de  M.  de 
Prony,  amcenuaU  le  calcul  des.  inler- 
vallet  musicaux  {vol.  X,  1B33).  —  4°  Sur 
les  principes  ftmdanmtauK  de  la  inuti?ii« 

(TOl.  XXVI,  p.  36  à  lîB  !  ituiM  du  l«  dtCMD' 

bre  is4B).  —  b"  Acoustique.  Sur  la  foriRute 
de  la  corde  vibrante  (*ol.  XXvni,  p.  13  k 
S4,  iiM}-—V £xpérietieeselobservalitminr 
le  Téde  Ut  gamme  (Tol.  XUX,  p.  i  k  IM; 
ISSi).—  ?°  Sur  laiTonspotitionlwi.XXXl, 
p.  14  k  M  ;  I8&3).  —  8'  Expériences  et  obser- 
vations sur  Us  cordes  des  instrumeaU  à  ar- 
ehei  (Mewjp.  91*114)-  — B'Jfofa  tur  le  ton. 
des  orchestres  et  des  orgues  (T<ri.  XXXII, 
p.  1  ki3;  1U4}.  —  10°  ConsidéraUons  sur 
Facouslique  musicale  {toi,  XXXlll,  p.  180 
b  13Di  i^aDce  du  3  Mût  IBU).  —  11°  Table 
des  logarithmes  acoustiques,  depMis  1  jus- 
qu'à 1300,  pricédie  d'wM  iiutrveUon  Hé- 
mmtaiTe  (<r<d.  XXXV,  78  pages  ;  naét*  lSi7). 
Bien  que  M.  Deleieane  soit  fidèle  i  U  thterio 
«■  quelque  MTlk  ofjlcielU  iet  géomèlrei  en  ce 
qui  concertve  le*  interTaliei  de*  aou  dtax  ta 
gamme,  et  qu'il  tdaetle  dei  tout  nnjeiir*  et 
tnineun  dam  cette  gamme,  el  le*  deux  deni- 
tona  comme  mijeari,  néannioiM  il  en  difltee 
par  queiqun  poioU,  parce  qu'il  t  en  raconra 
MUTCnl  k  l'expérimcntatioD.  C'eet  aiBii  que  daM 
KM  écrit  Intiiolt  :  Expériences  et  obtenatloiu 
sur  le,  ré  de  la  gamme.  Il  eat  arrivé  t  ta  dé- 
mo natnti  on  d'intonation!  ditenea  deuUe  note, 
qoi  modillenl  d'an  conuna  ses  rapporta  btim  lea 
anlrea  lani  de  la  gamme.  En  général,  •eelraTaDn 
ont  pour  ob)et  le«  applIeatioDs  praliquee  de  la 
théorie. 

DELFANTE  (AinroniB},  ctupaaitsur  iu- 
lien  dont  on  ne  cooiMit  qu'on  opéra  intilulé  il 
Ripiego  deluso,  qni  ■  é 
a  1791. 

DELtiAOO  (CoMn), 
tngali,  t»é  à  Carlaio,  dana  le  dii-*epllteie 
aitele,  a  compoaé  beaocoop  de  mnaiqne  qri  ae 
trouve  an  convent  de  Baint-JéréoM,  à  Ltahomie. 
Keaiauui  auteur  d'un oanvgetliéorlqneinUtalé 
Manual  demu^ea,  divfdldo  «n  Ires  partes, 
dirtgtda  aomutto  allô  e  esdareeido  principe 
tardenal  ÀWerlo,  arthiduque  de  Austrla,  Ré- 


gente dettes  reynos  de  Portugal.  Ce  Jivr 
poiBt  été  Imprimé. 

DELBAISE  (HicoLAa-JoaarH),  i 
de  violon  et  compaaiteui',  naquit  k  Buf  {m 
Belgique)  «a  1767.  Sa  proresnoo  Toi  d'abcvil 
celle  de  talllenr  de  pierreai  maia  le  goOt  de  la 
mœiqiie  *e  développa  en  lui  avec  tant  de  bree 
qnll  prit  la  réeoloUoa  de  ae  livrer  h  m  veca- 
ÛoD  et  de  reDoDCer  k  aon  preoaier  état  Le 
vidon  éUit  nialniment  qu'il  avait  dMM;dV 
ItoTd  il  n'ettt  d'autre  reuooTce  pour  vivre  que 
de  iouer  dea  contredaDses  ;  uhIi  il  mit  tant  de 
pcnévéranee  dau  aes  études  qu'il  parvint  à 
acquérir  un  tairat  fort  agréable,  el  qall  devint 
le  maître  à  ta  mode  dans  ta  ville  de  Uaj  at  diDs 
les  envirtma.  Dooé  d'nne  rare  intdligeoce,  il  ap- 
prit uni,  et  par  la  lecture  de  qutjques  traitai  de 
musique.  Ici  élémeata  de  l'IiaTmonie,  et  parvint 
k  écrive  avec  aatei  de  corrtclioD  quelque*  c«b- 
podUoD*  qu'il  •  puUiécB  à  Liège  et  k  ftinellea. 
Ddhaiw  eat  mori  k  Hn;  «n  1835.  Le*  onvrage* 
de  la  compo^on  qni  ont  été  publléi  sont  :  1* 
Contredanaes  pour  clarinette  et  vMon,  Iït.  i  ; 
Brasellea,  Pkwvier.  —  3*  QusdriUeea  quatuor 
pour  deux  violons,  «Ito  et  buae;  ibid.,  et  Pa- 
ria, Richault  —  t°  Dnoa  tréa-Adlea  H  pregrm- 
tilt  pour  deui  violou;  BraieUea,  Plonvier.  — i 
4*  Éludes  radlet  pour  violon,  avec  bK«e  ;  iliid. 

DELHAISE  (HMOLAS-Hcmi},  BU  du  pré- 
cédent, né  i  Huj,  en  1709,  apprit  dis  aM  ai- 
(knca  k  iouer  de  preiqna  tous  tee  Inatnnamti  ■ 
vent.  Devenu  plus  tard  ImprlBtenr  dans  » 
ville  natale,  il  j  fonda,  en  lS2a,  une  lodélé 
d'baimonfe ,  et  en  M  nommé  directeor.  Dans 
un  concours  qui  fut  onverl  t  Gand,  ea  18!B, 
H.  DelbalBe  obtint  le  prii  unique  de  aolo  en  eié- 
culutdes  variallau  de  aaoompaaitlon  mr  [4o- 
aienrs  fMirnments.  Se»  ouvragée  pobHés  aont  : 
1'  Troi*  grand*  duo*  pour  3  QAteat  Paria,  Adier. 
—  3°  Troll,  Idetn.,  crovre  I"  ;  Bruxdlea,  Ploo- 
vter.  —  3°  Tlième  varié  pour  flOte  tX  or«heitre  ; 
iUd.  —  4°TT«lialravar1ta  pour  date  seule  ;fliid. 
— .  S°  Douze  valse*  pour  le  même  htstrument. 

DELHASSE  (mn-Joevn),  écrivain  poli- 
tique et  littérateur,  oék  SpalBSjanvleri809,  a 
travaillé  au  libéral  et  a  été  nn  des  priudpaui 
rédacteurs  du  Sadlcal,  joatiMDX  de  Bnixelle* 
qui  ont  eu  chacun  nue  année  d'exi*te»ce.  H. 
Detbane  a  «a  auaai  nue  part  anonTme  dans  ta 
rédaction  du  Diapaaon,  ionreal  de  myeique  pu- 
blié k  Bnnellea  par  les  Hres  Bebolt,  pendant 
quelques  aonéce.  Il  en  était  un  de*  rëdac- 
lenn  babilnet*,  mal*  sons  le  voile  (te  l^oo- 
nyme.  H.  Delliatao  fournit  aD*sl  des  notes 
nécrologiquM  sur  le*  mosiden*  au  Guide  nsu- 
sleel,  autre  Journal  qui   a  luctëdé  an   Dfa- 


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DEXHASSE  —  DELLAIH 


45» 


paum ,  et  qne  poblie  I*  Dtaiwa  SeboU,  de 
BruxeUei.  11  b  donné,  mus  le  Toile  dé  l'ano- 
Djuie,  un  Aiaumire  dramattjue,  dont  il  a 
paru  uD  ToluDie  cbiqae  aoaée  depuit  1S39 
JDiqiiee  el  comprù  1847,  BruiellM,  Tar- 
ride  et  J.-A.  Lelong,  9  Tol,  in-is  et  In-il. 
Cet  ouTrage  Ml  tort  Ûen  Tait  :  il  est  regrettable 
qneu  publication  le  loit  arriUe.  On  j  troure 
des  éphAméridea  dramaltquei  pour  chaque 
Jour  de  l'annés,  de  boDDe»  Doticet  aar  de*  mn- 
eicienE  btUgt»  et  élrangen,  et  de*  tablette»  Dé- 
crologiquea  eut  lea  articles  de  tonte  t'Enrope. 
H.  Delbaue  a  écrit  aiiU)  (eu  eollabonll<n  aiee 
U.  Aima  Paria)  un  panipliM  awmjme  Intitulé 
fi.  Vieux-Tempij  ErratiiM  de  la  Sloçraphie 
WttiveneUe  dM  MutIcUtu,  par  M.  FéUt  ; 
Bruaelles,  Wouten  d  C)*,  1844,  tii-S°  de  7 
pagea.  Cet  écrit  arait  d^  été  publié  dani  un 
Joarnal  qui  paraimit  à  la  nâme  époque,  toua 
k  titre  la  Débat  aoeiaL  Ea&a  H.  Delhaaae  est 
autear  de  pluaieura  ouTragaa  étranger*  aui  théA- 
trea  et  Aie  musique,  et  il  ■  ea  part  »ni  Sv- 
percheriet  littéraire*  de  M.  Quéiardj  pou 
leiquellet  il  foumiuait  des  notes. 

DEUIZ  (...],  babile  radeor  de  claTo- 
eiOE  et  d'orgues,  né  à  Dantzick,  fut  nus  fort 
/eoiie  eu  apprentluage  cliei  la  célèbre  (ideur 
d'oi^ues  Hlldetiraud,  élèrede.Silbermann.  Après 
plusieurs  amiées  de  IrafauK  et  d'études  dans 
l'iiit  de  bbriqoar  dea  ioatrnmeats,  il  fit  nne  ex- 
cursion i  Eœoigsbetgel  ne  retuurua  ï  Dautrldi 
qu'aiec  le  pn)i«t  de  se  rendre  en  Saie;  mais 
HUdebrand,  déjï  ^é,  la  déternûna  à  r«<ter  près 
de  lui,  et  le  clwrgea  de  U  dil'eclion  de  beau- 
coup d'4UTT«ges.  Apria  la  mort  de  son  maître, 
Deliti  continna  de  travailler  à  U  conslrnclion 
dea  erguea  ,  et  se  dittii^ua  particulièretrieut 
dans  on  bel  imtniment  qu'il  plaça  à  Tbuni; 
dans  la  grand  orgue  da  Sainta-Uarie,  tDantxick, 
CMmposé  de  ciuqttante-lrois  jeux.  Irais  claviers 
t  U  main  et  pédales;  riant  l'orgue  de  l'église  du 
S^ulcie  de  la  mime  ville;  dans  celai  de  l'i- 
glite  du  Baint-Eiprll ,  et  dans  le  peUt  orgue 
de  J'église  paroissiale,  etc.  GcriNr  attribue 
■nasi  k  ce  laotenr  l'iaveuliM  do  clavecin  orga* 
nlsé  avec  an  jeu  de  âùle  et  divan  cbaoBSuenla  ; 
il  asaure  que  Wagner,  de  Dresde,  ne  &t  qu'a- 
méliorer cette  idée  dont  ils'atbribnal'bonneuT  lors- 
qu'il litcauualtre  rinstroment  du.  même  geura 
qu'il  appela  ClaieclA  roptU  :  Gerbcr  sa  trompe, 
l'idée  du  t^avecln  organisé  est  plus  ancienne. 

OELIUS  (HBiBi-FaéDiRic),  médecin  alle- 
mand, né  à  Werntgerodc  (Saie),  le  8  juillet  1710, 
était  Bis  d'un  ministre  tTaugâlîqiw  et  fut  dealiué 
i  la  carrière  évamélique,  dès  son  eofauce.  Apiès 
avoir  trécpienté  le  gymnase  d'Allooa ,  dans  les 


année*  1731  et  1738,  il  alU  m 
k  Halle,  puis  suivit  tes  cours  des  nniveisitét  de 
Berlin,  de  Leipuck  el  d'Helmsbdt  :  il  obtint  1» 
grade  de  docteur  en  médecine  à  Halle.  Il  exerta 
d'abord  sa  prolessioa  dans  *a  ville  natale,  puis 
1  Barreuth,  et  enfin  t  Erlang.  Devenu  président 
de  l'Académie  des  Curien  de  la  nslnre,  doat  I» 
tiége  étafl  dans  oeUe  dermère  ville,  11  fut  '{ait 
comte  palatin,  noble  de  l'Emirire,  conseiller 
et  médecin  de  l'empereur.  Il  monrat  le  II  oc- 
loiNV  1791.  Dana  le  nomtira  Inunente  de  dis- 
aertatioiM  aeadémiqnea  publtéee  par  e«  savant, 
on  eu  remarque  une  dont  le  sujet  est  la  négalioia 
de  l'aetitH)  du  son  ou  de  la  musique  sur  le  sjs- 
lème  nerveux  jelle  a  pour  titre  :  ÀntmadvtrtiO' 
tus  in  doctrinam  de  irrUabiUtate,  tono,  elten- 
lationeeorporit  humant;  Erlang,  I7GÏ,  in-4% 

DELLA.  BELLA  (  Doumqua  ) ,  maître  de 
(diapelle  de  la  catbédrale  de  Trévise  au  oom- 
mencemoit  du  dix-huitième  siMa,  fut  un  com- 
podteor  eslimable  da  musique  d'église  et  de 
pièces  diverses  pour  les  InstromenU.  La  con- 
seiller Kiesewatter,  de  Vienne,  pomèdail  de  cet 
artiste  les  ouvrages  snivaub  :  i*  l>eiu  messe» 
daiM  le  stjle  de  cbapella,  k  4  vdi.  —  3"  Un» 
metse  à  4  voix  du»  le  Uyle  moderne.  — 
3°  messe  {KyrU,  SU>ria  et  Crado)  è  8  voix 

avec  violons  tt  orgue 4°  Uass«  pour  1  ténor» 

et  bnse  (iCpie,  Gloria  tt  Credo).  —  6'  Gloria 
k  4  Toii  ooDcertées,  avec  violons  et  orgue.  — 
e'  Masse  de  Stqvlam  a'  a^tlla  pour  2  té- 
nors, barjtoa  et  basse.  —  7*  Hesse  liinèbre  t  4 
Toiiet  orgue.  —  5°  Psannae  Deu*  In  adjuti>- 
rtatn  à  4  foiiet  orobeelre.  —  V  Trais  psamne*- 
poDT  Xlarce  k  8  vtdi  «a  deux  duMirs,  avec  vio- 
loaa  et  oigne.  — 10°  T»  Ceum  a  6  vois  en  deux 
ebmirs.  —  1 1°  Yatt  Creator  Spiritui  i  4  voix 
eowwrtéesavec  instnimenla.  —  11°  fml  £|>0Mi7 
Ohritti  à  4  voii  avec  des  vidons ,  — 11°  Sali» 
Beçlna  pour  voix  de  soprano  aeuie  avec  3  vio- 
kms,  vIolouceUe  et  basse  contînne.  Tous  ces  ou- 
vrages, dont  plDsieurs  partUious  snnt  originalei, 
sa  trouvent  maintmant  dans  la  bibliothèque  im- 
périale de  Vienne.  On  a  imprimé  de  la  composi- 
tion de  Dalla  Bells  '.  Dodiei  Sonate  a  1  vioUtU, 
violantxUo  oËUfoft)  et  etmbaloi  Vnise,  1704. 

DElilAIN  (Cbuus-Hbmu),  mosidea  de 
l'oreheatrede  la  Comédie  italienne.  vécntkParis 
depuis  I7&e  jusqu'en  1787.  Il  a  composa  la  ma- 
ilqoe  de  la  Fét»  d»  KouJln ,  divertisiemaDt 
repréienU  an  Théktre-ltalisa  en  17â8.  11  est 
anssi  l'aulMT  d'un  ouvrage  intitulé  :  Houveavr 
Manuel  mutteal,  contenant  let  élémenti  de 
la  mvtlgwe,  det  agritnenti  dv  chant  M  de 
dti  clavecin;  Paris,  1781, 


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DELLA  MARIA  —  DE(,L-  -VALLE 


>  DELLA-HAHIA  (DonniQiiE),  compoti- 
leur  dramatique,  naquit  t  Martellle  en  1708,  de 
parent*  italiena.  Son  pire ,  Dominique  De!la- 
Uaria,  qui  jouait  liiea  de  la  ntandoliiie ,  «int 
en  France  avec  un  de  leaamU,  vloloniate  habile, 
■Tac  lequel  11  donu  des  concerta  t  Haneille  ;  puU 
il  l'tUblît  dapa  cette  ville ,  a*T  merU,  et  donna 
de*  leçoni  de  mnaiqM  et  de  ton  Inatrament.  Le 
nie  de  cet  artlfte,  objet  de  celle  RoUce,  se  lÎTra 
deboDDebearei  l'Aude  de  la  ainaiqiie,  «t  mon- 
ifa,  dèeia  pin  teadn  JeuiMMe.let  ptoi  ben- 
Tentei  diipoaitkwa  poBr  cet  art.  Il  exedblt  tnr 
b  mandoline  et  pouédall  on  taleat  remarqDable 
mr  le  fltrioneeUe.  A  dia>liuit  au  il  H  repré- 
■coter  an  IhMlre  de  Haradlle  dd  grawl  opéra 
dam  leqoel  on  reconaal,  parmi  le*  déTaula  ini<- 
paraMe*  d'un  pmaler  eetai,  le*  Irace*  du  talent. 
Pen  de  temp*  aprè*  U  partil  pour  itlalie,  per- 
f  uadé  quil  M  reetaH  peu  de  clioia  à  apprendre, 
quoique  ae*  étude*  mindealee,  ttà\tt  dani  une  liile 
de  proTlnoe,  enaunt  été  tite-bible*.  11  ne  tarda 
poinltreconnatlrétonefTenr,  et,  pendant  on  aé- 
jour  de  dl  t  an*  en  Italie,  il  ttndia  aow  la  diredioB 
deploaieun  mallre*.  La  denier  Ait  Paiiidlo,  qni 
■Tait  pria  pour  lai  beaucoup  d'amitié.  Sorti  de 
l'école  de  ce  grand  composteur,  il  éeriTÎt  pour 
quelque»  Illettré*  lecondalm  de  lltaiieeix  opérai 
boonbi,  dont  troll  ont  eu  du  auccèi,  Plui  tard  il 
*«  plaiiall  i  taire  entendre  dea  morceau  de  l'un 
d'eux,  lulitolé  il  Maettro  dieafiUa. 

Della-Harfa  arrivai  Parti  en  17M,  abiola- 
nent  inconnu  ;  maia  le  fatiatd  loi  aplanit  le* 
iliffieaité*  que  reneootnait  preaque  lonjoun  k 
leur  début  leaarUitaa  on  lea  gen*  de  lettre*.  Voici 
ce  que  dit  t  ce  aojet  Alexandre  DuTal,  dan*  une 
notice  MIT  Della-Harla,  qni  a  été  iuérée  dana-Ia 
Dieade  philoiophiqitt  (10  geroilnal  an  tiii)  : 
•I  Un  de  mei  amli,  auquel  il  atail  été  recom- 

•  mandé,  me  pria  de  lui  donner  quoique  potme. 

■  Sa  phjilonomie  ipirttuel1«,aea  manière*  a)ni> 

■  plei,  *iTe*  et  originale*.  mlni^Mcent  de  la 

■  cooliante  :  die  fut  iutttSé*.  Je  Hniatait  alon 

■  la  petite  pièce  du  iViaoïMier,  que  jedeatinal* 

■  tu  Tbéitre-Frantaii.    Le  dMr  de  l'obUger 

■  m^ot  Uenttt  décidé  è  en   raire   an  opà«. 
,  quelque*  aln,   l'enrenl 

«mèdie  lyrique. 

■  Il  ne  mit  que  hult}oun  è  en  compocer  la  mn- 

■  ilqne,  et  le*  artiites  de  l'Opért-Comlque,  qui, 

•  lédaili  comme  mol,  l'aralMit   accueilli  aToc 

■  intérél,  mirent  auul  pen  de  lenp*  t  l'ap- 
•<  prendreet  à  la  jouer.  Celte  pièce  coBBenfan 


Le  «nccèe,  qni  tiA  éclatant,  flnt  k  dent  eauiea. 
La  première  fut  la  diTCnion  opérée  par  te  (tjle 
Gliniilant,  btillani   et  tacile  de  Della-Harla,  an 


mtliea  de  la  muaiqne  Ai 
treiitabUei  de  cette  époque,  mat*  oti  leaéatineat 
mélodique  ne  m  taiialt  ■peruToir  qve;  d'nne  oa^ 
nitre*eeondaire.LadenaltBecBnaadnnKcè*  aa 
I  ranve  dan*  la  perfection  du  )ea  dea  adenr*  ^argi* 
de*  tMm  principaux.  On  ae  rappelkn  bnglenifa 
rensembla  Mieteav  qoe  fonnaient  laetalenl*  tfO- 
lerion  et  de  meadanw*  Satat-Anbin  et  Dugana  ; 
demie  PrfKHinler.-OMComédieMeicdenta,  qni 
trofiTaieat  dan*  la  mniique  de  cet  oorrage  de* 
pnqurtloni  analogue*  è  lenrt  moyen*,  ibriltalMt 
«auefliirt.  Dena  cet  opéra,  Ddia-Bfaria  nei'éUre 
paiède  forte*  conceptious,  mal*  u  macère eat  è 
lui ,  et  c'cat,  emame  on  •■  11,  U  condition  ImportaBte 
pour  obtaiir  de*  loeeèa  de  TOgae.  Mal  benrensement 
cette  manière  alla  l'athibjiaaanl  dam  lea  opérs* 
qui  MiiTirent  le  PrUonnter;  on  en  tnmre  en- 
core quelque*  trace*  dana  fOpéra-CoMifiu 
(en  nn  acte),  dam  ronele  valet  [en  un  acte)  et 
dani  le  Vieux  Ckélea*  (en  Irai*  acte*);  mut 
Jaeqval,  ov  l'ÉeoU  de*  ment  (en  trot*  ades), 
)oité  en  1799,  était  une  production  pen  colorée, 
el  il  n>  était  plus  rien  dans  In  M.als«»  d»  Ma- 
rais {m  Inria  acte*),  ni  dan*  la  Fatuse  Duèg»* 
(en  troll  actes),  qui  ne  furent  repréaentéi  qo'aprè* 
la  mort  de  raoteor.  Tout  ce*  ooTiage*  furent 
écrit*  en  quatre  an»,  et,  dana  ce  court  («pnce, 
Della-Mana  eemble  avoir  épuM  tout  ce  que  la 
Mture  lui  avait  donné  didée*. 

Doué  d'un  caractère  doux  et  facile,  ce  )Mae 
artiate  Vêtait  lUt  de  nomt>reni  amie  :  Doval, 
l'un  d'eux,  aedlapoatfè  te  rendre  è  la  campagne 
BTeclnl,  danirintentKKidetTaTaiilBr  knnnooTel 
ouvrage,  lortque  DelU-Haria,  revenant  Tera  ton 
lof^,  le  9mar*lUK),  tomba  évanoni  dana  la  ne 
Stlnt-Honoré.  Il  fut  laeneilii  par  une  pertonne 
ctMrilable  cbei  qui  iJ  expira  an  bout  de  «toel- 
quei  iiearea,  lan*  pouvoir  prolérer  une  parale. 
comme  II  ne  m  tronvait  tur  lui  aucune  indira- 
Uon  de  «on  nom  ai  de  **  deeaeure,  k*  agvta 
de  la  police  Urent  de*  recherche*  pendant  pln- 
•leurt  jonn  avant  de  découvrir  qui  11  était.  Ainai 
périt, k  rigede  trente-iix  au,  unartiitedontla 
rcttommée  a  eu  de  l'édat.  Della-Haria  a  taiué 
beaucoup  de  mutique  inédite,  compoaée  de 
piaumea,  de  aonatea  pour  diven  initmoients, 
et  de  nugmenta  d'opéraa.  Sea  maDUcril*  ont  été 
recueilli*  par  aabmllle  etee  tronvent  kHaneitte, 
■Inii  quêta Dumdollne et  aon  vloioncelie. 

DELLA  VALLE  (Piiui],  voyageur,  né  k 
Rome,  le  3  ivni  liU,  cultiva  avec  taccèt  le* 
Mtreect  leeartt.  Aprèa  avoir  pria  du  tarvloeml- 
titaire  contre  let  Vénltleu ,  paie  contre  lea  Bar- 
bareaquei,  il  retourna  à  Rome,  pui*  voyagen 
en  Paleatlne,  en  Syrie,  ea  Ëgjple  et  en  Perae  :  il 
ictimdana  «a  [<atrie  le  18  mar«  IBIQ.  DeHaTalle 


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DELIA  VAXJ.E  —  DELMOTTÇ 


poUtotonUtlMda  Ht  «ojagM,  aiut\  qne  pin- 
tkan  ûtnt  oufragM,  et  Ticut  >Tec  honnear  dam 
l(  «oeiété  dn  geoi  de  letlm  et  de*  artiitei.  IJ 
monrat  h  Rome  la  W  avril  IS51.  L'Mllear  des 
eniTrM  de  Dmi  a  iiwéTë  due  le  deniihne  td- 
hame  de  cette  eolleetfon  me  lettre  de  Délia 
Ville  fe  LeHoGoMiccioni,  iatltoMe  :  Dtlla  miutea 
itW  ttà  tustra  che  nd)i  è  fvt^o  inferiore, 
anzl  i  miglior*  H  fuella  deW  età  pauata 
{  p^ei  34»-sa4}.  Celte  leitre  eM  diUe  d»  1 6  |an- 
TierlMO;  <ll«  contient  de  précieux  reoee^e- 
nmitii  pour  rbitioire  de  I»  norique  en  lUUe  i 
cette  époque. 

SELIA  VALLE  (GruxAm},  lanntcoide- 
Her,  DtàSieuDe,  vert  le  milieu  du  dli-iinitième 
tiide,  fli  proreHioH  ta  conTent  de  la  Tille  natale, 
puu  enioite  à  Honte,  y  retta  pendant  platieun 
iBBéee,  pula  fut  Dommé  uertlaire  de  aun  ordre 
àNaplei,  en  17B3,  et  enSa  aerelira  k  Sieuna,  ot 
il  eat  nwrt  dans  lea  premièret  anofea  ilu  dii- 
neoTlèoM  riède.  Il  a  écrit  dea  Leilm  Smieti 
iDT  lei  beani-aTla,  qai  ont  été  poDliéea  en  troii 
Tolnmea  1d-4*;  dlsi  aoat  prtndpahmenT  nlaU- 
ie(  k  la  pCBDtare.  Oo  a  du  P.  Ddla  Valie  i  Bfo- 
gio  da  Fadn  etatabaUùbi  MarUni,  minore 
COtnmtuaU  (lelto  11  14  no* emb.  1TS4}  ;'  Bo- 
Ifigna,  1784,  la-8?.  Ctl  éloge  a  Ai  amal  paMié 
daat  i'À%U>li>gia  rowano ,  t.  XI,  i'/B4,  1d-4°, 

p.  190,  ÏOl,  108,  117,  116,  »3,  et  Mt.  Le 
BèiM  éerinln  a  lUt  paraître  eiuiiil«  dea  Me- 
morie  OomAa  JéI  P.  M.  CHa-BtUtUta-Uar- 
IM,  Min.  etMvmt.  (n  Bohgna,  eeldtre  maa- 
In  df  copelto;  Napolf,  ITR&,  iii4>  de  centdn~ 
quante-dmx  pagea.  Cea  Inléreaaaiili  mémoiiw 
oootlenBeat  batneonp  dediwea  CDiieutea,  qu'on 
ne  tnMTenitpolDt  alUeara,  tnr  le*  mattrei  de 
chapelle  d«  BologM  et  tur  le  P.  Maitini  i  Us  aoi  t 
MiiTlade  lettre*  de  ce  nraat  BstideB,  de  FiMé 
Hattd,  d'EsIflMDa,  et  de  Tantenr  de  l'oaTrage. 

DBLLEPLANQOE  (...)>»«*  Liège 
en  1746,  fut  profèaaenT  de  harp*  ^  Paria,  et 
BMMrut  daoa  cette  vlile  en  ISOt.  Il  a  Utgratcr 
pioaieun  ouTragaa  de  ta  «ompotitloD,  depuia 
1776  Jnaqa'ea  t7»e.  Lea  pin*  oonnna  aont  : 
V  Sotietaptmr  laharfe,  op.  1.-3'  SoMta 
avec  œeompagnemetU  dt  violon,  op.  3.  — 
3°  Atn  varié»  pour  la  harpe,  op.  4.  -~ 
VManAevariie.  —6°  Pot-pmtm^—ti' Sonata 
ODtfc  aeeotnpavMnnU  de  violon  et  batte. 

DELLER  (FLOatïn),  coinpoalteoT  allemind, 
né  kLooiaboarg,  s'j  relira  en  t76ft,  aprètaioir 
TMté  ploaleor*  TÎilea,  telles  que  Tienne  et  Hn- 
nidi,  et  I  moomt  vers  1774.  H  n^vail  point  eu 
de  maître,  et  t'était  lulrult  par  la  lectore  dea 
partitionï  dea  gnodi  artittei.  Ses  priodpanx 
oawng»  toot  :   1°  La  Contma  per  amore. 


451 

opéra*comlque.  —  1°  PyglnaUan,  ballet  Itérut- 
que.  —  3*  DU  beyde»  Werther  (Lea  deux 
Wrather),  ballet.  Il  a  tcrUmiasl  plusieurs  dkims, 
det  ntoteli,  et  dea  trio*  pour  deos  TioloMCt  Tio- 
loncetle,  itcc  baaie  contlune. 

DELMEËHE  (Jbu),  Bé  k  Audenarde, 
Piandreoriantaie,  en  IU3  (1),  devint  organiste 
de  l'égliae  Sainte- Wal barge  daat  b  même  ville, 
en  164e,  et  luecéda  k  GiimrdVtn  Atpkre  dans 
cet  em|d(rf.  L'aonde  inifante,  il  Tut  ordonné 
piWn.  Phn  tard  il  raoïi^  kea  ronciïMU  de 
cbantre  de  la  même  ^In,  de  cirilloBneur,  et 
de  faelatr  de  la  chambre  de  rhétorique  Fax 
ffoMt.  EM^lent  musicien  et  vraJaembU biement 
conposilear,  il  fit  de*  réforme*  importantes 
dans  l'arganitalkM  de  la  ma^ne  k  Sainle-Wai- 
buige,  en  164S,  et  j  ialrodoitU  des  améliora- 
tions qm  sont  désignée*  toot  le  nom  de  noDcsUe 
miuig*e  {tUtntme  iRuqrete)  dans  tea  regittres 
de  l'égliu.  D'âpre*  laa  lenne*  dea  acte*  coolenns 
dana  cesUTrae,  il  paraît  tioe  les  réforme*  contia- 
tkreitdana  l'organitaUondu  cliour  qui  fut  com- 
pote de  qaime  chanteurs,  baules-ooalrï,  lénora 
et  basset,  non  comprit  lea  enfiuta  de  chœur  poar 
les  partiea  algues,  et  dana  l'abandon  du  dédiant. 
oa  ebanttmproTité  sur  le  livre,  qui  était  encore 
en  otage,  pour  y  lubattluer  la  musique  écrite  «t 
lea  œavrea  de*  grands  maîtres  de  ce  temp*.  Les 
eompUade  l'égliae  SalnlA-Walburge  de  164V, 
lUl  et  issa  k  IHi,  maïUcDDent  dea  tommes 
payéet  ponrde  nouveaux  livreade chant lur  par- 
cbemin.  Delmeere  mourut  kAudaiarde en  lui. 

DELUOTTE  (Hmai-FLOuin},  né  k  Hona 
(Belgique),  en  179»,  fit  tea  étude*  au  collège  de 
cette  ville.  Fil*  de  Philibert  Deknotte,  MUrateui 
et  savant  bibliopapba,  il  avait  été  disposé  de 
bonne  heure  an  goAl  de*  leltrea  «I  des  «denoet. 
Sea  progrès  fuient  rapidta,  et  dt*  ta  pis*  tendre 
ieaueteeil  moiibabeuMWtp4'apUtudeeld*(aci- 
Uté  k   apprendre.  Son  père  le  deatlnait  an  bar- 


k  ce  protêt,  et  le  notariats  la  caiTiir»  qu'il ena- 
brasta.  Toutefois  lea  (neanx  Utiérairee  occupè- 
rent la  plna  grande  partie  de  s*  trop  courte  tie> 
Pendant  quelques  années  il  fot  notaire  k  BaudouT  ; 
plus  tard  il  revint  k  Mims  exercer  la  même  pro- 
lessioo,  qui  ne  l'empêcha  pas  de  succéder  k  ton 


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DELMOTTE  —  DI^£ARTE 


père  dani  la  pbw  de  UbliotMciIre  da  la  vilte. 
Psuionnt  poor  Fétude,  il  paua  la  plus  grand» 
partie  ds  n  Tia  an  milieD  de  te*  lirrea,  et  pea  da 
tamps  B'écooiait  md«  qa'li  pnblill  qinlqne  opot- 
-colc  où  brillaient  i  la  {o\%  une  ariginalHé  d'idAw 
pe«  caoïBiDDe  cl  une  rare  ifutructtoa.  Lm  pré- 
«ianaeaqaaUttideWDCCMr  lui  aTaicat  fait  beau- 
coup d'amii  ;  iaalgr«  l'dbt  de  BoulTraiMe  qui  rat 
l>reaqitee(M*lanimentle«leQ,il  pottall  anmilleo 
^'eui  une  galaU  dooce,  bdie  et  ipIritaeUe,  qui 
Cousait  bnaamp  de  ebarme  k  aa  MUTenatioa. 
Pea  aolgaan  de  ta  «oté,  U  ae  doana  malheu- 
«-euaenMot  point  ataea  d'aOeafion  à  la  graviU 
d'âne  maladie  de  poitrine  dont  U  riUtt  atlalnt  da- 
puit  longlempa;  la  danger  t'accrut  pra(rcaai(e- 
RMot, etle  9maralS3a,DehnolleMtiiad«TiTr«. 
Il  «tait  lioe-prMdcot  de  la  SnâOi  dea  tdeneea, 
dea  «itt  et  daa  tettrea  du  Ualnaot ,  et  membre 
comtpoadant  da  l'Acadteiie  de  Bruxellea.  La 
Société  dea  BibUophiUt  de  Uont,  dont  il  «tait 
pr«tldeot,  •  fait  imprimer  ime  notice  biographi- 
que aur  ce  digne  et  laTaDt  bomme.  La  plupart 
dt»éaiti  deDeJmotte  tont  Mnogn^  àTobielde 
cette  biographie  ;  Je  ne  mentiannerai  qoe  ceux 
.qui  y  ont  du  rapport  Dana  un  journal  qoi  était 
pnblléàHODaenlSlS.MMtt  le  titre /e  Dragon, 
il  a  poUié  deat  articlet  rempila  dlntérêt  tnr 
le  célèbre  compoaitaor  Orland  da  Laani.  Dé- 
puta Ion,  dea  décmiTertet  qull  anlt  faitM 
dsntlea  manutcritt  de  b  UbHolbèqoe  pnhllqne 
de  Hoot  Ini  OBt  fait  ratoir  et  étendre  ce  traiail 
pour  en  lUrenue  monographie  qnl  a  paru  aprèa 
tanort,  aoua  le  dire  de  AoHce  MojropAffue 
mr  Saland  DeltOtn,  eonn%  loiu  It  nom 
SOrUtKd  de  LotMt;  Talendeonei,  ISM,  in  S*, 
de  B  raofflea  «Tec  plancbea.  Dehn,  conanva- 
teur  de  la  aedlos  de  muriqne  de  la  bibliotlièqoe 
royale  de  Berlin,  a  donné  ane  traduction  alle- 
mande de  est  écrit,  aveo  dei  note*,  tous  ce  tîlre  : 
Bioçraphtiehe  ffotii  Hber  Boland  de  Lattre, 
b^umnt  «nter  (fcm  tiame»  :  Orland  de  La*- 
tut;  Berlin,  1817,  gr.  iB-S*de  139  pagei.  L'an- 
torlté  du  chroniqueur  Tindiant,  qui  a  aerri  de 
baiie  au  traTaQ  de  Deimotte  pour  le  nom  de  l'ar- 
tiate,  la  naitaance  ,  et  lea  circouatancei  qui  lof 
auraient  hit  changer  de  nom  pour  prendre  celui 
de  durai,  a  été  conleatée  depuis  la  mort  derau- 
tenr  delanotice  Voy.  L«ttDa(OrlandntJ. 

Dea  travaui  aaaei  élendiit  ont  été  laita  auiai 
par  Deimotte  tnr  le  célèbre  mualcien  Philippe 
de  Mont;  leur  résultat  élalt  destiné  ï  Taire  par- 
tie d'nne  Biographie  MtmIaUe  à  laquelle  il  a  ' 
traTaillé  pendant  plus  de  dix  aot,  mais  qui  n'é-  i 
tait  [Morlant  qa'ébanchée.  i 

DELOCHE(D.],  ancien  élËie  de  l'école  \ 
normale,  agrégé  des  teiences,  ancien  reOeur, 


Intpeeteor  d'académie ,  aé  à  Paria,  eat  anteu- 
d'oD  petit  oarrage  ^  a  pour  titte  :  t'haioric 
de  la  MMt^M,  d^dvtt»  de  la  eonMéraOrn 
dm  nombre»  rtUUt^  de  «Urotioiu,-  Paria, 
ÉtieBue  Giraud,  1M7,  In-S*  de  iOfi  pagea.  Il  j 
a  de  bouHi  dMaea  dana  cet  opatcale,  où  l'aa- 
tear  raoouMlt  ewtaiM  Wla  qq'U  u'tmomee  ml- 
hevMHMaant  qu'atee  timidilé,  f<  qu'il  n'exp'i- 
qne  que  eomne  dea  aaeauliai,  an  Uea  de  lea 
poaer  tela  qullt  «ont,  c'est-à-dire  coBue  prift- 
dpe«  d'une  tbtorie  numérique  de  la  hwalité  coa- 
fotmat  ladoctrkewOiétiqne  de  l'art  :  tek  awt: 
l*régalltédei  tona ,  aaoa  laquelle  ilettinpe^ 
attracUTa,  c'eat-k- 
de  ialoMiili 
noderM;—  S*  et  caittéqtMnuMat  tataadaane 
atoandautedndlteet  deacawleate  dn  MmoI.  Le 
détauldeaetlelét  régardde  M  powl  de  «put 
Doit  à  U  clarté  dct  dédudkiBa  dmi  b  nate  de 
l'ouTrage  de  H.  Delocbe. 

UELORTH  (BuKi) ,  vtokaûsta  de  l'or- 
cbeatie  datliéttre  dea  Beautolaît,apabtié  tu 
petit  ouTrage  qui  a  pour  tilre  :  Moj/en  de  rec- 
U/ter  la  gamtne  de  la  mueique  et  de  fairm" 
dumterjutte;  Paria,  t7»[,  En-S°. 

UELPANE(DoHiBiQoa),  cfaapdalo-cbMitie 
da  b  chapelle  poatilical^  né  k.Rome  Tçn  IBaS, 
(nt  reçu  comme  aa[nnltto  daia  celte  cliapdlv, 
b  10  jnia  lBb4.  H  a  bit  bipriiDer  dana  nette 
TiUe,  en  ie76,  un  mnéi  de  nnleb  à  dani , 
troia,  quatre  et  dnq  toIk.  Il  j  a  en 
beaucovp  de  mutlque  d'égtite  de  aa  o 
dana  let  arehirea  de  b  diapeUe  Çixthie. 

DEL-HIO  (  HunN-ARTOun  ) ,  né  k  An* en, 
de  parenbcvagDolt,  b  17  mai  ISSI,  fiiaeaéto- 
dea  k  Paria  et  retourna  eoeuila  dana  aa  nlb  na- 
ble.pour  blra  aon  droit.  Apria  rnnii  iHai 
étoilié  quelque  tempg  k  l'onirertilé  de  SabniM» 
que,  il  )  fut  re«u  docleurea  1574.  Trois  au  aprti, 
il  tut  nommé  aéfialeur  au  conteU  loomua  de 
Brabanl,  et  «DCceaaif ement  andilewr  de  IVnée, 
Tke-chancelier  et  jncartm  général:  nuia,  aV- 
bnl  dégoûlé  dea  alTaires,  par  suib  da»  inia- 
blea  dee  Pajt-Baa,  il  retourna  en  Eapngae  et 
teUjéMiile  k  Valbdoiid,  en  lUO.  Il  esMlgna 
b  Ihéologb  plna  tard  k  Douai ,  i  Uége,  en 
Sljrrb,  k  Salamanque,  et  k  Lou*ain,  oà  II  ntounit 
b  19  octobre  IMS.  Au  nMnbre  de  aet  oaTngea 
on  Iroure  celui  qui  a  pour  litre  :  OtifwttiUo- 
mtm-  Mojfeantm  Ubri  ta,  LouTaIn,  ISOD, 
jn-é*,  KHiteal  rduprinté  ;  il  y  traib  de  Mntka 
*»agiea,Ub.i,  p.93ettviv.  Aadré  Doeheane  a 
abrégé  el  traduit  ce  Uvre  m  tnaçtiti  Parit, 
1511   ln-t°,  el1n-go,deni  Tol. 

DËLSARTE(F)iaiKoit-AuuHMa-IlM]iuf 
CaiMi) ,  pcoTetteuc  de  cbant  k  Pirii,  né  à  So- 


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DELSARTE  —  DEMACUI 


ktiM  (Nord)  1«  19  noTcmbre  IBIl,  s  «é  ad- 
mis »a  pentiannat  ilu  Coater^atoire  de  ParU 
le  IcrJuHlet  isia',  oti  il  reçat  d'abord  du  Icfoni 
deToctliuHoadeCaraudt,  etobttnt  ta  deaiUme 
prix  en  1818;  puis  II  devint  éliTe  de  Ponehard 
pour  le  elianl.  En  1B30  II  débab  uns  anceès 
<)bqi  MaUon  ù  vendre,  et  renonça  dis  km  t  la 
earrière  dnlliéure  pourte  tîTrert  de  Bouvellei 
études  sur  l'art  dn  elianL  Bien  qoe  aa  Toii  ne 
fQt  pas  doufe  do  boonp* qualité  de  aoBorilé,  it  se 
fit  une  réputalioD  dans  les  aalbni  par  m  maaière 
dédire  lamunque  sérieuse  et  du  phraser  le  rjci- 
titir.  BieDKH  H  eot  une  «cote  dans  laquelle  il 
mettait  en  usage  one  mëtbode  qoelqae  peu  ei- 
«eBlrltfiB,  mais  ^iil  ent  de*  (urtiu)]*  déTonés. 
DepaU  enTiron  ring!  ans  (  laeo),  M.  Delaarle  a 
continDd  deie  llTrarkrensdgneaienLIi  adonné 
auui  quelques  concerts  iuatoriqnea  de  chant,  4 
l'iniitaUondecenxqn'aTaitdanBés  longtemps  au- 
paravant Fauteur  de  cette  Hograpiiie,  H.  Del- 
aarle t'est  occupé  des  mofons  les  plus  «rBcacei 
pour  oblodr  dans  lo  ptano  l'accord  le  pin*  aa- 
lUiiIsanL  CDOBid^rant  que  le  rapporlde  *c»u  le 
plus  faeileiBeat  appréciable  eat  ronisaMi,  li  a 
imaf^  nn  appareil  placé  i  l'Eipwition  uni- 
*ei«elle  de  l'induatrie ,  à  Paris,  en  185&,  aons 
h  nom  de  OKide-aeeord,  oo  utulype.  Cet  ap- 
pareil,  applicable  h  loos  les  [tonos,  consiste  en 
un  aillet  mobile  plaet  dans  une  direction  Inreise 
delà  conrbe  du  dieralet,  lequel  ^net  lonles  le* 
cordea  à  l'unisson  lorsque  l'accord  est  parisil. 
Ce  bot  une  fois  alIeUit,  le  illtet  moUle  est 
releré,  et  l'accord  du  piano  a  toute  la  justesse  do 
sjslime  du  tempérament  «gai.  L'ioTentloo  de 
M.  Detsàrte  est  la  plus  simple  et  ta  plus  utile  de 
toutes  celles  qu'on  a  Imaginées  pour  arrirer  avec 
certitude  et  bcUlté  an  tMt  d'un  bon  accord  du 

DELCSSe  (Cb»les}  ,  profesieiir  de  nate 
i  Paria,  né  en  cette  Tille  eu  1731 ,  entra  comme 
flatisie  k  l'Opéra-ComiquB,  en  175B.  La  18  août 
1759,  on  repréienta  41a  foire  Saint- Laurent  un 
opéra-cotpique  iptUulé  rAmant  statue,  dont 
itérait  laltU  musique,  et  Guicbard  les  paroles:  il 
ne  but  pas  confondre  cet  oUTrsge  btoc  uo  autre 
«■unième  nom,  paroles  de  Desrontaines  et  musi- 
qge  de  DalaTrac,  qui  n'a  rien  de  commun  arec 
Reiui-U,  «oit  pour  le  sujet,  soit  pour  la  forme.  De- 
Inase  avait  publié  précédemment  plusieais  com- 
positions pour  son  laitruoieot,  enlreaulres  Six 
tfuoa^oup  deux /TtUet, gravés 4 Paris;  ajxsona- 
ta  pour  flûte,  avec  basM  cotUinue  ;  tke  petUs 
diverttuements  pour  deux  ffûle*  ;  tout  cela 
est  complètement  oublié  anjourd'IiuL  En  17BD  II 
fil  paraTlre  une  métbodede  flûte,  intitulée  l'Art 
de  la  ffUtte  trmerAère,  oavrage  iort  intérieur  4 


celui  de  Qnanta,  publié  quelques  années  aupara- 
vant. Au  mois  de  décembre  f  7S6,  il  fit  Insérer 
dans  le  Mercure  vmt  Lettre  titr  UtM  noHceUa 
dénomination  de»  tept  décrit  de  la  gamme, 
dont  une  nouvelle  publication  Ikit  Aile  séparé- 
ment en  1786,  petit  in-13  de  quatone  p^»,  avec 
figurM.  Il  j  propose  de  substiluer  aux  mots  ut, 
ré,  mi,  etc.,  eitraits  de  rhjmM  4  SaintJean 
par  Gui  d'Areno,  les  vojelleaa,  e,  l,  o,  u,  oh, 
ea,  et  même  d'employer  ce*  voyelles  au  lien  des 
notes  ordinaires,  pour  écrire  le  chant.  Cette  in- 
aovation ,  qui  n'i^ralt  rien  d'utile,  ne  (ut  point 
adoptée. 

Delusseétalt  fabricantd'inBtrumentaà  vent,et 
rnontra  beaucoup  d'habllelé  dan*  leur  confec- 
tiOD  ;  ses  nain  et  ses  hantboi)  étaient  surtoot 
remarquable*  pour  leurtranoe  qnalilé;ces  der- 
nier* Boni  encore  recherché* ,  4  cause  de  leur 
beaa  son  et  de  leur  grande  jnsteaae.  Il  esécnta, 
en  17Bq,  une  flilte  dnulile,  qu'il  appelle  fiit« 
harmonique  :  elle  était  composée  dedeux  OAlea 
4  bec  réunies  daal  un  même  corps  ,  et  sur  le- 
quel on  pouvait  exécuter  des  duos.  Cette  inven- 
tioQ  était  renouvelée  de*  ancieni,  comme  m  lé 
voit  par  quelques  passage*  de  Pollux,  de  Pau- 
sanias  et  d'Athénée,  et  par  plusieoTS  bas-relief» 
antique*.  C'est  ans)l  4  Deinaae  qu'on  doH  \» 
Recueil  de  romancet  historique*,  fendrai  et 
burlttqwei,  tatU  ancienne*  jue  modernes,  avec 
le*  airs  notés,  Paris,  1708,  ia-S°,  qn'on  a  at> 


la  Taltière,  n"  I51D9. 

DELVËR  (Fntotuc),  mattte  de  clavecin 
Hambourg  vers  la  fln  du  dii-huitième  siècle, 
dans  cette  ville  tnHS  recueils  ds 
I,  en  t7Sa  et  17&7,  et  une  sonsle  pour 
le  piano  avec  accompagnement  de  violou. 

DEMACCHI  (iJnfi),  musideo  piémontaji 
de  l'époque  actuelle,  n'est  connu  que  par  un 
opéra  en  un  aCte  (la  Sposa  vetata),  repré- 
senté4Hovare  es  1S40,  et  parun  traitéde  mu- 
sique qui  a  pour  titre  :  Grantmatica  musical 
o  TeoTia  del  prineipi  tloneniari  di  miufca, 
eampilata  Pétrole  norma  di  AsioU  e  di  attri 
rlnamn/i  ouioH  ;  Milan,  Hiconll, 

DEtiACni(JoeEi'Bi,  ou  peut  être  Demac- 
dii,  comme  le  précédent,  aé  4  Alexandrie-de-l>- 
Paille,  vers  1740,  fut  d'abord  attaché  4  la  mu- 
sique du  roi  de  Sardsigne ,  eu  qualité  de  violo> 
nUte,  et  s'établit  4  Genève  ea  1771.  Il  a  bit 
imprimer  dia.sept  ouvrages  de  sa  composi- 
tion ,  tant  4  Lyon  qu'A  Paris.  Ils  con*l*tent  en 
symphonie*  concertantes, quatuors,  trio*  ctdiios 
pour  le  Tiolon.  Ses  duos  pour  violon  et  alte,  op.  1, 
et  pour  deux  violon*,  op.  7,  ont  en  du  inecès 
lorsqu'ils  ont  paru. 


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DEUAimUS  —  DEHAR 


DEUANTIVS  (Cbmsiopbg),  compositeur, 
né  a  Hiidieoiberg  «n  1667,  tut  d'ibord  diinire 
t  ffiUu,  Ter»  U96,  «t  patu  ennuie  k  Freyberg 
•o  1M7,  pour  j  remplir  lei  mimet  Fonclioat.  Il 
maarul  en  ce  lien,  le  30  itijI  tU3.  Oa  &  de  lai 
1m  ooTr«gBs  EiÙTBOU  1 1»  Mafft^i/ieat  i,  S  et 
t  voe,  ad  8  lultatta  ft  IJ  meioi  miuicot; 
Fnncfort.  —  V  WeltieKe  Lieder  mit  5  SUm- 
mtn  (CbMMiK  mondiiiiet  fc  b  Toix);  Harem- 
hwg,  159i,  in-4^  —  3°  Der  SprachJob.  cap. 
II.  tien.  16.  mit  S  âflmnien,'  RoTemberg, 
EannmMD,  ibae,  ia-4<>oM.-4«  LXXVIIaus- 
tarlaene  UAUche  Polnltcker  utul  Tntttàier 
AH  Tientse  mil  und  okne  Texte,  von  4  «nrf 
A  SfiiRDten,  n«fre»  ondem  Mnitticlien  Ga^ 
Uarden  mit  bStiitmien  (SoixaiilB-dii-«ept  Ain 
da  daiiM  poloiwla  et  AJlemindi,  choiiia  el  ■gréi- 
bk«,  ivec  et  unt  parolet,  t  qnitre  et  cinq 
Toix,  etc.)  ;  HâremtMrg,  I  Wl,  in-4°.  —  ï*  IXtulM 
precum  ve*pet1inanm  ad  8  tonot  tt  ma* 
dof  eonejnnate;  nOrenbers,  IflOl.  —  B*  Ita- 
goge  arUt  viiutex  ad  IttcipienllvBi  eaptnm 
martnte  accommodaia.  Kvrbe  Àtilâlvjig 
neklvnd  lelcht  Singea  iu  hmen,nebtt  £rU<f- 
rtmg  der  grlechiicken  Wartletn,  te  bey  neiten 
Miaicit  (m  Geàravck  sind;  Niiremtwrg,  tflOà, 
iD-B°.  L>  seconde  Mition  est  de  Nuremberg, 
itm.ia-S'i  11  j  en  a  nna  delà  même  ville,  Jat^ 
de  1017.  La  Mplitme  porte  la  dite  de  Freyberg, 
1421,  fn-8*i  enÛD  11  }  en  a  de  celte  dernière 
*îlle  dalles  de  iG33,  de  IMI,  de  leso,  de  Jéna 
l«5a,  el  de  Fierbrig,  1671,  in-S°.  Un  autre  ou- 
vrage élémentaire  de  Demaatia»,  de  la  plus 
(rande  rareté,  m  trouve  k  la  blbliolhique  royale 
de  Berlin,  aous  ce  litre:  Forma  mmlces.  Griidn- 
Other  vnd  Kurlter  Berieht  der  Singekviut 
(Ustnidion  courte  et  fondameatale  aur  l'art  do 
chintj;  Budluin , Hlchael  Wolrab,  1593,  îii.g° 
de  douie  reaiilels.  —  7*  Convivlomm  DeUeix, 
neiDe,tieb[iehe  Intraden  und  AvMutge,  neben 
ImnstUehen  Gatliarden  vnd  frallcken  pol- 
niKhen  litnt%enmit6Stim7nen;Smemherg, 
laos,  in-4°.  —  8*  CoAvtvallum  eoneentuvm 
farrago,  in  welcher  tevtaehe  Canz<metlen  und 
TUUaiellen  mit  fl  Sllmmen  zv  tampt  einem 
Seho  und  iweye»  diaUigi*  mit  S  Stimnt^n 
verfauet;  Nuremberg,  isos,  in-4*. — 9*  Corona 
lutniionlea,oder  muerletene  aw  den  Evan- 
ftUen  auf  aU  Sonntage  vntt  vomehvule 
Fatedvrc\t  goutte  Jahrmltfistimmm  und 
a»f<dkrhand  monimentem  wigebraitchen; 
Leipticli,  laio.  ■—  10°  Tkrenodir,  dau  ici 
tenKUche  KlaglUder  liber  den  abscMedt  des 
Ckiirfurdeiu  Christian  II  von  Sachie»i 
Ldpsick,  leif.iD-4'.—  tt'  Erster  Tkeitnewer 
leiitMAe  Lieder,  lo  tteor  durcA  Georgium 


Langnim  mit  t  Stimme»;  Lapûck,  16I&,  in- 
4'.  —  13°  Zw^ter  TkeU  derMlben;  Leiptict.  ■ 
I61S,  [n>4°.  —  IJ"  TtntpaavM  MUifare,  oder 
It  Sfrdi  und  Triumph'Lieder,  von  i.  G,  S 
vaut  ll)£(jm»ien,-niH«fliibe%XaunbunD,  lelS, 
in-*".  —  14'  Te  Devm  Jaudomiu  5  voe., 
Frejberg,  IfttB.  —  )&"  Dos  canticwn  S.  Av- 
g\uti»liMdS.Aii^rotUTe  Vettm  Laudamvt, 
(n  laudem  omntpoteidit  Dei^viit  6  stimne»; 
Frejberg,  Hofftnaui,  iei8,  ia-i"—  iV  Triade» 
Sio»iM  IntroUwn,  JfltHiniM  et  froeoDUtt  S, 
S  et  8  vocum;  FrejberK,  1019.  —  17*  Thre- 
nodlz,  dan  ist  aiuerletene  -.trettrelehe  Be- 
gratmiugeiange,  la  beg  ehvV'Wui  F&r*tti- 
ehen  Leielieti-Begxngniitm  wid  Begietai*, 
fen  benebtt  andent  chruttlehen  MediotUmi- 
bv*  vnd  Todetgedanlten,  fOr  4,  G,  irnd  fi 
Slimmett;  Frejberg,  IfliO,  in-B*. 

DEHAR  ( JiAK-SiBAanRi  ),  né  k  Gana** 
cliach,  près  de  Wtkrtiboorg,  en  FraMonie. 
le  39  Jnia  1TS3 ,  a  eu  pour  premier  maître  d» 
compoeltioD  Bicbler,  iDaltre  de  maaMtoe  de 
la  cathédrale  de  Strasboafg.  Apre*  avoir  été 
pendant  troli  ans  inelilolear  el  orfianiste  k  l'E- 
cole normale  de  WdtaemboDrg,  il  parfit  poiir 
Tienne,  où  il  reçut  des  conaeili  de  Hajdo.  De 
ik  il  alla  eo  Iblie,  et  j  Klien  tei  étndes  loua 
un  oncle  Pfeiffer,  muiicien  tiabile.  Il  vint  enfm 
eo  France,  arrîTS  k  Paria  eu  1788,  et  w  fixa  k 
Oriéaoa,  otiilettinort  eu  183s.  Hétait  organiite 
de  Saint-Plleme.  Demar  a  composé  ptuieurs 
messes,  un  Te  Deiim  k  grand  orcbestre,  troit 
opéras,  ait  œuvres  de  ajuphoaie),  desi  con- 
cerloi  de  violon,  quitre  concerto*  de  plaao,  trois 
coDcertoa  debarpe,  un  fd^m décor,  quatre qn- 
Inort  pour  le  Tlôlon,  deui  recneile  de  mnriqoe 
militaire  1  grand  oreliettre,  dix  (Sunca  de  dnoe 
poBf  le  violon,  trds  duo*  pour  le  cor,  quatre 
duo«  pour  (a  harpe  et  le  piano,  quatre  (kutte* 
de  aooatei  poor  le  ptano,  quatre  œuvres  de  so- 
nate* poof  la  lurpe,  Irob  méthodes  élémen- 
talrea,  la  preoiière  pour  le  violon,  la  deuxième 
pour  le  piano  et  la  dernière  pour  la  clarinette. 
Sa  méthode  de  violon  >  pour  titre;:  Iftmv^U 
Méthode  abrégée  de  violon,  avec  totu  les 
principes  fndiipensaàles  à  Fuioge  da  com- 
mençantt. 

DEUAR  (JoFEra),  frère  dn  précédent,  est 
né  en  1774,  k  GauaBcbadt  en  Franconie.  Il  a 
eu  pour  DUtlre  [le  violon  Laareol-JDtephScbmitt, 
maître  de*  concerta  du  duc  de  WQrtzboarg; 
on  le  cite  comme  un  virtuose  sur  le  violon  et 
^  viole  d'amour.  11  éUit  attaché  k  la  chapeJle 
dugrand-duc  deWârtxbonrg  en  1813-  Il  a  «md- 
poié  plusieurs  meueakgrandorcbcBtre,  et  beau- 
coup de  duos  de  violon. 


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DEMAR  —  DÉHODOQUE 


«5 


DEHAH  (Tb«rëk),  flUe  de  J.  S«buti«a, 
mtà  k  Paris,  fat  élève  de  mb  père ,  et  te  lit 
'«oanaltre  cornue  htrpitte  dau  tet  coocerti  pa- 
biSea,  en  ISOS  et  1809.  Elle  a  publié  enTlroo 
Irente  CGOvree  de'  mnaique  pour  la  harpt,  qui 
«oDtieteat  <n  préludes,  poti-panrrii,  air«  Tirléa, 
rmliiiin,  etc.,  dont  la  plapaitoot  été  gnTét  k 
Parti,  elMi  H"*  DutiaB. 

DEHELIUS  (Cutnu),  naquit  k  SchM- 
taa,  petite  Tille  prêt  d'Annaberg,  en  Saxe,  le 
1"  atril  1643.  Son  père,  qni  était  bruiear, 
•inait  beueoap  la  miwiqM.  H  Toalnt  que  De- 
meliiw  caltiTfll  cet  art,  éi  le  oenfla  aux  aoûu  de 
Owktoplie  EwHT,  orpniile,  )Mxir  l'étude  dei 
friBdpaede  l'art.  La  ienae  Demdint  fut  ta-nji 
«Write  k  l'école  de  Zwiekaa,  oA  il  reçut  des  lefont 
-de  cfaant  pendant  dnq  anoéet.  De  U  il  pana  à 
t'école  de  nordhatuea,  «a  1063,  où  il  obtint  la 
|ilace  de  préceptear  de»  esfanti  do  boai^nieatre 
Eneet.  11  le*  aceoin[iagiia  àrunlTersité  de  léna, 
«nlGM,  etcellecinwBitancelai  foiiroit  Tocca- 
■ioD  d'apprendre  la  CompoiitloD  loas  la  direction 
«l'Adam  Dmen.  Rereou  i  Sordbatuen,  vert  la 
fin  de  16e9,  fl  j  fut  nooimé  cttantre  de  la  Tjlle, 
eioccopaceUe  place  jiuqn'kia  mort,  arriTée 
le  1"  noTonbre  1711.  Deceellus  a  publié,  en 
1088,  on  Une  de  canliquee  pour  l'uaage  de* 
^iset  de  NordiianioB,  dont  on  a  lUt  pluiiear* 
édilioa*.  Il  a  coinpoiié  auui  an  raeuell  de  ma- 
Jetak  quatre  Toii,  qui  a  été  Imprimé  fc  Son- 
denli*ii*en  sa  1700,  «oui  ce  titre  :  Yortrahvon 
VI  geitlileji  Uotetten  tuuf  ÀHm,  von  i 
StbnmeK,  in4°.  £aSp  on  a  de  lai  un  tniU  élé- 
menlalre  de  mualque,  loua  ce  titre  :  TlroeliUum 
mtuicuffi,  exhibeiumuslcxarlU  prxeeptata- 
biili*  ijptoptieU  ineliua,ncciu>npraitn  peat- 
liarem,  cajia  ben«/Uio  nonnuUorum  ni«n- 
tlum  spalio  tiranes  ex  fundamtnto  mnsleam 
faeillime  docere  poterit  docluna;  Nordbau- 
«en,  in-*°,  sans  date.  J.-J,  MejeT,  recteur  k  Nor- 
dluuseu,  afait  ime  élégie  latine  lur  la  mort  de 
Deoi^ia*,  où  il  a  fait  entrer  loua  U*  terme* 
techoiquee  de  la  muiique. 

DEIUEOH  (  JOLEa-AirroiNB  } ,  flaiitle  et 
compoiileur,  oé  k  Hodiownl-Lei-Ver«ien  (Bel- 
.giqiie),  le  U  septembre  1814,  ent  pour  premier 
mallre  de  musique  M.  Lecjoui,  de  Verriers. 
Admis  comoie  élère  au  Coasenatoire  de  Bruiel- 
les,  en  1633,  il  recul  des  Icfon*  de  Lahon  pour 
«>n  instrument.  Dans  la  même  année  II  entra 
dans  la  musique  du  régiment  des  guide*,  et 
diDs  l'année  suivante  il  fut  engagé  comme 
deoiième  flûte  an  théâtre  royal.  Le  deuilèrae 
pdi  loi  fut  décerné  aux  concoun  do  Comerra- 
toire.en  1835,  elle  premier,  en  1836.  Deux  ans 
plus  tard  la  place  do  première  llûte  sula  lui  fut 


dcauée  an  IhMtre  rojil.  En  lUO  il  fut  noromé 
répétiteur  de  Soie  au  Conaerntoire.  Peu  de 
temps  aprte,  le  directeui*  de  celle  éc(4e,  a^ant 
résolu  de  lubstitaer  l'aiseigneoient  de  la  flAle 
deBœliffl  k  celui  de  l'andenne  flûte,  enTaja  De- 
menr  k  Pari*  pour  se  Uner  i  l'étude  de  cet 
Instrument,  soo*  la  direction  de  M.  Dortts.  D* 
retour  fc  Bmxellet,  après  aToir  acquis  de  Fli^ 
tdleté  SUT  le  dootc)  Instromeat,  il  en  (iit  noiiim< 
profesunr  en  1843.  Parmi  les  élève»  qu'il  a 
formée  u  place  ea  première  ligne  Reicbett,  le 
Uliile  la  plus  exlnordlnalre  peut-éb«  qui  «it 
Jamais  existé  pour  tes  dilBcoités,  la  beauté  de 
l'emboacbure,  l'art  de  modifler  leionet  déchan- 
ter, et  dont  la  reoomméeaerait  aujourd'hui  uni- 
TerseJle,ti  t'attasdes  liqueurs  fortes  n'arall  fini 
par  porter  une  atteinte  funeste  k  ses  (tcnltés. 
H.  Oemear,  ajaot  épousé  Hu«  Cliarton,  alors 
cantatrice  du  IhëUre  ro^al  de  Bruielles,  donna, 
OD  1847,  se  démission  de.  professeur  au  Oon- 
tertatnire,  dans  le  bot  de  voyager  avec  sa 
hmme,  et  la  suivit  dans  le*  ville*  prlDcipale*  de 
ta  France,  dan*  les  pays  élrangers,  et  en  denier 
lieu  en  Amérique.  11  n'a  publié  de  *a  compoei- 
Uon  qu'une  bntaiiie  sur  les  lirs  de  ta  FtgitranU 
pour  OAte  et  orchestre,  Bruxelles,  Lihoa,  cl 
nne  fantaisie  sur  les  motifs  de  ta  SotutaïAula, 
ibid.  See  ouvrages  inédits  consistent  en  quatre 
airs  variés  poar  flûle,  orchestre  ou  piano,  un 
trio   pour  piano,  Oûie  et  violoncelta,  et  deux 


DËHHARTER  (Josepb),  pianiste  et  com- 
positeur, vivait  k  Aucsboorg  vers  181S.  Il  a 
publié  dans  cette  ville,  cbei  Gombsrt,  me 
messe  k  qnatie  voix  avec  qnatoor  et  orgn^  de* 
chanta  populaires  de  la  Bavière  k  quatre  voix, 
avec  accomp^neoieot  de  piano,  de*  variation* 
SOT  God  sot»  the  Ehig  pour  le  piano,  on 
rondeau  avec  orchestre,  op.  7,  pour  le  méoie 
instrumeot,  et  quelque*  autre*  productions  du 
même  genre. 

DEUHLEB  (Je&h-Hjcsel},  né  k  Gmas- 
Actingen,  dans  ta  Bavière,  est  mort  en  1785,  i 
Angsbourg,  où  il  était  organiste  de  la  cathédrale. 
Il  jouissait  de  la  réputation  d'an  batMie  claveci- 
niste. Set  compositions,  dont  on  n'a  rien  im- 
primé,  consistent  en  une  cantate  intitulée  Deit- 
ealion  et  Pyrrka,  plusieurs  symphonies,  et  des 
concertos  pour  le  claveda. 

DÉHODOQUE,  mosiden  de  l'antiquité, 
né  fc  Corcyre,  vivait  avant  Homère,  qui  en  parle 
avec  éloge  en  plurieurs  endroits  de  VOdyMa. 
Il  fut  disciple  d'Aulomèdede  Mycènei,  et  l'an 
croît  que  ce  fut  lui  qu'Agamemnon  laissa  près  de 
CljIemtiestrCipour  veiller  k  sa  conduite.  Ptolé- 
mée  Éphestion,  cité  par  Phoiins,  dit  qulllysat^ 


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4SS 

4fapiibiit  le  prix  dans  de«  )fux  cilèbrca  en 
TjrnrWpie,  J  cIibbU  id  sob  de  la  DAte  le  poCme 
de  Démodoqae  lor  le  prUe  de  Troie,  et  Tôt  ài- 
cltrd   *ainqneiir. 

-  DÉUOCRlTE,pU1oM>phedeP»t:quiU,Di- 
quitt  Abdire,  ville  de  [i  Thrtce,470  uu  it»! 
TèN  chrétienoe.  HMUer  de  richMaei  contidén- 
ble«,illeienipIo]'>à  voyager  en  Égjpte,  duulk 
Pêne,  dans  llnde  et  en  Italie,  pour  acquérir  dm 
eoBneteuncM  étendues  dans  toute)  le*  branebeadee 
idoKea.  A  Atltinea,!!  anitit  lea  leçon  da  Socrate 
et d'Auugore.  De relourdaiiaaa  pairie,  etraiikA 
par  Ma  longs  Toyagn,  il  trouTa  on  asile  chei 
loa  Trère  Damasix.  CepCDdanl  nae  loi  des  Abd£- 
ritaini  prlTail  rie*  Iwaoeun  de  la  aépiiUure  qui- 
conque aialt  dissipé  coe  patrimoine;  pour  le 
soustraire  i  celte  ignominie,  Démocrile  fit  nae 
lecture  pBt)liqiie  d'ue  de  ses  ouvrages  {riiiloeo- 
phiquea,  et  l'admiralloB  qu'il  excita  par  cette 
lectare  fol  tidle,  que  -ses  conpalriotes  décidèrent 
que  ses  fuDéraillea  seraient  riile*  aux  frai*  de 
l'Eut.  Après  noe  longue  vie  pauie  dan*  ta 
retraite,  dans  l'élade  et  dans  la  médilalioo,  ce 
philosophe  célibre  nwurot ,  dit-on,  à  lige  de 
eent  neuf  ans.  Dans  la  liste  étendue  de*  ou- 
vrages attribiiéa  k^Mnocrite  par  DIegine  Lairce, 
et  parmi  lesquels  il  est  vrusemblabJe  quil  j  en 
a  beancoop  de  supposés,  on  trouve  sept  livres 
iur  la  masique  qni  n'ont  point  été  retronvés 
jnsqu'i  ce  jour. 

UÉUOTZ  DE  LA  SALLE  (l'abbé),  né 
à  Humilly,  en  Savoie,  vers  la  fin  da  dis-rcf  • 
tiiine  aiècle,  était  de  la  même  famille  que  le  gi- 
néral  Ddmotxde  l'Allée,  qui  commandait  lu 
Am-ccs  d'Mjder-AlT,  dans  le  Halssour.  Après 
avoir  terminé  aer  éludes,  Démoti  entra  dans  les 
ordres  et  fut  pourvu  d'une  cure  dans  la  partie 
du  diocte  de  Genève  qnl  appartenait  alors  i 
la  France.  Il  fil  ias<*r^  dans  le  Mercurv  le  plan 
d'âne  nouvelle  métbode  de  notation  pour  la 
■nnsiqne,  qui  fat  approavé  par  l'Acsdèmle  de* 
ukaCÊ»  en  17M,  mais  vivement  eritiqué  dans 
un  petit  écrit  Intitulé  Stmarqtia  nr  la  mi- 
thede  d'écrire  la  miuiqtie  de  M.  Dimoti; 
Paris,  17110,  ln-11.  Le  aystèoM  de  Démoti  c<hi- 
witait  k  supprimer  la  portée,  et  h  ne  fuire  usage 
que  d'un  seul  caractère  de  note  qui,  par  sa  po- 
sition verticale,  horhonlale,  ou  inclinée  en  divers 
sens,  indiquait  le  degré  d'éiëiallon  du  son. 
Cette  Invention  n'était  pas  nouvdla  :  BurmeiS' 
ter,  en  loot,  Smidt,  en  ISOT,  et  le  père  Sou- 
liaillT,  en  1677,  en  avalent  proposé  d'analo- 
goes.  Démoli  lit  paraître  pour  ea  dérense  une 
brochure  qui  avait  pour  tilra  ;  Kipome  à  la 
£rj(f;ue  de  JP**  eotilre  un  nmtvatu,  Sys- 
tem» de  thttnt,  par   «"*,  prelre;    Pari*, 


DËHODOQTJE  —  DEMUHCK. 


1737,  tn-ia,  de  ti  page*.  On  j  trouve  le» 
approbaliona  da  l'Académie  des  sciences,  de 
Campra,  de  dérambanlt,  de  l.alk>uetlc,  et 
de  i^uiieun  antres  maîtres  dn  tempe.  Il  pu- 
blia ensuite  :  1°  Méthode  de  plati^-ehant  Jftas 
iM  nouveau  tytltme,  frèt-eowt,  trèi-faede 
et  (rèf-jftr ,- Paris,  171s,  m-il.—  V  B^dmkàre 
rom<Ufi,  noté  teUm  un  noucemi  sjut^nte  de 
ehant;  Parla,  17U,  ia-11  de  l&iO  p.  —  3*  Mi- 
thade  de  m»tlqve*elott  Mn  nowieoM  wj/tlème; 
Paris,  173S,  ln-8* de  131  pages.  BraasardaUMiu 
ce  sjaitoie,  et  Ot  voir  qu'il  ne  pouvait  èln  utile, 
dans  une  Lettre  en  forme  de  diaerlatUm,  à 
M.  MiKoti,nrta  nouTielle  miAod» d'écrire 
le  plaht-chmt  et  la  miui^ue  ;  Paris,  1711, 
ia-4°  de  37  pages.  Le  ajsttme  de  Démott  eat 
rependant  une  sorte  de  soecèa;  il  préparait 
mérne  de  nouvelle*  édition*  deeealims  nelé^ 
avec  de*  changement*  qui  (brent  qtpranvé*  par 
l'Académie  des  sciences,  esi  1711,  lorsqw  la 
mort  de  l'anteur  vint  empêcher  l'nécotM»  de 
ceproiet. 

DEHCNCK  (FaaHÇott),  vtrtaMn  rMon- 
oelllste,  né  i  Bruieliea;  le  fl  octobre  iai5,  était 
tlidVin  professedrde  musique  de eetle  ville.  Sm 
père  lui  enseigna  les  élétnenti  de  cet  art  et  le  tt 
entrer  au  Conservatoire  k  l'âge  de  dix  ans.  Il  y 
devint  élève  de  Platel  ponr  te  violoncdle,  et  St 
sou*  cet  iMbile  maître  de  rapldca  progrèa.  L» 
■ature  l'avatt  dooé  d'un  eentimenl  énergique  et 
délicat  qni  lui  donnait  une  qualité  de  aqn  lyn- 
pathique  et  une  expreaslon  naturelle.  A  lige  da 
dii-nenf  ans  il  ubUnt  au  Conservatoire,  en 
|>U,  le  premier  prix  de  violoncelle,  ai  partage 
avec  Alexandre  Elatta.  Dana  l'année  soivanle 
il  fM  nomnti  suppléant  de  sud  pmliMear  : 
aprta  la  mort  de  Platel,  Il  lui  succéda  dans 
l'enseignement.  Cette  époque  est  celle  oli  soa 
talent  acquit  tout  son  dévekvpemenL  Tere 
iBtO,  11  était  'coneidéré  par  les  artistee  comme 
destiné  t  se  placer  k  la  têle  des  viohmcdHsIes 
de  aoa  temps.  Malhenraaacment  celle  époque 
est  aussi  celle  où  des  lialsoui  meuvaises  l'esi- 
Iralnèrenl  dans  dea  désordre*  qni  lui  firsit  né- 
gliger le  talent  qui  lut  prontellsit  un  al  bel  av^ 
nir.  n  cessa  de  travailler,  perdit  par  degrés  te 
brillant  et  la  sUrelé  de  son  eiéculion  :  enfin  il 
compramtl  même  sa  santé.  Après  koSx  passé 
une  saison  k  Londres,  où  il  produisit  une  vive 
sensation.  Il  obthit  en  184S  nu  congé  pour 
loya^T  en  Allemagne.  Peu  de  temps  aprts  fl 
a'éloiuna  de  Bruxelles  avec  une  cantatrice,  et 
visita  les  villes  des  Pnivincea  rliénanea,  pois  la 
Saxe  et  la  Prusae,  donnant  des  concerts,  purs 
dis|jaraisiiaut  de  la  scène  musicale  pendant  plu- 
sieurs mois.  Déjk  sa  constitution  pbjiiqne  avait 


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DEMUnCR  —  DENEUX  DE  VABEHHE 


4»1 


rago  de  rndet  ■ttatelM  ,  ti  ton  Uleat  iTtit  df- 
ntaïué.  Ed  1S48  U  «Ua  s'éUblir  i  l^iidn*  :  Il 
7  rot  «tlacbé  ptodant  qMlqne  lemp»  coanne 
TiotoncetlMe  «n  thUtre  de  la  reine,  pnii  J  léeal 
iu»  DM  eitiMtloii  précaire  et  dut  du  siraibUs- 
Moa^  pbyalqne  et  monl  dont  u*  amis  pré- 
mjaieat  le*  tristei  coiui(|aeaeet.  De  retour  i 
Bniieltee  ven  le  prietempe  de  I8a3 ,  U  j  dépé- 
ittde  jour  en  jour  et  monriit  dus  cette  Tille, 
leïftféirier  1854,  k  l'Age  de  trente  hnll  ane  et 
qaeh;iw8  oioii ,  liiaunl  deux  Bis,  Camille  et  Er- 
Beat,  tous  deux  élèveedu  ConsarTiloire,  et  dont 
l*lienreuse  organisatioii  promet  pour  l'avenir 
deux  talenli  dûliegnés,  le  premier  sur  l«Tioloa , 
l'autre  sur  le  violoocelle.  Od  n'a  pablU  de 
DemuDck  iju'tuM  Fantaiiie  avte  dtt  variit- 
UoM  tur  det  thèm«s  ruuef,  pour  violoncelle 
etoreKestre,  op.  i  ;  Haieoce,  ScUott. 

DENEFVE(Juui).  PéhChiisaT  (Hainant) 
en  18i4 ,  apprit  les  éléments  de  la  nusique  en 
cette  ville,  et  Tut  ailmU  conuM  éién  da  violon- 


Bu  mois  d'oetobre  1833.  £d  1835  nn  accewlt 
lui  rut  dicenié  au  ueaeonrs  pour  cet  inslramest. 
Par  la  mort  de  (M  prohsaeur  flatel,  il  duTlnt  ei- 
niite  tière  de  Deamnck,  et  obtint  le  deuilène 
prix  au  concours  de  183e.  Danele  mftme  temps, 
U  tuivit  le  cours  d'IianoMiie  et  de  cempo&ition 
proreué  par  l'auteur  de  celle  noUca  ;  mais  il 
n'acbeva  pu  ses  études ,  parée  qu'une  pince  de 
professear  de  liolonceUe  de  l'école  commaasle, 
aiiei  que  la  poiitioD  de  premier  violoncelle  du 
Tbêitre  e|  de  la  Société  des  coDcerts,  lui  ftifent 
oOGrtee  à  Hong  (Hstnaut) ,  où  dqiuii  Ion  il  a'eri 
ixé.  Daaa  l'espace  de  quelques  année*  a  est  de- 
venu directanr  de  l'école  de  cauiique,  cbeT  d'une 
Société  d'hannoiie,  (ondateor  et  direeleoa  dO' 
pid*  IStl  de  U  Soctdié  de  chant  d'enseoible 
oonnus  MBS  ie  nom  de  Eoiatid  de  Lattn,  et 
dwfd'orebeitre  data  SociMé  des  coiKerta.Coaiiiie 
eompoMleur,  Il  a  écrit  on  grand  lombre  de 
cbants  es  ctUBor  poar  de*  voix  d'hommes,  qnl 
ont  été  publié*  iBroidlea,  cIms  Scliotl,aAn- 
TSE*  chez  les  friras  Possoi  et  t  Paria ,  ebez 
HeugelelC'<;  quelques-uns  de  ces  cbsets  sent 
devenus  populaires.  M.  Deoefve  a  fait  représenter 
an  tltéAIredeHons:  I'  KetUn,  oulegeltmren 
â«iMe,opéraennnacle(183B}.—  i-L'Éehé^n 
Brattart,  ea  3  actee  { 1845  }.  —  s'  Maria-  de 
Brabaiit,  seine  lyrique  «i  un  acte  (|S50). 

11  a  écrit  aussi  plusieurs  eanUles,  dont  une  a 
été  exécutée  par  BOo  cliuileara  lors  de  l'érection 
de  la  statue  de  Hotand  de  Lallie  (Orlandus 
ZiiMiM),ea  ig&8;  une  mesM  de  regviem; 
plusieurs  ouvertures  et  sjmplioniet,  et  un  graod 
nombre  de  morceaux  d'Iiarmonie  ponr  le*  1ns- 


tnimeoUi  vent.  En  1S41  le  roi  Léopold  lut* 
décerné  une  médaUle  d'or  pour  nue  cantate  exé< 
culée  en  sa  préscBce,  à  Hons;  tu  coacours  ou- 
vert par  la -Sodété  des  sciences ,  arts  et  lettre* 
du  Hainant,  pour  une  ouverture  en  harmoBie  mi- 
litaire, leprlihii  aété décerné;  en  lS4e,  il  a 
obtenu  le  second  prix  an  concours  ouvert  à 
Bruges  pour  la  compositiDo  d'un  chant  de  vie- 
taira  ;la  Société  roTaledesbeani-artset  de  liltéra- 
InredeGand  luis  décerné  une  mMaille  en  iSsl, 
pour  son  ouverture  guerrière  avec  chœurs  ;  la 
deexièma  médaille  a  été  *a  récompense,  en  1S53, 
au  coucoun  ouvert  à  Dunkerqoe  ponr  la  cont- 
posHIon  d'une  srraphuiie  avec  cbcenr.  Cet  ar- 
tiste intelligent  etsctir  est  membre  de  la  Société 
royale  dra  beaux-arti  et  de  Ultératnn  de  Gtnd, 
correspondant  du  cercle  artistique  d'Antera,  et 
membre  Ijonoralre  des  Sociétés  de  ctHBur  les 
plus  fmporlanle*  de  la  Belgique  et  du  nord  de  la 

DEKiEDFVILU:  (Jun-JiicQiin) ,  SUd'nn 
■égodant  franfais  qui  s'était  établi  k  Nn* 
lemberf,  naquit  dans  ceUe  ville  le  S  octebm 
1684-  Dé*  son  enfance  il  s'adonna  t  l'étude  de 
la  musique,  et  apprit  le  clavecin  et  la  compoti- 
tlou  sous  la  direeUon  de  Padidbel.  An  mois  de 
novembre  1707,  il  entreprit  un  voyage  en  Italie 
pour  perfectionner  son  goût  et  son  savoir.  Il 
s'irrita  b  Vmise,  où  II  poblia  un  (ouvre  de 
piicea  pour  le  cliant  avec  accompagnesMot  de 
pludeurs  Instrument*.  Il  revint  dans  sa  ville  na- 
tale par  GrKiz  et  Vienne,  et  aniia  i  Nuremberg 
au  mois  d'avril  1709.  Il  y  fut  bientôt  nommé 
oiganiste  et  compositeur  de  la  ville;  mais  il  ne 
jouit  pas  longtemps  de  ces  avantages,  car  il  mon- 
rut  dans  sa  vingt- huitième  année,  le4aoAt'171S. 
Ses  principaux  ouvrées  sont  :  1°  Bonig-Opfer 
au/  «atdaehUge  Lippen  Mefend,  oder  dér 
allertiiuele  Ntihvteit  Jettu  (Ofiraude  de  miel 
pour  humecter  les  lèvres  dévotes,  ouïes  Don- 
ceors  du  nom  dQ  Jésus,  en  quatre  devises  )  ;  Nu- 
remberg, 1710.  —  VIT  iTncomla ;  Slt  nomm 
DomM  betudietMm;  No»  ett  ttatilit  Ivi,  Do- 
ffllne;  Beatw  vir,  evjvt  at  nomen  DomtiU 
êpa  efu*  ;  CanUtemM  Domino,  qwmiam  tx~ 
e«lMa  Nomen  ejiu,  a  voee  tola,  tre  itrvmvttl 
•  amUKWi-;  Venise',  1708.  Je  crois  que  l'ou- 
vrage cité  précédenuneni  n'est  que  la  deuxième 
édition  du  premier.  —  3*  Vt  VarHrtt  Jlrie» 
fur  Slarier  (Six  Airs  varï^  pour  le  clavecin  >> 

DENEUX  DE  VARENNE  CJclb), 
amateur  distingué  de  musique,  QQtiite  et  compo* 
silenr ,  est  né  t  Amiens  en  1S20.  Son  premier  - 
mallre  de  musique  fut  un  artiste  de  quelque  mé- 
rite nommé  Arr,  alors  chef  d'orchestre  du 
I  tbéllre  d'Amieu  A  natUte   habile.  Plus   tard 


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DK^EUX  DE  TARERIŒ  —  DEimE-BARON 


M.  DcBHii  M  r«BdH  k  P4rfi«t  T  Kfotdejl^am 
partkwIUrM  de  Tuiou,  dosl  il  MqucalaH  le 
etmn  m  OoMerrataire,  en  qa*KK  d'tudUear,  ce 
qni  •bllemire  qu'il  «tiR  «lèrede  «eitetole. 
m  batd  bleat  d'eséeoUoD  a  #U  le  i^tcKtl 
dM  Mudee  p«néTér*nte*  de  M.  Deneoi.  De 
retoer  k  Amlent ,  il  epprlt  Ptunomle  et  tt 
C(HB|MritkM  d'tprîs  U  mélliode  de  Zetà»  et 
Im  laçoM  de  M.  BonlqiBe,  orginkte  de  le 
taUfUnl»  *t  cette  ville  et  mnticle*  inetinit. 
BlantH  il  K  Gt  eoaaallre  du  monde  musical  pat 
iei  cenpwilieii  qui  refurent  parlent  on  bon 
HOMii  4e>  aiUriei  et  des  ■roateare.  L'aalorM 
que  toi  dendeol  taa  rnooia  et«Mdiver«  ^ret 
de  aérde,  elnil  qM  «t  poaition  de  fortone  i»M- 
peadaate,  I'mI  ftil  draWr,  en  1B48,  pour  la 
prMdeH»  de  k  SocMU  phBhtnw^qDe  d'A- 
mie», qiil  loi  eut  rederaUe  de  réclat  de  an 
eaMuert*  depuia  cMIe  époipie,  ptoe  k  le»  aoiaa 
aotai  Mllh  qulBleUtgeat»,  ainsi  qu'à  |e*  ida- 
lioDs  d'anitM  avec  lee  irUttei  Ih  phn  eéltbraa. 
M.  Deosui  a  réuni  k  lea  (metiOM  daoi  cette  So- 
ciété celle  da  eapltatee  eoMmaidant  la  manque 
de  U  1/gioa  de  U  prde  aitloBale.  r  eit  ansel 
membre  titulaire  de  l'Aeadémla  deaadeswea  et 
arta  du  départemeat  de  la  Somme.  Panai  le* 


plHian*  aln  larU*  ou  hataiiie*  poor  lIAIe, 
■veeMeorafi.  de  piano,  qualuoroaorche*tre;nm 
dM  OMMertant  pour  OMe  et  piano,  Mr  dea  thèmee 
d'JMM  fiolMM,  ea  collabonlloB  d«  H.  Boa- 
lopie;  dea  morcMax  compoeée  par  Seneia, 
Vieuteniia  et  utma  artlilea  céltbree,  traucrife 
fomt  la  IIÉle,  etc.  :  eaiiron  qnaraale  de  cm 
iiNrGea«<iediTenceareeonlé(égraT<a  t  Paria, 
chei  BraBdna,  ChaMot,  ISacndfef,  Meiuouiiw, 
PacW,  et  k  BraIdl(^  cheiSebott  H.  Deneot  a 


Mn,  et  VM  mdlbode  de  dète  ■■ 
ce*  ooTT^M  iwrt  realé*  «d  maouacrit,  aiMi  qu'ai 
grand  tralld  dlianaanie  et  diaatrwMBlatlok. 

DEINIS  (  Jun  ) ,  ou  DENVS ,  oi^aolde  da 
amnt-BatlMIemT,  h  Parla,  et,  auinnl  le  tBred^iB 
HTreqn'ila  pabW,  maftre/àlieairf Itufritment) 
^M«iffN«,Tteatdaula  première  meitM  du  dix- 
aepUtma  sUele.  Le  P.  Herteue,  bob  contempo- 
rain', te  dte,  alMiqMJeaaJacqaatt,  comoie  la* 
neilleun  bcleun  d'tptaMttea  qnll  y  eot  tien 
(I«3S)  en  France,  et  wmme  lea  «Kceaaenra  dt 
h  idpolalioa  d'Aoloine  Polin  et  d^Émerj,  on  D^ 
nerie).  (Voj.  l'Hammit  tmiveneWt,  TraiU 
des  inttrvmaUtà  ehortUs,  Ut.  ni,  p.  ISfc) 
Denis  a  hit  Imprimer  dd  livre  qui  a  pourUtrei 
Traité  de  l'aeeont  de  retpitiette  avec  ta 
tomparaUoit  de  ton  clavier  avec  la  mwiyite 
voeaU,  aitgmenU  an  cette  édititm  de*  quatre 


duipitrestuivantêrfTraaédeiwmtelam- 
bfen»  jrena.  —  !■  Trailédeitorud^  Fé^m 
et  de  lenrt  ettenduex.  — 3*  TraM  dei /ugwa 
et  eomeie  U  le»  faut  traiter.  —  K'  La  Ma- 
lùiredeNenionerdereiptnetteetdeiorguea; 
à  Paria,  par  Robert  Bailard,  1A50,  p«Ut  to-t*. 
J'Ignore  quelle  cet  ladale  de  la  première  édiliea  ; 
die  n'eit  point  indiquée  dana  ta  deatièeae.  Omt 
un  chapitre  de  ara  liTre,  leqMl  cal  latitult  Ad- 
vle  à  Metiteun  Un  orpmMe»,  i-  Deai*  M 
qn'ua  organide  de  la  S^ale-Oi^dto ,  aoaMHé 
Florent  le  Biert-Yeiut,  ralaoa  autlrede  amt 
que  locaie'et  iutmmeolile. 

DENI8( },D#kLT0Ban  ewMwee- 

menl da dlX'lMitltane  «iMe,  (otaialtre  de  muai- 
que  dea  eitliédralei  de  Tonmaj  al  de  Saial- 
Onter,  aprèi  avoir  eseicé  la  pwfaaaieo  de  eaa- 
aiden  1  Ljoa,  k  Rouen ,  i  HaraeUle,  t  Ule,  t  ' 
Bnixelles,  t  AnTent,  el  d  ~ 
vMm.  h  ■'«(  hit  cr 
menlaire  IntitaM  Souveaingetème  de  tuut- 
jite  pratique,  qtU  rend  Cétud»  de  e^  art  ptue 
facUe,  en  damant  de  Vagrtmemt  à  te  jol- 
flatton  (  Mlmiiatioa} ,  et  en.  etmtemaHt  aUltt 
Fardeur  de*  comoiMpsnti,-  Paria,  1747,  ia-4* 
eUimg.  Co  modelea  éat  TreiwftMablemwit  M 
mècne  que  l'aotenr  de  deux  lirre*  da  aaaatM 
dléaparWaltlier.ifaprtaleeatalogaB  de  Bo^fte 
psbW  k  Pari*  en  1719. 

DENIS  (PisTM),  martre  de  amalqM  de* 
daiaM  de  Saint-Cr,  vera  I7M,  elprafa**earda 
BHadoHaekPtria,él*HBieBPraTCMe.n  ap»- 


doBiToieileatiln*.- 
dre  faeUement etenpetiddtempt  la  mtutfua 
et  Fart  de  chauler;  Paiit,  in-t*.  tan*  date. — 
1*  Méthadepovr  apprendre  la  MOKMhte; 
Parla,  ITSl.— 3°  Quatre  reetiMt  de  petite  airt 
pour  la  mandoUue;  —  i*  TnOté  da  compé- 
tition par  fux,  traduit  du  Gradue  ad  Far- 
aattum  de  cet  auteor;  Pari»,  Boyer,  ia-4^ 
graid.  Cette  traductioB  eat  Eart  uaafaiae;  l'exd- 
cotioa  iTpographiqoe  n'eat  paa  neillenrc. 

DEnlK(J.^-)-  On  a  «ona  ce  nom  nae  dia- 
aertiUon  qoi  ■  pour  titre  :  De  aiutlcet  tt  me- 
dieatriee;  Vladobonn,  ISn.  Ile*t  Traiaaa)bU> 
ble  qoe  l'auteur  de  cet  écrit  ait  mUedo. 

DENNE-BARON  (  Rnié-DiEiiKiinrA  ) , 
«MBpmHear  et  litlérMear,  a«  k  Paria  le  I"  ao- 
THnbre  1B04,  eat  aulsar  de  PHitleire  abrogée 
de ktMuilqueen  France,  rtutmtrefiàeqtan 
treoTedam  levolnan  ialittU  PaMa  {Paria, 
PaaUn,  1M5,  in-S*  ).  U  Danoe-'Banw  e*t  le  r*- 
daeleoT  dea  nollcea  de  muaieien*  qui  août  tnté 
léet  dan*  la  Biographie  générale,  publiée  par 
M.  Didol;  Parii,  lB»et 


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DEimEa  —  DENTICF. 
DENNER  (hucQmwTOMc},  cJUbra  be- 


t«55.  Il  B'Miit  lg«  qm  de  biiK  au  lonqM 
«oa  fin,  ftbriqnul  Meurt  Ht  ebou «t  it 
flftlM,  rfli  aVtaUir  k  HunaUMrg.  Dta  «M  cn- 
tece,  IMBDor  apprit  àbbriqoer  de*  fiwtntiMMt 
dBnHlqM.p«lkalUrMMDldM  fltiat,  cl  il  ae- 


nrtn*  tael««n  d«  FAIompm.  D  m  ditUngua 


traiMBU.  On  bil  artribna  HvvmliM  da  dwx 
bauoas  pMiiWi  dqat  Van  «ut  le  non  d* 
atodi  façatl (bmtoa  keaBM),et  l'antre,  m> 
loi  d«  XadtelUi^fagott  (  bmim  à  laqMlU 
on  t  IMte  ).  Ce  dwaler,  Maet  temUabto  k 
BM  poiile  trampelte  par  w  lonM  et  par  «et 
dlnaBikiaa ,  étiil  d'un  manlcmeal  aaieiheBe; 
mA  H  parall  <iu1l  bUgnati  la  poithae ,  k  cbpm 
de*  mbT  tcMir*  que  (abait  aon  tnbe,  et  qnH  dlail 


beiKhet  «or  ce  tube  «i  MiBTaat  recoorM.  Oae 
dMab  pwaiMeBl  aiair  éUauaede  l'ovbH  oft 
Mttarima(Bt«*ttoiiU.OM  deitàDcHerau 
Meonrorta  betneonp  pkat  iapertiate  :  je  *eni 
parier  de  la  dariaaMe,  qu'a  laveata  en  l«»0, 
a  1700, 


d'aotree.  Oel  tailnBteat,  qnl  ett  darrean  la  baae 
dM  otdwatM  d^iamaale,  et  qai  )ow  an  gnad 
fMe  daM  ka  aetraa,  a^  d'aaalBgta  avec  aacaa 
•■Ira  kilrantatt  veBt,at  prMÉTaqaaaoa  ii^ 


'  ghialiea(l).  OanVnooBprilpMdUieidIeniA- 
rtto,  car  phia  de  aetiaote  aaaiet  •'éoeuMmit 
araat  qn^M  ItatradiiUI  dena  lea  «ithettna, 
■arloaleB  Vraaee(VoT.  Goaau);  mab  depnla 
Ion  oa  ea  a  tM  ka  pie*  beaaa  etteta. 

Aprti  Bae  rie  heaofaUe  at  aetl*e.  Damer 
Moanit  à  Itaranberg  le  M  afrll  1707.  Sm  deai 
fila  ont  marcbé  tar  aea  traMa ,  et  ont  bbriqné 
d'eaeeltaalttaialraBeata  pendent  ptnad'on  dent- 


ipwmeni  de  vMon  et  baaae,  op.  4,  k  Othabadt^ 
ea  ITM. 

DENNIS  <Iaia),   «crttatn   aBflaia  ,   plu 


par  le  ndrite  de  aea  enmftea ,  naquit  k  Lon- 
drea  n  ies7.  Soa  père,  qui  était  «dller  daaa 
la  C!it«,Tcialaallai  donner  me  UneeUcHi  liMraie, 
l'^tojt  i  l'anlTeralU  de  f:anibiidge,  ai  B  fit 
d'aaact  beonaa  Mudea,  et  d'où  U  fot  chaui  paar 


en  AngMenre,  aprèaSToir  TOT*staa  France  et 
«n  IlaHe,  fl  ae  trnUTa  paeaeNeur  d'âne  Torkoa 
aaseï  oaHidénble  qni  hd  a*ail  M  laliade  p^ 
an  de  CM  ondaa.  U  a*  Ha  ahira  aicc  de*  boa>- 
aaea  diiUa|a4i  par  lenr  nalaaanca  on  pat  leur 
mérita,  tcb  que  lac  CMBteaHaUhx  etPembroka, 
Drrdca,  CMpive,  Wlelierter,  etc.  t  naia  l'eicte 
de  aa  TanHt  et  aoa  eaiactèm  incodabte  éltrignft- 
noi  bientôt  de  M  aea  ami*.  0  aa  fil  anienr,  et 
allaqna  dan*  oaa  feole  de  pamphlet*  IImmumut 
et  la  répataliaa  de*  pertoane*  le*  pin*  racoea- 
nundaUet,  ce  qiri  lui  attva  quelquetai*  d'auei 
■nfebanle*  affaire*.  Enfin,  aprèa  sToir  diialpt  aa 
iiMtane,  U  BMwruI  déUiaeé  et  dan*  on  état  Toium 
del1adigence,illBB  de  aoiuata^lt-iepl  an* , 
le  e  ianrkr  17U.  Dco^  a  pnbM  une  diatribe 
aaen  piqaaaia  car  réIabllaeMMat  de  l'Opéra- 
Ilaliaa  à  LoadiM ,  aou  le  titre  de  M  Bmag  o% 
tha  UaUa»  Opara;  Loadrea,  ITM,  it-tr. 


tiàaeii^man^m  ad  leitiàdtnU  iabtOatmrain 
aeeammoàutarwm,  Umga  yanHuUaaf  mnm.  M 
9w>  prmttr  fantatiat  lepldiutmtu  eonti- 
MNtar  (UvaraociMN  taUkonm  ea»ao»et  te- 
aetoetoilam,  %tpote;tHoteUi,  tuapotUmtM , 
timdfifalet,  frMn,  gwiltier,  q%inqM,  MV 
coenta;  item  poâiamtU,  pOfUardx,  tU— 
Monde*,  Murante*,  vottm,  frrmiei  at  ajiu 
ftnarU  tKoram  ««rie;  ColoaiK  Agrlpt^n», 
ex«Bdebat  Genrdna  Gre*eriirwfe,  1U4,  in-fo). 
Cet  onTre  aaaUant  4  MoleU,  W  napoti- 
tainaa  à  3,  4,  S  et  «  partlea,  u  bMdalea,  a 
M  danaea  de  dUHftala  eandifaa,  en  taUalnre 
de  Inlb. 

DBfrnCÉ  <Fuaics} ,  compocitnnr  napoli- 
tain,  riftil  t  Bane  dam  U  «ccoode  nwilié  dn 
■eiiiénie  attela.  GalIUe  Taide  *on  haUielé  aar 
le  luth  et  dan*  la  cwnpodtioa  {maiogo  dette 
MNfJc«,  p.  laa.)  Il  a  pnblié  à  Vealie,  en  tMt, 
de*  BMilela  i  doq  Telx,  «ont  la  tHre  daifodrifoU 
jpMtaaU,  et  de*  Antienaei  t  i.velx,  en  IM6. 
Dcntke  eut  naal  aideor  d'an  Afiterara  coBpoai 
Brigindrenwl  k  *Ik  Tdx.  Oa  traore  G»  Wae- 
t«r«  rédiiittqnatreparliet pat D.,1(kM Facial, 
ehanlw  rhaptlain  de  la  chapdla  dn  iliw  d'Aï- 
tcaapa,  avec  le*  veratla  latermédinhe*  aieuUa  pir 


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•ITO 


DEimCE  —  DBPEHET 


J,  Marie  Itiaiui,  dm  aai<diiiD«  de  tt  ch»- 
pdie  StMnt,  ia-fal.,  eoaB  le  a*  3»».  Duia  la 
coUcetian  DMnuicrtta  connoe  «oui  le  nom  de 
CoUecHon  Eler,  qal  e«t  t  U  BibliotMqM  du 
Oodiemiolre  de  mnriqoe  de  PbK«,  on  (nMTe 
dee  moteU  en  partitioD  dePabrica  Deattce.  En- 
A^  on  B  hoprimé  de  ce  mmiden  :  Lamenla- 
Hmtl  («ic)  a  S  voet,  agçhmtovi  U  Jtsipmaeri, 
AiM/bM,  BmeiUdvëetinteren;M\^B^tbtt  le* 
MriUendePriBtoieetSiBMThil,  ttM,  in-t*. 
On  doit  t  Ptom  MaWart  (twy.  ce  noa)  un  ra»- 
iwigBenwnt  aor  Denllce,  qni  n^  poiot  M  connu 
des  Uognpbea  :  il  dit,  daiw  son  livra  «ir  lei  tooi 
(p.  ITl),  qa1l  a  mtenda  oetartUle,  en  Eipagne, 
joner  dn  hiOi  stoo  une  periectfoQ  qui  Int  a  fait 
éproBTer  niw  dei  ptoa  viTCi  ABOtioM  qnll  ait 
jamais  reaHatiei.  Ce  >é]oar  de  Fabrlw  DnHoa 
en  Espagne  parait  amiren  lien  aTânt  ISBO. 

DENTIGE  (LoDM),  gentlIlioineM  napolit^, 
de  la  mtow  bnûlle  que  le  prdcMenl,  véenl  nn 
ISM;  il  eU  cuma  pu  I>w  DUtlofht  dOla 
mitstea;  Haplea,  ISS!,  in-t*.  U  Ptre  Maifini, 
Indique  Bne  tditlao.  de  cet  oovraige  (Storia 
délia  mvtlea,  t.  I,p.4UJdatéu  de  Rome, 
16531  H.  l'abM  B^ni  dit  que  Indenx  dUlogne* 
ont  M  Impriméa  iilueieun  foii  à  Honte  et  i 
iriplea  depuii  1633  jusqu'en  ias4  (  Mem.  rto- 
rico-eritUhe  delta  vita  e  dette  opère  dl 
&OV.  Pisrluiçi  da  Palestriita,  I.  Il,  b°  ST*  ). 
Denlke  (ralle  priacipalemenl,  dam  ce»  dialo- 
goea ,  dn  proportion*  et  de  la  toMlIti  de  la 
■Hidque  dei  ancfcna,  et  prend  pour  guide  la 
traité  de  Boêee.  Dan*  la  biographie  des  hommei 
illnatre*  dn  ro^anme  de  Naple*  (Btogra/ia  degU 
«ontM  (UiMfrl  dei  regno  di  NapoU,  ornala 
det  loro  rtipetUpl  rltratti,  rotume  ehe  eim- 
(teNne  gU  elogl  d^  mattM  di  cappeUa, 
eatitori,  e  eantantt  ptù  eeUM;  NaplM,  IS19, 
in-4°)  ;  on  dte  autel  do  autre  aoTraga  de  Den- 
tloe,  InIMnIé  fa  Cura  deJ  «uttf  atUa  murira, 
qn'oB  dit  a*Dir  m  pabU«^  mdi  eani  indIqDer 
le  Heu  ni  la  data  de  llmpreiaion.  Louli  Dentiee 
a  «orii  un  Mlterere  i  deux  Tereeli,  alleiuti- 
vecnent  à  s  et  1  t  parUeai  11  l'a  d<dlé  t  la 
chipeHe  peotlAcale,  ou  H  a  4lé  MMitent  atémU. 
(7*et  un  dee  meillenre  niorceani  de  ce  ffmat 
qnloBlMe  blUpour cette cbapeSe,  obiletf  con- 
•erré. 

DENTKX  (ScmoK),  DoUe  upoUtaiB,  tiku 
dq'  préeddeot,  Mqnil  ten  lUO  et  entra  daat 
b  cmgrégatlon  de  l'Oralolre,  aprte  avoir  hit 
dt  knwM  étndM.  Hiuleias  dtitivit,  Il  cal. 
Ilntt  anal  l«  (deacea  phttoeo^blqiw*  el  n» 
OttmatlqM*  avee  ancete.  il  Maanit  à  Naplea 
«I  leSs.il'igBd'enTiroauliaiita-qDaioneBna. 
le  premierllTre  d< 


dédi«andncdeFerr«re.  fnt  (mprimd  à  Hapica 
en  IS9I.  par  lea  UriUen  de  Hitiliias  Casser, 
ln-4*.  Le  aacoad  parut  à  Vaniw  chn  Angek» 
Gardana,  en  1S9S.  Le*  troiaième  et  qutittnu 
Uma  hrent  pnbUéa  k  Haplea,  e*  IflOS,  par  le* 


fut  anad  b^riiid  i  RaplM  pai  JeaB-Bapliite 
Sotltte,eldédi«  k  rarclMvêqne  de  Haplea.  car- 
dinal Aquavjva,  en  1607.  Le  maïqula  de  ViUa- 
itnai,  i  qnl  j'enprante  nne  partie  de  cet  raa> 
•cigMaienti  (MoKorie  dei  eompotUcrl  di 
miàtlea  dei  reçno  di  KapoU,  p.  67),  dit  qne 


de*  legoat  de  tteMna  pour  la  aewaiaa  lalnla^ 
baatwoop  d'hjMiM*,  dei  ma*aei,  dee  Maf»t~ 
fetU,  et  M  grand  neabre  de  molets  qui  uni 


DBNZl  (Amoni^,  compotUenr  et  cl 
ItaUen,  Ibt  engage  ponr  cbanter  k  Prague  cba 
le  CMDte  de  Sporck,  en  1714.  Il  -j  brilla  cetie 
roènw  année  dan*  le  rMe  i'Orla*do  fiuiem, 
deRUori,  cl  ae  fit  applaudir  en  173e  dan*  U 
JVeroiM  et  dau  rinMenione  d'Orlandini.  En 
171T  ,  le  comte  de  Sporck  la  ctiargea  de  ta  di- 
rection de  aaa  ttiMlre,  et  pendant  l'oiercice  de 
acefenottoBB  ilfii  repréaenter  plu* de  cinqmnle- 
aept  opérai;  mala  U  T  mit  tant  dt  tua  qne  U 
fortune  dn  coinie  commengait  k  en  aonllrlr,  et 
qne  celait  lot  nbUgi  de  wppcimer  eoo  opin 
HallMi.  DeMlprltalanMtpeelaelak  «eajlniti 
nul*  cetteeptenlattaiiie  ht  peint  benieniei  il 
y  perdit  tonte*  le*  rtdieeift  qnll  avait  Mqnlaen 
preeédenuoeat.  Akm,  dam  l'eepnir  de  idlablir 
*es  afTairea,  il  cnaipoaa  l'optra  natinnal  i^tnU 
Pragtt  nmemte  da  UbvMa  t  PrlMJaltio,  qm 
fU  repréaente  m  17M.  11  dMia  cet  ouirage  k  U 
noUeaae  de  Bottèue,  el  j  Jena  InliBtnw  ie  r«le 
da  CUrad.  Leaneeèt  futii  grand,  at  le*  reptd- 
•eobtleii*  (iunl  d  mnUiptMe*  et  al  pradaetivea, 
qne  Demi  te  tronva  plu*  rkbe  qu'il  n'était  *■• 
pararaat.  DIbImmc.  k  qui  ce*  reaiiignMenl* 
MWt  emprunta*  (Voj.  AUgent.  hittor.  Xwui- 
ler-Lexik.  fùr  Anftnun.  L  I,  Ml.  3»), 
Ipionlt  eonâbtiii  de  temp*  Deaii  demean  k 
Pn«M,lelleankil*'eat  retiré,  rt  U  date  d«  aa 
mort. 

DEmKirr  (GtmiBj,  membre  de  PAca* 
dénie  de*  adencec  de  Tnrin ,  au  cemmeacn- 
feent  dn  dU-nenvième  aiède,  a  bit  imérer  dana 
lei  Hémolieade  cette  Académie  (année*  ISO»- 
I8W,  (tert.  U,  p.  141-310}  une  dbnrtttMM 
qnl  a  ponr  titre  ;  d*  PHtitipede  rkarmont* 
der  loHftiea,- de  few  inSue»eeti^lachiatUet 
«ur  fa  tf^efamaflon.  Oa  mémoire  a  été  In-  le  fi 
nwr*  IBM.  H  a  été  réimprimé  i  Pari*  en  1809, 
la-8*. 


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D£PR£S 
IffiPBtS  oa  DESPBE8  (Jow)oin),  [ut 
«m  dupluigrawltnHialcieu  deU  Kniiii  quin- 
^Im»  •Ûeltt  tt  eaUii  doot  U  rtpuUtioD  eul  k 
phad'Mrt.  U*  udeM  «crtnioi,  et  atttaa 
la  IUUmh  de  BM  joon ,  b  dMgnent  Ml  géoértl 
pir  »0B  prëw»  d*  7M7»ln  ;  cependant  OD  trctov  e 
-am^  MB  Mm  écrit  de  betueoap  de  maniCrea 
diflKf»tei,tdle*  que  JvfîvM,  Jouien,  Jodo- 
<w,JoianXttt,Depret,J)Vipré,a  PraUi.del 
Prato,  aPraiU.Pratmilâ,  (icSon  Dun  Td- 
«ïlaUe  était  Dnprte.  Quant  au  pTénon  de  Joi- 


nt 


du  a 


U  peut  Joue,  tia  petit  Jo*eph,v>rta  iv  dlnd- 
nolir  aotical  «wpki^  «ntidoM  pour  déMgtwr 
«•italBi  artiitM  elUtma.  Nnl  l'a  joui  d'ope  plni 
bflHanle  rtprtilfcw  pewdait  et  vit,  et  n'a  con- 
«errë  u  reawMnrtiwiilaiiglwapa  apr^  ta  mort. 
JUa  Allemandi,  lea  Italiesf,  tei  fno^,  le* 
jlagUto  l'ont  nninlmeptent  pracUmé  le  pin* 
«rand  coaqxwIteDrde  ton  tempe,  et  le  plu.tw- 
ttta  Mdtofl  qn'ait  pnidall  l'aMienne  ëeole  ^o- 
MBe.dMUaM  eanBU nmideBa. Glaréan  a 
4tt  de  hit  qne  U  natara  s'a  laaal*  produit  d'ar- 


*  réellael  plut  étendue  <I).Q 
ajO^b»  qae  nul  nieu  qoe  lui  ne  uvait  exciter 
les  aflteDoiu  de  riow  par  n*  oliaoU,  que  niU 
n'avait  plu»  de  ertoe  et  de  ftciliti  dans  loot  ce 
40II  Muit,  et  que.  teiBblable  à  VirgHe,  qui 
«'ap^tdamaHredant  Upoéeie  latine.  Il  n'en 
■watt  poht dans  aofiait(3).GifToricfiparle avec 
tamtme  adialralian  (Pnet.  Adule.;  ilb.  m, 
«•p.  1)  )  ;  Spalara  le  qualifie  da  titre  de  premier 
4m  compotiteur*  de  ton  tempt  (  Tractato  de 
jRiulea,  etc.,  VeniM,  1&32);  Adrien  PeUt  Co- 
-cUena,  en  phitM  Coeliui ,  l'appelle  Pri»çâpi 
jMMfcorttm,  qwu  ntwttt^u  ttueipU  et  adiHira- 
iv»itt  Zarlino,  si  tton  jujga  en  ce  gui  concenie 
lamuaiqne,  itHmie  qu'il  tenaitla  pnmière  place 
parmi  tea  contemporaiiu  {teitava  al  moi  Uaipi 
itelbi  ntwtea  tlprhno  Itiogo  (3).  On  ne  flairait 
p»  ai  Ton  Toalait  ciler  lontct  le*  aoloritéa  qui 
|Hi>ni«nt  la  liante  sttime  dont  Joaquin  Deepri* 
■  }oni  pendant  u  vie  e(  après  sa  mort  t>et  laits 
«ieanent  k  l'appui  de  ces  éloges  pour  dëmonlrer 

•  liicaHI,4iu>ltalI,»atiii«iitaB  : 


ic  ijaptuiatU  ttttiti»  aiiliiil  in  anta  f r- 

•  flctdiH  opKiin ,  Dm»  IdMBi  onu  ot,  iwBo  gratta 

•  K  tMW*M  miB  tt  ei  mqaa  cntsn  potidt,  lient 
.(  Dsao  LMUwna  bi  caralac  eplM  Minas  ntilu.  ■ 


la  pniisancade  son  nom.  Cort^giaDO  de  Caatl- 
glioDc,  Toiilant  prouvei  que  les  esprits  ordinidres 
ne  jugent  du  mérite  des  ouvrages  que  sur  la  ré- 
putation de  leurs  auteurs,  rapporte  l'anecdote 
■uirante  :  Un  motet  ayant  été  chanté  devant  la 
ddcUeste  d'Urbin,  it  lut  écoulé  avec  la  plus 
grande  indiflJérence,  puce  que  le  nooi  de  l'auteur 
Était  inconnu  ;  mais,  dés  qu'on  eut  apprit  que  \t 
marc«*u  était  de  Jotqulu ,  les  marques  d'une 
admiration  nceauTe  éclatèrent  de  toutes  parts. 
Zarlinoiapporteauasi  une  anecdote  semblable  (1). 
Le  motet  Vertiitn  bonuM  et  *ttave  était  citante 
deiMilt  longtemps  i  la  cliapelle  pontificale  de 
Rome,  couuM  une  oompo^tion  deJasqoiQ,et 
con^dérd  comme  une  des  mdlleuret  production* 
de  l'époque,  jortque  Adrien  Wiliaert,  qui  dan* 
la  suite  eatdevenucélUire,  quitta  la  Flandre  pour 
Tiaiter  lltalie.  Arrivé  t  Rome,  11  entendit  eiéca- 
ler  ce  motet,  A  déclaia  qu'U  était  de  lui.  Dèa 
cet  Instant,  le  morceau  lut  mis  i  l'écart,  et 
ce**a  d'être  exécuté.  M.  Tabbé  Baini  a  exprimé 
dan*  un  style  très-él^nt  cette  prééminence  de 
Joequln  Deaprts  lor  tous  ses  conlemporaiut  (3)  1 
Vn.  lai  Jvtquin  de$  Prêt, a  del  Prato,  dit-41, 
In  brtv'  ara  ditAene  ton  le  sue  nuotie  proin- 
lioiù  Cidolo  ieW  Evrapa.  Mon  tt  guita  pii 
oMrl,  M  non  il  solo  Jutqumo.  Non  v'  èpiù 
betlOtiemmiopm-adiJusqnàno.Sieanlailxolo 
JiuquiM  in  Mte  UeappeUe  allora  esUtentl  : 
U  soto  Jiuquino  jn  Ilalia,  il  toUt  Juiqvlno  in 
Franeia,  ilâolo  /wjMlno  ta  Germania,  nelle 
Pittttdrc,i»Vttgheria,inBoemia,neUeSpagiie 
lltolo  Jutqvlno.  (  Joequiu  dei  Près  ou  del  Prato 
darinteopen  de  tempe  lldolede  l'Europe.  On  ne 
ioAle  plus  que  Josquln;  nul  ouvrage  n'est  beaosll 
u'est  de  Josquin  1  Joaquin  est  le  seul  dont  on 
chante  la  musique  dan*  lei  chapelles  alors  eii*- 
tantes.  Josquin  seul  en  Italie,  Josquin  seul  ea 
France,  Joaquin  seul  en  Alleintigne;  en  Flandre, 
en  Uof^rle,  en  Bohèmii,  en  Espagne,  rien  que 
Jotqiiio.  ] 

L'ilalle,  l'Allemagneella  France  se  sont  dis* 
poté  la  gloire  d'avoir  dgaoé  U  naissance  k  ce 
grand  OMsiciea.  Les  Italiens,  se  fondant  aur  la 
IradueliMi  qo'oa  avait  Taile  aatrefoit  de  ton  noin 
ea  ceux  de  Jtuobo  Pratente  et  de  Jtuf  ui» 
delPrato,  l'ont  fait  naltrel  Prato,  eu  Toscane^ 
Forfcd  dit,  dant  son  Histoire  de  la  musique  (3), 
que  le  Uea  de  U  naissance  de  Josquin  n'est  point. 
coDna,  mait  qu'on  le  croit  originaire  dec  Paye- 
Bas.  Néanmoins  cet  bistoiieo  cite  Vilus-Ortel 
de  Wlndshdm,  qui  le  met  »  nogdes  meilleurs 


PUrtalti  ia  Paint 


•  idelltxptnillC: 
ttua.  ï.  il,  p.H 


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473  DE 

compcMilenn  illemuiili ,  tel*  que  StuM ,  Henri 
luAcet  autr»  (1).  Four  ■ppDjwr  cette  prétention, 
Foiid  dit  qa'on  peut  d'aHIenr*  couidëreT  Jo«- 
qaln  comnie  compoilteur  illenund,  paûqoele* 
Pays-Bai  fûot  partie  de  l'Atlem^e.  li  cnblie 
qu'àrtpoque  ob  Joiqnrn  Deapcte  a  tu  lejoot, 
UH  partie  da.  la  Bel^qne  Iiliail  parti*  <■  dacbé 
de  BourgogM,  et  que  la  r«le  (otinali  des  Ëtata 
fodépendanls,  tels  que  lecomtéde  Flandre,  le 
comté  de  Haiuat  et  rdTfché  de  Lléga.  D'un 
autre  cAté ,  le«  biognpbM  et  teicritiquea  françaU 
fsat  des  efforts  pour  déBunlrer  que  c'est  en 
France  que  Jotqubi  ■  pria  tulssanee.  SaM  compter 
Qdtiète,  auteur  d'une  tiistoire  du  Venundoia, 
el  Claude  Hémerd,  k  qui  l'on  doit  dta  tables 
dirooologiqnes  des  doieos  de  Saint-QuenUn ,  les- 
qnels  ne  le  disent  pas  povIiTemoit ,  mais  le  Ibnl 
entendre,  on  peut  dter  Merder,  alMdeSatait- 
Uger,  qui  couidère  le  grand  mo^deo  oonme 
Français  (1)  sur  l'autorité  de  la  Dndial,  qui  le 
tait  naître  à  Cambrai,  et  Peme,  antenr  d'une 
Botiee  SUT  Josquin  Deeprès  {Yof.  la  Jtenw 
miuieate.  Paria,  I8t7,  t.  Il,  p.  We},  qui 
adopte  la  m(me  oplntoo.  Toiei  lapaM^e  sur 
leqod  Tabbé  de  Saint^j^er  se  fonde  povr  asai- 
eter  Cambrai  comote  le  lieu  de  la  naissance  de 
Jmqoiu  :  c'est  la  uole  4S  de  le  Dncbat  sur  le 
DouTceu  prtJogue  du  <■  livre  du  Pantofnttt  de 
Babelaia (édiL d'Amsterdam,  1711,  t.  IV,  p.  44). 
•  Dix  d'entre  ceui  que  Rabdaii  noniue  le;,  dit 

■  la  DncUat,  furent  les  dkdplea  de  eel  euel- 

■  lent  ronricfcn(Josqidn},qul  estait  de  Cambra; 

■  et  duqMt  il  7  aplasieuTS  clisnasni  imprinte 

■  aTeelanote  à  Paria,  i  Lyon ,  k  Amer* et  en 

■  d'autres  lieux.  ■  Ce  paesage,  etrap4nlM  éodso 
par  leDudiataar  le  Ueu  de  la  naiasance  de  Joa- 
quln ,  ue  coodoent  point  en  fâ*eur  de  «eus  qnl 
ertdeat  que  ce  compoeftenr  était  Franfals,  carH 
ne  but  paa  oublier  que  la  Flandre  fraufatse ,  k 
laqndle  appartient  Cambrai ,  ntl«igtemps  partie 
de*  Pays-Bas;  qu'elle  était  indépendante  comme 
le  pays  dont  elle  eat  un  démembrement ,  qu'elle 
M  eoiulle  réunie  an  dudié  de  Boorgogne 
par  l'alliance  des  ducs  aiéc  Im  eomles  de  Flan- 
ire,  et  qu'elle  M  derlnl  dm  proTince  Dranfaise 
qn'aprës  qne  Louis  XIV  en  eut  Ul  la  conquête. 
Celte  couqulle  ne  peut  faire  considéTer  comme 
Français  ceux  qui  ïtalent  nés  dans  le  pays  iTant 
4in'd1e  se  ni  (3). 


Au  reste,  l'assertion  de  le  Ducbat ,  que  ricm 
n'aulorlie,  eatdëmestle  patdasécritani*  preiqu» 
contemporahu  de  Josqoin  Dcspràs,  qui  diiënl 
qne  ce  musicien  était  né  dans  le  UainaaL  pansa 
ces  écriTSlns,  on  remarque  I^ctoîi-dn-Mainer 
Dnrerdier  et  Ronsanl.  ■  Josqoin  Oet  Pc«s,  dit 

■  lepccsnler   (BlbUmb.,  t   II,    p.  47,éditiM 

■  de  Rigetey  de  JuTigny),  «atif  du  poft  4a 

■  Btàtiaiia  en  la  Geute  Belgique,  fan  des  pn- 

■  mierseldespinanceUenUetreMmaais  mn- 

■  sideni  de  son  siècle.  Il  a  ml*  phiaienis  cban- 

■  Koastsi  mnsiqne,  bnprtaéesi Parie,  kl^on, 

■  i  Anren  et  satraa  liaox  par  ue  inBniléde 

■  fois.  >  DuTsrdier  dK  awst  (MMlof*.  /roitf ., 
I.  III,  p.  83}   :  ■  jHqnbi  d«B   Pm,  Bm- 

•  niiy«r  de  nalkm,  et  sea  diadplea  Hootoa, 

•  VnlUard ,  Ricbafort  et  autres,  etc.  >•  tlàbl  !• 
poite  Bonaard ,  dans  sa  ptéitee  d'un  leenail 
de  chutions  k  plosiean  voix,  adiMiéa  kChnr- 
les  IX ,  s'exprime   ainsi  :  ■  Et  pour  ci^  Sife^ 

■  quand  il  le  ManireilB  qndqnaeiodlentaatriv 

■  ai  cet*Tt(la  musique ),vo«s  la  demsoignna- 

•  aemeni  garder  emnmechoM  d'autant  eiceUanle 

■  qne  rarement  dis  apparoisi,  entra  leaqaelacft 

■  sont,  depuis  six  ou  sept  tIi^  ans,  oslesm 
>  Josqnla  Despres,  BmuMjer  dt  iMttP»,et 

■  ses  disdplMllanlim,  VnlUard,  &ichalait.Ja- 

■  Bequln,elc(l). -lln'radoMipointdedavIft: 
Ja«]uinWpr4s  était  né  dans  le  Hainant.  rai  At 
dans  ta  premitre  édilkm  de  la  JUoynvM*  wni- 
MrKiIerfBtJftufdeM,qa'ilestpennIadn  cnim 
qne  le  lien  même  de  sa  naissance  ftrt  Condé 
{OoHdvtm  Hagiiue)  :.«i  Tetra  plue  loin  qnn 


UcoMdllarEleaeweUera  trauTé  dana  k  bi- 
UMhèqne  de  Satat«aU  un  saannscrit  (sons  In 
numéro  463)  qui  contlesit  des  eompeadions  d» 
qudques  maMres  des  quinritme  et  aeh  lème  siècle,, 
dont  nne  de  Josquin  Deaprèt  a  celte  InsariptfcM  : 
Jodoctu  PratentU,  mUço  JMquf*  d»  Préi, 
Belga  FerMUmdiHU  oimtliDit  yrineep».  Snr 
celle  indication ,  le  savant  aUemand  (ait  nn  lon^ 
palboa  k  sa  manière,  pow  arriTM'  k  la  condn- 
tfon  qne  Joiqnin  itait  Picard,  parce  qu'à  l'é- 
poque oè  il  naquit,  le  Vermandois  élall  réuni  à 
la  neardie  sons  la  domination  des  dncs  de  Boor- 

Jui*^a  ■nin<MM>wrij»-BM;  J»J«p«f  ^r«*B.<tt- 


EltiltoB .  et  pretnd  qne  ts  ttttmot 
tak  NtaH  il;j'il*iiHl«Tm<B' 
aaB  dïCbttla  S 


,Google 


pigiM  (I).  AntiDl  Tandrait  dtra  qsll  était  Boor' 
gii%Boa.  L'tutortlé  de  ce  nuoscrit  paiatt  1 
Kiewwetter  dMalT«  cl  aTotr  beucoup  plni  de 
ninr  qns  edie  d«  It  Croti-da-Haiiie ,  de 
DoTerdler  et  de  RonMTd  ;  mais  md  «ptnioD  à  cet 
jgvd  n'eil  pu  imtenafale  ;  car  dd  inconiiu  qm  a 
Ul  ■  Saine,  dam  le  icbMnie  liède,  me 
eo()le  de  qatiqatt  amres  de  romiqtie ,  n'a  pn 
Mn  Bsiên  Infomi  que  la  poMe  Rooiard ,  né 
eni»t,  et  •!*  d'na itipteDr,  nuttre  dlMXel  de 
Francefa  l",  qai  af^véCDà  Paria  dan»  le  méim 
tempe  qoe  ilIlMtn  mnaMea;  cbAb,  Une  pov 
Tait  CMBaltre  auul  Uen  lea  taR*  que  la  Croix- 
*h»-HBfM  et  iDrtoDt  Dmerdler,  dooi  oi  aalt 
l'exactHode  dass  iea  ledierdiea  UognpUqoc*  et 
bibllographiqiiea.  M.  deCouiaemaker,  qui  a  re- 
prodvil  llBKriptiao  du  mannacrfl  de  Sdnt- 
Gall  ft),  raronlilée  en  mppriouiit  le  mot  valgo  : 
il  •  todaR  CD  erreur  M.  Cb.  G<«iuTt  (S). 

LadateprécUede  lanaluancede  JocquliiDea- 
prta  «*t  DB  myalère  que  le*  eflbrtt  des  biopa- 
pbeiii'oatpuptetlrer.  llettdeaaDteuraquI  Ponl 
bll  niDDMer  JuqD'en  1440,  iDaia  il  eit  pen 
TT^MmUaUe  qn'eBe  mH  li  ancienne,  car  D  e«t 
remirqnableqtM  Tlnelorlt,  qui  éeriTltaontraJU 
dn  eoBlnpDfart  es  I4T7,  et  qui  a  dté  lei  non» 


pas  écrit  nne  leuteTf^  celui  deloiqiiinDeiprA*, 
qnl  eeriee  aoralt  en  déjà  use  brillante  ranwinnée 
a^l  e«  alnn  atteint  l'ige  d»  trtnte-iept  au. 
CUode  Rémtré,  qnl  noos  ■  appria  qne  ce  grand 
■NHidestnld'abard  eofuilde  ebimr  de  l'égh'te 
collé^ale  de  Saint-Quentin ,  et  qid  a  lrau>e  de* 
prenTM  irrécmable*  de  ce  fait  dam  le*  regit- 
trei  dn  cbapHre  de  cette  Tille,  ne  déaigne  point 
l'époqne;  il  ajoale  aenlemenl  que  Joaqnin  devint 
«Malte  dwttre  de  mnilqDede  la  m«me  égiîM  (4). 
ColUHe  coBOrBM  ce*  Mti  dam  iea  Mémofret 
prarMTTfrA  tUttiOn d»  Vemaïuiloi*  it.ia, 
p.  I»)i  iMit  U.  aé^ge  août  de  prAeiaerle* 
daUa.AanMle,JnW|oinDe*prt*n'a  pa*  dO  naî- 
tre plnc  tard  que  14»  ob  14U,  car  II  rutelianlre 
de  la  dupelle  pontificale  antérieurement  à  14U , 
et  il  ne  derait  pa*  avoir  moiat  de  Ttngt-d>q  an* 
loraqa'il  fut  admia.dan*  cette  chapelle. 


«ES  <7& 

SU  ponvait  reater  quelque  doute  mr  Iea  préten- 
tiow  de*  Italien*  et  de*  AUemand*  i  i'f^id  de 
la'patrie  de  JotqnlD  Débute,  la  leule  cifcont< 
tance  prouTée  du  lien  de  aei  élnde*  laKitit  pour 
démontrer  quil  n'en  est  pas  d'adoUaii  blés,  car  il 
esttont  i  taJt  InvraisemblablequeMM  pannU  aient 
prit  la  TMoInlion  de  l'amener  de  1*  Toscane  ou  da 
milfeudel'Alleuiagiw  dans  uH  petite  Tille  danord 
delà  France,  pouren  Taire  m  enfant  de  cliinur; 
landlaqne  la  proximité  de  CondéadeSal  nt-Quen- 
tin  jnalifle  Popfadon  de  eeni  qoi  crracol  qnll  était 
né  dam  cette  TiUe  du  Halûut.  H.  de  Consse- 
uaker,  ne  tenant  ancua  compte  de  l'autorité  d» 
Ronaard ,  de  la  Croix  du  Maine  rt  de  Durerdier, 
et  ne  s'oeenpant  que  de  b  nota  de  le  Dodut, 
dont  la  Tsleor  est  nulle,  t  came  de  Pépoqne  oA 
elle  fut  dcrile,  t'esprlme  aiuii  i  ce  »a}et  :  ■  Si 

■  ta  Aita  rapportés  par  Claude  Hémeré  et  COI- 

■  lleUeaoat  exacts,  et  nous  n'sToni  aucoa  motif 

■  pour  le*  réToqoer  ta  doule.   Il  est,  selon 

■  nons,  plus  pnrtnble  que  Josquln  eal  né  k 

■  Saint-Quentin  qu'i  Cambrai  ;  car,  iudépea- 

■  damment  de  la  preuve  produite  par  H.  Kleso- 

■  «elter  (  prenTS  t  ),  on  aura  peine  k  croire  que 

■  les  parenta  de  Joeqaln  l'aient  en* ojré  à  la  mat- 
•  lrliedeSaial-QnentIn,qnan)iliaTaltUHnaI- 

■  tiJM  à  Cambrai,  où  ila  demaar^ent,  iiaolM 
'  de>uppo*er,eeqtrin'erigaéi«TniMmblBble, 

■  qnll  o'j  eut  paa  de  ptaee  Tacute  à  la  Daatlrise 

■  de  Cambrai,  lonqne  Joaqoin  s'y  présenta.  ■   . 
11  n'est  paa  danteoxqaeJoiqsinent  ponrmallra 

de  eoBlrepotnt  Jean  Ockeghem,  premier  dia- 
pelatn  de  lacltapelle  de  Charles  VII,  puis  Iré-  ' 
soiier  de  Sabt-Hartin  de  Tours.  Ce  fait  e«t  d«- 
nwntTd  par  deoi  dépiorations  qui  furart  com- 
posées sur  la  mort  de  ce  maître,  l'une  par  Jm- 
qiiin  Deeprte  lui-mime,  l'autre  par  Guillauma 
Craipel.éktTedu  mtoie  musicien. On  Ironvedana 
la  première  : 

Aeoumi'HiuniiHtf  4*dHll, 
JiH^ila,  Inind,  ntieboa,  Camftrv, 

hr*a  na  taan  koa  pSre. 

Et  dans  fanlie  : 


>urs  STant  1475;  it 
est  peu  TraiserablaUe  que  Joaquin  se  soit  rendj 
au^és  de  Id  dan*  eeUe  ville  pour  reeerolr  aea 
leçoH.  On  doitcroire  ptutdt  qnll  Bt  sa  étodea 
IbrI  jeune  sons  ce  mettre  avant  que  ceiui-d  eût 
quitté  Pari*.  Cednt  être  de  i4g&  k  1470  qu'il 
le*  commenta;  car,  t  celte  époque,  le*  étndea 


>y  Google 


474  DEI 

d'un  musicitD  centre poiaUite  éUicDt  longues  et 
dinicika,  parce  que  les  méthode*  d'enswgnenieat 
cauioIileDtdins  l'anal  iTMd'atie  rotdtihide  dehiU 
particuliers  ;  les  règlei  géoérelts  étaient  alon  à 
peu  près  inconoues.  Ce  qui  est  parvenii  Jusqu'à 
■tons  de  traités  de  motlque  du  qniuiènw  «iteta 
démontre  celle  vérité  }uugn'k  l'éTldenee.  Or 
Adwui  de  Boiseiu  nous  sppreod  (OuervaHota 
per  beu  regalare  U  eero  de'  eatlori  delta  cap- 
ptUa  Ponll/icla,  p.lU  (1)  qneJosqnInDesprès 
fut  ebanlre  de  la  diapdie  pootiicale  soos  le 
pape  Kita  IV,  qui  n'occupa  la  saint-iltge  que 
dipali  1471  jniqu'eo  l484.  Àdami  ajonte  que 
■on  non  ett  grsTé  avec  ceux  des  plus  indeDs 
chantru  de  la  eliapelle  pootlflcale,  dtas  le  clusur 
d«  celle  clwpelli,  an  palais  du  Vatican.  Cepen- 
dant il  ne  se  rendit  en  Italie  qu'après  «Toir  été 
maître  de  nuiique  pendant  un  temps  plus  ou 
RMtnt  long  k  la  cathédrale  de  Cambrai,  si  l'on  doit 
■'en  rapporter  k  Jean  Manlins,  qui,  daat  ses  re- 
marques Sur  le*  UeHX  eommuiu  de  Hélancta- 
tboD  (Coltect.,  I. ni, cap.  de  SbidUi),  die  une 
anecdote  ralatUeau  séjour  de  Josquin  dans  celte 
ville.  Un  chanlear  s'y  était  permisde  broder  un 
passage  d'an  motel  de  sa  composition;  Jmquin 
«'emporta contre  lulHlnidil  i  •  Pourquoi ajoalet- 
•  roui  ici  des  oniemeatjp  Quand  ili  sont  nécev 
n  sllreg,  je  sais  Mon  lee  écrire  (I).  > 

Ce  fut  aprts  son  arrivée  1  Rome  qoe  Joaqnlu 
.  Despris  commeofa  t  donner  i'enor  fe  ton  génie, 
et  que  u  répnuUDa  a'étcodit.  Sa  supériorité  sur 
tooa  aea  riviui,  u  féeondlté,  et  le  grand  nombre 


d'Idées  iugénieoaet  qu'il  répandit  dans  sea  om- 
vngea,  le  nirenl  bientôt  bon  de  toute  compa- 
nison  avec  lea  antres  eompotiteure.  H  parait 
qo'apAi  la  mort  de  Sixle  IV,  il  se  re^it  i  la 
conr  d'Hercule  I"'  d'Ut,  doc  deFernr^«tqae 
ce  M  ponr  ce  prince  qu'il  éoivit  u  meaM  ia- 
Ulalée  Hercule»  D%x  Ferrartm,  l'une  de  se* 
plus  belles  productions  (1).  U  magalflcwice  de 
lacourde  Perrare.et  la  proteetkmqw  leprinen 
accordait  au  IL  hommes  dialiasnéi  de  tout  ■■■«, 
anralt  prottablemeot  «flitrt  t  JosquÉi  nn  aTtak 
beureoi  stl  avait  voulu  sefluer.el  si  aoo  hamof 
inconsbnte  ne  l'avait  dMeiminé  à  quitter  nttiie 
pour  le  rendre  eo  FranceA  la  ooor  de  Louis  XII, 
oA  U  accepta,  son  une  place  de  maître  de  à»- 
peUe,commeroDld>tplBsieiirsaQteura,etpartiaB- 
iliremeot  CUude  Hémeré  et  OolliMe,  car,  ainsi  que 
le  remarque  Guillaume  du  Pe^ral  (Koeh^rche* 
mr  la  thapelie  4ea  roUie  France,  p.  434  et 
474),  celle  charge  m  [ut  créée  que  sons  le  rèpM 
de  Fratt(ois  l«,  maia  celle  de  premier  chantre, 
comme  Glaréan  le  dit  (DotwcAcn.,  p.  4«a  (s). 
Hcfeeune  doanehjoaqnin  iBsimplequaliicalfaw 
de  mnsidMi  du  roi  (fformonic  insfiwietlf, 
livre  de  la  voix,  p.  44.)  Il  rapporte  nue  nso- 
dolaqui  semble  prouver  en  ellet  que  celartiate 
otlibra  [ut  attaché  au  so^iee  de  I.a«is  XIL  Ca 
priace,  qui  aimait  iwaucoop  nne  chaatoa  popn- 
laire,  demanda  no  jour  k  Josqnhi  d'an  (dre  on 
morceau  k  ptuaieari  voix  oïl  U  pnl  (le  roi)  chaiter 
•a  parUe.  La  proposition  Était  embatnsBante 
parce  que  Louli  XIl  n'était  pas  muiîeiea  et  no- 
tait qu'une  voix  [aible  et  (auHe;  i 
oomposileur  triompha  des  dilAcolléa  ta 
du  thtaie  uncaoonk  l'uDisaon pour  deui 
de  dKcur;  à  la  partie  du  roi,  qu'il  appelle  tox 
mil  qu'une  seule  note  qui  se  répétait 
pendant  tout  le  moroeau,  et  il  garda  poar  M  la 
de  l'adra 
muatcieB,  qui  avait  tnnvéle  moT«a  de  lettre 


DiQitizedpyGOOgle 


chuiltt  jutte.  On  trouve  dans  le  Dodécacharit 
de  Glax^n  ce  morceau  liDKulier  (p.  t&B),  qui 
a  oonanué  tom  In  écrivaiiu  dans  l'opinkia  que 
son  auteur  a  tÀà  Bialtre  de  cliapalle  du  roi  de 
Franco.  Toutefois  it  paraît  au  moins  dwiteat  que 
JooquiD  Daeprèt  ail  réellement  occupé  une  place 
dau  la  nmdque  de  Louis  XII,  car  icn  nom  ne 
se  trouve  daoi  aucun  dei  comptes  de  lactiapella 
de  ce  priaea.  n  eil  idus  Traitiemblahle  qu'il  a 
«éca  Itbre  k  Paria,  atteadaot  le  béoéfice  qui  lui 
OTait  ii6  promis. 

Il  parait  d'ailteun  que  son  sort  n'ëtait  pas  Iten- 
renx  dans  cctto  ville,  et  qu'ii  o'jr  trouvait  pai 
les  avantagea  auxquels  ses  talents  lui  donnaienl 


des  droits;  car  U  adressa  tl'an  dosas  ai 


■  d'I- 


talie (S^Bno  Aqnilano  ),  dee  plaloles  amères  sur 
la  positioti critique  où  il  était,  etaur  le  désordre 
des«a  afbiTes.  Cet  ami  lui  rendit  par  le  ■oanet 
BolTaot,  ob  l'on  trou  ve  de  la  raison  et  de  1*  phlloso- 
lAieesprimtei arec atset peu  dégoût: 


U  SI,  ■■  pui  gloHHUIa, 


■■sUbt>lni(lta*( 


Dans  ta  détresse,  Joaqnin  s'était  adressé  1  on 
«oDitisan  qntl  avait  connu  en  Italie,  et  l'avait 
prié  d'obtenir  dn  roi  en  sa  (svaur  quelque  béné- 
fice qvipOt  lui  procDi«r  mie  eiislence  tranquille. 
Ceseigneor  Ini  sTut  promis  ses  bMiB  offices,  e( 
chaque  fois  que  Jasquio  kii  parlait  de  l'objet  de 
eesdCstrt,  llrépondalt:  J^sete /are  Ml (Lidsseo- 
moi  Taire).  Fat^ué  de  tant  do  vaines  proneuet, 
Josqnin  se  vengw  en  composant  une  moMe  drait 
le  tlième  obi^  ttsit  la,  toi,  fa,  ri,  ml,  et,  sui- 
vant l'usage  de  ce  temps  oùI'cmi  coni  posait  tonte 
upe  mesio  sur  un  seul  thème,  répéta  si  iosvmiI 
cette  plirase  qne  eelul  qui  étût  l'ol^et  de  cette 
plalunterle  «'aperçut  enfin  que  la  cour  riait  à 
sesdépens.  Le  t<A,  que  l'anecdote  stsit  beaucoup 
amusé,  promit  au  musicien  de  l'occoper  de  son 
sort  :  toutefois,  après  une  Ioi^m  atlmle,  le 
pauvre  Josquin  ne  te  trouva  pas  dans  une  meil- 
leure position,  n  essaya  de  rappeler  fc  Louis  ZII 
la  promesse  qnll  lui  avait  Mte,  dans  le  votei  ; 
Memor  eslo  vtrM  fol,  etc.  (Souvenei-vons, 
seigneur,  de  vos  promesses)  ;  mais  le  roi  n'eO' 


•H  ES  47S 

I  du  motet,  el  Jwquiu  n'eût  pl^s  d'autre  res- 
,  source  qn'u ne  plainte  indirecte.  Va  autre  inolet, 
,  Ponio  mea  non  sMt  in  terra  vivmUum  (Je  o'u 
point  de  partage  sur  la  lerredea  vivants),  fut  écrit 
par  lui  et  exécuté  i  la  cour;  le  roi,  dit-on,  ne  put 
résister  plus  loogtempt,  et  le  bénéfice  que  le 
compositeur  atteiùlaitBvec  tant  d'impatience  lui 
fut  enfin  accordé.  L  exhala  sa  joie  dans  an  troi- 
sitine  motel  sur  les  paroles  :  BoiUlaUm  fecUtl 
cum  ttrvo  tito,  Do«iine  (Seigneur,  vous  avei 
usé  debieuraisance  envers  votre  serviteur);  mais, 
soit  envie,  soit  réalité,  o;i  dit  alors  que  le  désir 
l'avait  mieux  lospicé  que  la  reconnaiwuice ,  et 
que  le  dernier  motet  ne  valait  pas  le  précédent. 
Quoi  qu'il  en  soit,  il  eut  enfin  ce  bénéfice, 
objet  de  ses  désirs;  Glande  Hémeré  et  CoUièle  di- 
sent que  ce  fol  un  eanonicatt  la  collé^le  de 
Saint- Quentiq.  Ces  auteurs  fixent  à  l'année  l&M 
l'époque  oA  'Josquin  en  prit  possession;  mai* 
on  verra  tout  k  l'heore  qu'ils  ont  été  induits  en 
erreur  sur  la  date,  car  Josqiilu  ne  vécut  pas  jus- 
qu'en 1524.  D'ailleurs,  ce  ne  serait  pas  Louis 
XII  qui  aurait  récompensé  le  taleot  et  les  ser- 
vicee  de  Josquln  Desprès  à  cette  date,mBiB  Fran- 
çiHs  I",  carie  premier  de  ces  rais  était  mortlo 
l"  janvier  1615. 

Sur  l'autorité  d'Aubert  le  Mire  (Mirxvt), 
Perne  a  cru  que  le  bénéfice  accordé  à  Josquln 
Dciprte  était  on  canonicat  i  l'église  de  Coodé 
(vojei  la  ilepue  mustcale,  t.  II,  p.  171  et 
suiv.);maiB  son  erreur  est  manifeste  ï  cet 
égard,  puisque  Coudé  n'appartenait  pas  slorsï  la 
Franc*.  Cette  ville  était  dépendante  du  comté  de 
Halnaut,  et  Louis'  XII  n'avait  aucun  druit  â'j 
cmlérer  ua  bënéflce.  Voici  le  passage  d'Auhert 
la  Mire,  il  peut  donner  lieu  k  quelque*  remar- 
ques Iplémsantei  : 
■  Il  existe  k  Condd,  ville  du  Hainaut,  nu  oé- 

•  lèbre  cfaapltre  de  diandues  réguliers  fbndé 

•  depuis    pluiienn  lièdes.   Josquia    Desprès, 

■  excellent   musicien,  le  premier   qui   mît  de 

■  l'ordre  dans  l'srt  de  la  composition   musicale, 

■  et  l'augmeata  de  beaucoup  de  parties,  fut,  d'a- 

•  près  le  témoignage  des  anciens,  doyen  de  cette 

■  collégiale.  Il  mourut  l'année  de  J.-C.  laoi, 

■  el  U  a  été  inhumé  sous  le  jubé  de  Condé,  da- 

■  vant  le  mattre-autd  (1)-  ■ 

Les   faits  rapportés  par  le  Mire  démontrent 
que  Josqulo  abandonna  son  canonicat  de  Saint- 

(I)  Bat  tutcD  Coadatam  {lalgo  CaDit),  HinjjoDUr  cifK 

1  niimi  lim  ucuUi  RHdlt.  Hnjai  callcflt  dccanui  j». 

m  \  éi  Cmuur.  ColItlU,  cap.  10,  p.  tt.) 


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4T0  DEP 

Qncntli),  pcniTate  retirer  dini  u  pilrie,  oli  4M 
■tantiges  égtax  od  lupiricora  lut  étaient  offerti, 
Coond  Peuthiger,  k  qui  nont  deron»  uns  eol- 
Icdion  prédense  de  ntotet»  publite  k  Aogiboiirg, 
ea  I&30,  dit  qoe  JcnqnlD  Deiprëi  fat  miltra  da 
chapelle  de  l'empereur  HaximUlcn  I*',  et  11  ■ 
tu  copié  en  cela  par  Lacia  Lowios.  Si  le  (M 
cal  Traj,  Joiquia  aarail  paué  sa  serrice  de  ca 
prince  après  aroir  quitté  ion  béoédce  de  SaJot- 
Qneotin;  et  HHimilieB,  ajant  réanl  les  Paj»- 
Bai  k  l'Empire  en  151(,  la(  aurait  donaé  k  ca- 
nonkat  de  Coi>dé,en  récompenie  de  «et  aer> 
TJcea.  CtM  déconierle  récente  ne  pennet  plue  d« 
medre  en  dAute  la  réalité  de»  ralU  npportéi 
par  le  Mire.  M.  Jules  Pi^Mt.rédaetmr  de  ryni- 
parttal  dv  Nord,  Journal  bd>doiiMdafra  poIkUé 
k  Vatenciennei,  «TSlt  entreprla  de  dénwntrer, 
dans  an  article  do  ISjaDTier  ISM,  que  Joiqiitn 
Deaprèi  eit  aé  t  Condé,  el  qn^  j  «Aourat  comme 
cela  a-élé  étBt>ll  daaa  la  première  éditioB  de  la 
Biographie  vtOveneUe  det  Xwifcicni.  M.  Ch, 
DeaHD,  anwtenr  des  arti  dans  cdie  fille,  bioi 
que  paria^tnt  roplaion  de  M.  Primet,  atait, 
danl  une  leltra  ineirée  te  15  du  même  moie 
dam  le  naeme  journal,  éle*é  de*  dooles  sur  la 
pouitrillté  de  découvrir  des  docnroenti  anthen- 
tlqaea  ccmtre  letquels  il  n'f  aiinlt  pliM  d'objee- 
tloo  k  faire  sur  ce  aDtet;  cependant  il  termlull 
*a  lettre  par  ub  appel  au  lèle  de  aet  conci- 
tojeDi  pour  qu'ils  se  liTraiieat  k  des  reclier- 
ebea  Mamelles.  Cet  appel  aété  enteodn.  M. Han- 
■■«f, bibliothécaire  de  la  Tille  de  Valendennea, 
•  ti|aalé,par  aoe  lettre  Insér^  dans  Xlmpartial 
tf»  Horâ,  le  37  jauTter  i  tw,  ia  découterte  qo^  a 
fdte  dans  rjliatolre  de  Ctmdé,  par  le  maréchal 
da  Croj,  dont  un  maanicHI  te  trouTe  dans  la 
UUMUqae  confiée  à  m  garde.  Ad  XXXI*  cha- 
pitre da  cet  ouTrage,  Intilolé  :  Mimotre$  el  ti- 
fiOlwNa  ter  plv  andeimer  de  ViçUte  IVolro- 
Bam»  de  Ctmdé,  on  Ut,  fol.  4&3  : 

■  En   deuoui  le  Robin  entre  les   iomiM  oa 

■  tlèfes  j  st  tépallDre  de  cuivre  tar  pierre  arec 

■  let    personnagea  graiéa.  Ea  la    première  j 

■  at: 

■  Chjr  gfst  M<  Gilles  deQuarouble  ehanoiae  de. 

■  Soignlts,  doyen  et  dunoina  da  cette  ^lie, 

■  qoltrépaua   l'an   1431.  Pries  Dieu  pon  mw 

■  linM.> 

■  Dtt  e^éAt  prévôt  CépUaphe  Jeiquin 

■  DetpreU.  YaepgUl.  ■• 

Kol  doute  doac  ;  Josquin  Deiprès  moaml 
1  Condé  comme  dojen  de  l'égliM  Noire-Dame,  el 
J  a  été  ealarré.  Hais,  par  une  stngulsrltd  re- 
marquablc,  le  maréchal  de  CroT,  qui  porte  dam 
nifl  ouvrage  l'ciaclilude  des  dt'tails  jiuqu'à 
l'cicès  loi^qu'il  s'a^t  de  personaaget  obscure. 


s'arrtle  ipris  les  nets  ey  gitt,  pour  l'é^tapbeda 
Josqafai  Desprès,  comme ii  llwmiMdDat  U  s'a- 
git avait  aé  de  if  miMe  valenr,  qn'U  m  mt- 
rilait  pas  de  matloB  piaa  âondae^ 

Qaant  k  ta  data  da  IHl,  i«  faiaai*  renun|Der 
dans  la  preniteeéditioa  de  cette  biographie,  OM 
qu'elle  rétnltait  d'mw  baie  iTpapaphiqDi^  oa 
que  la  Mire  a  été  Indalt  en  enenr.  Ea  «((et, 
ditaia-je,  on  ■  va  qne  Joaqaia  Int  éfèf  e  da  Jeak 
Okeghem.  ApTia  ta  mort  de eeliil-ci,  il  conposa 
an  cbaat  de  déplatatioB  qui  a  été  dté  préoé- 
demmeat;  d'ob  il  suit  qu'il  a  survécu  k  son 
Dultre.  Or,  un  passage  d'une  épttre  de  Jean  le 
Haira  de  Beiges,  prouve  que  OlMgltan  vivait 
encore  en  1513  (coy.  Oucnsn);  il  but  donc 
qne  le  décta  de  Jeeqntn  loit  potlérienr  k  oella 
date.  D'ailleurs  Jewi-Georgt*  SclûdeB  die,  dans 
sa  BihIMhèqne  choitta  (BibUoth.  «wcleafa, 
p.  ta?},  a  traité  de  nuMiqae  cosyasé  par 
Josquin,  sou*  le  lilra  de  Compe»ditim  mtui- 
eah,  qal  portail  la  date  de  1507.  On  na  peut 
endre  que  l'existence  de  cet  ouvrage  soit  sup- 
posée, car  Berardi  a  parle  cooMoe  r*jaat  va 
(SUiffelta  mutteate.  p.  il).  Eidla,  at  ceci 
eut  MKore  plu*  remarquable,  Adrien  Petit,  sor- 
■onuné  CocU\u  ou  CocUetu,  Binaidm  fran(ab 
qui  -devint  maître  da,  mnsiqw  k  Morcmbe^ 
*era  ta  milieu  du  «aÎBèma  sUcle,  A  q«  ftùt  né 
en  1500,  a  publié  k  Hnramberg,  ea  I&31,  un 
traité  de  muilqae  où  il  expoae  ta  dectriae  de 
Josquin  Deaprès  dont  tl  «ail  «lève.  Void  ta  Utie 
de  ce  livre  i  CompendiuM  mvttoe  deteriptum 
c^ÀdrlOMiPeUlCoeUo/UteipuloJotqvMDei 
Prè»,  M  jwt  prmUr  eat»ra  traettuttur  Aec  -' 
1°  21a  modo  ontato  eano^di;  3*  De  rtgul» 
cemlrapvmeU;  3*J>e  coas^osKioMe.  Oa  Imnve 
dans  ta  deuiMoie  partie  de  eet  oaTrase  on  dia* 
pitre  aar  le  contrêfirint,  qni  a  pour  litre  :  Dt 
ragnia  eonlrap%neU  teeundvm  doetTi»am 
Joiquini  de  Praiit.  11  est  évident  qu'an  boMna 
né  en  1S04  n'a  pu  avoir  ponr  maRre  ua  anli* 
honnie  Hiort,ca  lU».  J'ai  dit  qu'il  j  a  viais^a- 
blablement  me  tanie  d'Imptesatan  daaa  ta  latte 
de  le  Mire  :  J'ai  prétunté  qu'on  doit  lire  :  OUU 
atmo  Chrùti  IMl,  ou  153I. 

Ce  raisoaBCfnfot  et  ma  eoniectnre  TtaMwal 
d'être  joiliBés  par  ta  découverte  ioaHaadaa  de 
toute  répHapheiin  lOMbetn  de  Josquin  Detprès; 
déeoDTerlB  taita  par  H.  Victor  Delakat,  aé  prte 
de  Condé,  qui  T  •  résidé  pendant  don»  ans,  et 
qui  s'occupe  de  recberdies  sur  son  liiatoirc  Un 
DMauseril  de  U  biblioilièque  publique  de  LiUB,eat* 
n*  IIS,  a  pour  titre  :  Sépultvret  de  Fkmdre, 
BaUtaiU  et  Braba»t.  1*  volunte  est  na  h^foif» 
de  318  pages  ;  récriture  est  da  dix-Beptitee  A- 
de.   Cesl  ta  que  H.  DeluBl  a    l/ouvé  (p.  U^ 


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rtpiUptw    d«  Awqoin    Dnprii, 


CA|  giti  «hw  Jatu  Dapm, 

PnwMt  iê  Cfutttm  (De  eiuu)  /W  Jadit  : 

Priez  J7(B«  ))c«r  tu  TrtpoMtet  qui  kw  doit*  ton 

Trtpaua  Fan  lUI,  b  97  d'août  : 
Spd  mM  Knipet  hiMl. 

Une  ulic  déeoaTerto  dm  mcdiu  importante 
tailB  pir  M.  Début  ait  cell«  (Tiin  acte  autboi- 
Uqne,  nr  vélia.  paiié  à  CcxriU  pour  la  vente 
d'on  immeoUe,  tenant  d'une  putk....,  et  de 
t'iuti«,Air(Itîrs  Joue  DapraUprétitft.  L'acte 
ne  porte  pas  de  date;  Duit  l'écriture  eat  du  lel- 
ctème  iltele.  Desprta  tMt  donc  propriétaire 
d'uM  mÛMn  t  CaDdé.  Dans  u  lettre  d'enrot.  de  . 
cea  rcBuigaaMBls,  M.  Ddimt  remarque  qu'il  . 
Ml  pen  Traliemblalrie  qne  Joaqnia,  ilé)à  Tteai 
loTMiatl  fini  prendre  poaaaasioD  de  aos  l)teéflce  ! 
à  Ondt,  tH  tàtmé  cette  malaon  et  *e  lolt  i 
donné  le*  embarra»  de  la  propriété  k  «■  tge  oti  [ 
l'oneberchelerepoi.  n  croitqaelllluitreartlile  i 
avait  reçu  cet  iDuueobte  pu  ancceadoa  de  aea  : 
père  cl  mère  et  qu'il  ]>  était  né.Atn^  donc  mea 
conjectures  aur  le  lien  de  naEtaanM  de  Joaquin 
Desprta,  aur  aon  retour  dam  la  ville  natal*  où 
il  paua  aea  demlèret  aiméea,  et  '  nr  l'époque  de 
SB  mort,  lont  cwtfinuéea  par  dea  documenta  an- 
thentlqoei. 

La  perte  de  ce  pvui  madden  fat  vlTement 
aentie  par  teute  l'Europe;  nue  mulUInde  de 
poémet,  de  déploraUtmi  et  d'épKapbes  furent 
cniuposéis  par  lai  poétea  et  les  nombreux  élèrea 
sortis  de  aon  école.  Swertlni  a  eoiuené  Ilna- 
crlpthHi  qui,  selon  loi,  aetrooTait  antretoia  son* 
son  buste,  dans  l'église  de  StEntMïudule  de 
Bniiellei(t),  et  nu  chant  fun^re  composé  par 
Gérard  ATÏdiua  de  Nimègue,  41è<re  de  Joequln. 
(V.  Alhen.BetgU.)Va  recueil  intltolé  le  Sep- 
tième Uvrf,  eoHlenaiU  vingt-quatre  chantotu 
à  cinq  et  six  parties,  par  feu  de  boTote  mé- 
moire et  trèi-exeeUeiti  en  m%sig*e  Josqut» 
Detpret,  avec  troii  épUaphet  du  dletJotqiUn, 
composa  par  divers  auteurs  (Auters,  Til- 
manSusaio,  1541,  in-t'obl.),  renCmne  Tunodei 

(1)  ru  btt  de  Tttici  mJwd»  à  BnielUa  vmt  Sé- 


wiwta  anttgiui,  bucrlpHoMa  «t  ranatafÀia  tutti  DD. 
1  ta   BWDaDHit  dM  pu  Smnlai,ct 


r,  pnliUte  i,  MiUaeteii  iTU,  In-f. 


RÈS  d77 

épiUpbea  miseeo  musique  à  septfolx,  par  Jé- 
rAnwVinden.  On  j  Iroute  aussi  la  déploration 
d'AvIdius,  mise  en  musique  à  quatre  voix  par 
Benoit  Dvcis,  et  a  rix  voli  par  NiooUt  Gora- 
bert.  ITày.txi  noms.) 

Luther,  ce  célèbre  rélomtaleor,  Joignait  k  dea 
eoonaltaanees  éleodues  le  talent  de  la  poésie  et 
de  la  musique.  Il  était  mâme  habile  dans  la 
compoaittoB  et  bon  Jnge  en  ce  qnl  concernait 
cet  art  Iladit,  en  pariantdeJosqidn  ilet  mu- 
sieieiu  font  ce  ^'Os  pewvent  des  notes,  Jos- 
fitinieul  «M^itttMTH'U  cmf.  Si  l'on  examine 
avec  attention  les  ouTragea  de  ce  compositeur, 
on  eet  frappé  en  eflat  de  Pair  de  liberté  qoi 
;  riitne,  malgré  lea  combinaisons  arides  qu'il 
élaU  obligé  d'j  mettre  pour  obéir  au  go«t  de 
aon  Blède.  Il  passe  pour  aroir  été  Inventeor 
de  beaoeoap  de  recherches  sefentiAqne*  qui 
dans  la  salle  ont  Mé  adoptées  par  lea  compoai- 
tenra  de  toutes  lea  nalioni,  tk  perfeetionDées 
par  Pierloigl  de  Palestrina  ou  par  quelques  au- 
tres musidras  cé)M>rea  de  lllalie;  toutelbis  U 
plupart  de  cea  Intentions  sont  d'une  époque  an- 
tér^nre  an  temps  où  il  vécut  LlnûtaÛoo  et  les 
canons  sont  les  parties  de  Tart  qu'il  i  le  ploa 
avancéea  ;  il  j  ■  mis  plus  d'élégsnee  et  de  bd- 
lilé  que  aea  contemporains;  il  parait  av<Hr  été 
le  prmùei  qui  en  i  hll  de  réguliers  k  plus  de 
deux  parties.  QuelqueTois  les  contraintes  de  w 
genre  de  recherches  l'oiit  obligé  k  lasser  l'har- 
monie des  voix  nue  et  incomplète;  mais  il  ra- 
chète ce  défaut  par  une  bcilité  de  stjle  {nconnoe 
avant  lui.  Ses  chtOHins  ont  plus  de  grlce,  plus 
d'esprit  qne  tout  ce  qu'on  cmmalt  du  même 
genre  et  de  la  même  époqaa;  U  j  règne  en  gé- 
néral nn  certain  air  plaisant  et  malin  qui  pt- 
nit  avoir  été  ko  caractère  distlDctir,  tA  qui 
s'alliait  d'une  manlbre  asseï  biaarre  avec  ses 
boutades  chagrines.  M.  de  Wiuterfeld  a  acemé 
Jnsquin  d'avoir  porté  cet  esprit  de  plaisanterie 
et  même  de  moquerie  dans  sa  mnrique  d'égUse 
(twy.  la  première  partie  du  Hne  sur  la  vie  et 
les  oavngea  de  Jean  Gabrlell),  et  eonaéqnem- 
ment  de  n'avoir  pa»  mis  dans  cdie-d  le  senti- 
ment religiesi  et  grave  qui  lui  convient  :  en 
écrivant  cet  article,  j'ai  sous  lea  jeux  la  collec- 
tion presque  complète  des  nwsses  et  nn  grand 
nombre  de  motets  de  Joaqaio  Desprès  en  parti- 
tion, et  ]a  ne  vols  guère  que  la  Jfesse  de 
Vhomme  armé  qui  puisse  donner  lieu  k  un  pa- 
reil reprodie  ;  peut-être  en  but-il  accuser  le 
rlijtbme  de  la  mélodie  qui  sert  de  Utènte;  ce 
rhjthme  est  saolillsnt,  et  la  répétition  de  quel- 
ques-unes de  ses  phrases,  dans  dea  mouvo' 
menlB  plus  ou  moins  rapides,  est  la  cause  prin- 
cipale ilu  stjle  plaisant  et  moqueur    de  celle 


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«onpMlliM.  J.  MvlaiRi  de  Ptlntrin*  lui- 
nèoie,  ai  grire,  «i  religieux  aUemteur  du 
MM  (tel  (MTOle*  daw  ms  oanagei,  n't  pu  «Tiler 
riDcoaWiienl  que  }e  liene  de  lipiler,  d*o*  I* 
nwase  qu'il  a  écrile  uir  It  duMoe  dg  VBomme 
ormrf.  La  meuedeJoeqnin,  la,  Jo<,/ii,rtf,  mJ, 
eal  »aa*  doute  aae  pUlaaDlene,  et  la  répMUoQ 
coDtliiDelle  de  la  phrase  eet  pmi  ooniMuMe  pour 
le  ttjle  religieux  -,  mali  il  but  conaidétei  que 
CM  tartei  da  r«clicrctie*  étuaot  dan*  le  gttAt  dn 
iMips  où  virait  le  conpoûteor.  On  doit  »  dire 
autaut  (k  l'uuge  de  cbanter  eoiembledei  paroles 
de  diliérentes  iirlèrea,  et  même  de  ebaBwna 
vulijairei  el  abtctaat,  dans  Ici  meaaea  «(  dana 
le»  moteta  :  cet  uiage  l'éUit  InlnMlnlt  dana  \'i- 
gliae  dès  te  douiièn»  siècle,  et  il  a'eat  luiatciiD 
loog'eiop*  N"^  Josquin.  C'éUil  oh  alMurdiU, 
mais  celte  atMurditd  n'est  paa  plni  l'cBorre  de 
Joequin  que  celle  de  ■«■  cootemporalni  et  de 
Ma  iucccaaeun.  Ce  muiicioi  est  loUTent  anui 
grafe,  aussi  religieoi,  auiii  oDDT(mable,dans 
aa  musique  d'église  qu'aocoa  autre  eompoailcar 
de  iOD  lempi.  Je  diarai  à  eet  fgtfd  ccmme  des 
morceaux  irr^rocbaUea,  ei  comme  des  sources 
da  beautés  remarquablea  pour  le  temps,  l'As- 
violala  i  cinq  nnx  sur  le  [daln-cliant  ;  le  Mise- 
rtre,  pealemaat  t  cinq  Toix,  oA  l'on  IronTe  un 
des  plusaoeieni  eionplei  eoaanade  la  ripoose 
tonale  k  un  sujet  de  Togoe  ;  le  St^at  mater, 
«ompoiitiun  toudiuite  MaUie  sur  une  large 
combinaison  du  plain-cliaat;  le  motet  Prxttr 
rtntm  imitm,  â  six  *oii  ;  l'aottenne  i  t<i  0 
Virgo prtulentiatiiiM,  née  an  canon  il* quinte 
entre  le  tioor  et  lo  contralto,  et  les  cinq  lalu- 
talions  de  J.-€.,  1  quatre  voix ,  morceaux  da 
etjle  te  plus  noble.  Il  en  est  uu  grand  nombre 
d'autres  qai  pourraient  être  ajoutés  à  cette 
Hste.  L'obserralioa  de  H.  de  Winterteld  n'est 
donc  pas  fond^ 

Il  en  est  uoe  antre  plus  justfl  qui  a  ^lé  bite 
par  l'abbé  Baini  (Jfemor.  ifor.  eril.  délia  vita 
t  lUUe  opère  di  G.  Pierl.  da  PaleitTina ,  1. 1*', 
a>.  195),  c'est  que  l'extension  eiorbilaDle  don- 
née souvent  par  Josquia  aux  diUïrentes  voix 
peut  Mre  croire  qu'il  ■  composa  nné  partie  de 
sa  musique  poor  des  ioslniments  ,  et  qu'il  i 
a  ensuitu  ajouté  les  paroles.  Ce  détanl  Tut  celui 
de  beaucoup  de  maîtres  du  quiniléme  et  du 
seliième  slicle.  On  en  voit  un  exemple  Tort 
remarquable  dans  nn  morceau  i  trois  vo1i  qui 
termine  te  Traité  de  l'expo^fio»  de  la  main 
timiicale  de  J.  Tlactorlt,  où  le  sup^rins  des- 
cend jusqu'au  toi  grave  de  la  t>SEse,  et  moule 
graduellement  jusqu'au  mi  aigu  du  soprano.  Il 
n'exÎEle  roinl  àe  voix  qui  ail  celle  étenilue;  ce- 
pendant on  a  placé  soua^  les  notes   Ifs  paroles 


Kyrie  «Ue  /'onKise,  led  «leysoN  die  » 

Au  premia'  tspeci ,  lorsqu'on  examine  M» 
compoaitions  do  Josquin  Desprès,  M  lorsqu'on 
les  compare  t  cdlesde  ses  prédécesseurs,  on  ae 
volt  pas  qu'aucune  invention  impartante  lui  ap- 
partienne, Bl  qn'il  ait  changé  dam  les  formes 
de  l'art  es  qui  existait  avant  Ini.  Ainsi  ntannoaie 
n'est  dans  sa  musique  que  ce  qu'elle  ert  dans 
celle  d'Oekegbem,  d'Obreebl  et  de  quelques  autres 
mallrea  de  l'époque  précédente,  soit  par  la  coBt- 
titution  des  accOTds,  soit  par  lem-  enililInMMiil-. 
La  dispositif  des  parties,  la  tOMlilé,  leijrttoe 
dm  imitatimu  et  dm  canons,  la  notstioa,  tmt 
est  semblable  dtns  sea  ouvragn  aux  produc- 
tioni  d'nne  époque  antérieure.  Mats  nn  examen 
approtoadi  de  ces  mêmes  ouvrages  j  Tait  dé- 
couvrir Doe  perfection  plus  grande  danactiacune 
de  ces  parties,  un  caractère  particulier  de  gé» 
nie  qui  n'extale  pointcbs  les  autres.  Lee  fofmr* 
de  sa  mélodie  sont  souvent  emtitovne^  nanea. 
et  il  a  eu  l'art  d'j  jeter  une  variété  prodi^eosr. 
L'artifice  de  l'eocbaloemsot  des  parties ,  des 
repos,  des  rentrées,  est  cbextni  plus  élégant,  plis 
spirituel  que  chea  les  autres  coo^naiteurs.  Hianx 
que  personoeil  a  comiu  l'effet  de  certaioea  phrases 
obstinées  qui  se  reprodaiseat  sans  ceese,  parti- 
cuUèremeot  daita  la  baase,  pendant  qna  la  mAo- 
diede  la  partie  supérieure  briUe  d'une  variété 
tadle,  comme  si  aucune  gène  ne  loi  était  im- 
poaée.  L  n'a  point  ctmnu  la  modulatkn  sensi- 
ble, parce  que  celie-dn'a  pu  naître  qoe  de  Fbar- 
mouie  dissonanle'nalarelte,  qui  a  changé  le  sjrs- 
téme  de  la  tonalité,  pris  d'un  siècle  après  lui; 
mais  il  avait  compr^  la  puissance  de  certains 
ebangementa  de  ions,  et  il  a  quelqueTois  emplofé 
de  la  manière  la  plus  heureuse  le  paassge  à  la 
seconde  mineure  Bopérieure  du  ton  principal;  sorte 
de  modulation  qol,  appliquée  i  la  tonalité  mo- 
derne, a  été  reproduite  avec  un  grand  succès 
par  Rosiini  et  quelques  autres  compositeurs  de 
l'époque  actuelle. 

Bien  que  Josquia  écrivit  avec  facilité,  il  em- 
ployait beaucoup  de  temps  k  polir  ses  oavrages. 
Glaréan  dit  qu'il  ne  lirrait  ses  prodnctioas 
au  public  qu'après  les  aïoir  r;vne*  paulant 
plusieurs  années.  Dès  qu'un  nurceau  était 
composé,  il  le  faisait  chanter  parées  élèvM; 
pendant  l'exéculiou,  il  >e  promenait  dans  la 
chambre,  écoulant  avec  atlention,  et  s'anétant 
dis  qu'il  entendait  quelque  passage  qui  lui  d*- 
plaissjl  pour  le  corriger  k  l'ioslanL  Gâa  soins 
sont  d'autant  plus  remarquables,  que  sa  vie  fot 
agitée,  et  qu'il  produisit  beaucoup,  comme  Ibnl 
d'ordinaire  les  hommes  de  génie. 

Toutdémonlre  que  Josquia  Desprès  fiitlectel 
des  com|iositeurs  et  le  tjpe  de  la  musique  de 


>y  Google 


•M  leropt;  que  u  r/pnt>Uoa  Tiil  DDiveiwlle; 
qu'il  M  l'irtàle  qui  «i«r^  le  phn  d'InliMnca 
tar  U  destloée  de  rirt,depuli  la  derniers  partie 
do  qoiittitaw  tltcle  jat^oe  Ten  In  orilleu  dn 
niiitDie;  et  p«at-etr«  «it-il  panais  dédire  quil 
eoBterTa  celle  tnaueaee  plai  longtemps  qu'ait' 
nm  antre,  car  elle  coameafa  A  w  blre  mtir 
Ten  Mi,  et  ne  cea**  qo'eprti  que  PateilriBi 
ent  pertMstioiiiid  toolai  lia  fomwt  de  l'art,  e'esl-à- 
dlre  plDs  de  «Miante-dix  ans  aprte.  Quelle*  qtw 
aoient  Im  modlfioatluiia  que  l'art  a  rdUm,  si 
qDetqM  dilBcaM  qall  ;  ait  «ujourdlial  d'apprë- 
da  le  mirite  des  compoiItlODa  de  JMqoin, 
B'ooUioiu  pat  qoe  TartMa  qaf  obtint  on  «iteeit 
•1  noivend  oepent  Hre  qu'un  boMmetupértear. 
Ht*  doM  plui  de  pT^jogé*  que  de  Téritable  rai- 
«n  dana  let  oplnluoa  tekaa  par  des  ierWalm 
moderne*  contre  le  mérita  de  JoaqnlD.  Arteaga  a 
du,  en  perlant  de  ua  onmgM,  qn'ea  éeoa- 
laat  la  amiqae  qn'il  a  eompaate  mr  l«a  aon- 
■sU  de  Pétratqae,  oa  croit  Tolr  le  Satyre  de 
l'Amiate  dn  Taïae,  «esaTBat  de  Ttoler  de  ta 
■nein  grossike  les  déHeate*  beanUe  de  gilTle.  £n 
éeriTaBteepaïaage,  Arteagatlaitious  l'infiMnce 
dea  opinhuH  tranctautet  de  ii  fln  dn  dlx-hal- 
tiène  «itele.  Le  Vénitien  André  Hajer  n'ert  pat 
mieux  fondé  daM  le*  diatribes  qui!  a  lancée* 
depuis  Ion  ountre  le*  ntialcisns  belges,  et  parti- 
coIlèreuMiat contre  Josqoin  (I). Toutes  ses  sorlies 
font  Toirdantleun  anieora  pende  coonaluancs 
de  Part  et  peu  de  philosophie  ettliéUqoe. 

J'ai  dit  que  les  prodocliani  de  Josquin  Dea- 
prèi  sont  en  grand  nombre.  Je  Tala  donner  une 
iniKcatioD  de  toutei  celles  qui  «ont  tmims  k  ma 
eonnalaaance,  et  de  leur»  dWene*  éditions  oa  eo- 
piea  manutcritei.  1.  Mnen.  Dana  la  colInsUoo 
des  meaaes  de  di*era  anteun  pul>liée  i  Venise 
par  Oelare  Petnied  de  FossombroM,  oa  trouTc 
trois  li*re«  de  nMsaet  de  Josquin  Despris.  Le 
premier,  qui  porte  la  date  du  17  teplembre 
I50i,  BU  premier  tirage,  et  du  37  décembre 
de  la  même  année,  au  second,  contient  les 
metset  dont  les  titre*  lulTeat  :  1°  S*per 
voee$  ntrtdealêt,  La,  toi,  fa,  ri,  mi; 
V  Gaudeanuu;  V  ForUma  du^ata;  i' 
rB<mm«  armé;  b'  StJitt  tonl.  Glaréan  a  publié 
dans  son  Dodecoekorde  VApivt  Dei  de  la 
liremiëre  de    ces   messe*,    le  SeneeUetia  de 


tes  479 

ta  deniitate,  la  Bmedieha  de  la  troisième,  VA- 
9MU  iM  de  la  qualriime ,  et  le  BateiUetu% 
de  la  demiire.  Dans  une  colleetion  maniu- 
erite  de  la  Bibliollièque  do  Conaeriatolre  de 
mnsIqDe  de  Psris ,  on  troute  ea  partition  le* 
DMtsea  la,  loi,  fa,  ri,  «f ,  et  de  VHomm»  anaé 
k  quatre  et  fc  six  Toii.  Le  deuxième  Une  de 
n)e**e*,de  Joeqain  publié  par  Petrueci  con- 
tient callea  dont  lea  titrea  siiïTcnt  :  1°  Ave 
Marit  ttelia;  i'  Hêreviei  dux  Ferrarix; 
3°  Malheur  me  bat;  4°  Lami  (L'Ami)  Baudi- 
c&o»;  5°  Una  wauqu*  de  àiueaya  (tlième 
d'nne  ettânson  eapagoole)  ;  B"  Dwig  autlre 
aautr  (D'un  autre  amour}.  Glaréan  a  pa- 
blié  le  Pleiù  tnnt  eali  et  \'Àgnut  Det  de  la 
deuxième  mease.  Lie  troisième  lin«  des  mené* 
de  Josqnio  renferme  :  1"  MU$a  Mater  ptf 
trtt;  V  Faytant  reçrett;  S°  Ad  Fuçam; 
4°  Dl  dadi  (Hesee  dea  Des) ,-  S°  De  Btata 
Virgine;  tf  Sine  nomfne.  Ces  trois  livre», 
qui  renferment  dix-sept  messes  à  i  roix,  sont 
de  Tormat  petit  in-i'.  obi.  Le  bean  travail  de  H. 
Antoine  Schmid  (voy.  ce  nom)  sur  Ottaviano  de 
Petrueci,  inventeur  de  la  lTp<«raphie  de  la  mu- 
tique  en  caractères  mobiles,  nous  fournit  des 
renseignements  exacts  sur  les  dlTerses  édition» 
des  trcris  livres  de  mes«es  de  Josquin  Desprès- 
Naos  y  torons  que  la  deuxième  édition  du  pre- 
mier livre  a  #té  publiée  par  Petrueci,  en  ISM, 
non  plus  k  Venise,  malq  i  Foaiombrone;  que 
le  second  livre  a  paru  en  lais,  et  le  tn^lème 
en  1510,  tous  trois  dans  le  format  petit  in'4> 
obloag.  Le  contenu  de  cbaqoe  livre  est  semUa- 
bletceluî  de  la  première  MUon.  H.  Adrien  de 
la  Page  possède  un  exemplaire  complet  d'ans 
édition  dea  trois  livrée  deUeasea  de  Joaquio  Des- 
prèa  inconnue  è  tous  les  bibliographes  jusqu'k  cb 
jour.  C'est  la  reproduction  exacte  de  l'édiUon 
de  Petrueci  :  on  Ut  ï  la  fin  des  volnmes  cet  mots: 
Hoc  apiu  tmpreuvtn  egt  expeiutt  Jacobt 
JviUe  Florenthû,  bibliopola  in  vrbe  Roma, 
ex  arie  et  fntf lufria  tximiorum  impreaorvm 
Johamit  Jacobi  Pataii  Monticliientii  Por- 
mauli  Dloceteot  et  Vaterg  Dorich  Gheldtiab 
Brixieiuii  dioeeteos.AimoDomtiUM.DXXVI 
Metite  Avguili. 

Dans  une  très-rire  collection  qui  a  pour  litre  : 
Liber  qutndeelm  mittarum  electmum  qui 
par  exeellentissimos  mvslcos  eomposltx  /ité- 
rant, et  qui  a  été  ptibliée  à  Rome,  ea  1616 
(in-rol.  m"),  par  André  Aotiqi»  de  Monlont,  on 
trouve  les  deuxième,  troisième  et  cinquième 
messes  du  3*  livre.  Glsrétn  a  publié  Et  in  terra 
pax  et  Agnoi  Dei  de  la  messe  de  Beala  Vir- 
gine.  Une  autre  collection,  non  moins  rare,  tété 
publiée  sont  ce  titre  :  Liber  gnindecim  mlaa- 


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ram  a  prtettantitdmit  miuMf  cmnpofltoram. 
Korinber^,  ipnd  Joui.  Petrelum,  I&I9,Iq-4* 
«bl.  Ce  précJenx  recueil  renhrine  les  qutlre  pre- 
mUres  meuet  du  premier  lirre,  la  cinquième 
<C«  BtcAa  Firytoe)  da  troiiieme  liTr«,  et  U 
première  da  KCand  livre  (  Aee  mari*  *tella  ) 
de  JoBqnia  Detpréa.  Le«  «ntrei  laleundoBt  le* 
compadtloni  l'j  trouTenlMatAat.BnapeJpoar 
leemeMetael  13,  HeorilUM,  Lopni,  Pierre  de 
Ir  Hoe,  FrMitoIideLaTOlla.Breittengwter,  Jeta 
Ockeghem,  et  Plene  HodIu.  Enfin  II  exiite  dm 
troidCme  collection  rariitimeqaiB  pour  titre  : 
JVlwB  treiUdM  guatvior  vociim  apnaiantli- 
timU  artiflelbut  eompotita.  Noriinberg,  arte 
Hkroojmi  Grtpliel ,  1539,  petit  in-4°  i^. 
On  j  traD*e  lei  meisea  Fortttna ,  l'Bomnu 
amé,  Ponge  anfua,  Dapaeem,  tt  Svb  tuum 
prmMium,  de  Josqutn.  Les  trois  demitres  ne 
KHil  pu  comprises  duii  lei  troii  liire*  publiés 
par  Petmcci.  Deux  messte  d'Obreccht,  trois  de 
Pierre  de  U  Rue ,  deux  dlsuc,  et  dds  de  Bm- 
mel  complètent  le  recueil.  Li  pins  alngnlière  de 
toote*  les  composition!  coateDoet  dans  le  troi- 
sième liTre  publié  pai  Petrucci  etIU  messe  det 
àet.  Celle  messe  porte  k  U  taai^B  de  clwque 
morcesu  deui  dei  dont  le  nombre  de  jMJnts 
indique  Is  proportion  des  temps  de  mesure  et 
de  prolatloD  des  différentes' parties.  Le  système 
de  notation  de  cea  proportioDs  présente  d'aua 
grandes  difficultés  pour  la  traduction  en  ootalioa 
moderne.  J'ai  mit  en  partition  tons  le*  mw- 
eaaui  de  celte  meaie.  Dani  (Ubrarla,  Vlne- 
gis  1550]  cite  cinq  llrres  de  messu  de  Josquin 
Deaprts;  toutefois  11  est  douteux  que  lea  deux 
derniers  aient  été  publUt.  Je  possède  en  parti- 
lion  toutes  lea mesMS  citées  précédemment  Tliéo- 
pliJieFolengo,  connu  sotis  le  pseudonyme  de  Mer- 
lin Coceale,  a  écrit  dans  le  livre  W  desoo  poème 
macarooique ,  une  prophétie  ob  il  indique 
lei  titres  de  deux  autres  mettes  de  Josquin 
(  Suc  me  Sjfdereo,  ei  Se  eotigi).  Toici   le 

O  FfUi  BWe,  CirTKDtru,  stinqu,  Irstfr, 


sene  auati  partnl  les  n 
pelle  les  autrea  a 
le*  titre*  suivent  :  f  Fmge  UtiçMa;  f  De 
wufra  OvnUtta,  i  quatre  voti  {c'eit  ta  ncNe 
4eBetilartr}bu  qui  a  «té  publiée);  3*  Dt 
Domina,  fc  di  TOii;  *■  De  nUage;  —  s*  A* 
TWge*  nA;  e»  Da  paean.  Domlme;  r  21s 
tow  Mau  platae  (phase}.  La  iwabn)  d« 
nettaa  de  Josquin  Desprèt  qui  tout  eomues 
tutqu'k  ce  {our  est  doue  de  vingt-sept  De  pkN 
les  Fragmenia  Mtuanm  pabllét  k  Teabe  par 


Mtiu  Suftr  roeti  M 


■,  /artuanm,  Uluiqnc  Mvi^at 


Le»  lolumet  manuscrits  d«s  arcblfet  de  ia 
cbapelle  pontificale  contienoent  deux  messes  s«r 
la  cbaoaon  de  l'Bomme  armé,  par  Jotquin  Des- 
prèt,  l'une  è  quatre  Toii,  qui  a  été  publiée  dans 
ia  collection  de  Petrucci,  Paulre  à  tli.  On  eon- 


pelU  iB-4>  obi.  (sa 
ItsCmiodet  œvm  La  Btile  êetied  i  s^er 
datûtublMt;  CUasewttM  crU;  le*  Kyrie, 
Smelut  et  Àgiuu  IM  de  la  Hcase  fériale,,  al  la 
Sametiu  de  U  meaae  de  Pamone.  lyot  i'm 
mit  que  l'illnitre  compositeur  a  écrit  au  wuà» 
trenla^leax  meaaea.  plniie<ir«  extraiUde  em 
metaetontéIéiBsérfsparSebaldHe;dM^M*M 
tlTre  intitulé  de  Arte  emundi  (  HnrenbbiK, 
1640,  in-t°  ).  U.  HoTsr*.  1°  Le  pr^dvlim  dv 
Molelti  de  la  Corona,  publié  t  V«aite«  1S14, 
par  OctaTe  Petrucci,  contieat  de  JoaqA  Des- 
près  le*  motet*  k  quatre  voix  :  Chrithmi,  dm' 
een  redemii,  et  Memor  esta  terM  M.  _ 
S'LetroLdèmelirre,  publiée  (5i9,'coatiMt  i 
Ànenobmmma  Crealura  ;  Ave  Maria,  gra- 
Uaplena;  Atma Bedeniptoni;  Dominée  %efn 
fluvre;  Bvc  meqxierao.k  nx  roh;  Vicerve 
mel  .Osut,idnqririiiPra!f«rrenu»Mriem, 
è  dnq,  Stabat  mater,  i  cinq.  Ce  Stabat  ■  été  pu- 
blié postérieurement  par  Grégaire  Paber,  dau 
son  livre  intitolé  iftiafcei  praeOev  tTotematvm. 
(p.  IiB-139),et  Cboron  en  a  donné  une  éditioB 
eu  partition  (Paria,  Leduc,  1B07).  U  qoattièae 
livre  de*  Motets  de  U  couronne,  reolérm  :  /«- 
violata  intégra  i  Lectio  oetuum  Apost.;  et 
ifitnt  ett  angeluâ,  k  âaq  ims  ;  Mlterieardiat 
DomM;  0  Cnix,  ave,  spei;  O  pvtdierrima 
mMerum,  k  quatre.  D'autres  coUeetfom  nnpri- 
ntèe*  par  Petrucci  de  Fossombrope  a  1M3, 
1504  et  1606,  cootienneni  aussi  des  ntolefs  de 
Jotquin.  Je  ne  cwmais  pat  le  premier  h'm  qui 
est  marqué  de  la  lettre  A,  et  a  pour  tHre  : 
MoUm  di  ptà  iorte.  Le  second  Uvre,  maitjaé 
B,  conUeni  le*  MoletU  de  PauiiMU.  Daas  le 
trtjsième  livre,  marqné  C,  il  y  a  lepl  motet*  <fa 
Jo«quio  k  quatre  vdi,  k  savoir:  Ane  Mariai 
Miatu  eit  mçelvt  Gtariel;  Faelum  ed  ovfam 
evm  baplitaretw;  Ergo  tanetimaUra  (sic); 
Coneedo  wAU,  Domine;  Beqviem  çtenuiH,et 
lia  morceau  du  Liber  generatiomi*  ChrltU,  doat 
il  aéra  parlé  pin*  Mn.  Ce  troitiéme  livre  porte  la 
date  de  ISOi,  le  15  septembre.  Le  quatrième  li- 
vre, quia  paru  en  lu>5,  coatieat  lea  motel*  de 
Josquin  Aima  Kedemptorù  mater;  Ut  pleU 


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ndih  Mror  obvia;  Gaude  Vlrgo  Mater  CKritU; 
etraUwmfuumdeprwaAuHtiu-,  loui  à4Toix. 
UUM  la  premier  liTre  d«  motets  à  6  *«i,  pu- 
blié eo  1505,  petitin-t'obl.,  iljr  a  deux  roor- 
CMin  de  JoH|uln,  lecquelt  «oat  soties  textes 
.  HMataDM  Virgo  nvtrix,  et  Bequiem  attr- 
N^Di.  {iB  troUUme  livre  Mutenaat  quianle-upt 
inoleU,  ■  étâ  publideii  lâ04i  II  pias  grande 
panie  de  ces  motets  est  de.  Joiquin  Desprda.  Le 
quabitnw  lirre,  KtaeTdd'impiimer  le  4  juin  1&0&, 
nurerme  dnquinte-cinq  iiiolets,  dant  r.ioq  (Ave 
Begina,  Gavde  Yirgo;  Virga  ialvtit  VvUum 
tuvm,  et  VeiU  Sancle  Spiriliii),ioùt  de  Josquln 
DMprè*.  Daas  leclnqnlèoie  litre  (Venise,  1  SOS), 
on  De  tronTs  que  deux  nwlpta  de  cet  auteur, 
Bomo  fuftfoi»,  et  Requiem.  En  lb20,  Conrad 
Pantinger  publit  tAugglMurg  one  colledJoD  de 
motets  de  divers  aoteuri,  iotitulëe  :  Liber  iS' 
lectorma  cantlonjim  qvat  vulgo  moteltat  op- 
peiUrtUitcx,  guindé  rf  quatuor  voevun;  il  y 
a  iiwéré  quatre  motets  l/Ix  JtAt  de  Josqnio 
(  Prêter  rerum  lerïem ,-  O  Virgo  pradeatis- 
litHaf  Anima  mta  liqatfacta  est  ;  BeneUcta 
ttt  ecelontm  regina) ,  trois  t  dnq  loix  {tftte- 
rart  met  Deiu';  Stabattaater  dolorosa.tl 
liwiolata  iiUegra},  tl  ua  De  profvndii  k 
quatre.  Pierre  Attiingnant,  imprioieur  de  Paris, 
«  puhlli  pluueun  lirres  de  motell  de  Joaquln, 
depuis  1533  jusqu'en  \b3»:  Ea  IM9  le  mime 
imfirimeur  lit  paraître  ud  autre  recueil  d^  motet* 
taiddils  de  ce  compositeur,  sous  ce  titra  :  Jot- 
fuinJ  Du  Prti,  ffituicorum  omnium  faetU 
prineipit  tredeeim  madulorum  teleelomm 
opiu.tuMeprimum  euraMolerli  impetitaqve 
Pétri  ÀtUngentii,  regil  tgpagraphi  excuaum, 
ia-V  obi.  gotb.  Le  titre  porte  la  date  de  14&3  ; 
mais  c'est  éiidemmenl  unetranspoiiilioii  de  cliif- 
(m,  car  l'art  d'impriiaer  Isjsusique  n'était  pat 
copou  alors,  et  Atlaingusat  n'existait  pas.  Un 
liTre  de  motets  de  Josquio,  cboiai  dans  In  col- 
lectîons  de  Petroeci,  a  paru  sont  ce  titre  r  Can- 
tiletuu  varia»  taerat,  juat  motettai  vacant, 
AntTerpis,  tTpia  Tilmaui  Sutati,  anno  l&44,in-4° 
obi.  Adrien  Le  Ro;  et  Robert  Ballard  ont  donné 
UM  autre  éditiondecesmotett,  et  l'ont  intitulée: 
Jotgufni  Prateiuls ,  mvtieit  prantanllstimi , 
moduii,  ex  Moeris  lUterit  delecti,et  M  4,  à,  n 
vocet  (OsfincU  ,-  Pariùis,  lààà,  ln-4°  obi.  Le 
Dodécacliorde  de  Gluréan  renferme  Ave  ve- 
rum  à  deux  et  trois  voix  ;  Deprofundit,  A  qua- 
ite;  Domine  non  secundum;  Liber  generafia- 
nls  à  quatre  ;  MatpHU  et  lu  Douane,  h  quatre  )  0 
^ent/tfi  Oavid.b  quatre;  et  Vielimx  pauhaU 
laudet,  ï  quatre,  de  Joaquin.  On  trouTe  aussi 
de»  psaumes  de  ce  musicien  dsDS  la  collection 
intitulée  ''Pialiiiorum  uleetorum  aprxtlaiv- 


PRES  481 

KHfmli  knjv*  natlri  lêmporit  In  arte  tniuica 
artifielbiuinkarmimix  quatuor,  quinqueet 
sexvocuBiredactar>im,lom.I,  If,llIetIV 
Nortterga,  ex  offieina  Joatmit  MoKtani  H 
Ulrici  NeubeTi,aaDO  16S3-S4,  iD-4°.  Une  aatre 
collection  de  psaumes,  publiée  par  Georges  Fffirs- 
ter,et  imprimée  k  Nuremberg,  en  1M3,  par  Jean 
Fetrrjns,  renferma  aussi  dee  motets  de  Jmquia 
DesprèH.  On  en  trouTeeacoredans  le  recneitqui 
a  pour  titre  :  SeUetlssimx  nec  non  famiUorls- 
fJmx  etmtiime»  uitm  cmfum,  eic,  Aagusl» 
VIndelicorum,  Meichior  Kriesalein,  IS40,  pe- 
tit Ju-8°  obi.,  ainsi  que  dans  1rs  Cantione» 
tepCem,  ser  et  qutnque  tiocutn,  ibW.,  IMj; 
dans  les  Can<;en<ut  octo,  tex,  quinque  et  gva- 
tuorvocmn,  etc.,  Augustai  VIndelicorum,  Phil. 
UhlanlDS  excodebat;  lâ45,  petit  in-4°  obi.; 
dans  [»  Modulatlonet  aUquot  quatuor  cocvni 
telectlutmae ,  etc. ,  Horlbergx  per  Joh.  Pe- 
tredtm,  1&38;  dans  le  recueil  de  cbants  kdeux 
Tc:i  intitulé  Bieinia  galUea,  lattna  et  germa- 
mica,  et  quxdam,  fugm,  tonU  duo,  Vitebergv, 
spud  Georg.  Hliaw,  IMa,  petit  in-4°;  dans  les 
livres  de  motets  de  diven  auleura  imprimés  par 
Pierre  Atlaingnaat.  ËnBa  la  eolieclion  do  Sal> 
bilnger,  publiée  k  Augsbou^,  en.  I&4S,  les  prin- 
cipes de  musique  pratique  de  Jean  Zuger  (  Leip- 
sieii,  1554,  10-4°), le  deuxième  volume  de  l'bia- 
toire  de  la  musique,  par  Burae]',  ie  deuxième 
volume  de  l'Iiistaire  de  Hsivkiua,  la  deuxIAme 
do  cdie  de  Forkel  et  le  premier  de  celle  de 
Busby,  contiameat  des  motets  de  Josquin,  ou 
des  extraits  de  ses  messes  en  partition.  On  con- 
oaltauisi  quelques  autres  compositions  de  mu- 
sique religieuse,  telles  que  le  Uber  gêner» 
tlonit  ChritU,  h  4  voix,  dont  une  copie  qanua- 
crite  du  seintme  siècle  est  1  la  bibliothèque 
rojale  de  Muuicli,  cod.  X-,  et  que  j'ai  en  parti- 
tion; le  Mlterere  md  Deus,  à  6  voix,  qui  est 
dans  le  même  volume  à  la  bibliotlièqiw  rojale  de 
Huniebi  le  Sti^at  Mater,  pub^é  en  partition 
par  ChoroQ,  Paria,  leDuc;  le  De  profvndis  kS 
voix,  dont  je  possède  une  copie  dalée  de  lt98| 
des  Psaumes,  dont  quelques-uns  ont  été  publiés 
dana  la  collection  quia  pour  titre  i  remua  pri- 
mus  Pialtaorum  leleelorum  a  pra^antitsimit 
muslcit  in  karmonias  quatuor  et  quinque  vo- 
eum  redactorum;  Norimbergn  apud  Jolian.  Pe- 
Ireium,  I53S  ,  petit  in-4°  obL  Tomiu  lecun- 
dus,  etc.,  ibid,  1539.  Tomus  terUus,  etc.,  ibid. 
1541.  Le  recueil  de  34  lijmaea,  intitulé  :  Sacro- 
rum  hgmnorvm  lifter  primui,.  Vileberg», 
apud  GeorgiumRhan,  1541,  en  contient  deuxde 
Josquin.  111.  CuAKsons  rniLNcaises.  1*  Le  Sep- 
lièi/ie  Livre,  eonlenaAt  vingt-quatre  chajuoiu 
à  ciJiq  et  six  partiet,  par  feu  de  tonne  mi' 
II 


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483 


DEPRÈS  —  DERHAH 


mofreetfTh-exeeUentenmuilgueJosqninDei 
PrfS,  avec  trois  épitapha  dv,  diet  Joiquin, 
compotétt par  divers  auteuisj  AQTerB,Tilinin 
SoMlo,  1645,  in-i";  2°  LItire  contenant  trente 
ehansotatrèS'm'usteales{itjai,Uepsr\)ei]par 
Josguin  Des  Prez  ;  Parii,  imprimé  par  Pierre 
AHaingnant,  1549,  iii-g°  obi.  s°  Le  premier,  h 
tegont  et  le  tiers  Livre  du  chantons  à  i/vatre 
et  à  cinq  parties  du  prince  des  masiciens 
Jossequin  De  Prez  ;  Paris,  Nicolas  Du  Ctwmin, 
\bi3.  Od  troDve  ausai  beaucoup  de  chansoos  de 
Josquin  Desprès  dans  un  graod  noDibre  de  re- 
cudla  de  diven  anteura  :  ne  poniant  le«  cilar 
toux,  j^ndiquerai  seulement  In  plus  importants. 
A  leur  Ule  m  place,  et  par  l'aocienneté  et  par 
la  rareté  excea«We,cehii  que  Petracd  a  publié  ï 
Venlie,  eaiso3,  loiialtlitKCatUiC.VCerUo 
Cinqaanta.  On  y  trame  six  ehansons  Innçalses 
de  Josquin,  k  quatre  toIi  ,  lesquellea  ne  sont 
pu  (tans  teaaulrei  recueils.  Ces  cent  cjnqaaote 
tianta  Taraient  le  troisitme  litre  d'une  grande 
colleclioD  <tui  a  pourtitre  général  :  Barmonice 
ntitsices  Odhteaton.  La  premier  lirre,  marqué 

A,  a  seul  ce  titre  ;  Il  contient  cent  quatre  chanta  : 
le  second  llTie  a  pour  titre  parlicolier  :  Cariii 

B.  numéro  dn^onta.  La  dédicace  du  pre- 
mier  livre  est  datée  du  1&  mai  IWl,  et  l'impres- 
rion  du  second  livre  (1)  porte  la  date  Au  blé- 
Trier  de  la  mêoie  année,  ce  qui  semble  eontro- 
dicloire.  Nous  derons  encore  citer  :  Vingt  et  sti 
Mletchmuonsdapliu  exeeOenfs  aatheurt  de 
ce  jour,  taises  en  lumière  par  Pierre  Aitai- 
gnanijparu,  1529,  in-8°  obi.  On  y  trou»ese|it 
Cliansonsde  Josqttin  Des  Preh  (sic)  à  quatre 
parties;  Les  Joyeulx  refreins  de  la  vilU 
et  de  la  cour  a  quatre  et  cinqtie  parties 
par  bons  et  exeetlents  musleims  tant  an- 
ciens que  nouveaux;  Paris,  Nicolas  Duclie- 
miu,  thil,  in-4°.  Ce  recudlcoolientcinq  dian- 
sons  de  Josquin,  dont  trois  k  quatre  parties,  et 
deux  k  cinq.  Les  parole*  en  sont  Irèa-lilires  : 
La  Tille  et  la  conr  n'aTalenl  pas  alors  les  orell- 
les  Tort  chante!!.  Quelques-unes  des  chansons 
françaises  de  Josquin  Desprèa  sont  contenues 
dans  le  recueil  qui  a   pour   titre  ;   tfeslanges 

,  de  chansons  tant  des  vieux  avtheurs  que 
des  modernes,  à  cinq,  six,  sept  et  fiuld  par- 
ties, à  Paris,  par  Adrien  Le  Rog  et  Robert 
Ballard,  1572.  in-4'. 

DEQCESNG  (Jgad)  n'est  connu  que  par 
celle  noie  des  compiea  de  Biaise  Hntlpr,  «aré- 
taite  de  l'arcliiduc  Ernest,  gouTeruEurdes  Pi;b- 


Bat'(ia3D]  ;  1  A  Jean  Dequesne,  musiciNiqiil 
■  avait  dédiédea  pièces  de  sa  compositian  â  son 
•  Aliène  ,  13  florins  20  sols.  ■  (Arcliiies  du 
rojaume  de  Belgique,  à  Bruielles,  liasse  C. 
4.  D.  )  Le  nom  est  Traisemblahlemeat  mal  écrit 
dans  ce  compte,  et  tout  porte  ï  croire  qu'il  j  a 
identitédu  muudHi dont  ils'a^t  avec  JetmilM- 
quesnes  (voyet  ce  nom),  dont  le  prénum  est  le 

DEREGIS(Gui>Eiica),  né  il  A^mui.prèt 
deVerceil,  en  ]T47,fils«  premières  études  mu- 
sicales au  séminaire  de  Casadadda,  kVaralla, 
sons  ladlreiitiondadiaDolneComola;  il  paisacn- 
iultel  Bo^o-Sesis,  où  son  oncle  Joseph  Dere- 
gis  lui  enseigna  la  eomposillon,  A  devint  eoM» 
■naître  de  cbapdie  de  la  collé^ale  d'ivrea ,  en 
ITTS.  Ileslmort  dans  ce  lieu  ta  lBie,eta  laissé 
en  mannscrit  beaucoup  da  messes  et  de  vêpres 
à  grand  orchealre,  dont  on  vante  le  stjle  large 

DEBEGIS  (Luc),  d'Agnona,  près  de  Ver- 
ceil,  cousin  du  précédent,  naqoit  en  1749.  Il  ^>' 
prit  la  mnsiqM  i  Bologne ,  et  Ait  nrauné  êha* 
noine  et  directeur  de  la  chapelle  de  Borgo-Sest^ 
où  il  a  composé  des  rnessea ,  des  motrf*  tt  un 
Te  Dewm  qui  passent  pour  être  eiceUealsi  De* 
régis  est  mort  le  M  aoM  lBOG,tenilet  tfoM 
chnte  de  cheval. 

DEIIEY(.  . .),  chBDOfawjrt.nnKredaiM- 
slqiie  de  la  Sainte-Chapelle  de  Dijon,  naqwl  4a>s 
cette  Tille  vers  1670.  Il  a  conpooé  le  plaiD-ctianl 
musical  d'un  anliphonaiM,  d'un  gndael  H  à\a 
cérémonial  à  l'usage  des  (Irmlines  de  Bfioa,  qui 
ontétépubliéecbeiCbristopheBBllard.m  1711, 
3  vol.  in-*". 

DERHAM  (WiLLua],  théologien  aoglids 
naqultle  3e  novembre  1657,*  Strooi^lon,  prés  de 
Vorcesler.  Il  Et  ses  études  t  Bluckler  et  au  col- 
lège de  ia  Trinité  i  Oilbrd.  Devenn  redeork 
Upoiiaster,  dans  le  comté  d'Esse!,  en  1689,11 
borna  son  ambitioa  k  celle  place  qu'il  tooaen» 
joaqn'ï  sa  mort,  arrivée  en  1735.  Dana  sa  jen- 
nesse  (en  1696)  il  avait  publié  un  trsiU  de 
l'horlogerie  et  de  l'art  de  noter  les  crlfndres 
ponr  les  carillons,  sous  ce  titre  :  Tke  Artt/ieiat 
Cloek-nitAer  ;  la  quatrième  édition  de  cet  on- 
vrage  a  paru  k  Londres,  en  173t,  in-ll,  aTec 
de  grandes  sugmenlationB  et  des  correctioas.  Le 
litre  de  la  cinfulèmff ,  pnbllës  en  1759,  in-ll, 
est  celui-ci  ;  The  ArUfieial  Clock-moixr,  or 
a  treatiese  ofviatc\  cmd  clockwork;ihewènff 
ta  Ike  meanest  capacilies  the  art  of  eaiat- 
lating  numbers  io  alter  elocliwori,to  mate 
ehimes  and  set  Ikem  lo  musical  noie,  and  lo 
ealculate  and  correct  the  motions  ef  prn- 
dufumj.  Derham  a  inséré  darts  les  rnDuaTfrài* 


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DERHAM  —  DERODE 


483 


pkiloaopKiqHes  (L  ÏXTl,  ■•  313,  p-  V,  »" 
inftiioire  sur  la  prapagiUoD  au  boo,  fnUtolé  : 
«rpcrinitfiitt  and  obtervaliotu  on  (he  fiw(l<wi 
of  towut.  Va  aatre  mémoire  du  latma  auteur 
apanidanBltutmeTeciieil  (un.  1707,  p.  3S0), 
tout  ce  tilre  ■  Àeeovnt  of  experimentt  on 
the  motion  emd  velocUy  of  tound. 

OÉRIVIS  (Henbi-Étieiiiii),  né  k  Alby 
(Tani],le3aoOI  i7B0,entracomiiieélè»e»uCon- 
«emtoire  de  mn^que  de  Ptrh,  n  moli  de  M- 
maite  ■□  n»  (décembre  IT99),  et  j  reçol  de* 
letom  de  client  de  Ricber.  Le  1 1  février  1B03  il 
débaU  etee  luccia  i  l'Opén,  par  le  rflle  de 
Zarastro,  dana  les  Mystères  d'iils,  et  dane  II 
iQéme  année  11  fut  admia  k  1»  diapella  du  pre- 
mier consul  Bonaparte.  Doné  d'une  voix  de 
basse  siHiore  et  puissante,  d'une  bille  mnla- 
geuse  et  d'ue  figura  dramallque,  Dérivit  au- 
rait pa  deTair  nn  cliauteur  distingné  et  nu  ac- 
teur recnarqo'blc,  s^i^t  ^^ bleo  dirigé,  dès  se* 
première  pas,  dau  la  earriére  dramatique;  mais 
Il  n'aiùt  alortqtkede  mauvais  modèles  dam  les 
cheb  d'emploi  i  l'éeole  de  chant  de  l'Opéra  n'é' 
tail  que  celle  des  crie  :  il  y  apprit  à  jeter  sa 
foix  aTecelTortpoaren  augmenter  la  puissance, 
«t  celle  vicieuse  m^ode  nia  avant  le  temps 
une  des  conslilutlons  les  plus  robwtee  de  ehsn- 
leore  qu'il  j  ail  eu.  Tout  semUail  favoriser  Dé- 
rivis  dès  son  eairée  au  théUre  :  Adrien,  suc- 
combant aasd  i  la  ratlgne  de  la  msuv^se  ma- 
Bière  de  cbanlM  qu'il  enseignait  t  aea  élèves, 
ae  reliiatt  ^eune  encore;  Dnlresne  était  trop 
Uble  pour  être  antre  choie  qu'un  double;  en 
aorte  que  le  débutant  se  trouva  chef  d'emploi 
en  peu  d'années.  Il  joua  d'origine  tous  les 
'  premiers  r61es  de  tuiise  des  opéras  nouveaux  qui 
furent  représentés  depuis  Igo&jnsqu'en  1SS8. 
I,e  &  mai  de  celte  dernière  année  il  joua  pour  la 
dernière  fuis, dans  une  représentation  t  son  bé- 
«éflce,  le  n)le  d'Œdipe,  un  de  cenx  oii  il  montrait 
.  du  talent  comme  acteur.  En  ISK,  Rosaini  avait 
arrangé  pour  lui  le  rAle  de  Maliomel  dana  le 
SUge  de  Corinthe,  et  pour  la  première  fois 
Dérivis  avait  essayé  d'ï  vocaliser  des  traits 
npides  ;  mak  sa  voix  avait  nn  Umbre  trop  puis- 
Mut  pour  avoir  de  la  légèreté  ;  d'ailleoT*  les 
habitude*  de  eet  aelenr  étaient  trop  anciennes 
pour  qu'il  pdt  cbanger  de  manière;  il  dut  se 
retirer  devant  la  révolution  chantante  qui  s'opé- 
rait alois  il  l'Opéra.  Depuis  ce  temps  il  a  voyagé 
pour  donner  des  représentations  dans  les  dépar- 
lenenls,  et  s'est  même  engagé  dans  quelques 
troopa  d'opéra  de  province.  Ta  itU  il  jouait 
à  Anven.  Le  1"  lévrier  1856, il  eslnmrtiUvry 
(Seioe-ctOise). 
H>x  Daiidet,  élève  (tu  Conservatoire  de  Paris, 


qui  devint  ensoile  la  (emme  de  Dérivis,  déhnta 
k  rOpéra  par  le  rôle  d'Aotigone,  dans  Œdipe  A 
Cobnme,  le  1"  nlvAse  an  x»  (3  janvier  iHOt), 
n'obtint  qn'dh  succès  médiocre,  et  se  retira  peu 
de  temps  après.  Elle  est  morte  I  Paris  en  IS19. 

DÉRIVIS  (PaoaFER).  lils  des  prêcédents, 
est  né  i  Paris  le  ÏB  octobre  1808.  Admis  au 
Conservatoire  de  musique  comme  élève  du  peo- 
sfonnal  le  8  avril  18S9 ,  Il  reçut  des  lefons  de 
Pell^rini  pour  te  chant  et  d'Adolplie  Nourrit, 
ponr  la  dédamaUon  Ijriqoe,  obtint  un  prix 
an  coocoora  de  1831,  et  débuta  k  l'Opér»,  le 
Il  aeptembn  de  la  même  année,  par  le  raie  de 
Hoise,  dans  l'opéra  de  ce  nom.  Depuis  cette 
^wqne,  11  a  travaillé  avec  ardeur  à  développer 
tel  avantagea  de  la  belle  voix  de  basse  dont  la 
nature  l'a  doné;  ses  pn^ès  ont  été  constants. 
En  1B40  II  s'est  rendu  en  Italie,  a  chanté  k 
Hilan  en  1841  «t  1843;  k  Tienne  dans  cette 
dernière  année  ikGtaea,iTrieste  et  k  Parme  en 
iftUjkRome,  et  de  aonveau  k  Géoesen  1846. 
Dans  Tannée  suivante  il  rentra  t  l'opéi*  de 
Paris,  ob  II  n'est  pas  resté. 

DERKUH  (FuNz),  violonceOlrte  k  Cologne, 
a  bit  longtempi  partie  de  quatuor  do  violo- 
niste Hartmann,  élève  de  Spohr,  avec  Frédé- 
ric Weber  et  B.  Brener.  J'ai  eninidn  ce  quatuor 
k  Bonn,  en  IStS,  aux  ffitea  mnticaks  de  Tl- 
naugoratlon  de  la  statue  do  Beethoven.  M.  Der- 
kum  aecompagnail  avec  délicatesse  et  précision. 
Les  renseignements  me  manquent  sur  la  vie  de 
cet  artiile;  et  je  ne  puis  que  constater  qui!  a 
[ait  r^trésenter  an  tliéèlre  de  Cologne,  en  1846, 
nn  opéra  iutllulé  Aida;  qu'il  avait  Ml  exécuter 
h  Coblence  une  ouvertnie  k  grand  orctiestre  en 
1841,  et  qu'il  a  publié  plusieurï  recueils  de 
Ueder,  pour  4  voix  d'homme,  è  Cologne,  clica 
Eck,  et  k  Bonn,  chez  Simrock. 

DERODE  (VicTon),  né  dansie  déparlement 
du  Nord,  membre  de  la  Société  dei  Sciences, 
de  l'Agricullore  et  des  Arts  de  Lille,  de  ta  So- 
ciété d'Emulation  de  Cambrai,  dief  d'un  iDslîtat 
d'éducation,  se  trouvât  encore  près  de  Lille, 
ea  18ï2,  puis  s'est  fixé  k  Dunkerque,  où  il  vl- 
vwltji  1857.  Il  est  auteur  d'un  livre  qui  a  pour 
titre  ;  IntrodvetioA  à  Vitttde  de  l'hanno- 
nie,  OTt  ExpotItUm  d'une  nouvelle  théorie 
de  cette  science;  Paris,  Treuttrt  et  WÛxU, 
1828,  un  vol.  in-S"  de  374  pages,  avec  sept 
plandies  et  deux  tableaux.  Cet  uuvraga  est 
d'un  genre  absolument  oent,  et  a  pour  base  un 
système  qui  appartient  tout  entier  k  son  auteur. 
Après  avoir  donné  des  notions  préliminain», 
conformes  aux  théories  connues,  de  quelques 


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DERODE  —  DEROSSI 


de*  iaUrTiUH  :  c'ert  là  que  commann  li  «trie 
de  «es  j'déBs  ptrllculièrea.  Sette  lui,  cette  gwame, 
dont  on  •  Tiil  l'ua  de*  tUmanti  de  U 
n'>  pu  l'uUlild  qu'on  lui  acct 
il  M  U  GoBsid^  point  ccmiim  ub  principe 
Mutitntif  de  fart.  DéduîuDi  loule*  Ira  comé- 
qoenora  de  cette  première  donnée,  M.  Derade 
De  Toil  rluu  le  ton  qu'une  confeutioa  purement 
wlHtraire,  et  senleoient  une  Hwention  de  mi- 
Ihoda,  quoique  M  K^t  tac  ta  lonaUté  que 
TCpoient  II  niélodie  et  Itiiroianie,  tellBi  qu'elles 
lootlMnt  UHia  lea  leiu,  U  composition,  l'art  du 
dianl,  Il  construction  dai  iiutrumcoU,  etc.  Le^ 
Interralles  ne  lai  paraisient  pas  non  pliu  devoir  - 
tire  prénenlAs  comme  des  relations  de  diltérrats 
■OUI,  mais  comme  des  proportions  Ikia  de  la. 
diiislon  d'une  corde.  On  voll  que  dans  ce  *jt- 
lènw,  c'est  le  principe  nulbématiqne  qui  do- 
ndire,  et  c'ait  en  ellet  nr  le  principe  malliénM- 
Uque  que  npoaa  la  lliâoiia  de  U.  Derode  ;  en 
aorte  que  tentes  le*  ooDeid^liona  de  rapporta 
métapti;alqDei  dt*  t«H  u  amU  «dues;  c^en- 
dut,  par  ne  mhK  de  eoBtredidioa,  «  certains 
eu  Iwi  ditedlea,  l'anteur  ut  fyrté  d'aTooer  que 
raritlimétique  et  l'algtbre  M»  sont  de  nsl  secoun 
poai  expliquer  lei  bits,  et  quil  Iknt  prendre 
poar  règle  la  sensation. 

Ce  ejKlëmr  n'a  point  eu  de  snceèe  et  ne  pou- 
Tail  en  a*oir;  car  il  a  pour  base  une  considéra 
liofl  qui  est  en  oK>a«itioB  directe  avec  le  prin- 


cipe de  l'art,  lequel  estaHantleUement  métaplq- 

DÉHOSIEHS  (.ficoLÀS),  muâleien  français, 
TiTait  en  Hollande  vers  la  lia  du  dli-septième 
siècle.  11  a«ait  été  précédemmenf  attaché  h  la 
musique  de  la  cliambre  de  l'éleetrice  palatine,  i 
Manniieim.  lU'rat  Tait  connaître  par  les  ouvrages 
suivants  ;  I"  Trois  livres  de  Irïos  pour  divers 
iOBlrumenta.  —  S*  Ouvertures  à  trois  parties 
et  concerta  k  quatre  pour  divers  instruments; 
Amalerdatn,  ÉlieiiBa  Roger.  — 3°  Douze  ouver- 
lurea  pour  la  igaltare,  (EUt.  5  ;  La  Kije,  teSK. 
—  4"  Méthode  pour  jooer  de  la  guitare.  Cette 
méthode  a  été  réimprimée  k  Paria,  sou*  ce  titre  ; 
NouveaViFPriiKlpei  pour  la  guitare;  BalIarJ, 
1683.  ia-i'.  —  !,' La  Fuile  du  roi  d'Angleterre, 
à  deui  violons  ou  deux  flûtes  et  bme;  Anu- 
terdam,  ies9.  —  6°  Livre  de  pièces  de  guitare 
avec  deux  dessus  d'iostrumenls  et  ane  basse 
continue;  Ibid. 

DEROSSI  (Jwepb),  compositeur,  né  à  Ken- 
tioa,  près  de  Fise,  vers  la  milieu  du  dii-aep- 
tième  siùcle,  a  publié,  è  Venise,  en  ISSO,  un 
livre  de  messes  i  seiM  voix  réelles.  Un  autre 
musicien,  nommé  Fabrice  Deroai,  a  composé, 
vers  le  Dttnie  temps,  dee  duos  pour  deux  roii 
de  soprano, avec  accompagnement  de  clavecin. 

UËROSSI  (UvHsn},  e«t  connu  uiqbw 
compositeur  de  duos  pour  deu\  voii  de  soprano 
avec  iccompagnemeiit  de  clavecin. 


FIN  DU  TOUS  SBCOnS- 


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