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BIOGRAPHIE
UNIVERSELLE
DES MUSICIENS
TOME DEUXIEME
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Dt H. FIHMIK MMIT. — HUim. (GVHE).
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BIOGRAPHIE
UNIVERSELLE
DES MUSICIENS
KT
BIBLIOGRAPHIE GËNËRALE DE LA MUSIQUE
DEUXIÈME ÏDITION
fnmËnMENT HEVONDUe tt kllCBElTrÉE llF. PLI'S
PAK F. J. FÉTIS
TOHB DEUXlËMb:
PARIS
LIBRAIRIE DE FIRMIN DIDOT FRÈRES, FILS ET C-
IHPKIHEURS DE L'INSTITUT, BUE JACOB, S6
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HP -Zé^a/O,
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BIOGRAPHIE
UNIVERSELLE
DES MUSICIENS
BOIELDIEt](riiuicoiS'ADiiiEK), composi-
tsar drtm (tiqua, naquit k Houea le lâdéc«mbre
1776 (I). Fil* d'an lecrétaire de l'arcbaTecU, il
fut plue par lui, conuDCenfsntdecbceDr, t l'ëgllce
mfûopolitaiDB , où les premiers élémentx de la
mniiqne lui huent enieignéi ; pui» il pas» boui
la direetloii de Brodie, organiste de la calliUrale
el artiate de quelque mérita. Dur eaTera ses élè-
vea, eomne rAeiest autreTds preupie toui les
■Dattrea demiuique d'^iae, Brocbe montrait plua
de ■éTéritt pour le petit BoUl { c'eet aioai qu'on
aillait Boitidlm dana ta ieuneue) <iue pour
tout aotie, peut-«re h cause de sea heurevaet
diapoaitloDS, car lei tiommeadela trempedecet
organialB W persuadaient alors qa'une tunne
éducatif» mniicale est Inséparable des mauvais
Iraltemenls. Oo dit que Boieldiea était obligé d«
remplir auprès de son impitojable maître l'of-
lee de valet de ebambre, comme autrefois Hajda
avec le tïcuk Porpcna. On dit aussi que telle était
l'éponVanle qns lai inspirait ce pédagogue fa-
roMbe, qu'un jonr, frappé de tenear ï la voe
d'une tacbe d'eucre qn^l avait laita sur un livre
du maître, il ne crut pouvoir se soustraire au
danger qui le mmacait qoe par la fuite ; qu'il parCt
Mb), k pied, et qu'il alla k Paris, Honda ksa
baiille,ii reprit le conra de wt études, et BrodM
consentit à mettre moins de sévérité dans ses
tecoM.
tlD latent apéable d'eiéoufioi nu' le piatw,
d'hemeuseaUéea mélodiques, et quelque» légère)
DotioDS d'harmonie, voflk ce que Boietdf en possé-
dait k l'kgedeaelMans.Di^ lapaasion duthétire,
qui, depuis, a déddé de la direction de son ta*
toMlSTttutri il( bipLtmc.
lent Teis la musique dramatique, se faisait sentir
en lui dena tonte son énerve. Ses petites éparpiea
étaient employa k lui procurer les luojena
d'aller an spectacle s'enivrer du plaisir d'entendre
les produetiooB de Grétrjr, de Iialajrac et de
Uéliul : souvent, k défaut d'argent, il avait re-
cour* k la rase pour s'Introduire dans la aalle, t'y
cacLanI quelqueFois dès le malin, et attendant
arec impatience le moment oii devait commencer
son bonlieur. Entendre les ouvrages d'autrui ne
pouvait cependautsurfirelongtempsk un homme
né pour produire lui-même. Tourmenléde ce be-
soin, qui tit celui de tout artiste Mun organisé,
il lui semblait que le comble du bonlieur était
(Je composer un opéraj mais pour eu écrire un,
il faut un iibrtUo, ou, comme an dit en France,
un pointe, et n'en a pas qui veut. Par hasard.
Il te trouva qu'à Rouen un poète avait besoin
il'uD musicien cnm me leiuusideo d'un poète; ils
s'entendirent bientôt, el le fruit de leur associa-
tion fut un opéra-comiqoe qui obtint du soccia
au tbéilre de Rouen. De dire qoel était le titre
el le sojel de cet ouvrage, c'est ce que je ne
puiS'. Boieldieu ne s'en souvenait pas. Cependant
ce premier essai ne fut pas d'une médiocre im-
purtancedaoa la vie de l'artiste, car les applaa-
dissements qui lui Ibrent proili^és dèddèrent
le jeune compositeur k retourner k Péris, où
peul-ètieil ne se serait jamais filé sans cet ben-
reux début
Aller de Rouen k Paris n'étut pourtant pas
cJLose facile pour quelqu'un qui n'avait pas d'ar-
gent ; car le voyage était cher dans ce temps ob
lu diligence employait deux jour* k faire Je
trajet. A l'égard de la difficulté de vivre dans la
grande ville, Boieldieu ne s'en inquiétait pas.
N'avalt-ll pas dl
idées dans la lélcT C'était toute une fortuni? que
>y Google
cela. L« Tojsge donc éUil la «eale ehosa qui
'remburauU : il réaolDl 1* dlTIioulté en dHpt-
miuantun jour delin>*iM>n paternelle, «npor-
tant M partition wni le br>», trente francs dans
«■-1 pocbe, et rwptreiice dans le cœor. Jeaneet
fort, il marchait Tile i U preattre Jodntës n'était
pal éconUa, rt d4i il Était k quinia liana de
Kouen ; le IcndcMai» il eolrait I Paria , trotté
jiisqn't l'échÎM et M wDtenMil k peine, tant 11
«lait accablé de ratlgnei maia D élaK k ftiU,
et ti le prêtent était Aotnbre, l'arenir élalt
sonriaDt.
Cendant, il ; ataujoiin beaucoup k rabattre
dans ia réalîMtion des eapérancea de l'artiilequi
entre dana le monde ; autre chose e«t de donnet
atec auccts un petit opéra dam u Tille de pro-
vince ou de le lÛre jouer k Paria. Boieldiea n'a-
vait paa douté qa'on n'accnNlItl ion onrrage k
i 'Opéra-Comique; maia, malgré les. préteatJona
rïtorablee ijes acMeet soetélairei en hveor de la
belle tête et de la loaniiire distinguée du jeune
compoalleur, la sodélé ne se sonda pas de Jouer
. l'ieaTTe d'un poCle et d'un musicien f ncoonna. Il
rsllul chercher d'antres pcéma ; en sltendanl
qu'oD e0t trouTé eeui-ei, il fallut essayer de
■lonner des lefons, puis, 1 déFRut d'écoliers, il
fallut se hire accordeurdr pianos. C'était, eemme
un le ToH, d'une manière aisa déteomée qne
commençait la réalisation des eepf^nces de Boid-
dien ; maia sa constance n'en était point ébranlée,
car il avait Toi en lui-même. La maison Érard ,
célèbre dans loote l'Eorope pcnr la facture des
inatruments, était alors (en 179«) le rendet-ioua
de tous les artistes. Boieldieu y n>t «rcuellll, et
les cliefs de cette maison lui aplanirent, autant
qu'il (m en leur pouioir, les dlliicultés de la car-
rière qu'il aTail k parconrir. Bode, Carat, Héhul,
se réaniSMÏent souvent chez eux ; la frëquentatioa
de ces artistes perfectloona son i^oAt et lui fli
comprendre la nécessité Qe linlr des t^des qu'il
n'avait qn'ébaocliées.Trop préoccupé du désir de
produire, il ne put jamais se livrer à oea étudea
d'une manitre sérieuse et suivlci mai<{ sa rare
aptitude lui faisait saisir à demi-mot )e sens des
observatioDS qui lui étaient faites par Méliiit on
parCbenitHal;et oesobsarTBlions lais saieal dans
sa mémoire des sonTenirs qnl ne s'effaçaient pas.
Sa réputation commença dans les salmis. Des ro-
mances cbannanles, chantiIeH par (^arat avec un
talent Inimitable, l'avalent Tait connsllre, et tous
les amateurs chantaient son Ménulrel, S'Uett
vrai que (Ceire deux, O fol fue/aimr, et vingt
autres aussi jolies; mailla vogue qn'obteoaieul
toutes ces gracieuses productions ne tournait
«iière au profil de li fortune du compositeur, car
on u'avail point encore appris l'art de tirer beau-
coup d'argent de bagaleDea. Anjoard'hui l'homme
k la mode reçoit d^n mircband de mniiqne
quelques centaines de (rues pour une seule ro-
mance; mais Oocliet, éditeur de celles de Boiel-
dtM, m'a dit NNivent qu'il n'esa pajié aucune plue
de dôme Jtana.
La confiance qu'eat dait le talent de Bofeldi«a
on hoBmad'esprttaelMM dele Bwttre en TOfiM :
Fiévée tira ponr M da aoninli ronan la Dot
d»-Sutett»ua petit opéra en nn «de , du mCme
nom. La grlce dn sujet, la fTalcIiear delà mnsf-
ipie, et le jeu Go et spirituel de M^ Saint- Aubin,
procurèrent k cet ouvrage un snceèi qu'on aarall
pu envier pour de plus grandes coa^Dotidoni. Ce
petit opéra fut joaé pour la premwre fols en
17iU (1). L'année suivante Btûeldieo écrivit La
FanUtle tuUte, jaih pariitioo où règne un rtyle
simple et naif, d'une élc^ance diannante; pnii,
en I7BT, H donna Mombreuil tl MenUle, pièce
froide et peu favorable t la musique, qui ne
réusiit pas. Dans la mène anBée^ il improvisa
un opéra de circoDStanc«, i l'occasion du traité de
Campo-Formio; cet ouvrage lui représente an
IbéUre Fe^deeu soea le titre de L'Bnreme n<m-
eeiie. ¥a ITBS, Boieidien prit une position pfaii
élevée parmi les eompoailenn par le sncoto de
Zoratme et Zulttari, drame en trais atdce, dont
la compoiitlon avait précédé ceUe desdeoi der-
niers ouvrages qui viennent d'être* citée, maii
qui avait da alloidre loogtceaps wn tour de re>
présentatkiii,el4ininel'aurailpoiRtAeMtoltfeiiD,
t'il n'avait fallu (airedeechangeBcnts k an opéra
de Héhul quiétaiten répétition. On eansplail pan
au tliéitre sur le succès de Zoratiit«i i'éloiuie-
ment fut grand, lorsqu'on vit l'enlbandiame da
public pour crtto élégante otdraraaliqM prodoc-
tioD. Le csraetèra particulier du gtuit de llaiel>
dieu s'était destiné dans Zoraïme, et dès ce mo-
ment Il ht permttde voir cequ'ii devait Atredans
ses ouvrages k venir. Des mélodies fàcilN.gra-
eteasca et apirltuelles , ane tnslrumentation rm-
piiedejoUsdétaiis.nnsestimeDtjwte deiaaoène,
lelies sont les qualités par où ae distingue cal
opéra, qu'on pent considérer oomine le premier
titre de Boieldieu à la renommée qu'il ent plu
lard.
Eoieldieii n'obtint pai leidement des aucoès de
tiJ^âlre k cette époque; quelques productions de
musique instrumentale foi en proeurêmt d^n
autre genre. Ces ouvragée consistaient a un
concerto pour le plsnn, des aonatei ponr le même
inatrument((DQTreal,l, 4, 6, 7 et 8), quatre duos
itiM \t Sappieaicnt at
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prar harpe «t pfino, on concerto de torpe, et de»
trimpaar piano, bnpe et Tloloncdte. Ce* à^
■Mrw eeropositiou rnrent accDeUliee swe iim
sorta d'enlhonriasme. Le auecèi de en odTnges
flt «tmetlre leur «utear m MMibra de* probi-
senn d* piuto dn CoHemtotra, pM d« tempe
aprte F^poque de M» MUMement. C'est \k qoe
je connue Boteldieu ea IBOO, J étant deraia moi
Skn pour le piano ; il inlt vt^t-cteq am. D«-
pni* Ion )e ne l'ai piM perdu de tw. TnipMcnpé
de M carrUre de compoiilcnr dramatique pour
M plâtre am lefoM du méculfiM dNm iutru-
ment. Il élalt aatci meuTid* maHre de pino;
trèi-Bw nir md art, Mail teniriie dlutMt pour
aee élèTM, et n'Aaient paa «aaa InA pour leur*
«ludeiL
Les MéprUt» ttpagWUt, espiee d^mbrocHo
que le publie axait r«fn me indlfUrence , et
Baiiowttg, opéra en Irola actes, BdocMèrtnl en
tT9Bet i800auKpraniienouTT«geide8(iMdtea.
Ce dernier Tut d'abord aceoeflH ifee CnMmr, et
l'on ne panil pai en avoir cotnprts le mérite;
mais TiBgt-dnq ana apria ti a été repris avec un
neeèi éclatant, jnstiOé par de« beautés réelles.
An moment oli Je devins eon éléTa, Boieldlen
écrirait son Calift de Bagdad. Souvent fi non*
constillail avec «ne modestie cbannante, et la
leçon de piano h paesalt à se grouper autour de
lui pour chanter les morceaux de son doutcI
opéra. Je me tonTlena que Donrkn et mol, tous
deoi Berï de notre titre de répétiievrs de no*
classes dliannosie, nous trancliioas du puriste,
-et nooE tourmentions Fort notre maître pourquel-
qoeê peccadilles Itarmoiiiques échappées dans 1^
rapidité dn travail. Grand débat s'élerail entre
nous sur cela, et uoiii flnlBsions d'ordinaire par
nous transporter ciieiHéliul, l'oracle de Boieldieu
et notre joge à tonn. QuelqueToIs l'illustra eom-
posllpur se rangeait de notre aTis ; alors Boieldiea
sesoumetUit taa« discuMlon, et jantils )e moindre
mouiemeni d'Immeur ne «e manirestait contre
nous, malgré notre irrérérence et notre petit
Irlompiie. Tout le monde sait le eoccèa éclatant
de cette h^ère, gracieuse et spiriluHle partition
dn CaUfe; pi ur de sept cents représenta liont ont
conalaté ce fuccès sans exemple. On peut dire
que c'est de ce moment que date en France la
réputation de Boieldieu, bien que Zorafttu et
Senlouutf soient supérienra en mérite h cet
outrage, sous le rapport de la force dramatique
et de la nouTeaulé den idées. La couleur locale,
parfailemenl appropri«e' au sujet, avait séduit le
public, dont l'éducaLion mu^^icale, peu avancée,
s'acommodait mieut de raciles mélodies que de
rcdierdies trop corapiiquéee pour son oreille.
L'auleurdela notice SUT BoteUitatméréediM
ta HogropAle nntuerwtllB de MIcbaud, dit
qu'aprèaleanceèsdu CaA/e,ee eoraposlleiiravaM
senti ilosurasance de son éducation musicale, et
quti a'étail fait l'élive de Citenibint. Je puis »t-
finner qu'il a été Induit eu erreur k cet éprd, el
que Jamais Boteldteu n'ébauelia mêoie les études
de contrepoint et de tugue qu'il aurait dfl bh«
sous la direction de Chembhii. Lni-méme a too-
jeurs avoué avec tngénulté llgnorance où L était
rerié i regard de cette partie de la science mn-
aleale. Dn seul bit a pu donner lien au bruit des
leQOBS que Boieldlen wirall reçues de Chem-
btnt ; c'est ceint de la correction plos chUlée
qu'on remarque dana la partition de l'opéra ds
Ma Tante Aurore , ouvrage donné par le compo-
siteur en ISOl, aprtemi repos de deux années, et
peul-Mre aussi le petit opéra intitulé La Pritoit-
nUre, queCherubinlet Boieiitien avalent écrit eo
ooilaboratlonea 1709, pourle thatra Monlanrier}
mais il est certain qne si Boieldieu eut un atjlâ
pins par dans ss partitlmi de Va Tante Aurore,
c'est que sa sévérité pour Ini-mtme dale de Tépo-
qne «6 II écrivit cet oovrage. il emplaja besn-
eoup de temps t le revoir, t le corriger, «i députe
lars il « iiilvi le même sjslème pour tontes ses
prodnclkma. Chose bism rare parmi les compu-
leurs qui ont besoin de s'observer pont écrire
avec pureté, rinspiralion de- Boieldieu neparaR
avoir re^ aucune alleinte de e« stria matériel
apporté à l'harmonie, dans la disposition des vols
et des luitnimeuts : on peutmAme anrroer que
la partition de Ma Tante Aitror»mt eue deedles
ob brille de l'éclat le plus vif le génie du compo-
siteur. Cet opéra reçut nn rude échec k ta prei-
mlËre représentatJoa , par le ridicule troiiièma
acte du livret; mais cet acte ayant été supprimé
k la seconde épreuve, le succès ne lut plus doD-
teui.etiamnslqueobtlntune vogue égale à celle
des antres productioua de Boieldieu.
La même année ob cet ouvrage fut représenté,
le composilpur épousa, le la mars, la célèbre
dansen«e Clotilde-Auguitine Mafleuroj, connue
sous le nom de CloHlde. A peine celle onion
fut-elle formée, que Boieldieu comprit la fïnte
qu'il avait faite. Ce mariage, peu convenable
sous plusieurs rapports, ne le rendit point heo-
reux; desctia^nsdomeKtlqiies en furent la suite,
et le besoin de s'y soustraire lui Ht prêter l'oreille
aux pro|ioBiiions qui lui étaient faites an nom de
l'empereur de Russie Ses amis, Rode el I^mare,
prêts i faire la loyage de Pélersboorg, le pres-
saient de le joindre k em ; il partit en effet au
mois d'avril 1803 Arrivé aux rronllËres de l'em-
pire rus^e, il reçut un mrs^age d'Alextndre, qui
lui conréraitle titre de son mettre de chapelle^ tin
>y Google
tndU (ut MBdu enlre le cotnpositanr et le dJrec-
trar àa Uiétlre impMBl : Doicidieu t'uoigigiait k
écrira cbiqua aoirfe trois opéras dont l'emiiereur
loornlriitles paêmw. Celte dernière cltiue était
brt dinicile à oxécuter, car il n'j aialt pas de
poêle à.'«fbi k Pélersboargi aussi Boieldicu
fat'il obligé de metlre en musique des pièces
M]k représentées i Paris. Son premier ouvrage
liit un petit opéra donl le sujet était pris d'un
vaudef Jllc françalB intitulé Sien de trop, ou la
Seiix Paravents .'ce n'éiaitqu'iuie légère biuetle
peu btorable t la musique eipresslTC; elle Tut
bteii reçue ï Pétersbourg, mai* depuis lars elle a
'éU froidement sccueiilie à l'Opén-Comlque de
Parii_ La Jeune Femme colère, comédie d«
H. Slienne, fort peu mnùcala, et le taadeTilte
Àmmtr tt Ut/flère, tanaA auMÏ Iraotrormésen
opéras par ESoieldieu. Il ne tillait pu moins que
loa talent pour Iriomplier des traideiirt de pareils
sujets. De retogi è Paris, le compositeur a fait
jouer le premier de m« ou* rages t l'Opéra-Co-
miqM, et le public a r^du justice k la facture
élégante et spirituelle de quelque* morceaut, en
leur prodigii sot Hs applaudisseinents. De grandes
coaipositiuns succédèrent à ces légères' produc-
tions : ce furent Abderkan, opéra en trois actes
dont le licret avait été fait par Andrinix, ancien
■ctear du Ihéitre FaTsrt passé en RuMie : l'ouTrdge
ne réussit pas ; Calypso, ancien opéra mis aatre-
foisen musique )>ar Lesueur, sous le litre de TV-
Umoftieet refait en rii semaines par Boieldieu
pourles releTaillesderitnpéritrice; i4flne, refne
de Galeon de, m'irt de l'opéra de Berton, btcc une
no uTel le musique; Lei Voiluret versées, vaude-
Tllle transformé en opéra comique, cl qui a été
rafalt presque en entier par son auteur pour le
tbéitre Feideaa; enSo, Dn Tour de soubrette,
ODTnge dn même genre. De toutes ces produc-
tions, celle que Boieldiea estimait le plus était
•on opéra de Catgpso^ cependant ni cet ouvrage
ni AUne n'oal pu être représentés i Paris, parce
qiills auraient porté alleinteaux intérêts de leurs
■sdens auteura. Boieldieu a pu seulementen tirer
quelques morc«aui pour les intercaler dans lea
opérasqii'il aécrits aprèasou relouren France. Par
exemple, un air de Calypso est devenu celui de
la princesse de Navarre ( Quel plaisir d'être en
voyaçe) dans le premier acte de Jean de Paris.
Je ne d«j« point oublier, dan» l'énumération des
productions de Boieldieu pendant son séjour en
Russie, )a musique des ehœand'Athalie. Je n'ai
«ntendu qu'nn moreean de cet ouvrage, eiéculé
u pluo par Boieldieu lui-même, mais il m'a
donné l'o[ri!olon la plue favorable de ces cIiieutb,
et je les considère comme une da plus belles
itdiieiisoD talent.
Le soit de Boieldieu et des autres artistes fra».
çaia avait été longtemps tieureux en Russie; ce-
pendant pluaieurs d'entre eux regrettaient lenr
patrie et n'étalent pas sans inquiétude sur la
réalisation des produits de leurs travaux. Lm
nuages qui élaieot venus obscurcir les relatlofif
«mlealea de« gouvernements français et maw-
s'épaisaissalent chaque jour, et préiwraient In
rupture qui aliootil enfin ji la désastreuse cam-
pngM de Moecou. Boieldieu et ses amis épraa>
valent le besoin de revoir la France et d'assarer
leur avenir. Toutefois le composjlrur n'était pas
libre 1 il lui bllait un congé pour s'éloigner de U
ca^tale de l'empire russe : il Tobtint à la lin da-
is 10, après sept années de Séjour à Pétersbon [g ,
et sa bâta d'en prufiter.
De retour k Paris dans les premiers mois de
1811, il trouva le sceptre de l'Opéra-Comiqike
placé aux mains de Kicolo Isouard, dont il avait
vu l'heureux débnl avant son départ pour U
Russie. Dalayrac avait cessé de vivre. Catel tra-
vaillait peu ; Cl>erubini , dégoOté d'une carrière'
qui, malgré son beau talent , n'avait eu pour lui
que des obstacles, avait cessé d'écrire; Méiml,
mécontent de l'inconsUnce des goûLs du public.
ne livrait qu'à de rares intervalles de nouveaux.
Duvragep à la scène; Nicolo seul paraissait infa-
tigable , et raclietait par le mérite de la fécondité
les négligences qui ilL'parent ses* ouvrage'. C'é-
tait avec lui qur Boieldieu était destiné à lutter
désormais : son génie prit un nouvel essor dans
Deux actrices se partageaient ta faveur publique
i l'époque où Buieldieu revint à Paris : l'une,
M«* Duret, se distinguait par une voix étendue,
égale, sonore, mais un peu lourde; pac une
exécution large, et par une habileté de vocalisa-
tion è laquelle il n'aurait rien manqué, si la res-
piration de H" Duret n'eût été courte et labo-
rieuse. La rivale de cette cantatrice était M"' Re-
gnault (depuis lors, M'"' Lemounier). Sesdébut*
k Paris, qu'avaient précédé des succès en pro-
vince, avaient été brillants. Une ignorance à pen
près complète de la musique et de l'art du chant,
mais une voix cliarmante, une intelligence par-
faite, une facilité merveilleuse à exécuter les
choses les plus difficiles ; tels étaient les défauts
et les avantages de M"° RegnaulL pour entrer en
hitle avec son antagoniste. Nicole avait tiré parti
de toutes deux dans les r4les qu'il leur avait hûts
pour son opéra de Cendrilton, et leur avait pn>>
curé à chacune un succès égal. La question de
supériorité restait indécise pour te public ; malt
le compositeur avait Uni par se décider en faveur
du talent de M'" Duret ■. ce fut pour elle quil
écrivit *e* plus beaux riUes. HIk RefUMlt ••
>y Google
IrauTut doDC eiptMée *a danger d'êCre laliaét k
l'écart, lorsque Bolelrlieu vint lui prttsr le puii-
Mnl secoure de ion UleaL Le combal recom-
ment« : il ne lui pai moiiu vif entre tes canU-
ttices qu'eotre le) compoiiteun.
Rien de plus diuembleble qne le (aient de
ceui-ci : Ktcolo, dooé d'nne ladlité d'inapintioa
à laquelle il s'alttadannait «aDir^cerTe, éciiTail
soufent, comme je l'ai dit, avec négligence {n'était
point assez «értre dana le cbiHi de «ea- idées, et
méritait le reproche qu'on lui blaait d'élre par-
Jois commun et Tulgaice dani aei mélodice. Uaîi
à c6tt de ces imperfections , il ; avait dans set
ouvrage* des beauté réellet appit^irtées avec une
rare sagacité aux conTeDancee de la seine et k
J'intérSt dramatique. La plupad de ses morceaux,
même ceux oji l'an aurait désiré pins d'él^;aiiee
et de tMn goût, brillaient d'un Eeutimeot de verve
«t <l'expaji9Îon qui réussit presque toujourt dans
la musique de théâtre. Traïaîllanl avec une pro-
digie use rapidité, 11 se consolait racilemeni d'une
cliute, parce qu'il ne lardait point ï prendre sa
revanclie. Du reste, lieureux de sa lutte avec
Boieldieu, il finit par comprendre la nécessité de
ilunner pins de 'soin i ses ouvrages, et montra
<\»nf ses dernières productions une correction,
une élérallon de pensée qu'on n'attendait pas de
lui. JocondeetJeannot et Colin seront toujours
considérés comme de Tort Imns opéras-comiques.
Pendant (|ne Nlcolo écrivait et faisait représenter
quatre opéras, Boieldieu en préparait un; non
que rinepiralion lui fût diCRcile, car il écrivait
vite; mais, portant peut-être i l'excès la sévérité
qui manquait i son rival, il faisait quelquefois
trois morceaux entièrement dilTérents pour un
seul air, pour un seul duo, ou bien il recom-
inençaità dix reprises les corrections qu'il crojail
néce^naires, et souvent 11 ne livrait aux copistes
<)U'une partition ctiargéede ratures, ou, pour me
servir du terme lecliniqfie, de coletta. Après
avoir éprouvé de si vives jouissances i entendre
' les cliarmantes compoiHions qui ont vu le Jour
|iar ce procédé, avons-nous le droit de nous
plaindre de la lenteur du travailî Je ne te crois
pas. Boieldieu obéissait rnalgré lui, en polissant
incessamment ses ouvrages, aux conditions na-
turelles de son talent. 11 était doué du goût le
pins exquis : c'est surtout comme homme de goût
(luenousTadmlroni. La nature de ses idées, où
doonoe toujours la convenance parfaite de la
M^èoeet fexprcssioo spirituelle de la parole, cette
nature, dis-je, exigeait qu'il port&t dans son Ira.
vail ces soins scrupuleux qu'on lui a quelquefois
reprochés. Gardons -nous surtout de croire qu'il
produisait lentement parce que sa pensée aurait
été pénible : rien ne sent la génn ni la sli^rililé
. Hi compoiiliotu; tout j semble, an con-
traire, tait d'abcoduce; si la rMlexiea ddui
laisse quelquerols eoduuteicetégard, c'est qu'il
est dilGcile de cooprendre qne tant de lini dans
les dAalls soit le fruit d'un premier jet. On a re*
ptoehé t BoiddieD d'avoir quelquefois manqnéde
hardiesse; ntais entre que les hardiesses ne sont
pas toujonts jutUliées par les résultats, il (aut se
•ooTenir de l'eicellence dn précepte :
He Ibr^na point notre lalenL
Dn artiste h qni la nature permet de daniwr
une phjslDnoiBie indiviâuellei ses ouvrages, ae- .
complit aam^isaiuB s'il sait leur coaserrer toujours
cette physionomie i il est lui, et c'est ce qa'U faut
Être pour iaisier un nom durable dans l'hlstoir*
des arts ; or, personne assurémeot a'a sa donner
i sa musique, mieux qneBoieldIeu, unecoaleur
particulière, un strie approprié k IVtbjet qu'il le
préposait de réaliser.
Le premier opir« qu'il éeriTll après son retour
à Paris, fut Jean de Paris. Pendant qu'il le
compoHit, il Gt'iouer à l'Opéra-Comique BUn
de trop til La Jeune femme eoUre, qui n'étaient
pas connus en France. Dans les premiers mois
de tS13,/e(ut<'«fiirU fut représenté au Ibéàire
Fe^deau , avec un succès éclatant Tout C4.' que
l'Opéra- Comique comptait d'artistes de talent,
Elleviou, Martin, luliet, MUc ReRnault, M™ Ga-
vaudan, s'empressèrent è seconder le génie du
compositeur, et prêtèrent i son ouvrage le charme
d'une exécution parfaite en son genre- Les musi-
ciens remarquèrent la fermeté de manière, la cer-
titude d'etfels que Boieldieu avait acquises de-
puis son départ pour la Russie. Si l'instniclioii
première avait manqué dans ses études liarmo-
niques, set propres observatlonB lui avaient ap-
pris ce qu'ancun mallre ne lui avait enseigné;
aiHistjle avait acquis unecorrectionrenurquable;
son instrumentalian était devenue plus brillante,
plus sonore, plus colorée ; enGn Boieldieu n'était
pas seulenient un agréable et spirituel composi-
teur : il se montrait, dans Jean de Parit, digne
émule de Méhul et de Catel, qu'il avait considérés
iMigtemps comme ses mallres.
Aprè>/eiiiitfei'artivint£«A'oui)eauSel?fl*ur'
devUlage (joué en igl3);cliarmaDtepruductioD
dont toutes les parties udent, ckacane en sou
genre, un modèle do perfection. Les ci; conslaoce*
fielleuses oii se Irouf ail la France à cette époque
firent demander par le gouvernement aux diflé'
rents lliéitrea de la capitale des pièces propres
. à ranimer l'amour de la pairie dans la population,
et Boieldieu fut cliargé d'écrire la musique de
Dayard à MéiUret, conjojnlemeatavecClieru-
bibl, Catel et Ntcohi Isouard. Cet ouvrage liit
>y Google
^àod i«n Ta fin da ranoée 1S13, «prte le* rarera
de )* ctmpagne d'AllenugM. Ce loi par umu-
toeiatioii du mêaiegeore, nundaaideidrsoiiB-
tancM dirrtmlet, que BoMdJen 61 arec Kreot-
ler, en Iti*, la moiiquedu pelitopéra, Intitulé:
iMMBiarnau. Ea lUb, Il danM aoui MWMm
el MUt cdui de H»' Gail, un opéra eo un aOe,
bilitalé : Aagéta, ou ràltUer dé Jeam CMdN :
U n'avait <crii pour cet omnee qo'un doo ; M*i«
KDKirceaD ittit difine de cequ'iUraitde mieux.
C'etI peut-être )d la lieu de relever l'erreur das
biographes qut ont écrit que M~* Gall Matt Mre
. de Bolddleu. A cette époque II M «Mguil point
tamn i tonoer d'«M*«a , et ntaie il M «amit
trop comment l'y pmdre pour donnar d« le-
iétM l'a T«pélé «ou-
*uL M~* Gall n*a j«mi
l'auteur de la Biographie mrtotruUt du Htt-
AD( oUTTiges qn< rienBent d'être dtês «oecMa
iMFtttdv riJta;epoitin,coiiiédtefroMeetpea
hrorable i la miiaiqoe, que la talent de Boieldleu
pot seul MufeDlr et Aire iwter au Utélire. De
tooi ceux dont ceMHnpoeftearaêcrltlamiutqae,
celui inconteata blâment celui qui lui olfHt le plua
de dillicnllêa, et qui etiftei de In) le plui d'Iiabl-
l«tê. nèax trioa du premier acte, dei couplets
ebairnuil*, tiB quinletto et le délicienx cantabile
i^impU, IniUKenfe, etc.), dianté par Martin, se-
ront toujoun cmai&iTi» cnmme dea modêtea de
rniuiqiie f ptriludle et niélodjeuie. Quelque temps
inpartTtnt Bofeldïen iTilI protégf len premiers
eualsd'Hërah] dam la carrière datfaéitre, en t'ad-
tnetlant mmdiim collaboriteardanaionapfradecir-
oonitaoee Intitulé : CAoWMifejPraneei. Lejeane
artiile en a eonserré pendant toute aa vie , trop
courte, Mtatt une ilie reconnaissance. Après la
représentation de La File du nilaife nofiin , il
■'écoula prèa de deux années pendant lesqueilea ta
Biaeeote^oed'aucunouTraKeneE'gnala l'aoIîTlté
deBoleldleu. Il De s'était paa cependant condamaé
au repoi, ur la composition de la musique du
Chaperon rouge l'occupait presque aaaa rplictte.
Méfaol ara» cessé de iWrv en 1817. el l'Inatilut
avait appelé Boieldieti k rempliras place. Celui-ci
enil que l'cdiligstluD lui était imponée de justifier
œ choix honorable par quelqoe grande composi-
tion ; it entreprii d'érrire le Chaperon. Il s'a-
gisult, comme. on fa dit, de faire decetonvrage
tmdltetmrs dtréerplioa ; ce talcequi détermina
Boleldlen t j donner pins de soin) qa'ï aucune
Mtré de ses prodiielionB. La snccta justifia les
eepérances de l'srtiale el du pabHc, et ti pre-
mière représentation, donnée au mois de juillet
1811, fat pour l'auleiir un véritable triomphe.
Bien des années se sont écoulées depuia lors, et
le* apptaudfesemeots de toute l'Europe ont om-
firmé ccox des habitua de l'Opéra-Comiqoe.
Dans LtCAapiron rouje, la tnani^re de Boid-
dieu est plua Rrande; les idées sont plus abon-
daniea ; le coloris musical est plus varié que dans.
les ouvrages précédents. Une composition de eHte
importance avait manqué Jusqu'alors à l'autour
du Calife, de Ma Tanlt Avrore el àe Jean de
Parit i désormais il ne lui rcEtait plus qu'à jonir
de se» succès.
Les eTorts de travail qn'avalt coAtés cette pi«-
dnctioo ï Btdeldien loi causèrent une maladie
l^ve qui rendit ImpérieusemOBt Décetaaire an
long repoB, Il seretlTa k la campagne, et j vécut
quelque temps dans an oobll presque complet de-
là musique, unlquemoil occupé du soin d'oraef
une propriété qnll avait récemment acquise. Ce
fui vers cette époqoe que le litre et les fonction»
de professeur de composition an Conservatoire
de Paris lui turent offerta ; l'espoir de commu-
niquer à de jeunes muaiciena les lumières de
son expérience les lui fit accepter; maisiloMint
l 'autorisation de donner sea leçons vbex lui, utt
aea élèves venaient chercher un udleenseiguement,
croyant n'assliter qu't de Hplrituelles cauaeries.
Ce temps est -celui du repos le plu<( long que
Boieldleu aitprladsnsaacarriërej'car, k l'excep-
tion de son ancien opéra des Foifiires versées,
I qu'il retoucha, et pour lequel il écrivit quelques
I nouveaux morceaux, il ne donna rien d'Important
I dans l'espace de sept années. En 1821, Il écrivit,
i il estvrai, itf(incAerfei'roreneé,ou (a CouriJei
I Fées, (;tand opéra en trois actes, en collaboration
! aviTc Kreulier, Berton, Chemliini el Paer; et en
I 1S34, il nt k peu près un acte de Pharamond;
: mais on sait que ces ouvrages de circonstance
ne comptent presque point parmi les productions
d'un artiste de talent. Avec la ccrllluile qu'ils ne
sont destinés qu'ï avoir une courla existence, on
sesent peu disposé 1 7 donner lieaiicoup de Foinsi
le SUCCÈS tM".fJ! peu de plaisir, et U chute, si
I elle a lieu, ij attriste personne.
; Cependant, malf;ré le long silence que gardait
' la muse dé Boieldleu, oii savait que cet artiste
travaillait ; le titre île son opéra fiiliir était même
' connu, et tout le monde parlait de La Dame
i SlancAe longtempi avant que cette partition lût
I mise i l'étude. Boieldleu, que tani de succès n'a-
f valent point enhardi, se menait de la faveur pu-
; blîque et craigosit qu'un rq>os de plusieurs
, innées ne l'eût fait oublier. 11 hésitait donc i
; faire (comme ou dit au tliellre) sa rentrée ; et,
malgré las beurenses inspirations qui abondaient
I dans son Œuvre nouvelle. Il nnplojail plus de
I lempsàcorriger et 1 refaire lesiuorceaux de cet
I opéra qu'il n'en avait mla à aucun de ses on-
>y Google
nagM. Enfin, Goilbnt de Plxtreconrt , alon
diracteor de rop^ra-Coraiqae, parTÎnt t la d6-
imûar & tMICrI'ëpMaie qu'il refctilait, et La
Oaau BUmçbe fat aceuctllto *tw de* Im»-
poiit uMiria»md^mir>Unii.CeM an moi* de.
Jéwbw Uftb qn'm donm ■■ première repré-
I ; prit d'ua u *frè9, tt
» éprenTBs de la mâRM
pf toe enreul M Mtea , ta foDle des «pwlaleitrt
«■oamkraiteiKore ta «atte PejdMU chaqaetni qna
e&t ôuvnge était )aaé. Le soecta fot le lutniii
partout; la neafelle taniiqne de BoteMleu M
ebutée duM tous I
uloiu, et utwaotU»
■mugeoMiiis diren. Le d^etoppemect pra-
eiCMif de) ligealUt d» «onipcMrieur, qui n'ariit
cessé de m laire aptrptimr depuis ses preaileri
essais de musique draratfïqoe, n'a janaia éU
plus Eensible qoe dans La Danu Blanche. Ja>
Buia Mn rtjle D'aTsU m plus rarW ; Jatnais il
n'aT«i( montré autanldeforce ex presslTe; jamais
«on tortramenlttion n'irait étt h) brillanle; ja-
mais enfin il n'j iTalt en autant de jeaneue
et denovTCWité dan* «et compositlona ; cependant
il itnlt Testé Ini-mtne et n'avait rien empnnité k
la iniulque TOSsinfMiM. Il eit mtaie remarqoalHe
qnll ait pa nrtar camme II l'a Tilt les eflels de
«on nonni opén, faisant peu d'ostge de modu-
latinas, afteethinnanl les tons prindpm de «es
inoreeaini, et n'empkijapl que de* liarmonies
Bl«{riea et sitDS redterche. Rien nlndlqae mieux
la facilité d'invention inélodiqne que cette nsltd
tonale unie i la dmplteitt dïannonie.
L'effet ordinaire det grands snccte obtenus par
Boleldien Mail de lut inspirer pour l'avenir In
crainte de ne p*i se sontanlr * !• Btbne hantenr,
et d'CIre dans d'autres prodoclions InliMrar i
)ul-m«me. Cstle crainte n'était pu élrangère aux
. longs intervaltesqu'll yavalten quelqueinliidina
l'apparition de ses ontrages. Après La Dam«
Blanebe , elle se reproduisit plus forte qu'aupa-
ravant. Depuis longtemps un poéroed'epëra avait
été livré l Boîeldieu par Boiullj : c'était eelol de*
Detix flttili. Le composHeor en Ironvait le <uje(
fort beau ; mais 11 y dé^r^ de notable* chan-
gements. Snihe se chargea (ta les faire. Cepen-
dant tontM les dirScutlés n'avaient pa* di«(Mra ;
il en «'tait dans net ouvrage qnl devaient felre
ne les ■perçut pas. Tant de (ttia il avait sauvé
de faibles pKees pai son talenl, qnll cnit pouvoir
bire eMore an miracle de m genre : ce fut une
erreur. Près de quitre anxies s'étsiait écoulées
depuis IcMiecisde La Damé Blanche, lorsqu'on
diniDa la première représentation des Dmix
irntft («amende iMi \»m). Ainsi qn*!! arrivait
è chaque Mvrage nouvom de B^Wten, edal<oî
était attendu avec nn« *i*e impatience. La par-
tition avait élé achetée è hant prix par l'édltenr
de £(■ Mme AtoneAe, avant qu'elle fM connoej
tout Mflo présageait au eompa^teur nn triomphe
ncovean. Taatd'MpénukCMBeseréallsèTent pas;
£«> Bbkx Nvitt n'obtinrent qu'un succta incer-
tain. Fatal outragelPIuwewsfmUaicldiQD avait
tté contraint de cesser ■}'} Irarsilter ï cause dn
dérangement de ea unté ; après qu'il eut été
repii«ealé, il lui iIj>uuilaa]orL Soneepolrdéfu
saMBsforaaaen nn tecnt et violent ctugrio.
'PeM de lempi après w déelarirent les premiers
simplAmes de b enietlé mti«lia qnî le conduisit
au tomliesn.
Le beeoin de repos loi avait fait demindar «•
niralte comme professeur du Conservatoire i
l'administration de la liste civile eut ^lard aux
tervloes rendus è i'arl par ses ouvrages, et sa
pension fat conv^blement réglée. Il ; avait
d'aqtant plus de jastke à cela, que Boleldien
venait d'être privé d'une pension de 1 200 franc*
quiliriavaitéÛacaordéeparl'Opéra-Oi>miqiie,eB
reconnainaoce des avantages quole Ibéètra avait
trouvés dans la représentation d« ae* ouvrage*.
Un nouvel antrepKmwraviHsuMédéàl'BBcieione
•ociété de* acteurs, et n'avait pas voulu souscrire .
anx (BgageHMla cnntrtctéa par elle. Outre la
pension de retraita honorable accordée à Boioldieu
la roi luien
cassette. Le digne artiste
ne jouit pas lengteoips de wi avantages; car la
rétention de Juillet ajrant éclaté, n
la penstoe de la cassette disparut ai
royauté; niaia dans nn travail de révision «or le«
penainni de l'Opéra et do Conservatoire, il *•
trouva qne qnelq»* molt lui manquaient pour
■voir ànUt è la sienne, el une partie da son n-
venn Inl fut enlevée. Ainsi, aux doeteuFS de la
pttthisie laryngés qid menaçait les jonradeBolel-
dleii viarentse joindre des inquiélodas sur bob
avonir. Le mal empirait chaque jour; ton* les
neMdes étaient emplojét, sans qu'il en réanltit
■acone améliora Uon «enslbla dans l'élat dn n»-
lade. Un voyage à Plee fut conseilla; BoleldiM
leflt, et ne l'an lronvapasntiftix.il revint è Puis
"plus faittle, pins «ourfrant qo'lt n'an était parti,
éprouvant d'ailleurs le besoin de remplacer lea
ressources dont il avait été privé, et contraint
de demander i repreuilre des fonctions de pr»-
fbMenr qui) n'était plus «t état de remplir. On
les hit rendit, et le rataielre de llntérfeur lui
accorda sur le* londs^lea tKanx-arli une penaion
de 3,000 francs ; mais bélan I il n'était pas desUné
è jonir longtemps des avantages de sa nouvelle
position. SasantéerartiDuaUè dépérir; il espéra
>y Google
BOIELDÎEU — BOILLT
la rdtaUlr par Vmiffs de» baiw do nhU qnl tnf
■*alenl hit ({actque Ncn aotreMi, et tl voiiliit
«n eiMTef . CupeÀdant le <raTage ÂH dindie à
(Ure dam l'état d'IbattetocDl oà «talenl se* foraM ;
0 partit néanmaFiM, arriva avec iirine jmqD'à
BofdeaaT, Toalnl pou«aer plus luin, mail fut obttge
dBrtTenirenoetleTÎIlB, eflraT'parlei progrta
dn mal. Atan l'Hét d'tme fln proctiaiiM tIdI w
pri«nter&l'«pritderartitte,aeeompa)niâedoTJf
détf r de rerolr eatott ane fats aa malaon de cam-
pée de Jarcj, [xët de Oroibofs, oli il avait *b-
tr«foi« pasié dlienrcan }(iora ; u famille riplorte '
]'j> ramena mourant. Peu de jour* apTM tMit'
Mpoir fut perdu, elBoieldieu l'MdgnitleSoetobn
1834, diM les bras de ses amii. Sas otHèqnai
(tarent eélébréea dans l'église des InTSlideiihKit
ee qu'il j avait d'artiste* et d'hommes de Mtrcs
dtallngoés y asslsltrcnt, et le Ke^ulem de Oie-
niblni j fut eiécuté p»i- »n nombre codaidérable
de chanteursel dlnslrumentistes.
Boiddieu aTait en le tire d'aecompagnateur-
adjoint delà chambre (iDrol, au DUiladeiepterabre
1115; la docheue de Berry lui accorda celui d«
coinpositenr de sa aiusiqaa aii moia de janvier
IBII ; dans la mima année le roi la nomma che-
Taller de la I/glon d'honoenr. Lorsqu'il on reç ol
la décoration [an mois de mai) M eiprioia le
regret que Calel ne l'eltt pas oblenneavant loi,
et le mit k Met des démarches pour la loi faire
a*o(r.It réussit; malsCatei, tropphiioiapitepoor
désirer de telles hveurs, montra plus d'étoww-
ment que de reconnaissance en receianl calie-ci.
L'auteur de la notice sur Boieldien inséréedaoa
la Bio^apAls Unlverseiia de Hiciiaud, dit
que depuis son dlcoree BTac Clolilde, ie
■fleur avait épousé
H^^Phlba, q«l avait joué pli
opéras, tant k Paris qu'eu Rotaie. Ce fait n'est pas
etacl, car il n'y a jamais eu de divorce entn
BoiGIdieu et Clotilde. Celle'Ci est motte I Paria,
le 15 décembre l»9ft{ et ce n'est qu'après cet
évéDonentque Boieldien a ëoBtracté un nouveau
mariBBe. Les priocipauiêlèveadoBoieldiaa sont
Zlmmernwii poor le piano , Adolphe Adam ^
Théodore Labam pour la composition.
L'élogede Boiekliea,par Qualrent^ deQDJac]',
a été proDoncék la «éaace publique de l'Académie-
dea beaui-arts de riosUtut de France, au bmîs
d'octobr* I83S, «t imprimé h Paris, cliea
MM. IMdot, ia-4*. On a publié aussi : Proeii-
vurbaldt la cérétitonie funibr» en r^oHiieiir
d'ÀlIrUn BoitlditM, qui aeuUMU lé \l octobre
1B34, à Routn, ta eillt natale, par Joiepk-
iltMis H'alcAl; Rouen, iSSEiin-S"; et une notice
intiValée: BoUldieu, lavit, tti auvret, par
A.. Refeuvaille; Koutn, 183B, Dabait, ia-B*. Le
nom véritable de l'autenr de cette nottee ert
ÀMlr* atloi.
BOIELDIED (AoaiGii-L.-TO, Ma dupiAA-
dwt, né h Paris, le'S novembre 18K, a bitaea
éladea moaiealas aoos la direcUoo de aoo pèn,
qnl fMdait de grandes eapénmas tnraM avealr
d'artiste. Qnetqnea roroauMagrwsiMHea Aire^
aea praaien essais. Aprte la mort de lïntaarda
La Dame Blaneht, le gonventemeat llraiiçah
aocmda k ara Bit me penaion de donie eenla
fraaet. U débat da ali de Boieldleu snr ta ûfae
de l'Opéra-Comique fat une sorte de paafioolo
dans lequel il écrivit quelques morceanx d'ims
asiea bonne hotnre et arrangea plusienra autre*
de anaptre. Celoavrage, ialitaU L'Opéra à la
cour, fut raprtseald au mids de juillet lUfl.
L'ÀimIg, opén-comique en un acte, suivit ce
premier essai k une année de distance : ta mn-
tique en était donce ; élépnte , pui émoavante ,
maia agréable k l'andition. Le Boa^Mf d« Plm-
faxte, ufMra-comiqae en triHS actes, repréaenU
au moUd'avril 1847, nitbtenacenNlIi du publio,
et l'an j remarqua quelque) bons morceaus.
La Butte dei Mouline, opéra-comiqoeMi 3 actes,
repréfeoUaaraois de janvier Itbl sur le Tb«tre-
Lyrique de Paris, ent quelque succèa. Enfin , La
FUle hwUible, eo trois aeiss, au même théâtre
(ISU), est, jusqu'à ce Jour (1S&9J, le dernier
ouvrage du compositeur. Panni se* romaDoes,
on remarqua £'^^(Ifi prémices amoHra, Te
votlà roi, et la ballade intUnlée La Barea del
Beppo.
.BOILE (....], prolesseut de client a Milan,
s'est raitconaattre par dea /aerciees pour la vois,
divisés en sis livres et intitulés ; Solfeggi par
meiao loprano, per topraiw e per eonlralto;
Milan, Bicordi.
BOILLy(ËDoDULD),tils d'un peintre de genre
qui a euquciqne célébrité, est Dé k Paris le 16 no-
vembre 17S3. Il étudia d'abord le desain et la
Rravure; nuis son goût décidé pour la musique
loi fit quitter l'eiercice de ces aris; il entra an
Conservatoire de Paris, etdeviut.en 1821, élève
da l'autenr de la Biographie vaiem-Klle da
et la
f)igne; puis il pasaa sous ta dirtiction de Boiel-
dieu pour ce qu'où appelait aioia au Conserva-
loire le ilgle idéal. £n ISïS, il se présenta au
ooMonra dellnsUtut,dT obtint le premier grand
prix de oooiposilioo. Le sujet était la cantate
de TItiiùé. Devenu pensionnaire dn gouverne-
ment, il alla passer quelques années k Roue
et k [tapies, puis parcourut l'AlleBiagne, et re-
vint enGn kParis, eo 1S17. Depuis celle époqo»
Il a composé la musique de plusieurs opéras-co-
miques; mais les fréquentes mutations de'diico-
,Google
BOILLY -- BOISHORTIER
le nper.Ucle rarsnt
ttuit que k» plè«ei aor Icsqucllee il »■!! terit
hireal rehm pir la nooTclles idnlnittratkMif
tt itTus^, «n sorte qui» le« traTHui du inoiidea
nral perdm. Un aeul onntga de u compoiftiaa
a Mé repréMPté bu théStre de ropérk-Comlqua
le 7 mai 1844. Cet ootrage, intitulé La Bal du
scvs-préfel, eut an opéra an nnKle écrit avec
dtgance et qui rot ipplandi. Cependant, dégoOté
par loua les ennui* quKiTartreDContré* daoau
caniîre, H. Boill}r b AbI parrenoncer kl'art aaqnd
il avait eonmcré mui fridt les dix plo* ballet
annfta de la Ti«, el s'eat llrré de nooTcau i celaî
de la graTure.
BOISGELOU ( Fntnçon-PaiiL ROUALLE
os), coaaeiller angraMt conaeJI,oaqi)itt Paria le
10 avril 16ST, et mourut rtani cetle ville le
19 janvier I7M. Il s'était apfriiqaék la hante alla-
is et fe Ib théorie de la musique: noua ne par-
leroni tei qoe de cetle dernière. L'objet de aoa
STithne était de tronver enlre le» mlervallea dea
rapporta lyraétTique*, en j api^quant te ealcal.
J.-J. Roiiuwan a voulu donner une aoalTae de
.(«a travanx k l'article tfslimt de aon UctioD-
aahv de muilque; tnaU il a rendu InintelliEible
toat ce qu'il en a dit, parc« qu'il ne l'entendait
pasIut'mêDie. M. SoremaladeMIaserT a, depuis,
esaajié d'arriver tia aoIntioD du mime proUèiue
par det volea dintrantes.
B01SGeLOIl(PAtiL-LoouROUU.LE db),
fils du précédent, né le 17 jum I7M, * lervi dani
tea inainqnetairea noira , avec le brevrt de eapl-
Ulne de tavalerie, joaqn'i la réfonne de celte
compagnie. Il At us hnmani(é« au colUga de
Lonla-le^rBnd, el jr CDramenfa Mude du violon,
wr lequel II Dl de si rapidsa progrès , qu'encore
enfant, fl était cité comme un prodige. C'est de
lui quel.-J. Rousneau a dit : ■ J'BiTa.cbei on
< msglalral, son fils, petil bonhotume de huit
• ans, qa'onmetlallanr le table Bodesnert, connue
• eoe statue an mHleo des plateaux, }ouer U
• d'un violon presque aussi frand que loi, rt
• snrprendre par sod exécstlon les artistea
• mtmas { Emile, Ht. 3. ). > M. de Botsgdoa a
Mt graver k Paris lix duo* fovr deux vloUnu,
op. 1. On lui doit atiaal un travail considérable,
enlr»prIo par iMe pour fart et d'une manière
pnremeot bénévole, sur la partie musicale de la
Bibliothèque du Roi, dans laqoella est oonpriae
1) collection de Brosaard, montant k prts de
3,000 artidcs rares. Le travail de M. de Belsge-
lou cmihile en im Catalogue gtnirat, par ordre
alpliabétiqne d'urieun , rormait un fort nriaiM
in-hri., et deii aotrea eatatogaat par oidre de
mliHet, rua po«r la ptrtie liHfraire de la bid-
*>que, raotie pour leaoovrM pratiques et lea eel<
ledioDa. Ce; deui deniers conlrenncnt bm nml*
titnde de détails qui ne manquent pas dlnttrtt,
aur lea autean, les éditons, et la nature des on-
vraiies. M. de Bolsgelou n'avait pai asaez de tna-
naissancea tttéoriqoes et historiques pour ce Ira-
vail ; aiaia lira suppléé par beaucoup d'exacti-
tude. Il avait 'totreprjs, pour le compléter, na
catalogue historique des auteurs ; mats il n'a pat
eu le temps de l'eiénuler, et n'a dispoaé que
quelques noies assez curieuses. Sa mort, arrivée
le IB inârs 1S0S, ue lui a pM permis d'accomplir
cedeuejo. J'ai beaucoup prodléde ses raclierches.
Aprtt sa mort, la belle liibliotliAque qall avait
Tonnée a été vendue. Plusieurs de ses outragea,
et partieulièifment deui volumes de boIm db-
nuscriles.aurdei musiciens et des livres curieux,
I ont été acquis par Perne, et sont mainteDant en
' ma possession.
I BOISHORTIER (Joseph BODIN de), com-
positeur médiocre, né k Perpignan en leai, vint
I k Paria de bonne heure, et mourut dans cette
I ville «■ 1785. Il a mis en musique tmis opéras i
! I* Le* Vofages de FAoïour, ballet en quatre
'actes, représenté en 1336. —V Doa QutcluMt
: cAei la Duchesse, en trois actes, 1743. —
■ 3*Z>apAntte(CA{o«,pa8torale,1747;eeloM.esi,
' dit-oB , aon intilleiir ouvrage. — 4° Dt^hné,
I 1748, ballet non npréMuté. Il a Tait ea oom
I graver : 1" Deui recueils de luoteti. — S* SU
' recueils de cantates françaises. — 3* Airs k
chaater el vaudevilles, oeuvre le. — 4* Trio
' pmr deox vhilans atliaHUi, leuTre 18. — &° So<
nates de violoacelie, op. M et 50. ~ fl" Sonates
I penT deai basaoas, op. 14 ot 40. — 7° Sonates
I pour la viole, op 10. — S" Pièces diverses pour
la viole, op. 31. — 11° Sonates pour la flûte, op. .1,
I 9, 19, 3G et 44. — 10° Duos pour deux lldtcs,
op. 1, 1, B, 8, 13 et !&.— 11° Trios pour Date,
vlolpa et basae, op. 4, 7, 13, 37, 39 el 4t. —
13* Coocerloa pour SAle, op. . IS, 11 et 31. —
13* Soitea de pièces pour deux musettes, op. Il,
17, 17.— .14* Les Geitlllleuat, cantalilies. — '
ta' £et itHiuse menti delà campagne. BoismiH^
tier était tort distrait, et bien qu'il fél un dea
mdljcs de cbsnt de l'Opéra, il ne put jamais di-
riger l'eaécution de aa mualque; aiiasi disait-Ii
aux direeteors de l'Opéra it du Concert spirl-
lael : JTaMleurf , voilà ma paititmfi;faileteK
eequew>utpouTrti,car,pow mtAtjen'entendt
pas plut à la faire mloir ifva te plus pttU
enfant de chaur. il avait de l'esprit, desaailUes
agréable* et plaisanles. Malgré le peu de caa qu'on
doit Caire de sa musique en général , on ne peut
nier qu'il ne Mt bon harmoniste pour son tempe,
at l'tn voit qu'il aurait pu mimi faire; mais il
travaillait vite pour B*Bner de l'argent, et ses
>y Google
10
BOISMOBTIER — BOK.E»EYF.a -
ouvr^MMluiGOfrtiienlifuclelciiipsdeleKt'erire.
Lni-menie ki nltintit fort pcn. Cependinl, dui
Mita qouitiU prodigieuu de musique qn'il a
compiMAe , tout n'eat pia ï ntépriio' : iod nMld
Fugit nox « en longlcinpt de 11 répiiUliaa.
UOISQIIET (fRAHçon), liUérateor, aé à
IlinlM Ten 1783, Ht nembra de 11 Sodété du
■iti etdc* sdenca de cette Tiile,«'ertfiitCMiDillre
par on onrrage qni a pour litre : KtiaU no* Cari
du eomédUn cAonteur; Paria, LongdMBpt,
latl, In-B*. Il 7 ■ qnelque* tmiuet oUerratiHi
daw celiTTs, dont le cadre aU neuIiH^oiiT
IrooTe en (énéral les tauuet idé» qw la plapart
d<«UtténtearRoiitdoDii«esloDeleB](«,cii Fraace,
comme dea lli«oriei de la musique dramatique et
da chant eipreanir.
BOISSELOT (Xkna), bl» d'un Mileurde
■muique et Ikbricaot de pianos, eat bA à HoDipd-
Uer, le 3 il«cembr« 1811. Après avoir appris les
éMments de la musique a Marseille, oii h Tamille
s'était «lablle, il entra comme itère au CoBMr-
Tatoire de musique de Paris, el j miivit iM ùvttt
d'hannonie, pui« il deiiat êWte de l'auteuT de ta
BloçrUfihU untverteUe di) Muticieiu, M apprit
aoua sa directiw le ceuIrepoiDt el la fugue. Dam
le ^lABe temps U aui*ail le coan de compo«itien
libre de Loueur, maître de la cbspelle du roi,
(but il épousa la fille quelques aaaiu après.
AdiDU BU grand conconn de compoeittoB de
rioitilot, il T obtint le ««coDd prix en 1834 ; deux
ans après, le premier prix lui rotdéceraé podr la
cantate de VtlUda, qui fut extcatéa soIIminUb-
menl k l'intUtut, le B octobre t»3A. En 183S, on
exécuta une ouverture da «a composition dau la
tiance publique de l'Académie des beaux-arts;
mais neuf anaées l'^eoulèrenl ensuite anut qu'il
pQt hire représenter un de ses opéra*. EnSn. aa
mois de Janvier 1847, son ouvrage intitulé : JVe
f mcAes pat à la rtiae, ea trois actes, Int jaué an
tliéltre de l'Opéra-Comlque et tAAai un brillant
ioccès. MtuqvHa la Sorcière, aulre opéra en
tn>is actes, jauésuthéilre de ropéri national, ae
mois de «eptembre ISât, a «té é^lemeit bien
accodlli. On connaît aussi de Botsaelat quelque*
mélodies et ninuncM avec aecompagnement de
piano. Cet artiste dirige depuis plusieurs années
une grande «lanoraeture de pianos Condée par son
père i Harsallle, et une naalaen de commence de
m unique k Paris.
BOISSET (Amtoine), nom déligarépar Ger-
ber (A'eiwi LtxUum der Tontuiut, 1. 1, p. 4iB).
Voyei iloeMRr.
BOISSIÈRE (CLkDH), matbiimaliden fran-
çais , vécut au seinème sikciB. Il naquit, dana le
Daupliiné, an diocèse de Grenoble, au nomtHe
de» écrits da ce savant, dont la plupart concenieat
1 l'arilliniétique , l'aBlronomie et la poétique, aa
I remarque un trajti: qui a ponr tilre : L'Art de ta
i aaatque rédt^t tl abrégé en lin^Wier ordre
I a(jMiMr8lH0fii4<ADd«iPBrie, ia&4,in^. Dan*
I lea mUmsa ttri* d'axe grande bUtlMhèqtie,
i publié* par le marquis de Paulnq (t M, p. !M),
on trouva llndlcetlon d'un llrr* sons le asème
I son) qui aurai! été imprimé k Paria, os iib4, ot
I qaÉaorut ponrtitreiSur lomiulvtMpréUuKfMe
j pylAa^oriftu.-maiaee Urresoppoeén'eslqa'uB
I ekip>b« de roawage qui vient d'être dU.
BOISTAHD DE GLANVIU^ (Ooii^
I LADH-FasngoiB), membre del'AcadéBaie de Ronen,
, naqnit daiu cette ville vers 1774. 11 a fait ini-
. prlmerplosieursdiasertatiDatparrni lasqMUeson
I remarque : ConiiiératiamM mr la mtaiqiie;
Rouen, 1804, in B*.
I BOITTEUX (A.), proieiseur de musiqxe
i k DijuD, né à Turin dans les dcralère* annéca.
i du dix-bultième siècle, est auteur d'un Traitr
eottplelelraiionnédei pràtetpa d» muilquf,
I mil à la portée de tout le noNde; Dijon,
I DouBier, ISM, in-6'de I4 pagn et 2pltnclie«.
Un traité complet el rsiaonné de la mstif ne rx
'• Dingf-qusircfM^etlCeM mervolleux.
BOiVIN(Jic9DEi]. ro|r<3 BOtVIM.
BOiVIN (Jeta), imprimeer, «ditear île
I mumque et libraire 4 Paria , daas la presnlère
. moitié du dix-huilièroe siècle, a pwbUé nu cata-
, logoe des ouvrat!«a de aa libruria, tant du fonds.
I qne de rasMrthneat, qui peut étru coa«idërr
I comme la plus andatne bibliopapbie musknle
; de la France. Cet ouvrane a pour litre: Cmta-
I U)çu» générai det iivrt de muii^iia; Paris,
I 1719, in-B°. Ce ratalogne est aujourd'hui da In
plus grande rareté.
I BOIVJN(LocH), Delà la avril 18tt,kOau>
chea, près d'Aulun(SaODa-«t Loire), s'est fixé i
Paria en 18M, et j a pria parla la rédacUon de
phuieura reouNls biographiques et bistorique%
ainsi qoe de ftusieur* journaux. Loa ai '
l'ouvrage intitulé LaLitliraiurtt
iditenl que lei nolkes biograpliiques de M. Boi-
vin sont en général faites aui Irais el d^pew de
oMt qu'elles iBléressenl, et nième que ce* per-
HMit pas toujourj restées étranger» à
leur riilaclioB. Au Domt»a de ces nolicea se trouve
i oeHe du célèbre pianiste Kalkbrenuer, put>lite
I d'abord dans la «ctnie gtMrale, bioerapàigue,
I poliliqut et littéraire, puis tirée t part sous le
I aJin(^ litre : Kaikbrenntr, laos data et laas
I nom de lieu ( Paris ), gr. in-S" de 3S pages. Celte
: biographie est un véritable roman.
I BOKEUEIERdluuu). foyes BocxanEiu.
BOKEMEVËH ( Hbiw ) canlor k WulKea-
I MiUel qui eullartpotationd'u» Irès-aavant mn-
>y Google
fiOKEHEYER — BOMBELLES
If
iWw d» KM tBft,Mqni,d»i>» tentait dimir»
ISNtà InNHMM, Tilùfi* 4t la priBcipauU d«
Wte. ApriBiTcir »(■ tel prenièret iauructwns
4mm la Bwi d> t» wtwiiww et t TécaJ» da Barg-
dMl^ M (r<4u«DU IM tadet de StlntHarlia et
da StMa-CitbeiiiK, ï Brumtiriei, d^nta lees
jaMiate ie9B; pals ilalta lamiDO' Mi ttudes k
rotiranitft de Uetautadl. La S iTril 1704, Il
oWM ht lualant de r«gUie Seint-HarUD à
Bnitwtfîck; deu. u* aprto il détint élire de
GaorgMŒitiftelctipovrbicMapcMlliôD, D«Tffla
UTartdalutoDart,iiftrt«ppeMcni713feIlu«iiin,
daoa la ScblCHWlg-UoIaUa, pear ]r nupUr l«i
Ibaetioaa de csnfor. Il j rtiU Joaqu'en 1717;
mata alon le d«sfr de retolr u patrie le ramiita
hBT«BaKick,etdaB« l*D»émeuateU fal adjoiat
à Bwdder («of. ce nom) cobhm caolor,à Wolf-
rtebOttd. Aprtt la moTt da lalaUci, «a 17ïa,
il lui «kccéda oamme castor titnlaire. U moant
dans aitte tItualiaD, la 7 dAcenilin) 1751. Oa a'a
imprima aucana oompoailioa da Bokoneyer;
ma» U pantt qofl «lait trta-babile datn l'art
iftolTe dea canons, car HaUbasDa ealretint afec
W,t ceiDjet, naecomepondaKoilool il a pubUé
DiieparUedaiwaaCfKiM-miulca, t.ll,p. 141-
U7, et II le dteeooiMaMaulorilri. Dummaricli
( Jean-Clirlilopha ) a palilié an Moga da ce nm-
■idaa M« ce tttre ; Memoria B. Sotandeii
ptuttrittai tradita; Bnuuwick, IT&l, ln-4*.
BOLAFPI (HH3U.), Duitre de cliapalle i
Florence, naquit dana c«tte *illa en 17Blt. 11 a ierit
phiaieun eraTiM de moiiqM d'âgliie qni «taiwi
eatiKt<et en Italie la eommencement du dlx-nen-
Titme citc1«. EfescifeUer piwaMalt de lui un
MiterertkZ Ton et orcheatre, compote, en iBot,
Rar nne traduction italienne Mie par BoiaTfi Inl-
BOLICIOouBOUGKJStRicoLU). Voget
WOIUCK.
D0LIIiO(LDc}, exoelleQl luthiateet com-
poailear pour son inatinment, naquit h Noia *«rs
IH«: I) TiTaH k Naptet en lEOl. Cet artiatenVMt
CMnu que par te nieatloii qu'en a lUte Certela
{BHla prattiea JTtuica.p, Ib7).
BOL18(S£BAniEi<), uompMitaurde l'École
ronniaa, maître de «hapelle i Salnt-Laumil
M fiamdM, a écrit des meaaes et des paanmea
t iHiit parties récll« , qui m trouTent en ma-
macrll dans quelque* UbIiolhAqiic* dei'itaHe.
BOLlS[Ai<GEU)), chanoine de l'égUaeioodA-
gUedeSainl-Jean-Baplisle, dansU palite lille
à'Oderto, de l'Étal de VenlM, dans la Marolia-
Trériaanc, au conHUOCement da diK>iaptiime
ritda. n t'eit faU connaître, comme compaàltcar,
parnaecBBVreqni a pour titre iWoteefoMniaef
^Bwn; Vonetii*, iub>i(no Gardauo, UM, i»^*.
BOLUOUD D£ MEHHET (Lo«>), ni,
à Lyon le 16 Hirier 17«t, eat mort dan la
mSmeTille oi 17ltS. Sa famille «lait dislingnëo
dans la magistralure, il fut langtetapa seerOtira
de l'Acadéoiie des idMcea al arts d« Ljen. On
« da lui : i)e Jo CotTupHan Ai joM dont la
miMlfHa fiançaiMei Lyon, 1746, Ib^ii. > Cet
■ autour aaUnabla, dit U. de Boisgelou fUa
■ i,Calaloçiie nut. du Jlprea wr la niuiçw
■ da la eWiothèiu» du rot), pourait d'autant
■ miena ttre Iran jota «n cette naliirs, que les
• meilkora oTBaaialea ne manquaient pas d'aller
■ l'ealeAdre.lorBqu'ila'ainnsaitijoueTde l'orgue
■ dans les dglisea de Parla. • On ne oonfwt pas,
eepeodant, en quoi le (oût de la nusiqua pouvait
■eeoiTonipra en France an 1746. Une traduction
allemande de ce petit ouvrage, eiec dea notes
deFrarlag, aparvi Alleabourgen I7S0, aumca
titre : Aàltandlaiif voit den Verderbendet Gei-
muda i» der frantaaiKben ^u«iA, in-g* de
7S pages. Frejlag, traducteur tic cet onfrage,
était proTetiear au gyniUBe d'Altoiboorg, On
peut lire l'analjM de cette traduction dans ^
Mtukien eriliqv» de la Sprit (de Harporg],
p. 311. On IroDTa panai les manuacrits de la
biblîotlitqaedeL}0n,BMialan''9SG, in-fol., cini)
méndres lus par Bollloud à t'Académle de Ljon,
dont le cinquième aenlemant a éU publié : o'eit
adai doit U Tient d'être parlé. Lea qi^lre anires
tniteat i l' De la miittfiit vanale. —2'Da
tempérament ftia lu vote obttnnt dan* la
dhonl. — 3* De fdwinljwn liiifrUninnfnfii
i,* Da la taïutrvetion de Forgue. L'analTSe
da cea mémslrea eat daas l'outrage de De-
laadine inUtnlé i UanMitrUt de la bibUatlièçue
deLtm; PHtattLion, 1811. ï TaJ.ln-s°.
BOLOGNA(HMiaaL-AMt),so()Tanitte, na-
qirit k Naplea <■ 1766. Apria avoir étudié l'arldn
ebaat pendant piiaùean aaaica au CcaaerTataire
de la PMd, il paua à Hanldi oomne chanteur
da prince «iMtoral de Btiitra. En 17Ba, il fit
partie de U troupe italienne de la cour. Le* opéras
daaa leaquela il eut le plus de aoccès sont :
1* L'JrfMnlâii,de Pratt, et Ctutore e PoIIikb
de Vogier. En 17U. il ae rdlra du tbétlre, et ao'
Osa k Hnnioli, où il Wtait eaoore en iSlS. Il
eut la réputation d'an clwateur habile et d'anbu»
BOHBELLES (Henni, marquis db), nia
da maréchal de campetarabasudeurdeceuenir
qni émigra en t7B9ati:erïitdanE l'armée de Coadé,
entra, ainsi que ton IHra, au actrice de l'eupe-
rear d'Autriche comme «racler. H. Heari de
BoBbelles,ansleurdeiuutiqne distingué, a com-
polé plu^auM loorceaui de mualqae d'église, el
>y Google
BOMBELLES — BON&f mi .
■ publié [in Àve Maria A ub Htmorart 1 i voix
il d'orgue; Viea De, INtiMli.
Sa belle-sœor, M'
caotnlrlce d'un btloitTeinirqnable, ëtail à Frorence
en IH29, et teilla du» l'eiécDlioa de quelques
DpérM compcHée par lord Biirgbenb , qpi , plu*
lard, est dereua comte de WestmoreUiKl. Leta-
ICDt de U niDilque éUlt naturel dani la famille
de M. de Bombellei : la tante , H~* la marquite
de Trafenot,fatrauleur véritable dee paroles et
de la niDliqae ai naive de la romanGe célfebre
Pauvre Jaegue*, doaU'aira étt attrlboék Ubdin
{mn/. a Bom}, parée qu*i1 le rendit popalalre en
Angleterre, an motseot de rémif-rstion TrançaîM.
BOHBET(Au:ijiNBaB'C£«tB),pK[idDnjine.
Voyei BETLB.
B O M M ER ( WtLiKUf-CmiETOpnK ), virtaoïe
sur le piano, né k Dresde en ISOt, a'élail 6\é i
Saint-Pétersbourg, oir II mourut, le 19 décembre
ISiS. J#iM connais de M composition que des
Tariatiom (en ri) sur un air rusM, pour piano
S4:al; fialnl-Pétersbourf, Pacz.
BOHPORTO (Fnuiçois-Ainom), uu Dom-
porti. Voyts BoNVonn.
BONA (Jun), «avant cardhal, naqnittUon-
doTi, enPIémacit.aiimoisd'netiibreiecs. Ilenlra
en laisdaoa l'ordre dea FtuUlan*, dont lldcrint
giDéral en lesi. Clément IX le fit cardinal en
IfiCU. U monrut i Rone le 35 octobre ie74. On
lui doit on liTre intjtnlé: De ûMna Ptalmo-
dia, tive pMOlUntit teeleitK harmonia. Trac-
lalvt JUitorlew, ij/mbolicia, aicelicut ,- Rome,
lSS3,ln-4*.Uf en a d'autre* édiiioDS id'Anvers,
1877, io-4*; Pari», leTB, fn-S"; AnTeis, 1723,
in-rollo. On tronre aussi cet ourrage dans les
éditions compUtes d« enirree de Bona, notam-
ment dus edie de Turin , 1747, t vol. In-fulio.
Il contient des renseignenienis intéressants sur les
tons de l'église, le chant des diverses parlks de
l'ofBce, l'introduction des oignes et des antrea
inatranents de musique dans l'office dtTla.
BONA (Valcmo), mMne de l'ordre des con-
ventuelsde Saint-François ou grands Conlellert,
naquit k Brescia, dans la seconde moitié du sei-
lième siècle, et non k Milan, comme le disent
Qusdrio et Piccinelli. Après avoir élé pendant
quelque temps maître de diapelle à la caiiiédnie
d« Teroell, Il passa k Hoodovi, en la même qua-
lité. Coizando (Librsria Bresdana, p. 3I3J dit
qoll avait une très-belle toti et qu'il était un
chanteur Iris-hsbile. Il paraît, par le litre iraode
«M ouvrages, qu^l élatt, en l&W, maître de mu-
aiqnelSainl-FrSDçois de Milan. Bons est à latois
recommandable et comme liiéoricien , et comme
compositeur. Les traitas publiés par lui sont ;
I. Segole dtl eonlrapunlo « eampositloftf brt-
vemenie raemlteda âUerti ONMrt/ operMa
mollo /aelte ed utile ptr i jeolori prin^HioM ;
CaMie, iMï, ln-4*.— 11. ffMmpideWpaMOfl
deile consonante » dtttoiuaae, et d'altre eoê«
pertinente al eoMpotitorti Hian, IMS, la-4*.
On T trovve de la daiU et «m simpadW de
doctrine remarquable poor le lampa. Panri Im
compositions de Bona, im dlsUagne : I* MetetU
a B eocl,- Milan, U9I. — !■ loiwgKiulMii ,
CON rOra%io»e di Eermnia, a i coei; Veoiw,
lasi. ~~ 3* Uetie e UoteUi a 3 voei; HUatt,
ibti. — 4* Cantoni aiei; Teolse, iSat. —
6" CaiKonette a 3 coei.iib. 3 et 4; Hilao, lïM.
— e* Madriçali o b voei; Hilan, ISOO. Cetou-
vrage (ut réimprimé dans l'année suivante, k Ve-
nise, cliez Gardane, in-4*. — 1° Madrtgali a
i i-oct; Milan , 1601. — B* Motelll a 6 vocl,
lib. 1. — 9* Man e UolttU a i corl, J16. 3, a
SMCi,-Tenise,iaoi.— ïo' Fielotiaf/tttiela-
gTime det pénitente i Venise. — W MadrisaU
a bvoei, Itb.î; faBaiia, IMS. —ii° MoMti
adue;VetteUa,praioBarl.Magnl.^l3'Mit*a
a 4 cAort e Salmi; Veniu, leil. Conando
<loe. cit.) dit que Bona vivait encore eu iei9.
La Bibliothèque impériale de Parispoesède auaai
un ouvrage de ce savant inusiden, ialilulé:'
/RfroKKS. MUiarum ocU> Voeum oMnibiu
feitli toUiu aitnl oceomodatit; Anv<n, 1639,
in-**.
BU!VA(Pii.-nioJ, compoeilenr et professeur
dedtBot,néà Naples vert ISI0, s fait ses études
musicales au Conservatoire de cette ville. An mois
(l'avril 1S32 il a fait représenter au tbéllreA'uoiio
un opéra boufleinUlulé ■.llTulareedilDiavolo,
qui n'a pas réussi, et dans lequel on remarqua
beaucoup de réminisceoces. Plus tard, Bona t'est
fixé k Miliu, comme professeur de cliant. Son
opéra/£viuieii>croUp fut représenté au tbéàtre
delaScalaen 184 j, et obtint quelque succès;
deux ans après 11 y donna l'opéra sérieux J>on
Carlo, qui futaccueilli IkvorableflMal. RicoMdi,
de Milan, a publié le* morceaux détachés de ces
deux opéras avec accompagnement de piano.
Boni est auteur d'un l»n ouvrage pratique pour
l'art du client, puUiéaoasce titre iJViwiiii£(Hi<j
di perfe:Uaiunn£nto del eanlo llaliano, conalt-
tente in vocaiiixi iiolati, a due, a ire et a
qvallro parti, adatti a lutte le tpede di vote
e di qualiivoglia etletuioUe; Milan, Rlcoordi.
£etouvrage est divisé en sept parties, et chaque
partie en trois livres.
BONADIES(Jeui). 7oyèt GutentAg.
BONAFINI (MB>), fut une cantatrice dis-
tinguée dans la deuxième partiedn dii-hnllièma
liècle. Née en llalie, die fnt conduite k Dresde
lau sa jeoiMsse et y retul t>
>y Google
BOHAFJNl — BONAPARTE
19
«iBkIc. Eu 17S0, aile Toyagw «n Riusie, et fut
idmiréa fc la oour de Péteribourg pour iod Ulenl
M w brautd. A rige de wiie ma, elle l'^Uit
DMiife lecrAlementaTecuD onieier prostiea qui
tut tué en Batière. £n 1783, elle retourna en
Itib^ et t'y marù' de nouTeau wcrbenKat avec
M JMDune Tort riche, Heicliardt U rencaulra A
Kodèae, eu J7ao; elle «lait alora retirée du
Uiéllra, passaut l'été dans uue belle campagne et
lliiiiir .à Veniae. Ce pnallre parle avec cutbou'
liaiuM el de louchant expreuifet des gr&wa
de 11 peraouae. Goiaui, qui la vit deux foii à
Modioe, la nurame dans ses mi^moirea secrets lur
l'ilalie, l'Aipaiie de Modènt, et dit que, par md
.eiprjt,«es Ulentsel ta Leanlé, elle allirait près
d'elle la meilleuTe soci£lri de celte TÎlle. H*^ fio-
natiû mourut à Veulsr, Ten ISOO.
BONAGiONTA (Jolb), musicien de la
tbapelle de SaiBl-Marc, i Veniae, «lait né ï Stu-
Geatiio, vei« 1S30. il a lait imprimer de sa coui-
poaiiioD : f CantcntUe napolelane e vene-
tiane a(r«pocl; VeniM, 1562, îd-8°. — î° Il
Iknderio, madrigali a qualtro e efngue Doct
didiveni tteelientluimi aKl/tortiin Vtnetia,
apprttto Girolamo Seotto, 1(66, io-i". Ccre<
cueil iotéresMut eri diiisé en deux Unes. Les
auteurs dont on trouve des madrigaux daw le
premier sont Cjpncn do Rore, Adrien Avilla,
Spiritoda Reggio, Orlandodi Lasso, Primavera,
Jean Florio, et Madeleine Casulano. Le second
renrernM des pièces de Paul Anlmaccia, de Jules
Bonagionla, d'Alexandre Striggta, de Jean Cqu
tino, de Jean Florio, Gianetto Pslestina («le),
Loudatilo, Andrti Gabriel!, Jacques de Nola,rin-
Irieo, H. VJdue, Jos^li de Vento, et Frantoîs
PertioBio. — i' Moletti à einqué e set ooeii
ibid., in-i". — 4° Mille a quallro e einque
e«ei; Milan, laS8,in-t°.
BONANNI (Paiurpa), jésuite, né ï Rouie
le le janTter 163B, mourut dans la mime Tille
Ie30 mars 17ia. Au nombre de ses onTrages on
traaTeleMiiTanl:fiailnefto,4rmonfco^nodl
itnatenti tonori, iplegati; Kome, 1723. in-4*
»ec 177 planclies. La Biographie Vnivertelle
iadiqne une édition de ce liire datée de 17IB;
nuli elle o'exirie pas; ca qnl le pronie, c'est
ift'i.a litre de l'édition dounCe en iT7C par l'abbé
H. Cerutti, on lit i Seconda edtàone ( Vogei
Cenilti). Cest un livre rempli d'erreurs et de
détordre. La vertion de l'abbé Cerutti est pluiet
nae imitation qu'une Iraductio* Térilable.
BONANNO [ADCVBTiH), composileur, né en
Sicile , I Fait ses études au conserratolre de Pa-
lerme, lous la direction de Kaimondl. Son pre-
nieressai dans la musique dramatique s'ett fait
pendant 1« caruafal de i«4B, à Paleime, sa tille
I uatale, par un opéra Intitulé : Il Trovatore M
I Savenna. Les cuucitureas du compositeur ap-
plaudirent clialeureuseiiient son outrage. Je n'ai
pas de renseignemeots sur la suite de sa cat-
BOKAI'A.RTE(LoD(B),comtedeSaiDt-Lea,
ex~roi île Uollande, troisième frère de l'empereur
Napoléon, naquilï Ajaccio, le Z septembre 177S.
Euiré fort jeune au senice, ii suiTltson (réreett
IlalieetenÉgjrple. Ennemi de* grandeurs, aimant
les arts, les IKttiea et la philosophie, Il fut fait
roi malgré lui, et fut marié contre son gré h la lille
de l'impératrice Joséphine, Ilorleuse Beaubar-
naïs. Il saisit la première occasion d'abdiquer
le faible poufoir qu'en lui axait donné, et te
sépara de la femme qu'on lui avait impo«)e et
dont il erojait avoir è se plaindre. Tonr à tour
il sereliraenStïrie,en Suisse, k Rome et enfin
ÏPlorenca, ob lereste dasavies'écoula dans des
souflrancet ^jsiqnes et dans des jouissances
morales, eultitant tes lettres, pour lesquelles il
était né, et taisant du bien A tout ce qui l'en-
tourait, comme il l'avait ttW sur le trOoe. Des ro-
mans, des poésies et des docnmenla historiques sur
l'adminislrationdelaHullande pendant son rètpic,
ont été publiés par lui. L'ouvrage qui lui fajt
donner une place dans ce Diclioiinaite historique -
est d'un autre genre. £n 1 8 1 4, la seoonde classe de
l'Institut de France avait mis au concours cette
question : Quellet «mt le» diffieuUéi rétiltt
quit'oppotenl à rtnlroductiondiirhglhtne deâ
GreCM el dti Latint datu la poétie française ;
celle question fut traitée par le prince, qui, lui-
même, arait pruposé le prix sous le voile de
l'anonjuje. Ce fut & propos de cette même ques-
tion que Loui* Bt demander t l'abbé Babii la so-
lution de seiw qnestioni auxqnellea le savant di-
recteur de la ehipelle slxCne répondit par son
ouvrage intlluU : Saggio iopra ridenlità de'
Tiltai mutUale e poetieo (vog. Baui), que
le prinoq St imprimer k ut frais, et dont il
donna eniulle la traduction française sous ea
titre -.EnaitUTndentiUdurliyt/imepoéiigtt»
et musical, traduit de l'ouvrage italien de
M. rabbé Baini, par le comte de Saint-Leu;
Florence, PialU, 1810, in-S*. Déjà le prince siait
tiré parti de ce travail daus son Mémoire sur la
terzijication française , donl la troisième édi-
tion, eu 2 Tolnmes ln-8', a été publiée i Rome,
en 18la-LS2e.Le comte de Sainl-Leu esl mort
ï Florence en 1846- Des deux fila que lui avûl
donnée la reine Horlpnie, l'atné esl mort ï
Rome en IS3I, lé second eat aujourd'hui l'em-
pereur Napoléoti 111.
BONAVENTURE (Le Père), surnommé Ja
Breicia, parce qu'il naquit eu cette ville, dans la
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14
BOSAVENTURE — BOMEFONT
teconde moitié da qtiiniiinie »iMe, Ail mtrïnt
-de l'ordre des frères mineurs, et vécut an con-
Tenl de sa ville natale. On a de lj< : I. Brevilo-
-giiium musicale; Venine, 1497. Il j en a deui
•ulres ^ditionidaléeide la miine ville, 1511 et
16Î3, iii-4*. —II. Refula JUusiee plane ; Venlt*.
par Jacq. de Pend da Lccho, In-i", sans date.
J'en possède on exemplaire petit ln't°, ob it
(roiive la date de t M», ainsi exprimée ï 1« der-
nière page : Accuratitiime imprexsam per ma-
gislnim Uonardvm pachel ad impenios
magltlrt de Legnano, lub die X leplembrlt
Hccccc. Li[)eniu9 en indique uneédilloD de Ve-
nise, 1501,in-4*;CozundoOibrar. Bresc.p. 60),
une autre de la même villa, I&13, in-S"; I^
Borde, une qiiatrieoie de l&iï, 1n-8*; Gmber,
dans M Lillératiire de la mnsique IBeytra^ge
ivr Liller. der Mvtlk), en elle (rois de Nurem-
berg dttéea de liSO, I&S3 el 1591; enfin, dans la
Théorie généraledesbeaax-artsde Sntxer, article
Choral, on trouve l'iDdication d'une Iradaction
ilalienae de cet ouvrage, sous ce lilre : Fegole
délia musica plana o canto ferma; Venise,
1570. Le BTevilùquUan musicale est le même
ODvrage qne celui qui a pour titre : Regulx mu-
tiemplanx, cari la Un de l'édition de cdul-ci
publiée en lSI(,on lit: Sxpllcil Brevitogulum
musicale: edttum a fratrt Bonavenlura de
Brixia ori^inli mlnoruni in tonventu noslro
taneti Francisci de Brixia ;impresm in I>nefla
p. Jacomo de PensI da Lecfio nel a/iao dtl nro
SignoreibW adi ïO di mar-M. Dans Tépltre dé-
dicatolreï Fra Marco d«DuchU, l'aulenrdit: fîo
composta queslo plcoto opuieuteto de tanto
ferma, Il quale p. la sua brevila ho inlilulalo,
Breviloquium mviieale. Une autre édlUtHi est
ainsîlermiiiée:ÏCoji/aso.An^^'''>i°pt<^<'"'<o
bmiloquio, etc.; Imprnso In Veaetia perjo.
Franetseo et Jo. Antonio de Buteoni fralrllt,
ntlli anni dêt signore 1524 a di X oclobris.
FJifin, une antre «dltfon porte t la lin: Explictt
£reviloquium musicale idest regutx music»
planx; Stampalo tn Yenetia per loan An-
tonieet/ratetlideSablo; l&33,!n-12 Ce traité
du plain-cliant ee\ écrit eo un mélange des langues
lalloe et italienne : il est divisé en quaranle-deui
cbapitres. — m. Brrvts eelleello arlii mutlex,
qux dicllur vrnlura , resté en manuseril, et
datée de 1489. Le père Martini en pasa^'ilait une
copie. Les ouvrages de Bonaveulure de Brescia
doivent leu ta nombreuiieii ri'imiirïstions, moins
au mérite de leur rédaction, qu'i celui de leur
brièveté. Comme tliéorid«n,celau.leurest1aréreur
aux bons écrivain» de son temps, et surtout 1
Garorio.
BONAZZI (Anroinel, on det plui habiles I
TiôloDi>les de malle, était néà CrAnone. II eM
mort k Mantone, en iBOï, laiuant II ses bériUm
DDa collectinn d'environ mille coneertM, quiB>
lelti, qnarletti, etc., poiir violon on flate, pannl
lesquels il s'en tronvait nn awm grand no(nbi«
de sa compoiTlIini 11 poaiédaH,«B outra, qmrantfr
dent violiins de Guarnerius, J'Ainali, de 9tndl>
varius el d'autres grandsmtltres, lep^nelt étaient
Mthnéit plus dee, 500 dacali.
BONAZZI (FFanmana), pr«n>lerorganiat« da
la ratliédrale de Milan, naquit en celte vflle ea
17A4. Il reçut les premiers prlndpea de «on père,
et passa ensuite sons la direction de François
Pogitani. En quelques années il devint on dea piv-
miers or^nistes de lllalte. Il vivait encore en
ISIS. On a de lui des toecale* pour l'orgue qui
n'ont point été gravées.
BO^VDINERI (Michel), né k Flormce vers
I7S0, s'est rait connatlre comme conpositeur
dramalique, dès t7Bt, par l'Intermède nUtnlé :
La Strva In eonitia, 1 IHarence; loossesantre*
ouvrages ont été écrits poor la même ville. Les
plus connus sont : /( iVofrlmanio in eantina,
ilSb; LaLOeandiera, ilSt; Le Spot» prenen-
lale, t7t1; Lajlnltsnobile, I7a7; L'Aflvnno,
178B; Il Maestro perseguttato, l7eS; O^iifl-
tttgttaglianiaanorevgvaglia, i7SB;/J»eoaUo
Speiiiale deluso in amort, i7>l.
BONDIOLI (GiAGWTo), dominiedn, n«i
Quinaano, près defiresda, versla lindn ariiième
siècle, a Mt imprimer de ea eompaeltton :
)■ Misse e litanie a qtiattro tcei. — a* Cont-
plete, Lttanie ed Ant^fi>ne a ifualtravoeiiV^
Dite. —a'SalmUnlitribrevementecoaeerlati
a eappella a qvattre voci coh Corgano, op. 4*;
Trnise, itn, iR-4*. — 4* Salmi a Otto twd
(on npieni; Venise, IBM. — t* Salmi a tre
PDirt; Venise, itM. — 6" Soavijlori eolU nelP
amena Giardino de taerale Loudi, Motâia, Ma-
gnificat, e cansonl eoncertati a S voci, tn
Yenetia. lfiîî,ln-4".
BONDOUX (UvAciirme), chantre delà ea*
tliédrale de Rouen, né dans les dendërea anaCcs
du dix-huitième siècle, a publié un gtcueU d4
faux-bourdons au quatuors de la vUtropoU,
à l'usage du diocèse de Baarn, publié par
B. Bondoux.vérifiiet augmenté par M. A, Go-
defroy; Houen, De Larabosiière, 1R37>1840,
4 vol. in- 8".
BO.\EFO?1T (S. StnoN de), ctaDofiM et
maître descnlantOdeclimiir delV^glisecalbédrala
de Clermont en Auvergne, vers le miHeu du sei-
lième diécle, s'est lait connaître comme compo-
iiteiir par une messe deii morts k cinq vott qid
se trouve dans un volume de messes de divers
auteurs intitulé i Mistarnm mtulealium certm
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BONEFONT — BONHOMME
15
voeum varitlaie secundum varioi quoi r<ft'
ruut modulai et eanliona diititictarum tiber
teeundut, ex àivtrsU Usdemque peritiuimls
aacloribtu colleelvt ; Parlttit, ex typograpbia
Kieotal du Chant*, lï&S, iu-lol. mil.
BONELli {AniieuEn], peintre et musicien,
lU! k Bologne en 1589, viTtit k Hllu en ICOO.
B ■ bit Imprimer k Veolee, en 1&9S, le premier
liTredeses ViltaneaekinA» tax.
BONESI (BekoIt) , né ï Bergarae Ter» le
milieu du dix-huititnie «ècle, enl pour maltm
de chant Aug. Cutoni , Hbt» île Bernicciil. 11
étudia aussi It ooinpotition pendant dix «ailées
Boin U direction d'André Piaroni , élère de leo,
et maître de diapelle de !• cathédrale de Milan.
En 1779, Bontai Tint k Parit,d hit emploT^, comma
millre de chant, an Ihéltre de la Cnnédie Italienne.
Ijs 16 décembre 1730, il donna t ce Ihéttre
Fygmalion , dnodnime en un acte. L'annAe lul-
vante il lit enlen^lre au connert spiritiicl Ponlorio
(le Judith, qni Tut IrouTÏ froid, et qui eut pon de
siiocte. Dan» le oktme lemps.il St re|>i4«enleT
au UiéAtre des Beaq)olate le p^opéra intitula i
La Magie à la mode , qui Tut EuiTÎ du Boiter,
et de quelques autres ouvrages, du iiién>é genre.
Ce fht annsf pour le mSme Ihéitre qo'il écriTit,
en 1788, le ballet d'ilma^U. La meilleiimpnH
duction de Boneai est un Uire qui a pour titre i
Traité de la maure et de ta dldiion dv temps
dan» lamiitiqjte et dont la pcétte; Parle,
tSOB, in-8°. Les eaemplea de matiqne de cet on-
rrage sont imprimes stsc 1m caractfres de Gode-
fro}. Il y a du saToir, et surtout un UTolr d'éru-
dition dans ce Urre ; mais cMnme la plupart des
aaleura qui ont traité ea sujet drHcat, Boneil
c'est perdn dans une buase Identité de la metoTe
■uniicaleaTecladirisiondu temps dans la poésie.
lA mei lien re partie de sonouyiageest la deuxième,
qui est telatiTe aa rh]Fthn»e poétique : il ; a pro-
filé de« Idée» du P. Oiov. Sacelii sor U même
i&tUirB, qmfqn'tl Is critique queiqueTofa, Quant
aux principes du ntécanlame dé la mesure mn-
«lcale,Baawl ne les aconuDsqued'une manière
rortJmtMrfme. LeP. AnguHin Msa a donné sur
ces priBdpea de* idées bien plus justu «t plus
proloidea daa» son onTrage intitulé : BatttUa
4ella HSNrica iiehiarata (vojr. Pua). Bo-
ues) est mort t Paris au commenRement de
1S13. Il enseigna lliamonie à Clmran.
BONFJ (Jdles), guiteriite iUlien ds dii-
■eptitme riède, a publié un traité itlémfntaire
inlilnlé : H tfaeitro di cbitarra; Milan, ISU-
BONnCHI (P*dl), compositeur, naquit «
LÎTcsga, dans ia proTincedeLodi (Lomiiardie),
Ir 16 octobre i7Ba. IMs non enfance il s'np^liqiia
a l't'tude de la mnaiqoe, et y lit de rapiilcs |iro-
gris, tl entra fort jeune dant l'ordre des Mineurs
conTentuels, et ses talents lui Hreot obtenir plu-
sleani diarges dans son ordre. A la suppression
de son couTcnt , il- w retira k Milan , ot (t était
encore en 1813. Depuis Ion II g'est tendu ^
Rome , ob il a séjourné plnslmrs aenées. II est
mort i Lodl, le 19 décembre tsto, après avoir
été maître de clupelle k la Santa-Caaa de La-
rctie. Ses meilleures compositions sont pour
l'église ; il n cependant écrit plusieurs morciaax
de musiqne de chambre, focale et instrumentale,
el des symphonies k grand orchestra. On connaît
an op^ boufTe intitulé Leuretta, et le drame'
sérieux Aàradata e Direea , représenté k Turin
en 1B1T, dimt la musique aX d'un compositenr
nommé Bonfiehi. J%iore al c'est le même que
celui qni est robjet de cet adide. Les ouTrsge*
qni ont Ml particollèremenl la réputation de ce
Mmposil*ur sont des oratoriusqnionl été exécuté*
avec succès en Italie, et en dernier lieu au couTenI
de Saint-Plillippe de Néri, i Rome. Parmi ces
oratorios on reniKrqne ■■ 1* La Morte itAdamo,
— 1P La Ifuvoletta d'SlIa. — 3* Il Figliml
prodiço. — 4° // Paisagio del mar Botta. —
il' LaScindadi GieiuCrlttoaHimbo.Ceiahci
est ledemierouTragede Ttonlichi;il a été exécuté
pour la première loi* i Rome, en 1B2T. En ISSa,
ee compositenr a élé su nombre des candidats
pour la place de maître de dnpelle de Saint-
Pétrone, k Bologne, et pour auceéder au P. Maliei
eomoM proiesseiir de compoiition i Plnslitutde
cette Title; mal» ii n'a point obtenu sa numlna-
Uon è resplares.
BONFIGLI (AxTonn), chanlenr, né i Luc-
qnes, le 36 décembre 1794, n'était Igé que ds
dix-huit ans lorsqu'il parut pour la première fbit
sur le théâtre. En lfll3, il chanta k Milan aa
pelitthéklrs Re, parcourut ensuite l'Italie, re-
tourna k Milan eu 1S13, au théâtre Carcano,
pois fui engagé comme chanlsnr k l'Opéra italien
de Dresde , et comme membre de la chapelle, it
s'est hit connaître camme eoMpbsIteiir par six
aaMtfls Italiennes aTecaecompagnemeul depiano,
Dresde, M(Biar,al par aii dianaon* allemandes,
Ibid.
BONFIGLI(U(nDn),ténordi9tlDgné,ciim^
menfa sa cuTlère tliéttrale en IB37. Il chanlâ
•TBC sacoès sur tontes les grandes leèoe» d»
l'Italie, k Vienne, et dan» les lilles principale»
de l'Espagne. En IU7, il éUit k Païenne. U
»'arretent les renseignements snr sa personne. Il
ast Traisemblable qu'il s'est retiré du théâtre peu
de ItinipB après.
BONI10MME(L'ahb«JuLE«)ee(Jésiattiqne.
de Pans, sur qui je n'ai pas de remeigneDtenta,
e«t aiileur d'un écrit intitulé -. Simple ripant»
>y Google
16
BOMHOHHE — BOHJOUR
à la 'brochure du P. lambiUoleintUuUe quel-
ques taott sur la rettavration du citant lUur-
■ glfuci Pari«, JacquMLccDfTreelC, ISU,gr.
fD'S" de 48 page». Dant u bnjchure, le P. Ltm-
billote ( voy. ce nom ) avait critiqui! amèretneot
(par1iculièieiiieDt'page3&) le» édjtionidu graduel
et de l'anliphouaire pnblMia i Paris, en 18&1 et
1S53, par noe comniiMiaD d'écdéitaitiqnes de
JUims, Cambrai cl Paris, dan* le but de prteo-
Diwr celles qu'il préparait lui-mbne. L'àirit de
H. L'abW Bonlioiiiine a pour but de rtruler les
attaques du R. P.,jiH]ile.
' BONHOHIfJS (PiEBKE), diBDdnede l'égtiae
de Sainle-Crdi t Liégo, ao commenoerMat du
dli-aepliAtne siècle, t'eit hilconDaltrepar lapn-
blicalioDdedeuiouTrageiiutitulCs: l'Melodia
jocTf quai vulgo mutetat apptltant Jam mo-
(iU«r Ml DodAui, etc.) Franclart'Snr>Ie-lfeln,
1603, ii)-4°. — S* JfiiiJ! 12tioc.iAiiTen,l617,
BOSHOUllE père (H.), v6 k Toulaoïe,
chaotre de la eathédraLe et prore««eur de plaiO'
chant dans celte ville, est auteur d'DD traité ea
dialogue, qui a pour titre : Méthode théorique
et pratique de plain-ehant, publiée tout lei
auipieet et avec rapprobation de Mt^ l'arehe-
véquede Touloute; Toulonae, U40,ud ToLin-S*
de 313 pagen. >
BOM-(C*Beiu.),nék Saint-Flotir, ratmsUre
deaearantsdechŒuriSalDt-fitleBnedeToukHiM,
dans le seiiième «ièela. 11 k ula en musique i
quatre partiel les aonneUde Pierre Ron«ard;Pt-
ria, Adrien Le Ro]' et Robert Ballard , 1579, in-t°.
On a aa«Ei de lui s Lei quatrain* du lieur de
FibraCt mii en musique à trois, quairt, cinq
■tltix parties^ Pari), Adrien Le Roy, lïSlj et
fselmi Davidiei novis eoneenllàus stx vod-
AtM tnodulail, eum orafioae regia 13 voc.
amlexta; Paris, Adrien Le Roy, l&Sl.
SON! (GtETuio)ioDC«DDallanooDipasilear
de ce nom <1ont un opéra intitulé Tito Mamlio a
été représenté ï Romn en 1720.
BONI ( F' ni), BOUS ce nom d'un auteur anr
qui l'on n'a pu de reDaelenemenlx, on a pnbtié
un Une qui a pour Utie : fiio^a/ia degll Àr-
tistt, omero Ditionariadella vUa e delû opert
dH PUtorl. deQti Scullorl, degV Intaglialori,
del lipografi e dei Muiici di ogni natione, che
Jtorlnma dai lempi pid remott tiMo a nottri
giorni; Veneim,Santini e Figllo.iOrH'.eaV)
llTralaons.
BOIVirACIO (Je4n), lilléraleur, hiatoilen
et juriscou suite, naquit ï Hovigo, le 6 «epleinbre
iiib, et mourut 1 Paduue, te 23 juin ie35.
Au nombre de ses ouvrages se trouve le suivant :
Lt Arti libérait emeccaniche corne lieno staie
dagli iMmali irrasiono/i agli uomiKi di-
nuufriili ; Bovîgo, 1C34, in- 4'. Il entreprend d'y
démontrer que l'IUTention de la musi<[ue eit due
an chant des oiseaux. C'est eu quelque sorte une
paraphrase des beani Ters de Lucrèce Eur le
mime sujeL
BONIFACIO (Rutdàuh;, jurisconsulte,
né à Rovigo le & janvier l^ge, devint dirccleur
de l'Académie de Padoue en IGM. Il • publié
on ouvrage intitulé : Bitlorix Ludicrx, etc.
Leibuilième et neuvième cliapitres traitent: O*
Musîco hydrauHca et mula.
BONINI (Pieue-Mabib), né k Florence len
la fin du qulnzièma aitde, est auteur d'une di*-
aertatioa intitulée : ÀcutissimK obtervattones
nobUis diieiplinarum omnium musicet ; Flo-
rence, 1&30, ia-B°. J'igDoie quelle ut 1* nature
de cet ouvrage.
BONinil (D. L£oaÂiu>}, ecclésiastique vé-
rilien, né dans la aeconde moiLié du seixième
alècle, «il connu par on ouTnge qui a pour titre -,
Uadrigali e canzonetti da Chrisosloma Ta-
kntipostils àlusica per vou tola da,eU:.i Ve-
oczia, presso Raverij, 160», in-i".
BONINI (SËvËBE), moine de Vallombroae,
néàFlorence, et compositeur «a commencement
du dix-aeplième sitele, a pultlïé -. 1° Il primo
libro de' Uotteli a 3 focl, con il basso conti-
nuio; Veneaia, Raverio, 1609, ia-V, — 1° Xo-
menftt dUriunna, cantala; Venice, 1611.—
3° Strena eelesU,o Uotlelia i, 3<3i>oeiiVe-
Di«e, 1615. _ 4' Af/elli spirituati a 2 coci.
op. VII; in Venexia, Bart.Uagni, I61&, in-4°.
BONIS (JGÀN-Btpnsi£D{;;, (acteur dedt-
Tecias k Cortone, en Toscane, vivait dans la pre-
mière moiliil du diiL-eeptieme eiède. Le P. Her-
seane dit, dans le Traité des instruntenls ù
cordes dason Harmonie universelle (p. 3ifr),
que cet artisle construisait des davacinietceUents
k touctws ttriïéea, qu'on pouvait accorder daoa
nne justesse parbile, suivant le* proporlioos ma-
thématiques des inlerralles.
BONIVËNTI (Jmem), compositeur drama-
tique , né à Venise , a vfau vers la lin da dii-
•eptième siècle et dan» la première moitié du
dix -huitième. Les opérât de m composition dont
je counaii les titres sont : 1° f/ pran ifacedoNe,
\690. —V L'Àlmerinda, 169i.— s' L'Atmira,
lest. — i° La Vittoria nella Coilanta, i7oa.
— S° L'Endlmione, 1700. — 6* Circe delusa,
lïll, — 7' Amida al Campo, 1707, — »• La
tir^Jirainemiei, 1716. — 9'Arianna abban-
donaia, 1719. — 10* L'Inganno foriunata,
17Ï1.— 11* Il YiHeeslao;i Turin, 1711.—
Il' Pertarido.re à^ Longobardi, 1717.
BONJOUR (CniHLEs), muiickn, né k Puii.
>y Google
BONJOUR — BONMARCHÉ
tT
dtrinl «igiBiite île TtcfAe milibira en nss ; U
tjnitencoreen I80i. OocoDDBlldelui: I* Trioi
pour piano et tkiloii , op. 1 . — 3" Sonatw poor
[iMDO, op. 1. — 3* Idem , op. B. ~ 4* Ditlrae-
tiOBt musicaln, ou prélndw pour (liuio, op. ».
Il a aussi publié : Kouveaux prineipu dt mw-
iique, abrégés etiUtaUtét d'une maniée elairê
<t facilt, etc.; Paris, 1800, !a-4*.
L'd aulre muticieD do ménM nom ■ publié
trois quatuors pour deux riolaiw, illo et buie;
Hiyence, Sclratt
BONLINi (Jeu-Cbables) , anMlenr de mn-
siqoe, né à VeniM, récnt duu I* prenntre moitié
du dix-huilième utcle : Il * publié, Boat le loile
de rananjme, une torle d'Almtoieh dM tbéitrei
de Venise^ iotiitilé : £« çlorit dtUa poetla e
delta musiea eonienHle nella aalla notitia
de teatri délia eittà di Venezia, t nef catalogo
purgatitiimo dti drami miufmJi qvivifinora
Toppretentali , eoH gP aullori délia pceiia
e delta muiica- e con le annotatUntt a MOi
luoghi propr\i ; VeatUa, Bonarigo, 17tO,
in-Il. Antoine Groppo iiitre uniteur Téfliliui,
1 dorné une nouielle édition de ce liTre , aiee
la conllnualioa de la liite dea opéras et de celle
tkt auleurs. Mue ce litre i Calatogo di tutti 1
dramml mvJtcalt rappreseiUati ne' gli teatri
deliaeittà di Ceneija,etc. i Venena, 174a, in. Il
0'' IHïton. di opère anonime e pteudojitmt di
tenu. ital.,t. I,p. 405}.
BOniHA.R4JlÉ (Jiin], compoeitenr bdge.
naquit à Yprei, lelon quelques auleum, et teloa
, d'autres, à ValeocJEnnea , Ter* i&IO. Jedobtro-
bUgeanM de M. Gaclitrd, arcbliista du rojauiM
de Belgiqoe, dea retuelgaeinents pomtib stir ce
muMcien et sur pluiïeiirs irtidei twlgcn. Daoa
Les arcliiTca de SitoaaQM, en £spa){ne, qu'il a
aplon^ pfndant an Jong iéjaiir, il a Irooré nae
correspondance entre le roi Pliilippe 11 et U du-
dteae de Parme, gouTeniante des Pays-Bas, dani
laquelle est une lellre de ce monarque à la du-
«hesM, datée da 7 oclobra iMi.oùileit dit que
ie mallre de la cLapelle roT^le étant mort, le roi
désire le remplacer par quelque musicien babile.
Ce n'est qu'en Flandre qu'il eitptre le trouver.
On lui a parti de Cliaslclaio , clianoine et maître
de chapdie à Soignics , comme «tant le meilleur
qu'il çùt clmislr. Philippe prie la duchesse tie
bire appeler ce maître et de lui proposer la po-
tilion TBcante dans laquelle il trouvera bonaeur
<t profit. Elle peut lui donner l'assurance qu'il
terabieoreçu.ct trailéi^ércusement. LeSOno-
Tcoibre, la duclicsse K-pond au coi qu'elle a fait
appeler le chanoine Cbai'talaja, et qu'elle lui a
ftoposé d'aller servir Sa Hajeté en qualité ilc
nuitte da cliapelle ; mais il s'est excusé sur son
grand Sgeetsur le mauvais état de sasanlë.blen
qu'il afi paru pénétré de reconnaissance pour
riionneur que daignait lui (alreson souverain. No
pouvant vaincra sa réMlulion , la duchesse i'tal
informée d'autres personnes qni iusscnt aptes ii
romplir l'emploi vacant : elle dit qu'on lui a dé-
signé maître Jean Bonmarctié, clianulne et maltr«
desenbntsdecliceur de l'égUse rie Cambrai. C'est,
dit.elle, un des liotomes les plus babiles en Tait
de musique qu'il y ait dans les Pajs-Bas. Sui-
vant ce qu'on lui a dit, il eat granil compositeur ;
mais il u'a pas de vtrii : II etl petit el depeu
d'apparence, parce qu'il n'a pat de barbe,
bien qu'il loil âgé de plus de quarante ont.
Par une autre lettre du lu décembre suivant, la
duchesse de Panne aonuDce au roi qu'elle a fait
venir Jean Bonnurdié, et qu'il a occepU las Uo-
Dorablea ronctioas qui lui étaient oITerte*. De
son cAté Philippe II l'admit pour diriger sa cha-
pelle. Il parait que Boumarclié ne trouva pas cette
chapelle suffisamment fou rfûe de voit de dessus;
car, par une lettre en date du B février lïea,
le Toi informe te duc d'Albe quil manque d'en-
hnts de chœurpour sa chapelle flamande. Son
mallre de chapelle est d'à?!: qu'on en choisisse
huit, et qu'Adrien, l'un de set elianlres. aille les
chercher. Le duc d'Albe rst nhargé de donner ï
celui'Ci les Inslructions nécessaires. Les enranta
de chœur, qui cbantaitrat la parité de dessus da
la musique écrite dans la notation très- diflî elle de
ca temps, devaient être habiles musiciens. La
diriiculté d'en trouver qui fussent sulfisamment
iustrults décida le gouverneur des Pajs-Basà les
demander au chapitre de l'église Sainte-Harie
d'Anvers, d'oii sont sortis tous les grands musi-
ciens des quiniiérne et sciiiéme siècles., Il existe
dans les archives de celle église des pièces tris-
curieuses il ce sujet, parmi lesquelles est une
lettre autographe do duc d'Albe, etuncrésotulioa
du cliapilre, qui ne craint pas de refuser au ter-
rible lieutenant de Philippe II l'objet de sa de-
Des renseignements qui précèdent il résulte
que Jean Bonmarché naquit vers 1 bio, comme il
a été dit précédemment; q<i 'il fut chanoine et
maître des enfants de cliojur a l'église de Cam-
brai; qu'il ^lait alors considéré comme un des
habiles musiciens et des comitosileura les plii.i
distingués des Pays-Bas; d, enlin, qu'il enlia
au service du roi d'Espaj{ne PliUippe II , comme
maître de chapelle, ai
D'après clea renseignements n
sont parvenus d'Espagne, il existe ci
dans la bibliotlièquo de l't'sconal plusieurs
messes et rnotets de ce mallre. Il parait que Uon-
marchés'usl rcfiré k Valcncicnnes dans sa vieil-
>y Google
1«
BONMARCHÊ — BOHHET
loM, car Pierre Maiiisrt (n)^. ce nom) lot ton
éKre, lorsqu'il étiil dan» cette Tille. Le mïme
Miillart nous apprend que ce maître avait ^rft
un traita de musique qnll iTait donijé k ron éltre
et qai o'a pai litii imprlmi!(Toy« La Totii dt
Pierre Maittart, p. 346). Je ne connais juMjii't
ce jour qu'un seul morcean impiimé de Jeu
BcMiunirclié : c'est un matct h 8 lolx anr In p«-
roles ConiUMei cot prineipts. Ce morceau ae
troDTo dans la collection publlte par Ct^ment
Stéphan, A't^r, sous ce IHre : Cantionet M-
glnlaseleeUttimx,gtttnçue,iex,teptan, octo,
évodecim etplurimuit voaim, t«b quatuor
lantum, arHfieiute, musicli numerii à pr«-
sUmUtiimlt hujus arlU arllficibu* omatx;
, Korimbergv, In oflirina Ulriei Reuberl, 1588,
iD-4*. Ce morceau etit le n" n du recueil j le
nom de l'auteurest écrit fonmorcAi^.
BONN (IlEHuuiii), en latin Boantu, pro-
feueur de lliéologie k Greifeiralde, pnis à Wit-
(enberg, naqalt i Otnabrùck an IMM, et mourut
HLutKCk le IZIéirier 1M8. Il eut de la célébrité
•fMOt un temps pour ses disputes lliéologiques
aice Lutlier. Parmi ses nombreux oarrages, on
remarque l'édition do client des liymnea et des
prosea qu'il s pulilléê soai ce dire : Oymnl e(
ttgu^nlix, tam de ttmpore quam dt sanctii,
aim suit meltidllt, tient oHmtunt cantatain
Bccletia Del , et jam pauim eorrecla per
M. Berm.Bonnum, inumnehriiHanajuren-
Ivtis icholasHcM,JldeHler eongetta el eirul-
gala. Lubecte, I5t1, iD-4°. Ce recueil M réim-
primé dans la même Tille en ibM, ia-i'.
BOKNAY {TRAHçoit). Tlolonisln h l'urrliestre
lie l'Opéra de Parts, en I7S7, a rait repri>!«nter
•u tbéilre des Beaujolais le» prtits opéras dont
les titres suiTenl : 1° La Deux Jaloux. —
1" Le* Curieux punit. — 3° La File de Car-
guebuie. Loi ouTerturea de ces opéras ont été
BONNET (PiCBRR), DiMecindeladucliexse
lie Boui^ogne et de la Faculté de Paris, naquit
daos cette ville en 1831, et monrat 1 Versailles
le 19 décembre 1708. L'abbé Bouidelol, son oncle,
lui légua M bibliothèque, i condllioa qu'il pren-
drait sou nom, et qu'il acIiiTerait lliinloire de U
musique etde la dan», qu'ils avaienl cunimenc^
easenible. Bonnet se lit, en efTel, appe'er Bonnet'
Bourdelal, et continua tes reclierclies pour l'Iiis-
teire de la musique ; mais il n'eut pas le lempi de
publier son liTre. ,
BONNET (JAcqen), IKre du précédent,
[Mjreur de» i^tm dn parlement, naquit à Parla,
vers ie4t, e( mourut en t'24, tgfi d'environ
quatre-vingts an«. C'était un liomme instruit;
oaala, brt éprit des chimbea de la cabale. Il
crojtit aToir an génie ramiller qiri loi Atalt cr
qu'il devait (aire et ce qui deTait lui arriver. Rs
croyance était si bien établie A cet éfard , qu'é-
tant tu moment de mourir, H reTuBaît de se con-
fesser, diMulqu'itsYlait pas encore temps et que
son génie ne l'aTtit pas averti. Vtbbé Ricliard,
son smi, parvint cependant i lut démonlrer aa
folie. J. Bonnet a aciieré et publié l'iiistoire de
la musique commence par Pabb* flourdelot, son
ooele, et conllDuée par Pierre Bonnet, «m frirv;
la premitre édition parut sous ce IKre : Sfi-
folre de la mtaigue el de let tffrts, depaii ton
origine Ja^pt'à prêtent, PiTit, in-iî,l71s. Lft
tecoiideéditlon a étépubliéechetJeanBin.ï Ams-
terdam, sans date, en 4 vol. in-II. Le premier
tome contient l'onTnge, M qnll fut imprimé en
1715, e( 1m troh autres, la Comparaiton de la
mwtftte italienne et de ta Muil^we franfaiie,
par U Cerf de la VievilU dt Fréneute (royee
ce nom). Bn 1715, une autre ^tioti paroi à
Amnlerdam, chu leCène, 4 toT. In-II; enfi»
on en connaît une dernière «oo» te titre : BU-
tolre de la Mutifue depuit ion orl^ne, les
progrèt lucceitlfs de cet art jusqu'à prêtent,
el la comparaison de ta mnsigve Ualienne el
de la musique françttitt, par M. Bourdelot;
La Hajre et Franc Fort-sor- le- Metnf t7*S, 4 vol,
!n-tl. Cet ouvrage cnnllenldes détails Intéretsanls
SDrLiillletseacomte)liportlns;mata tonllereate
eit ui-desiKiM du médiocre.
Bonnet a anssl fkit imprimer une Bittoire de
la Danse taerée et profane (Partt, d'Houij
flis, 1713, ln-il];ouTraee ratbte dans lequel on
trouve quelques pat«ages rdatlh k la musique.
BONNET(Jjuii-BAi>Tisre), violouiste el com-
positeur, tuaék Hontaiibin, le 33 arril 1703.
Ëlèie deJarnowick el dnMestrino, il acquit en
peu d'années une li^ilelé remarquable, et peot-
ètre aurait'H été eoinpié parmi les vlrtaoMS tnr
■OB inttrumenl, sll se rot Hié h Paria ; mais tour
àtouratlaclié comme premier vidon anx Illettrés
de Brest et de Nantes, Il ne pdt éviler lei incon-
vénients de la vie d'artiste daas la province, et
détenu le premier dnns le petit cerdeoà il t'était
Tcnrermé, il ne Rongea plot t en sortir. Vers I80Ï,
Bonnet s'est retiré dans sa ville natale, et ]> a été
nommé or^ianliite de la eatliédrale. Cet artiste a
Iteaucoup écrit; on connaît de lui ; 1° Sii duos
pour deux violons, op. 1; Paria, PIcjd. —
1° Symphonie concertante pour deux violons,
op. J ; ibid. — 3° Six duos pour denx violons,
deuiierne livre de duos; ibId. -• 4' Premier
ooneerto pour le violon, op. 4 ; Ibid. — 6* Six
duox, op.O ; ibid, — 0* Deuxième concerto pour
le violon, op. 1 ;ibià. — T Deuxième symphonie
oonceilapte pont deux vhilonB, op. t; Ibid. —
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BONHBT — BONOUETTi
19
8* 9h duM pour dm TioloM.op.ft, dinii en
dCDS Wmii Pirii, Sl«bw. — D* Sk Idtm, op.
tO; ibid. En IslO, Bonnet nM dtns eoB
porteCt^ie huit ejmpboaira cwoctrUntct pour
dMx tIoIods, «il coDcertoi,' douw difeitiue'
menli à grAid orcheetn, ili qualuort pour deux
TMmi.allo Bt bami ililrimpour denxtioloM ,
•t violoiicdle. La muiique de cet artula ■ ea
quelque ti)ceè9. On ignore l'époque de u mort ,
BONNET-DK^HEYCHE8(JMira-BiL- I
TBUUi), Uden memble du Corpi létulatif, ni
Tcra 17tO, detinl dlrecteor del'Opéra en 1797,
et dDlquilIcf oetlepoaiUop apctale IBlMnroaire,
à catiiedequelqDeaimprudcticei relaliToà l'art- |
neaient du premier coniul Bonaparle. Quelque» .
dëïordnn da h» adtolaUlralion de l'Opëra itt-
Ttrent de prétexta 1 aa retraite, qui hit exigée.
Cttalt d'aillenra un homme kime el capable. Ea
quittant l'Opéra, llpabUtivec ItoTIenea (vof. i
MDomjuiM broehuraMiacDriease, iDlItolée:
C^iuidiération* tw Ut iHotifi gui ont térrl
dt baie à la réorgaJiisation du thédlre dé la ,
Jlépubllqve ef da ÀrU (l'Opéra); Paris, ISOO, ,_
iB-4°. Le« nooTeaux dinicteDra(FrBne«euretDe- 1
Dede) répondirent k cet 6att (eo;. Fraucœur).
Seai BM aprèi. Bonnet fut rappelé k la drreelloa ;
de ropéia : il publia nue aorte de compte-rendu
delasitUKtioD de ce Illettré dans uD mèmoirsqui
a pour litre : De ropira ai l'an XII; Paria,
IX», « pain» in.4-.
BONaiEVAL(RiiiéDi),tiitérateiirmédloere,
se in Hana k la fin ila dii-ieplléme aitde,
moaral'l Paria an mois de Jinviar lleo. Il a
pablW; ÀpoCofiÊ d» la Musique et du fliui-
eieiu fi'ançaU, eotttrt Ut anerUùnt peu mt-
loàieiutt.ptwmawréeaet Btal/ondéaâ dutiair
J.-J. Rmisteau,el-devanl ciloj/en de Genève;
Paria, 17Mt in-S*. Celle broclmre n'est paa une
des moioc tionnei qui ont été piiblié«e dans la
diacaaiioD élerée par U IMtre de J.-J. KoiiBaeau
Mr b musique Iraofabe. Grimm Iraile De Bon-
neial avec beaucoup de mépris dans u conw
pondBDce lltléraire. Let autrea ouTrege* de ce lit-
téraleor n'ajant point de rapportaiec la musique,
en o'eo parlera pai Ici.
BUNNEVIN (JSAN), compositeur fiantalB,
Bé Ten la do du qniniiinne siècle, fnl cliaotre de
la chapelM poaUflcale 1 Roue, et se distingua par
•on MToir dam le contrepoint.
BONO (JuOM) ou BONNO, maître de la
diapelle impériale et compositeur de It clumbre,
U k Vienne en 1710, ; cet mort an 17S8. On
eonnalt de lui plnilenra opéras: I* Mtio. —
l^IlveroaiHafgio, n m. ~T Natale dlQiMM,
17M. — t* Danae, 1744. — V HXe fiatlore,
1711. — G* rsroe Oinete, i75t. — 7* r/«ofai
iltaàUala, Vienne, 17M. — g* itmoktt.
Vienne, 1781 ; et tleui oratorios inUtoléi : Uaeoo
et San Paolo in Àlene. Dono écrivait bien pour
l'ÉRliae. On trouve àli bibiiollttque impériale de
VleaBe,daaB]efo]idadeKieBeKClter, letpunmea
de» Tépres i 4 loix et orclieatre de sa composi-
tioii : 1° Con/Ueàor. ■" 2" Credtdi propttr
guod, etc. — 3° Btatl onna gui liment Do-
tnlnum. — 4* Lauda Jenuaiem; suivis du
J'an;a/lR^;ui,etd'unjtfo0nl/Scai.Gurberd)tqne
Bono tut ttte-habile naître de cbant, et qu'il ■
lormé pltiaieurs bon» élËTes, pariai lesquels on
remarque Théris! 7>iAer.
BO.\OLDl (CI.UJDI), (inoi, net Plaisance,
eu 17B3, lut dirigé dans M» élude) par Careani
et QAfrardt, MecampatetotM. Ha eu dessncoès
sur les iiriiidpBui. Iliéitrea d'Italie, notonuneni
i R«88^i «I mt, et à Parme, dans jiil Oraxti
e Curiani de dmarosa. En iS13, il • débuté i
Parisaorle tliûttrode la rubde Louvois;maisil
T ■ été froidement accueilli i cependant il avait
du taleot. En 18U, il s'est r^ré à UiUn, ah ila
■ucc^dé à Banderali comme protewear de Ctiant.
Il est mort k Milu, an mois de révrier 1646, k
l'ige de eiaw et quelques moi*. Ronoldi a un
fila (Krançoii Uonoidi), eompoeitcn)', qui a été
élève dn Conservatoire da Milan, et qiii s'eit lait
connaître par quelque* ouTrages pami lesqneta
on remarque : I* Plunieun ouvertures et syio-
phoiriBsleaqudleaantétéeiécutécadaBsdescou-
ecrtspnbllea.— 3* De* pols'pourrli pour le piano
sur des motils de divers opéras, et patticnliârft-
menl de GiuHetfa e Bomeo , de Vaccai ; Milan ,
RIeurdi. — 3* EN» Tariatiou pour le mAma
inttrument sur dea HiénMs de la CatUlla da
PaeretdeMajtGr; Ibid. — 4* Dea valsea pour le
même inalrument iibtd.— f,' Des variitioas wr
nn lliéme original ; ihid., el des canionelUt.
François Bonoldl a fait représanlerk Trieste, ea
1H)I , l'opéra arml-Berin II Mauro,
BONOHETTl (jEAii-Bunan}, eompod-
tour, né à Hurgame veri la fin du seiiième siècle^
était en 1615 an service de l'arcliidua Ferdinand
d'Autrielie. Il a publié nne collectioo volumi-
neuM da molett et de psaumes de dlrer* aa-
teurs, son» c« titre : Parnaittu miuiçia Ferdi-
nandmu, tu gtio tniuicl noàilittiToi, qwi tma-
vllate, qua arleproràiu admirabiil et dltlna
hultint, l.SvocHni,e(c.;Venise, leiS. LMGom-
poaileurt dont le» ouvrageaio trouvent dans cette
collestioB sunt : GulL Amoni, Haln. Balestra,
Rart. Harbarini, J.-Pb. fiiuml, AL Bontempo,
Ces. Borgo, Jacq. BrIguuK, Fr. Caaatî, J. Ca-
vaccio, Bart. Ceiana, And. Cima , J.-D. Cocciula .
Fodcr. Cada,5.-N. Curradinl, Fiam. Cominedo,
J.-O. Gabutio, J. Ghiamlo, a. HuDlevtrde,
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BONOMETTI — BOKONCINI
Hor. Nantcni, Jnles Oiculili, J. l'aMl, VIdc.
Ptiegrini, G- Pos*, J. PnitÉ, Ben. Re, Dom.
RogDoni, Micli.-Anf;. RîzzI, J. Sansoni, Gai. Si-
reu, Al. Tadel.P. TnriBielJ.Vtlcnltnl. On a
aiusi de cet auteur un inivre ite trius pour deux
violes et In<t3e, puhllét Vienne, en 1S33.'
BONOUi (PiaBc),compositear de l'École
romaine, et chapelain -ctiaotre de la chapelle
pontificale, naquit daun ta seconde moitié dj
teiziime eiècle. En ISOT, Il a publié bd renieN
de moleti k huit Tdx réellea, et plaa tard an
lirre de psaume*, également à huit Toii. L'abbé
S*ntint, de Rome, possMe en manu icrit toutes
les propliéliei uIm* en musique à S partiel
réelle» par ce maître.
BO\ONCINI, rimllle d'irtittM c«lèbre^ nés
à Modène, aur laquelle Tlrabtwchi, bien qu'il
ail écrildans cette Tille sa SlMIofecsifadeBeM,
i ta sonree de documents anthenliquei, n'a ce-
pendant pas en tous le« reoseignenienti nteet-
laires pour le* notices biogripliiqnei de «es
membies.Mnus sTonï tàchéd'^vlter la coariitloD
qui règne entre eui.
BO\ONCINl ( JE4H-MUIE), souche de cette
fiimille, compositeur renommé et Uiéortdea dit-
linctié, naquit k HodtM en I6ie, et mounit dans
cette lille te ts novembre 16TB, t^é senlement
de Irenle-huit ans, sulrint tes registres publics
de* décès (Vof. Tiraboachl, BibHot. Modevese,
t. VI, p. ï7e). J'ai dit dans la première édlUondece
UTra i|u'il fit*ï* ètiMln mosicalcs i Bologne, chex
le maître de chapelle Jean-Paut Colonns;mais
c'est uneerT«ur,caT Colonna était né précisément
dans la même sanéeqoeBonoudni. On Ignore le
nom du maître qnl Instruisit cehii-d dans son art.
Il enlraassex jeune au serTice duducdeModène,
Fniiçois II, en qoalilé de mutiicleii du concert
des instruments, et Tut mattre de chapelle de
l'élise de Saint-Jean itt Monle. L'Acidémfe des
piiiiliannoniques de Bok^ne le reçut au nombre
de ses membres. L'ouTnge le plus connu de
Bonancini est un traité élémentaire de compo-
eilion intitulé : ifufJcopraCico, che brtDetnmte
dimailra il modo dighiagere alla perfellaeo'
gni:ione di lutte quelle cote ehe eoncorrono
alla compoc liions deicanfi, e dlclo cA'air
artedeleontTapptintoairietrea, opéra ottava;
Bolf^na, iflTs, in-t*. L'éfitre dédicaloira k
l'empereur Léopold est curieuse par son «t]>le
■ulani que par les idée*. L'auteur rélldla son
musicien d'aToir, par sa grande et^pérlence,
pu réunir le soprano d'une si auguste protec-
tion arec I* àasfe de ses petits talents; msls,
ne poUTant trouier l'uni$io» de* grandes qua-
lités de l'empereur, il veut du moins monter
ju'qu'iiu Ion du prorond respect arec lequel
)] a l'honneur d'être, etc. Tout ai» ne promet
{MB beaucoup de jugement; cependant i'ou-
TTige, écrit rl'on st^le clair et concis, a été foit
utile en son temps, bien que rertains passais
d'barmonie qu'on y trouTe ne M>lent pas irrépro-
chables sous le rapport de la correclloa. Vm:
deuxième édition de ce liTre a été publiée, aprèH
lamortde l'auteur, parHarlnoSilTaat, à Uologne,
cliCE Jacques Honti, en 16^8, in-4- île IM pages.
Hauuclielli «ilribue k Jean-Marie Bononcini un
traité sur le contrepoint qni aurait été publié lu
Breteiaper Ludovico Brilanlco,li33,ia-i' {l),
c'est-i-diie cent lept ans arant la naicsance 4e
l'artiste qui est l'otyel de celte notice. S'il n'y a
pas erreur de nom, il j a donc eu doux musicien*
ftaiioD* du nom de fiononcini {Jean-Marie ).'
Une traduction allemande du Miuieo pralico a
été puUiée sousce Utre : Hmicui praelUiu,
weielter In turse wtitet diê Art, «ie mon su
vollkomineHer Erluenntnitt aller derjenige»
Saelun, ipelche beg Setsuaç einei Cetaiigt,
unlerlau(fen,und loas die Kumt de% Contra-
puntti erfordet , gelangen kann ; Stuitgard,
1701. in-4>. Le Catalogne du composition* de
J.-M. Bononcini renferme les ouvrages dont Toici
ha titres : t° Priml /mltt dtl giardino musi-
cale a 1 vtollni; Yeaciia, Bart. Magni, tees,
in-4e. — îo Varj fiori del Giardlnn mutiefUe:
Sonate da caméra a 3, 3, t, col Batso eoHti-
nvo,econ alcuni Canoni,opera terta ;Boioff»,
160». — 3" Arie, CorrtHli, Sarabande, etc., a
1 ploJfnf et ciofone, opéra quarta; Bologne,
Monti, 1S7t.C'e8lnnerétmpresslonou un change.
menldf Trontispice. ~K' Sin/onle, Allemande,
Correnti, etc., a cingue vaei : opéra qvinttt;
Bologne, Monti, 1671, ia-i^, — i' Sonate a 2 lio-
Ilfil co/r organo, opéra sesta; ibid., WT. r-
flo Ariette, Correnti, Eighe, Allemande, etc. a
: violino lolo e 7 violini di concerto, opéra lel-
I flma; ibId.. Ifl77, in-4°. Le Muilco praftcoest
l'œuvre huitième. — 7° Tratienijuenll mtuieati
\ a treo gvaltro itromenti, optra noua; Ma.,
I lùTi.—»' Cantate avocttala, opéra dedma;
' ibid., 16/7, in-*". — 8° Parltlura de' nadri-
' gali a cinque voci, etc., opéra undecima; ibid.,
! is7a, io-4*. — m» Ane correnti a tre ttro-
■ menti, opéra duodecinui; ibid ,1678. — ti'IÀ-
! bro »econdo délie cantate, opéra décima teria;
I ibid., 1678,00 trouve dans le* arcUTe* dgcales
j de Hodène un écrit de Bopondni dont le titre
.' aeulfait voir queson mérite étaitcoolesti et qu'on
l'accnaait de plagiat; cet ^It * pour titre : Oti-
corio muslealesopra uns eompottiioiiea3da-
tagli per agtiungervi il baito , et in dl/eta
>y Google
dtltattttaiuaoptrauseitagia dalle itampe,
0 givdicata non di lui ma tolla e ri^ata in
bvmta parte da atlri aiUorl. TiraboKhi uiore
(loc. cil.) qu'il cxisUil de md tampi bcancoap
d'autres leaTrm de Jean-Haiie Jtoiiuiiclni, «a
mannscrit, dani^ lee arcbives ducales de Hodine,
et qu'elles oitrilaient d'être publiées.
BONONCIM (JEui),oD BCONONCINI,
cunime il .écrivait ordinairement khi Dam, Sis
du précMent, naquit i HodAne en ie7t, suiTUt
.l'opinioDdeiapiaparlde* biographea.iDais vnl-
«inbl9blemenlqiiatreouciDqaiiipluBtat;carMn
deniième ceuTre, consiatant en (jinplioiiiet ï i,
e, 7 et 8 inslrumanla, a été publié à Bologne eu
1085 i ur, il n'efllété Agé alors que rie treiie ana.
Sa premiiTe Uacatiou musicale fut faite dans
la maison de son père; mais, l'ajaul perdu en
1B78, c'est-à-dire daua sa dixiime on oniième
année, en su[^iosant qu'il Tût oé en IB67 ou Ifles,
n fut enTo;é k Bologne dans l'école Toud^ par
JeaD'PanI Colonna (voy, ce nom), donlil deriot
on des meilleurs élères. Ses premiers onvragea,
eoDststant en musique instrumentale, messes 1
S Toii , et duos avec aceompagoement de basse
continue, au nombre de huîtnnTres, furent pu-
Uiéa 1 Bologne depuis 1064 jusqu'en ISfll. Par-
Tcnu à l'ige de Tingt-denu ou tingt-trols ans , il
M rendit àYienne, oh l'emperenr Léopold l'admit
dans sa nnsique, en qualité de f ioloncelllsle. Le
Dom d'Alexandre Scarlalli brillait alors de l'éclat
te plus Tir. L'opéra de Laodteeae Bérénice de ce
gnnd faomnie, que Bonondni ent occasion d'en-
tendre, lai réréia son talent. La composition de-
Tint son ooenpation Incessante, et blenlM son
opéra de Camllla Rit en élet d'Btre représenté.
Le BDCcis de cet onmge fut extraordinaire;
jamais opéra n'avait refn ï Vienne autant d'ap-
plaudissements : ilnefbt pas accneilii avec moisa
de faveur en Italie et k Londres. Il fut représenté
dans cette ville an Ihéitre de Haj-Harkel , sur
dee paroles anglaises , et la musique de Banou-
cini plut tant aux Anglais, que, pendant plus de
q:natre ans, le* diceetenn de spectacles furent
obligés d'introduire quelques morceaoi de ta
Camilla dans tous leurs opéras. En IG94, Bo-
nôncini fut appelé i Rome, oii il ëcrÎTil TuUio
' Of/iJio, qui fut suivi de Série, dans la mémo
année. On le retrouve i Vienne en 1899, où il
doima La Ftde pubblica; m 1701 il f IH re-
présenter un drame musical intitulé À/felti più
grandi vMl dal piA givtto. DeuK ans plus tard
it Aalt à Bertia, ob il écrivit le Polifemo. Il pa-
isK que Bononcini était attaché à cette époque,
cMume eoniposlleur, i l'opéra italien que le
rot de Prusse, Frédéric I", avait établi k sa
cour I le sotlicilsliondesa première femme; car
Frédéric II, dit potitiverorat (1) : ■ U reine
• [Sophie- Charlotte de Hanovre) entretenait
■ on opérailallendont le fameux Bonondniétait
• compositeur ; nous eûmes dés kirs de bons
" musieieos. ■ Cette reine mourut le I" lévrier
170S, et sans doute l'opéra fat alors supprimé,
la capitale de l'Autriobe. De retour à Viorne pour
U trolsiime fott, il y Gt repréaenUr fNifimioJie,
en l7Hi MwiofitgiUM, en 1708, TanUride,
dans la même année; Abdalonivui, en 1709, et
Mvîto Scevela, en 1710. Dans les Intervalles, il
allait écrire daua dlvenea villea d'Ilalle, particu-
lièrement k RoiM, à Padone et t Panne. Le
théUre durai ajantélé fondé i Londres vers
17ie, Bononcini, qui était alorf i Rome, fut invité
k } venir composer. O'aprée l'arrangenieat qni
fut conclu entre loi elles directeurs, il ae rendit
dana la capitale de l'Anglelerre, où II écrivit
.4j(arto,enl7IO; Crii/w, en 1712 ; firfMUa, en
I'31; Famaee, ea I7ï3; Mrmlnia en 1733;
Ca(fiirnia,en nu, AJtlianax, en 171T. L'ar-
rivée de Bononcini en Anglelerra fit naître entra
lut et Handek une rivalilé rlalente, à laquelle
toute la noblesse prit part. Cliacun prot^eait son
favnri 1 Utendel avait l'appui de la famille élec-
torale, et Bononcini celui du duc de Harlbo-
rongh; en aorte que, par nn hasard Angniier,
Hsendel avait les toryi pour protecleiira et Bo-
noncini lesuAli/i. La querelle devint si vive, que
l'OD lut obligé de convenir, pour y mettre un
terme, que HK&del, Bononcini, et Atiuiio Ariosti,
qui aTut auui tes partisans, compoteraienl un
opéra, dont ils feraient nu acte cliacuu. On
choisit tf uilo Scipola : Ariaitî fit le premier
acte , BonoudDi le saoood et Hcndel le Iroisiime.
La victoire resta k celui-ci; non que le cbant da
Bononcini ne lût plus snave, plaa gracieux que
celui de Heendel; mais l'un n'était qu'un Imita-
teur de la roeuièra de Searlatli , et l'autre avait
un génie créateur. Le triomphe de Hsendel ne
laissa cependant point son rival sans conudéra-
lion, car ses ouvrages continuèrent k élre ap-
plaudis, et le duc de Marlborough lui conserva
sa protection. Malheureusement, il perdit ce Mé-
cène peu do temps aprè». On le chargea de com-
poser l' Antienne pour les funérailleii du duc, ce
qu'il exécuta sur les parole* ■ Whea Saul wat
king over Urael. > Ce morceau a élé gravi^ en
partition sons ce litre : Fanerai Anlhem for
John Dviie o{ Martborojtgh; Londres, 1731.
La comtesse de Goda>phtB,qui, Après la mort
de son père, devint' dncIbeasedeMarlboroi^h, prit
>y Google
2Î BOTC
BuoDciai dans u niitoD, lui lit une peniion
dcMW livres slcriiDR.eldoiinacliaielk de* CCB-
nrtsoùl'oD D'eiécvlailque de la musique de son
nuttre lÏTOri. BonoociBl eut alon tout le loitir
DéceuiirepoarHiiTrewa traveax.etcerut chez
ii ducliesse de Harlborough iiu'il compou tous
«es 0(»éns«iD«i qu'ua recneiJ de Irius pou deux
Tioloni et tasse, qu'il publia ions ce titre :
TtBtlvaKmaltuoreltamberairifiirlsKivi«lim
and a bail; Loodras, iT3^ 11 aiait précédem-
ment hit impritner deai reco^ls iatilaléi :. —
1* Caitlale eliuetU.dedieaHaUataeraMaatà
di GioTflo re dtlla Gra» Jrllagna; Loadrci ,
1 71 1 , 1d-4>, oU. Toutes 1e« pltcei contenoei dtat
ce recueil sont duatetHeof stTle,elpeiiTeiit soU'
lenirlscompsraisonfTeelesduoiideHnadei. — ]•
Owtrltnutrti tH caméra, IradotH pel eem-
balodaquelti eompotlipeleiolina, ofiavlo, it-
dieati aU' aeeeltatia tUl dueit dl Rutlaïut;
Loodrei, 1713. Bowmcini avait yica dans l'al-
saiiM au mlliesi de la ramille de la dndiaMe de
Marlborough , qui lui eoneerralt toujours «es
bootà, nutgré son eancttrebautalDetimpérieiix;
mais use oircoDstaBce impr^Deelpeuhomnbie
pour lai le pri»-de celle illustre protection.
An commenoeinent de 1731 , on des membres
(le l'acadâNie de la musique UKiBone reçut de
Venise un collection de madrigaux et de oan-
tstee , irapiimfe «oim le nom d'Antoiae Lotti.
Un de cea morceaux , qni lut exëcnU , aTail él6
produit, qualresns auparaTant, comme une oom-
poeitioa de BonuKiai. Celiilci 1^»! été bbrmé
de cet ineideal, écriiil aux membres de t'aca-
■lémie, accusant Lotti de plagiai, et animumt qu'il
.liait Dompoaé ce morceau trente an*au(>sra*ant
par ordre de l'empereor Léopold. D'aprta cette
lettre, le secrétaire del'académiecn*ajBàiriiltl
la rédamalioB de Bootutcini , sHa d'avoir dei
écloircissemttit* sur cette alTairc. La répooae de
Lnlti conteosll une tléclaration lormelle que l'ou-^
vragedonlila'agissaitélail réellement de aacom-
pasilioo. IJ ajoutaltqu'il en avait remis une copie
à Ziani, maître de cliapelle de l'eRipereur, long-
li'inpt nant qu'il eOt élé poblié.et qu'il necam-
[ireuit pas queBononcini, si ricbede Min propre
fond*, Tou lût s'approprier son ouvrage, Iljoi-
^ailàsaletlreune attestation de l'abbé Paria fl ,
auteurdeaparolea. D'antres reiueiRnementt, venus
de Vienne, conSrmèrent l'assetlalUin de Lelli,
rt couvrirent de lionleson aatattonisle. L'alTaire
fui rendue publique par l'imprcï-^iioa dea pièces
de celle dispute sous ce titre: Ltttert /rom lie
Axaâaaii ef ane\ent Myitie in landon, to
Siçnor Antonio Loltio/ Ventce, urità Aii ani*
viers and <utiinoni<s ; Loudres , 1731, in-8°, et
Bonondui perdit par là une graode partie de la
consid^lioD dont il jouisuil. Ses afTaires cem'
mençaicnl i se déranger, lorsqu'eu 1733 > un in-
trigant. connu dans lemonda sous le nom de
coiate L'glii , lui («rsoada qu'il avait le secret de
faire de l'or. Bcmuncinl oonientil t s'associer â la
fortune de cet imposteur, el ijuitta l'Anglelerre
avec lui. Mais l'illusion (ut de courle durée, d
DUtie compositeur, quoique déjà vieux, lut obligé
d'avoir recours k sou tsient ponr eubeisler. Pru
d'années aprte son départ de l'Angleterre, il vint
i Paris, et compusa pour la diap«lle rojale un
motet, dan* lequel setrouve un sccompatpiement
de violoncelle qu'il joua lui-même devant le roi,
Aurè* le Irallé de paix d'Aix-Ia-CliapcUe, il fut
appeléfe Vienne parl'emiiereur, afin de couipuser
la musiqne poar le* Mes qui eurent lieu t cette
occasion i il reçut pour récompense un cadeau
de 800 duMta des mains de l'empereur. Ceci sa
passait en 17U : il avait alors *wtaale.seiie ans.
BieoUtaprèe, il partit pour Venise, avec Monticelli,
ancien cbanteurde l'Opéra de Londres. U y fut
employé eommecompodlenr du tMUre,|et jtra-
vatllait encore à l'&ge de quatre-vingti an*. On
ignore l'époque de sa mort. Son portrait a été
gravé à Londres, in-Iolio, par Simpson ; Hawkint
en a donné une copie dans le à' volume de loa
Histoire de la musique, p. 17t. Outre le* com-
positions gravées doni lia âlé parlé cl-dossus, oa
a ausû de lui le motet composé pour la clia|iell«
du roi, avec accompagnement de violoncelle;
Paris , 1740. Parmi las premières composiliiHi*
de Bonoucini qui précé<l£rent son dilpart de Bo-
logne, on retnarque i x* SùiJoaieab,ù, Teittro-
meàliconalcaneataiat du» trombe tervendo
aneoraftr Viottni,op.V\ Bologne, i sas. — 1>
SinfonU a treitTomtnli eol'lxuia per organa,
op.3';iWà., IW6. — 3°51n/aniea;liilsfroMieRll,
op. i; ibid., 1687. — 4* Siii/ottie a due s(r«-
mtnli, Vlptiitù e VtûConeello,op. B;ibid. ISST.
— t''JfiJjaAretiisorfauo<;iiiiu,op.7;ibid., I6&8.
— t"MisiiilVaottococi,ap.i;it>ià.~TI>uelit
daeamtra, op. 9; ibid., isSi.
On a imprimé de cet artiste, outra les ouvragM
cités précédemment i 1" Suites de pièces pour le
clavecin; Londres (s. d.]. — ftlott etlcbrated.
airt in tke Opéra nfAtllanox; ibid. — 3* àf-
larte, opéra, en partition. — 4* Grfieliia, '
opdrs, en partition. — b° SoAgt in tJu opérai^
CamiUa, Ibid- Parmi le* maaiitcrils de musique
delà Kbliolbéquediicalede Modéne, on trouve
l'oralorioinKlulé /f Gtosué, dediépar Bononcfnl
au duc François II en I68S, Il Pattw dUperaUt,
cantale, et XII Trallenimenti da caméra. Je
possède II ne copie ancienne de l'ontonode/asi'tf.
BONONCINI (AtituiHE), nommé auisiqud-
qiieloie «arc -Anfaine, fiireduprécédetiletconi
>y Google
BOMOKCim — BOnTEMPl
23
pwitenr dtalingoi, naqnit k Hodine ver» 1816.
Il mtraau lervictde «orfprine* *a miKB deiM-
ccmbrelïlI.eaqaaliléderaaltreditchapelledela
«our, d iMMJhil le g.joillel I73B, aiiul qu'on le
toit dus les lines des archites de la chambre
dmMtc PcodàDt plDideqiitDzeaDillétrWilpoar
ks tbjitre* de l'Italie. En 170fl, il donuti Ve-
Bine La Regttta eredula Ht, quiotMlnt un bril-
lant BDccts. Ses aulrea opéras eoanusBoatff-
ttocleo; Il Tanto Aficino t II CajoGracea; Il
Titrant Ae tTAromânta, L'Aitianatte, et La
Criselda, dont la partlUcNiMl à la bibliallitqne
rojaiode Berlin, «ont le liom it More-Antoine
Sononeinl. On connaît aussi de ce comporibur
La DaoUationedi S.GiambalUsla,ei\iate»a-
lale pour Li MstlTlté. Le P. MartiDl iTalt la plus
grande esUine pour cet artlile, et a dit de lui :
Il JU enlendre dam lei eoMpotitioHÊ un ilgle
. tt ttni, ti diilingut par Farlet l'agrtMênt,
gn'il fut placé av-dnips de la plupart da
tompotileHnaucomnuHeeinenl deee$UeU,0i
abondent cependant lahotianeidemÉrileil).
SONONCINI (DoHndQce), masicten italien,
TiTail à la cour de Lisbonne en 173T : il avait
silors quatre-vingt-cinq ans. IlétaitvraiBeaibiable-
meat de la mSme fïmilie, el peut-Mre Mte de
Jean-Marie.
BONOR'V(Fnu)M4iiit-WiLBEUi}, amateur
et compodileur de musique, nt en 177& k Wei-
deman, dans la Silësie aalilchienne , entra Tort
jeiinedansl'adtninistTBtioR de ta guerre, É Vienne.
En ISIS, il fat nommé secrétaire da gouvomaur
miiilaire, rérérendaire et dlreclenr de la chan-
cellerie du rojaunM Lombarde- Vénitien, i Pa-
doue. Il mouml dans celle ville, après une courte
maladie, le 10 mars I8I&, ï l'ige de cinquante
ans. Elève de Diltersdorr, Bonora cultiva avec
succès la composition dans ta mnsiqne instru-
menta te, dans le sltte religieux, et composa même
\imia^m(LettcnyersdeRolatid;LaLetlreà
soi-mime,et La Fée de la montagne de Neige,
qui n'ont pas étË représent!^. An nombre de ses
ouvrages, on remarque une messe solennel le avec
«rclieslre, dont le Kyrie esta Is bibKollièq'ie im-
périale de Vienne, dans le Tonds de Klesewetter,
ainsi que six psaumes pour voix de basse sur la
traduction de Mo^s Mendelesobn, et sii autres
pour ténor et basse.
BO\PORTI(FKtF(çois-Ar<TOiNE),ama(eiirde
musique et conseiller auliquedel'empereurd'An-
trictie, naquit i Trente, vers 1S6D. Son premier
anvre, composé de sonates pour deux liulons
et litf^, a parui Venise, en lase. in-f. Il a été
suivi d« -.l" Sti sonate a due ii'olinl,violoncello
dents, coil artuictoiii e dUttlfVOle , che it me dtnlnla
<conAfltW,op. 1. —3* Seitnolitlia lopratu
Molo,eon due viotini, op. 3; Venise, 1701.-4°
Sonate da eamera a fre,op. 4. — y Idtm,,.
op. e. — ex X PartUe a violina lolo e eon-
(Inuo, op. 7. —70 Le Triomphe de lagrande
Altlanee, consistanl en 100 menuets pourvtokMi
et basse, op. 8. — fBalleltia uioUne sslo e
eontinuo, op. 9. — «° Inventioni, o Dteei
partUea violinoe eontinuo, op. iO;TKDt«,
1714. —10° Concerna quattro, due viollMl,
viola ebauo, «m vialonedtrittfi>r»o, op. il;
Trente. — 118 Dodlej«»icer««fes«r«ui(e,eo»
arie variaU, SicUiane, Reeitativl e ehtuâe a
vioUtw e violoHCttlo aeêwtbale; An^boarg,
1741. C'est ane réimpraeaion. Gerber a lïilmel
à prBpoa daoT articles de B<Mpurti «t de Bood-
BOKTEMPI ou BONTEUPO (Amw,-
DaB),coiiiposileuritalieB qui vivait vers la findn
s«iième slèeK on au oonmencement du dis -sep-
tiénM, est connu parla colleoHon pablléa par
J -B. BonomeCU^ tnns le dire de Pamassui mu-
liciufen/lfiandzEu; Venise, lfil5. On; trouve
quelques motets de eet Alex. Bootempi.
BOniTEHPI (JinH-AnDRé), surnommé An-
geliiH, fut chanteur, compositeur cl écrivain
didactique sur la musique. Il naquit à Pérouse,
ver» 1«U, tt mt élève de Virgile Maizocchi ,
maître de la chapelle do pape. Ses études étant
terminées, il obUnt une place de maître de cha-
pelle dans une des églises de Roma, som le pon-
tificat d'Urbain VllI. De là, il alla t Venise,
où il remplit les mêmes fonctions pondant quel-
que temps , et enOu i\ passa an service de Chré-
tien Ernest , margrave de Brandebourg , et com-
posa,pourlcsnocesdeBeprlnce, /jfarldeflAei). ■
le premier opéra' qui ait été entendu dans er
pajs. Il devînt ensuite directeur de la ntaslquc
de l'éteeleur de Saxe, Jean-Geoi^ea II, et oc-
cupa cette place pendwit plus de trente ans.
Outre ses talents en musique, il possédait beau-
coup d'instruction , et écrivait purement en
laCn el dans sa langue. Il poUia en ie71 un IIvk
inlllulé : Isioria delta Fibellione d'Cngheria,
in- tï, qu'il présenta ï l'électeur, ctdont ceprinoe
Tut si satisrall, qu'il lecliargra d'écrire l'histoire
de l'ortgiuede la maison de Saxe en italien; mais
l'électeur mouml avant que le livre W achevé,
et Bontempl relouma i Pérosse en 1*194. It j
vivait encore en I6B7. Lea ouvraigaa les plus
connus de ce maître sont;.*- 1* A'aE>a çuaiuor
l'oeibtu eomponendi nethodut , qua wiuiex
plane tieiciui ad cotnpeaitioneM aeeederepo-
tut; Drcude, 16(i0, in-f". Cel ouvrage est une
>y Google
24 BONIEMPl — BOQUEI
■nitJKHie abrégée de compodtitHi par une sorte i une meue MleuDclie de u composllion, «vec
de procédé méMoique. — 1" Il Paride , opéra clisor et orclieslre, pour la Tèle inau|{urale de la
muiieele , dedicala aile ser. Altme Chrii- , eolulltulion. Après l'ealrée Iriompliante de dao
tianoeritetlo,3laTgr.di£raiidobitrga,eEr(l- Pedro kLiabonne,BoDteiiipo rut oeiumë nullre
nude Sofia, Prineiptssa di Sauonia, nella da diipcUa de lacoar. 11 est mon daaa celle po-
etlebra^ione Jef'e iorc JVoue, Dresde, IGSl, . titloa, en igf 7.
in-fol., 194 pages. On toU par la prébce que
BoDlempi en aiiit fait les paroles et la motiqne.
MatUieDOD a [ail l'éloge de cet opéra duu sa Cri-
tiea Miaica, 1. 1, p. lo. — 1« Oratorio sot l'Iiit-
toire ei le martyre de St-Émilira, iitqat de Tr6-
ves. — i'TraclalutiHquo JmtOMfnutittr oe-
eullx (oanenienlix nxtomiii tstlemalU parli-
dpod; Bologne, IBM). Cet ouvrage a été iaconnti
fc tous les bibiiogmplies : l'abbé fiaini est le
premier qui l'ail cité dam ses Mémirires bisto-
riqnessar JeanPieriiiigidePalestrina (note 497).
— &> Istorta m«ilca nella guale fi ha pierta
eognitioti» delta teoria e délia pratliea an-
lica dtlla fnsulca arttutnica ; Pérouse, t«95,
io-lulio. C'est un livre ÎDtéressaDl pour de eer-
tainee choses rdatives k U musique du temps ob
l'auteur écTJTalt. Bonlsinpi y eumiue cette ques-
tion, si souvent controversée, il Im Oneitnsonl
connu et pratiqué l'Itarmonie; il se prononce
pour U négative (I). Son histoire de l'origine des
Saxmn a paru iPéronseen 1AD7, in-ll.
BONTEIIPO(J.-D,), habile pianiste, nt! i,
lisbonneen lT81,TinIs'él<^liri Paris
et «e lirra t l'enseignetnait du piano,
années après, il quitta celle ville pour se rendre
i Londres) mais 1b climat de l'Angleterre necoa-
raiant point ï sasanlé,il revint à Paris es ISI8,
et s'; DI entendre dent queiquei concerts. Deux
ans après il quitta défiollivement la France pour
' ntournereoPorti^al, où its'eet filé. En IBIO,
11 avait écrit vlngt-daui ouvres pourtODiBstm-
meat, panni lesquels on remarque deux concertos
•vec orchestre, des sonates, muvres 1 et b, pln-
Êiean faotsiaies et airs variés. Sel variations sur
le /andanço ont eu beaucoup de aucct*. U a
publié aussi une Mute St Requiem è quatre
foix, avec orchestre, movre 71 ; Paris. Leduc,
|glB. C'est un onvrage hien Tait De retour *
Li^niie , BoDtempo s'est livré à l'enseignement
du piano. Il y a écrit beaucoup de musique
d'Oise, dans laquelle on remarque ses jfo/lnes
et Répma àa morts qui Turent exécutés, le
31 mars 1131, dans l'église des Dominicains, è
Lisbonne, en commémoralion de la mort de la
reine, mère de Don Pedro, dëcMée t Jlio de
Janeiro, t^D iSle. Précédemment il avait aussi
fait exécuter dans la même église (juillet ISSl ]
:i| Vo;ci mon Mémoire mrriummitilmiillinu» iti
BOOBI ( Jsu< VAH), nauile distingué et com-
positeur pour ton initrument, est Dé ï Aolterdam,
curer sur la vie de cet artiste se réduisent i peu
de cbose. Je sais seulement qu'k l'époque oii le
frère de l'emporeDr Napoléon devint roi de Hol-
lande, Boom (ut nommé membre de la chapelle
royale, et qu'il conserva celte place jusqu'à l'é-
poque de la rénnlon de la Hollande k la France.
11 se Gu alors à Utredit; puis il lit un voyage en
Allemagne pendant lesannéei ISOSet I8l0;par-
tout il recueillit des témoignages d'admiration
pour son talent. Le'namtire de roorcMm pour
son instrument quil a publiés s'dère k près de
quarante oeuvres. Le premtw de ses ouvrages est
une sonate pour piano et flûte qui parut chez
Plalloer à flotterdam. Parmi ses autrea compo-
sitions, on reitiarque : — l" Polopaiee pour Aille
et ordwslFe , op. 4 ; Rotterdam, PlaUuer. — 2*
Romance (Partinl pour la Syrie), idem., op. il ;,
ibid. — 3°. Air Tyrolien (B'OBn UnderFruh}
I varié, op. 16; ibid. —4* Fantaisie etTarialioos
(Le Borjslliène) , op. 33 i Mayence, Scliotl. — :,"
Air varié «vec quatuor ougnitare, op. & ; RoUer-
dam,Plattner. — S*Duospaurdeuxnates,eeuTrcs
S, 17; ibid. — 7* Airs variés pour deux QAtes
concertantes, op. 34 ; Mayence, Schott. — S-Trois
Rondeaux pour deux QOtes; Amsterdam, Steiip.
— S* Floaieurs Ibèmas variés ponr (lOle et gui-
tare, op. 3, net IS. ~ 10* Andante varié pour
flûto et piaw), op. 3.
DOOH (Jbui ViK), 61s dn précédeul, com-
positeur et pianiste, né k Utreclit, en I80B,
a fait un voyage en Daneotark et en Suède
pendant les années 1B4S et 1847, puis s'est
établi à Uamboiiii, oA il a publié la plupart de
ses ouvrages. Ses compositions les plus Im-
portantes sont : 1* Quatuor pour piano, violon,
alto et lioloncelie, op. Bj Hambourg, Sclia-
bertli. — 3* l" Grand Trio pour piano, riolon,
et violoncelle, op. I4 ; ibid. — 3* Introduction et
variations sur un lliènie original pour piaoo seul,
op. 7; Ibid. — 4* Fantiisiede couronnement sur
des airs soédoîs; ibid. Van Boom a publié aussi
beaucoup de composittons légères, des polkas
BOqÙeT (JicQiiK) on BOUCQUET>fut
k la toi) organiste de Marguerite d'Autriche, gou-
vernante des Pays-Bas; et de la ciiapdle de
Charles-Quint (suivant le re);istre n* 1BD& de la
>y Google
BOQUET — BORDE
2S
Cbunhrc àea Ck)m(itM, *ux arcbives tlu rojiiinit
d« lMgiq«). Il vif*it en 1&30. On Nt «nul tu
rentre F SIt de U Clumbre de* Comptea ( Ar-
ïhîTMdu dëpartcmcnt du Nord, k Lille) : ■ A
( majilre Jaciues Boquet , orginiiite de 1* cli*p-
• peUe de l'Empereur, XVIIJ liTna, pour le
• pDiUiise des orgue* Je 11 clwppdie, de G«nd
• k Milines, de U court eu dkt UiHuM h Vi-
• glUeSainl-Fierre,pirpluileunroii,deHsliaei
• k Auvers, pour lee remeclrc ï point (les ti-
< pirerj ; d^AuvarakBruxilletidelàkCaii^rajr,
• et de CambraT i Brnxellu Q*'!*'*'' IMB —
lï30i a. (t.). ■ On Toit par li que lei orgrni
étalent rares au comnoenceitieat du leiiMme
■iècle, et que celle» de la cour dei Pa;t-Baa de-
vaient être Tort petite*, pour être ainsi et ai Tré-
quecnnienit triuitportÉea k de longues dtstaoce*.
Beaucoap d'émises en étaieni alon dépourvue*.
Ou na connaît pas de compoutioni de Boqud ;
cepemlant lia dû en écrire, puisqu'il avait le litre
de Afotafre, c'est-ï-dire nuitlre-it-aTt* , qui ne
se donnail anx musiciens qu'aprts avoir hit ce
qu'on appelait le chtf-tTauvrt, b
sur UD chant donné ; ennu , il dut être ertiale de
mi^iite , puisqu'il fut organiste de la cour des
P«)s-Beeà uge époque oli vivaient dans ce pays
beaucoup de musideai de premief ordre.
BOBACCHI (CuxaLU-AnTUifli), timbaUer
du lliéltrede£aSea[a, kMilan, estné kHonia,
pria de celte ville, daiia les premières annéai du
dix-neuvièuiestècle. Cet arUste s'est bit connaître
par l'iaveotion d'une timbale mécanique destinée k
etunger de ton avec une rapidité égale i une se-
conde environ : il a donné la description de crtte
timbale dans un petit ouvrage qu'il a publié sou
ce litre : Manvale ttel Titapanttla; MiUn, Pi-
rola, IMl, gr. In-tl de 15 pige* avec des eiem-
ples Dotés et la figure de llnstrument. Le m^ea-
nisnsede li timbale de Bonccbi est extérieur i il i
pour objet de clwager l'accord paruDeseuleopéra-
lion, laquelle conaisie kserrer oureliclierleeeer-
£l«idela limbale,pourte]idreon reiacbec lapein,
parlemoj'eii d'un levier placé t la partie Intérieure
de l'appareil , et qui communique aux cercles par
de* barres latérales, lesquelles s'abaissent ou re-
■Dooteat sous l'inHuence de la vis qui (ait agir
le levier. Cette innavati<Hi n'a pas eu plus de succès
que beaucoup d'aulrea essais bits en France,
en AJIem^ufi et en Hollande pou lemhne but,
on pour donner instantané ment aux timbales
l'échelle chromatique. (Fajr. DutcuE, GiuTaoT,
Lan«TE,EiBLiiwu, Hcidibi, Stvh?ff etTea-
etiimé, vivailaUcoaunencenientdn dix-eeptiferou
siàcle. Il apublléuae ampleodlecl>olldemsdri-
| gauxkduqviHxâedivorsantearsetdeaaRoaipo-
I sition, sonsceblre:GI(irdifl«HUDpaMIinfnio
j iHvartflorimitie^itetUittimi,U primo libro
I dtmadrigaltaeingue voei; Copenbague, IBO&,
; ln-4'.— IliaondoUbro; ibid., lao6,in-4-.Lei
dont on trouve des pièces dsns ce recueil
; sont 1 Cl. Honteverde, Leo-Leoni, Civ. Caaati,
I Christ Rubiconl, Sal. Bosn, Uarsil. Santiai,Sim.
Holinafo,CiacbeideWcrl,Gio.Croce,Gio. Item.
I Colombi, Gab. Fattorini, Franc. Biaaciardi,
I Mdch. Borcbgrevhtck , Gie. Le Sueur, Ben.
, PallavidnD, Glo. Vinc. Palma, D. Piel. Har.
I Harsolo, Gio. Fonlaua, Agost. j^ceata, Fr.
: Spongu, P.-P. Quarliero, Hipp. Sabino. Curt.
j Valcampi, Nie. Giab>tt,Curt.HancIui,Gia PieL
I GaUo.
j BOKDE(Juii-B*Tuis LA), jésuite, qui, àla
^ tupprettion de son urdra en France, devint curé
J de la CoHancelle en Hivenala, où il mourut en .
i 1777. Il a publié : Lt clavtcia ilectriqiie, avec
I vite nouvelle thiorie dutKéea^Ume et det phé'
; Romanes de Véiectrieiti ; Paris, I7ei, in-Ii,
176 pages. C'est la description d'uu instrument
de son invention , composé d'an davier, dont
chaque touche a on timbre correspondant ; le cla-
vier lait monioir des verges qui ne IVappent
les timbres qu'au moTen de la communication
du Quide électrique. C'est une rêverie sans
'. ntiliU. Foyes it Jottntal du Sa»anlt , I7a9,
I p. 193, et octobre, p. 431.
BORDE (Iesh-Beiuaud de LA), né k Paris,
le a septembre 1734, d'une ramilla trte-ricbe,
; reçut nne Cduostion [dus brillante que solide.
! Il eulDauvergne peur maître de violon, etBa*
meau lut enseigna la composition. Destiné k
la finanee, il prêtera d'abord de s'altactter k la
cour; il devint premier valet de chambre da
Louis XV, et son favori. Par la ravenr de son
maître, il entra dans la oompagnie dea fermiers
généraux iDwis, par suite de set prodigalités, de ses
fréquenls vojageselde sa radllléàse jeter dans les
entreprises les plus hasardeuses, il fat plus d'une
lois tut le point d'être ruiné; cependant la faveur
du roi et son génie fécond an restourcrs par-
vinrent toujours k.la soutenir. ■ Plus j'ai d'af-
• faire*, disait-il, et i^us je suis k mon aise. Je
■ me suit coucbi plusieurs fois n'ayant rien peur
• payer le montant énorme des Ûllels qui de-
■> vaieul m'étre présentés le leodemaia ; Il me
• venait, avant de m'eudomir, ou même pen-
■ dantmon sommeil, une idée qui me frappait;
> je sortais le lendemain de grand matin, et mes
• billets se trouvaient acquittés dans le jour. > A ,
la mort de Louis XV, il quitta Is cour, se maria,
>y Google
BORDE — BORDEMAVE
-«t trouTUit le bonheor M^rte de I* Inniiw qu'il
Avatt épousée, il prit nn gmra de Tie plni tren*
4|Dilk et plus rtelé.11 rcBlradsns I» compile
dM fermiers géntraa^i, qu'il anit qulllée qael-
4ive tempi tuparaTeot, cl m lifra I de* études de
lilDsieurs cepècet. L* rjtehition agitât anânti
une partie de m TortiiH, il re retira en Komandle
pour j tirre i*ee tconoarie, et ae aoaBbaire anx
poarraitei dci rétaintiannalTM ; nuls *a retraite
STant M déwnTarte, H (ut «rrUé, rament k
Paria, el mi» ea priaon. Malgré ia» ooaMil* de
sea ainia, il eut l'imprudence de presser aoa ju-
gênent, él périt aur l'tchataud le 4 tlunuldor
aa II [11 juillet 17B4}, cinq joun araat It ctMta
da Kobeepierrs.
La Boni* débuta daiu la cairitra dei arta par
la nwiqne de quelques opirai-comiquee; lepre-
njer fui : 6Uta garçon pHittrt, représeoU en
l7M;iirutani*i i]e*n*oitiWetiUrli>atei;d7i-
mèneel lsiiiéaitu,ou la Filt dt JuptUr, ça»-
toraieen trois actes, de Laujon, en 1781 et 1771 ;
à'Annettesl Ltibtn, de Marmonlel ; i'AMpbiott,
àe La Cinquantaine, de PAJnadiM, de QulMult,
«t de beaucoup d'autres nioius coanus. Il a bit
«n eoeiété arec Berlon la musique ïAdile de
Ponthieu , de Saial-Marc, qui, quelques années
jqiria, fit refaireUmusiquedecetopénpar Miy
-dani. Par suite d'un défi, La Borde tnit un Jour
«n musique uD priTilëga de librairie;Ce morceau
aiogulier a été graié.'La Borde aimait beaucoup
sa musique, el avouait BaiTemenl qu'aucune autre
ne lui taisait autant de plaisir : elle est cependant
fortmédiocre,el aussi mal écrite quetout ce qu'où
lalsait alors eu France. Cepcndanl il ■ bit quet-
-ques cliansan» qui ont du naturel ; on remarque
-entres autres celle qui eommeooe par cea mots :
Voii-lu ces coteaux le noiretrt celle qui a pour
refrain L'Amour me fait, Mie brunetle, et
Jupiter un jour en fureur. La Dorde a publié
STec beaucoup de luxe nn Choix de Chantoni
tnite$ en muii^ue à quatre parties ; Paris ,
1773, 4*.iu'8-. L'IiBimoniecn est fort mauvaise.
'On T trouve un grand nombre de gravures, dont
l'eiécution e>t aussi belle que ieeoût en est faux.
Orimm a s^si tontes leeoocaslanB de maltraiter
la musique de La Borde , dans sa correspondance
littéraire; elle eet, en effet,. Uen j^ale et bien
inatisade.
L'ouvrage par lequel La Borde s'est ttAi coo-
nsllre aux musiciens est son Euai sur la Mu-
Jique ancienne et moderne; Paris, |780, 4 vol.
In-t*. et Hvre, établi avec des frais âiamtes,
est un clief-d'ceavre d'i)n>or8D(«, de désordrtet
dincurir. L'auteur employa pour faire cette cum-
pilaliou, où l'on ■ rëaol les éléments les plus
hétirogines, des jetuetgensdepeud'iustructiou.
au nombre desquels étaient un des hèrea Btcbe ,
qui lui a fourfli les meilleures notes, ou des pé-
danls i faut STslèmes, lels que l'abbé Rouaaier, à
qui ron attribue laat e« qui s'y trouve sur la
théorie. La Borde fil succédera cet estai un Ué-
taotrentr let prvporlioaimuilralet,lege»rt€n-
harmonique det Greci et celui des vtodemtt,
avte lei obiervatlone de M, Vandertnonde,
et de* reMarqueM de l'abbé Houaiier, tvppUr-
ment à CEisal sur la Musique; Paris, 1781,
in-t° de 70 pafies. EnfiD, on connaît encore de
cet auteur : Mémtirei hlstoriçuet sur Kaoul
de Couet , opes «n recueil de ut ehaïuont tu
vteiuB langaj», et la Iraduetion de l'anetean*
musipie; Paris, 17B1, un vol. inO* «a 1 toI.
1b-iB. La traviil publié tar ce aojel ipar M. Fian-
olsqtte MieM «t par PerM etl Uan préfénUe.
Ue La Bocite ett ansel auteur ou conipllatearda
beaucoup d'antres Nvrcs qui ae coneement paa
la musique, et sur lesqoela oa peut counilter
les Bioirapliies iténéraletT, ainsi qu'une Afolie»
tur J.-B. de La Borde , par C. Melllnel; San-
les, 1839, ln-8-.
BOBDENAVE ( Juh oa), cluiiaiBB de
Leacars , et grand vicaire d'Auch , vivait vers le
milieu du dii-huititoie riide. 0 a pnblitf ua
livre inlitulé : Dei ÉsHiee cathédrales et nil-
Uglalet , 1S«3, In-B*. On y trouve (p. B34) un
ciMpItre inléreaaaiit aur les orgues , sur la muai- -
que des enhntt de dxmr, et aur d'antres pointe
relatifs k la musique dans les églises de France.
BOBDENAVE (H. na ) bbcîmi garde du
corps , puis olBder dans l'armée de Condé pen-
dant les guerres de ta Révolution, naquIttOrtIiei,
dans le Béarn. Rentré en Rmce sous le consulat
de Booaparle, il se retira dans une petite lerrs
qu'il possédait tur les frontières de l'Espagne, et
mil U deroiire main k un poème sur Ja musique
qu'il avait commencé en 1798, ainsi qu'il nous
l'apprend lui-même. Cet onrranea Mé publié aoD*
ce titre : La iHuigtu, poSme en quatre chante ;
Paris, Lenormaol, 1811, îo-Bb. L'auteura gardé
l'anoDyme; mais Barbier k découvert son nom
el l'a indiqué dans la deuiitme édition de son
Dlcllonnalre des Anonymes (T. II, p. 433). Sor
«lia indication, j'ai obtenu de M. Lenormant,
(mprimeiir^llbraire , le* renseignements qu'on
Tient de lire.
Le premier diant du poème de Bordeoave a
pour objet la musiqufl en général et les jonia-
aances morales qu'elle procure. Le second diant
ooncerne la mélodie et l'iiarmonle; le troisième,
lea inilrumenls; le quatrième, l'Opéra. Lesson-
vcrîrs de l'auteur, au temps de sa jeunease , dé-
bordent dans ses vers. Il avait été tt'moia des
querelles des CluckistesetdesPIccinnistCF. Gluck
>y Google
BORDENATE — BORETTI
27
BOADkSE (I>Mm),eompo*i{(iur,n<ANa|ilM
«□■(8I&, a Ut MS étudei maiictlM «u CM^orta-
Mn de cette *<IIe. kfré* qoelquei e*a^ peu
înipoTlanlt pour la» peitts théâtm DipoHtaias, il
«erivll ponr Turin, an IftSt, Ztlimo e Zwaidt
oif la ij CaUfy rieonourivlo, opéra boulTa qni
«nt pflD da taceè«. Arrivé h Piria dans la même
aaaée, Il l'j llfia à fcaaoigDcnwnt du eboit.
Son (tramiar euai pour la actne Trançafta fui la
peut op«n da La Mantille, jourik l'Opéra-Co-
niiqaaan 1837, et que la protaettoo ds la cour
n'empAcli'i cm do tomber. En I8t0, il At roprri>
■aater à fOpéra-CooiqDe L'àutameie <te Vau-
cauon, petit opiraen nu acte doat la mtMiqua
parot Ikible, naat la mime année il donna an
fnêowtliëitreafeeHanpou lvog.ee nara) Jean nt
lie fiaplei, en (roii actes. En ia4t, il alla écrire
k Turin un opéra qui tarai», et dont lo titre eat
i;iBeTé. En 1843, il écriTJI i Naples t QttiHdtel,
opéra ruprëunté au tbéfltrc Saittt'Charlea, malt
-qui ne put se MHiteMir, qnolqo'il fdt chaoU par
Frasehini, Ccdtal H M>» HaUei. De retour k
Parte , Il a donnri k ropAra-Oonlqne, en 1847 ,
/^Sultan Saladin, astre hible produetioD qui
«lisparat bienlSt du lU6itre. Enfin, le 4 aoTembre
1S4S, il a fliit Jouer on acte IntfInU Les Deux
fiatnlrint, dont IViiilmcc n'a pat été plue ion-
gu«. Telle eat la tH«1e htatoire de« traranx de
M. Bordèse.
BORDBT (....), natistequi rivait ï Paris
vers le milieu do dix-liuItlËme iliole, a .paMié
un trallédémenteirede muilqno.soas ce titre :
Méthode raitoitnée pour apprendre ta tniui-
q*« d'aune façon plut elaire et plut prëeit», à
iaçKtllrr un a jo'mi Vi'IrndMf rin In finie tni-
verrière, du violon , du pardaitu de viole , de
la t^lle et de la tniaette, etc.; Paria, 1755,
ia-4*. Li*. 1, 3 et3. On a au»i de la compoeiliod
deai firands concertm pour BOIe.
BORDIER ( U»H-Cn*fiLta), abbi', roallru de
■MdqMdeilnnDMOts, àParli.eitniorten 1764.
Il t'est bit connaître par la pnidicalion d'une
Iftftmtlte MUhade de Musique pratique , à
filtate de ceux gui neuiani eJumter et lire la
mutiqiieeomme elle ettéeril»;PariM,i7M. Une
nontetleédHIoB a paru, entTSl,*au> le litre de:
Uét/udé pour la Tsii; Paria, Deslanriem, édi-
tion gravée. Cet oiirragei'tait estimé deson tempe.
On a iin[iriine aprèi la mort de Bordier un Traité
de Compoilfion ; Huel, 1770, fn-4*, gravé, de 8S
pacea. Ce liTre eat basé «ur les principes de la
buée fcndanicDtale, que l'auteur ne paraît pai
B*ofr hii» compni.
BORDOGNI (M»c), clianleurcl prufesHeir
de chant, né è. Bergame en 1TS8 , mort i Paria
le 31 Joitlet iSbG.steilKea études muai cale* eona
la direction dn mnttre de rliapuUe Simon Hayr.
En ]8i3, il cliaata au théilM fW de Milan, btcc
Cantine Basai ( Milanaise) dans le Tancredi de
RoiBhii; cet onvraite était ■larsdan&Mnoavriaté.
Il reparut annulledant la méoie villi^ pendont plu-
aiears saisang , au tbéAtre Careauo. dann les
aimées iftl4 et t815. Après avoir parcaiira
quelquea antre* vilk* d'Italie,' BordoKni liit
eigagt BU ItiÉUre llaljea de Paria ta 1819,
eonune premier léoor: dqiuis celte i^poque, il
ne a'eat plus âkrigné de la capitale de la France.
En 1B33, Il a qultU le théitre pour ao livrer h
l'cnieignement, La tuIi de cet artiste n'était
paa d'un volume conildéiable; sou action dn-
natiqoe était dépourvue de verve-et de Torce;
mais sa Tocallaatioa était Tort bonne, et il chan-
tait tivec goAt la musique de deml-caraclâre.
Comme professeurdeuliant, il a teao kPariaune
place distinguée. Admis an Conservaloire en cette
quallUdaui l'année 1820, les btigueadu thMtre
i'obligirentl demander sa retraite en 1813; mais
quolqnes années apris il rinlra dans celle école,
ob il a continué son enaeignement pendant jiiai
de trente ans. 11 était cbevaller de la Litgîon
d'honneur et da pln^cura autres ordres.
Uordogiria publié 1 Paris: flrenle-siKTOcalIsea
pour voix de soprano ou de ténor, première et
denaléme suitea. Il a été publié plusieurs éditions
de cet ouvrage ulile, à Paria, Milan, Berlin et t
Leipaick — t' (reate-six vocalises pour ttasse;
lUd.— 3° doute vocaliees pour bnritou , compo-
aéet dans le goût moderne ; premier et deuilème
livres; ibid. — 4' daiiie nouvelles vocalises pour
contralto ou mezuvsoprano, idem; 4*°* livre de
vocalises en 2 suites; ibid. — i' douze dou-
Tellea vocalises, dont sIl avec (Hitules ilalien-
aee ; ibid. — 6" dôme noavelles vocalises k deux
voix Donr soprano et meno soprano ; ibid.
M'" lAulae Bordogni, Ulle de l'artiste dont II
vient d'être parlé, épousa le ttassonisle Wilkat
(tx^. ce nom), et chanta avec sDcctsàflen-Tork
en 1834, h Messtne et k Naples, pondant lesan-
néea 1838 et 1837, puis fut proresseur de dianl k
Bniiel les jusqu'en isi8. Elle est morte en Italie
vers IRSi.
BObbOAIl (FiLSSHHa). Koji.IUBtB (M").
fiORETTI (JuH-AimnË}, maître de chapelle
delacoardeParme, et compositeur dramatique,
naquit k Rome vov IMO. On a de lui quelque*
opéras sérieux, entra antres i — 1° Zenoàia,
en IGGH. — 3> .4fCManffro anMnfe,eDlGE7.—
>yGoOgle
BOBETTI — eORGOGSlNI
3° BliogabaU, IBAS. — 'V Marcello tn Sira-
ctua, IBTG. — 5' Ercole fn febe, 1671, — «■
Claudio Ceiare, lG7l. —TDomixlano, 1673.
—g' Dario fn Ba&ilonta, 1G7I.
BORGATTA (Emuhcel), compositeur «I
piiioiate, n^ à Gènes ren IBIO, oacnmaita k m
faire connatlTC pard« concerte qu'il donna daiia
ta Tille natale «n lBj:!,puis à Milan sudmIs de
mai [833. Ses première* eompoiiti>Hi3 forent : —
1* Une MMte poaivpiano eeul; MIUd, Ricerdl.
_2i> Une cadence caprideoM (en ml) pont le
même inslriiinenl ; ibid.— 3* Des larialnu rar
les lliSmei de la Straniera et de Lueriee Ber^ ;
ibid. — 4°DesroinM)cetitaUeiiDea; ibid. M. Bor-
gatta s'eat éUiili k G£nea , comme professenr de
piano. An mois de Hovembre 1835, il ja fait re-
présenter l'opéra de m eompesitioD intitulé ; Il
Quadrontanlaeo; en 1837, il y adonné Fran-
eetea di Klmfnf, drame lyrique en trol» acte»,
Cet ouTT^eB tarent ebalaureutemont applau-
di* par lei concitoyoïs du compotlleur.
BORGIlÈSE(AnoinED.R }, comportear,
né h Rome, Tint à Paris Ten 1777, et i Nt im-
primer, en 17B0, un recueil de. sonates de piano
avec accompagnement de «lolon obligé, op. 1,
et de* duosdeiiolon. En 1787, il H représenter
au (hatre des Beaujolais un petit (^ra intitulé :
La Batocite. On a joué aussi «iir les théllres
d'Allemagne un autre opéra en un acte soua ce
titre : Der unvermullielegiaciUcAe Augenblick
(Le bonheur imprévu). Le Catendritr mutical
rnivarsel pour l'année 1788 attribue au même
■riiite un lYtHU de compoiition, mais uns en
IndiqDer lelitre exactement, elsaas faire connaître
s1les( imprimé. enlÎD,on a delui £'Arf mulca/
ramené ù tes vratt principes, ou lettre de D.
Jt. Barghéte ù Julie, Paris, 17S6, in-8°.
BORGHI ( Jeui-Bâptistk), ndà Orfiette.Tera
17tO, fut maître de chapelle fc Notre-Dame de
Loretle en 1770. Oa connaît de luiles opéras dont
tes tltrea sniienl : — 1° Cira rlconosciulo , qui
tomba k TcBite, en 1771. 11 avait donné préeé-
' demmenl ; — 1* Aletsandro In Àrmenia, itaS.
En 1773, Il écrivit:— 3° Jtfcimero. —4' La
Donna inslabile, 1776. — V Arlasertt , m6.
— «' Bumene, 1778. — T Piramoê TUbe, à
Pioreoce, en 1783. — 8' L'Olimpiade, i Flo-
rence, en 1785. ^V La morte diSemiramide,
fcMilan.en 1791. La musique de ce composi-
teur était estimée de son lemps. Il a écrit aussi
pour l'église, et l'on ronnalt de a« composition
en ce genre : ~ i° Deux messes A quatre voii
avec orchestre, — l°I>tïUli quatre voix. — 3"
Laudate i b- — 4* Domine AS. — 5° Lamen-
tazione per il Gtovedi Santo, pour voix de
Iwsse el orcliestre. — 0* Deux litanies ï quatre
Totx, une antre i z diieurs avec orcbestre. En
1797, Bor^ii flt un voyage k Vienne, a'j arrtU
pendant près d'une année pour faire repréeenter
sa Stmiramlde, puis se rendit en Rosëe, d'oh
Il revint dans sa patrie en 1800. A|h^ eette,
époque, lesrenMignenMottinawiiwnt mrea pcr-
aonoe et ses travaux. «
BORGHI (Lovia), habile tIoIobUU et con-
potitetir, fut élève de Po^puni, et s'élablili Lon-
dres, vera 1780. Il était premieideataooDds vio-
lons ï la céUbre exécution des oratorio* <ini eut
U«u à [«ndrea , en 1784 , en comménioratiin de
Hnudel. Ses ouvrages consistent en Six tonattt
pour U Plolon, aeee bout, op. 1 ; Paris, in-&l..
— 1* lyvircoHoer/oipour/ei'ioJott.aifMaceain-
pagnmnent, op.l); Bn-lin, in-Tol. — > Six êoba
pour f«t4otoa, op.3;JUntlwdam, in-Ibl. —4"
'Six duos potw deux violoiu, op. i, — &• SiM
idem, op. b. — 8° Six idem pour viobm tt
alto, op. G; Berlin, — 7° Six idtm pour violon
et violoncelle, op. 7; Amsterdam. —»• Six
limpAonfei à grand et petit orchtitre; Paris,
Imbaolt. — 9* Sixconeerioi pourvtolonprta-
oipal ; Paria, Imbault. — 10' UcUian canimeiti
Londres, Broderip.
BUBGIA (6N£eoi«E;, organiste k Novam,
dans la secoade moitié dn seixième tiède, a liiit
imprimerdesacorapoeitian-.CaiiHDiUpirtttMU.
Libro primo d S, 4 s & txief ; ToHdo , apprcaio
Beiilagno, 1580, in-4-.
BORGIANI (DoaiRiQnE), compositeur de
l'Ëcole romaine, vécut vers le milieu du dix-sep-
tième siècle. On a imprimé de sa composition :
Sacri Coneenfiu a bina utque quina vocu,
euM basao generali ; Romtt, Typis Ludov. Gri-
gnani, lfl46.
BORGO (CÉMH), d'abord organiste t Ges-
ute(Lonibardie)puie mattrede cbapeliede laca-
thédmledc Milan, naquit dans cetteville, versle
milieu dn seizième siècle. Il a fait impriater desa
composition : — 1° Cantonelte a tremci; Ve-
nise, Ricciarda Amadiuo, tbSi, in-4*. — 3*'
Meut a Otto voci; Milan, 1588. — 3- CantoM
alla Franeeie a qualtro nod, lib. 3; Venise,
1699. —i' Mené aotto oocJ;Mllwi, 1614. Bo-
(lomclti a placé qoeliues pièces de Borgo dans
son Parnoisus miujcui Ferdinand/eus.
BORGU (DowmjDE), de Vémne, fat maître
de chapelle i San<a-.Waria-.4nfJca,decetle ville,
vers 1630. On a imprimé de sa composition nn
recueil de pièoes pour la semaine sainte, inti*
tulé : Lamentatlont, Miserere et improperit a
guattro voci pari, can ilbatso perVorgano;in
Yenelia, Aleis. Vincenli, leil, in-4*.
BORGO(^INI (D. BeRK.iM>),compasitear
dramatique qui'vlvait ï Venliic a
>y Google
BORGOGNim - BORNHARDT
3d
menl dii dls-liuilième Mècte, a dooné aa IMltre
de Mlle Tille, en 1700, La flicopoli.
BORGONDIO (M*" Geihilk). cantatrice,
aie à Brescia, ea 1780, est biue rl'iina (aiiiill«
noble- Son débat dans la carrière lliéUrale eiit
IiL-alHodèse. En IBIS, elle pasaai Munich, et j
aenlendre, iiour la première loli, lelonererfide
Roaaini, M'ilaliana in Àlgerl du mèoiBniatlrc.
Elle alla enwile à Vienne, oùdlc fut fort applau-
die: dte; cJtanta pendant troii am. Devienne, aJle
M midil à HoBCou et à Saint-Pétenbauii. Elle m
fit eDlenclra danc celle capitale aii foiftdevant
l'en^iereur, etretutdeseamainaderlchea préaenla;
■naia il parait qae le climat dece paTialtirason
organe^ car elle clianta depaii Ion k Paria ti à
LoBilr«a,ett(HiioanMiu tuceie. An reate, il m
peat que Tige leul ait influé SOT M Toix. Kn IBM,
H" Borgondio éUH à Londrea; en 1830, etle
cbanta encore i Milan ; mais depnii lora die n'a
plai paru en public, et l'on Ignore où dis a'eat
retirée.
BOIUN(....)-0DaMU»eeiMHnujiliTrein-
tiUrié : La MUâlque Ihéoriqu» tt pralipt» Jan»
aon on/re tialaret aeee Fartas la Ùanit,
Pari», 1746. JlgDore quelle est la nature de cet
OUTTBjte.
BORJON (CnaiLM-EanuiinL), avocat an
parleuwot de Paris , amateur de HMiûqiie et ha-
bile jooear de mnselte, naquit en ie33 à Pont-
de'Vanx , en Breaie. Il mourut à Pari» le 4 mal
1 601 . Borjon a publié beaucoop de lînea de droit
et de juriaprndence dont on pent *o!r lea titrée
et le contenu dans la BiofraphU univtrstllê
de HM.Micband. H excdlut 1 raire dea d«coD-
pureasunéUn: LoiiiaXIVenconiernitplitsieuri
uTecEotn.OnadeBorion un livre qui a pour litre:
Tri^ttdelaMuttUt,anteuJttnoMveltenȎlhodt
pour apprendre de soy-metnu A jouer de cet
inttTutiunt JaeUentent et en pett de tempt;
Lyon, Jean GiriD, 1071, ia-rol., afecdeiplanehea
nm rapr^senlent lea détails de rinsInimeDt, la
lablalure el lesairarecwillia par Boijon dans lea
divenea proTincea de France. Ceat un trèa-bon
ouvrage en non genre. L'anleur de l'article Borjon
de la Biographie univertell* deHM. Micltaod
Vest tiompt en indiquant 1674 poer la date de
l'impretnion de cet ouTrage. La Borde , le i>ie'
/(OiMaire Mttorique det Muiicienf (Paria,
i8iO-lSll), Forkel,Ferd. Beclier, el ^liclitenlbat
ont dénaturé le nom de ce muBici«uenl'Ëcri*ant
BURLASCA (BGMiÀimiH), tmble tiiuoisi de
la ramilledes Gatlo, *écul an commencement
ilu dix aeptième «iècle. Oo connaît de aa compo-
Kilion — 1" ScAersl lawIcoA eectetlaitlel iopra
Mcanficaa3.(wi; Venise, Alex. Raterio, 1609,
I lu-4', — If Canzonette a3 voei per eanlar nel
' Chilarone, Lira doppla, etc. Libro seconda;
' Venetit, Alésa. VincaoU, 1611. — 3' FioreUi
\ musieali legfiadri a Ire eaci; Veneaia, 1G3I.
! BORNACINI (Josepu), compoalleur, né à
I AncOneTers 1810, a fait représentera Venise,
en 1833, au théâtre S. Crisailono, un opéra
I bouireintituléMvrr laoglie epoco; gutdarta è
: nio/(o. Cd 1834, il donna daus la mènHi ville
l Ida, opéra çioeosa, et enfin, dans la mftnie an-
i née : / due InmgalH. On a publié auaii do
! inémaartiEtedesromanceB italieoneiavecpianoi
Milan, Rioordi ; et une inlrodnctinn btcc des va-
riationi poor le piano sur an titème de la ZeJmf ra
de Roaaini.
BORNEIlANN( WiLHïLH), membre de
rAMdimie de citant ï Berlin, a publié une dei'
criptionde rorganiFuOioD decalte aoeiètë, deson
origine, dota roodalioBetde lea progrtt, aous oe
litre : Die ZeUenche UeJerteifel la Berlin, iAre
BnttleAimg, Siehvng und Forlgtat , nebit
«iner Aiutvaht von Liederlafel-Getûngen und
Liedem; Berlin, Decker, ia-ll.
BORNET atné, floloniste t l'Opéra, de 17SS
à 17W, a publié i Paris, en 1788, une MélÂode
de oloJon et de tnuiiqM, dans laguelie on a
observé toutes Us gradations nicessaires pour
apprendre les deux arts tiuemble, suivit de
nouveaux olrt d'epérai. Bornel a bit aossi pa-
rallre un iaumal de violon, commencé an 17b4,
et continué pendant lea annéeat7a»-178g. En 17ea,
i] écrivit, ponr ta CoBiédie-ltalienne, le ballet de
OapAnbetfloriM. SunTrère, violoniste comme
lui, connu sons le nom de Bortut le Jeune, se
tnnvait an 1797 ï l'orchealre du Thédlre de la
Amtominie »alionale, el passa ensaite h celui
de l'Opéra BvJJa. où il était encore en 1807.
BOKNnARUI [J.-H.-C.), profolaeur de
mnsiqae k Bruiunick, est jté (laoa cette ville,
en 1774. ËKalement connu comme pianiste el
comme goitaritte, cet artiale est considéré en
Allemafine comme un des eomposileun Ici
plos laborieux de son temps : il doit surtout aa
réputation il son talent dans'lO geure de la ro-
mance et de la chanson. Parmi les ouvrages qu'il
aputtliés, en remarque: — le Plnsieura suites de
duospourdcuiviolonai Boud, Simrocli,etBan-
iHMiiii, CrBU. — V Des diverliaseroena, pots-
pourria, et air* variés en tiioa pour guitare et
divers instrumente. Œuvres &3, 130, 148, etc. —
30 PI oalours ouvres deduoa pour la guitare.—
4* IM graad nombre de Ihèmea tariéa poor
guitare seule. — V Dee sonates poat piano avec
note. — S* De pelilea aonalea et d^ pitcea
détachées pour piano i quatre mains.— 7° Det
pour piano seul, cenvrese et 137. —
>y Google
ao
BORNHA.RDT — BOHSOIITZK!
S° Des ex«rdc«a paur le mêiM imtniBCBt —
9*0e«TariationB, Mem. — 10* DesieiMulM*, de*
anghisesetilesdiwsjdem.— tt*D«iKaiélli(ide«
pour la tjuitare. — 1 1* Un« niltKide pour le piano.
— 13* EnTïron Tlngl recaeilt de eaaanx k plusieurs
Toii et de daoa avec secompigneiDeDt de piuio.
— 14* Les airs et ouvertnrei de piutinin méio-
draoïes et Taudevllles, entre solrea de Arnold
de ffalden et de£<i Laitière de Berey — ii" Une
très grande quantité de romances, de chtnstins,
et de cantates i toIi senle arec Bccempagnement
de piano. Plasieura de cet morceaux oit obtenu
un brillant suecte en Allemagne. Parmi ee« pro-
dacliona, on die particulièrement, La Lyntt
VÊpée, de Knmir, Odeàt' Innocence, L'Bomnu,
de Schiller, z'irfiM {Amaniia,d» veinatl),
qu'on a cocoparéi VAdélaidi do Beethotren.
BORON1 (AitToim). Vog Bokoii.
B0RONO(OTTiLTiAiia),iiéï Parme teralUO,
fat organiste de l'Oise prindpale de 1* caramu-
naulé de Satsuolo. Il a fait imprimer de ta coon-
po«IEi<in : Molletll eoneerfali a I, 3, 3, e 4
Fort percantare nelV organ», litro i"; In Ve-
Hetia, App.Giae, Fincenti, 1(117, 4rol, iiM*.
BOItOSINl(FBU<ÇDis],KaDr oxecUenI, b<
à Bologne lers IQ95, fnt un dei premiers diaa-
leur<: au grand Opéra de Prague, eo 1713.
BOROSINl [tLii>no»c),aéeffAmbriviUe,
épouse du préeûdCDt et cantatrice remarqnable, M
lrouTait,en 1714, h la cour Palatine, et Tut ap-
pelée i Prague, en 17!3, pour j chaDtcran grand
Opi^ra de ceHe ville.
BORRONI [ Airrowe), compositeur de Ptcola
ronulne , ten le milieu du dli-He[itième afèole,
ac distingua parmi les maltnu qui substitoirent
i l'ancien stfle onervato de Palestrlna et de
■es contemporains, le stjle orné qui a hit la
réputation de Beneroll , de Bemabei et de B«o<
eini. On cite surtout eqmme un cl lef-d '(Mitre en
ee genre le motel t>lrupiiU vincuta mea de
Borroni. Les ouvrages de ce compositeur sont
BORRONIou BORORI (PrEBRi-P*DL) cé-
■ l^bre liitliiste du seîTième siècle, naquit à Mi-
lan. Il est quelquefois dé<lgné dans les recueils
du temps sous le nom de Pierrê-Pmtl MUanah.
On trouve des pièces de sa composition dans le«
colleclfons inlituléaB il* [nlabolafura deLeutodl
diixrsi atilorl nooaniênte ttampata , tt ton
diligenUa Teeisla; ttampata nella cita de Mi-
lano per Jo. Antonio CaiCtliona, m*, petit
in'4'' obi. — 3* Carmlnunt pro Tesludine li-
ber lit, In i[uo cnniinentur excellenttstitna
earmina, dicta Paduana et Gatiarda,compo-
sUa per Franciscum Mrdiolanetitem , el Pe-
tnm PauluMMediolanentm , el aliot artifiett
in luearteprKtlanlUiimot. EavanU apvd Pe-
Imm Plulethim Sibllopolam jwalmm. Anno
Doml»i I JM. — 3" Horlat Mmâarum, in quo
(anfiMM jImcnA f Hldam
earminum eolteeH tant ex opU
auelorlbiu, el primo erdimt et
lomata, qum FanlofUe dteuntur. Deinàe caN-
ttea qtiatttor meum. Pott carMiHa grattora
rwB mutelta appttloMtmr, tuqut g*ttHur,fMin-
fueif jexnwiiM. DemtunaidilanaUeanÊUiia
lange eleaantUsima duabui tesluâlMlta» cd-
•»Mia.haetmui MmgitMm tmpr«tta. CoOec-
tare petro Phalelo. LovartU, ttp^ Pkale-
thm bauopoiam jurotttm, isbi.
BORSA. ( MiTTKo), doeteur « drall, né à
Haatoue vers 174), a fait Insérer dans le recoeil
àtt OpuieuU leelti di Wifaito(tMB. IV, 178t,
p. l»^iU) Sagçie Jllositfleo i<^tr» la miuiea
Imllatioa teairaie, ln(fiMtelJ«re,dont Arteaga
rante l'eaprlt et la phiioiopl^
BOR8ARO, ou BORSAJII (Akcsahci),
compositenr, né a Beggio vers 1S7D, fot moine
du tlei»^>rdrade S. Françui. Bonloai (1 } «t QuA-
drio (1), qui le m»tioiuHat, ne doanent ao«uD
autre reaseignenent snr tni . SeioiiTt-agesconBm
wal-.f Magnificat tvperomne* (onoi; Vesiae,
Ang-Gardane, iStl. — l'SeptIivreadeCdiiMrM
leeUstatllct à 3, 4 el s Toii pabliét dapuin
IMS jusqu'en IGM; ll>td., et Venise, Bic Ama-
dbM. — 3* Vefprrflno ptatntodia oelo vadbUM ;
ilrid., tMa. — 4° //oBO BiardiKode eOHCerU a
jvatlro voei per eantare a dut ceri cou a
wd, el 2 iTombeal e altri droManff a eoci ,
teeonda la eammodUa de' eamUtri, cm il
iauaprinetpaleperl'argatio,op. Xi; TtMlia,
Ktec. Anwdlno, 1611, in-4>. — a° Swentb lltro
deçCodmranli /lori, eoaeerll dtew$l a 1, 1, 1, 4
rod con oriiano, 0^ XIII ; ibM., 1816, ln-4*. —
é*Sii tivresde motels k 3(oix aTeera(^e,«OBs
le litre AffetlUnu plelotti ; itiid., iei9 et an-
nées suivantes. — T° CanLonntlletplrUmalt a 4
poci ;iMd., lBIB,tn-8°. — 8* trois JiTKada ma-
stque ^'église de tout genre pnbliéi sona la litre :
Dlvenorutn conceptuum mutleaUum libri
(ru ibnt., 1018 et années Milvantes.
BORSCIIITZKI (PRUiçoiB), nMmbre de
la cliapci)e royale de Vienne, est né en HM k
Reisemarckt, «eigneurie dépendante de l'abbaje
de Saiate-Croii (Helligen Krenli), dans la Baase
Autriche, o6 son p^re •'lait inslitutear. Après
avoir appris les premiers éléments de la musique
dans la ;naison palemelle, it entia t l'Age de dix
ans dans la méma abbaje comme enfant de
(I) ammalosla FP^ «Ciu.Ak. TirtU <jr*.S.frmt^
(1} Dtila Basiotu t Star. Xatnt porria, isB. Ul, F> W
>y Google
BOBSCHITZKl — BORTOLAZZI
3P
clKear, et y pania einq innéir, pah on l'en-
TOfB aa gjniDaM di Wicaer-NeuBladt , pour
T Aire «ei humanités. Il j resta jusqu'à l'ige de
ilngtel un an;. En ISIfl.il ee rendit ï Vienne, 06
Il fut d'abord «ngagé comme basM dan» le chffiur
de ropérm rie la cour. Les occsslans fréquen-
tes qu'il eut alora d'entendre les meilleurs chan-
tenu HalieM Ini inspirèrent le rleasein de se
llTrer k des éludes Mrleuses &ur l'art du cliant ,
et ses proitrèn Turent .tels, qu'en 1S22 il fut ap-
pelé à Peatti ponr j «lianter I» premiers rOles
de basse. Plin lard il accepta le même emploi
aa lliéllre Kaemlnertbor de Vienne. La mort de
Weiomûller ayant taist^, en IS29, une plaee de
buse cliantanle taeante à la olinpelle impériale,
Borrhitiki sa mil au rang <1h prétendants à
cette place, et l'obtint au concouri. Depuis IS31,
il » clianfé au Ihéïtre de JoMplistadt.
BOHTNIANSKY (DairaiSTEPinoviTCB),
né CD I7&I dans la Tille de CloukolT, gouierne-
ment de Tchernigotr, en Russie, et non i Mœ-
ROu, comme il esl dit dans la Nouvel le -Ency-
clopédie de la iniisfque de Scbilling , réréla de
bonne heure ses lieureuses dispositions pour la
musique. Il venait d'accomplir sa Keplitnte an-
née , lorsque ta belle toIx de soprano te Ht ad-
mettre ao nombre des clianlres de la cliapelle
hnpériale. L'Impératrice Ëlisabdb, ajanl bien-
UM remarqué sa belle organisation, confia son
éducation musicale h Galuppi, alors maître de
chapelle k S^ol-Pétersboarg. Le départ de ce
compoiilear pour l'Italie, tprét quelques an-
nées, Interrompit tout k coup les éludée de Borl-
ntansk; ; mais l'impérairice Catherine 11 , dont
le génie presnentalt celui de ceux qui l'appro-
clwienl, voulut qur' le jeune artiste aciievil de
développer son (aient, et lui fouroit les mojvns
d'aller retrouver KO maître. Bortuiansk; rejoi-
gnit Galuppi k Venise, en 1768. Il était alors
Igé de dix-sepl ans. Par les conseils de son
maître, il alla ensuite étudier k B<ilogue, à Rome
et k nnplen, pour ; saisir l'art dans les diverses
directions deeelleépoque.lléci'rlvitalors beau roiip
de mniique d'église dans la manière des mallres
ilalieni, des sonates pour le cUvecin, de^ pièces
détachées de genres différents, el même, dit-on,
des opéras. Je possMe des motels de sa compo-
sition qui appartiennent ï celle* pi^rlode de sa
vie : ils n'ont rien de remarquable, t\ ce n'tst
la pureté d'Iiarmonio des maltresde la bonnp école.
Onaécrit qu'il élaitk Milan en 1780, et qn'lljr était
considéré comme un des meilleurs compositeurs
d'opéras de cette époque: je crois que les Uo-
graplies ont été inJuila en erreur ii cet ^rd,
car j'ai examiné tous les atmanarhs des ttiéllres '
de riislie depuis 1770, et je n'j al pas IrouVi .
, une seule IndIealioD de |rièce dont BeriniaHsIi)'
aurait composé le musique. Le» compositeurs
: élrongersconnuHCn Italie vers 17S0 étaient Rust,
i Misliweseck, Morarl et r>as<iinann -, Hasse ; était
I déjk oublié. Qooi qu'il en soit, Bortniansky Te-
louma eu Rnuie en 1779, et son mérite le lit
blentAt choi^r comme directeur du clueur de I»
coar. En i78S, ce chœur reçut le titre de Clta-
pflle tmptriale, el Bortniaoskr en conserva la.
dfret^lioi). Dans tout ce qu'il avait produit jus-
qii'A son retour en Runtie, il s'était inspiré de-
la musique llalienne de son temps; ce ne fut
qn'k Salnt-Pélersbonrf que son génie se révêla
danscequt consliluall son originalité. Le chœur
qnll était appela k diriger avait été organisé
sODs le rtfxé du tsar Alexis Mitiatloftlsch ;
rosis, qnolqne déjli ancien, il laissait beaucoup
k désirer pour la qualité des vois el pour le fini
de rexéoutioo. BortniansliT (It venir des cbanteur*
de l'Ukraine et des diverses province* de l'em-
pire, choisissant les voix les plus belles, et les df>
figeant paï degrés vers nne exér.nlion parfaite
dont on ne prCvDjaît pas tnf me la possibilité afant
lui. C'est par les soins de cet nrliste remarquable
qoe la chapelle impériale de Russie est parve-
nue k l'excL-Ilcnce qni est aujourdliut l'objet de
l'admiralioa de tous les artistes étrangers. C'est
pour ce chœur incomparable que Bortntanskj
a écrit 45 puumei compids ktetkS parties
dont les inspirations et )e caractère sont d'une
originalité saisissante. On lui doit aussi nne
messe greripie k trois parties et beaucoup de
plice» diverses. Toutes ces compositioas sont d'ail-
leurs écrites dans ime liarmonie pure etcorrecte.
Il avait senli la nécessité de mettre en ordre les
aneiens chants de l'élise moscovite qui se cban-
laient en harmonie par tradition, et dont les snc-
ceeaiona d'accords étaient souvent peu satisfai-
sanietlpour l'oreille; mais il n'eu I pas le temps de-
réaiiserce projet de réforme, qni a re^n son exé-
cution par le travail e( les soin; d'un de ses succes-
seurs, M. Alexis de Lvuff (i-ov. ce nom),conseiUer
Inlime el directeur général delà cliapelle impé-
riale. Après s'èlre fait des tllres k l'admiration de
la postérité, Bortoian'k; mounit le 7i septembre
(9oclobre) 1826, k l'Age de soixaute-qqalone
ann. On a publié dans ces derniers temps k Saint-
PétersbouT^ un choli des lomposilkns de Bott-
niansli J à l'usage de." Églises grecques de Russie.
BOBTOLAZZI |BAnnoLo>â),TirlDosesurla
mandoline et conipoisilenr )H>ar cet inslmmenl,
naquit & Venise en 1773. La mandoline élt^t
k peu pris oubliée quand cet artiste entreprit de
la faire revivre k force de lalenl. Au lieu du son
grSIe el sec qu'on eu avait tiré jusqu'b lui, il sut
lui en faire produire de diverses nuances qui don-
>y Google
32
BORTOLAZZl — BOSSELIiTr
Daient aiion jciMin clianne d'eipreaalon dmt oa
n'aurait pas cru auaceplibie un initrumentti pelit
et ai borné. Eu 1803, Bortolani se rendît en
Allemagne, donna des concertai Dresde, Leipiick,
BniDswick, Boriin, et fiait par se Bxer k Tiennii.
Partout il fit admirer son babiketé. Yen ISOl,
il m livra 1 l'élode de la guitare, sur laiiudleil
acquit ausai un talent ditllntiaé. Ses meillenn
ouvrage! MBt: — l'HéUiodB ponr apprendre lant
■naître à jouer de ta ntvwloIlM ; ISOS, in'4°,
Leipsicii, BreikopT et IlKrtel ; elle » pour titre i
ÀnvxisimgdlnMandollnevoiuelbtt anterritht
«ebilUbvngitietejt. — 1° P/uoea td êiatla teaia
per là, ekUarra, ridoiia ad un melodo il più
leaplia, ed 11 plà ehlan (en itolieo et en alle-
mand} ; Vienne, Haalioger. Cette métliode a eu
t>e8UC0up de succès; IleuBéM publié liuit éditions
3* Beaucoup de Tariations, rondeaux et rBUtaities
pour guitare seule, ou guitare, violon, piano et
mandoline; Vienne, Beriinet Leipsicli. — 4* Sii
variations pour mandoline ou violon et guitare,
op. 4; un. — &'Sonatepourpiano et mandaline
on violon, op. 9. — a*!4a thèmes variés pour man-
doline ou violon et guitare, deui suites, op. 10.
— 7>Sk varialhins pour guitare et violon obligé,
ap.'l3. — B* Sonate pour guitare et piano. — g*
DeuTremoils de cliiii sons italien nés cl al lemsnJea,
Hvac accumpagaementdepianoooguiliTe. —la*
Six r«msncet rranfalses^ Iden, op. 30.
BORZIO (Cbablis), maître de ehapetlf k
Lodl, vers la fln da dix-septiènw siècle , a cora-
peeé beaucoup de musique d'église qu'on Mlimalt
de soo temps. H a écrit antsi pont le théUre et
■ iiit représenter l'opéra de JVorcifo i Lodi ,
en 1076, ainsi qu'une pastorale qni fat exécutée
i Bol(«ne en lAM.
BOS( Lkannrr), saTsnl hellénislc, né i Wor-
hunv dans la Frfsei le IS novembre 1«70, Bt ces
étades dans l'université deFranekor, et devint pro-
(teseur de grec dans cette université en 17U3. H
mourut ïl'lge de qnaranle-septans, le S ja prier
1717. [>ans KtAnUquilalKmgrmeervm prm-
dptie aCIiearum Deiçriptio brtvii (Franehcr,
17t4,in-ll), Il traite, p*n. I!,cb-. ttï, DeMutUai
th. Tiii , Se Cithara; ch. n. De Tibia et Fit-
tula. La melleure édition de cet ouvrage est
Mlle de Leipt^icb , 1707, in-B* avec tes notes de
Leisner.
BOSCHETTi (JÉWtei), maître de chapelle
de la Madona de' Monti, à Rome, naquit à
Hantone, et vécut dans la seconde moitié du
seizième siècle. Il a fait imprimer de sa com-
position : 10 H primo libro di- Madrigali
a 4 twct;in Veneita, app. Ang. Gardano,
1591, iD-4>.— 2<> IlstcondçllbndilHadrlgali
a i voei, tt due a 0 noel eon un eeho neljlne a
Otto voei; ihid, is93, in-4",
BOSCOWICH [HocEit-JosEPH), jésuite, né
k Raguse le IB mii 171 [ , est considéré cumnie
un géomètre et un pliysicien distingué, j^rès ta
suprcssion de i^on ordre, il fut nommé par le
grand-duc de Toscane proreaseur 1 ronivenité
de Pavie. Il «I mort,k Milan le 11 iévriar r7S7.
Ce savant n'est cité Id que pour relever nue er-
reur de Gerber, qui, dans son nouveau Lei<qu«
des rousitienf, lui attribue l'écrit du P. Draglielti
(cog, rtvoiu),iatUttlé-.I>tlte[eçsedieonHnmtà
neltatealaoïuiiea {Hiiaa, delà tyiK>graphiede
Jesepb Mardli, t7TI , <n-a*). Gerber a confondu
cet écrit avec le traité de matliémaliqucs du P.
BoscDwich, qui a pour titre : De eonlinuHaCit
lege, etc. ; Rome, I7U, in-i'. Il est asseï remar-
quable que cet ouvrage Importantsor les séries,
qui fixa l'attention des savants sur le mérite du
P. Boscowich avant la publication de la autre*
ouvrages, sitélé oublié dans la Blograghie géné-
rale de lUH. Didot.
BOSE (GiDRCR-HiTnus), profesienr de plij-
srque k Wittcnberg, né k LeipsicL }c 11 sep-
tembre 1710, iDOurnt k Magdebourg te'i7 sep-
tembre 1TGI. On a de lui : Ufpol/ietii Moni Per>
raullitma ac in eam medllaliona ; Leipsick,
173&, iD-1°, cinquante pages. Celte dissertation a
pour objet l'examen de l'oplnim de Perrault émbe
dans sa traduction de Vitnive concernant la for-
mation du son dans les orgues hydrauliques de
BOSELLO (- Anjik ). rot/tz MoucnLu
(M-)-
BOSSELET (Cbarlrs) , profesNHir d'bar-
monie au .Conservatoire royal de musique de
Bruxelles , cl second chef d'urchesire du ttiéAtre
rojat.estaék Lyon le 17 juillet IBIl. Fils d'nn an-
cien acteur, 11 sui vU sa famillH tu dKrénmtes villes,
et arriva k Bruxelles, t>a son pèreful engagé pour ta
comédie. Ccst dans cette ville quila appris les éié-
roenb de la mnsiquo. Admis t t'éi:ale royale qoi
avait été Instituée en ltl4, il y fit quelques études
préparaldres d'harmonie qua la révolutian de
Tint Interrompre. Après cet événement, il
Tut attaché pondant quelque lemps au tliéktre de
Donlogne-snr-Mor, en qualité de chef d'orchestre ;
puis il revint k fruiellcs. Lorsque le Conserva-
toire royal fut réorganisé, lious la direction de
l'auleur de cette notice , Bosselel devint élève de
oelu)-cf, et Ht des éludes complètes d'barmonie,
de contrqraint et de composition. En 1836, le
premier prix lui Tut décerné, et k cette occasion
l'orchestre et le chteur du Cnnservalotre exécu-
tèrent, au concert de la distribution des prix, un
Latidale Daminum de sa composition. Bienidl
>y Google
BOSSELET — BOTENLAUBEH
SI
■prit il M fit eomullrc imitaKeiiseaMat p(r dea
EhiDti i 4 parties, pour voix d'honnnes, doal
phnienn mot derenuB pa|M] Itires , et parmi le«-
qudt on rMMrqne; ffoIre-Daete de la Garde;
le Carillonde laSamarit^nti La Valte de»
ÉludianU dlnipr&ck; Us Mineun ; Les Moù-
HMnïuM; Le Retour au village; Le Bendet-
muf de eHasse ; la Sérénade, oi Les Chasseurs '
égarés. Tous oat été publiés dans des journaux,
tell qae Le CIvtriste, ou chez les éditenra Lahoo
etKitlo, k Bruiellei. Bouetel a écrit aussi des
messes et des motets qui oatélé eiéc(ité« dans dl-
>tne« églises, aiuuque la ninslqiiede plufinirsbal-
lelsreprÉMntéssuTliéUreRayal. Le I S décembre
IgUtlaraileiâcnleraii mèmetliéitreuDeBriade
cantate écrite poar l'anniTeruira do la naissance
du itA Léopcdd. Depuis 163a il remplit les Toac-
tioBs de second chef d'orcbestreaD IhéAtro rojal.
En 1840, il i éldDommé professeur titalaircd'liar'
mo<ie au Gooserfaluire et r a Formé un graul
nombre dï'Ures diilinguéa. Parmi ses tritani
figurât beaucoup de leçons d'harmonie t quatre
parties, qui fonoent un cours complet En IBïl,
l'Académie royale des sdences, des leltrea et des
beaux-arts de Balgiqu« l'a nommé l'un do ces
membre* correspondants : il eil aussi membre
du Jnrr do grand concours de cumpoailion ins-
tibiA par le guavemoneat belge.
BOSSl (Locm), cotnposileor Ténitlen, qui tI>
Tait an commencement du dii-septiËme eitete,
D'est Gonauquepar onouTragequIaponrtilre :
Molettorum lex vaeunt liber priiKos ; VMieliia
ap. VJDceatlnum, 160S,in-t>.
BOSSl [ ), né à Ferrare en 1773, ■ com-
posé pour rOpérade Londres lamDsiqnede plo-
aiears ballets, notamment de ceni-ci : LUHe
Peggg'ilooe; L'Àtnan/ Slaiue, 1797; Acis and
Galatta. Le catalogue de LiTenii indique anssi
des sonates pour [Hanodata conpostlioB de BossI.
Il est mort i Leodres, dans la prison du roi, au
nMHa de septembre isoi, laissant nue feinmaet
deux eofants dans une profonde misère.
BOSSIt]S(Jta»«), prpfesMur de théologie
k Hitan, né à PsTie tots la Un du aehième sitcla,
t poblié un petit écrit intitulé : Itfteilut de Sis-
tru; Milan, 1«13, in-n. Sallengra l'a bitéri
dant ion Thesattr. Àntlquit. Somaa., t. Il,
p. 1373, loas le titre De/ilaclj,i(iiede 5l«(ra
BOSSLEB (Hemu-Pdilippi-Cbaius), con-
•eiller du prince de Brandebourg-OnoUbach, et
Ulleur de musique k Spire, dani la seconde moitié
du dix-baitlÈme siècle, est auteur d'un traité élé-
■nentaire de musique en diait^iies intitulé :
Blementorbuth der Tontunst «um Vnlerrteht
beim /Clavier fur Lehrende vnd Lemende mil
prukttselteii Beisplelen. Spfre, I7S1-17BB, 1 toI.
ia-8" et on tuI. io-t* d'exemples. Cet ouftage
parut pat livraisons de mois en mois, sous la
forme d'un recueil périodique. L'objet principal
du lirre est l'étude du eUreein ; mais l'auteur j
traite aussi de l'harmonie, de la composition, et
même de la musique des Hébreux. Dossier a été
aussi éditeur et rédacteur principal d'une gazelle
de musique {MuslMahieAt Healteilimg), quia
paru k Sfrira depuis le mois de juillet 17B8 jot-
qn'à la fia de juin 1780, en 4 Tolumea in-io, arec
4 roiumes de morceani et d'exemples de musique
publiés sons le titre d'Anthologie musicale
( Mustkalltehe Aalhologle). Les lix demifrs
mois de la guette (jnlUet-décembre 1790) ont
parn sons le titre de Correspondance musicale.
En 17S1, Bouler transporta mo ét^isaeinent
k Danneladt, et plus tard k Leipikk. I«i jour*
nanx de 1809 ont annoncé qu'il était décédé t
Maanheimle Bdécembre ISOSimals H.Ch.-Ferd.
Becker dil qu1l est mort le fl décembre 181Ï, k
Leipsick.
BOSSMS (Hotai}. magfxter el diacre à
l'église des réeoUets d'Augsbonri, a publié en
cette lille, en lall, la cent-Tlngt-boltiiuM psaume
BOST ( M"* LoDiia), amateur de musique,
née k Wfinbourg ver* IBIO, s'eri bit connaître
par un écrit Intitulé : Cxcilia. BitraeMvngen
Mer Kuntt und niait ( Réflexions sur l'art et
sur la musique). Wûribourg, 1839,1 Tol.in'iS.
BOTENLAUBËN (Otnan db), comte de
Henneberg, trouvère (HInnesingar) allemand,
naquit vers la fin du douilème siècle. Il tirait
son nom de Botenlautwn, bourg de la DiTlére,
oti Ti^iiemblabtemeat ses ancêtres possédaient
un chtlean, et était seigneur de Henneberg en
Ftaneowe. Il se croisa stcc son père et aou frère
a 1317. De retour de la Terre ialnte,il se maris;
et sa femme, Bealrix,quiélaitdetiaule naissance,
lui donna plusieurs fila. La mort de Boalrix, peu
avant 1144, décida le comte de Henncberf; k se
rulirer dans lo olottre de Frauenrode , aux euTÎ'
rons de Waribourg, oii U meunit le 4 octobre
1164. On Toll cette ioscription sur sa tombe :
Hobllls Otto con» de Bodenlaubrque dlTti,
Prioceps bunosos, sapiens, torils, generoso*,
Slrenuusetliutos, pncclaru* et logeniosaii
Blejacet oecnlloi nunc ccell Inmlne toltoi.
Le* manuscrits ont conierTé qualorw chan-
sons d'OUtoD de Butenlauben, qne H. Fr. Henri
de Hagen a publiées dani sa grande eolltction
de* Minnestageri, t. 1, p. 17-31. Oa peut con-
sulter sur ce IrouTère l'ouvrage de U. de Hagen,
quatrième partie, 14. p. ii, et la monographie
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BOTEHLAUBEn — BOTTf.E DE TOULMON
-de H. BediRteiii inWvtée : QacAlehU uni Gt-
diehU àtM JfinHeiofljerf Oita mu Botenla»-
htA, Grefeti non Bentu^g; Laipsick, 184&,
BOTT (Amonn), bon TiotonMe k CiémI, ett
«é en IWO, k Gnw-Stdnbdm , petite tUIe uit
la M(JB. Pendant lei uMm 1B38-1U3, ila dirigé
à CiHd UM uxMU de muiiqne initrninciilale.
Oa a de cet artiite deoi tnlteii de capricM pour
le Tiolon, duu la manière de Paganini, arec une
prtrace InatnidlTe poer l'eiécution de celte nu-
«ique, en allemand et ai françaia.
BO'IT (Jum-Jmcph), BI» Bln« dn prMdenl,
ai le 9 atare laifl, i Casael, a te(« de ion père
lea premlèrea lefont de Ttolon cl de ptaiio. Se»
rare* dlipaaftiiMUpMr la muiiqDe -Inl Hrcnt faire
de si npidee progrta, que, dèi l'Age de liirit ans,
Il put M tain eulendre dans quelques coBcert*
et i't faire applaodir. Cbirmfpar Km beunuu
-oEganiaalioD, Spolir le prit comme ilbjs, et cul-
tiTa MQ talent DiliMnt afec tant <1p aoin, que
Bott entreprit, dit Pige de quatorze aoa, nn
Tirage, et donna de» eoDcerU k Francfort, h
Bredau et dana plniieurt autre» lillM, aTeu la
ptua brillant locoèf . De retour k CatMl, il m ItTra
41'ttaidedel'iiannonie, aoiiiladirediandeHaupt-
mann (wy. ce nom). Apre» le départ de ce
«afant proTtsaeur pour Leipdck, Boit conlipua
ua étude» de campositioD près de Spohr. Ajanl
«ntreprii no «econd icjage quelque année» apria,
il Tiaita HanuTre, BriiDRwidi , Lelptick , OidMi-
tmirg. Brime et Hambourg, donnaat partout
des c<mcerts, etrecwillaotdea applaudiaaementa.
En HM, il lot nommé maître dea Mseerta de
4a eonr, quoiqu'il ne fOl Igé que de Tingt-lroh
as». Troia ao» après, le roi de Hanom loi ayani
fait offrir la place de maître de chapelle de aa
mur, le graad duc de Heue le relinl à Caacel
«n lui accordant la place de Mcond maltr« d« aa
ctupeHe et do tbéttre de la cour. Depuis lera ,
Botl a M ehaifé de coaduire lea opéra» een-
Jointement 8Tec Spofar. Il a bit pretire d'une
rare babîMé dan* la dlreelion d'un oreliettre. Ua
ai rapide arancenent m pnt eupéober qoe le
jeune artMeiMfAlaalrici'aD profond lenthnent
4e mélaocolie. Dans an accèi de ce mal , Il ae
précipita dana la Fulde : heareaaement il en fut
tiréanal d'être lubmergiOn a gravé de loi : Pla-
sleuri qnakMts pour le violon ; — Quatre mor-
«eanxdeaaleopDUf Tiolooel piano, op. I; Ham-
bourg, Sebabert. — Ua premier Cdneertino pour
violon et orcheitre, op. 3;ibld. — ^RtfanteCaM-
iaàUe pour rialon et orchestre, op. 9j Caiee),
Lueek. — Quelques morceaux détacliés pour le
piano, iliid. ; t\\ Ueder pour tiquer avec piano,
«p. 8. ilml. —Des romance» pour piano; etc. De*
ouTertures de sa composiUoa oat été eiécutée»
dans les concerta daCassd, en IS43ct 1B4g;eBAn,
i\ a fait reprAsenter à CaHse), en lBï4, nn opéra
intilolri r/nconnue , qui a obtenu du suocè*.
BOTT {IkC^a), frère puîné du précédent,
est auui violo»i»le k la chapelle du grand-dur
de HesKe-Casael. La aœur de ce» denx artistes ,
Callterine Botl, pieniete dittinguée, s'est fait con-
naître par son talent en Allemagne, k Paris et k
.Londres, dan» le» apnées 183S, 39 <4 40. Elle eat
néek Cauel en 1S14.
BOTTA (CHiBLn-JosE»n-GeiLL*EniB}, his-
torien et médecin, aé le BDOTeiiibreiTU,kSaiot'
Geo^ea , dan* le Piémeot , eat loort le 10 BoQt
la37. U lie politique el le*.4eHts Idatorlquea on
liltfraires de cet hooime dtstinfué n'appartienneot
pu k notre ouTraga i il n'ert cité ict que pnar aon
mémoiro Sur la HOfure rfei JDni el tlt* Ions ,
fniiéré dane les Mênutlrtt rfa rÀeadémfe tU
nirin,ann£elM)S, etdontUa été tiré querqnea
exemplaires k part.
DOTT liCIO ( Pu}!.), maître de chmelle à
Como.an coramescemenldn dix- septième «fecle,
est auleur d'an recueil de nadripui tntitalé :
I Sojp&i eon a/(rl madrigali a efnTue et otio
voci.Ubro primo. InVenetio, eppreuo ângtlo
Gardano s ffalein, 1*09, ln-4*. L'éptin dédl-
esloireest datée daComo, le 10 Juin 1609.
BOTTE {AoOLni-ACHiLLi), piaalate H eom-
potiteur, eit né le M «eptembre 1B33 k nrillf
(Sdae-Inférienre). Admit comme ètiTe au Ccm-
*er«at<drede Pari», au mois de janrier IS37, U
y a fait des études de M^ftge et ett deTcnn élin
de Zlmnerman pour te piano. On a paUiédetn
composiUon det piècea l^ère» de différenta genret
pour ton instrument. Critique diUingué, H. Bette
eat attacliékIaG<ixe<(Bmtufca^erf«/'arit,(ly
a pnMM de fort boas artides.
BOTTÉE DE TOULUON (ArGotn},
amateur de mutlqoe et bilillothécaire dn.Conser-
vatoire de Per^ naqnit dan* celle ville, le I k mal
17S1. Son père, admlnistrafeor dee poiidree H
salpêtre», lui Ht nûre de» études ipédalea pour
entrer k Técole PetTteehQiqne; mai», après sn
mort. Bottée de Teulmen renos^ k la coRare
de» adeficea malbèmatiqiiei pour iMquelleB il ne
se sentait |>aa de vocatton , et te livra k l'élude
du droit, n obtint ton dfpidme d'avocat en I S33 ;
mais, indépeniianl par ta fortane, li n'enerça Ja-
mais celte proresafon. préG^rsnt sDÎvre ton pen-
chant pour la mutlqne, dont II avait appris les
éléments dans ton enfance. Il 3onait un peu du
violoncelle, ce qui le fit admettre dans la »odété
d'amateurs qui donna de» eoncerl* au WanxliiU
pendant les année* 1116 et 1818. Desvignef,
maître de chapelle de la cathédrale de Paris, avait
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BOTTÉE D&TOULMON
as
4té ton maître d'harmonie : il pril ensutle quel-
que IcfODS deReicbï. Pendant plunieara ann^
il aiail bit d'usa grandes dépenses pour ru-
wubler une wllecliou de ptrtllioni îles maîtres
In plus célèbres, lorsqoe Is publlcaLIon de la
Sevue mtaieale, en 1817, tourna lesTuet ver* 1i
littérature de U muaique et itn aon hiiloire,
comme elle a Tait de beaucoup d'autres en France :
hientiJt c«tte Tanlaiiile JetIiiI en lai une pastioD
ardente. Il lui manquait, pour j taire d'utilea
tratanx, une luatructioD fondamentale dans le*
iliverwt brsncbei de l'art et de la Mience ^ il lui
manquât «irtoul des l'Oei, des idée*, de la pbi-
loiopliie, et le grand art de g^néraltter, par lequel
CD rattache les bitgpaiticulien à dei cauKS pri-
mordiales et anÎTersetleB. Rien de tout cela
o'uUtait pour loi ; mais il était doué de patience
et de léDadlé. S'il n'est point parrenn i produire
par lui-mAnte quelque ebote de nouieiu et d'une
Talmii réelle. Il l'est do moins instruit de« tra-
raui de iaa demandera, et a su s'en aertir afec
asseï d'adrMte pour m Taire une o^rtaine répU'
talion de musicien érudit près des gensdu monde,
l'oar BatisTaire son goût de reclierches, il olCrit
au gonfrmement de remplir gratuitement les
fuoctioD* de btbliotMcaire au Coaserraloire ; sea
propadtlopt furent acceptées, et il reçut ta no-
mination au mois d'août 1831. La Société des
AntiqDaïies de France l'aTait admis au nombre
de ses iDcubres : il lit aussi partie du comité lds>
'tart<|uelnitlluéaD|nlnîstt,'rederiDtéritur,et retul
sa nomiaaUMi de mimltre de plusieurs sociétés
aaientea- Les éTénemeal* rérolalionnaires de
Jiérrier lUt arant liil aur son esprit une Tîie
impression, sa ttte se dérangea, et dans la der-
nitre année de sa rie 11 ne sortit plus de chei
lui. Une attaque d'apoplexie mil lin à son eiis-
lence v^gétatlTe, le SI mars 1S50. On a imprimé
de Bottée de Toulmon ; I* Discourt sur la
quetlian : Faire r/itilolre de Cari musical
depuis l'ère ehrélienne fuiqu'i notjourt, pra-
noaeé au eongrè* hlilar\qut, au mois àe no-
vrntbre lS3a; moruso à la fois pédant et auper-
tciel, inséré dans la Gazette muticaltûe Paris,
et imprimé séparément. Paris, imprimerie de
Grégoire , H16, in-S» de 16 pages. — î° De la
Chantan en France au moyen (Ige, dans l'An-
nuaire tiiitariquG de IBIG, tiré à pari; Paris,
Crapelel, 1838, in-1! de il pages. Ce Taste sujet
est a peine ébiurbédans le traTail de Bolléede
Tonlmnn. — 3* Police bùigraphique sur let
trapauT de Guido d'Aretto, dans les Méinolrei
(fe la SoeliU des Attaquai ret de France (IS17,
lame III). — ï* Z>ei puys de Palinodi au
mnya itge, dans la Revue française (juin 1S3a).
L'objet de ce mémoire est le poème de diTerseï
formes qu'on cliantait autreroia dans quelques
proTi nces en l'iionnfur de l'Immaculée ConceplioB
de la Vierge : ce poème s'appelait Paltnod, d'ob
est Tenu palinodie. — &■ Da inttrjimeiiit de
musique en usage au moyen âge, dans !',!■-
nuaire Aiiforifue de 183S, tiré à part; Park,
Crapelel, in 13 de 18 pages. Bottée de TuuInMB
a étendu ensnite et refonduson travail dana ans
Dissertation sur les inltrvmenlt de tnuiiçiu
employés au moyen dge, dans le« méiaoîre* de
la Société de l'Hisloire de France (VU* vol.
!• série, 1844). Bottée de Toulmon a fait tirer
k part cel écrit, à Paris, chex E. Dute^ier, 1844,
in-s° de 109 pages, arec 3 ptancltei. Cette i»-
conde rédaction est encore bien imparfaite. —
6" Instruction du Comiti historique des arU
ef monumenfi, dans la CoUectlon de docunamb
inédits M%r rhistoirt de France, publiés por
ordre du roi et par les teint dv Mtniitire île
l'instrvetion publique, iai'àe 13 pages, aiec
7 planelies(deVlroprimerierojale, s', d.). Cette
instruction a pour ol^et la reclierclie des moan-
ments de rUstoire de la mnilque, particulièra-
mentdesmandBcrilsetdeafrs^entsdenotaUeM
«ndennM : elle foormille d'errenra et de non-
sens. —7* Observattontsitr le* moyens de rei-
taurer la musique religieuse dam let églltet
de Paris ; Paris , Paul Dupont , 1 84 1 , in-8'. —
B* f/ettee det mâHiuerita autographes dû la
Ausique composée par feu M. L-C'Z.S.
Cherubini , es-turintendant de la musique du
roi, directeur du Contervaloire de ntiMl-
fue, elc. Paris, 1843, in-S» de 30 pages. BolUt
de Toulmon a donné aussi dans V Encyclopédie
aittiolique l'ariicle Adam de la Bolle; cette
notice a élé réimprimée dans le TMdtre-/Ta»-
çalt rfHinoien dge, publié par MM. Monroerqné
et Francisque Hicli^i Paris, 1839, gr. in-l*
(pages 49-fi4). BoUée de Toulmon a taisxé «ninft-
nuHcrit nne traduction franfalae de l'Iii'-loire de
la musique moderne ta Europe, dv lUesewelter
(voy.Mnom), Oimme blbKotliéealre du Coosef^-
valoire, il a fait aneclmae trts-utile, en hlsanl
copier S& manuscrits prédeui de la biblioUiéque
rojale de HunlrJi, lesquels eontienneoi Ici eocn-
po<ilions d'Iaaak, de SenFel, dr Brumel et de
beaucoup d'aulres mniiicleas célèbres des quin-
xiërae et teiùénie biécles. Ces ouvrages sont, k U
vérité, en parties séparées;mals ils olTmit aux
musiciens instruits les moTcns da les mrtire en
partition et de (aire connaître des monuments
intéressants de l'bistoire de l'art. Lui-même
avait conçu le projet de la publication d'un
Recueil de dotHmrals inédils de Fart muti-
cal, depuis le treizième jusqu'au dix-irptitme
siècle, lequel aurait renfermé toutes les musaes ia-
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86
BOTTRE DE TOl^HON — BOTTESINl
titaléos de l'Homme armieiiie Beala Virgine;
Quia il u'a pu réalÎKT celle cnlteprlse trop gi-
gaaiesque pour ua couDai^Maus. M. Vincent,
de l'Institut de France, a publié une Hotice sur
la vit tt le* travaux ie M. Bottée de Tout-
mon, mtmbre risident de la SoeUUda ànti-
qvaires de France; Paris, I8S1, iD-g>.
BOTTEGARI (Cmlmu ), musicien italien ,
fut alliché au spiricc du duc de Bayière, dann
la »econde moitié du Kiiièma «iËcle. 11 a publié
UDrecucil,enileuilivre«,demadilgaux compueét
par lei plui célibrcn arlistca de cette cliapeltc cl
par lui-mGnie, MUA ce litre: Il primo tdUseeondo
libro de' madrlgali a cinque voci eon uno a
dieei dt'fioridi vtrtuoil del sereniiiimotlueea
4i Baviera, cioi : Orlando di Laito, Gnuippe
Cuami, IvodeVenCo, Francesco da Lveca,
Antonio Morari , Giovanni etl Andréa Ga-
brlelti, Antonio Gotvlno, Franceico Lacidlt,
Fileno Comamani, Françetco Matto, Jat-
gtiino Sale, Cosfmo Bottegari. Veneiia, ap-
presio l'harede di Girolamo Scolto, li7S,
ia-4<>.
BOTTEONI (lE^N-SjirTKTE), dMOfrine
de Segna, petite ville de la Croatie, IJI tet éludes
à VouIm. Il Gjit connu comme rompoaileur
par la musique de l'opéra ialitulé : L'Odia pta-
ealo, exëculé par la noblease de Gorice, en
leS6.
B01TESINI (GioTudn), Tlrluow sur )•
coQlrebaiM et coropotiteur , eat né t Crema
(Lombardie), le 14 diicembre 1823. Il commença
l'étude de la musique et du tîuIud dam ga Tille
Dalale ; et, lon<|u'il eut atteint l'ftge de Ireiw ann,
il cuira au Conierrateire da Hilan. H j de*iat
(lèfe de Boasi pour la contrebasae, et Françoia
Baailj lui enieigna lliarmonie et le contrepoint.
Après le dépari de ce maître pour Rome, ton
tuccemenr.yacciij, termina l'éducatiaQ musicale
de Bolleaini. Vera 1840, ce jeune artiate, Sgé
Mulement do dix-tept ana, lorlit du Conaerra-
Uiiia et parcoaret toute l'Halle , en doonairi des
concerta Jusqu'en Ig4(i. Parrenu alors i l'Age de
vhigl-lroi» ans , il reçut la propwitioo d'un enga-
^ment en qualilé de clief d'urciieslre au IhéUre
de la Havane, et l'accepta. Pendant son séjour
liant celle colonie, IlécriHl la musique d'un petit
■>péra espagnol, iolitiilé Crlatophe Colomb, qui
fui reprfaenU avec soccèa. Députa lora , et i di-
vpr«es époques , BotlesinI a (sll des TOfagei en
Amérique, parcourant lei Ëlats-Unla, leHoxiqoe
il les autres parties méridionales du nouieau
inonde. 11 était fc Mexico «i moment de la mort
le M"* Soniag, comlcwe de Rossi (]■■'■■ I6&4).
I>« retour en Eiiru|>e, le Tirtnose Iroava en An-
gleterre le* succéad'élonnementclili'enUiouEiasmc
que son prodigieux lalcBlJui arait bit rencontrer
partout. A diverses reprises, il en parcourut les
province* ainsi que l'ËcmBe et l'Irlande.
Engagé comme dief d'orcliostrc du Ihétire Ha-
Iten de Paris, Il prit possession de celle plao»
lez octobre lea&, et en oontnua le seriice pen-
dant deus années. Il y St preuve des qualités
nécesaairea dans un eniplai de cotte nature, et y
montra autant d'iulelligence que d'aplomb. Le
33 février 1856, il fit représenter au mAmelliéitre
l'opi^rt de sa oompoelllon qui avait pour titre :
L'Aaiedio di Firenie, Oti j remarqua quelques
iKins morceaui , et les journaux de musique ren-
dirent justice à la distinction et A Ja facture de-
l'ouvrage. Avant de quitter la direction de l'or-
cbeatre du Uiétlre italien de Paris, Uottesinà
reçut on témoignage flalteiir de l'estime des ar-
liiles qui le compoaaienl : Ha lui oITrireut un
bllon de mesureorné d'une inscription bonorabte.
Pendant les années 1857 et isaa, il psrcourat
l'Allemagne, la Hollande, la Belgique, la France
et l'Angleterre, donnant partont des concerts qui
étaient autani de triomphe» pour aon talent. e,o.
18S9, il retourna en Italie, et Ql représenter, su
lliéitre San(a~Radegonda , le petit opéra boiiRe
intitulé II Diavolo délia nolte , qui Tut accueilli
avec beaucoup de Taveur, Peu de temps aprte 11
ratooma en Anglelvre, où il était engagé pour de
nouvelles excursions de concerta. Au moment
od cette notice estécriL^( 1&60), il est de reluur
i Paris.
De Ions les artistes qui se aonl fjit une rd-
putatiop de virtuose «ur la Eonlrcba«se, nolle—
slni est celui dont le talent a pria l'eaaor le plus,
élevé. La beauté du sun qu'il tire de l'ins-lniment
ingrat auquel il s'est adonné ; sa detlérilé mer-
veilleuse dans les Irails lea plus dilTicilea ; sa ma-
nière do cliaoler, U délicatesse el la gréce de ses
umemonts, composent la talent le plus complet
qu'il Bolt poaaitile d'imagTner. Par «on adresse \
saisir les aons liarmonique* dans toutes tes posi-
tions, Botlesiai peut lutter sans déaavantage aveu
les violonistes lea plus lisbilea; c'est ainsi que,.
dans un duo de sa composition pour violon el
contrebasse concertants, qu'il a souvent exécuté
à Londres avec Sivori , et à Paris avec Sigliicelli,
il a toujours fait éprouver k l'auditoire aulanl
d'admiration qiu) de pbisir. Rien de plus éton-
nant que cette Intte de deua Inalmmenta si dif-
férents de moycM et de caracttre; Il faut ^ avoir
entendu Boltesini pour eroirct la possibilité qne
le géant dea instrumenta ï cordes ne soft janiais
vaincu aoas le rapport de la sonorité comme soni
ceux de 1* justesse et de la légèreté. DragonetU , .
Dall'Oello, Maller de Dannstadt , ont «l< des ar-
tistes d'exception sur lacontr•bassc:ilsontes•-
>yGoOgle
BOTTESIHI — BOTTRIGABI
dh! rétoBoement de leara conlemporalni pir des
ijutllUa d'iutul plus romarqualilw, qu'ib élaieat
«n même temps excellenl* coatrebauistM iTor-
-cliufrE; miis tucoD à'tax n'> pouédâ le brU-
laal et la sùreU iTexitcutioii qui brilleat ta plm
liiut degré dam la talent de Battaliii. A «a pte-
inièiv qiparitien daa» Paris, il.juua ï une de*
sëaDcaa de la aociël^ Jet coueerti du Coiuer>a-
toJre, et T lit niHre an eathonaîasioe dllïïcile
à décrire. Celte wciété lai décerna par acclima-
liun une mëdaille dltonDear.
BotlesïDi a écrit un grand nomlire de morceaux
pour son instrument, tels quetolos, *in Tariéi,
fantaisies et uncertM. On a surtour applaudi t
Parts sa fantaisie sor la Sojuuntbula, sea ts-
liatlons «ir le Canaeai de Venlte, et le duo
dont il a £ti parlé précédemment. Tons cea mor-
«caoi sont reatés eu minuicrit jusqu'à ce Jour.
NoBobstaot radaiiratioD inspirée par Je taient
prodlgieiis de l'artiste qui est l'objol de cette do-
tise. Il n'est pas moins regrettable que de si
grande* baultés ïoîent employées en qnelqae
aorte en pure perte ft triompher de dilScultés
iiiaépaiablei d'un ioitnunent donl la dcslination
n'est pas de diaraier. Le résultat des merTcitles
opérées par un talent tout exceptionnel n'est et
ne peut être que de rétoanemenl, de la ilupé-
facliuii. mus non ce plaisir pur et auaTe qna
priMluituD instrument jouéatec potection dans
an deslioatioa naturelle.
BOTTIGEB ( CHtaLEs-ADCDSTi). Toy.
BOETTICEn.
BOTTOUBY (Joseph ), né k HaUCai, dans
le duclié d'York , en 178a, manircsta da bonne
heiiTo du saat ponr la musique. A l'tge de huit
ana, il jouait déji des coocerlos d« Tiolon et Ion-
chai t le piano.A douze, il fut placésousla direc-
tion de Grimahaw, organi^tede Saint-Jean t Man-
chester, et de Watts, directeur des couccria. Il a
reçu, depuis lors, des leçtos de liolon de Yanewîtz
«t WoelTl (ut son maître pour le piano. En IS07,
fl fat nommé urbaniste de l'église paraîssisie de
Br«drord; il quitta tnsaile celle place pour une
semblable k ilalilsi. Depuis 1810, il est fixé a
Sbeflieid, aùilselivreàl'enseigneaieut.llapubiié
les on*ragea sulianla s — l» Six exercices pour
piano. — 2' Douze sonallnss. — 3° Deux diier-
(lEsemenls avec accoinpaitoement de flOte. —
V> Doute Taises. — &" Kaitrondbs. ~ fiaDixain
Taries. — 7o Uaopourdeux pianos. — 8" tJn petit
dkdionnalre de musique qui a psni à Londres,
eBI8ie,soin aelUrci A Dtetionarg et Miuie,
in-S'. (Voj. BUAMh, Brilann. de M. }<obert
Watt. Part I,i3sa.)
BOTTIUGARI (nEscuLK), clieralierde la
milice dorée dnpape, naquit à Bologne, au ntols
d'août IS31 , d'une Initie noble et ancienne de
celte villa. 11 refut une brillante filuealioB,
et cuUka les lettres et les sciences btcc auecè*.
Il était surtout lion musicien, et sTalt fait une
étoda sérieuiie de la mu^uedes andens. Partisan
dCclaré de la doctrine d'ArUtoxine , et adf^-
saire dt» proportions nutliématlqoes des inter-
valles de« sonsensdjjnéespartespjthatEorieieas,
il fit de ses idées à ce sujet l'otjet d'une partie
de ses traTaux. Il mourut dans son palais de
Salnl-Albert, à Bologne, le 30 septembre leil.
Une médaille • été frappée en son honneur :
ellcreprésente d'un cAlé son boste orné du collier
de Saiul-Jesn-de-Latran , avec ces mots : Htr-
eitlei BuUrigariiu tatr. later.Au. MU. Àur.
Au rêvera, oâ voit surcette médaille un Inlb, une
équerce, un compas, une palette et cet exergue :
Née Au f uzsJDisjs lalU. On n'a point k s'oc-
cuper ici de quelques livrei de Bollrigari qui con-
eeraent le» sciencen. Ses ouvrages imprimés sur
ta musique sont : — 1° II Pairislo, ovvero dé
telraeardi armonld di Arlitoiseno, parère e
vera dinuutratiotu ; Bologne, 1KI3, in-4*. Pa-
lriiii,dont la haine ardentec<intrela philosophie
d'Arislole et de ses sectateurs saisissait tuntes les
occaaiuDs de l'attaquer, arallfaU. avec raison,
DUO critique amère de la fausse tliéorie d'Aris-
toxine c«noemant la division du ton en deux
parties par lailemetit égales, et de ta formation de*
télracordei, conformémL-nt k cette tltéurie. Cotte
critique avaii paru dans la lîeconde partie ( Dec<t
dUputata ) du livra du philosophe piatooldea
iatHuii Délia poelica; Feirare, 1586, 1 vol. bi.4>.
Ceit pour la cuaitiattr* que Bottrigari écrivit uM
ouvrage, dans lequel il le montre aristoiéDlen
coDvsinea et passionné ; inais la vérité était id
du Ulté de Palrizzi. — 3° If DeUderio etwera
d^ aineerli di varit i{rom«n(i «nufcail, Dia-
logo n*{ quale anco si rûftona delta pariiei-
paitone dt ciH ilromenli, e di moite altr»
cote ptrlinenti alla tnvsica, da Atemanno
Bentlli; in Venezia, Hicciardo Amadlno, 1594,
ia-4'(l}. Ce nom d'Alemaniio Benelii estl'anp-
gramitied'j4nniAate Helone (joy. Melone), élève
et ami de Bottrigari, parce que celui-d avait dédré
rester inconnu ; mais, blesié de ce que Melone se
donnait pour l'auteur du livre, il le Ht réimprimer
sous son nom, en IS99, i Bologne, un vol. iD-4*.
UD exeoplsLrv «bugS 4v
lilloiliaiine iiii P. Mirtiol,!
■Kal de BoIttfDt, et ce idhI c
s Bottrigari dant la 11-
te, J^eiak miL rcoKignS
.■ lilblloll>tqac au LrcM mg.
>y Google
S8
BOTTRIGARI — BOUCHER
Deion rolë MeloDe soutint si pnïlenlion eii tai-
uiil reparaître le livra sous son propre dodi,
t Milao, en IGDI. Cette édiliaa de Milan n'ett
autre que le reile de» eumplairM de celle qui
a«ait été publiée i Venise, en 1594, atte an
nouveau rrontiapice. Néaamoias les deni amis
M réconcilièrent par la suite, ainsi qu'on le tuII
par l'article tuirant : — Sf II Mflont, discerso
armonico,td il MeUne ttcando, eoHilderationi
mutleali del medenmo topra un dUeona dl
M, Gandolfo SigoHio tntorno a' madrigali
ad a' Ubri delC AnlUa muiica ridolla alla mo-
derna pratlica, di D. Hicola Vinemtino, e
nelfinee*toditcorsodetSigoiiio;Femre, 1601,
in-t°. Annlbal Meloae avail écrilone lettre à Bol-
trigari sur ce «ujel : Se U aantoat ihuslcali mo-
tUnucammuiiemtnte dette nuidrigali, o mo-
tttti, li ttouono ragionevolmente Hominora di
un» d^ Ire puTi e templiei gtneri armoniçi, e
ftMll dtbbono etserle verattunU tali. C'est
pour répondre kcelt« lallrequcBottrigari acom-
poeé la première partie du Melone. Il partage
iesidéwénilim longtempi auparavant sur ce sujet
parNicnlaaViceutlno (voir, ce nom), et croit t la
possiliilité des genres ctiramatique el enliarnio-
nique dea Grec», appliqués A l'ancienne tonalité
Dt A tliannanie coasoimante; mais il croit que
celte application ne peut se (aire que dans le tjt-
Uta» mille et tempéré appelé par lei ItaJifus du
(eliifaM tiède partleipato (Tojei II Mtlone,
p. le et aDÎT. ]. Jein-BaptiiteDoni ealtuialiêdana
les mêmes erreare (Aggiunta al eompendio del
jyatlalo de' generl e dt' modi délia mutiea,
p. t2fletsuiT.); mais tontes ces opinions sont des
Doa-«ent dont Artuiiafait juBtieedans son livre
Délie imperfettioni dellamoderna muitca (p. 3S
et suiT, ). [riiiépendammantdecasouTiagesimprl'
^és,Ilottrigaria1atsi)élesiuiTanb en iraouacril:
1* / cinque libri di mtuica di Anit. Manl.
Sever. BoelAto, tradollt in parlare ilaliano,
1&7S. (Vog. Martini, Stor. délia mui., t. 1,
p. 4âl.) — VU trùnatme de' fandamenli ar-
raonict, dans lequel il «t traité dea tons , des
tropei, où DKHka aocleiw et modernes, ainsi
qiM de Is Dotation t diverses époques. (V09.
Hartini, Ibid., 1. i, p. 451.) —3° Uw tra-
duction duCommentiire deMacrobesurla partie
dn Songe de Seipion (V. Cicùiun et Machobi)
qui coni«rne l'Iiarmonie des sphères célestes;
— 4> Une traduction du traité de musiqDe de
Caiaioilure. BotiriKari a aussi traduit en ilalien
IM Irailcs d'Eoclide, l'abrégé de PseDua, le dia-
luflue sur la masiqiie de Plularque, les ouvrages
d'AlTpius, de Ccnsorin, de Bcde et de Fogliani
( Coy. ces iwims ). Tous ses ouvrages existent
dftaa la Bibliollièque du LTCée musical de Bo-
' logne. ~ V Enfin, te père Jtirlini possédait nu
pxcruptaire de t:i trailiidiau d'arisloièiw et de
Plolémée par GuKioin, ciiargé de corrections de
la niain île Boltriiiari, et accompagné d'une Ira-
duclioh italienne, dunt il était l'auteur.
Cerl>«r,ilansi:articleMiir(ini1Jean-l{aptislé)dc
son ancien lexique desmusicien^t, esl Itnntiè dans
une singulière méprise: il dit, en padautde ce sa-
vant musicien, queion ami Bollrigari lui BTait
laissé sarïcljebibliotlièque musicale. OrBottrigarf
était mort qualre-vingl-quatorze ans avant ta nais-
sance du P. MarliDJ i ce qui n'a pasempécbè Ctao-
ron et Fayolle de co|iier cette tuiarre erreur, dan*
leur Dictionnaire des niusicîeBB. L'abbé Bertinin'a
pas fait cette faute dans leOiiionaHo tl
lieodegUicritloridimittiea.Ctiilaii
de Bollrigari, lequel était abbé, qui a laissé par
teslanKnl an P. Martini les livres de muniqup
provenant de l'ancienne bibliothèque de cet écri-
BOUCHER (Hectds), dit L'Enfant, eut
de la réputation cuiniue conijKRiitenr an seiii^me
siècle. Suivant un compte ds dépense de la cour
de Franfois 1", dressé en 1S31 (Hss. de la Bi-
bljotlièque du Boi, F. 1506 du supplément), on
voit qu'il élait tiaule-contre de la diapelle de ce
prince et qu'il avait trois cent soiiante litres de
gages. L fut aussi cbanoine de la Sainte- Cliapel te
du palais. Va nombre sssea considérable de mo-
lett el de cliansons i qnalre, cluq et six parties,
composés par l'Eulant, se trouve dans las recueils
publiés par Nicolas Du Chemin rt Adrian Le &aj.
La plus ancie:ine publication de ce genre est lU
nulet Ca même musicien, inséré par Pierre Al-
taignaiit dans le deuxième livre de ses motets
de divers autaj|rs qui a paru sons ce titre : Pat-
alonw Dominiex in ramlt palmarum, Venerit
tancle, nec non ketionei /eriarum quinte,
' ae salibatihebdomadx sanrtx. Ce motel
inuinpaee. (fo^es Ihf^titis).
BUtJCnERtAi^iANUHE-JEAn}, né à Paris
11 avril 1770, l'adonna de bonne lieure ï l'é-
tiou de Havoigille aloé. Il avait k pdne alieint
sa si même annéelorsqu'Ujoua t lacour, etdana
sa liuitièiue, il se lit entendre aucoacerl spirituel.
A rige de qiiaturae ans, Ihiuclier Tut le soutien
desafanilllej kdii-sepl, il partit pour l'E^p^ne,
où it entra au service de Charles IV, en qualité
de viulon joto. Après un long séjour dan« ce pajrs,
sa sanle s'alti^ra , et il obtint un congé , dont U
profita pour revenir en France. De retour à Pa-
ris, il be r>t entendre aux concerts de M'" Cala-
lani do'hnés à l'Opéra, en ISOfl, et k ceux de H»"
Crafsini et GiBcamelli,au mois de mai 1808. On
trouva sa manière extraordinaire : les uns l'ae-.
>y Google
BOUCHER — BOUELLES
Miaienl de manquer de HToir daru le iBia.~
■JamE de IkrclMt; lea buItw, de l'abaDdonoef
bop à de cerlaines ulllles qui reMembtaient k du
cbirliluiiine; DwiHtoiuttueatobligted'iTauer
qiH 06 copiait pertonne, et qn'il n'afatt de nw-
dèle que lui-iotme. Lorsque Hapoléon retint
Cltarle« IV prisonater k Fontaiiiebteau, Boacher
ioana k ce prince infortuné noe prente d'altacbe-
ment en te rendul aiiprte de M; déTouemenl
loqnei fe monarque làt MUiible. Aprèi la re»-
iMiration, Bouclier ■ paaHi placeurs ann^ t
Paria; Tara 1830, il s'e«t rola k To^ager en Alla-
magne et daoa lea PaTs-Baa, el partout il a ex-
àli rétonncmcot. 11 a aouTenl conté celte aneo-
duledemn voiage :eii 1814 il arrlTaen Angle-
ttrre, el son liolao n'ajanl pas été déclaré à la
douane à» DouTrei, bit aaisi. Il s'en eni(Mn ans-
tllill, jouft dea Tariatiuos improviaéet «iir l'air
GfUi saoe t/u King, et aéduiail par son jeu lea
deuaniers, qui lui rendirenl son Instrument. De
retour k Paris, Bouclier s'est liTrét rensetgoe-
neat etajouédansquelquesconcerta; mais, nté-
cmlentde sa position, il a'esl daigné da nou*
Tcap de la capitale de la Prancv, a traversé l'Al-
letoagne, la Poli^H, el s'est rendu on Bniaie.
tu ia44,ilélailïFTancl<>rt,oùilseni«nleBr]re;
pnia il retoara* k Paris. Depuis lors fl a'esl liié
prta d'Orléans. An nmiKnt ob cette notice est
rerue, Boucher Tient d'arriier k Paris : il est âgé
an quatre-Tlng-dii-ans ; néanmoins il s'e^l lait
OBcgre entendre m présence de quelques artistes
(IMD). On rMDarqne dans lea traits de ce Nestor
des Tiolonistes noe ressemblance sensible arec
eeu\ de Napoléon Bonaparte. Il s'est souTent
amusé lal-méme de celle ainûlilude, el s'est coiffé
de la même niaDii<re que le Cbnquéranl. On
tennatt de cet artiste : !■ Premier concerlo pour
TioluQ et orclwalre; Paris, Plejel. — ï° ITo»
caprice, deuxième concerto Idem; Bruxelles,
Weiaaenbnick. La Temme de Boucher (H"' Cô-
iMle (Utijot) s'est bit entendre avec succès,
Mnnne lurpiile, dans lea concerts de Fejdean
en i;9i. Elle est morte k Paris dans le mois de
Dîner IMI.
BUUCUlilHON (BimoHD), maître da cha-
pellak Vigevano,daiulaproTinGedeNovare, en
Kteent, est né dans le rojannie de Sardaigne,
an commencement du dix-neotième siècle. Cet
artiste s beaucoup écrit pour l'Église cl a fait
exécuter k VigeTsno, les s, 6 el 7 octobre isto,
deux messes et on 'EeçvUm de sa composition.
Ilaputilié un Pater noaler {Oraiione domini'
aUt) pour nn cluetir k quatre toIx, à Milan,
tbei Bieordi , et quelques chants k Toix seule,
Chez le même. L'ouvrage le pins important de
K. Boucheron est un litre r|ui apour litre Filesofia
délia muiicii, o Esleliea applicala a giuif
arle; Hilao, Bieordi, 1841, un lol. gr. in-S*
de 160 pages. Bien que l'auteor de ce livre n'ait
ni la proTondenr de vues, ni l'étendue de coonais-
saoces nécessaires pour un tel ouTrage, ob ;
trouve néaomoina des aperçiuqid ne manquent pa»
de justesse. Après avoir traité du beau en général
dans l'introdoction, M. Boucheron déveleppe, n
douze cliapiirea, la théorie da bean en particulier
dans la musique, el trailadn caractère dea instru-
menta, des voix, (te la tonalité, de quelques
resaourcesducontrepoini, de la peinture mnsieale,
de la variété des caractères, de la musique k i'é*
gliae, au lliéitre et dans le style instrumentai, etc.
H. Bouclieron a participé k la rédaction de la
Goiiella miuleeU di Jfltanopendanl plDsii>uis
annéei. Le S septembre IBïI, il a lait exécuter
ft la calliédralB de Milan une messe solennelle de
sa composition. I« style ra était un peu sec j mais
on j remarquait du savoir.
BOUCIIET (CuABLEs), professeur de piano
et compositeur (!), né k Haraeille, a'est fixé dans
sa ville nstale. Il a publié de sa composition la
cantate de Cifcé (de J.-B. Rousseau], avec ac-
compagnement de piano, une nouvelle invilalion
k la valse, dédiée à la mémoire de Weber, nn
rondeau brillant pour le piano <^ nn grand final
brillant pour le rpéme instrument, è Marseille,
cliez Bouaelol. Blancliard a fait une analyie plai-
sante de toute cette muilqne pire que médiocrer
dans la Galette musicale de Parit (ISS7,
p. 471 etsulv).
BOUDlEft(Gi3uaiiii LE), maître desenbnto
de clueur de Notre-Dame de Naniu, né vers le
milieo do seizième siècle , obtint au concours du
Pvy de maiti/uf. d'Ëvreux, en laai, hi prix du
luth d'argent, pour la composition de la chanson
française k plusieurs voix ; Et tajiear vole.
DObUIN(JBAn), enlatin Soudinltu, né k
Fumes, pelite ville da la Fiaudre, Tut président
du conseil de celte ville. Le calalogue des livret
de M. dePeralta indique sous ce nom oa ouvrage
iolitulé : De PrxUanlia muiitx veterit; Flo-
rentin, 1047, in-io. Il n'est pas douteux que celte
indication est une erreur, «l que ce traité n'est
autre que celui que Donia publié la mfime année,
dans la même ville et sous le même litre.
BOUELLES, BUDLLES, oo DOC-
VËLLES (CnuLEs), en IsUn BoviUui, né
k Sancourt, villaKa de Picardie, vers 1470,
étudia les malhématiqiies, et particulièrement
la géométrie sous Lefèvre d'Èlapiai. Aptes avuir
voyagé en Espagne et on Italie, il olitint
nn canonicet àKoyon, où il enseigna la théo-
logie. IL est mort vers lû61. Parmi ses ou-
vrages, on lui allriboe cenx-d : I. De com-
>y Google
BOUELLES — BOUCEAHT
tiMiùne et utllilalt arllum Aumanamm,-
Pari*, jrchin PaUt, Hi» date, in-4o. —II. Budi-
meala muilcjej!9unif«, UIZ, la-S». Ce dernier
Urre léte cité par Geuer, diDS u fiibliolbèqua
nqWerulledib. 7, lit. 3), rt c'e»td'«prè« lulque
Forkel et Lichtenihal en odI parlé ; mais je suii
bien lenU de croire qu'il y a dans celle dtalion
UM de eea nombreuse! mépriaes oi> Gotner e'eat
lalasientratner, e[quel'ouTragedoDtila'agitn*eal
aatfa que celui de Woliick ( voy.ct nom), dont
la seconde partie, conlenant le Ht re cinquième,
qui traite de la musique mesurée, et le sixlime,
rdatif au contrepoint, a élé séparée des quatre II-
Tre> de U première [qui ne traitent que du cliant
eccléaiaatiqiie], et a élé publiée en l&lï, ia-V
par Français Regnault, soua lu titre de fncAiri-
dlon musics figurât». Le même Imprlineur a
donn^, en 16Ii.la cinquiinH édition du livre
complet de Woliick. Lipenius a cité l'édition de
1511 (tn BibUolh., p. 977, c. 1), sous le litre de :
A'ieolal Wolliei Enehiridion mwicti. Or, re-
marquai que ie nom de Woliick a été souvent
cité aous la forme latine de Bolieivt. Il ett
Traiaemblable que ce nom aura été mal écrit
par quelque cupiate, ou mal lu par Gesner, et
qu'Mt eu aura lait BovlUiu, car je n'ai «u dier
par aucun auteur de lïiru aur la musique soui
ce dernier nom. Au rette il n'e*! pas inutile de
ranarquer que Gesner aemble s'être currigé loi-
mtme dans l'abrégé de sa biblloUiiqae (mblioi.
in tfUom. red., p. eii) ; car 11 y indique, sout
ladatedeiatl, l'fncAlridtonmtulcefde WoK
lick.
fiOUFFET (JUH-Birmn), compositeur et
professeur de ctiant, naquit k Arnicas, le 3 oc-
tolire 1770, et Bt eosétudet musicales comme en-
tant de ciiour k l'éKlIse calliédralede cette Tiile.
Arrivii k Paria en 1791, il devint élève de To-
meoni pour le cbant. Il était doué d'une belle
Toix de ténur éle>é, appela en France kaule-
eontre : cet a*autage le Dt reciiercber dans le
Oionde, et bientôt II devint un des protesseurs de
dwnlk la mode. Kn ISOeLeEueDrleliladmetlre
eomoie ténor dans la chapelle de l'empereur Na-
poléon : 11 conaerTa la même position dans ta
diapdle du roi, aprb la reslauralion. Ses ro-
mancea, chansons, rondeaux et nocturnes eurent
m eiiccit de togue an commencement do ce
siècle: Il en publia environ quatre-vingts à Paris,
ebei Nadermaa. En 1794, il Ht jouer au tfaéllre
Monlan^r no opéra en un acte de sa cornpo-
dUoD iiiUtnlé Xr'ffeuraiu Prittxtt: cet ouvrage
fut Irien accueilli par le public. Il a laissé en ma-
Duscrit deux measeskqualrevoIx.dontuneaTec
orchestre ( trois pMuntes ;troia IHaçnifical ; deul
Salve Btgina, et un Slabat k i voix, clitcur et
orcbestre. Frajipé d'une paralysie du cerveau, qat
le prita de la mémoire et de la parole , «n 1830,
BouRet eut pendant quelques années une eiis-
lencé végétative : il inourulà Paris le 19 janvier
183 j. Un de ses amis, M. Jules La rdin, a publié
une IS'olicetur J.-B. Boufftt, eompoiUeur et
prqf tueur dt chant; Paris, IB3b, imprimerie de
Cosson , in-s* de 16 pagee.
BOUFIL (JtcQCEs-JuLEs), né le li mal
17S3, entra le fi prairial an XI au Conservatoire
de musique, où il prit dei leçons de Xavier Le-
febre pour la clarinette, St» progrès furent ra-
pides, et oux concours de cette école, il obtint
d'une manière brillante le premier prix de aon
instrument. En Isa; il entra comme seconde da-
ritiette au tliAïlre de l'Opéra -Comi que : dans la
suite il partagea l'emploi de première aveu Du-
vemof ; et enfin 11 resta clief de cet emploi en
1821. M. Buulil s'est fait entendre avec auccèi
dans plusieors concerts. Parmi ses compositions
on remarque : 1' Ouverture ; aii aira varii^s, et pot-
pourri d'aira nationaux pour llflte, deux clari-
nettes, deux cors et deux bassons, iiv. leti;
Paris, Gambara, — 1* Duqb pour deux clarinet-
tes, œuvres 2, 3 et h. Paria, Jouve et Gaveaux.
— 3' Duo pour piano et clariaette, Paris, Ga-
randé. — 4' Trois trios pour trois clarinetlea,
op. 7; Paris, A. Peiit.— b" Idem, op. %; ibid. j
— 6» Trios pour deux clarinette* et basson;
Ibid.
BOUGEANT (GuLLiAUME-HracinTHE], jé>
suite, né k Quimper, le 4 novembre 1B90, professa
successivement les bomanltés et l'éloquence dana
plusieurs collèges de sa société. Son ingénieux
ouvrage intitulé : Avnuementt philotopbiqvei
ftir te langagl des àéla lui causa de* penëcn-
tions cl de* chagrins; il lut exilé k la Flèche,
^rès sa rétractation, il lui fut permis de revenir
k Paris, o(i il est mort, le 7 janvier 1743, É|jé de
cinquante- trois ans. Le P. Bougeant a publié :
I. Une diasertation Intitulée : JVouvetlei conjee-
turet jur la mutlçut dtt Créa et de» Latin*,
dans lea mémoires de Trévoux, jnillel 1715,
tum. XLIX. Il entreprend d'y réfuter la disser-
tation de Bnrette SOT la symplHuiie des anciens,
en ce qui concerne l'usage que les Greci et les
Romains auraient fait de l'iiarmonle simultanée
des sons. )1 ne pense pas qu'ils 1 aient admla
dn suites de tierces , par la raison que cet inter-
valle élait considéré par eux comme une disaon-
nance, au mène degré que la secotide. Cette
dissertation a élé Insérée dans la Bibliothèqas
/ranfofi^ deC*musat,lome 7, p. 111k 139. —
II. Ditsertatio» sur ta rieitatio» eu fe cAanf
du ancienne! tragédie* det Greci et de* Ro-
maim, dans iei mémoires de Trévoux, février
>y Google
BOUGKANT — BOULENCKR
41
I7SS, tom. LXVni, p. 14S-379 ; Iraoil beaucoup
trop conds pour la nature du aujel.
BODILLACLD [Ishael], id Ittin Buf-
lialdui, naquit ï Loudnn, le IS septembre IBOS.
Après STOir étudié la théologie , l'Iiiatoire sacrée
et profïne, lea mattiématiqiies et parlieulièreinent
l'antronomlc, Il voyagea en Italie, en Allemagne,
en Pologne et an Levant. Il abjura la rellgiou
proteatante, dans laquelle Uétait Dé, poune faire
catholique rotnala, et se retira ï l'abbaye de
Saint-Viitor, où il mourut le ïs novembre 1694.
Bouillaiid a donné la première édition de ce qui
leile de T/iéon de Smyrne , avec une traduction
latine et des notes, sous ce titre : Theonti Smyr-
nsel Plaionici carumquxtn Malhematieis ad
FtafonU lectionem vllliaiunl, expositUt.Ebl-
bUotAecuT/ivana. Oput ttutie primumedltum,
lalina versione, ae notis illuilratumi Paris,
iM4, in-40 {vof. Théok de Sbtb-ie). Cetleédi-
tton est fort tionne. Lea notes de Bo jillaud éclaii^
cissent la partie spécoletive de la musique con-
lenne dans et cbapitres de l'ouTrage de l'iuleur
ancien.
BOUIN ( François), protésseor de vielle, au
commencement du dix-hullième aitele, a publié
à Paris, 1° La vielleuse AabSle , méthode pour
apprendre à jouer de la vielte,\o-(o]. — 1° So-
nales pour (a vielle, op. 1. — 3* tei amute-
menls d'une heure et demie, airi varlii pour
la vielle.
BOULANGER (Mame-JdlibHALUCNER,
connue sons le nom de M"»), est née i Paria, le
19 janvier I7sn. Admise comiue élève pour le
sotfége au Conservatoire de musqué, le 30 mars
1S06, elle eut eniuite Plantade pour matire de
ctiant, et devint élire de Garai an moia de-jan-
vier 1807. Douée d'une fort belle voii,el possédant
UDeexi<cutiou vocale brillantoet facile, die obtint
de beaux succès dans les concerts où elle se lit
entendre. Le ISmsrs 1811 elle débuta à l'Opéra-
Comique dans L'Ami de maiien et le Concert
interrompu. Rappelée ï grands cris après la re-
présentation, elle fut ramenée sur la scène par
Elleviou pour recevoir les bruyants témoignages
de la satisraclion du public. Tel fut l'empressé-
nenl des liabitanta de Paris \ l'enlendre, que
l'administration du théitre prolongea ses débuta
pendant une année entière. Au charme de son
ebant se joi^iait un jeu naturel et pb^n de verve
coroiqoe. Un heureux mélange de galté, de sen-
sibilité et de linesse, donnait k son talentdrama-
tique un caractère particulîer.Elie jouait surtout
IbrI bien les râles de soubrette et de servante, et
les tiabilués du théAtre Feydeau ont (prdé long-
temps te souvenir de son latent dans les persan-
nages si dilTérenls de la soubrette des Éeène-
menii impréma, et de la servante dea Rende*'
voiufrourjKOlf.Aprisavoîr (wnservëla taveiirda
public pendant plus de dix-huit ans, .MT* Boa-
lani^er a épi«uvé toitt 11 coup une altération sen-
sible dans l'organe vocal, et les dernières annto
qu'elle a passées au UiéAlre n'ont pti.s été poor
elle qu'iig temps de regret. Elle s'est retirée au
mois d'avril 1845, avec la pen^on acquise pen-
dant que ropéra-Comique était administré par
la société des acteurs. La rupture d'un ané-
vrlsmela Hlmourirsubilement, le 23 juillet IBM,
i rige de soixante -quatre ans.
BOI]LAN6ER(EnNEBT- HEnni-ALEX* nmb),
fiU delà précédente et d'un professeur de violon-
celle altaclié i la chapelle du roi, est né t Paria,
le 16 septembre 1&15. Admis comme élève au
Conservatoire, le le janvier 1B30, il jTeçutdes
lefuisde ValeoUn Atkan pour le solfège, pnia de
Halévy pour leeonlrepoiDl, et enlinde Lesoeur
pour le style dramatique. En 183&, la premier
grand prix de composition lui fut décerné an
concours de l'iostilul de France, pour une can-
tate intllulée Achille. Au mois de décembre de la
mïnie année, ii partit pour l'Ilatie avec le litre
de pensionnaire du gouvernement. De retour t
Paris vers ta fm de 1639, il se mit, comme tant
d'autres lauréats des grands concours, à la re-
clierche d'un poème d'opéra : il l'obtint de Scribe,
qui lui donna les rognures de Jto^ert le diable,
dans un acte intitulé Le Diable à VéeoU. Cet oa-
Trage représenté an mois de janvier 1841, fut un
début henreut , car on y remarqua plusieurs
jolis morceaux de benne facture où lejeune ran-
sicien avait fait preuve de senlimenl drama-
tique. Let Deux Bergères, autre opéra-comique
représenté en janvier 1843, confirma les espé-
rances données par le premier ouvrage. One
Voix , opéra-comique eo un acte, joué au moia
de mai ISta, et La Cachette, en Irma acte*
(août 18(7), sont les derniers ouvrages écrite
par Ernest Boulanger, qui semble avoir déses-
péré de lui- mime .
BOULËXGliR (JcLEs-CÉsiH), né ï Loa-
dun en Ua8, entra cbei les jésuites en ISS3.
Après dooie ans de séjour dans leur société, il
obtint de ses supérieurs la permission d'en
sortir pour soigner fédu cation deaesnevenx. Il
professa les belles-lettres K Paris, k Toulouse
eti Pise, puis rentra chez les jésuites, apris vingt
ans'd'absence, et mourut à Cahors, an mois d'aoOt
162B. Il a publié un traité de Theatrt), divisé
en deux livres (Troyes, 1603, in-S"]. Au second,
il traite de Ladfs muiiclt etseenieis, «il
malta de muiiea antiguonm, torumdem tl-
biisampltsslmi,organfs, cUliaris,alilstnilru-
mentis musicis, etc. Ceslun fort bon ouvragOi
>y Google
43
BOULERGHl — BOURGEOIS
oDletroiiTe parmi lucEUTres iiiiprimcM de Boo-
leDa«r t LTon,eti tsil, Ztow.ia-lbl. Gtwriuil'a
iniirédan^HHi ThttatiTia Anl. Raman.ftom.S.
BOIJRDELOT(PinBt), m^vcin, oaqnit
lEteat, en IBlO.Sonnom réritiblettait .tficAon;
Mliri d« Bourdêlot lui toi donié par ua de M*
ODclw materna qvf iTait dirigé us étudea. Il
ht TEfa dooteiir en rofdeeiiie et médedn da roi
en IB41.AppeKiSloakiiolm, eaietl.pritdala
reiùe CtirisUDe, qui était daBgEreuaenwul malade,
il la luérit, et mérita la bieaveillaRU de celte
prineeaK par aa conrenalion initroclive et amn*
aintfl. Revena en France, il abiiot l'abbaje de
Mad, quoiqu'il ne fAtpaa dam tes ordrta : delk
lui Ml Tenu le num iabbé Bovrdelot. Il nxiiirut
les ftrrieri6B&,dam>as0iuiil»-aeiiieiDe année.
Ce rut snrui mauDieills que Bunoel, son ueren,
écmit l'Aittoire delà muitqueefdei** tfJ*U
(eoy. Uoiiiiet). Boordelol avait dèi longteinp*
préparé les malérianx daca faible dut rsge.
BOURET (...), lieutenant gtnéral du Inil-
lisfe deGiaora, Ton le milieu dn dix-builitnM
f^iède, est antaur d'un petit poème intlluté:
Aei proprti de ta manque tout te rigne ie
i»ui»^e-arand;1i»Blat, 173&, in-4°.
BOURGEOIS (Ueia), né à Paris, an oore-
■Nneement du aetiième sitele, l'altadia* CalWn,
et le anlvit AGenère lorsque le réformateur rentra
dus cette TlUe, en IMI. Le consistoire leclioisit
(MMir remplir les foootions de diantre A l'église
de GenèTe; mais n'ajaiit po s'eoteadre dans la
auiie aveo les chefs de cette église, sur l'usage
qu'il Toulaity introduire dca psaunwi harmo-
niaéa ï plusieurs parties, il rctouma à Paris an
ifi&7. Il s'y troufait eucon en tMl ; mais on
ne «ail m qu'il est deveou depuis lor*. Bourgeois
est auteur d'un lirre qui a paru sous ce litre :
Le droict eheMlH de nuuique , compote par
Legi BourgeoU mee la manièTe de chanter
l*t p$aumes par usage ov nue, comme on
eognoUtra au 34, de nouveau mis en chant, et
atutl le cantique de StmAin; Gcntve, ItM,
In-g*. Il j a des eumplairee de ce liTre qui
podeotla date de LjOD, ls&0:llssontdelaioèiiie
édJHen qae ceux de GeotTé ; le trootispim seul
■ (te changé. C'est donc k tort sue Forkel ,
LichleBlhat, Cboron et Fayolleont indiquéoene
édition sous le Tormat in-t*. Us o'ont point parlé
de rcdilion de GenèTe, qui a pourtant étd citée
par Walther dans son Leiique de musique. Au
reste, aucun de ces écrlTains n'a lo le livre de
Boargeois. Cet uuTrage est le premier où Tort a
proposé d'abandonner la métbode de la main ma-
aicale attribuée i Gui d'Arcuo , et d'apprendre
la mnsiquepar l'usage du soiftige. BourKOois aTaît
rwuarqué que la désignation des noies de l'éclwile
générale, tell<] qu'on l'aTsit faite dans tes siècles
.précédents, et Mie qu'elle existait encore de son
temps, avait llnconvénient gnn de mêler les
trds georea par bémol, par bécarre et par nature.
Il proposa de taire cette dAtignation de manièie
qne l'arrangement des ■jrllabet indiquit le nom
de chaque mite dans cliaque gamme par bémol,
par natore et par bécarre, et selon un ordre
nnifonne et régutier. Ainsi , on disait aulrefoia
F/astf, GJof r^uf, A /omlr^, B/anil,C xof
fa vl, D la toi ri, et E la mi, en sorte que le»
trois premières syllabes des trois pramières di^i-
gnations étaient les noms des trois première*
notes de la gamme par natare, les trois sulTantes
appartenaient i la gamme par l>émot, et la der-
nière à lagunimepar bécarre. De U résultait une
grande confusion dans le nom réei des noies de
cliaqoe gamme. A ces appellations irritlonneriei.
Bourgeon sabilitua les suiTanles, oii lapreniiére
syllabe est toiijoura le noin de la note de la gamme
par bémol , la seconde aiipartlcDl i la gamme
par satura, et la tralaième à la gamme par bé-
carre; F vt/a,Gri-tolut,KmHari, B /a
B ml, C jol tif fa, li la ri lui, et A ni ta. Les
écoles de moaiquK d'itilic contiautrent de faire
usage des anciennes désignations ; niais les pro-
tealanh de France adoptèrent celtes de Bourgeois,
et l'usage l'en répandit insensiblementdans tontes
les écoles Iraufabes de musique. Ce qu'il y eut
de singulier, c'est qu'après l'introduction de la
septlèmeaïllabe(sljdans la gamme, on continua
i se servir de cet désignations T ut /a,Gri sol,
A Dit la, etc., qui ne signilîiient plus rien, puis-
qu'il n'y svait plus qu'une gamme ; on disait sen-
lement h fa li au lien de/a tni ; l'usage de ces
appellations n'a cesséen France que vers 1800.
Bourgeois a'fort bien démontré l'InconTénienl
des munnceimullijiliées, dans un chapitre spécial
de son livre sur celte mallère [De Cabut des
muaRcei^;inaiail n'a point a|>erçu la possibilité de
faire disparaître cette absuriir difficulté, par le
moyen de l'addition d'une sepUènae syllatw.
On a aussi de ce musicien : Pieaulme* etn-
quanle de David ffojr et Prophète, tradaiclt
en tirri français par Clément Marot, et mis
en muilfue par Loyi Bourgeons à gvatre
parties, àvoixdf.cantrepolnetégalconsonnante
au verbe. Touiours mord enele. Imprimé à
Lyon, chet Godefroi/ et Marcelin Beringen, k
la rue Mercière a Renseigne de la Foy, i&47,
peiit iD-4* olil. Dans la même année, Bourgeois
avait déji fait paraître Le premier litre de
psaulmetde DavidconlenanI XXIVpsaulmes à
qualrepartiei; Lyon, cliei les mêmes libraires,
\d-V obl<mg. Plus tan) Il a publié ; Quatre'
vingt-trou psalmes de Darid en musique
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BOURGEOIS — BOURNOKVILI.E
4t
(fort convenable augs iiulrumeni), à guatrt,
tàxq et six parlUj, tant à roix pareilla qu'au-
tremenlf dont la bout-contre lient le mjet,
afi» ftt* MHZ qui voudront chanter avec elle
àCuiiiiionouàl'oeteviiacmrdtntauxaiiIrea
parliti diminuées ; plus UtontiquedeSitnion,
Itteommandetiients de Dieu, les priiret devant
et après Ici reptu, tt un.eanon A quatre ou
etnq fMtrIiu, et vn autre à huit ; Paris, ISSt,
io-S", oM.
BOURGEOIS (LODis-Tuoiu), né à F<a-
t*iM-rÉTtqu« dans 1« Ilainaut, eu 1676, eatn à
ropén de Paris oomna haate^sDlre, en 1708,
el qailta le IliéSlrcep 1711. Deux aos aprii il y
fit repTéiaOer Les AmottTS déguisés, et en 1716,
tes Plaisirs de la Paix. Od a aoui de lui :
1' Deux lirr» de caobies Irantaiies, Paria ; ia-
foi. — 3° Cantates Anaeréontiquet, ia-4'',obl.
— 3° L'Amour prisonnier detabeauté, cantate.
— 4* featturlr, motet àgraBdclKBur; fans, Bal-
lard. Vers 171(3, Bourgeois quilta Parla pour se
rendre à Tuul, où il Tenait d'tlre Buminé maître
de chapelle; de U il paaM à Slrasbooi^ en fa
nitrae qualité; mais son Inoonstanceeison désir
de jojagtT lui firent aocore qiiiUar ce posle. M
est roort k Paris, sd nois de janrier I7&0, dans
une situatiDn Toislae de l'Indigence. Il iTait écrit
pour les diTerti«Een>eiits de la cour divers balleis
«t cantalM qui n'ont point été représentés k 10-
pénitxsatl:l*Le*NuittdeSeeaux,iTH. — 1*
Dtaite, diTeriisMnMDt, 1731, «tm Auberl. — 3*
JHvertissemenl pour la naiuance du Dauphin,
k Dijon, en 1?29.— 4* IdgledeKamttouillet.nîb.
— ï* Les peines elles plaisirs de r Amour. — fl>
Zéphire et Flore, canlale, nifi. — 7* Ptfehé,
fd-, 1718- — 8« Céphale et l'Aurore, Idem.
— O'Phidreet Hippol^te,iAtta. — WLa Vf/re
d'Jnacrèon. — W Didale, id. — U* Dm
Quieholtt, iil.
BOURGEOIS (PiEBM-ADCDSTe LE).rojrei
LEBOURGEOIS.
BOURGEON (Cbuih): Yoy. Boaira.
BOURGES (JaAR-UÂinucc ), conHWsileur,
lilléraleur et crilique distingué, néi Bunleans,
les dicembre IBIl, afaitde bonne* éludes lit-
téraires au collège deaa fine natale. Doué d'Iieu-
reiises disposition! pour la musique, tl les cnltJTa
de bonoe lieure, et, arriié à Paris, il se lirra i
l'étude de la composilion sous la direction de
Barbereau. Ce Tut d'abord camme critique que
H. Bourges se fit connaître, en s'assodast, dés
tB39, ï la rédactioB de la Gnette miulciile de
Paris. Un bon Eentimeiit de l'art, un gotlt En
el délicat, beaucoup de politesseetde lûenToil--
teillance, enfin uue forme littéraire éléitanle «t
facile, distloguenl les nombreot articles qu'il
a foiirais t cette renie périodique. Il ne s'é-
tait riTflé comme compositeur que par quelque»
joliea romancei, lorsqu'il fit repréaeBler, an molti
de leptembm ls4fl, sur le tbitire de l'Opéra-Co-
mique, Swltana, ouvrage élégamment écrit, dans
lequel OD Tut étonné de Irouref a<jtanl de lerfe
et de gaieté que de distinction dans les idées; car
le caractère grave de la critique de M. Bourges
pouvait faire croire que son pencliant le portait
an eluMe* mélancoliques. Il est regrettable que
cet heureoK essai n'ait pas<té suivi d'ouvrages
plus importants. On doit à M. Bourges une trrà-
lionne tradncUon française de l'Oratorio de Hen-
delsaolin, Élit. Halheureusement, le mauvais état
de la sanlé de M. Bouqiea nuit A l'activité de
ROURGOING (Le P. Françum), de la
congrégation de l'Oratoire, etdirecleur du cbicur
de la maison de Paris, naquit à Buurge<i dans les
dernières années da Hizlème siècle. Des soup-
çons grsvn snr sa conduite morale le firent ex-
clure de l'Oratoire; néaniuoins il ne fut pas in-
terdit. Bien qu'il ne soit pas l'auteur du chani
de l'olfice des aratoriens, comme on l'a dît. Il
l'a mis en ordre et en a fait une bonne exposi-
tloB dans le livre qui a pour titre : Brevis Ptal-
nodiMTutlo, ad usum Presbilerarum congre-
gatioitis Oralorii, Dommi Noatri Jesu-Càristi
inilitttta, In guo, quid, quoee modo (tint cete-
branti,tuinohorislis,aulcvillbelàchoropsal-
lendumtll, subjeetit regulh dectarelur ; Pari-
tiit, ex o/fidna Pétri Ballardi, ig34, iu-S*. 11
j a une traduction française de ceJ ouvrage sous
ce titra : Le David /rançalt , ou Traité de ta
sainte pialmodie; Paris, Ballard, 1641, in-«*.
BOURNONVILLE (JEAU-VauNTm), nék
Nojoa, vers IKb, lut d'abord maître de clia-
pelle k Boosn, piila k Évreui. En Iel5, il devint
maître de musique de la collégiale de Saint-
Quentin-; trois ans après, il passa i Abbevitle,
et enlin, en iew, il fui appelé k la cathédrale
d'Amiens. On s de sa composition : 1° Treize
mesaes k quatre parties imprimées cliez Baltard,
depuis leig jusqu'en 1630, — !" Oclo canlica
Beat. Mar. Virg.; Paris, Ballard. Boumonville
peut-être considéré comme un des meilleurt or-
ganises et compositeurs français qui ont vécu
BOUS le régne de Louis XIII. Il avait fondé une
école de musique d'où sont sortis quelques ar-
tistes distingués, entre autres Artliur Aiixcous-
teaux. U a en un fils qui fut organiste de la ca-
tliOdralo d'Amiens, et qui a laissé en manuscrit
des pièces d'orgue dont je possède une copie :
elles ne sont psA sans iiu^rite.
ROURNOiWILLE (JsCQVu), peUt-lils du
précédent, né ï Amieus vers ie7G, est mort.
>y Google
44
en 1758, k Vtgt de plus de quatre-Tlngls »u%. Il
nvait ité élève de Bernlcr. Oa a de u compo-
sition UD llTrede motels ; Paris, Ba1liril,<ii-4*.
Ce musicien a eu de la réputation , et Karneau
l'csIiniBlt. [^ Dorde s'est trompé complitemeni
Hans 11 ft^néalogie Je cette ramille, en faisant
de Jean-Valenlln dsux artistea différents, et de
Jacques, le fils de TaientiD (qu'il appelle Yalen-
tiny), au lien de son petlI-IJli.
BOCSQUBT (Geouces), composteur et
cri lit] lie, naquit k Perpignan, le 11 mars 18IS.
Son père, emploTé des postes, avait uagoOt pae-
eiann4 pour ta musique et saisissait toutes lei
occasions oii il poufait en entendre, sdt k l'é-
glise, soit au théUre. Il se hisait accompigner
par le jeune Bonsquet, dont tes heureuses dispo-
ailiims se déreleppirent rapidement par les im-
pressions r-éqiieales i]ue l'art Taisait sor lui. Dés
l'ïge de liuit ans II était enfant de cliKur à la
catliMrale, et jou^t asseï bien du Trolon. A
dix ans H entra au collège ob it lit des éludes
souvent entnTécs par sa passiun pour la mu-
sique. EnKn il se dédda i se rendre à farie en
lS33,dans l'espoir d'être admis au CunserTatoire
coiniTie élèTe violoniste. Cependant il bllait
trouverdesmojensd'eiistencr,et Bousquet n'étai I
lias sans inquiétude i ce sujet. Elles furent bien-
tôt disaipïee, car une place d'alto «tait vacante
dans les concerts de Jullien, au Jardin-Turc; on
la lui offrit, et il se liïta de l'accepter. Cet eln-
ploi ne lui donnait nuère que du pain; mais dn
pain et l'espoir dans l'aTenir sont la fortune d'un
Jeune artiste, Tnûs mois après, sa situation de-
vint meilleure par son admission k l'orchestre
du Tliétlre-Italien comme second violon. Pan-
àivX cinq ans il censerra cette position on se lit
en réalité son éducation musicale, par les occa-
. sious fréquentes qu'il eut d'entendre les beaui ta-
lents de Lablaclie, Ilnlriai,Tamburiui, laGri^, la
Dnger et la PertianI dans les œuvres de Mozart,
Cimarosa, Rossini, Bellini etDoniietti. Le trésor
des merveilles de l'art s'était ouvert pour lui' et
le Iranspoitall d'admiration ; mais lorsqu'il lui
fallait descendre des liauleur^ ob le plaçait son
«ithousiaame pour rentrer dans les réalités arides
et sècliei du mécanisme de l'instrument qu'on
lui enselpiait au Conservatoire, tout changeait
d'aspect. Ses progrès étaient si lents dans cette
partie, matérielle de l'arl, qu'il fut jugé inca-
pable, par le jurT d'examen, et rajré du nom-
hre dea élèves. Un an après, Bousquet rentra
dans la mèine école pour 7 étudier l'harmonie
sous ta direction de Collet et d'KIwart; puis,
en 183â, il devint élève de Leborne pour le con-
trepoint et la lugue, et de Berlon pour le style
draaiaUqne. En 1838, Il se présenta comme can-
BOURNOKVILLE — BOUSQUET
didat au grand concours de cemposltioii de llo*-
titut de Praar«, 7 Itit admis, et remporta le pre-
mier prix. Sa cantate k deux Toi I, La Vendetta,
fut exécutée dans la séance publique def Acadé-
mie des beanx-arts, et sa parlitlon fbt gravée
k Paris chei Meissonnier. Devenu pensionnaire
du gouvernement comme lauréat de ce eonconra,
il partit pour ITtalie, et passa deui années k Rome,
dans riiOtet de l'Académie deFranee. Il j écrivit
deux messes; la première, pour des voix seules,
fut chantée k l'église Saint' Louie.des-Français, le
1" mal 1819; l'autre, avec orchestre. Fui exécu-
tée dans la même église le l" mai I8«0. Dans
Mtte dernière année, il composa aussi un Wiie-
rere k B voix avec orchestre, qui tut l'olqet d'un
rapport honorable lu è la séance de l'Académie
des beaux-arts de l'Instilut , au mois d'octobre
1841. La sen<atioB qu'avaient produite k Rome
les deux messes de Bousquet le lit nommer, sans
l'avoir sollicité, membre de l'Académie de Sainte-
Cécile, et de celle des Philharmoniques- romains.
Deux actesd'un Optra teria, de* fragmentsd'un
opéra bonfte itsiiea et quelques morceanx d'un
opéra-comique tranfais, remplirent, arec les on-
vrages dunt il vient d'être parlé, le temps que le
jeune compositenr demeura en Italie. Pendant
l'année 1841, que Bousquet passa tout «ilfère en
Allemagne, Il écrivit trois quatuorx pour deux vio-
lons, alto et violoncelle, dont le troisième, ou-
vrage tiès-distingué, s paru clieiBrandus, kParis.
De ses travaux en lets, les seul.s qui aient été
connus sont uu quintette pour deux violoiia,
alto, violoncelle et contre-basse qui produisit un
eFTel satisfaisiiat dans quelques concerts oâ il fut
entendu , et une ouverture pour l'orcliestre , qui
fut exécutée dans la séance publique de l'Acadé-
mie des beaux-arts de la même année.
De retour k Paris, après cinq années de Uen
être, de rêves lieureux et de travèui d'art faiU
avec joie, Bousquet se trouva, comme tant d'an-
tres, aux prises avec les dillicultés de la vie
réelle. Il les suptiortalt avec courage parce qu'il
avait encore les illuSons de l'avenir. Au mois de
mal 1M4, Il flt jouer au Conservatoire, par les
élèves, un petit opéra enun acte intitulé l'Hôtesie
de LsoB. Frappé de la grtce et de la fiilctwur
qu'il 7 avait trouvées. Crosnier, alors directeur
de l'Opéra-Comlqae confia au Jeune compositeur
le llbrelCo d'une pièce eu im acte pour son théft-
Ire. L'ouvrage, dont le titre était Le Moiaquf-
taire, fut joné au mois d'octobre de la isênie
année, ne réussit pat, et n'eut que trois rq>rd-
sentations. Évincé du tliéktni comme composi-
teur, Bousquet y rentra comme clief d'orchestre
de ropéra Tialional en ISt7; puis il [tassa
au Thëktre- Italien en la même qualité, et coo-
>y Google
BOUSQUET — BOTITEIIXER
4&
Mrra cette potition pendiDt les «aiuiu IK49
àiasi. Aa raotede déccrabn ISSlil RI rupré-
MDter la lliéilTe Ijrique Tabarin, 9 deux
*daa , oaingfi tnk, Bé^t et bien senti pour
l> icine, dont le metix nuiiina les espérance*
de ranlear, et dont la partitiun • été publiée
par Grat, k Paria. Députa le moi* île tout iB4e
joiqu'en léirierlM? , BouMguetaTiit étâctiargé
de la rédaction du reuilleliM umiical du jour-
Bal Le Commerce; nui» il quitta cette poaition
poor écrire la Chronique ntutieale du jounial
hdkdomadaire Vlllutlration. It a [ouTui aaul
qnelqnes erticla i la Gatelle musicale de Parts.
Sa tituation commençait i s'améliorer : il était
oonno, eatinié comme écritaln et eommo artiite.
EalSjSiilaTaitélfDOmméiacnibredelaccmiiiia-
sïon de aarieillaDCfl pour l'eaKignement ia chant
dana les écoles cammunalea de Paria, puia mem-
bre dn comité des études au Coneerratoire de
Paru; doux poéaie*d'o[)itraa,riinenqnalreaDle9,
l'autre en deux, lui avai«it été confié* pour en
écrire la muaique , et il traraillait avec ardeur ft
ces daui ouvrages ; mais il était éf Ideul pour ses
aroia que le principe de la vie avait été altéré en
lui par le* chagrins de l'arttite, et par Ira inquié-
tudes qui le EDJnaieDt pour l'existence niAtérialle
de aa fenime et de aes enfanta. Sa poitrine était
attaquée ; le mal Gt de rapides progrès, et Bous-
quet expira le 15 jula IBM, dans une maisen
de campagne k SaluL-Clood, près de Paria. Ainsi
finit, h l'tge de trenta-ùx ans,
dont le talent grandissait et n'atlendai
«ccaaiou (aTorable pour w produire avec
«clat.
BOIFSSAC (M. se), né t Paria dans lea pre-
mière* années do dii-bulUima aUcle, brilla
comme «iituose sur la Troie, vers 17tO. Il a fait
graver un livre de pièces pour cet instrument.
BOUSSET (JtAM-BÂFinTa DROUAHT de),
Daqnit k Anières, villageà une lieue de Dijon,
en lUfll. Son nom véritable était Drouart, au-
quel il ajouta ediil de Bouuet : Il Bl ses études
an collège des jésuites de Dijon, et eut pour
mattre de musique Jacques Farjanel, clianeîne
de la Saiole-Clupelle de cette ville. Bousset a
été maître de musique du Louvre pendant plu-
rienra années, t^ Uereure de 1711, p*g. 187,
lui donne lea litre* de compositeur de musique
de l'Académie françaiae, de celle des belles-let-
tre* et des soienoes. Il éponaa la Glle de Ballard,
doot il eut deux Ois. Il est mort le 1 oolohre
1716. Bouiset a (kitimprimerdesa compoailion :
t* Cantalet Jranfalitti Paris, Ballard, io-4°
oU. — a* JîtojfBwi«Aiflwe*.in-4', — 3°Vingt
dnnyvrwd'airsà chanter; Paris, Ballard, iB-«>
Obi. U a «Kupoié aaaai beaucoup de uoleti qui
loni restés en maBuicHta- On en trouve qnatqoea-
uns à la Bibtiolli4que Impériale de Pari*.
BOUSSET (René DBOUABTdk), flls du
précédent, naquit à Paris, le II septembre 1703.
II &e livra d'abord i l'élude de la peinture, nuls
il la quitta pour la musique, et passa dans l'école
de Bernier. Il Tefutensuiledesleçans d'accom-
pagnement de Calviëre, qui le décida à ae livrer tk
l'étude de i'orgiie. Bousset devint l'un des meil-
leurs organiste* TrançaiB. Le dimandie IS mal
1760, il joua l'orgne de Notre-Dame avec une
vivacité qui ne lui était pas ordinaire : Jamait ,
^IA\, je ne me mit tenu tant en verve qu'au-
jojtrShvi. A l'^srniu £el; Il se trouva wal,
use paralT*>a se déclara, et le lendemain il
monmt. La ouvrage* qu'on a Imprimés de lui
ioat : l' llmt odéi de J. B. Boutsean, tniiet
«n mutipie. — 1° Cantala tpirifuelUt, l"
et 1* liv. — 1° JiT! à chanttr, l" et a* re-
coeila, gravés Id-4°. <M. Bousset lut un des plus
ardents convulaionnaires et des plua lélts parti-
sans des miraclesda diacre Plria. La* acmpuleii
religieux qui lui vinrent alora le décidèrent à
faire casser les plandiea de ae* recudls de cban-
aoon, devenus lort rares.
BOUTJElLLEfKCOLUnLE;), poêU elinuM-
clen, était contemporain Je saint Louis. Il était
ami deGuillaume Le Viniera, autre poêle et mu-
sicien. On croit qu'il était de la maison des Bou-
teilles de Senlla. Il a bliaé aeiie cbanson a no-
tées de *a coropoiition : le* manuicrils 7112,
6a et flB tfouds de Caugé) de la Bibliothèque im-
périale en contiennent pluiienre.
BOUTEILLËR (Lonis), maître de mnsique
de la cathédrale du Hana, naquit t Moocé-en-
Raiu, dana la province du Maine, en te4B. Il
n'avait que qulnieans ioraque, d'enfant de cliœur
il devint maître de la catliédrale, où il a passe
tonte sa vie; mais ce tuccè* inespéré et cette
précocité presque saos exemple ne l'empèdiirent
poinl de travailler aveoardeur pour perrectronner
son talent : aussi rempoita-t-il si
dix-sepIpriidecompositioHaux divers et
qui a'ouvraieBt alors dana lea calhèdralea da
France. 11 est auteur d'un grand nombre de
messes, de motets, d'Iiymne* et d'antiennes, que
lesclianotneaduUansontraitdéposerdans le tré-
sor de lauréglise pour servir de modèle* aux suc-
cesseurs de cet habile musicien. Quelque»-oBe»
decea pièces furent exécutées devant Louis XIV,
et plurent tant k ce prince qu'il lea rede-
manda souvent. Bouteiller UMurut an Hana
en 1714.
BOUTEILLER (alité}, rutmaltredemasiqae
de la catltédrale de UbUona-sur-Hame. La Bi-
bllotUquo impériale ponèdeun multt naanacrit
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B0UTE3XIER — BOUTON
4e «a composition ear I« pftrcdci do puame ad
le. Domina, clamabo.
BOUTEILLEH [le Jeune}, * tU mattre de
iniiilque de ta utliMrtle de Heaai. L* Biblio-
UièquBlmpériiJepouèdetr^iiietebRunaKriU
■le cet autenr. On ignore >i <«■ deux ntualdeni
•jtaienl Trèrea, el le tonpa où iU (écnrent
BOUTEILLER (Gdiludhi;), se h Paria,
ra 1T8B, * eu pour nwltre de compotitioa
Tarclu. Ses beureatea diaptMlUoiu rt lea leçona
'le ce milire lot firent TaiM de ra^dd» progrta.
En 1B06, il le préMpta an concourt de rinililut,
«t y obtint le grand prix decompoiltioR raosicale
pour aa eanUle de Biro ef JUandre, qal Tut
«iteotCe à grand orctieatre dane la séance pa-
blique de t' Académie des beaai-arti, le t octobre
4le lu nitim année. Ce «uccta donnaft à H. Boo-
leiller le droit d'aller paaier dnq annrà* un ItaHe
4^i)inma pensionnaire du goaiernentent; maia !1
■l'en profita pat, et partit ne Touloir cultiter la
(nuiique qu'en anateur,aTantaceepténn emploi
ilana radminiatraiion des droita réania. Depufi
t'irs 11 n'a ceasé de remplir des fonctions adml-
«islratiTe* à Parla. Cependant H. Bouleiller n'a
paa tbandoiMé la musique tan» retour, car le
16 mal 1SI7 il a (ait repréaeoler an lliéltre
Feydeau un op^-coniiquetntitalé Le Trompeur
mut U lamr, pitee de MM. Roger et Creuié
de LMaer,qDirulaial accueillie et qu'on n'aclieia
pas. Depuis ce tempn, aucun ouvrage dece com-
positeur n'a paru. La parlition de la cantate
lléro et Ltandre a «t£ gravée à Parla, cliez Na-
ilefiuan.
BOUTGLOU (...) c^àbre hanle-coetre de
la cliaptile de Louis Xiv, aralt une condnite »f
«itraiagaute, que, de temps en temps, oa le
mettait en prison, néanmoins, la booté du mi
-était ti grande poar In), qn'on lui lerralt loujéurs
une table de sii coniertp, et qu'on Unissait par
tui pajer «es dettes, tant 11 arait l'art d'dmouToir
ta aenaibillEé de ce prince, qui avouait que la
votx de Boutelou lui arracliait de* larmes.
BOUTGHWECR (Phjdùuc), professear
-de philosophie ISoetlIngne, et penseur distingué,
naquit k Goslar, le 15 avril ITBS. Après avoir
actievé ses études k GoetUngue, Il se Hvra avec
«rdenr à l'étude des sciences el de la phllotopliie,
el s'attacha d'abord ï la doctilne de Kant , dont
■1 présenta une etpnsilïoQ nouvelle dans ses
AphorUmri offirtt aux amis de la CrlUque de
la ration ;GoeUingue,178ï, in-B' (en allemand).
Plus tard il abandonna cette théorie, et trouvant
que l'idéalisme rie Ficlite était trop exclusif pour
oonstltiier la véritable fAdorle de la teieve,
qui salon lui, ne peut se paaaer de la eertiiiMle
réelle, ou de l'abaolu, il eipoaa set MHivellM
Edée* sur celte matière dans son Aperçu d'une
ApodietiquewtlverttlU; Coettingue, 1799, deat
parti» ia-t». Dans la suite 11 nwdlBa eiKor«
son système de pRIhisôphle dans beaaconp d'oq-
profoad savoir.
maia oh règne une finesse qol (
en une obscure subtilité, malgré la clarté liaH-
tnelle do ton st jle. Dontenreek n'est dté )d qne
pour son jStthetiçw, qui parut en deux parllea
k Leipciek, en IlOfi, et dent II douia ra sup-
pléiDenlswisk(lirBd'/déM*tir/a mMopAjvlfw
tfM iemi, en quatre dlasertatioos; Leipriek, tM7,
la-G*. Ces diisertaltons eat «té refoodiKS «naaile
dans UH nouvelle édition de son MitMttçw,
ouvrage qui renferme des idées n
baau en muslqne. Bouterireek n'
qualité de probs.'ienr i Goettingue ceOa de e«B-
stfller du duc de SaiB-Weimar. Il est mort h
Goetlinr.ue le 9 septembre IBM.
BOimiI(LtoHuu)),néïBniiellesea 171B,
fol d'abord professeur de musique à la Haye, et
ensuite organiste de la cour de Portsgal à Li^
benne. Il a fini ses jours t Clèves. On ■ de lui : 1*
TraUé abréfé sur la bneie eonflnue ; U Haye,
I7S0. — 1* Premter el second Hures de pUcw A
elaveein ; La Haye, infol. obt. ;— 3° Troii c«i-
oerlee pnur eJan«cin, In^fol.
BUUTH V (LxinuKT),né k Bniicnee «b 1751.
y apprit les principes de la musiqun, le plaM
et riiarnranie. Apcis avoir douDé des leçons de
piano pendant quelques année* dans sa viUe na-
tale, fi te rendit à Paris, puis se retira k EmM-
noavllle, oà (t vécut paitiblenieaL Les IroobleK
de la révolutloa l'ayant citasse de celte retraite.
Il partit pour l'Angleterre, et se maria k Londrsn,
ob il deiÀeiira plus de vingt ans. comme profes-
seur de piano et d'harmonie. De retour dans aa
patrie. Il a été nonoté en iBie, maître de piano
de la princesse Marianw^, Rltedu roi des Pays-Ban.
En récompense de se* services, le roi GuillaniM
lui avait accordé une pension de 400 florins,
mais U l'a perdue i la révolution da mois de
septembre lB3a. Boulmy est mort k BruMtlaa,
au mois de mars tBt7 , k Tige rie quatre-vingt-
■ii ans. n a publié k Lundi-es des sonates dl
piano, el avait dans ton portHeuille an opéra,
dea ouvi-rtursi et quelques autres rompaaitisan.
L'onvrage le plus considérable sorti de sa plunin
estiin livrequl a pour titre : Prineipet généraux
de tniulf H«, eomprema«t la mélodU, rtmttum
el t'hamwnle, nUrt de ta théorie démonstra-
tive de eoctave, el de nn hanxottie; Broael-
les, 1813, io-foi. oW., is pages de telle, et 47
pages d'exemples gravés. Cela eut obaear dass les
idéen et pins obscur eiM»i« par le style.
BUUTON[EniiEsr), professeur de plaimà
>y Google
BOUTON — BOVERY
4T
Taleneicna«,ciit ne k UordMiixeitlB2fl.Fil«d'an
nurctund de tId <lâ celle viUe qui TinI s'tUbUr
i ScuiellM CD IM3, il entra au ConaerTitoire de
rounqne de celle lîlle, le l&atri) IStt, et j
deyinl diète de Miclielot pour ke piano. Apria le
Concoara de 1S45, il partit pour Valencienoei,
où il s'établit coniine proressedr de piano. Il j
publia duit la même aonâe une Btquiut àiogra-
fhique tt bibliographique nir Claude Le jeune,
JD-I*, laquelle eut enpnintte i la Biographie unl-
vertelle des JftitlclEni. M. Bouton n'aTail,
toraqu'il a fail'parittre cet 6erit, ni le uToir ni-
ceaaaire ni l'esprit <Je rcchwchea indiapeniable
pour des traiaoi de ce ganra.
BUUTROV (ZoaiMB), mnsiden k Paria,
TCTs la lÎB du dii-huillème siècle, a pi±lié an
PUmUphire on Bi>vu>»le karawniqve, noec vu
iiitprimé mreant àCexptiquer; Parts, I78.'i. Sa
brochure, jointe au tableau, ■ pour titre : Ctf/dtt
planisphère ou BauuoU hamtonipte ; f*iif,
i7S-,ia8°.Omauu\iit\ai:}'SjimplionieàhuU
irulminenU, la batte étant ehlffrté lelon lu
prinripts du PlatÙMphire m Seuitate harvio-
Higue;VaïiillM.~2*SiXduoi/aeileielaffréa-
bUi pour violon et violonceUe; iUd., i7Ba
3* Eomancei avec accompagntmeni detlavt-
ein ou harpe-, Paris, 1787.
BOUTRY(lNKncnrr)niaKred«niu<>iqi)e(]ela
«alhtdraledeNoioo,verBleiiiiliaudDdi'x«eplIènie
siècle, a publié : 1* MiMsa quatttor rotwm ad
imUaliimem moduli Specioaa bota est; Paria,
Ballard, iGei —V JfiMa guatuor mch m »<iml-
taiianeat ntoiult Magnua et mirabUia ; Paris, Bat-
lard, isei.
BOUVAnD(FBUiçaii),ii<à Paria fers 1070,
était origlnaîre de Ljon. Uana son enbaee, il
«ntn A l'Opéra pour l'Iianter les r«iea de deasua,
afaotlBToii la plus belle et lapina étendne;
mal* il la perdit à l'Age de sdie aaii, après que
la mue M fui déclarée- 11 s'adonna alors 1 l'élude
d« la composiliuii, et eo 1701, Il Bt représenter
i ropéra Midute, en Irois acte*. Quatre aas
^rte, il donna CoMiandre, m soclélé avec S«r-
tin. Il • écrit pour la conr : Ariane et Baechu* ,
ea 1719 1 le tT^mphtdeCAvumr et de CHfmta,
dlteriiuemeni, en i7S9i Diane et rAmmtr,
idylle, en 1730; t'Jteote de Mari,ia'\733.0at
«•M de lui : I* Cantate* rrmDçaiaes. — V Quatre
reeuila d'aire k chanter avec accompaipie'
■HBl de nota, in-t*. obi. — 3° Sonates de t)o-
loa, prender livre, ia-lol. — V IdylU iwr la
naittence de Jtnu-Chritl, 1748— 6* Para-
pbrsse du ptaume Vsqueque Domine, écrit
dans le stjledesoratorTO«ltaUena.DouTard avait
beaucoup oojagé, et avait demeuré lonKtenpii
iRume. Letoi de Portugal le Et elievalier de
l*ordi«duCbriaL U fut mariédeui fois, etépouaa
«a preniiirei noces la veuiedeNoél Co;pe1, an-
cien directeur de ItAcadémie de peinture.
BOUVIER (Marie-Joseph], violonitte, na-
quit k Coloras, petite ville ï quatre millei de
Raine. A l'ige de sept ans, il eut pour maître de
violon Antoine Richer de Versailles, fiia des pre-
mière violons du duc de Parme. Lui-même
fut admis t l'orchestre de ce prince k l'iga de
douie ans. Pins tanl il refut dis leçons de Pa-
gnani, qui le recommanila ■ Vtotti lonuju'il vint
i Paris; odui-ei le (It débuter au Concert spiri-
tuel, en 17a&. Après j avoir étéenteoilu plusieurs
(bis, il entra ï l'orctteatre de la Comidle italienne^
dont il n'a cessé de Taire partie jusqu'à h mort,
arrivée en IS13. Il a Tait graver, de sa composi-
tioD, Bi( sonates pour leviolan etqnulque* re-
Jennjr Bouvier, qui débuta dans l'opéra-comi-
que au tliéétre Favari, en 1797, était tille de cet
artiste. Elle avait de la lentibltllé, de l'intelli-
gence, et cliantait avec goU, mais le timbre de
sa voix avait pen d'intensité. Cette agréable can-
tatrice est morte d'une maladie de poitrine, ven
la Rn de 1801.
BOVERY (AMToina-NicuLM-JosEFa-BOTY,
connu sona le nom de JviBs), cheld'ordieslre da
Uiéltre de Gaud et composlietir, est né k Li^,
le 31 oclobie 180B. Il rainait ses études au col-
lège de celle ville lersqne son peacbant décidé
pour il musique les lui fil abandonner et partir
pour Paris, où, sans antre ressource qu'une rerme
volonté, sans le secours des lefons d'un pn>res-
il parvint i nne connaissance teebniqae suffl-
santé pour la carrière qu'il a remplie. La mort
de son père et d'un Trère l'ajsnt laissé tans
mojeDB d'eiifitence, il accepta une place de
ctioriste an tliéàtre de Lille, h laquelle 11 réunit
les fondions de troisième chef d'orcbestre. Il j
Il preuve d'asin d'inlelllgcnce pour être appelé
t Doaat l'année soivanle, en qualité de premier
clief. Ce fut 11 qiK, sans avoir jamais refu de 1^
COQS d'barmanlrt ni de composition, H écrivit U
musique de ifafAIra /.oeniftirir, opéra-comique en
deuxoclM, qnieul quelques succès, puis Paut/^
ai trois Bcles, en société avec M. Lnce,amBteur de
cette ville, et Victor Leiebvre, lauréat du Coni«f
vatoire de Paris. En quittant Douai, Botar; alla
à L;un comnte premier chef d'orchestre, puis
remplit le même emploi à Amsterdam, i Anvers,
1 Roiwn, et partout Écrivit des opéras on des
halleti. De retours Paris, il y demeura une an-
née entlâre, et ; lit jouer aux lliédtres de U bag-
lieue CAar(«/r, opéra cti un acte. En IStï H
recul sa nominalion de clief d'orcliestre du tliéft*
>y Google
BOVERT — BOTCE
tre doGand, en remplAcemeQt de Cliarlei-LoBis
HanucBB, qui Tenait Je m fi^er i BruxeHc*. Le
37 décembre de l'année tuhanle, it y flt r«pré-
Moter Jacquet iPArtmeld, grand npéra ta trois
actes, accueil liaTee enlhausiasmepar les habitantt
de cette Ttlie, k cause de la nationalité du sujet,
niaiadana lequel ii yaralt plus de rémlniscencai
que d'idées, et qurétait assez mal écrit. Les au-
tres ouTragn de cet irtiKte Mat Le Giaour,
opéra en trois actes, joué aTecsuccif ï Lyon, Ams-
terdam et AnTsrs ; La Tour de Keutn, épisode
Ijrriqiie en un acte, et le ballet intitulé Imiine,
QDi fut représenté à LTon.
BOVICELLl (Jeui-Baftiste), né à Assise
prAi de Spolette, daus le seizième eiècle, csl auteur
des detKOUTrages suivants; l' KegolediMuiica: .
Venise, 1694, ln-4.*. — V UaJyigati e motleUi
pasitçgiall; Venise, lS9i, !n-4*. Cette der-
nière production fait cou uattre lesljledes orne-
meots qu'en intreduisall iuu le cbant d'église
t la fin du seiiièroe sitele.
BOVILLUS- rC^. BODELLEB.
BOWLES (Jeax). savant anglala, arocat k
Londres, et commluair* de!i banqueroutes, <é-
euldans la seconde moitié do dlx-huillirne siècle
et au commencement dudix-neuiiènie. Apparie-
DHit par ses opinions au parti ministériel, i) a
écrit nue très-grande quantité de pamplilcts poli-
tiques centre la France et contre l'oppôsiiion.
Parmi tes oovrager on (rooTe une disseilalion
qnl a pour titre :A«itt(irfa on lomeanefenlmu*
«ical initmmenli mtnHoned In the Soman
de la Sott (Remarques sur quelques anciens ins-
truraeols mentionnés dans le Remande ta Rose).
Cette dlsseiiatian est insérés dans le recueil intl-
talé : Ârckvologia, or Mitcellatteoiu traeU
retaling lo AnHqulls ; I^ondres, tom. 7, page
314.
BOXDËBG [CoRtriH-Louis), compositeur
M organiste de l'église de Saint-Paul et Saint-
Pierre à Gorliti, Biqull è Sondersliausen, le 31
•iril 1670. En ItSI, «n l'euTaja à l'teole de
Saint-Tlioniaa è Leiptidi. Denians après il en-
tra k l'oniveriiléjen ISW, il en sortit pour ce
UTMrcntièrement aux études mosicales. En leei,
U était oi^olsle dans la petite ville de Groswn-
ba^m. Ayant en occaskffl d'entendre l'opéra de
Woirenbutlel, il se sentit entraîné vers le genre
de ta musique draroalique. En 1694 et less, ri
M appelé dsns cette ville pour ) écrire des opé-
tUi en 1U97 et 1698, il alla ï Anspacli ; en 1.700, à
Hease Cassel, el enfin, en 1701, il se relira k 1
Gorlilz pour j prendre possession de la place
d^trganiale. Depuis ce temps on l'a perdn de vue,
et l'on manque de renseignements sur le reste de i
aa Tie- Adeluog lui stlribne les opéras dont les I
litre* sulvHit ; t* OHon, dont le livret a èlé pu*
blié k Uip<iclien 1097. —V La Foi gardée, opé-
rette, kOnolzbicb, en 1G98,— y SaTdanapale,it
Ooolibacb, en 1698. —4° Concerta quatre voix
de soprano, violon, hautbois, Lasse de viole et
orgue. — h° Betehrtlbung ier Garliier Orgel
(UrscH pilon de l'orguede Gorlitz) iGorlilz, 1704,
in-4*. Celte descriplion, qui lorme trois feuille»
d'impression, précède le discours d'insuguratlon
du pasteur Godefroi Kretschmar, où se trouvent
des détails Intéressants sur l'bistoire des orgues.
BOYCE (Wilu*h), compusilear et docieur
en musique, nenaqnltpas en IBDï, comme le dit
Gerber {Ntua Lexiton der TontàniCler), mai»
vit le jour è Londres en 1710, suivant la date
de sa mort et son ige donnés par son épita-
ptie. Bon père, simple artiasn, ayant remirqDé
sonpenchantpour la musique, leconfla auxaoina
de Charles King, maître des enfants de choeur
de la cathédrale de Saint-Paul. 11 liil attaché au
chmur de cette église jnsqu'k l'époque delà mue
de sa voli, qui l'obligea k se retirer. Devenu
alors élève du docieur Maurice Grune, organisle
de Saint-Paul, ilapprit de lui le mécanisme du
clavier el la praliquedn service choral. Lorsque
ses études lurent terminées avec ce maître, il »■
présenta au concours pour uoa place d'organiste
k Saiot-Micliel (Corn-IIill), avec Froud , Yonne.
J. Worgan et Keivra; ; mais quoique ce dernier
eût fort peu de talent, ce futlui qui obtint l'em-
ploi. Boyce trouva la compensation deceli^'Cliec
dans la place d'organiste d'Oiford, chapelle près
de Cavendiieh Square. Ce fut alors qu'il com-
menta è se livrer ï l'enseignement du clavecin
dans les pensionnats. Cependant il comprenait
que son éducation musicale n'avall pas été com-
plète ; car Grune, Imu organiste et doné d'Ins-
tincl pour la composition , était peu versé dans
ta tliéorie de l'harmonie et ne l'avait pas ensei-
gnée è son élève. A celte époque, Pepusch était
le plus savant harmoniste de l'Angleterre ; ce fut
lui que Boycechoisit pour son maître : il se Uvra
avec ardeur, lous sa direction, il'élnde du con-
trepoint, et apprit k faire l'analyse des osuvres des
grands maîtres de toutes lex écoles. Ses premiers
essais dans la composition furent le TMfit et Pe-
lée de lord Landsdonne, sorte de pièce appelée
matque en Angleterre. Cet ouvrage fut exécnté
avec succès en 1734 dans une ancienne société
appelée pAlIAarnioni7U«j dans la même année,
il donna aussi k ta Société d'Apollon la oom.
plainte de David sur la mort de Sa&l et de Jona-
than.
Peu après avoir terminé ses études, Bojce
avait épronvA une altération sensible dans l'or-
gane de l'ouie : le mal fit de rapides progrèe, et
>y Google
BOÏCE — BOYE
«n pea de temps il devint praMiDe conspUte-
meot Bonrd. Privé par cet Kcideot du plaiilr
qn^ tronvïjt k eoteadre de boune miuiiqDe, et
ea quelque Mrte obligé de m reorerroer en lui-
mtnie, il n'en dexinl que plus sladleui. Se»
propres prodoclions et U lecture des belloi œa-
-vres de l'art résumireat par la suite tonte m»
euetsDee. En I73B, Kelway lysnt abandonné
l'ocfue de SaiDl-Hkhel pour celui de SaiutHar-
tia in (Ae FUltU, ■> place rut donuile à BoTce,
«t, damla mïme auaée, la murt de Jobn Wlldon
ajrent laissé vacante une des places de corn
tenr de la cliapelle rojrale, ce fut ausn BoTca qui
l'obtinl. 11 écririt pour cetle cbapetle de bonne
«nsique religitiuse, qui est encore trii-ealiniée en
ABtilelerrc, et qu'où exécute presque chaque
année dans certaines circonstances aolennelles.
Un des ouvrages qui lui Srent le plus d'bonnenr
Tut la musique qu'il composa suruoo version du
<;aiitique des Cantiques, et qull publia en 1743
soua le titre : Saloman terenala. Plosieurs mor-
«eaax de cette œuvra ont eu beaucoup de célé-
brité, particnliferentcnt fair Sa/tlf rite, et le duo,
Togtlhtr Ut us range thtfieldt. En I7t7il pu-
iblia aussi douze sonatas en trios pour deoi vio-
lons et basse, qui eurentoa brillant succte. Deux
ans apris il mit en musique l'oda de Dryden
pour l'installation du duc de Newcastle, suc-
<c«sseur du duc de Sonunerset connue chanGelier
de. l'université de Cambridge, ainsi qu'une an-
lienne qui fut eiéeulée dans la même circons-
lance. L'ode et l'antienne ont été publiées par lui
arec um dédicace an duc de Newcastle. Dans
la même année, par une Biveur spéciale, l'uni-
-verslté loi conféra simollanément les grades ^e
baclielier et de docteur en musique. En 174B,
Bojce donna au lliéUre de Drury-Lane le drame
tnusicaf inlilulë Tkr Ckaplet (La Gnirlande), et
•«a 17^1, au même tliéilre, The ShêpheriPi Lot-
Ury (La Loterie du Berger}. Ces deui on-
«lages furtut suivis de Tode séculaire de Dry-
deo, qui fut enécutée au mime théitre. Dana
la même anuM (17&1), Bojce succéda à Orein
comnie cUel d'orchestre de la musique du roi,
ce qnt l'obligeail i diriger ï Salnl-Paul t'exécu.
tloB annudle au bénéfice das fils du clergé, et la
réunion triennale des troia clKrors de Worcesler,
llereford et Glonceattr. Pour ces cIrooBstancea
lléerivit deai nouvelle* antiennes, et ajouta l'iiis-
tmmeotatioB au Te Detim de Parcell. Après la
mort de Jolin Travers, an I7&B, Boyce lui suc-
céda dans l'emploid'iiD desofganistesdslacba-
petle rotale. Parvenu à l'ige de Ml ans, il cessa
de se livrer i l'enaeignenient, et se retira t Ktn-
tiogton, où la compOBÎIior\ et les travaux de ca-
binet devinrent son unique applicaliwi. Ce fut
BMcn. BWV. lŒ» ■DiiCIIM. — t. U.
alors qu'il s'occupa d'une grande et belle puUf-
cation de musique religieuse des composlteura
les pins célibresdel'Ai^leterre, depuis les tempa
les plus anciens jusqu'au milieu du dii-huItliiM
siècle. Le premier volame de cetle précieuse odi-
lecttuD parut en i7eo, sous ce titre : CalktârtU
Mutic, bdtig a CoUeelion In tcore 0/ t/tê tnott
eatuable and ut^ul eompotiliont for that
lervlee, by tàeitveral Bngtùli MiuUrt. Borce
trouva peu d'appui dans la baute société anglaise
pour son entreprise, et le nombre des suuscUp-
leurs lut très^ninime ; ce nombre était peu an^
msnté lorsque le denxiènie volume fui publié i
le troisième accrut un peu la liste; mais après
avoir emptofédouie années BU travail néeeesahc
pour cette publication, a avoir fkit les avances
pour U gravure, le papler'el l'impresaii», il put k
peine être rembonné de ses dépenses. Use non»
velle édition de la celloctfon de Bo jca a été publiée
H r a quelques annéesè Londreschei HH. Ro-
bert Oocks ot G», par les soins de H. Joseph
Warran, qui i a ajouté des notices très-bien
lïites, trèe-détaillées et pleines d'Enlérfitr sur te
vie et les uuvrages des artistes dont on trouve
des compositions dans b collection de Bofce.
Cette édition, publiée avec nn grand luxe l}pogra>
pliiqiiï, bit le pins grand honneur àl'édilear. Lé*
derniers ouvrages de Bojrce qui ont. vu te jour
sont : Ànthem* for thrte mica (AnliemieB à
trois voix); Londres, ITOsi — Eigàt lymphomiei
for vioUnt and other IrulrumeTiis; Londres,
170 j. — LyraSritannIca :àetng acollxtioi^of
Songs, Dutlit and Cantatoi on variout tub-
)tcU,compoted iv ^f- Boyce; Londres (sans
date], la-rol. — Dix places d'oi^ue sous le titre :
Ten voluntoria for the Organ. ; Londres (sans
date). Ia belle antienne de ce compositeur. Blet-
tedit he Ihai consideretA the Poor, ijecoriteif
tre, estexéculéetous lesaoB.à la niedes filsdn
clergé. Boyce a cessé de vivra te 7 février 1779,
à l'Age de wiianle-neur ans, etaétélnliuniédan*
l'église deSaint-paul, A Londres.
BOYE (Jkui), professeur de pbitosi^Ee à
Copenliague, est néen Danemarck en 17ao. Pen-
dant plusieurs années il avait été recteur de l'u-
liverslté Frtderida dans la Jutlandj mais ledé-
ir dese livrera ses travaux scienlinques le déler-
nina ensuite k quitter cette place pour prendre
d-'llede professeur kCopenhagne. Il est mort dans
celte ville en IS30, i l'Age de soixanle-quatorie
11 a publié pluiiieurs livres estimés sur la
pliiloaoptiîe, conbv les. principes de Kaut, sur
réoonomie politique et sociale, sur l'art d'écrire
l'Iiistoire et sur divers autres sujets plus ou moina
importants. L'ouvrage pour lequel 11 est cité Ici
est QD petit écrit qui a pour titre ; MwUiens og
>y Google
50 BOYK -
angtTu bidrag tU mtnnttkett Foradling (D* i
l'inflnenec de la musique et du chant sur l'amé- .
lloration d« lliomme) ; Copenhague, I8M, 80 |
pages in-go. L'Idte direloppie par M. Boje dans
cette brochure est celle que Cicérop'a exprimée
dans ce passage : • Asseolior eoimPlatoni, othil
• tam Facile in animos teoeroB atijus molles in-
■ fltiere, quant varloscanendi aonMi quonim dici
■ Tix polett quanta Kit vis Id utramqua pirt^in ;
■ itanK|iie el iacllat langaentea, et languebcit
■ excitatos, et tum ramltUI animos, tum con*
■ Iraliit. Civitatumque boc mullanim in Grvcia
■ inlerruit, antiqiun) tocutq aerrare modum- ■
Boje o'élèTe point de donle sur les efTeta mer-
Tdllenx attribués ï la musique par les uidetiB;
mais il prend aussi quelques-nns da Ma exemple*
dansles temps modernes. Son ouTrai^eeit terminé
par l'ôde de Dryden sur le pouToir de la musique.
BOYÉ'(....]. On a sous ce nom un petit
<crit asseï piquant Intitula : L'exprutbm mu-
fIcaJemtie au rang det ehimiret; Amslerdim
(Paris), 1779, broehnro in-a° da *1 pages. M.
Le PebTre a donné une réfulation de cet ou-
Trage dans an lifre qui a pour tllre : Bécuei,
erreur! et méprisu de di/férenU auleurt
■ enmaCière muileale (voj/.L^FrMtKt.), jt. Qué-
rard s'est trompé (France tilléralre, t. 1. p.,
4S7) en attribuanl l'écrit de Bojé k Pascal Boyer
(poyMceuom).
BOYEH (PBiLrauiT),masleien, né en Bour-
gogne, Tara le milieu du dlt-septiËme siècle, fui
maître de chapelle à Bcaiine. Une mes&eà cinq
Toti de sa composition a élé publiée 11 Paris dm
Ballard, en 1601, in-rol.
BOVER(PAMja,), né en 1743, i Tarascon,
ea ProTence, luoctda en ITi9 \ \'M>é Gauzar-
gnet dus la pl»ee de mallre de chapelle de l'é-
glise cathédrale de Iftwea : Il l'occupa pen-
dant six ans. Au bout de ce temps il se délermina
à Tenir ï Paris, et débuta par la publiealloD
d'une lellrr à Monsieur Wrfwirf turleprojtl
dtrunllide dedans la mul^que et la ri-
forme desmesuru.propoiéetparM. l'abbéde
La Coisagne, dam tailimenttdu chant;
Paris, I7G7, In-B". Celte lettre est remplie d'ei-
c«1lenles remarques sur le projet peu sensé de
l'abbé de Ij Cassate. On a aussi de Bojer :
\°laSoirée perdue à l'Opéra; P»ri*,m6,\n-t'.
Cette plè<;e est relalîTe aux discussions qui se sont
Aérées ï roccasion des opéras Irançais de Gluck,
et aux querelles des Glucktstes cl des Picclaulsles.
Une deuxième édition a paru à Paris, en I7BI ,
in 8^ — 2° HoHce sur ta jAe et tes oucraga de
Pfrgolèse, dans le Mercure de France juillet,.
1772, page 191. Boyer a écrit quelques
qai ont élé ajoulétà àen opéras.
I On trauTe sous le nom de Boyer ( P. ) • (roi*
I aonaies pour piaoo avec aecompagoenwnt de
' lift le ou *ioloa el de Ttoloncdlei Parfa, Ga-
i BOYLE ou B0JL£(FR«iitM9), proresieur
. de chant et compositeur dramatique, naquit i
; Plaisancfl eu 1787. Dans sa Jeunesse, fi se B»
. k Milan, tt écrirll pour le Ihéfttre Se l'opéra in-
. tilulé II Carneval» di Venesia, qui tbi repré-
1 seule eu titli. 11 était Hors conan comme pla-
I niala de lalnt.II était occupé de ta eumporitlort
I de ta Selvaggia, opéra destiné au ttiéltre Car-
■ canù, lorsquil Tut attelntd'uue maladie grare quf
lepriTa delaTuepour le reste de ses jours. Oblï;(é
de renoncer alors au IraTail pottr ta scËne, n
cbercha des ressources dana renseignement di»
cliant. Et se dlatingoa comme profeaaear de cel
art. Au nomlire de ses meilleura étèTes on re-
DMique les t^ore Bolognesi et Reina. Boyte est
mort à Milan, le 37 noTembre iS44, à l'Age de-
aoiiante el un ans. On a de cel artiste inforluné
qaalretiTresdesolli^oaTOcallsespourniesîo-
lopraim, imprimés à Milan, cliei Ricurdl. Le
Blême éditeur a publié quelques morceaux pour If
piano de la compositiao de Bujie.
BOYLEAU ( SiHOR ), compositeur français^
qui paraît sToir vécu en Italie Ters la noilié
du seldéme siècle, a publié de sa compoalUon :
1» Molelti a qnattTO soei; Venlae, ibii. ~
10 MadrtçaU a quattro voct; Venise, 1M6.
Geaner(fil«I. t7niE'., Ilb. VI, tlt. 3,r. aDdlique-
Bo jleou a écrit un liTrt aar lannuiqne ; mais il n'en
Indique pas letHre.
BOYVIN (JuN), btsse-taSIlade U chapelle
du due d'Ortéaua, eu I53e, soirant un état de*
finances de ce prince qui se trouve aui arcbiT^n
de l'État, k Paris ( Liasse R 7 — 3). BojTïa pa-
rait ooiBme compositeur dans Le XF* Livre,
contenant XXX ehamans «oueeltet àtparlies.
Imprima par Pierre Attaingnanl et Robert
Jnllet. k Paris, IM2, petit in-4<>. nbl.
BOYVIN (JkCQUKs), organiste de l'église ca-
tbédrtle de HooeD, obtint celte position en 1674.
après un cooeours ob 11 Iroura un rital redou-
table dans DD organkte nommé Martc/ial. Ce^
eonconra eut lieu dans la BiblioHièque du clia-
pltre, en présence d'une commission de cliiDoi-
nei. Les candidats se donnèrent réciproquement
un sujet de fugue s traiter, sans le secours d'un
Instnimeot. DumonI, maître de chapelle du roi,
1 qui les compositions furuit soumises, décida
en Tataor de Boiftin, qui conserva sa place pen<
dan( Irenla-deiix ans, et mourut en 170(i ( voy.
Revue de* maUres de chapelle et rmaiiAeni de
la ntélropote de Rouen, par M. l'abbé Langlois,
p. ïO].BoyTina publié : i" /-remler JipretforytWr
>y Google
BOYVIM — BRADE
eimteiiml tu huit lotu à Ttuafc ordinaire de
VÉglUe; Paris, CliriRtoplie Ballird, 1700, ia-4°,
oU. — 2* Second livre d'orgue eonlenanl le»
huit (ont à Piuoge ordinaire de FÉgUiê; ibid . ,
1700, ia-4* obi. Ce deuxième recueil est précédé
d'vB Traité al>r^é de C Accompagnement pour
rarg-ae et pour le etavtein, oli les r^«8 prJn-
c^Mlai de J'acconqMgnemeot de li buMi chirfrée
•odI préswtic* avec wui de civlë, d'aprée l'an-
denae uAliode iUlienoe. D*u l'aTertlMeineDt
d" ce petit ouTiage, BofTia dit qu'il n'a tooIb j
doDMr que ce qu'il y a de plus néceuaire, parce
qu'il travaillait i va. Uailé ^^t cocnpo«itiou duu
lequel il avait ilesseiu d'expliquer loute« les rè-
gles plus au loag. Ce Iratail plus éleudu n'a
pas paru. Le petit traité d'accompagueoMiit t
né piiUlÉ eiMurta >aiu date à Anuterdam et
sépar« des iiièœf d'orgue ; Ballard a donië aussi
«épar^menl ww édition du nkfnie ouvrage. Les
l^ècm d'orjue de EtoTvin couisleolen préludes,
fugues, duos et Irim à plurieun «Uiviera. L'bar<
monieenenltrètrpure, et le ntjle, quoique rieiu,
) est supérieur k celai da toulM les pièces d'or-
gues qui ont été publiées plo/i lard ta Ffaoce.
Les ntlodles loat daai le go&f da Lglli'j nuis
riMuiMMiie est remplie de ligature* et de cadences
([Inganno d'un fort bon effet. La (ugiie est la
••«le partie faibte deces pièces ; BojvIb n'en cou-
BOZAN (jEui'JDsera), bou muaideoet pas-
.teaf è Cbraastoffici en HobCuie, a publié uu Ueau
Uvredfl cluDtad'égliMi, avec de belles mélodies
eu langue boliéiBieBna, sous ce liln i Stawicrt
3ogtàf-Te §etl Kancfonat, a nebù kaiha
pjiebnj. Wsttisteng w Hradof Krà Itwi nad
Labem. Waevatwa Ti betlj, 1719. L'aaieur
était rorl t^ quand c«t ouvrage a paru,
BOZIU ( Pam. ), ooaipositeur de l'école ro-
Quioe, vteat dans la seconde moitié du seiuème
ùMei 11 (ut un des maîtres qm dédièrent t Pa>
lestriM, en l(9t, na recueil de psaumes k cinq
voit, de leur eomposilion.
BRAGCINI (Locu ), mallra de chapdie, né
i FloTCoee en I7U, mort en 1791, fut élève da
P. Martini. On cil* de lui nn Miserere k quatre
voix • cap/wOa.etDB nef im^iHucAali, comme
des moreeuns de piwnler ordre dans le goire
seientiSque. Il a annal wKnpMé des Trioê pour
det» lopranitl lenore. Aocnne de ces eompo-
tiUow n'a tU gravée. L'abbé Santinl, de Ronw,
possède awai qnelqme antres cuppositions de ce
naître, en aaMMril.
Bit ACGINO D A TODI ( Aktmi» ) , pseu-
donyoïe sons lequel a été publié uo discours qui
eentieni uae critique aserbe des inreutioas har-
Boniqnes Je Claude Honteverdc. Jules-César
MoDleverde. frère dn eempociteurllt une réponse
k celte crib'que, dans une lellre placée t la (in des
SehfTil muiieali a tre voei qui furent publiés
è Veni&e, en 160?. On y vutt que le nom de
itraceinoélail supposé Unerépansekcelte lellre
pwut ensuite sous le même pieiidonyme avec le
litre : Diieono lecondo Tauitcale di D. Antonio
Braccino da Todi per la dl/:hiarallone delta
tetlera potta ne' tcherii niiuica/i det Slg.
Claudio l^onttverde. In Veneiia,oppreito 8(a>
como Vincenti, IUlS,in-4<> d^ s Icuillcts. M. Gas-
peri, artiste et savant distingué de Bologne, qui
a. bit beaucoup de recliercbes pour se procurer
la premier discours, n'a pu le découvrir. Il con-
jectnre que Jean-Marie Arta<i est l'auleur de ces
deui écrits; ce qui est assex vraisemblable.
BR ACK (Cbables dk), ancien administrateur
des douanes, naquit ii Valendennes vers 1770.
Nommé ad mlnl lirai eur des douanes à Mars^lle,
en 1801,11 a publié dans les mémoires de l'Aca-
démie de cette vme(l. II, 1804) : l^agment
d'un ouorag» attglalt lur l'éfat prêtent de ta
a\utiqve en Burope. Ce fragment était extrait
de sa Iraduclion française des voyages muskaus
de B urne j'. Ayant été envoyé è Gèucs pour y
remplir les fonctions de directeur des douanes,
il y publia cet ouvrage, en liOBct ISIO, sous le
ùUé: Del'étatprisentdelamusiquatnFranet,
en Italie, dani tet Pays-Bat, en BotUtade et
en Allemagne, a» Jownal de vojaget fait*
dont UM différenti paj/t avec l'intenUon tff
reetuillir des matériaux pour itrvir à t'hiS'
toire générale de la tnutigue, 3 vol in-S*. Celle
traduclioa est fort uiaiii«isii: pour la faire, H. de
Bracli ne savait pas assez bien la musique. Il eU
évident d'arlleura qu'il n'avait qu'une connais-
.'anca impsrfaile de la langue anglaise, et qu'es
beaacoup d'endroits il n'a pas saisi le sens de son
auteur. En mil, il aaussi donné une traduction
de la diseertalioD d'Anguslln Perottl {mj. ce
nom ) sur l'état de la mo.sique en Italie. Retird
des emplois publics, M. de Bracb viol k Parie,
où il s'occupait da la Iroductioa française de
l'iiislotre générale de U musique de Btirney.
Il élaitchevalierdela Légion d'honneur, membre
des Académies de Har<eille et de Mmes, et de la
Société royale des sciences de Cceltingue. Il eat
mort en IMI.
BRADE (GciLLamE). mnsielen anglais, se
n<a t Hsmboui^ au comnwncement dn dix-
septMme siècle. Il parett que son înstrinneBl
était la viole, car 11 ee doue la qualincaiion de
violiste, aqi lltreB de ses ouvrages. On connaît
des recueils de pièces histruoienlales i quatre,
cinq et six parties, ions les titrée su I vanta :
!* iVme auittrteiene Paiuanen , Gatliarde»,
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52
IIRADE — BRAIUM
CoTOOTtetlen, etc.; Hambourg, 1009, Jn-4°. —
3° Xette aitsserletfne Paditanen und Gagliar-
deti mU6Stimmen;ibiô. 1614, iD-4°.~ 3° n'eue
luitige Volten, Couranten, BiMetlm, Padua-
nen, GaUiarden, etc., mit S Sllmmen; Frinc-
rorl-Bur-J'Oder, ISII, in-4°.
BRAETTEL [Ui.biu), conlrtiWiDUtta et
EecréUirc du due de Wurtenlberg, técul dans la
première nioïtié du sciiitDK lièclc. Ud liTre de
Ma motets ■ ëU publié k Augsbourg en 1540.
On troDTe auui det pièces de u compaaltnu
dans Jea reeudltdont roid les titres : I* Selee-
ti*timx née non /amUiaritiinue canttonet
■iKracenfum varia idiemate racum, tum mul-
tlplietuM quam ellatn pauenram. Fagx quo-
que vivoçflittvr, a lex tuque ad duos vo-
eti, ttc. i Àugiutx VindtlieoruM , MelelUor
KrUtttiH exeudebat, 1B40. — 1* Concentia
oeto, itx, '.quinqiu et quatuor voeum omnium
fUeundUiloa nuiplom anlea tic xdiU;Au-
guilx Vindelicorian, PtiUipptu Uklfurdiu ex-
Citdebal, IS4ï, petit ln'4>Dbi. — 3° Tomut »e-
euadtu ptalmorvm leieetorum quatuor et
quingue Docum ; Norimbergie, apiid Jo. Petrdum,
DRAEITEIt (CnAaLEi],iié k Fruc/ori-sar-
1»-Hein, «tait en 1B3D e^ntor & Werdau. Il dlri-
EM la Itle mualcale deZwIckau, en iS3e. 'Oa
conaati de m oompo&llioo le psaume XV, pour 4
Toixetorcliealre, Lriptick, Bretikupret Hcrtei,
et le psanine XXIII, idem., Ibid. BTaeuereatanul
auteur d'gn tnllé âémenlidre de clianl t l'usage
des écoles, inlHuié : Ltitfaitit belm erilen Un-
lerrlcht fm Sinyen naeh Noten (Guide pour
renseignement du chant d'aprèt lee aotea, etc.,
AllentwnTg, Helbig, 1S37. Cette édition est U
deuxième : je ne connais pat b date de la pre-
mière.
BRAEUNICHfJtiH-MicBiL), ou BREU-
IflCH, nultredecIiapellekHafeace,daH la pre-
mière moitié du dix-hDlllèmfïlùcie, aeomp««éet
rail imprimer, en 1736, di meue* è quatre *olx,
aiec accompagnement de deux ilolons, liole,
deux trompette* et bitie continue, In-rol. En
17U, U a*ait «té imité i se rendre k Prague,
pour assister i la représentation de l'opéra Cot-
tansa « Forlesia, qui fut joué è rooeasion du
conronneownt du roi de UobCnw. Ce (ut pour
celte ville qu'il «eririt son oratorio intitulé :
Pamitentia lenmda post nai^raçhtm tab*-
Ja, eic., qui fut eiicnté en 17sa. Deux ans après
fl lut engagé comme malire de chapelle au aer-
vice de l'électeur de Saxe, roi de Pologne. En
l74S, il fil repréMutR- k Varsorie aon opéra Mo-
JeroEJone neUa gloria. DefMri* cette époque, on
ignore quel « été le sort de BrMunidi,
BRAGANTI (Pkuivaii), cCtUire diutenr,
né h Forii, brilla sur les théUre* d'Italie députa
i70OjnMiu'eD 17W.
BHAHAH (Jua), câèbre chanteur, dut le
nom Téritable est AtroAaiu, esi b« a Londrw, *en
1774, d'une rimitle isradlte. Orplidln dtaiwe
premières auDéct, il fut confié aux soins de Leori,
habilechtiiieur ilallea, qollui m Mredea étadee
do solMge. A r^e de dix ui. Il lit aou pnmier
début an tbétire rojial.dusuB rAle d'cahai : at
To)i sTalt tant d'étendue et de «moriié, tiuli
pooraK cbanler ayee bdlHé plosinir* airs de
btUToum qui «Taieat éU compoiés pour H"*
Hara. Malt l'époque du dwagement de roix uv
iln et rempMia de eoaUnner le* dibuli : met .
henrensetneat ce fut prédaément au moment
où Leoni ht forcé de s'élolgDer de TAnglrierrc k
eauN du meiiTaf* «tal de ses affaires, Bratimn
se tronra donc nne seconde ftriadanal'sbaadoa.
Son talent et se bonne conduite lui procurèrent
un aille dut la bmBle de Goldsmidt. Protégé
pr celte maison respectable, U dcTint proCsaseor
de piano. St voix commcatelt k reprendre du
timbre lonqnll reoeontra te célèbre fldtiste Allie,
dus une Téuuioo randcale : cdiii-d lui conecjlla
d'accepter un ei^agement poor la «tison *ul-
TUte k Btth; Bratiam j consentit, se rendit
dut cette Tille, et y Bt «ou début, en 17M,
dans les concerta dirigea par Rauniiii. Cegrsad
musicien connut blealM loi
de ressources une Toix et ni
cale telles que «ellee de firaliam ; il ae eltarRet
de lui donner det Ic^om, les OMttlnM peudaat
trois ani, et vit «as loina couronnée par le ptnt
grand anccés.
An printemps de t7M, Braham fut enga^
par SlorMX pour le ttiMIre de Drury-Lane ; il
y diuta dans l'opérude Mahmoud, U reçut
du put>lic Ici appltiuiiitpmaits les plut mérité*.
Daat la taltoo suivante 11 parut au Ibéilre il»
HfB 1 te* tnccèa pKrent chaque jour plua d'é-
clat Mait peu salisialt de lui-même, tant qu'il
lui restait quelque cliose è, apprendre , Il te dé-
termin» k Tojager en lltlie, pour te perbctionoer
dut l'art du chant. Arrivé k Petit, il t'y ar-
rêta pwdant envirpB huit mois, et T donne de*
concerta qn( eurent une vogue extraordinaire,
malgré le prix élevé des billet*. Le premier en>
gagemenl qu'il aocepla en Italie (ut k Ploreuce.
De Ik, « aHa k Hiiu et k Géues. Il- léionrM
quelque temps dans cette dernière ville, et y étu-
dia la compôillion sous la direction d'iwla.
Pendant qn1l élait k Génet, il reçut phitieurt
propuaittons de la put det directeura du tbéétre
de 5aint-CI>arleakN«ples;mait létal de Iroutda
ob était alors ce rojaume lea lui SI toutes re)e(er>
>y Google
BRAHAM — BRAMBILLA
SI
U H dirigea vert Liiourae, VeoiM, Trieale, et
tnllB M nndil k iUmbourg.
Sollidiâ fireoMDlda rctonnwr dus h pstric,
il rompit le> atgMg/aaeat» qu'il STiit i Milan et k
Vteana, eldéboU, en IBOl. au UiéUro de Covcat-
Oardtn dtm l'opéra 7A« ChaiMfif tbt Ueart,
de Reeve et Maninghi. Depuii catle époque il
a tODJooK eoutioué K occuper le pramict rang
pimi le* ebuteuTS anglais : nul n'* Jamaii
ehaolé aiiaii bien que loi ta mndque de HKodel,
et parUeallAreiiwat l'iir Deeper and deeper tlill,
dea* leqsel il amcliait des larmei de lout le>
•uditesn. Il a joué an thétlra du Roi depnia
ISOajntqu'eo IBia,aTecH°"'Billiagton,Gnuini
et Fodor. En i«Oe, il lut engagé an théâtre
rajal de Dublin, «Ttc des ^Tantagu qui a't-
«aientâlé accordésit perMHUw (deux mille li-
vre* iteriing pour quime reprdaantations). Ce-
pendant, le directeur Tul ai coalent de m» m»r-
Clié , qu'à aon eipiralioo il en contraria on antre
Après qnll eut perdu sa toti, Brabam eon-
MTTa loagiecnps encore 1* [«vent du public,
parce qu'il représentait preiqiie seul leul le
«liant de l'Angleterre, et parce que les AngUi*
•ont HilMes à Iciin iteiUe» admirations : de là
Tient que lei directeurs de Drury-Lane et de
Cof ent-Garden engageaient touient ca cbaoleur,
et lui accordaient des appointemenls trie-élevës,
Uen 11^11 diaattt «Fusa maidère ridicule dana
les derniers tenipe. Il na cbanlait plut qu'a-
rec de pAniUet efforts quand je l'aatendls i
Iiondn», eo iSia ; néannMÛns il était emcore ai'
gagé aui fesliTals de Hancbeater et de York, en
■835 et lB3a. Brabam est cJlé comme eem-
positeur agréable : il a écrit beaucoup d'ain
Tort jolis; ta Dtalk of tielton (La a«ort de
NdiOD ) est devenue pôpuialra. Il a écrit antti
plusteors opéras parmi lesquels on remarque :
!■ Tht Cabinet. — 1° TAe Englith FUtt. — 3°
Thirtg Tfunuand. — VOM o/ptaet. — &* Fa~
viUs Onamlt. — B° Th« Paragrapk : Kael.
— 7" Amerteant. — t,' TheDéviCt Bridge.— 9"
Faite Alamu . — I O^ Zuma.— 1 1° Saeentkf, ele.
Brnliam eht mort t Londres, le 17 terrier ISSfl,
à rige de qnatre-Tingta ans. Soo décès sTait été
annoncé plus de vingt ans aiipanTanl ilann les
joumai», et J'aiais co)dé cette errenr dans la
première édition de ce line. '
BHADHS (Jsau), nia d'un contrebattitte
du tbéAtre de Bambourg, cet né dans cette ville
te 7 man 1S33. AprtsaTidr employé ses premières
anoéet k l'élnde élénteatatre de la musique, il
derial étète de Haruen {eof. ce nom) à
l'ige de douie ans. Ses progrès inr le piano
lareat ai rapide*, que dit 1847 il put Uonoer
des ooneerlt et s'; Taire applaudir daiu tts
morceaux les plua difflciles des artistes contem-
peralns, ainsi que dans les œuvres classiques des
grands maîtres. Ses rares dispositioni pour U
composition se manireïlèrent bienlAt après par
la publication d'uu grand nombre de morceaux
de piano, su nombre desquels on remsrque plu-
sieurs grandes sonates, trois trios, deux ([uatuort,
un yaiid Scheno et nu recueil de romances
avec accompagnement de piano,- ouvrages qui
ont paru k Hambourg et dans plusieurs autres
Tillet de l'Allemagne. En lSï3 il entreprit un
TOjtgeavecle vialoniste hongrois Riminxji mais
it na tarda pas heureusement k se séparer da
cette espèce de vagabond, dont le talent est Tort
cxtraurdiosire , mais dont les liabJIudes ne pou-
vaient plaire i un Jeune artiste bien né. Toute-
fois, tes occasions que Brahms eul'de se Taire
entendre eu public et de Taire connaître ses pro-
ductions, dans cette excursion, lui donnèrent une
célébrité liïtîve. Liszt, Joacbim, et d'autres ar-
tistes renommés exprimèrent l'élounement qu'il
leur avait inspiré en termes admirdliTs, et Ro-
bert Scbumaun, dans un excès d'entliousiasme
qui sans doute était le précurseur Uu dérange-
ment de sa raison, écrivit dans le 1S°" nu-
méro du 3B° volume de la nouvelle gaiette mu-
«icalede Lcipsick {Seue Zeilichrifl/ûr Mwtk ),
un article extravagant d«ns lequel il artlrmalt
que Brahms est loMouridu dix-neuvième siècle.
De pareilles appréciations, à l'aurore de la rie
d'unartiste, sont toujours sans ralear; it Tant
que la carrière ai tété remplie pour que la critique
ait la mesirre du talent et du génie. Ce qui peut
; être dit de Brahms aujourd'hui, c'est que ses
, premières productions ont de la Taulaisie et
i qu'elles indiquent cliei leur auteur une rare in-
telligence musicale.
BKAUBILLA ( PAU^), compositeur drama-
tique, est né ï Hilao, suivant l'alnianacli tltét-
lial de celte ville, iolilulé ; Série ehronologica
delli rappntenlaiioni dramatieo-panlomir
mlcAe, utc. i mais, si jesuid hien inTurmé, cet ar-
tiste ett fils d'un médecin italienau service de l'em-
pcfcur d'Autriclie ; il est né à Vienne et a suivi
son père t Milan, lorsque celui-ci a perdu ses
emplois. Quoi qu'il ensuit, il a Tait représenter au
théilreJtade.cetle ville, en 1816, un opéra qui
avait pour titre i U Barone harlalo, et qui Tut
suivi de l'/dojo \BimaHno. Précédemment il
avait écrit L'Àpparema inganna, opéia-boufre
qui obtint quelque succès. Ricordi eu a publié
l'ouverture pour le piano. £o ISia il donna à
Turin II Carnevale di Venezia, q"i réus'it. Cet
arliate a écrit aussi la musique de plusieurs bal-
lets pour le tb«âlre de La Scala et autres, aicsi
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ftl
BRAUBILLA — UHANCACCIO
^ae dM dÎTertlMctncnts ponr le Catine des nobtci
et U MdM del Glardino. Eafin, on Mniult de
Ini: 1' Saariefles itilieDnei>, up. 1 ; Vlennr, Ar-
ttrta. — 2* Romance* tvec BEcompignement de
piano, op. S, 3 et 4 ; ibid. — 3* Ciaq Brietles ita-
liennes, op. 5; ibid, —4° Romtncei avec accom-
(ngnemeal de piano, up. s et 7; Ib. — 5* Ro-
mances, id., op. 9 ; Vienne, Mecliettl. BrambUla
fut le père d'une famille d'artistes. Sa Glle^ln^
(Amalii), qDT deTint la femme du t^nur Verger,
eut quelque lalsnl comme cantatrice, lûu 1I13Q,
elle fiait i Vérone. Dent ans après, elle obtint
de* (occès au tli£itre Girigaaro, k Turin ; pult
elle M rendit en Espagne, et chanta an kliMtre de
Barcelone en 183&. Elle s'est retirée de b scène
en ie4S.La deuxième Elle de Brambilla (Emilie)
suivit auBsi la carrière dramatique, nuis ne s'é-
leTa pas aii-desaua du médiocre. EUe s'est aussi
retiréedutlJUlre en 1B43- La plus Jeune des triris
sœurs (Erminie) Tut la plus remarquable par le
taloQl. Elle ptKUéiJalt une belle Toit de meuo-so-
prano et chantait atec eupreasion. Elle clianta
avec saccèi sur plusieurs grando théâtres, parti-
culièrement h Florence, Ji Milan, et plus tard i
Palerme, où elle se troutail en IMT. Annibal
Brambilla, lilsatné de Paul, fut un ténor de se-
cond ordre : il Clianta à AncAoe en f S3B, i Mi-
lan dans la naiiiMi annte, t Plaisance et t Rome
en IS39, 1 Barcelone pendant qtialreani , puis
retourna en Italie. (Jlyise. son frère , Tut baiae-
«liaalanle et ne parut qm sur de petits Illet-
trés aTanlqnM ■• rendit en Espagne, où lEfiit at-
taclié an théâtre de Valence. Il épousa la canta-
trice GKÎello,
BRAHBILLA. Cinqnpiirsde ce nom, qol
n'apparliennent pas à la hmille précAdenle, ont
brillé comme canlatrlces depuis 1830. Elles sont
nie» liCatiano-topra-l'Addo, bcur^i six lieues
dé Milan. L'slaée (Marirtla), grande miisIcîeiliM
et artisle née, possè'diit uoe très-belle Toit de
eontralto, et clianlait avec une eipression lou-
chante. Elle débuU dans la carrière dramati^ne
i Hovarre en ISze, à l'Age d'en TJroa 11 ans. En
I82S, elle succéda à la rëlèbre canlalrice Judilli
Tasla su tliéUre Cnroina, de Mllintel y com-
toenfâ sa renommée. Depuis lors elle a brtlli sar
les scènes principales Je l'Italie, à Milan parti-
culièrement, DÙ die rut rappelée en 1833, 1831,
1837, iSSSel 1843; A Vienne, OÙ elle chanta
pendanlqiiatreannéosconséco[iïes(1837MB*l), .
â Paria, où elle obtint de grands succès en M3S
«1 1845, et k Londres en 1844. Mariette Brambilla
se distingua aussi comme profesBeurde cliant, ela
publié des eiercicea et rocaliscs pour roix de so-
prano, en deux llTres, qui «ont Irès-entimables;
Ricordi les a publiées A Milan. On a ausd de
sa composition on recoril de cinq. arietEei, tin
pelitduoatec accompagnement de piano, Milnn,
Hicordi.et nnaiitrerrcueilileméhKiiesitalicnDes
Intitulé Sotmenirt det Alpa. ibid.
Tliéréw Brambilla, soeur de Mariette, a'est lait
eassl ta répalation de cantatrice distillée.
Elle tammsBfa sa carrière dramatique «n 1031
sur quelques petiti théAtrea. En 1833 elle dianla
aTee succès A Milan, oè die fut rappelée en 1838
et en ItHO. En 1837 elle était A Turin, «t dè«
lors elle rutrecliercliéa partons le* enlre|ireaean
de tlièAtrea d'Italie. Venlue, Florence, LItouhm,
Liicques. Rome, Haples, l'applaudirent toB.r t
tonr. A Roms l'estime qu'on avait ponr soo ta-
lent la Ht nommer membre de l'Académie de
Sainte-Cécile, Api;^ un séjoer de deux années
en Espagne, elle cbant* avec soecia à Paris, en
1S4G; pulselle retourna en Italie.
Annelte, steur des prdcérlentec, s'est fait aussi
applaudir sur les tliéAlrcs de quelques grande*
vfllèi, telles qoe Milan, où elle clianla flans les an-
nées 1833 et 1837, Venise, Tuila, Florence el
Barcelone.
Joséplilne Bramlûlla, quatrième sceur de cette
fanulle, adébutéàTrieate, a* 1841, puis a chanté
A Rome, et enHu A Barcelone dans le* anuéai
1841, 41 et 44. Poslérienremenl, on n'a plus de
renseignement* sur sa pemonne.
La plus Jeune des cinq meurs ( Lanre), achanlt
■u tliéAlredePiseen 1844. C'est tout ce qae)e
sait >ur elle.
BRAMINI (jACQucs), ni« A Rome ters i&to,
eut pour maître de cliant et de conUepmnt Ho-
race Beneroli. Après avoir terminé sai étude*
musicale*, H ohbnt Is place de matire de cha-
pelle A Sainte Marie detla eowiotasiona, dans
sa vilte natale. Sa santé déplorable, qui était la
suite dcsa constitution dllfonoe (il était mous -
truenscmont bosta), le tint dan,i un élatdecon-
tinaelles souffrances, qui ne cessa qu'A sa mort,
en 1074. Bramiui s'eat dislingiié comme son maî-
tre pardescomposilions A8, 13 et IB voix. Elle*
■e conservenl en manascrit dani le* archives de
pliisicnrs.^lises de Rome.
BR\!VCACCIO(AinoiNE},compositeur,iié
A Haples en 1819, a rjK les études mni^cale*
au Conservatoire de cette ville. Il est au DOiabre
de ces Jeunes artiitesitaliensdel'époqne actuelle
qui proAisent avec rapidité des opéras de peu
de valeur, lesquels disparaissent de la scène atec
non moins its célérité. Son début se fit an car-
naval de 1843 par l'opéra / Pandwrt, qui iut
repréaenlé an théAtre ^uoiio, A Naples. Peu de
lemps après II donna an mftne théAtre l'opén
boufTe intitulé II Miyrlo edil t'fm.En 1S44, son
opéra r^uedjo di Constandna tut joué no
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BRANCACCIO — DRAND
ptHt IWUra de poUdilnelIc appelé La Anlee. .
/fi>iut%f<on«,(ipér«bour[e,qa'il<lonDien 1B4&,
an tbéitre Ndoto, ent uM chute complile, imw ^
le ootDpMîteor fat plus heareut irec L'In-
tnçiiUa.oitiadopo iSa»al,tii)lMionéiaSiU-
trtFenieeai I84fl- PuBtérieiirenieiit <l a Tail jouer
Itoinutndo, Le Sarte ealabrai, Vopén en dia-
lecte Dapolilain / d«}e vaUott (H porte, Ulla,
traiteaoa ai Mlratni, ete.
BHANCUi: (CBULn-AKTOiRi), né k Ver-
■Kw-Mir-Seine, eo i732,aétipr«nBierTloloodela
CMoédie ftalieane pMidaot trente ini. lia tïll
paver k Paris tix'tonaitt pour violon leuJ,
lir. 1', leMiueltM ont para ea 1749.
BRANCHD < ALniMiiniDrB-GaioLmE ), eon-
nne d'abord wui Je ooni de M"» Chevalier,
{tarée qu'aile «ait de b farnlHe de* CAemUer de
Lapil, naquit bd cap PranjaU, le i nOTcrabfe
1780 (1). Condulle ïParitduiiaa jeaneMe, eHe
Tut adndie cooine élève au Conierratoire, au
foott de Juin 1796. Deux aos aprëi, elle j rem-
4Wrta le pramfer prix de chant, et le premier
pKi de déclamalioD lyrique lut fol décerné
«n t7)99. Ses études termina, elle entra au
Ihélire Ferdeau; mais le caractère de son ta-
leal ayanl plus d'analogie avec le grand opéra,
«Ue rompu son premier eDgagcment, et débuta
à l'Audénde rojale de musique, eu 1801, par
le rMe de Dldan : soa trlompbe rut complet.
ToatM Im qualités se trouTsienI réunies en elle
pour la pnraqu'elle-Tetiait d'adopter : la puis-
•ance, Péleoduedela voix, un large et beaumé-
caniiiM du diant, un eentiment expreuir et
dramlUqiM; enfin, ua jeu de phy iioBomie inlel-
Usent et p*«sjaiiné, tetsétalefil lei a*aDU|eepar
lesquels elle conquit tout d'abord la TaTenr du
publie. Llmpreaeion qu'elle prodaisait était irré-
slitibla dam son rOle de début, dans ceux i'Âl-
teil», de La Vttlate, dlpennoeitre dans les
Danaidet, etc. Quels que russeol ses wccte ,
-elle ne les considéra jamaii que comme des m-
gtgeoienta pris en«en te public : ses études ne
«e ralentirent pas, et Jusqu'l la fin de sa car-
rièn théâtrale, die reçut des conseils de Ga-
nt, qui lui avait traotmis ses belles traditions.
Admise è la retraite au mois de mars isia ,
elle Joua pour la deralère fuis le réie de Btatir*
« la première ripréeenlalioa de la reprise d'O-
Iftngie, ouirajie de Sponllni, le 37 février de ta
mttne année. File avait épouné ledanseor Bran-
eho, qni mourut aliéné. En 1830, elle «e rcliraï
Orléans et ; vécut pendant pluaieurs ann^j
plus tard elle retint dant son ancicaa« maison
de Pas!^ï, près de Paris, oè elle est décédée la
14 octelH'e IHAO. Mal iaforméfl, les joumam
avaient annoncé m mort au mois de mal IMB.
BRANCI ( JiJtN ), compoiilcnr, aéà Argeata,
an lerritoirede Ferrare, vm la fln du seiiiAaM
tiède, e9t auteur cPun ouvre qui a pour titra :
Primo llbrod^taeneotioênti ai, 3,\e69oei,
coHleilfunl«i/«Ma£ea(a FlrviMOt, b «tevoci
Twitse, Barl.lHaiini, ISIS, tn-4°.
BKANCIAaDI ( FuiçoH ),iBattrc de cha-
pdb de ta caUiédrale de Sienne , dans lea pn-
nièrea aroéei dn ax-ieptiènu «lède, s^Mt Mt
connaître par un onviage <[id a pour litre : Mit-
«■mm 4e(B l>oef^tu JJtor pritntu; VenttUt,
t^nid Aittelvm Gardaiittm, IWHi, iB-t".
BRANCI FORTE | JCbOk ), comte de Ca-
nerata, et chevalier de t'ordi^ d'Alosntara, na-
quit i Falemie, vers It milieu do dix.*epUènw
siècle. lUntUva la poétle et la musique ooninM
amateur, et publia an recueil de sea eompodUon*
soue centre; lufldi latm, Madriçaliacinqye
tort; Païenne, ISttt, iii-4° ( voy. Hongitori,
£iftl. jlc.,1. I, p. 174).
HHAND (GoTTLOB FRÏDéaie), néi Amrtadt,
le S mai nos, fut ua virtuone d'une liabileté ex-
traordioalroaurlBlrompetta. Ilbrillailinrtoutpar
la doueenr de aon jeu dans l'accompagnemenl du
chant. Après avoir été au lervia] de plusieurs
lirincesd'Alkmagne, il sefixailacourdadacde
Saxe-Heiningen.
BBAND{ JeaN-JacitOM), diiocteur de mu-
sique t Sarrebrooek, a pulilié eu l7a&, à Nurem-
berg, trois suites de pièces de clavecin, iB-4*. Un
autre muiideu de ce dm», dont lea prénoms ont
pour Initialrs lea lettres A C, a fait paraîtra à
Vienne, en 1793, Cavalinacon eariotionl delC
opéra Axur, per il claiiitemàalo,
BRAAIU. Trois guitaristea de ce nom sont
connus. Le premier(Alexandre) a publié dee valses
pcnrune guitare aeule, el uattualuor brillant pour
violon principal, clieileméme édileur.CMt pro-
bableoient lemèmekqui l'on doillroit duos pour
deux violons, OfTenbach, André, et Iroia sun^e*
(sciles et brillantes pour le mAme instrunieal,
livre I", Mayence.SchuU. L«deuiièine(J. P.de
Brand) estauteur d'une sonate pourgitltare et vio-
lon , Lei|isic1i , Breilkopf et Hsrlel. Le dernier
( Frédéric} a fait paraître des thème* variés pour
guitare seule, œuvres 3, 7 el 8, Paria, Pacini,
et Hajence, Sclioltj des pièces iïciletetdetvaltea
pour cet instruiDcal, ibiJ., et qiulre recueils de
chansons al leiuaniles, avec aecompagurmest de
guitare. Celui-ci l'e»! aurai Tait connsltiecomine
ccmpouteiir pour le piano par uœ cavaline
variée, Msnlnlm et i'ranefoit. Il avait épooté
>y Google
u
BRAND — BIIAISDL
H"* DaniJ, <t« UaDlutim, et mait i Francfort en
1818. J*ignon quaJ ul celui de ces troii irlîslei
qui I publiée Leipsick une mélbode poarla gui-
Ure loui le tilre de OuilarscAuU.
BHAIVD (MoNua), ni k WaHerboiirg, entra
doni l'ordre des VéaéâicOa» k Tegernsée, en Ba-
Tière,«pràs «voir Tait de twaneaMudeslittérairet
et muiicalei. Son talent sur Forgue, dana la a»-
viin dg Dadi, était tite-remaninaUe. 11 fut
nomnié organiste de MMi eou*enl. On cmiDatt de»
maaMsat de»chanMiu i quatre roix deucom-
pullioi dai» letqudlea on remarque de l'eipres-
ihMi et uachaDtgracJCDx. Ilpasu lapliu grande
partie de la Tia fc enseigner la nnsiqae et la llt-
Unlure dus l'école de sod couTenl. Ajtnt puté
de li i Preising, Il j nioaral d'apopleiie, en 17S3.
BBAND(WkLTsa),Tloloniite dbtingiié, eit
né ea ISll, k Rudolstidl, où son père était mu-
lldan de chambre du prince régnant. Après aToir
fait «ei études comme Tlolooiste sous ja direc-
tion de Spohr, dont il a adopté le ityla d'eiécu-
Uaa, il est entré dans la ehapellede Rudolstadl,
en IB31. Quelques annte plus tard, Il a fait p[u-
alean Tarages arec le Tlolctncelllale De Roda, De
retour i Rndolstadt, il y a été chargé de ladirec-
lloa de la Société de chant, pour laquelle t1 a écrit
des Lieder à fdutleun toii. Ses eompositlans,
dans le genre romantique, n'ont pat t\i publiées
losqu'ao moment oâ cette noUce est écrite.
BRAND ( H. GoTTUKB },dirBcleur de la
lAedertaftl ( Sodélé de chant ) à WUriboorg,
est né ai BaTitre, tcts 1814. Il a faii^aëcuter i
Wûrshcurg ans ouierture k grand orchestre de
•a eompoeltloD, et a publié nn trio pour piano,
Ttohm et TkilooccUe, op. 1 ; Vienoe, Haalinger.
BRANDAUauBRANDOW(jKAii-GEoa-
CEI ), muaieiea allemand, qui flon'sMil dani la
aeconde moitié du dii-aepliéme slède, a faitirn-
primer une collection de ptaumea mus ce titre ;
pÈalm«dia Dacidli, vorin atlt Psalmtn Da-
vid* naeh /raKtŒt^se^ltT Helodty gtirlzl,
mabi Mari. Luther* and andertr Ptalmen
«Hd Guxnge in Zwettlimmift rlchUge Par-
titw und svl«i*lge Tranipotillon gebracht :
Cassel, 1B74, in-4'. La pram. édit. decel ourrage
était tutitoLée : Davidâ-Bar/e i Cassel , lus.
BRANDEL ( Jitn ). Voy. Bainoi.
BRANDEnlBURG(PE>DiMu<D ), Tiolonlste
et compo^tenr, né k KrfurI, s'eet Gxé i Ldpsick
Ten 1838. 11 T a tait représenter, en tS47, un
opéra soai ce titre : Die Belagerung von Solo-
turn (Le Siège de la Togr isolée). Il T a AU
exécuter aasii, en 1844, une sorte de symphonie
dramatique intitulée : Die Màhr von den Dreg
Innln ( l* Her de4 Trots lUs ). On connaît de
loi dlven DWTceaan pour tiolon, entre autres une
BietrU pour tioloa et piano, op. 9 ; Majenee,
Sdiol[;une cotlectlan de pots-pourria, diiertia-
semenis, rantaltiei et rondeaux anr dot thines
d'opéras pour piano, en deui sullea compwéet
chacune dee liTralMnit.etdes£l«d«i*.
BBANDENSTEIN (Chauotte »■ ), d'une
bmille noble de l'empire, naquit k Ludnlgsbuig,
vert le milieu du dls-hulUime ùtele. Elle fut
élbre de Togler, qol a Inséré dans la septième
liTralson de son Joumai de Hutlqne une sunate
avec aeeampafaement de Tioton, qu'elle a com-
posée en 1780. CetU aonaie a été mhsI publiée
séparément.
BRANDES (CniauRTE-GmLaïuiiirB-FHÀii-
EOiti ), Dite da célèbre acteur de ce nom, naquit
il Berlin, le 11 tnal I7S5. Elle brillait au IhéUrede
Hambouii; comme première cantatrice, en 1783,
sous le nom de Ulrstia, «t recueillail aussi dea
applaudluemenla comme Tirluosa «or le plana,
dans les concerta publics et partlcaltera. Tau»
les Journaux allemands de ce tempi célèbrent ■«•
lalens. Elle est mette k [a Heur de i'flge, 1 Uan-
boui^, le 13 jbin 1788. Hérold a publié dans la
mime année un recueil de ses compotilions: elles
eonsiHtent en ariettes ïtallenoes et allemandes pour
clavecin et quelques antres pièces poor cet in^
trument.On trouve la vie decetle cantatrice dan»
les AnnaUi da TMdtra de 1788, 3* tjvniaon.
p. 33.
BRANDISS (MAac-QinBicBT), écrivain da
dix-eeplième siècle, a publié un traité de la la>
bisture son* ce titre : Mutiea Slgnaloria; Lelp-
tick, iesi,in-a*.
RBAiKDLou BRANDEL( Ceuëiien). ex-
cellenl lénor, né k Carlabad en Bohème, brillaH
au théélre nalionxt de Beriln en 1790. En I7To, H
tilt tng»ffi comme chanteur i l'élise de Stinle-
Croii, à Prague; il occupa cette potltioDjus^'ai
1781, où il entra dans Is carrière du tliéèlre.
En 1793, ilqnitt* Berlin, et se rendit kHamboorg,
où tl oblint des succès. D^Hiia ce tempe , on
manque de reaseigneDents *nr sa penonne et
sur s« vie d'artiste.
BRANDL ( Iiàn ), dlredenr de musique fc
Orlinihe, naquit en Bavière, dans le lerTitoire-
de l'abbaye de Ruhr, prèe de RaHsbonne, la 14
novembre 1704. A l'Ige àttài ans, on lui fit ap-
prendre léchant, le «lolon etle (dano. 11 monlrait
peu dégoût pour ce dernIaiastruuMBt, et i'ui|éliil
obligé d'employer la violence ponr le coDlnlndre
k l'étudier, parce que son penchant renirvinail
vert le violon. Dans la suite il reconnut l'utiHU
du piano poor la composition. A dix ans, il ftit
admis comme élève au séminaire de Munich ; il
j resta pendant quatre années. Sas dlsposlthma
pour la musique s'y développèrent et son goM
>y Google
BBANbL — BRA9DT
fi7
pMF cal irt élill 11 Tjf, qntl •tgligu «m «nbrM
AadMiioars'j IItimt hw obstacle. Il bu fut de
■eue lonqu'en I'chtuj» iu gjnDtM de Nen-
kowg sur le Demibe. Déjt il eprouTiil le becoln
décomposer, quoiqiill n'eût ucaMCODiialnuee
dee proefdte de rtrt d'écrire. HenmueiDMit pour
1^ Fekhnajrer et Schubeuer ta ebaiièr«it da
•oin de loi emelgner lei rtitlea de llurmoiue, etil
in Mlterere qui Tut
I. Il éUit liera
dani n iciiiènie maie. Le tuccie de ce miHoeiii
eidta ViKUtH de TMti Giltiu en faieur de
Bnndt, d ce digne moine pi;i lei dépenaea né-
Mueina ponr que le jeane irtiite pût tller éta-
ler, k EictitUdt, le conlrepolnt dan* l'école de
Sdilecbt U ne jouit pulongtempede cet aran-
Hge, car le maître mourat, aptt» qudqiwa mois,
fane attaque d'apopleife. Cependant, sMé par
Knhm, mualden de la eonr, Brandi eontinaa de
■e livrer h la eompoùtloQ. il était desllnd k ta
tienioaacBle; mail Rabin parrlnli loi démontrer
fa'iln'élaltpaa né poar l'enuTalir dans nn cloître.
Il aolTil le conadl qu'on lui donna d'aller étudier
t FnlMMrg ; mais la difHcullé d'y TÎTTe le ramcDa
an eotnent de Saini-Trudbert, où 11 donna des
leçon d« ebantï quelque* Jeunes gens du pays.
InieatiHeaMnl sa réputaliùi de violoniste et de
eomtioeileor a'Mendit, et, aprti quelque* petits
Tnjagee, il «Mlnt le lit/e de maître de cltepelle
du prince de Hobenldie Bertenstein. Il resta
4aiM cette position pendant trois ans, puis
il hil eppeM à Brncheel et ends à Spire, par Eap-
cbeTCque^ en qe^iiti de directeur de musique.
U Joolasiit de* aTanlagea de cette position hono-
rable mwnd le pay* fut enrabi par lee irméM
fnnf lare Brandi perdit *a plaee, et lorabe dans
une profonde misère. Retiré d'abord à Slultgard
Ttn 17M, il j Tteut Jaaqu'en IMS, époque
ob il a'est retiré h Bnichsal . Depuis lors il estra-
TaHkOrlsrabe, ott il est mort le IB mal 1837.
Se* eompoelUon* les plu* Importantea sont : 1°
STuphonlet grud etcfaestra(en ri) ; Sptre, 1790.
— 1" Sérteade ponr Tioloa Mift, deux flAlee,
deux altos, deux eoT*et contrebasse, op. 4; Hell-
broBB, 1791. — 3*Grude(éaéfadepaBr*lobB,
benUwis, Tiolooeelle et bM*i» obllflé*, deoi ^o-
lMs,deoxeot*,el basse d'aeeomMcnenacsit, op. 7;
Hcâbro^, I7H. — 4* Six quauon ponr deux viO'
Ion*, alto et basse, op. Bilbld., 1790 &oSlx
qniBtetti pour deux violms, deux allas et baiee,
«p. 10 ; fbU. — e* Six quintetti. Idem , op. 1 1 ,
Ut. 1 etl; Oftabacb, 17»7. — 7° Sjmpbonle ï
Ipand orchealre ( en nU bém<d ), op. 13 ; ibid.
— S* Qaioletto pour piano, violon, alto, basson
et violoDeelle, op. 13; ibid., t7M. — Q'Qnin-
htto po«r tMosi, deux elhis, beMwn et violon-
celle, op. 14 1 ibid. — 10* Quatuor pour llûle.
violon, alla et violoncelle, op. 16; ibid. — li>
Sextnor (en ut) pour f iirion obligé, bueos, cor,
deaxaKagct violonedla, op. 16; ibid., 1799.
— 11° Six qnatoon poar danx violons, alto et
basse, op. 17, llv. 1 et i, dédiés à Hsjdn ; Keil-
broUD, 1799. — 13* Grand qnatuor [ en ré mi-
neur), op. ISiOfTenbach, 1799. — U'Noclume,
poar deux violons et vidoncelle, op. 19; tbid.,
ISM. — I i' Sympiionie concettanleponr violon,
violoncelle et ercheitre, op. 30; iUd., IBOI.
— 18' Germania, opéra en tn^ actes, Iftoo,
inédit. — 17* Trois quatoors poar deux violou,
allô el violoncelle concertants, op. 13 ; Augabooif,
1B03. — is' Poésies deScbab mite* en nnri-
que; l>elpslck, KQImel. — 19°STmpbonletgrand
orehettre ( en r^ }, op. li ; Ldpsick. — 30° S]\
airs avec accompagnementdeplaao;lbld. Braaill
a écrit on opéra inlilulé Bermann et le mono-
drame de Bero, qui ont été représenté* au tbéltre
deCarlemhe. Parmi ses composltloa, on couple
ausd plusieurs oratoffoe, quelques messes, dûit
une pour quatre voix dHKimnies, qui • obtenu
des éloges dans une analyse de la Gaielle mu-
sicale de Ldpslck { TRtB, pag. 188 ), de* con-
certos pour le basson, des setluon et quintette*
pour cet instnimenlet 1* hautliois, de* qmtnnrs
pour le basson et pour la flOte, de* reeneOs de
cbaneoos allemande* 1 plusieurs voix et k Toli
Beule,'avee accompagnement de piano, et pin-
iieurs Antres oDvrage* de dînèrent* genre*. Les
cahiere de Litdar publiés par Braadl k Sptre ,
dm Bosder, sont rmaartiuablea par la beauté
desmétodies.
BRANDT ( JitH ], poète el mnslden, né h
Posée, eu Pologne, ven 1 640, Dt se* première*
étude» dans sapalrle, etterendKeMuiteàllMM^
ob il acheva de slnstntlre dans le* Mtr** et
dans les arts libéraux. En 1S71, il entnchaila*
jésuite*, retourna ensalte en Polopie, et ee llTra
I la culture de la poMe et de la mndqoe. Ses
compatHote* estiment beaucoup le recueil dent*
lodies quil palilia à Varsovie en IBM, low M
titre : Pitml latiinklei pofsMe x notami MV-
sycanemi ( Chants latins et poloneie ml) en mu-
sique ]. La plupart dea pièce* de ee rersell sont
encore chantera par le* paTsaas de la Pologne.
On trooie quelques mélodiee da Brandi duu le
recneil qui a pour titre : Ptdagogv* otUndnt
qua rationeprlma arUwmittUia puéril quant
façilHmelradipiM$inlsï>Ue,liM, ia-8*.
BRANDT (GioaGss-FiiiiéaH:), célèbre bas-
sonlale, naquit è Spandau, le IS octobre 1773. il
fb{ Élevé è l'école de musique milîlaire de Pots-
dam, et eut ponr maître de basson Antoni, artlsle
distingné de celle époque, Après Irole année* d'é-
>y Google
«8
BiUHDT — BRAUER
tuilei (bas eetie école, Brtndl liit jAaùé «anUM
btsaonittfl dani ud régimeot d« la garde ravale,
 Beribi. U U H lia d'amilîé aiec Ritter, nnisl-
dci de la eour, qui pertMioina MO Uleat par
«e* ooDMfli. Ses notivdlet étodaa (breat ialer-
rompuM peu de lenipa après par la BDerre avec
la France, et II dut entrer m CMipagne btcc la
;,'arde royale, en Un. Aprèi «M abauM (ta troii
aua, Brandt rentra k Berlin, etrepril ■« «ndea,
Mna la direction de Ritter. Le roi Piraterie- Gail'
tautoe II, ayant tooIb l'entendre, bt al utitbit
de «on laleul, qu'il lut doaaa l'iMunutce d'nM
place dam la maiique; mala la mort du roi
«niantit tout i coup ^e^ espérance* de Partiata.
Il entreprit ahin im 'OTage, et le rendit k Lad-
«iplusl, où le duc de Uecklembonrg-âchneriB
lui proposa ud engacentenl qu'il accepta, après
iivoirobtenu son congé eu Praise, les mari I79B.
£n ISOO il Tojagea de aouTcau, visita Sbsitia,
Berlin, Bmlau, Dresde et enân Munidi, oAil fut
placé a rorebeitre de la cour, an 1S04. Le* der-
DÎèrea men lions qoi mhiI liitesde Braodl reowalent
à 18I3.A cette époque il pi rcoumt l'Allemagne, et
brilla dani les cooceris î Vienne e( à Prague. On
«onnatt en manuscrit quelques aokii pour le
basson composés par cet artisla.
BRASPERHIUS ( Baltsaub ). Voge%
BRANIERI ( Claddc), organiste etcompo-
Mlenr, né en Iblie vers la Bn du seizième siècle,
hit attaché au service de l'arebldDC Ferdinand
( qui Tut roi de Botiéma sou* la nom de Ferdi-
uand II } coBiiDs orgsuiste, et lécult Prague
t^a celle qualité. Dans les comptes de l'arebiilne
l'iraeiit, tenus t Pragne par Biaise Halter, son se^
r.rélaire intinte, on trouve cet article ; • à Claude
" Branlcri, organiste de sdtl altesse impériale
■■ l'arcbiduc Ferdinand, pour la partilion d'une
" messa oflirte au gracieux prince, 14 Oorias. >
( Archives du royaume de Belgique, liasse 0.
i-0. ).
BRASSA.C(ItEHËDE BEARN, marquis na)
.amateur distingué que Vollatre a célébré dans
MD Temple du Godl, hit.d'ahord offider de ea-
TaUnlers, pub brigadier des armées du roi, et
«nHn maréchal de camp, en 1769. B a composé
la musique de deui opéras qui ont «a do soceès :
1° L' Empire dfPAJMVr,t733. — V Uandre
ftHiro, iT&O.Lemarqais de Brassacafatt graver
à Paris un livre de canlatM )i voix seule.
BRAS$.\IIT ou BHASART, eontrepofnlitfe,
iTiisemblablement né en Belgique, parait avoir
vécu dans la premita^ molilé du quinzième
siècle, et avoirété contemporain ite Faugues, de !
Hi<gl>, d'ËloT, de Couiln, et de quelques aulrea '
oiusieien) qui furent les sueessenrs immédiats de I
WOtJ. de Binchnli et de DungUple. Toiiterol* le
nom de cet artiste n'est dié que d'une manière
vague, et les renseignements luraa vie, soo oté-
rite et tes ouvragea ooo* nanquent. Dans la voie
de découverles lA l'on est entré depub quelquea
années , Il est peut^re permis d'espérer, qoe de*
nsDUBCtits ^oiT locMinDS (ouratront UDJow
dcB docaUMol* utitfaiMnIs aurces aneions com-
positeurs, parlicnlièraneot sur celai qui est l'objet
de nt article. Unetorls , Glaiéan, Herounn Fhih
et OnilthapareiM ne parlent pas de Brassant : G»
(Ori le dta dans «■ passage du troisième livre d«
son «avrage intilnlé : Mutiea vtriusqvt CentuM
praettea : • oomphires tames discurdantem hujan
> modi minluanalque semibrevem admitlebût,
> Dtl>nnstabl«(ak), Binchojiael UvUj, atqon
■ Brasart*
BHASSAHTlOuvin), antre musicien belge,
vécntenvironoenlans après le précédent. Il n'ect
connu jusqu'à ta iour que par nu œuvre qui n
poarliIre-.llprimoMrodeMadrIgaliaqHiUlrù
Dod; Rama, per Antonio Barré, isa4, la-t>.
BRASSIGAN USE JBui),mnsicleo allemand
do dlx-aeptième siècle, était chantre t Lma
TeralSSO. Daniel Ulntilera inséré quelques pièces
de sa composition dans le recueil Intitulé -. Mtt-
tltatUeh'jtçunrle Melodiai der Kireken-g»-
J(ieNî«,etc. ; Strasbourg l<m, In-il.
BRASSOLINI ( DonoiQua ) , maître decha-
pelle t Pistole, an corarDencemaol du di i-boitième
siède, a composé la musique d'nn opéra intitolé
Il Trionfo detC umiltà, gui a «lé représenté à
Modène, en 1707.
BR AUGHLE (]osva.XaviaB|, compositear.
Dé en Bavière dans les dtmières années du dfx-
huttième siècle, vécutè Vienne ver\ ISIO, paisse
Hx*iMunidi,ets')rmaria.IlTétaiteDOoreenls30.
Sa femme, harpitte de quelque talent, s'e^ Tait
entendre avec eaccèa k Strasbourg en 1S39, et
k Angabouig en 1B46. On ceanaH de BraucUe :
l'Siiebantsivoixseule avec accompagnement
de piano, op. I ; Vienne, BasUnger j ~ V Ba^-
telles pour Uihbiio, i^t>l;ib(d.^3''Gnnde so-
nate pour piano, rroloo et violonodle, op. i;'
ibid. — 4* Gnnd dno poar pfanu et vlokm,op.
4; ibid. — b» Gmnde sonate pour piano seul,
cp. 5 ; ibtd. — S* Polonaise , romance et rondo
pour le piano, op. S; ibid. — 7* Dmix quatnoia
pourdenxThilom, alto et basse, op 7; ibid. — B*
Un qnaUior, Idem , op. S ; Leipskt, Brritkopf et
Hœrtel. Brsachtefiitun descompoitilcursqni mi'
rent en musique lea poédes àa roi Louis de Ba-
iièr«,poiir le reeoell dechanlseiéealés parles
membres de laLieilerkranideMunicli, leïïmai
1B29 et publiés dans cette ville dm. Falter.
BRAUER(...),i)LanistedeVieitne.vivaildana
>y Google
BUAUKR — BBAUN
S9
cettïTillg vers 1815. OnifmprlinédeluiqDelqiiM |
(ninposilirias pour le piano, parmi leGqueUe» on :
rtiiurqiie : i° Varialions briUinteit pourle piuio j
iiit lin llitaie bonpoia, aiec accocupigiieiiieiil |
de quatuor; Vienôe, Prnnamer. — 1' OuTcrlare j
poar le pitfio h qMire mains; Vteaoc. Artaria.
— 3° Première polonaise brillante pour le piano
(tn/'a);Vientie,D)alwlli.
SRACER (CHRÈnoi), a été d'abord piofea-
Mir de iDuMq«e i Allenbou% en Saae , puis
rtt dewtu dl/eclenr de nmsique de le aociél^
de cbint, i Cb«ainilf , H a pabli« nn (ràa grand
nombre de remeils de clianU pour 2 et 3 Toii,
i Tiiufe des écoles, i Grimroa, Allenlioiirg et
CliwimHi. Son «urage !1 1™, lonaislaiil en on
bimiie(Preue eueh da Berrn), pour a chœur»
dluntmes arec 4 Toit solo, a paro en 1S4I> à
ClieianiU, chai Hickcr. On a ansiii de B'auer
oa peUI tr^lC élécneot^re de miiiiqDe intitulË i
Ltii/adtn belm triltx VnttnieltU im Singen
nocA jVoten ( Guide pour la première Instroctioi)
dD cliaat d'après les notes) ; Allenboarg, ilelbig.
Ce peut ouvrage est nnc sorte de protection
nntrs l'enseignement élânentairo de Natorp pir
1rs cliliïns, qui a étd diSsiti ventent atondonn^
n Alkmapts depuis eavIrMt 1S40.
BRWEH {Faïntaic-WiLnELH), organlate A
n'fluenrels, aé A Haomboiirg , eu PniMe ,
tm isio, lut d'abord niallrad'teule à Sloeasep,
prtsdoettlevIile.Onadeluides prfIudea(rori-
fiele) d'orgue pour le livre choral de Henlschel;
Weicaenfel», Meusd. Koerner, d'Erfurt, a publié
daiacoropoiiillon un prélude et fugun paurl'orgue
{m/a), et une uoaclutioo ( pitee de lortie )
UtAtIN ( jBJtN-GEoaon ), né i UbUial,
viltage de la Bobéme, dans la iireniIÈre nioiLiè
'la dii-sepUtane sihie, liit directenr du chiMir
del'rf^iseSainl-Nicolaik ËgerouÉgra, vers 1660.
Il aiiil écrit un livre de chant pour l'usage de
cette église. 1^ deutltme édition de ce recueil
lunrt sous ce titre : ffeAd Ajminodtacelestii (Ecbo
'le chants célestes , ou clients apeiens et noa-
■anide l'Église catlioftqoe, ponr lea grandes ao-
leaailéii et lesfttes de l'anaée; etc.), Ëger ; Abrahara
Ucliieailialer, I67i, in-13. Dans l'épllre dèdl-
rHiiirr rie cette édition, on voit que la première
"ail paru en 1 6M ; car Braun dit : ■ Le livre de
* eliani que j'ai fait imprimer il j « orne ans
' liant été épuisé, je l'ai lait réimprimer pour
■ uUsraire ao désir de plnsieura Ime^ pieuses. ■
'^ llire eit rare : an exemplaire l)ien conservé
i«1rouvaiten iStsaucouvcatde Stralmn, prèo
^ PrigiK. (ta ■ aussi de Braun i Mx tacree i
'< ' twifitu eum i el 2 violinU modtUata
tlampatiix ; Œii^nii, lifpl^ ilicli.Wagnerî,
IMS, in-4*. A l'époque où parut cet ouvrage
l'auteur était déjk directeur du cbcaur i Êger.
BItAUN(jBaaGEoacEsi.,poeiaallcinaDddn
dii'a^lémeaiècJe, futcanfor à l'éfilise lutlié'
riennede Hanau. Il a publié un trailA «iâoeataire
de miuiiiue en dialogue, sons ce litre : JCtirse
AnUUuttç *ur tdlen Mvtltlntnil in Fragen
«MdJntKwrfeH,' Hanau, ISil, in-H°OnaBuMi
deBraununracueilde psanoies intitulé -.Ciibara
DaiMieCt-ÈvangeUca, oder Daeidùehe Evatt-
gtlUelu Uar^mt au* pnpàetUehen Pmlm-
SprùeJieH Mer die Sojitivnd Jfej/eT-Taegliche
Bmugelia, iH KurtekeuHger Stag-AriHblicùe,
Verte gebracht, hvh in lelthfer Compotilion,
mil Slng »nd iiulnimêH(/il Sf imman, AenabM
etttern Oeneralbatt, atc;Gieas«n, isa3, in-t".
Wolirgang Cbarle* Briegel,inaRi«dedia|)eUeda
duc de Heaae Dannstadt a été l'éditeur de cere-
cneil.
UftAUN (...) , musicien allemand , s'élablil k
Paris enl741, et T viiail encore en I7â4,épaqna
o<i le P. CaTHaui écrivait son Hiitoîn: de la mu-
sique ( vojei CarFiavi ). Cet liistorten en parle
avec éloge. Braun était consldt^ri comme ub
IlOtiste de mérite. Il Gt graver à Paria le* ou-
vrage! dont les titres aulveal : l' Sonales A llùla
tenle, premiw livre. — 2" Livre de duos pour
les musettes cl les vielles. — 3° Trios poor *
SAIes et basse. — V Sonates en duos pour i 1IA>
tes. —50 Sonates a ilole seule, deuilème livre,
— eo Sonales pour le basson^ — 7' Pièces pour
BOteseulp, sans baise. — 8*. Trios pour llùle,'
violon et baue. — 9°. Concertos pour Ia*ll0le,
op. B. — 10» idem, op. 10. — 11° Sonates ea
duos pour 3 Dates, livre deuiLiëme. L'auteur de
toutes ces productions était connu sous le nom
de BrauH le Cadet ; il avait un frère aîné. M-
liste comme lui , qui a publié deoi livres de Trios
pour 1 llùlea et basse.
BRAUN (Amtoime), violonistedela cliapelle
du laiid(!rave deReue-Caesel, né les féirier 1729,
lut le pire des virtnoiesdece nom( Jean, Jean-
Frédéric, Maurice, Daniel), A de M"* Braun, can-
tatrice distinguée.
BIIAUN (Je*»), violoniste de la clia[)e1le dn
landgrave de Hcaae, naquit t Casad,le3S aoOl 1 7ïB.
Il refut de son père les premières lefoos de violon
et de musiqne, al se rendit ensuite à Brunswick,
pour jélndler la compaaition sons Scliivauenberg,
el le violon sous iProscli. De relour A Cassd, il
lut admis dans la cliapdie du prince, alors la
plus célèbre de l'Allemagne i mais celle même
réirnion d'arllstes les plus distinnnésayanl èti^ con-
gédiée en 17B6, Braim alla à Berlin, où il devint
maître dcsconcerisde la reine. Il occupait encore
cette place en 1707. On a gravé de sa composi'
>y Google
Uan titib (EUTTs* de trios poitt Jeux tîoIoih et
baue, «I àea\ concertoade violoncatle; Berlin,
HuiddkI, ITsï.IlaTutenoutreennuinuMiitTiikgi
cooceitos pour Yioloa.onusymphaaieicoauir-
lintes pour Jeux tarti deai cunccrhM pour se-
cond cor; un >deH pour premier; deoi idem
poor bataoo ; un idem , ponr HOte, «l un, tdetn,
pour Tlotooeelle. Cel arlitla a écrit anui la mii-
■iqu« d'un ballet intitulé ; £et Bergert tU Cjr-
thèrt.
BBADN (JBAH-Piinliic), (rèr« du précédent
etdeuiièiwi Bli d'Antoine, naquit k Caiael, le
t& upteinbre 1769. Il étudia le liautltoisaonaU
direction de Bartb, cl détînt nu dea p)iiB liabilei
artistes de l'AllenugaftHir cet inabument. Il ex-
eeUalt surtout ilans l'exécntioa de l'adagio. Le
Uodgraie de Hssse-Caasel ayant remarqué lei
heureuteG diapoaitiaoa de ce jeune artiata et lei
progrèa qu'il iTail Tail* en peu de temps , l'ea-
Toya t Dresde pour j perlectionner son talent
sous la direction de Beitoal. Après avoir suiri
pendant un an les conseils de ce maître célibre,
Braua quitta Dresde, et entra dauia clMpdledu
duc de Hecklainboui^-Scliwerin, en 17S3. Le
style de Besoizi , comnw colui des meilleurs
bautboIstesde>iKiteinpa,coaiist»llanunjen bril-
lant e( orné; Braua b'eu fit un autre, dont l'ea-
preuloa et la belle manitre de clianter [oroialeal
la base. C'est par ces qualités que Oraua mérite
d'être eoDSid^ comme le cltef d'une aouielle
école de baulbois. U a écrit une grande quantité de
coacertos , de lria« et de quatuore pour son ias-
tramént, qui «ont restés an manuscrit dans lea
■rchîTes de lacltapelledu ducdeUecklembonrg-
ScliwrriD. BrauD est mort ïLudnigsluat, le 1& sep-
tembre 161t, danalamaliDéedel'anuiveraairede
«a naiMance, k Tige, de 5oiiant»«iDq aiu< Panni
■es meilleun élèrea, on compte aes deux 8h.
BRADN(MiD«ici},Erèredes précédente «(
troisième fils d'Antoine, né le I" mai 176S, entra
Ters 1790 dans It cbapdie du prince éTéque de
WOnbourg, en quaUlé de bauoaiste. Il éteit
compté corome nu de* plus habiles de son temps
pour son inslrumenl. Cependant il était inférieur
i 104 frères.
BRAUN (DàKItL), quatrième (ils d'Antoine,
Tloloncel liste et élère de Doport l'aloé, naquit
à Casse), te 34 tuilM 1767. Il éteildéjï muticien
deU cliapelleduroide Prusse eu t791. 11 «été
considéré comme un artiste dlsllugui, et son
natlre avait Iteaucoup d'estime pour ion ta-
lent.
SBAUN (M"'), sniurdes précddeate, naquit
t Casse! le II octobre 1703. Elle brillait égale-
ment corome cantatrii:e et comme virtuose sur
« et le piatM. Kte était, en 1797,
femme do chambre de la dncbeue de Gollia
et avait épousé te conseiller Nambei^r.
BHAUN (M"), femme de Jeau-Fiédéric, bit
nue cantatrice distinguée. Soa nom de bmille
était Kunien; elle était tteur du compositeur
de ce nom, maître de chapelle du roi de DOk-
roarck. Klle fut aliachée pendant plus de vfagt
ans au serTicedeladiapelle do ducdeH«cklem-
boorg-Sehwerin, t Ludwigslust.
BHA.UN (GsoHGM), comédien allemand, né
k Eicbateedt dans la seconde moitié du dii-hni-
tiéme siècle, acompoeé la musique de troia opéra»
repré)ienlésauthé&b«deGo(ha,depids i789jns-
qu'en 179a, Ils arilent pour titres i l' Julie. —
î^ Der neu* Bar (le Houvean Seigneur); —
3° DU Jubel-BoeliteU [te Jablld de Mariage).
BHAUN (Aitbad), trombonittedel'opérade
Paris, d'origine allemande, entn k l'orchestre de
ce AiéâlreeDt797,apréa avoir été.pendant quel-
ques années, alIscliéX celui du tbéltre Fejdein.
Il mourut à Parts en 18M. On a de )ui : Mi-
thode pour lu trombon» battt,ttnoretaitoi.
Paris, Sieber. Il a été pufaHé une édition fran-
çaise et allemande de cet ouvrage, k OTenbacb,
dira André. Braim avait été professeur au Con-
servatoire de Pari* k l'ortgiiie de cet élaUltae-
ment, lorsqu'on j formait dea corps de maai(|De
militeire pour les armée* de la RépuUlque ftan-
faise : il fnl réformé en IBOl.
ItRAUN (CjtTUUmK),doDt le nom de famine
était JïrouHicr,naquitkLalIaye,le7mara |7T8.
Son père, riche négociant, te plaça, ï cause de a*
belle voix, cheilb maltredediapdleGraBf, pour
qu'elle y fil son éducation musiûle. En peu d'an-
nées elle acquit une grande habileté commecan-
Utrfce. £n I7fle, elle Ot, avec ton mallre, un
volage à Hambourg et k Berlin. Se* succès dans
ces deux villes surpassèrent son attente ; aoo ta-
lealj excita l'enthoaslasme dnpablic. Engagea
au tliéltre royal de Berlin, elle y prit des leçon*
doHurfca. Le* conseils da ce malbre aebevèrant
de développer les avantegea de u voiK, une de»
plut l»dles qu'on etit jamais entendue* en Alle-
magne. A une étendue de trots ocbvea, Téri-
table phénomène vocal. H"* Brouiter jolmit
le don d'uiie qualité de son motllense, pure cl
touchante. En ITS8 elle entreprit un voyage en
Allemagne, visita Leipsick, Dresde, Vienne, Hu-
ntcli, Hambourg, etnereviatkBertinqn'en 1S03.
Ce (ut k cette époqne qu'elle épousa le violoned-
liite Daniel Braua. Elle se reUra du théttr»
BRAUN (Charles- Airn>nre-PiiiufM),aii do
Jeaa-Prédéric, est né en 178SàLud*rigRluat,dan«
le MevkienilMiirg. Soa père lui easetgo* k jouer
du liaulboit , et rut sou naître de compoaitiuii.
>y Google
t07, â II chapelle do rai de Uane-
« premier haaibuitte. On le eon-
n trtitte dlsUngué on un genre.
larsiu baffl[no <iMlriiit. Comme com-
■ poblié il' SjmplioDie ïgnndor-
thMlT«(ai ri); Leipiick, Brdlkopf et Ilsnlel.
— rOiiTertura(ea h( mineur) ;ibld. — S'Cun-
cttto pour la liùle (en /a ), auire deuxième ;
Uipiidt, Peten. — 4' Quatuorpuur deux (Ifllei
)t deni con, op. ) ( ibid. — ï* Qiutuon pour
Me, TioloB, «Ito et baue, op. 0 ; Ldpuck, Hof-
Mutcr; — lt*Dnii quatuors pour lldle, haut-
Ml, cor et bataon ; Lapsick , Br. et H[ertd. —
7* Diai pour doux RAtea ; Copenhague, Lose. —
«•DoMpaor deux hautbois op. 3; LdpiJck, Pe-
In. — 9° Duo pour hanthoie et liataou ; Augi-
bMHg, Gonbart. — 10* Pol-ponrrC pour h»ot-
bsit «I i^aDo; LeJptick, Hohneiilar. — 11* So-
ûle pour {rfaaa et hiulboii; Lfltpilck. Br. et
UiirteL— llo&li Tariatioiu radiée pourplaao;
OoptahagM, Lou; — 13* Sii chaiiMKUHtIe*
amacc. de pia>0; Siocfcbpim.
BRAON (GtiiLuinu}, deuiUme Bit de Jeau-
Vréiérie, Mt ni à Ludwigtiust, eu 17»1. ËtèTa
<l«M>npire, (I lui a auecédé dans la place de
loeniier banfUûa de lacbapelledn ducdeHeck-
lon bourg- Scbweiin, en ISIS.Ataul de prendre
cette position, fl mil Hé attaché t La niuaiqae
fttTtieulière du roi de Pinue, k Berlin. Artiste
«clùri, U a doué dans la SaieMe miuicatede
Idpaich (l»l, D-ll, p. ISb) un bon arUcle
Mot ce titra : Bemerlmiigtii vebtr die riehUge
etMoMéiwtg Mfld BUu Art der Oboe ( Obaer-
titloBB aur la booae maniera de Irafter et de
joeer da BanUNda). Brana «al emuMérd anjoiir-
dlHri oonwe m daa meiileiira bautboitlea de
l'AIMMiecM. n ert eoMoo comn» oooapoailMr
|»r do Mombreiis oamge* parMi lerqnela on
retoanfie 1 1" HrertiiaNMnt pour kautboii et ar-
ebeafre, op. SiBertin. -~3'Coneeite pour liaut-
boit, op. Il; Leîptick, Pctera. — i*&% duoa
pOBT deax bautboU, op. t , Ibid — 4' Grand
dMpeor deax iMuttialt, »p, il, &■> 1, Lripdek;
fireitkopf et lUartel. — S* Deux qualuon pour
ae,op. llitbURoTiMla-
itpoar naieetqDatnor.op-
lT;' Hambooi^ Bcebme. — T* Sonate pour
piano, op. 17; Harobon^, LBlAeri — B* Ib-
trodoclion et pokHwiie puer piano, op. M ;
Hambours, Craaa. — B° Ber Trott, cantate pour
Mptano; aTsc aecompagneoient de piano, op 31 ;
talia.Trantwein.
BBAUN (CLiwai.), fille de Hanriee, et
fa>niedeGuUlBuaieouWilhelui,naqui[k WOix-
boarg, la 34 man I7D9. Douée dei pli
leat
dans '
UN «I
' eelart de d rapides progrèa, qu'l Pige do doute
an) elle exécuta dïTers morceaux de piano dana
(lei concerta, de manibre i mériter lu applau-
diawmenb des connaiaeeurs. Piua tard, aa «oli
I ayant acquis du timbre, de l'étendue et du n>-
I lumc, elle fut connéeiuxtoint de Seyhrt, direc-
tenr du chceur k WOribourg, qui ae rliargea de
ternitoeraonédunlIonTocale. En ISla, elledt-
buta an théttrede HaoOTre, ob son père ratait
accmnpaitnée: le iDCcAi qu'elle ; obtint fol com-
plet, et bfenidt aa réputation l'étendK dani tonte
l'Allemagne aeplentrionale. DeiinTltatiOHBiul m-
renlenTojéeiponrqa'elleie rendit t Francfort et
dans d'aotreagrandw Tilles. Ea 1817,tflecbanla
an tliMtre de Ramboiiig, et produlait une tItb
ImpresakmpannileahabilantsdeceKe ville. Aprit
j aToirIkit uniéjourda Iroiians, elle Ht, en 1B31,
an TOjage k Coi«nhagM, et n'j eut paa moina
de aueeès. De retour eo Allemagne, elle Tulenga-
|M,eBt8n,kCtiiiel, en qualité déprima donna;
dana raanée «oivanle elle alla k Bertin, et y de-
ilnlla reinme deton eourin, Guillaome Brann.
Sa carrièratbéatrlle s'y termina par les rAleade '
Fauche» (dans l'opéra de Himmel ), etd'jijratJka
dana i^vywAA<*, qu'eDedianta aur lethéûrede
la cour. En tSIB die tuitit son époux k Lnd-
nigsluBt, et j mourut, le e jnin 1R32, dans aa
trenle-troiaifaiw année, regrettée de toui ce«x.
laleutetleaqoaliléa deaen
BBACN. Sooa ca nom, on troate indiqué
daus le Catalogne de Gantber (ï*^ supplément,
p.33Gt 44), un ouirage manuscrit Intitulé :
teUhterundgant KttrigeftuiUr Generalbau
fûT dit Attfatnger (m Klavbir ( Méthode courte
et tris-fsdled'iiarmonlepourcenx quicommea-
cent l'étude du piano).
BUAUN (Jmbm), habite pianMe et itohm-
cellisle,eitBéeD ITS7, k Ratiabonne, oit aon père
élail organlate. Aprèa aToIr lerinlné ses éludet
de musique, il se fit directeur deranaiqiw de plu-
sieurs troupes d'opéra k Ktenigsberit, Daoïiick,
Brtnie, Lubeck et autrea lieux. En 1S2&, Il éliH
k KtmlgKberg, où it fil représenter l'Opéra féerie
JM Wintehe oder der PrUfimgtlraum ( Lea
souhaita, om l'épreoTe en songe), dont 11 avait
composé la musique. A la même époque Q
donna aussi dans la méoie Tille ropéra-eomlqae
VU lange Note ( Les long* ITez ), et £e Coia-
qvt et le Volontaire. Ce dfrnier outrage Ait
aussi représenté k Brème qoelquesannées aprta.
En ISie, Brann se nt entendre k Berlin comme
Tlaioncel liste; pula il fut appelé k Pliiladdphie
pour j diriger t'opéra. Sa femme, eantatrke de
qoclqiie mérite, qal arait chanté k Ktenigsbei^
et t Dantiick, \'j soiffl en qualité de prima
>y Google
63
(Zoiiiia. Rmon y n
BRAUN — BREDENIERS
I en KtDc pluiieim êfém
i et uiglais; ntaii rignaranca
des Américains en ca qui concernait Ik muaiquc, |
t celte é|iaqne, lui Inipira bienlM le dnlr de
quitter le paji. En IBIS, il doDiu M dimUtion ;
piii» il lisita NïW-Yark, Baltimore, et quelques
■ulres «iltes pour j donner des coocerta. De re-
tour en Europe, BniiD m fiia k Bréou, et y Ut
représenter quelques-uns deuaopénu. Oncon-
natt de c«t artisle plusienre compoiiLluoi poar
le piano et poor le Tioloacelle.
BRAlIN(CHAHLEs),conipo3ilenr, né il Berlin ;
Tersi8i9,a Tait ton éducalion musicale dinacelte ,
Tille, et a îté l'un des membres dévouéa del'Aca- I
d£mie de clisut. Il eil aujourd'hui niuxicieD de
la eliambre du roi de Pruase. Ce jeune artiste a I
débuts de la manière la plue Iteumiie coranie
coinpoBileur, eu 1841, par dea œiivrei locdlea en
cljŒQroiise lailreinan|oer l'originalité des idées. :
PluKieurs de ses mftrceaLii ont éli exéculcs avec |
auccisdans les concerts de Berlin, en lS43et iS44. 1
BRAUIV (Albuit), tlief d'orclientredu lli^Atre
de Lembeig, acluellenieul vivant (iHj4), ii'eat
connu que par un £ntt'acte caraelirltUqv«
pourla<:omidiedeHoriifnioiotlù,intitMUe;let I
JV'/5, arrangé paurpïano;Leniberg, MillikotraU. 1
BHAUNë tFiiÉDÉHiC'WiL,aELK-Orno[<), or- ;
ganiile il Berlin, a'esl lait connaître comme nu
' artintr habile depuis lB3a. Vers 1845, il a élé
nomma directeur de I* soclétd de cliant connue
tous le nom ieC^cilia- Cet artiste apubliéen-
Tiron quarante œuvres de musique d'église,
lobants ï (ilusicufs ToiK et ï voix aeule avec
piano.
BRAYSSINGAR (Gliu^ume de), né en
Allemagne, au commencement du seiiiimesiède,
ou dans le« dernière* années du quinzitme , fut
orgaiiiite i Ljoa. On a de lui un recueil, de
rlcercart, Tariatfoaa et bntaislessar dei Ihènies
des plus célèhres composteur» de ce temp:i, sous
le litre de Tablature dEpinettit; Ljon, Jac-
ques Moderne, IbiB, in-4°.
BRECHTEL (I%JkN(»u-JotŒni), musicien-
alleiu^nij, qui viiaitversla findnseizièmesiécle,
a fdil imprimer des cliansons gaillardes, t trois,
quatre et cinq voix , de sa composition , sous ce
litre : Kvn-uxtbiçe devttche Liedieinmll nier
mut /un/ Slimnten; Biiremberg, Callwfine Ger-
lauli, 158», 1090 el ibSi, in-4°obl.
BRECNEO (Lois af.), guitariste espagnol,
contemporain de Herseone, qui en parle avec
élnitedans le Traité des ïastrumenls de son Ear-
monie vtUverselle. On a sous son nom iioe mé-
llioile pour apprendre ï jouer de la guitare k la
iiinniire espagnole^ elle a pour litre : Melodo
niuy facillima para aprender a taAer loçui-
larra a b> Stpanol; Paris , Pierre Batlard, 161^
h»-»* obi.
BREOAL(r(isLS Khog), poeie etcoupatl-
teac danola. Tuf d'abord Tice-bourgme<tre à
DnMtheùB, ta Horwége.et quilla cet emploi
pour aliara'élihlirï Copeuliugue, obilesl mort
en 1778, àl'Agedeqoaranie-sii ans. Sescomposi-
tioDS les plus cdnnoes cgnabitenl en pîècec de cluot
imprimées i Copenhague en. l7Sfl, el intitules :
t° l,t Berger imjiaju. — V 1.9 SoUlaire, —
3° I^ SetruUar heureux.
BRÊDAL ii.), dut d'orcheHre du IbéAtre
de Copenhague, né duis celte ville vtci l8M,)r
a fait représenler, en 1813, l'opén de aa oooipa-
(ition intiiulé : La Fkmeie de XommerDMOf, at
en lMa,LetG*éTmat.Il a publié dea pot-pour-
lis pour te piano sur les tlièmea de cm opéras, i
Copenhague, clieiLofe.
BHEDE (SuiucL-FRfnùiicl, d'abord tout'
I recteur à Perleberg, devint eimile eco^lortl
I directeur de musique à Stellin, o^ il mourut
, en I7se. Il a publié A OITwibacb, en i7M , sii
, pagnemeot de vialoa;et en I7BS, dei cltuuoos
i et dea ariettea avec accompagnement da clavecin,
I et avec une préface; i Leipsitii, chei Breitlu)|;r.
BREDENIEHS (UEHRi),iié vraisembla-
hiemeni k Lierre (province d'Anvers), dan* la
seconde moilié du dix-seplièm* aiède, comme
on le verra plus loin, élait, en lut, «nanUe de
i Pliilippele Be«u(l)qu'ilaocontpagnaeBES|i48Be(
conjojnlement a^ec Alexandre Agricole et d'au-
' tresmusicieasl)rlges. AprèslauorldumidleCaa-
, lille,en iâ06, BradenienretounudanaliMpaya-
I Bas (3) et eut le litre d'organiiite et nialln da la
c1ia|iellede t'arGliiducd'Autr4cba(Cfcarle*, tUade
Pliilippe le Beau, plu* lard empereur Chadca-
I Quint). Jiiaqu'k la fin d« l'année lail, oo lui
I voM continuer son s«rvic« prte de ce pttBce;
. mai* apria cette data il dispanll de* nghdnH
, des comptes de fioanees de la cour j ce qui in-
' dlque ou sa retraite, oui«u déct*. Ak mnade
i mailioi,ilrefaUunegraUficatieopcMH'l'eidraliea
I et l'edncalkii de quatre enranta de dinar (3J.
: Eb lu», il est recompeMé « dea pajMt qa'îl
(l)B.
>i ikti Chin
l« Coeipta au
Ir nilUppcIcBnn. Icaqurl
,Google
BREDFJÏiERS ~ BHEC (VAN)
■ prvd joDrndlmiBal à ippitiidn k jouer sur
• k Mameordio» Hantdgiiair (Cluriea) et bim-
« dimci iM MMin (1). » Il bit, BU un, un
Toyige en HoUande pouf les iltâirat des arebi-
ducs Charies et FeFdiMnd (S). CIwHm, deiena
rtH d'£«pagne et lODTeraln de* Pbt»-Bu,' lui ac-
cord^ par kUrMpaiMleiilB lïin, una peuiofi
■oaiwlle de loo liTrea en eoiuidéraliim de ttt
aergicet (3). Dam la mtea* année, le ml doooe
encore à Bndenlen U lÎTre* pour le rémmp«i>
UT de MB «Uvonemenl, et iBii qu'il pat cdoti-
■nef l'adi«T<DMiil d'uM maisM qui) m falMll
Utir i Lierre(4j. U elMix qu'il ariit Fait de cette
petite Tille pour h retrùle eit du iediee qnll
I mit TU le jour. Dus l'année 1 bW, Bredeniei^
éccompagna Oiarles-Qoint en Angleterre : oo
Toil, par tu acte aBUiwIique, qo'il donna t eu
rnli nn bsDquel aux chentrea de la ctiipelle du
rai Brari Vlli, àCantorbérr (ï|. Enfln, ClMrlM-
QolDt te gratifia d'une nouTelle tomn») de M li-
tre», an mois de «eptembre I51MS)- Apre* cane
ipoque, aon non diupariK des comptes riela cour;
M qui (art préwner qa'il m retira alori dan* sa
maison ds Lierre, et qo'il j mour4l oublié.
H reste pea de oompoeHioBs de Brodeoiera au-
iMrd'bdl ; Jn n'en cniDab que le motet à cinq
wfa MUilmê Pater, dans Je* Eeeleiiailiem
eanUone* sex, ^inqiie et quatuor twram, pn-
Miést Anvers, chei Planlin.cn I&IB, petit in-4>,
M., et nue nwaae à quain toIi, Ave Regina
«rlorttm, dim un nunuuril de la Biblkilliiqua
iot*Ih ^ Belgiqu*.
BREE {JuN-B<UUD VAK) , dlrecleor de
nwiqBe «I chef d'oreheatre de la société mù-
rieale FtllU-MerttU, d'Amsterdam, Tfoloniate
nRc«)IInFtM,IUil.
n • 1 HAIra nean trrieMm, ornnhli, L lln-n
• quels ml, par IcIlnsiMIcnlai du K[X ■nfll XVCii]
• lui a ■toar<ë, c» MiKliKrjiitcD deboniElijgrUtilriKr-
re r. MT, nBi ArtUm te LUk.
ailM
«ille le as jaa-
téTrîeriBâ?, àl'lige-.
TierlBtli, et T est mort le
de ciaquaDle-tix ans. Doué de l'organiiatiou la pli
heurenee po«r la rantiqne, il De dut qu'h lai-
mtaie et i eta etTorls le talent qui l'a placé
à un rang honorable dans l'ait. Son père, nuii-
eien médiocre, lui «nselgM let prtiiden âénwat»
dariolon, etBeTtdaMiin{E'^. eenoco) loi dtnuik
un pedt aontxede leçons de composiUuB. Toute
fonéduoljoa mnalcale eouitla dans im ftiMec
reasources ; cependaul il parrlnt, dans sun paja,
i la TépDlatlon de Ttolonisle tiabile, particultt-
remoil dans l'eiécntioa des quatuors i il eut le
takai de diriger le* naaaet Tocalea etinslrumeo-
talei, et h* iMM|KMit<ons lui ont acquis l'ealine-
dea conMiesMrs. Dani son entaace, sa famille
t'était établie t LeeowBrden, dau la Frise, qui
ne luioriraît aucune reasouree pour l'art; néan-
moins, c'est dans caUe Bnème «ille que ses Tacul'
tés se déTelopptreat rapidemeaL A l'tgede dii-
buit a«s il retoanw k Aiofterdam, où ses progrès
se firent ramarqucr e|uqaa aunte. D'abord placé^
comme lecoud ou premier Tioloa du Thétlra-
FraDçai8,ilde*inlcberd'sllaqueelpremLef Tiolon .
Mila,i)irèB la retraite de Kleine, arllslede talent,
qal mourut jeoM d'une maladie de langueur. Le
débulde Van-Bree comme violoniste se lU an moi*
d'STTil ISÏl dus un concert de Ftlia-Meritit:
le jeune artisle bA chaleureu semant applaudi.
BienlM il deriot l'ime da la musique dam sa
Tille natale, et la place dé «bel de la musique
delaSociétéétUtdeTenueTacBnte.eB ISIS, il lut
diolsl pour la remplir. Pendant près de treale
ans il contribua par ses MiUH actifs à la prospérité
de oeUe belle lastllulion. Bieaveillant et ser-
TiaLle, il aidait de ses conseils et de son in-
agence tous les jeunes artiilea qui ataient besoia
de ses sorTioM. Van Bree s'est Fait connaître
oommeeomposrtenr par les ouvrages suiTanU.qoi
ont été publiés: I' Sjmnnonteègrsndoreliealre;
Amsterdam, Theune tH C*. — !■ OuToture de
conoert;ibid. — 3° OuTerturede nie Iveccbieur,
exécutée k la grande lile musicale d'Amsterdam
CD 1 SM ; Ibid. — *" I*' quatuor pour 2 Tiolons
alto et basse (en la mineur); Bonn, 'Simrock.
— h' 3w quatuor idem; Amsterdam, Tbeuneet
C<*. — S°lH quatuor Idem; itiid. —7" Grande
messe solennelle è 4 *(nx et orcheatre, publiée
par la Société (lunr l'encoiiragemeut de li ina-
■iqiie, t Butterdam. — 8° I", ï"* S" et *■»•
Messes 1 1 Toiv sTec orgue; Amsterdam, Theune et
C*. —VKeqaltm ; mlssaprodefancUttribui
«xlbtu humattit comilan (eorganoconetnenda;
ibid., iMk.— 10° Le48'°' psaume pour Toix solo,
clKeur et orcltestre, arrangé arec ace. de piano ;
ibid-, 18S1.— I l'Àdotpheav TombeaudeUarU^
>y Google
«4
UnKK (VAN) — BREITENGASSER
baltwle pour Tslida Unor et (d*K> (toits bollui-
àlk); ibM. Ce moreeto dlitiocuri, d'un otjleex-
pmtir et mUmailiI,! obtenu betocouptle inc-
cèa. Oq en «publié dea Indixtioni ■Ilemindes \
Berlin, UembcMirg, H*noTce, et une éditioa en
bolltndela, Bllemand et frutçaû, i Hijence, ebn
SettottiSOQilelitnde Jrurie. On * dit que celte
bftiiade e*t ua* ImilaliaB de l'Àéélalde de Bee-
tboten : cette critiqDe ne me panlt pa» fondée.
— Il* Colomb, ou la BéamotrltderAmériqve,
Mr le poème de Vm, cantate 4 toIi de barHon
•I diaurd'hocnmei; Ainalerd>ni,TheuiMetO*.
— 13° Lord BtroH, cutate da Hejer, à toIx
••nie. Tu Ilrea a teM «omî pour la eeèae, et
• lut repréMMler au Tbétlra FnMçaii de Lt
Ila^e. U SMdff ; en TbMtra-HollaBdeii d'Amt-
terdam -. Sapho, drame IfrIqM, qnl a obtean an
bti\ftnt»wxè*;l'Bàmme on* fttaf r< ^poftMf
dt la vie, uélodramiM bollawlaia, et La Mort
hénlque <U Spekk, ounage du même gmre ;
la petit opéra allemand ffinuK dteh lu Àehl
{Prëiida garde à toi). Enfin, on connaît d« Van
Bree beaucoup de diansou popolalrei reoMr-
quabkee et detchceon dliomnios d'un bel elTal.
Le Roi de» PajaBaia réconpeniéleib-aTanxde
cet «rtiile par la déccrallon du Lion-Déer-
landain; il était membre de U Société rojale de
Rotterdam ponr rtncourageinait de la moaiqDe,
et de la SodOé de Sainle-CécUe de Rome.
BREIDENUICH. Vofct BanTTimica.
BRIJJDENSTEIN (Jun-Pnium), urp-
■lile de l'««l]M réfiMinée de Huau, naquit k
WliNkkeB,duuUVetlera*Ie,leSaTri1 17M. De
1777 à 1711, il tat prohtaeur d'économie poK-
Uque à Gfeaten, ot II mounUle ISJaaner t7u.
On a de ta corqwtKion i f Ueus aonalBa puir
leclaTedni Nnrtmberg, fn-rolio. — 3* Vingt-
quatre chaoBoni 4e Gleim, btcc accunpagae-
nteat de claTedn i Leipaick, 1770. On a «uni de
lui nn dialugoe nr la thnbaie H «ir ion uage
dm lee Htbreos, ion« ce titre : Gtipraeek mm
dtr Fouie uad der allm Urttf^ dtt Pamiau
mu BbiMtr (MU nom de tioij, 176fi, tn-S*.
BBEIDENSTEIK ( EIui«i-Cb*iuu ), doc-
tenr en philoaophie, né en ITùB à Stdnau, daai
la fleeae-Eteclorate, étudia la plillmophie el la
inrtsprodencc i Berlin et t Heldelberg, pui* le
llTra k l'élude de la tliéorie et de la pratique de
la mnsique. En 1811, il a'éublit à CologtM en
quaUté de proTeueur de musique, et deux au
aprèa mi lui confia I* place de dircctenr de mu-
•ique k runJTBriité de Bonn. En 1816, Il obtint
la place de proleaseur de raaikique dans la faculté
de pliîloeopilie de cette uniTcrailé. Il occupe
eiKore aujaurdlmi (1Bk5) la mèioe pmilliNi.
H. Breidenstein a publié les ouTrtgei mlTaoti :
1' PraelUeh» Singtckult (HéUiode pratique de
cbant)iBonn, t8U-l»38, t partiel in-4*. Uaétd
rail troffl éditione decat ouTroga. — i* Fe$lgah«
Ml der WK 11 ^H|nu< 1M5 SttUHiiut«nd»tt
Intmfvrattoii Au Beethovau MoHitmenU
(Deacriptioa de> Maa qui aol au lie» peur n-
aaniuratioa dn awsuaaent de Beethoven, le 11
aoftt 1145); BoBB, Habicht, 1(45, In-go.CoBaan
compodleor H. BreideoBteIn a'eit faitcoBBaHre
par une eanlate arec dMBor et orcheatre poor
llnai^uralloa de k ataloe da BeettioTMi, exéco-
lée k cette aoleaatté ; dea romancM el dea £le-
d«r aiecaeconpagMiMatda plans, ea i aailei,
puUiéeakPrancfart.etatt Ftaetwr; d'anlTM cfaanb
•épard* »ne piano, h Colopie, cbet Dnoat, el k
Bonn, ebei Simrack; et iii chanta pour qoalra
voli dltommea, k Leipaick, chn Bniikopr et
HKftel.
BHEITliiNUIGB (Cnndtiui.FaÉmteiG), oc-
ganitte du roi da Oanemarck, an palab de
Chiiitlanabonrg, fera le nilieu du dii-baitlèine
(ièele, eat dté par le* écrivaina danoii moMae
un de* plu* liabilet coropMllaiira et Ibéoridean
de «on tempa. On ne connaît de lui que Ici oa-
ntffaauinjAiil'BtlidMFvrtagpaaatKinute
laeraif ulv at Sgnçe en Choral tfUr Hoâtf
(E«*ai abrégé pour acquérir aol-mloe aa paa de
terapa la pratiq ue du chant dtonl (Taptèa lea nn(e*]{
CopenlOgue, ITCS, bi-4'.— .)• rmtervUMlJBr,
hvarltdet ruh « ton Joereri; ut eatMoatUMar-
monientiUamnenffterdeagtrfftiderMtmUte
Ziffère ( Inalniction aor la naniii
•oi-néme l'iiarmoaie conjointament par le
ctpar le« chllfret) ; Coptâhagae, 17M,iD-4*.
BREITENGASSER (CaLunn) , am-
trepolntiite allemand, Técsl dan* la prMBlère
moitié du uidtme tiède. On troure, da aa eom-
potitloD, la mcotek qnatre Toix (DuÊUmkale)
dont la prédeute oolleclioB bititulée : ZMer
çiriHrfedm Mittarvm a prKtlantlbta MiuMt
oonipoilfonin, quorum noBUmi mm eiui aiilf
atiloribtu *egueiii pofbta nmmanHroMl ;
IforimbergBiapod Joh. Petreioni, lUS, petttIM*
obi. La metta de Brdlaogaaaer eat ta doudètM
Ju recudl. Dea lirinne* da aa com|ioaitlM aonl
auui coolenuei dan* laeoBeeltM qui a poar Utn :
Socromm hfmnorvm Ubtr prUmt. CatluM
el Irli/tnla quatuor BfmaM eontlnexM, ex
vpIlMù qvibutqut ÂulAorlèUM atutieU collée-
lu*,intirqu<H prinUartyieet In Ane ediliùtie
saut, Tkomai Sielter, Bettrieut Fituk, Ar-
noidui de Bruek, et aili quidam ; VitebeîK*,
apud Geoi^ium RitaT., iMi, fn-f obt. La Can-
lionufe manuscrit de Jenn WaKIier, qni aecon-
Krre dam la biblloihéqne des ducs de Saie-
Cobourg, conlicnt quel<tue* motels de Breiten-
>y Google
BREITENGASSER — BREITKOPF
^user. Ce nraiideB partage avec lauh, L. Scd-
W, Jmd W*hber, TlHnus Slcdier, Henri Pinck,
Dietrielit et queiqiKa autraa, b i^ire d'iToIr foodt
i'rcute dMCOmpoeitctirt ■lletnand* qui eomtaeoft
à brillar Ten U Bn da qnjpvlèmeiiècle et lu
cMBnwneaBent du Mixitcne.
BRErTROPF ( JBAii-GorTuw-KaHiiiHEL),
(nadenr en earicUres, fmpifmear et libriire,
iiaqnil k Ldpsick le 13 norembre ITIS. Desliné
piT Mm p^e, libnira lui-même, à lui «BccMer
liai» ion emmwree, il rnontri d'ibsrd bMiKonp
d'élBtgBeiBeal pour «nu étit.ntrataé qnti <t*ll
par son goAl pour Ira «cleuces. CependiDt il ea-
lr»prit en 1745 (iediriger llmprimerle, qull parla,
•laiu le fuite, k nn haut degrt de proipérité. Il
^'atlacha lorlDDt il amAforer les procédé* de llni'
preuioa de la aiiMiqM par les csracttrei mo-
bilM. Co genre d'impnaaiaa , iaventé par Pe-
trocd da Fauombrune, et mii en (MTre dant lea
tiranltrc* «nnén du «diitme alèele (vi^. Vt-
Tunco), pnb iDtfléetmDdKM de dlrerM* minière*
(nrjr. Lb U, Vaiub, Hkirm, Gatiumi, Jtnm,
Ucun et Soowmn}, fut longtempi le kdI mode
lie pnblication delà niiuiijue. La tmnifennaUon
'la cTslèioe de U notatiaii, dan» la aecondeiDci-
ilf du dlx-MpUèmeiMcle, a;ant icnda Inutile ton*
lea and^ caractère», an ne chercha pas ï le*
remplace'. En France, la gravare fkit sobitftDte
à llmpreulon par tea caractère* nMbHM;eu
Italie, toute la mneiqne, aant de rares eiceptiOM
te^laeDmanakcitti 11 eo fut de mïme d'un très-
erand mnubre d^Nirrage* (o Alleiuagne; pour
fl'aulrea, on Art un B;«linie dlmpresifon en ca-
raettm nolitlei ttlreot, et pour d'autie* encore
i«esipl«Talagr«Tur«è l'eau forte mr de* planclies
'le cuivre- Telts était la situation des cIkmcs,
lorsque Bretikapf entreprit de faire rerirra Tao-
eiennelypograpliîc de la imsfqDe. Son premier emal
ta ce genre parut en I7SS; c'était on sonnet de
l'opén de la princesse électorale de Saxe, intitulé
H Trien/b délia Fedetta. L'anuto iDiTante II
imprima l'opéra enli*r, M II s'j donna le titre de
inpenfore di qvesla nueva maniera ili ttata-
parela nitulea, con taralCeri leparabiU e mu-
foAiA. Ilimprilnaencore en, 17C5, l'antre opérade
la BtCmepTincesH!, intitulé Taleilri, reyinadelle
Àmauini. A. peine la déeourerle de Brcitkopf
Ait-elle comoe, qu'on s'empressa de l'Imiter
de tontes parti. Fooniler le jenne donna , en
17M, Bon Baai d^un nouveau caraetère de
fonte pour rimptetfiotide la rauiii/ue,' malg
il rata tort lolu de son modèle. Il eut du moins
llionnMeté d'accorder i ltreltko|ir la priorité
d'intention. Gando, autre Tondeur de carac- [
1ères , à Paris ; Giacomo Falconi, k Veniae ; Bon-' i
sart, kBru\ellc*; Enscliede et Fleisclimann, i |
Harlem ; eaSa F«ught, Nnpriniêor «nédote élaLU
k Loudres, firent toua de* eMalt d'initation plni
os moiOB lienre»; mais, auil que In drcons-
taneas m le* r*TurisaiB«ni pai, aoit que Isurs
procédés fnssentraoia* periectioniéB,!* aeale en-
treprisa de Breltkopr pro«p^. Dd iMCi.lire im-
loenie d'ourragea tanportanta hil Imprimé an
moyeti de prMaea qnll aTaJt étakliea ; sa loaison a
eonlinui ianleup* i niBltlplier par ce procédé le*
ebcfs-d'œuTre delà musique, et te* caractèrca
de Brellkopr ■« sont répandu* dans toute l'Ai-
IcMape. Cest aurtout pour l'impression de*
Uirea tlt^uriquea et lilstoriqne* rdattfs i la an-
fiqna que cette InrentUm est recoin maiMlable :
pnUié* en France are*, to texte gravé. Le* pro-
cédé* inrenlé* par E. Durerger, typographe de
Ptrii, eo 1838, procédé* emplojéa par d'autres
topographes françati, donnent k la Diuaiquâ im-
primée BD aspect plus satisraiBantqiMedui du
sTaltoM de b«itkopf, k cause da la non inlet-
tnptiofl de* SIett de la portée i mais le procédé de
Iniverger a l*ine(>nTénlenl d'èlre d'un prix de la-
bricatkm trop élevé. Dans oet dernier* temps ,
on a perfeetiuiwé le fonne d« caractère* , en
conserraol le syslime da Dreitkapf, et l'on im-
prime de la iMHiqae d'un fort ImiI aspect en Al -
lamagae. Cepeulanl l'nsage de la grarure s'y est
beaoooup étendn depuis IBIO, et l'impreuioa
de la mnsiqiw par le* «aradères mobile* y est
pr«*qiie «ntièremMit renCemtïe daa* la littéra-
ture musicale.
Ten 17«0, BreUkopT établit dans Mnuilioiiua
magasin de niusiqne manuncrite des plus grand*
maîtres anciens et modernes, dont il a publié un
catalogue, sons ce titre ; FerteicAntai vnitita-
liuker Bûcher, towoklutrTheorieiiliPTaxitt
etc. il y jolguiit aussi celui des lirres imprimés.
Chacun d'eux a eu quatre éditions detiuii t700
jusqu'en ITID. EoRa, il a publié un autre ca-
talogue tbiluatfque de toute la musique de son
fonds etderasKOrtimcnl, auquel il a ajouté suc-
CMsiTemeatquInse supplément*. Lagranda mal-
son qu'il a fondée subsiste encore arec une ré-
putation enropéenne, mus le nom de Breitkop/
et HKrIel. Le docteur Bumey, qui fit Brait-
kiipleo 1773, ditqoe c'était un liomme singulier,
d'an caractère brusque et laciliime. Il munrut i
Leipsick, le M janvier 1794. Sa biograptde a élé
écrite par un de ses amis (UaoMUs), et publiée k
IidpBick en iTM, in-B°.
BRiHTKOPF(BeiiiiAiD-ToËoooBE), Gladu
précédent, oé à Leipsick, en i749, s'est fait con>
naître, en 1768, comme babile musicien sur le
davecin et plusieurs ^tre* luitranMob. Vers la
>y Google
66
BIIEITKCPF — BREKKLL
même époque, Il ■ publlË des menueti , des po-
lonaises pour le eliTecin et des ctunsoDi avec
mélodie qui ont ea beaucoup de (uccèa. Bu
17T5, il t fuit paraître d« diverliitomeab pour
cliTedn,qul onlélé bien Recueillis. Peu de lemp»
aprèi, II partit pour Salnl-Pitertbourg. oti il e*t
derenu directeur de riiD|ir1nierie du Éénil, en
1780.
BREITKOPF (CHMsTotm-GoTTLOB), fila
puîné de Jean-GolIob'Emmanuel, ni i Leipddi
en IT50, «e l<*ra de bonne heure k rétnde de la
muEiqne, et Torma son goût par l'étude dei heaui
coTrageg que renrermait la collection de son ptre,
par lea Tojages, et surtout par lea sijonrs qu'il
fit à Dreade et i Vienne en ITSfl et 1717. 11
iooaiL ttiendu clavecin et de fharmoniea. Lea
publications de m Dunie d'Oberon et de sa
Tetpsiehore, (|ui ont para en partHlon et en ei-
Iriila pour te claTecin de 1788 t 179U, l'ont fait
connaître aTantageii sèment.
BREITSCHGËDEL (J-'K), piuiote et
compositeur de Vienne. CeTaitiate ne m'est connu
que par ses onrragei. Voici ceni qui aont hidl-
qoés dans le Manuel de ta Ittlirature mu-
ticaCe de Whistliqg ; 1> Sunates Tacites «i Iriou
pour piano, vioUia et TiolonceUe, op. 1 ; Vienne,
Cappi. — I"IJem, op. 2; ibid — 3° idem, op,
3 ; Vienne, Ciernj. — 5° Vii>g(~qiiatre carences
modernes, op. U; Vienne, M ecbetti. — 4° Dans»
allemandea pour le piano; ibid. — 6" Veriueb
«iner thtorettseh praktischtn Klaeitrtehult
mit VebungistOtlien zttm selbitunlenieht
(Basai d'une raétbode théorique et pratique de
ptano aiec des eiereîcea pour a'iiulnfire kh-
iiiême); Vienne, Hechetti.
BREITCNG (Cbables), organiste et pra-
feasenr de musique de l'école des Hllea ^ Sanger-
tiButen, plia d'Eisleben, en Saie, occopait celle
position en 1835. Dani cette mCnw année, tl pO'
blia un ouTra^e élémentaire Intitulé: Dtr tnte
Klavier- Lehrer, tint melhedUeh - tateehe-
tiieheAnteUungdttttrslen Klavier Vnterrielit
aehten mit Kindern con 4-e Jahren ai bejinntn
tmd au/eine grûndllche blldtnte und anxlt-
hmde WtiK suttttrtiben ( Le premier profe*-
«eur de piano. Instruction métliodlque pour bien
commencer l'enseignement du piano arec lea
enrants de quatre k six ans, etc. } ; Eisleben, G.
Reicliardt (sans date}, In4*de 7i pages.
BREKELL (Jean), eccléaUstique anglais,
de LÎTerpool, a prononeé on discours d'inaiign-
tation pour l'orgue de l'église de Saint-Pierre de
«elle Tille, et l'a lait imprimer sons ce lilre : O/w-
ning an Organ at St-Peier'i, Liverpool, on
Job XXI, lî; Liïerpool, 1783, ia-8'.
BRELIN (NicoLu), facteur d'instruments
et docteur en tliéalogie, né i Grum en 169o ,
dans le Vermeiand en Suède, lit ae* étudec à l'ci>
Diversité d'Upsal, et a'altacba d'abord àlaju-
riaprudeuoe ; fut notaire à (Jarlstadt, pute s'en-
fagea comme soldat au aervice de Prusse, dé-
serta, et voyagea en Italie k la suite d'uageotil-
lioRime alleoMod. Son pnitectelir étwt nort fc
Padoue, il Fut obligé de Mn usage de aea ta-
lénta en méeanK|aa pour aubaister, et il m dé-
termina pour la profaiaioude luthier. II alla a'é-
lablir quelquea temps en Lorraine; de là paasa
en France et en HollâDde, d'où il revint en Suède
pour I étudier la tliéologie k Lunden, Upsat et
Witlemberg. Son humeur inconstante la porta t
quittereneoreaa patrie pour voyager ;malsaj«nt
fait nauFi^e et ayant été dépouillé par des to-
lenn,ii revinlenOnen Suède, où U prit lebon^
de docteur. Il fut tait pasteur de Volstadt près
de Carlatadt, et j monnit le t juUlat i7U. L'A-
cadémie de« seiracM de Stockholm le reçut au
nombre de aes membre* . Uana lea mémoire* de
cette taàtUt, il a inaéré troia diasertationa eut le
perfedkinnenienl dei inutnimeota & clavier. Le
premier, qurne trouve dana te volume de 1738,
p. 81, est intitulé : At aka Clatotn ixk Cfmba-
leri goàhet ( Oe la manrère d'ajouter k la bonté
dei clavecins). Le aeccmd mémoire, qui «wti«Bl
une suite dn premier, ae trouve dana l'année 17b7,
p. 3e, et'le trolMma intitulé : Bwmi andrùig
deiie Clawertoehaitdre ùutrttmtiUer UMiia^
gm i Stark tald , etc. (Quelles altérations sa ma-
nifestent dani lea clavecias etantrw inalruracnti
par l'ellél du Troid ), est inaéré dans l'année 17«0,
p. 31 7.LesdeiiideralersnMrGeauxB'ont été publiés
qu'apré* la mort de l'autaui'. Un de* majeiu pro-
posé* par Brelin pour le perfecUomNfnent de* cla-
vecina eonsiataft à remplacer les plnmea de cor-
beau dea santereanx par de petita reMorts ui os
disposé* dans U languette d'une manière partiey-
Mère; l'antre, i naer lea cordes k de* hautenn
UQlformei, de manière qu'elles ne hiaceal point
appuyées sur le chevalet, luais qu'eues M tou-
chassent aeulement avec léBir«té,et qne le poiat
d'intersection de cea corder par le clievalet fQt
calculé de telle sorte que les partiea placées en
deçà on aa delà luasenl en iDogueurs correa-
pandanles, alin qne l'une étant mise au vibra-
tion, l'autre résonnét aussi comme un écho. Hul-
pliers a donné un eitrait du prenûer mémoire de
Brelin et une analyae des antr«s dana eod livre
Intitulé: MIsfonii afhandHHg oi» IHu*ilt(jTa»é
liistorlque sur la musique, p. 81 ). Forkel s'est
trompé loraqu'il a dit que Marpui^ a donné une
traduction allemande du preuiier mémoire daDS
ses Enais hittortqut* ( V. AligetK. Lilter. der
JfiMft, p. 163); c'est l'extrait donné par Hul-
>y Google
BREKELL — BBENDEL
6T
fAnsqne leurant Mtrpiirg a traduit ( iTUto-
Titch'knrtkhe Bei/lragf, etc., t. il, p. »n).
Lkbtenllul, qui ■ copié Foriwl (fiWiof . délia
inu.,l.iv, p. e7),icli«ngéie nomde fretin
w c«iDi d« Berlin.
BREHNEB (Rokht), proleMcor d mir-
chud de miraktae h Edimbourg, vers le miliea
da dii-buitlinM sKcle, quitta eoiaKecette <itll«
pODrillert'Alràiirà Londt'et, ob il tiTait encore
nn JSOB. Les ouTragei qui l'ont fait connaître
iMl : 1' Rudtmentt oj Mtaie, or a thert and
tajj tretUiêe of Ihat tubjecl ( Radimcnts de la
musique, ou traité courlet Tscile sur cet art);
Edimbourg, I75S, in-l?. La deuilème édition
4eeeDTre, (tcc des additions sur le chant et
■HcoUadia* d'antittinM (Chareh-Tunet), à
paru liBdIiiibaarg et Londres en 17e2, ln-8>. La
treliUMp a poar litre : Budivunt* of miutc
^mh^mamodyt Londres, li6),Tn-s*— 3° Some
tkanght* on llie performanee itfeoneerlMvsie
{Penséeasarretécution de la maiiquede con-
cert) i Londres 1777, In-folio. Comorceaneat placé'
àlaltta d*iiae eenvrede lixqualuon ponr deai
TiofcNU, alto et basse, comp«e< par J. G. C.
SdMtkT. Il a Mé traduit en allemand par Ci»-
mer dans ton Hagasiii de mnsiqne, 1*^ année ,
p. 1313-191B. — 3* liutrueHonfiir Ihe GvUtar.
Breiinier a pubUé aniai des cliansons. Se* gleas,
'de* doM, et d'aotrea piieea Ifgtrea de aa compo-
Aion.
Petiel et LMitentlial dtcnt un oiiTrage .d^ln
anteur nomioé Janu* Sremiter, Mai ce titre :
nutmetieiu for the tltecado pattorate, aUh
aeolUelion q/alrf; Londrlu, ln-4° (sans date).
le n*ai trooTé ni ce nom , ni l'onvrage dsni (es
caialognes anglaia.
BRENDEL (adm), docteur ai médedne,
«I proresseur d'anaiomie e4 de botantqoe k l'uBi-
lenité de Witlenberg, a publia : De earallone
nortomnt per eomttna et eantus muileoi;
VHtenberg, 1706, In-t". Cftte disacrtatioD est
noe des roellleures qu'on ail terites sur ce sujet.
BRENDEL (Cnuus-FKUçats), ëerlvain
mr la musique el prolesseur d'esthétique muni-
cale au coaservalotre de L,«i)iiick, est né le ïB
MneoibrelSIt à StoUberg.dans le Ham, où son
pire ftait ingénieur des mines. Plui tard, aa fa-
mne Alt transférée à Prefberg, où B salTitles
conndD gvmiuse (collège). Il j reçut des le-
fMu de musique d'Anaker ( voy. ce nom ) et fr£-
qnenta Iw séances, cmicert) et soir^ mneicales
Ai cercle fondé par son matlre. Les écrits de
RochKIi et la Caeilia dirigée par Gotlfrieit
Weber, qui lui tombèrent sons (a main, éveillèrent
■na godt pour la critique nIaliTe k l'art et aui
>^t(s.En ta», BreDdel m rendit k l'université
deUipsick : ilM, dauc«tlevllle,la4»nuaissanG«
de plusieurs artistes, parlicnlièrement de Fr.
Wleck, dont il prit des lefons de piano, etde Ro-
bert SchumMio. Ces retalkma donnèrent d'abord
plus d'actiiité k son peoehanlpour la musique;
mais les lefons do professeur Weise sur la pbi*
kMOphle h^étiemie, qall fréquentait t l'uDÎTer-
silé, Ini ayant Inspiré mie vire admiration pour
celle déterminatiofi de la science, il suspendit
ses travaux relatifs t l'art pour aller k Berlin pui-
ser k la source de cetle philosophie qnl comptait
alors beaucoup de partisans eathonsiailee. II y
étudia deui ans; puis 11 fut rappelé par s« famlMe
k Frerberg pMr y suivre les cours de l'école des
mines. Soit qu'il n'eflt point de vocation pour la
carritre qu'on voulait lui fïire suivre , soit qne
quelque circonstance imprévue se fût opposit
aui votux de se* parent^ Brendel revint d'utM
nani^ décidée k son peaclitnt pour l'art, etse
fit eowultre dans le monde musical par un cours
d'histoire et d'esthétique de la musique quil fit
k Freyberg en IBtl-Daua l'annde suivante il Ht
110 conn semblable k Dresde, et 11 ai ouvrit
un trolslèoM k Ldpûek ta IBU. Le succès qn'U
y obtint le fit choisir dana la même année pour
soccéderk Robert Schnmanndansla direction de
U Nouvelle Gazette musicale de Leipslck (Neue
ZeUtehrift /ûr Mutik ). On sait que cet «ciH
périodique avait été fondé en 1834 par un parti
qulsecroyaitnovatMirid qui voulait faire trlom-
plicr de nouvelles tendances de l'art, en oppo-
aition k l'art anden. C'étvt une tribune ouverte
aux intérêts du romantisnoe musical. Nul n'a-
vait plus que Brendel les qualités nécessaires
pour coDtinoer l'ieuvre de ses prédécesseurs et
lui donner im caractère trsnclté d'opposition,
■ne allore déddée de réformalion. De nouveaux
conn qui] flt dans les années suivantes grou-
pèrent autour de lui un certain nombre d'adhé-
rents, et firent raitacber son enseignement an
conservatoiredeLapsick. Lepartidontilestunde*
chefs se désigne modes Ienient|>sr le aomd'lntelli-
geut : on pourra vériQer plu« tard ses titres k
celte prétention Comme intelligeni, Brendel s'est
fait le plus ardent admirateur et preneur de
Pcntreprise révolutionnaire de Ricliard Wagner
(vos. ce nom) pour le bouleTersement de l'art.
La Nouvelle Gaielte musicale semble n'avoir plus
entre ses mains d'autre but que le triomphe de
celte tenlstive folle. A l'époque de son premier
cours, Brendel a publié un petit écrit qui en ect
le résumé, sous le titre : Brundiûge der Cm-
ehichteder JfuilAiFBils principaux de l'Histoire
de la Musique], dont II a paru trois éditions k
Leipsirk, cliei Hioie. En IS&o, Brendel a fait un
nouveau cuurscn Z2 leçons, qa'll a publié sonsle
>y Google
BRENDEL — BBESÏ
aM':Gesehiebtedêt<Mutikinllallai,DealKb-
land und FrttnkTeUK. fou ieii erilen ehrM-
lichen Zeifenbii aufdie Gegewxart (Hiitnlre
de la Huaique eniulie,cii Allemigas et «i
France, depui* tet premien tempe do cliris-
fiiniimejutqu'l pré«eDt)i Leipcick, 1851,1 toI.
in-S» de MO page*. Uoe deutièDW iditioo de ce
IJTre a paru ea 1856. An point de vue de» re-
Cbetcbe) et de* déleloppementa de l'ait dans
aei principes et dans aes fonnes, cet outrage e*t
de peu de valeur : ï nai dire, ce a'est qu'uD
rtMimé de ce qui a ilé écrit tatâneureiiKDt
•uile mbue lujcl; mai» les liait dumitres Ic-
tm» pennotétre coaiidérées comme le mioi-
IMte des opinioiM du proFesseur concernant les
tranerormalkins de la miulque, depuis le milieu
dn dlx-hnilitme liècle jusqu'au milieu du dix-
neuTÏème. Dans un écirH istitalé : mt Mtitlk
dtr Gegenwirt und die GesammtkiJitt der
Zdlâruf (LiMusiquedu présent et l'Art complet
de l'avenir), Leipsick, 1854, Brendel devint le
propliète bnatique du wagoerisiue. Le style
nibaleui de cet Écrivain semble calculé pour
couvrir l'insallisance de ses conoDiesauces tacli-
niques et pratiques dans l'srt dont il parie. Sa
plirase est vague, torturée ; les termes dont 11 se
Hft soot pris souvent dans une acception Epal
définie; enfin ses vues et l'objet de sa critique
s<nt k cliaque Instant éttugers k la musique
considérée e« elle-même. En Igae, il a com-
mencé, en collaboration avec Ricbard Polil, de
Dresde, la publication d'nn écrit serai- périodique
Inlilulé : Avregnngta J^T Kunil, Lebei\ vnd
Wiutniehaft (Incitations pour l'art, la vie et
la science) : au moment dû cette notice est écrite
(1867), les livraisons du quatrième volume pa-
M*** Brendel ( née Elisalwtb Taolmann, k Pé-
tersbourg), est distluguée par son talent sur le
piano. En 184b elle s'est Tait entendre avec suc-
cisdsn* lea concerts de Leipsick. Éltvede ï^ld
et de Louis Berger, elle propage leurs principes
dans son enseignen>enL
BllËHDLEB(...),compositear>uédoù,mort
k la Oeur de l'ïge, k Blockbolm, eo 1849 , an- '
nonfait un génie original dans ses premières aa, i
vres , lesquelles cunsislent dani la nnuiqoe qu'il !
écrivit pour les drames : La mort de Spalara, et
Edmond it Clara. Son opéra inédit et postiinme
intitulé Riino, a été estimé comme une («ivrede
(iiule valeur par les artistes qui ont pris connais-
Muce de la partition. |
BRENNTKEtl ( Joseph) . bon compositeur |
de luosique d'égii&e, naquH en Boliéme len la
Hn du dU-teptièuie siècle. Il a Tait imprimer k
Prague divers outrages de ea composition dont
le* litres sont: I<> I^utdt$ matuUnts. Pragœ
IH fflOfno colley CaroUitOi Typii Georgia
Labann. — l°orreitoiresiqnatH voix;iblrf. —
3* Hora pomeridianx ,iert conearli eomerale»
itx.oput IV; ibid.. 1710.
BR tSCI ANELLO ( Joau>n-A)m>iiiE), com-
positeur italien, devint, en i71P, conseiller «t
maître de diapêlle du duc de Wditemberg , et
occupait encore ces places en 1757. Il a fait im-
primer douze concertoi oo Bjmpboniei pour deux.
violons, alto et basse, Amsterdam, 1733. Ou
connaît aussi dilTércntes pièces de musique vocale
composées par lui.
BRESCIANl(BEiiolT),biUiotliécairedugrand
duc de Toscane, habile malhémallclen et musi-
cien, naquit k Florence en ifl&8, et mourut dans
la même ville en 1740. Parmi les ouvrages qu'il
a laissés, on trouve en maauacrit : 1* Ik *$''
Umate harmonica, Iraclatut, 9U0 irufru-
mentUM omnlchoplum et omnet rjiu tutu
txpticaTiiur. — 30 Ubellus de miutctf vele-
BRESCI ANI ( PiEBHt ), coinposittui , né i.
Brescia vers IBOfl , n'est connu que par quelques
opéras qu'il a bit représenter : les circonstinces
desa vie sont ignorées. Son premier ouvrage^
La liera dl Fratcati, a été représenté avec
peu de succès au Itié&lre S. Bentdetto , k Venise,'
dans le mois de mats 1830. Osai la même anné»
il fit exécutef une cantate de la comf<osilion sur
lethéktredeItreBcia,kla louange ducélèbre chan-
teur VeluU. En 1 «31, il donna k Trieste L'Albero
di Diana, qui ne réussit pas; mais en 1813 il
écrivit pour le théktre de Padoue / Promessi-
Spoai, dont le sucocàs Tut complet. L'ouverture,.
l'introduction, un quatuor et un trio du Onale
du premier acte, enQn un duo et un trio du se-
cond a^, ont été considérés comme de bons
morcesui.empreinlsdesenliment dramatique. La •
plupart de ces morceaux ont été gravés avec ac-
compagnemenl de piaoo , i Milan, chez Hicurdi.
Ou connaît aussi de Breseiaoi le diunt de J/cJure,
dn Cor taire de Lord Dyron , pour soprano avec
BRESClÔNI (Fràhçois di), pianiste italien,,
s'est Tait connaître depuis 1844 par la publication
deplosieurs ouvrages pour son ÏDslrurnsnt, parmi
lesquelsen remarque des Jlf^fadiei tamparole»,
op. 10, Hilan, fiieordi, et une Fantaisie sur
des motifs de la Sémiramit de Itosainl , op. 13,
Ibid,
BRESY (KcBua deJ, ou de Behct, du de
Bbeci, poêle et musicien, lui contemporain d'Uéli-
nand.etvéeutsousPliilippe-Augiiste. La Croii
du Haine en lail un clieralier; mais Pïsquicr
pense qu'il était moine de Clunj. 11 se fonde.
>y Google
BRESY — BREUER
probablemeat sur ces deux
I de Bresj :
■ Y 1 plna de dooie ans passé,
■ Qu'ennoira drapa uii» cnTohippé. >
Le m^nie aaleur croit aaul que Bresy itM au-
teur delà Bible Guyot, attire inordanle contre
le) Tiees de son eitcle. On trouve dan* les ma-
nuKritade la Bibliothëqneimpériale (cotés 71SI,
eà ft se , fonds de Cangé ) sii chansoDS notées de
ta composition.
BRETAliNE (F. P. ), neven du F. Claude
Bretagoe, religieux de la congrégation de S. Haur,
uquiti Semnr, en 1666. Après avoir acbevéses
études à Dijon , il m rendit i, Paris, al j obtint
vne place de secrAtaire à la chaacelterie dïtat.
C'était un homme instruit, qui callÏTsit les teltrea
avec ardeur et se liriait aux traTaui d'éradition.
Il a publié, sous le Toile de l'anonjme, un litre
ïntitulË : Tractaluf de exeellenlla muilcx
annaux Bebrxorum et eorum initrmnenlii,
«3: S. Serlptura, SS. Palrlbvi et anliqvit au-
tharlbui illtulratus; Parîsiis, 1707, 1 Tol.
ÎD-ll. Oebanouirage a é lé réimprimé i HoBich,
ehezJ.IieniT, en 1718, in'4°.
BRETON |M*BOKi LE), violoniEte du théilre
italien, k Paris, en 1760, a publié plusieurs leu-
Trea de trios pour violon et de duos pour llûte, etc.
BRETON (JoÀcan LE), né à Sainl-Heea,
«n Bretagne, le 7 avril IT60, était (ils d'un ma-
réclial-femnt qui, cliai^ d'une nombreuse Ta-
mille, ne pouvait bire autre chose (lour son (ils
que de le melire en état de lui succéder comme
ouvrier. Cependant le jeune Le Breton annonçait
d'heureuses dispoeilions pour les sciences et Ica
lettres; il Ironva des protecteurs qui obtinrent
pour lui une Itourse dans un collège , et justifia
ce bical^t par ses rapides progrès. De brillantes
études attirèrent sur lui l'atlentlon des Tbéalins,
qatcliercbaientï Itire entrer dans leur ordre des
scijets distingués. Ils le déterminèrent i se dea-
liner \ l'état ecclésiastique, et l'enTOjèrent, i
pdneSigédedix-neurans, professer fa rhétorique
dans un de leurs collèges ïTulIe. Le Breton allait
receToir les ordres, quand la révolution éclatai ce
grand événement ciiaogea la direction de sa vie.
Il se rendit h Paris , s't maria , et remplit soos
le gouvernement du Directoire et lous le Con-
Mdat, 6 place de clierdu biireaudesbcaui-arls au
ministère de l'intérieur. Nommé membre du Tri-
bunal, il y prit peu de part sut discussions poli-
liquea. Lors de la formation de l'Inslilut , il j Fut
appelé commemembrede la troisième classe(lit-
tératare et histoire ancienne ] , et comme secré-
taire de la classe des beani-arls. Il conserva cette
position jusqu'au mois d'octobre iSlS. Conipris
•lors dans l'ordonnance d'expulsion de l'Institut
d'un eertain nombrede savants et de lltlérateuri.
Le Breton parlitpour le Brésil avec plusieurs artis-
tes, dans l'iotenlion d'y fonder uae sorte de co-
lonie; mais il n'eut pas le temps de réaliser ses
projets,car il mourutiRio-Jsneiro.leS juin IBIS.
Parmi s» ouvrages, on remarque : l" Rapport
tur Cétatdes Beaux-Arts ; Paris Igio, io.4*.
Ce rapport avait été demandé pour le concours
des prix di'cennaui; la situation de l'art musical
en France depuis 1795 y est examinée avec
étendue.— 1" Notice tur la vie et tes ouin âges
de GréCry; Paris, 1814. in-4°. Cette notice, qui
avait été lue à la séance publique ih la classe des
Beaux Arts, au mois d'octobre IBI4, a été insé-
rée dans le cinquième volume du Magasin eney-
elopédique lltii), p.-ns. — 3oA-o(ice Atifori-
;ue sur ^ vie. et lesouvragu de Joseph Haydn ,
membre astocié de l'intlitut de Fiance, et
d'vn grand nonifir* d'académies; Iwe dam
la séance pubUquedu s octobre; Paris, Bau-
douin, IBID, in-1*. Cette notice est Urée presque
tout entière de celle que Griesinger avait pnbliée
dana la onzième année de la Gazelte ta^icale
de Leipsick. Elle a été traduite eu portugais par
le conseiller royal De Silra-Listioa, qui l'a aug-
mentée d'aneciiotes surHaydn Fourniespar Meu-
konim, H publiée k Rio-Janeiro, 1810, in 8° de
84 pages.
BRETOAI DE LOS HERREROS, ama-
teur de musiqueet poète àMadrid, eslautcui d'un
poëme intitulé : Satira contra el/urore fitarmà-
nlco, à mat bien contra lot que depreeian et
leatro Espanol; Madrid , 1S47, In-Bo. Cet écrit
est dirigé contre l'engouement dea habîtanta de
Madrid pour l'opéra italien.
BREUER (Bannaaii) , violoncelliste et com-
positeur, est né à Cologne en 1808. Il entra fart
jenne au gymnase commaDal de cette ville, poory
faire ses études littéraires, et, dansle même temps,
ton grand-père, t>on violoncelliste et profeuen
de théorie, lui donna des leçons de moiique.
Déjà Breuer s'était fait connaître par qnelqaet
compositions, lorsqu'ilae rendit à Berlin en 1838,
pour y perfectionner aca connaiaaances dana l'art
d'écrire, sous la ditectionde Bernard Klein. L'or-
ganiate Wilbelm Bach lui donna aussi dea leçons
pour son instrumenL De retour t Cologne, il se
livra èl'euseigneiDent, et entra comme violoncel-
lisle k l'orchestre du théitre. En 1839 il fit à Paris
tin séjour de quelques mois, puis retonma t Co-
logne pour y mettre an scène son opéra Die Bo-
stnmàdchea (Les Rosières), qui ne Ténssitpaa,
Breuer fut plus heureux dans ses autres compo-
sitions instrumentales et vocales, parmi lesquelles
on remarque quatre quatuors pour deux violons,
alto et violoncelle, im trio peur piano, violon
,Goôgle
70
BREUER — BREAVEU
et violunecUe; duos pour 1 tjoIoos, np. 2, des
ciiaDtseti.l«dcrkiDiK seule avec piano, d'autres h
4 voii (llioiDines, compot^E pour la Liedertuftl de
Collée- Il a éciil aussi plusieurs psaumes pour
des imx d'hommes , daiw le nlyle <le Klein, Irais
meAsea solennelles arec orclieslre, une mesH de
rtquitm, un Tt Deum, plusieurs ptaumesaTec
orcheslre, deui oratorios ( Lazare, et La du-
cenlt du Salnt-Bipril ), deut sjmplioiues et
cinq ouTerlures pour l'orcbestre. Ces ouTrage*
sont traTalIlJs avec soin; mais ils manquent data
qualité Tilale, i uTOir, l'originalité des idée*.
Breoer t'est renda recominandable par la fanna-
tion d'un bon quatuor d'instruments t cordes
poor l'exécution des ouvrages des grands niattres.
Il s'est mariÉ en Ib40 iTeclafilledu noloncelliite
Enecht, d'Aix-la-Chapelle.
BBECLL (IlEfnu-ADGDSTE), né k Lindeahart,
prèadeBayreuth.ea 1742, entra eu I76a,auser-
Tieedu margraTed'Anspach, comme violon, et,
dios la suite , passa comme organiste à Erlang ,
où il mourut ea I7sa. H eut la réputation A'ua
cliTecI ni ate habile, et a laissé plusieurs morceaux
de musique instrumentale en manuscrit. Oa a
aussi publié quelques pièces de sa composition
dans l'Anthologie musiciile de Nuremberg, et dans
les recueils de piano de 1783.
BREUNIG (EDouuir>),Dé ïFrancroct «iir-le-
Mein, fera t808, s'est Fait connaître comme in-
Teoteur du piaao-harmonica. En 1S43 il a tsil
•otendre cet instrument ï Bruxelles, sans y pro-
duire de aensation. Quelques aiuiAes après on
le retroute h Viemte où son inrenlion n'est pas
beaucoup plus lieurease; pulsà Darmsladt et à
Franctort. Depuis IB48 le piano-harmaniea est
tombé dans l'.oubli.
BRËVAL (jKitH-B*nisTc), violoncelliite et
compositeur, né dans le départaient de l'Aisne
en 17&S, étudia soninstrumenlsousla direction
de Cupîa. Ses progrès Turent rapides, et Tort jeune
encore, il obtînt de brillants succès au Concert
spirituel, oh il fit entendre ses premiers concer-
tos. Admis k l'orcbestre de l'Opéra en 1781, il j
resta jusqu'en I80G; il obtint alors ta pension
de retraite. En I79B, H fut nommé professeur
de violoncelle au Conservatoire de musique- de
Paris, qui venait d'être organisé; mais II perdit
cette place en isoï, époque où beaucoup de
membres de cette éiole turent réformés, le nom-
bre des proresseurs étant trop considérable pour
celui des élèves. Après sa retnile, Bréval vécut
quelques année* à Paris et i Ycniaillea ; puis
Il se retira à Chamouille, village situé pris de
Laon. En IBU Perae, son ami, alla habiter le
mËmelieu; mais ils ne jouirent pas longtemps
des agrémcntsde cette réunion, car&'évalmaii'-
mt vers la fin de Tannée 137a. Le talent de cet
artiste était agréable; son jeu avait de la justesse,
de ta précision et du Uni ; mais aoa aljle ntan-
qnait de vigoeiii et d'élévation. Comme compo-
siteur, il a eu des succès, et »a musique a long-
temps composé le répertoire des violoncellistes :
ses concerios sont mdntenant tombés dans on
profond oubli. Ses premières compositions paru-
reDtenl778. Parmi sesnombreux ouvrages, on
remarque : 1° Sept concertos pour violoncelleet
orchestre; Paria, Imlwult (Janet et Cotelle).
— 1° Symplionie concertante pour deu\ violons
ol alto, ceuvrc 4* ; ibid. — 3> Sjmplionie con-
certante pour deux violons et violoncelle; ibid.
- 4° Quatnors pour deux violons alto et basse,
"p.e; Parts, L« Cbevardière. — 5° Trios pour
denx violons et violoncelle, op. 9. — b* Trio
pour violoncelle, violon et basse, op. 39 ; Paris ,
Janet. — 7° Duos pour deux violoncellea , op. 7,
t9, 21,25,41; Paris, Sieber, Janet. ~S*Six
sonates pour violoncelle et basse, op. 13, 2g, 40;
ibid. — 9° Airs variés pour violoncelle, n" 1
ï 11 ; ibid. — tiy Méthode raisonnée de violon-
celle; Paria, 1804. C^te méthode a été traduite
en anglais par J. Peile, sous ce titre : Neic ini-
(rucfjon for Ihe otoloneello, betan a.eompleCe-
Keg of tht Kntnaledge of Ihat Irutrumenti
Londres, 18ia,in-rol,
Bréval eut un Trère cadet, violoncelliste comme
lui, nuis moins habile.Celui'd a étéaussi attaché
ï l'orchestre de l'Opéra. U a publié des composi-
tions pour divers instruments.
BREVI (jEui-Bumicvi), maître de chaiielle
de Sainl-Franç<risiHilan, de l'église del Carminé
etdecelledeSan-feifeie, était, eniC'3, organiste
de la cathédrale de Bargame. Plus tard, il oli-
tint la place de maître de chapetie de ceiteéglise,
suivant le titre de son recueil de motels à voix
seule publié en t699. On conaatt de sa composi-
tion 1 1* Bmarie armonicAe oviieru Sonale da
cameraatre tfromentl col fiiu» continua, op.
3*; Bologne, 1093, in-4o. — 2° La Calma d'oro,
arittteila.caitteraavoee tola, op. 6'; Modène,
loes, in^", obi. — 3a La divoilone eatiora, o
XI mottlti a voc* solaecontinvo, op.7;Ho-
dène, 1699. —4° Dellrl d'Omar diciao, o can-
tate a voct lola « conlinvo , op. 8, lib. t°;
Venise, 1706. Lt première édition de cetwuvre a
paru à Modène,en IG95. On a aussi dcBrevides
éléments de musique inli lu lés : primi elemenli
dl musiea per U prineipiantt ean alguanli
Solftggi /aelli; Venise, Ant. Borloti, te9B,
BREWER (TaoHAs), compositeur anglais et
virtuosesiirUvIole.Qorissaitveralemilieu du dix-
septième siècle. 11 fut élevé AThapiloldu Christ,
>y Google
BREWER — BRICCIALDI
71
i LonJres. Plusieurs rantaisin, canons el id-
tia piécps île «a composition ont été inôërt^
diD9 la colleclion de llillon, Londres. IGbi. On
trouve anasl dans le lUiaical Compaaton ( Lon-
dres, iOT3) lin lira deux voix qu'il a com-
posé sur ces paroles ; Turn Àmarlltyi to Ihy
«eain, etc.
BREWSTER (Hehbi). On IrouTs sous ce
nom dans le calalogne de Clemenli ( Lon-
dret, 1797 ) Dn lirre dîdacttqne intitulé -.Coun-
eise Uethod qf playing Thorough bais ( Mé-
thode abr^ée d'accompagnemenl] in-rol. Tel est
le Tértlal>le litre de l'ouTrage, au lien de ce-
lai qui «e trouTB dans la première éilitlon de ce
litre, oii le Boni de l'auteur est aus«i mal indiqué.
BRIAN (Albert), compositeur anglais, llo-
rissait à Londres dans le dii- septième siècle. Le
docleuT Bojce a Inséré quelques morceaux de sa
coDiposïtioD dans son recueil intitulé : CnfAe-
drat Masit.
BRIANT (DEnis), musicien français qui tI-
Tall au commencement du seizième siècle. On
trouve des motels de sa composiiion dans les
recueils publiéa par Pierre Atlaîgnsnl, de 1529 à
1S3T (Paris, iii.4<> oU. gothique;, et notamment
dans le neuvième, liire de chansons.
BRIARD (ËTiEMtE), j^aveur et fondeur
caraclèTcs, né k Bar-le-Doc (Mense), ilans les
dernîi.Tes années du quinzième siècle, s'établil à
Avienonsets 1530. C'est i, celte époque, ou [
auparavant, qu'il grava tm caractère de musique
Irès-difTérent de la noialion alprs en usage ; es
non-seulement il abandonna les formes carrées
en lo-saDge des longues, brèves, Kemi-brèies
nùnimea.pour leuren substituer d'arrondiea; mi
il remplaça le s;slèmeproportianneldes ligatures
de toute espèce qui n'était, depuis le onzième
aècle, qu'une énigme embarrassante et tnulilc
pour l'art, parune notation simple et rationnelle
qui représente la valeur réelle des sons mesurés.
Briard précéda-t-il Granion('V<iy. ce nom) dans
celte lieurease réforme, ou celui-ci eut-il l'an-
tériDrilé, si, comme le dit Peignol ( Diction.
Tais.de àlbliolo-jte, $uppl. p.' liD), il exerçait
déjà d«sl»&T C'est ce qnl serait dillicileàéclsir-
dr aujourd'hui ; mais il est certain que l'usage
des caractères de Briard préoSJa de vingt-sept
us le plus ancien outrage connu dont l'im-
pression TOI faite avec les caractères de musique
du Ijpograpbe parisien i car ce fut en 1S32 que
Jean de Cbannaj', imprimeur Avignon, lit usage
de ceux de Briard pour les œuvres du célèbre mu-
sicien Eléaur Genêt, surnommé Carpentras
(Vtjy.CuETj. Les caraclères de &riard;étaJenl d'ail,
leurs pré rérables à ceux deGranjon, étant bean-
coup plus gros et conséquemment plus lisihle*.
Quant à la réforme dn système, nul douta que
ce M eont pas dei graveurs et fondeurs de carac-
tères qul'ont imaginé une chose de ceita impor-
tance, et qu'un mosicien Instruit et de bons sen*
a dfl lear en «aggérer ridée. Il est d'ailleurs
k remarquer que ces miinei caractères simples
et non proportionnelii, ont dû être mnous et
emplofés parles harmoniste» i une époque irès-
tnclenne pour écrireleurs comlHaaisons de uban-
sona etdenMiels; car 11 lear eAt été Impossible
de faire leurs partitions avec 1* sjstème des liga-
tores el des mesures proportionnelles. Ce n'est
qu'aprrà avoir écrit leurs ouvrages, à l'alded'une
tablature de notation ajmple, qu'ils imaginaient
la notation de chaque partie dans les combinai-
«ons les plus ëniginitiqDes et les plus enibarras-
unles.aDndedonuer une hante idéede leiir babi-
leté; mais souvent 11 leurwrifalt de se tromper
eut-ratmes dans tes signes dont ils se servaient
pour traduire leur pensée première, ainsi qu'on le
voit dans les ouvrages île Tincloris, de Gafort,
d'jlaran et de Zacconl. Antoine Homlremare ,
de Péronne, professeur an collège d'Avignnn et
conlemporainde Briard, a fait l'éloge de llnven-
tion de ce typographe et de ta heauléde ses carae-
tères, dans les deux quatrains latins que voici;
Tuqne BrUrde ta aanquin nrliKfK Undr,
UutHiu» JgDOllU iiul UcIm utt tjrpnji.
CDlDitU gcnecdi plDgeu tlcmrnla jiDtaïqur,
Qnlcquld habB, mgngtns cuitm ateoïTîplil».
On peutvnir,dans l'excellent livrede M. Scliniid
sur Octave Petrucci, untac-similedeacaraclèr»
de musique de Briard (Sf. 4).
BRIARD (JEui-Bti^isTe), de la mtme fa-
mille que le précédent, lioloni^le et compositeur,
est né le !5mai 1833, à Carpenlras [Vauelnse),
Admis comme élève au Conservatoire de Paris
au mois d'oclobre 1B37, il y reçut des leçons de
Clavel pour le violon, puis devint élève de Bail-
lol, et, après la mort de cet artiste célèbre, passa
sous la direction de Habeneck. Le second prit
(le violon lui aélé décerné au concours, en iSfS,
et dans l'année suivante, il obtint le premier
prix. On apobliéde ta composItioD quelques aln
variés pour le violon et des duos pour cet Ins-
trument. ;
BRICCI (Tn^DORE), compositeur iUlien,
vivait vers le milieu du seizième siècle. On a im-
primé de sa composition : !<> H primo Uàr'o de'
madrigati a 5 voci ; Venise, In-S". — !<> :tfadri-
BRIOIlAhDI ( Jules ], naiisie et compn-
>y Google
7e
BRICCIALUII ~ BRIEGEL
silcur, e*l ni i Terni, ilini tet Ëlati romsini,
le I*' nura ISIB. Son père, Jean Baptiate, fut le
lenl iaitituteQr qa'il Mit pour la flate : plus Urd
il Invaillaiwil, elfanntaoD lal«nt par l'audition
deqaelqueabona chantenre. ArriTék Rome fort
jenne, il entra eomiM OOlisIe dani un lliéftlre
de cetta lUle. Dani le même lemiis il reçut dei
leçona de composilioa de Ravagli, chantre de la
ebapeile do Vatioan. A l'ige de dix-sept tua il
«ommença m uniire d'attlsie, et (ut nammé
proreueur de Date par l'Audemie de Saiate-Cé-
elle, k Rame. Anivi k Naplet en 1830, il Tut
cbpwi dans l'année inlTanla pour enieigoer à
)ou«r •]« la flate ■» eonte de Sjracuie, Trère du
roi. En IS39, il partit pour la liante Italie, et '
l'arrêta k Hllan pendul prè* de quinze n
Arrivé i Vienne dani le moii de mai IB41,i
fllenleodreaTecauccti, pnisrréquenlaleibaliMde
la Bohême, et retourna à Vienne par Liai, c '
■'arrïta ponr donner des concert*. Je crois que
Briodaldi est retourné en Ilflie et s'est flié i
HilaD. Les teuTres principales de cet artiste
sont : 1" Concerto ponr Oaie et orcbeitre ; Hlltui,
Bleordi. — ï"idera; Brunawlck, Mejer. —Fan-
taisie pour n&teet orcli. sur des tnotirs de Unda
de Chamaunyt Milan, Ricordi. —BallabiU dl
eonetrto pour note et orcliealre, op. lâ ; Hano-
Tre.BEChiDani). — Fantaisie lurlaFff'it du r^^i-
mtnïponrlKlteelorclieitre; Majence, Seliott. —
De* fanbiides pour nhte et piano sur deamolits
d'Opér*,op. 17, IS, 24,35, 37; Milan, Ricordi;
Brunswick, Mejer ; Hanovre, Bachmann. — Des
morceans de ulaa pour les mênies instruments,
op.3, ie,li,»,30, ssiibid.— DeiTBriationa,elc.
BRICCIO [Jejui), l'un des écrivains les
plu* récond* de l'Italie, naquit ï Rome en 1 ïSl ,
et nraurul dan* la mïme ville en Iflte. Son père,
ainiple matelaisier, le destinait k sa prutesuon,
mais le jeune Briccio donnait t la lecture tous
iMinomentBqu'ilpoufaltdértdwi taon travail, et
il apprit ainsi seul la ibéologle, le droit dvtl et
canonique, lagrammaire, la rhétorique, la géomé-
trie, la pbjBique, l'astranotnie, la musique et la
pliilosophle. L Cul, pour lapeinlure,#lèvcde Fré-
déric Zuechari. 11 a puhlié des canons énigma-
tiquea i deux, trois, quatre et sii voix. Walther
cilB de lui nn livre intitulé -..Delta Mviiea,
qDî est resté manuacrit
BitIDI ( JosEPH-AirKiME), banquier è Rove-
redo, ville du T^rol italien, est aéen 1T7B. Anu-
tear pasMonné de musique, il fit élever dans son
jardin un temple dédié i l'Iiarmoaie, et j mit li
bustes de SacciûBi, de Gluck, deHaendel,de Jt>-
Dwlli, deHaTdn,dePaleilrina et de MaurI, avec
des inscriplion* latine», composées par J. B, Bel-
tramo, prêtre de Roveredu. Brtdi a donné, la
description de ce leinple, avec des biegraplifea
■brégi^es des artistes célèbres dont le* ImagcH
s'j'troDvetit, dans un éctit qui apoor titre : Brne
fiotiiU intorne ad aleutii ceUbrl compoiUori
dl muileo, e cennl lullo tlalo preienU -del
cantoHaliano; Boveredo, HarcbeaanU ISI7,
BRIEGEL (WoLK<tNa-CHm.M), né en Al-
lenaene,en lOlfl, fut d'abord organiste ï Stettfn.
Appelé è Galba, vers 1651, pour y remplir les
ronctions de cantor, il j passa vingt ans, et
n'en wriit que vers la fin de [B70, pour aller t
Ddnnsladt, où i f avait été nommé maître de cha-
pelle. Il vivait encore en 1709, et était ig/i de
qua Ira- vingt-trois ans. On peut croire qu'il était
fort gros, d'après son portrait quia étégravri ior«-
qn'ilavaltsoixante-ciBqans. 1labeaucoQpécr1t.d«
musique pour l'église proleslaate, et de |>ièces 1ns-
trumenlales. Voici la liste de set principal» ou-
vrage* ; !■ Gtitllieht Arien UHd Conrerlm (Con-
certs et airs spiritue!*); Eriurt, ipS2, in-t*. —
1° XPaduanen, X BaUelen, und X Coaranle»
eoH 3 VKd i InttrmMnIen ; EtIuH, iSâï.in-t'.
—3* GeUtllehenMtuitalUeher Hoaengarlen von
l,3,3,4untf s Stitnmen, ntbtt darsu geharigen
IrulrumenteH (Jardin de roses musicale* a
1-S vois , etc. ); Gotha, IsaB , In-tot, _ ffiefif-
UcA< Arlen.V^Zelun.von t und: Singtliin-
men nebil beng^glen BUeiiTnellaiiititsvieg
undmehr VialentammtdemB. C.GoIha, iseo,
in-fol. — 5* Evangetùehe Getprxehe au/ die
Son» und Haapt^iituige iwn Advent tù Sem-
getima mil & tii to Sdntmen ( Parole* évan-
géliqoes pour les jonra de lète depuis l'Aveot jus-
qu'ksexagéeimé,tï-10 voix) ; Mfihiliauseo, lUO,
in-rot., première partie. —6* IJern , deuiLièrne
partie; Ibid., 1061. ~T GetiUlehe irien.ele.,
deuxième partie; ibid., tMI. — S* Dank-Lob
vnd Se/-£letfer (Cantique* de réméré hnoils etde
louanges) ; M Qblhaiiun, lBê3, ln-4°. — V Buss
«nd Trost-Geiangt ( Cantiques de repentir et
deconse)atiaD];Go(ha,l364,in 4*. — ICfntH-
geliteher Blmnen-Garien, Mit 4 Stimmen, ou/
madrigaliiche art 1, 2, I und 4 ThtlU ( Par-
terre évangéllqiie à quatre voix, etc. ) ; Gotha ,
IU6-iess Jn-4°. — tt*/n<raden undSonatfit
von 4 und 5 Stiwmtn, a^f Cornélien uptf Trom-
bonen su gebrmichen ; Leipaick , 1669, in-4*, et
Errori, 16«9, ln-4>.— \1' Heilige Làederlial;
Erturt, IGSO, 10-4'. — IS» XII madrigaUtche
Tro)t-Geteenge,mtl iKnd6SliTnT7ien,elc.<_Ctn-
li((ues madrigalesqncs de consolations, fc cinq et
six voix, etc.) ; Gotha, 1671, in-4°.— IfHMi-
talltcfiet Tofel-eon/eel , beitekend iit lutti-
gen Gapr.rclien undConetrten (Confllures mi>-
iicalasileUble,etc.);Fnncrort-auT-lc-Meiii, IGTl,
>y Google
BaiEGEL — BRIJON
73
ie-\: —li» GeitlUclie Concertât son 4 wnd s
SUmnen ( Conaerti «piritDch t quatre ti cinq
Toix};fbid.,iii-4°. — 18' /oA. Sam. JCric^inuinn
etanstlUeha Hotanaa, mit 6 pocnj Stimnicn
aiieA mit tout ohtu Irutrumente In UutUi
Ufiefxf ;ibid., lB7S,lD't>. — 17° fmnjeliicA
Cetpraeh-Miait, oder tniatialUelie Trait-
Qiàelle, OUI dot Sonn-und Fallagi'»vemgellt)t
Gttprxtlumeite geUiftt, mit i vocal und b
[nitruaientiU-Stinuntn und dan Generalbait
(Dia logacs spirituels ea miislqne, etc., àquitreririi
et dnq iustnimeiita, avec buie coetloue ) ; Ibiil.,
167» , ïa-i', — 18* JHtiMatUche Erguielulun-
den londerbar lutiiteCaprieie» mU 4 Slimmen,
ail I VioUn, 3 Violai, demrtolonntlisl B.C.
{RécrteUoniniDiikalMoacipricea choislit quatre
Taix,aTeconTm]oa, deux Ttirie<,tiu«eet B.C. );
DinDBladt, leso, in-4'.— 19° MutikaUxher Le-
btns-Bmn»en,von\vixalwid\ tiutrumxntal-
5flnini«n (FoatalBedetlemiuicaleiqoatrcTidi
et quatre loatraments) ; itM., IGSS. Il ï ■ uMpre-
miire édition du même oiirrage pul>lL^ ■oui ï
Dann«tadt,cniaS0,fa-4'. — 10* ChrUlian Reh-
fetdsetatigtUieheT PatmiMâg, von 1-4 Sing-
Hitnmen, nebsl M lattrumtnltn (Paliuei
e*aDf(i>L'quet de ChrUUao RelileUl, à i-t voix et
3-t iDstniiDents)iDaTniitidtet Francfort, 1SS4,
iii-4<>. — 31° Joh. Braunt DavidUe/teevange-
iitclte Har/a in tfyMikgrbraeht (Latluftéita.
Kéliquedavldique de J. Braua mise en mDBiqae) ;
Frmncfort, lasa, ia-4*. — Vf EvangeluclUi HO'
jaKHafR geUtticAtn lÀtden, au* ien Sonn-'
und fàhrndmiteA FtMllaçi-SDongtHem et»-
challendiiiltieAler Compo*tUon,naclibeUebai
mili-iSingtltmmm, ntbt ilnttmmenten.mil
etneiu Artiuinge von 6 Communion, G /rocAzelt
vnd 6 Begrabnitt-Liedern {Caniinaet de joie
tnnfiélique, eontenant ,le« évanglkeE des diman-
eht» et priocipiai joun de ceiei en muilque
bctle, etc. )i GieMcn, leM, lo-i». — U* Kaalg
David ^ Btiu-Pialm*n, nibteCliehtn Buuge-
iprxcAen lu Conetrlen von \ vocal und 3 int-
Irumenlal-Silmjntn , ele. (Lea *ept psaumM
de la pénitence du roi Datid. etc., i 4 Toii et 3
lutnimmlf; GleMeo, iflS0,in-4*. — 34o Geit-
tliche Lcàens-QitelUMiH vocal undi ùlt Hnt^
tntmental Stimmea , ele. (Le* lourcci de b
Tic ppiritaelle, k t Toii et 3-4 instruineDli)j
Daimaladt, io-4". — ïi" Uttttr Sdiicantngt-
fan? balfhend in XX Trautrgaasg, vM 4
bu 5 Stimmen (Le* dernier* clienU du cygne,
cowiitaDt en 30 cantique* lunibre* t 4-& Toix) ;
Ciwarn, ITOS) in-4*.
BftlGUENTKPmiE), BTiKit. né k Bologne
ter* 1780, eil auleor d'un éloge du clianlnir Ba-
bin[,qiiiap<iDrtitre: Elogifidi Matito Babini
lelto al LUeo fitarmonieo di Bologna, nelta
lolenne diitrlbu^ione de' prtminusiéali il 3
, luglio ; Bologna, per le stampe d'Aane^lo Ao-
: btle, l822,iD.4°.Oii3au*siMiul»meineDomun
■ opuscule intitulé : Delta munca Roainiana e
i del *uo aatore; Bologne, 1830, in-s" de 33
I pajtEs. Brighenli était manbre de l'Académie dea
' PliilharmoDiqne*deBaloga«et deplusIeuraacB-
I demies italieunee.
BRlGHENTi ou RIGbETTI (M» Mà-
i BiEGIORGI],caDlilrice détalent, néea Uologne,
! vers 1793, reçnt dèa boq enFance une eicellente
iducationinuEicale, S>mère,M*'*Giorgi, pianUle
I diitinguéeetremtrqusNe par son cprit, donnait
j dieielle cliaque semainedes concerta d'anuleurt
I anxquelsaMii!taitla meilleure société de Bologne:
ce ftat dans ces réunionsque se Tonna le goût de
' la jenne cantatrice. Du mteie tge que Rossini,
I qu'elle voyait souvent cbei sa mère, elle eut pour
, loi une amitié siucère qui ne se démentit laniais.
i Son début au Illettré eut lieu à Bologne en 1814;
: Dans la m#me année, elle épousa M. Briglienli.
En 1816, elle créa lerOlede Aofine dans le Bar-
I bierdeS^iil//e,queRosslniaTaitécritpourRame.
: Ce lut pour elle aussi qu'il écrlfil la Ceaeren-
Iota. Venise, Gines, Llvoiime et Bologne Furent
le* scènes sur lesquelles 11*" Brighenti brilla à
diverses reprises. Elle termina sa carrière Ibéi-
I IraleaVicenceen 1B3G, et se relira à Bologne. Ce
: n'est passenlement comme cantatrice qa'elle tné-
rile d'eire citée Ici, malscommeauteurlrès-spi-
I rituel d'un écrit sur la Tie de Rossini, Intitulé :
Cennldl wna Donna- già eanlante lopra il
I Maestro Xoiilnl , tn risposta a eià che ne
iCTli_se,nellaatatedeirannol»12,llgiornalttla
ihftoe in Parlât , e fu riporiato in »na gaL-
xetla di Milano dello sttiso anno ( Rensei-
gnemenls d'une cantatrice sur le mettre Roislnl,
en réponse à ce qu'en a écrit un Journaliste an-
glai* k Paris dans l'èlé de 1833, et qui a été rap-
porté dans une Gazette de Milan de la même
année ); Bolope, t833, in-S". M'» Briglienli re-
lèTedans cet écrit beaucoup d'anecdotes menson-
gères répandues sur l'illustre maître, et lournll
de* rens^gnements remplis d'Intérêt sur sa
personne et ses ou r rages. J'ai <h>nué une ana-
lyse de«e joli ouvrage dans la GasellemuaieaU
de Paru (anni^ 18&0, n. ïD).
BRIGNOLI ( J^CQUE.* ), compositeur iinlint,
vivait vers la lin du seizième siècle. Jeati'Bap-
lisle Bonometti, surnommé It Bergameno, a in-
séré quelques pièces de sa composition dans le
Paraastomusico Femandeo qo'il a publié"! T»-
Oise, M I-Cts.
BRIJONfE. R.), professeur de m>iBiqi[e,nék
Lion, vers 1720, et qai véculdans cdlc ville, a pu
>y Google
•i*
BBIJON — BRIITON
ÏM^.-.l'RéJltxionsmrlamusiqveelMur la vraie
manièrederexfeuteriitTlevlolon;Pim, 1783,
ia-i'; — 1° L'Apollon mixierne, ou diveloppe-
m<nf intellectuel par les tans de ta muiiçm;
nouvelle d^amvêTle de première eullwe, aUée
et ctrtaine pour parvenir à la réatilte dans
les seienees , et noueeau moyen d'apprendre
facilement ta musique; Piria et L]^on, 1781. Ce
titre n'anuonce pas un liamnig de Irup liui seiu;
cependant, quorque le sItIc en soil Tort maiiiaH,
le livre contient quelque) bonaci choiea. Brijon
■TBit remirquéladlnicaltédellxcrralleiitlondei
commentants, daas l'étudede la mnilqae, sur la
division lies valeurs de iemya et sur la jacteHe
des intonations ; il eat, je aroiit, le iireinfer aulcw
qui ait proposé d'écarler oelts diFTIcultË au mojen
du Kuiréfte parlé. On trouve dam kod livre des
leçons écrites ponr cet u«h^. M. Quêrard l'est
Ironipé en ilonnant 1 ce musicien le nom de
Brigon (Pranee Uttér., I. 1, page 514 ).
BHILLB (JoACBiH), chantre il la catli<<dralB
de Sulwuns, vers le milieu du dix* septième siècle,
e<t connu par une mesnc t quatre parties, Ad
hnilalionrm modutt Nigra sum ; Paris,. Hubert
Ballard, IG6S, in-rol.
URILLON DE JOUY {V"), amateurde
musique de la plus gramle distinction, Tlvait I
Pau;, prè* de Pari«, dans la secondu moitié du
dni-liuilièmesjècle. Biiinej,qur l'entendit en 177U,
eu parle en ces termes dans ion Voyage mviical
en France et en Italie-. « Elle est une de» meil-
• iQiires clavccinisles de l'Europe. Celte dame,
• nou-çeulameni Joue les morceaui les plus dil-
n IJcili^s aiec beaucoup de senliinenl, de goflt et
> de pri'cision, mais elle exécute ï viie avec la'
■ plus grande làdlilé. Je pus '
> lorsque je l'entendis jouer plu
s de ma musique, que j'aTais eu
D présenter. Elle compose aui
K bouté d'exéenlcF pour inui plu
■ nales sur le clavocin ou \e forte- piano, avec
• accompagnement de violon joué par M. Pagio
' (i-oijei ce nom). ■ Plusieurs composileurs
célèbres, au nombre desquels on dtslin4!ue Scho-
berl et Boccheiini , ont dédié leurs ouvrages t
M°" Brillon deJouy.
BRIOCHI ( ), compositeur italien', livatt
vers 1770 lla«aîtdéjïpublLè,ioetteépoque,dlx- ;
huit sjmptiouies, sept trios pour violon, des r.on- 1
cerlos et d'autres pièces de musique instrumenlale.
BRITO (EsTB'snDE], musicien espagnol, I
vivait vers 161^. Il tut d^alMtd maître de dia- I
pelle i l'église cathédrale de Badajnz et ensuite i
i Halaga. On trouTail lutrerois, dans'la biblio-,
llièque du rui de Portugal, les ouvrages suivant! <
de la composition 1 1° Jratado de musica, Msi, |
n. iM. — 1" Xoteies ai, i, 6, voseï, n. Mi3.
— y>MoteU: Sxurge Domine, h voe., n. 80!J.
— 4* Vilhaneieos de Natiridad, n. G97,
BRIITON '(TuoMAE), marcliand de dur-
bon k Londres, fut un des iHimmes les plus sin-
Rulien de son temps. Né près de Ilifliain-Fer-
-ren , dans le comté de Horthampton, u ifi&7, il
M rendit k LondcM fortienne, etTal mis ea ap-
pranliaaage «lut on tnarcliNid de charbon. Après
avilir Gnl mm temps d'épreuve», il s'Anblit raar-
chaod ponrsDn compte, loua une espèce d'éoii'
rie dans AnUtbuQi street, CUrkanuett, et la
eoDverlit an nue tiabilalion. Peu de temps après,
. à s* lier avec de* sanula et dea
et se livra t l'^tndedelachimieetdela
musique. Ses dipasFtitHis étaient telles, qn'en peu
de temps 11 acquit de grandes ooHaiuaiioes dans
la (Itéorie et dans le pratique de cetarL Apre»
avidr parcocni la ville, vtln d'une blonsa bleue
et son sac de ctiarbon sur le doe, 11 reolrait ebex
lui pour se livrer à l'élude, ou se reodait k la
booUqoe d'un libraire nommé Chriilophe Ba-
lemsn, dans laqnalle m rtssendtlaient bcanooH^
de savants et de gens de qualitâ.
Brllton Hit le premier qui conçut le projet
d'établir un concert public à Londres, et qui
t'eiéCBta. Ses concerts eurent lieu d'alMHd dans
sa propre maison. Le magasin de ebsrbon était
an rez-de-chaussée, et la sallf de eoncetla au-
dessDs. Celle-d était longue et étroite, et le pla-
fond en était si bas, qu'un homme d'une tailla
élevée aaraft en de la peine à s'y tenir deboat.
L'excalier de cette salle était ea dehors, et as
pcrmellail guère d'y arriter qu'en se tratnanl.
La maison elle-même était si petite, si vieille et
si'Iafde, qu'elle semblait ne convenir qu'i un
homme, de la demièFe classe. Héanmoina, lai
était l'atlrail des séances de Britton, que la plus
brillante société de Londres s'j rassemblait. Il
parait que l'eutrée Fut gratuite pendant quelque
temps ; maie on finit par établir nue souscription
dedii sclwilings par an, pour Isquelle il Intsli-
pnlé'qne l'an aurait leprivil^e de prendre du
calé h un son la lasse. Les prinelpanx eiéeuttnts
de ces concerts étaient le docteur P^dscIi, Hai-
del, Banlsler, Uenrj Reedler, John Huglies,
Woliaslon le peintre, Philippe Hart, HenTj Abell,
WliicheMo, etc. Le fkmeui violoniste Malliien
Dubonrg y joua, encore enfant, son premier ado.
Parmi les auditeur* habituels se tronvaienl Ica
comtes dX)iifurd, de Pembruke et deSandarland.
Urllton avait rassemblé une collection pré-
cieuse de livrei de musique et d'instruments,
qui fut vendue fbit clier après sa mort. Il avait
copié lui même une ni (grande quantité de mn*
sique ancienne, qne cette seule partie dau col-
>y Google
BflllTOH — BRIXI
7λ
iM^oirut vendue 100 livres Merliog, eomine |
coMiilénble poor ce temp*. 11 composait auMi
•tionait (otl biea du dirtcia. U ungularllé île
H ne, Ms étude* et i« liaiaoM Greol penser
qo'il H'ëtait pu ce qu'il panisuil tlit. Qutlioes
fcrtodne* uppoeaieBl que aea tstemblÉcs muti'
fi4jf. ■'éttienl qu'on prételle pour couvrir du
rMsembtcBienU etditieox : d'antret l'iceuuient
demwe ; enfin ilpiuuil lupriiide certaîBes per-
Miaiie* tiBtAI pour un elbée, lanUt pour un
prashjtérieB et roSme pour un ji^iiile. Le» dr-
-eimttéaem ili si mort ne furent tus maint ex-
liaonKnalrei qne celles de sa vie. Un foigeroii,
BeaMéHoBermtn , tnH Tenlrileqoe : M. Robe,
aegfatnl de HîddlcKx, qui faltsil Muvenl per-
lie «k» réwBtoM du durbonnier, j introduiiit
BosejBBi, àaa» l'intentian de s'*muier en ef-
ftijuit Bnltoo. 11 b'i rtustil que trop bien. Ce
pMifre bemine, A l'audilioD d'une voix igni p«-
niMail sameLurelki et qui lui antionçiil te Bu
ftoebaîBe, s'il ne «e jeUit k geitaux pour réciter
•M pritree, iMubt en eHèt dMs cette poiitlon,
■lis M frayeur ht si eMnd«,-qu'il ne pat proférer
BM parole, et qu'il mourut tfuelqua jooR
-iprÈi (en 1714], dini U nxmtièim tante
de ww Ige. Tous les artietei et beiDCOup de
gnnda leigneirs aulEtiriat h Mi tnnénUlM.
Deux portraits de Britlon oit été pejati pir Wol-
lutoB ; l'in IB Uowe et l'aulrc an cliTecin : Ui
ont AU RTWéi ton* deox.
BMVIO (JoMra-FnuHHAiis), dndi à Hi-
tm, Tcn 1710, une école d'ob (ont sortis des
cbinteora etlèbrci. II i eocopwj divers opéns
fàtmi («quels on reourqne : Plneottania di-
tesa, Uilin, 1739, elâlanrwlr, Londres, 1743.
On n'a pas d'autrerenseipeniMilsaTGat «rliste.
BRIXI (FB*iipo»-X»Tie«), né i Prague en
1733, ippritlamDsiqneehei Plerre-SioiaDBriil,
org^isle à Kosmonos, qai n'était pu «un pài«,
eecnne le dit Gertwr, iTMii ton parent. Occspé
de l'étnde dos leMra en mtoie temps que Je
eriledesonart, il At SMiiumiititésii Kosmonee,
«1 ipris avoir aebeiË spa «Mrs de philosophie, il
iceepiB 11 plMX d'ociinlsle à l'église de S. Gallni,
èPioKue, puis iloUinirorgucdeSaint-NicotlB.
Ajant été aoauné direcleiir du olKUir t l'église
Saint-Martin, il occupa Mlle poùUoD pendint plu-
iimn années. Dell il pusS'tn qualité il« nudtre
de cUapelle à la métropole de Prague. Il msenit
célibataire t l'Age de 39 ans, cliez les frères de.la
ebarilé.lalé oclobrel77i. Cet srtiile était re-
iwmiDéwmme organiste et comme com|iDsi
cependant 11 Técoadité est ta qualité la plus re-
marquable de ses prodoctioBS. Il a Itissé en loa-
noKcrit cinquante messes solennelles, fingl-cinq
mtn» brtTCB , une iunombnble quan'ilé de vê-
pres, lilanie*, offertoires, graJaels, et plusieuw
oralorion.panni lesquels on remarque celui qu'il a
écrit pour le jubilé du moine bénédlclio Friede-
tii;A,<leSainte-M»«<ierile:cel ouvrage Ténrerme
pins de 400 feuilles. Une telle activité de produc-
tion de la part d'un artiste mort à 39 ans tient du
prodige, Mallieureusemenl, le style de toute cette
mutiquen'apointlarnajesIéqiiicontiealàl'Ëglise;.
les idées en sont pe1ita,lriTialesmeme;leur va-
leur peut Hre appréciée par un niot de Léopold
Koielucl), bonjugeet compositeur de mérite. €•
BiHsiciMiMiroavait un jour avec Brixi cliez un
ami commun, et le maître de cliapelle de ta mé-
tropole dit en riant klCoaducli •.• Quand je passe
■ devant une église où l'on eiécule une de vos
■ messes, il me semble qae l'enlende un opéra
* série». — Mol, répondit Soielnch, iDrsqne-
• j'entends uie des vôtres, je crois être dans une
< guinguette. » H e!4 d'anlanl plus slnguliei que
Brixi ait adopté une manière ù peu coarorme
à la nature de ces ouvragea, qu'il était, dit-on,
de la ploi grande force dans le style fugué sur
l'orgue. Il a laissé en manuseril on astseï graml
nombre de pUoat pour cet lutlrument : elles
sont encore considérées UMante de fort bons ou-
vrages.
BRIXI (TiCKiam), eicellenl organiste, na-
quit tptisen, dans II Bobème, en 1717. A l'Age
de-sept ans il fut envoyé diei VIctorin Sadolskyr
frère d« sa mère, et psstear â Kal^ko. U, BrUi
apprit la musique; ensuite il alla k Allwasser, oii
il Mira lu chmir comme soprano. L'année d'a-
près il «Ils A Kasnuinos, y aclieva ses études do
musique, puis y occupa pendant deux ans la
place d'orgiiniste. Ce fut i celte époque qu'il
écrivit ses premiers ouvrages, lesquels consistilent
en ioorceiDx détichés ponr les comédies qu'on re-
préseolaît au collège. Appelé i Reibenberg pour
y diriger l'éducition mosicils de qoitre jeunes-
gns de-tivite naissance, il se fatigua bieniai d'o»
travail qui ne Inl lifseait pas le temps nécess«re
ponr composer, et en 1737 H accepta la place
d'orRanisIe à PodUebrad. Il occupa ceUe porf-
ttun pendant dix ans, pala, «n 1747, Il fut nommé
recteur du coHége de celte ville. Sa renommé»
eemme organisie élût telle A cette époque, que
l'empereur François I" voulotrentendre loraq»"!!
vislU la Bobème. Ëlonné de son habileté, ce
prince lui offrit la place de claveciniste de la
cour; mais Brixire&iaa les avantages qu'on vou-
lait lui ftire, par amour pour sa patrie. Vers le
même temps, son parât, François Bend», lui
j écrivit de Berlin pour L'engager t enb^r au «er-
I Ticedu-rot dePniBie;iaals il resta fennedans
I la résoluUon de ne )>u l'doigner de li BoWme.
I Après nne longue et honorable carrière , Brixi
>y Google
7«
BRIXI — nROADWOOD
noarol, le loanfl IWI, ï l'ige de qnalre-Tin^
ii\ ma. On conmlt de ucompoallioDdeasoaales
<)e plaao, bvincatipde influe», des rïpres, iei
iiîaam, et d'iulrw produetioni du tatatt geare.
BRIZZI (Autoihe), hibile ténor, M<]uit i
Cologne, CD 1774. Il ae Ht» de bonne lieaiel
l'Aude de la muilqae, et prit des Ictont de eliint
d'Anutua Mues, chanteur biblle de cette tpoqae.
A lige de Tlagt-quitre ins, il clunta pour It pre-
miire Tofi en public ï MantoDc, oùil cutbuuFiiup
de fluccis. Il ne Dt ealoidre wr let prioeipaDi
Ibéltree de l'Itilie. et h Ht bientdt une brillmle
Téputalkm pu w méthode excellente et I* beeuté
«ittnoTdirMire de U voix, qni, pleine et Mnore
diM toaie «on éteodoe, embrMMit plui de deu4
iMtBTet. Il JofgHit 1 iû ÉVintage* ceax d'an bel
«itérfear el d'ua lenifment juitè de l'expresiion
masleale. Todteacea qualité! le firent redierclier
arec empreuement par lea principilei eean de
l'EDrope. Aprèe avoir chanté qudqne tempe i
Vienne, il f)ilappeléiPirii,^nT jouer «Drlethél-
tredela (»urdereinpereurNapoléoa;iiiâisaprè9 _^__
deux ans rie séjour dans cette Tille, s'aperceTant | uW, i g toIi mw:
qne le climat de la France nuluit k «a santé et k ' '
la qualité de u voix, il demanda et obtint son
congé. Il K rendit à Munich, oi'i il cliants anr le
-tliéAlre de la coar, el ubtlot la pins grand succès.
Depuis que Brlnl s'était retiré du Ibéttre avec
une penilon de la coar, Il l'occupait de l'éduca-
tioa musicale de qwlques jeunes gens, et habitait
tanlât i, Muuicb, tantôt k Tegernsée. Lea demieri
renseignemeots sur cet artiste ne- roni pas au
delà de 18».
Dn autre cbanteurde U mïme ramille, Louis
Brini, Dé k Bologne en 176S, fnt
chant au lycée communal de cette ville, e(
Je 19 aoai 1837, i l'Ige de soixsDte-deuie ans.
BBIZIO (Petidcci), compositeur, naquit k
Mosca Lombarda, au territoire de Ferrare, le 13
tuin 1737. Danasajeaussellétudia au séminaire
d'Imolt, pais il se rendit, en 1750, k Ttmtr.ob
il suivit les cours de droit. En ITES, il obtint le
doctorstflo cette science; mais, plein d'enllioa-
«Issme poar la musique, il ne vouint plui avoir
d'aulre occupatlaD qne celle de cet art. Dirigé
dans ses études musicales par le profesienr Pta-
tro Beretta, il fit de rapides progrta, et devint
bientôt nn nultre dlatingué, tant pour la musi-
■lue d'égHae que pour lea muTres dramatiques.
Au nombre des opéras sérienz et bouDes qu'il
produtul 1 la scène, on diaUngna particuliire-
ment son CIro tiamoteiuio, el / paiU Itnpro-
vUali, qui furent représentés à Ferrare : son goOl
toutefois leportaitveralesljterdigieux. En 178*,
iiriitnomméBiattredeehapeiredelacatliédralede
Ferrare. Il écrivit peu ilelcmpsaprèinneniesse
solenaelle et un r» Deam qui turent eiicalés à
Fusignano, k l'oocasioo de la promotion du car-
dinal Calcagaini, el en 1793 il composa nne
autre messe qui fut chantée k l'église Saint- Paul
de Ferrare. Ses psaumes, partieulièiement le
Dixlt, le Confitior el le LaudatepueH, k grand
orchestre, mI en nne brillante mommée dans
toute labautellalte. ParuoewceplionbicDrare,
il pat écrire eocore en laii, e'esl-tdiiv, k l'Inde
quatre-vingt-cinq ans, nne messe de refuien qui a
élé considérée comme nn Irte-bou ouvrage. Britio
cslmortiFerrBre,lel3juinlS15,krigedeqDatre-
viagt-hnit aos. Son portrait i été gravé par
Gaétan Dominichini. La ptoparl de ses ouvrées
pour l'église sont en maoDscrït dans ieaarcliiTea
de la cathédrale de Fenwe; on y trouva |dnsiean
roosses k t toix et orclie^ sans Cttdo; dif-
férenlB versets du gloria k 4 voix et ordiestre;
Kyrie idem; Credo (en /a) Idemiautre CrtiUi
(en fl bémol] idem; Hijriuae Avewtarù Sltlla,
k 4 voEi, 1 violons, ^to et basse ; Slabat MaUr
k 1 Tdi et orchestre; MematU tontine Oa-
. _ taknti Hymne de
SaiDt- Augustin, k 4 voix et orgue ; Sale« Stgina,
k. t voix et quatuor ; TViifmuitk 4 voixet ordie^
Ire; les psaumes DixU, C»i\JUebor et Lait,
date puari; Uayni/leatk t voix avec orcheslre;
TanluM ergo, k 1 voix et orgue ; Yeitl Craator
k 3 voix et orchestre ; LHanlea k 4 voii et orgue;
Messe paslsrale el Cndo |M>ar la fBte de Noét, à'
graod orclieslre.
BROADWAHI (Richud), a composé i
I«adits, ea 1745, un oratorio Intllulé&ifonMn'c
Temple. C'est tout ce qu'on saitde ce musiciea.
BROADWOOD(JoBii,)roadatMirde lacé-
lèbre maison de ftdeurs de piano connue sons
ce nom, naquit en Ecosse vers 1740. Arrivé k
Londres k i'kge d'envimo vingL- trois ans, il entra
comme ouvrier chez Burdihardt Tschudy, fabri-
cant de olavecins, GraU Pullney SIreet, «. H y
nt preuve de tant dlntetligence et d'habileté dans
son art,qMe Tidiudy le cbolsit pour gendre, et
lui céda HoaélaUiasemenl, Cest oelle mCme mai-
son qui est encore aujourd'hui le eiigt de la
grande fabrique de IM. Henri et Walter Br«ad<
vood, petits-RladeJolm. Les petits irianoscar-
réa rabriquéa k c^le époqne avalent le son fàiUe,
encomparaiiondes grands daveehw, ioconvénien t
quInuisaitkleDrsiMeti.Pourr«médierkcedéfkul,
Americ Baciers, bcteur sHemand fliék Londres,
entreprit, en I7ea, d'appUqner le mécanismeda
petit piano k de grands insInunenU eft forme da
clavecin. Avec l'aide de Broadwood et de Sto-
dart (I J, il lit beaucoup d'essais et d'expériences
ittn da Jobi InsSwootf. hit k |raiid.p<n
>y Google
BROADWOOD — BROCHARD
ponr la r^alitatlen de Eon projet. Drjii un lilin-
dais qui Irnialllait cIki LoDgman, prédicMieiir
d« cicmcnli ekCollard, avait loM^nële méca-
DJsme saul«urou boileus, auquel od a donnt
biDKlcni|i3 le nom (Téchappement irlandaii;
maU celte ÎDvenUan était trop groamèri pour
utisralre de véTilables mécaniciens . EaCm, aprèa
beaucoup de travaux et de dépcitsea, le méc*-
niune du grand piano-forté fut trouva par Bic-
kcrs, Broadff oud etStodart, et itéQnlliTement Sit,
Cest ce mËme ayslènie qui a été appelé depuli
Ion mtcoKitnu anglais, et qu'on pouriail dési-
gner avec préciiioD par le nom de niâranlnne à
action directe, dut eDCOre celui qui est mis «n
iiuge par les descendants de lolm Broadwood
et lie Stodarl; MM. Broadwood l'ont teulemenl
tnodillé par iiu moyen trii-simpla pour r^ter Ih
iioleit MM étra obligé de relever lei doi){tij des
louchec. Lex qualités de œ mécanisme couia-
leiiUaiula simplicité, d'où réaulteoécesMlremeat
la solidité.
La Tabriqne de pianos delà maison Broadnood
commença à w ture connaître en 17TJ, sous le
nom qu'elle porte encore. Le!^ grands initmmenta
en forme de ciavecina qui ont fait sa réputation
dalentde 1781. Depuis tors, jusqu'en ï85S, le
nombre total des instruments sortis de ses aie-
lien s'est élevé an diifTre énorme decenf ningt-
Iroii mltU lept cent cinquante. Depuis 1824
ju^qn'eD ItM ihclusiv émeut le nombre moyen
de* inslrnmenli labriqués ohaqueannéea été de
3,136 environ, ce qui donne la prodipeoie quan-
tilé de 43 pianos de tout genre pour chaque i«-
BHOCHABD (Eveura), née fMn, na-
quit le 34 août 1751, i Landshut, en Bavièïe. A
rige lie hait ans elle entra dans la troupe de co-
médiens dirigée parSebagliani, à AugstHiurg, et
débuta parterOlede Flametta'iioi le peUt opéra
delà Gottvernoiile. Après quelques anoéaa de
tTaTail,elleobUnl des atteeésllalleurs, autant par
le naturel de son jeu que par son cliaqt agréable
etperlwebarmes desafignre. En 176BeUeépousa
I Hanbeim G.-P. Brochard, mattra de ballets de
Islroupcde Sebasiiani. Peu de tempa apris elle
fol placée comme ciotalrlee A la cour de l'étec-
lenr palatin. En 177S elle fut engagée comme
première chanteuse do l'Opéra allemand de Mu-
nieb. Lorsqu'elle parut pour la pemiérefois sur le
Uiéétre de celte ville, elle tut aociieillie par de vifs
applaudisseuMots comme cantatrice et comme
actrice. Les ouvrsges dans lesquels on aimait sur-
t«ut fc l'entendre daient i>drjj et BeUne, Ae
P' Winler, Belliraphon, du même auleur, et Le
Tiiomphe de la Fldiliti, de F. Danti. Dans un
Age plus ariucé, elle abandonna le chant, vt le
livra eulusiventent à la comédie, où elle excella.
Eu ISI telle vivait encore iMunicli, mais retirée
du théâtre, et tourmentée deiniis longtemps pat
une maladie douloureute.
BROCHARD { Piebre), (ils d'Ëvelin,! Bro-
chard, naquit i Munich le 4 août 1779. En 17S7,
il commenfa l'élude du piano avec le professeur
Xleiulieinz, et. la continua sous la direction de
Slreicher. En 1781, il prit des leçons de violon
de neld, musicien de la cour, et se perfectionna
sur cet instrument avec Fn^déric Euk. Cinq ans
après, il fui reçu comme surnumérairE à l'or-
chestre du théïlra de Munich, d'où il passa
en I79B i celulde Maulieim; mais il fut rappelé
par sa cour l'année suivante. En 1802, il s'enga-
gea pour deux ans k l'ordieslre de la cour de
Sluttgard, elïTeipiration de ce terme il revint i
Munich, oti il se trouvait en 1811. Brochard eut
pour maître de composition Schleclit. On connaît
plusieurs auivres de sonates de sa composition,
des variations, des ariettes, de:t cantates, etc. Il
a composé aussi la musique de plusieurs ballets
pour le théâtre royal de Municli ; on -j découvre
du goilt, de jolis chants, unhon emploi des ins-
tnimenls.etde la vérité dans l'eX[«esaion dra- -
matique: Ces ballets sont : 1* Der Tempel da
Tugen ( Le Temple de la vertu ), pour la fête de
la reine, au mois de janvier 1800. — V Der
DorJ JaThmarkl (La Foirede viH8ge),auraois
d'avril 1800, — 3°I«ei«wi Ifi^dmCLes Deux
Sauvages ) , juin HOO. — 4* Dtr Mechaniter
(LeMécaDli:lea),aoatlS06. — i* Der daueà-
tare Sohn (Le Fils reconnaissant), en 1807.
BRUCUARfi [HÀaïK-JEANKE), sceut du
précédent, naquit à Mayeocelel3ianvierl77i.
Efi I7B1 elle prit. des leçons de piano du musi-
cien de la cour Moosmayr, ï Munich, cl sa mère
lui enseigna l'arl de la déclamation. Elle débuta
en 1781 par des raies d'enfanL Le direcleur.de
spedwile, Théobald Marchand, remarquases lieu-
leuses dispoMliuns.olprédit qu'elle serait un jour
u ne actrice d islinguée. Ses parants résol ureut d e lui
taire étudier sérieusement la musique et le th un t
et la conrièreot aux soins de Léopold Muiarl,
vice-maltreUeclia|>elleiSalibourg, clieiqui elle
se rendit au mois de mars 17£3. Le 22 aom 1790
elle débuta â Munich sur le lliéfttre de la cuur
par le rûle de Carûlina, comédie de Wech-
sel, où elle lulhicD accueillie. Le 8avrili79l,
elle cliaula pour la première fois le rûleiTJsemia,
dansl'opérade DalayMC;
â béant
degrâce,lui roérilèrentdenf
IX applaudisae-
I. En 1793'elle épousa le danseur français
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78
BftOCHARD — BBOD
n«iiD«r, et pcD de temps apria ell« Bt an Tojage h
BerliD , où elle eal des succis. ReT«nae à Munich
yen ti fin île la mtme aoDée, elle en partit de
nouTeaa quelque» mots après, pour se rendre i,
Manbeio), où elle était engagée daoa la troupe
de l'étecteur. Pannile* rOlet qu'rlledianta itcc
Miceèi, an dte surtout celui de Zerline, dans
l'opéra de San Juan, de Moiart. Lortque Maii-
milien Joseph moula sur le trdne de Baiière,
M'°°Rennerpas»aï Mankli aiec lesmeilteura ac-
teurs de la tronpe de Hannlieioi ; de li elle se
rendit JiVienue, et enfin, en 1809, aie passa an
tiiéUrede Bamberg, oûelleio tromaitenuireen
1811. Depuis celle époque, le« reaseignemeats
l'arrttent sur ta earritre dramatiqiK.
BROCHE { ), organiste de l'égliseNotre-
Usme, 1 Rouan, naquit dans telle vflle le 10 Té-
vrier |7&1. Son premier instituteur dans son art
fut Deamazurea, organiste delà cathédrale, k l'Ige
d« vingt ans, n Tint àParis; maisfl n'j Ht pas un
long séjour, a^anl été nommé orginisteï L^on.
Dans le peu de temps quil occupa cette dernière
place, i 1 se co nvai nquit de la nécessi lé de compléter
son insIructloD, et il pnl la résolution de se rendre
en Italie pour ; faire des études sérieuses. Arrivé
à Boli^ne. il fut présenté au P. Martini par le
sénateur Bisnclii,ï qui il aiaitélé recommandé.
Ce grand msllreinltia le jeune organiste à la con-
niissancedu contrepoint et de la fugue, cl eut
lieu d'être satisfait de ses progrès. Avant que
Broche qultlïl Bologne, il le fit recevoir au nom-
bre des acsdémiens philharmoniques, ce qui
n'était point alors un tain titre comme aujour-
d'hui. Au sortir de Bolt^ne , Brodie visita
Rome et Naples, puis revint k Ljon, où il sé-
journa quelque temps. Enfin il arriva i Rouen
dans le moment où l'on m^tlait au concours la
place d'organiste de la cathédrale, devenne vacante
par larelraitedeDesmainres. liée mit aurlesran^
des candidats et fut vainqueur dans celte lutte,
quoiqu'il eût pour concurrents deui: hommes de
talent : Mouteau et Morissat. Son nom ne tarda
point a acquérir de ta célébrité. Broche se lia
d'amitié avic Couperin, Balbltre et Séjan, et en-
tretint avec eux une correspondance active. Cou-
jierio surtout lui montrait la plus haute estime ;
on en peut juger par ce passage d'une ietire qu'il
lui écrivait aumoii d'octobre 17S3, • J'ai eu bien
• du plaisir, il y a quinte jours, de rencontrer
- quelqu'un à Versailles. C'est M. Plalei, su-
" perite basse-taille de la chapelle, qui arrivait
■ de Rouen encore plein du plaisir qu'il venait
• de goOler avec voas.B m'a parlé d'un Invio-
• lala que vous avei louché pour lui. Oh
• étais-je? » Le duc de Bouilloo donna le titre
desondaicunisteà Broche, et voulut lut faire
1 DBC peoaion, fc la condition que l'artiste se rcn-
I drail k Navarre toutes les tt>\a qti'it J serait ap-
' pelé; mais Brodie refusa ces avantages, dans la
crainte d'engager sa liberté. On a de cet habile
organiste trois ffiuvres de sonates, l'un déQK au
cardinal de Frankemberg, le second au duc de
Bonillon, etietroisiteie a M" le Couleuls da
Cantelen. Parmi les élèves quil a formés, on re-
marque sartootBoieldieu. Sa manière d'enseigner
était celle de beaucoup de maîtres de chapelle
français de son temps t U élait dur, brosqne, et
prenut plaisir k paraître le tyran de aet âèvei
plutAt que leur iostitoteur ; mais il tachetait ce
défsol par la lucidité de ses leçons. Broche eat
morti Bonen, le IS septembre IS03. H. Gulberi
a publié une notice sur sur sa vie [voy, Gnl-
bert).
BHOCKLAND (CtHmeaLE de), né i Mont-
fort, en Hollande, exerça la médecine K Saint-
Amour, CD Bourgogne, vers le milien dn seiiième
siècle. Les autres circonstances de la vie de cet
écrivain sont ignorées ; mais il j a lieu de croire
qu'il abandonna la médecine pour la musique,
et qu'il se fixa k Ljoa. Il a potilié : !■ iHttrue-
tlon/ort facile pour apprendre la musique
pratigue, tam aucunegamme ou la main, et
ce en seite c/iapitret ; hjaa, 1&73, fn-S". La
deuxième édition de ce livre est sous ce titre i
Inttructlon milhodique pour apprendre la
musique, revue et carrifée par Corneille dt
Montfarl, dit de BrodUand; Lyon, de Tour-
nes, isat, in-S". Forkel (AUgent. LUfer. dw
Mtuik) cite cet ouvrage sous le Iftre latin Jni-
(rucf Jo methodica et faciUt ad àitcend. mu-
sieaitt praticam : il a pris ce titre dans le Lexi-
que de Walther qui lui-même l'avait copié dans
la bibliollièque classique de Draudlns. On sait que
celui-ci a souvent traduit en latin lea titras or(-
ginanx des livres, dans les citations qu'il en a
faites. Bracklaod conseille dans son livre d'aban-
donner la vieille méthode de la main musicale '
altHboée kGuido d'Areno, et delà remplacer
par l'étude pratique du solfège. Ce livre est, eo
quelquesorte, un coroDairede celui de Louis Bour-
geois (coy, ce nom). — 2° Le second jardinet de
mwstgae, contenant pluaieurs belles chanson*
françaises à 7ua(ra parties; Lyon, Jean de
Tournes, \bl9, in.S°. Le titre de cet ouvrage
ferait présumer que Corneille de Urockland avall
précédemment publié un recueil tous le titre de
Premier Jardinet.
UAOD (Heuki), né ï Paris, le 13 juin 1799,
fui admis au Conservatoire de musique de cette
ville, le is août ISll, dans une classe de solfège:,
et deviatensoite éUvede Vogt pour le hauUioia.
Ses rares dîsposilionE lui firent (aire de >«•
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BROD -
pides iirogrès, et le concours où le premier prix
de ce( instrument loi (ut dMerné fut pour lui un
Téri table triomphe. lie )od qu'il tirait du hautboia
était plus doux, plni moelleux et moins puis-
wnt que celui de son maître; U manière de
phrKcr était él^nte, gm^easef boa eifcutioD
dans les traits, vive et brillante. Membre de la
lociété de* ooDcertf du Conservatoire, Srod j
partagea avec Togt, aiiul qu'à l'Opéra, la place
de premier hautbois. Dans loas les concerts oii
11 «'est Tait entendre 1 Paris el dans sesroyagea,
il a obtenu les pins brillants succis. it s'est fait
'Connaître aussi comme compositeur par un grand
nombre de productions, parmi lesquelles on re-
marque : 1° Trois pis redoubla el une mirclie
en harmonie; Paris, Frère. — 2* Trol ^ quinletti
pour flaie, hautbois, clarinette, cor etbawin,
Paris, l»aclni. — 3''Gr«Dde fantaisie pour liaut-
bois et orelieslre ou piano; Paris, A. Petit. — 4°
Ain en quatuor pour liautbois, clarinette , cor el
basson, litre i ; Paris, Plejel. — &' Air varié arec
qiialnor,op. 4 ; Paris, Pacjid.— &"£« jafoyorde,
variéepourliautboiselorcliestre.op. 7;Paris,Du-
falIt et DuboU. •- 7° BoUro précédé d'un adagio
pour hautbois et orchestre, op. 9; ibid. —
8* Première fantaisie pour hautbois et piaoo,
op. 10; Paris, Pleyel. —9° Deuxième fantaisie
iilem ; Ibid. — 10" Nocturne concertant sur des
motirs du Siège de Corintlie, pour Jiautbois «t
piano, op. le i Paris, Troupenas. — ll'Troi-
lifinK Fantmsie sur le Crociato pour plana, haut-
bois etbassoD.op. t7;Milan, Ricordi.— 13"^»
pour piano baalbois ou clarinette et basson. —
la* Grande met bode complète ponr lehautbois,
divisée en deux parties; Paris, Dulaut et Dubois.
Brod s'est occupé sérieusement dn perfection-
nement de son instramenl par des principes d'a-
«oustiqne et de division rationnelle du tube. Le
premier, il a compris que le meilleur moyen
d'dti-r aux sons graves du hautbois l'Apreti dé-
Fngréahle qu'on y retnarque, était de le faire
-descendre plus bai, et ounséquemraent d'aluiiger
^Instrument, aSn que les notes tnf, ré, u/,ne se
(irissent pas près du pavillon; c'est pour cela
principaleineni qu'il • fait descendre ses hautbois
jusqu'au la. La position de quelques defs a été
aussi changée par lui. Dans les derniers temps
■1 était derenu possesseur des calibres de perce
du hautbois du célèbre facteur d'instruments
Dclusse, considérés comme les meilleurs et les
mieux calculés par les artistes les plus habiles;
en sorte que les iastramenU constmiti par Drod
réaniisent loules lee conditions dénrablus, sans
«Itérer la qualité nahiretle dei sona. Après loi,
Bœlim a refait la construction du hautbois et a
obtenu plus de justesse, plus d'égalité, ainsi
' BnOEIt
79
qa'un doigler plus facile. Brcl s'est occapA
rnssi du perfeclionnenient du cor anglais, el y
a introduit de notables amélio rations, ainsi que
dan* son analogue appelé le bariton, anden
iaslmment qui était alwndoDDé depuis la pre-
mière partie du dlxliuiliènie siècle. Brod est
mort k Paris, le 5 avril 1339.
BRODBAU (JaiN), eo latin Srodaus, Qls
d'un valet de chambre de LauïsXII, né an l&EK),
fut undes meilleurs littératcars de son temps.
Il mourut chanoine de Saint-Martin de Tours,
en 1563. On a de lui desm^^an^es, Bftle, l&ïb,
In-s-, danslesqurisil traite, lib. 11, V. i3,de Pi-
thaule et Satpista;e. li,deTrigono, NabUt
el Pandura; lib. IV, c. 31, an musicii canfibua
tanentur IschiadUi ; lib. T, c. 3i,TibHs parl-
btu et imparlbui. Ces mélanges ont été inséré*
par Jean Groter dans son recueil intiluli Lam-
pat, leu/ax afllmn,¥TUKlor\,inûi,eio[.iD-i'.
UBUDECZBY [ Jein-Théodobe), violoniste
et claveciniste, né en Bohême, voyagea en Alle-
magne et dans les Pays-Bas. vers 1770, et se
fixa ïBruxelleBen1774.Ily fut attaché àlamo-
slque parliculièn! de l'arcliiiluchesse d'Autriche,
gouvernante des Pays-Bas. On a de lui trois
(nuvres de sonates pour le piano, gravés danscette
ville, en 17B1, un œuvre de quatuora pour clave-
cin, violon, alto et basse, et un œnvre defa^o*
potir -piano, violon et violoncelle. Ce musicien a
laissé aussi en manoscrit sli symptionies, des
éluiles pour le vfolon, et quelques pièces pour le
violoncelle.
BHODERIP (...■:.), planiste, macbandde
musique el fabricant dlnitruments à Londres
en ITM . est connu par les compositions suivan-
tes il'Sonatei pour le piano, op. 1. — 2* idem,
op. 1. — 3° l^alms for f , 3, 3 and 4 voice*. —
4' Knglisb songi, op. 4. — i' Voluntariei for tlie
organ,op. 5. — G<>InEtrucliiins for tlie piano forle,
nitli progrcisive iessons, op. E. — 7° Coneorto
for tlie piano, op. 7. —80 Un recueil de glees et
UROËit (Eanest), professeur de musique
et violoncelliste à Breslau, counu depuis |g3s
par sei compositions, est n^ dans cette viHe. Il a
publié : 1°quDtre 0 Salutarit hostia è 4 voix,
op. 1 ; Breslau, Grosaer. — 2*3 graduels k 4 voix
op. i; Breslau, L-euckarL — 3° Vêpres k 4 voix,
a violons, alto, oi^ue, 1 hautbois et i cors ad
tibltw», op. 3; Breslau, Grosser. —*• 4 Symni
Yetptilini, pour un chwur d'hommes, op. 4;
Ibid. ^i" Litanix B. Firgfiiii Marim ï 4 voli,
a violons, basse et orgue, oj). h ; Vienne, Haatin-
ger. — 8- WanixS, S. yomlnt Jesv à 4 voix,
2 violons, orgue (et Icors ad M.); ibid. Broer
estaiissi auteur d'un lrail£ 0
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80
BROER — DROniVER
■iqDe iotitulé Geianj-Ltàre /tir Ggmnatiea;
Breitlau, St^fDer.
BROëS (U"*), pianiste didioguée, née i
Amllerdiin eu l7ai, apprit let élémcab delà
miuiqjediiii El Tille niUle, pu» auxuupagna
MB pire i Parl«, at j dSTÎnt élËve de
teur de la Biographie MMveiielU des MU'
Hcieia.m IB05. Se» progrès dans l'Iii
Mt le ^taa fnmit rapidea. En lglo,ellc passa
BOUS la direction de Ktengel, qui, |ilua larJ, fut
organiste de la cliapdle royale ù Droile. Les
éTéttemeiitsde isi4 ajantarrranciii la Hollande
de la dominaliui française, H"* Broei retsurna
du* ta pairie, et s'y livra k l'enseigaernent du
piano. Elle a éii conaiilérée comme un des meil-
leurs proretteure d'Ainslerdam pour cet intiru-
menl. Elle t'est lïil connaître aussi comme com-
poalleur par (juelqnea productions pour le piano;
tes outrages hw plus coiiDus aont : 1° Rondo
poar piano avec Tioloncolle obligé ; Majence,
ScboK. — 1' Variationt tar un Ibime original ;
Paris, G. Gaveanx 3* Variations tnr la ro-
mance de l'aTeugle ; Pada, Henri Lemolne. ~
4* Variations sur l'air anglais : God «me Ihê
King; Amsterdam, Steap. — i' Variations sur
la romance: Â voyager panant aa vie; ibid. —
6* Contredanses pour le [ùano; Paria, Gtveaut
atni.
BROESTEDT (JuN-CBHâiia), co-rectcur
augunase de Loneboarg,! publié h GiBlUn|;ua,
en 1739, une dliserlatioa de trois Feuilles in-4*
tout ce titre : Conjtctanea plUlologica de
, Aymnopteorun apud hebrteot tigno seta dicfo,
quo inUla eaminvM r^eUnda «ue indiea-
bant.
BROGNONICO (Hob&ce), composltear né
à Faenu, fera 1580, fui membre de l'académie
dee FilontuH. On a de lui : Il pHmi» tibro de'
MadrigaU à s voei ; Veneiia, presto Giac
Vincenii, leos, ia-4*. Le second livre de ces
madrigaux a paru en U13, et le troisième en iei3,
chei le même éditeur.
BROIEH (....)i coraposilear français, Fut
chantie de U cliapelle do pape, tout le pon-
tificat de Léon X.TbéophileFolenga, connu sout
le pteudonjnie de Merlin Coceaie, a célébré
cet artiste dans ses vers macaroniqoea {Maca-
po»../ib. a, praphet.) On peut yolr ces versa
l'article Bidon.
BROHELSBY (BicntaD), médecin, ni en
t73Z, dans le comté de Sommersel, étudia snc-
cettivemcnt i Ëdlmboui^ et k Lejde, tous le
célèbre Caubius. H Tut reçu docteur en 1745,
et mourut à Londrâ en 1797 , après avoir ac-
quis une giande Torlone et i>eauceup de censi'
déralion dans ta p::iii'|ue de son arl. On a
de loi .- Refleetion* on aneieni and modéra
Mutick, wità ilit application to Ihe cure af
dlieate*, te lohie/t it tubjoined on Suay la
lolve tbequetttim, aheretn eotuisted (Ae dif/é-
rençeoj ancient Uutick from ihat qfmodern
Uoie (Rédexions sar la musique ancienne et m»-
deroe, avec son applicationilagaérisandatOBa-
laJIcs, suivies d'un casai tur la lotutioo de cette
question : eu quoi consiste la diUérence entre la
musique des anciens et cdie dee oiodernes);
Londres, 1749, io-<°, 81 page*. Le contdller de
cour Kœttaer a donné un eitriit en allemand de
cet ouvrage, avec des notes, dans le Magasin
dt^ Hambourg, t. 9,p. B7.0nle trouve aussi dana
les Seylr, hltl. kril.ie Uarpurg, t2, p. lG-37.
Brokelaby a donné dans les rranioc/ioRi phi-
lotophiqaes (i. 4&J , un antre mémoire sur 1&
musique des ancieng.
fiHOHLEY (RousT-AflTOiRE), ecclésias-
tique anglais, né eu 1747, Tut bachelier eu Ukéo-
logie. Il monrotï Londres en isofl. On a de lui
un sermon composé ï l'occation da l'ouverture
d'une nouvelle ^lise dans cette ville, et sur l'or-
gue qui T avait élé placé. Ce discours a ét^ pu-
blié sons le titre suivant ; On opening Ckurch
and Organ. Sermon on ptalm 121; Londres
1771, in-4''.
BAONIVER (GBOKcaa), organiste de l'église
du Saint-Esprit k Hambourg, naquit dans le
Hotsteio, en 1666. Matlbeson, qui inrail pu nous
fournir des reuseigneineats sur la vie de cel ar-
contemporain, n'en parle que d'une
manière indirecte dans son livre intitulé Grun-
dlage einer Ehreti-P/orte (p. 220 et 3B3}.
Une note de tColler m'a indiqué la date de- ti.
naissance, mal» c'est tout ce que ]'ai trouré sur
Bronner. Il paraît qu'il mounit en 1714. On voit
par le« Annales du théAtre de Hamboarg, qu'a-
près ; avoirdonné plusieurs opéraa, il en prit la
direction ea t6B9. Les ouvrages dramatiques de
! compositeur sont : 1° Mcho et Kareisse, i
Hambourg , 1693. — 2* Pénut , ibid. , 1694. —
3" CéphaU et Procru, IMd., 1701. — 4° Phi-
lippe, due de Milan. Cet ouvrage dtait prSI t
être joué en 1701 , malt ruubassadeur de l'empe-
s'opposa i la représeutatlon. — 5° Bérénice,
Hambourg, IT02. — 6° Viclttr. La musique du
troisième acte de cet opéra « été compo)^ par
Rionner; cel ouTrage a élé joué k Hambourg ea
170Î. — "i" Le due de Normandie, ibid., I703.
— i°La mort du grand Pan. En IGOO, Bron-
ner a publié nu recueil de cantates i voix seule.
Enfin on a de cet artii'le un livre de cliorals ar-
rangés pour l'orgLtc, qui a pour titre : VolktJsn-
digea Biuiikalisches Cheral-Bueh naeli dent
Hambttrglicken Kirchen-Gettenobuelic ein-
>y Google
BROHHER — BROS
81
yerteklet nœh aUen Melodeie» in 3 Sflm-
nen eompoMrf, vie aveh mil eJnem Choral
vml oMigaten OrgtI-baji eertehen ; Himbourg,
1TI0,ln-4*. Li dmilème édlUoQ de cet ouTTige
■ «tépublMsm 1710.
BROOK (Jjtna), recteur de Hill-Crome et
iha't» du chttcKi de nanlej, dut le iacM
ii« Woreeeler, Tinll au eomthniMinent àa dfx-
liuiHème siècle. Il ■ publié un oiiTrage Intitulé :
Tht dHtjf and advanlofe af ilnglng 0/ the
lord (Il« la DéoCMité et de l'ntUllé du cliant re-
tigisui); Ijondres, 171B, in-t".
BROOKBANCK (Justra), écriTab ap-
gliiiqul Tl«*it len le nflitu'dn dii-Mptièmc
. aièclcMl paraît aTidréUdiDi letordres. On ade
ict antear nae diiaerlalioD inr la ditrassion
alerte aoua le règne de CromwBlI relatiTemcnt
1DX oi^ca et 1 la mnaiqae dans te unice di-
lin. Lea preabjtMeai loulaleat lea en exclnre,
«t In autres catltoliquea réformés prélcodaienl
qa'oD deTait lea j concamr. La dluertatioa de
Brookbank eat Iclitatée : Tfte util iitiiedOrgan,
vAeCAer or no InifrtimenfaI and orgoaieal
Miuiek be lav/al tn holy yubtlei atiembUe*
(L'orgue bien accordé, ou exanwn de cette ques-
tion : si la mnalq^e des hiitranwnla et de* ur-
guea est admissible dana le» astemblfe* plenses) ;
Loodrvs, lUO, iti-4'.Uneinultltudede pamphlets
auonjinet furent publiés dans la querelle dont il
s'agit. J'ai recueilli les litres de quelques-uns;
les (otcl : 1* Organ't Écho [L'Ëcho de l'Orgue) ;
Londred,IMl, ln-[ol. — VTheOrgan't Frnit-
ral (Les FuDéralIles de l'Orgue); Londres, IMl;
io-*-. — 3* The holy Barmong ; or a pUa for
the aiolUhing o/Organi and olhtr Mustek in
Chureba (L'Harmonie sacrée, ud plaidoyer pour
l'abolillon des or|nes rt de toute autre musique
dans leségliies); Londres, 16tS,in-4*. ^ 4° Goi-
ptl Uusici, bj !f. H. (L4i musique tiTsngiili-
q lie. etc.); Londres, 1S44, la-4°. Le parlement
tnterriat daas cette alTaire, el rendit ileuii or-
donnaoces qui furent Imprimées sous le Uire :
TtDo ordinanet» of both hotua for dano-
lahing oJOrgant and Imagm; Londres, 1044,
in-4°.
BROORER (Duiibl), Ticalre de l'ésiise de
Saint-Pierre et elianoine de Worctiter, a pro-
noncé uu disconn sur la muNque d'église, I l'oc-
caniande l'oralorlo i'Àthalit, àe Oeodel, exécuté
dinsl'églisedeWnreegterea 1743. Ce discours a
été imprimé soui celllre : Mvsleat Wertttttr, a
Sermon «nP5. XXXIII i-3;Londres,1743,in-4<>.
BROOUANN (Lotns) , musicien belge, qui
était né areugir, en \bli, est dlé par Swertins (I)
m Mictit. p. ni.
et par Vosains ( I ) comme un des aittstes les
plus céKbresde Bon lompa : cette célébrité est
aufoard'taui fort oubliée. U mourut i Bmieliss
m I5B7, à 11«e de 09 ans, et fut lahnmé dans
l'église des Frannscalni de cette Tille. Cét^
dit Vestius, nn docteur daaa les arts libéraui,
on licencié en droit, et te prince de la mtuUpie
(Artiain liberallum doctor, Jnris candiilatus, et
musicK prineeps). J'ai bien peur que ce sa*ant
n'ait point d'autre garant du mérite de m Broo-
mann que son épilliaplie, alnii conçue •■
D. O. H.
LODOTICO BaCMHAKNIt
j4C<ini ET CORKF.UC VEBUalLE WeCHEN F.
Imisniib. CjkRbintTo McticEsquE niHCin:
GEaTacDis KEnEns
lanociaxUaniACusunMiRNF. '
BROS (D. Jdah), maître de cttapeUa et com-
posilenr etpagnol, naquit t Tortoaa, en I77S.
Apria avoir été eobnt de diceur daas la cattié-
drale de cette ville , il a* rendit k Barcelone
pour étodier la compoailiom ions la direction de
Qinralt et d'autres maîtres. Se* beoreases dis-
positions la mirent bientât en état de rem[dir
les ronetlooB de second maître de la cbapelle de
Santa-MoTia del Mar, alni qua celle d'orga-
niste de l'égliaa S. Sévère, dana la même ville.
En 1807, Bros obtint au ouncuara la plaça de
mattra de chapelle de la caUiédi^ de Halap,
et l'emporta anr dii-neut concurrents. En ISlb U
direction de la cbapelle d'Ovlédo étant davenne
vacante, par la mort de D. Juan Pwos, ce [ut
D. Juan Bros qui bt désigné comme son snc-
eesseur; mais il n'accepta pas celle place, et le-
noufa également k cdie qu'il occupait k Malaga,
pour aatisbire *a Tanulle, laquelle déairail qu'il
prit la poaitieo de maître de cliapelle k Léon. Il
t'occupa jnsqn'en 1013, époque od il tkit com-
promU dana le* alTaires politique! , qol le Brant
mettre en arpeetstion ; ntat* il ftit acqblUd par
un arrêt de la coar suprême de la Rota. KaUré
alors k Oviédo, il j épousa une dame de lamllle
diatinguée nommée Dona Mafia de lot DoUtru
consul yHiair. En 1834, Hros fut appelé de
nouveau k la place de maître de diapelle de
la catliidrale de celle vtlle : il l'occupa josqB'k
s* mort, arrivée le 11 mar* isai, k l'éige de
«ofiaDle-ieiia ane.Ses ceavresinsombrables de
mnsique d'alise sont répandue» dans tontes ha
>y Google
89
BBOS-aROSCtil
(je l'Ëspa|!ii« :
m cile comme Im dmïI-
to leslimenUtioiii, com-
poséM k Lâoo ; lu Te Deitm, itn oflicc d«s niorU
et d'autre* mt(«r«FeéC[il« à OTiédo, uutTe une
tainiM dfl nMUU et de puanMi oonpo-
léa'pour le wrTiea des églite* dÎTorat» *ux-
4mIIm Bras fut altacM dftos m loagne curière.
MtOaiCUAKD (ÉTiuNï). Vofti Bm-
BHOSCHI (CauLMj, ctuiBu toui le nom
de Forlne/f j, laX le itlni étonnut des duBleurs
du dix-huitième «iAcle^blai qnll til étii ooBleiu-
poi^a de pliitlearK TirtooKt de premier or-
dre. On ne l'tccoide pan lur le lieu de m util-
MDce. Si l'on croit leP. GioTenale Sacclii, t qui
l'on doit tiDebkigraplueilecetaTlistecélèbne (1),
il étafl né* Andria; cependant F*fine1lihii-m«nie
dit i BunKT. hmqna celui-ci le rit i Boli^ne
eD'l7?0, qu'ileltildelfafklea. Quoi qu'il en Mil,
U eut certain qu'il vil le )aur le 34 juiier I70â.
Son arlijine t fiit ndtre auul dea diacnsiieiu.
On a dit que aoa nom de Fartiutli Tenait de
/ariiia, parceque lepère du cluntear, Sallator
JInaehi, iTiit Hé nieanier, d'autre* dbenl niir-
chaud de brrne; tMlt U parait eertalu que tm
■om lui Tut donsé peroa qnll eut pour protec-
M carrMre, troii Irires nomnéa farina, qui
tcnilent le iiremier rwig ptrni le* analeurt le*
plua dislrBgH<« de Naplee. Le P. Saecbi auure
qu'il a TU entre les inalnsde Firinellilea preuTe*
de Bobleue qu'il «Tait Falta foarair leraqu
1* rsTeur sans bornes Uonl H joaiisail auprèa
du roi d'eapapie lui fit tAlenir son adtnisaion
dans les ordres de CttUraT* et de SI- Jacques. Il
serait p«t-étre dlniefle de concilier ■■ n«)stinc«
,dlitingaéede* parents de l'artlsle tTec t'Jnttne
IrtScqa'ita firent de sa TiriliU, dans l'etpolr il'u-
Burer tenr lorlune; maie en IlaHo, et surtout
dans le royanme de HiplM, on n'était jamais
entiBTTS(sé pour cadiai ce* sorte* de spécola-
liens Eoas le pitoite d'un «eddeot qudconqse.
UnobleHure, dlstlton, swrvenue au Jean* Bros-
efaf t la sotte d'une diuta d« cheral, n'aTaitriié
jogée guérissable par le oliirar^ea qn'aa mojon
de la casiration. ]l n'j aTait pas un ca»trat ita-
lien qoi n'ait k conter sa pettle histoire toota
smblsBIe, ta mittllation ne prodniMil pas Iod-
Jours les elTels qu'on •■ iTiit espéré* : beaucoup
dlDCorlunét perdaient la qiislilé d'iMmnse, uns
acquérir lafolxd'iin chinteBr. Fsrinclli Tut du
moins plus lieureut, car il posséda Is pins ad-
mirable Toii lie soprano qu'on ail peut-être ja-
mais entendue.
Son part lui enteigoa !«) preniitn ili
Ja musique, puis U passa dans l'école de Porpora,
doat il fut l« premier et le plut illustre éiève.
Aprt* avoir appri* sous c«t habile niattre le më-
I canianie de l'art ilu clfsnl, tel qu'il existait dan«
, la inéUiode parlaile dea cliauloois d« ce Uoipo ,
' il oommenf* i se faire eolendre dan* niirV|inr
cordes d'srtistes et d'amsteors, partieulièremnt
ehei les frArei Farina. Sa voii merTcilleMe, la
pureté de* sons qu'il en tirait, ta facile et btil-
I lanle exécution, causëreatia plus TiTeseasatioHr
' el dés lors on préril l'éclat qu'auraient ses dé-
I inils sur la scène. Un a écrit qn'k l'^fode qninie
an* (en 1710) il *e filMntcndre pour la pfeoùère
fuli an pubUu dans VA Hteliea tl Me4oro de Ué-
tastau, premier opéra do ce poet« illustre, qui
n'BTBit «Ion que dit-lrait MU, et queltaugnla-
rite de ce double début fil naître entre M«t»sl««fr
et Farinelli une amitié qui dvra aatfBt que leur
Tie. Tout cela «M dénué de tandenenL MétaslMfr
D'élail point li Naplw en 17M,'car il ne qiiiti*
Borne qu'an'inois de juin t731, p«nr bat se*
crcBDcier* ; il n'aiait pat alors dli.huit ans, inait
bien vingt-deai au et quelque* mou, «ânt né
t Itomo le3jsQTier 169S ; AxgeUea » Jtfedoro n'é-
tait pasivn début, car il u'aTait queqnsloneaao-
quand il donna son (Mtufiao,- enfin Ângtlieuf
tfedoro no date point do ITJO, mai* de 1711 (1^.
Cequi est plus certain, c'est quedauaeetlemém»
année 1712 Farinelli, alors l«é de dix-sept an»,
accompagna i Rome son matlr^ Porpora, qui
était engagé ponr écrire au tbéitre Atiberti de
celle ville l'upéra intitulé Bom»»9. {Tesl dans cd
euvrwie que Fsrioelli, déji célèbre dant Tltalie
méridionale sous le nom de U ragaita ( l'eufanl),
Gt lOD début 1 Home. Un trompette alloinand,
dont le talent leoaitdu prodip, etcilaitalorsl'ad^
miralioo des BomsinH. Les enlrapreneura du
théAtre prièrent Porpora d'écrire un air ponr
son élère, arec un acconipagocment de trom-
pette obligée; le compoiiteur sousciivH à leur
demande, ol dès ce moment uh lutte fut en-
gagée entre le cijaaicar et le virtuose étranger.
L'air commençait par une noie tenue en point
d'orgue, et tout, le trsil de la rilourndle était en-
suite répété dans la psrlie de cluni: Le Irom-
polte prit celle note arec tant de doucturiU ea
drivelopp* l'inteniité jusqu'au degré de force te
plus C(Bitidéral>le par une progression si insen-
tible, et la diminua iTec laut d'art; enfin, il tint
cette note si longtemps, qu'il excita des trans-
ports univeraeltd'entliousiaRme, et qu'on se per-
»«a de (««>■ «isBi >H «épwt paur RgiM.
>y Google
■umU que le >fliDfl Fariiielli |te pmrraH IsUer , M tlan que Firioelll deminda des \tfoai aa
«hef àe fécoU de E(ol»gne. Cependsnl Biimtj
■TODB que ce ditateur retla wmu li direction de
Porpora juiqu'en 1724 (I) , «poque oU il ùt ntc
lut Bon premier tofigedaVienoe; or il eit cer-
Uio que «on mittre, renommé deuï laiile l'Italie
pour l'eweiitDeiDeDl du cliani, n'aurait paa permis
qoeionéliTeluint l'injure de prradre deetefoos
d'un autre prafeaseur quel qu'il fût. Il est harx de
doute d'aitleun que Farinelli n'arail jainalt en-
tendu Bernacehi atant 1717, et que ee n'nt qu't-
prte HToir été vaincu par Id dans un opéra d'Or-
landini, qu'il reeonautce qui lui tnanquiilaoui le
rapport de l'art, ul qu'il ee décida à demander de»
coueileà celui dontila*oiMil la supirioritt'.
Ob manque de rouc^nanii^nts aur l'efTet que
produKit Farindll k Vwnne, lonqu*il y lit ton
premier Toyege, en 1714. L'anuée suiTante 11
dianU à Venise dans la Didont oitondoaota
deUétaatase, niseenrausIqueparAlbinon). Puii
il retoonw A Ntplec, où il exoila la plot die adoil-
ration dan* uub aéréoada dramslique de Hum,
iHi>lch>nt«afeeUeéM)recaiitatrlMTeii.Eal7M
il j»ua i Hlltn dans le Ciro, opéra de Français
Ciawpi; pois il alla à Rame, où II était attendu
avec DUS me iiepaCence. En I7l7 U te rendit i
BeJagne:Uy deraitchantar aTCcBemacclii. Fier
de tant d« eaecès, Mofianl daaa l'incoaiparatile
beauté de et toIx eldtni la prodipeuee Cadlité
d'etéoulion qui ne l'avait jamais Iralii, il redoo-
tait peu l'éprcBM qu'il allait antrir. L'babileté de
fiemacchi était telle, ï-la tédté, qa'eUs l'avait fUt
«ppeler Le rot du o^oÊttearti nais u Toii n'é-
tait pas belle, et ce n'était qu'A force d'art qne
Beraacclil ifailIriompU d« (et débuts. Ne don-
ta&t pas d'uu licloire eefi)t)lable k ceiki qu'il
«Tait obtenue i Rome cinq ans anf^ravant, l'é-
lève de Porpoia prodigua dans le duD qu'il ebao-
lut avec Bemacohi loos lei trésors de ion bel
oi^ane. Ions las traita qui aTifent bit sa gMn.
L'andUeiM, dans la éiUie, pitidigna des appUu-
dissaoatnta MMliquM k ce qu'il venait d'enteodre.
Bamaecbi, unaétnémti dn prodige et de l'efliit
qui! arùt produit, commença i son tour la pbnae
qu'il davall rtptler, et redisant tous lea traita du
JeuDB ebanteur, sans en oublier ua seul, mil
dans loua les détails ane per(«<ition si merveil-
Ituse, qne FarineHi futobli|é de recomattraio»
matlredanssou rival. Akirs, au lieu desere
dans un orgueil blessé, cm
de birc va artiste ordioaifc, il avoua sa débile
et demanda de* ouii<«lls à Benuccbi, qui >e plut
adonner ladetnièreperfMtieii aillaient du cban-
teuT lu plus extraordinaire du dii-liuititme «Jvele,
(1) M veniral liiitori 91 Uaic, 1. 1. p. VT).
te dont le talent étail-^ parlait. Hais
quand vint lelourduclianteur, lui quels nntore
et l'art avalent dooé de (a mise de voix la plus
adiDirable qu'on ail jamais 'enlendoe, lui, dis-je,
laas s'eirnjier de ce quil venait d'entendre, prit
cette nota laine avec une douoeur, une pureté
iDoaiB jnaqu'alaTS, «o développa la loroe avec un
•ri infini , et la lint si longlempi qu'il ne paraM-
Mîlpas poeaible qu'un pareil efTet lût obtenu par
dcemojreDsnalnrels.'Une explosion d'applandis-
Mmenta et de cris d'admiration aocucillirenl ce
phénBUt^nci l'ialerruplion dura prËsdeoinquit-
uutas. L« cbanteur dit ensuite la phrase de mélo-
die,» y Hiln>diiis»it de brillant» trille» qu'aneon
aube artiste n'a exécutés comme loi. UuoLle que
at l'babiiletâ du trompelte, il l.it ébranlé par le
Uleat de son adversaire : tootefois il ne se dé-
covagM pas. Suivant l'iisageel la coupe des aim
de ce lewps, après U dauiiéma parlie de l'sir, le
premier motif revenmt en entier ; l'artiste étranger
nutembia' tontes «es loices, recomnwnfa l« te-
ane avec ploB de perfection que la première Tais
et la soutiat si longtemps, qu'il sembla balancer
le suecia de Farinelii; mais oelui-ci, sans rien
perdre de la dnrée de U ncde, telle qu'il l'avail
Ul «sitavdre la première Tois, parvint k lui donner
un tel «Mat, me telle vibration, que la salle en-
tière fut remplie de ce son immense, el dan^ ta
mélodie »ulvaate. Il intr«duisll des traits »i bril-
laata, et Ht mtendreone voix si étendue, si égale
el u pure, qoa renthouaiasma du pubUc allô jas-
qu't k frénésie, et qae l'iastnimen liste fui obligé
de s'avouer valncn. Il r a lien de croireque Por-
pora avail «litt su trtompbe de sou élève, el que
le» trait* qui panirenl improvisée avaient été pré-
parés par lui et travaillés d'avance. Quoi qu'il en
soit, le public attendu en masse le dianteur k la
porle du lliéilre, et l'accompagna jusque obez
ndea.fi
1» (1)-
w présente Due de en erreurs eldc ces con-
tradietioas aswi fréqeentes dans la vie de cet
artiste, et qu'on ne peut expliquer. Bnmeï dit,
dam son voyage musical en itBlie(pag. 311),
qo'en quittant Rome, FaHuclli da è Bologne
oâ il entendH te célèbre Bemacdii; mais Bw-
nsrclii n'était polnl i Bnkigneen Vin. Clioren
elFayolle ont ajouté t ce quedilBoroey, que ce
>y Google
84 URO
Cm! quel(|ae choM de heiin st île ill|;ni;, que ce
duuUeeiempledeliconscienced'artifile qiiiéorle
des ijeui iMéi Iwcongiiléritionsd'amoar-propre
«I d'kit^rtt persouDel, pour ne songer qn'Mipru-
grès de l'srt.
Après SToir fttt on teeond To;rigc i Vienne
en I7U, Firipelli visita phirieura Toii Venise,
Rome, Naplet, Pliiunce el Pâme, e1,i1an* let
années 1718 k 1730, l'j meaura atec quelques-
uns dApluB calibres dianteuradece temps, tels
qne Gizir, NicoUnl, I* Faustint et li Ciinonl, Tut
parloiil le vainqueur de ce»Tirtuose5, et fut eom-
Mé d'hunnetirs et de richesses. En 1731, lintun
troisième Tarage k Vienne. Jusqu'aiura, le genr«
de SON tileBl avait été tuaé'Bur rtuprovisation
et l 'eiécu lion des difBcnll^. Le trille, les gronpei
de tunte espto, les longs païuge* en Hercoi,
ascendants et descendants, se reproduisaient
■ans «ese dans son cbtnt ; en un mol, parlneLI
étaitnn clianteurdebraToure (I). C'eriapr4«ce
Toys)^ k Vienne, qn'il conuneaça k loodlHer sa
manitre, et qo'k ion eiécuthm prodigieuse il
■jouta ie mérite de bien cbanter dus le style pa-
thétique et Bimple. L» conseila de l'emperenr
Ciiarlfs VI le dirigèrent vers cette r«fomM. Ce
prince l'accompagnait an Jour an cltTeoio; tonl
k coup. Il s'arrêta et dit k fartkte qu'aucun autre
ohanieuT ne pouvait être mis en parallèle avec
lui ; que sa voix d son chant ne semblaient point
■ppaitenir i un simple mortel, mail bien k tra
être lumalnrel. «Ces giganlesquea traita (lui di|.
■ fl)i<)e* longs passages qni ne finissent pM,
, < ces hardlessea de rotre eitoiUoa excitent l'é*
it et radmintion, mais ne tMKlient
■ si fktile, ai vous voulies lire qnelqnefois plus
■ simple et plus expres«ri ■ Ce» parole* 4'an
vérlbihle connaisseur, d'un «mi de l'arl ne h»
rent point perdues. Avant qu'eUea eoueat étC
dites, Farinelli n'avait pas songé k fart de chu-
ter avec simplicité, bien que la nature lui edi
depsrll tous les dons qui pMjvalent lui aasurar
une incontestable aupérierité en cela comme an
toutes Ice autres partiasdu cbant; niais il ne faut
pas ouiilier qu'k i'époque où fl eutre dant la
carrière do chant Iheklral, Inale l'Italie nnblait
dn ctiant de bravoure que B«raacctil avait mis
en vi^ue; avide de [succès, comme l'e^t tout
aiMe, il s'était livré sans réserve kce geaie
dans lequel nul ne pouvait l'égaler. Mais après
avoir refu les coDScila de l'empereur, il comprît
11) Il D( riul p» «btlcr, iTiUIniri.qiie Poipon, lutira
ce qui lui restait k faire pour être un* rhantPitr
complet, et II eut le eonrsge de renoncer quc^
qucTois aui apolaudissements de la mulHtndr,
pour èlrevnl, simple, dramatique, et ssUsMiie
quelques connalssears. Ainsi que l'avait prévu
Charles VT, il Tut, dès qu'il le voulut, le cbaoleur
le plus paliiéfliique comme il élail lu pins brillaol.
.On verra plus loin que ce progrès nefdtpas seii-
ieoMnt olile k aa renommée, mais qu'il fbt la
cause principale de sa liante fortune.
De retour en Italie, Farindil chanta avec des
Eucc^ toujours croissants k Venise, I Rome, k
Ferrsre, k Locqnes, k Turin. Combté d'honneurs
et de Kchesses, U quitta enfin le coolinent en
1734. pour passer en Angleterre. Pen de temps
suparavant, la noblesse anglaise, irritée OMtre
Utendel (rojiei ce nom) -qui montrait pea d'é-
gard pour elle, avait résolu de.miner son entre-
prise du théktre de Hay-Harket, et, poar réaliser
ce dessein, avait hit venir Porporak Londres, aHn
qolldirigetlun Opéra an théktre de LiMoln's-Inn
Fields. Incapable de rien ménager qaand D crorût
«voir k se plaindre de qnelqn'un, Hwidd venait
de se brouiller avec Senesins, contralto parbit
qui passs au théktre de son rival ; mais malgré
cet échec etPanimadventon de la haute aodélé, l«
génie du grand artiste Inltail encore avec avan-
tage contre l'entreprise de ses autagonistei, K
ceui-ei avaient un arriéré de 19 miile Hvres ster-
ling qui tes menaçait d'une ruine presqne inévi*
Ubie, Porpor* comprit que les prodiges dn bksit
de Farinelii pouvaient seuls les tirer d'une posi-
tion si périlleuse. L'événement prouva qu'il ne
s'était pas trompé. Il le fit entendre pour la pre-
mière fois dans VArtititrcit de Basse, où son
frère, Riciisrd Broschi, svait ajouté un airiresi-
Iréequi décida en sa faveur une vogue qui te-
nait du délire. Cet air commentait par une note
tenue comme cdul d'ffomene, écrit douse anc
auparavant k Rome par Porpora. Farloelli vou-
lut j reproduire f effet qu'il avait obtenu dans sa
lutte avec le trompcite et par le même moyen.
Prenant une sbondanle respiration, et appayant
sa loain droite aur >a poitrine, il fit attendre an
son pur et doux qui alla imperceptiblentant jus-
qu'au plus l>aut degré de force, pois diminua de
la même manière iusqu'k la plus parfaite tènuîCé,
et la durée de ce son fut k peu près cinq (bis
plus longue qne ne serait une tenue du même
genre iaile par un bon chanteur ordinaire. Ce son
exlraordiuaiiu plongea toute t'auemlilée dans une
.ivresse qu'ilesipluslkclle dlnugl oer que de pdodre.
Tout ie reste de la soirée se passa dans des sensa-
tions du mênw genre, (^ dès lors il n'y eutd'adsd-
rstioo que pour FarioelH; on ne voalut entendre
que Farinelii, et l'entlionslasine fut tel, qu'ont!
>y Google
duH de Ik coar t'écrit de u loge, U n'y a //u'un
DUu et qu'un Fariatlli. Cependant, parmi le*
cbwtenraqui l'entouraient, il j ea (Ttil deux de
premier ordre ; c'était Seoeaino cl )■ Cnuoni.
La panisétait trop forte;ll était impoMible (|ue
HKBdelnelapenltlpDi. AprètatmrJuUéen vaia
pend»! l'année |734,II comprit que l'eidcatioa
de tes admirablu oraloriH Était li uulediOM
qol pouTiil le uuTer) mais Haf-Market était trup
petit pourrcrret(lecMBraj]dgoQTrai;<>; illequitta
pour alloTï'ébibiiràCuTait-Ganlen, etiet adTer-
«aima'oaparËraitde HaT-Harket [1). Lu loc-
cia de Farloelll tTaient produil det gomme» iu{-
lisulet pour toutes lu dépenses , et les 19 mltle
liTres sterling d'arriéré étaient pajrées. A l'égard
de ce chanteur, l'engouement dont il fut l'otnet
M SBUT«U se décrire. Sa bieur trait comBwnoé
par une soirée au paiiis de Sainl-Jamet, où il
chanta detaut le roi, accoupasné par le prin-
cesse rojale, qui depuis Tut priucetse d'Oraiige.
Ce Tul k qui Terait au cttaoleur le* présents les
plusiMgniliquet, et la mode s'en établit d'autant
mieux que, par ostentation, la noblesse riîsaît
anuoacei par les journaux les cadeaux qu'elle
lui caTofiit. L'eiempledu prince de Galles qui
lui avait donné une tatMtiire d'or enikhle de
diamants ot contenant des billeU de banque,
afait été iouté par beaucoup de pcrstHmes. Fa-
rinelli n'avait que quiue otnts livret sterling d'ap'
pcdateriients su tbéttre; cependant son revenu,
pendant chacune des années 1734, 36 et 3e, oii II
Uemtura en Angleterre, ne s'âeva pas k moins
de dnq mille livres stoling (environ IM mille
fruttj.
Vert U In de 1736, FerlDcUi partit pour l'Es-
pegne, en prttiani sa runle par la France,'OÙ II
l'arrtta pendant qoelquei mois; il j produisit
une vive sensation qu'on n'arait pas Heu d'at-
tendre de l'ignorance où l'tm était alors dans ce
pajs do la bonne niusiqou et de l'art da etiani.
Louis' XV l'entendit dans l'appartement de la
nâat, et l'applaudit avec des eipressious qui
étonnèrent toute la cour, dit Itlcoot>uBi. Cétail
en efTet quelque chose d'asseï singulier que de
voir Looi* XV goûter un vif plaisir k ealepdre un
chanteur, bil qui n'aimait paa la lunsiqoe, et qui
aimait moins llUiifBne que lonte autre. On dit
qall fit présent au chanteur de s<hi portrait en-
richi de diamants et de cinq cents iouls. Fari-
nelli n'avait touin faire qu'un vojage en Espagne,
«t se proposait de retourner en Angleterre, où il
avait dea engageuMutt avec les entrepreneurs de
l'Opéra ; mais le sort ca décide. su liement, et le
IUTmUdtIsXM npffortéat
«■■am; iniKUCtt-
CHl 8fi
paT* qu'il n'avait voulu que visiter, le retint près
de vingt-cinq ans. On rapporte que Pliilippe V,
roi d'Espagne, dansnnde,*;* sccîsd'sbatienwnt
et de mélancolie, assez fréquents depuis la mort -
'de son fils, négl^eait le* alTiJres de l'Etat et re-
fuMit de présider le conseil, malgré lesinstancea
de la reine, Ëlîtabetli de Farrare. Ce fut dans cet
cirtonttances que Farinelli arriva t Madrid. La
reine, inforniée de sa préseoca en Espagne, tod-
lut essayer sur l'esprit du roi le puiivoir de la
musique, qu'il aimeit beaucoup. Ella fil diipoeer
un concert dans l'appartemeul durui, etdenianda
an tirtuose dii chanter quelques tira d'un ca~
ractére tendre et doui. Dès que la vois du chan-
teur se fit entendre, PtiiUppe parut frappé; puis
l'éuiulion s'empara de son cœur; k la fin du se-
ecodsir, il fit entrer Farinelli, i'sccabta d'éloges,
et loi demanda un t rois itaie morceau, où le célèbre
artiste déploie tout le c1iani]e,tuulelauiagie de m
voix et de son babileld. Transporté de plaisir, le roi
hil demauda quelle récompense il toulait.juraiit
de lui tout accorder : Farinelli pria le roi de laire
quelques efforts pour sortir de l'f^ltement oii i)
était plooffi, et de ctiercl^er des distractions dans
les alTaires du royaume : il ajouta que s'il Tojait
la prince heuniux,ce serait sa plus douce récom-
pense. Philippe prit en effet le résolution de
t'alTraBchir de ta inéiaBcelie: il te fit faire la .
barbe, assista au conseil , et dut sa guéiison aa
talent du chanteur.
I^ reine avait compris quelle pourrait être
l'Inllnence de celui-ci sur la santé du roi; ella
lui fit des prupositlons qui furent acceptées ; ses
appointements fixe* furent r^lé* k £0,000 fr.,
et le client de Farinelli fut Téierié pour le
roi seul. Dès ce moment, on peut dire qu'il
fut perdu pour l'art Devenu lavad de Fhi-
lippe, il enl llmmciue pouvoir dont jouisteat
ceuiqoioccupeotde pareillet pétitions près des
roit, et ta fortone e'en ressentit; nuis ton
ctenr fut déaormaie lèrMé aux émotion* 4e l'ar-
tiste. Espèee de beaffon de cour, il était Ik '
pour dire, seul k seul avec le roi, des tirs cumme
Triboulel faisait des griuiacea et lançait da sar-
casme* k François I"'. Qu'on juge du dégoQt
qu'il dut éprouver : il dit k Bornej que pendant
leedli premières années de sa résidence k la cour
dXxpsgua et joiqu'k la mort de Philippe V, il
chanta chaque soir k ce piince quatre airs qui ne
varièrent jamais. Dent de cas morceeui étaient
défiasse, PaitUloUiQle,tiPergueslodùlceam-
friEUo;la troisième, étaltunmcDuetaurlequel \a
chanteur improvisait des varistioDa. Ainsi Fari-
nelli redit pendant ces dix années environ 3,600
fuis les mi^mes morceaux et jamais sutre chose t
c'était pajer trop cher le pouvoir et la fortune.
>y Google
«l BRI
La Borde dit que Farioclli deriiil premier ul-
oiitre de Pliilippe et de Ferdinind VI, sou luc-
ceueDr; le méiuG fait a été répéU par Gerber,
Choron et Fajolle, par M. Gioisi (Blagralla dt-
gîiuominl Mustri delregno di SapoU), et par
iDai-roéniedaiisIa ReToe miisicale. Bikodi (voi/ea
ce nom], qui dit SToIr refu ut renseignemeat*
dmieTeudeFariuell!,apréseDU unc'aulre Tcrtion
dans un inuAt àe\». Biographie UnivaratUe t^
Micliauil. Selon lui, ce m aérait pai de Phi-
lippe, mai» de FcrdinanJTl que Farinelll aurait
eu, Don le titre de premier ministre, car il pantt
cerlain iju'iJ ne l'eut Jainaîa, mali le pouToEr et
fliifljeace d'un laTori supérieur an miaislre lui-
même. Voici comme s'exprime Boeous: i Le
■ bon et aage Ferdinftod VI avait hérilë des tn-
■ lirmllé» de ma père. Dans le commencement
■ de son règne, inrloat, il Tut tourmente d'une
■ profonde mélancolie dont rien ne poimit le en<-
■ rir. Seul, enfvnoé dus sa chambre, ï pHui: It
• jiMCcTaitla reine) el pendant plus d'un mois,
• miilgré ]ts iuiUneet de mlle-ci et les prières de
■ ses courtisans. Il s'était refitsd & clianger de
■ linge et i se laLiser ratier. Ajant inutilement
> épuisé ttius les moyens possibles, on eut recours
■ au talent de Farinelli. Parinelli clianla, le
■ charme Tut complet. Le roi ému, tOiiclié par
■ les sons mélodieui de sa Tuix, consentit sans
■ peine i ce qu'on roulut exiger de lui. La rciîie
< alors, se faluntapperlarB&ecroixdeCalalrai'B,
■ après ra aroir obtenu la permission du mo-
■ narque, l'attacha de sa propre main à l'Iiahit
> deFariaelli. Cestde celle époque que date
■ SOI inlluence ï I* cour d'Espagne, et ce fut
• (hyuH ce moment qu'il dcTint presque la seul
■ canal par ob coolalenl toutes les grSces. Il faut
■ cependant atouer qu'il ne les accoiJa qu'au
■ mérite, qu'elles n'étaiesl pas pour lui l'objet
■ d'une tpéculatioD pécuniaire, et quil n'abusa
• Jamais de son poufoir. Ayant obserTé' l'eiret
■ qu'sTsit. produit la musique sur l'esprit du roi,
■ il loi persuada aisément d'âlabllr un speoUcle
> Italien dans le palais de Buen-Ilctlro, ab il
• appela les plus habiles artistes de l'Italie. Il en
• fut Dominé directeur; mais ses fonctions ne se
• bernaient pas U. Ontre la ijrande prép<m<]é-
• noce qu'il conlinuut i exercer sur le roi et la
• rdne, Farintilll lîlait souvent employé dans les
■ afbiKt poliliqnea ; il avait de fréquentes con-
• rérauces avec le ministre La Eosenada, et était
I ■ plus particulièrement c^insidéré comme l'agent
•I des ministres de différentes cours de l'Europe
• qui élaiant lotéresséi» ï ce que le roi callio-
■ Uqne n'ènecluit pas le Iraité de famille que la
• France lui iinipossit, etc. >
. FariDeUiétaildouédelap(ud«ne«,deradr«ste
et de l'esprit de conduite qui distingaant Im
iNHumei (le sa nalioa. Sa position itait déltcale,
car la faienr sans borne dont il imiisait prit
des rois d'Espagne le mellût saus cesse en coii-
tad avec une haute uubleue Bdre et Jalouse. Il «a
awntrwl si humble avec elle, il alrasaitsi peu de
H» poot^, il mil lantde discernement dan la
choix de se* prOégés, qae pendant soa long
rtgoe de (iTorf, il ne se Dt que pan d'eanMois.
On rappwrte *or lui quelques anecdutea qni peo-
veat drânar une juste idée de la manière dont il
usait de son ciMIL Allant nn jour k l'appari»-
raealdu roi, oà 11 avait le droit d'entrer è toale
heorc, il enlendit un ofllcier des garde* dire k
on autre- qui atlendail l«>levcri La honneart
pltMvent sur vn nùj^oiJe hUlrioa, et moi,
fol >erf depmi trente aiu, je tuit lamt réeam-
peitte. Farinellî se plaignil au roi de ce qnll a^
gllgeait les hommes dévoués à eoa service, hii
lit signer un brevet, et le remit k l'officier lors-
qu'il surtit, en lui disant : Je vient de cotu «n-
lendredireguetmuierviesdeputttreKfeaiu,
mait ooas avet en tort d'afouier que ce fût
imu TieotKpviite. Une inlre Ibis, il sollicitait
en faveur d'un graud sei(^enr une ambassade
que celui-ci désirait : Mait ne sanei-i»fu pa*
(lui dil le roi) qu'il n'ettpai de vot omit, et
qu'il parle mal de vaut t — Stre, répondit Fa-
rinelii, e'eitaitui que je détire me venger. Il
avait, d'aiilturs, de la nobletae et de la généro-
sité dans leearactèra; l'aneedolequl eaiten ect
la preuve; elle est fort connue i on esi a fait le
sujet d'un opéra. FariadM avait eommaiulé m
habit magnifique : quand le taillear qni llvnit
fait le Ini porta, l'artlsla lui demanda son mé-
moire,—Je n'en ai petnl/ail. ditlelaillenr. —
Comment? — yon, elje n'en ferai pa*. Pour
fou( payemenf, reprit-il en trembl«Dt,>eit'al
qu'untgrâce à cou* demander. Je tait que M
que je ditire est d'un prix IneMmaMe, et f m
e'eitun Aienr^ere^ aux menarque*; mai*
puisque j'ai eu le bonheur de travailler pour
un homme dent on ne parte qu'avec enlhott-
ilaime.jene veux d'autre payement çuede lui
entendre chanter un atr. En vain Fariaelli ei-
saya-l-il de faire changer de résolution à cM
bdume; en vain vonint-h lui faire accepter de
l'argent ; le tailleur fut inébranlable. EnHn, aprè*
besDCoupde débats, Parinelli s'enferma avec toi,
et déploya devant ce mélomane toute la poio-
sance de son taleot. Quand II eut fini, le tailleur,
enivré de plaisir, lui exprima sa reconnaissanoe ;
il se disposait i se reUrer : /Ton, lui dit Faripeili,
fal Cdme sensible et flère, et ce n'est qu»
par laque f ai acquit quelque avantage sur
la plupart dtt aulrei thanteuri. Je omu ai
>y Google
titU, U fst juste que voiu cédiez à votre
four. En même temps il lira sa bourse elfur^a
le billeur à recevoir enTlron le double de w
que son tiabEt paiitait tatoir.
G«rl>cr, Clioroa et Fayolte, M. Grosti, et
d'astres -encore, ont écrit que lorsque Charles III
assura i Farinellî la conlinuatiun des appointe-
ments dont il avait joui, il ajouta : Je le fait
(Tautaae plus volonfieri que FaT^netU n'a
janais abusé de la biftiveillanee ni de lamu-
nificence de mei prédéceiseurs. Cepuidantîl
n'en Taut pas conclure, comme le ton! ce? écn-
jnll d
! \m
Giarles III, peu da temps aprËsson avéui^mi-nt
■utrûne, lit donner au Tavori de Pliillppe et Ae
Ferdinand l'ordre de sortir d'Espagne; oircons-
lancequl peulctre eipliquée par la résolution >|ue
pritce roi de signer le pacte de Famille avec les
ôiurs de France et de Naples. Ou sait que Fa-
rindli. avait lonjours étë opposé à oe Irallé, et
qn'il avait employé toute son iaQuence k t'eni-
pécLer sous le règne précédent. Farinelli conserva
son traitemenl, mais suus la conililîun de s'établir
à Bologne et nunàNaples comme il en avait eu le
ifesseln. C'est ce qu'il fil entendre i ilurne; dans
wc conversation (1).
Quaud FarÎDi'Ui revinl en Italie, aprèsune ab-
sence lie près dé vingt-liuitans, tousses anciens
aniisavaientdisparu;lusuDsavaîenl ceisé de ri v re,
les autresavaicnt quitté le pajrs) il luilallut songer
a se créer des amitiés nouvelles, où le clianne <li'
la jeunesse ne poutgit plus se trouver. Farinelli
avait cinquante- sept ans ; ce u'esl pins tWne du-s
Uiisons intimes : alors it dut sentir le vide de l'âme
d'nn artiste qui n'a point rempli sa mission. De ses
grandeurs passées, il ne lui restait que des richesses
~ijui n'adoucissaient point ses rejjrels. K peine
pariait-il quelquelois de ses talents et de la nfulia
qn'ilslui avaient procurée dans sa jeunesse, bndis
qiie ut mémoire incessamment assiégée de .ion
r4)e de favori, de ses missions diplomatiqiir^ et rie
sauoixdeCalalj'ava.luiroumLsuildesroultitudes
il'aKcdoles qu'il coulait à loutveaaot. Le jjrand
cluoteur ecmblait avoir cessé de vivre depuis
Iwflcaapa: le courlisan seul restait pour dé'
planrU perte desesbochets-Uanslepalaisqu'il
■'{tait [ait biiir à un mille de Bologne, et qu'il
araildécoréaTecaulantdegoilt quelle somptiiu-
>ilé, il passait souvent uue grande partie du jour
* coutaoïpler tes portraits de Fliilippe V, d'Éliis-
bMlietdeFenliiiandVI.iiardantuaaioriiesilence,
oa répandant des larmes. Las visitas des étran-
eenpouTaknt seule* le diitraÎK; il las reeaiail
(i)v. Tlueritmtilattçf minleUrnnK»*ii4ltali,
tSCDI 87
I atecairabil!lé,etrien neluiraisailpliu deplaUr
qne lorsqu'on lui demandait des détarla snr sa
position h la cnur d'Espagne. Pendant les vingt
deralèrts années de sa vie, il ne s'é1oigr>a qu'nna
seule Toii de'Bologne pour un court voyage qo'il
Ht il Rome. Il obtint une audience du pa^ie
( Lamberlin! ) , et lui parla avec emplisse des
honnearsdontilavattjouli Madrid eldeerielieisa
qu'il j avaH amassées. Le saint père lui répondit
avec unsonriffl plein d'ironie : Avttefntta ianta
fortvna cottà, perche viavete Irovatole gl»te,
eht nvHe perduCo in quà. Je prie le lectcar de
me dispenser de traduire et surtout d'expliquer
cet gaillardes paroles.
Lorsque Burney vit Farinelli {en 1771)* sa
maison de campagne près de Bolide, Il j avait
longtemps qu'il ne clianlail plus ; mais il jouaK
de ta viole d'amour, du clavecin, et composait dea
morceaux pour ces instruments. Il possédait une
eolleclion de pianos et de clavecins qu'il aimait
beaucoup. Celui qu'il préférait était un piano
construit k Florence en 1730; il lui avait donné
le nom i!e Bapkaèl d'Urbino. Ledeuxièmeétalt
un clavecin qui Ini avait été donné par la reine
d'Espagne ; il l'appelait U Carrége, d'autres
avaient les noms du Titien, du GUide, etc. Une
tré«-grande salle de soiapalais contenait de beaux
tableaux de Murillo et de Ximenès. Il y avait
aussi fait placer les portraits du tous les prince*
qui avaient élé ses patrons; on y voyait deux
cmiiercurs, une impératrice, Iroisrois d'Espagna,
un prince de Savoie, un roide Naples, une prîn.
cesse des Asturies, deux reines d'Espagne, et le
pape Benoit X.IV. Il avait plusieurs purtraile de
lui-m#me, dont un peint par son ami Amicooi,
et cf lui rie la fameuse cantatrice Faustîna.
OnaécrilcuiecerulluiquIengBgea le P. Martini
h travailler h sou Histoire de la Musique ; cela
est peu vrai semblable, car il paraît que ses re-
lations avec ce savant liomtiie ne commencèrent
qu'en 1761, lorsqu'il retourna en Italie et se Rxa
à Bologne ; or, le premier volume de i'Bistoire
de fa ATiulfue de Martini avait paru en nil. Il
paraît mieut drinonlré qu'il lui donna une belle
GoDecliun de livres et de musique qu'il avait rep>
portés d'Espagne. Ces deux hommes célèbres con-
servèrent lie douces relations entre eux pendant
le reste de leur vie. Farinelli moupt le i Sjuiilet
t7S7, a l'Age de soi \anle-dix sept ans et quelques
mois, et non le I& septembre, i l'ige de quatre-
vingts ans, comme le disent Cboron et Fayolle.
Martineili s'est exprimé ainsi sur cet arliite
dans ses lettres familières : • Ce chanteur avait
■ de plus que les voix ordinaires sept ou linlt
> notes parfaitement sonom, égales et claires ; il
' possédait d'ailleurs la science musicale an pin*
>y Google
8S
BROSCHI — BROSSARD
■ liaut dtffé, et te monlrul an tout un digne
■ éltTtdeParp(H>,»Hancinl, (^«ndaiallredang
l'art do chût, «t qui, commeFirindli, avait re^u
des lefona de Eteroacclil, tiit de nutre grand
cbinteur ira éloge plus magniflque Mcore ': «La
■ Toix deFariaelU(dit-il)élait considérée comme
■ une mcTTeflte, parce qu'elle était ir parralle, ai
■1 puissante, si sanore,et si ricliB par son étendue,
■ tant an grare qu'à Faigu, que de noire temps
■ on n'en a point catenda de semblable'. Il était
■ d'ailleurs dooé d'ungiiaie créatear qui lai la»-
■ lirait des traits étonnants et si noureanx, que
■ peraonne n'était en état de In imiler. L'art de
■ conaerTeret de reprendre la respiration atec
■ tant de douceur et de facilité, que personne
■ ne a'a aperceTsit, a eomnieacé et lini en Int.
■ L'ésalilédelatoii, ell'arld'en étendra le aon,
• le portamento, l'union des rentres, l'agilité
•.aurpreaaule, le ctiiut palliétiqae on gracieux,
• et un trille admirable autant que rare, Tureat
• leiqualitéB parlesqDere9ilseitistingna.il a'; a
• point de genre dam l'art quil n'ait porté A ane
• perTecUon li siibljrae,qu'il s'est reniIalnJmilaUe.
■ A peine le bruit de son nérile Tut-il répandn,
■ qm'MTillcs les plDS imporlanlei de l'Ilaliese
• le disputtfent pour leurs tl>éttrcs; et partout
■ ab il diaota, lëe ■ppUadiuemcnls lui furent
■ donnés aiec tant d'entnoiisiasme, que chacun
■ Tonlut rentendraencoreilaMitonaaiTante. 11
■ fnt paiement désiré , demandé, apprécié et ap-
■ plaudi dans les priDcipatescanndorEurope..
■ Cea succès, ai bien méritée, furent obteaus par loi
■ dans aa jeunesse ; néanmoins ce grand artiste
• ne cessa jamais d'étudier, et il s'appliqua a«ec
■ tant di peraéTérauce, qu'il parvint t chaîner en
• gnndfl partieaa manière, et i en acquérir une
■ roeilleare,larsquesonnom était déjk célèbre et
■ quesa fortune était brillau le (I). •
Tel Tut donc cet artiate dont Iç nom oat encore
célèbre, et qui eut autant de supériorité sur les
grands chanteun de son lemps, que eeut-d en
■Talent sur U plupart des clianteura de notre
époque.
BUOSCIIK RicuMD], rirère du célèbre cban-
teur Farinelll, lui donoadeslefonsdeonuique.
flicliard était compositeur. Son opén, V Isola
(fJldna, fut joué i Itoma en 1718. Denx ans
après, il accompagna son frère i Venise, et j
, écrivit l'opéra à'Idaipe, dans lequel, on entendit
FariDBlti , .Xiculini et la Cuitoni. Ce Fut Richard
Brosctd qui écrivit pour ion frère le fameux air
Son quai Save, dans lequel la cbaiiteur excita
partout la plus vive admiration . — Parfnelli,oncle,
(iJV. Tk» /TfiflU «Mf tf MinU ta n-<mM aad lla^.
di(-on, de Chartes et de Ri[:hard, cumpositenr de
Georges I", électeur do Hanovre^ et son résident
è Venise, fut anobli par le roi
16S4. Cesl lui qui a fait d'après d'sT
nélodias l'air at connu des Folie* iTEipagiie,
sur leqod Corelli a composé vingt-quatre varfa-
tiuns, ï la fin de son tniire V. La parenté de ce
compositeuraveclecélèbre chanteur Farinelli pa-
rait douteuse; die ne pourrait s'expliquer qu'en
supposant qu'il avaitété adopté par la famille des
Farinelli deRaples, comme le fut plua tard cdni
qu'on dit avufrété ton neveu.
BHOSI<i(HsuaicB], premier organiste de 1»
catliédrale de Breslau, est né lels octobre IStS,
an village deFuchwiniiel en Autriche, où son père
était possesaenr viagerd'un bleu seignearial. De-
venue veuve eu ISIS, la mère de Brusig allas'é-
labUrt Breslau, oh iliuivitles cours du gymnase
Saint-Matliiaa, dès IBM. Il a eu pour maître en
son art Entttt KMIer, organiite et compositeur,
mort dans les premieta jours de ls48. Brosig
reçut ausd des leQuns d'orgue A de compositioii
de Joseph WolIT, directrar de musique et or-
ganiate de la ealliédrale. An mois de décembre
1843, 11 a obloin la nomination d'organiste de
cette ménie égllae. Quelques ouvrages publiés par
Brosig, indiquent iin liûeat de bonne école; on
T reuutqne: 1*3 préludes et Jï^es ; Breslau,
Dainaoer. —l'Cmq pièces d'orgue pour lei fêles
solenndles ; Brealau, Leucliart 3° cinq préIn-
des pour des cborals; ibid. — 4* SegvIeM pour
i voix avec accompagnement d'orgue et oontre-
I>aaae,ou3TlolCfnB,ailo, basse et !cors; Breslan,
LeuckarL — 5° Fantaisie pour l'orgue sur le cjioral
rArtiIlft ersfaR rfen / op. 6 ; Breslau, Leuck art.
— S* TitUM préludes et deux coucIhsivds (Pottttt-
(ffen)pourri)rgue,op. il; iUd 7*Meaiepoar
4 voix elurcbeslre, op. T. ; IMrf. Quelques pièce»
de Brosig pour l'orgue ont été publiées h Eritart
par Kamert
BROSKY (JEAii),enlatin Biiosckis, mathé-
maticien célèbre en Pologne, naquit à Kurxelov
en 1 Sgl . Il fui professeur de philoeoptiie i Cracovfe,
membre de l'Acidémiedea sciences de celte vfUe,
et mourut kl* lin de l'année 1051. Ce savant a
fait dcsrEchei«bee sur la possibilité de composer
onegamme musicale,dont l'odavesenitdivisée
en sept lalervalles égant. U a pnbUéson STsttete
dans un écrit qui a pour titre : An IHapato»
Ktlvo harmonteo onneenfir, an per jr^tuilla
itplemintervallaitMilipotUt ; Cracovle, 104).
On a aussi de lui on autre ouvrage qui a pour
titre: Musiea Ckarali» M aima nnét). ;Cra>
covie, IB&I, in-8*. Jignoca quelle est la natur»
de ce livre.
BROSSARD { SéBASTKH m), prêtre, né en
>y Google
1600, fut d'ibord prtbendé, àipuU du gramt
cbcenr, et DHltn de cbapeHt) de la ctthédrilc dé
Stmboarf. Il obUatcetle place le 31 lOti IRBS.
< VoTCi l'«Mlt de J, F. LotKtain Intitalé : Bei-
trûge sur GtuMehU iv Mtuik im BUatt
tmdbetottilert in Stratiàurg, f. 30 ). On igoore
«nqndUeu II ât MsétndMlilÛrtinaM luaaicales,
nan il 7 a Ueu de croire, d'aprè* le aljle do us
«napodtkHii, quece futi Parlaou dani qndqae
*ille de rancieaiie Fnnoe; cai sa manlbre eat
•emUable à celle des mniideiii Irançgii Je «iii
lempa. Quoi qa'll en aoil. Il pantt qu'il ëlalt jaune
lerequll w rendit en AlMce, car U apprK la
langue allemande, ol la sut bien, ce qni dlaitrare
parmi letFraaçaia (la un temps. Il puH«dalt encore
tes emplois 1 StraibourK eu tB9a , lorsque le
doiiième livre de seamotets Tut publie. Kn 1700,
il fut appdé k HeauK, en qoallld de grand cba-
ftiiSa et de maître de moBiqtM de la calUédrate.
«TJtM
le Tille;
mourut le 10 août 1730, k l'à(e de soliante-dii
ani. Brassard doit sa renommte à Bon iXcflan-
natredtmutiqu» ; il en publia la première édition
( deieone Irès^rare ) aoos ce litre : fXcfloaiK] ire ftf
mutlque.eoHteiianl UB«KeplleaU(m dtîienna
grec», latin», Ualieni et françaU la i>liu
usUétdaHtlamiutquf; à Caçeaioii deiqvtli
on rapport» ce qu'il f a de plus curieux, et
déplut nti-eualre à savoir, tant pour l'his-
toire et la titéorit, que pouT ta composition
»t la pratique oncienna et moiterne ds la mu-
ilqtté voeale, Untrununlala, plaine, simple,
fyuTée,elc.E>ite7nbievnt labU alpltabiligue
des termes français qui sont dans le corps
de l'ouvrage , sout ta titres grecs, lalint et
Uaiient.paurtervtrdêsuppUnunl.Vn Traité
de la manière de bien prononcer, surtout en
chantant. Us termes italiens, latins et/ran-
(Oit; et Hn catalogue de plus de BOO autatrt
gui ont éerii ntr la musique, en toutes sortes
dt temps, depajset de langues ; Paris, Clirls-
topha Ballard, 1703, in-fullo. Cette première
élilion cal didfée k Bosauel. La dauiitme est de
170& ; Paria, 1 Tid. in-8*. L'édition do 1707,
Aiàe par M. Quèrard ( franct iUUraire, 1. 1,
p. aiaju'eklile pas. On Kl dans le UletUinnaire
de» JtfHticitRf de Choron et Fayotw, et dans
l'artick Brassard de la Biographie universelle
de Uidiatid ,. que la «iiième (édition a ili pa-
anecrrenril'Mitiun aana dale dont il s'agit eat
la trtdaièrae, aornoe llndlque le litre, et c'est la
deraliire. Lidilenlliat, qui cite celle édition, dit
qve 1» première a Ht publiée k Paris en 1730 ;
c'est uneranled'impressioBrésallant de lalraui-
poaitloa dn xéro.
Le premier essai dn dictionnaire de Brassard
nitplacé au commencement de la première partie
de BonreciMildemutala.L'autnjrne songeait point
alors fc en bire un ou.Trage plus étendn. Plus
lard, et lorsqu'il préparait la deuxième édition
de CCS motets, il Toulut ajouter l'explicatioa de
quelqnes termea italiens k ce premier casai, mais
son IraTail s'élradil Insensiblemeat, et dcrlnl tel
qu'il fut imprimé rn 1703. Cette édition in-roli»
arail été iaile pour èlro plac^ en lèle du Pro-
droniKS Musicalis, qut sTail paru l'année précé-
dente, eU'an (route, eaemgt,quelque3exemplaires
de ce recueil de motels ob l.e dictionnaire est
relié; mais il manque nu plus grand nombre.
Cette desllnatlon du lirre explique la rareté des
exemplaires du dlotionnalre isolé.
Malgré les imperfections qui .fourmillait daos
ce livre, Tanteur n'en cet pu moiosdigoe d'estime,
car les difQcultés k taiocre oui dû t\n considé-
rables danb un tel ouTroiie, où rauleurne pouvait
prendre pourguida aucun lirre do méms genre.
11 est vrai que dès te quinzième siède, Tinctor
avait composé un rccneil de définitions des
termes de murique tn usage de son temps ; U est
Traiencoreque le boMme Janowka arail publié k
Prague bn lexique de musique en latin, denx an*
«Tant qne Brossard donnai son dictionnaire; mais
le D^nKorium de Tinctor était d'une exceasiTe
rareté et n'était pas plus parTeou jusqu'k Bros-
sard que le lexique Je Janowka, ainsi qu'un
peut le Toir dans le catalogue des livres qu'il
avait lus. C'est donc on livre neuf, un livre ori-
ginal qoll a bit ; et si les écritains venus après
lui ont mieux rempli les Mndilions d'un dictlen-
nûre de musique, ils n'en sont pas moins redB'
vahles k Brossard, qui a été leur guide. La plu-
part de Ms articles prouvent qu'il avait de la
scieiKe, surlotit dans l'andenue musique et daos
l'ancienne Dolatiou. Son plan est iléfeclueux en
ce que dans un Rvre frantal», il ne donne que
de ttès-eourtes défioitians de ((uelqueB termes de
la langue dans laquelle il écrivait, tandis que la
plus grande partie do son ouvrage est employée à
PeiplicaGon de mob grecs, latins, italieni, etc. ;
mais, enfin, c'était son plan, et II l'a exécuté
cenvenableroent. l.-l. Rousseao, qui a censuré
avec amertume le travail de Brossarri, en a
tiré presque tout ce qu'il a écrit sur la musique des
anciens et celle du mujenïge. OaadttqneledIe-
tloBnaire aaglaisde Graaaineau était en grande
partie traduit de celui de Brossard ; cela n'est pas
aiacL Grasslnean a traduit lapla^rt des article*
du dictionnaire -trançais, ruais U ; eu a ajouté
beaucoup d'antres d'une étendue plus consid^
rable que ceux da Brassard.
Brassard fut le premier en France qui s'occu|ia
>y Google
de la mUnture rie l&niuique, cl qui en fit nne
dlude eéricote. S* protimiliàe l'Allcangne, p«B-
dani son i^ar k Stmbourg, lai srait fourni iei
ntajcni do u prooircr les livra et les OMTre«
de miuique eoottdM» CMune le« roetlleon de
son tcmp», el m bJbliotliique était dcTcnuecoB-
sidirsUe. PlM tani il en fit don k Loait XIV, qui,
en l'acceptant, fit remollra k Brossard le ttretet
«rune peoafoB de 1,300 franc* sur aaMBADee, tit
lui M) ucordi ^ne autre do tattae tomme nir
le tréMT royal ; cetlo-d était rerenibleiur la teie
<lfl sa aièce. Lacoileriion dont irt'agira fisnt
dan* la Blbliatlièque iinpériale de Paris. Elit com-
poH une grande partie de la portion de mni^ique
<iui T «rtrasMinblte. Van Pnel, conserrateuT
dacedtpAt littéraire et sciBOtifique, iViprimeen
CM lermM dan* un mémoire roannicrit sur la
collectioD de Brassard : • Ce calMuel est det plus
Ht plus de claquante année*, le
s épargné ni suini là dépaiseg
1 faire le recueil le plos complet qu'il
■ soit poMible de tout ce qu'il y a de meiHenr
■ et de rare eu naslque, soit imprimé, toit ma-
■ nnscril. La première partie du recueil oontlcDt
<■ le* aoteurt andena etoiodemea, tant imprimée
• que manuscdtii, qui ont écrit sur la muiqne
• eu général; la seconde partie renferme loi pra-
< ticieni; die cooEiite en un graud nombre de
■ TOlumee ou de plftce*, la plupart Inéditi. Ceat
> une réunion de tons les geoiet de muslqne la-
<t crée et profane, vocale d tnttrnmentale, od
• lont eit dispeeé avec ordre, ainsi qu'on peot
« s'en asviror par le catalogue que Broaurd a
• remit Ji la bibliothèque de Sa Majeaté. ■ Broa-
ssrd BTSil lu pVeique tous te* llfret ri en arait
hitdea eitrdti Teaf^inén en pi uaienra portefeuillei
in-^S ou y avait ajouté dea notée. Il avili iMme
entrepris la traduction française dequdqnet-UM,
entre auttes do Plilstelre de la musique de Pfini:
U manuscrit de cette tradoctkM a éU en la
poteeitulon de Pajolle , vert ISll. L'objet quil
te proposait dans cet travaux n'était pat «en-
lement de s'instruire de l'srt en lul-mtaie,
mais de travailler à «on liisloire littéraire. Il an-
nonça son projet dans ton dictionnaire de musi-
que, en publiante la On de cet ouvrage uu'ca-
laloçut du autettri qvl ont écrit en loulei
lorlei de tangua, de tempi et de payt, soU
de la musique en générât , toU en particulier
de la ffiuiifue Ihéarique, pratique, etc. Il
expose en ces termes «m projet daiu la préiaee
dececilalo^e. • II) a plut de dix antquejatia-
■ vaille a recueillir des mémolret, pour donner
■ uncataioguenon-seeleinenldesauteursquiont
■ écfit toucliant la musique , mais aussi de ceux
qui ont (loDsé leurs eompoailions in poMIe,
et enfin de ceux qoi n'ont ét^ illustres qne dan*
rnécnlioa et dans la pratique ; catalogue blo-
toriqneet raisonné, dans lequel on puisse troover
elleB
de leurs ouvragaa, les langues dans lesqudlM
Us ont teril origioalement, \tt traducUona al
la divtrtet édtUou qoi en ont été liMtiii le*
lien X, les annéet, le* Imprimeur* et la Iwim de'
cas édition*; le* lieux menai, r'est-à-dira le*
cabinets et les bibllotitèqnn où l'on peot les
tronver aolt manuscrits, soitinipriméa ; et même
( ce qui me pardt le plus difliclle , qpaiqite la
plus nécessaire et le pins important ) les bon*
ou les manvaii jugements qne lei erlllqnes le*
plusjudideuxeDout portée, toit de vive voix,
toit par écrit. Mais il hnt que je l'aveu^ malgré
tout mon travail, mes nHtmoIras ne sufflaeol pat
pour exécuter, avec l'exaelilude que je souhai*
terait, un projet de cette natun. Car enfin non
imtnla poituimu onuiet, et un Itomme teiil
ne peot' parcourir tout les paji et loatet lea
bibliotlièqueB, ni lire tous les livres, n) paiter
par conséquent dans toulea les sonrcea qui hlf
pourraient facUlter ce travaU. Ceal ce qui m'»-
blige d'implorer le secours des savants, et tar*
luut de messlaurt le* bIbUothéealrH, rt de M*
supplier do me fiiiRi part de ee^qoe iears lec-
tures, leurs reciuili, leurs calatognet, etc., pour*
ront luir roumir sur cette manière. Ceat pour
leur en [aciliter les moTcnt qne je me tais r^
solu, en attendant rouvrage entier, de donner
comme nn estai de la première partie de ea
Tttte projet, en publiant nncitalogue des noua
slmptemant dea auteurs qui tout parvenus jua-
ques icj i ma conualssancri par lequetii leur
sera bien ailé de voir ce qoi me manque, et ce
que Je souliaile et espère de leur bosnételé. ■
Ce paassge, et toute la troMAne parti* de l'ou-
vrage de Brossard démontreat quil a préoédé
tous lea astres éerivahii dans la poisée d'une bi-
bliographie tpéeWe de la mntlque et d'une bh>>
graphie des mnaiciena; car les pins auciens livret
de ce geare, généraux ou pirticoUers , c'est-t-dire
ceux de Wilisch, d'AdamI, de Millier, puiv de
Ucumann, de Sievers, de Waltber, de .Uailliesoa
et d'autres n'ont pan que longtemp» après le pro-
gramme de Brossard, etce programme n'aété pa-
blié que plus de dix ans après que cet écriiain
eut commencé à recueillir des notes et dea mé-
moires pour i'exécuUon de son projet ; en aorte
que Is première Idée de ton livre a dû nallr«
vert les3. Let .matériaux qu'il avait ra.<uemblA
pour la eompotitiaà de son ouvrage ont païaé
>y Google
dam la IUblio(lièqa« Impériale de Paris, »vec h '
collecliun d« m* llTres et de u musique. Ils budI
cuntenns ut dl«poièi par ordre alpliibétiqoe dlnt
on certain nombredt; porlefeuilles in-B°. Mallien-
reuMme&l t IVpoque où II (^eriiall, le public, les
UTinli, et Ira mualdens eux-mCmes, ne compre-
Dtimt point encore rutlim d'un Ici ouvrage ;
personne ne répondit i l'appel que hittit le sa-
vulrtlaborieuxécrlTtlD, et ses préparaltra Turent
infrudiienx. Pent-*lre est-il pernili de eoniec-
tnrer que le dépit et le dtgoùl qn'll en reuentlt
M forent point étrangers â m résolution de donoCT
ta biblîothiqDe au rcri ; car sll n'eAt point abao-
donné, hnle de seconii, le plan qu'il s'étaK Iracd,
il n'aurait Jamais pu ae séparer d'une collection
qu'il anr^t dQ consuller cbsque Jour.
Va repus de vingt-itx années sni<rtt ta publiea-
tim dn «UctiaoBalre de mualqoe, et, drconslance
tingniière, U paraît que dans ce tong espace de
lonpi, Brosurd écriiil peu de mnsique ponr
TégHie. CeneAilqucpende tempsaiantsamoit,
et lorsqu'il louchall h aa sdiante-dliième année
qnll sembla ae réTciller d'un long sonnneil par
la pobUcatlaD d'une brocliure écrite k l'occa-
(ioDdu ajatèine de notation deDemoli; elle parut
sont ce titre : Lettre en forme ie ditsertatibn
à M. Dtwult, tur la nouvelle méthode tPécrire
tep^ln-cAonietlaniMtfue.-Paris, Ballardl729,
in-4* de 37 pages. Dans cet upuuiale. Brassard
prouve qœ le sTstème deDemoti a plus d'incon-
TtaiesiU que d'utilité.
Comme compositeur, Bros*ard s'est fait eon-
ntftre jMr laa ouvrages dont les titres taWeDt :
1> ÉUeatiotit et moUtt à voix itvle avee la
basée eonlinue-, Paris, Ballard, tB9&, in-fot.
La deuxltew partie, dMiée an roi, est intitulée :
ÉUoaiioiu et meleti à i et 3 voix tt à nobc
leule, deux deitta de violon oit deux ftûia,
avec la baste continue ; Paris, tb98, in-fol. Il ;
a des eiemplaires de cotte denilème partie qui
portent la date de 1699 ; eeax'ia ont des cartons
ob l'on ■ corrigé qoelques fanles .dimpression.
La deaiito. édition des deni parties rtuoie» des
motets 4e Brossard a paru suus le titre de Pro-
dnmui wiMiealit; Paris, 1701, in-fol. Tilon
OnTUM (Parnaue/rançalt), La Borde ( EntU
iNT la maul^Kc], ledicUonnalre des musiciens de
Cbon» et Pajotle, et la Biographie vnietrttlle
dM frèrti Uicbami Indiquent l«s motets comoM
un outrage diBérenI dn Prodronau. — V ffetff
leçon* de* Tinèbret; Paris, Ballard, In-fol. —
3* Btctuil (f dirj A chanter; ibid., in-4°. — 4* la-
tntntalioni de Jérémie , JeJon Cutage romain,
fOttr voix teule et iatie continue; Parla, Chrte-
lopbe Ballard, 1T!1,Id-Io1. Ubibiiolhtqueimpi^-
ilale pouMe ics mastucrllt originaux desuuTrages
HD 91
du mïme auteur dont les titres soiienl : l'Ciin-
taie Domina à ipund chœur, compose pour une
prise dliabit du couverit de l'Assoiuptiun. —
I* Diatogut pœnitentii animx eum Dto, à
3 Toix, iTJDlons, basson obligée! orgue. — S" JVid
Dominus *difieaveflt domum, ï 3 Toix, 1 tIo-
Ions , basson el orgae. — V> Miserere à 5 Toix,
ï violons, Tiole, bauonet orgue (dat^ de 1GS9).
— 50 Cantteum in honorem sanclx Cmcillx, i
*oiis(inIeetoi^ue(llnoTenibre 1704). — 6" Can-
tique ï riionuenr de sainte Cécile, il 4 et 5 voii
{ 1704 ). — 7" Canticum in honorent S. Pli,
kvolisenleet orgue ( 15 avril 1713}.-- S'Ele-
vatio pro die Purification!), i 3 voix et orgoe
( l** février 1700). — 9> Beatt immacalati in
via, ^ ï voix et oi^ue (17 février 1704). —
10° Jffija 4 Kocumpro (eniporeffa/lrl/a( (S (dé-
cembre 1700). La bibliothèque du Conservatoire
de Paris possède aussi un motçt manuscrit de
Brossard, In eontrertendo domino, à 5 voix, S
violons, 1 violes et basse continue. Le portrait de
ce musicien a été gravé par Landry.
BROSSARD (NoEL-MtTTHTec), docteur eu
droll, aujaurd'liui(1g53} juge au tribunal de Cli 1-
lon-snr-Saâne, est né en celle ville , le ï& dé-
cembre 1789. Il occupa d'ahord le postede sub-
stitut du procureur du roi k Beniine, et s'y
lia d'une étroite amitié avec Suremain-ile-MIs-
etrj, qui lui cnmmaniqiia ses nouveaux tra-
vaux sur la théorie mathémttiqnedes intervalles
muslcsui. Indépendamment de plu sieurs ouvrages
relatifs k ta science dn droit et k la Jurisprudence.
H. Brossard a écrit sur la musique ceux dont
voici les litres : 1* £ynopjie det gammet;
théorie de l'armure des clefs et de la transjio~
ffflon det toni mise sous les yeux, et rendue
àtoutelatlmptieltideson oiii/ine; tableau sy-
noptique en une feuille grand-aigle; Cliklon-sur-
S80oe,Jamio pire, 1843, !«* édition; Paris, Ba-
chelier, 1S47. — 1* Manière d'enseigner It
tableau intitulé: Synopsie.des gammes; Clillon-
sur-Saéne, Jarain père, 1844, ln-4- de 44 pages.
— 30 rAAn-ledMionamualcaïuyParis.Baclie-
Uer, iS47, 1 vol. gr. ln-4° de IBS pagei, avec
un grand tableau. Ce dernier unvr^, p\iisé dans
, un grand travail inédit df^Suranaln-de-MisserT,
\ et présenté sons une forme élégante qui appartient
! kM. Brossard.estuDeaasideréfDnnedelatiiéorie
I mathématique des Intervalles des sons el de la
valeur nnmifrlquedeceBX-ci,trè9-dlgued1ntéret.
I Sortantilel'sntlèreaù sontrestésletaconstlclens,
! Suremain'de-Missery a reconnu que l'intonation
i des sons n'est point invariaMe, et qu'au contraire
1 elle varie incessamment dans la modulation : U
1 ena coMluqueecsdinérencesdoiventétredéter-
i minées par le calcul, et 1» ncheRhee l'ont con-
>y Google
92
BaOSSAUD — BBOWH
iliitli cuniUler l'existence de quarinte-liuitBODi
■ppréciablea dans l'étendue de la gamiue. C'mi
utle doctrioe, dont lu Toruiules algébriques Mat
rori itléguitss, que H. Brouanl expose dans (ua
livre. Blenque ce livre n'aitpis eu, dent la uuu-
Teaaté, le retealiMement auquel l'auteur iMMiTail
prétendre, il e»t TraiMnbUUe que ht nMtvelie
théorie qu'on j trouve £«ra quiJqiH! iaur l!(ibjM 4p
i'atlentioD des savants et Ue quelques, atlislei
d'élite.
BUOIICK ( JAcqins de ], musicien Ulav* du
BtânÈine dteli, Unît TraisemblaLloment le nom
SUU3 lequel il est coma du lieu da la naiisance,
et cunséqocmnwnt Aait né eu HuUaodu, ou il ja
truÎA beau > Tlllagei appslà Broeà, silnés tous trois
k une petite diitence d'Amuterdam. Jacques de
llruuck parait avoir été attaché k la chapelle des
empereurs Faidinandl et HaiÙDÎ lieu Il,i;arl'icrre
JoaneUi a placé deux motets à «i voii, de sa
vooipoiiliun, dans la grande collection intitulée :
yoBui TliMaunu rHutinu [ Venite, Antoine
lianlane, 1&68), Uqaallo contient priDcipslument
<lee oavragM écrits par les - composileun et
cltantres de cette ckapdle. 11 j a lieu de croire
que Jacques de Brouck alla se Hier à Anvers aprËi
la mort de Hsilmllieu { le 11 octobre lâ7S ), car
il Gl imprimer dans celte ville, en 15711, l'ouviaifs
le plus importaut connu loni son nom, legnei a
pour litre : Canllonei Ivtn taerx prt^anx,
qulnqiàe, tex et oeto vaattn rewni in Ituetn
tdiftc; AHlwerpUe, ex of/lcina CArittephari
Plaalint, 157a, in-4<> ulil. lie recueil contient dU
mDtelslalinsàt voii,«t huit àa voix, oeorcban-
som françolies k i voli, six k i voix, quatre k B
Toii, et une chanaou llamande k 4 voix.
BROUNCHER on BROUNKER { Guil-
ULiaE],néancliJileaudaL)OnieuIrlande,eal(tlO,
leçul une brillante éducation, cl montra de bonne
houru une rare aptitude pour las tuaLliématiquei,
dans desquelles il se distingua. Il fut un des
adhérens de Charles I', et siKna la raoHuse dé-
claralioa de i SCO, avec plusieurs autres roemtues
de la noblesse. Après te- nHablissemeal de la
royauté, on lui cunGa, en réconipanM de ses
services , Ira places de cbaocdicr de la reine Ca-
lhâriue,degardeda grand sceau, de commissaire
de la [narine et de diniéteurderiiûpltalde Sainte--
Catlierioe. Brouncker Cul au aoinbre des savants
qui !<B réunirent pourToniler la société mjaie de
Londres; Charles II le nomma présiduit de osUe
société, etdet élections successives le UMinlinrent
dans celte diguité pendant quinze ans. Aux ta-
veurs dunt il avait éte Tobjrt k la Keiteuration ,
le roi d'Angleterre ajouta calte de l'éraotion de
Caitla-LjDns en vicomte. Brouncker mourut t
Weatnttnslvr, \iib avdl il,i4. Au nombre des écrits
qu'il a puliliés se trauve une traductibn aaglaise
du Traité de inusique de Dascartes, sous ce titre :
À Trmtlatla» q/* Ute Trtùtiie oj Detcarttt
intUUd : MuwcEB Contpendium ; Londres, lasi.
CRUWni(Juic), ministre anglican, né le 5
novembre t71&k RoUibuT;, dans le Mortliumbtr-
land,St tes études k Cambridge, et tulreço doc-
teur de musique t Oxford. Dans la réttellten de
1745, il prit les armes pour défendre la cause
royale, quolqull occupât déjà un poste daas l'é-
gliae, et se trouva au siège de Carlisle, ota II mon-
tra beaucoup d'intrépidité. L'année euivanle il
devint diapelaln d'Otbaldislsn, évéqae de Car-
lisle, et lord Hardvrick le nomma, eo 17&4, mi-
nistre de Oreat-Hurkelej, dsm le cumté d'Es-
sex. Ce fut dans ce temps qu'il publia sou ou-
vrage intitulé : ApprMalion det mmirs tt des
principes du letapt (en anglais), Londres, 1757,
ln-B°, qiil le rendit célËbre, en tirant la nation
anglaise de l'apalhîe où elle était alors, et en lui
imprimant une activiU qui détint funeste k set
voisins, Ajant résigné sa cure du comté d'Essei.
ca 173IS il obtint celle de Saiut-Kicolaa de New-
casUe sur la Tjne. Un pencliant invincible k
la mélancolie le porta k se coiiper'la gorge avec
un rasoir, le 33 septembre 1700 : il mourut la
même jour. Brown fut irrand adioirateur tA ami
defiBodel, qui lui eonllait ordinairemeut Isjli-
rection de ses oraterios. Il a publié l'ouvrage
suivant ; A Dùierlation on the wiion and
.pouxr , the progreuiura, leparattont and air-
Tupliont q/ puttry and mtMic ,- Loudces, iiei,
in-4°. Ce livre fut Criliqué dans nu petit écrit in-
titulé ; Joins <MtrtatUmi ojt doetor Sroion't
Utserlation on the rite, etc., in a letlertii doe-
tor £*", 17&3, iB-4* (Quelque otiserralions sur
la dissertation du docteur Brown, concernant
l'origine, les progrès, etc.] Brown répondit par
des Remarqaes sur W obtarntioBS (Hemarti
OH tais* obsiTvaliont on doetor Broien's Dit-
tertatio»; 1a attéier le Iheauthor itftheah-
xervatUtM, Londres, 1764, lo-S*). Il publia une
seconde tiitloa de son livre sous le titre de
The hUtorfOf llu rlieandprogfeu o/poelrn,
Utrottfh Ut lèverai ipeciet; Londres, 17fi4,
in-B*. Une traductlm trantaise de cet ouvrage a
paru BOUS ce litre : HittiAre de Corigine et
aet progrès de ta poétie, dans tet d\fférenU
genre*, traduite de l'anglait, par if. B. (Ei-
dous] et augmentie de notet hittoriqtut et
eritiqvM; Paris. 17GB, in-SV Escbenburg, cun-
seiller de cour et prolesseur de belles-lettres au
collège deSabil-Charlusk Brunsvrick, ena donné
une traduction allemande {Doetor Brown't Be-
IraclitUHgen ûi;r ^ie Poeiie und Mtuick nacà
lAr«nt Vriprunge, efc), k Leipwrk, en I7C9,
>y Google
BKOWN — BRUCE
JB-R*. Enfin il T * une tndndlon iUllenM de ce j
liminlitulfe : DelPiiTigitu,unionee/orsa,pro~
gnai, leparaiime e coTrttttion» dMaporHae
ilflla mialea, traéotla, etc., ed aeeracivta
di note dot dottor PMro Cmxlti, Sentie, ac~
tadtnieofislocrUleo; r)or«ce,177a, Ib-H", L>
dlHCitillon du doele'jr Srown ert remiiile d«
TiKsBiiaeld'ahMTTatloiMlrte-jud<eleniei';c'Mt
foDireES d'au b«nim« de l'arl ; il a« ressemble
en lîED t tons ceux da même gfm* qal m tant
' que des déclamaHons sui* aUlité. U dontenr
Stown éUK insKl comp4M(leur ; ptrmt ses pro-
(tDdkms on remarq"" l*i>T«lorio TAeeure 0/
Saul. Les btopayhn ■ngials liu donnent dee
doges pour lea talenli dans la po«*is et diM
Tart d'écrire ; ce n'est piriiit Ici le lieu d'eïunlnw
«es MtTTaRC* litiAvIret.
BKOWN (Jus), pelDtreécasMis,néàedliB-
hanrgea 1753, TuTitek knitenpa eu llaiie et
■InDCnra pliwienrs années k Huiae ol e> Sittte,
iltKhé comme deesinatenr ï sir Winiains Yoong
et i M. Towolcj. Eo 17S6, il se ixa 1 Londres,
eb 11 cnUii» le genre du portrait »Tee «uccèi.
Il moumt l'année soiMnte, 1787, l)[6da Irentft-
rinq ans. Brown est eoonu priacipeleroent pat
SCS Lellrtt nir la paétie el la mutiqué d»
fopéra italien (Letten on the foeirj lod Hn-
.>jc of tbe italien opéra ) , qui furent putiliâea
iprès s» mort (Londres, 17S8, ifl-H), par lord
H.mtkoddD, k qui eM«« <Uient adressées.
BBOWN (Abtdti} , membre de la société
des*Bntlqaa)rea d'Beoase, a donné, dans les mé-
moires 00 iransacUons de catle société (1. VIII,
p. 11), une diswrtatlon sur d'aocienBes tron^
;iett<s troDT**» près d'Armagltl sous et litre :
AH aeeonnt 0/ terne atuletit Irumpelt dug tip
in a bog near Ànfwght
BBOWN (IruBitSK), née à Branswtek t»
17W, s'adunna , dès son enFance, t rétoile de la
musiqneet de l'art tliéltraL Sun mallre de cbant
fui Jean Scliwanenliorj!, composttear qoi jonia-
«alt slors de quelque répotation. En 17SS, M"«
Brown débula k Prague, oii elle obtint asseï rte
succès pour être reçne peu do temps après
comme première clianlense. En I7SS elle époosa
Ignace Waller, direcWnr do «paetocle da cetle
lille, qni se rendit ayec elle t Mayotce, en ITM.
VMey fot bieatél enga^ pour la coar de fé-
ledear. et 7 joua pendant pliiûeurs année*. Dans
la luite elle se rendit è MoiUch, oii elle clisntalt
«ueore fers IHIO.
BIlO'WNE(Ricu»D),apotbicairekOali1iam,
eu Angleterre, alla s'établir k Londres au com-
mencement du dix-hultlkme siècle, et j publia,
en 1739, un trtllé de 135 pages In-S', sous ce
litre : Medieina Uvilea, or a mtehanieal Btidy
on the fffeett of Sln^ng Wtutc and Dancing
ON Auman bodiej,e<c. (Médecine mnsicale, ou es-
i mécanique sur les effets du cltanl, de la musique
el de la danse sur le corps humain, etc. ) line trt-
duoUon latine de cet outrage a pam à Londres,
1 1735; sous le tllro de JfMica nosa.
IHtUjVND (Akiic-Josepd ) , membre da
la SociCté rojahi des aalitfuairas de France, de
l'Académie des sciences el belles-lettres de Tou-
louse, et de plusieurs autres sociiHéB «aTanlea,
naquit k Itesanfon, le M janvier 1767, el mou-
rut k Iklie]'. tloot » êt*tt aous-prdM, le 1« anj)
1B30. OnadecetéeritalB -.EuaitrWUaefJeU
réel* de la mtulgue ehei le* anciens et let
tnodemu: Tours, I81S, in-8*. '
BHOCvEUS (HcHM), né k Aioat (Flandre
orientale), en 1531, enseigna les isattiématiques
k Borne pundant quelque Icmps, et eniuile la m^
dectne k Kostock juaqu'k sa uart, arriTée le 4 jtn-
Tter I&1I3. On a de lui un llrrë InÛlulë -. Wu-
ttea mathematica ; Bostoçk, 1578, ia-i*. Il y
s une édition postérieure de cet oitTrage donnée
par Joachim Burmeifiter, sous ce Ulre ; Uiuiea
theoriea BenrUi BrucKi arilvmet médecin*
iocltyriâ, édita optra el impentU M. H. Roi'
teehii, Ippii Sueineriants, anna ifios, in-t'
de El pages.
BltUCE <lAC<}ues), célU>re voyageur, na-
quit le U décembre 1730, k KInnaird dans le
comU du Slirilng, en Ecosse, d'une IkmiUs no-
ble el andenoe. Ayant éponsé la fille d'un riche
Dégodant de Londres, il entra dans la carrière
du commerce, elsa fortune s'accrut rapldentent;
roait la perle de sa fomme le fit renuncer ans
spéculations de ce genre. Il se llTra k l'étude et
voyagea en Europe poor ao dlstrdre. I>e retour
(Pua voyage qu'il avait tait en Espagne, lord
Hailbi lui proposa d'aller k' la rechcrr.lie des
sources du Nil. Uruce, ayant accepté, bl oominé
, consnl k Alger en 1703. n partit an mois de juin
1708, pour l'Aliyssinie, et employa plusieurs an-
n^ k ce voyage. Revenu en Angleterre, il se re-
maria;oisls ayanleu leioalbenrdeperdre un Hl*
qn'il avait eu de ce mariage, il sa retirs dn monde
et alla dans sa terre de KInnaird se livrer k la
rédacUon de ion voyagj, dent ta reUlion pa-
rut en 1790. Bruce mourut des suites d'une
chute, a la Gn d'avril 1781. Le docteur BBmey
lui ayant demanité dea renseignements sur la
roosique des égyptiens et des Abyssins, Bruce
Ini écrivit iine longue lettre k ce sujet, que le
docteur Burney a intérée dans le premier vo-
lume de son Biileire de la Mtuiqve, ti. que te
docienr Fcrkel a traduite en allemand dans la
sienne, tom. 1", p. 85. Tous leedétaila qn'elle
rearerme ont paru dans la relation de son voyage
>y Google
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BRUCE — BRUGNOLl
IntibiUe : TravtU lo diUeoMT Ihe iMircei q/
l/umie, iMtbe ftan iTes, 69,70,71 et 73;
«ilinibcHirg, 1790, b ni. tn-*', Bg. KUe a Hé tra-
iduiteen tr»nçai«,|wr J.Cutan; P*rl(, 17Metst,
fi Tol. jR-i*. OnnedoilpwanMirdeTbMucoup de
conriinbe k ea que dit Bruce eonccrnaiit lea in*-
tnimantade niDilquede«BBcîeniC<jpliM*i.le*
Bgure» qu'il i données de dn» harpe» aatiquee
des tnmbeaD\ de Titèbea toat iBsiactas ; elles
ont été piiUitoa aree beauoeap pina da uin
dMMiBgrapda Dt*eripftOHite t'ÉgtpU, et antret
MTraflei poeUneora, et les cMiieclurea de Bruce
n'ont plus mchm laleuf, depuis que VUloteao a
fHihlié sur le même s«jet lee reelier<4>e* d'un nu-
sicien i attrait.
BKUCIITING (Acuwn), pasteuret prMi-
c«teur ï Halle » peblié : Lob der Mvtik (ÉJogt
de ta musique); Halle, IWl.
BBUCK (Amold bi). ¥. Auwld deBkDCi.
BKUCKUANN (pBANfi>u-EiuiaR),doclanr
en philosopliie <tl en médecine, qé i UarienUial,
près de Helnu.tKdt, Ie'l7 septembre 1687, fit ses
éliideatUnaetà Helmstnedl, exerça lamédectBa
aiec Buccta k Brunswick, a HekMtieitl, à Wol-
feabultaJ, et mourut dans cftia dcrai^ ville,
le 11 man 17M. Il a publié i 1° Obtervalia de
epiUplico liagttiii lub paroxitmii CanlamU,
dana les Acte* des Cnrieux da la natttn, lem. V.
— 1° Singattd* MpUeptie (Ëpilepeie chantente),
dans les annoncée littéraires de Hambourg, amné*
173ï. — 3^ Àthaïuiitmg von einem ttlàtlnu-
tk^enden maeiU JaitruwMiUt (Diasertalioa
sur an instrumeat de nniaique qui )aua de loi-
lotOK pendant la uuit), dani l'Hiatoire des arts et
de la nature de Breelau {Brutt. JCufuIxad ^a-
tmrçaehlchUtt).
BaUCKNÈR (WoLNue), composileur et
ractour de l'èoole de Heitenbttg, dans le ducU
deWeimar, Aorissalt T<n la milieu dndii-scp-
lième siècle. On a impHné de sa corapusition :
XX OmtMcImCoHea-teH von t, i, e. 7, uaU S
SUmtnen oh/ dit So»n «itd Fetl-Taçt-Evaii'
tella çe**tU ; Erfurt, léM, ia-«°.
BRUCKNEB (CmliUM-Duku,), «teris-
tein de l'«gli*e Saint-Pkne et Saint Paul k Uœr-
Hti, a publU une HaUce hiilorii|ue, d'une feuille
el demie dlmpression, surl'orgne da celte église,
sous d ttln s Bittaritcht Xachriehl vert de-
nert Orgelit dar SS. Pttri vnd Pault Ktrche
ïndérClaiTj. SàetUUehenSeehutadt Garllts,
hesonderi der onna I08B erbmieleii iwiij IflUI
in Fevtr veriehrltH , dan» der noiferlig
gtworrtpnen nerf nocA itekenden AsriiAnMen
Orget erihtilt. begm Auigange da 1760jfaN
Jahren. etc. : GEcriilz, 17i%, in-t*.
BRIIGGER (l.e D'. J. D. C.}, ni k Fribourg
en Brisgau, le S3 octobre 17M, fut d'abord <«-
bat de cbcear k U calbédraia de celle nlle cl j
apprit la muaiqoe, puis étudia le Tioloa eoue
la directtoo de Wdland et de Hoor, consideréi
alon comina de bone nuHm. Cependant Bmg-
ger tut déloumé pendant quelque* aaaées de l'é-
tude sérieuse de la Bwsiqne, par la fréquenlalioa
•uidue dfi collège, puis de l'uniTenilé, où il
suivait de* cours de pUloeopbia, de médecine
el de tbéolegle. Plot tard, «près aroir entendu
Spohr, iMiKit ta Boucher, fi n^nt à ton étude '
bvMîle du ftoloo: Lt lecture de la tl>éoita de
GoileMed Weber, el surtout celle dea partitkua
de MoMrt, fiireat ses teiilt owjees d'inatrutlian
panr la caapoailloa. DefMM prohMeur du col-
MiB da Fribonit, U ■'a paa cessé de ctiltiT«r U
nmalque. Parmi aca prudadiet pmcipalea, db
'.Laaetaai
qn'HaéeritBtti IBlSsur dMpeéaieade SctaiUer,
de Seome, d'Anidt, de JacoU et d'autres. Cea
chanta forent dtts k celle époque ea cIkebi par
las «tadiants. -,- 3° Zen Sotu dm eoir, B cëaata
k vois seute aiee •wompagnemeBt da piaotr. —
3* FlmtTÊ tirées des pobiea da barOB de Weia-
aemberg, à voii seola avec aecompagnement de
piano, —f La Jo^etu» kummiT, en < cliaula à
Tdx seole avec piaao. loulea ces mélodies ont été
publiées dans le Jouritat dt la Cotwenation,
ta 18» ti. tB19. -'0° Mease allemande k t *otx
sans aceampagMoieoL — V PreiliieÀt Ge-
tanf»e/mlt,adTV»e^t)ms ûbungtKfiirl,2,
i,4,SilmMen (Mélhade pratique de cliaat^ou
WB exercices de chaat pour I , î, 3, cl 4 roii) ;
Friboant, W*«aer. -~ 7" ÀnlMiutg sum Cetaiig-
imteriickt in ' VoUiMtimlen (intraduotiao k
l'oasei^Mmeat de la nasiqM vocale dau les
écoles populaires) ; ibid, IS3B. Dmu aes TOTagea
en Aatrielie, dinsle Boni derAlIcnapn, en lUIia,
M Bollanda el en AOBlelerre, le docteur Bnigger
a ea pour ebjel priacipal d'augoienler ses coa-
BBDGNOLI (U. KocGo-Hinu), prêtre bo-
lonaie, mansloMiBire de l'éilise oollégialede Saint-
Pétrone k Bdogne, Técat dans celte ville vers U
Sa du dli-septième siècle. On a Imprimé de lui
un oposcale IsUlolé lAmstatHramma^ngola
mtivtrtaU d»l tmlo/ttmodel mollo rwraido
iignor D. Koeeo Maria Bmgnolt mantionaria
dellapertiuigtueotlegiatadtS Ptlronîo,maeM-
trodllttl9irCù,eprinuitnlrodu(li>TedeicaHta
mltfo; dati In liue «falli rUtampart da uno
(H tuol dluepoli à eomodo dtjli alhi sondix-
cepeli, e btnefiflo tmivertaie; in Balagaa psr
U Péri, (70g,ing< obl.de 11 feuiHets. Il parait
d'après ce titre, qu'il y a eu uneédilitw antérieora
de ce petit ouTrage,
>y Google
BHUGUIËBE — BBUMEL
BRUGOIÈHE (ËDOUAiiD), corapoAteor d«
nuDUces, dont les ÎMpintkMM ont «u de U to-
giw, naquil à Ljon eo I7V3, d'une ranilte desi-
goduili. Deetiaé sa conmerce, il fui déloamé
de Htte Ginjâre pir ion goût p«u1obd4 pour la
BWiqne. Arrifé k Pirii en ISM, il s'y 6t bieii'
lAI fSBBilb« par qudqan nxniDOM dont les
méMle* rMilw.obtinrcDt da aoccA», et peiiduit
dii oo dauu aui cnilroD il peita^» avec ftoma-
gntà, Ptaaeroa bI Amédéede Beniplsa, leshoa-
Mun des (WBcerti de iiloa. An nombre de lei
frododioas, cdlee cpi'oo rccberche peiticuliè-
raneot forent ÏExUveauHl, Matante Margve-
rUt,Mom léger bal»aii,el LaUsez-mol laplea-
ttr, petit chof-d'ceuTi* d* diiliuclion el de kq-
liiDeoL Sa demière iMpiratien, De mon village
M ne «oit plut Part», Bit smt conptée parmi
m cDeilleurea piictii. Apre* 1 83fi, Brugaiire i'eet
retM dus u fenilla, ï Lym, oà il «9t mid
plnaiean «Diiées; pirie il l'estAtebllàHirseilb
cMnme Mcrétdre du conmiHtalregénéril de pa-
ttce : Il oceapalt eoeore celle poiltlon ta 1153.
BRtiUL (.Son), faraéUe ttlwund, aé en
hiBi#raaie, fot ctuntre de la «joigiigoe de Ber-
lin Ters [a fln da dh-lHiilièine el6ele. Il eit ait-
leur d'oin ditHrtaIJoa nii' tte Intruments de
Binlqne dea HébtMX «n langaerabbiolque, qni
M trouve en tâte de la CollectioD dea puumei
Indulta en alknand par Hotai HendcInlMW, et
9.)
I, lai habitants de celle
tr«: SapA«rZ«»lralAfaraBj(U*redeaCbtals
d'IiMSI), arae dea eonuBeiMTMi Berttai, ITSI,
ml. petHln-«*.
DnnnN on BRUHNS ( Hkolu) , com-
poiitevr el orpoiate, nu|iiItàBabiNb»tsdldans
le Schleai«ig, M IMIS, Soa pèni Paol Bnihns, lui
apprit I jouer da clarecln it lui enseigna lei
prindpei de fharmoaie. A Ttga de asiie ana El
fut enTOfi par aea pamb à Labecb, auprèa de
son Irtre, qoi j <l)ût mnalcleo do censïit. Il j
parfvelHNina aon talent sur la basée de viola et
tnr le violon, et Bailehnde lui servit de modèle
poor l'orgae, le clavecin et la compoaitioa ; c'est
eni'coataat sevveat et avec attention ce grand
nullre, qnll parvint lal-inènM h on haut degré
dliabileU. Aprls avoir terminé sea étudea, Bruhn
■lia passer plusfeora années k Copenhague, puis
Il se rendit k Husara,(iîi il A^l appela comme
erganfate. Il avail poussé d loin l'haMIelé sur
k viotoD, qu'il eiéentall avec cet instnimenlMol
des moTceanK k trois ok k quatre parties. Quel-
qnetois aussi, pendant qu'il Jouait sur son viirian
un morcean k trois ou quatre parties, il s'ac-
compagnait avec les pédales de l'orgue. Ce toar
de loree etcilail l'étoancnient général. Kiel lui
ajant oRert uae posiUon plus avantageoie que
eella qu'a avait k H
petite vDie ai
conserter un ariitle ni distfngné. Bruhn est mori
en leBT, k l'ige de trente etua an*. Seacompo-
■itiona pour l'orpie et le olarecin sont restées en
DRDJA8 (Faiurn), célèbre organiste es-
pagMridn quinaième sikele, auquel le elaptre do
Harde poja, en 146:^, peur son service k ta ca-
thédrale, la aomme de cinq eenla maravédis 4e
dent àlamtai (i),
BmiUBEY ( CoÀRua-GBiLuiiaK), né k
Berlin en i;a7, fut d'abord prédfcatear k Alt-
LandsJiera, daiu la mojenBe Hardie, et remi^it
ensuite les mâmea foaolioM k la uouvrile égUse
luthérienne de Berlin. Il s'v troavall encore en
17Bb. On lui doit un livre iotilulé : PMUpii-
txmie, nier AnUUung fur einemjiingen tfu-
ditrendtn hmA Wii*eKtc)tqfUUebe tttne
StKu^ahtaatifdatbttUAntumtndm. QMd-
linboor^ t7ft1, in-8>. C'est une espèce deconrs
d'Audes dan* lequel il traite de la musique,
pag. 173-541. Il a.publi« anaai dea lettres sur
la muique aoos ee Utre i Britf' Ov Uu-
'titwutn tetondari Cm in Balle, QnetBIa-
bourg, 1781, in-S°, da 10» pagM. BnuBbej eftt
(ail oonnaRre aumi i ihmiki cMipo*lt«Br,|Mr kt
prodncUoBs dont vttfd lea Utre* : l' Siùma odtt
ChnHgMangt)iHiSalUtupitHfi»iia, o«Chanb
eiirétiens, ponr jouer lor dea iMtnunaotskDoriles);
Bariin, 1&94, in-S*. — I* AaiSaliffelm Sterien
der OerJcMen, ceatiitae pour vofi seule avec
aecompagsfineel de pisao; ibjd., tTH. A l'oc-
caïkin de l'anniversaire de la Réibrmation Et a
aussi pnblié,aprts un lonic aliénée -. Kefyrmation
Çaaenge (aiants de la Réformalion), avec des
renurqoes liistoHques snr les mélodies tall:é-
riennes; Berlin, ml, in-S".
BRCIiEL(Aim)inB), ou BaonaL, célèbiv
eomposlteur né dans la Flaadre ftaotalsa, vé-
cut k la Hn du quimième siècle, et dans la pre-
mière moKié du seiilème. Il Tut oontemporaiii
de Joaqnin des Prêt, eteomne loi élève d'Oke-
glicm, ainsi que le prouve ce passade de la De'
ploraUon sur la mort de ce maître, par Guil-
laume Crespel ;
On n'a paii de renseignPDienta sur la poiiition <li>
cet artiste, dont le nom avait de la célébrilé eti
Italie d^ les prantèresannfesdnseitième siècle.
V) It àlaïua «Mit nu sonnile-de II CnUllc qui Tilslt
iiiip«iim<ilii><|iHlc «nlnuumoLi auUBpile LgulaXI-
,Google
98 BRU
GlarétB range Dnimid pirmi la [iliu l>«liile«
cacapoaiteursdiMtilempii : coqui DonirMlcde
lui iirouTeeD effet un lalwt eitriurdlnalie, po«r
l« leuipsoù cetirtiateteriTuL Si modaUtioa ecl
iialurelle, la oiarclie de* Toii facile, et si aea
oairagei ont moioB de rechei^ie qae cfii« de
JoAqiim, leor barmoDie ett plu* nourtie. Le* «u-
vrage* de Bruioel, oeuM* jusqu'au iiMWitat ait
cette DDlicc e«t éerile «ont : 1* Ur recueil de
doq aies«e<à 4 voix, itutnlmé par OctarleB
Felruccide Fonombrone, en lM>3,soutea lim-
pie titre : ArioMl, Jt naf duMt ; Beritrette
tauofennt ; Ut, reatiJO'i lol, la; Lonuae armé;
Vicltiiue patehaU. Cet fragmenta de phrase*
•ont le* tJtrei dei dnq me)M(. A la fia de cha-
que partie, tnl|iriin4e itjMrfniflat, on lit : Im-
prutum Ventait ptr OUavianum Fetrutium
FOToumpronientem, 1503, die il junij ; petit
in-io oU. Le* caractères de i^impreadon «nt gti-
Iblqun. Un eismplaire complet de ce pricieui
recueil est à la Ubiiotbèque rbjale de Berlin.
La basae manque dans l'eiemplaire de la tiiUla-
tliique impériale de Viraoe, et le ténor dam celui
de la bibliothèque de Saint-Marc, t Venise. —
3' Use autre culleciion précieute rt peu connu*,*
dont on eiemplaite ett conurvé i la UbllotU-
que Mnartne ; elle eat Intitulée ; UAer qmiail»-
dm MlManan êttetarttm gtue per txeellenUt-
tlmoiiB.tuieoteompotUK/*erunliKoatt, 1M9,
ia<rol.mai. L'édilearfulAadréAnliqnisdeHon-
tona.qulaTail obtenu napririMge du pape LéenX.
CcstlepreoiierlWredeinutlqneUupriiadà Roue.
On 1 trouve : 1* Trois mesaesde Josquin de*
Préi. — !• Trois de ËmueL — y Trulsde Feiio
(Feulin). — 4* Deux de Pierre de la Bue. — b'
Deuide Jean Mouton. — s'UnedePippetare. — .
7° Dae de Pierre Boaueao, en latin Biufelliu.
Les roeues de Brumd «ont loUtulies : i* Xic
Beaia rir^lne. — 3»Prs defitnetlt. —3° A f om-
bre dung ^j/itonël. Glarôan TSotè beaucoup
la prfoilère, et cela prouTe son ditMmHuent,
car ellaeat cicelleiile. Elle ttt k t|nalre itarties.
Je l'ai mite en partition, ainsi que tontes celles
^ul composent celte oollectiun. — f Une Messe
*ur la mélodie de la chaiiaun namande qui
commence par ce mot : Dringht, dans la cvllec-
tloD publiée par Pelruoci, sou* ce tilre ; MUia-
rum diveriorum aucloruin ISber priTniu ; im-
preisvn VentllUptr Oetastottum FeCrutium
UtrotempronUmem, IMII.ifJs iSniarfilfptlit-
in-t° obi. Dca exemplaires de ce liire sent k
la blbllotlièqnc dn UusCe briUnnIque k Londres,
dans la UbliotUèque royale de Munich, el dans
la bibliothèque impériale de Vienne. — s* La
messe k quatre voix sur la clianion (rançaiic
Bon iempjf dans lo recueil qui a pMir litre :
I .tfiiJa: tfetUetn qtùUiur voewn apm(u*(i(>
I timU arU/tetbia eompotUx'i Norimbergm arte
Hfenn]imi Graphxi, 1539, pcUl in-4>. obi.
— e" Deux mesiea,la première, Sinenonuiif, k
I quatreroix, l'autre, A fomAreiTun^friiirfnuwf,
dao* le recueil intitulé : Liber quindeeim Siiia-
rtm a praufan Hsiimia Mufieit eompoÊitanim ;
IforiberçK, apud Joh. Fetrtivm, I&3g , petil-
ln-4* obi. ~- 7> Deux Credo (Patrem omalptaa>
tem) è 4 Tol), le premier lire de ta messe FU-
/ayfe, l'aotra de la meiae Sln/t ROMlne, et oa
Vidi oqtutTn, dani les Fraffmmla MiMtanam
publiés par Petrueci, i Vealae, sans dale, petit
ln4>oU. — ■• i;smotetè3 voix dans te reeneU
qni a pour titre : MotelU XXXIII, Imprimé
k Venise par Petmed, ea ibat, pctH In-t* obi. —
■* Lem«Ul'à4Tnii, UntwuOttreue, dans le
traisiènie Uttc du recueil radssime dU par
Gessner et parZwconi *en«ieaoB de Odheea-
ton, et dent le* deux premier* Tolumes, disi-
gnés psr les lettre* A. et B, n'ont été retraDTé*
jusqn'k ce Jour dan* auGuoe bibliotbèqDe. La
^isième Ufre, marqué de la lettre C, et qui a
peur titre Coud cenbt einqwnta, a ététan-
primé par PatruccI de Fosêombrone, à Venise,
ea iao3, petit \a-V ubi. Le seul exemplaire
connu sa trouTe t la bibliolbèqae Impériale de
Vienne. — 10° Lemot^k4 Teh, Ane, etttomm
Domina, dans un recueil Imprimé'par le néme
en J604, et qui • pour simple titre : MaUtll C.
— 11* Les motet* k 4 ruix, ^ne, Kir^ ^lerioM,
Beata e* Maria Virg», HativUaiet unde gmt-
dia, et Conceptut hodiernut Mari», dans le re-
cueil Imprimé par lemème à Vmise, en 1&0&, tous
le tllra : Motetti libro gvarto. — IY> Umotet
k 4 Tolx: lamdate iMnInum de cmlii, dan* le
premier litre it» Molettl délia Corona;Vt-
Dîse, Petiucct, 1&14. — IS° DescbanioM k 1
Toix dans les deux volumes de la collectioD fnt><
tulée : Bieinia galliea, tattna et Germaniea, et
çtuedum ^x,leiiildMOiVild»ergK,apudGeorg.
Khau, iât&, petit ^-4" ubl.— 14°. Le Otifrca-
çhardon de Olaréan fenfenna un AgAUt Dei de
la tiiessede [irumel intitulée.: Àv-ti; an Pleni
lunt Cali, etonQKlMHjf tAnofflUieZ'DMini,
du même. _ l£* Plosieura pièces du même ar>
lislesetrourent auBsidanslesSeiecfjrardJIcioHr
eleUganla fujar, efc, de JacqnesPaIx, Lauln-
HGB, 1SB7. — 16* Un morcean Irès-curieui
k B voix, dans les huit- tuai, rapporté par Gré-
Kolre Faber ( eoir. ce nom), dans son Musice*
proctiex Enlettatum (ùLap. 17). Dans ce mor-
ucau chaque Toix eat écrite dan* un ton diiïérent,
ce ifui n'empêche pas que leur réunion ne pro-
duise une-bonne bannunie. — 17" H«se k 11
Taix, Intitulée i £( tcee Ittrt tnotut, e
>y Google
BRUMEL — BRUHEm
eril, ddulabiblMUqae rajiledeHnnlcl]. Il
ta eiWe noa co^ dut U bibliolhëiiiie du Cod-
urntorr* àe paris, fii mis en partition le KjiHs
et le Chrlitt de celle meue, et je pois déclarer
qae li le |oAt n'eo «et pu Iran, an point
Je Tue du HotiiiMat reli^eOi, la Acture et U
llberti dei Yois dam lea tmflalion» eerrées,
NBttitaent nu chef-d'onTre.da fnruie qui ne
i«nblepMip|iartiinlr an lampe a<i Tfeul l'anlear.
— Il* Tiolt Crêde t 4 lolx, daiu le nanuBCr]!
B> sa, in-rolto, de la bibtiolhèqn» rojale de Hu-
iddi. Unecopiamaanscritedelameuedefeafa
VtTjfiie, fc 4 Tfrii, M trouve buhî dana le ma-
anecrit S7 In-fol. deU mïme bibUotb^ne. — '
■9° Plneienia meeaea rarde* ctMuuont rnofalu*
dtur Ut, ri, ml, fa, «o/,/a,HDt onDUDBterit
diDi le« arebliea de la ebapelle pontilcale k
BKDN (LE). rofuLuncN.
BUUNA {JtciitTHietJunJ, fila d'Antoine
Bruna, (acteur d'orfuee, «ulvirenl toiw deux la
profciaipB de leni' pire. luttaient nia iAndorno,
canton de Hacliano, pri* de Vercàl; Jadntlre
mountaolROliD'étanllséquedetrenle-Ghiqanii
Jean eet mort ea tSIl, k l'iitede cinquanta ans.
il* Mit ccmlniit en conuunn letorgiMa*de Hon-
crlTello, de Salli^* "t de Hoalanaro.
BRUNELI (DoaniQDE), cempoeiteur italien,
fiit maître de cbapdie h Trieale, an Gonuoeace-
ment du dii-MptÛue litde, ^li que ilndiqae
le titra dacatoaTTagedeBacompMition ; Farii
t'Mtwnftu «NiM MM, 1, 3,ietpluTibHicitm
fnuietaeHie bastoadorganuMiVenetlit.A.
lument,i»oo,lm-t:
BHDNELLI (Anont), ntaltie de «bapdla
d« la calliédrale de Pratu, an comiDMKeaMiil dn
qnalitti t l'é|1iea San-Hiniato, de riurence, et eut
enin Ifftim de maître de ebapalle du grand-duc
iiaé, il Était au«sl
)i Ict pin* biitruita dana la ttiéo-
riedachantel ducontrepoliiLOnccBnaltdelui :
. I* Aerdfi orf «na f Ata Met ; Flomce, i6Di.—
VMotettladuevoci, M. l*iibid,lW7.— s" Mo-
Utita diMMCl,ll»..l°; ibid.,iW8. — 4' L'Af-
fttbuto invagMo, eatutautte a tre voel ; tbid.,
IMft. — 6° IJiori odoroHli, madrigaU a Ire
MdfM. 1*; Twlae, 1009 6< UfiameUtiPin-
foita, madrigalia tre nid, M. V; iUd., leiO.
—TlaSaoaCmUeaa 1-4 w«i.— s'JIepiJtf
(dlcMoroaloiii didJetinJ eontrapunll doppi,
kHU alli Uudiotl d»Ua murtea, e maiis*OT-
mate a fiulU eJte veçllono /are eottlrapantl
airtmimvùo , eomdivtrti eanonl upra «m
wf eanlofirina; Floreoca, Crlnlareno Narea-
colt],iBia, la 4*. Cet ouTragvest uutraitidee
dlTerw* eaptcea de contrepoint* douUea et du
contrepoint improilié par le« chaotna d'tgliae,
appeld en Italie Coittrapunlo alla nttnle, et
an France, Chant tur h livre. Le* règlei de ce
contrepoint, donnée* par HmneU), nont caHcoKs.
Le* ODTragei de Berardl (uoy. ce nom) («l fait
DobUer crinl-d ; cependant 11* ne la remplacent
pa« en cette damiire partie. Wallber, copié par
Forkd, Geilier, Liditmilial, et d'autrea encore,
a attritmi! ce lirre k Lorenio Brunelli, dont il
Ikit nn maître de cliapelle et un oi^nisle de
Prato, et qntl dUtlngue d'Antoine BruDclU,
mattre decbapelledu grand -doc de Toscane. Il
dlek ceinjeton pastagedu cti. Il*du l"iiTTe
du UTre deBonondoi, Intitulé : iftulco praîieo;
mail Bononeini ne donne pas le nom de Loraao
l Drunelll, car il se borne i dire : Conu die» il
Brmtellinelle âue Begolt di muiico ( Uii« qid
n'ealpascelul du llTre). Je ne saitall j aeu réel-
lemeat un Lorenia Bninelll, maître de chapelle i
Prato an OMnDieDcemeQt du dtx-aeptième tiècle,
et j'aTone que cela me parait peu Tiaisemblable i
iDaitil(atoertabiquerautearduliTredoBtil.«'agit
est bien Antoine Brundll : J'ua ai U preuve pu
un eiompbira que j'ai sous Ici jeux. A Tégard
d'an livra de motets de ce même Loreoia Bru*
DdU qui aurait Mi imprlni t Venise en 1619, et
quiCÉtclléparWalliier,*!, commele fait enten-
dre cet écrivain, le tltrederoan-ageindlqaeque
ce Brundli étaltnét Florence, on pourrait croire
qu'il était fils d'Antoine, et qall a rempli k Prato
la place que iob pèreavail occupée aatrebis. —
V5dkeral, Arie, Ctauonette e Madrlgali a i-i
•Od, U». 3*jVei»e,l614. — 10' FioretHipiri-
t%aH al-ipod,op. 16;Va>is«, leii.
B»IJNELUCS(Hbibi}, Suédois, a soutenu,
«a 1737, KM Ibèee sur le plain-clianl, t l'acadé-
mla dlJpul, et l'a Tait imprinier ensuite tous ce
tltrei Shmenta mutleu ptanx, exereUh aea-
ee ex commutt Ampliti. Staat. PAiioi. in
>Celeb. Aead.VptaienH.SubprtttidioVirieeleb.
F. grlA Burma», ffc; Upaa1,,173B, in-l2, dé
BBIIAIEIT (PiiBBi), motiden rrançaie
du teizièue siècle, a publié: Tablature de MaH-
dorei Paris, Adrien LeRor, lâTI.
BRCNETTI (DoniniQiiE), né t Bologne,
ftit maître de diapcUe de la catliddrale deeette
Tille, dans te* premières années'du dix-teptiAme
aUda, On connaît de sacempotlUon : rari rat-
etrtla 1,^3, a 4n>cleo'I bouoperPorganOi
Ven]M,-RaTerie, ie09,ln-4°.
BRUNETTl(Juii;, Dwltrede chapdiet
la eeth^rale d'UrUno, vivait dant la premlite
paitledudlx-ieptUmeaiècle.Setourrageaeonaai
tout ccux-d ; 1* Moteta a 2, 3 H vocl; Ve-
>y Google
U8 BtlU
iii««, Alex. VJDcenli, lesi, ia-4°. — vUotelH
ixaeerlaHai, 3,i,beQtioei,lib'.lIiihii.,ieab,
ta-i'.— 3° Salmispeaali eoneertati a i, 3e t
uoei, M6. /i, ûji. y; Ibid., IBÏJ, in-*». — 4°
Moteta a ciN^ua voei, m. 1; ibiJ, Ifln,
iD'4°. — h* Saloii intleri toncertati aie 6
txtel; itùd, 1B16, laif. Toateaees productioni ee
trouTsnt dwu t» bibllotlitque lin I^U» musical
de Bcdogae.
BRONETTl (AnToin), millre de chapelle
kIiM,DtipiitkAntH>eal7M. Ud ancâea loaltra
decetteiille,iUi[iini<Ho|itni, luiBoseigniIcKélé-
■Koti du cbantel de la composilioB. Ea 1751,
il ta fiia * PiM, l'j maria, et dertot matlre de la
citliédrïie. n a écrit pour l'égtiie. On connaît de
lai des DMlats ponr loii de bute iTec ortbeiitre.
Oerber 'aconliMidu AnloEne BruiMtU arec son
fiU Jean Goalbert ; GetvasonI n'a pu fait celte
BftUNETTI (GiLËTu*), Gli'dii précédent,
«aquitt Prae en ITU. Son père Cul son premier
maître de musique, et lui fit enatigocr le violon ;
puis Brtinetll alla i Florence, où il nit iltwe
de Haidini puur cet iustru ment. En peude lempi
il dETint un Tioloni»le distingué cous cet habile
inaitre, ioOl il Imita la minitre avec beaucoup
de lUGoèa. Se* études lerniinées, il TOfagea, et
alla M fixer k Madrid,'où il entra au service du
prlnc6 dei Aaluries, pliu lard roi d'E&pagae aovs
lenomde CliarluIV. H. I^cquol, amateur de
musique ilisliagué, grand collectionneur de mu-
sique de <ioloD,et auteur d'une notice fort bien
bile sur Boccherini, pense que BrunctIiéUil déjt
au tertice du prince des Asturies en 1766, parce
qu'il possède un manuscrit original de cet srtiste;
dont le (itic est en espagnol et qui porle cette
date. S*» en est ainsi, et si l'idculité est cons-
tatée, il cofsDtconcitire que Gaétan Brunelli n'é-
tait pas ftl* d^Antolne, car celui'ci n'arriva à PM
el ne se muia qu'ai 1752; (Toii il suitqne le
Tioluniste de la cliambre de Cliarles EV n'aurait
eu que treize ans lorsqu'il était iléjk au serricede
ce priuCB et aurait omposé l'onvraga dont 11 est
question. Tant cela est fort obscur et ne ttn
TraiscnihlableiMiit Jamais éclairci, sf Brunetti
n'apas I8is8édeinéta'>[res sursa vie. Quoiqu'il
en soit, ion premier enivre Rravé, ({ui consista
en six trios ponr deux Tiolum et basse, est un
ouvrage faible, qui eut peu de aucet». HrmieUl
ne réussit pas mienx dans un (EOTre de quatuor!
qu'il lit paraître eaïuite. Suivant GeAer (ffevtt
LexiXonder I^nAfinsflrr), le premier leuvre de
ce musicien seraitconqHKéiln six seituxws pour
3 violons, alto «t deux violuocalles oblfKfc. J'ai
vu ot3Stttetti sutiefois, roeisjen'ai pas conservé
le souvenir du nuDHiro qu'ils portent. Co ne l>it
qu'après l'arrivée de Boccherini \ Madrid, qpe
le talent de BruneUJ comme compositenr acquit
plus de valeur. Moureui de se trouver près d'un
maître dont le talent avait autant de cliarme que
d'originalité, il ctisnge* iA manière, et se fit Tr-
niilateurde Bocclierini dans ses compositiona,
comme il s'était Tait l'iraitaleur de Nardini sur le
violon. Le premier ouvrage 0 il <[ fit remarquer ce
cliangement dans son aille tut son œovre trul-
sième, conlèoant le deuiième livre de ses Irioa
pourdeux violons et basse. Il fut publie cbei Ve-
nter, à Paris, en 1783. Haia antre chose est d'i-
miteruoe manière, le* formes d'un El}1e, ini d'en
avoir le génie. Sans doute il j a de l'egrémeol
dans tes ouvragesde Brunetti, etrinnlation jesl
si adroite, qucLeancoup de gens Im ont souveid
mis en parallèleavccletcsuvres du maître; mais
pour qui juge en connaisseur, il manque daas ces
imitations le trait inattendu, tooîonrs plqoant,
partais sublime, qui est le cacliel de l'ori^al.
Bmnetti devait tout ÏBoccberinl, mais il l'eut
bieaietoubliè,etc'e>tparlaplusnDlrefngraUtade
qu'il pajrales bienfaits de celui auqnelfldDttOB ta-
lent (voT. BoKherint). Plus haUle que lui dana
l'art d-lntriguer. Il sut lui, nuire dans l'esprit da
prince et l'éloigner de la cour. Lui taul resta
chargé de composer pour te service de cette eonr
un grand, nombre de symphonies, de sérénade»
etde morceaux de musiquede cluuiAre. II rece-
vait aussi un traitemeot du due d'Albe pour
écrire des quintettes eldesqaatoonquecegraKl
Mlgueur faisait exécnler elieilul, et qu'on a'eBtai-
dsitpolnt ailleurs. Brunetti était tgé de cinquaute-
quatre ans lorsque les BiAaresd'&tpagne j ame-
nèrent Napoléon : la frayeur qne lui fit la pre-
mière occupation de Madrid par Taïtiée ftançsise
lui cassa nMattelnled'apoplexiedonlil mourut
en 1MB, cImi un ami, anx-csivirons de cette vlUe.
Outre le* oavrage* rJté* précéden\ment, o« •
gravé, de la compesiUon de Bmnelti, tsais m-
vrea de duos ponr deuk violons, un mnvre de six
fextnon pour trola vialoM, viole, vloh»celle et
basse, et uBtenvrode qntiMli. Touteacespre-
doclioDs ont pam k Paris. Ses oomposiHuaa.
Inédites «outen beaucoup plus grand nombn;
on j compte'. 1* Tmleetnae symphonie* et a«-
vertnres k grand orchestre. — I* Cinq syntplm-
nics eoncertaotee pnar iKvcrs insUmmenla, —
3° Le menuet de Fischer varié et eoncerlaat pour
liautbois et basson arec orchestre. — V Deux
livres d'harmonies pour le* danse* da chevaux
des fêles publiques. — toSix sextuors pour trois
violons, aile et deux Tioloncellea — a" Tr^te-
denx quintetU pour deux violons, denx altos et
violoncelle. — T> Six idein, pour deux vieleu ,
alto, basson et violoncelle. — S* Cinquante- huit
>; Google
BAUnETTI — BRtlKHAYKR
quatuor» puor dms tIoIum, (Ho et Tiolott-
cellt. — 9* Vingt-deui Irios pour dcox Tkila*i
tt TioloDcdla. — 10* Six dlTerliuuiDents pour
de» tioloni. — ll° Quatre du(K,iileiu. —
\V Tr«i lin Tuiés pour tIoIou et vielonedle.
— 13* Di&-bpit sunales pour vUiton et lAMe, et
heauiMiip d'autres 0UTFi£«9(lDatie n'ai paelln-
lïcatiaii; car H. Picquot dit [Jfotiee mr lavle
tt [« ouentge* de L. BoeeAerinl, p. 13) qu'il
posaède 114 cenira da Braiwltl «n uanuscrit
originaux, et il ne uruit pas •* air tout ce qu'a
mit cet Mtirte.
BRCNCm (IUM-6D<>UBtT), Mradti pré-
céëeol et Mund Ùi d'Antoine, CMBpoaUeac, né
à PiM Ter* 17W, a'eil tUI ecwialtn pK «*«•
opftai, dont Im pHw remarquabloi aoat : i* U
SjMW dl trt, MarUo di nattuna, i Bologne
en 1788. — r Le Slrmaçanie M (UMpafp«a,-
TenlK, 1787. — I* Btrioido e Btrtoldlna fc
Forence m 17M. — *• £# ff(«i* p«r tnaéto,
miianogli AmanticaprieeioH,htUmt,Bt I7V1.
— &° RKinid, a ilfeacU. en 17SI. —fBano-
^nli, 1790. Brunettl Buecéda baon [lèna comiDe
juttre d« chapelle i la atliédrale (le Piw. Il a
ieril beaneoup damusiipHi l'dgHse. 0»dtep«r-
liculitreroaDt de loi, m A genrt, dea Halinea da
la Trinité k i voix. Gerber i'eal tronipé «i 9t-
tilbuant 1 Antoine lei optra* qnl aont de Jeu-
Gnalbert ; et c?e«l è tott quni > crtttqoé BtMiudt
qnl donnait Topéta de D«mo/!Miitoteeteilar.
NtONI (FÛHçoH},eomperit«Dr,ntt Alem,
en Ucile, florlaiait i«n 11 Sn dn adxlème tlè-
ele. U 1 Ml Imprimer : Prima U6ro dl Madrt-
jaliaS wd; MaadM, IU9, bM".
BRUNI (Airroin-OuTnJLBn}, niiConlcn
pitewBt, le 1 «Trier nM, l'ast IWré à l'etad*
du TiuloD aous la direction de t^tgnui et a eu
puor maître de«HDpMttîoiSpcnlwii,deI(oTnre.
Veoa en France k l'iga do rlniil-dotu an*, il
entiaà l'orehoatrede la Comédie italteaeeeeniaia
iMoD, etpuUia aneeeulTaaMat quelndoutne
de aoutea de Tlolon, Ttngt-hnIt Dorrea dednw,
dii noTra de qiUituora,e( qnel(|aM eoAoertM.
Seadooaioat pariiculièrenenl aatiméa. Ver» le
nlTieu de l'annte 1 789, aprèi la mort de Meetiino,
Bruni fut nomme ehaf-d'orehettreda IhUbede
■owieiiri mail aon cinutère dilHcde lui <Hdla
deaqoerelleBqui leBraiIrempiacer dlDsaeeAMC-
tiOM par Ubooisaye. Plua tard ildiïij^l l'if-
dwatrs de ropéra-Comiqur ; mais les nèmes
nia Ci ftd firent bUtnlM abandoMaer ea |
bfln il Alt nommé par le Directoire membro
de la eommiaaiou iMoponiTodea arta. h a écrit
Mite opéras, dus leaqneb on trouve un ctuat la-
dhetifr^able, de l'elM dramitiqneet ODeina-
tmoienlatioa puremenlécrite; ce sont 1 P Co-
foilin, auTliéllie-HaUen, en 17U. - V Céha-
fjne.entnrisaclei, 1787. — 3>.lx«a«. ennnada,
I7m. — V SptntUê et Marbti, t79i. — b' U
Mort tmaçtnake, au tliWre Moalantier, i7ai.
— f l'Itola t^eantata, an Uiéttre ds Mon-
■iear, en ITM. — 7* L'qffMer daJMme.mi
ttitUrt Fcjdean, 17». — 8» Clantfuie, en nn
acte, 1794. — 9< £e tfarlof e de Jean-Jaequu
AoutiMMi, 179b. — lo>7MenM, ouïe PéeMnif
suédott, en deux aelea, 1 7H. — 1 1" Z« Jlq^
^■aImer,enlTol«ietas,t7fl7.— i]*£aJttw»)itre
eit v^tag», an an acte, 17U, ~ II* Lee Sabe-
Mrs, m m acte, 17M. — iV L'Aulmr dvu
son minage, en un acte, 17M. — IM Jtifw*-
f Ine et Benfawdn, tm U Sargineâ da MUff»,
en n& acte, 1141. — 18* La boimeStnv, eu nn
acte, 1801. On eaanl deeelartftte : flomelU
Méthode de vioUm, trèt-eiaire et trèt-flKOê,
précédée de principes de vaaiifite exbraUM
de VÀlphabet de «m iXtAon,- Pari* Dvhio, et
Méthode pottr F allô vMa; Paria.'Jaael et Oo-
tellr. Une édition fMnçaiee et dianende do ce
dernier onnsge i été pokHée i Laipskk, «km
Breitkopf et Bmtd. Ce mneielen ne mMIait paa
de tomber dans Ponbtl ot il est malnleBanl
plongé. Au retour dea twaRona, ea isot, Bruni
fut nommé et»e( d'ordwatre de leur tbéfttre; )*
me rappolle eocore le talat qu'il j df ploja ; Ja-
miis cet orebettre s
chant qne se
sear ^aHel. Refirt k Patij, pria de Pari*,
Srani y lécut pluiieur* auéea dana le rcpoa.
Aprte un loRB silence, il doaM au théUre Peplâia,
en 1814, Le Signe de dotiuimtrst, «n deui
actes, elen ISIS, le petit opéia-conlqoe IntitaW:
LeMariaçepar comMiailoa, qui ne réoaaitpas.
Peu de temps après il retonrna dana sa patrie. O
eat mort àOenien iS13.
BBVNINGS (JaMt-DjkTm), eliTeclnitta, tI-
Talt il Zurich en 1787. U « lUl imprimer dau
cette Tille n* 1 Sonatas pour le claToctn, op. i.
— loaSonatineaponrleclaTecia, op. 1; 1713.
— 3' Sonate pour le clavecin avec tMosi et
basw,Dp.3i Paris, tanbaolt, 17*4.
6RUNHAVER (Annai}, organiste de l'é-
gUsa de Saint-Pierre à Salibourg, en lg03,*st né
k LaiilTeodansrâTAcliédeSalibouiï.AprèiBToir
afpris les premiers principes de la mnajqoe, dn
daiedo et da Tloton dans le lieu da aa nafsauMe,
il détint fiiTc dellicbel Hajdn, qui iuieoscrifpu
lee éléments de la eomposilion. 11 se rendit an-
antle ii Vienne, où il prit de* lefons de Kowjlueh
pour le piano et d'AILrechlabersir poar le eon-
trepeinl. On ■ de sa ciimpositloa : I* Six messe*
Boleoneilea, dontdeuxallemandea. — 3* deux
litanies. — 1° X.VI gradaols pour iea dlDireotes
>y Google
BRUMSIATER — DRTENEÏE
lala à qnain wix, daui cltriiietlc*, d«ai tan «I
dMx buKHM. — 7> Ode a« n^edotn, iTec dt-
T«dB. — >* Hait chuMMi allwiuMlw 1 quatre
Tvii. — f* BMudN poar «Iwtdn nte Tk>1oB.
— 10* VirfiliMt pour ts direcln «ir dUH-
noti tliitMS. — li'SiiqidnMU pour iutni-
mnli k Toot. — ir Tlngt-qmtra neaiuCt et
Mw poar oKbntia oonipM.
BRflNHDLLEft (tut), nultn Oe muaiqM
k AmtUrdtm, H coauMsctoMnt da dix-hui-
Wms riMe, ■ ptiiié m 17M ww prMilar ouvre
Mn^itint en lolui de tioloB et triât poui dent
lUAou et beiie. Il Ht panltie OêkU» hki Fat-
' rinJHiawiteiu; Anutvdeni, ITIO, fn-Ibl. Cet
ouTrage codUmI de« toceetei pour pUno, dei w-
loa pour hiutboU, tIdIiw et flMe, et dai eln
ttalieiH tt ■Hemaitdg. ta(m Tua couMlt autu
de lui : ilx Mnele* pow-TlulonoiibHilbuiiatec
BfiCNNEB (khtM-Bmni), mofaie àBun-
berf, iImu le Mconde pirtie du dliiet^Mnie
dèele, aptdiUéi i° CohNouu JfariunK, orfer
f«i)/MA«Manaii4scAeXledw,Heier>crf«i ruei
dtr LavretanUelien Litanef, nU 2, 1, 4, oder
Mthr Gttgai ; Beoibe^, Ifl70, lo-W. — V Se-
rafItiKlu Tafel-Utate, et de vener. Saera-
•wafs htnHelnende AMan, von ainer Sing-
Mlimme, 3 VloUnen unrf General-BoM (Table
de muilqM e^nplihiue, noDiliteiit en M irieUei
k Toii'eeele poor l'octaire de hIdI BKremeiit,
deai yUAiMU et batte conUum); Aupinurj,
1b- rd., 1M3.
BBIINlVEB(C>B£nBi-TaàiiQHT),direetear
de U iMiété de ctaaDi i Cliemniti, eit &C le II
décembre 17»3, à DiithiilM, Tillace prki de
Stollberg, daui les muotigae* de la Saie. Le
maître d'dcole de cMe localtté lui enieiipB lei
pnmien principes de la innsique, du clianl ctdo
pianoi plut tard, lonqne Bninner bUb uiitre
lee UMrt du (jmuw de Cheuinlti, il continua
de cuWTer aiee ardeur le» dbpoiithHn qu'A
aTtitieçuoi de la nature pour cet ait. Ea ISID II
obtint la place de eanter k l'église principale de
Clieinniti, et dèi ce nionwut iamuiriqae derinl
MD uaiyue Doeupalion, {Tut depuis celte épuqne
qu'il M livra avtc locote k i'eaieignement du
chant et du pianu. D'abord diractcor du Stmg-
Vattn, toeiâii de cltaot rondie éi 1817 par
Knnitmann, Il liii eneore eholel pour la diieette
d'une lutre loettté cmnne «His le uoni de Bw-
ger-Geiang-Veretn, obcour d'hommea fondé en
1S3I. On a publié de m compoaitfon ; i* Petilea
(rièeee d'exercéce avec le doigter pour le piano,
op. fl, en 4 (uH«a ; Dreade, Hejdt. — 1° Pettti
eterdce* prc^rewia et doigtés pour le piano k
4 BiaiD), op. 9 i Ldpiick, Sctiobert. ~- 3* Petits
randaani agréablea et tnatructih poar piano à.
4 marne, op. 3; Ldpsick, Breitkopf et Hsrtel
4° six idem, pp. 31; Lelpiick, Scbobert. — S'Bé-
eriaUont nuaiealeide lajeuntut, aii rondeani
et TariatiiHU wr dei Ibèmet d'op&^i, pour le '
plane k 4 nuini, op. 4Ui lUd G° Uouconp de
pltoei bcitet pour l'étude fia mênie instmnieiit.
— 7" Ploeied» p«rtt-paarris, liient; Cttemniiz,
Hfaïar. — s° SixLieder poardeuiaopranos.op.
le ; Lelpaick, Kleinni. — 9* De* elitnta k S et
k 4 Toii, (savret 17, 18, 19, 30; ibid., etHa-
netfe,-IUeliinann. — \tfiJJbl bt»e,Mpatria .'.
olant pour baritoo aTec: dNmr d'bomiaee, op. 31 i.
Cbemalli, Hkckw. — 11" Phideuri cbaoti k
TOlx eeale.
BftDNO-(AnUL»], «Mnpoaileor, aère du.
conaervUoire de Hapke, ■ ioaat eu tbéUn dn
Fomtode odle lOle, en 1M3, un c^ér* intitulé i
Àdoifo dl GstmI, oitia i Monlanari icoKMfl,
qui tprouTa nue chute conipUle. 11 ne paraît pas
qu'il ait écrit poatérieorenMnt pour la loiDe'.
BRDSiV(JuM-Piuicoi»),cODipoaiteur dra-
matique, né k Venbe, Tera le milieu du diX'aep-
ttéme ^ècle, a donné en 1714 i II Trionfo-
dtUa rirM,- «n 173k Àmor erolco, et en 1T36,
Mettes e Gituone. Le 13 déeonbre 1730, ii bt
Dommé oi^niete du petit orgoe du cbœnr de
la chapdie doeaie de Salal-Marc. appdé orga-
nelto dal PaU^etlo. Il obtint anasl la place de
mettre da dtceur dea Jeune fllles au ctKuerra-
toire degr /nettroUIl, d*ni la mCoie ville.
BmH DMorat vrdaanblableeMal en 1741); car
U eut pour aneeecaenr, I l'erpaaelfo del Pat-
ehetlo, AngekiUortona,le 14 Juillet de le mtaee
finUSCO (Joui), né k Plaisance, ébit
maître de diapelle k l'^lhe de Saint-François
ttevllte, aa cemmeDCMientdu dii-feptikaie
I. Oa a de lui : 1* Modulatio ItavidUa,
— 3* MotteM ; Venise, iel9. — 3" Com'
cerfl a Utani» de B. 7. a t, i, 3 e i nod;
Ventae, 1039. — k" MUta, Pâalml e Te Deum
awuu, i voenm, op. b ; Venise, Alexandre
VineenU, 1«39, in-4«. 11 y a une autre édttioii
de cet ouTcage dans la UblioUiique du Lycte
oàttl de Bolofue : J'en Ignore la date.
BBCSGOUNl (PieoTAuiie), oélètm ooa.
tralto Italien. En 1743, Q débuUan tbrikirede
llerila et 11 j dunU pendant dix ans. De Ik Halle
k Dresde, eb U est reelé atUcbé an Ifaéltre de té
ar Jwqu'en I7a3.
BRYENHE (Hakurl), le moins ancien dea
écrivains grecs dont 11 noas reste
snr la maaiqpe, viv^ soui le rtgna de l'on
>y Google
BRYENNE — BUTJSE
101
. Twr Uichel Paléotogne riDcien, lere iilO. Oa
croit qu'il iUit de la malMia de Bryenoe, u-
àtaaa âiaitle Trançilte qui s'éuUil ta Gitee à
l'époque ilet croindM, len le commeuMUient
du treiiièine siècle. Le traité de notique qui
poritioa nom t pourlitre : La Bariwniqum ;
it Ht dlvlsdeii Iroii nnes. Pabridui dit, duu u
JHliliatbique grecque, que le premier livre eet usa
nrta de commealaire sur le traité de raoeique
d'EucUde, et que le uodbA et U troUltme reo-
rerment un eipiHé de la doclriDe de Ptolémée.
1[ senit plw exact de dire que l'ourraga de
Bryenneest nne complUlloa de la plupart de*
uuTragesdes anciens écri talus grec* sur cal art;
car DOD-eeulenient on ; trouve des eitratls d'Eu-
dide et de Plolémée, mais on y voit ausai de»
pauiges de Tliéun de Smjme, d'Aristuiàue, de
flicomaque cl d'autres auteurs,
Gcaud nombre de maausciili n!]MDdns dana
les principales tiibllotliiquea de l'Europe eon-
tteanent le livre de Bryeune : dca doale* «e «ont
pou rtaut élevés, vers ta Gn du dernier dècle, eut
les droits qu'il pouvait j avoir. Ifeni manwerita,
dont un est au Vatican, etl'autJY, provenant de la
biblioUièque Famtae, se trouve maintenant «n U
peuesslon du roi de Naplea, ccnitienneot on
trailé de muiique «oa« le nom d'Adraate de Phi-
lippe* ( y. AdroMte ). Or, «et ouvrage n'eat autre
que le traité des Barwuniquea . de BryanK.
Quelques savants ilalieos, considérant qu'il eit
parlé dans ce livre du genre enharmonique,
qui, louKtenips avant Bryensa, avait cesié d'Atre'
en usage et n'était plui méoie amnu des Greea,
avaient été tenté* de restituer le livre k l'ancien
pliilosoplie péripatéllden. D'un autre cAté, ils re-
marquèrent que denombreux passages deThétm
de Smynie, et tattat des diapitres entiers de
1*1 auteur étalent intercalés dan* le traite de*
Birrooniquee t ils tn oonclurenl que cet ouvragt
devait être de beaucoup postérieur à Adraste, et
que Maiioal Brjenne, ayant fait dans son livre
une sorte de résumé de tout ce qu'on avait écrit
arsnt lui, avait pu traiter du geore entiaiimniiqDa.
D'autre* Tait*, ignoré* de oe« aavant*, démcu-
treotque le livre des bemionlquaa appartient k
retécrivaind ne peot être Tsavrage d'Adruta.
Le premier se troove dans la huitième seeUon
du premier livre de cet ouvrage : BrjBmie j
etpose la conitltuUoD dca nenf premiers tons dn
thaat da l'éflbe grecque, tels qu'Ut sont indi-
qués dans rnàsiopoittet, et sans divitiona par
tétracordes, diviiion* InsépaïaUes du syslfane
■lelatonslité antique. L'autre tait n'est pas moins
ligaincalir; le Toid : Il existe k ta Bibliothèque
impériale de Paria plusieurs maiHiacrits qui coa-
tienneat un Irailé de musique de faclijinère.
sous les naméros 3S3C, in-4*, UU, 1330, UW
1438, in-M. (1). Cet écrivain naquit, comme
on sait, en 1141 et nwnmt k Cunstantlnople en
lUO, k l'tga de qnatre-vtBgt-dli-huil ans. 11
fut donc le coBteoiporaln de Uaauei Bryenne,
et écrivit un peu avant loL Or, dan* ce traité
de musique de Pacliymère, on trouve ua long
passage (fol. 10 et L), Hsa. IMS) qui est pres-
que ntol pour mot ré(iéléd*a* la aaptièine eacHaa
du premier livre des banaoaiiqae* da BtyeaM
(«diLdeWBlUs,p. U7,ll«. M ]iMi|u'k U%
N de ta p. 3SS). Il est donc eettain que, dans
ce passage, Ilryeaae a été le eofriste à» P»-
clijoière, et cette circenstani» suffit pour Un
voir que le livre des tiarmoniques a dû ètie écrit
dans le quatorzième siècle, et que son véritable
anteur est Brirenne, k qui presqoe tous l«e ma-
niucrlts l'attrlbuenL Ira reste cet ouvrage n'eat
pas sans intérêt, car Bryenne est le seul auteor
ancim qui Fournisie quelques renseignenients sur
la Mélopée des Grecs.
Kelhamiw, k qui l'on do» une éditioB de sept
aoteurs grecs anciens sur la musique, avait pro-
mis do publier les ouvrages de Ptiriémée et da
Bryenne; mais il n'a pas tenu sa promesse. Wal-
lis a anppIM k son silence, en donnant, dans la
traiaième volnnie de ses œuvres malhtmstiqiies
( JoannU WalUs Opena» mathamatftomm,
Oxoniv, ies9, 4 vol. in-lol.), le texte grec des
ouvrages da Ptolésiée et de Uryeunè, ainsi que
du commentaire de Porpiijre sur les barm<«i-
ques du premier de ces auteurs, avec une version
latine, un appendice et quelques notes. L'ou-
vrage de Uryooue conunence k la page 3tia dn
volume, et Soit k la page &0B. Waliis s'estservi
ponrcetta édition de quatre maniiscrits d'Oxford i
les deux premiers éta'ieat tirés de taBiblioUièque
Budlélcnne, te troisième du cullége de l'Univer-
sité, et toqualrième du collège de la Madeleine. Si
jamais quelque savant enti cprend de doimer une
nouvelle édition du traité do Brfanne, Il trouvera
dans la BibliothJ^ue impériale de Paris piosieura
manuscrits de cet ouvrage, parmi lesquels oeuz
qui sont cotés 143& at 14M fu-fol. se font re-
marquer par leur beauté et leur correction.
BHYNE (Albikt), un des niutteurs com-
poaileurs de musique d'alise de l'Angleterre
dans te dU-iepttètuo siècle, fut élève de Jean
Tomkin. Apiil élé nommé organiste de Saint-
H Hollet M- dl-
ct reMIft d la Mulfiw tHatl« tt
ilnlu da nMiiBKriti dt U BbUuhèqiic du BoU t. SVI,
caittisi htUcIi I< ■"<< il" ll>r< ^ hchroén. inc
inc InIroaieUun, ilti Mta f I loiifunnli dnclitrUm
a irmcU (iniaUi-WI). f^iifti FacnmÛB.
>y Google
105
Pwl, i Londm, n en mnplit le; faaetlonijucqa'i
Mniot(,arriTéeen 1S70. DiDilicollectiaDdemu'
•Iqne Mcrée d« CliFTard, on troDTe qoelques ui-
tietitiei de Brjnej plusEïun de set pièce» oat
été luSBi inséréet dam d'autres conectioni, par-
ticulièreiiiaiit diui celle de Bojce qai ■ poar ti-
tre : Calhtdral Muiic, Le tombeau de Brji»
M (roiire ï Pabbaje de Weilmiaster.
BUCHANAN (Tsoaù), mMecin anglaii,
Dé en Ecosse, connu par de Mtanls ouvrage» tor
dlTcrsea parôes de «m art, D'eit ciU Id qne
pour un livre relatir au:i condition) dea p«rc^-
fluns sonarea de i'orellle, lequel a pour tîlre :
Phytiologteal Ulustrallons of the orga» nf
htaring, more parlicalarlg of the lecrelion
qf egrumen and iti tffttli in rmdtTing au-
dilorj/ perceptions aceurata and aeule, etc.
(Explicaliont pliytiologlqaes de^'organe de l'au-
diliim, el en particulier de la lecrélion du céru-
men et de ses effet), pour rendre les perceptions
torlitlves promptes et claires, etc.); Londres,
Loogman et O", 1838, gr. fn-8° de xt:u et
160 pages, aiee IS planches gratées.
BUCHER(Sii>DEL-FniDÉiiic),jui fatlemand,
membre du conaislolre à Zittaa, naquit,, ie 16
iept<aibre 16B1, i RegensdorF, dans la Luaace,
et mourut à Sttau, le 12 mai I76S. Il a fait im-
primer dan* celte Tille, en 1741, une distertalion
ln-4° sur 1m dlrectfars de musique cbei les Hé-
breux, sous ce litre : Menasze/ilm, Die Kapelt-
meitler dtr Hebr*er.
BCCHHOLTZ (jEaii - GooEraoi ], né k
AKlMrsleben, en 173&,étudial3lliéologiek Halle,
et tut ensuite c4>-rect«ur dana sa Tille natale. On
Ignore eu quel iMopt il qailta cette position poar
ie rtndre i Hambourg, maison uit qu'ilrcmplit
«n eette Tille les Tonctions de prafessenr de mn-
■iqiie. Bu<;liliolli était un artiste distingué sur le
dsTecin et sur te lutb. Il italt aassl compositeur
pour l'église, et l'on a de lui dlTers ouTnges de
musique instrumentale. Il a publié ; 1° Unlerriehl
fur diQeAigen, welche die MutH itnd dai
Klavier erlemen viollen (Inatruction pour
cens qui leuient apprendre la. musique et le cla-
ndn); Hambourg, 1781. —i" Dlverllmenll per
U etmbtUo COI. lAolino. — 3* Zwey neue
Sonstinea Jir dot Klavitr (Deux nouTelles
petites sonates pour le clavecin ; Hambourg, 1T9I .
Buchhoh ettniart ï Hambourg, le 10 juin ISOO,
I l'ige de 7S ans.
BUCHDOLTZ ( Je*iI'Simom } , un des meil-
leurs lacleijrs d'oiyies des temps modernes, na-
BRYTIE — BOCIINËR
e 17 a
I i7U, k5alilaai-Wip
prte d'ErfnrI. Il apprit son art k Ma)
cbez le bcteur d'orgue Nieti, puis il travailla
langtempsclieiGnlncbergiau vieux Brandeboui^,
et cbtn Htrx !i Beriin; enlln il s'établH dans
cette dernitre Tille- Le nombre des orgues qn'il
a construites s'élèTe t plus de trente, panni lea-
quelleson en remarque seize i deux et trow dl-
Tiers.Les pins coosidérablee sont celai de Balli,
dana la nouvelle Poméranie (Étata-unis d'Amé-
rique], composé de 43 jeni, et celui de Trep-
tow, de 38 jeui. BucbholU est mort à Bertln le
14 février IBI&- Son (ils, qol a traTaillé kmg-
tempa avec lui , est ansaf ùctenr d'orguM di»-
tlogué, t Berlin. H a introduit quelques per-
fectionnements dans le mécaniuie de rinatni-
BUCHI ANTi ( Puui), compositeur iUIiea,
qui vivait dantlapremtèrepartiedudii-aqittèaie
décle. On a de lui un premier onvre-qm a pour
litre : ScAcrii e madrtgaU a tuia s due vod,
Venise, 1617.
BCCmiANN (FitnËaïc), o^janiste d«
fégllse SaintBlaise, t Kordluusen, naquit dans
cette ville le s iulilet I80I, et j mourut ta I8U.
Sa vie , dénuée d'événements, s'est pasaée avec
calme dans l'eierdce de see fonctians. On eod-
naltdesacomposltlon : — I» Grande sonate t«il-
laate pour piano seul (env<);M(llhausen, Buch-
mann. — V Fêler der Ttene(Lafttedetioiis},
pour votx seule avec piano, op. S ; Hordbanaen,
Busse. _ 3° Les Grâces, idylle romantique H
mjtb^ogiqne pour voix seule «t piano, op. 3 i
ibid. - 4* VeDndhltatgifierlied (Chant de la
célébration du mariage), a^- 4; ibid. — &■ Die
BûrgsehafI (La Bourgeoisie) , de Schiller, poiR
Toii seule et piano, IHd. Koerner ■ inséré une
plice finale pour orgue, de la cempoaition de
Bnchmann, dans son recueil intitulé : PotltidUn-
Bueh fUr Orgtltpieler ; Erfurt (s. d.), in-é» obi.
BCCHNËH ( Jexn-Uenhi ), composilenr alle-
mand, vivait au commencement dudii-aqitiéme
eiicle. Drâudius cite de lui deux ooTrage* ( Bi-
NM. elaiiica gérai. ) dont vuiei les tilKi :
!■ Sériel von sehanen Vlllantllen, Taenlun ,
Galllarden «nd Curanlen mil * Slimtnen,
voealiter vnd initruntenlaliler m gebraueAeii
( Cullectionde belles Tillauelles,d
et courantes k qnatre parties, etc.
ISI4, 1b-4*.— V Erodiœdau hl tiediein der
Ueb amoroiuehen Ttxlu fteneften etlicheti Gat-
flardett, Curanfen, etc., mil i SlimiueH (eroti-
ques ou petites cliansoni sur des lestas d'a-
mour, dont pinsienr^ en forme de gaillardea et
de eonranles. k 4 ToEx); Strasbouig, 1614.
BÛCHNEft ( JEJLK-CnnttiEii), compositeur
de musique religleiise, naquit en IT3a, Il passa la
plus grande partie de sa vie t Golba, olill était
musicien de ville, el moiinit le 33 dfrembre 1804.
See ouvrages les plus «siimés sont des caotalei
>y Google
BUCHSER — BUCK-
fégHM «t d«s chauMUi actuelles : ellei sont
KtMei en nainucril.
BCCHNEB ( CsABLEi-CoinitD ) , facteur de
|>tan cl de diTen instruments k Sorwlertliamen,
uqnit à Hameln en 1778. Il Ipprll d'abonJ la
prafcuicMi <)e sellier ; nuit B;anl«uderriqii«nte*
oceaskma d'enleadre de helle musique à Dresde,
pendant qu'il Ttrï*ai<]ail, il enéprouTadeMnvei
tniollans, qu'il résolut d'élre mnûcien t qudqiie
prix que ce m. Cependant il était (lé]k(l'un Ige
trop aTancë pour espérer de rieTeniruDjCHirroai-
potiteur on rirtuosei il fallut qu'il le bomtl k
(lire ouge de iaa adresse eu mécanique pour It
coMinielloodes instruments, Uurendlt d'abord
i SonderaliaiiHn, oli deoMursieni ses panots. Li,
il Gommeaça t réparer de vieux intlraiiienti>
étudia les principes de leur «mstructioa; puis U
etsaja d'en fabriquer luMntme, et par ses essaie
répétés il acquit en pea de temps des «mnais-
tances élcnduM dans md art. En ISIO, sa fa-
brique de piano* avait déjt de U réputalioD ta
Allema^e ; depuis lurs, elle a acqDis ineore pins
dedéTeloppeinents.
llCCHNEn(ADOLPni'Ë>]LE),p)ani>)e,orga-
Blsle el compositeur, profetiMir de musique k
Leipsiek, eilnt àOstorfeld, prte de Naunboui^,
le b décembre fSlS. Ëlèie du Conservatoiie de
Leipsiek, il s'; est fait eannatlr« dès son début par
ta composItloD d'une symphonie dont l'eiécullon
a eu quelque snccte en IMS. Ce jeuns artiale a
publié quelques légères productions pour le piano,
parmileequelles on remarque celle qui apoarlIlTe
In die Ferne (D«ns le lointain), poSme de Kletl,
transcrit pour le piano,op.li l.eipsicli, Siegel. On
coDnall aussi de lui des chants pour Toix seule
el piano, op. 3,4, 7 ; ibid.
BCCHOI. roses Birccnoia.
BCCnOWSKI (Bkmicne), moine béné<
dktin, né ta Pologne en iW , d'une famille
ikhe et distinguée, entra fortjeuoe an couTeol de
CracoTJe, où il se litn t l'étude de la littérature,
delà poésie et de la muiique. Ses progrès furent
lapides, et bienbtt il (ut uiinpté parmi les poètes
distingués de la Pologne. Après avoir occupé
qutiquei'Un* des postes les plui importants danit
■on ordre, 11 demanda et oblint sa sécularisation,
pnis il M reUra dans une cure de tiIIs^ el }
passa le reste de ses jours. Il y mourut en 1720.
OnadeBochonsLi des poésies lalinesquinot élii
imprimées k Cracovie, et des Cantiques d<Hit il
tvtlt composé la musiqne et qui ont paru son«
le litre de Canttu el luctvt; CracoTie, 1714,
(PiDiai-jMira], laborieux com-
Bé fc Heli, le 37 janvier I731,»e liira d>a-
étnde du droit, et fut reçu «Tocilk Ponl-
f k-HDii«swien I750;pnisilqnl(b cette protNaîo»
j pour la okédeuine, el obtint le titre de médeete
j ordinaire du roi de Pologne, Stanislas. Il est
mortàParii, le30 janvier 1807. Buchotadonnénne
anavelle édition du livre de Uirqnel, »o Itean-
ptre ( voj. Uarqiui) sur l'art de connaître le '
poub par la musiqne, avec beaucoup d'augmen*
taliMH. Crtte édition a pour titre : L'art de eon-
aoùre el détigtur tepoaUpar Ut nolei de la
muMigM, de guérir par ton moyex la mélancolie
it le lartniUne, gvi etl une eiptee de mélan-
eoUê; aéeampagnt de ISS o^riialioru, liréet
lotit de rhiiloire quede* aanaletde ta mette-
due, qui cotutalml Vtfftcaeité de la tmuique,
noH-Mtii««Mii( >w le eorpi, mai* tur Pdme,
dont filât de *aitU ainsi que daiù celui de
maladie, etc.; Paris, Heanard, Iftoe, in-8'. Du»
cet ouvrage, Buchoi a refondn une dissertation
qu'il avait publiée daw let mémoires de l'académie
de Nancy, sur la manière de guérir la ntélancolie
par lamuiïque.
BUCHWEISER (HAmn), naquit le 14
aeplembre 1771, à Sendlii^ près de Hnnieb, oà
M» père élail iBiHluleur. A l'igo de Imil ans. Il
entra comme enfant decbmur au couvent de Bem-
ried, près de Slamberg, et y apprit lea langues
anclennea ainsi que la musique; puis,^eo 1783, U
fui admis au gymnasede Mmucli. A cette époque,
il devint éiève de Valeai, qui lui enseigna les élé-
ments du cliani et de l'art de jouer de l'orgue.
Ses étndea musicales étant terminées, il fut fait
répétiteur de l'Opéra au tliéttre royal, et la place
d'organiste de la cour lui fut donnée en 17i3.
On a de lui des messe* allemandes qui ont été ex*-
ciitéesavec sqccès dans plusieurs clispellet. lia.
■uMicomposé la musiqne d'un mélodrame int^
tulé : Der BetUl tludeal ( L'Ëtodlsat mendiant},
qui aétér^trésentéparsesconflisciplesdu Gym*
iMse,àT(Bli.
Budiweiser avait un frère ilné ( BalUiaiar }, i^
t Seudiing en llib, qui'flt aussi ses études mu-
sicslea tons la direction de Vtieii.SNr larecom-,
mandation de l'électrice da Bavière, il fui admis
comme clisutenr cbei l'électeur de Trêves. l>i
il étudia la cempoailion cita le mttire de cba-
pelle Sales. En lui il était directeur de mu-
slqueau th^tirc Impérial de Vienne. On a de cet
artltte six dtantow allemandes avec aecompt-
gnenient de piano.
BCCK ( JuM-f BtudaH: ), cantorè Bayrsnih,
occupait cette pmAion en IMo. Il a publié,
conjoioteesent avec C. W. L. Wagner, caulorà
KtrthrttMeltxKh, en Bavière, un livre de mé-
lodies chorales k 4 voix d'iiomnes k l'usage des
temples protestants de la Bavière, des écoles nor-
miles d'instilnlenr!, des collèges el des sociélé*
>y Google
BUCK, — BUUL
de cbuit, MDi c> titra : Der proleilvuliselien
Kirebengetiteinde de* Ktnigireiefiâ Basent,
/Or vter Mannerillmmtm, «te.; Bayreuth, 1139,
ùi-t>.
. BUDIANI(JDTUm],4iicieHtuUilerdarÊ.
cole de BrewiB, duu le leuMme ûècle, fut coa-
lempor^D et concitoreada Je(D Paul Migini, mai»
M l'égala pai pour U bontt des. imlniawati.
lltnTal11id«pii]il570JDSqu'en l&M. Dragonelti
poasMait un vfolone, en oontrebaue de viole de
cet artiite, qu'il aiatl Mt amniier et moBter en
coatietMsae t qnatra cordei. Se* soni étaient
Tofii», mail d'an timitre agréable dana le to(o.
BUELoo BÛEL (CHaitrarna), miltra de
cbapella h Marmnberg, <1 garde de* regialrea de
la chincelleiie de celte ntle, TJTait dans la pre-
rolire partie do dii-ieptièrne titele, et mounit en
IS3I.LielilenUiaI,qalalad*nilaLltlénturedela
Hosiqae de Porkel gatarbtn (mort), a crv rar
gtborsK (né), et a écrit eo elM que Buel eat né en
lt3l, Ueo qu'un des onvragea de aa mualdeo
porte la date de lS3t. Il e*e»t bit connatire par
deux traité* de moiique dont la premier ï pour
Ittre Mtlaihiirmt(nieum (Nuremberg lS14,ia-4*},
et Je deuxième, Doetrina duodeeMtMdomm
niEuicafliini,in-rol. Forliel, qui Indiqua le titra da
celui-d, n'en conittituit pas la date.
BUPFAfiDIN ( PiniE-OiNJU. ), célèt>re
notiate, né en France, fera ta fin du dii-septième
aiècle, ht engagé an lerflce da li cliapella élec-
torale de Dretde en 1716, et monnit en cette
Tille dau lea dernlen moit de l'aunte 1T3B. Soa
habileté ae Uiail lurtont remarquer dana l'été'
nilloa des ptaaage* rapidea. BuflCirdin fut pen-
dant qaitre moia le nultre de DOte de QnaLb.
BUFFIER (Le P. Cuau ), Jéanite, mi en
Pologne d'une Tamille francaiae, la 35 mal ISBI,
Bt les étude* k Rome, où le* paivat* «'étaient
hiis, at entra daoi la aodélé de Jésus en IS79,
k l'ige de. IB ans. Au retour d'uu tujage qu'Û
■Tait fait k Rome en 1097, il Tut associa k la ri-
.daeUon du /MtrnaldaTMmHX, et TfcutdiBsU
maison das Jésuite*, k Pari», ob il Bnit aea }oara
k t7 mal 1737. Dau le nombre considérable
d'oDTragHdetoutgwrapablléspar leP. Buffier,
Ml renurqua cehil qni a pour titli; Court dtt
Kiencet ivrdei priitelpetTMmeatixii *tmpUM,
pour /On»*r U langage, b eœvr et Fttprit :
Pari* 17(3, in-M : Il ; cooncre un long clia-
pitre k eiaminer la question : St Ut beautét d»
Jn muil^ue nmt rdeUo ON arWralret. Il prend
aalle occasion pour bire un petit TVnlM de /n
muiiijve, inttlliglble à ceux méeut qui n'en
auraienljaataitoul parler, eoMaupaurraieiil
être des homnut tourit. Ce petit traité se
tniuTedant ta partie de aonourragequl a pour
' litre : Anii de la tnanière dont on peut t'f
prendre pour enittfiter nt^Hudi^uement wn*
teienee à aux qui n'en auraient eu nulU IMê :
aunUre appliquée à la mutique.
BUHL (Jo*apH-D*TU)), tuu d'une ramlUe
allemande, naquit, «a 1781,aDcUtetu-de-Cbaa-
teloiqi, prèid'Amboiie ( lodre-at-Loire ). Son père
était alora atlacbé aa doc da Ohoiseal es qualité
de muaiciea. Doué dlKaieuse* dispositiona pour
la nnuque, Q m Lrra Tort jeune k l'étude du
claTecinat delà trompette': aea progrès furent si
rapide* rar ce dernier instruineut, qnll put ae
taira entendre comme firtuoset l'kgB deonieana,
et qu'il obtint m» admlasioo daoa la compagnie
detnualque de La garde parisienne, qui hit or^-
niaée après le 10 aoU 1791. Plus tard, il enira
dan* la mosique de* grenadiert k pied de la garde
de* Gonsuls. Une école de trompée pour la ca-
valerie ajaul été Inatiluéet Versailles, aocommea-
c^nent de isa&, David Buhl, alors la |dus ba-
bils trompettiste de France, y fut appelé comoM
prolbsear. Il j continua ses bncUona jusqu'en
IBIi, époque de la sappreuion de l'école. Le i"
jullM iSikllretntMnomlDatioDdacbefdenii-
sique de l'étal-aujor des gardes du corps du roi
Louis XVIIt, el dans la même année la décora-
(laa,de la L^fou dlwnneur lui fut acoordée. E>
ISIS, col artisla recommandable Tut nommé con-
jointemait prtanière Irompella de l'opéra et dn
tltéklre royal Ilalien : pendant dli ans 11 en fU le
sertke actif ; mais ane blessure grave qu'il reçut k
Reims, auaeereduroiCbarlesZ, en ISit.parte
cboc d'une voilure du corlège royal, Tobligea de
prendre sa retraite. Ses services furent récompensée
par de* pensions sur les fondsde la liste civile et
sur la caisse de l'Opén. Balil travailla longtemp* -
au perfectionnement de la grande tnnnpette
droite, qu'il eonaidérait avec raison comme le
voix aiguë du Irombone. En 1813 il entrepritde
faire adopter CD France l'Invenlioa d'un facteur
deHBnau,nonuDéAaI(eiiAoff, qui avait appliqué
k la IrMUfietle la couUase de* trombone*. Ce
ayalèeae eut alor* pen de *uccès , parce qu'on
reaaort tourné en spirale et d'une grande énergie
ramenait rapidement la branche molMle de la
coulisse k sa position première, ci opposait une
Ibrte ré*i*Lance qoi gênait la main dan* see mou-
vements, pour prwdre les divNse* Intonation*.
Débarraiaée de ce r8**ort, la trompette k coa-
lisée a été conserrée esi France : quelques ar-
tisles la priArtot k la trompette k cylindrs.
Le eélèbie trompetllsle anglais, Harper Sis,
n'en joue pas d'autre. Buld a publié une Mé-
thode de trompette, adoptée pour Venteignt-
«uni dant Vécale de trompette Habite à Sau-
mur i Paris, Janet, ln-4< ( t. i. ). Il a été auasi
>y Google
tlUTgé lia la rédaclion da FOnlonnanee (fe
Jromptllt» qui ■ paru ehei le même éditoor,
BCHLE ( JuN-GoTTum), proresseur de
pliilotophie 1 fanif^iU da Ootlingue, nA k
frnmswtckle iajanilerl7A3, a publié nnlifra qui
■ pour tilre : ÀrUtolelu : Veber die Kvtut der
PaulB mu dem Grlechiichtii uebeneCUund
'trfdwfcrf. ffebit Tainingi Aihandlung «eber
diepoetitehe und AiulcalUeAa ffaehahmung.
Autdem EngllseAen ueAtt-MfUf Poétique d' A'
rislote, traduitrdu grec cl expliquée. SuiTia de 1«
diiwrtalion de TwiBing sur l'inflition poétique
et muBicaie, Iraduilcde l'anglais); Berlin, Vou,
I7B8. V!l panes in-S*.
BÛ BLER ( Fonçoia-GitcowB ), malfre de
chapelle de la cattiMTale d'Angabourg, naquit à
MineidbMin, priada cette Tilta, le 11 avril 1760.
Sou père, qui était liutitateDr,j(iciait bien del'or-
gna, et lui enseigna lei élémeuu de la musique;
(DHiite le jeune Bitbler fbt enrajrâ an couTcnt
de Mqjngen, où un tdoIm eontlDua aon éduca-
tion mniicale. Ta 1770, Il entra comme en-
ftnt de ctuEuT k l'abbaje de Nereabdm. li j
Mqiianla le coll^, eltatinatrott daoa le chant
par le directeur du dmur P. Mayr, et dani l'ut
de Jouer du piano par le P. Beaoll Werkmeliter,
-qui lut daoa la luite pridicatenr de la cour k
Stultgard. nn antre moine ( le P. DIrick Faol.
haber ] lui enielpia le* élémenti de lltarmoDie et
de la Mmpotitlaii. A rige de qaatone ans, BOtiIer
était dé)k capable d'aecompagiiM aw l'orgue le
chant des ofilces. Au mola de noTerobre I77S II
fut obligé de quitter l'abbaje, poor aller bfre ses
élodeade pbilosupbie k Augabuni^IleutoccatioD'
de c(»iDaltre dans cette Tille le cAèbre organiste
de la cathédrale Hicbel Dimmler, qui lui donna
dea leçons d'orgoa et de composition. Cependant
(■ nécessite de prendre one poailhm eonunen-
fait k se lUre sentir ; elle derïnt ti preasante,
qn^t se lit eoDtraiot de retonraer an cooieat de
Majngea, où UentracoaineBOTiee.n 7 prit en-
core des leçoBt d'aeoooipagoement du plain-
chant d'an moine nomué le P. Leodogar Ad-
dcrmeth , et ao^uit loui sa direction beeueoap
dniaUleté. Aprt* une année d'éprenre, il sortit
de aofl coDTent dont le régime ne contenait pas
i usante, retounia k Angibonrg, ob il reprit le
conrsde aeaitadei, pois se ten^t k l'abtMye des
BteédietiMdeDanawerth, en 177S, 7 recoauDeata
luiMTlclat, et peadantee Umçt (nit de* leçons
de compodliiM de Neobaoer, poia de Rosettl,
maître de rbapdle du prince d'Oâtingen Wal-
torstein. Le lOjula 1784 iUtses tous et rot or-
donné prCtrACeatiera ce tempeqaV comment*
k composer des mesaet , des olCertoires et des
•TiDpbonic*. La répotalion que ces ouvrages lui
- ]^umi 105
procurcrent le Ht appeler en 1794, en qodilt de
mettre de chapelle, k Botzen. Il j resta sept as*.
Acetle époque. Il demanda au pape sa sécalar^-
sation ; l'ayant obteniM, H ait* prendre posses-
sion de la place de maître de chapelle de la
cathédrale d'Aupbovrg en 1801 , et l'occupa
juMju'k sa mort, qui eut lieu le 4 fénler 1834.
Le* compositions religieuses de BOhler sont
bible* de style, et les idées n'y unt pas la majesté
convenatrie k ce genre de musique : maiselle*
ont nne mélodie naturelle et facile, qui leur s
proearé nue sorte de TOgoe dans les petites ville*
où elle* ponvaient être eiécutéei lans pedne. Se*
prindpauioavrageetniti l'Sii messes k quatre
voiiel orcbealre, op. l;Augsbaarg, Lutter. — 1'
Vingt-huit hymnes de T<pres, op. 3; ihfd )*
ifiua Mi<mjili(enla), op. 1; ibid. —4* Trot*
measea allenuiMlei k trois lori ctoreheitre, n""!,
lel3; Aagabourg, Bcehmet LoUer._ 5° Litanie
de la Vierge k quatre vdx et orchestre; ibid.—
S* Messe* en li et eo ut, k quatre voix, orcliestre
et orgue; Hayence, ScboH. —7* Messe poor
soprano, alto, basse C et tenoreoii làbilum ), avee
orcheslre; AHgibourg, Brebm. — S' Messe m ré
k quatre Toli et orchestre ; ibid. — S* Messe brève
et bcile, k quatre voix et orchestre; ibid, —
10* Ofrertnire* pour tous les temps k quatre
ToU, orchestre et oi^ik; il»d. — lia Beaucoup
de psaumes, Paitge liagua, abera, Kequien,
T» Deum, V^res, cantiques et airs d'église;
U)ld. — 13* Ptudenri rrcueils de cliansons alle-
mandes aTW accompagnement de [dsno ; ibid
13* ait Sonates faciles et plusleursTecueils de pe-
tites pièces ponr l'orgue; ibid.— ii" De* préludes
et des rersels poor le même Instrument; ibid.
— IB> Plu«ears airs Taries pour le ciafecin. —
10° Sonates pour le même instrument. — 17* Des
salle* da petites pièces. Bfthler s'est atasei fait
connaître comme écrivain par un petit oo-
Trage intitulé : Partilur Regeln in Anem AuruH
àiuuige/ûr AJt/aenger,»ebitein»mÀithange.
wto iniin tu allt Tant gehen kœnnt { Abr^
de* r^es de la partition pour le* commençant
etc.);Doiiavrerlh, 1793, ln-4<i. Il a parukHu'nicli
une deuxième édilioa améliorée et augmentée de
eetoaTrage.
BUHLEEl(Jaui-HiCHn.),cou5tiucfeDr d'or-
gues et de piano* k Bayhingen, dasa te WBr-
temberg, ver* 1790, a travaillé d'abord dus
Spath et Sclimahi k Ratishouie. Il a hit annoflccr
dans la GaieUe Musicale de Spire ( i7Si, pag.
171^ dea pianos kdeux daviers de son invenlioB.
Une parait pas que celle innovation ait en du
BOIM(lc
tiqua, né k BologM vers la fin'du dix-septièana
>y Google
JCfi
BtnSI — BULL
liècle, ^it lusti pocle et composa les paTol«a
de plusieurs opéras qiifl mit en muniqne. SM
Oonages ont eu du succès iam la nouveauti ;
en Toid lestitrea : 1° L'Ipocondriaeo, tFlarence,
ITIB. — i' !l 3fago tieluio dalla maçia,k
Bologne, eu 1718. — lo £a Paet per amort,
en ITIB. — *° /iiporrt ijCAmom in Villa.—
b' GV Inganni fortunaU, t Venise, en 1730^ —
6° /'i/in<fo, k Venise, en 1720.-7° i4rmjtfa de-
iitsa,»B\Tif}. — i' Cleofitt.envni — V irnore
e Matstà, omero t'Artaci, h Florence en I7Z3.
— 10° Ci" Inganrù/elici , en lïai. — II* Ar-
ntida' abt>andonala , ea 1733. — 11* La Ninfa
riconotciiita, en 1774. — IS" V Adélaïde, à Bo-
logne en I7!15. — 14° Gli Sdegni canglati in
atmre, en i72a. — li' Il Savio délirante, ea
f.ih. — iS'-La rtndettaditarmatadalFAJUore,
eo nit. — iT Albumasar, ea 17ÏT. — ti*£â
forsadel sangui.eanis.— l!f FtenaUd'A-
more, en 17SS. — 1.(f Teodorico, i Bologne en
1739. — îi" Malmaeor, en i7î9. — 23° Amort
I GeUala, ea 1739.— 23° Cài non fa, nonfaila,
eu 1729. — a4''ïnrfimlone,i Bologne, en I73fi.
— ÎS» VOrlolana Contesta, en 1 730. — 38° Il
Podestà di Colagnole, en 1730. — 27° ta Mat-
chera levalaal viLic, en 1730.— 2!°.ir(ono-
çamenone, à Venise en [731. — 2S° FIdarti è
ben, ma non fidarti è mesffo.ï Vcniseen 1731.
— ÎO'GUAmiei de MorleUi,kBo\offltm 1734,
On connaît aussi de BuinideR sonates pour'fiolon
et clBiecin imprimées h Bologne. Il avail £té
■omni^ membre de l'Académie des pi il Ihnrmo ni-
que» (le cette ville en 1733, et en Tut prince en
1730 et 1735.
BCLAJiT(ATiTOiNE), profMseiirde musique
iPiris,vers 17S4, ya publié qiie1i)nes(euvresde
musique instrumeiilale, dont Six guatuort pour
violon, op. 3 ; Six duos pour clarinette, op. 4;
et Quatre symphonies à grand orchestre, op. S.
BCLGARELLI ( MxBi^N-iE-BraTT) et non.
Bulgarini, sninommée la Rom(inlna,fulnnedes
cantatrices le" plus distinguées de la première
partie du dix-liultiéine Kiicle. Elle brilU pins
longtemps qp'il n'est donné d'ordinaire aux can-
tatrices, car elle clianlait déjï h Rome en 1703,
,el on II relroDTe encore au théltre il Venise
en 1139. aie i Rome, non en 1879, comme on
l'a dit dans la Gaiette du monde élégant
(Zàt. lùi'd. eleg. Welt., 1829,11° 9), mats en
ias4 , elle revint dans sa ville natale en 1730,
et 1 mourut qpatre ans après. Les Vénllieps la
redemandèrent souvent, et témoipèrent (oujoura
un grand enthousiasme en l'écoulant. Elle chanta
aussi dans les autres grandes lilles d'Italie/
PArlirolièrement à Nsples, avec beaucoup de suc-
cès. Amie de Hilastase, etie secourut ce grand
poêle de s« bourse après qu'il edt dissipé I» for-
trae que Gnvina lui avait laissie. En 173&, die
le snlTlt i Tienne, pni* elle dunla ï Bmiau, et
•a 1718, i Prague. De retour ï Rome, elle y passa
dans kt npo* le* quatre dernières améc* de «a
vie, jonistant an artiste «1 de sa gloire et des rf-
clMsaa qu'elle avait Bci|otBe*.
BDLGHAT (Ji*n dkJ, imprimeur de ma-
siqne à Ferrare, vécut vers IMO. U avait hnaé
une socidtjpaur songoire d'indnilrie avecHenri
de Campia el Antoine Hudier, ainif qu'on I»
voit Mr le praniar Urra de madrigaun d'Albnse
délia Ylota ( pay. ce nom ) qui sortit do ses
presses en 1530.
BDLL {Joh), se dans le comlé de Soni-
DMraelen 1563,«tait dit-on, isau delà làmille de
Sommerael. A Vife de orne am tl oommeaca t
étudier la musique; Blitlietnin, organitle de la
chapelle TO}al«i lui donna les piemibvs leçons
et lui enseigna les principe* de la composition et
l'art dejoMT de l'orgue. Iln'avaltqne vingt-troi*
ans lorsqu'il tut admis k prendre les desrés de
bacMier en musique 1 l'onive^ité d'Oxford, et
sli ans après il fut reço doctear. Sou habileté
extraordinaire sur l'orgne le Rt nommer organiste
de la cour en It91, après la mort de UlitlieaiaD.
La reine Élisabetli le proposa, en l&M, pour rea^
'plir les lonetians de premier proteesenr de musique
au collège de 6re*liam. Il ; prononça un discourt
contenant l'éloge du fondateur et celui de la mu-
sique. Ce morcaaa a Mé imprimé ioua ce Ulre .*
TIte Oration of Malster John Bull, Doetor qf
Miuieke,. and one of llu GentlaneK oj hU
Majetti^t Bogai Uhappetl, as ht pronouneed
the lame, befiire divers vmrtMpful persans,
the Aldermen and Commenart ojothtr peopit,
the sixth day qf oetoitr 1597, in the new
trettêd calledge o/slr nonuu Qreihatii-.mad»
In the eommeadatien ef fàe/oundtr, and the
exeellent SIenee of Èlusicte. Imprinled at
London àg Thomas Este. Cinq ans aprta, le dd-
rangemenldasasantéle força à vnjagR',- ilpar-
counit la France, l 'Allemagne , et fut accoeilli
partout avec distinction. A. Wood rapporte k ce
lujelune de ces anecdodes qu'on a Taltes sur beeu^
Coup d'artistes renommés. Il dit que Bull, étant
arrivé k Saint-Omer, se présenta a un fameai
musicien qui était maKre de ehapelle, et se pn>>
pesa i lui comme élève. Ce musiden lui présenta
un nMreeau i quarante voix dont il m disait
auteur, etil défia qsi que ee fOt d^ ajouter nM
seule partie ou d'y tronvermîe bute. On devine la
reste. Bull demanda du pépier réglé, se Ht en-
Termer pendanl deux heures; et, qumd le maître
revint, il Ini montra quarante antres partie*
qu'il avait ajoutées t son morceau. Alors le mu-
>y Google
•idra lof dit qDll «tiil Bail M l« diaUa, «t se
pro«lentB. Un ecnle ù rhUcale s'a pu besoin
d'êlre réfQlé. Plmienn pUMS-hDBorablMfnreBl
orhrtec ao ninlcIeB anglaia f»i l'empcnnr
d'Autriche et les rut* de Prince et d'Eapigae ;
nuis il pr^réra retoamer duis m patrie. Le hc-
cenoiT d'ÛUabelb, Jaoqaea !*' le MrMM wn
' orfinMB partieuti«T ea teo?. Sii ans aprtn il
quitta PAngMeire de ddutbiu, parcourut lis
PiTt-Baa, et cofa, lereadlli Anwra, e* )el7,
peur milidteTlt place d'organiitedca trois orguts
de la cithMrale, deTéiua tacSnte par b omtI de
BomlwDl Waeirant. Le chapitre de l'^HoeHAtre-
Dine la lut teconla , et Mm Hnll prttt •ennent
en M DMTdleqnalilé, le 19 décembre data mèmE
année. H monnil à AUTOrs le 11 loars 1038, et
httohunutlelSdunitoie iseii (1). On troeie
dan* l'école de musique,! Oxtard, un poHnUtdn
D. Bull. 11 cal rcpràaitéEn Itabit de liactidier,
Uavikiot l'a Mt graver dans hib, Hlstslra dt la
nuaiqua ( Ion. ], p. 31S ). Les seiili ootragea
de ce eompoiltenr qui ont été imprimés, sont des
letoDB pour la virglnalt ( é^iBette } dam la ool-
lectton Intitulée : PorCAenlo, et nue aatienoe : De-
Bver me, 6 Çtxt, it*M daas le Catltedral mtwie
de Bitiisrd. ItC Dr. Bnmej ajJonnides Tarii'
tioiu do BdII pour ta Tîniinale aor «t , ré, mi,
/a, loi, ta, daai sou Histoire de la Musique
( lom. S, p. Ils ), et Hawkins noua a eodserté
deux canons asseï tncénieui du marne maUre ( A
General Biston/ iffMtuicL i, p. lea.) Le Dr.
Pepuscli en arait rasseraUè une nombreuse col-
lection mannscrile et f antait leur ncclleBcesoys
taa rapporttde riiarDianle,do llarantiMietde la
modulation. Ward en a donné le catalogue dans
ees Zioes nf the pr<!fessort of Graàam eot-
lêçê (Londres, I7H) '. On j tronve environ
110 pitws pour l'orgueet I* firginale, coaùatant
•a paranei, gaillardes, allenuadas, prélades, Ein-
laiiitia et variitlons. Otta m nombre u trouve le
(aHMi air God sa»e the Kiaç, qui, avec les va-
rialiona, occupe las page* M 1 «3 dans lema-
nMeriL Lm autre* compositioDi du dacteur Bull
eoBaUeiit en pièce* de musique d'église i 3, 4
et S *Di)i ; elles sont ao nombre de Tiagt-truia , et
ieor atile est Irti-salisbisant. Le docteur Bumey
prMeDd,aaconlraire,que]a masiqueduBull, biui
qu'auea correcte pour l'Larmonie, est lourde,
monotone, et fort Intérieuro à uHo de Bird et de
Talli*.
Dam un licril intéressant înHIiilé : ^n Account
4tftAe naHonal AnlltenlnlilledGotiMyBTiiB
LL 107
r Knw, ». IKcliard Clark a prouit (p. S7 etsuÎT.J
que cet air célèbre a élé composé pur Jolin Bull,
t l'occatioa de la Conspiration dM poudres, à
laquoUii le roi Jacques I"' avait écUappé en IGOî.
Il ett auei HOgulkr qu'aprt* avoir icrit cet air
I qui lui valut la Taveur de Jacques 1", l'arliste
ait été obligé d'aller -cbercber ensuite des nioycnB
' d'enUttoce eu pays étranger, bous le rigne du
même roi cl de sou flh OJiarlei I". Au reste 11
résulte des recherches de H. Clarck que toute*
le* [radlliouf qui ont attribué l'air dont il s'agit
à Hieudel, i Smith, «m élève r\ ami, à Henry
Carey (tuv- cf nom), al mAme h Lully, sont
BULL ( OLE-BuHXMtu(i< ), le plus ercentriqtw
des violoDii^tes virtuoses, est né le S Terrier 1810,
Boni Christiaoiï, comme on le croit géndratement,
. mais à Bergeo, k 70 lieues de celte ville, sur la
cdle occidentale de la Norvège. Il existe dana
cette ville uns école royale de musique ob douie
jeunes gens soul^evés gratuitement :01e Bnllj
reçut sa première éducation musicale. Un pn-
Cbanl inviarible le pdrtall vers l'étude du vle-
loD : il s'était procuré un mauvais iostrument de
cette espèce cl s'y exerçait sans reltche; mail
sou pire, qui le destinait k l'état ecclésiastique, ta
lui dta, et l'envoya i l'univeTsité de Christiania,
i l'ige de dii-huit ans. Préoeupé de «on goOt
(avuii, Ole Bull Gtpeudaprogrisdaniscaétadet
acientiSques : elles lui devinrent bientôt insuppor-
tables,'et ss résolution fut prise de s'alTIranchlr
de l'autorité palemclle. Encouragé par l'enthon-
tiaime de ses jeunes compatriotes pour son jeu
«aiivaga autant qu'original, il donna descoocerl*,
et osa même remplir des roucllons de chef d'or-
cbustre avant d'être en état de lire nnc partllinn.
Ayant amassé aînsf quelque argent, il partit pour
Cased, en 1829, avec le projet de piendre des
leçons de Spolirj leals II y avait si peu de
rapports entre l'organisation du maître et celle
de l'élève, qu'ils ne purent s'entendre. La ré-
gularilé métijodique du premier faisait bondir
l'autre dlmpalienca : ils ne lardèrent point k m
dégoûter l'un de l'autre et ï se séparer. Ole Bull
vuutut en appeler au public dans on concert où
il donnacarriêre à toutes ses fantaisies; épreuve
dangereuse dans laquelle il succomba sous lec
Iwéesdespiflisans de l'école claiaique. Découragé
par ce r&iulUI inntlendu, il se rendit i Gocltingiie
peur s'y liirer ï l'élude du droit : mais cette
époque était précisément celle où Paganinl par-
courait l'Allemagne et y excitait les plus vives
émotions. Le caractère du talmt de cet liemme
exlraordiaaire lut une révélation pour Ole Full,
el porta son admiration jnsqu'ï l'enltioiisiasme.
S'aliscliant aux pas du céU^re artiste génois, il
>y Google
108 Bl
taiulTitï PiTl(,eii 1S31. Ucosmieiita poar lui
la fie aveoUireuw et romanesque quf ■ TiH de m
pereoDUe et de un Ulenl qudqns chose d'ncep-
lionnel et de tànlutlque. IÛtsUh par ilea Tulenra
qui lui enleriieni mime wn <riohiB, U t'abin-
iloona lu déuipoir et alla m précipiter dau la
Seine. De* balelien l'ijini retiri de l*eaD «uw
«ouDUHance, on le truiporta dao* un corpide
garde ob dea aufau euipresaét le [appelèrent k la
vie. Parmi lei curieux que ea apeotacle avait *t-
Uréa te tronvait une dame qui, frappée de la m-
semlilance d'Ole BuH avec un Ui qa'dte avait
perdu, le Ot traneporter ebei elle al le eonHa à
tonmUeàn ;puU, quand 11 fut revmu h la aanté,
elle le combla debi«n(>i[a, loi donna un etcellenl
violon d« Gnamérlui, et lui loomlt lea mojena
de M rendre ui Italie, où il croïail que de grand)
gaetit l'attendaient. Arrivé i Milan, Il y eut des
déméUi avec la police autrichienne, et même SI
jenlir k sea agents >a ton» herculéenne. Obligé
de s'enlbir, il se reodil k Bolopie; il j arriva au
mail d'arril I B34, et j doitni, le 3 mal talrant, un
concert dans lequel jl jona deiii taorceapK de >a
composllion uns oictiertra et' à quatre piities
pour un vidon ical, qui Curent chaleoreaaement
applaudis. De KologM-il itla i Rome, où il ne se fit
pat enteodre en public, puis ï Htyla où il arriva
kTautamne delaotéme année. An midt derévrier
lB3i, il ioua entre deux acte* du ïlouveau Ft-
çara, de Hicci,an théltre du Fonda, et se fit ap-
plaudir avec eatliousiaime dans une rantaEsle de
ta cooipaelUoD, avec orebeatre. Aprta avoir vhiié
la Stcileet avoir paesé quelquea mois k Palerme
et t Messine, il retourna k Naplet, puii alla àFlo-
race, k Génea, k Tni in, f t revint t Parti par le
midi^ la Vrance. En 1B37, U était k BmielleB et
T donnait des concerta } puis il se rendit en Russie,
«I joua k Saint-Pétersbourg et k Momoo dans
l'hiver de 1S3B. A ion retour il joua kKœnigibarg,
Aerlin, Hreaiau et Vienne. Dans L'année 1840 11
flt on nouveau vojage en Allemagne, et se (tt en-
tendre t Munich, Salibourf, Eiancliirt, Leipsick,
et Beilin, aprèt avoir jouék Parie au ttiéktro de la
Béuissanoe, aana T produire une impression favo-
rable inr Im artistei. à Leipsick, H trouva auui
dal'onMMitloB,etle*]aarQBni de l'époqoe luire-
imehireDl'd'uaw de ckarlatanltme, tan t par le ca-
raelire de ton jeu que par le choia da lUrei de
ses Korceaui ; par exemple Adagio dobnft, et
Allegro ridevle. A la-suite de ca voyage, il par-
courut le Danemarck, laSuide,et rentrakChris-
liaaia, apr4* dooae ans d'alisenco. Ce fut k cette
époque qu'H forata le projet d'un vojage dans
l'Arnériquedulford, réalisé en 1U4. Li,tl donna
une libre allure k toutai tel evcenlrici tés, jugeant
avec latelliipiice les Inalincts des popubtinne i
au miltea desqndiei II ae trouvait, M metUnl aen
talent en rapport arec leurs penciunts. (Tertafad
qnll m'a dit Inl-mênie en riant qu'on caprice
extravagant, auquel 11 avait donné la Ulre da
BaM/>uiH;rfparbfi9re,exdladetelib«nipaito
d*eBtlioiHiHiae da» tout le^^tata da l'Dnian,
quti n tka plna de M mille dolara da UDéio0
(300,000 Branea). De retour en Europe, il tt-
une excurdon k-Uger danl l'été de iUB, pnia
parcoumt le midi da la France, et revint k Paria
k U an de 1M7. Peu de jours apris la «évelatioa
de Février Mlvant,ilsoM entendre dans un con-
cert an proflt des lileasés, puis retlol k Bmidlea
pour la seconde fofa. Après t avoir passé qnelqnes
moli aani j donner de concerta. Il retourna an
Norvège, et j Tonda ontbéitre national. Brouillé
avec l'autorité locale de Bergen, k t'oceaatea de
qudquea rortoaHtéi qu'il avait négligée*, il ««M
une condamnation, et, d^onté da «éjonr dé sa
vIDe natale par crt incident, il l'ea âeigna, Trai-
seniblablement pour n"; plus relbanier; pnit il
donna des cooeerti en parconraal i'&Ueina^M,
et enfin, se rendit dans l'Amérique du Sod.
Lea Journaux ont aniwncé qu'il avait acheté de
vaates terre* en PensTlvanle, dana l'inteaBon ifj
fonder nue cologie Scandinave; mais U | a lieu
de croire que le réiultat de odie eotreprita n*a
pat été heureux ; car Ole BnH Ml revenu eo Es*
Le caractère dn Ulent d'Ole Bull'a été,k ton
IMiat de dâpart, one Imitation de celui de Paga-
nini; miie depuii lors fi a'at modifié et s'est
individualité. Se* qualité* sont une grande jiH-
tesse dans la double corde et un beau ilœeala.
Quoique le repcoebe de ciiarlatanisnia qui lui
a été sourenl adressé ne aoit pu dépourvu de
fondement, en n'a peut-être pas aam astlné ce
quil y a de distingué dans son jeu. Il a nalurd-
tement le sentiment eipretiir) cl, qnand il ne
l'exagère pas, 0 est capable d'émouvoir le con-
naisseur le plot sévère. En 1S«, Il a joué devant
niiH lin adagio palAélliiue avec nne si grande per-
Teclion de justeaieet avec one expression il tou-
chante et ai vraie, qu'il edt pu se mettre dans ce
moment k l'égal des plut grandi artistes. Halltai-
reusemsnt, de grands besolntbctlces et beaucoup
de vanité lui font Hinveol sacrffler.l'artet ton
liropre senllnienl au désir de caréner le manvai*
goOtdeton auditoire. Il a JCrilpIualeursconeertne
et (anttftiet pour violon rï orchestre ;uaii il n'a
piitilié qu'un ivetituoTobre-dv cet morcMux, entre
lesquels onrciuarque une FanlaMe avee varia-
tioiu BUT un thème des Purlfnnl de Bdllni ,
pour violon etorciieatre, op. 1; Hambourg, Scliu-
berth. On a publié son portrait IHitographié par
Ramberg, obet le mènw édilenr.
>y Google
BULLART — BUI-TOUSZKT
100
BDUART(Iuu!),n<atlottcnUu, tebiu-
*ier lUfS, d«p>natic*llK)ltqaes, h)t mnjik
Bordeaoi pour j tàin sm Mndes. Il derijrt pri-
l«ur de l'abbaye da Salât- WiMt t Amt, dMn-
Ifer de l'ordre da Saint-Micbel , et mourat l«
11 nril 1173. Oa Uoare laa portrait* at l«i no-
tiees de plDaisnrs muaieleo* et écHTila» uif la
■Dtique dani «on àeadéMê ia SetmcM tt da
ArU, eoHlenant letvititlUt éloçet Mttori-
qtus da hommeiiUvtlrtt dedivtnei Haliotit.
PvU, 1081,. 1 Tol. iD-lol. L'oorraga (bt jfabM
par le* aotn» da Bla de l'aulaar.
BULOW-DEIVNEWlTZ(Fatet«ic-(ÎDii^
UDMB, comte), général pAwiea, né la 16 fS-
imr 17U k Falkentwfg, dana laVidllft-Mardie,
etti>M>rtleS&Uvrierl81S,feK(ntgalMr|, où était
le «dgadeaon foiiTenaiDeit de la prOTioce. On
Mit que tf aatranMe do corp* d'anniiecMaauiidi
parcflgtoéralMirlaebainpdattaiailledaWatetiM
qui adicid«lHdintlmdal'arBiéeftutaise dana
celle Jonroée. La né nlUlalra da ce penoiuge
a'appnti«Dt pw à la BiOfrapUa «xlMmUe
dn Mudcttiu; H n'y <at dtiqM MSNM UHlear
dUtognéeteompaailMir. En 1814, tu paanuM à
pluiaiir* Toii daMCOBporiliMa «té eiécabi
diM l'jnititDt de RM, k Ken^riitri (n^. la
Gamttu gé/ténh de MiulfM de IMpilck, 17*
■DBde, p. 473}.
bClOW (Bam«nM h), mI ■« à Draade,
le 8 )aiiTler IBSOt 11 ealBIa dobaran tdooard
da BUow, tamtedm B»ert«a SulaaedaM l'an-
ode 18t3. Il M eaH]*B d'abord la nariqM qne
eomme amateor. Fr. WleiA Ini enwIgDa le piano,
et Eborweta la tbforfe de la miskpN, k Drenle.
Eal8iB,H. daBItlowae rendit à Leipaick, puU
àBerlInponr y adTre tMcoara daPDnlTeraKt etae
lln«ri l'élade do iwtàx. Cependant ton penebant
poor lanorfque étant daT«M de>oar en jour plat
déeUé,il aoandtkl'nMImsadeUnlet deRI-
diard Wagner la question de aoB aptitude t cul-
UTer Tari avec auceis : leur ati* hforable le
dédda i entrer daii cette carrUre Krarelle.
b IBW, il le reodlt k Zarlek prèi de Wagaw.
qd lui fit obtenir la place de cfaer d'orebeilre do
théitrede cette rllie, et lui donna deainitnicliona
ponr l'eiéoutlon da les opéra* Tanhmtutr et
loAcN^ji. An prinlempa de )SSI,U. daBnIow
■arfodlt ï"Weiaiar pour y perfeetionner ion
édneatfonimideBleaoailadlreetioada Linl,qDl,
pendant deni aiiaéea , lut donna de* eonaatU
pooT lea étude* de piano. Au oiolsdejnln 1S&3
il jona poor la premiire toi» en publlo dan* la Itte
■aaieate dirigée par Uni i Balienitadt. Dus
la ntata année, une ouierture qu'il avait com-
poaie, pourla Ctiar de Sliakspeare, fut exécutée
ap tbttlre de la coar i Welmai. C'eel aatsi ï
cotte éjwqne qn'il prit paît t la rédaeUon de h '
nouvelle Gazette muiioale de Leipriek, en qnaUté
d'adepte de la mualqne de Wagner et de «on
école. Ses article*, écrits d'un ityle trasdiaut t»
liiutaln, reprodaitent tout dea fismet diverseo
les extraragantet oirinioiH da parti dont 11 eat
l'argane. Aa mois de [enfer IU3, H. de BGkow e
rail ua prandar Toyage k Tienne et en Hongrie
pour ydonnerdescwMertaiàPeathilaobtMD
de lirillant* mceia, par la palaaance de aa
grande eiiéeutien. Au moU d'oetobiv de la tntaw
année il a pria parti la Ma musleale de Carb-
nihei pidsiladonnédes eeaeertik Brème, Ua-
Dorre, DiuMwick tH Hambonrg.De retoor i Ber-
lin , il tncedda , an nwi* de décembre 18S4 , a
Xnilak dans la place de prêter prohssear de
piano t récole de muBiqiie (ondée par le* pro-
rémora Han et Stem , sous le nom de Cmt-
semUoirt. Après aToir fait on aeoood lojage h
BiesIaD, Poaenet Denttick, Il a pris possession de
celle place BU mois d'airlliass. EnlB59etlUO,
H. de Bolow i'e*t Ikil entendre à Puii aree
giand luecèt. H eat gendre de Liad. Qoetqnes
compaMtiDo* pour le piano ont Hé pabUéto
par cet arUate, dont le talent est de premiw
BDLYOUSZKV (Mkiiil), naquit k Dalyn,
an comté d'Owaron, dan* la Hante-Hongrfe, Ter*
le milieu du dii^septlime dtete. Il fit set étode*
dau les miivfrsltfa de Witlemberg, deTuMn-
gne et de- Strasboarg. La retour dans ta pairie
lui étant Interdit par la gnerre qui la désolait
alors , Il *e Bia en AHeoiagne , et (ot luecesalTe-
venMnt leeteur au ccdMge de Donriacli, prorce-
teork Ptonfadm, recteor à Oehrlnge ea 189J,
pronctenr et proTessenr an collège de Stnitgard ,
en 16M, enfla , profbsenr de pdOoeopble morale
etdematUmaliqaesaDCotlégedeDonrltcb, orga-
niileetcoiAtdllar delà cour, On tgDoreFépoqtie
de aa morl ; oa aaK tealemenl quil tlvilt encore
en tTli.Bulyooeiliyapublléi i'BreeUdtemen-
daUont vrçani nvslea traetaOo, teu Kvne
V«r*ttU*ng txin TtrbeMtrwt} du Orgtlweftu,
lattlnitek uni devUeh (Ooorte nolke sur le
perfeetioaHiDCBt des orgue*, etc.) Strasbourg,
low, in-lî". -r- 3* liataiura fiHnque fimnit
PanhantumUoi'MelalAtliea, nUi gtainudoiit
elrfvAfriu aitimbrala. Ci^tuopt, fonionner
miuM txManhir : ThtMa gtudatmqite,
gvottimauifm,ingradum mtuicum, lam iur-
lutn, qvam deonut», eadtnt lemper lervata
praporlletu geometriea, $int ullaoffeniione,
irantpouttttr : efrcttlartq ntuiea plene ton-
fieilanomnammbieliuMIur* mlgaris ra-
dieitK» loUuntur : rttqu* muslea vmverta,
guod admirobunia juxta agnoiett poittri-
>y Google
ito
BULYOUSKY — 8UNT1HG
ùu, incMMMifii iHgmMkuiauittur. Oput inUe
a cunabilii divinx vtit OauienUuta : InecM-
lum vtuUonua annortmi maditatione, ae ta-
iers;Dourlidi, 1711, iD-4>.>|«g. VoiiïUBtll»
bien long pour ub uaii*i|e tort iwuht. Celle bro-
chure n'est qu'une e«|>èOB de proMpeetiu daiif
lequel l'uileur nadiit tnaifte à*t reaharctft*
qu'il avait (ulftt peniUnl ijuanuite uu |>aur al>-
tler aux IneoDiéyicut) de U (UiUicm de nuire
Midle niuiule, eu dvitaot le lanpiSraiMDt dui)
l'acctirddei initrMMDLi àelMÎer. Il Winaiice
qu'il est pineau «u bot de m* Iniuii *U laojea
de cinq danenmobileseluiperpMéi.ulaitU*!
un intlniiMBt qu'il avait bilwéeutet. 11 ne rêvé'
lait iwint KiDMcret dana M lirDcbuie; nwii il
propouit de oraatruire partout ob l'un luudnit
' uD orgue «cion ma i^ioe, pourvu qu'ua l'in-
demnitlldu lempi qu'il avaReoiploTri fc lei le-
cherohesel de> dépeaiei qu'ellee lui iTaicut oc-
ea«ioiurte« , t 'wigign ni an outre i publier un
ouvrtgeoh il iMvdopparait Je Tuod de aed •;«-
Itaae. L'ouvrage u'ajaDt point panj, il eit |>r^
baUe qu'il ne a'ett pa* trouvé d'aoaaleur aiêei
lélé pour accéder aux propositiuua da BuIjoubt-
ij (vojT- le JoKf-a. dt* SoooaU, au. Uil).
On a auak de lui qmiqua ouvragée da acltBDet
et de lilMrature.
BÛHLER (tiHMn-HMBO.iMttre decUa-
(mIIo du prioco d'Aoïpadi, naquit i Beracdi,
le 10 uclobn 15M. A rige Je dii ana il entra à
Piook dt Hm^blie^ d'u« il m rendit a Derda.
Là il prit dae leçooa de efaant, de ciavecia et de
MmiweitioD de BujtgioM Fedeli, maltn da clia-
peUeauaervioede lacour. Après B*oir teruiiné
«et tlu^ BONoie», il paesa à WolleabiHiel, en
qualJM de musicien deia cour. De \k i\ alla i Btf-
nnlb , HaaiUnirg, et revint ensuite A Berlin.
En lOsa, te narpave d'AMpacb le mmaia di-
recteur de aa chapelle, et lui permit en 1711 de
faire uavojage eBllalie;uMis bieuUt Iq prince
mourul, «t BAmier lut ob1lg£ Jerevcuir i la Ittte
pour 6crin la muiique das tunéraillei. Oea lé-
feniM* Turent isitet'alonila cour d'Auspacb, et
Bôailer Tut congédié. U entra au service de la
reine de Pologne, électrice de Saie, et resta dau>
ana dana celte positioa ; puis il donna U démia-
lioB, et resta une année une MBplai. En i7M|il
lut nppelË à Anapach par la nurgrave , qui le
teintera daae ton emploi, et depuis ce lemps il
neciia>tgeaplus de peiilJOD. 11 mourut à Ans-
pacb^le 16 aoQt iT4i, k l'é^ie de luitanle-Mijeans.
bumlcr avait été uiariideut roiaetavalleu kIm
enisnta, duntaeptieulenKnt lui survécurent. 11
a beaucoup ienl pour iVglise, mai» auciuia da
ses coMpesllioni n'a l'.té (lUliiiéo. Outre ses oon-
3 municaltâ, il en avait dans les nia-
Ibéuatiquea, partieullèreiIiHt' dam la aaétanU
que, et dana l'optique. U aoowlratt beaoMupda
loBpjea-Tues etdoeadranaeolaitea, etaécril ud
traita sur lei niojeM de pcrfeetieaBer eea der-
jilen. Il liit auasi l'ua de* coopdralaurt de U bi-
bUotbiqM nuirioale de Millier. Son portrait le
troove donl cet (HivrB|e,
BtiNEHAHN (CBairuM.AHiiBf}, né à
TrHwnbfMMBn 1701, hil BOtnsé inspecteur da
gjnmaM de JoKhinstal A ierlia, après avoir flai
■es Aode* t Franefixt-tur-l'Odar. 11 obtint la plaça
derectea((luinènjegfiimase,en 1740, et hil eafla
reeteiir de celui de Prtdérie, en 174B. liait morte
ltgedBtreate-Ma(*ft«,1eMnoTembrei747. Os
a de In) un opuscule i&titailt ■ Programma de
eanlu »t eatitattbiu aé oaif. Orat. de iwMioa
nlrf tdU admlntitra ; Barils, 1741, in-4*. Fotkri
et LiehIenthal citcat ua ourraga aoue le titre at-
leMand Pon tfen Vttpnuf» det OttançtumA
dar Vartaitgtr, qui paraît Hre le laètw que !«'
qui porloot aon iiuin,. entre Mtttea dit TMiatieaM
pour (iulun priadpal, deoi violon* et viole»*
e^e,sHrle quatuor (ki SaacHietiAUrramp*, (U
Wioler: Kinii.uiUiadn nihig êcUafen. iMa-
r*nt, >eui-tu dormir tranquill«iieiit?),oii.'I. O^
feobacli, André, «I queiqucamuTies d^daOB pour
deui violoBs-
BUNTINU (llHf ■), Mùkté» lutbMta, aé
h Hanovru en. la», tt ses études k WlUfabatg,
et fut siKceMiviBcat paitar k Sraaow et i GoiT
lar. llwourutàUMWvreleUdépembreisoa.Oa
Mnnalt aeiis «on neai i Oratio dé mMtiea, rt-
eilata in tcJuia Coeloriano, fiiuM /ucrU la-
trodtàtOt ntfi caMlorit, doUl U homettijtàMf
aU, âmUMsaatt. Mùitt,tontlneM dt^Mttm
eataloçum mutUomm teeUtkuticorHM at
prtlAifionMii-Htgdelionrg, l&sa, id-^.
BUNTING (ËBWxan), né à Londres,
en 17U, d'une bmlUe originaire d'Irlande, bit
organiste à Dublin pendant plu* de quarante aat,
U mourut en 1S43, k l'ige de quatre-vingts ans,
Ilumme d'une rare instrucliou et doué de beau-
coup de goAL, Il av^l fait aae étude particulière
dc« andens air* irlandais qu'il a harnoolaé* dan*
leur véritable caiactirt. On a de lui un très-boa
uuvrafie intitulé : A général collection t^ iht
ancient Mutie o/ Ireland arranftd /or the
plano-forlti ta wAlcA il prffixed a liittorieal
and erilieal DUtirtiaittH on Ihe Xgtptian,
Britlsh and Iriih Haip; Candou, Glementi and
C* (a. d.), gt. in-rul. avec plauclies et musqué.
Une deuxième éditioa, auHmentt^e de recliercliee
sur 1er anciennes iMclndicsilel'lrUBde, a été pu*
,Google.
BXÎHTING — BUHBUnE
fil
UiA>t Dublin en IBtO, 1 Toi. gr. in-t*. La Dis-
sertation qui précède le.i mi^lodles est ua mor-
ceau da grand mtrUe.
HUONAVITjV (Antoine), noble iitMu, dic-
Tali«r, fttlK et organiste de Stiat-âlienne de
lise, Ttcut dans la lecoode moitié du Mizlèoie
litck. Il ■ (ait !iiit>[ii»er de sa composillon :
Il primo Hbra d^ Madrtgall a qualfro voiil,
ton un dialogo a olto ncl fine; lu ViDegia
appiesso ]1iercde dl Girciaino ScoUo, lûS7,
«4°.
BUONO (jEAN-PiEBBE-DtL ], muiiu sicilien
du dl x-septiènie aiècle, a puliliri à Païenne,
en 1641 : Canoni obligbi sopra CAve Marii
Stella o4, i, fi, 7ea vocl.
BITONONCINI.Fo;» Sonorcun».
BirONPORTI. Vosei tanvom.
Bira.VTEHPI. Voyez Bontbmm.,
HUIVANA (JtÀK-FRi:(f(ns), pbflalogue et
nédecto t Padoue, niiiuil à Vtnine dans le
quiuUuMi aitclo. U a Tail, à la deuiaudu de Ga-
lori, UDC Toniou Utloa du traité d'Aristide (jnia-
tilieo, dunt le uanuaurit cxlitaU dn temps de
Maflcl IVeronatUiuC, P. \l,pag. M4)dans la
liiblluttiAqai) du comte Jean Pellegriiil à Vérone.
On toil au titre de cette Teralua la dite ob elle
a été lerminéc: Atislldit Quintiliani mtttlea e
grxcoin laliaumeoAveraaadhoilatiime Ftan-
ehini Gafitri laadeniit explieit décima qitiMa
BURANELLO. Vopei G^Lom.
BURBUKES-DE-WESEIIBECR (Lion-
Pkuppe'Harir Mj, tmatMiT dittingué de iBu-
dque , compodlout dt pbUologue , eit d4 à Ttr-
monde [Flandre orientale), le 17 aoOi isn. Se«
Ueureusea dig^tkxM fttat ta musique se BrenI
•perceToir dèa m* premières années , et «et
{iirenta Inl imA enselgMr le ulf^e t Tige do
Kpl ana, par le maître de citant de la coll^ale
de NutreDauifl. Cbarmé de «es ra|iide« progrèt,
ce maître lui dumia aasil des leçons de Tiolon-
celle, et en 11 nn musicien bon lecteur en l'an-
fiofant eoume Tloloncel lista dans la masiqne
qtni hisait exécater aoi messes e( salwts de aoa
église. Knvojé an collège ro;al de Cand pour
j ttimiBer ses h<mianltfe, le jeiuie de Jterhare
T cunUnua l'étude du TÎoloaeeUe sors la direo-
ttonde M. De Vigne, profeMCur diitingDl decet
instram«tel ancien élira de Bandlni M. Léon
de Burbare, ayant achiTé en lS2>s«i étndea de
collège , entra à l'uiiiTenilè do Gaaû. Pea de
tempe aprts, Il loAda, arec quelque* amaleun da
nnclque, tons étudiantide eetle nnlTenité comme
Ini, me «odétâ de ijmphaDie k laquelle lia dOB-
ntnat le titre de lyre oeAiémiqut. Ce (ut daaa
le *àm de eeUe wcMté qu'il easayt se pntnière
Eumpoïltion, laquelle cviisislaiten un dirertisiie-
iNCBt Insiruitienlal poijf orclicstre, vciit i l'oc-
cision cl'uiie visite Taile par le roi des Pays-Bas,
Guillaume I", ï t'uniiersité de Gand. La il-to*
lullon de 1830 mit fini l'exialence de la «o-
ciëté de la Lp-e académique, et dispersa le*
éSévti des univereitén. De retour & Turmonde,
M. dé Buibure s'y livra 1 son goflt pour la mo'
slque en exécutant avec wn pire et ie« frtw*
des quatuors de Pleyel et de Haydn doBt le
cbaime iïl dirersion sua trooUes de c«lle épo-
que d'ablation. 11 sentait alors la nécessité de
faireuoe étoile sérieuse de lliarmunie pour satis-
faire son pencliant k la eompulltlan, et s'eS'
toura de boas traités de cette sdeoce dont 11 flt
une lecture assidue. 'Dana cet Intervalle, lea
cours des unlTersIléa ayant Hé rouverts, H. da
Borbure rolourua à Gsnd, y retftniTB'avec )ete
ses anciens camarade* , et y reprit ses études.
Le g août IS3?, lediplADMde doclenr en droll
lai fut conléré ; mais la jurisprudence avait peu
d'attrait pour lui, et son doctorat ne fat goire
que le luae de son éducation. Ten» hb p«a-
cliants se n^nmsient dans son attour puw la
musique : cet art devint parla suite l'objet de se«
constante* études i lea nombreasea parNUona
qiieU. de-BRrbnreaetnnposéeariepuis 1833 jt»-
qu'aa Jour Dd cette notice est ^orile foanttseat
nn preuve Irrécusable de l'a«aidillU de le* tra-
vaux dan* cet arf. PrdtideBt de plasitors so-
iMés musiealea, telle* que U ledélé da Saisf s-
eteile ; )• iMIété dtanaUque àmmir dm Ârti,
la Soetélë dei CAtnM, ettdie de* SeAoi dt la
DeHdr», H'éerttit pa«n^aaa<den)iiras on paad
nutubre de ohisun ^êâ ont obtenu beaucoup de
suoeis, et (fui «nt Mé publit* daaa Le CAoriife de
Cottermant. C'eat aussi k ta bonne direcliok
qu'il sut leur hnprlraer que ce» socUtés «ont
redevaMe* des ntdaiUei d'tM)ng«ur qu'elle*
ont obtenue* aui «oMcenr* de 1S39, 40, 41
et 42.
En 1840, b SodiU des sraaDce*, do* arts et
dM lettres do EMoant, & Mont, ayant ouvert
■B conceurs poor la com|ioBitioa f une eaverbne
en harmeuie, M. Léon de Burbnre obtiat le prjx ;
et la médaille d'W lui (ut décerne, le » avili,
pour son ouvcrtuie de Charltt-Qtiint. La fille
de Kermonde, Ura de ee suacia, lui fit Un, k
toa retour de Hms, une entrée (olenoeOe qui
prouva quelles étaient l'afTecMon et la racon*
naissance qu'on poitoit an iMirtat. Ayant été
nommé, eu lUS, Dianbro du emaail de l'égli«e
Noire-Datu, H a'oecap* de clasaer et d^veii-
terier le* ardbivea de cette même colléglBle. Ce
fut enftitMU celte rude besogne qnll entrevit le*
immense* déeouverlea qui pDumisnt tire failea
>y Google
113
pour Ililttoire de U manque dam
dw qninaime, wiitaie et dix-MpUtoia »Me«
que CDmerrent qudqDe%-uiMs det ^liict de la
Belgique. I^ perte de m mère, en lUS.Iedédda
■lui que MW père k quitter lennande, poQr al-
lar lubller AnTen; mail, aiautde t'f fiiw,
It. deBurtMirealU pataer qodque tempi 1 Li^e,
«t s'j liT» i dei triTai» analogoei ïcenx qnll
■Tiit [lits i l't^lsede Tninonde. Ses recherche»
diM le* ircliiTet du cliapilre de Salal-LiiBbert
lui fooniireal dea rauieignenMiib curicoi wr
plmieiin maildeiu Hég/xU des HtetoasUrleari.
A peine ét^i i AuTers depuli qoelquei moit,
il fut prié par le* inai^uilUen de la cathtdrile
de DMttre an ordre le» archlTe* de cette égliie,
quiu trouraienl dans un ditordre agréai depuis
t7S7. H. de Burbare accepta cette tâche, dont 11
n'aperçut pu d'^wrd toute i'£tendue;etdepuli
le mois d'outottre iB4G jutqu'm lau il l'j livra
prcMpie *iiia relicite. Par ms palientts et
actirei rechercliea, il recatillit dana ce tratail
des reaieigneinent* de tout genre lut le* muai-
cUoi, poiatnc, sculpteur*, architedei, eolomi-
BMra, eopittea, etc., dent le* traïaui honoreot la
Bdgtiiua. C'ait alui qu'il a ciHutiU qu« c'ealk
AnTen que m sont furmti ou ont réaidé lu plu*
niiwtrM muiidan* dei ancien» tcrape, Ida qne
Ockegtiem, R^lt, Carller, BarbirHa, Obreetfa,
f niloj», Jacotin, Baudonio, Caaiileti, Oïland de
Laaaiu, Peferuge, Tilman Sosato, Waelraat,
PoUler, Tnmboal, Terdeack, John Bull, U-
b«ti, Ooaaec, et cent anlrea qai n'itdcBt oobbo»
que par leon ouTrageL Je lui dofa beaneenp
d'éçlairdueiuenti CMioeniant cti aitMea. Le*
déeouTertei de H. de Barbare relatlTe* «ni
A ce» titre* H> de Barlnre ajouta eehil d'aroir
été uu de» plu* acUr* promoteurs de rin*tllDtleii
de» société* de chœur* de le Belgique, pour Ica-
queltesilaécritDDtrte-gnuid nombre deeompotl-
tlan*.ileitniembred'bo^Mardesplasinportantea
de cee ^dlé* i Br«|e«, Gand, Alo*t, Bniielidi,
Mous, Auf erset Termonde, et appartient au**! à
l'Académie de Salnte-Cédle de Rome,! la Sodété
de* «ciencea, de* arts et de* lettre* du Bainaut,
an Comité Uamand de France, ot enfin i La Cllde
deSaiut-Liicd'Anrera, Le Mtttager dêt Kitnett
Alafoi-ifuei et le lecnell littéraire flamand Bêt
Tael Verbond renferment plmieure morceaui
iotéreisanlA dont il est auteur.
Comme comiMMltenr M. de Barbare a produit
beaucoup d'œuTre* de tout genre : la plupart de
aes ouTtages sont exécuté* arec auccte dans Ici
église* et ilans le* concerts d'AnTers et deeFlaa-
dm. Se* productions le» plu» importautei «ont
celIea-ci:HosiQeED'£cu*ik4 rolx et orcbertra --
1° HcMC tolennelU (en \it). ~V Avutlteilm
orattMio (en ri). ~- |i> Stotef Mattr (en ut
mineur], — t* Te Bettm (ta Mi bémol}. —
i' Sxultale Deo,pt»aia6(,mré). —f Litanie*
delaVierge(enil tiémal). —T Cali marrant,
psaume (en »i). — VÀtmalta fa ). — Begina
{m réy.AM (ttaiiA); Salveltam). —9* Bxe
dut [en ml bémol). — 10° Fenljponaa (en /a).
— il°£mUfespin{uni(enMJ). — ir/eniduI-
eU «nemoria ( ea la bénud). —13* Ltuaei
oCMbu ( en mi béDMl) i Itt/HM MW Z)nu0dem] ;
.éwjf(iria(iden>}.— i4*pln*teunIVbi(umerfa,
etc. — Hi:ttQitKD'oBcuiaTU:ls<>OuTerture (ea
mi bémol). — IS^ Idem (en lol). — 17* idem
de /atguts d'ÀrUveite ( en r« }. — i g" Sitn]^u>-
nie natioRole (en ré). — HwiQUBn hjjuiorb
ULi»»! ; 19' OuTcrlme de Qvinti» Htltgê.
— Vta id»lm de la Serafina. — 11" : idtm de
Ged^fm de BmUioH. — 31* idem de CÂarla-
QuUI, coaronnéoon 1840. — 33° Trtd* aire t»-
riéi. — U<>Fantai«le*,Capiice*,PDla-pourr{»*ur
lu HtigveMtt, Guide et Gimevra, le PettUU»
de Longfwtuati, Ltt Mùrlfrt, Le Brattenr de
Pretlan. — W Hircbe», TaUe», pas redonUéa.
— CooED** , ictnia, UNTUM ATK orchMlrc, en
harmonie miUtaire i M* U Chant det piralet
àtToli.— IT^Jordeiuonf ktToix. — ï8< La
Sonde det Mm, 13 aopranl. ~ 39* £e Plaittr,
1 a lobu — 30* Tenteance, à i voix. — 31' De
Staç bf Doçgertbitok.k 4 voix. —ii'Uitda-
i 4 T<Jx. Cnocuai sane
33* Let VMW>aU Garçmu,
k 4 Tirix. — 34° Sut Veav, k S Toix . —i» AwOs,
ékantoiu, k l voix. — 3e* Flandre ou iion
k 4 Tob. — 170 Bttgie, idem. — 3è' Smue-
nln de BaiUfort, Tilae k t toIx. — 39o Amit,
TtKlrtmt, k fi Tirfi, — 40* Art, Patrie, tt
Diat, k t lolx. '-41i>i(0Mrf,idem. _ 4ï* £et
MéUmanet, k 4 roix. — 43° Chant de Soil.
k4 Totx. —U'5A)rm en iralBUe,k4T0iK.—
45° Bymw à taMe CéeiU, k lo voix. —An*
AncoacHutui is" Le Marin, poor baaae. —
47° L'Abteitee, peur aoprano. — 4B° Le chdtean
de ttaU, bdlade. — 4»« Ave marU Stella, pout
a.— U° Exaudi Oeut, poortéaoret tMoh-
ooDcertanL — al" MUereniHi met, pour
Mprano. De plu», un tite-grand nombre de ro-
duetli, ctianaoanelte*, ane
pUno, dont doquante-six ont été publiée» «a
Belgique et en Allemagne, depui» 1S34 losqu'eB
H. de Buitore eal di^is phiidear» anAées
( 1S5S) edminlBtrateurde l'Académie de* beanx-
arli d'AuTert, et cette Tilie lui est redefettle d4
reicellent catalo|ue de eon niBiée.
>y Google
BURBURE — Buaa
113
BUHBURE de W]
TiTE'LsDiï-MAaiB DE), (rtn du précédait al
«oiueriateoT dea lijpolhèquM i Qud, Ml ué ï
T«nniiiid«, le 11 juiUet ISIS. Anulenr de nw
dqoe lélé, il a cnlllTé cA art titc yadam dam
u ietuwHe, «t l'ett laitune ré(iutiUea il'babiletd
comme etéeuttai «or U cltrincUe et oeouiie
clMoteur dam Im coDcerts. L a compMé pliuleun
«ira Tari£«, marcbn, pai redoublés, etc., dont
jins partJo a élé publiée daoi le journal de mu-
&u{ne mililaire de Gambaro, et a arrangé beaucoup
de morceaux d'o|iétas en musique d'Iiumonie
foor le* iuitrumciiU à TenL Ou lui dail aiml
plusieurs moTceauxde musique d'égliH, tela que
TaHlumerçOjSatve lleçina,GradueUeneliaur
avec orcbesire, elc. Organisateur cl directeur
(le la todélé chorale de Cand cennne toua le
aoia àe LaZyregOKloltt.U a écrit pour elle dea
chants «d cliicur pour loix dliommei.
■ BVBCHAHD (Udalsic), prolessenr de
philosophie ï Lelpaick, an eommencemenl du
a«iilémtf siècle, a bit impiûnei un pelit traité du
ebant grégoiieo ,.aoas ce titie : nortubu auul-
ca practiex, omnilmi dieiiut grtgoriani cmi-
cenftu modula M obUetttvrit tant jticundiu
guaa prafieuiu; Leiinick, Hicbel Lotber, ISll,
3 reidllea in-4'. U j a eu une pvniire édition
da cet ouvrage qui parait a<Mii été publiée ta
1 514, d'aprte la ■auscripUon de la prérace.
BUUCUARD (UEaacEa],iDolQ>4 Angabourg,
viTait an oommcmcemBut du dix-ieptlbne aiide.
J I a bit imprimer de sa conpoeltion une meaaa
Ji qnatre voii, avec accompagnement de qnalre
inilninienla; Augsbourg, I<il4, In-i°.
BCRGI (NicoLAi ) , dont le nom latinisé cet
Burlfiu, et que Forkel appelé Bunia, naquit
A Parme, Ten 1460. Son père, HelchlorBurci, lui
filembnuer l'état ecdésiasUque. Après aToir fitd
Kl éludes, il dit éleié au sous-diacoiut , le 28
nian)4Tl,sprts quid.il «e rendit i Bologne pour
jétodiet le droit cauoD. Arrliédaoi cette lille,
Ila'l attacba à la ramlUe Beotivogllo, et célé-
bra dani des pièces deTera(c(irinJne), en 14Se,
b mariage d'Annibal BentiToglio atec Lucrèce ,
tille d'Hercule d'Esté. Il resU attaché k cette ta-
Edile Jusqu'au pontificat de Jules II, fpuqne où
le* BentiTOglie cessèrent d'étn en faveur. Akirs
it revint dans sa patrie et fut nommé recteur de
l'otatoira dg &aiut.-Pierra in Vinatla. On Ttnl
pu un ad«danutalreâlefàaaDodi,eUépiiiArlù
( MtmorU deytl ScrUt. Pannitlanl , t 3, p.
Ijl), qu'il lirailenoere au muiade (énier IGIB,
et qu^ était guardocon dans l'é^lMcaHiédfale
On prulhascnr de musique espagntd, établi 'à
Bologne, nommé Bartholomé Romù de Par^a
•jant attaqné la doctrine de Goi d'Artam, dana
unouTragepuUiékBoiogneeu UBl{i>aj(. RAwa
u Pàbua], BurdpritladéléaiednuioiDeArttia
dang ou litie intitulé : iVicofat BurlU Parmtn-
tt$ Bnuleei Fro/morlt, ac jvri* pontyki
itudiotiuini Muticei ppwcuiu;» ineipu, eu»
defentione QuUlonii Arelini actvtrttu qaem-
dam Bytpamim vttitatU pretarieatortMiBa-
noula, 1417, ln-4°, gatliique. Ce titre annoaco
peu de piditesas et le tljit de l'ourrage «it ^-
Gure plus amer; la Ungua e la deltrina tuàla
net iw libro, dit B. Baldi ( CromUa de Mat«-
malici, p. '100), tengon del barbaro e rug-
gintiiù. Quatre aos après, c'«st-ï-dir« «i IMi,
Spttaro, profCaieur de muaique à Bologae , et
l'un dea éltrei de Bauiîi, publia une défcnsa de
son maître. Burci ne répliqua pas; malt la dis-
pute, qui cLangea d-'ofajet, se lenouTCla entre
GaTori etspataro. On peot Tolr les détails de
cette discuâ^on aux articles Rànis, Giiou et
Dans le tove Giaquaut»4)eB«ièmede la fiio-
^opAle Dntiierulii do HM. Hidiand est une
notice sur Au-ftui par H. Wtis, larant et la-
bmenx Uttéralew, où l'on trouTe ce paaaaga ;
> U (Baiâw «« Burci ) eul nne dispute trèe-
■ Tfre avec nn musicien espagnol qui a'élait
■ déclaré contre le sjslteie de Gui d'Arei»>,et
■ le réfuta dans un oarrage deienu trèe-rare.
■ HanHctaelU (Serifter. Ual., Il, Z4t»), copié
■ par les bit^raphes italiens, prétend que l'Ks-
■ pagnol dont U est question n'eat autre que le
( célUire Barlliél«ini Karaos de Parèja; «oii
■ ^eit uns erreur, puitqut Xamoi n'étaU pat
• eenfemporulndeilurfiiM.'Pour donner delà
Taleur fc une assertion si eitraordinaire, M. Wei*
renfoie A l'article Ramo* (toiue tiente-seplième
de la liofropAie Vntverittle) : il parait qu'il
a pria i la lettre ce qui est rapporté dans cet
article, roman ridicule qui ne contient pas un
mot de conrorue k la *érild des bits (voyei
Ruus on KjUMS de EauAja).
Maoucbeili cite le ilire de Burci aons le
mnOe Bnemitmihuiexi Bmtoaia; i489,ia4°.
Il anra sans doule été induit en erreur par quel-
que catalogue mal lait j luaie ruci un iait singu-
lior. On troufe dans le cataloguu du cabinet du
curiosités de l!abbé de Tersan, Tendu à Paiia
en 11 10, l'indication suiiante : JTlcoJol Stirjii
parmentit mutlcet opuiculum, eum df/en-
lUme Guidani* Artdnt; Argentin», per Joann.
Piffs, anne 1487, in-S». L'auteur de la notice
ajootei' preBDlireéditioad'un livre Tortourieux,
■ avec des notée de Mercier de 5aint>Léger et
• de U. de Teraas n. Aucun liibliograplie n'a
connu cette édilion, qu'on ao peut révoquer en
>y Google
BURa — BURETTE
donle, car IouIm Ici iadicstioni Mal préuscs.
Lea nolM de Mercier de Sainl-Léger Buraicnt
pcDt-elre éclaircice bit; OMi* )e n'ai point *u
l'eiemplaire qui est paeȎ en Angleterre.
On troiiTei)anslesinAnioires<l'A(T6»urleaécr1-
Talna de Parme lea tiUeade haltautresouTragea
de Bnrd, qai n'ont pcriol de rapport aTCC la niD-
itqne.
BURCICAI [ZoANBOU JBJtN), compoBilenr
Yéoitiea qui, par son génie original, rodrilajt d'ê-
tre miaux connu, paaaa presque toute sa rie
dans la compagnie den gondaiien pour leaquela
il acoojpoïé beancoup de barcarallc» dont lea
néladieit étaient en gCnérai loAlancolIques. On
a publié detacooipoaitiundeux onv ragea curieux
Inlituléa 1 1* Faiino dtl giveedl gratio à 5
forf ; Veniae, Amadlno, I60B. —V La Paisia
tuMeAivoel; iUd , 1607, in-t'. Cestle sujet
traité par Bancliiari (vojr. ce nom), Enais d'une
maBîira piui piquante et plna originale.
BUUCH [loÀCHiM de), compositenr et ean-
for à HQItuuien, dans la wieDBde m<Aùé du aci-
■iime aiècle, naquit dans lei eoTirona de Magde-
bourg. Il «tait Iran organiste, el fnt, à cauie de
ion talent, l'un des &3 jnges choisis pour la ré-
ception de l'orgue de Grfioingue, en IWE. Ses
outrage* imprimés sont : P PaiiiOH-CbrUH,
nach dem i EtangeUtten anfien tmtKheu
Ttxtnit 4 Stimmen ziaammm gtutU; tx-
Airt, 1550, In-i* ; Wtttcnberg, IMB, in-t", et Er-
fkirt, un. — 3° UarmonX» taerm taittotva
poeê, quam intlrumentis mtuliTli canlalit
Jueundx; Nuremberg, IMS, in-4°, oU. —
3° IV Decadfi senltntiotontm vtnmtn; 1M7,
ln-8°. ~ 4* CanUonrs saerx 4 iioetm, Hlil-
haiieen, 1509. — S° Sgmbolum apoiloliatK
Niemim,TtDeumlattiiamtu, elc., mili SHm-
men, 15fi9,in-4°. —t'XX çeUtUeheOdmawf
yUlanellen art guesli, I" partie; ErCnrt, 1B71,
in-8*. — 7° idem., 1* partie; Hfilhauaen, IS73,
in-8°. — 8" StuTX eantiojiei plane nowe <x
vel. et novo Tatamento 4 vocum ; Nuremberg,
Gerlacli, 1573, in-i". — 9» OdtB laorm Im-
dooici Betmboldi Mut/iasinl svmiibut har-
flsonlii adimitatlonem ilalicarum villanetia-
mm, nuiquam in fîcrmanfa tingua latinx
antea eeeomodatarvn , omaCx, itadio Joa-
elUmi a Burck clpis Mulhasinl; MulàuîU,
tj/plt Georgii Hentischii, in-g°, lib. I-U. —
10" llebdanuu din. inslilula, saerit- odti ce-
Ubrata, Uctionurtigue ickolatlicaruM inler-
vallit, e»m MulluuH, lum allbt, par tlngttloi
dia et horat i voeum ; Mulliuiii, I5eo,bi-S°.
— If O/fietum laero-ianetx cœnss Oominiex
tupêr caTiHuncttlum: Quammirabills.cti:. ; Er-
Itart, Baamann, ISSO.in-i'' obi. — H*A£ Teut-
3CàeLiederuai/iheil-Slie.ilaa(!i!miliStlmiMn,
l"paitie; HUlhauKen , li83,in-HO; !• édition,
laes. — 13" XU Liedlein vomheil-Ektitande
mit 4 Sfimmen,!* partie ;Malliaus«i, isgft. —
14" 30 Geiitliehe Ueder auf rfle Fett durek
Jahr mil 4 Stlmjnen su lingen ; MUIIiauseu,
1594, in-4°, i^Erfurt, ie09 in-S'. — IS* Ole Ait-
loriicAes Liedens Jesu-Chriali, av) dem Evan-
gtliiUnLueavon SSfininienyMMlItausen, (597,
in-4°, obi. — !0' Mag. L. t/elmbalds Crepun-
dia aaera fir 4 Stàmnen; Htllhaitsen, 1596,
!• édition, Erfurt. lOOB. — 17' Xt ttutseh»
Liedlein , in 4 Stimmtn compontri von Burek
und joh;Etkard, 16S9. — 18° Betmboldi lalet-
nische odx saerx in 4 Slimmen getetU; leîB,
lu.4',
B(TRCRHAHD(....),construLteur d'orgues
célèbre, i Nuremberg, dans le qnlniième siècle.
Parmi lesiiiBtnimmta qni sont sortis dé aea mains
DU elle l'orgue de Sainî-ScAMld ï Nuremberg, qui
rut acIieTé en 1474. Borckhard est mort an 1500.
tlURDACH (DitniEL-CDH^Bi}, docteur en
médecine, né en 1739 k Hahie, dans la Lasace
inrérieiiie. Tut leça docteur, en I7A8, t l'unU
versité de Leipsick, el mourut le 5 juin 1777.
On a de lui une disserlatim Intitulée i Bt ri
a-Tin in Sono ; Lriptick, 1767, 3! pages in-fo.
UDItDE ( ËLiSABETB-GciLLEunKE] , femme
de l'écrivain de ce nom, naquit ^ Leipsiek en
1770. Fille du maître de chapelle RilUr, elle
apprit de son père l'art du cliant, et acquit lat
talent remarquable. En 1805, elle éUll an tfaééOr»
de Breslan, et j raiuil admirer sabetlefoii, qni
a'éteodait avec égalité dans une étendue de trois
octaves, depuis le /a grave jusqu'au contre /a
aigu. Elle avait aussi le mérite de beaucoup
de netteté et de prédsion dans les traits. Jraua
encore, elle mourut d'une inllamniatiou d'eU-
trailles, le Hianilcr IBM.
BUIIETTE (PiEntE-JEAK], naquit a Paris,
le 11 noTeuibre 1GG5. Son ptre, Claude Burette,
était un harpietn habile et jouissait d'une grande
célébrité (I). L'enlance du jeune Burette fut si
Taléludlnaire, qu'on n'osa ni l'enrojer au collège,
ni le Fatiguer par dea éludes sérieuses. Il apprit
teHlementlamosiqiie,dauslaqiiene<lflt de rapides
progrès. A l'âge de huit ans, il Joua dcTaot
Louis XIT d'une petite épioelte que son père
accompagnait (toc sa liarpe. Ayant appris agaai
cet inslmmenl, i l'ige de dti ans, 11 en don-
Fn OU, ta-taU
>y Google
Hfl des lefons aiuii que de ctavecin , et bien-
Ut il eut taot ik Togoe, qu'il ne put *ufGra »u
nooibie de ks écoliers. Tontefoù, wt succta
•e pooTaient éteiodie l'amour de« lettres tjui l'é'
tiil masifnté eo lui dès la plus tendre eoranea;
il onpIojalE 1 aciietcr dea lirrcs une partie
du [Hodnft de ws lefaB*. Deux ecclésiaftlquti,
unis de sa hmille, lui aTaieal «atteigne le latin,
d par un liavail auidn U afiit appris seul la
lugae grecqoe, au mojen de la iiiétiiode de
LtMelol. KeolAt col amour de l'Aude devint
iM pasHOQ si fife, qu'il ta conçut du dégoOt
pour a> pralession de musicien ; eutin, h force
dlBstanoea, il obtint de ses parenta de quitter
, tel état, et -d'enbrasser la médecine. Il fallail
pour e^ qu'il lit un eouis de philosophie et
qi'il prit ses degrésj riiu ne le rebuta; une
faiévénace aana bornes lui SI Euf ntunler tous
Ici obstaelci. Keçn tuGcessiTcmenl baclrrlitK' et
Hceocié, il obtint le docloratcu 1(190, D'ejant en-
core que Tlngt-cinq ans. Deux ans après. Il Cul
wmioé médecin delà CharUi du hammet, et
prafcuear de maLèru médicale eu l&SS ; enfia II
derint prolEsseur de cliirurKie latine en ITOI,
et obtïat une chaire de médcciae au Collège
Sojal, ai 1710. La connaissance qu'il aiait faite
de Vtbbi Bignon lui procura la cliarRe de ces-
teui rojal fera 1702, et l'enlrée de l'Académie
des InscripUoiu en 17Ud. IKs 1706, Burette cou-
pera à la rédaction du. Journal des Satants, et
ne oesSB d'j tnTaiUer pendant Ireole-trois ans.
Il tennina nne Tie honorable, laborieuse et tran-
quille, le 19 mai 1747, tgédequatre-iingt-trois ans.
Tons les traTaux [ittÉraires de Burette se trou-
Tent réunis dans les mémoires de l'Académie des
iaacriplioKi ; Ds *e rapportent à la profession qu'il
avait quittée, et k celle qu'il embrassa par la
«dite. L«B premiers cunsislentra lAiie mémoire*
■or la gjuuustiqœ des andens, qui est consi-
dérée coairas une partie de rhjsiiae. Parmi
cenX'd te tnwTenl deoi mémoire? sur la Dame
desaneientitoiD. I.pag, a3et HT des mémoire),
qui ont un rapport direct arec la musique. L'abbé
Fraguier, aiaolcm troQTer dans un passage de
rtatoo la preuTe que les anciens STsient connu
la niDSiqne à plnsienn parties, parce que le mot
AontuniU s'y Iroure emplojé plusieurs Tois, ei-
poaa ses idées dans.nn mémoire dont il estreadu
compte dan* l'histoire de l'Académie des inscrip-
tioKt (M9. FmAQUim). Burette réfuta Tidorien-
lement cette o[dnioa dans un autre piénaiiire,
tam. 1)1, p. ItS de la partie historique. Il prouva
que toula4a musique des anciens s'exécutait k l'u-
BkaoD (bomophonie), ou k l'oclaie (antipbonie),
aelon qu'elle était chantée par des toIx é^les, on
par des loix mêlées d'iiommes et de femmes, qui
sont, comme on sait, naturellement à l'octafe.
Il démunira que le mot Aurmonle n'avait pas
cbcx le» ancien» la même acception que parmi nou^
et qu'il ne signifiai 1 que le rapport 'e>islantenti«
dei intonations successives. Cependant il adntet-
lait quel quefbis l'usage de ta tierce dans la musique-
des Grecs. Ce mémoiie Tut suivi de treize au<
très sur le même sujet, dont voici l'iodicalion :
1° Oijier/afioii tw la Symphonie du aacieiu
lanl vocale gu'tnttnimentale, t. IV, p. lia.
Elle a été traduite en laUn, et bisérée par Ugo-
llai, dans son TAe$atir. anUq. lacr., tom. 31.
— 1° DUierlaHaH oA Cou fait voir que les
merveilUux t/fett ùllribués à la tnasigiu
dejaneieiit neproueeaC point qv^elle fût aiaei
par/aile que la tiàtre, tom. V, p. 133. —
3» DiiiertcKion tur le Rh^lkme de l'ancienne
moiique, tom. V, p. t&l. —VDela Milopiê
de raneienue ntuique, lom, V, p. 189. Burette
publia dans ce mémoire trida morceaux de l'an-
cienne musique grecque, dont Ldinood Cliilmead
avait girécéderamcot ilonnO deux Fragments dan*
•on (railé J>e Jftufca antigua grgca, à la fln
de l'édition à'Àratui, et Kirchcr, Ir troisième,
dans sa Husurgie {von- Cnu-netn]. Burette j
joignit la traduction en notes moderues, alin de
mettre le lecteur en élat de juger ; mais l'exacti-
tude de telle traduction est loin d'être parfaite.
— b' Diteourt dont lequel on rend compte
de divers otturaget modernes louchant Can-
etenne maiiqve, tom. VIII, p. 1. — tf Exaine»
du traili de Plutarqae sur la muiigve,
tom. VIII, p. î7. — T Obitrealions louchant
ThMûire littéraire du dialogue de Plularque,
ibid-., p. 44, On j trouve la nomenclature de*
éditions de ce dialogue, l'indication des variantes
du texte et des traductions ; la notice et l'exa-
men des critiques et de* commeutateura. —
s° Noutellu refiexioni tur la symphonie de
rancienae miuique, pour servir de confirma-
lion à ce qu'en a tûcM <CHabtir lùdettus
dam le quatrième volume des mémoira de
LUtératurt,ib\A.,ç. 63. Le père Du Cerceau, se-
fondant sur ces deux vers d'Horace ,
HaeDorliu)
le mutam TlbeA Ca
avait Cl
y trouver la preuve que les ancien*
loins lliarmonie de la tierce,
et quili avaient des concerts dans lesquels pln-
sleuis instruments jouaient à la fois dans deux
modes ditTérenls; les nouvelles réflexions de
Burette contiennent la réfutation de cette opi-
nion. Touterois, il faut avouer que, ai l'ex|rii-
eatka du jésuite Du Cerceau n'est pas sootaiaiite.
Burette s'^are de son cAlé lorsqu'il tent dé-
>y Google
IIS
montm que te» Miclen» ont fait mage, iitrné
à ta eérlté, de* (dEsonaoca (tan* l'harmonie
dmiltaiiee, parce qoe Du Cercean lui arall
preoTd que la Uene éUit EonwJérte par le»
Grec» comme un interraUe de cette nature. {Vos-
Dn CniŒABl (1). — fl* Analyse d* dialogue
de PliUaTqueturtamuiiqut.WM., p. 80.—
10° Dialogue de PMarquê *ur la muiiqjtt,
traduit «n françait avec de» remarqwM,
tom. X,p. 3- — 11"**'»*'"!''***'"' Itàtatoyut
de Ptularque Unielutnt la musique, tom. X,
P.1S0-3M; lom. Xin.p. 173-!18;toni. XV,
p. S93-3B4i lom, XVII, p. 3160- TrïTaîl prf-
deni, dan» lequel le teile grée *e trouTB cor-
rigé atee uAa, d'âpre» on grand nombre de
manuacrila : la traduction de Burette ert ac-
compagnée de beaucoup da note» dan» lesqneUei
on trouTe de» noUc*» Kur plu» de loliantMlîi
muaiciMU de l'antiqultë. On a l\ri, pour lee
■mil de rautenr, quelque» oaemplairee dn dia-
logue et de» note»; Pari», de rimprtmeHeBojale
ITSB, !o-i«. Debure (Bibliog. inttrw:t.)iitq'a»
cea etemplalrea ne sont qu'an nombre de dix.
aavler a ajouté la traduction do Burette à celle
d'Amiot, dans l'édition de* œuTre» complète»
de Plutarqne, mais »*na y joindre le» disserta.
lions.— iVDissirlatlon servant d^épiloçue ou
de eoncluiion aux remarque/ *w le traité
de Plularque touchant la musique ; dam la-
quelle an compare la théorie de l'aneiennemu-
Mlque avec celle de la musique moderne. I" et
V partie», tom, XVII, p. Bl-IM. — 13" Sup-
pUment à ta distertailon sur ta théorie de
raneienne nttMl?»*, contrée avec celle de
la musique modenie,toni.%yU,?- 106-118.
Burette est l'nn des hommes qui ont lé plui
coutribné à débrouiller le ebio» de la musique
des anciens : il a mis dans ses tniTinibeaacoap
de savoir et de sat{acité ; mats Chabanon (Mim.
deVAcad. des iiwer-, tom. 35, p. ï6l) el Tabbé
Bartbélemy {Avertissement des Entretiens sur
Vitat de la musique grecque ) lai ont reprodié
arec justes» de n'avoir pa» aB»ei distingni les
temps.
n ■'• manqué i Burette que de connaître
blM les cons^uencM de la tonalité de la m^■
(iquedMandens,qnant kl'ensembledu STsIème
de cette musique. C'est pour avoir manqué de
ce gare de connaissance», qu'il a en louTent re<
cours aux ressource» de l'émditiou, an lieu d'en-
trer avec hardiesse dans le domaine de la na-
BURETTÊ — BURGMiJLLER
titre lie* choies. Peme seul a bien oonnu c^l.t
partie de la musique dos Grecs (voy. ?r.taa).
Burette s'est tUt connaître comme composi-
teur par des canUlea dont la seconde édition a
m publiée sou» ce titre : U Printemps el
autres cantates françaises, de M. Burette,
maître de clavecin de M'f de CharoMs ; PaHt.
i7îî, in-4°.
BURGDOBFF (ZiiOH».ara), cou Irapuo liste
du sdzième siècle, vécut fc Gardulebea dans la
Hanle-Harche. Il a bit Imprimer : Magnificat
a voeum; Magdebourg, ia83.
BURGER (U Pire Ihrocent} naquit le
3U mars 1745, à Tirsebenreilti (Cercle du Hein).
Après avoir éladlé avêc ardeur les scieBee* el la '
musique, il entra dan» Tordre des Bénédictine à
l'abbaje de tlicbaelfeld , le 20 aeptembre I7C7.
el mi ordonné prAtre le 15 septembre 1770. )l
janaK tièa-bien dM violon , et composa pour l'i^-
gjise un grand nombre de mease», de vêpres,
de litanie», antienne», hjmiws, de U est mort
en IBOS.
BDRGH (A.), proteaeor du collège de l'U-
niversité i Oxford, et Utlératenr antfal», a pu-
blié UD livre qui a pour titre : .lNacdote« on
Uusic, historical and biographical, tn a sé-
ries o/lettersfivm' a QentlemanlohtsDaug-
ther ( Anecdotes htsloriqnea et bi(«raphiqaes,
sur la mu^ne, dao» une anlte de lettres d'un
gentilbomn» h sa 011e)i Londres, Igif, trois
voL in-11. Ces lettre» Mit été traduites en al-
leinand, par C. F. MkhagUs et publiées i Leip-
»lck eu 1830, in-t*. L'ouvrage de Borgb est en-
tièrement tiré de rbistoire de la musique par
Bamer et de celle de Bairkios; la troisitma
volume seolconlieut des délai!» asseï intéressants
aar l'état de la musique en Angleterre depuis 1780.
BURGHERSH (Lobd), comte de WEST-
HOBELAND. KoyeiWcsnoaEi.tJ<D. !
BCHGHÛLLER {Adciaie - Fhéoëhic) ,
Dé k Hagdebourg, était, en 17*6, directeur de
musique BU tbéètre de BcUomo, k Weimar, el
passa, en 1795, kcelaide Koberweio, iHayenc«.
en la même qnalilé, puis k DusB)4dorf, oil il
mourut le at août ISM. Il a composé la mu-
sique du petit oirfra allemand : Dot Bxltt Icft
RlcAf gedacht, el celle de Uacàelh.
BtlRGHtÏLLER (Norbert), 8Ij do pré-
cédent, naqullkDùsscIdorT, le sTévrier ISIO (I).
Elève de son père, il s'est [ait connaître comme
>y Google
BUftGSlÛLLER — BURGSTALLER
[toUle et eompositeiir ; mais , esprit bizarre,
ennemi dca uuges du monde, des conTCDlimii
BOcMes et deloate contraiole, il avait une ^le
anifpalbie poar les formesde l'art dans lesquelles
M sont eieic^ les grands maîtres des époques
totitricnrcs. Sa liaison intime BTcclspoéteGraUw,
antre esprit de la mAoM b'empe, l'eniratoa dans
dn vceta qol minèrent sa sauté et nuisirent »a
développement de us facultés. Il mourut k i'ttge
de Tingt-ùi ans, le 7 mai 1 »36, k Ali-la-Cbapelbi,
oti it était allé prendre de* baini, dam l'capoii
de ranimer sea Torcea étejutes. BurgmQller toi nn
des fondateurs de l'assodabon des Klosaïunelles
de musique qnl m donoeut tour i tour, à la
Penteedte, dans les Tilles de DusMldotl, Culogne,
tlberleld et Aii-t^CUipoUe. Il a écrit plniieurt
ouverlurus, symplioniea, quatuors pour iuslra-
meDlsk archet, concerloset sonateepour piano;
la plupart do ces compositions sont restées en
manuacint. Parmi aea ouTiagas publléa, qiul-
qae«-ua* n'ont vu le jour qu'après sa mort.
Sa première sjmptMmie fut eiécutéo ï Ldpaick,
en 1838, et y fut écoutée avec plus du euriosilé
que de sympathie. Une des meilleures produc-
lioDii de Norbert Bu rgmuiler est ane sonate pour
piano «n/nminenr, op. B;Leipaick, HofaiHc
1er. Une autre pitee ponr le ml
intitulée RhapiodU, op. 13, ibld.
par rori^nalilé. On connaît aussi de lui des
recneils de mélodies btcc accompagnement de
piaoDt op. 3, Cet 10.
UUHCiHÎOLLER (FatnËaïc), né i Ratis-
iMmneixi Ig04,a Tait ses étode* musicales dans
le lieu de sa natasance, et s'adonna particulière'
ment i celle dn piano. En I819, U se rendit i
Casad pour f continner desétnde* de eomposi'
tiiin SODS la direction de Spobr. Dans un coo-
cert donné le li janvier 1830, Il fit le premier
essai de eon donble talent de pianiste et de cMn-
positenr, en exéeatant on concerto de piano arec
orchestre, qni Tut applaudi. En 1S33, Il arrira i
Parla, d'ofa 11 ne s'est plus éloigné depuis cette
époque, et s'y lina 1 l'ensaigneatent et i la uim-
p«sltion d'une multitude de morceaux d'une dit-
Oculté moyenne ponr le piano, qui ont obtenu
on Koccès populaire. Il aborda auni la scène,
car il éeririt en 1843 la mosiqoe du ballet La
Péri , où l'on remarqua de jotls aira de danse, puis
on aclede Lady Ilmrittle, ballet dont MH. de
Flotlow et Delderei composèrent les autres.
BorgmâlleraTaitobleoudurol [x)nis-Pbi lippe des
lettres de naturalisation en 1841; mais aprèi
1844 il disparaît en quelque sorte de la vie artis-
tique, rt depois lors il s'est livré k renseigne-
méat. Sea Œuvres de piano les pins importantes
fantaisies, caprices, rondos.
117
et sont au nombre d'environ cent, non compri*
nn très grand nombre de bagatelles plus légères
et plus taciies. Burgmâller, quoiqu'il ne man*
qnlt pas de talent, a été le Deari Karr de som
temps, c'esl-k-dire nn Mricant de petite mn-
Deux autres pianistes et compositeurs du mémo
non ont aussi publié des morceaai de musique
légère, si mueiqiieilya. Le premier, Ferdinand
BurgmilUer, parait avoir vécu è Hambourg et
y a fait imprimer chez Seliobcrtb des morceaux
faciles, au nombre de Irente-Ns, sons le titre de
Operafreund (L'smï de l'opéra), sons toutes sortes
de formes et sor des thèmes pris daru les opéras
k la mode ; puis Lt petit VUtttanle, aa qoatre
rondeaux, et d'autres cboses du même genra.
L'aolre, Henri BurgmùDer, ancien élève du Con-
servatoire de Prague, est professeur de pianu dans
celte ville. On a de lui des ff «un pour lajat'
netst, morceaux arrangés sur des motirsdEs /Ho*
niante (je Ja couronne ; Prague, llotmann,elC.
Il y a aussi un Françoit BurgmuUer dont An-
dré, d'Offeobach, a publié des pois- pourris (■-
tiluléa 1 La Opérai nmlernei. Cesont desilrs
miles et variée que l'auteur a pris dans La Fille
du régiment, dans La Part du Diable, d'An-
ber, «ta. Les loxiqoes de Cassnu et de Schla-
debadi, continué por Ëilouard Bernadorf, gar-
dent le silence sur ces artistes.
BUltGST ALLER (Kaus-WuBotfBc), na-
quit le 7 avril 177D k Illeniichcn, en Bavière.
Dan* son enrance, elle Itat envoyée chei son
onde, riche babi tant d'Augsbourg, cbei qui elle
apprit la musique. En (785, elle monta sur ta
scène, et Joua en Suisse, dans le Wurtemberg,
la Prancooie, etc., sous la direction de Françtds
Grimmer, et partout obtint des succès par sa
jollu f oix, son chanl gradeui et son Jeu apirl-
tuel. En 1706, elle quiUa la troupe de Griromer,
pour entrer dans celle de Valdonini k Augsbourg,
et l'année suivante eUe passadans celle de Ross-
Der, i Constance, où elU) épousa le ebanteor J. P.
Toditenoann. Elle fut {riacée avec lui k Hanbabn
au tliéitre de la cour, en 17S8, et denx ans sprè*
elle fat appelée è celui de Hunicb, où die clian •
a 1010.
BDKG8TALLER [Fnuicou-XayiEaj.de
la même famille, né en Daviire, vers 1815, s'est
fait unnom comme virtnose sur le siUier,iastni-
ment de l'espèce des tympanon* en usage dans la
Ilongric, la BoUtme, le Tyrd et dans ans parti»
du l'Allemagne méridionale, mais dont les cordes
sont pincées. Buit(slaller vit actuellement (18M>
h Uuuidi. Il a pubUé pour son Inslrument des
danses allemandes et des valse*,' op. I, 3, 3, 4;
Munich, Faller.— 1 00 Undter pour dvax litliera.
>y Google
lia BURGSTALLER
«a pour deux vIoImu et deux datinetUe, c^. 5;
ibid. —BestdaBÛ/UiOdauitrésédt,) ,cotleo
tion de filte», op. G. Ibid. — 30 Liitdltr origi-
naut, ea truli soUea, paurtexUber ibtgucttra;
Monicti, Aibl.
fiURI (Louig'bEKBOUBG de), écrivtm et
«omposilaur, élait, dit HeuEsl, cepiliiM k Dier*
dorT, puit à Heunied en 17e!i. Yen ce temp*
il St repitsenter au tbéltre de cette dernière
Tille l'opéra Im Mateloti, dont il «Tait coiupoié
le livret et la mualque. En 1789, il ; danoa Le
CJurbonnier, qui Ini ippartemlt aussi coiDDie
poCte etconunemuBieien, tX peu de temps aprèa
lednnM iPAtiuuUi. Comme écrirai a, de Bari
ut Gonna par un recueil de mélaiige» intitulé :
Bnushitickt vermliehten Inhalti; Allenbourg
1797, lU pages in-Bc. 1! j traite des effets de
la mualque lur le cour. Anx talents de com-
poaiteur, de poète et de littérateur, de Buri
■Duiaaait celui d'une brillinte eïécation sur le
Tbloa ; il a laisaé ot maauKrit des eolo* pour
«et inslrameDt
BniUA (Abel), profesaenr de mathénuliques
k l'AcadéRiie de Berlin, naquit en 1751. 1! fut
d'abord instituteur de H. de Tatisehtchef, t Bsl-
dino, pris de Hoscon, en»aite prédicateur fran-
.çait k Beriin, et enlin, en 17B7, professeur et
membre de l'Académie doi sciencos. En 1706 il
lut dans une séance de l'Académie un mémoira
sur la nature dea sons produits par des plaqaet
da Terre, et sur l'usage de l'archet, pour les
mettre en Tibration. Ce mémoire a été inséré
parmi ceux de FAcadémie des sdencasel belles-
lettresde Berlin, 1796 (elaue de malhém.,
p. 1-ie). Dans la méms sdance Bur^a présenta
le modèle d'une sorte d'Iiarmonica composé dn
«loches de verre destinées h être mises en Tibra-
tion par des arcbeti. On a atisst de ce savant
la description d'an nouveau chrononrètre sous
ce titre ; Beichrelbung eines Miufcaliie/uit
Zeilmetten ; Berlin, 1 7S0, 14 pages ia-e°,et deux
Mémoiret nir tet rapports gv'il y a entre la
ntuif^ue et la déclamalion. (Hém. de Berlin ,
180S. Part, matbém., p. 13-49.)
BUHKHARD (lEAn-Ai(t>Ti£ Chkist.), pas-
teur en second et iuspeclenr de l'école de Leip-
lieim, en Souabe, a publié k Ulm, en IS32, on
-dictionnaire abrégé de musique aons ce titre :
TleuetletvtilltlxntU'jesMwikallsches WOrter-
bueh, enlhallenddie Erlllxrung aller in der
IHuik vorkommenden Àiudrûcke/Sr Miuiker
wtd Muiiji/reunde. On a dn mémeauteor une ins-
truction abr^^ pour apprendre soi-même l'har*
moule; cet ouvrage est intitulé : Knrte tind
grindllcher Uiiterrieht ttn Generalbatt lur
lelbstbetehrtmg; Ulm, Ebner, 18î7, in-io.
BDRItll ARDT (Salohon) , directeur d'nne
société de cbant ï léna, naquit k Triplia, prèa
de Weiroar, le 3 noveiubre isoi, et mourut i
Dresde, lu 16 février IMfl. Fécond conipositear
on arrangeor de petites pièces pour le fdano,
il en a publié un grand Doubce k Dresde et k
Cliemniti, la plupart sur des thèmes d'opéras.
On connaît soua son nom environ 84 œuvre*
de ce genre. Il a fait Imprimer anssi des £■«•
der pour basse et poor.eoprana, A Hanovre,
chet HofmaDB, et des clunls pour qnatre Tsli
d'hommes.
BURLINI (Don Airronio}, né tHovigo, dai»
la seconde moitié du seizième siècle, fut mûM
olivetaln et organiste de Monte- Olivtto, k
Sienne. 1| est auteur d'un ouvrage iotéretsafit
qui a pour titre : Fiori (fi eoneerti splrlfunlia
una, due, tre, e quatlro vod, eot àauo cor-
(inuo per Corgano, et attro ilmile iilru-
menio; in Venclla, appresso Gi^como Vinceoti ■
IGI3, in-t*. A la partie de twaae continue on
trouve cet avcrtissemeut, qui ranferme les rè^ea
del'aeconipagnementds la basse chiffriieles mieux
fominléeiquiaienl paru àcette époque. otil'lnTKi-
tlon de ce genre d'accompagnement était récente.
Ou 7 lit : Li pretenti eoneerti si renderano
a*sai vaghie belli, te dalC organUta tari .
tonaio il batto conlinuo eo» le (tu coujoh-
nani« iSMplld ; doe otlava, qutnta t terias
ecceltvate perd qvette noJe tegnatt cou il dn-
ffierl di quarto, ectilma, teita e qvinta, ehe
in toi luoeo larà lempra falta; qnalt note
doorano lonarii ncceitariomente con Ifrao
numtra per unire il iHono con lu voce, eie
eanta. ta quarto e teramaqiore pw far ea-
dentaper/tlta^Vittetiodico dtllateitamof-
flore] wnooniMl tantauiUatidalHorganitli,
ch'o jiuditalo trattoKiarle, par non eonjon-
dere taati nuiMrieon tenule,rtmettandoletd
tuo çiudiciù : il ehe eia per no» delta i buoni
e inteUigenti organlsti. On connaît d'auliea
ouvrageadeBurlinl dont voici le* titres : 1° Jf tua,
5ii/fnl e MotetU eoneerlall a otto eod ; Tenis^
Vincenti, iei5,in-4*. — 3° Lœiunlatfoni per
lauttlmanatanta a 4 voci eon un Benediclui
acinque,e duê SHterere a due tort. Il lutte,
conetrtalo alla modtrna co'l àauo conlintM
per II elavleembalo, o iplnetta, aggiuntovl
KM parte ptr «no niollno, e il modo dl oan-
certaTl»,cht è notato net basto eontinvO}
opéra ulOtna, iu Veneiia, app. Giae. Vincenti,
1614, in-4'.
BUHUAN (ÉRIC), né k Bfgdéa, dan* Il
Gotbie occidentale, le 21 septembre 1091, fil
iet études iniéraires, scientifiques et muaicalw
k l'école de Pitéa, puis au gjmnase de Honre-
>y Google
BURHAN — BUHMEISTËR
tl9
«ud.etwtlii i l'uuiTer^td d'UpuI. Zeltioger, di-
fecteur du muûque i la aalbftlnlc d'Cpaal, lui
doDDi des leçons de mtuique iBatromenlate. Le
1 mai 1713, il proauDçs Min premier discoari pn-
blie i la louange de la muiiqai (M Laude Jfu-
tiat), ce morceau ue parait pu arolr A^ Imprimé.
En 17tË, Il publia uac dlsterlatioa De Propor-
tlone harmonica qui parut à Upial. Une ae-
conde partie du mftme uDfnge fat imprimée
eDl7la.Daiislainérae année 11 allât Stockholm
et y éUbtit une école de milliémaliqitet qu'il
dirigea pendant troi« ans. NommË aJ]oint du
pn)(etM!UTde malhématiquesïraDiierEltDdlJp-
til, en 17IB, Il remplaça peu de temps «pria
■on ancien maître Zeliinger comme directeur de
iDuuque de la cathédrale. En 17Sfl, il lut éln
membre de la sodété royale dei eciencea de la
Suéde. Ces! ven cette «poqoe qu'H l'occupa
aTec actiTité de tniam relalifa i t'aatroDO-
mie. Comme président de l'unlrertité, il pro-
nonça plusieura diacoura et des dlsiertatlong wr
dlTera otijets de muiique, ton art favori. Unede
cei dlssertationa a été publiée Moa ce titre ;
Spécimen ueademieum de Trtad» harmonica,
quod ann. Ampliti./aatllaU phUoiopIt. In
Beç. Vpt. VniverHtaie, et PrxsitU piro Am-
plits. M. Srica Burman, aatron. Prof. Beg.
et ordin. pabtlcoaindldalontm examiBi,add'
3 Jun. an. 17Î7 In a«dUor. Gust. maj. Horit
ante merlttlanli connietli, modaU tubmit.
S. R- Af . Alwtmus, TiAiai Wettenbladl, aro$ia
Wetlmanttus ; UpaaI. Letcr. Wenerianiâ, ln-g°,
4 reuflles.Ainaiqu'oalcToit par cetitre,lea ques-
tions de cette dissertatton aTaîent été poeées par
Banuen, comme président, nuis la Uitse tnt
«onlcntie par Tobie Wesleabladt. Quelques
chagrins paiticallcn, doat Burman Tut aflMé
avec trop de Tiiadté, causèrent sa mort la 3 no-
Tetnbre 1719.
BUHMANN (Faufçois), Bis de François Bnr-
nanii, professeur de théologie i fltrecbt, naquit
«n cette ville, dans la première moitié du dix-
luitième siècle. Il fut d'abord pasteur k Nlmègue,
et succéda à son père dans la place de profes-
WDT de tliMueie k Utrocht. On a de lu) nn
liTre qui a pour titre : Bet nfeuu Orgel In de
rrye Beerlykheid van CtUicyk aan den Kln/n,
dën dritenigtn God Tueyeheillgl, In eens Lee-
rede ■ over Pt. CL. terplegtiçe Jnwjrlnge van
het lêlven aldaar uUgesprooken op den lo
jdljr 17SS (Le nouTel oi^e de la iMronnle de
Catwjii sur le Rhin, dédié à la Sainte Trinité,
dans une iosiructioa sur le psaume CL, etc.);
Clreclit, 1785, in-*',
BORHANN (GOTTbOB-GDiLUDBi:), poète,
compositeur, et virtuose iiir le pfano , naquit
ra 1737 à Lanban, dans la Lusace sapérkura,
oii son père était mat Ire d'écriture et da calcul.
Il fréquenta les «jUégts de LwTcntierg et de
Uirsehbetg en Silésie, fit un cours de droit à
Francfoit-sur-l'Oder, en IT&B, et retuama en-
snitedanssoD paji. Plus tard il sb Gia àBeriA,
«t j vécut de leçons de musique et de piano,
d'articles liltéraîres pour tes journaux, et du.
produit de quelques poèmes' de circonstance.
Quoiqu'il Kagoït beaucoup d'argent, ii avait ai
peu d'ordre et d'écoaoïoiu, qu'il tuiiiba dans una
profonde misire, surtout dans les dernières an-
nées de sa vie, où une atteinte d'apople&ie pa-
ralysa un cOt4 de son corpa. Bnrmaau était pâ-
tit, lodgre, bolteiH et âillbrtne; mais dans ce
corps al peu favorisé de la nature logeait une
Idm ardente et nn vif sentiment do beau. Origl-
■al et doué d'une facilité prodi^se, Il le bisait
surtout remarquer dans l'Improvisation. Sans
être préparé, il pouvait parler en vers pendant
plusienn lieures sor on saj'et quelconque. An
piano il avait un jeu brillant, bien qn'Q eOt perds
la doigt annulaire d'une main : il s'était fait un
doigté particulier par lequel il suppléait^ la perte
dece doigt. Tel futcet bcmmequi,placédaasuiw
meilleure position , et avec j.lus d'ordre, aurait
pu se faire une renommée durable. Il UMural le
ajuin 180!>,at ce méme)ouril envoya aux Jonr-
Daun un poSme où 11 ee peignait mourant de
misère. Comme compositeur, il se fit surtoutra-
marquer par l'originalité de tes chansons; il en
cet plnsieun dans ses racudli qui peuvent être
con^dérées comme des modèles du genre. Il en
a fail un grand nombre. On a de lui : I" Six
pièces pour le clavecin, 177S. — i» Qnstre mi-
tes pour le même instrument, 1777. — 3" Cinq
recueils de chansons, pubiiésdepuls 17fle jus-
qu'en 1787. — 4* L'hanta aimplee (chor^),
I" a r** reenells ; B^lin, 17M. — 6* Bam»-
nielten oder StOcte-Ktatiitr (Halites harmonie*
ou pièces pour le daveeia), l", 1* et 3* suite* ;
Berlin, 1793. — B* Winler-Ueberliilung, oder
deatteke national £lcder(Le passe-temps de
l'hiver, ou chansons nationales allemandes), trois
suites pour les mois de janvier, de Cévriwet de
marsiBerlin, 17B4. Conlinnation pour les mcde
d'avril , de mai et de juin , trois suites , idem,
1794. — 8' Die JafirzeiUn Jûr Klavier, Dé-
klamationwti Cesang (Les saisons de l'année
pour le clavecin, la déclamation et le chant, troï*
suites pour les omli de juillet, d'août et de sep-
tembre, Idem, 1794. — 0° Idem, pour les moU
d'octobre, de novembre el dedécembre, 17B4.
BDHUEI8TER (JoKmn), né è Lune-
bourg, vers i&co, rntmagisterdanslemémeUeu,
et collaborateur à l'école de Botlack. H est «a»
>y Google
;3«
BUHMEISTER — BURHElf
teoT de« ouTragm dont ki titres «uirent :
1* Ssnopsit Hypomnematum Mutiem poelies
ad chorwn gvbernanimny eantumqw com-
ponendum eonscripta a M. Joaoh. Burmelt-
ter, ex Isagoge eîffiu et idem Juetor ut;
Itotlock, isse, in-t*. 9 rea[l1e« iTec deux pUa-
che* notie». 11 j > qndquei dinïreiiuM enlre ce
litre diNUli pu G«rber et celui qui eit dté par
JoAd{Âllgem,IAIer.dfrMjMk,p.tîl),\tqaà
eit ambitae à celui qve j'>i trouvé duii les
papien de Brouud. n parait, tn reste, pu l'un
et par l'tutreUtn, qae tet oairage d'ikI qDB l'i-
lir^é d'un autre plm tteado du mhMi tntear.
Brouim le «nuldérait comme un fort bon
ti>ilé de compotitioii. — 1» Utaiem praetiem,
tiee tirtli eanentU ratio, çuamcfi tueeiiKta,
ptnpieua tamen et tu» hôdiemo ila aecomo-
datK; Roitock, laoi, ln-4*. Encelloit petit
traité du cbant qui ne eoutient que 13 renillet».
Cud«K ooTrages sont Tort rares; Biosurd ea
■ taW dts entralts a«MS élendas qui se trouvant
dans ses recueils mauiucrlts ÎD-t°, à la Biblio-
thiqne Impériale de Paria. — 3? Jfifffeaatbroiixi-
dumix-p, qui! pfT aligvot aceeuionu iti gra-
tiam p/iilomiiorum qvorvndam ad tracta-
twn de Bypomntmatiàut tmuiex paetiae
tfiudtm auctorti ai;i>piit\v quondam exara-
ttu,ele, iïUMoek, 1601, 32 ku'Aktia-iii.CtlQa-
vr^B eat leplus constdârablede tousceui que
Burmelslera publié*. Je ne le coqdiU qne d'a-
prta ce qu'en dit Gerber ilsus ion nouveau
Lexique des musiciens. Parmi lescliiHescnrientas
qd e'j tiunvent, il ï a une section sp6ciale
sur la solmlsaUaa , intitulée : De Pronuneia-
tionlt Symbalo,oi ie trauvenl les sept ijUabea
«t, n, ml, fa, loi, la, Jl, et la sepliime note
bémollsée j e«t appelée it. BarnwisteT dit que
crite ajllabeji est nouvelle {lyllatia adtitn-
tiUaeInova). Cependant Zaceool dit dans la
dauiléme partie de sa Pratica di muiica (lib. i,
c. 10 ) que ce fut Anselme de Flandre qui donna
ee nom i la septième note ; or, ce musiden vivait
à la cour de Bavière de i&tok l&eo. Vosr. sorce
Miet Anselrae de Flandre, Waelnnt (Hubert},
De Pntte(Mcnri), CatwiU, Uréns (Pierre de),
Caranud de Lobkowlli, Hitxicr (Daniel), Lemaire
(Jean), Gibel (Otiion) et Uuttalelt. Vog. ausli
mon Ritumi pMtompMqae de rhistoire de la
muiiqtie (p. cdxni). — ** Ptalmen non Uart;
tMlhertmdanderer.nit metocfieR ; Roatock,
leoi, In-So. — &■ Gerber indique on antre on-
vrage de Barmdater d'après on journal aUamand
(RricAf-inM^er, ann. 1B03, p. 1713), soua ce
titre : IfHIlca potllea ; Rotlock, tSM : ne se-
nU-ce pas nne deuiième édition du premier llvraf
BDfiNEAD on BURNIAVX, suniammé
de Tovrt, parce qu'U étdt né dana cette ville,
fut poêle et musicien, sous le rtgnc de saint
Louis. On tronve deux cbansons notées de m
composilkindans un manuscrit de la Bibliollièqua
impMale,coté ts {fondi de Cangé).
BUHNEY (CnuLEs), docteur en inud-
que, naquit k Shrevnbur;, dans le mois d'avril
17lS. La premien éléments de aoo art lui furent
enidgnés par un organiste de la cathédrale de
Ctiester, nommé Baker. Son bean-frère, mallre
damuiiqneà ShreKsbnrr, In! donna ensuite de»
lefons de basse cliiflrée. A l'igede dix-huit ans, il
fut envojé k LMidres, et placé tons la direction du
docteur Ame. A pténe avait-il achevé ses études
près d* ce célèbre compositeur, qu'il lut nommé
organisle de l'édite Saint-Denk in Fetielmrch-
Slreet. H entra aussi, comme butmmendste, au
tliéltre de Drorj-Lane, pour lequel il écrivit,
en 1751, on petit opéra-comique intitulé : Roàin
Hood, qui n'obtint pu de euccia. Dans l'année
suivante, il composa pour le même théâtre I*
pantomime de la Reine Mab (Queen Jfab) , qot
lut mieux accueillie; mais Bornej ne retirait de
tout cela que peu d'argent, et ses moyens d'exis-
tence étaient si peu assurés, qu'il fut obligé de-
qatlter Londres, et d'accepter une place d'or-
ganiste à LjDD, dans le comté de Norfolk. Il
passa neuf années dans ce lien, et y coo^t le
plan d'une histoire générale de la musique, pour
laquelle 11 lit des études et rassemUa des malé-
rlaui. Ses devoirs, comme organiste, ne l'em-
pèdisient pas de faire qoelqnebiis k Londres des
vojagea pour j faire graver ses composons.
Enfin, les soUidtations desee amiile ramenèrent
dans cette vflle, où 11 seBxa. 11 Bt Imprimer,
en 17M, plusieurs concertos pour le piano, et
composa pour letbéàtredeDmrf-Laneundlver-
Ussemenl Intitulé : Tht CHtMingman (lllomiaa
adroit), qu'il avait traduit du Oeofit du Village
de J.-J. Rousaeau. Cet ouvrage ne rèuasit pas,
quoique la musique fat, dit-on, fort jolie. Ce fut
vers le mèoie temps que l'univorsité d'Oxford
lui conféra le grade de docteur en musique. E»
1770,iiatwiTayageen France et ai Italie, dana
le but de recueillir dee tnatérlani pour son his-
toire de la musique. De retour en Angleterre,
11 y publia, en 1771, le journal de son voyage-
L'année suivante il parconnit l'Allemagne , les.
Pays-Bas td la Hollande, son* le même point
de Tn^ et U fit également paraître, en 1771, Ift
résultat dee observations hitea dans ce second
voyage.
Dès l'arrivée de Bnnwy sur le continent , 1»
plan de Touvrage qnll projetait était arrêté; ei.
il y nt c
ils lui
furent eugitérés plutùl par de* circonstances par-
>y Google
liCDlfim que pir des obiierTalioDs profondu (|ai
luraieot moUTé ces roodinctUona. C'eil s«ni
doute à celte cause qu'il Tiul attrihuer la mir-
clw UD peu superficiellu qu'on retnarane Am»
le jounul du doeteor Batoej. H »'«!■!! fait un
cadre, et m diercbait <iue ce qui pouvait ; en-
trer, an lien de se ptopotet de l'ogrundlr, il
qnelqna déconTerte Inattendpe TeDsIt lui réf&ti
ia bits dont «es tectnrM prteMentei n'anient
poluidoDiier Pidée, AuisileTolt-oapauer Icdti
de monumenb àa plue baat intérêt, exitlaota
dan» DOS blbliofhèqucB, aani ieti aperceroir. Je
cileni h cet ^ard l> musique da mnjrea ftge et
utérieure m qntmiinie aitete, qnti n'a fait
qa'entreTolr. L'BTantsge le plus riel qui) lira
de ges tojigBa, fut de rusemUer nue belle col-
lection délivres ucient et de maniuciiUrelatira k
NU ail, tesqueia deTlennenI chaque jour plua
nrea. Après fdns de lingt ane de préparation,
le nwment de mettre ion projet k eiécntion était
aniré, et f I se lirra k la rédaetioii de son lirre,
qni l'occupa pendant qnatoiie annéee. Le pre-
mier volume, intitulé : A gênerai Hitlory ot
Mutie, parut en 1770. il l'ontienl l'Iitstoire de
la musique chei les pcuplej de raaiiqoilé jus-
qu'il la naisunee de Jésus- Clirist. Le second ,
putilîé en 17B3, traita de la musique depuis le
commencement de l'ire chrétienne jusqu'au mi-
lieu du BciiiÈrae siècle. Le troiidimâ, qui fut im-
primé dnq ans aprta, contient Phisloire de la
musique eu Angleterre, en Italie, en France, en
Allemagne, en Espagne et dans leit Paji-Bas.
Enfin le quatrième Toinme, aorti de ta presse
CD 1788, comprend l'itlstoire de la musique dra-
Dwlique, depuis sa nalssaiice jusqu'à la fin du
dlx-hitàtlème siècle.
Dans le temps où parussalt te lirre de Dur-
ney, Hawklns (nojres ce nom), autre écrlrain
anglais, en publiait un sitr le même sujet, en
tinq Tolumss in-4«. Hais ces deux ouTreges eu-
Knl nn sort bien difTérent. Celui de Hawliins,
déprécié k son apparition par tous tes journaux
lilléraires, n'eut aucun succès. Celni de Burneji ,
au contraire, pour lequel les princes, les graudi,
les sanuls et les artMes avalent souscrit, lut
prOiié dans loute l'Europe, et teDe tUt b (arear
qui l'accuelltll, que la lenteur de sa publicalioQ
ae nuisit pas mÊme i son succès. Il faut en con-
fSDÎr, il y eut dans cette dllffirence de destlni*e
des deux, litres nn uourel eiemple des caprices
k la rudane et de Ilujuatice qui prédde soorent
SOI ii^enienU linmalna. Bien supérieur à l'his-
toire de Sawkins, sous le rapport du plan, l'ou-
TTHC de BurikCT lui cMe souTent pour les dé-
l>H<, et n'est pas exempt de reproches k d'autre*
^prds. J'ai dit la eauae de ses débuts eu par- I
NEY 121
lant de) voyages de l'auleur. J'ajouterai que
Buraey, malgré sa grande lecture, n'avail pa«
fait d'études assez fortev dan* la contrqioint ni
dans le sljle fogué pour bien juger du mérite
des compositions ; qu'il n'avait qu'une conuaii-
Eanca médiocre des qualités propres des divers
stjles, et qu'il Ignorait absolument les rapports
des tonalités avec tes différents ayatémes dliar-
monie.et de mélodie. Son lirre, composé pour
l'Angleterre, ■ d'aiUeurs le début de renfermer
trop de détails sur la musique anglaise, depuis
le oeiilème siècle ; Cfr cette niutique a été sans
influence sur les modiScatloos et sur la progres-
sion de l'art dans le reste de l'Europe. Rien ne
montre mieux l'absence de vue* élevées dans la
Ule lie Bwney, que cm faatidioux détails sur les
représentations tbé&tralea de Londres dont
le quatrième volume de son bistoire est rempli.
Toulelbis, écrivain agréable, il a trouvé beaucoup
de lecteors, particulièrement en Angleterre, et
noDobslanl ses aperçus un peu Irop suprrli-
dels, les choses estimables qu'on trouve dans
son livre ont consolidé sa réputation. Les deux
premiers volumes surtout suât dignes d'éloges.
Plusleurt ouvrages qu'on a publiés depuis lors
en Angleterre sur le même sujet ne sont guère
que des copies de celui de Burney, en tout ou en
partie. {foif- Bcseiet les nouvelles encyclopédies
anglaises.)
Après les grandes fttes musicales données k
l'abbaye de Westminster en 1784 et 1785, en
commémoration de Hnndel, le docteur Bumey
fut chargé d'en pnUier la deacriplion, accompa-
gnée d'uM notice sur ce musicien oilèbrei etie
parut à Londree en un vol. la-i". Il est aussi
l'auteur d'une vte de Métastase et de quelque*
autresouvreges littéraires. Le dodeurBumey Iia-
blla pendant plnsteun années dans la maison de
Kewtoa. St-Uartlu't Strtet, leicettertfieldt ; ■
mais ayant été nommé oi^nisle de l'hApital de
Chelsea en 17U0, ileutdans cet liûpital un loge-
ment qu'il occnpa pendant les vingt-quatre der-
nières années de sa vie. Il est mort le 13 avril
1814,lgédeqnalio-viDgt-hnitans. Les hommes
les pins dliUi^ués de l'Angleterre assistèrent k
se* AméralUes.
RecommandaUe par ses talents et son sivoir,
Buraey ne l'était pas moins par l'amabilité de sou
caractère et par ses vertus sociales. Aussi élail-il
généralement aimé de ceux qui avaient en des
relations avec lui. Il avait été marié deux foin,
et ^vait eu huit enfsnts, panni lesquels on remar-
que : i" Cbarles Burney doGreenwich, l'un des
plus savants hellénistes de l'Angleterre ; V le
caintaîne Burney, qui a fait le tour du monde
avec le capitaine Cook, et qui a publié une liis-
>y Google
171
toire Je* découTcrtea niBritinies, ouvrage fort
eilinié; 3* Miss Burne;, pla* Urd rnadune
d'Arbla}, kulenr des romaiu i'Xvettna, de Ce-
cilia, de Camilla, et de quelques autres, qui
ont eu beaucoup de succès. L» rtelie bibliolhè-
que da docleut Bume; a été vendue i l'encM,
en lsl5, et le catidogue, qui prêtante das oh^ta
d'un liaut fnlérGt, a été imprimé. Cependant sa
nomljrcaae Mlloction de nuituscrits al les lirrea
les plus rares sur la musique afalent été sépa-
Tés de celle eolleolton et étaieat pauée i la bi-
bliotliiqoe du musée britannique.
Il ne me reste plus qu'ï donner qnelqaea dé-
tails sur aet éciili et ses compositions. On lui
doit : r Plan c/ a publie vnute whool (Plan
d'anetcolepubtiquedenitMique);Lomlres, 17eT.
— 3° Tranitationiif tign. Tartinl't letter to
iljrn. Lombardini, pubUâhed at an important
lésion to performert on tht etolln (Traduction
d'une lettre de Tartini i madame Loubaidint,
publiée comme un ayis important t ceux qui
jouent du viuloD}; Londres, 1771, fn-4'. — 3"
The prêtent ttate iff Uuîie in France and
Jlaly, or thejovrnal of a tour thrmtgh thott
countritt, widertaken to collecl melerialt
for a gênerai Hlstory of Mtute (L'état actuel
delà musique en France et en Italie, ou jour-
nal d'un Toyagc entrepris dani ces contréea
pour rMsemhler les matériaux d'une hfitotre
genérale.de la musique]; Londres, 1771, iD-S>. Il
liarat une deuxième édition de ce T(i]>age en
1773 ; Londres, in-S». — 4o TAe pre»eKt ttate of
Music tn Germany, the Ktiherlands, and
Unllcd-Provincer, or tfie joarn'al, etc. ; Lon-
dres, 1773, 2 Toi. in-so. Deutième édition; Lon-
dres, 177&, 3 Tol. in-S°. Ce journal du Toynge
«o Allemagne, en Hollande et dans les Pays-Bas
est rail Bur le même plan que celui du tarage
en' France. Ebeling a traduit en Allemand
le premier Tojage de Burney sou* ce litre :
Tagebur/i einer maiikalitchen Reiie dnreh
Frankreicli und Italien, etc.; IlaDibourji,
1772, in-SB. Lee deuxième et troisième r<dnmea,
contenant les (Ojages en Allemagne et eu Hol-
lande, ont été traduits par Bode, et publiés k
Bambdurg en 1773. J. W. Lustig, organiste i
iné une excellente tradoc-
: des noies inléres«antea ;
elle est Intitulée ; Ryk Gestoffeerd geichied-
Mrhaat van der eitjenlieken ttaat de hfden-
daagiehe Toonkuntt of tir Karet Burne^'t
dagbatk van zgne onlangi gedaane relien
door Frankrlk en Deutichland, etc., Gro-
nlngue, 1786, in-B° maj. Enfin, M. deBrack a
publié une traduction Irançaicit Tort médiucre de
ce* mbnes Tojages ; Gènes, IHOu cl 1810, i toI.
In-S*. — i' Â gênerai Bittory <tf âhuie, ^Vona
tàeearUett âges to thtpretent period te tehieh
iiperflxtA a dittertation. on lAe Music o/ the
aneienti (Hidoiro gâiérale da la musiqne, de-
puis les temps les plus reculés jusqu'à BMJonra,
précédée d'une dltsertalioB sur la musique dei
■ndeas); Londres, 177B-17BS, 4 vol. iU'4>. Lw
auteare de l'article Burnef dn supplément de la
aiograplUe ttniverielle de HH . Hiehand diswit
que set ourrage a été tradolt eo aHenuwd ; (fait
une erreur; mais J. J. Escfaenbm^ a traduit
en cette langue la dissertation sur la musiquo
des anciens qui •« trouva au premiet volume
•ODS ce titre: Veier aie ihuik der Allen ;Là^
ifeli, 1781, jn.4*. — f Aeanmt of tlU mwi-
aa perfoTPtanett in Westminster Âbbef, i»
eommemorafion of Bandel; Londres, 17K,
ln-4< msj. Il y a des exeroptairea de cet ooTrsge
entrés-grand pa[der ; lli'iont raras et dwn.
Cne autre édition du même livre a été publiée
k DubHn, dana la même année, 1 Toi. In-S*. Le
Rkéroe Eschcnbnrg a donné nne traduction al-
lemande de cette notice, intitulée : Haehtiekt
Min Georg FriedrieA a«ndeCs Lebentumttmn-
dtn und der ihm lu London in wua vni
>un. I7B4 angestelUen Gedxehtnitsjejfer ; Bh-
lia, 1786, grand in-é». _ e° pa^ter on Croleh ,
th» infant muâieian.pretented to tluroyalto-
eitig, dans les Transaction* phibsophiquet de
l77l>,t.BS, p. 183. C'est nne notice snriemnsidea
Crotcb, qui n'a pas jusUBé les etpérauCB* qall
avait dnnnées dana son enbnee. — Bo Striking
viewt ofLamla, theeetebrattdaikenianjtvt»
player (Anacdotes remarquables sor Lamia ,
célèbre Joueuse de OOte athénienne), dans le
Massachussett'* Magatinc, 17BS, novembre,
p. B84. — S* Jfemolr* of tke life and wri-
tlngt 0/ the abbate Melastasio, in whieh are
ineorporated trantlaUon of Aii prlneljial
lettett, 3 vol. in-B'; Londres, 1796. On doil
ausd i cet écrivain la partie musicale de l'En-
cyclopédie anglaise. On est redevable an doc-
teur Burney de la publication des morceaux
qui se chantent k la chapelle pontificale pendant
la Demalne sainte, tels que te lameux Miserere
d'Ailegri, celui de Bay, les la mental ions de JA-
rémie par Paleatrina, etc. Ce recueil parut eo
1784, sou* ee titre ; I* Lamv^ea ehetiean-
taannwxlmentenellefunUonidtltateUitnana
tanta, nelld cappella PonteSeia, composta
da Poleitrina, Allegri et Baj. Choron en a
donnéune nouvelle édition à P«rii,Mi lBIB,in-8*
msj. Les compositions de Bumey les plus tta-
nues sont : I' Six sonates pour clavecin senl ;
Londres, in-fol. — 1' Deux sonates pour harpe
ou plaDo.avec accompagnement deviolonet «i»-
>y Google
BURNEY — BURY
Ï23
loncclle. ~- 3° Sonitm pont ileux Tiokint et
liuu ; Londres , 176&- — i° Six levons pour
lOiicdo; ibid. ; — 6° Six. duM poar deux OAIaa
allannidM; ibid. — 6° Troi» coocertw iwur
diïecio;ibid. — 7» Six cernel jnaxi, tolfAan
inlnxiuelion and fvgvé Jbr Ihe organ. —
8° 5ji concertoi ponr le tioton, k hnit pirtief. —
9* Cantates et chanioiu aaglaiKs. -— (0= An-
N" d'ATblaj, fille de Barneyipubliédemn^
«lirN sur la Tia el la tnvaux de »aa père, eo
im (roy. AiBLiT (M™ D').
BOBONl (Antonii), oMiipoiiteQT, est ni i
Rouir, en 1733. Ses études mnslcsies furent di-
r^tu d'abord par le savant père Martini , h
Rome; il lea termina enroite au cwiterTaloin
delaPi«fà,iN«plu, «»» la dinwtton du duI-
bt de ctMpelle Abus. Set premien ewai) de coot-
ptxition drauMliqDe furent repréBenl^ i Venise i
<« HDt : 1* V Anton In Uutica. —V l^ Ifoile
trUka. — 8° ÂleatatuirQ in Armutbi, 1781. —
4' S^onUbe, 1764. — S° La VaUgiaIrUa ri-
dicole, 1764. Dîna la mAme année il le rendit
k Prague, où il fil rcpréuDler son opéra Siroe.
L'année suinnta, U obUni la place de nulire de
aiawqtn el de conpuiteoi dn Uiéllte de Dreade.
Il j donna : 70 la Moda, 1780. — 8* IJ Car'
aeeale, 1789.— 0* Le Or/ane Suimere, 1769.
En 1770, il était iHltre de chapelle du duc de
Wurtemberg, i Stotlgardiet eu 1780, il rclouroa
«n Italie. I>e miltre de clispelle Hdcliardt la Tit
i Rome ea 1793; U £talt alora maître de cba-
pdlede&alnt-Plerre;Miexécntadaui cette ba-
liliqae un ifiiercrede MCompoaitioB, dont Bel-
cbardt lait rilo|«. Lea opéras qu'il a écrits à
StuUgird MDt : J)edra«ro, 1773 ; La donna
inilabiU, mB; Arlaterte, 1776; Sonune,
1778. On ODimall auui de la a>m|HisiUaD un
coocerto poar la basson, plu^urs sympho-
nies, et des mulets i une ou deox TOix aiec or-
BURROWES (Jb*m Fhkeileioii), naquit
1 Londres, le 23 aviil 1787. Après aTOir fait ses
éladei musicales aons la direction du Uorslej,
bachelier en musique, il se 01 counattre par
Me euTertore et quelques morceaux de chant
^ui tuiwt exéeatéa atcc succte aux concerts
d'Hanonver^quare. U s'est livré depuis lors t
■aamposilion poar le (dano, et a publié le* ou-
vrages tuiTan^ : 1* THê plane-forle prlattr,
rmtaining explanationt and exampUiiif the
rudimentt t>f Aonnony, ««(A ^(y atercUei ;
Loadres,Ctiappell. OnlrouTe l'antifse de cet ou-
in^dans le Quarferlji massai Uagaiiae and
Setiew, t. I, p. 378. — 1° T/u IhorMitMatt
frimer. Ces deux ouTragea sont recoiamanda-
le double rapport de la clarté et da ta
. — 3>.S!x ballades anglaises, op. 1. —
4* Six diTertiaaemeuts pour piano. — &* Trois
aonalM arec accompagnement de violon, —
00 Sonates avec accompagnement de ilAte. —
T Doo pour dtnx pianos. — 8° Sonate arac ac-
compagnement de lioloucelie. — 9° Premîèie
osTerlnre. — 10° Sonate avec dee airs écossais.
— 11° Trois sonatjaes sur dea air* favoris. —
II* Lefons aisées contenant des airs favoris, avec
le doigté chifiré pour lee commeataols. — 13°
TrJoa pour trois Elûtes. — M" Ouverture k grand
orcbestre, exécuta k la société Pliil harmonique,
H. Durrowas a arrangé pour le piano une quan-
tité considËrablv de compositions de Hnaart, da
Ucidel, de liaydn «A de Rotûni.
RUnSIO {I>OB PaiUMB), moine de la cm-
grégatioa réformée de Salut- Bernard, urdie de
dteaui, qui vivait dans les demUres annéetfdn
dre-septlAmB siècle, s'est fait connaîtra comme
compositeur par une unvfe Intitulée : ifewe a
quallrovoet; Home, Uascatdi, 1898-
BUHTIUS (NicouB). Vofti Bobci.
BURTUN (Jais}, né dans le dncbé d'York,
en 1730, fui 6lève du célèbre o^nisle Keeble,
«t devint uD babile clavechiiste. H a (ait graver
i Londres : 1" Six solos ponr la clavecin. —
a* Six trios pour le même instrument, avec ac-
compagiomcot de violon. Gerbor dit qu'il acMsé
de vivra verB1786.
BURY (Bkiliïbd ne), né k Veisaillet le
20 août 1710, fut élevé sous les îeux de Colin
de Biamont, son oncle. Il u'avait que dix-neuf
ans, lorsqu'il fut nommé accompagnateur de ta
chambre du roi. En 1744, il obtint la survivance
de maître de la musique du roi, et en 1751 celle
de surintendant de la clispelle royale. Le roi lui
accorda une pensim, tn 175S, en récompense de
ses services. Ses ouvrages les plus connus sont :
1* Lu taraeléra de la folie, ballet en trois
actes, représenlé.enl743. -—V> La Nymphe
de Ia£«(ne, diverlissement. — 3' La prise de
Berg-op-Zoom, cantate exécutée après la cam-
pagne de Fontenoj. — t" JvpUer vainqueur
des Titans, opéra. — i» Be profundU, motet
k graud clifeur, pour la pompe funèbre do la
DaupMne. — 6° Les Bergers de Sceaux, di-
vertissemenl, pour la ducliesse du Maine. —
7" La Parque vaincue, divertissemuit. — 8" rf-
ton el l'Aurore, ballet en on acte, 1750. — «•fi^jr-
Ioi»' Z^ji«,ballet cnun acte, 1762. —lO" Pat-
mire, ballet en un acte, k Foulaluebleaa, «a
1765. — 11° Zénis et Atmasie, balist en un
acle,k Fontainebleau, I7G6. Il refit Perlée, ballet
en quatre acles,Gn 1770, arec d'Auvergne, Ba-
bel «t Francœur. 11 avait d^k fait un prologue
>y Google
124
BURY — BUSBY
poDr le DKnie opén «a 1747, el niw MiTeriore |
pour Thétét, ai ITSS.
BUS (Jouas DE), rtehwr d'orgoeik Aade-
nardfl (Fkwdre urienUk), Irairalltail déit duu itt
dernière* années daquinzitmatiècte, ^contlrui-
lit en 1505 nn nouvel orgue pour rii6|iiUl No-
tre-Uane de celte Tille. LlMtrumeat que edoi-ci
remplaça aTilt élè t'ait, to 145S, par Jean Van
Gaeraenbberfthe.
BUSBY (TuoMu), docteur en niiuique, «at
né à Londre* au dMii île décembre 17^a. Apre*
aToir éU pendant dnq iiu èlère de Janalliui
Battiibill, 11 dsTlnt organute d« Sainte-Haiie
(newingtoa In Sorrj} en I7U). Peu d'annéea
aprte, le docteor Arnold le chargea d'écrire la
partie liiatorique du dictiMinaire de nuufque qu'il
•rail eotreprU, el qui fut publié en 17SB. En
17BB, il commenta la publicatiwi d'une collac-
tioD dennuiiae «acrée, tirée d«a meilleun tu-
teura, et dans laquelle il intéra pluaieuri mor-
ceaui de sa coapotltion. Ctiite colleclitHi, In-
titulée: r^edii'iReAannoiilJtiétaltconipoiéada
•louiemarceaui.et fut bvorabltoieat accueillie.
Le tnccia de celte entreprise délemina Busbj
h Taire paralde une autre culleclioa, compoiée
<let meilleuros cliauMn» anglaitea, aous le titre
de Metodla Britannica, or the beautittofàri.
MA fonf 1 ; rnaiB celle foi» il fiitmoinilieureax,
et, aprM quelques numéroa , le» liiraitons cei-
aèrenl de panltre. On a auui quelque* cahier*
d'unioamal de clianl inlilulé : Monttilf Itutleal
journal, publié par Biubj eo 1791. Depoislong-
lenpi 0 tnTaillait 1 un ontorio intitulé : The
AyjiAeey (la PropliéliB) : il lenteiécuteràHay-
uarket en 1799, mais MUiinccis. Buibj n'était
pai aisez inttruil pour écrire un auTtaite de ce
genre. Cet easai fat Buifi de l'ode de Gny "">'
le* pr'jgrla de la puésie, miu en musique, de
celle do Pop* pour le iourdeSainte-Cécils.etde
Comala, poécoe extrait d'Ossiau, En IBOD, Busbj
fit paraître un diclionnaire de musique (,A mu-
sical DieHonarg)! Londres, laoo, un toI. in-lï,
et daus la tnéme année, il cempou la niuiiqne
d'un opér« intitulé Joannu, aoqoel le public ne
fit point nu accueil (kforatile. Ce lut auui dans
l'été de 1800 qu'il Tut admis t prendre les degrés
de docteur on musique à l'ualTerslté de Cam-
bridge. Enfin, dans le.mSme temps, il Tut nommé
organiile de Sainte-Marie Woolntolh (lu
Unnbard-ttrttl). DiTcr* OUTrages dramaliquea
de ce compesitcuT, aincl que dea ctimpositiuos
InBlrnmFubilei et Tocalcs, succédirtnt t eellet
doni il Tient d'être (ail mention. Rien de tout
cela ne l'éltre au-deuui du médiocre. Comme
écrifiln, Bunby jouit de quelque considération,
DOB qu'il j ait rirn de nent ni de rortomenl
pettté dans aea écrits, mais «i j tcooTe de la
métlKide et de la clarté. Je ciler^ eulre aub-e»
une grammaire mntiqile {Mutieal grammar),
un autre ouvrage élémentaire Intitulé : GroM-
Vtar 0/ mule, qui a pwir objet la muaique coo-
aidérée ommie science, et une tûstuire de ta
muiiqoe (,1 gênerai Bittorj o/ miuic), en
deui Tulumea ln-8*, qui n'eat qu'un abrégé de*
ouvrages du même genre île Uumej el de
HawUna. Bnabj eat mort le 1% mai 1838.
Buabf a traTaillé pendant plnsieuisaantes ila
rédactionduJfi»iiA{|[ magasine, pour cegaieon-
ccme la muaique, et j ainaéré qwJqnca articles
iatéresiania, dont nons donneruDi la liste ci-det-
■ous. Its'eat bit connaître ansai comme littérateur
par un poème intilnlé : The aie of ;enltis (Le
aièdedo génie}, etsurloot par une Induclion
de Lncrtee fort eatinée en Angleterre. Yûei
la Me de* ouvrages quil a arouéa : — I, Ou-
Trtgea tliéoriques ou biatoriquea.: 1° MtuiotU
DiiiCionarti^lfdoel. Arnold and. TJtomBtubllf
Londres, 1786, in.8°. — 3* fteia and eomplete
mtuicDl DietionarTi i Londres, 1600, un fol.
iu-17. Une autre édition aété publiée àLoulrca.
en 1817, 1 vol. in-18. Un autre dictionnaire de
musique a été publié par Buabj, es isié ; c'eat
nn livre an-deasona du médiocre. — an Lije of
Mosart, tAe çêlebraled gennan tnutieian,
dans le Honthlf Uigaàne, décembre 1T88,
p. 445. — 4* Onntodtm Jfiuic(sujlamuaiquo
moderne); ibid., jauTier 171)9, p. 3i. — y On
tKicaliriftic(sDr la Musique vocale) iibid., isoi,
novembre, p. 3S1. — 0<> Original memoira tf/
the laie Jonathan BalltthiU (Uémoirea ori-
ginanx sur fou Jonathan Battbliill), fonier
IMI, p. 36. ~T Musical grammar (Gram-
loaîre musicale); Londre*, tSOi fn-8*. La
deuafèmeéditJonaparuïLoadres,en 1816, in-i?.
— 8* A gênerai Bittor)/ oj Muiie, /rom the
earUeit tiaufto the prêtent, etc. iaitloirtgli-
nérale de la musique, depuis les temps andeas
Jusqu'à nos jonn); Londres, 1819, deoi vol.
ln-8*. Une traduction allemande en a été publiée
kLeipsklieniBil, deux vol. (a-8o.~s<>A ^riMi-
tnar of Mutie, to ahick OTeprtfixedobterva-
tiant explanatory of the properlia and po-
weri tf Mutie, at a tcienct (Grammaire de la
musique, précédée par des euplicatlons aiir les
propriétés et Is puissance de la musique comme
idence); Londres, 1830, nn vol. in-tl- —
I0<| Concert Root» and orehatre aneedoUt^
Londres, Clémenli, 1814, trois vol. in-ISj mao-
vaise compilation de tout ce quiaétédit plostear*
foisdaoi lesonvrageada même genre publiés eix
Angleterre. — 11* Musical manual, or tcchni-
cal Dinelory, eontainingfiilt and peitpitvon»
>y Google
BDSBT — BUSHOIS
195
txplanaUau of atl thé termt aneientaitd mp-
àent,iuKltmUie lun-monle Art;Jj>ai\Ks, 1S3S,
liot.ln-l). — II. OuTngadrtnuliquec l*7%e
Pnpheef (It Prophétie), oratorio, en 1799. —
î* ComalB, op4n H IBOO. — 3* /oanna, opéra,
■nttaMtr«daCoTCBt-GirdeD, en ISM. — 4'Bri-
Ujutta, onlorio, k Connt-Girden, en ISOl. —
5* A laie tifmfiterf (Contt myslérlaiis), niélo-
dnme, 1 Const-Garden, en laos. — e* Fat-
riu fiiçtUvti (L« FlM ro^HTe»), opéra, lo
uème tbéUn, enlB03. ~ 7* HugoTilino, taé-
lodrune, ea ISOS. — III. Coni|)o»ilions rocalea
et indrnmaitalee : 1* Tïa lUvine Barnuniil,
n<* I-U, 1788. — 3» Mtlodia BrUmniea, or
tlu beauliei <^ Britiih tong, I7SB. — 3* TA*
British genitu, <tû» de Gnj. — 4* Ode de
Pope ponr ta (été de Siinte-Cieile. — 5* Ode en
uUon de grtMs pour eélébrer le* Ttclolret
Tmpori^ ptr la nuTioe «nglihe (cotnpoaée
pour u réception de docteur), <n ISOO. — t'An-
lienTie oompoièe pour l«e ranéralllei d« Batti*-
hill, en I80t.— 7* Scmalei depUno, op. 1,
BITSCA (Locn), nd k Tniln, tut nta!» de
Montcanin lu conTeot de Mtlan, dtne ta seconde
moitié du dii-Mptiime alècle. On a imprimé de
«a composition : 1* MollMi laeri a voce iota
eon organo, 11b. I; Bologna, Jacqnei Monti,
1671, in-t°. — 1* ÀfitUe MP atnore, a voce
lola; BologM, i6SB, in-1*.
BDSCU (Pin»^;,paiteaTkrégnHde S«tnU-
Croti ï HanoTTe, a publié on Um laUtulé :
Atu/ûhrliehe Hitiorie vnd BrtkUmtng dm
Heldenliedet : due teale Burf; M QDwr Gott, etc.
Kit einer Yorrede vm Ivthen Beldenmulh
and teintr LUbe itir Sing-und DielU-Kvnit.
(HUloire et explication du eantiqns : Bine eette
BuTg Ut «mer Gott etc.; avec noe préface
sur Ittérolame de LnttieT et aur ion amour punr
le cbast et ta poMe]; Hanorre 1731, In-g*.
Bnseb eat mort k Hinorre, le 10 décembre 1745.
BUSCH (Jean), écriTiln né TraîMn^lable-
mtal ai Uanemarii, de qui l'on a une itliser-
tation (ous ce litre : Sawl rex Itraelit a malo
genio turbatut, et canlu eUharaçueDavidis
inde vica liberattui HaûiiiB 1703, In 4o,
BUSGHING (AiraoïKE-FBéDËBic), célèbre
géographe, né le 37 wptembre 1734, k Stadtha-
gen, petite Tille de Wes^thalie, mort ï Berlin,
le !B mal 1791, a publié : nisloire tC princi-
pes de* beaux-artt (en allemand): Berlin,
177Ï-74, deox ni. lo-g*. On f trouTS quelque*
obterration* retalive* k la miuique.
BOSCHHANN (E..), fuld'abord pauemen-
fier ï Fredericroda, près de Gotha , pnia se lÎTra
ï Pétode de la cunitruction de* initnunent*, et
CB iDTeala nn aoctreaD, en 1810, auquel ildoaoa
le nom (TlJranfon. Cet Instrument a qudqne
reetemUance iTec le Melodion intenté précé-
demment par H. Dteti. Sa forme est celle d^m
petit piano long de 4 fried*, largo de 3, et ea
caitte a an pied et demi de tiaateur ; «on ctavter
a 5 octiT» et demie d'étuidue, ddfitriijb grsTe
de* piano* ordinaire! jn*qu'k Hf loraigu. Le mode
de production da ion dm* VVranion ert nn cj-
liodrereoouTcrt en drap qui mel en Tibratlob de*
chcTille*de tmis. U est «oeceftible de eretwiida
et de deere$ettido, et »• ion* ont une grande dou-
oenr.OnirouiedetreiuHipemeBtasBrl'frfwiloR
elmr le prineipe de ta contInKtios dan* ta il"
aatt«edetaGai(«t«Rnsieala âeLeip*idi, n-30,
p. 46». En IS14 lenrpoAMi,salre tnalninat
dVMepliMi,rutaaMiiDT(ntéparBnidmianB,qnl
Tojragea en AUeraagne aTee m frère, pfanbte et
cbanlear, p<mr le Mre eotéudre. Le Terpedton
était ionI m Instrument 1 frottemoit On en
tronre ta description dana la Gaietle générale
de Hndque de Leipeiek, tODM 18, pig« MB.
Frédéric Bnachmann, fila de l^ntenleiir de VV-
ratiUm et da Terpodion, a bK quelque* per-
betioDiiement* an Phi/aharmoniea , en 1943.
BUSCBOP (Coamiiii). On a «ou* ce num
d'un matfciin Inconiiu on recudl de psaume*
k contre Toix dont le titre a celte orthographe
bien ali^Hkre pour l'époque k laquelle l'ou-
TMge a été imprimé : Ptalmen David, vg/fltch,
mit vier Barlyen, seertuetende lutfig omtln-
gen enAt tpleleni op verieheldea Intt<htmen-
len. DttaaridorfT, tU)B, ln-4* obi. Ce langage
ne peut lire coniidéré que comme un patois.
BDSNOIS (AirroiN* de BUSKE dit} ou
BD9N0TS, un de* plus remarquable* mnsident
belge* dn qulnittme siècle, entra au serrjce de
Chirle* ta Téméraire, duc de Bourgogne, «u mois
de décembre 14E7, ainal qae cela eil démontré
par ce passage Inscrit dîna Tes comptes de l'hatei
de ce prince : • A Anthaine de Busne, dit Bus-
s noia, cbanlre de Monseigneur, ta somme de
■ xfjliTree (de Flandre) pour don i lui lïlctpir
■ leeluy seigneur, en consldi^racion du aerrlce
■ quit luy a tiù. depuis le mois de décembre
■ UTlj(ltE7)jns<|u'k ce dernier de mars enasoi-
• vint, et aussi pour liij entretenir an serrlce
s dicellni Klgncur (I). i
Jusqu'à ce Jour on n'a pas découvert dans ies
mànniCTitade renseignemeuls posilila sur la pa-
trie do BusnoIs, qui [larlagea avec Ockegbem ,
Obrecht, et un petit nombre d'autres safanls
bommea la gloire d'à rolr coopéré d'une maniera
active au progrès de l'arl. \
m»
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B a ra l« jour «tans la Pîcanlia i ou diw l'Ar
tais, ou pwt-itre dtns la Flaaare, car la plu-
part des Tnnsicieos atlacltés am cbaptUca d«i
court do France el de Bon rgogne étaient alorit de
ces provincetii mail il parati dimelle de décider
ea bTeur de l'iiae oii de l'aotre. Bus&oia i<A
pourru, en octobre 1470, btm: Pasquier, Louis
•I Jacq ue» Jmorjf «a AmairTs, chantres comme
lui , et mallro Jean Slimrt ou Stetf art, ehaalre
«Vltis ou teMsais, d'une place de denri-ebâ-
peiain h la clwpelle ducale (1). Au moù de no-
Teralire suiriol, le duc donne au mAnw artûte,
qu'il qualine de Meuire Anlholn» de Bvme,
dit 2tiun0jj,Eiiiicliapeiain, une«)mmede 16 li-
Tiei de Flandre, • en ooosidéraciiw ( dll an do-
. • eument coolemponia ) de pturimr* ^réablei
< «erricen qoli lujafaii.et pourancuBeacauaa
■ doot il ne Teult auïe dMarseion Ici eeira
■ faide {1). > tl ait penois de prteuoMr que eee
eervices agréables dnot le prince ae Tcat pas
qu'il soit fait mealjon , consistaient k l'aTofr
■idé k écrire certalai motets ou certaiiiM ctian-
WB3 dont Cbiriee se faisait un passe-taupe duw
■M DMffleBls de loisir ( voy. Caitust-Ï^Jàmi-
Les gages de Busnoia étaient de B sous par
jour en juillet li7l, et de 13 tous an mois d'août
U7l, tandis qne Robert Morton ( noy. ce nom),
qui n'éuit que clerc de la chapelle, et dont le mi-
rite était Tort inrériear i cetni de BusMis, re-
eerait ï celte mémo date |g khh. Au nwia de
jauTier 1474, tout deux Maient payés au même
Uni. Les gages des cbapelalas lurent rédnib à
13 aoui pour tout le ri^e de Marie de Bonr-
g<^e et reslérenri ce diillre jucqu'k ta Qn da
règne de Philippe le Beau.
Butoott acccHnpagoall souTent son maître dans
ses TOfBges el meiDe dans ses expédition* mi-
lilairesi des documents qui ont été coiuerTét ont
permis k H. Pinchart , dief de section aux ar-
chiTei du royaume de Belgique, de constater
que BusDOts Ctait k la suite du duc de Bour-
gogne, dans dee roja^ bits eu juin 1471, juillet
et aoOt 1473, joli) 1473, janvier, juillet et aoal
1474, et qu'il assista au siège de Neu, arec tout
le personne de la chapelle ducale, pendant les
mois d'awil et de nul I47S (3). Après la mort de
Cbarien Le Téméraire [ï jaoTler i477), Busoeis
resta au serrice de Hsrfe de Bourgogne; car on
le retronn sur les états jouroaHen de la maisiKi
de celle princesse dulo et du 37 septemlm 1477,
M BcgUlK ¥ i«o. ardi. dv
da3l aoâl, m septembre et II octobre 1479,
4et?e<Mtobre I4S0 (I). Son non neOgure plus
dans un état daté do 1 Cerner 14B1 (3).
Il jouit de diren bénéfices eodésiastiqnes :
OD a sur ce point des renseigneiBeots pâsilih.
Le premier résulte d'un acte aoUuntiqw qnl
existe en oiigioal aux areblree dn rojaBW de
Belgique, el par lequel on loit qne Bosaois ré-
signa k Maestiichl, le 4 mai 1473, entra lei
mains du duc de Bourgogne , U cbapdienie de
Saint-SjlTCstre, ou chtieau de Hons en HaiDant,
dont il avait reça prtcédennnent la collatioB (3).
Le poftc chroniqueur Jean HoKnel, contein-
pocain de fiasnoit, nous apprend dans de fart
mauTais tw», que ee grand mosidcai avaH ob-
tenu ttne prébemlu qui lui donnait le Wre di
dojfTO de VoTnet (4). que ie baron de ReidèB.
hen; a cru «tre le nom flamand de FWnet
(Flandre «ceidentoleXs). Pluileiirt obsarratians
te présentent sur cette drcooslanca : La pre-
mière est que Vomes n'est pas le non llMnand
de fumei, nwis bien Vtvren; et K. Pinchart
a démontré, par des actes authentiquet (S) qne le
dojenoé de Fnrnes fut occupé par Robert de
Cambrin, conseiller el maKre des reqiiUea, de-
pois un, et qu'il l'était enfiore en 1484. Ce
laborieuE iaTeUigatear a fort bim établi qve la
localitt dont il s'agit doit élre ro«rna ou Oott-
voorne, en Hollande, où ii y arait une collé-
giale (Salnt-PaBcrace) composée d'un doyen ft
de trois chanoines. D'antres lieux, aHués dans
les domainei des ducs de Boorgogne, portent des
traoes de prébendee attachées i eee localités. A
n Lrttrt d M. rau, e
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tipÊÔ d« l'époqnt «k Bmnoû Ait poorru de ca
bMSca, M. liteobirt peoM qu'«lJ« doit ttn
liteau nudsâamd 147), lonqDll rttigiu k
MiMtiWit 1« dupdlmie de SMnt-S;lT«rtre an
dibaiKto H(Mu<i).
L'tpoqua da la mart d« Boioofa parait deroir
Hre Bite déanttlvaiMit «atra le 16 octobre
1480, oA Mm Bom figure auoire dani Im ëlat» de
Il cbaprito dw prhicei MnTereim, et le 3 lénter
I4SI, ok il diapuatt dn lielea de cette diipeUe.
Ln éloges accordëa i Buauoii par Tindor, ou
riidoiit, en diTanendràti de aea oiiTTagee, par
BirlboloaiéBainie de far^a, dus son opaicule
iiapcteéàBalopie,cn 1483, par Aarenf Tiuca-
wUafnJfiutca.c.as), f^rGmMi{PiastawU'
MTMle, p. 376 ), et par qoelquee autres andeni
foiTaina de l'Italie, eembient indiqaeT qa'il Dt
un Tojage dans ce pa^a; au moiiu eat-il cerUin
qne aei oaTragn y tuient couDue, et qa'ili ;
iiMiMaient de bcaucuop d'ettime, car Pelrucd de
Fouombrone iiuéra qu^ues-uses de ses chao'
MU (rançaiae* ï quatre parties datw sa coUecUon
de cent cinqDaute chanla de dirert auteur* té-
lèbrei, publiée en 1503. Les tienplaires doM
prédeus recueil «ml tf nu-es, qa'jueuo des hl»-
tOTieaa de la nraiiqve a'aTiil eu comiaiMUM de
CM pièces de Butaola , et qu'à l'eiceptioo d^in
fragment brt court doniK par TlnelorU dans
on de set ouTragei, on crojalt qa'il n'nlibU
plot rindeeeiullre. HenreuRiuentKieMKatter,
lui ■ tiwni dana la bibtiotlièqiie impMalo de
Tienna am axaaplaùv de U collectkw de Pe-
Imcel , en a tiré trois cbatuons à quatra partlca,
qn^l • pnMitea tu partifioit dans les specloMoa
de nnakiDa andeaBe qootég à ton inéniofre tnr
Ici muiieina Déerla»lais , coaronaë par la qoa-
tritaie elaaae de rinitltut det (>aTS-Bas, 11 wt
ftcheni qu'il j atlbnucoop de fiutes d'imprei-
doB dans ces restes prrideoi d'uae époque loté-
ramnte de l'art; Kîetewetter parait d'aillean
l'être trompé ea quelques oidrollB , dans la tra-
toetion en notation medcme. Avant cette publl-
Mion i'aTaf* tnM*é dans un manuscrit appar-
launt t Onllbert de Piirir^coort, (thaieun
dMBaoM et Dotela à trois *o<i de la cooipoeitto)
de BosDob, et Je les sTals traduit* en notation
Bodeme et tnla en partltioD, Ces pièces me sem-
Uul être d'un «trie plus léger et plus él^aot
que les première* du recueil de PetruccI; mal*
hcbanaon à quatre partlet, tirée de celoi'ci,
UeH/ quel Mariage, etc., est un morceau tréi-
muarqnable , uon-sculement k cause de la po-
nté de l'harmonie, OMis parce qu'il y a one
paode habileté dan* la manière dont le Bq)et
est mi* en canon cotre le biner el la detniènw
partie, un* nuire anx meaToneots belles el
plein* d'éléfiaDcedM autres parties. Ne possAdtt-
ou que t« morcean de Bnsnois, on auiait U
preuve que ea réputalim ne (ot point usurpée,
et qn'il mérita d'être mi* en parallèle avec (^e-
^Mm son contemporain. Ou y Tuoarqae un
progrès Incontestable dans l'srl d'écrire, depuis
l'époque de Dniaj. Ao sarplni, d'autres produc-
tiona^e BusDois, relrooTée* dans ce* dernien
temps, pronieot sarGsammeBt le mërile de ce
maître coium barmoaiate, pour le temps où U
Técnt.
Baini a réréié l'exisleoce dans les archivée ,
de la chapelle pootiScale de plusieurs composa
tioBi de Boanoli ; elles sa Irouvent dans le vo-
lume cotA 14 de ces archive*; on y remarque
particiilièremeQt une iltue de l'homme armé,
Tlnctoris dte aussi dans son traité du contrepoint,
parmi les compusittons de cet artiste, la chanson
b-anfaise. Je ne demande, et le motet cftjn-
Il y a lieu de croire que Busnoii a écrit un
traité de musique pour l'usage de les élèves. Cet
ouvrage n'a pa« été retrouvé jutqn'à ce moment,
mais Scbscht le cite dans ta Bibliotbèque de
mu«iqne, d'après l'aulorité d'Adrien Pelil, sur-
nommé CocUcttj ou CocUru, qui parait l'avoir
TU el cooiullé. La découverte de c< livré serait
précieuie peur l'histoire de l'art.
Le» ouvragei do Bosnoii dont il nous est par-
venu des fragmënb imprimés sont 1 1° Les chan-
sons française*. IH«itl quel maiiaç», MaMet
femme*, et De twu bUat, à quatre vois , pu-
bliés en pertles séparée* dans le recnwl de Po-
Inicd , Intitulé CanJJ CenU> Cinquanlaj Venise,
I&03, petit in-4* oU.; lesquelles ont éternises
en paitillDn par KiewNetter et publiées dans les
exemples do musique à U luite de son mémoire
sur les miiiiciens néerlandais ( Die Verdieitfte
der tneda-lamder in die Tentltuntt, etc.; Ant-
lerdam, ies9, ia-i'). Mais dea piuductions Uen
Fdasfenportante* nous sont roumie* par quelque*
UMUMcrlli. Le idus inlérettaot de cei manitrtla
est è la biUrotbèquo royale de Bruxellea et pro-
vient de la ciiapelle de* socieni duc* de Boup-
gogne. Il renferme de* compositions des andeiM
chantres de cette cbtpelle et d'autiea artlilci du
qidnsièuie siècle, particulièrement de Dufa; et
de Bnsnois (orthographié Aumoys). Les (navres
qui appartiennent è celui-d sont : I* Un Ma-
gnificat du premier ton, k 3 vihi. — 3* Un
MagTÙfieat dn sixième ton , k 4 voii ; conpoai-
lion très-intér«mnte oji l'on tronve det bar-
diesses d'harmonie et det libertés de rtyle qnl
Indiquent un progrès depoi* l'époqoé de 'Datuj,
>y Google
IM
BUSNOIS — BUSSCUOP
— 3" Lt H«uc Scee oneflla i i Toii , du plai
luat uMjU, et 1« moDument le plu ramarqtuble
de rarl Tcn ItTO. —4° Une Prose de la Me
de Piquet {VicUm» patdiaU) k t toIx. —
)* Aejina eali Mare k 4 voli. — B* Va autre
Beghia eœU, également k 4 voix i morceau re-
marquable par une Imitation prolongée catre
le tâior et l'altertenor,
lei aatrn foUiemenTei
t 3 Tols (Anima mea ). — k* Motel k 4 T<ris
(7erbun) caro faetum eit). — 9* Le chut de
r^jonluance Noël, Hoêt, k 4 tou. — Kr Èilgma
miuicals fort carieaie, k4 *oii, ur lepràiom
et le nom de Butnoli. Loi parties de ti^ vdx
unlemeot lont tediea : la dilGenM eouiite k
trourer la quatrième d'aprèi dea indicationa qni
RodI ctlet-mâum du teigmes tria-obuarM. Let
paroJea mâmea se préaraleut d'ano manière énlg-
inatiqao; car cellet de la première partie «ont
nne prière k uint Antoine, qai commence par
'Antottiia écrit en rooge; et lee derniers mots
de la deuxième partie sont omnUnu AO(ri (voIk,
mot grec contracté devoâci esprit, dme, iniel-
Ugenet). Or, le dernière sTlIabe d'omnfbiu et
nopt «ml écrits en range et rorment alnil le nut
BÛtnûfi. Cei recbercbes ne seraient que des
paèrilitèi si, d'ailleurs, le morceau n'était Intéret-
sant par la rocroe et par les imitatluiu forméca
cotre les ditrércotca roli. J'ai mis en partilioo
Ions ces morceaui ijant llnteotion de les pa-
bUer BTN tout ce que j'ai recueilli de Dur*;, de
Blnehot*, de R^s, d'Obroclit,' d'Ocki^bèm et
d'autres maîtres qui Técnrent è cette ^oque n-
cuWe; car al la acUème nècle commence k être
connu, l'art de la fin du quatonième sitcle et
des deux premiers liera du quimième ne l'etl
pas CBCore,
Aind que je fd dit, le manuscilt de Pîzéré-
couct m'a aussi fourni plnifeon chansons et
motels de Busnols que je rénnirai aux autret
moicaaui dont il TienI d'être parlé. D'autres
chansons de Buanoii , k Irois et k quatre Tcdx ,
setronteDl daninnmannscrlIdelaBlbUDtlièqae
de Dijon ( coté n* 3»ï), qui proTieatde la nMdson
des dncs de BonTgogne. L'existence de ce ma-
nnscrit avait été Inconmte josqu'k ce JHwr, et
n'a été rérjlée que par H. Cliaries Poisot, dans
un écrit qui a pour titre : Les Jfiulcfnu bonr-
çuigtioiu, etc.; Dijon, 1154, fn-S" (p. lA).
PMlérieurcment, H. Stephea Horelot (voi/. ce
tKMn} a donné une Notice trèa-lntireisante de
ce mime mamucrit ( Da la muiique au gvin-
sUme Mêle, floliee sur «n mamutrii 4e la
b»aathèq^ de Dijon; Parfs, V. Didron d
Blanchit, IB», gr. ia-4° BTec 14 pages de mn-
tiqne). On 7 Toit que le manaBcril contient dix-
neuf chaaiiqa, do^ dix-eapl t trois 10I1 et diu
k quatre, «Tec le nom de BoaMli {iU>, doitt
H. Motdol donM b liste IliémallqDB. Caamtf
pease qu'il t en a '
même volume qnl appartiennent ai
sieiea. On j voit en ontre que M. Hontol a lraa*é
treiie autre* ebaosons de Dusnois dans un ma-
aoseril de la UUiolhàque UagUabaefUiÀoMa de
Florence (ii*U, limdsStroni, cl. iii }, une antre
dan* le n> iw du même fonda, et enfin une autre
dans un manusciit de la bibliothèque de Péronse.
La volume de Dijon, qui porte la titra ridicule de
JtanMU((«eaiiJniUIe*,CBntieBt cent cinquante-
deux ebanaoQ» k trois et quatre v«ii de Boa-
noK Odieghem, Tbidorli, Haitingnant { BarM-
reaii,BarHrUr»,BarbiriaiU,oaBar^i»gitaat.
Yofex BAawBuo), Caron, etd'autret. Enfin,
plnsieiirs mease* de Busnois, notamment odie
qui a pour tilre L'homme armé, se trouvent
dan* le volume mauDScril coté 14, deaarcbive*
de la chapelle pontifir^ie, k Roaae.
BUSSCHOP (tJoui-AMiisn-Guiu.uinK],
compositeur anutenr, est né k Paris, de pareols
belges, le 10 septembre 1810. Son père, après
avoir été cmiscdller k iaconr de osaaaUoD, août le
gouvenemcnt impérial de Hapeléen 1*'', prit aa
retraite en isie, et revint fc Bnîges, sa ville natale.
Élevé dans ce lien , et loin de tout aecooc* pour
l'élode delà composition, vers laquelle ilae sentntt
entraîné , le jeona Buiacbop apprit la théorie de
lliarmonie et du contrepoint sans autre guide
que le* livres d'Albrechtsbai^ et de Refcba ;
puis la lecture de* partilions de* mattre» l'Initia
è la fonnaiisance du tonnes et de la pratique de
l'art. C'est dn*) qne s'est formé et développé
son talent, et qu'il aécritdea symphonies, de*
uuverturca, des loènaa Ijilqoea avec «rtbestra,
une'Hesse sdeunalle k trois «I qoatre voix et
orche«lre,deaiaolela,de* morceaux de mofiqne
militaire , de* chmur* pour voix d'hommes sasa
accMnpatncuient , et de* n
pagnemeut de piano. :
ayant mis au concours pour les lête* aatlonalci
deBeptembre,enis34, la ooroporitiond'ooe can-
tate aurdei parole* intitulées; £e Dri^watbetçe,
le prix fut déceiiié k l'ouvrage de H. Baaschop ,
qui fat exécuté par un ehmur et un ordieelre
Immense*. Cet amateur n'a pobHé de s* eompo*
tittoa que les ouvrages snivanlt ; i * Six cKanls
reUgteiix ponr une, deux, trois et quatre voix
avec orgue ; Braxelles et Majeoce, SchoU frères.
— V Ave Maria et Taitlum ergo, k trois on
quatre voEx en cliimr, orchestre on or^e; ibid.
— 3* 7roIs moreesur reUgieux è trois voix
avec ou sans orgne; ibid. — 4° Ave Ventm
Corpui; Bcce pont* Angelorun; 0 Saerwn
>y Google
BUSSCHOP — BUSSET
139
■TU orgae; Leipticfe, Brdlkopf et Qeert«t.
H, BuHchopkcoropotépODrtetioctéUa dectiint
de II BeigiqiM DH grud nombre declusan avec
Ds uMorclieatr«; ta prodnetiMU In plu con-
Hn «n ce B^nra «ont ; I' L'ttemdard de la
Patrie. ^ V La ChaiU 4e$ Mmtat»ar^. —
r La FiU tecUgiM. — V la Prière de* eé-
MiU9». — i' LfRéveUdei Pâtre». ~tP Le*
Ckarmtf d» la «olM. — T L'Hfmiu de la
«Hjt. — i' La Marthe ait eoaJiat. — V Le
Départ de* JtinettrelM. — 10* La CKaue an
cerf. — 11* Le Chaur tutUoaaI. — IV La
Viàen famatUqym. — la^ £« Crépiue^ du
mafia. — H' Brufei,ele. H. IkuKbop at dé-
uc4 d«* ordm de Uopold al da U enarooiK de
ciitee.
BOSSE ( FaAktaM-GoRLia on), ut \b 3
itril I7M, i GMKMegM, dus la Yidlle MarcUa,
Md'abordproraaaeur denutMmatlqueaà Vnj-
\Krt , puis i Deuao. Dau lea daralèrai aanéet
il «lit k Dreade, oA il TiTaH eMoraea 1S30.
Dus aea petite eaaali de nwtbéntaliqiiea et de
fiiytufae < Kletae» Beilraegea iw Malhevia-
SkmdPhyiUt; Lelp^cli, i7BS, l" partie), on
Iraoïe une diaaertaÛoB «or ka
produilai par les wi
lecodl reoFerma (a* 10) nne dluarlalion eut
fhiriDonle de* tons pon. La mima iiTant a
HobUt davi la Gaxetta bebdoinadalre mnaicala
te Beriln [BerUaer MM^iaUeeke* Woehe»-
Hait, tT93, p. 177-lSl et tat-i(7) dea obMr-
titians Mir lat aona hanncMilqaea dnikloiieide
bbarpv-
BDSSE { Jauf-Bumi ), eaalbr k Butom,
M déclara partisan du ijriAaie de Nalorp poor
rcnaeigoEintnt de la inniiqae, daa» lea faolaa
popalaim, par la BOlatioD en chilTre*. Il a pu-
blif dans celte Dotalioa on livre de mélodie* cîio-
nia, mm ea litre i CkwàUtuA tnZIffBm
(tr yolkttehviea, eaihaUand die taemmU.
MtMie» de» BoettMr'tehta CiMraibuehe
(Litre cboni an clillTie* pour lea écoles, con-
lauit tontes les iiMilodiei du llire choral de
Boettoer); HaooTre, Hahn, nu, io-8*. (te j
tfoote une bonne préface de Bœdeter. Bnsie a
[obUe dana la même année, et chez le uAna édi-
Iter, nne tiutnieti<«i conceinant l'usage dt son
IrredoraL
BUSSET (F.-C.)i né dam ledéparbnent
M ta CMe-d'Or, Ait d'abord «iniple géomMre
fa cadastre t Clermont (Poj-de-DAme), pnis
itaDMie eaclier à IM)oa , od U est uMrtea 1M7.
Par daaaaement à tes IraTsax , <l s'était liiré ï
Tdade de la nuiîque, en ce qui concerne aa
(Maria. La résultat de tea méditations aur celte
natièrea éfdexposéparlaidanacae écrits: f^a
vtutiqite iimpU/iée dan» *a théorie et dont
io* enaeignement. Première partie. UHodie;
Paris, Ilenri Lootoine, 1S36, I vol. gr. in-K*
de l»g pages. ~ V La mutiqve timpUfiée, etc.
Daixième partie. Harmatiie; Paris, Ueori
Lanwineet Bachelier, I83B-IU0, 3 toi. gr. in-g°.
Ce* TolnnieiootéléiaipiûnéH tDtton, a\eedes
signes de notation empruntés au système de
H. Jiie ( vofet ce nom ), d'aprte on procédd
tjpograpUique tuvenlé par Bnaset. Comme toutes
les personnes qoi n'ont paa étudié la oiusiqua
dau l'enrince. Basset j trouTait dea dirSculldi
de tliéorte qui n'existent pss, et comme lieau-
conp d'antres. Il sa crut appeU t les ràunidre.
Lul-méiue lUt riTea de la singulière dlreclion
qull STSit donnée i ses études; car il dit ilan*
la prébce da la première partie de son litre :
■ Un saitlment à la fols de jnstice et de recon-
■ ualssance me (lit un deToir de dira qat la
■ Dùétbode éltmestiire et abrégée d'harmonie et
1 d'accompagnement dé H. Fftis est, de tous
• les oorragH de ce genre que l'ai été à même
• de umsuller, celui qui m'a piru la plus clair
• et le plus praiire k Tonner un harmoniste. C'est
• dans ce petH ouTrage, où les tiils liarmoni-
■ ques sont dépigé* de tout ce qui pourrait em-
> pécber d'en tiklr te lien, que, lacliant à
• ji«iM le nom da *oUt et levr valeur, j'id
• apprit mt peu de temp* la muiqae teal et
• fSM autre guide, eontmençoal afnd par
• la boue eUffrie. ■ Busset iTall néanmoins si
mal ccmprfs le livre anquel U rend cet liom-
nage, qne dans on autre endroit de la ment»
prébee il dit «Kore, ta parlant île la tierce et
de la quinte, qui , selon lui , délermiiMnt la to-
nalité de* gamme* : i La lot qui lea r*sii«iDb)e
■ aans cesse (harmoniquemeut) n'eat point une
■ Inientlon de riiomme, qui te plie aui exigence*
• d'un art créé par lui, mais luw loi pUjsique
■ reconnue dan* la résonnance des corps sonore^
■ etc'est sur l'obserratloa de celle loi, et en se
■ conformant à se* preacripUtms, que l'art mo-
■ sical a été établi , etc. ■ Rien n'est pin* con-
tfiire k ne* idées que celle fauate théorie de
l'art basée sur des causes étrangères au senti-
ment de lltomme i on le sait, car tout ce que
j'ai écrit a prédiàneut pour obiet d'élabltr que
caa préteodue* causes sont illotoires, et que la
murique ne procède qoe de l'orgtuiiutlon Un-
maine. Bustet , en (akant cette conrution de m*
doctrine arec la Uiéoria de fiameiii, prouvait
qatl necomprenajt ni l'une ni l'sulre. Du resta,
Il b'j a rien de Ste dans ses Idées; car il défait
on repoutae dan* le second volume de ton lin*
les principe* qull déclarait fondamentanx daaa
>yC oog le
BUSSKT — BUTHrjF.Il
te premier. C'est aioM qu'il dit dans nue notn de
«e deuxième mlome : •< J'ai dil , d'aprM GmIIit
■ ( I, p. 171 } : Xn lienx ett la bote de ITust-
• moiUe. En proclimanl ce principe lorsque Je
« le crojrais Trai , j'en ■( Isinsé l'iionnenr t Pélète
• de Galin ; anjoard'liui qoe Je nconn^i la <ïu)-
-■ celé de celte doctrine, il est d« mon deToIr de
• le déclarer. ■ Ainti le principe rondamentil
4)e la tliéorie dn premier Tolume ett anéanti dui
le secondi
Comme'oD le voit, il n'j kTait qoe coDfiuiwi
dinala ttle de Bu«set, et, comcoe la plupart de
ceux qui se tant poséi en Tétormateur* de la
musique, il ignorait ce qu'il Toulalt enseigner.
Persuadé que u tbécrie de l^rt serait complète
avec na corpi sonore qui lui fournirait une tierce
mineure , il lemtrqi» que certaine* ckictMs (ont
«nleudre cette hannonie et entrepril cooire mol
une polémiqDa i ce sujet dans la Galette mu-
tècale de Paru {taaé» 1B3S), A propoad'nn
tiarail sur l'csUiélique que }e publiais alors dans
ce journal. Ha réponse tôt reafermée naique-
meut dam one dUcussIoa scientifique ; cepen-
dant die irrita Busset jusqu'l lui faire écrire
contre rmI une leltiï Injurieuse «dressée au di-
recteur de la Gtaette miuteale. Celui-ci Bjfant
refusé rinsertioQ de celle lettre mal*eillanl« et
calomnieuse dans ion journal , Busset le fit as-
■itjricr en poKce correcllonnelle pour le faire
condamner i publier ta lettre -, naii le tribunal,
reLonnaisiant qu'il n*} a<rait rtea qui bies.-it la
personne dn plaignanl dans ce que J'avais écrit ,
le débouta de ta deounde et le condamna anx
frais dn procès. Fnrieai alors, et ne gardant
plus aucune mesure, Bnsscl publia contre moi
une diatribe qui avait ponr titre : M. Félls mis
à laportée de tout te monde. Première par-
ité. Tribunal de police correcHonnelléi Paris,
I S3S, in-S» de 32 pages. Peu de jours après parut
ta seconde diatribe , plut méchante encore qne
la première; elle était intitulée : Campagtu^ de
M. Fétu contre iw» homme qu'il ne connaû
pat; Paris, 1S38, In-B" de 36 pages. Tuut cela
à propos d'une discustion de tierces majeures
ou mineures produites par des cloches ! L'orgueil
toamail la tète de ce pauvre homme. Le motif
ii'rilable de toute celte fureur était l'analjse que
j'aTale faite de quelques-uns de ses principes
d'iiarmiiniu deux ans auparavant d^ns la Gazette
musicale (année 1836}. Au reste, ces publica-
tions furent frappées par \e mépris public dès
leur apparition. Quant aux livres de Buisel, ils
n'ont eu aucun succès et soûl tombés dans le
profond oubli qui ensevdll tant d'anlrei produc-
tions du mOme genre.
'BUSSETO (Jeax-Muiic de), on des plus
ancienf luttilerv de Crémone, naquit k Buuelo,
bourg dn duché de Pâme, prés de Ptaistnce,
dant II première moltté du aeiiîéiiie liède. Le
nom tout lequel II ett connu est celui du li«D
de sa oalsiance ; on ne connaît pat celui quil
avait reçu de sa ramiHe. Il a'r • de Inl que des
Tloles; un de ces instruineata , daté de lUO,
te trouTalt k Milan, en 17B1 1 il srait appar-
tenu à François Albinool.
BDSSING(Jui(-Cmii*n)nii}, né i Brème
le 30 di^combre 1713, Itit docteur et professeur
de théolo^ dans cette Tille , et y enseigna aassi
au gymnase les langues grecque et orientales. Il
ett mort le 8 Jnlo IBOl. On a de lui : Dixser-
tationei II de titbit HetfrMonan argents,
svb pr«t. Cel. Cour. IkeiUi VentUutx; BrAne,
17*5, in-*».
BUSTl (AuMStTMo), profMseur de diBut
au collège rojal du mu^ue de Stm^Piefro a
UaJeUa, i Naples, est né dans cette tille len
1810. Élève de Cretoeallni, il a puisé dans l'en-
teli^ment de ce grand clianteiir les priaclpei
fondamentanx de son art. On a de cet artiste det
eiercicet de chant, et des Mélodie faeiU epro-
gretttve per la voea tti tenore, dlTiiéea en
dnq Krrtt; Kaplet, Coltrau.
BDSTVN tPiHBE), organiate en Zélande
ters 1710, a fait graver k Amiterdam Mof taitet
de pièRPs pour le claTer.ln.
BUTEBA. (Al"»*). componteoT drama-
tique, est né en Sicile *ers IBÏt, et a fait ses
étnries dliarmonie et de eontrrpolnl au cootei^
vBloire de PMlerrae, vus la direction do savant
professeur Ruggi. Il avait t pciue vingt ans lors-
qu'il flt repréhenler an tliéttre du Fonda, k Na-
ples, un opéra sérieux intitulé -.ÂitgeUea Veniero,
dont la musique a eu quelque succès. Rieordi,
de Milan , eu s publié quelques morceaux «tcc
accompagnement de piano. Au moitd'avrUISBI,
M. Butera a donné au UiéÉtre de Palenae Àlala,
tngédie lyriqiK qui oUinl utt grand auccès prêt
de ses eoMipatrieles , ruais qui , écrite d'une ma-
nière simple et naturelle, trts-oppoiée au gott
aetoel de l'Italie, aurait vraisemblablement
moint bien réutti sur le soi de la pénlniuie.
BCTEBNE (CnsRus), écujer, fut l'un det
quatre orginislea de U cliapelle du roi , vers le
nlllea dn dix-huilième siècle, et maître de cla-
vecin de la ducliesse de Bourgogne. U ébil Als
de J.-B. Butem«, ancien capitoul de Touloote.
Onadeluionlivrelntitiilé : Méikode pour ap-
prendre la fn\uique vocale et itutrumeniale.
ouvre 3* ; Rouen, 1752, in-4>.
BCTHNER (OuTon), né à SoBBeobeif; ,
dam la Tliuri 'ge, en 16(6, fut d'abord organiste
et cantor % l'église du Sauveur, dans nu des
>y Google
BUTUNER — BÙTTHER
ISI
le Dintcick , el «ni^uile directeur de
muitque ïl'égliK dcSBinte-Calheriiif de laméme
nlle, «b il est uoit eo tB70. Il i eompo^é on
Te Dewa k huit voii et iluiae inslriuneiib, dont
le titra ett (smi sineulier pour Hre rapporté en
entier : Te DevM Xaudomiu taerotmctu <l
indioidwe Trhtilafi, Jehovs Zttbaotk, Do-
mino daittinaiiiivm et v/ûvenu miltlix ea-
lettiâ Jmo Palrl, Filio et SpiriM tttneio,
quem hjpanii cimcelebrani Àngeli, proiU ado-
rant Chérubin et SerapKin,vnivertaf[iie eon-
tremiieitnt Potettatet, pro omniiiM beite^U*
et pmpaee abna non ita tnultis odhfne annlf
relrogreuit nobU cUiuentialme divhillat am-
eesîa , proqite averttone luù petiiferx compo-
tilum et eimtecratum ocio vodbtta, dnodé^m
itulrummtit lyM*q*« tubii et tgmpaito , irna
cum b9s*o eonlintto per organo a divitue ma-
jetlatû devoUaimo et humilUiao euUore el
temo Craiotu Bittknero, iirectore, etc., I B60,
gr, in-*".
BÛTHNEB ( FRtDÉBic}, né k Opotuli ea
Bohème, le 1 1 juillet leïl , étnJi* 4 Danizick, à
Brtilau , ï Tbern , h,lLan\ffbttg,k milemberg
el -à FraBefart-iQr-l'Odcr. Sei ét4idea étuit ter>
miaies, Il fntnomcDë recteur i l'école de Saint-
Jean , et proreueiir de miUiénuitiqueB lu gyn)'
nase de IMoitiirJi. H est mort diu cette vHte , le
13 renier 1701. On ■ de lui, en nMDUDcri(,un
traité éliDMntaire de lauwqne en lingue litine.
BUTIGNOT (Alfhohu), né i LTon le )(
■oQI 1780, lut admb comme flète «o consenrs-
loire de miMiqaeJa 16 germlntl *JI a.. li prit de*
leçom de Gâr«l pour le dunt , obtint le premier
prix dlurmonie en IMI3,etdeTiDl répétiteur dini
la cbsH de Calel, eu iKOâ. On n <le loi deux
tecueilt de RHUocet, Ut. 1 et 3; Paria, Nader-
man. Il ■ laiiaé en miUMCrlt un coon dlur-
monia, k l'ntagt du conterraloire de Paria. On
a u*«i «ou* son Dom nue mélbode de gniliru,
griTée 1 Paria clica Baiddien. Bolignot at mort
i Paria, d'une maladie lie iwitrioe.en 1814.
Bfn'LËh on BUTTLEH (CoutLU), né
en laaB k Wicombe , daM le comté de Suckln-
gliUD . Dt aes etudea k Oitord. Il mounil le 39
mara 1647, datu le paroisse de Wootton, dont
il était Ticaire , k l'âge de quali«-vingt-iept aaa.
Il eat auteur d'uo traité éléiuentsire intitulé : Ihe
Frineiplet ofmtukk, m tingàig and tetting :
Kith Oie taofoid lue thereof, ecetesiattleal
and civil j Londrei, 1636, in-4". C'est on Imhi
■""a^e. ponr le teupa oà il lut écriu
BITTLEB ( Thobu UikBLT }, pianiste, né k
Loodrea en 1763, entra dus la cliapelie rojato
coaune enbnl de dionir, «l Dt ae« études muai'
ote MMH le dtcteuT Hum. Vers 1780, U w
fcodit en Halle pour y étudier la eompoeitioa.
De retour dans m pairie, Sl)éridan le dt notniMr
directeur de la musique du tbéktre du CoTcnt-
Gardenj mtii, fatigué deii tracaateriea que Inl
«ccasionnait cette place. Il partit pour l'Écoaae,
k feipiralion de MO eogai.eawnt, et te Usa i
£dimbnnrg,oji ile«l mort eo IBU. Sesouvragea
tomuteuX ta trotttonatei pour le piano, dé-
diéea an duc de Gloeexter ; Boado tur Pair ieof
$ati : letBie Gonfon ; Variatioiu po»r le
piano sur te même air ; an {Icre cte io*alM
dédié à laprtncette Charlotte, plu^ieura alr«
.écosuia iarlé« pour le piano. La uuaiqne d«
Butler est gravée k Londres, chei Clementl.
BUTTINGEB (CuuLEs-CoNRÀiijlTtoloaUl^
flOljjite, bassoDiite et composlleur, eat né t
Hajenee eo 1789. Apréa A>oir acheTé aei étude*
mnsicalea, Il (Ut d'abord direclenr de mntiqne à
Friboui^ En 1837, il quitta ce poète et alla ■<<-
tablir k Breslau ponr 7 diriger l'éducation d*uB
amateur de mnalqne; depuis lors il s'est fixé dani
cette TJIIe. On conaatl sous le nomdeH.BnUinger:
l'Une poloBalsepoarUOIefen toi); OITubicti,
Atidré. ~ 3* Un quintette pour flatedinatrumealo
kcordea;lliid.— 3* Une bataisteet polonaise pour
basBon et quatuor, op, 7 i Uamtiourg, Bobme. —
4° Adagio et lliéme varié. Idem, op. 8, ibid.—
S" Air varié, idem, op. 9, iUd.— 8° Tarialiana pour
guitare elrtoloi]; Majeoce, Sebotl. — T'Sowila
pour guitare seule, Ibid. — 6" Une cantate intitoMe
Jehova, telle de Hetsanar. — fl° Uoe batlada
( Oie rmte}, doHejer, pour contralto et plaao;
Hambourg, Crani. [>ea ebanions arec gultaro et
l]Ale;MsiHic«,Scliott. — Quelque* cbansoDsk
quatre toïi , et une messe loleanelle. Ces coa-
positioas août ettinite en Alkmagne. H. But-
tinger a aussi publié une traduction libre de h
grammaire de mnilqnf d'Asioli, cbei Schott k
HsTeoce. Il en a été Ealt nne critique séTkra
dans récrit périodique lotilulé : C*elUa (L I,
p. 40 }. On j reproclia an Iradiicteur d'avt^
aJtéré l'orlgind eo beaucoup d'endroits, et
d'aTtdr bisaé dus l'impression des niolt»-
tudes de IsotM de lool gaore. Oo s'accorde m-
pendant k considérer H. Bnltinger comme u
musicien qui possède de grandes comiaiaaaKM
dans son art.
BËTTNEB (ta*BD), eantor k Coboorg au
commencement du dix-septlkine sikcle, naquit t
RŒmliild, Ayant surpris sa leinme eo adultira,
Il en conçut tant de diagrio qu'il s'arracha la Tfe
par Iroiacoupsde poignard, le 19 janiier leii. Se*
compositians sont d'un lrè*>boB sltle et d'une
harmonie fort correcte. Le* plus reaurquable*
sont : 1° I«137* Psaume k liuit «ois; Cubourg,
l«l7,in-4<>.— l<>0itaP(ira<ftjJaca,-ibid.,161l,
>y Google
132
BUTINER — BUTTSTEDT
lo-t*.— 3*Le4«'PuaiiKkeTofx,tUd., len,
ld-40. H£iAc titiçium oier da* Lied : Sinçe*
leiram HeneTaQnind, ke Toii;ibid, iei4.
On lui ut BUEil rederabled'na trtltéélémentiim
d« muilque, Intitulé : SwUmeiUa miute«, oder
tealtd^sr CnUrridtt vor dUjmigm Knafrm,
M> luxK Jung wid *w kêiuem Laletn çewelmetj
Cobourg, 1013, <b-Bd. L« deuttème idlUon a
paruiltnt ea Itii, to-t".
BCTTNBR [Jacqoh), lulhble et eompo'
«tteoT alleroand duu It Mconde moitié du dii-
lepUime «iicle, a publiéuDrecDilldeeenlpiècM
pMrhlDth.couiccKlre; 100 Vbermu OTimv-
thige %nd nie geharte ichcette Lavtmufilcie,
«ach JetHçer fuuen Manier lu xpUlen Nu-
IMBbcTB, IflM, in-t*.
B&rrNER (Georges ), canne an eouteat
d« Schfraldnlli , et racleur d'orguei au commen-
ecfneat du dix- huitième siicle, a coDstruit l'orgue
dea cannea du coiiTeul de Streigin, composé de
M |eiii , troia claiitrs et pédale.
BOITNER (Ji*r-Iiik«cb), canilnictedr
d'orguei à SciiwaidnilE, dani la premitre moitié
do dlx-liai(iéme alècle, et proltaldeiDeut parent
dn prMdent, a constniil t l'égllMparduialede
Jaoer, en 173!, un Inetnunent de 2t jeux , avec
déni claTlertet pédaie.
bCITNER (J<me»h), organîite k l'église
|)riiicipale de Glognu , danii lei> premières anilines
dn dix-neOTième siècle, occupait encore celte
poallion a 1830. Oa a d« lui un petit oiiTrage
publié conjoinlement avec Erneat Haclisberg,
soin ce llti« : SUmmbueh odtr Yletmehr Ait--
vrelivng,vl« Jeder Lttbkaàen lein Clavlerim-
fruntmt, leg n tKrlfnu efn Saitm oder ein
Pfeiffenum* , telbtt raparire» vnd aUo itim-
Mm itffHM ( Livra d'accord , on plutdl ins-
tniclioB an mojren de laquelle ebaque amaleur
pourra entretenir et accorder lui-mèmo ion ins-
tiumenl ■ elafier, soit t cordea, loit k tu^anx ) ;
Breaian et Leipaiek, tSOI, iiOpages tn-flo. On
a du mémfl artiste us écrit inlitiilè : Ànweliuitg
Viejeder Organltt renehiadetu beld«r Orgel
vorkommende Fehler lelàit verteuem vnd dit-
Kn vortmigeii kam (instruction par laquelle
tout orgai^sle peut corriger les détaul* de l'orgue
et l'aiTiéiiorer ) ; Glogaii et Li«aa, 1S27, fai-8<>.
BUTTSTEDT (JitnHEaaiJ.oi^QisIe cé-
lèbre du dix-septiènw siècle, naqnit t Bloderv
leben, près d'Erfiirl, le 15 airil 1M6. Élève
de Jean Pachelbel pour la composition et pour
l'art de}ooer da claTcdn et de l'orbe. Il acquit
après quelques années dVIiide» un talent remar-
qoattle. En tOM il fut appelé comme orgaaista
dans un« église d'Errurl; en iflgl 00 le nomma
prédicatear et organlite de Pëglise principale de
cette ville. Il occupa cette pltee juaqn'à m mortr
qol eut lieu le 1" décembre 1717. Sa compoel-
tioBi impriméet lonl : ■<> Le cantique JJietm
Gotl in der Bah lejr Khr, avec deux *arw-
tioas;Erfurt, 170&. — 3» Le cantique Wo Qott
iltM BoMiiidit ifitbt letme Gwut, avec trait
variatloiia poar le davedu; ibid., iToe, —
V M)uitalieh« Kutut-umt Yorratlwkammtr;
ibld., 1713, in'lbl. Cet œuvre constate «nqoalR
préindea et Tiignea , un tir avec onie virialwD*
el deox pièce* pour le clavecin. On en a pubM
•■• deniième édiliou à Leipsict, en I7is. _
i'LtcMRùnne Zeveh miehdirnaeK, to lavffen
air, etc., t quatre voix , nu (iokHi , deux violet,
viokMKelle et orgue; Erfurt, 1719, io-fol. —
&« Quatre mesaes soua ce titre : Opéra primo
Mcra, bettehtndiitvier luiKùmponirUn MH-
am txm vniterm^eMekert to tvoM vocal ait
WtehfiulnanetUatsantmeii; Erfurl, 1710. —
V Vt, te, mi, fa, sol, la, fola miaica et harma-
nia Xienia, oder ne» enxfnete», altet, leahres,
iemliget uni ewigst Fundamenivm muticei,
enigtgen geutst dem nea^roefnelen Orchestre,
wtd in tweene Parte* einçelheill.In weUhen,
tHKt amu' tm ertien Theil, da Herm Aatori*
dttOrehettre Irrige Meitautgen , iK Specie de
ToTii*ieafHodbmuifeit«lederletl,imandem
Tkeile dber da* reekU Fwi4ameiiiiun Mu-
itcei geieigt , SotmUaUo Guidon co nicht at~
lein defemtirl, tondent awih tolcher fiuUeH
bei Ei»flihnatç einei ComiH* geiaietett, d<m»
oucA bdiauptat vird, daa tatn derelntt im
Bimmel, miteben den Sonit walàie hier in
der WM gAraaeKUth, MwleireN verdt;
(Toute la musique et l'harmonie universelle
conlcDue dana *t,ri, mi, fa,m>l, la, etc.) Er-
furt; sans date , nuis fraisemUablMneot im-
primé ea 1716, in-fo de 13 leuilles. J'ai dit dans
le Bitamé phUotophique de l'histoire de la
nnuique (p. coisv), que longtemps après que
l'usage se (ut établi de la toJmisation par les
Mpt noies, il j avait encore de la résialance à
ce ajslime rationnel , et que l'ancienne métliode
attribuée 1 Guid'Areno trouvait encore d'ardents
défonseors. L'écrit dont on vient de voie le lilre
en est uoa preuve, pnitqu'en 1716 un artiste
tel que Doltsledt entreprenait de démoalrer que
loole la musique et lep prtncipft élemais de
riiarmonie étaient rrnrerméa dîna l'aucienDe
gamme {ut, re, mi, fa, toi, la, tolatuuiica
etkarmonia xtena). Son ouvrage éUit dirige
contre Mattlteson, qui, dans son tJreheitrenou-
veUemait oucerf (Dos n«ii eraefnete Orchei-
tre), avait lait l'apologie da la solmiaalien par
lea sept notes. Celui-ci ri^ndit à Butlstail aver:
un pcoToad savoir, nuis avec aa groeaièrelé ha-
>y Google
BUTTSTEDT — BUDS 188
niatiMiOatbeKhûUtfOr- . le» registm, la 15 Juillet IMI, ipris aroir
chatnli'OTrhMreàéfaDia).Vef.UATTat»oii. i Tait l'ëpreuie ordiniire iTdii grand nomlow
Li l)JbiiD(Mqtie mjaie de Berlin pontde m
DDKrit uH mewe i 4 toIx «tm initmiaent»,
emposë* par ButtstedL
BCTTSTEDT (FRtn«on-VDLLB»D}, di-
recteur de mailiiae cl orgaalste I Rotleobnig
TCnl7M,fnt d'abord organiste k WeilienheliD,
diM 11 pKncipiDté de Holieololie. Fila d'un or-
pMa d'Erhirt, fi Mqull en celle Tille en
1T36. n a composé deus oratorios et plusleot»
Moneani pour te tîoIod et le piu». On trouve
qnelqiiea'UDe» de «ea Hiealei de piano dans
fà^hologie vtuilcale de Bouler.
BLIUS (JtcquuDE), musicien belge, naquit
dau'lei Pays-Ba» , Tera les premières annies du
MiBèiDe siècle. Il est |dua que Traisemblable
qull Tfi io jour à Bruges on dans lea environs ,
car on * oit dans les actes de la collégiale de
SsIPtrSauTcur de crtte ville qu'un prttre nannni
Jaeofnu de Boes j était, en 1506, maître des
curants du ctiœur, et qu'il donna sa dimEssion
de eette place an mois de ;uln de U même an-
née, parce que, disait-il dans celte [dèce. Il s'é-
tnil pourvu d'une. meilleure situation (d«ffi«-
Oorl MvrvieU provUum]. Or de Bott et de-
Rutu aont le in«me nom et se prononcent de
In même tnanîftre k Bruges et k Gand, parce que
U diphlbonguc oe a, conune l'it, le «on de ow
En namand. Cependant le prttre dont il s'agit ne
|it:oi p» être le mnalcign qui est l'objet de cette
notice, car il devait être Igé d'au mofnt trente
ans en lljoe, puisqu'il était déjt en potsession
du poste impottaal do maître des enbots de
rhcwr ; et qDirinte'Sii ans plus tard la cour de
Tienne et les procurateurs de la chapdie docale
de Saint-Marc ne disputaient lo beau talent de
JacqucideBuus, qui aurait £14 Igéalorede plut
de soiiante quinie ins, et qnl eet peu vraisem-
blable. Quoi qu'il ea solli Jacquesde Buua s'éta-
blit k Venise, et j Tooda une imprimerie de
musique qu'il dirige* pendant plusinirB an-
nées. Il était connu généraienKal en celte
Tille sons ' le nom de mistro (naître) Joehct
un Qiadietlo Fiamingo. Dan* les r«glati«*
des pnuMrattun de Venise, Il n'est JMnais
ilési^^ que de celte maïUêre. H. Caffi fournil
lie* nBaeignementa inléresMnls sur la nomina-
iion de cet artiste k la place d'organiste du se-
cond orgn* de la chapelle de Saint-Harc,
devenne vacante par la mort de Baldasiare d'I-
■aola (1). L'élection eut lieu , sprts de grande*
«mtettalions (dopa moUa diieoriUi), disent
mstwin inialtileaiaera iMto rU loppeHa du -
d'organiste» {fatta la *oUta ptwa c
monatori). Le mérite exlntordiBaire de Ja-
tiM lui Ut obtenir . ta victoire sur set concur-
rents, et sans doute celle Ticlotra fut dupntêa
par la favnir accordée • d'autres artiste» , paia-
que le doge Pierre Lando ordonna que tons len
chanteurs de la chapelle de Saint-Harc fuascot
convoquée an concours et (dtUgés de dédarcr
fons eemirat qnd était le plut batdie entre le»
coocurrentt. Lt'majorité te proBonta en bvenr
de l'organiste flamand (par majorem partam
eantonan EeeletiM pretUcUi ew» torvm J»-
ratnentum fuit matit eommendattu fn artt
tua ttmcmdi orfomtm).
Le Iralleniait qu'il recevait annuellement a'é- '
tall que de SO ducaU : n'ayant pu obtenir
augmentation, Jacbel prétexta la nécessité de
te rendre dane ton paya pour dimportanlea af-
faires et promit de revenir dan» quatre moi»;
mais, au lieu de tenir w promeate , il se rendit à
Vienne et entra au service de i'emperear. On
voit un témoignage éclatant dn grand mérite de
Jachet dans iea efTorta que Si le goovemeiMnt
de Venise ponr engager l'arliste k revenir pren-
dre sa place, et. dont les détail» *e trouvent dant
les registres de» procurateurs. L'ambataadeur de
Venise k Vienne fut cliargé de conduire la ebote
avec pmdence pour atteindre le but qu'on ta
proposait ; mais ses efTorlu furent vains. Jacfaet
répondit qu'il avyt un florin par jour k Vienne,
et qu'il ne retournerait k Venise que si on vou-
lait loi donner un traitement de 100 dncala : iea
procurateurs m crurent pas pouvoir payer une
tomme si cooiidértble pour cette époque, et
Dommèrenl Jér^m» ParaboKO comme suecu-
Bcur de Jacliel , dans l'année t&51. L'idenlilé de
Jadiet <A de Jacques de Buus est établie par la
dernière partie de la Liàreria de FranEi>ii Dooi,
laqudle est inblulée Musiea Slampata, et a
pour dédicace al nobUiu. lig. Jaeheâ Buvi
orgaititta dt S. Marco. A l'éf^rd de la eonfu-
tion qu'on a faite quelquefois de Jacquet de
BiM$ et de JaequK Berehem , par les noms
ieJaeehet, Giae^e,Ja^iei,Jaquet, et Gia-
ehetto, elle disparaît par les renseignemenla
fournis sur Jacquet deBuntptrle» retires de»
Procnratorl de Veuite, poltque ce musidea
entra an tervice de la cour de Vienne an mo-
ment mène oiï Berchero, qui ne quitta jamalt
ntalie, était attaché au duc de Hantoue, (O
qualllé da matlra de ebapeUe.
On connaît de Jacquet de Bout : 1* Bieenart
da eatUare e twmare iorgano e alM ilro-
menti. Lib. I,inVenetia, lH7.~i*Idem.lJtm
>y Google
134
BUUS — BUZZOLA
0; lb<d.,1549, io^". Pieri« Pomio «D PoDtio
eila de* Blcereart de Jacqaei Bus daiu soa
Bialogo ovs M traita délia teoria e pralica
di mutiea, 1*^ pirtie, |). 4B) ; il sautait sans
douta parler à» Buvt et de l'ouTrage cité ci-dei-
lue. — 3' rofuonl frmceie a lei f>od; Vent-
lia apprato l'atttore, l&«3, ia-4*. — 4' Primo
Ubro de' Molettt a i voei ; Vcneiia, GinUno ,
lUi.W'i-'oiA. — 1>' CaïKcni franeetia eitiqve
voei ; Veneiia, app. Jer. Scolla, U&O, >ii-4°
obi. — a* Moteta e madrtgali aiei voci; iu
Venetia, l&SO. Ce dernier ouvrage £«1 TraUem-
Uablenwat une réimpreuioD ; il apparlieni peut-
etre à Jaa)u<a Burchem ( Vof. ce nom. ) Il e^^ ï
peu pria impouibla de ««voir auquel de ues
mosideat apparUeDoenl le« morceaui indiqués
par ke leai nom de Jaehet daot leii recueils
dont Toid IM liliea t !■ MoralU ItpatU alio-
Titmquea»t}u>ruialiberl;ib\d.,tU7.~i''Caii-
Uoite$ t^tem, tex et guin^ue voatm, etc.
À.-»çtMm rttdeUe., KrieuUen, IM&. _3' 5e~
cmuAm iomvt ttoiH operit mutlct, lex, qutnçue
et quatuor vocMi; Moriberg» , arte Hier. Gr»-
plkd, 1S38. — 4° SeUetùsimonim Molecla-
nmparOMqvtiviMiparUnnjuatwirvocam.
Tontu /,■ noriiaberg». Job. Petreiua , 1540. —
ft* Le diliime et le treiiitme livres de moteli
Imprimés par Pierre AUaiagnanl, à ParU, en
1534^1635. — S'LaiiieHeàe volxaurleciiaul
StirgePetr», publiée par Adrien Le Roj et Ro-
bert Ballard en I&&7, gr. infol. Dana It qua-
brièate iinv de moteta imprimé par Jacques
llMknie,kl,Jon,enlS38, il j en • avec le nom
de Jaekst et avec celnl de Jacquet Bvv*, ce
\fà aemUa iadiquer qu'en Fnmee Jachet déai-
gnilt pulicnliéremenl Berchem.
BtTXTEHUDE iDictekicb ou TBtoDoâE),
DD dei plni cétttires organistea do dix-aeplitnie
riècle, était HU de Jean Ouxtebade.urganiale t
HeUnper, en Dancotark : tl naquit en ce lien Tara
leis. On ignore quel loi son maître dana l'art
de Jooer de l'orgue et dana la compaaitinn ; niait
il 7 a lieu dn croire qu'il Ht m> étude» mw II
dbwtioa de aon père. En 1G09 il obtint la place
forpnfate de l'égliac Sainte-Marie h Lntieck , et
le reale de aa vie a'écoala dana l'eiurcice pat-
dUa dea derolre de celle place. L tenolna la
cwritre le 9 mal i70T. Toat l'inlérM de la rie
de ea grand artiate réaide dana son admfrst^
talent aar l'orgue et dana aea ouTragea, dont oa
n'a malhenreuaenienl putdié qu'une trèa-petile
partie. Une seule choae aulflt pour nous donner
une bante opinion dn mérite de Buxlehude,
<^Mt te aélaur d« plmleura mois que Jean-Sé-
haAlieB Bach fil en seci-et h Lubecli pour l'en-
lewtrc et poor étudier m manière. On a de cet
■rtisle ! i * Ooehseil Àrieii ( Clianeont de aocea].
— 10 Fried-ttnd Freadeiurelche Htnfahrt det
allen Siiaeont b«j/ Abilerten seinei Valen,
tn Lweg CmlrapuTikten abgcmnçen ( Décèa
paisible et Jojeui de Siméon , après la mort de
son père, en deux cantreiwinls doubles ) ; La-
bech, IS7â —i<>Abertd-.V\isik ni 9 Theilen (Mu-
sique du soir, en 9 parties ), — 4° La fioee de
VAgTieaM. — j° Sept suitea pour le clavecin , re-
lirésentant la nature et les propriétés dea aept
plaiiètea. — fli> Poème anonyme «ur le jutnié delà
délivrance de la ville de Lubeck, mis en musi-
que— 7" Castrum dolorit Leopoïdo et cattrma
Konorit Josepho. — g" Délices célestes del'tme,
pièces pour le clavecin. — 9* Pièces pour Tiolon ,
basse de viols et clavedn, ceuvrss t" et 1*;
Hambourg, 1696, io-fol. — 10" Ce qu'il y a da
plat terrible ,- ce qWit y a de plut gat, pièce*
d'orgue (eo manuscrit). — 11° Fugues, prÂudes
et pièces dWeraea pour l'orgue (en maDUcrit).
Dans la recueil de préludes, fugues et chorala
variés pour l'oi^ue, publié cliei Breîtkopr, tm
trouve un prélude et une fugue de Buitehude sur
I« cboral : Wie adux* Leucli4et der Morgene-
tem. La bibliothèque rojale de Berlin poesèda
, eu maaoscril 1& préludes et fugues pour l'orgue,
inivia du eboral varié A'u» £ob mein Seel, '
ainsi qu'une toccate pour le même instrument ,
par Buitehude. L'éditeur Kcerner, d'&rrârt, a
publié récemmeDl quelques pièces d'orgue de ce
grand artiste.
BUZZI ( ANToiNt) , compositeur italien ,
connu depuis 1840, Tut entrepreneur du thétlre
Italien è Valence, en Expagne, et ne rénasit pas
da&s cette eotre|iriae, qui n'eut d'exlsteikce que
pendant l'année 1841. De retour en Italie, il a
tait représenter k Rome, dana l'été de ISil,
l'opéra de sa composition intitulé : Blanca Ca-
pello, qui ne réusait pas; maia dans l'anuée
suivante il écrirrt poni Fenare SaiU, qui eut
un plein snccis, et qui re^jut un aussi bon
accaeil k Pamw, k Rome, k Trteale et dans
d'aotret vlltes. Les morceaux séparés de cet
ouTrage ont été pubUés avec accompagnement
de piano, k Hilan, chei Hlcordi. Le Is dé-
cembre ISÏ3, il a fait représenter au lltéktre de
UScala, k Milan, itConvito di Baldattare,
opéra aérieiii , clianté par la Novello , la Bram-
billa, Carrion , Guîcciardi et Brémont,qui n'eut
qu'un médiocre soccèa. En tSIili, il a donné aa
grand théâtre de THesIe Ermençarda , opir*
sérieux qui a été aasea bien accueilli , et dans la
même année EdiUa, opéra sérienx, au théilre
de la Fenite, k Venise.
BUZZULA. (Aktoike), mettre vénitien,
direcLEuriictuel de la chapelle impériale de Saint-
>y Google
BUZZOLA — BTRD
13S
Marc, et de la eouMrie. de Sainte-Cécile, k '
Viffm Saint-Martin de Venise, a iiiecédA
dans cea deui emplois k Jesn-ADguttin Perotli.
n fut directeur de mnsiqne an tliéttte îtaiieD de
Berlin, dans les années l$43 et 1M4, et a Mt
repréaenler i Tenl«e, en 1837, un opéra de «a
composition Inlilaié/'aramontfo, qui eut quel-
que snccts et fut Joné lur pltisirars sulres iliéâ-
trei. En 1S41, Il a donné aiiui k Venise il
Maitino, el ilana l'année snftante gtt AweA-
tvriert. Il a écrit k Beriin noe canlalc qui a
été clwntée an tMitre Itallea, en IS49, k l'oc-
eadon de ia Kte du roi.
BUZZOLENl (luR), célèbre t^or, né à
BK«cia, dans la seconde moitié du iliiHeptlème
sitela, fut d'almrd au lerTice du duc de Mari'
toue, niauile de l'empereur. Algarottl en parts
(Tcc bcaoconp d'élc^ea dam Mn Essai sur Vo-
p&a. BuraolenS cliantaft encore en 1701.
BYBD (William), célèbre mueir.len an-
glais , est considéré cranme flla de Thomas Bïrd,
membre de ta chapelle royale, auuj les r^e«
d'Edouard VI el de la reine Marie. La date pré-
■ait qull était igé de qnalre-Tinfl-ciiui ans lora-
qu'il mourut, le 4 juillet I6?3, d'où il résulte
qu'il a dà naître en I&3B , ou vers la (In de 1 637.
lia acte authentique, conaerré parmi tes rv-
çords de la cl^ancellerle de l'échiquier, k Lon>
dres, prouve que Byril était en ISSii le plus
igé âex enrants de choeur de b cathédrale de
Saint- Paul : fl dcTalt sToir alors environ seiM
ans. Son éducation mlisicale Tut dirigée parTal-
lis , savanl musicien qui fut attacUé à la chapelle
de Henri Tlll, d'édouani Vt, de la reine Marie
et d'Elisabeth. A raiénernent lie cette dernière
priBCaMS, la du)iclle royale fut rëorgantiée, et
Byrd , bien que déjà considéré comme artiste de
graiMl mérite, ne Tut psa compris au nombre de
•es membres : crtte délïTeur le déleno'na k
accepter la place d'organiste de la calhédrate de
LiDroln,en l&3^. Après la mort'de Robert Par-
lons [voi/. ce nom), qui eut lieu en lSfl9, Il
lui succÙa comme membre de la chapelle
royale, dont fl hit nommé Dr|;aniBte en 157l>,
conjointement avec son maître Tallis. Dans la
nrtme année tous deux obtinrent une patente
qui leur concédait le droit d'imprimer et de
teidre tes livres et papiers de musique pendant
le terme de vingt el un ans. Le premier usage
qilb m dtent Dit la publicalian d'une collée-
lion de noteti , d'hymnes et de canons , k cinq,
<li et hnil voii, sons le titre de Conllones ,
^ut ab orfvtKento laerx voeantwr, qainque
•* mx partium, Londres, 1ST5, ln-4° nbl.
-Vi^ la mort de Tallis , en i Aô , le bénélice ilc
la patente fut transporté k Bjid seul : il parait
en avoir traita peu de temps après avec Tlioma
Este. Byrd eut plusieurs enlknls , car on trouve
l'Inllcallon de la mortd'un de sea fils et d'une
Htio dans nn ancien re^stre de ta paroisae d»
SalDle-Héitne, k Londres, sous cette fiome :
■ Walter Byrd , the sonne of Wlllian»
Byrd, the XV daje oi maje. Au»
Buried. Dom. 1S87.
• Alice Byrd, the datqhter of WilHant
Byrd.UteXVdaTeorjalya.A. D.I&H7.
Un autre fils de cet homme célèbre , Tbemas-
Bvrd, qui suivit ta profesiion de son pire, fut
le soppléHut do John Bull, en 1601, comme
professeur de musique an collège de Gresham.
La lecture attentive des œuvres de WUliank
Byrd démontre qu'il fut un des plus grands mu>
sieiens dn seiiième sikcle , el qull n'est inférienr
k auenu mettre italien ou lielge de son temps.
Le regittre de la chapelle des rois d'Angleterre
(ChsfiM Botik) lui donne le litre de Père de
la mvsiqv* l Falher of mnuidi) ! ca éloge,
quelque grand qu'il soit, est instiOé par la pQ-
re(é d'harmonie, l'élégance de la forme dans les
entrées dMmttation des voix, la clarté du stilft
et la régularité lonale qui brillent dans ses ou-
vrages. On peut dire sans exagération que Byrd
fut le Palestrîna, l'Oriando Lasso de l'Angle-
terra : s'il est pen connu sur le contineat , le
caose en est dans la rareté des relations des Iles
britannlqnes avec le reste de l'Earope, au point
de vae de l'art : car les presses musicales de
l'Italie, de l'Allemagne, de la Belgique eldeU
France n'ont jamais reproduit un seul ouvrage
des compositeurs anglais , tandis qu'elles inon-
daient le monde d'édîtiona ninltipliées des tea-
vres des artistes des aplres nations. La liste des
compOEitions.de fiynt se corapoie de la manière
solvanie : 1* La collection de motets et hymnes
on eattUonet citée précédeounent : on y trouva
cinq motels k cinq voix, onze motels k nx , un
hymne k cinq, nn k six, et deux canons, le
premier k six et l'antre k hnit^ de la composi-
tion de Byrd : le reste appartient k Tallis. —
2° Paalmes, lonneb and smtgi oftadMi (md
pietie, mode Mo murieJt of ftve parlt
(PsaumcSjSonnetsdcbaBSons sérieuses et pieu-
ses mis en musique k cinq partira); Londres,
Tbotoas Este, sans data, mais avec use aulo-
risalion dimprimer, datée de t!i87. Des exem-
plaires, non d'une autre édiltun, comme Tunt
cm plusieurs biblic^raphefl , mais avec un oou-
vi>iu Irontiiipice , portent la date de lE§t. —
3» Smyjt of saitdHes nataret , iome of gra-
vllle and olhers of myrih , /it for aU corn-
paaies and voijees ,■ laMi/ mode and eornp^
>y Google
ted hto mtuiii of thr»e, four, /tvé, and six
. part» , a»d piOUâhed for tho deliçht of ail
ittcK as tdu pltatwro ht tke txeriiiê oftkat
mrt (ChantoDi d'opècw dlrenes, tel une*
griTW et Im auirei Jojwwei, coinpiMéei pour
loiitei In loctété* et In dllMranb genre* de toIx,
à trolt , quatre , doq e( *lx pcrtiea , et publiée»
pour ruDutemenl deceai qnl prennent pleliir
dans la caltore de l* nmilqiM ], Ituprinted al
Landoti by Thomat Eit , the OKlgne of WU-
Uam Bgri, IMfl. Cet oarrige Art râmprimi
en leio par Lncriee Ente— 4* Liber pritnut
laeramm eanUonum quinqvf* voeum. Àutore
GvlUelmo Byrd, ar^aiMa regfo Àitglo.
Excailebat Thottuu Bst «r aiafruitUme fini-
llelmiu Sffd. CUm privilegio. Londïm, is oc-
tohr. ISS». Cet ouTr*ge, dont tooteilei pièce*
aont d'une beauté leheTée, a
IMi , en partittoa , ta\ dfpm d« la
Tabla «leitté de* antiquaires mnùeleni de PAn-
t^eterre, et par le* Kilai de if. William Hor*-
ley, qui j a joint une iMune introdnetion lii*-
torique et erillqna , (t l'a accompagné du fae
timlle du (roatiipice de l'édition originale. ->
b' Liber Mcutufui taerarum eaïUumitm , etc.
LotuUni, quarto navamb. lïOl. — B* Gra-
duatia, ae emUimet laerx qittttit, quater-
nlt, (rifruijue voeibui oonelimalr. Liber pri-
mtu. ÀvthorvGuillelmoBiirdeiae),organiita
regio -l«jto, 1M7. — 7" Qradaalia, ae can-
Uonenaerx. LWer secandui. isio. — S'Ptal-
mef, MMft, tout lOMUtt, tome tolemne,
otkert Joyfiitt, framed lo the Life of the
*Bordi, fUfor vofcet or vioU, of IKree, fovr,
f,iie and ate parti; compoted by W. Bgrd,
one of gentltmn of hit Magettia ktmorabit
ehappell ( Ptaumea, cliuuon* et *onnet« ,
qiiel4]ue*-iini sérieux, le* autre* jo jeu i, con-
forme* h l'esprit dea parolu, et dispoté* pour
le* rtâx 00 le* riole* k troli , quatre , cinq et
*ix partie*; compote* par W. Bjrd, un de*
Diemb're* de l'honorable chapelle de leur Ma>
}«slé). lAM. Printeàby Tho. Snodham, etc.
— 9' BTTd B pnUté trot* metiea de la compo-
titJoD, dont la rareté eut li grande que
M. Edouard Hitnbaolt, *af ant arcliéologue miwi-
clen, a coniullé le* catatognet de toute* 1**
grandes iMbltotlièquei et de tonte* ie* Tente*
i}«l le *onl thitc* pendant lèt deui dernier*
•Melr*, lani en dMonvrlr d'antre eumplalre qoo
celui d'nne mette k dnq Toix qui eit en la pca-
teeiiou de M. W. aiappell , membre de la ta.
déti de* antiquaire* miMldens de Londre* et
éditeur des publication* de cette aociété , et
celui de* deux antres messe* t Iroii el quatre
*oii , qui Tut <rei»dn en 11121 , k in liuitiéme
iéanc« do la grande et bdte rollectian de Rartle-
Diana. Ces mettes , reliée* avec dix-huit suite*
de madrigaux de Horiej , Welke* , Bjrd, r.ib-
bons, Wilfaye, Bateson, Kjrbie, etc., dans la
reliure originale en Tâin , foreet Taduat douie
lirre* douu t. (3t& h-anci ). Les tn^ meatea
j de BTrd paralatent atoir été Imprfntéea som le
régne d'ÉUsabeth, Ter* 1580) mai* altts a'oBt
■i titre, ni date, ni nom d'in^rimenr, ai I'm
en juge par l'eiemplaira de la mesae k dnq
Toix qm est en la poaietaion de N. W. Cltappell.
On lit simplemeat au liant de* page* de oeJle-d t
b voatm. W. Bgrd. L'opinion do H. RiaitMiilt
est que Byrd a ccHnposé ces meaaa entre les
années 1U3 el 15U, c'est-k-dire dan* rinterralle
de*a aeixiènM année k la fingliâmeaaBée,parc«
que te ligna de la rcina Marie ( 1 9 juillet 1 U3-
17 novembre l&aB) fut la seuil ipoque do re*
tour du gouvernement anglai* et d'iute partie de
la nation k la religloa catlioliqut. Ce* ourrages
marquent donc la premlire époque du talent du
I compo*llenr;cepeBdantlametatkdnqToixmi«e
' en partition par M. Itiml»ault , d'aprè* reiem-
! plaire de M. W. Cliappell , est déjk Irès-remar-
: quable par IliatHleté dans l'art d'écrire. Elle a
' été puUléo en 1841 , par It société d'anllquités
nnnicalet (Muticat ÂiUiguarUm Society 1 ,
' aiec le luie de toutes ses publicalii»it, tous ce
titre : Â Mou for five voyeet, compoted bel-
i «<e» Ihe yean \bb3 and \bbi, for the. old
: Cathedralof Saint-Paul, byWiOiam Byrd.
' noiDfirilpriKledinteore,aiidpreceded by a
Life of the composer, by Edicard F. Riat'
hauU- london, printed l'or the metnbert of
the miMfeal antiguaria» Society, by Chap-
I peli, etc., gr. in-fol, — Bjrd a au**! contrihué
aux ODirages suivants : — 10' Mutica Trans-
I alpina. Uadrlgalai translated of four,
: flve, attd six parlt, choien out of dirert
excellent. Aufhori , aith the first and second
' part ofLi,ytK.ivtixi,viadebymatster Byrd,
• vpoH t*oo itoKt's ofArlottOi and broughl to
' tpeak engtiih. PvbUsked by N. Yongc. in
fawnar of sueh at îake plteisiires in muticka
and voyees. Imprtnted at London by Thomas
■ Est, the assigne of WilUam Byrd, 15sa.
Cesl le premier recudt de madrigaus publié en
Angleterre. — ].11° The frst set of italian
MadrigalM EngVshed, not lo the sensé of the
origliud ditaes,butafterlk«affeeUmofthe
noate, by Thomas Watson, genXletnan. There
are alto hère interled Itco ezcellent Madri-
galls ofmatter Byrd, etc. [Premm- litre de
HadrlgaoK Italiens Iradujta en anglais, non dans
le sens des cliants originaui, mais d'après l'ai-
' lection exprimée, 'par Tlumaa Watson , gentl.
>y Google
BTBD — BTTEMEISTER
IS7
Ll auui sont drns eiedlniti nadrigiDs de
millre B)ril, etc. )i Loodrei, Tltoim* AI,
tii9û. — 12* Parthenia, or the Maiden-head
<if the fini fliMicite thaï ever vas prinled
for Ike Virginallj. CompoMtd bf three fa-
atmumatlen Willlan Aynf, Dr. Jok* S%U,
a»d Orlando Gibbons, gentlemen of hU Ma-
jeilg't motl iUuitrioui ekappel. Engraved
bg »m. Hôte (Pirlbéaie, on la VirgiaiU da
la prenière nuiique qui lit jaouia Hé Imprimée
pour le» VirgiDilei, coinpotte par troii bmeui
maltra, William Bjrd, le D^ Jaba Bull, et
Orlando GibboM , etc. ]. Cet otiinge ett dédié
à 11 reine Alubetli. Il e*t entl»remeiit gra*é
«Dr de* planche» de cuWre. La première ëdi-
tioB eil uni dMe , mai» l'onTrage a para en
ISOO. Lm norceaas eompMés par Bjrd mhiI an
nombre de hall, lenqiielt consUtent en deux
r>réta(le« , drni paiane* et quatre gaillardes, —
13* The learet and loMm/afforu of a tor-
rorfuU sovle , eomposed wllk mvttcal agret
and aongt , hoth far voyeei and diven fM-
tntmenls, tet forOi bs tir William Letgklon,
Knight (b» Larmaa el Lamentations d'une tne
arnig^ , composées d'airs et de chanta pour les
voix et dneri Inulnmienti) , IGlt. On y trouve
quatre compoiitioni de Byrd. — Dans le enrieai
Tolume connu toun le nom de Virginal-Book de
ta reine Étitabeth , lequel eii*te en manuscrit
dans le ^nfitriltioMJfvjewn, A Cambridge,
«e trouvent loiianle-dli ^èces pour la virginale
et l'orgue, composées par BTnl , et le ^rgtnal-
Book de ladj Nevill en contient Tingt-i)!. Le
Kii*. n* eoie du fonds de Harlej, an Mniéom
britannique, contient on chant k trt^s voix
composé par Bjrrd pour le drame talln de Jane
Sliore, qoi fut représenté en I&8B, et plusicon
nolHs de re graad mutieien se trouvent en par-
tition daas uM wUediM de nadiigaux, moMi
et ranlaisiea, tonnée par un chantre de Wind-
sor, nommi Jean Baldvrjiie. Celle oollectioa eat
aiisal au Muséum bHUonIque, de mtme qu'un»
autre trèa-Toluminenae formée par le D'. Tnd-
way pour lord Harlej, laquelle cootienl un eer-
vlce eompirt k quatre voix, de Bjrd. On Irogve
on grand nombre de ses pièces dans les eoltec-
lioiu de Bernard {Seleeted CkvrcK-Mmlck ) ,
lie Boyce {Cath»iral-M*tic) , de Hilton, et
d'autres.
Il ne faut pas confondre avec le grand artiste
qui est Tobjet de cette notice an autre nnwi-
clen nonnté WilUaTa Bird, de Watfbrd , daai
le comté de Hertford , auteur d'une collection
de chante k quatre v
d'orgue ou de
I pam en iSt9,
sont ce litre : Oriçinot PitOmodg, contitUitg
ofpMolot and kfnni ftmw fM jeore, wttk an
forte ; Lamdrv, pelll-In-4' oW.
BYSTROEH (Thomas), ioui-tieuttoant
d'anilierie aoédols, Ttrant k Stockholm au coot-
ntenceiDcnt du dh-nenvième afède, • publié
Troti Sonatei pour le elavedn, avec aeeva^.
devlolon; Leipsick, 1801.
BYTEHEISTER (BEni-Ju:)), docteur
en tttéologle et bibUograplie banovrien, naquit
le a mal 1688 k Zelle, où son père était secré-
taire an conseil de Justice. En ITio il devint
profettcarde IhftJogiek Helmstsdt; Il ett mort
dan* celle ville en 1740, le 13 atril. Parmi tet
nombreni ouvrages, on trouve : Mitertatlo de
Sela contra GoUUa (Rame). Celte d-sserta-
tlon a été inMrée dans les MiMîceU. Lipteni.,
t. IV, et dans le Tkesattm anitgvit. (wr.
d'OgdW, t. UXIi, p. 731.
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CAIIALONE(MicuEL},oor.ABELO,\E,
mt tnÛD GABELLONE, fal \f. premier nultre
de coDlrrptdnt du violonisle Emmanuel BarbHIa.
Il est morl !i Mapl«a, m pairie, en 1773, dtat
un tge peu iTancé. On connaît de ce musicien
les parlillons de« opéra» : t* Atfstandro rt«lU
Indle; — V Adtiano (nSMa. La bibliAlhéqne
du Coniiemtalre de Paris posâtde la partiMou
manuscrite et vraisemhlablement originale d'un
oratorio de la Posilan, compose par Cabalone.
CABEZOPI (D. FÏLix-Antomt ), organble
de la eliapelle et claikordisie île ii cliambre do
roi d'Espagne Philippe II, naquit k Madrid en
I&IO, et mourut dam la même litie, le 11 mars
I5B6, k l'ïge de cinquai)le*six tna. II Tut inhumé
dan* l'ë^liw de« Franuincsins de Madrid , et
l'on mit sur son tombeau l'épila pi i e lui vante :
oedilit, bni tou r^u «uacEaic rblUptl
On a de CsbeioD : Ubro de Muiiea para
teela, harpa, y viçaela (Livre de musique
pour jouer du cltrecin , de In harpe et de la
*<ole); Madrid, tilt, in-lol. Cet oaTrage a Ot
paUié par les aoini de ses flia. Le* eiemplairea
en ionldevenussi rares qiM M. blava (roff. ce
nom ), mallre de la chapelle de la reine dits-
p^jne D. Isabelle II, a Tait d'Inutiles rechercbes
dans loutes les blUlothètines du pajs pour en
trouver an, et ne l'a rencuntré, par un hasard
heureui,que dans labiblioltièquerojaledeBeT-
*lln,oûil t pu reiaminer elen faire des eitraits.
Cabeun a écrit aussi dd traité de composition
inlilulé : Mxulett tearica jfprikUea, qui n'est pas
■Doins rare que son pretnler ouvrais. Cet artiste
eut deiiiïla, D. Antonio et D. HenaBdo Ca-
beion , qui furent auail des oi^nisles dislin-
GABIAS (L'atAé), ecdésiasliqne (tançai*,
né dans les demiires snoées du dli-huitléme
■iècle, imagina, vera I83S, un syalènw roons-
tnieux de construction d'orgue i l'usage dee
personnes qui n'ont aucune connaissance de ia
musique, lîa pisin-cliant ni de l'Iiarmonle. Le
résullat des reclK-rdiea de M. Cabîas, pour la
solution de ce problème insensé, fut mis i t'«-
position des produits de l'industrie franfaiM,
en 1834. Ce n^ultst consistait en un petit or-
gue construit par les moTeni or^nairoi , auquel
était attachée une boite eonteuant le n^canisma
CMnpoaé de 6ea\ claviers chacun d« «in^^lroia
touches. Les vingt-lrols tonclies rouge* du pre-
mier davier faisaient entendre les accorda mi-
neurs; et les toucJies noires du sectnid clavier
produisaient les accorils majeun. Paruno coni*
binaison du méciDisme, une seule de ces tou*
cbes,eaappujantsor le bras d'un des rouleaai
posée horizontalement dans ta boite, hisait
bai&ser, suivant J'eiigence de l'accord, quatre on
cinq pelotes qui tenaient se poser Terlicalement
sur autant de louches du clavier ordinaire , et
faisaient sur elles l'ofRcr de* iloigls de l'organiste
Le papier posé sur le pupitre, et doal la nota-
tion rempiaçnit celle du plain-chant, était diriatf
en vlngt-lroi* cases par des lignes perpendicu-
laires au plan des claviers, et chacune de cm
rases correspondait i chaoune des touche* da
ces claviers. Dans ces cases se troufaieot
descliinVes ouraugei, ou noirs, lesquels in~
diqiiaient |iir leirr eoulenr 1« clavier auquel
chacun d'eux ri'pondait, et des lignes droite* ou
obliques , allant d'une case k l'antre, taisaient
voir la touche sur laquelle il hllall poser le
doigt. Pour la facilité de t'eiécutiou et pour lier
l'eue liai neuieni des accords, (es louches devaient
être joules allernalivemeni par l'index de cha-
que nain. La pensée barbare de cette macbintt
de l'abbé Câblas, pensée entièrement opposAa
k la conoepUoD de l'art, a été reprise quelque*
années plus lard par l'abbé Larcoque,quieD •
fait l'orgue appelé Mtlaeor. ( Voy. L&aaoQOK.)
CABILLIAU ou CABKLLIAU (...], musi-
cien belge du seiiitme sltele, dont on tronve
une ciianson t quatre voix ( Sn etpérant de
parvenir à la mienne faniattie) dausonnu-
auBcrit de la bibliothèque de Cambrai <n° 134),
daté de IMl. M. de Coussemaker a donné 1'»-
naljse du contenu de ce loariuacril dans sa ffo-
iiee nr {et collecflont tnuMtalet d« la bibUo-
(kèqwde Cambrai (p. BS-SIJ. De plus, lia
mis en partition la chanson de Cabilliau , sous
le n° 2 , dans tes planches de musique du même
volume. Oa ne sait rien de ce musicien , et l'on
13H
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/
Iporc s'il éUit né à YpTw ou à Auileniriie , où
a ; «'«il dei famDlea de et nom. La famille
Cabelliali d'Audenirde était une de* plus di»-
tlDgnéts et de* piiw conaidérablei m seiôèmi
Hhl« : OD comptait parmi ses membr» des lit-
lératenn, des maglïtrtt*, dM pritrn et des
rtligÎFin dominkiim, chirtrenx et (utre*.
CACCINi (HoRÀCs), fui mallrede eha'
ptnedeSaiDte-Marie-MaJeure.iRoine, en ia7T.
Ileutpoar aoccesseur Kicolm Pervè, en 1581.
Jt paaatde une mené de Bsala VIrgiJie , h cinq
Toii , de oe mattre.
GACCINI (JoLca). né k Rome, fiil eimna
«t cité loiu le nom de êliiUâ Romtnto. Lm écti-
niiu de son temps ont ganU le sileace sar le
c»»>>iencenient et la Ha de sa vie; il y a même
bMDeoup dfBcertilDde sur l'époque Je sa nais-
sucs. Xoatefois il ronmil Int-mïme une date
■pprDximallre dtes la prilKe de son recueil
lie madrigaux intitulé : Nuove Musiehe (publié
CD 1601); car il; dit qu'il arait <écu Irenle-sepl
us A Florence, ce qui prouve qu'il y ani*â
Terï l&H ; or on sait qu'il était alors fort jetine,
ntiii déjk artiste , et , en supposant qu1l rat renie-
ment Agé de dix-huit ans, il aull de tout cela
qo'iladO naître vers 1&46. Caccini eut pour maî-
tre de chant et de Inth Sciploa Délia Palla , qui
M le rioiltt pas Mvant musicien , msia qui ta
At un chanteur habile et un liomme de goAI.
On ignore sll te détermina de lui-m<aie à se
rendre k Florence, on s'il y lut appelé par les
Hédids; mail on sait qu'en l&M il était attaché
kiaconr en qualité dechanlenr. Il est certain
aussi qa'aun (ite« des noces du grand-diw Fran-
foU deMédicisHTeciNaiica (7a;)«Uo, célébrées
en 1579 , Caeelni chanta le rôle de la Nuit, ac-
compagné paf des Yiolei (I), dans un Intermède
dont la musique étdt de nerre Strozii.
A cette époque, Jean de Bsrd),comtede Ver-
gio , ses amis Jacques Corsi et Pierre Strozzi , k
qui s'étalent réunit Vlueent Galilée, pire du
céUbre physicien, Mei et le poïte Rlnucr.ini,
aTaîMt fbrmt une associalioD Intel llgen le qui aTSii
pMr but de ffùftrtTivre l'ancienrte déclamallon
noaicale des Grecs, et de l'appliquer au drames
le» oiembret de cette société aTalenl pris en
ttenion-Lle genre madrfplesque k plusieurs
Toii, et voulaient lui snbctlluer des chanta à
mil seule, aceompagnéi d'un inslramenl. Celle
idéen'élait p*» tbsotuBMDt nouTcllei car, dans
IH (He donnée k Galéas Sforce et^ son éponse ,
Isabelle d'Aragon, par itérons» 0of fa, noble
deTorbHie, en I4IB, il y eut un inteirnède oà
■et dieux et let déeuea chantèrent lour k tour.
An mariage de Cosme 1" «tm Éléonore de To-
iUe,ea 1&3», oa entendit Apolloa chaater, un
(1) FeM ne»* jraiu M jn-niain» D. rrmcaco
M 13»
s'accompngaanl de la I}rr, îles stances podliquet
k la louange des dcai époux, et led Mu!«s ré-
pondre à ce client par une cancane à neuC par-
lies réelles. Enfin, aux mêmes Tétet , l'Aurore
réTeillail par ses chants let bergers et les nym-
phe», et élait acr,ompagnée par un claTccin (1).
Admit dans la sociélé de: lio<nmes dUlingué«
qu'on Tient de aarainer, et insiruit , par leurs
entretiens, de iaréiolulion qu'ils voulnlent opérer
dans la muiiqne, Caccini sentit s'éveiller en lui
le génie qui le rendait propre i réaliser une par-
lie clei Tuet et des esitéinncts de set palroas.
Homme d'esprit, il comprit qu'il avait loutk
gagner k ri4te transformation de j'arl, car ses
ignorance des réglés du ciratrepolat était k peu
près complète, et la nature lui aiail accordé le
don d'inventer dea chants que son talent d'exé-
cution fsitait valoir. Set c«atonnel1es el ses son-
nels acquirent une vogue extraordinaire ; il let
ctianlait afec l'aceompagaernent du ihéorbe,
inilnmieot qui venait d'être inventé par un Fia-
Fflutin nommé Berdella. { Voyez ce nom. )
Cet heureux ettait déterminèrent le comte de
Verniok écrire, en I&90, le poème d'une mo-
nodte, sorte deiwioe t voix seule, que Caccint
mit en musique avec succès. Peu de temps
après, Bvdl quilla Florence pour aller se fixer
k Rome. La maison de Corsi devint alors le
centre de la sociéUd'arlIttea et d'amateurs dont
ce seigneur élait un des fondaleurj. En 1694,
son ami, le poêle Rinuccini , fit un second euai
dans sa Dafne, et chargea Péri etCMcini de
la composition de la musique. Plusieurs aulret
petits drames de ce dernier tnccédèreni k celui-
Ik, et tnrentjonéi dans la maison de Corsi, ob
41b excitèrent l'enlHouiiatme. Ces pa&toralee
avaient eu ponr moilèlet II Setiro, d'Emilio
del Cavalière ( voy. Cav^lifjib ) , représenté
publiqnement k Florence, en 1590, la Dispe-
rasirme dl Fileno ( 1590 ), et il Gtuoco délia
Ciaea( laoa ), ouvrages du même compositeur ;
mais on ne peut nier qu'il j eOt dans le style de
Gaceini quelque chose de plus dramatiqDe que
dans celui de Cavalière. Les méditalioni de t«nl
d'hommes distingués conduisirent enfin, après
environ vingt ans de reeherrhea , k la décou-
verte d'une espèce de déclamation musicale des-
tinée k chantier la direetkin de l'art. Rinucdni,
musicien autant que poète, parait aïoir eu la
pins grande part dans cette découverte: Les ISles
célébrées en lAOO, pour le mariage de Henri IV,
roi de France, avec Marie deHédicis, lui Tour-
idées k cet égard ; il écrivit. pour les fêtes qui
forent alors célébrées une Trajedia per Mutica.
Maigri tant d'éloge* accordât k Caccini par
>y Google
. feu écriTiins de Florence, Im productioni de M
rnuifcien ont élé l'objet àt criliqoet imtres de-
fHiis «nriroD quinnte bm. Buniey, copié par
qtielqoN iDtenrB allemtnds, ■ reproché k sei
diant* d'être empreints de monotooie, et leur
a trouTé de l'analogie a*ec le atjte de LdIII. En
cria, il ■ fait preuve de celte tégèrelé de Juge-
ment <ia'oD remarque en beaucoop d'endrottu de
son BUtom rfslatntui?U0, lorsqu'il y analjH
le» tnifre* des (Jtcieni eompoailBun. Il n'j a
pns la moindre analogie entre tes mélodies de
Cscdni et cellei de Lulll, encore mohis rie ret-
semblanee dam le réclUlif. Cacctnt est uni
doute inlérîeor k Hoaleverde sodb le rapport de
l'eipreulon passionoée, et 11 a été sarpaièé dans
1c récitslir par Carlisimi,- mais les Formes de
art, métodiea ont de l'orlglnaKté, le* périodes en
sant longues , et feiamen altenUf de «es ouvn-
ffii TalL Toir qu'il saisissait Tort bien le caractère
des paroles. Quant anx omenwnts dn cbant. Il
a nu leor donner niur griee qn'on ne trouve
point dsoslescenvres de ses contemporains. Ses
madrigaux ï nàx seule olïrent en ce genre des
cliMM de trèi-boB goAt. C'est dooc i tort que
)ea auteurs du nourrao lexique aniTertel de mu-
sique, publié louB la diiecUoD de H. Sditlltng,
ont copié Geriier, et ont dll que cette mnsiqoe
n'est qu'une pMlmotUt. Cest t tort snrtoot
qu'ils oDt leprocbé t d'autres écrivains d'avoir
considéré Péri et Cacdni comme des intentears
et comme de grands artistes. Kul commeocemeot
n'est grud ni beau, disent-iU; mais u'y a-t-i1
pas an immense mérite k commencerf
Tons les écrivains sur la musique, du temps de
Caccinf, l'oot signalé â>rome le meilleur elianleur
de son époque, et PrKloriua eu parle en ce sens,
iSjfiit. Mut., m, 130.) Il avait formé quelque*
éltve* qui passaient pour des cbanteiirs distingués.
Quel que tiit le mérite de Péri et l'importance
de ses travaux dans sa collaboralhm avec Csc-
cini, 11 paraît que sa gloire fut éclipsée par celle
de ce dernier; «ar las cootemporaiiis de Cacdni
s'accordent i le cmsidérer eomnw ayant ou la
plus grande part daos la créaUoo du drame
lyrique. L'abbé Angelo Grillo, ami du Tsase, lid
écrivait : ■ Vous êtes >e piiie d'uo aonvean
■ genre de musqué, ou pintdt d'un chant qui
■ n'est point on cliant, d'ua ehoHl réeltatif,
■ noble et aa-desaos des chant* poputrirea, qni
• ne tronque pas, n'altère pas les paroles, ne
■ leur d(e point la vie et le sentiment , et les
• lenr augmente, aa contraire, en j ajoutaut
■ plus d'tme et de force, etc. <l). • Jean de
Bardi, dont le témoignage est d'nn grand poids
pour le temps oA il écrivait, s'exprime ainai
dans un discours adressé \ Jules CaccinI iid-
méme : • Selon mon sentiment el selon celui
m l<M<n dalTaSMa .Mfdg CrUta; VcMiii, nds,
US avez atteint le but
■ (Tune musique parfaite; non-wnlemeot per.
■ sonne ne vous surpasse en Italie, mais il en
■ est peu, et peut-être n'en est-il aucun qui vous
• égale (!}■ > Dont, en plusieurs endrolla de ses
oavrages, accorde tnisi lieaDOaap d'éloges à Cac-
cini. Il parait qu'avant de s'exercer dans le genre
de muciqiie qui fllsa réputation, cet artiste avait
écrit d'autres oiivngesdansl'ancii'n style, et qu'il
n'y avait pas réussii car Pierre Délia Valle dit,
en le rangeant parmi ceux qui ont le pins contH-
bué aux progrès de la musique moderne : GiuUo
Cacclni egll meora, delto Givlia Romano;
ma iopo che tt fil etercllato neilt matiche lû
Firenxe; perché nelleaUre Itmaial.coii buona
paee di lui, non ci froco tanlù di buono (3).
Les ouvrages connus de Jules Cacdni sont :
1* Combatllmenlo d'ApolUne col serpente,
monodrame, poénie de Bardi, représenté en IS90,
i Florence, dans ta maison du poète. Cti ou-
vrage n'a point été pobUé. — V La Dafne,
drame de Rinucdnl, en sodété avec J. Péri, ro- -
présenté cbet Jacques Corsl, en 15B4, et non
publié. — 3° £urUlee, drame de RlDucdnl,
imprimé avec la musique sons ce titre : VB»-
ridiee compoila ht miuiea fn *lil« rappre-
tentalivo da Gi*Uo Caeeint dello Romaito.
— In Firetae, appreao Giorgio Marescotti ,
leOO, in-M. de VI pa^es, avec une étdtre
dédicatoirede Caccini a Gloi'onni Sardl de CaitU
di Venio , datée de Florence le SO déceotbn
ISDO. Ctt ouvrage Fut d'abord mis en musique
par Jacques Perl ( voy. ce nom] . i l'occasion da*
noce* de Marie de Hédlds avec Henri IV, roi de
France en 160O , et représroté au palais Pilli ,
en présence de la cour. Jules Caccini avait com-
posé trois clHeura et plusieurs airs pour ceai
dea dianleurs qui étaient ses élève*. Lorsque
Perl lit Imprinw Bon opéra par le libraire Ma-
reMSOtti, Il y r^fntAgra les morceaux qu'il avait
d'abord composé, mais qui, lors delareprésen-
tathM, avalent été remplacé) par ceux de Cacdot.
Cdui<i, i son tour, raAt la musique de rt'iiri-
diee en se servant de ce qu'il avait déji écrit. Le
froatlqiice de cet ouvrage précieux est oné
d'une ttelle gravure en boi*. Une deuxième édi-
tion a été publiée à Venise, en Ifllï, In-rol. —
4* /[ âaptmenio di Cefato composé sur le dianw
du céiètare polie Chiabrera, par ordre du graud-
dnc de Tokane, I l'occasion des rtoees de Marie
de Hèdicis. I^ chciun Turent écrits par SldaM
Venturi del Nîbbfo, Pierre Stroxii et par ta
chanoine Luca Bâti, mattre de rhapdie de In
cathédrale de Florence et de la cour de* MMl-
>y Google
d*- aSapiiMnIo diCtfelo, donné les oc-
tobre, Tut la pr«uiier opén rcprisenté inr dii
WUie public : t'Euridiet «ait été miw eii
irèae • la conr, le 6 du niéme mois. ~ S* Le
Huove Maslcke, collection da in*drigRui h
Toii Kule, de eaïuoni et de monodiet. Li pre-
Mière fililioD de cet ootrtge inUressant t pour
tllre : le fluov« Mutieke dl CiuUo CaeeUU
ittio Xomano. Itt fimus, appreno i Mare»-
WlU, 1601 , in-rol. de 40 paROn. On Trouie à la
la du Tolitme la date de iGOt. Cette collection
B'a piru qn'au moii de juillet de celte dernière
■juée, i caïue d'une lonfjiie maladie de Cacdni
et de la mort de Georgei HaTeacolU : une noie
de ['hnprimeor, fllx de oelui-d. nom tnloriDode
Mie circonstance. Un aTli de l'aulanr, placé h
)• page 36 de cette édition, porte que, n'ajant
pn, comeM il le désirait, liirer t l'impree-
iotU Rapimento di Ce/iilo, il a cru deToir
joindre k ce recueil le dernier cli<Bur[ et plotieun
tin] do drame en question, afin qu'on pOt Tolr
la Taiiété des pauages qu'il a fùli pour le* par-
6a qui chantent seulea, elc Oa troure au eom-
uencement du volume ud« préface dans laquelle
Cacdoi rend com|ila de sai Irataax pour la Tor.
Daiion de l'art dn ebant. llnoua apprend qu'il
anit élé marié denx foii ; que m» deui rcmmei
ainti que Mi filles aTaient été nea éltTc*, et que
ta première femne élait célèbre comme canta-
biee. One aeconde Mition de cet ouvrage porte
le Utre suiiant : I« IfuoiM tfiufcha di Giulio
Caecint dttlo Pomaxo, tntuleo det terenUslmo
groH'dtKa di Toiama , novaaumle cou wm-
na diligmua revUe, corrette «I rlitampate; l»
F«ne<te, appre*»o Aleuandro Baverii, leOT,
in-fol. Il f a enfîn une troisième édlllon dea
Ittutve Miulehe, datée de Yen Im, idlï, inTolio.
Dans nue lettre adreuée t M. Farrenc par
II. Gasparl, lHbliaU>ér.aire du Lycée musical de
Bologne, le savant musidiite itiilien a'eiprime
ainsi : ■ Dans un manuKcril de mincellanées da
• P. Martini, qui est t la bibliothèque du Lycée,
■ on trooTe textuellement tranaerltc le Utre, la
1 dédicace et l'aTls aui. lecteurs de l'ouTràfte
■ suivant de Cacciai, que je n'û junwtii fu :
• JVtMtw Mtuiehe, » «moca moMera di scrt-
■ verle cou due arie partlcolarl per tmore
t ch« rieerchi le eordâ del bauo, di GhtUO'
' CoccM di Roma delto Givlio Komona, nelte
• qjialt ti dlmiulra che da lai maniera di
• «crivera con la pratiea di ma, ti posiono
' apprendere ittUe le tqvtilUtte dl quett'arle
• mua titeeiiltà del eanlo deW aulore; ador-
< nale di pattaggi, Crllli, gruppi, e nvovl
• effttll par vero eierciilo dt quabnique uo-
■ gtîaprofeuaredieanlarialo — InFiorenza,
• oppreuo Zanobi Pigm»^eCompogni,l6H.t
— ■L'épi. re drdicaloire de Caccini, Atwolto
> iUiutre Hgnor Piero Faleoniarl ( ajoule
L H. Gaspari), ainsi que son discours «ui lec-
leurs et les quelques Itutroctiom qui ; font
. suite, fonmissent de curieni renseii^enients
sur l'art du chant de e^e époque. ■ — Les
détails conteniisdans cai préliminaires prouTeot
que le recueil da iat4 n'est point une reprodgc-
Uon de celui publié en I ODl et , de nourean, en
ie07 et leis. La dédicace signée par Caccini,
datée de Floreoee, ifl aodt 1614, nous a fait toir
que l'auteur lirait encore I cette époque; mais
les paralei qui la terminent nt
qnll éUit fort tgé.... > Pctrà V
eh« rosHfuio nUo in venolacatamacomin-
etate v^U aimi dtUa raid fanclulma , è per-
venHlo iino a qitelU délia veethiala per fer
il (nedarirao sino alUne di quelpoehi eh« nu
ponotut avoMare, etc.... > — H. Gaepari
signale le recueil suiiant , dont un exemplaire
eiisla dans u bibliolhèqne i Hâve Arie di Giti-
Uo CacdJii detto Romano, «ovametUe rittam-
pale. — 7» VeneUa, appretio Giacomo Ven-
eentl, le08, In-rol. — Je possède enfin l'ou-
vrage suivant : Fuggtlotio mtuleale dl D. Giu-
lio Bomano, net quale ti eaatmtgono madri-
gaU , totttUl, arie, eaiitonieKheni,parcan-
(arenel eAUorrone, clavieembalo, o allro int-
trumenlo, ad wna due voci : naovatnente
eorreetoeritlampalo. Opéra leeotutal. Dedi-
ealoaW illiutrtuimoSig. Vlftcenio Grimani.
/n Penelia, appreNoGiaeomo PincerUi, IGU.
in-fol. de 49 pages. — Il n'y a en tète de l'ou-
TTage bI dédicace ni préface; mais on trouve, au
verso du dernier leuillcl, la table des morcaaui,
an ntnnbre de treale-dent , que contient le vo-
lume. Ce recueil rarlnsime et jusqu'Ici Inconan
•nx bibliographes n'existait point dani la célibre
tribllollièque du p. Htrlini , qni n'avait pn se le
procurer pendant le cours de sa lonipie carrière ;
toutefois il VI avait eu oonaalssance et ttt avait
copié le litre dans un recueil de miicellanéea
conservé aujourd'hui I la bibliotbèque du Ljcée
nnsical de Bologne.
CACCINI ( FaABCa» ), Allé aln«a du précé-
dent, a M naître k Florence vers lUi on i&si,
car Jules Caccini ea parle da» La prébce de l'é-
dition publiée en 1603, et dit qu'elle a élé son
élève pour le citant et qu'elle est déjà canla-
tiicei d'ob Ton peut cwjer.tnrer qu'elle était
alors Agée de dii-neuf on vingt ani. Un ouvrage
de SB composition , Inconnu ani bibliograplies ,
prouve qu'elle n'était pas moins distinguée par
le talent d'écrire la musique que par le chant; il
a pour titre ; la Liberation» dl kugglero doit
isola d'Ateina, balletto compotlo in tnuiir^a
dalla Franeesea Caccini ne' Signorini Malas-
pina. Jlappretenlato nel Pogglo Impériale,
vltta délia teretUatma orehiduehetia d'Ans-
tria grau dvcheua di Totearta, al lerenlK
Ladiilao sigismondo , principe di Poloniae
>y Google
l-tl
CACaHl — C^SAH
di Suata; ia Firenie, per PMro CeccoHcU,
I61S , io-fol. lie 74 page». L'épttre lUdicaloin
à I* gruide-ducbuK de Toscuie ut ilalée du
i Téiricr 1A1& : on ; Totl que w b*llct fut né-
cDlé par Ici plna célUrw masiciem de FlorcMia
dus la viUa de cette priocMM, en priiieiica de
Ladiilu, priace de PologM e( de Suède. Li
poéaie eit de Ferdiouid SumcinelJi, beflli de
Voltem,et cher de la muaique du grand-duc.
L'ouTTige eat écrit en partie daoi le tljle tM-
tïtir, et m partie eo cbiata nMeuré*, coapèi
par dn riloaniallei, dai» la manitre de
HoDteierde. A la mite du Italtet *e lnM*e u
madrigal i B Toix, qui cal biee toit La bibKo-
tlièqiie de Modène pouède l'ooTrage salTUtt :
Il Frimo libro délie Mutiehe a «lu e dHC
voci , dl Fratice$ea Caccini ne SlptorhU. D6-
dicale aW Uluttrialmo a reveremlittimo
iignor eardinaie de' Mfidici. —■ In Fiorawa,
nelia liamperia di ZaïuM PIgmmi, IA18,
in fol. — L'abU Baîni pocsédait la partilion d'na
■luire DUT rage de celte femme diaUngote, fatltuU
RinaldoiiiMimorato;A\e «e IrouTS aiijourd'hid
1 la biblioUièque de la Minerve, ï Rodm. ~ Fran*
taise Csccioi aTtil ^pouaé SiKaorini Hala»piu.
CADADX(JMnN), né le 13 itHI 18t3,i
Alb; (Tarn), entra eomoK élève au ComervattÂa
de Parisleia JDilleti8la, daoïile cours depiaon
de Zimmerman et ilans celai d'harmonie profeué
par DoDileai mais le déhnl d'exactitude le fit
rayer de cei daiiea le 1" décembrede la mêine
année. Quelques année< plua tard fl a'eet Itté t
Bordeaux et a'j eat livré i l'ensefgneinent dn
plana. Ed 1S39, il fil reprécenler au thélire de
Toulouse Topera Inlilule la ChMie laxmuu,
qui fut fort applaudi. C«iuccèa lui fit obtenir de
Planard le livret il'un petit arte qui avait pour
litre : lu Deux Genllltlunnmei, et qui tut ic-
jiréaenté au Utéttre de l*Opér«-CamiqtM, à Parla,
dans le mois d'aoDI )8t4 On y trouva une cer-
lainefacilité vulgaire qui s'eatfeprodaite dan* les
Nutres ouvrages du poèma cooipoalteiir, parlieullé-
remenl dans les DevxJacqvai, op^ra en na acte,
jouéàropéra-ConiiquedePari9,lel3BoAt I8M.
CADEAC ( Pinae), nialtre dea enfants de
chœur de l'église d'Aocli, ven le milieu du
«iiiime dAcle, fnt un dea musiciens entais les
pliu «timéa deoc temps, partira lièremenl pnur
It musique d'éftlite. Se» ouvranes Imprimés et
omnussonl cencd ! 1' Molela qvatvor.quln-
qite et lex eociim, lib. 1 ; Paris. Adrien Le Rof,
isas, tn-*" oW. — ^'Miita très PeIroCadeac
prxalatUUsimo iRuaco traefore, nune prt-
mum (n lucem tdlta:, cum gnalvor voellnu,
ad émitatlonem modiUorum, ut *eqveiu ta-
bula iTidicablI: Ad placittim; Eft» tum panl<i;
Levavi oculos; Lvtetiie, apud Adr. Le Boy et
Jtob. Ballard, ibM, gr. in-fol, — 3° Miua
CMM fuatvor vocibai ad tmtlatkiiieM om-
duU Aima Redemptoris eondila. ^'unc jirl-
nuKH 1» Ikmm edlla. àmcI. Pet. Cadtac
puerit ifmphoaiacU ecelrtùe Auicetuit prx-
feeUt- Celle meiae est imprimée dans nu roloiDe
quia pour Utre : Minanm BiuiicaUunicertt
cerum varietate lecuNdw» variu gtm refe-
nml tHQduloë et cantionet diiUiictaniw liif
teewtdv*, etc.; Pariilia, ex tjpopapbia 9'k.
Du Clieinio,IUfl,ia-(Dt.m«r. — 4° MitMliV
a Patro Cadeae, Bérimmt , Vvifraao Samit,
OÊm ruatuor voeUnu eondUx, et twtw pri-
niNm f*i lucem editx ; ParitUs , Adriin b
Roy et Robert Ballard, la&8, lo-M. La meM
de Cedéac a poar Ibéme la dianson fran-
CalM lei font* Aojri. — V Une autre mesM
de oe musictea ae tnMia daaa nne collediae
publiée par Gardaoe, intitulée : Xlt MiM
eitm fiatuvr voctàiu a celoberrimii ou-
cforfAiw condttM, *vu récent to bittm
editXt tdque reeogtutm; Veidie, i&it. —
B* Uignilicat du ^litme ton t quatre vote,
dans le recueil qui a pour Utre : Ca^linuti
Beatx Mari» Yir^rtit {qvod tlaçiUftot
tiueriUtur] octo madit a divertit avIarOna
eampo*Uiani Paria, Adrien Le Roy il lobeit
Ballard, 1U8, gr. «i-M. — V Pluttenra nw-
trti dans le QvMhu liber KotettorwA quiKjW
eliex meiiM. Openi et tolerda Javtbi Mo-
demitm (oifof <ÛeU6rB«(IV(FCf«ei)(n «midi
eoocforuM, et Lvgdittti propê jiAaMtM dlvn
rifybila dé Cottfêrt, d& eodent Imprettonm,
1S43. — S* D'autres not^ta dans la colEectioa
inlitulée : Cantiomei aoeraa, quas v^go Ht-
leta voeant, exopUmU qul^iuçve Kvjvi tio-
tu MvnlebMlectm, LWri quatuor. Ed. Tlhnan-
HuiR Sutato. Antuerpiia, ap%id TUmamt,m
Sutato.mtlbil.ft. la-t^Det mol«(i 1 cinq
vdi de Cadéac, Imprimés t Paris en 1544, soal
dans la bihliothique de l'abbé Sanllnf, i IKkm.
CfSAA (Ja>a-MELcaion>, né t Ssvcrae,
en Alsace, vers le milieu du dli-teplléme siècle,
fut maître de chapelle des év^qoei de Bamherg
et de Wttrlzboiirg en 1683, el passa en 1687ei
la même qualité k h cathédrale d'Angabourg.
On a de lui les ouvrages doni lei titres suirenl :
1° Trisagion Mutlevnt, complecifns omiiia
Offerloriade eommvni Sonetorum elSancta-
rum, de Maria Ylrgîne et dedicatioite Eccte-
tlx, teewHdatn proprivm teilum GrodvalU
Bornait cura eei, Kilicel C. AT. B. et vlolt-
nUctmcordatttibv*. Cum adjunetitad libitum
qviotwir voeibit* eoiKordantibus, tribut viola
et fagotto aut dofotie. Op. 1 ; WOrtzbaur;,
ifl»î, io-fol — V Milite bretiee Vlll , 4 voci-
bus et S vlolinli eoncerlantibvs ae totidcm
voelbiu et violismm fagnlto aeeettorti ad
betuplaeilim. Op. 3; Wnrriboiirg, 1687, in-
4". — 3° Lwliçe Tafelrmisik t» VI StOcken
mit 60 Batettat, beitehettd tn tmtertehiedii'
>y Google
C.£SAR — CAFFl
U3
c'ien lutllgen Quodlibetlen wtd IkHriiceifigm
deultckenCoK-ierlen; Wiirliliourg, 1684, grtMà
ÎD 4° ( Musique agréable de Ub\e, coniiatint en
si\ pièces, elc). — 5* rsalinl vesperlini do-
minicales et feslivi peraniiam , euM 1 irui-
gnifical, C. À. T. B. S violMt ameert. tum ï
violi$ , fagolto auf violone , et k repienis m
Tociivs eoneordantltnu ad llbtlum. Quibtu
pro additamento adjunell sKnt psalmi aller-
nalM dvpUei modo, 7, 3, 4, 5 ef a tum vocl-
bus, lum tMlTVmgnUt, prtortlnu ad benepla-
cilmn Mermheendt; op. 4, Wttrlibourg, 1B90,
in-*', — b' Hgmni de DomliUeit et tempore, de
proprio et rommvni sanelorum, aUfiunlver-
jontm religioioTvm ordinvm prhKlpatiottl'
butperlotivi oniU dteunum , in off/:lo vesper-
taio decantari wUUi ; WilrtzhoiiTg, 1691, in-4*.
CjCSAftlUS (JuK-M«iinii;, conlrepoiD-
listc du dii-ieptième siècle, a publié : Coneen-
bu foenu 3-8 wcttm,' Hunicli, lEji.
CAETAAIO (F«. LuiDE),DioiiieparlugaiB
dtau-cbaotred'im cMiredeLilbiHiDe, naqoit
dintceUe ville en 1717. On ■ de m compotiUon
unainrageinlilulé; Coronateraphieadep-aïai
et {TagroMle» flore* pelo ardente affeclo dos
fradet menores da provlrteia de Portugal
para coft summa meiodia ter offereieda
emaccao degraçasnot eoros Franciscanoi ,
no da* maiireUj/loens lagradat todat amantes
da pureza Mariana; Lisbonne, In of/îcina
JoarptiTûana damiiilea, 1744.
UAFABO ou CAFFARO(P*k*l), com
posi(«ur,Déle S nvrier 1708, ïSan Pietra fM
Calanlina, dans la province de Lecce, an
rojaume Je Naples, fut deatiné d'abord à laur-
rière de« >deiic«9 el en Tit une élude sérieuse ;
mais son goftt décidé pour ta musique le 6t
chiDfWr de dessein, et lui Rt prendre la résolulion
de l'adonner entièrement ï cet art. tl entra
comme élire au Conseiraloire de la Plell , ob
Léo fut son maître de composition. Ses études
étant achevées, ildeflut maître de ta chapelle
du roi, et mallre de l'éooie oii il aiali été ëUve.
11 est mort à Naples le 38 octobre 1787. Bien
qu'il ne nu pas «in musicien fort remarquable
sous le rapport de nnienlion,Cararo obtint néan-
muina des succès i cause de la gr&ce naturelle
^ ses mélodies et de la pureté de eon Btjle. On
connaît de lui les ceuvres dont les titres siiiient :
1° Oratorio per Vlnvemione detla Croee; Na-
ples, 1747. — 3° Ipermnettra; Naples, 1?5I.
— 1" La Dafatta di Dario; l7aB. — 4° ^nfl-
Sono; I7ài. — 6° L'incendia di Troia; Na-
plei, 1757. — 6° Canlata a Ire voci per fa-
hggiaTe il gionie jialali^ dl Sua Maestà;
Kaple», tii. S. Catlo, 1704 7" Àrlanna e
Teseo ,- ibid., i7Be. —8° Canlata a tre voct
per feslcggiare il glomo nalallilo di Sva
ilaeslà Calolica; Kaples, th. S. Carlo , 1768.
— T II Creto; è Turin, en 1708. — lo' Ciiis-
tiiiaplaeata; 1709. — ii'Canialaapiùvocl
pour la Trantlation du sang de salut Janvier; fla-
pies, 1709, 76, 81, 83, — 12° L'Otimpiade, au
t1iéâtreSaiiit-Cliàrles,àNâples;1769.— l3°t'Jn-
tlgono; avec une nouvelle musique; en 1770.
— U° Bclulia liberala. — 15° Il Figliuoto
prodigo ravvedulo. — 16° Oratorio pour saint
Antoine de'Padooe.— il' IlTrionfo di Davidde,
oratorio. Cafaro a éctit aussi pour l'église. —
IS'MesEcà ï climuraet otclieslre écrite en 1760.
— 19" Leçon première du premier nocturne de
Noël i voix seule, 1 violons, viole et otrub;
1771,— 10* Deu:iièmeet troisième le^R, iriem;
1776. — 31* Mottet pastoral à4 Toix et orclieslrp.
— 31° Litanies è 4 voii. — î3°Sfa6ai> 3 voix
et orgue, en canon. — 14° Mitarere à b voli
et orgue. — ly Répons pour le jeudi et le ven-
dredi saints , à 4 voix et orgue. — le* De\a fn
adjuiorhua, h 3 cliours obligés et orchestre. —
27" DixUBowUnuik 4 voix, violons, liauthoia et
cors. — 38° Les psaumes Con/iteminl et DtU-
gom te. Induits en Italien par Stverio Hallei,
i plusievrt voix et chœurs. — 39° Laudate piurt
h 4 vois et orchestre. — 30 plo^urs motels à
voix seule et à 3 vcni. Au nombredes élèves de
ce matlre on remarque Tritlo, Biancbi et Tarclii.
Un air de CaCaro , Setlo lad ehe accendele, a
en un succès de vogue. La musique d'église de ce
compositeurest simple, mais eipressive. Son A/a-
bat est à juste titre consiiléré comme une tranne
producliou. On cite aussi avec éloge le pssume
tOB* {Conîletnlni) qu'il aécril pour soprano,
tltoetlénor, avec chœur eiorelisslrf. Le tombi'an
de Cafaro se trouve près de celui d*Alexandr«
Scsrlalli, dans lacliapelle de Sainte-Cécile, à l'd-
glise des Carmes de Monte Santo, iiors de b
porte M(^ in a, à Naples. On ï lit cette épllaphe:
g. mau. scau. vtitm
Carutlbui. PFtn. 1
Jean de Silva s publié Elogio di Fasquaie
Cafaro delto Caffarelli; Nsples, 1788, ln-8°.
CAFPABELLI. Foji. Mamkoo,
CAFFI [BEBaAnnwo), maître de cliant du
couvent de Sainle-Agnte, ï Rome, daasJa se-
conde moitié du dlï-aeptlème iiècle. il s'mI tait
coDnattre commecompositeurpar àescanlatea
iweeio(o,op. l;Boma,Mascsrdi,1700,in-4°obl.
CAFFI {KRiKçois), amilnir de muBique,Dé
Il Venise, vers 1786, » '
>y Google
144
CAFFI — CAFFIAUX
d'kppel, k Hllao, depuii lftl7 , pub a obleau
H retraite , aprte ui< Iiboiiense et hoDorable
euTiire. De retour t TenIu,UTille diërie,ll )
■ repris, camma délluemeDi, Kf travaux lit-
tiraires relttiri i l'art qu'il a loojoun aimé axec
pasiioD. Le premier ouTrage mis (u jour par Inl
a pour tibe: Délia vitaedeleompoirediBona-
vettlura Fvrlattetio,detto ii\ula , Yauiiana,
maatro delta cappella ducale di S. Marco y
VeniK, Picotti, tsio, 40 pogei in-r, aTVc le
portrait de Furlaoetto. Cet opuuute fut laiti de
l'âerit intflolé : Délia vita e délie opère del
prête Gloaeffo Zarltno, maeitro eeteberrlmo
neUacappcUaditealedi Fe7iedâ,'T«al>e,Giiia.
Oriandelli , IBM, iii-8> d« 31 pagea. H. Calfl a
■JoDOé ausoi dans lei Fene:ilaiii Ituerisioni,
de non ami H. Cicognia, Doe latéreuaote DoKce
concernaiit le célèbre nuttre de chapelle Tési-
lleii Loin, et a publié égalentent uu bon tnTail
inr la Tie et les ounage* de Banedetto Mar-
C«Uo. Mali l'ounage le pli» important qu'oD doit
aux recherche! auisi inldligeotei qne patlaites
de H. CalR est celui qui a poar titre i Slorta
délia ffluifca tacra neUa già cappella iiteale
di San Marco <n Vateiia dal 13IB al ITST ;
Veniie , Anionelll, IS&t-lSàS , I toI. In-t*. Le
soin qu'a pris M- Caffl de recourir toujonrsaax
actes lullienthjues et originaux, quand il a pu
les retrouTer, donne tin grand prii I son litre,
et iette beaucoup de lumière sur des (O* mal
e<ainu9 OD complètement ignorés, c«Dceraanl
tue partie de tbialolre qai ofTre le plua grand
intérêt; car Vvnise fut la Téritable ioorM ori-
ginale de la masiquB italienne ri de l'école dra-
matique. Rome et IlapI» sont aussi placds trtd-
iMUl dans l'histoire de cet art; mais l'école
romaiue Tut en graade partie le produit de l'Im-
putelon donnée par les musicleos Mge^ des
quiniième et sebiéme siècles , et l'école napoli-
taine n'acquit «a plut grande valeur que vers la
fin da dii-septiime ûècle et pendant IduIp lu
dorée du dii-biiUième ; tandis que la gloire de
Venise dans la musique de tout genre remonte
' aoi temps les plus reculés, et qoe, dès la se-
conde moitié du quinzième siècle, aes artiiles
aolTeot une voie de création indépendante.
GAFF1ADX(i>ohI'bilif?e-Jmepb), béné-
dictin de U congrégatiou de SaintHaur, naquit à
Taleuciennes en ITtl, et, après avoir actwié ses
étndM, entra fort jeunedans l'ordre de Saint-Be-
nott. Il mourut 1 Parie, i l'abbaje Saint-Cermain
des Prés , le 10 décembro 1777. Ce esTBut reli-
gleoi eit connu princi paiement par le premier
volume d'un livre qui a pour titre ; Trésor gé-
itialoglque, ou Extraili det tllra anciera qui
concernenHeimaisomel famUlesde France;
Paris, 1777, \H'k'. La suite de cA ouvrage n'A
pdot paru, mais die se trouve en manuscrit,
avec les matériaui que dom ÇafllauK avait rs.i-
semblés,k la Bibliothèque impériale da Pans.
Pinceurs antres ont été publiés ou entrepris par
lui; mais on ne le dtfe id que comme auteur
d'une Bitloire de Ut musique, dont le manns-
crit autograplie a été retrouvé à la BiUlothèque
royale par l'auteur de ce Dictionnaire. Cet ou*
vi^e, dont le prospectus avait para en 1750, [iil
annoncé comme étant sous presse, dans le cat^
iogue des livres de musique qui se trouve ï la
(la de VHIslotre d« Ihédtre de l'Académie
rogate de musique, publiée par le prMdenI
Uurey de Nolnvillei mais le imhh de l'auteur >
était défiguré en celui de Caffiat. Formel lÀllge-
vieme UUeralur der MiuUt, p. il ) et Licliien-
tbal (DUzIon. e BibUogr- délia Mttska, t. III}.
ont copié cette annonce «oui le même nom, et
Mit cité l'ouvrage comme ayant été impiimé en
1767, en 3 volumes in. 4*. La Borde n'en a rien
dit dans le catalogue des écrivaina sur la muai*
tfoa inséré au iroisième volome de son Lstai
sur cet art , et les auteurs du Dieliojataire hit-
lotiqve des miuicieni (Paria, IBIO-IBll) ont
imité son silence. L'aulenr anonjme de l'article
peu étendu tor dom Caltiaux , de la Biographie
UHlveneBe publiée par MM. Mlcksnd , dit, aprè*
avoir dté le Trésor généalogique : m ll(D. CaF-
■ Baux) avait précédemment lait paraître ua
• Stsai sur l'Mstolre de la miuique, in-*°. ■
Cependant ayant auquis par sea reeliercbes le
cwtitude qu'aucun livre portant le nom de Caf-
Aaui n'avait paru aoua les titres d'Histoire de la
musique, aad'Bssal sur l'hitlolre de la mti-
tfjve, l'auteur de ce Dictionnaire doutait de
l'eiiiteace de c^ ouvrage, , lorsqu'on hasard
lieureat le lui fit découvrir, ao moment oh il
Taisait des Invettigatkina sur nn autre objet, parmi
les manuscrits de la BiblloUiique imp^alc.
Le manuscrit oH^nal du P. CalBaux (lAb^
10, tonds de CorbieJ est contenu dan un por-
lereuille petit in-lollo. On j trouve en téie une
note de la même main, sur une feuille volante,
qui contlmt le détail des diveraes parties de l'ou-
vrage. Cette noie est ainsi confve : •
■ L'IristoIre manuscrite de la musique hite
• par dom CalRaui est rentenuée dans vingt
■ cahiers , qnl sont : f . Prétace et table générale
n en 74 pages) 1. Dissertation 1, sur l'excellence
■ et tes avantages de la musique, en 83 pages;
■ 3. Livre I, Histoire de la musique, depuis la
■ naissance dn motMio jusqu'il la prise de Truie,
• eab7 p4ges:4. Liv. il. Histoire depuis la prise
• de Troie jusqu'à Pjlliagore, en 41 pages;
■ 5. Diisertationll, ■urlsmuiiquedesdilTàenta
>y Google
• peuples, •□ 6J pagna-; B.
a 1* iniuùtne deK difléreuU peuple*, en 83 jisgeB ;
-■ 7. Ut. 111, Hlttcdre de l« mueiqiie, depait
■• PjlhagDrejutqu'àlaniUiiaDceduclirUliBaûiDe,
• eoïSpageiiS. Dieserlatiaa IV, eut lesiiutra-
• meoto de muaique ancleos et modernes, eu S7
■ peges ; B. Diuertalioii V «ir i« coatrepoinl îles
1 aDcidU et des modernes, en 4e pages; 10.
■ DissertatiunVl,surladÉclaiiia(ion,en41pages;
• II. LJTre .IV, Histoire de ta masique, depuis
m 11 naissance du clirislianiime jusqu'à Gui d'A-
• reuo,en Si p*«es; 11. DisMrtatioo VII, sur
-• le chaut «t sur la raïuique d'émise, en IS p»-
■ g»; 13. UiraV, Histoire de la musique, de-
• puii Guy d'Arenoinsqu'aLalll, en lU pages;
• 14. DiBseriaUoD VIll et IX, sur l'opéra et «ur
• ta tenslbilité des animaux puur la mutlque, an
• 14 pages ; Ib. Livre VI, lligtoira de la UDslqne,
• depuis Lulli jusqu'à Hameau, en 9B puges;
• IS. Dissertation X, Parallèle de la musique
< ancienne et moderne, en 73 pages; 17. t>i««r-
■ talion XI, Parallèle de la musique Tnafaise et
■ italienne, en 43 pagos; IB. Diaaertation Xil,
■I Parallèle dea lulliates et des antilulfisles, en
• 2S pages; ts. Litre VII, HiatoiredeUmoiiqne
• depuis Rameau jnsqu'aDJonrdlinî ( t7S4 ), en
• m page*; 10. Caîslogue des musiclent dont
o il a'eA point parlé dans le corps de l'onvnge,
.• en 1& pages ; 11. ToUI de* pages do manaa>
> o-it,1171.>
Celle note , conlonne k la table générale qui
suit la préface et qui contint raaaWse de chaque
iiaitie de l'ouirsge, n'esl cependant point d'ac-
■MtA avec l'éUI actuel du manuscrit, qui ot
lomH! que neuf calilan. Le premier de ces catiiem
renferme la prélkce et ta table analytique dea
matières ; mais le deuxième , qui derait conteoir
la dissértatiao sur l'eiceilence de la -rouKlque,
(B St pages, manque; on ue trouve i sa place
que deux feiiilln, cotées pige* loe-liS, on se
Inxite le commencement du premier livre. Cette
paginaiion est conforme i la noie j car les 14 p*-
gesde In préfiKe et de la table, M las b3 pBg«
de la dissertiUoa , composaient un total d« 107,
pins, la page du titre; Tenait ensuite le premler
llire , commençant t la page 106. Le* caluers
du premier et du d«ixièale livre (oot compléta :
mais le cinquième et le siiième , qui contenaient
1» deuiième et Irolïiiffie dissertations, ont dis-
pirii , ainsi que ccui des itissertations 4, i, 6,
7, S, 9, 10, Il et 11. Les liVre* troisième, qua-
tiiènie, cinquième, siilème et aeptiéine, ainsi
que le catalogue des musiciens, sont compléta.
La perte de» disierlalious n'est point l'effet du
bâtard; car plutirarscltangements de titres, cor-
. racfioo* et raccords, tous de la main de dom
tlAUX 145
Caiflaiix, 'lémoatmit qne lui-même avait lait
ces suppression*. C'est ainsi que les huit pre-
mièiei pages détachées dn premio' livre ont Aé
presque eulièrement cliangées dans lecaliierqul
renEmne ce livre. Quant à sa volonté de laiie
tes suppressions dont il vient d'Hre parlé, «Ito
est nianifeete par la pagination même do muii-
acrit, qui a été (Ute aussi par lui, et qui n'a poial
de lacune , depuis te commencement du premier
livre jusqu'à la lin du catalogue de* mniideno.
AU reste, un autre fait démontre que, pod^
riauiemenl à la note indicative de* vingt cahtat
de l'histoire de la musique, dora CaFfiaui awt
donné une autre forme à son ouvrage , et qn'il
l'avait divisé en dix-neuf disaerlation* dont les
doute premières contenaient tout ce qui a été i»-
traaelié, comme des prolégomène* du livre pria-
dpal. Celaievoitévidemmentparlapaginatiandii
manuscrit tel qu'il est aujourd'hui, car ue ina>
nuscrit commeoee au premier livra par ta page
ME, et se continue sans lnterruptian_iusqu'à l«
page liei;deplus, on voit que le premier livre
était originairement intitulé : DisierlatUm XIII*
sur l'iiiiloira de la mutlque et detmiuUitnt, et
les livres suivants, DisBer1sti<»ls 14*, 15*. 10*.
17*, ta* et 19*. Keserait-cB pas que la première
partie de l'ouvrage, contenant les douze pre-
mière* di**eitatioot, auraient ^ livrées à l'iro-
pressioa, et que, par quelque elrconalance ignoi-ée,
celte impreasion n'aurait pas été continuée? Ce
qui pourrait le faire croire, c'est que je possède
un prospectus d'une demi-feuille in-4<', imprimé
en 17M, dans lequel VHiitoIrede la mtuigue,
par dom CaiBanx , est annoncée comme devant
être publiée en 1 volumee in-4*, à la Un de la
même année.
Quelles que soient les cireonslances qui nous
ont privés de* ditaertalions que dom Cafllaux
avait écrites sur queues objets relatifs à rids-
loire de la musique, on ne peut que rej^relter
la perte de quelques-uns* ; par exemple, de celle
où il était ti«lté de* in*tiuments de musique de
l'antiquité, du castrepoint de* anciens et des
moderne*, et de la musique d'église! La soigneuse
énidltion qui brille dans les autres parties du
livre M peut laisser de doute sur le mérite de
celles-tè. 11 aurait mieux valu qu'elles Tussent
conservées, el que le savant bénédictin n'eOt
pas examiné séneusement quel était l'elat de la
musique avant le déluge, et ai Adam éUit mu-
sicien-né par le bit même de la créalion. L'iiis'
loire conjecturale, l'iiistoire qui ne repose pa*
sur de* nwnnmeata et sur de* Faits , n'est pas de
l'hialoire.
Bien supérieure aut compilations de Bonnet,
.de Bonrdeiot, de Blainville et de La Borde (voy.
>y Google
148
CAFFUUX — CAGNONI
ce» nonut), l'Iiittoirc de ia muù(|ue de dom Cif'
fldii méritait d'âtre publié^, et eurail fui hoD-
ncur à U Fruice, à l'époque oii elle fui Écrite.
L'auteur dit, dtns u préfaça, qu'il a lu, ana-
Ijii ri expliqua plat it dov*e cent* mifmn
pour compoief «t ouïrage; Jt a'j a rien dWta-
Bérédagscdteusenion: les détails dans leaqucJs
Il etl filtré sur kn pointa les plun imporlants de
l'hhtotre de l'art prouvent qu'il possédait des
connaisiancet ëtenduet, et qu'il avait lu avec
•llention , non-seuiemeot les auteurs de l'anti-
quité, mail aussi les écrits de Gui d'Areuo, de
Jean de Huris, Je Garori, de GlareaD,de Sa-
lisas, de Zarlino, et- de tuu« les grands Ihéori-
eieu de ia musique des seiiibne, dlx-septiènie
et dh(.-liullième siècles. Cas un de ces outrages
qui ne soit apprécié k u juste valeur, et qui ne
soit considéré dso* l'inDuence qu'il a eMrcée
•ur les progris de l'art; pas une découverte de
,quelqneiniparlanoe qui nesoiteoregislrée- L'ordre
eiiranoh^ique est celui quedom CarGsun a adopté.
C^e dispositioB a l'Iacoaféaieot de morceler
cliaqiie partie de l'art muskal, et de Taire re-
venir, k plusieurs reprises, sar le même sujel)
mais il a l'avanta)^ de présenter .sous un mêiue
coup d'oeil l'eneeanlile des progrès de cliaque
époque. En ce qui concerne l'antiquité, àaai
Celliaui a puisé la plupart de ses matériaux dans
la Bibliotlièque grecque de Fabricins, et surtout
dans les 'Mémoires de Bnretle {vog. ce nom) ;
pour tant le reste, il a été ^ligé de lire dans
les aulenrsoriginaiiK tons les passages qu'il acilés;
et il s'est acquitté conscioncleusemeai de cette
tiebe. A l'époqne où il écrivait , les grands ou-
vrages de Martial , de Ehimer , de llankius, de
Marpnrg, de l'ablté Gerbert et de Forkel n'exis-
taient pas i on n'avait pas encore les lexiques
musicaux de Rousseau, de Koch et de Wolf;
celui de Walllier n'était pas connu en France;
les Biographies gétiérales de La Borde, de Gerber
et de pluueurs autre» auteurs n'avaient pat encore
para; il n'existait pas une seule l>ll)liograpliie
spéciale de b musique; enfin l'biitorlen de cet
art était, pour ainsi dire, livréàses propres forces.
poar porter ta lumiire dans dan questions obs-
cures. Le P. Caflaux, nwigré ces dAsaraotages,
a su donner de Hntérêt à M narration , et a Jugé
sainement du mérite de diaqtM choKeet deuliaqiie
article dont il a parlé. Son sljle œ manque ni
d'élé|;snce,nidefsc<lilé; ses citatiunssoat exactes
et préciKS ; en un mol son liiiloire peut être en-
core consultée avec fruit , surtout à l'égard de la
muMqne fraufaine , nonobstant le* travaux plus |
récents de plusieurs musiciens savants. Lee livres :
4, S, 6 et T sont particulièrement dignes d'at- j
CAPFRO (JosEen). Iiaullwîste célèbre et
virtuo» sur le cor anglais, est oéilans le ropuroe
de Naples, non en 1776. comme il e.il dit dans
le Lexique universel de musique publié par
M. Scliilling, mais en 17fJfl. Il inlra d'abord dans
ia chapelle du roi de Kaples, puis. Tort jeone
encore, il se rendit a Paris et s'y lit entendre
avec beaucoup de succès au concert spirituel.
Lié d'amitié avec les arlisles célèbres de son
pa)a qui jouaient au tliéâtre de Monsieur, il ne
s'êluigna de Is capitale de la France qu'en l'sa.
La Hollande fut le point vers lequel il se diriges
d'abord; il y resta quelque temps, j nt graver
plusieurs morceaux de sa compoeilion, et te
rendit ensuite à Berlin, puis à Manheim, ob Q
se trouvait encore en 1807. L'année suivante U
quitta l'Allemagne pour retourner ea Italie. De-
puis lors on n'a plus eu de renseEgnemerts sur
sa personne. Les journaux de Paris ont donné
de grands éloges k CafTrti lorsqn'il se Et entendre
au uinccrl spirituel , et Salenlin m'a dit qu'il le
considéiait coimne un artiste distingué; mais D
paratl que les qualités de son talent se sont al-
térées plus tard, car la Gabelle muitcale deLiep-
aick, de 1307 [u° IS }, rendant couple d'un con-
cert qu'il avait donné peu de temps aupiravaet
k Maobeim , fait une crilîque asseï sévère de son
Jeu. On y donne des éloges au fini de son exé-
culion dans les difficultés, mais on dit qu'il ti-
rait des sons durs de llnslmment , que le goAt
de sa musiqueétaitturanné, et qu'il j avait dans
son style une multitude il ornements de mautab
goût et de traits insignillaats.
Cslfro a putriié k Paris trois concerlos pour
le Itaulbois, en rso. En t7M, il a fait paraître
deux concertos pour le même instrument, gravés
k Amsterdam, et l'année suivante, à Rotlerdsm,
un pot-pourri pour piano et llilte ou violon : ce
derniet morceau a été n'imprimé k Berlin. La
bibliotlièque du Conservatoire de musique de
Parie possède tes manusciits originaux de pln-
sletirs concertos de Iiautttois composés par cet
CAGNAZZI (Luc DE S«KDEi.E}, israélile
italien, né a Nsples vers 1806, a inventé un ins-
trunicnt destiné k donner les intonations de la
parole dans la déclamation, et a écrit sur ce suje*
une dissertation iatitw qu'il a Irnduile ensuite
en italien, sous ce titre ; la Tonogra^a etco-
gilafa, InNapoli, I8il.in-8''de 4B pagc-s,avec
une planclie qui reprériente l'ioslrument.
C.IGNONI (Abtoi.nk), coiupositeDr drama-
tique, ancien élève du Con&ervaloire de Milan,
a fait représenter au Un'dtre C^rcano de celle
ville, en'lS4â, l'opéra inlilulé RosaUa di S. Mi-
niato, qui ne réussit pas. En 184S il donna U
>y Google
CAGHONI ~ CVILLOT
HT
TtitameiUo di Figaro, qui Tal plus Iteoreux,
«t dansl'aiiBéasuiTinteil fltjaiKr !■ farce de Don
Bucefalo. J'ai entendu c«t oiiTraga k Venin, en
I8i0, cl j*; ftl IronTé de II verre coiniqtM et de
l'cITet dani lei morccani d'enHinUe. Au nwli de
mai 1851 il donna k MlUa la GirtOda, opéra
boofTe tndnitdu rnnçaii; oufnge Mble, poor
lequel le public moDtra de l'Indnlgeiiw k la pre-
uiièro reprêtmlalion, nuls qui ne «'ettpuMD-
tcDD k la «CÈDE. Plus IwDreui au tliéïtre atUonal
de Tnrin, la 14 noTembre IB53, a*ec ion op^ra
bonne la Floraia, le jeune maître CagMwl ;
I relrourd une partie de la verte de Don Buce-
falû. Quelquea nMrceaiu. de cette productlan
DDi Oé publié* k Milan cliet UoordI et ont ob-
tenu une cerblne Togne. Le genre bouOig panH
Ote cehii rera lequel l'arliite K seal poilé de
pr^Hrence.
CAUEN (iHDoaKj, Tiolonista, ai k Parla,
le 15 roara 1 Bie, eal entré comme éiète au Cou-
leriatolre de cette *tUe, le 31 juin IBtl, et y a
reçu de« leçona de Gnërin pour e<Mi inatrament;
mais il se relira de cdle école aa mois de no-
lembre 1843, uns stoIt paru dani les eoncours.
Cet arllsie a putilié quelques morceaux pour
Tioton et piano.
(LVIFABRI (Jun-BAPTinB), compositeur
de l'école romaine, vécut dans la deuxième
moitié du dix-iepUènu rifecle. On connaît de lui
les compotilions dontrold les titres : 1° MotttU
adMet fre vod;Rone, Maseardi, 1687, n)-4*.
— 1° Sealta di MotetU a i iwd; ibid., 167&.
— 3° S^mi veiperOai a 4 voci eoneertati par
l*Ue le fetle deW onno, op. 4 ; ibld, 1B83,
io-4-
CAIGNET (Dna), mnaici^ attaché an
duc de VUlend, éUit né vers le milieu du tei-
zième siècle. Ea Ib87, il obtint au concoDrs do
Puy de miuffiM dTËvreux le prix du lulli d'ar-
gent pour ta composittoB de la cbanaon Fran-
(aisek plasieurs Toii : Latljenevogrratpliu.
Caignat a Diis en musique, k 4 partie*, les
PtaatneideDaeid,iniM» parPb. Deaportea;
Paris, Ballard,'1A07.
CAIIXUT (Jo*0b),. actenr eélktm de la
Comédie Halleoae, naquit k Parts en 1731. II
n'était âgé que de cinq ans lortqae ion père, qui
éUtlorféTre, fat obligé de déclarer sa faillite,
et Cnt arrêté poor dettea; le* cré/iDcirra firent
nadreloul ce qui était 4|aDS la maison, la bon-
lC|iie fat fermée et le petit Caillot le trouva daw
h rue. Dm porteurs d'eau louché* de sa misère,
le recneillirent et «a prirent «oin comme rie lenr .
eofanL Son pire, ajantenHn recouvré sa Uberfé,
•Uiot un emploi «ubalIn'M dan» la maisoa du
lOi; il auivil Lonia XY dans la camp^te de
Flandre
I emmena avec lui l'élive des por-
teurs d'eau , dont la vivacité spirituelle et le»
manière* gracieuses eidtèrent l'Inlérét des grand*
seigueun de l'aimée. Le duc de Villeroi prit de
l'amitié poor lui et le présenla ao roi, qui lui de-
manda comment il s'appelait : Sire, Je nli le
protecteur du due de VUlenH, répondit Cail-
lot , qui voulait dire le contraire. Louis XT rit
de cette méprise, et, k la prière de Villenri, il
attacha ion protecteur aux apectaclea des petits
apparlements ponr j jouet les amours. 11 avait
une jolie voix; on lui donna os malin de mn-
slque sous lequel il lit de rapides progrie. Après
qoe sa voix eut changé de caractère par suite de
la mue, il fut obligé de quitter la coor, k cause
de la mauvaise eonduile de son pire, et de s'en-
gager' eu tliéktre de la Rochelle comme mostclai
d'oKliestre. La maladie d'us ideiir lai lonmit
l'occasion de remoalei sur la scè«e, oA II ne
tard* pa« è se (aire remarquer. Après avoir loué .
avec auccès la comédie k Lyon et dans pludeurs
autres villeg de province, il hit atlacbé pendant
plosieun années au spectacle de l'Iahnt, due de
Parme: ^In °n l'appela k Parts, et il débuta,
ieSS juillet nso, k la Conl^die italienne, par le
rAle de Colas dans ytnelte à la Cour. Sa beOe
viHX, qiù réunissait les registres de baryton et
de ténor, la OneiM de sa diction, l'eipresalon
de sa physionomie et de ses gestes, tous oea
avantages, dis-)e, lui procurèrent un triomphe
complet , «I, dans la m^me rniie, il fut reçu an
nombre des comédiens sociétaires. Dis qu'il pa-
raissait sur la seine, son extérieur prévenait la
public en sa hveur, et Km jeu, dit la Hirçe,
achevait l'enlralnemeiiL Grimm aainre que le
talimt de Caillot était plus flexible et plus nrt
que celui de Lekafn; mais il semblait ignorer
son infrite, et ce fui Garrtek qoi , pondant bod
séjoor en France , lui apprit qn'ii serait pathéti-
que quand il voudrait l'être. Il était, en elri]t,doaé
d'nne profonde seaaibilité , et ce qui se pasiail
dans son âme, H savait le cemmoniquer k son
orpne, de là vient qu'il n'obtint pas taoins de
auccèfi dans le genre pathétique que dans lebOBlla.
11 s'IdentiHait avec lea rOles qu'il jooait, ae mettait
k la place de l'auteur, et faisait touionrspluqiie
celui-d n'espérait. Il ne faut pas s'y trompar :
Caillot, maigri! U Iwauté de sa voix, était phu
actenr que chanteur ; c'est ainsi qu'il fallait Être
pour plaire ao pubUo de son temps. Donner «a
cliant le caraotère de Térité de la parole, était le
but des efTorts de tous les comédiens de l'Opéra-
Comique; et, lorsqu'il y parvenait, il semblait
qu'il ne restât pins rien à faire. (ïrétry, partant
dans ses Etsais lur la nimlgue de la première
répétition de son opéra le Huro», dit : ■ Lorsque
>y Google
CAILLOT — CAJON
1 Cailltari (1) chanta l'ttr ■. Dam quel eanlon
• «( rifuronleT et qnll dit : Mmlevn, We»-
■ 5fm(re, ffltffttroiiie.... te» musiciai» ce»*-
• rcnl de joaer pour liil demandEr ce qbtl tou-
■ lalr. — JediMtlemnnrAle, lenr di»-il. — On
1 ril dfî 11 méprise et l'on recoranieoça le mor-
■ cean. > Celte liriU de déclimatioD musicale
(Hait alors conaidérte comme le conble de l'art.
Lea rOlei lei plus brillanli de Caillot étaient ceux
daSorcJrr, de Jf a/fturfn dana Jtoie et Cola»,
dn Biserteur, du Huron, de Sylvain, de BUttie
dam £ucil«, et de AJchord dans le JM et le
Fermier. Un enfonemeDtfr*<iuent,el qui ae dé-
dirait d'une maniire iDtrile , Tint contrarier cet
artbie au moment où aon talent d'acletir attei-
gnait t la plua grande perfection ; il craignit qne
cet accident ne lui lU perdre la faveur dn pu-
pllc,elil se relira en 1773, ajanti peiae atteint
l'Ego de quarante ans. Il quitta le tiiMlre au
' ntoii de uptetnbn, avec um pentian de t,OO0
fruKa,et nepanit ploa qn'aux ipectaclea de la
coar josqo'en 177fl, époque où II oesu tout à
fait de jouer la comédie, n« cooierTant que l'em-
plot de répétiteur. Il relouru Tlne arec m mère
et HS troia KEur* , qui avaient reprit le oom-
merce de la bijouterie. Plua tard 11 ae retira k
Sainl-Germain-en-Laje, daaa unepetite maiiOD
que lui aiait itmoÉB le comte d'Arloia , dont 11
Âail le capitaine dea chatte», La quatrliroe datée
de rinatllut l'admit en tSOO an nombre de mi
correrpondanti. En 1810, les acteurs de l'Opéra-
Comique, inrorméi que Caillot n'était pu lieu-
Teux, lui aMurtrentnne pension de 1,100 Tranci.
Qoalre ans plus tard , Loutt XVIII j joifoit une
autre pentio)! de 1,000 (kwu* mraa caisdte. La
mort de deux de tes neur» lui avait donné la
copropriété d'une maiaoo située aur le qu^ ie
Ctmti; mais il ne jouit pat longlempa de l'al-
unee qu'il venait d'acqnérir. Apria la mort d^à
ancienne de u Femme, il lui était lealé deui m-
buts; soDflts, major de cavalerie, périt en 1113,
dans la campape de Moscou; la douleur que
Caillot en ressentit loi ecotadani la mémeannée
one attaque de paraljsfe qui le força de revenir
k Paris avec ta fille : Il sembla d'abord avoir
rroouvré la santé, mais une teemde atteinte mil
4n t sm jours le SO septembre tBlfl. Il était dans
•a quatre' vingt-quatiième année. Sa fille, qai
lui a survécu . est tombëo m> démttice.
<^AIHO ( JeeiFu ), oomposilenr qd a en de
la célébrité, naquit ï Milan, vers 1540, cl vécut
m Cr4iTi a «oïl partDot diai mu Une CiiliMii ftmt
» d« rtnclHinc Co-
dans cette vltle. Set productions sont devenues
fort raret. On trouve l'Indication de quelques-
uns de tes ouvrage» dans l',<fAAi(te det Lettrét
deHilan,dePiC(ineIII,dans l'fuaf de la Borde,
et dans le lerlgve det MvMcien* de Gerber. La
Borde, qui ne cite aucun titre, parle de B livret
de chaola (probablement de> madrigaux] qui
auraient été publiés ven iseo. Les titres conout
des productions de Caimo sont : 1° MadrigaU a
dnqve voel, libro l' ; Tenite, 1588. — i" Ma-
drigaU a à. C,T e B voeJ; Milan, 1.S7I. —
y tfadrigali a qwittTO Vfrei, V libro; Milan,
1581. —4° MadrigaU a rfttque vocl , libro te-
j eondo; itrid., 1583. ~ S° Cmuonetle a quaffri»
voei, lib. I; Bretcia, 1084. — 8" d', libro se-
eondo ; ibid., lSg5 — 7° MadrigaU a ûinqae
voel, UbrilIIelV; in Venezla.prtiso Giammo
VkuenU € Sicclardo Amadfno, ii»b, in-4°.
On trouve dea madrigaux itt dra cliaosoni dr
Caimo dans le recueil intilulé : Paradlno mh-
(icàle de' madrtgaU e enntoni a cmqw toci
dlditenleeeelletUitimlavlorl,miovammtc
raccotU éa P. Phaletio et posti ht lute. i»
Aneerta , neUa itantperitt dt Pietra Pkaletio,
ISBS, fO'l'oM.
CAIX ( H. HE], professeur de viole I Paris,
vert IT50, a publié de sa cumposilioB : 1° Cinq
livres de pièces de viole. — 2° Un livre de duos
pour le par-dessuH de viole, — 3° Trois livret de
sonate» i (IQIe seule.
CAJANI (JosKPu), chef de* cboora et ac-
compagnateur du Théttre-Italien de Paris , né à
Milan , en 1774, s'essaya d'abord comme clan-
tenr dramatique ; mais, n'ayant qu'une Toix de
mauvaise qualité , il ne réiistit pas . et bientôt il
renonça i cette carrière. Il est mort à Paris en
1831. On a de lui : Tt'aovi Blementi di muslco,
etpoiti eon vero ordlne progreuivo. Milan ,
RicordI , In-fol. obi. Il a composé et arrangé In
muriquede pluMeurs ballets pour les tliéltresde
Htlan, entre autres : f Tavora ed Oliviera.
— 3° LaFetla eampestrt; en t7»7. — 2f De-
metrio. — 4* / flnU FUmo/L — 6* Sngenta e
Sodotfo; ea 1799. — S' f[ Filopemene. —
l'AdelaideedAtfoiuo.—VTtreMattiiaonJ,
en 180S. — 9°£s Danaide. — lO' Matilde e
Rodegmido; en ISio. — 11° Kavdida e Deza-
vedoi. — IV l BHldiMllo;ea IBIS.
CAJON (Aim>iaE-Fu.-içom), né à Micon
en 1741, fatd'tijord enEuit Je chœur dans cette
ville, puis s'engagea comme soldat, déserta,
entra dans un couvent de capucios, n'j aelieva
pas son noviciat, et s'enfuit i Paris, où soo es-
prit et sea talents en musique lui procnrèrcnt
la faveor d'un fermier général, qui te fil entrer
comme commis dans les aides. ¥.a 17flS, il sa
>y Google
CAJCW — CALDARA
140
imrit , enl Je* «ntuib , et la gtoe qui en résulla
font M4 sITairca le coaduiiit i quelques Inltilé-
\Hét qui lui rirent perdra uw emplof: Ce lut aion
qu'il ciiercln dei raMourcei diiu la miitique et
1(1111 en St u proretiioD. Il r£uuU d'alMrd auei
bien , nuis ensuite il Kl des di^tlet et fut oblige
de s'éloigner de Padt, pour se rendre en Russie ,
où il est uorl en 1791 . C'ètaU , dit H"" Rolsnd
dsns ses Himoires, v»ptlit hommevifel eau-
CaJoQ s publié un litre qui a pour litre : Let
f.UmetiU de miulqv^, avec da leçons à une
et deux voix. Paris, 1771, ia-a*. Ls Elords dit
qu'il iiilla aiec asseï d'art les leçons kle Bordier
pour cotuposer cel ««Trage. Cborou et fitioJle
ont répété ce jugement dans leur DitUaimaire
des iliulcletii : J^gnore s'il est ronde , ur je m
connais pas le IJTre deCajon.
lui Anloine-FraaçoU, et qui était né à Paris le
» Diara I7sa. Élevé à la maîtrise deU atliédrale,
il entra k l'Opéra comme contre-basse en
l'V2, eo sortit en i;bs, et Toj^ea dans les
l'ajK-Baa comme maître de musique d'une tronpe
de contédieiK , pm's reloums à Puis en ISIS, et
cuira à l'Opëra-Comique curame soafileur de
musique. Il garda peii de temps cette place , et
retourna dans les Pajs-ttaH. Il e;t mort le 17
octol>re i8is, a Mons, ob il était lualtre de mu-
sique du tMtlre. £d 180&, Il a donné au lliéatre
dex/eunetarfiitemuopéracoiDiilueeDunarie,
intitulé ; Une mallnée de prMempt.
CALCUHAN (JcAK-JACQtMj, membre du
consistoire de la Haje, vers le milieu du dix-
■cpti^juB liicie, a lait imprtiDer naliTre intitulé :
AuUdolwa, tegen-glft vanl gebrugck ofon ge-
btuyck vont Orge! in de Kerken der veree-
tdghde HederUindea (Aiilidola contre l'usage
et le non-usage de l'ofgue duns les égiisus de*
proTinces-unies des PBys-Ba()iiii s'Gra*ealu^
{la UajeJ.by AerlMeurig, 1641, in-8-. Cet ou-
trage, écrit arec violence, est une critique d'un
autre litre qui aialt paru lous le Tc4le de l'a-
nonjme , et nous ce litre : Qebntick of OHge-
brvitk ratil Orgel M de KerekeK der veree-
*ighde Nederlanden (Usage et non-usage de
l'orgue dane les églises des prenueei-Qnles dans
Im ("aïs-BaBj , Leyde , Boaaventure et Abnbam
Elaetier, inll, in-8°. {Vog. HIIÏG£N5.) Ce-
Ini-ci avait lonlu démontrer dani sou écrit que
l'Buge de l'orgue dans lee temples protes-
Unts n'est point eoDtraire k la loi, comme le
erojaienl alors les rigorittes des églises de Hel-
laadeet les puritains ta Anglelerre, et qu'il était
Mtileroent néceataire d'en régler umTenablemenl
remploi, Cati.liinan entreprit dans sa réponse de
prouver, au contraire, qne rien n'est plus funeste
à l'etprltde recuàilemenl que l'introduction mon-
daine de l'orgue d*a« le service Uivin , et qu'on
devait détruire cet instrument parloutoii il esla-
lait. Il ne se borna pas k combatire son advcr-
taire par de* armes égales, car il iil censurer
dtmt lui-même était membse. L'acte da censure
est daté du lO décembre IMI. Quelques jour»
■près, t'aHlear de l'écrit cenauré lit paraître,
pour toute réponse, un.recueiJ d'app.rubstiou
(jn'il avait remues de toutes parts, paiticu libre-
meitdea patlenn des églises réformées deHtd-
laade, d'Angletatre et de Genève. Dans ce recueil,
ûilituM : Setpoiua pr*d«ntiKm ad avetorem
DltieriaUoni* de Orgamo in Ecelaiii eoafad.
Bel^ULug^. Batavor., ex otlicina Klaevlrians,
lUI,ia-S°), On jtjoufedes lettre* iolérvssantea
de BaxbDrn,de Daniel Ueinsiiis, de Gaspard
Barlaut, de Louis de Dieo, de Gollus, et de
quelques autres saraata.
CALCOTT. roy. Cuuott.
CALDANl (LdoMi-Dj, professeur de méde-
cine lliéorique et d'anatomie, membre pensionné
de l'Académie de Padoue, a douté dans les Saggt
teienli/ici e ietterariAK celle académie It. If,
178B, page 11 U), une diasertaliDn sur l'organe
de l'ouïe , intitulée : Diuerlatio da Chordx f f m-
pani offido, et de pecuUari perltotuei ttruc-
tura.
CALDABA (Aktoikc), composilenr labo-
rieux, naqiiile* f S78 , k Venise , où il refait dan*
sa jeunesse de* kfOlM d'aecompagnemenl et de
contrepoint da son compatriote Legrenii. Il n'é-
tait tgé que de dii-buit an* quand ii lit repré-
senter son premier opéra. Son premier eiriploi
lot celui de simple diantre k ls cliapellG ducale
de Saiut-Marc; Il l'occupait encore lorsqu'il fut
appelé en 17i4 k la cour de Mautuue, pour j
remplir lea fonctions de ranltre de clupelie : il y
reslB jusqu'en i;iB. Alors il ae rendit k Vii^nne
et ï oblint le titre de Tice-nallre de cliapelle de
la cour impériale- L'empereur Ciiarles VI, qui
aimait beaucoup sa musique, lepritpour matlra
de Gompuitian, dans le stjle moderne de ce
temps, pendant qu'il 'ëludisit le contrepoint ri-
gourena sous la direction de Fui ou Fuclis.
En J713, il dirigea i Prague l'opéra que Fui
avait écrit pour le souronoemenk du roi de Bo-
liAme , et qui fut eiécnlé eo plein air. Il paraît
qu'après avoir écrit son opéra de TemUtoele,
ilootla représentation eut lieu tVieune le4no-
veinbre 1736, Cald*ra,affl!sédu peu desuccès
[le cet ouvrage, renonça au Ibéllre. Il passa
l'nrore deux ans dans la capitale de l'Autrictie ;
l>iii!i, ven la fm de 173s , il retourna à Venise ,
>y Google
150 CAU
«t j TJcut dtai II Mtnite JLUqn'eD 1763 , oii 3.
flMMnit le 38 KM , à l'ige ds quatre-Tingl-dooie
•M. C«t doie k twt que Orber ■ dit que cet
(rtiile cetM dt vivre i Vlnme. Mii« il est bien
^OÊ liagulier qtie le uruit ABloine Scbmld
hue mourir Caldara le U décembre 1736, k
menne, k l'ig' ^ Mlxul»4ix ans, ce qui,
d'une pirt, ibr^ «• rie d'eufinM Tfngl-iept
•M , et de l'autre le btt Dallre bull aoi plui
lAI (I). Jtgnoce d'après quels docuDMnli ce sa-
Tanta supposé ce fklt,.eniippagllion k toutes
les donaées lilstoriques, et qui d'ailleurs est
démenti par la repréleabtliHi du dernier opén
dt CMtn ( r iHçraaiwUne eatti^ta} ,% Ve-
Dise, au mois de mart 1737. Les œurret de
théâtre et de muuqUE d'église composées par
Caldara sont inoombrablea. Sa [tcondiU eut plu-
■ienrt causes, car II vécut longtemps, conserra
h vigueur de ta tête jusqu'k ses derniers jours ,
«I traTailla eoiMlamment dif heures chaque
Caldara eol deni manikret pour sa musique
detliéktre. La première, bible d'inTCnliou, n'a
de recommandable que la facllilé naturelle des
■Bélodies : elle a Tidlli promplement, parce que
les ronnes en aoni peu variées. Ap.im ion ar-
, rlTée en Allemagne, il cbaugea son style «tdonuB
plus de vigueur 1 son harmonie, mais il manqua
toujours à sa musique te caractère vital qui ne
peut être que le produit du génie. Caldara étail
va liabiie Imitateur, maliil ne savait pas inventer.
Le sort de toute musique drtroaUque est d'Être
pbngée dao< l'oubli par le* transFonnatloua ane-
cesslves de l'art : ici productions de ce compofi-
tenr ont par conaéquen tdù subir la commune dee-
tinée;auft elles n'ont pas, comme ceilei d'A-
leiandre Scarlatt), contemporain de leur autuir,
le mérite d'offrir quelques-uns de ces beaux élans
degénte qui survivent k toutes les révolutious,
et qo'on peut admirer dgoi tous les temps.. Plus
heureux dans samuaiqued'égifse. Caldara a laissé
quelque* ouvrages qui, sans s'élever k la hau-
teur des belles eomposilions en sl}le conœrté
des écoles de Scarlaltl , de Léo et de Lottl , sont
c^Nudenl Tort estinwbles.
Les principaux ouvrages 'de Catdara aont ceux
dont les titres imiicnl : 1° Àrgene;^ Venise, en
1689. — 1* Tini; Ibid., legfl ( le deuxième acte
de cet ouvrage est le seul qu'il ait écrit; les au-
tresétaientdeLotti etd'Arioeti). ^i'LePro-
ntate aerbale; ibid., 1607. — 4° Il Trlmfa
deUa «miineiwa,- ihid., 1b97. — 5" Famaee;
Ibid., 1703. — 6* /I Selvaggio tToe; 1707.
— 7* Parlenope; 170». — VSofonithe; k
;i) Va)itilcll>r« Witait ; CltrUliiipKWiUiiilit RiHir
Venise, en 1708. — Oo L' IninUco gmeroto ,
k Bologne, en 1709. — 10° Cotions in amore
vhue l'iKgomu); Hacerala, 1710. — U* Àte-
natde; k Rome, en 1711. Cet oiirrage dit écrit
pour le célèbre clianteurifnatfoi'i. — !?■ Tiloe
Bemiee; k IIORie,eD I7U. — iP II Rieco
EpuloM; k Veniae. — 14° Il Givbilo délia
S^xa; k Saliboiirg, 1716. — 16* Coda Mario;
Vienne, 1717. — l6*CortoIano;17i7. — iT-La
Verilà neU' Ingatuto; Vienne , 1717. —
IB' La Partetua atuoroia; RÔme, 1717.—
19° Aâtarte; Vienne, 17U- — 30* la Forsa
deU' amldsla; 1718. — 3t* I/igenia fit A*-
Urfe;Vlenne, I7ts. — iV Lveio PapMoiÛt-
(otore;ibid., 1719. — ÎS'Sfrifo,- ihid., 1J(».
— 1i° SUara; ilud., 1719. -ÎS'Toftfo; Ibid,,
1719. — W .AtMlmwi.ibid , 1710. --I7*!raa-
ntait;fbid., 1731. — IB' Gftuepjie; iUd., 1711.
— 39° KItaai; Ibid., 1712. — ]()• Omilda;
ibid., ail. — 3t'SelplimeneaeSj>ag»e;aM.,
l7». — 31* BwiÊteo; lUd., 1713. — 33° An-
rfromaoea; ibid., 1714. — 34° Catrid,- ibid.,
1714. — 3S° GimjiliT; Ibid., 171*. — 36° £a
QriaeldajWà., Mti.—yi' LeProfnittvaitr
geUdie; Ibid., 17». — 38' Smifoiialrfe.-ibid.,
1715. —3yidiieDlUaUni;i7M.~AV Ve»-
cettao; ma. — 4I> Gtotu, )710. —41° Bat-
tUta; 1716. -r- 43* Don Chitdotio aUa corte
thUa tyvehaaa; 1717. — 44° Itnmto; 17».
— 46<- Onvxpade; 1717. — 46*GioMto ; 1718.
— M' Mitridatt; 1716. — 48* Co^ fobrisfo ;
I71S. — 40° Nal>ot; 1719. Tons ces ouvrage»,
depuis 1718, sontsnr des poèmes deZcno. '—
ao° La Pavlone di Gl«ià Chriito ; 1730. —
!)1° BaiiieUo; 1731. — &1° SatHa Elena al
Cidvarlo; 1731. ~ i3° DemeMo; 1731. —
64° L'Aiilo d'amore; 1731. — 55° Sedêela;
173Î. — 56° Bemofoome; 173J. — S7° Ce-
rwalemme eoiivertlta; 1734. — 58° ta Cle-
menza dl Tito; le 4 novembre 1734. —
59° Àdrlano in Siria; 1735. — 60° Davidde
umiUato; I73S. — 61° ffnone; 1735. —
61° San Fietro i« Cesarea; I73i. —83" Geaù
presenlatontl lempio; i73S. —6i' Le Graiie
vndicate; 18 aaOI 1735. — 65° £' Olirnptade
tlZe, —W Achille in Seirv; 1736. —«'•Cin>
rUMnotelitto, ÎS aoûl 17.18. — «S» Temlifocte;
4 novembre 1738.- 89* L' IngratUvdine caa-
Ugafai^TC.
Parmi les leuvres de musique d'églisede Cal-
dera, on remarque plusieurs messes à quatre et
k cinq voix aver. Instruments ; MotelU a 2 e 3
voei, op. 4, Bologne, SlWant. I7i5i le Anti-
fonc délia Madona, a i, 3 e 4 vod, VeniM,
1717; un Magnificat k quatre voix, deux vIo-
louii, deux trompelles, limbales et orKuo , un
,Goôgle
CALDARA — CALDENBACH
ISl
Ktghui eeeti; un Te Deam; rii^mne Lmtda
Jemtalem; an Salve rer/ina ponr vok àe so-
prano ivec Enstiument» ; le« pMumM Bealvi
vir, k Toix seule et orchestre, et Mémento Do-
MtM à quatre voix : des Vêpres eoinpUle) k
dnq Toix; deimotels hdeui, trois et cinq tÔ<x;
Cruc^tou à seize Toix, Téritalile cber-d'œoTre
M ion genre. Tcsclmer a publié ce morceau en
■MO. On connatl aussi, de U ' compcMlthm de
Caldara, six messes quf onl pour tilre : Chona
Mttiarwn dwhio ApoIUni aeetnenHiim, ilve
StT MUtx télectiuimx qwttuor vocibvt ,C.A.
T. B., t viotM* et orgatto eoneert. i ela-
rtnJf, tp»p. violone. pro Wtet. Aaikore ce-
tdierrlmo et prextaïU. Do. Antonio Caldara,
ckort mas. in anla CaroU VI, gl. mem. Imp.
Rom. vice Direct, fn lucem prwUerant.vMa
M ordine HT. J6K. Nieolal BemnerUn, Barn-
berg, I7tB, in-rol. Les catalogues de Breilkopr,
{Mibllés en 1794 el 17S9, contiennent l'inilicatloD
des dcni ouvrages dont les titres suivent : 1° ifa-
git^teal a canoiil, t voc. et organa. —
1° Kyrie eum gloria, Sanetui, Bosaima et
Àfftnu, ivoe. ivioUnU, viola et fandamento.
Dans la bibliotlièque ro;r>'c de Berlin (fonds de
Poelclisn ) on trouve en manuscrit les ouTrages
suivants : Molet [Lauda Jenuaiem)k quatre
Toix et orgue', Mesie brève (en ré majeur) t
quatre Toii et orgue; Salve regtna (en at mi-
neur) i quatre Toix et intlruments ; ifeae [De
Beata Virglne ) à quatre voix et instromenls ;
ffista [en ut majeur] Arti^eloilaimx cem-
positiottU in contrapwKto lab dvpliel ca-
rume, Inrerso contrario eteaturlsanleivoe.;
Miterere à quatre voii , 3 violons , trombones
elconlre-basse; Te 0«un^ laadamuik quatre
voix et orgue (en ut majeur); Regirui calt i
quatre voix et or^ue (en il bémol) ; .Vesse a ca-
pella à quatre voix; Mltta Coatolationli , i
quatre voiiet inslmmfnls; Mlsiapiena inko-
iiorem B. V, M. \ huit voit ; Kp-ie et Gloria,
à quatre voix, 1 violons, I l)isaon et orgue;
Psaumes 137. 13H. 139. 140 et 14t, ï quatre voix;
Uyinne : Hominit supeme condilor k quatre
voi\; Magnilicai à qoalre voix sans accompa-
(nemenl; Slabnl Mater à qiiatie voit et ins-
Irumenls (enio/ mineur]; Hissa Provldenlia,
à quatre voix et inslrumenls [en ré mineur) ;
Messe à quatre voix et orgue (en sol mineur) ;
Messe à quatre voit et instruments (en ut ma-
jnr) ; Magnificat ( en ui majeur) & quatre f nix
et instruments ; 12 Madrigaui; it quatre el cinq
voit, M. l'abbë Santini possède de Caldara : les
cinq Psaumes de compiles ï plorieurs voix ;
s. Ftrma, oratorio n a cm violinl; Sanio
SIefano, l"* re d'Ungkeria, oratorio a i cou
vioUrtl; le Gélose d'un amore ulitm^nta
crudele, oratorio ai con stramenti ; la Con-
verslone di Ctodario re di Franeia, oratorio
a k con vIoUni ; la Froie délia Casllti , oro*
torio a 5 tn due parti; il Trionfù deU'I»n&
emsa , oratorio a b In due parti ; Abtgai ,
oraforloa i eon stromenU ; S. Franeesearo'
mrma, oralorloà s co» ttrom.; la Ribellione
di Aisalonne, oratorio a 4 con strvmentl, in
due parti; tAssuniione délia BealaVirglnê
a s, in fre parti, con slromenti ; la Cailitàal
eimenlo.a Sconstromenli;ftTrionfo d'amore,
terenata a i.con ilromeatl; laCoslaraa In
amore vince l' Inganno, pastorale à 5 en denï
parties; un livre qni contient un i^nd nombre
de canlalea i voix seule avec clavecin, manus-
crit original de Caldara; l>eâucoup de cantates
à une, deux et trois voix sVfC inatmments;
enfln un grand nombre de pièces dét»chéee et de
La musique de eliambie de ce compoaHear
renferme ; 1' Doitie cantates avec basse con-
tinue, dont six pour soprano et six pour con-
tralto, publléef i Venise, en 1099, par Joeeph
Sala. — 1° Deux OEnvres de sonates graur rlenx
violons el basse continue, publiëi k Amslerdam.
Au litre d'un de ces ouvrages, Caldara est qua-
lillé Mvsleo di violotuello, ce qui indique quil
jouait de cet instrument.
.CALDARERA (Micdel), naquit kBorgo*
Seaia , le Î8 septembre I70î , el fut envoyé par
son pire b Milan , k Tïge (le qualnne ans, poui
j appreudre le contrepoint. Deveno muslden
lial>)lc , 11 ulitint la place de maître de cliapeHe
de Saint-Evasio k Casale, et occnpa ce poste
jusqu'k sa mort , arrivée en nil. Il a laissé en
manuscrit unf grande quantité de moslqiie d'é-
glise.
CALDENBACH [ CunisnFUE ], profesunr
d'éloquence kTubinge, a été considéré comme
auteur d'un programme de thèse sur quelquei
motets de Roland de Lassus , et parUcvlière-
ment sDr celui qui commence par ces mots i
In me tramleruni. Le répondant fut aie
Walllier. ( Voij. ce nom. ) Suivant Forkel
et Uclilcnthal, ce serait Caldenbacli qui aurait
publié l'examen de re sujet, tous le titre Dt
JHuiiea ditserlalio, TubinRe, (£34, mais Go-
defroid Wnltlier ( MvslkalUche Lexik. ) ne t'j
est pas trompé, et a cité celle dissertatioa
comme l'ouvrage d'Eue Wallber. Gerber a suivi
l'opinion île Godefroid Wallher k ce lulet.
L'erreur de Forkel est d'autant plus singulièng
qu'il a pris ce 'dernier pour guide dans sa £H-
tcrature générale de ta musique, quand U
n'avait pas vu lui-même les ouvrages dont il
>y Google
m
ptrtiit, ou kinqu'il n'BTaît du de
DMoti parlicuUen,
CALEUABI (CoRNÉUR), canUlriee dii-
tiqgute, dsTCciniite et eompoiiteur, était fille
de BartholoEDé Cale^iri, de BerguM. Elle na-
qnit diDs cette ville en lE4f. A pdDe Igée
de qiiiuie iiu, elle fit pantire bod premier
livre de molelB, qji Tut accueilli par de Dom-
lireub applaudissemEnt* i ton ipparition. Néan-
moiiM, ce lirillant mccia ne délonnia pai
Comdie Calegari da projet qu'elle avait tonné
de te relirer dini un couvent -. elle clioiell
cdoi de Silnle- Marguerite, k Milan , et T pro-
nonça us Tceiix eu leeo. Elle reçol
DoBu de Mtaie'Catherine. Par ton cl
jeu tut l'orgue et set compouHoni , elle Hia «ur
elle l'attention de toute la popoialioD de Hllan :
lee amatenra de tnuiiqne m rendalral en foule
i r^iae de Sainte- M argnerite pour
On ignore l'époque de aa mort. Se»
coDULiea tout : I* MatetCl a voce lola ; 1SS9.
— a* MadrlgàU e eaïuonette a voce lola. —
3* MadrigaU a due vocl. — 4* JfeaM a sei
voci am IstrvtnenU. — i' Vespéral k t'uMge
de* religieugei.
CALCGARl (FiiA)içois-Ai<ToiiiE),eordclier,
naquit à Padoue, vers la fin du dix-teptième
«icle. On voit par Papprobation qu'il a donnée
au Musico Tettorc de Tevo (dont il arait été
noDiiné ceowiir), quil Ctail maître de ctiapelte
de l'^glite du grand couvent des mineura con-
ventuels t Venttc, en 1703. En 17l4. il était
maître de ch^ielke i Padoue, et l'on crtrit «ju'il
occupait encore ce poêle en 1740. U eut pour
âucceaseur Valottl. Le père Calegari jouisatil
d'une grande réputation de .aavoir, et aa muii-
que d'églûe était admirée dea p1u> habilea
compositeura, lorsqu'il lui prit Tantaisie de Ja
brdier, pour en composer daos le genre enlur-
monique des Grecs, dont il croyait avoir re-
trouvé les principes { mais, sans respect pour
l'antiquité, les auditeurs trouTtrenI celle musi-
que dcleslable, et les mnalciena la déclarèrent
inexécutable. On a Imprimé de sa compositioD :
i°IXPi(Umi. — 1' Salve laniriii. — 3' Cetn-
laie da caméra. Il existe dans la bibliothèque
de l'Union ptiitliarmonique de Bergame une CO'
pie nunuurile d'un traité théorique sur la
musique par le P. Calegari ; cet ouvrage a pour
litre : Ampia dimotlraiione degti atmoitiaU
miuicaii IttoiU. Tratlaio leorlco-prattleo. Il
parait que le manuscrit original est daté du I &
aoQt 1731 , mais la copie dont il »'»i^i a été (aile
par le P. Sabballni, en 1791 , comme le prouve
celle note placée ii la lin du manuurlt qui a
304 pages in-rol, : Tratcrillo ad llllerem
CALDENBACH — CaLECARI
tteir a»ao 1791 dal P. Luiçi Ànlonio Sab-
balitii , minor conveiUuale, maetlro dà cap-
pella »aUa lacra ba^Uea del Santo (n Pa-
dova. Lielitenttwl , qui a donné nn aperçu du
contenn de cet onvragu {BibUogr. delta jfui.,
t. IV, p. 461 ), dit que aon mérite est ^1 k
crinl des mdlleura tratlés de musique publiés
en Italie, el quil eit TraiaeoiUable que Valolli
et Sabaltiul lui-mime en ont Tall leur profil sans
le citer; le 1>. Uacca eal le eeul qui en ait |iarlé.
Le manuscrit original était devean la propriété
du compoaileur Simon Hajr, qui en enroja une
copie i rinititul de France; maia postérieure-
ment l'ouvrage a été publié par M. fialbi. de
Venise, aous ce titre : Trattato del âstema
armonieo di Francetco Aalotiio Calegari ^
propoilo et dtttualralo da Melekiore Balte ,
nobife Yetteta, eo» oiUMfaiJone e appendice
dello aletto. Padova, per Valentino Cresdni ,
1S39, gr. in-B«, avec le portrait de Calegari.
On voit dana cet ouvrage que te s^sltaie liar-
monique de Valotti et do Sabbatini n'eti autre
que celai de leur prédécessMir.
CALEGARI (AirrontE), premier oi^nistc
el maître d« cliapello t Salnt-Anloine de Padoue,
naquit dans Mite ville t lo 18 octobre IT5S.,II
s'est Fait connaître comme compotilcur drama-
tique, en faisant représenter k Venise, en I7S4.
on opéra qui avait ponr litre : le Sorelle ritali,
et qui fut aulvi de t' Amor soldato, el de il
Malrimonlo teoperto, joué en 178». En 1800 il
vivait h Padoue, el a'jr ralsail remarquer comme
violoncelliste dans des concerts publics, loisque
les troublesdeia guerre l'obligèrent k s'éloigner de
sa patrie et i cltercher uo asile en France. Il se
rendità Paris , oii la fortune lai lut d'abord con-
traire, car il ne put réussir k se faire entendre
comme Inslruroen liste, ni comme compositear. It
Imagina enfin un moyen de se faire connaître par
une de ces singularités musicales dont on avaif
d^ vu quelques exemplea : le succès répon-
dit k ses espérances. L'onvrage qu'il publia
avait pour litre '- l'Art de compoier la nitui-
q\te (OM en emautfirt Im éUmeati. Il fat
publié k Paris , en 1801 , et l'auteur le dédia k
M*" Bonaparte , qni prit Calegari aous aa pro-
tection el lui proeara de l'emploi. Dèjk il avait
paru en Italie soui ce titre : Qioco pillagorieo
miuicale, eol quale polrà opntno , onoo
teiaa lapere di mvtiea, formarti vna terie
qaatt h^iUta di pleciole arietle » duetlt
per tvlH U earalterl, rondo, preghiere, po-
laeche, cori, ecc. il lutlo con aceompagna-
menlo del piano forte , arpa, o alfri slro-
nt^nfi; Venezis.Sebast. Valle, isoi.in-fol. m».
Cet art prétendu, par lequel on pouvait en ap-
>y Google
CALLECABl — CALL
Ij-l
D'toit qo'DDe opdraUon mi-
cBDinue qui pefmeltalt de comUner de i400
muièrea dirrérsntes dee phnata prépaiéei (t
catcnlïea ptr Caiefmri pour te pi4t«r k <:«■ com-
Udiimiu. L'auteuT et l'édileur du lÎTre a-
uyèrenten 1U3 denppclw rBltcnlioD publique
sur roDTrage, m Alwal une denxiinie Miticm
qui M dilMnil de !■ premièra que par le fron-
Lorsque Ici drcontUnco le pemûrant, Cale-
e*ri retonma iltiu u Tille uiliJa et j obtiol la
(ilaco de maître de chapelle du Sont»; il eu
reoiplit honorablement le» bmctioni Jnuqu'ï aa
mon, qni arrlTs le 13 juillet iBia. Quelque*
annëis >pfi« son déctton a (nUié un Iraiti de
l'art du cltBOl dont il arail laissé le nianiiicrit.
Cet ouvrage est JBtiluU : Uodt genaratt 4el
canlo pramtai alU maaitr* porzlali onde
adomare e riforire te nude e simptlci mé-
lodie e canliluu , giiula il metodù di Sot-
paro Paeekiarata. Milano, Ricordl (lft36),
in-fol.
GALEUAIU ( FauçoH ), guilariat^ né à
Florenee, tenta fta du dlx-liuitièine riëcle , a'ett
lixé en Allemagne où il » pubHé preeque toni
(es ouTngea. Oo connaît de Ini eoTlron linct
.œuvres pour guitare seule ou pour deux guJI»-
rci, romposës de toIhs, de rondeaux, de so-
nates, d'air» Taries, et de mélange* d'air» d'opéraa
et de ballets, publite à FioT«ice, à Hllan.ï Leip-
sick et & Bninsnick. On coanati Muai MUi le
nom de Calegari ooe introduction et des Taria>
tion* pour le piano sur nu tltème de Carafe
( Milan, Ricordi ) ; je croie que cet . ouTrage ait
(l'un «utre artista portant le même nom.
CALE&TANl (JiBOai), compoiituiir, néa
Lucqiies, ilans la seconde nooilié dn leiciéme
siècle, est coanu par un seurre qui • pour litre :
Sacrati fiori vnuieaU a oUa vod, ton il Te
Deum a eoro tpetstUo a 4 mwi, op. i ; Perme,
Ërasmo Violli, 1603, in-4°.
CALETTl-BRUNMJuii-BtpmiB), musi-
cien né iiCrémi, dans l'État de Venise, Ters iito.
Tut maître de chapelle de l'églûe paniiiisiale
Stmta-Sfarla, dans cette ville. On a publié de
u compoMlion : Madrigali a cinfw» voei,
libro primo, in Yenesia, app. SIcclard.
Amadmo, 1604, îa-4°. Ce musiiMn est le pin
rie Plarre-Françolt Calelii-BnaU, qui s'eit
rendu célèbre août le nom de CauaHi. Vof.
CAVALLI (PiEua-Fauiçai).
CALIFANO ( JiAn-BAiTina ) organiaUde
l'élise des Tolenitni,k \enise, Téeut dans U
i>KODde mnilié du seiiième litcle. Il * fait fan-
priiiier de sa composition : il Primo LUtro di
Madrigali a dnfiie voel ; In Venezia , presso
Giacomo Vinceoti e Kicciardo Amsilino, Iï84,
CAUGlNOSO.dit ii. Fdbldm>, noms aca-
démiques d'un auteur inconnu de qui l'on n un
ouTrage intitulé I qualro lÀbri dellacKUarra
tpagmtola, mIU giioU si coïUetmimo ttiffe le
imuU» otdtnarie, tempUet e paueytale. Cmt
uns Mtcma i»BenlUMe di poMsucaUl ipagneli
varlali, eiacone, foUie, iarabande, arie di-
verd, loceate mMtleaU, baltaHi,cotTriUi, volte,
gagllarda, alemande eoA olcune iariate
pleleale al modo del lealo eon U tue regole
per Imparare a sonarlt faciliuiittameiUe.
ffovamtiile eompoilo a dolto (sic) In Ivce.
A l'eiceptioD de trois page« qui contiennent la»
règles de la guitare espagnole el qui soiil prii-
eédées du poiirtlt de l'auteur, cet ouTrsge, qui
forme un Tolume iu-4>, eat entièrement grsTi sar
uulTre ainsi que le frontispice, où l'on ne toit
ni date, ni nom de lieu. Dans le» règle» pour
jouer de 11 guitare , on Toit que l'autear sTsit
pnblM précédemment deux aulre» oiiTrage»
que celui-là est le troi-
GALL (LÉoNun de ), nd dan» un village'de
l'Allemagne méridionale, en mn, se liTra dé»
son enfante k l'étude de la guitare, de la flùle
et du Tialon. Il commença h le faire connaître
k Vienne, en isoi ; par des compoiîiioas qui
obtinnàit de brillants siiceis, à canae de leur»
mélodie» facile» et d'un goOt agréable, let pre-
miers ouTrages de cetarliste furent écrits pour
la guitare et la QAIe. Bientôt ils dsTiarent po-
pulaire», et les éditeurs de musique, ilont ils lU-
taieol U fortune, exdlèreat si soaicot leur au-
teurii en produire de nouveaux que lenr nombre
s'éleva iusqu'S prè» de l&O en moins de douze
années. Céliicnl des pièces pour guitare seule,
d«»duoa,qualuorspourguilareetOûte, des trii»,
quatuors, sérénades stsc accompagoemeot de
violon, de hautbois, de beason, el d'aulrca ins-
Inuoènti. Aces corn positiau légères de mii»iqne
instrumentale »iiccédèrenl, à divec* iaterTalies ,
des lecueil* de dtansons pour trois on quatre
Toii dlioDunet, qui obtinrent un succès prodi-
gieux. De Call peul ttreconsidM comme celui
qui mit en Togue ce genre de musique cliex le»
Allemands. Lee «alaloguos de» marcliands de
musique iodiquenl eoTiron vingt recudls de ce»
cb*nl»,qui contiennent plu» de 140 morceaux.
Ainsi qu'ii'arrlveloujounans compositeurs po-
pulaires, l'Aciat du succès et la trop grande fé-
condité usèrent en peu de temps la renommée
de de Call. S'il n'eAt cessé de .vivre k l'Age de
Ireole-aix ans, il eût eu le chagrin de Tolr suc-
céder un profond ouUI à la popularité doiit il
>y Google
lôj CA.LL — CALLENBERG
aTaitjoul. lle*tinortlVleniM,eD leia.laiuMit | projsi d'écrire un dkUMUMire de nniiiia»,
•près lui une femme et dei enfants dont il fti-
Mit le bODbeur p«r lea excellautet quellléi lo-
«iiles.
Ua rntre inD*iclen de rnAnu nom le fkiult
remarqDer t Vienne, eo 1B14, periin taleat Ibrt
tiognlier : il éblt slfQear, et pouiditt aae ha-
Mlelé eitnordiuwre encegenre.Nen-ieBlenieBl
' lettrtitsletplaenpidesetleaplusdinidleattueat ; Se peraïudut touteJota qae le publie atleadeU
eiécat^ par lui ^Tec buecoup de prMiioa et 1 de lui ua litre Mir la tliéorie de U nNHiqiii^ il
de jmtuK, mak 11 pouTiit laire dei mite* de fcriTiten 1S04 nue grammaire musicale (a Jf»
trilLea cliramaliquet dont la perfection ne laiaiail tical Grommor ) dont la première Mîtion pa-
rka i dMrer. Ce masicieo d'un gMire nou- 1 rntea ISO«([.c«drei), un *o). ln-13), etia troi-
Tcau neaelUwiteBlendreiioedans dei H>ci£Us , litaie, ai 1817, mus ce titre: a Mutteat
particullirei. \ Grammar m fmirpartii i.flotatbm; ^. M»-
CALIAULT ( S&Lv&ioa ], harpiste de l'A- | Jmly,'3. fToriMNf ; 4. jÂjKhm. On i auaai de
1797. CiBii au
plus tard, *es matérian I ttaioit rawBmbMa i mal*
iJ fallait les dataet et tMIger l'ounage, et ca
long Itavail m a'tccardalt gntre atec sa mê^
breuaes occupatioas et avec le mauf ais Mat de
ta aanld : U fut donc oblige de l'^ournar à nae
I pointai
eadCmie royale de musique i Paris, est né dana
celle *lll«, T«n 1791. ÉUve de Nadetnaan, Il i
s'est fait coDDattre par qnelqaia conpoeitioBs j
poor ton initrumeat Les plat conant de aea i
oPTragM sont : 1- Uarcbe de SalU, TarMa poor
U harpe , «Tec QAIa on tIoIdd, Paris, Zeller. —
3* La Tjrolieane, suirle d'an rondeau, avec ^'
Hâte , ibfd. — 3* Soelurne concertant pour j
Iwrpe, tloloD on ^loncelle, il>id. — 4* Col- |
laetioB de morceanx clioials, arrangea pour la .
barpe, Paris, Fraj. — h' emaièn bnlakie *ar |
la roauMe àtJoieph, UM. — a* FantaUiaet
variaHm* eur la gavotteetle nennet du ttallet '.
de JVlM ; Paria, Jauel. Callault eat mort i Parti
en IS39.
CALLCOTT (JouH-Vau,}, aé leio no- ;
tembre 17W à Kimdiigton , dans te comU de j
Hlddleiei , entra dta l'tge de six uis dans un
colMge dn «oblnage, OÙ il St d'asaei boones
Mude* grecqoea et latinet , que ses pareat» IdI |
final iQterrâtnpre à donie ans , pont lai faire |
embrasser l'état de cblmrgien. N'aiant pu «w- ;
mouler la répugnance que lui tnipirafl cet état,
il ('appltqoa k la mniiqoe, ea 1779, et reprit ea .
même temps le coars de tee éludes. Il apprit ;
succesilTement le français, l'Italian, rbébrea et
le» mathématiqaet. Ajaat été prtMoté aux doc-
lol dmu petit* écrits inHInléa : 1° Plofn ibit-
mmt ofearl SUnAop^t tamperoMoU {Apr
préciatfon camplile du tempérameal da eoaate
deSUnbope). Londres, IBQ7,ln-8>. 9° Sxpla-
nation oftKattotetjVtarkt.vonU, de., uaed
Inmwfc ( ExpllcatioD dei nolei, lignaa et
leniKs niltés dans la mualque). Loodrat, SHii
data.
Calkolt aT^ pris, ea IBM, ses degrésde doc-
teur en muslqne k l'uniTendlé <roifbrd. Ba 1791
il refut sa nomination d'organiite de l'église dt.
Corenl-Garden, et, en 1791, 11 obtint U place
d'orpniate à lliospice de* OrpIiellBB de Londratt
il la eoniem jnsqu'en 1803, époque od il r re-
nonça en fBTcur de H. Horslejr , son gendre. H
Mccréda en ISOS an docteur Crôleh dani l'einpM
de ledenr de musique k VlnilitutUm nj/àU;
mais, craignant que le maurais état de sa tantt
ne lui permit pas de remplir Vt» devoir* de
celle place, U donna sa démiasion au tMot de
quelque* année*. En 18l4, Il prit le parti de
TiTre daa* la retriile et «'occupa 'd'un outrage
mr la Biographie musicale, qsll n'eut pa* le
temps d'aebeTer. EnHn, après ardr langui pen-
dant iesdeux dernières années de urie, il evpira
le 16 mai IBII, dans sf cinquantM^quIème aa.
née. Lagrammaire musicale deCalIcott est a
s Arnold et Cooka, en 1781, il reçut de ces j çae sur un bon pian et bien eièculi'e : le* note!
deui babllea mnaidenadas conseils qui perCsc- i
donnèrent se* cminaiatance*. L'année sulTante il
deTint organiste suppléant a Sainl-Georgea le
Martjre ( HannoTer Square ). Depnis oelte épo-
^[ue, jusqu'en 1793, Il envoya on nondire ooo-
sldérable de pièce* aux dWera euncanrs ODTerts
par la aodélé de muslqne intitulée : ihe Catt^
Club, et presque tous se* ouTrages furent eso-
ronnés. Dès 1780, il atalt été fait bachelier ai
motlque k l'unlTersité d'OiCord. Vera I79i, Il
-conamenta k «e lt*m k I* lecture dea écrfTaias
didactique* sor la mu^ue, et conçu) le
font voir que leur autour possédait de l'érudilioa
musicale. A l'égard de se* compositions, dont
on a'a gravé qu'une fWble partie, et qui coo>
sislenten airs, diansoni, eanont et antiennes ,
Isa biograi>hea anglais leur accordent beaucoup
d'éloge*. Le gondredeCallcott,HDrïley,apa-
tM one colledion des (cuires choisies de ton
beau-père , en deux Tolume* In-rolio, sTeo nue
notice sur la île de l'auteur.
CALLËNBBRG ( Geosges - ALKAmai-
[lEmi-HEaa>M!i , comte de ) , seigneur de Mus-
liaa,dans la llaiile-Lusaee, membre de l'Aca-
>y Google
CALLENBERG — CALMET
I5&
dïn)iero7!i1e()eStocliliolro,et cUTMioi»l«liabile,
luquit i Miisktu, l« 8 KTiier n4{, M moarut
dani le même ri«u en 1775. On l gravt de u
coiDpMllian Six Sonates pour le olaeeein,
avec accompagnement de viola». Verttn, ITSl.
CALLETOT (Giiiu.aii>e), chantre à dé-
chaitl delachapeltedeChaiiesT,roideFnace,
Buiitnt une ardonniace de l'ItâleJ , datte du
moii de mal I3A4. Ce chantre éteft ua de mux
qnlidans ia chapelle dki roi, Improvisaient l'espèce
de eoatrepoint ilmple qu'on tpp«l>H Chant ntr
le livre. Cett et <\u'\ad\tioesoatilrtitCha»tT«
à diehanf. ( Foy. U Rvoïte m(ulcal« , e* ao-
née, |>. 118.) Lea appoinlemeiiti de Guilltnme
Ctllelot , aia«i qux cenK de tel colltgue», Maient
de quatre son* par jour.
CALLIDO (G*tTAn;, tacbor d'ortuet, naquit
daot l'Ëtal de VeolN, \er« ITU. Il apprit lea
dtmenta da ion art dana In ateliers de Nan-
ciiiiii,pr«redalmale, qui l'était itabli dana Mlle
Tille, et qni afall la r^pq^tkm d'un de« loefl-
leurt facteara de l'Italie. Callido m dltHogiia
particuiltrenHiiit par la douceur et l'hamioDit
(tea.jeux de fondt de M» oiiTrafea. Son mérite
le fll cliuistr pour le conCeclioD d'an Kraad noia-
bre d'orgae* dan* les monuttre». Son aetiiUd
était •) grande que le Catalogue da te» (nalra-
menta, imprimé en il9h , en bdique Inlt cent
dix-hvtit. L'i!poqiie de aa mari eat Ineonane. Il
avait cunatruitea 1767, pour l'égliie Saint-Marc,
SD petit orgue appelé orgamUo del concerU ,
ou organetlo del paUhetlo, pour ia lomnie de
1,400 ducalx. Peu d'aniiéea apria il fut dm^
(le t'enlretien et de l'accord dta lr<^ oi^ues de
celte éaliie, aiii *iipoiateaienU aniuelt de 45
CALLINETgOom d'une Ismiile de facteur;
d'orguea établie en Alsace. Elle était renommée
par le nombre ei le mérite des ouTrages qu'elle a
produtta. Soa diet lot élèie de Riepp ( tiof. ce
Dom ), qui Tiieit itn le milieu do dli-huitièine
siècle , et qui a cooattnil les grands instni-
menls des eatliédrelei de Dijon et de Beiançon.
Ix>uia Callinet, membre de cette hnille, née.
Soullicb (HauMIhlaJ dan* l'année 119T,«e
rendit k Paris dans «a jeuMaie et j eotra dsiu
les ateliere de Somer ( C0{f. ce nom ), ob II ang-
mcnla ses connaliaaDcea et periacttouBa aonlia-
bilelé pratique. C'était, dItM. Hwnel (Itoitveau
Manuel complet dv faetewr ^orgviei, t. m,
p. 390), un bon ouTrterqui IraTaiUall coiwcien-
cieoMment, mail qui o'ent jamais de grande en-
treprise ah il pdt ae distinguer. L'orKiw le plu>
cMuidérable cooBlruitpar lui eat celui de l'Ora-
t<dre,darts !a rue Saint- Honoré. Ea 1839, il Tendit
«on fonds ï lamMMo Daublaine, dont 11 devint
assoeié , et oii il re^ln pendant cinq ans. Il en '
sortit par nn trait Je Folie dont 11 j a peu
d'exemples. Ayantraitronilrulre une maison dan»
laquelle il se proposait deaeretlrFr, lient bCNiin
d'srpnit pouracIteTBr les traTauxetendemanda '
è se* non veaux associés : le relUs qu'il éprouTt
lut donna tant d'irrllatloa qne, aoiii prétexte
d'aller trariUller à l'orgae de Saint-Sulpiee , dont
la realaantlon était pi«m)bo achevée , il brisa
toulce'qni sTait été falt-dans les ateliers dirigés
pdoe eut-il accompli cet acte
'il en eut les plus tKs regrets.
[le pouvant plus realer dans la maison i laquelle
Il avait causé nn dommage si eoasldérable, il tnl
obligé de clMrcber do l'ouTnge comme simple
onviiér, et entra dauleaatdlersdeM.Cavaillé.
C'est dans cettesilnatloD qu'il estmertm igw.
CAUJNET ([mua), Muiln du précédent,
est né à RoQ[racli(HBiit-RbiB),lel3jubi IS03.
ïlève de MO père. Il M aswcM de son frère
aimé pour la facture dea orgues iusqu'en 1837;
puis 11 te rendit ï dParls et travailla pendant
quelque temps dans Iftt atelier» de LoiiisCitlJnel.
De retour i BoufTacb , il oootracla arec son (lère
une nouvd le association, qui ne Ijait qu'en IM3.
Depuis ce temps, Callbet a Iravaillé leul et a
construit plusieurs orgues grande» el petite», non
compris un grand nombre d'or^pies de cabinet
et de clispdle» de 4 è 8 jeuk. Un de ses plus
beaux ouvrages eil l'orgue de Beaanfon, grand
instrument dans lequel se trouvent deux 31 pieds
et oeuf 16 pieds. Pendant ion aasociation avec
«on rrère, il a coopéré è la construction de trente-
neuf orgues à un, deui et trois claviers, et en a
réparé >eiie. La plupart de ces ouvrages sont en
Suisse et dans le département du Haut-Rhin.
CALUET (Doa AiccniN), ssvant béné-
dictin de la congrégation de Saint-Vannes, na-
quit le 26 fL^rier l(i7], É Mesnil-la-Horgne, près
de Coinmerd, en Lorraine. Après avoir fait ses
prMnières éludes au prieuré du Brenil , et pro-
noncé «es Tceax dans l'abbafe de St-Mantui, le
23 octobre 1BB9, il alla Taire son cours de plil-
loitophle il l'abbi^e de Saint-Ëvre, et celui de
Tliéologleï l'abbaje de Munster. Ënl7IS,Urut
nommé abbé de Saint-Lëopold de Nsncï, et, dji
ans après, abbé de Sënones, où il passa le reste
de SB vie. Il mourut dans celte abbaje le 1& oc-
tobre 17â7. Dans son Contmen(iureU(f^roI sur
ta Blblt, Psris, 1714-20, 26 vol. in.4°, ou Parin,
I7ït,9 vol. in-fol., ou en nn , Amsterdam, l723,
26 lol in-S", on trouve: l*J]£M0rfafi(HifurIa
mvilipte de* ai^leni , et en par(lcuU*r de*
Hibrieux; — 2* Dis*erlalion tttr le* Inslni-
Dumlide miulqaedei tfAr^Hz; — 3* Diaaer-
talion *ar cet deux termci Ilébreiix : Lia-
>y Google
ISA
NAiEJkcn et Sela. UgoUoi a ionni
Itline rie cet diuertalior» du» iaa Tréior det
aittiquitét taeritt, t. XXJlU. Oa lrt,ure aut^i
qudqiiu détails lur U maiiqi)e dei Uitaraui
ilu» Jb DUUoiataiT» hiitortqite et cHOque de
la Bible, au même autour, Parii, 1730, tTol.
la-fol. fig. D j a peu d'utilité * tirer de toat
CALMUS (HA«nii},DÉeo 1749 ïDeai-
fontii, IM5U I* plui grande partie il« u vie i
Orexle, oii il £taj[ *ioIonc«lll(l« et musidea de
la cour. IJeit mort dwa celle ville, le 11 Janfier
ISOlr. Ataol de *e Gxer k Dreede, il aTail été
altadié quelque tempa i .l'orcliMlre du IMàln
d' Allons. Il a liitsé quelques compoeiliona pour
it une partie eil e>cure iné-
CALMET — CALVIÈRE
CALOCASIUS, mualciea ronuiu , dont le
nom esl parteuu jusqu'à noua , au luojen d'une
loacription rapportée par Gniter (Coijmi In-
script., l. /, part. 1, p. 854 ), et que Told t
D. H.
CALOCASIO
VERN*. DVLCISS.
ET. MVSICARIO
IKGENIOSISSIMO
QVI. TIX. AMN. XV
BENEMEBENTl. FECIT
DAPHIfVS.
Ce roiistcien dut sfoir Técu dana le mDjen
Ige.carle mol miuJcarhu, place dani cette ins-
cription, est de [a basie latinité. Dueange ne
cile Mir ce mot (Glassar. ad Krlpt. med. et
in/lm. lallH.) que ritucription dont il est ici
question.
CALORI(M'"), cantatrice renommée dana
son lemiiE, naquit àMllan,en i732. Après aToir
paru avrc «uccè»' sur quelques Iliéllres d'Italie,
elle K renrlit A Londm Ters la fin de 17U , et
s'j fit une tirillaule répulalion qui «e répandit
dans toute l'Europe. Elle se taisait remarquer
particulièrement par une agilité de Tocalisalion 1
dont DU n'avait pas eu d'exemple iusqu'alors, par
nne voix d'uoïélenduerare, et par un profond
aaroirenmuaictue.En 1770, ellelirillaltt Dresde |
comme prltna donna. Elle retourna dana sa \
patrie en 1774, el uonliaua de se Taire entendra i
sur divers tliéltres Jusqu'en 1783, quoique aa '
Toii efit perdu sa rralclicur el une partie de aon j
a^lililé. On présume qu'elle eeua de Tivre rers I
179». I
CALOVIVS ( AuiiiHAu ) , prufessear de j
lliéulogte, pasieur primaire «I snrinlendaiit gé- i
néraUWillemherg.naquiliHorungKuen Prusse,
le 10 avril 1812, et mourul h Wiltemberf te '
23 février 1686. Il a publié en Ungoe latine une
Encyclopédie (LiUlMCk, IGJI, in-4°] dans la-
quell» il traite de la musique, p. U9-Sâi.
CALVEZ (GuaiEL), muaiden espagnol, ti-
nil à Rome Tcn le milieu du MÛiÉmc siècle, A
J était attsclié en qualité de chantrei l'églUe de
Soiole-Marie-Hajeare. Il publia dans cette Tille,
CD 1540, dei motels à quatre Toii. La iDéIndie
d'un de ces motela (Entendemtu ht meliut
qvx ignonaUer peecmiliMU) i servi de Uièiue
k Palestrioa pour sa messe fmeiuieniiM.
CALVI ( Jean-Biptute) , amateur de tnu
siqne , né i Rome, vers le milieu du dix-Loitiêiite
siècle, a donné ; 1" EiU),opera séria, à Pa«ie,
CD 1784. — r CoitontA PoUitce, balleli Cré-
mone, en 178S, — 3° £« Sonne malaeeorte,
ballet, daai la niËme ville, en 1788. 4? Il
GIvteppe rleonotciulo, onlwio , à Milan , «a
17S8.
CALVI f CiAN-PiETao), orgaujele à Milan,
né dana les dernières années du dji-liuilitoie
aUcle, est aulaur d'an petit trailé de l'art de
jouer de i'orguc, iutitulë : Itlrazionl teorico-
pratleheper i organo, e slttgolarmente sul
mada di regislrarlo. Milan , Luigi Bcrtiiisi ,
tS33, 16 pages io-8° de leite, ic pagu de mu-
sique et 3 planctiei gravées in-fol. obi. Ce muai-
cieu a fait exécuter k Milan nue grande cao-
lale de sa composition, dans nn coDcerlaalo-né.
fice des inoDdi!s de la Lombardie. Cet ouvrage ■
été arrangé potir piano et publié m trois parlicK,
sous ce titre : Trallejlimmio tavAicale, eie-
gv,Ho a bene/tclodeidmneggtatl dalle iimoa-
daziotU. MJian, Ricordi. On connaît aussi de
Iiii une Patlorale pour l'orgue, ibid.
CALVI (GiRDLtNo], professeur de musique
i Bergune, a publié, sous le pseudoajme de
Barlolomeo Monianello, un nouveau système
denolalion musicale, dans un écrit qui ■ poiir
titre : fnforno allô icrivere la musica. tettera
diBarlolomeo Montanello a Marco Beea/ichi.
Milan, Ricordi, IB43, 38 pages ln-S°, itoc une
plandie gravée. Le niâme artiste esl auteur des
Mémoires biogriphiques sur le compositeur
Simon Mayr, rulituléi ; Di Giocannl Simone
Mayr. Memorie raceolle e dedicale dW il-
liutre Mimicipe delta régla città di Ber-
gamo. Milan , Ricordi. Ces Mémoires ont paru
dans iet cinquième et sixième anndes de la
Gazzella musicale di Milano{ isie cl IS47)
et il er. a été tiré des exemplaires séparés,
gr. Fn-4'.
CALVIÈRE ( GciLLAcuE-AnoiME } naquit
i Paris en lG9j. Ajanl été refo organiste de U
cliapellc du roi en 1731, il occupa cetteplace jus-
qu'à sa mort, arrivée le 18 avril 1755. Son s«r-
>y Google
CALViEBE — CALVISIUS
liw ilans U chapelle royale était pendant les
mou de jsDTfer, (éTrier et latn. Dont des plus
ImreuMS qnalitét pour la musique, mali né
nulheureaiemeBt dans un paj» où le %atit et
le «tudes étaient déteilaUes , CiUiËre eut en
France ta répotition d'un dea pins Rrandt or-
ginislea du monde : le Tait ett que don exécution
(t u coiiiui<i.5anee dei reiaource* de l'initru-
mnt étaient remarquables ; tnai« son ttyle, Mm-
Uable k celui de tous les orguisles franfais de
son lempa, uunque d'élévalion, et aoa hanuonle
est soQTent incorrecte. J'ai entre lea malna un
(îTrs QiBDDKj-it de le* pièces d'oi^e, qui me pa-
rait déraontrer la justesie du Ju|;emealque j'en
porte. Au reate c'était un homme d'esprit; l'a-
iircdoie euîTaate en oTTre la pmiTe. Lorequll
roncoumt, en l730, aict Dagincourt pour une
]ilace d'oi^niate , Françoia Couperïn , qui BYiil
été nommé Juge da contours, ajrant plus d'é-
gard k rige des deux coiopétlteurs qu't leur
talcBt, pronODfa en hveur île Dagincourt; niaia
Tonlant conioler Calilire de celle infustice, il
le loua beaucoup sur ion habileté. Lui ajacl de-
mandé oâ it atail appris k jouer si bien de
l'orgae, Calvièm lui répondit : Monsletir, e'êtt
roua l'or^Ke de Saint-Gervalt ( Couperin
(Wt organiste da cette église ). Celle anecdote
prouve que Harpiirg a été iniluil en erreur lors-
qu'il a dit que CalTïire a«ait été éltve de Coa-
perin. {Htst.-ICrtt. Beytroge, I. I, p. 449. )
Calriére a composé pliisieura molets à grand
chœur, et beaucoup de pièces pour l'orgae elle
clavecin qui n'ont point élâ gradées.
CALVISIUS ( SftTDns), dont le nom alle-
mand étail KalviU, naquit le 11 février ibie,
h Gorschietten, près de Sachsenberg, dans la
Thuringe. Fils d'un simple pajsan, il devint, k
Torce lie Iravall et de persévérance, astronome
nu plulAI astrologue, poêle, musicien et savant
■lans l'histoire et la chronologie. Ses premières
•'liidt» de musique et de clianl Curent faites à
l'école de Frankenliaasen(i}.I.a pauvreté de ses
parents l'obligea k quiller ce collège aprèa un
«éjour de trois ans et demi; maii btenlût la
beauté de sa voix le 01 admettre graluilement
à l'école publique de citant de Magdettourg. D^
Ht était assn habile pour donoer des Itconi
lie musique qui lui procurèrent quelques éco-
nomies. Avec ces épargnes, il alla étudier le*
langues ancienrMS et les arts aux universités de
Helmsladt et de Leip^ick. Dans celle dernière
Tille, m le nomma directeur de musique de
l'église Siinte-Paulbie; mais il quitta Leipsick
(Vif. CnmAofxli
1 Fnntftjft-nir-l'Oder.
I.1T
«n i&Hl, pour aller remjiiir les fonction a de
cantor k l'école de Pforte. Il occupa celle place
pendant dix ans. Appelé ï Ldpsicli en 1^93, |»iit
y remplir les mêmes fonctions, i l'église de Sainl-
Tiiomas, il retourna avpc piaitic dans celte ville
qu'il avait toujours yrétérre k toute autre. I>euii
■ns après, il réunit i se* allrlbutions de cantor
et de professeur celles de directeur de musique.
Il prit possession de celle dernière place le 18
man I&94, et nt exéculer in même four plusieurs
morceaux de mnsique rcligivuse quil avait com-
posés. Rien ne peut surpasser le tèie rpi'il
moair* dans l'adminielralion de l'école qui lui
était confiée, pour i'amélioralioa de l'euseigné-
ment, et particulièrement deceiui de ta mjsique.
Eitiiné pour ion saTotr et son canclère liono-
Table par les liabKanls de Leipjlck, il conçut
tant d'affection pour crtte ville, qu'il ne voulut
jamafa a'en éloigner, bien que des ottn* brû-
lantes ttii fussent faîtes par les villes de WMen-
ben; cl de Fraocfort-tur-ie-Mein, Il y mourut n
l'igédeprtade soixante ans, le 13 novembrii
tSlS, suivant ce qnerapporte Maltheson [Or&nd-
lag» eina- Ehrmpforte , p. 33 ), etenlel?,
d'après l'opinion de Jean-Ciodeftoi Wallher,. de
Porkel, de (îertwr, et de plusieurs aulres écri-
vains. Il 7 a lieu de s'm rapporter à MatUieson,
qui écrivit h notice liuit ans après que Waltlier
entpuMië son Lexiqus detmuique, et qui a dû
examiner le fait avei: allention. Au surplus , la
date donnée par Waltlier est évideounenl erronée;
car Jean Friedrick, professeur à l'université de
Leipiick, a publié dans cette vlile en IBia nn
élogB de Calvisius sous ce litre : Programma
aeddemiatm fn Sethi CalvltU funere, et
aralio fttnebrlt germanictt, habita a Vin-
eenUo SehmaelUo, in-4''. Il est hon de remar-
quer que H. œtlinger, à qui je dois Hodicallon
de cet écrit { BaUograpkie btograpktque ,
Leipiick, ISïO, p. 83 ) , fixe la date de la mut
de Caivùiua an 14 Bovemtire 1615 , el qu'il la
RMintiest dans U nouvelte édition très- augmentée
de ton livre (Uruxeiles, 1854}.
Calvisiua était persuadé de rinfïillitrililé de
raitroiogle : nn événement Adieux vint for-
tiiler sa confiance en celte science prétendue. Il
avait lu , ou cru lire dans les astres, qu'un
grand malheur devait lui arriver certain jour
de l'année 1802, Pour éviter le coup dont il
était menacé, Il prit la réauiulion de ne point .
sortir de chez lui ce jourU, de se lit rer au tra-
vail dn cabinet, et d'éviter tout ce qui pourrait
htre naître quelque dinger pour lui. Cependant
sa plume fatiguée l'obligea ite prcnitre un caplf
pour la laillcr : i'inilrunient lui écliapp* des
mains, tt, dans Sun einprcssemtiit i'i serrci lea ge-
,Google
DOUX pour l'empteher de lomber à (erre, il en-
fonça Il lime dans u>a genou droil : un nerf
fut coupé, et CsItUIdi demeura boHeni Je reste
de u Tic.
Oit k de Calrluius les oDvrtget de théorie et
de didtc1ti|iM dool !«■ titras luirent : 1° Mêla-
pœia «eu melodUe evndatdx ratio, quani
viitgo mtttkam poetkant vacant, ex verii
fandamenUt eilracla et «xplieala, ErIbrdiK,
1^1, Jn-r(l)iJp«niii« (Bibi., p. 87â) Indique une
ptetnièfeéditioDdeM livra loai le dite de 1S&7 :
c'eil éiidemment ane eneor ou une baie d iiD-
preuiDO;cn' l'auteur, tbol oi en 16(6, n'ao-
nlt eu que onie «ni quand ion livra aurait
été publii^. Si cette édition pcemUni n'tut pu
auppMte, elle doit ttra de IS7B. Gerfaer dte
■oui une MWiia «atérieore i IWl, wutUdale
de ISBi (Ifeuet Lexilum dtr rmUtiufl.,
I. I.col. 611 )> d'aprte WUklu*, auteur d'un
livre allemind intitulé .- Bedetden roRt SdwI-
weten ( p. 137 ) { Il j a lien de crolrt que celle
dite ett Miii le résultat d'uae fuie dimpre»;
■ion, et qiie le B j a été subatHué à a , ptr er-
reur. Une dertilèra Adition du livre de Calvlrioa
a été publiée i Lelpilck, en IS30, In-S'. Le
Ulre de cet ouvrage- lemble Indiquer un Infté
de la mélodie; Mpendanl il eat preHfuetoat
caller relalil au contrcpolnl et k llurmonlB.
Forkd remarque aTecJnttene que e'eel un fort
bon livre pour le tempe oA 11 ■ été écrIL —
VComptitiltimt»v»laepraellcmpToiiKtpi«tt-
Shu eaHMeripiwH, a Setho CatvMo, UptiM,
ad D. Tkomam autton, lSM,in-t°. Cette
édition eat indiquée par Lipeniua, aotn la date
de IWï. Il r a une dauiléme édition de l'ou-
vrage, dalée de isoi. Waltlwr aïnible croire que
eei deUK édiltont du CompavUvm Mut la
même. Il t <n a bm troMéoM qui a pour lilre :
MittktB arlU prKcepla nood et faeUUma , per
leptem vocei mutieala, quilnu ornait dif^
ealla* , qvM ex dtveni* elmtbtu »t ex itom-
tU caniilaiaram generitma, et ex Toeum
mtuleaUum mutanime ortn potett, lolUtwr.
ProtneipieiUibvieetacripta Jens, ieia,in-8°.
DaiM ce pelil oavrage, destiné, comme on voit,
â instruira In enliula dans l'art de Urela mn-
eique at de la dunter, Calvlsiu* expose lei
avantagea de la BoeidUatton , c'eil-k-dire de
la solmisatian poor les sept syllaDc* bo, ce, di,
ta, lo, ma, ni, sh Ueu de l'emploi de l'Iieia-
corde h(, ré, nU, fa, toi, la de l'ancienne mé-
tintr Lkrrnvtone (p.;
Il ifileircM (nploTéi n
lliode. Je ne sa!» l'U est exact & dire, comète
Wiltlier, Mtltlieson et Fartel , que CilviaiDS
donne dans sou livre une approbation à la soi-
, mlïation par ces sept njllabea nouvelleineat in-
ventée!!, car je n'y aipoinl va le nom de llnveoleur
Hubert Waelrant. Sans se donner prédsécMiit
coniiDe Inventeur de cette solmiMtion , il laisse
'■ enlenilre qu'il pwit l'être, par sa maniera ngiie
et générale de s'exprimer. Forkcl a inséré douie
règles de l'art du chant dana le demiène vo-
lume de MM Histoire de la musique ( p. 6à }, qu'il
a exlrailesdu livra deC^vlsius. Elles sont, en leur
; genre, les plus mélbudlques qu'on ait données
sur cette matière k cette époque reculée. —
T XxerellaUmui mmâlem d^M , jtiarnmprlor
e$t de modd «itufcfj, ^wm vhI^d (oaot vd-
cmU, reete eoftuteendit , «t tUjadtcandit;
poêterlor , da Mfio el progrettu mutlce*,
aliitque refriu eo ipeelaiHAvt. Llpttx, 1600,
fn-a*, de lasp. Gerber, dans sonandeo lexique
dei miisli^iem, a indiqué comme na liTi« padi-
culier la seconde partie de cdui-d , tona 1*
titre : d> Inilio el progreu*, etc.: il aélé
copié en cela par Cluron et Fayolle, dans leur
DictiomuÙTe hitloriqite des msn'dent. Dana
son nouveao leniqoe, Gerber a corrigé cette er-
reur. La première partie du livre de CalTKÙua
est toute dogmatique; la deuiiènke cat du
abrégé Tort bien fait et Tort exact de l'hisl<Hra
de la musique. Une troisième partie de ces
MédilaUonl a paru «uns ce titra : Exertifatio
mvafu teTtUi,deprxclpuli gvibvsdam in arl»
mmka qitxiUonibiu, ipMvA prxcip»a ejiu
tKeorenata eonllttenlur; itulltvta ad elarlt-
limvm virum Blppolytum Hvhvulerum ,
poêlant laureaium el pttdagogiarehum Ce-
rmvm. Liptlm , InpetuU ThomM Sdutntt,
MlehaelLantseitberger exe%debat, Iflll, ia-n*
de ISO pages. L'eiislence de cette troisième
partie séparée a ^1é inconnue k Wallber, k
Mattheson , k Furhel, k Gerber et k leuia co-
pislen. Ces nulfurs disent que dans l'aonée od
elle a paru, une édition des trois parties réunies
a été publii>e tous ce titra : Bxereitationes
m\tiicas fret, de prxelpuU qulbiudoM ta mu-
tlctt arte quxitloiUbvt iiuUtvùl. Leipsiek,
in-g°. Il y a beaucoup de probabilité qu'ils se
sont trompés, el que le mot irei a été sutMtilué
i teriia, car tout le reste du litre est conforme
k celui du livre qui est indiqué ci-dessus. L'ou-
vrage dont on vient de parler est adnssé k
Hubmeier, mallra d'école k Géra, qui , dans us
Dliautions de questions fmportaatei de philo-
sophie, de mnsiqiie, elc. ( eoy. Homieier), aTail
attaqué la solmisation par les sept syllabes , et
avait entrepris de démontrer que la méthode
>y Google
rfe rbnaeorde wt prtfër»ble. P*nnf tu iH»«r»«s
qneslions de thforit «t de pr«tiqi.e qnl «onl
■gitëcs \m Calrbiui dan* u troUlèma «i^
(olion, il retient »nr et «ijet, et le trilre trn-
nue puiBscDce de nlronnement qnt détruit tad-
l«in«nl les argnmflDtB de son MlferMira. Celui-ci
liait crn répondre TlctoriiosmiMt ioi psrti-
uns de la non Telle Bolml«at<on, qui affirmaient
que, paîaqnll j a Mpt notei et «ept clefa on
lettres , il doit y «TOlr Mpt %yHiba pour les
n disant que ce ralHNiaement n'avait
pas pli» de force qne si l'on disait que parce qu'il
n'yaqae einqllEnesdant la portée. Il iiedidt j
it de note* : CalTisina proiiTe
fort bien la ruliliKdecHtoot^ection.'^t démontre
inrinciblement la nécentlté de* sept syllabes;
nuis il ne s'agit pins de bo, ce, dl, ga, lo, ma
ni; c'est de l'Hddltion de la <iyllabe ai aux six
autres noms (itl, ré, ml, fn, sol, la ) qn'it
estqoestloD, et CalTfslos en [
On a de Calfitlas les onvrages de musique
pratique dont tes titres suivent : 1° Jtarmotila
tanlionam ecclaltuticarvtn a M, Luthero et
allU viril pU* Germanix compostlaram i
ptnr*m ppnlmilani et leirrndaiD, potat*vl
taihi in Ikrno, lipidr, plpmbo, 'etc. CIitIdv
iTDitrtt Lâ«m iD iFïItlrui I
lut trproKm. Erto.Boo docri» t.-, Hukiuelut , lUal*-
,Google
103
CALVISirS — CALZOLABI
WK.; Li|ids^ 15M, ia-4°. Lt dMxfèane Mltioo
ftat pnUite l'uinte Bni*iiite, duu la méiiH
ville. L* qaitrièoie édifion de cm eantiquei «*t
deieii.ll jeu «une dernière, datée de I* même
année , aelon Mattheson et Gerber. — 1* Âut-
lerleiene tettliehe lieder, Aer mehrenilen
TheU mu d«t Kcenigl. pTopkete» David»
Ptallerio gesiçen, elt:.,mU 3 Sttmntm >u
tfngen, elc. (Musique à trois Totx >Dr de» teitet
allenuDdi, la plupart tirés du Puuttcr da pro-
pbète-roi DaTid, et d'autres reliaaiix et prolaiMi,
poar le cliint et les initramenti ) ; Leipsidi,
diez Toigl, lâa3, m-i*. — 3* BicMontm Uèri
diu>, qttoTwn prier 70 eoiUHttl ad lenlenlUu
EvançeUoram tmnlvenarioram, a SelhoCal-
vitio, mvtieo, decanlala; potlerior 90 eitm
et ime texlv, a prxttanUuimlt MtuJcU concM-
nara; Lipein, IBia, iiit'. — 4° Der 15Ute
iun« Klrt dOtui 11
PtalmfUr il 5«nunenaw/'3CA(BrM(Ucenl>
ciQquutléme psaume à doute Toia cb trela
chœiin); Lelptidi, 1615, ia-(6t. — V Dtr
Pialter Davtdt gtiangioelt, vom Bm. D.
Comelio Btekem, ele. ( Le Psautier de David
mi» en chant, composé primitivement par M.Cor-
neJUe fledter, et amni;é i quatre Toii par Se-
thui CalTido*, Leipsicli, ifil7, iD-g°. }
CaiTiuuB est connu des saveiits par de boni
oorragea sur la cbroaolagfe el la réronne du ca-
lendiier ; ce n'est point ici le lieu deciter ni d'exa-
miner ces liirea; on trmiveraà se auiet d'ample»
rensaignenieots dans les Biograptiies gioéralea ,
partlciiliènHiient dans eeUede H. Hicbaud.
CALVO ( LjkDatnr ), moine de Tidoo , dans
l'État de Venise, BU commencement du ni: siècle,
fut musiden à l'église ealliédrale de Pa>ie. On
coDDSttde sa compotilioD : la Symbobt dtver-
iQnimMvtleonaKt,3,i,<ivoeanucanlandtf;
Venise, leso.— fCansonJMcreai, 3 eivocj.
SaeeoUel, II, 111, IV; Venise. — 3> Riuartam
LltmOarum S. V. Mort»; Venise, iei6.
CALVOER I Gispaan ), théologien protes-
tant, inspecteur des écoles deC!austal,«t siiiio-
lendant de la principauté de Grubenliagen, IH-
quil i Uildeslieim, en IGM), et mourut le II mai
171S.IIa bcsucuup éeril sur la tliéologie. On a
aussi de lui : d« M\Mea ac tigiltaUm de ee-
eleaoiUea M^ue MpeetOHMtu organii. Ld-
psiek, I^OI, In-n; petit fcrit de trois reuille*
a traité d'une manière générale du ctianl reli-
gieux, des instruments et des lonetions du di-
recteur de musique. Dans eod Rilwale axU-
<iafticK»( Jéna, 17DG, la-4>),Calvaera traité de
la musique d'église. On trouve aussi des rensei-
gnements inléressant» sur l'état du plain-cliaul
en France et cljei les Saxons, sous le règne de
Cbarlemagne, dans son Hf re' Intitulé : Sarottia
infarior atiUqva gntUUli et chrislitnm ;
Gosier, I71t, lu-fol. Enlin CalToer a écrit la
préface de l'auirage de Christ. Alb. Sinn, inti-
tulé: Temperalarapraclica, etc. Wemigerod,
1717, io-to. Celte préface a été réimprimée dans
Vorgmuickt dtr Qehhnamieit ( AatichauilHv
de l'érudllian ) da Falslus, p. w7-eM. C'est
nn morceau rempli de rocherches natantee.
CALZOLARI (HiKiii), lénor disliogDé.
est né à Parme, le il féTrier 1B23- Ayant perdu
son père à l'ige de Ireiie ans , il dut entrer dans
une maison de commerce; mais dans le mtoM
temps il continua Tétude de la musique, qu'il
avait commencée dès aes premièrea années. En
1817, il reçut les premièm leçons de chant d'un
profeitenr allemand nommé BurcliardL Ses pre-
miers estaii de cbint lurent laits dans un eon-
>y Google
CALZOLARI — CAMBERT
tert doBné i Parme, um la proloclioa de IV-
cbiduchesae Msri«-Loui*e, par la tociéld philliar-
maaique de cette tilte, qui comptait parmi lei
inaabrM lea personnel les plus dJatlngoéM de ta
liaule aocïtU, L'etlal qu'il j produitit pu le
dunne de u f uix lui Talut la protectioa de plu-
tieun dunes lUachte h U cour, et il obtint une
pcBiîon pour aller t Milan continuef ses éludes
de ciisut wua la direction du maître Gtacomo
Puiisu, qui lui dooM tous tta mUib et eo fit
uB cbastcfir de I» bonne dcole. En 1K45, Calia-
lari cootrucla un engagement de trois aunéiw
avec l'entr(ii>reueur de liiéAlre Uerdli, et le 11
mars de 1* inbne année, il Gt son premier début
au tbéïlre île ta Scala dam l'fmaid de Verdi,
aTee un brillant uiccé). Deux jours aprèa , He-
relli l'envoya à Vleone pour J chauler peudanl
la uison dj printemps i Due Fiucari, l' Sla-
tiaaa <n Algeti, la Sotuuuiàula et Maria
di Eohan. De là il alla k Brada, puis k Triesle,
et enfin de nouTeau i Milan, pendant l'automne
et le carua?al de 1US-1Ï47, touiuurs accueilli
par les. applaudisiemeata unauîmea. Pour latmi-
tième (ois il retourna k Vienne au printemps
lie IM7, puis alla cbaaUr k Bergame pendant
la foira, et de là fut euTojé à Madrid pendant
raulomneel le.carnaTal de 1M7-1S4S. An mois
d'avril de cette aoiiée il relounu à Hilan. Sou
coulrat étant terminé, il piit un engagement
pour Bnixellee, où il cbanla pendant l'iilver IU8-
1849, atec le plus brillant suceis, 1' llaliana
tn Alçeri, Liàcretia Borgla, Lucia di Lam-
merttioor, Enumi, BonPatguaie, et la Fa-
vorila. Un timbre pui et lympatliique, nne iMlle
mise de Toix, une Tocaliutiau légère et hcile,
un trille excellent, étalent le» qoalilés qui le dis-
tinguaient. Dans 1m uiiiëe* tuicantes, Caiiolari
a luillé sur les lUéilrea ilalieua de Paris, de
Londrea et d« Saint-Pétersbourg. On peut dire
avec aiaurancc qu'il s été le dernier ténor de U
bonne école italienne. Halbeureuaement le r^
pertoire de Verdi a Taligué son organa en pen
CAUOVEBI (. . .) o'Mt Gonna que par set
Mirages. 11 Técut dans ia seconde nM^lié do
éti-êtftUœ siècle. On a publié de*a compo^
tion : l* MoUUi a voce mIo, libro primo;
Yeneaia, Gardano, lua, in-4°. — 1° Idem,
libro J0eondo; ibid. 1S6S, in-4°. — S* Cantate
a voce tola; ibid.
CAMAHtiO (D. HicniL-GoMEi), mallr«
de ctiapelle de U catbédraie de Vàlladolid , na-
quit à Guadal^iara, Ters le milien du ">*''*'iiM'
siècle. 11 J eut (dit H. Hilarioa EsiéTa, Lira
Saen-m^oMt, lehième aiécle, toow 1" de
la 1* série, Apuntêi biographàeot), lieaucoup
oéine nom eu Espagne, par-
Ucutièrement dans la clupelle toysle, où se
trouvaient Crialol>al, Uelcliior, Diego Ca-
nurgo, et d'autres dam les provinces. L'artiste
dont il s'agU dans cet article était peut-éUe fils
d'un de ces musiciens. On iguore la date de la
mort de celnl-cl. Diversea composilions de ce
mettre le trouvent en manuscrit dans la Diltlio-
tbique de l'Escnrial : M. Eslsia en a publié
(dans la Lira Sacro-Bi*pana> une Hjmne de
Saint- Jacques , apdirc, en contrepoint à quatre
voii, par imilationa en mouvement eonlraire,
morceau bien Tait et é^t avec Iteaucoop de pu-
reté.
CAUBEFORT (JuN),et non Como/orf ,
comme on l'appelle dans le DlcHomaire dei
Muncietu de ISIO, musivieu au service de
Louis XIV, épousa la Dlled'Auger, snrinti;ndant
de bi musique de la cliambre du roi, en eul sept
ou butl enfants depnisieai jusqu'en IMl.elmou-
ral le 4 mai de celte dernière année. Dans lea
derniers temps de sa vie, U avait été nommé
surinloidant de la musique de la chambre,
maître ordinaire, et compoùteur de cellemusique.
U écrivit quelques diverlîsseneats et des ctalate*
pour le service do roi et de la cour. Il a publié
des recueils de cliansans , intilutés : 1* Atrt de
antr à quatre partiel, de mtxuîeitr de Cam-
befort,maUtT»eteorapMUewdelai>iiuiçue
de la chambre du Rog, à Parit, par Robert
Baiiord, teul imprimeur du Boy pour la
mutile, etc., 1661, in-ll obi. Ces sirs, au
nombre de 17, uni didiés au Koi. — i* ll»<
Livre iFalri à quatre partie*, de montieur
de Cambefort, turinte»dant de la miuiquf
de ta ekambre du Bon. ^ Parit, par Ro-
bert Bailard, etc.; ISâa, In-ll obi. Ce recueil
coulienlii airs, dont six du batlet royai delà
Cfyàiet, et un du toUef du Tempt. 11 eti dédié
BU cardinal Haxarin.
' CAHBERTCRonwT}, OU d'un faurbisseur,
naquit à Paris vers 1038. Après avoir reçu dei
letons de clavecin de Cliambonnières , le plus
cé|èl»« maître de son temps , il obtint la place
d'organiste de l'Oise collégiale de Salnt-flouoré,
et qnelqae tempe après fut nommé surintendant
de la musique de la reine Anne d'Aotricbe, mère
de Louis XIV. Dès lus il occupait cette place.
Camlkert est le premier musicien françaii qui en-
treprit de composer la musique d'un opéra : il j
Tut déterminé par les eirco us tances suivantes.
Perrin , introducteur des ambassadeurs près de
Gaston, duc d'Orléans, imagina en 10^9 ua nou-
veau genre despeclacle, à l'imilatlon de l'opéra
à'Orfeo ed Bwidice que le cardinal Maurin
ayait Tait représeuler par une Iroupe Ilalienne,
11
>y Google
ir.5
CA.!tlBËHT — CAMBIKI
«n ISiT. Il dùnna k m pièce \t titra de la Pat-
iforale , première comédie françaite mmiuJ-
g»e. Cimbert fut cliaigé iI'cd romponer li mu-
tique , et elle fut représmlëe mn cliAteiu d'Isnj ,
la moi« d'avril de la même «onée. L'ouvrage eut
un «ucci* li déddi , que Loais XIV voulut l'eu'
tendieel le fit repréMoter à Vlncenaei. Uturin,
qui aim^t ca genre de ipecttde et qui l'j con-
naliailt, engagea le) auleinai composer d'autrei
piècM dn mène gcore; Bt écrivirent l'opéra
d'jlriane, o» te Mariage ie Baeehvi, qnl lut
rtpélé k tsaj <n lABi, ne» 4oiil la mort de
MaurJQ empêcha la repréMfllatioD. Qoelquea
auteur* ont dit que cet «uvrage Tôt repréaeoM
plu* tarda Londres; maison B*ea trouve aucMM
trace dans lea métaolrei «ur fétabliaieniuit
de l'Opéra en Angleterre. Il parait qu'au ccnu-
mmcement de l'année I6G1, Cambert écrivit
nu autre opéra Intitulé ÂdonU; mala II ne fbt
point joué, et depni* Ion il l'csl podu. L'i-
dée de Perrln, ajournée par divert évéïM'
meuts, ne re^ut son exécution qu'en ICE9. Le
1% juin de cette année, l'Académie rDjale de
musique Fut créée par lettre! patente* ; le privi-
lège en rut accordé t celui qui en avait conçu te
plan ; celui-ci s'associa Cambert , et de leur union
résulta le premier opéra Trançals routier. Intitulé
PomoTie, qui Tut représenté k Paris, en lC7i, et
obtint beaucoup de inecta. L'année tulvante,
Cambert composa la masiqne d'une piice inti-
tulée lei Peltiet et lei PUtliirt de l'amour,
pastorale en cinq actes , dont les paroiei étaient
de Gilbert; mais, cette mïme innée, le privilège
fat Até k Penin et k Cambert pour être donné k
Lulli, qui jouissait de la plus grande ravéur an-
prb de Louis XIV, et qnl en abusait k soa profil
pt au préjudice de ses rivaui. Irrité de llnjuitice
qui lui était bite, Cambert quitta la France,
passa en AnglelerTe en 16V3, et devint mattre
de la deiuctème compagnie dei mvtlcteni de
Charlet II. Il ne juult pas longtemps de sa
nouvelle posllioa, car le cliagrin le conduisit au
tombeau, m 1677. Cb. Ballard a publié en par-
tition lo-Tollo dei fragmentt de l'opéra de Ctm-
bert Intitulé Pomone. On trouve en manuscrit k
la Bibliotbèque Impériale de Paris la parlilion de
celui qui a pour Utre Im Paénts et let Plaitirs
deratnmtr.
CAMBINI ( Jsjui-JaeB»H).nék LIvourne ([],
te 13 février 174S, a'eil livré dans son enfance
à l'élude du violon , «oa9 ta directkn d'un maître
obscur nommé Pollî. I.e» occasions fréquentes
qu'il enl ensuite d'entendre Cl même d'accon-
pj^ner Hanfrcdi et NardJni , perfecHonnireal
son talent sur cet instrument. Bien qu'il ne wAt
Jamais parvena k se taire n» nom célèbre comme
TÉolonMe, il posséda dans sajeuneiae l'art d>ié-
euter tea quatuors et tonte ta mnalqiM de
cliambre avec pui«lé, goOl et élëflance. A lige
de dix-sept ans, il ta rendH k Bohfpt, o6 il
eut l'avantage d'être admis au Mmbre dat âèvet
du P. Martini et de recevoir de loi dea lefOH de
eontrenoiui, Apit* avoir passé trois année* près
de ce nallre, il partit pour Napies. Il J devint
amoureux d'une jeuM Btle née eomate lui i U-
ToirTne,et s'embarqua avec elle pour relounier
dahs cette ville, oà U devait l'époiuer. Grimn
rapporte en eea tennei (Corrt$pondaiKe Ut-
téra&e, anU 177a) l'événemesit qui mninl
après le départ des amants ; ■CeptnvreM.Cam-
> Uni n'rst pas né sont une étoile heureuse. Il
■ a éprouvé, avant d'arriver dan* ce pays-ci,
■ des infortunes plus fkehentea qu'une cliute à
X l'Opéra. S'étsat embarqué k Nsples avec une
■ jeune personiK dont il était éperdument amon-
■ reux , et qull allait épouser, il fut pris par dei
■ corsaire* et mené captif en Elarbarie. Ce n'est
< pas encore le plus cruel de tes malliears. At-
• tadié au mH du vaisseau , fl vit celle mal-
• tt«8*e, qu'il avait respectée Jasqn'alors avec
• une timidité digne de l'amant de Si^hnwle , fi
■ la vit violer en ta présence par cm briguât,
• et fut le Irinte lémoln, etc. ■ Heureusement un
riclie négociant véuitien , nommé H. Eamlmnl,
eut pitié de Cainbini ; il le raetieta d'un renégat
espagnol ri lui rendit la liberté. Arrivé i Pari*
en 1770, l'artiste obtint la protection de l^mba»-
ssdeur de Napies, qui te recommanda an ptinoe
de Conti , et le prince dit deux mota en u b-
veur i Gossec. Celui.r.i dirigeait alors le concert
des amateurs; fl procura è CamUni l'occasioa
de se Mre connaître en faisant eiécoter des sf m'
plionies de sa composition (1), Etiea obtinrent
du snccte, bien que la cmiception en fdl atseï
falUe , parce qn'ellet étalent écrites avec oatte
fadiité qui est le eartettra distinctlf de la mn<
slqne ilatlenne. CamUnl abusa de cette facilité
d'écrire, k tel point qull produisit plus 4e soixante
sympbonieK en un petit nombre d'années , ce qui
ne l'empéclia pu de publier une immense quan-
tité d'autres ouvrages de mniûque instrumentale,
ni de faire etéculer an concert spirituel des mo-
tets et des oratorio*. Il j avait dans tout eetn
de* idées asseï jolies , et la facture en était tstei
pure; mal* l'empreinte du {(énie y manquait. De
tonte* le* composition* de CarobinI, cdie* qui
>y Google
I l« iriw de XDCoët Turent Kt qnatnori
de TkiIoD. Leiire mëlodies Client agr^ablet, cl
it j ivait d> Il correctioa d«pi leur hamouje.
Celte niiuiqiie pariltriil *«)aard'hut bible cl
^luérile; mais od ne nonniistail point alors les
adiidrabls* compoiillons de Ha^ii, de Moiart,
de BsclhoTni. Od n'avait mtrat pas les joli* qni-
1iiiH« de Ptejel. ^u reil» , Cambini était capable
de l'élever )kua quil ne fit; maii precque tou-
joon en proie an bMoin, suila Inéiitable de
MB imetnpéTMice , Il jlail ab\iié de Iravalllw
•TCC DPe MtiTtté pnxligteusa , el ne ponvall eM-
sir sas hlén. Sa nScondité fut d'autant pin» re-
marqukUe qn'il pauaJt la plus grande partie
det jinnrt et des nnlts »a cabaret, eniploTint
dUlIfnrs une partie du lempt oii il élail à jeDa
I doMiet des lefona da chant, de Tîolon et de
(MBpMlIton.
An inoit de Juillet 177B, il flt reprieenter à
l'Opéra BB sMfen ballet hérc^que de Bonneral,
dont il iTait refait la musique. Ce ballet iTail
pour titre lei Bonuau; il lorab* laut k plat,
et l'on rat obligé de le retirer après la troisiëme
reprèaenlatioii. Cet onTrage tut «oiTi de itoM
d'amour ttCarloma*, nui M réuMlt pas mieux
au Tbélire-ltallcn, en \TI9, quoique la mnaiqDa
eOl éU loaUe. Appelé ï Ta direction de la mn-
•^iqoe du IhéItTe des Betujotaia, en I7M (1), il
y ftit plw beorenx dam les outrages qiill Ht rt-
pr4i«nter, iODs les titres de la CroUé*, cm 1
;tcles, ilti; Ui Fowrbertet de Matiiv,rin,rm
iiaacle, 17IS;(?»ra, oula PreîrscMduioMI;
tes Dnx Friret, ov la Revtmelie; Adèle et
Sttwtn. Il éeritit annal ponr le nt^me ipectacle
laDiuaiqnedeqDatr«p«nloin!rne«. En I7gi,aprèa
la mine du tbéltre d«i Beinjolals, Cambini dé-
tint cltcrd'ordwalra da lliéïtre Lou*o!s, ob il
jil représenter HaïUUde et Dagobert, opéra en
trolii actes qui Tut bien ncrudlli par le publie. Cet
ooTrag« lut luifl des Trois Gokoiu, en un acte,
i?93. Ce hit k peu pets le dernier aiicrés de cet
artirie. Il anit 6:rit, depnis [TBïjonqii'en 1793,
les opéni A^A\emiOK, d^Àleide, ainsi qu'une
nouvelle muafqiie pour l'Aftaide de Quinault;
mah aaciin de ces ooTrages n'a été repr^sealé.
On connaît auuî de lui quelques enlr^* de danse
dans le ballet -opi'rs dee Fetet VéttiUemtet. En
1774, CamMni lit exécuter an concert «piriluel
un orïtorio Intitulé U Sacri/ieê d'Abrtûuintj
dani Tannée suivante, il y fli entendre relui de
Joad et 110 Miterere. Précédemment II y atait
donné quelquen motets, entre autres un Domine
KTBfhlr. mictrteUt ri fwHafi» '
dool la partition manascrite est i b bibliotbiqae
du Consn^aloîre denwslqne de Paria.
Parmi ses compoaltioiu instruioenlale* et
ses roorcMui déUchés de mnalqua vocale , on
compte : l' Soiiante sjmptioniaspourorcbeatra,
— 1° Cent quaraute-qnatra quatuor* pour deux
Tiotons, alto et liwaa. — t* Tl^-wnt sjn-
pfaoniea concertantes pour ditera IzutrunMBta.
— 4* Sept concertos, dont deux pour violon , an
pour hautbois, et quatre pour flflle. — 5* Pin*
pour dWert Instruments,
Irloi et doot pour violon, viole,
rioloBc^le; qnaluori, trios, Juos poar OMe,
quatuors pour hauUrala, daoa pour beaton, etc. -
— S* Dinérenls sollégea d^m^difflcullé gradnella
pour l'exercice du phrasé, du style et de feaprei-
akiD, avec des remarques nécesaalrei et nne
basse cliilTrée |ioar TacixMnpagnenienl; Paria,
le Duc, 1788. — 7* Préludes et poInU d'orgue
dans loua les tons, mêlés d'ain variés, et ter-
minés par flrf ito Moduler lur le «lotan, etc.;
Parla, 17H, et OITenbach, 1797. —S* HéUnde
pour IIAta , suivie de vingt petit* aira et de six
dnoa i l'usage dea commençant*, Paris, Oa-
veani, 179S. —9* Ploaieura aira pBliMh|Bea,
avec accompagnenxnt de dent darinedes, dooi
corset deni basMiu. — 10' La CovtpoeUeur, •
sciae condqne du répertoire dn concert des ama-
teurs; Paris, Imbault, 1800.
CamUnl doltélraemnpté auiai parmi le* tef-
valns sar la qrh*ic|aé. car dans le* années Iftio
et 1811 H devint te collaborateur de Oarandé
pour la rédaction du Journal de musique que
eelul-d venait da fonder, soui le nom de Ta-
blette* de Polfinafe. Camhinl possédait des
connalaaaneea asseï étendues pour Juger s^ne-
mant de tontes les parties de ta mutique; mais
Il avait de la causticité dans l'esprit, et quelques-
uns de sas articlen ont mia en émoi bien da*
lés. Il n
flTtjl
comme le rédacteur de ces article*.
Peu favoriaé de la lortune avec les admini*-
tntkins des Ittédtrei dont il avait été cImT dVir-
clteslre, il perdit encore sa position en 17M, par
la faillite de l'admlnlslration du lliéllre Louvcd*.
Hein'euaement le ridie tourni^Kur Armand Se-
guin vint k son aaeoura en lui conAaut la diree-
llon dea coucktIi qu'il donnait dans son hAld,
et lui accorda un trallemeni de quatre ndile
francs; mais après quelques années Cambini
perdit cette ressource.
Dans les dernières années de sa vie, cet ar-
tisle, donl las laleuts mérilsient un m^Uenr
sort, était aux gage* dea éditeur* de maatque,
et faisait pour eux de ces arranf/enenU, ou
plulAl d* ces dèrangemenU des ceuvrM dea
,Goôgle
CAMBIM — CAHSEARANO
I ImgiiiE
pirUger à uns Temme Deaaconp plea jeane qiM
lui. On ■ écrit dam quelques recoeiii biogriphi-
qoe» qn'll quilli Paris varg ISIl et qu'il se
rendit en Hollande, où il mourut : il piriitl que
ces faits ne sont point exacts que Camblni était
eacore il Paris m 1(16, que depuis lora il a été
TCfii k Mcélre comme toapaavre, et qu'il j
«iBortTersiSJS. Quelques trtiales, qui se pré-
tendait blea iarornoé», assurent qu'il mil fin t,
M misire par le poison. Tels sont les ren»cj-
-gMutenti que j'ai pu recueillir.
CAHBIU PÉBISSOX, compoiiteuT, Técutà
Venise vers le milieu du seizitaw lièele, M. Caffl
dit (Storio délia mvtlea laa-a, etc., t. I,
p. 11 1) qu'il il&il Frwiçaii de naissance , et qu'il
, Tut cbanire de la cliapelle ducale de St-Hare. On
ne sait pourquoi le nom de Cambio est joint à
son nom de ramille Përiuon ou Périaone; car
Cambio n'est pas un prânom italien. On con-
nill de lui : Cetnttme vitlanetehe alla napo-
lelana; Venise, iib\. Le docteur Barney a
eittait de cet ouvrage une villote à quatre Toix,
qu'il » Insérée dans le troisitme voluine de son
hliloife de la musique (p. m). On a aussi im-
primé de ta composition deCambio : i'Madrigali
a qualtro vocl,con aIcmU di Ciprlmo Rare,
llbro primo fin Veoeila.appretso Antonio Gar-
dano, \U7, fn-4* obi. — i' Seeo%do Libro de
MairigaU a cittqiu voci, eon tre dicUogM a
olUf vod ed uno a tetie; itud., 1&4S, in-4°.
.obi.
CAHERABIUS (PuiufpeJ, docteur m
droit et célèbre jurisconsulte, naquit ï Hureia-
berg, en 1S37, et noniTubingue.commeon te
dit dans le DictiotiMiln klsloriq^e det miui-
cient de Choron et FajoDe. Dans un vojage
qu'il flt i Rome, il Tul arrêté et nila en prison
par nuquiatlion : mais , sur les réclamalioni de
l'empereur et du duc Albert de Bavière, on lui
rendit la liberté. De retour dans u patrie, il fut
nommé conseiller de la ville de Nuremberi, eu-
aulle tlce-clianceiier à AltorT, ob il monml le
Ï3 juin laii , igé de qusbre-tingt-sept ana. On
a de lui on liTre Intitula : Mwarwn luAsod-
voTvm eeuturite Ira; FrancFort, 1B14, S to],
in-4°. Dana te 18* cliapitre de Is première cmi-
turie, il traite : de Ivdustria hominvm, qvt-
buidam velemm tnstntmentit mutteit, et
qitaiemit tavenita in Ui »il itutruenda.
CAHERLOMIi^R (Placide de), chanoine
de laBaailtqufl de Saint- André i Freiaing, puis
conseiller et maître de chapelle dn prince évéque
da laméow ville, naquît en Bavltre veniTM. (
Il a mis en musique pour la cour de Hunkb l'o-
péra intitulé MeUua, représenté en 1739. On
a de lui des messes, des Téprea, litaniea, ma-
lels , etc. San œuvre deuxième , composé de six
sjinpboniea pour deux riolont, alto, baise, deux,
cors et deux trompettes , tut gravé & Liège vers-
ITflO. L'œuvre troiaième, composé de six sjai-
plionies, parut à Amsterdam en 17B|, et Tmine^
quatrième, composé également de six sgrmpbo-
nie4, parut k Liège en 1763. Camertolier est
un dei premiers qui ont écrit des ^ualuora
coneorfonfa pour deux violons, elto el basse,
dans le sl;le moderne, genre qui depuis lors a
eu tant de vogue. On en connaît vingt-quatre d«
sa composiUiHi , qui sont restés manuscrits. Oo
1 aussi du même auteur : I* Dii-liuil trios pour
guitare,viDlon et violoncelle. — 3° VlnKt-quatr&
sonates pour deux violons et basse. — 3° Un
concerto pour guitare, avec accompagnement de
deux violons, alto et basse; — 4' Cn dJein, avec
deux violona et basse. Tous ces ouvrages sont
CAHIDGE(Leikm;tedb), hi
et compositeur, né tYork, et résidant dans cette
ville , a tenu l'orgue au grand Concert fetUvat
de cette ville en 1B13. Les introductions et les
préludes qu'il a exécutés en cette circonstance ,
pour quelques antlenaes du docteur Croît, out
été Fort goOIés et applaudis, il a publié ciiei dé-
menti , k Londres , depuis IBM, deux teuvres de
Sonatas pour le piano, avec accompagnement de
•iolimet violonMllê; une sonate pour piano .seul,
op. 3; un recueil de préludes pour l'oigne, elnit
OBufre de sonates pour le |huio, avec des airs
CAMIKER {Autonio), (Ils du critique et
lilstorien Dominique Caminer, naquit i Venise.
enl7e9. On connaît S0U9 son nom un /ndice de'
teatralispettacoUdi tutlo l'ama, dal camo-
vale IBbS a tvtto U camovale 1309, ed at-
ctutj anehe preeedeiUi, con aggiunta deW
elenco de'poeti, maatri di mutica,plltorl,
vbiuoti canlaïUi, itUlerini, slalo pretetUs
délie corniche compagiùe itaUane, e final-
mente délie noie délie opère lerie, buffe e
farte italiane, icrlUe di nuovo in mvtica,
de' respetlivlmaeitri, ed inguali tealri; Ve-
neaia, Gio. AnI. Curti, ISIO, in-12.
CAHHABANO (Louis), compoiileur dra-
matique , né è Naples, lut élève du Conservatoire
de celle ville. £n 183B il a donné au lUéitre du
Fondo iCiarlalani, opéra boutre qui aélé re-
pris pluueun rois avec succès, et dont Ricordi
s publié plusieurs morceaux pour le piano, à*
Milan, tn IS40, Cammatano a fait' représenter
BU même thélire If Savvedimento , qui a été
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CAMMARANO — CAMPAGNOLI
185
Clément bien accueilti, et dont une partie (la
1s musique! Hé pabHée. ngBOfc Im titrn des
antres ouTrtges de cet «rtisto , mort )miae i Ht-
rlH, daiK Vite de IS54. V «lait frète de Sal-
Talnr CnnmaFano ■ poêle connu par un grand
nombre de lihretli (l'opérai ml* en musique par
Doniielti, Paeint, Verdi et anires.
CAMPAGKOLI (BunuoLouii), Tioloninte
distingué, naquit k Cenio, prêt de Itologne, te
10 leplembre I7SI, DairOcha, «iète de Lolli,
filt wn premier maître de tIoIoo. S«a progrèi fu-
rent npidM, rt Uentâl 11 eut besoin d'un moi-
teur modËte. Son père , qui élail négociant , l'en-
TojTB il Modène, en Mt3, pour y prendre des
lefons de dni Paoto Guailarobba, Tlolonisle
de récole de Tarllni. Ce lui dam netle Tille qu'il
acheta auui «ea étude* dans l'art de lacompo-
«Hion. EDl7fi6. CampagnoHrelonrmdanalelleu
de M naiisance i II v mt placé k l'ordiestre du
tbéllre. Deux an» après cetlc épotiue il partit
pour Venise, oh II demeura quelques moii; puis
il alla h Padoue, où reuptralt encora le vénérable
Tartini , arrÎTé presque su terme de sa Tie. Cam-
pagnoll t'arrêta anssi dan* celte Titte. Eu 1770,
il fit son premier Tojageà Rame, et y recueillit
<lea applBudfsaemmts. De li il alla i Faenia , ob
le maître de chapelle Paolo Alberglii, Tirtnose
sur le Tiolon , le Axa pendant «li mois. EnAn
il partit pour Florence, dans le dessein d'y en-
tendre Nardini. I^ liant rnérile de cet srLIste le
décida i prendre de ses Icfons, rt pendant cinq
anoéca il Irarailla aooi If direction de ce niairre.
Ce rut pendant ce temps qu'il ae Ha d'amitié avec
ClMTobini. Il était alors premier dei aecoudi liO'
Ions au tliéttre de la Pergola. En 1776, il retourna
è R(Hne, j rot placé comme ebaf dei aeconds
«talons an Uiéttre Ar^atina , et ae lit entendre
avec auccèa dans plusieurs coDcetts. Vers la fin
de la même année, le prince éiEque de Fret-
singe l'appela en Bavière, et tul cosBa la place
de maître des coneeris de sa cour. Campagnoli
arriva t sa deiUnaUon ea 1778. Deux ans après,
il Ht un Toyage en Pologne avec le célèbre ba«-
sonisle Keinert ; cea deux artistes s'airèlèrent
trois mois t Grodao , |iDis autant à VarsoTle.
Arrivé à Dresde , Campagnoli y rcfut un engag;:-
tnent du duc Charles de Courlanda, comme di-
rectnir de M musique. En 17&3 il se rendit eu
Snède par Stralsund , et, pendant us a«ei long
séjour qu'il lit è Slockliolro, il lut reçu membre
de l'Académie royale de musique de cette ville.
11 retourna enaniie à Dresde par Golttcnboarg,
CopHBlugiie, Sdilesrrlg, Hambourg , Lndwigatad
d Potadam. En 1784 il alla revoir pour la pre-
mière fois sa patrie , et prit sa route par l^psick,
Wetmar, Horemberg, Dayreiilli, Anspacli, Ra-
Usbonne, Monidi, Salzboui^ , Inspruck , Tjrone
et Hastoua i donnant partout dea concerta et re-
cueillant des témoignages d'estime pour ses la-
lents. En 11s« Il pasu quelques moiii à Pr^tue,
et retourna I Dresde par Derlin , Hambourg,
BsnoTre, BruDiK[ek,Cassel, GottinKtie.Frane-
lort, Mayence, Hanliefm •( Cnblenlz. Après nn
second voyage en Italie, enirepris en 17M, H
ne quitta plus Dresde , Jusqu'à la mort do dne
Cbsrlei de Coiiriande. Il lut alors nommé uiattre
de concerta à LdpsUli ; il j dirigea tes orcheetrM
des deux églises pHncipalei et du concert a*«e
talent. Vers la fin de l'année 1301, Il visita P^
m, et eut le plaisir d'v revoir son ancien ami
Cbembini. KreiilEcr fut le teni Tioloni<>te TraB-
fais quil rat occasion d'entendre : it adminft le
Jeu brillant et plein de verra de ce grand artiste.
De retour k Ldpslck, il y est resté encore plo-
sienm années, pais a été appelé k Menatrelilt
comme directeur de musique. Il est mort ta nette
résidente, le S novembre IB17.
Les compositions de Campagnol! qui ont été
publiées sont : 1' Six sonates pour violon- et
basse; norenee. — 1° Dix-huit duos (wur fldle
et violon, muvrea t, 9 et 4; Berlin. _ 3* Trois
concertas ponr tlOte et orclrestre, op. 3; Sorti»,
1791 et 1791. — 4* Six sonates pour violon et
basse, op. t; Dresde. — &• Trois thèmes variée
ponr deux violnns, op. 7 et S; Leipsicli, Breit-
kopl rt HBTtel fl- Six duos concertants pour
deux vloloiu.op. 9; Ibid. — T Kx duos (sciies,
op. 14; ibId. — 8* Trola dues concertants,
up. 19; ibid. — 9' Recueil de 101 pièces faciles
et progressives pour deux violons, op. 10, liv.
I et I ; iUd. — ta" Trois thèmes de Meurt va-
riés poardeiit violons; Vienne, Artarls. — t1«
Six fugues pour violon seol, op. 10, Ut. i et I;
itiid. — IV Trente préludes dans tous lai
tons, pour perfiwtionner l'intonation, op. t3;
Ibid. — 13* Six poionaiaes, 'avec un Mcond
violon ad hbilnm, up. 13; Lnpaick, IMeis. —
!*• L'IUvHoa de la viole d'amovr, sonate
uoeturae, <Mvre te; Leipsick; Breitkopret Hm-
td. — 15* L'Art d'Inventer à l'iMprovitle
det fanUâtlei et det eadeiKV, etc., op. 17;
ibfd. —16* Sept divertisseanents «hu posés pour
l'exereiee des sept positions principalea , op. 18;
ibid. — 17° Concerto pour violon et orcliestre,
op. lE;lbid. _ 18" Quarante et un caprices pour
l'alto, op. 13; ihid. — tS* Nouvelle méthode de
la mécaniqna progressive du feu du violon , di-
visée en cinq parties et distribuée en 131 levons
progressives pour deux vioians, et ItS études
IMur le violon seul, op. 11 («n frantaii et en
allemand); Hanovre, Bachmann. Rïcorrfi a pu-
blié k Milan une ddition italienne de eel ouvrage.
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166
CAMPAGNOL! — CAMPENHOUT
Ctmp^Bali a eu deux Glltt ( Albertlnt et filo-
lUBi) qui ont brilMuHnme caalitricM wr le
tMlre île Hanovre.
CAMPANA (Fhbhice), compositenr, né à
BotogDeealSIS.areçiideiilefoasde Mnlrepoini
M lycée muucal de cette TiHe. En I8U, il d^buli
dut M urriire par l'opéra ioiilulé Caterina ât
0Mba, qui fut repréwDt^ k LÎTaiime. Le lecoad
«unage de ta compoBilioa, )oaé à VenUe eo
IStl, fut fiTorahlenteat accneîlli dane ptiisieura
fUlea , particulièremeiit i Milan, Ronw, Flo-
roiee et Triesta. Jam^na d' Onumo, repréiente
à FlorMce en 18tl, fat moins lieureux, et LuJsa
■éi Francia toml» t plat lur le ttiétire Argm-
tinai Rome, en 1M4. Miiflcten iii!itniit,nuin
défwnrTD dlmagtnatioa, Campaoa ne H'ett point
itéré an-dcMna du ntédioere daat aei produc-
tlOM.
GAHPANELU (Locit), *ioloiiiile et di-
reetear de b chapelle k U conr de Twcase , nu-
qaft à Florenm en 1771. Il eut pour mattre
HardM, el patae ponr l'un de ut mdlleuni
tUiTtt. Ea IIDl, il ht admit k la cour do ro)
d'Étrnrie en qualité de premier vloJon. On
conaalt de sa compositiun des «onatea de tIo-
loa,desduoi,des trfoi,dc< qualnort qui, bien
qneBianuserîla,aonl répanduaduit tonte rit^ie.
CAMPBELL (....). niédtdn tcoaaaiii, qui
Tirait dant la teeonde moitié do dii-liultiime
•ièele, t'ett Tait connaître par la publication
d'un écrit inlitiilé de MuHee* effecta in do-
lotHnu teniendti mit fuçiendii; Édirabou^,
1777, ln-4'.
CAMPBELL (ALtUMDae), organiite i
tdimbourg, a puUié ud recueil d'airt écouaù
sot» c« titra : 13 Scott Songt teilh violin {doue
Clianions JcotMiiaei a*ec violon; Londrea, 1791).
Il } a un tecond recueil d'ain semUibles avec
accompagoenwat de liarpe, publié par le même
artiste.
CAMPBELL (...), aavant écosuii connu
par dlvert onTragu lur dilléreDlM partlet de la
phpique, a fourni un trèi-bon traTall dans l'ar-
Ucle Àtmutic de VEncyclopédie dTEdimboorf
pablléepBrBrewiter(KdtnitMinrg, tSSlJ. Aucun
rcnaetgoement n'a été donné concernant ia Wo-
grtptaie de ce laTanl.
CAHPEGIUS (Sthpsomaniii). Vog. Cmut-
GAMPELLI (CDàiu» ), compositenr dra-
matique, qui ilTait Jtn la lin du dix-ieptièine
siècle,* donné t Sienne, en 1SS3, un opéra qui
anit pour litre Amor fra glt impoutbUi.
CAMPENHOUT (FaiKtou Va>). clian-
teur ilramatiiiue et eompositaor, naquit à llrii-
Xdlea en ITBO. FUr d'un aubergMe ilc ceik'
Tille, il Bt tes premiires études sous la directioa
d'un eeeiésiastique Traotait qui atait éotiKrd, et
demeurait dans la oiaison de aon pire. Dana le
même temps il apprenait la musique, et Pauneli
( eoy. ce nom ] lui donnait des Ictoas de lio-
Ion. Cam|ien bout n'était paideaUné à U proTea-
sioD de musicien : à peine lt{é de sebe ans, il
bt placé chei nu procumir; maia bdd amour
pour la musique et le d^oOt que lui iosfdrait
le stTle de* acte* de procédure lui flient hieatdt
abandonner l'étude où son père l'afait rd^oé,
et, décidé à suhre la carrière d'aclisle . il eolra
l'ordiestre du iltéttre Je la Motuutle, en
lalilé de TioioD surnuméraire. Vers le inètne
temps il Fut admis dans une société d'ama-
teurs qui jouait -de petits upérai-comiquei su
Ire du Pare; aa jolie Toix de ténor ai|{u,
odés^toait ^oraea France saut lenom de
AoK/e -contre, lui Talnreut desapplandiseemenl*
qui lui BrenI prendre U résiriution de se Tooer
I la acine. Un etiK'igement lui fut bienlM ofiert
pour nie nooTelle catiepriae dramatique qui-
l'éUit iwtallée au Utéitre de Rliélortque, k
Gand ; mail peu de moia après ce tliéltr» ferma,
el Campenliout revint t BruxelleB. Admis k l'es-
in Ibéitre de ta Monitale, il j débuta daat
VAt^mla de Dalajrao; puis il alla jouv pen-
dant quelques mois au tliéllre d'AnTen, cl fut
défialliTanent ennagé an tbéUre de DrauDes
poor T chanter tes rAles deleuiieitéaars.Lesac-
cAs qu'il j uhliBt comme chanteur, dans le im-
deat) des VUilatulina , lui At conBar dw MUe»
importants , et même ceux de l'eraptoi de
premier ténor du grand opéra, tels que ceux de
Polinice, dans Œdipe, d'Éaée dans Dldon,
et d'Adillle dan« rpMçéiae m AulUU. A cette
époque le remplaçant de l'acteur tM d'em-
ploi était fort mal rétribué de aon IrSTall, car i^
Irailementde Campenhanl ne (nt que de 1,W»
francs dans la première arwée; dta la tni-
TBDte II fut porté k 1,400 franc*. Des praposUioat
lui ayantélé faites «i ISOl pour le Ihéttred»
t, il se rendit dans cette ville, et j dianta
arec succès pendant deux ans; pun il acoefila
i engagentant a« tbéttr« de la Porte-Saint- Har-
I, de Paris, où l'on jontit alors altemaliTement
les opéras français et allemands. La maaiaiw
issue de cette enMpriae ramena Van Campenbout
k Bmiellee, en IKM , sous le nom de Campm-
haut, paice qu'il sTait été forcé de nKNHfiw le
, pour en rendre 1» pronondatioa plot bdie
aux Français. C'est sons ce etème nom qui! a
connu dans tonte u carrière drvmati-
>y Google
CAMPEKUOUT — CAWPI
167
joaa peDdint celte snnfe les rAtes de (trand
opéra et d'opfri' comique. En I80S,<I rutCDgtgé
r>ar te Illettré Trançals d'Anuterilim, anx *p-
pornlemenl* de 3,000 norinn. S jr débuta «Tec
lia tiiillaiit auccèe dani la PriwiatiBr, et joua
toiii lea rCles de >od emploi de manière i con'
quérir la hveor du public Un nouTel engage-
ment lui tut offert pour l'anaje aulrante; il l'ac-
cepta , et, aprra uoe courte e^curiion à Paris,
H reloarna ï Amaterdam prendre poun^n de
<on emploi. Il eut, ï son retour Jai» cette illie
la Imnne fortune d'y trouver la célèbre eanla-
In'ce Itr™ Grassini , avec qui )l clianta pluijeun
Kkoe* ilalteoDes,etquilui Ht comprendre que
«on édueathm Torala était Tort imparhite. Heu-
reuaemeot il (n| appelé t la Hajre en 1807, à
des «onditiou avantageosM tant pour le ll.Mtre
que poar la chapelle du rai Loiifs- Napoléon, et
il trooTi à 11 tête de cette chapelle Plantade,
qni lai donna des leçons de clianl et rérorma
ses «Mbntt. En nos, la cour quitta la Haye et
i>étal)HI t Amsterdam : ce fut dans celte tUk
qne Campenbont fît jouer son premier opéra,
sous le titre de GroHvs, ou le Château de La-
wnureds, en trois actes. Jusqu'alors il n'aTait Fait
aucune étude de l'Iiarmonle et n'arait éerft ses
idées que par Instinct; mais, après ta rcprésea-
tatton de son ouTrage, it comprit ta nécessité
(l'apprendre les règles d'un art difficile, et il re-
çut des leçons de KaToiglIle atné et de Saiot-
Amand, andeas artistes Traeçais qui étaient en-
trés dans la musique dn rai de Hollande.
ï^ réunion de ce pays à la France amena
la suppression de la ctiapelle, et Campeifhool
dut accepter, en 1809, un engagement pour te
Ihétire de Ronen, ob il chanta pendant quatre
ans. A la fln de iSli il retourna i Amsterdam;
mais les rerere delà I^rance en 1gl3le ramenè-
rent à Paris, pais h Lyon en 1814. Il y lit jouer
dans l'ann^ aDlfante le Paiie-partovt , opéra
FB un acte. A l'expiration de son engagement, il
alla k Bordeaux, y resta deux ans, reTint en
Belgique en ISIS, et clianla au théItrr-d'AnTera
pendant tnule celte année; puii II retourna k
Lyon, et de Ik kSordeani, où il composa Tffmi-
reuT Mensottge, opéra-comique en deux actes;
Diane et Endgmiem, ballet, et un diTerlisse-
mml. En IB33 (1 chanta «a théUre de Gand ;
pois il Tut appeid k l'Odéon de I^ris pour
chanter les traductions des opéns de RmsjbI
que CasIiUBIaie tenait de OMltre en scèK. £■
IBM, il se rendit 1 la Haye et; prodnitil une
Tife sensation dans les mêmes ouTraigEs. Enfin
il lermitia en 1827 sa carrière de chanteor dra-
natique au tbéttre de Ga*il , oA se* appointe-
Ments furent été rèa a La somme de i &,O0O Francs.
Derf
Bruxelles en lfl!iS, fl ne ■ éloigna
pins de cette ville.
La révolution belge ilu mois de septembre
IS30 a fourni à Van Campenhoiit l'occasion de
composer le chant national connuaons le nom de
la Brab<tneotme, qui a domté k sm auteur une
grande popularité, et sera plus eflîcace pour le
faire pasMrk la postérité que toutes ses autres
productions. Ce chant a les qualités néces.<aiTes
aux cliosKS de ce genre : il a de la Franchise, dn
naturel et de la force rliylbmique. Arrangé en
harmonie militaire et k grand orchestre, il est
devenu le signal obligé da foutes les fêtes oatlo-
Mies de la Belgique. Van Campenhoul a laissé
en manuscrit : !• Les opéras cités précédem-
ment. — T LeiQitalre Journée», opéra en iin
acle,inedit. — 3" Gillette de Narbonne, opém
en trois actes, inédit.— 4° Thériie, ou Ui Femme
du pAKeur àê Sorrenle, drame lyrique en un
acte. — s* Chcmn d'ÀlhaUe , composés k
Rouen, en 1 809. pour lea représentations donnée»
par T^Una. — a° Le Héprouvi, grande scène
lyrique pour barflOD, clKeor et orchestre. — 7'
Heuf cantates avec orchestre pour diverses eir-
eonstances, écrites depuis 1806 jusqu'en 1847.
— 8° Plurienni cdieurB avec ou sans orcliestre.
— 9' LaTempéJe, oanneNuit «n mer, scène
pour baryton et chieur, ni':. — 10* Plusieurs
chanta et nocturnes k une et denx voix avec
piano. — 11° Hesnes solennelles k 4 voix,
chcenr et orchestre, exécutées tréglise de Sainte-
Gudule, à Bruxelles, n°* I, 3,3, ■~-iT' TeDeum
exéeuté dans la même église en 1S37, k l'ucca-
sfon de la fête du roi Léopotd. — 13° Sept
Tanlvin ergo pour diFTérenteh voix, orgue et
orchestre.— 14° Cinq O salularU, idem. —
li° Miua pro defwictit, 1840. — 18° Domine
salimm fae regtm, pour clKeur et orchestre;
— 17° Pater naeter k 4 roix, avec orgue. —
1B°iiveJfariak4ïoix elorcbaslre. — I9*.4ijc
Moriak 4 TOfx etof^ue. — 10° Le Psaume 140,
k 4 voix, chœur et orchestre. — 21' Sympho-
nie (m u() k grand orchestre, 1817. — 21"
ouvertures idem, a"' 1, 2, 3,4. — IS'Divertisne-
mentsltiem, n"l, 1, 3,4, 6,e. — 14°Morceaui
de différents caractères en harmonie pour ins-
truments k vent, an noiDbMde 29. — 2b° l^o-
certioo pour violon. — le* Concertino pour
Ute. — W Un grand nombre de romances avec
piano. Tan Camprabout est mort k Bruxelles
en 1848.
CAHPESIUS (DoMiMiguE). Voyei Cia-
CAHPI (Antoxi*), caolatrice célèbre, néek
Lublln, en Pologne, lé 10 décembre 1773, était
nile d'un mn^ciennummé Mtklasienici, qui lui
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IGS
CAMPl — CAHPION
donn« une bonne Maution et âéreloppa «on
talenl ponr le cliaiU, dans un Age où la Toii est
I peine rormte. Elle était entrée dan» «a qniD-
t(èDie année lonqn'en ITRg elJe Tut altichée
comme canlalrice 1 la cliambre dn roi de Po-
logne. Un peu plu* tard elle se remUl i Pra-
KUe, où elle te maria, en 1791, avec un clian-
tevr du tliéltre, noinm6 Gactano Campi. Aprti
•Toir brillé longtemps i Prague et A LeiiBick,
«Ile débuta à Vienne le 13 juin ISQI, à l'occaùon
de l'oiiTeiture du twaieau théâtre on der men,
itai Alexandre, aiiitt de Français Tevber, oii
elle chantait La partie dr Kloia, reine des Indea.
Lee lialiilaiits de la capitale de l'Autriclie l'ac-
coeillirent arec beaucoup d'applMidîtsemeDli , i
oœe de la beauté de sa toU et du caractère
expresiiir et pastionoé de son clianL Les rtUes
qu'elle alTectIonnalt étaient ceni de Dobub
Anna , dan* Don Juan, de Constance dans rzn-
lèremmtt au Sérail, de la Rdne de U nuit,
dans la Flûte enehanlee, et de Vîtollia, dans
la ClemeiM di Tito, opéras de Hourt. H<"<
CampI resta longtemps à Tienne et passa en
IBtS du tliéttre an der Wim au tliéàtre impé-
rial de Kûmlnerlhor. Deni ans après, elle
eut le titre de can(ab'ice de la cour impériale.
II j Etait alors trente et un ans qu'elle eban-
tait au IhéAlre, et pourtant sa toSx était encore
belle, et les qualités dramatiques de Ma talent
s'étalent perreclioanées. On en donne pour
preuve les succès qu'elle obtint dans quelques
voTB)^ qu'elle flt pendant rautorane de iBis.
Des amsteun qui l'aTaient entenduaà Leipuck,
vingt ans aupsrsTaal, riirenl Trappes d'éloune-
ntent en lui retrouTant un talent lort reoiar-
quable encore par sa jeunesse el son éKrgie.
Bien qu'elle o'ettt point fsit d'études sérieiue*
et Bulvies de la roeslisallon au eommeneeroeot
de s* carrière , elle avait une adresse singulière
k exécuter la pinsiqne moderne, el parllcutlëre-
ment le répertoire de Rossfoi. Elle avait même
pris en aflection tontes les Boritnres de cette
école. En 1819 elle se M entendre à Dresdt,
Fnncrort, Stntigard, Hudtcli, el partout avec
anctts. En 1811 elle dotma quelques rtpréaea-
laUons ï Pragoe, i Berlin, et enfla t Varsovie,
où elle jooa avec un succès exlraordlnaiie le rdie
d'AménaMe dans T'oMcr^ife.L'empereurAleiaii'
die lui nt cadeau, i cette occasion, d'une t)agueea
dianmnts. Au mdsde seplanbre 1BZ3, elle visita
de nouveau Munich, où elle espérait ofatenlrencore
deiBLiccèii mais, atteinte subitement d'unefiètre
inflammatoire, elle mourut dans cette ville le loo-
lobre de la même année. Elle avait eu dix-sept
niants de son maille, dont huit dans quatre
coochcs doubles , el trois dans une triple, néan-
moins les nitigiies de ces enranteoieats laborieni
n'avaient porté aucune .atteinte è la beauté de
son organe vocal. L'étendue de la voix de W"
Campi sortait des bornes ordinaires, car die com-
mençait ausoIgrave,ctallsitjqsqu'su fatiin\Kti,
c'esl-à- direïlrols octaves environ plua haut. Son
arliculalloQ était flexible, et son exéculiou se tai-
sait remarquer par sa netteté et ta précisIoD.
On a comparé cette cantatrice A H*** Cataisnl,
et qudqDM personiM lui donnaient la palme
parce qu'elle* lui trouTalent ta voix mieux con-
sérrée, te trille meilleur, et des connaissance)
plus étendues et plus solides daos la musique.
I Les Hvts dërants qu'on lui connaissait étaient
d'enfler les sons par saccades avec trop de rapi-
dité, et de surcltsrger les mélodies de groupes et
de mordants.
CAUPIOLI (...) est compté parmi les
castrats les plus célèbres qui ont vécir en Alle-
niagnE. Il naquit en ce pajs de parent) italiens
vers 1790, fit son éducation de chanteur en
Italie, puis retourna en Allemagne. En ]7ie sa
belle voit de contralto excita l'admiration géné-
rale. En 1710 il contrscta un engagement i la
cour de WoifeabQttel; six ans après il se rendit
k Hambourg, puis vojagea en Allemagne, en
Hollande et en Angleterre. En 1731 ilcbantade
WMiveau è Dresde, dans Cleo^de, opéra de Hasse.
11 fiaratt qu'il alla cnsniie en Italie, et qu'il t
passa le reste de ses jours.
CAHPION (FaARCais), tliéorbiste, musicien
de l'Opéra de Paris, entra à l'orclieetre de ce
théâtre en 1703. Retiré avec une pension de
300 'francs en 171», après quinie années de
serïiue, on voit par des JlfAnolret powr tenir
à l'hittoire de l'Académie royale de «luffiM
(Mu de ma bibliothèque); qnll Tlnit CMiire
en 1738, et qu'il jouissait de cette pension. On
a de ce musicien les ouvrages dont les tftiei
suivent : I' No^veOet Décovverléi ntr la gvi-
lare, conletutnl plutietir» niltee de piècet
ntr hitit ntONiérM différentes d'aetorder;
Paris, 170.*!. Ouvrage curieux qui enseigne l'art
de tirer de la iiuibre des effets qu'on a présentés
commedes découvertes modernes. — V Traité
iaccompagnenmt pour le théarbe; Pari»
et AmsUidam, 1710, ln-B°. — >' TraiU de
compoiltion, lelo» U$ riçlet det oetaret de
tkiuique; Paris, 171B. — 4* AiUUfim aux
trallét d'aeeampaçntmeat et de coxpoeUlo»
par la tigle de t'oetave, oùett comprit par>
UetiUèrement le lecret de VaecontpaçtiewieM
d» tKior^, de la giUtare et d* lutK; Paris,
1719, ln-4°. J.-J. Roasseau dit, dans l'article
AecompagneMetil de son DtclioiHtairedemit'
liTM.'" La rj^ de l'octave fut, dH-on, inventée
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CAMPION — CAMf ISI
parCimpion. ■ Celle trtdiGoD n'a aucun Ton-
demcot et l'emiir est maniretle, car cette tar-
mole 1i*Tn>onii|[iB étiil connue ktiigtemp* Mant
l'époqne on Camf^n cultiva un vt. Gaupnini
l'iTtlt puliliée dans ton Jrmonieo jirocKco al
Cembaio (ch. g), dont la preoiièra Uitioa Tut
publiée en 1083. 11 eut rni que cet auteur nin-
dîqae le* hannonien que pour l'ancienne gamme
de l'Iiciaeorde , qui élalt restée en usage dan*
toole nialiepoarUMlmiution; maiailenMlgDe
l'aufe de l'accord de quinte mineare et sixte inr
k Mptième degr^ des modci ma|ear et inlneur,
diu le aeptiime cliapitre du mteie ouvrai^. Si
Rouueau edt la l'onTrage de Cunpioa , il "s au-
rait trouTri ee pusage, qui prouie que ce nw-
•kien De s'attribuait pas llaientioD 4e la règle
de l'octave : ■ Je l'ai reçue, dit-il, deltf. Hallot
• (son prédéceetear à l'Opéra) comme le plua
• grand Umoignage de ion amitié. • Dtuu ub
aulte endroit, il dit 'vaal ; ■ On commence t
• les enseigner (lei riglet de cette lonnule) 1
• Paris. Les première qui lès oat met en ont
» ralt un mystère. J'atoue que j'ai été de ce
■ nombre, a>ee le scrupule de ne pas les dooner
• k gens qnl tes iHtssent enseigner; ntaii plu-
■ sieurs personnel de consiiiératloa e[ de mes
• aruis m'ont enfla engagé de les mettre au
CAMPION (TooHM), docteur en m«decine
selon Wood (FatU-Oxon., tonte I, col. 339},
■nais, selon H. Boben Walt [Biibl. Brtltmn., 1"
part., IHBm) et quelques autres, docteur en mu-
sique. Siceux-ciavaienlTu la d^icacede la pre-
mière édition du Irailé de contrepoint de Cam-
pioD, ili se seraient cooTaincus de leor erreur,
car cet écrlTain, api4s avoir déclaré qu'il Tail sa
proression de la médecine, s'eiciue d'avoir
ttiil un Irailé de musique, par l'eieoipledB Ga-
tten qni deiint un irès-liabile mosieien, et r|ul
voulut ensuite appliquer la musique à l« con-
naissance des mouiements irréguliers du pouls.
Wood assure que Caoïpion n'était pas sCulemeat
médecin, mais qull était aussi admiré eomme
poète et comme musiciea. On trouve en eflet
dau l'édition des airs de Ferabosco , publié* t .
Londres en leo», des vers qui sont slgnéa par
Thoaws Campion, docteur en médeciae. La poé- :
aie de* ctiants sor la mon du prince Henri,
mise en musiqiie par Cooper onCoperario, est
antsï do même auteur; enlin il eiistait anlre-
tm* dan* ta UbHoIltèqne Bodiéienne un livre qui
avait pour tiiru : Obtervatiotu on <A« art of ,
(■Kflith poetrs, par Tiiomas Camptoa, imprimé '
cal601,iD-t3. Wood parle aussi d'un TlÉOina.4 I
Campioa, de Csmbridga, qui était maltre-ès- !
art* k Oxford , en iai4 ; mais , selon toute a|i- '
pirepce, celni-ci n'ttt pas le même que le doc-
teur en médecine.
A l'égard du savoir de Caropion en musique.
Il ne peut être mk en doute, car son traité du
eoDlrepoinl en fait lui. Cet ouvrage a paru iso*
date sous ee titre : a Hmo Wag of mtMng
four parti In ctmtrepofnt, bg a moat fantt-
Uar attd infalUbU rvie ( Nouveau Moyen pour
composer 1 quatre parties en cuntrepoiat, par
une règle Tadle et sarejj Londres, tn-S*. La
deuxième édition de cet ouvrage a été publiée,
vraisemMablemenl après ta mort de l'anleur,
sons ce titre : tKe Art of ielting or compo-
$inç mv*lc Inparli, Londics, 16G0, in-iB*. La
Iroisième, revuu et annotée par Ch. Simpson,
est Intitulée : The Art of diseaiU, viith armo-
tatloiu, by Clir. Sjmpson; Londres, 1C71,
petit in-K'. C'est sous ce titre que ce petit ou-
fmge a été ajouté k la liuiUteu édition de l'fis-
trodvction àlaconnaluaneedelamv*lq*e,ie
Pta^rord, publiée il Londres en 1B79, in-g*.
.M. Watt a confandu tout cela et a fait pla-
steurs ouvragps d'ua seul.
GAMPIUNI (Chahles-Antohie), matiru de
cliapelle du grand-duc de Toackne, naquit i Li-
voiirne vers 1720. Il s'y livra à l'élude du vio-
lon elde ta composition, et se fit connaître par
la publication de sept (cnvres de trio* pour le
violon, et de trois «uvres de duos pour violan
el iloloncelle, La plupart de ses ouvragis furent
bien accueillis et furent gravé:^ en Angleterre,
en Allemagne et en Hollande. En ITGt, Campioni
passa à Florence en qualité de mallro de cha-
pelle, et s'y livra 1 ta cumposilii>n pourriglisa;
Il fit voir au docteur Dumey, qui était aHé le
visiter dans son vAyage en Italie, beaucoup
d'ouvrages de ce genre qu'il avait composés, et
particulièrement un Te Dmm qui avaif élé
exécuté en 1787 par deux cents musiciens. Cam-
pioni possédait une superbe eoUectiim de ma-
drigaux de* compositeur* de* seiiième et dix-
septième siècles.
CUiPISI ( Domiiiiqce} , dominicain , né fc
Realbuto en Sidie, vers )a lin du seiaième
siècle , tut nommé prplesseur de Uiéologie de
ion ordre en iOI9. Mongilore (Bibl. Skvl.,
tome I, page IB6) dit que ce fut un savant
compositeur, et cite de lui : i* MotetU a due,
tre e qualirovoci, eon vna compléta , lib. I;
Palcrme, ini i. In-*'. — V Motelti a due, eee.,
lib. Il; Païenne, leiS, in^". — 3° Ftoridit»
coHceniai àtnU, temli , qnatemii et quitus
vocibiu modulimdua ; Rqme, 16îî , in-4". —
t" UUa eampt, binlt, ter/tli, quaicmis ri
quiiiii vocib\ismodiilandij, cuiii Completori'i
et Lilattils BetU..Virglnis IH/Hix ; Borne, IB13.
>y Google
170
CAItlPISI — CAMPRA
ta-4', — i' lilia eetmpl, sen .Votelli et Lande
<U B. V. M. 1-S voclbus modulaada ; Boom.
Pliil Miiolt), I03T, in.4'.
CAHPIUTI (ANToiMi). nvocnt à Uilioe,
dani le Frioiil, a'nt fait coanattre comme rompo-
(Heur, «tifiil rcprfunter â Pavi«, le 11 rétrier
1830, un opéts intituM Bianca e Fernando. Il
adonné fc ?l*pl«>,en 1831, r/ncoirnJfo, en deux
ftctei. On counMI iDui de Campiuli des Cotuoni
publiée) k N'ple» el ï MiUn, diez Kicordi-
CAUPOBASSO (ALEiÀintac- VncEin),
compoeltrar dnmatiqiM, DiàNaplet, ven 17flO,
■ 4laaD£ i Milin, M I78B, no opéra wria intiiuM
Anligona. Je n'ai pat d'aulre reDMigoemcnt sur
cet arliate.
CAHPORESI ( VIOLANT! ), hmine d'un gen-
tilhomme de la hmille GiuatinUni , cantatrice
dltUngnée, née à Rome en ITS&.a'aTailjamaù
paru sur anuin tliéttre en Italie, lorsqu'elle fut
engage pourla musique particulière deNapoUon
ifainapirle. Douée d'une tort belle voix de to-
prano etd'one vocallialion facile, elle avait d^,
(Il arriianl en France, an talent remarquable que
les conwils de Cretcentioi perrectionnferent en-
core. Aprie les éTénemenla île IB14 , M*** Cani-
porni iiaua en Angleterre, on elle débuta, en
1817, aurbéUre de Harmarket dans la Péné-
lope de Cimorou. Elle parut d'abord fort em-
barrassée , n'ajant aucune habitude de la icène ;
mnis elle perdit bientAt m liniidilé et fut (ort
applaudie dans ,1e rOle de la comlesse des Noce»
dit Figaro, dans l'jl;ii«i«, el danadoDa Anna
de Don JucM. La direction de l'Opéra ajant
passé en d'autree inaliK dans la saison c|e 1818,
M"* Corri [ut subalitnée comme prima donna
k M>** Camporesi , qui quitta l'Auglalerre ; niais
elle Tut engagée de DDUvean en 1831 parH. Ayr-
lon* et pendant troii tm elle joua avec le plus i
grand succia les r61es de Ninella de la GasMi, .1
et de Uesdemona dans VOtelto. A la fin de 1)13, '
aprèt avoir clianlé dan» lea oratorios,. elle se re-
tira du Ibjltre, et parut même rwoncer k chanter |
en public dans les concerts; cependant , au \
DMils lie mai 1817, elle >'est Tait entendre au '
■MUTeau théâtre d'Ancôae. dana Rieciardo eZo-
raide, aiee le pliK grand succès. Deux anx
apièa, elle BereadildenouveauaLondres; mais ,
la ifAx avait tidlli, et la présence de M<" Ma- ,
llbrwi el de H"* Soatag ne lui permit d'obleair
•nciiu uiecta. Elle comprit alont que le temps
était Tenu oii elle derait renoncer au th^ïtre.
Depuis lora elle se relira i Bunie, uù elle
eul une eilttence bonorabli! el paloible. On
encore au inomvol uu celle no-
en PrOTSMC, le 4 déceiobre 1660, refut de»
letom de muaiqoe de Guillaume Piriteiin, prétte
ei béoéficier de l'église métropolitaine Sdnt-
SauTeur de la mbue Tille. Aprts avoir terminé
aeséludesmnsicalea.Campra Tut appelé à Toulon,
en 1878 , pour jr remplir la place de nultre de
musique de la, cathédrale, quoiqu'il ii'eOt pas
encore atteint sa vingtième année. En leSl on
le nomma maître de chapelle a Arles : il j resta
deux ans et aa rendit eDsiiite ft Toulouae, où il
rmiplit lea aknaa fonction* i la calhèdrate,
depuis 1883 jusqu'en test. Ce fut dans cette
année qn'll vint i Paris {et non en 1688, comme
il est dit dans le deuxième lupplémEntdn Par-
luau fronça, p, ifl). On lui conlîa d'abord
le* places de maître de musique de l'églita du
eollége des Jésuites et de leur maJtoii professe,
devenue* vacantes par la démiasioa de Cbar-
pend«r,qni passait 8 la Saîole^ïhapetle de Paris.
Peu de temps aprte il fut nommé maître de la
musique de Kotr«-Dame, ce qui l'obligea t donnée
set deux premierà opéras soua le nom de son
Irtre (1). En qaillant cette maîtrise, il reooDfa
k un bénéfice qu'il poaséddil dans l'égliae mé-
tropolitaine , et ce fnl alors qu'il commença i
donner des opéras sous aoa nom. Les suceit
brillants qu'il obtint par aw ouvrages le firent
nommer maître de la chapelle du roi ea 1731,
et de plus oa lui confia la direction des pages
de cette chapelle. Il monmt k Versailles le 19
juillet 1744, tgé de près de quatre-vingt-quatre
ans (et non eu 1740, comme le dit la Bord*
dans son Euai «ur la ffitui^ua). Supérieur
aux aatm auccesaeors de Lulli, Campra enten-
dait bien l'elTel de la scène et aav^t donner une
teinte dramatique il se* ouvrages. Sa musique
n'a point le tou uoiforme el languissant decelle
de Colaase et de Deatoucbei; il j règne une
certaine vivacité de rhytbme qui est d'un bon
effet, el qui manquait soaveat i la niiisiquA
Française de son temps; néanmoins ce n'était
point un homme de génie. Il manquait d'origi-
nalité, et aoD Btjle était fort incorrect. Maigri
ce* délauta , la musique de Campra fut la seule
qui put, se maintenir auprès de celle de Lulli ,
jusqu'au moment oitBameau devint le inalire de
la «cène franfaise. Les ouvrages de Cani)>ra
iont : I' L'Svrop» galatUe, 1697 , avec quel-
ques morceaux de Dotouches (sous le nom
de Mn frère ). — ■ 1* Le Carnaval de Venite ,
1690 (tdun). —3° Htsione, 1700. — 4° Àrè-
thate, 1701. — 8* Fragments de Lulli, tfp-
leinbra 1 Jui. — 8" Tancrcik, novembre 1703 ;
tloee)
CAUPRA (Àxout ), coroposileur, n^
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CAMPRA — CANCELUEBl
171
— ;• I« Mtaet, lïM. — 8* Iphigénie tn
TmTide, mai 1Î04, avec Deamarati. — 9° Ti-
IMMfu#, DDT. 1704. — iV AUtm, noi. —
W Lt Triomphe ie l'Amour, opin retail eo
MpleBibra i;f)&. — 12' Bippodamie, I70ë.
^ IS'PluueunairtidoiillactQlalille* Régna,
b^le TkétU, • pour Ica opéras de TkétU et
Péié«.aa nos, et i^Sétlone, en 1709. —
14° les Filet vénilimnet, ta i7io; de ploi
Paete de l.a»re al Pélrarque pow le» fragment»
rapréUDiés au mou de décembre 1711. —
li'Idoménée, 1713. — 16° Let Amovri da
Mort at VHus, eept. 1713, — 17° Télipha,
1713. — 1S° CamiUa, 1717. — 19° La Agat,
hiUetMipéra. 171H. _ 10° AchiOaet Déidamié,
173*. — 31' Pliuieure cantates et l'acte de Si-
Um at Saeehiu pour lee fragnwati leprcsoilda
10 mois d'octriire 1723. Par un brevet daté du
IS décembre r;iS, le roi accorda une peosion
de &00 IWret k Ciiiipra, en considâratioa de lea
talinta pour la musique dramalique, et dane le
but de l'eidler à cooliiuici set travaux pour l'A-
cadémie royale de maaique. Quatre ans aprÈs,
c'eat-t-dire en l7ll, le prioce (le Conti nomma
ce compositeur directeor de sa muai(|iie. Outre
les ouTragea qui Tiennent d'être dlés, Camprs
• écrit pour lenerTicedaraieldelacouri ■' Vé-
MiM, en 1898. — "f Le Destin du itouveatt
liMe, divertissement iiour l'aonée 1700. —
3" LesFBtat de Corinthe, 1717. — 4' La Fêle
de l'Ile- Adam, diverlluement pour ia cour , en
1711. _ i* LeM Museï raueinblëei par FA-
matr, 1791. ~ 8° Le Génie de la Bourgogne,
dîTerlisaedDeet pour la cour, i733. — 7° Les
Noces de Vén,va, parlilion écrile en 17tO, à l'ige
dequBlre-*ipgtaaBs.KnGD on connaît de ce cwn-
posileur trois liTresde canlaiesiPari8,Ballard,
1708 et années suivantes, et cinq lîTresdemolettj
Paria, Ballaid, 1708, 17IU, 1713, elc. L'air de
la Fvrttamberg , qui Tut longtemps célèbre,
est de Campra.
UAUUS (....), né ï Paris en 17:il, Hil
d'abord page de la musique du roi et eut l'abbé
Maditk pour maître. En 1748 , il Til ciéculer de-
Taat le roi ie ptaurne Qui con^unf in Dontiwt,
qui Tul applaudi ; il n'avait alon que quinut ans.
Depuis lor* il a écrit beaucoup de muuqoe d'é--
gliie. La bamtédeiaToix le Hl admettre comme
Moor k la cliapdle, oA il passait pour ua des
pltM bablles cbanteurs de France (ee qui n'était
pas nn grand ël(^ ) , et il brillait aux concerts
i^ritncls. Il e)t nori ï Paris en 1777.
UAHUS {P1IJL-H1PMH.IT1), proiiière nbtv
duTlidUre-ltaUen de Paris , né dans rette rille le
H janvier l'oa, Fut admis »u C<mierYa',oire de
mDsiqiM comire <!lève de Wunilerlîch, nu iiiuiii
deiuillel 1S06, el aedisUngna dan* les^iides.
Apre* les avoir leiniiDées, il entra au lliéftlre de-
là Part&SaintUartin,en qualité depremlèrellùte,.
en iSlB, puis il passa au Gyninase dramatique.
En 1824, lorsque le tbéltre de ItMéon Tut des-
tiné ï la ropTéaanUtioD des opéra» Italien!! et alle-
nuDds tr«duils, M. Camus a élé appeM A Taira
partie du bon orcbestre qae dirigeait Crémoat ;.
cnCn , après at air abandonné sa place k ce tliéttre
et avoir Toy^, il ail entré à l'Opéra Italien,
ob ilest resté plusieorsannées. M. Camus a'esl Tait
entendre atec loccèa dans plusieurs conceriH pu-
blics. On a graré de u oompotilion : l'Duos
pour deux naies, op. 3; Paris, Carli. -~3> Trois
grands duos , livre deuiième; Paris, Picini. —
3° Fantaisie Rur im air écossais pour flûte et
piano, op. &i Paris, P. Petit. — 4° Trois grand»
duos pour deux ilUtea , up- a ; Majenoe , Scliotl.
— I>° Trois id., op. 11; Par», Plejel. — 6» 34
sérénades composées d'airs nationaux variés, op.
1 ; Paris, Carli. — T SIi aire variés, op. 4 ; ibid.
— 8° Fantaisie et variatitms pour piano et nflle
sur la ronde de la Heige , op. 13 ; Mllsn , Ri-
cordi, et plusleura airs Taries sur divers thèmes.
CANALIS (FurnEHT), compoHilour belge,
qui vivait dana la seconde moitié du seiiièrne
siècle. Tut organiste de l'élise Sainl-Jean l'É'
vangéllsie, h Bretcla. 11 est connu par un recueil
de messes, introHs et motel* à quatre voix, pu-
bliéïBrBscia en IMS, et par aes motets inliluiés
Saerse canlionea use voeum, liber prtiitvs. Ve-
ai.te, Jacques Vinceoli; 1803, in-4''.
CANAULE (Le clieialler de), amateur de
musique 1 Monlpeliier, s^est lail connaître par un-
npuiicuie qui a pour titre : Quelques idées sur
la perce des intlruTiienli à vent. Montpellier,
1840, in-B° de 42 pages.
CAMAVASSO. Deut irtres italiens de ce-
nom, plus connus sous celui de CaNAVta, se-
aontflxéak Pari» vers 1735. L'alné(AleiandrG;,
bon processeur de violoncelle, a publié un livre-
de sooalea poiir cet iaslnimenl; le plus jeune
( Joseph ) avait un talent distingué sur le violon,
lia iail graver deux livres de sonates pour violon
seul, el JeSonjre,canLalille. Tous deux vivsient
encore à Parisen 17â3. Un violoucelliste nommi^
Paul CanoBosso brillail k Péteisbourg en 1831!.
CANCELLIERI ( F kinçois), savant romiiin.
Dé dans la seconde moitié du dix- bu ïlième siècle,
est auliiur d'un livre intilulA le Due Caatpane
del Campidogllo benedette dalla Sanlilà dl
n. 3.' Pi» satttmo P. O. M., e detùrilte da
FraneaticoCa»eallieri,ciM varie notiUe lopra-
i campaniU a mpra ogni sorte d' arologio ;
Roma, presto Antonio Fulgoni, (900, 1 vol.
>y Google
Vi
CAUCIHEO — CANDGILLE
C ANCINEO ( MteoEi^Anei ), mtttn de oha-
pellc (h) la eilhédralfl de Titcrbe, n*qnit d*Di
wtte Tille ta* le nilien da Miiltone iltde.
On connaît d« u compodtion ' U Primo L^ro
de' MadiiçaU a qvattro, chtqtte, tet e otia
voci. In VmteHa, apprmo Àng«lo Gardmto,
1590 , in-4°. Oa trauTB dans ce recueil qnelqtiet
maiiripnx de ietn-BaptisIe Localello.
CANDEILLE (PisntE-JotEFn), conpMi-
iMr dramBtiipie.iié à Extaires (Nord), le B dé-
cembre 174t, Ht Ml éiDdet muitcsiu comme ea-
rantdedHBor kLllle,etTfnt k Parii ionqn'll eut
atteint as nngliènie ann^. En tTtT fl M admit
il PAcad^ie rojale de raïuiiqiie pour j ebanler la
iMMe-tallIe d*na In chaura tt le» cocTphto. Il
f resta dii-aept am, et «e retira k la dMure de
l7Bf , avec nne penilon de 700 rranct; réduite
enaollB au tien. Revlté au mime tliUtre comme
chef du ciiaat en 1800, r^tonné le IB décembre
ISOl, rappelé de nouTeau ta 1B04, en raoïpla-
cenMntdeGaichard.qui l'^ft retiré, et rélbnné
déilnillTeintait la 15 mal ISOï,DTec une pension
de 1,500 frtnca, il ae retira I Chantilljr, où
H ait mort le M arril 18ï7, k Tige de qoatre-
Tingt-daui «M. Lei premien ouvrages qui Tirent
connaître Candeille comme coinposileur turent
de* motets qu'on eiéenta' a» ConRert spirituel :
ili furent applaudis. Ce snceis flt naître en
lui le dé>ir de traTtiller pour le tbHlra. Il dé-
buta par la musique d'tui diTertluement de No-
Terre qui Tut ajoulé an Curivux imiixret,tt
qu'on exécuta b U ComMIe Tninçaise le 27
BOût 1778. Ce diTeifkwment fat sulTld'nn autre,
»)mili aui Deux Cmuleua, et qnl tut exécuté
le 30 aoAl de la même tante. Au mois de no-
««mbre snivant , Il refit hts parties de ch«at de
Pacte de la Ptvvatçale, dans les Fêla de
Thalle, opén de HonreL 11 a relïit depaii lors
toute ta musique du même onvrsge. Enfin , dans
le court de cette même annéa , Oandeille 6t re-
présenter derant le nii Laure et Pétrarque ,
afin en trois aelee , qui fut joué ensuite sans
succès k Paris, en PSO. (M ovTrage ht buItI
d'un repos de dnq années, pendant lesquelles
Candeille quitta le thèttre ponr tiaTklIler k son
opéra de Fluoré, ow la Congvétê du Pérou,
en cinq actee , qnl Tut représenté en 17S5 et qui
n'eut que iieurr^résenlations. Cette pièce , lé-
dnile cd quatre actes, avec beaucoup de cban-
gementi dans U musique, fut reprise en 1791 ,
mais ne Tut pas plus heufense. L'ouTi^e qui a
fait le plus d'Iionneur au talent de Ctnd^le est
hmiitique nouvellequll seompoate potir l'opéra
de Coitor et PoUux. De tant ce que Rameau
avait écrit pour le poème de Gentil' Bernard ,
Csndellle ne consurTa que l'air Trlttet apprAt,
le cbŒur du second acte, et ceint de* démuM an
qustiiime; tout le reste était de sa eompoakIcB.
Cd opéra, qui lui joué la U JuIb 17SI , eut taM
de sneoéi, que dua l'eqMca'de hnH ans il oWlnt
cent trente repréientatioos; ayant été repria le
U décembre 1814, Il en ent encore TÎngt jt»-
qa'en 1SI7. Oa connaît autal de Candeille ta
Xort de Semtrepaire, pUce de drcoastanca,
qui Toi jouée k l'Opéra, et qui n'eot qne Irais ra-
prétentatloni. Enfin il a écrit pluienn'air* de
danses Insérés dans dïTcrs opéras, et la ransfqiw
de quelques balleb pantomimes. Dans tons eca
ouvrages, Candeille ce se montre paa un cooa-
poslteur de génie ; il n'j a ^ de création véri-
table dans M musique , mais on y tranve un aaM-
liment juste de la tctee , de la force dramaliiiiM
et de beaux efleta de maiwei. t>« qualités taf-
flseat pour lui assurer un rang bonorahlt parwi
les musiciens français du dii-liuitième nifcla
D'ailleurs peu hvorisé de la Ibrtiine dans ««•
travaui, il n'a pu faire oounallre que la plus
petite partie de ses auvrages, parce qu'il lea a
écrits BUT des poèmes qui, aprètavMr été reçue,
ont été refutés k une Keconde lecture. Void la
liste des optnis de Candeille qui n'ont pcwnt été
représentés k l'Opérada Paris, et dont les parti-
tions ont été entièrement achevées : !• Les 5a-
btnuilet, ou TIAuIIe et Délie, acte d'opéra det
Ffiesgrecgueiet romafneijreprésentéen 1777
sur le théAtre particulier du diic d'Orléans, nie de
Provence. Cet acte fui présenté au comité de l'O-
péra le b mars 1778 , maia II ne (iit paa admit.
Pins tard Candeille fit recevoir cet ouvrage après
en avoir rdait quelques scknea et y avoir ajonU
lin réle; la musique Fut copiée, les rOlea farent
distribuésk Dérivis,Hoarril,meidan>ea Albertet
Gimnier, mail il fut définitivement rejeté par le
jury.lelnuirs \&it. — a' Lei FAe$ iMpervatet,
pastorale héroïque en trois act^s ; la partitioa
était écrite dés 1777, m sis l'ouvrage lut refnni
k une seconde lecture, en 1783. — 3* L'Àmotw
et Ptyehi, opéra est trois actes, 1 780. — 4" Bac-
thvt et Értgone, eelrée pour Im Fétet de Fa-
phot, 1780. — 5> Dtmaé, opéra en quatre acte»,
refusé le 19 Horéal an iv, refait H refusé de
nouveauté 11 thermidor an vu. — 8° Divarli*'
sèment paitoral pour le concert de litle, en
178S. — 7<> ioMiKI et Ifdàe. opéra ea tr«js
aetei, partlUon aelMféeen I7S4, poéOM refsué
k la seconde lecture, le » février I7U. ~
8* Roxaite et Statfra, ov tet Veuve* d'X~
lexoHdre, mnrique écrite par ordre du gouvor-
nemetiten Pan ir, pitea reftisée le 28 nivOee
au Tir , puis admise avec des changements, et
rqeléede nouvean le 14 jnUlet tB13. — S'/A-
rfbloieMdélatcte.opéraen Irolsaclet.CaiMMIla
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CANDEILLE — CAJIGE
174
«inapoM la mutique puorUre,en i7sl;dMi
Mtifite, la nuiiquc (ut copiée > Im déGonIfolu
féal», et l'oa Bt Tingt-deui rJpdUUoMdsI'ou-
mtti oteUDoliu il ne (ut pu reprtaeoU. —
M* Lu Jtnx Otgmpi^ptei, iDden opéra m
m Mie reinii en mualque, refn *u camité de
ropta.le 31 mu* nSi.tMwaoDrtftétmti.
— ll^jBruhu, opéra eu Irob aciei, compote en
1791, ptr ordre dn gouTOnementi dod repré-
telA. La paMilioa Mt daui la bibliolMqne de
rOpfai. — 13" Tilhon et l'Àiinre, ancien opéra
Nuia ea mu^oo eu l'un ti ; la ptrtitioa n'a pat
élé tcbeiée. ~ i3f> gagù»dt , comédie Ijriq ne
CI trois actcB. La partition était finie en l'an tu;
iMrAlH étaient CDpiéa et diitdbuéi, mais la pièce
n'a paa été repréienite. — 14° Pilhyt, pastorale
héroïqpe en deux actes .
GANDEILLE (AnturJoLii). Vofes Si-
BIHI» (M"*),
CANDELERO (. . . .}-I>*n«lMméiuolrea
da l'Académie rojtle dea adencea de Turin
(t. XXII, pour les anoéet IBIS-ISU, p. Ixii),
10 Mémoire de cet auteur, tw la Modulation,
M cité coiDDM eiiataat ta tnaniucril.
CAJWDIDO (Loto], eompaalleor et tHoom
■or le liolon , vivait à Venlat an couunescenienl
do dix-hultiima ilècle : on a de loi : Sonate
per caméra, a eloUiu mJo con viotoneeUo,
op. 1; Veniie, 1711.
CAMIklO (Ptmo), DOmpoiiteur, né i Vé-
rone, I a tfail repréKofer, en ib34, l'opéra inli-
Inié lAtigMa a Kvberto. Deux ans après il donna
dant la méoM Tille la Fidmaata delV itaU ,
«t en 1S37 il DtuUo. Aprèa un repos de plu-
deora annéee, Candio a fait représenter sur le
Même ttkéltra la SptdtUo»e per la luna,
opéra Imurre, en laii.
CANDOTri (0. JuN-BAPTisra), mettre
de cfaafclle de l'é^ilise colUigiale A CiTidale, dant
le Frioal, est né dans celte proTisee. Homme
iaitniil dent l'Iiittoire de ton art, il a Tait beau-
coap de recberebet, particalliretnent anr les
mMidenu du Frioul, «t )e loi tnii redevable de
bonnet noticea lur «es arljtlet. On a de M, Can-
dom on écrit estJDubla Intitoié ni c'mUo ec-
tlttlatUeo e ntUa mvtiea di ekiaa, Dtuer'
tnlùM; Teneiia, 1847, ln-8*.
GANELLA (JCaona), moine de l'ordre dei
Frtrei prMieurt, né dana le Piémont, a publié
à Milan, en leM , un litre de moteb ponr la
We dn Roaaire.
CANETTI (Fuflçota), compoaitear dra-
■tatiqoe, né k Crème, fera le lôllleu dodii-
UrilHma tltele , a Acnt pour le tbéttre de Bres-
à», en 1784, un opéra boulTe ialilalé l' Imagi-
Mrlo. 11 a été nommé deimîs lort maître de
cbapdte de ta catltédraie de oetle tille, et run
dM huit membres de la tecUon musicale de l'Ins-
titut des aciencet, lettiea el irta du roiaunte
d'Italie, (te cannait de lui one messe i huit par-
ties réellat, dant le ttjie du coalrepcùil rogné,
qiû patae pour un diel-d^uire. CanelU fNalt
encore en 1S13.
Un antre compositeur, né t Viceoce, et
noaund aosti Fnmçoii CanelU, a bit représenter
dant cette tille, en 1830, un opéra intitulé
EmUia, at en IMi, Franeaiea dt Slmtnt.
Saul, oratorio, a été e&écuté tout le même
nom, i Tenlte en 1B46, et k Miltn l'année tul-
CANGE (CHÀBLuDUFnESXE, tienr DU),
né à Amient le IS décembre 1610, SI ses étu-
des dieslea Jésuites de celte tille. Après let
atoir acbetéet, il alla bin toi^dnnt à Orléans,
et fol refu atocat an parlement de Paris, le 1 1
aoftt lfi31. Ëlaot retourné à Amiens qodqaea
années après, il r épousa la fille d'un trésorier
de France, et acheta la cbarne de son beau-père
«n 1646. La peslequl,ea 160^ ratageait la tille,
le Torfa d'en sortir ; A tint t'établir A Paria , dont
le séjaur coBveaait a» inmeotos reclterches que
lui demandaient te« Iratanx. Il mourut dant
celle tille, le IJ octobre IBBS, Agé de toixanle-
dix-bnile ans. Parmi les outrages de ce autant
liomme, qui tous proutent une érudition pro-
diseuse, on romarqoe lea auitaalt, dant les-
quelt on troutc des mseignemeuts précieux
tor la matit|ue du moyen Age : 1° Gloitarivm
adictlploreimedi^ ttlnfinuelatinilaUs, Pa-
ria, 1678, 3 toi. In-M., dont let bénédictins
de la coi^iégatioa de Saint-Uaur ont donné
une excellente édition «i e tolames in-fol., Pa-
ris, l73a-17Se. P. Carpenlier, l'un d'eux, a publié
depoit lort ua aupplteieat aaas ce titre : Gloi-
tariu» Hoiwat tau SvfplemantuM ad au-
ctiorem Qloitiaii Canglanl editloneia; Paris ,
1766, i toi. In-fui. Doe nontelle ëilitian aug-
mentée et retoeateeaoin-decel ouvrage a été pu-
bliée clieaMH. Didoirrèiet, k Paris (1840-18^.0),
7 tol.in-4*. Lealermetdeuutiqueexpliquésdanf
ce gloasaire, ateedea détailatrèt-cuiloux, sont :
AccaïUan, antlphoiia,aaUUlropha, apertto
aOatiM ,ballo, beaiolU* ,blehUum, eabellum ,
cantala, eaiMeMiàm, fiOHtlcmn, eanlllena
Rolatuii,ea»tile»atiti, cattlorei, canioriam^
conAu teclettef Ueiu , capUvla, clavls, cor-
mare, eomieare, decertttim, dUeanda, do-
cticamu, ditleiana, eeigllans stuUum, faba-
rfui, fauiietut, finnare, /ûcula, /Ulcolas,
fiiçdora, impoture, infantes , jttbllxas , leu-
dvi, meHilicare, vulodi, melodiare, mclo-
dima, melodiu, modiiUutrc , modtu, notif.
y Google
CAHGE — CANNABICH
tfdarfiun , «ffertorium, paraphtmistx, pari-
faMM,jm«vma,if7icinnlvni,n(f «racw/x, troc-
(Jni,(rartiu,(ridn*uni,Tiocaa»,iHiu, Leslennei
■àe musique inilrn mentale «ont : Acetabulwn,
xtenervvm , bataUum, batllliu, bmtdosa ,
burda,i:alameUa, ceelamliart, erataviellut,
eeromeUa.chrolta, dlola, ctançorium.claro-
su3,clano,cUasiettm, cïaxeiuBx,eloea,eomii,
eorrigiuncvla, eymbalum, fthia, flaata, Um-
dlt, magadiitm, monàcKordvm, mv*a, muta,
nablliare, nacara, orga»am , paadurltare,
piffenu, pleetrvim, psaltertum, puiiare, ri-
gàbelUim, roeCa, samùnca, ilgttvm, jtaBa,
tttva, tymphonta, lHaiiûlun, UittinMtbvlum,
atUitmuni, tojiabulum, turtnri, tympanum,
tynpoiUitra, vttala, vocidvctm. \oj. >unl
Glouarium ad seHpltyret medi» et (n^nue
grKCitaUt; Panl, lOBS, i toI. in-rol.
CANOIOSI (Artoine), iti t Hilie, dans I*
cecoBdc moitié du teiiitoie sltcle , «tt connu
par un recueif de molels qui a pour titre ;
Meiodia taera aies coei. Milan, Melcli.
Traditi, iBil, In-tû.
CANlS(CoBi<Eii.L£),campoiit«ur belge, dont
le non Qamand était de Bondt, naquit i An-
vers dans la lecunde moitiÈ <]a quIniiènM aitcle.
Il (ut attaché ïréeliMHotre-DaDiedecrttfl Tille,
en qualité de diapelain-Glianlre. Sa eompoal-
lloM Minl répandues dans les coHeelions pa*
bUéeaiLouTala etk Anven pendant le coura du
teiilènie dècle. On troive snrlovt de lut de*
canon» bien faits dan« te cinquième livre de
Ckamoru de dtven ouf «un ( Louvatn, ISU).
Burner a donné une clianson (rui(aise de Ca-
nli'dâùs le IroisiAme volaine de son IlUtotre de
la Dtiuijue (p. 309); elle comineacc par cea
mota ': Ta tonne grdce «t mainfim graeievx.
Vn recueil de nwleta à dnq voii, de Canfs, a
élé publié sous ce titre : CaMUmet taera le*
moiettaq>ti»qnevoemK;'Li)nD\\, IMt, ln-4*.
Le recueil intitulé CmcmiAu oelo, lex, fuln-
qae el qualuor voeum; omnium jveundù-
siiai, mupiam aiUea île mâiti (ÂV9v.flK
VindeUcorynn, Pliil, Ulilmrd, IMS, peUttn-i-
obi.), conlient des pièces de Cauii. On Irauve
aiisBÏ cinq motets à 4volx decemuaiuen daus la
collection qui a pour litre : CaiMonex sele-
elUtimx gvalvor voeum. Ab eximtis etprm-
stantlstlmii Cxiarex Majestatit eapOix mu-
ticit H. Comelio Cane. Thoma CrsgvlUiMe,
NtcoUu Payen et Johanne LestaMer orga-
ttUta, eompoiit», et in eomititi Auguitani'
itiidlû et ImpeiuU Slgltmvndl Salm^eri ht
tueem mditM; lUd., 1&48, petit in-4° obi. On
voit par ce litre que Csnia était attaclié k la
chapelle de l'empereDi k l'époque où ce recueil
fut pabKé.Ce compoeiteur avait ceaaë de Tivre
en lïSS, lonque GnichanliB icri*>lt i> deeerip-
tion des PaTs-Bas.
CANISIUS (Ilnnf], uquitk NiBègoe, vers
le mtlicB du seiaècie sièele. Apria avoir bM ee*
études t levain, il Ait appâté k IngoIclMtt,
o<i il enseigna le drott canon pcwlaM *i«|{let un
ans. 11 est mort en tai6. S» ÂnUpUt ItcUamm
oïl été pntrilées k iBgolaUdt, IMI k l«M. 7
vol. ln-4*. Il en a été fait one meitiCBre «dktm
k AnMterduB.sMS la mbrlqBed'AaTcra, t7M,
eoneitiorun d* CmUn Somtmo; ans b date
de 884, de Ctnta Cregortamo, 1. U, p. Ht, et
p. 1B8, os étirait de Sotktt : QkM eingmlM Ut
term (n mpeneripUooLe îlçnl/teeKl cantOmta,
etc.
CANNABIGB ( Captât» ), maître de U
chapelle de l'électenr de Bavière, oaqnit i
Maiil>eim en I73i. Son père, Matlitts Canna-
bkh, natUte de la conr, Inl donna lei proniera
priBcipes de la musique, et le mit enauite moi
la dlrectlnn de Jean StamiH le père. LMsqo^
eut acquis un beau tatenl sur le vtoloD, le
prince Chartes Tliéodore de Bavière l'envoya k
ses frais en Italie pour y étudier la compost'
Uwi : Il } reçut des lefona de Jomellt pendant
trois ans, et revint 1 Hanhelm en 1703. Din
aiu plus tard il fut Bommé cbef d'orcfieslre de
l'Opéra italien, el flt preuve de beaocMtp de la-
leul dans cet emploi. En I7TS 0 alla rcnplir
tes mèmej fonctions i Munich , ob le prtece
transporta sa coiir. Co fut ven ce temps qu'il
écrivit on opéra intitulé Ataettja, qui fbt gravé
k Manheim en IT7b, et un grand noiiibn d«
ballels qui eurent beaucoup de Rreoèa. Os
cite siirtunt avec éloge celui de la Descente
d'Herevi» atueSnfen, représenté kCnasel,
dans lequel bn quintelto, exécuté par BnrUi,
les deux frèrea HIcLI, Palsa et Baimldrk, eici-
lail l'ealhouiiasme. On connaît de lui les
œuvres de raudqne tnBlnin«otale dont les titres
suivent : l» Sli quatoor* pour violon, ROIe,
allô et basse, «Buvre 1*; la Haye, in-fol. —
1° Trois sjrmplionies k grand orchestre. — 3» Sii
trios pour duDi violons et vl^oocdle, lonvre 3 ;
Hanbdm. — 4a Six duos pour (IQte et violon,
œuvre 4; Hanbeim, 1707. — i' Six qualiiurs
pour deux violons , alto et basse, œuvrek; Man-
Leiin. — 0° Tnls concerfj pour violon pria-
cipal, deni violons, alto vl liasse. — 7oS!s
BfiQplionies cuncertanlespMir deux Sûles, avec
deux fioloui, allô et basse, ceuvre T; Paris
17S9. — 80 Recueil des airs de ballets pour
deux violons et clavecin ; Manlietm, 1775; ifiiatre
parties. Caonahich mouiut en iras k Francfort-
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CANNABICH — CAINTEMIII
175
sor-lïMein, bu il «tait illA »oir son lirs. Mazarl,
qu) Mllmait Im talenb de cet artirie , en parle
ar«c éloge dan* ms Jcttm.
CANNABICH(CB«iLEs},flhdu prëeé-
denl, naqait k HaiitMlin en 1704. A l'tge de
quatre ans il comineafa Pétode du Tfolon et
do claTedu ; dans u neoviAnw année il prit
d« ktCB» de Erk, premier Tiolon de la cour,
«t apprit riiannonie et l'accompagnement mu*
la direction de Giwiti. Trts-jeune encore, il
•ujagea stm Ad^tsIc Lelirun , Tirtuose eé-
Mire sur le haulboia, et ]ona avec ■acota dana
Im priDcipalea tIIIm de l'Allemagne. Da retonr à
Mimicb, il fol placé en 1784 i l'orchaatTe de la
«Mr. L'aanéeaol*aala,il partit p«nr l'iUlle, afin
d> aagmeDter aes eonnaisranMi ; et, lortqoll
lerinl t HnDicb, Il prit encore de« le^osï da
rmipoeltloii de P. Wtnter. Ka I79S, il fui appelé
en qnaliU de direelear de mualque t Fram^ort-
wr-IC'Mein, el aceepla ces (oocliona poor qualre
ont, ater. la parmiuiaa de aon prince, eoDierrant
DtaUBolBS aa plaoeau service de la coor de Sa-
iKtc. It j éfwusa la canlatrice Joaéphiiie Wonileck
tu 1798. Deux tUB aprèa 11 fut rappelé i Munich
jHMr «Dccéder k «on père dans la place de di-
iwteBr de* CMtMrta de la cour. Il fit alon re-
présenter deux 4^iéras, OrpMe, et Pahner et
Antalle, qui eurent du wccèi : un en a paré
les ouTertures et les alra. Ce fut Cannabich qui
compoM k« alra de balleli de l'opéra d'Jmr.
Ea 1805 II fut aOTOTé par son gaaTernentent
i Paris poiir j étudier le mode d'aueignemml
du Conserraloirede musique. De retour dans sa
(utrie, il j fut atlaqaé d'une Sè*re nerTeuie qui
le mit an tombeau le 1"' mars 180S. On agraréles
envrai^ soWanIs de sa eomposllioa : lo Gidx-
chhtiafeger Hotart'i lu Klatleraiuwge,nM
Mouirti BntsIbUfU ; Hamboun;, 1797. — 1° VI
Bevtêche lAeder amKUivien; Munich, 170S.
— 3» XIV VarMltnu pour le clavecin sur
Mr : ^ SeMliseW und a AfliiuH ,■ MunIcL 1798.
— i"X Var:aUom pour le clavecin N. î;
Noiieh. 1 7M. — S" Kf rriM jKwr deux etoloiu
H violoncelle, op. s. — «•> YI Duei pov,r
flûte et «JoEon, op. 4. — Te VI Canumelle a
3 B4f>Dcj, cMieemboIo, op. 5; Mtintch, isoi.
— s» Pof-powTl povr (feux violons cmuer-
tmit, op. e ; LeiMiok. — 9* Ouverture à
fmtd orehetlre, cif , 7 ; Letpiick. — 10* Orande
Si/mplumle, op. B; Laip^ck. — ii» Concerto
pour ntofon principal , op. 9. — W VI Can-
MMffe a 3 cooJ, op. 10; Munich, 1803.
CANNICCIARKD. PoaPEo),coinposlteiir, ,
de l'fcole romaine, devint maître de chapelle 1
de Téglise Sainte- Marie-Majeure an mots d
niirs 1709, et mourni su serrice de cette ba^ill
I ifiK.- le39décenibrel744.illégua«abîb<iolhh|ne
muslralc aui archives delà cliapelte où ilanlt
passé la plus grande partie de la Tfe. On a dee«
compositeur des niesaei et des moletj h quatre
dKFurs, qui se trouvaient auirelois k Saint*-
Marie-Majeure; mats les Brcbi*es d« cetto
égiiae ont été dépoaitlées de loale la mouqne
qui s'f truuTail , corqme celle.s de tontes le«
grandes diapeUes muilcale* de tonte l'Halle.
Ces périt» sont déplorables pour llilstoire de
l'art. M. l'abtié Santiui, de Rome, possède dl-
Terses conipotlUons aianuacrites de Cannic-
ciari. parttcullèreuMnt : |a Deui messes k
quatre toi». — jo Ave geghta eali , k qualra.
— 30 Des messes k dnq Toii. — 40 Dma flr-
ntavit k troll. — b* Salva nae t trais. —
6» IntofuUt, k dnq. — T cinq messes à bnlt
Toix. — Bo Une meuia pastorale i boit. —
Bo Une messe k neuf. — lo» Terra trennUt-
f 10 BeneOtetits DombiiM k tiuit. — 13* Deox
Magnificat à 4, avec orgue. — 13* Une messe i
10 Toii. — Des Répons pour la Noël , et beaa-
cogp d'autres pièces.
Il y a beaucoup d'apparence que t« maître ■
est le même qni a élé nommé CofMlcdoNl
par Gerbar {Nwet Lox. der TonkUnitler),
et qu'il dit être auteur d'une messe i série nix
en quHtre chœurs , datée de 1876. ( Ne serait-ea
pas 16»? qu'il faut lire?)
CA.NNOBIO <ALBUiinki), saTant lilléra-
(eur italien, né t Vérone vers la mitleo du seiiième
sièUe, a donné an pnbHenne dluerlatlon httta-
lée : Brève Trattaio topra le Académie In
mtufea; Vnise, IS7I, io-4<>. Hajm el Pontaniai
Font mention , dans leurs Bibliotlitqueg ilaHen-'
nés, d'un savant nommé Al^eandre Canovio,
auteur d'un traité de musique ipécuislive dont
le mmoscrit ser^ k la Ulillollièque de l'Ins-
litut de Bologne, li ne serait pas impossible que
fîannofrlo et Canovio htssenl la même per-
sonne, et qn'il n*j eSI qu'une alléiation de nom
Ans le dernier, r>ar le ebangcfuent de 6 tnv,
lUinlîly a de numlHeux exemple* en Italie, e(
sarlout à Tenise. N\iuhHoni pas cependant qne
les deux anteurs AtH disent que Canovio vécot
an quintièine siècle : slls ne se sont pas trompés
sur l'époque, la conjectare tombe d'elle-même.
CANOBIO(UHjkBLCB), Tit^oniste italien, éUit
attadié k l'onehcKlre de l'Opéra k Saint Pétert-
liDurg, «n 17H. On a de sa coniposilion : Siv
Duo» pour /l&te et vlolo*,- Parts, iTSi),
CANTEUIR ( DénËmius ), prtnc«, naquit
enMoldavte.le ICbcIobre 1073. Il fit ks premiè-
res nrmee sous lidireotkiu de son père, en 1093 :
I 11 la inort de celai-ci, il fut nommé par les
! barons delà province pour lui succéder; mais
,Google
170
CAHTEUm — CANTU
e rul point CMinmM p» U
|>orte, et il lUa lim k Contluitisople. Nomme
plu tarJ tK»pod>r da Ho1d«Ti«, il refiiM
deux rois Mlle dignilé, et h l'accepta que lur la
promsue qui lai fut Caite qu'il aérait alfrancbl
lie toute wpèce île tribut, pendant qu'il gaurer-
iwnit cette province. Trompé dut «on «llenle,
il traita arec Pierre le Grand, et II fut couTcnu
eotre eux qu« 1» Moldaiie «erait érigAe en priud-
ptuté béréditaire , et que Déméliiui Canlemir
jwndrail m« troupea k r^les da l'empereur. Ce
MUé ne put être eiécuH h caïue de la Iraliiaou
ika Moldaves ; D^métrius fut obligé de a'enfuir,
et de ae réfugier dans le camp de ion allie.
Men« créa Canlemir prince de l'empire ruaie,
ol lui douni de granda UabUuemwtt «b
Ukraine. Il moumt dant tes terrea, le 31 aoilt
1713. Cantemlr pariait le lurc, le penan, l'arabe,
le grec, le latin, l'ilalinn, te ntije, le RMld«Te,
et entendait fort Ueu le grec ancien, reaclaTOD
et le français. Il était Ter>é dans le« tcisncet, et
ptrticulièreiiMOt dani la muilqoe. Dana «ob
ffittotre d« l'agrandlttemeiU et de la déca-
dutce de l'etl^ire oitomatt, traduit en Tranfais
|iar Joaqaiéres, d'aprét une version anglaise
( Pari^ 1743, in-4<> ), Démétrius dit qu'il a In-
troduit l'art de noKr la musique cbet les Turcs
de CoDSlantlnople. SuiTanl Toderiul , Canlemir,
à la demande de deux ministres puissants , écri-
ill ea turc un traité de nndqne, tA le dédia au
«bIUb Aclimed II. vUlotcBa afiirnie, dans ses
Mémoires sur la musique des Onmtaax, que les
Bgnes dont parle Canlemir aont aujourdlial ab-
solument inconaosaui Turcs. On a aussi de ce
pnoee Inirodvettom à la niwfjiM (w^iie,
en moldave ; maonscrit In-S", qui se trouie i
CA.NTIIAL ( ADGVSn ), flatiste, né k Lu-
ImcIl', éUitatUcbé au tliéitte de Uambonrg en
1>33. Kn 1847 11 01 un tojage k Cupenhagoe et
a*; fit entendre avec Miccèa : le roi de Daw-
■naA lui fit don d'une médaille d'or. Ar-
rivé k Leipsick daiM l'année suivante, il y ob-
tint la place de directeur du corps de musique
de la garde nationale. On coanatt de cet artiste
quelques compositions pour ton instrument et
des danses pour le piano,
CANTINO (PuL }, organiiU de l'élise
Saint-André k Mantoue, T;écnt dans la secoodf
moitié du Mittèmé sIMe. On a imprimé de la
. compo^tion MadrtgaU a <Anqvs voei , libro
prima ; m Venetia, preuo Giaeomo Fincm/1 e
Sieciardo Àmaditto, IbfiS, lo-*' obi.
CANTONE (La P. S£buhin) od CANTOfll,
nédaoi le Milanais, fut moine de Mont-Cauin
■u monastère de Ssint-Simplicien, vers la fin du
seidime tiède, et auuite orpniata de l'église
cathédrale de Milan. Il • putilié les ouvrages tsi-
vaola, de sa eomposilioa : i°Ca»tm«tUa In;
Milan, tus. —vCtouoHBUtatualtTovoei;-
ibid., I59S. — 3* Sacrai emtUoitet 8 vocit» m
port ifura,- ibId., )&». — !• Yeipri a venetU, e
faiiiàordôniaeiHqiievoci;Md.,lt(ii. — i' 1
Foui, le LamaUaiiaTU , e alire eoie parla
SetlivKiHa tanla a eiiigiie; Milan, 1903. —
6° MoletU aetnque, lit. i,ca»parMiira;\^
Dise, lûa6. — l'MottlU a à, m. ■i.cpnparU-
t»ra; Miian. 1M&. — »• MoletU a i, 3, 4, b,
Ub. 4, col baiMo conflniM ; Venise, le3&. — 9>
Meua, SaliHl e lelmieai vocly Venise, 1631.
— 10" Académie festevole ctmQ^lal» a tei
voci col bauo conlinwt , opéra ai tpirUitale
reereaiioiu, emala de' migllori rltratti de
più famoii tniutci dà lutta t'Evropa, coa
I' ondonts ail' Infemo ed at Paradiio, cim-
c«rM di vahi <tulntmenfi, ed un ptaeevote
çl»oeeo d' veeeUi; Hilano, Giorgio RoUa, 1637.
Outrage singulier, où 11 ]> a plus de manvws
goût que d'originalité réelle. Le P. CanlotM fut
on des premiers cumpotiteDra qui inlroduiaireat
liant la musique religieuic un style concnlé reot-
plî de traita de vocalisation plus coavenablea pour
le tiiéfttre que pouï t'égiise. Bodencbali a inséré
dans ses Florilegli Portent un motet â liuit
TOtx, de la composilion de Cantone.
CANTOKE (CiaoLino), mineur convco-
toel. maître dea novices, «t vicaire an couvent
des Cordelien de Turin, vers le milieu du dk-
teptième siècle, a publié : Annania Gregoriana,
Turin, 1678, in-4*. (Testun tralléde plain-cbant
de peu de valeur.
CANTU (JuH), ,eitaal«or qui dès sa jeu-
que la mort tnaiaaaana avant qu'il eOt atteint
l'Age de vingt-quatre ans, le 9 mai ISJ], Fil»
d'un Unor médiocre (Antoine Caolù), qui cfaan-
taHenomau tliéitraCarcanode Hliauec I81P.
et qui depuis fut atUclié k la cbapelie de la Ca-
Ibédrale de Bergame et mourut en iMl, Cantiir
né k Milan, en 1709, eut pour maître de cbant
GcotiU, et lit sons at direction d'étonnants pro-
gris. Doué d'Hoe voit étendue , pénétrante «t
d'un beau timbre, d'une taille avanlageute, et
d'une Bgun inléretsante et etpressive, il ne loi
manquait rien pour obtenir dt besui succès j Ia
légèreté de ta vocatiialign, le goût, M une pn-
noudaUun pore et correcte, étaient k* carac-
tères distinclifkde son talent. Après avoir débolé
avec succès k Florence, il lat engagé pour rO-
péra-llalien de Dreide, oii il excita l'enlliou-
aiasme du public; il ne vécut point asseï pour
réaliser les espérances qu'il avait données.
>y Google
CAMU -
JieqaH Canlli , frère de Jean, était compotl-
bur de miuique d'tgliie s Bergatne en 1840.
Un iDtre uuiideD-de ce nom eat prulesHur de
OHistqiH h l'JDstituI des ATeuglea de Mil».
<:AAII]TI {I>bilippi}, iTocatà Reggio, n«
4 BoiogM, Ter» 1790, est anteur d'un écrit lo-
tituK : Vita di Stanislao Mallei, tcriUa da
fiUppo CoKuii, awoçato, aW ÀcadenUa fi'
JarmtnUca di Bologna deiÛcala; Bologna, 18»,
Jn-B* de 3b fAffis, avec le portrait de Matlei. Il
-a paru A l'occa^on de crfte notice biograpliiqae
ue examen criUque qui ■ pour titre : Oa»rva-
Liorù suUa vita delP. MaUei, icrUla da Fi-
iippo Cmuti, etc., Regg<o, 1830, in-S°.
CANITTJO (PiEuiDB)ouCANUZIO,iur-
Aonmé Pof«mftmu, parce qa'il était né i Po-
tïDta, dana le roysame de Naplea, tut miiienr
conventuel an commencement du «eteiime liicle.
As^lo de Ficcllone le dte {Fior angeUco di
muiica, lib. I, cap. U) comme autenr d'un
Irailé de manque intitulé : Befitlx /lomia
m%tieX. Teio (Vuteo Tatore, p. liiï] en
|iarle ana«i, roaiad'aprèa Angelo de PiccitoM , et
n'en rapportequ'une courte cilttioD. LeP.Hartlni
liil que at ouvrage a été imprimé i Florence en
lïoi ; ForlKl fixe la date de HmprtMlon i ISID ;
il ne s'ect pas trompa , car un oieroplaire de ce
voliime rantsime >e trouve dani la bibliollièque
4ti>a1e de Beilin , et porte en elTet cette date. £n
(Oici le titre exact i Segitle /tontm muateM
édite par venerandma pair, fratan (ste) Pê-
UniindeCaimtUt Pof entinutn ordinli Mtiwntm
collecte eaelÉeertinu mittteorumdoctorvm en
maxime Smerini BoelU, Gutdoaii, Pitagora,
AristoietUt fric), Mtri RenUgli, Fralrit Btma-
veatwre deBH$eia , TMoru et nowwUonuit
allorwin quorum nomiiui brevitati* cbhm non
«jfomiu. Florentie per Berrwdum Zuechei-
titm,iiia,ia^;Pou«vlalBibUolh. ielact.)cite
le noua d'un mn^cn appelé Peinu de Coûte-
rai; il j a lieu de croire que c'est le même qne
CanwfioouCoHiuio.LeP. Martini l'appelle Can-
nuttis, et il a élé copié par Gerber dam Bon in-
«ien Leiiqne. Ce nom a été défiguré par Choron
A Fay<d)e en celui de Catumtiia, daoi leur Dic'
tlmaiairg det miuieUm.
UANZI (CjkToeniNB), première cantatrice de
la cour de WDrtemberg, n'est pai d'origine
Italienne comme l'ont cru quelque* biographes,
or elle eat Bile d'une daoM hongroiie qui épouM
ta aecondeii Docea le baron île Zinnico, major au
Krtice d'Aulriclie , grand amateur de moaiqne
1 Yiemie. Elle naquit en IS05, à Bade, prèa de
celte Tille. Aprèa avoir Tait l'Ktude de U musique
loua des maîtres Inconnus, elle devint élève de
âalierien lRt9;tl, après avoir pris des lefonade
CAPECE
1Ï7
ce maître pendant deux ans, elle débuta dan lea
u>ncerts de la cour en 1811. Dans la même 40-
nie,elle jonaaiilliéatrede la mur impériale avec
succès dans qudques opéras de llotaini} puiselle
lit un voyage en Allemagne et se lit entendre fc
l'rague, Berilu, Dreiide, Leipelcli, Casaet, Franc-
fort et Darmstadt. Kn IBia, elle se rendit ï Ht-
lan et perfectionna son talent soua la direction
de Banderali. Elle chanta au tbéïtre de laScala
1>endapt le carnaval de 1823, puta obtint des
itucoès A FJoreace, i Parme, k Turin, ï Modine
etk Bologne. De retour en Allemagne dans l'an-
née 1825, die fut engagée au théâtre de Leip-
aick, puii k rendit à Londres et de lï k Paris ,
oA elle joua en IBIS, aana y produire beaucoup
de wnsation. Elle n'y reata qu'une saison. Dant
l'année suivante elle Ail engagée i Sliittgard, où
elle a-clianlé pendant dix ans environ. En 1830,
elle y épouna Walibacli, régisseur du tbétitre
royal. Elle s'est retiréu de la scène avec une
pension accordée par le roi de Wurtemberg,
CAPALTI (PaANçois), né à Fussombrone ,
i dana l'État de l'Ëgliae, maître de cliapelle de la
' catliéilrsle de Nanii, a publié uu traita du con-
trepMol SOU) ce litre ■■ il CoiUrappunlIsIa pra-
Uco , ossia DlmoitraiiotU faite lopra V es-
perimenio; Terni, per Antonio Saluui, I78B,
'in-s*de 131 page*.
CAPECE (ALBXÀxeaE), compositeur, né à
Terano, dans l'Abbruize, vert la uconde moi-
tié du seizième siècle, Tiit allacbé au -lerviue du
cardinal Majulatti commemaîtredechapelledela
catliédralede Ferrare- Les oompasitians de ce maî-
tre venues t ma connaissance sonl : i" MolelU a
S, S e t voei, Ubro primo ; la Roms, Uarl. Zanetli,
1611. —1° JfoieiHcDncerfaH ai, 3, 4,5,8,7 «
8 vod, Ubro seconda; Roina, Gio. Batlista lio-
bletli, 1613 — 3' Il Primo Ubro de'Uadrigati a
gvattro, ehtque e otto uocl, opéra yuinfa,- in
Roma, appre«so Gio. Bat. Roblelli, I0ia,ln.4°. —
4* Otto Magnilicat topra li fuoni deW Eceletia,
op. 4; Venise, 1S19, in-4». — B» Socri eoneerU
d'wt vago e huoto ilile a S, 3 e 4 voei, op. lO.
Cet ouvrage est Indiqué parle catalogue de la bt-
blioDièqiie rausicalit ilu roi de Portugal, Jean IV.
— a> Matvtlnodet Natale a i, 3, 4,&, Se s
cocl; Venise, 1013. — 1" Madrigoll a quatlro,
einipte, «ai e oUo voei, Ubro seconda; Venise,
1817.— t° Il TenoLiliro de' Hadrigali a ci*-
que voei, op. 13; In Borna, app. Gio. Batt Ro-
bletti, ISlâ. — 9° MotetU ai,3»i voei, lib.
3; Valise, Bart Uagoi, 163?. Ccst une réim-
pression. Il est vraineniblable que l'auteur d'un
a<nvre ialitulë Otto Majni/ieat a i voei, op. 4,
Rome, Baii. Zanelli, IH16, dont le nom est éerit
AleKandro Caplcrto, es( !e même que Capeee,
>y Google
178
CAPECE — CAPELLO
n éUit tUm mallrc dt cba|ielle de >a cilbMralc
da Ridi.
CAPECELATBO (VwcEUto), composi-
leVT ntpalrtalD, tncienélèvedoConserTitoIrede
San Pietro a Majella , A Kaplea , s'nl eaujé
tôt It Mène,uiu succis,par an opéra reprteenU «n
1B37, iu ibéitrt àa Fondo, ur ud librelto pria
dui le EQJct de la Maruarde (tet arUiies ,
indevllle rranfai». En IM^, cet artiste a donné
tD mtew tliMtre Af ori «do , opér« tmii-Mrfa,
qui ne fut pu plus heureox. Oo a Imprimé que'r
qoea tnorceani de ce deraier ouvrage aiec piano,
i Hllea , cliez Kicordi. H, Ctpecelalni a passé
qoekioei annéee h Paris comme professeur de
diant : il I a polHid ub joli recueil d« DHOiocm
etde Doctaraee, sons le titre de VÉeho de Sor-
rente. On caïuialt amsi de lui quelques moi^
ceanx pour le piau, publiés k Milui , chu Ht-
CAPELLA <MAnLU<ro-HiiiEi»-FiLn}, se à
Hadaure eu AMque, selon Cauiodore; mais
Ini-mAnie se nomme nourrJMMid'ifUeejTJIie de
l'Afrique propre, sur l'emplacement de raucieone
Cartbage. On ignore Tépoque précise ob II vécut :
quelques auteurs la fixent vers l'an 475 ; d'autre*
Pont récolte jusqn'aa milieu du troisième siècle.
' Capdia est l'auteur d'une etptce d'EnejcIc^édlei
latine, intitulée Salyricim, et dlTlaée rai nenf
Brres, dont lei deux premleri, qui servent d'in-
troduction Bill autres , coatleanent une lorte de
Tomaa ali^otlqne. Intitulé dei Noce* de la
Philologie et de Merevn. Len sept antre*
liTres traitent des arti libéraux , c'est-i-dire de
la grammaire, la dialectique, la gé^Anétrle, l'wilh-
métiqne et l'aitronomie. Le neuvièroe livre a
pour objet la musique ; ce n'est qu'un eiliait
de l'ouvrage d'Arialide Qaintillien, écrit d'un
sljlc obscur et barbare. La première éditkici
de cet ouvrage a pam è Vlcenee en it99 , In-
bA. Gerber (JVevei hÀatOTiKh-^iograpti. Larlk^
usure quil y en a une édition antérieure, im-
primée i Parme en 1*94, in-rol. ; mais cdle-ci
parait aupposée. D'antres éditions ont para k
Modène.en IMW, Bêle, lï3!, Lyon, i»3» avec
dcK notes, et Bile, l&77,svec dea sctdiesel des
variantes puUiées par Tnicanlus. Une anlre édi-
tion meUleure a été publiée par Grotlns, qui n'a-
vaîtque quinze aoa lorsqu'elle parut, EIIb est inll-
tnlée : Martiant MineiFeUeiiCapellK.CarAa-
gtnault, uirt proeontutaris Satgrieon, in qva
de NupUU PhOoUigUe et Mercurii Ubri duo,
et de «eptem artUnu UberaUbut tinçularnt
«muet et emendati ae notb ttve febrvitJlUg.
OratU iUmtratl, Lej6t,lb9a, in-B". De toutes
le* éditions, la mdlleure est celle que Frédéric
Kopp a donnée, arec un commentaire perpétuel.
soua ce titre : Hartlanl' MInei FelM* Capel-
Im^Afri. Carih., de Nuptiii PhOologix et
MervurU, et de Seplem Arlibut Uberalibns
lUiri novem, ad codteitm Ma. /idem eum «•-
fit eorlorum; Fiancotuiti, isse, gr.in-4'.Hei-
bomios a inséré le nenvitme livre du Satyrk«n
dans sacollecliond'aaleura grecs eur la mueiqite,
Amsterdam , Ifl&l, 3 vol. in-i» , et l's aecampa-
gné de notes. Rend d'Auierre ( Kenitgiw AUi-
liodmremU ) a donné sur le traité de musique de
I Capella un commentaire que l'abl>é G«rt>eft a
. inséré dans sa collecUan des écrivains ecclésiat-
liquea sur la musique, tomeT', p^es 63-M,
! CAPELLETTl ( Coules ), compoaHeiir
bolonais , éli^e de Haltei et membre de l'acadé-
mie des pliilliarmoniques, s'est fait connattre par
les opéras dont les titres aont : 1° La Cemlet-
sina, repr^nté h Bologne en 1830. —fL'A-
mor muUnaro, t Ferrare en IS37. — 3* Jt
Sindaeo burlalo, k Bologne en iR44.
CAE>ELLI ( L'*iBË jEAK-HARia }, oo CA-
PELLO, néà Parme, chanoine de ta oàtbédrale
de celte ville, vers la fin do dfx-septitnte dède,
fat compositeur delà cour de Panne atmoamt
en I7M. lia beaucoup écrit pour le tbéllre, et s
donné k Venise i 1* RoiaÛnda, en 1691 ( au
tbéUreS. Ange]o);Mt ouvrage hit )oué kKo-
vigo.en 1717, sons le titre de Eryinia Matehe-
rata.~l'6ivUoFlavb)Ci1tpo,eBnit,iAMi-
trtdate, re di Ponto, tm 17)3. On oomnlt anaai
de lui la QrUalda et Climene.
Va antre c«Bpotil«ir nommé C^eBi s'est
Fait connaître, vers la fin do dix-bnltième alède,
par quelques 6péra» parmi lesquels ea iMiarqiii
celui ^AehlUe in Stiro. Il a écrit BMsi le
iIBB'Paaumefe quatre voix, et qnehioee ariettes
CAPËLLO {JEH-Hun}, compositeur, né
i Venise vers la fin do setiMme attelé, tut tagf-
Dlstederégl]iMd*UeOra»e II BrescU; lit com-
posé trehé livres de. me*«M et de psaumes ; le
neuvième a para k Veoise en ISIG.
CAPELLO (Le P. Juh-Frakçok), né k Ve-
nise dans la seconde moitiéduMiiièmeaiède, fui
moine d'une congrégation partlcuHèredaMn-Ditei,
dans cette ville. On connaît de lui les ouvrages
Intitulés : t* Sœrontm eoncentuum I et 2 noc.
com Moleiaa ae JAlatiiU B. M. V. op. t ; Ve-
nise, Richard Amadino, leie, iiw4* — V La-
mentaximt, Stnedietiu a MUerere per la
«etU^nsna ton/a. a&VMi, op. 3;itnd., l■ll.—
^° JfoMtt f» dlo^oj/o a a, 3 e t «>d, op. ïi
Veniie, Jacques Vinoenli, igi3,in-4° — i'Jfo-
ielti e Dialoghl a cln^He, tei, telle a otlo wei,
em tlnfonie.rilometU, edum Mttta to^;
tl tutlo varialatnente eoncerlalo eon veei td
>y Google
CAPELLO — CAPPA
179
, ia-4'. Ces Remidea
Éj/roMMiH. /» Yenetia, appreao GUKomo
Vineenll, teij, ii^o. Os trouve des inotïts de
J. Fr OipeUodBDa le Pronplvantm viMttetiM
Je DoBftid. ( Fof . ce aoat. )
GAPELLO ( Lb p. BuTHOUMâ ) , né k Ni-
pics DU «nnmeaceoHDt du dix-sepUime siècle,
fut nweur ctnicntuel ou gftaà cordelier *n
CNTent it c«tl« TlIle. II s'ett fait connBltre pu-
n «NiTre ipil porte le litre slogulier de Sacra
anintorwn pktinuaea, gntnqv^ v«M»i ; N«'
pht. César LtceioU,
teerêt da ém«t Mtnt des nutel
C&PILCPI (GuiNUNa),
i HDdËDe Tera 1 MO, Tut élète d'Horaoi Veccbi.
Hnbwctai, #Bprti la dirooiqua de SfMcdm, up-
perie {Bibliol. Uoimaa , t. VI, p. i.9a) que
Capilupi 9C moatra ingnt.en*era eoo malice, <a
hii hiuDl «ter par les iotrigues la ptace de DMltre
de cliapdle de la calhédrtUi de HodJttti, en 1604
(voï-Vecdu), poutularairedODuer.etqii'cDef-
rclil lui succédaaiors en celle qualité I llmourul
t ModËoe, le 31 août ISlfl. On connaît de lui ;
1° Moiem ae es eoei , libro primo , Venise ,
Jacques ViDccuti, 1003, tn-4°.BodencUBti(voy.
cenocn} atirérde ce recueil deux motets à B vaii
pour tes placer dus sei t^rilegti Porteiuft. —
f MadrigaU attngv ^«ci.tiàro i* e(2";Ve-
■«iU,Ang.Gatdano, ICûd,iD-4°. Oa trauv^iuui
dans la bfbliotbtque de Li(%nilz : Cmuonette a
■i voci, di BoraHo Vecehl et dl GemlgttOMo
fapilupi da MoAona [lioj, novumeni» pottt
■ in liieefNoribergse, excud. Pavl KmtfBUinn,
1597, in-4'. IlyaSlmorceaniduttceTecMil.
CAPOANl ( JEjtH'Fnuiçaiâ} , eompontenr
né à Bari, TiTaitm laui. Oa troiiTe qMkiMi-
unes de ses compoiitioDs dans te premier litre
de la collection des aalenn de Sati pablitepar
«naquis, i Venise, en !&*&.
CAPOGCl (Alemuobe), compositeur de
racole nnnaine an coomiencenieDt du dix.-
tepUime siècle, est connu par un outrage quia
pour titre : Malvtino d«l lanto HaUUt, «1,3,
3,4, 6eBirod,«m(ifeMopwri>rgnw, Berne,
1S13.
CAPOGI (Salfator), compositeur, n'cat oon-
nu qoe par Top^iB àmaUa di ViKurdo, qui M
tooéàRofoetn IMS.
CAPOCINl ou GAPOCINO (ALnurnM),
né dans la protlnce de Spotète , vécut k Rone
vi-ni IBSt. Jacobelll die dans sa smMK^ea
Ii'nifrriA nn traité dt MutUa, en cinq UYres,de
cet aulfur peu connn.
CAPOLLim ( MKnEL-AHM ) , eompoiiteitr
italien, ancommertcemeiitdudix-septièine siècle,
» lait ciëcnler k Manlone on oratorio de m
eompositioD , Intitulé Lamenta ii Maria Ver-
ghte, attompagna(o dette lagrlme tll tattia
Maria MaddaUna e di S. Biotoam p«r te
«sorte <U eisni f hriifo, r^pjvsenfote h* MIC
(fnt M Mie mitalhio nêlla ckiem» dt SaxOi
/Miocmfl di Mawtua, im.
GAPOBALË (Annaij, «ieieaeallfele , a
eu de la rtaiommée en Angleterre, vers le mi-
lieu du dii-liuitième riicie. Il dUit ud en Italie,
mais on ignare en quel lien et ea quel temps
précis. Il arriva i Londres m 17ï&, s*; fixa^
et devint fattiste «11 vogue pour «•■
n ne possédait pas de grandes c
dam la musique, et son jeu laissait désirer plus
de brillanl et de Termelé dma l'exécolloii im
passages dinttites; mail il finit na beau aan de
•on instntmcBt, et II atait da gtrtt et da l'ex-
preMltm. Eu 1740 H était attaché k l'Opel* Ita-
He», dirigépar HMndel. Ilvitaiteacoreenl749.
An detk de celt« époqoe on ne Iroote plws de
reaseignemeDb sur lui. Cervetto (T. ce nom)
ftit le rival deCaporale.
CAP<MtITl (Fkâmçois), mattre de cbapelle
de la cathédrale de Ferino<dans les États de l'É-
glise), licvit an milieu du dlx-septifeme siècle.
Od a imprimé de sa composilien : Hotelorum
qainque vaatm liber primvt; Aaeioae, I6ïl,
ln-4*.
' CAPOSfcLE {Le père HoutcE), frire mi-
neur, né dans le royaume de Haples, a bit Im-
primer nn livre Inlilulé Pratica det eanlo
plana o canto ferma ; Kapl», IBIS, in-W. Ce
traité du plahichanl e<l fort mre.
CAPOTfWTl (Luma), compositeur napo-
litain, Técnt dann les ilemières amiées du dix-
IniitiËme siècle elsn conmKneementdudhi-Dea-
tième. 1) était Tait ses éludes nrasicBles tu Conser-
titoiredeS. OnoTrio. A peine eoiti de cette écob,
i( écrivit pour le (béklre ITimco une farce intitu-
lée gU Sposl M riste; puis ft St nécuter an
rondo roratorio le Pioche di Egilto. En ISOl
iliJonuaau IhéétredesFiorenHni VImpegnam-
perato. L'année suivante II deritll pour le thél-
tre Saist-Cliarles VObedde ed Alamaro, et ea
IBOS, poar le Même tliMtre, il Cirv, puis Enea
tu Cartagitis. Plus tard II donna au petit thcUre
des FiorettiM : Bref il tùrdo, qui tut ausn ioué
k Rome, et fit représenter t Saint-Charles en
1S13, pour lejonr de fêle de Napoléon, Marso
Cvnia. Sta dcrnirrs outrages Turent le pettt
drame Ernetta e Carlàna, ioaé au Illettré des
j noreN<Meniai5,ctunegrBndecantatesnr la
I poésie da chevalier Hicei , qni Tut eiécalée •■
I tliéMre Saint-Oiarle». On coondt aussi M ■••
nnscrlt plosieurt meesee et peanoNS de Cap»- .
j lorti.
' ÇAPPA (aioniu)o),an des bons él&veade
>y Google
1BI>
CA^A — CAPRON
ItiiMl«AiiutI,*'«UblltdinilePMiiiontetTfoDdi
lïeole àe la Inttaerie de Saluaio ou Minm, où
dcawanit le MMiTeniu, dun la dernière putie
da dti-aeplièiM riècle. Plui tavd, Uppt iOMn
k TnriD.où il tnTaillalt eacore «o ITiljcarilT
li qui portent celte date.
CAPPEVAL (CAUI DE). Vof.CAVx.
CAPPONI (GiOTiiiNi-Aiu:iu.o). compositeur
de l'iule romiiiH, viTiit *en la milieii du dtx-
fepIMme liècit. il a fait fmpriaier en leu na
raeiiMl de mBuM et de pMumei i huit roii, atec
un HUerare k neuf, (ta eooDilC anul da lui dei
ptaamet et des litanie* k eiuq, publiéi k Rome
«s im. L'abbé Biini, cite daiii m Mimoiru
turUivieetUtouvraçe)itePalettfitKi(n^3li)
nM neate «ir lei notea ut, re, mi, fa, toi, la,
dcCappMd, laquelle w trouTeen manuicritdaiu
tea aicbhet de la chapelle Slitlne. Klrcber, qui
do«M à Cap[ioDi la fualiU da eberaller (Mtu»rg.
U I, p. ell), a rapportéde lui du fragment d'un
CMtàbo BamttM k k toU de wpraiio, aiaei
btcB «crit.
Uq aatre eooiparileiir Bommé Capp<mi a
ytta Tera la fin do aalilèine sliela. Il parait
qall tialt au lerrlee du duc de SaToie, car il a
écrit la muiique da Triomphe de N^tvme,
aorte de eantata, pour iina fSte narale que ne
prince donDak MiUe FimU.
CAPPU8 ( Juk-Baptiite), né à Dijon Ter*
la eommeneeawBt du dii-UultitsM liède, Tut
penilonnaire de celte Tlila pour la muilque , M
jmaltre ordinaire de l'académie. CM a de lui le«
ouTtagei MiiTaBta : i* Premier Livre de pièce*
dé viole et de baue CMflMie; Parfi, BojTln,
1730, iD-4* obi. —VPrender RanieU d'olrt
tirinixetàMre;Pub, i73l,tii-4*.— 3° £e-
eoitd Heeveit, id.; Parfi, I731, )a^°. — 4*
SimiU, c* la Naluancede Bacehut, cmUate
à hIe «ewls, avec tsmpkoitie; Pari», 1731,
In-fol. — s* Second Livre de pUcet de viole;
Paria, 17U, in-4*. Cemmiiden a écrit aoaii
Us Pbd^n de l'hivtr, dlTertiuemnt en on
acte, repréaenté daTant la rdoe, au cUtean
de VtnaiUei, le 13 noraBbce 1730. EaOa Cap-
PM e»t auteur d'uM PeHte Méthode de miul-
4lie,- Paria, 1747, ln-4> obi.
CAPRANICA (CttAK }, proreaaear de mii-
aiqoe i Rome, vert li Bu du letiléine eUcla, a
écrite! publié un petit traité de muMque «oai
ce titre -, Brevit et aeetirala fofliu imuiex
nottUa; Rome, nai, io-4*. Cal opuaenle a été
réimprimé k Palerme en 1701, par lea H^na de
Vloeenio NaTarra, prètie bénéficié de la cathé-
drale, a*ec quelques correctioni de l'i^teur.
C'eet un onTrtfe de peu de valeur.
CAPRANICA (Mxmo), compcaitenr Ita-
lien , né k Rome , a écrit pInilaaTt opéraa an
nombre deaqndi on Temarqoe Arittodemo, jn«è
aalhéUre^r7mHna,*eni|74ft. Relchardta cité
un Salve KegMa pour toIi de loprano, avec
posé par ce malin. Ce fotCapranicaqDl tormiBa
l'opéra de Léo, la Ffnta Fratealmta, parce
que filhitlre millre fbt Trappe d'apoplexie oa
écriTant r«t onvrage.
CAPRANICA (RocA}, canlalriM KaHeme,
élËie de U célèbre MhigotU , était engagée k la
cour de Baritre en i77i). Suivant l'abbé Bertini
{ Uulon. tlor. crit. deglt icrUtoH di ntvtlea),
elle était de la mèoMbinlIle qw laa prteédoitt.
Sa voii était fort bdie, et loa chant gridon :
Hte eut de» Buecta non-aealen»eBt k Hnnkli,
raaia auul «a Italie «t parlicdlURMeil k RooM.
Elle épooaa le riohmisto Lopa , titre de TWUii,
mnsjeiea de la eoor da BaTière, et an readit «■
Italie arec lui, en 1701.
CAPRICORNUS (SinaL). Voget Bot»>
CAPRIOLI (Ainoma),en lalin Copraolm,
musicien né k Bnada , Tient daM la aecande
moJIM du qulDaiéme riMe et an oonnnenceQMnt
du ieitiènie. On tronre dca pièeea de aa com-
position dana ie recacU rmriaalme Imprimé par
Octave Pïtrucd de FMaontbroM , k ¥eoJie, m
1MI4, aoui le titra de Cmtl enOo ettuputnia.
Caprioli fat aniai l'un de* aaleora de eea pièoM
il origtoalas et al intéreaaanlea connuea asot le
QocD de Fro((oIe,leaqoelle9, par lenrstjle libre au-
tant qu'élégant, aemUent atolréU nneproleila-
tion dea artlatei italteoi eonbe ki (onne* aéfèret
inlroduitet dans leur patrie par le» mniidanabel-
gea. Oo en trooTe onie do la composition dan* le
quatrième livre publié par le mime édilenr, aant
le titre de Stra«d>om, ode, frottoU , to-
ttettt, et modo di eautar veni taiini e eapi'
biU (uni non» de lies, d'imprimeur et aana
date). Qnelquei pièeea ds même w trouveai
anaal dana le* tivre>.7* A 8* de* colleetioiu de
Frottole imprimées par le même Petrticd.
CAPRIOLI , os CAPBIOLO (Jaui-PADO,
ahanol ne relier de Saint-Saurenr k Hodèna,
aa coramencemenl du dii-aeplième siècle, a'eat
(ait connaître comme eompoaitnir par quelque*
ceoTre* pour la chambre et l'égliae, parmi le«-
qudle* OD temarqae : l'CaiwmeUoatrevoel,
Ubro primo; \aù*e, Jacqnei Tincaiti, 1M3,
in-4*. — 3° Sacr» eantiontt 1 et S troc. ; Mu'
tJMa, Bpod Julien. Casuianum, leiB.
CAPHON (. . .}, habihi vlahMlate et l'u>
de* mdileors élève* de Gavinié*, débutaan Coa-
ecrt ipirituel en lias. Il publia, en 17W, ti\ to-
>y Google
CAPnON — CAAADORI-ALLAR
tSI
MlMpoor leTMm, op. 1 , et runéetDlTaDteRix
qoataon, op. 3. Ci^h^d anit épout< m «ecret
k Bit» de Pfron, qiii,deTeiin «leogle, feignit
diB'CD rien Htofr; nuit il dlult quelqDeroi* :
H Tirai Mm oprte ma mort : Ma bonne tia-
neltt a U paquet. En «ttti, ionqa'aa fit l'on-
nrtDK àa tatarnent qu'il iTiit Tut, Dnlronra
Nimoti : Je lolutf à!fa>utle,feBtme deCa-
pn», mtaiclat, etc.
CAPSBGRGEIL Voy. K*nauen.
CAPOANA (Le doctmr Mjtkio), compac-
teur «I maître de cliapelte do téaat et de la m-
Uiédrale dvNoto, en Sfdle, ren le mlliea du
db-teptiime liède. On conaalt «hu ce nom ;
I* MoMH a 3, 3/4 e & voti,op. 3; TeniM,
lB49,fB-t . — PMe*iada'Befima,aiviKii
Ventw, AI. Vfaeoti, lese, In-i*.
CAPU ANI (Li P. BAPnm), u6 i Çom^io
icra 1540, ri mineur cODtantoel aa coûtent de
Mtte Tille , Tul ilsilenr «poetolique des rdigleiuei
de France, théologien diiUngné et prédicaleoT.
Le P. CepMPl t IreTalIlé à la r^lbrmalion du
dMDt ponrle* eoQTeobde ion ordre, et a LuasA
CB maiiDMritdana criuida Corr^gio : }«Ittlrolt.
Propr. de tampore, ln-(bl., dali du 79 juillet
1583. — 1* /nfnH(. Coitanvn. Sanclontm,
et Propr. Smetorvni, in-W. — V Fluiieura
me«sM ealiina, gr. ia-Tol. dite dn 10 aoOt
I5S3; — K' Anttfone de' Sanli pToprit, in-rol.,
1t aoAt )M3. — 3* AntlpKonx Sanctorwn et
ie Commvmi. Le P. Capnan! diait lié d'amilié
avec le P. JMhne Dirata , avec qui II lécul an
coaTenl de Correg)^. (Voy. Dirdt*).
CAPUn (Amwaal.compoiilleur Italien qui
ritaitm I7M, t'était lliéêB AUemagne, et; a
lut repréKnter en opër* de Dldone abbando-
tmta. Ob connaît auiri an concerto de Dûte de
H composition , en maauicril.
CAPUŒI (JosEPH-AHTOiNa ), maltreda Tio-
lon fe flnstitol muiical de Beriiime, et directeur
de l'on:Iiestit de Sainte-Harie-Maieure, naquit à
Breecia en 1T4D, et non ï Veolee, comme on le
dit dan» te IHctioimiiàre de$ miuleietu de
Itio, d'aprts r Indiee de* teaM ipettacoU, de
IÏB7-17RB. M. Cafd aiMire cependant qoe Ca-
piKTi éteit ne i Bergame. Il ent pour maître de
TioloD Nauii , nu dea mellleora élèTea de Tar-
tiol, et recul dea leçons de composition de Fer-
dinand Bertoni, k Venise. En 1796 It fit un
Toyage à Ixmdrea, où il compou la mmiqne
d'uB biltel inlîtuM : la VUlajeolseerUevie, ou
la Cortairtt; Il monnit ï Berganw le IS mars
lBi8,à rige de aoixaate-eieq ani. On a do loi :
Tmii iEa*rea de qninletti, publié* i Veolae, deni
wnTrei de qnalnon, graiéi ï Vienne, et deux
>■ de Tioton. Il a campoad la muaiqoe de
: plusieurs opéras, el TarcM italiennes , qnl ont en
du succès, ainsi que plusieurs ballets.
CAftACCIOLO (P*dl), compositeur, d4
. à Nieoaia, en Sicile, fers le milioii dn seizième
siècle,apaUié ; ATadrifali actTi^ue, libi'D IV;
, Païenne, saoi dale. Cet oiiTra^ a été réim-
primé t Veoiae , diei l'bérilier de Jérdme Scotta '
es I5B1, ln-4*.
I GARACGIOLO ( Pascal ), nurquis d'Areun
i elducdeSorrento,gentill»mmedetBchambredii
roi des Deux-Sidlet , est dotcu du marquis de
Caraedolo, ambassadeur de Naples k Paris, qui'
fut clief du parli des piecInEstes, et se montra
I ardent adieraaire de Glock et de sa mudqiM.
Pascal Caracdolo Ht ses études au collège dea
. Cafracioli et y apprit les éléments de la musique.
' Entré dans le monde, il fut chargé de quelques em-
plois importants ; mais il ne cessa pas de culliTCr
I l'art pour lequel il s'était senti une Tucation dé-
cidée dès siHi enfance. Lee productions musicales
I du marquis d'Arena sont ; 1* Une cantale i I
I TOlx, intitulée il Ritorrui. — l- Deux messe* à
I grand orcbealre. — 3" Coriolana, cantate ■ 4
I Tofi. — *• /( Finto Paslore, cantale il 3 ïoix.
I — 5° Le psaome Dixit J>omtiuu à grand or-
j elieslre. — 6* V Amor eottanle, cantale ï 3
I Toix. — 7* NoctameaTec TÎole* et ioslruments
k vent — 8* Qualuor pour piano, flflte, cla-
rinette et alto. — 9* Cantate i i toIi pour ténor
. et basse. — loo Salve Regfna k grand oreliesire.
I — 11° Jtfo^^i», Idem. — IloCredOjidem. —
I 13° Taniitm trgo. Idem. -• 14* Deux motels
{ kSclMeureetorclMelre. — ISoC^tatei 3 roii,
cbœar et orcheslre, exécutée la première fois k
la séance d'ioslallatian de l'Académie de* Cana-
Ueri, daus le palais Calabrilto , en ISie, k l'oc-
casion du retour du roi Ferdinand 1" dan* ses
États.
CARAOORI-ALLAN (MAnuE), connue
d'abord tous le nom de mademoiselle de Jtfunct,
naquit en 1800 dans la maitiKi palatine, k Milan.
Son pire, baron de Hunck , était Alsacien et
andeB cokael an serrice de France. L'éducalioa
mnatctle d« M"' de Manck fut entièrement l'ou-
vrege de sa mère, sans la participalion d'aucun
secours étranger. La mort du baron de Mundi
et la Hl nation malheureuse de sa famille, qni
en fut lasaite, obligèrent sa fille 1 chercheruno
ressource dans ses talents. Après avoir parcouru
la France étant partie de l'Alleroagne, ellepasia
en AngMorre, où elle prit le nom de Caradori.
de la famille de sa mère. Elle débuta au tMitm
du roi, le ISjpnTler 1S21, par le rdie du pagi?
dans (m Noeu de Figaro, et suceessiiement
elle cbaala dan* EUsa e Claudio, Corradtno, et
la Clemetua di Tito, comme prima dorma. Sa
>y Google
183
CARADORI-ALLAH — CAHAi'A
voli parettDexible, lijustMied«HniDlDBBtioa
d plwienrt aulrEs qualitéi uMirèrent «m m
Hiii c'est wirtoul comme eanlalrice de «
(ju'elle obtint la fcïeur potiHque: elle «'e«t *tt
ealendre ï Brighlou, i Oxford, i Btth, h BrMol,
. à GlocMter, ete^ et partout elle a reçu dceap-
liUjdùsMWDb. Hadame Caradort ■ publié pli
lieuri romancei de u eomposllka k Paria et t
LoDdrta. DubU idion du cnnaral, en 1130,
die a clianté srtt aoccèi iD.ttkéMre de la fa-
hIm, 1 Veaite. Vera 1835 die t'est flién en
gleterraeladitotâdaiulea reatiTahâeNorwiota,
de Handieatec et de Bimiiii^iam.
CARAFA (Putum), de la nwiaM
pi incei upoUtaln* de ce non, (ut un det plni eé-
l^brei joueurs de luth et de goHare k Hpt e«r-
'Irj, appelée en Italie bordeltêtlo alla laUana.
Il TtTall k b Sb da toiiinie aiède et dau )ec
' premières années du dix-septième. Cerrela en
parie IPratUca fflwfcob, lib. I, p. Iss)
camma brillant encore pu son talent eB ISOl.
CARAFA (Joseph }, llttéralenr napolitain,
fixé h Rome Tcn le milieu du dix-hnilième siècle,
e«( auteur d'un litre intitulé (b CapèUa r»git
lUrivtque SlciUx et allorum prlneipum liber
ufiui; Rome, 1749, ln-t<>.
CARAFA (HicHu), de la noble fanitiede
ce nom, né k Naplesle 38 norembre I7t$, a
commencé l'étude de la mnsiqae an eooTent de
Monte OUttto , k Tkge de huit ans. Son premier
maître Ail on musicien manlooan nommé Faid,
babdie organitle. Fnmcesco Rng^, Aère de Fe-
naroll , lui fit faire ensuite des études dliarmo-
nle ei d'accompagD<'ineDt, et pins tard il passa
«MIS )s direction de ïenaroll liii-mtme. EnSn,
dans nn séjour quil Ht k Paris, Il reçtil de Clie-
nibini des leçons de contrepoint et de f^gue.
Quoiqu'il eût ton dans u jeunesse, pour des
amatenn,! un opéra intilnlé UFamlatma,tt
quil eût composé vers IMl deux cantates,
a nalale di Qiove, et AchtOe b DeUUmià,
dan* lesquels on tnniTe te genne da talent, néan.
moins il ne songea d'alKird k cnltinr U musique
que pour se dâaaser d'antres IraTsux : il em-
brassa la carrière des armes. Admis wme oT-
Bder dans nn régiment de bnssards de la garde
de Mural, tl fot enaoite Mxnmé écojer du roi
dans l'expédition contre la Sicile, et dievalio-
de l'ordre des Desx-Sieiles. En 1813 II rempUl
auprès de Joacfafm les [ondioM dNrftlelar d'or-
donnancB dans la campagne de flntsie, et fut
fait cberalicr de la Légion d'bonnenr.
Ce ne fut qu'au printemps de Tannée itU
que M. Carab songea k tirer parti de son talent,
A quil nt représenter son premier opéra inli-
htlé II Yateello roeefdente, au tliéktre del
jPoHdo. Cet oorrage, qiiieut betucovpdssaccta,
a Oé suivi de la GtUMa corretia su tliéiini
des FtorenUna, en ISIt; de Gabriel* lU Vari/i,
au théktre delFotido, I* > jidllet Ilie; d'I/i-
jreNiain Tauride, k Sai«t<G)iarles, «n U17;
d'Aifel«<Û£iulîMna,k Milan, dans rantoosM
de la même année; de BermUca te, Stria, an
tbéltre de Salnt-Chartea, k Naples, dansl'^ df
I81S, ït de l'BUiabeth i» ItarbiAire, k Ve-
nise, le as décembre de la méaae année, ^n
carasTal de 1819, H. Carafa s éerit dans ta
mCoM TlUe il Soerifiio i'EpUo, et l'année
snlTaote il a hit représenter k Milan çU Due Fi-
garo. En 1831 U a miolà snr U sciM frw-
faise par l'opéra de /Miw» d'Are, qu'il avait
GMnpoeé pour le théUie Fejdeau ; cet onn«tB
n'a paa eu le auocèt qa^nr«it dA lui procurée b
moiiqM, car il <} buuTall de bellea cboM*.
Après la mise eu scène de cet opéra, H. Catafa
alla k Rome, oti il écrvit la Captieioia ed il
Soldalo, qui ent beaneoup de succès. Il ; com-
posa aussi la Busiqne du SoJttatre ponr le
thétire Fejdean d« Paris, et «elle de Tamtr-
I<mo, qui était destiné an Uiéltre S^nt-Cbarlca
(h Naples , mais qui n'a pas été repiéacnté. De
tout les opéras de M. Carah ; cdni qni a oUsm
le succès le [dus populaire est U SaUtaire. U
»'j est glissé des négligences dans b partitkat,
mais on r trouve des situations drsoaaliques btea
senties el bien (endoes. Après b repiésantatiaii
de cette pièce , qui eut Heu k Parin a» mois d'aoAt
1811, M. Carafs retourna k fleuM pour ; écrire
Evfemio di JfMfifH), ad fl ; a quelques beaux
morcesui , entre autres un duo dqqt feAst est
drsmatiqne. Cet onvrage eut une .réoasits «em-
piète. En 11», te composUBor donna k Vienne
Abufar, dmt les journaux ont noté b mériie.
De retour k Paris, H. Carab ; fil représenter
U Valet dt chambra, dana b même année ) ai
ISU II donna l'Avbarfe tuppotée, et eai igu
la Belle m &of« dormemt, grand opéra. Dana
l'automne de ISli il arail ussi écrit U Smino»-
btOo, k Mibn; pois il Bt représenter k Venise
le Paria, au mois de Kxrjer 18».
En 1837, il Tint se fixer k Paris , dont il oes'eât
pins éloigné, te 19 mai de cette année il Et ra-
présenter an opén en un acteialitulé SoHfforJdo,-
cel ou*iagB n'eut point de succès. 11 Tut suiri de
la Violette, opén en trow sctes, dont H. L«-
bonH anit composé quelques morceaux; de
MatatileUo, en trais actes , oatrage rempli d«
belles choses et qu'mi peut considérer CMnaa« le
cbef-d'wuTre de M. Carab (joué en 1811}; de
Jeiwg, en troU actes, qui n'mt qu'un saccés
Incertain en ISM; de JaFlofic^e litflmiiner-
nioor.opéraitallen écrilpour MfSoatag, d'un
>y Google
CA.KAFA — CA.RAMUFX
;83
lidct ca lroi.4 mIm tatttnM l'Orgie (t VOpin,
en tt31};defa Prbonif Jtdjmbaurrr.sn IB33,
nitmfts qui rèuHilpeu, raa<s qui méritait dd
nidllwir sart, enSD de la Grande- Dvch,ea» ,
npëra oi quatra icIM, repréaenU à l'0|>ér»-Cu-
nlqoe. 11 ■ *uid 4cm, en im,vne Jonmieda
la Fn»de, et la Maison du rempart. Enfin
il « Minposé qndqaea moreeaui pour la pirtl-
lion d« ta MarquUé de BrintilUn. En 1S37,
il B aaaédé ï LMDCnr cddiih ni«tabre de la
dMte dM bcant-arto de nmliluL Apaèi I» mort
dn clartaetUfle Béer, M. C*rab * Aé nommé
direclenr du GynmaM d« mmiqne militatra ;
nui» cette' icole Tut sapprinfe quelques année*
'iprés. M. Carab est ajsri proKsMiir de corn-
piMitioD lu CenHTTitoire.dti musique de Pa-
Oo a MDVeot reproché i cet artlile da remplir
Ml ouTrage* de Téminîscence» et d'Imitations; il
faut avouet qn'il ne draigit pai tonjonrt lei tdéei
«nune 11 pourrait le faire. Il écrit vite et n^ll-
i.'emment, nilTanl l'usage dea corapoaflenra ita-
ilena; mail, s'il avait Toula prendre plun da aohi
de lit» partilloM , on peut Juger, par Ie« lioiine*
choaea qoi *'j trauTent, que a» réputation aurait
|)lua d'éclat.
CARAPA (Màmio-Ghetako^, prince de Co-
totiranoet ducd'AlTito, cooatp dnprécëdeot, eat
né t Napiea en ITas. Aprta avoir achevé k*
^luijea de littérature etdephiloiiopbie, ila'eat il*
vré a*ac anieur i la lecture des ndllenrs ou-
vrages ilaKent concemaol irrousiqiie, et a étu-
^ pendant cinq annéet les principea de cet art
MUS la direclioD deCahrfEl Prota. En 1808, Sa-
Uni, vieux maître de l'école de Dorante, lui a
doQDé des lefona de contrepoint Jusqu'en ISil,
époque où le prince devint âéve de Fioravanll,
pour le itjle idéal et llnatrunwnlatîon. La pr«-
miire production de cet amateur distingué eil
m MUerere ï 4 voii, qiri porte la date de IBIS.
Ses onnages se sont ensuite succédé dana l'ordre
suivant : i" Do/ne, cantate ï ^ voli et orchestre,
tSI9. — 3* Meuè de Seguieni h il voii réelles
et orcbMire, remplie de Tuguet, de canons et
de rlcercari sur le plain-cbani : le style en est
^ère et néanmoins a l'expression poétique
du «cas des paroles , 1S21. — 3f antre Metie de
SefKfemt 4 voix réelles (3 lénorsellbasies).
— ** Miserere sur Ja naraphra)« de Giusiinlanj
1 ■ voli réallea . — ï* Des chaiura pour la tragé-
die de Monuni, a Conte délia Carmagnola. —
•* d'antres chcpurs pour PÀdekki àa ntéme au-
laur. —7* dent paraphraaesda(?Mjfut àfivoit
féeUes. — 8* Beaucoup de pièces i 4 voix pour
ladianbre. — »• Environ 50 airs ponr divers
Seores de voix. Dfpois longtemps le prince Ca-
rsfa s'estocciipé de la rédaction d'na Trallé de
Théorie miu/cala; mais cet ouvrage n'a pas
parajBsqn'tice jour (iseo).
CARAFFE (....). Il y a eu deux frères de
ce Qomdanslamosiqiiedurniet à I^Opéra, vprs
le mifieu du dlx-hultltme siècle. Ils étaient (ils
d'un musiden qni était entrée l'Opéra en 1C9B
pour j faner de la viole, et qui était mort au
molsderévTierlTSg. CarafTe, connu sous le ncun
de Caraffe CoM, était Ikhi laualciMi. Il entra
hl*Opéraen 1728. Bon frère, beaucoup pi us jeu ne,
s'est hit connatln par divers ouvrages, entra
antra, par de grandaa symphonies , au Concert
spiritod, en ITtl.
CARAMELLA (Honouos-DoBniiQUE), ee-
déslasliqne i Païenne, naquit en cette liile, le
IS février ISIS, et nMMrot le 10 février isai.
Hongitore {BM. Sic. t. 1, p. 181) et Jwclier
(GeleKrl. Lex.), client da loi les deux ouvrages
snivants, mai* n'Indiquent ni l'époque ni la
Heu de leur impression 1 1* Pictorwnetma^a'
rum elogUt. — v Mvtica pratico-poUtiea,
nella quale j'fNtefna ai principi ehrUltani U
modo di etnaare un n>I molette i» concerto.
llestdouleux qne ce dernier livre soit relatif k
ta musiqne.
CABAHDELDE LOBROWITZ (Jbam),
évéque de Vi|!evaao, naquit è Madrid, le 33 omI
I60S. Apr^ avoir feil de brillanles étudea et avoir
acquis degrandesconnaissancee dans letmathë-
maliqoefi, la litlérahira tt la pliiloaopbie, il enti«
daui l'ordre de Cltean^. et professa la tliéologie
à AlcaU. Appelé «nani le dans les Pays-Bas, il y
pHI le bonnet de doelaur en lliéologie, et hit
soccesaivânent ingénieur dans les guerres qui
désolaient alors ces provinces, ablié de Dissem-
bonrgdans le PaJalioal, envoyé do roi d'Espagne
a la coor de l'empereor Ferdinand III, et capi-
taine de moines enréglniMiléa , an stége de Pra-
gue, en iS48. A la pais de Weatphalie, il reprit
SCM travaux apostoliques et fut nommé h l'évéehé
de Campsgna, dans le royaume de Naples, paf
le pape Alexandre VU, et enuiite t celui de VI-
gevano, dans le Milanais, où il lenqua sa car-
rière, le 8 septemlMV issi. Parmi les nombren
ouvrages de Caramnel, on remarque cetui-d :
Arle n»eva de m/utUa, invetiiada oimo de
600 por S. Gregorio, deieoneerlada anno da
Hi76 por Gvidon Àretfno, rettitvida a ijt pri-
mera perfeecion eruio lewjtor Fr. Pedro de
Urena,redAulda a ettetmvteompendio aim»
I644;ior/.-fî.,elc,«n Rama, por Fal»o deTalco,
iSfiO, tn-4°. On tronve l'analyse de celivradans
^e9iomalede^letteraad'ItaUa(leta. p. 134).
Caramuel de Lobkowitx y établil que saint Gré-
goire avait découvert U forme naturelle de te
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184
CARAMUEL — CARaVOCLIO
gamm^ d qne Gui d'Areno ■ gtlé c« syiltve
naturel en réduiwal la gamme ï wx nami Je
BOles. Il rapporte eniuite que Pierre de Urena
a rétabli les rhoMa dans leur ordre normal en
ijoatant la Hptième sjtlabe (ni) aux aii antrei,
et il fait Toir qoe, par cette addition, la main
hannonique et lei moancea doTlennenl inutllet.
Godetroi WalHierdit («uiUt. Lexik., art. lob-
kowtls) qu'une édition antérieure do lin-eSa
Caramuel avait été publiée à Vienne (an IGtS],
et imprimée par Coamerorio. AcerenieignenMuiI,
Forkel ajoute (Àlgmn.Utter.dermiuÙi.p.VKi)
que celle édition a poor titre : vt, re, ml, fa,
tôt, la, nova miuica. Le larant autenr de
lliialoire de la nuuiqne ne l'eil-il paa trompé
daw cette circonitanee, et n'a-t-n patconfonda
aTMrédItioQdeTienDadel'iNinagedeCarvnael,
le litre de Bultaledt (vov- '^ nom) P Cela eat
d'autant plus Traisembiable que ce tilre, vt, re,
nl,fa,sol, la, novamvrica, n'a polat deaeni,
ou da motna qult en a un abaolnmenl contraire
i l'obiet du liTfe; car U nouvelle muaique ne
consistait pu dam la gamme de* lU ajllabea,
maia celle de ni, re, ntl, fa, toi, la, tU; tandii
que le titre de Bullstedt, vt,re,ttti,fa,iol, la.
Ma mtaica, dit exactement ce qu'il doit dire,
' puisque l'auteur affiriM que tonte la musique
eti renrermée dans la gamme des nli sylla-
be*.
On troDTe dilTérentet chose* relative* à la mu-
aiqiiedans le Cvmu malhtmatiei de Caramnel,
et dans non livre MalkaU Audax, pnhiié k
LoiiTain, en. tS41, iD'4°. Jacques- Antoine Tar-
disi, a publié des Memorie delta vila di mon-
tignoTcGio. Caramuel de LobkotBiti, vescovo
di Vigevano. Venise, 1760, ia-i».
CARAPELLA(THoaAs),mallredecliapellc,
né i Naplet ver* IfiSD, a publié dss Catuoid a
due cocl; Naple*, 173S, ln-4'. On a ansude sa
composition des AHe da eatnera qni aont r«-
tésen manuscrit. Lt P. MarUnl Tait t'éloee da
stjle de ce maître, dans aoo liistoire de la ma-
aiqne (t. 11). CboroB et Fajolle onl reculé
d'un siècle l'époque oti Carapella a vécu. Son
recueil Imprimé à Haples par Camille Caiallo,
eil dédié i rempwenr Cliarlea VI. Les pièces
contenne* dans cet osuvre soat d'an trës-lMn
style. Les cinq premien duos sont pour denx
lotx deet^ino, les qoatni snivanti, ponr so-
prano et contralto, et le dernier pour soprano et
basae. Ctiaque pièce est cotopoiée de plnaieun
airs et duos, reourquaUee ptrtienlièrenMal par
l'expression et la clerlé dn stjle. L'caviage
inédit de Carapdta a pour tilre : Arle çrmtt
per »ew>la di ben eanlare. L'aateor a voulu
que cet œuTre ne servit pas aenlement à eiere«r
. le chanteur dans le soirege et la vaeallsatîoa ,
mais dans l'expression et l'articulation de la pa-
role- M. le marquis de Villarosa dit de cet ou-
irage que la diversité de sentinwnti, de peoMet
et dlnspiratioos passionnée* qui brillent dau
lootei les pièces dn recudl en tont une prodec-
tion dn plu* haut prix. Malgré tant d« mérite»
I Carapella ne put trooTer d'éditeur pour le pu-
' blier; lui-même n'avait pas l'argent nécessaire
ponr Taire Im Trais de l'impression. Peut-être k-
^ rslt-il allé. périr dans la boutique d'un épicier,
sll n'était tombé lieureusement dans les mains
I de SiftlNDondo (vojr. c«nom), socieo bibliotbé-
cefre du Conservatoire de Naples, qpi te sauva
' de la destmctiou ta le plafant dans le dépdt
qol lui était conllé.
Les astres c«mposi[ioQS de Carapella sont i
t* Iflserere k 4 vdx avec des veneta pour .
l'orgue, ou sansTorseta, Cet ouvrage Fut écrit
I pour l'égliae de MoiUe OUveto, de Naples, oi).
I Carapella était maître de chapelle. — !■ Pdea
e Tefl, cantate composée en 1714 pour lesnoce*
dn prince de Scalea avec Rose Piftnatdli, de la
I Tamllle des comlei de Himteleone. — 3° l.ea
ehoenrs de la tragédie H Domi^ano, du duc
' Annibal Marcliese. — 4° Il Trionfo deUa Cat-
I Ulà, oratorio clianté en I71S din* la maison
, delacoogrégation deSalnte-Callwriae.àCelano,
I pris de Naples. — 6° La BattagUa spirilnale,
I oratorio dont la partition ae conserve chez les
Fillppini de celte ville.
CARAVSAUX ou CaKASAUX , poêle et
musicien, naquit à Arras, vers le milieu da trei-
zième siècle. Il nous reste six chansons not«es de
sa composition. Les manuscrits de la Bibliotlièque
Impériale, n" fl& (ronds de Cangi) et 7,122, a
contiennent quatre.
CARAVACCIO (JsAN), maître de chapelle
de l'Oise de Sainte- Marie- Majeure, k Ber-
game, an commencement dn dii-ieplième siècle,
a puÛié un recueil de psaumes de sa composi-
tion, k Venise, en lEJO.
CARAVAGGIO (Jeir-Juqvu GASTOL-
DI DE). Yo^. Gastolm. G^ber a tait, dans soa
nouveau LejAqite det tnwsdnti, deux arlicle»
de Caravagglo et de GatlabU, n'ajant pas va
qu'il s'agissait du même compositeur.
CABA VOGUA (ataaxiu), câètn ca>b-
triceetprtoiQ donnaauthéfttndeSaint-CbarteSr
k Naptei, ta 1788.
CARAVOGLIO (Mâua), cantatrice, aée h
Milan vers 1758, chanta en Italie, en AngMcnre
et eo AltaaagM, et fut appelée k Londres par
(Arélien Bacb, vers 1778 , ponr dunler t sc«
concerts. £n I7si elle était prima (tonna an
théUrede Pragne.et en irgi.ftcdnideMeHiM.
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CAHAVOGUO — CAACAMO
184
Si Kilt Hall tgréabl*, quoique d'un f olnme peii
a)Midtrable,et laocbuitèttU pur.
CABBASDS (. . .)- On ■ md* ea nom, qui
puittltreiupposë, on petit toit inliUilé: Lettré
à H. de , aiileur ibt Temple du goût, nu-
ls mode det iiulntmentt de mtuiqve; Paria,
1739, in-IS.OBUBuitinr quel roadeinent BImi-
kaburg attribue (4aii« m DOoveUe àlition de le
TKéorltdet àeaux-arli, de Sulnr) cet opuscule
i t'abbé Goujel. La liele dea écriU de cet ebbé,
iloDo^dans l'uDdeis inipplto)eiiladeHiNreri,iM
lecilcpan. Btrfaier n'a pobl donné de reneçigne-
mentd lurceptendoajiMdMSMD Dictiomelra.
L'écrit dont il a'egil ae peut être l'ouvrage que
d'un hoiniDc de goûl qui connaiauil là miuiqM
elqui a'cn occupait, et l'elibé Goujri n'était c«r-
(aineneitt pas cet iMunaie'là. Ob i laitToir que
rien n'élail plue ridicule que la peetioiiqnii'tteit
anpBrée de toute le France, loiu le règne de
Louis XV, pour la Ttelle et la muaetle.
CAHBONCHi (AnnHiu), ai k Florence, au
cofomencemeDldu dii-Mptiinw liÈcle, était che-
«alter décoré de l'ordre de Toeceue paar la Tall-
lance dont il avait Tait preuia daua les guerres
contre lesTurce. Doué d'iniUnct pour lamuiique,
fi ae lirra l Vitaàt de la guitare eapigut^, et
acquit une rare habileté sur cet Initmment. Il
éTail inventË douze manièrea de l'accorder, dont
cliacuDD produiiait des efleU paiiiculien. L'eu-
Trage dans lequel il a lait cmmaltre cet nou-
veaiitcs a pour titre U Dodiel Chdlarre ipoi-
late, inoeiUate dal cavalière Anlonio Car-
banehl^ Fiorentlno; Florence, Fnuic. Sabatini,
IGS9, U)-rot. La mêflie édillon a été icptodulte
en IttS, avec un nouveau rraolisfdca : Lïbro
tetotulo di ChUarra ipagnuola, con due ai-
fttbeU, uno alla fratueie, e V aUn alla
tpagtnmlaj dedicato alV illiutriit. Sig, mar-
clUae Barloloineo Conini. In Ftretae, per
Francexio SobaUni , aile leale dalla Badia,
IMI, inlol.
GARBONEL (JoeiMr-Non.), né à Salon,
en Provence, le il aoftt I7&1, éUlt Bla d'un ber- i
g(r. AjanI perdu ses parente en bat âge, il (nt I
recoeilti par nn particulier qol le fit entrer an |
coMge des Jérailee. Ses études terminées, il Itat |
eniejé * Paris pour y étudier la cbirorgle ; mais, ,
•«■ tfM pour la Dmsiqiie lui ajant bit cultiver, i
die ea plM tendre jeanefue, le galoubet, inattn- ,
ment de «on pejs, il connut le projet de le per- ^
tBClitwner et d'en Ikire *«■ unique raeioarce. ,
Ayant fait un vorage à Vienne, U y connut Ho- i
vene, qui y éUit alors naître de tiallets, et qui
depnia le fit entrer k l'Opéra pour y joner du |
pknbet.F1oqDet, son compatriote, composa pour |
loi son ouverture du Seigiteur àîettfaUaU, '
qu'il eiécntait derrière le rideau. Per un (raiail
aetidu, il parviot i donner i l'inalrument qu'il
avait adopté tout le développement dont il était
snacepUble, et à jouer dans loua les tons sana
dianjjer de corps. Il a publié une Méthode pour
apprendre à jouer du tambourin ou du ga-
loviietftmu aucun changement de eorpi,daia
foiu U* fona,' Paria, 17ee. Carbone! est aussi
l'auteur de l'arlidc Galoubet qu'on trouve dans
ISncgclopédie. Il eal mort pensionnaire de l'O-
péra, en iS04.
CABBO.\'EL (JosRPB-FnANÇois-HÀBCiasR),
file du précédent, né ï Vienne, en Autridie, Is
10 mai I7'3, n'avait que cinq sot lortque ses
parents vinrent m fixer k Paris ; aon père lui en-
seinaa les élémenls de la musique, et le fit eu-
euite admettre au nombre des élèvea de l'Opéra,
vers 17S1. Il joua en celte qualité, dans Tarare,
leréle de l'IlDfaDt i!e$ augurea. Lors de l'élablis-
aemenl de l'Ëcole royale de chant, eu 1733, on
l'y admit avec ioo livres de penaion. II reçut
h celle école des leçona de Gohert pour le piano ,
de Rodolpbe et de Gossec pour riiannonie et la
composition, de Piccini et de Gulcbard peur te
client Plus tard il s'était peireclionné avec Ri-
clier, et enrin avec Garât, dont il était t'ac-
eompagnaleur. Devenu lui-niSme professeur de
citant, il a formé quelques twns élèves, parmi
lesquels on remarque madame Sclo, célèbre ac-
trice du Uiéttre Feydeau. Connne compositeur,
Carbonel ut connu pir les ouvrages dont
voici lea titres : 1° Sii: sonates pour te claveehl,
avec ace. de violon ad Ul>ll.,liv. I e/l; Parla,
le Duc, t79B. — 2° Pot-pourri sur U* airt
d'£liika,poureUiv.elviot. —i'Troitioruites,
M.,- Paris, Imbanlt, 1739. — 4* Quelqutaaonales
séparés. — y Cinq recueils de
Carbonel est mort, la 0 novembrn
tS&S, kNt^enl-sur- Seine, où depuis vingl-qoaire
assit s'était reliré-
CARBOniELLI (Etienne), liabile violoniste,
M élève de Corelli, à Rome. £n 1720 il se
rendit en Angleterre sur l'invilalion du duc de
Rullaod, qui le logea dans u maison. Ptu de
temps après son arriiée k Lonilrea, il y publia
douie Kdot pour le violon avec Itasse continue,
et les }oua aoureot en public avec succès. Lors
de rorganiBalion de l'Opéra, il fui placé à la tête
de l'orchealre, et devint ciilèbre par sa brillante
eiéculjon. En t?l&, il quitta ce tliéilrc pour
passer 4 celui de DniryLane; niaiapeu de leinpi
aprèeil s'engagea avec Hteotlel pour les orato-
rio*. Dana la dernière partie de sa vie II négligea
lamuaiqueetiefitmarGbanddevins. Il eslinert
en 1771.
CARCAAiO (ALBLumBE), mallrede cliapeile
>y Google
18G
CARCUfO — CA&DON
de l'iigliH Saint'Sjrfcstre, k lioine, t'eit dit tan-
natlre par an livre inliloM: Ctnuidenaioiànilia
muslea anlica ; Rome, 1041, ln-B°.
CARCANO (JotETu), mallre de t^pelle anx
iDCiirablw, k Tenlae, naquit à Créma en 1703.
Lonque HasM quitta VeaJM pour m mdre k
Dresde, il propow Cveaoa pour lui aoeeMer au
-Conservatoire dea lacurablM. On posséda «neore
dan* la bibllollièque de cet établitsemeol les
composi lions manuacrites de ce ninsideu. En
1743, on représentsk Veniic l'opéra d'fomleto,
dout il anil fïll la nusiqae. Daax us aupara-
vant il avait fait exéenler, par les élèvet da
ConserTatoire des Incurables, Iscantate lutilulfe
la CoTttoTdia del tempo catta famé, i T toIx
«t orchestre, devant le prince tiecloral de Saie,
Frédi<iic-CliristiaD. La poéale de celle cantate
était de l'ebbé Giovanandi, de Hodine. Elle a
■été publié&k Veoiae en 1740, <n-t*.
CAHCASSl'(MïTTU)), Dé k Florence vers
1793, se livra dis sa jeunesse k l'étude delà gui-
'tare, et par dei travaux asaidua acquit aor cet
instrument un degré d'haUleté fort remarquable.
Venu k Paria pluaieura annéa apris Caiulll, 11
■porta plus loin que lai les resaonrcea de aoD
inslninient, et se Bt une réputatloa brillante,
qui rut de quelque prétodlce k celle du fonda-
leur de l'école moderne <le la guitare. De nou-
veaux eTrets ont ^té Imaginés par lui, et le méca-
ulune du doigter lui doit pluaieura perlectionne-
tneuts. En IB31 il se rendit k Londres, s'y Ht
entendre avec aucc^, et ; retourna dans lei
«Buées 1833 et 1836. Eu IS34 il St un ro;age
en Allenague, et donna des concerts d*ns plosieurs
grandes villes. Il retounia dans le même p*;i en
tai7, et n'r (ut pai moins bien accueilli que la
première fois. En iB3a il Bt un voyage dan* sa
patrie. Cet artiste a publié environ 40 cenvrea
-dedirrérents genres pour la guitare; ces ouvrage*
-ont été gravés k Paris, cbei Heiasonnler, et k
Harence, cbez Schott fils. On j dtotingoe an aaaei
bon style d dea IraKs qui ne sont pas communs.
■Ht conaliteni ai sonatine*, rondeaux détachés,
pièces d'études, divertissements, caprices, hn-
'taisiea et airs variéi. Carcassi est nmrt k Paris,
le iS janvier I8S3.
CARDAN (Jiatae), médecin, géomktre et
astrolagiie, naquitk Pavie eu lui. Il futélevé
liana la maiMU de son père , qui demeurait k
Milan; mais, k l'kge de vingt ans. Il se rendit k
Pavie pour y lenninersea études; de» ans sprta
il y expliqua Eocllde. A trente-trots ans il pro-
Assa les matbémattquea , puis la mMedne k Mi-
lan; ensutlell emeigna quelque temps k Bologne,
«t eolin il alla terminer sa carrière k Rome, vert
I57fl, k l'ige de soixantc-quinre ans. On a dit
qu'il H
I, pour ne pas si
vivre k lahoute de* fausses prédictions qu'il avait
raiteasurquelqnes hommes célèbresdosuu temps.
C'était un homme superslitjeiit et plein de coo-
flance dans les rêves de l'astrolo^ judiciaire.
Les vices de Cardan lui Brent de nombreux en-
nemis pendant sa vie, et lui-même n'a pas peu
contribué k la mauvaise r^laliaa qu'il a laissée
après lui, par le portrait alfr^x qu'il a (ait de
■es mcBurs et desoaearaclàre, dana ion oavrngn
intitulé de ¥Ua propria; Piiit, IM3, ln-8<.
On a de cet auleor nu livre intitulé Opw mo-
vwiidepr^orHonibiutmmerorwit,mottutm,
pomifarWH, MMrum; Bkle, lb7a, tu-foL,rtiiD-
primé dans la oollection de sei reavret , pnUiée
par Ch. Sptw, sous le titre de Hieroiupai Car-
dmiajpsro; Lyon, 1B63, 10 vol. io-fol. On trouve
aussi dans cette eoHedian an traité <fe Hutiea
tm 0 chapitres (t. X, p. I0S-II6), el ua petit
ouvrage intitulé Prmtpta canendt.
GAHDBNA (PiEaai-LéaN),compo*iteDr dra-
matique, né k Païenne dans les premières an-
nées du dlx-hnlttème siècle, a ~
Ihéétre de Satll-Samuel, k Venise, ui
l« IHre de Creusa, en 1730.
CARDON ( Louis }, habile harpiste, d'migina
itBlieuw,élaHp«Ut-Bl>deJeaa-BaptIst«CardoBi,
penetonnalre da la musique du rot, et nevea da
F. CardoB, violoacellisle de l'Opén. U naquit
k Paris en ITtT, el se livra de bonne heure k
l'étude de la musique. S«a Art de Joutr de la
harpe, l'un des plus aBCtens ouvrages méttiodl-
qiiea de ce genre, fut publié k Pari* en 17S5- A
l'aurore de la révotullon rranfalse , oet artiste
quitta Paris et se rendit en Rnsaie , ob il esl
mort en igos. Ses princlpaas ouvrage* sobI i
1> Quatre sonates pov U harpe , ceuv. 1 ;
Paris. — 3" Pièces pmv la harpe , etc.,
ouvre 3*. — 3* Trois duos pour deux harpes ,
op. 3. — 40 Becodl' d'aln choitis, op. 4. -~
ia Troia ariettes d'opéras, arr. poor deux barpes,
op. B.'— oaQnatiatonatetpoarbarpeet violon.;
Paris; 1780. op. 6. —7- Quatre Id., op. 7. —
S* Quatre id., op. B. — >• Deux concertos pour
harpe, deux violons, deux hautbois, deux cors,
alto et basse, op. 10. — 11<> Quatre soMtespour
harpe et violon, op. 13. — 13* L'Art dejotter
de la harpe , démontré data te* prhtelpei,
sviri de de%x tonatet, op. 13. — 13<> Quatre
sonates pour harpe et violon, «p. 14. —
14* Deux sympbonlea concertantes pour liarpe,
violon el basse, op. I5. — 15> Quatre soaalea
pour harpe d violon, op. ift. — 10* Quatre id.,
op. 17. — 17°DMixsymphonieaciHicértantapoar
harpe, deux violons et basse, op. K. — ib° Re-
oiieil d'air* variés, op. 19. — 19* Qualaon pour
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CARDON — CARESTINI
1ST
Tiirpe, Tfolon, iHoeibatu, Op. M. — iiy Cott-
<«Tto pour liarpa, deux Tiokifu, tllo et biMO,
«p. 2t. — 11° Quitre BODitH pour litrpe et
tioton, op. 11.
CARI>ON (PiHmi) , Crkte dti pricëdent, né
t Paria, en 1751, fat élive de Ricl«[ pour le
chMt, et de MM «ide pour le violonodte. Sa
I7SS, Il éWt chtDlcor de la chapetle du roi, i
Tenaillai i il TiTalt encore <n KM , et donnait
des lefOM de chant et'de fioloncelle. il a pu-
bfié k Pari* : B^ttUmenli de la miuiftM , ov
PrtHctpei de cet an mit à la portée de tout
le TKonde, jiar tlemtmiet et par répoiuei,
in-fol. Un trolaiëRM Frère de Cardon Tut un vio-
loniate diïtfngaf .
GARDONNË (PBiuB«kT}, •« h Tenallkt
en 1 73 1 , entra fart jeune dam le* Pages de la mo-
slqoedu roi, et eut pour maître Colin de Blarawit
A Fige de qnatorie ani, et loreqn'il JlaitMicon
liage, ti St exécoM à la cour, le 4 et le 7 lé-
vrier IT4S, on motet il grand cbceurde la com-
posllloii. Ea 174ë,iJ |)t entendre anaol, dan* la
cbapelle da roi, le puuoie Super /IvnUMa Ba-
bgloitit. Cttait le einioiinie motet qu'il avait
i, «inoiqu'il n'eût pa* enoore dix -liait au.
« mnaicien ordiaaire dans
d'olOcifT
4t la clMmlire de Hadaaw et de maître de vio-
le« de Monaieur (depui* Ion LouU XVIll).
Eb 1777 11 oMIat U *arTiTMce de Berton
e de la niutlqtie du roi; malt la
ù permit paa de iooir
B. En t7as Car-
donae écrifil la miefqae de la paatoiale d'imo-
riUia. qni (ul «limt^a au ctHKwt de la reine
pendant le ■voyage de CtHnpiègne , le 17 Juillet
(753. SoB opéra à'OmphaU, rqiréiaitd k l'A-
cadimia rurale de iBaaiqDe la 3 mai I7A8, n'eut
point de aueota. Un 1773 II remit en noEique
l'Wrde dea Ammm déguitét, aooa le titre à'O-
vide et Jiàli», pour Isa ria^nst* qnl hiratl re-
rthmtkt anmoia de juillet.
GARDOSO <MARiin,), cbapeUB du
n 111,1
I fan
capelUt regtte LutUaiue eoiuttetndinem ac-
catttu ratfwmnt inteçre eiMrrow; Leira,
1675, in-fol.
CARDOSO ( FaiiiçMt.&uuiiD<L} , carme
(MMiugais, naqnità Btija, dau laproTlnca d'A-
tenttjD, ver» la fin da «eliiime litele. Il a pohlM :
l* MiiMx & iMdAlU concert.; LiiboBM , 1613.
— V Mtum lex voeibiu concert.; Liabonne,
161&. — ; > Magni/ieat lex voctints concert.;
e deB. Vir
gine, ^atemU ef lex vodfttu , U. 3 ; <l)îd.,
1M«, in-fol. — &• Livro q»e eomprekendt
t*do qtta>ae»eeami»naSemtt»a*anta;i\iA.,
in-lol. Pluiieun aotrei ouTragaa de ce raiiaicien
ife trouvetf en nannaerlt dana U biUioUièv»
du roi de Portugal.
CARDUCCI .(Jbar-Jacqd»), eompoaileur,
naquit t Bari.dani le rojaume de Naplea, Ter*
te BlUeu du leiMime siècle. On IroiiTe qoelqnea
ptbqH de *a compoailiaa dnna la oollaciioB iu-
tilnt«e U iftaM LUm ad*e vaetdi divent
auiori <U Bari; Veniae, lalâ.
GARELIO (AinoiiiE),iioh>ni*la, ai k He*'
line, en SieHa, a publié de* (onate* ea troU
partie*, de aacompodtioo; Amalardam, 1710,
iwM.
CARESANA (Odbi*kmb), naquit, acton
Geaaaro Oraaai, es l«U II (MnoMmé orgaaiite
deUehapelle royale de Maple», en IMO. Il Malt
anaaimallre de chapelle de ré|iliMdetOr*liHi«H
ou FlUpptnl. G* maRre a'eat lUt une répulatioD
de compiMiteur par *e* boIU^ en dma, di<
TMt en de» U«rei, et pulrilé* k Bapieg, en
IflSO, toat le titr* de So^eggt a pin tod nU
eoMto fermo. Ils «ont loiTi* d'axarclce» k troia
Toix sur les tntwalle* de hédMlle, qui «ont
ioeonleetablemant oe qu'on a (ail de mieux m
ce genre. Ctioron a publié t Pai4», es 18IS,
nne deuiiènie édition de ces eieelknla eiaroicea.
On a aoati de la conipotilion de cet aititle dia-
tingué -.■i» itie Maria, 1*1» eonfeuor, Pimge
Uiy/*a, ed altri itmi a ifix «od,- Naplet,
HoveUa de BonU, 1W1, ln-4> ol>l. — V
Daetti da Caméra, Ubri 1, 3, 3, 4, &; Hajdea,
10B3. — 3* MotteH a 3j 3 et 4 vod. op. 3;
ibid., iT0O.in-4>. On conaarte ebea le* PP.
da iUratoire on FiUppini, i Haptai, laa oen-
Ita titrée : 1* TroU metae* de Jta^HfMi k s foii.
— r La FelieUà deUa fede, mtorio. —
9> Saneta Lueia, oratorio. — 4» Venl Sattele
SpMtui, k 4 *(dx et orgne. Cet artiste émlnent
e*t mort k Naplea en 1713.
CARESTINI (Jau(),sun*UMné CMomMo,
parce que la fandlle de* CnsanI de Milan l'anit
pria «ou* •* pratectiwi dta i'Ige de douie aaa,
naqatt k Honta-Filatrano, daaa lamarolie d'Aa-
cdBe, «I brUla pendant prèa da quarante aaa
qui fuesent coanna da aoa temps. Sa preotitre
a^iaritioo en poliUe enl lira k Borne, en 1711,
daaa la Griielda de Bonondai. En 1713 U
cbanla k PragBe,au couroaaeueat de i'eoipe-
reor Ciiarlea VI; l'aaBéa saluante il éUitkHan-
loM , et en 1715 il cluDla pour la prenike f*is
k VeaitcdansieSeleiKO deZuccwi.Eo I73S1I
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CARESTINI — CARISSIUI
KlOBnuàBome'el TfMt* iiu<!o'en 1730. liU
ptisdpiux ouvragM dus tfesqaelt il clMota fu-
rent VAleaoftdro nelT Indie de Vinci et VÀr-
lasene du mènie luteBr. Seneciiio sjaat quitté
l'Angleterre en l733,<ïre«tiiil loi «ppelé pour
lui succéder. De Ik fl lUa 1 Pirme. £n 17M U
tiall i Berlin; l'innée lulTenle 11 tat atpti
paor SMnl-Pèterri)onrK , et tl j lesli juiqa'eii
ITM: ce fut «ton qu'il quitta le ttitUre ponr
godler le repos dent u pitjfe ; meii U mounit
pen de tempe eprti. Hmw, BMidel et d'antm
gnnde meltres inleat U pluibinteeitiniepour
ce célèbre dianleur. Qoeali , es pirianl de lui ,
e'eiprlme einti : • U «leit une to pliubellee et
■ detplD«fiKte«*olxdec<»tc«lto, elmHitaltda
> r^ (à le clef de /in ) juequ'eu aot (en-deHue de
m U portée , i le eW de lol). U élMt n outre
■ eKtttawnwnt exercé dut le» puee^ qnll
■ ei^utaildepoltrine, confarmément aux prin^
■ dpet de rémie de Bernecehl et t U manltre
■ de FetiacUU H ^Ut trte-berdf, et tonrent
■ trH.t»eure«x dini le* treit*. > Cirettlnt Jol-
fiaeil k ce* iTiDleftee celui d'être fort bim âcteur
et d'avoir un eitérieur agréible.
CABEY (HEini) , flli natarei de Georgea
Sarille, marquia d'HtIifax, fut ï la fcia poïle et
mnaicleo, maii ne a'élen pet ao-dettm du nié-
lUoere dant cet Jeux gares. Seimattret de mu-
sique fiireat Unnant, RoseingiaTe et Ceminitni ;
mtit tonte riitbiletédecea[Hu(etaeura nepuldé-
relopper en loi beaucoup de latent, qaoiqn'il fAI
doné de la fkenllé dlmeglDer det chaoti beu-
ren. Ob lai dwt I» eheriBtale ballade Sallf in
our ÀlUg, defrane populaire. Xa 17si II pa-
bil* ail canlelet dont il aiait fait le* parolet et U
eniisique.lt a compote an«i les aire deplutieure
comédies de son loups , entre autree eaux du
Mari provoqué (ProTOked Huiband), de Ike
Conirtvaneet, et de qual<)Det (ercet reprétsatéei
au théâtre de Goodmim fMdt. En t7M> Carey
réunit en collection tnntee lie balladea et lei
dnoaoflt qu'il aiajt compotéei, et let pnblla
MUS ce titre ; the Mu^eai Centwf, i» one
h%ndred englUh balladt on varUn» Ptbjoett
and occtuioru; Londrat, iD-4°. Carej' était
Imnme de ptaislr, dissipateur, et let lecourt de
WTt émit Curenl lonjoura insuFRMntt poor ie pré-
terver det embarrat pécauiairei dent leequeli il
se jetait tan* cette. Set follet Aniient par le
mettre dans une potition et déplorable qu'il te
tua de dé<et|Milr, le 4 octobre 1743.
GABIBALDI (Joicnin), né k Rome en
17*3 , rut le melllMir Irauife etieotant de ton
temps, Loreqae DeTismet Ql reTanlr lea boulfons
ï Parla eii l77S,C«ribaldi fut comprit dana la
compotitioo lie la troupe. Voici ce qu'en dit la
I Borde (JTtMi (ur la inualçue, tome 3 , pi^
319) : • Il met danaiea r6let toute l'expreaNna
I ' qu'une musique parfaitement rendue peut leur
, ■ procurer: une toIi naturelle, dooce, ev
, ■ Irémement sooplei une exécuUoB viriée et
• pleine d'agrémenta , l'art de déclamer par-
I • Faltement et de 'prononcer supérfenreraent :
I • Tuli ce qui distingue ptrthsuliémDient Cari-
; • baldi e( l'a fait accueillir avec transport aur le
> thtttrede Paria, quoique let Françaie oe emeat
I ■ pee MMore au pobil de eonnaltre tout ton
I • mérita. ■
I GAHIBEN (L'aUté), (liantre de la cathé>
I ditle deToalonte, est auteur d'une MétIuuU
I d« plai»tluaU; Toulouse, 1H4, tTol.in-l'l.
I Ceat un ounage de peu de valeur au peinl
I de Toe de ta méthode, et qui fourmille d'er-
I CAHIO (Jean-BuraO, rontlcleo du conteil
et relQenr delà tour de l'é^te Sainte-Catberine
k HimlMiur^, naquit en 173S i Eckernforde,
dan* le Holstein. ' A i'iet de quatre mu il fut
comluili Hambourg, 011 il passa tuccetaîToBicat
tout ta direction de trait maîtres célébrée, Te-
lemann, Chartes-Pbtlippe- Emmanuel Bieb et
Scbwenke. Le dernier lui enteigiia k jouer de
ta trompette, iottrnment sur lequel Cario ac-
\ quit une titbileté eitraord inaire. Tout tet sons
qu'il eu lirait étaient %anx en pureté , en force
; ou en douceur. Ses agilité, ta prédsion duu le»
traits étaient incomparables. U avait lnTeat«
une aorte de trompette k cleb ivec laquelle il
jouait dans tout let tont. H te créiil lui-
même des dlFHcultés iaootcs poar avoir ta
I plaisir de les Taincre. AintI Cerber rapporte
: ( JVeuM Lexik. der Tont.) qu'on rentenilit nn
[ jonr exécuter un grand prélude en ffU bémol mi-
I neur. Sans doute il ae servait de la main pour
; former quelques demi-tons, mais ton mérite n'en
est pas molot grand s'il a pu donner aux notes
pretqne boodiéet une force qui approchit det
sons ouverts. Cario vivait encore ai ISOO, et,
quoiqu'il fût Igé de soixante- quatre ant, il n'a-
vait rien perdu de son talent.
Son fils, Jean-Pierre-Henri , organiste do l'é-
{ gliae anglicane k Hambourg, t^t fait connaître
parunemarclie pourle piano, pabliéechex Crani
dans ta même ville, par des variatlont eur nae
chanson de l'£;nioii(, de Galbe, campotée|)ar
I Seiclitrdl (cbeiBoebme,! Hambourg), et par
' quelquet autrei petilet pileea.
CARISSIHI (Jao«Dta), compoiiteor oé-
eibre, naquit vers 1604 k Marino, bour^ et tor-
lereste kcmq lleueaetdeDiie environ deRome(t}.
<<} DiMla vnmUn Mlttim de ente Mo^r^jUt, m eit
>y Google
On uit qae c'est d
imiique, OMiia on if
dirigfn dUM tes Huda : qnol qu'il en toit, il Mt
TTiiunbtïble quE Cirissîmi ne dut guère qu'k
Iil-mèmele talent qiiltacqnit daniiontrl, carilh
ttm&rqne dans us ouvragea plus d'invenlton qoe
(!eif>oirk regard de rinclenitrle de* école* d'^
lilie. Lonqull cul atteint l'igc de vingt iiu, il fnt
coBdDil k Awite pir le dèl^ié de cette époque,
«I j exerça les ronctioiu de mattre de Ebipelle
pendant plniieors innéea. De ntouri Rome en
rait foiinj le goOt k Pari*, ob Q était (Ort mn-
nh an dli-ieptl«iiie siècle. De FresneoM iTa
avancé ce hit singulier que dans HDtérèl de la
maufalte cause quti défendkft, de la snprtaialie
de* musidens IVançais cnr les ilalîent.
Gerim- { Biiforiieh-Btvgraphiichm LkM
der TonMmàtltr), et d'après kil les tuteoit dn
McHonnolre deitHMleleiu (Paris, 1SID], mt
dit que Carissiml Tut mattre de la cliapeHe pon-
1B1B. Il obUnt la place de maître de cliapelle de tiHeale : c'est nue erreur qne j'ai copiée daM la
l'église Saiut-A poil Inaire dn collège germaniqt
et en remplit les fooetions juiqn'ï la On de u vie.
Juoaii II ne sortit des ^Is de l'église e( ne donna
ni ne reçut de leçoni de miuique et de compotl-
tion ailleurs que dans la capitale du monde chré-
tien. Ces! donc sans aucun Toadenient qna le
Cerf de la VIeTille de Fresneose prétend ((7om-
paraàsm de ta miulfue italimute et de ta bre, lut fit
mu$tgwt françalte, 3~* paille, p. soi ; BruieUea,
i7M, tn-lS} que Carissimi l'itait longlmupt
formé eit faliont chanter tâ$ pièeet aux
TKéatin» de ParU. On ne TOit point k quelle
i<poque le componteur aiinit pa se rendre en
France, T devenir maîl re de Muïdque des Tliéatini
(le Paris , et j Iklre cbtnter Umgltmpi ses ou-
vrage». Avant Haiirin on ne connaît gutre de
mnsfcleo Italien qui soit venn en France, il ce
n'eel' Baltazarini; or Kircber, qui a rail Impri-
mer H JUasurgle h Rome en lflt9 , et qui étail
t'omi de Carissimi, dit que c«lal-cl était dt^ls
longtemps mattre de chapelle de l'^iie S^t-
Apollioalre, du collège allemand k Rome (t), et
lea renseigneminti recueillis par M. l'abbé Pie-
tro AIfleri d^Dootrent que l'illastre conpositear
■M pnctMliu iIIjdM-
Revna miuitMle (t. IV, p. 4ig). Le bit n'a au-
cun rondement,et l'os ne voit pas qne cetar-
tiate ait rempli d'autres fonctioas qne celles de
maître de ehapdie de TégUn Saint-ApoUtnalre.
Cariasimt mourut en l(i7t , et M inbnmé dans
celte mCme église. La congrégation et aca-
démie de Sahile-Cédle, dont il avait éU nen-
service solenad dans l'église
Stiale-Haddeine, oA elle était
alors éuUie.
Parmi les composteurs Italiens du df!-!^-
Uème siicle, Carissimi est nn de c«ux qui ont le
plDS contribué an perhctIonMnMat dn rédtatif,
mit en vogue depab peu de temps par Jnlea Cac-
clni.PerletHonlerefde. H avait de raflecUon
pour cette païUe de b mnsIqDe-, c'est k loi qne
Eircher dat les ren*e%Bemenl« dont il avait be-
soin pour tialler du rMtaUr dana sa MiuiirgU.
S'il ne M pat Plnveateur de la cantate propre-
peut dn moins le conahMrer
qoi contribuèrent le pins
k en periectioener les romes, et
qiri, par la beauté de leurs onvrageteu ce genre,
les firent sobetitMT aax madrigan, dont le tj>s- '
tèmenetetronvaUplosen harmonie avec le atrle
pathétique «I dramatfqoe que llnvantion de l'O-
péra av^t mit t la mode. Il fut aomi nn des
premiers eompotHeors Italleu qui Méreat k la
lonle et (a loanlear qa'elle a dan* les ouvrages
de Péri , de CaccinI , et mCme de MonleveHia :
il Inl donna du mouvement H de la variété
dans laa formet. Le chut de Car^asimi a de la
grtoe; on t rcmarqne surtout mu eipression
vraie et a;riritoelle , soutenue par une hannoaie
qui, sans Atre ansct savante que celle des mettre*
de ranckane école romaine, est cependant Irè*-
pnre. Sa musique est, de tonte évldesee, le type
de ■■ musique moderne. Perfectionnée par se*
élèves Bassani, Cesti, Bununcini , et surtout par
Aleiandre Seariatti , sa nunière a condnil par
degret au ttrle de la mniique du dK-iiultiènw
siècle. Ansai Meond qu'original, Carisriml a
écrit un nombre considérable de messes, de m»-
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IBO CAAI:
M*, decantttei et <rortb>rias ; M»t»an n'a im-
prima ^u'use-fiiblcfiartie don ou«r»ge(; de li,
ImH'BxoeBsJiB rareté. PïloDlditqiieroacaiiservall
d« Iran t«ni)w , du* le Collège germanique, le
[Mulniil de Carissiini et la collection de tantet
Ms cunpoaitioiUi'-iiMi* depnn longtemps il
n'existe plut ni mnaique ni périrait dans le col-
lëge.A l'époque d« la auppreuion dei Jésuita,
lotit ce qui le trauTait dani les arcliiTes musi-
Mlei ilftSaiBt-ApoUiDBire et de l'égliie del Jetù
fut vendu au poids du papier. Le ciitnoine Mu-
la^eli, que H. l'abbé Allieri a connu daoi ta
JeuneeM, disait <;aa, par un lieureoi bâtard, il
avait raclieldt *ilphaenTin>tt trois mille liTres
pesant d« la mutique de l'éKliie Saint-ApoUi-
■aire) uaia Iw uutc«s de Caritaimi ne t'j trou-
vaient plus etarofent ëlédéjt iDéaDties. J'ai re-
cueilli Mr cet pioductioiiE les
1° U bibUotbtqne de H. ftbbé Sanlini , 4e
Soue, renHenuedeaxrecucdUdetnolelt à deux,
trois et quatre toix, coinposéi par Carisslml, et
p«bli«t à Hmbo «n 1664 rt 1667. Oa iMMinall
anaai de lui : ConcerU taeri a 3, 3, 4 e a coci ,-
- Rohm, Hascanii, I6T&. — 1° MittK !>et» voettui
ewm latectU quUmtdat» contiMubtu ,- Cologne,
1663 «t JSM , in-fol. — 3' Bous le ounttro 333
4lu eatalogae de U mo^qne du docftur Buroey,
on trauTe on Tohime manutcril qui contenait
dM mctaei da Caiitalmt es partition. -- 4°
Lmufa Si«», à.huit voii, en minuserU (bilriio-
IfaiqMde H. I'bM>4 SaDUoi).— !>° MtiOrmtniw,
i boit loix (idfm). —fi* Messe à dogie voix
«urikclianson de l'ffonmie arw^. Celle messe,
qui «at TraitenblableDieat la deraitre qu'on a
' évite MT cette mélodie, existe en ros. dtna les
artltlret de la ebtpelte pontifeale k Rome (vey.
Ar«JwMna,p*rraUi6Balnl,l. I, v431). U
BlbUolMqM Impérialade Paria poeaMeesma-
■iMcril pliMiBUTa oratorioa de Carittimi, dont les
Vâit»taii»Bt: — TllitUHndeJab,kltamy<iix
elbasMontinue. — B^Za PMntede* Dmmét,
k Iriét iirii, denx TMom et orffie : cMe piste
■ M ane grande cilébrilé. — . s* É%ée}Uai , !•
«pMire Toi«, deux violons et orgve. -> 46' Bal-
tkaiar, à ciBq Toi>, deni Tteloo* al orgue. _
i I' Dat)!d tt Janatkat, à einq voix , deux vio-
lOMMorgoe. — i2' Abrtàiam et fMoc.àuinq
TCh «t ortoe. — 13* JtphU, à sii el sept voix.
Cet ooTTage pute pour le ehef-d'cMnre de Ca-
rietlmi. Kfrcher ■ publié un fragment du cbœur
PUtratt fiUi Ttrael, de cet oratorio, comme un
modèle d'eipfe«BiondoQlonraBse(TOj.JftMltrp.,
t. I, p. 6M et wq. ) ; ce morceau ett en effet
fort beau. — 14* Le Jugemeiif dernier, i troi»
dutnra, deui Tiolonael orgue.— ts" Lt Maitvaii
JNcAe,ldeui cboeuri, deui liotons el tiuse. —
10° Joitoi, à deux cluBurs , deux tIoIou, el
batte. Je ne cite point ici l'onlono de MaJoait»,
qoe le Cet! de U Vieillie de Fresnease ti quel-
que* autres tuteurs DnlailribuéàCariuiini,etqi]i
eal de Cesti. La bihliolbèque du Cmaerritaire
impérial de musique de Paris pofside en dnix
Tolumes in-roMo, manuscrits, beaucoup demolets
et de csBiale&dc Carissiml. On trouie aussi dans
ces Toinqes quelques piËces cumiquee où ce
compositeur a mis beaucoup d'esjinl. ces pièces
sont ; — 17" Lei l'i/Clopei, i trois toix. — ,lBo
TeslampU d'an âne, iilaiaanlerie à deux voix.
— Xiio P.iaaantcTie lur l'Introït de la meae
des Mort*, canon i deux voix. — 20' Plaùan-
lerie lur la barbe, h trois voix. Parmi cm
pièces, on trouve la déclinaison du pronom latin
hic.hxe, hoc, à quatre voixj C3ioroii l'a làit
graver Bout le noin de Carisslmi , mais il est de
.Donijnic)ue Mauocclii , et c'est sous le nom de
ce dfruior qu'il a été imprimé en 164S. — 11°
Vingl-deui cantates de (^riasimi , pour toix
seule avec bat)« continue, ont été gravées t
Lundret an tommencement du dix-liaititMe
siècle, il'sprès un manuscrit original qui a paseé
ensuite dam les mains de Buroey, et qui n'a élé
vendu aprëtaamort que pour la modique eomne
de I livre 1 sdiellings (environ 17 francs W
CBUtimea }, tandis que d'autre* objet* d«.peu de
valeur ont été portés k des prix eiceatirs. Il pa-
rait que Bumej. n'avait Tait l'acquisition de ce
manuscrit qu'après la puUication du quatrième
volume de son Histoire de la miulque, car le*
rragmenlt de* canlatee qu'il ; a publiés ont été
tirés d'un manuscrit de l'égliie du Clirii't k Ox-
ford. On trouve ces TraKinents avecune analyse de
leurs beautés, pages 143-Imj du même volume.
Hankins aau»sj publié dans ton Bittoire géné-
rale de la mua^fite { tome IV, page 489) an petit
duo de CariMimi. Enltn on a publié de ca
miVxeAes. Arie da caméra co'l baaoeonttiuio;
Rome, 1«07, in-4t° ubl. Quelques motels de ce
coinpMilMr ont été Insérés' daaa la «ofieciiMi
publiée k Barntterg en ISHJ , par le P. Spiii-
iliooe, tous le litre de Xiuica JiomdiM.Dant la
GOllectfOR'de» Mrt t^rteur «t & Mrt, iaifii-
mfe par Ballaid , on trouve quelques morceni
de Caritsimi syr tesqunls on a parodié des' pa-
role* françaises. Stevent a aussi placé quelque*
lAMeti du même auteur dans eon reoueïl lalilnlé
Sacred Utiulc , et en dernier lieu le docteur
Crotcb a placé des morceaux de ce matire dan*
>«■ SeUetion» of M*tic. ht doctenr Aldricb
avait rassemblé une collection 'presque oompMe
des œuvres de Csrissimi;elle est maintenant dana
>y Google
CARISSIMI— CARLIER
191
1* bibUotbfcquc da ODUége da CbrKt, à Oikri,
PIlUican Tahnnct qui CMitloDiieat on grand
nombre de piËv«g dewcompoiileur as trouTont
au MusAsBrlUnniqua, tout l«a luatén» 1M&,
liH et ISOl. Oa troave aiui) d'euUea pUcea
ihi mèm» conqKititwr dam U mtoM biblio-
tMqiw;fllle« Mnt indiquée* dam le ■Ca'a^oTUc
a/' rhe nraniueript mtuie In (he BritlKh-M'»-
letm.MMM ia n* 49, M, âe, &9 , 64, 86 ( partie
d'une meue i, 4 Toii avec instniineate) et U8.
M etinle une baductloD alleminde d'un peljt
traité de l'art du cbaat, composé pif Cariïsimi.
Cette iradudioD a pour titre : Ars ctmlandi,
dau tit richUger tmd mltfUhrUther Weg, die
Jnç&itd au» ttùn rxhten Gnind M def Sing-
kvntt tuwitMTicKtan. Aui dem italisniicheH
Ht deftUth ia«n«t*vo» einêrti itv^reund;
Angabourg, 1696, in-4' obi. Celle éditioa est la
Iraialèine : on ignore le* dalM des dens premitree.
Il T en a nie de 170S : la siiièmeesl dei73l,
et la dernière de 1TS3. Eltea aont tuâtes impri-
mées t Aupbonrf . Il ne paratt pas qne l'original
italien, il'aprèH lequel cMte traduction a élË (aile,
ait été Imprimé. VraitemblablemeDt qiidque eo^
pie fonmie par un ilife de Carissînii s eerri de
textft.
CARL ( Butbk), née à Berlin en 1803 , lut
élevée an coiiTent de Sainte-Loulie , intUtutlen
de eturité pour les enianta pauTrea et lea orphe-
Hns. Quelques amateurs de rauiique qoiaTaient
remarqué ta bmme qualité de TOix lareconunan-
ÛbtKBlt à l'atleolion do comte de Brulil , qui Inl
fit hlre dei études de cbant uns la direction de
la cantatrice (nadaioe Schmali. Cependant ma-
demoiselle Caii resta plusieurs années au Àéllre
royal de Berlin, sans làire de remarquables pro-
grès. ReoToyie de ce tMAtre, elle alla chercber
nu engagement t Fraocfort-aar-le-Hein; Il un
riche négocl an 1 devint son protecteur et lulfonr-
Dlt lea moTens d'aller en Halle achever son édu-
eallon. CIleae rendit i Milan, y prit dealefcos
de diatU de Banderait et de qnelqsn autrea
Hialtres. Depult ce temps elle a diantd arec
aoccèa aoT plusieurs ttiMlres Itallent, l'eat ren-
due emuile en Eapagne, s'est Mt entendre atec
•uecte i Cadix, è Madrid, pola k Londres, Paris,
Bnii:^e*,elc.Eii1BS3,>tleealretonni«et Ber-
lin , prMdte d'une grande renommée qui exa-
gérait on peu son mérite. Elle ; a donné arec
loceès qoelqiiei repréaentatlonB oh elle a chanté
les rAlea de Desdefflona, Scmiranils, donna
Anna, etc.; elle n'a point eu depuis lors d'en-
gattement lixe.
Une autre cantatrice de c« nom ( Benriette
Cari), née .>> Berlin, le 11 tulltel isil.a débnlé
arec Micoèt à Turin en 1830, puis \ Ronw en
183t. EBgagiB enauile pour le tbéâlreda 'Madrid,,
elley brilla dam l'aaloinna Biiirautet en JB3I;.
puis dianta k SérlUe, k Cadix et i Lisbonne. De
retour à Berlin en iJljj, elle y donna des repré-
«dilations, clianta ensuite à Hunieli , à Vienne .
A Pesth. B Bucharesl, et enin t Pétersbonig, où-
ellese troniailea IS4S.
' GARLANI {CuAHLis), né à Bologne ta-
I73B , fut élËTe d'Antoine Beiitacdil , et derint
l'un des plus célèbres léners de l'Italie. Il bril-
lait encore en ITSO.
CAHLETON (Bicnuii.), baclwlicr en m«-
siquedel'umrersltéd'Oirord,>é dam la seconde-
moitié dn seiziènie siècle, a publié h Londres, en-
leoi, un œuTre de madrigaux h cinq roix. Oft
tronre aussi quelques-DBesdé ses pièces daas
la collection intitulée Je TrioinpKé d'Oriane.
CARLETTI (Manini Cisu), conposltear
da seiiième siède dont on (roii*e des cbanuHia-
à boit Ttrix dam lea eoHecUoDs publiées à An-
rers par P. Piialèse, partknlièremBDt dans le ra-
cuell quia pour litre eOMonetUalUi romtaia
da dHieni teceUenUtiinU rmuM, a»el e oita
vOtl ; Anvers, iBOa, la-4* Obhwg.
CARLI HDBBI {>EUt-RaHaBD), eonle.
naquità Capod'Istrîa, antMisd'a*ril iTlO.Sea
éludes se tournèrent Tert la physique et Isa -
sdences exactes; ettl'^^Tjngt-qualreans il
obtint nneclialre d'astronomie qui Tenait d'Hiv
créée par le sénat de Venise. Après avoir passé
sa vie dam des travaDi «dentUiques et des al-
lermllves de bonne et de manvaiBe fortnne, i^
mourut è MIlBD, président émérito du conseil de
commerce et d'écouomie publique, le lï lé-
vrier 1795. I^ comte Carll «'est rendu célèbre par
aon Trailé de» moimalet , ifm a et, àe nom-
breuMa édillom. Dans la collection de «es
leavres, publiée i Milan, 17841 i7»0, 15 vol.
In-S*, on trouve : OtsemirUota tnlla tnMiea
antiea etnodenta, toméTrv, ptg. 3t9.4!;o. il
J agHe la qnestion SI let Meivui mi connu U
contrepoint. '
CAHLIER oa CHARLIBR (Ecinc).
FO^. ClLUlLIOl.
CARLIER ( ï'KAKçois Josera ), né à Saiot-
Amand-les-Eaux , près de Tourbay, le î avril
1787, est issu d'une famille qui compte plusleors
générations de Ëictenn d'oral. Son père et
son grand-père s'étalent tendus recommsndables
par les orgoes de la cathédrale de Toumsy,
de l'abbaye de Lobbesdans te Hainant, de celles
de Salnt'Amaod , de la cathédrale de Cambrai
et autres. Fixé k Douai en ISOS, son premier
ouvrage fut 11 restauration de l'orgue de PaB-
baye d'Ancliin, considéré comme le dief-d'œuvre^
de Dillery, d'AmiMS, et qu'on venait depla-
>y Google
1B2
CAIILIER — CARNICER
CK k la eoll^ale Salnl-P'wrre ie celle liUe. U
■'aequitti de cette liche »ne beiucMip de (dc-
cèi. P>ui de wriunte retUontioni d'o^nei qui
Dot Miiri celle-là ont Ut coontltre avtDUfieu-
aetncDt H. Cariter dani le nord de U Fruce.
rirmi tM onTragei neari conitniiti par cet ar-
' tùle, on remarque snrloull'orgne dejr^iwca-
thàlnle «TArra*, gnnd Màie pMt k 4 eItTien
àlamtin, claTler de pMale, et M regialret.
C«tbHtcaniMrtaététeniili><M tMI.
CARUNI {Omim), oomposllenr DapoUbin,
cownn MnlemeBl par qudqnet opirai, flt reprC-
Miler le premier k Maplet en ISll, lout le titre
la dotwnfù dl Bmrieo V, qui MM quelque
«accia. En IB33 il dwna ( Spoti fugitivl. En
I8S4 Ctrlidl fil DB To^age k Pirti, et j totrit U
DKuique d'un ballet intitulé Ckao-Kaitg, qui
«Uint an ineota de Togue. Pendant qoelquet
■gnétt il rMda dam cette TiUe et s'y Uira k l'eo-
sdgoenMBt do chant. De retour dan* la pairie
en ISU, il fil jouer k Bfilan SoUtnamo II, et
«n IU7, k Floreoce, Hdagonda.
CAHLINO (NicoLU-ANToon), prêtre napo-
litaia, ni ver* I7sl, montn dt* «ob enCUice
d'heut«u*a diipadtkiii* pour U nmafqae, qid lui
fut enidgnée par Jowpb TiUeite. Alexandre
Speranta lui otaelKna ensuite l'harmonie et le
«ontrepoinl. Il alait*< «n manoMilt dfTenes
compmltlon* pour l'égliH ri la chambre. On eHe
f artlcaltèremsit on MUerert k 4 Toii, «m can-
ule k 3 Toii, quelque* CotuiMi de PMrarqw,
beaucoop d'hjnnes pour T^liae, etc. Oaf-
lino jouait bien du tjoImi et de la harpe. Il
inresla iiM aorte de harpe horiuntile, dans
la ronoe d'un claredu, k laquelle il donna
le Bom de Terpandro. Cet eccMsiuliqna mOB-
nt k ftooM, de plitlùale, k l'kge de quarante
GAHLO (JliAaB), matieien né k Resgki,
dan* la prendAfemolIfé du eeiiitineaiicle, t'eit
AH eonnaltre par la publicalloa d'oH coHeeHon
de motel* kelnq Tofx, de dlTen auteancâibrei,
Jachel de Hanloue M BippolTle Oera. Cette col-
lection, qui a poor titre: jrat«ftJ del ZabirMo,
«*t diviiite en devi partie*. La premtte^ qui
contiiait trente et tu motet* , a para k Veniae,
chu JérAma Scoto, en l!>&4, in-4* obi. La *•-
«onde, renlermint treale-dnq pièce* , a étd pu-
bliée l'anota inlTanlc
CARLOS (JEii(),mMaein eapagnol, rirait
i Urida an commencement du dfx-(a|i(Jème
aiteie, et j a fait ImprinMr, en leM, laO^il-
tarra espiâlola de etneo orde»et ( la Goitan
e*pagnote k cinq corde* ).
CAllLSTADt(Jun), n«k Tanen, tII-
lage de la Thnrtace , ven la fin du scMime
■iède, l'eat Tait connatire comme compoaitear
par la pablicalicn d'un ouTrage intitulé i Oél$t-
tkk» wul weltUeke Ueder mit 3, 4 uni &
Sffmnm (Clianson* apirituelle* et moadalM»,
k 3, 4 et 5 Toii ) ; Errurt, 1909, in-(*.
GARNAB\ (Jour), doctaur en mnaiqve
et prafeaaanr de cet art k Londres, dan* la *e-
conde moitié du dix-hnilième atède, e*t auteur
d'un traité de* élément* du chant, intitulé Sbf
ghç primer, or itudlmanti of solfeçgi ; Lot'
dm ( aan* date), in-fbl.
CAftNEIRO (Fa. Mwdel], carme, eicel-
lent organiste, naquit k Liaboune ter* le mi-
lieu flu dii-septiime ilâcle , et mourut en 1*95.
Had>ada(Al&I.£«dt., tome III, page 114) cite
de lui iei ouTrage* suivant*, qui août restéa en
manuscrit : i* neipontoriot e Uçoent dos JTs-
tHuu de Sabbado lanto, a i wroa. —VBe-
tpmuorita dtu maUnoi de PoKhoa, a 1 co-
rM. — 3* iflon de deftuttot, etc., a 1 co-
roa. — 4* PtalmM, notetet e rlOumeicoi a
divertat vomi.
tiARNIGE:H(Di« Ruoir), composileiv es-
pagnol , prolessenr de composition au Couerra-
tcdro do musique de Madrid, et coaipoeiteur dra-
matique, eat né le 14 octobre 1789, k Tarrega,
dan* la Catalogne. Aprta avoir lait h
éludes musicale* k la SffH (Trrya^ c(
dccli(eur,il serendltk Barcdonneen.laM,el lea
ocatinn* aous la diiaetlon de don Frinfois Qoe-
rill , maître de ebapelle de la calliédrale, et de
Don Caries Bagner, premier organiste. Lors-
que Napoléon s'empara de l'Espfgne en i»os ,
Camicar alla s'établir dan* une des îles Baléares
comme organiste et professeur de mosique ; mais
U retourna dans la péninsule après que les Pran-
gais en eurent été eipolsé*, en tB14. Deni an*
aprè«, la directloo do (Mitre de Bircekute
l'euToja en Italie pour j chercher des ch*nleun.
De reloar dan* cett« Tille , ii fut Dooimé |Ke-
nier chetd'ordiestre de l'Opéra iUUen en illé.
Il jéerivit se* premier* opéra*, .d4«Iaifa£iU(-
gaaMû (AdUede Ludgnao) , Etena jr Conitamitim,
Don /«on Teimio, et Coion et al Bufemio de
Memna. Tous eurent du succès; mais le pre-
mier particulièrement Ait accueilli avec eutlMU-
liaime. De ISia k 1S37 il Bt pluaiean vojages à
Uadrid, Paris et Londres , et l'j Ht connaître
avantageusement oorome compositeur. En JglS
Camicer fut appelé k Madrid en qualité de di-
recteur de la musique du tliéttre rojal , et dans
l'année suivante il j fit représenter Blet» e Mal-
«Ma, opéra italien. En 1831 il f donna son Co-
lombo, considéré comme nne de ses meilleurts
productitHit. La création d'un tliéllre d'opéra
>y Google
CARNICEa — CARON
193
naKonat, k Itqnelte il contriboa, le décida i
écrire ipëclalement poar ce spectacle, et il j
donna plnsteura ouTrggee au nombre dÈaqaels oo
remarque /pomn^ra, qui fat reprétenU aiiut
\ Saragoween 1843. En 1830 Canùcer lulDommé
protesseor de codiiOBitioii au CoaMiratoire rojal
deMiLdiid; il en .remplit lea roDcthma pendant
TiDgt-qiiatre ane'. Depuis 1M5 il ce«M d'Écrire
poor le IhéUre. Il j a de la rerre dani la musique
it cet artiste; elle le diilingue surtout par le
rb;tlims;maii on peut lui raproclier nne certaine
manoloDie de style, parce que le compositeur,
épris dn mélodies populaire* de son pays, s'en
ta OD pen trop sonTenn dana ta compostlïao de
I» opéras. Camicer est mort k Madrid dana la
nuit du ITmarslSSS.Ontreles opéras cités pré-
cédemment, OQ connaît de Ini trmaHa.otlia
Morte ed Amore, représenté à Hadriil en IS37.
Parmi la mnsique d'Oise de ce compositeur, on
die une messe solennelle à 8 roii et orchestre,
écrite en 1818; denx oiessea de Jteptlan i i
voix et orcliestre, composéei et oécnlées en
lii9 et 1S4Z; des vigiles des morts avec or-
dKstre, pour les obsèqnes da roi Ferdinand VII;
àa Lamentations poor le jeodl saint, en 1830;
un Tantum ergo h b Toix et orcliestre, et un
Ltëera me Domine k 8 Toix. Camlcer a écrit
aussi ploûeurs symphonies dont uoe grande
(en ri) , et une pour trws orcb^tres qui (ut
exécutée en 1838, dans la grande salle de l'O-
rient, t Madrid, pour rouTCTtare des baU mas-
qués. Beaucoup d'iijmnea natiouaax et aolres,
ainsi qn'un grand nombre de morceaux intro-
duits dani les opéru italleas représenté* ï Ma-
drid; ont été eootpoaés par lui ; enfin une Im-
mense qoantité de mélodiei très-distlnguëei , de
cluDsons espagnoles d'un caridire original , de
marclw* pour la musique militaire, et de mM'-
ceanx de dreonstances, a M produite par cet
article laborieux.
CABNOLl [Ëluabetb), cantatrice, naquit
en 1773 à Uanbeim, ob elle prit des leçons de la
eélibre madame Weodeling.Arége de iioux«anf,
en 1784, elle commoiça à Toyager dans tonte
l'Allemagne, et eidta partout radmiration par
la bonté de ta toIi et la pureté de son cbant.
La prlneease Palatine, qui. en Tut cliarmée, l'at-
tacha k son service en qualité de Temme de
chambre. Elle touchait encore les émolumenU
de cet emploi en 1811. En 1B07 elle épousa, A
Hanbeim, Bsemmenger, musicien de la cour du
grand-duc de Bade.
CAROLI (AMK-AitToniE), comporileor, na-
quit t Bologne, le 13 juin 1701. JërOme CMisoni
lui apprit à jooer de l'oigue et les règles dn
'«nlifpoiiit : puis il devint élive de Jean-An-
toine Riccierf. AprêsaToIrctémalIrede çliapclle
de la basilique de Saint-£tienue el de plusieurs
autres églises, il rut nommé, en 1741, substitut
de Jacques-César Predieri, à l'église métropoli-
taine de Saint-Pierre; puia il lui succéda en litre
dans l'année I7a3. Caroli fut agrégé à l'acadé-
mie des pliiliiarmoniques de Bologne, et en (ai
prince six lois, en 1731, 1741, 17&J, I7G0, 1767
et lT7e. 11 mourut en 1781. Il adonné en 171Sun
opéra intitulé Jmor nato Ira l'ombre, et quel*
ques années après une sérénade qui a été lanlée.
On connaît aussi de lui Metse a i voci piene,
d\te con-violirU obllgati, e due con violbai
ad libllum; Bologne, Lelio délia Volpe, 1760,^-
in-*".
CARON (FuudNj, célèbre compoiitenr et
contrepointjsbjduqumzièine siècle, est au nombre
des artistes qui ont le plus contribué aux pro-
grès de la musique h celle époque. Sa patrie
n'est pas exaclemeni connue; Tinclor, qui en
parle en plusieurs eodroits de son Pf^pùrlio-
nale et en d'autres outrages, ne fournil aucun
renseignement i cet égard ; Rermann Finck se
borne à le nommer, dans sa Fraetiea musica.
Cependant on croit qu'il éUit n£ en FFance, ofi
Q y a placeurs famillei de son nom ; mais ou
est réduit i des conjectures à ce sujet. D'ail-
leurs Il y a aussi une bmllle du nom de Caron
dans les Pays-Bas ; car, dans le registie d° 4 des
chartes, on trouve {fol. lOC) une commission de
garda et concierge de l'billei du duc de Brabaot,
accordée i Jean Caron, sous la date de 1470.
Peut-être ce Jean Caron était-il parent du cé-
lèbre musicien. Quoi qu'il un soit, il est certain
que cetui-d fut contemporain de DamartuuDo-
marto, de Busnola, de Faugues, de Begis,
d'Ociusgbem, d'Obrecbt, de Cousin, de Cour-
bet, de Pujiuis et de beaucoup d'autres artistes
distingués qui brillèrent dans le milieu du quhi-
liËme siècle. Par un passage du Froportionale
deTinctoris,on volt aussi qu'il eut pour maître
de musique É^de Blodiois on Guillaume Dufay,
et couséquemment qu'il a dO naître au pins lard
vers 1410. On avait cm qu'il ne restait plus
rien des (euvres de ce vieux maître; mais
l'abbé Baini nous a appris, dans ses Mémoires
sur la *ie el les ouvrages de Pierluigi de Pales-
trina, que plusieura messes de Fît min Caron se
trouvât dans un volume manuscrit des arcbivet
de la Chapelle poutiBcale, sous le n' 14. Parmi
ces messes , il y en a one sur la chanson de
VUomme armé. Cumaouscrit ayant appartenu
à Guilbert de Pixérécourt, littérateur français , et
qui se trouve aujourd'hui à la Bibliothèque Im-
périale {voy. l'article Bcsnois), renferme aussi
plusieurs chamoDt et molets de Caron que l'au-
D,!„t,zed.yGOOgle
lat
CARON — CARPANl
(eor de celle biograpliie a Imloits eo natation
iDoderoe el mi> ea partilian. Od trouve lUni ttt
■Doruaux des traces d'SléguiM dam le mouTe-
meot den parles : aous ce rapport, Carua est
aDpérieuràOcVeglinaetkBuanoiii.UninaDuacrit
précieux de l( tdbliothëque de OijoD, dont
M. Morelot (poj. ce nom) • donné la>ollce,
contient la clianson i 3 loli de Caron : Héku I
que pourra iteeenir.
CAROSO (M«ftc-FuBicE), né à Semwneta
en Italie, vers le milieu du leiziènie siècle, est
•alear d'un Iitto intitulé fl Ballerino, diviio
in due traltati eon Hitavolalura di Uuto, t
, il topnmo délia mvtlea nella atmata di
Cet
onTTagB est lotéresMnt ponr l'hUtoire de lamn-
«qoe, parce qull coiiti«ol les ain de danse du
leiiUme sitele.
CARPANl (JEàK-Airroun), compositeur
T^nltten, Técnt vers le milieu du din-septlËme
siècle. Il s'est fait connaîtra par iioe collection
de motets fort bien faits, qu'il a publiés mus ce
filre : Motetti a^guattro voel, eanio, allô,
tenore, biuto,eal tivolto alla duodecinta del
toiio metmto; Rome, IM4.
CARPANl (G&nuM), maître de chapelle
de l'éfilîM iel 6etù et des autres étslisee des
Jésuites, à Rome, vécut vers le milieu du dix-
huitième liicle, et lut renommé comme pro-
fesseur de composition. Il fut le maître de Jan-
naconi , compositeur romain d'un grand mérite.
Carpanl a laUsé en manuscrit beaucoup de com-
potilions pour l'élise, parmi lesquelles on re-
marqoe '■ !■> Trois messes k trois Toix. — 3*
Menf messes i quatre. — 3' Quatre messes k
cinq. — 4° Deux messes à huit. — ï* Le psaume
i>i»I Bominui, k liait loix avec orchestre. —
a° Le mCtne psaume k huit Toix sans iaslru-
meots. — T Sept onérti^res k trois et k quatre
voix. — S° Plusieurs motets h 1 voU. — S*
Le psaume Credidt, k quatre voix avec or-
chestre. — 10° Dlxit, k quatre ïoii. — 11»
BeatuM lir, k quatre votx. — 11° ConfUAor
pour soprano et contralto avec chœur. — 13°
Lllanles k quatre voix.
Il' j a eu aussi on maltiede chapelle à Bolo-'
gne, nommé Carpani (Jean-Luc), ou Carpiani
qui a fait représenter dans cette ville, en 1673,
un opéra intitulé Aiiiioio,
CARPANi (JosEFs), né, en 17», dans on
village de la Briansa, en Lombardie, St ses
études k Milan sous les jésuites, auxquels il
resta toujoars attacité. Destiné par son père
k être avocat, il De se aeotalt point de gotlt pour
celte profesaion , et son pencliant pour les arts
et les lettres l'emporta sur la volonté de sa h-
millfl. Il publia d'abcml quelques essais de poé-
sie, et fit jouer une comédie qui avait pour litre
I Conti d^Alçllato. Celte pièce, qu'on attribua
au P. Molina, auteur de quelques comédie, dans
le dialecte milanais, tut bien accudllie et pnt-
cora ■ Carpani l'occasion d'écrire lea drames
destinés k eire représentés à la coir de l'atcU-
duc, sur le Ibéétre impérial de Monia, La Ca-
ntUla , mise en musique par Paér, V Uniforme,
r Àmor alla penlana, Il illglidr Do»o, il
fiAuUzio di Febo, F ImeotUro, parurent soo-
cessiveutent. Il écrivit aussi l'oratoiio de la
Ptttilone di N. S. Getà Cri*tff„ qui fut mis en
mu'ique par Weigl, Pavesi M quelque* autres
compositeurs. La révolution franfalM détouiaa
pendant quelque temps Carpani du tbéttre; il
se ntionrualiste et donna dans la gazette de Mi-
lan de> articles od il attaquait la France avec
violence. Lors de la conquête de lllalia par le
général Bonaparte, il suivit l'ardiiduc k Tienne,
; fut attaché comme po^ au tliMtre impérial,
et y oblial du Bouvern«nent une pensiott qu'il '•
conserva jusqu'à sa mort, arrivée le 21 janvier j
IBSï. Cai'pani a traduit en italien plusieurs opé-
ras français el allemands; il est aoasi l'antew \
de la versionitaliennedelaCrâtHonjdeHairda.
Ses liaisons avec ce grand musicien le détermi-
nèrent à rendre Iwmmageii sa mémoire, par ■■
volume de lettres blogrspliiques ^critiques qn'il ^
publia sous ce titre : U Haydime, owero Let- |
(ère tu la viia e le opère dti celsfrra jnaeitro |
Gluteppe Bafdn (les Hajdines, ou Litres sv '
la vie et les ouvrages du célèbre compoaltMr Jo-
seph Haydn) ; Milan, !Stl,in-B>, avecleporfrait
de Ha;do. Ces lettres tolércssanlcs «oUécrilM
d'un itjle élégant et piltoresqae. Uh Kmvdls
édition , augmentée et revue par l'auteur, • pan>
k Fadoue en IB13 , in-B' de UT pages, k la ty-
p<%raph(e de la Minerve. Les notes ajoutées k
cette édition sont presque toutes relatives k Roa-
dnL Un plagiaire impod oit a traduit ce< lettres
en ftvDfsis et les a données comme an ouTraga
original (eof. Bokrt); mais Carpani réciaB*
hautement dan* les jourmtnx , et le pUglatre on
fut pour sa honte.
Carpanl est aussi l'autear de plnateers lettres
sur Rossini, qui (urenl d'abord insérées dans len
journaux italiens el allemands, et qull a réanies
depids sons le titre de U Boisinkme, o**ia
letlaremuiico-leatrali; Padmie, de la t;p<»-
graphiede la Minerve, 18M, I3D pages is-S»,
avec te portrait de Rossini. Un enthonsiasme qui
ne connaît point de bornes, et Fabseace de iit>~
ttoBs posilives sur Tart musical sa (ont remar-
quer dans cette production. Dans cet onvrag«
comme dans son livre anr f Imitation dm la
>y Google
CABPAHl — CABRÉ
f^sivre, Carpiol montre un eapril étroit et |
rempli de préventions, d<«t ilsTaitdéjà donné i
d» preuves dUM «es irticki eontre U révdn-
lian française, iiuérésduu la Qa%€tte de Milan, \
Su pr^ugéaen faveur de la musique de RoBatui i
sont aussi peu raisosnabies que ccttt d'un eutre
teriiain italien (M. Majer, de Venise) contre ce
célèbie inuBJcien. On a putilié un opuscale inti-
tulé Lettera del profeaore Gbueppe CarpmH
sutto muilca di Gioacehmo SouM ; Boioa,
Délia tlpt^aOa dl Crispino Puccinelli, 1B16,S3
page» In-S'i celte lettre prétendue de Carpani
n'est qu'un eitrail fait parnnanonjiae de qoel-
quel «riiclei des Boumienitei. H. D. Mondo,
de Hiart, a publié un e:itraU des lettres de Car-
pani Kur Bijdn soos ce ttre : ls$ Baydinet,
VI LeUrei lur ta tAe etUtoitvragtt du célè-
bre campositmtr Baydn, Iraduitit de nta-
lim; Niort, imprinerie deRoblD, I83A, in-V
de ai pages. Le même traducteur a donné en-
inile t'onvrage wmplet, d'après la deuiième
édilion originale, sous ce titre : ffllidn,ia vte,
let owraget, ta voyagea et s si anetttitre» ;
PariB, Sctiwarli et Gaïaut, 183^ t vol. in-S*.
C4RPENT1ER ( JosBPs), musidea A Pa-
ris, dansla seconde moitié du dii-bnitièmeiiède,
est auteur d'un ouvrage qui a pour Utre /tu-
tntetiotu pour te tittre ou la guttœre alle-
mande, Paris, 1770. Cet artiste avait VTsiaeai'
biablement cessé de vivre en 17B8, or U ne
Hgnre pas dans la liste des proreeseara de mu-
sique publiée dans le Calendrier muUcal
wtUvertel, rédigé par Framerif dans cette même
CAJRPENTIER ( Li ], professeuT de violon
ï Paris, mon en cette vUle, ra 1*27 ou JSIS,
a publié une Méthode de vUtIo»; Parit, Frey.
Uchtentbal a conrondn mal ï propo* ce mu-
sicien avec le précédait.
CARPENTIEK (ADOum-Cun u), flla
du précédeat, nék Paris le 17 février IM», fut
admit comme élève au Conservatoire de cette
ville, le 19 aoat iSlS, et y fit ses études de sol-
f^et da piano. Le premier prix d'accompagne-
ment pratiqua et dliannooie lui fut décerné en
1&37. I>eveao alors élève de l'auteur de cette
Sio^apU« ponr le contrepoint) i'obUnt lèse-
condprii de cette science au coQMursde 1830, et
le preoiier en 1B31. LesBeorlui donna ensuite
dea lefons de atjle. Admis au grand concocrs de
compaatUon de llnstltul de France, il ; obtint
le second grand prii en 1B33. Depuis Ion H. le
Carpentier s'est livra k l'enseignement et a pu-
blié an grand nomlRV douvragei ponr nnstnie-
tion des élèves de plkno , de solfège et d'har-
monie. Ses principaux ouvrages sont : École
19.;
d'harmolUeetit'aceompagnement.op. tftjP»-
rii,chei]'iKtaii. — Méthode de piano pour let
fftftaU*, etc.; Parie, Heiasonoier. Il a été lait uo
grand sombre d'édîttODS de cet ouvrage. — Sot-
fëge powlet enfattlt, ibid. Beaucoup d'éditiiHia
de cet ouvrage' ont été publiées. On a de H. le
Carpentier une très-grande quantité de musique
[HCile de piano, pour les eommenvants.
CAHPEKTRAS (ËLÉuian, ou Eutisn
GENET, dit]. Toy. Gum.
OABHARA (MuBtv), compositeur italien
du seizième siècle, est connu par quelques ma-
drigaux insérés dans là wllection qui a ponr
litre de' Ftoridi Virtvotl d'ItaUa, U terto I^
bro de' MadriçaU a dnj^e vod miœametite
eompotU e dati in Ivee ; Venise, lass. On n
aussi de ce musicien, qui parait avoir véca k
Rome (an moins jnsqn'en 160»), une instmctioa
sor l'art de jauer du lutli, ai une grande fTOllle
qui ftat pubfiée dans cette ville dans la mèiM
Il ne tant pas conOnidre wt artiste avee Jetm-
Michel Carrara, de Bergame, écrivain du quln-
ilème siècle, auteur d'an livra Jntitult d»
Choreii Muiaram, tin» de SetenUaftmt ori-
gine, qui se trouve en niannscrit dans la bibllo-
thèqne de Saint-Mare de Venise. Il est traité de
la rau'iqiie dans cet ouvrage. Peol-étre cet den
Carrara étaient-ils de la même Isnillle.
CAHRATl (Vacnt-Hun), wdtlalielo-
nais , fonda, dans sa propre hsUlatton, en Uee,
et BOUS le protection de Salnt-Antdne de Pa-
doné, la célèbre Académie des pliilbarmoniquet
de Bok^e. L'emblètne de cette académie est nn
orgue, avec ces mets : Vattate tn^oi.
■ CAIUUÉ(LoDia], gtonMrerrantaiaderAe»-
démledee sciences, naquit en IMS, kCloftw-
taine, village de la Brie. Simple laboureur, soa
père n'eAt pu fonnilr ani dépensas qa'eiigaaknl
aei études, si le P. BfaMiranohe, qui avait de-
viné les dlspoiitions du jeune homme, ne l'eÉt
pris ponr sectétaint, et ne lut eût donné des
lefonsdemathémaliquet et de philosophie. Cut4
fut admis à l'Académie des sciences en ItK,
et mourut le It avril 1711. U a donné dans
laa Mémoires de l'Académie des sciences : 1°
Théorie générale du Ma*, nu- le» différente
accord* de Umauique, elwttr lemotuearde
, (Histoire de l'Académie rojale des scieneet, an.
1704, p. SB). — 1» Traité mathématique des
cordes par rapport atta; inslrvmenlt de mw-
siqve, id., an. 1706, p. m. — » De Ui pro-
rp^ion fue doiveiU avoir le» cfUndra, pow
fortner par tenrtionitee accorde de mutlque
(Hém.del'AcMl., 1709, p. «7 ). Carré avait été
chargé par l'abbé Bignon de faire U description
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CARRÉ — CARTAUD DR LA VILLATE
de tout in iailniineoti de mmlqae en nt^te en
Fnnw^nuis m mort préfnsturéé rempCch» de
lerminer ce traiBil ; il ne donaa que la deKlifk-
lian da cltTeclD , dans l'Hûloire de l'Acadé-
mie, an. 170Ï, p. 137.
CABBË (RËn), moipe Mnëdictin de l'in-
dEonB obMrrsDce, naquit k Saiat-Fai, diocèee
de Trojes, le 10 téttia 1706. Il fit kb vœoi
doua l'*bl»je de S*lI]^AnMDd de Bolxe, et de-
Tint cltaululilulaire de celle de Saint-Ligmlre.
Baoi la suite il obtint le prieuré de Berceleux ,
dioetee de la Roelielle , et la pluie Je sacristain
de eouTentde la Celle, diocèse de Hsaui. On a
de ca ntoinc : i° Le malstre de* navicet daru
l'art decKaiiler, ou aègles généralei, courtes,
faeileiet certaitiet pour apprendre parfaite-
meut le pM»-cha^ (sic). Paris, 1744. in-4<>.
La seconde Milion , rerue et augmentée de I«
Clef des Ptamnei, par Foynard , a iHé publiée
b Paria, en 17&S, In-ll. On lit dans la BUtgra-
jMe itiUvertelle de HH. Micbaud que ce litre
Mtcnrieui; c'est, en el[el,unauei bon outrage;
U 7 a de l'ârudllioD dans iei chapitres où il est
traité de quelques mages duu la manière de
chauter Ma offices. On T trouTe aussi des choses
utiles sur la conservation de la voix et la gué-
riaou de ses maladies. Les cliiptlrei 11 i 18
Tcofennent beaucoup de |dèce« de plaln-chaat.
— V> Xeeueil atrieux et édi/iaiU nr let
eloehet de l'égUte, Cologna (Paris], 1757, 1
in-6'.lYo^.B»ibier,BxanuKcnHqiteelt:ompU-
tnetU des DictiormaiTes hittoriquet, etc., t. I, '
p. 171- ) (
CARREIRA. (Amram), maltrede chapelle
de* nrfs de Portugal Sébastien et Henri , mourut
à Llsbouw ai 1699. La bibUottiiqoe du roi de '
p«rii^ renTeniK des LamentaUoiu et des mo-
t«ù de M comporillon, en mannicril. |
CABRERA Y LANCBARES (Le V. j
Muiu Fa. Pkuho}, organiste du eoufeni dea
Cannes chaussés de Madrid, fat élère de D. Jo- I
■eph Lidou, organiste de la chapelle royale, et i
Técat dani la seconde moiUé du dix-huitième
siècle.En I791 il publia nn ooTrage InUlulé Soi- !
modla ojwgo de venot (r^^ts pour l'orgue j
i I'ds^ des pMumes), leqnrifut sdItI d'unsop-
pléoMol, anus le titre de i^eUmes. Les deux
oanagea Teifïnnent on total de 151 versets. Je
n'ai point d'antres renaeignements sur ce maître.
GARRETTI (JoaiM-HAnie), composilear,
Dwgnit k Bnlogne, le tO octobre 1600. Dès sa
{ennesae il fut desUné à l'élat eedésiaatiqna et
se livra parUeulièrenkenl \ l'étude du (daln^cliant.
Il devint euaulleélèredeFlorian Aresti, fils de '
JuleaOéaar. Son aljla dana la mniiquo d'église ,
était gravée sévère. Le sa mai 1711, il eut le >
litre da mansioanaire de l'élise coliéglalede
Sainl-Pétronne, et le SI novembre 1740, il fat
choisi ponr remplir l'emploi de snbetitiit de iac-
ques-Antolne Perti, msllre de cliapelle de cette
égliae. En l7Sfl il succéda k ce maître daus aoa
emploi, et remplit sei fonctions jusqu'i sa mort.
arrivée le Bjuillet i77t. Le seul ouvrage de Car-
relti qui a élé publié consiste en Credo t I et'
1 voix avec orgue; Bologne, 1737, in-i" obi.
Ses meilleuTs élèves ont élé Valerio Tesd,
nianrioonaire de Siinl>Félronne, et Ignace Fon-
tana, académicien philharmonique.
CARRIÈRE ( HiiiB[CE ), pliiloMiplie et lit-
térateur,né le E mars IS17 il Griebd, dans le
grand-doché de liesse, descend d'une famille de
réfugiés françali, lixée en Allemagne à l'époque
de la révocation deFéditde Rantes. Après avoir
bit ses étufJea aux universiléi de Gleseeu, de
GiEltingueet de Berlin, il oblial dans cette der-
nière le doctorat en philosophie. Pendant plu-
iteurs années il se livra i l'élndedee beanx-aris
et visita l'Italie pour en connaître les plus beaai
mouiimciits. De retour en Allemagne, il professa
la philosophie à Giessen, et postérieurement ac-
cepta une chaire de celle science à l'université
de Uunicb. Au nombre des 'ouvrages de ce sa-
vant se trouve cdui qui a pour titre AesfKetik.
Die Idée dei Sekœnen und ihre VenclrUi-
cfiunji dureh, Satur, Geiilviii Kuntl (Esthé-
tique, science de lldée du beau et de sa con-
nexioD avec la nature, l'esprit et l'art); I.eipsîck,
1859, 1 vol. gr. In-g". Dans le second valume,
l'auteur traite du beau musical en homme qui
le sent et lecamprend, depuis lapsge 308 jusqn'i
page 440. Son point de Tue part du sentiment
el de aon action sur llntelligence.
CARTAGENOVA (jEAH-llonACE}, basse
chantante italienne, débuta è Venise oi 1815,
et y obtint du succès par la beaoté de sa toîi et
parson Inleiligence de la scène. En 1819 ri étails
Lisbonne, où il chanta pendant trois ans, et de ta
il alla ï Turin, en 1811. Milan est la ville oâ il
fut rappelé le plus souvent, car il y chanta dans
les années iB34, 35, 30, 37 et 38. Florence, Rome,
Naples, Plaisance, Parme, Venise, Trieate et
Vienne l'entendirent aussi en plusieurs saisons.
Il était k Vicence lorsqu'il mourut , j^eune encore,
le Ifl septembre 1841.
CARTABI (Le P. Juueh), moine francis-
cain, ftat matlrede chapelle du couvent de Saint-
François, h Bologne , en 15BS. Il a publié k Ve-
nise : 1° Jfteorum quinque cocum, Ub. 1. —
1° MlMsx et Mottcta, B, 9 oocum.
CARTACD DE LA VILLATE (ms-
çaia), chanoine d'Anbusson, né dans celle ville.
renonça k son bénéfice pour se retirer k Pari.<,
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CARTAUD DE LA VILLATE — CARTIER
197
«ï il eit mort en 1737. Il a publia d«« Fetuéei
trillqueitur les malhéiHatiqvet (Paris, 1733,
tn-IT}, dsni lesquelles il lessaTéde démontrer
<ID« cctie science n'esl poiol exemple d'erreur,
et Qu'elle a peu coDlribué i l'avaiicement de»
beanx-arti et parbcnllèremenl de I* musique.
On a ansu de cet écrlTsin un livre qui a pour
titre f uol hÀttorlqae et philosophique ivr le
gaitt; Paris, 173B, in- 11, et Londres (Paris),
1751, Jd-H. La seconde partie de cet ourrags
rontient des rèdeiions inr la muuque ta gé-
néral, sur la musique italienne et française, et
tnr les changements introduits dans retle-ci.
CABTELUERI (Joseph), né en Toscane,
Ters le milieu du din-Laitième siècle , fut un
chanteur distingué. .Sa toIx était un ténor pur
et sonore ; an le comparait ï RalT pour l'expres-
sion et la facilité. En 1783,11 était au service dn
due de MechleniboDrg-Strélitz -. on te retrouve il
Kœoigsberg.en 179ïi mais oo ignore ce qu'il est
deTenti depuis lors.
CAHTELLIERI (H"). Yoy. Boeaa ( Éli-
sabelK).
CARTELLIERI (Cxsjbir-Antoine}, liit
ilee précédents, né à Dantzicii, le 27 septembre
1772, maître de chapelle du prince de Lobko-
witz ^ a fait sou éducation musicale ï Berlin. Son
premier ouvrage fut un petit opéra, qu'il GIjuuer
«Q 1793 dans cette ville , sous le titre de GeU'
lerbescKtconmg [ la Conjuration contre Gess 1er),
f'.ette composition obtint du succès et fut exé-
cutée sur plusieurs tliéltres. Il s'y trouve une
romance qui était toujours redemandée. Cartel-
lieri se rendit en.viile à Vienne et ; fit eiécuter
ail Tliéitre-Mationat, le 19 mar» i7»&, l'oratorio
de Gioaii re dl Gluda, ea deax parties. Les
autres ouvrages de ce cooiposileur sont : 1° Une
cantate intilulde Conlimar et Zora, écrite i
Berlin, en 1793. — î° Antoine, opérette, en
179e. — 3* Deux sjmphoniea h grand orcbeslre,
K Dannatadl, en 1793. — 4° Concerto pour
llùte,' Ibid., 179S. — &° Concerto pour Itûte,
Rerlin , Huramel, 17es, op. 7. — G* Nocturne
pour 1 violon;, alto, basse, date, liaulbois^
clarinette, basson, 1 cors, 3 trombones et tioi-
bales, en manuscrit, cliez Traeg.à Vienne. Car-
lellieri est mort le I septembre 1807, h Liebs-
Iiausen, en Bohême , dans la position de nultre
de chapelle du prince de Lobtiovritz.
CARTER (THaN:ki), clianteur, pianiste et
cdiQ poli leur, naquit en Irlande en 1708, Ajant
■nanifeité d'Iieurenses dispositions pour la mu-
sique dans son enfance , le comte de Incliiquin
le prit sous sa protection, et lui RI (aire de bonnes
études musicales. A l'ige de ^ii-liuJl ans, il pu-
blia son premier ouvrage, qiii consistait en sîv
sonates pour la clavecin. Il quitta l'Angleterre
dans sa jeunesse, et se rendit ï Naples, oii II
perrectionoa son goût et son savoir. La passion
des ïojages lui fit prendre ensuite la réiolulion
de se transporter dans llnde : It y Tut chargé de
la direction de la musique au Dengale; mais, sa
santé s'attérant par ta cliaUur du climat, il fut
obligé de retourner en Angleterre. Le directeur
du Ihéitre de Drary-Lane l'engagea alors à
écrire la musique de plusieurs opérai: ceoi qui
eurent le plus de succès furent ; the Rirai Can-
didates { Les Candidats rivaux ) et th« IHilesian
(le Milésien). Mais c'est surtout comme compo-
siteur de balladesque Carter britlaiLondres :on'
. vante particulièrement celle qui commence par
ces mots ; 0 Naimy, teill gougaitg with me, et la
description d'un comltat naval : Stand lo pour
ffvns my Kearts ofoak, devenue célèbre. Tou-
tefois l'auteur ne fut pas toujours aussi beureni
qu'il méritait de l'être par son blent. Il n'étall
pas économe et se trouvait souvent dans de n-
eheuses posilioDe. Dans un de ces moments d'em-
barras, il rassembla quelques morceaux qu'il
avait composés, et cherclia ï les vendre; mais
il ne put en trouver une seule guinée, Dana son
dépit, et pour se venger. Il écrivit snrnne feuille
de vieux papier de musique un morceau h la
manière et dans le style de Hcendel, en imitant
son écriture. 11 l'offrit ensuite, comme un ma-
nuscrit de cegrand maître, à un marchand de
musique qui n'Iiésita pas ï en donner vingt li-
vres aterling. Carter est mort d'une maladie de
foie, au mois de novembre ISoi. Ses principaui
ouvrages sont : 1" Avld Bobin Gray, varié pour
le piano ; Londres. — 2° Fair American, petit
opéra. — 3° Leçons el duos pour la guitare.
— 4° Deux concertos pour le piano, avec ac-
compagnement d'orcbestrs, Londres, cltei Çland.
— b° Leçons favorites pour le piano, Ihid. —
S" Jvttin Time, opéra, gravé chei Broderip,
à Londres. — 7* The BIrth Dag (le Jour
de naissance), pastorale, 17S7. — s° TkcCons-
tant Maid, représenté en 1788.
CARTHEUSERINN (SrcDr MtncnEarrB),
ou ta Chatirewe. Voy. Makciehite ( Sosur).
CARTIER ( Jean-Bapiicte ), Els d'un maltr«
de danse d'A<rignoD, est né dans cette ville le
1i ma) 1765 (i). Il y reçut les premières leçons
;le musique de l'abbé Watraef, chanoine bebdo-
inadier de l'église paroissiale de Saint-Pierre;
vint i Paris en I7B3, fut présenté i Tiotti, et
devint élèvede ce grand violoniste. Peu de temps
après, la reine, Marle-Anlotnette, ayant demaulé
II) Cl
qn'nngfiie.
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CARTIER — CARULLI
Tjoluniile, Violli indiqua
Cartier ; celal-d fut accepté, etcooierra cet on-
ploi jaaqn'aii eommen cément dei troubles réTO-
Intiounalres. Entré h l'Opéra en 1781, il t de-
vint idjoiat àa premier lioton , }oaa souveat les
mUm , et ohtint u pension de retraite aprèii trente
•DDéH ôe service. Paisiella ruait rail entrer dan»
)• ctiapelle de NapoMoD eo i8Dt. A ta Re»lan-
nlion , il fnt compria dana la compoiitiDn de la
chapeile du roi , et en fit prtie Juiqu'à la révo-
lution du mois de juillet 1830, époque où cette
chapdie cessa d'exiiler. Le goUdea bonne» études
psar ion inalmmenl, et une coDnaisaance étendue
>dei ODvnRfl» det Tiolonlates les plus habiles des
écdea italienne et française, ont fait de Cartier
nm tt«a-ban profeaienr. Bien qu'il n'til point été
■Itacbé en cette qualité au Canserratdre de mu-
tiqa» de ParU, il n'en a paa moins contrilHié a
ta foimalion des él^es de cette école célèbre ,
par lea pnbUcationa qu'il a hilee d'ouvrages das-
(Iques pour le violon. Ceat i lui qu'on doit lea
édilioufrinçaiMades dieb-d'reaTrede CortUi,
de Pngnani , de Nardini et de Tarbni. Le tra-
dition des belles écoles italiennes de violon était
presque inconnue eo Franee avant ces publt-
cationn. L'ouvrage dans lequel Cartier a raa-
tenibté le» documeats les pins précieux sur celte
matière a penr titre l'Art du irlofm, ou Col-
teclitm ckoitle iaru le* tonales des trois icaUt
UaUenne, françaite et allemande, ^d-. Paru,
Decombe , I THS, ia-fol. La deuiième édition est
Intitolëe l'Art du fflobn, oh ZMiiltJon des
écolea, servant de eompUment à la Méthode
de violon du Conservatoire ;9u\%,\Wiy, \n-UA.
Parmi lea compoellions de Cartier, on remarque;
1° Aira de Btehard, du Droit du Seigneur et
de Figaro, variés pour le violon; Parte, 1793.
— î* Air de Catpiji ; idem. — 3° Eteouto Ja-
netla'i idem. — 4° Bjpnne des Marseillait;
idem. — 5° Sonalea pour le violon, dans le stjle
deLollT, rnavre T; Paris, 1797. — 6° Caprice»
ou Étude* ponr le violon; iUà., 1800. — 7* Sii
duo» méthodiques pour deux violona, œuvre 1 1* ;
Paris, IBOI, — 8* Trois grands duos dislogiiée
et concerlants pour deyi violon», op. I4;ibid.
Cet artiste s'est occupé longtemps de recliercliea
pour une histoire du violon, qu'il a rédigi^ et
qui contient de» choses fort corieuaei et tort in-
téressantes; Dulheureosenieul il n'* pu trouver
d'éditeur qui ait oaé ae ctiirger de le publication
d'un ouvrage si considérable et d'un Intérêt epé-
elal. Cartier a délaché de son livre une Disser-
tattoti sur le violon, qui a été insérée dan» la
Aecue intMfcaIe{T. Il),p. 103-iO»]. Cet ar-
Uite a écrit la muiiqne de deux opéras, dont
k» livrets avaient été fatla pour lui par fabre
d'OUvel. Le premier a pour titre les fdlei de
Jfi^Une; l'autre, destiné i l'Opén-Comiqoer
ét^l intitulé l'BérUter supposé. Ces onvragee
n'ont paa été représentés. Cartier avait an»«l en
maniucrit det aj^mphonies et des cancerlos ponr
te violon. Il possédait une collÀtion curieuse
de violon» et d'autres (ustinmen ta a&dens- Il esl
mort k Paris en iSil.
CARULLI(F(Bniiiuni}, gnitariate, El» d'un
lillérsteur distingué, qui Tut Mcrétalre du délégué
de la juridiction napolitaine, eatué i Maples, le
10 février 1770. Un prElre lut donna te* preoiièrea
lefoos de musique. Le tioloacelle fut l'instru-
ment qu'il apprit d'abord; mais il l'abandonM
bientdt pour ae livrer à l'étude de la guitare. Il
n'f avait point de maître à Naple* qui pilt lui
enseigner cet instrument , et il punqnait de nau-
tique : ce fut peut-être un bonheur pour lui,
oar, privé de ressources. Il dut s'en créer, et
faire des recherches qui lui lirent découvrir det
procédés d'etécDlion inconnu» jusqu'k lui. Il faut
connaître la musique de guitare et avoir ent^n
les guitariste» de l'époque qui précéda Caralli,
pour comprendre les progrès qu'il fil faire à l'ait
de jouer de cet Instrument. Cet artiste erriva t
Paria eu moi» d'avril IHOS; il t'y ftt nUei^
dans quelque» concerts et obtint de biitiaDlt
anccét. BientAI il fut l'homoe k la mode, eomme
virtuoee et comme professeur. Se* compoeilioai,
remplies de formes noovellee alors, ajoutèrent
h sa réputalion, et furent la seule mu»iqtM de
guitare qu'on Jona. Il en publie une immense
quantité dan» l'espace d'environ doue ans ; car
le nombre de eea œuvre* grevées dépasse trait
cents. Ce« ouvragn confident eu solo*, duo»,
trio», qualuors, concertos, fantaisie», air» va-
riét,ete. On doitaussik Càrulll une méthode de
guitare, divisée en deux parties [Paris, CarliJ;
elle a éld considérée comme la meilleure quf
«nlsUt alors. Son succès AU si brillant qu'ai peu
d'années on fut obligé d'en faire qiutre ëditio&E.
Caralli * fait aussi paraître un ouvrage originat
Intitulé l'HatTHOttie appliquée à la gtUare
( Pari» , PeUI , I83S ]. Ceit un traité d'accompa-
gnement basé sur une théorie régulière de lltar-
monie. Aucun ouvrage de ce genre n'esislail au-
paravant. Dans aes deraière* années Camili a
peu composé pour Is guitare : l'art de jooer de
cet Instrument s'était perfectionné ; d'autre* ar-
Ustee, plus jeunes, avsient obtenu le vogue,
autant qoe det gnltarfstea peuvent en aroir. Ca-
mili est mort 1 Pari», au moi* de février ISti,
k rige de soixante et ooie ans.
M. Gnilave CamlU, Gl* de l'artiile dont il
vient d'Stre parlé, est un professeur de chant qid
jouit k Paria de qoelque renommée. Il a p»vi
>y Google
CARVLLl — CASA
ptraieun années en Italie, j a (àitrepr^Hnleriiii
i^éra întltDW i Tre MariH, et a publié qmlqiiti
raomim pour le piano et le rtiaol, ta France,
a ItiHe «t eu AllemagM : ils ont en dit iuccè*.
Il T a dn goAt «t de la noDTeaDlé itans Ha IrtoB
à traia toIi.
CARVS (JoicPH-Muui), IMoto^eo et an-
liqniire, né k Bame nra le milieu du dl^'Wp-
tiènie alècle, a pablié un IJTre qnt a pour titre
À»tiqut Libri îliitarum Bomattx Ecelesti;
Rome, 160i,iTi-4*, On T troateoneditiertation
■arlacbutdasanUennea, deilllantei,duifsTfe
degion, de» hjmnca, etc., des premien chré-
Ueu.
CARDSO (Long), cDmpogitenr,TiéïNap1ea
le 16 wplembre 17ô4, reçut les premiers prin-
dpea de la muaique de son pire, maître de cha-
pelle d'une église de Staples, et passa ensuite
•001 la direction de Nicolas Sala. A pr^ avoir
Hni les étodea, il Tut nomitié maître île In cathé-
drale de Péroiise et directeur de l'école publique
de «ette ville. Pousté par un penchant irrésisti-
ble Tcra la nmslqtie de tliéttre , il composa an
pand nombre d'opérai, et écriiil dans toutes les
vlliea dllalle de quelque hnportancc, particuliè-
rement à Naplet, i Rome, h Boli^ne, kVeni-ie
et h Mil». S'il ne fut pas un des meilleurs com-
paaileuTÏ deTécole italienne, il Fat au moira un
des plus féconds, comme aa en i«i>rra juger
par la nolice de ses ouiragea : 1° Opéras : il
Baronê di Troechia ; Sap\ai, 1773, dans le
camaTal; Arlaterte, Lnndrea,l774, dans l'été i
il Mereheie viUam, lÀroonie, m i, àana la
camaTal ; ta MtrandoUna, Trieate, 177G, dans
le eamanl; la Caffeliera tti Spirito, Brescia,
1777; la nniiasti alla moda, F\onaee, 1777,
au priDlrmpa,- il CavaU«re mafflUlteo, Ibid.,
1777, t l'automne; la CrtdfUa patloreUa,
Aonw, 17TS, dans le eaniaTal : il Tvisre bur-
lalo, Bologne, 1778, i l'antomne; la Fiera,
Rome 1779 ; TAmor votublle, Bologne, 1779, au
printempa ; la fiarcadlPadocct, Venise, 1*79;
Seipionein CartaglM, Rome , 1781; Il Fa-
tlaltca per la mustca , Rome, 17BI ; l'Àlàer-
gatiiee vivaee, Milan, 1781; ilMarilogeloio,
Venise, 17B1 ; il JHatrlirumio fn eomedia,
Uikan, 1781; l'Ingiamo, Haplea, 17S1, suprin-
lempt; la Geloiia, Rome, I7B3, dans le car-
natal; II Taxhlo bnrlalo, Veniae, i783 ;
gtt Amanti alla prova, Venise, I7g(; gli
Scherzi délia fitrluna, Rome, 1784; Le
Quiltrù SfagtanI, Naplei, 17M; i PuiUigli e
Oeloiie fra marilo « TfiCNjIfe, Naples , |7R4;
Glwtia Brulo, Romf, 178a, dans le carnaval;
fa Parenlela rtconoseinta, Florence, 1783;
le Spose rieuperale, Venise, 17!S; le Slvoli
in pvntigUo , Veotse , 1780, dans le canuiat;
il Poeta n^odramaUeo , yétoat, I7as; II
Poetadi Villa, Rome, 1 780, au printempa;
lo Stwtenie di BoUtgna, Hon», I7se, daaa
V'été; rimpretario falUto , Palerme, I78B, t
l'aolamne; AUstandro neUe Iwtie, Rome,
I7B7, dans 1« canuTal ; fl Maledlco tonftuo,
R«ne, 1787, dans l'automne; gU AmatUi dlM-
peraK, Naples, 1787, dans Tauiomne; ICampi
EIM, Milan, 1788; r.lnll90iio; l'itapradente,
Roi>e,178S, dana le camaTal et dansi'aiilomoe;
la Spoaa volubtle; la Diifalta di Drmiaimo ;
le Due Spme in eoi\traslo,Rome, 1789;{'j1i'i-
(elo, Florence, 1790; t'JttoIo, Rome, 1790; ^11
AmftRM alla prova. Milan, 1790; Aleuandro
neW Indie, arec une musique nouvelle ; II De-
melrio, Venise, 1791 ; la Locandiera oituta,
Rome, 1791; gli Amatitt lidicoli, Rome,
1793; l'Anligono; l'Oro non compra amore,
Venise, 1701; il Giiioeator del lotlo, Rome
179S; ta LodoiAa, Rome, 1798; la Tent-
ptila, Naples, 1799; la Doniia Mizarra; le
Spose disperate, Rome, IBOO; Àsemiro e Cl-
mene. Home, 1803 ; la Ballerina raggiratritt,
Rome, 1B0&; la Fuga, Rome, ISD9; I'AbvIso
ai marilali, Roiaef ISIO. — l°Musique d'église :
g Meisei soleaaella ; 4 !d. brèves; tate Messe
solennelle des morts ; 4 Messes a cappella ; 3
Dixlt;b aulres|iuumes;3ilfa^;Ecaf,-4 Lito-
niM; (QUE les Pusiimps des «épres a cappella;
Denx Miterere; 1 Via Cracis; plusieurs ofter-
toires; les Lamentations de Jirimie; bean-
coup de motets; l Tantum ergo. — 3° Ora-
torio;;/e/W, en 1779 ; Giudirta, Urbino, 17S1 ;
la Sconfitta deglLAsslri. 1793; II Trionfo
di David, Assise, 1794, — 40 Canlales : Cait-
tate pastorale pow la f^e de Noël ; Minema
al Trasimeno; il Tempo icwipre la verità.
Cantate funèbre pour la mort de M' ff. If.
PlDsienri hjmmés, beaucoup de morceaux dé-
tachés de musique Totale et iustrnmealale. Ca-
ruso est mort h Pérouse, en 18^3.
GABUTICS ( GASPABn-EasEST ) , écban-
soo de l'électeur de Brandebourg, et organiste
It Costrio, Terg la fin du dia-septième afécte, a
publié un traité de la manière d'examiner et de
receToir légalement un orgue, sons ce titre :
Examen organi pneumalici, oder Orgel-
probe, Costrin, less.
CASA (GiROLtno DELLA), né t Udine vers
le milieu du seizième siècle, Tut maître de con-
certs du corps d'instrumenls \ vent au serTice de
la seigneurie de Venise, et obtint cet emploi le
N ianfier 1667. Il est anleur'd'un traité de mu-
sique Intitulé il Yen Modo lU dfmfitufr
con tiittelesarledi stromenlidi/laloet corde.
>y Google
300
CASA — CASATl
et tU voce «manaj di Girolamo délia Cota
dello dl Viine , capo de' concerll delti itro-
menti di fiafo d«Ua mvitrlts. Siptoria di
Venetia. Libro primo {e ieondo). Ai molto
illiulrê Sig. conte Mario Bevilaequa. In Ve
nella, appreim Aitgelo Gardaiu) , ISS4. Denx
parties ia-lal.,clucuiw de » rciiillete. (Livriri-
Uble minière de (aire dei Tarialiona iiir ton» les
iostrumcnU à venl el à curdei, etc.) Cet ouvrage
eil de [a plut grande rarelé : on en tronve un
etempUire t la bibliothèque du LycA musical de
Bologne. H. CafB rite da intme miHiden dea
madrigaux k 5 et e toii, impriméa i Venite en
IS7*. [ Voj. sioria délia matlca sacra nella
già cappella di San Marco lu Vene^a. )
CASALl ( JEiu-BAPTinE ) , maître de vlia-
pelle de Saint-Jean-de-Lalrau , à Rome, Ta!
Doimné i cette place au moiit de aeplembre 17&9,
«t la umaerva jusqu'à ta mort, qui eut lieu au
ConunencerDeal de juillet 1791. Il a compost on
(Fud nombre de meMes, d'oratorioa, et même
quelques opjraa , parmi lesquels on remarque
Campatpe, n^riataté k VenlM ea 1740. Il
4nll peu d'Invention, mais ton style #tail Irèi-
pur. Grélrj, à son arrivée à Rome, choisit Casali
ponr son maître de composition, et reçut de
lui des leçons pendant près de deuiani; mais,
par une da ces singularités dont II j a quelques
exemples, cet homme, doué de la faculté d'ima-
giner de* cliants si heureux, el d'exprimer si
bien les situation)! dramatiques , n'avait reçu
delinalurequ'nn Taible sentiment de l'Iiarmoniei
•usai Casali , bien plus fnppé de ce défaut que
.des qualités précieuse* de son él6ve, en fai-
•ait-il fort peu de cas. Lorsque Grttr; partit
pour Geutve, Casali lui donna nne lettre pour
no de ses amis, qui résidait dans cette ville.
Celle lettre ( qui se titMTe maintenant iUds les
malus de M. Lampurdi, t Turin) commence par
G«a mots : Caro amico, vl mando vn mioico-
laro.verotuitw inmusica, die non >a niente,
ma yiocàne geiUll' auai e di Inum costvme,
etc. ■ Mon cher ami, je vous adresae un de mes
■ élèves , vérilal>le àne en muiique , et qui ne
o sait rieoj mais jeune homme aimable
s hbl-
J)liotlièqne de H. Sanlini les ouvragée de Ca-
uU dont les litres snivent : 1° Quatre'messcs
à quatre parties. 3* Holels à quatre, dont :
Chrislum regem; Adjwa noj,- ComedeUt;
Jvitu* ut pabna, Àmmpta eat, etc. — 3*
TroU Dlxit à hulL — 4° Un Dixit Ik neuf. —
5° Trois Dlxlt i quatre. — 6° Beat\u vlr
pour basM solo avec climur, — 7° Deux Confi-
iebor pour soprano et contralto avec chœur. —
g* BealKf vir i quatre. — 9'' Laudale pour
soprano «t dKBUr. — ll>« Bealiu tilr k dem
cbceurt. — il> Lavdale à huit. — I3> Ave
Maria à ImU. — 13<> Lauda Slon k quatre. —
W Matines de Hœl à quatre. - ■&• Ma-
jnifleal i quatre et ï huiL — le» Lilanies i
quatre , avec orpheslre et orgue. On connaît d*
Casali un opéra ( Campaipa ) représenté aa
IbMtreSant-AngelOjk Valise, eu 174». et un
I oralario( ^Mpail], exécuté i Rome en 1770.11
I tut un des derniers maîtres romains qui se dls-
I tinguirent dans la musique d'église pour Isa
I Toix, sanii orgue.
CASAHURATA(LoDu FudiuudJ .avocat,
' compositenrelécrivaindiiiingoésar la moiique,
! a donné k Bologne, en 1S3B, l'opéra IgiÊUa
d'Aiti, qui eut du succès et fut joué dans Ii
même année sur plusieurs tbéttres des villes de
; la Lombardie. Ricordi eu a publié plusiesm
acioea, sirs et duos, i Uilan. On oonait aassi
de cet amateur plusieurs morceaux pour le piana
et pour la liarpe sur dea thèmes de Bdlioi et de
Donizetti, ainsi que des ditetU^Ar causera, qui
' ont été imprimés diei le mena éditeur. Depuis
l'origine de la Goutta mtukale di Mitaao ,
H. Casamorata en wt un des principaux ré-
dacteurs et y a fait insérer de très-bons articles de
, critique et de biographie.
' CASATl (GiBOLuio ) , oompaaitenr disUngot
et maître d« chapelle k Mintooe, vers la fin
du seizième aiècle, a publié plusieurs csuires de
musique d'église. Waltber {LexUuH, oder 11*-
alluU. Bibliol.) indique ceux dont les titres sui-
vent, mais sana faire connaître les lient ni les da-
tes de leur publication :!■> jTarDSonicx CotUiMM
o I , I, 3, 4 et i vocibut , ewn MUta, Ma-
gnificat, LitaniU, op. I.'— V Vu reeneil
contenant des messes, des psaumes et des féptes
! k 2, 3 et 4 Toii.
CASATl (FautCDia), Dé kHiian vers la in
' du seizième siècle, fut d'abord organiite de
Sainte-Marie de la Passion de cette ville, eosuile
i de celle de Saint-Marc. Pierre-Franfoii Luciio
I a inséré quelques motets de sa compoalioa daas
sa-coUection intitulée -. Converti diverti , ^e. ,
Hilan, 1610. On trouve auisi quelques pièces
de loi dans le Parnastiu mvsicu* de Pogtr
meni; Venise, IBIS.
CASATl (TnéoDoaa ), né à Milan vers
inio , fut d'abord matire de chapelle de l'église
de Saint- Fedele , ensuite du Salnt-Sépahre ,
el enfin devint organiste de la eatltédiak de
Milan, en iM7. 11 obtint aussi plus lard Ittor-
vivance de la place de mallre de ctiapelle de ta
reine Marie-Anne d'Espagoe. Mcdnelli lAton.
dH Letler. Milan. , p. tll et SOI ) dit que
Casati a fait imprimer quatre ouvraa da meues
>y Google
CASATI — CASELLA
sot
«t de moteti; maitilplndlquenl les Deux ni le»
dites decea publiutlofli.
CA SATI ( Gawàmd }, ricollet, ht nultre de
thape1ledelBctt>»édr>l«de HuTare, en PUmont,
Tcrs 1650. Lea ouTnges rnum de m compoti-
tion sont cBui-d : !<> ParUt\tra tola de ëoeri
trmterU a voce lola, eon il btuta p*r l'organo.
op. 1 ; Venite, But. Magni, ie4i in 4o. — 3° Mo-
ietlicoitceTtaHat,2,s, ivacl ad organo.eon
una Mena a qitattro, op. I ; VeoUe, Ateundre
Vinceoti, IM3. Cettune réimpretiion. Iljeo ■
uneédïtMQ posIérieoreipubJiée ï VenîM en iBSl.
— 3" Il Tenu LIbro de' tacri concerti a !, »,
k voei, op. 3; VeniM, Barl. Magni, 1041. —
VMeueeSalmlctmcer1aaai,iiioel;'Veaae,
Al». Vincenli, lOU. — 5° Scelta di Salmi
eon vlolM e molEtti a i, 3, 4 noci, raceolU
da Frane. Mkkele Ângela TurtiUanl, det
terzo ordine diS. Franeeseo; Veniae, Gardane
teta. — e° scella dt vagki e ariosi moteltl
eoncertaa a 1, ï, 3, 4 vocl, fatta dal Turl-
nianJ; Venise, Alex. Vincent!, 1845.-7» Sacri
Cancerli e MolelH a I voci; ibid., IB54.
CASCIATINI { Clacde), composileur de
l'iaAe rooMine , u laissé en manuscrit pour
l'Oise ; 1° La-nde sacre per la Passione di
G. C, a i. — 2" Misse di geqitlem a 3. —
3" Mlaa a qualtro, senia orgaao. — A"
Beatus vlT,k g. — 5° DeieendU angelas, i
8. — S" Vfam mandatoram, à 4.
CASCIATINI ( CuuDE ), diantre à l'église
S. Lorettjo In Damaio, i Rome, et compositeur
de miMiqae religieuse, a Técitdaiu la seconde
inoilîé dn dix-huitiime riècle, et dans les pre-
mières années dn dii-newième. Il était contre-
pointillé liutroit et artiste de talent dans le genre
de la musique d'église ponr tes toIx seules et
sans orgue. Ses meilleurs ouvrages, qui se trou-
vent en manuscrit dsns quelques biblioliièqnes
de Rome, sont une messe de Reqaiem à 3 voii,
une autre i quatre, le Miserere à 4, le psaume
DItU DomtMU, à 8, enfln les motets Zaeharia
fesUnaut descende et Àngelnt* DomitU b 8.
CASE {Jear), né k Woodslocli , dans le
comté d'Oilbrd, M rendil (ameux dans l'uni-
versité de cette ville par son talent pour la dia-
lectique, et fut «msidéréoomnieun des plus sub-
tils argnmentateiirsduseiiièmesièGle. Iltalrefu
docteur ep pliilosopliie eo lï8B, et maomtle 23
jaatier IBM. On a de lu) : 1* The Fraise of
matidi (ÉJoge <Je la musique), OsFord', IbSB.
ii-go. — V Apologia tauticft, tam vocaUs
quam iiutntmeiUaUs et mixtx; Oxford, 15S8,
tn-3*. Ce dernier ouvrage e«l peut-Hte une tra-
duction latine du premier.
CASELLA (...), mnsiclen florenliA du
treiiléine siècle, a été rcnda célèbre par un pas-
sage du poème immortel de Uante. Casdla fui
le nwttre de musique de ce ^rasd poète. Tout
porte ï croire qu'il fut un des aulears de c««
LawU ipMtaaU dont le« mélodies ont tant de '
channe, et qai n'ont point vieilli, bien que quel-
qoea-uns de c«8 cantiques rtmontenlâ plus de cinq
cent cinquante BUS. CaMllaadaenseigiierlamusi-
quean Dante environ vers ma; il fut donc le
contemporain d'Adam de la llale; mais il avait
cessé de vivre quand l'illustre poète de Florence
écrivit son ouvrage, car celui-ci a placé son om-
bre dans les avenues du Purgatoire. Celte ombre
s'avance vers lui pour l'embrssser avec tant
d'arTeclion qn'il fait vers elle un mouvement pa-
reil, mais en vain, n Trois tois 11 étend tes bras,
et Imis Tais, sans rien saisir, ils reviennent sur
sa poitrine. L'ombre sonril, et se montre si bien
ï lui qu'il reconnaît Casella, son maître de
musique et son ami. Ils s'entretiennent qudqne
temps avec toute la tendresse de l'amitié; en-
suite le poète, fidèle i son goût pour U moidqne,
prie Gasella, s^l n'a pcnnt perdu la mémoire et
i'Dsage de ce bd art, d« le consoler dans ses
peines par la douceor de ion chant ; le masiden
ne sa hit pas prier; il chante une eiMMhte de
Dante lui-même (Anior che nella inètUe mt ra-
gUma), avec une voix si douce- et si toucbante
que Dante, Virgile et toutes les imes vennea
avec Casella restent eschaaléesde plai^(t)*
Dante nous apprend qu'il commenta son Pvr-
gatoira vers l'année t300; il suit de là que
Casella mourut k cette époque.
Rnrne]' dit qu'il esisie dans la bibliothèque du
Vatican (n0 32l4,p. 149} MM BailaUtla , aa
■Madrigal, de Lenuoo de Pistoie, au-dessus du-
quel août écrits ces motsi Lemmo da PUtaja;
e Casella diede tl mono. Gerber, Choron
et FB;alIe, l'abbé Bertini et d'autres encore
ont dit, d'après cela , que Casella «st le premier
compositeur de madrigaux qu'on connaisse. H -y
a dans cette assertion une erreur qoll est Inn
de faire remarquer. I^ nudrigat en musique est
une pièce en contrepoint dont on ne trouve point
de traces avant le milieu du quinziènK siècle,
et dont le nom ne parait pas davantage avant ce
temps. Dans les manuscrits anti'rieurs ï cette
époque, tous les morceaux qui n'appartien-
nent pas fc la musique d'église sont des can-
zone ondes baliale.ea Italie, dcschoniMMou
àm ballades ea France, tl n';. a pas une pièce
portant d'antre litre dans le manuscrit de la bi-
bliothèque impériale de Pari« (n* Ï3i in-4^ du
Supplément) lequel conlieni une grand« quantité
I] aiit«a«, aitt. Uttér. fnalie, i. Il, p. its.
>y Google
303
CASELLA — CASINI
iropoïés par dct fflntldCDi italicnt
du qiulanième siècle. Burner «'eit dcMKtrmnpé
iDTtqu'il a donné eomnne tr^oD^e d* BaUa-
. leOa le nom de Madrigal (1), et GerbcF, Cho-
ron et Fayolle, l'abbé Berlini et d'autra, ont en tort
âedire,d'aprè«leptnagedRBurney, qaaCt«dla
M leplua ancien cotnpoiilenr âe Madrlgavx; tar
■'ita onl entendu, par ce mot, une compoailion i
plusieurs voii sur une poésie mondaine en lan-
gue falgaire, il «'en Tant de beaucoup qne Ca-
aclla Mit le plua anden antnir italien qui en ait
écrjt-.jeprouTeni cela par des documents aulhen-
lîquadans mon Histoire générale de la musique.
CASELLA [Pihkf), compositear napoli-
tain, entra comiDe élère an ConserralolTe de S.
Onohio, en 1788, après avoir terminé ses élu-
de* littéraires. Il } resta pendant dix anoéen,
pois il écrîTit pour les thMtrea de Naples, l'In-
nocensa contuciula et l'i'quivoeo, opéns
boiilTes. Ces outrages furent suivis de Pttride,
opjra sériedx ropréieoté sur le titélire Saint-Char
les. Appelél nome après le «uccès de cette par-
tition, il j composa l'opéra boaHit intitulé il Con-
tenta pcr amore, pnis ta Donna di buon ca-
rdtUm. AD caraaTal de ISIl, Il Tit représenter
an théâtre' de la Scala. i Hilan , Virginia,
opéra sérieux. Dana l'annëd Miirante II donna au
lliéAtre de la Pergola, k Florence, la Maria
Sluarda. De retour i Naplé<i,,fl aélé attaché!
l'école des élères eilentes du collège rojral de
musiqoe de S. Pietro a MajeUa , en qualité
de proreaseard'accomp>gnemeDl,et amnplf phi-
■ieiinplaces de maître de chapelle dans les égifaet
de Naples , pour lesquelles il n écrit une grande
quantité de messes, vêpres, punmea et motets.-
Casella est mortà Naples, le \1, décembre 1844,
CASELLI [MicHRL),eicellentténor,débuta
i Milan en 173:1. Il «tait encore admiré en 1771,
au tUÉSlre de San-Benedetlo , i Venise. Pea de
clianlenra ont fourni une aussi longue carrière.
CASELLI (JoKEPB), Tiolontste, net Bologne
en 1717, passa en Woi au service du czar, \ pé-
lersbourg. Il ■ pnbliéun œuvre de six solos pour
Il T a eu DR •ulreCfuein (Pierre) qui Tivait,
iRome vers tSOO, et qui aëcrit un T)e profun-
dit pour voix de soprano, avec chieur el orches-
tre, ainsi qu'une espèce de cantate sur la mon
de dmarosa.
CASENTIM(M*Rsiuo], compositeur, né
k Lacques, était maître de cliapelle è GemoDs
en 1A07, comme m le rail par le litre d'un œn-
vre de madrigaux A & voix, imprimé k Venise,
auteur : CoAticuSolamniiit, à%i Veuiie, 16li.
Le eatalogu de la Bibliotbtque du rai de Por-
tagal iadique aDSii ic* oavragee Mivanla de u
oompontiM : Tirti e Cbtri, vuidrigaU a du-
?He, U». 3 1 et Madrigati a à, Ub. à.
GASENTIKO (Snao), cogapodleur ita-
lien du seiiième siècle, dont on trouva «■ laa-
à la biblioUtèque roTale de Maniett, tons
0 IV, u
Peeeata »
CASINATE (D. M^ua), eccléaUatiqwe . né
i Palerme, en Sicile, vera le milieu du seiaiène
Mêle , a lait imprimer de sa coraposltioa un oo-
Trsge inlitolé : .«eue a S eod modulait; Ve-
nise, 1SB8, ln-4'.
CASINI (0. Juit-MARia), prêtre flor«ntin.
né vers la'b, étudia d'abonnés preniiert élé>
ments de la moslqne dans «a ville natale, et ee
rendit ensuite i Rome, où il se mit aoua la di-
rection de Malteo SimooeMi, pour contiiMier ses
étodes. Fini tard il entra dans l'Jcole de B«-
nard Pasquini, où il perreclionna son talent
dans l'art déjouer de l'ornue. Son édacaliôn mo-
ijcale terminée, il obtint la place d'organiste de
l'église principale de Florence. Son premier oo-
vrage fut un livre de roolet» i quatre voii aans
orgne, dans l'ancien style de l'école nuiMiae,
appelé Slile oitervaio ; il le lit imprimer sous
ce litre -. Joatatàt Mari» Catint orgaiû nw^)0-
rts eccleaix Florenlix modutaloùt, el saeer-
dotio prtediU Modult qaaivor vocibus. Optu
primitm. Bonus ap. Mateardum, i708. Crt
<euvre lut suivi de Retporuorl per la tetli-
VM»at<nila,ak voci.op. 3; Florence, C.Bindi,
170e. On connaît aussi de ce musicien distin-
gué 1 Matleti a 4 voei açapella; ibid., 171).
maisteot en botaL^ies
et raguea pour l'orgue. Elles sont intitulées :
1° Jf'aittttie e toeâate d' inUivolatitra , op. X
— V Peiuieri per l' organo, inpartUuraf
Florence, 1714, io-fol. Dana la auite , Castni se
livra à des Iranux de théorie po«ir réaliser In
révee de Vlcentino, de Colonna et de Dont sur
le rétaUlasement dea andens genres de nuniqtte
diatonique , clironiatiqiie et eabannonique, ao
moyen d'une division exacte dea iDlervallea des
instruments k clavier. On pense bien que et»
recherches n'aboutirent à rieo. Hanai biiiis a^
prend (de Florent. tnveiUor., p. 76] qoeCasini
avait fait construire un daveda dont las ton-
chet noires du clavier étaient diviséee en de«x
parties, afln de produire les demi-tons eiactsdes
échelles chromatiques aiceadtntea et descen-
dantes. Des instrumtuts du même genre avaiesii
>y Google
CASINI ^ GASSAGNE
S0&
M Taila en Italie p»r les guias de NtcolM Vin-
centfno, Fabio CoUtona, Gateano Sabbatùi,
Klcol» Romarini (dté par ie P. Kircher, Jliuur-
^o, lib. 6 , c. 1,^ 3 ), Franfoi* Nlgattt (vojr. cw
nDMa) et' d'anlrei. Ce ajalàne d'accwd dec
instromeoU t daviar iUit appeM tatrafoU ptT
lei muaicieiis itatieua SUtema parteeipato.
GASONl ( GmiNi ), lilUrsIaar iUlien da aaf-
liètnealAele, ni h S«Tavalte,e!it aaleor d'un li-
vre biurre qoi ■ pour tilre : Deila moffta d'A'
iMore, iteUa quaie tt trotta eome Amore ils
Metafisteo, FMeo, Astrologo, Mvtieo, etc.; in
TenexU, appreuo Agoitina Zopplnl, IbM, &B
reoilleta iii-4°. Le troldteie linv ie cet ooTrage
singulier traita d« la mu^ue. laqndlt, udruK
i'aulenr, tire son origine de l'attottr.
CASPARINI ( Eceiin } , doal le nMU alle-
naïkd était Caspar, était (11* d'un factenr d'oc-
gon. ]l exerça la même protealon, et rot coo-
atdéré comme le plus habile artiste de >on tempi
poQT la fabrication de ce* instnimenti. 11 naquit
en 11114 , k Sono, dani la baaae Lnuce. Le dfr
■Ir d'kugoientet lea Gonuaitaancea qull afiit »t-
qnisea dans lea ateliers de sou père le dilemiiia
k TOjager, lorsqu'il eut allejnt sa dix-septihne
année. Après an t^oor de troll ans en Bavière,
il partit pour lltalie et se fixa k Padoue, où il
Té(»it longtempa. Appelé t- Vienne afce leUIre
de facieoT d'or^oes de la cour impériale, il re-
mit en bon éitl tons les instruveeta de cette
ville , et, a*Mt de s'éloigner, oonilnildt pour
rempereur nn petit orgue de six jeux, dont tow
les tUTBui étaient en papier venii.L'eroperearkii
témoigna sa saiisraclioD par le doa d'une somma
de mille dueati et d'une talwlière d'or ornée de
■on portrait Oe retour en Italie, Caspariui ;
reprises tntaox faablinels. En ise? il fut ap-
pelé k Gnrllti pour y constrnire le grand orgue
de la nouvelle égliae de Sauit-Pierre et S^nt-
Pant; il acheva cet iDstrumoil dans l'espace de
di ans, en lociélé avec son (Ils. On croit qo'fl
eeue de vivre peu de tempe après, maia -t'é-
poqne de sa mort n'est paa exactement coanm.
Lee prineipaai onvragei de Casparini aont :
1° L'exoelleBt orgue de Sainte-Harie-Majeure 1
Trente, compote de trenle-deax regiiirBi, et
qnl IM ensnlie augmenté de dii jenx nouvean,
— 1* L'orgee de Sainte-Justine, à Padoue, sdie
pieds ooveiis, avec quirante-deux registres. —
t* Le grand orgue de Saint-Gearge Je Majeur, i
Teniie , de trente-deux pieds. — 4° Le grand
orgue de SalnM^nl , k Epan.dans le Tyrol. —
i* Un oTgne au convenl de Brixai , dans le Ty-
rol. — B* Le grand orgae de Gonliti , de trcnte-
CASPAHINI (Anin-HMACa), fili du pré-
cédent , «t non moins célèbre constructeur d'or-
gnea , naquit en Italie. Il aida son p«re daw la
o(»itruction dn grand orgne de Gœrliti, Quant
kses travaux partlciilien.ilaeoDMStent : i«Dane
l'Ofgue de Saint-Bemhrd , k Bfeslaa, composé de
trente «t un Jeux avec quatre sourOats, construit
de 1708 k 1711. — 20 Dens celui de l'église de*
Onae mille Viei«cs, de la même ville , composé
deTlagt-troisjenxctde quatre soumets, en 17DS.
_ 3° Dans cdui de Salnt-Adatbert , de vingl-
denx jenx et trois sonllleti, en 1737.
Le Ils de cet artisis , nomme Jean-Gotllob ,
aida son père dans la conslmctjon de l'orgue de
Saint-Adalhert, de Breslan, et lit lui-même l'or-
gne dn DomlulcaiBs de Glogau, composé de
vingt Jeux.
, CASPERS(Loiii*-Utimi-JEAii), pianiste et
ooiapasilear, né k Paiia de parents allemands
le 3 octobre 183&, fut admis au Coaservatoire
comme élève de piano , et suivit pendant plu-
eleura années le cours de Zimmerman. En 1B4S
il commença l'étude de l'Iiamionie dans lamente
école. Le deuxième ^x de cette «cîence lui fut
décerné en IMb, et il obtint le premier en 1847.
Devenu élève d'Halévy pour le 'conliepoint et la.
Algue, il se distiogoa an cooeonn de 1849 et y
obtint on prix. Depnin lors H. Casprrs s'est li>
premier ouvrage dramatique^ léCliopeau tht roi,
opéra-comique en un acte, a été représenté au
Tliéktie- Lyrique, le 1B avril 18Se. Les connais-
aeun y ont remarqué du talent dans la ma-
nière d'écrira , dana t'instruntenlalion et llnx-
tioct de la scène. La Channeute, autre opéra-
comique en un acte, composé par H. Caspws,
a été représenté au tUUtre des Rourfes-ParisieDs
le 13 avril IBM. On y a remarqué les mêmes
qualités. Il a doanéau même tlieitre, en 1S&9,
Doni la rue, opérette en on acte. Le même
compositeur avait bit entendre précédemment
des cbcenrs avec orcbestre anx concerts de ta
Kieiété de Sainte-Cédte k Paris : ils n'ont pas
été pnUléa. Des romaneee , des mélodies , des
préludes ponr le piano en style rngué, un boléro
ponr le même InstrTimenI, des nocturnes et des
rsntiisies, complètent la série des productions
de M, Caipers jntqu'au moment où celle notice
est écrite (IBM}.
GASSAGNE {VAtai Jmc?h u) naquit
an diocèse âX)1érôo, vers 1710. Il apprit la mu-
sique k la maîtrise de le cathédrale de Marsellte,
et publia : l'iiHKelj de Fables mùti en niu-
siTue; Paris, 1754, In^". — V AlpMiet mvsi-
eat; Paris, 1765, in-8". — 3° Traiti séaérat
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SM
CASSAGHE — CASSEL
fU» élimenU dv chant. Cel ooTrsge, imprimi
dé* 1743 , M fui publié qii*en 17W (Paria,
grud JD-B»). L'auteur; propoM de Nduire
loutw iM deh à uncMiile, c'ert-à-dlr» à la
c)«r de' 4oI *ar Uxeconde ligne; idée ttauaqiie
Silmon iTail d^>i tenté de faire adopter dans
M» Bttay ta the advancemeni of miufi [ Lob-
dret, I678,i(i-S<>). PatulBoyer, maltredemu-
■iqnede la caihédnié de Nlmei, fit i<Ât le ridi-
cote de celle idée, dana une Lettre à Diderot,
publiés en 17<iT. La Cassagne répondit h celte
lettre par l'VJiicUHer miuital, povr uirph- de
mppUDMiU ou Traité général det aliments
duchanUPtri», l7as, grand in-»>),nulgll ne
détniiait pi> la forte des objeclioa) qnl anieat
été Ikitee contre bob sjulène. Repriu fera 1815
et poitérieurement par pluuean auteon de
a^slèraee et d'éléfnenU demnsiiine, l'idée de
Salnuw et de l'abbé la Caaiagae ■ été miM ni
pratique dam Im arrangenienla poor pia>o de*
opéras etmémedei anciennee oenTrea daa^quet :
elle a produit «e* réwltats inéTltables, en faisant
oublier à beaucoup de miuidem l'unage dea
clefs «t les rendant inliabilea k lire la musique
ancienne: de plos, elle leur a fait cotuidérer
coame identique* des dlapaiont de voix qui
sont n«lurellea)eat i l'octaTe.
CASSAIGNE (RxiMKD dkli), né dans
l'ancienne proTlnce de Gascogne vers IMO, Tut
maître des enfant* de chstir de Notre-Dwne de
Paria. 11 occupait cette place lorsqu'il obtint au
concoun du P*] de miulque d'ËTreui, en
Iâ7a, le pris de la tiirpe d'argent pour laeom-
posilioo du motet Qnli mUer^itw lui ./eru-
salem. Le premier prix , c'esL^-dire celui de
l'orgne d'argent, lui tut décerné au coDCoors de
la mCnMTille,en lUT.pourun Lawta Jenir-
CASSANEA DE HONDONVILLE
(jBUl^MEPfl]. VOy, UtHtDORTlUil.
CASSEBOEHH (JEAn-Faùiéaic), méde-
cin et habile aDalomisIc, fit ses étude* k Halle ,
at pairie, etk Fiancrort-tur-l'Oder. De retour i
Malle , il j enaeigna l'aDatomie, et fut enanlla
appelé i Berlin (en 1741) pour } occuper npe
citaire de l« même Tsculté; il jr mourut le 7 fé-
vrier i74J. Ce médecin a'eat spédalement occupé
de ranalomie de l'or^lle, et a donné sur cette
nultire : l' Dlipiitallo de aure interna; Franc-
fort , 1730, in-4=. — S' Traetaim trn de aure
bumom,- ibid., 1730, in4>, augmenté d'un
4* traité en 1734, d'un a* et d'an e* en 1735,
CASâËL (Guiu.*.un), professeur de chant
au Conservetoire de uuslquede Bniiieik*, al né
ft Lyon le 11 octobre 1794. Entré li l'Age de «nu
ans, comme peo^onnaire, an Lycée de cette Tllle,
il y M de trannes étodea. Ses parents désiraient
loi *oir sniTTe la carrièra du barreau; mai* la
nécesrité de sa aonitraire i la canacriplton miC-
talre lai Ht chercher an refuge dam edie d«t
arts. Di*Bon«M(BBeeilan)t montré dltearenaes
dtapcailions pour la musique; elles avaient élA
cnlUvées par de biHis maîtres, et particolifeie-
ment par Georges Jadin; il dut i cette pre-
mière éducation mnsicalc l'avanlage d'être admis
au prasionnatduConsertatoirede Paria, comme
élève interne pour le cliant. Dans cette école cé-
lèbre. Garai, Talms et Bapliste aîné furent sei
maîtres de chant et de déclamation. La réfoime
du penilonnal en 1814, après la restauraOnn ,
oblige* Catsel k chercher au théitre l'emploi
dea connaissance* qu'il aTatl acquise* dans soi
art : ce rut au théitre d'Amiens qu'il débuta. Ses
premiers pas dans Is carrière dramatique turent
heureux ; une tdIs trttehe et d^in timbre agréa-
ble, «M trèa-bonite méthode de chant et nue
profonde connaissance de la mnsiqne asmrèreot
ses succès. Le* théitre* de Nantes, de Meli.de
Lyon , de Rouen et de Bordeaux possédera
ensalle Casael, et partout il fut applaudi. Enfin
il entra k l'Opéra-Comique de Parla, y détioti
avec succè* et y demeura pendant tn^s aat. Il
]r serait «raisemblablement resté plus looglempa
si des disciMsioD* asseï vive* ne s'étalent ëtevés*
entre lui et Gnilbert de Piiérécourl, alon
directeur de ce théitre : elle* l'obligèrent k
rompre ses engagements et k te rendre en Bel-
gkjue. Il se fit d'abord entendre! Gand, pntsfut
*ppelé au grand théèire de BrHi,ellï*, où il joua
avec succès pendant cinq ans. Retiré en 1811, il
a ctasédese faire entendre an public et a'eal livré
k l'enselguenient. Déjk tl s'était tait coanaltre
avantageusement par les bons élèves qu'il avait
formé»; parmi ceux-d on remarquait Bf^eDom*
(plus tard H~* Gras), M"* Florigny (eonnoe
ensuite sou* le nom de M« Talère), et M"' Dor-
gehraj, qnl a oMenu des succès i l'Od^on de
Paris. Nommé professeur de chant au Conserva-
toire de Bruidlea m 1833, Casad ; a formé des
élèves qui ont brillé au tliéllre. Sa méthode était
une très-bonne tradition de cdle de Garst. Te
btm proléaaenr est mort k Bmxelte* , an n^ii*
d'octobre 1836.
Comme compodteur, Caasd s'est fait con-
naître per beaucoup de romances et de Docttme*
qui ont été publiés k Bmielle* et k Paris. A Rooea,
il a écrit une cantste pour l'anniversaire de fa
Pierre CoroelUe; A Bruidies :
Bolenneile qui s été exècutéb pln-
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CASSEL — CASTKL
30»
tinin fois à Vé^iae Sainto-GuduEe. — l» Un I
laadaie pour wpranoBieccbceurs. — 3>Dea\
■ira ilalieng , dont un pour uprano avec chiEDr.
— 4° Un duo itaUen pour soprano et buytoa. A
MeU ; 1° Un Domé»e lalwm fae reggnt, pour
iamliaantlbaiie.^ !<■ Qn O (OJufarb, pour
soprano, meizo «oprano «t conlrallo.
CASSERIO (JuLu], célèbre analomiale,
né k PlaJHoce, en ibii, d'âne hiaille obscure,
fui iutniit dans la nwdeeiH par Fabrice d'Aqna-
peidenle , doot H avait éU le donwiliqae , «t qui
te Bl recerolr dodmr m mMedns et ea ehf-
nirgie t l'uDiTeruté de Paduue. En 1609 il fnl
nommé proressear de chini^ie par le Bénat
de VcBiie. Casauio monrat k Padoue es l&ID,
Igé de toiiante an«. On lui doit un excellent
livre intitulé d« Yoeis audilwpte or^aaU
kistoria anatomieafVeake, ieoo,in-ral.,avec
33 pi., réimprimé h Temn, en looi , in fol.,
«l h VcuiM, m 1607, ia-fol. La partie relative
aux organes de la voii a été donnée leule à
Fenare.en 1001, infol.
CASSINI DE TUURY (Céur-Frmiqcik),
de l'Académie dts (dencea, mallre dei coinptM,
directeur de l'observatoire, célèbre par la peasée
et l'eKécatlon de U belle carte topographi-
que de la France , conntw sooa le ncnn de
Carte de Cawini, naquit le 14Juln 1714, ou le
17 da même moi», iniiut quelque* biogiapbee.
Il mourut de la petite vérole, la 4 septembre
1784. Il a lait avec Karaldi et l'abbé de U Caille
des expériencea «ur la propaption du son, dont
U a coDSi^ké le résultat dans lin ménu^ra buéré
parad ceux de J' Académie de* cetcacu, anaée
1738, p. 34. Dans ceui de l'année 1739, p. 136,
U a aussi donné : HouDella exgirimKe* (ailes
enLanffuedocwrlapropa^aUo»duion,qui
tonfirmeni celles qui mt été fattet aux vni'
nns de Paris,
CASSIODORE (AaMuEN), historien latin
et ministre de Tbéodoric, roi des Golhs, naquit
à Squillace, vers 470. Dès l'ége de dix-huit ans,
il avait déjk acqnïSDne grande lépolation par son
savoir et sa prudence. Odoacre, roi des Hérules,
lui conBalesoiade ses doroaÎJKS cl deses Bnances.
Après la mort de ce prince, vaincu par Théo-
doric.ll se retira dans sa patrie; mais, bientét
rappelé par le vainqueur, il devint son becrétaire,
son ministre et le bienfaiteur de l'Italie. Sa ra-
venr s'accrut avec ses services ; Il était déji
patilce et mallre desoUces, lorsqu'il fut Tait
consul en 614. Eloigné de la cour eaâ34,ii]i fut
rappelé par la Bile de Ttiéodorie après la mort
de ce prince; mais, acrjbié par les revers et la
ruine des Gollis, qu'il n'avait pu prévenir, il se
ra enfin dans sa pairie i l'tge de solxante-
ans, et Toada le monaslère de Vivien (en
Calabre). On croltque sa cannère se prolonge»
'à près decentans; au moins sait-on qu'il
vivait encore en SA2. Parmi In ouvrages de Cas-
'8 OB trouve nn traité de musique , qui fait
partie de celui qnl a pour titre d« Artibtu ac
(ttte^pIMi Uberalium liHerarum. L'abbé Ger>
'a inséré dans sa colieetii»] des écrivtdns
ecdésfasUqnes snr Ja musique, t. I, p, is. On
le trouve aassi dans ses œuvres complèlM
publiées par les Bénédictins, Ronen, 1679,
3 vol. in.fol., réimprimées k Venise en 1739,
t. II.
GASTAGNEDA V PARES (D. Isidove).
profiweenr de clavecin li Cadix, dans la seconde
moitié du dix-lmitlème siècle, a tait paraître' an
ouvrage intltnlé Traité théorique sur tespre-
nOat^émmis de lamustquei Cadli, Hondillo
et Iglesias, 17S3. Ce titre est cdul qui est cité
dans le ./ourvuiJ encyclopédique Aa mois de juin
1783, p. â60i mais il est vraisemblable qne ce
D'est qu'une trsductioo, et que l'ouvrage deCas-
tagneda est écrit en eapa^iol.
CASTAGNERY (JuH-Ptn.), luthier
français, vivait i Paris, .vers le mUieu du dix-
septième siècle. On a 'de lui des instruments qui
portent la date de 1819, et d'autres, 1663. Ses
viokms SMit estimés t cause de leur timbre
argentin ; mais le volume de leur son est pen
considérable.
CASTAING (LE CnEvàLna F. J. U.}, an-
cien ofBcier de marine, néeaNonnandie,etama-
teur de musique è Falaise (Calvados), vers I78&,
est auteur d'un petit ouvrage qui a pour Utre :
Estai sur Fort mMicol, en réponse ou pro-
grammedela société philharmonique duCal-
vadoSjSurla question de savirir quels sont les
mofens de propager le gom delà marf^ueen
Normandie et'de la pojnUartser dans iM pro-
vinces. Falaise, imprimerie de Brée l'alné, 1B34,
ia-S° de 14 pages.
CA8TAU»! (Bl
nitien snr lequel on
U vivwl an commencement dn dIx-septIème siècle.
Op a imprimé un recueil de madrigaux de sa com-
posilion sous ce titra : Primo moswUo dtf f tort
miuicalntmfe coUI Ml gianUno BeOerofonteo ;
Veneiia, app. Alesi. Vincenti, 1633, ln-4*.
CASTEL (Leou-Bnnaim), né t Hoat-
pellier le il novembre 1686, entra chez les )é-
suilw le 16 octobre 1703..I1 cultiva principale^
ment les matliématlquei et les enseigna k Tou-
louseetàParii,où il arriva vers 1730. Frappé
de cette proposition avancée par HeirtoD (dani
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306
CASTEL — CASTELBARCO
ton Optique, Iit. 1, p. S, prnp- 3), que le*
largeurs ds* upl conleun pricnitiTen, réwlUnl
de In rérnclion de la lumière t trader* le prùme,
ionl proportionnellea aux kingiiear» des cordes,
d'une éelwlle musicale diipot^e dans cet ordre ,
re,ml,fa, sol, la, Ji, «(, lepèreOulel pi*-
ICBdit former des gammes de couleiin comme 11
y adesgammeH de aoiu, et crut à la posaibiliU
d'une macJitne, qu'il appel* Claeectit ocalaire,
au mojen de quoi, eu Tarlaol lea cooIbutb, il
prétendu arfecter l'organe de la tue, comme le
claredn ordinaire allecte oelui de l'oole par la
Tariétti des ions. Il en annonça le projet dant le
Mercvre de novembre 1725, et en développa la
tbéorie dans les Journaux de TréToai de 1735,.
Il dépenu du tomme* coaiidér^blei pour (aire
«oottnilre *a oiacliine, qui rut reeoiwneaeée *
ploaleura repriseiimais c'était une îdAe bizarre
qui M pourail a*olr de résultai satiafaliant , et
qu'il Sait par abandonner. Le père CaeM tra-
TiUia au joamal de Trérout p«adant trente ans,
et foamil ansii bcaucoiip d'articlei au Mermr».
<)uolque géomètre, il manquait de méllHXie et se
Jetait «ouieot dans des écarta d'imagination. Il
est mort le 11 janvier l7&7, b soixante-neuf ans.
On a de lui : 1° L'expoaitioa de son sjstème du
cIsTedn oculaire, soosce titre: KouvèUêt expé-
riences d'opUgite et d'acoiuUque (MAmoiresde
TréTDUx, t. LXIX et LXX, année I73S). G.-Ph.
Telemann a donné iiae Iraductian allemande do
cetle exposition, ions ce titre : Beiehrelbiatg
der Augenorgtl; oder Avgenelaviei; etc.;
Hamboorg, 1738, in-4« On trouve une analjse de
cette traduction dans la BiUîollitqne musicale de
Millier, t. Il, p. H9-376. On a publié aussi à
IjoDdres : ExplaMttlon of the ocuiar Barpsl-
chordj Londres, 1757 , In-B" de SI pages. — 3"
Lettres d'un acadëmlelen de Bordeaux twr le
fond de (a muil^e,- Paris, 175i, In-IS. Ces
lettres ont été écrites à l'occasion de celle de
J.-J. Raosseau sur la Riusfque française : le sljle
en est lourd et diffus. Une répons Bnnnyme a
éV pnbliée sous ce titre ; Ripame crttiipie d'un
académicien de Roiten à l'acadétnicten de
Bordeaax; Paris, ]7M, In- 12. Celle ri<pon«eest
du pcre Cartel lui-mAine. — 3° Remarques tnr
la lettre de M. Rameau, dans les Mémoires de
TréTonx, ann. 1736, t. LXXI, p. (il99-îOI8.
(Voy. R*mead). On altribueaussi an pJre Caslel
la rédaction des ouvraiies de théorie de Rameau ;
mais ce fait n'eut pas proni^. Le journal des
Irafaiii de ce jésuite poor son clavecin oculaire,
BTanlét^TendnaTec Iabibt'0tlièqiiede1am.iison
professe de son ordre, passa dans relie de Meer-
maon; il a été remis en rente h la Haye eu
1S14, «t actieli par Van Uultliem. Il estaujonr-
d'iiiii dans la collection de manu^tcriu de la bi-
bliotiièque royale de Bnixeller. Le ptee Castd
est auteur d'une DiMorfatlM phitoiophique et
littéraire, où, par let trait prtnelpes de la
çtomitrie, tm recherche ti let règlet de* arlt
sont jixes ouarbitrairet (Pni%, 1736, in-Jt).
Pour se faire mieux entendre à cet égard, te pire
Caslel applique aex principes à la musique, «( en
prend occasion de rapporter & ce sujet lea con-
qu'ii a eues avec Rameau. Cet con-
fie conduisent i aucun résultat de
quelque importance. On a imprimé t Londres ,
soua le nom du P. Castel : Dissertalfan upon
a Work mvte by Mr. Geminiani, intttted the
Harmonie jniide. Extraed ont ofthe Journal
des savant; Londrea, 1741, in-11.
GASTELAN (Annie), violon de la chambre
de Henri II, roi de France, fut nommé k cette
place en i5&5, suivant un compte mannaerit de
Pannée I5H, qui «e trouve h la bibUutttèqne im-
périale, k Paris. (Voy. Seone musicale, rixktaie
nnn^,p.l57.)
CASTELBARCO (le comte CËsm m),
amateur de musique i Milan, est Issu d'une ti'
mille disUnguée 'dans le* annales de la Lombardie.
Possesseur d'une grande fortune, il hll un noble
usage de sea richesses el s'entoure dea ptos
iteaux produits de tous let aria. Il s'est fait con-
naître comme compositeur par des duos pour
deux violons, op. 3 et 4 ; on grand trio p»nr 1
violon* et violoncelle; 11 quatuors pour 3 vio-
lons, alto el violoncelle; un autre Irio pour piano,
violon el violoncelle; un grand textaor, dan* le
genre d'une -symphonie, pour deux violons, deux
altos, violoncelle et contre-basse; le Rédemp-
ieursw la Croix, sonates caractéristique* pour
deoi vioions, alto, violoncelle et contre-baase;
le Sette Parole di Dio punitore, ossia il Di-
lavlo, sonate caractérisUque pour piano, violon,
alto, violoncelte, basse et pbysliarmoniea ad
tlblium : le mCme ouvrage à grand orcbattte
avec chant, dédié k l'Institut de Fiuee; 11
quinletles pour S violons, 3 altos el violonedle;
nnesymplionle igrand orchestre; ieiSeptPo-
roUt de la Création, pour orchestre et chant,
elles Sept i'aroIef^IaR^dempMoAjégalement
pour orchestre. La plupart de ces oorrages ont
été publiés à Milan, par les soins dn professeur
Louis Scoltl. Le comte de Castelbarco donne
souvent des conœrts dans sa maison. Sa collec-
tion d'inslrnments de grands maîtres est renom-
mée en Italie : on j remarque liuatre beaax
violons de Stradivari, d'autres de Joseph et
d'André Guameri, d'Aouti, de Stdaer, plnsienrf
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CASTELBARCO ~ C*STELI.O
207
•IbM et TidoDcell«»' de ce* ariisle» célèbres.
CASTELEYK (mtltre M:tTBiED), prêtre,
notaire, poAto el miuicieit, naquit à Andeniinle
(Flandre) eu 14S&i car lui-mime nous apprend,
daim m)e ds ta dianaoni , qu'il «lait Agé de
trente ue en l&is. Il vivut eocor« apri* lâ44,
puisqoe une autre chanion compoUe par lui a
poor (nielle Uaitéde paix conclu i Crépy dana
cetteiDâiDeuiiiée.l]inoi)rotàABd«iiardeeaiM9|
suifani une note maniucrile de M. Vanderetiae-
teo. CadelejD AilattacUeaqDalilâdB/acintrk
la chambre de rbétMique d'Audeoarde, désignte
soiulenomdei'sr vobit. Ou a de ce poéleiau-
sicien un art de rMtoriqqe en. rare OuDanda (De
Koiut tan SMorikrn) dont la première édilioD
a paru à Gand en lUS, in-tl,etqni a Mérûtst-
primé plusieurs foia. Le recueil de aMehanaou
apourtltre: i>iv0r(cÀe iiedkeiis gmoaiponeert
bg WylentHeerMatki/ideCatteUgitpriater
aide excellent poet; lot Rotterdan, b; Jan Tan
Waeaberghede JociglK,aiuiaiai6. tvol. ia-ll.
(ChanNiuidiTeraeicaaipméeaparlUlliiMideCBa-
teleyn, prttre et poêle eieellent.) t . F. Willema
cite une premitre édiUoii de ceaduiuons publiée
en 1630. La plupart des clianiona de CaeMle)ii
■ont bacbiquea «a erotique*. Troia w»l lùato-
riquea et ont pour aujet -. f La.captiTité de
FrentoU 1" ; — 1* Le traité de paii c4MIc1u à
Nice; — 3' Le traité de paii perpétuelle de
CrépT. Lee méloAea qui accompagnent tes chan-
sons oat en géainl le caractiie des complaintes
dumojen tge, et sont écrites dans la tonalité in-
cioine do premier, du second et du qoetrième
ton du plai%clunt. On voit au titre du recueil
que le poâte a eemposé les mélodies d'une
partie de se* chaosoui eu y on lit cei mots :
Sier echlerstjit noehbs ghepoecht aile de
liedeken» bg de» «elpm attUtmr op note»
ghetlell. (Une partie de* ehannoiis contenues
ici ont été ornées de mélodies par ie même
L'émditWlIemt a publié la ctianson reUliTc
il lBcnptiTitédeP[aatoiir',en notation moderne,
dans sa coUacLlon de chansons Qamandea inti-
tulée : Owfe vloenuche lÀederen (Gand, H.
Hoate, lUe, gr. in-8°l;etH. Edmond Vander»-
traeten a rqirodnil le premier couplet de la tren>
tiioM cbaHOB, afeela oolatioii ori^nale, d^prt*
l'édition de Bollerdam, ieia,d«nese*Ae<:hffrc&ef
tur la ntmique à Àiidenarde avtatt te àûi'
neuvième tièele (Anier*, tSH. ia-a*).
CAST£LLACC1 (Lonii), guiUriate, est ni
k Pise en 1791. Apréi avoir apprla lea premiers
prindpes de la musqué, il se lirra h l'étude de
ir cet instrument iMau-
coup dtebileté. Hais 11 ï a « pei
pour l'existence d'un artiste dont le tilent con-
siste àjouerde la mandoline, que U. Castellaeci
se Tit tord d'j renoncer pour se Taire guitariete.
Cest par ta ^tare surtout qu'il s'est tait con-
naître. Ainsi que Carulli et Carcassi, il tint
eherclier nne réputation et de l'aisance k Paris :
il 1 troava ces deux ctiosei. Comme proresaeur
de guitare, il s'est placé au rang de ceux qni ont
olitenu le plus de snccéi dans celte Tille, dont
il ne s'est plus éloigné, si ce n'est pour taire un
Tojage ot Alleniapie dans l'année 1EI2&. M. Cas-
tellacci a publié près de diui ceota iMi*rei
pour son luslrument, entre autres nne méthode
diiiiée en deui parties. Tonte celte musique,
qui est bri légère, et qui consiste en hnlsisiee,
airs T*4éa, duos, rondeanx. Taises, etc., a
été gravée i Paris, t L^on et k Hilan.Oncon-
natl aussi de H. Gastellacei un grand nombre de
C&STELLI(teH^cEFBÉDiaic),paC te agréa-
ble et littérateur laborieux, naquit le 16 mai 17B1
à Vienne, où son père était lériticateuC des comptât
au collège des Jésaites. Apre* BTOir snivi let
cours de cette institution jusqu'en rélhoiique, il
Étudia le droit à l'uniTersité, et apprit dans le
mime tempak jouer du violon, sur lequel 11 ac-
quit asses de talent pour remplacer souTcnt son
maître k l'orchestre du Ihéktre. En 1801 il obUnt
un emphd k la compt^lité de la ville ; mais les
liwetioat de celle place étaient incompatibles
aiec son goût pour U poésie ; bientét il la quitta,
et , devenu libre, U put se livrer k son pfnrJuml
pour le Ihéfltre. Sa première pièce [ut jouée ea
ISOS et eut quelque suceès. An nombn de sea
onvmges en ce b'i>'Bi o» remarque l'Ope»
Sdi.wei*erfaaUUe (la Famille suisse), dont
W.eigl ' écrit lamusique. En 1815, CastelU sui-
Tit m France le comte Cavriani, commissaire du
gouvernement autrichien pendant l'occupalloo -.
Casteiti remplissait près de hii les fondions de
secrétaire. De relourk Vienne, en ISIT, il r^rit
ses travaux ; puiji il fit on voyage en Allemagne et
refut le doctorat k l'univenité de léna, en IU9.
Outre ses nomttrensee productions poètiqne* et
lilléraiiesionconoalt de Caatelll beaucoup d^r-
tkJee de Journaux, même dans le doOMiae de
la politique où il e'était engagé en IS48.Ilar6-
digé seul, depuis 1819 jusqu'en 1840 \'India>
tew gémhral de la mutlqae (Allgemehur mn-
sikalischerAnidger), petit journal hebdomadaire
dont la coliecUw (orme lï volume* in-8*. Cas-
leUi est mortk Vienne dans les premiers mois
de IBM.
CASTELU» (Dauo), VioitieD, clielde l'or-
>y Google
308
clies(r<9 il« Saint-Marc,
<)iK'MptJè[iie sltcle, «at dteigné au titre à'um
de ae> ourrtgea : Capo dt cqmpagnia di «Hul-
chi iitmmenli dafialo. On connaît de lui lea
productiaiisdontvuici Ica titres: t° Stmale con-
eertalf a quaUro ttrometUi, parieprima ; Ve-
niie, leiG. — 2° lient, parfaMeunda/Veniae,
1637; — i* Sùaate comeerlateintUlmoierBO
per tonar nei organo overo tpinietUi on di-
verti iMirommli a due e Ire, liAro 1°; Veni*e,
1639. La deuiitmc édition wt de lO&B, in-fol. ;
— 4° Idem, Ubro io; Venise, \Mi. C'est une
itiDpreaïian .
CASTELLO (PaDL oaj, compomtear jé-
nilien «ttaché comme cliantrek l'église d« Saint-
Marc, en 167Q, ■ donné k Vienne, en 1083, un
oratorio intitulé il Trionfo di DavUte, dont il
a«ait fait les {laroles el la Inuiiique.
CASTELLO (Jeui), cliTtciniiIft italien,
Mé ï Vienne au commencËmenl du dii-hullième
si«de, a publié une collection de pièces de cla-
Teein tous ce litre : ^eae Clavieruelnmg, tet-
teKend in elne Sonata, Caprlccio, AUemanda,
CoTTvnie, Sarabanda, Giga, Aria eon XII
sariaiioni d'IrUavolatvradi eembalo ; Vienne,
173S.
CASTEXDOHPEA (Ëtiehiic), condruc-
teur d'orgues à Breelau, est un des plus ancien»
artistes de ce genre dont l'histoire ait conservé
Isa noms, car on sait qu'il St un bon orgue à
Konfliugoe en IWS. tl est aussi l'un des pre-
miers qui ont in^iNluit i'nsage des pédales ,
s'il est vrai, comme le rapporte Prtelorius
(Sjfntag. mus., I. 11, p. 111), qo'ifen eTait mis
& l'orgue de J> catitédrale d'KrFurt, qu'il cona-
truiiit en 1481. Il (ut aidé dans itx Iraraui par
aeadeux Hls, MeicliioretMiclwl {Vog. Bebhhabt),
CASTIL-BLAZE. Fog. Blazg.
CASTIGUOM (C&iRLBs), amateur de
musique et violoniste à Hiian, vécut dans cette
villa vers ISIO. Il s'est fait coonattre par Tre
QuaTtelli per da« vMM, viola e violon-
cello; Paris, Carli.
CASTILETI (JUH). V03. GtiioT ou
CASTILHON (JUM-Loun), membre de
l'académie des jeux Floraux et avocat à Tou-
louse, naquit dans cette ville en 1730, et mourut
vers la fin de 1799. Écrivab latwrieux , il a pu-
lilié beaucoup de livres, et a coopéré i la rédac-
tion de quelques grands ouvrages, tels que le
OicUomutire univartel det tcieneet morale*,
économiques, politique* et diplomaliguet , tl
le Supplément de l'Eneyelopëdle de Diderot et-
de d'Alembeit, Il a {ail Insérer dans celui-ci un
CASTELLO - CASTRO
cerlain nombre d'articles lur la partie liiatorfque
de la musique qai ont été conservé» dans la
Itremière partie dd Dicfto/a>aire deMutlque de
l'Encyclopédie mélhodigue, et qn'U aurait talln
en bannir, car la plupart renferment de* no-
tions fausses, et ont piutdl l'apparence que la réa-
lité de l'érudition,
CASTILLO (ALrmMSEAE), docteur k l'u-
nireruté de Salamaaque, né rara la Gn du quin-
lièroe siècle, a publié un tr^lé de [^In-cbant,
intilidé Ârie de Ctmlo Ueno; Salamanque,
1S04, ln-4-.
CASTIIXO (Dneo dbl'}, premier orgi-
nisle et raelonero de l'églfse Daétropolilaine de
Séville, vécut vers le milien du seiuime sitde.
il (ut paiement distingué par son talent sur
l'o[^D« et par le mérite de ses compositions. Il
publia un livre de pièces d'orgne en tablature,
devenu si rare aujourd'hui qite, si Carrea d'A-
raujo iVoy. Ak*uio on AKÀDJo)n'en parlait pa«
dans son œuvre intitulée TieiUos y dtxunoi mu-
licoi, comme l'ajrant vu, on pourrait douter de
son existence. Denx compositions de Casiillo
existent dan* tes arehivea du monastère rojat
de l'Escurid 1 ce aont deux motets h b voix, le
premier sur les paroles QtUi mUm eognoeltT
l'autre sur le leile : 0 1 altiludo divitianim.
Ces oavrages, dit H. Eslava ( Arme mensarte
hittoriea de lot orgatiiilai ^esptmolei, p. a,
dansleJH'«Hoorv<''i'"">P<'"'>').rtvè!eBl de
grandes qualités dans l'art d'écrire.
CASTILLON ( Fii£i>ÉHiC-AD0CPBE-M*xuu-
uEN-GcsTivEDE), littérateur, membre del' Acadé-
mie de Berlin, est né vers 1773, à Ulrecbt, où son
père professait lea mathématiques et la philoso-
plile. Le nom de safamitle est Salvemini , que son
père quitta pour celui dé Caslillon, de la ville de
Casliglione, où il était né. On ■ de Castillon Gis,
des Recherches tur le Beaa et fur son appli-
cation, à la tiaulque dans la mélodie, l'har-
monie et le rhgthme. Vojei k ce sujet les Mé-
moires de l'Auidémie de Berlin, année 1804,
p. 319.-
CASTOLDI (Jem- Jacques). Yog. Gas-
CASTRITIUS <M*rrujis), ou GAS-
TRITZ, contrepointinte allemand du aeizitu»
siècle, a publié les ouvrages suivants : |o Aiwa
HarmotUa ^uM^eDocum/Nurembeii, IsiU,
in-4'. — ycarmina quatuor vocibuicetieert.;
Nuremberg, 1571. -> 3'> Symbola prineipum,
i e( 6t>ocum; id., IbJi. [Vid. Draudii Blblioth.
clats., p. 1835.)
GASTBO (jEsn de], luthiste et maître ôc
.chapelle de Jean-Gnillaume, prince tooTcniji
>y Google
(le Julien, de Oèvea et de Berg, veri 1580 , na-
quit fc Li^ dant U pr^nière moitié du «enibne
sitcle. D e publié lei oaTrBges.dont 1e> titre»
suiTent : >■ Madrigalia et Cantionet ; An-
Ten, I5A9, réimprimés à LoDTalD ea 1570. —
VSept livres de choTUOiu; Paris et Loovain,
ISltr, ia-i", l&7e, in-4>;AaTen, lïKl et ISB?,
in-4o. — 3* Saerarum eantionnm guingtte et
octo voctim, tam viva voce, qttam Itufrwxn-
tls eatiiatii eommodiuimarwm , atgva jam
primwn inlvcem editanlm liber vmufho^t-
Bii, per PetruraPhtlesium, 1571, ld-4*(ibl. — 4°
La jlevr des chmaons à trait parUe», eorUe-
nonlwi recueil produit de la divine tiHulque
de Jean Castro, Severin Cornet, tfoi Falgnent
et autres excellent* oufeun, mil en ordre
eonvenablement svivant leurs tons; à Loo-
vain , cbei Pierre Phalèse, et k AUTers.cbei Jean
Bellère, 157i, iii-4° obi. Ler autre» mosidens
dont oa trouve des pièce* dans ce recneil tODt
Cléreau , Crequillon , Jacotin , Jinnequlu et de
Utre (Jehan- Petit). — i' Livre de mélanges,
emUeiuml im recueil de chansons à gvatre
porUei; Anvers, 1575,iB-4°.— 6' Ld/lewdes
ckansooM à trois parties, contenant va re-
CTteil produit de la divine musique, livre 3" ;
LouTBin, 1675; Anverï, lUi et 1&9I. — T
Cha/nsoiU,odetetsonnettdeP. de Itonsard,à
qwttre,cinq,^eihuitparties }laiii»\a,ibn,
in-4° .—8" Livreie chansoiu composées à trois
parties jPir'ii, 1&80. — »• Livre de chansons à
cinq parties, convenable tant à la voix,
comme à toute sorte d'instruments, mee wu
pastoreUs m forme de dialogue; Anvera ,
l^BS.— ïV H^vxcaniionessaerx.fuxv»]^
matelta voeantvr, cura quingue , sex et octo
VOC0HI; Daaci , ex offidna Johsanis Bogaert,
l&BS, in-4° o\A. Ce recueil contient 12 motet».
— Il* Rose fresehe, madrigaU a 3 port; Ve-
nise, i&ai, i»-!'.— 11° Recueil de chansons à
Irolspartles ; Anveri, IS91, in-4°. — 13" Sonet-
iiyADTer», 159S, in-4*. — li" Cantionet tocrx,
quas motettas nominant , quingue voeura;
FriDcfort, 1691, in-*". — IB" Soimeïi atJMune
chanson à neuf parties; Anvers, 1592, ia-i'.
— 16° Tridniarum tacrorum, qyue motetla
Toeant, omnis generit instrumentit musicis
et vivx voet aecom. Liber tmtM; ADtwerpic,
eiradebat petn» Pbalesios, 1591, iii-4<> obi. —
17° Odes III, coTUenant chacune d'elles douse
parties, Fune suivant Foutre, le tout mit en
mutieque à quatre wHx ;ïioaii, 1^93, In-4<> —
|go Sonet»; Donaj, 1593, ia-i». _ 19» Biektia
saera teu canUonet sacra àliquot duarwm
rocum; Cologne, 1593, ia-4'. -- 10° Qutntinei,
■RO 109
Sexlines, sonnets à cinq parties; Cologne, i^^i,
in-4o. — 3i> HarmoiUe délectable, contenant
aucune! staitses et chansons à quatre par-
ties; Anvers, 1S94, 10-4". — H" ChaiU musi-
cal, mis en musique à cinq parties; Cologne,
1397, In-A'. — a'TrIvm t'ocum cantionet
aUquot lacrx, nunc recens composilx ; Colo-
nix Àgrlppinx , ex of/ieina Gerardi Grevem-
brock, 1598, in-4<> obi. Une première édition
de cet ouvrage avait été publiée i Co1<^e en
1696; OU, ce qiii est plus vraisemblable, la
deuxième édition n'ert qn'un simiiie change-
ment de fronilepice. — 24* Miisx très Iriwm
tiomm fn ■ htmarem sanctisstmx et indi-
Vidutc Trinilatls, nunqutim anle hae in lueem
eifi(x;ibid., 1599, in-4<>i>b1. — ii" Sonnets du
Seigneur de la ilechinlère, mis en musique k
troia parties ; Douai, inoo, in-^'.
CASTRO (Jejui), maître de musique à
Ljon, vers 1570. On a de lui des Chantons &
trois parties; Paris, Adrien le Roy, 1580. De-
puis 1570 jusqu'en 1591 , il a publié une grande
quantité de Chansons,ûeSormels et de Madri-
gaux, A quatre, cinq, lii, sept et bnit parties,
à Lyon, chei de Tournes, et i Paris, chei le
R07. Il T a beaucoup d'apparence que ce compo-
siteur est le même que celui qui est l'objet de
l'article précédent , malgré l'opinion contrthv
émise par M. de Boisgelou, dans nne note du ca-
talogue manuscrit de sa bibliotlièque.
CASTRO ( RoDBicDEi),]uir portugais, fil ses
étudea i Sslamanqne, et enseigna ta philosophie
et la médecine k Hambourg, où il s'établit en 1590.
Ilmoarutdansceltevlllele 10 janvier ie37, Igé
de plus deqnatre-vingU ans. On a de lui : (fa 0/-
^(i meiico-poliUcIs , jeu Medicvt poltficvt;
Hambourg,1614,in 4". Le chapitre J4edu livre 4"
est intitulé 1 Dl demoastrelvr, non minus uU-
Itter quam honeite atque prudenler In mot-
bis musieam adhOieri : tpsiTis eneomia prm-
mittuidur; le chapitre 15' : Notantur ae re-
jiciwnlvr musiae abutus; le chapitre 10* :
jfujfea; excellentia, algue prxstantia, ratto-
nibus, auctorum suffragHt et erperimenti*
eomprobatur.
CASTRO (Jow i>i), litlérateur-muslcien
espagnol , actuellement Ylvant à Madrid, a été
penilant pluriears ann<«a directeur d'an Journal
intitulé la flpa&l ffiuilcol y Uterarla; puis
est entré dans la iMaction de la Gaeeta musi-
cal de Madrid. Il a publié un traité dn chant
sont le Ulre de rfvovo Método de eanio teô-
rieo-pritico; Madrid , 1850. Cet onvrage a ét4
approuvé par le Conservaloire royal de musique
etde déclamation de Madrid.
14
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310
CASTROVILLAR! — CATALAHI
CASTROVILLABKle p. Duiiel), wt-
dflierao grand coavnt de Veoiae, Ter« le mi-
lieu do dii-septUme iltde, • Tul U miuiqae dei
opérH gtt AvvenlmeiUi di Orieada, en 1B59;
la Patifae, IMI , et la Chofatra, 1M3. Totu
ont m reprfeoiUi i VâiiM. H. CtTB pUce Cu-
troTlIlvl MU nombre dea mittros de U chapelle
de Ssint-Harc, letqoeli étaient ecctéiluliqua
et néaamotns écrivirent pour le théttre (tojci
StortadimiuieastKra,eU.,t.ll,p. Iâ7}; ce-
pendant le nom de ce uniicieD m paraît pas dani
le laUeau des maître* de c^te ehapdle. .
€ASTRUCCI (PiuKR), halHle vtotoiiiste,
né h Rome vera 1S90, rnt élèTe de Corelll. En
t71E U l'attacliB an acnice du comte Richard
BnrliDglon , «t paaaa ea Angleterre. Quoique
renthousiamie de Caalrucd pour m» art, elaur-
toat pour ton inttnimeat, fût p«té à un tel
degrC qa'il païuit pour <(re fou, néanmoina on
lui confia la direction de l'orchealrederopéra, k
la retraite de Corbet. Quanti l'enteBdil en 1717;
il jouait alors lea loloi ao IbéSIre de HModel
avec beaucoup de Mtccte. En 1737 il donna un
concert k son bénéfice, et publia nn aTertIaae-
meni ob il disail ■ qu'ajant en llionnear Je
■ MfTir U nobletM tnglaiw pendant pluiieun
■ années, il eapérait qu'elle voudrait tnea l'bo-
• norer de «a présence k ce ccwcert. ■ Il annon-
fait Buaal qn'il devait retourner 1 Rome l'élé
aoivanti mais, soit qu'il n'ait point exéenté ce
projet, ou qu'il «oit revenu t Londres, Il j est
mort en 17fi9 , à l'ige de près de quatre-vingts
uia, dana un élat Totsin de la miaère. Caitmcd
a servi de modèle k Hogartb pour «a caricature
dn Musicien enragé ( the Enraged JftMidon).
Lee compoailions quil a publiées sont les lut-
vantea : 1° Sonate a vloUno e violoM o eem-
balo, op. 1 1 Londres et Amsterdam. — f So-
Mlle a vliMno e vlolone o e^mbalo, op. 3 ;
ibid. — 3° XII Coneerloi for violin; Londrea ,
f7Sg.
CASTROCCI (PRoapEH), frère dn précé-
dent et violonliile comme lui, fiit atUcbé k l'or-
eheatre de l'Opéra de Londres, et dirigea pen-
dant quelquea années le concert de Coitleracem.
Il a publié : Six loloâ for a vlolin taui a ba»;
Londres, in -loi.
CASULANA (MADELEniE), née i Bresda
«en IS4D, s'est livrée, i l'étude de la composi-
tion avec Ruccis; et a publié : 1* Madrigall a
qwtllro voci;\ea\ie, laes, — Il tecondo Ubro
d^ Madrigati a quattro voci ; Brescia, t&93. Il
I a une première édition de ce second livra de
tnadri^aux publiée à Venise, cliei Jérûme Scotto,
Ml 1570, in-i*.
€ASULANI (UoRAUi}, moiM servite, «t
maître d« chapelle de soo couvent, à Vollerra,
vécut Ters la Bo du ■«lième siècle. L s'est fait
connaître par un ouvrage Intéressant qui a font
titre: Saerantm conMonum oclo, deêet^r
dvodeeim et texdedm voaim, Uber primiu;
VenetUs, Ange Gardane^ tSSfl, in-4«.
GATAI.A!VI(AiicËiJQDE),c>ntatrtce célt-
lire, néeï Slnigaglta, dansl'Ëtal romain, au mois
d'octobre 1779, était fille d'un orféned* cell«
viDe. Vers Tige de doue ans elle (nt enro jéa au
couventdeSainte-LDeie,kGuhbio,prèsdeHaB>e,
où sa belle voix attirait aux ofSees un grand
nombre d'amateurs. Cette voix , que j'ai enten-
duedaus aa plu* grande tratcheur, tt lorsqu'elle
avait atteint tout son développement, avait âne
étendue rare, surtout àl'aigo, car, dam les traits
rapides , H*"* Catalanl a'élevait quelqueToii )ns'
qu'au AnUrtf-soIavecDnsoopuretnMdteui. Ge
pliéDomème était Joint k beaucoup de bcilitd na-
turelle pvnr l'exécution de certains traits, parti-
culièrement pour les gammes cbromaUqnea, as-
cendantes et descendantes, qne personne n'a fai-
tes avec autant de tietteté ni avec autant de
rapidité. A l'âge deqninza ans M-^ Catalan! sor-
tit du couvent, et se vit obligée de cbercher nae
exlatenee au théttre, par suite de la ruine de son
père. Son éducation de cantatrice et de musi-
cienne avait été mal raitedans le monastère dont
elle sortait : «on bel organe Taisait tous les frais
de son chant ; elle avait contracté des détants de
vocalisation et d'articulation dont elle n'est ja-
mais parvoiue à se corriger, même après qn*elle
eut entendu de grands chanleors tels que Har-
cliesiet CrescentinJ. Pareumple, elle n'a Ja-
mais pu rendre certains traits sans impriiBer t
sa mtchoire lorérieuK un mouvement d'oacilla-
lion très-prononcé ; de tt vient que sa vocalisa-
lion n'était pas liée, et qne les trait* exécuta
par elle reaaembUient toujours k une sorte de
Etaccato de violon. Malgré ce défaul, qui nVlait
appréciable que par les gens du métier, il ; «Tait
tant de charme dans l'éraisaiou des sons de l'é-
tonnante voix de la jeune canlatrice, tant de
puissance et de racilité dans lea tours de force
qu'elle exécutait par instinct, une intonation si
pure et si juste dans les plu* grandes difflcultAe,
que sra premiers pas dans la rarrière do théâtre
Turent marqués par des aoccèa dont il j a peu
d'exemples. La nature l'avait destinée au ctiant
de bravoare ; mais elle ne fut éclairée sur sa *o-
callnn qu'après plusfcurs années de pratique.
Dan* les première lemp* elle s'essaya dans le
chant d'eipression , qui était alors celui qu'un
proférait, et pour lequel elle n'était point org^-
>y Google
RB^. Ceit lintl qu'elle diuiU k Parix, d'uoe
DUiièfe pea lalisfaitanle, l'air née riciUtir de
ÇAlmmdro ttfUe Indie, de Piccioni, Se 'l cM
aidivééedateammioteit. BienlAt aprte, die
ummcfflçji h chanter sM fariatious arrangiet
pDor la fui, d'après an air Tarie de Rode, Ma
cooctiloi, l'air Son regitui, et louica ces cho-
■ta de braTonre dana lesqnellei elle oe p«iiTait
Utnier de lirale; aes succèi portèreot le faoB-
tJHM do pablic jiuqu'au délire.
En 1795, Angélique Catalan], Igée de aeiie an*,
dtbaU k Veidse, an Uié&trB de ta FeiUct , dana
n op^ de Naiolini. En 17» dq UbreUo de
JfonJMa e Mitridala, du mtma con^Msileur.
OHM iDoiitre la jeune cantatrice an tbéltre de
ta Pergola, k Florence. En 1801 elle cbaata
I Milan, au théllte de la Scola, dan* la
Clittimttlre de ZingarelU, et dans les Baeeor
■oit dl Romtt, de IfiEolioL EHo j pioduieil
pei fefEet loui le rapport de l'art do chant;
mit 1* voix Tôt admirée et coniidérâe eomoie
DU prodige. De Milan, elle paataanx Uiéitrea de
Fioreiwe, da Tiieste, de Rome et de Naf^es;
partout elle eieîla l'enlhonUiime, et sa repu-
taliaa détint bienlât uniferaelie. Celle renom-
nrfe la Ht appeler k Liabonne pour j chauler à
l'Opéra-Ualien , avec M*" GaDoriai et Creteen-
M; elle 1 ani*« vert la Sn de lui (I). Il q'eat
pas <rrai, eoiame on l'a écrit dans quelques re-
cneilsbloetaphiqoei, qu'elle ail beaucoup travaillé
Fart du chant arec Cresceutini, car ce grand cban-
tOiT m'a dit qn'il afail eiaajé en Tain de Ini don-
ner quelques cooaeUa, d qu'elle n'arait pas paru
le eomprf adre. A Lisbonoe, M™* Catalanl ëpouaa
Talabr^ae, olBcJep Trançals atlaclié k l'am-
hsuade de Portugal ; nais elle conserra toa-
joan Km nom de Catalaai lorsqu'elle parut en
puiilic. Talabrègue comprit tout le parti qu'on
peuTiK tirer d'nne voii. anisl bdie qoe celle de
u femme, et de l'enlhODalasme des popnlalioD*
peur cet organe extraordinaire j dis ce moment
coBinieii(a la apéeotation baate sur un don si
nre, epéculation qui produisit d'immenses résol-
ue, H-o Catalanl te rendît d'abord i Uadrid ,
(mis en 1896 ^ PariS) oti die ne chanta que dans
4et concert*. Son a^onr en cdte Tille et l'effet
qa'elle j fit doontreot pourtaiil k aa renommée
plos d'éclat qu'die n'en atait eu Jusqu'à celte épo-
ft; car c'est lonjonrak Paria que les réputations
d'artittet se consolident. Beaucoup de rédama-
[II UulIrUcli Caialaatiitltzlquetaiiren^deitu-
UlK rabat vtr H. SchlIllDg , on ■ cgotoniiii Ihih
IttMIn, nrMMt arriTcrHx CitiliDl 1 Llibana n
f m , époque <M «a Mnl ji Milan ; pnli on la fiU alltr a
UNI SI t
tfoM Rirent bllei par les habiles contre l'eagone-
meat du publie pour le chant de M*"* Catalanl ;
mais il n*; eut pas moins de préTenUon d'une
part que de l'antre. K le talent de la caatatrics
n'était pas k l'abri de tout reproche, il faut
aïoner que cetalenl était composé de rares qua-
lités et de dons oatnrela qu'il était peu raison-
nable de ne point reconnaître. Au beau lempa
de sa carrière, h" Catalani fit naître dans toute
l'Europe une admiration sans bornes ; or, quand
le suecèa est uniTersd, oo ne peut nier qu'il ne
soit méritt. Qu'il j ait des défauta dans !e !■•
lent que le monde applaudit aiec irreaae, dé-
fauts dont lea c<Hii]aias«ors seuls sont juges , k
la bonne heure; maia celui qui ne pourrait ap-
proa*er que la perrectioa wrait fart k plaindre ,
car cette perfectioa u'eiisle pu.
Tera le raoii d'odobre IBM H" Catalani se
rondit k Londres; c'était Ik que l'atteodait tue
fortune qui u'aTsil ptriot eu d'exunpie jasqu'a-
lora, bien qu'elle eûldéjà donné k Madrid elk Paris
des concerts d'un produit immense. Elle sTsit ton!
ce qu'il fallait pour séduire lea Anglais ; d'abord la
beantéeitraordiasiredesaToix.qaalitéqu'aucuM
autre ne saurait remplacer pour les masses popo-
lairea; puis son maintien noble et décent ; son port
de reine, qui ne paurait manquer de plaire k la
haute société ; enfin bod dédain pour la conr
nooTelle de Napoléon , et le choix qu'elle avait
lait de l'Angleterre pour le théâtre de sa Rlolrei
tout concourait k la faire non .seulement admirer,
mais aimer par les habitants de Is Grande-Bre-
tagne. Dans nne seule eaisou théllrale qui n«
durait que quatre mois, elle gagnait environ
cent quatre-Tiugt mille rrsncs, y compris la re-
présentation k son bénéfice. Outre cela, elle ga-
gnait dans le ménM temps environ soixante mille
francs dans lea soirées et concerts particuliers.
On luf a donné jusqu'à deoi cents guinées ponr
clisnter k Drnrj-Lane ou k CoTent-Garden God
tave ihe Eing et ilul« BriloTmia, et deni mille
lÏTres sterling lui fnrent payées pour une seule
fête mnsicale. Lartqne les tliéktrea de Londres
étaient fermés, elle voyageait dans les dlrer*
comtés, en Irlande on en Ecosse , et en rappor-
tait des sommes énorme*. Ses richesses auraient
égalé les plus grandes fortunes , si elle n'eût
au pendant son séjour en Angleterre un train
presque royal. Ua seul fait pourra tïire jnger
de la dépense de sa maison : dans nue seule
année, le comple de la bière fonrnie i ses domes-
tiques s'éleva, dit-on , k cent traU ttvres iter-
Img. On assure d'ailleurs que d'autres causes,
mdépeudantes de ses dépenses personnelles, at»-
sorbalent une grande partie de ce qu'elle gagnait,
14.
>y Google
Sis CATA
car son mari diulpait aujeii ies sommes JDomeB.
Aprt« an séjonr de sept ans k I/mdrei, M™*
Catalan! retourna h Paris, au moment de la Rea-
taDration. Le roi Louis XVIII, qnl l'avait en-
tendue et admirte en Angleterre, tul accorda la
direction du Tbéltre-Italien, avec une subvention
de leO.ODOfTaïKB; nuit elie ne jonit pas longtemps
d«« avantages de celle entreprise , car elle M
erat obligée de a'éloIsMr de Paris, au retou
NapoUon, ea ISIS. Pendant les cent-jonra, et
dans les precnlera mois da la seconde rcstanra-
tion,elle Tajagea en Aliemagoe , se rendit à
llambouriz, et de 1i passa en Danemark et en
Suède. Partont elle eicita la mime admiration,
le mtme enthousiasme. Son retonren France eut
lien par la Hollande et la Belgique. Amilerdam cl
Bruxelles furent les ville» où elle t'arrtta le pins
longtemps; elle y donna beaacoop de concerts.
De retour à Paris, elle t reprit, en Igie, la
direction dn Tbéitre-ltalien, Abrs commença
pour ce spectacle une «poqne de décadence qui m
termina par sa ruine et par la clôture du lliéatre.
Le public, engoué de H>" Catalanl, n'allait t
l'Opéra bouFTe que pour l'entendre. Talabrè-
gue profita de cette disposition pour eo éurter
les talents qui auraleol pu briller de quelque
éclat à cAté de sa Tmime, L'orchestre et le chceor
furent aussi soumis k des léTormes économiques,
BQ moyen de quoi ia eobTeotlon royale tout en-
tière était deveane le bénéfice de l'entreprise. Ce
n'est pas tout encore. Li plupart des opéraaqu'<:
représealait étaient desnpteesde pastichée où
j avait de la musique de tout le monde, eiceplé
dea auteurs dont l'alTiche indiquait les nt
Lee DMrceaux d'ensemble étaientcoppés ou sup-
primée, et des rariatioDt de Rode , dea concer-
tos de voix on le hmeux Son regtna en pre-
naient la place. An commencement de roaLiBiS,
H*" Calalanl, abandonnant la direction de son
tbéilre à des r^ssenrs, se rendit k Municli pour
y donner des repréMiilalions on des concerta.
, Elleallaensniteen Italie, etnerevIntàParisqu'an
mois d'août 1817. Enfin, au mois d'avril de l'an-
Dée suivante, die abandonna la directian du
Tliéâlre-Italien et reprit le conra de see oérégrina-
tioDS. Elle avait rai t un arrangement avec M"' Gall,
IHDur que celle-ci l'accompagnSt, lui préparât ses
morceaui et ses accompagnements d'orchestre,
comme avait (Ut aub^fols Pudtta , k Londres
c[ k Paris. Au mus de mai , elles partirent pour
Vienne; malsï peinearrivées dans celte capitale,
elles cessèrent de s'entendre ; des nnages survin-
rent; ll« Gall revint k Paris , et ta cantalrice
continua son vojage. Il dura près de dix ans.
Lorsque M°" Ciitalani quitta Paris, sa loii n'é-
tait plus ce qu'elle avait été , rdatlvenient k son
étendue dana le tiiut surtout; néanmoins elle
était encore très-belle, puissante, et avait oao-
servé toute sa souplesse; mais elle se tarda |*s
è s'altérer. Leprestigede la grande renommée de
la cailalricen'élait point encore dissipé ibeaiKonp
de gens allaient l'entendre par enriosilé; cen
qui ne l'avaient point entendue dana sa jeunetae
se persuadaient qu'elle éialt encore ce qu'elle
avait été : le plus grand nombre l'applaudissait
sur la foi de sa réputation. H»' Cataiani vlNta
tour k tour toutes les cours de l'Atlenagne,
parcourut l'Italie, revint k Paris, oii elle dtanla
sans succès, visita la Pologne, la Rns^e, et
retourna dans te nord de l'Allemagm en ISI7.
Ce fut k celte époque qu'elle se Gt entendre
k Berlin pour la dernière fois , et qu'elle prit
la résolution de cesser de chanter ai public.
Elle avait acheté une Jolie maison decampagie
dans les environs de Florence ; elle s'y retira ,
après avoir vécu quelque temps k Paris, dam
nn petit cercle d'amis , avec le chagrin de voir
qu'il restail k peine, dans la populatioa de cette
ville, un souvenir de ce qa'elie avait été autrefois.
Comme actrice, M" Cataiani a toojoDrs en
quelque chosed'étrangekiascène; jene ufaqmri
de eonvolsif dans tes gestes et d'^ré dans les
jeux. Ses amis les plus Intimes assnraiil qu'il
luiélait aussi pénililede chanter dans l'OpénquIl
lui ilail agréable de se faire entendre dans na
concert; carelle avait naturellement l>eaticoapde
timidité. De Ik vient qu'elle s'etforçait, etqoe,
dans l'action dramatique, elle dépassait presqw
toujours le bnt, de crainte da rester en deçà.
Élevée dans un couvent, elle était restée piense.
De mœurs pures et modestes, elle a ité booiu
épouse et bonne mère. Généreuse , bicDhisante,
elle a fait lieauconp d'aumOnes, et l'oa esticne le
produit dea concerts qu'elle a donnés an proAt
des pauvres k plus de deux millions. On assuie
qu'elle avait fondé dans sa terre une école de
musique oii eHe enseignait le chant k un cerUn
nombre de Jeunes filles. M" CatalanE est morte
dudioléra.k Paris, le IS juin tgtg.
On I imprimé beaucoup de brochures biogra-
phiques et antres sur cette cantatrice ; hs pin
Importantes sont : 1» MeœroitiD Cataiani, Ges-
ehiedentst vanhet vroegsteontieikliaHig, efc.
(Madame Cataiani, histoire de son talent précoce,
etc.), en hollandais; Amsterdam, 1KI5,{a-S*, por-
trait,—i' VebermadameYalabrègueCatidirtU
alsSangerin, Sckaviplelerin, etc. (Sur M"* V»-
labrèRue Cataiani comme cantatrice, actrice, etc.,
par Georges -Louia-Pierre Sievers); LeipifcA,
IBte, in-8°. ~- S" Signora Angeliea Calalani,
>y Google
CATALANI — GATE
213
g ihra L^ens utid Charaleri,
neàil einer Belevchlung ikrti Gexmg ( Mi-
dune Angélique CaUlani. DMcription de u vie
«I^Kin caraclira, «uivie d'obHrrationi sur
Mncbanl); Himboui^, IS19, In-ga. — VCata-
lati-Valabrègue, biographàxKe Skist« ( Es-
quitte UographiqDe de H"' Cstalani-Valibrï-
gnc, par Ernett de Wn»iiigtrwIe);Ciuel, ISIS,
CATALANO ( Octatb ) , ii« au bourg
d'£niui, liant le Yat dt Nota, en Sicite, «en 1*
Id du Miiième «ièele , fut maître de clia-
pdlede]acathédratedeMe«aiae(l). Précâlem-
menl 11 avait é\i abbé cl olianoine t Calane. On
a publM de ta compotilion une collectioB de
aMiett tout ce litre : Ad SS. D. 1*. Paulnm
y, P. M. Saeraram eantiomtm qui bmis,
lenUs, quatemia, guinia, ienU.ieptmb, oe-
Umi» voclbva condnnun/ur cum boiso ad or-
jatutm, ab Oelaeio Cataiano Sieulo Enaeiue,
aie., lib. liRoilue, ap. Zaneltum, ieis,in-4*.
do antra recueil de moteti pour troia loix de
•oprano, trois alloa et troia t^ora, arait été
publié par Catalane en 1609, h Rome. Dans' la
■dbliothtqoe de H. l'ràbé Sanlini, fc Rome, il j
a nn Bealm vir à huit Toii du mtme auteur.
Bodencliali a inséré an molet ï boit voix, de
Cataiano , dans tes Florilegii Portemis. Ce
compoilteuT fut un des praniers qui firent
nsage de la basse contiaue cliiffrée pour l'orgue.
CATALISANO ( u P. Jiwieb ), minime,
n« k Païenne, vert la fin de l'année 171S , était
fils d'un maître de masiqae, contrepoin liste ioB-
butt, nais bomme *de peu de génie dans ses
composiUons. Catalisano apprit les premiers
principes de la musique sona la direction de
son père; puis il entra dans Tordra des Frirei
minenn, comme noiice, et r fit son conrs
d'études. Quand il l'eut terminé, il te liTra tn-
Itb'emenl à des traTaat sur la musique. Par-
tcau à un certain degré dlubileté dans cet art,
il fat entojé k Home par tes aapërienrs , et j
devint maître de chapelle de l'églite Saint-André
delIe Frvtte, qui appartenait k son ordre. Le
déraDgemant d« sa santé l'iddigea t reloDiver à
Fdlerme pour y respirer l'air natal. Il est mort
dans cette tIIIc en 179S, h Ttge de préa de
toiiante au. Ce maître est DMiinscmuiu par sea
«mposHioDs que par un litre sur la il)éorie
delà miiM()MqD'il a publié MU ce titre.- Gravi-
maliea-ATTnomea ^tlco mattemaUca , ragio-
nala ta i vert prtneipl fmdameTUali leorico-
pratiet, per luo dalla giovantù ttudioia, e
dl quaHnqv» muâlctda radUfWmza,- Rome,
ITSl, grand in-4°. Lorsque Catalisano publiace
livre, la manie des calcula pour soutenir de
«ains Bjttèmes d'harmonie était aitcore dans
toute sa force i Tartini et Ramean avaient mis
en TOgue cet étalage de chiETrca inutiles à l'égard
de la pratique de l'art. L'anleur de la Gram-
mofre hamumiqne ilemanq[ua pas d'imilercea
écilTains, et ttirchugea aoo ouvrage de leurs
pédanlesqnea et Infnûlaeoi calculs. Il auppoae
tes leetetirs instruits dans tea mathématiques, ou
du moins initiés au cinquième livre dee élé-
ments d'Euelide; priant de ce point, il expliqua
la génération dea conaonnances et des disio-
nancea par les proportions hamionique, arithmé-
tique et géométrique, ainsi qne par les pliéno-
mèoes plijiiqoea qui servent de bâte aux sja-
tèmes de Rameau et de Tartini : puis , par ima
aorte de scmpule sur l'ignorance où pourraient
être sea lectrart «weemant cea cliosea, il eKpItqua
k la fia en quoi coosisttnt ces proportions, qu'il
aurait fallu bire connaître d'abord pour leiidrfl
l'ouvrage luteHigible. Les deuxième el troisième
ehapilrea tout les plut utiles du livre, quoiqu'on
n'y tronve rien qui ne soit partout II y traita de
l'hanoraie, de l'art d'écrire i, plusieurs parties ,
et dea arCBces de l'imitation, du canon et de la
lugne, suivant les règles de la pratique. Dans le
quatrième chapitre, TauUur s'occupe de la re-
cbercbe d'un moyen terme entre les proportions
géométrique, harmonique et arithmétique. Le
cinquième el dernier chapitre est un dédale de
calculs puérils sur cet proportions. Ces choses ne
sont bonnes k rien. Catalisano te borne souvent k
copier Mersenne et Rameau, mèleeDsemt^ du
choses qu'il aurait hllu aéparer, confirod ce
qu'il aurait lUlu distinguer, et, loin de pouvoir
inslruire la Jtvmeue tludievue, à qui aou livre
était destiné, paraît ne pat a'étre toujours en-
tendu lui-même. Ou pourrait s'étonner d'après
cela qu'on maître si iastruit dans la pratique de
fart que l'était SaUiatini, ait pu donner k l'ou-
vrage de Catalisano l'approbation qui est impri-
mée en léte de ce livre, al l'on ne connaissait
l'incapadté des compositeurs et des maltrea
d'harmonie pour tout ce qui est relatif à la
théorie de leur art
GATE (Aimai T£H ) n^ociaot et compoai*
leur k Amsterdam, est né dans cette ville le
i 1796. 1
ia doué d'une belle organisation musl-
>y Google
314
CATE — CATEL
Eirata, il fit de nptdea progrii dant l'trt qu'il
•limait, quoiqu'il ne pdt lui eoEiucrer que des
moEueats de lolilr. Bertelmin lui eoMigiu h
iniiio et la cooipositiou ; Teoiera lui douai dea
leçoBi de tidIoii, et Mejer fui um m*ttre de via-
loncelle. En dépltdea affaires commeroalea donl
M. Ten Cate e«t ioceesamneot oecupA, il a écrit
«t Ul repréKdter k iiiulenlam le< opént bot-
landais : 1<> Seid et PabnfTt, eu trois actee, qui a
tté traduit en ^lemand et repiéaeilé en plnueurs
Yillea. — 3* CtnutaïUtn, en nn acte. Parmi saa
autres ouirages, ou compte trois grandes cantates
«t dii petflea pour dilféreBteB Toix arec orches-
tre ; une ooTetlure t grand orchestre atec cbcnur,
pour l'anaiTersalra du règne de GoillaniDe I",
Six clianti patriotiques avec accompagnemesit
d'inalruments de caiTre, djdlés an roi Guit-
laume IH; plusieurs monieaui de muwque
d'iglise eu ehaor, aveq et sans accompagne'
ment; des toneerlino* pour hauttuis, clari-
nelte et basson ; des quintettes et des quatuon
pour des instruments t cordes; no grand oom-
bre de chants ou Lleder pour une on deni Toii,
avec accompagnement de piano, etc. U. Tan Cate
est président de Is commlstioa pour l'instmction
musicale des eabnts indigenls et des orphelins,
dans (e rojaume des Pa;s-Bas ; membre booo-
ralre de |a soddU néerlandaise pour la propaga-
Iton de la musique , et d« plusieurs aocittés
saTanlcf.
CATEL (On ABLB»^r«oii), ne il l'Aigle ( Orne )
au mois de}nin 1771, se rendit fort jeune h Puis,
«t se livra saaa réserve à son penchant pour
b aanaJqBe. SaccUni , qui alntéressait k lui, le
et entrer k l'école rojala de ctaaot et de déclama-
(ioo, fondée ea 1783 par Papillon de la Ferté,
inlendsat d<« - menut-plalsirs. Catel ; Andia le
piano, sous la direoUon de Gobert, et Gosaec,
ipû le prit en afTectlon , lui dosna des ieçoos
dliannonie el de compcaitiou. En peu de temps
il deTJnlhablledsBS l'Iiarmonieel dans toutes les
parties de l'art d'écrire ta musique. Vers le mi-
lieu de l'année 1787, il fut nomme accmnpagna-
tear ci professeur ad)olnt de la m£«w école. En
1790, l'adminiitratifHi de l'Opéra le choirit ponr
4tre accompagnateur de g« thélire : il conserva
cet empliH jusqu'en 1801, époque oiidesfonctions
plus iinporlanlea l'oUigËrent k renoncer t sa
place. Ce fut dans cetta mtoie année ( 1790 ],
quelecorpsilemuslquede la garde nationale fut
foruié par les soins de Sarrelte, qui depuis lora
lOBda le CiHiaervatoire d« mu^ne et en deTiot
le direcleur. L'étroite anilié qui l'unissait déjl
i Catel le détermina k lui foiimlr les nwreu
k ce corps de musique en qualité de cM
adjoint de son matUe Gosaec. Catel s's>
quilia des obligatiou de cet emploi en tcri-
vaal un pand nombre de marcbee ci de pas
redoublés, qui furent généralement adoptés pat
les régiments Irasçais peadant les guerres de
la Téiolntioa. La preroiire productif qai sî-
pala le talent de Catel pour les pands oain-
gea ftil un De profundli avec cliosurs et or-
cbestre , esécalé en 1791, k l'oecatioit des bm-
neurs funèbres que 1* gnrde nationale readil k
son msjor général Gouiioa.
La néeessilé de faire entendre la nuciqBe
dans les fêtes aatiouales, l'insuffisance et l'in-
oonvénlent des instruments k cordes pour ce
genre d'exécution, déterminirrat Catd k com-
poser des sjmplHMiies pour des iuslrumeals i
vent seuls, et des clioiurs k grand orchesire,
dont reiécution n'exigeait aucun iustnimeot k
cordes. Le premier essai d'une composition de
cette espèce se fit aux Tuilerie*, le I9iuin 1794,
dans l'hymne k la ricloire sur la bataille de
Fleums, dont le |)o«ie Lebntn avait fait les vers.
En l'an 111 de la République { 179& }, époque
de l'organisatiou du Conservatoire de mmiqoe,
Catel j fut appelé comme proresaenrd'banDoaie.A
peine cet établissemenl tut-il consolidé que les vues
Ûes professeurs distingués qu'on ; avait réunis
le tournèrent wa la nécessité de poser les bases
d'an tjstème d'enselpiement, et de rédiger des
onvraiies élémentaires pour toutes les parties de
l'srL Diacon eut ea part de travaux , en nison
de ses éludes mtéciales, el, d'aprèc cette distri-
butioa, Catel fut chargé de la râdactioo d'un
Traité d'harmcntie. 11 eu proposa le sjslème
dans une assemblée de professeurs; son plan
fU adopté, et l'ouTrage parut en l'an X(isa2).
Ce livre a été pendant plus de vingt ans le seul
guide des professeurs d'harmonie en France.
Depuis l'origine du Conservatmre de Paris,
Gossec, Héliul el Cherulùni en étaient iaspec
taura; une quatrième place de ce geire fui
fondée en ISIO, et ce fui Catel qu'on cbtiiàt
pour en remplir les foncUons. Il ne jouit pas
longtemps des avMtages de cette nouvelle po-
sltioD, car, lesévéoemenU de IS14 ajant Até à
Sartetle l'administration du Conservatoire , son
ami voulut le suivre dans sa retraite , et donna
sa démission. Depuis Ion il a refusé tous le*
emplois qui lui ont été ofTerls, et sa nomina-
tion démembre del'lnBUtotde France( en IftiS)
est U seule chose qu'il ait acceptée. En 1834 il
fat fait chevalier de la Légion dlionneor, saan
avoir bit aucune démarche pour obtenir c^te
faveur.
>y Google
Via rtpoqat de (oo jUblisieinenl, l« Conierva-
toire denonqae deriot le centre d'un porli dam
l'art, 00, «i l'on vent, d'une coletie, parce qn'l'
fui obligé de k défendre cosireles attaques doot
FI titit l'objeL II ealrait dans un nouvel ordre
d'idéei , auiwtituait nn enseigneoienl normal aux
lOntÎDei Tideuaei qni rtgnaieol auparaTiBl en
Fruce, créait de ooutellet exlilenctf, et por-
(lit préjndice i d'autrea plat asciennea. Ce Tut
fil encore quand, séparantcertafnBÉlâipents hé-
lërogèoes qu'il artil admia dani Mn aein, il flt
det rtfonoee panni lés profencnra dont le* bir
Utadea na coïncidaient |>a9 aiec ««« nonTellei
doctrine*. Delàdei ti*lQei,d«ipaDiphIeta, et de*
illaquee au dehon , qoi coniolaient Je* idTer-
uireK de la noQTelle école de m* luccès D«i»-
SADl*. PId« qu'un autre, Catel dcTalt ttre L'objet
de ce* attaques, car on connaissait ses étroite*
Itaisw)* arec ledîreeteur du Consertatoire, et l'on
a'igaorail pu qa'il exerçait nne actite inOuencB
rar les résolutions de celni-ci. CTeat peut-être i
ces cause* qu'il faut attribaer les difScnlée qui
entourèrent Catel à son débat comme compo-
tilenr dramatiqM , et la disproportion de son
talent avec le peu d'éclat de sa renonnée ;
car, s'il tnit des amis déroofa panni les ar-
b'stes du tbUtre et de Fnrcbeetre, ses eanemis
étaient en (bul^ au parterre. De là vint sans
doDte roppolition qui ■« manlfeata contre lui
lorsqu'il Bt reprécenler SévUratitU eo 1603. Le
moment n'était pas rsTorable au succès de cet
ouTrage, car c'était celui des haines les plus tio-
lentes contre le Consemlolre : aussi ne réussit-
il pH, quoique la partition renfemilt de grandes
bouités. Il but le dire, elle ne brillait pas par
ces traits de création qni marquent tont d'a-
bord la place d'un artiste ; mais le chant j était
si noble et i\ gradeoi, la déclamation ai juste,
l'harmonie si pore, qu'en eiaminaBtaajonrd'hai
cette partition on s'étonne que le public de tBOt
ait montré et pco de sympathie pour celte sentie.
Qudques tin seuls ont Mé etiantés dan* les con-
certs, parce qu'tlsétaieatbTorsblesaaxclM&tenrs
b^ngaii. De nos jour*, grtce à l'InBuence des
joumaui, det spplaudisseiira à gages et de la et-
uiaraderie, une chute se tramrarme en on deml-
siiccéx, un demi-succès en nn triomphe complet;
miis, t l'époqiM où Catel fit représenter Sémi-
Tomii, un demi-succès était nne (Aute, une
chnte, la mort d'un ouvrage dramatique.
Mallieurtrauleur tombé! Catel en Dt la triste
eipérience. Ptu^nrs années se passèrent aTtnt
qn'll eAt surmonté son déconragement et avant
qu^leai trooTé DR livret ponr une nouvelle com-
potitioa. Le coop était porté ; Il était décrié près
El. 316
des gens de lettre* de ce temp* comme un iuujI-
cisntavant', ce qnr était la pire chose qu'on pbt
dire alors d'un musicien. Enfin, en ISOT, il fit
représenter l'Àaberçe de Bagntret i. l'Opéra-
Comique. Celte partition était trop forte, trop
pleine de musique pour te* habitués decetliét-
tre, k l'époque oii elle parut. Les mélodies y
sont ctiannanles, les intentions comiques bjes
saisies, la facture eicelleale; mais II s'^trouvatt
des roorceauK d'ensemble d'un grand style,
dont les combinaison* étal^ trop riches pour
un auditoire français de 1807. Le saccès fut
d'abord incertain, et le mérite dn bel ouvrage de
Catel ne fut comprii que longtemps aprta i
la reprise fut en quelque sorte nne résurrec-
Dam l'année iS07, ce compositeur fil repré-
senter nn opért-comiqoe sous le tilre les lr>
tittet par oeeatUm, La pièce n'était pas bonne :
la musique ne pot la soutenir; mal* il *']> trou-
vait un trio excellent, qui a été souvent chanté
aux concerts du Conservatoire, et qu'on a loo-
jaur applaudi. Cet ouvrage fut soivl du ballet
i'Àlexandre chex ipeUet, eu iSOSi des Baga-
dèrea , grand opéra en tnris actes, en tsio ; de*
A.vi>«rgiaet ie fiuàMé, opéra«amiqne en troit
actes, en isii, compoeition ua peu froide , mai*
dont les mélodies sont d'un goat exqols ; du Prf-
ni«r «fs data, opéra-comique en on acte, iaible
production représentée en lSi4; dn Siège im
IT^sJéret, piàce dedrconstance, en coilaboratloB
avec fjicolo Isouard, Boieldieu et Clierobini; dt
WaUaee, ou le Méneitrel écotiaii, drame m
trois actes, qu'on peut considérer comme le chef-
d'cenvre de Ostd, on dn moins comme l'utavre
SMtie de sa main* où le sentiment dramatiqu
est le plu* éne^ique, et dans laquelle le coloris
musical est le mieox approprié au sujet. Cet ou-
vrage fut représenté en 1817. Il tut suivi, en
iSia, de ZfrpMte et flair de mfrte, opéra vt
deux actes, représenlé k l'Académie royale de
musique, et, eu IglS, de ro/]Sclerenfe«é,UU*
production remfdie de négligmcee, et qui laissait
apercevoir le dégoflt de l'auteur pour la carriire
dn théltre,oti jamais «es auccès n'avaient VU
populaires ni produclirB. Ce fat son dernier ou-
vrage. Chercliant dès ce moment se* pUisIn
dans les encouragemenla qoll donnait i de
jennes artistes et dans les douceurs d'une vie
tranquille , il se coadamua au silence , et pa*t«
[a plus grande partie de chaque année dans UM
maison de campagne qu'il avait acquise i qael-
qoes lieues de Paria.
L.a colleetion dei piècen de mnalqne k rnai§t
des fêle* natbuale;* contirnl beaucoup de mor-
,Google
2IG CA-
cesnx composés par Catel, entre aolrei : IdOd'
TCrture pour des inslraments i, rent , esécuUe
dans le temple de la Kaison , an II de 1& Hëpa-
blique. — %" MariJies militeires et pu de ma-
nceuvre. — 3° Stances cbantées à la Kte dei
élèves pour la fabrication des canont, poudre* et
aalp£tre!i. — 40 Marche militaire. -^ a» Sympho-
nie nulltaire, marche et hymne il la Victoire tur
la bataille de Fleorua.-— a''leCha1Ud}i départ,
hjmne de guerre. — 7° La Bataille deFlettnu,
Cbœnr. — i" Chsnr du banquet de la fUe de la
Victoire.— 9° f^n« ù rÉgaUlé,^ro\e» de Chf-
^er. — 10° OuTerlureeDufji l'utage militaire.
— 1 |o Symphonie en fa. Idem. — IS^OuTerlure
eu fa, Idem. — Catel a'esl auaai esssyri dans la
musique decliambre et a publié : Trois quintettes
pour deui tIoIoqs, dent altos et basse , tearre
1", Paria , I7B7 j Trois idem; œuvre S"*, (6.;
Trois quatuors pour flûte, clarioette, cor et bas-
ion, Paris 179S, et six sonates radiée pour le
piano , Paris 1799. Le recueil de chansons et ro-
mances clTÏqu» publié i Paris, en 1T96, contient
plusieurs morceaai de la composition de cet ar-
tiste ; enfin il a eu une grande part 1 la rédac-
tion des Solfèges d)t Corueroatoire , dont il a
publié une deuilème édition en tBiS, avec une
exposition méthodique des principes de la mii-
L'ourrage qui a le plus contribué ï la réputa-
Uou de Catel est inconlestableaieot son Traité
d'harvumle. A l'époque oCi il l'écrivit, lesys-
Ume de Rameau était le seul qu'on connût en
Franc*; laplupartdes proresseurs du Conseria-
loire n'enseipaient mfime pas antre chose, pen-
dant tes premières années de l'existence de celte
école. Catel était trop habile dons la pratique de
l'art d'écrire l'Iiarmonie, pour ne pas apercevoir
les vices de ce système , el pour ne pas com-
prendre qne la génération harmonique imaginée
par l'ancien chef de l'école franfaise n'était pas
conforme am lois de succession des accords. Il
vit bien que l'accord de double emploi de Barueau
et ceux de septième mineure du second degré ,
de neovième, de nniième, etc., étaient dea pro-
dnils de prolongations d'accoads précédents inr
des accorda consonnanls et dissonants; il aper-
çut l'origine de certains accords dissonaiitt dans
des altérations d'antres accords naturels, el, fon-
dant sa théorie sur ces considérations, il débar-
nuBa le système de l'échafaudage d'accords
fondamentaux Imaginés par Rameau, et produits,
sniTBut cet liarrooniste, par des sous-posiBons
ou par des superpositions de notes , ajoatées de
tierce en tierce. La théorie de Catel «riil déjà
été présentée, au moins dans ses considératious
les pins importantes , pu Kirnberger (Çnind-
ixtze det Generalban aU ertte LtiUen der
Compoiilion; Berh'n, I7B1, ii>-4o}, etptr Turk
{Ànviettiims non GeMralbaifpielen; Ualle,
1800); mais, i l'époque où ce système fut pro-
posé , le* onnases de Kimberger H de Tark
étaient inconnus en France, en soHe que le me-
nte de llnvention reste <i Catel. Il est certain
que e< système, beaucoup plus simple, et plu
conforma ani bits qui se produisent dan* l'em-
ploi et dans la succession des accords , était na
grand pas vers une théorie complète et ralim-
nelle de l'harmonie; mais il est si difficile de
s'sfn-anchir tout i coup des habitudes de l'édua-
tion, dans la recherche de la vérilé, que Catdie
crut obligé de prendre la liase de son ayslème
d'harmonie dans les divisiras du moooconle,
imitant en cela ses prédécesaeurs, qui aviiesl
Tonde le leur sur des pliénomènea physiques plus
on moins incertains, plus ou moins mal obut-
véi. Il ne vit pas qu'il prêtait ainsi des armes i
ceux qui voudraient attaquer sa théorie. Veid
quel est le point de départ qu'il a clioisi :
• Il n'existe en harmonie qn'un sail accord
x qui contient tous les autres. Cet accord est
• formé des- premiers produits du corps se-
• nore, ou des premières divisions da moixi-
« Une corde tendue donne dans sa totalité un
■ son quejenommeraisol. Sa moitié donne un jol
« k i'oclave du l"; son tiers donne un r^ i la
■< 13", son quart donne un solk la douUect-
■ lave i son cinquième donne un jJ à la 17*^;
■ son sixième donna un ré octave du tiers; son
• septième donne un /'a il la 31"*; son builième
• donne un jol k la triple octave ; son neuviâne
» donne un laïlaïS™.
n Ainsi, en partant du quart de la corde, on
• de la double octave du premier son, on trouve
■ en progression de tierces l'accord »!, si, rè,
. fa. la. -
Il est facile de comprendre tes conséquence*
qoe Catel tire de ce résultat des divlMons dn
monocorde; car, dans joj, d, r^, /<i,fa,on
trouve l'accord parlait majeur, mI, si, re, l'ac-
cord parfait mineur, ré, fa, la; l'accord de quinte
mineure, si, ré, fa; l'accord de septième nslo-
relle de la dominante, «ol, si, ré, fa; l'accord de
septième de sensible, H , ré, fa, la, enfin l'ac-
cord de neuvième majeure de Ja dominante, to',
si, ré, fa, la. De lï il conclnait qoe tous ca
accords sont naturels, et que tes antres loit ot>-
tenus par des modifications artifidelles de ceux-
d..
Hds, ^nù que l'a fort bien vu Body (twj«S c«
>y Google
CATEL — CAT£LANI
nom), CM diTlaioiu du moDOCorde aont arU-
traires li l'on s'arrtte m point que Calel b pris
peur lermei eu ii«n n'erapAcbe d'aller tu delà,
et de pousMr la dlTition joiqu'&.ut, mi, et
d'antres ion» encore, en sorte qu'au lieu àe l'sc-
tard toi, d, r<, fa, la, on aura $ol , si, ré, fa,
ta ,vt ,<m , etc. On ccmpread , d'aprè» cela ,
quelles objections ae pr&oileat contre la distinc-
tion élattlk par Calel entre les acccords qu'il
appellenafurcliet ceux qu'il noauneorfi^ieb;
car, dans l'accord lol. H, ré, fa, la, nC, mi, on
trouve l'accord de septième mineare du second
degré, ri, fa, la, ttt, et l'accord de uptième ma-
jeHref<it,{a,i(t,ini,-donc,plnsde nécesBilë de
prolongation poin' la fonnaûon de ces accords.
Ea faisant d'autres pcopaTlians dans la division
du monocorde , on arriie i d'autres Eons qui ren-
dent également inutiles les altératians des inter-
Talles naturels des accords; dès lors toute la
théorie s'écroule. Tels «mt les incanfénients de
ces syslèmes basés sor des considérations prises
en dehors de l'art : aucun d'eux ne soutient un
examen sérieux. Heureusement la théorie de
Calel D'aTsit pas besoin du faible soutien de ces
diTÎsiona du monocorde, quine prouvent rien; la
la distinction des accords naturels et des accords
ariificiels subsista , parce que les premiers sont
des faits acceptés par l'oreille et par l'intelligence
comme a;anl une existence indépendante de toute
liamiônle précédente, tandis que les autres ne se
coDCOÏTcnt quecommedet prod ults de succession A
des faits antérieurs. L'instinct du musicien avait
guidé Catei dans cette distinction avec plus de sû-
reté qu'une mauvaise ph;slqned'écoliet:de là vient
que, malgré les attaques des partisans de l'ancien
BjstèmedelaliissefoDdBmeulale, le TraiUd'haT-
monle de Calel a été pendant plus de vingt ans
le seul ouvrage qu'on a étudié en France pour
apprendre rbarmonie : succès justiQé parl'anié-
libation qui s'est manifestée dans la connais-
sance pratique de l'art chez les Français.
Le rroittf d'harmonie de Cateln'est en quel-
qsB sorte que le programme d'un cours de celle
•ciaice; il en a écrit les développements pour
MB élèves et a donné des exemples nombreux
pour tons les cas qu'il avait indiqués. Son ma-
Doicrlt aulogrspliG , d'un grand intérêt pour ta
praliqne de l'art, avait passédansla bibliolbèque
de Perne; il est aujourd'hui dans la mienne.
Quels qu'aient été les talents de Calel , il ne
furent qu'une partie de ses titres à l'estime , je
pourrais dire ï la vénération de ceux qui le con-
nurent. A i'eeprît le plus juste et le plus fin, au
don d'observation le [dus pénétrant, il nniesait ta
probité la phu sévère et loulea les qualités de
317
l'ima la plua pure. Fendant quarante ans son
amitié, aa reconnaissance pour Sarrelte, qui l'a-
vait secondé de bsut son pouvoir dès son début
dans sa carrière, ne se démentirent pas un instant;
sa bienveillance pour les jeunes musiciens qui
réclamaient ses conseils et sa protection ne con-
nut pas de Iwrues. Catet est mort à Paris, le 29
novembre 1830.
CATELAiM (Ahgelo) est né à GuUlla le
30marsl811.Son père était de Iteggia, dans le
ModenaiB, et sa mère de Guasialla. Un oncle
maternel , clianoine de la cathédrale de sa ville
natale, lui fit donner llnstructioa musicale élé-
mentaire par Antoine Ugolino, organiste de telle
petite ville. A l'ége de dix ans te jeuiK Caleltnl
passa à Modèoe, oii ses parents fixèrent leur dn-
micile et oii il fil ses humanités. Joseph Asloll,
excellent pianiste et frère du célèbre Boniface ,
se plut k diriger ses études pour le piano, et
Michel Fusco , maître napolitain , élaUl i Uo-
dèue, lui enseigna l'barmonle et le contrepoint.
£n IS31 il entra au conservatoire de Naples,
devint élève de Zingarellî, et recul des leçons par-
ticulières de Donlietti rt de Crescentini, qui lui
témoignait une vive affection. Vers la fin de lS3i
M. Catelani passa en Sicile, devint chef d'orches-
tre du Ibéâtre de Hessine , et resta dans celte
ville jusqu'en 1837- L'approcbe du choléra, qui
envabiasait llle et menafait sa partie orientale,
détermina M. Catelani à rentrer dans sa patrie.
Pendant un an il fut maître de musique de la ma-
nicjpalité de Reggio; ensuite il retourna % Mo-
dène, qull n'a pas quitté depuis. Dès lg34 le
jeune artiste avait écrit pour le théitre Niumo
de Nsples un opéra inlilulë il Diavolo Imma-
giTiario , dont la lïiilile de l'entrepreneur Tor-
chiarolo empêcha la représentation. En 1S40 le
duc de Modène lui demanda un opéra pour être
représenté pendant la saison d'automne au Ibéilre
de la cour : H. Calelani écrivit, sur un libtetto
d'A. FerelU, Béatrice di Tolosa : la mort de
la duchesse mit obstacle à l'exécution de cet ou-
vrage. Enrm, en 1841, à l'occasion de l'ouver-
ture du nouveau lliéStre , il mit en musique Ca-
ra'foco, tragédie lyrique du même Peretti, qui
obtint on plein succès et mérita l'approbafion
bien nalleuse de l'illustre auteur du Barbier et .
de Gaiilawne Tell.
A celte époque, des éTénements de famille
obligèrent M. Catelani i renoncer aux travaux
pour le tbéitre, vers lesquels il se sentait en-
traîné, et à ae livrer ï l'enseignement. Nommé
succesûveraent maître de musique de la munici-
palité , msttre de la chapelle de la cour et de la
csUiédralfl, Q a'tdoiuu i la eompositlon de la
>yGoo.gle
318
CATELAHI — CATRUFO
niuiiqire d'égliie et de clitmbre. Lta éditeun
àe Milan, Bicordi et Lurca, on! imprimé qael-
(]iiei-Dnes de ms Ciimpotitiong, dont on trouve
le détail sur leurs cateloguei, cl parmi lesquellei
on cite nirtoul u messe des Horts. Depuis plu-
sieurs années H. Cateliui est callabonteor 4«
la Gazette musicale de Milan; il y s donné u
sdrie d'artidei daiu lesquels se réTèlent les qi
lités de l'érodit et celles d'un biographe el biblio-
graphe de premier ordre. Voici les titres de ces
traTiUï : I" Sûlice sur P. Aron (année 1851 ).
— 3° Notice sur D. Nicola« VincenLino (lg51>.
— 3* EpUMario di a\itori celebri M miulea
(depuis le sazième siècle), publié >oai la voile
de ranonjme en dii-neuf articles (annéee tsai,
âS et 54). — 4° Bibliogra/ia cU due itampe
ignotedi OUaviano Petraeeida Fotsombrone
{ 1B5S) : c'est une dissertalioa bibliograpliiqueel
biitorique sur les deui raraeux rgcueils A el B,
piemiers ouvrages publiés en l&OO et l&Ol par
l'inventeur de l'imprimerie musicale au mojeD
des tj [les mobiles. Ces monuuKnls cëlËbres de la
tjpograpliie avaient disparu entièrement et ont
^lé retrouvés, il j ■ peu d'années, par te savial
bibliotbé Caire du Ljcée musical de Bologne el
maDre de chapelle de San i'efronlo, H. Gae-
lano Gaspari. — &° Délia vita e delleopere di
Oraxto VeccM (isâ8). — 6° DeHauifa edelle
opère di CUmdio Mentlo daCorreggto {iseo).
Toutes ces publicalions sont d'un baut iatérét,
pleines de recherches profondes et d'une exacti-
tude qui défle la critique, parce que M. Cate-
lani ne s'appuie que sur les documents tes plus
auUientiques ; elles plaecnl enflu leur auteur
parmlle* hommes de noire époque dont la scn
a le plus à espérer. H. Catelaui est membre de
l'Académie de Sainte-Cécile de Bomei il a ap-
partenu ans ci-devant académie* pliiltiannoni-
<|aea de Hessiiie et de HodËoe. Le 1" jan
1869, U a été nommé CDaservalair adj<rint de
la bibliolbhiue palatine de Uodtne, ci-devanl
lùbllothéquB Ettente.
CATENAGCl ( Le P. GuR-Dontiico ),
moine de l'ordre de rétroiteobBerTance,Bék Mi-
lan, dans la première moltiédudii'huiliime siècle,
fut un très-habile contrepoiotisle et un grand or-
ganisle. lia publié à Milan, en 1791, un tiviede
sonates tbgnées pour l'orgue, qui sont d'un ex-
cellent sl)Ie. Le P. Catenacct a lait de nombreux
élèves. Il est mort ters ISOO.
CATUALA (Js*ii), malUe de musique de
l'église ralhédrale d'Auxerre, vers le milieu du
dix-seplième »ièc1e, est auteur de plusieurs messes,
dont voici les titres : l» Musa ^iitfue vocum
ad imltatiimem modnll, LieUre Jenisalenii
Paris, Robert Billard, ISM, In-fol. — 3* Mltat
quHtqxie vocum, ad irait, mod., in Luce Stella-
rom; ibid., in-fol. — 3" Mista quatuor voci-
bui, ad imit. mod.. Inclina cor meum Deus;
Paris, Oirisl. Ballard, IflTH, in-fol. C'est une
deuxième édition ; j'ignore ta dite de la première.
— 4° Missa quinque voeltut ad irtUl. mod.,
NIgra lum sed Tormo» ; jbid-, 1G7S, in-fol. Il
D'y a pas une seule noie blanche dans celte
mess*, à cau«e de son titre. — à° Mina quatuor
vocibiu ad imit. moduli, Kon recuso laboretn;
Paris, Ballard, I6BD, jn-rol. — e'Me&ie sjUa-
biqueen plain-chaut,i quatre voix; Ibid., 1683,
GATLEY (Annr), canlatrlce de POpéra de
Londres, de 1767 à 1781, possédait une vofi
charmante, on goùl exquis el une déclamatfon
parfaite. Elle naquit dans cette ville en 1737, et
y SI son éducation musicale. Elle épousa le géné-
ral Lasalle, el mourut i. Londres, le 15 octobre
17SS. Son portrait aété gravé par Jones, dans
le rdle d'ffuphroijne de l'opéra de DutOiorUm
(Londres, 1777).
CATRUFO (Joseph), compositeur drama-
tique, est né h Naples le 19 avril 1771. A l'tge
de douze ans, c'est-à-dire en 1783, il Tut admis
au consCTvaloire de la Pietà de' rttnAtni, et
il ; commença l'étude de la musique. Ses maltrta
TuTent, dans cette école, Tarentifui pour l'étude
de la basse cliiffrée ou des porfimmff , 5ala pooT
le contrepoint , Tritto pour la coupe dramatique
dt!S morceaux et la facture de la partition, enBn
la Barblera pour te ctiant. Vers la Sn de 1791,
ses études étani terminées, il partit (>our Malte^
où llécriTit,l'annéesuivante, deux opéras buulTes,
il Carrière, en deux actes, el Cajaeciello dt-
tertore, en un acte. Hais bientAt le^ travaux
de Catrufo Turent interrompus par les évéw-
menis militaires qui occupèrent l'itaite. FUa
d'un ancien officier espagnol, il était destiné pv
ses parents ik la profession de* armes ; H entra aa
service, et, ton de la révotulionde Naples, il prit
pari) dsns l'armée française, fit lea campagne*
d'Italie, et partagea la gloire des drapeaux Un.
cjiis. Adjudant de place à Diana-Marina, Ùm
mit i la tjle de* babiiants de c«Ue ville et dmma
des preuves de courage en la défendant contrs
les attaques d'une escadre anglaise. Au milien
de ses faits d'armes, il revenait quelquefois 1
l'objet de ses goûts, h la musique, qui avait fait
les délices de sa jeunesse. C'est ainsi qu'au car-
naval de 1799, 11 donna sur le tbéltre d'Areno
il Furbo confro il Fvrbo, opéra bouffe en deux
actes, et qu'il écrivit pour la cathédrale de cette
riUe une messe et un DixU k quatre voix, avec
>y Google
CAT&XJFO — CATTAMEO
319
cluaDr et orclteslre. Daai U mime toaie, il
composa ausil pour le Ihéltre de la Pergola,
îTlonatt, qnelqaei morceiui qui furent io-
iraduils dans lea opirsa de divers auteiin. Re-
tiré da aerriu militaire en tS04, Calnifo m
Cia ï OeoèTe, et écrivit dam la mime innée
pour réglise de PAndlloire un Chritttu faetw
estpro nabi», àToiiieiileafee orclieslre. Il lit
anisi r«préurter au théâtre de celte Tille, de-
puis 180S josqu'eu ISIO, qoalre opéras-comiques
fnnçais, sSToIr : Clariite, en deux Mte»; la
Fie Urgèle, eo trois actes ; l'AnunU alehimUle,
en lnHac\ts;etlet Aveugles de FrcmconvUle ,
ta UD acte. Pendant son aéjcor h GenèTe, Ca-
Irufo lit le premier essai de l'ensdgnemeat muloel
appliqué i la niusi<]ne, et cet etsil lui r/uasil. Ce
Tnt pour ce cours qu'il écrivit les Solfégea pro-
gresslfi quii a publiés ï Parla, en ISïO, chei
Padni. Arrivé ik Paria, feu 1« milieu de iSIO.il
se livra k t'enselgneiiKnt du dianl, et pnblia,
l'année tultanle, un recodl de VoeaUta qui
(ut adopU poDi l'usage dn ConiervatAire de Mi-
lan. An mots de noTcmbre 1813 II fit représen-
ter BU tbétlre Fefdean l'ÀventuHer, opéra-
comique en troiK actes, qui D'obtintqu'un succèt
tDi^iDcre;cetoaTrai{erulsuiTide jP^Nde, ou la
Jeune Fille romaneigue, en Iroli actes (lElS),
qui fut bien accueilli du public et qui resta au
théilre , d' Vne Matinée de frofiOn, en un acte
-{ISIS); do la BatiùlU de Denain , en trois
actes (ISlfl) ; de la Boucle de eKeveux , en un
acte (ISIR); de Zadig, en un acte (181B) ; de
l'Tr^igve au château , en trois aetei (iStS) ;
du Voyage à ta tour, ta deux actes ; des Jlm-
contres, eniroi»acte»(i81B)i et dit Pauagedu
régiment (1B33). Outre c«s ooTragea drama-
tiques, Calnilo a publié : !<> Paolalde pour le
piano lur lea airi de FiUeie. — 1° Fantaisie
pour le piaDOiurdesairadeRouinl. — 3oViHa-
lions sur une marche tirée d'une Matinée de
Frontm. — 4* Trois valMS caractéristique* pour
le piano. — a" Sii dnos caractéristiques pour le
diant, aTBc accompagnement de piano. —
flo Six recueils de noctumet eoDleaaat vingt-
aept morceaux. — 7* Denx recueils d'ari«ttes
coDtMiant neuf morceaux, — 8<> Sel Quor-
telUni da caméra a guallTOWKt. —f Sel
TeTSettM da caméra a tr« voci. — lo> Lei
Ajamaux ehanlanti, recncil de canons i plu-
sieurs Toli. — 1 r Barents muiical, ott l'Art
de compoier de la muîlque tant en con.
naiire les principes; Paris, I8II, in-B". —
12* Reiucuiip de romances Cranfalses avec ae-
«ompa^eniciit de piano , parmi lenquelles oo
remarque i riiifidélilé d'Annelle, la Déclara-
tion, le GomioUer, l'£ieiU,ttc. — ly Va
recueil de Tocslises sur les airs do Rosaiiii ; Pa-
ris, 1816. — 140 Méthode de vocatisatUnt;
Ibid., 18301 <l plusieurs productions légère*.
On connaît ausd de ce compositeur : 1° Un
bjnine répabHcaIn pour TtAt de l£nor, avec
chœur et orcjieslre , exécuté an 1799 sur le
tliMtre de la Pergola, à Florence. — 2" Un
hymnedumémegeiiresTec orchestre, au lliMlre
d'Alexandrie, en Piémont; — 3" Une csnlate
avecchœur t grand orchestre, exécutée ïËmpoli
(Toscane), pour la cérémonie funèbre à l'ocea-
aion de l'assassinat des plénipotentiaire* frantait
de Rastadl. — 4* Une cantate k loix seule avé«
cbceoretarc)iestre,aulhéAtr«de Parie, en IBOO.
pour célébrer la bataille de Harengo. Parmi lea
productions Inéditea de Catmfo, on remarque :
Blanche et OtfDler, opéra en deux acte*, reçu
k l'Opéra-Coraique ; Don Raphaël, en trots
actes, idem; Clolalre, en trois actea, idem;
le Mieaniime de la voix, oafrage élémentaire;
L'Art de varier Wkchant dottHé, et on recnnl
de Tocalises pour contralto et basse. En dernier
lien, il a lait paraître, à Paris, on traité des voix
et des Instruments, i rmage das compositeurs.
En 1835 Calrnro s'est Aabli t Londre* comme
professeur de cbant. Il est mort dans oetle Tille,
le 19ao&t tBd.ïriged&qnatre-Tiagts ans.
CATTANEO (JAcqnis), né k Lodi, vers
lees, fut maître de psaltérton M de Tioloncella
an collège des noUes de Bresda, dirigé par le*
jfsnites. U est auteur d'un ouvrage Intitulé :
TratfealtaenU armoniei daeamera a ire U-
tromenti,duevioliAi efvioloncelloocembalo,
con dtti brevt cantate a soprano tolo, ed una
lonataper violoncello, opéra prima ;Koiiéae,
1700, in 4°.
CATTANËO (Fbsncois-Hàrib), parent du
précédest, né i I/odi, était, en 1739, Tioloni,ste
de la COUT de Dresde, et anccéda à Piaendet, en
175B, comme maître de conearts de cette cour.
On a de sa compodtion trois concertos pour tIo-
loa, et quelques airs en mannscrit.
CATTANEO (Nicolas- Edstache), profes-
seuT de musique k Bnrgomanero, petite ville
du Piémont, s'est raiteonnallreaTanlageusement
par quelques ou Trages Intitulés : 1* Gnanmaltca
délia miislea,ossia Slemenliteortcidiqueita
beW arte; Milano, Rlcordi, 183S, gr. in-g° de
61 pages, avec 0 planches de mn.tiqne. Il j a une
deuxième édition de cet écrit publiée en tS31,
mais sans date. — î" Fruita musicale, ottia
Leltera lugll abusl introdoltl nelta miuica;
Hilana, prf»a Luigl di Giacoino Pirola, ISSti,
in-l! <le XXIV et 189 pa;;es. Cts lettres, écrites
>y Google
22i)
CATTAMEO — CAUCIELLO
d'un itjle igrjible «t ipiritael, n'ont pi« duu
leur critique ramcrtïine que le litre aenible iu-
diquerlI'antCut'eiiilMDUilu pecsoiuulitéat>lea-
stntes. Lea suiet» qui j sont tnltfe Bout le
ebarlafiinUme des muskieni , le peu de respect
qu'ils ont pour I» langue dans leurs eompotitions
Tocales , les métbodet déTectueuses de l'eniei-
gnranentdu chsnt au dii-neuTtime siècle, l'inlw-
bileléel l'ignorance ileiorg*Diele«, le stjledeU
musique de tlitUre transporté dans l'église , les
éguemaita des eomiMMiteuri dramatiques, des
chtoteun et des spectateurs, l'abus des spplaa-
disseoieots et des éloges, ainsi que beaucoup
d'autres choses relalirei ï la tausique. — 3' /n-
Uradamevlo ail' afmottia, ouia ItUrodviione
^lottudio dti Trattati di qaesttttcieiaa(la-
troduclion 1 rbarmonie ou à l'étude des traiUi
de cette science) ; Uilan, RicArdi (sans date),
I Tol. in-S* de lïS pages. M. Csltaneo a donni
aussi une induction de la métliode de Ummer-
mau pour le piano, avec des notes et un appen-.
âke; ibid., 1 toI. in 4°.
Deux autres musiciens du m£me nom sont
connus en Italie. Le premier, Ëaudeoce Cslta-
neo, est nn guitariste qui * publié ï ijmpbooies
pour la guilaie, à Milan, cliei Rjcardi; l'antre,
Antoine Catlaaeo, e«t auteur de quatre livresde
MlKgespour ténor on soprano, ibid.
CATTAKKLoRHiio}, moine auguttin , né
en Toscane , Técut dans la seconde moitié du
dix-septième siècle. Il hit nultre du cbapelie de
l'ègUse des cbavaliers de Saint-Ëlienne de Pise.
On a da lui en manuscrit quelqueij compositions
pour 'l'église, dont plusieurs sont encore ctm-
servées dans cdie chapelle; de plus il a composé
la musique de plusieurs opéras dont Honiglia
avait écrit la poésie , i savoir : il Conte di Cas-
tro, laPietàdi Sabina, il PelUgrtno, Santa
Geneviefa, oratorio, Cajo Uanto Coriolaito,
et Quinto Lacrezia proicritlo.vi
CATTANIA (LB P. M*aiE-ABcnincE), re-
ligieux de l'ordre des Servîtes, théologien et
prédicatoir, né à Reggio, vers tSlD, était
maître de chapelle de la cathédrale de Sienne
en lait. En 1574 il remplisMil les mimes Tono-
tions près du cardinal Louis d'Esté. On a im-
primé de sa composition : Satmi s Cojnpit(a a
einque voelf Venise, G. Scotio, me, in-i' obi.
II a écrit aussi i Sienne et k Reggio des madri-
gaux i plusieurs voix; et enlin qnelauei-uDes
de ses TiapoUtainei à trois voix ont été Insérée)
dans un recueil dépitées de ce genre, par divers
auteurs, publié I Venise, en l.STO.
GATTERINI (CxTTEsuio),néà Honselice,
dans les demiires ■nni'cs du dix-huitième siècle.
s'est bit cotmattre par l'inTention d'un iostni-
ment poljpbane à cordes pincées, auquel il don-
oaii le nom de Gli/cibarifojuj. Pendant les annéM
la34il839il vofagu en Italie pourj faire ea-
faudre cet instrument ; mais postérieurement on
n'en a pins entendu parier.
CATUGNO [FbamcoisJ, compositcor oé à
Haples en JTeo, entra su 'Conservatoire de la
Plet/fdei rurcUflj en 1793, eljdemeura pen-
dant quinze années. Son oncle, SjlTestro Falma
(vojeice nom), fut son nultre de chant et de
composition. Sorti de cette école, Catngno fut
attaché comme maltra de cbapelle aux églises de
plusieurs couvents de flapies. Il a écrit pour le
tbéttccAtMvo de cette «ille : i" / ïhieCotnpari ,
opéra boufle. — 2° Le Strapagaa^ di amore.
~3fIFi7Ui AmtAalaU. Plus tard il relit une mu-
sique nouvelle pour le Stravagan^ di amore.,
et composa pour le tbéAtre Saint-Cbarles une
cantate intitulée Paflenope. Ses travaux les plus
importants consistent en musique d'^lisa écrite
pourleacouventadeNaples. Parmi ces onvrages
on remarque trois messes à quatre voix et oi-
cbestre, deux Dixit, le psaume VerUte exulle-
miu, ao Laiidate pueri k 4 voix alla Patet-
Irlna, composé pour la cont de Lisbonne; un
autre Laudate pueri i 4 voix et orchestre, un
MiiBrere à 3 voix ; les paroles d'agonie de ^. S.
i 3 voix, violoon, viole et basse ; plusieurs Salve
regina ï I , a et I voix, un Credo il 4 Yuii atec
orchestre, un Ave Maria i 3 voix, des Litanies
à4, nn De profitndii i 3 voix et otcbestre^ on
TeDevm pour le rétablissement de la santé du
roi Ferdinand 1"', exécuté dans l'église Sainle-
Harie-des-Anges,à Piin)falcoae;les Lamentations
de la semaine sainte, beaucoup de motets^ et
enfin l'oratorio Siter ed Aimero, M. CaUigoo
i Napies lorsque je visitai cette
1841.
CAUCHV ( AircusTiH-Louis), membre de
l'Académie des sciences, de l'iDStitut de France,
est né à Paris le 31 août 1T89. Une rare aptilnde
pour les mathématiques s'est manitestée en lui
dès sa jeuneese ; il est un des géomètres les
plus distingués de France , et le plus fécond.
M. Canchf a tait insérer dans iea Hémoires d«
i'inititut (année* 1S17 et soivantes) plusieurs
mémoires surdes sujets d'acoustique. (Juectiaîre
d'astronomie mathématique fut créée à la fiicultê
des sdencM de Paris, en 1848, et canliée k
M. Csucb) ; mais , pat le fetlà de prélet serment
aii nouveau gouvernement, en 1B53 , il Tut eon-
aidéréct
CAUCIELLO (Pnoirai),!!!
chapelle rojal» de Ifa[ta en ITM, vMa la
>y Google
CATJCIEUX) - CAURROY
331
France «t Ht graver à LjoD , *ers la m^e ^-
qne : 1° Deni (EUfrei de six doM pour te liolon ;
— 3>CiDq qniDiettet pour Tlolaa ou Qfite; —
3° Trois symphonie» détadiées, k grand or-
CAUDELL& (Pbilifpk), pianiste et com-
podtear Usé t Vienne bd comnieDunieiil du
<tJt-Deaiièiiie siède, reçut de« leçons de dé-
menti Ior*qaece maître célèbre Tisita la capitale
d« l'Antricbe, en ISOS. En 1810 n nt un TojBge
en Rusùe, et mourat Jenne dans la mime annte.
Jl a pDblié i Vienne eDTÎron dix cenvres de tb-
riationa et de aonalea, parmi lesqaelleaon remar-
que imeeoiulepoar piano étalon obligé, <eaTTe
neuflAme, dam le atjlede Beethoren.
CAIILBHIS(Edh), prttra atUcbé à lap»-
roiue de Sainl-Héry, ï Paria , v^cut Teri le nti-
)tea du dix-aeptième titele. Il est xuteor d'un
li're intitulé : IHtHns eenliquet mit en ptairi'
ehant, aveevn traité det tant de Viglise. Parts,
1857, in- lî,
GAULER Y (Jbu(1, maître de cliapeUe de
Catherine de Médicii, lirait k BmxtUea, en
I&M. Dea ctiansous de sa compoaition se troa-
*eDt dans ooe colleclion rare et prédeuae qui a
pour titre : Jardin miuteol con(enon( plu-
slmtri bellin /leur* de diaruons, dioiii»)
d'entre Us œvorei fie plvaievrt anteim ex-
cellenU en l'art de mvsique, ensemble le
blason du beau et laid tetin.prapice à la voix
comme-auxltuIntmenU. lepremier livre. Bu
Anvers, par ffubert Waelroni «t Jean Laet
(aans date), in-4* obi. Après le fronUspice Tient
la table du coatenn de ce livre, lequel consiste
eo 24cliaDson8deHaYericq,Crecqulllon, Crespçl,
Vaot, dément non papa, Baatan, Petit Jan de
Latre, Cauleri («ic), 0. (Ollfier) de Latre, Cbas-
- telain, Bracquel, Dambert, Clément Jenneqnin
< sic), A. Tubal, Bart>ion , et Le Boi. Le second
livre de ce recneil a pour titre : Jardin «lu-
sical, contenait phtsieius NUm flears de
chaïuoiu spirituelles à gitatre parties, cotb-
poi^e» par Malslre Jean Canlery, malstre de
chapelle de la Royne de France, et de plw-
sievn autres ejxeilents atttheurs en l'art de
miutgue, tani propice à la voix cctnme aux
tTistrvmenlt. Livre second. Bn Anvers, ches
Hubert Waelrant et Jean LiMi (sans date),
iD-4*obl. sspitcea Boni dans ce titre, doati3 de
Canlerj ; les antres ont pour auteurs Clément
non papa, Waelrant, Galli, Crecquillon, Kacbi,
Maillart, Bracquct et Tubal. La dédicace, adressée
à vénérable pire en Dieu M. Xidiel de
FranequevlUe, a66^ de S. Albert en Catn-
braf,par Jean Cavlerg ton hmnfile cousin.
est datée de BrurettM, ce XVm de M ««' Iâ56.
llpe faut pas confondre cellecolleclion avec une
autre, publiée par les même» éditeurs, sans date,
et qui porte nn litre à pea près semblable que
ïoici ; Jardin musical contenant plusieurs
belles fleurs de chansons à trots parties, choi-
sies entre les œuvres de plusieurs auteurs
excellents en l'art de tnitsig\ie, ensemble le
blason du beau et laid tetin propice tant à la
voix comme avx instruments. Le premier
livre. Il ne s'y trouve aucune pièce de Canler;.
Les auteurs des IB morceaux que ce recueil con-
tient sont : Petit Jan, Zaccheus, Waelrant, Jan
Lojrs, Saslon et Clément non papa. H.Delin.ï qui
jedoisce renseignement, ne sait pas s'il y aun
second livre. Le nom de Caulerajf, trouvé par
M. de Coussemaber dans un recueil de pièces ponr
le luth, publié ï Louvain par Pierre Plialèse,
en 1SS2 et 1553, sons le titre de Sortus mu-
sarum (Voyez Notice sur les collections mu-
skales de la bibllothique de Cambrai, etc.,
p. Ifl), comme cdui de l'auteur d'une chanaoti
dont Icapremiere mots eont -.En espérant, ce nom,
dia-]e, est une altération de celui de Caulerf,
car la chanson. En espérant, se trouve précisé-
sons ce dernier nom dans le deuxième livre
du Jardin muslcid.
CAOIROY { Fbauçou-Eustacbe DU), sieur
de Sahtt-Frémfn , naqnit i Gerberoy, prèa de
Beauvais, m mois de fïvrier 1549. Il était le
septième enbnt de Clande du Canrroy, docteur
en médecine. Du Caurroy eut, en France, la ré-
putation d'un compositeur habile, et même il fut
appelé Prince des professeurs de musique; ce
.qui ne proove pas d'ailleurs qu'il rot le nieillear
musicien de son temps; car ce litre fut aussi donné
kPalesfrinaet !i Roland de Lassus, qui vivaient
k la même époque, et qoi le méritaient bien mieux
que lui. Son père le destinait i entrer dans l'ar-
dre de Malte , dont son fils aîné était comman-
deur; mais, après avoir achevé ses éludes, du
Caurroy s'adonna à la musique, et y acquit
bientAt tant de réputation que ses parents re-
noucèrenti leur premier dessein. Il entra dans les
ordres, devint chanoine de la Sainte-Chapelle rt
prieur de SaintAïoul de Provins. Il dit dans l'é-
pi tre dédicatoire de ses Precet eeclesiastiex ,
publiées en ie09, qu'il était depuis quarante ans
maître de musqué de la chapelle dee rois de
France; d'oâ il suit qu'il fut reçu dans cette
cKai^e en 1568, on au plue tard au commen-
cement de 15fl9 , et conséquemmeni qu'il fui
an service de François II, de Charles IX, de
Henri III, et de Henri IV. Cependant il ne prit
que le titre de chantre de la chapelle de mu-
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322
CAURROY — C4USSm
ligue da roi au concour* do Paf de mu-
sique i'È\ta>x,eD I&75, où Ilobllnlle prii du
cornel d'argent pour la composilioa d'qne chan-
M>n rraqçaJM.Au concoun de t'année suÎTatile,
daiM la même «ille, le prix de l'orgua d'argent
lui rut d^raé pour le motet Triàutarer t( ne'
tcirem, et en 1&83 1! gagna le luth d'argent pour
la chaoïon qui commençait par m« mott i Beaux
yewe. Du Canrroj aanoD^ait dana la même pré-
face qu'il allait patiller plusieun autres ouTragea ;
maia la mort le sarprit «Tant qu'il eût eiteutd
«on dessein, le 7 août 1609, à l'âge d« uiianla
ans. La place de surioleadant de la ma>iqu« du
roi aTait été créée pour lui , en 1 699. U Tut In-
buroé dans l'égHie des Grands- Angnetini. Son
tombeau, éleré aux frais de Hicolas Formé, ton
soccessenr, a été détruit à la réiolutiofl de (7B9;
Hillia t'a fait gr«Ter dans son Beeueil det a»-
tiquitis nalUmalei. L'épilaplie de da Caurroy,
composée par le cardinal Duperron , son pro-
tecteur, se tTDDTe dans fStiat tur la mviiqm
de la Bord* (tome 111). H nous re»^te dececom-
posiienr : i* MUsa pro defvnctit qvingue vo-
ewm, aiilhare Euttaehio du Caurroy, régi»
Capellx tawieet prxfeclo; PariàU , ex off-
eîTUt Pétri Ballard;ia-[ol. m. llaeiemplairese
trouTeklafiibliotlièque impériale de Paris (Vnt.
i)i le bas du titre, qai prot»ablement eonlenait la
date, a été enlevé. Jusqu'au commeneeiMBt da
dii>tinlliime siècle, celte messe fut lateole qn'on
cbantail aux (dnèques des rois de France, i Saint-
Denis. — V Frecet eixleiiatUex ad nwnuro* mw-
«(cei reffacfz,Uftsrj>HiiiiM, àdnq Toi(; Paris,
\f.a9.~3''PTeevmecelesiatUcarvm,lib.7;V»t^
leoD, La-4o. —V Mélanges de faxtslqve, eontê-
iumtdesehaiuoiu,det psavmes.detnoeltfPi-'
ris, laio, io-i". Bumey a eilrail de cet ouTrageon
noili quatrevoix, qu'il a publié dus le troisième
Tolume de son bisloire générale de la tnusiqoe
(p. 2SÛ). — i" Fattiattiu à trois, quatre, cinq
et six f orties, tic.; Paria, P. Ballard, telO, in.4°.
Ces deux dernier* ouvrages ont iti publiés par
les soins d'André Pilart, petil-aeieu de l'anteur.
DuVerdier {Bibl. française ditqoedu Caor-
ro^ BTalldéià publié qaelquesœuTcescbeiAdriea
Leroj, en ISS4;iuaisil n'en indique pas les ti-
tres. 11 dit aussi qoe cet auteur avait écrit plu-
sieors ouvrages Ihéoriqaes sur la musique , qui
n'étaient point encore publiés 1 c«lLe époque : il
ne parait pas qu'ils l'aient été depuis lors. On at-
tribue k du CsDrrOT lea mélodies des airs popu<
laires Charmante Gabrielle et Vive BenrilV;
mais il n'est pas certain qu'il en soit l'auteur.
CAOS (SkLOHori DE), ingénieur et arcbilecle,
naquil dans la Normandie vers la ilri du sel-
(téme siècle. Ses études dans les maibéinatique*
étant lennioée», il passa en Angleterre, où il Ait
atlaclié lu prince de Galles. Il se rendit Msuits
en Allemagne, et deyint ingéaienr de l'élacteur
de BBTière. Après avcdr passé la plus grande
partie de sa vie anpré* de ce prince, il revint en
France dïmouratTcrsieSO-Onadecetauleur-.
r Imtilution karmoniipie, Hvisé» en deux
parties; en la premîèrû sont no jutrée* Us pro-
portions des Intervalles kannemiques, et en la
dettxième les compositions d-'icellts; Prucfori ,
1 6 1 S, in-fol. Jean Gaspard Tfost indiqDe use pre-
mière édition decet ODTragg, HeidelbeniilAU,
in-fol. (Voy. àusfiihrliehe BesehrelbiMç dea
neum Orgeboerks ouf der AugvsluJnirg ns
W^ssenfeU,c'e»lr*-àmDeicripUenditalUéede
l'orgue neuf du eKdteau d'Ajusté à Weiâseit-
/èti, p.7I,} Jecraisqu*ileitdanararT«Br;nefi«B>
dant i'épttre dddicaloira à la i«ine Anne d'An^e-
terre cit datée de Heidelbeqi, le iïB^len^»re
1614. ce même J. G.Trost avait fait une tndoe-
lion allemande de l'oarrage de de Caus z-elle est
restée nMnuserile. La première partie du livre
da De Caus est de pea d'intérêt pour l'art, n'étant
remplie que de calcula inr les proportions des in-
tervatlesi ladeniième, relative t U crautiUiliiui
dea tons et au contrepoint, est plu utile, qBOiqo*
les exemples soient en général mal écrits. — 3* /«*
roiWM des forets mowanles avec diverse*
machines etplatlevr* dessins degrottn et fon-
laMei,- Francfort, 1616, in-foL, réhupriné à F»-
lis, en 1614, in-Iol. Le troisième Urre, qui trait«
de la conslmclioD des wgues, est très- remarqua-
ble pour la tempa ob il fut écrit. On a use tra-
dnctien atletnawle de tout l'ouvrage, soas ce ti-
tre : Feu gewaltsamen Bemeguafan, fimAret-
bvsig etUcher Matdiinenf Francfort, ISia, in-
M.etieio.iatol.
CACSSÊ ( Josira) , lils de J.-J. Caoasé .
maître de musique de la collégiale de Sainl-
PODS (Hérault), naquit dana cette ville, en 1774.
Aprèa avoir fait set éludes musicales sons U di-
rection de son iière, il tint k Patis, oti il professa
le piano. On a de lui : l' Sonata ponr le pbm»
avec llùte obligée, onterel"; Paris, lui. —
1' Caprice potsr le piano, ceuvre !• ; iUd..
1843. — 3" Sonates faciles pour le piano, op. 3*;
ibid. — t* SéréMde |ioiir piano , violon et vio-
loncelle; Parli.— S* Plosienrs pols-ponrrM, n»-
deaux, valses, etc., poor piano seul.
CAUSSIN ( AanoLD) , on CmuM ( Aroool ),
futeobnt decliceurà ta caUiddralede Cambrai,
vers I&IO, d'après une signature qui se Iroove
sur le nwnaserit n* a in-lbrM de la bibltotbèque
de cette ville, et que M. de Coossemaker a tait
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CAUSSW — CAV AILLÉ
S2S
connaîtra | fioHce mr les coUectUm* mjuicalei
ds la bibUothigw 4« Cambrai, p. 40}. PIdb
tard , Ciinain acquit de la répulitiOD eomine
compotiteur ; car il est nn des mnsideDS dont
Jscqnes Modernsde Plngaenlo B mis les œuvres
i rootrittulioD ponr fornier sa eollectioB inlUn-
lée Molettl del Flore. On trouve en effet dsn»
lelroUiàmeliTredeierecneiliïoiiiile simple lilre
de TerliUM Uber eum qitaîMof vociliv* , Im-
pretnmt LugdwU per Jacobvm Modermtm de
Pingvento, awa Dominl If. D. XXXIX, gf .
JD-4« obi., des motets de Cansïia lEmould),
iTec d'antres de P. Colin , P. de la Firge , Ro-
bert Maich, LnpDi, G. Coite, Hugo de la Chap-
peMe, Benediclns, Lanreiu Lallemant, Jaa du
Bojs, Claudin, Jo. Prefan, Ludoticos [tartnjs,
Jacob Huteme, Horel, N. Benoit, Mortera,
Lupi et Morales. Le cinquième livre contient
aussi un motet ï S volt de Caussin; il ■ pour
titre : Qytintu* Uber Mottelontm juinTue et
lex roeum. Opéra et tolereia Jaeobi UodenU
( altos dieti Grand Jacqnti ) fn vnuin coaeto-
Tjtm. Imprasum LvgdaiU per Jacobifin ito^.
derimm, 1543, gr. in-4' obi.
CAÏÎX DE CAPPEVALtGiLLES MOST-
DEBERT), né au diocèse de Rouen, au coramen-
cement dn dix-huilièaie siècle, entra an service
de l'Électeur Palatin , el flt imprimer quelques-
nos de ses ouvrages k Manheim. Ou a de lui :
Apologie d7i goût françaU relativemeta à
l'Opéra, avec le» diteows apologétiques , et
les adieux aux Bouffon», poème; Parla, I7M,
ln-S°. C'est une rapsodie dirigée contre J.-J.
Rousseau, i l'oecaslon de sa Lettre sur la mu-
si^pte française. On n'y trouve aucune espèce
de mérite. On t ansai de Canx de Cappeval un
poâne très-médiocre endnq on six mille vers,
intitulé le Pantatte; Paris, Plssot, 17SI, in-
13. Il 7 paue en revue les poiies, tes oralenrs,
les historiens, les musiciens, les ctiinleurs et les
danseurs de l'Opéra. Cequ'onade meilleur dece
lilt^rateur médiocre est une traduction latine de
la Beariade. Caut de Cappeval est nmrt i
Manlieiin,<n 177t.
CA VACCIO { JuM), en latin Cavalius, né
i Bergame , vers ISU), Cul d'alMrd chanteur au
service de la eonr de Bavière; il alla ensuite ï
Rome, puis à Venise, et reviut enflu dans sa pa-
trie , ob il fut nommé mettre de chapelle de la
cathédrale. Après avoir occupé ce poste pen-
dant Tingt-Irois ans, il fut appelé i Sainle-Marle-
majeure, comme maître dechapelle et j resta jus-
qu'à sa mort, arrivée le 1 1 aoAt Iflifl . On Iroiive
son épitaphe dans le Lerikon de Wattlier. On
■ imprimé de la eompoulion de Cavaecio les ou-
vrages dont vofei les titres : 1' Magnificat om-
nftmum,' Venise, lïSi. La seconde partie parut
eu 1&87. — I* Madrigall a a, lib. i; Venise,
1U3. — S" Mutlea a à da sonare,ii., 1S8&.
— t° Dtalogo à 7 nel lib. i de MadrigaU di
Claudio da Correggia ; Milan, 1 9BS. — b' Ma-
drigaU a 5, lib. 3; Venise, i5S9. — e<> Salmi
di compieta con le anlifone delta Tergtne, et
ifalsi bordaniiiSi'Venise, 1591. — 7<> Salmi
a elTigue per lutta vespri deW armo, eon al-
evni kinni , motettl , e falsl tiordoat accomo-
dati ancora a cr>d (fl donne; Venise, lasi. —
i'Madrigali a S, lib. 4; Venise, lâS4. — 9"
Soimi aS;VwtiK!,li9t.— 16' MadrigtUta
5, lib. S; Venise, lias. — 1 |o CaniotU franeeM
aqaattro; Venise, 1597. — 12° Canzcnette a
tre; Venise, 159S. — 13" MadrigaU a i, lib.
S; Venise, 1599. — 140 Messe per idefonit a
quattro e cinque, eon Motetti; Milan, 1611.
Bergameno a inséré quelques pièces de Cavaecio
dans sou Pamastus mtuieus Ferdinand»^
1-5 ffocum; Venise, 16l5. Cavacdo fui un des
composileurs qui contribuèrent ï la rormation
d'une collection de psaumes, imprlntée en laOl,
el qui fui dédiée i Jean Plerluigl de Patestrina.
CAVAILLÉ (JosEPB), religieux de l'ordre
des Dominicains , i Toulouse, dans ta première
moitié du dix-huitième siècle, a conetruiten so-
ciélé avec le frère Isuard ( t>o|r . ce nom ), dn même
ordre, plusieurs orgues parmi lesquels on re-
marque celui de^Saint-Plerre de Tooloase.
CA VAILLE (Jeàei-Piebhi), neveu do pré-
cédent, naquit A Gaillac ( Tarn ) len 1T40. Âtre
de BDu oncle dans l'art du facteur d'orgues , il
débuta en 1740, par celui de la Real, \ Perpi-
gnan; puis il passa en Espagne en l703,elcoDS-
truiait l'orgue de l'église Sainte- Catherine, k Bar-
celone. Après huit années de séjour dana cette
ville, ob il s'était marid , il retourna i. Toulouse
en 1770. Plusieurs orgues furent Tailes ou réparées
par lui vers cette époque : le plus remarquable
fiit celui de MotU-RéaX, qntl acheva en 17l(,
avec squ nia Dominique- HTacintbe. Les évé-
nements de la révolution de 1789 déterarinèrenl
Jean-Pierre Cavaillé à aller re{oindre son flis,
qui se trouvait alors en Espagne , et à sa fixer it
Barcelone, où 11 étall connu. H y termina sa
carrière, vers 1BI5.
CAVAILLÉ-COL (DovmQUB-HTicnrrai), .
nisde Jean-Pierre, est né è Toulouse, en 1771.
Après avoir appris la Facture des orgues dans les
ateliers de son père, il passa en Espagne, en
178B, et, quoiqu'une fOtSgé qnededix-sept auH,
on lui confla la i^paratloo de forgne de Pui>
cerda, et la conslruction de celui de Pé^ise col-
>y Google
»4
CAVAILLÉ — CAVALIERE
Uglalc de cette, fille. Le succès qu'if obtint (lins
CM entrepriBei loi fit donner celle de phntenn
gnnde* orgaes h Barcelooe, k \» cathMrele da
Vieb , et dsn» ptu^enn abbaje* de la Catalogne
et de la Kntm. De retoar en Fruue dans
l'année 1S06 , Il a'élaUît k Montpellier, od H
était appelé pour la réparation de l'orgne de
Sa[nt-Pierre. Deux ans après, il fit l'orgue dea
Cordeliera de Beaucaire et ee maria dani celte
TilJB , puis il retourna à Moalpellier. En IBIS il
alla s'établir de noiireau en Espagne avec aa fa-
mille, pour ; terminer lea ouvrages commencéa
par aoD père, particulièrement dans la Cala-
logne. Aprèa yavolrpauj six annéea. Il rentra
définJlWement dans sa patrie, où il a'occopa de
qudques réparations d'orgae* k Nîmes et dans
d'antres Tilles dn midi de la France. En 1824 il
conatnrisfl l'oiine de Saint-Michel k Caillac , et
bit secoadé dans aea travaux par ses deux fils,
Tinceat et AritUde. Ses dernières années se sont
tconlées près de ce dernier, à ParlE.
CA VAILLE (AatmDB), fils de Dominique-
H^acintbe Cavaillé-Ccd, est né k Hontpellier le
3 (éTrier ISII. Quoique jeone encore , aea tra-
Tan lui ont acquis une grande et juite célé-
brité, flève de son père, tl fit k l'ige de ouïe
ans set premier travaux dans la réparation de
l'orgue de Nîmes. En 1S29 scn père Hnstalla k
Lérida , en Espagne, pour j terminer la répara-
tion de t'argge de la cathédrale, et lui teul en eut
la direction. Au mois de mai iS3l , il alla re-
joindre sa Tsmille k TouIodm. Ce fut k cette
époque que, n'ayant aucun grand travail k di-
riger, Il s'occupa de la cooatniction de plusieurs
. orgoea de chambre , ainai qne d'an orgue ei '
preaiif sans taTanx,de l'espèce appelé karmo-
niwn, et dont le pKj/Aanttmica avait roomi
le modèle. LlaatrumentdeCaVailié recul le nom
de,ponUIoFirtie(lnitrDment k nuances Tarifes).
An mois de septembre 1 S33 , l'artiste se rendit k
Paris , n'ayant d'autre dessein que da prendre
coKnaisaance de* progrès qui avaient été faits
dama la facture dee or^nes ; mais précisément à
cette époqne nn concours fut ouvert pour ta
constraeUoD d'an gnud orgue k l'élise rojale
de Saint-Denis. £n deux jours Cavaillé eut tracé
le plan qu'il avait conçu. Les explications qu'il
en donna k la commission chargée da juger le
,ctMicoura lui firent adjuger l'entreprise. Dès ce
moment la direction des ateliers de son père,
transporléa k Paris, lui fnt confiée. Pendant que
les IravaoK nécessaires se faisaient dans la partie
de l'églisaob l'orgoe devait Être placé, HM. Ca-
vaillé constmisirent l'orgue de l'église Hotre-
Dane. de Loretta, celui dn Panthéon, et sur-
I t«at celui de la Madeldne , composé de it ïenx ,
1 quatre claviers k la main , et nn clavier de pé-
I dalesde deitt octaves, avec 14 pédales de Mm-
! binaIsanspouraccovpleretcondiiaeTlesjeDi.ee
denier inslniment est considéré comnM on de*
(dus beaux qui existent en Europe, qnoiqa^l y
en ail de plus grands et qu'on n'y tronre qo'un
seol registre incomplet de 31 pieds. A l'égard de
l'orgoe magnifique de Saint-Denis , a est com-
posé de 6e registre* , quatre claviers k la nom ,
un clavier de pédales de denx octaves, et neof
pédales de cambinaisons pour raccauplaneotdtf
daviera et des registrea. On y trouve parmi la
jeax de fonds deux 31 pieds, six is pfeds el
huit B pieds. Postérieurement, H. Aristide Ca-
vaillé a eoDstnit le grand orgue de l'élise Baiai-
Tincenl de Paul , oovrage pins parfait aieon
aous le rapport de l'hannonle dea Jeux, mais qui
ne produit pas tout son effet, k canae de h
mauvaise lonceptioa acoustique de Tt^se «1
de remplaceoKDt de l'instrument. Les instra-
meols de eel artiste se fout remarquer par la
perfection dii tntcaoiame et le fin: des détdla.
M. Aristide CavaUlA a introduit de grands per-
fecllonnements dans la conatroetton des oignes,
et quoiqu'on ait employé avant loi les jettx oc-
lavianla et les soanierles à diverses preaaioM
pour les différentes parties d'un grand oifne, il
a, par la réunion de ces deux systèmes et par
les modifications qu'il y a introdnites, agrandi le
domaine de la facture et donné une directiwi
nouvelle k cet art.
CAVALERY (ÉnnnrB), lltitisle k Paris,
vers le milieu du dix-lmilième siècle, a Ut gra-
ver nn livre de SonaUs à /Itt» tevle ; Paris,
174e, in-4', obi.
CAVALIERE od CATALIERI (E^ruo
DEL), gentilhomme romain, né vers 1550, vé-
cat langtempa k Rome, et fut ensuite appelé k
la cour de Toscani^ oti le grand-duc Ferdinand
de Hédicia lui confia la place d'inspecteur géné-
ral des arts et des artistea. Doué par la nature
d'un génie élevé pour la musiqqe, il se livra dès
son enfonce k l'étude de cet art et j actinit
bientûldes c«nnaiasancet étendues, non-wute-
ment dans le contrepoint, mais ausaf dans le
chant et dans la musique instrumentale. Jasqo't
l'époque où 11 commença k écrire, la mnsiqae
n'était point aortie des r^les rigoùreusea do
style ecclésiastique appelé ttlle ottervato; 1m
madrigaux qn'on chantait k table et dans l«a sa-
lons étalent écrits en contrepcdnt fugué. Emi-
lio del Cavalière, perwadé qu'il était possible
de trouver une musique plus l^ère, plus expres-
sive et plus analogue au aeni de la poésie, tonna
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tateMf taeaUé* TWI la r«cfa«n:h« de w genre
DNfMii qqll M MnUit !■ force de criv. Gal-
tali («oy. ce aan) dom apprend, dut I* pii-
IMe d'^ dH antragH de CnaUefe, que ci
mllra dtatlagut éeriTit d'abord dea madrigavi,
4Mt il dte k quatre-Tingt-iixIène i afx foix
■qr lea parolec : O SIgaor imJo » vero. On y
Toii BDMi qvB C>T»iiera cmnpma U nuiique de
lapande comédie qui (dt rapréaentte en IbBS
pour let Doce* de U giude dudieiae de Toc-
cane. Sea LriTanx eurent d'iboril puur o^t de
perteetiiMUier l'art dn ctaant. S'il n'est pM i'ia-
farteur de quelfluea aerémeib dont im a fait
■aagedeoicet art.et dont il reila wcare quel-
que ebeta dana no* écolea. Il eat du moiDa le
pmnler qui en ait Uiait àea Iraeea dus aei oa-
Tragesi CM agrénieata tlaienl le ^roppo/o (grap-
ptllo), le ttiUe, la vuHtaehina et 1b ttmbato.
Aleundre GuidotU, de Bologne, qui, aprin la
■MHt de Cavalière, a pubiU, en leoo, ledrame
maaical de ce CMnpoallear iatitulé la Map-
frttmiatimu di oMlma a 41 eorpo, ■ doué
dana l'a*ertiaaeaient de cet oovrage une indi-
calion de cec oraecnenta dont lea aigne* ont M
emplojie par CaTaliere, arec leur Iraduotioo
Dotie; cette
eat 1* plua
CaïaUere lut aoaal tin dea pieulera Enualdens
qui Imaginireot de Joindre l'accompagnetneat
dea iMlnmenh va. Toii, dob pour jouer eaac-
iMBeni la méatea ciiocea qu'eilea diantaienl,
oomine cela l'itait pratiqua jusqu'à lui, niaia
poar ftirn nn accompagnement de taatalale im-
proriaé, de ta même manière que le* chaalenra
de la chapelle pontificale exteutaient le plain-
cliaDtt plntieura parties; ce qu'on appeJailCMi-
(rappvnto aUa natte. On trouTe aussi daat
le drame dont il vlenl d'Stre parlé la preuie
qneCaTsIiere fnt un des pcemiws musiciens qui
imagintoat d'écrire une iMsae ioslmmentaie àV-
féiàite de ia liasse localc, lui dooairent le nom
de baiu cMittiHW, et l'accompagoÈrent de cblt-
free et de «igné* destinés ï guider lea instnimen-
tielea dans les accompsgDEmenta tmproTiaAe
qolls eitoilaicnt. La démansttatiou de ce foit
eii*te dans les instmclions que GuidolU a mites
dans l'âdition du drame la Rappresealaiione di
anima e dl eorpo, sur le signification des si-
gnet dnot ileit question. /numerijricmltjiofH
to^ra le note iel bauo eonUnuato per suo-
nara, dit-il , sl^^aiw le cotuonoiue t le
diuonante di 1^ numéro , corne il 3 Una,
il 4 qitarta, e eoA di mono (nmono, etc.
Les idées de CaTsirere rar l'appllcatioD de la
musique k l'expression de la potaic, el tui le
H06L mUT. BU ■USKian*. — T, II.
Jnlei Caccini, son
I compatriole, Jean Bardi , comte de Ternio, Vin-
I cent GaiiWe, Jacqnaa Pari , Jacqirn Conl et Oe-
. lave Biuiceiai', qui Malenl sea amia et qui lai-
, saicDt l'omemnit de la cour de FerdlMod de
I Médida. EoOn il fil (epréaanter en 1690 M Sa-
i ttn (le Satjre) , deTint le grud-duc et »a
I COUT, C'était le premier easai de ca genre de
compoaitionj le tuecèi en fut complet. Dana '
I la mAme année il donna la Ditpertaione de
FOene (ie Déeeapofa- de Phlltae] derut une
laaeabMa particaliCn. Mji cet ourrage mon-
trait un progris scntiUe dans la TunrM du réci-
tatit mo*nr< qui es Malt la partie principale.
En 1599 Catalitte Ht exécuter derant les cardi-
naux de Monte el Mont' Alto, et derant l'arclii-
dnc Ferdinand, 11 Glwoco .délia eieca, autre
dranw niotieal qui Tut reçu aTsc les pins yUà
applaudiaiementt. EnHn le dernier ouvrage de
CaTaliere, inlitnM ta Rappretontatton» di
latitaa e di eorpo, Tul exécuté tolenneileuient ji
Rome, dans l'oraloire de Sainte-Marie (n Yatii-
eella.m moisdefétrier 1600; mais i oMle épo-
que l'auteur de tant de clioaes Ingénieuse* nM»-
tait pins, La poéde de cet qnatre dreme* aTsft
été composée par Laura Gnidlcdoni , de la mai -
son de Lucctwtiai, dame noble et tpiriluelle de
la (ille de Lucqoet. Ce âemiec ouvrage M le
teul de Cavalière qu'on a imprimé. Cent une
compoailian originale et qui pronve que ton au-
teur pos«édafl une grande rore« de ooneeptimi.
Toutefbi* îl'oe Taut paa croire que cet homme
de génie ail eu le pressentiment de la tonalité
modene, dini laquelle se trooTe le principe de
l'accent dramatique. Il est éiidenl, par ce qu'il
nous a laissé , qu'il sentait le beuiin de la mo-
dulation pour ia transformatioB de la mualqae, ù
laquelle il s'était Toué; miis l'harmimie, qui seule
peut la réaliser, lui élait InMnaue. De là vient
qu'ai pateant d'un toa h on autre, il tombe tou-
jours dan* les fausses relations. Ainsi l'on tnMJve
partout dana la SappreteiUialoite di aititta e
di eorpo ce* succe*iioiH bamuniquee t
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■ 330
CAVALIERE — CAVALU
Les diteura de crtooingi unt bien riijib-
Bk<a et v«<deiic^ : .idam le (Tilime de leur
rbjUinie. apptrileiit tu chut d'esMinble pop«-
hire de tempa «oUrieura , tels que le« froltolM
de VenJH et lei TilliMllei nipoliltiae*. Eafii
le* tnAlodlei ne sont m général que àa récita-
tif attauri : l'air, proprement dit, n'ciMe pu
dam rouTTige; mai» le rteitatit n'ai est pu
moins une création trta-lm portante 1 liqnëtle
' Cavalière a des droits su moin* égaux à cent
de Jacqiiei Péri et de Csccini. Un uni endroit
de It partition iniliqne un peu la forme de l'air ;
«'est ce chant Je l'inlelligence (FIMeUetto) :
1F,»--F^
^^^?^
1 O-pil
cor iiDoii
"■'"
(h^?=H
i^
3^
Hfj ^ p f*
Lij.iVir:Tj.|
[ 1 1 J 'l
NeMuniTlol
•tarin pe -
■K Quln-di
bl^^i-'
^é^B
p r
CAVALIËRI (GiiOLAao), prêtre de la con-
grégation armépienne, au monaitire de Saint-
Dsmlen, i HOB forte (EMémont}, naquit tcts la Bn
du uiiitaK aiècle. Il fut compétiteur etUmable
etorganlstelutiile. OnsioiprimédesBcomposi-
lion : 1* tiopa vutamorfote a quattro, Ub. 1;
Milan, leoo.—r HoparattamorfoM a&, M. 1,
eon jxtrtitwa; Ulan, 1M>6. — 3° Aona «•-
lanorfoieai, Ub. 3, eoi bimo prineipale pa
l'organe; Milan, teio.— 4' MadrtgaU di di-
verti aeeomedaU per toncerti ipiritiHili eut
partitvra; LouTtin, Plialèse, IBie.
CAVALIERI (BoBamncm), ké à Uilao,
en lias, entra [ort jeune cha les- jévùles. il
étudia le* otttlténialiqiies aoni la dirselka de
Galilée, et dsTint prolesieor da cetta aeienee 1
l'naiiersité de Bologne, en 1610. Il Dioarut de
Isgonllc, en 1647. An ooiDlKedeaoDTTagesqall
a publiés, il s'oi trouve un qui a pour titra ;
CetUurMdivari problemiper dltnoitrarefuu
elafactlilii de* logarttmi tteUagrtomoniea,
oâlronomia, geoçra/ia, etc.; toceandoA amche
qaekke coia deUa macanica, arte miiiiare e
musica; Bologne, 1639, ln-11.
CAVAIXl ( Pimac^iuçoia), composteur
célibre et l'un Aa artidea lee (dos éminentu
du dit-eepliénMsiide, naqnilà Crena,d«iu
l'Ëlat de Venise, en iSS9 on 1600 (1). Son
non de ramillo était CaMlt-amni , M aoa
père était nu maître de chapelle de ce lom
(tiojF. CaiETTi-BBOni)' Le Dom do CavalU ini
M donné de criui de sob protecteur, noble vé-
nitien, Friiéric CavalU, qui, ajant été goi-
Taroeurde Cr«ma petutaot on certain nombre
d'annéa, retourna en Venise en teie, etj «»-
duislt le jeune CaletU, dont les dispositions' poor
l'ait musical aiaient eidté son intértt. Logé
dans le palais de son noble méc^e, rtï l'aM
de tout soin pour «on eiiitence, Caralli put le
livrer en liberté aui étides qui devaiest déve-
lopper son talent. Admis, le IB février 1817, «miM
diantear k la cliapelle de S.-Man^ aui appoiO'
temenla de bO ducats, il eut la bonne fotlnne de
M trouver «ous la discipline de Claude Hon-
leverde, alors maître de celte célèbre cliapdle.
On voit dans les registres de celte église qee
Cavalli T entn alors bods le nom de PittTo-
Franeaeo Brvni Cremateo (de CrenaJ> Le
1" février iSiS il j eut nn nouvel aiga-
gement comme t<nor,'kvec le mota ds Fram-
ccKo Calello, et ce fut encore sous le mtmt
nom qae te* appointemeni* furent portés t 100
ducata, le 1" Janvier 1S3!>. La plac« d'orgaBisIe
du racond orgue de la même cbapdl* étiBl de-
vaine Tscanle par la mort de Piairo Beili, nn
coucodrs fut onvert pour la nomination de noa
(Cavalli*'} présenta. Ses concnimli.
>y G oog Le
hommetdeUlciit, étaient HieolatFotUe, Notait
MoitferTalû el Jaequei Arrigoni. Lm juiet
du ouiconr* prononctrent en birar de CaTïlll,
qui fut inicrit, la 11 jinTier tS40, sous le nom
de FraiKoco CaUlU delto CavalUJ Par dHTé-
rentes augmentation», >on ealtire Fut porU jua-
qu'à 100 ducali, nomme considérthle pour cette
époque. Maximilicu Heii, arnaniiite du premier
«rgoe, i'étaut retiré, le 18 décembre 1604, pour
entrer au «ertice.tie ta cour de Bavitre, CiTalli
lai HccMa la It >antKr 1065. Enfiu, le 10 ao-
vembre 166B , il Tut appeli! t la place de mtilra
de la diBpells ducale. Partenn k celte liaule
pontiou, ce digne artiste en jouit juBgu'k sa mort,
qui UTiTale 14 janner 1070.
CaTsIli Eommença k écrire pour ia tliéilre en
1637, époque o4i l'Opéra fut établi ponr le pu-
blie t TeniH, el aon activité productries ae sou-
tint dans cette carrière pendant trentu-deoi en-,
néei. Tenlae eut oi p«u de leiups platlears tet-
nes l;r)qiies oii l'on ehanlait en eottcunvice
les dramea ta ma^ue, et l'on y comptait k la
foîa lea théUrea de Salot-Jean et Eaiul-Paul, de
Salot-CaseiaM, de Saint-Moise, de Saiul-Apot-
lioatre. et d« Salnl-SauTeur; or it anivs que
Catalli écrivit dans une seule année, pour ces
différents thétlrea, deux, trola, et ]u>qu't cinq
ooTreigei. Le cardiual Hsiaria t'appela k Paris ,
à l'occasian du marla^ de Louis XIV, et son
«péra de Xerxèt fut représenté le 91 noTenbre
IMO dans la hante galerie du Loufre; n^ cet
onvrage n'eut point de succès, soit que la lan-
gue ttalienm ne fût eoanae que de peu de per-
aoaoee, si^ que Is coor Rtt Irop ignorante es
musique pour godier les beauté* de celte oom-
position. A la fin de 1660, CataTIl cessa d'écrire
pour la seine; maison sait qa'il cultltait encore
la musique en 1B71, époque oCi Jetn-Pbilippe
KtJeger le vit t Venise el prll de lui dea leçons
de composition. Planelli dit {dttV Optra i%
miuUa, sect. m, c. 3] que Catalti fut le pre-
nder qnl totroduisit des olrt dani lea opéras ;
qne ce Ait dan* le Gianme qu'il en fit l'etsai ,
et qa'sTant lui là mniiqiie tl)éllr*le eoniistait
sinpIeaiMl en nn récitatif grave dont lea insttu-
■nenls ne )oaaleat que les ritouroelle*. Je ferai
voir dans la BoUce de Moateverde que ce» a«-
settloiis manquent d'exactitude; mais Cavaili
D'en a pas moins le mértle d'avoir donné t ses
air* des bnnes plus éli<gantes, plus soignées dans
le* détails, ploa riciies d'harmonie, de roodula-
tioDs et d'Inslmmentation, que n'en opt cenx de
set prédéeesseuTs et même de ses contemporains.
L'air de la IHdmi», qne J'ai bit entendre dans
un de mes Coneerti httlorlqutt, est particn-
337
(euvre parfaHu an p<nnt de vw
de la Mélodie et de l'eipression des paroles :
AlexaodTe Scsrialli n'a rien bit de plu* beau en
ce genre. Un antre air do la Somilda, cbaalé
dans OD aatre concert du même genre par W
DoruB, etcelui de Xerxit, qui fut dit adminUe-
meol par Labladie au premier concert liistori-
que de l'Opéra, en IftSi, ne sont pas OMini re-
nurqaables. Pour qui a pn lire, entendre et
comparer U'Unsiqne de cet artitle atec d'ao*
Iras prodacUoss de sm temps, il est iacooteala-
ble qu'il tat un des ploa gnnda moticiens du
dix -septième siècle.
Au r«sle , la supériorité de son talent ne Fut
pas méconnue par ses contemporains j car on k
plus d'une prenve de sa grande renommée par
le choix qne fit de lui le cardinal Haiarln pow
écrire le Xerxii, t l'occaeion du mariage de
Louis XIV ; par la mise en scène à Uilan de
son Orione, en 1053, lorsque le marquis de Ca-
lacena voulut fêler l'élecUon de Ferdlnaad JT
comme roi des Romains ; par la représentation
de son Enole amanie k la cour de France, ea
IBBS , k l'occasion de la pais des Pjrénées ;
par l'exécution de aon AlutOMdro vlneilor da
letleua klnspruck, dans laméoie année tSSS,
lorsque l'archiduc d'Autrielw voulut j Itler Pn-
rivée de la reine Cbrisline de Suède ; cnGe dans
le succès de ses oavrsges sur toutes les scèaea
de l'Italie, dont on peut iiiger par le Gifume,
qui fui joai an Uiéllre Salnl-Cassiano, k Venise,
en 1049, el qui, après le grand soccès qu'il j
oLiinI, ne fut pas moins applaudi k Florence
en lO&l, k Bologne ea loaa, k Haples en tSU,
k Rome «1 lOM, k Viceoce en 1850, k Femra
dan* l'année saivante, k Génee en 1641, k Mi-
lan en 1063 , et qui oiGn l\it remis en scène i
Venise eu Itsee, aicc non moins de succès. Non*
vojouB aussi l'expression de l'opinion de* artiste*
contemporain* dans cet parole* do célèbre Bf-
nedetio Ferrari, •«mommé délia Uorba, qni
noua ont été transmises par Tirabosclii (I), daas
urve supplique de cet excellent musicien au duc
de Hodène François II : ■ Anjourd'bui, France^
• Cavalll, maître de chapelle de la sérénissime
I république de Veoi«e, bien que parvenu à Ja
• Tieillease, est Is gloire de sa pairie par ses t*>
• lents. Lesanaéee ne débilitrid pas uoe plome,
• et l'intelligence devient plus vive avec le
Cavaili jouit pradant sa vie d'autant d'esUne
comme homoM, que d'admiration comme artiste.
II s'était allié par son mariage à Is notrie fàoUla
[I) buimk» jfMnifK, t. 11.
>y Google
338
CAVALLI
dw Soîomeni, et biuil iiem potition honorée
par <M coiKltDy«M. S* ttmmt mourut ao molt
de seplembra la&l. Deux Meurt qu'il almsit, et
' qnl iTiient vécu pria de luf, lui rurentanssl en-
leTéei par la mort dans aa tieillease, et aes der-
TabaDdoD. Il avait aequli àra richeMtn considé-
rable» dans M toogae et laboricaae carrière : t1
CB dUposa par son tettament en faTcur des des-
WDdanta de ton premier protecteur et de pta*
«ienra maisons religlaDsu de Venise. 9es obsè-
ques farml lioDoréei par la préHnco des pins
iUmlrea personnages delà république, et le
cbceoT de ta chapelle dncale de Saiol'Harc j
vécDta one Messe de Reqviem k S virii réelles,
de M compositioD , ainsi qa'il l'aT^t ordonné
par son tealamenl.
La liste des opéras de Canlli le compose des
ooTrages dont Toici les litres : l" Le Noue il
Ttti » <fi Peîeo, es 1639. — VGU amori ifA-
polio € di Dafne, 1640. — 3» La Didtyne, en
IS41. — t' Amoreiimamoralo, 1642. — i" La
vlrlùde' itratiiTAmoreilbiii. — t'Narelao ed
Seo Hnmorlalati, a>\à. —T L'EgIsto, 1643.—
i*La Deldamia, 1644. —0° L'Ormbido, Ibid. —
. iO» La Borielea.ltHli.— il' ItTiUme.WAi].—
130 /t Bomolo ed H Semo, ihid. — 13° La
proiptrità infeliee di GhtUo Cesare ditlatore,
1646. — 14° La Toiilda.itiS.— li^Giaione,
1649. — 18° i'^wrtpo, ibid,— noLaBrada-
mante, ISSO. — iB'i'Ortmon/e.iWiI.- 19°£'A-
Titteo, 1851. — ÎO» Aleattudro vinciior di te
Sletso.Mâ.^il'L'Amidoro.ibid.—JT'Lallo-
sinda, Ibid.— 7VLa Catista, <b>d. — 14° L'E-
rilrea,i6ii. — IS" rerenwnrfo. — W> L'Ama-
zone d'Aragona.itM. — H" L'SleaarapUa da
Teteo, 1653. — Zt° Xerse, I6S4. Je crois avoir
souvenir d'avoirvu cetoovrage imprimé chez Bil-
lard en 1660, in-4». -29° La Statira, prind-
pessadtPenla, 16». — 30° C'£nnnma, ibid.
— 3i"-4r(emWo,16B6.— 32"in(ioco, I65B.—
SSo^Iena, 1659.— 34<'Sd;ilon«.l/r(ca7w, 1664.
— 3b' MxtUoSeevola, lies. — 36*Cfro (par Ca-
TaltletMatiolii), ibid. 37o/'om;eoifa;na, 1666.
—3S'£giMlo, 1667 — 3B*Corioteno, leeo.tPar-
n];. Plusieurs partitionade ces ouvrages sont 1 h
biblioUièqae de Salnl.Mirc, i Venise; je les j al
<uesenlfi59. La musqué deCavsIll est énergique,
dramatique , et le lait surtout reiairqaer par
une puissance de [tytlime qui n'existait point
avant lui dans le style de théttre. Soiia ce rap-
port il peut être considéré comme im des mu-
siciens qui ont le pins coatribué aux progrès de
i'i^ra. On n'a imprimé des compoeittone de ce
matire pour réglise que les suivantes : i" Jfeaaa
CAVALLim
e «ofmi coneer/ofl, eon S. Sfl /mJi Anlifona \
etonate a 2, 3, 4, S, s, B, (0, e llvod, tn
renetla.appretto Alev. VfiteinUl, t6&6, inV.
— 2° Yetprt a Otto rod reali; Yeneiia, prêt»
Gardano, lOTS , in-t*. La messe de Retptiem 1
è 8 voli réelles, de Cavalii, est dans la coIIm- j
tion de Fabbi Santini, k Roma. Deux airs d'iH
grands beanU (Son tpenatt le eatetie, et
DalF ùHiro majleo), estnits de* opéras de
même compositeur, sont contenus dans deni
collectkws maonscrites du Hnséam brltanniqne,
a* M et 64.
CAVALLI [M(cous},oo«p<nneDr,BékIla-
ples, a vécu dans la seconde moitié dn dii-hni- i
tiémesiècle. Il était ntaltreded^apsHedDcemeil I
des PP. Flllppini de sa ville natale, et a écrit pin- |
sieurs oratorios et cantates, entre lulrei il Gto-
dliio vntvenah, dont lesmanuscrila ori^naat
se conservent dans la maison dé ces reliai- |
GAVALLINI (Eanear), clarinetUsIe tris- I
dtetingné, est né t Milan le 30 ioat ibbT. A
l'ige de dti ans 11 Fut admis comme élève as
conservatoire de celte villeel y reçut de* lefOH
d'un mettre nommé CaraUi. Ses éludes teiminéei, '
il fol appelé à Venise en qnallté de clarinelte
solo du théltre de la Fenlee; puli il entra diK
ta masiqne d'un régiment piémontaia, et ce Tut
alors qu'il publia se* premières compositions, cl i
qu'il commenfa ses voyagea artisUqnes, vïsiliDt |
Venise, Trieste, Florence, Parme, Utonme,
Génea et Turin. Partout il Fut applandi avec ea-
Ihouslasme. De retour ï Milan, il entrât l'or-
chestre du théltre de la Seala, comme preiniite
clarinelte. Plus tard il parcourut l'AllemagM et
la Russig. A Vienne, i Pestb, k Pëlersbourg,
partout, enfin, il trouva de nombreux aâmira'
leurs de sentaient. Devenu profeSiienranCanser-
vatdre de Milan, 1! j a formé de bons élères. A
diverses reprises 11 ■ obtenn des congés et a vi-
sité Paris, Londres et la Belgique, oli il s'est rail
entendre avec succè*. Les qualités easeullelle*
dn lalent de Cavallini wnl une prodigieusa fici-
lilé d'exécution daos le* traits les plu* compliqoé^
une volubilité qui tienl du merveilleDX , beaucoup
de^juatesie, nonobstant les défauts de l'aDCicnne
clarinette àaii clefs, doni II s'est servi tonglempi,
enfin une rMpiraUoa qui semble inépuisable.
Oo a de cet artiite : 1' Concerto pour liate et
clarinelte avec orchestre, Turin, TagNobo et
Hagrint. — 1° Concerto pour clarinette et or-
cliestre, op. 4 ; Milan , Caralli. — 3°'VSria6ons
ponr clarinette et orchestre sur on thème de lu
Slnmieraàt Bcllinl;Milan,Bleardl;— koFan-
tatiie sur dea molib de la Sotutanivla du même,
ibid. — S* Souvenir de Hofna, fantaiiie pour
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CAVALLIMI ~ CAVATl
319
cltiinette et ordtMlre, ibid. — i
idem sur àet noiib de l'Elitir d'amure, ibiil.
— 7" Andmilett Ttriilious idem tuTuathiiiM
4e Hereadanle, ibid. — B° Adagio, thème et
Tariilk>n« «rac coda, ibid. — a* FuUisie
4dem nir no Ihème origintl , ibid. — IV Cbtnt
grec Ttrté pour dari nette, avecoccompagneniMt
de 3 Tiohns, iKa, Tiolancelle et eo(ilre>bu*e,
tbid, — U' Six caprices pour cluiDette seule,
op. i; Milaa, Bertom. — 11' Six Idem, op. 3,
lib. 1 et 1; Hilu, Liicea. — 13° a idem, op. !•;
lih. iet2; HIIbd, Rjcordi.— 14° Trojii duoi pour
3 clarinetlee, 0°* t, 1, 3 ; Hilau, Lucca. et plu-
CAVALLINI (Eugène), irtnia pric«deDl,
el coiaDW lui ^lère du ComerTstoire de Hllin,
t^ett Tait coonallre comme violoDiale et compo-
siteur pour son iDitrumeni. En ti3B iJ vojage*
«Tec M» frire pour damier des eoncerti, ptrti-
culièreaieat ï Florence et i LÎTsarue. Déjk, de-
puis pluaiears uiafet. Il était attaché au Uiéttre
de la 5cabi de Milan en quiliiede premier violou;
en 1841 II eD fut nommé le chef d'orcliealre.
Plusieurs faDlaities el variaUoiM de m compoal-
lion, pour (ioloa et orcliestre ou piaao, ool été
poliliées i Milan , chez Ricordi et cbei Lucca ,
entre autres une inlrodaction et tariiljons sur
■m tlitett de Ra&aini, op. e. s
CAVALLO (Fortuné), né dans l'évtehé
d'Augibourg en i;is, nt aet premitres études
musicalet au aéminaite de celle ville. Julîoi,
maître de chapelle de la ealbédrale, lui enteiuia
les premiers principes de la composition ; il pasu
ensDJte sous la direetkia de Riepel, compositeur
à Batiabonae. En 1770, apte* la rnort d'itde-
pbodw MichI, il fut nommé mallre de cliapelle
de la catlkédrale de cette dernière ville. 11. est
mort dans ce pmta en 1801. CaTalloacomposé
pins de vingt messes sotennellea, des cwicenos
de clavechi, des sjmphonles, des cantates , etc. ;
mais, k rpxception de deux niestea et de qitel-
quee oKertoires, toutes ses compositions uni été
la proie d» SauBiee, daus le grand incendie qui
détmHit une partie de la ville de Balisboane, en
1H9. Gi*|llo.futun habile o^miste et Jouait
fort Meo du f iolon.
GA VALLO (TiBpud), pbjsicien né h {(aplea
en 17fe, nrart à Londres le 16 décembre 180B,
1 eierf* la nédecinc pendanl'plus de vlagi-cloq
-ans. Parmi ses écrits, dont la plupart «ont nU-
tifs k SB proteasioD ou t des questions d« pbf-
sique, on remarqoeuae diseerlatiOD Inaérés dus
lu Traïaaclioiu phito*ophlqiies de LMdrea
(anoée 1788, lame LXXYIU), mus ce iKre :
tn Itu Temperamtm «/ '!•»• mii-icai itu-
tTvmenU tn wkich the tona a
Tempérament des ioalruments m
tiiet).
OAVALLO (Wenceslas), lilsdu précédent,
naquit en i73i ï Ratisbonoe , où il reçut des le-
çoiM de violon et décomposition d'Anloine-Joeeph
Libert, premier violoo et compositeur du prince
de la Tour et Taiia. Aprta la mort de non pim
il devint mettre de cliapelle de la calliédralt.
Il avait composé iroii messes solennelles et plu-
sieura autres morceaux de muaique d'>'^liae, qui
ont été anéantis par l'inceailie qui édata à Ka-
tisbonne en ISM.
CAVANILLAS (D. Josipu), ori;aiiiste te
la cathédrale d'Urgel, dans la Catalogne, vécut
dans la seconde moitié du dix-septième siècle, et
dans la première du dii-huitiÉine. H. Eslava
rapporte {Breps Memùria hUlorica dalat or-
ganUlas espimoles, p. 8] que D. Joseph Elias.
urgaalste et chapelain titulaire du couvent rojral
des Carmes déçliaussés de Madrid, dit dans UB
travail manuscrit ■ que Cavanillas surpassait
■ en dextérité, mécanisme et science sw deiiK
> eoulemporiios [l'avengU de Valence et c«-
■ lui de DoToca, alors célèbres comme o^nis-
•I tes} ; que les pièces qu'il coBiposa étalent en
' si grand nombre que lui (tiJiai) en jouait dau
« sa jeun^se plus de trois cents , et que depuis
■ cette époque, qui répoadait à l'année 1690,
• jusqu'à sa mort, arrivée en 172i, il wtiX que
< les ouvrages de Cavanillas dépassèrent huit
■ cents, parce qu'il était liomme de génie féeond
« et de grand amour du travail, et jussl parce
• queles Françaiaavaienttant d'estime pour ses
• ouvres quib les payaient bien. > Elias ajoute
qoe cetartiale lemarquable fut appelé plusieur*
rois en diverses calliédrales de la France (mé-
ridionale) pour looelier l'orgue dans lea jours de
grande aolranilé.
. CAVANM (D. FBAtiçois), ecclésiastique. Dé
dans l'État de Venise vers le milieu du dik-sep-
Uème siècle, hH d'abord altarJié à l« cliapelle de
Sainl-Haïc comme chanteur, puis ae fixa t Bo^
logne. On connaît de sa composition U JVoee
iJimentaUoiU deila tettimana tanta, a voce
■ofs.op. 1; Bok^ne, J. MlcbaleW, 1089, in^*.
CAVATl (Ji*N), maître de cliapdledeSainte-
Marie-Majeure è Bergame, vécut dans la seconde
moitié du seiitème siècle et au coinmenccotent
lia dix-septième: On a imprimé de sa composi-
UoQ : 1* MagiMeat omaitomttn gvatuor vo-
cibui; Venise, Gardane, lasi, in-4°. — 2' ImU
correna nt MM i tempi deW attno, a 4 eoct;
Venise, Jacques Vincenlî, lS09,in-4°. —3'Mv-
ttca eojieordèa, concorde aW armottitta eetra
>y Google
SM
CAVATI — CAYLUS
DovUleadlialMida vegtereHtUeri, a i vod,
op. M;TNi<ie, Alei. Vincent], f830. — i' Li-
• ber ptalmorvm 4 roelbui veiperlitwm, horU
decaitlmtdHin; adjectis Gloria Patri s voci-
biu; VenlM, Girdanc, lus, ia-V.
GAVAZZA (non Mandel), prenfer liaat-
boiEledeUebapelledD roi d'Eipagne, nrg 1770,
t pnUM Bis trios poar d«ui Tioioni et baue;
Madrid, 1771.
CAVEIRAC (Je»ii NOVI Di;), abbé, né 1
, Ntmet le 16 mars 1713, Téeut t Paris «en le
nriKni du dix-huitiime siècle. Il fut un des anU-
ifontettt de[ J.-J. RouMeau dans la querelle sur
la niDii<ine rranjaise, et pnbtia dans crtte dla-
pote ! L«ttr» ifun TMgotk à M. Jrtron, iwr
fa ■dilaté AormonifiM avtc M. Sonsieav ;
iParis,i7M,Jii-ii;et/roue0ireIe(trsâK.Rous'
teaiiie Gmtve, par M. de C.;\\M., 17S4,
in'13. Ii'abbé de Catairae eit mort k Parte en
I7B3. Ses punpiileU contre la lettre de Roaiseau
uni auHl misérable! par le fond qne par le
ityla. Comme Ihéologien, l'tbbt de CaTeirae a
ptiblU oue Apologie de JLmiit XIV et de ton
coniell ntr la révotatUm de l'édlt de Hcmtes,
avecanediMsertaUontttrlaSahU-BartKéUiay
(quIestiDMi une apologie);Paris, 1758, In-S*.
$an Appel à la ralton du écriU pubUéi
contre les Jéiulles de France; Briîxeliea (Pa-
ris), I7S], iTol. in-ll.leiyineltreenjugenienr,
eoodamner au carcanel bannir kperpétnilé parle
'Chltelet de Paris; mais il fui gracié par Louis XV.
CAVENDISH (MicHu), musideo anglais,
f «eot vers la Bu du seidinie siècle. On a Inséré
qnelquen-ànesde ses compositions dans le reeoeil
de ehantou à cinq et i sfi viris qui parot à
Londra* en leOl , sons ce litre : te Triompha
d'Orianne.
CAVERON ( QDumn), chanoioe de Saint-
Quentin, rut maître des enrants de la chapelle de
Luais, duc de Gni-enne, et Daupliln, Sis de
Ctiirlet VI ( mort en itlS }. Ces enbnti s'ap-
pelaient JéKan Beavgendre , Jehaxi Sfareue
«t Normanorum. Ils chantaient le deuns oo
tuperfut du déchsnt. (Koy. la Revue Miulcale,.
«Tannée, p. 319. )
CAVI (Uw), maître de chapelle- de l'é-
glise Sain l-Jacq nés des Espagnols, K Rome, dans
laseconde moitié du dii-hnitième siècle, a beau-
coup écrit pour l'ét^se. H. fabbé SantinI pos-
aède de ce maître les compositions dont les
titre* suirnl : 1° Deni messes i quatre voix,
•Tec iaslmments. — 1° Le psaume Beatiu vir
et on LmdatB ï quatre parliet, aree orchestre..
_ 3* TJn autre JeahM cira trois toÎv, chivuret
irchestre. CaT< a aussi écrilpourlelhéilrc.miiis
j'^ore lei titrea d« iw ooingea draauUqMt.
GAVOSf CtnaiRO ), compoeiteur drauati-
qoe, naquit en 1776 k Venise, oii son père «tait di-
recleor du tbéltre de ta Fenlee. De* aoa «ifance
Il moDtiv des (UipoaitioD* si benreoaea poor la
musiqne que le nultre de cbapelle BiaKfai
TonlHt l'iToir poar élèTe, et lui tit bire 4p n-
pMe* progrès dan* ses études. Il n'était igri que
de dooM ans lorsqu'il écrivit une cantate pnnr
l'arrlféede l'empeijur Uopohl lit Venise : cet
ontrage Tut retnarqué, et l'emperenr dossa aa
COOipositenr eniïnt dea témi^gnaget de *• htenidl-
lance. A quatorze ans il se préKnta an concoDB
ponr une des pUcea d'organiatei de Saint-Marc,
«t l'emporta sur se* rivaux. Enfin il Acrtrlt nne
grande cantate à l'ooeasion du tr«ité de paix de
Campo-Fomûo, qoi obtint on brillant nuecès. Ce
fut t la même époque qnll composa pour - le
Ibétlre de Padoue la mnslqne do ballet intitnléXa
Sil/uU, Peu de lemp* après, il partit pour l'Ai-
lemagneniérldiooale;poia il serendittSPéters-
boarg, od il arriva en 179S. Doué de [aditté
pour l'élude des langues, Cavos apprit en peu de
temps le russa et eompo** en cette lugoe To-
pera Ivm StuiaiU»a, qui fut applaudi avec (■-
thoosiasme. Son snceè* le fit choisir par l'em-
peraur comme directenr de la musique de*
Ihéitres impériaux de Sun^Pétenbonrg, posiltoo
qu'il conserva jusqu'à aa mort. Se* autres «n-
Trages dramatiques représentés sur cm tbeilres
sont : lef Ruine* de Babytone ; le Phéiàx ; la
Forée d'BUe;U Prince invitibte;letTrait'BM-
tm;la Pottedet'amaur; le Bèçne ied&*v
fcmirej; la Filh dn Dmuiiei le fvgiUfs tr
Cotaque Poète ; l'Inconnu j «n NouvM Èm-
barrai. Tous ces ouvrage* ont été écrits po^ le
théttre rusia et contiennent beaocoup de mor-
ceaux distingués. Caios a composé aussi l'opéra
français Isr Trois SnltOnes, et six ballets parmi
lesquels on remarque celui de J'iore et ZipWfT.
Enlin, en 1819, 11 a écrit ponr le tbèUre de Hu-
nlcEi le moaodrame italien intitolé 11 Coneiito
d^Aspfriff.Cetanltte, ansii recommandaUe
par son caractère que par ses talents, Tut comblé
de ftivean par la cour impériale et (ut iaKcbova-
liertle* ordres de Sainl-Anneet de Saint- Wladi-
mlr.llmouretkSaiot.pJtersbourgleSSavriilUo.
H. J. Mercier a donné sur lui nne notice insérée
dans le Niavloge vntveml d* dix-neuvième
tièele, et dont il a été tiré des eiemplaim i
part; Paris, ISSliin-B'. Sanfil*,aHiHlediitljagné,
est chef d'orclieslre du t1>éitre Impérial 1 Saint-
Pétershourg.
f;.\YLDS ( A;-S8-CLA»;nB-PmuwE DE TU-
BIÈRES, ne GHIMOARD. DE PESTELS . DE
>y Google
CAYLUS — CAZZATI
331
LÉVJ, comte Dï.}, nurqiui d'Eitaruy, baron
de BronMG, eonuiller d'Iianneur du pariMnent
de TouloDu, de l'Académie dn intcriptlona et de
cclls de peintura, ntquit à P»rù le 31 oc-
tobre IBBi, et nuMirui le i Kpleeibre I7BS. Il
a treité de la musique de* uicieiu ea plntienri
eudraiU de «un Recueil d'ÀnilpHtét égfiptim-
net, étruiqwrt, greequet, romoMe* et gm>-
loltet; Parii, 1713 et »»a. laiT., 7 toI. ia-4'.
On peut ToîT antai tar le même Mijet h dluer-
lalkm intitulée de FAmour dtt bema-arti,
et de l'axlrAne eomUUratio» que le» Grec*
avaient ptmr ceur qvi let cutùvaient ( Hém.
de l'Aud. des inier., I. XXI, p. 174 ). Tonl cela
a\ Faillie de pen«ie, de uioir el de itjrle.
GAZA ( Fkihçou ),. auteur inconnu dont
Forkel ( AUfem. Utler. der Mu$ik, p*ge 303)
dte, d'aprèi Haillaire, un livre toni ce lilrE<:
Tradato vulgare del conta jLgwato, opéra
MagtttH Jo. PeIriLimiKlo; Milan, U91, ln-4r.
Je n'ai tnari cet ooTrage dans tacune des
grandes bibliotliiqoei de l'Europe, et Je ne cen-
nils pas. de eataloeue où il soit luenlloimé.
CAZOT ( FuNçois-FtLix ) , né k Orléans
le S aTril 17M, IM admis au ConsenaUnre de
musique, coume élire, en ISOfc, et lefat
dea leçons de piaao de Pradher et d'harnxmiB de
Catel. il eut ansoile poor mitres da conpotiliMi
Goasec etl'autearde cette Biognphie. En 180>
il obtint aux concours du CoBiarvatoire le prfr
mier prix de fugue et da c<wlrapoint ; den ans
après, le pmnler piii de piano lai tul décerné.
Admis au concoura de llnalitut da France , tl
mérilale 7' grand prti de composition mmicale,
et en IBli it partasea le premiir graad prix
arec Uérold , pour la composition da la canMe
inUlolée Madame de la VaUiire. Peu de
temps «pris il se maris, et suiTit I BruHltes sa
femme (mademoiselle Armand jeune), qni ïtait
CDgagée au tbéktre de celle libe comme pre-
mière ebastense. Lk 11 donna des tenons de
piano JMqa'ea ISli , époque eft U retouna t Paris.
Arrivé dans celte capitale, il ; a repris ses (ooc-
tiou de professeur, li a Fait «riTer t Bmdies
des Tariatioua pour le pian» sur l'air A» clair de
labtne, et l'on ade lui •aattmm Méthode éU'
netUaire drpUaui; Paris (sans date], in-t» obi.
CAZOÏTE ( jAcqtjii ] , eoBimissalre dé la
marine, naquit m 1710 k KjoB, oUeoa pin
était grenier des états de Bourgosne. Après avoir
élé quelques années k U HarliniqHe ei qualiU
de contrUeuv dea He* du Veut, il rer lut h Paris ,
où U passa )« reste de sa vie dans la eallnre dea
lettres. Il est rnort sur l'écliBfaud, victime des
troubles rival utionasiree, le 3> seplemtare I7B3.
On a de lui : 1° La Guerre de l'Opéra, leflr*
à une dame de province, par quelqu'un qv(
n'ett m tTuK eotn ni de l'autre; Pirit, t7SI,
in-8>, M pagee. — 3* Obtervatloru jur la
Mire de J.-J. Souueau; Paris, t7&4 , in-lt,
sans nom d'auteur. Ces deux opuMulea Tateiil
mieox que la plupart des pamphlets dirigea
contre le phiioeophe de Genèrs dans cette que-
relle ridicule. Csiolte ^tait un homme da beau-
cuup d'esprit : malheareuteeseiit, veiv la fln de
SB vie, il tomba dans le travers de l'iilDuiniaBW.
CAZZATI (Mausicx), compositeur, né k
Mantone vers leio, lut d'abord arganfsle et
mettre de la cliapelle de la collégiale de Saint-
André dans cette villa , puis devint malti* d«
la calliédratede Bergame, et enSo obtint, ea
lé&7, ta place de maître de clispeHe de l'églisa
de Saint-Pétnme, k Bologne. Compositeur fécond
pour l'égllae, cet artiste jODlssall d'une répnt»'
lion iMnorable, lorsque Jules-César ArestI, orga-
niste de Sslnt-Pétrone, ntunevlve critique da
Kyrie d'une messe k t voix qui se trouve dans
l'iBOvre 17'"deCa(iatl.Crini-dfiti sou adver-
saire une rude réponse, qui fat le signal d'Une
anfasie polémique. Cette afhire, qui ne fll point
houMor an caraclèra d'AresU , eut des soiles
maUieureuBrt pour Canali , car il irefui sa dé-
misslou de sa pisce de maître de chapelle en
IA74. Le chagrin qu'il eneut loi fll quitter Bologne
pourretoumerkMantoue, obli mooruten 1677.
Celait, en réalité, nue harmoniste médiocre et n&
compositeur sans Kénle. Les ouvrages pobtiés de
Caziati , et connus juaqu'à ce jour, sont ceui-«1 :
1* Salmi e Meue a einque voei con vioUni, e
Litanie delta Madana a ivoci e2vioUni,(ip. t;
Venise, Bartli. Magnl, lMl,in-t°. —ifCompieUt
e Letamie ai vod, op. 7; Venise, VioeenU,
1647. — 3> // primo Ubro de' Motleti a voce
tola, op. 4; Venise, Bart. lïagnl, 1M&. — 4<> H
teoondo Ubro de' Motettl a voce aola , op. S ;
Venise, Vlnceuti , IMS. Il y a une eecowle «dl-
tion de cet onvrage poUié en lesi. — i° Il
teno Ubro de' MotelH a voee lola, op. a; ibid.;
1B47 , \oAi. — tf> Klsfd, Salm e Motelfi a 1,
3, 3 voei, op. 9 ; ttild. 16i8, ln4°. — 7* Motettl
at.tei vod, op. 13; ibid., IBM). — S* JrrsM
sSaJmIa* tieclertpleHiMn elolM,edatM
Salmi a t, 3,3 voei eon vialint oàliçati , op.
lt;ibM, IK3. — f Me$*eeSal^ a » vodda
cappella.oip. lT;fUd.,iM7.Cestuneréitnpres-
sios. — 10° Correnil « BalletU a 3 e * tiro-
ipeiUI,oç. 18; ibid., Ifti7l— lio^itK/'oiie, Llla-
fiUe Te Deum a B w>et, op. 19 ; Venise, Bart.
Magnl, leu. n j» une deuxième édition, pu-
bliée à Bolo^M en 16M. — <3» Mofftii e Jitm
>y Google
232
CAZZATl - CECCARELLI
a voce foln, co* 3 vtoUni e fagolll; Antei«,
16âS, io 4°. Celte édiliOD iloit BToIr m iMtà'i,- '
pris une antre publiée uilérieoreniEat en Italie.
— 13" Salini brevl a oito voel eon vna a 3 or-
gani, op. 30; Bologne, Jacqon Hooli, I6U —
14* Salmiper biUo V anno aivoci, op. ai;
ibid., IS8I. C'ist une rtlmpreuion. — la* Tri-
bvtoditacrieonterUiOf. I3;AnTfln, I6fl3, in-
4*. Crat une cantrer«çan d'une MiUon iUllemib
— 1 n* Il quarto U6ro dé" MolatU a voee tola,
op. 3» ; Bologne, Antoine Piuri, 16SI, lB-i<. —
17' Messe dut brecl ateo» wna eoneerlala
a ^, op. 18; Balopw, ISB2. Il ; a nne deuième
édition ; Bologne, lOSi. — 11' /Aid per tutto
Vamo a socs sbla eon vloUnl a Bene pla-
dfff, o|>. 39; Bologne, Antoine Pinari, isei. —
19* Metta « Salml per U defonti a a voel eon
J^iioniffll, 3,3 txiei, 1 vlolM ti parti dl ri-
pieno, op. il; Eoioffie, Dont, ISS3. — W Lé
guattro mtifime amwall dalla B. V. M. Cim-
certate a voee tola eotvIoUno u place, op.
31; BoloffM, iee7. — 11* Salmi a capella pet
tntio roRfw a 4 voei eol baao eonffnHO, op.
33; Bologne, per gll eredi Er. Doni, 1663 —
33* Jfuw e Stth^i a s i>oci eon i ttromanU e
lûoirtpteiiied atlrt ti^mi a3 e i voei,ap, 36;
Bologne, It6i. — i3- Il galnloUbro de' Motetti
a voce ula, op. 3S; Hanlone, Gnf^.Benlncinl,
1673. C'eat une deuxième édition. — 14» Cok-
piela coneerlata a 3, 3, 4 voel eott violinl e rt-
pfeni, op. 40; Bologne, SilTiDi, lees. ^u'La-
mmUationi delta SetUmanasanla,op.U;iM.,
IB68.— 36*iri)fetiia2,3,4iiod,op.43;Bologne,
IBTO. Cett une Iroitlinie àliUon. — 17° Saert
ConcerU e Moleili a 3, 3, 4, 5 voei eon vioUnl
e tenstt, op. 47 ; Bologne, 1 6BB. — 38° MolelU
a voce tola, op. Bl ; Anvcri, insi. CvA nne
rtimpreuion. — 39a Salmi dt Fetta eo» le
3 *eq»etaeeerre»ti dtU'atuut a S voei, op. 53;
BaiegM^ 1B6S, Ib-4*. — 30» Beiudictiu, Mise-
rere e TaïUttm erço a t voei, op. 45; Botagne,
iMa. — 31' Salmi brevl a 4 voei eoncertali
convfofJnlertplenJjOp. â3;Bok«Be, 1B71.Ceil
nnerélmpreMloa. ~n,°Sttlm,lbreviaeappeUa
a otlo vod, op. 54; ibid., ieS5. - U" Inni
saert per tutlo l'amu a 4 ■eoet da cappella.
«p. 57; Bolopie, 1670. — 3|i> Messe da cap-
pella a« vœl, etw altuni MagnSjkal inlierl e
jij»eKiaH, op. M; Bologne, 1670. _ 36'>/lU6ro
tai de' MotetU a voee soli, op. 63; Minloue,
1076. Cett une rëlmprectioD. — 36" MoletU a
voce sola, llb. B,op. 65; Boit^ne, J. Monli, ICTS,
il ; a uoe antre édltkm publiée h Veniie en ISBS,
10-4°. — 37>. CaïuoHetlea voee sola eon vlo-
Uiw, lOfo 4*; Bologne, 1668. — U» Catuonette
a voce sola, libro5';ibid., IBSS. — 30* Can-
itmetteavoee sola, op. 59; tbid-, 1M1. —
40' Cantate; ibid., 1659. — «l» Arle eCatao-
nelte a voce sola, op. 4t ; Bologne... — 43' ia-
menlo diS, FroTteeseo Saverio a voee sola e
vIolM; Bologne, IB6S. — 43«' Cantate (pirj-
iMoUa 1,3, 3 e4 vocl,-Ibid., 1B6B. On trooTe
dm» U collection de* motets de Batlard , pour
l'anoée 1713, le molel Surit brmes mundt
Kosx, de Canali. Ambroise Prolïa fniéréaiiail
dan* sa eolledioa intitulée GelstUcherCojuxrlen
%nd ffarmonlen (Lelpiîck IBti), quelques
pltcea de cetaulear.
GauatI eet cité par Orlandi (Jfotixie degllSerit-
tori Bolognesi,v. 17S) mninieanleurd'oiioi-
Trage Intitulé Opposltionl aW Aresti. Bien
qu'Orlandi ne (use eonnattre ni le Kea u b
date de nmpres^n de cet oDTrage , il e^t Trai-
lembiable qo'll a été Imprimé k Bologne. Il a'eri
pat doaleux que cet écrit ne toit la défense de Cat-
lalt contre les aitaquu d'Areeti.
OECGARELLt ( £iM>i4n}. né k UeTania,
daui l'État de l'Égliie, fat refu à la-diapeH»
pontificale comme ténor, le 31 Janvier 1038.
AuMi initmit dan» le» lettre» que dam la mti-
slque. Il éciivlt de belle* paroln latines pourdes
motets , et fit dea IraTaax considénblea poor
Hier tes règles de la prosodie, de l'accentuatùa
et de U ponctuation dea teilei sacra mis en
musique. Lal-méroe en donna de» exemples dan*
quelques-unes de se» composiUoBB pour l'ét^isc.
Ce satant mutiden fut cbnrgé par le pape tJr-
balR VIII de préparer, contointement avec
Sanle>Naldinl, Etienne LandI et Grégoire Alkgri,
une édition de tous les hymne* de l'égltae, tant
STee l'ancien chant grégorien, qn*BTee la mu-
sique a plusieurs parties, componés par Jean
Pierluigi de Palestrina. Il s'acquitta arec beau-
coup de lile de celte lielie,et le beau Invalide
ces liommei distingué* parut I Anvers sous ce
titre 1 ITymni laeri lu Breviario Somano
S. JV. D. Urbain TIII, awtorHate meogntU,
eleanlv musieo pro prxeipuls aatt festivlla-
tibvs expressi. Àntverpisc, exoffteitta Planlt-
niaiia Ballhasarit MoretU, 1644 , in-fol. Cee-
carelH fut nommé maître de la cliapelle pan-
lifieale, en 1651, et mourut peo d'années aprè».
Il avait fait un abrégé de» noDtUtntioat, des dé-
cris et de» usages relallfs k cette ctnpellei ce
travail n'a point été publié.
CECGARELLI (FaARçeit), né en 176S,
t Foligao, dans l'Etat de l'Église, ht no cban-
leur habile. Apris s'être fait entendre arec «oc-
cis sur lea prioetpaus tliMtres d7talie. Il ftit en-
gagé k Dresde, œnime cbintNr de 1> cour;
>y Google
CECCARELLI — CEI.ANO-
il «st mort en celle TUle le 21 Mptembre 1B14.
CECCHELU (Chirlu), luccridak Bone-
Tcnti oiinme nultre de cbqielt« d« Suate-Harie-
Mif«anvàR(Nne,en IMS, et donna ib lUmiuioa
de uttn place le 10 ufitctnbre 1049. En lt)&l il
■ pabUéan livredemeiaesaquatre parties, uns
JnalfBiacBto. C'est ce musicien que Gerbar ap-
iwlle Dominijut CeethittU, d'après nne indka-
lioD ineiscla de Kirclier ( Muturg., Hb. Vil ,
t. I, p. Bit}.
CLCCHI (DMMigiiE}, ebanlauT célttm de
Il rm du dix-»^)tfènie ritele, naquit t Corlona,
vers fMO. Après n<At brillé sur les principani
tbairM de l'Italie , il fut eagagri à Vienne, on
Algirotti le eoanut. Cet écriTain accorde bean-
conp d'âges à Cecchi, dont le talent âtait par-
tKuliiremeDt retnuquahle dans le style palbé-
(tqne. Possesseur de grândei richesses, Cecehl
rdouma en Italie, «en 1701; il jchanlaiten-
core en 17M; l'année suivante II se retIrA dans
I oaluanee, et j Vécut dans le repos
1 1717, I
GECCHINl ( Anobu) ), mutlcIeB du due de
Braccinio, a mis en musique à Rome, en
lUl, la Stncerétà trlonfanU, o tia l'Ereoleo
«rdire, pastorale d'Ottaviano Caitdlf.
CEtXIHINO (Tbous), composilenr, né à
Vérone , virait lera laio. On lioave dans le m-
lalogne de ta BibllothèqDe du roi de Portugal
J'iadloatioBdesoutiagiesHaiTantsdeia compoai-
lion : !■ ifisforiM» 3tti vocuR mm motet (a
A et & «M. Ub. 1, op. 17. — 1*. Madrigali a
€ktque, Ub. 1, op. 16. — 3* MUus 3,à,iei
» voe., op. l». —f PuilMivapertinU, b et
i TOC., M. 4, opt 31. On couuli aussi de ce
musicien : MadrigaU e CoKumtlti a 3 voci;
Veneaia, app. Giac. Vinceotl, 1817, in^* dU.
CECCONl (Ldici), musicien romain, vteul
au commencameat dn dii.aeptiinie tiMe. On a
de hii im ouvrage Intitulé Hemoriedi Pierlttigl
da PaleÊtHaa ; Roua, I slB. Ces mtmoirea sont
te prenler écrit coneeraut la via et lis ouvra-
ges fie lUlostn mallre de l'Eftde iwDalne. Il est
TefnarqituUe que fibbi Bald n'en ait riea dit
dans aoii Tohiadneiu oamge, et quV n'ait pas
cité, me sènle fols le tmM de Ceceooi.
CELANO (TuMua na), auteur prtoiaié de
la belle prose Dim irx, die» Ula, (ut moiiie
de l'ordre dm friras mineon «t vécut vers IIM.
Le Km sooi lequel II est ooanu indique le lieu
de la naissance, Celano , ville du roraume de
Jiapka, dans l'Abniize ultéricare. Les o^iou
soat paitagtei sur l'auteur vérUaUe de la praae
de la mesie des Morts. AfmM VajoB (De Lifiio
vitx, (il), T, c. 70] dit qiiu quelques anleon
attribuée i saint Croire, ce qui n'est pas
Luc Wadding {Scripl, Ord. min,,
p. 113} rapporte que Bentil Gonouus, moiiie cé-
lestin , prétendait avoir trouvé des preuves que
ce cliant célèbre a été composé par saint Bons-
venlure. D'autres assurent que Hatlhieii d'Aqua-
porta, au diocèse de lodi. Dwrt cardioal en
1301, en lut l'auteur, et les biograpliet de l'or'
dre des Dominioaios en Tant boooeiir, les uns i
Hnmberl, général de leur ordre^qul cessa de vl*
vre en 1177, les aotree i Laiinus Frangipani,
qui , devenu cardinal aous le nom de Urfiniii,
mourut eu I1B&. Le P, Gandolfl {Diuert. de
dve. Aufvsl., p. 7e) croit que ce sombre tableau
des derniers jours du monde eal l'ouvrage d'Au-
guslio (delaramille AfeicJtfa»i)> ■"<>■'»: de l'or-
dre de Saint- Auguiliu, surnommé BugeUeiue,
parce qu'il était né i Sugella ou Stella. D'au-
tres pensent que le cardinal Malaliranca, sur-
aounné Onini, du nom de sa mère, «onr du
pape Nicolas III, a écrit la poésie de cette pièce,
EnHn un grand nonbie d'écrivains, parmi les-
quels on reDunfue Alblnl , coBua sous le nom
de BartokHiieo de Hse (de Conforat. StmeU
francUd.elc.part. ll,p. 110), n'bésilenl pas à
dire que Tlioroas de Celano en est l'auteur,; ce-
pendant il en est qui croient qu'il n'eu a com-
posé qne la mélodie : part d'ailleurs Sbiea belle.
Il est peut-être uw obtervatiMi qui pourrait
concilier toutes le* opimons, i savoir, que les
Idée* eipriméea daaa la prose des Morts appar-
tlennent évidemment è une époque antérieure
BU treliième siècle. Ces idées prenaient leur
aonreeduula trsdîlioDqul fixait la Su du monde
vers l'an lOOO. Une multUude de lémotgnagn'
conlMnporains nous Tout connallre la terreur gé-
nérale qui avait saisi le monde cliréllen è l'ap-
proclte de celle date fatale. Des pièces de poési»
qui reuenleut su ontièrae siècle^ et peiil-étrc au
dilUènie, contiennent des prédictions relatives
an terrible événtaneut considéré corameprocbain,
et sont remplies d'images dont la plupart se re-
trouvent daui le Dlet ir». M. Paulin Blanc,
biUiotliécaire de MontpaHier.en a publié une du
plus baatlnlérèl,d'sprèsun fragment de manoa-
crlt provtiiint de l'abbiye d'Aniane (I), et Fao-
rieient bit connaître une autred'sprèa le manu*,
eritn* llUdela BMotliËqiie impériale de Pa-
ris, provenant de l'aDclenne abha^e Salnt-MsaHal
de Limoges. Beaucoup d'autres varianles sur le
o>ènielandd'idéeii sont répandues dans les séquen*
(i| MiiiKlIi pftti nr II ienltr four. tamfOttt, une
>y Google
3t4
■CELANO — CELLABIUS
tnirM manuwTiU des grande* bibllalh^ue* de
l'Europe. PsriineKiDgiilirliëBuei remarqwble,
1^ début de U pnuede Montpellier wrttrouTe
«ooi le titre de Yvlgarts eatttut de morte dani
on ancien reeudl imprimé i Naronberg , en
1597(1) im^s spria la deux prenùenTen, Unit
change (il. De> Tenions m pariics dllMrentM de
la proM adoptée par l'ËglitecallMlIque (ont aussi
eoDBnee dès les quatoniime et quinxftme liiclet.
La premiers deeenTerNoniestgraTésiBr dm lable
de marbre prti do cradâi , dans l'igllie Salai-
FranfOb, iHantone; raUtM, allribnéek Félli Ham'
merlln, coTtforde la grande ëgllMde Zurieb, mort
«11457, M IroaTepanni le* manutcrit) d'Hoidn-
ger, à la bibliothèque Caroline de Znrick (3). Il
éat plut que vraisemblable que ces Tariantei ont éU
eonrondoea avee le Diei Irg par les écriTaios d-
léi el-desaua. A l'égard de eelte prose, tl eit ra-
die de démontrer qu'elle n'est point antédeara
an temps où recul Thomas de Célano. Bartbo-
lumé dé Pbe/ qui termina son lifre des Confor-
vttlét de Saint-Frùnpol* avec J.-C^ tv 1399 ,
est le pins ancien anteor qol ta ait parlé, ea l'at-
tribuant k ce moine de son ordre (t), aaïui af-
Tirmer loùteroJi. Mais, apris qoe celle prose eat
l'té composée, elle n'entra pas immédiatement
dans la litargle. Je poestde un beau graduel ma-
iiutcril de la flo da trebdinie siècle, ob ce chant
ne se Irouie pas dans la mette des morts. Le*
litres du qualoriième siècle ne m'en ont même
oiïert aucon etemple , et ce qui pcnt paraître
plus eilraordinaire , c'est que le» misKia de
MsTence, 14B!2, de WUrzbourg, ItM, de Frej-
. singe, U8T, etde Padone, 1491, ne le contien-
nent pas. Le plus ancien livre où Je l'ai trouvé
est un graduel manuscrit de 1490 , de la bibllo-
Ihtque rorale de Bruiellea. Cependant l[ y »
lieu de croire que la veriion de ta prose de*
morts en usage dans l'Ëglise catholique, apot-
talique et romaine a été introduite dans la lilnr-
gie des ^lisa d'Italie vers la fin du qualoriième
siècle, après que le si^ge ponliflcal eut élé réta-
bli ï Rome. Barlbolomé de Pise dfl en termes
posilirs que Thomas de Celano fol aussi l'autoir
da l'office prindpal de Saint- François.
CELESTINO l&uaa), Tlolonisl«, m i
Eome en J73B, fit aes études mnsicaki dus
cette ville a T demeorajuaqu'oi 177&. Borner,
<rDi le coonot k Rone ea i;70, la cit« an»»
le meilleur «itirte sur le violon qui a*; tfMTtl
àcette époque. £b 177SCele)tiaa fil un vojagea
France et en Allemagne; quatre ans aprta iiw
rendit à Ludvrigslust, oii il fut nominé, en ITSl,
maître dea cMcerli du dM de Heelilemlioure'
Schwerin. Wolf, qui l'entendit, en parle avec
éloge dans son Voyage mutieal. il yantoaaaU-
leat comme violonL-te et comme chef d'orclmlre.
Al'lge dBsoiunteans, CelesUno tereiMjittLn'
dres pour t'y bire entendre ; mal^ aon igt, il
lût considéré comme un dmartittM iaplind»-
lingue* de ion temps. De retour en Altemi^
an 1800, il conlinna i'exarcloe de ses lÏMictiiiM,
etmonrut kLudwigatnit,leMianvierlBil. On
a publié k Londrefetk Beilinqaelqueeouvngei
deCeleitino, entre antres i TrêiadiMspMrvio-
hmet Tkiloneelle, Berlin, i7M,etsii mollei
ponr Tiulon et violoncelts , ieu*re ■* ; Lmjfct,
Clemenll, I70S.
CELLA (Lonifr-SéauTiKH), dolonislegt com-
poaitenr, né i Bareulb ver* I7ta, enln dans
un régiment aotriehleu en qnaKté de mdire de
musique, aprka noir terminé ses étude*. Il ré-
sida plmlMrs années à i£laltan, ea BobéOM.
s'y maria et jr fll prorriston da la religioD catbo-
bqne en 1777. Après avoir rojagé pour doHer
des concert*, fi s'établit i Vienne, pois se ren-
dit k Erlaag, où il se Bia ver* I79fi. L j vinil
encore en 179B. On connaU soua ton nsni :
t° Dôme petitea pièces pour le piano, livre 1";
Posen , Simon. — a° Marche pour le piaao ; Ha-
nidi , Falter. — 3* Dix-sept wialiMis po«r le
piano snr lenieaiieldeDDnJuan;Erlang, Vû-
tber, 1797.
CELLABIUS (Siaon), dont le non ai-
maad était Kelder ( Cave ), tut nn mostcica
qui vécut dan* los pnmièrea années du lei-
ilkma uAcle. Il naquit dass un vitUgv prêt M
Fomea, et loi attaché comme eamtar au cboar
de l'égliae da Soignica , oli H te Iroovail «a
IS17, «iiivaBt nne . qatltaoee dennée par lui
d'une somme de XIX patar* pour u« awM
.qull avait foomi k la chapelle rojale ( <ls
Charles - Quin I) , laqnelle e*t aux archivet du
royaume de Belgique. Cflllarine ht uu iHBi-
cien diitlngné, car Gearge Rban a iatéré d«
mo4et* de la compotllioa de cet aititle dans
deox recueils avec d'intrci de Lonis SeaM, de
Bmoll Dudt, de Jeu Stadkar, d'Henri Itaac et
>y Google
CELLAiUUS — ŒNTORIO
23»
«fautif Itommes célèbres. Ces recoells ont pour
Utie : 1° SeUeUe Bonnonim q»at*or vocnm
à» Paulone Domkii; Witteber^, «pud Gcorg.
nbMiiiro, 1^38, p«t)tin-4° obi.— l'Saerorum
StpHnoTvm Uber primvs. Centvjn et trtghUa
quaivar Bymnos eontlném, ex optimlt ^frut-
que aufhoriina miuicfi coUeetat, etc.; Yitle-
berg», apud Georgivm Rhav. omto tS42, petit
ill'4° obi.
CËLlJBRIER(Htui>i), compotil«ur, nèi
LDcqiM* d'une ramille Trinçiiie qui i'j étsit éta-
blie soui le rigne de la grandmlucbeue £ll«a,
lœnr de Napoléon, lit «es études musicalM dans
le petit Coaserfalaire de Viareggio et y oblini
uD prii «nec le titie de maître en t837. Dans
l'aDDéQ suiranle il fit joaer dans cette fille nn
opéra de s> composition intitula la Seeehia ra-
pUa, et en 1S40 le mïme ouTrage fut repré-
senté à Florence; main, dépôts celle époque, le
iMmde aon aoteur a.disparu du monde mnti-
Ml.
CELLI (Philippe], eompoaileur, néi Rome
en t?BS d'une famille noble, s'est fait connatlre
par la compaaitian de plusieurs opéras, entre ao-
tres : 1" ÂmaUa e Palmer. — ï* Drtlto e So-
vetcfo, opën bouffe, au Ibéltre Jts de Milan, en
IBia. -^ Amore agnzz^ V ingegno, oala Dan
Tivumella dt Fiacenza , au mtine Ihéïtre et
deiDS lamËme année. Appelée Bologne en 1823,
il jécriTillapartttiond'fmma, snr lemémesDJct
que l'opéra d'Auber,maiB tris-inférieure ï cetou-
Traga' diilingiié. En ISIS Celli a donné ï Rome
il CoTsaro, puis il alla écrire à Rimini , ponr la
foire, U Poeta at etmatio. On retrooTe ce eom-
posHeur iiFlore&ce en 18U i il j fïiiait alon repré-
senter MOI BDccèi le Due Dvckeue. Postérieu-
rement il a compote à Florence £sfo,en 1830,
Hedea,t, Rome eq 1838, et Slecitarda, ï N»-
ptea en 1339. Les antres opéras connus de Celli
Hnt : la Seçckia rapita, rAjo neW imba-
rasso, Saperbin e vanità, et l'Àmore mvio.
PfennaHnt, censeur dn ConserTaloire de Madrid,
appela, en iB3i, son compalriole Celli enqnaliléde
proEeaseurde cliantdanH cette école; nuis celui-ci
n'occupa ce posie que pendant quatre m%. De re-
tour en Italie, Il vécut quelque temps h Solo*
gne, pais k Milan, et enlln il se rendit t Londres,
ob je l'ai trouvé en 1851, devenu vieux et te li-
vrant i l'enseigneinenl du cbant , mais peu sa-
tiibit de sa titoation. Il me fit alors une visite
et nne demanda de l'admettre va Coniervatotre
de Bmielles comme professeur de citant italien;
nais il n'y avait point alors da place vacante
dans cette école- Le meilleur opéra de Celli ett
àmella » Palmer : il a été joué avec snccis
dans la plupart des grandes villes de l'Ilaiie.
Biconti a publié i Milan, sous le Ulre de Ser^
»at« romane, me eoilecUou de cinq ariettes, 4
duos et 3 triai, composés par ce maître sur de»
paroles dn comte Repoli. Celli est mort A Lon-
dres, le 31 aoat ISâQ, laissant en maniiicrll un
Te Deum, daisolfi'ges, des airs délacliéseldw
CËLiiO (AtsenTo). Voy. Albebti (Celso).
CKNCl (Locts), compositeur, néï Vérone
dans la première moitié du dii-septièn>e siècle,
a putdié plusicara recueils de eompositioH pour
l'élise et poor la cbambre, parmi lesquels ou
remarque l'ceuvre qai a pour titra MadrigaU
a S. 4 esvoci; Rome, Ludov. Grignaot, 1S44,
CENSORIK, grammalriM et philosoplie,
vécut sons les règnes d' Alexandre-Sévère, de
Maiidiien et de Gardien. Il écrivit vers l'an 23S
un petit ouvrage qu'il intiliiia de Oie nalaU,
parce qu'il le composa k foccasioa du jonr la-
nlversalre de la naissance de son ami Quiotos
Cerellios. Il ; traite de rbisloire, dea rites rali-
gfem , da l'astroncmle et de la musique suivant
les principes de Pyldagore. Au cliapitre diiiteie
de ce livre, Genaorin expose les règles de la
tBnsiqaeiau douilime. Il donne les opinions de
PTtbagore coocemanl la mnsiqne des apbèras eë-
iesles, et rapporte qn'on certain Dorilas crojalt
que le monde était nn instrument dont jonail le
créateur. Putschim a attribué fe tort à Censorin,
dans sa eoUection des grammsiriens de l'anti-
quité, qnelqaes fragments d'un livre Intitulé
de rtaluraU^titvatme, oti il est traité da l'aa-
troncMnie, da la géomélrie, de la musique, et
de lafertificalioD. Ces fragmants ont été placés
t la suite de l'ouvrage de Censorin, dans quet-
qses endwines éditions, et Ttiomas Gaisford les
a repradulls dans son éditloo des Scr^torei la-
Util rei melricK; Oxcnii, 183T, in-8° maj. Les
cbapitrea 9 k 13 de ces fragments sont relatifs
t tamttsiqoe, an rhylbme, i la modulation, et
an mètre poétique. La plus anetenne édition de
l'oonage de Censorin a para 1 Bologne m 1497.
De bonnes édllloas, accompagnés» dénotes, oat
été publiées parHavercarop i Leyde, en 1743
et 1TB7, el par Gtaher à Nuremberg, en IBOS et
ISio.
CENTO (LE P. jEjtN-Airtaiici), moine fran-
dscalD, fut d'abord maître de chapelle k FadouF,
puis passa en la mèmequalitét l'église de Saint-
François, k Bologne, dans l'année IMO. Il a
laissé beaucoup de mnsiqne d'église en msnus-
CENTOniO (MkM-AwraiNB}, né h Ver-
ceil A la Un da seizième siècle, apprit la nuid-
>y Google
336
CENTORIO — CERCIA
ifut i ]'*»!« q>|MUe (I CoOesio degli Imto-
tenu, ei mût d'abord rcmirqiior pir Is beuiU
4la H Toli. Il M rendit «luuile k Mllta penr j
apprendrt le conlrapoiaL Se* iMtt tenDinèe»,
jt Tut ontoDué prHre, et rerint dan* m Tille
n>t«le, où 11 obtint un canooical l Saute-Mi-
rie-MaiflUT«j pm de tempi aprè* it fut oominé
nialire de diapdh de 11 mtmt igfite. H a cam-
p(m< betnciMii de mnaet, de >tprei , et de bm-
4ets <|«tt u eutiMrT«p( encore dana In arr^iires
(In cliapHre. En 1637, la cour de StToie ajaat
(Ut un loHfi itiour k Vereeil, Cenlorio fiit elurgé
de la directkia dea concerU qui eamil Ikki diot
«Mie circoiMUiiM ; et j fit eitailer plmieun
.ajinplMMilea de u oompodtioa
CÉPËDË ( BEMAHV-GBBHJlin-fïlEiniI DE
LU VllLB, comte DE u >. Vof. LlCËPËDE.
CÉPiON, cïttnrèdegrec, fut «lève de Ter-
pandre, et Téeut comiéqaeniment eDire la 34* et
la 40* oinnpiade. PlatarqiM (de Jfuiica) dit
qu'il donm une roroH uoaielle k U cilliare, et
qu'il Gonipoia un JVome â«qtiel 11 donna «ui nom.
CERACCHINl (Fmsuuo}, né i Atina
£lM9a,Till*ge delà Toscane, eo 174S, [utDommé
niBitrt de chapelle de lacatbWraie de Sienne, eu
ITM, 11* beaucoup terlt pour TÉgliM, ela (orné
de nombreui éUTss pour le contrepoint.
CEHBELLON ( D. Editacbe), aavant eapa-
HitelB. Il a bit imprlEoer nu oo*rage qui a pour
litre DUtlogo Kmmumiea en defeiua de la
mittiea de loi templai; AlcaU, 17ie, iii-4*.
C'eat une riftilatian de l'écrit de Feyoo contre
l'ioiiodHelian de la mn^ue probne dana TÉ.-
ffinB. ( Vof. Fnoo. )
CERCEAl](LEP.JEui.ANioiNBDU),.D«k
parit le llMirambre ia70, entra clieilea jésui-
te* te 13 Jaavler IM8. Ajant tié nooiiné pré-
«eplenr du prince de Conll-, Il l'accompagaa à
V^t.chlteau duducd'Aignil1on,prisdeToun.
Le jeutw prince, en maatant on fiuil qui avait
éU diargë k balle aana quil le aût , eut le mal-
liear de tuer MB précepteor, le i Juillet 1730.
Le P. da Cerceau a'oi fait coDtialtre par dea
poMea lattaMCt rranfaiieaqai ont eudusoccëa, et
par dea comMiea joutes touvent dans les colMgea
deajdauilea. Il n'est dié ici que pour quelque* écrlti
relatid k U niMiqae de* anciens. Il éttU un de*
rMadeura du Journal de Trévoax ; il j a Tait
Inatrer i»a Diuertation adreuieavP. Sana-
don , où l'on examine la traduelion et lei
remprqaet de H. Daeier twr un etidrolt d'Ho-
race, tt où Ton expUqtie par occasion ce q\U
regnrdele UtracordedeiGreci. Mém. de Trir.,
t. UT, p. 110-141, rtlM-310. Les TerBd'KofWX
sur lesquels roule cette diHertâlii» sont MUX-ci :
Le P. du Cerceau leur donne un
dirrërent de celui de la plupart des
lenrg : s'appujanl de l'aulorité de 1'
liante d'Horace, Il voulait qiie le nioda appelé
barbare par ce poéle rat, non le lydim, comme
l'ont compri^i Uutelle et d'anlrea, maia le ptu?-
gien, dans lequel les (ICites auraient aceomp^gné
la lyre qui jouait àina le mode dorien. Pour faire
Golocidercee modes, il inuginiit, d'aprta le* no-
tes de Wallis sur Ptolémée, de tranaposer le mode
dorien dans notre Ion de la mineur, et le mode
phrygien dans celui de la majeur, préttndanl
que la lyre et les nùtes jouaient, non pas ea-
Kinble , mais allernativerDeDi daru cet deoi mo-
des, tlae critique sensée de ce s]'stèfn« parut dan*
le Journal des tavanti , àa mois demat 17as :
ou eu Taisait voirie faoïlt l'arbitraiK. Une ré-
ponse fort longue et peu polie tôt Eaile k ce
morceau par le P. du Cerceau ; elle fut publiée
dans les Mémoiret de Trivoax^ et parut dana
les mois de novembre el détembre 1738, janvier
et [é«rier 1719. Le jésuite ne s'y borne pat k
repousser la critique du journal des savants, car
\\ T attaque uns ménsgement l'eiplication don-
née par Burelle(rpy. ce nom) du aens de* vm
d'Horace. Le journal des savanU publia om ré-
plique modérée et Tort bien faite, au nraU de mai
1719, et Burette lut à l'Académie des iBscriptiooa
et belles-lettres , le 13 aoAt soivaDl, ses A'owcellet
réflcxlont nir la si/mpkûnie de l'aneienne
m-iuiqite, où il répondait au i>. du Cerceau;
mais ce Méoioire ne tut putilié qu*ea 1733, dani
le liuitième «olume de la collection de l'Aca-
démie, et à cette époque le précepteur du prince
de Conliavait cessé <le vivre. Remarquons que le
passage qui donna lieu AceltedisputeaTaltdéjk été
eiamlné dans un mémoire des Tntiuactioiupht
loaophiquet de 1701 [Toy. Holiseoi), el qulla
été reproduit avec de nouvelles consldérvtiona
dans les Mémoires de l'Académie des inscriptiona,
t. XXXV, p. 360-363 (Fojr. CnUAhON}.
CEHCIA(l>oaiiii«t'E), compositeur napoli-
tain, élève de Fttnaroli, commença k se Taire
coanallre dans les dernière* années du dix-hni-
liime siè*^. Il passa toute sa lie i Ifai^ea, écri-
vant ponr les églises et pour les peliu Illettrés une
très-j^rande quantité de musique. Ses principaax
ouvrages sont : r° La Pouione del SIgnore, ora-
torio. — 1° ta DUfalta de' Mon in Valensa .
MDlale pour la Fèle'Dieu. —3' La Fuga ed U
Triimfo di Daiiide, canule pour la méoie Kle;
jyGoo^lc
CERCU — CERONE
S37
— *" Un Te Deum. — a» Quatorze meues
Mlraiicltesi une nietM pastorale. — B* Deui
mguas de Requiem. ■— V Dix Dixit. — t,"
Six Credo. — »° Qnalre Magn^Uat. — 10°
Tmia unUtea ponr la fête de Noél. — II" Les
paroles d'agonie de J.-C. — 12° Quatre raotets.
— lapplnsieara IKaniea et Tani»mergo. — Pour
■ l« tMitre ; 1- SclpioM in Carlogine, opéra ti-
rion. — 3* L'Eqvtvoeo citrto», opéra boufTe.
-~fLe Fttbemaçieper amor*, Mem, — *• Il
Servo trappoUere. — b' La MaritutreUA di
SpMtQ. — flo Ito Bobbe veechle,*ïtà\t\etAe na-
poWain. - 7° / Veechi delati. — 8» £0 ma-
bimonio vtmppecaao, ea dialecte napolitain.
— 9s en amanti (n angvstie.
CEBESIAII (Jiin), compositear italien, né
ICéaèue ver» I* fln do seiiième siicle, eat connu
parles oDTraget HiÎTants 1 l<^ Primo Ubro de Mo-
uilla 1,2, 3,4, seBiiodi-VeniM.J. Vincenti,
1417. — 2'ltlaa elSalmi a ivocl, opJ 3^ Ve-
■iie, I6IS. Il y a nne deuiième éditton de
cet ooTrage publiée à Veniie, chez Vinceuli, en
1623. — 3° Motetti e Lelatiie de B. F. a 2, 3
et 4 voti; Venlae, 1S3S.
CXIRONE (DomnignE-FiRaHi), prélre, né i
Bo-fame, ea 1&es,£t seaétndei en cette Tille, et
7 apprit la mniique. 11 dit dam le PriambiUe
4e son grand ODTragelDtitulé el tfeEaj?eo, qu'il
entra d'abord an aervice de l'églbe calliédrale
d'Oriatano en Sardaigne, en qualité de diantre.
D^ il avait t<mai le projet de »e rendre en Es-
pagne: n le réalisa en lst>2. Il parait qu'il na
trouTa paa daoi le» premlera temps Ji se placer
dan» ime poMioii conranable, car on voit {Me-
top., p. 1) quil parcourut diverses pravinces
de l'Eapagne et (tbtd., lib. 1) que ses Tojages
■'étalent pas terminéa en iis3. Ennn il entra
an swriee de Philippe n conme chapelain,
c^-k-dire comme membre de la cliapelle royale.
Aprts la mort de ce prince, 11 exerça les mêmes
SHMliona sont son aucceaaenr,Ptillippe III; puis,
pardes motifs qu'il ne fait pas connaître, il aban-
doma sa place pour prendre i:elle de musicien de
la nliapelle rojale i Naptes. Son retour en Italie
dnt s'dfectneran plus larâverslalindelGOS, car
Tannée d'apri* Il publia k Napies un Iraité de
plain-cbanl. Au reste il n'avait point quitté le
service du roi d'Espagne en se rendant ï Naplei,
car les deox rojanmes étalent alors rénnis sooa
la domination du même monarque, et ta chapelle
rojale de Napies était aussi celle de Philippe III.
On ignore l'époque de la mort de Cerone; on sait
«eulement qu'il vivait encore en iai3, car il pu-
blia dans cette année son livre intitulé «t Me-
lopeo. Suivant nnscn'plion de son portrait, qui
te trouve dans cet ouvrage, il étailalors àjjé de
quarante-MpI ana.
Oaadecamaaidea : f Begole per it eanla
ferma; Haplea, 1809, in-*". — T El Melopett
y maestro, tract ado de milMca theiriea y prd-
tiea : m que tepotte por «xlento, la que una
para haaerte perfeeto miUco ^a menesler
taber ; y pmr mayor faciUdad, eomodidad ,
yetaridad delleeiar, atarepartidoen XXII
libro*. CoMpveêto por ei R. D. Pedro Ce-
rone de Bergoano, viMecm lareal eapelta
de Ndpolei. Sn NàpoUt, por J*an-Baittitla
Garyana y ^ucrecla yucet, impreuores, Anni*
deitnettraStdvaOonde MDCXIII, in-fol. ds
lieopages. Ad Irontisfrice on trouve cette inscrip-
tion peu modeata 1 Qiitd ftltra gvxris f Le Melo-
peo est un de* ouvrages le* pins considérables et
les plus Importants qu'on ait publiés sur la mu-
aiqoe.OQ ; trouve d'excellentes choses, surtout
dans les livres 1*, 4* et &*, qui traitent du
chant de rÉglise, il*. I2-. 14< et ■&•, relaUIa
au contrcfKiiut, à la Aigne et aux canons, et
enBn dans le l7*, qui explique le* temps, les
modes et le* prolatlona. Tout ce qui concerne les
Intervalles ; est clair et beaucoup plus satisfai-
saot que ce qu'on ivM écrit auparavant. Il est
vrai qne, pour déctiuviir ce qui est estimable danx
ce livre, i) faut le cherclier dans un fatras d'i-
■utilités , écrite* d'un stjle prolixe et fastidieux.
Il semble que deux hommea ont liaTaillé au
même ouvrage : l'un, doué de Jugement et de
savoir 1 l'autre, nn de e«a érndits qui, disant k
tout propos un vain étalage du fruit de leurs
lectures, ne maltent rien h leur place, et délajent
en vingt pages ce qui se peut dire en qnelques
ligues. Par exemple, quoi de [dus ridicule que
le premier livre du Mdopeo, malgré l'instrnc-
IloD étendue dont l'antear j fait preuve? et que
j peut-on penser de l'esprit d'un écrivatu qui,
! dans nn livre sur la mndque, emploie plus de
1 cent pages in-folio k traiter des questions telles
! que celles) ; Oe Voi^elA; de ceux qui se dé-
couragent ei de eeur qui persévèrent data
leur» Muda; du mavx eauiii par le cin;
dei avantaget du vin ; d* re^eci çv'on doit
au maître; d» cice de l'ingratitude; de l'a-
nUtlé et du véritable ami, etc., ete.P Malgré
ces défauts , si l'on a le courage délire l'ouvrage
deCooDOi d'écarter les Inutilités, et de choisir
les bonnes choses qui s'jr trouvent , on eo sera
récompensé par l'instruction toilda qu'on ; pui-
, sera sar des matièrM utiles on cnrienses. Au
i mérite réel qui le dUtingne, il joint malheureu-
sement cdut daU rareté; U est si dUncile de
I s'en procurer des exemplaire* que le P. Mar-
>y Google
«38 CE
tiiU n'if tit pu ta trou*er un iia'au prix de cent
datait, à NMe"iOli ce livre a tti imprimé, et
que Buni«T, >prè« l'avoir cherché en tiid dus
Hes-Tojages en Ilalii, en France, en Allemagne
et duu le« Pays-Bai, ne pot le faire enlrer dwi
«a riche bfhliothèque. Je n'ai pai Irouvï l'indlca*
tton d'nn seul exemplaire de tel ouvrage «au le
nombre Immense de Catalogne* de UbiiolhèqDe*
farlfeulièrei qnaj'ai oontult^. Celai que Je pos-
' ««de ■ été apporté de Naplea i Paris par Sel-
Tag0, qui l'a cédé k Fajolle; ce littéra-
teur l'a Tendu k Perae, et je l'ai acquis avec
toute 1* collection de livrée et de maauacrH*
provenant de laïuccMilon dece dernier. Drin-
diii9 Indique {Blbliotk- Exot., pige 170) une
MilioD du Melopeo qui aarail dté imprimée i
Anvera en 1619; le do crois poinl ïeetle édi-
tion, qui, si elle existait, serait encore pins rare
ijut la premlËre. 11 ne serait point impossible,
tontefbia, que de* exemplaires eiiiaent porté celle
date, et qn'on e41 cliaDgé h Anvers le rrontis-
plce de l'édition de Elaplea , comme on a fait en
IfiBO pour le* Prtnti Àtbori muUcali , de Laa-
rent Penna, en changeant le titre de l'édilion
donnée i Bologne , en 1674.
Il n'est peut-Ura pu inutile de coDsigner ici
quelques remarque* qui pourraient faire donler
qne Cerone lût la véritable auteur du Melopeo :
on du moins que le mérite de cet oavrage Itri
appartlDl tout enllar. Il nous apprend, dans son
préambule , qu'il avait eoDçn le dessein d'écrire
sur la musique, avani qu'il songelt i s'éloigner
de Bergame , et qu'il avait même déjl ni* la
main à l'œuvre quand il fut appelé à OriataDO;
nuii que ce changement de position avait Inter-
ronpii ce travail, et qa'll n'avait pensé k le re-
prendre qu'après qu'il eOt remarqué l'ignorance
ob étaient plongés les musiciens espagnols; igoo-
ranee qui loi paraissait n'exister que par U ra-
reté des livres aur ia mnsique. Cependant on
possédaltaloraeo Espagne teaonvrages de Vjxear-
giii, de Blas Roselo, d'Etienne Roseto, de B«l-
tbaiar Bujri, du bachdier Tapla, de Cirnelo, de
Clir*«toval de Reyna, de Praaçolt de Hootanoa,
de François Cervera, de Satinas, de Goinale*
Marlines , de Jean Bermudo, de Jean Espinosa ,
de Jean Hartloei , de Hddiior de Torrei , de
Goevan, de Silva, de Taraçoiu , et de plusieurs
autres iNHiaéerivalns; le* moyen* dlnstrnctiDD
ne manqnaleol doM> pat aux Eupagaols, et le
livre de Cerone était trop Toluminenx pour qn'll
pAI rendre te savoir populaire. Quoi qu'il en aoK,
il est eiactemenl ))os«iUe qall ait coiisidéré cet
nuTrage comme étant nécettaire , et qu'il en ait
ia la rédaction dans le but qu'il indique.
Haia aes lumières «nielles été luffisantea pour
eiéenter un plan »i vasiet On peut en douler
si l'on considéra la {*ible»se du traité de pl^>
cliant qu'il a pnbHé à Naplea en leos. Que l'on
compare se traité avec l'excellent trav^t sur la
même maUfcre railénné dans les livres 3*, 4* ^
5* du Melopeo ; on aura pane t comprendre
que deux chose* li dîKërentes aient pu sortir de
la mine main. Cai trois livres, il remarquables
d'ailleurs par leur concision rtclie de faits, aoat
lri*-dinérantt dn premier, qui est évidenueenl
i'ouvragedeCerone, et dans lequel il a tr^
d'une nunlé'-e si proliie de questions oiieutei
■ous le titre de CoiuMinancsi moralet. Le* au-
tre* parties du Melopeo que j'ai sigulée* plot
bant reofennent aoisi l'exposé d'une exceUeale
doctrine, fait avec Ixaucoup de méUMide. Or il
est un fait qui pourrait peut-être tervfr k eipH-
quer c«a sinKulléres anomalies i le voici. ZarUoo
nous apprend qu'il avait composé an gr«ad w-
vrage intitulé de Ba muiica, » Tingt-dnq H-
vres, et m antre qui avait pour litre il JfeJo-
peo, oMtuteoperf»tto.\oie\ oe qu'il es dit lit
llD de tes Sopplbnena mv^aU (p. 330) i
■ Ayant parlé maintenant asacx de la denikte
< partie des choses qui concernent la vwiqiia
« et la mélopée , tant en ptrtlcoUer qa'm génè-
I n¥, une autre loi* je considéraral ce qui ap-
■ partioit an Milopéitte ou ifitsieim parfatt.
■ U le ma reste plu* qu'k rendre de* actionadi
• grftcet k celui qal habite dèiu te rojaume ce-
■ le>teaveeH)nBls,itotrefédenipleur,etleSaial
■ Esprit, pour m'avoir parait de meUie an jour
■ le finit de me* travaux, avec tei-aairce doas
I que j'ai reçus de lui. J'esptre qu'il m'accordeis
■ de nouveau de satisfaire k l'engagement qat
> j'w pris depuis longtemps envers les homma
■ sludiani, de publier le* vingl-dnq livresque
* j'ai promis du traité de Se mHifca , faits en
■ langue iatbie, avec celui que je Domne Me-
■ lopea o Mutieo perfetto (l). ■ Or ea grand
travail de Zarlino n'* point été pnUié padant
sa vie, et les manuscrits ne se sont pas retnm-
|i| Aimihi pirlitD on a iiHelnu dcir viUtu rirti
tlcbc. olm gU lUndonl
>y Google
CERONE — CERRETO
Tft «prit Sk'mort. TTj t-t-il pu qnelqiie '
tMiblinee qa'tls ont pauë entre les main!
Cetooe, etqu'iJ en aura tiré les nieilleDre« parties
de «on livrcT
Il «1 joste d'aToner ptinrtaat qo'on ne peut
oinsidérer le Melopeo comme une simple Ira-
dncËon eo espagnol d« l'ouvrage île Znriino ; tout
annonce que Cerone s su moins le mérite de ta
rtdtdiOD, etqne plusieurs parties lui apparlien-
Dcntea propre de toute évidence, quoique daui
plnsiMirn cliapitres du fécond livre, et dan« pres'
qne (oas les II*, 11* eL 17', on reconnaisse la
méttiode de Zarlino. En plusieurs endrolLi,. et
notamment pag. 309 , 270 , 33B et 931 , il cite
l'autorité de cet airteur avec élt^e , ce que n'au-
rait pas U\t Zarlino. Aitleon il parte de quel-
ques autears , tels que Tsierio Bona, Zacconi,
Heori Tan de Pule, qui n'ont pnblié leurs ou-
vrages qu'8|irè3 la mort de ee tliéorlcien. Il est
assez remarquable qa'afant écrit son livre pour
l'Espagne, et ayant donniS (lib. XII) des règles
pour let dirRrenIs genres de compositions , et
mtine des canstml, de* cliansons à Ift napoli-
taine, des froKoles, estrambotes, etc., Cerone
n'ait pas dit no root des boteroa, lirmtnat, se-
gttedllm, cUhaïKleoi, etaalres pltces eapigno-
les. EnDn.dans le nombre considérable de corn-
pofiltetirs ttaliens, Trançals et flamands, dont <i
a indiqué les noms, on qui lui ont fourni des
exemples, on ne trouve qae trois Etpsgnols,
Christophe Horalis, Franfols Guerrero et Tho-
mas de Ytllorra , qui ont écrit en Italie , et dont
le style est calqaé anr celai des maîtres italiens
du seizième siècle , tandis qu'ayant reçu environ
Kize BDs en Espagne, il aurait pu nous Taire cou'
naître la manière originale d^ine multitude d'ar-
tistes espagnols, dont les noms sont à peine par-
venns jnsqu'ï nous. Il n'est pas nwins singniier
qu'il ait gardé nn silence absolu sur le chant
moiarabique , dont les Tornies sont ai remsr-
qoahlcs, et qui était en usage <de son temps
dans beaucoup d'églises de l'Espagne , parti-
euiièrement de l'Andalousie. Toutes ces consldé-
ratiiHis me semblent donner du poids à ma con-
jecliire , et peuvent Taire douter que Cerone ait
écrit sou livreen Espagne, comme il le dit.
Tool est singulier dans ce livre; car on peut
demander ce qui a déterminé Cerone, revenu se
&>er en Italie, à cboisir la iaruue espagnole pour
*m oavrageT Ce qui est vraisemblable, c'est que
le roi d'E^Mgae n'a fait la dépense énorme de
«on irapreidoB qo'k cette condltian.
CERONI (u P. BoNATWTenB), moinede
Tétroite observance, d4 i Haples, dans les pre-
■itret ennées da dix-septième siècle, fat orga-
niste de son couvent dans celle ville, on coii>
naît de sa composition ■.Motetil al,3,i, voci;
Naples, Octave Beitrani, 1639.
CERRETO (SciPiON) , titéoricien, compo>
sileor et lutbisle, naquit k Naples, non en ls4a,
comme il est dit dans ta première édition de
cette Biographie, d'aprèe l'autorité du continua'
leurdeToppi, mais en ibil; car ilditlui-méote.
dans un ouvrage terminé en 1631, qu'il était
alors Agé de quatre-vinijts ans , et ses divers
portraits s'accordent avec cette date. Dans le
troisième livre de l'ouvrage dont il sera parlé
tout à riieure, Cerreto nous apprend que son
maître de musique lut le révérend don Fran-
cesco Sorrentlno, compositeur napolitain 1 qui il
accorde beanconp d'éloges. On lui doit an livre
estintable, devenu mal lieu reusement très-rare, et
qui a pourlitre: Se(p(ojie Cerreto napolttano,
deila prattiea miaica vocale e stramentale.
Opéra neeetiaria a eoloro eht di miulca ai
dtletttMo, coa le poitille poste daW aulore é
maggior dlehlaratlon» d'alame cote oeeo-
rtnli ne' discorii. In IVapoU , appresto Gio.
Jacomo Carlinù, leoi , i vol. în-4° de 4 Feuillets
Don cltilTrés, et de 33e pages. Au-dessous du litre,
te milieu du frontispice est rempli par one
énigme musicale écrite sur quatre portées qui lor-
raent on carré. Cliacnne de ces portées a |io<it
litre le nom de ce qu'on appelait autrefois un
des quatre éléments, cl le milieu du carré est
rempli par celte inscription : Elementa ninf,
«t ItHnm fn teneirfi falget. Au revers du
frontispice est le portrait de Cerreto gravé
sur bms, avec cette Inscription : Scipio Cer-
refila mtuinu pt^lenopeut anno mIalU nue
L. On «oit par la dédicace de Cerreto au prince
de Hasaa de Carare, qu'il avait autrefois publié
d'antres ouvrages, vralseoiblablement de musi-
que pratique. Le traité de la mnsique pAlique
est divisé en quatre livres. Le premier eipllqne
la formation du système da tonalité d'après le
méthode des heiacordes et des musnces, elle
nature des intervalles des soni. Dans le neuvième
chapitre de ce livre [p. !Ci], Cerreto tombe dans
une erreur ainguilère lorsqu'il dit que Guido d'A-
reuo fut le premier qni composa le livre de
chant appelé Greuiuet (Gvldone... fit il primo
ekeeompote il Ubro chiamafo Gradnale). Le
second livre a pour objet la formation des tons
du chan^ ecclésiastiqtie. Les troisième et qua-
Irième livres sont le> plus froportanis par les ren-
seignemenla qu'ils ronraissent sur Ta silualion de
l'art k l'époque oh ^vait l'auteur. Ils traitent
principalement de la notation alors en usage, des
diveregenresde compositions, et des Inslromaita;
>y Google
340
CKHROO — CERTO-N
On T trouve de rorl boi ms choees, pvticnlUre-
muit des règles u-ci inléreuantes pour te
contrepoint In]pron^î^ , appelé par le* Italkos
eoHtrapputUo iamente, et det eiemplea bien
(ailx, qae Zacconl a c«piéa daat la seconde par-
ité de sa Praliea di mtuUa. C'est auwl dan»
J'ooTnge de Cerreto qu'on trame pour la pre-
mière toU les règles et tes exemples du centre-
potut singulier appelé <neen«COTilralre, Le pre-
mier clinpitre du Irotùème livre eontieni nne
liste fort curieuse et Tort insiruetiTe des mnsl-
ctens les plus dislingnés de Kaples, k t'époqae
oii Gerrela écrivait, ou qui avaient cessé de vivre.
Cerreto est auisi auteur d'un opuscule Tarissinie
Intitulé detl'iArbore miuîcale di Sdplone Cer-
reto flapolitano, etpotitioni dodid, cou Icpot-
tiUe deW itteuo avtore. DaNapoU, neUa ttaai-
perla di Gia. Batitta SotUle ; per Sdpion»
Boniw MDCVIll. Con Uceraa de' nperiorl.
Petit In-t". Ail revers du frontiapiceesl te portrait
deCerreto, avec cette iasciipti on ;5clj)foCerretx
miuUl Partenap^ annoKlalit rue LVll. Lés
quatre premierB feuilleta de ce petit ouvrage sont
remplis par le frontispice, le portrait, une curieuse
ipttre dédicatoire aui mutes de ta poésie it«-
uënne et latine, à ia louange de Cerreto, ta B-
gure de l'arbre musical, gravée en tioia, et ta
table des douxe eipoùlioDs. Le corps de l'ou-
vrage est renfermé dans 47 feuillets. La rareté
de ce peUI volume est si grande qu'il n'en est
liait mention dans auenn livre sur la musique,
dana aucun catalogue, ni par aucun bibliogra-
pb«. U. Caetano Gaipari, de Bologne, l'un des
pins savants ItomiDe* de l'époque actuelle dans
la liUéialure musicale, en a en dana les mains
pMdanl deux Jaurs t'eiemplaire, pentétre uni-
que, qui «liste aujourd'hui et a Uen voulu
m'en fournir la descripUon qu'on vient de lire.
Son opinion ett d'ailleurs que la rareté de cet
opuscule est ion seul mérite. A la même époque
(IGi7) M. Gaspari eut aussi à sa disposition le
manuscrit original d'un autre ourrige de Ceireto,
beancoti|i plus important, lequel s pour titre :
IHS. Dialoyo hatvtoi*tco, oveàtrallaconvn
aol ragglonamenlo dt tutte le regoU del eon-
trappitnto che si fa lopra cmUo ferma et lopra
canlo Hgwaio , et anco délia cotnposiUoiiie di
più, vocl de canaai, délie proportUmi, et iCaltre
cote estenUali ad eua pralUca. Falto trait
maestro, et ttu> dlidpolo perSdplone Cerreto,
ffapoIJfano.Volumein-rol.decaitdouiereuitlels,
avec un Lrès-grand nombre d'eicmples noté* sur
despurlëesTailaiikla mais, et des corrections sar
depelilsmorceaui.de papier collés. Dans te |i rue-
mio(l8pré(ace), Cerreto dit que cet ouvrage est
le troisième qu'il a composé : il meiitionae li
PrrUliàa mMsUa comme le premier, et VArbon
miuUàie comme le second. Le dialogue cooi-
mence par ces mots : lo per «on voler defra».
dareV exteUenaa délia mvtka, délia gaale
ne ho fallo profetslone dal prtttclpio délia
mia glovetaù intino a guetf hora , che Km
gloiUo aW età di atmi ottattia, etc. A la
page II, Cfrretodit qu'il a écrit cet oavragedsu
l'année 1631. Le manuscrit qui fournit ces ren-
seignements est, sans aucun doute, une forma
nouvelle donnée par Cerreto k celui dont Sel-
vagi (vojr- ce nom] m'a dbnné tlndicalion à Ka<
pies en IS41 , leqnet avait été dans ses msios
et avait pour titre : Da Seiptont Cerreto due
Saçsionamenlt in forma di ^tUogo. Wci
primo ti raggiona del contrappwtio, ■«{ te-
eoado del eomporre a plû vod, tantnU ed
altro. Ce manuscrit était daté de l'année lUS.
CERRI ( BonhistorK ), prêtre noreDlin,
Tut mattre de chapelle de l^égliae métropolitaine
de Florence loua le règne du grand-doc de To>-
cane Cotme III , c'est-ï-dire dans l'iolervalle de
1670 è 1713. Dans la bibliothèque du palais PlUi
on trouve un ouvrage manuscrit de sa compo-
sition, intitulé Miuiehe eompoite per la tirage
de' nuttlrl : feita a eavallo twj gitmo nii'
late dtd tereniaimo gran dvca Coùmo lit,
dal prête Boitaveittvra Cerri.
CERRO (Lonia), maître de chapelle, né à
Gènes en 17ii, a bit graver è Florence, en 17W,
trois trios pour clavecin avec violon obligé.
CEHTON ( PiEBRE), maître des cuisais de
chœur de la Sainte-Chapelle, tient une place dis-
tinguée parmi les compositeurs fianfais de la
première moitié du aeiiième siècle. Rabelais fa
placé dans la liste dee muaiciena célèbres de »oo
temps (NoDvean prologue du deuxième livre de
Pmlagmetj. Les recueils de messes des Bailaid
contiennent diverses «envies de ce maître, panai
lesquelles on remarque : 1° Minx tret Petro
Certon puerii lymphonlacit aonefi MceUl
ParMentit tatetore, nunc primum in (uceM
Kdiitievm qwtw>r voeibiit , ad Itititatlouem
modulanH» : Sur le pont d'Avignoi ; Adjura
me : Regnum mundi. Paris, 1658, in-tel. —
2* Mitea ad ttnilaiionem moditli i Le lemps
qui.Gourt, avetore Petro Certon, cum guatttor
voeilMê parUnu^vne pritnvm inlvcemx
dita; ibid., IS&T, in-fol.— 3° Miaapm de-
fvacUt, auelore Petro Certon, eum çuatUor
vodbiUj «UNC printum in Ituem tedita; itM.,
tn-fol. — 4* Le Magnificat du septième Ion,
dans le recueil intitulé ■- Caniienm Beale Ma-
riai F{r^nit(quod Magnificat insciibitur), octo
>y Google
CERTON — . CERVETTO
341 .
moditadiv«nlHMetor&iu eompoMum, Oe.;
JbiJ., ibbS. Mliau(eiuiinatctkquatre*OH JeM
campouUoD, un ce» pvole* : 0 AdonaX, dani
leliuilième livre du AacueU(f«motefi de divers
iuteun,|uibUép*rPierreAtUiiigiiaDtiP«cù, Iï33,
<[i-4°,goUiique. Va recueil (]etrtnle,«luDpMuu>us
-i quatre voix , doal il a composé la musique , a
^ru i Puù, en 1346. Ces pMumes ont Été en-
suite armusib poor le lulli et pubtitswus ce ti-
tre 1 Premier Uvre de psalmet mit m niui-
fue par maClre Pierre Certon... riduiU en
tabnlature de leuf (lulh) par tnaûre Guil-
laume iforJoye, réserci la partie dM dettut,
qui est notée pour clianter en jouant ; Paris,
[ur Michel Fczendat, 1S54, in-4° obi. Un autre
recueil de cliansons fraoçaisea de ce mueicieD a
élé publié par Nicolas Du Cliemin; Pirii, iiil.
Le recueil Intitulé Missarwn dominicaltuin qua-
tuor vocam libri l , 2, s (Parrliiaiis, 1U4, ap.
Petr. Allai Dgnant), renrerme dea Diesset de Cer*
Ion. Daiu [e liber teptimut XXIIII trium,
yualuoT, gitiTique, seinie nocum modidof Do-
iiiinici atlventut, naliviiaUsque, aesancCorvm
f.o tempore oecurrenlium habel, etc., publié
jiur le même impriiueur dans lu mCme anoée, on
Iruore des motets de Cerlon avec d'autres de
Uesdin, de Goniberl, de Rousée, de Claudia,
<le Gosse, de Willaerl, de Mouton, de Cousilium,
4:tc. Le recueil de Trente chansoTis m\isicalet
h 4^f]r(icj;Paris, P. Atlainguaut, 153a, au moif
■ de février, ia-S* obi. en contieut 4 de Certon,
II. b, 6,7, i. Ou trouve aussi de lui la cIibdsdd
à (inain ymt,, c'est trop parler de Bacchut, p.
9 (lu recueil de itChmuom mwticalet A qua-
tre parties, publié par le iDéaie,aii mois de li-
vriCT 1&34, 10-3° obi. Mais c'est surtout dans
la grande colledioD qui a pour litre : Trente-
cinq livret des ehatuons nouvellet à quatre
parties de divers au^n.Parls.par Pierre At-
taiognant, 1^9-1548, in-4<iabl.,queu!trouTe(me
grande quantité de pièces de Certon répandues
•lans les livres 1,3, 3,4,5, 6,7,9, 10, It, 12,
13, L4, tS, le, IS, 19, 20, II, 12, 33, 34, là, 36,
17, 23, 19, 30, 12 et 3s. Uae chanson de cet
nrlisle, à 4 parties, est aussi dans Le quatrième
lii-re des chansons à quatre, cinq, six et huit
parties de divers auteurs, livres 1 ï 13, pn-
liiiés a Auters par Tjlman Susato , 1543-1650,
)n-4°obt. On trouve, enlin,AueIques motets de
Certon dans les collections publiées h Louvaiu
|i.ir P. Phaièse, noUmmeut un Quam dilecla
labemacvla, iânnvoi*,à»oile Liber septimuâ
CoTitionum sacrarumvulgo moteta vacant, etc.
I.ovanii, ap. P. Pkaleslvm; IS5(I, [n-4" obi.
Curney cïle du même auteur le Jiiotel Dillgebat
autem, qui M inféré parmi cenx de CipriaiU,
lib. 1; Venise,' 11)44 : il en fait beaucoup d'é-
loges , et la dit égal, si ce n'est même supérieur,
i tout e« qu'on a bit de mieux en France à cette
CERUTI(Jeu<), né i Crémone, vécut dans
la première moitié du dix-huitième siècle, et «e
rendit célèbre par l'eicellenee dea guitares sor-
tica de ses ateliers.
CERUTTI (Hïlcintbe), abbé, né à Vl-
lerbe, en 1737, est connu par une deuxième édi -
tionduGâfiffwnaannonJcodeBonaiini, sous ce
litre: Descriiiane^legU tironenti anaoniel;
Rome, 1776, ln-4°. 11 f a joint une traduciion
française libre, qui est Tort mal écrite , et qui a
le défaut d'être remplie d'ineiacti Indes. On s'est
servi des cuivres de la première édition pour les
140 planches qui omeatce livre.
CERVERA (Ebançois), musicien espagnol.
Dé à Valence, dans la deniième moitié du sct'
ifèmc alècle, a pabllé plusieurs livres sur la niu-
alque. L'un d'eax e«t intitulé : Deelaracion de
loeanto Ilono; Alcala, 1593, io-4*. Jlgnore lia
titres des autres ouvrages.
CERVETTO (Jacques BASSEVI, dit), ex-
cellent violoncelliste, naquit en Italie en 1681.
Ka 171g il se rendit è Londres, et entra à
l'orchestre du Ihétlre de Drury-Lane. On rap-
porte sur lui l'anecdote suivante : Un soir que
le célèbre acteur Garrick joïiail admirsbiement
le rdie d'un liomme ivre, et venait de se laisser
tomber assoupi sur une chaise, Cerretlo, Inter-
rompant le silence que gerdalt l'audilDire , blillfi
d'une manière bruyante et prolongée. Garrick
sa leva tout k coupdesa cbaise, et réprimnnda
vivement le musicien, qui l'apaisa en lu) disant :
Je vous demande pardon^ je bdille ioujours
quand j'ai trop de plaisir. Burney dit (a Ge-
neralHistory ofmusie,t. IV, p.6«9) qheCer-
velto avait beaucoup d'habileté dans reiécatioct
des traits et une grande coimaiasance du msn^
.cha de son Instrument , mais que sa qualité d»
son élait dure et peu agréable. Cervettoestmort
le 14 lanvIerlTSs, k l'igede centetnn ans,
laissant k son (lis une fortune de vingt mille li-
vres sterling , fruit de ses économies. Il avait été
pendant quelques aùkées directeur da tliéUr« de
Drnry-Lane.
CERVETTO ( Jacqves) , (ils du précédent,
né i Londres, (ht, après Mara , le AieiMeur vio-
loncelliatc de son temps dans cette ville, et n'eat
pour rival que Crosdlil. (Foy. cenom.lEn 1763,
il était attaché aux CMieerts de lord Abîmton
et il ceax de la r«ne ; nais la rortune considé-
rable qn'il recndllit ,è la mort de son père le
16
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34Î
CERVETTO — CESENA
, dtUnniiti à ■iMndoiiBM' l'nerdM il« ,u>ii irt.
On a de loi : 1* SuIm poai le violoncdle. —
3» Sis duos pour tïoIoii et TMoncdle. — 3* Six
têtu* pour ia Oaie. — V Si% trio* pour dan
Tloloflt et TioloBcdle , tout grevés à Londres.
Cer*etlo eit mort k LmdTea, le b Krn» IB37.
CERVU (BEWABk), nuMÎeien qui fétut
dans le Hiilteie Nède, était né Tniacmblable-
nait dus ie dudiè de Panne. On conniU de
Ini on oomge quf a pour titre il Prfmo Libro
d^ madrigali a 5 voet, nwmametUt potU In
hice/fnFiMgjrla.appr.l' IwrededlGiroi. Scotio,
1S74, iD-4*. Daiu la dédicace de cet aom (da-
Ue de Venise) k Octa*e FantM, duc de Parme
et de PUiiance, l'aoteuT le déctare vouai de
ce [Hince, et mut apprend qn'il ^lail éltfe de
Cyprien de Iloret Son runeli eoalient 30 madri-
pni. (Rota oomoiDnlquée par U, Dehn.}
CÉSAR (Pinai-AirroiNi), proteuear de
daiedn ri nurcband de musique k Paris, dans
It secoiide moitié du dii-linititine aitcle, j *
poblié : 1° Pièces de claTedo, œnTre premier,
1770. — S* Sooalea pour le daTecin. — 3* Sïin-
^ODie* de diTcn auteurs, arrangées pour ie
cUiecla, 17S7. — 4» £«* Variété* à la mode,
vingt-clniaaitMd'air*, ariette* d'opéras et opérai-
Gomlqnes , arietlea llaliennei, rominces , *sude-
vlUes et duo, arrangé* pour le piano-rorléj
Paris, 17S4. Tout cela est su-deuons du mé-
CESAAINI (CnuiLEa-FaAKfois),
Del VJoUno k cause de son talent comme vio-
kmiate, naquit k Rome en 16S4. En 1700 il étatt
■ttac^ comiiM musicien k FégUse de la Pietk
de la mime rille ; pnii il derint meltre de cha-
pelle de l'église des jéMiitea. On a de lui : 1° £«
FiU prodigw , oraterio. _ V Tobit, oratorio
en deax partie*. — 3" /I TrStmfo délia di-
•Ina proviieiua ne'weceaf de S. Getimiefa,
oratorio. — 4* Le psaume Credidi, k .liuit
loii, — 6* Une meus kqoatre parties- Tou*
ces ouvrigEt lont en mannacrlt.
GESÂRIS ou CESARIS, mniicieu cité
comme un de* pfédécesaeun de Guillaume Dii-
'*T (^of- ce nom) par Haitia le Franc, poète
IraDtals qui écrivait de t43« i 1439, dans ces
tvr* du poème le Champion de» Daines, déjà
cilés dus rarlitie de Busnoji (Vojr. c« non).
J'ai Mt des reehïrclwe pour décoiiTrir si cet
irieoxmusicieoB apparleDsieol à la Belgique, «1,
grlcek la complaiianee de H. Léim deBurbitrv
(rojr.eenom ),qutarait de trèa-inlfreMnaltid^
cniTcrte* daw les archivas da fé^an Hob»'
Dame d'AiiTen, j'ai IrouTé un HtiaHU Hwu
Cxauii, doyen dn cbapfbe de Tennoade, par
btoéfice que lai arait accordé le pape Pnl n,
monté sur le Irène ponlUcal «n 14e4 , et q« d»
plu* a été nommé chanoine de l'égKM d'jUnera
en I4è6;mals, ajaal loajomi damënié iRoOM,
oi} H pantt qnll occnpatt une place de ebagtn i
la chapelle ponlfSeale , U n'a }ainaU rèiidj ni k
Tennoods id k Anven j fee q<l m TémpèdiMt
pas de toncber lee Terenns de a
Il parait trèi-ilaulens que M
noise aR été ia CétarU dont parle Hartta le
Franc; car cdul-d sraK précédé Dnhr, qrf
mouniteni43l, dan* ns Ige aTaaeé. Le C»-
utrli, do;aietcbaQoine,anraftdbttreeealcnaire
quand ilolitlnt «m béoéCeee, ce qni eit peapn»'
bable.
CESAT1 (BMTaouwil, eompaaiteor Ualiai,
riTiit dans la seconde moitié do setaièBe siècle.
J.-B. Pergameno ■ inséré pintieDra motri* de ce
moaldea dan* ton Pamatnu tniuteut ftrdi'
nandmu; Vmiw, leiS.
CESENA (PEKEcaun» on PsuMum),
compositeur de frollole TéniUenDei , oé k Té-
ronne , dans la seconda moitié du qniniitee h^
de, est connn par quelques pièce* de ce bmu»
qoi sont insérées dans les deuiltnw, troUitwi,
Mptième et nenTlème lÎTre* de troUtries dadi*
vers aulears , publiés par OctaTe Petmcd da
Fossombrom, depuis 1504 jusqu'en 150B.
CESENA (Jun-BuiUTB), réctrilel d«M
on couveDi des Ëtati de l'Église, né dans ta te-
eottde moitié da seliièma «iède, a pidritédiTcna
eompoaiUoQS parmi lesquelles on remarque :
i'.MoteUi a qwtitro voei, etm le Utaide dte
il eaniano neilatanta eaia di Loretta, lib. Ir
VenlM, Jacqoee Vincenti, IfllO, in-4''. ~
3* Salmiper Ve^pri ehe if emïono neUe m-
letmilàdi lutlo ('anno,a4vocfpiTrl, lib. ll,op.
Il; lUd., te09. —3' Due Complète a i vaii,
vna a voeipieiu, l'aUro a vod pari, op. IS;
ibld., ton. — 4' Compléta con UtatOe e Mo-
tetti a B vod; Ibid., 1606. — 5° Xeiie, Uta-
mieenoleUiabvoeii ibid.,l60fl. — 6<>J(eaE
e moteCfl a 4 voci, lib. 1; Ibid., toos. —
7° Il qvirUo Ubro de' eoneerU e matetli a i, i
e3 vod; Venise, Alexandre Vincenti, léil. —
— &" £almi a i voet piette ehe ti cantaM i»
tvite le toleimilàdea'-aimo; ibid., IN». -•
9* 5oeMtdo libro de' eoneerli, o motetti a 4
voeiper tvtte le lolennttà di tutto l'aimo.-ibid.,
i«oe. — 10° SalmiiKUeria i voci per i Vet
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CESEHA — GRVEKINl
MS
prf nelle loUmUtà di tulto I'omm,- Tmtse,
Kiclwrd Amadino, 1007, in-4'.
GESI (FmHB], prftlra, Bé k Rome, fut
iiwHr«d« cbapetle en cette Tille, dus la leeiuide
moilié du ilU-MpUinifl ùAcle. On troDve ï la bl-
bKotbèque Impériale de PariB( loMleD' Vm. 16)
anaoTrieedecematlre, Jnlilal^ Meuaaquat-
tn eon altre tacrl cans»ni a una, due, tre
» einque voei, diB. PlâtroCai, Xomano.ZI-
broMcondo, opéra ierta; ia Kodu, 1060,
to-4*. Parmi ses auTrtges on remarque an»i
celui qui a pour titre Uotetlt a i, 1, 3 voei,
eon una Metta e Salve a 5 voci, Ubro i*, op.
2 i Roma, less.
CESTl (ïUtc-AiRoiin), grand cardelier
d'Aïa&o, qu'Adami fait ailtre à Florence, raton
du meilleurs compositeurs dnDtaliqDes do dli-
«ptième aiècle. Il naquit vers IMO, et, aprjs
Hoir étudié let «lémenta de la moiiqne, entra
du» l'écrié de Gsiiuimi. Ajaat été nommé
maltr«dedMpellefcnorence,TCn )U6,llcoii>-
meata «en m leai|ie t écrire des cantates où il
fit roDuquer son ^ie pour la mnsfque aipres-
siTS et dramatique. Catalli se dJatingnail alors
par les opéras qnll hiaait représenter k Venise ,
et par la caractËre Boarean qu'il donnait su jé-
câlatir. CesU marcha sar'ses tranes , et peuV^re
alla-l-)l plus loin que siMi modèle dans le seati-
moitde U scène, dès Ecm premier ourrafte re-
présenté tn 1I4S. il entra dîna la cbapelle du
pape Aleiandre TU le I" iaoTier laoo.eaqna-
lilé de ténor, fut enniita maître de ciMpelle de
l'empereur Léopold 1", et niotirat non t Borne,
«n logi, comme il est dit dans la première édi-
tion de cette blopapble, maia i Tenite, eo IU9,
sniTant Cendeoi, coMIoiiateiir de la Dramafvr-
gia d'Allaed , «pi, pariant de Geiuerieo, dernier
opéra deCeeti (lepréaMilâ en io»e). dit quace
naltie H put temlner eon oynaas parce qn'il
inotirut pendant qvll j trataillail, et que co Ait
Jean-Dooiiniqne Partuilo qui l'icbera.
Ceitl coupa les scènes de ses opéras dans la
manière des cantates de Carissimt. Preaqoe Ions
aes ouTiages Turent composée poor les IbéUrea
de Venise. Cenx dont on eoonattiea ttirea aont ■-
*'OroiUea,eaiiH9.~-fCemreJm4mU,iUl.
~3^ La Dorl.olo SeKiaoo reçio.m Ittat n-
loi-ci eot un très-grand snccèe.non-eenleoMatà
Teniae, mais dans toute l'Italie. —4" nio.'ca
1 OM. — &* La SdUava (ortmata , ta collabo-
ration aiecQaBl.k Vienne en 1SA7, et k Venise
en 1874. — B° Argent, en lUS. — 7° Geiue-
rieo, Ml 1869; et dans la ménie année Àrgia.
Gerber croit que cet artiste a mis aussi en mn-
qne le Pattor fido do Guarini; nuls tria se
parait pas prouré. Dans la Blbliatbb(|ae impériale
de Vienne, on troore la partition d'un opéra de
CeaU intitulé II Porno d'oro, qui a été reprt-
sente arec beaucoup de luxe k la cour de Léo-
pold 1'. Des ÀTie da caméra pu- Ceitl et la par-
tition de la Dori setrouventdaualabibliotlièqne
de l'abbé Santiai, k Rome. Quelques-uns de.ces
airs ont été publiés è Londres, es IGSS, par Gi-
rolamo Pignani, dans une collection intilnléa
Scelle di Cataottette de' pH rimtinaU tmiori.
Ce composllenr partit atoir peu écrtkpour Fé*
glîse : je ne connais de lai, ai ee genre de ma-
siqua, que lemotet JVoHpIiumel^afa, qoiest
en manusciit k la Blbliatbèqne imp^Ûe de
Paris, dans on i«endl, tow le numéro Vm 170.
Bumej a rapporté nne tcèoa d'OroiUea , dana
le f • Toinme da scm Histoire générale de la nm-
stque ( p. 87}, et Hawbina a publié dans le IT*
Tolume de son Bisloire de cet art (p. 9i) aa
petit duo pour soprano et basse, dont les pre-
miers mots sont : Cara e doke Ubertà. Ceati
mérite d'être placé parmi les mnsidaos inven-
teurs qni ont le plus contribué aux progrès da
la musique de théUre. Il a composé anssi qvel-
ques cantates et on patil nombre de madri-
ganx.
CEVALLOS(DoiiFRanctaco), né vraisem-
blablement dans la VleiUe-CastiUe k Ja fin dn
qnùuièpe aiècle, ou dans lea premibes animes
du seiiième, était etcléslaatiqDe et occupait, e>
1535, lespositionideradonnalreet demalliede
chapelle k la eatliédrale de Burgoe. Il moumt k
la fia de 1571 on dans l'iBoée snlranla , car 0.
Pedro AIra, qui Tut son aucceseeur immédiat i
l'é^se métropoUtaine de Burgos, prit possassion
de sa place la 1& septembre 1571. Ses composi-
tions sont répandues dana la plupart des églises
d'Espagne, et ia biUiotbèque de t'Ëscurisl linii
qoe réglijo da Tolède pouèdenl ooe grande
quanlilé de motets de ce mallre. On trouie auaal
dans Ie9 arcbiies de la célèbre éitliae del PUar,
k Saragosse, une belle messe du trejôème ton.
composée par Cerallos. Son motet Inler resti-
bulum, publié par M. EalsTa dans »a collection
intitulée Lira sgcro-hUpana , est digne des
4)IuB grands mallrea par l'élégance de la forme
eL la cUrté du stjle. Ce morceau aiilTit pour
piwiTef que CeTsIkis apparient au premier
rang des compositeurs religieux de l'Espagne.
CEVENINI (CuriXE), surnommé lOperoto
panni le« acadécoicieps nlomiuJ, naquit à Bo-
logne an commencement du dix-septième siècle.
On a de lui : t° Concerli nollumi espresti in
TntLOca; Bologne, 1838, in-4°. _ !* Epitaia-
mcht SereMte nelle wtoe iCÀnntbaU Ma-
>y Google
3-44
CEVESflNl — CHABRAN
reaeolli, et di Barbara RanganI, applausi mu-
Kean; Bologne, 1638, Inf.
CHABANON (MicniL-PÀni^ci de). Je
VAciUéaùe TrançiiM et de celle de* inserlptiofiat
■aqnlt ï l'Ile SilnlDomingiie, en 1730. Dbds ■>
JnnesM les jftuitei avalent touIu l'alllrer dans
leur lodété, et peu *'en fallut qne leur deuein
■es'aecompitt; miit, teikiré sur lear» roenéei ,
I reooDfa i un projet , et de déTot qu'il £lail,
II se fit albée. Il avait reçs uns éducation bril-
hnle, aimsit beaucoup ta miislque et jouait fort
bien du violon; Il hit longtemiis cliel des se-
■oniii violons an concert des amiteura que diri-
geait Sainl-Geor^. Aprte avoir contaer^ huit
■m k la cutinre de cet art, il l'abandonna pour
k carrière des lettres, et se retira enlièremeot
ie la aoctM. II lut recn h l'Académie des 1ns-
«rlpllons en 1760, et le SO jain tTBo il rem-
plaça FoDcemagne ï TAcadémie française, fl
est mort lo lo juillet 1791, Fonlaoes a dit de
Ibl : ■ Chabanon eut pîns d'esprit que de la-
■ lent, une érudition ^ale t son esprit, et un ca-
■- ractère encore préKrable à tous «es titres lit-
■ téraires. Il cultiva les arti pour eui-mèmes;
■ n l'y dévoua tout entier, taus recueillir le prix
■ de ce déiODement. La laveur publique s'élol-
■ gna presque toujours de ses travaux , et m*
* confrèrMaocordaloit plus d'éloges k ses mœurt
• qo'i ses écrits. i> Les ouvrages de Chabanon
retalia t la mn^ne sont les suivants : 1" Btogâ
te Pametm; Paris, t7e4, ïn-lï. Il se montre
4ans cet écrit admirateur paisionnj de l*iovai~
leur de la basse fondamediale. — j> Obierva-
Ninu jur la mvalque, et prtnelpakmaU lur
lamilaphyO^Me de Part; Paris, 1779, In-8*.
miier a traduit cet ourrage en allemand, avec
itf remarques sous ce titre -. Veber die Miulek
vjid deren Wirlauisen;J.tipàrM, I7sl, in-B'.
— a* De te Mtulquê eomldérie en elle-nAne
et dans ut mpporti avec ta parole. Ut Um-
SW't.lapoitleelleihiâtTe;P»At,mi,\t-V,
•rivraj^ qui n'est que le premier refondu, et
con<ildérablement tuguKnté. _ V Conjecture*
tur VintToduciioR de* aecordi dam la mvil-
fuc detaitelem, dans tes Mémoires de t'Acadé-
mie îles lnterlplions,t. XXXIV, p. 360^ année 1 77o.
C'est dans cet écrit qne Chabanon a reproché le
premier k Barette de B*av<dr point aasex distln-
(ué les temps en parlant de ta musique des an-
cien'. H crojait que l'harmonie. Inconnue aux
Crées du temps d'Arisloiène, ne le fut pas aux
Xomalna d'une époque poslèrienre; il se fondait
snr les deux vers d'Horace qui avaient àtjk donné
lieu à la dlMDBSlon de du Cerceau et de Bu[«tle.
— 5° Sur lamutlque de Caf.or, dam le Mer-
cure, avrn 177Î, p. 159. — »• Lettre rar let
pTopTiétëi de ta longue française , dau le
Vrrcure de janvier I7fl3, p. 171. Cest uoe cri-
tique dcl'/;iU<7^nle en Àullde de Qlurk. On lui
répondît dans le même jourrial, février 1773,
p. IBÎ, sous ce litre ; LeUre à M. de Chabtt'
non, pour servir de ripante à celle qu'il a
écrite tur let propriités mutlealet de ta Um-
çvefraaçaUe,par U. leC.de S. Â.t
ouvrages, pleins d'idées vagues et de d
lions oiseuses, Chabanon n'a rendu aucun service
réel i, l'art. Il était fort peu versé dans la tliéorfc,
et loutn aei vues se sont tournées vert iin« es-
pèce de nétaphjsique obscure , qui n'est d'au-
cune utilité. Ce que c« Utlératear-KiMldcn a
donné de meilleur consiste en trois mémoires,
ou les problèmes d'Aririote conceroant la mu-
sique sont traduits et commentés. Ces mémoirci
ont élé insérés parmi ceux de l'Académie rojale
da Inseriptlous , t. XLVI. Cbabanon a écrit las
paroles cl lamusiqoed'un opéra inlilDlé Siméli;
cet ouvrage a été lu et re^u i l'Académie mjale
de musique, mais n'a jamais été représenté.
Deux ouvrages posthume* de cet écrivain ont
été publiés par Saint-Ange; 11* ont poar litrei
Tabteaa de quelques ,circotulaneet de ma
vie, et Prédt de ma Uaito* avec mm frère
Maiiçrit ; Paris, 1793, 1 vol. in-g*. Ou trouva
dans ce* écrits on Intérêt presque romanesque.
CHABANON DE HAUGRIS, frkn de
précédent, naquit à Saint-Domingue en 173«. Il
servit quelque temps dans les jeunes cadet* de
la marine, et commanda même une balteriedans
111e d'Oléron ; mais, le soin de sa aaoté l'ajaBl
obligé h quitter l'éUt roillUire, Il a'adoua aux
lettres et aux arts. Il est mort le 17 noveubre
17S0. Hnriden et poète, comme son frtre, il a
donné k ropéra Atexit et Daphné, paduraie,
et Philémon et Bmieit, ballet héroïque. On a
aussi de lui quelques pièce* de cUvedn et de
harpe, avec accompagnement de Violon.
CHABHAN (Fatnçois), ou plutdt CHIA-
BRAIT, neveu et élève du célèbre violoniste Su-
mis, naquit dans le Piémont en 1733. Ea i747
il fut admis dans la musique du roi de SardaK
gne, et en I7ïi 11 se rendit i Paris, où il fil ad*
mirer son laloit sur le violon. Toid eu quels
tennea s'exprimaK le Mercure d« ProMca ( mai
17St,p. 188), qui rendait eotnpte de l'cfM pm-
dult par cet artiste au concert spiriluel : ^ Le*
■ applaudisBemenls qu'il rcfut la première et la
K seconde foin qu^l parut ont été peuiaés dan*
■ la suite jusqu'ï une açtee d'entboniiasme.
■ L'enècution la plus aisée et la plus brillante,
■ une légèreté, uneiuslesie, une précisioD éton-
>y Google
CUABRAK — CHAMBOINNIÉBES
34i
■ Hnlfl, on jm neof et unique, plein de tnils
■ Tifi el uiilaota, candérisent ce talent tuiut
• grand que singulier. L'agréownl de la mnsi-
* que qo'il joue, et dont II e|t l'aoteiir, ajoule
■ ini cliinms de son exécaliou. ■ On a grivé,
i Pari», trois aairta de Mnatei pour le violon
et un œuTie de concerto» pour le nifime initru-
nenl, de la composition de Cliabran. On Ignore
rtpoqoe de la okort de cet artt«le.
CHAINE (£Dctan), Tiolauiite et compoil-
teur. Dé k Charletille (Ardenoea), le i" déeenv
bre 1819, tnladmla comme élive an ConaerTi-
toire de Paria, le l** décembre 1831. Aprèa j
avoir terminé dei ttndei de so\t6ff. Il j de-
vint élève de Clavd pour lea étudea prépara-
toires de violoa, poia entra daw le cour* aupé-
rieor d'Habeoeck. Le aecood prix de cet inatru-
ment loi lot décerné en 1839; il obtint le pre-
mier au coDCoura de l'année stûvanle. M. CbalM
est nn dea Bribtea diilinguéa de Parii pour aoa
inatmmeDt. 1! a publié de la ctuupoaitlun :
1* I" grand concerto poar violon et orcbeatre
ou piano — 3<> Deuiième coBCcrio, Idem. —
3* ÉK^ pour Tiirionet piano. — t'L'ImomnU,
romance pour violon et piano. — 5* La Jioffiii-
aœa, caprice ponr viidoa et piano. — 6' Ta-
renlelU pour violon et piano. — 7° Sottveitin
de Betikoi'un, fantaisie pour violra, iveearctiea-
tre ou piano, et beaucoup d'autres ouvrage».
eu ALLES (CucoE-FakKfOis MILLET ab},
niall)ématicien , né i Cambrù en I fis I , entra
citez les jésuites k l'Age de quatorze ans, et cn-
aelgna pendant toute aa vie les lionunitéa, la
rliélorique et les math^juatiques. Le duc de Sa-
voie, Charles-Emmanuel n, le lit nommer rec-
teur du collège de Charoli^rj. Il fut ensuite ap-
pelé a Tarin, oii il mourut le 78 mars 1678. On
■ de lui nn tr^té général de tootea les parties
iJe* naibéniattqiiea, intitulé iCurnu seu mun-
dus mathematieui ; Lyon, 167t, dont il j a eu
uneaeeoBdeédllioneot vol. ia-fol., Lyon, leao.
Le 31* traité, en 47 propositions, est intitulé de
Jftuica.Cest nn morceau de peu de valeur. Lea
proimsilioni les plu* intéressantes sont les 3fi*,
38* et 3B*, qui traileot de l'archivlole, do cla-
vecin et de U cornemase.
CHALU>NER (NtViLu: Bdtub), né k
Losdresen ITSt, eut pour maître de viplon Cl.
JfM. Dnbroeck , de Bniietles , et entra comme
vMoaitte i Voichealre de Covenl-Garden , à
l'Age de Imile-deui ans. Deux ans après il Tut
ensng' peur diriger l'orchestre de Ridtemond,
et ranaéesoivante il remplit les menues FoncUons
U tliéttte de Birmingliam. En 1803, il s'est li-
vré t rétntede la tiarpe, et il est entit comme
liarpfste au tbMtre de J'Opéra de Loodrta en
1809 ; il occupait encore cette place «n 1836.
Chalioner a pntriié, en l8oa, quatre métbedea,
l'une pour le violon, la seconde ponr le piano, la
troisièiqa pour la liarpe, et la qualriàme pour la
llûte. Il s'est vendu plus de 9,000 exemplaire*
de la méthode de [dano; et celle* de violon et
de harpe ont été tirées à plucde <,000 cluouoe.
CHALON (Fbédéwc), flla d'un violoniala
de l'Opéra, Tut Oatieto et hautboïste an tbéitra
de rOpéra-Comique, et se rctii* avec la pensiOB
en 1831, apris trente ans de service. Il apoblié :
1* Aire nouveau! pour la fiate, l'eti'recneilB.
— i' Sis duo* (aciles pour deni Dttes, cen-
vre3*t Paris, Sidwr. — 3> Sii idem, «eavre 3* ;
ibid. — 4* Alrsenduoa, i'>et S* suite*; Ibid.
— y Valtes et anglaisea pour deui OQte*. — ■
0° Hétbode pour le Oageoiet ; Paris , Deeombe.
— 7° Hétlmde pour <le cor anglaia, avec dee
air* et de* duos ; Paris , JaneL — 8* Hélliode
ponr le haulboia i neuf cleb; Paris, Frète,
182fi.
GBALONS ( CURLU), daveciniste et vio-
loniste k Amsterdam, vers la milieu du dis-liui-
tième alècle, a publié dans cette ville : l" Sis
Sjmphonies k Luit parties; I7B0. — i' Sii so-
nate* ponr le clavecin, 1761.
CHAUATEBO (HippoLvn), compositeur
né k Rome, dans la première moitié du sdiiènie
aibcle , étaH de la Eamille des JVe^rf . Il fut maître
de chapelle de la eatliédrale d'Udioe, dans le
Friouli On connaît de aa compodtion : 1° Mo'
drigaU a fuaftro t)oct;Veni(e,Aut. Gardane.
IMI. — 1* Satml eoritti a B Boei tn du*
ntvle cou Maçnl/ieat iepttralo; in Venetia,
app J.ScoUo, IS7.1, in-f.
CHAMBOAINlEBES(Jsc4)DEa CHAMPION
OE), lils de Jacques Champion, rt petit-Hl* de
Thomas Champion, tous dens célèbres organi**
tas sous le règne de Louis Xin. Jacques Cham-
pion prit le nom sons lequel il est pins connn
de la terre dé Chamboiuùire* , en Brie, dont
il avait éponsé l'héritière. Il jonaU fort bien d«
cUveda, et passait pour l'un dea plu* habileade
aoD temps. Louis XIV lui donna la charge de
premier daveciniste de sa chambra. Le Gailda,
contemporain deChambomilère*, loi accorde te*
plu* grands éloge* en plosiears endroits de sa
Leltre à nuidemoitelU RegnauU de SoUer,
touchant la mtMigi(e(Patis, loao, io-ii). Il
assure que, par sa manière d'attaquer lea toa-
clies du clavecin, il tirait de cci inalmmenl
des sons d'une qualité si moelleuse qu'encan
antre artiste ne pouvait l'atteiadre daas c^ art,
Nou* apprenou aussi de te Galloia que Bar-
>y Google
ddle hl , da tont lu élÏTei de Cliimbaonièm,
cehd qai l'Inrii* le mtrai. Se» «niret âtv« (u-
raD(BiiTCt,G*otier, le«preinlenCo(ip*riH,d'AB-
gMiert et le Bigue. On peat àcma «naidérer
ea Bittre eanine le cbe( d'une école de dneet'
bMm qui e'eal protwgtejasqo'ï Rinwaa ; car le
caraettre de la ptopart det oraenenb d« aet
pièce* M retroore joique dans lea ouTre* de
«eloi-d. Chambonnière* ait mort en 1670 on
pen aprti. Oe fnt lai qui prodtifnt à Paria et h
la coiir le premier desConpertns (Loola). On a
de M claTedoîste dem liTret de pMces de «la-
*eda, publiés i Paris, petit lii-4* M. Le pru-
nier porte la date de 1S70; le deuilènw eit
MU date. Oea reetidla d'une grande rareld
exlatent r<nal« en nn volnnM daaa la UbHo-
thèqne de M, Furenc. Le premier teolemeot te
troara au Coeserratolre de moti^ua de Parli,
et le deuxième i la HblletMainehnpiriale. Dana
une «ente qui Tttnl d'arelr lien k Paria (ao&t
1860), m eiemplahre a été adjagè lu prli de
Miiasle-dix franca. Le «trie de* pièces de
aiamboaidèrei etlpleindegrtceet de naïveté,
>1iuinonie ea eit exceUenle, ce qnl let rend en-
core dlgnei de l'altentiMideieonnalsHnrt.San-
tenlI a exprimé renlhODaiaame qne lutlnspirait te
talent de cet arllate par ce* vert ;
Bi|or, «Bl clnMabili patent.
CHAlUDONKltRES — CRAMPEIIf
CHAUELET (Pruui m), rKéiteitrel de la
■nuafqne de Cbarke V, roi de France, luiTant
use ordonnance de l'bMel, dat«e de 13M ( ma*,
de la BibUolbèque rajalede Paria). On «oit par
InttroiMal appelé flvite de brt\aigne (Guil-
laMMdeMachanlt écrit /Totute brehatffne). La
foma de cet iaitrametit n'eat pa* eMètemeat
cnume. Brehttàçne e*t nn vieoi mot françaii
qnl lignite nne {smellaitérila. FtiUe breha^
était pral-«)ra nne BAIe t aona atgn*, noe petite
CHAMPEIAI (SruuauLi},
dramatique, naquit & Haraeiile le 19 Qovemlwc
I7SI. Il apprit la mwlqua aena la direction de
deux maîtres peu eonaiM, neoamé* Peeticn et
Ohaaret. A l'âge de traiie anaU devint aaaiire
de aailque de I* colU^ale de Pi^t», m Pre-
TCBce, pour laquelle llcompoaa nne me aie, nn
Magiâlieai et de* paaomea. Ae m^ de jma
177e, 11 ae rendit ï Paria, et, quiqnes exii*
aprèa aon arrirée, 11 fut «saei beoreox pour Taiie
entendre k la ctiapdle du rot, k Teraaillea, ua
motel k grand ebonr de «a oompaeition. A la
ttte de Sainte-Cédie de la même uote, il doua,
dane l'égliae de* Matbnrlna, uae meaae et te
motet de Tenaille*. Son premier e**ai dana la
mualqna dramatique fnt nn opém-ooralqQe «
drax actea, r^réaenlé par lea eemédleni dn Boia-
de-Boulogne , M« le titra dn S^dat fnatçaii-
Depul* 17B0, Ctiampeia a donné an Théttre-lla-
lien I 1° Mina, ta Iroia acte*, 17M. ~» La
iMomanle.ennBacte, 17BI. Cet euTrageestle
melilear de l'anleur. Il aélé reprit pluelenrt Ma,
et tonjonri avec snccèa. An mlllea de* déluli
qu'on j tronve, dca phrase* mal faites, àet
mauvaise* cadancei fréquente* et d'ope hir^
mooia iacorrede, on j remarque de jolie*
mélodie*, une Itenrense imltalioa de* forme*
Uaiiennei de l'époqne, et même nne aoried'é'
léganee dan* l'instramentation. — 3° £e Po€te
w.ppoti, en troh acte*, 1763. — t* U BtOvr,
en trois aetea, 1 764. —-V Lu Fmtiet ffouoef-
Ut, en den acte*, lT6a. — 6* Xe> S^UgU-
riet de gantùon , ta trois acte*. — 7" Boford
dont Breue, en quatre actea, 1766. —S* Ao-
bella et Fer%aiui, en troia actea. — B° t?oIoM-
Mne detutMère, on Cauaitdre. — 10* Lt»- .
i»ore, ow VHewvue Epreuve, en deux acfca.
— Il' m Dgtlet, en deux aetea, 1767. —
11* Lai Epreuve* dit r^ubUetOn, en tni*
acte*. 13* Let Trots Hiumrdt, ea deux acte*,
1804.— If MetuOioff, en trol* ade*, 1»M.
— 16* LaFerme d« ifont-Cenlt, ea trois ac-
te*,en laoa. — II'. Las Rivaux rfSm **«•
mm<, en nn acte, 1811. — An théUre de fO-
para : 17° £« PortntU, ou la DivkùU 4*
lavvage, 17B1. — Ad tliéfttre de Mmuleur ;
is" Le SottveauDonlîiaehotte, en deux acte*,
1789, un dea meilleur* ouvrage* de CbarnpHta.
Le privilège dn tbétlre de Monteur ne per-
mellidt de jour qne de* pièce* d'origine II»-
lieaH ; cette circonstance fut cante qne le ffen-
veau DtM QuldwUa Tut foné comme nne pitee
Induite, sou* le nom Imaginaire d'un Sf^avr
ZMcearelH. Framerj aanra qoe lea Itaûau,
même* furent dupes de ce (nbterTag*. —
190 Lat Riuei de FroiUin, en denx ade*, a*
IbéUre-de Beauiolait. — Ï0<> Fior^te «t CoM,
>y Google
-«n OD Mte. — 31* Let Digtiitementt amou-
reitx, en deux acus. — 7V Le Manteau ok
letSaeMtivûit*, en un acte.
On remarque use ûierruptioii uses longue
dsDile* traTaDi de Chinifeui pour le ttiMlre,
cv depais 1791 jiuqu'eo lïM U n'a bit reprd-
lealcr aïKan oaTTige. De* foucUoai adminû-
Inlives Hxqiwlleg il avait étd appelé ea 1793
forent came de cetle lacune dau h carrière
d'ailnle. Il M faut pu cmre tmitefoit qu'il
soH reaté ëtranipr k la nuùque d«u cet inler-
Talle, car 11 a terit pour l'AcadËmie rojale de
mnaïque et pour L'Opéra-Comique dîTen ouvra-
ges qui ont éUre{ua ï ce« Uiéitrea, mais qui
n'ont pas éii repréaenUt. Ces optra» sont :
i" Le Barbier de Bagdad, en troia adet. —
V Diane et Eiutfntio», en trou adaa — 3," La
TriomphedeCamiHe,ta<ieixi.a£U».~ i' Wla-
nou , en deuA ada. — 6° L'Bdvcalion de i'A-
rnouT, en Iroii adea, pool l'Opéra-Gomiqiie. — =
6° L'Jneomut, en un acte. — T LetJUitamor-
phoies, oo let Parfaits Antaitit, en quatre
aclci. — 8> L'Amour çouiteux , en un acte ,
parole* de Sedaine. —V Le Pire adotacent ,
«Q un acte. — 10* BenÀowikg, en troia aidae.
— . W Bitutea CapeUo, en troii ade». —
if La Paternité recouvrée, ta tioittctei.—
13" "^ BiAéBiieiu ou U pouvoir de Vatnoitr,
en deux actee. ~ il* Le Noyer, en nn acte. —
la* Le Trésor, en nn acte. Oani le ten^ on
le prince de Condé «'amusait à jouer la comédie,
à CbanUtlf, avec qnelquei aeigneun de la cour,
Champein fut invlU & écrire un qiéra-oomiqDe
en deux aetet, qui a pour titre la Ckaite à
portevtrt. I^ prince ; jouait le nUc de Feue-
mathieu, et mademoiaelle de Condé, morican
Temple, 7 chantait. La partition de cet ouvrage
a'eat perdae. Champdn avait etaayé de nellre
«n musique un opéra écrit en prsw, et il avait
cltoiai VtleeiTe de Sopliocle, traduit iitti-
ralement. Le premier acte de cet ouvrage Tut ré-
pété H'Académle rojalede Huiique,et obtint
beancoup d'applaudiuemenU ; maia l'anlorité a
toujoore retiué l'auloriMlion de reprétonter cette
production, aana faire connaître le* moUb de
SI Champein ne fut pa* au premier nng parmi
lei compoiitenn frsnçaii , il ne mérita pourtant
pai rabandon on il fut iaiué dam let vingt-
quatre demlèrea années de sa vie, car il ; a de
la ladlité «t de l'esprit scénique dam Ut Mélo-
manie, dans lei Dettes et dans le Nouceau
Don Q)siehotte. MalbeuTeosemenl, après un si-
lence asiei long, il rentra dans la cariitre par
MeiaUtoff. ouvrage faible qui nuisit au reste
PEIN 2'*''
de sa vie artistique. Dans sa vleillMse U m (ut
point lienreux. A l'époque de ses succès, les
droits d'auteur au Uiéltre lapportaieol si peu de
clioae qn'il n'avait pu Cute d'économies j loula
sa fortune couistait en penstons qui avaient été
supprimée* k il révolution de 1799. Mapoléall
lui en avait accwdé une de 0,00e francs ; il U
perdit encore k la rtatauntion. Plus lard loa
sociétalrei de l'Opéra-Comiqse aciietèrftnt SM
répertoire iMjwuwnl une tente viagère; mai*,
loiaque M mettre «ot th^wt. d'administration ,
le nouvel eotrepreneiK refiiu de reconnaître
l'engagemeat contracté envers l'auleur de la Mé-
tonamie. Celui-ci connut liienUt tontes tes bar-
raira du iMSoin. 5nr, la prapositiui de celai qid
â:rit cette notice, la commission des auteurs,
dont il était numlire , Tpla pour Cttampdn ub
secours annuel de douae cents francs . Cette co»-
misaion, où figuraienl Du|Mtj , Horean, ScrilMt
CaM rt Boieldiaa, «liUat t»nr lui du ministre ,
M- de Hartipiac, uae pension, et le vicomte
de la Roclwfoncauld ea accorda une antre sor Im
faiidsdelalHtBclvile.Le vieillard m jouit pat
ioogUmpa dea douceurs de sa nouvelie potilkm,
car il eeesa de vivre moins de dii-buit mois après,
la 19 septembre 1810.
GHAHPEIN(Muin-FRSHQOu-SruiaLu) ,
liis du précédait, est néhPails en 1799. U 00m-
menfa au Cooservaloin des éludée de musique
qu'il n'a point acikovéMi puis il Aitemploiédant
il* et quitta cette posi-
et marciiand de musique. Le* aKaireB de sa nul-
son s'étanl déiangées, il quitta le commerce tH se
Ot journaliste. En 1B28 M, Léon Pillet, alors di-
recteur du Jounud de Paris, lui conAa U ré-
daction des feuiUetoOB de ttiéitrft'; 11 conserva
cette position jusqu'à la fin de lUO. La sitnatiott
de ses albirat l'obUgsn alors k se réfugier en Bel-
gique. Arrivé k Bruielle*, U écrivit peadant
quelque tenpa des article* sur la musqué et les
Uiéatresdan* VÉwaneipaHim etdansle SeeiMll
meyelopéâiqae belge. En tsu il loada va
journal, sous prétexte dt mnriqoe , anqael II
dennaletiUe Xe fnme^ttge. Celfe eninprin
M put ee soutenir, el M. ChMipda, vantait as-
sajrer d'une meiUeara iwtme , letoaraa à Pari*.
bebdomadiire intttulé la Mélawumie, ntmt
nutsieale, qui n'eut quNineeiialeaoede fueiqaei
UKHs. L'année auJvanle II fit paraître le JfiMf-
cfen, autre iituilla du mène gtare. Va arlletade
ce journal, dirigé eootie M" &I0I1, ayant étd
iléclvé calonmieui, H. Champein fut condamné
en police cwrectionnelle et paata ta Anglelen»
>y Google
CHAMPEIN — CBAKOINE DE SAINT-CUENTIS
!48
pour M «oustraire aux coiuéqueDCW du jugfl-
niGDl. AiriTé à LoDdfM, Il j traiulla pendant
quelques aiiDéei il ud journal (renfais; poEs il
alla en IbUe. En 1849 il était t FJonnu. jn-
gnora ce qu'il est deTimu depnia lors.
CHAMPIER (SiHPBouBK),» latin Cam-
pegivf, habile médecin, naquit k Sainl-Bympho-
rieO'k'Chftteaa, dant lflLïoiuuU,en 1470.11 fut
«uccmiTement premier mAdecin (lu prince An-
toine de Lorraine, et écheTin de la Tille de Lyon.
Umounit dans cetteTille eal539.Panni tes ou-
vnge* on rerDtrqoe celui-ci : De Dtaleetka,
t^lorlea, geometria , artthmttka, tatrono-
mia, miutea,phiU>iopliia mUvrali, medleina,
tkBologla; de Leg^nu, poUtUa et ethiea;
Bile, 1537, in-G».
CHAUPION (Nicous ). chantre de la mu-
sique du roi deFnnce Fran(oi« I", était né en
Picardie vert la dn du qulniitate liècle. Comme
tous les chaQtrei dé ckteur de cette époque , il
élait todé^utique. On ne connatl de na compo-
«ilion qu'on pMume iniérédanala Iroisitme vo-
lume delà colledion publiée par Jean Peirelu»,
imprinwar de Nuremberg, sous ce titre : Tomvs
tertius psalmomm aeleetorvm quatitor et
qumque, et quidam ptttrium vocum. Anno
(alufiil&41.Le«autresmoiicienadoDton troQTe
dea psaumes dans ce troiaième volume sont : Jos-
quin Depré*,Fran{oisde Lajolle, Louis Senfel,
Laurent Lemblin, BenoK DucJa, Ballhaur Ar-
Ihopliius, Bupert Unterholtier, Jean Welllier,
Claudin {Claude de Sennisr), Lhérilier (alias
Verdelotli), Lo7set(Co[npère), Hic. Gombert,
Jacliet, Lupus, L. PamiDger, Heugel et Gosse.
CHAllPION (AinoinE), organiite célèbre
sous le rÈgne de Henri IV. On trouTe parmi les
manuscrita de la Bibliothèque royale de Munie li
niw meesa à dnq toIk de sa compositiou. Son
flis, Jacques Chainpioo, pèredeCliambounières,
rot aussi un habile organiste , août le r^gne de
LoDi» XIII. Je possède en manuscrit no liTre de
pMcea d'oi^e d'Antoine Cbampiop ; elles sont
^uBforl bon sItIc.
GHANGOUATOIS (Loch), né te 6 mai
1785, Tut admis comme élire an Conserralolre
'de musique, le U rrinuirean )X, et obtint suc-
I les premiers prii de
-d'artiste, et particuiiËrement h celle de la corn-
poaltion pour le tliéllrei mais les difliciiltés
qui ont toujours entouré en France Im premiers
'paa des composileon lui inspirèrent de* dé-
goAIS' qui loi Greot accepter un emploi dans
Tadminlstration des linances. Il ne renonça pas
pourtaet k la musiqM; loaii ce (dt en amateur
qu'il continu* de s'en occuper. En ISIB il M
raprésenter an Ihëltre Feydeau un opéra-eomi-
que ea un acte, intitulé la Ceinture vtagt-
q»e; cet ouvrage ne réussit pas. L'année sui-
vante il donna an même tbéltre Chartes Xff,
optn en trois actes, qui ne lut pas plua htio-
teux. Un nourd essai rut tenté par lui en ItSS,
dans mt onvrage en un acte, qui avait pour tHre
te Mariage ^flUOe; la faiblesse du livret
nuisit i la musique, ob il y avait des cbo?«»
agréables. Enfin, te 13 mal 18^4, M. Cliaoconr-
lors fit représenter h l'Opéra-Comique la Du-
eheue iTÀlettfoit, en un acte : la maonise
Tortune qu'il avait rencontiée jusqu'alors au
tltéfttre lui fit sentir encore Dette Toia sa funeste
inUuence. DégoOté par tant d'essais Infniclueui,
H. Chancourtoia a cessé d'écrire , mais uni re-
noncer i la culture de ta mniique, qu'il aime
arec passion. Roramé à un emploi aupérieur de
radminlslratton dea financée i Orléans vers IMf,
il s'y est établi et y a vécu pendant près de vingt
ans. Ayant pris sa retraite de l'emphd (opé-
rlenr qu'il occapail dans l'admiaistratlon. Il est
rentré à Parts en 1855.
CHANCY (M- DE], muslcioi français qnf
virait i Parts au commencement du dit-*ep>
tième siècle , a publié un livre de labUnre pom-
la mandore; Paris, IB19. On trouve une alle-
mande de .sa composition en tablature de man-
dore, ei traite de son ouvrage, dans VHarmonte
nniverselleia P. Mersenne, Traité des iiutnt-
menfa, liv. Il, p. 94 (perso).
CHANDOSCHKIN (...), violoniste , né
en Russie vers 17SS, a publié de sa composi-
tion ; 1* Six ckaïuims Sustet, variées pour
deux violons, op. 1 ; Pétersboarg, 17BS, —
1* Six ehaïuoiu, idem, etc., op. 3; ibid.,
1736.
CHANNAT (Jeav ue), Imprimeur I Avi-
gnon, dan) la première moitié dn seizième siècle,
s'est distingué par Pimpresiion des Messes, de*
Lamentations de Jérémie, des Hymnes et des Ha-
jm'^a' il quatre parties, compoaét par&éaur
Genêt. ( Vay, ce nom.) Cea ouvrages sont im-
primés avec des caractèree de moliqoe de foriMe
inusitées t celte époque, lesquelt avaient été
gravés et fondus par Etienne Brisrd. { F'oy. ca
nom.) Jeun <ln Cliannay paraît avoir été le senl
imprimeur qui ait lïit ituge de ces caractères,
dont on trouve an spéc)men dans l'ouvrage de
Sclimld , Intitulé Otlaviano de' Feirueci da
Fouombrtme; Vienne, IfWS, gr. in-8°, flg. *.
CHANOINE DE SAINT-QUENTIN
(LB);on trouve soua ce nom, dans le* manua-
cciU de la BibUatbèque impériale, GotésU (loada
>y Google
GHAKOTNE DE SAIHT-QUEUTIN — CHANOT
349
dé Camé) et ;3ï2, IroU
traiiièiBa tUti». Ca poHe maskiw, coona «enle-
ment pM m qualité et le llea de sa naiwaïKe ,
tlail, iulTBiit Mjmeré (I), fort eatinid de Saint
Lents, dont il était eonlanpoTala- M. Gomart a
paUfé une chanaandu Chanoine de Saint-QuentiD
a*ee la méhidie, d'aprèi un dei manoacrita ciléa
précédemment (1) , et une Iradoctloii da dMBt
en notation uoderae par t'aotenr de oelte bio-
graphn.
CHANOT (FBAnçoia), né k MIrecourt, en
1787, était flia d'un fabricant d'initiDioenla de
mnaique. Dooé de disposiliona particBlJËret pour
In malbématiqDea , il ; Gt de rapide» progrès ,
lut admis ï l'École pol jteclinique , et entra en-
«aite dans te corps dea Ingénieun de la marine.
Ëlafé dans les idées de gloire de l'empire , il vit,
cDEUiDe presque loua les jeunes gens de cette
époque qui RuiTBientIa carrier» des armes et de
la marine^ la ReslanratJoa STec de vira regrets, et
fit anr oA événement dea couplets satiriques qui
furent cttanléa pabliqaeiunt, et dont une copie
parrint tosqu'aii minlatère. Chanot était alors
emplojé à Toolon ; nne décision du gouvenie-
mont le mit i la dHni-solde et soiu la stirteîl-
lanee de la police. Il se retira alors i MIrecourt,
et, dans ViMteté forcée k laquelle il était con-
damné, il se mit i réfléchir sur les principes de
la «Hiatmction des instniments qu'il Toyait la-
tiriqner dans l'atelier de son père. Il.se per-
eoada que le meilleur moyen pour faire entrer en
vittnttloo les dlTerses parties d'un tiolon était
de coDSCTTer, autant qu'il était possible, les
libres du bois dans toute leur longueur. Partant
de ce principe , il considérait la forme des éclian-
crures de l'iDStrument onllnafre, arec ses angles
et aes tasseaux , comme de grands obstadea fa la
bonne et puissante qualité' des hmi; enfin II
crut que le crenseeient de la table, pour en
Ibmer les voûtes, élail cratraire aux pria-
eipea de cette théorie, et conséqDemment une
erreur de la tontine. 11 sepertoadaaaasiqueles
fibres conrtea favorisaient la production des aoos
aiffis, et les Ëbres longues , celles des sons gra-
vée. IVaprèi ces consldératioBS,il flt un violon
dMt la taUe n'était que l^trement bombée ; aea
«ulea Inrent presque droites, et,BDlien d'icliau-
crer l'instrument auirant la Ibrme ordmaire. il
en déprima lea cAtés par nn mouvement doui , k
peu prèa semblable k celui da corpa d'une gui-
laie. Dana la dessein Je favoriser autant qu'il
le pouvait la mise en vibration de la table
H HMt* bMiwlqau inr [i niltriK ilc Salat.QKMlD,
d'Iiarmoaie , il atlaclia les cordes k ta partie iufé-
rieure de cette table, au Iten de les l!ser au
cordier ordinaire. Chanot ajant terminé son
violon, te seul qu'il ait jamais fait, le soumit au
jugement des Académies des sciences et dei
beani-arts de l'inslilul. Des eipériences furent
laites en présence de plusieurs savants et artis-
tes 1 on compara l'eC&t du nouvel instrument
avec celui de quelques bons violons de Stradïvari
et de Guameri, et les eiaminateura décidèrent
qu'il ne leur était pas inférieur en qualité (on
peut voir le rapport île riiistilut dans le JfonJ-
feur wtivertet du il soilt IS17J.
L'expérience a démenti le jugement des sa-
vants dont il vient d'être parié, et tonales vio-
lons qui ont été conEtriiiti d'après le modèle fait
parClianotsonlconsiilârésauJonrd'hui com me des
instrumenta de médiocre qualité. Il n'en faut pas
conclure cependant que lea Juged se sont trompés
sur leurs impressions.; mais il est un fait au-
quel on n'a pdnt songé : c'est que beaucoup
d'instruments à arcliet mit du son au moment
ob on les monte avec soin, d qu'ils ne de-
viennent durs ou sourds qu'après que toutes les
parties ont acquis leur aiHomb. Dans l'espace da
six mois, on voit presi|uc toujours s'opérer ces
lïchBDses métamorptiosea, et tel qui a cru bira
l'acquisition d'an eicelleni instrument n'en pos-
sède au bout Je quelque temps qu'un médiocre
ou manvaie.
A l'égard de la coincideoce des fibres courtes
avec le* sons aigus, ou longues avec les sons
graves, et de l'opinion de Clianot concernant
rame du violon, qu'il considérait, comme inter-
ceptant dans le liant la continuité des fibres 11-
gneuses, Savari a fortbien renurqoé(Xn>iaire
turla eoiutrucUon dtiimtrmnmtsà archet,
p. 38} que cette bjpotlièse est contraire i ce
qu'enseigne l'expérience. En effet, si elle était
fondée, les sons giates se renforceraient quand on
Ote l'ime d'un violon: or c'est préciiiéinent te
contraire qui arrive. D'ailleurs les eipériences
faites sur des tables barmoniques de violon sau-
poudrées de saUe fin prouvent, par ta régularité
des figurée, l'uniformité daa mouvements vibra-
toires entre tes deux Gâtés del'instmmenl.
L'attention pqblique fixée sur Clianot par le
rapport de l'Institut fut tavoraUeèsa situation :
remis en activité de service par le gouvernement,
il fut' envojé k Brest, et reprit ses travaux'
comme ingénieur delà marine. Dès lorsil cessa
de s'occuper de ses recberdies sur la cons-
Irodion des Instruments k archet. Il est inort k
Brest, dans l'été de IS23, k l'ige de trente-sept
ans. Son frère, Intliiet à Parij, a continué peo-
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250
CHANOT — CHAPPELL
diat qwelqnei années, la rabricalion des ^loni
d'après «ou modËle ; mats plut tard il a dO ; ra-
CHAPASSON (....), m^bnidi! l'Acadt-
oiiedeaicleDeesetdeiaTtideLyan, vers le mi-
lieu du dix-huitième siècle, a lu & cette Académie
tia Essat mrU mblime doni lamvtique, qni
•e IrouTe parmi lesmoniKcritiilelabibliDthèqiie
de Ljan, tous le n« 96'j, ïn-fol. L'auteur déflnit
le lubliDje doDt il s'agit le tablea» muHeal d'une
grattde chose peinte d'wte manièreharmo-
nkiue. Il n'ï a pu beaucoup de portée dans une
pareille définiliou : le iiubliroe est une chose
4tMl on peut douoer des eicmplei, qu'on peut
«naljser, mais qu'on ne peut déGnir d'uH ma-
aière satUAisante.
CHAPELAIN {Jehan), premier chantre
de la musique de ta oliambre de Henri il, rot de
France, succéda le 1" mal 1&5B, en cette qua-
lité à Jetian Fane!, UMrt le IB BTiil de la même
«mée, sniTint un compte maanscril de 1539,
4)ni eiiste i la UbIioUitqne ro;aie de Paris [voy,
la Sn>ueivudc<)te,0*aoDée,p. lïS;. Uyanne
«hansoD franfaiw, à quatre parties, de ce maai-
eiwi, dans le recueil publié par P. Atlaingnanli
«■ 1&30.
CllAPELLE(PiEiiBB-DiTii>-ADi:iwnH), né
IRonen, en 1766, vint i Paris dans sa jeunesse,
«t fit entendre au concert spirituel des concertos
de Tiolon de sa composition. Peu de temps apria
il lellTra t iacoDiposiUondrenuitique,«tStioiicr
au UiMlrfl de Beaujolais : !<> La Rote, opéra en
'un acte, 1771. — V Le Mtome^iH, faaa acte,
dans la mtme année. — 3' Le BatUy Bienftd-
Mmt, en un acte, 1779 ; t ta Comédie Italienne.
— 4° L'Bw.re\KC dépit, en un acte, ITSK. —
6' Le Double UarUige, w un acte, 178S. —
«•LetDeuxJardlnieri, 1717. — TLa VieUleue
SÀnnetie et Lubin.ea un acte, t7B». — 8° La
FamilU réunie, en un acAe, 1790. ~ 9" La
Ho<tveUe-ZiUt»datte, à l'Ambigu -Cwniqae,
1793- — 10* LaBuche, en un acte, au tMItre de
la Cité, 1794. La musqué de tous ces ouvrages
est faible et décolorée : celle de ta TieiUeue
d'Àtmette elX«6i»a seule obleaa quelque ane-
cès. lA musique instrumentale do mtme auteur
se compose de : Six Concertos pour le violon, gra-
vés succesaîiemenl iPiris; Duos pour deux vio-
lons, œuvres 1, 3, B, 13, IS et IB ; Rondo pour
violon seul;. Sonates, op. 14, et quelques airs
Taries. Chapelle Tut pendant vingt ans violoniste
k la Comédie italienne , et passa ensuite t l'or-
cbtstre du Vaudeville. Il est mort t Paris ea
IS3I.
CHAPELLE (Hdcdes h Là), mnûcien
français, vécut dans la première moitié du sei-
ilime «ècle. Il n'est connu que par deux mo-
tets, le premier à qualra parties, inséré dans
le quatrième livre des MotetU del Flore, pu-
blié k LjoH par Jacques Hotferne de Pinganle,
en 1G39, in-4't i'autre.k six voix, dans le QhMw
liber MettettOTVm'quttiqUie et tervoeum, pu-
blié par le raéine en IM3.
CHAPELLE ( JiCQCEs-AunsifDMt M u),
musicien qui vivait k Paris vers le mflieo d«
dix-hnitiènie siècle, s'est Mt conndli* par la
publication d'un ouvrage tntitolé lei Vrab
Principes de la mutlTue, erposéi par «m
çradatUm de leçon» dUtrtiméet d'une «ta-
nière facile et tare, pour arriver à vme ««-
naluance parfaite et prtitlfue de cet art,
livre premier; Paris, 17BB, lo-tol. La seceade
partie de e«t ouvrage a paru eo 1737, iB-rd.j h
troisième, en 1739 ; la quatrième, tarmlnée pv
un abrégé des règles de la conposilkM, a été
publiée k Paris, sansdate. PorLaldte nneéiUioii
de cet ouvrage, tous la dolede 1766 : elle tfeùle
pas. La Chapdie a aussi puUW Ut Pfaltift de
la campagne, cantalille, et nu livre d'ain k
chanter; Paris, Ballant, 173b. A l'égatd d'à
ouvrage dté par LiehIcnUiil, sons ce titre :
Capitulation harmontqae de MuUime, M»-
llnti^e jutqu'am tempa prêtent, I7U, in-t',
et qu'il attribue k la CbtpeHe, Je ne saisoe que
c'est. Je o'ai trouvé cehvn nulle part, etie titrs
même paraît InintelKgtMe.
CHA^ELL {V/iuiM). éditeur deuMi-
que et amateur d'anllqnitjs de cet art, est né k
Londres le 30 novembre 1S09. Son père avA
fondé une des plus coosidérdrfes maisoas de
commerce de musique de l'Anglelerre t dès ta
jeunesse H. Chappell prit part aux afWret de cet
établissement. En IB43, U devint nn des aao-
ciés et admlnlitraleurs de U maison Cramer,
Beale et C" . Bien qu'il l'oecupu des afEtim
d'une manière sériaiw, M. Chappell s'est dévné
k l'art dis sajeunetse. Convaincu de nnjnstiee
de l'opinion qui relnse fc ta nation angUsa ane
organisatlan propre k lacutture de la musique,
Il s'est atUclié k l'élude des andens moaDmenli
de cet art dans sa patrie, d a bit des rechercbei
très-sérieuses sur ce sujet. Il liit un des plm
actib promoteurs de la Société d'anUqoaJresB»-
sicieoB qoi s'établit à Londres en lUO, pour b
publication de nouvetles édittona tA partiïioB, tt
avec beaucoup de lune, de* ouviea de B^rd,
Morlej, Gibbons, Dowland, Weelliet, tnibrN
Purcell, et autres maîtres des teiuènie et <Si-s(f>-
lième siècles. Lui-même avait déjà mis laaHÎn
k cette entnprisa de rettauratlon par l'ffceUwt
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CHAPPELL — CHABLES DE FRANCE
351
recueil îctUuLiS a Colleelion o( national ^N-
glitA aiit, qui fut publié ea [rois liTraisons àtut
les innées IB3S, IB39 et 1B40. Ce» anciens mo'
Buments du cb«nt populaire breton et anK'o-
uxaaMHitsccoinpBgDJg, dans le recueil de M.
Cliippell, de dissertations et de tenseignetnenls
lemplis dlaKrét. C'est aussi par te lileet le
dérouement de cet amateur distingué qu'a été
roadia, avec l'assistance de M. le docteur KIm-
liBull (voy. ce nom), de M. Halliwell et de
qneh{aea antres, la Société Perey, pour la pu-
Mieation des tiennes composilioni contemporai-
ne*. Reprenant ses IraTaux de rechercl>es ayec
plus d'ardeur en I8t3, M. Oiappell en a fait
CMUltra les tésaltats dans le recudl dont la
dernière partie vient de paraître [1BS9), et qni a
'panr titre Popvlar Mu^e of t\t olden ffM«
(Hniique populaire des anciens teropii), S Tot.
graad in'8*i outrage pnblié arec beanconp de
loxe-^nsi que le du l'un des rédacteurs d'anlMc-
(ionnalrenouTeaii de biograpliie publié i Lon-
dre«, le lirre de M. Chappell est une véritable
hUtoire Uhulrée de la mvsiqM en Angleterre,
depuU te tempi d'Alfred jusqu'à celui de
Georges II. ts'. Ctiappell a été réditeor, dans
la collection de» antiquaires musiciens, du Ftrtl
Book of longx or ayret de Donland, et y a
io'mt UDB trè:t-bonne notice biographique.
CH&PPLE [S*»cel), né i Creditton, dans
le Devonsbire, en 177a, devint aveugle à l'Age
de leiieoiolSipar suilede la petite vérole. Auul-
tât qu'il pat saisir les lutenallesdes sons sur le
violon, il commenta l'étude de eetinstnnaenl. A
quime ans II appritt joaer dn piano, sous la di-
rection de Jamesde Creditton, élèvede Tbomu,
quil'élait lui-même de Stanley, aveugle comme
eux. En 1795, Cliapple a été nommé orga-
niste d'Asbbutlon , où il était encore en 1S35.
lia publié ; 1* Trois sonates pour le piano,
avec accompagnement de «iolon; Londres. —
— 3° Six cbansons; itnd. — 3° Cinq chansons et
nagUe; ibid. — 4° Sii antiennes en partllion;
îbid. — a* Six antiennes et douze plain - clianti.
11 a aniaî compoié une antienne pour le couron-
nement de Georges IT, qui a été ctiantée h Aah-
CHAPtllS (CLJtunE], clianfre delà musique
de la chambre de François I", roi de France,
^itcopiele et bibliothécaire de cette musique,
•oivint un compte de dépense (mss. de la Bi-
bliotbèqiie royale de Paris (voif. la Reouemusi'
cale, 0< année, p. 343] pour les funérailles du
roi, dressé es 1&47, parNieolu LeJal, nofofre
«t tecrélalre à ce commit.
CHAItDAVOINE (Jeàh], musicien, tu-
qoit h Beaulort, en Anjou, vert le milieu do
BÔilème siècle. On a de lai : !■ Recueil ite
chaïuoiu, en mode de vandevUtet, tirée* de
divert antean, aeee la mvHque de leur chant
eommv»; Paris, Claude Micirt, IWà, la-tS.
— !■ Secvéil des pl*t belle* cl^aMMtt mo-
demei,7iiUei enmiuique;'P*tH, is7e.
CHARDE (Jur), musicien anglais, était
pnireueuiiruniTenHédY>irard,enl61«. Wood
\Hitt. UHlo. Oxon., Ub. 1, p. 5} cite une
messe i dnq voix et une antienne de la eompo-
lition , que Pan conserve en rnUBUrit dans cette
nnivertilé. Cliarde avait lUt aniti mae meiae
sur le chant de l'antienne : Kpie rex tplMr
CHABDINT (loTO-iBuiiro) , dont le »«
vériUble était ChardfH, naqnilàHoueg en 175S.
Il débuta \ l'Opéra, en 1780, dans l'emploi des
barytons, et fnl reçu déflnItiTement rannée td-
vante. il se fit remarquer par la bemté de sa
voix et la pureté de sm chant; mida mailiea-
reusement il jou^t froidement et ne sot jamais
animer la scène. Le rdle qu) lui Si )e pins dlian-
nenr (ut cdul de Thélée dans Œdipe à Ço-
UnMe. ChardiuT était compodtenr, et l'on cm-
naît de lui plusieurs petits opéraa quli écrivit
pour le théttre de Beaujolais, Ida que : f Le
Pouvoir de la nature , tn un acte, 17B8. —
î* La Suie iTamonr, en un acte, 1786. ~3*le
Clavecin, 1797. — 4' CUfandre etCéphUe,
1788. 11 a fait représenter k ta Comédie italienne
l'Anneau perdu e( refrouc^, en on acte, 1787.
On connaît aussi de lui la musique d^in mélo-
drame intitulé : Amiette et Basile. Chardiny ht
un des premiers qui mirent en musique leinmiaii-
ces à'Eslells et de Gatatée de Florian. Son
uralorio du Retour de ToUe tnt exécuté tu
Concert spirituel , dans la même année. Cliar-
dinj avait embrassé avec chaleof le parti de la
révolution, et avait été nommé capitaine d'une
compagnie armée de la seclfon de Harat. I) est
mort ï Paris, le 1" octobre 1793, à l'ige de
trente-sept ans.
CHARGER [.■■). Vof. DocaAncnt.
GHARGEY (. . . de). Voy. Docstncni.
CHARLES DE FRANCE, duc d'An^Nl,
frère de saint Louis, naqntt en 1110. Gendreet
liérîlier de Béreoger, comte de Provenu , il El .
valoir ses droits sar le royaume de Naples , le
conquit, et ftal coaroané roi de* Deni-Sidlet
en 1166. Il mourut ï Naple* le 7 Janvier llSfi.
Ce prince cultivait la poésie et la musique. H
nous reste deux chansons notées de sa composi-
tion : roue se trouve dan« le manuscrit de la
Bibliothèque impériale, coté 7m ( iaiecondeett
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253
CHARLES DE FRAHCE — CHARMILLON
(l*ni deux lutrea mM. de la mime UbljoUiiqae
(■*' as et w. fonds de Cugi).
CHARLES (...)■ On « «"i» <* i"" ='"1
lifrra à'Aln àchaïUer, Imprimés cliez BalUrd ,
depuis 1717 JDsqo'cn 1734.
CHARLES LE TËUÉRAIRE, due de
Bourgc^e , Ois de Philippe Je Bon et d'Isabelle
de Portiigal , né à Dijon )e 10 noTembre 1433 ,
Tilt connu d'sbord «vus le nom de eomie de
Ckarolais. Il succédt à son ptie le la juin I4G7,
el (Ut tué sons k« mnts de Ifancr, le 6 jsnTier
1477. Ce prince, terrible 1 U guerre, violent,
crod , et MBS pitii ponr ses ennemis, gouTer-
naît néinmidnsMi £t«b avec équiU et JaiUcc.
H STail mËme de la bonté pour sa maison et
pour Ira personnes attacliées k son serTice; en-
lin il était généraii et protégeait les irts. ■ Il
■ eitoit large (dit Olliier de la Harche ), et don-
■ nolt vonlooticr*, cl ronlolt sfaroir oit et i qui.
• Toat jeane, il roukàt congnoislro tes illaires.
■ Il serroit Dieu, et Tut grand aumosnier (t). ■
Le mime hiiloiien dit aussi : • U almoil la mu-
« stque: coubieu qu'il eiistnuuiTaiscToii; nuii
■ touterois il iToit l'artj et lit le citant de plu-
• sieursehansooB,bienraictes,etbiennotées(i)>.
Le peoclisnt de ce prince pour la musique s'est
montré d'une manière éridenle pendant tout son
ri^e, et même auparavauL CTétant encore que
comledeCharolals, il pria son pire de lui accorder
Horion (ffoy.ce&oni),ehanlredalauliapelledu-
caie, «t le prda pris de lui pendant ei> mois,
tans doule pour apprendre l'art de noter les
chuisons qu'y composait. l>eTenQ due de Bonr-
gogne. Il se montra générenv enters Busnols,
célèbre compoitleur et cbantre de ta cliapelle;
t'en bisant accompagner dans ses Toysges (3) ,
et lui faisant des dons ert contidiratlon ( dit
un document contemporain } dapltulean agria-
blet urt'leei qti'il lui a fait, »t pour awmnei
émues dont il ne veutt autre tUclaration ici
Offre faiele (4). Cea lerTiccs agréables étaient
vraiaeiablablenienl de même espèce qneceux de
MoTton. La diapelle de Chsriea était com-
poiéede lingt-quatre diaatres chapelains, clercs
et demi -chapelains, non compris les enfants de
cbicur,' l'organiste, et les joueurs de lolh, de
tiole, de liaull>ols, de sa musique de cliambre. Il
ta faisait clkanlertous len Jours ta messe solen-
D^e en musique. Le besoin qu'il éprouTsIt
(Il M
Il Hirchc (LfiiB,
hlTS dn lUpirteiom ia
d'entenilre de la musique était li Tir,qH'iI SI Te-
nir tonte sa cliapelle dans son csmp près de
Keut ou JVetMt , villa forte de l'érMié de Colo-
gM^ dont le liège l'arrêta pendant dix mois.
CHARLIER (ÉGiDi), en latin Carierius,
musicien belge et docteur en théolo^ né i Caai-
brai an commencement du qniniikme siècle,
fut nommé dojen de l'église de celte rllle ca
1431, et assista au Concile de Bile en 1433.
Enrojé à Prague par ce concile, pour eaaajer h
convenion des huuïtes, il disputa pendant qua-
tre jours avec Nicolas Tiborj , cbet des srhis-
maliquea. De retour k Cambrai, il j Técnl jiii-
qu'en i4iB , et ne s'en éloigna que pour acc^ '
ter une place de chantre au clirenr de l'église
Notre-Dame d'Anreis. Un an aptes il j ofaiial
une prébende; mais bientôt il fut appelé t Pa-
ris pour ; enseigner la théologie an collège de
Navarre. Il mourut dans cette position le 13 no-
vembre 1473. Au nombre des producthws de
Charlier, on trouve parmi les manuscrit de b
btUioUièque Impériale deParis{n' 7111 A, in-
fui.) on ouvrage inliiulé Traclatiu de lande
et vUUtaCe miulex. C'est un livre de peu de
valeur. Il est dédié au pipe Clémenl V. On en
trouve nue co]>ie msunscrito dana la lilbiiolbéque
de l'universllé de Gand.
CHARLIER [ PiEaaB-JtcQUts-BipraiTTE),
prêtre du diocèse de Paris, naquit dan* celle
viUe,en nb7,elAI ses étndes avec disiinclioo.
L'archevêque de Paris, H. de B
remarqué ses qualités , le prit soui si
el le fit entrer au séminaire de SaintM^loire,
pour J étudier les sciencei ecclésiailiqnes. En
1783 il fut ordonné prêtre, et H. de Joigne,
arclievéque de Paris, le lit son secrélain et soa
tubllotliécaiTe. H coopéra k l'édition dn bréviaire
Imprimé par ordre de ce prélat, en refoadH I»
nibriques.et mitk la tète une Théorie de plaa^
chant, qni, depuis lors, a été réimprimée n^pi-
rémenl arec des corrections; Paris, I7B7, ln-1!.
La vie de Cliariier s'écoula dans dea traviui
paisibles de son état, qui ne sont point du ru-
sort de ce Dictionnafie. Dans le désir d'élre ntiie,
il avait consenti k aider, sans rétribution, le curé
de Ssinl-Denis dans l'exercice de ses fonctiaos.
n monrut dans ce lieu, le U juin IBOT, après
quatone jours de maladie.
CHARMILLON (^uic), célèbre méaibier,
né en Cliampagne vers le raillcD dn trciiièaM
siècle, fut élu roi des méneslmls de la ville de
Tnijea en 129S, sous le règne de Philippe le
Bel : c'est la plus ancienne nomination de t'.
gBûrt qu'on ait trouvée jusqa'kce jour; car Ro-
bert, rui des ménestrels delà cour de Louis X,
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CHARHILLON ~~ CHA.RTRA1N
253
•M nmoiA qae Aiat me ordonnuM ito lliO-
Ufiti rai* de France, ditée dB ISIS (pojr- la X»-
ne ntmleak, f innée, p. iM }, «t ce Robert
Ht le pFentar qui fut mtta de cette d^ltt
. Le lilaiiee de* monaiiMiitii liMo-
1t qnll ) ait eu en
tkirgea*^ iti crMe tntérieorMwnt t la cour,
«tqo'oa j traiiTait, avant Philippe le Bel, nu
ràiet mtaaXrà» «naei Meii qa*on roi de* hé-
rauts d'arme», et na roi rf«i ribaudi. Pour
^cUireir ce Utt, Il ftndralt dinnitiir, daoalet
nuMMoiti dee bibUothèquea on de* archlTe* de*
Minplei de dépenan de la roaisoi de* roji de
FraBce,de8 nomlBalioniailMenne klisS; aii-
cnDiBonmnentdece genre n'ett Tcno t ma e«n-
Dilicance.
CBARPEHTIEB (Huc-AmMtn), eom-
(HwîieuT, naqait k Parla , en 1A34. Dta aa jeDM**e
il naît MP'i* ^ premlcra principe* de la |ieîn-
(nre et de ta nuuiqne. Allgede qnlaiean*, U«e
renditk Rome, poar j ttodler siec win te pre>
mier de ce* art*; malt, i ton ani>ie«n Italie,
ifinl enlendn un motet de Caristiml.cemorceaa
«idta en Int me anuation atseï vive ponr in<
titre abauoBMT la peinture et «e liiTer eiclu-
«iienient klaBostqne. AtriiA à Bame, H «itra
dans l'dcofe de Cariutmi, et trlT^lia pendant qud-
quea inaée* nm ce maître célèbre. fie«ena en
France.nofaUntdeLooiiXiV la placade maître
de ebapelle dn DaopliiB , mai* la jalouaie de
Uiili Inl U dter cet emploi. Peu de temp* aprè*,
Cliarpcnlier ealr* cbei mademoiselle de Gniie,
en qmliU de mettre de *■ moalqae, d di* ce
moment 11 le Urra arec arJeiir i la eompoeilioi,
et priodpaleaientaD tliéltre- On remarqna qnr,
par «aile du dépit qu'il avait eanfii contra Lullt ,
il afiectait de l'^loigner de «a manière dans tons
wsoBVnges, ce qui nntiitbeaacoupkiea succès.
Le duc d'Orléans, qui fut depuis régent dû
TOTaniDe, prit de lut- des leçoas de compo'
eilioD, et lui accorda l'intendance de sa mu-
sique. Lea dégoûts qu'il éprouvait an tliéltie lui
firent abandoanw cetle carrière, et kb (riTiox
n'eurent ploa. d'autre bol que l'église. Nommé
maître de DiDsiqne de Péglise du collège et de la
■taison professe des Jésoiles , k Paris , il fut Mea-
t«l appdé k la maîtrise de la Samic-Chapelle, et
il occupa celte plaça. Jusqu'i aa mort, qui eut
lieu aa moiideiurt 1703, k l'âge de soiiïnle-
IjuiI ans. Bemler fut son successeur dans la place
de maître de la Salnle-Cliapelte do Palais. iVog.
Beb^hed.) Les ourrages donnés k ta scène par
I Charpentlersoal testulrants: l'CJrc^. — VLa
I mwffiie (tu Malade imaginaire, — 3* Le»
' plaMrtdeVeriaUlef.— *'La FaedeRuel.
—b'IeiÂrlt/torUsantt.—fLeSortd'Andro-
! Mède. —y LêtPouidIvertiuanli. — i' Ac-
i téon.^V LeJvçemeiadePan.—iO'laCou-
deflmiTi. — a* La Sérénade. — it' Le
Ketovr i* prMamps. — I!° Lia Amours
d'Aeleet Galatëe, c^éra représenté clwt M. de
RisDS, procarear dn roi au CUteiet, au mois de
jauTier ia78. — li* Les airs ds danse et les di-
Tertissemeuts da la Pierre phUMophalu, co-
médie en dnq actes, )ooé« te 13 février 16St, et
qui n'eut que trois représealalious. — li* Les
Àmovrt de Vitna et A donù, tragédie de Visé.
A la reprise de cette pièce, qui eut lieu )e 3 K^
tembre IMS, on j ijooli des dlTerllsiemenls
et des danses dont Cliarpentier composa la mu-
sique. Eu cet état, celle pièce n'eut que sli
repréaentitlons. — ID" Médée , en 1003. —
17° Quelques tragédie* i^ritaelle* pour la
colite de* jésuites. — 18» Pastortslet sur dif-
férents titjeti; etc. Oe a aussi de ce compo^
leur des Airs à boire, k d«DX, trois et quatre
parties, I>it1«, Billard ; des meues, des motets, etc.
Charpentier, tiès-lnFérleur k Lutli sous le rap-
port del'inTentiou, avait plus d'inslruciion mnsi-
caie qne lui. 11 était vah) de oe savoir, et oe recon-
naissait pour son égal qoe I^louette, maître de
musiquede la caHiéd raie. Quand un Jenoe homme
voulait se blreeomposlleur,ll lui disait :• Allés
■ ea Italie, c'est la vérilabia ' source ; cependant
■ )e M disceptre psa qne quelque }oor tes Ila-
* Uens ne viennent apprendre ebet boos ; mais
■ Je ne serai ptn*. ■
CBAHPENTIEB (Jew), célèbre }onear*
de mnsetle, débuta en 1730, eomau acteur, au
théâtre de b faire. On a de ce mnsicira les
PlaMrt chai»pé1res, pièces poar deux niu-
sillet ; Parie, 1733 , in-*' obiong.
Un aotre Charpentier a fiit paraître en 1770
on onvrage Intihilé Intlmetions pow le
ej^re ou ta gvilare allemande; Paris, in-fol.
CBABPENTIERtJEAR-TACqcES BEAIJ-
TARLET). Voy. BeABVkaLBT.
GHARTItAIN(.. .),DéàLiéRe,vialonltl0
k l'Opéra, entra k rorcheilre de ce tliéâlre, en
1771, et se Ht remarqner dans la ntème année au
concert spirituel par sou eiéculion Terme et har-
die, en Jouant plusieum concertos de sa eOBt-
pasition. lieslmorten l793.Commeeomposltear,
il est connu par le* ouvrages anlvanls t r Qua-
tuors pour deux violons, alto et basse, sm-
vf«s l", 4' , S' et 8* ; Paris, Sieber- — 3° Con-
certos pour le violon , ceuvrea f, 3* et ?• ; ibid.
>y Google
3M
CHAHTRAIN — (MASTELLUX
— 3* Six «jMpboMe» k hoil ptrtiei, œoTre S*;
Ibid. — V Six diiM pour Tioloa et allô, iBu-
vre 9*; ibid. •- i' 31x tri<M |Kiur deax «iotoiu
el *tlo', op. 10 i Paris, l« Duc. La Bibliollièqae
do CoDserraloire de miiaique, k Paris, (ws-
aUe U pirtition DunvMriie d'un op4ra i'Àl-
doM de cet Mileuf, qui n'a jinuis Ui reprd-
mdU En 1778 CbartniB a inmai k la Ccanédle
U Lord ittppoié : ctf oamge n'eut pojal de
aoceka.
CHASSÉ ( CLlODE-LODll-DoKiniQCE db), c^
lèbre acteur de l'Opéra , iuu d'uBe niàmm noble
de BretagH , naquit k Reanet en iflss. A fige
de Tingt-deui aaa il enlra dans tea garde* da
corps ; mail le ayilime de Law et l'incendie de
Baonea ajrant aitièremeni ruiné Kin père, Cbaaid,
que la nature arait doué d'unetaille aTsntageuae,
d'une figure agréable et d'une belle Tofi de tniae,
te décida k tirer parti dei «eult aTanlagea qui lui
restaient, et débuta à l'Opéra au moia d'aoAt
173i.Cbanleurpitofable, comme on l'était alors
en France, mais acliur excdient, il eut bien-
Ul elTacé loua, ceni qui l'ataient précédé dans
Bon emploi , et le rAle de Solamd, qu'il rendit
Kwta une mpériorité jusqu'alors inconnue, nil
te tcean k m réputation. Il était ai pénétré de le*
rSles qu'un jour, ajani bit nne chute sur
la «cène, il cria aui soldats «loi le soiTalent t
Mareha-moi fur le corpi. En 173B il abao-
donna le Uiéitreet se rendit en Bretagne, daitt
l'espoir d'j rétablir la fortune; mais, le suc-
cès n'ajant pas répondu i son atlenta, il
realfa k l'Opérâ, au mois de juin 1741, par le
rAle A'aglat, dans issé. EnOn, après aToir
tmeouni une brillante carrière, il «e relira défi-
nlUrement ot 17&7. Il ost mort k Pari* le 27
oetebn 17BI, igé de quatre-Tingl-buil ani.
Chassée composé un recueil de Chmuansbachi-
qttet, qui a éié publié chei Balltrd.
GUASSIBOK ( PmaB-MATUuu.'Muim
vt), conseiller au préùdisi de la Roclielleu et
mmibre de l'Académie de cette lilte, naquit
i lUe d'Oléron , en 1704 , et mourut à U R«-
ebelle en 17S7. On a .de lui un petit écrit
intilolé Bé/lexUmt ivr les tragédiet-opérta;
Paris, 17sl,io-13. 11 aurait pu le dispenser
de TéDédtir sur un sujet auquel il u'eulendait
CHASTEL (RoBEKt ou Robu du), poète «t
DHukien français, vers la in du Iretiiéma
siècle. On tivure deux cIibosodi notées de sa
CompoiitioD dans un manuscrit de la Bibliothè-
que impériale, coté n* K (fandsde Csogé).
CBASTELAIN (C), dianojne et niallre
de clwpelle du chapitre de Soignies (BelghiM!).
naquit au commencement do seizième siècle.
Deux (dèees authentiques trouvées dau le* ar-
chives de ^maacas, en Espagne, par H. tia-
chard,arclu liste général du royaume de Belgique,
fournltseol sur ce mnticiea des rensei^wneat*
qu'on M possédait pas avant leur découverte.
La prttuière est une lettre écrite par le roi Phi-
Uppe II k la ducbeue da Parme, le 7 octobre
1544, par laquelle il ; dit que, son maître de
cbapeUe étant déeéM, il désirait le remplacer
paf an musicien habile. Ce n'est qo'en Flandre
qu'il espère le Irourer. On lui a parlé de Chas-
telain, chanome etfaaùre d» dutpaUa dtSoi-
gniei, comme étant la meilleur qu'il pM cbeiùr.
Il prie la duchesse de f^ire appeler ce penoi'
nage et de lui proposer un ofSce dans leqnel il
trouvera honneur et profil. La deuxième pièce
est la réponse dt la dncbesae, datée du 30 no-
vonbre de la même année. Elle a fait v«oir le
ehauaine Cliastelain el lui a proposé d'sUcr
servir Sa Majesté, en .quaUté de maître de cba-
pelle; mais il s'esl eieoeé sur son grand kge
ri snr le maovaia état de aa santé, qni no M
permettait pas d'entreprendre un si loqg vojme.
Or, si l'kge de Chaïlelain était d^k avancé en
1&B4, il n'a pas du naître i^us tstd que dan*
les première* années du selaième siècle, tt
peut-èlre dans 1^ dennères du quiui^ne. Oa
trouve le molet k i voix de Chaalelain , MoM
turgent Jacot, dans le troiiième livre de la
collection intiluléeCoNlionuD* tocrarw» tiHj;i>
motetta voeaiU 5 et t oomm, exopUnii,
quibutgvie muildi selec^orum Ub. I-IX;
LoeanH, apud Petrum PheUeiHiim, iM-A' «H.
Une ao|re pièce de ce mutiden est luérée dais
la seconde partie da la T<^latttre pour le luth,
publiée i Louvaia par Pierre Pbalèse en U53,
sous le titre de Sortvt Mvtarum. Enfin 11
collection qui a pour titre ThealrvBi »iw-
eum OrUndl de Latnu , aliorwmfu* pvc-
ilaitlUtimorvmmvttcomii.ieUetittmattMr
(iones lacrai, fuafuor, qyinque et pbàriitm
voewn, lib. I rtll (sine looo, 1580, io-«' obL)
renrermedeux moteU de Choifâte^A (Monenif*
geTi» Jacob, livre II, p. 7 et CmJ i» Aorfwl
nieui», p. 11) k cinq vmx.
CHASTELLUX (Fbakcou. Jemi , mniiis
de], maréchal de camp, naquit k Parts en 1734-
Enlré Tort jeune au service, il lit toutts le*
campagnes d'Allemagoe contre Frédéric It
Grand. En 1780 il passa en Amérique, oà ilien-
plil les [onctions de major général dans l'anaée de
Rocfaambeau, el donna des preuves mnltipliési
de cour^ et d'activité. Il fut l'ami deWaib-
>y Google
CHASTELLUX — CHAVLIEU
2U
togloa. Rcma M France, il obtint le goa-
nmtmemt de LoDgwi «t la plice innipectevr
iffalbiitfric; il moanit la 3S odobm 17Sa.
Cfauidh» doBBiH k I* CBtlaredMletlNibNulea
mMMntt qao hn tahwtCTt «h deroin ; il fut
tdnl* h rA««dteia fcMfiite «n 1776. Panm ■«■
itlatih fc la nmtiqiM 1 1' fttolfUrnHiten ifa
lapait al de la nwiftie,- U Hije -(P*rl4,
i;aï, In-ia. Hlllw • doué nm nInU da «e
petit oavraca diu im Natleu et remarqvei
mr la ffiwK^M (Vaeh«itUicAe NaOïriehlM
wul Aitmei*v»tm J4A Muikk blreffm),
maèt val, p. 37B. — 3> ObMnaUMU rar vm
«m-^B fafihiW.'iyadM dw •n^odrame, dut
le Hennra d'octobre 1771. On > attribué, tana-
umeat Mi obtenatlotis h l'tbM -Mwel«t. —
r Emd wr Voféra, Indtf t de rit^fen d'Al-
proUi, rairi é'IfKlgétie e» AuUd^, pu la
tndMlMin P>^ 1773, Ik-». CbMtoUnx «eri-
tI le preâier da «u enregea m rdow d'aa
tojagaea ItaHe; il y ni»tre beencoip de pas-
ebut piMwla nmalqMHiHeniwclded^oftt pour
h rranfaiie. Il hot aTOMr qn'à l'ipoqua oè il
écrirait 11 a'iTiit pas tort, bien qa'on l'ait ac-
tmé de partialité.
CHATIIAIIHINOIS (ALraoRw), ni en
Provenee, fut d'abord premlire flUe et tam-
bouriadct Varlétéaanuuntes;» 1S07 11 entra
■D yandeiille eomme galoubet 1) jouait fort
bien de cet ioalinnient, et «a Iiiiait loiiTaat
entendre dan* Im •atr'aetet. L e«t awrt k Paria
M 181». On ■ de lui nne Mithoi* de gala»-
bat (Paili, Joste).
CUATEAUNEOF <l'ihb4 m>, né k
Chambéri, piiaa la plni grande partie de sa râ
kPari*. oàtl noonrte* 17M. Iirutptmio de
Tollairei eM'oB dit qn'il lU l'on des dcmiera
amutada Ninon. Il cnltiTait la mwiqne et a
écrit un HabifnM «w la mtulqM des an-
d«Mj qne HocaWn publia aprie ta moi^ Parb,
I7!i, hi-19. On en troon da eiemplalret arec
an fro«lM|dce portait la date de 1734. Ce peUt
oiTrafte a été iiuéré dus la Bibiioihèque fran-
çaUe, année 1735, p. 179-177; U donna Heu à
te Ob§»rvaUoiuturlam\tHque, taffûtett la.
b/re de* aneimt. Bibi. fraoç., L V, p. 107'
lU. An reite, le litre de l'abbé da ChUenoneut
eatwperficiel et MU ■tiliié;II Ibt tI* entent cri-
Uqnè par Burette : c'Mait lui dire trop d'hon-
aenr. ti'abbé de Cblteaunaufa cotnpoiéce difr-
lapa à l'oMaiios dn Pantalon, tnatrumeol qne
MB inTantenr Hebeoitiiit avait Erit aladre
dm HiDon.
CHATTEKTON (Juii-B»isn}, barpUte
angleia, né k Norwidi, en IBIO, a reçu des le-
çon* de Labarre- et de Pariab-AlTars poor h»
iustmmeai. Fixé t Londrea dès lige da dlx-
baitans, il «> eat livré fc l'enaeignemest de la
harpe et a publié un grand nombre de petits
morceaux pour cet inatruront. Une de aei
meUteurea prodnetioaa a pour titre Bommagt
à SelUm, Fantaisie earaetMsqve mr des
thèmes de Noma et delà Sonnoniulo, pow
la harpe. Chatlarloa a tait Ixaitooup d'arrao-
gementa sor des tbàoea d« Htverbeer et de
Verdi.
CHADDESAIGDES ( CuMua-Bun^
i«>t], cbutenr decbauonnellra.eit net Pari»
le M af m 17». Aprb avoir été qaelqnet laaipa
entant de ebeanr k l'^tfl*» Sainl'Hén, H M ad-
mis conwMélènanCansemliriTeealSll, etr
anlTitdet«oorsdesol«seeldepiaH.Hnrici(npar
vMailM,U anraildéaMte Tomrirtrtloatenlier;
nialaia baille calgeaqnlIapprtlI'éUtd'lMflvar.
qnll piatIqaaiBHia'ai ItSI. Ce lot alora qne, ms
daa peraiiera, fl Introdniail daaa lea aoiréet nn-
«Icales le geve de ia cbana«MiMtle eomlqne, dans
leqnd il l'eat ttàl nne certaine r^mtation d'ori-
ginalilé. Parmi cellea qui lui ont valu dea auccèa
de aalon , (m reuarqM : La Noce de Madatne
Gibov, — Le Jowmat cA«s la portière, — La
Tabatière, — La Lettre de Dumanet. — A ba.
lesfemmet,deP\ia\»dei —LaLeçon de valse
du peut Françat», — La Femme à Jean-
Beauvais, d'imédée de Beauplin, et une funle
d'antrea. •- Cbaudesalgues eat raort k Parla te
16 Janvier 1858.
CHAULIEU(Cnau.ia],ptufMaearde piano,
eat né iParla le 3( juin 178B. Adnila au Cou-
aervaloire te 11 décembre 17S7,iI j défini étève
d'Adam et de Catel, et obtlkt an concours lea fn-
micnprixd'tiannonieetdepiaaoen lB05etlS08.
Depnia aa «ortie des dssaet du CoosertaMre , il -
H s'est plus fait remarquer comme eiécutant,
naiaila publié un grand uambre de pUcea pour
lepiino, laplopart arrangées aordes aJra d'o-
péras. Ses principaux ouTrages rant : i' Deux
aoDites pour le piano, op. 1 ; Paria, Sleber. —
V Trois soDSles détacbééa pour la mCmE laatni-
□Kut, (Burrea M, 13 et 17; Paris, LeiAoIne. —
1* Une grande aooatepour piano, IIAIe oa vio-
lon, op. ii; ibid. — 4° Nocturne concertant
poor lu mêmes Instrumenta, op. S ; Ibid. Il n
pubU aussi beaucoup de riiTertiaaements, de ea-
piicea, de roadcanx et d'eierckoa pour piano kdI,
ebei Lemnine et chn Sleber. A l'égard dea va-
rlatinaa et dea bntaialea qall s arrangéea anr
des thftme* d'opéra, le nombre en est trop con-
aidérable pour que lea titrea en puiiant Hre rap-
>y Google
356
portéi ici. Cliaiilica a anui tmog^ plusienrt
r«eii«ila de C0Dtred»EM pour le pUno, et a ^ct
poar des peniioanaU de» cantates la muslqi
des chfEura d'fj/htn-, et plusieurs Da*ra|;eii pour*
l'étSucatiOD primaire de« pianiste», enlce atitrea
im recueil d'exercices el d'étixles qu'il a nommé
llndliperuable. Cet artiste a prln pui fe la ré-
daction d'un journal relatir ri la musique, qui a
<lé publié h Paris eo 1834 et I83&, »au»ce litre :
ZePforUtte,- ses article» sont remarquable» par
l'ingénuité des obieriitions et par la aaÏTclé da
Gtjle. Après avoir en la répulalloo d'un bon mailre
de piano, Chaulieu perdit peu k peu tea élèTes,
àçaoaedesprogrisquele mécinisme d'exécuOoa
decet instrument irait Falti depuis quelque* an-
niies. lls'ett rendu k Londres vers 1840, el s'jest
livré i l'enseigne me ni. Il est mort dans cette
Tille en 184S.
CHAUHONT (Te chevalier de) , d'une an-
cieene Tamille, et petlI-Bh d'un marin que
Louis XVI aTBil emplojâ pour établir des rela-
tions entre la France et le rajsume de Slam. On
lui doit un livre qui a ponr titre : VM(able
CorulrucUon ifun théâtre de COpéra, à l'u-
ioge de la France ;P»Tit, ITeS, in-l!. Dans la
DiEme année II a (ait paraître un autre petit ou-
vrage intitulé Yuei «w la cotutruetiim Inli-
rievre d'vntKédlre d'opira.raivant les prin-
cipes des Italient ; Ttrli, iii-13.
CHAUSSE (HicnEL-AncE ne la), en latin
Cauteas, naquit k Paris vers ta On du dix-sep-
tième BÎëcle, et se fixa t Home afin de pouvoir
se livrer avec plu) de fVuiti l'étude de l'antiquité.
On a de lui -. Romamtm muMwm, sive TKe-
saarTU erudltx antiqvitatit, in qwo gemmie,
idola, insigiUa saeerdotaUa, etc., CLXX ta-
bulU xneis incisa referuntar ae dil\icid-ant\ir;
Rome, Ifleo, in-fol. ; deuxième édition, Rome,
' 1707, in-fol. ; et dernière, 1747, 2 vol. in-4ol. On
} trouve des renseignements sur les instruments
de musique des anciens, et particulièrement ifne
petite, dissertation de Sislro, que Grxvius a
insérée dans son Thetaur. anligritt. Roman.,
t. V,
CHAUVEREICHE(. . .),musidende la
Sainte-Cliapelte du roi, à Dijon, a pris part à la
composition de l'Vnlon d'Hébé avec MHeme,
pastorale en trois actes, qui a été représentée par
les écoliers du collège de Dijon, Ieloaoail7â4.
Les airs des diverll$.«einenU de celte pastorale
ont Élâ composés par Jollivel, et mis en parri-
tion avec orchestre par Cliauverelcbe.
GHAUVËT {Frakçois}, aveugle, devint :
organiste deSainl-Laiare, vers iTB3, et fut en-
suite aLtaclid au doc [l'Angouléme, en qualité de I
CHAULIEU — CHAiraÉE
' claveciniste. Il*raitpar*lbreeii.l798 : l'Pnider
reweil de romance» et de chaBioni, nvee ace.
def tano ou harpe. — 1» Le Fandango, varié
pour la guitare. On lui doit aussi un ouTiageélé-
mentaire inlllulé Principes de mtutjK* pMr
lejilano; Paris, 179 1. Il eot un frire, aanMOBl
Le Jeune, qui a publié en ISOS Trois Jin
corams, variés pour le piano, oravre V.
CHAUVUIV{. . .}, musicien ordinaire da
la musique du rof , vers 1740, a publié : t* Denx
divertiMeraents, savoir : Let CKarmet de rhar-
monÀe, et les Ajrénenlt chtmp&res. —
2' Le Philosophe amouretsx, ctntaie. —
3* Deux livres de pièce» h dianter, intitaUs
las MiOe etvn airs. — 4° Dn livre île anatei
k note seule, sons le titre' Us Tiblades.
CHAVÈS (J.1,né k Montpellier vm« 1T:o,
moDlra dès son enfance d'iieuranseï dispositiaBS
pour la musique, etseapareals, qui le destinaient
au commerce, lui permirent d'étndier le piano et
le violon. A l'âge de quinie ans, il ceni(iosa la
musique d'un grand opéra intitulé Énée et L»-
Pinte. Ses talents lui a^ant procuré l'entrée des
meilleurea maison». Il Inspira de l'amour 1 une
riche héritière, que ses parent» ftarent oUigé* de
lui donner pour épouse. Il voulut alors briller k
Pari»; mais, arrivé dans cette ville, il 1 perdit
tonte sa rortiiue au Jeu, et se vit contient da
vendre le bien de sa femme. Il ta exposa le pro-
duit i de nouveaux hasards, ne Tut pat plus
lieureui que la première rois,e{ n'eut plu» d'au-
tre ressource que de se Mreprote deilmprinerie
musicale d'Olivier el GodeTro;. Pendant qall
remplissait ce» fonclion», il publia un livre élé-
menlalni »ons le titre de Rudiment de mvstqne
par demandes et réponses ; Paris, OKvïer el'
GodeTroy, ln-4'' ( sans date), deux œuvits de
sonate» pour le piano, et quelques romances.
Ces production» ayant procuré quelque argent k,
Chtvès, il tenta de nouveau la fortune, perdit
tout ce qu'il possédait, et, pouasé par soadéMS-
poir, ae jeta dans la Seine en IBOt.
CHAYNËE (Jean), mustden franfalsou
belge des provinces nallones , vécut dans ta
deuxième moiUé du seiiième siècle, et fut at-
taclié au service de l'empereur Ferdinand iwel
de son successeur Maximilien II, en qualité de
diantre de la chapelle impériale. Pierre Joanndli
deSergame a inséré di\ motet» de sa eompoùlioa
dans son Thésaurus musteus (voy. JaiRPEiu),
àsavuir;l*0erelin?u(irftnpf«f,k4. -l'Pec-
cavl,k S. — 3«' Adestosancta Trlnitas,kb, dans
le premier livre. — 4* !fe nrntiimceris. Do-
mine, à 5. — 5° Inclina, Domine, k i, dan» te
deuxième livre. — 6* loWe konora^us est.
D,!„t,zsd.yG00gl_e^
CUA^SEE — CUËLARD
«7*
i 6. — 7° I»ternalot miMenm, i 6. — s" Ce-
«ttia m torde twt, h i dus le tmUtème^ —
'â°0M«ciiIijiutifiaui,kt,dtiukeqiulrième. —
10" Qui) dabit oeuUt nottrU, i 6, molet pour
tes ruDëraillei de rMnpereur Feidinand l"", mort
en lû6i. CliajDée m distingue par ua csrac-
tèrerlijUuniqiK, brt remarquible pour un temps,
-dus U plupart de (M pièces.
CHECCA (uJ.Burnominfe deUaLagwia,
«antalrke née duu une des llea près de Ve-
aiie, vers 1600, est connue par les succia d'en-
Ibousiuioe qu'elle obtint à Rome en isie, et
par sa rivalité avec la célèbre canUtrice Mar-
guerite Costa (cog. Con*.). J. Victor ROBsi (en
latin JVlciui Erythrseus), eou contemparalo,
«n [»arle avec admiration dans son recoeil bk»-
grapliique intitulé PInaeothtea fmoflmtm il-
liutrium virorvm (part. lID.La CbeceaaTail
de mauvais jours ail elle était au-dessout d'elle-
lataie ; mais, lonqu'elie se sentait ea verve, sa
vive eiprewioD et ses inspiiations origiiulea
étaient irrésistibles. On manque de rcnselRne-
ments sur la suite de sa carrière ttiéèlnle.
CHECCBI(Rehiez), maître de T:hapelle, néà
Pise, en 1749, reçut les premières notions du b
/ausiquede Glo-Gwtlberlo Brwietli, etaclieva
.ses études sous OraiioMeî.oisttredechBpeile de
la ciUi^rale de Livounie. Il s'est Axé depuis lora
ilïDS c«lte dernière ville. Lorsque Napoléon créa
la société italienne des sdences , lellreset arts,
Cbccclii fut nommd membre ordinaire de ta eec-
lîoo musicale. Il ■ composé lieaucoup de musi-
qued'église, et plusieurs opéras, parmi lesquels
oa remarque l'Sroe dneie. On connaît aussi de
Jui une culieclîonde Parlimeati, pour l'ensalgne-
loent de l'harmonie. Checdii vivait encore à Li-
CUEESE (G.-J.), organiste i Londres et
1>roresseur de piano, dans les premières années
du dix-neuvième siècle, est auteur d'une mé-
lliode de doigter pour le piano et l'orgue, intitu-
lée PralUal rvlet for playing and leachtng
tke piano forte and OTgtM.,op. 3 ; Londres ,
ta. d.),iij.rol.
CHEFbEVlLLE ( EspHir-PncLiPPE) ou
CHÈDEVILLE, l'atné, fut le plus liabile Joueur
lie mu!telle qu'il y ait eu en France; son frère
(?>icolas] put seul lui être cqmparé. L'atnéentra
à l'Opéra, en 1725 , pour j jouer de um instru-
meul; admis à la peasioa en 174B, il en jouit
jusqu'en 1782, époque oii il mourut k Paris. On
a de lui : 1° Ss/mphonles (duos) pour deux
laïuetles, litres l"et2*; Paris, io-fol.obtong.
— 2" Coneerti chamjtéïret pour dwx mu-
lellei el basse, op. 3; ibid. — 3° Recueil
BIOCB. t.MT. DES llUSICtenS. — T. II.
de vmtdevlUes, mmuets et contredantetpovr
deux nMtette*; ibiil.
Les cumpotiliona de HicolM Cbédeville sont :
i" Le* AmuiemeiU* ehampeîres, lultet pour
deitx muteilei, op. 1 , 3 et 1; Paris, tn-rol.
obi. — 1' Le* Danse* amtuatites, op. 4; Ibid.
— 3° Le* Soirées amvAonia, simatet, op. s ;
Ibid. — V Le» Pantomime* italietmes, pour
Mutellei et vieiie*. — ifi Le* À$av*emetti* de
BelloTte, ou le* Plaitirs d« Mars, op. 6. —
S° Le* GatarOerie* amutonfes (duos), op. a.
— 7' Sonate pour ta (Iwte, op. 7. — 8° £ei
Défli, ou l'Étude amu*ante, op 9. .— 9* Let
Idée* françaises, ou le* Délices de Chambra^,
op. 10 — vy L'ouvre ^[uatrièmed'Abaeu, ar-
rangé pour les musettes et vielles. — il' Les
Printemps de Yivaldi,ar rangés en eoneertos
pour tes musettes. On a aussi imprimé nne
Méthode de galoubet, sous le nom deCliéde-
ville; Paris, Decombe.
CMEIl4(Lonia),néi Reanne, versIemlUen
du dlx-seplième siècle, fut enrant de dicenr de
la Sainte-Cliapelle du palais , et dans la suite en
devint chapelain. H passa enrm i QuimperCo-
rentin, en qualité de maître de musique de la
cathédrale. On connaît de sa composition i
1° Missa quatuor vocum ad imit. moduU Pnl-
chra ut luna) Paris, Chr. Ballard, 1689, ip-ro).
— ¥ Mlsia pro defuncH* quatuor vocum ;
Paris, Rallard, ie90. — 3* Missa guinquo vo-
cum ad Imilationem moduli Floribus amnia
cédant; Paris, Ballard, 1B91, ln-fo\. — i' MIsia
quatuor vocum ad imit. mod. Elecla ut sol ;
Paris, ie91.
CBEINET (...}, membre de l'Académie
de.<i sciences e^des arts de Lfon, vera le milieu
du diX'huitième siècle, a laissé en manuscrit
une Dissertation tur l'harmoitie, qid a pour
ot'jet de Taire l'éloge du sjstème de Rameau el
de son traité de celle science. Celle dissertation
se trouve parmi les manuscrits de la blbliolUè-
que de Lyon, sooa le n* SSS , in-fol.
CHELARD (HippoLiTE-JDiuif-Jiui-Bip-
tiste) , tils d'un clarinettislede l'Opéra, eil né
k Paris , le 1" février I78S. Sa première éduc»-
lioa lut faile dans le pensionnat de Hlx, ak>n
très-renommé, lies premières lefons de solfège
lui furent données en 1800 par l'auleur de cette
Biographie, alors figé de seize ans, et proAMsf ur
adjoint de solfie et de piano dans cette maison.
Admis, comme élève, dans une classe de violon,
au Conservatoire, en 1803, Chelard y prit en-
suite des leçons d'hsrnuQiie de Dourten, et de
coraposUlon de Gossec. En ISU, il obtint au
concours de l'Inslilut le premier grand prix d»
>y Google
56S CRE
«oïDpoéitioa musicale. DeTcnu p«r là pension-
naire da gouTememeal, il alla, tuivinl les rtgle-
meota alore en Tigueur, paner trois ann^ k
Borne, et il profita de iod séjour ea celte TJlle
pour itadler uns la direction de l'abbé Baini
1m compoiilioaï de Palestrina; 11 reçut auwl des
cofudls de Zingarelll poor la moKlqae d'Ëglise,
dans Is slfle accompagné. De Rome, M. Che-
lard se rendit h Naplet, ou Paisiello l'accueillit
arec bienTeillance, et lui facilita l'entrée du théi-
tre pour ; fajni reprëseoierun opéra Iwuriede sa
conpoaitfon intitulé la Cota da tendere. CH
ouTrage .Tut joué en ISIS, et obtint, dit-on,
qotlqne luccAs. Il Int moia) heureux t Paria,
lorsque H. Chelard le fit jouer an théâtre Fararl,
quoiqu'il mt bien chanté par mademoiselle Cioti
( plus lard madaibe Damoreas) , Garua et
Porio. Da retour i Paria vert la lin de ISIB,
M.' Ctitlard était entré à rorctwstre de l'Opéra
comme iloloniete. Il donnait ausd det levons de
tMoo, desolKgeBld'hariiioDie; ma>«, entraîné
par ion pencbaDl pour la eompositioa, Il n'élalt
point heureux, et c'était avec Impatieace qu'il
MMuait l'ennui de ses tranni jourualien.
Aprii une longue allenle, il parrlnt euRu au
but de ses désirs ; car il lit représenter ï l'Opéra
une tragédie lyrique, dont le aujel étail Mac-
b*&. Cet ouvrage Tut jnoé pour ia pre-
mîire Tols le 19 juin 1817. Empreint dn gé-
nie de Sliakspeare, Matbelk esl om belle con-
ception; nuis, réduite aux iDesquiDes propor-
liM» qiw lui arait données Rouget de Litle,
c'était nue plice médiocre. Elle avait d'ailleurs
le dérsul d'être ennujeute; le compositeur ne
pat triompher de tooleeleadinicultés que le poêle
lui avait préparées. Il j avait de belles choses
toaleroit dans son ouvrage, et Ton se souvient
œore d'un triode sordtrea, rigoureusement
concn, qui se trouvait au premier acte. Quelques
chœurs de cet ouvrage onl élé aussi remarqués
comnw d«9 morceaux d'une largeet belle faclure;
■nais, en somme, la pltr^n'a pusesoulenir. Pev
de UenTeiUauce de ia part de l'admiBistralion.
el Im inl^nes de quelques p^vonnes intéressées
ont poU-ètre bilé son exclusion de la scène;
mak il, est certain qu'elle eu aurait été bannie
bleoMt par le peu d'inlérél que le public por-
tait h l'ouvrage.
Bleasé d'une fndilTéreiice qu'il considérait
comme une injustice, M. Clielard clierclia en
Allemagne tes applaudissementh qu'on lui re&i*
«ail en France. Ajanl élé recommandé au ba-
ron de Poiisl, Intendant du lliéllre de la cour
i Hanicli , il lui eovoja sa partition, el, btenlitt
après, lui-même se rendit dans la capitale de la
Bavière. Il avait refait des scènes entières de
ion opéra de Macbeth, el dans ce travail il a*ait
proffté des critiques dont <1 avait été blessé. Au
mois de juin 182», c'eat-à-dire un an après que
l'ouvrage cul élé représenté à Paris , H. Clietard
eut la satisraction de l'enten'ire exécuter en al-
lemand, avec un effet tout nonveau pour hi ,
par la célèbre cantatrice mademoî^lte Schechner,
madame Sigl-Vespermann et Pellegrinl. L'en-
tlioosiasme du public fut porté k son comble.
Depuis lors on a représenté Macbeth, en plu-
sieurs autres villes de l'Allemagne, mais le rac-
cès n'a pas élé aussi décidé. Les conséquences
du triomphe do eomposltenr français forent sa
nomination de matire de chapelle du roi de Ba-
vière, et nn empressemeni flatteur t l'sccneilllr
dans les cours qu'il visita. £n 181S il revint i
Paris, et se prépara i j donner un opéra-comi-
que , qui fut joué au mois de janvin- de Tannée
suivante, sous le tUre de la Talle et le Loge-
nerU. L'attente de loua les amis de H. Chètard
fut trompée, car ils ne trouvèrent dans celte pro-
duction qu'nne musique faible, sans charme, et
pliilûl écrite' d'une manière sjetérDatique qoe née
de l'inspiration. L'ouvragene réussit pas et n'eAI
quedeuiou trois représenlallons. Qudqnesmoïi
après, la révolution qui devait chai%er-le sort
de la France et de l'Eurot>e éclata. Elle Gurpiit
H. Chelard su moment oii il Tenait de fonder
un établissement pour le commerce de mnûqne :
cet établissement fut, par cet événement, miné
dès son origine, et «on propriétaire , qui n'avait
i Paris qu'une existence précaire, fut contraint
de reloiiruer en Allemagne. Son départ empêcha
la représenlation d'un opéra en trois actes, in-
titulé Mbivit, qn'il avait écrit pour le théUre
Tentadûar.
Dereloor II Hnuidi, vers la lin de 1830, H. Cbe-
lard; fil traduire celouvrage en allemand, et le Rt
Jouer au théâtre deJa cour an mois de juin 1831.
Plusieurs morceanx de cette nouvelle productirai
furenl accueillis avec beaucoup d'applaudïsw-
ments, mais, en général, le succès de Mimtit
fut inférleurA celui de Jf ocfrefh. Vers lé même
époque, le compositeur At venir ï Hnoich aa
famille, qui élall restée i Psris. An moU de r6>
Trier 1831, il donna, sons le titre de VÊlMdia»*,
son opérette joué précédemment à Paris sons
celui de la Table H U Logement. Il avait «n-
lièremenl refondu celte partition, el a'availcoa-
servé de l'ouvrage priroilif qu'un petit noaibrv
jreeaux : le succès fut con)plet. Dans l«
même lemp', M. Chelard Gt exécuter i la cathé-
drale de Munich une me>t« solennelle qull aTa»
lait entendre précédemment à Paris, dans l'é-
>y Google
CHELABD — CHELLERi
95»
gllMd« SdDt-Bocb. Cette mtmt (utenraite don-
née «u concert spirilad , (t fat suirte il« pln-
■leonrlxeun et cantates dont il a 6\é bit mention
dans II GOielU mjuleale de Letpiick. Dan»
V» année» lim et tS3S, M. Cheisrd M eDgagé
Moime directenr de imulqae d* l'Opéra alle-
mand de Londres, aux IhMtres do roi, de Drury-
Lsne et de CoTefil-Garden. Il fit repréienler bd
premier de ces tbMIres son opéra de Sfacbelh,-
h râle de ladj Macl)eth Tôt joné par maduine
Scbroeder-Der rient. L'année suivante il donna ï
Drnt7-Ltne «on Bludiani, traduit en anglais et
chaDté par madaineHalibran. La rïfliile des entre-
preneurs de CM spectacles obligea H. Clietard de
retooraer IManiehaansaToIrobtennlesaTantages
qnll l'élaH promh. Il parait qa'h la suite de son
retoDr.taMoiTellIaDceipi avait aceiieflil d'abord
^ artiste en Allemagne ne s'est pas soutenue,
car fl a, dit-on, rencontré de grands obstacles
aTHit d'obtenir qoe son nouTei opéra, le Com-
bat d'Herntann (die Herrmanasschlarlii), m
joné an théttrede la emir. Cet oavrage n'a pn
Mr« représenté qn'k la fin Je l'année 1835; mais
Téclal de son smxés a dA consoler le composi-
leor de ses trlbnlatlons. On a'accorde i considé-
rer cette prodnctiun de M. Chelard, comoieee
qu'il » Tait de meilleur.
En 183S , il Int appelé à Wdmar en qualité
de maître de cliapelle doGrand-Dac. Il y flt ra-
présenteren IBtl nn petit opéra allemand inti-
tulé tUe StdCadetleit (les Aspirants de marine}
et dans la néme année il écrivit ta maslque,dn
drame Sckeibenttml. La poiitioD de M. Cbe-
lard à Weimar était, sinon brillante, an
■lohis honorable et assurée; mais ta noml-
nallan de Liszt, comme premier maître de clia-
pcilieduGrand-Dnc, en 1B43, Tint y porter at-
Irinte. Cet artiste célèbre s'étant flié i cette
conraprès les événements révoiutionnalfes qui
•gitèreDi l'Europe en I8<S, et j ajani donné
nne Impnleion tsèvactiie k ta musique , Che-
terd ent à regretter de s'être pent- être eom-
pln dans on repos trop absolu. Liait prit la dl-
reclioB de ta mnsiqne dn tbéilre , et I* place
du Mcond maître devint one sinécure. Mis enfin
h 1b pension. Il retourna k Paria en IBSl, et il y
donna en 1854 nn grand cmcertdans lequel II
fit entendre de nouielles corafiosltjons vocales et
Instrumentales. Au moment ob cetle notice est
reoianUe (teeo) , Il vit pdsibleinent à Weimar,
a'oecupant de la musique avec amour dans va
petit cercle d'amis, mais paraissant avoir re-
Boocé k occuper le puitlic de ses productions.
Oo ■ pnUié de H. Clielard, indépendamDMnt
de ses ouvrages dramatlqDes : 1* SoIFéges i qna-
tre voix, sniria d'us cantique k votx seule,
avec accompagnement de piano; Paris, H. Le-
moine. — S° Chant grée, eiécuté en IBie, au
Waut-HatI, dus le concert donné an bénéltc^
des Grecs.
CHELL (WiLLiia) et non Chelle ( comme
éorivent Forkel et Lichtenthal), ettapelain sécn-
lier, prébendier et eliantre k l'é|lise catliédrale
d'Hererord , Tut fait bachelier en musique k i'a-
nlverillé d'Oitord, en 15S4. Tanner (fn Biogr.
Bfitaii^) dit qu'il est auteur de deui écrits,
dont l'on est intitulé Muslae practlcx Com-
pendhim, et l'autre, de ProporHonlIms mtuf-
eis; mais il ne fait pas connaître s'ils ont été
imprimi%, ou s'ils sont restés inédits.
CHELLERI (Fortuné) naquit! Parme(l),
en lees, d'un père allemand nommé Keller,
qu'il perdit à l'Age de douze^ sus : 11 n'en avait
que quinze lomquesa inére mourut. Son oncle
maternel, François- Marie Bassant, maître de
chapelle de la cathédrale de l'Iaisance, le prit
alors dans sa maison pour veiller,' comme tu-
teur, k son éducation, se proposant de lui faire
étudier la Jurisprodroce. Mais les lieiiieuse*
rifspoiitionE de Clirlleri pour la musique ne tar-
dèrent point k se manirester, et Baissai, té-
moin de ses efforts et de ses progrès, renonça
k son premier dessein, et lui donna des tenons
de chant et de elavedn. Après trois années d'é-
Indes sérieuses, il lut en état de remplir une
place d'organiste, pour ne pas rester un musi-
cien ordinaire, le jeune Clielleri commença alors
k étudier te contrepoint sous la direction de
■on onde, et y lit de gnnds progrès, La mort
de Baisaal le laissa livré k ses propres forces;
mais, au lieu de se décourager. Il redoubla d'el-
torti pour se perrectionner dans son art. Son
premier estai dans la musique dramatique hit l'o-
péra de la OrUHda, quit fit représenter k
Ptai&ance en 1707. L'année suivante, il Tut ap-
pelé k Crémone pour y écrire l'opéra de la
saison; après s'être acquitté de cetle lAche, il
s'embarqua k Gènes, le 1 janvier 1709, pour
aller eu Espagne, et il visita les principales vUlee
de ce Tojaume pendant le reste de l'année;
Après son retour en Italie, en 1710, il y déploya
tant d'acUvité qu'au bout de doute «n; il n'y
avait presque pas de ville considérable qu'il
D'ebt enrichie de quelques-unes de ses composi-
tiooa. Il termina sa carrière Ihéilrale par l'o-
>y Google
300
CHELLERI
péra de Zetiobla e Badamitto, qui tôt reftt-
lanM au tliiltiw Sanl-Angelo do Veniu. L'«-
v4que de Wùrtiboarg liii olTrit*lori.U place de
mallre de diipeUe i Cbelleri scceiiU et te ren-
dit en Alleniiipie. En ITIb 11 entr* an leniee
dn lutdgTBTe de Ilesie-Cusel , qui lai cooMr*
lec liirei de maUre de clM|>eUe et de directeur
de u musique. L'innée suiTinle, il partit ponr
l'Angleterre et demenrft dis ifaois fc LoDdraa,
où il publia uo liirre de eanlatea. Le tiMcesMnr
dn Uodgrare Cberlei de Beue-Cauei, qui était
en nrime teoip* rai de Snide, le confirma dam
son emploi de nultra de cliapetle, et le dl Tenir
à Slockhobn en 1731 ; aitit, le climat ne cod-
lenaot point k u sanlé , il demuda ta pér-
mtwion de retoamer k Cauel , et l'obtint
en 17M, avec le tilre de umseiller de cour. U
e«t mort dans cette fille, en t7ï7, i l'I)^ de
prèi de qoelre-vingti au, Sei ouiragei le»
plus connut Mnt : 1° La GrUelda, i IHalHace,
en 1707. — 1' H gran AleuaruiTO, Crémone,
1708. — 3*£a Zenobla in Palmlra; Hîlin,
1711. — *» VAtalanla ; Jarut, 1713. — so
L'Aleuandra fragUAmoixoiU; Veniae, 1719.
~6aLa Caeda inEtoUa, 17It. — 7<> Pene-
fopef Veniae, 1710 s> L'AnuUammte, re-
ginade GoH ; VeaiM, 171s. — Do^^feuandro
Severo; Bretda, 17ia.'— 10' L'Anaeide;\t>-
nite, 1719. — 11» La Poe» par amore; Ve-
nise, 1719. — 11» n Temtttoek; Padoue,
1710. — 13». Tamerlatu) jTréviM, I7za, —
i4o /.'/nnocnua diffeia; Vtnitt, 1711. -r-
IJ^ZenoMa e Sadamltlo ; \eaiu, 1713.—
IBoAmor délia palria, IT31.— 17<>UntiTrade
uantate* et airt, pubtîd h Losdrea, en 1736. "■
IBo UnliTre de sonates et de tugoespour l'orgne
El le clavecin; Cauel, 17S8. Il a composé en Al-
lemagne des psaumes, des mesaet, des sérénade*,
des oratoTioa, des trios, des ouTerlnrea et da
ajmphoniei.
CHEIIIN (Etuhh sD),BTocal au parlement,
TCrs le milieu da dix.tepliè[De siècle, a publié :
Odei iPEorace miiet en tiwtiqu» à quatre
parliei ; Pu\i^ 1661.
CHEMIN (Kicou* m). Foy. DDGHE-
MIN.
CHEHNITZ (JEAK-LoDia), médedn i le-
Ter, dans le duché d'OldeutMurg, au commence-
ment du dix-neuTitme slide, aat anlear d'un
mémoire inljtulé Diuertallo InavgVTalù d«
muiicet cl; Gœttingue, ISOS, in-S».
CHENARD (SiMon), acteur et chanlenr de
l'Opéra-Comique, naquit h Auxerre le 10 mars
I65B. Fils d'uD menuisier, il était desiiné k la
même proreasios; mais, aprisaToir éléenruit
- CHËINIER
de clMHir fc U ettbédrah et afnr bit d'aaaK
bonnei élude* de masique. Il s'eagageadaM ime
troupe de comédleni de p^viaoe. lia onlie
de ta Gonr te fit aller fc Paris, en 1TS3, pwr dé-
buter fc l'Opéra ; mais, ajani ea INB d* tMCèt à
ce Uiéfclre, il entra fc la Comédio-ltaliMM
{Opéra'Comlqne } où Q se fit remarquer aa 17»
dans le TAU de Jaequet dea TroU ttrmitn.
La Fausse Magie, de Grétrr, la Colaat», et
turtodtlerâle dUfezli.dansleiXisei'ietir.OM-
soUdËrent ensoile u Téputation. Aprt* la réaiion
de la Comédie italiaoDeaTCcle Théâtre ^sï^eati
■ou le titre A'OptTa-ConOque, Cbeaard rut un
des Mciétaires directeurs. Use belle veii de
basae, on grand aplomb de ntnsiàea et os tatast
natnrd de eomédiea le firent coBsidérer 1m(-
temps comme on des meilleurs actenn de ce
spectacle. Il jouait bien du violoaceUe : pour
mettra ce laïnit u évidence, Bertso éeritit
pour loi l'i^B-comlque tnUtulé te CMCert
itUerrompu. Retiré du théâtre awc U pMden,
Cheoard mourut fc Parti en 1831.
CHENEVILLET (PnuiaE), mafae dem-
tique et diinoine de Sain 1- Victor, aOensHt,
vivait dans la seconde moitié du dil-sqitième
■lècla. On a de lui : l» Miata qutdvor eoniff
ad ImltatioMm modull VoU mes Domiao ;
Paria, Baliard, 16».— 3* Miua quatuor vo-
enm ad itnilationemviod'ali Deuanltioaii Do-
miaus; Paris, Baliard, IBU. — 3a Miua qum-
tuàr vocum ad tmit. mod. tndica mîbl; ibid.,
1673.
CHENIÉ (UuusPitaaE), né fc Paris b
8 iuln 1773, tut élève de l'abbé d'BiudimoaL
A l'fcge de seite ans, il fit exécuter une mnse
de sa composition fc l'église Saint-Jaeqaas de
la Boncherie. En 1795 il est astre k l'otdMilra
de l'Opéra, comme contre'basaiite , rt ■ pris «a
retrùta «u ISIO. Il a fait ensuite partie de l'or-
dwslra du Tbatre-llalien, et fut atUelié fc la
cliapelle du roi. Pendant plusieurs année* il a
rempli Iw functiona d'orgiaiste de la Salpé.
triera. On connaît de lui des meues, des motels,
trois Te Deum, ua Beghui Cali, un 0 lolti-
taris, un Domine lalvum, etc., des KHiiaiK«
et quelques pièces fugitives. Nommé pr^esseor
de coatre-liaise au Conservatoire, Il j a bnné
quelques bons élèves, parmi lesquels on remar-
que MM. Durierel Guilion. Cttenié est aiort fc
Paris le 6 toai 1831.
CHÉNIER (MuuE-Josara), poêle, né fc '
Constanilnopleen I76t,rutamené (brljeune en
France, et Bt ses étode* ft Pari*. Il hit membre
de loules les aiannUées législativea depuU 1791
jusqu'en 1S03, puis inspecteur général de Uns-
>y Google
CUËNIEH — CUÉROIf
3S1
tnKtiMi pabliqoc, ot enfin membre d« I'AcmIp-
Mie ftHfaite (1* duMderiMtilat). 11 noiini.1
k Puitle I" ÎMiTler 1811. Ce n'Mt poiiO-td ke
■m d'Maomer U via poliUiitM ol le« œamt
WMnfcca da mi tefiTiia cMbia; mais il doit
Étm iMiiUMné conUM utauT d'un Rapport
f^àla CoMientim naUonafo, oh %om det
tti Ht 18 Iberm. u 10), ntr (a néemité <Cor-
gMiâtr U Cot»arviU»ire d* MtutjiM; Pwia,
M UI, imprifneri* naUoule, âne l*nUlaia-S'.
Cest i la anifa de ce npport qM U CooTcatioa
dicréta llMOtalîM dn Cou«naloir« damMtqM
^FraBM.
CHEHBLAKC ( Juk-Udm), tiolMute et
cMip«Itear.*é k Uonact (HbOne) le U m>r*
lus, it aia pcMfiteet tiiidea de Dwdque et de
lialM k Lioo. A rige de dis-«ep( ant, il dUK
•Itaelié k rorttieatre du tbétlre dei Cëleattu de
ccOe TBIe. En ISS9 il «e rendit k PtA,tl M
aimk au Conterrabilre le s jala de la mime
Hnde, |w«r j «uiTre le couri do liolon de B«U-
ttde rapide* procréa (OU* U diredioa de ce
■n»d mitre. Le second prli deioBliuIrunMol
loi fui dtamd an uncouri de ISai, et U ob-
Uni le premier «n 1833. Swétodei Aantlermi-
Btet an la octobre de l*inDée MifTaBle, M. Clter-
blaac H retira do Comerratoire «iHi que de
rordMstc* de l'Opéré, ok II «lait attw:lté de-
poil platienn année!, pour retourner k Ljon,
où il oecapa inunédiatevient la pUcede pronler
violoa kIo du Grand Tb«ïtre. Il a publié plu-
tieun aant» pour «on iMtrnmenI, an nombre
deeqneilee on mnarque d«> eabiera de duoe
pour deui liolani, dea fantaitiea arec quatuor,
op. 3 et 4, Paria, S. Ricliault ; une butiitlo «or
le Cor da Alpet, de H. Proch, pour violon,
puBO rt quatuor, op. 2,tblil., et d'autres pro-
ducUoni du mime geore.
GHEIUCl (SÉBASTU»), compositear, né prÈs
de Boh^ne en latT, 1^1 d'abord maître de la
calliédrale de Pitloie, et devint ensuite, vers
I6M, matlre de cliapelle de l'académie delh
Sftrilo laïUo, k Ferrare. ]l fut auMi académi-
cieD pliil harmonique de Bologne. On coDoaltde
lui : I* iKnitacri a 3, 3, 4 et 6 voei con vioUni
e teiua, op. 1 ; Bologne, leil. — 1* Àrmonia
dl divoU concerti a 3 e 3 voel eoti violint e
Mmua, op. 2; Bologne Jacques Moall, 16SI,
iii-4'. Il 1 a une deuxième édilion de celonivre,
datée de Boli^ne, 169B, iii-4°. — 3° Compieta
fn-eve eoncertata a 3 e 4 tiod con violMri-
pietU, op. 3; Bologne, Jncques-Monti, 1gB6,
— 4* Motetli aies voct con vlolM e
T fstua, op. i; Bolo^ae, SIlTani, ITOO : c'est la
. Irotsièveiditioadecet asDire.— i° Compont-
; MaMH da caméra adtie voei, op. b"; Boiogae,
: 16S8,iB.4>obl. — «•jroteftiMvrtaduesfre
vocj con «teJiaJ«wiua, op. S; Bologne 169»,
ln.4o. <M ooTrafB etl dédié k l'empereur Uo-
pold 1". 11 y a niM édUfoo podkriaore. — ?■ Il
Cteeo nato, oratorio Ida Siberto Ferri) da
canlarti ntUa ehieta délia confiratemilà del
SS. SaeramerUo, eretla in S. Lorauo (d«
^ Ferrare), potlo In »iutea dal tignor Stbat-
Ifano Cheriei, l'amio WB. Le Uvret de cM
I ouvrage a 41é imprimé k Perrare cb<a dal 6t-
■ pU,eD iS7fl, io-s*
CHËRON (Afloai), maître de motiqae k l'O-
. pén, T entra en 1734, et j battit U meicm
I pendant pluaieura anoéM. £« 1750, U devint
I cbeTdn diant, et en rempUt le* looetioas ioa-
I q«'eBl7ï3i puis onlefilinspeeteordelamuai-
qMJDsqn'eo 17i8, époque où il fut mis k la
pcnoon. Il mounii m 17s6. Cbéron a pabHé :
l'Trloa poartroi* Oùlei, op. 1.— V Dnoe et triée
de flAlei, op. 1. On connaît aaiii qnelqiiei mo- .
teta de sa compodliuo. On loi at^bue lea baaaea
de* premier* Uvreido stwalei de Leclalr; enln
U a dcritia mwiqoedes versqul funnl chanta
dan* U tiagédio de Nieiphore. en 1731.
CHÉftON (Aucoann-ATBintsB), adenr de
l'Opéra de Paria, naquU le M lévrier 1780, à
Gujancourt {Selne^et-Oiso). La natore lut avait
donné une voix de basse taille de la plu* bello
qnalilé, étendue, égale, soaore et d'an limWa
métallique. A cette époqne l'art da chant était
inconnu en France, et le tenl mo}en qu'eût ira
clMoteur pour pliure au publie était de possé-
der on oiiane agréable et une belle arliculallon.
Cbéron ét^t pourvu de ce* deux avantagea, et ,
de plus, sa physionomie était belle et sa lalilo
majestueuse ; cela suffit poor lui faire oMenir on
ordre de début, bien qu'il n'eût pùnt encore
chaalË sur la scène. 11 n'avait pas f inRl an*
lorsqu'il parut pour la premitre fol* k l'Opén;
car ce fut ea 1778 qu'il débuta : le* applaudisse-
ments du public déddèrent sa réception. Trè*-
Wm musiden et doué d'intelligence, il compre-
nait bien ce qu'il cbaataU et le reodait d'ana
manière convenable. D'aiUeors sa Cadle émit-
aion de voix le mettait k l'ahri de rbabllnda
de crier, qui n'était que trop h^uenle parmi le*
acteurs dont U était entouré j mais celte radUlé
même, qui secondait en lui une certaine paresse
naturelle, l'empécliall de mettre dans son chant
et dans son jeu du feu et de l'expression. Tou-
teiois, danalee rûies qol avaient été écrits pour
lui, ilélailsoDvent fort satisfaisant Parmi ceux
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CHÉRON — CHERUBIÎd
«au s'Mt le Hu» dUtinftoé, on doll dter Agin
BMUDOB daw fphl^Aite m ÂtiUde, le pkcbi
diu la CaraeaM, le roi tl'Orma* duu Tara-
re, et putieoHtTcnient (Ed^e à Colime. Aprti
H retnile, qni eut lien eo IMS, il vécut qodqiw
t«ap« h Touri, puU vint ae fixer t Verutlln,
où H est mort le 6 notembre 1S3B.
CHÉnON (AD»), Dée CAMEROY,
Umaie du précédent, ontatrtoe de l'Opén de
pM'ii, a va le jour dans un village det CQTiraui
de celte TiUa, ea 1TB7. Lee «ircoiutaDCU qnl <'«-
■naaèrent nir la.lUltre ant useï lineDlièm
pour mériter d'être rapportée» lO. S» Meor itaie
était lerviDte chez an médecin Dommé le doc-
teur HiUié. Jyut reçu des coroplirMutt de sou
■ullre sur la beauté de m Toti, elle lut fM
de •• jenne scenr qui en iTait tue encore plot
belle- Ledoeteur.liéavecGostec, lui parla de ces
deui canlalrices oaaladiBci. A c(4te époque
Coiuc TCDiit d'être nonuné diredenr de l'école
de cliuit et de déclimatlou de» Meniu-PUà-
tin. Occupé de chercher dce lojx. Il Ml»it l'oc-
, castan qui lui était oderte, et obtint qa'iM fit
Tenir de son TJllsge la Jeune Cameroj. Sa toIx
était réellentent lielle, et lea maltrei de l'école
de cbant entreprirent de la cullirer. Ce* mettre*
étaient alors Picdani, Unglé et G«)cbard. Lafi
s'élail joint à eux pour ' développer le talent de
madenoiMlk Caineruï, i qui l'on fit prendre
atoTB, on no Mit pourquoi, le nom de mad«iaot~
teliê Dototi, Reçue aux appoiniemenl* à l'fr-
mla, aonoiede joln 17B3, ellej reçut non-eeo-
lement des lefon* de muRique et de chant, m*l«
dee cOHidIs deMolé pourii dédamatlon; Det-
htjet le père lui donna des lefont de danse ,
et DonnadJeu, fameux maître d'annet deçà
teiupt , M M fain dea eterdcea pour l'habituer
i det aiouvementi lllirea et aouplei. Apri»
quinn mois de travaui astidus, ses mdlrm dé-
daièreiit qu'elle était en état de dtbuler à l'O-
péri, et elle j parut avec ea «uccèa brillant, le 17
septembre I7gi, dans le rdle de Cliimène. A
celte époque le talent et la renommée de ma-
daueSaint'Uuberlir étaient daat tout leur éclat :
les eonnnia de cette grande actrice crurent
troBver dant les débuts de mademcdteïle Doion
les moyens d'y porter atteinte ; un parti te Forma
pour 11 début en te, et pendant quelq ne temps le
public se partagea en faveur des deui rivales;
mai) l'engau«ment cessa UentAl, et loraqu'en
nse mademolielle Doton épousa Ch£ron, elle
n'occupait plus k l'Opéra que le second rang, qui
était encore assez beau loraqn'il ti'j avait tu
premier que madame Saint- Hubertj. Cependant
le rOle d'Artigone dans fSdIpe vint h cette épo-
que lui rendre tonte la favani du piibllc;cefAle
(al toajoura celui qui lai ât le ploi d'bcmear, tt
qui (ut le micai assorti à ses facalUa. Sacdiini
le lui avait enseigné avec toia. La peUtewe de
ta taille, sa maigreur, an lieu de taire irbtlacle
à set succii, ctmme dans ks aitrei raies,
étaient U d'accord avec la sitoatioa da paraao-
atffii elle ; uetlait beaucoap de seasibâiti'-, et
le caractère de sa voix, qui était ce que les Ita-
liens ippellent toprano ifogalo , emvcoait Ibrf
biea au genre deh musique. Ancnae autre adriee
n'a produit apré* inadame Cliéros autant d'e(
(etqu'elledanB le rOla d'Anilgooe. Ladéliatesae
de sa taoté l'obligea de quitter le tliéàtre «a 1 800 .
hl'lgede trente-trois ans. Elle se retira d'abord
à Tours, avec son mari ; pait aHe se fixa à Ver-
aajllea. Si elle vit encore au «MMieat «A celle
notice est écrite (ISSO), die est âgée de qoatie-
vingt-treiïe ans.
I CHÉRON (Loms), Muateor de murique à U
i Ferlé-soai-Jouarre, dans la pretaitn uoltié da
dix-oeuf léme siècle, est auteur d'an iTitèuw et
notatioa exposé dans m livre qui a pour lUre :
I ÉUmealt de fflut(;iM d'aprèt wu HoumBa
. manière de l'ëcrir», q\U eN faeOUê HagvUè-
] rement l'étude aani UOitiT Je* ^iva ébv»-
' jenàlamvtigv«en«sage,git'eBeleMréMMê
! le moyen de lire, et par eontéqnaU fex4-
' aiter; Paris, Dumartny, 1S34, 1 vol. in-4* de
ei pages, avec 17 planches de muslqoe. Qiioi-
qoelefroutisplce Indique uoe «dresse delilfraire i
Pans, cet ouvrage ■ été imprimé dans la ville
où réeidiK l'anteur. Le R]nitteie de natatton
exposé par M- Chéron consiste t réduire la
portée i quatre lignes, le nombre det cleA à
deui qui se posent chacune sur deoi lignes, i
conserver la (oniM des notes ordinaires iinfi
que leort valenn, et I sobititier aux Bomt
de cet Dolea la détignatloa par des diUTres
pour tout le* sons de l'échelle cbromatique.
Ce tviUme n'a «u aucun succès, et le livre
qui l'expose est resté dan noe profonde obs-
currlé. Le litre indique atseï qu'il e*t fort ma
écrit.
CHERUBIM (M:taiB-Lon[s-CHA*LB*-U-
liOBi-Skt.ViUKitl), compositeur célèbre, naquit à
Flnrenre le S septembre 1760, d'après une note
qu'il a donnée ï Choron, en ifl09, pour h notice
insérée dans le DtcUmmalre hiUoriqve ia
UaiMeM, mais le 14 du m^nte ov>)s, EOiranl
le catalogue de set œuvres rédigé par liii. Son
père, fiarthéiemi Clieriibinl, était professeur de
musique et accompagnateur {Jlfoeifro a'eem-
balo) du tbéllre de la Pelota. Les premiers
principe* de la musique lui (bmt ens^nia
>y Google
«TUt qull eAt KcampH m sixième année. A
l'Age (le neutdiu il reçut dea lïfons d'iiarmonie
■et d'iccompiBiieni«nl d« Bariolanieo Felici et Je
ton nie Ateiaadre. Poia il passa soui la direc-
Iktii de Pierre Biziari el de Joseph Castriicci,
qui lui firent cootlniwr se» élode* de campMi-
lion el qal lui doDotreiil qoelqaea notions de
l'art du chant. Ses progrès tureot si rapiile.'
qu'A l'Age de Ireiie tas il écriTil une messe so-
leniielle (la première de aon catalogue) el un
intenntde pour un tliéAtre de société, tin p«u
plu* tard la messe tut suWie de deux autres, k
quatre toii et orchestra, de deux DIxil, des La-
i»entattonitUJirimte,d'va Miserere, d'an Te
O&utn, d'un oratorio exéculé A Florence dans
l'égli&e de Sainl-Pierre, d'un motet, d'uD se-
cond intermède reprèseaté dans la même lille,
d'une grande cantate, et de piusieure opéras. Au
milieu de ces triTani, le jeune artiste avait at-
itiat 1'^ dedix-eept ans, et ses études n'avaient
point en d'interruption. IMjA il a savouré les
dooceurs d'une gloire naissante; cependant une
wule chose l'occupe au milieu de ses succès;
par deséludes plus sévère» encore, sous Is dU
recUon d'un grand maître : enSn c'est A cette
époque de sa brillante jeunesse qu'on le voit
renoncer aux séductions des applaudissements,
pour s'engager dans une voie tonte scola^tique.
Ëtoanéde trouver dans lejeuneCberublnide si
belles (acuités, Léopold II, grand~duc de Tos-
cane, si recooimandable A la postérité par la
doBceur de son gouvernement, par sa bi^nfat-
MOce et par son goût (lOur les arts, lui accorda,
en 177S. une pension, aUn qo'il pût aller, con-
(ormément A son désir, s'instruire près de Sarli
A Bologne, des conditions et du style propres
aux compositions scientifiques. Abandonnant
alors l'école du di^-liuilième siècle pour remon-
ter au seizième, d'imitateur de Durante et de
Léo qu'il avait été jiisqu'slors, il se lit élève de
PaletIriM. Apre* VIT, Clierubini est A Doto-
goe, près de Sarti , et le catalogue chronologique
da tes ouvrages ne nous montre plus, pendant
les années 177B et 1779, que des «miennes i
quatre, cinq el six voit, sur le plain-clianl,
dans la manière des anciens maîtres de l'école
n>iatine. Ces morceaux ne sont que des études,
•t ces études, Cbembini les Tait avec persévé-
tance jusque vers le milieu de l'année t7S0,
c'ett-A-dlre jusque dans at vingtième annéA.
Ainsi ce jeune bomme, dont la première eo-
rance Tut la manifestation d'une orgaolsatton
toute nuislcale, employa onie années A prendre
w des lois de Tbarmonie el des arti-
UBINI 3GS
flcea de J'art d'écrirel tl y a loin de lA aux mé-
thodes ciipéditives de notre temps, et k l' édu-
cation improvisée des compositeurs de notre
siècle de b≤ mais il j- a loin aussi du mérite
de ces compositeurs A celui de Clianibini. Ce
n'est pas que le craie i la nécessité absolue d'un
temps si long pour une éducation complète de
musicien. Par la méthode d'analyse el par des
exercices bien gr^ui^s et progressifs , il est pos-
sible de l'abréger de p1us.de moitié sans rien-
négliger du domaine immanse de la sdence.
Mais la méUiode d'analyse a été de tout temps
inconnue dans les écoles de musique eu Italie.
Sarli ne l'employait pas plus que les autres mat-
tret dans son enseignement. Admirables dans la
pratique par leur sentiment exquis de U tonalité
el du rliylhme.ees mallrca ne fournisiiaieut A
leurs élèves que des modèles parfaits; mais la
plupart étaient incapables d'expliquer l'origine on
les. motifs dee r^les qu'ils prescrivaient. Aux
questions de leurs élèves, A leurs objections , ils
ne connai^îs aient qu'une réponse : l'autorité de
l'école. De là la longue durée des éludes pour
faire un musicien accompli par la mèlliode des
maîtres iUlîcns. Instruit par elle, Clierubini n'a
pu acquérir que par une longue pratique sa
merveilleuse inlelligeace de tous les fails rela-
tifs aux formes du style, àlaton3li(ê,aurli}ll]me,
à la modulation. Lui-même, maître parlait, lors-
qu'il s'agissait de moulier par un exemple l'ap-
plication du précepte, ne pouvait presque ja-
mais trouver l'explication de celut-cl. Mallienr
il l'élève qui ne le comprenait pas à demi-
mot ; car le mot tout entier lui venait rare-
ment. Cette diflicullé 'l'élocution concernant des
clioses dont la pratique lui était si bmilièri,
était pénible pour lui : elle lui donnait de l'hu-
meur contre l'élève qui lui causait cet embarras.
Aiiber, Halévy et quelques autres arlisles dis-
tinguée qui ont fait leurs étude* sous sa di-
rection le reconnaîtront A ce portrait. On serait
dans l'erreur si l'on croyait que le Cours de con-
trepoint el de fvçue, publié sous son nom, con-
tredit nos assenions A ce sujet; car Clierubini
ne songea jamais à écrire un traité doKmaliqoa
sur ces matières. Jt avait lait pour ses élèves des
modèles de toutes les espèces de conirepoial*
simples et doubles, d'imitations, de canons rt
de Fugues : une ou deux feuilles de principes,
assez semblables i ce qu'on trouve dan* l'oa-
vrage de Matlei, précédaient le* exemples :
tous les élèves de CherubinI ont copié ces
feuilles et savent comme mot ce qni en est.
L'idée d'une ipéculatian sur ces modèles vint à
je ne sal* qni; mai* il fallait un texte; Cbero'
>y Google
3M CHER
bin< D'en voulait point JcrircCa lui, je crois, Ha-
I6v7 qui ent la complaisance de se charger de
cette tlche pour son maître. Telle est la rtiili
sur le cours de eoDtrepoInt et de Tngne publia
■oiw te Dom du grand artiste.
ChenblDi a écrit en tHe du catalogue de ses
onTrigea une nob'ce en quelques ligues sur aa
jeanesse (!) : on 7 toÎI que Sarli De l'occnpait pas
lealement i écrire des eontiep^inU et des fu-
gUH, mais qu'il lui MsaK composer les airs de
seconds rôles de ses opéras; élude eicellente
qaldtlassatt IVIèTede ses traTani acolasliques,
entretenait l'hatHlode de la produclioD de se*
idées , et loi faisail acquérir l'eipérienee de la
miuique dramatique. An precnier abord. Il
semble que la mémdre de Cliambliii kH en
déTiut sur celte époque de aa vie, car la milice
dit qu'il obtint jtn 1777 ou 1778 la pension da
grand-doc Léopold pour aller A Bologne étudier
aoprtBdeSartl. Ce Tut, en alTet, dans les dernier*
moli de 1777 qu'il partit poor celle Tille. La
notice ajoute qu'il rota près de ce maître trois
on quatre ans; cependant tous ses ourrages
écrits dans l'année 1779 sont datés de Hilan , ce
qal n'indique qu'un an et quelques mois de
séjour k Bologne. L'eiplication de ce Tait te
troDTe dan* le changement de poiltian de
Sarli k cette époque. Fioroni, mallre de la ca-
thédrale de Hilan , était mort au commenconent
de l'année 1779, et, Sarti ajanl obtenn sa place
an coDccurs , CherubinI suixit son maître i
Milan et y adiera se« éludes.
Enrin , dans ranlomne de I7S0, commenta
pour le jeune artiste la carrière de compositeur
drtmaliqne par l'opéra en trda acte* il QuMo
Fabla , représenté i Alexandrie de la Paille
pendant la foire. C'eit (non premier opéra,
dit Clierahinl ; J'avait alon dix-neuf ans
accompUi. Il se trompe. Il en avait ringt.
Nous n'avons aucun renseignement sur le suc-
cii de cet opéra; car ClMnibini garde le si-
lence sur le sort de se* ourragn. Il y a lira de
croire que le QuMo Fablo ne réusalt que mé-
diocrement. Le Jeone maître étant resté sans en-
gagement pendant tout« l'année 1781, t1 n'écrl-
Tit rtoa pour le Uiétfre, i, Texceplion d'un
opéra commencé pour Venise, et non achevé,
par des moUh que Cberubiol ne fïit pas con-
naître. L'année 17S1 fut une des plus aclivea
de la rie de l'illnatre maître; car il donna, pen-
dant le carnaval k Florence, son irmida, en
trais actes; Adriano In Stria, aussi en trois
actes, pour l'oaTerture du nouveau UiëAIre
de Llroume, au printemps ; il Mesenzia , égale-
ment en trois actes, 1 Florence, pendant l'au-
tomne. De plus, il écrivit dix nodames ii dfiv
Tcdx, quatre mélodies à voix seule, un air avec-
orchestre ponrCrescentini.k Ltvourne, un antre-
air pour Rubini, clianteur qui avait alors de t»
renommée, comme ceini du même nom qne nous
avons connu longtemps après, et deux duos
avec Bocompsgnement de deux eon (faffiaur,
pour un Anglais. Dans l'année I7B3, lecalalogur
noua révèle un Tait longtemps ignoré, i sa-
voir, que Clterubini a écrit un deuxième Quiitfr
Fabio, en trois actes, rt l'a UU représmter h
Rome an mois de janvier. Nul doute qne cet
ouvrage ne fAt différent de celui qu avait élé-
joué en 1 780 i Alexandrie de la Pdlle ; car Che-
rnbinl a marqné cetui-d de la crod qnl Indique^,
dans (On Catalogue, l'absence de son nanntcrit'
on de la copie de ses ouvrages, tandis qu'il pos-
sédait le mapuscrit original de l'opéra d^ Rome,
en bio pages. Dans raiitomne de la même an-
née, n fit représenter à Venise l'opéra-bourTe en
deax actes inUtulé lo Spoto di tri, marilo
dineuwut.
I<a réputation de Cberubini s'étendait et pre-
nait de rimportauce , car on ht dans VIndice
tealralt de 17M que les Vénitiens rappelaient
il CkeTvbinio, non k cause de son nom, mais
pour la grice de ses chants (focconfe tneno at
no nome, dalla dolcewa df molcatUi):
On voit aussi dans le Catalogue qne ka Jésoites
de Fiorrace , dans le dessein d'attirer la (oale-
dans leur église, avaient Tait parodier on oratorio-
sur des morceaux de ses opéras, et qne Cberu-
btnl composa deux chieurs pour cet oratorio, qnr
fut exécuté pendant l'Iiiver de 1784. Dans la
même année 11 donna fldallde, en 3 actes, >
Florence, et AUssaiidro neWIiuUe, k Haotoue,
pour la Mn. Clierubini nous apprend, dan* ir
petite notice, qu'il paitlt pour Londres dans
l'automne de la même année.
Lk de nouveaux succès l'attendaient. Après
avoir écrit six morceaai, dont nn finale ponr
un pemeMo de différents auteurs, il fit jouer
au tbéltre du roi la Finta priTicipeisa, opéra-
bouffe en deux actes, qoi obtint une v(^e dé>
cidée. Moins heureux dans son GiiiUo Sabino,
joué en tTSe dans la même ville , D ne put le-
falre Tepcésenler deux fois , parce que l'onvraRc
fut assassiné par les dianleors (was mwr-
dered) k la première représentation, dit Bur-
nej (1). Le dégoOt que causa celle chnle air
{Il J cniml «Wnrf af mate, t. IV, p. UT.
>y Google
amniMitniT 1« lit «'éloigner de Londres , avant
ntow que !■ Miton fDt «cltcTée. Il se rendit i
Pnb ta nioit de Jutitel 17S6, et t'y établit,
K crojant pas peat-élre que ce mt poar il
longtemps. Son début n^ tut pourtant point
beurrai i ur le Catalogne non» apprend qu'il
éciiiit dam la même année ave grande cantate
piHir l« concert de la loge Olympique, snr te
■Djet â'Àmphion, mais qu'elle ne rot pas exé-
fotée. La partition de cet oarrage forme 1S3
pages. Dii-huil romancée d'Estelle, roman de
Ftoiian, publiées fn deai liTraisons, sont les
teulei prodoctlonB de Clierublni inscrites lous la
la dat« ds 1787. Il aTsit da se rendre h Torin
potn' j composer , VIfigatia en trtri* actes, qui
M représentée pendant le camaTal. Les aima'
nachs des théAtres dltalie nous apprennent que
cet ouTrage ent on brillint succès, et qu'il fut
jDQé dans la même année i Milan , i Parme et
t Florence. Vlfigenia fut l'adieu de Clierublni
1 sa patrie ; car, bien qu'il j ait Ait nu Tojrage
longtemps après , il tCj travailla plus. Parti de
Turin après ta représentation de son opéra, il
relooma k Paria pour achever la partition de
B^tophon, qui Tut son premier opéra TraDtals.
Là conunenta pour lui tme carrière nooTelle, et
s'opéra une tranabrmation complète de son
talept
L'administration de l'Opéra avait confié à
Vogel, auteur de la musique de la Toiion d'Or,
le poème de Démophon, grand opéra de Mar-
montel. Deux années s'étalent écoulées sans
que te travail du compositeur fOt achevé; les
»cii dlntempérance aniquels H se livrait babi-
turilement laissaient peu d'espoir qu'il put ter-
miner sa partition. Dans cette situation , Mar-
moatel exigea que son onvrage fût donné à Cbe-
niblnl, qui lui avait été présenté par un de ses
amia. tlneflèvre maligne conduisit Togel au tom-
beau le la juin I7BS, et le 1 décembre de la
même année le Démophoa de Clierubint Fui
représenté k l'Opéra. Il y produisit peu d'elTet,
el le public l'accueillll avec froideur. C'est un
corleax sujet d'étude blstorlque qne la partition
de eel opéra, «i on la compare h l'Ifigatta que
Gienldni avait écrite k Turin an commencement
de la même année. Dana cette dernière partition
la ntflodie abonde, et parmi quelques morceaux
pleins de charme on remarque un ttio de la
phn grande beauté. DémopJiott, au contraire,
ke noua offre que de la séctieresse dans les can-
tilteei , des motifs vagues, de nomhreoi déraott
de rhTtbme et de symétrie dans les plirases, el,
ce qui est pire que tout cela , une monotonie
langniMante dan* la couleur générale de l'oa-
BINI 36S
vrage. L'harmonie même n'y a rien de distingué,
et Ton s peine à reconnaître dans cette faible
prodoctlMi l'ouvrage d'un homme qui, bierlU
après, se lit eooaUérer i iusie titre comme un
grand maître. Tfot pouvait naître i'enibarrait
qni comprimait ainsi le génie de Cherubini ■Évi-
demment il éttti produit par lea exigences de la
scène française , auparavant inconnues an com-
positeur, et quil n'avait pas en te temps d'é-
tudier ; puis d'une langue peu mnsjcale qui ne
lui offrait pas let rhythmes cadencés de sa lan-
gue maternelle, rhyilimet si ftvorables k la con-
lextnre de la mélodiel La gêne et la préoccupa-
tion des difficultés se font apercevoir partout
dans la DémopKon; or le talent qui s'eterca
dans les conditions déTavorablei ne peut rien
prodnlre qœ de médiocre. De temps en temps
on aperfvit un eonunewemenl d'heureuse mé-
lodie, par exemple, dan* Tair Faut-il m^it
gve Je déclare, et dans eelui-d. An plaMr de
voir tant de charmes, etc.; mais bientôt les
détestables vers prétendus lyriques de Harmonlel
viennent dissiper ce parfum mélodiqne qui sem-
blait Toutoir s'exhaler : le pauvre ChemMni ne
sait que faire de ces vers de toutes dimensions,
qui tantél rohtlgent h Ikire sa phraae da dnq
mesares, et tantôt ne lui en permettent qne
deux, on te eontraignant à augmenter la valenr
des temps musicaux pour faire deux mesures
avec une. La composition d« cet opéra dut être
pour lui un loiig supplice.
En 17H9 Léonard, colfieur de la reine, obtint
un privilège pour élever i Paris un théitre d'O-
péra ttallen. VIotll fut chargé d'aller ra Italie
Former la compagnie parmi les chanteurs les plus
renommés. Ceux qu'il ramena méritaient d'être
classés parmi les plus habiles de tllalia : c'é-
taient VIganont, Handlnl, la Morichelliet l'ex-
cellent acteoT Itanïnelli, qu'on revit à Paris envi-
ron douM ans plus lard , et qui n'avait rfen
perdu de son beau talent. Ces chanteurs Dirent
mis soos la direction de ChenibinI , poar ce qui
concernait la dlslrihution des r4Ies et pour tout
ce qni était du ressort de la musique. La troupe
fit Bon début dans nne espèce de bouge qu'on
appelai! {«fhéiffreite la foire SaM-Germalti.
C'est là que furent exécutés , avec nne perfeetlMi
jusqu'alors Idcoobik, lesmdHenra ouvrages d'Ao-
fossi , de Palslello, et de (^marosa , dans lesquels
ChembinI avait Introduit d'exceltenls morceaux
4e SB composHIon. Tous ces morceaux étaient
marqoéadn eacliet d'an talent supérieur; ils ei-
eitèreut une admiration générale. Bien des ama-
teurs se souviennent encore dudélicieus quatuor
Cara, da vol dipeitdt, qni était placé dans les
>y Google
366 CHEI
Viaçgiatori feUel,\el du Irio [méri dam l'Ila-
liana In Londra. Ces production» oRl-ent no
sujet (l'étude plein d'intérêt, si on l«s compAra
STec Dcmophon, et surtout ayec Lodoltka, opéra
franfiis que Clienibini éerlTil dang le iMata
t«nipi. Elles prouvent que kur aitlear ivtK akira
deux manières tris-dUlindn; Tune, simple
«omme celle de Cimirosi et de Psisiello, et qui ne
se distinguait que par une pireté de stjle supé-
rienra a tout ce qu'an umnaiiuit; l'autre, Bérère,
ptoi harmonique que inéladique, ridie de d^
tallt d'initrumeulalian, et tjpe alors inapprtdé
d'une école nouTeile, deslinée à clianger toute*
Us formes de l'art.
Cberubinl , dans le même temps , était occupé
' de la eomposUion de Marguerite d'Anjmt,
tipéra«i troisactes qni se (ut point adieTé, mais
dontil écritithultroorceaux qui se trouvent parmi
ses manuscrits oriftiBaux- D^jt il était préoc-
cupé d'oust;le profondément dramatique et nou-
Teau que lui avait intpiré le sujet de Lodolùa.
11 mit liesucoup de soin dans la partitioa de cet
ouvrage, qui fut représenté en i;ai; celle belle
composition, où le développement des proportions
dans la coupe des morceaux d'ensemble, la nou-
Teauté des combinaisons, et les ricliesseï inslru-
mentales sont si remarquables, til une révolnlion
dans la musique française, et fut l'origine de la
musique d'effet que tous les compositeur* nu>-
demes ont Imitée avec diverse* modiRcations.
Aiwsi Tit-od ceux de l'École Trançsise, partieu-
lièremeDtUéhul,Steibelt,BerlOB, Leauenr, Grd-
tr; même, se jeter dans cette route nouvelle, et
y porter seulement des difléreDces qui tenaient k
leur génie. A le vérité, Moiart. avait déjk révélé
par ses immortelles compositions des JVocei de
Figaro et de Dois Jtton, tout l'elfel que peu-
vent produire de grandes combinaisons liarato-
niques et de belles dispoaitioD* Instrumentales
«nies k d'iieuretues mélodies ; nuûs ces ouvrages,
venu* trop tût, même pourque les compatriote*
de Mozart fussent eu état de le* comprendre,
étaient alors absolameot incoanusdes étrangers.
>'iil doute qae' Cbérubini n'ait suivi ses propres
inipij^tlons dans le genre nouvesn qu'il intro-
iluisit CD France : la comparaison de son stfle
.'ivec celui de sonillnstre prédécesseur le prouve
La révolution commencée par Lodoltka fut
nclievéepar^Itia, ou le Mont Sai7it-.Bemard,
et par Me'ilee. Malbeureusement ces opéras, dont
la musique excite encore , après plus de soixante
ans. l'admiration des artistes, ont été composa
sur des po&nes ou dénués dlnlértt, ou écrits
(l'un stjle ridicule; en sorte qu'ils n'ont pu se
mainleoir surtasetne; mais eequï pronvequll
n'a manqué i Cbavbini , pour obtenir de* suc-
cès populaires, que, des otivrages od plus inté-
reseanU ou plus raisonnables, c'est l'effrl d'en-
traînement qn'a produit l'opéra des Deitx Jout'
Aies, dont la musique est écrite dans le système
de ses aulrescompositions françaises, mai* dont
le poiine, plus intéressant, est roieui assorti
aux acrente de celte belle musique. Plus de deui.
cents représentations de cet ouvrage n'ont ]wa
fatigué l'entliousiaemedee vrais connaisseurs.
Toutefois, malgré la hsu)ta réputation dont
Cherobini jouissait dans toute l'Europe, il n'avait
point en Fraoca nn sort dignede son talm. Les
émalumenta d'une place d'in.specleur du Conser-
vatoire composaient tout son revenu , et sollk
saieat i peine ani besoins d'une familie non-
breuse. Le cliet du goût eniement qui avait suc-
cédé au Directoire, laissait dans l'oabli ce mène
bomme dont le nom était révéré en Fraoee, en
Angleterre, en Italie et surtout en Allemagne.
Vtntbli n'est peut-Urtpas le mol juste Id; c'é-
tait de l'aniipalliie qu'avait Napoléon pour Pan-
teur des Devx-Jowmtes, Ce eenlimoit a été at-
tribué à divers motifs; mais l'anecdole suivante
l>aratt en avoir été l'origine. Au r^our des tnil-
lantes campagnes dltalie,' le général Bonaparte
avait demandé qu'on exécottt devant lui anCon-
servaloire de musique une marcbe fort médiocre
composée pour lui |iar Paisiello. On profita de
cette circonstance pour lui faire entendre une
cantale et une marctie fneèbre écrite par Qie-
rubini ponr les fUDérailles du général Uoche. Soit
que le héros fùx mécontent qu'on ettt clianlé de*
vaut lui une autre gloire militaire; soit 1)011 fQt
blessé qu'on ne se fût pas borné k faire ce qu'il
avait désiré , il montra de l'Iiumeur. S'appra-
clianl de Clierubini , il ne lui dit pas un DWt dea
morceaux qu'il venait d'entendre, et se borma k
donner les plus grands éloge* t Paluetlo et a
Ziogsrelli, qu'il déclarait les premiers musiciens
de l'époque. Paue encore pour PaUUtio , ré-
pondit Clierubini; mais 2in^reUi.' Dès cemo-
ment il j eut entre le futur empereur el le grand
artiste un éloignemenl Invincible.*
Après l'atlentat du S nivAse, le premla ooo-
Bul reçut aux Toilerie* des députations de tons
tes corps constitués el de* administraliona d'é-
tatriissemenls puttlica. Le Conservatoire eaToja
aussi la ùenoe. Cbenibini s'; Iroavait avec les
autres inspecteurs tk cette école; mait.il se te-
nait caché deriière ses eolligiies pour échapper
k une entrevue qu'il savait ne pouvoir lui Aire
agréable- Jevt voù pas M. Chmililni, dit le
premier consul , affectant de prononcer ce nmti
>y Google
i II Frufaiw : Tirtiste Tut obligé de le monlrer ;
nuis U se dit pu qd mot.
Quelques jours après. Il reçut une iniiMiiiD k
dtner. Aprta le T«pu, Napoléon, marcliant â
gnadi pas dans le salon, «ilamB avec Cheru-
Uni, qui le suivait du mieux qoll pouvait, une
MDTerealion sur la moùque, dans laquelle il pas-
sait allernatiTenient de la langOe Italienne i Is
Innfaise. Le premier consul revint encore sur
sa préCéreDce pour la moaiqDe de Paislello «t de
Snganllj. Poussé k bout p«r le giand artiste, il
l'tcria tout k eoup : ■ Je Toua dU que j'aime
• beauooop lauMieique dePsiiIelloi elle est doaee
■ et tranquille. Voiia a*ei beaaeonp de talent,
< mail 10S accompagnements sont trop Ibrti. —
• Cllojen consnl , je me auia conformé au fplA
• des Français. — Votre musique bit trop de
• brait : parlez-moi de celle de Paulollo; c'est
• cdIe-U qui me berce douceoient — J'entends
• (r^lqna le eompoaileur), Tuuaaime* la mQ'
• ilque qui ne tous empéclie pu de songer aux
> aflairei de rÉUt. > Cette réponse ipiritnelle fit
franeer le aoarcll du mallre qui n'aimait pas ces
llixrtés de langage: Il na la pardonna jamais.
Le 4 octobre IBOl, ClierutHoi fit représenter t
l 'Opéra ^naer^ ou fAmour fugitif, eoiMie»;
•nvrage remarquahle par plusieurs morceaux
d'uie grande beauté, au nombre OesqEiels est
ane ouTe^lure devenue célèbre. Malbeurease-
ment le lîiret, enlièremeot dépourvu d'iotérèl,
en empêche le succte. Par respect pour le grsnd
talent de l'aoUur de la musique, l'atbnlnialratlMi
do théttre At Jouer on certain noa»bre de re-
présentations de cdle pièce, et la partition fut
gravée; nuis le public n'en comprlljamais leiné-
rite. La mauvaise fortune qui ponnuivait l'il-
lustre compositeur lit encore sentir son influence
dans le balM d'AetiUle à ScyroJ, dont Clieru-
bini avait composé la plus grande partie de U
nuBique, et qui tut >oué t l'Opéra en 1804. Il
•'; trouvait une «cène admirable de bacclianale
etbeaucoDp de morceaux d'une rare délicateace
d'expression i mais le goût fraufais ne put ad-
oeltie les gaucherie* d'Adilile d^isé en femme.
AcUtle est une grande figure antique qui n'est
pas lolénble dans nne sKuation grotesque.
Le peu de ressources trouvées k la scène fran-
talseparChervbinl pour l'existence de sa ramille
le décida, en 1S0&, k accepter un engagement
avutagens qnt lui était ofhrt pour aller écrire
i Tienne qnelqnei opéras. Fsrti de Paris avec
sa Ikmille an jwintemps , Il arriva Mentdt dans
la^Ue impériale, oà son premier soin lut de
présider è 1» mise en scène de sa LodtHilta. H
écilTil pour cet ouTTSge un air nouveau qui fiit
UBINl MIT
cbanté par madame Camjii, et deux entr'actes.
FatUlka fut le premier opéra dont la composi-
tion lui fut confiée. Il avait terminé sa partition,
quand ta guerre fut déclarée entre l'AiilricLe et
la France. Avec une rapidité qui teaait du pro-
dige, les Français, vainqueursanpasdecourse,
entrèrent à Vienne k t'improviste, et terminèrent
une campagne de peu de mois par la victoire
d'Aiisterlitt ^ par la paixde Presboorg. Napoléon,
appmant que ClieruUat était à Vienne, le ât
appeler et lui dit en l'apetterant i PiUique vou
éles iet, M. Ckerutflnl, lums feront de la tnit-
tijue ensemble; cotu dirlgeret mes coneeris.
II j eut en efTet enviroit dotne soirées musicales,
tant i Vienne qu'à SclHenbrunn : Cliembini les
organisa et dirigea rexéeufion, 11 rt<{ul en in-
demnité une somme assec forte, mais la faveur
impériale s'arrêta tt pour lui.
Le 15 février ISOS, faniika, opérs en 3 actes,
flit repré^nté kViennesur le théilre de la porte.
de Carinthie. Les beautés de cet ouvrage eici-
tèrent Kadmirab'on des artistes de cette ville.
Haydn et Beetliuven déclarèrent l'auteur de cette
belle partition Le premier eomposileùr dra-
matique de ton temps. Les mn^ciens français,
et Méluil lol-niêrne, souscrivirent k cet éloge.
Cependant les désastres de h guerre avsient
plongé la cour impériale et les hnbilants da
Vienne dans la tristesse. Les circonstances n'é-
talent pas favorables pour les entrepreneurs du
llii^tlre; l'engagement souscrit avec Cberiibini
pour les autres ouvrages projetés Tôt rompu;
l'illustre eompOïilear partit de Vienne le 9 mars,
et arriva k Paris le 1" avril. Trois semaines
étaient alors nécessaires pour francliir la dis-
tance d'une de ces villes k fairtre. Revenu dans
SB position d'inspecteur du Conservatoire, Clie-
rubiul expia dans un repos forcé la gloire d'un
succès qui semblait braver les dédains de Napo>
léon.
Une fMe improrUée au Conservatoire arcueil-
iit le retour de Chembini ï Paris. On j exécuta
quelques moi-ceaux de ses opéras, et son entrée
dans la salle fut saluée par des transports d'en-
thoDsIasme. Cette protestation de tout ce qu'il J
avait alors de musicims distingués k Paris et
d'une jeoaesie ardente, contre la défaveur impé-
riale qui frappait un grand artiste, loin A'ètre
favorable \ celui-ci, ne pouvait que lui nuire. Le
même délassement continua de pe«er sur Clieru-,
blni.dont ledéconrsgement estmarquéd'Dnema-
nlère bien sfgnilicallve dans le catalogue de sa*
œuvres; car les années 18M, 1S07 et 1B0S n'of-
frent que llndieation de (ïagmenls de quelque*
pages. Vendant toute cette époque , une occupa-
,Google
S68 CUEJ
Ûoa trifole dsTint pour M ud gotl paulosuj el
lui Bt en quelque sorte oublier la mu^ue : «Ue
cMuiiUit à deuluer k la plume, >nr des cartes à
Jaunr, dei figure» a des Mènei dout le« IrèOes ,
plqoei , cœan on carmui fonnaiMil des partie*
iDlëgranl«a. Il emploTail qoelquelbit k ce travail
tept ou huit beuru dans une Huk jourBée. Cet
d«ulu, oùl'oD Irouiail aouicnt nue iaugiiutian
orlgiiiale , ételeot reçliercMi pat m* amis et lui
faisaJenl oublier lea diagiliii.
Ccpeadant quelques ami» e«ajtreot de xain-
cre lu rtpugBancea el le* préTcoUonidu maître de
l'empire : ils engagèrent CbenibiDi i éuin un
opJraiUUeopour le tbMtrgdee Tuileries, et Cre-
sceatiai promit de dianter le rôle principal. Le
compositeur se laiisa penoader, ^ quelques mou
apri*, la partition de PlmtiuiçUotie M adwTée.
PlmmagUtmel ooTnge cbannant, d'un genre
abaolumeat dUIiraot dei autres produetioiu de
Cberubini, et dans lequel on troufalt quelques
scènes de la plus beareose coDcepUon I NapoWoa
parut étonna quad on lui eOt dit le nom de
l'auteur de cette <eaTrei il montra d'abord quel-
que utiifactloB, mais il n'en résulta aucune
amélioraUon dan* le sort du compositeur. Tant
dlojuslke derait porter le découragement dans
l'tmede l'artiste; mais loul i coup, an milieu
de la disgrlce oii il était tombé, do» circoas-
lances imprévues guiderait Cberubini *er« nn
genre nouveau qu'on peut considéref comme nn
de* IHrea les plue solides de sa glolra. Il venait
de s'dolgner de Paris, pour goOler, cbei H. le
prince de Cldnu]', on repos d'etptit,nn calme,
dont [l éprontait l'impérleui bêtoln. Il était dans
ua de cet momenta de dégoût da l'art qu'il n'est
pas rare de reucoutrer duu Is vie de» plus grauds
artitic*; main, pour donner un aliment à sones-
prit, B s'était épris de la botanique, et semblait
ne vouloir plut s'occuper que it celte science.
Or il arriva qu'on voulu! exécuter un Jour une
■MSteen mutique dsni l'élise de Chima; pour
la ffite de Sainle-Cédlej nuis, pour réaliser ce
projet, il manquait précisément U muùque de
la messe. Ou eut recourt i Cberubini. Le prtei-
dent de la société d'Iiarmonie qui avait formé le
projet vint, à la tète des mueiciens, expod» k
l'illustre maître avec timidité l'objet de leur dé-
sir. Non, cela ne ig peut pai, lut la réponse
brèie et sèclie par laquelle Clierubini accueillit
cette demande; et tel avait été le ton dont elle
fui prononcée , que le» pauvret barmoniales n'o-
tèrent iouater et se retirèrràt confus. Parmi les
bsbilanl» du chtleau, tout le monde garda le
wlenee sur ce qui venait de se passer, dut la
craiolc de contrarier le maitre.
remarqua le lendemain que Clte-
nibinl se promenait seul dans le parc, d'un tir préoc-
cupé, tana laire son excursion boUniqne de cbe-
qne Jour. Hadane de CMmt; recommanda qu'on
ne le trouUU pas : mais die fit mettre do papier
de musique aor U petite table dont il seaerrait
pour ton berbier. Le soir venu, cbscim prit
dans le sslon set babitudet ordinairca, tant pa-
rattre remarquer ce que Eaitail Cberabini. BienUI
on le vit, assis k ta table près de la clwminée,
tirer de grandes barres de parlition et «aire en
silence, saoi approclia-dn piano. Le lendemain
il ne deeoeadil pas de sa ebambra avant l'Iiente
do dlnw. Après qoelqnei jours passés ainsi, U
appela Anber an idann , lui mil soos les jeux tt
partition d'an £yrto fc troU voii avec orcbettie,
GODlla la pariie de loprano à U~° Duebambgi,
pria le (Mlitee de ebanter la batte , et se charge*
dn limir. Ce morceau était te premier de la
mesae en fa devenne al célèbre depuis Ion. Des
eiclsmations tdmintives «'éclitppèrenlde lootet
les booebet sur eelle belle compodiion. Cben-
bini écrivit ensuite le filoria, dont la beaaié m
laitse rien à désirer dans le genre paaeuU, soit
qu'on le considère so«s le rapport de la Boaventé
dea formli, loll qu'on i'; attaebe k l'eiimeo dn
■Ijle ef des qualités de l'art d'écrire. CliemUoL
avait do te renhinDer dans let maDurcee que
lut oTIMI Oiiinajr pour cet onrrage : or on n'j
trouvait alori ni litDie-coBtre ni contralto i de là
robUgation d'écrire t trois voii. Dans riaatro-
menlatlon, on ne voit qu'une Mte, m tiaiioB,
deux clarineHei el deun cors avec les Instru-
ments k cordes, parce qui! n'y avait pat autre
clKwedanslaviUeimtis, avec ces faibles raofeos,
le génie du maître k tu prtMinlre let plus beaux
erieti de la musique moilonie.
Le Kyrie et la Clorla avalant pu teols être
lenninés pour le jour indiqué : ils Inreat exécu-
tés tsHt tricB qne mal k Ctdmaj, le il novembre
lUWiraeii.derelanrkPNit, Cberubini écrivit
le Credo etlceautieamorceauidslamettepen-'
dut les premiers mois de 1809, et l'ouvrage en-
tier fut exécuté k ItMMet du prince de Clumaj.
«u moit de mars de la même annte. Let dua-
teurs n'étaient pas en grand nombre, maii tous
btbilei et possédant de bonnes voix. Psrmi lea
TlokHudei'ordieitre,oararoBrquaitBaiUot,Rode,
Ubon, Kreutier, Habeneck, Maïas, Grasset, etc.;'
la partie de violoncelle était jouée par Lamare,
Duport, Lensseur, Bandiot, Norblio; Tulou,
fou^l U Dùtci Delcambra, le basson ; Lefebvie'
et Dteosta , les clarinettes ; Frédéric Duvernoy et'
Domnicfa, les eori. Je n'oubtieni iamaii l'cnet
que produlut ce Iwt ouvrage avec.de tek ïntei-
>y Google
prttcs. TooUi lei cékébriUc d« Pailt , en quelque
gare que ce Mt, MiiiUitiil i, celle edrie, où
b Rleire àa grand conpoMteur bcilb de «on
4clal la plus lif. PvtUal l'inlarralle qu'il ; eut
MlrtleefaHa etIeCr«de, de* poupei le fot-
ntecBt diM lu MkNW, et tout le monde exprima
OD* adnintiaii nnt réierre pour celle corapo-
liUui d'uB genre BoaraiB , où Cberabini a'ëlait
pla(^(»4leatusdeloiisleimu«iciaiu quliTikat
toit )iMqu'aloi« dau te itit* d'^jUse coBcerté.
La rjnolmi des beauté tMrta de la Tugoe et
do coitiepoint avec reipceulan d'an caractère
dnoiiliqiMS, et la ricbeue dei eRet* d'initrumea-
liUea, met ici le génie de Cberublni bore de pair.
La mttu d0 Keqmem, coonue soaa le non de
Hoiatt , n'a paa celle Kér^rité de ityle; eUe ap-
partint an. genre de rharuonie etkmaDde et au
t/M inatnunantBl. Leauecèa qu'obtint dam toute
l'Europe le bel ouirage dont il tient d'Un parlé
d'aatrca. La nstabratio» de I':
fru>çai«e , en taliaot cwtei' Peapèee de proeorip-
liao cpii peuit *ar Cberabini , loi fbanll dea oe>
cations frtqneflles de déployer aon génie dau
<« genre. En 1816 11 uiccéda k Martini dani
f'emplo) 'de surintendant de la muricpie du roi, et
dti Yon U dut écrire beancoup de mesaes et de
motets iMHir le wrrire de la. cbapelle roT^i il
n'en a été publié qu'une partie, mais ti plupart
de ces outragea sont cmsidérét par le* srtlites
comme des cempetilkMis d'un ordre trii^leié.
De* ciitlqnes et de* Uograpbet ont dit que la
Muiqnede CtaerubinI manque de mélodie; LU ohI
nême refusé k l'artiste le génie aésestaire pour
CBinTeateT i lear erreur est érideate. ICireOt-ll
^ve ie dtM de l'opéra fÉpieure, écrit par ee
compositeur, que la grande ictee de PHnma-'
^ms ckantée par Creaeeatial , que le délieleos
air des Mctuéraget, si souTeat chaulé atee
•accès par Poncbard, que cpini i^ÀnaerAm
■ehethii (Jmnei/Ulet atai rtganU dtr»x) , et
que le chceur il *d*tb de Bla»eh« de Pxo-
eaiee, il ler^t prouTé que Clieniblol é lait doué
■le la Tacullé d'irnaghier des mélodee plus neu*et
de ronue* peut-être que beaucoup d'uilra ma*
dlniae. La mélodie alMude dam la Deux Jow-
Met; mais telle est la richesse de l'harmonie
qsi l'accompagne, tel était l'écUt do eoh>ris de
-l'ioslrumentation à l'époque où parut cet ouTrage,
ItUe était anrlout alors riasaffisaïKe des lumitrw
du public pour apprécier les eombliialsoas de
toute* ee* beautés, que le mérite de la mélodie
ne fui pas apprécié k u juste idenr; ce nsérile
iliipsraissait au sein de toutes ew choses dont les
JBINl a69
Franfsja n'aiaient pas l'intelUgeace. Les mêmes
.eritiques et les mêmes biographes, qui ne lavtot
guère-de quoi ils parlent, assurent que l'auteur
SÉUta et de Midie manque d'originaLlé; or,
OM dea qualités les plus remarquables des mtio-
dies qui Tienaenl d'être citée*, ert prédaétneot
l'orl^altlé, car les formes en sont riisoluiMBt
bustldes, quoique gracieuses, il est un déhot
qui aurait pu être si^ialé arec plus de justesse
daju les œuire* dramatiques de Cberubini, et
qui a pent-élre nui plui que toute autre caoce
an luccè^ de ses ouvrages : je «eux parler d'une
eerlaine absence de l'intliact de la seine qui se
lait remwquer dans les plus bellee productions
de son génie. Presqne toujoun le premier jet est
beoreux ; nais, trop enclin kdételopper ses idées
par le midte d'une admirable facture, Clieru-
Irini oublie le* eiigeacel de l'action ; le cadre s'é-
tend sous M maio , la musique seule préoccupe te
■meicien, et le* altuationB devimnait taugni*-
n>(«*. Qu'on exsinine stcc vita toute* les graor
des parttioos de Cberubini, et l'on verra que
tontes reproduisent plus ou moins ce début-
C'est encore ce même début qui empêcha le
suecAs du Cretcendo, opérs-comique donné
par Cherabkii au thtttre Fe^deau le l" leplem-
bre ISiO. Poui'nne pièce l^ikie en un acte, II'
aiait écrit une pirlliion de bit pages en petites
Boles. Ces longs déTeloppemcnts détruisaient
l'action soénique. Il j aiait cependant dans cet
ouTTage un air diasté par Martin, dont l'ori^-
nalili était bien remarquable ; le sujet était U
dcecription d'un combat, laite k un homme qui
déleste te bruit : l'air ee cliantait k demi-ioix et
l'orchestre scciwapagnait pianttHmo. Rien de
plus piquant que cette création dti génie de Che-
Le a atril 1811, Cberubini lit jouer k l'opéra
les Abeneéraçet, ouirage en 3 actes, daus lequel
Il j avait de grandes beautés, mais dont l'action
était lente et fivide. U n'eut point de succti.
Après celle dernière épreuTe, le composteur
sembla avoir renonïé au tbétire, car pendant
vingt ans il n'écrivit plui pour la seine que
des ouviages de circonstances politiques, en colla-
boration avec d'autres musiciens. Le service de
la cbspdle rojate l'occupa d'ûlleura presque ei-
clusivement depuis ISIS. Ap|ielé en 1S21 k la di-
rection du Conservatobe de Paris, qui avait alors
le titre d'École rogaU de musqué et de dé-
clamaiion, il porta dans ses nouvelles funcllons
rsxacUtode scrupuleuse du devoir, l'esprit d'or-
dre qu'il arait eu k toutes les époques de «a vie,
d un dévouement entier k la prospérité de l'éla-'
Uissenent. Sévère, eiigeant envers les profeii*
>y Google
270 CHI
«eus et employés, comme il l'étvl pour lul-
mSine, il nieUiil peo d'amëtillé dans sm rap-
ports mer. le* artistei placés «h» md MtoriU.
Presque loiijours les deoiiDdes qq'on lui adrat-
laitétaienUcetieîllies piraa refua; joDTtnt m^ine,
avant qu'il sAt de quoi il s'aglsiail , uo no» t'a-
chappfit initinctîTemeDl de sa bnuche. Cepen-
d*nt il T aiait en lui un «entiniml «iucire du
Juste qui le fàkalt reveair d'âne première tm-
pr«ssion peu bTorabtB, si, sans êtreefTrajéde as
brusquerie, on lui iloBniit les eiplieations né-
cesulres. Son amoar de la régnlarilé ilait porté
■i ktîD qtie , tirent à diaque instaat u niautre ,
D comptait les minutes oli chaque cbgee dwratl
Mre Mta, Quiconque m le saUshlsail pas «oob
M rapport eoiralt giaid riiqDe d'élra md»-
ment gounnaudé. 11 tul arriTa même un jonr de
dire an marquis de LaoristMi , mlaislre de la
maison du roi , qui s'était rsti attendre pour ane
dlitritralion de çiii: Yoiu artivet bienjard,
Montelgnenr t Du reste, iiomme d'esprit autant
qoegrvnil artiste, il naît souTenIdes nots d'une
finesse remanto^le.
Quoiqu'on pQt lui reprocher un peu trop
de ninnties dut tes détaik de sa directioa du
ConseTTSloire, Il n'en est pu muas Tru quil
* Tele*a celte école, dédiue de ion ancieuna eptea-
d«ur pendant qu'elle élait plaetie dans les attri-
butions de M. Papillon de la Perlé, bitendanl
de* Menus -Pis: sirs dp roi. Le respect qu'Inspirait
le grand lalept de Cberabini exerçait son In-
fluence sur les profMsenrs et les él^Tes : la
gloire de ran nom rejaillinail sur rétabllssemtnt
qu'il dirigeait.
Les agitations et les grands éTéuments qui
(ronblèrent la France pendant Tannée 1813. et
préparèrent la ehnte do gouTememenI Impérial,
exsrpèrtnt uns doute leur inDnence snrClieru*
bini, car, après la représentai! on des Aheneéra-
get , on ne tniuie plus dans te catalogue de »es
ceuf rea qn'une romance [usqu'au mois de féirier
1BI4, c'est-t-dfre dans l'espaee de dix mois. Hdis
bien lOt l'sctiTlté lui rerint, et son talenl fut In-
cessamment occupé psr des oarngea de circons
tance. Parmi ces producliûns on remarque
Popéra-comiqne Boyard à Mizlèret, dont 11
composa la musique avec Cnld, Boieldien et
Riccolo; des marches et pas redoublés pour
U garde nationale de Paris et ponr la musi-
que d'un régiment pmssien; des chanla guer-
riers et des cantates stoc oreliestre. Ce Tut dans
cette même année qu'il écriflt son premier quB>
hnr pouri TialiHis, alto et basse (en mi bémal)
qui a été gravé Icagtempt après, arec cinq au-
tres. Ces compositions soat d'un ordre très-4tlt>
tingué : CItembIni y a nn sl)le i loi, t
tous ses ouvrages : il n'inaile ni la manière de
&B]rdn,DiucUedeHo«arl, ni celle de fieetbaiep.
La Société philbarmuniqn* de Londres l'ajiat
inrilé * se rendre en cette lille et i csnipncr
desmcHveani ponr se* concerts, il s'éloigna de
Paris Ters la finde tïnier ISI», et, dau l'espèce
de quelques mois, écritit une ooTcrtore à grand
orctiestre, une ajmpbe^ «ompUla, cl aa bjHM
an printerop*. i 4 voix et orcbeetfe,qniaélé
gratd k Paris qnel(|iMS ai
i Paria an mois de iaiUei
perdit, par U soppreseÎM dn Conserraloii^ sa
Iriace d'hupeoteuT de celle école, SMta ressove*
qu'il eût alors poor la suhrinlarn de sa lanSk;
mais biealM apris il es ftit indemnisé psr »
noninatkiD k l'une des place* de snriMndaat
de le ctwpelle du roi. II était parreae k llgide
dequante-aii ans lorsqu'il mt appelé i ce posle
iionorable; posilian dl^e do son tslrel ti de h
grande renommée. Cet Ige est raremuil edid de
l'activité; mais les tratani de l'iUasIn artiste
furent à cet égard une eioepUon trèe-ronwqaa-
bla. L'esprit est frappé d'MoBwnmt à l^ed
du catalogue de ses prodnetloiis à cMtéfo^ot
Le lernce ordinaire de la ehapalla des rni
UaisXVlUetCharietXot
elle le*
dont la durée m denit pu
«Ire pie* longneqnèlamciBedIleper lepfMit.
Cette oUlgition était nouvelle pour CheroHai,
dont le gteie était eeciin aux longs dévdoppe-
menla. Ce ne M pas sans effort qnll psntil i
mal* ta pradigieose habileté parvint k suiyaoler
-Isa obstacles , et cbtcaa des ntorceam qui Mrtl-
rent de ta plume pour le service de la chapelle,
pendant lee «jiMtone années snivanles, Srtal
naître l'admintion des artistes. Les ciaiJitiaM
donija viois da parler eipliqtMnt Peiignilédes
messes n' 174 , ISS, SOt, Itl, da catalogue de
se» otOTres, et B do supplément, dans lacompi-
nisoD qu'on en peal faire avec Ita messes solca-
netlas en fa et en ré mineur. Raremoit on eté-
cutait une messe enlière k la cbapelle do rai:
soafettttouleh durée de l'ofBee était rempli psc
im Kipie sdti d'un motet. Cette drcoutann
explique le nombre considérable de msrceaoi dé-
tachés qu'htdlque le catalogue des ouvrages de
Chenibini. C'est ainsi qu'on y remarque treiK
KffTie qut n'appartiennent pis eus partitiais de
messes entières; deux eiori*,- uaCnMlo,-neil
0 SalutarU, deux Sane^, deux Agitv Def,
deux Lllanies complètes de la Vierge, dem Poz
>y Google
(erntut&r, irvx Tmttum ergo, enfin dix-sept
notch diTcrs plus ou moisi d«Teloppéi. Outre
ceseompositioi» (Je musique religiease,on doit
citer cneore nos première metse de ReipUem
ponr qnitre roii et orchestre , composée pour
t^mnirersure de le mort de Loais XTI , st ta
tneut lin sacre de ClMrtei X; productions de
J'nrdre le plus élevé. Bien qu'on puisse repro-
cher pcnMtre trop de bmit et des tormn trop
dnraatfqnes su Dia irx 66 la première, l'trt
d'écrire 7 est si remarquable, tous les antres
mmcaux Mnt d'An caractère ï la rolsti IDÏISB-
eolîque et si DoUe, qu'il est permis de ranger
cet oaTrai;e parmi les plai beaux de son auteur.
Le der«ler morcMn, dans lequel t'trtiste a 'ex-
primé avec autant de simplicité que de profon-
deur répnisement de tant sentiment tital et
l'tnirée dans le repon étemel, saisit le cour et f
fait entrer la terrear. Cest le comble de l'art,
qu'une composition semblable. Lorsque la messe,
du sacre de Charles X ftil répétée dins nne des
tallea des Mêiiv*-Plalifrt, il n'; eut qu'un cri
d'admiration parmi ceux qoi auislelent i la
séance. On ne poDvall se persuaëcr qu'un homme
de soixante-cinq ans eot pu trourer en abon-
dance des idées si jeunes et si Iratcbes. Hum-
mel , qui était anprts de Cherubini, s'écria dans
un transport d'enlhooela^me : C'eil de For, que
votre tnesss/ Hnmmet', grsml amateur de ce
mêlai, ne crojallpas pouvoir fkire un éloge phis
complet.
Depuis la chute dee Abencéraçea , en tSf J ,
Cherubini semblait avoir renoncé au théltre,
n'ayant pris qu'une part de collaboration peu
Importante dan» Bayard à Mt-iièra, en 1S14. .
Sept ans après. Blanche de Provence, antre
opéra de drconetance composé k l'oecasion du
baptême du. duc {)c Bordeaux, eu collaboratioa
avec Bertm, BoieMieu, Kreutser, et Paer, lui avait
fourni l'occasion d'écrire quelques morceaux .
parmi lesquels on remarquait un cliceur, eom-
poEÎtiov charmante qu'on a entendue avec raiis-
Kement dans plusieuri conceris. Dans l'espsce
d'eaviroa vingt ans, ce Tut tout ce que le tairnt
du maître enranla pour l'art dramatiqne. Deux
foi» poortantU velléité de celte carrière lui était
revenue dann l'inlerville. La première pensée de
«on retour à la «cène lut fut suggérée par GuIU
bert de Pixérécourt, qui désirait rajeunir son
ancien mélodrame des Mina de Pologne, en
traduisant et arrangeant pour l'Opéra-Confique
Fani^a, composé ï vienne par Clietubini en
1805. Quelques essais turent faits; mais, en re-
votant SB partition, l'auleur de la musique se
persuada qu'elle n'avait pas les conditions néces-
saires de succès pour la scène française : il n'au-
JBISl 271
torUa paji l'iclièrentent de la tradnction, et l'en-
treprise (ut atjaDdbnnée. Il n'en fut pas de même
de la mi.ie en scène d'ua autre opéra dont il
avait composé Ja musique en 1793, et qni était
resté dans son porte IIïlh Ile. Cet ouvrage, intitulé
Koukoufgl, était un grand opéra en 3 actes que
la stupidité dvllbretto n'avait pas permis de re-
présenter. Ses amis en connaissaient des mor-
ceaux et désiraient que la musique fût adaptée h
nne meilleure pièce. Ctieruliini lui-même s'arrèU
1 cède Idée', et par l'entremise d'Auber il obtint
de Scribe el de Métesvllle une coopération qui
donna pour résultat Ali Baba ou les Quarante
Fotourj; sujet b'ré de» Mille etitneNidfs. L'in-
tention des deux littérateurs avait été d'emplojer
tonte l'ancienne partllion du mallre; mais Cha-
tiini trompa leur attente en ne conservant de cette
mosiqua qu'un petit, nombre de morceBnx,et
bisant un ouvrage presque entièrement neuf,
' dont le manuFcrIt original. Indiqué dans le cata-
logué, est de mille paga.Ctti en vérité quelque
ctiose de merveilleux qu'un musicien dont les
premières compositions portent la date de 1773
ail pn écrire avec la verve de la jeunef^se,
soixante ana après, une ImmenM composition,
modlder son talent avec une rare facilité ,-sans
'Cesser d'être lui-même, trouver des idées.(ïti-
ches el brillantes, quand on n'espérait de lui
que de l'expérience et du savoir, et rencontrer
des accentï d'amour et de passion dans un ccear
septuagénaire. AU Baba fui représenté M'Opéra
le 32 juillet 1B33.
Après ce dernier effort de sa muse dramati*
que, Cherubini ne perdit pas le goOt de son art,
mais il le cultiva dans ce qu'il oITre de doux et
de paifiihTe, n'sllendant plus nen Ai» produit de
ses ouvrages et ne travaillant que pour lui-même
etquelqaei amis. Des solfi'gcs pour les examens on
concours du Conservatoire, quelque» petites pièces
pourdesalbumj.cinqquatuors de violon, un quin-
tette ponr le» instruments i cordes, eluoe messe
de morts ponr voix d'hommes et orchestre, rem-
plirent les années IS34 è ISil. I>an» lliiverde
IS38, il réunil cliei lui qneiques artistes, et leur
~nt entendre le quintette quil venait d'adiever.
Tous éprouvèrent la plus vive émotion à l'audi-
tion de cet ouvrage, dont l'auteur était alors Igé
de soixante-dix ans. Si l'on accorde que ce grand
tge n'était pas étranger i l'impression proiluile,
il n'en est pas moins vrai que tout 1c monde re-
connut dan» cette œuvre une fraîcheur d'idées
qui ne semblait pas pouvoir être le partage d'un
vieillard déjii pencbé sur le bord de la tombe.
La main de Cherubini était tremblante lorsqu'elle
traçait ses dernières émanations de son talent;
mais sa pensée avdt cooiervé toute m netteté,
>y Google
3T2 CHEB
toote M Tiguear. Dww ta trok uméM qui anl-
*ir«it, cette forte pentée client le repoi et ne
lirtHlultit pliu ijoe quelqoM tolfiSge*.
Kn TJiuinuit le nombre de compotitiMi pro-
dniles pendant cette longue et UborieiiM eifi-
lenee, et lei rangeant pac ordre de genrei,
nom y treiiToat : I* Orne omit* tolennelles
compitte* , dont dnq ont éUi publWe* en grandM
partittona. — 3° Deux neuee de Keqviem avec
orcbeitre, publiéei. — 1° de* Kfrte, Glot:la,
frsdo.Sanetuietit^ntudedlfenwdiBieniloB*
et combiiiaiaoaa de toix et dlnatitiDaenli, demi
la rénnioD rotmait le teniee de dnq antrei mes-
aea poor ia chapelle dn roi da France : une par-
tie de cea outrages » été publUe. — f Credo i
g TOia arec orgne, dont la Togue a M pnblMe
dans le traité de compaaltion de l'aaleur de cet
article, pult dans ceint de Cbembini. — i' Deux
Dlxit. ~B'UnMagtii/ital, à quatre Toix et or-
cheitre. — 1° Un Miserere, k 4 ntt et ordiee-
tre. — S° Un Te Deum , k i itAt et orclieatre.
' - 9° «iMtre Litanie$ de la Vierge. — 10° Deux
Lanieatallotu de Jérémie, a 1 voix et orchestre.
— 11* Un Oratorio, — ii°TreD[e-bnlt motets,
gradiieli , hymnes, elc. , arec grand ou petit or-
cheatre, dwit une parlieaéti publMe. — 13° Vingl
anliennet aur le plalo-cbaBl , 1 4, & et S voix. —
14' Trelse op4raa Italiens. — a' Caoqnante-
iMuf airs ibilens STee ordiestre poor direra
opéras. — le* Neof duos, idem, — 17* Cinq
trios et qnatooit, idnM. — is* Sept morceaux
dVnutnble, Analei et chaara, f4(eM. — I S* Quel-
qMS madrigani itdoia. — H* Seiie opina fran-
çais, dont ae(rf n'eut pas 4lé publiés en partition,
et quatre oat M bila conjointenieat «tcc d'an-
Ires compMileut*. — 3i* Un BaHeL — IS* Dix-
sept ain et antres ntorceanx pour dea opiras
français, arec ordwstre. — 13* Dix-tept gran-
des cantates et autres nwrceeoi de drcooslance,
uec orchestre. — U* Suit hymnes et chants
réTQlutloimairei arec ordustre. — ii' Sdiante-
dix-Mpt nocturnes et ditnts italiens, rMnances
franfaises et petits morceaui de dreeaaCanc«. —
16* Un grand nombre da canons. — 17* Une
multitude de solfies ï 1. 3, I et t foii. _
3B° Symphonie 1 grand ordiettre. — 19* Onrer-
ture, idem. — 30* Des entr'actn, marclies et
CODlredauH», idem. — 31° Qninu marches et
, pas redoublés pour dea instromeDts t vent —
31* Six quatuors pour deux liolona, allô et
basse (grafés}. — 33* Un quintette, idem. —
Si" Sonate pour deux orgues. — 3à° Six sonates
pour le piano (gracies}. — 36° Deux pièces pour
deui orgues k cylindres. — 37° Grande fantaisie
originale pour le piano , composée pour M°" Du-
dtambge. — 38* Morceaux détachés pour divcis
iDatnnnents, etc. Les iadicalioDs qu'en vlMt de
lire ae lont qoe sommaires ; pior tMmttn ta
lilrei et llmporlanee de tontes ta cea*r*a dn
0Wtd artiste, il hnt c«nsnlta le Catalogne ^oe
inl-méne en atah dressé aree l'esprfl Hétkodi-
que qui le distinguait, et qu'il a aeœnipafntda
note* inléreasantei. Ce cablogue ■ «àfàtm
par Bottée de Toalmon, sons ce titre : JVnUee
iet manutertlt mttograpket de la winHjMe
œmpotée par /ini M.-L^-C.-Z.-S. CksnMt,
«x-furiMfasdanf de la imiMq*edurvé,élrte-
(nir du Conservatoire de muiq*e, etc., fie.
Puis, 1U3, ln-S*de 3a pages.
Apràa aroir été pendant ringl a
da Conservatoire de musique de I
Uni fat nommd protaseni
celle écale, en leiB; puis il en deriat le di-
recteur, en 1811. Les Mtes pcjncipaui da aoa
cours de composWon ont Hé ZlmoMrman , Bal-
ton, HH. Ualévj et Lebome. longtemps anpa-
ratant, Auber arait appria da lai le coobcpoinL
Détenu surinleDdant de la musique du roi en
1816, 11 en a rempli les fonclioM jusqu'au mois
d'août IgSO.'A cette époque, la chapelle du nia
été supprimée par l'effet de la.i^olulk» qui a
changé le gouvememenL Nommé ctievalta de la
Légion d'Loanenr en. 18is, il est dereau depuis
lors offioiei de cet ordre, puis coamandissr et
chenller de celui de SatnUlUciMl. LlHliMtdfc
Hollude, L'Académie de musiqiM de Stnektata
et l'Académie des beau>arla da rinatilnl de
France l'aTalent admla an iHBbfe de leurs inea-
bres. Ciierubini a Ut partie dea diiora jurys
d'examen des pièces et de la musique pour la
réception dea oorragea k l'Opéra, depuis 179S
jusqu'au moi* d'avril 1814. Satire de la direction
du Conserratolre en 1841, à cause de sou
grand tffi , sa santé dédlna asaei rapidement, et,
le ismara 1841, il exiûradans sa quatre-ringt-
denxtène année, laissant t sa famille un nom
illustre et réitéré, k la posiérité, des «uvres qsi
seront toujours admirées des counaissenia.
On a puUlé sur ClietuUni phisieurs aolkes
parmi lesquelles on rentarque : — 1' £. Cheru-
b'iTù'i Itune Biographie \md xtlhetltehe Dar-
stcUung leine Werke; Erturt, 1809, in-S*,aTec
son portrait — J." Loménie (Louis dej : M. Cke-
ru&ini, par un homme de rien (psendwyine
de M. de Loménie); Paris, 1641, in-13. — 3°Miet
(Eilme- François- Antoine) : Notice tnr ta vie et
les ovvragade Ckerublni (S.-L. et S.-D.);
Paris, 1841, in-S*. — 4°. Place (Charles), Estai
sur la compniltioji musicale : Biographie et
analyse pkrénologique de ChembM, Paris,
18)1, in-B°, avec une plancl« représentant le
tableau pljrénologique de la lile du maltrfe
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CHERUBINl — CHEVAUER
!T3
L'autcnr (le cette notice , médeciD plirénolugue ,
EiiW à Biiixcllis |«r Miite du coup d'ÉlaL du
IdéeembH i85i, ■ pour objet de démontrer J«
lrès-r*Due donnte qo'il n'j avait dan* h cermu
denilmlre artlale d'autre Caealt^ que celle de It
CMthiniiuQdea ku. — 6° HccLieuli (Luigl} :
SotUia ntUa vila e tidie opère H L. Ckent-
iMi Floreece, IBti. On a gravé ud puKrait de
CbeniUni, d'après le beau tablexu de Ingre*.
CHESNAYË (H. DDCHuaH ni la), juge
m tiibnnal de première iiutancedu dé-
it de la Seine, tllg d'un aDcien luagUtrat ,
ctX at en Honuaadie en l7GS. 11 a hit impri-
mer DB Éloge funèbre de T.: X.-. F.: Dalay-
Toe, otuie» dignitaire delà S.-, loge des Neaf-
SoKrt , Iv dora cet ateUer,par le F.-., etc.;
Patin, 1810, iii-s°.
CUEUNIER (...), musicien franfais, vécnt-
*ers l« milicD du leliième siècle. Il est connu
pr une snile de dunsont Irançaises h quatre loix,
qui forment la pioa grande partie du sixième
lUre de la coUwtioD rare et prédeuae intitulée
Treitle-efng Umrei det ehëaitoia nouvellei
à qnatrepttraa,d9iiUvenautheurs;à Pa-
rit, par Pierre-AltaingnaBt, 1630-1049, in-4*
oU.
CHEVALIER) musicien delà musique de
la ctiambre de Henri IV et de Louis XIII, jouait,
du TioloD et de la Tiole btlarde appelée qtUttle.
Dans un catalogue des ballets da la cour, à
quatre et cinq parties, faits par Michel Henrj
{mas. de la Vallière, i la Bibliotlièqua de Paris ,
n" 3&13, neurlème portefeuille), l'un det Tingt-
quatreiioloiu delà grande bande de Louis XltJ,
on Iroare ce passage : ■ Sept aira soDoei ia
• nuict de Saint-Julien, eu 13S7 , par noua Che-
1 valier, Lore, Hettry VAimé, Lamolle, Ri'
• cAa<n«, etaullres, sur luths, eeplnelle<, man-
• doret, Tioloiu, lliwlas i neuf trous, etc., le
■ tout bien d'accord, sonnant et allant par la
• lille. Benry flst la plupart des dessus; les
• parllee lors u'esloient qne cinq. PlaïUon y
■ jouUt la <|uiDta, al depuis lors ChevaUer a
■ faicl ausd la quinte. ■ On roit par ce cûlalogna
que ClwTalier était «olenr de la musique du
ballet de Saint-Julien dont il est ici question.
Ce musicien parait avoir été un des plus habiiea
de aon lerops, en France, pour la composition
de la .nunique instrumentale, et surtout pour la
musique de ballet. Henry donne, dans le catï-
logiK indiqué précédemment, la liste des autres
ballets composés par Chevalier; en voici les li-
tres : 1 ° Ballet det Ei^ants fourrés de malice,
à cinq partlet, neuf airs 2" Ballet de Tire.
taine, faicl le lundi grat, dansé ou Louvre
devant Henri le Grand, qualre airs. — Z" Le
ballet delà 3larlée, faUl far le comte d'Au-
vergne, let partlet (accompagnemcol) par Che-
valier, qnalre airs (IflOO). — 4° Le bailel det
Yalelt defaitas, deux aira (liw9). — 6° Le
grand ballet de fiemoun, quatre airs, is [é-
vrier ([<D4}. — e' Le grand baUet faicl an
mariage de montieur de Vendant à F.ontai-
n«bIeau{E)jnillel 1609). Le premier air seulement
titde Chevalier. —7* i«ta{M detGerudela
reine Marguerite (IS09}, trois aira. — 8°£at-
lel du roi Arlui, dansé cheî la reine Mar-
gwrile (leod, 16 février), sin siis. — S" Ballet
de motuiear ^eiliniphfti (Louis XIU), janvier
lUH, cinq airs par Chevalier. — lo* Grand
baUel, idem ([S09), cinq airs. — 11' Battel
des Morfondvt (1S09), septairs.— 11* BalUt
de cinghommetelcinglUleslii99),lréKt,iTt.
— 13* Ballet det Dieux(\ia9), treiie aira. —
U" Ballet det Sibilols (leoi), trois airs. —
1!>* Ballet det Souffieitrt d'aldUtnie (ItM),
quatre aira. — 16° BalUt det Jvifs fripiers
(1U4), première partie, cinq airs; deutième par-
lie, deua airs. — 17* £aUel faict par moniletr
de Batsompièret (leM), parties de Chevalier.
— ii' Bailetdes JaniiSairas, idem, sU airt.
— ir B^Ut detrieiUet Sorclèrenii9i), sept
airs— 10* itaUet des Garfontde taverne (1593),
cinq airs. — 31° Ballet det Sarratlnt (lâss),
I qnalre ain. — 11° BalM det Jvifi falel par
i monsleiir de Kemourt lortqyie le due de Sa-
' voge aUoitt à Paris, quatre airs de Chevalier.
, — 33« Ballet det Halstres det complet et det
\ Mar^oeUliers , tlaq aira par Cbevalier (teOé).
I — 14" Ballet det Amoureuls eontrefailt
'. (1610), cinq air* par Cheralfer. Dans le* Alrt
, de conr mi* en tablature de iuOt, pu Gabriel
Bataille (Paris, Iflll, 1 vol. ia-i"), on trouva
l'air de ce balltt, inlitulé Bécif aux dmnei. —
IC BiOlet de Monsieur de Yendotmi (IB08),
neuf airs. — 16° Ballet des Indiens (1608), sept
aira. — 37* Ballet det Hermaphrottttet (1608),
qualre airs. — 18° Ballet du Prince de Candi
(1S05), qualre aira. — 19> Ballet de la Beir\e
(ai janvier 1609), trois airs. — 30° Ballet qve
le Roy fitt à Teurt, revenant de ton mariage
à Bordeaux le jour du mardi grat ( ie fé-
vrier 1016). — 31° Ballet de la Reine, faict à
Tours au retour dt Bordeaux (1616), troi*
sirs. — 3lB Ballet de Madame la duehetse de
Roban (1617), sept airs. — S3° Ballet det
Chambriiretà louer (1617), quatre air*.
CBEVA.LIER DE ManatAL (MiKJuHa),
née i Paris le 10 avril IBIO, s'est fait coonaltre
comme poète et comme compositeur de n>-
mances. Elle eu a publié trois reeu^ls eomoie
Album, avec accompagnement de piano , k Paris
,Google
CUEVAUER — CHEVESAILLES
chez ChalliaL H"* Chevalier da Montréal a Tait
Imprimer beaucoup de piècea de poëales, dea
odes et d'autre» pradnetioD» litténirea.
CHEVË (f^aïuj, intlen cbirurgien de la
mariap, nd en 1804, à Douarnenei (Flnislèra),
l'est Tait connittra d'abord par une Ihèu remar-
quable, piibtiâe en 1 830, sur la Serre jaune qui a
régné an Séu^l en lft30;(UTalt été décoré en
1831 pour sa coadulle lora de cette épidémie.
Ayant épousé la aœor de H. Aimé Paris , Il l'est
épria de pasaian pour la propagation de la mnsiqne
par la nâétbode du méloplaite, et aqulttél'en-
sfigaernent de la médecine (il ne la pratiquait
pour atMi dire pas), pour fonder des cours de
■noElque vocale par cette méthode. Ardent propa-
ge tvur de la métliodede Galin modifiée par sn suc-
ceueun.M. Cberé a pabllé dlters oùfragoi poor
l'nsagcdespersonDesqoi eulTentset cours, entre
antres .- 1* Méthode tl^eniaire de musique
vocale; Paria, Imprimerie de Haoquelin, 1^44,
1 Tol. ln-8°. La partie technique seule de cet oo-
irage est rédigée par M. Clioté, les eiercices
pratiquas sont de M" ClMTé. Un quatrième ti-
rage de la Eeptitme édition (cllcliée) du mène
ouTTagepotte le litre suinnt : Méthode ilémenr
tain demtuiqve vocale, par \M. et M^ Emile
Chevé. Ouvrage repoatsé à l'unanlmHé , le i
avrtl IBM), par la eomnUufon du chmti de
la vtOe de Paris, composé» de HM,.., etc.;
Paris, cher les auleors, octobre I8S7, t«ol. gr.
In-B°. — V Méthode élémentaire d'harmonl»
(une »— OheTé}; Paris, 1840,9 Tol-in-g°.
— 3> Appel ou bon teru de toutes les nations
4x1 désirent -voir se généraliser chet elles
l'enseignement musical; Paris, 184S, gr. iu-S"
de 79 pagee. Les eiagérations et les assertions
haatrdées qui remplissent cet écrit ont pour base
les notions busses dont l'auteur est imlui con<
cernant les préteodna inconvénients du sjstème
ordinaire de l'enseignement delamusiqae, et le«
avanlages non moins imaginaires de la méthode
proposée. Comme sm prédécesseurs , H. Ctie*é
a deoModé iTec Instance, aux autorités eom-
pélentea. des concours entre ses éltTes et cens
<Ies atttxes écoles de musique, notamment
■Teeceux du Conserratoire de Paris ^ concours
taiposriUei , et par la nature des elioses , et
tous le* conditions imposées par cnni qui les
demandent Lea coneonrs sont Impossibles par
h nalnre des ciMaes ; car les mdioplasticiena en-
teignent une notation de leur chois, et non celle
qui est d'an usage nnivenel ; or il ne peut j
aïoir de conconrt entre des choses de nature si
difKrraite. Il faudrait donc préalablement rider
la question de prérérence entre le.* dJTers «jb-
ttmes de notations; qiicition sur laquelle ou n'a
pis moins déraisonné depnii deux sitdel que
■nr lea mélliades d'enselgneraenl. Cest date
arec raison que les prétentioDs de H. Cberé I
ut i^rd ont toujours été repoossées par les
gooremementa, par les commissions spédales et
psr les cbels d'écoles oA l'on enaeigoe la du-
stqoe suiranl l'usage unirerael. H. Chert s
esaayé de tirer ruigeance des refus qn'il a
éprouTés, par la puUieatloB de plusieurs paat-
phlets , BU nombre desquels on retnarqu :
1° Protestation, adressée au comité central
de Finstructlon primaire de la ville de Pa-
ris, contre un report dt sa eommltilM it
chant; Paris, 1847, ln-8<> de 64 pages. —
3° Coup de grdce & la routina miutecie,tt
Voccatlo» d'un nomveau rapport de la com-
mission pédale de surveiUanee de remef-
gnement du chant, dans les écoles conmu-
noiei de la ville de Paris; eomvtis^on
composée de HM. Victor Fonctié, prérident;
Ad. Adam, de l'InstUut; Auber, de einitilttt;
Bsrtwean ; Boulet ; Carafa, da l'/fuHiut ,- L. Cla-
plason ; Ermel ; Edouard Rodriguea , rlcs-ppéil-
doNt ; F. Balévj, de l'Instilut; G. Héqoet, rop-
portmir,- Jomard, de J'/tutlfut; Gide, Zimmer-
maa; Demojencourt, secrétaire; Psrii, 18S1,
in-B>de 79 pages.— 3*Xa Joutine et le bon
sens, ou tês Conservatoires et la méOiode Ga-
Itn-Paria-Chevé ; Lettres tnr la mtui^, par
H. imile Cheré; Paris, 1853, in-S" de in pa-
ges. — *• Historique et pToeès-verbald» CM-
eoun musical ouvert à Paris, le t3 Juin tSïJ,
joui la présidence de M. Henri ROieT, hM
des complet rendus des journaux et aaom-
pagné dénotes; Psris, ISiS, in-S* de 81 pi|ei.
M. Clteré ne le pique pas de politesse eareniei
adrersaires dans ses libelles : il n';fait presie
que de riolence. Au surplus, te public a laiot
passer inaperçut ces recueils d'arguties illisibles.
CHEVÉ ( Mme MHnm) , née Pabis, tamiM
du précédent, a dirigé coDJointemoit aveeioa
mari les cours de mn^qne par la méthode du P)A-
loplaste, et a collaboré k uns partie des oompi
dtét dans l'srticle précédent j elle est, de plii^
auteur d'une Nouvelle Théorie des aeeorà,
servant de base à F harmonie ;T»iis, tUt,
jn-8> de 73 pages, lilhograpliiée.
CHEVESAILLEIS (■-■). antreToii rMo-
niste an Ihéitre des Beaujolais, puis roarebud it
musique, et niRa retiré dans les «iTiroai de 1^
ris, où il rirait eocoreen 1835, a publié aatPeUtt
méthode de violon, ournge sans râleur. Oa a
coup d'^rs rariés pour violon seul ; Paris, Do-
rautetDuboisfSclionenlwrger} V DesralMi
et des airs variés pou Oûte seule) Paris, Carl^
>y Google
CHRVESAILLES — CUEVBIER
37C-
M" Joly. —3° Idem pour dirlDctle. — foldtm
yaur guitare; Parii, Henti Joute. — 1° ffou-
relie méthode de guitara; Paris, madame
Jolj. Celte méthode a en trois édilloiu.
CBEVlLLARDtPmne-ALïXAtniiii-FajUi-
çDis), TirtaoEc iial<Micclliite, prolessenr de un
iuilrumeotauConserTatoire impérial de ParU, tt
premier TîoloDcelle mIo de l'Opinilt*iJeD, wl ai
k iDvers le IS janvier 1811. AprisBTofr ipprii
\ei élëmenls de ia musiijM en cette illle, fl Tut
idmig comme élère an ConserTatoire de Paria
le 15 man 1810. Il y obtint le «econd prli de
Mlfége en 1813, et le premier lui Ait déeeraé en
itia. NorbliD Tut KD proreuear de Ticrioocelle.
Set henrenui dlspoeiiioD* te déTetoppinat ra-
pidement waa la directioade oe roallre; le M-
cood priK de son ioatrnmenl lui fut dteernd ta
aiaoauta de IBIS, et il remporta brillamment le
premier dans l'année lutTante. Poar compléter
EOD inetnietlon muaieale, Ctietillard nilTil un
coun d'harmonie, pofi i'aateur de cette notice
lui enseigna la eom position. A celte époque,
Cbeviilard «ait vIoloDcelle loio do tbéfltre dn
Gimnaae : il abandonna celte pcBition,eo 1831,
pour entrer à l'orciieatre du Tbéitrft-llalleii. Au
moment o<i II dêbotaitdana M carritre en véritable
artiste, lei derniera qualuon de Beettioven Te-
naient d'être publiés k Parla : il en fli l'oaal
sTCC qneiqnea amli récemment lortia, comme
(ui, àet claises dn Conaer«aIolre. Mali leun ta-
tenta n'étaieDl paa niûra pour une telle muaiqne :
ils la déclarirent nan.«aiiemeQt lalnlelligîble,
maie Ineiiculable. CheTillard aenl n'était paa
convaincu. Quelque* année» le patairenti puli
il recomntença l'épreuTe arec d'aotrei instm-
mentlsles plus bablles, mais 1 qui manquait la
perséTéranee et la roi dans la valenr de eea
reuTrea,(l différente* de toute antre mniiqM.La
décoorageinent fol encore le résultai de l'entre-
prise. Enfin CliBvillird eut occaaioa d'entendre
.Manrin, et reconnut aussilAt dam cet élève de
Baillot toutes les qualités néceualres pour réa-
liser ion rêve d'une eiéentiaD parfaite des sept
dernier» qualuon de Beethoven. SabalUer, vio-
loniste distingué , et Mas, talent de premier or-
dre eor l'alto, complétèrent cette association
d'arlislee dévoués, qui se mit Immédlalement
1 l'iBnvre. Étudiant avec db soin religleoi le*
pins vagua indications de la pensée du grand
bomme, et s'efTortaat d'eu pàwtlrer le sens,
ils ne se bornèrent pas dans leurs étodea i
diercIterVeiactitudelaplusrfiioureuKderexéca-
lioa : tous avalent compris que l'accent expres-
sif dn sentiment intime de chaque phrase pou-
vait seul ta révéler la signlUcatfon, et cet accent
devint robjet sapreme dehun eflorts. S'etciUnt
mutoellemenl, ils alteigniruit enlin leur bot, «t
parvinrent à l'enéeulion la plus finie et la pliu
poétique des deroiËres émanations du génie do
Beethoven. Quelque* ami*, en petit sombre,
panai leequels on remarquait Berlioi, Stéphen
lleller, (îalhyet M"*Viardot, furent admis aux
séances du quatuor beethovenien , cbei Cbe-
Tillard; mais bientôt lei amis en amenèrent
d'autres, et le logement de l'artiste finil par être
encombré. Le moment était venu pour fairel'eipé-
rience, snr on public inlelligeot, de l'effet des
dernier* quatuors de l'illustre maître, rendus avec
une perllKlIon jusqu'alors Inonie i elle eut Hen
dans la salta PlejeL L'impression fut prof<mde;
i'admintion ae partagea entre le* beanlé* eo-
losialee de ces teuvre* et l'eiéenlion adodrtUt
qui les révélait. U a'j mêla, comme eaU s'était
vu précédemment, et comme cela sera tm))onn,
de vives critique* contre le* teinte* vague*, l'eue*
de* développement* et oartalnes associatlona
hannoniquei oh le sentiment tonal est h)e**é;
mais, en résnitat, l'eipérience tentée par ChevU-
iard et se* digne* collègues fut une vtetoira
dont l'éclat s'est augmenté chaque année depul*
lor*. Fiers è juste titre de leur misah», ea*
excellents artistes ont o*é en étendre le cercla
en parcourant ensemble l'Allemagne à denx
reprises, dans le* années 18S& et 18501 leeoccè*
le pin* complet a couronné leur courageose en-
trqtrise, et Cologne, Fnncfort, Darmsladl,
Hanovre, Lelpslek et Berlin nnt retenti de*
éloge* et des applandiasemants prodigués à I'Id-
lerprétation la plus parfaite qu'on eftt JanMb
entendue de la musiqu d'ensemble la pki* diffl<
ci le qui existe.
Comme compositeur, Chevillatd s'est ttft
connaître par la publication d'un concerto povr
violoocdleet orchestreid'on quatuor pour denx
violons, alto et Itasse; de quime mélodlei, mor-
ceaux développés pour violoBcelie et oreltesire
ou piano, d'un genre nouveau et dan* lesqMi*
l'orcliestre ou te piano n'ont pas un simple m»-
compagnemeut, mais concourait è ilntérétdq
la eomposllion. On connaît auul do même ar-
tiste : 1* Fantaisie sur le* thèmes de Mariiu
f(]Uera,pourTiolDncelle et pisno, Paris i Bran-
di». — li> lententl, ad^o et Suaie, idem ; Pari*,
Meisaonnier. — 3" Andante et Baroarole, avec
accompagnement de quatuor et de piano; Ibid.
— t» Mélliode de vloiancelle.
CHEVRIEB (Fainçoa-ARTOrai), né k
NancT au commencement du dix-bnJtîËme siècle,
servit d'abord enquallté de volontaire dan* le ré-
giment de Tournaielsi mais, dégoûté de l'état
militain, il le quitta et tint h Paris, ot il donna
qadquet|Mce* de théâtre, et des brochures spi'
>y Google
CHEVSIER — CUILD
rliudlM idI lui firent beaucoup d'eiiDenii» pir la
Ion nitrique qitijr^iiali. Il (iitMi^iàt s'aifiiir
en Hollande, et mounit (l'indigestion, à Rolter-
riun, le 1 jolllet |7G0. On > de lui : Obserrations
mr le théâtre, daiu lesquelles on eromfne
anec impartlaUli Vitat actuel des théâtres
de Paris; P*t\\ I75i, fn-tî. Danacelte reTue,
il T ■ quelr]ues obaerrttioiu sur l'Opéra.
CBIARAUONTE (Fhhkcesc»), compo-
ritearitilien, néen Sicile en tsiS, éltye deBal-
niondi etde Donlutti, l'est tait connatiredepuia
IMg par quelques opénx dont pliiaieura ont été
Ueo aecueillii da public. Le premier en date ut
FenUla, dont deux caTatlnes ont été piihliéei
chetRkordi, & Milan. En IBïO il donna Ca-
tertna di Cleves, dont le nrime ëdilear derint
propriétaire et pnbiia qnelqaea morceaux. Poe-
térieu reoient il a écrit poar le thélire Carlo
FeUee , à« (Un», Àrmando H GondoUere, un
deaea meillrnn ooiragea, représenté le 20 K-
Trter IS&I ; ff^ovofina dl CasUçlla, au ménie
théitre, le 13 féTrier 1851 ; Anes de Mendosa,
no tliéltre de la Seala,i Milan, ta IBSS; una
Bwiaper eorrexione, an tliéilr« PaganinI de
6«n«i,eol85!>.
CIIIARELLI(ÀHBBi},1othiereteonipo(i-
teiir, Dé ï MeMine, en Sicile, vers IG?.-!, ma-
■Ifeala dti son enfance dlieureaaea dis posi lions
pour la musique. Afanl été eniofé k Rome et
i Nap les ponr j déTelopper ses hcultés, il y ac-
qnit un talent remarquable snr l'archilulh, et,
lorsqu'il re^ot daniia ville natale.ll excita l'ad-
miration de tous ceux qui l'entendirent. Dètlora
il l'occupa ries perreetfonnementi qu'il voulait
Introduire dins la construction de son Instrument,
et fabriqua plusieori tliéorbes et arctil luths qui
sont encore considérés comme tea meilleurs qu'on
ait bits. Je posuède un trcbllnlb de cet artiste ,
qui porte la date de lesg. Chiarelli Tenait de se
marier lorsqu'il mourut en Sicile, k rsge de vingl-
ftuatre ans, en 1099- On a de aa composition i
Suonate mvsleall dl vlolhtl, organo, violone
ed arctltulo; Napoii, 1699, in-r.
CHIABIM (Pierre), lisbile claTecInistect
compoFÎleur, 01^ ïBrescia en 1717, s'eut fait ron-
naltreeullaliepar les opéras suivants: l'Achille
inSeiro, 1739;— î" siatira, 1741,— 30 Me-
rlde e Selitiunte, 1744. — i" Argenlde.
CniADLA. ( Hadro} , bénédictin et compo-
siteur pour l'Église, naqall à Palerme vers le mi-
lieu du seixlème siècle, et fiit moine au couvent
deSaint-Martindecelteville. Il mourut en Igoo.
On connaît de sa composition îSoeras conHone»,
qiim oeto fum voeib-as, tum varils Itislrv-
menfii cottcttmi possuJit ; Venise, 1590, in-4°.
CHIAVACCl (Vihciht), compositeur, né
k Rome vers I7&7, s'est fait eonnnltre d^n
1TS3 par quelques opéras représentés ■ Hilsn,
parmi lesquels on cite •■ Alessandro neU* In-
die; jo /( Filosofo impotlore; 3' le Quattrt
Paru del mondo. En ibOI, Cltiavacd était di-
recteur de ropérk-Buffa à Varsovie. On conuilt
aossi de lui : Xf/ <irieUeper il clavicembale;
Tienne, 1799, et trois rondos tirée deiaopéru
et publiés i Vienne dana la même année. Li
femme deeflcomposilenr(ClémentineCli)avacciJ
était primo doma i la Seala de Milan au pris-
tempa de l'année 17B1, et partagenil cet einpià
aTecmadanM Moridielli en I7B&.
CHIAVELLONl (VinCEirT!, Ilttéralear
Italko qui n'est conna que par an livre iatilulë:
Discorti dtHamiulea; Rome, isea, in-t'.Ce
sont vingt-qoatre discour* for le but moral deli
musique.
CHILA (Aiuoitt),]Dir«*paBM>l, élire de
Hoisa Haddarsdin, a laissé, parmi ploiieun H-
vrea de géométrie, on traité de musique, qni se
tronve en mannacrit à la ttlbliolhAque du Vali-
c*B, in-4°. (Vid. BtbL EtOb. ht Bartobuti,.
t. IV, p. bS. )
CflILCOTT ITaouM) , organiste i l'églite-
del'abbayeiï Balb, a publié clwzPreslon.lLoa-
dres (1797), deux suites deconcertosponr lecla-
vedn. Il (été le premier mettre d«ThMuaiiUn1ey.
CHILD ( WiLUÀo) , docteur en nmsiqne, ne à
Bristol en 1M5, apprit ta musique aons la di-
rection d'Elwaj Bevin, organiste de la calliédnie
de cette ville. En 1631 il prit ses àtfiit de
tiacheli^ en musique à l'onlverBltéd'Oxtard, a
cinq ans après il devint organiste de la dispctle
rojale de Samt-Georges à Windsor, et Tua des
orgaoiatesde la chapelle royale kWhileliall.Aprài
la reslaontiou il devint clianteiir de la chip«llc
et l'un des membres delamasiquede Charlei il.
En 1603 il fut fait docteur en musique. Ou a île
lui:— 1' PsalrAsfoTlhTeevoiees,\BithaCm-
tinuediass elther for the orgaii or theorlia:
Londres, 1G39 (paumes ï trois toit, avec la basu-
continue pour l'orBue ou le tlii^orbe). — ï" Cal-
ches, rounds and cononi, dans la callectimi
publiée par Hilton, bous le tHré de Catch liial
cafchcon; Londres, 16SÎ.— Quelques anUenaei
i deux parties imprimées dans le livre intibilé:
Court Jyrei,- Londres, 1*65. On trouve aussi quel-
ques ptècea deChild dans la Cathedral 3iwe
de BojM, et une fort belle antienne ( 0 pmac
the lord) dans la Matica antlgua de SmKli-
Le stjle de ce compositeur est simple cl ci<ir,
mais dénué dlnvenllon. Cliild est mort t Lod-
drea, au mois de mars 1896, h l'ige de qiiitrc-
ïlngt-onie ans. Son portrait a été gra»é «tsai
VBlstoire de ta nutilqHe de Hankfns (I. IV,
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CHILD — CHLADHI
277
fi. m), d'tpite UD UUctn qsi esl k l'upiversilé
d'0>l)>H.
CIllLMEAD(EMoiiD},uTaat pliilologue,
né 1 Stonon-Tbe-Wald, dus le comté de Glo-
Gciter, fut maltiV és-arti an collégo de la Macle-
laiM d'O^rord, et ctupeUia de l'égliui du CliHtt
i\tnt la même Tille. A la oiort de Cliarlea I" , u
liclélilÉ à la caoM da roi lai ût perdre ce bénélio:,
«i il M fixa à Londres, où il fut obligé d'easei-
K'wr la musique pour vivre. Il inoiirul daD«
celle ville te 1» man 1S54. On a de lui : De
iltutca anliqua grxea, k la lin de l'édiliou
à'Araliu, donnée par Jean Fell, Otrurd, 1S71,
■n-8*, à laquelle il eut pari. HawhiM dit que
Cbllinead a auigi écrit une diuerULioTi de SonU
qui n'a point élé iioprûnéc. ( Voy. À Gen. HU, of
musle, 1. IV. p. 4ID.)
CHILSTO?!. Dans un manuscrit qni a ap-
purti'nii aulreruis SU munaglére de âsinte-Croii
à WaltUaiii (comté d'ËKSeï), et qui a paué en-
fiute en la (Nisusilon du comte Slielburne, se
trouvent neuf traités de musiqix de divers au-
lGiir«. Le neuvième est un traité des proporlions
musicales , de leur nature et de leurs dénomlna-
IJoiu, eu BUKlais et latin; et il a ponr litre Her
àeginnelh Trttite* dtvenet of miuicai pro-
porUont, of theire nalvtis and denomina-
(iont ftrsl In engliKK, avd (hon In lal^ae:
cet ootrage est sous le nom d'ua auteur inconnu
nommé Chiiilon. D'après le langage et l'orllio'
(jraplie, il a dû £lre écrit au commencement du
«juiiizlËme siècle.
CHINELLI (JRAN-Baraan ), compowteur
ilalleo aur qui l'oa n'a pas de renseignements,
n'est connu que pal les ouvrages suivants , cités
|Mis Waltlier [Mvtical Lexiko») : 1* Corner'
tirende Misse» von 3, i tind h SUmmm, tulbtt
2 VioUnen a bauiplacito, 1 lA.— V Idem, 2 th.
—3' Idem, 3 iK.—faoteHi a voce iota, 1630.
—S* MadrigaUa1,3,it,ei>naie)uie taiaonette
aduevioUtUtUb. t,o[i. 4. ~ fi' Complète, An-
iifone, Letanle délia B. V. conMTtatl a
quattro voei « ilw«vlotinJ op. 6; Venise, Al.
Tincmtl, 1839, in-4* — 7° Il quarto libro de
MotetH ai Ht voei tov. vioUtU, op. 9; il.id.,
Iflâï.
CUINZER(Juii), musicien allemand, éUlt
<iiké k Paris en i:m. Il a fait imprimer dans
telle ville plusieurs ouvrages Je sa composition,
MMis les titres Euivants : l' Un livre de tonales
]K»ur deux violons. — i* Trois livres desonales en
trios (lonr violon. — 3° Un Kvre de tonales pour
la note seule. — 4* Deui livres de sonates pour
deitx violoncelles. On n'a pat d'autres ren-
seignements sur cet arlisl». Peut-être est-ce le
niéine uiusidrn du nom de Chlmcr qui te
trouvait t Ltmdrw ea 1797, et dont un «ivre
de duos pour deui violont, en 1 suites, fut publU
djei Preslon.
CHIUGHETTI (Piurk-Vincsiit ), com-
positeur, naquit k Lucques vers la Au du dii-
septième siècle. Parmi set ouvrages on lemar-
que: \' L'ingralitikâine easUgala,oalal'Âla-
rico,repréBentétAncdneenl7i9. —t* Un ora-
torio sur la Circoncision ; 1719, k Venise.
CHIOSl ( Jeàh), amatear des arta k Cré-
mone, s'est fait connaître par un écrit intitulé
/nfomo la Mutleasoleime composta e dlretta
dal%oblU tignor Ritggiero Manna, ritvnovoMr
dosi netta chlesa parochiale de SS. Giorgio
t Pietro in Cremoaa, il giorno e aile glorie
det principe degll ÀpottoU. Ditcono este-
tico ; Cremuna, tipografla de Feraboli, sans data
(IS33), gr. in-H*de le pages.
CUISOni (Jjtcqim ni), poêle et mutlFien
françaii, vivait en 13&0. Il nous reste neuf dian-
sons notées de ta composition : on en trouve f
huit dans les manuscrïtt de la BiblioUièqne im-
périale n- es et GS (fonds de Caogé) et 71!1,
(ancien fonds).
CHITI (D.GinoLA)io)composilearde l'École
romaine, né dsns les dernières années du dis-
seplième siècle, fut nommé second naître de
cliapelle de Saint-Jean de Lalran , et coadjuteur
deGasparini, au mois de juillet 171S : il succéda
en lllre k ce maître le premier avril 1717, et
remplit bu fonctions de cette place juaqu'k sa
mort, arrivée ï la fin du mois d'aoitt I7&e.
Clilti Fui un savant musicien dont le style a une
grande pnielé, et qui écrivait k S parties rédlea
avec une élégance remarquable. Tous sesoiivrages
sont restés en manuscrit. Je possède nu beau
l>lxit a 8 voix de sa composition. Dans la belle
cullectiondeH. l'alibéSantlni.âRonie, on Itouve
de ce maître : (° La messe, k 4, Fage dileete.
— 7' MiJsa de Feria, k 4. — 3* La messe, à
4, Temput est brève. — 4° Une ineise k a. —
5* Une messe k 8. — 0* Les antiennes du £en«-
dictas du jeudi, du vendredi et du ttmedl
saints. — 7° Deux Chrlsl)u foetus est , et deux
MUerere k 4. — 8° Vml Sptmia Chrisli, k 4 —
9" Siib tuum pTXsIdiittn. k i. — 10" Dextera
Domlnt, k4. — 11° Salvator muiuli, k 8.
GHiZZO.TI (jEiN),mstlre de diïpelle de
l'église de San-Salvadork VeniM, naquit en.celle
ville vers Iï90. Onadeia cOFnpo&Itlon -.Seimi,
/llagnifieate Missaaivoct; Venise, Vincent!,
1034, iD-4*.
CHLADM (EniiEST-Fi.oBeicT-FBàiâu(d,
docteur en pliilosoplile.endroltdvilet en droit
canon, membre et corres|MHidanl de plusieurs
SDciélés savante!, naquitkWittetnberg le M no-
>y Google
»« CHl
vembre 1756. Son pire, profeucuret prësident
ds !■ racnlté de droit en ceUe Tille, éUft un
lionme téitrt qui ra&tujettit bidi rellche à de»
Audes aAriHiiei, lui liil»dil loute reUlion tttc
Jea antrv Jeunet gens de 1* Tille, et même le
priva de tout exercice nlnlaire, ne lui permet-
tant de lortir que le dimanclie pour aller «a
temple. Plu* tard Chladni a souTeat etprUné de
l'élonneiMDt d'aTOir pu conserrar une iaaU ro-
bDite sprèi une jeunewe li pénible et si eon-
Iralnte. Tant de aéTéritJ éUlt d'illleurs ina-
tile, car celui qui eo était Ticdme .iTait reçu
de la nature nu goal pauionué pour le tra-
Ttil et pour l'étude. Le aeul effet que produliit
cette gêne snr l'etpril de Chladui fat de lui
inapirer un dégoût invincible pour t«at devoir
forcé, et le peucliant le plua déddé k l'Indépen-
dance I* plua absolue. DÏa ae» premfèrea anoéea
il étndiait de préférence lea livre* de géogra-
phie, at paaaait tout le temps dont II ROUTaii
diaposer ïcooaïdérer de* carte*, du globes, des
aphèrea : il ne parlait que de vojages et se per-
tuadaitquelebonheurle plui purcoDïlstaitipar-
courir te monde pour clioisir en liberté Is lieu qu'on
voulait babiler. Pluiieara (oia U avail été tenté
de fuir la maison paternelle, de se rendre eu
HolUade, et de a"} embarquer pour llnde. Il
aTait éparpié quelque argent pour l'exéculioa de
aondeaaeiu, et s'était mis k étudier avec ardeur ta
langue Itollandalse; mais la crainte de causer par
celte «acapade an diagrin trop vif i wn pire
le rdint et le fit renoncer i wd projet. L'bistoirc
naturelle, la géologie, rutronomie,deTinrenl tour
k tour les objets faToris de aea IraTans. A l'igede
qoalone ana on l'euTofa encollée deGrlmma;
Il j tat confié aui soina particuliera du sous-
recteur Hitcke. Il semblait que le tort se picit à
rendre malheureiise la jeuaeate deCliladni, car,
de la contrainte où il aTait langui Jusqu'alors , fl
toiotMdani nn esclavage plus dur encore sous
la fémie du moroae pédagogne. Aprèe quelques
aiuéea panées dans le collège de Grimma,
Cblidoi retourna k Witlemberg. Sa vocation
|)araiiaalt être la médedne, mais son père avait
décidé qu'il élildierail le droit, et il (ïllut ae
soumetlre à aa volonté. D'abord 11 retrouva dans
son travail journalier la pénible gène qui avait
affligé soD enfance; mais enfln il obtint la per-
miaaion d'aller continuer ses litudes h Leipsick.
Lt commenta pour lui l'eiercice de sa libertéj
raaie il n'abura pa» de ce bien qu'on lui sTail fail
acheter si cher, et son assiduité aux leçons du pro-
feaseiir de droit ne fut pas moindr»que s'il eût
cliDÎsi lui-même eetlexcieace pour l'objel de ses
Un goût décidé pour ta musique s'était ma-
nifesté eo lui dès aoB eafaBCti mais il avait
■iteint sa dU-neuvième année avant qall lui tût
permis de se livrer k l'élude de cet art : ce (Dl
à Ldpdcli qu'il prit les premièret leçons de piano.
Lj lecture attentive des écrits de Harpuif et de«
autres tliéoriciens eut tiienlU étendu set cou-
naiteances. Deux tliètea qu'il aoutinl avec dis-
tinction aux enerclces publics de t'nnivenllé
lui firent obtenir les degrés de docteur on philo-
sophie et en àrtAt II revint enauite à Witlem-
berg, où il paraissait destiné i te livrer k des tia-
vanx de jurisprudence, lorsque la mort de son
père lui fit remettre eo question sa carrière ta.
ture; il ne larda point k ae décider pour la
physique et l'histoire naturelle, qui de tout temps
avaient préoccupé aon esprit, et le droit fiit aban-
donné sans retour. Alors commença pour CUadni
one vie nouvdle, oA ton aciivilé inteilectiielle se
développa dana sa véritable sphère.
Cependant, laissé sans fortune par aon père,
il lui fallait songer k se créer nne existence. Les
deux chaires de malhi'mstiques et de phjslqoe
étaient vacantes à l'université : danx l'espoir
d'obtemr l'une ou l'autre, Chladni ouvrit des court
de géographie physique et mathématique, de
géométrie, et fit, dans les environs de Witlemberg,
des excursions de botanique î mais rien de tant
cela ne le conduisit ï son but; il finit par renoncer
aux emplois ptiblju, pour se livrer sans réaene
aux rechercties scientiliques ver* leaquelle* il se
aenlait entraîné. Heureusement sa belle-mère,
bonne femme qui avait pour lui de t'attacbe-
ment, vint sonvenl au secours de ses besoins.
A U lecture de divers écrits sur la mustqne,
Chladni avait remarqué que U tliéorle du aon
était moinsarancée que celle de quelques Mires
parties de la physique; cette observation loi sug-
géra le desseiii de travailler au perfectionnement
de cette théorie ; dès lora , le plan de sa vie
sdenlillque fui en quelque sorte tracé. Il fit d'a-
bord qaelr(ue9 expériences sur les ribratious Ion-
giludinalea et transversales des cordes, dont la
théorie avait été donnée' précédemment par
Taylor, Bemouilli et Ëuier (vo^. ces no'ms}(
expérieneea fort imparfaites, suivant son propre
aveu, (4 telles qu'on devait les attendre d'un pre-
miaeasai.llfut Uenldldéloumédecet obielpar
deseipérienccsplasimportantes (faites en ITSàJ
sur des plaquEs de verre ou de métal. Le pre-
mier il remarqua que cet plaques rendent det
sons diftérents, en raisondesendrojtsoii elles tout
serrées et frappées. Ver^ le même temps, les
journaux ayant donné quelques renseignements
sur un inslrumenl imaginé en Italie par l'abM
Mauocclii (voj/. ce nom), lequel consistait eo
plusieurs tliichea de Terrefrotlées par des anhcb.
>y Google
CUadni conçut le prqet «Temploro^aDHi on ar-
chet de Tiolon peur la pioduction dei Tibntjaai
de dittVB corpt MHKirei. Ce majea d'expérimen-
tatioB, iitD pluB ticond en résDilata que la per-
CDuioit, a Uit Taire depuis lor» des découfertea
iutportantM peur la théorie générale du sod.
ChUdnf lemarqua que, Inrsqu'il appliquait l'ar-
chet aai divers points de la ciixoDféreni'e d'une
plaque ronde de cniTre jaune, fixée par son
milieu, elle rendait des sons difléreals qui, com-
para entre eux, étaient égaux aux carrés Je 1,
3, i. S, etc.; mais la nature des mouTetoents aux-
quels ces aons coirespondaient et les nuTens
de produire cliacun de cesmouTemeoU 1 volonlé,
lui étaientencore inconnus. Les expériences iailei
et publiées par Llclitenbergsurlea Heures électri-
ques qui se Tormenl à la surface d'une plaque de
résine saupoudrée. Tut un trait de lumière jtour
Cliladni. Elles luifirent présumer que les difTérenls
mouTeinenta Tibratotres d'une plaque sonore de-
Ti»ieut offrir aussi des apparences dlITérentea
ai l'on répandait du sable fin sur sa surface.
A jant employé ce moyen sor la plaque ronde dont
n vient d'être parlé, la première fignre qui s'offrit
i ses regards ressemblait t one éttdls à 10 ou 12
rayons, et le sou, très-aigu, était, dans la série
citée précédemment, celui qni convenait au carré
du nomttre des lignes diaroétrsles. il e«t facile
d'imai^iner l'^nnemeDtdel'expérimenUleuri la
vue d'un phéDoraène si remarquable, inconnu
jusqu'à lui. Après avoir télUcbi sur la natore
de ces mouvements, il ne lui fut pas difficile
de varier et de multiplier le* expériences, ijont
les résultats se succédèreol avec raiûdilé. En
17S7 il publia k LeipsitA son premier mémoire
sur les vibrations d'une plaque ronde, d'une
plaque carrée, d'un anneau, d'une doclie, etc.
Plus tard il fit paraître dans quelques Journaux
allemands et dans les mémoires de plusieurs so-
ciétés savantes, les résultais de ses observations
sur les vibrations longitudinales et sur qaelques
antres objets de l'acoustique.
Au milieu des reclierclies dont' il était pré-
occupé, Cbaldnise persuadait que l'objet le plus
important pour sa gloire (uture serait d'inventer
on instrument de nature absolunient différente
de tous ceux qui étaieut connus. Uitle idées se
croisaient dans latSteAce sujet. D'abord il ima-
gina d'ajouterun davier à rbarmonica, etcons-
tniiajt on de,ces instruments avec des verres qu'il
avait fait venir de ta Bohème ; mai» ensuite il re-
nonça k son projet, parce que Aoellig, Mcolaï et
d'autres ravalent devancé. Cependant l'idée de
mettre te verre en vibration par te frotlemenl
resta toujours dans sa pm^ée, et fut l'origine Je
detix iast^imenls qu'il inventa dans la tuile. Le
lDM 47B
premier de ces instruments, auquel il donna le
nom d'euplume, fui inventé par lui- en 1789 et
aclievé en 1790. li consistait iulérieuremenl en de
petits cylindres de verre qu'on frolt ait longitudl-
naiement avec lesduigtamouillés d'eau. Cet cylin-
dres, de la grosseur d'une plume k écrire, étaient
tous égaui en longueur, el la dilTérence de* In-
lonatioDB était produite par un mécanitiue inté-
rieur dont l'auteur dérobait le secret. On ne
pouvait considérer ïeuplume qne comme one
variéléde rharmonica,eonnudepnis longtemps;
cependant l'anteur obtint des applandissement»
pour l'invention de cet instrument, dans tes
voyages en Allemagne , k Saiot-Pélersbonrg et k
Oipenhague. Il en exécuta de Jiverse* formes et
suivBDtdesprocëdétdirrérentt quant kla disposi-
tion du mévanisme intérieur, mais sans qu'il en
résultât de variété sensible dans la qualité des
sons. Au surplus, l'euphone était, par le sys-
tème lie sa construction, on Je cet inslrumeat»
bornés qu'on doit plutôt considérer comme de»
curiosités que comme des cboses utiles k l'ait.
Il en fut k peu près de même k régar4 du
elavicylindre , autre Instrument invenlé par
Cbladui; celui-ci fut construit en ISOO, el per-
fectionné depuis lors par des amélioralions suc-
cessives. Sa forme était k peu prêt celle d'un
petit piano carré; son clavier avait une étendnfr
de quatre oclaven et demie, depuis l'ut grave
dn violoncelle jusqu'au fa aigu au-destus de la
portée de la clef de sû^. Un cylindre de verre,,
parallèle au plan du clavier, était mis en mou-
v«nent parune manivel le k pédale; eu abaissant
les touches, on faisait frotter contre ce cylindre
de* lige* métalliques qni produisaient des sont.
Quant à la qualité de ces son* et à leur timbra,
le elavicylindre avait de l'analogie avec l'Iiarmo-
nica, mais il n'exerçait pas, comme celui-ci, une
sorte d'Irritation sur le tyslème nerveux. Les
antres avantages du elavicylindre étaient de pro-
longer le son k volooli, d'en augmenter ou di-
minuer ta force par des Duancet bien graduées,
et de garder invariablement ton accord. Long-
temps Chiadni fit un secret du mécanisme inté-
rieur Je cet iostmment et de Veuphoaes mais,
dans le» dernières anoéee Jeta vie.ilana publié
la description. Il parait avoir attscllé plut d'im-
portance a leur invention qu'a tous ses autre»
travaux ; pendant plus de iiuiaze ans il t'en oc-
cupa uns relïclie, les relit tor ilifférents plant,
et dépensa tieaucoup d'argent pour les |iurler Jk
la perfection qu'il avait pour but; cependant il
n'a pu parvenir a leur donner une existence
réelle dans Fart, et le* avantages qu'il croyait
en retirer n'ont iti que des illusions.
Ayant achevé son premier euplioue en 1791,
>y Google
380 CHL
Cliladnt eatreprit un voyage ponr 1e fiire «Bien*
dr«;il *11a d'aboril à Drtide, pull i Berlin, i
Hamboaif , k Copcnliague, à Sainl-Pélershourg,
et retint b Witlembeiig au moii de décembre
1793. Pluslenn latm rojages rorait entaite
entreprii par lui dand la Ttiurlnge et dani qqel'
que< autres parliez de l'AllMnagne au moji de
mare 1TS7, il k rradlt de nouTcao i Hsmboorg,
et, «ers la fin de la même uiaii, Il partit pour
VicDM, m puunt par Dttadt el Prague. Son
eaphoM «lait alors l'objet de tonlea aet excur-
sions. Plut tard il |Mrcoiinil «uui une grande
partie de l'Allemagne et du Nord pOur taire en-
tendre le ciaiicïlladK. Il est trte-regrellable
qn'un expérimentateur ai babile ail employé tant
de lempa b ces courseï qui interrompaient aea
traïaux Importants aor lu vibrations des pla-
qua éiaitJques, et qui n'ont iti que d'un m£-
diocre avantage pour sa gloire.
Les rjioltats de Mf études et de ses obserra-
tions furent enRn publiés par Cliladnl dans ion
Trailé d'acovtUqae, qui parut ea atleniand,
i Ldpiick, ta ISQl. La première partie de cet
ouvtage, qui coocerDc les rapports namériques
des Tibrationi, ne renferme rien de neuf, et re-
produit toutes lea stériles tliéories des géomètres
et dei phjricieni, sans modincationi. Dana tout
le reste de sa «ie, Chladal n'a rendu aucun ser-
vice k cette partie de la science. 11 étall impos-
sible, en elTel, qu'il T introduisit qneiqii; amélio-
ralion importante, puloque, comme toui ies ma-
thématiciens, il n'avait qa'uoe baie tausae pour
M doctrine. Lpi (iremiéres sections de la se-
conde partie <lu Traité d'atouttfqve indiquent
quelques ei|iériences itonvellesiuries vibrations
des cordes et des inslrtimenti à vent ;mai> c'est
surtout dans les sections 7*> 8* et 9< de la mémi;
partie, que Cliladni s'est élevé au-dessu* de tous
tes prédéceBieurs pir la raultilude de faili nou-
veaux qu^l a fait connaître concernanl.les di-
veri) modes de vibration des plaques. Bien que
quelques-unes de ses eupérlences aient été faites
avec trop de précipitation, qu'il n'ait pas tout
vu, el qu'il ait qnelquetoii mal v>i, on ne peut
nier que ce pliTiicien a créé dans cette partie de
son ouvrage une branche nouvelle de la science.
Quels que puissent élre loi progris rulun de
c«lle-ci , le nom de Cliladni sera touioun en
lionneur, et l'on o'oabliera pas qa'il fut celui
d'un liomme qui a ouvert aux plijsidena et aux
géomèlrei une carrière nouvelle. L'imporlance
de cei décooverles fut comprise par les tavanii
de l'IUlie el de la France; elles détermint-
renl plusieurs d'entre eux k retïiredea séries d'ex -
périencn qui condulaireni k de nouveaux résul-
tals.i-1 la première classe de rinstilul s'empressa de
mettre aticoiicaort ce sujet dimcile;Don««r la
théorie mathématique da vtbratlomdatta^
faest élaittqsa, etlaeomparerà texpérlenee.
C'était trop le hlter de poser ime qDettkM li
épineuse, dont la lolulion e«t environnée des
plui grandes dîrficulti<i> ; ce qui Rt dire à l'ilhii-
tre i;éomètre Lagrange, qu'en l'état des eoaoaii-
sances, dans ta nature des faits el dajis l'analjse,
la questloD était insoluble, ( Voy. COimuh.)
Arrivé i Paris vers la Qn de.lSDS, Chlada!
fnt présenté k Kapolëon, lui fit eoleodre son cla-
vic}lindre, et lui exposa quelquei-unes de mi
défouverles; Tempereur fui Trappe de leur im-
portance, denunda qa'ellei fussent l'objet A'm
npport de rinstilol, et accorda k leur auteur sii
mille francs pooi: (aire imprimer la traduction
françaisedo Traff^ifaMtuffftie. Cliladni voulut
être lui-même aon traducteur, et fil revoir ion
travail par des amis pour la correction des faut»
de langue. L'ouvrage parut k Parla en 1809. Quel-
ques années après, Cliladni publia de nouvelle*
découvertes sur lei vibrations des lames el des
verges élastiques, dans un fort bon appendice
k son Traité d'acouttiqve.
Après avoir passé environ dix-liuil mote 1
Parii,Chladai en parlilen 1810, le rendit d'abord
i StraalMurg, paig voyagea en Snisae el en Italie.
De retour k Wittemberg, Il j avait repris se*
travaux ; mail lei événements de la guerre diiu
les année* 1813 et ISU, l'obligèrent k sortir de
cette ville pour se soiiitralre aox inconvénieuli
d'un kwg Uocus. Il se retira dam la petite ville
de Kemlierg, dan* Tespolr d'j jouir de pins de
liberté; mais un Incendie ; déliuisit une partit
(lèses Initrulnents et de ses appareils d'expéri-
nientation. Il fut sensible k cette perte ri en
parla toujoun avec un vif cha^Tin. Il s'était
longtemps occupé de la lltéorle des météore»
ignés, «t avait rassemblé beincoup de prodoits
de ces phénomènes; celle collection fut k peu
prèstont ceqall sauva du désastre qol anéantit
son cabinet. Dans les denitres années de sa
vie, il ne fil que de petits voyages a Leipsick et
k Halle, oil son amitié pour tes proroueura
Emest-Uenri et Guiliautne Weh«r l'allinit. 11
considérait ces babile* acouslidens comme ies
seuls qui eussent bien compris le sens de ses
déoouverlea el qui pouvslent compléter loa ou-
vrage. Au momeni oJi Hélait occii|it de lacoos-
ImcUon d'un nouvel euphone, il fut atteint d'une
iiydropisie de poitrine, maladie Rrave qui ins-
pira aux amiide Cliladni des craintes léiibises
liouraavie; maisiarobuste oonstitutioatrioai-
plia du danger, et aa sanlé se rétablit de ma-
nière k faire croire qu'il vivrait encore hing-
tempa. Bien qu'il eflt atteint l'ige de aaiiaale-
>y Google
dix iiu. Il se icattt encore t*»a fort poar*
aller, en IBlfi, oii*rif un cours d'HOOttlqH &
Fraoctort-(Dr4e-Mtfa. De lï fi alla à Bnnn, puis
A Uipcick, el, Tcn la Dn de l'innée, <l retourna
* Kcnibetf Au rommencenient de 1BS7, il k
rendit i Breslau par Berlin, et y ouvril un noii-
vnu coan. Le 3 avril il eut arec H. HienUch,
t^dactrnr de PSutonla, <crll périodique »ur la
mmique, nne longue coDierution dans laquelle
il déieloppa nés idée* lur an TOfiRe muilcai, et
donna quelques notleea sur pldaieun MTinti
(litKiricieju. Le uir il iitisU à na M dtti
un proTeaaenr de runiTersilé, La conierulion
Inmba lur les us de mort subite, et hil-niéine
en parla comme d'un événement lieureui pour
Aoiiu lieurts, deux amis l'accompagDirentjus-
<|i)e cltei lui; il se retira danii sa cliambre, el
le lendemain, 4 avril IS19, on le trouia mort,
■tsls dana un huleojt. Sa munlre fl^l ouTerte
à se» pieds; il parait que ■« dernière occupalion
arait élé de la remonter, et que pendant ce
temps )1 litl frappé d'une apoplexie foiidrojanle.
Son visage m portait aucune empreinte de dou-
leur, et ses tr^ta aTaîent consené le caractère
câline et ntédilatir qui leur Était iiabiUiel. Tout
en qu'il y avait de savants ebd'artiales k Breslau
BSi^isla à ses runérailles, qui Tarail faites avec
(lompe. Clilaini n'avait jamais été marié. Quoi-
qu'il n'eOt point occupé de fonctions puhli-
(jues et n'eût aucune sorte de tralteioeot, il avait
amassé une foilune assexconsidérahle pour passer
ta vieillease dans une aisance agréable. Le ret-
leur Hernunn, rie Kemberg, (ut son héritier. Sa
l'olleclion méténroloi^que passa à l'université de
Iteilin, et le ciavicjlindre dont il se servait lia-
liitnellenienl, et qui lui avait co&té tant de ré-
rlteruliet elde dépenses, ne fut vendu que oeiir
écua de Pn&^t, c'est'i-dire , environ Irente-slx
Voici la liste des écrits de Cliladni relatifs
i l'acoustique : t» Enl^fdatngen iiber die
TkeoriedaKUmgei ( Découvertes sor la tliéo-
rie du son); Leipsick , clieiles liérilien Weid-
mins, I7S7, 7S pages iii-4°. Ces découvertes ne
turent connaes en France qu'environ donie ans
aprèa la publication de cet écrit ; c« tut Péralle
qui en parla le premlerdans une notice insérée au
Jovntaldephyiique(t, XLVIff,ano. 1799) sous
ce titre •■ Sur l«i txfèrimeet aeovtllguei de
chladiU el JaeqvJn. — 1° Ueber dietxngen-
ligne einer Saite i Sur les intonations longitudi-
nale* d'iiH corde), notice de quelques expé-
rieice* insérée dans le iivaitatttcke MonalkÊ-
ichrifl, publié à Herlin par Kunieo d Retcharrlt
(loAt ;T9?, p. 34 et tuiv. ). C'eatilani cetle no-
.DNI S8I
liceqiMCIiIndnla fait connaître les etfetssiBgu-
tiers des sons proiliiits par des rordes de laiton,
[facier t\ de bojaii, mises en vibration par àts.
frollemenU opéré* dans le sens de leur t<«-
gueur. Il V a donné une table des sons algut qui
réaiillent de ce mode de vibration , en raison du
poids des cordes , de leur tension, de leur lon-
gueur et de leur ton fondamental. — I* Uberdie
longitudinal Schiningvngen der Salten vnd
StûcKt (Sur les vibrations loni;itudinales des
eordeset des lames); Erfnrt,elira Kajser, i7M,
in-t". Cet ouvrage contient les déveioppementa
des expérience* indiquées dans l'écrit préeédeni,
—4° Ueberdrekende SeKwèrtçungeneme* Sla-
bes (Sur les vibrations tournanteii d'une verge),
dans le journal tclentlflque InUlulé neue SchH/'-
len der Berlin, tfaturfondienden Freunde
(t. If). Il s'agit dans ce mémoire d'un genre de
vibrations qui parait n'avoir pas été connu avant
Ctiladnl, et dont il croit avoir eoDStalé et expli-
quéreiialence. Ces vibrations s'obtiennent quand
on trotte une verge dans ime direction oblique
sur son axe. Suivant les observations de Clilad-
ni, eilea produisent un son d'une quinte plus
bas que le son total de la vergfl, lorsqu'on la
tait résonner par la percuaalon. — 5° Bellrgge
sur BefœrderMtg eittei teuem Vorlragt d«r
'KIan^fehra(App«ndiMtl'aclieminei»enl versno
meilleur exposé delà sdence du son), dansle
même recueil, i797. — o» Veber die Tcene
siner Pfelfeln vertehiedenen Gaiartnt(5ur
lo ton d'un tujau d'orgue mis en vibration par
difTérenls gai), dans ieifaptulndeiiefeneetna-
turellet de Voigt (t. IX. cali. s. — 70 Eine
nCTM ^rt die GeschwtndigkeU.der Sehwin-
gwven bfl einnn jede» Tane durdi dea Au-
gentehetitwt betUvimen (Nonvef art de déler-
miaer la vitesse de* vitnations pour clioqne in-
tonation, par la vue seuls), dans les Annote) de
phgtiquB de Gilbert (ISOD. t. V, cali. i, nM ).
— 8* Ueber die tcahre Vruuke des Conso-
nirem tind Diuonlrent (Sur la véritable cause
du coDsonnant et du dissonant], dans la Iroi-
■itme année de la Gaielte fnutieale de LelptUi
p.33T et 3i3. — 9" tiaehTicKI von demClavicf-
Under, einem neverfundenettt liutrumeale ,
etc. (Notice sur leciavlcjlindre.instrumentnos-
veilement inventé), d&at \» Cadette matleale
deLeiptlek,vmnie;p.30b-3i3.— 1» Zveile
Nachrichl t!on dem Claricylinder wtd einem
neuen Bave deuelben (I>euxiime notice lor le
clavicjriiodre et sur une nouvellB construction de
cet iDstrument ) , dans le même écrit pérfodliiae,
troisième année, p. SSS. On trouve aussi da
nouveaux détails sur le clavicyllndre dan* ia
iteuvièine année de la même Gatelte nauUale,
>y Google
2fS
CilLADNI — CHOLLET
p. »1'1!4.— W Die AtauUIHV AtotttliiiiK),
Leipsick, Brcitkopf et Haerhl, 1801, un lol.
in-V de 310 pigex, ITM 11 ptinclieê. CmIccI
ooTra^e dont Cbladni ■ donné aoe trtduetioD
fruifaiM Eou« le titre de TraUi d'aeoiaUgut;
Firis, Coorcier, 1809, nn vol, In-S' aitc boit
plancha. — ia° Neve Beitrxge tnr AÂMiUk
(NoDTelippendlce) l'A(ioDslique),Lcip»ick, Brei-
Ikopr et Usertel, 1817, in-^o STfc dix planches
gra»ées«iir pierre. — 13» Beltrmge atr prak-
tbehm Akvatik v»d «ttr LeKre vom Intira-
ffienfro Bm, enthalthend dit Theorlr. wui
Àf%leitvng Mm Bvt der ClavkgUnder wut tter
daniU-vervandlai ImlrumeiUe (Appendice à
- l'Acoustique prsIiqM et à la «cienie de la cons-
tractloa des inslrument*, conlaniTit la théorie et
l'introduction i la conilmclion du claTicylindre,
etc.); Leipaick, Brritkopr et Hnrlel, 1811, un
roi. fo-8B aTM dnq planches. Chladnl a révélé
dans cet onvraga le lecret du mécaniime inté-
rieur du clavIcTlindre. — ]4o Karte Uebersiehl
der Sc/iaU-wuI KlaitgUKre, nebst etnent An-
kange , die AtutrdTumg vnd Eniwiekelimç der
Tonver/iaeltniit» belreffend ( Cofiri- apf rçu de
la teieuM du nm, etc. ) ; Mayence , Schott fils,
t837,iii-lio. Cet ouvrage enIledemierdeCliladni.
On a de ce savant quelques uoliees anr des tu-
Jeti de peo d'importance reialits i la mualque, et-
des écrits sur des objet» qui n'ont pointde rap-
port!! avec cet art.
CROLLET[JiaR-BÀPnm-MAiiiB),G1id'nn
cboilste de l'Opéra, né t Paria le 10 mai 1798,
fot admis comme élève ao Conaerf atoire de mu-
tique, au mois d'avril I80S. Il t'j livra k l'étude
du solfège et du violon. Quelque lempt iprèa,
il interrompit le eoara de us éludes, le reprit
ensuite, etobtinl un prii desollégeaus conconrs
delsM.LeCflnaeiraloire ayant été Ferméea 1815,
parbnite desévéuemEUts politique*, C1toN«t entra
peu de temps aprts comme chorlEile i TOpéra,
pnig au Tbéttre- Italien , et enHn au Illettré Fej.
deau, y resta jusqu'en ISIS, pais accepta un en-
gagement dans une troope de comédiens de pro-
vince. Bon musiclenet doué d'unevidx agréable,
nsata pco expérimenté dans l'art du chant, il aap-
pléailanieonnaissancei qui lui manquaient dans
cet art par beaucoup d'inlelligeuee et d'adreue.
A cette époque M voii était plus «rave qu'elle
ne l'a été plus tard ; «on caraelére était celui d'un
baryton, car on volt dans le lableao de la troupe
du Havre, en IH33, qu'il y était engagé pour
jouer lei râica de MarU», de Lali et de SolU.
Il portait alors le nam de D^me-ChaUtt. &a-
gagé an lUélIredeBniiiellespouTy jouer les mêmes
rôles en lB2ï , il se fil entendre i t'Opéra-Co-
inique, lors de &on passage s Paris, y fut ap-
plaudi, et obtint un «sgagement pour l'aonte
1818, comme acteur aux apptrinteineots. U vini,
en efTet, prendre possession de son emploi au
temps fité, et sea début* turent si brilLanli
qu'il fut admis comme sociélaire au renouvelk-
mentderanaée tliéttrale, en ISIT. Lescouipo-
siteura s'cmpressèrunt d'écrire pour lui, et ib
ce moment il abandonna tes rOlei de baryloa
pour ceux de lénor, qu'il clianla eiclusivemenL
Ce fut Hérold qui écrivit pour loi le premier rOle
de ce genre, dans son opéra de Marie, la
Fianùée, Fra-Diavolo, Zampa et quelques
aotres ourrageasoot venus ensuite iui composer
nu répertoire; dans Imitesces pièces, il aobleon
de brillantsauccèa, etle publiera toujouisenleDdu
avec plaisir, bien qu'il n'ait pas eu à Paris cette
sorte d'attraction qui lait que le nom d'un ac-
tear, placé sur l'aiBclie, [ail eavaliir par la loale
la aaUe où cet acteur se (ail entendre.
Après la dissolution de la aociélè das adMitt
de l'Opéra-Comique, Cbollet Tut engagé par l'ail-
miaistralion qui lui ancc4da; mais, la ruine de
cette entrepiisa lui ayant rendu sa liberté, ilca
profita pour voyager et se (aireentendre dans les
principales villes de France. Engagé comme pre-
mier ténorau grand UiéftiredeBruidlc*. il ydé-
' bula au mois d'avril 1831, «t y resta jusqu'au
I printemps dej'aonée lS3t. A celte époque , H
! a'eat rendu à la Haje pour y ronflii lemtnie
^ emploi. An mois de mai 1835, il est renlré ï
l'Opéra- Comique de Paris, et y est resté pen-
dant quelques ao&ées. Plus tard la directioa
du tliéilre de la Haye lui Tut confiée, el, pendaal
le temps de sa gestion , le roi des Pays-Bas le
traita avec beaucoup de faveur; mais toult
coup Chollet abandonna sa position et r<loun»
t» France. Depuis lors il a reparu an Tbéltre-
Lyrique de Paris, mais sans succès. Applaudi anc
transport k Bru\e]lee, Chollet y avait la logM
qui lui manquait k Paris, quoiqu'il lUt aimé dtiit
cette dernière ville.
Ce clianlaor, douéjle qualités qui auraient pu
le conduire k un beau talent si son éducalioa
vocale edt été mieux faite, avait plus d'adrewe
que d'babileté rédle, plus de maniât que d*
style. Qoelqudois il saccadait son cliant «tec
sfTectatloB; souvent il altérait le caraclire de la
musique par les variationj de mouventenl et la
mallituded«|K>intB d'orgue qu'il y introduisait ;car
c'est surtout dans le point d'orgue quil tirait
avantage de sa vmx de tète. Les élndeade vocali-
sation lui ont manqué, en sorte que sa mise de nii
était défectueuse, et qu'il ■'eiéciitait Ingauws
ascendantes que d'une manière impartaite. Mal-
gré ces défauts, le citarme de sa voix, la con-
naissance qu'il avait des elioses qui plaisent ai
>y Google
CHOLLET — CBOPIN
383
pabtIcdeTsnt lequel 11 ehaaUil, et MBaplomb
comme motlden, lui ont fait Murent produire
plus iFefM qne des eliantears faabilea priTta Je
ces iTntages. Ohollet t composé dee roatancea
et des DDClLirDea qui ont été publiés ï Paris et ï
Bruxelles; quelques-ans de cet morceaut ont
Eti du uiettt.
CHOLLET (LonS'Faxnçan), ot^nisle,
pjsnish et Eomposllenr, ni i Paris le a juil-
let f8IS, est mort en celle Tille le il mars lS5i.
Adnds au Conserraioire le 13 Mvrier isiS, il
entra Immédialemeat dans te eoars de piano de
Onmennan, et y fil de si rapides progrts.qu'tl
obtint le premier prix en 18!8. II suivil ensuite
le COUTS d'Oise sous la direction de M. Benoist,
et obtint au eopcoura de 1833 le premier prtx de
cet fnstrumenl. Cticdlet a été organiste de-pli -
sieurs églises de Paris. On a iruprimé de sa com-
posilion : l' Deux petits duos pour piano, à
i maiRs;Paris,AuIa^ief.— l<> Variations pour
piano seul sor la Tslse du Dite de Retekatald;
Paris, Maftad. — 3* Fantaisie pour le même
instmroenl sur les tliAmes de Paiitina, de
Donizetti; Ibld, — 4* Rondo brillant pour piano
seul; Ibid. — 5° Rondo sur ta Somaaesea;
Paris , Hrissonnier. — e* Clianson aapolllaïne
Tariée ; ilild. — T> Mélodie suisse Tariée ; iUd. _
S* Vûdaliarpie , la Fête île mat, Séterie ,
grandes Talaei ; ibid. — 9* Fantaisie sur te Do-
mino noir, op. 3* ; Parts , Brandus — 10» Va-
riations brillantes sur des luolih du Lac du
net, op. 31; ibld. — It" Fantaisie sur le Z>uc
d'Olonne, op. 38; fUd. — iV PantaUt sarla
Parid» Diable, op. iOilNd.— 13° Fantaiiie
(UT la Favorite , op. 41 ; ibid. Quelques jollee
ncnancfs , des cbansonnetteti , noctumrs , etc.
CHOPIN (Fnénteic-PnANçois), pianiste et
compoailenr célèbre, naquit le S CéTrier IBIO à
Zelazowa-Wola, près de Varsoffe. Sa bmille,
frsuçalM d'origine , él^l pra Ibrlunés. D'une
constitulion faible et maladive, 1! ne semblait
pas destiné II viTre ; son'enranca Tut souffrante,
végétali*e, et rien dîna ses premières années
n'indiqua qn'il dot sa distinguer par quelque ta-
lent. A l'ége de neuf ans, on lui Ht eommencer
l'éludede la musique iDua ladirectlondeZjwnj;
lieux mu^en twhâme, admirateur passionné
. de« mUTres de Bacb , qi^ fut son unique maître
de piano et lai continua ses leçons pendant sept
ans. Les Biographes qui ont dit que Chopin
fut élire de Wltriisl, pianiste et compositeur à
VsnoTie, ont été Induits en erreur. La dépea-
tesse et la grlce de soa eaéeutien , résultats de
sa eonslitulion phjsiqoe autant que de son or-
ganisation amlï mentale, le tirent remarquer par
leprince Antoine Radtiwill (tuy. cenom), duni
Kl'tme géaérense eonçnt le dessein de bllre doa-
I ner au jeone ariiste une éducation distinguée.
Il le St entrer dans un des meilleurs collèges de
VaraoTie , et paja sa pension jusqu'il ce que
ses étndes fiuaent actwTées. D'un caractère dons,
facile, et poti josqu'è la dissimulation , comme
tous ceux qui se eoneentreut en eni-méines
et n'accordait paa leur confiance, Cbopin plai-
sait à ses camaradaf d'études : il se fit des arola
I et compta parmi eax le prince Barya Cietner-
I tjnski et aei frères. Souient il allait passer btcc
! en les fètea et lea Taeauoes chez leur mira,
I femme d'un esprit dlstlagué etdooée d'un aen-
; Amant poétique de Tart. Présenta par cette prin-
I caaaa à la baole Dobleaae polonaise, et déjà
ffiant aor Id l'allottion par le charme de son
: talent , Chopin prit an milieu de ce monde aris-
' tocratfque Téléganee de maaièrea et la réserve
qu'il Conierra josqu'ï ses detnfen jours. Il était
' parreou k l'ige de «eiae ans, lorsque le compo-
siteiir Elsner, musicien' instruit et directeur di>
j ConsemtoiTe deVanoTle, Inienseigna la tliéorie
I dellunnome eties procédéade l'art d'écrire m
, musique. Quelques petits TOjagea qu'il SI un
peu plus tard ï Berlin, à Dresde rf t Prague, lui
procurèrent les ooeasisu d'entendre des arttelira
de mérite et exercèrent quelqna influence sur
I son laienl, sans altérer loulefilii l'originalilè qui
en était le caractAre distincUt. En 1819 il prit la
. r^aoluVon de se baaarder dans use tournée plus
; lointaine et se rendit k Vienne. Il ; débuta le il
septembre, dans le concert d'une demoiselle
Vettlidm, puis en donna plusieurs lui-même.
LItxtdIt (dansUroonographleintltulée/'. Cko-
pin, p. 1&6) fu'U n'y prodnUit pat toute la
teiuatUm à taqueUe il était m droit de l'at-
tendre; cependant, le jugement porté dans la
; CiucfteffAïA-aletfeffluiigvedeldrijulct (Anri.
1819, n< te, fB noTCmbre), à la suite de ces
concetts, prouTe que le lalent de l'artiste sTait
! été estimé k sa juste Taleiir. ■ De prime aboril,
I ■ dit le correspondant, K- tHiopin s'est placé
• au premier rang des maîtres. La délicatesse
\ ' parlïite de son touclvr, sa deitérité méca-
■ nique indescriptible, les teintes mélancolique*
« de sa manière de ■uancer, et la raie clarté de
I • son jeu, sont eg loi dps quaUtés qui ont le
' • caractère do génie. On doit le considérer
■ comme on dea plua remarquables niétéotes
• qui brillent i l'iiornon du monde musical. ■
U eal Trai qu'il resta longicmpa dans la même
Tille sans s'y filra entendre en public, et qu'il
n'y donna plus qn'un concert d'adieu, en 183i,
an moment de son dépari ponr Parts. Les m^-
heurs qui accablèrent sa patrie, après la réio*
i luJion du 39 noTembre 1830, l'avaient di!cidé è
>y Google
M fixer à Loadret; mis tl fOuUU ('«rreter
quelques jours du* la capitale de la France : t]
j passa le reste de aa lie.
Cliopin éttJL igt de Tingt-deux ans kiraqa'U
se ni entendre k Paris pour la première Tols cha
P\cyti , ileTBDt une réanion d'artistes : il f pro-
duisit une TJTe semsatlon en jonant soa premier
(wncerlo et quelquca-unei de ses premières
pièces détachées. L'otriaion de cetaudiloire d'é-
lite auigna tout d'abord à son talent la flaet
eicfplionnelle qu'il occapa Juiqu'ï son dernier
jour, Toutefoii quelques critiquer se niïlaienl
aux éloges. Kalkbrenner Irouialt mille Incorrec-
liona dans le doigter de Cliopin : il est rral que
le pianiste polonais avait iid sjstime singulier
d'enjambement du Irotsitone doÎRl de cbaque
miin, par lequel il suppléait souvent au pas-
sage du pouce. Un tel lystème était aux jeui
du claislque disciple de Clementt l'abominai ion
de la désolation. Field , qui entendit Cliupin
Ters le mime tenpSj le jugea aussi peu Jaro-
rableiaent, «t dtelara que c'était un talenl de
c'iambred« malade. Les liantes Tarn i Ile* polo-
D^ses qui te trouvaient k Paris l'aecueillireiit
•Tee empreuenwot, et 11 réent dans l'intimilë
des princes Czartorjski, Lubomirski, deseomloi
Plainer, Oslrotiski, et de la comtesse Delphine
Pololfa, dont la beauté, la grïce et le talent
excitaient l'admlralion daaa les cercles de eelle
époque. C'etl dans cette soclélé que se concmtra
l'eiistence de Cliopin, pendant les premières
années : on le rencontrait rareotenl ailleurs. Il
fuyait les artistes; les plos grandi talents, les
Célébrités même ne lui étalent pas sympatlii-
ques. Son pitrïotisme, qui le rapprochait inces-
M compalrinles , exer^ aussi une
te Influence sur son talenl : ta dlreetiou
que prit son génie dans ses ouirages en fut évi-
demment le résultst. Sans cesM il était raroeoé
ci»nine 1 son Insn aux aln de danses earaclérisU-
qnes de son p*T* et esi bisall le sujet des œuvres
dans lesquellee Toriginalité deson lalen{ se ma-
nifeste de la manière la plus remarquable. On a
de lui deux concertos et d'autres pièces avec
orchestre , un trio pour piano, violon et violon-
celle, de grandes études et des sonates ait l'on
remarque un talent distingué; mais son génie
ne déploya loole son originalité que dans ses
polocuises , mtiaureks , nocturnes , ballades et '
autres pièces de peu d'élendiie. Il est grand
dans les petites choses; mal* les larges propor-
lions ne vont pas k sa frtie ontanisatlan. i| a\
FlaH de son talent d'exécalim comme de ses
mtpirationi : ce talent ne produisait |ag d'effet
dan* les concerts. Bavisiant de poéiîe el de
disrme dans un salon, il l'élelgnall dans une
grande salle. Lui-même ienltit qu'il lui man-
quait la force, l'énergie, le brillant par lesqiieli
on Impressionne les auditoires nombreux. Ce se
fut jamais qu'k regret et ilans de rares oecasioDs
qu'il consenlil k se hire entendre en pnblic au k
donner lui-même des concerts. (In soaveair
douloureux lui était resté de celui qu'il svait
organisé pour faire conaallre son concerto ea
mi majeur. Il avait loué ta salle de l'opén ju-
lien; HabeDeck conduisait l'orcliestre, el la foule
avait envahi toutes 1» placée. Cliopin avait es-
péré un succès d'éclat : k peine recDeillit.i] quel-
ques applaudissements de ses atnia les pint
dévoués. Il en eut un chagrin profond qui finit
par se Iranafonner en ressentiment. San esprit
iiaiilain méprisait le:! masses, et son talent aiii-
tocratiqne ne se plaisait que dans rintimilé des
natures d'élite. Liszl a fort liieu compris^ asa-
Ijsé les senliments iiitériems auxquels Cbopia
fut en butte dans tes dégoais pour la produelioii
de son talent devant de nombreuses assembléei,
el dans son penchant , an moins apparent, pour
les auditions pritéei ; voici cet paroles : . Tou-
• lelbia , s'il nous est permis de le dira, eoui
• croyoïu que cas concerta ratlgiiaienlnioiDiu
• Tiin^lilution pliysitine que ton irritabilité d'ar-
n liste. Sa volontaire abnégation des ImijaDls
■ succès cacliait , ce nous semble, un froisse-
" menl inti^rieur. Il avait un senti toenl trèt-dis-
• liuct de sa haute supériorité ; mais |ieul-èlre
« n'en recevsit-il pas du dehors asseï d'^lm n
n de réverbéniioo pour gagner la tranquille
• certitude d'èlra parfaitement apprécié. L'mv-
■ clamatioQ populaire lui man'iuait, et il se dc-
■ mandait sans doute jusque quel poiol lu
■< salons d'«i Je rempta;aient, par l'eDtlKMiilBsine
• de leurs applaudisseinentt, le grand pul>lic
• qu'il évitait. Peu le comprenaient; mais u
• peu le comprenaient-ils suffisamment?
■ Beaucoup trop lin conoattaeur en raillerie ri
■ trop ingénieux moqueur lui-même pour prtter
■ le nanc au sarcasme. Il ne se drapa poislei
■ génie méconnu. Sous une apparente laUsIit
> tlon pleine de botme grêce, il dissinMli u
• complètement la blessure de kou légilinmar-
■ gueil,qu'unn'en remarqua presque pas l'eiit-
arrivée i Paria, Cbupin s'était ïnéà
liattnction remarquable de M
, , — „ ™„.,is que la EQpériorilé dem
talent, le faisait reclierclier comme profeisnr
par le* femmes des |>lus hantes classes de la su-
rJété. Il forma parmi elle* lieaneoiip de bon
élèves qiit imitaient son stjle et na manière : It
jouaient que sa
leprëdi-
>y Google
lectioD qui sUait juxq^i'au rinalùme. Loin d'<^-
prouter le dégopl qu'ont eu braueoup d'irtislex
c^èbres pniii' Jea leçoi», Cliopia aemblait s'y
plaire lorsqu'il reDContraît dans an élève le teu'
liment uni il llnlelligence. L'empire que u to-
lonté eierça tonJDurs sut ses sentiiuenb ae n-
trooTiU là comme dans toute son exiatence.
Près de tes élèvea , son pencliant i la reTerie
mtlBDcoliqne dUparaiuait entièrement .du moint
en apparence. La eérénilé se peignait mr lea
traili : il était aourianl comme si l'ennai et la
bligae «e fiigaent transfarmés en plaisirs.
F.n 1837 la santé de Chupia reçut «ea pre-
mières atteinte)!, el les sjmplAmea d'une mala-
die de poitrine derinrent assez aUroisnt» poor
qne son médecin cunseillit l'iiahitationd'iin paja
méridional rendant lliirer. Majorque fut di«i-
gni: : l'artiste se disposait ïi'j rendre, craignant
touterais l'isolement dans lequel il allait se trou-
Ter, loin de tet liabiludei et du confortable qui
lui lïtatt néceasaire: madame Sand, son amie,
Tint i aon secours et touIuI l'accompagner. Le*
MéTnoiret du celte femme, considérée à juste
titre comme le plus grand écrivain français de
son temps, contiennent de* renseignements aur
celle époque de la vie de Cbopin, où se révèle
la Térité sur «on earaclèra, sur sou liumeur
cliagrine, et sur le despotisme exercé par sea
sentiments dana les relations les plui intimes
qu'il ait eues : U disparaît toute celle comédie
de douceur, d'aménité, de bonne grice, qu'il a'ë-
tait condamné i Joner dans le monde et avec ce
qn'on est convenu d'appeler des amis. Madame
SandaraildeserrarlspourcaclteriSousEon langage
doré, ce qu'elle avait aperçu; mais, pourqui sait
lire, la r^alilë devient évidente. Le séjour de Major-
que avait produit une amélioration sensible dans
la santé de Chopin ; cependantaprée deux on trois
ans le mal rrpsrut plus Intense, et lea progrès
furent pre<ique incessanta depuis 184a jusqu'an
deniierjonr. Dans les années 1S4S et 18i7 II ne
pouvait presque plun marcher, eldedoulonreiises
saffocalions le saisissaient lorsqu'il montait un
escalier. La révolution du mois de février 1B4S
survint ; les amis de l'artiste eurent I* crainte
que les agitations démocratiques n'augmentassent
te«M}nffrances,carellee loi étalent antipathiques;
niais il sembla te ranimer an contraire au prin-
temps lie cette même année. Ce fut alors qu'il
songea i réa1i!«r sou projet, depuis lonxtemps
formé, de visiter l'Angleterre. 11 parti! pour
Londres au mois d'avril. S'il n'y fat pas salué
par les transports enlhouslaslea que prodiguent
l«s peuples méridionale dn continent, il j re-
çut do moins un accueil digne de ses talents.
Lue sorte de sureicilalion parut alors le do-
PIN Î85
miner et lui fit oublier les soins que rédainiii sa
santé délabrée. Il joua plusieurs fois en public,
accueillit les invitationi de rarlatocmlie, et dé- '
pensa le reste de ses force* dans des veilles qui
■« prolongeaient pendant une partie des nnll*.
n visita aussi l'Ecosse et n'ea revint que mou-
De retour i Paris, il n*; reparut au milieu de
aes amis qu'avec une prôitration de forces ef-
frayante. Le mal Dt de il rapides progrès que
bientôt il ne quitta pin* son lil et n'eat presque
plus la force de parler. Informé de son état, sa
Hpur accourut de Varsovie et ne quitta point son
chevet. L'heure de la fin approdiail i elle arriva
ie 17 octobre 1S4S. Les obsèques eurent lieu le
30 du même mois t l'église de la Madeleine : o»
; eiéeab le RtqaieM de Hoiart
Le génie de Chopin était élégiaqoe. Parfois se*
compositions ontleatjle él^ant et gracieux;
mais |rius souvent le soml>re, la mélancolique ,
le fantasque, j dominent, fl eut aassi çk et la de
FAiergie dans sa musique : mais elle sembla tou-
jours l'épuiser, et sa nature ddicale le ramenn
fnceasamment an petit cadre fait pourelle. C'est
iè surtout qu'il a te mérite suprême de l'origina-
lité. Sa mélodie a des allures qui ne sont celles
d'aucan autre compositeur ; eiien'ett pas exemple
d'affectation, mais elle est tonjonrs distinguée.
Il n'est pas rare de rencontrer dans aon liarmo-
nie des successions d'accords qni trahissent le
sentiment tonal; mais parfois il est assez heureux
pour qne llnatlendu ne soit pas sans cbsrme.
En somme, Chopin fut un artiste de grande va-
leur : si l'on a exagéré le mérite de ses œuvres,
et s) la mode a exercé son empire dan* leur soC'
ces, il n'en est pu moini vrai que ces enivres
occupent dans l^rt une place qn'aucun autre
compositeur n'avait prise, et où il n'aun pas
de successeurs. On a de Inl trois sonates pour
piano seal, ceuvres 4, 3S et 5S i une sonate pour
piano et violoncelle, op. B& ; une polonaise pour
les naèmes instruments, op. 3; nn trio pour
piano, violon et violoncelle, op. K; deux con-
certos poor piano et orchestre ( en mi majeur
et eu /a mineur], op. II et SI; des fantaisies et
variations avec orchestre; de grandes études
pour le piano, op. 10 et SS; nue grande polo-
naise (en fa dlU» mMewr), morceau dans le-
quel il j a plus de fièvre que de vériiable inspi-
ration i des polonaises poor piano seal, lenvres
16, 40, 53, et Gl; onze recueils de maioureks
ou mazoures, œuvre* S, 7, 17, 24, 30, 33, 41,
50, 56, 59, et 03; Irois rondeaux, op. 1, 5, 16;
huit recueils de nocturnes, op. 9, 15, !7, 31, 37,
48, n, «1 ; quatre ballades, op. 13, 3S, 47, 51 ;
des préludes, tarentelles, et autres petites pièces.
>y Google
386
CHOQUEL — CKOROK
GHOQUEL (Heinii-Loort), avctcat nu parle-
ment de ProTence, et aoa au parlementda Parii,
coniiiHi le dit LichtenUial (BibBog. deUa mv-
stea, t. IV, p. 110), e«t BOicor d'ooe méUiude
de motique qui • ptni mus ce litre, la Mu-
aiqvte TtAdw imulbh par la méchantgue
( tic), ou NoUMiui Sftièma pmtr apprendre
faeilemeiU la mwiiqtM niméme. Ouvrage
«tUea(curt«HiF; Ptrli, 17&S,ln-8*. Lanrtthode
de Clioqnel coMirie k enseigner l'Intonation par
i'uaage da monocorde, et la mMare pu le cliro-
uamHre : c'ett ce qn'îl appelle la miu^fue
rendu» teiuBllé par la mécatiiq\ie. L'Académie
rojale dea lelenat , lar le rapport de Grandjean
de FoucbT et de Dortou de Hairan , approiiva
rouTraip,te&wpleinbi« ITS9, etdtdaraqae, bien
que le monocorde et le clironomilni fiiuenteon-
nai aiiparaTaut, on n'eniTalIpai fait eoccre unit
bon emploi. Dani la réaiiU , le livre de Clioquel
■'Mt pM dépoorru de mérite, et l'on ; troDTO
dea aperçoB utiles pour le tempi ob il a été fait.
Une aeconde édition de la Mvtiqvt» rendue
smulble par la méeaittque tut pobliée i Parla,
Chez Baliard, en 1701, 1 toI. [n-8*. L'auteur
dit, dans la préface da cetle-d, que la première
afait été épnbée en Ri:c nuM. Une diiïé-
reooe aawi uniUiie exiale entre l'édition de
1759 et la deniiime. Dana la premlire, Cho-
<)uel at ait dirlté l'octave en douie parties égales
sur le moMoeorde ; daaa la lecoode, il le eon-
lorme bu ■ystèine det proportiona adoptée* par
loua les pIiTiideu!!. On trouve dea exemplaire*
de cette deuiième édition arec ce titre, Méthode
pour apprendre faciUmeiU la mwf^wa lof-
méme, ou la Mutlqve rendue teiutMe par
la mécanique ; Paria, Lamy, 1781, in-g*. Céda
édition prétendue nouTdle est nue ipécnlatlou
du libraire Lamy, qai, ayant acheté le rette dea
eiemplafrea de celle de 17fll , Toaint easayer de
lea écouler par le moyen d'an nouTeap fronlls-
pice. Cboqnel eit mort à Paria, en 1787, et non
ea 1761, comme cela eat ditilonaJa^riMM Ut-
téralre.
CHORLEY (Hmv-F.), lllUrateur anglaia
et amatear de magique , eat né prè* de Wlgan ,
dana le comté de LaDcaatre, en I80B ou 1809,
d'uM ikmiBe trèe-ancienDe qnl posaédaK an-
trefoii la petite tille de Chorley, danale méaM
comté , cnala qui , dërouée aui Sluart* , se dé-
Clara pour le prétendant en 17U, et fol dé-
pouillée de ae* tHena. Eatrda plui lard dana le
protestanUame, lea ancétrea de H. Chorley ap-
pnrllnrent à ta aecte la phii rigoriatit et la pini
éloignée de la culture dea aria. Bien que son
organlwfion le portât ren la muaique, ob tana
doute il ae aeiait distingué, il trouTa dana u
famille des olulaclea in«inciblea poar «e Urrer t
rétude de cet art. Il ignore lui-même comment
11 est parvenn à lire la maaiqiie i livre ooTert
et il joner quelque peu du piano, n'ayant jamab
eu de maître, sauf H. Herrmann, ctitf d'orclictlre
k Liverpool , qui lui donna eoTiron Tlngl lefODi.
Ses beureusaa dispositions et sa méaioire mer-
veilleiue llrent tous les frai* de son édneaUoi
musicale. Il avait été placé dans une maison de
commerce k Liverpool ; mais le genre de vie
qu'il y trouvait lui devint bienlM ti insuppor-
table, qu'il résolut de l'en afTrancbir. Sam autres
ressourcée que celles de son esprit et de son int-
troction, il se rendit i Londrea et y arriva le
t" janvier tB34. Entré bienlét après dau
la rédaction des jonmaui , il s'y disthigoa d
publia quelques ouvrages qui ont été bien ae-
coeillii par le public. 'Au nombre de ae* livre*
on remarque celui qui a ponr tilie Xtute end
Manaerx in France and QenutAy. A terUt,
of travelUnç SMches of Artt and Sodetf
(La Musique et les Uœurs eu Franceeten iUa-
magne. Suite d'observations de voyage sur les
arts et liBociélé);Londre8, Loagmann andC°,
1841, 3vol. petit bi-8°. Un jugement Josie ai ce
qui concerne l'art, et des observations originalea
expriméea avec esprit, distinguent eetaavngB
de beiucoup de publications du mCme génie.
H. Chorley a refondu et resserré son livre dam
nue Doavelle édition qui a ponr titre Ifodeni
Germon Muste. aeeolUcOont md Critktim ;
Londres, Smith, Elder and C, 18M, 1 vd.
petil in-S».
CHORON ( ALExxiioni-ÉnDnŒ } Biqntl
le 31 octolire 1771 h Caen , ob son pire était
directeur des fermes. Ses études, quil tenuins
à l'Age de quinze ans , an coli^ de JuiUy, fu-
rent brillantes et solides; maIsU ne lea considéra
qne comme les iirélimin aires d'une fnstradion
étendue, dont il sentait le besoin, ^ qui (ni
pendant toute sa vie l'objet de aea tiaviui. Peo
de peraonnes savaient aussi bien que lui la langDS
latine; il la parlait et l'écrivait avec fadlilé. Si
mémoire était prodigieuse; et souvent il récitiit
de longs morceaux de Virgile, d'Honce, M
Martial ou de Catulle, dontU n'avait .pas 11 les
ouvragée depuis longtemps. Le plaisir de tàïx
s'était même tourné en habitude, k ce polit
qu'il ne se livrait guère k la convenation aiM
ses smis sans qu'il Inl échappât qœlqae vers
latin, qudque phrase de Cicéron, ^ mime
quelque passage de U Bible ou des Pérts
de l'Église, sa teeture brorite. La Iltlératan
grecque ne lai était pa* moins fandlière, (t
son penchant pour cette littérature était Ui
qu'on le vit, dans ses dernières années, se ra-
>y Google
(Dfltre à II lecture dci philotopbM, det bjtto-
rieDB «t du poêles grec« , Riec toute l'irdeur de
la jninnse. Jenu encore, il s'était aaui \iirt k
l'Auda de l'bébniu , et ms progrbt naient été al
rapidea, qu'en l'abseace du profeuenr II l'avait
quelqmlbis remplacé doni «m leçoni au ColUge
de France.
Dto «oa eorancc, Ctiwan M lentit an goût
puaiiHUié poar ti musique ; miia, destiné par
soupire à une probsdoa abecriumciit élrugère
à 11 culture des arts, il ne lui fat point permis de
se livrer i l'étude du plus sédoissnt de tous. Les
inallret qu'il demindait avec instance luilurent
leliuéi, et ce ne lui qu« plusieurs années aprâs
ta sortie du enllége qu'il put , sans autre secours
que les litres de Bamean, dg d'Alentbert, de
J.-J. Rousseau et de l'abbé Roussier, acquérir
quelques Dotions de musique Uiéorique, leile
qu'on la «meerail alors en France. Quant aux
eiercic«srelatjriàla pratique del'arl, iln'co put
faire d'étude, n'ajant pas demaltrei. Peut-étrene
lui euuent-iU été que d'un mMloere secours,
car il touebait t sa vingtième année , et l'on tait
que les études de musique commeocées t tel
Ige ne conduisent guèn k l'iiablteté dans la lec-
ture ni dans l'exécution icon'esl que par de longs
eierciees, commencés dès l'eabnee , qu'on par-
vient i Tsincre lex difficultés molllpliées de ces
parties de l'art. Cliorou se ressentit tontonra de
L'insafnsance de sa première éducation musicale,
et, bien que la nalure t'eût doué d'un sentiment
exquis des beautés de b musiqoe, et qu'il Hit
derenu par la soite on savant musicien , il ne
put jamala saisir du premier coup d'oille carac-
tère d'un morceau deiuDsIque. 11 lui Mlait du
tenipt et de la réflexion, mais, après la piemi»'
momeDl, il entrait presque toujoursdans l'esprit
d'une composition avec plus de profondeur que
n'aurait pu le Faire nu musicien plus exercé.
Les calculs dont les livres ihéuriqnes de l'école
de Rameau sont hérissés portèrent Choron h
étudier les jnathémallques; d'abord il ne les
considéra que comme l'accessoire de la science
musicale, nuis bientôt II se patskiana si bien
pour elles qull leur consacra tout son temps.
Ses progrès furent rapides et le firent remarquer
àl'Ëcaladeapoiits-et-cbaosséei. Hooge le jugea
capable de leceroir ses conseils, l'adopta pour
son élève, et lui Gtreiniriir, en celte qualité, les
roncttons de répéUteur de géométrie descriptive
a r£eole normale en 179&. Peu de témpa après,
ODleiionaiu ehe(debr^[ade k l'Ëcole polrleeb-
nique, qid venait d'être Inslitoée, En avançant
daiu les ScieBCe* matliématlques , son esprit,
doné de rectitude, comprit qu'il j a beaucoup
moins de rapports entre elles et la musique qu'on
lOH 287
ne leerottgénéîalecnenLlIentratlt l'action toute
métaphjsique de celle-ci sur l'organisa lion hn-
maiae, et se persuada qu'elle ne pouvait être
étudiée qu'en elle-même. Convaincu de celte
vérité, Choron s« décida il se livrer eicluslve-
mentk l'étude de l'art pratique, etBooesi,autenr
d'un Traité de la raenH-s, qui n'est pas sans
mérite , fut cltti^ de lui easeîgDer les principes
de cet art. Cboron avait alors viDgt-dnq ans.
foétrj, dent il élalt devenu Tami, lui conseilla
de prendre aussi quelques leçons d'harmonie de
l'abbé Rose, qui passait alors pour un musicien
savant , bien que sa science se réduisit k peu de
cboae. Ce furent li Ions les secours que lira det
lefoni d'aulrui un bomme desUoé kétre un des
musicieujt érudits les plue recommandablea.
Bonesi lui ivut Tait eonoallre la iiltérature
italienne de la musique; il se mit k lire avec
ardeur les ouvrages du P. Martini , d'Eximeno ,
de Sabbalini, et' plus tard ceux des anelent
auteurs , tels que Gafori , Aaron , Zarlino , Be-
rsrdi. La nécessité de connaîtra toutes les éctdaa,
pour comparer ki ajstèmea , le conduisit ensuite
k apprendre la langue allemande pour lira las
écrits de Kirabei^r, de Marpurg , de Koch et
d'Albrecbltbe^r. De tous eus autears, le der-
nier et UarpuTg furent ceux dont il afledlonu
toujours la méthode et les idées. Quelques
années employées k ces études sérienies avaient
accumulé dans la tète de Cboron plus de con-
naissances relatlvaa k la tbéoHe et à la praUqne
de la musique qu'aucun musicien français en eût
jamais possédé Jusqu'alors. La besoin de ré-
sumer ce quHl avait appris se fit sentir k lui ; il
B'assoda avec Fioccbi , compositeur et pro-
hsseuT de chant disUngné, et le fruit de leur
union fut la publication d'un livre inlituU
Priwipm iPatxompaffMnteiU d«s école* d'I-
talie; Parts, IVA, in-tol. Ce titre n'était pas
justifié par la natnre de l'ouvrage, sorte de com-
bioaison éclectlqne dans laquelle des doctrine*
fort différentes étaient conciliées avec pins d'a-
dresse que de raison. L'objet que te proposaient
les auteurs ne se fkit pas sssex apercevoir dans
c«t ouvrage : ce défaut nuisit k son succès.
A l'époque où parut eette méllioda d'accompa-
gnement, Clwron s'était déjk bit connaître par
une pnblication d'un genre tout différent Sei
méditations sur la nécessité de perfectionner Tea-
selgnemeoi dans lea écoles primaires lui avalent
fait découvrir des procédés plus simples, plus b-
clles et plus rationneit que ceux dont en use ba-
bilneltemeot pour enseigner k lire d k écrire. 11
publia le résultat de ses recherclws en tSOO , sont
le titre de Méthode dttuttvclitm prtmair»
pmtr apprendre à lire et à écrire. Ce petit
>y Google
owtffi, tompoté dini des Tiwi pliiloaophiquoa,
■ depun Ion e«r*l de bwe tu tjttèaie d'emci-
goement mùliiel.
EolrilDé pir 1b àttlr de popDliriMT «H FniKe
le goatde It bonne muiiqne, et d'y rendre le
goOl (te l'ilutniction dins l'hittoire et la Ibterie
de;eetirt, Choron B'aHocit,ea IS05, ànne n»i-
■on de commerce de mniiqne à Piris , et j
porta tonte u fortune pitrimoitale , pour l'em-
ployer k tt puUicalion d'encien* ooTrages clu-
iiiqoet , oublUnt qu'il n'j itiH point alors en
France àa lecteur* pour cei productioDi. C'«>t
aintl qu'il lit pereltre k grtnde tnia le recueil
des ciDlilea de Porponi le* lolliget k plu-
■leurs tolx de Cireunt, ceox de Satdwtini, le
recueil dee pièce» qui l'exiculeat k la chapelle
Sixtina pendant U leauine ulnle , ane meue en
double canon et le Stabal ds Fierluigi de Palet-
trins , le St<à>at de Josqnin Dqtréi, la messe
de Bequlem et le Miterer» de Jomelli , le MUe-
rarekdeux cIkeum de Léo, et beaucoup d'autre*
RimpMJUons du mbne genre.
A la iDème époque , U était préoccupé de la
pnblicalion d'une toi umiieiue compilation qu'il
sTait inooneée sooa le titre de Princlpej de
compoiUion det école* d'Italie. Lw exercirev
de contrepoint pr^que et de fugHj compohlB
par Sala , et gravés sur des plandies de cuivre,
sui frais du roi de Miples, devaient foroter la
tMse de ce recueil. On croyait alors qne l'ouTrage
de Sala avait été détruit dans l'iovasioD du
TOjaunie de Nsplet par l'armée française , et
Choron voulait le sauver d'un entier ouiili. Cette
production médlocro, écrite d'an sljle licbe,
IncorrecI , et peu digne de sa réputalioa , ne
méritait pas l'Iionneur qu'il voulait lui foire.
Quoi qull en soit , l'ouvrage de Sala reparut
dans les Prineipet de eompoiUio» du éeola
d'Italie, accompagné d'un Traite d'harmonie et
do principes de cnnlrepoînt >im)ile par Ctioron,
d'une non vella traduction du Trotté dâ la fuçue
de Marpurg , de nombreux eiemples de contre-
point fugué puisés dans l'£t»mplare du P. Har-
tinl.enSn d'un cboii de morceaux de diflérents
genres, accompagnéa d'un lexte ex|>licalir par
l'éditeur. Il en était de celte immense collection
de documents de tout genre comme des Prin-
cipes d'acçompofpumeta : elle ne juslifiail pas
aon Ulre, et l'idée favorite de ClMron, pour U
fusion des doctrioesdes diverse* écoles, a'j re-
produisait arec tousses inconvénients. Pour être
d'accord avec son pro^am me, il surall dA ne point
produire un nouveau ajstème d'harmonie, auquel
il a renoncé pins tard , et se borner k dooui^r une
irailucLon du petit Traité d'accompagHement
lie Gaïpatini ou de celui deFeDaroli; il aurait
talluj joindre les priacipea de contrepoint simple
ijai M trouvent régiandua dans les ouvrages de
Zariino, de Zacconi, de Cerralo, ou de tout
autre didacticien de lllalie; Bersrdi aurait d<l
fournir dw docantents poctr l
«Kiditionnelii ; SabbatinI, lootet
lafagae, et ainsi dureate; mais, admirateur sin-
cère de l'eteeltenle tradition pratique des Italiens,
ClraroD avait l'esprit trop lamina» pour ne pa^
apercevoir les déiaata de leur méthode d'exposi-
tion , et 11 puérile proUiIté des ralsoanemcnti de
la plupart de lean écriTsins. H voolat éviter ce
' qne lean onvrages ont de défectueux , en leur
empnmtant ce qn'ils ont de bon ; mais il ne vit pas
qu'en s'éloignant d'un éeudl il allait le heurter
contre nn autre beaucoup pins dangereux : celui
d1neaBpatibilitédesjslta»e*dansle>cboaes qu'il
ossanblaiL Cartea Harparg est bien plus mé-
tbodiqne dans son TnUé dt la jlfwvqu'aneun
écrivain de lltalie ; mais tous ses exemfdes , pri«
dans d«i «ompnaidons Instrunentales aseei cor-
rectemenlâcriles, quolquesorcbargéee dedans
I modulathmi, étaiat de nature t faire grincer
les dents de tout musicien italien , k l'époque où
son ouvrage parut.
Après d'immeoseï travaux et d'énormes dé-
penses, les PrindjM* de eompoiilioiidetéeole$
d'Italie parurent en I BOB, formant Iniii gros vo-
lumes in-rolio de plus de dii-liuit coïts pages ,
qui depuis Ion ont été divisés en sis viriumes.
u moien de nouveaux titres. Leur publication,
et les désordres de la maison dont il était l'aisa.
dé, avalent achevé d'anéantir la Fortune de Cln-
ron. Tout occupé du auccès de son litre, il n'y
songeait pu, et lorsqu'il recevait les félicilalioaii
de aea amis. Il ne loi vint pas mCme k la peniée
qn'ellei lui coulaient nu peu cher.
Doué d'une rare activité, son esprit était
toujours préoccupé de [riuslears ouvrages à la
fois, et les Priitelpei de compotitio» n'étaient
point encore publiés,que la lecture du Didion-
nafreUfforifMdejmuricisniécritenalleiiiuiiJ
par E. L. Gerher, lui fit coacevoir le protêt de
pnUier en françaia un ouvrage du même genre.
Malheureusement le plan fut fait k la hàlej une
grande précipitation régna dans les rediei-clies et
dans U rédaction, et le livre de Gerber, qui irr-
vaitde base k eeluiqu'on voulait taire, fut iiaJuit
avec n^llgcnce par un Allemand qui savait mal
le franfata, et qui n'entendait riea k ta musique.
Cboron, dont la santé s'était dérangée, avait pri»
Fayolte pour associé de son nouvel oavrage; ce
fut ce dernier qui fit en quelque sorte lont le
Iravailicar celui qui en avait con(u le projette
put I donner que peu de soins; un petit aonbre
d'articles furent seulement fountis p*r lui, et la
>y Google
morcMu l( ptut contidérabla qu'il mit daim le
lirre, Tiil l'Inlroductloi) hiitoriqne, rëSDitié esU-
fDibla qui mit déjà paru dans tel Prine^ei de
ampottHon. LeDIcUotmatredet MviMeiuM
(MbUë en deux Tolumes ia-i' , du» let aanéiw
iSIOet 1811. Ce fut Ten le même leirp« qu'ad-
mit t Is clute de» beani-arb en qualité de cur-
iwpondknl , Choron écrïTit pludeon rapporta
trte-reinaniuablea aur de« objeta d'art et da lit*
lénture. Cdul qu'il fltmr ie« Principal de ver-
silteaNoa, de Scopp», peut Un eaaiUéié eonuDe
UD clier-d'ifeilire.
Juiqu'alora la vie de ce utant avait iU
cunsacrte tuut SDUère aui travaui de cabtnct;
inaii en ISii elle dE<rtnt actiTemenl dévouée
sax iDsIiluflona d'oUliU publique. Aiaodé dana
cette année i la rédaction du BulUUn de Ut Sa-
eiélé d'enetmrasementpourVimtvstrle nnflo-
nale , il (Ut chaîné peu de tempa aprèi par le mi-
nistre des cultes, H. Bigot de Préameneu, de lUre
un plan de rforganiiatioD dea matlriaea et des
cliœura de cattiédralee, wad'qMde ta direction
de la mnMque dam lei IMee et cétéinanies re-
tif^euHt. Quelque* terita de pca d'étendue,
qu'il 61 paraître alors inr les objet* de aea noa-
vellei Ibnetiou , le Brent connaître ataotageo-
sement cona le rapport de aei Idées relatliM
à renseignement public de la musique ; mais U
eat le tort de réioquer en doute l'ntlUlâ da
Conserraloire , dont la direction n'était pas con-
forme â aes vues. Il s'en expliqua avec amertume
et Al Iropapercevoird'iDJastespréTentioui contre
un établiBBement qui ronraiuait depuis pimieun
annéecde beaux talents en tout genreà la Prince.
Sea aarcaimea lui firent dlmplocablei ennemli,
et dis lors , peut-Ctre , il prépara lee chagrins qui
ont tourmenté le reste de la vie, et les injustices
qui t'ont conduit au tfHubean. Ses Fonctioas de
directeur de la musique des Têtes A c^émonles
Teligieaseï foamitsaleut d'ailtears i sea ennemis
une occaiioD favorable pour prendre leur re-
vancbe contre lui. J'ai déjk dit que son éduca-
tion prmtlqne dana la musqué avait été InaulS-
aante; peut-être ne se l'était-lt pas avoué jus-
qu'alors; mais il ne tarda pas à en acqoérir la
irisle convicUon ; car, lorsqu'il dnt remplir ses
devoirs de direcleor de cliœar et d'orcbeatre,
loraquli le vit le biton de mesure à U main, L
■e troubla et parut embarrassé par de certaines
dirGcnlIés dont se louaient le* moindres symplio-
nisles plarét non* ses ordres. La malignité tin
parti de cet Incident; mais elle avait alTalre k un
lionime de trempe aupérleura qui avait la cona-
cience de aon mérite réel; U ne se laissa point
abattre ; el il sut , par une persévérance inratlga-
bte, acquérir l'expérience néeesialreï sa nouvelle
d«slinatioD. Si Cboron laiaia toujours quelque
cbose k désirer aooi certains rapporta, il montra
anasi d'beureuse* faculté* par lesqueile* il savait
échauffer et entraîner les masses, le* anin)er .
du sentiment dont Ini-mCms était pénétré, et
souvent il sut prêter au Individu* l'apparence
de lalooU bien supérieurs k ceux qu'ils possédaient
récllemenL
La Restauration [ut d'abord fatale à Teilstoica
du Conservatoire de musique. Hé de la révolu,
tion , cet élablisaement avait, aux jeni de* par-
tisans de l'ancienne monarchie une tacbe oiig^
nelie qui l'avait fait maintenir avec impatiencs
enlgl4,etqullefll enfin fenner l'année suivante.
Ce coup , porté à l'école dont Clioron l'éiait
montré l'ardent aalagoniste, semblait être un
triomphe pour lui; mail il j avait trop de
justesse dans ton esprit el trop d'amour de l'art
danisoncœurponr qu'il songeât ka'ea applaudir.
Des discosiiona de doctrine avaient pu exister
enb«Jui elleCoaiervstoIre; mais il n'était point
asseï passionné dana son o[dnion pour niw le*
services que cette école avait rendus k la musi-
que française. Nommé dliecteur de t'Opéra au
mois de janvier 1816, il fut k peine installé
qu'il acquit la conviction de la nécessité d'éta-
blir, entre te Conservatoire de musiqne et le
théatrequi lui était conlié, desrelationa intimes,
et proposa la réorganisation de ce mSmeélablli-
sèment, sous le nom d'£coIe roj/alede chant et
de déclamation. Ce fut lui qu'on charges Je la
rédaction du plan, et' celui qu'il présenta fut
adopté. On lui a reproclié «ouvenl depuis lors le*
mesquines combinaisons de ce plan; mais quoIT
ne valait-Il pas mieux une Institution telle quelle,
que l'ateenee de (oui moyen d'enaeigoement mu-
sical? L'événement a d'ailleurs démontré que
Clioron avait agi sagement en Faisant des conces-
sions au^ idées parcimonieuses de celte époque;
car c'est celte même Ecole de chanlet de dé-
clamation qui, par des accroissements succes-
sifs, a reconquis son ancienne importance.
L'administras on de l'Opéra, au temps de la
direction de Cboron, n'a pas été exemple de
blime; maia, quoi qu'on rn ait dit, on n'a pu
nier qu'elle a eu le mérite d'être la moins coû-
teuse et la plus productive. Frappé de la diffi-
culté qu'éproDvaienl tous les jeunes compositeurs
k se faire connalire, Choron voulut leur ouvrir
l'enlrée de la carrière, et fit décider qu'une cer-
taine qnanlité de pièces en un acte leur serait
confiée ponr en écrire la musique. Dan* cette
circonstance, ta bienveillance pour les artiste*
lui fil oublier qne l'Opéra est organisé pour de
grandes choses, et que ce n'esl point un théilre
d'eisai. Trop d'ennemis s'étalent déclarés conlrs
IS
>y Google
po cao
Choron pour qalt pût reiUr longlempi i la t^
de1*idinlDiitraUoD de l'Opéra : daas les prsmten
Boii de l'année Iftl7, il reçut m d^miaiion &ani
dédoomiageiDent , et personne ne m boiitidI
qu'un homme qui avait fait de ai grands sacrï-
Acet pour la nasique méritait que le gouTem^
ment nt quelque chose pour lut. Bear«usement
ceC homme aTall de l'ùiergie dans l'ime et îles
Idées dani la tête : Il ne perdit pai soo temps à
M plaindre de llngratilude' dont on payait Ma
lervlca; it crDll'emplojer mieux en réaliiant
dei plana conçua depuii looglemps ponr dea dq-
Tragea sur la musique. Ce (ut alors quil entre-
prit U rédaction d'une sorte d'encyclopédie de*
ldenc«B musicale*, k laquelle il donna le litre
A'ItUivdvcUon à rëlitde générale ei raiitmiUe
de la mtuiqae. Brillant d'idées nouTellea, et fort
de principe! féconds eu vérités, cet ouvrage
était destiné i placer Clioron au rang dea liommes
tes plus distingua parmi les littérateurs et les
hisloriens de la musique. Nul doute que, s'il l'eut
tciieté, il eût Introduit twancoup d'idées nou-
velles dans la théorie de cet art, et qu'il eQt
filé sur loi l'attention des musiciens de tous les
pays; malt telle était l'activité de ion esprit que
le même objet ne pouvait l'occuper longtemps.
L'ouvrage qu'il commentait était toujours celui
de tes airections, mais au bout de quelques
mois il se fatiguait de son travail, se Taisait k lui-
même dee obiections, perdait la fol qu'il avait
«ne en au pien^ers aperfus , et presqoe
Jours, dans cette disposiUon d'esprit, il faisait
rentrer son ouvrage dans ses cartons pour ne
phis l'en tirer. Que de foia, apràs qu'il m'ett lu
des morceaux de son Inlrodvetion à i'étude
générale et roUotmie dt la <tiMtiqiu,'it Iniil
dit : * Voilk qui est beau et neuf; pnbllei cela ,
■ et votre nom vivra dans l'histoire de l'art I .■
U promettait d'achever, se remettait i l'ouvrage,
•t huit jours aprta, une idée nouvelle, saisie
avec ardeur, venait lereplonger dans sonindif-
Ifaence pour l'œuvre de s* vie-
Aprés llnconitance de ses vues, le plus grand
obstacle que Choron a rencontré dans l'accom-
plissemeul de ses projets de livres sur la mu-
Nque consista dans sa facilité ï se rendre aux
objections qu'on lui faisait C'est ainsi que, sur
nue observation assez saiigreaue qui Ini fut faite
contre le principe fondamental d'un Traité
^harmonlf et d'accompagnement qu'il veuail
d'acliever, il arreia l'i[npr«E.-Jon , paj» l'imprî-
Dieur, t d a œuvre à l'oubli. One
dO relr d b bl tbéque les buit ou dii
premiè f il mp mées de cet ouvrage ;
le rest (e pi C est encore ainsi qu'ur
Jour, da u nomb use assemblée où je tnc
trouvais avec lui, il exposait, avec celle dialeur
qui lui était naturelle, ses idées sur l'bistoire de
l'art; il en vint k dire que depuis Palestrina on
n'avait riea fait ni rien trouvé en musique, si ce
n'est, disait-il, le coloris instrumental, dont il at-
tribusit l'invention à Moiart. • Vous voua
n trompes, lui dis^e; on a fait quelque cttow
■ d'important, car on a bit la gamme qui aeo-
■ gendre la musique dramatique. ■ Il ne r^Modit
pas, sa mit i réfléchir, et, loi'sque Bons sortîmes,
il m'arrêta par le bras dans l'escalier, et me dit
avec plus de gravité qu'il n*; en arait d'ordi-
naire dans son accent ; • Vous n'avei dit qu«
■ quelques mots ce soir, mais 11 t a plus de *»-
■ leur en eux que dans tout ce que voua avei bit
■ jnsqn'id. Ctit est contraire i met idéec,
• mais je ue puis m'empèclier de voua dire q*e,
• si vous développez cette pensée, elle vou aafc-
•■ nera loin. ■ C'était avec cette bcilité qull ae
rendait i tout ce qui le trappait.
Dans lespremlen mois qui suivirent son eipol'
sion de l'Opéra , Choroo confut le projet d'an
pioàt d'ensdgnement de -la musique par ddc
métliode simultanée qu'il appela eotueriatUe. A
peine la première idée lui en fut-elle venue qu'il
courut en faire pari ï M. de Pradel , ioleiKÛiil
généralité la maison du roi, qui l'avait pris aoas
ta protection , cl il en obtint un léger subnde
pour l'école qu'il voulait élevei. AossitMilseaUt
h l'œuvre avec cette ardeur qui était dans aon
caraclèrer et une persévérance qui ne lui était
pas Itabiluelle. Lei essais furent multjpliét pour
porter sa méthode k une perfection dool il la
croyait susceptible. Il crut enAn avoir résidu
toutes les diÂicultés , et il publia en ISIB aa
Métliode concertante de mtuijue à quatre
parttu- Elle fut vivement critiquée, k cause de
quetquealneorrectionad'harmoniei maisellen'en
«tait pas motus une des idées les plus lieureutcs
qu'on eDt mises en pratique pour renseignement
simultané de la musique. A l'aide de cette mé-;
thoque et de son cbaleureui enseignement,
Choron a fait ^spérer ton école, qui, par des
accroissements progressi^i, eit devenue ceCMi-
tervalolre de musique elasiig\te et reUgle»$e,
objrt de tontes set ufTeitious, et dootla dettme-
lion par la révolution de juillet a été canae de
La nonvelle carrière oii Churon était entré de-
vait luifaurnir l'occasion de déployer des facultés
qu'on ne lui connilssiit point encore; facultés
d'un ordreélevéet qui étalent en lui toutes d'ios-
tlnct. Ce n'est pas seulement par noa activité
pru commune qu'il se dittingua comme clwt
d'une institiition musicale ; son &me ardente
T sut communiquer k sas élèves un amour de
,Google
fart d ■■ ÊtMaiÊi du beu qal s'tibiMi
pM k ■■ (ligré (i Mord dua 4m éeolM phii re-
IWMMiw. DooA dSiM HCMllé dogntitra qol lui
dar oonp d'<BU la ta-
It paor ta mtniqM, H n'éliit
pH DMiiu hUrile t Un conprMdre m* intan-
(hm* «n iBdiTMu qa'iBX idmki. Je l'tl *u ,
dMs «tu rdpMitkMi , •dreucr naa iHocotloii i
MB MfM , lanq(i*il TOolalt insinuer duis Uibi
MMi de difficulté, prtoccdpi de
Il MriUladt dlddei qui m ctoiaitat duu u
Ut« , ci poortaiil éloqiieni par l'accent qui ani-
mal H parole. Saoreat il Tentait joiadie
reaeniph an précepte; ilora, aaiu aïoir fait lai-
Béaaa d'étude* Toealet, et gêné par nue tdIx (ai-
bie et trenblanla, il (aiiait entendre qqclqns
pbrtM de chaal lioal un BOwlen de prnteMios
n'aariU peii^tTe aperçu que le tàt* ridicule ,
mais qui ne ni^H]uait Jamali de produire un tteu-
nos elM wr lea jetmes geni qui l'écoutaknt,
parce qn'ooe belle fntoitlan Tachetait dei débuli
Lai preulèna naioarea* qnl tarent ndstt à
h dl^MMitian de Ctaocon pour la fbndatioB de
aon ie^ «aieat si boraéea que lui aeal «lait
capable d'en lira' parti, et de ne pu ae décoa-
rager. Lca Toii dtaieni raraa; lea orgialiationi
moeieale» retateot plua UMore, et le bodget de
l'école, al parcicBMileox qu'il leniUail qu'on ae
M proposé de la rendre ImproduclîTe. Choron
aot triompher de toute* lea difficulUi. H n'était
pas lue* Hetwpow aller eaTOilure chercher d<i
élèTet du» tea département* ; et puIi lea Toiturea
De ■'arrêtent que dani lea lUIa, et il r a auail
dea Toix et dee Intae dana lea liameaoa. Clioton
partit ï pied, ne aachanl trop uii le conduirait
aa bourae Mgèie, on pluI4t n'y ungeant pai.
Tello qu'était telle boane, el^ lui îoumlt lea
no)aw de Tiaiter une grande partie de ta Franca.
Il ne poanit dcoBer par aoo équipage une opl-
nkM tria-broraUe du «orl qui atlendait daoi
«on éc«le oana qu'il engageait à l'i rendre; pou[^
tant aa panda peranadaJL On oa Eut pas peii hu-
pris de M voir raniaMr du midi de fort beiai
téKora, etdelaPIcaidIe d'eioellealos tiaàici qnl
d^Mdi lora ont Ininil un recruleuMot néceeaaire
aiu clMBora delooa lea Ihéitrea Ijriqoea. Animé
par le dieir et pir l'espoir d'«re utile, Choron
ne wnsealt paa aux latiguea de ton rojage ; aa
gaieté le «mleBait dana les Eitu^ouslei pluipé-
niUea. Sorpria un ja«r par nue pluie abondante
dan» de mauTal* cbemiaa, il j perdit aa chaaa-
mre , et ce ne lut pa» au» peine qu'il gagna le
pnnder Tlllage qui l'ulTrait k lui ; mal» il ne
a'Mcnpamèiae pai oninrtutde cetacddtot,
iUHf a»t
paroeqnll Tenait dedétoonfroM balle voix de
tMitrallo. Pea da loon aprèa il paiia près d'une
maiioB moaudiée dont les haUtanls imploraient
lacommiaéralioD publique : 11 mil dant le trône
■on denier éca, et ne se •oatist qa'il n'aTait
pa» de qotri dtier que lonqu'il enlra dan* Sdt-
»ona, pressé par la faim, et le IrouTsnt i Tiagl-
dtiq lieue* de chei lui. Peu d'honiues ont en
plu» de déTouamenI à l'art, phiadedésinléree»»-
ntont; «ocon n'a été plu» mal r^mpensé de
■es g^iéreai Mcrifices.
D'abord inaperçue , l'écele da Choron ne larda
{loint k Ù\er l'altaolion pablii|na par dai axer.
deea oà de l^era défauts d'exactitude et de fini
étaient rachetés par un sentiment protoud du ea-
raclère de la muaique. U, pour la premttre fois,
on entendit k Pari* lea sublime* composition»
de Bach, de Hnidel, de Paleatrlna et de qud-
qoaa antre* graad» maltra de» école» d'AUe-
DWgne et d'Italie ; là seulemcot on osa imilr du
répertoire usé qui, depiil* plus de trente au,
alimentait les concert*. Les aniatenrs du beau
de tous lea temps et les artiste* sans préjugé*
■e pajutonotreot poar cette musique si aouTelle
poir eux , et rendirent juaUce au mérite de
l'homme conaclenelmi qui leur procurait le
plaisir de l'entendre biep exécutée. L'autorité,
éclairée par le rrientissement qu'afaient cei mo-
deates exercices, comprit enSa que l'école de
mniique reli^euse et classique méritait qu'on
encoarageât ace progrts, et des fonds anfflaant»
furent accordés pour la rormationd'un pen«ioan*l.
Aidé de ce* restoorces, Clioron pnt dMner im
nourel essor à sea (iculléi de pn/es»eor. Son
Idée dominante consistait k lairo passer le go4lt
de la bonne muaiqiia daos toutes lea ctassea;
pour j parrenir, il fit dea essais en grand aur
dea maase* d'enfants pria dans des écoles de
charité, et le snccé* alla lu dalt de tontes eei
On a sooTent reproché k Cboron d'aToir né-
gligé l'éducation lodiaidDelle au proGt des mas-
ses, et Pon adit quil n'aTait pas (ait de chan-
teurs. Il parait que ce toat ces allégations qui
ont exercé de l'inBuence aur les hommes du poo-
Tolr établi parla rétoluiion de 1830, et qnl ont
fait réduire le budget de l'école de musique reii-
giense k des proportions telles qu'il élait deTcoa
impossible d'ï rien produire de bon, et qu'iledt
mieux Talo la supprimer. Choron avait Uen com-
prii que sa mission n'était p^s de faire des édu-
catltma IndlTidnellea '
soin aax proléa«eursdaCQnser*atolrej pourlni, .
ce qu'il Tonlait, ce qu'il était atile qu'il fit, c'é-
lait dlntrodulre eu France l'enseignement de*
miÉSe* vocales tel qu'il exttte en Allemagne,
>y Google
3» OS)
«■Mignment uw Is^od 11 n'y ■ pM-Tapoir de
rendre loi grmie* coraptMiUoM «eloa li pcuée
qqi ■ dirigi kan iBtiars, Vaill ce qn'oD n'a pu
compris, d ce qi) «AI eerttûMiiMBt empèdié It
deatractioB d'inw d«i ntstHutlo» ht pliK utilei,
Ri ceux qai ort mluion d'idmUatrer Ica en*
n'en étaient d'ordinaire fort Ignonnu.
Le coup qui rrappa Qioron dans l'exitteoM de
WD école fat pour lui cdni d» la mort : depnU
lors aa lanU alla toujours déclinant. Il compK-
nail qu'il l'épniaail en efTort» loipuiuant*, et
ixttei)rBiée, qn'll ne pouiait ^ rien pour l'art
niiquel il arafl Mcriflé lonte u fortune, luicooi-
piiniaU iocesfaminent U eaar. Va nttt de ton
andenuE énergie a'eihala dans quelques écriti
chagrina qa'il publia daas le* deniers mola de sa
Tia : bfentdt aprte il s'éleienlt. Il mounit i Pa-
ris le » Jnm iSM.
S'il arait pa léallaer im projeta, sli eOI
(rouTé dons 1« pooTolr toute la protection qui
lui «tait due, il fandrait'nouB tïlldter de la di-
reelion qu'aralt prise dioron k m sortie de l'ad-
mfnistratioit de l'Opâ^. Mais, aprt* ce qu'on a
fiiit pour aoéanlir le fruit de tes efforts, il ne
reot rester que le regret quil ait abandonné
ses traram de littérateur- mualcin pour ceux
(le profeaaeur; car, qnette que tttt «oaacliTHé,
die M ponvail infOra k tant de choses. Il
lui fallut opter entre ea renommée de savant
«( la ntodetta réputation d'homme utile : il pré-
féra celles. Il tTBTaiilail cependant beaucoup
dans «on catrineti mais c'était toujoun au profit
de llnstructloa élémentaire. U se passait peu de
moiS' qu'il ne III paraître quelque leurre, quel-
que recueil destiné à l'eoseignMnentelBaaarTiee
des églises. C'est atosi qu'il composa une mnlli-
lude d'hjmnes d d'antiennes I deux, trois et
quatre voit, et qnll étrlTit des chorals a laox-
bourtlon k trois voix , me roéltaode de plaln-
chant; un recueil de chants chorals en usage
dans les égiftes d'Allemagne, arrangés k quatre
parties »tm oi^m, un corps conplel de mnslqoe
d'émise k une on plusieurs toIi , et beencoup
d'antres choses du même genre. Quant aux an-
tre* ouTragea qu'il annonça par dirers protpec*
tus, la ptufnrt n'étaient qu'en projet, et il n'ecl
pat le temps de les écrire. Cest dans cette caté-
gorie qn'il faut ranger son BxpoUtUm abrégée
det printipa de Dfatiqwe, le JfdniMl mctr-
elopédiijue de piutêqne, qui derait Mré partie
lie la collection des Manuels de H. Roret, qu'il ne
put qu'ébaucher, et dont H. Adrien de la Page a
fait la plus grande partie ; la Iradnetioa do Traité
de tompofltion moderne, de PreJndI , ourrage
dont Clioron avait une opinion trop faTorabte ;
le A^rertoire det eotUrapwMttet , enfln l'At-
(fo Aicf ion à fétwle géÉimle 'el raImMMée de
la miuiq»te, dont il n'f a eu natbaaivoaantart
qu'une partie de terminée. De toni m qne ftà
dit snr les travani de Clioran , résnito me tiWe
vérité : c'est que la vie d'an beeanin organhf
dfl la niani^ la pins beurense, etdnnt ilua-
[roclion était aasd aolMe qne variée, a prariuM
peo do cboee qui toit digne d'anati grMdss
ftculté», parce que lea drcotutancM ne M Ke-
not pat favorables. Leaétkves lea plus remar-
quablM de Oioron sont : HH. Dupna, céUbre
comme «lianteur et comme profMaeor; tMataA,
compositear, mattn de chapelle k Salot-Rocfc
et ob^ d'orchestre de l'Opéra de Parie; Bob-
langer-Kunié, proJeaaenr de citant; Honpoo,
compwlteor dramatique ; Scodo, ampositenr de
romances, professeur de chant et écdvaja
distingué sur 1* mutiquni Janaanne, ctuntenr,
professeur da chant et compositeur; Canapies,
anelMi chanteur k l'Ocra; Nicoa, oomposi-
teur et profeasear, qui devint l'épooi de ia flHa
da son maître; HM>>«CloraNnvetiOf Stab, tt
Hébert-Massj.
Voici la Hrie e1ironologh|ue des unvngeB euta-
posés ou pubtié* par Ctwron : 1" Colleeltai de
., ehantons et poésies mises en mnsi-
1s, le Duc, IgOC, ln-9*. Parmi oa
, on remarque : t* la Sm^itl^Hle , dont
le niecks a été popntaire. — V AiSetfK rnnal-
eal tTÀUffiule le Oitc et compagnie; Parla;
1 BOT et 1 BOS, tn-gû, Tingt-quatre numëroa de qna-
tre pages chaeim. — 1* Ifolioes franfnisei et ita-
liennes sor Léo, Jomem, Pierlvigl d^ Palet-
(rfna, et Joiqwin Dnpréi. Ces notices sout
plac^ an commmeemenl de chaque Hvraison de
la ColUelftm générale det owragei elautgvt)
de mvilqve; l^ris, le Duc. — *• Prtne^ptt
cTaccitmpagnemenl det écoles d'Italie, par
Choron et Fiocdii ; Paris, Imbautt, 1804, un vol.
tn-W. — 5» Prtnelpet de compoiition det
écoles d^Italle; Paris, Augoste le Due, ISOS,
Iroïi vol. in-fol. Cet ouvrage a été divisé m sii
volomes , avec de nonveaui titres, en ISffl. Le
premier volume renferme une préface en xvit pa-
ges; le livre premier, qui traite de rtiarmonie et
de l'acrompagrtement , en 101 pages , et un choji
de ParHmentt pour raecompagrtement, dMhls
dans les ouvr^n de Dorante, da Columacci, de
Fenaroli et de Sala, en Iti pages. Le deaiîîme
volume contient un traité du conlrepofnt sim-
ple, en il pages, les modèlea de Sala pour tt
contrepoint , Ih trios de Ceresana, en 34 pages,
une nouvelle traduction française des contre-
points doubles et conditionnels de Marpar^ , en
53 pages, le* modèles de Sala ponr te contre*
point double, en 71 pages: Le troisième volonM
>y Google
Rnf;anMlalnlUdel>imH«UMetde k rogne,
tnduit de Marparg, es ^3 page*, et le* modèle»
de Sele jwqn'k I* fucne à Iwit pwfles, M ISl
ftf». LeqMtrièoM ToluiHMalkBt todeniène
idlederiigMideSlh, <nl38f>*|M, letniM
de* ckaoBi, tredaiide Merpnr^ «a M pagM, rt
laiModAleedeceBeHdaSeU.eaee pag«. Aa
wmgwwrwaent dg acqwlèwe Tolumc, ob lniBT«
■■ tnttê de itjle de chaque ncare de rauiiqae ,
•eus le titra de akéloriqa^ miufcaia, «n 39'
pigei , Hii*l d« nodèlM da iljte outmato de
■oaïqtM d'dgike, «ilntti de l'jbmplare da
P. HHttd. M de Bodilee dn ilrle eoncertt pili
dm» jMtdB; eetnodtlM «Ml eonteMaentoi
pige*. Le ittièmtt nlome rcnhnne de* nwdUe*
de madrigaux nos accompagnét , prt* dans le*
onfragca de Hartiiif el da PMlDcd , dat dmmUIm
de dnoa, Ihoi et c«Dt*tes cbobii dani lea ten-
TTe* de MireeHo, de Lotti, d'Alexandre Scar>
littt e( de PergDltee, dee atodO» de maajqne
TDcale de dilUreiiU gearea, en it^le uoderiM,
■lui qo* quelque* moMe* de rt;le lutramantai.
Votttntfi eit lermini par de* noUon* âésMn-
lairci d'*c(iuttqM, par nne oqulue liiitoriqoe
(le* progrè* de la compoàlloa , et par 1* laUe
de* matltre*. — s* DfcUomuitr» hMortque det
mtwiclenf, par ClioroBetFejiaUei Pari*, Val -
lad«, iBlo-ltll , deux vol. lo-S*. Cet oaTnge a
râpera avec un Douveau (ronllipiee en 1SI7 ;
paria, Cbluol. Choroa ne KuiBcail polot k pren-
dre Fajolle povr collaborateur, lor»qu'il eatn-
prft ai oairage. Il l'imuafa en ISOS par nn
proapactua d'un qnartde leniUe in-t", MHM.te
titre de DkUoitiuiire Mftortfue d« mufifu».
— T Comidératioiû iw la "néetniU da réta-
hiir le elwiU de l'égUte de Borne dauM t^ittet
let égUtet de l'empire fronçait; Pari*. Cour-
eier, ISll, In-g* deqiiiniit pagM. — lo Méâiode
élèmenJatre de ffiMt^ue et de platt^ehant,
à l'umge de* lémniairet et des maOrUet de
CtttUdrala; Paria, Courder, Isll, i»«°. — .
S* Rapport fait à la elaue dei àeaux-arb de
■ l'InsHM iapMal de France aw l'oitprage
de M. Seoppa, iniàt*lé De$ vraii principe*
de ven^ieatton; Paria, Bandoln, IBll, iibtoI.
ia-V- Dana cet ooTrage, CIhhwi a pirtiouiUre-
ment eiainind ceqni cooeeme le rtiTtlime muai-
t»i.-r-Vi*SapporlfaU à lattoâtedeibea»»-
arl* de T/niUlut ^perlai de France t*r im
maNiMT/t q»i emàierU la eoUeeWm de*
traités de musique deJ.le TettUvrler ; Paria,
Itll, a pagei in-S'. — It* Traité génénd des
voUe et dei iiulrument* iforeheitre, el prfn-
clpalemerU de* mrimniMitfd paU, à Fvtage
de* eoMpotHasTM ; par J. L. Fraaemtr, «ov-
velie édition, revuéet aitgMeMée (fetdufru-
ment» modernes, par M.Chorwi; Paria, IB13,
iB-M. — iv BtbUothitpte eneyelopédlque de
mvHfM, OMienont de* notes, rechereKes et
ditterttMoM tar la miui^e tant théoriqve
que prattfite, etc. ; Pari*, isit. Il n'a paro q«e
le proipecta* de ce reeoell périodique , en nne
dCDii-lealUe in-v. — 1»> Méthwh éUnietitaire
de eompadHon, par J. G. ÀltreektAeryer,
traduite iefaOemand, par A. Choron; Paria,
Teaie Coorder, iei4, dem fol. in-So, dont
un de terle, et rantre dViemple* griife. —
140 lHéthode d'aecotnpaçnement selon la prht-
etpes de* écoles d'Allemagne, par AOrrekl*-
berger, tradnite de l'diemand ; Pari*. Simon Ga>
Teaoi, tBlS, in-foi. Cea deux ooTrage* ont Aé
rdunla par Cltoron a*cc qneiqtM* additiou, d'â-
pre* l'Mnioa det MTrea compMe* de tbéorte
d'Albreciitaberger pnliliée par le dierailer de
Se^Med, et accompagné* de note* cflUqnea.
Cette édition eompiUe de la traduction i paru
MKia ce titre. Méthode* d'harmonie et de ema-
posUlan à l'aide detquella on peut appren-
dre toi-K^te à acoompayner la ba*te cMf-
frée et à composer toute espèce de mutique,
par J.-G. Âlbrechtsberger, ele. ; Parti, Bache-
lier, lB3a, dem loi. ia-S», dont us d'exemple*
paré*. — IV Le JHvsiefen pratique, ou Le-
çons graduées qui conduisent te* élève* dont
l'étude de l'harmonie, de l'accompagnement
et de l'art du contrepoint , en leur enseignant
la mantirede composer toute espèce de musi-
que, par Fr. ÀiopardI, tnatlre de chapelle de
la cathédrale de Malte, traduit de lltalira par
feuH. daFrwnarT,BOBfelle édition, revue, oorri-
gée et Biie dam an meillear ordre par a. Cho-
ron; Pari*, tSlS, in-to. Dan celte «dilion, prri-
HraMe k la pramltte donnée par Pramery, le*
eienpka aoirt intarealia daua le teite ; malben-
reuaemoit Ha (oumiilleat de (tutesde'f;nToro
— leo Livre citerai de Paris, contenant le
chant du diocèm de Parle écrit en contre-
pohU, k qaatre parties, ltl7, in g". Il n'a paru
da œt ouvrage qu'âne livraiioa qui ooatiMit la
nie*a« de* annuel* et de* graad* MdeMaki. —
17* Méthode eoneertaïUe de miuégne à pi»-
Oeurs partie*, ifvnediflleHilé çradueOe; Pa-
ria, 1817, iB>t°. — 18« Méthode de jdaii*-
^ant, atUrentent appelé Aant ecclétlâMtlqne
ou chant grégorien, i
le* exerdees m
parfalie connatnanee de ee chant; Pari*,'
L. Cola*, lêls, petit ia-«*da M pagea. —
10° SxpeUtiim de la méthode concertante de
MUilqne; Paris, lati, une deai-fauilla ii»-«* k
deni colooDe*. — M» Salut du SaMtSaere-
ment, contenant les efrophet et antiennet en
>y Google
3M
CHORON — COBÊTIEN
l'hoUMttr dn SaMSiuremmitetde la Sainte
Vierge, mtte* nt mvittq*e à troU voix igiàet,
par Cboroa; Paris, 181>, on roi. ii>-B<>. —
31» Miihede eoneertaniedep^atiH-AaMetde
MutrepotKt vxUtiastàqve} P«ri«, lUB, peUl
la-4*. ~ 31> Solfège )t«niuMiq<te, »{frmi
«M mH« méthodique îgaxeaietêd'karmoiiàe
à tpmtre voix, fwww» fna&re et «v iUvet,
un T«l. grud lii>8'. Le prMp«elui de c«t ou-
TTtge, CD une demi-feuilto |r*D<l la-Ro, k dei»
cokmae», • huI para. _ »° iiufruetdoH abré-
gée sur l'orgatùtation et la eortduite d'vne
école de vuulqite, toifége et chant; Paris,
1819, aat denû-feailk ln~t*. —7i' ExpoMton
étémenlaire det prinelpet de la mtoiTUe, ter-
vaM de ùpwpUmeiU à la méthode omycer-
Umte; P»™, 181D, in-a». U proipactui seul de
DCt ooTTa^, eD uM deoii-feuiUa à depx colon-
DM, » paru. — U" Solfégtt ilémmUairet, con-
tenant lei preMèra leçotu de lecture muti-
tale à l'uiage deteotuneitçanit; Psris, ISIO,
lD-4°. — se* Méthode tottcerloHte éUnen-
taire devuulçae,à troU partiel ;Ptr\t, 18J0,
iD-4*. — 370 Méthode de chaiU à l'utage de»
iUeetde VéeoUroyaledechiml;V»rif, 1831,
iB-4<>, Le prMniw cahier seulemeot de cet ou-
TTifie a pan. — ïS' Chatit choral à quatre
partiee, es vMoge dam let églites d'AUana-
^m,- Paris, 1831. ~ -a" [Mer ChoraUs trilnti
«odfri», ad utum collegU SaitcU-Liidwiel;
eampleetent auaeime vttlqala» tUvM of/ieU
parttifneoniraptmeto ilmpliei«otmadmot«m
tvper plane eaaiv <n nedta potlto rlte.per-
traetata*; aeeeuerv^ et hymttontm varU
canOu qittlmtque metria apti. Compoiuit ae
di*por\tit Alex. Si«pi\. Chorm; Partie, i 834,
tD^o min. ~lV>Ceiuidéraiiotu nr ta lifoiatioii
aetmelte de r/nt(f iHUint royale ow CoMtervo*
totrê de nuuique cdurtfnc; et mr la nrfcM-
titéde rendre à cet élablitieineiU le* mosefu
propret à lui faire atteindr» le Imtpimr le-
fuW il a été crié; Vent, imprimerie de Da-
eentirif, 18S4,ln-4B des pages. C'estladerniira
produeUM 4e wt bunnne lutrehiis si aclit, et
qnl ■'«MpaiL — 31' Avec H. de la Faga : Ma-
mtel eiMitplat de »uiique vocale el laiim-
mentaie, ov Btteyclopédie mtuieale; Paris,
Itoret, 1(38-1838. 8 folaRM* in-13 et 3 Tolamei
dVienpIes in-8< obi. IVoy. poor lecaDteno de
catoavraflB, l'Mtlde Lt Fua (h]. — 31> Proaes
des (Mes. principales selan le rit parisien, en con-
trepelnt t * tdIi. — 33° Hjmns» p9w loytaa
les IHes de l'aimâe, en diMta itTlhmiqiiei,
coDTormdment aa mMre de la poésie andeiUM.
— 340 Mesee k 3 vrii
Si» Le peune JHxlt Domtmu
avec batse cabUbm. —
>?• ilagit^ieat k 3
3S> Idem à 4
mil avec orgM. ~ W Laudate Oomlnum k
i nh, solo et clmur altersatiTenwat, aTCC or-
gM. — 40> QninM motets k 3 Toia sao» aceom-
pigneoienl. — 4i* Ave uerum t 3 toik «t or-
gne. "- 43* Ide« i roia seule et «tfoe. —
it* AveSetlktak tToli tan« accompagncmenl.
— 44* Stabet Mater k 3 toIi aiec orgue; el
beaucoup d'uitras marceans de mu*i<|àe d'Ë-
glise. OItoroi a publié quelqtiea opuMnlei trts-
coula et plusieurs petits ierU* de cirmnttaïKe,
tirés t un petit nuabre d'esemplairet qui «eut
detenuB fart rares.
Beaucoup de notices bio^aplilqnss de Cboma
plus on moins déielopptes ont M putiliées ; les
plus cMnpUles sont c«llea-ci : 1* ^lo^a SA-
Uxandre Choron, par L.-E. GauthiM, onirage
couronné par l'Acadéraie rojake de Cacn ; Cm*,
HtnM, 184B, lu-g° de 118 P*8M. — V Élege
de Choro», par J. Adrien de la Page; Paris,
1844, in-8°. Cet ouvrage a été compote |ioar ie
conconr* oufert pu l'Acadéoiie de Caeo. pour
connallie Cboron dans sa rie privée et daai let
relattoDs avec «es élira, il hiit lire un marceeo
remarqoaMe par le iljb et par la vériU du
porlrajl dans le Tolnme de M. Scado iotitnké
Critique et litlérat)tre nmtkalet. (Paris,
I" édition, 18U, 1 vol. bi'B', pi«H 4it3 i
410.)
CHOTEK (FRiNçou-Xuiea), proTetaenr
de. piano i Vleane, est né le 33 octotm 1800
t Li^iach.dans la Styrle, Son père, laitilpleor
de carapagM, lui enseipu'ls musique, lopUno
et le Tioloa. Apria Un allé faire les étude* lit-
léralrei au gymaate de Freïberg , Choleii ae
resdll k Vienne es iB19 el } luiitil pendant
deuK ans les conrs de philosopliiu et de droit;
omIii en 1S34, il prit une direotion nouvelle en
sa llTiant «pMalemeid i la cidture de la masi-
qae. U étudia d'abord la théorie de cet art
BOUS la dIrectioB de Héiweberg, oi^niate de .
la cour; après la mottde cetarlisle, ilprit des
levant de Simon Sedrter. Dès Igia il était d^k
•ouBo k VleDoe eemae pUolsIe et compositeur
de petilea pitoes pour aon inBlrument. Depnla
hirs il a arrangé naemulUIude de tlièmet d^opé-*
ras en petite* hniaistes e( rondinat. Tout cela
est de peu de Ttlenr. Chotckwt mort k Vienne,
an moii de tuai iSSl.
CHaÉTIEN [CBAKLEt-AKToDiK) , uiBsldca
de le chapelle du rd , ver* le milieu du dis-li^-
liéoMBlMe, a publié k Paris, ea i7Sl : PièeéM
de différent! awlfuri, niies en trios pour leM
violons. Il 1 donné à la Corneille ilallciuie , ea
>y Google
CfIBETIEN— CHRISTMKr
9»
ITSO, nn opéra-comiqiM IntituM let Préeav-
tioiu ttaitllet.
CHRÉTIEN (eiTXEg-LoDis),néàVemll-
lei en 175( entra i la chap«ll« du roi en
. qualité de Tloloncellisle , à l'tge de vingt- deux
an*. Il tiraft un bon son de son instrument, et
jDuaH avec racillté lea paisagea les plus dimdies,
mai> son Jeu était dépourvu d'eapression. La
rérolution )ni fit perdresa place, par laréromie
de la chapelle; mais en 1807 0 rentra ï la cha-
pdlc de l'empereur Napoléon! On lui attribue
dans le Dictionnaire hiitortgitedet HuddeM
(Paris, 1S10) la musique d'un opéra- comique
inUtuM les Précautions inatilei, représenté
en 17S0; mais cet ouVragA est d'na autre musi-
cien du même nom (voy, l'article précédent];
celui qui est l'objet de cei article n'était Agé que
de six ans ï l'époque ob cet ouvrage fut repré-
iraté. Il s'occupait de la correction du épreiiies
d'un livre sur son art, lorsque la mort le sur-
prit, le 4 mars iSil. L'ouvrage de Chrétien pa-
rut après sa mort soug ce titre : La Mvslqv»
ftudiée comme science naturelle, certaine et
comme art, au Grammaire et Dictionnaire
muficali Paris, IttU, in-8* de 17B pages, et
17 pi. in-fol. Ce traité, parement élémenlaire,
a pour objet Vanalj'Be des formes de l'harmonie,
mus d'après un sjsltme particulier t son auteur,
«t qui ne peut Ure d'aucune utilité dans la pra-
tique. On j trouve des déGnilions de Mélodies
poûUvet, de Mélodies collectives, de Mélo-
dies interpositivei, de Comlractions fonda-
mentales, elc, et de cent autres rêveries qui
jt'ont poinl fait fortune. Chrétien a aussi puttlié :
Lettre sur la miuigite, en réponse à M. Amar,
auteur de l'analyse de l'ouvrage de M. Til-
laleùu, insérée dans le Moniteur du Î7 octo-
bre iao7; Paris. 1807, une reuille in-S".
CHRISTENIUS<JE»n)',ea»(ordela cour
de l'électeurde Saxe, et musicien à'Allenbourg,
naquit à Buttstvdl, enTImrloge.OnoinnaKdesa
composition : 1° Seleclisstma et nova cantio,
quam Valedictionis ergo dedicat Patronls,
tvocibv4;ieot., i609. — V Musikalische Me-
lodias mit i Stimmem geselt (Mélodies musi-
cales a quatre voit ] ; Leipsick, IfltS, in'4°. —
fOulden Venus-Pfeil, in welcherz* ^nden,
nette uxltUcKe Lieder, tevlsche undpolniselie
Tseme ( le^ Traita dorés de Vénus, dans lesquels
on trouve des chansons nouvelles et profknes,
et des danses allemandes et polondses); Leip-
tick, 1619.— i'SymIiola Saxonica, FÛTslli-
cher Pertonem («sflche yedenksprûche mil
3 Stlmiçen gaattt (Maximes iournalière* pour
les persooDes de haute naissance , composé ii
trois voix) ; Leipsicli, HÏO. — S° Complemea-
(uni, und drilter Thell Fetl und Àposteltm-
giger evangetiseker Spreuek , so Melchior
Vulpivs Hbergangen, miUS Stimmen (Com-
plément et troisième partie des maximes évan-
géliqnes pour les Jours de it\ê, qne Melchior
Vulpîus a omises, â quatre et huit voix)| Ertiirt,
16Ï1, in-4''. --e" Omttigent tnancherley Ma-
nier nev>er vtetfBcIter Lieder, Padtians, ate.
(Chansons nouvelleset proranei de tonte et-
pèee); Erfitrt, 1619.
CHRISTEitN'(CBABLn-KsBBs), eompoci-
leur de Lieder et rédaeteur de la FnMle kam-
bourgeoise pour la musique {BatiUtûryerBlat-
ter flir die Mutih), est né à Hambourg Teri
1812. On a de loi plusieurs clianls allemand*
avec accompagnement de piano, publiés ïHara-
bourg eliez Nianayer, et chei Sclmberth. Il est
auteur d'une Biographie caraetédstique de Llnt,
intltnlée Frana Listt. Nœh mMo» Leben
and Wtrken av* autKeiUisdien Biriditm
dargettelle- Hambourg, Sehubertli, ln-so*vee
portrait. On a publié sur Cbrfstera une broclmra
qui a pour titre Christem als Mensch, Com-
potdst und Dirigent. Bine biographiseK^nit-
iilu^che Studie (Chrlslem comme homme,
compositeur et directeur. Kinde biographique et
musicale). Hambourg, Schubert, In-B". Cet écrit
est «ne appréciation élogieuse dn caraclire et du
mérite de celui qui en est le sujet
CHBISTIANELLI (Puileppe), ou p(nt4t
ïrafsemblabiamfnt CannAinLu, maître de cha-
pelle k Aqullée , dans le rojaume de Naptee, vers le
commencement du dix-septième siècle , a pntdH:
Salmi aeinque ved; Venise, lfl2fi.
CHRISTIANICÉUM). T'rtuosesurle vio-
loncelle, née à Paris le M décembre 1B27, Int
élève de Benazet pour son Instrument , et pro-
duisit une vive SNisalton lorsqu'elle se M en-
tendre pour la première fois au public, dans un .
concert donné è la «aile de Hen, te 14 février
1S4&. Beau Bon,JuBtesse, belle maDière de chanler
et babileté dans les traib , telles étaient les qni-
lités remarquables de son jeu. Le succès qu^ellfl
obtint dans cette première épreuve et dans Ici
suivantes détermina ses par«nts k lui 'Caire
parcourir les pajs étrangers pour j donner de»
concerU. Elle pr« sa route par l'Alleinapw et se
fitadmirert Vienne, Ltnti, Raltsbonne , Badao-
Bsdf.Leip'ick. Berlin, Hambourg etPètersbaorg.
A Hambourg, Il ^eut tant dVrtlbon^asroe pour
son talent que son portnit tat IHfaographtéal
M trouva bipntat cliea tous les anuteurs. IM)t
nen avait été hit nnautrei Paris, d'après wcro-
qnisite Couture. Pendant le séjour de M"" Chrta-
tlant b Pétersboun;, on y parlait beaacoip d'ut
voyage liardi et tïncliieux que Servaii avait bit.
>y Google
3S6
CHRISTIAM
réccniMiit dau !«• provincei Mpteolriooalu tea
plut étoigiiéei du teatn de r«mpira imse : die
crnt pouvoir supporler tti mimei btigue* et
Tecoallir In laCoMS «TUt^u; miii u Mlecooi-
■ilDliiMi MCCODib» du* cette aotrepriu tinitraiie.
Épultteparkafaligueetpar langueur du cliiiut,
dia mourut en lSi3 , i lobolsk , en Sibérie, j
laiuant nn f {oloneeUe raagiuflqae ie Stradiva-
Tiut, qui»*; troaTe pcut-eirs eneoA.
CHRISTMANN (Juii-Fb£d£mc), ministre
luIlkMen à Heotingibeim, pria d« LoniibouTg,
e>t né dam cett« deniièn TiUe, le 10 septembre
I7âl. Dte unoibDce ila'adonna t la rntuique,
et 1m fiéqoentaaoccasiinisqu'ileut d'entendre les
firlnoaea de U chapelle da duc de Wikrlembei^
perfectionntreat son goAt-et son talent. 11 était
étudiant an gjDiiiaie de Stattg*rd> lonque >a
réputation comme Qatiate lui procura l'Iioaneur
de jouer nn mIo derant le duc H était anul
fort babîle uir le piam. Sei parent* l'ayant en-
voie k Tohti^ pour ; étudier la tbéoloffe, il
j eonUuna eet trataui pour la musique, et com-
nuMfa i compoMr ses uoncerios pour la Dûte.
Homme Ticaire cliez un ministre , il quitta celle
place au bout dadeui aiu, et alla enl777,à Win-
(erttani' en SiiiHe, en quaHlé de précepteur.
U U composa, pfadant ses loitin, aen Éléments
de ffiiuifue, ouvrage généraleoient ettimé, qu'il
fit Imprimera Spire, eDI7S2-1790; il ;6t aussi
paraitre tes preoiièro compuaitioa* pour le
piano, tn rf()étaal quelques-unes des expériences
nr l'air iBOaumable, qui occupaient aton les
plijiidens, t l'occasion des raaehinea aérostati-
qnea, il eut le malheur de perdre on cùl. En
I77S il accepta uoe place de préceptenr i
Catlsruhe. Il a'j lia avec le mallre de chapelle
Selunidtbauér et «tcc l'abbé Vogler. Après nn
a^oor de neuf moi* dans cette ville, Clirist-
mann fit un foyage dans le PaUiInat et revint
«Dsoile danaaa ville natale, ob il obtint une place
de miniitre, en 1783. Le repos et l'indépendance
qne cet eaiplai Ini procura lui Tournirent slois
les moyens de se livrer k sou goAt pour la mu-
sique, et aux recherdies qu'il avait entreprises
Mf la théorie de cet art. U eut la plus grande
part an plan et k la rédaclion de la Casette
mHilcale deBoulâr, à Spire, à laquelle il Toumit
de* articles (art iotéreuants. Il était en outre
ooeepé, eiii790,de recherches imporlaiitet aar
lliMoirelitlérairedelaoïnsiqw, et.traTaillaiti
nn Dictionnaire général de cet art, en plusieurs
TolumMin-4°, dont le proepedut parut dans les
Joanai» de 17M. On peut coosullei k eet ^ard
la Gaz^ti de tiuuipitde Spire, du mois de lé-
vrier 1719, oii l'on trouve ansu sa blopaphie
Maillée. Voici U liste da te* ouvragei Ici plus
— CHHISTO
coanns : I* SUmentaitudi der Tonkiitul
aaa Vitierritlh btfm Clavier far Lehrwtie
wid Lenteade ( Livre EJéamtaire de musi-
que, etc.'} iSpire, 1781 , id-8* de 130 pages. Cet
ouvrage i»taccoiapagnéd'un cahier d'eiemplea,
io-fol-, qui porte ce titre : PraUiaclie Bet/lrxge
iVM SlementarbucK; Spire, 1781. Ladeuuènw
partie de cet ouvrage, qui contient de* éléments
d'harmonie, a para dan* la même ville, ca
1790, en nn volume in-S° de 179 pages, et so
page* iii-[ol. d'exemples. —3° Rufidean pour le
clavecin. — 3° Adagio pour le piano, nr l»
mort d'une caille; Darnutadt. — 4° Jîaseipinir
le clavecin dt ma Mena, étrennetpow lanou-
veUe onn^e; Spire , 1731. — 5° Odes et chan-
sons pour le clavecin; Leipjidt, Breltkopf,
1797. —t'VoUtxncUgeSammlmtg IheiUjoia
tMue Komponùten, theilt VerbetierUr rter-
itljUTniger Ckoralnuiodisn, fÛr dat MUC
WiirteTnbergiKfif Landgetani^ueK, etc. ( Re-
cueil uompletdes mélodied pour les ptanmak
quatre voix, k l'usage du duché de Wiirienberg,
etc.); Sluttgard, 1799, In-i". Ce recueil a été
composé et rédigé par Cliri*l^nn et Koectil.
On y trouve une introduclion de 30 pages, et
318 mélodies. — 7° La Fiancée de CerMke,
ballade deGœtlie; Uipaick, 1731- — S* Va-
riations pour violon et basHe sur l'air : rjfroler
aittd Immer ta Ivstig; ortenbad), IBM. —
»° .irton^ romance, IBOl. — 10* Ahlvom il-
ral-je, maman, varié pour la Bute avec b*Me;
OCTenbncb, 1801. — tl° Recueil de douie nar-
cbe* pour le claTeeia; ibid. — 13" Die KMer
Im Walde (le« Enfants dans la Torél) , ballwle
pour le piano; i^eipclck, Kùhnel. CtuitlnMaa a
inséré das* la Gaietlt mmicale de Leipsidi
le* inorceaui suivant* ; 1° Biographie de Cor.
Ueor. Kaeteiiea , 1" année^ p. 6i. — 1* Qeel-
que* idées sur le caradère des chansons Mtin-
nale* françtl'cs, même année, p. 318. —
S" Sur la composiilon de Zumste^ der Geii-
(erimel (l'He des Esprits), même tanée.
p. e&7. — 4* Tableau de l'état de la rau^qn* dans
le ■Wilriemberg, S"* année, p. 7i, 9i, 118,
I3B. _ i' Notice préalable sur le nouvel opéra
de Zumste^, intitulé dai PfavtnftU betMl
(iapéle des paons), même année, p.7IB. Clirlsl-
manneatmortk Heulingshelm, le 11 mai 1817.
CHHISTO ( Fn.-JuH ne), moine portngas,
et organiste li«))ile, naquit k Ushoone an com-
mencement du dix-seplième siècle, et monnit
kAlcobata le 30 juillet iOSt. Madiado [Bibl.
Lus»., t. 11, p, 0J6 ) cite les ouvrages snivials
de sa composition : t* Texte de Palxoeiu
gne te conlao em a Semana Sonia, eompoilo
a i to^i [Texte de la paialon qui se cbitfe
>y Google
CHBISTO — CHRYSOGOiS
:97
itm musique à quatra
TM»), _ V CiOejutot do NaUa, e de S. B«r~
lutrdo (lMGal«BdMdeNoêl«ldeS. Benurd.à
4 Toli ). Cm GtmipMitioiii n'ont point été impri-
mba.
CHBISTO ( Pft.-Uu DS), carmt porUipis
tl orguitte de loa coulent t Cilfwla, laqnît à \
UtboDH en lea», el HMOiut dans Ma doltre
en IS93. On CMiniU de lu* «■ muMMcrit tes
ouvrages suivuti : 1' Paixom» dot guatro
EvangelitUu, a t vocet (la PauioD, d'apiè* le*
qiutre tiaugélistea, à 4 loii). — 1* Uçotiu
de dtfmclta, titotetet » viOumcfcot (Leçoni
de l'affiee dea morti, motet* el uoda).
CHRIfSANDEB ( Ghiuadhe - Chréiiem-
Joars), thMogtea proteàtant, né le » dËcoubre
1718 à Gcedetearoda, lUhge de la prinûpaoU
d'Halberteadt, tal moeeHlienienl proreweurde
plilhMO|dile, de inatti4a»tlqiui, de liogoM orien-
tales ef de ttiéologie dans tes uniTenités de
J]eli»BlBdt, de RIntetn et de Kiel; U mourot
d«iM celte dernière ville le 10 décembre 17BS.
CbT7Uiider aimait beaucosp la musiqoe , et jni-
qne dans la vleUleue on l'entendit ■oannt
cbanler les pnnmes ea hébreu , ea s'aceompa^
gnant de la (uitara. Parmi wa diaaertatiacM,
dont le nombre est Immenie, on en remarque
une iotilolée Historische Vntarsiu:hwtç»n vo»
den KtrtheTutrgel (Keclierclwa liittoriquea aur
les orguea d'églises), qui fut d'abord insérée
dans le Maçatin icienll/ique de Batutvre,
anniée I7&t, n*9l, p. I17â,el qui loi imprimée
■é|«ré(Denl en ïlSi, 3 Ceuilles et demie, in-S",
sans nom de lieu.
CHRYSANUER (Fatn^uc), amateur de
musique à Schoerin, i'eel fait coonallrs par
un écrit qui a pour tilre V^ier die MoU-To-
narttn denVolliçetmnçm,v*diie6eTdatOra'
toriwn. Zicei Abhandkiingen ( Sur la tonalité
mineure dans les chants populaires, et «ur l'Ora-
torio. Deux dUsertalïMu) ; Scbwerin, IBU, gr.
in-8' de 63 pages. U y a des aperçut ioiére»-
sanU dans cesdisserbtions, ob l'auteur se place
an point devne retigieax. H. Ctirjeander, ardeni
adinbalenr du génie de Hamdel, a organisé une
aaaodalion, k Lciptlck, pour la publication d'une
édiUoB Bonnlle el eomplèle dea centre* de ce
grand bomme, et k celU occasion il a écrit et
pnUié une monographie de U via el des œu-
vre* decamatire, inlitulée abapleroeot &.-F.
BsNuUÏ. Le premier Tolome a para à Leip-
Nck, cbei Breitkopf et Hantd, en ISas, gr.
ta-P.
OHBVSANTE DE HADYTE, arcbe-
ifagnede Djrraclilnm ou Durauo, en IllTrie, fui
d'abord clianirc et profeaseur de musique théori-
que ri pratique. Il vivait ï Constanlinnple vers
ISI&. Il fui sa de* auteurs de la ùmpllficalion
introduile dans la notation du chant ecclésias-
tique grec depuis anviron clnquaole an*, et if a
écrit *ur ce »i]bI un livre qui * pour tilre
ElmTiarii lit ti OiM^iiniiiv iwl npntniv t^
ôxJiiimaaTixfic tMvmiilc mrnayfltXaa api( Xp'lai''
Tâv oKotfSoiLâvnri bOt4» xonà t^ w» pitotev (In-
troduction à la théorie et i U pratique de Is
mnsiqne eeeléeiatliqne, comjMsée pour l'usage
de ceux qui dédrait l'apprendre par la nouvelle
métiiade); Paria, de runprimerle de Hignoux,
1831,1 Tol.ln-S', et kCoaaUDlinoplevfaubouif de
GalsUw, el>ei A. Caslrou , imprimeur. Le livre
de Chrjsanla de Harljte a été imprimé par les
soin* d'Anaslase Xliamyris, jenae diantre §Ka
qu'on avait eaTojéà Parisponr œt ob)at,et pour
survelllef l'impression des livres de chaut de
régliae grecque composés par Pierre Lampa-
I, et noté* suivant la nou-
padiHni. ( Vof. ces noms. } Anastase Tbamjria
iO lia k Paris, apiis les msibenri' qui furent
la*ultedalaréfolu(io)idelaGrèea,el y mourut
en ISSB. Ce jeune honow avail ajouté lua
prélaca ao livra de Chr>tanl« de Hadyte. L'ou-
vrage, trta-intéressaDt par le tnjrt et par U ma-
niire dimt il «si conçu, est divisé an 19 dia-
pitraa qui Iraileot : 1° Du ebant ou de la
I. — 3« De la c
- b> De la maniera
qnl n'ont paa d
Des dlvertea
aecapUMia d» cancUm des sons. — 8° De la
diminution el de la division (e'eet-i-dire des
«nemcDlB dn chant). — 9* De* modes oa tons.
— lOo Du premier ton. — ll> Du lecood Ion.
—IV Datr^eiènwloo. — 13» Du quatrième ton.
— |4*Duplapldu preniertoo. — laoDuplagal
du second Ion. — 16° Du ton grave. — 17<> On
pl^l du mMème taa. _ iS>[>es chaugemoilt
de ton*. — IB^ De* lémotnt ou tignes qui uiir-
qnent I** diff^renfai Ions, Nieolo Poub, gre« de
Batjneivof. ee nom ), aida beaucoup son com-
patriote Ibsmyri* daas sa misaion, et revit avec
•ota ti* éprearea d* l'ouvraga da Chrjisante de
Hadjne. On a imprimé à Triesie, en 1831,
sous le as«n de c«tnl-d, an ouvrage intitulé
OUÊfr/ntiv iM^a ^ fioimtSk- C'est vralsMn-
du livre cité
GHRYSOGON, ntMin chanteur de l'an<
donne Grèce, vivait vers la trentième année
après Jéaos-Clirisl. Plotarque dit qu'il avsil
1 invuté un Instrameat particulier evec lequel U
>y Google
CHRYSOGOS — CIAJA
n chant, invéntl ■ lait OMoUott
D cutare telat.
IJrt»r.«. L»,»-".l
CHUPPIN (M"* Emha), pOBlériwremeni
M*' LitNUiD, Mt née k Cmii tmi IBIO. Elle
«'est Tait connittre'ptruBediuerUlion intilnléc
■de l'Élat dt la m^uique m flormemUe dcpiiit
le nev^iUne MeU ; Ctea, IS37, i>^ de
foollles. Celte dlsurtatiaii a été tavnmaéB par la
SodM^ de« •ciemws, àt» leltrta et des arU dii'
Cslvarion.le Iditcembre 183e.
CHURCHILL ( . . . . ) , nMrideD an-
-1^^, qui viiati t Londm ven la An du dit-
hultltma nfecle, ja pubtW lea ouvragM niiviata:
1* Troii ioa*tea poor le pino, itco accomp*-
.gMOMiitde Tiolon.^'i' Sltdaot poDrdeoK Tk>-
loBs,op. 1; iMd., lT91.~.l<>Troi*Kmalai
le piano, avic Tlolon, op. S , tbid. — 4°
-duo* pour tMes et alto, Ibid.
CHDHCHVARD (TB«*a). Soan ce
-d'oïl auteur ineonna II exlale un petit iail qui
a pour titra a Jl^iuicol Contort of keaventlg
harwony (Concert (1) muiical d'hannoDle
eéksie ) ; Umdrea, l&M, iii-4° de H page*. Un
-exempleira de cet opuacule raria^ne a été Tendu
en ISIS, dm I.ongnian, t Londrei, 40 livrée
•terlini!( l,oOi> fr.).
GHUSTROVilIS(JuN).dli«cteardeinu-
«jq«e k l'égitM! de SalnMflcolaa, à LuBebourg,
TBie le commenoement de .dix'ieptièim' aitcle,
e publié : Saerx eaatUnua quinque, t«x et
oclo voeihu Ua compoiltx, itl no* toltm
viva vota e9THrii«dlulm«cantari, ttd eHam,
Bit otimlt gaterl* hatruntemta opttme ad-
JklMri po«M: FnMrart, fOOS.
CHYTH^E (N&niui|. Vot/. Ouraornn,
CHWATAL (FatNgn»<XATii>), pianlale
«I compeaileBr i Hagrleboar^ , est né le le jaillet
IWH, aRumbnrg, en BohAoïe.Son père, amatenr
-de niDiIqtie, jouait an peu du piua, et fut ion pre-
mier naître. On lui Hloomraenoerl'^dedecetina'
tmoaeDl i l'âge de tix ans. Plut tard il luifil lee
«OMTS du Ciuiaertaleira de Prapie, conme éU*e
eitena, peaduit qnll Uaait daoa cette Tille «et
«wlet UlUraiiee, qnll elle eiaBuUe oonUwer i
I>r«*deettLcipatcfc.Depidi l8»iaaqD'en lau
«Ique. On a de cet iftiale MTiroD qoetre-Tln^s
autres de composilimu légère» et Cadlee poarle
piano, leaqiielles conslatenl ea «aria lions, rondes,
pelHee aonetes, eldet ÎAeder. OiiraUl h fonml
(les morceaux de critique ï plusieun joamani
de «unique, partlculitremeat k tlrit, piAM par
Relintab.
CnVTBËE [DtTin), docteur et professenr
de théologie k Roetoeh, dont le nom allemeBd
éliit Ttepfer { potier ), naquit en I S30 t Ii^et-
nng, en Sonabe. Il étudia le latin et le grée loua
Juacliim Camerartaa, i TnUnge, et la Uiéc4c^
son* Mélanchlon , k Wltletnberg. Aprèa aToir
bit lei études, il fl( un To;age en Italie. De
retour en Allemagne, Il obtint la clia'ire d'éerilnr«
Minte k l'AcadéMle deRontoek. Il moonit )e IS
juin 1«M, âgéde plus de soixenle-dix ans. Parmi
i« outraftei; va remerqne oeinl-d : Begvlx
Stiulioram lev de ratUmr el ortUne dtxendi,
i» prxefpuU arttbia rtcte intHluendô; Jéna,
15S&, in-6'. Le troliièmeehepltre de l'eppeodiee
iriile (te Mtaica; de aentmtlK rhgthma et
voela modulatione; de apeciebns fntermllo-
mm, lelrathordlt, gêneribtuet tnodlstn»tlclt.
■ CHYTRY (...), encellent violoniste, na-
qnlt k Kolabett en botiécne, ven l'aune 1740.
Il étudia d'abord k Pragne, te rendit enmite
i Vienne pour j IWire un cours de droit, et eut
le bonlieur de se faire entendre wr le liolon
devant l'empereur Joseph II, qui, dansé de
son talent, voulut )n< procurer une existence en
le faisant placer à la chancellerie Impériale. En
I7TS ChTtr<r étaH emplojié M gouvememeut de
Prague. iKuchart considère cet arltete comnw
nn des plna liabtlee violonislea produits par la
Bohême. ( Foy. Dlabaci-, ffisfor. KvnttteT'
Lexiktm far Bahmen, col. îsl.)
ClAFFOKl (D. PrETno ), compodteur ro-
main , vécut vers le milieu du dii-hiitti#me Eiê-
cle. H â'est lait connaître par quelques aiivrages
de muaiqne d'église qui existent en manuscrit
dans la btbiiolhèqn'e de l'abbé Santini, i Rome.
On j remarque : I' Miserere à t voix. — ¥• Le
LamentaztoJd (en Italien), a 4 eod, —S' Le
ire Ore d' agonàa a 3. — i* L'Ora dl Maria
desolalâ, a 3 ton itromenll.
CIAJA ( AiiOLiito-BEnNAnniNo DeiLu'] rhe-
valler de l'orilre de Sain t. Etienne, né i Sienne
le ît mars ib71, »'est rendu égalemeni célèhre
comme compositeur, cnmnne organiste et coiiiine
grand connaisseur dans la connlruction des orgues.
Il a fait Imprimer de sa composition : 1* 5i>fMti ron-
eerlall a 5 cocl eon l violini obli-jali ci ciolelfa
aàcjKj>tacilo,op. 1 ; Bologne, I700.— YTait-
taleda caméra a roci- sola.opem î' ; Lni-ca,
B. Gree^i, 1701, in-4". — 3° Canlote dn c/i-
>y Google
CIAJA -
iMTtt.op.S') BoloflM.I7<ra,in-4°.-^*iSonota
per cMnbaio, eim aleumi laggi ed alfri coii-
tr^nmU éi largo et grave slile eeeleaiatlico
per grentdt prgëmt, opéra 4* ; Room , 1T27, io-
M. L<Ddsberg,artistedlrtiii|[aéqiiiiéf-ulkitoiiie,
posiMitt nmconscrit decet antour: Mena a i
eod conearfale eon elolM ad UMuM, daUe d«
iro3. — Mtua aie 5 vod, eea tron^ e vIo-
imt odUMlum. ~ Mmaaquallfv aeapella.
— DoUd Mcavfiri aq^uittrovoet in ciateh«-
<funo de' 4odUi modl. — Sel Sieenari di tuojU
mltU. — Sonate da Orgatto. En 1733 Anolino
Ddia Cîija doflBi % l'éRlbc dei ehaTiJiere de Sh(d1-
Ét>«Ra«d« Pite l'orgue mtgMSque, qui Mtconû-
Mré comnM dd des plut be«nx de l'IUtiu , et
mtaie.de l'Eorope, car II Mt oompMÏ de pJuide
cent regiilrÊa, dont DD grand nombre est d«WM lu-
Teotion. AjaDl «joacné i Rome pendant dix-Mpt
an*, B 8'T<talt occupéapieialeiMnldela conttniD-
lioB deaOTguet, et w ■Taillait blnuDdaTingt re-
gi«lreaclde)iiclaTien,aiHiiiadireetioii. De retour
en Tnuane, il pr^mnla requête au grind-doc et ta
grand malire de l'ordre dei rhevatiers de Saint'
EticDnc,peiirètTeaDtor)iéi réunir MtiaInmienI
* randeo orgue de I'^Iîm de oet ordre, par te
iDo*eD d'uD troiaième elaiier : Il offrait de m
cliarger de la dépeoaa. Sa demande lui Fnt acoor-
Aée; inali, au l[eD de tnrii clailen, 11 sa mit
4]iiatre, et le nombre de« regitlres a'aognKnU de
jour en iour jusqu'au nombre de pré* de cent. Lea
factMira qui traviiilliràit fc cet ortfoe eana te d>>
i«elî«B de Dette Oiijt furent Pellee et Fa-
txriwo Cimiao , deNaplei; LorMKo NdU, Pilippo
Testa, de Rom«; Gioseppe Baslll, Doawaicn
Caeioli, et les frires Raranl, de Laeqoea. Ootre
ces (arteon d4jk conona par leurs ooTrages,
bcHa Ctaja enploja aussi quelque* jeases gens ,
psmi tesqiiela on remarque le* tttni Troaci,
<le Plitoie, qui pin* tard oit eu de te câAriU.
Lni-mCme mit I* main k rmotre et <t plnaleor*
Tcgiitres. (rof, la J^MlUutfratede Hwaao,
t. III, p. to et SQl*anlei. )
Ci AJA ( ALEiaiitMO Dnu ) , de la mAne
bmille, véoul dau h dts-eerUèaM siècle, et tut
amstenr ddODgat d* mnriqDe. Le P. AsolUm
TJgnrsleri dit ( dsM «m lim fOOM Pompe
tenest) qnll
<Mrd«(*arte <l
JoBail avec le pooM de la mala gutdM el avee
l'archet], du iutli el du tMorhe. Il itait «ère
de P«el pour le eontrapoint. On a hnprimâ
qnelqnes-nius de M* conpoailioDs, entre aatrei
t'MDTre qol • ponr Jltre Moteltt a 7,i,t, S,
S, e voet, op. 3* ; Boki^a. ISH, in-k''. Delta
Ciaja Hait de l'Acadénie de* IntrtMotl.
Cl AUPI ( PauiÇDM }, lirtaoïe sur te *iolon
-aAHPi
3»
et compositeur distingué, DsquH 1 Maasa dt Sor*
renlo. d>n> le rojaume de Naple:*, en 1704.
Ver» 1718 il ae rendit k Venise, où il a fait
reprëwntsr presque tons se* op^a*. Lea plu»
connu* sont -. 1* Onorfo, 17ï9. — 2° Adrian»
in Stria, 17tB. — 1° Il negUgente, 1749. —
4* CaioM M VUca, 1766. — &° Qiançv^,
i7gI. — B* Atuore itt caricatura, I7él. —
T AtiUfano, I76S. Borae; die une mesu et
UM miacrere i s toIx «tcc Instrumenls, de
Clampi, qu'il estiuMit haaneoup.
CIAUPI { Pnuim ), mattre de dtapelht de
SMat-iaeques de* bpt^ols , t Borne, TCra lo
millea du dlx-lurittèoM titele, naquit dans cette
TOte. n a laissé au maaDserit baancoup de eoin-
poiNioaa pour f^tee, parmi letqiurile* ou re-
marque: r O Mcrttm cmwitthim, a 3, —
V Fnwhtm taMiferum , à i. — i^ Snive-
Regina.ùi. — 4° katreSalve Regfmi, à t. &*'
LamenlasiaiU dtl GUwedi tmUo, pour soprano
aTec instnimoil*. — 6> LeStorte jvarla in Pa-
raseece, pour alla el basse. — 7* Z.n Jonc fersa
ptr eanto el boiso. — B° Leiifme iM Merco-
ledl Monta, pour aopTsno. — 8° /.esiona 3< , pour
le même Jour. — i(H> Letlone 1* in Paraiceve,
pour soprano. — 11' LtUone 2* In Parai-
eeue pour alto. Toutes <■«* compoùlions sont
sccompagBJM par les mtrumait*.— 13°£eiionl
delMweûleditanto, te prefuière pour soprano,
la seconde poorsoprauoctalto, la Iroisiètne poui
soprano, alto et bi«se, tonte* trois *toc ergiM,
CIAMPI (LwtEHiO'VinCEBzo). composi'
teur dramatique , né dam un village pr^ de Plai-
sance en l7IB,iilaesét<idesinusicaleBdanacette
Tille «on* on mattre de elHp^le nommé .Jfo»-
dhtL 11 était encore [ort jeune lorsqu'il doona
B04preiideropéra,iDtil«M i'Àreadiain Breata,
qol fut sniTi de celui de Bgrtoldo alia corU,
dont le BHecè* [ut prodigieiti. Farart ,b parodia
SUT cettBjolle musique aon optra de Ninefte à la
eonr. En 1748 Clampi pastaen Angleterro aiec
uns tronpa da etantenrs itt ton, et.il AI repr6>
aealv à Londres lee op<ntB sniranbi : l'CU Tre
CigtiM riAoaU, 1748. — 3> Aiùiano in Sirim,
1760.— 3"/lrrii>ii/b*CamttJo,17W, — 4'Wr
done, nu. — b' Tolomeo, pastkcio fait stoo
quelqne* morceaux de sa [anitqueeldeii:ïlle de
qnelqM* antres compositeurs, 1762. Il ■ aussi
pntdii ; 1" Six triqe pour deux ilolonn el bu*e.
op. 1 et 3; — 2° Cinq concertos pour le liaul-
bols. — 3" Halian Sottfft. — 4' Ouverluret
for a (vil Bond, op. h. On trouve à Is Biblio*
Utèqae rafale de Berlin [ fonds de Poelclisu ) la
partition il'uaemensB soleoiielle de Ciainpi à 4
voin el nrcliestre, composée en I7b8.
ClAUl'i if^BAftiEs), correspond snl des
>y Google
300
CIAMPI — CIBULKA
•dcBcei ot Att Uttn» en Italie, ponr le Tofinme
de Pologne, s publié un litre qni a pour litre
^oltUe de' meiiiet, maeiiri di mvtiea, e ca»-
tori, piltori. arehilelU, teiUlori td aitri or-
ti*U italioM inPoUnùa e Polaeeki tnltoUa;
ton appendice degti arlUti itaiiaiti itiSitula;
Lueca, dalla Upografladi JaoopoBalatreu, IS30,
fD-A* de IflS pagei.
GIANGHETTINI(VtaiHii<)oi),MBiirducé-
lUire (lianiile J.-L. Dmaeit , eit née en Bohtme
en 177B. Son fkn lai enuigm ta musique et
Part de Jotter du piano loreqn'eMe n'était âgée que
de quatre ans. Ste ftogrt* turent rapides, et aon
talent deikt remarquable. Lorsqu'elle eut •!■
Mat aa dix-tiultièna année, Km frire l'appela k
LoDdrea, où die l'eat li>r<e aiec succèa k l'eb-
aeignenent do piano. Elle j a lait graver pin*
aîeura aooatea et deox concertos de sa oonpo-
«lUOD.
ClANCHEITINI (Pn), Ris de FranfM*
CiancbeUiDi de Rente, et de Vércnlque Dnaad^,
est né k Londres la 11 décembre 1799. Dés
l'ise de quatre ans, il montre de grande* dia-
pDsflions pour la mnitqne : sa mère lui apprit k
Jouer dn piano et t'lni<(ruliJldai)srharmoale. Ses
progrè* furenl tels qu'après nn an d'élodes, et
lentqull «nt atteint sa cinquième année, il
faleaéUI de se Ikire entendre an théltre de l'O-
péra italien , i Londreu, où II exécnta itm pré-
dsfoB une soiuie de piano de sa composttfini et
dee Tarlstion« improTitées snr des tliimes qui
lai Tarent présentés. Tont cela tenait do pro-
dige; aussi s'eaipi«»sa-l-OB de lui donner le
nom de Mosari ttnglalt, en HoUande, en Alle-
magne et en Franee, <A 11 rojtgtt arec son pire
fasqul rige de six ans- Ce qol ajonttU k l'éton-
KTOent. c'est qu'avant l'ige de hntt ans il par-
lait et écriialtcanwteinentqnalre langiHn : l'an-
glaii, le fraBçais. L'Italien, et l'allemand. Mais,
ainsi qDlI arrive Bouvent, cet facultés tiktlTes s'ii-
aimt atani le tomps, le prodige disparut, et II
•e resta [dus qu'un artiste estimable dont le
talent peut être comparé k beaDc^np d'autre».
La dernière fois qiie tliancheltini parat avec
avantage en publie futk nn concertqall donna
le 10 mai 1S09, dans la grande salle d'ÂrçuU
Jtootn, à Londres, où il exécuta un concerto
de piano de as composition. Lorsque madame
CslalanI voragea en Angleterre, ClanchetUni
s'attacha k elle à titre de composileur et de di-
recteur de aes concerts, et la suiTlt dans ses
tournées, tl a composé pour elle quelques aire lia-
lien* qu'ellea disnlés sou vent, para qu'ils étaient
propret k Taire liril 1er sa voii. Voici les titres de*
priDCJp.nnxouvrs)tesdecfl artiste: l>Deuicwi-
cerlot (II' pisna, gravés ft Londres. — 7* Dea tan-
a/" Cantate
for tvo voiees withickonu : the vonU
fronthe Paraditelott; Looàna é° Toi*.
oh / talie lluue Upt nwoy, clianaou. — &• Faa-
taisiesnr Di UMi patpiU pour le piano, —e.'
Introduction et air italien varié ponr le piano et
IIAIe oa violon. — 7' Ode de Ptft anr U uli-
tnde. — s«Soixante nocturnes ilalicMpoitrdeoi,
init et quatre voii, avec aceorapa^Mnenl ie
piano. —rSctne et aln Ah f juandoettterà:
— ia°DMno -.Eceo di Safo il tetnpto. — ir
BKttdictu* \ trois voix.
CIBBER ( SoaunrB-Maaus), canUtiiceelex-
cellente actrice de Covesit-Gardsa, k Londret,
naqnit en cette ville en t7ie. Elle était fille d^
tapissier et sazar du docteur Ame, qui lui ea-
MÎtM la niDsiqDe, et la 61 débuter dansua ée
au thâktre de HaT-Msttel.
compoaé (nur
elle no des airsdn Messifl. Burnej dit que, qaei-
qu'elle n'edt qna daa conaainaBces médiocioi ea
mutlqne, elle savait inléreeaer les andUeitra par u
profonde sensibilité «taon MdUBeBce. Enl7}i
eiie époosa TliéopliUe Cibfaer, ooroédien (4 as-
leur dramatique, qui lui fit aliandonner l'Opéra
deux ans apris et la fil dâiuter dans la tragédie.
eill n
Elle a
doit en anglais la petite comédie de rorade, de
Saint-Poix, qui fut joaée k son fainéfiec Elle est
morte en i7GS.
CIBULKA ON ZIBULKA (M.-A.), ton-
positeur et virtuou sur 1 harmonica, est née*
Bohême rars 17A0. Aprta avoir aclievé ses rtu-
des musicales k Prague, il se fit d'abord eennabe
par aon talent d'exéculioe, pina par qualqDea lé-
gères compositittiB. En ITH, U accepta nae
place de répétiteur au théktre oalioBal de Grctt;
qaatre anaapris il était attaché à la troupe de
Etuaelien, qui jonait altemativanent i Bude el
à Peatli ; il avril tiers b qikalilé de directsu de
mnsiqiie. En 1810, il dirigeait an |Haoo l'Opéra,
dans lademiire de ces villes. Olabaa, qui écri-
vait en 181» sur lea artistes de U BuUme, ne
fournit poiatd'aotre renaelgnemenl sur celuiqai
est l'objet de cet article. On a de abniU :
I* Dean «banaona des pelles célèbres, avec ac
oMapagnaaMSt de rUna; Pneas, io-fol, I78i.
— V Quatone chanagoa de noexa, ea allemand,
avec aeeompa^ieBieatdapiaaai Leipeick, 1793.
— 3° I>anse allanaadc avec dix-sept raria-
Itons pour le piano, op. 3; Bnin&wicli, MVt. -
i* Duses nationalaa aUeuiaMles arraD;i<a> fu
quatuors pour deiii violons, alto et liasw; ilnit-
— ynrmtiXBMtf,laSitparatio»,laHteaie
elleiSouffraruxidê Z.off« ( tirée ilii r«n;in •!■■.
Werlherj, pour vois seule, i
>y Google
CIBULKA — CIFRA
30t
aeBtde|ii(Bo;Hi]BMi,F*H«r, nm. — bb Let
FrM$demn hewret Ut plitt heurmies, ehan-
soM pour le plino; Clèiw, 1799. — 7* Alle-
mande» tadie», imngëe* poar te pimo ; L«)]>sick,
Peten.CnxilkaTfTait encore kPeMheniSis, et
y Hall organMe. A cstta tpoque, il donu lei
premftrea Iffoiii dlnmionle à Steplmi Hellar.
[Foy. eemm.)
GIOCAUBLU (Jrml , D« Ten I&30 k
S. Gfallaiio, prtt do ProslB(nie. dam Itlat de
l'figlise, rat maître de' chapelle t la uthédralr
de Tîterba. n «'est <Ul cannattre par an recueil
de inoMa pabM mku ce Dire : Sœr» eanlionea
6w ; TetietUs par Blervit. Seotvm, IMS, in-4*
oM.
CICONIA ( Jaiw ), né h ÎAégfi m amiata-
cernent do quiniJime titcle.rul chaDolne i Pa-
done. Pirmf les muinacrils de la BibUothèqne de
Ferrare, on tronve va opusCDle de Ciconia Intl-
lalri ih Pfoporaimibm. Celecctéalutiqne futna
ORvaM mmieien pour l'époque où II Técnt. Il
nîite i Rome, dans It biUiothtque Vadieet-
lana , on recoeil manuïcrlt qni renferme dei
chstuons h 3 toli de VuIbj, de Dnnitaple, de
Binchofe et de Cfcuile. Ce prédeux reeaeil ■
«t£ déeouvert par M. Daiij(iii(«o;. eenom), en
1847.
CIEXO ( FRkimioo }. Tof. liuaKuo (Fran-
CIERA [ HirtoLTTE ), demhttcain, ot à Ve-
ntes Tert 1SI3, vivait encore en 1X9. On a
d» hil : !• MatMgatt^ iH labirtnto a juallTo
vod, Wro^MO ; Venise, Jérôme Scott, I5M,
1n-4* oU. (Tôt DM réimpreuion. — V^ À
prtmo Wrro d^madrigali a h voei; Tenlie,
AHt. Gafdtno, IMl, ii>-4* obi. — 3* Cinq
aalrea llvrei de madriRliix à GtoIx. Le Nxièms
Hrre ■ pour tftr« Madrigali a S vod, iiàn
*M(o ; Rome, Aot. SoMI, a IS13. C'eit une rëm-
pf^Ékm. DiM DBeMlleUkin de madrigani qui
■ poiir titre II BH eiardino di /tini muri-
cslf ; Veniie, 1U7 , on tronre denx morceanx
CIFOLELU (Jun), mmlefen lUUan qui
tM eé Gier en France Tera 17S4, a donné t la
Comédie italienne : 1° L'IlaU«ime, opéra-co-
aâqat en un acte, paroles de I^smer}, en 177n.
— 3* Pfirrtn et Litettie, en 1774. 0» ■ ansel
de Idî une mikode de mandoUne , graiéel
CIFRA (AitTDim), né dans l'Etal romain
Tert 1 67S, (dI eikje de Palmtrina et de Bernardin
NnÎDO. Le premier emploi qa'on loi confla tiil
eehii de maître de chapelle dn Colléfte allemand ,
k Rome. Il devint maître de diapelle 1 Loretta,
Tïn leiO, et Tut admli i remplir les m^e*
fonetiont i Saint-Jean de Latnn en 1610. 0
oecnpa cette plKe juïqn'en 161!, où il paaea au
•erriee de l'arcbidiic Cliarles, frire de l'onpe-
reoT Ferdinand II; endn, en 1B29, H retournât
Lorettfl et y resta juaqn'à sa mort. Lee onrragea
quil a publiés sont nombreni et excellents
dana Imr Kenre. Les pins eonaos sont : i" tfo-
MH a dwe, tre a quattro vocl; Venise, iRii.
Ln premières édiUonn des sept IJTres de motets
à 3, 3 et 4 Toix de CKn ont poor titres : Jlfo-
teeta S, 3e( t voewn ewitibauo adorganrtm,
tlb.I-VII;Rome, Soldl, ISOO-ieil, ln-4<>. Il en
* été fait une édttfon à Venise, leos-mig, in-4.
BartholMneo Hagni a anasl publié k Venise, en
1619, nne colleetioB des motel* de Cifra k 1, 3,
t, » et B Toti. — 1» Scheni ad arto a 1, 1,
3, 4 voti, par eanUtr net elavieembalo, ehlta-
roTit, oaÛroJlnUto b(n>»im(o,- Venise, lflI4.
— 3* Motetti e talmi a 11 voei, in trs atri ;
Venise, depuis iSISjosqn'ea laiB. — 4° Pln-
■leari recueils de madrigaux impritoés à Ve> .
nlse, depoie iSiR jusqu'en 1S13. — E» Ptalmi
tapla» 4 HewK, i^>. 7 ; Rome, Soldl, isi9. —
8* Ptalmi ei MotletUoeto voeibvt eoncinnatt;
Boine, Zanetti, lEIO. Il j en a nne autre édl-
lion publiée ï Atsitl en teiO, sous ce litre :
Piaùni taeH qux eoneatliu oelo vodbvt
tt orpano eonehmati. Enfin U en existe
une Iroistème publiée k Venise, chez Bart.
Hagni , en 1619. Le père Martini a Inséré un
Àgnut Del h sept tolx de Cilta, tiré de la messe
CondttoT aime aitterym, dans son Eitalturle
contrepoint , 1. 1", p. 88. C'est un cbef-d'auTre
de dlspMition et d'élégance dans le xtjle do
contrepoint (ugué. Les autres oorrages de et
composteur sont ceux dont les titres ïdTenI :
' 7" Salmf périt veaprl, trds livres; Rome,
1M1-IA09. — SBJfinlr^aUa CM?»» voef, sii
Hfres-, Venise, Tincenti, l«to-i6I6. — 9> SajMi
tpeaati aivoet; Rome, Robletti, 161 1. — 10*
lÀtmie a 8-13 voet; Rome, 1813. — 11* CiTique
Ifbrt (UviMW; Rome, Soldi, 1819 4 16». — il*
Bieercarl e eanxont p-aneett a t voei, denx
livras ; Rome, Soldi, 1819. — 11* MoletU a 4,
S, 8, S vod ; Rome, Robletti, 1610. — 14* An-
UfoneefMtettiper titUo Panno, a 1, j, 4, S
voei; Rome, Grignant, leiS. Après la mort de
C'dta, Antoine Po^oti a hit imprimer k Rome,
en 1638, dix suites de conwrtl eeetetiaatlei, com-
posés par ce mnsiden, et contenant plus de deux
cents motets. On y tronve le portrait de Clfra
à l'Age de quirante-duq ans. Landsberg, de
Rome, possédait en maDnscrlt original une messe
i tTtdx de Clfra, composée en 1611 sur lagamme
mI, ré, ml, fa, tel, la.
>y Google
^03
CIHA. — C3HAR0SA
CIMA ( Anint ], hèitàe Jean-Ptol, cjlé plus
bM, naquit a MiUn venta Qn daseiiiinwtitcle. Il
Tut d'abord orguiiste et millra tl«cb*pelle tl'é-
glise délia Bo*a, i Hilao , et eiiMiiI« miUre île
cliapellei)er«gliHde 5aln(«-i(arl<, k Bergune,
I'ho des poitci In plu( émiDrat* qae pfll oMeair
tlon DD coiDpoiilwT ea Itallo. On a de u com-
poiition i 1° CcmeerUai, 3, e 4 ood, Ub.
I;Hil«D, IBIt. — VCovmtU a1,3tK voei,
ilb. UlVenite, 1637.
CIHA, ( iMja-BKrttm ), o^aniile de l'égliae
de Sainl-Huano, t Hilan, naquit daiu Ici der-
nièrei tniiéei du uiiième alAcki. Ven le Ba dq
M Tle, il ae retira i Seondrio , pelite Tille de la
VtlteliM, ob 11 nourut k l'iga de toiianl* ua.
On a imphmt de u compoallioB deui lif ret de
. CMMrff.àdenx, tn^ et qaatre partiea ; HUtn,
16M. CiDM était aoaal aatnriogna et eonalnic-
leur de udrani tolalrea. Le Catalogue de la bi-
bllotliiqiK dn roi de Porio^ indique deav liTrea
demoletakqnatreToii, cuDpoaéiparcatMiteur.
CIHA (JBiH-PuiL) cxcelItDt orgaBlate et
■lallie de chapelle de l'égUae de Saint-Catte fe
Milan, naquit nra IJTO. U Tut rcaonnié prieci-
paleowDl pour la cotepeailioa dee caiioaa ; le
P. Angleria en a inaéré queiqnea-UH dana aea
Regole del amirapjiwiûo, La P. Hartiui en
rapporte un fart ingénieux daniaon Euei fiM-
4amenlal pratique Je cotUrepoènt f\tgvé. On
a imprinu) lei ouTragea «uiTants de Cina : 1*
taotelH a quatre j Hiiao, tbW. — 3° Bleereate
per l' organof ibid., leoi. — 3f Contant, con-
lequerue, e conlrt^puntt doppu, a 1, 3 «
4 ; Milan, leOB. - V Conwra eceU*laMtki a
•1, 3, 3, 4, S « 8 voei eom partihira ; Hilan,
ISIO.
CUIA ( Tdluo ], oooipoaileor de l'«eola ro-
maine, né k RoDciglione, dam l'État de l'Ë^iia,
it dn dix-aeptième aitele, a UH
t ouvrage» de maaiqae d'églisu,
parmi lesquels on rttnaniue ; ]<• Sacr» can-
ttone$, Magni/leal, etc., 3, 3 e( 4 vœum, lib.
1 ; Rome , 1639. — If Saeranun ModtUatio-
nvml-b votMmemein.lUierquartut;Koau,
J.-a RabietU, IS48, — 3o Salmi, Metia « !*•
fonfa délia B. M.V. a 3 voei , op. 7 ; Roua,
lt>7J.C'eal une rélmpreaaioD.
Uo nuire compoaileur du nom de Cima ( An-
nibale) a compoeé dei madrigaux dont qnelqiKi-
una ont élé ina^réa dani le reeeuil qui a pour
litre de' Floridi utrhMuf d'IlaUfi, U teno
Ubro de' madrigaU a dn^tM voH fMavamanU
compoiti « dati fn luee. In Vennia, pretxt
Oiaeomo Vincenti, 1663, iD-4a.
CIHADOR (JaAN-BtntnE ) , nâ k Veniie
CD net, d'une famille noble, ae livra Tort leuM k
' l'élnde de Unualque et devint égalenmthaUa
iur le violon, inr le vIoloDcelle et aur le fiUno,
! En 17U 11 at rtfkréaenter dana aa THIe natile na
intermède ioUlulé PimmagUoHe, qui hit liMl
■ applaudi; Dwia on dit que nonobalant le* San»
I qu'on donna k aon ounage, Omador en lut li
, mâeoateot qu'il renonça k eompoaer. Là parll-
; tion de cet iotennide eit k U bibtiotbtqnt in
, Conaervaloin à» Parte ; ]e l'ii pareoorae , etj'ii
trouTt que e'eat, en elM, un 0Dfra«e mé^ocre.
On a'eet aecvi de* parolea de plusieun Mènn
da cet intermMe dana l'opira de PimMOgUime
que Clierubiol a nia ea mu^oe pour la
cour de Napoléon. Clntador le flaa k Londrca,
I un I791,ala']' livrak l'eneelpiemeBtdndunl
Irrité de ce que l'orchettre de Bar-HatM m-
I fntaild'vécnUrleabeUetiifapbanieadeMefart,
I k eauae de leur difBcollA, 11 en arrangea tii te
i plu* belleiea aeiluor* poor deux violMU, deu
altoe, TiolonceUe et Gontre-baaae, avec me
: paitiedeSaieinf liUrum. Celte coUeetloa, qi«
fait tunneoT tu gobl et k l'inlelligaee de G-
mador, eut la phn grand anccèa. On couaB
auui de ce compoellMt quelque* morteani pov
le cbant,gnvé*t Lrondreai de plui ; deoi dooa
pour deux vloloaa, et deux duoa poiar vtoho et
alto. Il Mt mort k Londrea vert ISOt. VJIma-
itaeK Ihidiral de Go(,ha de t799 lai dMine le
titre de comte de CImadar.
CIHABOSA ( DonniQCiB ), génie fècaid,
original, et l'un dea pin* gnad* mosldena qu'ait
produita l'Italie, naqull k Averea, du* le rnjauw
de Naplet, la 17 déeembre 1T4B, de parato
paavre* et ebacure. Sm pèr«, Haipla nuten,
■ïani trouvé de t'ouTrega k Naple* , a*} étilM
peu de tempt tprk* la naiatance de aoc il*. Li
mère de CSmaroaa était UancliUtenaa : «on tra-
vail ne lui permettait paa de a'oeenpec de toa
enlaol; on envof* celui-ci t l'école giatdiledM
pauvre*, ehei te* PP. cordelier* appeli* Mi-
neuri coiiMitfiieb. Il n'était tf/t que de *epl aat
lortque k>d père te toa en tombuit d'un écbt-
laudage dn nouveau palai* deCapo d) Hoate, ok
il travaillait. Heureuaement pour le pauvre Ci-
marwa, le P. Polcano, organitte dn eniTeat,
avait remarqué la belle org^laelion et la btute
intelligsnce de cet enfant i il ae chaînée de ion
éducation et lui enielpi* le* ëkinent* de ta
langue UUne et ceux de U moilque. Le* ra[^de*
progrès du jeune dmaroea dana cci art déter.
minèrent le bon religieux h le placer comme or-
pbdiD au Couerraluire da Sainte-Marie de £o-
reto. U T entra en elM ea 1701. Ses dont
nainreb, an vocation pour le travail, l'aménité
de aon caractère el le* pleea de *on tangafa
et de *et manient lui enmit bieatAI acquit U
>y Google
de tout le DMinde, puttcnlMm
de«ea ouXtei. La preraUrqni prit
imlructioD pour le
FnnçoM Feo , et reamaii
leplwBlubUequ'îlj'aaieadepuwAkiuiiIreSear^ I
kilti. Mali, bienUI aprte, Utona (titobligé de re- 1
BODcerkMpMJlioDdMwIflCoiuertaloire, parce '
qn'il a*eil élé MMuné Dwtln de chapelle de U |
catbédiBle de Heplee. Sicdiiw , élèie de Maniu, ,
lai oliargé de le remplacer par Merim, al eoa- 1
liaiia l'édeeilioa lOcale de Cimirota, dont les >
progrèa MrfMuaickt ceax de tout laa àirire*
MéTea. En 1761 Saccbinlae letira da Causer' l
Taiotre popr aller écrire on opéra à Veoiae : dis |
ce mcHseat ClmaroM paau sous la direeUoo de <
f eakrali, éltre de Durante, qui lui eatelgDa le* ;
piJBdpes de l'aecoinpapwKent et la pratique du
MDtrqMiot. Piedaol. doat il fit plu* tard la
eoooBiiaBnee,etqQi le prit ra amitié, complila
aoB inatroctido eo loi (aisanl écrire dw nor-
eeaax de.mnslqoe dramatique, et loi eaaeJBoant
Tart de développer les Idée* et de lea diiposer
pour obtenir le nMilleur ellet possible. Ses pra-
tnière* eonpositioDS aanoBfaiant ce quil de-
vait £tra nn jour : oa j trouTait déjà l'imsgi-
nation brillatile et laa dHut* lieuraux qai sboo-
deot dans tons *eB ouTrage*. Outre le* talents
qu'il maaiitatalt eoume compositeur, il jouait
bien dn ilolon, et cbantalt parlaitetneni, surtout
dans le Relire booTTe. On rapporte que SacclUoi,
ajant composé un intermède Intitulé Fra Do-
*ato, le Bt eséeatar wCacaenaldre, et que
Cimarosa, qai ■'était alors Igé que de treise
aas , Joaa le personnage principal avec nn ta-
lent, une terre , qui furent admirés de U«* les
Sorti du CoDserratolre a|H^ onie année* d'é-
tudes, Cirosrosa éerlTilau carosTsIde 177a son
premier opéra pour le Ibéàlre dea FiorantM :
cet ouvrage aTut pour litre fo Sfroeogoiue de!
eoitie; il liil Hdvld'une bree Intitula le Ptasie
di SteUidaura e Zoreastr». En 1773, Cima-
rosa écrivit ponr le tbéttre Jtw>BO l'opéra bouHe
la Finta ParUina, qui eut un brillant aoccéa.
En 177S il alla écrire t Rome l'IlalUtna in
Londra, pul* il retournai Haplea, et composa
eo 177S la Dotma dt tiUU carattari, et
en 1770 , la Frateatana tuMU, gU sdegnt
per amore, et la Tarce t MatrlmmU in ballo.
En 1777 II donna au Ihéltre des Fiorsotini il
Fatiallee per gli an/(c^f RomatU, et leSlra-
vagara^ di amore. C'est dans le premier de
ces ouvrages que Cimsroea Introduisit pour U
première Ibis au thUtre les Irlm et quatuors
daae l'action dramalique. Dans U mime aanéc
il retourna 1 Konw et y donna i Due Baroni.
A 30r
IltaqM oavrage nonveau de Ciniarasa lui va-
DO tooeé* , el le goU capricieux de* Ko-
semblait *e flxer (v *a tavear. A son retoor
à Naplea, il trenva lea habitants dan* l'enlbon-
alMOM de* deraiitw conpoutiona de Paisiello,
et il eut k lutter contre la reptation de c«
ffvoi nusidaniBalsdéitletalMitde Clnuros*
était dn* loale u loroe : H ae «raiiatt point
de s« mesurer avec son redoutable émnie. A
peine fut-il arrivé ( en 177» } qu'il écrivit pour
la Ihéitra dea FtomUo* i FtiM «obOi, CAr'
mlia immaglmaria, et gU Àmantt eomiei.
ToM ce* ennage* réaaainait, et l'on ne sa-
vM ce qu'on devait admirer le plus , on d'une
£écoBdilé presqœ Sans eieoi|4e, ou de Havai-
thm qui brillait daas toot ce qai sortait de la^
pluma de ce jeuDe muaiciao. CimaroM rrtonrn».
h Rome en 177»; Q ; mit en miûqne U Ai-
fonio di dim CaUutdriiuf, et *on fameai.
Cajo Mario, I'dm de ses plus belles prodne-
tions. Dsa* la même année, U Mweaio dit
M^naïUil», l'AitatotU» el la GtiuttUa ob-.
tinrent beaaeonp de snecte h Florence.
De retour à Hsples en 1780, Clnaarosa écrivit
pour l'outerlare du aooveeu Ibéilre dd Fondfr
j'In/'eiMM /«(Me, ob oliaaUit Hengoni,
la Haraaesi et Bonavera. Cet ouvrage fut
suivi de 11 FaUgnante, opéra beufTe. L'asoée
ITgl fut pour ce eonpoiileur célèbre une
époque d'activité extraordinaire, car 11 écrivit
^ns l'eepaee de ome mois fÀleuandro, n«I1'
Indte.k Romeirir(aierte,k Turla; ilCoM-
olfo, h Veniso, et VOlimpiùda, k ViceMe.
En I7B3 il donna au tlitétre des Florentins, k
Haptes, la BaHerina amante, channaot ou-
vrage ob régM une (ratcheur d'idées tris-re-
niarqoaUe.
Le IS aeOtd* la même année il fit repréaenler
au Ibéétre Saint-Cliarles f'ffros ciwte, pour
le Jour de aaJEaance de 1* reine Harle-CvoUne
d'Ulrtcbe ; puis il alla écrire k Rome U Pittor
parigtnù. En 17B3 il compoM poor le théitre
des Florentin* CMd'aUmitl tiesie, preiloH
tpoglla, opéra boutTe, suivi de l'Oretfe, vi
théUre Salnt-Cbarles, et de (a VilUaieUa ri-
eonotdala, au Rondo. Dans l'année suivante
il produisit U Bamu Intrlalo, repréienlé d'a-
bord k Rome, pni* h Naples avec de* change-
ments ; l'Àpporetaa iagOTma , au tbéltre des
Florenljos, et 1 Dut luppoilt Cima,k Milan.
En 17SS Cimarosa mit en inasiqae U Marit»
iisperato pour le tbéltre des Florentins, «nirt
de la JDoMia al nto peggior iempre tl appl-
gUa, pour le théâtre Nttovo, et il Valdombro,
k Turin; le même ouvrage k Victnce, avec-
une autre mnslqna, enfin nne cantate pour
>y Google
•04 OMA
l« piioM PoleniMn, intitiilée la Serenata non
pnvedMta. En f78e fl écriril, ponr le lliéStre
Nuovo, U Trame début, l'one de let mciU
)nir«a -partitioDs ; la farce il CredMo , qiif eut
an MKots de logoe, l'Impretario in angviUe,
DUTTige derenn célèbre, et la Baroaau
strmuba. L'anato 1787 ne Tut niarqo^ qoo P*t
il Ftnuitiai bvrlalo, pour le tMitra dn
Fondo, et ranata 17M ne vit paraîtra que
Glatmina e Benadone, dtikieat oavrage
«eril pour le IMitK. Nwtvo. Dent lei pronjen
nMda de l78S,Glineraw doiiM au tbUtre dn
Fonda i'opti» booffe te Spue i«nsft tuoçUe.
Tant de prodoetliniB iUncelastee de beautéi
de premier ordre portaient la rtpcttalion de Cl-
marou dani tonte l'Europe. L'actifité de ton
gfnie avait anpplM t l'abKnce de Paltîello »1
de GugUdmi , tona àea\ en paji étranger. Seul le
lalenl du c«npo«ilear avait eu de* force* uirfi-
nntes poor alUnenler lea principasi Ihéatres de
ntalle. En 1776 Paiiiella avait accqitélea ot-
■ freadela coordeRustieet a'dtailraidnkSainl-
PéterabaarB , 06 H était TMié neuf année* oonaA-
cutive*. Il retourna t Naplei en 1785, et peo
de tenpt aprta de* négociationi ftirent entamée*
avec CiraanKa pour qn'ii lui snccédàt ï ta eoor
de Calbeciiie II. Enfin , In coodftiott* de aon
agageoMDt arant été acceptée*, l'artiste Ulualre
a'embarqua k Naples , aree la femme, au mole
de juillet 17SQ, pour le nmdre k Livoume;
mal* le Utfment qui le portait, aMailli par
me tempêté furieuw, n*; parvint que te dlx-
aeptiéaie Jour. Prévenu de l'arrivée de Cima-
Tosa en cette ville , le grand-duc de Toscane
loi mvOTa Dpe Invitation preetante de ae rendre
k *a cour. Aprte l'avoir entendu chanter la
partie dn bouffe dani an quatuor du PiNvre
partgiKo, dan lequel ce prince et la grande
docbeite exécntatent auiil leur* parties, alnai
qne pluaienn antre* morceaux, le grand-duc,
charmé par la beauté de la mnalque et par le ta-
lent du cbanteor, le combla de careeseï et de
présent*. Parti de Florence, Cimaroaa prit la
roule de Vienne. Arrivé aui portée decette vHle,
il j vit aaialr ta voiture et iod bagage, parce
que, dana son Ignorance do* règlement*, il n'a-
vait pa* fMl une dédaralion exacte du cootoiu
de te* malle*. S'étaol hit conduire dan* an bétel,
il inibrma anaiitM de cet aeddent le marquii
de Galk), ambaaaadenr de la cour de Nat^ prèa
de rempemiT. Ce minittre lai Ht tant resU-
' tner, pniiU alla le chercher lal-mémeet rinslalli
k l'IiMel de l'ambaatade. Lonqu'il préaentalc cé-
lèbre mniicien k l'empereur Jo«eph II , ce prince,
amateur pasiionné de la musique Italienne, fit k
l'artlite t'accoeille plni Oaiteur, et voulut l'en-
tendre eiéeutar dea morecani de itt ouiiagM
pendant pluatenr* *ofrée*. Da«* l'aiMHcMe d*
congé qu'il lui accorda, M lui Ht don d'âne ta-
batière d'or ornée de eon portrait et eariclile
de- brillant* , et donna k «a feouM un QoUier de
En qniltaat Vienne, CinanHae rendit kCia-
eoTie, oè il a'arttta trola }o«r* pour ae rcftOBer,
pai* il partit . pour Taraotie. L'aecuml qoi lui
tôt (ait par la nobiMse polonaine le retint ta
cette ville pendant toot le moia d'octobiv. Parti
le Inovembre,IU'arTetadMnjosTakHittaa;el
«rrlTaenAn kSalnl-PMertbonrg le l'' décenbit,
accablé de btigqe et aoallrant beaucoup de la
HgneoT dn climat Après qodqiie* joar* de re-
poi. Il fut préveolé par le dsc de SerracaprioU,
envojé eiKaordinaire de Nqifea, k l'Impéra-
trice, qui voulut l'entendre ani^tM, et qal, char-
méa di ion taleat , loi aaaura wi iraitemaatcoB-
aldérable , en le chargeant d'énaeigner le chaat
k leanevm.
Le premier on vrage de Cimaroea k Salnt-Péteca-
bourg rut une cantate inUIntée la FHicUà taoa-
pettala, repré«utét an thétlre delà eoarponr
le iourdeSaiDt'André,pul*il écrivit la ClwjMHIina,
dont le* réle* principaux titrent rkuMi par
Bruni et la Porti. Ce* compositioa* hrent ndvio*
du drame Ut Yergtne del ulé, dont le anccèa
fut complet. Eudu il écrivit pour le théâtre de
la cour FAtene eeUfieala,- maUcequel'oncom-
•prend à peine , c'eat qu'il compoM , dit-oo, !«>-
dant toniiéjour de troi*annér*enIln*aIe, taviroa
chiq cent* monie«n poar le aerTlce de la cour
et ponr le*principaua pewonnage* de la aOblmt:
ww telle fécondité eM m véritable prodige.
Cependant la aaaU de ttaiaroaa coaunenfail
k aourfrir de la Tigueor d^m climat ai diffirent
de celai qui Tatalt vu naître : ce motif le d^
termina h quitter ia Busaie pour aller k Yionte.
Il y arriva ver* la Hn de IT91. L'empereur
d'Anlricbe, Léopold, qoi déurait l'attacher à
ta cour, lui aaaura un trvilement de 11,000
florins 1 lui aadgaa on logement et lui donna
le tilrede maître de chapelle. Ce fut k VIrane
qu'il écrivll ion opéra il Matrlmonio tegnto,
qu'on regarde généralement comme aon chef-
d'œuvre. Il avait alors Irente-buit au, elen
avait employé mois* de dix-aept k écrire pièa
de Boixanle-dix ouvrage* dramatique*, outre
une prodigleuae quantité de muaique de tout
genre. Ainsi c'est torique tant de produclioni
lemblaient avoir dû épuiser son génie qu'il œ-
lanta ce ctief-d 'oeuvre , dont loua les morceaui
peuvent être dté* comme des modèles de forme,
d'élégance et d'originalité. L'elfel de la prunière
reoréienUtlon fut td, que rempercor, aprè*
>y Google
irolr doDiiA i lOOpsT luz letean et au taaà-
dena (1« l'ortbeHtre , Im raiiTo;* mr-le-ctuDip
■u thëttrs pour lui donner une dcoxitme repré-
latkn , t Iwpidie II se prit pu nioliis de pÛ«ir
qtfi la première. Jimaii ourrage dramatiqDe
n'iTait prodait un pareit efTet k Vienne; car
Motart , qtri venail de mourir, n'iTalt potnt tu
le inecte des efen» ; soecè* qai ne cominença
i)ae plaiieora aanéet aprèt la mort. ATanl de
quiller Tienne, CinuroM compou encore pour
l'emftnoT la CaUmlla dt: euoti, et Àtnor
rende tagaee.
Apre* quatre ans d'ahience, il arrUa il Ka-
ptei en 1793. La renommée de m>d MalrtmmUo
legrglo l'j i*atl pTtcéilé, et ce fol eel ouvrée
qu'un lut demanda d'abord. Il j ajonla ptu-
«enrg nkoreeaoï. entre autrei le doa Dehl U-
gnoTB. Jamais opéra B'evdia un plat TJf en-
tltowiasme. Soixante-iept repréwntiliooi uiffl-
rent i peine ï l'empreucment du public, et, ce
qui était um exemple, l'illustre eompouleur
fut obligé de tenir le clavecin eux Mft pre-
mière*, pour y receroar le* lAmoJgBage* ita
fadraintion générale. / Tract AmanH aucc^
dèreni ï cette belle composition, et furent *ui-
lis de le Àsttule femmtniU, partition admi-
rable, pent-élrt «iptrienni à cellB du Malfi-
monlo , puis de Petielape e\ de C tmpegna au-
perato, que Ciroaroea écrivit pour le théitrerfel
En t7S6, H alla h Rome, et t composa
1 Nemfei getieroti. De U il se rendit i Venise
pour y jcrire gli Oraii e Curlazt. Retoiiraé k
Rome ea 179a , il j fit représenter pendant le
camatal Àe\iUe aW tutedio di Troia et Vlv»-
pntdente foriwtato. Dan» b mCme année , il
donnai Haplea,aa tliéUrede* Florentina, l'Ap-
preruivo raggirato , qui lut suivi d'une grande
csntete intitulée la FeUeitù compHa. Une
maladie grave le conduisit aux porte* du tom-
beau, dans l'Ëlé de la même année. A peioe
rétaUi, il partit pour Venise, od it avait un en-
tiaganent pour j écrire l'ArtetttMa; mais i]
n'eut pdnt le lampe d'acbever cet oorr^e , et
moonrt aprta en avoir compeaé seuleroqot le
premier acte, le 11 janvier 1801 , h l'âge de
quannte-tept ans.
Dm bmita siufinliera ont eonru anr la mort
de ce grand musicien. Il avait embrasât vive-
ment le psili de la révolution napolitaine, lors
de IfBvaiiou du royaiime de Nsplee par l'armée
rraoçaise. Apre* la réaction , il rut , dit-on, em-
poiaonné par ordre de la raine Canriiiw , et les
journaux du temps oat laissé entrevoir qoll
avait succombé' aux mauvais traitements qu'on
loi fit éprouver dans sa prison. U parait que
OSA . lOS
l'opiaioa publique en Italie accusait baalemcnt
le gouveniemeot de cet allentet. Le lien de
s<Hi décts n'élail pas bien connn : les uns assu-
raient qo'il avait été étranglé, d'autres qu'il
était mort empoisonné k Padoue. Enfin la cour,
qui voulait détruire celte ndieiise impression,
lit publier l'avis suivaul : ^ Il fû signore Do-
> meitieo Cimaroia, maestro di cappella,
■ è pasMlo qui, fn Venisia, agli efenti ripoti,
• U giorno wutici di gennaro dell' onno cor-
<c TCnte,incotaeq}ie7aadiu»twKoreck'm:ca
' <A bauo ventre , ta gKule dallo ttalo scir-
t roioèpaualo allô stato eanerenoto, Tanto
■ atteito sut mio onore e per la para ve-
• rtlà, ed <n fede, etc. Vaietia , il 5 epr.
• 1801. Signé : D. GiovomU Picdoli, Jteg.
• Deleg. e medieo onoraHo di Sua Saatità di
« N.S. Pio rii(t). •
Une messe de requiem, composite par le
msltra de chapelle Berlonl, Tut cbanlée par les
meilleurs artistes de Venise , dans l'église pa-
roisaiale de S.-Angelo, pour la mémoire de Cl-
marosa, et quelques omis se réunirent pour
placer sur sa tombe celle épitaplie i
D.O.M.
HEHORU:, ET AUICITLE SACR.
Quiescit hic Dominieus Cimarosa , NeapoUt.
magni 'nommis musurgos , scenjca potissimum
in re : ingenuus , fragi ; cordatos , comis omoi-
bus se benevolusjda quo uemo unus unquam
queslus est, nisi quod nos lam dto reliquerit
lutter Tixit ; decessit pientissimns Venetiis,
lllid. Januar. HDCCCl.
AniHf KARISS. EX AMICISSMIS EJUS
ALIQUOT.
I..M.P.C.
A Rome , le cardinal Conxalvi , qui avait été
l'ami elle protecteur de l'artiste céUbre.iui
fit faire dea obatqnes magniSques dans l'église
de Saint-Clisries in Caitinari , ob l'on chanta
due messe de requiem composée par Cinuroaa
lui-même, et le cardinal fil bire psr Canova
son bosle, qui fut placé d'abord dans l'église
de ta Botcnde , et qui est a^jou^d'll^i dans la
{1) ■ pDn DoBlDlqat Oauroi
re dccb*pcuc,esi
du Bidecln neduH sa pinlt m
,Google
colltdion do Cqtttole, i
ISlS.
Od imprima, peii At temps «pria 1« mort de
Cimanna, bod £!oge, unis ce titre : Elogio fun£-
bre tîtempoTaneo, ecc, ad tmore delsempre
ekiaro t celeberrlmo ttrUtore in muilca D.
CiniQro5a,elc.;Veneiia,180l, in-8°,L« por-
trait qui atall été joint à cet étoge Tut lupprlmé
par la police.
Cimarosa était excessivement groi , mais «a
. flgure était belle et son aipect agréable. 11
arait beaucoup d'esprit, et tournait fort bien les
Ter«. Il aT»tl été marié deux fois : sa première
femme, mademoiselle Ballante, mouml en lui
donnant un Dis; la acconde perdit aussi le joor
(firèt lui iToir donné deux enfants.
Trois grands compo^itenrs , Cimaroaa.Gu-
gHehni et Paisiello ont Illustré llUlie i la m«me
époque. La manie qu'on a de comparer des
choses qui ont entre elles peu d'analogie a lait
SouTent établir des parallèles entre les pro-
dnctions de ces rousideos ; loais personiie n'a
songé A distinguer les qualités qui sonl proprea
k chacun. Des lioramea doués <t'un gékie égal
dilTèreat nécessairement par quelque endroit ;
ce qui Tait la gloire de l'un ne brille souvent
d'un vif éclat qu'aux dépens de quelque autre
chose par oh aon rival s'est Illustré. C'est ainsi
que Cimarosa se distingue par sa verve co-
mique et sa piquante originalité , tandis que
Faislello, nirans boufTeet moins brillant, channe
par la suavité de ses mélodies, et surtout par
nue eipression dramatique supérieure i celle de
aoD émule. Paisiello semble n'abandonaer ses
idées qu'k regret ; il répète souvent lea mêmes
phrases juaqu'i l'alTectalion, saift varier l'iiaruio-
oie ni les ornements : cependant il tire leeplus
beaux eflets de ces redites. (Cimarosa, an con-
traire, comme s'il se fatiguait de ses propres
idées , lea fait se succéder avec aoe abondance
qui tient du prodige , et nous entretient ainsi
dans une sorte de délire continuel. Qu'en peut-on
conclure ? que tous deux sont de grands musi-
ciens d'une manière différente. £h! qu'importe,
après tout, cette prééminence qu'on vent donner
à l'un aux dépens de l'autrel Ct qui importe,
c'est qtM tons deni nons procurent des }oui»-
aances , et nous n'avons rien k désirer soui ce
rapport. Qui songe k autre chose
k Uegaele lorsqu'on entend leurs accents? qgi
>; jamais désiré qne Carolina, Pmllno
i? qgi
it Ber- 1
nadone eussent nn autre langage? Le duo de
l'Oirnapf ade est le cheT-d'œnvre des duoa dra-
matiques, comme Pria cke apuNM est le nm-
dèlè de« airt de demi>car»ctire , et Set wtoreUi
eelui dei ain boaiïea. PaJaiello et Cbnarou tout
égaux dans ces belleaiBapiralfont.
Ces éloges pertitront taos iloule quelque
joor un radotage anigoudu monde, qôi n'ont
que les sèniatiociE permises par la mode. Cette
musique que je vante semble aujotudlmi Irop
simple d'hariDonie. Déjà morte ponr le Ihéàlre,
elle ne vit plus qu'au salon, et bientôt peut-être
elle aéra complôemeot oubliée. Hais, i quelque
époque que ce soit , lorsqu'on véritable connaic-
Mur, se plaçant au-deiuia des prévenlioiis d'é-
cole et des bablludea de l'éducation , jellcra lea
yeux sur les partitions de Cimaresa, il kcod-
naltra que nul n'a reçu de la nature , k on plus
haut d^ré , le* qualités qni font le grand mmi-
cien, et que nul n'a mieux rempli sa destinée.
Je crois devoir unir cette notice par la Util
eomplèt; et' chroitologique des ceavret de ce
maître : t' La Stravageaue del coûte, 1771.
~V Le Pasiie di SteHidawra e Zortxutro,
nn.—S'LaFintaParigina, mz.—VL'lla-
Utma in Londra, 1774. — t,' la Doima 4i
CwH* i caratlert, 1775. — a' La Frateatma
nobiU, 1778, — 7° GU Sdegtd per OMore,
17TS. — B'I MatrimonU in baUa. 1776. —
9" n FanaHce per gii antfcM Rovueti, 1777.
— 10* /« Stravaçatue^t» amore, 1777. —
11* La GmteMshia, 1777. — il" /( Giorno fr-
tice, CdUtate , 1777. —13* Cn reOra*!, 1777.
— IV I Dut Barota , 1777. — ii' Amor eot-
tante, I77S. — ls° Il Mairimonio per imhu-
IHa. 1778.— n'IPtntl NoblU, 1778. -
18° L'Armida immogHiana, 1778. — 1B° Cl>
Attundi eomiei, 1778. — Vf II D»lUo pet
eompUmatlo, 1779. — 31* Il Malrtmonio per
TogglTO, I77B. — 21" La Cirte, esAlale, 1778.
— !3° Il Ritomo di don Calandrino, 1779. —
W Des LilaniBt, 1779. — t5' Cajo Mano,
1780. — wn Mertato dj MaJmanlU», t7sO,
— 27* L'AuiOonte, 1780. — W La Gifidiaa,
ontorio, \770. — ■i9> V Infedeltà fedele, 1730.
— 30° Il Falegname, 1780. — 31* LAmonic
combattuto dalle donne dt punto, 1781."
aif L'AvBlsoatmarilati,ntO.— 33" n Trioafo
délia reUgione, oratorio, 1781. — 34" Xlesion-
dronell^ Indie,ilH.—3!>° L'Artaiene, 1781.
— 38* Il Caprieio dramalko, 17B1. — 37° /(
MartMo di S. Gennaro, 1781. — 3S' L'Awu>r
eorUrattato, t7S3. ■- 19° tl CombUo, 1789. —
*0° La BaUeHna amatHe, 17Sa. — W JVtaB
e MartuffO, 1781. ~ iV La ViOma ricono-
setiita, 1783.-43° L'Orale, 1783.— U°X'A«e
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CIMAROSA — CIOFAHO
307
Ciaete, 1783. —Ai* Il Pittor pariglno, i7B3.
— 48° Chi d'allml ii veile,pre»to *< ipoglia,
I7B1. — AT" /( Barone bwlato, 1784. —
48° / Dua snppottl Cojtti, 17B4. — iV Le
Slatve parUmli, I7S4. — 50° D«ax Messe*,
dont une de Requiem, 17S4. — 51° Ciaiaiina
e BernadOM, 1785. — ■ 52° Il Marilo dUpe-
ralo. 178S. — S3° Il Creditlo, 1785.— 54° Z«
Donnaaltw peggiorieotpretiappigUa,i7Sà.
— 55° GU Amon/t alla prova, 1788. — 56° La
tiaicità dH Delfino, c*nl«U, 17S8. — Sî° U
Trame deliue, 1786. — iB" l'Imprésario in
imguttle, nse. — i9°LaBaronnasailraittba,
1788. — av^ n Sacri/icio d'Abramo, 1786. —
01° 71 Valdomiro, nsT. — ai" il Fanatteo
bariato, 1787. - 83° Le FaU <£Apoilo, 1787.
~- hV GUamtaa e BerTiadane , 1788. — GS°£o
Spoto tema moglie, 1789. — Sfi° La FelUità
InatpeUata, 1790. — 67° La Cleopalra, 17»0.
— 88° Me&se de Requiem pour les riuÉraillea
de la dudteua de Serra Capriola, morte i Pé-
tenbourg, 1790. — 89° La Vergine del lole,
1791, — 70°i'l(«MediV«'''. "9Î. — 7l°Cmq
cents morceiDx débcliéi pour le service de la
cour de Ruuk; 1782. — 71° Il Matrimtmto
segreto, 1793. — 73° La Ctdamita de'euori,
1793. — 74° Antor rende tagace, 1793. —
Ib" Deux Dixit, l'an paar l'empereur d'Aulri-
cbe, l'autre pour le prince Ettarliaii, 1793. —
70" / Traci amiaiti, 179}. ~ 77° Le Aaivai»
femminiti, 177*. — 78° Pettelope, 1794. —
79' L' Impegno sMperato, 179S. — 80° / ffe-
mki generosi, 1796 — 81° GU Onui e Cit-
riaa, 1794.— sr AchilU neW auedio dt
Troja, 179S. — 83° l' imprudente fprluaato,
17SB. — 84° L'Appnmiivo raggirat^, 1798.
— ii° La Felicilà compUa, 1798, — 86° Se-
mlramide, 1799. — èf ArtentMa, ISDl.
C1HELU> (Jun-ArinHi<E),eontrepoiiilIste
vénitien, tut eonlemponin d' Adrien Willarl. Il
a lait iraprinMr de u compaailfoB : 1> Libro
primo de' Canti a t tioci ,- Vcaeiia, preMO
Gardano, 1&48, in-4o ohl. — 3° Canume vU-
laneKhe al modo napoUtaito à 3 voei, con
tma Baltaçlia viUaneickaatre,libroprlmof
Vennla, appreMO AntoDto Gardano 1U6, iii-t°
obi.
CIUOSO lGDiDo),DéA Viceoce au com-
mencemenl de ce siècle, fut admis comme ÉliTe
au ConserialoirB de Milan, et re(ut des leçons
d'AsioU. De retour dans sa Tille natale, il s'y
eil livré ï l'eoMÏgDeiiieiit de la musique et a
puMIé un livre qui a pour titre Princtpi ele-
menfari di miulca, geçuendo il melado di
Bonifaiio Aiioli; aggiunlevi alenne annota-
nelto ilttdiare guoit' orta;
Viceoce, PieotU, 1829, In-a* de 213 pages.
CINGIARINO (PiuBE), Dé h Urbino, ttn
l^is, entra d'abord dans l'ordre des pauvres er-
mites de Saint-Pierre de Pise, et passa ensuite
(vers 1&50) su couvent de Sainl-Sébastien i
Venise. Il a publié un traité du plain-chanl,
sous ce titre : IiUroduHorto abbrenialo dt
musiea piana, ovvero canio ferma; Veniee,
DomeniCD de Faevi, 15S5, in-4° de 40 pages.
L'épltre dédicaloire 1 Livio Podacattaro, ar-
chevêque de Chypre, est datée du couvent dtXla
Rasât ^ Ferrare, le 25 d'août ia50. Jecroisque
cetle éditian est la seconde, car le litre porte :
revislo E corrctlo. Il y a nue Taule d'iinprei-
sioa dans la BlbliograplUe mviicale de Lich-
tentlial, à la date de cet auTTige(t. IV, p. 131):
on y voit 1755 au lieu de 1555.
CliVQUE (EsHEiitciLDo), compositeur oapo-
Itlain qui a t^cd dans la seconde moitié du dii-
liuitiËme siècle, est mort en 1770. Il est connu
par des compo.<itiani vocales et iastninienlalei
de dirrérenla genres, parmi lesquelles on remsr-
qne : 1° Diet irx k quatre voix, avec instru-
ments. — 2° Des cantates à phuieura voix et or-
chestre, dont AngeUca e Medoro, et II Sogno tfl
Scipione. — 3° Slabal Mater, poar soprano
et contralto avec orcliestre, — 4° Tous les
oratorios de Métastase, k plusieurs voii et or-
chesife. — &° Dix-huit sonales pour trois vio-
CINQUE (Philippe), contemporain do pi^
cèdent, et Hla d'un médecin célèbre de Naples,
fit de bonnes études, particulièrement dons les
mathématiques, Soo père le lit entrer dans U
maiine royale ; mais son goAt décidé pour la ma.
siqoelul fit abandonner cette carrière. Il avait
^pris sans maître k jouer du clavecin; il sa
remit à l'étude de cet inslrnment ainsi qo'k
celle de l'harmonie, puis se livra k reoteigno-
meal de l'art II mauratjeuneeBCwed'Duema-
ladle de nerfs. Parmi se* compositions , qnl sont
restées en manuscrit, on remarque l'onlorio, la
Pautone del Slgnore, un Uiterere, deux
lltasies, qnelquea hymnes, et six concertos pour
clavecin avecaee.de deux violons et violoncelle.
CINTI (M"* LikCBE-ClirralE MORtALANT,
dite). Yog. Dahomau (M°").
CIOFAAIO (Ch»blis). aiileur inconnu
d'un petit ouvrage qui a pour titre Praktiscker
Trommel und Pfeifenehule, oder Vorschrtfl
lur Anlernimg ûndAMsbildung der Tambowr
untj Querpfeifer, mit Abblldangen und einer
UMikbellage ( Méthode pratique du tambour et
du Ofre, on introduction k l'étude et l'eierdce
du tambour et de la petite note Iratersière, etc.);
Ilmenan, chei VolgL
>y Google
zos
CIONACCI — CIVITA
CIONACCI(FH*i<ï(in),prttrectineinbred« i
l'icadémie Àpatllla de Florence, naquil en celle
yille le lt novembre 1633, cl mourut la iS mm
1714. On lui doit un écrit inlilnlé Dlteono
dtW origine e progressi dél eanto eccleiias-
Hco, qui fat mU comme préTace k li me du
lirre de Coferati, intitulé il Ctmtore addoi-
ttinato, o regole del canfo corale, puttlK h
Florence, en tfltl. {Vos. Mat. Cofeiiiitj.) Le
diicmira deCionacei ■ <1é réimprimé t Bologne,
k la «Dite de l'oiiirage tnlilnlé Relaîlme délie
tante reliqaie delta chlesa metropoUtana
délia eitlà dl Firaae; Bologne, Monli, 1«5,
in-4° de Bî pfige». Le discours lar roiHgiae et
lea progrès du cbanl eeclétiaslique forme 31
pages.
CIPOLIA {Antoine). Sons ce nom, le
Giomale encklopedko de Naplea (18îi,
t. I, p. 119) cite un oiiirage intiluld JVuovo
meiodo di canio , mais tani indication précise
de date, d'éditeur ni de formit.
Un antre musicien nommé CipAlla (Frtnfoa)
estjndiqiié dans VlntUeede' SpettacoU tealrali
de ilSb (uaqu'cn 1 791 , comme un compositeur
dnnutiqne, né ft Napies. Ce musicien était k
Londres en 17S8, et y publia un recueil de
■il ebanions anglaises avec tncompagnement de
CIPRANDI (Ferdinahm), excellent ténor
italien, né *eis 1738, «ItanUil au tliëUre de
Loedrea, eo 1764, et montrait tant dliabileté
qu'on doutait quil pût jamais être égalé. Bamtj
)e retrouTa h Milan en 1770, et cons^ra de
lui la roéme opinion, après l'avoir enteoda de
noaieau. Il virait encore en 1790.
CIPBIANU (...), compoiiteur padouan,
Téent Tara le milieu du seizième siècle. On a
imprimé de «a composition : Il primo Ubro de'
viadiigali eromatlci a b vocl, cou vna miora
A^^iiinfa; Veni<e, ap. Antonio Gardano, ISU.
Cette édition est une réimpreislon.
CIRILLO (BERNaNDiN), né à Aqnlla, dans
l'^liriiue.Tern 1500, M secrétaire de la Chambre
rojale i Nnplea. Il passa ensuite à Home, et y
devint prolonotaire et «ecrétalre apostolique ,
arcliipreire de la Sanla-Cata de Lorelte, dit-
nolne de Salnle-Harie-Majeure, et enfin, soua
Paul IV, cotiiman'leur de ffaâpital du Saint-
Eiprlt in Saxla. II moanit k «oixanle-quinM
ans, le 13 juillet IS75. Selon Possevin (Appar.
Sac., p. !2S, I. I), il a écrit en italien une
épHre k Ugnlin Guatteri ntr la Dieadeaee de
la miuiqtte d'égliie.
CIRILLO (FRAiiQota), compositeur drama-
tique qui vivait k Naplei vers le milieu du dix-
aeplitme aiècla, l'est fait eooiialtre par deui
opéras Ter'ré<etilés dans cette ville : I* Oronlea,
reglna d'Egifto, 16S4. — l'Il Sallo <U Ete-
na , 1059.
CIRILLO (DoniKiQUE), profesaenrâ'histdic-
naturelle et de médecine lliéorlqne, naquit h
Grngno, petite ville du royaume de Daple*.
en 173t. Il foulasait d'une lianle réputalloa d»
savoir et d'un bonheur tranquille, quand la
n^ohition de Naples, k laquelle il prit part
en 1799, d'abord comme repréaentant diipenple,
ensuite comme président de la Commis^n lé-
glslative, le conduitit k l'éctiabad, an méprît
d'une capil ulation dan* laquelle fl avait été-
compris au moment de la r^ction. An nombre-
des ouvrages de ce savant est une lettre qu'il
écrivit au docteur William Watson mrla Ta-
renlvle, et dont la traduction anglaise • été pu-
bliée en 1770 , dans les Tramactlons philotO'
phiqaea (p. 333 k 238], tous ce titre : Sorne
ateowU of tke mattna and tree ofthe Ta-
rontvla,aUlteTtoD. IViiUam W/alte*.C\iiao
se prononce d<>ns cette lettre contre la réalité
de* effets de la piqOre de la tarentule, et de la
guérison du mal par la musique.
CIBRI (Icnice) , maître de chapelle de la
calLédrale de Forli , naquit dans cette ville-
eo 1718. H fut élu membre de l'académie des
phliliarmonlques de Bologne, en 17S9. Il ■ tait
imprimer, danscette vilie, desionates pour deux
violons et violoncelle , et des cantates k voîk
seule avec clavecin. On a gravé ausai k Londres.
(cbei Wetcker) de la composition de Cirri :
Dodici Sonate per l'organo, opéra prima,
ln-4<> obi.
CIRHI (Jean-Baptuti:), Tioloncelllsle , BU
du précédent, né k Forll vers 1740, a demeorri
longtemps en Angleterre. Son premier <Eavre,
qui coniislait en quatuors pour deux violoof.
alto et violoncelle, a paru k Florence, en 1763.
Il fut suivi de seite antres oenvres, eompoaéa
également de quatuors, qui ont été pabliés k
Florence, k Paris et k Londres. Son ceovre dix-
liuinéme, composé de six trios pour violon, alto
et violoncelle, a paru k Venise, en 1791.
CIRUELO (Pierre), né ilans le quintitaie
siècle, k Daroca, dans )' Aragon , fut d'ibord pro-
fesseur de théologie et de pliilosopbie k I^ini-
versilé d'Alcala, et ensuite chanoine k la caltié-
drale de Salamanque. Il moorut en cette ville
ven 1380, kgé d'environ cent ans. On a de lui :
Cumu quatwnr malhemaUearwn orlhim li-
beraUam; Alcila de Henarkt, I&IB, tu-fol. La
musique est l'une deï sciences matliématiquet
dont il est traité dans cet ouvrage.
CIVITA (Divin), juif italien attaché au
service de Ferdinud de t^nugne, duc de
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CIVITA — CLAGGET
Mnnioiie, aaqDÎt iIsds la secande
■riiléme eiècle. Il l'enl
recueil de Catwnti à trois voi> et ,l>a.4sc cua-
linue, Intitulé FrimtUe («ic) artnoniehe a tre
voci daDaviUàc) Civila, hebreo; iu Veoe-
Ita, leiB, in-4'.
CIZZARDI ( IJBOBic-lH*DHo ) , prêtre , Bé ï
Parme, dans la seconde moitié du dix-eeptiënie
«iède, tut atUehé * l'église deSan-Vilale,dan»
M Tille utile, et s'y trouvait en<wi« en 1711.
Ou a imprimé un traité de plaio-chuit dont it
est anteur, avec ce titra lùzarra : Di t-atlo un
poco, ovvero il Segreto scoperto, e eompoilo
da iÀborlo Mawo Ci;:ordJ, taeerdote par-
migiuno, divisa in etnqve Ubri, ne' guati si
mosira un modo facitûsimo per imparare il
vero ctmlo ferma con le giutleregole, e eon
aUttne aUre ottervaitont neeesiarie ad un
canlore; in Parma, 1711, per GluwppeRosati,
in -roi. de les pages.
CLAËPIUS (GdiLLtDUE-HEUAHKj, direc-
teur des clictura , ctianleur et acteur au tliéAIre
de Magdeboiirg, né k tethén, le 10 «oQt (SOI,
a écrit la musique de quelques mélodrameg.
CLAEiS '( Adolfse), amateur disllngué de
musique, né à Uasselt (Belgique) en 1784, (l'une
Ta mille aisée, exerça pendant quelques années la
jirofeiuiDa d'arocat, laaia l'abandonna ensuite
pourK livrer à son gnat pour le« arts, particu-
lièrement i la musique, qu'il aimailaveciiasïiun.
Dans sa jeunesse il avait pris des leçons de
Vaniler Plancken (voy, ce nom), à Bruxelles,
pour le violon. Plus tard II en reçut aussi de
Rohhereclits et de Bériol; \l jouait bien de cet
înslruinent. Sa maimn, i Hasselt, était le
rendez-vous des artistes les plus éminents, qui
y trouvaient une tiospitalité cordiale et la liberté
la plus absolue. Claes avaitaussi cultivé la com-
position et a laissé en mannscrit divers ouvra-
ges de musique instrumentale et religieuse. On
n'a gravé de lui que deux airs variés pour violon
avec quatuor; Paris, Richault, et quelques ro-
mances aieiiaccompagnemeat de piano. M. Claes
est mort 1 Hasselt, le 19 septembre 1857, a l'ige
de soixante-treize ans.
CLAGGET (CatRLEs), compositeur et
aconsticien , est né i I^ndrea vers I7S&. Doué
d'une 'imagination inventive, il employa pres-
que lootesa vie et dissipa une fortune tsset con -
(idérable k la recberclie de nouveaux Instru-
inents de muuque, ou à eiisayer de perfection'
ner ceux qui étaient déjï connus. Dis 17B9 11
avait réuni la collection des instruments qu'il
avait inventés ou moililiés, au nombre de treize
pièces, sous le nom deifus^nâftonni. Le public
était ailinki k voir cette collecttoo ctin lui depuis
' midijusqu'kquatre heures. De temps en temps il
faisait aussi entendre cea instruments dans des
salles de concert : des eihibilions de ce genre
eurent lieu i Haanover-Square Jusqu'en 179t.
Les pièces conteaues dans le Musée de Claggel
étaient : i° Le TéUochorde, insirumeni i cla-
vier, qui était acconlé sans aucune considé-
ration de tempérament ei sur lequel les dilTé-
rencei enharmoniques de ni diiie à ré bémol,
de ri dièse k mi bémol, (4c., se taisaient sentir
BU majeud'une pédale.— l°Un cor double, ob
lesdeDxIonsder^ et demi bémol ëtaieni accolés
sur le même Instrument de manière k donner en
sons ouverts tous les demi-tons de la gamme
eliromalique, par une clet qui mettait en com-
munication l'embouchure avec l'un ou l'autre
cor à voloDlé. Morlellari a etécuté un solo
dans nn concert sur cet instrumeol, devenu inu-
tile depuis l'invention du cor k pillons. — Z" Un
clavecin dont le clavier avait toutes ses touches
sur le même plan ; fausse Idée qui avait pour ob-
jet de faciliter l'exécntion, et qui la rendait an
contraire plus difitcile, ou plutût imprati'
cable. — 4° tjn oi^ue métallique, cumpoié de
rourches d'acier mises en vibration par le lrot<
tentent. •- b" Un |ietit appareil k accorder,
composé de trois diapasons divisés en demi-
Ions et tons, et ilont les intonations variaient
au mojen de {4èces mobiles qu'on vissait on
dévissait k volonté. C'est par le tatiae pio- .
cédé que Matrot a fait pasIérieuremeDt son dia-
pason comparatif. Les autres objets inventé*
par Clagget consistaient en accessoires pour di<
vers instruments d'assec peu d'importance. Ce
muuden s'e«t Tait atissi connallre comme con-
posileur par divers ouvrages, parmi lesquels on
remarque ; fSix duos pour deux violons; Lon-
dres, PreJiton. — S''SixduospourvialoQetviolon-
celle, op. ft;ittid. — 3° Six duos pour deux HGtes;
îbid. Clagget a publié niie description de quel-
ques-uns de ses instruments, sonace titre : Mv-
tieal phxaomeiut. An Orgm made wtlhout
pipes, slrlngs, bells or glastes, llie onlyiiu-
Irument in the viorld thaï lulll nn>er re-
gvire to be retuned. A cromalic Tnimpet,
c^able of prodncing juit-inlervals and re-
gular mélodie* in ail keys, mthOMt under-
goin any change Kkalever. A french Sora
amweringlhe abope description of the trum-
pet [Phénomènes musieeux. Oi^e fait sans
luyanx, cordes, timbres ou verres, seul itislni-
ment connu qui n'ait pas besoin d'être accordé de
nouveau. UneTrom pet tecliromatique susceptible
de proiluire des intervalles justes et des mélodies
r^ulières dans tous tes tons, sans exiger aucun
cliangement quelconque. Un Cor français sem-
>y Google
310
CLAGGET — CÏJLPISSON
blible àlatrompe(ledécnteci-dauas)i Londrw,
i;S3, 10-4°, iT«c le portrait deCligget.
CLA1BVAL(Jb*ii-Butisti (l), acteur ei-
tëbre de l'Opéra-Comique et de la Comédie iU-
iinuie, est Dé à Ëtampes le 17 >Tril L737, et nao
à Pans, vers 1740, ammieil est dit dans I* Bio-
graphie vttiverielle el portative det Contem-
poraiiit. Fit» d'un perroqaier, il eierft d'à-
bord l'état de son père ; maù son goQt et lei ben-
renses dispositions pour ie Ibéâtre lui firent
abandonner cetl«proression. Il n'était âgé que de
vingt ans lorsqu'il débuta a l'Opéra-Comique
de 11 foire Saint-Laurent, en I7âa. Clairval n'é-
tait pai musicien, mais il possédait une voix
agréable, on instinct usturel etua accent eipresiir.
D'ailleors son lutelligeoce de la scène était par-
faite, sa figure t)elleel régulière, sa pbyslonomie
noble, et sa tournure distinguée. Tant d'avanta-
ges lui procnrèr^tsatant de succès ils scène que
deboDUGs lortonei dans le monde. Le premier réle
qui le fit connaître fut celui de Dorval dans le petit
opéra Os ne t'avite Jamait de Umt. Dana les
difers personnages qu'il j représentait. Il nton-
tra une lleiibiiiti de talent qui fit sa réputaticHi.
k l'époque do la suppression de l'Opéra-Comi-
que en 1762, Clairral passa à la Comédie lia-
lieane, et derint un des plus fermes appuis de
ce tliéâtre- 11 j jouait avec un succès égal la
comédie, le dnme et l'i^ra-comlque. Près-
que tous les rôles de lénoT, qu'on appelait alors
des rtfles d'amovretut, furent cré^ par lui
dans les opéras de Dunl, de Pbllidor, de Moo-
lipil, et de Grétry ; U se distiofiua surtout par
celui de HonteaDciel dans U Déierleur, par
relui de Pierrot dans le Tablemi parlant,
dans le Magnifique, l'Amant jalovx, le mar-
quis des Svtnemenlt impretnu, et Blondel de
RUAard Cœur de lion. 11 éUit déjà tgé lors-
qu'il josa avK nne légèreté remarquable et un
succèaécbtant leRUsduCmsafescrof de qua-
lité, dans la comédie de Fabre d'Églantine. Ce
rOle (ut en qudque sorte un adieu qu'il dit au
tHiblic. Depnis plusieurs années, la voii était de-
venue lourde et nasillarde, et cette allératioa
de son organe vocal loi rendait pénible Texéco-
tkin des râles d'opéra. Il sentait le besoin île la
retraita, el il quitta, en erkl,lelbéitreanmaiade
Juin ITSl, après trente-trois annéra de traTaua
aetflï. Il ne jonlt qD» peu de temps dn repos
qn'il avait acqnis, car 11 inournt an coinmence-
nient de 179S. t.a bonne grlce et le* latents de
cet acleat lui ont fait donner le nom de Mole
M wat fortta diDi
de la Comédie ilatieiute; cependant les jour-
naui contemporains lui ont quelquefois reprocbA
de mettrede l'arfeclatioa dans cwlaioes paiHet de
sesrAles. Un auteur d'opéras-comiquea, irritéde
ce que Clairval avait relosé de jouer dans une de
ses pièces, fît contre lui ces deui vers satiriques:
CL&HER (ANDaÉ-CmusTorae), eonfor à
l'église caibédrale de Salibout^ en iMl, a fait
imprimer un ouvrage intitulé Metua harmo-
nica; SilzbDurg, 1683, in-t". J'igOOTe quelle est
la nature decet ouvragii.
CLAPASSON (. . . ). membre de l'Aca-
démie deLjron, vers le milieu du dix-liuitiècne
siècle, est auteur d'un £uai sur leivbUme en
mutique, qui se trouve en luanusciit & la biblio-
Ibèque publique de Lyon, sous le n" aefr, petit-
CLAPHAM(Joi<ATuu<), redeur à Wram-
plingham, dans le comlé de Norfolk, vitait vers
le milieu du dii-i^Uème siècle. U a écrit om
apologie de l'nsage de chanter les psaumes, aoon
ce tilre:^ shorlaiid faU Vindicalion of that
tveet and confortabû ordinanee ùfânglng of
pjafniei,'Londres, 165S.
CLAPISSON ( AfiTOiun-Louis), «Mposi-
teur, est né à Naples le \h Kptembce 180S (!)■
Sa famille était alors atlacbée au service du rm
Joacbim Mural, et rentra en France après les évé-
nementsde IS15. Admis au Conservatoire de Pa-
ris le IS juin IS30, il y reçut des lefona d'Bai«-
neck pour le violon et obtint le deuxième prix de
cet inslrumentau concours de 1S33. Dana le mèma
temps , il fréquenta le cours de composition dft
Reicha.Eabeaeck l'avait fait entrer en IBaiiror-
Eliestre del'Opéra, en qnaitté de second violon. Ea
I&35, ses éludes étant terminées, Clapi&aonaMtit
du ConEervaloire,el commença ï se faire connaître
par de« romances dont plusieurs ont obtenu dn
succès, et dont les mélodies ont de la distinc-
tion. Entraîné par un penchant irrésietibls vers
la composition dramatique , il donna son premier
ouvrage Intitulé la TiqtiraaXe , W i'Opéra'Co-
mique, en ia38. Ce premier essai fut heureux.
il fut suivi de la Symphonie ( ua acte, 1833),
de laPermAe (un acte, 1640), U Pendu (un
acte, 1841), frère ef Jfarl (nnacte, IMI), fa
Code noir ( trois actes, ta42 ), les Berger» tnt-
meaux (un acte, tB44), Gibby la Comemuu
(trois actes, 1S4S), Jeanne laFolle, grandopéra.
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CLAPISSOH — CLARl
311
dnq ftctudetS), laSlot^eéqr^eltre[m»c^e,
laPromtte (trois tclw, i8St)- La plupart de ix»
pItcM diquiuTenf rapidement de la Rcène : les
HTiet» dlijeal ou naunii on médiocre», et la
miM>|TM, btai qu'on j remarquât des marceatn
d'une boone rsclure et de iolie» mélodies, n'aTsit
pas assez d'origlDalilé pour triompher de Ja
bibleiM des sujels. Gibby la Comemvie eat h
ndlleura produclioD do talent de Cla pi ssoq entre
toolM celles qui viennent d'être citées. Dans
les demlen temps, lea échecs qa'il aTait éprouvés
■emblaienl l'avoir découragé ; nuit ta nomina-
tion de membre de l'institat, dans l'Acadânle
des bea«K-arb, eo remplacement d'Halévj, de-
venu secrétaire perpélael, a ranimé sa verve et
loi a fait produire FonehonneCle, joli opéra en
trois actes, jouéauTh^fttre-Ljriq'ie (mars IBM),
doDt Itl" Carvallio (Mi>« Mioliu) a Mt la fortune,
rt dont le brillant succès a ooiisalé le com-
positejr de ses mésaveutures passées. PoetérieD-
rementH. Clapisson a donné au TliéSlre-Lyrique,
en lSb7,i(Drpo/, opéra-comique en trois actes, et
ïl'Opéra-Comique.en 1858, le» Trois KicoUu,
en troU actes. Cet artiste a réuni par ses redierchea
pendant vingt ans une collection rare et pré-
rieuM dlnstrunients de musique dn moien tge
et deia renaissance.
CLAROHIES {LooM-JOLiEn), plus connu
BOUS le nom de JvUm, né à Curaçao , le n
décembre 1789, Tut élève de Capron pour le
violon, et de Cambini poar la composition. Il a
écrit un air varié pour le violon, trois oHivres de
(tiHMpourlemSnwinetruroent, an œuvre de duos
poor la clarinette, un air varié pour l'alto, des
romances,et quinte recueils de contredanses, tons
gravés â Paris. Ce Ait lui qui le premier donna
de l'étégaBce et de la grAce aux contredanse*,
qu'il etéculait sopérienreineDt sur le violon. 11
est mort àParteen 1814.
CLARCK (RiCHiuiD), membre de la chapelle
rojale du.Toi d'Angleterre, vicaire du elicear de
la eatliédrale de Saint'PanI à Londres, et de
l'abbaye de Westminster, secrétaire du Glee-
Club ; fui d'abord chantre de la chapelle de Saint-
Georges, Il Windsor. Il vécut à l^ndret pendant
la première moilié du dix-neuvième siècle, et
mourut vers 1848. Clarck s'est (ait connaître
par les ouvrages suivants: 1° The Wordiofihe
mo*l favottTite piecei performed at tke Glee
Clab. Ike CatcheiClub,a7tdothertinaUe m-
cietiet (Paroles desmorceaui les plus remai^
qnables exécutés au Glee-C1vb,au Catche-Clufa,
et dans d'autres sociétés publiques); Londres,
1814, 1 voL gr. in-S". On trouve en télé de ce
volume une préface historique bien faite, et les
noma des compositeurs de la musique de tous
lesmorceauc. — 2°.lnjlccoun( ofthe national
anth«m Mitled God save tbe Kiog, wifft
tmtoritlet taken frym Sion coUeç» la>rary, Ika
tmeient record/ of ike merehoM Tattor't
Company, Ihe Oid Ckeequt-Bmik ofBii Majet-
ty'*ehapel (Notices de l'antienne nationale appe-
lée Cod savB tlie King, avecdes preuves tirées
de la bibliothèque dn collège de Sion, des anciraiB
registresde la compagnie des marchands tailleurs,
et da vient livre de comptes de la cbapelle de Sa
Mqesté); Londres, 1812, 1 vol. gr. în-8°. Ce
Ti^ne renferme des détails intéressants.
CLARK (ËDoouD), professeur de piano et
d'accoropagnement, k Londres, vers 1830, eat
auteor d'un traité d'harmonie pratique Inlitulft
Anab/tU of praetUal tKoriMgh-bast ; Lon-
drea (sans date), io-fol.
CLARENTINI (Michel), né i Vérone,
dana la seconde moitié du seliiime siècle, a^ui-
b^ k Venise, en 1811, an livre de moteb ï
deux et Irtris voix. Cet ouvrage a poor litre
Moteta 2 e( 3 Docum, eum baiso ad orgamun ;
Venise, VireenU, in-4'>.
CLARER (TnËonoBB), naquit en I7M 1
Doebem . en Bavière. Il commença ses éludes
BU couvent d'Ottobeuem, et les termina i Augs.
bourg. Doué d'une fort belle voix, Clarer
M livra k l'étnde ilu chant, et j fit de grands
progrès. P. François Schnetier, clianoine d'Ol-
i lobeuem.et Benoit Kraui, ancien maître de
cliapelle i Venise, lui donnèrent des leçons de
I composition. En 17S5 il fut nommé directeur
de musique i OUobeuern, el, après l'extinction
de cet ordre. Il obtint une place de pasteur. Il
] a beaucoup composé pour l'église ; Miidiel Hajdu
eslimail son savoir et en faisait souvent rél<^.
CLARl (JEAii-CHAi(LEs.H*niE), maître de
cliapelle de Psloie, naquit à Pise en 1S69. On
le considère avec raison comme le meilleur élève
de 'Jean-Paul Colonna, maître de chapelle de
l'église de Saint-Pétrone à Bologne. En 1B»5 1)
composa pour le théitre de celte ville fopéra
inlitBlé il Savio DeUroata, qui fut fi»t ap-
plaudi. Hais ce qui assure surtout une gknre
immortelle è ce compositeur, c'est la collection
de duos et de trios pour le chant, avec tabasse
continue qu'il a publiée en 1710. Celte œuvre,
où l'on troave une iavenllon eoutome, un godt
pur el one science profonde, formé, avec les
compoalti<His du même genre de Pabbé Slefani,
une époque importante dans l'Iiisloire de l'art,
car on j voit succéder aux répouses réelles du
genre fugué ancien, les réponsex tonales, et la
modolation moderne, qui en est le résultat. Le
stile des épisodes, qu'on nomme vulgairement
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312
CLA.RI — CLABK.&
ta France iet diverUttemenii de la fttgue j
sont admirables, etc'eal U meilleure élud« qu'on
puisie coiueiller lui éJèfw. Miredd, compoii-
teurpokmaia.enB donntun^Milion, «tccud «c-
compa^ement de piano ; Pari*, Carli, 1813. On
trouTek laBibliotlièquerajaledeCopenliaKDeun
Stabat Mater en uf niDeur i quatre voix avec or-
cbeatre eo manuMiit, de la oompositloD de Clari.
Set aulreKKiTrages pour l'^liMMDl i V Dexlera
Domine, i quatre Toii. — 1° Beaedictya à
deux chœurs. — >° Ave Marit Stella, à quatre
Toùc et orcliealre. — 4° Domine, à quatre *oix
et orclMHtre. La collectiaa de feu Laudaberg, i
BomF, renfermait en manuscrit \ei con>|>aiiîliont
aaiTinles de Clarl : MeiM à cinq toIk, deux tÎd-
lODS.TiDleet orgne,uimpoiée t Piilote, en t713;
Credo * quatre Toli ; pMumes à quatre Toii
pour deux climiri allenullli,- De profiindis i
qnairs Toix avec orgue et parties de ripieno;
tterae de requiem à neuf loix, deux Tiolona,
vtele et orgue ; Mette k qatire Toii a eapella,
compoiêe k Pite, en 1738 ( raulMir élait alors
âgé de soixaute-wpt ana); Paaumeade cooipllei
à dem choeun ; Meiae à qualre voix a eapella
avec deux violom et orgue. On ignore i'fpoqiie
où ce compotltenr judement célAbre a «asé de
CLARK (Thohu}, de Canlerbarr, diantre
de la calbédrale de cette iiUe,à la litt du dlx-
hoitiëme Hâcle, a publié un recueil de clianl^
d'égllM, tODi c« titre : Psalm and Bymn tvnet,
toffetherwIthtwoColleeti.Chatiti, Respontes,
Ttcelve AtUlutns, a Sanctua, Hagnirical and
NuRC Dimilli», adapted for iKeiue of Covn-
trgCKoirt; en neuf lÎTreiiLondrea (a, d.)-
CLABKE (JtBtHTK), musicleo angieia, né
ytn 1668, fit «on éducation miiaicale à la clia-
pellerojale, bous la direction du docteur Blow,
qui conçut pour lui tant d'amitié qu'il résigna
en SB FaTeuT ses places d'aumônier et de maître
des entanta de Sainl'Paul. Clarke prit posseijion
de ces emplois en 1693. Peu de temps après il
Tut nommé organiste de la calliédrale. Au mois
de juillet I7O0. il derint aurnuméraire de la cha-
pelle du Toi , dont il Tut élu organiste quatre ans
après. Il eU été partaitement lienreux s'il ne se
rot épris d'amour pourvue jeune personne dont il
Deputobleoirlamala: c<Me piasion malheureuse
le porta i sa donner la morl, an noitde juillet
1707. L'explosion du pistolet qui lui Ata la tie
se faisait entendre an moment où son ami Rea-
ding. organiste de Saint-Dunstan , entrait cliex
lui. Les compositions de Clarke sont peu nom-
breusesi aie» coasiitent principalement en an-
Uennea, qui sont tort estimées en Angleterre. Le*
plu* connues sont : 1° T wfU love (hee, qu'on
trauTe daM le recueil intilul^ Hamoida laera.
— V Bota down Ihine ear. — 1" Praiie
lkelord,oJeT\ut^em. Il a publié un recudi
de letone pour le clavecin, aoni le titra ù»
Quatre Soisoni; Londres, 16»». On trouve qnd-
quea cltansoiu de ta composition dans la enUw-
tion qui a pour titre PlUt lo purgemekuteolf.
Clarke a composé aussi la ballade tke bo»mg
gregei/ed man, pour la comédie tke Povnd
Bujband (le Mari passioDné) de d'Urfer>
CLARKE (le Docisua Joui), connu main-
tutant soui le nom de Ktarha ttillield, est né
k Glocester en 1770. Il commença set études
mosicalesïOilbrd, en 1780, sous la direction du
docteur PbiJippe Uares. En iTS3 il ae rwdit k
Ijidlow pour j prendre possession de l'orgue
de Saint -SauTeor. Dans la mtme année, il prit
ses degrés de bachelier en musique à l^nnÏTer-
sité d'Oxford. Deux ans après 11 passa en Ir-
lande, et lut nommé organiste de l'église princi-
pale de Armagli, et ensuite maître dm entiuits de
chiEnr de l'église du Ctirist et de la cathédrale
deSalut-Palrick.iDnblio. Le gnde de docteur
en musique lui fut aussi conféré, k la mtew épo-
que, par le collège de la Trinité, k DoUia. En
1798 il retourna en Angleterre, où II était ap-
pelé comme maître des enrant* de chœur dea
collégea de la Trinité et de Saint-Jean à Cmu-
bridge, places qnll occupa pendant lingl ans.
En 1799 il fut admis docleur en musique à l'a-
■irersité de Cambridge, et en Igio on lui oon-
féra la même di^lé li celle d'Oxford. Dix ans
plus tard le docteur Clarke a été nommé orga-
niste et mettre des enfanta de cluEur de la ca-
lliédrale d'Hereford. Ses compositions \ocnles
sont nombreuses. Les principales sont : t° (ta»tir.
vtriumes de musique d'église, publiés k Londres,
en partition, k diverse* époques mh» le tib«
rie Calhedral UutU. ~ 3° D[*ers recueils de
sur des poéaie* originales de sir Walter Scott
et de lord Byron. — f Un orstoriq. en deux
actes, le premier conlenant le CrueifUemaU,
et le second, la Sémrreetiôn. Le CrueifUaietU
a élé exécuté avec pompe k la (été musicale
(irtuJcaI/'e*fira[)d'Hei«ford,«n 1S32, par un
orcbottre nombreux diri^^é par Cramer, et la R6-
tuirecHoK l'a été en 1835, dans une circona-
lance semblable. Le docteur Clarke est éditeur
de plutleors collecttoas intéressantes, telles que
les oratorios de Hœndel , arrangés pourlepfaao,
qulnie Tolumes in-fol.; U» Beaatétde Purcell,
en deux volumes; deux volome* d'antieimes
des maîtres les pins célèbres, l'Jrbixereei de
Arne, et la inuslqae de MaebefK par MalIliieD
Lock.
>y Google
CLASING — CLAVEAU
SIS
CLASIi\G(JEiN-MEiiHÀi<n), néà Hambonri '
en 1779, fil ses études muaiRalea isat cette
vFlle, Hiiis Ib drreclion de Schwenke, et r dorint
entufle proIesEcur de mankiiie et plmlate. La
compotilfoa de ilcut ontotias , la FHla de
JepliU et Belsasar, l'> bit connaître sianu- j
(jeDwment. Il ■ puhIM auui quelques piècat
IKHir le [diDo, et a arringi tee oratorios de ,
HKDdel pour cet instrument. Cluiog est mort k j
Hambourg le TCérrier ltl9,i\'tteàe cinquante
ans, aprfes avoir passé les dernières années de I
sa TÎe dans un état de miladie et de Moirruice.
Les principanx ouvrages de Clasing sont -.
1° Paler Hoster, en allemand, i quatre voii,
sans accompagnement, Kr«té comme supplément
de la Gaiette mvilcale de Leipsick (ann. 14,
11° i). — V Seltaiar, oratorio en trois parties
pour quatre voit, chœur et orclieslre, gravé en
partition réduite pour te piano; en iiii. —
T La Louange da Très-Haat {ea allemand),
pour cçntralto et basse , avec orgue ou piano
obligé (suppl^m^ol de ta Gazette titvsieale de
leipsick, a" 5, 18* ann.). — *" La Fïlle de
Jephli, oratorio en trois parties pour trois
Toix.cbirur et orchestre, en manuscrit. — &°ifi-
eheli et son /ilt , opéra , suite des Deux Jo\ir-
néei de Chemblni ; cet ouvrage Cut représenté
avec succès k Hambourg , en ISOfl, et a été
gravé en partition réduite. — tt° Welcher Ut
der Reehie? [Qati est te vrai?), opéra-comique
repré.'«alé en 1811. Parmi les composlltons ins-
tnimenlales de Ctasing, on remarque on Mo
pour piano, violon etvMoneelie, op. 4; nna
Fantaisie pour piano et violometle, op. 8 ;
un Rondo po\ir piano, op. D; deux hntai«ies
pour piano seul, op. 13 et 14, et une Sonate
pour piano et violon, op. 10.
CLAUDE DËCOBRÉGE. Po^ Kitxu,
(Oaude).
CL.WDIA, joueuse de cithare, dont le
Dom nous a élé transmis par une in^oriplion
rapporté» par Gtiiter (Corjnu inscr'ipt., t. 1,
part. S, p. 6S4), et que void :
D. M.
AVXESI
CLAVDIAE. CITHAROEDAE.
CONIVGI
OPTIMAE
CWRSELIVS. HEHITTS
FECIT. ET. SIBl.
CLADDIANCS (tiinÉimig}, prAIre, vécot
fc Bienne. *ers l'an Wl ; il éUil frire de l'évA-
qiie de rctia lilli. Il a composé beaucoup dliymoM
et de ptaiimef, qu'il eiueignait lui-même aux
chanteun de sun église. Sidoine Apollinaire dit
que ce Fut Claudiaitus qui introduisit dans l'of'
lice lej petilas litanies qu'on est dans l'usage de
clianter Irais joiir^ avant la Penlecâle et dan*
les calamités publiques. On le regarde aussi
comme l'antenr deriiymnedelaPassion -.Ponge
Ungua gtoriosi prxlivm, dont le chant est fort
beau ; toutefois il est douteux que ce chant n-
monte t une si hante antiquité. Il ne faut point
confondre ce Claudlanus Mammertun avec Claude
Hamenln , orateur latin du iroisiime siècle,
ni avec va autre Claude Hamertin , à qui l'on
doit un panégyrique de l'empereur Julien, pro-
noncé en 36Î.
CLAUDIN. roy. Sotain (Clande).
CLAUOIN LE Jl^UHE, Voyes LEiccme
(Claude).
CLAUDIUS (GEonGEft-CHïRLLs) , amstsur
de musique, né le 11 avril t'!i7 k Zschopean,
est mort à Leipsick le 20 noTeml>re ISlâ. Il a
publié plusieurs recuetlt de sonates, des rou-
deaui et d'autres pièces pour le piano. Je crois
que c'est le même qui a écrit quelqucK mor-
ceaux pour l'ËgUsB, et un opéra intitulé Arion.
CLAUDIUS (Otto) , cantor kClanmbourg,
s'est lait connaître deouii tSiE par «[uelqBee
petites compositions pour le piano, et aurlont
par ses lÀeder, qui oui obtenu du suocts. Au ■
nombre de ses mivres on remarque particnHè-
rementlevtagt-deuiièine recueil composé sur les
poésies de Hoffounn de Falleraleben. On a
aussi de Claiidins des éludes pour le chant,
œuvre dii>amvjème.
CLA{Il^bni[JEui-G0TTLOB), organiste k Aoer-
back, vers le milieu du dix-huitième siècle, s'est
bit connallre par des trios pour l'orgue, et des
préludes pour des éKoTal», à deux claviers et
pédale, qui n'ont pas élé publiés, mais dont il y
a beaucoup de copie* en Allemagne.
CLAUS (Adodste), maître de musique dn
régiment d'infanterie de la garde à Dresde, a pu-
blié des recueils de contredanses pour te carna-
val, à grand ordieslre. Il es! mort le é février
1S32.
CLAUSS ( WiLHELMiiiB ). Voyei. S)ua-
T»Df (H-).
CLAUSNITZEB (Ernest), pasteur inpi-
rieur i Pretxscli, est auteur d'un petit écrit qui
a pour titre Grundçetetie kinhlieher Smt-
gercKfEre, die EnicKtitnç derielben in Stad-
tenund Dœrfern zuerlelchtemund eln:iilei'
teit (Rt^lements pour les choeurs de cliantres
dïglise, et pour raclliter et améliorer leur or-
ganisation dans les vtlka et les villages: ; Leipsick,
1S20, ln-8°de24 psges.
CLAVEAV (Jeu), ■
>y Google
314
CLAVEAU — CLEEMANN
ITSl, élail dûtiale ta tMUre des TroubadDan,
TCrs 1791. Il s publié plusieun œnvrea pour le
flageolet, parmi lesquels on reinin|ae : 1° Six
duos pour deui ÂsgcoleU; Paris, Iiftbwilt,
1733- — 3° Recueil de jolies Tilses allemandes
pour àea\ flageolets, llyres un, deui et Uoiaj
Paris, 1797. — 3* NoLïTclle mélliode pour le na-
gpolet, mêlëe de tliéorie et de prilique; Paria,
1798,
CLA.VEL (JoBira), né il Nantes, en ISM.
Tut admie au Conservatoire de Pari», ponr l'é-
tude du tIoIou, «n 1SI3, dans la classe de Ro-
dolplie Kreutzer. Après avoir acheta tes éludes
musicales, et avoir obtenu le premier prix de
Tidon an concours de 1B18, il a été nommé
profeiséur adjoint pour le même instrument, et
depuis tBiS il a occupé celle place. Après avoir
dU pefldint pins de dix ans un de< premiers
viokMis dn Thëttre-Ilalien, il est entré i l'or-
chestre de l'Opéra sa 1S30. CUvel a été cltef
des seconds violons des concerts dn Conserva-
toire. Il s'est tait connaître comme compositeur
par trois- oenvrea de dwM ponr d«nx violons,
un œuvre dr qoatuore pour deux violons, alto
et basse, trois sonates , plusieurs airs variés et
quelques romances. Ces ouvrages ont été gravés
k Paris, ches Frej, Richault et Pacioi.
GLAVIJO ( D. BERKiaD ), organiste célèbre
«n Espagne dans le seiiième siècle , avait le
litre de maAre è* arU, et Tut d'abord profes-
seur de musique k l'universilé de Saiamanquej
puis il eut l'emploi d'orpoiste et clavtcordiile i,
il cour. En dernier lieu il Tut martre de la cba-
pelle roTaie. Contemporain de Clavijo, le poète
maître Vincent Espinel, qui éUlt aussi bon mu-
ùcieo et joueur baUle de viole, ï laquelle il avait
ajouté une corde, donne les plus grands éloges'
au talent de cet orgmisle, dans soa livre inti'
titillé : Hitloirede iéevyer Sfare de Obre-
gon (i). Parlant des acsdéraien masicales de
Milan, qu'il avait tréquenlées, ildit : * Le>
• violes i arcliel, l'éploette, la liarpe , le tolh, '
■ ) étaient joués avec une grande Ittbilelé par
• des artistes qui exceliaient sur Ions ces lus-
- Iruments. On y aiûtait des questions concer-
« nanl l'usage de celle science (la musiqoe);
" cependant rien n'} sui^ssait ce qoi récent-
■ ment a été enlendu dans la maison du mal-
« tre Clavijo, où j'ai goûté le plaisir le pins vil
« et le plus pur que cet art divin m'iït tait
• éprouver. Dans le jardin de cette maison se
n trouvait le licencié Gaspard ût Torre!, qui,ta
• vérité, dans l'art de toucher les cordes avrc
n grflcc et science, en accnmpaguant la Tiole
n avec des passages hardis de 1* voix et du ga-
• sier , arrive aussi loin qu'on peut atteindre,
• ainsi que d'autres po-sonnes très-digoesd'ttn
■ mentionnées ; mais'ce qui Tut joué par le xatmt
■ maître Clavijo sur le clavier, par sa DUe Ber-
■ nardiDB sur ta liarpe, et par Locas de Maloi
• sur la viole k sept cordes, s'imilant muloeUe-
■ ment avec des passages aussi nouveau! qu'ad-
• miraUes , est ce que j'ai entendu de meilleiir
■ en ma vie. ■ On sait que Clavijo avaii com-
posé divers ouvrages de musique religieuse et
profuDc ; mais lusIlieureuEement toutes as pro-
ductions ont péri dans le grand incendie qui
réduisit ea cendres le palais du roi d'Espagne,
en 1734.
CLA VIS ( . . ■) , mattre de musique de la
cattiédrale et de l'académie d'Arles, vivait dus
la première moitié du dix-huitième siècle. Il a
composé la mosique d'un ouvrage qui avait poar
litre Féie tpirittielU en i'ftonneur 'de la
reine, en un acte, cbantée à Arles le 18 up-
lembrel730.
CLAVTON (TnoBjis), musicien anglais, aé
vert 1665, ht paiiiede l'orchettrede ta ctiapelle
royale, sous les règnes de Guillaume Ut el de
son successeur. C'était un artiste médiocre;
mais, avec du charlatanisme, il était parveDii t
faire croire ft la réalité de son talent Dam sa
jeunes.ie il avait voyagé en Italie, et en avait
rapporté divers morceaux qui étaient incon-
nus en Anglelerre. Il les parodia nr à»
paroles anglaises pour en faire une Arsitioé, k
premier opéra anglais qui ait été représenté. Li
prévention qullyavsit en sa faveur fit que «t
ouvraee réussit. Encouragé par ce succès, il mil
eumiisique l'opéra de Rmamonde, dMddisoa,H
le til représenter en 1707 j mais, malgré la bonne
volonté de ses admirateurs, la pièce tomba
k la troisième repiiéiwitation. Lamusiqiied'ir-
linoë a été publiée en extrait avec la basse eoa-
CLEEMANN . ( FRÉDâuc-JoseFU-CRMi-
>y Google
CLEEMANN — Cl^lENT
TCi-n), Mqnitle 16 leptombre 177 1, t Criwilz,
duule duchéd>iMectlemburg-Schi(eriD(et non
i SlenibeTg,aiiid que le disent Gerb«r etLicli-
leathal). IKut d'abord undidat et profeauiir a
Ludwigiltul, et pasaa ensuite i Stcmlwrf, où il
fut nommé eolltbonleur dii surintendant dis
«coiw, Tcts 17»9.Plus tard il s'mI relira à Par-
ebim, où il culliTail la mu«ii|ue d les lellret
coQune amateur. Il est mort dans ce lieu le iS
décembre 1 B25. On a de lui : l'Odea «tchanaons
pour le cUTecin; Lndwigalaat, 1797, aeiie feuil-
les. ' S" Handbudi der Tonkuntt ( Manuel de
niaaiqne ) , deax parties, gr. in-8° ; LudfriK*-
lusl, 1797. Liehtentbai indiquela date de IBOO ;
CLEGG (Jeui), bon Tioloniste, néen An-
^eterre en 17lt, n'était âgé que de neuf ans
lorsqu'il leât entendre k Londrea, en 1723, dans
■n tamcert dont l'annonce indiquait qnll eiécu-
leraitplaiieurs morneaux, entreaulres un con-
certo de Vivaldi. Hankios dit que son maître
[ut Dnlioiirg, aiiisle cdèbre de ce lempa (eo;.
DuBouBC); cependant les gazetlea de Oublia
(1731) disent que Clcgg ^it élève de Bononcini.
Après KToir demeuré quelque tempe à Dublin,
Clegg retoum* t Londres , et aon talent 1';
plaça au<dessns de tous les autres violoniitea de
■on temps, tant parla beauté du son qu'il lirait
de l'inslrument, que par la iégérelé de son exécu-
tion. En ITt3, sa raison se dérangea, et il fut en-
fermé à l'hApittlde Bediam. Pendant longtemps
une roullftade de curieux se rendit en ce lieu
pour l'enteodre jouer du liolondansletaccèa de
GLËHAKN (BjiLTHikzikR;^ n'est conan que
par deux traités de musique, qui sont restés en
manuscrit. L'un, dlé par Mattheton { l^lirenfirorte,
p. loS), est un traité de contrepoint; l'autre
indiqué par Blankenbount, dans son éditioo de
la théorie dea beaui-arls de Salier (t m,
p. 440), est intitulé Exmviica lUdaeUcateai-
perirtes monochordo». Il parait que Clemaon
I 1680.
CLÉUENT { JAOQDm}, appelé par ces cmi-
temporains Clemeta iwm papa, (ut no de»
conipositaura lex plus célèbres du Miiième siècle.
Le lieu et l'époque iiréclse de sa naissance ne
io3t pas connus jutqii't ce jour : on sait seule-
ment qu'il naquit dans la Flandre, et qu'il (ut le
premier maître de chapelle de l'empereur Charles-
Q»iiit. Guicliardia dit ( DeteHption des Payt-
Bai) qnllélait mort avant i5flC; mais Henoann
FiBck en parle.comme d'un homme qui aurait
encore existé en iUB, lorsqu'il publia son
Ht™. • De nos jours 11 existe plusieurs nou-
• Teaux ioTeoteurs, parmi leiquels on dlatii>gue
S1&
■ Nicolas Gombert auquel il font
• ajouter Th. Crequilon, Jacqtia Clémeat tior
• papa, Dominique Pbinot, qui, dans mon
■ opinJoD, sont les plus habiles, les plus excel-
■ lents, et les plus dignes d'être proposés comme
« nvodèles(l). » Si l'onprenddansleseiisleplus
absolu les paroles d'UermannFinck : Xoitro vero-
tempore not'ttunC inventore*, etc., Ciémeut
aurait été mant encore en lâ3S, et l'on devrait
en conclure que aon décès aurait eu lieu entre
cetle année et ISee. (Jo Ttil, récemment décou-
vert semble venir à l'appui de cetle tlièse : le
voici. Dansnn registre de l'église Sainte-Walpurge
ou .Walburge d'Audenarde ( Flandre orientale V
existe une liste des maîtres de chapelle de cett«
église : on j voit que Chrétien Hollander {voy,
ce nom)occapa cetle position; qu'il y auccédft
en ISiS i maître Antoine Lierts , et que, sur sa
demande , il obUnt en 1 ibl sa démission honO'
Table de celte place, parce qu'il élait alors ap-
pelé au service de l'empereur Ferdinand 1"*, em
faveur de qui Charlee- Quint abdiqua l'empire
d'AHemague le7fôvrier l&Ut.IlMmbledoDcque-
ce fut dans cetle même année I5&7 que Clémeat
non papa mourut, et que Chrétien Hollander
fut appelé k Vienne pour lui succéder. Mais il f a
plusieurs difficultés cousidérables contre cetle
lijpothèsa. Remarquons d'abord que te sobriquet
de Clemen» non papa fut donné k cet artiste
distingué parce qu'il élait contemporain de Clé-
ment Vil, élu pape te 19 novembre 1S13, et qnl
mourut en 1&34. Celle circonstance prouve quit
avait acquis dès lors une grande célébrité. Or les
brillantes répulationi d'artistes ne se disaient pas
alors avec la facilité de noire tempi : elleB de-
vaient être le prix de longs travaux. 11 y a donc
lieu de croire que l'époque de la naisunce de
Jacques Clément doit être reculée jusque dans la
dernière partie do quinzième siècle. D'ailleurs
un document curieux, publié pour la première
fois par Edouard Fétis (voy. le livre intitnté
les Mtaiciera turlgei, t. I, p. l*î)d*montre
que ce mnaicien était déjk fort kgë en Vskt. Ce
document eil une lettre de Ferdinanil, roi des
Romains, [rère de Cbarles-Qutnt, et alors vicaire
de l'Empire : elle est datée du s juillet 154! , et
Ferdinand Tadrease \ sa sœnr Marie , reine de
Hongrie et gouvernanle des Pajs-Bas, pour l'in-
former que son n maistre de chapelle lui a ces
,Google
31 B eu
" Jours remoDEtré comme absUnl^ «Kbilité pro-
- veMOl île «DQMEe, il H trouTedolHmeniTaut
• mal liHbil* de pouvoir wnbtteitir au filrc la
• piinei eoDime H a Fait par 1c passé , et que bien
• requU seroU pour le bien et cansarTalion de la
■ dite cliipelle, et que ce seroit chou fort utile
" etnécesMire, qu'il eustquelque bommedebim
■• et expérimeuté en la miiBiqiie vo^f tubali-
•I lut, etc. • Si donc Jacques Clément était déji
parrenu i la ilébllilé de 1* TieilleaM en 1542,
il D'à pu lultre plus tard qu'en 147S, etil
aurait élé 'tgé ite quatre -TiDgt'douie ans lors-
qu'il serait descendu dans la tombe et lors-
que Chrétien HollaiulFr fut sppelé t Vienne
pour le service de Ferdinand 1"; quinze années
ce seraient écoulée» depuis qu'il se déclarait trop
Agé pour continuer l'exerdce actif de un Tonc-
ttona de mallre de cliipelle, et li ne lui anrail
pas été donné de suppléant. Tout c^a est Inad-
miesibte. Il est hors de doute que c'est dans
c«t iiiterialle delMl à 1&&T qu'unaulre maître
fut appelé i dir^ celle chapelle, d'ahord
comme suppléant de Jacques Clément, et comme
titulaire,après la murt de celui-ci. Une obscurité
qui paraissait impénétrahle a eoTlronné Jusqu'k
ce joar l'ordre de xuccessioa de Clément non
papa, de Nicolas Gomlrarl, etde Tliomiii Cré-
quûlon, connus tous trois comme ^ytnt été
tnallrea de chapelle de l'empereur Charles-Qnint.
Elle résultait de l'Ignorance oii l'on a été de
l'exislence de deui, et même de trois ehipelles
musicales qui Turent su serTice de ce prince.
Les registres de comptes de sa maison, qui se
trouvent aux arcbives du rojaume de Belgique
ont dissipé ces ténibret. Clément a été nuttre
de la chapelle impérialede Vieune; Une paraît
pas dans les compte* de la cliapelle flamande
de Madrid. An contraire, Gombert et Cré-
quilloci sont tluDalét dans ces comptes comme
ayant élé maîtres de cdle-d, et les dates de
leur entrée en fbDctiooa, de leur décès ou de
leurs changements do position j sont indiquées.
(Voy. CBéQonxoN et Go>beit.J Ce n'ett donc
à aucun de ceui-ci que Chrétien Hollander a
succédé, mais au luceeeseur inconnn de Jac-
ques Clément, lequel n'est décédé qu'eniiroi
4|uinie ans après avoir été appelé à l'aide de ce
Si l'on e*t mal Informédes ciroonitaoces delà
«ie de Jacques Clément , il n'y s du moins pas de
doute sur la valeur de ses œuvres : elles le pla-
cent, avec Nicolas Gombert et Créquillon au
premier rang des musiciens de la période tnler-
médiaire, entre Josquin Deprès et la seconde
inoilié du seiiième siècle , où la gloire de Pales-
Irina et celle d'Orland Lbssds érlipstrent toutes
les aulres. Clémimt écrivait iTan style très-|)or,
taisait bien chauler toutes les parties, el traitait
également taen la musique religieuse et la mu-
sique mondaine. H était doué d'ailleurs d'une re-
marquable tacilité de production , car la li<:te<l«
ses ouvrages est fort étendue. Parmi ses (Bovret
les plus Impartantes , on dUb'ngue : rjVbM
eum quatuor mcibtu ad imUaHonem tvn-
lUeiue Miséricorde eoudita. A'unc jjrïnmn ni
iucemadita. Auclort D. CUmeatetumpape;
Lovanii, extypograpMa FhaUsU,iMt,\B-li>\.
— 2° Mlsia euffi quatwor voeilnu, ad imilal.
moduii Virtule rnB^na eandila. Auclore, de;
ibid., 15&7, in-fol. — 3" Miua cum quataor
vocitnii,adimttat.modull F.n espoir eoiviila,
Aucfore, etc., tomut ni; ibid., iàH, in-rDl.~
4° Miîta cum quinqv« voclbvt, ad ifùlal.
moduli Ecce qoam bonum condita. Aune pri-
miim in lucem edtfa. Âuctore, etc., foKtuDH,
ibid., 1567, in-lal. — &* Mina eum quitique
vocibut, ad iTTittat. modvU Gmdt lui tm-
dila. Auctore , tic., tomus V; Ibid., ISM, ht-lsl.
— G° Miua cum qulnque voeilnu ad intUalio-
n«7i moduli Cara mea condtla. .ludore, elc,
(omw VI;ibld. 15i3, in-fol. — 7° Milta cum
gufnTue vocibui, ad imit. Canlilenx Languir
me ranlt eondtla. Atict., etc., (omw Vit; ibid.;
l&SO, In-fol. — f Mlssa ctun quhiqjie Toeibvs,
ad tmtt. moduti Tastores, qnidnam v'uiislii,
condita. Auclore, elc. , iotnvs TIII; ibid.,
15S9, in-fol. — 9* lUItsa-cwm KX vocibus , ad
imilationem eanUterue A la fontaine du pra
eandUa. Avetore, etc., tomus IX; ibid., 1U9.
~ 10° Mtssa evm quatuor vecibut ad intta-
fionmi moiAifi. Quain pulchra est condita.
Auctore, etc., (omus X; Ibid., IMO. U formil
de tontes ces messes eut grand in-fblia : lei
voix sont Imprimées en n^rd. Un nempbin
de celte précieuse collection , qui ■ appartesa
k la bibliothèque des jésuites de Cologtie at
auiourd'liui dans la bibliothèque de la liUs.
Qitelques nnméRM de ce* mettes uni élé bepri-
méi de nouveau cbei le même éditeur : Idi
sont le premier volume ea l&e3 , le tecool, le
Iroiaièmeet le quatrième, en I&&H. — ll'ificn
lie/tineforttm qtMlyor vocvm; tatiami, fx
fj/pograpkia Pétri FhaletH;li8ù, ia-fol.au.
C'estiine réimpression.-' t3*£JAerjiriHiiu ras-
liotmm taerarum imlgo moi fia vacant , qua-
fuor tiocum, muu: prtmum in luemnfdilv.
Auctore D. ClemeiUe ■ non papa. loteuH,
apvd Petrvm Phaletium, anno 1&&9, petit
ln-4° obi. Les livres deuxième, tniisitiae, qw-
tritnw, eioquième et dxlème ne cootiaiMiit
également que des motets composés par Jacques
Clément; ils portent le même litre et la mtaie
>y Google
3iXe. Le septiÈma litre ne renferme que de* mo- 1
teU de CriquilloD, L* huitième liTra , Uprimé
«n 1561, cliw le même Mileor, renferme des
motels i cinq et il huil ton de direre inteurs ; il
s'en trouve quelques-uns de CWmpnt. Un esiem-
lilaire comiilet des sept premiers llTm est i It
iHbiioUièque rojile de Munich, n" H7, n"" 1-7.
E*i â\ premieri renfermenl qu»lrï'ïingt-douM
motets de J. Clément. Quatre IIths de ch»n-
sont naroamies à trois vois, composées pïr cet
.irllfle, ont été publiés bous ces titres : ~
13° Sooter Liedekeiu I. Eet- vlerde muigck
boexken mit dry parihieii, viirr inné be-
grepen =yn die eente 13 Psalmm van î>a-
rid, geeomponeert bg Jacohus Clément non
paf.a (Chansons jojeuses 1. Le quatrième livre
de musique ft trois parties, où sont contenus le»
douze premiers psaumes de Dartd , composés
|i»r Jacques Clément non papa). Gedruckt t'An-
Iw-rpen hj Tielmati Siisalo; 1556, in-4" obi. —
\k° Sooter Liedekera II. Hel vyfde Mvsyck
boexken mit dry pariMen, vaer iime be-
greprn :yn i4 pialvien can David, etc.
(ClUDSonB joyeusea II. Le cinquitme livre de
iDDsique k truis ptrtiea, où sont contenus qun-
tone psaumes de David , composén, etc. ]; ibid.
lS5fl, in.*" oW. — Ib' Sooter tiedeketa III.
Bet leite Mitsyek baexken mit dry parthien,
vaer inné begrepen syn 11 ptalmen van
David, etc. (Chansons JD)cu<eii Ili. Le sixième
livre de musique à Irois parties , où uiut cunlrnus
onze pMiimee de Dtvld , composés, etc.) ; ibid.,
1550, petit in. 4" olri.— IB° Sooler Liedehen» IT.
Bet sevemte Mvs^ boexken, mil dry par-
Ikien, aaer inné begrepen tyn 29 ptal-
men van David, etc. (Chansons jajensen IV.
Le KcpUÈme livre de musique k (rois parties,
où soiit contenus vingtneiif psaumes de Da-
vid, etc.); ibid., 1557, ia-^» obi. Ces quatre
livrer sont complets dans la bibliollitque de Wol-
fenhiittel. Les autres livres de ces cliansons fla-
mandes ont été TOmposés par d'autres musi-
ciens. Oément ■ écrit aussi la musique d'un
cerlain nomlire de chansons françaises k qoalre
voix : elle» ont été publiées sous ce tllrb i —
17* CAoïuinu françaites à quatre parties
compotéa par maislre Jacques Clément non
papa; Louvain, Pierre Phalèse, I5S9, in-4° abl.
On en trouve aussi de «a composilion dans le
recueil intitulé l'Uraléme livre, contenant
vlngl'neitf cAufumu otnovrevset à quatre
partie», avec la deitx prlèret ou oraitaiu
qui te peuvent chanter devant et après le
repas, nouvellement composées {la pt\u
pari) par maislre Thomas Créqulllon et
ENT 317
maistreJa. Clemens non papa et par aullrfs
bons muiieiens. Correctement Imprimées en
Anvers par Tylman susalo. Tan 1549, oc-
tobre. Dans le onilème litre de cette collection,
Sosalo donne la qualiOcalion de maislre
à Jacques Clément, ce qui indique qu'il él.ilt
erclésiaslique, csr celte qnallHcation ne se dnn-
nall alors qu'aux licenciés en [liéologie. Beaucoup
de motets k cinq et kslivoii de Jacques Clément
ont été publiés avec d'autres de Créquitlon,
de Sébastien HolUnder, de Mandiicourt, de
FelU Jan, de Nicolas Gomberl, de Jncqiies
Biiltel, de Clirélicn Hollsnder, de Chsslelyn
( Cliistetaini , de Waeirant, de Benoit Dudi,
d'FUistache Barbion , de Simon Moreau, d'Adrien
Wiilaert. de Cerlou , de Crespel , de de Vismcs,
de JoscjuIq Bas ton , de Larchier et de Canis,
dans huit livres d'un recueil qui a pour titre
Liber primus cantionum sacrarum {vulgo
motefa voeont) çuin^ue vocum ex opllmis
q\iibvsi]jtp. Mvsicis seleclarvm; Lovanii,apud
Petrum Phalesium, Ihhi, in-4° ohl. Le second
livre, publié sous lemSme titre et contenant des
motetsk cinq etk six vnix, i paru chez le mïme
ériileur. dans la même année , in-i" obi. L« troi>
sième livre est de la même date; le quatrième
livre a para en 155T ; le cinquième, de 15E8, M
renferme que des molets composés p»r Pierre
Mnacliicourt; le (i\ième livre est delà même
année, ainsi que les^plième et huitième. Dans
ce dernier se Irouve an molet k sept voi\ et un
autre k linil, tons deux composéit par Clément.
Les motets de ce maître contenus dans les huit
livres sont : trente-six k cinq voix, huit k six vdx,
un k sept et on k huit, en tout qosranle-six. On
Irouve le molel ilu même anlenr, Faler pee-
cavi, dans le recueil trè«-rare qui s paru sous
ce titre bizarre ; Harmonidos-AristvorTrico-
lon-Ogdnameron, in quo habentvr tiiurgix .
vel Missx très, celeribvs et volvbilibvs nu-
meris; LvgdunI impresmmr per Jncobum
tfodcmitm, 1558, fn-tol. Il «erail difflcile de
citer tous les recueils du seizième siècle qui con-
tiennent des compositions de Jacques Clément ■■
je me burnerai k dire qu'on en trouve dans les
Moleilt del Labirinte, pobliékVenise en 1554,
dans le Liber primus mvjorum evm quatuor
vocibus, seu sacrx carUiones, etc., qu'Antoine
Barré a impiimé t Hilau en I5»B; dans les re-
cueils misai! jour par Thjiman Suaato en 1543,
[S44, 1545 et 154Si et ealin dans le Recueil
des flevrs praduides de la divii^e Mvsicqite
à trois parties, par Clément non papa,
Thomas Cricquillon, et auUres excellenis
\ Mwiciens; à Lozain, de Fimprimerle de
>y Google
318 CLE»
Pierre Phalèie, tibraiTt juré, l'an 15«9.
M. Fr. Commer, de Berlin, a pablié vingt et
unutotebea {«rtition de Jacques Cléincnt, dtm
«a ColUetio operwtt mvtleortim Balavorv/m
sxeiUi XVI {mn/. Coikeb), et l'on trouïe le
JietD raotet do même auteur Tu esPeirvt, dus
le deaitime Tolam« da U grands eoUedkHi qne
M. le chanoine Pruke, d« Ratlibanne, pu-
blie «OUI le titre de Musiea divina, sive The-
■savnts ContxnltMm $eUetiaimorum otnnl
■cultui divHio totiiu anni; BatiEbonoi, IBM,
CLIENT, sarnomnié de Bourgei, \ cause
-du lieu de sa naiuaaca. Tut cdlèbre comme oi-
ganiste, Tcri le milieu du telùèiiie siècle. Le>
-circomtancei deu tiesont peu coanueii on sait
seulement qu'il était à Lyonen 1538, etqu'iirré-
^juentaitlaiiMÎMn de l'imprimenr de musique
Jacques Moderne, qui eu parle dans l'aiertiase-
ment d'an recueil de nioteti. Jacques Paiiain-
«éré dans son recueil iutiluM Orgel-Tabulalw-
J>uch quelques pitcei de Clëinent de Bourges.
Il parait que, tcts la Bo de m fie, cet artiste
«bandouna ta religun catUoUqne poor le protes-
tantisme.
CLÉMENT ( h'aaÈ), oé ea Provence en
1897, rulcbanalaede Saint-Louli du Louvn. Il
est connu pour des poésies fugitives, et paiticn-
lièreraenl par une Ode tur les progrès de la
mvsigve tout le rigne de Louit le Grand ,
pièce qui a remporta le prix de l'Académie Fran-
-faiseen 1735, et qulaélé impiimjei Paris en
1736,10-11.
CLËUENT ( Cuables-Frauçois ] , neveu
4lu précédent, né en Provence vers 1710, lut
f roFesseur de clavecin k Paris , ob il a publié :
i" Euai sur l'accompaçnement du clavecin;
1758, in-t^obl. 1 — 3° £ssajiurla batse fon-
<lamenlale, pour aemir de supplément
à l'Estai sur Vaeeompagnemeni du clave-
«in et d'introduction & la compotition pra-
ligue; Paris, 1781, in-4° oblongi La deuxième
-édition de ces ouvrages a paru sous ce titre ;
gaai sur Vaccompagneraent du clavecin
par les principe* de la compotition pra-
tique et de la batse fondamentale; Paris,
in-fol. obi. gravé, sans date. Casanova dit, dam
ses mémoires, qu'il a connu Clément à Paris ;
il donnait alors des leçons de musique i Silvla,
actrice du Théttre- Italien, dont il était amou-
reux et qu'il devait époui<er ; mais ce mariage fut
-ensuite rompu. Il a donné au Tljéïlre- Italien
Ja Pipie, en deux acies ( 1750), qu'il a paro-
JJéa sur la musique dn Paratorlo , opéra de
Jomelll, etk l'Opérs-Comlque, dans la mbne
année, la Bohémienne, en deux actes. On
connaît au<si de lui deni canlalilles intitolm
le ÙéparL des guerriers et le Retour des
guerrierij un livre de pièces de davecin ai«
accMUti^neinenl île violun; enfin un jouiml
de clavecin , composé d'arielles et de petîls
airs clioisis dans tes inlermèdei et dans Ici
opéras-comiques qui avairnt obtenu du succès.
Ce journal fut publiée a Paris pendant les u-
nées 17B1. 63, fii et 65, iu-i°abl. Ileuparais-
sail un cah'cr chaque mois.
CLÊHENT ( JEtn-GioBca), appetéflt-
menti par Gerb^, maître de diapelle k l'éijlise
calhédrale de Saint-Jean, fc fireslau, est né daai
celte ville vers 1710. Hoffmann, quf ■ con-
sacré k cet arlisle un arlicli; dans sa Biographie
des mosiciens de la Silé^ie , n'a pu décoiiirir
aucune particularité sur sa vie, si ce n'est qull
fil. le 5 Bovemt>re 17S&, le jubilé de sa place de
maître de cliapelle de Saint-Jean, qu'il occaptU
depuis cinquante ans. Clément (ut anssi direc-
teur du cliifur de l'église de Sainte-Croit, oo-
taire aposlollque, et clievaller de l'Éperon d'i>r.
Il a twauconp récrit pour l'Ëglise, mBi<!, noDobi-
lant SB fécond ï lé, il étail dépourvu d'imagimlioa
et de toute connaissance de l'art d'écrire. Ses
idées sont mesquines, son sljle est llclie et vide,
et ses ouvrai;»! sont remplis dé (anles grossières.
Psrmi r*a t'omposiliuns , on dte : L° HesK
de requiem composée pour les obsèques de
l'empereur Cliarles VI. — 1° Diverses pièces
de musique avec orrhealre pour le rra de Pmu
Frédéric II, pour l'inaugural ion de frglise O'
Iholique rie Sain le -Edwige, jt Htrlin, et pour
l'inauguralioD de la ttaliie de Sainl-Jeau. —
3° Lameotallons pour les mercredi, ïendi et
vendredi saints. — t° Douie nipc«e<, dans lei
diverses églises calliuliques de Breslas. —
5* Deux messes de marta. — «* Cinq introits. -
T Vingt-sept oITertoires — 8° Dix-liuit gridueit.
~ 9° Trois vêpres complète". — 10° Huit «"
d'église.— 1 1 - Trois Te Deum. — i î'QuslresU-
liiins. — 13° Neuf bymni^. — H" Trois îiK-
tumi figurala. — 15° Deun Salve flefiM.
— 16° Six Ave Regina. — \T .Se|it litanies. —
W ^esponsoriMmtnlotione pedum — Itl'tii
Credo. — 10° Alléluia el versus iniaNiaU
sancto. Tuus ces ouvra^e-'^ sont restés earnt-
nuscril. ( lénieul a eu deui tils ; après sa mort
l'un d'eux s'est Oié h Vienne, oii il s'esl liii
professeur de musique; l'autre, qui avait quel'
que talent sur le violon, •leiiieura plusieurs ta-
nées t Breslau. Celui-li rtail ne dans celle ville
en I75i, Sous le nom de démenti il lut tdmis
d'abord dai>s la cli.<pelle de filoltgard cocaeie
premier violon (rn 1790), puis s« rendit 1 Castel
. (en I79i),eteiilinlul nommé maître de cb^
>y Google
pelle dn iIdc iIc Rade k Carlsrnhe. On ignore l'é-
poque de M mort.
CLÉliE^T (FBANçoit), liolonîsle die
lingaé, parti eu lié ieii>rnt dîna m jeanetse, est né
a Vienne le l» iiovembre I7B4. Son pire était
ëcujer tranclianl clipz le comte de Uarsch, qui
avait une aaim bonne muniqiM eompoȎe de
ses domeullques Ce seigneur a^ant remarqué
dans le jeune Cléinoil des dispositian» edraor-
diDaires pour la musique, k l'Age de quatre ans,
lui lit donner des leçnnade violon par son père, qui
jonait assez b\eo de cet in<lruinent. Lorsqu'il eut
atteintsa septième année, il passa «lus la direc-
tion de Kurweil, maître de concert du prince Gra-
pulwich et fit des progrès ai rapides, qu'aprèt
avoir reçu penilanl one ana>« des conMiln de ait
artiste, il put se faire entendre sur son petit v/o-
lon dut un concert au Tlièltre-Itnpérial. Il était
■ igé de doute ans lorsque «on père entreprit
avec lut no Tojage qui dura quatre ans. Après
aïoir parcouru une partie de l'AllemaRne, ils se
rendirent en Angleterre, où lia rencontièrent
lliimniel. Clément ; reçut des leçons de Jar-
nowich. Il *e 01 entendre i Londres daos les
coïK^la de Dnirj-Latie , de CoTml-Gardeo et
de MannoTcr- Square. Le roi (Geoi^en 111) le
lit venir à Windsor, et parut frappé d'étoone-
ment lorsqu'il entendit cet enfant A Oxford,
Clément joua un concerto de sa compoeiilon à
la solennité musicale oh Hsjdn Tut fait doc-
teur en muiique. A Amsteriiam il obtint le
plus brillant Bucr«s i la luciété de Félix Me-
Titis; il en Fut de même k Prague, oh il était allé
à l'occasion du conronneoient de l'emperev.
De retour k Vienne, tl reprit le cours de MS
éludes ; mais, siasi qu'il arrlTe k totu eeux dont
lestaient* précoces sont trop tel liTréa ao public,
. Cléroent parut s'arrêter dans tes progrès dès
qu'il ne fut plus soutenu par les applaudiste-
menti. Admis en qualité de rioloa koIo à l'or-
cliestre de la cour, il fut auHii adjoint au maître
de diapelte Eû*«ma;er pour la direction des
cooecrts. En 1801 il entra romme clwf d'or-
chestre au Douteau tliéitre de Vienne , et il j
resta jusqu'en iSil. A i-ette époque, ajant fonné
le projet de visltar la Russie atec un noble po-
loixais, il fit une eacumiun juaqu'ï Riga; mais,
par des eirconataoceii qui ne sont pas exactement
conousi, il fut contidéré comme espion par le
gouTemeur de cette ïille, et enroyé foui escorte
a Saint-Pétercbourg, Cependant, aprèx avoir été
gardé à *ne pendant un mois dans la capitale de
ramena anx frontières de l'Autriclie. De là il m
mit t-n toute pour Vienne, donnant des concerts
à LéBiberg, 1 Pe^tli, et dïM plnsleura autres
IHENT 3ia
. Tilles. Pendant son absence, sa place dn théfttre
I avait été donnée k son collègue Casimir Blo'
menllialj cette circonstance l'obligea d'accepter
une antre position k l'orchestre de Prague, qui
était alors SOU), la direction de Cliarles- Marie de
Weber. Pendant ion séjour en BobènM, il fil
quelques vofages pour donner des concerts k
Dresde, k Carisbad, et dans d'autres Tilles.
En 1818, il fut rappelé au théAtre de Vienne ;
mais, en tgll, Il quitta de nouveau u place
pour voyager avec M™" Catalani et diriger ses
concerts i Munich, Prancfort, Sutlgard, Angs-
bnurg, Nuremberg, Ratisbonne, Bamberg, Caris-
mlie, etc. Il eut occasion de faire preuve dans
ces voyages d'une rare liabMelé dans l'att de
diriger des orcliettree. Sa mémoire était pro*
digieuse, et quelques répélitioni snIBsaieot poor
lui faire savoir toute une partition avec ses m<nn-
dre» détails d'instrumentation. Son ouie était dé-
licate , et il saisissait i l'instant la moindre taule
faite par un instrumentiste ou par un clianteur.
Comme violoniste, les biographes allemands assu-
rent qu'il était né pour être un aulre Paganini,
mais que sa paresse et son indifférence l'ontem-
pêché dé développer les dons henrenx qu'il avait
reçus de la nature. Il parait qoe sa situation
n'était pas heureuse dans les dernières années
de sa vie, et qu'il était tombé dans un découra-
gemeot absolu. Clément est mort k Vienne, d'un
coup de sanft, le I novembre 1B4I. Il a composé
et publié environ vingt-cinq concertlnos pour
le violon, un trio, un quatuor, douze études,
trois ODverturei a grand orchestre, six concer-
tos, beaucoup d'airs variés, une polonaise, un
rondeau, un concerto pour le piano, le petit
opéra U Trompeur trompé, et la musique
d'un mélodrame intitulé les Deux Coups d&
tabre. On assnre que toute celte musique est
remarquable par la richesse et l'aboudaiice des
idées.
CLËHENT(FiLix), professeur de mu^qoe
et lilti'rateur, est né k Paris, le 13 janvier lail.
Après avoir (ail ses élndéa au collège Henri IV
et Saint- Louis, il ne pat, comme il le désirait, se
livrer exdusivenientk la pratique de la musiqtw,
qo'il cullivBÎI depuis l'kge de sept ans. Les prin-
cipes austères dans lesquels ses parents l'avalent
élevé lui rendirent quelque tempslacarrière d'ar-
tiste d'un accès difficile. Destiné i l'école nor-
male, il n'obtint pas de sa mère la permission
de pasMr chaque jour plus d'une heureau piano.
11 dut apprendre presque senl et k la dérobée
l'Iiarmonieetla CMaposItlon, allant en cactiette re-
cevoirdes leçons de l'organiste aveugle Afoncow-
teav (royesce nom), alors suppléant deSéjan
I fils, kl'égtiieSaint-Sulpice.ArieedQtRiieaiif
>y Google
330 eu
M. Félii Clément compost une meise qnl fat
exécutée par les clioriulGs de l'Orpbéoii de Paris.
Pnidint cinq sns il joua l'orgue d« l'égliie Aolre-
DamedelaPitii.ttprHa.ioirtetminéMs6tadai,
il enlr* en qualité de précepteur dans uue fa-
mille qui habitait la Normandie De« amateurs
de musique di«tin;;u±s,qa'll eut la bonne lortune
de rencontrer dans ee pajs, lai (onroireal lei
HWjeni d'exécatton pour lei esBaia de compotl-
lioo qu'il faisait alora : Il acquit par' cet exer-
ûcel'batHtudBdes procédéadeTart d'écrire, par-
ticuKèremenl pour les to)x, De reioar à Paris
en iStO, il entra comme précepteur dans la mai-
»» du vicomte Benoietd'Aiy et y resta trois ans.
Parvenu h l'Age dcTingt et nn ans, il prit la réso-
Intion de se litrer entièrement à la musique. En
1S43, il fut nommé profEssenr de piano et da
chant au collège Stanislas, oîi il a rempli les fonc-
tions d'organiste et de maître de chapelle jusqu'au
inomentoii celle notice est écrite (IBao). M. Fé-
lix Clément s'est lirré i des études sérieuses et
k des reclierclie« sur l'histoire de la musique et
de la poésie. Pendant dix années ( depuis 1N47 )
il a été un des rédacteurs tes plus actir» des Àn^
naUj archéologiques. En 1849, le gouvernement
leclraisitpour diriger la musique religieuse dans
IM BOlenoiltiE qui eurent lieu k la sainte Cliapelle
du palais, à l'occasion des nomlnah'ons de magis-
trats et de la distribution des récompenses dé-
cernées aux exposants de l'induslrie. M. Clément
ent la pensée de Taire exécuter dans ces circons-
tances une E^rie de morceaui tirés de manus'
crits du treizième siècle. Ces morceaux, qu'il
nul en partition, ont été, sous le titre de Chant»
de la Sainle-Chapette, l'objet d'une polémiitue
ardente dans les reiueset tes journaux. Appelé
k faireparliedela commission des aria et édiOces
raNgieux au ministère de rinslrucliao publique et
deaculles, M. Félix Clément s'employa arec suc-
cès à obtenir une restauration plus Intelligente
dea orgues de cathédrales et une meilleure exé-
cution âts cbants liturgiques. Ses eTTorU et le
rapport qu'il adressa sa ministre sur l'étal de la
mualque reli^eu^e en France ont en pour résul-
tat la fondation d'une école pour ce genre de
mnsique.dont la direction aéléconnéeà M. Nie-
dermeyer. Indépendammmt des fonctions qu'il
remplit au collège Stanislas, H. Clément a été
succès» lemenl maître de eliapelle des églises de
Saint- Augustin et de Saint-André-d'Antia. Posté-
rieurement, il a été nommé maître de chapelle et
organiste de l'édite de la Sorbonne.
Les outrages qui font fait connaître comme
musicien etcommeérudit sont ceux-ci ; l°£ueo-
logeen musique aeloa le rit pariîien ; ouyragt
4l0Bt 1» première édition parut en 1M3, et qui
fut la première ai^ication d'un -lyElème île trans-
cription du plain-ohant «i notes modernes, le-
quel est devenu d'un usage habituel en Ftanee;
Paria, Haclietle, IS&l, in-lBdeHOO pages.—
V Le PaToUslea romain, avec les plains-chants
en notatbOD moderne, et dans un diapason
moyen; Paris, Haclietle, 1S&4, in-18 de MO fi-
ges. — 3° Méthode complète du platm-chant,
d'après les règles du cliant grégorien; ibid., I8î4,
un volume ln-1! de S61 nage<i- Bon oiivnge ùii
règne l'esprit méthodique et l'érudilion sass pé-
dautisme. — i° Tableaux de platn-diani,
aTee un Manuel formant une méthode éléraen-
taire pour renseignement mutuel et l'ensopw-
roent simultané; Paris, Hachette, 1SÏ4, tn-fol.—
b° Chant* de la Sainte-Chapelle, tirés de ma-
nuicrits dn treizième siècle, traduits et mis eu i
parties avec accompagnement d'orgue ; P]rJs,Di-
dron, lao, in-4°. — 6° Becueit de chceurs ride ■
morceaux de chant ï l'usage du cours de musique
desétabllstemenis J'iastruclion publique; Paris,
Delalain, I8&B, in-4°. Les chœurs du proiâer
acte d'Àlhalle font partie de ce Tolume. —
7" Recueil de cantiques à deux et trois parties,
avec accompagnement d'orgue ; Paris, Delaliia,
ISï9, in-ll. — S' Morceaux de musiqne reli-
gieuse; Paris, Hacbelle, tsas, in-i°. Ce recueil
contient une mesi^e et 11 motets des Itles du
Saint-Sacrement et de 1* Vierge. —9° Recoeil
de mâodiea avec accompagnement de piano;
Paris, Uarand-Lemoïne, I8&3. — 10° Composi-
tions mu sica! es diiertes telles que motets, chœurs,
romanre.'i, morceaux de piano publiés chra di-
leraédileure, particulièrement ehei Mei«sonnier,
Colelle, Canaux, et Harand - Lemolne. ~
1 1° M. Félix Clément a sous pressa ( |B60) un
outrage important intitulé : Histoire générale
de la musique rellgiejue, Tolume gr. tn-S" de
700 pages environ; Paris, Adrien Lecirrt:. —
On a aussi de lui divers opuscules intitulés :
11° Notice sur les cliants ds la Sainle-Chapdle ,
iSâl, ln-11 ; — Sur la poésie latine do mojei
ig', ISW!, iori' ; — Symbolisme de I'Am au
moyen Ige, 1S&8, in-4°;~ Rapport sur Télalite
la rauMque religieuie en France, adressé à M. de
Fallonx, ministre de l'instruction publique ^
des cultes, )S4B, tn-ï". Parmi les travaux pure-
ment littéraires de M. Félix Clément, on remar-
que : 1° La PoeUt ehrëltens depuis le qua-
trième siècle jutqu'au quimÂème. nurceanx
choisis, traduits etanootés; Paris, G lu me frère»,
1857, in-8°. — 2" Carmina epoetit chrixtimi*
excerpta et permvltastnferprelationei cum
nolis gaUicIs qux ad diversa earmlwnn gê-
nera vitamqne poetarum pertinent; iUd.,
1854,bi-13.Editio secnnda; ibid., lM9,ia-ll.
>y Google
CLEHENTI ( Hotu) ), célèbre [ùnlfto et
«orapoAenr, at nt t Room «n 1751. Sod pii«,
qni <Uit orféTre, aluuit beanconp la mMiqne,
«I Alt cbarmé de trouTer iJwh le jeune Hiuda
des dtopoiilioiis remuqutbiea poai cet art. U
n'épargna rien pour ie loi Aire étudier avec
■oecte, et ion pramier uiB fat de la placer
■MU U direetloB de BaronI, «» parent, qui
4l«tt naaitre de diapelle dani Due des églises
de Roae. Dès l'ige de six ans démenti nim-
nsaçB i aolfier, et i tepl U fut confié k un or<
aanlate aomnié Cordkelti, qui loi enielgiu t jouer
do claTedn et les principes de l'acccunpagaenient.
A riga de neuf an», CleuMitl ta prttenU k m
«micounipour une pUeed'orBaniale.et roUist
aprta avoir rempl
ta conditions dn
«ecompagner nne basse figurée, tirée des «artee
de fterdll, en la Iruupount dans dlfféreota
tons. Il passa alon sons Is direetloa de SuUt-
relll, excelleot nwllre de chani, et deui ans après
■I entra dans l'écûla de Carpbii, qui était coui-
déré coflMie un dn mdUenra contrepoloUsIes
4|a'll y eOt k Borne. Il poursuiiil le cours
de se* élude* jusqu'k Itge de quatoru ans. A
«elle époque, un Anglais nonuné Beckrord, qnl
TOTagmH en Italie, eut occaùon de l'ealendre,
cl fut si éuierreillé de son talent snr le daveda
qu'il pressa le père dn Jeune artiste de le Jni
conSerpour l'enuncDer en An^etarre, promet-
tant de *dller k m lortune. La* propotltions
de H. Beeklord eyant été aceeptéM, Clemeali
fut conduit dans llMbilation de ce gmtiUionune,
qui élait liluée dans le Dortelstilre. La, t l'aide
d'une bonne biUiotbtque et des conTersaUoiis
de la hmille, il acquit promiiteroeot lii connais-
sance de la laogne anglaise, et Tit pluiieun au-
tres études, sans négliger celle du daTeda,qu'il
culUv* aesiiKlment. Les ouirages de Hwndel, de
Bach, de ScarlatU et de Paradies dcTinrent les
'Objet* de ses méditatkm*, et perieelioanèreot son
goOt en même temps q» son doigter. A dli-huil
ans il arail Ron-teoleoMnl t«rpassé Ions ses
<M>nt«iBpor«ln* dan* l'art de jouer du piano,
mais II avait composé MM leuTre deuilAme, qui
devint le tjipe de toute* le* *ouate* pour cet ins-
trument. Cet ouvrage ne fut publié que trois an*
«pris «voir été écrit. Tous les artistas eo par-
léreat avec admIralîoB : parmi eai, Cliarle* Em-
manuel Bach, joge il eompétcBt, en fit les plus
grands élogit*.
La renommée que celte pabllestion acqiiH k
Clément) l'obligea k sortir de sa retraite dn
Dorsetshire pour aller fasbiter t Londres. Il j
reçut aussIiiH ua ensaRMmot pour leoir le piaao
k l'Opéra, ce qui contribua k perfeotlooner son
«TI , Uf
goût, par le* occasions rréquente* qall «al «Tett-
iMdre les meilleuis cbanleurs itaUens de cette
époque. Son style s'agrandit , son esécotioa
acquit plus de fini, et l'inTcnlion qni brillait
dans ses ouvrage* ne tarda point k porter soa
nom sur le eoatin«nt. Ter* 1780 11 *« déter-
mina k visiler Paria , d'après les ooudls da
PscchiaroUJ. Il ; lut enlendn •TeccnUKHiaUsae,
et la rdao, devant qni il eut l'IioonenT da jona,
lui témolgM baulemeot ta satktelion. Frappé
du coatraste da llmpéluenae admiration Iras-
çaiM avec U fndde approbatiun de* Aaglaii^ d»
menti a dit souvent déçois lors qall ne «oyait
pins Cire le même lumme. Pendant «on i^joui
i Paris , il composa ses œnvres 5> et se, et
poUia nne noavdle édilioa de son navre I", au-
quel il ajouta nne fngne.
Au commencement de 1781 , U partit pont
Vienne et prit sa mole par Strasbooi^, ot il
fut présenté an prtnce desDea>-Poals(ploBtard
roi de Bavièro ), qui le traita avee la plus haute
distinction. Il s'arrêta aussi k Hunldi, ob il fut
égatemsit bioi accueilli par l'électeur. Arrivé k
VicDDe, il l'y lia avec Bajdn, Hornrt, et tons
les musiciens célibrea de celte capitale. L'eupa-
reur Joseph II, qui aimait beaucoup la moBlque,
prit souvent plsisir k l'écouter penilsnl plusieurs
heures, et quelquefois ce monarque passa de*
sdréea eotitoes avec Moiarl et Clemenll , qui
se succédaienl an piano. Cleroeuli écrivit à Vlenoa
Bon Dwvre 7«, compote de trois sonates, qui Tut
publié par Artaria, l'ouvre S^ gravé k Lyon, et
six sonates [ ouvres B* et IV ), qui furent
aussi mises an jour par Artaria. A son retour
en Angleterre, U fil paraître sa fameuse Toc-
ode avec une sonate ( «uvre 11< ) qu'oii avait
publiée en France, sans sa partiel palion, sur nne
copie remplie de fautes. Dans l'automne de 1783,
Jean-Baptiste Cramer, «lors Agé de qiiime an*,
devint l'élève de Clenienli, après avdr re(u de*
leçons de Schroeter et de F. Abel.
L'année suivante , CUmenti fit un nonvean
voyage en France , d'oh il revint au commence-
ntenlde 17^. Depuis celte époque jusqu'en tva,
il ne quitta plus l'Anglelerre, et se livra k l'en-
seignement. Quoiqu'il sAt fixé le prix de ses leçons
k une guluée, ses élève* étsient si nombreux
qu'il lui était diffidie de conserver quelque li-
berté poDT composer. Ce (Ut pourtant dans cet
intervalle qu'il écrivit tous «es ouvrages, depuis
l'œuvre li' jusqu'au 40*. et son eicellenle /n-
troducUon à l'art d» jimer dv piano. Vers
l'année iSOO, la banqueroute de la maison Loog-
man et Broderip lui fit perd» une somme consi-
dérable ; plusieurs négociiols de premier ordre
l'eogagârentk se livrer au commerce pour réparer
>y Google
sn * , CLd
cet écbae : il grtta ce comell tt forait uh w-
Metetloa pour b bbrkMkm d« piânw «t le
I. lie iMr qull iTait de
1 qu'il tiiuit bbriquer
toate la partsetiMi pomUe , lui fit abuidoiiDer
ttaamepMUmt poor w llTrer k de* ëtude« mé-
eMJcpief et à née tamilUece ediTe. Le (oecte
eeaBMiw«OB«otrepriM,elMmtltaa derint née
dei pieeitttei de Londres poor le genre de
Penai )*e Ikmm élère» qoe Clenwalt a liinDée,
on dWlagee Mrtout Jofan FitH, I'bb de* plu
hiUlee piiaietea de ma leeip*. Ce fut e<eo cet
jMre bToii qne, dans l'aalomDB de IBOl, il vint
k Paris poer le tnikitMe fois. Il y [ut reçu arec
laplei TiTe>dinireliDa,elFle]dTeiciUrëlooiw-
meat par la manière dont il jouait Ica fugues de
Bteb. Lea àéax arlblee prireol ea 1S03 la
nmie de Vienne : Chmanli avait lomt le deaeeio
de coaOer fMd aai soins d'AUvecUabergef,
peur quKI loi tnseigntt le coetrepetol i Field
piraianjt y eonsentir arec plalilr ; mais au no-
neol oA aoa maître se pr4parait k partir pour la
Bnaile, il le supplia, le* lannea an jen, de lui
permettre de l'accompagner. Glemenli ne pot
iMalerk ses prière*, et toaadeo» partirent pour
StfBt-Pétersboorg. Li un jeune pianiste, Bonmé
Zeuner, s'atlache à Clemeeti, et le *»iTltk Berlin
et eaielle à Dresde. OB' lui préneata dans cette
tOIb BU jeone iHHnroe de la pin* grande «apt-
lÈOee, ûoamé Kleogel, dont il fit son élire et
8Tee qui II retourna k Tienne, en IS04. Klengel
cal devenu depuis Ion on des premiers organistea
de l'Allemagne. Ce Tut alors que Kalkbreuer
ae lia avec deesenti, et qn'il en reçet des 000- .
aells qui nnl porté sen talent au plus haut point .
de perlMlea, ea m qui concerne la «eécaaHaw. ,
ptaidant PéU aniTBDt; démenti el son élire i
Elei^l Brest WMloiirnte en Suisse. Le maître I
releama easnite k. Berlin, où il épousa «a
première bmntb II partit avec elle pour 11'
laffe, dana l'autonme de la même année, et
allajBsqall Rome et k Naples. De retour k Ber-
lin, tl eut le malheur de perdre sa compare.
Le chagrin qnll en cooful le It partir brusque-
ment pour Saiat-Pëlenboiir^; mais.nelroofant |
de MDlagemenl que dans les ditlractkMS iasépa- !
râbles des voyages, il resfapeu dans cette rllle,et |
rrtoumak Vienne. Ayant appris, peu de temps j
aprÈs, la mort de son frère, il se rrndH fc Rome !
ponr des afTaires dr hmille. La guerre qui d'eo- |
lait alora rEurqpe l'obligea de séjourna k Milan 1
et dans pliiifeurs aulree rille* d'Italie; mais, |
ayant ssIkI une ocu^sion rainrahln.lt retourna 1
en Angleterre, où il arriva daiis l'4té de IBID,
aprk* une absence de bultao*. L'ann^ suivante j
il ae remaria, al une compegne almatde le oam-
Bola de la perte de sa preoiikre Cemme.
il n'BTait composé qu'une seole tanale
(œnvretl*) pendant. lee huit années qu'avaioit
dure ses Toyasas, ayant i\i absodié par la corn-
poaltion de ses symphoolea, et la inépantlon de
ae collection ptécienaa de pUce* d'orgae al de
claTedn.clHNsieadaaskaeewreadcaplaa grand*
com poalteor*. La MtclAépUUiarmoBiqneaTantilé
insUtnée, Cleneatlj Bl entendra deax ajiaplio-
niea, qu'on a «cteotéee plntienn toi*, et qui ont
été Ini «planAla*. UenadantédB motcIIn
dans lea eoaeerU dn noia de man itM, k la
soclM philhannatdqne et au Théltradu Roi.
Le* omma de Clamenti consistent en cmt et
$ist Monatei, divisées en trente-quatre oeavres,
dont qDarante-six avee accompapienenl de
violon eu de BMe et de vMoncelle; un doo
poordenx ^anos; quatredoosk quatre natat;
I une chaaae, une toeeete céUbre, «a «eovn
I de pikcea oanctérisliqaes , dans la alyle de
! plaeleuTB grand* BaKrea; trois caprices; m
fantaisie sur l'air Au clair ie la Imw; Tiagt-
I quatre valses, dooia montliirines; nne ■•
j trodoetlon k l'art de Jouer do piano (en'
: Ah ad Pamoimtm), dlriiée en deoz pv-
lie* : ODvrafe qni a en doue édition* ea Aa-
glelerre, et qni a été réimprimé plnaieat»
rois eo Allemtpie et en France; F^oiiairs
symplranies et Mverlares k grand orebes-
tra; enSn il a été l'éditeur de cette belle
collection de piteea rare* des plu* grands mattie*,
publié* k Londres, en quatre vol. in-fol. M. Le
*tyle des eompesitioo* de fJlementî art lé|<r,
brillant, pWn d'élégance, M ses sonates reattnal
longtemps clasaiques; mais on ne peut ifer
quiln'yaltdela sécbaretae dans aea mélodie* «I
qu'il manque de pas*ion. Sauf queiqnea lé-
gères ineorrections, ses ouvrages aoat générs-
Ismeot bien écrita. Comme pianiste, les éloge*
qo'oD lui donne eoni sana restrictioD, et les
plu* grande artistes s'accordent k le pmclamer
le ehef de la meilleure école de mécanlaoïe el
de doigter. Cetl ini qui a (iié invariaUement les
principe* deçà doigter et de ce mécanisme d*exé-
cDlion. Plusieurs éditions complète* de le*
œuvre* ont été publiées k Lnpsiëk el k Boaa.
Clementi joaissall en Angleterre de la pins
haute censidéraliou, el les arliales le* plu* di*-
tiagiiés lui témoignaient du respect. Puasesseor
de ricbeues considérables, il avait abandonné,
dans Im dernièrta ann^de sa vie, h direction
de sa maison de rammercc et de sa [abriqae d*
pianos aux soins de son associé, M. Coliaid.
Retiré dans nae belle propriété à la campagoe.
Il 7 vivait dans le repos et venait rarement i-
>y Google
CLEMEim -
LonkM. Dut DDe de W> viiites en colle Tille,
CTMDdr, Moicbele* et tmneonp d'Batrn trtlilet
cClèbiM oRHrant un baoqn*! ao pitrlsrehe àa
|)bKi. Ten la lin de la séiDce, ils obtJnreDt de
WqalliefeniteDletdre. IlimprOTlu.ettajea-
MMed«M« MéeB,*iwlqiielaperieetlands wo
CLEVESAAL
33S
tant dWonMiAeit qm dVRlnilïra pannf «on
MdNoire. Ce dernier effort iTiw grand iitrat rot ,
HtoB reîpreuafoB potllqne, tecAoni rfttcygwe.
BiMUK «pris, Ctentenll ceu* de Tine, et
l'art le perdit le tu mare tS3i, i l'igede qnatre-
lingta ans.
(XEHBNTIDS (Cntnra), Dnuteienqnl
paraît «Toir t«cu diai la leliifam ilècle, et dont
Mattlieson <He (Ehrenpforle, p. IM.) tin on-
TraRe théorique sou ce titre : Chriit. ClemaMi
et Orl. LomH priitcipta de eonlexU et «m-
i(nielf(m«ea)tfilMan(m,l«qnel eit maauacrit.
Haaamaiin, twar^nertre k Scliibttedt, prte de
Halle, powédait aaiei. Ter* ITM, deox traité*
■naniiurita do tnfatie auteur, dont Pan était
IntHnlé Prmeepta iheorUa, et l'antre, Prx-
cepla praellea.
CLEONIDES. Vos. Eccudi.
GLER aLBERt), lilUrateor, né le 17 oc-
tobre 1 804, à Commercj ( HeaM ), a véco quelque
temps k Grenoble, oii il dlrigrait, en 1831, un
îonraalqul B*ait pour titra TriÙig , n^oS(aq^e
Ultéralre. Quelques année* «piè* il *e Bu à
Pari* et j traTailla acUTement i la rédaction dn
Ch4ïTivari, auquel il était encore atlBciié
ta tSta. Oaade lui qnalqnes brochure*, parmi
lesquelles oo reourqne une hcétle iatilulée
Pkftioleçle du tnitticiat; Paria, Anbert
Uvlgne, tg4t,iD-3].
CLÉRAMBAULT ( Lome-NiccLuj, eat né
ï Paris, le 19 dëcoubre IBTS, d'une ramllle qui
■ralttoaloareéléaaserTice des nw de France,
ilepui* Louis XI. Il reçat des leçons d'orgue et
dé contrepoint de Raison, o^nitle de l'abbaye
lie Salnte-GoMTlèTe et de* Jacobins de la me
Saint-Jacques. Il XKoMak son maître dans celle
demiire place, et fut ensuite organiste de l'église
Salnl-LoDis, de la pandiae de Snint-Sulpice et de
la maison lojale de Saint-C^T- Loola XIV, ajanl
entendu one de ses cantales, en lut si coaleat
qnti lui ordoniia d'en composer plnaieari pour
le eerrlce de *> chambre (ce sont celle* do
Iralilènie livre), et le nomma wriatoidanl delà
mnaiqne particnlière de madame de Huntenon.
Cest par ce gfnre de composllions qne Ctéram-
banlt s'est lllnstré : il en a putdié cinq liTres,
parmi leeqodi oo tronTe celte d'Orphie, qnl a
ni hmocoop de vogue. Le premier ouTrage de
cet Hliate coQiisle en deai lUres de pièce* de
claTecin,fnTéesen 1707. Il a composé un office
coDijflel i l'usage de faMMTedeSaint-Cyr, elun
Livre d'orgue etmfenaitt dmnc miles dn pre-
mier et ttu ttcoftâ dm , qoi tai gravé h I^ris,
en I7f0, in-t» oM. Enfin II • fait représnter
fc IHIpéra le Soleil vafnqvew det nuajcs,
en 1711. OnoonnaltBtisai délai {« Dipartdw
rot, tdjHe exécuta * la cour en 174&. Cléram-
banlt est mort à Paris le 36 octobre 1749.
GLÉRAMBAULT (Mau-Faançoa-Ifl-
cous), fils dn précédent, fbt oi^niste de Saint-
Snlpice, et occupa cette place Jusqu'à u mortr
arrivée le 39 octobre 17W. Il a (Ut graver d»
linede pltees de clavedu, Paris, sa» date, in-
lollo oMong, et DB livre de pitee* d'orgue. tTn
antre fila de Loots-Rleolv Clérambault, nommé-
Évrard-DomM^tu , a publié pluleors livre»
de cantates, et des trfoa panr le violon.
CLÉRE AD ( Pnui }, maître de* enlànt* dtt
cbcEurde iacathédrale de Toile, vers le milïea du
teiilèiiie siècle , est connu par les compositions
doDtvofclles Ulres: 1* Chtmtom tpMtueUtt A
(j\tatreparttet; Paris, Kicolas du Chemin, 1648,
b)-4*obl.— 1* TrieMaietteattttottesuierxcttm
trlfrtù ffoclfrtts; Paris, 15U, m-lt. ~V iUtta
pro mortttU quatuor i-eeum cumduobiitmo-
dvUi; PurbHf apud Nteolal du CKemi»,
IMO, in-fol. mai* — 4° Muta cum quatuor w-
M*i, ad imitationem moduU -Hisse Viciait
Harite condlta; FaritUt, ex typograpkitt
NieoUti du Chemin, tSM, bt-Tol. max". Cette
messe fait partie de la belle collection de mesie*
d'auteurs rrancals publié par dn Chemin, dan*
ce grand Tormat, avec les partie* en regard, sons
le titre de MUiarum mutlealium certa ■vo-
cvm varietate tecMttdum vartot qiu» refe-
runf modulos et conffonu dtsttnetarum, H-
beriecwtdus, ex dtvertit Uideinque peritU-
jfmli auctoH&uf eoriechu,- Parltlls, ex tgpa-
grapKta Nieolai du Chemin tub lignà 6rf-
phoHi* argeàtei, etc., Ues, fn-tol. mai". Les
messes contenues dans ce volume avaient été pu*
biiéM séparément en 155«etl5&7i le titre senl
CLËVES ( JuN DE ]. Voy. Jeu ds
CLEVESAAL (GBoacEsl, chanlear k
Gœltingue, et maître de quartier au coH^de
cette ville, mort en 1735, a hit imprimer in
discours sur la musique, sous ce titre : Oratio
de muticx vobtptate et commoio ejut Itui-
gnà, intupremoeleetoralUpedagogii Gœllln-
gmtit auditorio, IV. non. nov . aniti 1 706 ha-
bita, quo dlê auelorilale eleclorali cantor et
coUeça rite rmunclatofur; G«Bttingue, 1707^
iik4°, IB pages.
11.
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CUBANO — CHÎSTHIUS
CUBANO (J£«AtiBM),iiiutldciiqni vi-
ent à I* fin du qainiitaM «itete ou tu com-
tet t qui» Toli pour U nta da k> Mdiuee,
lequel M troaTedAii«leqD(trièoMtiTted« moleb
publid pir Pdrucd de FoesodAbniae, t Venue,
tu 150S.
CLIBANO(Hic*iuDB),aalreiDuùidaiidela
iDbne époque dont on trooTt un Patrem ( Cre-
do) i 4 mil duu la FrOfMenta Miuanm,
inprlnii* uni dite al iwiii de lieu, el Haa in-
dication d'Imprimeur, peUt-ln-4° oblong, gothi-
que, malt iTGc le« canctiree de maiiqite de Pe-
tmcci de Fouombrooe, et k l'époque où travail-
Uit cecëlèbre tjpognphe.
CUCQtIOT(FBU(çai*-BEiru),utl Parte,
en 171B, fut le plu* habile conilrueteur d'oinue*
qu'il f ait eu en France dani le dii-tauitième
ùècle. Son talent coiuiiitlt prindpaleaient t
donner aux jeux de Toodi de l'orgue nue bonne
qualité de ton et une harmonie coaTenable;
mais aea instnimente ont le défanl, commua i
loules letoiguea frantaisct, d'ttre trop chargés de
jeui d'iDC lies d'une grande dimcailoD, lelsque les
bombardes et trompettes, qui ne produisent qu'un
son dur et nuque, et de n'Mre pa« aua Ttriét
dans let jeui de récit. Ce n'est point dans ce
sjslème que noot construites les bonnes orgues
d'AlleiMgoe et d'Italie, la premier ouvrage im-
portant de Clkquot fui l'orgue deSalnt-G^vais,
quil acheva en 1760. Cinq ans après il prît
pour asaocM Pierre Dallery , qui l'emportait «ur
loi pour le fini et la disposition du mécanisoM.
C'etl ï leur réunion qu'on dutles orgues deNotm-
Dame, de Saint-Nicolas-des-Champa, deSaint-
Merry, de la Salnle-Chapelle, el de U Cliapelle
daRoijtVerMilliH. Celteassociation ceua avant
que Clicquot entreprit l'orgue de Sainl-Suipice,
le plus considérable de «es ouvrages. Cet orgue,
qui avait cinq claiien t la main et un clavier
de pédale avant qu'il rot rehil par OauUaiae et
Callinet, était un trenle-deiiX pledt, compost
de soixante-six regittret. Son dernier ouvrage
fut l'orgue de Poitiers, grand Miie pieds de
cinquante registres, qu'il trrmlna à la fin de
]7Wl,et qni lui fut payé 91,000 Trancs. Clicquol
est mort à Paris, en 1791. £a 1708, un Clicquot
élaitfacteur d'orgues rue Phélippeaux, à Pari».
Il avait construit en 170S l'orgue de l'église du
chapitre de Saint-Quentin : c'était le père de
celui qui est l'objet de cet artlde-
CLIFFORD (JkcQDu), né i Oxford, fut
d'abord enfant de chœur ao collège de la Made-
leine, et devint ensuite cl lapelain kl'èglixe Saint-
Paul de Londres. Il est mort en 1700. On lui
iloil la publicalioa d'une coHection d'antiennes
et de prières inlitoUe i CoUecHoM of dtokte
urviea a»d faUhemt MiuiU|f m»g Ht Bb
Magots'* cJiopeU and HaU ihe calÀadml
and eoUegiate Aoin ofBit^iand «md f relonif,-
Londres, lAM, in-13. On j trouve des délaila
curieux aar la musique d'é^iwsn Aagielenc,
let noms de soixante-dix cou^HMileurt, «t det
iBitnictiona pour le* orpuMet.
CLIFTON (Juii-CBaaLat),néàLoBdni,
« 1781, a bit tes premières étodw mbticalea
aon* la direction d« Bellamj, maître dos en-
Unla dechnutde la cathédrale de Saint-Paul, et
a rcfu euuite de* IcfMit de Charles Weslej. SoB
père, qui était négociant, le destinait an oo»
merte; itoi» set liaisons avec Clmador, ^Mgwi-
letli.elqndques autres motident forUfiainliaa
penchant pour la mutiqae, etlnidonBairatundé-
goat invincible pour la carrière qn'oa feulait M
faire embratier. 11 t'établit d'^iord k Balb
comme profMaeurdemusique, «t j puUlaqaet
quat gUet et chansons qui le flroit cooMllm.
En ISOl II alla te fixer k Dublin, où il fit parât
tre plotlenn compositions, pour le piano et une
notice biograpliiqoe sur le uusicieïi Jean SIb-
venton, Mm ami, qui fut insérée dans la ftmme
UlUmlre de Dublin. Es lëls il compow pour
le théâtre de CrowStreet un petit op^ra inU-
Inlé Sdwin, qui eut quelque auccè*. Apte* avoir
passé qualone ans en Irlande, il retint fcLoadret
en'iBiG, BU moment où il venait d'acberer ne
théorie simplifiâe de l'harmonie- Il avait inventé
une macliine, qu'il appelait fidomusiam, et qui
était destinée k être attachée an (nano poar écrire
let improvisations ivoy. ERGajuiti,L«, FaiaE al
Unceb) ; il avait eu d'abord ledeitelo delà hire
exécuter i mais la dépense énorme que celade-
l'afaitre
irkoetteM-
treprise. Il a été ensuile profeu
Londres d'après la méthode de Logier. ClUlona
été rédileor d'une collection intitulée Sélec-
tion of brilisK melodiet, teitk appropriait
Kordi by J.-F.-M.DovatU»; Londn* (a. d.),
ï volume*.
CLINIO (TutoDou), né i Venise, devint
chanoine de Saint- Sauveur, et mettre de la clia-
pelle de la catliédrale de Trévite en t&90. Il
mourol en 1602. Jl a Ititaé en manutcHt f obi
bordoni a ollo vod. Le Catalogne de la biblio-
thèque du roi de Portugal iaitique anaaî tous le
nom de cet auteur, Mlux lex voeum, Ub. 1-
Oa connaît aussi de Cllnio une tuile de motet*
k S voix pour le diounclie de la Patron, août
letitre de Vax Dommi; Venise, Ang. Gardaae,
IbM, in-4°.
CLINTHIUS (David), Uttérateor allemand
qui n'ett connu que par une dittertation Entité
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CLINTHIUS — COBERG
SU
Ut Bi^vtaMo de £cho ; 'Wnttnhw^, 1fl55.
CLOET ( l'abié N. ), d'abord taré d'AunsT.
m dncène d'AiTH, anjonrd'fanl (1857) cIudoIim
dn^oi de BcuTry (Pu-de-Caliti], »t lutenr
d'un Htre bien fait, ob bdlle aae érudition so-
lide, «I qui I ponr litre de la JtestauratliM du
duiiU liturgique, ou ce qui esl à faire pour
arriver à pouider le metllear chant romain
pwMU; Plucj, 18&1, i vol. gr. io-S" de 383
ptB«>. On I lourde H. t'abbi Cloet an «crit
poltatqna intitulé Examen des Ifémoirei
lur les ekantt Htwçiques du B. P. Lambil-
lotte, en réponse au JE. P. THifeur; Psrta, li-
brairie arctiéologiqDe de T. Didron, 18S7, In-S'
d« 109 pages.
CXONAS, muHÏcien grec, dont parte Pln-
tlrque, d'sprts Héracllde , Tlrtit pea de tempi '
■près Terpandra. T était de Tég^, lutTanl let
Arcaillens; mais lea Béotieni le réclamaient
comme leor compatriote, et affirmaient qo'il
<(att né à Ttèbes. n tut i'un dea premiers qni
campaai(«Dtd«fwmesoii atnpour laflâte. Ce«
na«e« étaient Vapothilot, le sdumion et le
triméTèt. LMnTenlion de ce dernier était parti-
CBHèrementBllribnéeàOoau, dans lea registres
deajeox pabiicade Sicjoae, conaulléa par Plu-
larqne.
CLOTZ (M«TraiU). Voy. Kloti.
CLUVEB ou CLUVIËR (DbthlefJ, ma-
UiéniatfcieB et aitroiiame, naquit k Sleiiwif , rere
le luiHen dn dli-septifeme siècle. Après a*olr
Tojagé en France et en Italie, où il séjourna trais
His, il se midit k Londres, j enseignaleamatlié-
malbiqnes, et TétablItDne imprimerie. La société
royale de Londres l'admit au nombre de set
meubra m t G7S. Ayant été abll|é de Mre un
voyage dans sa patrie en 1687, il ent le mal-
heor de perdre son imprimerie et sa bibilothiqae,
qui furgit détraites par Tincendle pendant Jes
tronblel de la réiolulion anglaisa. Réduit à nne
grande détresse, et sans antre ressonrce que sa
piauM, CluTer passa le reste de aes jours k Ham-
bourg , et mournl en 1708. Parmi les ouTrages
qa'il a publiés, il a donné dans les Observa-
tUrnei k^domad» de Hambourg ( ann. 1707,
n. lit), nn némolre sur un ijitèn» de propor-
ItoM des Interrailea des ions. Ce système a
été attaqué atec vioience par Mattt^eson, dans
ton fonehmder Orchestre (p. 3B3-3M), et par
Iteoffim, dans les inieeUanto deSerUn (ann.
1710, tome I", partie m, p. M!>-1M}. Holler
n'a pas cité le mémoire de CloTer parmi ses
ouTragea, dans la notice qull adonnée sur cet
«CTlTain. {Cimhria Utterata, t, 1", p. »»-
103.)
CNIRIH (ContTÂNTiii), ou pluldl KrUeriem,
naquit lEschwege (Hense), dans lasecoodenioltié
in seiiièine titele, et devint rectenr dans sa lille
natale, en isoa. Quelque temps après II passa à
Ober-Hohna, en qualité de prédicateur : Il ; est
mort en IBI7. On a de lui : liogoge w-iMea
ex probatit^tnorwn avctorwn prxeepti* ob-
tervata, etc.; Erfurl, ISID, in-B<>.
COBBOLD (WiLLua), mnaidoi anglais,
qui virait dans le seizième sficle, a composé
des psaumes qu'on trou* e dans la collection pu-
bliée ea 1591, parTboraaa Este: un de ses ma-
dilganK a été inséré dant le recoeil pablié k
Londres, en IMl, sous ce tllre : The Trtamphx
of Ortana.
GOBER (Geoicbs), musicien allemand qui
titrait «ers la Un do seidème siècle, s'est Hiit
conualtre par nn outrage intitula TyrocIniMm
murfcum'; I'''"™'*'Bi IM9, tu- 8». Ce litre est
un traité des éléments de la musique ï Tusage
des écoles primaire* de Horemberg.
COBERG (JEAN-AirrainE), organiste de la
cour à Hanovre, naquit en le&O k Sothenbourg
sur la Fulde, dans la aesse. H était tort jeune
lorsqu'il se rendit è Banotre pour s'y llrrer il
l'élude de la musique, sous la direction de Cla-
mor Abel et de Nic.-Ad. Strunck. Dirigé par
ces artistes, il partiiU k une grande babilelé
dans l'art de jouer du clatedn et de l'orgne, et
acquit des connaissances étendues dans l'harmo-
nie et le contrepoint. L'abbé Sterani, qui l'atait
pris en arection, lui fit connaître le style des
lions compositears italiens, et lui enseigna l'art
du chant. Doué de beaucoup de mémoire et d'in-
telligence, Coberg apprit aussi en peu de temps
le latlu, l'italien et le rrançais. Après qae ses
études rgreut terminées, an le nomma organiste
de la Tille neuve de Hanotre, et, quelques années
après, H fut appelé k la cour électorale pour
remplir les mêmes Ibnclions. Ses latents lui pro-
curèrent la rateur du duc Jean-Frédéric et
de l'électeur Erneat-Auguste. Comme musicien
de la cliambre. Il fut cliargé d'enswgner la niit-
dqoe aux princes et princesses, et, lorsque le roi
de Pmsse eut époosé ia princesse éieclorale de
Hanovre, t« maître suitlt son élève k Berlin.
Deux (bis il fut appelé dans celle capitale pour
7 contlnner rédncatioo musicale de la reine , et
telle fut b faveur dont il jouissait dans les deux
cours, quil lui fut permi» d'y remplir concur-
remment deux places d'organiste et d'en cumu-
ler les traitements. Coberg raoumt k Hanovre
en 170B. Il a laissé en manuscrit dea suites de
pièces de clavedn, des règles d'accompa^-
ment et beaucoup de moilqae d'église. Une
partie de ces oovr^es a été acquise de la veuvu
do compositeur par la cour du Hanotrei l'autre
>y Google
COBERG — COCCU
a puai du» 1m iimIiu de km m*mi H^Mrt,
«builre k Mindeo.
COCATAIX {....), amalenr de mutiqne, né
é la Rochella Ter* 1770, m mdit i Vtxi» ta
17B7, et j futonploT^ dus las bonanx dab m*-
lias, pul« Htonai ea isoo. Jitta bon miMtcien,
«t jOQUit dn TioloD, il l'était lié itsc I« fournii-
taur Arauad Seguin, imatcnr cooinie loi, qui
Iid augg^ le dMieIn d'écrire un jourail concer-
nant la muùque. Ce journal parut en 1803 wus
le litre de Corretpondanee de* prafetiean et
omateuri de miutqtit, rédigée par le àtogen
Cocafrte.I) en paraissait unereuillein-t' diaqaè
semaine. Cettepublicalionnese sou tint qn'eniirDn
^lii-liDitmoiB. La rédaclion en était faible stman-
-4]nail d'intérêt et de variété. Le rédacteur n'aftit
fwa d'ailleurr le saToir nécesuire pour une telle
«ntrepriw , et ses opinion* élaieat entadiées de
beaucoup de préjugé* de ton temps. Vers la tin
4e 1804, CocBlrÎL l'ut éloigné de Parla { on
Ignore ce qu'il eil dcTena.
GOCGHI (Clidde}, né t Gène* dani les der-
ultra années du seiiiËme «iècle , fut maître de
«bapalle de la £alhédrsle de Trictle. On a publié
de aa composition : l" Mené a eiaqtie vocl
emeertate eol btato per l'organo; In Tene-
Ha, appreaio Aleuandro Vincanti; IS37, In-4°.
La dédicace singulière de cet ouTrage, A l'Im-
férahiee du ciel, noua apprend que Coccbi était
moiDe de l'ordre des grands corddiers, ou MU
ntvn eonveiUueli. — 3° Satmi vetpertitii a
4 «ocl, eon le Utaiiie delta B. M. V.; Teniaa,
Alex. Vmcenii, IBIS, b-V.
COCCHl (Joacnn), maître de chapelle au
Coutercataire degU IncuraàiU, k Venise, na-
quit i Ptdone en I7Ï0. Son premier opéra, In-
titulé Adélaïde, fut représenté à Rome en 1743.
En 17â0 Cocchi était h Napleii, ot 11 obtint des
snccAa dani plotlenri ouTrages. Ce lut peu de
lempt après celte époque quil alla k Venise
prendre poasesaioB de sa place de maître de cha-
pelle. En 1757 U partit pour l'Angleterre et j fit
représenter ploaleora opéras; mai», n'ayant point
réussi A bire goQter sa musique, il s'adunna
fendant près de quime ana à reoBeignwieiit do
«hant, ce qui M procura des sommei cooiidé-
lables. U publia aussi h Londres deux suites de
pièces de claTecin , de* ouverturea et dea can-
talea. En 1773 il relouma h Venise, et j reprit
«es fonetioas de matti* an conscrraloire i il ait
■norl dans celle ville en 1804. Quoique ce com-
positeur ail eu un instant de vogue en Italie, «ar>
loot pour le genre bouffe, et trien qo'oo l'ait
comparé t Galuppi, il avait peu d'ima^natlon,
-et n'est recommaBdable qua par la elarté de aoB
-stjle et une gaieté aaaei (raBclM. Told U liste
de sei «ovragci : l' Adélaïde; k Rome, m 1748.
— 1° Bajatetté; k Roau, 1746. — 3° Cw-
êeppe rtcomueiuto; Haplea, I74s. — 4* Armi-
MtOjtRoma, 1749. — .6°£in>e;àllaples, I7UI.
— «"La Maicheraia; 1761. — 7° Le Donne
veiUUcate; 17bl. — VLaGoavemMUenuëe,
Vil. — V II Pazto glorioto; k Tenlaei 17i3.
— 10* Semlrataide rlcotuucluta ; 1163. —
11° JIaiaura/'e(^<{e,-l7a3. — 13' DemofooiUe;
1754. — 11° / Matti per,omore, 17U. —
14° Zoe," 1756. — 15° Emira; à Venise, 17â«.
— 16° eu Amtmti gelosi; à Londres, i;&7. —
17° Zenabia; 1753. — 18° Issi^le; 1758. — '
111° Il Tempio delta Gloria; 17a9. — 20° la
Clememadi Tito; ITM. — WSrglHda; 1760.
— 21° Tito MaiUlo; 1761. — 23° Grande
terenata; 1T61. — 1i° Atesimdro neU' Indie;
1761. — 2i° Le yoste tU Dorina; 1761.—
16° La Famiflia in leonplglio ; 1763.
Un autre compositeur d« nom de CoccU, on
plutu Cocht, Bst dlé comme maître distingué
pour le aljle de tbéitie, el comme Étant né à
Naples vers 1711, dana le volume dea artiilei
musiciens de la Bioçrafta degU luraUtii tUm-
tridelregnodi «apoU (n° 37).
COGGIA. (Cbablei), fils d'un violoniale de
Naples, naquit en celle ville au mois d'avril 1789.
Son pire l'avait deatiné à étudier Vacclùtectiuc;
mai* Bon goOt passionné pour U minique lit
changer ce projeL Un maître obscur, nommé
Visaccbi,ensei9ia k [>>ccia le* premiers piia-
eipea de la musique. Il avait une jolie voit de
soprano A chantait dons les églises. A l'ige de
neuf an* il reçut des leçons de Pietro Capelli.
Déjà il s'essajail k écrire, tt il n'avait point eo-
cora atteint aa aeiàème année quand il composa
one sérénade, quelques solféfiet, une cantate et
BU caprice ponr le piano. Ensuite il conUnna
ses études an tJonaervaloiro, août la diredioa de
Fenaroll el de Palslello. Ce dernier maître Ta-
vait pris MOI sa protection spéciale : ce lut t sa
recommandation que Coccia dut l'avaolsge d'ê-
tre admis ccmoM professeur de musique dans le*
meilleures maisons de Raplei , et d'être nommé
accompagnateur an piano de la ronsiqae parti-
culière dn roi Joaeph Bonaparle.
En isoa Coccia écrivit son preoiier opéra
ponr le tliéltre Yalle, de Rome, sous le litre,
il MatrimoitH) per cambiale .- cet ouviag^ ae
rénsail pu. Découragé par ce premier écltec, le
compodtear voulait renoncer au Ibéltre et n-
lourner k Haple* pour j reprendre ee* paiaibles
occnpaliona; mais Paisiello lui reudit le cou*'
rage, et l'engagea k écrire pour toutes les viUei
où il oUiendTait de* eogagemenla. Coccia aHa
donc k Florence, et j composa :— Vil Poeia
>y Google
COCCIA — COCHE
317
/oritmofo, qui Tut b^ accueilli, d «DWi
d'un grand Dembre de piteetî aoUDunent :
S* la Terilà ««lia h>^; i Venlae, 1810. —
4° VogUa (U dot» « m»! 4f waglie; Ferrare,
1810. A la KCODde rcprteDtalion de cat oa-
Trage, le boalte Lippaiiiil ayant tU alWiit d'ane
indispotiUiM subite , Coccia chaoU scMi rtte, et
. fbt fort applaudi. — 5' la Malilde, ISIl. —
e'ISoUtari; VenlM, 1SI3.— 7° Il Sognovnifi-
4!ato; i6i2. — 8° -irrijheWo; Veoiie, 1BI4. —
9° laS^agia; ISI4. — 10° /I CreÉcando;
1815.— Il" SurUtea; 1S1&. — 12* SveUita; à
Milan, 1815. — li' I BegU VtidieUtàiUi\tB,
1810. — H' ClotiUU; à Venise, 1818. — 15° Jli-
nobio ifiUU; Rome, 1810. — IS" Carlaila »
Werier; IBIO.— 17'Claiidiitt;k TariD, 1B17.
— IS* la fera Gloria, cantate; k Padooe,
I8lf . — 19' Stelinda; Vaniie, 1817. — îo" Si-
iMle; i Ferrara, 1817. — 31' JJomia Caritea;
Turin, 1818. — aï" Fai/el; à Florence, 1819. —
33* la Fedeltà. cantate; à TrIeMa, 1B19. —
34* CaDtale pouT la Dainagce dn roi de Bons ;
k Treiise, en 1811. — 3ï* Cantate poor l'entré*
des armées alliées k ParJi; Padoue, 1814. Ap-
pelé 1 Uibonne comme oompotlteuT en ISiO,
Cocda y (Il repréeenler :— le* £tar, opéra. —
17* Il iMsltano, cantate. — 38* Mandant re-
ghta dl Penla; eo 1831. ■— 39* Blena a Cot-
taniino, opéra seml-seria, dan» la diCdm année.
— SO* la Festa delta Rota, opéra honde, en
1833. Au mois d'aoOl 1833, Coccia «e rendit à
Londres pour j prendre la place de dlracleur de
la mnslque du tfaéMre dn roi. L'année soiTante II
fit imprimer dans cette ville plosieon cantates,
six dnos de chant avec accompagnement de
piano, et qoelqaes antres petites productiong.
Pendant le temps qatl dirigea la mosiqus de
l'opéra italien dg LtHidres, il écrivit pluaieun
morceaox poor divers ouvrages, et j fit repré-
senter, en IB3T : — 31° Maria Stuart, opéra
sérieux; puis El retourna kNiples en 1S3S, et il
écrivil pour le tbéltre de la Seala , i Hllan. —
il" L'Orfano délia lelve; & Venise, eo IR33.
— 3S* Rosamunda, opéra sérieai ; k Naplei, en
1831: — 34*Oi(oarda£f»arf,-kMilan,eo 1833.
— 35° Enrico diMontfort, opéra aérieux ; et en
1833 : — 30° Catartna dt GMisa. Dana celle
même année. Cocda a Tait on nouveau voyage h
Londres. Lesdernienontr^esdececomposHeor,
àNaples, oatétéIan;Iladeir.itrdere, laSo-
Itfaria deUe Aiturle, et Glovaima II dl JVo-
poU. Après 1« départ de Hereadante ponr r<a-
ples, en 1836, Cocda lui a snecédé dans la place
de maître de chapelle de la catltédrale de No-
vare. En 184{ Il a fait repréaeater an Ibéètre
Tuyal de Tarin U Lago délit fate (le Lac des
fées), qui n'a pas réoui. pDctéiieuremeBt il a
été nommé inapeclenr de chant de l'académi*
pbllhanBDoique de Tnrln.
Ce conposilenr s'est fait nse sorte de répwta*
tkm en Italie par son opéra de CtotlId«.Det«a-
frage lot repriaenU h Paris en 1831, mais tana
soeoks. On es tronva le style vieux et les mêla-
dies Tolgaiios. Il n'y a en elTel point d'iraagiaa-
lion dans la mnsiqiM de cet artiste, et ta nu-
nUre d'écrire eat Uche et remplied'ineorreclions.
Ses tludei ont été faibles, et l'on toU qu'il n'a
point en connaissance des bons modilei dasd-
COCCIOLA. (JuH-BAPnnr), maître de
chapelle du ehanceUer de Litbaanie (Uod Sa-
ptelia), ssqnit A Vercall, en Piémcmt, i*n la fin
du aeblkme aibde. Il a lait imprimer one mease
de sa composilioD, à hait voix avec basse em-
tlnue, à Venise, en 1813, ia-4°. On trouve quel-
([nea-uns de ses Dtotets dans le Parnauo ntH-
tieo bergameno, ce qui a fait croire à Freua
qnll était né à Bergaue.
GOCGIUS (Uiac-AfCTOucE SABELLICUS),
né i Rome ei 1438, moarot en 1507, k l'ige de
Boiiante-dix ans. Il a écrit on poème de Serum
arliumqut iTtvetUoribvt, qu'on brave daM la
colleclion de Uatlbms de JIsnit» Imientorl-
bHi; Hambourg, 1813. Sabellieus j parle beaii-
eoupdelamatiqaeet des insinimenis.
COCHE ( VicTOB-JuN-BApnsn), ancien pro-
feaaenr de Dûle an Conservatoire de Paris pen-
dant la retraite momentanée de Tulou, est né k
Arras (Pas-de-Caials) le 24 novembre 1808. Ad-
mia an CMservalirire de Paria te 35 mai 1B16,
il étudia d'abord le violoncelle sons la direction
de H. Vatlin ; pois il tut élkve de Tulou pour U
note et obtint le premier prix de sou instramcot
an ooneoun, eo 1811. Il a publié de sa oompo-
■jtion des aira variés pour la flai«, de* fantai-
sies coocerlantes poor cet ïnslnunent et pour le
piano, «t de« duos poor les mêmes instruatenli,
mrvres 3, 4, 8, 9, IS. H. Coche fut un des pre-
miers DAliitea français qui adoptèrent la ll&fe de
Boebm, k Isqoelle il essaya touteb^ de faire
qnelques moditcaUons exécutées par H. Buffet
)eune,de Paria. H. Cocba appela l'atteotioi des
arllstea (nr le nouvel instrument par la publica-
tion d'one teoehnre qnl a pour litre Bxamm
eritiqve de la flûte ordinatre comparée à la
flûte de Boekm; Paris, 1818, in-8' de lo pagee,
(vee une plancha, Dana la m&ne année, l'artiste
soumit k l'examen de ta classe des beanx-arl*
de llasUtat de France la méthode qu'il avait
composée pour l'usage de la nonvelle flAle : tii»
fut approuvée, sur le rapport favorable de BerlOn,
le 34 mars 1838. L'ouvre a été. poUJé aeua
>y Google
COCBE — COCHUÈE
ce Hira : tUthode ptntr tenir à rttaetgne'
flMnt d» la nowieUe flûte imieiUée par Gor-
iion,mod^ieparBo«hm et perfeeOaimit par
V. Coeht et Buffet Jeune, DëdUe à M. Cke-
roNnt, direetmr dit ComervatoiTe, de., par
V. Coehe, op. 15;Farii, 1838,gr. iii-4M.t
femme de cet artltta e«t proTesMur adjoint de
fiMno lo Comemlof re de Parti.
GOCHEBEAU (....), hante-coolre de l'O-
péra, do lempi de Lolll, panait pour nn babiie
chtolear. Il âalt en mime tempe an unice ào
prince de Conll, et cnidgnaft à chanter. Il est
mort & Paria, le 5 mai 1711. On a de u camp»-
Aioa : troîi Unes d'Ain à ekaatter. Imprimé»
cIms Ballard, uni date, In-t* oU.
COCHIN (CuDDK-MicoiJLa), detainatMir «t
graieur, naquit à Paria en 171S, et mourut dent
cette tille le 39aTrti 1790. Onadelai dei leltreâ
mr l'Opéra ;Paiiti 17Sl,in-tl.
COCHLISE (Jun),enUtiD Cochtew, «a-
ipiitt Wendeliteîn, prtede Nuremberg, d'où lui
vient la qualilioatioa de JVn-icui,- les NoricI,
ancien peuple germain, ayant occupa cette partie
île la Barière . bn n'ait pas d'accord sur la date
de sa naissance. Il est dit dans les Nova Litle'
nvia marit Bailhiei et SepteiUritmit (mol*
de tïTrier Ifln, page 41}, qu'il vit le jour en
1S01; WalttwT dit que ce fbt eu ISOt ; mais le
Joumaiisie et Wstther sont éTidetument dans
l'erreuT.car nous amns de Cochlâe- un litre im-
primé en ia07. Le Ducbat (dans le Ducaliana),
ta loodant knr l'ëpitaplM de Cocbl^ qui Hie la
data de sa mort au lo janvier 1S51, k Vtgt de
aolxanle-douza ans, dit qoll tint an monde ea
1480; nuis il eit plus protiabis que ce Ibt en
I47s . pnisqufl moanit i soixante-douie ans
aocompl)* , dans les premiers jours de jantier
1 551. Jean Peringskiold dil.dBDSsesDoteBSOr la
Tlfl de Tbéodorie, roi des Otirogolbs, par Co-
diiée (1), que son nom alkmaiid était Doànek.
n nlndiquc pas la source de ce rensdgnanient;
mais il iTait caaitti la première édition publiée
à Ingolatadt, en i&44, ttte un manuscrit de
Prague et nn antre de Hambourg, et sans doute
fl iTalt troaré dans celte ciJlatl<n qadqne
autorité pour ee tàL Coclilée Dii aussi appelé
Jeo» WendeUtein, do lin de sa naUsance;
e'ert sons ce notn qu'a paru la pnoMn édlUoB
da livre dont 11 sera parié plus loin. WalLlier le
dteioM eeméme Dom (ifiuleaUttriMii, p. 1 73),
et lui donne aussi le qom alleinand de Dobtixi.
Ce CoeblM, ou Wendalslain, on Doboek, aprfei
avoir obtenu le grade de docteur en tliéologie,
eut nn canooicat à Wonns, en i5il, et psisa
en la même qualité k l'église Saint-Victor de
Hayance, en t S30 ; puis U fut appelé k Pranefoit-
suT-le-Hdn, comme doieo de l'église Sainle-
Haiie. Antagoniste ardent de Lotber et de la
réibrme, il poussa le faiMtisme jusqu'à proposer
t sOn adversaire one conférence publique, sons
la conditioDqoe celui qui succomberait dans ctXlt
lutte serait brillé vif. Lutbar accepta le àti,
m^ leurs amis empAchircnt Pcxécotion de œ
projet inscsisé.
Gerber a bit deux penonnages différeets
du nom de Jean CoehUe dans son aacien
Lexique de$ muiieieiu, dont nnaunitMérv-
teor de l'école de Saint-Laurent , à HonnAeq,
tandis que l'antre aurait été doyen t Frandbrt;
mais il les s réunis dans le A'o«(watiC«T<9HeHt
un seni article, d'après le Thealrvn vtronua
erwtttUmeetaroTWKdtPwii Frelwf. Des rensei-
gnements puisés dans le livre de cdni-ci , Il ré-
sulte que Ccchlée « fait ses études de philoso-
phie et de théologie 4 Colc^ne , dû U se Irounit
vers l^D, et ail il obtint le grade de «taÙre é*
art»; qull retonru 4 Nuremberg vers ISOB, et
7 (ut fdt recteur de l'école de Saiol-Laorent ^
que les troubles de rell^n l'obligèrent h s'âoi-
gner de cette ville en IB17, et qu'il alla en Italie;
qu'il obtiol 4 Ferrare le doctorti en théolo^,
et qu^l retourna en Allemagne l'année suivante;
qn'il vécut quelque temps dans la retraite 4 Hu-
resnbei^i puis qu'il obtint successivement le*
canonicats de Worms et de Mafence ; enfin quil
ails de cette dnniire ville k Francfort, odHeM
le décanal de Sainte-Marie. Toujours poursoivi
par les progris Je U ttiorme, il se retira k Br«>-
lao, où il tut pourvu d'un canonicat, et j
mourut le 10 janvier l&Bl, suivant de Thonel
Aubert Lemire. [ Voy. lea Élogei des homjitt*
lavants, tiré$ de Ihiiloire de il. de Tkim,
avec dea additloai par Aut Teisoier, L I",
p. 101 et snlv,). Slmlw (Epilomt biblUrthecu
Conr.Gesnerl) est le seul prmi les ancien» au-
teurs qui basa mourir Cochlée 4 Vienne en Au-
trichei il a été suivi par Walther, Licbteatbal.
Cboroo et FaTolle et d'aidres. Glaréan nous a(i-
prend qne Cochlée fut un de ses maîtres de mo-
Kique pendant qu1l était k l'université de Co-
II y a beaucoup d'obscurité etde confusion cha
divers auteurs uoncemaot le traité ou lea traités
demuslquequi pflrteDtlenamdeCociilée.G«sner
cet la première cause dea erreurs Qui sesaotaccré-
diléeikces«ijet;carilclteioasleDomde TfoM-
>y Google
COCHLÉE — CORDÉS
delttein m lim Imprimé k CMogne, en 1M7,
tous le IKre étUber de muMea activa ( Woj.
Gema: (» Pandtet., Ub. VII, Ht. 3, fol. 82,
cl Simier, Sx Gonsro (n SpMotn. BUiUeth.
p. &09.},0r le Dire da rmiTngt de Codtlée im-
primé 1 Cologne, en (507,est cslnj-d: rmefatM
E(emut<eje dtjiniHone et inventUmt, etavllnu,
voeibut, eorvmdan mvtaUanet , trantpoti-
tionet etltettona,nu>dftfue,1nterv<>llU,tmti*,
piiUmorttmiiit(matlone,ele.,av£loreJo.We»-
deUtetn.
Item. Eodem volvmlne efiudem J. Weit-
dettlein eanlvs choraUs exerettivm.
Item. Ejusd. xeeuitda pan qiue al de mh-
flea ^Sfwraii, vhi de metwttro , ftgurlt «ola-
Twn,pmuit,ilçnti,PTOportitynibtu,Ugatitrit,
Item. Tertla pars q»x etmpoTteiuH art et
anUnqntneliù diettur. A U dernlira page m
Kt : FtiUs totlvi nnuiex aetivx très M partet
divtue. Opéra qutdemat^eimpenslslmpreux
per honeitvm virwa JoKtamem Landen, tn-
tlytm ehiHath CoUmiau» conclvem. Aiaut fii-
eemaUonit DomM 1507, e idus jvM; )n>l°
gothfqae. On mit qne le litre de Mtulea ac-
tiva k é\i prii par Gesner t II derniire pige da
lirre; Diate que ce n'est pas celui qne l'an-
leor a donné ï «on oorrige. Apre* qne CocAMe
flll retonnié k Rurcmberg, <l r«fo»llil i«n Ml-
vrage el le diviia i>n quatre traltéa i l^nage dei
dèies de l'école Saint-Laurenl. ir le publia ta-
•uile en changeant la titre et le remplaçant par
celai-d ^ Tttrachordvt» Mwtlea JoaniUi Co-
elet (tie), Norlei, arUum magfttrî, Nurntterf
nuper eorUexiiim; pro JuvenintU lonren-
liaiue ervdlUone imprimii, etc. Bnjut
letrachordt guafuor tractatvt, gnontm ^
Ubet deeem capita tomplectilur : 1* De
Mutteet elementU; 3° De Muttea greço-
riatta; 3" De oclo ionit; V De Miuiea niM-
juroU. On lit au Terto du dernier fendlet :
FIftit telrackordi mmieei. tfumbergx m-
preu. in o[)ictim exetuoria Jotattiit Weyitea^
burçer taeerdotts, tuno lall , pdit lu-4* go- i
IhiquedeSO feuliietinon chllTrii. Leseiemplea i
de muaiqaeconteauadans l'ao*ragg MatgraTéa I
en bol*. L'épltre dédfcaMre de Jeaa Collée à
Antenne Kfeu, docteur en droit et préposé de
l'égliM Saint-Laurent de narcnil)erg, porte au
tM* celte M)u«criptioD:£zK?ioIlt KM h-lJMfovo
Calaidas JitUi : aiuioialulit t tl 1 .Celte édfliaa
Alt iironptenient épniaée, cardeci ana aprte II
en parut une autre Intitulée Tetraehoreha»
mutieetJoanaitCodeifioricl artlwmmaçittri :
flumbergx editum : pro juvenlvte lauren-
Uana in primù : defn pro ceterlt gttoqae «M-
*ar»m UntmniU*. Xumiberg», fn otfidna
exetuoTiaFrtdeTieiPejpuM,la*: Une dernière
édition a paru à Blnremberg, en i&ze, \a-i-. A
l'égard de PooTrage cité par Waltber, toua ce
tilro ! SudimeiUa miutcv el geamelrix, M
quibiu urbU NotimbergemU Unu contUtetvr,
Nnrimbarg«,iïii,iD.4°,iedoutec]aM>aeiliUnce,
à moina que ce ne Mrit une reproducUoa du Te-
froehordum de 1 SI 1 , réuni * an traité d'élémenta
de^anitlrleeta>BcuDiulrerronti>plcc.Cbacuii
d«B qutn Une* du Tetmeliordwn eet dlraé ea
dix chapitre*.
COCLIUS (Anain), mnaideB du aeiziènw
aitele , et élève de Joaqnin Deaprez, virait k
Suremberg. On a de lui : CoMpendium mu-
ticet deicriptum àb Adriano Peut CoeUo,
diidputa Joigulitl de Prei, In put prxter
extera Iraetantw luee ; 1° de modo omale
coHCndi; V de regitla contrapvncti; 3° de
eompotélUmei Iluiemberg, ibii, tn-4* de
qninie leuillea d'imprcaiicn. L'auteur a dev
linéaonoavraga à l'école de cette ville. C'eat na
livT« enrietn ti utile pont l'hlaloire de l'art : on
T trouve no chapitre qui a pour litre de Rb-
guUt eoHtn^itiieU leeundum docbittam Jot-
gulnidePratU.E.L.Gtirber, Ucblenlbal, Cho-
ron et FajoUe, appellent l'anlanT de ce livre
CocUcia.
COfHjUEREL (AnniiH), darolmcain an
couvent de Llaleux, naquit t Vemon , au com-
mencement du dIX'Mpllème aitcle. Il wt aulenr
d'un livre Intitulé Milhode wtOveneUs et
trèâ-briève et faeOepovr apprendre te plaii^
Aant tant maître; paria, iBt7, in-4°. C'eit
une aeconde édHloo; je n'ai pu décoovrir la date
de la première.
CODRONCHKBkmaTs), célèbre médecin
ilaiicB, né fc loMtla, vera le milieu du aebième
•Ucle , ett auteur d'un cuivrage intitulé de VI-
iili voeit lAri duo, in juibu non tolwn voeit
deflniao traditur et eipUcatnr, led illiuM
differenOm, tiiitrvmetita el eavta aperiun-
(ur; tUdmo dé voeit eo>uenali<Mie,prxur-
vatione ae vitiorun ejvt curatlone (raelOr
(iM, etc.; Frandbrl, 1597, in-S° île 133 pages.
Ce Irailé cet c« qu'on a écrit de plus complel
«nr l'oripue de la voix ; laaii on a fait dans cec
demiera lemp* qneiqne* découvertes qnl ont
avancé félat dei ewmaiaiaocea sur cet organe.
CCEDtS ( H*" ), née LECUANTRE , pro-
Teaaenr de nociqoe a Paria, (ut élève de Détm^
mery poor le piano, et de Rodolphe pour l'Iiar-
moide. On a poUié son* aoa nom du Lettres tar
ta VMuig!»e,aveedet exempifi gravit iVmi,
BewangB, IftOS, quatre-vingl-quatre pages in-8°,
Lichtanthal écrit le nom da l'auteur Cxder.
>y Google
3S0
COEDte - COHER
L'ouTrage est iMsé ta quatre lettres, doBt l>
liremière est ans intrudaclioa g«nérale,- I*
iteuxiènie traite det prindpet de II musique, la
troisièroc dea accordi qui rorment riiannonie, et
la quatrième, de I* mélhode i tuine dam Ten-
Migoement.
COFEftATI (MimnED), ecdManlique et
mallre de ptaln-cliant K Flereoce, oaqult dans
cette Tille et y (lublia j( Catiiore addottrinato ,
0 regole delcanto cbrttte ;Flrenie, IMl. Od a
fait plusieurs Mitrani de ce livre; latroMème,
qui est la meilleure, est de la même Tille; 1708,
inS°. Va extrait dn Tnânie ouTrage a été publié
MUS ce titre : Seolare addotlrinalo nelle ré-
gate più neceuarle a taperii del cmUo fermo ;
inFirepie, 1TB&, in-8° de ts pagei. Coferall
eut auisi iditeiir du recueil qui a ponr ttlr«;
Manuàte degll imrilalori co' twti aalmi da
cmUarti netr ore canonieke per ffoiewia
fetta e feria per tulto F anito; io ïlreaie,
1S9I, in-H' de 196 pagei. Enfin on a de Coferali
on recueil de cantique* intitulé Cortma dl$aert
eatuont o Iode tptritvaU di ptù divoU autort,
con Vaggiwnta délie loro arie in mitaiea, per
rendemeptà faeiUileanlo; Firenie, («76,
in- II.
COGAN ( Philippe) , claTedniate, né ï Don-
CBiler eii 17S7, s'élablit ï Londret, où II a
publié huit (puTres pour le piano, parmi letquela
OD remarque -. 1* Six loimles pour le ptatio,
avec aee. de vMon, œuvre 7' ; Londres, I7M.
— T Concerto favori pour le plana, avec ace.
de deux violotu, alto, batte, deux flila et
deux con, op. S; Londres, 1791. — 3° lfe<a> Let-
ton» for the harptlchord, op. a ; iWd.
COGGINS (JoaEPB), profeiaeurdfl piano,
né en Aajilelerre Ters 1780, t été élève et en-
Buile remplaçant du docteur Calcotl. Il Ml anleur
d'un bon ouvrage élécsentalre pour le piano, in-
titulé the Mutieal Aitittant, ranfoMn; aU
ikat tt trUly lueful to Ihetlieorg and prac-
tice of the piano forte; I^ndrea.etc, 1SI&. 11
a aussi publié un dïTertiiaemenl pour le piano,
mr nn ihime de Stdbdt, et une Eintaiiie pour
le même Inatrumeot.
COHEN (Hethii) , proreMenr dlaimontect
compositeur, est né iAmiterdam en 1S08, depa-
rents aisés qnl se fixèrent i Paris en IBIl. Après
avoir apprisla masiqne dans sua enfance, H. Co-
hen reçut des lefons d'harmcnlB de Reicha, ap- ,
prît l'art dn chant sous la direeth>n de Lajs, et |
plus tarddePellegrinIfde IBM k ISIO). Les pre- :
mlères compositions publiées par cet arUate coo-
•istent en quelques morceaux de piaao, dont sii :
fii;[ues, des romances et des noctuneH. En IS31 '
il s'eil rendu à Itaples, et 7 est resU jasqu'es f
tlU, essayant des*} faireconnaltrepar dessn-
Trages druaaUqoBS, mais n'ayaut pu parreiiic
I faire représenter qo'nn seul opéra iatilHlé
l'Impegnatriee au petit tbéltredela J'Mfee.De
refoor'à Paria , H. Colien y publia des romMiui
et chanta dans te* coDcerts avec quelque soceèi.
En is3«il retourna t Naples pour tenter de Bw-
Tïaux eflbrta dans lacomposiUoa drauutiqn^ nù
il ne Tut pas plus beureui qu'au premier njaf^
n avait écrit pour le UiéAtre rfvovo m <qién
bourra fntiluléJtflM atmaritati: tnaialapo-
lioe lliétirale en empêcha la r«présenlalian. M-
oouragé par ces ennuis, il revEnt h Paris m
1S39, et s'y livra à l'enseignement du chant et da
l'harmonie. En lat; U a fait exécuter dans li
salle du CaDaervatoire Marguerite et Faml,
poème lyrique en deux parties , qui fol bi«a ac-
cueilli et auquel les jouraauide musique wit ac-
cordé de* «loges. En I8&1 H. Cohen s raileié-
cnler k la nouvelle société philhsnnoniqne de
Londres, dont Berlioi dirigeait l'orcbestoe, le
Moine, antre poème lyrique qui fat anui ap-
teur de la suceunale du ConserTatnire de Paris,
k Lille: mais, ayant Tonlus'affranctiir de la domi-
nation d'une luimmission adroinistiatïTe attachée
kcetélablJBsement, il ne put s'entendre avec elle
pour ses atlribnUons de directeur et retourna k
Paris. On a de cet artiste un Traité d'harmo-
nie pratique et un recueil de dix-huit tolfé-
ges progretafi à trois et quatre voix (Paris,
S. Richaott), gr. in-i°,qui décèlent un mnst-
cten instniil et un bomma de goOt.
Les joaraaut de tllalie et la Galette généraU
de tmatiqite de Leiptick ont mentianné dlToi
opéras donnés par uncMopositeurDommé Coen
ou Coh<A (Henri) , particulièrement fil /itfrecei
amoroiJ, représenté k rtaples eu 1840, elÂiito-
ttio Feicari, jooé avec succès k Bologne et k
Tnrin en 1841, pnis k Naples, dans l'année svi-
vante •• d'après le* renseignements qui m'ont ëi
fournis par l'artiste qui est l'objet de cette no-
tice, il n'y a pat d'identité entre lui et son IH-
immynie.
GOBEN(JitLBs), pianiste et compositenr, est
né k Marveilte (Bouches-du-Rhitne} le 1 mh
vembre 1830. Dès son enfance II montra pour la
uuaique un goOt passionné, qui s'accrul stcc les
années et fut nn obstacle invincible aux étude*
de collège que ses parents voulurent lui faire re-
commencer k plualears reprise», et toujours sans
snccès. M. Colien était igi de seize ans quand sa
famille, riche d considérée dans le monde finan-
cier, vint se flier à Paris. Sur la recommandation
d'Haiévy, il toi admla au Conservatoire, 06 le
premier prix ik aolf^ lui tut décerné an 1S47.
>yGoogre
COHEN — COKK.EN
331
Derttin Hin de Ziniiwmi*D poaï le piuo, il
pa«u, tprës la ntraite de ce inaJtre, md« la di-
ledûm de H. HaroMiitel, et obtint le premier
prii de oet inslrumait au coocoun de 18M. Né
pour l'art qall coltiTait aiec udow, 11 se diatin-
fiuaitilaH iMilM les^tndw <|p1 a'j ri|»porleBt.
CmI aliMi qu'il «btiut le premier prix d'orne,
«nuiM £li*e de H. BenoiU, en iSbS, et qu*iiu-
Inrit pai Utléf; daua l'art du coDlrepoint el de
Ja tugne, le second pris de cette ticuité Uii fiil
décerié Ml 1S63, et qu'il obtint le premier dans
J'iDDte «ui*anle. En IBU H. Colwn vBI iuKrire
panni le* candidats duconcaura de composition
de l'Institut de France. On sait que le premier
prix de ce coocoura donne k celui dont te travail
«t couronné la position de pcosioBuaire du gou-
Tememeut pour aCjoumer à Bome el roTagar
pendant quatre ans. Sur les obserratioas de son
nuHreM. HaldTji, H. Coliea, ind^pendul par la
<(MlnnedeiBrimille,eBtlagAnârMiléde«e retirer
du concoors ; mail il obtint dans le mèiw temps
la compenaalian de ce sacriflee par la nomioa-
tioii de professeur d'une classe derilnée particuliè-
rement *dx penalonoalrea, pour l'tlude dn réper-
toire des opérai. M. Coben s'est fait coon^tre par
un grand nombre de morceaai de piano qui se
dielinguent par l'tléganee dn «trie, par lapiceet
la larittt dra idéem, par un Mntimeutfin de Phar»
munie, par le brillant et la nonreanté des liails.
Parmi ces compositiong, on compte 30 rMoancea
MD^parolei, de* cliansou de genre, de grande*
niazourtea, des nocturne*, élégies, pièces de ci-
raclèreet 13 grande* étude*. Il a dcrK auui poor
l'Aar-numium seul ou combiné atec divert iiu-
tnimentii, entre antre* a étude* eipresHTOs, dea
fantaisies, 11 préInde*, el de* trios pour barmo-
Diam, piano etTJoloa. Se* ounage* pour le citant
constMent en 10 romances, chœurs sao* accom-
pagnement, beaucoup de mnstque religieoM,
exécutée dans la plupart de* égUseade Paris, telle
que ; O talMarii, Ave Regina ctriorvm, Ave
■centm, Àgnut Del, Pi» Jetu, Meaaa de* morts
pour voii dltanunes, une raesie faébrùqnecban'
lée dant le temple de la roa de Naianth pour le
mariage de la sœur de l'auteur , etc. An nomlMW
de aesceuTre» ponrl'orcheKtreoniemarqnadeni
symphonies, une ouTcrture en fa ; une idem en
ré, une antre eo «al, des cantalM et de* eboors.
La plupart de ce* ooTragei □ntéléeiéeulé*dan*
le* concerts dirigés par H. Pasdebmp 1 la aalle
Hers Bt dans les exeieiee* dn CttHCrraloire.
l<oar le Ihéilre, M. Cohen a éerlt lea cfateori
■<l'4fhaU«,e)[éculésauThéUre-n«B(aii, eltrois
opéras-comique* qnt n'ont pas encore été repré-
senlétanmomentob cette notice ni écrite (I8M).
COICK(JuN),a« LE COQ, que quelque* ,
< biographes font anglais, et d'autres boilnudais, re-
çut verii le milieu du seizième àèele, el se dis-
tingua par des compositions scienliriques. On
trouve plusieurs de ses motets el^esfs chansons
dans les recueils publiés h cette époque, par-
lieulièremeot dans celui qui parut à AnTers, en
tM6,clieiTilaian5usato. UnectiaosoQ contenue
dans ce recueil est surtout remarquable par sa
rorme : elle est à cinq voix. Deux d'entre elles
Tant un canon par mouTement rétrograde, el le*
trois autres accompagnent dans lestjle da con-
trepoint fugué.
COIGNET ( floHACE ) , compositeur, naquit
à Lyon en 1730, et moaml k Farts le ï9 août
1831. Il avait été d'abord dessinateur d'une Ca-
hiiqiM d'étoffes, puis marchand hrodeur. Plus
Urd 6ta allaires se dérangèrent, el il se rendit t
Paris, oU il fit sa profession de la musique, qu'il
avait apprise dans sa jeunesse. Il a écrit pour
PygmuUon, mouodrame de Jean-Jacques Rous*
seau , une musique qui a été pendant plusieurs
années la seule qu'on exécuUl pour celte pièce
au Tliéitre-Franois. Ce fut en 1770 que le
pbilosoplie de GeDète, ajant fatl un voyage i
Ljon, lui proposa d'écrire la musique de Pj/gma-
lion, après aToir entendu quelqAes morceaux
du Médecin de l'amour. Je CoigneL Deux
morceaux seulement du la musique de Pj/gma-
fio» avaient été composés par Jean-Jacquet
Rousseau. Celurent les seuls que Baudron iiioy.
ce nom) conserva quand il retitcet ouvrage. Un
opuscule de Cuignet, intitulé J.-J. Routieaii
à Lyon, a été publié après sa mort dans le
recueil des MéUmget de M. Péricaud, bililiodié-
caire de la ville de L]an, lequel a pour titre
Lyon vu de Fourviéref; Ljon, 1333, 1 vol.
in-S°, sans nom d'auteur. Coignet donne à en-
tendre dans cet écrit que J.-J. Rousseau s'était
attribué i'IiouBéur d'avoir fait sa musique; ca
qui est inexact, quoi qu'eu aient dit les détrac-
teurs de Jean-Jacque*.
COKKEN ( JlAM-FBÀHfOU-BtBTaÉLIHTj,
dont k nom est orthographié KocaEN sur ses ou-
vrage* et dan* les catalogues, est né k Paris, le
li janvier 1803. Admis eu Conservatoire decelle
ville an iBlg,il ydevintélèvedeDelcambrepour
le basaoo, et ses progrès furent si rapides (ur cet
instrument que le premier prix lui fut décerné
«aconeoor* en ISIO. Après avoir étd longtemps
attaché à l'orcbestre du Tbéitre-Jtalien coouue
premier twssoB, puis k l'Opéra, et enOn k la So-
am de* euicerts du t:unservatoLre, H. Cokken
a été nommé proleaseur de basson de celle école,
le U mai iSbi, après la mort de \Vi lient- Bordo-
gnl. U a publié envirOB quarante œuvre* de
lantaislei, mélan^ et variations pour ton ins-
>y Google
333
COKKEN — COLASSE
IroDiMt, «ordeithMDW d'opjrai franco et ita-
lien», à Parii, timt Ricbaull, Colelk, Colombier
et Schonenbergsr.
CXtL (Snon), loéneatrel de ta nmilqiie de
Clurlei V, roi de France, laiTint dm onUm-
yumee de rastel de ce prince, datée de I3«4,
joiutt de la trompette. Il paraît que bod talent
«ir cet iarirmneiit était renMrqoabte, car Gnil-
lamnede Hachault ditde lui, dau dus ballade :
D> SliBm Col ojH M4db1i [ibenr;
COLANDEH (AirmniR).
IVIeetcnrde Saie, dana la preotHre" moitié du
dix-Mptième slède, «lodia d'abonl te droit à
l'uDiTeraitd de Leipiick , et tul or^niile dana
cette Tille. Il quitta cette place en IfiOl, poar
se rendre à Dresde , ob il mourut en 1643.
Gerber cite des motet* k quatre Toii de sa
CtHupositJon, msli' una dire connaître le lira ni
U date de t'impreesion.
COLASSE ( Pucu.}, l'nn des maîtres de la
DOilqiie de ta chambre de Louis XIV. Snivint
rsisoi tttrlamvslqve de U Borde, le JMcfhm-
nain de I^Tocalel les Anecdota dramali-
9Mi,ceiiiasIcien«laitDéàParii,-eD 1SS9. D'aprit
le DtetUmnaire hUiorignt des miuicienj de
diorouet FaTolle, tikotetionnatredramati-
pu. Il serait n« dans la même lilla, en 1638 ;
maissonactede mariage stcc la fille de Jean
Bérln, dessinateur du cabinet dnroi, IkltiParis,
i la paroisse de Ssinl-Gerniain l'Auterrois, le 7
novembre ISSS, prouve quil âtaitlils déidéftinl
Antoine Cotasse, bourffeoU de Retmi, et d'Anne
Martin. « Il est dit dans cet acte que Colasse
MaH alors tgé d'euTiron trente-iepl aiu, ce qui
ferait supposcrqu'il était né en iOM; mais il est
TrafeemblaUe que, dereasDt l'éponx d'vne jeane
fille de dix-huit ans, Il aura touIii se rajeunir,
•I se sera donné trente-sept ans, an lieu de
quarante-nenr ou cinquante qu'il mH rMle-
meol. Quoi qu'il en soit, fl est certain qnll entra
à l'égliw de SaîBl-Paul, comme enrani de idHMT,
qu'il j (il une partie de ses études, et qnll les
achera au eoll^Re de Nararre, où il STaK obtenu
unebonrse. Après que Colasse int sorti dacolkge,
Lulli, avant entendu parler de ses talents natn>
relu poirr la musique, le prit ehei lui mmme
âife, le fit travailler h remplir les partie* de
chœurs et d'orclieitre de ses opéras, dont il nV-
crivait que le chant et la basse, et in) donna
l'emploi de batienr de mesure k l'opéra, à la
place de Lalouetta , qu'il Tetuit de congédier
(eu 1S77). Ad mois de mal i«St, Il obtint pour
lui une des quatre places de maître de la musique
de la cliapelle du roi. Le 3 Jnillel 16M, la roi ac-
corda k Colasse ta cbaifedenullredelaiiinsiqiie
de sa chambre, vacante par la mort de Lambert ,
Ver» le même temps, il obtint te privtl^ de t'éta-
btisacoient d'un Opéra à Lille , et en fit l'entre-
pifse k ses dépens; mai* on inoexlle rtntem
ses projets de Forlnne. Louis XIV, qoi aknail ta
ma*|ue, d'aUleura atiei plate, de Colasae, Isi Gt
cadeau de dii mille Ivres poor l'indemniav de
ses perles, tt lof conserra sa place de Htftre de
la nwfque de ta chambre, bien qnll e« ceué
d'ai remplir les foneUeDs pewtaiil planenn
annéea. Oolatse ne sut pas profiter de son bon-
en léte de cliercber la piarre
ruina sa bourse et sa aanté.
Le p«i de succès de son opéra de PoUxè^e et
Ptrrlmt aefaaTa de lui déranger t'esprit, et U
mouint k VersailleB dan* un état d'ImbédUité,
au moisde décembre lïog, âgé d'MiTiron sotaMIe-
dii ans. L'année précMente il avait été toné de
renmieer à sa charge de maître de I* mosliiuedc
la ohapelle du rot. LuIU avait gardé près de lui
-"'— ' inort(en le«7).et IMavail
pistoles de peoafoa; mais Cotafse arant quitté
les enrants de Lulli, soqoel leur pèr« avait romla
rattactwr, ils plaidèrent contre lui, et il perdit
*a peulon et aon logement. Ce qu'il ne podit
pa*, c'était une coliedion asaei coteUérabte
d'airs de LnlU, que lui senl posaédaiL 11 arrivait
souTeat qoe ce compositeur célèbre écrivait nn
air pour un de se* opéras, puis, n'en étaat pw
salistUt, en composait un autre. Il dau^
eoaoita cdol qu'y recelait k Calasse, en Ini dteant
de le brûler, ce que celut-d ae gardait bin de
bireiphis tard. Il utilisa Ions ce* monanoi
dans se» ouvrages. Ces iardns lui forent aonvent
reproiAtés par des ooDtetnporsios, et qoelqneMs
il les avouait On die k ce sujet t'anaedoie Boi-
vante. Un jour Colasse se prit de qo«Klle avec
nn acteur de l'Opéra, et la diapnte as tartnina
par un combat k conps de potnga dan* leqoel le
compositmr eut ses bablt* déchirés. Un de ses
amis, le vojaot en cet étal, lui dit : <■ Comnse te '
voilt Mit — Comme quelqu'un qnl ravient do
pillage, • répondit la Rochois, cAMire acliicp
de ce tempa. Malgré le* emprunts faits à Lalli
par Colasse, sa musique ne tut jamaisen favenr
aupris du public comme elle l'éUit à la co«r;
on la Ireavail Mbie, languissante, et dépoorvoe
d'expression dramatiqne. A l'exœpthm de am
opéra des Noeet de Thél^ et Pelée, «ocm de
ses ouvrages n'eot un sscc«* véritable. Son
AehilU, dont le* paroles étaient de Cnapi*.
tron, donna lieu k oette épigramme i
EDln CmpUtroD et Csliiir
,Google
-COLER
3M
Outre un tmtà nombre de moteti, de tta-
titlltes et de eanUte» compoeé* poar la chapelle
et la chambre de Loule XIT, CoUue a écrit
Ih euTraget (nlTante : 1° Achille et Pollxène,
1S87 , a*ee quelque» morceaux d« Lolll. —
1° Thétgi ût PéUe, IBB9. _ 3° Énée et La-
cMe, ISM. - t* Aitrie, 1691. — i' Le
baBetda VUlanwvt-SiOiU^eorge» , 1861. ~
f,' Le» Satitmt, 1S9&, btcc Lodî* LdUï. —
7° JoMon, ou la Toison d'or, janrler te9e. —
1° La Naltsmee de FAuu, mû ISM. —
VCanmUe.noo. — io> PoUxèneet Pgrrhvt.
Totu m* ODTragea ont été repri^tés i l'Aca-
dânto iDjale de miuique. On troaie k la biblio-
lUqDS de rAruMl, ï Parti, It parUtioo ori
KiniJe dUmorilOf , paitorale de CcdaiM, diUe
de IS89. Cet ouTrage n'a pu (U rc^rfeenU.
Colau* a jcrit auni l'^mowr et rffymen, dlver-
linement conpoaé d'un prologae et de huit
scène», mieati an mariage du prince de Contl,
ilana lliMe) de Coolf, et la mouque d'un de*
balleta de» jteiitw, qu'on trouve dauii DD volume
(le la collection Pliilldor k ta Mbllothique du
Conserratolre dermique de Parti.
COLBRAN (Iubelu-Aroeu), premlire
fenmui du célèbre compoilleur Roulnf , niqnlt k
Madrid le 2 février 17sa eile«taH fille deGianal
Colbraa, mniicMn de la cliapello et de la ebamttre
lin roi d'Eipagne. A Vtgs de ili ani, die reçut le*
premièr«s lefoni de mnitqne de Françol* Pareja ,
compouteurel premier vioioaeeUiite de Madrid.
Tnui aai apr^ elle pana lOdi ta directioa de
MarinelU , dont die refut lei eoiudli juiqa'k ce
qup CretcenfinI, ajant ea occaik» de l'eo-
leadrc, Toalut le chaiger de la former dant l'art
du chant. Lonqn'il crut que le moment était
vesn «le la produire en publie, il loi prédj^ lei
sDocta qn'elle devait j oblrair, et ne le trràipa
point. De IMH à iBIfi, nudemoiaolle Colbran a
ioui da la réputation nuitée d'une dei plui
habilM eanlatrlccs da TEorope. En lt09 elle
élait à Milan en qualité àepiina donna leria ;
l'année luiTinle die chanta au UiéAtre de la
Feitàce, à Teniae. Elle alla eninlte t Rome, et
enfin k Naplei, où elle a chanté tur le théâtre
de AdMl-t^hortei, Juequ'en 1831. B* Tois'a'é-
tait couervée pure et juile Juaqu'en ISl&;Diaii,
pasad cette époque. H"* Colbran commenta k
clianter taDtAtau-denua. tantôt ao'deuotu du
ton, et qudqualota ai faux qw let ordllea dei
pauvres Ttipolllalni étaient «watriei k de ru-
de> épreuvei. Tooleroli ils n'osaieat Itoii^H
knr niéeonteilemeBt, car la tantatik«, qid était
bien avec le dlreetenr Barbaja, leur était impoiéa
par U cour. Leur ttlence leot In vengeait de ce
deapoUime. EnSn Iiabelle Colbran *Taiil épootë
Boaiini k CaateDiio, prii de Bologne, le IS mare
isii*, partit pour Vienne, chanta k Londrea en
■ SU, et quitta le Uiéfttre peu de teinpa aprte.
Depuis Ion elle cciu de le (Ure entendre en pd-
blic. En ISIt elle a lait nn njtffi ta Augle-
lerre avec aon mari, pufi elle a résidé k Paria
et k Bcdogne. Elle a compoié quatre recueilide
Camoitl, dont un eat dédié k la reine d'Espagne,
no k llmpéralrice de Roasie, le troi^éme k Cret-
cenflnl, et le dernier au prince Eugkne Bean-
hamais. Celle cantatrice célébra est morte k Bo-
logne, le 7 octobre 1B4S.
COLEIBE (RicntBD), eccléiiaatique an-
glais, vivait dans la première moitii du dLx-bui-
tième lièdr. Il fui d'abord vieatre k Idewocth et
ensuile mlniilre k RIcbmond. On a da lui : (M
erecling on Orga* at Istaioorth, a aermon
ON Plaint t&O ( Snr l'érection dMin orgue k Is-
leworth : sermon sur le ptanme 160] : Londrw,
1718, ln-4*.
COI£HAN (CntiLEa), docteur eu mu-
sique, fut d'abord attaché k la miiiiqne particu-
lière de Charlea V, et après ta révoloUoii au-
glaise enseigna la musique k Londres. Il M le
premier qui conçut le projet de mettre n mu-
sique un fnisrmède anglais, k limitation des
Ititieiii. Un poète, nommé William Devenant,
Gt les parolet, et le docteur Coleman, ooojoin-
tement atec Heuri Lawes, capitabie Cook et
Georges Hodson , écrivit la musique. Cet Inter-
mède, dont oo n'a pas retenu le titre, tbi
repréamlé k Ihitlaitd-hoiue, pendant l'usnr-
CX>LER ( VÀLSinw }, ou ROELEH, com-
pmlteur, né k ErCort ver* laM , lut aatat k
Sondenhaiisvn. Ou connaltlesonvragessoivanta
de sa onnpositlon : 1". Troll messe* et Irols
Jfagn^krat/Erftirt, 1699. — 1° CtuUUMmm to-
eranun , jtus wtlgo ntoUtlx appeUtaUitr 4-S
et plvribvt VDcifrw concfnna/orum, libri 1
ef 3; Urieren, 11104, in-t". Il ett bien eitraor-
duMlre qu'une Imprimerie de mnaique ait existé
au commencement du dit-sepUème siècle dan*
un vlHige da la Suisne, prè* du pont du DisMe,
au Min d'une étroite vallée du Satat-GoUtard.
Lk se Ironve nn iMspioe de capuciM, avec nM
belle église :' il t a qudque apparence que Coiar
t'j était retiré, qu'il y écrivit ses deux livra de
moletB, et que les moines firent la dépense de
leur impKsdon. — 3° tfewe Liutlge Ueblieiu
wwt arUçe Inlraden , Tam^ und Uagliarden
,Google
U* COLËR
muff ailerles Saàtensplel; léni, 1G0&, in-r.
GOLER(MUTm)ûDKOLEB,conpwlenr,
Dé i DanUig Jen ISIO, dkm um vie envola,
■oD-sealemeqt diui u jeuaesse, mais ntenie
kmia'ilfutdeTenuTieux. Eoieeiiltiiilkltem-
bourg, qu'il quilta pour «lier, en 166^, occuper U
place de mallra de dupeUe k firnunick. Devx
•ne apris il éUîl «d eenice dn margrate de
Bajreuth; maiioa lui douia •oacoDgéeol670,
«t il obliot DD emploi dani le Holitein. On
igaore coiabieii de temps il resU daos cette
■HuaUon, mai£ on le relrouie dans sa vieil-
le«M i Hambooig, oti il est mort en 1704. Oa
■ de M compoiition : 1° MeU>dia\ su Blilent
PatsiOHS-Àiuiaeltt^i fïlimboarf., IMS, in-g°,
Henri Pape t ëcril la plus grande partie des
mélodies de ce recueil. — 3° Die HodiieitUch»
Ehrenfadial ièm JSm.von Hardenberg suZ0(I
angeiUndet itad M^erichÀclU von Martino
Colero au* DtauiÇf de; Hambourg, iGSt,
fn-fol. — 3° SvlaiailUcke Seelea- Harmonie,
liât tst ein tdmmiger FratdeiAall etUcker
geiitUcher PtiUinen i Hambourg, 1M3 , io-iol.
COLET(UirMLm-RiiiioND ),profsseDr de
eobtTKpoiul au Coneerriloire de Parie, naquit
le i QOTBmbre iftOB, k Viès (Gard ), gairut
le« regittrea du secrétariat du Coniemloire , ou
t Nlmea (Gard), .le &DOTetnbre isoa, d'apris
ceux du secrétariat de l'ImliluL II ëttil Agé de
vingt an« loraqu'il entra au Conacrratolre de
Paria, le 18 juin lS2a, poar j apprendre l'har-
monie j pula U toivlt le coora de contrepoint
de ReiclM jusqu'à li fia d'octobre IS13. Dans
l'ai
kl'li
le grand prix de oompoaltkn ;
qu'un dea aecondt , et ne lonint plus coarir les
duacea duconcoura dans les anntea auÏTantea.
Peu de lempa apria il se maria. Sa femme,
dont la beauté était remarquable , débuta dans
la carrière des lettrea par des recueils de
poésies : plus tard H. Cousin lui donna des
lefons de philoeophfe. Par l'inBueDca de l'il-
liulre phikMoplie, détenu ministre de l'iuslruc-
tlMi publique, Colet obtint aa nomination de
proleaseur d'harmonie et de contrepoint au Con-
senaloire, le 5 novwnbre IS39. I^'etprit rempli
dldées fausses aur l'art qu'il était-chaiié d'an-
sd0ur dana la première école da royaoRie,
au grand déplaisir de Cherubini , Colet arait hi-
Irepria la Otite de faire retlvre le ayiltme de
l'unité de ctefa, proposé longtemps tuparaTanl
par raU>é de ta Casaagne : il ) eut t ce sujet
de Tirée discussions dont la Gazette mtalcale
de Paris a entretenu ses lecteurs. Colt4 ^it
encore soue l'empire de ces idéen lorsqu'il pn-
Uia.en IS40, nn gros liTre intitulé : la Fan-
- OOUN
harmonie vmakal» , on Cimn eomplat 4e
compoiition théorique et praHqve; Paris,
Hehaonnierel lletigel, 1 *ol. in-bl. de 314 paces.
Cet ouvrage est assen nal écrit et U oialière j
ett traitée d'une inanHre dîfltaie et avec peu
d'ordre. Cwime la plupart dei élèTea de Reiciia
qui ont tcrit des traités d'bannonle ou de com-
poellion, Colet te doone beaitconp de peiee
pour éiiter d'aller au but par la ligne droite. Il
a putdié auul un traité d'accorapagoemeut pn-
ilque Bons le litre de Portimen/j, ou Traile
tpteial dédié dur pianisla; Paris, Challiot,
nn Tol. p. iD-4° ; et le* SarMonie$ da Coiuer-
vatdin, ouerage qu'on peitl appeler U coia-
trepolntisle moderne ; ibid.,-un toI. gr. ii-i*.
En IB41 il a (ail jouer de ta compoailioB Cln-
génve, opéra-comique en un acte, qui n'a pas
réusM. Il est mort k Paria le 11 aTril 1861.
GOLETTl(A[[CDirmi'Bo?i*TEimBE},ccu-
ponleur et^acadéraidoi philbamkmiqut, né à
I.ucq[ica, Técul à Venise vers le commcDcemenl
dn dii-liuiUème siède. Le 9 navembre 1714
il fut nommé troisième organiste de la cbsfelle
ducaledeSaint-Mare, dana cette ville, pour jomt
le petit orgue de cbieur ou organetlo, et le
U mai t73B fl obtiul la place d'organôle do
premier i»|;ne, en remplacemeat de LoUj, derma
maître de Ja chapelle. Il mount en 17ïl et eut
pour aucceaaeur Berlenl. Il a bit représenter
dans cette ville deua opéras, Paride e Ida,
1706, et l/igenia, dans la mime année, lia
publié aussi : Armonid TribitU o XII emiatt
avocetola eeetabala; Lucques, 1709.
COLETTi [Pbiupm), bauo eanlanle dm-
tingué, ett néàRomeea 1811. U.Bnsti, profes-
seur de qliBDt au coll^ rojal de musiqae de
Naplea, a dirigé une partie de ses étude*. Ea
1634 Coletll débula au théâtre du Foada da»
il l'ureo in Italia, où chantaient la Dngber tl
Casellii pnls U cliinta au IhéUre SaintCliailes
dana la Straniera et dana le afotè. Depuis ce
temps il a brillé sur les tbéitrea principaux de
l'Italie^ k GéMs, Rome, Milan, Tarin. Padooe,
Naplea, Rergame, Bolof^, et dans le* compa-
gnies italiennes de Londres, Llsbonse:, Vknac,
etc. De tous les cbanleurs que l'auteur de ctOe
Biographie a entendus en Italie depuia 1141, Co-
IgIU est ua dea plus remarquables.
COU (AirroiMs), pr«lre attaché i la cathé-
drale de Corre^gio , eal né dana cdte villa lers
1790. H ett auteur d'un ourrage qui a poar
titre : Vila di Bonifouo AiloU da Comggio,
ieçftita deW elenco ieOe opère del medt-
«imo,- Milan, Ricordi, III34, 1 val. in-S*.
COLIN (PiEnnE-GtLiaaT],ealatin Colin Kiou
CotinxMt, fut compositeur et primier cbapftaia
>y Google
COUN — COUZZI
SU
de la ch«pell« dei enhnU de France, mmi ie
règoe de Franfui V'. On lai nut donné le la-
briqiiel de ChamattU. Il entra daat la chapelle
en 1532, et M retira en usa, «uiimt un cotnt>te
nuDDscrit de la inaiMiD de» enraoli de France,
qui cotniueiice en laze.el finit eo lbi6.{ Voy.
UAMuemujcalc, G* iiiD.i'p. 241.) Leiaulrea
tiiConsUaceede la ne de Colin bodI igaorte. On
* pablié «oug iod nom, ï Lyon, un recueil de
msiw Intitulé Liber oeto Miuarum, »m
modvUstaumotettii el parihenicû eamUçU in
laiidcm B. y. laaris; I&41, in-fol. Six de cea
DieitM«eoDt i quatre iiAm, ta aeiitiéme k cinq, et
la denûÈre t aix. Jacqnea Hodeme, imprioieur
1 Ljon, en a donné ea I6i3 une deuxième
édition, in-Tol., k laquelle il a joint nne meate de
requiem de Ricbalbrt. On trouve aurai dtnfl
celle ëdîlioD dea moleta et un Maçn^at. Le
Iroitième tiïre.des roeAses de Cdin sété imprimé
h Veniae cbei Antoine Gardane, «n 1544, «on*
ce titra ; Liber lertliu Mittx iexad voeei qiia-
luor, J). Pétri Colinl , nwiler tmpreti» ae
diUyenliuimm recostUlM, in-i* obi. On toII
que c'e«l use réimpreakion. ye» litrea de cea
Btesses SDUt 1 1° Ae^inn «wuA. — 2* Àvë
giori/na. — 3° Beatu» vir. — 4° Ton* plu*
que bietL ~ &' £Mundainits. — O* Ckriatiu
reaitrgetu. Il j a une deuxième édition de eaa
musesi publli^e kVeniM eu 1&47 i ou pluUt II
eït iraisemUal^le qull n'ï n eu qu'un change-
meDlde (ronliapica; maia la riailMd'une autre
édition donnée par Claude Merulo ne pent Aire
mise en doute, car elle ■ été rerne et publiée
par lui aoua ce titre : Liber tertiiu Minaritm
4 focuni D.PeIri Colint,reeogiM%u perClamllo
Corregçio, oc «odfmnopUerfmprwi.; Veniae,
1567,, in-4°. On connaît auui de Pierre Gilbnt
Colin :Mi«afHati(ort<oei6iM, odfmtfaffMum
modïili ConflteiDlni eondAta. Nmic prtMvm
in Iveem édita, aaciort D. Peire CoUtn,
piterit tfmphoniattt eeelettm jEdtienMi prm-
feclo. Pariiiis , ex tfpographia Nicolai Du-
chentin, die i menti* jvlii i5M,iii-rol.inai.On
Toit par le titre de cet ouvrage que Colin était
devenu nuitlre des entaata de ctKeur de la c«-
tliédrale d'Aulun 'aprfca la lortie de la cbapdle
âv,ruiiMit*aqvatw>rvocUnu,adijnilatioiteM
tnoduU In um transierunl eoMdila ; Auelore
D. Petro Colin, etc.;ibid. lijulil li&s, in-
M. aux. On Ironie antii les meiaei de Oolin
Surgem Jeta, Cûi^temini , et/n me Iramié'
runt , dans le recueil qui s pour litre JtffiMntm
m tttf call wn liber primit,ei divenh iiid^Mque
periUttiKit avctoribiu; ParitOt , ex tj/poçTO'
phia picolai du Chemin, IMK, in-tbl. Le qiia-
Irièoie livre de motet» h quatre voit puUié fc
Ljon par Jacque* HodeiBe,en 153R , en con-
tient deux de Colin. On en trouve auaai dana
le cinquième livre i cinq et t rii voix,
publié par le même éditeur, en IMI; eaBii .
le XII' livre , amtovaU XXX ChmMotu tum-
vellet & quatre parliei, publié k Parla par
Pierre Attaingnant, en 1543, ea renferme nne de
Colin. L'abbé Baini dit, daaaies Méomm aur
la lie et les ouvrages de Piertuigi de Palestiina
( 1. 1", n. ïie ) qn'il eiiRle dei meues manns-
critea de Culin , aur d'ancicnnei ctianaena hran-
çalsea, dana le* arcliive» de la chapelle pontl-
Acale.
COUN (Jun), prêtre, maître de mutiqDe
de l'église cathédrale de S<riaK»*, naquit i
Beauie, et monral eo 1711, Agé de plus de qua-
tre-vingts ans. Il prenait le titre de /n*<jnli
Eoeletim Sveuoniauu tjfatphonelx lympko-
Tiiarca. Il a publié lea ouvrage* luivanta :
1° MlMta tex voeibtu tub modvlo : Ef/a Ikn .
campi ; Paris, Ballard, 188a, in>(ol. —3° Miua
pro defwKU», ux voeilna; Pari*, le», iaJtt.
COUN(Piïua-FRaiiQou), Fktné, né le St
mai I7S1, entra eamme élève an Couervatoire
de romiqne, au tnoia de bmraalre an V, et rcçol
de* lefOH de Donmkb penr le eor. Dans h
même année H obtint nn Mooud prix, et le pre-
Oder lui fut décerné eu 1S03: Dans la «rite il
a abandonné ion instrument, et, après avoir été
emploré k rOpéra comme ooraiste, il • )oaé la
partie d'alto dans rorcbeatre deee «peetaele. Il
a écrit nn ouvrage qo) a pour Ulie d* Cor, et
de eeax qui l'ont perfeeilonné. Il l'annenfa
per «oascriptlon mi 1817, mais ce livre n'a point
pan. Ooltn «si mort an mois de révHer lati.
COLIN ( PiEMB-Loms), frère cadeé du pré-
cMeal, né le 11 wivenibre 17B7, ftil antel élève
de Doninich pour le cor, et entra au Con-
semtoire an mois de (Hmaire an T ; le premier
prix lui fbt déeeraé en 1S04. n annosçait les
dfapodtions les phH benreuses; mais il moniut
tort jenne. Cet artiste a exécuté an iielo de cor de
an* uB concert du Cooserva-
COLIZZI (Jux-Ahmé) , claveciniste ila-
liea, né vers 1740, a perconra le Hanovre,
la Hidlands et l'Angleterre; il para» s'Mre
fixé en dernier Heu k Londres, où U a fitt
graver ploaieurs de ses onvimges. Lea (rina ecm-
nn« sont : 1° Xee*eU de ekanâoiu, avec aet.
de clavecin; Brunsvtick, 17S6. — )* Concerto
pour te piano, avec aee. d'orchalre; Lon-
diM. — >° Six lonaU* pour le clavecin, «m-
vr» V; Lbndre*, Preito». — i* Six «onotet
pour le clavecin, nç. 4*; ibid. — ao Trois lo-
nalgtpourtepktw.op. i j Londre*, Clerowli.
>y Google
COLIZZI — COLLIER
— 0* Ain angUtUvark* pour le piano ;itid.
— 7° Paltla sottalet poiu- le piano, op. 8 ;
Ibld. — B' Troii duos pour le piano, op. II.
— 9* Loto ffiiuieol, ou Direetlort facile powr
'apprendre en s'amiuant à connaître lei dif-
férenli airs de mvLiiqiie; la Haye «t Amster-
dam, Humnel, 1717. Colim e inui tmnffi
phuieurt onTertarB* paarle pltoo, entra «atres
celle de ï'Amant statue, gnrie k Pvfi, cb
1794.
COLLA ( J<mepb], miltre de chapelle do duc
Ferdinand de Parme, naqitit k Parme en 1730,
et mourut dana cette *il]e le 16 mar* 18M. Eb
1780 il ^uu U célèbre cantatrice Apiiari. Il
• baacnup écrit pour l'igllu ; tnala loutM tee
cmnpoaitloM de mnMqqB rdigieuw, consistant
ta messe», vtprei, byufx*, antieniiei, etc.,
■odI retUM M manuerit On ■ de loi lea opé-
ras dont Toid lei titnt 1° : £Ma te Cariaçine;
i Torta, en ITJO. —VDidone, en 177». —
3° Tolomeo, tm 17W>.
Un autre mittlelen, noamé aniai JottpKCoUa,
el qui est âié à HUan, a paWW chei Hicordi
de* oompoaitioni MgkrM pour la piano, la Itle,
la gBilarn, etc.
COLLA (VtKoaao) , malin de cbapelto de
la collégiale de Vagbera, est net Plaiaanee Tara
17B0. ComnM oompoalleuf, Il aicril brauconp
de mnsiqoe d'^iae qui est Mstfe es maDoserit ;
mai* l'ooTrage par leqnal il s'«at fait connaître la
plus aTantageiuenwnt est un Iruté de contre-
poiat qnll a pablié sou* ce titre : Sagçio teo-
rieopraOco-muticale , otia Metodo di con-
trappvnto; Tnrfn, Poariu, 1819, deox toI. îd-4>.
La daaxlème édittoo de ee lUrea parai Hilan,
ebas Malateata, «a 1810,3 parties ln-4°, dont un
eompoeé d'eieanple* de nMsiqne, avec le por-
trait de l'autear.
COLLADON (jEAM-DuaiL), ptaTticien ge-
nerois, né en 1801, e*t aateor de dinrs terit*
ooncemaat la ptijsique, au nombre desquels on
ranarqne une diSMaialloit Sur la viteue d*
son dan* l'eau. (Dam le* Annalet de chimie
et dephyiiqae, publiée* par Biol et Arago; Pa-
ris, 1SZ7.) Ce morceau reobrme le* résollats
d'eipérience* tria-<urleii*e*. Plus tard l'anlenr
a reToiidn sootraTail d'après de Douielle* eipér
rirnccs faites avec H. Sturm , el l'a publié son*
ce lilre : Uéiwire ntr la cemprestfo» det li-
quide* et la vUette du ton dont l'eau-; Paris,
1837, Ibt4<>.
fX)LLE (Jeu), médedn, Dé't Relhma, dans
l'ËUt de Veniie, en lias, étudia à Padooe, et
fut reçu doctenr ea 1U4. H eiwf* d'abord U
médediie à Venise pendant quime ans, et fol
ensuite premier médecin du doc d'UrHn, et
professeur auï écoles de Padoue, H moarvt dut
cette tille, an mol* de joln lflll,lgéde*oiianlft-
treitean*.Onadelui une espèce d'encjcIopMis
oA il trtile d'une manière sacclBcte de ton* la
arls, de tontes les sdences et paitieuEirenient
de la muaiqoe -, cet ourrage est inlilDlé de
Idea el tkeairo iaUtatrieivn et imitabiUwn
ad omne* intelleetut faetUlate*, tdetUiat et
arlet, Ubri undecfm; Pesaro, lelS, 'attoL
COLLE(PaÀHçais.Mu[E), de la hmiUe dea
coifltesdeCesass, membre de r*c>démie de P*-
doiie, né b Bellnne Ter* 1730, a présoité ao
eoncoande l'Académie des sdences et dea bdlca-
lettre* de Hantooe, en 177è, une dJaseitatioa
Intitulée : Dissertatioite aopra U qnesilo : Dimtu-
trar» cKe coia f6t*e e quanta parte aneae
la mwffcd neW edvcaiione de" Greei, q*al
era la forsa di una slffatta ittUu%ione e quoi
vantoggio tperaril poleue, se fot*e intro-
dolta ftel piano délia tnodema edaeasione,
preienlata dal *ig. Franeeieo Maria Colle
de' noàiU dt S. Barlolomeo de' CoOe, e de'
conti di Cetana, Bullunen*e, todo deW Aea-
dania lelteraria^e georjiea di Beiluiw, al
eomeono delV ofNM 1774, a eontiaia dalla
reale AeadeoUa di ideKU e belle lettere di
Manlova; Hanloue, 1775, in-4o, i«s pages. Oa
trouve auasl celle diasertatloa dan lea ada* de
l'Académie des sclenoaa et belles-lettre* de Haa-
tnue, année 1773, L I*'.Golle a publMoneantia
diacertation nr llniuenoe réciproque de* mmnrs
sur la musique et de la musique anr le* mcean,
dane le* actes •deolWqnes et littéraires de l'An-
démtede Padooe (L III, p. Il, 17M, p. IM-
188), aouE ee titre 1 DeW Infi^ensa <M tu-
tutne Hella eaUoeatione de' eocotoU, o MIT
COLUEft (JoH.), UoeneU en muiqte,
p*eudo(t]>aie lous lequel une critique roordaate
des TOTBges mnsirani de Bnmey a été publiée.
OeUecritiqueJntiluWa Jfutlcal TVomù thrangk
SngUcitd (Vojages musicaui en An^eterre),
Loâdn*, 1776, ln-S°, a punr auteur un mnsicica
nommé £ldm«U. Elle eut beaocoup dn succès
et fnt réiroprtraée à Londres en 17B&, I niL
in-is. Les eiemplaire* de* deux édittann *ori
deffDDs trèa'nire*, pa»e que le* faraillis da
Bumef et de BicfcneU m ont bit disparaître an
grand nombre. Cette plaisanlvie.a Hé reneoTe-
lée contre l'exploitation du ayslème d'aaiei
gnement du piano de Logier (voy. ce non),
par H. Georees Veil, alto de l'orcheetra de PO-
péra italien, h Loodre*, liatts uDa,niMiv«lle édition
IrètMnodKIée, mus ce titre : Jotl CoUier redi-
vivui, an «ntireif nmc édition of tkat eete-
brated afUkor't Miuieai Travelt. Dedicoled
>y Google
COLUER - COLOHBANl
UT
lothttttrtathtiiHnarfoflheiinitteatw<>rld,
J.-B. L.'G.-B. (Jod Gollin reppalé ï U lie;
édiliaa «nIitnaiCBt poufdle ds célèbre tot^c
nMk>l dg l'aotear. DédM aa ^od himiuin
do nomta moiicil, J.-B. L. (Jeu-BtpUil* ho-
gier) ; Londres, ISlS, in-ll. La texte de l'oa-
mge primiUri <'lé conwrTé; miii toute* le«
Dotea ■toulëei u&t pour bal de Jeter da ridicule
tnr UmMhode d'emeiKDenieDtpu' le chlroplaste.
COLLINA (Jours), itocU à Pinne, né
Ters 1780, a tM Imprimer vu opascule intitulé
ifeUa Miuica, ragiotutmento reeifato M«Ua
grand' atitadelUceo FilarnuntUo diBologiui
per la lolema dittrilnaltme de'premj a gll
KolartilgiorTto lagivgna iSi7iPini>a, délia
Btemperia ducale, 1817, in-S« de 26 paget.
COLLlNETf. . .),iirlnoieeurlentgeolet,
fol d'abord admit comme flùUste au tliéltre dei
Variétég, pnii ta ll*ra k l'élude do Haasolet,
perfèclioana cel iatlmment, «a j a)oiitiut dei
clefi, el parrint t en jouer aiec une ktbileU in-
coDDM aTaot lui. Julien CiarclilM, qui eut long-
rein pt de >ac«Miril^ poar ton talent de direeteor
d'orcbettre da conlredtMea, eogagci CollIiMt t
appliquer wm initmmtnt k ce genre de muiique ;
celul-ei goMa lei conteilt , «I bienUK la logoe
doBi il jouit tut teUe «la'oii ne touImI plut daii-
•er k Parit qu'an iob du flageole! de CollineL
Onada cetartiite : I* Deux concerto* pour fla-
geole! et onbestrei Paria, dm l'auteur. — 3° Un
quatuor pour ttfeotet, violoB, allô e! violoa-
oeltei Ibid. — 1° Deux livret de duo* pourdeai
DaBeolebi Ibid. _ t" Pluaieun recueili d' Ira
Tariéi pour deui Sigeolete ; Ibid. — i° PIniieun
recoeiU de contradanua et Ttliet pour flageole^
Tioloa et batte, ou Dageolet et [^oj Paiii,
LanglDia,CoUiaet, Frira et Meiiaoïmier. — e° Det
ezerdoea, det préludet et det pota-pouirlt pour
flageolet ienl. — 7° Une méthode de flageolet
dont il a été bit deu édiUoni; Parit, Collioet.
COLUNET (. . .), fiU du précédent, né k
Parte, Tert 1717, a lurpaué mb père dani l'art
deioowdu flageolet UTiTaltdant aon jeo plat
de goût, plut d'éléganee, ilnoo plu» d'Iiabileté
dana l'eiteution det traite dilGciles. 11 jouait lei
tolM de flageolet dant le bon orcbettre de dinte
organisé par Hutard, et dant let bail de la cour.
Ct^ud était auui marchand de mutiqua el d'iua-
COLUNUS (Hmtin), motlciea allemand
qui Tirait ven le milieu du tciiième liècle, a
mte en maaiqne, pour une voix teule, let odea
d'Horace, et lei a fait imprimer août ce titre :
Han^ortia vnivoea in oda» Boratianai, ai ta
aUa fiwdâm comiiiHin gênera; Straabourg,
I&68, in-ll. L'iodication de cet ouirage , faile
par Wailber (Mwieal. Lexiam) et par E.>L.
Gerber ( Neue Utl. biogr. lex&on dm Ton-
iMiOer), d'aprte la Bibliothèque cUxtaigue de
Draudiui (p. lelS), n'ett paut-ttre que la
rélnpretMon de la partie de ténor de l'ouTrage
d'Egêiioif(t>os>. ce nom ], publié à FrancCorl,
en lui, MHU te litre : Mthdàs ta odat Soratil,
et quxdan alia earmtnufft geitera. Dans ce
cat, la publication de CoUinua terait simple-
menl nn plagiat.
COLHAN (CiABLia). Toy. Colem*i>.
COLO ( Angelo) , docteur en médecine, né
k Bologne, ■ publié un HTre sur l'action aalu-
teire du mapiétitme aaiiDal et de la muHique
daat le traitement det maUdiea, aoui ce titre :
PrwtroMO miU' axione udMlare del magna-
Httno ontaMiie e deUa ntwica, oaia Xaggua-
gUodi IreMereuanti guarlgioni ultimaniente
ollatwU eol Mexai del magiieUtnio animale »
delta mtulea f CMtun cenao itorlco nt I pro-
gresti del primo tn Franeia, e tingolarnîenle
ta GemtaïUai Bologne, lipogrefla di GiuMpps
Lucclietini, iBiS.
COLO (J.-C), pianiste italien, fixé k Vienne
en Autriclie, a pulilié depuia quelques aiinéet i
1* VartatioDi pour le pituo lor un IbèoM de la
Famille jhImb; Vienne, Artaria.— 1° Six y
riaUons en la; Vienne, Haalinger. — 3* Six va-
riatloni en ufy ibid. — 4" Trio pour pteno. tIoIob
et alto, op. 1; Vienne, Weigl. — s* Menuet
poor pitao; Vieone, Cappi.
COLOHBANi (Uobace), on COLCH-
BANI, conliepoinliiteduaeizièmeaiAcle.iiékVé-
rone.futmoiDederordredcaMiDeursconTeatuete
ou Grande Cordeliera, et maître de c lia pelle du
coorenldeSainl-Franfoiak Milan. Il a publié le*
oiiTragetiulTantede tacomposilion : i° Barmo-
tiia luper ve$pertiito$ omnium lolemnIlatvMt
ptalmoi e voeum; Venite, 1S"6, in-4". — *
1* Completoriwn et conAoMj «ex orditUbu*
ditiinctai quint* voeibut tuper i tonoi decan^
landot; Bmât, liSj.ia-S'. —3° Barvumia
$apervetpert.om,n^olemnU.psalmadiaavoe.;
VeneUii, apud Gardanum, li7t. — i° Ifar-
vtonia ivper Davidieos Ftalmoi veipert. ma-
jor. *olemnit. i voelbiu, cum dvobut etmlicli
B.T.; Breicia, Vine. Sabio. im^—i" Ad vet-
perai modut. Davidicx in omn. (ofhta annl
lolevmlt. 9 voc.; Venetiit, apad Vincentinm,
lï87. _ B' /{ primo libro de' Hadrigali a ein-
gve voei; Veaexia, Amadino, I&87, ia-i" obi.
— 'i" IlieeondoUbro de'' Madrlgali ai voci;
ibid., ibti, in-4°. Le premier liTre eal une ré-
impreation. Dana te CoroUarlo caniionum
Mcronim de Undner, on trauve tooa le a' U
un Te Dtum i dnq Toix, de b compositioa
>y Google
388
COLOMBANl — COLONNA
de ColoroiMni. Le P. HartiDi dit ( Saggio fon-
dam.' pral. di eontrap., t. n, p. 74) qae
Oolombini fut un des musicieni célèbres do
i^zième tlteit qoi Toulnrent témoigner leur
eilinie et leur admlratiDD à Pierloigl ie Pilei-
Irioa, tti lai dëdiint dm coileclioa de puumn
de lear composition, en ISDI. Le Catalogne de
la bibliothèque musicale du roi de Portugai
indiqae auui aous le nom de cet auteur : 1" Ma-
drigalt 0 6. — i* Uadrigali a 10, Ub. i.
—3° DiUttewia Magni^at a 9. — 4* Ma-
gnifitat a 14.
COLOMBANl (QcnuNol, de Correggio,
tTift, aucomiDGDrenientdudii-hnltliineaîèclB, la
réputation d'un moSiden diatingiié. Il jouait bien
de plu^eura inatruraenta, et ■ laissé en manuscrit
diverses cotBpesitJoos, parmi lesquelles on re~
marque les datâtes poor soprano a»ec daTecin,
VAgrippina, Fileno, Cleopatra et VAndro-
ni«da, qui se IrouTuli Rome, dans la ctdlectioode
l'abbâ Sutini. 11 mourut ï Rome, en 17S5, nod
sans indice d'empoisoanenKDt, dit CoUeooi (1) :
HrMteraaiotpeltodiveleno.
COLOHBAT ( MtBo), médecin à Paris, né
i Vienne, dans le déparlemenl de tlttre, le 2S
juillet 1797, a obtenu au concours de llostitut,
«n 1833, un prix de cinq mille francs, Toudé
par H. de Hontjonen faveur de ceux qui pei^
fectionnent l'art de guérir, k cause de procédés
découverts par lui pour la cure du bé{;aiemeat.
Dans la même année H. Colombat a publié un
livre relatif à celte partie de la médecine, sous
eelilre: L'Orthophonie.o^PKyilologie et thé-
rapeuliqve du bégaiement et de feiu Us vice»
de la prononeiationi Pans, un vol, io-B'de
400 pages. Ou J Irouve de bonnes observations
applicables au chant. On a aussi de M. Coloin-
bal un ouvrage ioiportanl Intitulé Trotté né-
dtto-cliirurglcal des maladies des organes
de lavoix, mi Recherches théoriques etpratt-
'ques svr la physiologie, lapatkologie, la IM-
rapentique et l'hygiène de l'appareil vocal;
Paris, 1834, UD vol. i»-S* avec planches. Une
deoiième édition a été publiée sous c« titre :
Traité de* maladies et de l'hygiène d^s or-
ganes de la vo{7; Paris, Mansul, 1838, iu-S*
Avec 1 plancbes.
COLOUBEiRKCim),diii Colombe aînée.
Vog. Riccieit ( Colomlie.)
COLÔUBE ( Hiph;ikl Dell* ), dominicain,
était recteur de fiiéologie et prédicateur général
à Florence, au commencement du dii-septièrae
sitde. Paimi d'autres ouvragée, il a laissé en
le Lettera ail' avtore del Ubro de'
M Sermrni M Comnt», p. XUJ.
laudl sptrltwiU délia musica. Ce manuscrit ae
cooaene au couvent deâânto-JfancoàFlorenee.
COLOIIBELLE(Clotiu)e). Voy. (H»ruii.
€OLOHB1( J<nEPB),uékliladéae, en lu5,
fljt nommé mattre de chapelle de la conr du-
cale an mois de décembre 1674, ^ anccéda 1
Jean-Marie Bononclni dani la place de maître
de chapelle de la catliédrale , en 1678. Il en
remplit les ronctions Jusqu'à la Su de septembre
1694, où 11 cessa de vivre i l'ige de dnquaile-
neuf ans. On a imprimé de sa compositiofi :
l> Slnfonie da eamera, op. i'; B«^agDe, i«68,
in-V. — 1' La Lira armoittea, op. 3*iibid.
1B73. — 3° Balhlti, CorrenU, etc., cj). 3';
ibid , 1674. — 4° Sonate a due vioUM cm M
batsetlo, op. 4*1 Ibid., 1B76. — b' Sonate d«
eamera a tre stromenti; Ibid,, IS89. Il eilsls
encore dans It bibliothèque dnenle domeaulcM
œuvres imprimées de cet artirie; mais je n'eo
al pas les titres. On unserre tuwi dana la mta*
bibliothèque quatre livres de sonates peor di-
vers iDBtmmenls, pu Goiombi, «si manuscriL
COLOHBINI ( Frabçois ], organiste etcem-
postteur ï Mas» di Carrara, était né dans nn
village des enrlrons de Padooe, en 1573. Il ■
hic imprimer : ]■> MotetU eoneertati a t, 3,
4 a 5 voei, Ub. 3, op. 6 ; Venezii, Tineenti,in-4%
1638; Ut. 4" ibid., in-4', 1041. — 1° 5afoll a 4
focfyibid. — 3* Concerti a 2, 3, 4e5 tmcf,-
ibid. — 4* Madrlgali; ibid., isis.
COLOMBO ( Kicous ) , excdknl EKleor
d'orgues, vivait k Venise en 1561 ; carte Dit
dans cette année qu'il eiécufa VÀrehÀorgaïut de
nicolo Vicmlino. ( Voy. ce nom. ) Cet instni-
ment avait un clavier de cent vingt-ùx tonche*
auxquelles répondaient tutaol de tujaiiienNùs,
pour exécuter la musique des trois genres, dia-
tonique, cbromaliqoe et enharmonique i mail
la dlspvstlion de ces touches était telle que,
malgré leur grand nombre, le clavier n'aviil pas
plua d'étendue qu'un clavier de moina de quatie
octaves ordinaires.-
COLOMBO { JEàN-FuKçots-Aiiioim }, e*c-
delier, compositeur de musique, naquit ilta-
venne au commencement du dix-septième siècle.
n Tut maître de chapelle et orgauistede l'églbe
collégiale de Sainte-Thècle, dans sa ville natale.
On connail de lui les ouvrages suivants : 1* Mo-
fetU; Venise, 1843. — ï* Miasaetptalnaieti
voeibw concert, i ibid., 16i7, — 3*CoMjrfe(o-
rium , antIphoTue et Utan. & voc. ; Venise,
1640. — Syitlaxit harmonica, i, 3 et i roc,
COLONNA (Fiuo ), en latin Fabius Co-
tumna, naquit h Haplei,en 1M7, d'une la-
mille illustre. Botaniste distingué, il acquît de
la célébrité (ar les ouvrages qu^ poUin sur
>y Google
fubjet priHcipal de ses étnëe». Il pouMait
<tsj coDDaiiBinces élendaMduiilca l*B^iesl*(im
H grecque , Ib9 math^intliiiuee, la musique et
Il pdntare. Ajant eoscouni à la rondalion de
l'iMdimle dea Lyncel à Rotne, il prit depnli
lora le nom de Lpteeo. Dis son enfance, il tTiit
^proDTé des alteinles dVpileptie, dont il par-
lint àdimlDoerlaTloleDce parl'usagede It Talë-
riaoe; maii, dans les dernières années de sa
vie, ce mal augmenla au point d'alUrer ses ta-
rullés moralea , et de le tédnlre à nn Mat d'im-
bédtlllé. Il muurui k Hapln, oi ISSO, tgé de
qnitre-Tingt- trois ans. On a de lui an livre qol
* pour titre : Délia Sajnbw:a Uneea, otivero
4eW initrvmmtio mvtieo perfetto, libri II! ;
Haples, lois, in-4°. Cet ouvrage contient la
description d'an inslmmoil de l'inTenlIon de
Coloniia, propre k diviser le ton en trois parties
égales , et qnH appelle PenieemUachordim,
parce qull était tnonlA de cinquante cordes.
Mersenne adonne la descriplîondecet insirtiment
dam son Harmonie imiiieneUe, llr. III, pro-
pos. XI. Doni dit que l'iiulrunieot et le liTre sont
absordes (1); il ignorait qne le sjitènMdela ma-
siqne arabe est basé sur une absnrdïté semblable.
4X>LO.\NA. (Jesn-Ambroiie), sumammé
StanpaAorttto, UA nn luthistemommé qni re-
çut k Milan dans la première moitié da dii-
septième siècle. Il a (ait imprimer deut cdlw-
lioRsdei^èees sous cestitres : \* Iniavolatara
di U«to; Milan, l«ie. — 2° Intamtalwa di
ehifarra ipaçnuola; Milan, IB17.
COLONNA (Jian-P«iTL), maître de cfaa-
pdle de Saint- Pétronm h Bologne et président
de raeadémre pliiltiarmonlque, naqnitk Sreecia
vers lUO, d'Antoine Cokmna, constmctenrd'or-
BDes, SDivant Conanda, ou i Bologne, d'après
d'autres biographes. Il apprit i joiter de l'orgne
aooe 11 direction d'Augnitln Filipuzii, puis 11
alla k Bomeétudler la composition près de Caris-
slmi , d'Abbatiai et de Benevoli. De retour k Bo-
logne, après [dusieum années d'absence, il fot
ondes premiersmembresde l'académie des Pliil-
hamtonlques, qni l'élut prince quatre fois, en
1673, 1B71, I68S et 1691. II étiblH t Bologne
nneécde demnsiqne d'où sont sortit pinsleurs
bons muùeiens, particulièrement J. BoDon-
dni. Presque tontes se* eompositioas sont pour
WVatmOiimmVL, llr
3NNA' 33fl
l'église ; cependant ils hll représenter k Bolo-
gne, en In93, un opéra Intitulé : AmiUare. Jean-
Paul Colonna doit être considéré comme un des
compositeurs ItalieDS les ploi distingués da
dU-septième siècle, particalièrementdansle style
d'Église, et comme on des fondateurs de la boDiH
école de Bologne. Son épitaplie, qui se trvoTe
dans réglisa de Saint-PélnMine de Elologne, ooot
apprend qu'il mounitleiB DOTembre less. Elle
on peut jngei ici :
JOANNZS.PAULDS
C&HTIIS.BAS1S ATQUE.COLVHltA
HICSITOS-EST
OHNIS.VOZ.P1A.JUXTA.CANAT
OBlIT.QUARTO.KALE»D.DECmBiUS
MDCVC.
Voici ta liite de ses ouvrages : I* Salttii bmi
perluttoVanno.aoUovoel.eotninoadutor-
gani, >epiaea,op. I'; Bologne, leai, ln-4''. —
3° MoUtti lacrt a voce sola con due efolfni a
banelto de viola, op. 2*; ibid., 1891 ; c'est uoe
réimpression. — 3' Moletll a due e tre voei,
op. 3* ; ibid-, IS98. — 4° Letanie cm le qvat-
tro /mUfane délia B. Terglne ad otto voet
pfene, op. *"; ibid., IBBî, in-4°. — 5° Meu»
piene a otto voci eon mut a due orgaid, op.
&■; ibid., tfl84, ia-4*. — S° Jlf eus, laîml e Mi-
ponjorl per U defimU, a otlo vod ptene, op,
G*; Ibid., less. — 1" litecondo libre de' tal-
ml brevi a otto voci, con uno a dite organt, te
piace, dm U Te D^tn, etc., op. 7* ; ibid., lUG,
in-4°. — B° Compteta eonle tre seqvemedeir
anno, cioè : Ylettmx Pasckali, per la Reswre-
zlone; Yeni Sanete Spiritia, per laPenU-
coste; e Lmda Slon Salvatoreni, per U Cor-
jnu Domini, a otto voei piene; Ibid., 1087,
in-4". — B* Sacre lamentazioni délia setU-
mana santa, a voce sola, op. 9*; Ibid., 1689,
iD-4*. — 10° Mette e lalmi concerlati a 3, te
b vocl, te place, eoit itromenii e ripleai a be-
neplacito, op. lOf; ibid., 1091, in-4°. — II*
FtalmioclovoeibntadTltametxlettatticxmu-
sieti eoMinendi et ad priml et tecandl orgattl
somaa aceommodati,Uber (srflui,op. ]i*;ib.
1694,10*°.— 12° Ptalmiadveiperat,mtut-
ci* trium, quatuor et qwinque voeum concen-
tlbta unitis cuta lymphonit* ex obligotione, et
cumaUitiirtinquepartibvAtimul aunilliseor-
nentibut ad plaeltum, op. W ; \li\i., («94,
in-4°. — 13° La Profezia d'Eliteo ntU' atte-
dio di Samaria, oratorio ; Modena, 16S8, ia-4a.
Psolucd a inséré un Ponge Ihtgva de Coloonk
dans «on Arte pratlea di cantrappunto, L I",
}. 199. L'anden fonds demanosetils de U ntal-
27.
>y Google
840
COLONMA — COMA
«on Brtilkopr k Lejpstek conl«nall oti« mtttm
d>«alre tjoiité par Hurrar; une aiilre inesM
i trois chœara, aiec orchestre, et un orato-
rio de saint Basile , eitcalè à Bologne, en leao.
Berardi a dédié le aeplième ctiipllre de la te-
conde partie de ta igélinges àt mnafifoe ( Mli-
eellanea mu^calt) ï Jean-Pau) Colonni. Une
collection du oeaTrea de ausique d'rigliw de ce
composltenr céMbre, recuelliie par ordre de
ronpereur Léopold 1", eiiïie isi partition ma-
■oscrite 1 la bibJiotbtqDâ impériale de Vienne;
«Ile coatieot ■■ ■ i° Deux Beatvs vir à s et à
9 Toh arec Inalnimeata. — 3° Un Benedlctat
DomMHt Deus Israël k s voix, un» accom-
pagnement. — 3° Un Idem k 9 Toix avec ina-
tnimeota. — 4° Dm Compiles k h avec inHtm-
menli. — h' Cinq Cotifitebor à 3 voix et ins-
triiDienti. — S° Deux idem i 4. — 7° Un idem
à K. —S" CredidI propter à 3 voix et inilm-
nwflti. — 9° Troia CredoiSaveciastruinenta.
-^ 10* Credo i s avec instruments. — il" De
ptvfundiî k 4, idem. — 1ï° Quatre DixU k S
arte Inltraments. — i3° Quatre Z)J^t k S avec
tpitnitgeBt». — 14* Trois idem à s aiecinstrn-
Mania. — !&* Domine ad adjitvandam k I
n%è vtoldni. — 1B* Cn Idem k 4 avec instm-
awètit. — 17° i idem k V avec Inalrumenln. —
18° Dm X idem k 8 avec inslmmenls. — 10° In-
vllaloire de* morU k 8 voix k eapelta. —
îO* Kyrie et séquences des nwrta {DletiTX)
k S voix et iDStruments. — 31° Lmtatas lum
k a virix et Instrumenta. — 21° Laitdate Do-
stfRum k 9 et instruments. — 23° Laudate
Domiwim k 3 chteurs una accompagnemenlB.
— 14° Trois Laudate pueri k 4 voii avec vio-
Io«i. — 15" Un idem k 8 et inatniments. —
36° Un Uem ■ 9 et tnatntrDentt. — 37* Sept
Magttt/ieat k S et inalmmenta. — 38° Trois
Iden k t> «t instruments. — 19" Sept meatea à
t voix et fnslnimenla. — 3a" Une idem k 6 et
Instruments. ~ 31° Une idem k 8 et initni-
menti. —31° Deux idem k 9 et Instruments- —
33° Miierere k 8 en deux climun sans accompa-
, Knentent. -~ 34* Un idfm k JO avec instru-
ments. — 35° DIffatuUte/loref, motel k 3 voix
arec vlolona. — 30° Jvàllate, cantate, videle
k i avec Instmments, — 37* Lyra, plectra,
plmtdtle k s avec instrumenta. — 3B° O ma-
gnum dicini amoriz opvtk vtdxsenle etvioloni.
— S9° IVwiK dimittit k 6 et inatrnmenls.
— 40* Stabat Mater k & et instrunwnts. —
41* Un idem k 1 ctiœors et orf;ue. — 42° Deux
Veni Creator k s et instruments. — 43* Veni
Sancte Spiritus k 5 et instruments. — WAb-
aaione, oratorioeo 1 parties avec InstruineDla.
CULTEIXINI ( luN ) , surnommé H m-
ffno, musicien bu service du magislnt de Ix
ville de Bologne, vécut dans Is seconde moi-
tié du Mixième siècle. Il a publia de ta compo-
sitloD : Il primo ilbro de' madrtgali a S
i)ocl,'Ferrare, ap. Vittoria BaUini, 1579. Le
deuilème livre a paru en 1582, et le troisitme
en lïse, cbei le même éditenr-
COLTELLIM [Célestb;, excellente canla-
trice, Slle do poêle de ce nom, est née k Li-
vonrae en 1764. Elle n'avait qne dix-iept au
lorsqu'elle débuta k Naplea,en 17BI. L'eoçe-
renr Joseph H. l'ayant entendue en 1783, lors
du voyage quil lit en Italie, en fut si cbani^,
qu'il la lit engager k l'Opéra de Vienne, avec
un traitement de dix mille dncata. En 17M>,
elle était retournée k Napics, et j chantait avec
le plus grand succès. Sa voix était tin meno so-
prano. Reichardt dit qna le râle de Hina était
Eon triomphe. C'est pour elle que PaisleOo écri-
vit cet ouvrage. Son talent d'expreaaion étall'fi
admirable, son accent al pathétique dans la dé-
licieuse romance. Il mio ben quando terra,
qu'une grande dame, rondanl en tarmcf, s'é-
cria : SI, .fi; lu Tivedrat il tuo Ltndoro (Od, oui,
tu la reverras, ton Llndor). Vers 1795 elle s'esl
retirée poar «« marier avec un négociant rnufats
nommé Mérlcofre, que la révoInlioB napolitaine
obliKsa de se réfugier k MarMille en INoo. Ma-
dame Méricofre J resta jusqu'en 1804, puis die
retonrna k Naples, et ; vécut encore loigtempa.
Lablache, qui, dans sa jennesae, la conaulet Et
souvent de la musique avec elle, dhail que,
quoique vieille, elle lai disait comprendre, par
ta perFection de son stjle, ce qu'avait été l'art
du diant k la belle époque dn dix-iiultième siècle.
COUA (Ankual), compositeur italien qui
Porissait dans la seconde moitié du seîiième
aiède, naquit k Carpi, dans le duchf de Mo-
dène; suivant Tiraboschi {Bibllot. ntodenese,
t. VI, p. SB! ), mais plutôt k Rovigo . d'après le
frontispice de ses madrigaux k cinq voii. On coa-
naltde lui : 1" Madrigali a cingue noci conu*
dialogo a otio ; Venise, Ant. Gardano, li6t,
in>4° obi. — P II primo Ubro de' Madrigali a
quatlrovoci ;\bii., I5S5. — 3' Il tecondo I^ro
de' Madrigali a gvatlra; ibid., 1&8S. Deux
autres livres da madrigaux k quatre voix ont
paru postérienrement ; maïs je n'en ai pas les
dates.
COMA [Anoim), mattra de chapelle de la
colléwale de Salot-Blaiae, k Canlo, dans l'Etat
de l'ËglLse, «'est fait connaître comme eomposi-
teur par les onvraga suivants : 1* Ofjteium
B. X. F. guMjue podfiui; VeMtiit.t^. Sic.
imadmvm, 1M6. — i° Saerx o
>y Google
COUA — GOMMER
S41
5, 3 <( 4 voeam, «I Stai>at Mater, op. s ; Bo-
logne, J. Rosal, leu, in-t°.
CX>HANEDO (Flakiiiio), compositeur, né
à MilMi rera 1&70, i publia les ouingn Bui-
Tinti de u eompoiitiaa : l" .Canumette a
3 voei, lib. liVeniie, 1601. — V Canstmelte
a 3 voc(,1fb. 1; Milan, 1(103. — 3* MadrfgaU
a dnqtte voci; Veniie, l&ia. — 4* Feiperl a
quallro voci, con partUvra per V organo;
Venise, 1618.
COHBI (PiBTao),coinpi><!iteur dramatique,
ni k Veniu *ers IHIO, n'ett conoa que par le«
litres de quelques op<ru qui n'ont pai réussi et
itont on n'a rien retenu. Le premier, jouri iii
lliéUre Nitovo de Itaples, pendant le carnaTil
lie 1834, était intitolé la Spiaa e [Eredità.
En 1S3S M. Combi Qt jouer i Triesle Adélaïde
iU Frmwonia i ta Ii30, Ginevra di Honreale,
A Gfin»; dans l'année suiTanle, Conno tU
itedM, * Padoiie; en 1841. Latsa Stroszi, ï
CSnesiCt enfin, en tSlS, Cleopatra, dane la
même ville.
COHES( JEUt-BtPTiETE], campotilear es-
pagnol, naquit dans la proTinco de Valence Ters
lâM. Il fut nomnté maître de eliapelle de t'é-
(•lise mdtiopall laine de la capitale de cette pro-
vînce.à la fin du Mixièuie Ritele, et plus lard 11
-abandonna cette place pour la diredlan du chœur
île l'église appelée det Palriarea, laquelle avait
t>lé roodée par le biEnl>nireDX Jean de RlTere. Il
conserva cette place jusqu'à sa mort. Conei e*t
«-.on^déré en Espagne comme le clief de l'école
«le Valence, Ses œuvres , répandues dana la
ëgïliseï de l'Espagne, sont conservées particnllè-
rement i Valence et ï l'Escurial. Elles sont re-
marquables par l'élégance et le natnre! du chant
Oe toutes les parties. M. Eslava a publié de ce
musicien distingné, dans sa collection intitulée
Lira saero-htipttiui, un Répooa des matines
-lie Noël, t n voin en Ira» chnura, dont le mé-
rite Justifie li réputation de Comesen Espagne.
COMETrANT(JE»!i-PreiiBr-Osc*H),coni-
posîteuretlilténteur.estnéàBordeaai (Gironde),
te IB avril 1819. Arrivé à Paris t Tige d'aviron
ilix-liuit ans, Il Fut admis an Conservatoire le 20
aiovNobre 1B3B, et j devint éltve de H. Elwart
jioiir riiarmooie ; puis il suivit le cours de con-
cu-epoint et de composition de Carafa. An mois
•ôe ianvicr IM, il sortit de celle école, et com-
'nieofa h se (aire connaître par quelques pruiliic-
tioiu légirea qui furent bien acctiellhes. En li51,
il se rendit aux États-Unis et revint en France
Irais ans après. Précédemment, en I84S, il avait
{iria part au concours onvcrt par le goucemc-
nienl pour la composition <lc clianU nallananx
en ctiieur destinés spécialenic:il à \'Qiphéon
de Paris et aux sociétés eliorales de France :
one médaille lai fut décernée dans ce concours
poar son chant en duEur Intitulé Marche des
tTavaillturs. Vers le même temps, H. Comet-
bnt épousa une jeune cantatrice de taleit, qnl
se flt applaudir dam les concerts de Paria et de
quelques villes des déparlements, pendant les an-
nées 1S49 el.suivanles. An nombre des onvrages
qui ont fait connaître M. CometUnt comme com-
positeur, on remarque des (ïntaisles poar le
piano sur des thèmes d'opéras {gobcrt Brtiee,
Glralda, TEnfant prodigua, ZerUne , la
Jatf errant, etc.); un caprice brillant snr la
BareareUe, op. IS; une hntai^e intitulée la
Blanekina, op. 59.; de* étndea, parmi lesqoellei
on dislingne la Réverl* maritime, dédiée à
M~* Plerel , et Gabriellei trois duos caracté-
riiUquea pour piano et violon; des cliceors, an
nombre desqu^s le Joyeux MaBnwgk , la
Marche det travalUeitrt, Hymne à la Vierge,
et un morceau élégant et plein de b&taisle inti-
tulé FAlbonl, groTtdt vaUe vocaliUe à deux
cheews; des mélodies t voli seule avec piano, ele-
M. Comettanta pris part k la rédaction de plu-
sieure revues mnslcaln, notamment i celle dn
Siècle. Homme d'esprit et crfllque inatruit, Il
a su donner de l'intérêt aux produits de m
plume. Les ouvrages qui lui assurent une place
distinguée dans la Dtlérature sont: T Trois
aju aux Êtali-Vnis; étude des mœurs et
cotifuntes américaines, 1 vol. m-IB. — 1° La
Propriété Intellectvelle av point de vue de la
morale et du projrès; Paris, is&s, 1 vol. gf.
In.i8. — 3° BIttoIre d'un inventeur au dix-
neuvième aède. Adolphe Sax (le célèbre fac-
teur d'Instruments de murique ) : tet ouvrages
et ta luBet; Pari*, Pagnerre, IWO, 1 vol. gr.
fn-B* do 55S pages. — 4' PorlefeuUie d'un
musicien; Ihid., i vol. in-18.
COHl (GAn)ENcs), né II Civila-Veechla
en 1749, M fixa à Paris vers 17S4, et j M at.
laelié au service dn prince de Conli. En I7ge il
publia à Paris Six Symphonies à huit partiel,
op. Ii^quI furent bien accueillies; elles lurent
suivies de six anires œuvra, consistant en trios,
symphonies i grand orchestre, et six sonates
pour deux cors et basse.
COHMER (Frâuçois), fils d'un architecte,
eat né & Cologne, le 33 janvier 1813. Pendant
qu'il suivait les cours du collège des Jétoites , U
reçut les premièna leçons de musique d'un artiste
de cette ville, nommé L. Kuhel; puî« il deviat
élève de Josepli Klein. A l'Age de quinze ans
( IE7.X) il obtint la place d'organiste su couvent
des Carmélites, et |»eu de temps aprA« il entra
dans le cliŒur de la catliédrale. On j eiéciil»
>y Google
M troDTaitDn gn^acl à 3T<rix, iTecordieilre,
qui fui publié k Cologoe eu 1831. Peu de Utnpi
aprta, il pirtil pour Berlin, dini l« but de com-
pléter Mn instnctiim diai U raiulqœ : Il y
reçnt des lefont de A. W. Bach |iour l'orgua,
Ruivil iMcoundeHarx(ca)f. ceaoni) àruaiTer<
tité, et prit deg lefoiu de compoutian d« Run-
genhsgen. Cenatlre, qui dirigeait alora l'aee-
liénûe royale de dituit, le cliargea d«a fonrtioiu
de biblMbëciire de ret établiuemeat, où m
trouvent ua grand nombre d'aiivrei des conipo-
■iteiira dea leiziinH etdii-septième uiclei, qnl
proTienncnt de la collection rasiembtëe autre-
fois par Foikel ( voy. ce nom ). Pour la propre
initmctlon, Commer mit en partition une
partie dei plos beiui onvragei de ee genre, et
les publia en 1839, ea quatre c^iliienou Tolumn,
Mn« ce titre lHiuica sacra. Sammlwig der
JUeislerwerke dei tB", 17™, vnd 18"" Jahr-
hunderU ^Keaieil liea plus belles compositlont
de musique «ar.tée des l(i°, 17* et 18' tiMes) ;
Berlin, Bote et Bock, gr. ia-4°. l.e premier td-
lume renrerme un clioix de pfècet d'orgue dei
plus grandt maîtres ; le deuxiënie, dci menses et
motets de Carnaui , Cordans, Durante, Kabio,
Galtus, Gumpelzhaimer, Gaspard de Kerle,
I.egrenu,Lotti,Mutiolelti, Menegall, Palegtrina
et L.de Vittorla, pour des voix d'hommea, avec
une bu«e tbiltrte pour l'orgue; le troiaiÈmè
ToloDM contient de< hymnes, motels, autierinM
et psaumes depuis quatre voii jusqn'ï liuit, es
latin et en allemaml, par Calilara, Palettrina,
Legreoii, Jean Gahrieli, Léo, Alexandre Sear-
laUi, Jean Waltsr, Henri Scfailti, Miclul Prteto-
liua, Hammeraehmidt et Padielbel. Ea6n, on
trouve d(M le quatrième volume un choix de
diaots dasaiques pour vola de contralto tirés
des teuvres de Hœndel, Hisse, Pergolèse, Du-
rante, Jometli, LotU, Léo, Telemana et Roll.
U. Cnnmer reçut du roi de Prusse Frédéric-
GulllaDine m la grande médaille d'or pour
cette puMication. En tS43 il mil en musique, i
lademaodedeH. deHun^ldt, tes Grenouilla
d'Aristophane, et dans l'année suivante VÉleetre
da SoplKKle : ces denx ouvrages ont Hé e\i-
calés h Berlin. Dans les années iStt et 1S4&,
M. Gommer fut nommé membre de l'académie
royale dea beaux-arts de Berlin, A de la sociétd
HOer landaise de Rotterdam pour les progrès de
ta musique. Ce Tut aussi dans le niïme temps
qu'il refut na nomination de directeur du cliœur
de relise Sainle-E>lnii;e, et celle de proretseur
de chant t l'école royale d'Ëlisatwtli. En 1847 ,
il fonda avec Kullak ane société de musique.
Une dL'u\iïiiiu collection do musique socienne
avait été entreprise par cet artiste : die a ilé
publiée soos le patronage de la société de Rot-
terdam, et a pour titre Colleelio opcrutn mn-
iUoruM BatavammtxeuU XVI.Edidit Fran-
eixut Cotitmer; Majence et Bruxelles, Sclioll
isus date), gr. in-t°. Cette collection, doal
10 cahiers on Tolmne* ont paru jusqu'à ce jonr
(18&7), mrerme des compositions de Clément
(non papa), Willaert, Jacques Vael, Jean de Cli-
ves, Sébastien et CbrËtieo Hollaoder, ainsi que de
phisieura autres musiciens dea Pays-Bas qttiont
vécu dans le seizième tiitie. Une troisième col-
lection d'ancienne musique des dix -septième et
dli-liaitièiuf sièeleea été publiée par M. Gommer,
sonate titre de ConUca taera ; Berlin, Trautwsn
(J. Guttentag), 1t volumes. Homme d'érudition
et d'une grande activité de travail , H. Commer
a préparé plus de 30 vblumas de la collection ilcs
musiciens des Pays-Bas, et, parmi ws aiiliei
travaux, il a mis en partition plus de initia
messes, motets et psaumes. Ses propret com-
positions publiées consifilenl en I9c«liiers de
ctianta et de Ueder pour i, 3 et 3 voit, aiec
ace. de piano; Il cahiers de cbanls pour
4 voti d'hommes; 10 caliiers île punou»,
motets et messes pour 4 Toii dliolmnes;
B caillera de motets k 4 voix divems; environ
cent morceaux pour 1, 1, 3 et 4 vwx , insérés
dans divers recueils. Ses ouvrages non publiés,
maia qui ont été exécutés soit i Berlin, soit
en plusieurs autres villes do 1'AI1emagn>>.sant :
1° Der ZauberriJig (l'Anneau magique], oia-
toriu pour voix dliommes avec orclieslre,
exécuték BarllD en 1843, âStrelitz en iMâ.et
h ColoKnc en laso. — V Dcr Kiffnetuer (la
Querelle domestique), [tour voix d'hommes et
orchestre. — 3" Cinq mc«ses sulennelles pour
* voix et orchestre. — 4" Ooie niesses poor
4 voix et orgue. — b" Graduel , otrerloire et ré-
pons pour la semaine sainte. — G° Ouverture, es -
tr'actes, clioeurs et tiallets de la tragédie Clotildt
ilontalvl. — 7° Te Devm pour cImbut el-or-
diestre,eiéciitéparl'ac«démiede chaut, il Berlin,
en 184e. — 8° Domine lalvum foc et cantate
solennelle pour la même circouï^tance, en IHOï.
— 9' LesGTewnkUles d'Atislophane et VÉlecIrt
de Sopliocle, pour voix iPhommes et orcliestre;
10* Doom motets i 4 *oi\ et orchestre. —
il» Douze motels k 4 voix et oi^ue, — 12° Can-
tate de la Paasion, pour voix d'hommeset or):ue.
— lî° Grand nombre de morceaux pour diier'iea
solennités, toiiHà4 voix etorelie^lre. M Coiuuht
a été nommé en ISïO proresseiir de chaut au
colléxe Frédéric -Guillaume et an Colli'ge fran-
çais. Lu roi de Prusse l'a décoré en ISSC de
>y Google
GOMMER — œUFÈRK.
843
rordm rie l'Aigle ronge de qnatrièine ebsM.
GOHOLA (AncB), excelleat duotaur dam
le stjle d'égliie , naquit k iMletU, prèi de Ver-
cdl, lers 1709. il apprit la musique lona la di-
rection do ebaDoine Saltalli, fut itlaclid pendant
quelque lempi, comme chanteur, ï la cathédrale
deVercei, et deiiateaaolle chanoine t Varallo,
Ml U est mort en IB13. Il a laisaé en maouacrit
des meises et des moMs.
COMPAN (HoiWRi), prolMseurde liarp«
et Ti9lani>ta i Paria. On a de lai : 1° PMcet en
concerta poiir la harpe; Paria , 1779. — 1° Re-
co^l de petites pièces pour la harpe ; ibld. —
3" Méthode de harpe, <nt Principe» eovrfs
el clairs pour apprendra à jouer de cei
itutrument. On y a jiHnt ptutiean petites
pièces pour Vt^pIteaUm des principes , et
qvtelqaet mietteâ choliiei, avec aeeampa-
Sneme»t ; Paria, Tbomaaaii, I7S3. Compan
Tivait encore m 179S ; il était alors Tiolonitte au
théttre de la Paotomime nationale. On a pnblid
ïooe ioii nom une Petite Méthode de musiqtie ;
Pari», Frère.
COHPAAETTI (Aimai), physicien et
médecin, né dans le FrJoul^au mointd'aodl 1716,
mourut & Padone le 22 décembre IBOi. On a de
lui on ouTrage important sur raDatoinie de l'o-
reille, intitulé Observationei a7Uii<nnlcx de
aare Interna eomparatm; Padoue, ITH9, un
Toi. iu-4*'. Oe llTre a poar Imt de démontrer
que le aiéga de l'ouïe tt Iroure dioa le tabyriolhe
membramox de l'ordile.
COHPENICSCHehbi), constructeur d'or-
gues et compoHltear, naquit i Kordiiausen, vers
1540. J1 lut nn des dnquante^eui examina tenrs
Donunës pour la réc^tion du grand orgue de
Groningue, en 1696. Ses onvrages les plus
coDDus sont ; 1" L'orgue de la cathédrale de
Hagdebom^, composé de trois dsTlers, pédale
el qoerante^leDi jeui, terminé en 1604. —
2* Celui de l'abbaje de Riddageiihausen, i troii
Claviera, pédale et trente etnnjeux. Comme corn-
positeDr, il a publié : ChrisUiche harmtmla,
t» Shrea dea neu> erviehlten Baths des
ia73 Jahrs fn Erffardt, mit 5 Stimmen eom-
ponirt,\il2.
COMPENIUS (Isûe), organiate, Tacteur
d'orgues et dinsirnmenla du duc de Brunswick,
naquit icn 1S6D. Il vivait k Bmnanick vers
1600- Oit doit ft Prntorius des renseignemenis
«ur cet artiste et lur ws traraux. C'est de loi
que nous apprenons que Compentus aiait écrit
nn traité de la constmcKon dea tuyaux d'or^ne
et de quelquea autres parties de cet initrument.
Pnetorina promettait de ruetire au jour cet ou-
Trage, mais il n'a jamais |iaru. Le même écriTsin
dit (Synlagma ?nui.,t. II, p. 140} queCompe-
niut a inTenté un jeu de flûte en bois ( double
OAIe, doiflœlt) qui clianlait 1 la fois comme
Mut et comme q\iatre pieds, c'esl-i-dire k
l'octaTe, Ce Jeu se trouve ssaei communément
dans les orgues de la Tliuringe. Les orgues qoï
ont été conatniiles par Compenius sont : I ° celai
du cbitaau de flessen, composé de vingt-sept
jeox.en lufanx de bois, eonstrait ta \i\2, «t
qui rut placé en 1616àFrederichsbonrg, en Da-
nemarli; 1* le grand orgue de BDckebourg,
de qnartnte-faoil jeoi, trois claviers et pédale,
conslniit en tfllS; 3" l'orgue de l'église Saint-
Haorice, à Halle, cooslrailea 1S2&.
COMPENIUS tLocis), constracteur d'or-
gues, paraît avoir véen t Erfurt vers le milieu
dn dix-septième ttèele- En 1S49 il a fini l'orgue
de l'église des Prédicateurs, dans la même ville,
auquel on a ajouté pinsieurs jeux depuis lors. '
COHPÈKE (Louis), céKbre contrepoin-'
tiste , naquit vers le milieu du quiniième siècle.
M. I'abl>é Baini, citant ce musicien dans l'index
de ses Mémoires sur la vie et les ouvrages de
Plerlutgi de Patestrrna , le désigne sous le
surnom de le yormant, mais sans indiquer'
dans Ponvr^ sur quelle autorité il lui donne
celte qualification. Sans doule il s'est appuyé de
mais Je crois qu'il a été induit en erreur par
une nlmilitnde de nom, comme Je le reisï voir
lout à Fheure. Il est au moins vraisemblable que
Compère n'est pas né en Normandie , et qu'il a
vu le jour dans l'ancienne Flandre française,
car Claude Hémeré ( Tabell. chronol. decan.
Siineti-Q\Untlni, p. 163 ) et Colliete ( Mémoires
pour servir à l'histoire du Vermanilois, 1, III,
p. 159) disent, d'après des actes authentiques et
des registres anciens, que Compère lut d'abord
enlanl dé chœur â la eatliédrale de Saint-Quentin.
Le nom de ce mnsicien a donné lieu è beau-
coup d'erreurs. L'abbé BainI l'appelle s Loytet,
■ dette Compère, e îtw» Compère corne fi
formant. ' Kiesenelter semble hésiter sur le
nom véritable, car il indique dans foa Mémoire
sur les musiciens belges , couronné par tlnstilut
des Pays-Bas (p. 32 ) , et dans son ouvrage pos-
térieur intitulé Gesehiehte der evropmtsche
abendlxndltchen oder unsrer heatigen miujt
(p. ae}, le nom de Compère comme celui de
tïmille , el Loyset comme le prénom, taudis que,
dans ce dernier ouvrage (p. ia:i) , il indiqua d'a-
bord ceini de £a^iet, puis celui de Comjière(l}.
>y Google
Forkcl , qui m dil rïen de Compère , parle d'no
inaricien aomnié Loyset Piéton ( illgem. Ga-
ektekte der Xtult, t. Il , p. MB) , et coDti-
iMre Loytet comme le nom , et Piéton comme
un iobriqnet (I). Or Piéton ( Louia) lot un mn-'
(iclen né Tcre la fln do quiniième clèele, ou plolM
an commencemeat (loaeiiième, à Ben»;, en Ror-
mtnriie {voç. Piéton), et c'e«l loi qal t été
Héiigaé autreroii sods le nom de le tformant. An
«arpiiu, il ne peut j troir confaiion eotre lei
denx muticieDK, pour qui examine afec ittestioD
ce qui learoncerne; car Piéton est nommé ivee od
■ans BOD prénom Loyitt, dana tons lea reeudh
qui renferment quelqu'une de ua compotlUoni ;
et il e»l à remarquer qae le plai ancieti de en
recueil) e»t de 1&34 : les autrea TODt luaqn'en
l&iB, c'e»t-ï-dire trente iiu apria la mort de
Lojiel Compire. Ceit donc de celul-d que
Jeu Lemaire de Belge* a parli dans ces Ten
dn poëme de r^iu, terït avant Ifill :
lA unoa tooi de LojKt Cnmpèn
Il j a un demi-aiècle d'IoterTalle entre Com-
père et Piéton.
Quantau nom de Loytet, c'est le dioiiDiitir
de Lo;j (Louis), c'est-i-dire te petit Loua;
dénamtnaùaa d'amitii et de bienidllancc dont
on te aemit, fc l'égard de certaini arlistet,
etnnme on dlMil aalreroli dans les Pafs-Bas
^onneUn pour Jon ( Jean ), JoteUit pour JiMse
( Josepb ) , PierUn ou PiegerUn pour Pieyer
( Pierre ) ; ainsi Loyut ( le petit Louis ) éUit le
prénom de Compère. A l'égard de la dènomi-
natloB de if onKeur diob Compèn, qu'on trooTe
dans un manuscrit des arclilTe* de la chapelle
poatiBcale ( n* 43 ) el dans ptosinirs autres en-
drolls.OD ne peut douter que ce pe soilun)ea
de mets auquel le nom do muiciea avait donné
lieu. Ces sortes de plaisanteries étaient Tort en
usage au temps où Compère «iTsit. E.-L. Gerber
estropie le;prA)om de Loyset en celui de Losel, et
jijoiilecelui de^onuom, qu'il écrit âampsom .■
je ne wis od il a pris cela.
11 est è peu près lion de doiite que Corn-
pires été élève d'Okegliem (coy. ce nom), et
qnf F rnt le condisciple de Josqula , car CiM>
Isome Crespel , qui Tut ausû éMte dXJkegli^,
le nomme, dans sa DéploralUm nr la moit de
ce grand musidsn rapportée i l'article D«d-
an. ( VOf. ce nom. ) M. Cli. Gmaart, dan* •■>
«etlcet hlttoriqua lur la mailrU» 4e SOUU'
Qumttn, etc., a publié l'eitrait d'un aoeica «m>
vrage ininnsarlt, par QnaHin DeMoM, da-
qnel II rètolte que Louis Compère artUt eUeH
nn canonical k ta catliédnle de cette Tille , doAt
il fut chancelle»', et qull moamt dans cette si-
tuation , le 16 aoai ISIS. ( Vof. ha NoUeei ds
H. Gomart, p. 41 et 43 ). Tolci le passage :
■ Plus b«a et «saex proche de la parle du
■ vestiaire, ea rencontre ta a^Uare de U*
• Compère ( Loais } , chanMoe rt dianceUer ds
■ celte église, avec ces vers écriU (ooi t fea-
.• tour d'nae grande piem noire, qoj »oat^
qu'il est mort le 16 aoét tu» :
• A peu de distance de cette s
■ trouve encore contre le gros pilier de b cha-
■ pelle de Notre-Dame de Lorelte eetle ins-
■ criplion gravée sur une lame de eaivte :
Spitaphiwii iMdovici Compatrii gwndiM
cujut eceledm ceMrit cononieJ eanlori*-
• Et ici sont deux mainii jointes ensemble,
• avec ces mots : Comme à Compère (i). >
Tous les auteurs du aeiiiènie siècle a'uiriasal
ponrlouer le savoir qult avait acquis dans E^ ait {
ce que nous connaissons de ses ouvrages s'k-
conle svec tes éloges qui en ont été Taits. Mal-
lieureusement ces ouvrages «ont en petit «ombre.
Dans un recueil Imprimé k Venise par Petmed
dePossombrone, en IMl, et qui a simplement
pour litre MotetU XXXIII, on trouve dem
motets de Compère, avec d'autres de Josequin
{tie) de Prta, de Brnmel, deGaspar, de Gliiidip,
ToDt od pronn que r*r*ls *"^
^lii de Ciwpen ilul I
d>n> 1> pr«iil*
>y Google
COMPËBE -
d'Aletaadre Agricola et de Plaarol. Le» frai»
liTTe* de [BCoDectloD rtriuinH) Imprimte pur le
mêriM Petrucd , din« les annéei.laoi i 1503,
m» le litre Harmortice MutUe» Odhecalon,
raiferme aotsi det compotitkMu de Compère. Le
unnl et exact M. Anloioa Sctamld, coaumleur
dels tribliothèqiw Impériale daVieDDe, «donné la
itescripUon dél^lMe et le conlenn du troiaiètae
IItiv de ce recueil dans ton odTrage intilnlé Ot-
<avlaiiodeiPeCraeeidaFouonU>rone.Oaj^oit
(p. 37 et Hii*.) qiie le U*re ( pour titre Canti
C. N' eentochtqwanta. Denscei cent cinquante
rlianls, loua k quatre «oix, on tmove ceiii-ci
(le Compère : 1* Utme playsante ^llete;
V Mtmpère madone mari; 3' SoifHe da ciel,-
4* E vray Diett qu« paynt. Les deux, premier*
litres de ce pfédeux recueil , kingterapi incon-
nufl, ont M rrirouvé» récemment par h ■«•
Tant M. Gupiri (coy. ce nom ), de Bologne^ et
M. A. CatelanI en a donné nue très-bonne notice
<\ata)aGaaeUamiaicaiedlilitaito.{Yoy, Ca-
TEuiin.) Dana le catalogue du contenu de cea
liTTea', on troure nenr morceaux de Compère k
•inalre *o)i et hoft h trole Toii. L'OrfAecotm rw-
terme donc vingt et nne eompositioii» de Compère
qui aa 10 trouTenl pia ■ïllenri.Lequatrièmelirre
<te» cbanti originaux connus sous le nom de Frot-
(oie, leiqnela aont presque tous compasé» par
de» ttaliem, renferme dnox pièces de Compère;
ce qut semble Indiquer qu'il arait visité Venise
dana s* Jeunesse. Ce quatrième litre, publié
h Veniae par Petnicei , lans date , maii en
iao4 on IMS anplusUrd.apour titre Sfrom -
boUi,Odt,FnUolie, SonetU, etmodoiecantar
versi lalM e capliuU. Lttro quarto. Lee
ftièce* oompoaëea par Compare sont ; 1° Che
falaromaei«a,-i'ScaramaUafalagatta. Lee
Fragmenta mluantm pohiiès par le même Pe-
Irucd , petit in-t' obi. (s. d.}, contiennent nn
Asperge» me, k quatre Toix , et nn Credo de la
fnesselnliluléeAfonp^re.égaletiientàqnatreToix,
composa par Compère. Le Iroisième litre des
Mofelli de la Coroiia, imprimé par Petiucd à
Toneombrono en 15i9, contient le motet ; 0
bone Jem, Ulvinina oculos, tout le nom de
/.oytet. H. Antoine Sthmid pense que ce pré-
nom iodHiiie Piéton ; mais, par lea motih dont il
esl parli^, il «1 plus traisemblablo que le mor-
ceau appartient à Compère. Enfin nn recueil
lie motets è trois toIi iatitoU. Trlum vocum
Canliones cealum, etc., et publié k Norani-
berg , en 1541 , par Jean Petreiui , est (orme
de morceaux composte par Lojwt Compère,
Moiilon, Laurent LemUin , ArtMld de Bruct,
Ant. Dititis. Henri luac, Sampsom,- Benoit
Duds, Waltber, Georges Forster, Adrien \Vil-
CONCEIÇAM S45
laerl, Josquin, Clément Jannequin, Jean Gero, elc.
Le Tolume manuscrit des archites de la cha-
pelle pontificale, coté n" i2, renrerme ( p. 7S et
■ultantes) nn motet i cinq toix, composé par
Compère sur des paroles diflérentes aux dlTetses
parties : le ténor et le deuxième contrallo clian-
lent: Fera peuinta devoravit filium meum
Joieph, pendant que le soprano, le premier
contrallo et 1* basse Tont enleodre des ters sur
les querelles du pape Jules II et de Louis X(l,
roi de France.
Le manuseril prédenx qui appartenait k Gu il-
bert de Pltérécourl , et dont il a été Tait men-
tion aux articles de Bnsnois et de Caron ( voy.
ces noms), contient pla^ieurs pièces de Com-
père, que l'auteur de cette Biograpliie a misée
ta partition, pour faire partie d'une collection
de moDumenlB des premiers temps de la mu-
sique harmonique.
COMTE [ AitToiNE le), maître de uiiisiqua
des églises île SalDle-Marie et de Sainl-Hartin ,
àMar)e,vers la fie du dix-seplième siècle, •
publié : Hissa quinze voeilrus ad imltatlonem
moduU : O titnm ineflabilem ; Paria, Cliris-
toptie Btllard, 1SB5, In-fol.
COUTE (ADcDstE),malliëmaticien et fon-
dateur de la doctrine du potUivUme, est né k
Montpellier, le 11 Janvier 1798. Admis k l'École
pol;Ieclm1que en igll, il ; a lait de fortes
élniies mathématiquts. Depuis 1832 jusqu'en
1S4B il a rempli dana cette école lea fondions
de répétiteur d'analyse, pois d'examinateur des
candidats pour l'admission. L'examen des tiiéo-
ries philoeophlquea et aodallstes de cet esprit
dtslini^ié n'appartient pas k cet outrage.
M. Comte n'y trooTe ta place que pour le*
ContUtératbmt générale* tar l'acmutlque qni
font partie de son Coan de philoiophfe post-
ffiv( Paris, 1S3!> et années suit., fl toluines
In-S*), et qni se trouvent dans le lame tr,
pages &9S-B3T. Cet aperça général de la science
renleniie des tues originales qui ont de la
CONCEIÇAH (Pmumt da), moine por-
togal», né k Lisbonne, téciit dons un couTeni â
aiècle. La Bibliothèque du roi de Portugal possé-
dait de* VUhaneieo» do taeramenla e Kàtal
de sa composition.
CONCEIÇAH (PinuiE da), clerc léguller,
né k Liabonne, fut k U fois bon poète et com-
positeDrditllngne.il est mort le 4 janvier 1711,
kpdnekgéde vhigtel unans. Machado (Slbl.
Lutit., 1. III, p. M») donne la liste soivante de
«es GompoattlanB : 1" Maslca a i eoroi. piKir
une comédie. — i* Loa eom miuiea a 4 voies
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CONCËIÇAM — CONFOITO
— 3« Vilhaneicas o 3, 4 e 8 voxi. — i- À ce-
tera , e 6olfa de hum vilhancico. — 6° /n
«r«» ftrael de Egypto a 4 voztî, fundadM
lobre o CoTUo^kao do metmo ptalmo (/«
erlitt Iirael , i qu»lre toÎï , sur le pUin-cbaul
de C« pMUIDI!).
COniCEIÇAH (NoHO da], mohM portugata,
né i. Lisbonne, étudia te musique i*ec succte
dus sa jeunesse, etdeTint mallre de ehapelle
de son Muient ï Coîmhre, où il rat itMrl en
1737. On j consetTe en manuscril ses composi-
tions, qui coDsistent en bjmnes, motets, psau-
CONCILIAIII (Cbules), chanteur iiabile,
ne il Sienne en 1744, dibula sur le ttiUlre de
Veni«e, ei «nt bientôt une brillante léputa-
tion. En JTeS il puu an senice de te cour de
BaTiire, mais il j resta peu, ajant étA incité
par Frédéric II, roi de Prusse, à Taire partie de
sa cliapelie. Il virait encore en ]8n, et babitait
une jolie maison de campagne près de Cliarlot-
tenbourfi, où 11 aTail rassemblé une tort belle
bibliotttèqua de musique. Les qualités qui dis-
tinguèrent cet artîate turent une belle mise de
voin, une grande légèreté, et surtout un trille
admirable.
GONCONE (Joseph), proRsseur de chant
et compositeur, est n£ k Turin vers ISlO.ety
a bit ses éludes musicales. Le premier oaTrage
qui le HlconnaKrt Tut un opéra intitulé un' Epi-
todio dt S. MtcheU, représenté ï Turin en
183e. L'année suivante U. Coacone s'établit à
Paria, où il se livra i l'enseignement du cbanl.
Il y a pnlilié : 1° Comteae et Bachelelle, duet-
tino pour 2 sopranos avec piano. — 3° JadUh ,
scène et air pour mezzo sopnmo avec piano.
— 3' La SaniTt de lait, doetlIiKi pour i so-
pranos avec piano. — 4° Cinquante leçons de
chant pour le mtédiam de la Toii; Paris, Jti-
cbault. — i° l£ierclces pour la voix avec piano,
faisant suite aux Cinquante leçons pour le mé-
dium delà voix; ibid. — e° Quarante nouTeltea
leçons de cliani spécialement composées pour
basse ; ibid. — 7° Quinze tocbIIscs pour sopra-
no, serrant d'étude* de perfecUonnemenL —
V Qninw Tocallses pour oontfalto, servant d'é-
tudes de perfectionnement. — i" Det mélodies,
des ramances, etc. Après la révolnlion de i^g
M. Concone est retourné dans sa patrie.
CONDILLAG (Enanns-BoimoT de), abbé
de Hureaux, pliilosophe distingué du dix-bai-
tjème siècte, naquit k Grenoble en 17i&. Ajant
été nommé précepteur du duc de Parme, petit-
flls lie Louis XV, il écrivit pour son élève son
Court d'éiMde», l'un des Ibodementa les plus
solides de sa répulalion. En 1768 il mt refu à
l'Académie rrançatse, Ji la place de l'abbé d'OEivet.
Il mourut daoi sa terre de ï'iux , près de Beau-
gency, le 3 août t7S0. Dans son £itaj lur l'ori-
gine da coHnaiuancei hnmaiTies , il tmite de
l'origine et dei progrès da langage et de la
mtuiqiit, 3' partie, § ï. llilier a donné une
traduction allemande de ce morceau dans «es
Koticet et exlraib turla «uuiqM, amtée 1766,
p. 369. Ce que dit Condillic coocemanl la ransi-
que prouve que les nwilleurs esprits peuvent
s'^rer lorsqu''ils parlent de ce qu'ils igpo-
CONESTABILE (le marqui* Jsaii-Cun-
Lts), amateur distingué de musique, écriTain
élégant et membre de plusieurs académies, né
k Péroose ( Pemsio ] , vers 18H, «'e«t lait con-
naître d'abord dans sa pairie par diveta écrits
étrangers il l'objet de ce dictionnaire. Il est tHé
ici pour les deux ouvrages suivants , ot ae font
remarquer l'esprit de critique et l'agrément du
Etjle : 1° Vila di lSleeoU> Paganini da Ge-
nova; Perugia, tjpograpliïa di Vîceiiia Bar-
lelli, isai , 1 vol. in-8° de 317 pages. — 1* Ao-
titie biograUcke di Batfoitari Feni, mtt-
fteo eel^tralUttaio , eoinpilalo da, etc.; Pc-
ngia, iTpographte Barielli, lB4B,in-r de le
pages.
CONFORT! (JGikH-6u>Tun),CMBpositear
italien, élève de Claude Uemlo, a publié en
1507, à Venise, in-t* obi., son premier omtfd
de madriganx à cinq voix. Ces renseigMaMBlE
sont les leals qu'on ait sur cet artiste.
CONFORT! (jE(N-Loc),né ï Hilelo dans
la Catelxe, vers l&eo, fut admis k la cIm-
pelle ponliflcale de Rome le 4 novembre 1&91,
en qualité de cbapeteia ehantre et contralto. On
a de lui : Fouagi topra MU U saUHi Ae or-
dinariamente eanla la taxta CSiôia, ne i
vetperi detla dotniniea, e ne i giomi fu-,
tivi di ititlo r atMO ; eon U hoMm totto per
sonore, e eatiiare cen orgatu>, a co» aliri
ttromeiUt ; in Venctia , appresso Angdo Gardnno
fratelli, tS07, ln.4*. Rien de plus ridicnle que
l'usage, d 'ai llenrs ancien, d'omeraente multiplia
snr le chant de l'Église, dont ce recnalIcMmit de»
exemples dans les psaumes de* dimanclie* et
(Mes. Cet nsage devint surtout général an eom-
mencement du dix-seplibnM siècle.
CONFORTO (AHTOU»), habile Tiolooide,
naquit dans le Piénont en 1743, et fut éjév« de
Pugnaoi. Lorsque Biiroej passa k Vianœ, «■
1771, il j trouva dHifarto, qui j était établi. Ce
virtuose a laissé en manuscrit deux mrrree de
sonates pour le violon.
CONFOBTO (NH»iAs),CDnipMiteiir dr»-
inaliqiic , ne en Italie, se fixa k Lnndres vm
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COHFORTO — CONRADI
:nj
17ï7, et jr fit Tcpréwater an opéra intilolé Antt-
fono, qal eul doaze repréwDtatioaB.
CONINGK (Fbuqoi» de), piknUte et com-
positeur. Dé le 20 UttIh IBIO i Ijebbeli*
(Flindre orientale }, a étudié les élément» de la
moBiquB et da piano k Gand. Pli» tard il s'e«t
rendu ï Parla et j a reçu des leçons de Piua et
de Kalkbrcnoar. Fixé k BruMlle* ren 1833, il
a'j est lÏTTé t l'eoHigDeiMnt du piano, el J *
pablié on Court d» piano d'aprèi un luw-
veatt iftlème d'étvde, qu'il a dédié au roi
Léopcrid. On a gravé de la composition, k
Bnreelles, beaacoDp de morteaui de piano dam
les rorcnet en uaige ï cette époque.
CONRAD , moine bénédictin an nioDastire
de Hirscbaa, Ter» lua, Tut ptiiiosophe, rhéteur,
poète et musicien, autant qu'on pouvait rèlre
de son temps- On ■ de lui un traité de Utaica
et dlfferentia Umorvm, iib. 1, dont on trouve
des copte» nunuscrite» dana ptu£inirs bibJio-
thèquei. {Ytd. Trilb. in Chrim. Hinaag. sub
un. tOSI, p. 90 et al.)Farkel et Lichlentlial
ont fait par erreur denx aiiidea d'un seul en
dletingnant Conrad du diocèse de Cologne de
Conrad de Hincben, et leirwié de Musica et
differentia (oiutrum de celui qu'ils client
sous le Ulre de Mvtica et tonii.
CONRAU DE UURE:, chanoine et pre-
mier cLanteur de l'égli»e principale de Zoricli,
vivait vers l'an 1274. Gesner IBM. Univ., et
d'après lui Possevin (Appar. taeer., p. 382),
client UD traité de Utaica dont ii était auteur.
Cet oDVrage n'est pu connu aujourd'liui.
CONRAD (fiuTnoLoni ), Jésuite, profeueur
de inalltémattques i l'uniierùlé d'Oimùtz, vers
le milieu du dii-ieptième siècle, 4 (tit imprimer
une dissertation intitulée Proposttione* phyti-
co-mathematie* denalwatoHtj Olmâti, 1641,
CONRAD (JEUi-CnaisTOi'HE), D^anigte i
Eisreld, dans le ptj» de Hitdbourghausen, a Eait
imprimer il Leip«icli, en 1772 , deux, auite» de
préludas pour l'orgue. Ce sont de Iwas ouvrages
dan» la manière de* anciens organistes aile-
CONRAD (J.-G.). On a tous ce nom un
livre qui a pour titre Beltrag atm Gesangt-
Dtterrieht in Ziffem, ois Prob« ehtar Ltieh-
t«n Betiafferwtg ( Estai aar l'enseignement
Uu cbant par cliirTiei, etc.) Udisen, Goedscbe.
Ce musicien a piibltéansti cbex Breitkopr, i
Leipaick , un recueil de préludes ttdie» poor
l'urgiie.
CONRAD (CaisLsa-ÉDOoiKD), coa]|>o«itear
ainaleur è l^eipaick, né le U octobre 1811 è
SpalinHJorr, près de crtte ville, s'eit Tiil con-
natlre par divene» composition» exécutée» on
Kprésentée» depuis 18J8 jusqu'en isao. Eu IS38
il } a donné, une onvertore k grand orcbeaire
exécutée dani le» concerts du Cevandhaus.
L'usée auivaide il r a hit entendre l'ouverture
d'un opéra intitulé Aleruj; ea iOU, une (loisième,
qui avait ponr litre les Dioseures , et en 1847,
une quatrième, celoi deParIfina. EniaiBl'oijéra
de Conrad intitulé der- Schvllhela van Bem
(U Maire de Bem) a eu peu de succès. Die
WMer wm Wettuberg [ les Femmes de Wtin»-
bonrg), son dernier oovrage dramatique, a été
mieux accueJIIL 11 a pnbllé plusieurs muira»
pooT le {Mano , des polonaim, et des Lieder.
Conrad est mort k Leipeick le 2S août 18^8, I
l'âge de quarante-»ept ans.
CONRADl ( JauMiBORGBs), maître de cita-
pelle i ŒtUngoi, vers la On du dix-septième
siècle, fut un des compositeurs qui firent en-
tendra les premiers opéraa allemande sur le
tliéfttre de Hambourg. Ses prineipanx ouvrage*
sont -■ i" Ariane, en IS91. — 2° Dioçène, 1691.
— S'tlwtta PompUivf, 1691. — i'Carobiê
MagHVi. issi. — &° JenuaUm, première par-
tie, 1692 6° /enuaiem,deniièoie partie, 1692.
— T Siffttiaond, 1693. — B'CenJerintJ, las3.
— 9° Pygmalion, 1693. Le stjle de ce musicien
est lourd ; et ses mélodies sont sans grtce : ce-
pendant MattUeton auore (dans la vingt-
deuxième méditation de »on Mvtkk. Patriol.)
que plusieors de se* opéras ont obtenu d'écla-
CONBADI (H'^), célèbre canUtrice alle-
mande, fille d'un barbier de Dreade, naquit vers
1&8?. Elle brilla tor le IhéUre de Hambourg de
1700 i 1709, et cbanta ensuite k Beriin dans
deux opéra». En 1711 elle devint la femme d'un
noMe polonais , nommé le comte Gruiewski , et
quitta le théâtre. Hatthesuu a parlé de cette
cantatrice avec beaucoup d'éloges sons le rap-
port de ses faculté» lulurellea, mai» ii assure
que son éducation muiicale était k peu près
CONRADl (Adciitb), compositeur, est
né à Berlin le 37 Juin 1811, et a étudié l'bai-
monie et U composition aous la direction de
RoDgnliageD. ( Voy. ce nom.) En IS43 il fit
exécuter dans cette ville une symphonie dans
laquelle on crut remarquer d'beureusee disposi-
tions. Tnds ans après, il a pris part au concours
ouvert k Vienne pour la compositiou d'un ou-
vrage de ce genre, et } a envojé la partition
d'une symphonie qui a obtenu une menlioa ho-
norable. H. Conradi a fait représenter k Beilin
en 1847, Rvbeiafii, opéra romantique qui a en
du succè». App.Id k StetUu, en 1649, comiue
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343
CONRADI ~ CONTAHT DE LA MOLETTE
maître de chnpelle, II ■ ibtnilDnDé Mlle posltioD
dATix r>anée suWante pour la place de chet d'or-
chestre au Ih^tre de Kanigitadt, 4 Beriln, qu'il
qaitia auKi poar occuper des potitlon» letn-
blablei à Duueldorf, paii k Cologne. De retour
à Berlin en |g5S, il y ■ dirige l'orchMtre du
pElit tliéftlre de Kroll. En IBiS, Il a donné dans
ivlle ville un neeand opén intitulé Jfiua, der
Mzle Maurerfiint (Mhu, dernier prince de«
Maiirei). On connaît de Ini G symphonies, def
ouverture* , des quatuors de Tiolon , et surtout
une immenae qnantilé de Lieder, de danies et
de potkas ponr le piano et pour l'ordiestre.
CONRING (HEiHjiN), iiTaot diitlngné, raf-
dircin célèbre , profesMur Je droit ciiil et poli-
lique, philologue bablle et historien, naquit à
Tlordenen Oilfrise, le 9 noTemlnv IGM.£nlG31
il fut nommj prolessenr de philosophie nalarelle
à Hetm<ladt. La reine Christine do Suide l'ap-
pela k Stockholm en IBso, avec le titre de son
mMedn et de son conseiller. 11 fut snccessive-
inenl honoré des bontés de Char les -Gustave, nA
deSutde, de Louis \IT et de r«n)pereur d'Alle-
magne. Il monrat le II décembre 1681, igé de
BoiKante-^uinre aos. Ses œuvres ont été recueil-
lies par Jean-Giiillaume Gœbel, et publiée* en
17:0, k Bninswiek, en 7 vol. In-tol. On trouve
dans celle collection beaifcoop de remeigne-
menls suris musique, et pariKDlièremenI anr
celle des ancteos, dans un grand nombre d'en-
drotli du t. III. On peut en voir Tindleallon
dans la LUIéralvre de la musique de F>rkel
(ÀUsrm. Utter. dfr Matik, p. e^, et dans l'on.
Trage de Hattberon intitulé Grututlage eJner
EkrenpfMe, p. 39.
CONSALVO (T.),*nrien élève du Corner-
TBtoire de la pielï, i Naples, a publié des
principes de musique, auivig des régies d'accom-
pagnpjnentdePeDaroll, sooi ce titre : £a Teorla
mvticale, compraevi ancara le ritiomaie re-
gole pel partiTnento delcH. naettro FenaroU,
corredate di onnotaxiont; 9*jAts, iSH.
CONSILIUH (JACgvRir), musicien français
qni vivait danx la première partie du seiilème
■iècle, est oonnu par quelques motets et des chiO'
sons qui ont ëlAInséréea dans les recueils publié!
. de ion temps et particullèremeiit dans la pré-
ciriise collection de motels Imprimée k Paris
ches Pierre AHalngninl , d« 1519 ï 1&S7, la-4°
obi., gothique. Les livres septième, hnillème et
onijème, contiennent les motets à cinq voix fn
nia die, Cum indueerenl, et Adjuta tue Do-
mine, de la cornposition de Consiliam. On trouve
auvi des inolela de «a compositioD dans tes re-
cueils iniiiuléx ■■ Seltelit^mx nec non famlUa-
riuima: cantiones, ullraeentuiaetc; Ka^n\K
Vindelicornm, Helelilor Krfeastdo eicade-
bal, 1^40; Canlionej septem , tex cfguingue
eocunt, publié par SalUinger; Augustn Vlndn-
llcorum, Helcbior Kriesstein, IStSiPfoInionim
leleetorum a prxttoutiKtmis «iVilcU in\ar-
ffionioj qualftor tnt jtiJngue voevtm red€tc-
forufn,- Norimbergs, apod Jotun. Pelreiom,
15iSi Tertlv* lOier cttm gwofuor roclbvs;
Lugduni, per Jacobum Modemom de Pia-
guento, 1539. Enfla on a de Consilium un
lÀvre de dtmeeries à fir parties, publié par
Pierre Attaingnant ( tog. ce nom ) , à Paru,
en 1M3, in-4* oU. Il y a Itea de ooire que le
nom sous lequd cet artiste est connu n'était pas
le aien, et que, lulvaut un usage assez tréqiicnl
du temps où il vécut, on a latinisé celui qui lui
appartenait réellement.
CONSOLI (TuoHkS), sopranisie, nék-Boq»
'ers 1753, fut appelé en 1775 à la cour de l'é-
lecteur de Bavière pour j chanter Topera séria.
En 1777 il obtiDl un congé de six mois pour
faire un *ojage en Italie ; mais, le prince Uaii-
milien III étant mort dans la même anaée, tons
ses engagements se trouvèrent rompus , et le
prince Charles-Théodore, successeur de Pélec-
t«ur, congédia Consoll de son service. II résolut
alors de se Hxer i Rome, et fui admis comme
clianleuf ï la chapelle Siitine. 11 vivait encore
en 1808.
CONSTANTIN, violon de la mnsique de
Louis xni et roi des ménétriers, fiit un artiste
habile pour le temps oii il vécut, et composa
des pîèce.s i cinq et six parties pour le violon ,
la viole et la basse, qui ne sont pas dépounnet
de mérite. 11 mourut k Paris, en 16&7, et eut
pour successeur Dumanoir, dans sa cliarge de
roi des ménétriers.
CONSTANTIN ( . . . ), ancien chef d'or-
chestre de la danse un jardins de Tivoli, s'est
fait connallre par un grand nombre de cahiers
de conlredanses ponr orchestre complet, en
quatuors, en trios, etc. On a aussi de lui d«<
valses et des contredanses variées pour violon
seul. Tout ce que ce musidea a écrit ou arrangé
a été gravé * Paris.
COKSTANTINI (Fabio). Fojr. Ctm±-t.
CONSTANTItlS f B*iuiAaiNu« ), composi-
teur sicilien, qui vivait au commeoceineot du
dti-septième siècle, a fait imprimer plusieurs de
ses pièces dans nu recueil intitulé : In^'di LuMi,
Palermc, leOJ.
COiliITANT DE LA MOLETTE ( Pbi-
Lii^ DOl, naquit à la caie Saint-André, le 19
août 1737. Avant obtenu le degré de'dorlcur en
théologie en i7g&, il hil ensuite nommé vicaire
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CONTANT DE LA MOLETTE — CONTl
SJ9
gteëral Jii dioc^ de Vieaae. Il périt Tictime
de I* rëTolution, en l'93. On ■ de lui : Traité
nr la poMe et la nuutqve du Bébrevx ;
Pirïi, 1781, ia-lS; on f rage, qui ne mérite
iucmie eiliiDe. Forkel el LIclilenllial u «mt
rraropéi snr le nom de cet aatear ea'éeriTinl
CoTitlanl.
CONTANT D>0RV1LLE ( Ai<di£-Guil-
Lxbhb), lutenr dramatique, romancier el com-
pllaleur, né à Paria en 1730, eat mort dans eetts
tille, au comioencenwDtdn divneuTitme tiède.
Pemii ses nomiireiix onrrages oo trouve celui
qui a pour litre : Histoire d» l'Opira bouffon,
contenant le> Jugements de toutes les pièces
qui ont paru depuis sa naissance jusqu'à ce
four; AuMlerdam el Paria. 17SB, m-n. Ce livre
ne porte pa»de nom d'autenr.
CONTl (AncsLO), né k Afersa en 1603, a
publié à Venise, en 1B34, un litre de meuee à
dnq voix; trots livres de roadrigaiit à quatre
voix, en ie3&-1633, at un livre de nMtela ite>
puiA dpui jusqu'à dix voji, 1C39.
CONTl [FHAiçoiB), Gompoglteur diitinguéet
l'im des plus hahiles tliéorbistea qui aient existé,
naquit l Florence, dans la seconde moitié dn
dix-scptièniB sitele. On ignore où il âl sea éludes
musicales, mais 11 paraît qu'elles tiirenl bien di'
rigées. car 11 écrivait avec âégaoee, quoiqull
manquU d'invenlIoB, et qu'il se boriiil i imiter
le sljrle d'Alexandre Scarlatli. Cette opinion,
concemaat la musique de Conti, n'est pas celle
quia été émise par quelques écrivains allemands,
notamment par Scbniiet Gerber; ces auteur* lui
iTConDaisSQil un génie original et l'accuBent
même de trinrrerle ; mais je n'ai troQvé aucune
trace de cette originalité dus I* parUllon de
7«ieo <n Crela, ni dans les aira de (I Ftnto Po-
tieare et de Clotilda, que Je poasède. Ces aira
aoBt exactement calqués ïur ceux de Scarlalti.
Conli se rendit à Vienne en 1703, et j entra
dans l'orchestre de la cbapelte impériale, en
qmlItédeUtéorUste. L'empereur, qui aimait son
talent, le nomma pen aprto compositeur de sa
chambre et vice-maltre • de sa cbapelle. A la
mort de Ziani, es 1713, il devint titulaire de
sa place. Qoaoz, qui entendit Conti Jouer du
Ikéorbe ï Prague, «n 1723, dans l'opéra de Cof-
Imua e Forteaa, parle de son talent avec ad-
miraHan. Son opéra de CloHlde fut Joué i
Londres en 170t>;an ignore s'il se rendit en
cette viUe pour le fïire représenter, ou à I'od-
vrage avait été Joné précédemment à Vienne.
Quoi qull en aall, celte eoAiposilion tut suivie
de beaucoup d'antre» qne Conti écrivit pour ta
cMir Impériale. Parmi ces productions, on cite
«urtont iciJon CAfirioffe comme empreint d'une
originalité reioarqnable. Cet ouvrage, Induit
en allemand par Millier, lut joué à Hambourg
en 1713. On dit que le auecès de cstte compoai-
tion eicila la jalousie et la baioe de Hatllteson
contre Conti, et qna c'est à ntte cause qu'il faut
attribuer la pnblicatioa d'nne anecdote inaérée
dans le Parfait naOre de cbapelte de cet
écrivain (1), el dont on conteale aujourd'liui I*
réalité. Void cette anecdote telle qu'elle est rap-
portée par Matlbeaon, d'aprtt om lettre datée
de RatisbooM, le 19 octobre |730.
Une dhcusaion a'étani élevée entre on préire
sécnlier et Conti, eeini-d lut laenlié d'une ma-
nière grave par l'homme d'Eglise, et se vengea
par nn sonfllet. Le dergé, ajant été saisi de
cette alTaire, condamna le compositeur à faire
amende bouorahle * la porte de l'église cathédrale
de Saint-Etienne, pendant trois Jonn. Quoique
l'empereur (Cbarles VI) eût de l'attachement
pour aofl maître de cbapelle, il n'oaa point an-
nuler cet arrtt; peut-être ns CTOjrait.tl pas en
avoir le pouvoir; il se borna k réduite t one
seule séance la slaliM k la porta de l'église. Ir-
rité par l'hnDÛliation qu'il snbisaail, Conti em-
ploya le temps c|u'ir passa sur le* marcha de
reecalier de Saint-Ëlienne è vomir des injures
contre tes Jugea. Cette seine scandaleuse le Gt
condamner k recommencer l'épreuve, le 17 sep-
lembresuiTanl(i73D], revêtu d'an dbee, eten-
touré de donze gardes, avec une bûche dans la
main. BienlAt après, un arrêt do tribunal civil
le condamna k pajer au dergé une amende de
mille florins, k un em prison nentent de quatre
ans, et k être ensuite banni de l'Antrlctie. Ceux-
qni ont rapporté celle triste histoire, d'après
Mattlieson, ajoutent qu'on croit que Conti mou-
Gerber a essayé, dans son IVouveau Diction-
naire des musiciens, de révoquer en doute l'a-
necdoledout il s'agit ou du moins de la mettre
sur le compte d'un fils de Conli (ieune liomme k
tète Iblle, dlt'll, quoiqu'il ne soit pas prouvé que
Conti eût un fils), et il s'appuie de l'aulorilé de
Qoaniel de Beicbardt. Selon lui, Maltheson
n'avait pour garant du fait que ta lettre dVin
jeune étourdi de Ralisbonne, et ne l'avait recueilli
que par ttaine contre le mnsiden italien. L'au-
tenr de l'article Contîfia Olelionnalre universel
de muslqve, publié par M. SchilliDg, copie en
partie edui de Oerber, et ajoute que des écri-
vains imprudents, au nombre desquels figure le
rédacteur de la Sewe mvtleale, ont emprunté
ces /oAle» tcandalmues au livre de Malthe-
son. Ced oblige l'auleur de cette Blograpliie
(t) Dtr f »ia«Hn«M CmtUmtttttr, f. m.
.y Google
d'eiarainer de qiiel edié sont lu probabiHU*.
WaUlier a pobJii ma lexique île masique en
1733, c'e«l-Mira deax ans iprto l'éTénemsat
indiqué ptr la lettre écrilede Raliiboene, le 19
octobre 1730; il m'en parle pas à l'article Conli
, maii il aTOue que les dentier» m-
qu^l a eus aor cel artiste renoD-
Irai k 1717, et qu'il lea a pidté* dans un alma-
Dacb d'adreues de Viesne. Ze Parfail Madré
de cht^elle deMaltlieson a para e« 1739; neuf
années seulement s'étaient écoulées depsis l'é-
Ténenent rapporté dans cet ouTrage. La plupart
des iniis de Coati Tiiaiiul sana doute encore;
cependant aucune réclamation n'a élé faite i
l'apparition du livre de MattlicsoD; tout le DMnde
a gardé le silence sur un fait ai extraordinaire,
et ce n'est qu'en I7i2 que fut publié I'outts^
(le Quant sur la fldle, oi se trouvent qndqoes
mots qui semblent contredire, mus d'une ma-
nière indirecte, Panecdote da Parfait Ma&re do
chapelle. A l'égard de l'aatorité de Reichardt,
elle n'est d'aucune valeur, car il écrivait «viroB
soixante-dix ans après l'événemeat. HalUtesoa
était sans doute d'un caractère jaloux, maU il
ne peut être accusé d'avoir, dans cette oflaire,
•coordé trop légèrement sa confiance è de faux
reosetgnements, car la lettre fut écrite en 1730,
et il ne la publia que neuf ans après. S'il n'avait
pas eu la certitude alors û'Ok bien Informé,
il se serait ûposé è passer pour le plus impu-
dent de tous les honunes. Il est bon de retnar-
quer encore que Quani a eu le tort d'attendre
trop tongtfoips pour démentir le fait, et qu'il
ne l'a pas fait d'une manière explicite. KuGn
n'Dubltons pas que Cerbar et te StcUonnoJre gé-
néral de musique avouenl qu'on ignore le lieu et
l'tlpoque de la nuirt de Conti; après 1730, tout
se taiisnr son sort, etcaaiieoce lur un maître de
chapelle de l'empereur et sur on artiste tel que
Conli est an moins singalier. Le lecteur jugera,
d'aptes ces renseipiements, de quel eOté est
l'imprudence des assertions.
ViNci la liste des ouvrages de Conli : 1° Clo-
<jU«, opéra sérient ;è Londres, en 1709. —
VAlba CorneUa; è Vienne, en 1714.— 3*/
Satiri in Arcadia, 1714. — 4" Teseo In Crela,
1715. — b' n Finto Pùlleare, I7i6. —a" Cfro,
17J6. — T Âleuandro Jn Sidone, I7Ï1. —
8° Don Chitdotte In Siéra Morma, 1719. —
9° Archelao, rt di Cappadacia, 17îî. ~- lo"
Moiè preserr)a/o, 17M. — 11° Pénélope,
1724. — lî" GriieUa, 1735. — 13° rsi/ile. —
li'Galalea viiidlcala — 15" iï Trtonfo dtlV
amore e deW amiel:^la. ~ 16" Moltetlo a
sopraïui toio, î viol, etmeert., a violoni rl-
pieni, 2 ob. viole viola di gamba e bauo.
— 17* Rantale ; Lonlanon^a del amalo bent,
pour soprano, cbsluinean, flOte, violon è aour-
dlue, Inlh français et clavedn. — ts* Cantate :
Cou piû hiei dl candire, ponr soprano, violons
et clavecin. — 19° Cantate : F<d ehe speme,
pour soprano, deux violons, viole et basse. ~
W Cantate : Qwmdo penso a cotel, pour so-
prano etclavecin. Lesarchives de mosiqiie du
princede Soodershausen contiennent un volume
mannscril qui renfenne vingt-six cantates de
Coati. Oa « publié' è Londrea : sonf/i in Ihe
Hetc opéra eall'd ClolUda ai Iheg arc perfor-
nted at the Queent théâtre. Suld bj J. Walih.
sans data (1710). L'ouverlare seule est gravée
en partition dans ce volume. Les airs n'ont que
la basse chiffrée avec lea lilauraelles de tIoIoub.
CONTl (lGii*cE-HiBiE),composllear née
Florence, fut oontemporaio de François, et
eoDme lui su service de la cour de Tiesme. Quel-
ques personnes ont cm qu'ils étaient frères;
d'autres, que Françms (ni le père d'Ignace-Harie.
On n'a pas de renseignements pour éclafrdr ce
doute. Ignace Conti a donné à Vienne : 1* la
Diilnaiotte di Bat, en 1718; — 3* Il GHuto ■
afJlilU) nelia penona dï Giabbe, 1736. On
trouve en manuscrit dans la bibliotlièqoe rojale
de Berlia (fonds de Poelchaa) les ouvrage* suf-
vants de U composilion de Conti : 1* OfFeitcdre
{Meditalfar}, i cinq voix et orgue, «n partition.
— 1* Cantate (en ut mineur) pont soprano et
basse continue (Dopo lantf e tante pêne). —
3° Missa prima {Speri^ in te), k quatre voix
acapella(io^' lonj. — 4° JfisiasecwKfafld-
Juva me), è quatre et cinq voix a capella
b' Missa terza (Sxoudi me) , i quatre et cinq
voix a capella. — e° Hissa quarta (Judiea me),
i six voix a capella.
CONTI [l'abbé Aim)iME),nÉè Venise, d'une
famille noble, en 1078, est mort en 1749, ï l'ige
de soixante et onxe ans. Il fut lié d'une -âraile
unitîé avec Benoit Marcello, vécut qoetqM
temps en France, puis en AngÛene, où il devint
l'ami de KeiftOB. Dans ses œiiTres posthumes,
Imprimées è Venise, en 17&6, in-4i>, tm trouve :
Disterlatione tuUa musica tmUativa; «Me
disserlation fait voir que Conti avait adopté
toutes les idées de Harcello sur la musique; Il
s'élève particulièremcot contre le chant d« lira-
voure que Farinelli et CalFarelli avaient mis h I4
CONTI (JoicniN), surnommé GizUello, du
nom de son maître D. Gini, fut on des plus
grands cbsnteurs dn dix-huibème siècle. Se k
Arpfno, petite ville du royaume de Nsples, le
IB février 1714, il subit de bonne heure la cas-
tnlioa i sût, comme l'ont dit plustènrs Uogra
>y Google
phes Halicnt, qu'une maladie devon eabnce edt i
ici]diicelteop<r*lioan*c«auire, K>ilqu«l«pw- '
wnté dtt «ea pueuti les eût dUenaïaé» à ipëco- |
ler^nr la mDiilatioodaleurairiiil.Qaoi qa'll ep !
Mil, jamah cet acte de dtpraTatlon n'eut de 1
plas beureox r^ltala pont l'art : tdix douté, I
pure, péD«tnu>te, ^ndue, jointe k DM expraa- i
aian naturelle, ft un aentimcnt profond du beau, j
tout se trouva réutii dan» le jeune Contî. Al'lge {
de liuit ana. Ma parentale GonduteirentàNaplea, i
et le mirent loiu la direction de leur oompa- |
Iriote Gizii. Cet babile proretteur entrevit au .
premier aspect tont ce qu'on pouTaît atteadre
d'un td élève : tl m l'attacha, la reçut dans «a
maison, l'altmenla gntulteaient et loi donna mi
$i>ina pendant aept anntes UHuteuttTea. Ce hit
l>ar reoomiaJManai pour sou matlra que Conti
prit le Dom de GiaieUo,
Le premier essai des talenla du rirtoow eut
lieu k Rome lorsqu'il n'était igé que de quiue
ans;aoBeucfte Cul prodigieux, et aa rëputatton
c'étenJit dans toute llUlie. En 1731 11 exdU le
|ilu» lit e^boi)«ia«me lorsqu'il chanta sur le
tbéllre de la mètne ville la DitUme et l'Ar- |
taterâe de Léonard deVind. On rapporte ï cette
occasion qne Cafhrelli, autre célèbre cbanleur, |
qui se trouvait «ion t Naplea, tjtai appria que
Giziiello devait chanter certain jour, partit
«n poste pour Rome, aBn de l'enfendTe. Arrivé
dana cette ville, il se rendit aa théltre et entra
aa parterre, enveloppé de aon niaotea» afin de
n'Être point reconnu. Aprte le premier sir cbanlé
par Giiziello, CaHartlIi saisit un moment où l'on
laiuit trêve aux apptandisaements et s'écria :
Bravo, àravisiimo, CisxieUo ! è CaffareUi
cke tel diee ; après qnoi il sortit prédpltimaient
et reprit la route de Naples. En 1733 et 1733.
GizBdlo ubanta à Naplea avec le ntme suctts.
TroUsiu après il partit pour Londrea, où il était
engagé pour le IhéàUe que UMDdel dirigeait.
C'était l'époque de la rivalité la plus ardente
entre ce théitre et celui de l'Opposition, confié
aux swns de Porpora, Ce dernier, où l'on Iroo-
vait réunis dn cbaaienrs Ids qne Farindli ,
Seneaino et ta làmeuM Gmoni, avait alors on
avalitage marqué dans l'opinion, et HKodel, avec
tout son génie, ne pouvait latter cootro un. pareil
ensemble qu'en Ini opposant quelque virtuose
du premier ordte. L'arrivée de Giizlello rélattlit
se* atTaires : ce grand artislg débuta le à mai
173e,dana l'ArioiJaiUdeHKndel.avec unnuccès
d'cntbousiasme. Le la de ce mois il ctianla dans
l'AtaUaite du mbne auteor, composée puur le
mariage de la princesse de Galles, et 11 conlbiua
-pendant pluaienra anoéca k exciter l'admiration
(les Anglaia. £n 1743 il se rendit
où il avait Hé appelé pour la théâtre de la cour.
On reoiarquB dès ce (noment que le talent de
Giziiello s'était perreclionoé par lea études qu'il
avait (ailes après avoir entendu FarineUI, el sa
répulalwn s'éiendil de telle sorte que le rol'de
I(aples,Cbar1esIIl,qDi venait de faire conitruire
lelhUlrede&ainl-Clurlea.réaolntd'ji^nirCaT-
Csrellî et ce chanteur dans l'opéra i'AchiUe
Ht Sein, dont la miisique avait été composée
par Pergolèae. On fit donc revenir CaTlarelli de
la Pologne et Gloiello du Portugal. Oeloi-ci
chanta le rdle d'Ulysse, et l'autre Mini d'Achille.
Rien ne peut être UHnparé k l'eilet que CalTarelU
produisit dans le premier ilr qull chanta :
tonte la cour et les speetatenra sa livrèrent pen -
dant quelques minâtes aux transports les plus
vifs et ant applaudissements les pins bni^anta.
Gtnielto avoua depuis qu'il se crut perdu et
qu'il rïita tout étourdi de et qu'il venait d'ui-
tendre. NtimmBtiu, dit-il. j'fmploroi l'lut^é^
tanee du eiel, et je m'ormof tfa eonraga.
L'air qnll devait diauter était dana le st;le p>-
Oiétiqne ; le sca de sa voix, si pur, si toqehant,
le fini de son exéentton, l'accent li expTMsirqnll
sut y mettre, et probablement aoaai l'émotion
que loi avait causée la succès de son rival, toot
cela, dia-je, le fit altei&dre k un tel degré de an-
bUmllé, que le roi transporté se leva, battit de*
mains. Invita tonte sa cour à limiter, et la salle
fut ëlkTanlée par Ida applandiaaements prolongés
de l'auditoire. Ancun des deux rfvanx ne (M-
vaincu : CafTarelli fut dédaré le plus grand
chanlenr dans le genre brillant; (^uiello, dans
le aljle eipressif.
En i7t9 ce virtuose passa en Espagne, où U
chanta soas la ittreclion de PariMiU avec la cé-
lèbre Hingotti. TttÀt ans après il relouma k
Llslionne, et se Bt entendre daas le Damafoomia
de David PereL Le roi de Portugal le combla de
richesses, et l'on rapporte que, toncbé d'un
air pastoral qne Giniello avait chanté dans ime
cantate pour la nalssanee de son fila, ce prince
lui âl présent d'nnO poaie et de vIe^ poussins
d'or de la plus grande valeur. Vers la fin de
l'année 1753, ce grand arOale résolut de quitter
le tl>éâlr^ el revint dans sk ville natale, où il
demeura quelque temps (1); ensuite 11 fixa son
séjour I Rome, et, après avoir Joui de sa fortune
avec bonuear,jlmouratdan« celle ville, lesïoe-
>y Google
su
COHTl — GOHTIUS
tobre ITei, & rigedeqiiaraDte-iept an*. Soapor-
tntt a éU gravé, et w rranuTS du» la Biografia
deçU HoniMu lUiutH del régna di IfapoU.
CONTl (JiOQOis), Tiolonule ilaJien, mort >
Tienne en 1804, était en 1790 premier vloloa
de La cbapella de llmpéralrice de Buswe et du
prince Pnteoikia. Trois ans aprè« il h rendit k
Vienne, oà il fat Tait cbef d'orcbettre de t'Dpéri
italien. Ses ouTragei imprlméi cosùeteot en
cinq coitcertM pour le liolon, deai tenvret île
r te nême iulniment,
m, op. 8, 9 tf 10, et i
*oi)M pour, te ikdon, «p, 8. Il y a eu uo «ulri
a de ConLi (Pierre), qui i
1 concerto de violon à Anulerdam, m
17es,
TOjal de mniiqiK da cetle TiUe, h l'tge de
trtiM ans, et j a Tait «et 4liide» tous la direc-
Uon de Trilto ; poU il a étudié pendant troi« au
la eoptTepoiiil,*oui la direction de ZinRarelli, et
ea§n tl a pria quelque* leçons de composition
de Simon Hajr, pendant le séjour de ce nultie
i Naples. Ses premitres productltAS ont été une
messe solennelle et on DixU avec orcbestre. Les
applaudiaseuMets qu'on donna à ces ouTrages
engagerait Conli k traiaillar poiiT la seine. Jl
écrlfU pour le petit tltéàlre dn coU^ de S. Se-
. bssliea un opéra luulle intitulé U Truppe in
Fraaamia; puis il composa pour le Ihéltre
Nvavo les opéras tuiianls : la Face dttide-
rata; Mitantropia e Ftntimmlo; il TrUmfo
dtUa çiiuUzia. An mois de septembre 1827,
il a bit représiader aTBC quelque succès, au
lltëttre VaU«,ie Home, un op4ra qui aTail pour
titre J'/wtocenia mptriglio. Au mais d« dé-
cembre de la même «nnfc, il a donné au lliétlrc
Kuovo fie Maplea gli Aragonesi fn NapoU. Le
0 juillet 1B33, on juua au tliéitre Saint-Clisriw
un ouirage du même autour, Inllluié Alexi : il
(ut accneilli arec froideur. Cet opéra n'atail
pas été écrit enllireinent par Contl; une iadls-
poaition griTe qui lui était aunenue ne lui
arcil |Mis permis de poussa soa trafail au deU
de la troisième seine du second aetej la parti-
Itoa fut (erminéa par Vaccaj. Ricordi a publié
à Nilanqiieiquesmoreeauxdétachés de l'opéra de
Coa1i,gUATaçoneiiinflapoU.to ISlSU.Conti
flirepréienlerau Ibéilre Saint-Charles TlUiin-
pfâifs.donl le succès fut tria -brillant. Parmi les
derniers ouvrages de ce compositeur ou remar-
que Giotiinata Shore, qui a été jouée «Tec succès
an tbé&lre de la Scala, i Wlan. Il a écrit aussi
la musique d'uu drame qui a pour titre FAuda-
eia fortunala. Oolre ces oiiviagea de lliéUr^
on connaît delacompostiondeConiiaiimessM
soleanelLes, deas messes de Beguitm, deux
Credo, un Te Deum, un Magmficat, ptosieura
JHxit, psaume* , et des CatoMU avec piaaa:.
ConU a été le maître da coirtrepoiat de Bel-
liai, deMH.Lillo, Andresiini, Plorimo, Bmww-
mici, et d'antres.
CONTINI (Jeam], mattre de cbapelle de la
catbédrale de Brescia en luo, a publié lea ou-
vrages suivants de sa compoeitioa : i'MadriçaU
a eUlque voei, lib. 1 ; Venise, 1660. — 3* Ca*-
MoiMi lex vocuTU; Venise, 1&&&, ln-4°. —
3° Modvlalionvm guinqve voc. liber primta;
VeMelUi ap. Gir. Scolum, i«o, ln-4° obi. ~
t° MednIatioluaH tex tfoeitm Uber primtu;
iiHd.,ieeo,lai'abl. — t,''IntrotHuetaU€btJa
TvfnfHe tioeunt,' ibid., in.*'. — <° HfmHos
qttatuor voeum; ibid. , in-4°. — 7° TÂreiH»
HlêrenUm qwttwtr vonan; ibid., in-t'. —
i' Mia* t vocffrtM concert.; Und., ia-é''. O»
muslcieii ne doit pas Gtre conlimdn avec Jean
ContinI, compositeur de l'école rMnaâne qui vi-
vait an commencement du dix-liultiime iiAcle,
et qui est auleur d'uo onlorlo intitulé il Paca-
tore ciutiçato. Cet oratorio fut eiéeaté atoc
beaneoup d'efllet dans l'église des DominicaiiM, à
Pragur, eni73&.
OONTIUS (Cbuistomc), bea eewlructesir
d'oTiues, rivait iHalbarsIaJi an commiaceMeal
du dk-bnltitene utcle. Sesprindpanx onvn^es
soBlil'L'orguedeTharwdMfigen (Saxe), composé
de vingt et unjeui, deux clavien et pédale, lermmé
«n I70a. — 1* Celoi de l'église da Femmea
{Frtmenkirdie) t Halle, composé de soiianle-
dnq jeui , tn^ claviers et pédale , fini e»
1713.
COnFnUS( ),composltNr, dive-
dniste et joueur de barpe, naqoit k Rosia, en
Tburlnge, vsrslTU. Il lut d'abord attiobé an
service dn eomlede Bruiil, kDrtade.en qna^l^
de harpiste. Lorsque la chapelle de t» miniatrv
ent été dispersée par suite de laguerra de Sept ans,
CraïUns se Irausportak SoDdenbausen en 175»,
et y mena une vie retirée, donnut des leçon»
de daveeln et de liarpe. il y composa plnsfeors
■nofcettixd'ÉglisepourlacliapelleduprInoc.dans
lesqnds il employa dea idées putséw dans \»
navres de Basse, mateavecadrease, et de ntaaiire
k prouver qull connaissait bien lea ressounts
du contrepoint. En ITSI il entra au servlee du
prince de Bemetxmrg ; mais, ayant raçn s* dé-
mission en 1770, il se rendit k QuedHaboarg,
où 11 obdntDne chargeciTlIe.dans l'exerdcedtt
laqnelle il est mort m 177S. Il est auleur de plu-
sieurs concertos de clavecin et de Itarpe, ainsi
>y Google
C0NTII5S — COOKE
tst
«^ de q'Mlques sjmphoniei; maïB lous ces ou-
fiages tout restés en' manuscrit.
' CONTIUS (Hekhi-andhé), constmcieuT
d'orgoes priviiégÙ , à Halle, Técnl vers ie milieu
fia dli-huHitme siècle. Les meilleurs laitrumenli
sortis de «es malni sont : 1° L'orgue de l'églite
]>r)Bc)[iale k Giebiclieosteia , composa de vingt-
<Jni\ jeoï, deux claviers et pédale , avec dem
ingesqui Jouent des timbales, et un autre qui
sonne de la trompette : cet orgae a été fltii en
I7f3. — 1* L'orgue de la nanvelle^lisedeGlBn'
«lia, de vingt-duq jeux, deu:i claners et pé-
dale, terminé- en 1755. — 3* Un orgue do
rliambre, pour un seigneur des environ* de
Kiga, en.17«a.
CONTREDIT f AHDRieo ou Ainnf), tron-
"(ère artésien, connu aussi MUS le nom d'.4n(Muf
d'Jrrax, était issu d'une noble hmllle, car, dnti
que lereiDarqne M. ArthnrDinaux, sescooleiD-
porBinsluidounaient la quallHcalion de jtfessire,
et lui-même la prend dans une de ses chansons.
Il vivait vers la Un du treiiième rièele. IJ éiM
poCte et musicien, et a laissé douie ehaïuons no-
tées. Le manuscrit de 1« Bibliothèque impériale ,
coté Tltt (ancien Tonds), en contient huit, el l'on
«n trouve d'autres dans le ras. d" IM du sup-
plément français, et dans celui qui provient de
Dupuy et porte len° 7013.
' CONVER» (JâiOMc), net Correggio vers
le milieu do seizième siècle, est connu comme
auteur des ouvrages suivants : t' Ctm^nt a
. elwjue^ voci ; Venise, G. Scotto, 1575. Cne
^«Dxièine édition dé cetonvrsge a été publiée sous
ce titre: Il primo lll/ro délie Camonl a dnque
Toeldi Girolarno Converti da Correggio ri-
stanipate; in Veneiia, Girolamo Scolte, isao,
10-4°. — 2' iladrigali a lelvoel, lib. f; Venise,
15M;)bid., in-4°.
CON VERS (Ibak), savant anglais, membre
tie la société rofalede Londre*, dans la seconde
moitié du dix-septième siècle, a donné dans les
TraruaeHotuphilosopkiqvei.t. XII, p. lOiT,
vne dissertallou sur la trompette parlante per-
l'ectionnée par Horeland , sous ce titre. : The
Speaking Trvmpel iviproved. ■
COOK (BEKiAMm), Dis d'un tnarchand de
ji.ll i
173». T
rtude assidue des meilleurs livres sur latliéorie
lie la musique, et de la musique d'Ëglise des plus
grnuds eompositenrs, il parvint è nu baut degré
I 11 lablleté comme lia rmonîsie, comme organiste,
rt acquit beaucoup de réputation en Angleterre.
Il a été organiste de fabbaje de Westminster et
del'^lse Saint-Martin des Prés pendant les trente
■lemièret années de sa sie. Après ta mort de
Kelwa; , il a été nommé aussi organiste de in
cour. Le grade de doclanrenmoiiqne lui Ait eon-
rèré par l'univerrilé d'Osford en 17S2. 11 est
mort t Londres, an mois de septembre 17M-
Quolqall ait écrit iMaucoup de musique d'église.
Il n'a publié qneqoriqnes psanmes, et unecoUee-
tion de canons , de eatehiet et de ^iesi.
COOKE (Usmi), maiiden anglais, lutélevé
i la chapelle rojale de Charles \" ; mais an oom-
nMoeementdes trouUas q ul Gansèrent la mort da ce
prince, il quitta la musique pour suivre la carrière
milit^re. En IStl il obU»t une commisaion da
capitaine, ce qui Tait que les Anglais le dé^pmt
ordinairement sous le nom de capitaine Cooke.
Au retour de Charlw II , il rentra dans l'ordre
dvil, et rut Dommé maître des enfants de ta cba>
pdie rojale. Parmi ses élèves on distingue Ham-
plir^ , Blow et Wise. Antliony Wood dods ap-
pTCMd que Coolie monml, le iSjuillet 167J, du
cbagrin que les succès de Hnmphre; lui occa-
sionnèrent. On n'a imprimé de la musique de
Ceoke que quelques antiennes dans les coUeettent
de son temps ; elles ne donaeiit pas une hante
opïBioa de fOD génie. Playlord a inséré plnsieura
airs de ce compositeur dans son Uiuical Com-
paaion (Londres, lee?}; ils sont d'un st^le aee
et aride.
COOKE (Robeht), orgsniete et mal^ des
enlants de clioinr de l'abbaje de Westminster,
est mort en iSi4, à l'ige de cinquante- neuf ans.
Il a composé de bonne musique d'église et de*
préluiles pour l'orgue i mais ces ouvrages n'ont
pmi êlé putdiés.
COOKE (Natoahiel), né àBosham, pria
de (Thicliestcr, en 1773, eut pour maître de mu-
sique son oncle, Mathieu t^ooiie , organiste de
Saint-George's Bloomsbur;, è Londres. La place
d'orpantste de Téglise paroissiale de Brlghton
devint vacante, Hatliaaiel Cooke sa mit au nom-
bre.dea «mcurrents, et lut nommé par acclama-
tion. Les ouvrages qui! a publiés se composent
de plusieurs petites pièces pour hi piano, d'une
collection d'Iijmnes et d'antlannea intitulée a
Collection efptalna and hymm for the vte
af the Brighl/ielnutone church choir, et d'un
Te Deum.
COOKE (Tuoaul, nék Dublin vers 1785,
reçut des leçons de son père pour le violon, et
apprit la oocoposllion sous la directioD de Gîor-
dani. Il était doué d'une Fadllté prodigieuse ponr
spprendre i jouer de tonte sorte d^nstruments.
On rapporte que, dans un concert donné à bor
bénéllce, au ttiéatre de Drury Lane, Il joua dts
soloasur nent Instruments différents. Il était en-
core fort jeune lorsqu'il succéds an directeur du
Illettré de Dublin; il tolguil  cet emploi celai
de clief d'orchestre. On ni
23
>y Google
W4
œOKE — COPERARIO
le l*lmt lie cbintMiT, lonqoe tout k coup il
■nnoBça qo'il ioucrsit le rOle do Strukier,
dus le Siège it Belgr4^e, poor um npcéwo-
UtioD t UM bénéBce. Il j riouH canpMlMMBt
et M pbça, ilii-on, dii c«t muI, au premiar
rang de* cttuteun anglaii. nue brdi pointiiM
TMdrt k LoodrM , oA il Ibt «%*(£ comme pre-
nier «hantCDr an Ihétlra d« l'Opéra «nglala.
Aprte l'eipiration d« cet engageoMat, 11 paua
■n thdttre de DtAj-Iam pour j lemplir le
ndaw enfiM ptodint pliwieiiTa anotei. Il a fié
cMuile altKM an uinM tbétim comnM dl-
netnu- de la mmiqoe, chd' d'orcbettra et com-
poiHeDr. n ajoutait k ce* titre* ceux de mambrede
la SociélépbillumMjniquE.deproreMenr del'Aca-
dtaie royale de maiiqne , eofia de membr» du
Co/eA-CIuAel du e{«»«2ui. Se* principale* com-
poiitlone sont deux opéru iBtttuU* Frederick
the Qreat (Frédéric le Grand), et ike Sin^t
prarf { le Proonreur du n! ) ; de* duo* «t des
•oaate* pour le^ano; l'oaTertoradeifaWand
wife ( Fille et «mwm) ; sm ouTertora notaire
et pasiorale; beaaconp d* ebanamu aiglalae*
pour mw ou plvienn totx aToc aeeoaipagiie-
■Mnt de piano , et ui oa*r«ge étimentaire pour
le piuo. Seale, wilA fLfty-ieven wtrtaiàimt
for imHV performeri on Ihe pimo forte.
Cooke «al inaai autmiT d*oBe ruéUtoda d« chami
dtémentaiTc, on de wir<'ge, intilulée Singhtg
£xetitpU/ted,anaSerles ofiolfeggi andexer-
cite», progreuivelf arrangée ; Londree, un*
date, ip-toi. Cooke a épooié dijes Howeils, cauta-
trlce diaUagute de Cotent-Gardcn , el en a plu-
ûean enbnli qui déjà m dfatinguent duu la mn-
■iqne. M. Cooke e»t eaamti k Londrct tom le
MM de Tom Cooke.
COOLHAN(MAtniEl,iiédant le* Peyii^Bia
ren la teoMdemailMduqaBtoriikine litde, fut
attaché ap leroke de Jean tant Pe»r, duc de
Boorgogne, «n qaailU de Joueur de hautbois et
de cher de* muddea* de cette etpice, ainii que
nMNqM l'épitbMe de Ma&re jointe k wn nom.
Ob nit dau le» regiitra de la lille d'Aude-
Dande, dépoté* aux archiTe*, que Maître Cool-
man arriva dam celle ville m 1410, lorsque sou
maître eat été obligé de «ortii de Paris, après
l'aisaasimt do ducd'OriétH.
COOMBB (GniLLAiME-FatKçoit), né m
17U k Pljmauih, dans le Devoiwbire, a eom-
neneé ses Hudea muaicales août la direction
de ton père, qid était prolgisear de chaat. Il
reçut ensuite die* lefons de Cbnrciiili, puis de
Jackaon d'Eteler. A l'ige de quatmxe an* il fut
nommé organiste de Chard, dans le comté de
Sommarset ; il passa ensuite k Tottoess, oA il
Mt demenr^ nenl ans, et enfin k Chelmaford,
en EsHx. Il a composa ploiîeurt acAalet de
piano, k l'usage desélères; elles ont été graiAen
k Londres. Oa le* trooTe dans le catalogna de
Presten, soM.ladatn de 1797.
COUHBS (JicQCEa-Mimucx), né k Salit-
bur), en 17^9 , Tut admis au nombre deicnbnls
de cbœui dans la catltédrsie de cette nlis, et
eut pour maîtres de musique H. Parrj et le doc-
teur Stepbena. En I78S il a été nommé orgawste
de Chippeniiam, où il ett demeuré jusqa'k as
mort, anÎTée en IBIO. Dans sa jeunease il a
composé un Te Dewa et un JvbUaU qui ont
été gravé* etqui luiront honneur, lia publié de-
poi* lors des çteet et de* chansons. En 1819 il
a dooBé une collection de psaume* clxdtis de
diTen tuteurs, sons le titra de PmJs» titmet.
COOPER (le D') , muskien anglai*, Tdcnt
TraisemttlableaiMit dans les dendères aiméet do
qulncième siicle et dans le* proiltret du aei-
liéme. Il eat mentionné comme un ancien ccoa-
posileor et comme une aatorité poor le* propor-
tloiu de la nolation par Horlej, i* plotlëan
tndroits da son Urre a Plaine tmd eatie InlrO'
dvcf ton ta praeUeai muloke ( lioBàm, i W7 ),
partieulièrement dans les anootations sur le
mode imi«rhit. On trooTe une cban*oa anglaise
(Patloualy eoiutrayiijrrf ans /} el le motet O
gtorioM Stella mari*, du docteur Cooper, dans
un recueil maotMcrit dnaMomenccment dn aei-
liAme ^écie, qui est au Hutéum btitannique,
sous le ■<' 68 de l'Appendice.
COOPEB (JoBK). Vof. Conunio.
COOPER (..O.phjiicieo topais, mort i
Loodret en IBbl , est auteur de plusieurs mé-
mtrire* iMirës dans le Journal of teiemeet,
panni leeqoels on remarque celui qui a pour
ot^el uns théorie nooTelle do toa, sont la titre
Metnoranda retatlng to a Iheorjf of toumd.
{Ji)%m.oftdMU)et; t^ondou, 1S36.)
COPEHARIO(Ji'Ji),dontlenomaiiglaiae*t
Co^er, lutuDfaOKnxJDueurdelnlbeldebaata
doTiole.lliwquiten Angleterre TeitiaTO.Daiitta
jennesae il ro;ageBeolblie,aiiil changea sobmsa
en celui de Copertrio. A son retour, Jacqua* I"
le cltargea d'enseigner la musique k se* «irante. Il
fut aussi le maître de Hanrjr Laires. Il compaat la
musique de pluaieun dirertisiements drama-
tiques qui, de son tempe, étaient appelés awif-
quei par les Anglais. On cite partkulliremeat «n
noubrede su ouvrages en ce genre: VMaAeof
Ihe ttineriemple and Grojr't Iwi, reprétealé tm
leiï. — î'Afotke offtowen, 1614. Aui nocw
■lu comte de Sommeraet «toc ladj Fraaeet Ho-
nanl , Coperorio composa la musique d'undiver-
ti^rment, en société arec Lanière et plusieurs
autre» peraonnei; un dci air* de te divertiite-
>y Google
COPERARIO — COPPOLA
SM
«cnt t M teitté par Ssilb dm m coHtctkiB
MitolËe Mtulea tatttea. On troaf e aani quel-
qDM awTceiux de ce maitden daai le reeudl
de mttjque d'ëgliM à quatre «Icinq leix pnbllé
pir Williàni Leighlon «his ce tilre : Tha Trarrt,
or Laaieitialiont of a lotrowfltU toute (les
Lumea DO Ltmcnlafioni d'nne Ame iinigMli Lan-
drei, 1814, in-M. Copenno ■ ins&i pnblM :
Tr»iural leanfor the deatK ofthe right
hmumrabte tarie ofDevoiuhire, ele. ( Limeii
Tcnâes W tMnbMO do conte de Devoiiahire ,
ed sept cbut*, dont ^ pour un Mpraio «tcc
nM gnlUre, et le septMme i deux voix ] i Loq-
dres, IBOe. — y Songt ofmaumijtg bewaiUtig
Ike vuMnutg dmA of prince Henry (ClMnti
fuoUire* snr b mort primttar^ dn pHnee Henry,
nec acennpagneiMut de gnitareou de gamàa ) ;
Lesdrea, 1813, iD-tol. Coperaiio écrtrll pour
MU rtrjtl flive Cbarlei I"' ntM aeite de fanuMee
poor roifoe. L'eiitteace dn ni«nt»cHt original de
cetoomge aétd liitiiiKe par M. Edouard Rlm-
bault, dan» «m Dotes sur ^e» Utemoirt ofmiuidc
de Roger Iforth (Londres, tS4e,p. M). Une co-
pie de ce maniiscril, hite dans le diiHiepUème
BîMe, et colla Ifoaoée aTecioîn, a été U propriété
de sir GeorgM Smart, profetuur de tnii«iqae k
LoDdm, et iiti vendoe arec ta bibliothèque
nnuleale, lelB loin ISM (n' losdacatalogue).
Jean PltTford, parlant de l'Iiabllelé de'Charle» 1"
dau la mniiqne, dit qu'il jouait d'une mioière
parbite tar la bwK deTi'ole les titeompant-
Mm fantaisia de M. Coperario pourTorgue
(FntrodacUon ofthe tUU of muaiek, pré-
Taee de l'édition de 1883). Coperaiio mourut
penilanl le protectorat de Cromwell.
COPERNICG8 (EMiiÉ*!™), recteur fc
Trancrort anr l'Oder, naquit dans cette tUIs au
commeaceraenl do acIzIËme liècle, et Tut r«fu
dooteoT «t profèsiear d« droit nir la recoaman-
- dalion de HélanebUion. 11 «I mort à FrancTort,
le 15 Boàt liT». On a de lui ; Hpniti Àm-
brotU, SeduB, Propertii «taliorvm, quatuor
voetim; Francfort, 1575, in-S".
COPPIN DE DHEQDIN, méneatrel do
roi de France Cbariea V, viTaiteD net; 11 était
alors atUclié t la musiquedece prince, snWant
an compte daté de cette aanéequiestAIaBIblio-
tbiqiie impériale de Paris (voy. Ta Revue mv-
gteale, e* année, p. 319}. Dans un manascrit de
la l^bliothèque royale, k Bnixdies, il existe
une chanson Iranfaisa ï trois toIx de ce mnai-
clen, qui était contemporain de Guillaanie de
MaeiiaulL
GOPPINO [Aqmuno], bitérateor et nni-
aiciea , naquit k Milan Tera 1M&. Aprks avoir
fiiil ses liumanltéa an collège de Saint^imoD,
de cetU Tille, Il se livra k l'étude de !■ nHisique,
et daviot Tort habile dans cet art, L'Apoqne de
«asHirt n'eat poinlconnaei maison lail qu'il vi-
Tait encore eo ISii, carit pabliadani cettean-
Dée un racDeH d'épltres latiaes remarquables
par leor élégance. On a de lai on recueil de
aotet» arrangea sur des madrigaoi de plnsieara
anteera , aona ee titre : Fariita dalla mtutea ,
totia de" nadriçaii di CUndio MotOemrdt,
e d'aUrt aulorl, fatta tpirihiale da ÀjwiUtto
Coppbu ; Milan, 1007 , e toL in-4<>.
COPPOLA (JtCQDES} est le plus aneian
maître de cbapdle «Mmn da l'église Sainte-Ma-
rie-MaJenre de Rome. Le ïe Juin tut il fut
nommé maître dechant de cette baslliqse, avec
ta charge d'instruire les enbnts de chcror.
Un antre artiste de ce nom (Joseph Cop-
pola) naquit k Napies vers le milieu du dix-
hHlIiènie siiele, et écririt dans cette tUIc, en
t7B8, un oralorio intitulé : l'Àpparitlone di
S. Michèle Àrcangeta lul monte Qargatto. On
connaît auui du ce cnmposilsur une cantate STec
orchestre, qui a pour litre çU Amanti pai-
tori.
COPPOLA ( PiEBRE-ARToiHtij, compositeor
dramatique, naquit en 17DI k OastrogioTannt ,
Tille forlieée de U Sicile. Fils d'un maître de
chapelle de celle ville, Il reçut de son pire les
premières lefon» de musique. Plus lard il alla
continner ses étude* su coll^ royal de musi-
que k Napies; Dtais il s'instruisit surtout pai
la lecture des trsttéa publiés en France et an
Allemagne , et par c^le des partitions de*
grandi nutIrM. Comme la plupart des Jennei
artistes, Coppola rêvait une granrie renommée
AituT«; mais, conleroporain de Rossmi , il mi vit
longlempi rqeté parmi la toule des muticicui
obscurs, par les succès étourdissants dn maître
lie Pesaro, Il n'y avait pas de lutte possible avec
OB génie de crile trempe. Eu ItlS tAi>po1a t'es-
saya pour h première Tols sur la scène par l'o-
Jén, U Figlio baitiito, qui obtint quelque suc-
cès. Après on asaex long inlerTalle il donna
Achille i% Seiro an tliéitre du Fonda, pois
AreaaodiAlagona,qol neréus^t pu. La Fetta
délia Dota ttat mieux accatiUie k Milan, puis k
Gênes et k Florence ; mais le plus brillant saecèa
obtenu pat Ooppola fat celui de flina patsa
peramore, qu'il écrlTit h Rome en 1S35, etqul
eut an tel retenUasemeat qn'il b'j eut pas une
ville eu Italie oil cet ouTrage n'eût on grand
nombre de représentationa , et qu'il tbt également
'bien refu k Vienne, à Berlin, en Espagne, k Lis-
iMone et k Mexico. Ce même oDTrage, arrangé,
on plutôt dérangé en opéra-comique français, aoua
le titre i'Sva, tut moins lieiireux à Paris, ea I B39.
23
>y Google
tu
COPPOLA — CORBRLIN
Aprts tTotr eompoié en 1BI6, à VIcbm, Enrt-
ehelta lU Balenfetd , CoppoU alla éetke h
Tniln gU lUfnal, niida iminsilleDnDavngwi
pni« k Miltn la Bella Celait degU Spadart,
éoDl le «leeta rat biiriaoL Peadant plaiinra
anotei le compMllMr alla occuper k LkboiiM
la place de diMCteur de miHlqne : tl t 'I reprt-
aenter en 1841 Giovanna /' regfna di NapoU,
et duii l'année snivante Inèt de Castro. De re-
toDT en Italie en 1843, Coppola «crlf il daoi la
même année il FoUelto, k Ronie; cet ooTrase
■e TiauAt pan. PostérieunnieBl II donna k Pa-
ïenne Ftngal et Vorfana guelfa. On eon-
■all enfla du même artfate U Gondoliere il Ve-
iuiia, et U PottUliane di Ltn^iimeav. De-
pais quelques année» Coppola est retourné à U»-
bonneety occnpe(lSM)>onanc)eniiepo*lti(Ki de
dkoctMr de la mniique da Ihéltre royal. Il ■
écrit piniieurs metiM, des IKanlee et de* 1e-
fMi9 pour TofSce dea moiia, dont les parfitiong
•etronfoitdans q<idi|ue« UbIlolMquee k Niplee.
COQUÉAC ( Cucne-PEiiiBiaT), irclii-
toete, naqiill 1 WJon le i nul lis). Apria avoir
M de bonnes études an eoll^ Godran , H
appril les principe) de rarchiteeture, «1 Al de ra-
pides progrès dam cet art, dant les maltiéaMli'
qne* et dans le dessin. Artiste et Utténleor, il
ieliTrakdearechercl)es wir lesu»|^, lesniœors
et la ciTilisatioa des peuple* de l'antiquité; aea
travaux eurent paii>cull4renient pour objet les
principes de l'ordonnance et de la cooslrudion
des temple*, de» fadpitaux, dea lalle* de spectacle
et de concert, rtc. H recherdia inrtout dans
TilniTe le» moyen» erfiployés par les ascioM
pour produire dan» leurs liiéâtres de» elTet* puis-
aanls lur de* populations enllères, et U Tut par
Ik coBduit k la consldératian des moyens par
lesqnels on punrrait ajouter k IVRet de la mori-
qiie dant les'ulles d'Opéra. Mais bientdt, con-
vaincu de la nécessité de Joindre le» connai»-
sances du mniicieD k celles de l'ardiiteele, pour
la solution de ce probléoie, Il se livra avecardeoT
k l'élnde de la maiiqne, «ous la direction de
BalbïlTe,ilars maître de cliapellB k lacatbédrale
de Dtjoi. En I77S Coquéau se rendit k Piria
pour suivre le» coon de l'Académie royale d'ar-
eliiteclure. Celle époque était celle de» dlapote»
des gluekisles el des ptceiniiMes, auiquellca
tout le monde prenait part L'aÛé Araaod,
Snard, Manaontel, la Harpe et betuconp
d'aatrea écrivains m renvoyaient chaque jour des
épigramme* à ce anjel, dans dea pampblets et
article» de journaux. Un écrit anonyme pa-
rut tout k coup sur le même sujet «ou» le titre
de la Mélopée ches Ut ancien* el de la mé-
lodtefhes fetmodemej (Paris, 1T7S, in-S°];
n «idta aolant d^onnoneat que dlntérél pat
le* aperçus neufii et justes qu'il contenait -. eet
OQvnge était de Coqôéaa. Le» qualités mélodi-
qoea dea OMvre» de Glnek el de Piccimd f
étaient euunfnée» avec impartialité et sagadlf.
On sut bienlM que l'anlenr était ùmplecncol or
élève de l'école d'arehitectnre. Cet écrit fut inivj
d'an autre qui avait ponr titre £alretle%i sur
Cétat aciwel de r Opéra de Parlf(Amsterd*io,
Paris), ITT9, in-S*. Barbier a'est trompé en ia-
diqnant ce petit ouvrage sonala date de 1711,
in-II, dan* mm Dletltmnalre det anotigwtet; il
n'y ena point eud'antre édition qne_ celle de 1778.
La Bnlrelietu sur Pilât aeluet de l'Opira de
FarU se ressentaleol un peu plus de l'esprit d«
parti qae le premier o«vnge de Caqnéaa ; Snard
CD fit une analyae peu blesvdilante dan* le Mer-
etire de France. Coqoéaa répondit k se* atla-
qnea par Is Suite det entretient lur l'état ae-
t*elder<^iéradeParis,o*LeUresàM.S...
(Suard), auteur de Vextndtde eet ouvragr
donâ le Meratre, In-B*, sans date ai nom da
lieu (Paris). Ce fut la demièfe publicalian de ce
efion que lit paraître Coqutau. Plus tard il ceasa
de s'occuper de la aHHiqoe, et il se livra lout
enUer an liavani de farthilecturr. Il périt vie*
lime dea IrouMet révotofionnalraa, le 17 jaiilel
1794 (SlhennUor), et nonla sur l'éctiafand la
veille du Jour ob se fit la réaction qui mit un
terme an régbne de ta terreur.
CORANCEZ (OuviEi db). né ea 1743.
était employé dus les fermes, en 177S, lorsqna
la Harpe puMia dans la ifercure m octkle ob
la mémoiredeJ.-J. Rousaaan était attaquée; Co-
rancei crut devoir prendra ta déftoae da phi-
loMptie , et publia une brochure qui cealeekU
qoelqnei anecdotes neuves et curleuae* nr oat
homme eitraordinaire. Admiratenr eBlhaailante-
de OIdcIi, Corancei prit une part active aux di»-
cussLons que firent naîtra les comiwsiUoM da
ce grand artiste ; pludeors atticlea fureiA puUlé*
par lai k ce tnjet dans le Journal de Paria ,
dont il était rédacteur dte 1777 , et dont il de-
vint copropriétaire ea I7sa. En I7se il polilia
un recueil de poésie*, peUI volume tennioé par
une notice iaÛressaQte «ur Gluck. Coraacez «st
mort k Paris, in mois d'octobre U10.
CORBELIN (FuBçDU-ViiKniT), profc»*
seur de harpe et de guitare, 1 Paris, ven la nn
da dix-hoiMme siècle, fat élève de Patonart.
Parmi )e» ouvrages les plus rMuraa tant les wai~
vanta : 1* Méthode de gnilarepowa^rentlr^
snul à jover de eet hutratiieni, nomeUm
édiUon, corrigée et angm. de gamma dam»
tous les tons, dei folies d'Espagne oMc tewrs
tiorlaNoiu , et d'un grand «ombre de pi^e«^
>y Google
COliBEUN — CORDAISS
elc.;P«rît, 17B3. — 2° Mélhade Ae lutrpe;
MA — 3* Leguldede t'mueigaemeat mitsieal,
ou Méfhodt élémentaire et méeatUqve lie
al art, etc.; Pu», IS03. CotMin fut penduit
ptusûnra iDDée» nirchuii] de muùqoa i Par»;
•ers 1805 il ee retir* 1 Montmoreiicj, où il esl
mort quelques iinnies aprèa.
COBBELLIM (Besiuimm!*), né «n 174S
à Dabino, dans la Vallelioe d«i Grisoa», litses
éludes mualcales m CoDscrraloIre de la Plelà,
ï Naptea, «ona la directiro de Sala. Il minirot
dans cette ville, en 1707. Il l'esl bit coanatlre par
quelques opémboufTea parmi lesqnelioaciteilt-
lu^Ue per Aduaie, et il Marilo tmàroglialo.
Corbellfnl a toit auui ponr l'ÉgliBB, et a mis
en maiique les caiKoiU de Métastise.
CORBER (Gzo«cts],miuiden qui parait
avoir été maître d'fcole à Nuremberg, et qui,
a vécu TGTs la fin du «eiiiâme «iècle, a fait iiB'
primer Jet ouTragea soiTauls de u compositioD :
r Tyrociniam mtuicum; Naremberg, ISBS,
ia-s°. — 3° Dlttlcha Tooralia ad 2 voc. —
3" Sacra canfione5,t mk., fuçi* condnnaJd!,'
NuremberR, Xa-V.
COBBERA (François), musJcieu eipagnol,
■ Tteu dap* le dl^L-septièroe niâcle, et a dédia
k Fliilippe IV un ouvrage qui a pour titre :
Galtarra eipaïiola, y nu diffeteiicitu de
COBBET ( F unciBQiii), célèbre gitiUriite
don t lex noms véritables étaient Francetco Car-
betSi, naquit i Pavie Tera 1S30. Sea parents,
qui la destinaient i une autre profeanon qua
cell« de mnaieiai, lejRenac^rent en vain de leur
etdère pour lui bin abandonner l'élude de la
guitare. Son godl passionné ponr cet ioslroment
l'emporta, et il devint le guilarisle le plus ha-
bile de son temps. Après avoir làil admirer «on
talent ea Italie, en Espagne et en AllemagiM.il .
se fixa k ta coardn dnc de Manlaue. Quelques
années aprki, ce prince renvoya k Louis XIV.
Le talent de Corbet exdia la plus vive admira-
Hoii i Versailles et k Paris ; maiii, le goût des
voyages étant revenu k cel artiste, il passa en
Angleterre, oil le roi le maria , lui donna le titre
de gentilliomnM de la cliambre de la reine , son \
portrait et une pension considérable. A l'époque
des troublée (1B8BJ, Corbet revint en Francej
il ; moumt quelques années après, regretté Je
loue ceui qui l'avaient connu. Ses meilleurs
élève* Turent de Vabrav, de Viié et Méilard. Ce
dernier lui fit l'épilapLe qu'on va lire:
a-dt rAmpblandciHitJaan.
FnocLcqu» CH hgmoK 11 ntt,
Qml 11 Miler i u (SJtirc
Ces derniers vers ne sont pas de trop bon
goût , mais l'admiralion qu'ils eiprïment n'est
point au-dessus de ce que les contemporains
ont é<»it eoncernuit le talent de Francisque
Corbet.
CORBETT (Wiixun), célèbre violoniste'
anglais, né vers 166S , Fut pendant plusieurs an-
nées chel d'ordiBsIre du tliéjtre de Hajr-Market.
En 1710 il fil un vojage en Italie, et se rendit
k Itome, où il vécut pendant plusieurs années.
Il j rassembla une collection précieuse de mu-
sique et d'instruments. Les dépenses considéra-
bles qu'il fil dans ce paya ont Tait croire à qael-
ques personnes qu'il recevait des secours du gou-
vememenl.et qu'il était chargé de surveiller les
sciions du prétendant. Vers 174a Corbett retourna
k Londres; il j mourut en I74S, dans un ^e
avancé. La plus grande partie de ses instruments
dï musique fnl léguÉe par son testament an col-
lège de Gresbam, arec une rente de dix livret
sterling pour la personne qui serait chargée de
les montra au public ; mais la volonté du tes-
tateur ne fut pai respeclée, car les instruments
furent vendus publiquement, ainsi que ses livres
et sa musique. Au nombre des violons se troa-
vait Tiimaflde Corelli. Les compositions princi-
pales de ce musicien soni : 1° Sonates pour deux
violons et basse, op. l ; Londres, 170&. — 2° So-
nates pour deni fiAles et basse, op. ïjLoDdres,
nos. — 3° Sonales pour deux nOIes et basse,
(^.I;Loadres,1707. — ("Six sonates ponr deux
hautbois ou trombes, deux violons et B. C;
Amsterdam, Roger. — 5° Douze concertos pour
tous les instruments. — 6" XXXV Concertos or
viâverial Muorrisi, In 7 paris, in 3 bookt,
op. b ; («ndres, 1741- L'auteur dit, dans la pré*
bce Je ce dernier ouvrage, qu'il s'est proposé dl-
miler la slyle nailè dans les divers royaumes da
l'Europe etdaoslespfiMdpales villes ou provincei
de l'Italie.
CORBIE (PlEHHEDE). Ko^ PtKBBE.
GOHDANS( D, Bahtoloieo), compositeur
de musique religieuse et dramatique, naquit k
Venise en iToo. Knlré Tort jeune dana Tordra
des Franciscains, il obtint du pape *s séculari-
sation et rnt élu maître de cliapélle de la cathé-
drale d'Udlne , dans te Frioul, le 14 juin 1735.
Avant d'être appelé k celte poaitioa, il avait
écrit quelques opéras qui Turent repr<seotéa k
>y Google
SM
œRDAHS — COBDELLA,
VcnUe, et parini lesquels on remarque : t° la
Genoroiilà di TUierio, dont il compou le
troisième wte, et qui tul repr^KnU à YmiIm
«a I7l9. Saato Lapii «valt écrit tel deux pre-
miers icle». — 1° Sllvia , poÉsie du eomte
Benri Biuua, repréMoU au Ihéttre de S. Moeè,
I Teoiae, en 1730. — 3* la RomUia, poMe
de Charles PjganiceM, reprteenti «u meute
Uiéltre en 1731 (i). Cordiiu avait aiitti con-
jiosé la musique de l'oratorio San Rotmialdo ,
poéiie de l'abbé D. Romano Harrigbi, dlmota,
lequel rnt clianté par dei moines camaldulei ,
■u courent de Siiat-Hichet de Mitrano, le S9
Juin 17^7, pour l'iiiaiTersure du septième litcle
après la mort du saint Apria aTOir rempli le>
foaclionF de maître de chapelle k Udlae peu-
daut vingt-deux ani, Cordans mourut dan* cette
posilian,leUmii 17&7. Ce mallre fiait d'nn ca-
radère bizarre et colère, qui lui occasionnait soo-
Tent des discnsiiona avec les clianoines do cha-
[4lra auquel 11 était attaché. Pour te venger, Il
imagina de laiscertaute la musique composée par
• lui , et qoll STalt en sa poisession , k un Jeune
■rtiHnier, sous la condition expreise que cdul-d
s'en servirait pour l'usage de son art; exprimant
le r^ret de ne pouvoir ea faire autant de toute
celle que le chapitre conservait. On ne sauva de
la destruction que trois volumes eontoiant lea
parties de douze messes k trois voix.
LaCécoiidilédeConlBiutenaitdu prodlge;car,
indépendamment de tonle la musique qu'il con*
damna au Ten, comme on tient de le dire, il
«xlstedanslessrcliivesde la cathédrale d'Udine
plus de soixante meaees solennelles concertéesavec
instnimenis, dont qndqaes-uDes sont k double
Chfeiir; plat de cent petumes du même genre,
outieune iramense quantité de motets, d'an-
tteonee cl de répons. M. le mattre de chapelle
Candotli porte sur ces ouvragei te jngemeil qu'on
ne peut les considérer tous comme classiques.
Les pieni et les fugues, dit-il, sont d'un grand
m^lre ; mais les pièces concertéee tiennent plus
dn alvle tbéAtral que de celui de l'Église. M. F.
Commcr a publié trois messes et cinq moleti à
trois voix, de Cordans, dans la collection d'au-
teurs de* dix'Septièma et dix-huitième sièclei
intitulée ifusicn sacra; Berlin, Ed. Bote et G.
Bock.-
U) M. lan-Biiillite CandalU. mltn «c cliipcllcl
Fi de SUoia, iDprtmte 1
CORDELET (Claude), clerc tonsuré, et
maître de musique 1 Saint-Germaia l'Auierrois,
de Paris, né à Dijon , est mort h Parie le 19 oc-
tobrel7ao. Lesmolelaqn'iladonoéaaiiCMiceft
spirituel ont été applaudis : c'était cependant nn
bomme de peu de talent; le Mercure du mois de
Juio 1753 (p. 1B3) dit beaucoup de mal d'un
Lxtatiu nm de Cordelel, qui avait été exécuté
an Concert sprituel le jour de VAteetaUnt, On
toBnatt quelques cantatilles de ce nnskien, telles
qaa fAmonriUgvM , laTimidiU.la Soli-
fwfc, la Coiualaeenee du roi , etc., un livre
d'airs à dianler, Paris, Ballard, et deux livre* de
■olos pour le* musette* et le* vieile*.
COHDEUEB DE LA. NOUE (A.). On ■
publié sous ca nom : La Poésie el la Miuiqtte,
ouliaelneet Mosart.épÛraàM.VietorS....;
Paris, Peiftieni, 1SI4, in-B° de tepagea.
CORDELLA ( Jacques ) , seeoid nulbe <lfl
ta eiiapdle rafale de Naples, profeneur an col-
lège rojal de musique, d directeur dca UiéAtre*
rojam, wt ni k Naples leî5 juillet 178a. Après
avnir bit, sou* Feoaroll , de bonnes élndei de
contrepoint, il reçut des conseils de Paistello
ponr la composilion dramatiqae. A rige de 'dix.-
boit ana il écrivit une cantate religieuse fntilotée
la rutoria delV Àrta etmtra Gerice. Son pre-
mier essai de musiqne dramatique se fît an car-
naval de IBOS, par une fkree intitulée il Clar-
lalaiw, qui fiit représentée au tbéitreSoH-JTofè,
de Venise : cet onvrage, remarquable par la
verve comique, bhtint on succès brillant dan*
cette ville , puia h Milan , i Turin et à Fadooe.
Dans les années 1807 k IH18, Cordella ëcri*U,p(Nir
le tbéUre Nuùvo, l'imla InemUata ; au (béètre
j Saint-Charies, AnnIbaU in Capua; au théâlr*
j des Fiorenlini, les opéra» bonnes uiia Folia et
rAvaro; au théitre iViwiio.i DueFl^rfri,•r.^a-
l sardo foTttutato; au thétire Valle de Rome,
I (I C<M(raixand>to; au thUIre du Fonda, à Na-
' pies, il AToriJoitisperafo,- UatUdedlLanche-
I JorI, au même tbédire; en IBIO, lo Seattro
1 ffilUonfafore, BU tiiéMro Jïuow» ; en 18S1. an
\ tbéltT« Argentina de Rome , lo Spoto di pro-
; ffiiicia,'authéltreS.MosèdeVeaiae,(nna So-
vplardi; ea ISIJ, aulbéitre du Fonda, t Ma-
'. pies, H Caslellodegli TnvaUdI; en 1814, au
. Ihéllre iïuoiw , il Freneiieo per arbore ; en
IBIS, .4Ici61atte,au IhéltredB la fenJce, à Te-
nise ; dans la même année, glt Atmentiirieri, an
'. thëltre He la Canobbiana, k Hilan;oet ouvrage
I a éd; repris sans succès au tliéktre de la Scata
■ m^tm.tniSW.UiBeUaPrlçioiùera.kVtfit*.
i Sans être artiste de génie , Cordetla a mis de la
VNve comique daos [duslears de set ouvrages, et
! s'est Isil nn nom honorable dans sa patrie. On
>y Google
CORDELLA — CORELLI
US
«HiDdt de loi «I muiucrit une grande qnintM
de musique religkou omiipoiée pcNir les ^tw*
de Maples, dans Uqmlle ou renirqus beaucoup
de ineuM, de* DixittA des canUte» ^eligietuBs ,
dont use pour la Fftte-Dieti, et une aalre pour
It nte de U Madona de' tre PotUi , qui m bit
unnellemeDt k Landaiw. Enfin CordeUa a tcrit
deux canUlei, la première intitulte Mfmfredi,
«t l'antre eiécjitte an ip«;t»de Gala dn Ibéitre
Sainl-Cbarles, le 10 nui lUO, loua le titre de
Parlmopf. Je u'ai plui eu de réMeignaokent*
MIT cetartittedepoiale'taottd'ixtotee iMl,oà
je rai TU t NaplcÉ.
CORDEYRO (AtmHin), prdreet mwi-
cbantR. i IVgliM catliUrale de Coimbce, «■ Pmv
tng»l. Tirait Ten le commencement du dii'
aeptitow tiècle. Il ert witenr d'tdditloBielde oor-
leêtiont an tr^ti de plain-cbant de Jean-Uarllns,
deat 11 a donnt nne éditioa aoue ce titre : Arts
de eaido eha» compotta par Joao Marttiu,
mtgntmtada e emmdada; Coimine, 1411 ,
CUHDIER (JïCQum), phu codbu mus le
jiom de BoeoM, était mettre de desK , hmi« le
•règne de L.ouiB xm, et Tut un célèbre .'ioneur de
rebec et de liolnn de eeUe époque. Il natpiit en
LomtMTcn 1580. HnafdeD par routine, il n'ent
janud» aneoM conn^HUice de la musique écrite ;
maie la nature l'a*ajt doui d'un lustlncl ben-
reui, qui lut Ot acquérir dm habileté d'exécu-
tion remarquable pour son tempa. AnjTèjeaseà
Paris, il jr derint biaitot ï ia mode par les aire
-de danse que lui Impirait unehoaginalionfBdle,
«1 qu'il ne ponTaitlraounettre.que par tradilWB,
n'ayant pai l'art de le* écrire. Bien que contrefait
et goutteux , il était le maître de danie prMéré
par le* damée de la ooor, et parmi «es élète*
étaient placeur* princesses, entre lesquelles on
Tcmarqoe Heorietle de France , femme du rai
-4*AngMefTe Chariee I". Il la suivit i Londres et
plut beaneoap au roi, qui aimait h Inl entendre
Jouer du lioltm. Le* troubles qui Hiirinrent en-
anile nmenèreni Bocan i Paris. Le père Mer-
■cnneparleBTecadmirationdeeon talent (Ztor-
mrmie vtUwm., Traité detinttrvm. àeordet,
lir. I, p. 3 } : ■ Le son du violon , dit-li. est le
■ pins raviiaant} car ceux qui en jouent partal-
■ teuMDt, comme les deurs Bocan, Lenrin et
■ plueieiin autres, l'adoudsient tant qu'il* Te»'
• lent, et le rendent inimitable par de ccriaina
■ trenbleroent* qui raTissenU'esprit. > Dans ces
dernier* temp», la tombe de Bocan a été retrourée
k Saint-Germain rAuxerroh, et restaurée en
tM3. Cett par cette utéme tombe que le nom
Térilabie de ce musicien a été connu. On trooTe
«n branle Irès-graeieui de Bocan dans la Ta-
blaiiire de nttmdore, par Chancf, p. le (ParU,
1639, in-4-- obi.).
CORDILLIIS f JAOQVBs-AinoiME], miiAicien,
né k Venise Tera la milieu du seixiénie siècle , a
publié des motets en l&ie.
COHELDl (Clotilde ) , dont le nom Tëriia-
ble était Colonbelle, naqnità Paria le i mar*
1S04. Admise BU Conservatoire de musique de
celte lille , elle y et des étude* de chant sous la
direction de Garandé. A l'Age de quinze ans elle
obtint au concours le prix de cbant de cette
école. Quelque temps iprèe elle partit pour l'Ita-
lie, et débaU a*M snccèa au théâtre Saint-
Oharles de Haple*; puis elle se rmdit k Hllan,
où elle Cnt engagée comme prfma donna dn
Uiéétre de la Seala. Elle y joua dans Tmteredi
avec madame Pisaroni , et obtint un brillant
snccàs dami cet ourrage. Ad moment oii l'aTenir
de cette jeune cantatrice paraissait assuré, elle
mourut k Mll^n, le s Tévrler iBi6.
CORELLI (AacuMOA), nom justement cé>
lèbte dans le* fastes de la musique, et qui tra-
versera les siècles sans rieu perdre de son Ulus-
tralion, qaHlee que somit les rétolull<mi anx- -
quelles cet art arra soumis. Le grand artiste qui
le porta, non moins admirattle comme compo-
siteur que comme Tiolonisle, naquit au mois de
féTrier iC63 h Fasignaoo, près dlDM)la,suT le
territoire de Bologne. Selon Adami ( Ouerva^
tioHiper fret» regolare U eoro dei eatUori, etc.),
Cordli reçut lea premières leçons de contrepoint
de Hatieo 3imoDel1i,de la cbapelle du pape, et
l'on croit généralement que J.-B. Bassani fut son
instituteur poar le violon.
On a dit que Corelll vint h Paris en ia71,
et que la jalousie de Lnlli lui snaciW tant de
d^oAts et de tracasseries qu'il fut bfent4t
obligé de s'en éloigner; mais ce fait parait on
moins douteux. 11 est plus certain qu'il visita
l'Allemagne après que ses éludes lurent lenni-
néea, car Gaspard Prînts,soo contemporain, le
uHinut en IflIKi, lorsqu^l était au service de la
cour de Bavière. Vers la Un de 1681, il retourna
en Italie et se fixa i Rome, ob il publia en
lut son premier Œnvre, consistant en EOMtca
pour deux violons et basse, avec une partie d'ao-
eompagaement poor l'orgue. Bientôt sa réputa-
tion fut telle que les plus grande seigneurs se ^a-
putèrent le plaisir de l'entendre diei eux, et
qu'on le chargea de la direction de* orchestres
dans toutes les occasions soleODelies.
L'élévation de son style, son exécnlioa prodi-
gieuse pour le temps ob il vivait, tout se réult-
sait pour étendre sa r^ulatiim. HstttMMD,
quoiqu'il fût peu complimeutuur, loi donnait
le titre de FÛrtt aller ToHkOtutler ( PriBce de
>y Google
t&o a
tons les inusiciM»), etGaspirini l'appi'Uil vir-
tuoilsaimo di vioUno, e vero Orfeo di notlrt
tempi. Le cintiDil OUoboni, protecteur Maire
des arU , «'élait fait le Wieéat de Corelli ; il le.
logea' dans son palai^ct ne c«ssa de laidouiar
de* marques d'altichtnieiit juqu'i m mort.
L'silnuraUaii qœ ce graoi) arlUteinipinit ani
ttrangers qui fréqBentaleal Roiue et la mainm
du ctrdioal , et lei éloges qn'lli lui donnaienl,
ne pouiaient minquer de répandre aa debors le
bruit de M aapériorlté.
I^ roi de r<aple*,qui dislrait de l'oilendre,
ratait fiil eiij!*ger k le rendre près de lui ; mat*
Corelli t> élait refusA plusieura fols, soit qu'il
aimatla tranquillité dont il joalHailkRonie, lolt
qn'll craignit la jalaiitie den Tialonltteii de Ni-
ple*; cependant il flntt par accepter l'intiitatioa.
Mal*, craignant de n'être p«i bien accompagné,
1) prit avee loi son Mcood vfolan et ion vlolon-
celle. AnÎTé k Kaplea,ily troi^va Alexandre
ScarlatU «I ploalenrt autre» maîtres qui Ten-
lagiiwl à Jouer qudipi'iin de tes 'concertos
dnaat k nA. Il ^en délendit d'abord, di-
■ Mot que l'orebeitre n'aTait pas le temps de
fUre des répétitloos ; mais son étonnemfut fnl
Mbâme lorsqu'il «otendit ce mime (K-cliestre
Jouer à premiire vue raccompagnement de Bon
premier concerto , avec plut de prédsion que ne
pooTail le faire celnl de Rente aprè* pluiieon
répétlUoD*. Uh put caclier sa surpriie, et se
toontanl Ters Hatleo , son tecond Tioion , il s'é-
eria : K SI numd a riapolt ! > Celle première
épreme da talent de Corelli lui procura un
triomplie complet. Mafei ii y a quelquerois de
singulières Tictsaitodet dans la carrière d'un ar-
tUe , quel que Mit son talent. Admis k la cour,
qaelqnes jours après , et pressé de t'j faire en-
tendre de ooureBD , noire célèbre violoniste joua
l'une det sonates de iod admirable teoTre cin-
iinième ; le roi trouva l'adagio long, ennuyeux ,
et quitta la salle, lalsatot le pauvre CorelU si dé-
eweerté qu'il toi hors d'élal de continuer. Une
antre fins, on le pria de diriger l'exécanim d'an
ouvrage de Scarlatti, qui devait tire reprétenté
devant le roi. Le peu de connaissaitce que Scar-
latti avait dn-vlokn) lui avait ftH mettre dans un
vdroit un passage mal doi^ et d'one eKécution
dlrOcUe. Arrivé k cat endroit sans avoir été pré-
venu, CorelU manqua le Irait, et, commes'il avait
Jalln qne son m^heur HA complet , Il entendit
Petrillo clier de l'orchestre nipolltaia , qui avait
étudié le passage, le jouer avec préci^. A ce
tisit succédait iiD citant en uf mineur,- Corelli,
entlèfemcnl déconcerté , le jona en majew.
■ iUcowincJamo, •dilScarUlU, Bvecsadoucew
kabilnelle : Coielll reconuocnvai nwfs (oiûoan
ea ul m«j«w, joaqu'à ce qne Scarlatti TeM ap-
pelé près, de lui , pour le mettre dam le ton. Le
pauvre Corelli tut ai moililié de cette avealMB
et de la mluvaise figure qu'il s^maginail Miât
faite à Naples, qu'il partit p
Là da nouveani chagrins ralleadaieaL Vm
jooeur de bautbois, doot on n'a pas oȃaw< le
nom , jouissait alon de toute la faveur dn poMîe,
et fut cause qu'on s'aperçut k peine dn vetoor de
Corelli. A cet homme tnccéda Valentiai, doit le
jeo sur levioh» et las compoaHiana éltlent bie»
inférieures u talent et «uk ouvrages de CoreBi .
mais qui eut pendant quelque temps tout le
ebarme de la nouveauté. Ia suacepUbililé de ce
grand artiste s'alarma de l'oatiH momentané oA
il se vorait tombé ; nne méUncoHa profnnde ^em-
para de loi et abrégea ses joon. Len coDcetMs
avalent paru en 1711; ils ébieat déitiéa i Jean-
GuillBUDW , prince palatin du Rhin ; maia ilotemr
ne survécut que aix semalneB k ta publication
de ce bel ouvrage , car son éptlre dédicaloire est
datée du 3 décembre 1TI3. et la mort le frappa le
IS janvier 1713, kl'lge de cinqnante'DeurBnadiE
mnisel vingt jonrs.I1 fut inhumé dans l'égUse de
la rotonde , on Panthéon , et on moooittait en
marbre lui fbt élevé , près de cdaî de Raphaél,
par le prince ptlstfn, qui diargea le cardinal Ol-
loboni d'en diriger l'eiéculiaD. Un service so-
lennel eut lien HT u tombe, k l'anniversaiie de
ses Itanérallles, pendant une limgne snite d'an-
nées. Il consistait en morctRux choisis dans se»
■xuvres, et exécutés par un orchestre ni>nila«DK^
Cet usage dura Iqnt que vécut un de ses flève»
qui pât indiquer \> tradition des moovemoils
et dee intentions de l'auteur.
Ce grand musiden possédait une belle collec-
tion de tablnux , qu'il iégiia par son lestameal
au cardinal Ottubonl , avec nne somme de cla-
qnante mille écus ; mais le cardinal n'accepta que
les tabletni, êl fit distribuer l'argent aux parât*
de Corelli. Quelques anecdotes qu'onnrecneïllïe»
sor cet habile arliale prouvent 1* douceur de son
caractère. Un jour qu'il se faisait entendre dans
une assemblée nombreuse, il s'aperçut que
chacun se mettait a causer : posant son violo»
sur une latile, il dit qu'il craignait dlolênompre
la conversation. Ce fut nne ie^on pour les an-
ditenrs, qui le prièrent de reprendre aoa violon,
elq»! lui prêtèrent toute l'attention due k son
talent. Une autre fnls il jouait devant Hteodel
Touverture de l'opéra intitulé le Triomphe da.
Tempi, de ce compoaileui. Ulendel , impalien16
de ce que Corelli ne la jonait pas dans son genre,
hii arradia le violon, aiec sa brusquerie ordi-
naire; et se mil kitméme à jouer. Cuielli, >an»
>y Google
l'AaouvoIr, se oonlenU ilc tui dire i ■ Ma,
coTo Sttaong, gvetta mutica i ttel illlo frmir
eut, dick'lo non at'Metuto. > La prtocipaui
tliretdcCoTdUlODtBipUtte, Geminiuii, Lou-
WU, iamio «t GtambittisU Soi&U : tout m
■ODt illDitrfi conuM TiolooistM et comiiM com-
IMwilMin, Quelque! toMteara ont auul reçu dei
IcfOBs de CortUi , wIn Mitre* lonlKdgeeiimbe,
qui ■ bit gnTer «on portnût k It maciitre noire,
pv Sinitti, d'eprèt le tiblatu origiiul de Benry
Homrd.
Corelli eil te tjpe primitif lie lontei le* bonnea
AcoJe* de Tioloai aujourdliui iniiiie,UaB que
l'art Mtoitenridiiiiebeuicoap d'efleli iaconnui
de ton tempe, l'élude de m* ooingei est encore
UM des loeUlenret qu'on poiite faire pour *c-
qiii^r iioïlyle largeetnajwlnaax. CorelliaTilt
lait de Uaoei étude» de composition et écrivait
bien. Jeaa-Fanl Colonoa l'ajmt aUaqué Miruue
succeuion de quinte* qo'il avait tiouTéc dam
une iHtmiiide de la troiaiiDie lonate de l'œnTre
intitulé Balleli da caméra, Corellî *e défendil
en Lumnie ioilruit, et Antoine Libéral! , pria pour
juge< ae prononça en m làTeur. Cependant,
uoDobttanI l'opinion de l'abM Baioi, il est
certain que la aucceuion de qointes diattuiiquet
eiiila dant ie paaaaga àaal il «'agit.
Ou a de ce nrand artiste lei ouvrages dont lea
litre» suivent : 1° XII Sonale a Ire , dae vlo-
linl e violone^lo, col bastoper l'organo, op.
I ; Rome, 168S, In-fol. Cet «ovre coniient des
pièce» dealinén à (tre jouées daaa les ^llseï ,
conDW c'était l'usage alors : c'eit pourquoi Corelli
les appelle Siionale di cUeta.Ladeuxiinieédl-
tioDparutkAoversen l6Bg,ln-rol.;ilyena une
troisième d'AmsIerdam, aansdale. ^i' XII Sao-
note da caméra a tre, due vIoUtù, vloloncello
e violone o eembalo, op. 1 ; Rome, iS85, in- roi.
Deui autres éditions ont été publiées i Amsterdam.
La deniîËre esl intitulée Batietll da caméra.
La deuxiènM sonate , la cinquième , la liiiilième
et la onzième sont de la plus graode lieauté. Dans
une allemande de la troisième on trouve la snc-
cetifondecinq quintes par OMHivement diatoni'
que, qui occasionna, en IGSS, la querelle dont il
a jté parlé précédemment, enlre Jean-Paul Cn-
lonna et Corelli. — 3* XII Suimale a Ire, du»
«ioUnf e areilhito col tatto per Forgano,
o(>. 3; Bologne, 1690. Il y a UM deuxltme édi-
tion de cet œutre Imprimée k ABTer)i,eD IWI;
la troisièmfl a tté gravée k AmstMdam , aaoa
â»U. ^ V XII Svonate da caméra alTe,dtte
«Mbtl e violone e eembalo, op. 4 ; Bologne,
lB9i. L'édition publiée k Amsterdam, chez Ro-
ger, porte le litre de Ballelti da eamera. Il a
été publié à Pari4,clici Leclerc, une belle édition
LELLI sei
des quatre pranlen cevvm de sonates de Co-
I relU. — i' XII SUonate a violirut e violotie o
^ tmbalo, op. &,parleprma ; parle xcunda,
I prvbàdl, aUemaïuU, correntl, gigke, jiara-
I taMd«,j<(niotfee/blIia,' Rome, ITOD, in-ro1. Cet
; ouvrage, cbef^'œuvre du genre, place Corelli
» rang et
Imtmmeutale. Ce n'est point par une puretA
dliarmonie irréprochable que brille ct;l ouvrage .
immorlai, nui* par une variété de cliants, une
rie])esae dinvenlion, un grandiose tels qu'au-
cune autre prodacllon du même genre n'en
avait oflert d'exemple. Les deuiième, Iroisième,
cinquièflie, liiième et oniième atnutes sont sur-
tout admirable*. La dernière est une tantaWe
intitulée Foitia; on a publié doq éditions de cet
oavrage; la cinquième, dent Cartier a été l'édi-
teur, a paru k Paris en 1799, lU'fol. Ce rnSme
(Diifre, arrangé en trios pour deu^ liâtes et basse,
a été gravé k Lonilres et à Amtleritam , sous l'In-
dication d'ŒuiresJa:, et (ieminiani ena arrange
les deui parliesencôncerti.el les a publiée* son*
ce litre : XII Coneertl groul , eon due vioUnt,
viola evlotoncelUdlconeerUntobUgaU,ed*«
allri vioUni e batso di concerto grouo, quaU
eonlengonopreludi, lUlemaMe , eorrenti , <fi-
ghe, sarabande, gavotle e folUa. Campoiti
delta prima edeilaieconda parie deW opéra
i" di Corelli, da Franceteo Gemlniatù ; I,on.
dres,in-ral.,*anadate. — S" Coneerlt groui eoH
due violini e vloUmeello di eoneerîino obU-
gati e (fue altrl violml, viola e basto di tort-
cerlo groao ad arbltrio che iJ polramo ra-
doppiare, op. 6iRome, décembre 1713, Jn-ToL
H } en a nae autre éilitiou d'Amsterdam, sans
dale. Cet ouvrage est le dernier qui sorlil de la
pin me de Corelli. Geolfnlan) possédait quelque*
soles de violon composés par ce grand artiste ;
itutis il ne parait pas qu'on les ait imprimés. Ra-
venscrolt avait lait paraître neuf sonates* de sa
composition k Rome, en 1695 : par une spëcula-
b'oa de marcliand de musique, on les publia k
Amttentam sous ce litre : Sonate a Ire, dix*
, vlolini e batioper il eembalo; ai crnfe elle
hano ttate eompotte da Areangelo CorelU
avanlt le rue altre opère, op. 7 . Ou doit ranger
aussi parmi le* superdieries du même genre une
•iilre publicatioD intitulée : Sonale a Ire, due
vioUnl eot batto per l'organo di Àreangela
Corelli, opéra poetvma; Amsterdam, Roger.
l« D' Pepnsch a publié une édition complète de
4ft sonates de Corelli en trios et des douie
grands eoncerlos. Ions en partition, qui forment
3 vulutnea in-folio. I^ premier votume a potu
litre : (Ae Score oflho four opéras, eotHaining
48 tottalas eompoted bg Arcavgelo CorelU
>y Google
363
COBELLl — CORIGLIAHO
for tito tiolins and a Bats. Le secani volome
-esl mlittûi Ihe ScoFe oflhe iwrlve concerto*,
■compoaed by Âreançelo CoreUl, {or taxi Hotiiu
and a boa. Le second volume est inliluléthe
Score oftKe twelve concertos, eomposed by
ATcangelo Corelll, for Ivo violln and a vIo-
ioiieelto, icith Iko violiru more, a ténor, and
IhorausK bass for ripieno paris, ichfeh may
be doublée al pleastirc; London, 3. Wilsb,
■âiu date. On connaît huit portraits de Corelll :
lei plua beaui ont tlé gravés par Smilb,
rolkema'et Viader Gucht, dans le rormat ia-lo1.,
«l'iprès le portrait pdnt par Howard. Haurin
^en a fait une l>elle litliograpUie pour ma collec-
tion non achevée, intituJJe Calerl« desmusi-
■cietu célèbres, In-lol,
CORFE (JosETH), aék Salisbuij en 174D,
entra comme enfant de diojnr 1 la catliédrale de
cette ville, et étudia la musique aoui le docteur
Slepben», qui y élait organUte. En 1783 il obtint
uM place de membre de la chapelle du roid'Aagle-
4erre, et dix ans après il fut nomm^organiste de
la catliédrale de Sali^bury, et maître des enlants
de cliieur. Il réaigna ces deu« places en lg04,
ea faveur de son fils, ArLIiur, qui les occupait en-
core en 1B40. Joseph Corfe esl mort en IBîO, Ses
compositions consistent principale meut en mu-
sique religieuse qu'on chante liabituellemeotdans
tel églisesde Salisburj et dans d'autres comtés. H
a publié : 1° Un service du matin et du soir avec
liuit antiennes, dédié au chapitre de SaUsburj,
un volume. — 3° L'n traité sur te chant, sous ce
titre : X TreoUse on ànging, explalnmg i» the
mott simple manner ail Ihe rulesforlëajiùng
to aing by notes withonl Ihe assistance of an
itutmmeni, wUh sotne observaliont on vocal
Jlfiuii;; Londres, I7B1, in-fol. — 3» Un traité
«or la basse continue, intitulé a Treattie on
thoroitçh bais. 11 } a des exemplaires de oel ou-
vr.^ qui ont pour litre: Thorough Basi simpU-
fied; or Ihe whole Qitorg and pracUce of
thoroa^i'^ass laid open tho tke mcanest
eapaeily,i Loodret, s. d., ln-4' de ae paga. —
V LetBeaitétdeHxndél, trois vol. — 5' Les
BeaiUis de PareeU, Londres, deux voL —
A* Trois recueils de chansons écoaaaisea. -~
7° Trois luites de 11 glees chacune, 13 et 4 voli.
— B° et enfln une collection de musique sacrée
de quelques-uni des musiciens les plus célibres,
intitulée , Saered Mvaie contUting of a collec-
tion of the mosl adnired pièces adapted to
tome of the cKoisetl Muiic of Jometli, Pergo-
iesi.Perti, MarUni, BiretU, Seolari, etc., 3
vtriumea in-fal. Corfe a été aussi l'éditeur du
deuxième Toiume des antienne* de Kent.
COnFt(AHTui:H-THuMAi,), lîls du précédcnl
est né à Salisbury, en 1773. A l'Ige de dix ans,
il fut placé comme enfant de cliieur h l'abbaye
de Weslminster, et reçut son éducation musicale
du docteur Cooke. Il étudia le piano avec 01^
menti. En ISIMT il snecéda h son père dans les
places d'organiste et de maître des enbnls de
cliceur de la cathédrale de Salishur]^. Les com-
positions de M. Corfe consistent en un Te De%m,
on JiMlate , un Sanclut, la Cotumande-
Dienfi de Dieu, i quatre parties, l'hymne del'or-
dination, el quelques morceaux délacbéa pour le
CORFim (JxcqcEs), compositeur, at à
Padoue vers ibio, a publié de sa compoeilhm
les ouvrages dont voici les titres : I' MadrigàU
a S voei.lOiro I*. Veneala, ap. Gardauo, iMS,
in-4* obi, — î' idem, U6ro 3"; Ibld. IseS, in-t*
obi. Ce sont des réf m pressions.— 3° Madrfgatt
a 5 vori, l^ro tena; Ibid. 1587, in-*" obt, —
4° Madrigall a lei vocl, llbro 1*; Tenait,
app. i' berede dl Glrolamo Scotto, in-4' oU.
GOBIGLIANO (le cbevaller DovMxiiia},
de la famille des marquis de RIgnano, naquit u
cbfttcaude Rignano, le 17 janvici' 1770. A Tige
de oni^ans il entra au collège des Ifobles, i ."Ta-
pies, pour j faire son éducation. Après j avoir
passé sept années, il en sortit el se livra spécUle-
raent k l'étude de la composition , faisant de la
musique son occupation favorite et h peu près
unique. Reçu chevalier de l'ordre de Saint-Jean
de Jérusalem en t79S, il s'embarqua deni ans
après pour se rendre i Malte et pour commencer
ce qu'on appelait les Caravanes des chevaliers;
mais, i son arrivée, 11 trouva Itle au pouvoir
des Français, sous la conduite du général Bona-
parte, el les chevaliers dé l'ordre dispersa.
Obligé de retourner ïMaples, il j reprit ses oc-
cupations habiluelles. Après le retour du roi Fer-
dinand dans cette villB.lc chevalier Corigliano (at
nommé membre de la commission des théâtres
royaux , et en remplit les fonctions pendant cinq
ans. 11 reçutaussi sa nomination de l'un des gou-
verneun du collège royal de musiqne ; mais, par
des motifs qui ne sont pas connus, il n'accepta pas
cette mission. Le clievalier Corigliano a écrit l)eau-
coupde musique de chambre, telle queduos,nae-
tumes, romances et cataonette, dans le style
d'Asioh et dans celui de Blougini: il en publia ie
premier recueil kNaplesen 11114. En ISI8 douie
duos pour ténor et soprano et douze ariette pour
soprano, de sa composition, ont paru à f^ria.
Le catalogue de Ricordi , t Milan, indique un
recueil de 4 ariclte sous le nom de cet amateur
distingué; d'autres ont été imprimés i Floreaca
et à Rome. 36 mélodies du même ontélé publiées
à Naples en 1833, sous le titre de Lira senti-
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CORIGLIANO - CORNETTE
»G3
tnmlale. Le cheftlier CorigliÉno a UtMé en mi-
nuiciit un (ri»-greild nombre de duo* , trioa et
<|oatuon <te cornera, ainsi que flula disabl-
tata de^étastaie, k t n»i. Il e«t mort i Kiples,
i rage de soixante-hull ans, le 31 février isis.
Panni te* choie* piécleusea que peafermait m
tribliolbtque moHcale se trouvait le manuMiit
orijtinal du Stabat de Pergolèse, qu'il a légué au
leonadèra du Houl Hont-Cassin.
CORKINNE (WiLuui), musicien an^ia, n6
dans lahecoode moitié dit seizièuM eiitle, ■ fiil
paraître t Londres , ea ISIO, une collectloD pour
le luth et la biase de viole, sous ce titre : Àyres
lo ling atid play to the hUe anA ban vioU,
wilh pavttu, gaUiard$, obnaJnei and coronfea
for tht lyra-vioU, \a-M. -. It seconde pactiede
ce recueil a été pnl>liée en ISll.
COHNA (JBAn-J<kCQUE«DELLt),néiBi«icla
Terï la fin du qniniièrae siècle, eat cité par son
emcitojen iH conlemporaln Lanrrancu (SelntHlt
divuttiea, etc.; Brescia, ia33, p. 143), avec
Jean Hontlchiaro , de la tnéme ville, comme les
meilteara lulbiers de leur temps poar la bbrica-
tion deslutlis, Ijret et violons DU petites violes.
Poslériears d'environ soiiasle-dii an« k £«r-
lijio ( voy. ce nom ) , ce* deuK artistes et lenr
concitoyen Pertgiino Zanetio, venn un peu plus
tard, ont ét4 les fmdstenrs de l'école sacienne
(le Is latberie bresdaDe.Ulnxtrée dans la seconde
■uoitié du seUitme siècle par Gaspard deSalo ,
puis par Jean-Paul Magiid.
tX>HNET (SËVEMN), né k Valendennes, vers
laiOiéludia la musique en Italie, comme unie
Toitpirceii versa sa louange, placée ealHed'nn
de ses ouvrages :
KU^VDirnl aaflér lu dam clc ta praHqaf.
En 1578 il est devenu maître des enlaats de
ctHEurde l'égliseNotre-Dained'AnTers, place qu'il
parait avoir occupée juiqn't sa mort. Son meil>
leur élève fut Corneille Werdoack. Les ouvrages
les plus connus de ce mo^cien sont i 1° Ckan-
S01U françaiiei à cinq, six et huit partUt;
Anvers, Plantin, Ibii, \n-i°. — 2" Madrigali a
s, 6, 7 e B voei; jbid,, 1581, in-4°.— 3° Cait-
tionet musicm t>. S, 7 e( 8 vomm; Ibid., 1&81,
in-i". _ V Hotetll a â, 6, 7 a s tod, ibid ,
1&S2, in-4°.
GOBNET(JoLEs), néen 17siiiSanlo'Can-
dido, dan* te Tfml, jouit en Allemagne d» la
répalation de lion cbanteur et d'acteur distingné.
Desiiné ir^rard k la proTessioa d'avocat, il ëludia
le droit k Vietine ; mai* le gotit pawoaoé qu'y
avait pour U musique et pour le tbéktre le lit
renoncer k ses proniers pnùet*. Apris avoir éié
attaché k plusieurs troupes ambulantes d'opéra,
il joua pendant quelques années au Itié&Ire de
Hambourg, puis II entreprit des voirageii en Da-
nemark, en Suède et en Hollande. Il lui en
dernier lieu l'ornement du théitre de Brunswick.
La voix de Cornet éiall un ténor de la plus belle
qualité. Parmi les râles qui lui ont fait le plus
d'honneur , on cite celui de Jfa*anicIIo dans la
Muette de Porlici, d'Auber. Cornet a publié à
Hambourg, cbei Chrisliani, un recueil decbsntt
avec accompagnement de piano ou de giiilare,
sous le titre de Lyra /ur Freiatde wui Freu-
tIinn«ndMGeNm;c9(Lirepourlesainfiteursdu
cliant). Poslérieurement il a fait Imprimer un écrit
qui a pour titre : Die Oper in Deutschlimd und
dm Theaire der Neu Zelt (l'Opéra en Alle-
maj^ et le tbéktre de r^)oque actuelle ) ; llam-
Ixmrg.Meissner etSchirge*, iD-8o.
CORNETTE (Loou-Hippoltte), né à
Amien* en 17S0, fit lea premières études de mu-
sique k la maîtrise de i* cathédrale. A l'ige de
vingt an*, il se rendit ï Paris ponr étudier l'har-
monie et la composillon près de l'abbé Uugiiet,
maître de chapelle de la c^liédrsle. De retour i
Amiens, il obtint au concaun la place d'orgaoiate
de la cathédrale. Plue tard, lorsqu'une nouvelle
malhise fut organisée pendant le consulat, Car-
nette fut nommé maître de cliapelle de la même
église. Il eu remplit les ronctians Jusqu'à «a
mort, arrivée en 1S33. Il a laissé en manuscrit
tKaucoup de psaumea, d'hjrmnei. Magnificat,
motetset meues. Au nombre de ces messe*, dont
plusieurs sent écrites à grand orchestre, il en est
une qui a été exéculée solennellemEOl à Saiul-
Rocli, puis k Notre-Dame et k Saint-Euslacbe^ le
jour de Sainle-Cécile.
COBNETTE (Victoa), lîls du précédent,
est né k Amiens le 27 septembre 179S. Son pire
fut son premier maître de musique; puis II ae
rendltt Paris, et fut admis comme élève an Con-
servatoire en 1811. A la n^me époque, L<sueur
lui donna des lefons de composition. Eu mis il
musicien dan* le douiième régi-
Urailleurs de Is garde Impé-
riale 1 alors commença pour cet artiste une car-
riiie d'activité dont il y a peu d'exemples. Il fit .
d'abord avec aon ré^ment les campagne* de
isil et de IBU en HoUande, en Belgique, et *«
trouva au siège et au bloeus d'Anvera, Entré
ensuite dans la musique du quidiièiBe régrmcHt
d'isfanteriB légère, il se trouva k la bataille de
Walorloo. Pendant les année* ISU, ta et 17 U
lut cbet de musique d'un régiment au ier«ica
du roi des PaT*-Ba*. Dani cette derojère année
il entra comme prores«eur au coUége de* Jésaile*
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3GI
CORHETTE — CORRADDtl
lie Sainl-Aclwiil el j fui altacliri jusqu'en 181t.
Ea isia 11 accepta uneplace dans l'orcliestre ilu
Iti^ilre de l'Odéon et ; resta juiqu'à la clôture
en 1817. Alan II entra i l'orcliettre à» tliëttre
(le l'Opéra -Comique, dont II fit partie Juaqu'en
1831, et qu'il n'alwiilonna que pour détenir chef
(lesdicEQn an même thëitre iiuqn'» 1837. Dani
l'année suiTanle, il alla occnpa-iiDe position Mm'
blibleau Théâtre de la Renaissanee. En 1839 II
réunit i cet emploi la place dediredeur du rhant
an Gymnote de muiiqiie mllltaf re ; maia, Il poillioo
ile'premitirchet d'oreheatre au IhMtre deStraa-
twiirg loi ayant été oITerte en 1841, i) l'accepta
et ea remplit le* ToncUon a pendant dent ans. De
retour t Paris, il fut ctiaf des cliceura du tliéttre
■le l'Opéra national en 1847 et istB, pals rentra,
pendant cette dernière année, dans son ancienne
placede rOpéra-Comfque, où il estcncore au mo-
roent oîi cette notice e*t écrite [ ISM}. EnRa il a
été lrDml)onl!ite dans ptudeun légions delà garde
nationale de Paris, etorganlate adjoint de l'égliae
Sain l'ail Ipiee et de ta cliapelle dea Invalides.
Comettejooe de la plupart det instrumenta et
les ronnalt tons : de Ifc vient que lei éditeurs de
musiqne de Paris lui ont demandé dea m^liiodia
pour te Iromàone (Grande Mélliode dédiée à
Cheriilùni), ponr VopMeliide (dédiée à Auber),
pour le comeCApWomfdédiéelAdolpbeAdam),
pour le frujrle, le tax-honi, compr«nut tes aix
espèces , le taxophonè (Grande Méthode], le
bastott, le hautbois, Ib cor, la trompette , la
harpe, \i> vtoleneelle, Vallo, Vorgue et i'hsr-
monivm. M a arrangé pour le piano 39 partitions
d'oiiéras et de mu^iqae d'église, et a rédoil en
qoatDOTB pour 2 violons, alto et basse fes Dia-
mant* lie la eovTonne et la Part du diable ^
(l'Anber. On connaît do lui 37 aln variés fMmr le
oornat \ pislans, 24 duos pour deus instnimenta
de cette espèce, 18 duos pour deux bassons, 14
grandes éludes pour cornet t pistons, S idem
ponr le trombone , 5 quadrilles de contredanse*
pour roimiqne militaire, et 2 suites de valse*
iwur la ntéme; plus 150 morcesui déladiéa de
tout Rpnre pour dlters ÎDStrunMnb.
CORNETTI ( Padl}, maître de clupelle de
la ronfrériedu Saint-Esprit, k Perrare, naquit
à Rome an commencement du dit-septième
sttcle, et fut ntoine de l'Étroite observance. Il a
hit Imprimer nne colteclfon de moteta, aous ee
titre : Motelli corwxHaH ad 1 , 3, 3, 4^, 6, « vôct
eonilrometttl, et net /ine le Ulanie deUa B,
V. op. 1 ; VenKii, app. Alésa. Vincenli, IsiS,
in-i". La premiers partie de cet ouvrage a été
réimprimée avec ce tUre latin : Sacrxeantkmet
1, 1 et 3 voeffriM eoneertatx, op. 1, lib. 1 ; An>
v:r», lois; In 4'.
I CORNETTO (PwsiKo on.}. Vof. GiaKii-
I tum (Piisiao).
CORNIETTI (AitToms), né k Lnoqow, fnt
' rét^laeSaiBle-MBrie,deeeUe TiHe,
dn dia-bidtiènM siècla.
inUtulé : Cantate de VAlliOTe,avxetolai iMtr
ques, 1704, tn-4B obi.
CORNISB (WiLiun), poMe aagUs, et
compositeur de la chapelle dn roi Henri TII,
vivait au commencement du scUièiM sièdB. Il
a éerK nn poème iaUlulé a PanAle between
Information and Matike (Comparaison eslre
la saroir et ta musique}, que Hnwkios a iosdré
dans son Blttotre de la mvtique (t. U, p. SM
et suiT,]. Le mime éciiTsin a doné (t. III,
p. 3-16) deux cliansoBs de tabte àlrois voix,
composées par Comitli.
CORNU (RiMi), praresseot d« piaant Paris,
naqoit en eelte ville le 11 avril ITSI. Fils d'un
soui-mattre de chant de Rotre-DaMO , fl nfot
son éducation musicale dans la naltnae dn
celle catli^drale. Ladurner lut son saalM d«
piano, et il rtçit de* leçons de «ompOMtMB de
Deivlgnas et d'Ëler. Il a publié : 1° Obq mswâl»
ds romaaoes, avec aceomp. de piaso. Paria, te
Duc et Plejal. ~ t' Viv» SeÊii I¥, varié
pour piano, op. 3; Paris, Pnf. — t* Gbotor
û'IpUgéme en Awtiifo, varié pour piaao, op. 4 ;
ibid. — 4° Charmaïae GaMetlê, varié ponr
piano, op. e; ibid. — f Qtàand le bie»-aiwté
rev/mrfTO, idem, op.Siibid. — 4'Gadiavetk«
KIng, U«m; Paris, H. Lemoino. Coma a Mt
eséeuter i Hotr*-D*D>e de Parla ans ■■««• so-
lennelle de sa composition. Il est mort datdMdén,
au mois de juin 1831.
COROniA ID. Accvim}, né k.Trévise, vers
le milieu du sdiiëme siècle, dit OHMue de l'abbaya
SatUa-Maria de la Caritâ, pria de Venise,
et maltra de diapelle de son iDOMstire. Il s'est
Ml eonnaltrB par nn ourrage qui ■ pour litre
Pialeii vetperiM tex me«m; Venelila, ap.
Aug. Gardanum, iï79, in-4*.
fXIRRADI (FuniNio), nédam les d«ni»m
années dn seMtnie sUcle k Fermo, dans rElit
de rfigllse, «st auteur de dianti et de m
imprimés sous ces litres :
d'amore.a 1,1 e3 twd , coll tona eonUmu>;
Venéilaapp.Vlnc«aii,l«18,lo-4*. — t*/I;»iiBio
Ubro de'MadrlgaU «4 voci; Ibid., 1«1, in^*.
— S'/I primo lihro de'MttdrlgaU a S *oe(,
iUd., 1627,10-4°
CORRADINI {NK»i.Aa),o^aaMe etmaltm
de diaiwlle k l'é^lsf prindpate de Crémotte, na-
quit k Bergame, vera la fin du sètrieDe Mêle.
il « lïit imprimer un recsail de Cansoni fran-
>y Google
CORRADIHI — CORRr
3fi&
eesiaquiUlro «oel; VeniM,lS34.Si>aoittrBg«
la p)in-InipaH*nt ■ poortlrre -. MotetU a una,
due, treafuattro voçi, fraqvaU vene wfto
atmmt eomeertaU eon iitromentt, « mm il
biato eimVhma pvr V oryoqo, Ltbro primo;
iD VMMiia, «pp. But. Mtpû, leu, lo^". Oa
bMittt «nbI q«>qiiM BoreMUX de u conpcm-
liM dm k B«rjamem> Panum. «ntufe. ; Ve-
nise, 16tS. Comdinf ftil autii maître de cbapeUe
et l'Acadénledw iliiimatJ, t Crémone.
CORREA ( FH.-HÂMatL], canne porlugab,
ni h LtibMH t«M ^U On dn iBiiièire siècle,
était mallre de chipeUe de I'^Hm de Saiole-Ci-
(iMrine en 1*U. Il ert aotear d'an motel :
^i^va Ml, Mw, à dpq rnix, dont te maatucrît
M tronie dans la UbHoUitique du rot da Portugal.
(Ta autre JfotiiMl Corrao, at auaij ï Liibonne
Ten Ib même tempe, et qui était cbapclaia de
l'égllae catbédralè de Sdrilfa en IflU, a um-
poat des moleti qui MMt en manuKrlt dans la
Ubitolhèque du ni de Porb^al.
CORitKA (Hbm«ivOibim>, miMn de
0 Hrrler l«W. H • coin|Maé ane
graadeqawttU de nwnea, de rdpooa, de BMteli,
de MHttTtre, ete., i|id MUrt an manaicrit i ta
UUtDttiique dDraldePortneal,etdanl«ntn)nie
un raialogne d«talllé dans U BMiotheea In-
sifana da Machado, I. Il, p. 44s.
CORREA (LoatiRÀl, ute k Lisbonne en
lT7t, eotpourniaitivde chant Miriuelli, célibre
DopnniMe de la naiiqiie du nA d'Kspagne. En
1790 elle ddbntaaortatliMIre de Madrid «toUint
feMuconp de mcet*. Deux ana après elle partit
fMHir ritalie, et débuta h Venise dans l'empkrt
des prtnte doime. Elle a etianté dans toutes
les grindet villes, et notamment i Naplas, ob
elle Ibt atlschée au lhMlr« de Sainl-Cttaries
pendsnl'trois ans. On admirait la twauté de sa
Toti et la perfeclion de u méthode. En ISIO
die d«buta k YOpira-Buffa de Paris; nuis
t cette époqoe a* vtris était fatiguée, et elle
produisit pen d'effet. Depuis lors elle s'est re-
tirée du tltéUre.
CORRETTE (MH»EL),elieralieideroHre
du Chriat, tA ï Saiot-Germala, était m I7&B
or^HitsIe dn grand oolkége desJéaniles deisrae
Sain^Aatoina, k Pins. RnUioualaste alminteor
delà nutique franfaise, il donnait dans sa DUiaon,
endM dn Temple, de* concnla où il làisait en-
tendre les plus beaux morceaux de UUl, de
Canpra, el des cantates de sa laçon, qu'il
aecomp^nail an daiecin. On dit qu'il faisait
chauler w serrante dans tes séHKes mmieales.
Plus lard il ouTrit une école de musique pont
laqntf e 11 écrivit plnaleurs ouTn^ea éUnteotai-
rei;mai8,nalB'éson lèeetses'eltbrls, ses élève»
falsaimit peu de progrès; le* (oiiBiciens de Pari*
les appelaient, par dériaioi , Ut OKoehor^at
( les Inès è Corretle ). Kn 1780 Corrette eut le
titre d'oiflniiite du doc d'AOgoulème. On con-
naît de c« mnsicieQ 1 1" IM Sotréet de la ville,
cantatesèToix senle,BTïcUb«Me continue pour
le dnedn; Paria, le One, 1771, in-hl. —
1° Mdlhùde peytr «^prendre à jouer de la
harpe; Paris, 1774 , fn-4°.— 3$ méthode pow
apprendre à jouer de la flûte tnaienlère ;
Paris, 1778, in-i" Il en parulunedeuxiènte <kli-
lion en llèl. — i'. Le Parfait Mattreàekan-
tar; Paris, 1781. — a" Méthode pour ap-
prendre facilement à. jover de la quinte ov de
l'aUo; Paris, 178Î, in-*". — b° L'Art da te per-
fectionner sur le t'ioloit; Paris, 1781. — 7° Mé-
thode pour le viotouoalle, «mtenoisl let vérî-
tablet potitUmt, etc.; Paris, 1783. La première
édition de cet outrage avait pam sous ce titre :
Mélhaie IMorlgue et pratique pour ap-
prendra en peu de temp» levtûloncetle ; Pitï»,
1761, in-lbl. — 1° Mélhodepour apprendre à
jouer de ta vielle; Paris, 17ft3, in-lol. Ces ou-
vrages conlieDnaat quelque* rensetineuienti cu-
rieux sur la musique franfaise Tem le milieu
dn dis-liuitiime siècle.
CORRETTE (Hicbel), HU du préeéJanI,
fut or^nisla de l'église du Temple. Il a puitlié
en 1786 : Ptieet pour l'orgue da^t uh gewre
Wtuveaa, ti t'utagedetdametreUgieaietetde
ceux gui touchent l'orgue, avec le mélange
de» Jeux el la manière d'imiter le tonnerre.
'GORRKDoHiiiiQca), ni JiNaplea en I74i,
liitéière de Porpora, depuis 1763 jusqu'à la mort
de cet liabile maître , en 1767. En 1774 Corri se
rendit k Londres, el dans la mèoie année il j it
repriaealer un opéra intitulé ÂUttandro tuH'
Mie, qui eut peu de luccès. Cet écbeo le dé-
termina i M livrer à renseignement du clisni.
Vers 1797 il s'associa ï Dusaek pour l'expiwta-
tien d'un commerça de musique, mais celte en-
Iteprise ne réussit pas. Parmi les compositious
dramatiques de Cwri, son opéra the Travel-
ler est celle qui a eu le plu* de . succès. Corri
Tivalt eacor» à Londres en 1816; il était alors
Igi de qualre-vingt^eni ans. Il a eu quatre en-
fants, trois Sis et une Ulle : celle-ci aiait épousé
Dossek : elle s'est remariée depuis k un artiste
nommé M. MoralL Les principaux ouviaga* de
Corri sont : 1" Trui* voIiidms de chansons an-
glaises; Londres, nus. — i° ÂteMondro nelt
Iitdie, opéra leria. — 3° Septairii Italiens;
Londres, 17^7 — 4° Quatre loinmta d'airs ant
glais, italiens et Trançais; Londre», 1797. —
â° Hufferhigi of the Qveen of France, «K/A
>y Google
366
CORRI — COBSIHI
œeontp, — <* Uobu «n uglah de caractère,
■*M Bccorapagnemenl. — 7* Dnx reenelli d«
■onitn pMir le pluw. — V RKtwII de dtn» in-
gfais, illemandg, lUliem et rrukfate. — 9* Sli
(In et rondos ponr le piiBiK — to° TluSinger"!
preeeptor (TtbIU du (d«at, etc.}) Londrat,
1798, — 11' Art of fimgmiitg (HiWMie de
ptipo, ete.); Londrea, 1799. — 13° Jfiuical
DlcUô»»ary a» a Dttk (Didionnelre de musi-
que, etc. ); Londres, 179B. — 13° CompteU
Muiical Grammar, with a eotirbe lUcito»-
nary of ait tKe ligia and font med ht
thuic; tite art of fhiçeii»g ; ntiet ofthou-
ro*gh baa, md prelndtt M eaek kej (Grau»-
maire muticele ccmptète, aTec un dicUonnaire
abrégé de toui le* signet et fornwt en auge
dans la imnique; l'art du doigter, et det rt-
Rlet pour l'hannonie, atec de« préludée dans
chaque ton); Londres (laaidale}. — 14° The
Tratelter {fe Voj«geof), opéra. Un de« SU
de Corrl l'est flié t Ëdimboor^ , en 1793 , et t'y
est UTré k l'ensei^iementde la musique. Cet ar-
lisle eat >e père de madame Carri-Pall<ml. Le
rMaelear de l'arltele Corrt dn leiiqut tinfrer-
ttl de miuiquepabUé par M. SefallIlBi; a été in-
duit en errear sor ce point; car 11 dit que Ma-
dame Corri-Paltoni est flile du Tleux «itre de
Porpora et de madame Dimek. Ce(l»<i était la
lanf e de la eanlatriee ; il en • bit u ueur.
CORRI-PALTONI (1\— Fanhy), née 1
ÉdtmiNHtrg en 179S , flt se* première* étude*
mutleales eonsla dlreetlondeson pire. Lut ayant
IrouTé une belEe Toii de mmso loprano, et t»
trille «igonreoi et bdllant que la plupart des
chanteurs wit en Anglelerre, k eiuie de l'usage
lïéqnent qults font de cet omemeal, madame
Catalanl Tooiat SToir mademoiselle Corri poor
élève, et s'en Bl accomptgDcr dani se* lojages
en lgi5etlBie. Elle se fit alors entendre t
Hambourg , mais sans succès. De retour k Lon-
dres, elle T reprit ses études, chanta quelque
temps les seconds r4le* au ThélIre-ItaKen , I
quitu ce thélireen IBll, lorsque le libraire j
El>ers en prit la direction , et se rendit en Aile- I
magne. Malgré les avantages qu'elle tenait de ia '
nature, elle eut |iea de sneeèe k Hamboarg , t :
Ftancrorlet k Munich. De celle Tille, elle alla
en Ifilie, ^épousa un etiantenr médiocre Dominé
Palloni , et commença ï te falr« une certaine
réputation lorsqa'die chantât Bologne en 1815.
Deus ans après elle (ut appelée comme prima
dotma k Madrid , puis en ISIB elle chanta k
Milan avae Lablacbe, et y eut qnelqtw saccè*.
En 1S30 elle retooma en Allemagne et j chanta
dans çjusleurs concerta.
dORRl (Pihwb), compositeur dranuUqae,
I wé k Naple* et élère de boidBEtU, ^nhaol la
' aa%etUgétiiT^edemtuiii»adeLeiptààHhnB.
IMo, n*-lï, col. 149 ), a Mt repréMnler an
IbéUre YaUe, a Rome, en 18», Galeatia Ma)t-
fitdi, drame Ipique en trois actes, qui n'eut
' qu'un médiocre suceè*. HéanMotsa phisiear*
moTcetox de cet opéra ont été publiés è HUan,
chet Ricardi, avec accooip. de piano, Phitlenrs
aonées se passèrtot eHuile sans que le nom de
Corri retentit daM le monde mnaical ; mais, wm
! carMval de laèo, eet aHMe dooM an tbéMre
! Argtnlina de Rome rupént Argia M Aient,
I qui M réusril pas. tlnelqae* BaracMS da eet
I ouvrage OBI été publiés k HRan, ebec Rlcordi.
I (XHlS■(JAc«o■s),ge■tmMMnM•olwtta^tf
vers 15B0, erittva la poésie et la noaiqiM ai«e
! auceès, et fut nn des pnitcleun le* pina lélé*
' des arlisles de son temps. I îil il*iM<liH «tm Jcm
I Bardt, comledeVenio,lepoeteRliiMeM,Ga>
' lilée le père. Emilie dd CavaUere, P«f«i, JdIh
Cacdni et d'autre* hommes célèbres, il eontri-
' boa comme enx i llnreition dn drana mni-
eal. Après que ie comte Bardi (tiof. ec nom)
•ol qoitté Floreuee pour se rcadra k Hodae, la
maltoa de Corsl derfti le reBdea-ww de ce*
artista*. La soeUM cpi'Ba avaient IbraiideeoaDnud
da t'y occuper dea meyeoi de bUerle* prapès
dn iMMiTel art qu'elle avait créi Ce M mism
I dans la maison de Corsi que M repttemt««
U pastorale de Aa/he, es 16M, oomiBde Péri
auquel Coral mit aonl b main, sdoai qa'oa le
atkCré-
1617 dea paanuM i cImi
▼olx, ialihilés Sacra m
pialmadia b vomm, op. 6; Venite . But. H>-
gai, et vers le même temps dea Liioitiet , tm-
Uewiei e( rttoteU à httU vote. Son cenTre aep-
tième eat iniilulé P$almi vt^ierlM oeti>
vœwn. On connaît auiai de lui : Concert! o
MoielH a 1, 1, 3, i voci. co» un MayiUfUai,
op. t; Veneïia, app. Riec.Amadiuo, 1613, to>4°,
el CtmpMa, Ifolettt e LltaiHe ddta B.T.a
allô voci; op. 9; In Venais, app. Barl Magai,
IB19, in-4«.
CORSI (Joseph), maître de cbapeDe à
Satnie-Marfa- Majeure, de Rome, oocvpait cette
place en 1S67, suivant letitte d'un recueil deno-
teU pnbtié Mlle année. L'abbé Balnl a oui* le
nom de ce compositear dans sa liste de* mettre*
de diapelle de cette basillqne (Memar. stor.
erit. di Pierl. da Pakalrina, t. I, n*4W}.
On coanalt de ce maître ; 1* Moteltl a 1, 3j t
noeii Rome, 1M7, ln-4'. — 1* MUerere a
ektque; — J' Motettl a 9.
CORSINI {Jacques), oi^nlsle de U eaUié-
>y Google
CORSCn — <:ORTELLINI
W7
dralede LoeqDet, duM U Meonde inoiLM da
MitMiBe «tckr, utconmi pu let compotitioDS
iolttulte ; 1* Il primo libro de' Xotelti a i, 6,
7, B vôd j in Vawtia, Ueu. Garduo, 1&79. —
r n*eeMtU> Mro de' MottetU oâ. S, 7, 8,
10, l3voel;mà^tbSi.
CUHTECCIA (Prmkimo tu Bunauw},
chuM^ne de U btdliqae de Saial-LturenI, i
Floreone, el maître de ohepelle de Coame 1" de
JUdids, naquit h Akw>, dana le» premiÈres
■nntea do tenitne Bi6cl«; maU il était eocore
eabot lonqw ta ftmilte alla l'établir à Florence.
De là Tient qa'il a toc^oun tooId être conildére
conne Florentiii. On ignore le doiu do maître
qoi dirigea aaa étodei auitiealea. !,a place d'or-
gawate de SaM-LMxnt ttast dereoM racanla,
C4>rteeda rcditint an coDcann, au monde juin
153l,qnDJqn'ile(itqaatre coaeurrenti qoi n'é-
taient paa dépourruf d'habiielé. La réputation
qu'il ne tarda pas k m taire par lea talents lai
mdriU la fareor da due, qui le nomma maître
de chapdle de ta cour en 1543. Plut tard 11 ol>-
UntDB-CBMMloati la eollégiale de S■in^Lan•
raaL a monnli Florasce le 7 juin i&Ti. A
•on mérite comme miisieira,Cortecda onivalt
de raatee cwnajtwinew ilani les acéenon et
duH lea Mine, el «ee eompatiiote» Tulaieat ta
vivacité d'eqnit et ragrémul de sa
MW^MattlaB
a recMil trte-me
Cortecda se InniTent dana
dont Antoine Sdunld
dépite nn eiemplaineiifUnt dans U tdiiHotU-
qM iatpéhale de Viaoïu, et qui a pour titre :
Jf«t<eJte-/'aUe %aOe noue tMlo iibuMttimo
Aica a PImie U tigiur Coiimti dt'Medict e
delhf KteiMiafffla cmwrte sua Jf ad. Leonora
do Tolieto. In Venclia aelU itunpa d'An-
tonio GaBlano nell' aano del slsgore M. G.
XXXIX, nel mesadiangiittoi ûx petit* tdIu-
eaea la^o obi., lesquels eontiesnenl les voit dé-
algnéee par emnttu, aUui.teiuir, hunu, quMa
et textapart, tant pour le cbant que pour lee
iHtrtimeat*. Lee aotree eompoeiteura dent m
trouve dea morceanx daas ce recnell aoot Mat-
leuRimpo)inl,Jea»-Pien« Haaaeofd , Coûtant
Feata, a (taceio Hoachini. Les pièoea composées
pw Corteeeia, rt diiiiff éw dans U table sont lea
ï', 6', 13«, v. M», iT, as», igs et 30*.
Toulea «wt daie le aljle madrigalesque, k quatre,
•ix el IwH Toii, aTac ditert inatramenta. Cette
table otfre beaucoap d^tétét pour l'Uttoire de
U tunique, par lee reaaeigMmeiils qn'eUe I<hii>
rfl lur te ncnnbre de* cbanlear* el la naturede*
iHtTunwilB qui lea accomp^iaienl. Dans
l'ordre clironoUigique lee aubte compositioni
conquee de Coriecda sont celles-ci : 1° Siadri-
gaU a quatlTO voci, Ub. 1 et i; Venise, Gar-
dane, iMa etl&47,in.4° cdtl. — a° Prima
Ubro de' Madrigali aie 6 voci, in Veaeua
app. di Anl. Gardaoi, 1547, iD-4* oU. —
3o Jteipoluorla el leelUMei hebdomads:
tanct* gwaluor voBibm ttecanimidM j Vene-
tUi apud flliis Anlonil GanUno , 1670, in-4°. —
i" SeMuttm eanttel Zaeekarix prophète
et ptaivtii DaiAdi» 5 vociun; Veoetiis apud
Slioa ADt. Gardaui, Ia70. ~h' CwUieorvm
liber privuu quinqite voelbiu {pue paulm
Motacla appeUanlwr), Munc pritutim «t(p«r
edllw; Venetiis apud filioc Ant. Gardanî,
I&71, in-4° obi. Ce recueil, préparé par Cer-
teecia pour l'iropreasioD, n'a para que qHtqnee-
moi* aprèa ta morU Les antres oMnpoailiona de
«e maître, qai eiiiclaietit antMTaia en manuscrit
dans Im •rcbiiet dee Médida, en ont ditpu»
e( sont TraisemblaUeroaat perduaa k iamaiir
sauf wt hjTMMire contenant trealenlenx hym-
nes en contrepoint k quatre toîx eur le plain-
chant, qui ae trouTadaMla biblkdbèqae Lao-
reotieune, sou le d° VU. La comédie de
FraDfoie Ambra, noUe lloiefitin, iotitulée la
CofaïuaHa, el publiée eti IMI , aTant éléclMiaie
ponr être repréaeatéa aux lAtee des noces de
Fiwiçois de Hédici* avec Jeanne d'Auliidw, en
1M6, Jean-Baptiile CinI j ejonta dee intermède»
prie dana la bble de ifycAd el r^ntour, et Cor-
Alexandre Striggio. (Voj. Csicriaione deW
apparata dalla eomedia et interm*dU d eua
redlali inFimue, elc, FJorew«, Junte, 1564,
!■-»> p. 38. )
fX>RTELLlNI (Camille), aumomné il
Viotimo, i cause de son laieot sor le fiokni,
cDRipoMteur de musique d'Ëglîae, vécut au com-
menconent du dit-septième sikcle, et fut en^^
au aerrirede la £lp»orf ode Bdogne. Il a publié de
de ta composition I i° Saimi aivoei perivet-
pri dlitUtal'aimo; inVenena,Bpp. Giac. ViD-
ceati, lAOe. Il ) ■ une autre édition de cet ou-
*race, donnée â Venise en 1613. — 1° StUini a &
TOt^i.'ibid., IMW.— 3°JretM a4,i,0, 7,8roci;
ibid., lem. ^fLêtoTtie délia B. F. a 5, fl, 7
voct; ibid. le là. — i" Mette a otlo voci dï ca-
peUa^ibid., 1S17. — e'jfstfeaTHotfroecinjua'
t«d;Veneùa, tei7,iB-4°. — 7°£a{Mla 8 m>ei^
— 8° Kagnijieat di l»tu U tuani a 6 zvci ;
Vaaexia, 1019, iB-4>. — V Mette ametrtate a
otlo voçi;[a Veneiia, app. Aleaa. Viueenti,
leid. On Toit dana la préface de cet ouvrage dus
indieatiou de la minière d'eiécuter la musique
d'Eglise, k l'époqH où il fat publié, lorsque le»
les insirumenlt étaient joints aui Toix. L'antear
>y Google
308 CORTELU
s'exprime tlntl : La mma In Domino, eon-
Hih> ha la Glorik coneertata : el devt taririmo
le tettere grandi, Ueaniore eanterù >olo;et
dove laramio le Ihte, U tronUitmi ealtri tl-
miUitromentt nmeramo toU; c*eit-t-dire ;
" Dans la meu« Al Donilmi ca^tdo, lé Gloria eit
concerU (de wtte ntiolère) ; Ik oii le* pirolei
«mt en grandi careclère«, le chintear chmlera
Miil i et lorsque In canctèm «ont sonligné*,
lee Irombone* et •ulrei tnitrniiKDti Mmblaliles
joueront seiila. ■
CORTICCIO (Francmco), musicien né t
Vérone, Técat dim U seconde roottié du sel-
tlbne ûicle. Oi coonitt de lui un rKudl de
midrlgiai fe quatre nrix, intitulé te Fiantelle
delV Amure; VenlM, Anl. GanJine, 1569, fn-
4° oM. Il eit TT^embltUe qu'un ounage iin-
primé som le nom de CortUttti, et qui a
pour litre Eeipoiuorta et lectloite* hcftdomo-
d* tanctr, i voewit, est de Corticcio, et non
lie Corleccia, à qui il ett *ltrîlM>é.
CORTICELU (G^kRADD), n6 à BologMi
d'une Famille noMe , le 14 juin 180*. étudia le
plana Hias leprolMseur BenoIt'DonellI, aii lycée
mmmunil de mosique, et te «mtrepoint avec
l« P. Mattd. Ayant acqrii la réputation d'un
irliste diitfngué. Il M Domné proteieiir de
piano au mteieljcée, le 3 join IB39; mais Une
jouit pas longtempi des avantages de cette po-
sition, car il nKMrtitlB IS DWrs IMO. Cctartiata
était considéré en Italie eonnie un planlite tia-
SHe •■ tfa eompoiiKoos ponr son iiutrament ont
eu du «ucctt. On en a publié enTlron quatte-
Tlngt-dix (BUTrea, partleulifereaieDt dMx Ri-
cordl, i Milan. La plupart de ces ouTrageseou-
tlsleul en bntaigies, varfatlons, roadoa et polo-
naises. On a aussi de Corticdli quelques mé-
lodies pour le cbant.
CORTONNA (AnoniE), compositeur dra-
malique, né t Venise au commeneemnit du
din'liuitième liècle, est connu par deux opéras,
le premier Intitulé jtmor (ndovlne, fut repré-
Fcnlé ei) IT3S ; l'Bulre, Marianne, «n 1718. Go
n'a p>!i d'autres renseignements sur cet article.
COHVIKUS (JEtit-Micuci.), pasteur k Or-
sloew, en Zélande, mort le [0 août iee3, est au-
teur il'un livre qoi a pour titre : HepiaehoT'
dura Donlcvm, nve noi-a tol/ttalio, in gva
vittilacpraetica unu, font qui ad canettdwm
quant adeomponendvmetmtvm faeit, ottetir-
rJ/fur; Copenbsgue, IM&,i>-4*. Cet ouTrage
eat un traité de la nonvetle méthode de solmlsa-
tion par sept eyllabes. On connaît anul de Coi^
\'nun: Logiiliea harmotitea, miuiex vera el
firma prxslnietu fundamenia; f^openliai^,
laW, iû-4'.
COHHI (Nmoua), babUe violoniste, nék
Rome, dans la seconde uidtiâ dn dlx-aepBfM
iiède, se rendit k Loodrea ea ITOi, et t pcUia,
en 17M, deuie «olos pour \t tiolon, tn-4", qu'il
dédU au duc de Bedforl Pas de tMopa a(uti U
retourna en Italie, où il est mort jeune. Il panlt
avoir été élève de CoFelll. Son portiaR, gravé k
l'oTua Unta par J. Smilh, d'apréa Godefroy
Kneller, a été publié eo 1706. Bumey dit (a
Genaral But. of. fli««lc, t. III, p. &M) qoe le
violoa de Cosiml, cooiid^ eommele ploafanu
qu'oB ecnoat, fut porté eo Anglelene par Cor-
helt après la mort de l'attiate, et qu'il j bit
vendu k un prix très^élevé.
COSME DELGADO. Foy. DBUua.
COSSA (Vlnnot), coMposlleur,iié k Pë-
raose an eonnaanoenanl du sdzitne aikde, a
lait buprimer : Madrigali a gtiatùv voet c«ii
(fu« _nms»n<,- VMlie, Antoine Gardane, IM»,
In-t' obi. Il a laissé aussi an livre de Cokm-
nette k trois voli que son eompatiMe Chris-
toplte Laoro a publié aprka sa mort.
COSSA [Amcud) : oa • impiliaé Bous «
nom un petit écrit lotitDlé ProgeOo di alcume
riforma deU'I. X. teaira alla Scalm (Projci
de quelques rétoroMS au Ittéklre impérial et
royal de la Seala) ; Blilan, k la typagrapliie de
Baielll el Fantini, 1B19, 33 p. ia->°. Cette bro-
cbureest divisée eu deux cliaptres; leprtjiHcr
ett relatif anx réfimnet k fkin an tbéUre; le
COSSELU {DonraïQDB), twssa i
naqnllk Parme, le 17 mai IMi.et etdaii*«elte
ville sei études da musique et de cliacL Sa«
début dans la carrière du Hiéltra sa fli en IBM.
Appelé k Rome en ISIS, il y abOnt un sMcév
brillant et chanta ensoile «nr toui les grands
tbéktrrs de l'Italie et k Tieane jusqu'en 1841.
Alora il ae rMra dana sa terre de Macano, près
de Parme, avec le titre de duwteuT de U coiir.
Il cet mort dana ce lieu aux derniers jâurs du
noia de novembre tut, k l'ige de cinquante-
quatre ans. CoaaelU a été un dei demleis bam
cbanteors elaaApHS de recule ItaUenaa.
COBSET (FiuHçoH), né k SBint-Qoentrn, m
dans les erivirona, vers 1610, fut élève de la
maltrhe de celte ville. Ses études tenniaéen, il
eut une place de soos-ebantre k l'égliaede Laoo,
pull il obb'ut ai\e de maître de chapelle de la
cathédrale da Rrima , et en remplit les fonc-
tions pendant pris de quarante ans. H a publié
lea messes de sa compoellioa dont void tes tt-
tT«s : t" Misaa g*atMOr vocum ad tmltatio-
nem modnti .■ Cantate Domino; Paris, Balfard,
ie!>9. — 3° Misttt tex eocvm ad imit. tnorf. .•
Domine Salvum raeregem; Paris, 16^9, iD-M.
>y Google
COSSET — COSTA
— I> Mtuater twnim ad iaUtationem tno- i
(MI.-Sdibs pn»pert;Pvia,B*lt«nl, 16&9,fii-
ftl. — 4* Mina 9»injtie voevm, ad imit. :
mod. ; Bil*an dm bc Dciu; Parii, leai, in- j
M. — S* Mina quaimor voeum ad fmi(. |
morf. .-EnirtïTit tor meum; PmU, BaJtard,
isn.in-bt.. !■ «dition. J'igMMre la d*la da U I
prenWèra ; fl 7 tu ■ une traitUiM de leST. — |
e* MitM ux voeum ad imUat. laodvU: |
Soper Domina Babjtooit; Farii, Ch. Ballsrd,
tB73, ii»-Fol. C««l aw itetmàa édition. — .
,7* Mina giftiu/w vodbtua ai i»it. mod. : ,
GiDdcataai antnm; Parlt, 1fl7a. — 8° MImo
qvatiUTt!oeHmadtmll.ti%od. :Emi]Mb Dt»; ■
Pirfe, Ballard, leai, in-fol.
' COSSHANN (BBMiat») , fialoncelliate die '
Onpié, ttt ttii Dmmo, en ISM, d'atM fïMilEe ,
qui joniuaH d'MW eiiitonee alaée. Doui de di>- 1
pMlÛoM twafCMta poar la moaiqae , il com- j
tnen^ Télude de e«l art dès l'tRe de ri\ un, «t
reçot d'almrd des lefOM da «olfëge M d« piano. |
Trob ans aprèi, fl le tirra i l'étiide ite ' ' '
celte, pour l«qiKt ii épronTail un
Kn 183711 M rendit t BninBwkk, et j prit àa
lefons de Théodore HOIIer (un de» quatre Mm»
qnî enrenl de 11 e<lébrité), et contlnna «oui m
direetioii r^de de mn initramenl juaqn'en
IgfO. Pirtl de Bninmiek h Mtte époque, i) ie
rendit k Parla , et, qnoiqnll ne mt ifé qoe de
■Ih-hult an*, îl pnt entrer k Porchealre de l'O-
péra itilicn en qnallté de TioloaMiHitE. Apréa
avoir occupé celle position pendant trots ani, il
reloarna en Allemagne, en 1846, etdonna dee
concerta k Berlin ,. Dre«de et Leipilck. CtMrmi
de Kon talent, MenddMohn l« fit attaeiier comme
MlMe «n GeiratuOiavt de cette dernière Tille,
et Coumann profita de son aéjODr k I^pctck
poDr compléter «on saroir dans la compontion,
aoai la dir«cIkio de Haoptmann, diraclenr de
motiqne k récole Saint Titomai. Aprta la mort
d« IhndelHobn, Coaaman l'élolgna de Leiptick,
et alla iPabori k Bade, ota 11 séjonma quelque
tempe, psta k Loadrea, et retourna en Allemagne
Tcrs la fin de 18*9, An mois de janTier snivant,
nrepamtk Paris en compagnie de Joacliim. S'ils
n'y prodnMreat paa une »iïe «enBation dans
le public, n» y Iduèrenl do moins de bon» >on-
Tcntra paimi laa arttites. Dana la mtme année
18», Liait ê fidt oHealr k Ooaanuna l'emploi de
primfer ^MoncdlMe de la chapelle ducale de
Weimar^ a*ee mi engagctnenl ponr le retta de
sa T(e. CeasmaOB a écrit pour son Instroment
de* eompoeitiona de diiOrents genres qal for-
itienl tout ton répertirire ; mai* Il n'en a rien
publté Joaqn'k ce jour.
COSSONl (CiiiBLta-DoiiaT) , né k Milan
MOCH. cniT. nu >D«lctE^s. — t, 11.
vere ISiO, fut appelé k Bologne en qualité d'or-
aaiùste de Sainl-P^lronne, et reçut aa nomina-
tion d'académicien pbiiliaraioniqua en 1671.
Sm «eoTre* lm[«iméM k Botogoe tth Milan,
an Domtm de tre
Toix. Vera 107&
Coaaoni cMiot la plaw de maître de cbapelle
de la mitropalo de Mîlau ; raaia, apria «f otr oc-
cupé celle poiiiloB pendant plutlenn annéet,
il donna aa démieaion pour prendre poaieuioil
d'un bAaèlee eocléalullqne. L'époque de aà
mort est Ignorée. Je ne coooaia que quatre
ouTragei deCo««)ni,kaaToir : ï' Salmi a olU>
vocl; Bologne, 1W7, {n-i'. Cea puumet NHit
an nombre de dii-iapt. — 1° Saloù etmetrtaU
a einque voei e 1 vlolotd, eon tmo batio e
iparU dl rlpimto, op. S; Bologne, 1668, iu-
i". — 3' Moletti a a e 3 twd, U6. r Dp.g;
Bologne, Uontt, 1670- — i'Canionelleamorose
a voea tola; Bologne, Uooti, les».
COSSONl (leP.JtM-Am)un],motMaii-
gnatin et CMopedleur boleoak, fut eonlemporain
«t peut-ïtM parent du précMeat. 11 s'eat fait
connaîtra par de tnoiwa compoaitiona pour l'É-
giiae, parmi leaqMllea rai remarque : 1° MoMU
atfti md, eoM le L^anit délia B. V. M. a
3 vod. op. 1; Venise, Fr. Magni , 1666.—
3° /nui a voce nia, le i anUfone dM' okuo,
»d il TatUMn «rfo in gvatlro modi eo* oto
linJ, op. t;Bal<^e,J. Monli, 1668.— t'La-
menlaiiane dMa aelUmana tanta a voce
sala, op. B ; Jbid., 1668. — 4" Motelti a voce
loia, Ub. •>, op. 10 ; iM., 1670. — ï° /I teno
Ubro dé MoletH a voea nia, op. 13; îbîd.,
IB7S. — 6° LUatUe a oUo voet coacertati;
LttaiUeai,e<Mle Antifoiudell'aimoaSvoet
pi»»e, op. 11; iliid., 1676. Il eat iraiaemUabie
que ce denier ouirage appartient à Cbarles-
Donat Coasoni.
COSTA. (Jua-PiDL), BékGéDes vere la
ta àa saiiième aiide, Tôt maître de chapelle k
TréTiae. Il a bit Imprimer k Veniae : 1° Ma-
drtgali a d*e, Cr« e qnattro voet, Ub. 1. —
1° MadfiçaU a einqit« vod, Ub. lel.
COSTA (Fràhçois), compositeur, né k Vo-
gbera, dans ie Piémont , est coonu par quelque*
ooTragea imités du alyle de Montererde, parmi
lesquels on remuqne U Piottio d'Àriana, a
voce iola, op. 3; Veniae, Alei. Tincenti, 16!6,
in-4°.
COSTA (HABGi.'EanB), surnommée Jai'er-
rorae , cantatrice disiingnée et poète, naquit k
Ferrare itn 1600. Jean-Victor Hoasi (en latin
iVfdui Bryllifxua) parle STec admiration de
ia besulâ de aa *oii et de l'eiptMMoti de son
>y Google
elle iTail alon dam
caH« utme tIII* ane riràle redoutable d*u la
■Ckceee délia lagima (ooj. ce nom}, cante-
triee TtnltlenM dont le Uient In^, maii ptein
de Terre et d'origliMUlë , avait beiuMup de
«hanM pour la populaUoa ronuine. La amateun
•e pacligedeat ea deai canpe dont on âaitaoïu
ia baanlèn de la Coata, et Taolre toot celle de
la Chccca. Toote* deat déalraleot blre décider
ta qiMriioa de la inpériorlU du (alenl, en le rai-
es fiMiniit l'oecaeton dans le
drame lunleal inltluté la Catena d'Adone, où
les deux caotalrteca ayalent de* rAka li'if^t
force, MJtleioard«lare|iréMBl*tiaiiipproclMiti
déjl chaeon le promeltait le IriomiriM de u pro-
tégée. Lêcomle MarioCtilgl, fftre de Fabio qui,
plua tard, fut pape août le nom d'Alexandre Vil ,
«tait le cbeldea cMfbfe*, et leprlace AUoImn-
dini celui deii eheeehistei. La fémoM rie cdul-
d, prérojant que le difaat occanonneratt quelque
scandale, et toute -puUunle à Rome, Bl iM-
<»dre aux deux cantatrice* de paraître rar la
■cène : lenra rdlea Ikireat chanléi par deux caa-
traU. PlnitardoDretraoTelaCoatatlacoarde
Ferdinand II de Médld* et jouluant de toute la
hveor dee FloreoIlH. Ce Tut elle que le cardinal
Matarin appela à Paria pour chanter ea 1M7
dana le premier opéra Malien qui Tut exécuté à
Parla : elle £tait alun Igée de çrtt de cinquante
an*. Hargnerfle Coala «'cet auui dtatlngoée dan»
la poiaie. Elle donnait le nom d'un Instrument
de muilque k efaacaue de aei piteei , et le recoeil
-qu'elle en a publié porte le titre de il floUno,
-cloè JUme amorote ; Franclort, 1A38, JQ-f*.
COSTA (Jun-BÀPinn),Dulln!de cbapelle
-lie U république de Gtaea, naquit dans cette
vUle, an commencemeot du dix-aeptitow *ièele.
Il l'est bit connaître par un onTrage intitulé U
Primo /.ibro de' MadrlgaU a 3, 3 e 4 voei;
Venise, Alex. Vlneuti, t»W, ia-4°.
COSTA (Hoca), chanoine de l'^gUee pa-
triarebala de Venise, niqott pria de cette tille
Ten ISM), Il a fait imprimer un petit (ralld de
plalD^bant aoua ce Utre . AwM JUilretto <il (f«e
AUrodKtHoHl , oeero ItutrMUM délie eoëe
ptûettenOaU tpettmM Ma facile eognillotu
delcaïUo ferma , eaeiUo <e<acmi eUtnici an-
tori di grùtla nalertaj Venise, iUl,ln-t<;
îBpage*.
COSTA (LEtJo),nékRomean commeDce-
meut dn dix-septième ciècie, était, en leïS , le
fihu habile harpiste de toute l'Italie.
COSTA ( Akdvë), proIéHenr de chant, né à
Breseia , a'ert Sxé i Londres ym ISSS. et s'y
eu livré k l'entêignement Parmi ses mcillearM
élèvea on renait|uail H" Burgondio et U~° Al-
bertani. Il a publié une métbode de duat dé-
diée t la reine Victoria, laquelle a poar Ulia
Awlt/Ucal Cotutderalioia on Ae art of «m-
çhngj Londres, IU8, In-t*. Ce profeaaeur • en ,
ea lass, us procès ane ton élèn H*** Alber-
tani , devant la ebaacdlerie de Londm. U aiail
(ait, en I81B, un contrat par leqoel cella eula-
triee, qui reeetait cratuileawDt le* Icfoaa dn
matire, a'aigaipalt fc lui psjer la moitié do pro-
duit annuel de aon talent lorsque ion édncatioa
Toeale serait terminée: H-« Albertaul piéteodait
que le contrat, bit pour huit années avait pour
terme IBU; Costa voulait qnll se prolokgaU
jasqa'en 1818. Il pigna aoa procès; mais cette
alTaire porta atteinte A sa coasidératlon.
COSTA<HiCHu.), oompoûteuretcbcId'A'-
ehestre de l'Opéra italien de Londres, est né A
Ifaples ver* ISIM.Aprts avoir terminéseiélDde*
naslcalei dans celte ville. Il j fit ann débat dans
la eompositioa dramatique par un opéra intitulé
Malvina, qui Ibt représenté an théitra Seiit-
Charles en 1839 , et dont le sort ne Tut pas heo-
Tsox. Plu* tard MrelrouveM. CMtaAllil*n,ob
il publia de* morceaux de chant dta Ricordi ,
al nu quatuor en canon ( £eco qtel jien It-
tante) , qui fut chanté par Ici eéltiire* artistes
M«>Patta, Mallbran, et par Rubini et Tambn-
rtui. Suivant certaines traditions, H. Coataserait
allé ensuite ea Portugal : mais il régne beaucoup
d'incertitude sur les événements de la vie de cet
arlisie jusqu'au moment où il s'est fixé A Lon-
dres, parce que le* écrits périodiqœsde mudqne
ne le meulionnent pas jusqu'à cette époque. Ar-
rivé dans la capitale de l'An^eterre en 1836, il
i't livra d'abord k l 'enseignement du chant, puis
on lui confia la direction de l'ordieslre du théâtre
de ia reine, el il t ht preuve d'un talent distiA-
gué. Au mois de juivier 1837 U etsaja au
ThéAtre-IUllen de Paris unerqirtse de son opéra
Matviiui, loos le litre de Malet-Âdel; mai* les
talents de Lablacbe, Tamburini, Rubini et des
eantalricet GrisletAlberlani ne purait soutenir
cet ouvrage, dont la fortune ne fut pas meilleure
dans la capitale de la France qu'elle ne l'avait
été à naples. Le caractère dramatique et la cou-
lenr locale en étaient absolument bannis. Le 39
inîB 1M4, H. Costa St représenteri Londres son
opéra Don Cqrlo*, qui obtintdu succi*. Des dis-
cussions qu'il eot avec M, Lumle;, diiecleat de
t± théAIre, firent «nirer H. Costa dans noe oon-
trinaÎMH) pour la formation d'un second opéra
Italien qui s'ouvrit au théitre de Covent-Garden,
celui du tbéltra de l* reine.
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COSTA — COSTANTIMI
S71
M. CoiU J Tut Mlvi ptr It plopart <!«■ murent
de MU orctwilre. Dans te lutte de« dem lltdUra,
la râpublioD de M. CotU comme cbe( d'orebetti-e
gcandU de jour en jour. NoD-eeuleiiieat 11 eou-
liaua de diriger celui de CovenMiardeii , miii
p«DdBDt plotleun uiitée* la directlan dei con-
certe delà Sod^Upliilbannoi^iie lui futeanSée,
etlly joignit celle de* oralorkM. Poitérieurenwiit
il a doDué u dtmiMion de cheJ' d'orcbe«lre de
la SaciéléphllbinaonlqDe, pir )aite de disciuslom
avec les directcors de celte îiutitnUon. U. Costa
a bit exécuter, eu IÏ6&, £ls, grand oritoHo de
sa eoDpotitioD , dont la partitUtn a éti grarée.
COSTA (Au«Mu yAt dl) . Labite chi*-
tenr et maître de cbapelle ï Arlla, naquit en
Portagtl lers la fia do tâiittm fîAde. Dam ta
jeunes» II alla k Rome, et itt mit mu* la diree-
ti<n dei plue IkoMUX mallrea de ton temps, aott
pour le chant, loit poor la oompoiltion. Se»
-«tudea lennInèN, 11 tut d'abord maître da cha>
pelle à Bsdajoi , eteuaitei Avtla. SeteomiMMt-
Mont, qui sont nombreaies.ee tronvenl «n ma-
uuacrlt dani la bibliotbèque do rai d« Portugal.
COSTA (FB.-Anin£ lu), né à LiaboBM,
entra Tort JBOne dans l'ordre d« la Trinité , dont
il prit l'habtt le 3 août leut. Il «lail grand umi-
siden, bon eompoaileiir de musique d'Église, et
junait sopérieuTemeot de ia baipe. Il fut altactké
A la cltapelle dsi rois de Portugal Alplionse TI
et Pierre il, qui eatlmaieat «ea talent*. Il n>on-
rul, Jeune encore, la 6 juillet lUS, laissant en
manoacrit les ouvragea salTanla, qui sont dans
la Ubiiotbèque du nu de Portugal : l" Mùiat
de variai eorot- — 3° CmtlUebor Ubi, i douce
Toix. — y Laudate j>iMrfD(nnittM»i,k quatre
voix. — 4° Beau omrtei, à quatre voix. —
ô° Compiles a liolt n>ix. — S" Lodahi/ta de
N. SeiAora a S voset. —V Baponioriot daia
efeiradaSematuiiimlaaSvoiiet.— s' Oferto
da Paixaâ da DovOnQti de Painuu, e de 6
feira mayor a 4 tniei. — 9" ViUoneiCM da
concelcad NattU, e Bay* a 4, e, s e 13 voïea.
COSTA (Frilhçouda), mosiden portugatt,
mort ï LlsboBoe en 1M7 , a lalsrt en manosetit
«les compOMllons qui prouTenl ses conuaissaocat
ëlenduea, tant dan* la théorie que dans la pn-
lique dé la muKlqne. [Voif. Machado, BUdiot.
Z,tui(., t. IV, p. 131.)
COSTA (FÉLK-JosepB db), docteur en
droit, né k Lisbonne en 1701 , eulUva la poéda
et te musIqnecoinnMamatear. See essaix poé-
liqnea ont été imprimé). Il a iaitaé en minas-
crit un recueil de sonalea intitulé : Mvtiea rêve-
lada de cantraponto o eompotlçaà, que com-
preKeade varias ttmata» de elavo, viola,
reàeca, e vartos minitetet e canlatet.
COSTA E SYLVA (Filuçoi» ni], cb»-
naine et mettre da chapelle do l'église catbédrrie
de Lisbonne, nmurat dans cette Tille le 11 omI
1717. Il 1 teitsé eu manuscrit le* ooirages «ni-
vanbdesacomporition : l°Jffj*aa4twse(eMn
todao génère deintlnunmUoM. —VifUererea
-PMotttti para
dot dotnin^of da gita-
retma. ~ Viamenlaçad prlmtlra de quarla
feira de Trevaâa». — 6° 0 Texto de Palxadà»
S. Marcot e S. Lueat ai. — <° Vilkaneleoë
a S. VtneeMe , eatantaCeelUaeom truttv-
mmttoë. — T RetpMtoritu do of/leiadoi de-
/ttnfoi a 8 voMs, com ifxto 0 gvMTo da iMlTM-
COSTA (Vi(in>im-Jo*BPBnji),é«rinin Por-
tugal*, qui Tirait fers le milieu da dix-hnitlime
aiède , a publié nn traité dn plain-cttant «ou* M
litre : Àrte de eanio cAad paravto dot pri»'
eipiantet; Lisbomte, 1737, In-a*.
COSTA (RtWMGO PsanUBï ni). Voy. Fn-
COSTAGUTI (Vincam), né h 0«M
en IfllS , fiil d'abord protonotain du pape Cr-
baiB^VIlI, ensBite secrétaire de te cliambre apoe*
lolUiaa, et «nen derlnt cardbul a l»4t; il
mourut en IBSO. On a de toi le* ooTrage* sol-
lanli : t'Dbrorao dette jr«tlea;G4ma, 1840,
fn-4° — s* Applaitti pMliet alU çletle d^a .
tiiptora LevÊora Baroni; Rome, 1139. Léonon
BaronI M une Cdèbre cantatrice du dix-septitow
aiède. ( Voy. BAKonr.)
COSTAMA6NA (AnotiiB}, ■
dtvnaUqne, né t Milan en 1SI6 , '
tnde de h mialqne dans cette Tille, pals alte à
rfaples, où il reçut des leçon* de compoallioD
de Kugarelli. La nature eenUaitramIrdoaédea
Taculté* de l'imagina Umi, car ses preoaiara paa
dans la carrito qu'il suivait furent bearaai.
En 1U7 il écrirU à Plsisance l'opér« E Pttoa,
HHan , ont de la dlsUMCtlM. L'onvrage eut àm
euecteetrat enstdla bien aceodlU ALuoiMaet
k CrémoM. Le 36 décembre ie3S, Costamagna
M joue» an tbéUre Carlo Feliee de OéH* son
second opéra, inlitolé De» Bartia, qni réoaiit
éplemeot, etdont plu«)ear*aoÈiie*,airs et dooa
ont été publiés parte même éditeur; mai* kpefna
le aucct* eut-il couronné ce dernier tranll, qM
le.jeimecompoattear, de retoork Milan, lot saW
d'uueuialadiealgDEquIleprédplla dans la tombe,
le 17 féTrier 1839, k fige de Tjngt-deni ans.
COSTANTINl (Alsiucorb), compositeur
né i BoiM, tirait Ter* tefindndix.'-aeptltmeiili-
cle. Ou trouie plnalenn morceaux de aa c«nposl-
lion dana la collection pob1iéeparFab.Coitaatinl
24.
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973
COSTANTIKI — COSTE D'ARNOBAT
■om ce litre t Sdeefx cantloHia exeeUantIssi-
morum miclorvm i noe.; Rooie, 1S14. On ■
■nsM de cel irtiate Moteeia ^nguUt, bmis,
tetiUique voeibits eum baao ad argawam con*
einenda, auctore Àlextmdro Coitantino, Rih
mono; Roltueexttpogr. ZormeW, 1616.
COSTANTINI (FkBio), eempositenr de
l'éeole romaine, Ital d'^iord meltre decliipelle
de II confrérie du RoMire, i AncAne , puii mettre
dtt etupelle de l'iglise cathédrale d'Orrieto;)!
naquit k Rome T«n \blD. ïi a lall imprimerdanï
cette ville par Zannelti , en iG14 , nn reeadl de
mot^ thuitTffli, des oompiMlteara le* pins
eélibrei de loo tempi, mkd ce litre : Seleelx
MKù'one* txetUentittlmoTum avttorwn oc-
tonit vodbui eonetnetutte a Fablo Conatantino,
Bomaito, uilMvelaïue calhedralU muitea;
prmfeeto in luetM edit». Lee naltici dont <l
j a des iiM>teU dans celte coUeetion sont : Piei^
luiglde Paleatrina, J.-M. Naainf.Pélfx Ataio,
Fr. Soriano, Roger GkmiMlli , Arcangelo Cri-
Telll, B. Naainl, J. Fr. Anerio, Atprilio PacelM ,
Alex . Costantlni , Prosper Santinl , Anoilul
Zoile, L. Mareniio, Birtti.Roy, J.-B. LucateUo,
et Fabia CMtaaiini même. Ce maître aTsft dejl
pnblié k Reme, en i&se, des notetadeiacom-
posilian kdenx.traft et quatre Toix; en IfllB II
ddUM dam la même tille MotalH a due, tre,
qwMro e etnqve voct, et Pialmi e Kat/nl^eat
oeù> voam. On eoniMlt tnisi de lu! : QhlrUtn-
4etfa antorottt, arie, madriçaU, et tottetU di
divenl eeeelleniit^ml awtori, a vmo, a due, a
tn, » a gtutttro ; opéra tetttma, Ubro primo.
In Orrleto, per Michel Angela Fei i RtnaMo
Raaaii , leii, In-t*. Une partie de* ptècea con-
lentM* dans ce racu^ sont compoiées par Coi'
lantlDi. Enfin il a pnUté dea eatuunte et uadri-
gaui son» le titre de gtl Condette amorote, a.
I, 3, 3 e4 vocj; Oirieto, Fei, IB3t, in-4°.
COSTANZI (D. Joiiii), canna géntralê-
ment nous le nom de Gioamiino dl Itoma,
parce qu'il était né k Rome, Tôt mallre de cM-
pelle de Saint-Pierre du Vatican. Il aialt été
d'atMtrd (o senlce du rardiaal OItoboni , neveu
do pape Alexandre VIII, Il Fut nommé .mattre
decliapeHe de Saint- Pierre du Vatican, comme
adjoint de Bencinl, le 3 Jaio 17&t , devint titu-
laire de ta place le 7 juillet 17»&, et la conserva
jnsqn'à h mort, qui eut Uen le 5 mare 1778. Ses
ouvragée les plus conmis soûl un opéra intituK
Corio Magtto, qii Ait tepréeenté i Rome en
1739, et na Mtiertre qni «si fort eetbné. Oa
conserve es mmnecril àmt la chapelle poatl-
Hcale «es motets k sene voti en quatre eheeun.
%» antre» prodnctloD* consistent tn offertoires
à quatre voii, no Ave Maria t trois. Salve
Beçiiui kquaire, Dixit k bnlt. Te Deum et
Magnificat k hnlt, Jtfeuejiatforalek quatre.
Laadate k quatre, BegHia caU k qnatre, et
Snlce 8«^na pour soprano solo et chœur. Ton»
ces ouvrages se trouvent eu manuscrit dans la
bibliotbAque de M. l'abM Sanlinl, t Rome.Coa-
lanxi était un des plna batHles violonoellisln de
nn autre mttsieien nommé Cottanzi ( Plerre-
Bapltate), sur qui l'on n'a pasderemeigneoieats,
est auteur de l'oratorio Son Pfetro Alestm-
drinoKt volt, lvloioDS,Tk>te, tîntes, bautbois.
cors, trompette* et orgue, dont la paittUoit nw-
nuacrite est à la bibliothèque royale de Bettia,
dans le fonils de Ptelcbtn.
COSTE (GASi>AKD),ma(iiclen frinçats, fiit
chantre k la cathédrale d'Avtgnon vers 1530. On
trouve des chanioas k qnatre parties, étritei par
loi dans le sqitibne dies TreiUe -dnq livre» da
chantant In plMnmivMe$ -à quatre parOa
de diven OKttfvn en deux votutnet ; Pari*,
par Pierre AttaingiHDt, IS39-1&48, in-4* ohl.
Le recneil qui a pour titre le Parangon des
cAâTMOfUfk tvoit}, Uvret 1,3, 3, *, S, S, 7,
8, 9 #( 10 (Lyon, par Jaeqaes Moderne iftt
Grand Jacques , lUO-i&43, in-t" obi.}, coa-
tfent huit[riicesdeCoate réparties dm lesIivTCs
3, S, 4, 5, fi, 7, 8, 9. 10. Le recueil IntitaK JTot-
tetti del Flore, publié par Jacques Modente
de Phtgnento. k Lynn, 1511-1139, caaiieal,
dans les troisiètne et quatrième livre*, des mo-
tets de Cosle. Sooa le nom de Gatparo Coda
on trouve auui un madrigal k 3 voti de oe nm-
sieien dans le recueil qui a pour titre : OUr-
Umda difforetU muàeaU, composa da di-
verti eeeellenU mtutcf a 3 vont cm V iiitamla-
tura deleembale el IJiUo,-Roaie, l&N, lo.-fbl.
(p. 39). Ce recneil n'est point imprimé en ca-
ractères niobllea, mali grevé sur cuivre par Si-
mon Verovio. Enfio Gaspard Coste, égaleneat
sous le nom de Gaiparo Cotta, est un de* vingt-
sept auteurs qui ont mis en musique k 5 voix le
madrigal ardo li, «ta non Varna, et dont In
compositions se trouvent dans la eollection d»
madriganx lecuelllie par Jules GigU dlmola,
musici<B de la cour dn dac de Bavière, sons ce
titre : £de;notl ardori; Mvilea di diverti
avlKoH topra wn 'ifeiM togatto dt parole,.
aefn^MjwWi/Monactdi, per Adamum Be^.
167&, ln-4° obi. Le madrigal de Cwle cat le n° H .
COSTE D'ARNOBAT (PieuE],l)ttte-
leor, Bé k Bayoane, en 1 733, entra fort jeune damt
les gendarmes de la roalMM du rai. Q n'il^ M^
que de vln^ et nn ans lorsqu'il pabUa, sous le
votle de l'anonyme, une brochure relative k la
querelle sur la musique fnnçiisa; elle & pour
>y Google
COSTE D'ARNOBAT — COTUMACCl
S7S
litr« Doalei d'un pfrrhonien, propoaét ami-
■càlemettl à J.-J. Boiuteau; Parii, 1753, in-s".
Costa «si mort à Parii yen ISIO. Il a publié
Ji«aucoup de liTres qui n'ont peut de rapport
■avec la musique.
COSTELEYCGulllxeme), organiste et tb-
Jet de cbambre de Henri II et de Cbaries IX,
jinquit de parenlsécouais,en 1531. Ona de lui
^Q traité ttiéorique intitulé lUtitiqug; Paria,
Adrien le Roi, l&79,in-4°. Dana le seiiitme li-
vre de Chaïutms à quatre et à cinq parliet,
pulilléa par Adrien le Roj et Robert Ballud,
en 15C7, on trouTS une ctiaïuaa (rantaiaede
Coslelej, qui commence par ces mota : Elle
craint. Letivredit-neuTiéme de cette collectioD
oontitnl ueut cliansoni k quatre et cinq Toii,
du mtme compositeur. La catalogue de la bi-
Lliotlièque d'Orlé&aa, par l'abbë Septier (Orléans,
1810, in-S"), indique sous le d° 7S14 un A»
«ueU des plus beaux ouvrages de musique de
Orlaade, Heynard et CosUUi/i i toI. in-4'',
nais sans indication de lieu, de nom d'impri-
meur, et aaas date, psrcequele frontispice man-
que Bui quatre ralumes qui eoatieanenl le des-
sus, le contra, le léuor et la basse. Retiré ï Évreu X ,
4B Iformandie, Cosleley y fut UD des fondaiears
àaPuy de mtuigue en l'honneur de sainte
Ctôle, dans l'année 1&71, et en tut le premier
iwiace. A ce titre, i) donna aux contrèrei de celte
aociété un dîner et un souper dans sa malsou
AiUoulinde laPltnKhe. 11 mourut dans la
Mtew Tille, le 1" février leoo.il'igedesoixante-
«(uliue ans. IVoy. l'écrit intitulé i*»!/ de ntU'
sique érigé à Svreux en l'honneur de ma^
dametaMe Cécile, publié d'aprèa na manu*-
«til du aeiiième siÈcls, par UM. Bonoin et Cbaa-
sant; Érreui, 1837, p. 25.)
COSYN (...}, rpuaicien anglaia, qui finit à
U Ba du seiiiime siècle, a lait im[iriiner i Lon-
drea, en l&8a, des psaumes i quatre et k aiï
TOtl.
COTAL&; pseudonime. V03. Paiim.
COTTIGNIES {Chasi.es), professear de
Udte, uéilil1e(Hord)eD IBOS, fit sea première*
Audes k l'école de roasique de cette ville, pula ae
rendit k Paris ui Is33, et jr détint élève de Ber-
Uguier pour ton instmmeot. Après avoir vojagé
'pour donner des concert* dans les département*
de la tranee, Cotlîgniei s'établit à Strasbourg, en
IS18, et y pasSA plusieurs années comme pre-
mière nate du tliéStre ; puis il retoama à Paris et
1 Lille. 11 était dam cette derni^ ville en 1S35,
«t j donnait des concerta. Il est mort peu de
bmps après. Cotlignies avaitcommencé k se Taire
«oonaltre, lers 1S30, par ilescomposilioiisctdes
«rrugemenls pour son initruiueut, parlictilicre*
ment par dea lïalaisie* sur des Htème* d'iqiéra*
avec accompagnement de làane. Depuis lors il a
publié une immense quantité de petits morceaux
pour QCite seule sur les motifs de la plupart des
opéraadu jour. Sa fécondité était une véritable
fabrication de papier noté.
COTTON (Je41(), écrivain dont U nous
reste un Traité de mu^ue eo Tingt-aept cba-
pilfes précédés d'un prologue, que l'abbé Ger-
bert a inséré dans ses Seriplores Eceleilas-
tici de Musica {sacra, t. II. p. 33D). Quelques
peraonnes ont cru que l'auteur de cet ouvrage
était un pape nommé Jean, parce qu'il emploie
ta formule de Serviteur des servlleurs de Dieu
dans son éptlre dédicatoire k Fulgenee, évéque
anglais; mais l'sbbé Gerbert conjecture avec
pins de Traisemblaoce que Jean Cotloa est le
même que Jean SeolasÙque, qui était moine k
rabbaye de Saiot-Matthias, k Trêve*, et qui
vivait vers l'an 1047. Quoi qu'il en soit. Il est
certain qu'il écrivit après Gui d'Areizo, car II
examine l'utilité de la métliode de ce moioa
dans un de* chapitres de son ouvrage. C'est dans
ce chapitre qu'on trouve la plus ancienne Indi-
cation connue du sjilème de solmisatîon pai
l'hexacorde et par les noms de notes ul, ri,
ml, etc. L'ouvrage de Jean Cotton a simplement
pour titre Epistola JohamUs ad FulgentiuM.
Ou en trouve un beau manuscrit k la bibtiotbèqoa
du Vatican, n" tlM, du fonds de la reine Chris-
tine de Suéde, lequel présente une mulUtuds
de variautes du texte publié par l'abbé Gerbert
et tous les exemples en notation saxonne, dits
newnaiiqu», sans lignes, avec des lignes, on
avec des lettres romaines. Tous ces exemples
ont été supprimés par Gerbert. Le chapitre
31~', OÙ Cotton a examiné les difSciiltés de la
notation enneume*, est un dea plu* intéressants
de «on ouvrage : il j signale les trois méthode*
en usage pour dissiper les doute* laissés par ces
ûgsea, k savoir : la disposition dea neumes aorte
monocorde, suivant l'usage des anciens; la mé-
thode attribuée k Hermann Conlract, par Thi-
dication des intervalles des aoua au moïen de
letlns, et enfin celle de Guido d'Areno par deui
ligne* de couleurs différentes, qui est évidemment
la meilleure.
COTUUACGI (Cni&us), et non Contimuuxt
comme l'écrit Lichtenlhal, né k Naples en 1S9B,
eut pour mallre de composition Alexandre Scar-
lalti, et succéda k son condisciple Durante dann
la charge de maître de chapelle du Coniervaloire
de S.-OuorrJD. C'était un bon organiste de l'an-
cienne école, et un liabile profeîsaur. Il •
beaucoup écrit pour l'Église et a aussi coraposi^
deux livres élémmlaires, l'uq intitulé fiegole
>y Google
tr4
COTTTHAOa — COUCÎ
deir aeeompaffttameiito, stm des parttmenH
\Atagt^ai*;i'i,otTe,Trattato(lleoiitrappimlo ,
mail ces deux ouTroges sont resUa en minuuriL
Lei compo«ltfon« le« plni imporlinln de CoUi-
macd poarrËgliM Boni : i' Fespotuori pour It
Muaiiie uinle. — i' Meue lie Seçuiem, à cinq
Toix «ti huit. — S* Te Deum, à deux chiEurs.
— 4° Prme de la Kte'dela Pentecôte. Choron a
publié qadqaet-ani des ParUtnentl de ce pro-
fetwnrduu sea Prineipei de eompiafUon tUt
ieoUt d'rtaU*.Cabim»td ettmorti Naple»,
en 177S.
Va autre compoKfteiir nomma Cetvmaccl
(Michel), également Napolitain, a écrit l'oratorio
San n-atieeieo Usâtes poorles PP. de lY)ratotre
de Naple*. Sa partition te troaTe encore dani
la bibtiothèi{De de celte mtisoD.
GOCCHERY(M. ), ancien secrétaire réilac-
t<aTdeltChtnd)re desd#pnté«, sortit de France
M comrneneCTDent des troubles de la rérolaKon
4e 1789, puis obtint la radiation de la liste des
âdtgrés sons le Consolât, et accueillit laReataura-
tfon aTec enthousiasme. Appelé k la Chambre des
dépotés eoDime teerétatre rédacteur, n en rem.
plft les foncltom Jusqu'à la rérolutlan du mois
de jnfllet 1S30. A cette épo<|ae, il crut derofr
donoer sa'démlaaloa, et depuis lors il est resté
■nu emploi. Amateur passionné de la musique
Halfenne, n aralt été du petit nomlm de ceux
qui fréquentaient le ipecbcla dm fameux bonr-
fbns de ITB9, et, dépota m rentrée en France ,
Il D'araH cessé de sntrre lee représentations du
TMHre- Italien. On a de lui : ObienatUnu dédn-
Ureaées tur radmlnMratlon du théâtre royal
italien, adreuét à M. Tlottt, directeur de
ce théâtre, par un dilettante (anonyme) ; Paris,
ISll, trente^sepl page* tn-8°.
GO0CY(REGriicLT, Chatclàimm}, célUire
trouTère da douilème siècle, mal connu delà ',
plupart de ceux qnt en oui parlé, a vécu vers
h nn dn donztècae aièele. Quelques antenra,
d^pria l'opinion de Panchet {Jtecuell de Va-
Tigina delalançue etpoétle françaUe),oût
cni qoe ee ebiteiain n'était antre que Haool I",
tiredaConej; d'antre», parmi lesquels on rs
marque l'historien Méura;, ont pensé que c'était
Raoul n ; eofin La Borde (Estai tur la mvtique,
t II, p. Ma) et M. Crapelel ( Histoire du Châ-
telain du Covey, etc., p. 3S9 et aoo), di-
sent qu'il «ail Dis d'Engnerrand 4e CoucT, frère
de Raoul I". La Borde, qui a puisé la plupart
de ses rensHgnementa dans VBlstolre de la
malim de Couey, de Dnchesne, et dans le
Traité det nobles, de l'Atlouette, dit que Châ- 1
teleinétaltnéTraiurabtablementenlt67,el qu'il !
«taK été éleré t Cottcy-le-Chdteau, dans les I
domaines de son oncle ; et il cite à ee njel im
acte tiré des arehlTes de l'bApita! de Laon, dalé de
1187. SuiTant cet acte, leChetetain aurait porté
Blon lliaUt eccléalastique, car fi j e*t quallH
de clerc (cfoHeuf );mals!laDrail bienldl qiùtU
son état et aurait embrassé le parti des annea.
Une dlfHcnlté se présente contre l'identité dn
personnage désigné dans Tacte dont il s'agit avec
le Clilletaini car, suivant nn poème écrit ver*
1S2S, et qui a pour titre : lA Sovmaiu dmt
Chattelain de Couey et de ladamedeFaget,
cdol-d s'appetail Begnautt, tandis qne le derc
de l'acte de 1187 est ditsigné ions te nom d»
Baoul. H. Prantisque-Michel s fort Idoi démon-
tré (dans son Btiai lur la vie et Ut cAo»-
*oiU du Châtelain de Covey ) qne La Borde et
loua les autre* ont été dans l'erreur a cet égard,
eta fait voir que le ChStelaIn n'est aucun de
ceax qu'on a conrondns avec lui. Suivaut le
Bowmans, qui a serti de base i wa travail , le
Châtelain de Coucy se croisa avec Richard Ctevr-
de-Lion, et partit avec tui pour la Palestise, en
1190. Il j resta deux ans, et j fut tué, en 119?.
dans nn combat contre le* Sarrasins.
Une ancienne chronique, écrite en 1380, et
rapportée par Faucbet, nous apprend qoe Re-
gnault de Coiicj était amonreux de la femme d'an
gantllbomme nommé Fayel, dont le chlteau était
situé près de Saint-Quentin. Après avoir triomphé
des rigueurs de «a dame, le Chdtelain partit pour
la Palestine. Ayant été blessé mortellement par
les Sarrasins , il ordonna à son écuyer de porter
son cœur k celle qull aimait; mais cet écuyer
ayant été snrprfs par le seigneur de Faye) , lors-
qn'll cherchait t s'acquitter de son mesaasB < . le
mari Jaloux s'empara du ccenr de Coney, el, rayant
ta'A apprêta par aon cuisinier, le fit manger t ■>
femme, qui mourut de douleur lorsqu'elle aol de-
quelle nature était le repas qu'dle venait de faire.
Cette lamentable histoire a fonmi te sujet de plu-
sieurs drames.
Le Chltelain de Couey est nn de* plus ancien*
trouvères dont les productions sont parvmoei
Jnsqu'k Don* : les maouscrtta de ta Bibliothèque
Impériale de Paris contiennent vingt-quatre chan-
sons avec leurs mélodrex, donlil est auteur, on qui
Inisontattribuéeit. Elles sont toutes remarquables
par leur naïveté, el le clisnl ne manque pat de^
gr4ce. Le* manuscrits quten contiennent le plus
grand nombre sont ceux de l'ancien fbnds n'
7SM, ld-fol.;7613,ln-*"; n'M, londa de Paul,
my, in-fi)l.; 65 et M, fonds de Cangé, in-ff el
fn-4*; 1989, fonds de Saint-Germaln des Prêt;
184, in-fol. du topplément, et 59, du fond* de la
Vatllère. Quelques- unes de ces chansons ont des
mélodies dîFlérenles dans les divers manos6it« ,
>y Google
œucY — couPERm
3T&
mita eellM-d mdI m petit sombra. Ln nta
dits doDt \t notation ttl is plm corrtcle uni
)■ n" 7t3i et 63 ; Iw autres renferment bean-
coop de hntes rt d^neuetltades.
Quatre métodle* de* obanions du Cliltdiin de
O0M7 ont été poUlies par I.a Borde dans son
Buat (W la mtutgue (t. U, p. SOS, 3»1, 291
ct39l);ti enadMwéuB ptii* grand mmlm tors-
qnll a publié nos noaTelle édition de m» IraTai)
■nr ce InMiTtrt, min ce titre : Mémoiret Mtto-
riqtta fur KamU de Covey , avec «n reoi«U
de *et chatuota m viewt langage, et la Ira-
thu^lon de l'aneietme niutlgue; Paris , 17*1 ,
âea\ Td. in-11. La prAte&dne Irsdudlan de I.a
Borde est aussi inrorme que l'ancienne ndalioa
donnée par loi est inesacte. La Borde était trop
Ignorant de la nolallon des douziAnw et trei-
dème siècles poor pouToir nteme la lire, et,
dans les coptes qui) a Ei ries d'apris les manns-
crils, il a négligé une mullitnde de délaits qui
•ont indispensables pour la sens des mélodies.
Boraej et Forkd, qui n'avalent pas de manns-
erit* pour les aider dans lear travail, ont essayé
de rtiythroerlas mékidies de Cooct, d'après !«■
Iiifbmies copies de La Borde, et n'ont Tait qu'une
kwliicUoQ Imaginaire des vérilabiei méloâies
dnlroQTère, daas leurs liittoiresdela musique.
Penw, bomme Instruit, travailleur lahUgable, '
«t doué de l'esprit de rechercltes, a pris des co-
pies etacles de taules cee mélodies dsnslesms-
Boseritsdela BiblioUitqDe impériale, et lésa tra-
doHea cm notation moderne, d'après les règles
TéfMaMes de la notation mesurée du douiième
siècle. Son travaila élé publié k la snîla de l'éditian
des CAonJoiis dv Châtelain de C<mey, revues
*ur ton* le* mamuerlta par U. Franeitgve-
Mfchtt, sons le titre d'JNdentw mvtlgue det
duauoiu An Chdlelahi de Couey, mise en
noIaUon noderne., avec aeemHpgçnentettl de
pratto. Cet accompagnement de piauo est nne
idée bien matheureosa, car elle a glté le fhiil des
rechercbesde Pêne. Dominé parla pensée fausse
reproduite dan^ tous ses travaux, que la musique
de tons les temps et de tous les pays est basée sut
lei mimes principes, ce savant homme a accom-
pagné toutes les mélodies de Coucir avec nne
harmonie moderne remplie de dissonances uato-
nlles, de septièmes de dominante, etc., aniifu
de prendre poor modèles deiesBCCompagnemenla
les ehansoiM à trois voix du mojen Ige, et parti-
enlièrement cdies d'Adam de la Haie ; en sorte
qoe la caractère essentiel de la musique de l'é-
' poqucacomplétementdisparudaoscetamalgame
e Cliltelain de Coacj
s ouvrages diés pré-
cédemment ; de BelUT, Mémoirei hiilorig*e*
sur la molfcft de Ctntey et fur la dame-
de FayH, Paris, 1770, bi-8°; H. Crepelet,
BWoire du Châtelain de Cmàefët de Ut dame
deFa^l, pubUéed'aprèa le nHnuscritde la Bl-
bllathèqM du nd, (£1 Jtownunu dov Chaite-
loM de Coucjf, «le, a* 19», in-foi. du sup-
plément) et mite en fronçai», Pxrii, Crapdet
ISI8, în-g* ; Chantant du Châtelain de Covc),.
revnet «tr toitt le» mamucrilt, par fi^aa-
titqtte-MlehA, wivte» de CancimM muaqae^
Paris, 1830, nn vol. gr. in'S°.
COUP ART (AinoinE-HkarB}, née Parlai»
13 jain 1780, fut d'abord employé à l'adminls-
Iralion destranfpartsmililaires.tant k Pariaqu'à
Liège, depnis )7ea josqu'csi 1798; pais il eatr»
an buresQ des joumaux eldes tbéltres, du minii-
tère de la police générale, devint chef adjoint de-
ce bureau en lail, et passa ta ta même qualité
au ministère de llntérieor en 1820. Kommé chef
de ce txiTeao en 1814, il fiit mU ï la retraite en
1B19, puis rut employé nn moment à l'Opéra en
qualité de secrétaire générât. Coupart s'est fait
coDuattre comme litléreleur, par un grand nomdire-
de TBudevIltea et de comédies jooés sur les pelits-
tbéAIres de Parts, et par piosienn recueils de-
ehansoni dont fi est auteur ou éditeur. Oo M
doit \'Abiutnaeh det Spectacles ( Paris, Bariia ,
}8!l-is38, 13 vol. in-11), ouvrage supérieur,
soit pour le style , soit pour l'exactitude , k lont
ce qu'on avait poblié précédemment dans la mime-
genre. Les fonctions de l'auteur lui avaient, fbomî
des renseignemoils que d'antres ne se seraient
procurés qu'avec peina. Ooupartn'a pas mis eon
nom k ce recueil. On y trouve des rensdgne-
meiils nécrologiques sur qMtqoes musiciens.
L'auteur est mort k Paris en 1854.
COCPELLE [ PiEBBG DE LJt), poélc et most-
jHendiitreisième siècle. On Ironve cinq dianaona.
notées de «a composition dans le manuscrit de
la Bibliollièquelmpériale. coté 7211 (anc. tonds).
CODPERIN, nom d'mw famille qui s'est il-
luflréa dans la musique pendant près de deux
eeoti ans. Elle était «r^naire de Cliaume, en
Brie, oir trois frères, Louis, François et ClMrle»
Conperin, ont vu le jour. Je vais doneer sur ce*
trois frères ti sur tous ceux dont ils sont les an-
cêtres les détails que j'ai pu recueillir.
COUPERini (LoDiB), né eu isso, tIdI fort
jeune k Paris, et fut nommé organiste de Sainl-
Gervais e( de la cliapelle du roi. Il uionnil en
1885, kl'lge delrenle-dnq ans. Louis XIII avait
créé pour lut une place de deuui de viole dan*
sa Diusique. Louis Conperin a liissé en manus-
crit trois suites de pièces de clavecin.
COUPERI!>J (Franco:^), sieur de Croiiilly.
>y Google
STG COU
«rgknîite de Sifnt-Gerriiii, depuis 1079 josqu'en
1«9S , mqult i dMome eu 1611 , et reçut de*
leç«u de motique et de vUTecin de «en faital
CbiinboBalèreo.doiil il tal un dei meilleantMvei.
IloMBpoMilpouf l'orniieet led«Tedii, et ensai-
gmlt Uen h en Jomr. Cétut nn petit homme tK,
<|ui «inuit le tId , et qal, *er«l* fin d« n i(c,
était MiaiMit lire. H péril itMllieureuwment à
l'Ige de soixante-dix uu i ijuit été rMTené pir
une ciiamtle , dam m chute il h cant l> tite.
Il « lakié dcQX eorenli, nue nile(LiMiiM), etnn
Cil {Nieolu). On eannan nn recueil d« piicee
d'orgue campoEto pir ce Cooperia, moi œ titra :
Plieet d'orgute eofoMmUa en deva: mesMt,
riuw à l'vtage anûnojr* 4«$ par^iates pour
Utfextet tolamelUsjl'avire pnprepmtr tet
eouvenlt de religieux et retlçletues, iiM° oblong.
Il eit imi ilaguliér qne le titre seul de ce récoeil
Mit «rare, a^ec te pritllëge da roi, daté de 1690,
qni anloriaait Cooperink filn éerire, graier ou
iinprimer Ht piteet. ht reete du ealiierest, en
eifel, noté i la maia, d'une belle écriture. Ton
le* exemplairea qne j'ai nia hmI de la mCnae
malii. Stu être remarqiulrie toui le rapport de
ItlTOiUoD, la mntiqne de Coiiperin eat eittimable,
parce qu'elle eatécrile avec pureté. Leplain-cliant
yeit beaucoup mieux traité qu'il ne l'a été par
de» organistes plu* renomméi.
COUPERiN (LoviiE), fllledii précédent,
née k Paris en 1674, elunUil avec godl, «1
Jouait snpérfearemetit du daveda. Elle tut atta-
diée pendant trente ans k la moaique du roi , et
mourut k Versailles en IT18, k Pige de doquante-
COUPERIN (HKOue), fila da Françon,
naquit k paria ea leso. Il fut attaebéaaeoMlede
de «a chambre , et
a place d'orgaoitte
de Satnl-Gerr^s. Il est mort en P48, k l'tge de .
Botiaale-hutt ans.
COOPERIN (CnARLEa), tmisikme frère de
LouisrtdeFraaçota.naqalt kChiome, en IB3ï,et
Tintk Paris, fort jeune. Il tuecédat son frère atné
dans la place d'nrKaniite de Sainl-Gorvais; mais
il n'en jouit pas longtemps, carll mouruten IHg,
k rige de tren(»«epl ans. Il aTsft, pour son temps,
un talml de premier ordre, comme organiste.
COITPERIN (François), fils de Chéries, rut
sumomrné le Grand, ï cause de sa supériorité
anr loas le« organfsles Ininçais. Il naquit k Pa-
ris ea tees, el n'était Agé que d'un an lorsqu'il
perdit son père. Un ort»nisle nommé TaUn Inl
donna les premièrr» leçons. En legs , Il fut
Bommé organiste de Sainl-Gensis, et en 1701
il obtint le titre de claTedniste de la chambre da
roi, et d'organlite de u clrapella II est mort en
I 17k), k rtge de soixante .tiaq ans, laliiaitde»»
i Siias, toDle«deax habilessurrorgueetsurleela-
I Tcein, L'oM, Marie-Aanr, se fit religieaae k l'ab-
! iMTe de Hoatbuiwon, dont elle fut or^aiite;
I l'autre, Marguerite-Aotoi nette, eutlBChaife de
I clareeinlsledelachanibredureiicbargeqiii, joa-
I qn'k elle, n'arailété rem plia qne par de» boiBiiM».
! DeUnislesoi^Bislesrnnfaia, Fnnç^Coaparfa
I eitcelulquipamltaToir réuni les qnalttéeleeplo*
I remarqoablei : disons phis, e'aat le aenl dont lea
I compositions méritent l'estime de* arttttea. 11
I *'e*t même élevé k une banteur qui tltsl du pra-
I dige , au milieu do maurai* goOt et de l'I^o-
I nnoe qni l'eaiTironnaiont. On a de Ini : 1' Pr»-
nier livre de pièce* de ciaTedti; Paria, 1713,
I in-fol. — V Deuxième liTre idemy Paris, taas
dal^ mal* publié vert la fin de 17», in-tU.
I — 3* Troitlèine livre de pièeet de etaveei»,
I A la tuile dttqvel H f a gttalre eaiteerU a
i l'iuage dt loutei tortet d'èntlrumeitU; Pa-
; ris, 17», in-lb]. _•*• Quatrième livre de pièce*
i deelavecln;Paris, 17M,in-fM. — b^ZetGoto
révntiM, ou nouveaux Concerta, awçtMitUM
de VapolMoK de Carettleti Mo ;Puit, 17M,
< iD-fol. — 6° L'ApolMote de l'ittEomparMe
' /."• ( Lulli ) t Paris, sans data. — T Trio* poM-
{ deoi dessus de violon , basse d'arcliel et balte
\ chirirée; Paris, sani date. — S* Ltfom de* té-
i nèbra k uoe et deux voix. Paria, aan* dsle. —
V L'art de twrher dit clavecin, par M. Cou-
perfn,i>r?anlaA|*lc)rfwr«f; Paris, 1717, gr-ln-i"
de 7 1 pages. On oonnatt aussi de OouperiB nu re-
cueil de chanaont de Pertaod mites en miHtqM
avec basse oontiniH; Paria, Cbr. BaHtrd, to-B*.
COUPERIN (AaHam-Lom*), Skde MmIm,
I et neveu, k U mode de BntagM, de Oeaperin
te Grand, naquit k Pari* le 11 janvier 1731. P«r-
! sonne n'a porté plus krin que hil le latent de
j l'etécnthm anr l'orguej mal* te* composMfoMB
I sont froides, quoique tsaez correcle*. On «Huwlt
de lui deux <euvi«« da sonate* et nn de tricM
I pour le davedn, qui ont été gravés k Parb. Il
I a laissé en outre pbidenrs motets et raononk
i d'Église. Il fut organlile du roi , de Sainl-
! Gervais, de la sainte chapelle du paltia, de
' Safat-BarthélemT, de Saioto-Margnerile , et fan
' de» quatre or^nlsle* de Notn-Daine. Coa-
poria était ordinairement ctiolsl poor la récep-
tion 'des orgue* nouvelles ; ses connalitaDcea
' étendues dans le mécanhuieel la construction de
I ces Inslniments le rendaient très-propre k cet
! emploi. Il éponuiafilledeDIaacliet.eélèbrebc-
: leur de clarecins, et en eut trois enfants, dont il
sera parlé plut loin. Madame Couperin avait défk,
avant son msrisige, une grande célébrité comme
I claveciniile et cob
>y Google
COUPERIN — COUPPEY ( LE)
377
racoTcealsto, ctjoiift tien, à la
l'orgue de SaiDl-Loult , Jl Venùllea, de isanlère
il uLhfaire rtiuUbitre, quoH)D'«ile eOl qutlre-
vlngl-aii «M. IrmHid-Loaii Cooperin <«t mort
«n 17BB, de> initei d'an eonp de pied qu'il sTait
rtv <1'du cberal écbappj.
COUPERIN (A«TOUETTE>ViCTaiiiB), Ulle
(l'AraMDd-Loals, éMre de MQ pèrtf-el de u intra,
touchait l%M|pie de &aiat-<ïerTai* à l'Age de aeize
au. Elle jouit anatt de la lurpe, et poaaMiit
une belle ti^, qu'elle ■ Itll entradre wHitent
daua de« concccta et dan» dea maiaoni de reli*
gieutet. Elle a Apooaé, en 1780, le Dla de
M. Sonia*, Iréaorier de France, et propriétaire
delamannbelnrededainudeTourt. Ellerlnit
CDCoreMlSlO.
COUPERIH (PnwfLoau), fiU de Looti-
Annand, n'eut pelai d'antre instHuteor qoe aoii
pire el sa mère. Oooé d'banreuue di«po8itii>ns,
il fit de rapidea progrèa aor la etaTtcin, l'ocgue
et la harpe. MatlieureaMmeflt m manTaiae santé
r^Dpëcha de M livrer aérieuasmeat à la compo-
sition: néaamoiusIlsraUsxécutecdanepluûeara
^liua quelquea-ons de ate moteta qui ont en
<la aDCcè*. La romance de Slna, Tirlée pour le
piano, eit le uni de MaODfrages qui aitéU gratd.
Il Tut lorl liabile «nr l'orgue, et partagea aVeo
«on père ka places d'organiate du roi, de Motre-
Dame, de Sali>l-G«rTaia, de Saint-Jean et dea
Camiet-Billettet. 11 eal mort fort jeune, en 17S9.
COUPERIN (GEKTAïa-FRinçou), aecood fila
(l'Armand-Loula, TUait eacore en 1816. Il regnt
<1e« leçon* d'orgue et de pluo de ion pire el de
«4 mère, maiBilneuuUntpoiiitrbonDeardeiDa
i:om, car II ne fui qn'un argaoiate mMlecre et un
compositeur saoa roérita. Touleloli tel Mait la
respect qa'iuapirail te aom d« Cro;ierf)i> qu'il ob-
tint saui peine, spria la mort de ion ptra el de aon
frère, les places d'organiste du roi, de la Sainte-
CliapelledePafis.deSaiol-GerTaii.deSainl-Jean,
île SalnlcUaigHarile, dea Carmes- Bilielte* el de
Saint-Herr;. Il a éU auaai ntmimi arbitra pour
la réception des orgues de Saint- Hicalaa dea
Champa, de Saint-Jacques dn Haut-Pas, de
Saint-Merry. de Saint-Euataclie , de Saint-
Bocb , etc. Set compoaitions , qui conaiatent en
«anales, airs taïUa, caprice*, pola^urria el ro-
rnuicea. ontëlÉ gravâea k Paris. Il a composé
oussj qnelqoe* motets qui aoot restés en nuDus-
crit. tierrais-Franfois Coupcrin > été le derwN
rejeloa de celle illustre (amiJle.
COUPPEV (FÉui LE ), pTofetisear de piano
aa Conaerralolre, est né k Pirig,le <4 avril IS14.
Ses parents le ilcstlitalent k la carrière de l'ios-
(niclion publique; mais aon pencliant irrésistible
pour la mntique lui donna une autre direclion.
En 1814 il entra ao ConserTatoirei qaairo ane
après il oMinL le premier prix de piano, et éb
181S le premier prii d'harmonie. Dtjk Chembinl
lui «Tait conlii! uneclaïae d'Iiarmonie prépara-
loire pour le cours de aon maître Dourlea, quoi-
qu'il ne lût Igé que de dix-sept ans. Il j continua
sonenseignememiu^qu'en tH37iïcelleépaqoeil
recul aa nomiaalioodeprofeKsetirUtnlairede sol-
féff, ea remplacenieat de M. Leborne. 1 Voy. ea
nom.) La retraite de Dourlea [voy. ce nom) fli
appeler M. le C«M>ppe}, en 1S43, aD< fonciiuks.
plus importasles de proEesseur d'Iisrmanie et
d'accompagnemest pratique.
En 1848, H. Hen, proreaseur de piano h
ConterTaloire, ayant entrepris un voyage de plu-
sieurs années en Amérique. F. le Cmpef lut
cliargé de le rem|ilic«r par inUrlm dans eom
eotirs. Pendant tmte la durée de ce doutrie en-
wignemenl, les soccés du professeur furent ai
brillants qu'il obtint pour ses élèves qualoraa
Une HOOTelte classe de piano peur iee femmes
ayant rté créée, H. le Couppey en fut nommé
proiesscur. Dans une avance qui ent lieu le il ntal
ISSB, il a donné une preuve de son babUeté
de iâëcaniame, de aon InteUigence , el de aon
goU parfait. Cette séance avait poor but de pré-
senter l'histoire chronologique de la musique de
clavecin el de piano, depuis le aeixièuie siède
jusqu'àl'époqueactiielle. Tour hlouron y entendit
les inspirations de Claude Hernie, de Fresco-
baldi, de Cbambofialères, de Couperio, de Ra-
meau, deScarlalli, de Uteodel, deJaaa-SébaaIiea
et de Pliilippe-Enuaanuel Bach, de Haydn, de
démenti, de Mourt, de Duasek, de Steibelt, de
BeeUioven, de Cramer, de Uummel, de Fielil, de
Riee, de Weber, de Musdialia, de Schubert, de
Mendeissolin, de Chofun, de Hen, de Tlwllierg,
de Schullioiï el de Slepben Heller. Exécutée
dans le style propre à chaque nwitre avec une
grande perleclion par. F. le Couppey el par les
deux élèves d'élite. M'" Coud4« et M™ Vidal
Lacour, cette musique excita dans l'auditoire
des transports d'admiration. C'était une appli-
cation spéciale de l'idée des concerts liistoriques
lëalisée Tiogl-cinqans auparavant par l'auteur de
ce Dictionnaire biographique.
F. le Cooppey a publié jusqu'à ce jour (18&S)
qatmeceuvreaponrle piano, au nombre desquda
! on remarque ilouze éludes eipressives iTun très-
honslyle, dont ila été (ait une édition à Leipsick,
clMa Breilliopr el UKrIel, et Irais aulres recueils .
d'étiHles ayant tous dea destinations spéciales. On
a aussi du même artiste un ouirage important
pour l'enseignement , intitula École d^ mica-
nitmc dvpiotto. La prcrate de cet ouvrage ren-
>y Google
ST8
fenne do «perçut iaUreiunli et
Ptrt de tirei di bcaui mmii de ItnstriiDWDl.
COUHBUIS (...], muIclMi françaii qui
l'est Tait coDniHre, en 1718, p«r te niotel Omnei
geitlei plawiUe manlbut, ivee dea Iromp^les
et des timbilEi, eiécult lo Concert >piritutl.
Céliit DM DOUTemU josqu'alora iDconnai en
Trance. Od a auatl de Conrbdi ud livre de
canlilei et de caaUtilles, la cantale ds Dtm Qwl-
ckolle, et nn llTre A'Âirt à eKarUer.
. COURTAIN (jACQDCi), conitrnctear à'ot-
gués, hit éUbli d'abord à Ernuiertch; ensuite,
en 1790, à Buis-Steln(url ; et oifln , «a 1793, i
OMenbooif . Son plm bel ouvrage eat i'orgua de
«eize p(ed$ de t'^liae prioclpale d'Otnabrnck,
compMé de aeiie r^Ittrea, trois claTiera, pédale
et cinq MMi (Tel)!.
COUHTNEY (-0. iriiwlali, b4 (en l«
milieu da dix-liultiènie aiède, a bri)iikl.<Hidi«s,
en 1794, parMntakeatiurla eocBMiiDM apfwlée
par les Anglali IrlAp^e. Il av^l perfeeliODoé
la conatnielioa de cet inatninieDl, et lui avait
donné une qualité de ton beaucoup pluK agréa-
ble que celle qu'on lui coiinnlt.
COURTOIS (JKiH), muiiclen franfaii, vécut
dana la première moitié du idiiéRn liècle. C'é-
tait un liomme baUle dani l'art d'écrire : la ré-
[Hilalion ne parait pu «voir été k l'égal de aon
mérite, car il était anpérîiur k d'antres trtifilei
île son tempi parmi Inquda on l'a confondu.
Lorequ'eu 1^9 CharlM-Onint. demaoïla i Fran-
ÏDJs 1" la puuge libre par la France ponr aller
xonmellre les Ganlob qai a'étaJeat révoltés,
Coiirloli occupait la place de maître de chapelle
de l'amlietéque de Cambrai. Le monarque es-
pagnol s'élant arrtlè dans edte ville, de grandes
fêtes eurent Ken eu ion honneor. Courtois coro'
pou t celle occasIoB un motel k quatre voix,
YenHepopvU ferrx,i\uS fat exécuté i la cathédrale
|iar Irente-quatreciianteurs (I). Gerber aciték
l'article Cwrloit de loo nouveau lexique, des
m«ss*s manuscrites decemn^cien quiexistenti
laDihliolhiquero}aledeMnnlcb,Bouslen°aU3;:
COUPPEY — COURTOIS
j'ai vérifié ea 1S49 cette dlatlon, et j'ai Innvé
dans le volum^ mannscrit coté Ll de celte riche
bibliolbtque que ces messes aonl : l' Miua i
twcum.- Entre voa filles de XT ans. — 3*lrjSM
à vocian : Veni in borlaoi meam. — 1* Ifitsi
4 vootm : On me l'a dit. — 4° Mitia 4 eocvH
t»par eamen : Frère Thibaut. — &° Vùsa 4
oocumtiiper; de Salamandre. — 6° Jftwa4T«-
cuntwjMT.' Domine qnts halHtatNl. — 7* J/iua
ivoctm tuper : Cogiuvi Domitte. — Vlfiiu
4 cocMfA titper : Je ne veiilx rien. La laast
Domine, qaU habUabU, qat e«t la âxiteiede
exécuté en 1543, qnl a appartena k Ztgfmn àt
Maie, de Bruges, et qui est anjoordnini k la bi.
blioiltèque de Cambrai, sous le n° 134. Dan la
même blbiiotliiqiia se trouve, sous le n" 3, aa
recueil manuscrit conloiantquiBie ineasesd<aa-
taors qui ont vécu dans la premikra moriié da
idiièmesièrle, paimi Inqualles le hnitiieie JiToc
in templo est de Coaritda. H. de Cowwniiker
qui la dte (3), ne dit paa si elle est à 4, s «o e
Toix. Oa trouvedes motets deConrtoisdaBilM
reeneth qnl ont pour titre : 1° Fior dé' Motetti
tratti detU Motetti del Florej fn Venriiis per
Antonio Garttine, nelf annodd Signon, Iâ39,
petit in-4"' obi. — s' SeleetMmm ■« non
famiUartalnueCanHonuuilrc eenfitat «orie
idionate voeitm, tam mttlfJjiUcJvni f^m
etiam paucarvm, Fugx qiuigve»tviKtiitr,a
texadd*iuvoces,ele. [Recueil publié parSil-
Uingef.) [AugutbE, Vlndelicomm , Mddiior
Kriesstein, iMo, petit in-S" obi. — 1° Smmt
et intiçne opva mutievm, *ex, ^ulnque «f
quatuor vonaa, etc. (Recueil publié par Jean
Oit) 1 Nuremberg, 1537, petit ln-4* oM. — 4°U-
her gworiiu ; XXIX mMiicaUi qitatwr td
quinque parhim veeittn modvtoi habel, ett.;
Parldiila, in oTictna lilMTia Pétri Atlabi-
gn»nt,eli:., 1534, petit tn^" oU. — h'PriaM
Mt (Uniellorum] eum jHafnor cocdfrwi; Im-
presBum I.uRdunf per Jacobum Modeman
de Pingnenln, 1533, grand in-4' iMang. La
deuxième et trolalème livres de la meow cidiec-
lion contiennent aussi des nmteladeCourlofs:!*
second livres été publié en I&33, et le troisième,
en \.b3i. — tP CmMonet taerx, qwu vulgo
Moteta vacant, tx opUmli julAusTue imj*s
xlalis mvsicit telaclx. ZÀbrt qvcluor; UA-
verpis, Tilman Susato, la4B-lï47. gr. in-4*.
— 7° Paalmorwm ««tectorwm fwafHor ri ;iiM-
1 blblUIMqne r«jilc4e
>y Google
COURTOIS — COUSSEMAKER
37»
qvetioatm. Norlmbcif», ip, Petrejunt, 1339,
in^°. — Des cha<u«i« Innftitet de Courtois
je troBvenl dun le» collectioni donC Toici
le» litrea : S* Chantoiu à qwilre, cinq, six
et huU parUeâ, de dtoert anteuri. LItteb J à
XIII; Aonr», Tjlnun Sn«ata, l&43-laMl, in-
i'obl. Dins le sixième llm on IrouTe trais
clinnsons k'cinq et six parties, tloat un canon
t(è«4lei) bit — BTrenip Chaatoru muiteata
à iptatr« partiu; P*rU, par Pierre Atlalgiianl
(H. il.), tn>s* obi. La ubaiwon deCourtoi* Si
par «MtffWr «trome i la pagei. — itf" Tmiie-
elnq Livres de ekamotu notivellM à quatre
partie* de dtttn auteitrs; Pari», par Pierre
Attaignant, 1UB-1M9, ln-4D obi. Lea dtansong
tinq cl aix do tn^lème line sont de Courtois.
COUSIN {Jbah) , pr«Ufl «t dianln de la
eliapelle du n^ de Franoa Charles VII, sona la
(UrMlkia d'Oekeglwm, était attaché i cette cha-
pelle en MSI, anJTanl un compte des offieiert
de la ikaiton de Charlet Vil qvi ont eu dei
robe* et des thaperons fait» de drap na(r
powr Ut obsèques et fwnéralUei dv eorpt d»
fm rov, tau 14ei. Ce compteie trouie dani
on Riaaaicrit de la biI>liotlièi)De rojala de Parit.
(Cop. la Jtmwe miMjcate, sixième aairfe, p.
135.) TiBctori* die les compaaitiaiia de ComiD
daiui plosiMira endroits de aei ooTraget, no*
tUBinraitdanile Proportionofe.oii ilesamine
l« ajatème de* properttoos d« la mease de ce
niuiicîeD iiUtalte rHyrarum.
COUSIN OE CONTAMINE (...),d«
ivo» le DanphiBé, en 1704 , lot emplojé dans
Iw fennei i Paik, aulTant le catalogue toaniii-
eril dai livras de l'ibbd Goujet, dU par Barbier,
DIcUomt. de$ anonyme; deoiitoie édition ,
t. 111, p. 33S (1). Il a poUM ira Km fntttdé
Traité eriOqise du pUtim-eluuU *siU aujow-
d'hiti data toi égOtei, eoniaumt te prtncipet
fui M mostrent le* défaut* et qui peuvmtt
eondtUre à te rendre meilleur; Paris, 1749,
In- 11. La TlgDdle de ce liTre représente na
bouCpiqué par on cousin : t'sbbé Lebeur, qu'on
avait voulu dâsigner par c^le aligne, s'en oC-
IcBsa, et traita l'auteor assea rudeoieat dans une
lellre écrite k c« aoiet. Ad tnrplns, cet SDleiir,
an voulant anéantir la tonalité du piain-cbaol,
pour ramener les mélodies de l'Ëgliae k la tona-
lllé nMiderne, pronve qu'il n'avait aucune ata-
naissance de la constitulioa de ce eliant ni de
MW candère propre, il s étifait
critique de ce prétendu traité dans use lellru ds
M. Rondeau, chanoine de Saïnt-Uicltel de Beau-
lais, insérée au Merevre de France, mai 1760.
COUSINE^U (PinBE-Josarn) , profeasear
de harpe, lulbier et niardiuid de musique k
Paris, naquit dans celle ville vers ilhi. En 1781,
il bbriqua des barpas avec nn double rang d«
pédales, pour moduler raciicment dans tous le*
tons; mail ce petteetioiineineat, qui depuis lorft
a été reproduit avac avantage par M. Dtii, k
Londres, et par M. Ërvrd, k Paris, n'eut point
alors de succès, parce que les dilBcuMs d'eié-
euUon rebutèrent les artistes et les amateurs, tf
parce que la musique qu'iu jouait sur cet ins-
tnuneot était trop simple et trop belle pour
qu'on eût besoin de ce double rang de pédales.
£□ 1788 H. CouuMSo obtint le titre de luthier
de la relu, et fut Dommé harguate de l'Académie
royale de musique. Il a occupé celle place jus-
qu'en IStS, où il a été adnûs k la relraile. En
179& il acquit d'un amateur nommé Rouelle
Ivojf. ce nom) le secret d'un mécanisme nou-
veau qu'il perfectionna, et au moyen duqnel les
demi-tons ae disaient sur la harpe par la cheville
même k laquelle est attachée la corde, sans les
secours des pinces. ou des croclietx, par le moyen
d'un mouvement de rotitkm de la clieville sur
son aia; mais il résultait de ces perturbations
continuelles de la tension verdeale des cordes,
qu'dles ne peuvent conserver leur accord, incon-
véident qui a nui au succès de celte Innovation.
On connaît de Consineau sept ceuvrcs de sonaies
pour la harpe (oeuvres 1, S, 6, 7, 10, 13 et 18),
dnq recodlsd'airs variés, deux concertos, op. 6
et 11, denx pots-pourris , et une Hélliodede liarpe.
Eu IflU Cousineau quitta le commerce de musi-
que et la lutherie. Il mourut l'année suivante.
CouMneau a eu un fils qui Jouait aussi de la
Larpe, et qni Tut associé dans ses travaux pour
la GonatracU'on des baipes. Il remplaça souvent
son ptre à l'Opéra comme harpiste suppléant. On
a de lui plusieurs airs variés pour la harpe, et
une petite méthode pour cet instrument, Paris,
Lemoine slné.
COUSSEUAKER ( CaAaLBs-EmfOND-HENHi
DE), amateur de musique et écrivaiu sur cet
art. est né à Bailieul (département du Monl), le.
19 avril 1798. DeeUné k la carrière de la magis-
trature, il n'apprit la musique dans sou enfance
que pour en faire un de* éléments d'une bonne
éducaHon; lontefois il y montra bienldt d'heu-
reuses dispodtions; k dix ans U lisait «première
vue toute espèce demniique. H apprit k jouer
du violon el du violoncelle; mais son goni le
portait particulièrement vers léchant. Ayant élé
envoyé i Douai, pour y faire ses éludes au.
>y Google
COUSSEMAKER
lycée , il j tonllnua celle de la n
des ttçom de (îoIob de Bandoio,
l'Académie maiicale de celle viCle , et callln
t'kKdo chtDl MMwU direction de MoreKi, or-
ganiste de l'église Siint-Pierre. Ce Tut ce dtmier
mettre qui, en T8!0, loi «oaeigni lai èténeiitii
de rturmonle. En I81S le père de M. de Couwe-
maker l'envoTS 1 Paris pour y snitre les eoon de
droit. Celte tille Inl offrait les nw^ens de com^
pléter aoa éducation muicale et de (ormer aon
ffOÛt par l'audition des meUleurs artistes et par
les leçons de maîtres eélèbrei. Cette ^poqoe
Aail la pins fïTorable pour atteindre ce bot,
car l'Opéra, le Théltre-IUHen et l'Odéon étaient
alors dano la lûtuatioB la piin prospire, et
l'art était cnlliTé avec amour par une soeiéld
d'élite qai depuis Ion a disparu. Admit dani
les salona de HH»* Ira comlesKs Merlin , de
Spam et Meroni, H. de Coustemaker j en-
tendit ce qu'il J avait aiora de ploi distinpié
parmi lei amateun et les artlalet. PellegriDi lui
dMinades leçoDs dédiant, et flismoDle lui Tut
MiMignée par JénlDH Payer et par Rdcha. De re-
tour k Doow ea 1811, pour jr Taire son stage d'a>
Tocat , Il étndia le contrepoint aous b direction
de Victor LerebTre(i>oir. ce nom], qui aTalt été
pendant plusieurs «noéei profeaseur adjoint an
Conierratoire. Plein d'ardeor alors peur la coni-
poritien, il éerirlt beancoupde musique de dilH-
renis genres , dont on troOTara ta liste plue loin.
DereuD a*oaé i Douai, M. de Cousiemaker
chercha des distraction* aui ennnii de la proeè-
dure dans la cotlare de la UHératnre de la mu-
tique. La JImw mviteale, que pablialt alors
l'auteur decette notice, aralt l'ail sur lai le mime
tIM qoe' sur beanoonp d'aaires amateurs ou
ai-fittes, et lui stsII donné du gollt pour celte
tilléralure, anparaTanl né^igée ou, pour mieux
dire, méprisée en France. Il aTsIt rataemhié qud-
qum lirretqni l'Inillirent k ('tilatoirede Cartel ap-
pelèrent partlcu Hère ment son attention nu r u litu a-
tlon ao moyen tgp. Ses premières étude* sur ce
«ujet commeucèr(vlenlB3S i depui« lors il a dé-
ployé une grande activité dans ses reclierelies M
dans ses travaut. Appela aux fonctions de Juge
de paix k Berguex (Nord) en tst3, il ne resta
qu'enriron dix-huit moii dans cette petite Tille,
qui ne lui ofhalt aucone ressource, au point de
«ne de l'art et de l'énidilion. Au mois de féTrier
ISfS, Il obtint «a nomination de juge au tribunal
d'Haicbrouck. Plus lard 11 fut appelé en ta
raSmequalité k Dunkerque. Il remplit aujourd'hui
(1S60} des ronetionl identlquea au tribunal de
première instance, k Ulle.
Les ourrages par lesqurisH. de Coiiasemaler
s'est Tait connatlre sont ceux dont les titres sui-
vent 1 1* Mémoire tur Mvebatd et tur tes
traités de muilqtte.tVLivf de reeherehei lur la
natation etntr let in^rvmenU de nuuigwc,
aeec ji pltaieha; Pari*. J. Techener, It4i,
1 Tot. gr. ln-4* de IkS pagM, arec baaucovp d«
fae sJnKfft de notation du moyen tga, tires de
manascrita. fM outrage, imprimé k Douai, eba
\. Adam, n'a été tiré qu'l quatre-TingIs cxen-
plairei, numérotés k la presse. Quoiqu'il y ail de
boa nea choses dansceToluuMtM.de Couiaemaker
a'élall un peu trop hlté de le publier : oa a re-
proché k son tratall, en Allemagne de -"i"— -
de solidité ^ de profondeur. — a* Holieef IMT ^
coUéctiont ntuslealej de la bibUoOièguê dt
Cambrai et det nwfrai nllUt d» diparUm^nt
du I«ord;f étMyTaeimai, 1843, tToLiB.t*d«
180 pages, itec 40 p^e* de mudqutt et V fm-
tlntile eximit d'un manuscrit intéressant qai
perle la date de l&ts. L'ouTragc impdBié i
Cambrai cliei LeSDe-Dalma, a été tiré k lia
exemplaires. Ou y troute dea r
utiles m
des époques le* pin* imporlanle* de ta ■
maUienrenmiBeat le tratall est eacore nn pen
trop asperOcieli car, k l'oecasMiB de qwhiaM
manuscrits décrite par kl. de Coussemaker, il
se présente de» qoastiona relatiTe* «oit aui ar-
tistes, soit I leurs œuvres, qui méiituent wa
etamen sérient d des efforte de tatacilé qa'oB
legreltedenepasreuoantrer. — 3*SnalMrte
iMtrumejUs de mvtigve att mofen iS'- ^
Iratail a paru dans im JmuUa ardtéolôfiqties
pnbiitcs par H. Didnn : il ne peut èb« coMidM
que comme l'aTaal-conreur du grand outn^
du mîme auteur sur le même sujet, actneHemeat
(1880) sooa presse et qoi paraîtra procbaiae-
ment. — V Eilloln de rharnwnie ov mogen
ége; Paris, V. Didron, 1861, 1 voL gr. iu-i* de
de 374 pages , atec 38 plandiea' de fac-timUe
ds manuscrits, et 44 pages de traduclioui des
monuments en notation moderne. Kenf anade*
se sont écoulées entre la publication des bo&xc
sur les colleclioos musicales de Cambni et ce
dernier ounsge : dans cel inlervalle, U. de
; litre k de longues et C4MS-
élendues, complétées, et il est eutrt dsBs la
bonne voie de la téribUde érudition. Le titre
quli a clniti pour son litre n'éuil paut-Atic
pas celui qu'il aur«it Ikliu , car ce n'est pti> par
la Corme qn'il luiadonoée que l'hiatoire remplît ta
mission. Pour répondre au contenu dn tolunae ,
Il auiaitélé plos exact de l'iotituler: J>oc«m«Nfs
ds l'histoire de la mutlçue au mojw» dfe, tt
recherches sur ce sujet. Sauf cflle obsertalioD ,
le travail de H. de Coussemakef est digne de
>y Google
COUSSEMAKEH — COUSSER
beanconp d^oférét, pirQciiKtreDKiit par la pnblf-
c-itlon de traités importants de muriqne du
moyen Ige, lesquels étaient inédits et mente in-
«nnnos «Tint qne MM. Dmjoa et Morelot le*
riixseni décoaTerti ilana les MbHothèqnea de l'I-
talia, et que ce* Mnnti ensMat communiqué ï
M. de Conuemalier, m inl donnint Taiitartsa-
rion d'en hire vt»ge. Ces docament«, et d*»-
in<!t tiré) de» manoscrits de la Blbi<otiiè<nie Im-
t^iriale de Parix, forment la dentlème partis an
livre de H. de Couueniatier et [u( donnent nn
graud prit. En ea qui fonne la partie de «on
travail personnel, il y a anMl de trta-bonnea
dioses auxquelles la mtlent quelques erreure
inévitables dans une entreprise qui embrasse
tant d'objets. Par exempte , M. de CousMmalier
a cm truDTer le contrepoint double au moyen
Ige dans uu passage de mnsique qu'il rapporte :
Il ne s'eitt pas iu)n*nio qu'il n'y a de contre-
point double que loraqu^l y a renrersenwnl de»
parties k foctaTs, et GamifqnemnH>iit cliai^e-
inenl des Ini^nnes. La conlrepolat alors M
■ptielé double, parccqallyaaielM onedonble
considération de la part de oehii qui I« fail, fc
saToir, Vbarmonia dans sa forme premUra , «t
celte qnl doit résniter du reuTersement. Le pas-
sage rapporté par M. de Conssetnaker n'est qu'un
eliangemeatdeparllps entre dei voix égales : lea
exemples en sont Tréquents dans les monanMiiti
desq^ntoixUmeetqiiimièmesKclee ifiChanU
populaires det Ttamandt de France, recu«U-
Its et pvbUit avec Ut milodlei originalet,
vne traduction françaiae et danefa; Gand,
F. et E. Gytelyncli, 1876, 1 vd. gr. ln-8° de
419 pages. Collection Faite avec beaucoup de
soin, et très-su périeore en son genre h celle des
ehsnts dé la Flandre belge commencée par
J. F. Wilions lOude Ylaenudte Lelderen
ten deeh n&t de melodien), et si mal ter-
minée par ses continuateurs. — H. de Cousse-
niAer prépare depuis longtemps nnelSdiltan des
écrtTains du mojeu {ge sur la muiAqiiB,' dans la-
quelle les auteurs publié* dans la colleetlon de
i'ibbé Gerbert (mjr* ^ nom) seront reproduits,
purgés de* fautes qui déparent les Saiptores
eccletiaiticl de mvttca tmrapotltiimvm, rettl-
lues dans l'Inl^'té de leur ccntenu, et accom-
pagnés d'oPTTagei Inédits de grande importance,
parmi lesquels se trouvera la préciense compi-
lation de Jérâme de Moravie, d'après le manus-
crit DQlqna de la blbtiolhique impériale de
Pailt. — On a de M. de Couiseroilier quelques
petits écrits insérés dans des recutils périodiqups,
ou publia séparément. ToicI les titres de qiiel-
ques-uDt : I* L'Barmonle au fflo^m dge
(OriejUU partlàui i trois parllei), dans la
qnibiièiBa votnnM des Annalei arekéologlquea
de M. IKdron (Paris, 1850), et tiré t part, in 4°
il* 7 pages avec des fac-»tmtie d'andenoe nota-
lion. Le morceau dont M s'agit est tiré d'un lua-
iiiiscrlt du treimtnM stèole , qui appartenait aii-
trelMs BD chapitra de la cathédrale de Beauiais.
et M trouve aujeurd'bui cbti H. Paccbierotti,
ï Fadone^ — 3' ChmUt Ulvrçtquei d« Thomat
à KempU (voj/. Kuns), avec une notice,
dans le Menacer det teieneei liUiioriçaet de la
Belgique (tSM). Il en a été tiré quelque*
exemplaitea séparé* (Gand, 1850, in-S° de 30
pagM). — 3' ffoUee tur un manvKrU mu-
sical de la BltaetKèjue de Saint-DU ; Puis,
V. Dldron, IS59, in-a° de V> pages. C;e manus-
crit, découvert par H. Gronjean , organiste k la
cathédrale de Sàlnt-t>iâ (Vosges), renferme le
fMcidariwni M arte muitex ptanx, de Har-
ehello de Padooe; tin traité anonyme du dé.
chant, VA ra mauufeMU* mutbm, de Francon,
nn iecond Iraité anonyme du dédtant, un abrégé
du traité de la niuslqoe mesurée de HarcbetEo
de Padoue, i'InIroduGtJoD au )>lain-cbant etk la
musique mesurée de Jean de Gartande, et quel-
qneseitraits de Jean de Ifurls etd'ai)
IJans sa jeunesse, M. de C
livré i la compoiltion et a produit deun meases
i t voix et urche^lre , des rragmeots d'opéraa.
des airs détachés pour ténor et soprano, des ou-
vertures de concert, un Ave Maria à 4 roii,
un Salvere^fno a t voIk, un 0 talutarit pour
ténor, nne messe pour 1 voii d'hommes , tan*
accompagnement, etc. Taule cette musique est
restée en manuscrit, h l'eiceptian d'une ving-
taine de romances, et de deux recualls de 8 mé-
lodies chacun, qui ont élé poUiés en 1834 «I
1838. M. de CoDSseraaker est correspondant de
iinstitnt de France, mambra associé de l'Aca-
démie rojaledeBeigiqne, et de piniieurs antres
sociétés savantes.
COUSSEH ou KI]SSEH(Jun-SiciBMOiip},
eompexileur dramatiqtw, naquit à Presbourg
(Hongrie) en 1667. Eaprit inquiet, il ne sut li-
mais se fixer H changea aOBveat de sîtHlioD.
Dans les premienUBap* de sa eairièce musicale.
Il fut attaché i pliHfwii* ebapeUes de s^pienn
hongrois, comme instmmailiste et comme com-
potiileur; mais UeuUU il se btigua de ce genre
de vie, voyagea et se lendil k Paris, ob il &t la
connaissance de LnlU. Celui-ci lui eniai^a à
écrire dans le style français, c'est-ï-dire dan» sa
manière propre. Aprte qne Cousier eut passé
six ans t Paris, Il fut mettre de chapelle i StuU-
gard et à WoltrenbQltel ; mais il unit difficile de
décider combien de temps II demeura dans ce*
cours, car son inconstance était telle, que Wal-
>y Google
»3
conssER — cousu
ther (Mvilk- Lexik.) auure (fii'lt j a |>«n de lî«nx
«n Allemagne eb 11 n'ait séjourné plui ou iDoiu
longtenpa. Lt partie la plas brfllaate d la ptni
teareuM de M vie paraK avoir tté depuii ma
Jxqu'fD IV97i il demaan peadiot ce lempi 1
ludMurg, et y fil admirer aei taleott OMDme
«ompiMitear et eenme directeur d'ordieetre.
MallheMW lai accorde lieaiicoii|i dMIogcs, dam
•OD ParfaUmaHre de chapelle (p. tM), ponr
4^abllelé dont H Idtalt preuve dan* l'eiécution
-des opéras. Après aïolr quille HamiKHirg; il Ht
4teui Tojagc* en Italie, i pen de distance l'un
4t l'antre, dana le Iwt d*; étiKlier le sljle
(lei eomposileora de ce pajaet à'y appreodre
l'art du chant Plni tard il ■• rendit en AnglC'
terre , y vécut quelque temps de levons qu'il
dtHHiait et de concerts; puis, en 1710, il obtint
«ne place à la cathédrale da Dublin, dont II de-
vint plDB tard maître de chapelle. Il ooaserva
«etle situatioti jusqo'k sa mort, qnl «rrivsen 1737.
Lea composiUotu qu'on ecMuiall de lui sont :
l' Brinda, epén représenté h Hambourg en
1603. — i' P«nu, 1094, iUd. — 3° Pgram»
«t TlUibé. 1004, ibtd. — i' Seiplon l'Africattt,
1695, ibid. — S» Jaton, IflST, ibid.— Cousser
« fait imprimer : s* Apollon enjové, ou six
ouvertures de Ihéttre accompagnées de plusieurs
airs ; HureOiberg, 1700, in-foL — 7° HeUeoniÈ-
^he MvtmUiut (Amnaententi det Mnses sor
l'HélIcon}, tirés de l'opéra d'Ariane; Nnremberg,
171», iD4i^,— r Ode snr la mort delaoélibre
Mrs. Arabella Hnot, mise en Amiique, à Londres.
— f A Ssnmode (o be repretenUd on the
birthdayof Bitmatttaered Majeity George I,
at the eatlU of Dsiffn, t\e 18 of may 1714 j
Dublin, I72i, in-fol.
COUSU (ARTOras DE), chanoine de SaiQ^
Quentin, naquit fe Amiens vers les dernièrwairaéas
4tn sefi>èmedèele,ou an commeneemeel dn dfai-
sepUime, csr on voit par une lettre de Mersenoe
k Doni, datée de 1A31, parmi les maDuscrils'de
Peiresc qui sont h la Bibllothtqae rojale de
Paris, que de Coosu était alors db jeane lionune.
Il fut d^bord chanire de Is aainle chapdie, paie
directeur du chcear de l'égllee de Noyoa, et enSn
chanoine de Saitit-Quenlin , avant 1837, car un
.nete anihenttque Tait voir qu'ii(fo(n« de Cow*,
. iirtlre, chanoine de Salut-Qocaliu, assiste en
lriJ7, comme témoin, aa contrat de msriage de
Milan de Chauvoiet. Sa pierre lumnlaire Indique
4iH*il moiimt le 11 aoM latS. n liit enterré dans
la chapelte SainMIlcoias (aujourd'hui SaintRoch)
de la collégiale de SaintOoentin (IJ. Herseone,
dans la lelIredUe préoédeoimeat, dUqoi Ooiisu
avail oompMé un livre sur la musique « gé-
néral, mais que le» dépenses ausqueliet llm-
presston de ce livre auraient donné liea avant
empéclié de le publier jnsqu'i l'époque a6 il
' écrïvait. Dmw son MarmotUe vmtvenelU, po-
triiéees I6S8, il elle ce mime ouvrage de Cousd
soue le titre de la Miutqua wUvenetle, eontt-
tiant toule la pratique et taule la théorie,
mais il ne dit pas s'il a été imprimé. N'ajaDt
jamais vu citer ce livre dana les catalogues qne
j'avais GOnsulléa, je crovais qu'il n'avait pas va
le Jour, et que Herscnoe ne l'avait connu que
par le manuscrit, lorsque Pâme m'apprit que
JumeoUcr, maître de diapelle ï S«inK}«>entiD,
loi avait écrit pour lui denunder s'il ne anvt pas
possible qn'il compléUt i Paris un livre inti.
talé la Mtuiqiie tittivertelle , dont II ne poaié-
dail qu'une partie, et dont l'auteur lui était Cn-
eoonn. Peme cjvt que ietitre était mal tediqué,
et qn'tl l'agisaait de PBarmotiia iMtoorasOe de
Merscnna, dont ODUonvequeliiacébladMeHaB-
plalres Imparfaila; il «erivU k JnMoUer qnll hd
envsjit son livre, promettant de cbercba-i la
eompUler; mais l'envoi n'eot paalien.Pcrae m'a-
vait Tatt part de cette drcoustance, et )eD>i avais
pas attaché plus d'Importance que hii, lorsque j«
trouvai dans la LUlératwe mtulcale de Forkel,
k l'article Cousu, ce Ulre : la JluilgM wilver-
a«Ue, d'après le passée de Herseniie; i'afpelai
de ■ouveau l'atteBllon de Pêne tnr ce Bvre, il
écrivit h JouMitier de le te i envojer; il k reçut
quelque lempe après, et nous ttmea étonnés de
voir un llvrequi noas était InconnD, et qui, ai»ès
avoir été euwUoé atlentivemenl, nom parut le
melUeur onvrage, le plus métltodlque t* la plus
utile pour la pratique qu'on ait écrit diita le
dli-sepUème siècle, non-seiilemmt ai Praoc»,
mais dans tonte l'Europe. Halheai^semeot ce
livre, qui n'avait pa« de frootlspice, ne s'étendait
que jiuqu't la page MU, et tout Indiquait que
nous n'en avions sons les jeiii que ta plu
petite partie. Un recueil de notes nuDuscrites àt
Boisgelou, qui, de la bibliothèque de Penie a
passé dans ta mienne, nous roumilalors sur l'oa-
vng^dedeOousul'anecdoteque void: •> L'auten
• de Ja JfuN7U«uiiivcnsUeestAnloineCoiiEu;
i il n'esiste que deux exemplaires imper UIb de
• ut ouvrage. Deux épreuves de chaque feuille
■ élslenl (hurnles, une pour l'antenr, qui ne d«-
• meurall point à Paris, l'autre pour Pédilenr.
• Sans ces épreuves, on n'aurait aucune eon-
• naissance rie ce que contenait l'oaviage, or,
• l'imprimerie de Ballard ajant été brûlée, tout
ce qui était imprimé de la Musiqve miver*
ulle fut «Mtnoié ave
>y Google
cousu — COZZI
duule nninleirant de l'iDlbenliciU d« l'aucdole
de Beiiwilou, ur, li mes unieuiri ne nw rrani'
pcBt |«s, je croii eioir tu, en pireourtBt le mft-
■OMirit da l'Bittotra d» la aiwI^m du P, CsT-
liaus, DDe tOMljiede l'oaTrage de de CoutD, qui
indique qne cet hiitorien da l'art en «tiK ni au
moini la muiuacflL Je ne puU en ce moinent
ni'wsurer qnejene loli pu dansTerreir, mtù
- j'eagage lei drudtt k rtdSer Le lait.
Quoi qu'il en soft, ce que )e connaii de la
Mvtiqite vnieeneli» «t diiiad mi troi» lifree i
le premier, ^^ui renferme qnannle-qualre cht'
|Hlrc«, est pirticullèreDieot idatir enx principes
(le U mnaiqne, amx proporiloni el t la notation
t\t l'époque où le Uir» fat écrit. Toutes cet
fiioses «ont eipotéts avec beancoop d'ordre e(
expliqaéee aiec one lucidité remarquable. La
■tewiône Htm, dittaé en claquanle-ueuf clia-
pitrea, commence h la page toUiale-qulBie. 11
IraiU du Mntr^wiat limple. Toutes les règlei
de l'art d'écrira j toat ihImu établlei qn'en au-
con autre lirre Badea que je oosntiwe> et sont
«ipliquée» par de bouexemplM t dent, trois,
<|italre,diiqet a)s partiei. De Couau ett, je cnw,
le plu* ancien aulenr qui ait parlé d'une n»^
nière.npiidledet luccOHMoide quintes et d'oc-
taves cadiée* ; il fait t ce aujet de bonnes ob-
serTstloDs. La troiaième livre commence kla
page Iâ7. Il contimt une continoallon dn
deuxième, el. dans l'eiempUrede JumentiN,eit
interrompu à la page 20S par le treole-deuxiàne
clM|Htre, on U est traité det eadenea temi-
m!ei par oelava ou par ttnùton. Le tîTro de
de Consn a Ht acqoia par moi avec toute la
biUiolhèqne de Peme, en 1834.
Walllier'a donnt, dans son Lexique de muai-
fu«j un peiit article sur Jea» de Couru, auteur
d'une fantaisie à qoatre parties rapports ^ en
entier par Kirchw dans u Huiviyla (I. 7,
e. 7, p. 617, «34). Forkel lAUgan. Utier.der
lUiôai, p. 407) dit qu'on ne sait pas si ce Jean
de CoHsv est le mCroe que Jeo» Coitsu, dont
MeneuieapaTlé:Gerber elLicblental répèteal
la mèmeclioee. 11; a lieu de l'étonner qu'aucua
de ces écnraiiu n'ait soi^ I vériHer dans Kir-
«lier la citation de Waltber ; Us auraient tu que
le musbcieQ dont il s'agit n'est point appelé Jean
d» Coiuu par le jésuite allemand, mais Jean
Cent» <!}• 11 Be peut 7 avoir dadoute mr l'i-
dentité de l'autenr de la Mtiàgue wHvertnUe
ât du composteur du moreeau rapporté par
Kirelier, car ce morceau est composé pour dé-
0 potnl
I frluUfiB, Dedl
ui emploi de I.1 qiuule
dans la composition (Phonfosiii tu favorem
qvarftf) ; or Cousu a précisémmt écplt un cbi-
pitre (liT. II, cli. »3} ob il a esaajé de démontrer
que la quarte peut être employée avec avaaiage
dau U composition. Ce chapitre a pour titre :
QveltmiimmUletaauieiuoiiteudelaqiiaTte:
q*eUe ettime on fvnt d prêtent les moder-
ne» : Uonitrer par a»thoriU*, par raUoiu,
et par exrmplet, qn'eUe eit wte eoiuonance
parfaite :et etuatgiier (a manière de la pra-
tiquer dans le amirepoltU , en Unie* les fa-
çon* pouiàle*. La fantaisie rapportée par Kir-
ctier est un morceau bien (ait.
COUTINHO (FajiHçots-JoiEFB}, amateur
de musique, né k Lisbonne le 11 octobre 1071 ,
sertit en Espagne dans la goerreda la Succession.
Il vintà Paris, «n 1733., pour se laire opércrile
la pierre, e( mourut dans cette ville , l'année lui-
Tante, des suiles de l'op^aiion. Il a laissé en
manoacrit nu Te Deitm ï huit dueun, écrit en
1711 , et nue mené t quatre ctMBurs avec ac-
compagnement de violons , cors et tlmbalea, InU-
tuléa SealaAretina.
COBVEAIHOVEN (Jun), paitav hollaa-
lié du dix-buitiime liËcie. 11 a Tait imprimer ua
sermon prononcé par lui i l'occasion de l'inao-
gnratloD il'no orgue dans une des églises d'Ams-
terdam. Cet ouvragée pourtilre: Ae<orf«ItpeJ,
nich alleen beilaanbaar nettaaar telfi bevor-
derlgk lot, de Gadtdlen* lafentng in de cKrit-
telyke vergaderingen, beiloogd in eene Lee-
reden over p*atm CL. {Le Jen de l'orgue, non-
seulement admissible dans ses eHeU particulters,
oisiB dans ceux qu'il produit sur les assembléca
clirétietines, etc.); Amsterdam, 173B, inV.
COXE (WiLLun), liltéraleur anglais, qnl
vivait vers la fin du dix-huititme ilède, a pu-
blié un livre qui a pour titre : Anecdote* of
MamCel and JoiM-ChrMopher Stntth; Lon-
dres, 1795, in-4*. Cet ouvrage, imprimé avec
luxe , est fort rate ; il n'en a été tiré que «olxanle
exemplaires sur grand papier impérial : j'en pof-
CUYA (Sinon), néiGravina, dans le rojaume
de Itaples, versle milieu dn dix-septttme siècle,
se Qxa i Milan , et s'; livra k l'enseignement dn
dbant. On a publié de sa composition : l'Amenie
tmpaailo, camoni a 1 s 1 vod, col basto per
l'organa 0 çravleenaalo; Hilaoo, Comagai,
1679, in-4<>.
COZZI (Chàhles), oi^aniste k Milan, duis
la première moitié du rtix-teptième siècle, naquit
k Parabiago dans le Milanais. Dans sa jeonease
Il fut barbier; mais son amour pour la musique
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184
COZZI — CHAMER
l« M&doWl, A fone d'étndes , à ttre nommé or-
guhle àe l'égDM Safnl-Simplkten , h Mil».
Lon dn passage de la mue d'Espagne Marte-
Amw dans cette tille , Coni lai prtenta un de
«es œarres de mndqae d'tglise , et refnt d'elle
en récoB^eoM le titre d'organMe^de la cour,
qu'il coDieiTa jusqn't «a mort , arrivée «n 1B5S
on lew. lla)Hit)llé: t'lteiiae»almieoTT«iUl
pertulto t'onno a S voelpletie, ISSI, 1b-4°;
tm Moteta e Utantt detla B. V. et eon due
Moteiti (ti Miehml-Angelo GfwwM; Milan,
Cil. Caroigno et G. Aolla, iMQ, iB-4°. —
3° Contsiieta a qvatiro voei ; ibld.
COZZOLANI (CiAiRC-MAflccEiin'E), reH-
gleine au wavent de Sainte-Radegonde , de l'or-
dre de SuRt-BcDdH, k HUta, i prit le Tcnle en
1610. G'eil k peu prta tout ce qn'on sait sur sa
peraoooa. Il retfe d'elle-cinq onTragti qiii piou-
Tent qo'elle Tut Irii-tubila nnaidenne : 1° PH-
mae«ra dl fiori muiieaU a i , 1, 3 ■ 4 Mcf;
HilM, ÏMO.^V Motetlia 1, 3,S«t wd;
TantM, IMl. — 3* £eh«m di saer* melodtoj
Veniie, l«4B. —4' Salmi aotto voeitxmur-
tati ,Laadate pneri a h,e LtDidale Ttimimm
a voots6la,op. 3; in Venecla, app. Aléas. Vin-
ccnti, is&o, Id-4°. — s° Salmt a oito «od eon-
etrtale, eon motetu, t dtaloglU a S, 3,4e t
«mi ; Teolse, 1S50.
CRAANEN (TneoM>tE},nédcdD bollan-
dai«, exerça d'abord «a prolMon i Dniabonrg ,
pris de Himègue, eosuile à Lejde. Frédéric-fiail-
taurue , électeur de Brandebourg, le notnnia son
conseiller prenaier médecin ) Craaoea conseria ce
lîtra jusqu'à sa mort, arrivée le 37 mare ittS.
Parmi ses on vragra, on remarque celui quia pour
titre : Traetatiu pKytteo-medletu de homhte,
in qyto ttatiu ejvt tam naturaltt fuam prx-
Ur natvralii qvo ad tbeorlam ralionalem
mechanice demoTittrafur,' Lejde, IS8S,ln'4°;
Naplea, 1711, in-*». Le ClMpilre 107* tratle de
Mwlta, le lOS* deÉiho, le 109* de Taran-
tvUj -
<%AEN (Nicolas), contrepointiste allemand,
Tl*^t BU commencement daseiiitinesiMe. Gl»-
réan a inséré dans son Dodécachorde un motel
h trots 10I1 de cet auteur. Le motet dn même
musieieo Si ateetidero in eahtn, à 3 toIi , m
troare dans le prédeai recndl publié k Venise,
en iM3, par Petrncd de Fossombroee, intitulé
Contf centa ctn^uanCa. Le trolsEème litre d'un
autre recueil de motels imprimé par le uSme ,
en 1504 , contient celui de Cran, Tola pulera
(lie) ea, wfMea mea, 1 4 TOii,
GRAUEft (GuFAiD), «Hredeor de récote
de Salibouif , dans la première moitié dn dii-
Mplièaie alècle, a publié Miunte-dix Chorals
h quatre voix, soi» ce titre singulier : Ânimx
tauelatm «ledete, etc.; ErfDrt, 1441 , in-S*.
Une partie de* pMcet qui sont dans ce recueil ont
été composées par loi ; les anlres sont de dÎTCrs
GHAHER (Jun), cantor Ijéna, dault
deniiéme nnlUé dn dii-*eptiimeslède, a fait
imprimer dan« cette TlUe, en 1073, nu épiitu-
lame.BoiM on titre : WoMentlegeMr Tamte-
bay, a loprano tolo, aree aecompsgRetMBt et
rHonmelles de deua tIoIoiis, liola da gamiM d
b«se, In -fol.
CRAUEH (GiButL), géomètre, naquit k
Genftve le 31 Juillet 1704. Ea 17U 11 Tut Bommj
professeur de msibématlqoei dam ea TîUe na-
tale , et troll ans aprts il parcouml b Sniue, b
Franeeel l'Angleterre, ponr connaître les homous
de mérite de ce« dl«ere pa^s. De relonr k Genèf e
(n 17», i) ae IWra 1 divers Iravaiu lor les
scienoea qnfl cnlttrait. La répotation dont il
jonlisaH le Ot nommer «ans concourt , en 1750,
profeaseoT de phlloaophle; il mourut i Bignols
en t7s3. On a de lui : Tkeset de Sono; Geniie.
I7S1 , fn-4° 1 H soutint ces Uièset k Tige de dii-
huit Mia.
CRAMER { Jacques; , citef d'une rimlUe qui
s'eat illustrée dans l'art muiicat, naquit en I70S
k Sachan, en Siléiie. Il entra comme dûtisie
dans la musique de l'éleeleur palatin en 1739, ei,
dans un tge plus eTaneé, fl j fut placé comme
timbalier. H est mort ï Uanlieim en 1770.
CRAMER (Smu-iiiH) , fils du précédent,
naquit t Manhelm en I74S- H tut d^bord élàie
de Jean Slamtu le pire pour le violoa , ensuite
de Basconni, èl enfin de Chrétien Cannitiicli. A
l'âge de sept ans, il Joua t la cour un concerto
de vlolou avec beaucoup de succèe . A seize ans, it
nt son premier vojage ai Hollande, et se SI une
grande réputation h la Save, k Amsterdam et
da» d'antres villes. De retour dans «a patrie, il
entra dans la mndqiie de réiertenr paiatin , et
acco|« ce poste jnsqo'en 1771; 11 le ratdil alors
k Londres. La beauté de son jeu Ibt robjel de
l'admiration générale, et le rcd, pour le retenir,
le aomma directeur de ses concerts et chef d'or-
ebeatce de ropéra, avec des appolDtenienti coa-
ddéraMea. Ce Ibt Cran^fr^qui , en 1737, dirigea
l'McfaesIre de huit cents mu«idens au troisième
anuiteraalre de ta mort de Htendcl. Il mourut k
Londres te 5 octobre 1800. Cétalt, disent les
biographes allemands, un tîrioose du premier
ordre : tl réanissait la légèreté de LoUi k l'«-
pression et k l'énergie de Fr. Befkda. Les com-
ppeilions qu'on coanalt de lui «ont : 1° S^l
eoneertot "de violon, gravés k Paris, d* 1770 k
1780. - !=- Six Mot sUalog^Ut pvvr de*x
>y Google
viohtu et boue, op. I ; Londm. — 3° Six
40I1U pour la violon, op. 2 ; Parii. — i" Six
trios pour davx violoia et boue, op. 3 ; Loa-
ilm. — &° Sixzolot pour lé ciolon, op. 4.
CHAHt:R f Jeah-Baftmti], célèbre pianUte,
fils atoé Je GuiltBunw, «st dA k Hanlieiia le
liféTrierjl) 1771, Il #l*it fort jenne lorsqu'il
«ccompigDB soD père on Angleterre. Se* beureose*
UUpostlioni pour la muiique m manitatèreiit
de boane beare, et hirent cnlIiTées ■*«« eoln.
Son pire lui Ht d'abord ippreodre h }aaet du
jUHob, le destinant à cet initnimcnl; mai* la
penchant du jeune Cramer le portait Ttra
l'étude du piano. Il uisiuait aildenniit tow
les iijstantï oà il pouvait tu jouer, et montia
pour cftie étude t^nt de pen^^éraiice, que «on
pi^re conientit k ce qu'il le livrtt t *oo goOl,
et lai donna un maître nommé fieiuer. Aprèt
avmr raçn des leton* de ce pnrfeaMur poidiDt
troit um. Cramer puaa, m 17H1, mm la dlre«-
iiiHi de Schroeler- Enfin, dans l'aatonuM de l'an-
née niifante,tldefint l'élève deCleRMnti; maii
il ne put profiler de eet conMlla que pendant an
an, ce grand artkla ayant quitté l'Angleterre en
i7Si pour voyager sur le coulinent. Cramer
emplnja Pannée aulnnte i se familiariser a*ec
les onTtagei des plus grandi mtUres, tels que
Mcndel et Jean-SébatUeo Bacb, A peine av^t-i]
atteint sa tieliiinie année que déjà la répatalion
-d'babite i^aakte commentait i s'étendre : U tut
imité à jomr dans plntteura concerts pabliM,
où 11 étonna les anditears par la pureté d le bril-
lant de loo exécntioD. En 17Sâ il étudia ta théo-
rie de «Hi art sous Chariei-Frédéric Atiel. Ses
-éludesternlinées, il commença kroyager, ï l'Age
lie dii-sept ant, se blunt entendre dans tootes
le^ grande* Tilles, et exdlaut patloat la sorpriie
et l'admiraliiHi- 11 retonma en Ai^etorreen 1791,
et s'y livra ï l'enseignement du piano. Défk il
n'était fsilconnattre comme c<»npo«iteur par la po-
blicatioa de plusieurs œuvreadeioules. Quelques
annëes après il litun nouveau voyage, et ae rendit
à Vienne, où il renouvela sa liaison avec Haydn,
qu'il avait connu » Li»drea, et eneoite il alla en
Italie. A soa retour en Angleterre, il s'y maria et
cmtinoa d'y résider, sauf quelques voyages qu'il
«I h Paris et dans les l>ays-BaB. En IftS] il s'éta-
Jiljt k Paris, ety véi^ut pendant plusieurs années;
■nais vers 1845 11 est retourné à Londres. Il est
JDort à ïensingloD, près de cette ville, parvenu k
l'Age de quatre-vingt-sept ans, le te avril IBSS.
Cramer jouit k juste titre di la plus belle répu-
latjou comme virtnose et comme composileur
pour son instrument, parmi ses ouvrages, se*
Étude* ae Tout remarqaer surtout par t'él^ance
da etjle et l'intérSt qui y régnent ; ellei sont émi-
oamment claauqnes. La collection des gsavre*
de cet artiste distingué se compose de cent et
cinq lonatet de piano, divisées es 43 wnvres,
1, 1, 3,4,6,8,7,8,9,11, 11, 11, 14,15, 18,19,
30, 31, 33, 13, !5, 37, 39, 31, 33, 35, 36, (8, 3»,
41, 43, 43, ti, 48, 47, 49, 53, 57, 58, 59, S3, et
a3;Beptcaaeartos, avec orchestre, iBuTre* 10,18,
'38,37, 48, 51 et 5e;1r(^doo* i quatre mains,
«ivres 34, 34 «t M ; deux duo* pour piano et
bsrp«, œuvre* 45 et 51 ; un grand qulntelto pour
piano, violoB, alto, basse et contre- basse , 81;
un -qaitoor ponr piano, violoa , alto et bas«e,
ouvre 38; deux oeuvres de nocturnes, 33 et
54;deui suites d'études, Œuvra 3o cl 40;
et one multilnds de morceaux délacl)és, rondos,
marches, valses, airs variés, fantaisies et baga-
telles. Comme virtuose, cet artiste était surtout
ranarquable |iar la manière dent il Jouait l'a-
dagio, et par l'art de nuancer la qualité du
son qull tirait de l'instrument. Rien 00 peut
donner une Idée de la détieatesse de son jeu ;
sa manière était toute particuUère et ne res-
semblait k celle d'aucun autre grsnd planiste.
Dens ses demttres années d'activité , Il multi-
plia ses produetions; mais ces derniers ouvrages
ne sont pas digne* de ceux de la jeunesse. Kii
lB48,il a publié nue grande méthode pratique
de pUno, divisée en cinq parties.
CRAMER (FnARçois), second Hls et élève
de Guillaume, naquit k Hanhelm en 1773. Elève
da son père pour le violon . Il Itat musicien de
la chambre du roi d'Angleterre , professeur à
l'Académie royale de musique et l'un d«a ciwfii
d'orchestre des concerts de la Sotiété pliitliar-
monique. A diverses époqnesil dirigea l'orcltestre
dans les leslivals d'York , de Liverpool et de
Maocliesler. François Cramer jonisuil en An-
gleterre d'une asaei belle réputation; cependant
il ne ruljamai.') qo'un violoniste aaaes médiocre.
Il est mort a Loodrei,en 1848.
CRAUERIFkihçois), nevendeGnilUame,
naquit k Honlcli en 1780. Dèsl'lge de six ans,
il commença k étudier le planio, etk sept il avait
lait tant de progrès qu'il hit en état de jouer
an concert des amateurs avec succès. Son
' maître de davecin fut Ëberlé. Dans 1* suite, taa
oncle maternel, Gérant Dimler, musicien de l'é-
iecletir de Bavière, lui donna de* leçons de
Qate. Il eut luentét acquis une grande liabileté
sur cet instrument , et en 1 795 il fut admi* dans
1j muRique de la cour. Ayant montré de grandes
dispositions pour la composlUon par de jolies
variations de piano qi^ii écrivit i l'ige de quinze
35
>y Google
M6
CRAMER — CRKED
au, un père le pl*ça mhu U direction île Joseph
Gneb. mtltre de piano de ta cour. H a écrit
{duaienra cOBcerloe pour diTcni inilrnmeots, de*
■In Tirife, des rondos, etc. On ctunill de lui
nu opért de AdoIJon, dont roorerlore 1
frind orcbutre a été grsTée k Ldpeick, dim
BrrilkopT, la muiiqDe d'an ballet reprémlé i
Municli; m 1S30, et qaelioe» antre* eompoei-
lione qn'Qn ■ qndqueroii attribnées i aon couiId
de Londres, bien qne cetnl-d n'ait rien écrit.
Cramer a publié aoiai qmlqnea reciMili de chan-
son père, Jein Cramer, deuxièroe fli* de Jacqnea,
Alt tlnbaticr et copiste de la coor k Mnnicii ; 11
exerçait encore cei emplofs en IBll.
CRA.MER (Hiinu), pianiste, l'tut fait con-
Ballre depuis IS40 par nn Iris-grand nombre
da composflioni et d'arranferoents pour son los-
trament teaquets consistent en roodeanx, fan-
taisies, caprices, marches, Taises, st sarloat ane
immense qoantlU de mélanges et de pob-ponrris
tor des thtmet d'opéras. On le dit Bla du pré-
cédent. Il s'est Hxé à Paris.
CRAHE^ ( Cniatxa - Fntntuic) naqnit en
174<, k Kiel, sekm la BioçraplOa unieenella,
et «don Gerber (£extt«H lUr roiikiiiuiler)k
QuedIimbonrgeB 1753. A Pige de Tingt-trois ans
il fut ■ominé proltesear de llttéralnre greeqne
et de philosophie à i'imivenité de Klel , où U se
M DU nom dlstingné. De tt H passa à Copen-
hague poar ; ensetRDer la langue grecqoe; mais
Il quitta bieatAt c« poste pour venir s'établir k
Paris, ob il aeHtimprimear, fers 1791. Itmonnit
dans cette ville le 9 décembre 1807. C'était an
liomme binrre , fort instruit , maN d'ave émdi-
Ijçn mal dirigée. Parmi les ouTrsges qn'il a pu-
bliés, on ramarque ceai-cl, relatifs k la musique :
r Jfo^dzMtta- if uitt (Magasin mnsical);Ham-
boiii^ Wesphall, 1783, iD-g° : la seconde partie
fut publiée dans la même rflle, en 17M. Aprèa
quelques anaéee dlnterruptlon, , Cramer en pu-
blia quatre cahien k Copenhague, en 1789. Cet
ouvrage contient des choses eorieuses et ndiei
«iir l'art musical.— 3° X'urKl/eJ><rr«;hr</'f (ter
GfScKlelita d^r franVFsUeken Mmik (Court
exposé de l'histoire de la musique frvnçatsa}.
—%' Àntedotett«.r W.-À. Moxari;Part*, 1801,
ln-8°.
LHAN'rZ ouCRANTIUS (HEni), l'un
de^ plus aiciens facteurs d'onnies dont l'Iiis-
toire fasse la menlion, a construit l'orgue de
r<<fti>se collégiale île Branswick.i^n 149».
CRAPELET(GEOaG»-AnRiei< ), imprimenr
k Psris, est né dans celte tIIIa, le 13 juin 1789.
Lltlératenr rt typogiaphe, ii s'est également
disthigtié dans sa double carrière. Il a placé k
la tête de l'édîUon de* œuvres cliulsiu de Qiii-
aault (Paris, 1814, e vol. in-8°) une notice sur
la vie de ce poêle, suivie de pièces relatives à
l'élabUssemeat de l'Opéra. On doil ausû i Cr»-
pdet VHittoire du Chdlelain dt Coaef et de
la ttome de Fayel, p'obliée iTapréf U «a-
niucril delà BibUoikèque da rm, et mite en
français; Paris, Crapdel, 1839, in-S". Crapelet
est mortt nice, en lSi3.
CRAPPIUS (Aimai), eatilor et coroposi-
teor k Hanovre, naquit k Luneboui^, vers le mi-
lien dnsduème siècle. On connaît de ucompo-
iltion : 1° Melodii epithalantii in hmtorem
nupliamm Johaimis Sckneideuiein; WiUe-
bergiie, 1(6S, in V. — i' Saerx eantlon^iet
e voeum ; Magdeboarg, I &K 1 et 1&B4. — 3* Sa-
erx aliqvot cmUionet quiaqae et tex voeiun
aptUaima tam vtvee voci , fttam divertit mv-
ticorum Inttrwmeniontm generibut karmotia
ateommodatx, qvibv* adjtmcta est mStttt ad
imilatlmiem canilonit germaniex ; Schalfl in
mlrGott in reine* Hera; Magdebnrgi per Aa-
dream Gehen, 1581, in-4* obi. — k" Enter
Thellnewer geitllieher Lteder und Ptalmat
mil drvyetiSUMmen, etc. ; Helmsladt, Jae. Lu-
dus, 1594, fD-t'. — a°JftMfeiC arfft elemettta;
Halle, IBDB, ia-g°.
CRASSOT (RicB^an), matidcofraiit^.
parait être né k Ljon vers 1&30, 11 « bit Im-
primer : Let Piatimetmii en rime f rouf oite
par Cl. Marotet Tk. de Beie,et tuniveUe-
ment mit en miutque à quatre partiet-par
Jtieharl Crauot, excellent mutieien, le tout
en un volume in-B°. A Lyan, par TtMWMlStn-
ton>, I5U. C'i:st le même ouvrage dont fi a été
fait une deuxième édilion sous ce titre 1 let CL
piavmetde Davidà quatre parUes, mec la
leltreati Im^; Genève, 1569, in-16.
GREDIA (Pianai), fils d'un Espagnol d
d'une dame de Vercell, naquit dans cette ville
fera les premières années du dis-septfèine dicle,
et fil se* études k l'écote de musique apptfée tl
Colleglo dagC IwnoeerM. Il fut msulle nomnik'
chanoine mineur de Saint-Eusèbe, et naître de
eliapelie de la même église. S'élant rendo à
Rome , il T fut fait mnsiden de la cbipelle S«-
doe et y ohtint nnhénéike; mais, ce béndflce Ini
ajant été dïspnté par la suite , Credia se reUn
an collège des j^oites, ob II mounit ert IMS.
Il a laissé planeur* livres de mease* et de vA-
pre« en manuscrit. (Gregorv, Letter. Vene)-
Dislrih. V, p. )SE.)
CREED (Jacques), eceiésiasdqne angliis,
mort avant 1747, parait être le premier qnt tU
conçu l'idée d'une machine propre k écrire les
pièces improvisées sur le piano. Il avait enard
>yGoog[e
CREED — CRÉMONT
»7
iTcii démontrer la powibililé dans un mémoire
tatilulé o Demontlratio* of the pùuibUity
of molUitjr a matMne Ihat thall mrite ex
lempore v^watarlet , or oth^r pièce* ofmv-
lie, «le. Ce mécooire, commaDiqaé i liSodété
royale de LoBdru par JeiaFr«die(ooir. ttaoat),
KetrouTadaiules TraïuacUotu phiùsophtquei
<lB ITiT.lomaXLIV, part. Il, n° lg3;etd«os
l'abr^ de ces mémoires par Martin, t. X,
p. ses. L'iaTention dont il «'agit a été propoaée
on réclunie par d'antres {voy. Uager, Hobllèld
eiengnm«Jlfl),et,dans ces derniers Iemps,beau-
coup d'euals ont été Tatta pour réaliser la mime
idée ; mais sncuM macbJne d'b donné de résul-
CREIGHTON (RoaatT), docteur en théo-
luve, naquit à Cimbridge, an 1639. Il ét*it Gis
du ilodeur Robert Creighlon, du collée de la
Trinité i Cambridge, qui Tut ensuite érèque de
, Ba(h et de Wells , et qui accompagna Çhariea II
[Isns son exil. Le jeune Creighton joignit l'étude
de la composition musicaleàcelledeta tliéologie,
«(n'appliqua avec tant d'suiduité i la musiqued'é-
ttllse,i]u'il «equit assez d'hahilctë pour être placé
(larmilesgruidsmatlres de son temps. En 1074
il lîit BomiDé chanoine résiéeul et chantre de
iVgllse catliédrsle de Wells. Il est mort dana
celte Tille en 1T3B, à l'*ge de quatre-Tingt-dii-
^Fpt ans. Le docteur Boyce a iruéré dans sa col-
IrclioD intitulée Cathedral Miulc une antimne
de Creigbton sur ces paroles : / will ariie tmd
go to myfather, qui est célèbre en Angleterre.
L« docteur Crolcb Fa arrangée pour l'algue oj
le claTecin dans sei Spedment of vaiiovs stytei
of Miuic. Deux services complets du mime au-
teur se trouvent dans Is colleclion publiée par
Tuilway, ainsi que deux antiennes en tni bémol.
Le reste des compositions du docteur Creighton
existe «n manuscrit dann la bibliollièque de l'é-
glise cathédrale de Wells.
CRELL ou CRELLIUS (CnBÉncN), cons-
tructeur d'orgues, *i*ait vers le milieu du dix-
He|iliime siècle. Il a terminé, le 1*'' août lfl&7,
l'urguede l'église de Sainte-ÉlisaUelh, ïBreslau,
composé de trente«inq jeux , trois cISTiers et pé-
dale.
GBELLE (Acccste-Lëofold) , mathémati-
cien, arcbilecle et amateur de musique , eil né Ji
Eicliwerder ( Pniesa ) , le 17 mars 17&0. Ses tra-
vaux comme srcliilecle le Firent anseï remar-
i|<ier pour lui Taire obtenir les places de con-
seiller supérieur d'architecture et de membre de
la direction des biliments k Berlin. Le gonveme-
mvnt l'employa aussi comme ingénieur pour les
voies de commnBication en Prusse , et ce fut
d'aprte ses [dans qoe le premier essai de cbemiu
de fer dans ce pays Tut rail de Berlin à Polsdam. L«
penchant la plus prononcé de Crelle était pour les
mathématiques, sur lesquelles il apnblié im grand
nombre de bons ouvrages dont il ne peut être ques-
tion id. En IMS il s'est retiré des emplois publics,
k cause du mauvais état de sa santé. Au nombre
de ses oavrages, on remarque : i" Slniges Mer
mvtikaateker Auidrvck und Vorlrag fUr
Forto-piamo SjXeter^etc. (Quelques observation*
sur l'expressioa musicale et le style, i l'iissgedD
pianisie, etc.); Beriin, 1323, petitin-B* de 11»
pi^es avec S pages de musique. Ces observations
sont esthétiques et sentimentales ; elles ont pour
objrt d'analyser l'exprMsion dans l'exécution au
piano, parllculièremeul en ce qui concerne le
rbythme et le tact. L'anleur considère la musique
commenne langue etchaque composition comme
DD discours dont le but est déterminé. Die Mm-
lik Ht efne Sprache in Tœnm (dit-il).... Mu-
nit und Rede tind verwandte ÀUiule.
CREMONES! (Aouoise), maître de cha-
pelle k Orlona-a-Hare, petite ville des Abrumes,
vers le ndlien du dix -septième siècle, a pablïé :
MadTigaUtonteTtaU;\iia)Êt, lUe.
CRÉHONT ( PiESHi) , violoniste et clariiH(>
tlste, né k Aurillac en 1784, fut reçu comme
élève an Conservatoire de Paris, en l'an VIII de
la république, et sortit de cette école en 1803
pour voyager en Allemagne avec une troupe de
comédiens ambulants. Il se Hxa pendant qnel-
qoes aunées en Russie, dirigea t Saint-Pé-
lersbourg l'orchestre du ThéAtre-Français; de Ih
se reodll à Moscou , oA il eut pendant quelque
temps la dlredioii du Grand-Théltre ; puis revint
en France en 1817, et s'établit à Paris. En ISll
fl fut nommé second sous-cltet d'orchestre au
tliéitre de l'Opéra- Comique, et il ea remplit !«■
(onctions jusqu'en isa4, où il passa i l'Odéon,.
en qualité de premier clieC et de directeur delà
musique. Ce tbéltre venait d'être destiné k la
représentation des opéra* traduit* de l'italien et
de l'allemand. M. Crémont Tut chargé d'oiga-
uiaerrorcbestre pour l'exécution de ces ouvrages,
et s'acquitta de cette mission de manière à mé-
riter les élises des artistes et du public. Cet or-
chestre, composé de jeunes ariisles dont quelques-
uns ont acquis dq>uis lors de brillantes réputa-
tions, était dirigé avec talent par Crémont, et
rendait avec beaucoup de solo les ouvragée de
Rossini et de Weber. Après la retraite de Fré-
déric Kreubé, Crémont rentra k l 'Opéra-Comique
(ra 182S) comme premiw chef d'ordieelre; il
y resta jusqu'en 1831 , époque ci) il prit sa re-
traite. Il se rendit alors i Lyon, et y dirigea
l'orchestre dn Grand-Théitre ; mai* il n'y resta
que peu de temps et se retira è Tours, où il
35.
>y Google
9B8
CRÉMONT — CRÈQUILLON
iDonrat au inoit rie mare ISiS. On ■ da M
minicieii -. 1* Concerto pHir le vfoloo, op. I ;
Paris, Gambtro. — Z° Tro» marclMa fOnibrea
poar haraiOBle mitiUire ; Jbidi — 3' Hannoitie
pour musique mililaire. Ht. 1 et Z; ibid. —
V Canecrto poar la clarinette, op. t ; ibid. —
5° Quatuor pour deui violDni, alla et basée;
ihid. — B° FaDtalniea ponr tIoIod priadpal lur
Fair : Ait éUdr de la lune, avec violoii, alto et
ba«M,op. S;Parts,ïaiKtetColella. — 7° Duoi
pour deux violoiiG, ceuTres 10 et 13; IMd. —
8° Finlaiiie pour Tiolon priftdpal Bor au air
des montagnes de l'Amergne, avec qaatnor;
op. 11 ; ibid. — V Trala trios eoncartanta pour
deua liolons et alto, op. 13; ibid.
CHEPTAX (Rosette TREBOR), pseudo-
nyme BOUS leqael a para dans le Journal en-
ryelopédlQve àa moia de mal 1789, page SM,
im esBai intilulé JT^moire tvr la mvtique OC-
tuelle.
CRÉQDILLOPÎ (Thomas), ou CRECQUIL-
LON, musicien belge, né dans les premières
années du seidènK litcle, Tut ecclétiasliqne et
mattre de chapelle de l'empereur Charles- Quint,
ainij que le pronre le titn «nlTant d'un de ses
ouiragea : le Tien Livre dei chaniani à quatre
parliet composées parmalstra Thomas Cri-
qyilUon, maittre de la chapelle de VSmpe-
fflir, emfenanl 37 chaïuont mtolcaUs. Im-
prima en AnTere par T^lman Snsato, im-
priDwnr et corraelear de mnaiqne au dict An-
Ter*, l'an lM4,iD-4° ohl. n existe d'ailleurs
ini docoment qnl, sll ne donne pas précisément
te titre de maître de chapelle de l'empereur t
Cr^iifllon , proiiTs quf 1 a M attaché k cette
chapelle en qualité de chantre et deeompositetir :
cedi)cumenlest uaétaldelamaisoDdeChariea-
Qninl.dreRséNlM&oa l5t7(V. Batkens, Tro-
phëtide BrabaïU.m, p. 103). On y T^rit qm
ce prince avait une grande chapelle etuoe pelita.
I^ composition de la grande chapelle eat aidsi
établie, ï une époque qui n'est pas indiquée :
Un préTôt de la chapelle.
Quatre chapel^ns.
Maistre CreëquiUan, chantre et cotnpuoisle de
la musique.
Qtatre chantres de basse.
Stt chantns d« ténor.
Quatre baoltes-cantre.
■Ml eofanla de choBor.
tJD sacrislaiB etmalstredesenEintsdelacIia-
Un
Un sacristain.
La grande diapelle dont on fient de Toir la
compoBîlkm iUU k Madrid; il t en avait une
autre k Vienne. (Voy. CiiNEirr non papa et
UoLi.4Kna,CAr^f<enr)C'est donc t Madrid que
Créquillon a «ervl ain^ que son prMéeesseur
Corneille CaitUd), et Nicolas GoasniT, leplni
ancien des truia dans ce servtce. On Tott dans
les [egrntresdes béoéSces accordéa par lessoaTe-
rains des Paja-Bas (Archives du rojaume de
Belgique], que Créquillon élail chanoioe de
^inl-Aiitiin, fe Namnr;qu'i1 résigna celte pré-
brnileen I&&1, et tôt en échange uncanonicat k
Termonde , qu'il rMgna encore en Iï55; el
qu'eoGn il en eut un à l'éellsede Béthone. On
volt aussi qu'il fut pourvu k son remplaccineBC
ponr ce dernier tténéllce, au mois de mars
I &57, par suite de son décès. Les suceeMeuri de
Créquillon, comme mallresda la chapelle de Ma-
drid, furent, dans l'ordre ctirohologiqne, Nicolas
Pajen, Pierre de Hanchicoort, Jean de Bon-
marché ou Bonmarchié, Gérard de Torahoul , et
Georgei de la Hèle ou Meele. (Voy. cesnonis.}
On a TU dans le docamenl cité tout k l'Iieurs
qu'il y avait une petite chapelle indépendante de
la grande : celle-lk était attachée au aerrioe des
princes gouTemenra des Pays-Bas, k Cruidles.
Le plus célèbre des maîtres de celte petHecba-
petle Tul BenoU d'Apenzell. (rov.cenooi.)
Créquillon partage avec Nicolas Gombeit et
Jacques Clément non papa la gloire d'occaper
le premier rang parmi les musidens de l'époque
intermédiaire du temps de Josquin Déprè* et
de celui de Paleslrina et d'Oriand de Lassus. Si
ces trois maîtres n'ont pas plus d'babilelé dao*
l'art d'écrire que leur compatriote et contem-
porain Adrien Wîllaert; ri peut-étre ils lui soDt
inférieurs, au point de vue de la doctrine, et ne
peuvent lui disputer l'atanlsge d'avoir Tonde une
école, ils ont un goUt plus pur, ploa de ressources
d'invention, une harmonie pIusEouple, un st^le
plus varié, enraisondes genres qu'ils frètent. On
les voit exercer une puissante hiftuence sar l'art
de leur temps, et, de toute évidence , ûi devîeu-
oaDl tas modèles des artistes contemporains (2).
Tous trws onteu aussi une remarquable récondilé
dans leurs productions. U est peu de recueils pu-
ni it bit ilDuter iDi rBudgnCDiati qut eoncemnit
CorsFlUc cmlslrer. «nom], qnll en iniiUflt msltrc
^eAipellin IBM, a maltn *ti ni/iati Oe ctttr t^a-
pdlc a IBsa, diu In Mati It la mlioa as Cbar)»-
QulntlArcklTuda rojiiiBi>4cii>>riBai|.llrMED< «i
>y Google
CRÉQUILLON
mut depuis 1530 jniqu'en iâ7S qui M renferme
qadqnc moreein deleor compoiltiod. Crtqnilkm,
ai particulier, a écrit i
énomt quantité de
fnaçiiiea i quit/e,
du livre de
la cité an comoMBcemenl de cet
i»It de lui : 1° Uber leemdv*
n qwalitor voatnt a prxstanllutmls
mufeff neeipe Jo. Lupo BelUngo et Vioma
CfiequilUone {tic) eompotUanun ; Aotwer-
|rise> (p. Trloua Sntilo, lUï, iD-4* obi. — 1°
Mfuarum teltetarvm Uber primiu quatuor
et ^Inque vodbiu, auetore Th. Cregvtl-
lione; LmiDli, tp. Pet. Phalesium, I6W, petit
in-t* riÀ. — 3° Dans une colleelloQ iolitnlée
PraifattUtiimorvvt divliue mutlex auelontm
mJhv detem gvaluor, qulit^ve et tex vocvm,
aiUehae «vmguam exnum{Lo<iiai\ excndehtt
P. PhalMfai, ann. 1570), on ImaTelamesseiie
CréirnillOD h quatre parties intitula Soufre ni^-
motre, et une antre à S Toii do tatme antenr,
toat le litre DKtt^peflt moi (tiM panaa). —
~4' Une autre ine*M k di vofi, deCréqiiHlon, inr
la ehaïuon (ranfaiM Mille re^eti eal impri-
mée dam leqnalrfime lirre publié kAmenipar
Tjlmin Snwto, en l&M. _ 5" Mium quatuor
et toerx canltenet aliquot qutnqMe vocibut
coTKinendx. Aullurre Thoma Criequllllone
ftaTidro; Teneliis, apnd Antonlura Girdaniim,
1M4, in-lol. — s* Liber leptlmju caittlonvm
taeramm mtlgo moieta vocant quatuor va-
cmn, «UTte deiiuo a vtvltU, çulbut teatebat
mendis, Mmnta euro til^lantiaque recagni-
lut atque eattlgalus; LoraaII, ex typ<^pliia
Pbaleali, tUl, in-4°'obl. Lei tix premiers
lifret de cette rarisaime eoll«ctlon contiennent
U réunfon la piiii consldérible de motel* de
JacqnenCKiDent fn»ii pa/ia) qai ail été publiée;
le teptitnia ne renfernH <)iie des motets de
Cr^nillon. — 7° Tkomx CreqalllojU opus
taerarum cantionutn, qwtt vulgo moleila
votant, quatuor, q^nque, tex et oclo vo-
eum, font vItm vont, quam musIeU initru-
fnentlt accommodalwm; LoTanti, pn Petnim
Pttaloiimi, lï7E, iD-4* obi. OntrouvedM motafk
de CréqnitloB dam lei reciieila dont nilci le*
titnra ■■ Eccletiailicm emttoae* quatuor et
^uiitque voevm, vutgo moteta -eoeant, tant
ex Yeleri , quam ex Ifovo Tettantenio, ab op-
Hmit quibiuque Aujai slallt Mutieit eom-
po$itx, anlekac nuwfumn excatx; AniTcrfrie,
per Tilemanniun Sntatum, ls&3, ia-t" obi. Cette
collectian est composée de sept liTres — Moletti
ilel Labirhilo, publiéen par Paal Galligopei,
Veniae, Antoine Gardane, i&M Wier pr1~
iirUM eantionum lacrarum (vulgo moteta vo-
eajtf) qtÀ'nque voeuw ex opUmii qulbuiqu»
mutlcii teleetarum ; Lotanii, apnd Pelrom Pba-
le<iam,aDno tSSS, ■■4° obi. Ce recuetl.qn'ilne
faal paa coslondre eyecd'autres publiéi à Léo*
tain et h Amen tona des titres analogues, <at
composa de hnit llfres, qui ont paru depuis
1S5& josqu'en IS&S. On j.trouie vingt et on
moteta de Créquillon, dont dix-neuf k cinq raii,
etdeaxksii. '- Saerarum catdtoaum vulgo
hodie moieta vocant, quinque et tex vocum ad
eeram karmoniam coneertumque ab optimis
quibu4que miuleff In phllomMsarvm grallam
eompO!\larum libri tret ; Anlwerpic, per JoaO'
nem Latinm (Jtvu Lsel} et Hubertum Wal-
rawlum, l&&t-lâ5S,in-4° obi. : ce recueil reo-
rerme sept motets de Créqnillon. — Canllona*
aeptem, tex et quinq^e nocum, longe grava-
finie, >ur(a ac amœnlalmx, in Gemania
maxima Kaetemu typU non excutx; Aiigns-
tie Vindelicorum, Melcliior K riesslein eicudelmt,
anno MAi, in-i" oM. SigUmond Salbliuger est
fédileur de ce recueil. — Cajiiionet teleetit-
timx quatuor vocum, ab eiimils et prxtlan-
titstmit Cxaarex Majeilatls capeila miulcii.
M. Cometto Cane, Thoma Crequilone, A'fco-
lao Payen et Joanne Lestalnier organitta,
compotUm, et ïn comitlts AuguMlOTÙt tludio
et ImpenjiijSIglsmundiSalmingeri (Saiblingar)
in Ivcem editx, Plitlippuii Uibardus excuiiebat
AugoslK Vindelicorum, «nao I&48, petit \n-i°
obt.Ce recueil trèi-rare renrenoe cinq malais
de Créqnillon. — SelectUsImarum jacmrunt
eanlionum (quas vulgo jnoteta vacant) ftores,
trium voeum : ex opthnlt ac prxttanllulmit
quibutque divlnm mvtieet authoribus excer-
piarufn. Jam primum tumme cura ac dUl-
geniia colleeit H Impreal; LoTanii, ex Typo-
grapliia Pétri Phaleaii, anno 1»9, petit-iB-f"
obi. Ce recueil eat composé de trois ilTies. ■—
Selectx contions oelo et teptem voeum, ad
(MWffl Academi» reIputtUcx Argent oralenj'a;
Argeutorali, per Iflcolaum Wyriot, 1S78, in-
8°oU. — La Fleur des ehajuoni, quairetivrci
à quatre parties contenant nouvelles ckan-
tons eompoiées par TK. Créqulllon et deux
autres auteun; Autcts, Tilmann Stisato (ssas
date), petilia-8°.~Ie Tien Livre des chansons
à quatre parues, etc. (Foy. le commeocemeat
de cet article). — L'Onxièiae Livre contenant
vingt-neuf chantons amoureuses à quatre
parties, avec deux prières ou oraisons qui se
peuvent chanter devant et aprit le repas.
Nouvellement composées (la plutpart) par
maure Thomas Criquillon et matire Ja.
Clemen* non papa, et par autres bons mu-
siciens; MA., liio, in-4* hM: _ Decueil des
>y Google
CRÉQUILLON — CRESCIMBENI
390
fleurs prodiûtes de la divttte mtuiqM à troit
partiel, par CUmenl non papa, Thoma*
€réqittllon, et auUret exceïlens uimicieAi;
A LoTaia, de l'imprimerie de Pierre Pliilète,
rail 1509. Ce recueil renferme «oixante-telM
dtusoni i tro[i voix, en trois lirres. — Chan-
totis à quatre, cinq, six et Jtuii parties de
dlvert avievrt. Livre I k Xin. Amtxt per
Tylmu Soatlo, Iâ4s-1&50, <n-4' oUong. Le«
!l»re« I, II, m, IV, VI, VIII, XI, et XII ren-
fermenl quinnte-iix clitnsons, à quatre et cinq
Toii, de Crtquillon. — Trente-clng Livres des
«haïuoni nûavelles à quatre parties de di-
vers auteurs m de\n volumes; Paris, par
Pierre Attaingnant, 1539-1549, in-f obi. Dei
«baDioDB de Cr^uilton m trouTent ilans lea
lirrc* XIX et XXVUI. Jacques Paît a arnogé
4e* pièces de ce maître pour l'orfcoe, et les a
iaUrét» dans non Orgcl Tt^ubdur-Bveh; Laolii-
gen, 1583, In-fol.
CRESCENTINf (GiROLxao), célèhra so-
praniste, est né en 17Gfl ï (Irbania , nrès d'Or-
biiM, dus l'Ëtat romain. A l'ige de dix ans il
-commença l'^lurle de la musique, puis il fiit con-
iluil par son père l> Bolof^oe, où il apprit l'art du
«haut sous la directîoa de GttKlK. Doué de la
pins belle tuIi de meiM soprano, d'une mise
■de voii et d'une loçalisalion parfaite. Il débuta
à Rome, an camaTal de 1743, puis Col engagé à
LiToume comme jiriniD soprano. I) j clianta
dans l'Artaserse de Cbcrtibiai. Au printemps
-de 17SB il clianla k Padoue dans la Didone
île Sarti, ensuite il fut engagé k Venise pour le
carnaval. Dans l'été suivant ilétaitt Turin, ob il
chanta dans il Rllomo dl Baeeo délie fndie , de
Tarclil. De li il <ie rendit k Londres, ob il demenra
«Hie mois. De retour en Italie, il fut ennagé
pour le urnaral de 17ST \ Milan, après tpuÀ 11
«iianta pendant deiii années enUère^ an tliéAtre
Saint-Ctiarie* de Kaplea. Dans les carnavals de
1761 et 17S3 il brilla au IheUre Argealioa de
Rame, et en 1794 il se RI admirer i Venise et il
Milan. Ce Cut dans cette dernière tille qu'il s*^
leva an pins haut degré de son talent daoi le
Bomeo e Givllella de Zingardli, CimaroM écri-
vii pour lai gli Oratxi e Curiaisi, à Venise,
«n I79S. Dans le cours de la même année 11
alla ctMoter k Vienne, puis il retourna à Ullan,
W) cantaval de 1797, pour y chanter dans le
Meteagro de ZlogarelK. A la lin de cette Mison.
ïl BoascrlTit nu engagement pour le théilre de
Lisbonne : il y chanta pendant quatre année*.
De retour m Italie, il reparut k Milan dana 1'^-
4onM e Cora de Mayr el dan* Vlfigenla de
Federki, pendant le carnaval de IS03; puis il
«haaia k Plusance pour l'ouverlure du nouveau
IhéAlrc, apràs quoi il se rendit k Vienne.aTec
te titre de profeeseur de cliant de la famille im-
périale. L'empereur des Francis, Napolémi Bo-
naparle, l'ayant entendu dana cette ville, pemlant
lacampagaedeiei>5,rulsi charmé desonlaleat
qu'il voulut se l'attacher, et qu'il lui assura dd
traitement considérable. Crescentiol chanta dans
les concerta et aux spectacle* de la coor k Patis,
depuis iRos jusqu'en Igll. K cette époque l'al-
t^tioa de sa voix, produite par l'elkt d'on
climat défavorable, le délermina à demander sa
retraite, quil n'obtint que diflieilement. Il se re-
tira d'abord li Bologne, puis k Rome, où il rota
ju.^u'en ISIS; ensuite il se Gna à Naples, où il
remplit les fonctions de professeur de ctunt an
eallége royal de musique qui a remplacé les
divers conserraloires de celle ville. Creacenlioi
r^it le dernier grand chanleor qu'ait produit
l'Italie : en lui a Haï la série de Tirtuoaes su-
blimes enfanlés par cette terre classique de la
mélodie. Rien oe peut être comparé t la soavité
de ses accents, à la force de son eipresaioa, au
goût parfait de ses /ioritures, k la largeur de
son phrasé, enfin à cette réunion de qualitésdant
une Feule, portée BU même degré de iapérioriU,
sufllralt ponr assurer ii celui qui la posséderait
le premier rang parmi les chanteors de l'épo-
que actuelle. Quelques personnes te rwppelleBt
encore avec enlhouaasme l'impression profonde
que ce grand artiste produisit dans une repré-
sentation de l'opéra de Roméo et Jnliette qui
fut donnée anx Tuileries en 1808. Jamii* le ao-
blîme du chant H de l'art dramaliqoe ne furent
pau&'iés plus loin. L'entrée de Roméo an (roi-
slème acte, sa prière, les cris de désespoir, l'air
Ombra adorala, aspetla, tont eefa fut d'on
effel tel qoe NapdéoB e( Icul raitdiloire fondi-
reat en larmes, «I qoe, ne sachant comnseat
ei primer sa satisfaction k Cre»centiai, l'empe-
reur lui ^voya la décoration de l'ordre de
1b couronne de far, dont il le M chevalier. An
talent de chanteur admirable , Crescentini joi-
gnait celui de ctKnpoalteur él^anl. La prière de
Roméo a été composée par lui : il a «««ai pu-
blié à Vleua en 1797 douze ariettes Haliennea
avec Bccompagnemecit de piano, dix-huit autres
k Paria en deux recueib, et un recueil d'exer-
cices pour 1b vocalisaliosi, précédé d'un diir-
coura sur l'art du chant en franfaiseten italien;
Paris, Janet, In-lol. Creacenlini est mort i Na-
pte» en tStB, k rSige de quatre-vingts ans.
CRESCIUBENI (Jear-Muih), chanoine
et Brcliiprélre de Sainie-Harie in TraitateneTre
■ Rome , naquit le S octobre 1M3, k MacerMa ,
dans la marche d'AncAne.et mourut i Rome, le
7 mars 171s. Dans aon livre IbIUdM Mttoria
>y Google
CRESCIilBENl — CaiSTLLLl
sgi
delta volgar poetia (Rom*, 1898, fM"l, on
iroaTedes délailainlérC'iK.-inlï concernant la mu
sique. Le chapilie iniTÎJ!ine est inlilitIA de'
Dramvii mvsieali , edeila loro origine e stato ;
le douzièflie tr»it* délie Feste mvslcati e dette
cantate e serenate, el le qiiinii»me, degli
Oratori e dette cantate spiritnaU.
CRESPEL (Goiludhe), miisicrtn lielge, ni^
vraisemblablement Ters I4<IS, Int éUve de Jeaii
Ockegtiem, ainsi que tious l'ippreni) une dù-
plontkia 4 cinq voix qnll comiHisa à l'occagion
(le la mort de ce maître, «ur ces piroln :
CItESPEL[Jurc)Tig doit pas être confondu
aveeieprjeéileat. Il viSeutdans le seizième siècle,
mais plus tard que Guillaume, car son style n'eat
pas celui des Ëliies d'Ockegbein : les Tormes
sont plua libres et ont plus <le ra|>porl avec les
ouvres de Gomberl el de Clémeal non pe^a.
On ne sali ri
aides
'il 0C4:upa ; raai< on trouve du pitoet
de sa composition dans les recueils puhliés dans
'ia seconde moitié du seizième siècle. Quelque»-
-DDsda sesmotelôEant duns le Thesaunt* mv'
Mcvi, Imprimt à Nnreinlierg en ib6i. La col-
lection i ntitulte Eccleilasti cxCantionesqvatuor
^t gvinqœ voeutn, wlgo moteta votant, etc.,
Antverpix per TUemanniim Swialum, m3,
iu-4° , obi-, toalienl le motet de Jean Crespel^e-
■nedk'am Dominwtt In omni lempore,'n quatre
Toii ( lib. IT. fol, la ). La collection qui a pour
titre 1 Cantionvm lacrarum, vulço moteta i>o-
cant qvinquetexetplv.tiitiavocumex optimis
fuifriûfue m\uicit êetectardm libi-o octo [la-
vanii.apudPelrumPItalesiani, l&54-ia&5, in-4*},
TeaEerme na autre motet à cinq voii du mfime
auteur, sur le (eite : QaidChriiti captive ducit,
(Livre huitième, fol. 3}. Uaus le oaiième livre
■lu recueil intitulé Chaiai>nt à quatre partiet
coHvertabtei tant à la voix comme aux itti-
trumenii { Anvers, T^lma» Susato, IM9,
in 4°), an trouve plusieurs cliansoos de Crespel,
aiiiel que dans le Feeneil ie* flean produite!
de la divine mvtiqve, imprimé è Louvain,
cliea Pierre Pliil^, 1568. Le premier livrede
)• eotlection de cliansons rranftiui, publiée
i,lirz le mime , en tiiS, contient aussi une chan-
son de Crespel sur les paroles : Filta qui prend
faceeieulx mary : c'est tm morceau Ueu bit,
en double canon i quatre voii. EnËu quelques
■natets du même musicien m trouvent dans les
I ac altarum CaïUionwm triumvo-
mm ( ibid., ISSS ). I.e nom de ce musicien est
écrit i?r{i;iel, et mflmerftr/.ip?I,dans plusieun
recueils qui cunliennent des morceaux desacom-
pnsiliiHii mais le nom véritable est Crespel,
comme le donne Hermann Fincb dans le |>re-
mier chapitre de sa Practica masica.
GltEVEL DE CHARLEHAGNE (Na-
poLÉon) , littérateur frençais auquel on doit
beaucoup de romances et de traductions d'o-
i>éras italiens, est né i Paris en 1806. Il est au-
teur d'un Sommaire de la vie el des oucmges
de Beiiedtct Maivello; Paris, imprimerie de
Du>Er)(er, 1841, in-S°.
UREXUS, musicien grec, était conlempo-
nit de Pliiloxène et de TimoUiée. Plutarqne dit
qu'il est le premier qui ait séparé du client le jeu
des instnimenls, car chez les anciens, dit-il, ce
jea accompagnait toujours la voli. Il lui attribue
auaai des innovations hardies dans la cadence
musicale.
CillCCUI(DaaiK]4UE),cttanteurbou[re,néan
Italie au commencement du dix -huitième si6cle.
Tut BU -lerTiceduroi de Prusse, de l7toet 1750.
CHISAKICS(GEonGE9),néen Croatie, vers
le commencement du dix-septième siècle, fut
membre de la eongrégatioQ de la Propagande, i
Rome. Il est auteur d'un écrit qui a pour Utre ; A »■
seTtamiiiicatianovapToriusom<Hàa,etanutlo
ante kac pradita. In Academico congrcsm
propaganda a Giorgio Cri,\anlo ; Rama, apud
Angelone Bernado del Yirme, in-4° de 13 pages.
Après le rronlispiee, on trouve un teuillet séparé
sur lequel est cet autre litre : yovum inslrumeti'
lum ad canlvs mira facititate, el au bas cette
< sduscriptiotr : Georgiut Crllaalta Croalaa in-
veiUl Roots: In Campo Saneto, lei6,j\inil 8;
RumK, tjpis Varesii, suprriorum permisin. Ce
pvtit ouvrage est de la plus grande rareté.
CHISCI (OsAiio), orf^aniste k Manlone,
I dans la seconde moiUé du seiiième siècle, s'est
; bit connaître par des Madrigali a ml voct, pu-
i bliés k Venise ebei Gardane, en I&bi, in-t° oM.
CRISPI (k'iiBBi Piekbe), né A Rome vers
I 1737 , cultiva d'abord la musique comme ama-
teur, elHoit, en 17K5, par en Taire son occu|>a-
I tioii principale. Le D' Burnej le cannai kRome
en 1770: il donnait dea concerts tontes les se-
maines dans sa maison, el y jouait TortUen du
! clavecin. Il a publié quelques sonates el des
. concertos dans le stjle d'Alberti. Ces oompo-
silions sont agréables ; lecltant en esl naturel et
d'une élégante simplidU. Le D* Crotch en *
inséré quelques morceaux dans sa callectioD.
L'abbé Crliipi esl morl k Rome, en 1797.
CRISTELLI (GA&rARD), né k Vienne au
du dlx-buitième siècle, était
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CRISTELU — CRIVELLI
^ CRISTIANELLI (Fdiuppe), né à Bari
m IS87, fut miltre de-ehsp^Ie h Aquilï, dana
1« raymns de Naplea, ver* islï. 11 ■ fiil im-
primer de u composition : Salmi a eingue
voei; Venise, 1816, in-*°.
CniSTOFALl (BiiTHouwf), ou pIuUl
CRISTOFOHI, racteurdeclairednidugnnd-
duc de louue. Le premier de ces nomi lui •
Ut donné dans le Gtomah dei Utterali d'Ha-
Ua (I. V, art IX, p. 144); l'article de cajoursal
■ ^lé traduit en allemand par Kœnig, H inséré
dins la Critlea mustea da HaUlieson (I. D,
p. 335), et d^ia iorg les Biograplies allemaDda
ont écrit le nom de ce facteur d'instroments de
la mtow manière. D'un autre cAlé, tons les au-
teore italiens écriTent Crittoforl (t)- C'est ainsi
' qiiele comte Car» [Opère, I. XIV, p. 406), Ger-
rasoni (JVuom Teoria di tntulea, p. 41). l'aa-
teur anonjme d'one notke sur les in«trnments
à clavier {Noiitie tioriche dl alevni gravt-
eemtiati ed allri itromerUi di tùitalvra di
A. P. Pisa, 1743, p. 1». et Uciiteatltal (Mil-
lion, e BibUoçr.della nus., t. II, p. Ilo) écri-
Tent ce nom, et il y a lieu de croire quils ne
sa ifompent pas, «t que le nom véritable du
beleur dont il s'agit est Cristoforl. Quoi qu'il
eosoit, ce hdeur naquit t Padoue en ID83, lui-
vant fauteur de la notice bfstorlquc citée plua
baut, s'établit à Florence en 1710, et ; fonda
mK manufacture de clavecins et d'épioetleii. En
1711 , ai l'on en croit l'article dn Journal det
Mtré» dltalie, et en 1718, suivant l*opinion de
tous tes autres anteurs, Cristofori inventa nu
clavecin b marteaux (cembalo atnarietleltij;
qui a été considéré comine l'origine du piano
(yoj.Marhu et ScAroefer}; mais l'invention de
Ciiatoforl et celles de plusieura antres étaient
oubliées quand M a commencée faire des pianoa
dont l'usage l'est étendu.
CRIVELLATl (Céua), médecin i Vi-
terbe, petite ville de l'État do l'Église, naquit
vers la lin du ràilème «iècle. Il a publié un ou-
TTagc sur la musiqoe, intitulé Dlteoni muifeaU,
«eiff qaaU ti amltngono, non lolo cote per-
ttitnUi alla teorlea, ma etiaruUa alla pra-
tiea, mediatUe le quali it potrà con faeililà
perveniré aW aequiito dl ccul onorata
n^etiza : raccoUi da dlmni buoni avion,
^lerbe, leit, in-S», de cent quatre- vin gt-«eiz«
pages. Le livre de Crivellall est divisé en cin-
quanle-qnalrc cliapibw, ad il eal tr^té de
toutes les partie* de la mosjqne, et doBt U pha-
part sont aitraits dn livre de Piecilone, inlilBlé
Fior angeUeo, et dn ToteaneUo fM MvaiM,
d'Aaron. (fojr. ceenom*.}
CniVEIXI (AnckncELo), né à Berpiae,
vers le milieu du aeiilèaie siéete, fut reçu coBaM»
ténor 1 la chapelie du pape, en 15S3- Il monrat
en leio. Il élut anasl compositeur, et a pu-
blié divers ouvrages «stimés, dont on s'est sarvt
longtempi dans la ehapeUa pontificale. Oa
trouve quelquet-naa de oei motets dans ks Se-
léci» eantiona eseceUenlUiimontm aucto-
rvm deCaitaDtim;Roou, IS14. Crivdli ■ laine
ei manuscrit des mcisei,dBap*aiUM« et des mo-
tets. H. l'abbé Santlni, de Rome, possède de Inr
trois messes à quatre voix , deui messes à dnq,
et la messe k six intitulée Transeunte Domino.
CRIVELLI ( JeAN-BÀPTtsre ) , coraponleiir
distingué, naquit dan* les dernières anném da sef-
zièmesiMe ï Scandiano, bourgdu duché de Ho-
dtoe, où l'on croit que l'ArtosIe vH le jour. It
fut d'abord or^niite de 1* cathédrale de Reit^,
puis fut appelé h Ferrare, en qualité de raaltn.-
dechâ(Ndle de l'église dello Satito Splrito, tt fi-
nalement eatra au service du dne de Modtee,
FraD^oli I", comme maître de sa ctMpelle, le-
t** janvier IflSl. Il ne jauit pas longtemps de>
avantages de cette dernière position, car il maa-
mt à HodËne, an mois de mars de l'année ani-
vante. L'estime dnot jouissait Crivdli lui mtt
fait accorder par son souveraiD un traitemeat
de dnquante écos par mois; somme supéri^re-
ï ce qui avait été pajé précédemmrat aux
maître* de cbapelle de la cour. On connaît de
cet artiste : \°Il Primo libro da'moletti eon-
eeriait a d'»c. Ire, qwtHro e etnqne vaci-
VeuiBe, Alexandre Yincentl, ISle, in -4°. Cet
ouvrage obtint un el brillant succès, <[u1l en
fut fsit une deuxième édition en ISïs, et une
troisième, en 1S35. — 3° Il Prima Libro de'
madrigaH eoneertati a due, tre e qualtro
voet; ibid., 1633, in-4*.
CBIVELL1 (GAETtira),nBdesmrilleiirx t^
, nors de l'Italie, au commencement de ce siècle,
est né t Bergame en 17^4. Ayant terminé ses
éludes de chani, il débuta fort jeune sur des
ibéftlres de second ordre. Il n'était Igé que di;
dix-neuf ans lorsqn'il se maria. Qi 1793 il était
àBreMia, ety excitait l'admirvtlon par sa bdln
volt et sa manière large de phraser. Les snccès
qu'il avait obtenus dam celte ville le firent ap-
peler à Mples en 1T9S. Il j fut attaclié au tbéi-
Ire Saint -Charles pendant )dusîeurs anné«, et
j perfectionna son talent pnr lec occasioni fré-
quentes qu'il eftl d'enteadre des artistes distir-
>y Google
CRiVKLLl - CROCE
303
gués. Et par les raniciU de quelque) bons
oultrcf, Botaoïment d'Aprile. De Naples, il alla
h Kome, pui» & VeniM, et enfin k Milan, où il
chiDia au Ihéttre de la Scali, pendant le cama-
Tal de ISOS, avec b BsDtl, Marchai et le batîo
JeaD-Baptiete Bioagbi. En ISil CriTdli succéda
& Garcia i VOpén Haliea de Parb, qni «tait
alors i l'OdéM). H j produisit un« Tire fen*a>
Uon daoa le Pim de Paitiello, qui servit t son
début 1 H. CriTsIll (disait un journal de celle
> époque) est doué de toulea les qualiléa qui
■ peuTenl diarmer tes amateurs de ludsiqtie,
■ Une snperbe toii, une eieellente méthode,
■ une iMille figure, an jeu noble et Irte-eipres-
■ sif; telles sont celles qid le dislioguent; on
■ ne pouislt (sire nne plus prédeuae acqnlil-'
■ tioo. ■ PooT se [aire alo^ remarquer dani
une troupe chantante ccmpoeée de HH»*> Ba-
rilli «t Feita, de Taecliiitardi, de Porto, de Ba-
riili, de Botticelli, et de qoelques antres cbaa-
teiirs dùilin^uts, iJ Fallait posséda- un taleat
de premier ordre. Critelli rerta au Tbéltre-
Italien de Paria jnsqo'aa mois de (érrier IStT.
Il se rendit alors à Londres, j chanta jusqu'à la
lin de ]8I3, et retourna eo Italie. En 1B19 et
isio il chanta avec succès an tliéltre de la
ScalB, à Milan; cependant <hi commença k n-
rosrqoer dans celle dernière année une altén-
Uon dans soa organe, et celle alUratîon'pa-
rut beaucoup plus sensible lorsque Critelli
reparut dani cette rille, au théâtre Careatio,
pendant le caréma de 1813. Ce chantetir, qui
ne «ul pas borner sa carrière, continua de se
faire entendra dans les Tillei de second ordre,
et ofliil encore pendant six ans le triste spectacle
d'un grand talent dédiu. En 1819, il chantait *
Florncs; ce .Tul, )e crois, le dernier eflort de
son courage. Il est mort k Breacia,dn dioléra,
le 10 juillet 183e,k l'ige de cinquante-oeuf ans.
CR1VEI.LI (DoKimqne), flla du précédent,
esl né k Breecla en 17M. A l'ige de neuf ans il
aaivit son père k Naples, et } commença ses
études pour le eliant sous la direction de Hil-
lico. ;
nde s
comme ^lèie au Conserraloire de Saiut4>ao(rta,
où il appiit raccompagnemeol sons la direcUoB
de Fenaroli. En isil il quitta le Conserratoire,
et se rendit k Borne pour j prendre des le(4Mu
de ZinuarelH. L'annft suiTante il retounia k Na-
plea, et y composa plusieors morceans de musi-
que sacrée. En IBié il écrivit pour le tbékire
Soint-Chailes un opéra séria qui ne pat être re-
présenté, parce que ce tltëftlre fui brûlé. A celle
époque son père était k Londres, et l'engagea k
venir l'j rejoindre. Il ; arrira en 1817. Depuis
lors il ;r ■ publié quelques pièces détachées pour
le dianl, et une cantate k trois voix avec accoJn-
pagnement d'orchestre. Il y a écrit aussi an
opéra bouiïe Intitulé la FUra ai SaUmo, <a-
tta la Fitita capriccioia. Lora. de la formalion
du collège rojal de musique, Crivelli y a été
nommé professeur de chant. Plus tard il est
retoaraé k Londres, où 11 s'est livré k l'esseigne-
Qient dn chant. Il j a publié one méthode ponr
cet art, intilnté Art of ttnçingandnet! tol-
feggiot for Ihe eiàlUvatiim of the bau voiee.
La deuiièma édition de cet ouvrage a été pu-
bliéek Limdrea,en lUt.
CniVËLLI (FatNfois), liUératenr italien, a
putriié on livre qui a pour titre : Cmnl lulfa
itùria poltttea e lelteraria degi' IlaliatU;
Tennu, 1814, cent vingt-deux pages in-IS. Cet
onrrage traite de la musique, p. BS-IOS.
CROATTI (Feahçois), né à Venise, vers
te udlieu du sdzièniti ùède, a publié dans cette
ville son premier livre de messes A de motels k
efeiq el ait voix. Bodencbati a inséré un mo-
tet k buit voii de cet auteur dans ses Florile-
gii PorimiU.
CROCE (Jaan), ou DALLA. CROCE, com-
positeur savant et original, né vers lâeo, k
Chioggia, près de Venise, d'où lui est veno la
nom de CAlosïoUo.^l tut Mve de Zarlîno, ion
compalriole, qui le lit entrer en qualité de con-
tnlto dans la riiapelle da S. Marc: Il succéda k
Balttiaiar Donato,en qualité de maître de cha-
pelle de Saint-Marc, de Venise, le 13 juillet
1M3, et mourut au mots d'aodt laOB : son
iBCcessenr fut Jules César Martlnengo. Croce
éUil prêtre et allacbé comme tel à l'élise Santa
Maria formata. On a de ce eomposlieur : 1° So-
nate a elnque; Venezia, 1580. — ¥11 Primo
Librode'madrigaUaeènque voei; in Venetia,
appresso Angelo Gardano, 1585, in-4°. Une
deniième éditloa a été publiée en 1588, el nue
trolsièmeenlSSS, toutes k Venise, cheiGardane.
— 3° Il Setondo Libro de' mairlgali a chi^e
iiac<,coni«u>a;iuttfro«J'0ca;ibid., i588,in-4°.
— V MotttU aoUo voei.Ub. l ;ibid., ISSS. —
&' ïl Seconda Libro de' moteftt a otlo voei;i^
Vene^, app. Vincent!, 1590, in-4°. Ces deux li-
vres onlété réimprimés sous ce litre ; MoUtUa
alto voeifMR. P. Glovatmi Croce Chiossoilo,
maetiro tU eapelia deUateretiùtima tigmria '
diVgnetia inS.Marco,eommodlper levoel,tl
yef eantat eon ogni ttromerUi. Nuovamaùi
TManptUi, «t eorretti ; in Voietia, app. Gia-
eomo Ylncenti, IflOT. Déik une autre édilion
du second livre avait été publiée en 1S05 chw
Vincenti, avec l'addition d'une partie pour l'or-
gue. — e" Salml a tre vod cke ai eanlano a
tana. Te Dwm , Bcnedidiis, Miserere a 8 voei
>y Google
394
CROCE — CROENEB
iiiùl., 1596, — 7° Triaèea mutleaU, nella
^ale fi sono divcrsi eapficei a 4, 5, 0 e 7
voclftiuovamciile compotta e data in Ivee;
in Veneiia, tpprcsso Giicomo Vincent], in 4',
1597. Ce recueil curieux contient des compoti-
IkHtR Irès-onglnileiiur Je* paroles en diilede
v^nilieu. On y trouve r 1° Un écho li sî\ voix,
fort ingéDfeusenMDt écrit. — î' Vne matcBride
i quitre. — t* Ls chinsoD du rossignol et du
CoucoD, BTEC il untence du perroquet, k cinq
Ttrix, morceau où règne une verve comique peu
commune. — 4' La eantonnetla dm Bambini,
non moinB remarquable. — 5° La clisneon des
pajuna, à ti& voix. — e° Un morceau furt plai-
aant, Intitulé le Jead» l'oie, i six voix. ~~
7* Le chant de l'œlave, h icpl voix, compo-
■ilion d'un grand mérile. J'ai mi) tous ces nrar-
ocani.en partition. Il j a une deuxième édition
de la Trfacea mmltale, datëe de Venise. 1601 ;
une Irofaième dam la même ville, chez le même
imprimeur, en 1607, el une qiiatiitme imprioiée
par P. Phalèse, en I6M, in-4° oW. — 8" Can-
sonelle a qvallro voci, lib. l ; Vinegia, IMS,
in-4° — 9° Vesperiiose omnium solemiiilatuiii
ptalmodix 8 voenm; Veniae, Vincenti, 1599,
in-4''. ^ 10' Sacrxeantionçt quinquevoeum;
ibid., 1003, ia-4°. il jaune deuxième édilino im-
primée chez la même, en 1615. — 11° Messe a
Cinque i>t)ti,llbrûi'; ibid., 1596.— 12" Septem
pmtmi pemilentlaUs sex pocvwi.iliid., ism.
Il y ■ une éditioB de cet ouvrai^e imprimée à
Kôrembei^, en 1599, io-4°. — 13° !Uagni/icat
per tutu JJ (uon( a 6 vccl; Venise, Vinceiili,
. 1605, in-*°. — \K' Lamenlazioni ed /mpro~
pfril per la setlimana santa , ton le ieisioni
délia Nativllà di N. S. a * noci; itrid.. iflOi,
fn-*". " 15° Motleiti a 4 twf, Ub. 1° ; ilild.,
1605, ln-4°.— 16° Notelamenlalloniperlaset-
titnanaionta, a seli-oci; Venezia, IGIO, in-4°.
— 17" MadTigali a tel tocl; Anvers, leio.
~- IS' Canitones iotrx octo voeum, cvm
bailo conllnu.0 ad orgaitum; Anlverpite, ex
officia Peiri Plialeiii, lezî, in-4°. Il y a vingt-
deux motels dans ce recueil. ~ 19° -Cantiones
taera oelo twmmruni basioeontimio, lib. 2;
Ibid., 1633. Ces trois derniers ouvrage» «ont des
réimpressions des éditions italiennes. Bodenchatz
a inséré des motets k liuit voix de ce musicien
dans MB Floriler/ii Fortensis. On trouve auesj
dea madrigaux de Croce dans le recueil qui a
pour tttre : Ghirlanda dt madrlgali a sel voci
di dioent eecellealissimi aiUoH de' noilri
lempl; InAnvena, appresso P. Ptialeslo, 1001,
iB-4'. Sous To lilre de Mvsiea sacra Penlten-
liab for 6 voiees, on a publié li Londres, en
tOOS, iD'-i', nue coljeclion de musique d'^iie
puiséedansleacEuvresiIcCiijce, avec des parole*
aDglaiaea.
CROCI (LE Fa. Artolne:),»; à Uodènedan*
les premières années du dix-sepUëute siècle, en-
tra fort jeune dans l'ordre des Grand* Cwde-
tiers, appelés Mineurs coni-enfueU, et (iit or^
itanisie du couvrni deSainl-Franfoia à Bolcgne,
puis maître de i:liapelie ilans lu grande ^lise ds
la Terre de Sanio Felice. Il a fait imprimer
de sa composilion : i" Ueue e Salmi eonter-
taii a 4 vocl; Venise, Alex. VJncenli, 1633,
ia-4°. — 3° Frulli mutlcali di tre meue eeele-
sUuUcheper rtspondere al coro; ibid., 1041,
in-4°.
CROCNER ( Fauiçois FEsnaun m).
l'alné de quatre Irère» du même nom, loui \»-
biles muiidens, naquit eo i7ij, k i
oti BOB père, Tboma* Crftner, était n
la cour. Après «voir Tait de brillantea étude*
cbei les jésuite* d'Augsbourg, Il se livra taon
pencliant pour Ja musique et devint, au bout de
quelque* années, d'une grande' liabilelé snr ie
violon et là QAte. Eu 1737 il lut admis ainsi que
son pire à l'orchealre de la cour de Ctiarles-Ai-
tiert, électeur de Bavière, depuis lora empereur
d'Allemagne, sous le nom de Charles Vn. Ce
prince l'envoya en Italie pour y perfectionDer
son talent. A hoq. retour à Munich, la gaerre
«'étant déclarée, Crœner voyagea avec aea [rèrea
m Hollande, en Angleterre, en France, ea
Suide, en Danemark, en Prusse, en RDssie,etc,
et partout lis recueillirent de> ■|iplandl!;9e-
ments. Après la mort de Charles VII, Croeoer
revint h Munich et Itil nommé directeur de*
concerts et de la musique de la cour. iSn 1749 D
fut anobli avec tes trois frères, et prit le litre
de Reiehtedier ie Crâner. U mourut à Mo-
nktale 12 juin 1781.
CBŒNEn (Fauçois-CBiaLES De}^ frère
du précédent, naquit i Augsbouif en 1731. Il
bit d'abord valet de chambre d'un priuee de
l'empire 1 UÛnchtrolh. Il jouait Tort bien 4a
viulOD, de U (IBle et de la viola da gamba,
instrument favori de l'électeur de Bavière, Maxi-
milien CI, qui l'appela & son service en 1743.
Sa cliarge Pobligeait k composer chaque année
six concertos de ejofa ifa ^antfro pour ion prteee.
En ITiS il composa l'oratorio de Joseph, q«i
bl exécuté i la cour avec beaucoup de succès.
On a gravé en 1760, à Amsterdam, *{i trio*
pour le violon, de sa composition. On connaît anaai
de lui des concertos, symphonies, quatuors, etc.,
qnl sont resté* en manuscrit. Il est mort à Ho-
aich, le 5 décembre 1787.
CRŒNER (Jeiut-N£i«aDcfcfCR de) , Iroi-t
lième frire de François-Ferdinand, naquit ea
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CROESER — CROIX
305
1737, à MudIitIi, oii il prit dca Iccrnii de liolon
de saa Trère. Il de«inl lur cet instrument d'une
liabileU renia ri|iiable. Il moarut k Hunicli, le
7i'l<
I I7M.
CRfKNEH ( Antodie-Albmt de), Dé i
Angiibourg en I7ie, jaDul lort bien du tIo-
loncelle. Vu 1744 il (ut nominé ronùôeo de U
cour de Baviète. Il mourut aux bains de Traun-
«tein, enl769.
CBOES (Hikhi-Jacqdes), nik Bniiellef, di-
recicar de la musique du prince de la Tour et
Ta].U, k Ratiibonne, yen 1760, lut anttrienre-
aient maître de chapelle du prince Cliarles de
Lorraine, il mourut ter» 1799. On k graiétes
ouTragei suirants de sa eompotitiiH) : 1° Ttvii
diverlitseta^s et trois tonales pour lei oto-
Jons et /liitei, avec la basie cotUhme, aai. i";
Paris, iQ-(ol. — 3° Idem, oiuTre l'; Paris. —
3° Six dlverlittenieTtU «n trios pour deux
viotoju et basse, auvre 3* ; Paria, In-fbl. —
V Six iytttplumiet pour deax violoti*, alto,
batte et deux hautbois, teaTre 4* ; Bruxelles.
CBOES ( HciiM H), fils du précèdent, na-
qultk Bruxelle»,ea 1758.11 âliidia la musique
sous la directkio de ton père, arec qui il se ren-
dit à la ixm du prince de la Tour et Taxis. 1^
1799 il lui laaobiti dani la place de directeur de
In musique de ce prince. Il litait en isii k
Itatisbonne. Ses eompoailions couBlslenl en
iiieiies, cantates, s^mplionies, concertos, mor-
cekiii d'Iiannonte, elc. On a ftravé plutieura de
ces (EUTres en Allemagne. .
GROFT [WiLUAH), docteur ea musique,
né kSelher-Ealington, en 1677, dans le comté
df Wamick. Ayant ai admis i la chapelle
royale, il y fit ses études musicales aous le doc-
teur DIdw. Après qu^Elleg furent aciievées, il lAt-
tint la place d'oitiaaiste k l'église paniiiKiale de
SaîDle-Anne, k Westminster. En 1700 il entra
k la chapelle royale en qualité de clianteur. Qua-
tre ans après, on la nomma organiste adjoint de
cette chapelle, et k la mort de Jérémie Clark,
en nos, il détint titulaire de celte place.
L'année sniTsnte il succéda à Blon comme
maître des enfants de chceur, coinnie compo-
siteur de la chapelle royale et comgie orga-
niiite de Westminster. Les degri^ de docteur ea
musique Ini furent canféfés par l'université
d'Oifard, en 1715. Il est mort k Londres, au
m(^ d'aoOt 1727. Les principales compositions
de Croit sont pour t'église; il a cependant pu-
blié trois recneils de (Hèces instrumentales qui
consistent en Six taites d'airs pour de\ix vio-
lons et bastei I^ndrM, iu-ful.;5iz sonnfci
pour deux fûfet, ibid. ; et six soW pour llùle
et basse. L'onvrage qni a le plus contribué à fi
répiilaliun e«t inliliilé Muiiea tacrn, or sélect
AiUhems ia score for %-S voices, lo idiirfi il
added ihe bwial service, as if is occaslo-
nallgperformedin Weslmintler-Abbes (Mu-
sique sacrée, ou Antiennes clioisies en parlition] ;
Londres, 1734, deux vol. in-Col. C'est le pre-
mier essai de musique gravée en partition en
Angleterre. La plupart de ces antiennes ont élé
composées en actions de gikce pour les victoires
remportées sous le règne de la reine Anne. Page
en a inséré plusieurs dans son Harmonia sa-
cra, et la collection de musique sacrée de Sle-
Tens en contient aussi quelques-nnes. Le cata-
logua de Preslon iodiqoe aussi : VI seUct An-
tketu f« icore, bg Dr. Crem, Dr. Croft
(md fienr. PurceU, Londree, in-fol. Le con-
cours de Croft pour ia doctorat a été publié sous
ce litre -. Mntlatt apparatvs academicus;
Londres, 17iS. Le Dictionnaire hitloriqyie de*
miuJefeiu (Paris, tSIO) cite, d'après Gerber^
une collection publiée par Croft, sous ce titre -.
Divine harmoay, or a new eoUeclion of te-
lect anthems used ai her Majestg's eltapet
rogat, fVestminsler Ablieg, St.-Paul's, elù.;
Lwidras, 1711 ; mais ce recueil ne contient que
les paroles et non la musique île ces an-
CROISEZ (PiKRR
1S14, fut admis comme
celte ville k l'Age de onze ans, le 24 mars iSïi.
Après avoir suivi les cours de solfège, il devint
éièTe de Naderman pour la Uarpe. Le deuxième
prix de cet instrument lui fut décerné au con-
cours en 1829, et il obtint la premier en 1831.
M. Croisez a suivi le cours-de composition
d'Halevy pendant quelques années. Sorti du
Conservatoire au mois d'octobre IS31, ii n'a pas
lardé k reçonnattre que la harpe n'olTrait plus
aux artistes un moyen certain d'existence, parce
qu'elle avait perdu le charme de la mode pour
les amateurs; il se livra dès lors k l'élude dn
piano, et publia une très-grande quantité de pe-
tits raorcaaui pour cet instrument, tels que fan-
tiities, caprices, tlièmes variés, et, .'uivsnt
l'expression du jour, des morceaux de genre,
ilestinésaux élèves de moyenne force. Le cata-
logue de ces petites oeuvres est très-élendu.
CROIX (mslire Piebhe ce l*;» "n latin
Peirus de Crace, prtlrt, né k Amiens vi^cut
dans la ceconde moilié du treixièuie siilcle. Il
est auteur d'un traité des tons dn plain-cliant
qui se trouve au Muséum britannique, fonds de
llariey, n° 281, sous ce titre : Traelatus de
lonis, a magislro Pelro de Cruce, Ambia-
nensi^ Il commence par ces mots i Dietitri de
lonit pr'mto ridendum est. Le manuscrit, qui
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SOS
CROIX — CROSSE
coDtienï plmieun autres oaTragei relatlEs k la
muRïqae, Mt du quatonième tlèele.
CROIX [A. PBÉMOTéB DE u), UtUnleiir, o«
i Lyon tcti 1« miMea du dU-scptlènw «iècle,
a publit dam cette fille ua lirre iDtimt« FÂrt
dé lapoiiie française et latine, avec une idée
de la mwiqiie lavs vue noumlle méthode,
1694, lD-8*.
CROIX (ALBGkT VB), littérateur peii connu,
■ publié OD livre qu) ■ pour titra l'Ami de»
aria, Paris, 17TB, in-li. On y (rooTe la biogra-
phie de Rameau, page* SS-114.
CROIX (Antoike lu], roy. Lacroii.
CROLL (SiHoii), D# k Zelti en Misnfe, dann
lei preniitres années du dix-hniliènie -slAcle.étall
élère en philosophie eteo droit k l'uDiTersité de
Bostocli, lorsqu'il SI Imprimer une tiièae pour
obtenir le doctorat, aoos ce titre : Dtuerlalio ex
historia Utteraria, itstetu eantomn eradilo-
mm décades rfuaj,- Rostochil, 1719, p^l tn-4°
de 11 page». Cet opuscule est de la plus grande
CROHE (RoBEdT), profeiseor de mLiiique
à Loodrei et Tiolonîite attaché k l'orclteatre du
Ihéitre de Corent-Gardeu , est auteor d^]ne
méthode praUque de Tk>1on, en dlalogttes entre
le maître et l'élève. Cet ooTrage a pour titre :
The Flddle itev: Model'd, or an '^aefal fnfro-
dw^on lo the vloUn, exempUfy'd witk fa'
miliar dIeUogves betvten the naster and
teholar ; 1 volanH peltl ln-4° (sani data). Cet
OQTrage eat entièrement gravé et accompagné
'de >ept piauclim qui représentent le raanelie du
Tiolon avec la po^Hlon dea doigta inr la tmtche
' 'dann tea bu» ffut, sol, ré, ta, fa, i4 hémot
et mf béipot. L'objet de i'auienr est la Jn^tesM
des intonations : sur le piano, dit-il, la touche
donne la note junte; aur la note II sofQI d'oarrlr
DU de (érmer un troo ponr prorinire le son Touin ;
lur le violon, l'élire ne sait oh poaer les doigts.
CROUER (MAnTT!'), hlitorien polonaîa, na-
quit en i&11,k Diecz. ville delà petite Pologne.
Aprèa avoir tait ses études dans sa ville natale,
k Cncoviect k Bologne, il fut nommé aecrtlalre
de la chancellerie de la couronne, aoua SIgia-
monitl". En iâ7g 11 fut promu k l'évéclté de
Warmi. 11 est mort le 13 mars 1589. Parmi «es
ér.riH, Joecber (Gel. Lex. ) et Frelier (Tkeatr.
elr. erudll. elar.) dtent une diMerlalion de
Co-neenttbus Mvsieis, qui ne paraît paa avoir Ht
Imprimée, et un petit traité inlitulé Mtisica
jigitratifa, que Sébaallen de Fclatina a inséré
dan» ses Opuse. miufcM; Cracovie, 153*, ln-4°.
CRON (JotcniH-AxToïKE) naquit de parents
paiivtr*, k Podersum, prèa de Saaii, le 19 sep-
tembre lîjl. Il m ses étndea k l'université de
I Prague, et entra enanite au monastère de l'oidrA
de CHeaux, k Osteyk. Ajint été nommé prïi-
' fc^ear an collégs de Latmerltz en 1781, il |mm
1 en 1788 an Gjmnase de Commothan en la
' même qualité, et enAn devint proftesenr de Diéiv-
I lngie k Prague, où if eat mort tubilemenl le iff
janvier IS^B. Cran est considéré comme on des
' plus habiles quil ; ait en en Bohème sur l'or-
gue, et comme le virtuose le plus remarqaahie
sur lliamonica. Ses matlres dana l'art de joittt
de cea instrument* et dans la composition fu-
rent Brixi et Segert. Mol ae posaMa nncux que
lui l'art de rarier les effet» de l'orgue par le
mélange des Jeun. Il avait acqnis aaaal l>Mn-
conp d'habileté dans l'emploi de la pédale obli-
gée, quoique le clavier de pédale di-s or^cï de
la Bohème, étant fort borné, fHI un oI>sl»cle s
\ i'eiéoatiou des rliose* .de ce genre. Sa riche
fmagrnation loi roumissait incessammenl une
multilude de traits netrfs et hardia lorsqu'il
improvisait ; ses sujets de fugues étaient loujaur»
! piquants et bien choitia ; enfin tout aidl le ca-
' ractère de l'invention dans te jni de cet arliste
remarquable. Llieliltude quil avait d'impro-
viser toujours eat cause qu'il n'a rien fail Im-
primer de ses compositions paar l'orgne.
CROPA.T1D5' (GEoncESj, nmsiden qui vi-
vait vers le milieu du aeiiikme siècle, apnbïië ;
' Misse a efnqve miel; Venise, IMS.
CROSDILI. (Jean), vtotoBccIliste distingné.
' naquit k Londres en 1755. On ignore quel fut
Bon premier mattni'en Anglelerre, mal» on s^I
qnllvlnten France vert JT7i,etqu'il reçut des
I leçons de Janaon l'atné. Il demeura quelques
' années k Paris, et fit partie de l'orcliettre du
1 Concert dea amateoT», sous la direction do che-
; Talier de Saint-Georges. Vers 1780 Et relovri»
k Londres, et Tècut des leçons qu'il douniil k
k quelques gentleme-n, se relhsant toujuirs k
accepter une place dans les orchestres de IhH-
tre, et mfmedans la musique du roi. Son début
comme aoiisle ae fil dans les concerts, en i7Bt. Il
élalt considéré en Angleterre comme te premier
viotoncdKsIe de l'Europe, quoiqall rat très-
inférieur k Du|)ort (le jeune). On dit que sa ja-
louNO contre le Tioioneel liste Martt, qui était
fort aimé do public, était canse de sud obtlina-
(ion k cet égard. En 1794 . CrosdUl épousa mw
dame fort riche, et ne cultiva plus la musique
qu'en amateur. Depufa lors il ne s'est plus lait
entendre en public. Il estmort k Escrich, dans
le Yorksliire, en 1S?&, laissant i son lits noi-
qae, le lieulenanl-culonel Crosdill, sa fortobe
considérable. On n'a rien publié de sa conipo-
(JWN), 1
>y Google
CROSSE — CROTCH
tlDfpi^, membre boaortfre de la Sodité de* m-
tiqulre* de Newcastlc-sar-Ia-Tbyiic et il«U So-
ciété littériire et pLilosopliique du Yorli»liire, né
à lluli, dans le due)ié d'York, et dumicilié dans
cette Tille, s publié ene hutoint de U grands
rite muficale dtuutte t Torii «n 18S3, sout ce
lilte 1 An aecowU ofthegraïut mvticat fe»-
Uval AWd in leplember ISïS, in Ike calkê-
dral ekureh of Yorli, for the benefU of the
York counfy hotpttal, and the gmteral Jn-
^rmariei q/ leedi, huit , and theffield, to
«liieh it prefixtd a tkeleh of the rite and
pTOgreu of miuIcaJ feativaU In Grtat-Bri~
iain; vith ttographtealand hittoricalnotei;
York, Jolitt Woteteabolm, I83a, un toi. p.
ÎD-i", de quatre c«nt trenle-tii pagei et on ap-
peadicede tingt- deux pages, avecciaq plancbea
colorïtei. Cet ouvrage, exécuté avec beaucoupde
luxe, conUeiit des notlcea iotéreuantet «ir plu-
deun pointa de Tbislotre de la musique et sur
beaucoup d'arUstn célèbrei. On en a hit nue
critique spirituelle intitulée York mutieal Fa-
Uval; adialofue,- Londres, 181S, io-l".
CROTCH (GnLUDwJ , oé à Norwich le S
juillet 1 77S, mootra dès Boo enfance de grandesdU-
posllions pour la musique. Soa pire, qui était cbar-
penlier, était fort ingénkax : il Gt un petit orgoe
dont il jouait quelquelbia; l'ealant n'était alors
Agé que dedeux ans ; Déamnoios il montrait beau-
coup de Joie quand il entendait cet liutrumenL
Daines BarringtiKi rapporte qu'il entendit, le 10
décembre 1778, le petit Crotcb.alors tgé de trois
ans et demi, jouer sur le piano God tave the
KInç et le Meiutet de la cour avec beaucoup
sent MUS eUbrt embrasser un interialle de sixte.
Soa pire avait lou4 une salle dans PIccadilIji
DU ]r avait placé un petit orgue; l'enfant se
faisait entendra cliaque jour depuis nna iMure
jusqu'à (rois, et les curieux accouraient en (iiMie k
cette cxtiibition. Tout annonfail dani Mt en-
fant une organisation mniicaletrte-bMrwse, rt
ses progris prodigieux semblaieat présager ua
grand luunma. Toute l'Angleterre s'occupa de
ce phénomèna, et BDmejr prit même la peine
d'écrire sur ce sujet use notice détaillée qu'il
lut k la Société rojale de Londres et qui parut
dans les Traïuaetitmt pkOotopkiqvei. t UOX,
f. 1 (I77S), sous ce titre : Paper on CrotcK,
the infant musicfon {!}. Cet écrit a été tra-
duit en allemand par Jean Michel Wdtbeck,
Boui ce litre: £meitertet And^nlie» de* mu-
*ilmliKhen Wunderkinder William Crotek;
1»7
18M, (n-4°. Mais, ainsi qu'il ar-
rire sonTent, toutes les espérances que tant
de préeocilé faisait naître furent déçues, et
d'un enfant merfeilleui il ne résulla qu'on
Uomme médiocre. Son maître de musique à
Cambridge s'appelait KnjiTM. Des biographe*
anglais uni écrit que le gMe de (ïolch fut
étouflé sons la sévérité da ses études mnsica-
les ; mais rien n'étouffe le génie, car c'e>t une
faculté productive qui ne s'arrête que loraqn*
le ressort en est usé : or on ressort ne s'use
pas avant d'tfpt; d'aiHenn l'étude asBida*
que CroUti a (aile des théorieieaa semblerait
indiquer que la nature l'avait destiné i perfec-
tiomer des métliodes : mais dans cette branche
de l'art musical, comme dans toute autre, il
n'a été que te copiste de ses devanciers. A l'tge
de vingt-deux ans il fut nommé professeur
de musique t l'uni verailé d'Oxford, et le grade
de docteur lu) lut conféré peu de temps sprèt.
Il a été professeur k l'Académie royale de masi-
que de Londres. Son meilleur ouvrage est l'o-
ratorio de la PaleMne. Il a publié des molata,
desglMijOneodekcinq voix, des cbastoBS, trois
volumes de Spacimmt ofthe varioiu kindi of
Mntic of aU nationt (HodUes des dinéreata
genres de musique de toutes les nations} , et
beaucoup de musique de piano, etc. Le docteur
Crotcb a fait it Londres, pendant plusieurs an-
nées, des lectures publiques sur la musique,
dont la résumé a été publié sous ce litre : Stttj-
bince of $everal coursu of lectures on Miaic,
reai In the ittUvertty of Oxford, and tn the
raelropoUt; Loodon 1831, gr. in-a° de cent
soiiante^lix pages. Tout ce que renferme ce vo-
lume est commun et dépourvu d'idées et d'aper-
çus de quelque valeur. Parmi les productioat
do docteur Crotcb, les moins faible* sont :
l" Paie»Uae,a*aeredoralorioadapted for Ihe
piano forte; Londres, in-4°. — 1° Trois con-
certos pour l'orgue, Londres, Chappell rt com-
pagnie; in-t°. — 3° Une sonate ponr le piano,
en mi liémol. — t° Dix antiennes à quatre
voix, en partilion, ibid. — &° Une fogoe ponr
l'OTguesur an sujet de Mullat. Crotcb a arrangé
pour le piano une grande partie des oratorios
et opéras ds HMidet, des sjmpboniei, ouver-
tures et qualuora de Haydn, de Moiarl et de
Beellioveo, des concertos de Corelll, de Gend-
niani , etc., et beaucoup d'autres morceaux de
musique. Comme écrivain didactique, il a pu-
blié : 1° Praclical thorouçh bais or the art
of playing fram a figured basi on the organ
or piano-forte (Harmonie pratique ) ; Londres,
in-i", potir l'inslmction des élèves de llnsti-
r Que^iom in har-
>y Google
«93
CROTCH — CaÛGER
mcmy, vilk Iheir antwert, for tke examina-
tions of youjtf fv^piU (Questiom sot l'harmo-
nie, av«c 1rs réponses, pour l'examn dei jannes
élèies); Loaiim, ia-V. — 3" Elemealt ofma-
ticol eompoaitloji and thorevgh bais (Élé'
ments de composHion magicak et d'humoaie) ;
Londrei, ISIl, lii-4°. Une deuxième MHioii de
cet ODtragi! » été publiée loni <x titre : Ele-
mettfi of mvsieal composition, leUh tke
mies of thiorouglirbass, and the theory of
fttnfnj; Londres, 1833, petit fa-*'. — i' Pr»-
liides for Ihe piano-foiie, mlh instmtdioiu
(Préludes pour le piuio, arec les Instruction ei] ;
Londrei, \n-i'.
CRO'ni (LE P. AiCuiCELo), looioa «ogus-
lla de ta règl« dca Ermites obiervanls ou Pri-
montrés, uaqnil k Femre dam la seconde moitié
du MitIèiiM siècle. On connaD de lui on œuTre
qui ■ pour Wit t tt Primo Ubro de'eoncerti
eecleiiaftlel a 1, 3, 3, i e b vod, parte ton
sfromentl ; Venise, Jacques Vlnceati, 1 SOS, ln-4°.
CROTDSELIUS (Arnold), musicien alle-
■land qui Tivait k la fin du sazitine siècle, a
publié : lUissa ^n^tte vocum; Helmiladt,
JSM.
CROUCB (M«), célèbre actrice et cinla-
Irice du tliéUre de Drurj-Lane, uaqnit en 1703,
et parnl pour la première fois aur la acèoe m
1780. La beauté de ea Toli jointe h beancoup
d'eiprension et i d«i charmes extéifenra, la
rendirent tongteoips la TaTorite du public. Eile
est morte i Brig1iton,<n ISOS.
CROOCH (F.-W),Tioloncdliste anglais de
iVpoque actuelle, et mari de la précédente, a
été ittaclié pendant plusieurs années k l'orches-
tre del'Opéra italien. Il estiuteur d'une méthode
4e Tioluncelle Intitulée Complète Treatlte on
iKe vloloncello; Londres (s, d.), in-4°. On
connaît aussi de Croucb trois dnos poar deux
Tldoncellen, et trois solos pour cel instrument,
op. 3; Londres, sans date.
GROUSAZ (JEAU.PiEBRB de), né ii Uu-
sanne lé 13 arrii tM3, tut d'abord proresseor
de matliémaliques et de pliilosopliis dans m
patrie; mais en (GM il Fut appelé i Gronin-
gue pour y enseigner les maUiématiques, et fut
nommé gouTemeur du jeune prince Frédéric de
Hesse-Casiei. Il mourut à Lausanne le 21 tnars
l7ao. On a de cet auteur : Traité dv beau,
OÛ l'on montre en qyioi eomiile ee que l'on
nomme ainsi, par des exemples tirés de la
plvpçrl des arts et des sciences ; Amsterdam,
1715, in-B», et 1724, deux TOI. inlî. Dans la
huilième.ieclion, Crousai traite de la Beavlë de
la m-atique, p. I7I-30I. Le docteur Forkel a
donné une traduclion allemande de ce morceau
dan* sa Miliothètpte eriliqve de miisiqw,
t. T, p. 1-53, et t. Q, p. 1-135. CrOUMt n'étiil
point OTfanisé pont sentir le beaa et pour en
parler. Il le définit I'utiM dont la plvralile .
l'harmonie du tavt et des parUesf principe
Tague et d'alllean faiMifBsant. Le tenti-
menl, qu'il n^iga ainsi que la coacepUon
idéale, lui l'ont partout défaut dans ses expli.
cations empiriques. A cliaqoe instutil confond
le tiean arec le vrai et l'utile, qui loot dn
cbaeea tifii ilifTl'iintw .
CRUCIATI (MjiCHtce), nwitra da chapelle
k l'église de Saint-Pétronne, à Bolo^e, TiTsil
dans cette ilUe vers leeo. Il eri antrar d^n
oratorio de Sisara, qui lut exécuté dam la
grande chapelle del Palaiio pvbblieo , à Bolo-
gne, en 1M7.
CRUGER ou KBtiCER (Parcuce), doc.
leur en philosophie, naquit en 154B, t Fimlei^
wsld dans la basse Lostce. HtUheeon croit qa^i
était le pire ou le parent de Jean Crâger, dont
Il sera parié dansi'articie sulTaaL (Voj. Grantf-
lage einer Ehrenpforte, p. 47.) Apris aroir
étudié la littËratore grecque et la philosophie,
Pancrace Crâger, qui possédait tnssi des oob-
nalssances éteoduM dans la musique, fui nommé
eanior k l'école Sainl-Martia de Brunsirkk,
puis proiesaeur de langue latine et de poésie 1
Helmstadt, et enfin reeteor à Labech , en 15U.
Son profond savoir dam les littératures grtcqoe
et laUne lui atUrèrenl ta baine des mlnistra
prtdeslants qni prêchèrent contre loi, et le firent
dépouiller du doctorat. Il paraît, d'après ce que
rapporte Mat theson,qae leprâexta de celte de^
lltnlion fut la substitution qae Crflger aTsit laite
des lettres a, b, e, d, etc., anx noms des nolei
ut, re, mi, fa, etc., pour la solmlsatioo. Cepei-
dant celts substitution a fini par prévaloir
dans toute l'Allemacne, Après sa disgrtce de
Lubeck, Grâger fut appelé comme proTosnir i
Frsncfort-snr-i'OdeT, pub lot isctenr à Gold-
bens, et enHn retourna k Praneforl, où il moo-
/ut en 1614, k l'ige de soixanle-dli-fanrt ans.
CRUGER (Jean), directeur de niDSiqae de
l'église Ssint-Nlcoliis de Berlin, naqnil le S airîl
1598, au village de Gross-Breasa», près de Gs-
beu, dans le Brandebourg. Jusqu'à l'Ige de quniK
ans il Fréquenta l'école primaire du lien de ss
naissanbe , puis il slla conlinner ses études été-
menlaires k Soran , et de là, pendant un conn
espace de temps, k Breslau, Ploa lard il ies
termina d'une manière brillante an collège de;
Jésuites d'Oimûti (UoraTle). Après avoir scquis
des connaissances dans diverses brancliei des
sciences, Crôger Milrepril im voyage k pied pour
terminer son éducation et visita HstisbonDC,
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one partie de l'AulHclie, ta Hoagrie et Ti<cut
quelqaetemps ï PresbouT^.De retour en PniiM,
apris avi^r traversé )a Morarie et la BoliSme,
fl arrira t Berlin en isrs. Sa première position
dans cette Tille fot celte de répétiteur des en-
fants d'un personnage de la cnnr nommé ChriS'
îopk de Bluemeitthel. 11 j Irooia l'occaiian fa-
vorable pour perfectionner ses conn ai ss«nc«t dans
1e« Bciences, parliculîérernent dans la muxiqne.
Ce fut aussi b cette époque qu'il conçut le pro-
jet de M liTrer k Vttaàe de la Uiéologie, En
K20 fl alla aul*re l«a cours de cette Faculté t
■'uDlTenité de Wlttennberg. Denu ans après II
retourna i Berlin , et j obtint l« canloral de
Véglise Saint- Nicolas. Pendant quarante ans il
j déploya une rare KliTlIé, eooune arliste,
i^omnte tliéoriclen et comme professeor. Il niou-
' riit â Berlin, le 13 fiTrier IM!, et sa dépouille
mortelle fat placée dans (on lomttean à l'église
Saint -Nicolas, le 3 mars suiTant. CrOger aiait |
été marié deux foli : de sa première Femme il |
eut cinq enfants, et de la seconde quatorze. Une
de ses Dlles épousa le peintre de ta cour Michel
Conrad Hirt, qui a eiicnté le portrait de [
Crftger graTé par Busrh. 1
Criger s'est rendu recommandabte par l'es- |
prit roéthodiqne qu'il a porté dans ses ooTraites j
didar.tiques concernant la musique, par son talent !
dans la composition et particulièrenient par ses |
ebuts cborals et par l«s éditons qu'il a données |
de plniieurs liTres de chant. Suifint quelques I
auteurs.soD premier tratté de muïiique a pourti- i
In-.SipiopiltMiulca.conthietisTationenicim- \
tUlvendi «t eomponendi melot harnumlcurn ; j
Berlin, teit, in-*''. J'ai dit dann la première édi~ '
tlon de cette Biographie vnlvenelle des mûri- |
eteiti que celte édition da livre de Cnlger ■ été i
citée par Walther, et d'après lui par Forkel, pois \
parLiditenlhalet M. Ch.Ferd, Bêcher, mais que |
je la considère comme supposée. Cependant I
M. Langbecker, qui a publié un recueil de n>é-
lodies cborales de CrOger, précédé de notices
iIiirsaTieet ses ouvrages, en parle comme s'il
nviil vu cette édition. Wallher, Forkel et Licli-
lenlhal disent que le Formai est in-li; M. Bec-
ker dit lamèmechose (Sjisfest. cAronof. Dan- '
(elfun^ I2er mvtikal. Utleratur, p. 436); mais,
suivant M. Ltndbecker, l'édition est in'4°, el,
d'après celle indication. M, Becker s'est em-
pre<sé de faire une rectification dauD le supplé-
roenl de son ouvrage. Tou:i ces auteurs disent '
qu'une deuiièine édition dn livre de Criiger a '.
été pulitiée avec des changements, sous le inéme |
titre, à Elerlin, en 1630, I volume in-4°. Je
persisle k croire que cdle-detl la première; I
le» motib de mon opinion sont : 1" que la dé- '
I dicace signée par CrUger est dati^ de Ttprlia, le
& djs ides de septembre 1Ë19, cl qu'il ne a'jr
trouve pas jilus d'iiidicalion qu'au Frontispice
d'une iihtion précéilEnle i — 2° qu'aucun des
nombreux catalogues que j'ai consultés s'indi-
que l'Mitionin-12 de IfiM : elle n'existe ni k b
bibliothèque impériale de Vienne, ni k ta bi-
Uiollièqne royale de Berlin, ni à celle de Hn-
nicii. Forkel hii-totme possédait deux exem-
plaires de l'ouvrage de Crûger mentionnés dans
le cala1<%ue de ses livres, et tous deui sont de
l'édition de 1630. 11 existe une autre, édition qui
Forme un ouvrage presque entièrement différent
et qui a pour titre : Sgnoptlt miuiea, eonti-
neru ■■ 1° MethodwH etmcentiim Aormonfeum
pare et arUfUioie eonttHuenM. — 1° Intlrve-
tUmem brevem, guamcum^v* mttodiam or-
nati tnodvlandi, quibus, etc. — 3° Pauca tuo-
damdt baiso centrait, in gratlam muifcorutn
itutrumenlalium jwiiorum, pTxteritm or-
QailUtarvta et tncipientvm, idloioale garma-
nieo ann«za fWU; Beroliui, sumptibus ao-
Ihotis et Chrlstophori Roni^ii, lfl34, in-11. Un
Biemplaire de ce volume est indiqué dans le
catalogue des livres do musique de J. G.-E.
BreitkopF (1700, p. 63); j'en pMsède nn autre.
Le volume est composé de deux cent trente-
deux psges. Il est vraisemlilable qu'il y anra
eu ean[u«ion, et qu'on chiffre changé aura
transformé 1634 en 1014. Au re«te 11 est re-
marquable que le titre cité pat 'Walther el For-
kel pst celui de l'édition in-4i> de 1B30, et non
celui de l'édition in-n de 1834. Il suffit de com-
parer les titres des cliapilres de la premièra de
ce» éditions et de ceux de la seconde pour voir
que les deux ouvrages oui des dlFFérences Irèa-
considérablea. Void ceux de l'édition de 1630 :
Cap. i.De delmitione mutlea, et prin^piU
harmoaiitm contiitœvÀibv». Gap. 2. De tcmo
thnpUel, im monade unuica et ejmdem
ttde. Cap. i. De xononim Turminibvn. Cip. 4.
De figwU leii stmomm Miçais. Cap. 5. De
laciu. Cap. 0. De intervallii. Cap. 7. Da sono
compoiito et inspecte de dj/ademttlea.Cip.S.
De frtademurica. Cap. 9. De forma cantionfi
mtisiex , et l'n' specle de textn. Cap, lO. Da
melodiis qtiatuor pri'aclpaU^\u. Cap. II. De
modii muficfl. Cap. li. De conjitttçendit et
lia disponendli metodils, ni exlndt prodeat
el enosealur melos harmonimm. Cap. 13.
De omnmentls harrctmix, et fn $peete de
dinonanliit fn ceUritale harmonix im-
miKcndis. Cap. 14. Desipieopatlone. Cap. 15.
De clauaalit formalibvs. Cap. fe. De fugi*.
Cap. \1. Devartitcantionwniped^ivM. Void
lestitres()el'édiiionde iGd4 : Cap. 1. De défini-
>y Google
lione, divUlone el mbjeelo mu^ce* (paa ob
ranl du premier ch«pllre de t'édllioD précédente
ne M (rnuts id). Cap. 1. De sont affeellouibvt,
quantltate leiUcet et qwiUlate. Cap. I. De
iotU qvaUlate, el in tpeeie de clavitnu. Cap. 4.
De wcibut. dp. b- De differenlla ipta lono-
rum, MM tntervalUs. Cap. e. De parte eom-
potlta. Cap. T. DemelodiiM, eammfue diipo-
sttione. Cap. 8. De conjugendit, et lia di^)o-
nendlM jonii et melodtu. C*p. 9. CotUlnent
legei Jeu regitlas qvatdam in eonttiivetida
bona et jmrq harmonia obiervandai. (Une
partie dei obsemlioni de ce chapitre uacer-
nanl le* dlipocitioasdesToiiel de» instnimenU
dans la compoùtion sont en illeinand.) Cap. 10.
DeprogretiK co jaonanlianim Imperfeclanija .
Cap. 11. De modls mujicd. Cap. 13. Deoma-
mentit Aarmonlx, et In specie de diuonantlis
In eelerilate harmoT\la! immUcaulU. Cap. 13.
De tyncopatione. Cap. U. De elatavUM for-
maUbvs. Cap. 15. De fugii. C^i 16. De ont-
tione («ic) itve taxtit. Cap. 17. De vahis tan-
f lonum iptçiebtia. (Ce eliapilN est lermiDé par
un petit traité tiis'reitiarquatitede l'art du cliant.)
Eo&n l'appendix, qui comm^tce k la page 113,
renferme 1c traité de la tMsee continue, le plua
aadcn qui ait été publié en Allemagoe; car Gas-
pard Vincoiz, organiste de Spire, aTait aimple-
meat indiqué cette nonTeauté dani aa préface
du recueil pabiié parAbrabam Schad, aoua le
titre de Promplmiriitm mutteuM. Les rapporta
de l'édition de I S34 avec celle de 1 630 ne <^m-
mencent qu'an cliapItreniièiBe; nuladanaoelui-
U comme dans les inÏTanta les variaples sont en
trèaiinnd nombre. Du resta, l'ordre logique des
matière* e*t beaucoup mieux établi dan* la der-
nière édition que dans la précéilenle. Le line
de CrQger e«l le ineJllear traité de oomposiliaa
puUié en Allenagne pendant le dix-septième
siècle : le* eitanple* de musique en sont excel-
tenU.
Ses autres oiiirsges tbéoriqoea sont ; Prx-
ceptamvslex ^gvTeUSj-'Btiim, 16IS, iD-8°. Une
seconde édition de ee lirre, fort augmentée et
enrichie d'une traduction allematide, a été
publiée aoiis ce titre : Betehter Weg air Siitg-
tvnjf (le Droit Chemin de l'art da chant); Ber-
lin, 1600, in-4°. Qurationei miakx praeUc^i
Berlin, ISSO, in-4*. C'e«l on petit traité de om-
tique en dialogues, è Pusage des école* puUiqnea.
CtOger s'est fait connaître comme compoailenr
par In ouvrages dont Toid les titres : f Medi-
iationiim muiicdruni Para^iut primut,
OderEntetmiuiluiHtùhenLfat-GxrtUin (Pre-
mier peut Jardin musical d'agrément, i 1 et k 4
ïob); Francfort-iur-roder, I6Î1. Il élait en-
loTsqu'il pablU eet
MOTie. — 1' Medilalionum ffiiuicarum Pora-
dinu Mtcwidiu ; Berlia , 1616, petit in-rnlio. Ce
recudl contient des Magnificat dans les huit
tons do plain-diant, depuis 1 voix jusqu'k 8. ->
3" Bym^ Seltetl. in grattam ititdlotx jutmt-
lulU ffj/mnasU BeroUnentlt ad modulandum
ilmul ac preeanduoi, timpUci 4 voeum tlyUi
adomati aJohanne Crâgero; BeroUal, tgpit
B. SalfeUa (a. A.), în-8°. M. Langbeckv
dte une autre édition de cet uuTrase, avec la
souscription : Cohnia Brandenburgicx , lilerit
Georgi SdiultiÀ, ia8a, pdil in-S°. — 4° Be-
creationa muttcx, dot fit Pteve poetixkt
Atnoroeseni Leipt^idi, 1651. Pour ta liturgie
protestante, ou a de Criiger : 1° î<eaes YoU-
kcemliekei Gesaagback Augspuri/iscltfr Con-
fetsion, auff die M (fer Chur-und Marck
Brandeitburg chrittUcKen Kirehen, fiirtiem-
Uch begder Xaidenta Stxdte Berlin und
Ciellu gerichict, etc. In ricktige Ordnuitg ge-
bracht und mit beggesetsUn Jlelodim.ne-
beti dem Gen. Ban, vie oncfc abtondertieh ,
nadi eines oder des andem beliebitng in 4
Stitnmen verfertigel.von, etc.([iouTeau Lirrede
cliant complet de ia Confession d'Auslnurg, poor
les églises chrétiennes de la cour el de la Harclte
deBrandeboii^, particulièrement des deux Tillcm
de résidence Berlin et Cologne, etc. His dans
nn ordre relier et accompapié des mélodie*
avec la basse continue, et quelques-unes parti-
culièrement arraDgéea i 4 voix ) ; Berlin , c^ la
Teuvede George* Rungen, lfi40, petit in-8°. Ce
recueil contient 648 diaots. — 1° GelifIicAe-&'ir-
chen-MelodeleniiberdievonBermD.Lvthera
tel. (tnd ondem tnmehinen und gelehrle»
Leaten aiifgesetUegeist-v.nd troUreicke Ce-
txnge und Piabnen, etc. (Mélodies spirituelle*
de l'église sur les chants religieux et consola-
teurs, ainsi que sur les psaumes du docteur In-
llier et aulres personnes savantes et renomméM.
Arrangée* t 4 vola et 1 inslrumente, tel* que
violon* «t Gornela, par, elc); Berlin, Daniel fiei-
cbet, 1»49, in-4''. Ce recneil contient 161
ciunla. — 3° D. M, Lvthers nie imch anderer
gotUeUgen und ÇhritOichêit levte Geitiliche
Ueder Wtd PiàlMen, etc. /n 4 vooml-und 3
iKsIrument Sl^men iiber$eUet t«n Jokajm
Criigem (Cantiques et psaumes du D. Hartiu
Luther et d'antres personnes religiewe* et diré-
tiennes, arrangés à 4 voix et 3 iustniments par Jckb
Crnger)i inf primés à Berlin, chei Chriatoptie
Runge, 16&7, in-S°. Ce recudl railénBe 319
fiuoU.^i°Ptalmodia*aera,datist:DesKfa-
nige* vnd PropMen Davidi GeitlreicKe Ptal-
ww», dvnA, Amiirotivm, Lobvxuter.D.avt
>y Google
CRtiGER — CRtrVELU
40 1
dnH frantvtiuchtn, riaeK ihrvn gebrxvehU-
chen selurntn Meloiiien,tnilevtitJie Beim-Art
nenetial, etc. (Pulmodla Mcrée , cootenBiit lei
PMumes du roi et propUte DiTid, Iradyiti da
fr*Bçaia en nr* illMnands par Ambroise Lob-
WBiMr, Mee Mura belle» nMIoiIiei, et iirtngéa
ca enlier pow h pramtère foii A 4 *<mi et
(cMiune «npiMiMot) ■ inslrument» et basM
couUdm^ par Joui Crtger, etc. ) ; Beribi, Chn»-
topbe Ronge, 1S58, In-S". Une aotre Mllioa de
celte psalmodie m été pabliée à BerBn, en 17D0,
cheilateitteSalMd, en gf . iaS'. — f Praxit
PlelaU* MeUca, dot M : Uthitng der Gottse-
Ugkeit fn ChristUehtn und irrairekhtn Ge-
txftgen, Serm Doct. Martin Luthen fUr-
nemUcK, «ti^ (PrtUqat mélodiqne de piété, on
exerciceereligieniconilataiit en cbuttéhrétfeni
dcoiiMUIcurs, priod paiement du docteur Martia
Lather, ek.;arraagé« avec les mélodiesen uiageet
beaoeoap de DouTellei , itee U baue, par Jean
CrOger, etc.); Berlin , Cbristoplie Range, IflïS ,
fB-B". Ce llTre de chant proteetant eit un de
MOI dont le ïuccte « él< le plus longtemps son-
tenu : i'eiv possède la Tingl-haitiènie édition, po-
trilée en laSS cliei 11 veave de David SaltM , k
Berlin, et la qnarante-trojiiènie a para dans la
iiitoie Tille en 1713. La Tingt-qnatriènM MKloQ
k4 valx[MpraQo, alto, ténor et baue)Bnlt été
pabliée fc Beriin en IflSO. M. E. C. G. Lang-
bêcher a pnUié uo écrit qui a pour titre :
/oAnnn Crùger't «on iSli bit IGGI Jftwtt-
DirecUfT an der St-fHcoUa-Kirt^e in Berlin
Ckoral-MeloiUfn, elc. (Mélodies chorale» de
]«an Crflger, dlreeieor de muiiqne de Téglite
Saint-Nkolaaà flertfn, depuis tâUJasqu'en IMl,
Uréea des melileures loiirtes et en partie des ori-
^naox, et accompagnée! d'une eonrte notiee con-
cenuot la Tie et les oarrages de ce eomposllenr
de chants spirltaels); Beriin , 6. Eicbler, 1835,
10-4° de 64 pages, arec le portrait de Crâger
lilhoflraphlé'.
CRUPPI (A(KDBTE),iindespaitearsprolei-
lints de Mîmes, actnellemeat Tirant (1800), a
publié : iVovveau PtaaUer, eontenani lei
tabcmte-hvit puntma q»'on chatae ortflmd-
r*mm( ( etwUit par vme r Atnion de pas-
tevn), le cantique de Siatéon et let dovse
eantIqUet d'utagepour Ut tolmmUA , dltpotit
à troit partiel par M. Svtmutler, orrangét,
rhythmét, nolis, et prieidés de principet de
mtulTiie à la parlée de Ion* ht fidèles, etc. ;
Castres, Imprimetie de Martel; Nlniei,KaDqnii-
Glgnoux, 1140, I Toi. In-tl.
CROSELL (Bekhabii), clarineltisle diatln-
gD«,eitDédanslaFlalsnde, Tersi;7B etafalt
BC* étodea mniicalM i Berlin , sous ta dtreetkn
Hoca. mriT.
de Taaseh. Il sa trouTSit encore dans celte
Tjtle en 1797, mais l'année SDïTtnle H était k
Hambourg. Il s'est ensnile fixé à Slockliaim ,
coinmeartistedela chapelle du roi de Suèile. Ily
était encore en 1847, etétait alors Sgé de soitante-
neut anii. Il a publié de sa composition : t°
Concerto pour la clarinette, ceuTre 1; Leip-
akk. Peters. ~ !° Idem, renvre 5; ibid. —
3° Symphonie concertante pour darlnelte, cor et
baason, œiiTTe3*;lb)d. — 4° Quatuors pour da-
rlnelte, Tlolon, alto et basse, œuTm 2, 4, 7 et
S; Ibid. — 5* Duos pour deux clarinettes, op.
S; ibid. — 6' Diverliasemenl pour le hautbois
avec qnatnor, op. 9 ; Ibid. — 7' Douae chansons
allemandes, arec accompagnement de piano, op.
10; Ibid.
CRUSICS (Mumn), né le 1» septembre
fliIB, dans la principauté de Bamberg, hit
nommé, en 1549, proressenr de langue grecque k
Tublngae,oti ilmourat, )el5féTHerie07.On «
delni : Twvo-tp'xeia; Blie, t5B4,in-lbl.; ei-
celient recueil concernant l'état dril et religieux
de la Grèce, dans les quatorzième, quinilème
d Beiitème alèctes. Ce qni a rapport aux chants
el aux signes musicaux de l'Église grecque est
eonloia au Ut. II, p. 197.
CRDSIDS (Jeau), né i Halle, rers le mi-
lieu du seizième siècle , fut maître d'école dans
sa illte natale. On connaît de Inl les ooTr^e*
Intitulés : 1° Isagogei ad artem mtuleam ex
variU avetoribvt collerta,pro tirontbut; Ho-
rlmbergn, 1593, petit ln-g°. il y a une seconde
édition de ce liTre datée de 1S30. — i' Com-
pendiwmMvsicei.oderKuner TJnterrichl f^r
die jvngen Schiiler, vHe île tollen Shtgen
lernm,' Nuremberg, 1595^ iD-B°. Lesecood od-
Tnge n'est qu'nne traduction allemande du pre-
mier, Taile pour l'usage des écoles.
CRCVELLI (JuiniE'S0?BII!-ÇBiUL41TTF),
comtesse Vi^, cantatrice qui a eu de la célé-
brité pendant quelques années, est née le 13 mars
182S k Bielefeld, en Weslpballe (Prusse). Le
nom de sa Tarollle est Crilvell. Stm père, décédé
depuis qudquea années, étaiti la léte d'nne b-
brique de taliac. 11 cultlTaitla musique et avait
du talent snr le trombone. L* mère de la canta-
trice, née Seheer, et qni *it encore an montent
ob celte notice est écrite [IB60), possédait une
belle Tohi de cfmtnlto et idkantail aTee eiprea-
^n. C'est auseindecette Ismille mélomane que
Sophie CrSwell flt son éducation mnsicale, mal-
heureusement IncomplUe. Douée d'une Toix ad-
mirable par le timbre, réteodoé et la justesse,
elle n'eut pas, poor en déTeloppcr les sTantaget ,
une instruction premlire sans laquelle le talent,
quelle qna «ml la riclKMe dg l'orgaBisalioB, n'a
>y Google
40S
CRUVELU — CflUZ
pu de base H ae peot «vitcr les In^tUlét, >e*
imper fectioog de l'émiMioB du Bon et de la loca-
NMtloi). Ea ist7 die débuta à Venne peodaal le
carnaTal, et la beauté d« m»d organe lui fit ob-
tenir lout d'abord un brillant niccèa, qui «e con-
solida lonqii'clle chanta au tliéltre d'UdiiM,
dans le Frioul, le U iailM de la rnSme année,
dans VAlila de Terdl, puis dans i Due Foxari.
L'entliotuiasme fui à «on comble, et le portFail
lilbogtapliil de la canlat rïceie trouva blentâldana
toules les malMiofl. iosqu'alon elle anit con-
servé >on nom deCrOwell iC«ne fulqu'à Lomtrea,
en 184g, qu'elle l'iulianùa en celai de CntveUi
lorsqu'elle parai bo théâtre de la reine, dan» Lu
Kocea de Figaro, de HoiirL Bile j produisit peu
de sensation dans le rWe de la comtoae, qni ne
convenait pointa sa bugiie désordonoie. D'ail-
leurs la comparaison du talent si pur de Jmnj
Lind, dans le rOle de Stuanne, était trop dange-
reuse pour die. Après cette demi-diute , Sopliie
retouma en Italie et chantasur plusieun ttiéttres,
«b la beauté de m voii , et même ses défauts et
tes exagérations dramatiques, lui pronortrenl des
succès. Avant de débuter en Italie, elle avait lia-
tiité qodqne temps Paris et ; avait dianté
dans des concerts. Elle ; revint dana la saisou
Utéltrale de 1B51 ; maU cette fols ca fui pour
obtenir on siMcès éclatant au Tltéttre- Italien,
daui £m<in( .■ car la musique de Verdi seml>lait
faite pour la cantatrice, comme celle-d pour la
aiuaiqae du compositeur. Ans avantagea de l'or-
gane,elle nnissait ceux de la tiille, de la ligure,
«t de pins une grande énergie d'accent dr«mt-
tlqiie dont Teffet est toujours irrésistible pour
la foole. Oan la même année, je l'eaieadis sou-
vent k Londres, où elle eidUit aussi l'eatlMia-
siasme, en dépit de ses nombreux défauts. Le*
réclaoïes des journaux agissaient incessamment
SUT le public, et ne laissaient gnère entoidre la
critique des gens de goût, l* cretcendo de la
fenoaunée de U'x Cravelll ne ralenliisait pas :
il alla si loin qne fadmlnistratlan de l'Opéra de
Paria lui Dt on engagement i raison de cent
mille fhina par an. Elle débnta sur ce tliéilre
au moiade janvier ISM, dans le rôle deValen-
tiue des HugvenoU. Rien ne peut donner one
idée de* transports du public et des exagéraliona
de la presse : il semblait que HU* Cmvelli etl
été la première ï comprendre ce rûle ; cependant
sa manière de pbraaer était très-déTeclueuse, et
le caractère qu'elle donnait au peraonnage était en
of^toiltion manifeste atec celui qui avait été dam
la pensée des aoleurs. Quand l'effervescence Tut
calmée, on s'aperçut qu'«i avait été trop loin :
alors eommeofa nne réaction dans l'opinion pu-
blique, qui tomba dut nne eugératioa conlnire.
Le denier rdle ob W CravaUi rdronvn oa
pen de Taneienne (Ivear qui l'avait aoni^li*
i ses détKits fut celui que Verdi avait écrit
poor elle dana les Vepret tftiUeiHW*. Cot a*n-
vrage lut celui qu'elle clonta le mieux : elle T
mit plus de tenue, contint les éclata de sa voix,
et phrasa d'une manière plus dmple et t^us nn-
turelle. Ce rôle marqua la On de sa carrïtie dra-
matique : dans l'hiver suivant, elle aenliradn
Ibéâlre et devint la femme du ccatle Vi^er.
CHUVELU(Fa£ni*i|)nEHum),s<EnraiBée
de la pré(«deute , est nie àBîeleMd, le'39 aoAt
1834. La nature lui a donné une voix superbe
de contralto; mail pb)s iDeipériranlée qne an
MBUr dans l'art du cbant, elle n'a jamais au ae ser-
vir des avantagea de ce bel organe. Elle il ebanU
auUiéltrede la Rdne,à Londre^en1a6l,uaia
aant succès, et depuis lor« eUa m s'est baaudâe
que dans quelqoei concerts.
CBl]X(MABi<iHiiK),flled'un maltrede baliels
de la cour de Bavière, naquit k Hanlwim «n
1771. Elle reçut des leçons de chant de la eélt-
bre cantatrice Dorothée Wendling, et apprï k
piano sous la direction de Striii. FrUéric Etk,
violoniste. * la cour de Munkb, loi d«»na aosm
des leçons de violon. A^rès quelques annin
d'études, elle «e El remarquer par aes taleoU
dans cet trola genres. En 1787 elle se renditk
Vienne, où elle joua du violon, du piano, A
clisnta devant l'empereur Joa^ II, qnl kl
témoigna aa saliafactioa. Trois ans après, elle
partit avec stm père pour Berlin, ob elle excita
l'entbonsiasme général. Dali dleallaàlIayBWB,
ï Francfort, etc., et enfin k UanlieUn. Pendant
ton séjonr dans cette ville, son père obtint po«r
elle une place de cantatrice k la eonr de Mn-
nicb, ob II l'appelaj maia elle refusa ortie po-
sition et aima mieux conliBoer ses v^age*.
Elle ae rendit k Lopdres, puis k Stocàbolm , ok
elle se «aria avec un effider du génie tnédidii,
nommé Gelbert. Elle était k Hambourg en IM7 ;
mal* depuis ce lesnpt on ne sait ce qu'elle cet
devenue: son pèse nême l'ignorait en ISll.Oa
vanliit surtout la manière dont mademoiselle
Cras jouait Tadagio, et l'expressicm d« son
chant. Outre ses talenli en musiqna, die élijt
fort Inatruite, parlait et écrivait btai le françaia,
l'anglais et l'italieo, dessinait avec goM, et Ont
fort adrule k tona les ouvrages de fenune.
CBUZ (Acoamao na), chanoine .régulier
de la congrégallcHi de Sanbs-Crai, k Ctdmbre,
naquit k Brsga, en Portugal, vers l»5, et prit
l'habit de son ordre, le 13 septembre |009. il
était également habile comme coi^MwIteDr,
eomme orpmisle et comme exiécutant sar le
violoa. Il a foil imprimer ni» méthoda paor ap-
>y Google
CRUZ — CULANT-CIRÉ
-prendre à jouer du violon, sous ce litre : tira
■de Àreo, ou Àrte de tanger Sebecea; Lis-
bonne, 1039, in-Jol. Il t lilué aiiul en nuniu-
crit deux outragea curieux iotituléa ; 1° Prado
mViSical para Orgatf, dedicado a Seren.
Ma'jeitade del Xey D. JoaO IV. — 1° Dut*
aria, hvma de Conta chatf par eiiylo novo,
■Qvtra de Orgad eom ^uras mvito eittiotos;
»slDi.ciaété«crllenlB31.
CRCZ (Philippe di). rlerc régulier au mo-
nastère de PatmellB, eu Portugal, nequH à Lift-
iMnne. Il tut d'abord maître de musique dans
■cette Tille, pats* eusuitï 1 Madrid, ait il de-
vînt aumànier de Philippe IT, et enfin tut rajv
pdi pw b roi de Portugal, Jeau IV, qui te fit
«on maître de chapelle. On troure dans la BiUlo-
-tlièque royale, 1 Ltebonne, les ouna^ lui-
Tials de f* composition eo nianuKilt : 1° Une
messe k dii voix sur la cbanton portugaise -.
Quel rason podeli voa ttnerpara iu> oie jue-
rer. — 2° Uue autre meiuie sur la chanson :
Solo régnai tu en mf . — 3° Paalmot de ves-
perat, e complétas a i eotot. — 4° Motele de
Defuntot, DimiUe dm, a. 11. — S' MàleU :
Ylvo ego, a &. — e° VU/uaicUot, a dtoeruu
CRUZ (GABPtan m), chanoine régulier de
Vordre de Saint- Angoitln, à Cofmbre, eat su-
leor d'untrtdlt de plain -chant intitula : Ane de
eanio clunS reeoptlada de varias avihores, et
d'un traité du clianl meauré tons le titre de Arte
de conta orgatf. Les mannscills da cea dd-
Trages étaient en la possesslan d'un Espajjnol
nfimtai Frtmciteo de ValladoUd, ijai tirait i
Lisbonne lorsque Hachado écritalt u Biblfo-
tkeca Lwilana.
CRIIZ ( Jeif-Cbbimrowe da), domtnlcttn
portugais, né à Villa-France de Xin, en 1707, ■
ftil imprimer un traité élémentaire de UMsique,
•ons ce titre : Méthode brève e elaro emqne
tem prolixidade.nem eonfuta^, le eiprfmem
m necetsarlot pnnetpiot para inlelUgmcia
da arts da mvilea. Cota Kwn appendàx dia-
loglco, gîte servira de Index da obra,e U-
eaiS dot prineipiantei; Lisbonne, 1743, in-t*.
CBVSAPHE (HaNtiEL-LAMPiDABios), poète
et musicien grec moderne. Parmi la manus-
^ti de la Bibliollièque de l'Efcurial, I] en est
nu de cet auteur qui est indiqué par Fal>Ticfui
dans u Bibliolhtque grecque, sons le titre de
Arte piaUendI.
CTÉSIBICS, mécanicien célèbre, vécut en
Egypte souB le règne de Ptolémée ÉiergèU;
-entlran cent vingt-quatre ans «tant l'ère chré-
tienne. Fils d'un barbier, il exerça d'abord lul-
mbiK cetétal,etneHmbU pu destiné k se di«-
(ingoer daiu les sciences nulbénatiqnea; ce tai
cependant un dcA inatmoeats de son étal qui
lui Ht Taire une de ses découvertei lei plus ko-
portantes. Il remarqua que le contie-pùds d'un
minrir mobile produtsait un son prolongé par la
pression de l'air, en glisaiiil dans le tuba qui le
contenait. Cette otwemtlon lai suggéra, dit-on,
l'idée de l'oi^pie hjdrauilqne, qui fut perfection*
née par son HIs Héron, et d4»t VUrave non» »
laissé uM description obscure que n'a poiiit
éclairée te tr«n!l des commentrteitra. L'butcn-
naent primlUr conçu par CtésIUo* noBaistait e«
une sorte de taae en ftime de trompa, «4 I'mb
agissant par nne pompe rendait un soB éclatant. .
Cette macbhie parnt ai merTeillen<ie qu'on la eoD.
sacra dans le temple da Vteus Zjplijride. (F»)r.
HtaoK ul Virmim. )
CUDMORE (RiCBtnn), né en ITST k Obi.
chesler, dans le comté de Sossai, fut également
remarquable comme tiolonUte, comme Tk>lone«l-
liite et comme pianiste. Son premier maître tnt
Jacques Forgett, organitte de Cbicbester. A Fige
de Denf ans, Cadmore Joua an concerto de tialosi
en publie; i dix, il reçvt de* leçons de Rd-
nagle, et, l'année suitanta, il joua dioa m
concert mi coaeerto de sa oompoattion. Ten
le mfane temps 11 fut préeeeté k .Salumon, doal
il reçut des teçona pendant deux an*. U r^
tourna eninite k Cliicbealer, oA U deDMOi*
pendant uenf ans. RetepD i Loudre* au bont
de ce temps, il deriot élète de Wodf ponr
le piano et ]aua avec succès un concetlo £nr
cet Inalmment au conoert de Salomon, et on
aolre k cehii de madame Calalani. Dans un
concert donné par lui k Llverpool, il s'est fait
applandir en Jouant également lilea an emi-
certo de piano de Kalktireoner aor le piano, na
de Rode sar le tiolon, et un de Certetto sur le
vtoloDcelle. H a dirigé pendant plosiaors années
l'orciie^tre des Getillemen'i concert, k Man-
CUGNIER (PmHBE), premier basson de
l'Opéra de Paris, naquit dans celle tille eo
I7t0, et flt ses études TOBsicaies k La maîtrise
de la cathédrale. Lorsqu'il eut atteint Vkge de
qoalone ans, il reçut 4<* levons de Cappel,-
I alors te metileor hassoniste de France. En I7M
[ il lut admis comme deuxième basson k l'Opéra,
[ et la place de premier lui fui dormée en I77B.
, On a de cet artiste une description do bakson.et
une courte méthode pour en jouer, qne'La Borde
a Insérées dans te premier tolnme de VEtiai aw
la mtuJjve (p. 313-Mi).
CULANT«IRÉ (REiré-ALoiDDHE, HAR-
QtJlS DEI/nsquIt eu I7ifl, au clikteau d'An-
gerville, dans l'Angoamoli. Il p*rc«arut d'abord
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404
CULANT-aRÉ — CUPLS
la' eurtèra milftu're aiM dtelinction, et deiint
iDMlra de ninp de dragMU; iiuii, ■jtiit conço
DB wjtttmt de nuMEdira poar la ciTalerie,
qoe ta minitUre m foolnt point adapter, il
quitta [e tarricaMi 1758, etw IItr Mtièrenwal
■Di lettres et aox aiti. Il arait fait d« U mo-
ii<|iie aoe 4tade particulitre, et publia lar cet
art les opoacDlcs iiii*aiila : 1° JVovvsile Irifre
à M. Ito%aemt de Genève, nir eeUe qui pana
de bit U^ a queb/nei moit contre ta mujl-
fwa^wifolw,- Pari», 175*, in-8». — V Nou-
CMiiz yrineipai de tmuiqme; Parti, 1785,
ia-8°. — nouvelle rtçU d* l'odave; Paru,
i7Se, ip-S", coBlre laquelle M. Goomay, aiocat
au parienort. <cri*ît une brochure inUtolée
Lettre à M. FabbéRouttier; Puis, l7S6,ia-g°.
Le mirquij de CulanI a lait eiécater us Salve
Itegina de h cotnpaaitjoii, au Coaoert ipiritoel ;
u morceiB n'a point eu de auccta. L'antenr eal
Dtorten 1799.
UUNO (CmiinopflE), prMicateor i Leabio-
moi vers 1S95. at Ml étodea k Halle, lieu de sa
nvatance. Il eat moit i GroM-Nenhausa, en
1736, dana la clBqumte-hultitnM tnoée de aon
le» Il a publié on eennon prononce k l'occaiion
de nniapiraHoa d'au Douvel orgue k Leabin-
Hao, aoua ce titre : Die Chrtitlàche Barvumie
«fut br^derlUke Eit^^U, vekhe Cttrùten
an »JMn viohlgetUmnUen Orgtlwerks sv
lamm heJteit, aeltte fiu-, bey Vetiergabe und
Etnweghtmg etnar neueii Orgel in LeulHn-
geA, ait deniS JvU 1700 in der Kirehe da-
lelbst S. Pétri und PatiU (mannonie chr«-
lienoe et l'accord Tratental, etc.)) léna, 1700,
in-t*. *ingt>denl page*.
€UNTZ (tTicMNB!, hctenr d'orgoea k Nu-
remberg, a btaueoap amâloré la conatraction
de cet intraiDcnt, et i'eat fait une grande ré-
(lotatfoa dana lonte l'Allemagne. Il monml à
?lyreinberg hi teSï.
CUNY (Jeu), prttre et chapetaln de l'égliae
ratltédrale de Verdon rera le mllfeo du dit-eep-
lifeiM , a pablM Miua êex voeum ad huit,
ntod. .-SurmitDomtnui; Parie, Robert Bal lard,
IM7, in-M.
CUNZ (F. A.), pror^aaenr k l'unlvenitë de
Halle, a'ett hitconnaltre récemment par ob bon
livre qui a pour titre : GexKichle de> bevli-
chen KirvXeimedei vom le. Jahrhimdert bis
'vf vruere Zeit (Hialoire de> elianta allemands
.le l'ËglIirf, depuia le seizième aiècle Jntqu'k
notre époque); Leipsik, Lasiie, 1856, dent
l>arliei formant eoiemble mille trente faga,
în-B", carré. On j trooTe des miaeignemealB
Btftea >ur les premiers Umpi du citant r*li^u%
en Allemagne, suri
de canliqaea, sur les coropwllenn dea mélodies,
rt tnr les landancea nouvelle* des Ifaéok^iens
et des poète* dans le ciiant des églises pro-
tesUnles.
CUl'ER (GiSBBT), HvanI philologue, né le
14 leplembrelstt, a Hemmendene, dana le du-
ché de Goeldre, fit aea études k Kimtgne, puis
k Lejde,aoua GroDOTloa. Eu Itiee il Tut appelé
k Devenler poar y enieigner rhiiloirc et Télo-
qouKe, et en ISBI II fut député de aaproTÎnce
aux étala généraux de la Hollande. L'Aci-
demie des inscriptions et belles-tetlres de Paria
l'admit au tiombre de se* correspondants eo 1715.
Il mourut k Derenter, le Slaotembre 17 le, arec
le litre de bourgœatre da celle ville. On a de
Cnper nn ouvrage intitulé Barpocrala, live
expUcalio tmagiauulx qu^ in fgvratn Bar-
poeralis formata repretmtal leletn .ejusden
monunimbiânflfWi.-AiBBlerdani, ie7s, in-B*.
et Utrecht. 1887, iD.4°. Il a «lé inséré dans te
premier volume dea supplément* de Polesj ans
Antlqvitéi romainet. Ou y trouve une eipli-
calion d'un paasage d'Custatlie, ad lUad. £,
sur dea aortes de flûtes des aacteni, p. 141 et
suiv., édition d'Amsterdam. Ces! un bon liavail
d'érudition sur ce point d'antiquité. Le livre de
Barlholin sur tes noies des ancieni serait plus
utile s'il eût éié traité de la même rniniète. .
CUPIS (FRANçoi*) DE CAUARGO. Ut:n.
de la célèbre danseuse Camorga, naquit k
Bruxelles, le tO mars 1719, suivant le re^slre
de baptême de la paroisse de Sainte-Gudute de
cette ville. Ces! donc k tort qu'on a donné k
celle danseose le nom de Cuppi, dans la Bio-
graphie unlvenelU. Partout on trouve le nom
de celle ÛiDllle écrit Cupfj dam les registre* des
paroiaaea de Bruxelles. Il u'cst pas plus exact
de dire, comme dans cet estimible recueil,
qu'elle prit en ntootant sur la scène le nom de
sa granil'mère (Camai^) ; car dans tau* les acus
dtés précédemment, 1* père de l'arlis^te dont il
s'agit dans cet artlde, et qui était proTeaseur de
musique et de danse, a pris le nom de Cupît
de Camargo; il eu avait le droit, son père ayant
épousé une Espagnole de ta noble hmille de Ca-
Fraufois Cupls eut pour maître de violon son
père, qui lai Bt faire de rapides progrès. Il n'a-
vait que dix-neuf ans lonqu'il se Bt entendre à
Paria pour la première (ois; néanmoins son
talent y produisit beaucoup d'effeL Le Mercure
de ce lemps (juin, 1733, p. 1116) lui accorde
de granda éloges. Le P. Cadlaui dit, dam
llilsloire de la musique, qu'il jolffiialt le ten-
dre «I le doux de Lerlafr au brillant de Gwi-
gnon. En' I7tl il entra k l'orchesln de rOpéra
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CUPIS — CURSCHHAAN
conuDe pnnriet Tfolon ; il oceapiit eowra celle
filice en i7ai. miu il cou de Tlne peu de
imaja aprii, car too nom diipartlt des Aita
da I* muilqne du roi et de l'AcadAnue royale de
«luctqae en 1764. Cupii a pnblU ï Ptrii deai
(hrai de ■ORâtea i Tloloa Mal, et an livre de
■qnatnon pooc deoi vfokHW, alto ri beiM. Il a
«Il deux flb qui nnent tltacbét t l'Optn, et
4)u'on dteignalt «ui let Doaia de Cvpii l'afiti
et de CupU U eodet. L'alné avait pnu de talent;
«n 1799 il j)nltla le Tloloiicella pour U contre-
tMte. n DMHinit eu 1771. Le ndet «tt l'oblet
'de l'article aniTanL
CtIPIS yuM-BwTun), né k Pui* «n 1741,
reçut le* premièree leçnni de madqae de tOB
pire, et devint i l'ige de oue ans itère de Ber-
toao poar le Tioloneelle. Eo peu de tempe il fit
■de griwli progrte lar cet InMnmenl, et U avait à
peine atteint la Tingtième anoée, quil £tait con-
«idéré comnte un de« pins habile* violoncelllalN
de France. Il entra fort Jeune à l'Opéra, et fnl
filtcédant ce qu'on appelait alon le jieflt cAtmtr,
c'e«t-t-dire dans la partie de l'orcbeitre qui
servit pour l'aecompetnement det eln. Le di-
«Ir de foyager loi fit quitter cette pince en 1771 ;
il pareanrat nue partie de l'Allefliaiiiie, l'arrêta
^elqae tenipa k Hamboui^, roTlnl à Paria,
-p'qli H rndit en Italie, oh il éponaa la ciBta-
4rice Julie Gaspedal, qal *'ett appelée depnte
-Ion GtuperM lie CupU. il le trouTtit afcc
-elle k Milan en 17M. On Ignore ce quil ot de-
Yonudepnù ce tempe. On a de lui : 1* Premier
■concerto pour le TiolouMlie, avec tceompagne-
ment d'orcbeatre; Péril, Baillenx.—l'DeuiMme
concerto; ibid. — 3° Air de ÏAvmtgle de Pel-
m-gre ei Menuet de FUdier, Tariét peur le tlo-
loncelle, arec accompagnement de deux Tlolona,
.alto, baue, deux tianlboii et deux eon. — V
PetiU air* varU* povr deux vloIoMeeUM,
no* 1 k 3 ; Paria, Pleyel (mne poeUuune). —
&' Mitkode noutwU» «t raUownée pavr^^p-
jtrendre à jouer du eteJoHMU*, oiï l'on traite
■de 'ton accord, de la «Noniére da tenir cet
instrument avec attane», de celle de tenir
i'arcKet, de la potltlo* de la nain tmr la
touche, du tact, de Fëlendue du mamehe, de
la manière de dolçter dam tous let tout
vtajmtrt et vUHewn, de, ; Péris, Boyer (i. d.},
fa-*-.
CDPBB (Jx*ii m), mntlelen l^ntala, qui
«ivaiti Hddelberg au commencemenl du dii-
aeptibne Mde, a bit imprimer de la eompoel-
tioB : Livre premier contenant trente madri-
çaUt à d»? voix, nouvellement mitet en
lumière par Jean Câpre , mualefm et maître
d'aile au PtUaiinat, à Heidelberg; Frane-
fort-iBr^^e-Ufio, d
Blein, I6i0, lit-4°.
CUBGI ( Jawpa ), ué à Maplee, * Ut let «ts-
de* en collège royal de nuuiqiie de celte rille, et
e'eat llTré pulicnUkffnent k l'art du cbut et de
la GOmpoiitioa. Ea i83Sil aécritlacaBtate Jtuf'-
^lero , qui a été exécutée au lliéltie Sainl-
CNiarieB. L'année salvante U a écrit h Turin
l'opéra il ProêCTittOiCtOa U Conte d'Etmar,
qui a Mé repréaenté aoul k Hilan en lS3fl. Elen-
tdt apita, e«l iriiate l'eet rends k Tienne, et
l'y eat flié m qualité de profeaaear de cbant et
de oompoaileur da mutlqne vocale pour ia
elitmbre. On cowutl de lai nn grand nombre de
romancei, de canioni et de nocturne* Imprimée
k Vienne cliei Heehriti. H. Curd a pnblié auial
de» M^lïge* pour contralto ou baiat.
CDBEDS ou CUHJEUS (Joacbw), dodcu
en médecine k Gkgaa, né à Frayiladt, es Silé-
•ie, le 31 octobre 1&31, étudia la pliilowiplùe et
le thédogie k Wittoidwrg «ou* Hélancliloa, et
la médedne pendant deux ana, k Bologne et à
Pwloue. Il est mort k Glogao, le 11 jauTier IS73.
Au nombre de lei ouvragée, on trouve : U-
b^ui p%^iai4, continent doetrlnam de «o-
(ura et differenltit eolorum, jonorum, etc.;
Wittembe^ 1»71, ia-«>. Le* chapUree 3S, 39,
40, tl,41et 43da prendor livre Iniloil du aoij
de la Toix et de l'argane de l'ouïe.
CUBSCHHAJSN (Cn*u.M-FRiDÉaiG),
compositeur de chanuMia allemande*, dont le*
production* jouinent maintenant de la vofoe
dans sa pairie, eet né k Beriin, le 31 juin ta».
Fili d'an négociant, Il élaH destiné k U protee-
•ion d'avocal, et ne ae livra d'abord k Félnde de
la mu«ique que pour oompléter Mtn éducation.
Sa Cunille lui fit suivre de* oonn de droH;
mais, aprka pinaieuri années employées à celta
élnde, «on godl paastooné pour la mniiqu
ronporta, et 11 se décida pour la culture de eet
art. Il le rendit alors k Cassel, et reçut de* ie-
çoHdeSpobretdeHMiptiDanB, pour rbaniMMfe
et la eampositian. L'étude de cette science l'oo-
cope pendant qoatn us ; pendant ce tempt il
écrivit quelqnesoaTngee,enire autre* on petit
opéra qui a pour titre Abdul et EreuniA,
ou let i)nurJforff. Celle production a qnetqnee
rooTceani de mualque religieuse furoal Uea K*
cneilU*. De retuor k Bertln, CurK^unann y resta
peu de temp*, et bientdt il se rendit de noa-
TMuk Cassel, où U réUdebabitnallMnent.ipiDl-
qoll ail hit quelques voyages en Allem^ne,
en France et en Italie. Il e«t anionrd'hni consi-
déré comme nn des roelllear* compo^lenn de
diansons, quoique les forme* de se* prodoc*
tiona en ce genra soient Irop trsvnillée* et
>y Google
406
CURSCHMAim — CUVILLON
HMDqDOnl de Btlnrcl. M. Relbubt ■ dit arec
nîMni.diMj'irtide qu'il ■ ia«ér4 torcet arlfata
•n LciiqM uniferKl d« la aMiiqna, qu'il j a
plu da miDièra que do sljie dnu Ma oDTfagM.
Lm eoflipMtliow de QmchininB qai ont éU
-paUldw MWt : 1° Six cbaniDu allemudas avac
•cconpagnMMiil i)e piano, op. l ; Bertin, «bu
CoUDU- et KraoH. — 3' Idain, op. Ij Ibid. —
>3°CiBq«hanMnB, op. 3; ibid. —4* Six chanta,
■TM •ceompagncfoeal, «p. 4, ibid. — i" Idon,
op. G; Butin, Traalwein. — B° Momeo, ictee
et (>r, op. 6; Ibid, — 7* Dent cumu k tmb
roii, op. 7, ibkl. ir** Cunebmann a en qiid-
que rtpatalion i Berlin comma caotalilca. EUb
ml morls diM cette *ilia, ia 14 aoOl lUI.
CUTELL (Ricbard), matideo anglaii qnt
*iTait Ten i* On da qolnilènw liède. Pinni les
maBnurila de ia BibJiotbtqita Bodlélenne, t
Oiford, on trooTe un rragmeal d'an traltd du
coatrepoiat qnl a poar titre ; Compojtfio JU-
ccmU CvteU oj London. Cet ouvrage eit écrit
en tnauTiii anglais, et eammeDce ainsi : ItUlo
«Ut Ihet there are IX aeeordg» i» élteattt,
that U to taf, I, 3, 5, a, B, 10, 12, 13, ISo^
■wMIkt TX, i are per/ite œeordgt, md 4ta-
perfite.tlUs. (Il eil t larolr qu'il j a neuf afr
corde dan* le oontrepofnl, ^eat-Uire l^aniieoD,
Il tierce, la qiihile, la lUte, l'odaTe, la dlilèoM,
Ib daa^dème, la Ireiiième et la qalniiènie, dea-
qnela dnq «ont de* accordi parlUEi, et quatre
des accorda imparfaits, etc.)
CUTLEB (Gnnxtinib-HtifBi), bachelier en
mu^fqne, né k Londres en 1791, apprit t joaer
da piiDO aoiii la direction de littleet de GrirGn,
et raccompagnemenl aiec le docteur Amold. A
i'Ige de onie nna II entra comme choriata k la
cathédrale de Saint-Paul; Il fût ennnite orga-
nlile de St.-Belen'M BIAopigate. En Igll 11
prit «M degréa de bachelier eu mniiiqiie à 117-
DiTersIM d'Oiford. Sii ans aprèi il établit nue
4oole de piano d'aprte la mélliode de Logfer,
Mab, M trooTanl point de bénéfice à cette eo-
trepriie, il la quitta en 1811. En 1813 II a
renoncé k h place d'oigaaiite de Sain le- Hélène,
e k la (
de Québec. Il a composé pour celte cliapelle
OR Te Devra, on Jnbllale et une Antienne k
quatre parties pour le jaar de Noél. 11 a pablié
imà beanconp de ninsique poor le piano, dea
chsMniiH, <te8 marelles, des rondos. ele<
ClITHERA (Pirrao), compocileur dramati-
qDe,né en Sicile vers lSIB,s fait tea éludes
musicales au CounTraloIre de Paleme. En I8SB
il fil rerrésenter dam celte iHIe non premier
opéra, Inlltolé <ISi>Hfar/o di BnterUich , qn\
«"obUnl qu'un succès éplirmère. Deiii ans «près il
donna la Sea SjrJvta, opéra siriMii. Aptfa la
repréaentalion de celoutrage, le nom deU. en-
trera disparaît de la liste des ccunpoiilenn <fâ
depoia lor* ont trataillé pour la «ctee Italienne.
CUVELIERS (jKàD LE), poète el mnsi-
ciea, né k Jinaa ven 1130, a compost des
dont II reste lix qui «oui aoléw. Les
de la bibllotbèqoe impériale m cod-
tfeonoit den ; on en tirouie quatre autre* dam
ui manuscrit de la bibGothkque du Vatieta.
CUVILLIER(....), Dé ailSOl,* Keachk-
tean (Vosges), s'ed Utré dè« son enfaiice k l'é-
ladedela Tacture des orgaa, daosleaaletiersde
Vautrin, ladeur k Nancj, dont il ept le raccei-
lenr. Les oignea neuTea qu'il a construite* k
NancT sont celle* de la paroisse de Bon-Seconra,
de Salot-Plerre, de Saint -Nicolas, de Saint-Tin-
cent et Saint-Fiacre, l'orgue d'accompagnemait
de la calliédrale, et celui du couTCnt de Sslnl-
Charlee; mais aoa plua grand ouvrage est le
grand oi^ ne de Saint-Klcida* de Port (Henrtbe),
compoaé de qoaraole-qvalre jeux, quatre da-
vieri fa la main et dariar de pédales.
CUVILLON (Jun-BurnsTE-Paiiivoi^n:!.
lioloBMle, est né k Dunkerqoe (Nord) le J3 mai
■ao». Admk comme ^lire «u Conervalotre de
Part», le 30 jeavier 1814, il y sdvH le coor* de
vMon dnabtneck, et Bt dea études de eootn-
poinl et de fugue soui la direction de Deicba.
Le secmid prit dit ton InitmnMnl lui lut dé-
cerné ao concoun de 1816, et dam l'amié« soi-
T(Ble il ohlint le premier prii en partage avec
Becttuié. (Vog. ce nom.) lasu d'une famille
noble et ancienne dont la filiation e«t d^k coa*-
talée k la Ga da quator^ème siècle et qui po*-
•éds lea seigneuries dn Flnn»t,de Ronecq. de
Hollebeck, du Croquet, du Moulinet, de U
Folie, dn RilOart, de Pérégrin, des Créquillons,
de Weedrick et de la Hémaïde, en Flandre, toi-
vant la généalogie dressée par Abrahara-Charles'
Augustin d'Hoiier, en 174B. M-deCuvillon avait
TCfii oDe éducation ■oigoée. Il suivit les coor*
de droit de l'université de Paria, et fut lioencié
eu celle «dence, le 19 aoAt 1U8, après avoir
soutenu une tlièse en latia et en trançaia «or le
droit romain et le code Napoléon ; fbèse li^m-
mté dans ta même année k Paris, cbei M™ Hn-
»(d, in'4« de vingt et nne pages. Resté fidèle
cependant k la musique, pour laquelle 11 ae
«entait un pendiant inésislible, H. de Chvtlloii
remplit le* < bncllons de professeur adjcûnt dn
cours de violon d'Habeneclt depuis 1843 jus-
qu'en 184B. Membre de la Société des concerti
dn Conservatoire, il occupe dans l'e>cdlent or^
clieslre de cette Société la place de premier
violon au premier pu^lre avec U. Tilmanl»
>y Google
CUVILLON — CZERNOHOflSRT
407
ainsi tpCk la clHpeUe impériale. Il i compoië
plusieurs eoncerlos de liolon, de< Tanlaisie*, du
morceani de ulon, et nu dno pour TJolon et
TidoDcelte, en mntboratioQ trec Fnndiainme.
Au nombre de ses ouTntges, on ■ ([rave ï Parii,
eliez BranduB, une Fanlaitle briltanle lur det
motifs (TAvIier pour violon avec accompagoe-
mmt de piano ou d'orchntre, op. II. M. de Cu-
vllloD eft un dea Tiolonialeg les plua dialînguj»
de l'école française actuelle.
■ C11ZZONI (M™). Voy. Saudwi (M").
CVBULOWSKY [Lccab}. directeur du
etiteur de rëgllie déeanale à Praga^ occi]|>a)t
celte place en IfltT. Ce musicien t'eat Fait con-
naître dans sa pairie par une grande quantité de
musique d 'église, telle que gradv.els, offertoires,
ele. Ces onTragea etistanl en mannscrit dans les
^Ihes de ta Bohême.
CYPRIANUS(EnRE!T-SoLo>oi}, cmiseiller
coosistarial ï Gniha, né i Ostein, dans la Fran-
conie, en 1673, mourut en 174S. On a de lui une
disiertalioa cnrieuse, Intitulée de Propagalione
hxresivm per eanliUnai; Londres, I7î0,
Tingt-quatre pages fn-4°.
CZAPECK(E.-L.), professeur de piano et
compw^teur k Vienne, est né en BohSme vers la
fln du dix-liuitième aiicle. On a de lut environ
soixante œuTres pour le piano, qui consistent en
duos pour piano et liolon, ou lioloneelle, ou
nale, œuTres g, 14, 34 et 15, Tienne, Mechetli
et Pennaiier; sonates, rondeani, fantaisies, po-
lonaisea, etc., toux imprimés k Vienne, ctiez Me-
chetli; marches à quatre mains, œurres 2B et
3S, iUd. ; danses, lalsea, etc.
CZARTH (GEOBCta), né il Deutschenbrod
<n Bohbne, en 1708, eul pour premier maître Tin-
mer. Rosetti lui donna enaulle des leçons drTiolon,
et Blvelll Ini enseigna k jouer de la dote. S'é-
tant lié d'amitié arec François Benda, il partit
■Tec lui pour Varsovie, où il enira au service
du staroste SachareDski. Eo 1733,11 Tut admis
dans la chapelle du roi de Pologne ;maisll n'y resta
qu'un an. En 1734 il euIra dans l'orchestre du
prjncerojalde Prusse, qn'ilsniTltk Berlin en 1 740,
à son avènement au trOne. En I7SD il quitta alors
cette ville pour se rendre k Manhelm, en qua-
lité de vidonisle de la chapelle de l'électeur pa-
latin. Ut conserva cet emploi jus<iu'k sa mort, ar-
rivée en 1774. Outre une grande quantité de con-
certos, de trios, de soloa et de symphonies qnl
■ont restés en manoserit, il a Ibit graver six
aolos pour la flCIte et autant pour le violon , sur
lesquels son nom a été écrit Zarik.
CZECK (EiPEEin-FHJkKCois-XaviEii), bon
orijaniste et pianiste, né k Rorciei en Bobéme ,
lé t décembre I75S. Il } apprit le chant et les
éléments du piano. En 1771 il se rendit à Prague
et entra comme conirallo k l'églisedM Bama-
bites. Le direclenr du cbœor et maître de
concert Jean Kûltnohar^kj le jeune , -homme de
beaucoup de mérite, le dirigea dans ses étudea
musicajea et liltéralres; et, lorsque Cieck eut
acquis quelque habileté, il lui conlla souvent ta
direction de la musique de l'élise. Le U sep-
tembre 1780, il entra au couvent des Pr^montréa
à Slrahovs, et ; Ait ordonné prêtre en 1737-
Après avoir vi^cn dans ce monaslère jusqu'en
IBOI, Il devint pasteur k Mullhauer, et passa te
resie de sa vie dans ce tien. Il j est mort le Ift
août 180B. On a de ce musicien on Te Deum
pour ctUEur et orchestre, un Credo, idem, une
messe sulenoe Ile, plusieare litanies, des duwea
allemandes pour l'orcheslre . et plusieurs sonates
pour le piano. Toute wlle musique est ai ma-
CZEBUAK (. . . .}, tris-bon violoncel-
liste 1 Varsovie, naquit en Bohême vers 1710.
Kn I7S0 il vivait encore dans la capitale dé la
Pologne, et a'j Taisait entendre, malgré son
grand Age- Son jeu était encore agréable, partl-
colièreiDeut dana l'Adagio, lia écrit ^nn grand
nombre de eoncerlos pour son instrument : ton*
sont reolés en manuscrit.
CZERHAK (Antoue), habile orpnista,
nai|uit en Bohême v«rs 1760. Il lut élève de Se-
ger et appril de lui les règles de la coisposition
et l'aride joaer de l'orgue. Après avoir étudié
tes langues grecque, latine el la philosophie k
Pngoe, il fut pendant plusieurs années organiste
k Péglise de Saint-Henri en cctie ville, et se fit
remarquer par sa belle manière d'accompagner le
plain-chant. Il fut ensuite organiste de Salnte-
Uarle, puis de l'église des religieux de Salnle-
Crolx. Il mourut k Prague au moisd'aodt 1803.
On connaît de lui des concertos d'orgue qu'il exé-
cutait avec un rare talent.
CZEHNOUORSIvY (Bonoauz), moine
de l'ordre de S. François, naquit kNimbourg en
Bohème, dans la seconde moitié da dix-septième
siècle. Grand musicien, compositeur pour l'église,
el de plus organiste excellent, fl lut pendant
plusieurs années directeur du clioiur dans l'é-
glise Sainte-Anne, k Padoue, et pendant son sé-
jour dans celte ville il eut au nombre de ses
élèves le célèbre violonisle et composileur Tar-
tinl. De retour dans sa pitrie, il occupa d'abord
la position de maître de chapelle k la Teinkir-
ehen, dans la vieille ville, k Prague, puis k l'é-
glise Saint-Jacques, dans la même lille. Il mourut
en 1740, dans un second voyage qù1l Taisait en
Italie- Parmi ses élèves, on remarqua Joseph
Seger on Segr, Cieelans, Sluckel, Francis
>yGoog[e
408
CZERNOHORSKY ~ CZKRNY
Tuma, Jean Zach et Cbriatophe-WilUbild Gloek .
(Vof. ce* Doau.) Czernohorikj avait lalsat
«D laaBDacril uneqnantllë cowidérable de ma-
«ique d'^Kie; Dwlheurememnit l'incendie qui
d^lrubil le coûtent d«* ntrea mineure de
Prague, en I7&t, en • cooiumé la plna grande
partie. En ISOB l'eicdlent orgaBiale KOclian
poaaédiit le motet Lattdetur Jexut'ChhtIut ,
à quatre toïx et ordteaire, compoaé par Cier-
' nobonkj.
CZERNY ( Gu(cct« ), eicelTenl orgutiale et
eompoailear, naquit en Bohteie en t7St. A l'Ige
de dii-neuru)4il entra cheilei frèreadelaCba-
lité ; déji MU habiteté dani l'art de jouer de l'or-
gue Aait remarquable ; lea nallrea dam cet art
avaleiilAU Seuhse et Tvma. Ayant tài aommt
directeur de sou ordre , it eu remplit afec glaire
In fonetiana Jusqa'l >a mort, qui arti va le le no-
Tembni 17TS. Il a laiiat en manuscrit nu grand
nombre de compoeitioaa poar l'Égiite.
CZGRNY (Douduque), compoiitenr 'di«-
tiogué, uaquit t Nlmbonrg en Bohême le 34 oc-
tobre 1736. Dana aa jeuneaae, n cbanta d'abord
la partie de contralto k réglée de Satnte-Egide,
k Prague; plui tard il Ht an étndei k ronl-
Teriilé de cette ville, et entra dana l'ordre dea
Trères mineurs. En 1760 il lot nomnë dlreetenr
du cbceur de l'^lae Saint-Jacquea. Tout aem-
blait Uii présager nue tieareuae carrière; maUlt
it qu'il eût attdnt aa trentième
e, le 3 m
s i7ee. f
core estlm^M en Allemagne, et aoat titKvUta
avec soiu daut'lea égHaas de la Bobème.
CZERNY < JostPB ), pianiate, cotnpoilteor et
éditeur de musique , ni le 17 juin 17S5 k Hor-
aili, en Babïme, eit mort t Vienne le 7 janvier
184!. Ona cm qu'il «lait frire de Charlei CxemT,
mai» cette o^uiou était une erreni, car cet itax
arliilea n'avaient mime aucun lien de parenté.
Le talent de Joseph sur le piano était moina que
médiocre; aea compoaitioni ne aent paa d'un
ordre beaucoup plua élevé. On aasure qull m
•ongeatt point k écrire pour le piaooavant que
Cliarlea eût douié de ia célébrité au nom de
Cïemjr,- ilcompril, dit-on, a Ion qu'il pouvait
j avdr nue bonae ipéCDlalion kpubtier dea choaea
MgtrM KKK ce nom qai était anui le aien , et
que e'eat cette idée qnl a étél'origtae d'environ
aoliaute (MTre» de variations, de rantaisie», de
rondoa, etc., qull a publiées. Quelques peraonnes
ont mis même en doute qu'il eût jamais rien
composé, disant qu'il {alsalt faire ses ouvrages
par de jeunea artistes qu'il payait pour oblenir
la permiasion de mettre aon nom sur leur* pro-
duelians. Quoi qu'il en soll, ertte spéculation ne
réusait pas longlemp»; lea plicea de piano qui
porteut le nom de Jos^b Cterar «ont d^
tombées dans l'oubli. Le meiltenr élève (onod
par ses soin* est H"* Blabetka. Dans lesdemicn
temps de sa vie, Ciero; avait adopté ta proM-
aion de libraire- éditeur.
CZERNY (CoAaiLng), pianiste eteotnposl-
lenr, ertnétVienne, le 31 révrier 1791. Son
pire Wenceielu CiemT, né 11 Nlmboorg en
Bohême, au moia de aeptembre I7&0, et prote-
seur de i^ano, habitait dans la capitale de TA*-
tridM depala 17gs. Wancetelu, trop pnovre
pour blie donner k son Gis les leçHH d'un ar-
liste en renom , fat le seul maître de Cliailee et
l'eierçasur lea^envrea de Jean-SébaiHen BKb,
de Moiart, de démenti et de Beetboven. Let
compositions de ce dernier étaicntrobjrt des pré-
dilections do jeane artiste, deraj apprit l^ft
d'écrire dans les traités didacUqoea de Kfanbei^
ger, d'Albrechtabergec et de q»elqnes antres
théoriciens. DesUad dis aon enfance \ l'enseipie-
ment du piano, H commença à donner des leçons
en 18D&, k t'ige de qnaloru ans ; depuis Ion il
n'a cessé de suivre cette carrière , et la vogue
dont 11 a joid t Ti«nl)e comme proresseor était
telle,qa1l ét«it obligé d'emploTCr cha<rae >oor
plus de douia heures anx leçoua qu'il donnnlL
Cette incessante occupation a [iMt-itre nni an
développement de sco talent, quoique Cnm}
yteu dans sajeunesaa une exécution chalcnreBM
et briUante. S'il eOt pu se Uvrer k des élndee snl-
vies , il T a lieu de croire qu'il aur^t été compté
parmi Im virtuoses les plus remarquables, n T ■
lieu de s'étonner qu'au millen de tant de tra-
vaux Cien; ait trouvé te temps nécessaire ponr
écrire le nombre immense d'oovrage* conana
■OUI son nom. Ses meilleurs élèves sont H>» de -
BeilevUie (aujourd'hui TAP^ Ourj), lint al
Dœliler. Ciemj était fort jeune quand il fit aea
premiers eseaJs dans tous les genrei de oocopo-
sition : sans autre guida que lui-mime, Il jetaK
sur lepapler toutes Irà idées dont ilétaH attiégC :
beurensemeat doué d'an goût naturd et de twM-
coup de rscjlité, fi Mippléa par ces donrprécîeua
aux levons et k l'eipérienee qui lui manquaienL
Cette expérience lui vint ensnite par rexernce
constant qu'U donna k ses Ihculléa produetrieee.
Ses ouvrages n'ont pas, sana doute, les qualités
qui (ont vivre dans l'histoire les productions de
r«r1 et qui les rendent clasdqwa ) maia Qs «Mil
agié^lee, brillants, et (ont valoir le taleal
des exécutant! sana lenr oTTrir de grandes dir-
Bcallés k vaincre. On Ini est redevable d'aiUenrs
d'une multitude d'éludée et d'ouvrages éléoMB-
tairea d'une utilité Inontestable penr rexerdce
du mécanisme du piano. Il ne publia paa aea pre-
mières compositions, et, quoiqu'il eût ce
>y(soogle
CZERinr — CZETKA
40»
k étrin duit M première jeuneue, ce m rat,
dit U. da Sejriied. qu'en laio.il'AgedeTiotit-
tioU UM, qu'il Bt pireltre u* daoi premien od-
Tragw, u?olr : l« farittlou coocerUntea en rtf
pour [HBoo el «iolon, et la rondo briliant, en fa,
poar piMo i quatre nutni. Depuli Ion jniqn'en
I8M, il apaUii le Bombre, prMqnehbDlenx,
de huit cenl cioqnante production» granda on
petitei poor ie ph»o, et daai ce nombre ne wMt
pas «Hoprii tes amngameali d'une InmenM
quantité de tjmpliaafe*, d'onlorioi, d'opérai,
d'onTertme», etc., ni u tfaductioa illenunde
ifu loinmineui ouTrage de Relclia snr iliv-
tnoniB, ni m grande métbode de piano, ni w»
trsitd de oompodlion, ni Tiagt-qnatre nette*
aveo orobeKtre, qoBtre Sepuêni, troii cetUi
gradodi, moteti, uucertos, «jmptioaiet, qna-
taora et quinletfii, chaait arec et uat orcliet-
Ire, qui tout encore en niaDuBeril, et doBt
le nombre t'élère 4 plot de quatre cent» ou-
vragée. Une leUe bciliU tient du prodige. Indi-
pandamBMnt det oarragea qui TienHot d'être
indiqBte.oaa de Charles CKni7ua écrit Intitulé
t/mrlMiferffaiiMnJHiult ecicMehfe. Dor^et-
t»lU In dMin FsrMJcAniJi d. badt»tetuiarm
TonlUUuiler aUar Zeilan, fie (Etqaitae de
toote l'hMIoira de la mndqne , reptéMoUe dan*
un catalogue det mmicleii* diaUngnéi de tous
leeterop», etc.);Haj(Me,&elMtl,iii-i°.
Chails* Oeraj n'a pu écrire «m ti grand Dom-
tMe d'oarragea et *e livrer k on eoidpienKnt
si aetir qn'en t'étolgnant des plalain du monde
A TÎTant re(M. Ce n'ett pat cependant qu'il j
edt ritn an loi de cette Iprelé aautage qni porte
cartalH artitfet k fine iolilajre* : U était bonune
' BimaUe et de boue oompa^e ; nais leanHuH-
tien* «rfil t'était IwpoaéM pe«r sa* traraui l'a-
vataat oMiié k se renteiaer ea lui-mém». Il
«aH petU de (aille, d'an» cmttitii&on &«le et
A'm eiUrieur Icto-slnple. On k dluit nn peu
enclin k l'avirket début oïdlMlre des bonune»
qoiootanqolaiwecartdaelbrtBMpar de long»
trarant et par beaneoup d'économie. Ciemy
eel mort à Vienne le Ih juillet t8S7, dani aa
aoiunivHdxièoi" année.
CZERWENRA (JeecM). ewellent bint-
bcMe, naqnlt le 4 teptembre I7t» k Betuuleck,
en Bobène. Son ptawicr maître pour ton in*-
inunwt b( SUatnj, da Pngoe. En 1789 U lut
emploi^ cbei le ivince éttqM de Breslaai
comte Sdialbolsclie, k Jolianniâberg, en ^'léiie;
U retia dan* cette résidence jusqu'en 1790. A
celte époque, il fut appelé k EiMniladt en Hon-
grie, pour entrer dan* la ctiapelie du prince Et-
larhaxT.où son<»icle, Françoit Ciertnfnko,
on Csancendui, élail bataoaisia de talent, loua
la direction de Hajdn. De U Joeepb Cientenka
se rendit k Vienne, en 1794, et j eontinoa aea
étodae, tons la direction de Triebenae l'aisé.
Pen de tempi aprt», il fat engagé pour jouer
lei tolo* dan* la chapelle impériale et au tbéktre
de la cour. Plu* tard ii ajouta k ces places celle
de profeSKOr au ConierTalairede Vienne. Aprèe
avoir eidl^ Padmlration det connaiaseora pen-
dant plut de treete-cinq an», Cierwenka »'e»t
retiré, en 1830, pour jouir du repo» et de l'indé-
pendance pendant ses demièrN année*. L ett
mort k Vkâm^ la tt Juin lS3â, dent la wHiante-
seiiltnw de eon Ige. On n'a pas IrouTéjnaqu'lci
d'artiste, dont le talent Imae oublier celui de
CZ&nWËNIU. (Tvfamoaa), appelé le,
Jmime, naquit k Benadeek , en 1781. Comme ion.
Trèra , il étudia le baulbw* ton* la direction de
Stiesnj. Apre» «voir M attaché à' la cbapeila
du roi de Prusse pendant plcuienrt années , il se
rendit k Salnt-Pélenbou^ , el fut employé dans
la MosiqDe de l'empereur de Russie. U est mort
dana cette ville en 1837. On a de lui quelques
•olos ponr le hautbois.
CZE¥KA(VÀLEimic), ni k Prague eni7B9,
fut entant de chceor k l'égliie Saint-Jacques, et
apprit k jouer de plusieurs initniments k vent.
Il acquit particulièrement un talent disUnsné mit
le bastoD, el fut admi» dans la chapelle du
comte Pacbta , pour jouer Isa aolos sur cet ios-
truawnt. £n 1801, ii le rendit k Vienne et entra
den* l'mcbestre d'au tliéUre de cette ville:.
Pendant prés de vingt ans ii ; remplit honora-
blemeot ses fonctioai comme umcertiste ; en-
suite il accepla ta place de cbeC de musique
d'un r^im^l autriclilen qui était en garnison k
Napleé; plus tard il tut rappelé mi Allemagne
parce que lei oomuieiances dans les langnes
slaves le rendaient propre k diriger le ewps de
musique qu'on recrutait dans la Gailicie. Il oc-
cupait encore ce poste en 18IS, qmiqn'il ne (Dl
pioi ywat. Ciejka a écrit sept concertos pour le
basson, et des marches miiilaires qui sont encore
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DABADIE (. . .), Mtcor àt l'Opéra de Pâ-
lit. Mi dus le midi de li Pmce ren 17»,
tOln m CoDunatoire de muiqna «d ISIS, tut
reça p«a de tempe après élère p«aii<MUi*lre de
l'Opéra et débuta dus le rAle de Citma, de
la YatcU, le 13 dicMibre 1S19. AdmisoenuM
doutile de Laift, il en Tul Bomnii le renplaçaM
au md* dejuTier 1131, et deriatebef de l'eoi'
ploi de baryton i l'époqae de la reInHe da Titm
chanlenr. Hia à la pemion en lS3t, il s'est raiidn
CD Italie, et T a cliuié pendant plasieon u-
nées wr dWen tbMtres. C'est pour Dtbadie qoe
Rotsinl a écrit le rtle de GulUaame TtU. Ce
chanteur est mort i Pari* en 1356.
DA8AD1E [H"* LantSE-Zinji«),ëpi>nMdu
précédeil, aotreieif M"* Lnoox, est née à
' Paris, le 10 mars WA. Ajut élë admlM au
Oonser*>toire de musique Je eelte ville le 9
juillet ISU, elle entra d'aboH dans une olaue
de sollége, oâ die RI de rapido progrta, pal»
dlDd)a le «liant Mma la direction de Planlâde.
Le 31 Janvier tBlI, eHe débuta areesuecèak
rOpdra, dam le fiio A' ÀtUlgme , A'Œdipt à
Colone. Le 13 mars de celle année, die reftit
un engagement i m ihéltre «omme doubU; peu
de tempe aprtt die Ht choisie pour remplacer
M"Brandiael H»* Grataarienlear absence, et,
après la retraite de la tiremière de ces actrices,
elle eut le rang de- premier »u)et. En 1813 die
a épousé Dabadle, adeur de l'Opéra. Let bril-
twta débuts de H** Dabadie «enblaieBl loi
promettre on bd aTcnir; rependut ta Tuix a
aahf une allératloa .tMaible après nn pdK nom-
bre d'années. Cl, en IB3ï,eile fut «Uigée de
prendre la retraite. Deux causes persittenl arotr
agi sar cette dtérallon prémalarée de l'organe
Toeal de H"* Dabadle : ia première la Iroare
dans le déplorable système de chant crié qui
était en usage à l'Opéra de Paria et an Conser-
vatoire, dans certaioes classes, i l'époqne oli la
cantatrice hitaltses éladea demcuique; la se-
conde, dans l'hnprodence qu'on a eue de la
hlre dAuter avut qu'elle cât atteint ta dis-
teptfème unée , et contéquemment aTsnt que
ta voii eflt acquis tout ton dévetoppenient,
DAGHSKR (JACQEta), professeur an cdl^
d'Augsbonrg, tppdé à cet emploi en 1535, est
■ulGiir d'anciennes mélodiei de psaumes et de
cantiques puMiéa sous ce titre : Der gaas
PKtUer vir KlnKettUbUTig in Getanjvegu
tampt der ftùMerfen M»t»dfeni Ai^lMnrg,
IS3S, ta-a*. ( VojT. la deseriptioo de ce rarksime
paauliar, arec le chant noté, daM la Une de
HIedarer Intitnlé : Smfahrl de* teuttek. G«-
MMçt, p. 396.)
DACHSTEIN (WSLKUâ), tMapotitMr
de méladics choralea, panicuUènnient de ediat
qai ooflMMMcat par cet uiott : A* Watêtr-
flOtse» Aiftjdint,- Aek Goll, tde Uaifi Atu
tiefer Noth ; teh glaub', daruM red'idt, etc.,
Téeildut lapremièramoilitduseiiièmtiièdt.
Od peut Toir, sur ce point d'hialoire da cImsI
ekoral de l> religion pcoletlante, u boa ar-
ticle par iC. KaMU.àe Jbu.dauU Gaaefte
génémU de mtuigue de LatpiMck ( ton, 1S3S,
n° 13). Uaclitlein lut d'abord pr«re callioliqHw
i Slrasbonrg, poit tdopla la rébraM de Latbcr
en ISÏ4, se maria, et Ait vicaire et oisnitle d«
l'église SaJnt-ThMuu de la méoM ville.
DAClEa (AHiu. LEFÈVRK), fiUednodi-
brelanHgniLcrèvre, uqullàStuBurcs l«il,
épousa Dacier « 1GI3, et mounit k Paris le 17
aoAi i;30, i l'ige de solsante-neut aat, aiwèa
les deua
point de l'objet de ce lirrt d'etamiaer id let
traraDi de edtatanme célèbre; je ne dtoai que
ton édition de Téreuce (Paris, ISU, 3 «ol.
ia-ll; Amsterdam, IGBl iZiUsu, 1705; BbHh-
dam, '1717, etc.), dam laqndle on traurB one
dis&e(laliun assci bonne tur <ei /liUa <Ut am-
eious. Elieaélé traduite en î'irmaad pw^Tri
dérie-Chrétieo Hackemaan, et iasMe fi Mar-
purg daw ses Etialt eritique» et hUtoiifttet
nr la mmiqtte, t. U, p. 114-331.
DACOSTA (IsAM-FuMio), dariadUsIa dit-
Hngné, etl né k Bordeaux le 17 JMner I77S.
9on père, qui eserçait la prottasioa du casa-
merce, était amateur de mnsiqaa et jeoall biea
dn TJolon. U initia le jeune Franco aux premiers
démentt de l'art qnll aioAU. Le premte ia>-
tniment que Joua Daeotta était le Bagaotct;
mai* bientôt U l'abandoona po«r la clariaelle,
sur laquelleil M de rapides pngrèt, presque tau
autre guide que lui-même. A l'âge de qnalone
ans, il entra dans la mutiqna d'un légiiMat co
garnison k Bordeaux : ton engagemeai «ait
de quatre aat. Ce tempe fnl mis k profit par lai
dans des étadet persévéranlet qui lui fiiaat ac-
quérir nne liabiMé précoce. Il était k peiiM |wi-
410
>y Google
DAC03TA — DALAYRAC
VMntkl^didIx-hiitui,kmqo'ilwHI|!iiteBdr«
HtbMIra da Bordetui, itm u» farfHut «uete.
U cODçat tlon l'eipair de m bire no Dont boDO-
nb)« dans l'art, et prit U réuduttoa de m na-
in à Porli. Ce projet refui «on eiéeuUon en
1797 . Ud de »e» uuU, piuiùle de lalent, l'ae-
compapidl daiu «m toti^b, dokl U durte ne
lut pBi taOiat de traie moii «fant qu'iU ntI-
vaeeent au but, piroe qa'il* «'arrilaieiit daae
les pliw pelitea localité pour j domter des eo*-
certi, afie de fournir ani d^peniM de le ronta.
Arriié epfla à Paria, DaoMta fat idn^ eomme
âèTe M CoBterratoIre, et j reçut d«i leçon» du
célèbre eUfliietliite XaTler LeiBTra. La premier
prii deaao iDiIroniMit lui fat dâeemé au con-
ecHm de I70ft. Cest alora qu'atteiat par la com-
eriplioa militaire, il entra eomme elarinettiale
daae la nnalque de la garde du Direeteire, 4*04 11
fut* plua lard dan» celle de la garde Impériale.
A la même époque il Malt aUaeb« à l'oroliealre
dn tkédtre MoUètv, d'oA 11 pana , en 1M7, k
«•loi du TbéUre-Ilalïai], a quidté de premiire
dartaetta. Aprii la retnile de Lefetre, il hii
Miceéda oamme prenitre darinalle k l'Opéra,
»PfM alen Académie royale de tntuifue. 11
■Tait éld attacbé t la Chapelle Impériale .pen-
dant phuleoTS annéee : Il cooterTa cette poalllon
dans la diapdle du roi, à l'époque de la choie
dercnaplre, al, de plus.ll obtint l'emploi de
■anaiabaf de nMnili|M des gardes da corp», par
la priiteeUoDda la dacbeaie d'Aneonltme. Aprte
nae longoe «anriAre booorablemenl ninplle, Da-
coala s'est retiré de ses emplois en 18*3, pour
aller finir se* jour* dans sa ville nataleet tIttv do
Mt écrite, il Ttt en paix, joalManl de resUme
de sesosadloTew, et «ensible encore t Tart
qu'il a collifé aiee Mceta. On a de lui quatre
coneertoa ponr la clKlnetle aree orchestre, on
cooecftlM dédié k Béer, quelques hntaliies et
Ihènias variés, ainri qoe plwielirs Temaeees
dans leaqMlles on remarque du Mntlment et du
goOt.
DAGINCUUHT (JAdUTBa-Aami} (1), né
fc Bouen en Iflet, fit tes éludes mmioalei dans
U mallrise de la cathédrale de oelle rille, pots
fat organiste da Tabbaje de S^l-OueD. En
I71S il se rendit k Paris, et j reçut d'abord ea
donnant des leçons de claTedn. Qnelques an-
nées aprta, il obtint la plan d'oi^niste de Saint-
Merrj. InKrleork Daqulu, k Calrikreet surtout
k Coaperin, Il n'était cependant pas sans lalent
dans l'exécution. Sa douceur loi avait Ait beau-
coup d'amis qui étaleraient son mérite; cetle
bienveillance qal lai était acquise Dt faire qucl-
querola des Injastlcea k ici concurrenlii dans les
épreuTcs d'orgue où il le présentait. (Test aioaî
qii^ l'emporta nn jour sur Calvière, bien lopé-
rienr h loi, quoique Coaperin fltiau nombre des
jugea. Ce Tut penl-être antil cetle bienveillance
qui lui fit oblenir, en 1717, une des places d'or-
ganlite* da roi. Vers 174& D^incourt renonfa
à toutes ses places, et se retira fe Rouen, ofa il
■noorot environ dôme ans après. En 1733 il
avait publié k Paria nu livra de pièces de clave-
dn, ouvrage faible d'invention, et qui prouve
peu d'habileté daes l'art d'écrire.
DAUNEAVX (Pierbe), mettre de musique
de l'église paroissiale de Saint^IagUrire k Pon-
torsou, en Bretagne, dans le dix-seplikme siède,
a publié une messe k quatre voix de sa eom'
poiltiou. Intitulée Miaa qvatuor vocum mf
imlfaflonem ntodaU ; Toi eiuttatlonis ; Paris,
Robert Baliard, IMS, In-Ibl.
DAHHEN (Jeu>'Ai>dr£), habile violoncel-
liste et compositeur pour son InArument, naquit
en Hollande ven te milieu da dix -huitième siècle.
Il virait k Londres en 1794. Ou connall de sa
composition ptudeun œuvres de dnoi et de so-
nates pooT le violoncelle, gravés k Londres, ft
Paria, et k OITenbach ; trois qnaluors pour deux
violons, alto et twsae, op. 3, Offeubach, 1 79B ; et
trois trios ponrdeuxvlolons et basse. Paria, Erard.
Dans son œuvre seiiiime, composé de trois duos
pour deui violons, Paris, Naderman, son nom est
écrit Danma^ Dahmen a en deux flis qal ont
vécu en Hollande : l'stné était flllliste k Amster-
dam; l'autre, comlstn k Rotterdam.
D&LAYBAC (nicous), compositeur dra-
nutiqne, naquit k Mnrel en Languedoc, le li
juin I7&3. Dis son enfanee, un goût passionné
ponr la musique se manifesta en lui ; mais son
père, sobdélégué de ]a province, qui n'aimait
point cet art, et qui destinait le jeune Dslayrac
aa barreau, ne consentit qu'avec peine k lui
liiu uD SiuJ n
,Google
113 DALA
donner un millre de tiidon, qiii lui fit bJcnlM
Bigligcr le Digette et tet commeaUteun. Le
père s'en tper^ uippriroi te matlre, et noire
inuiidea n'eut d'autre reuource que de monter
tout les eoir* Mr te ttnl de It iniiMn pour étu-
. 'dier e».n» être entendu. Les reli^eaiea d'na cou-
Tent ToMn trabfrent Mniecrel; olort eet pe-
natx, TiiMus p«r tul d« penéT«c*noe. d erai-
'puil que cette minière d'étedier n'eiposU les
joor* de leur fiti, lui laiteèrent l> liberté de
•uivre MD penchant. Déeetpérwl d'en faire nn
jnriKonnilte, on l'enToja à Paria en 1774, pour
être placé dana la gardée du comte d'Artois,
ArrlTé dani cette Tille, Dalaitric ne tarda point
tae lier avec pluBienn utistet, particalièrement
atee Langlé, aère de Calbro, qui lui enieigiia
l'iMrmoale. Ses preaiien «aais turent dei qua-
toon de violon, qu'il publia eoui le nom d'un
compoiileur italien. Poussé par un goAl irrésis-
tible vers U carrière dn tbOtre, U «c^tU en
1781 U inutique de deux opéraa-comiquea loU-
tnléa le Peut Souper et le Chevalier à la
nuée, qui turent représentés k U cour et qui
obllnrent du suçote. Enhardi par cet beureui
Mâal.llseliuardaiQr letbéitre del'Opén-Co-
■niqne, et débuta en 1781 par FÉeUpte totate,
qni fui anlTle du Conaire, en I7S3. Dèt \ùrt 11
•e liiT« enlièrenietit à la acène huçiise; et
dus l'espace de vlngt-rii ani, aea (revaiii, pres-
qoe tous couronné! par le uiccèa, s'éleTArenl
an nombre de cinquante opéras. En *oici la
lltta avec les dales : 1° VÉcUpm lolale, 1781.
— V Le CoTiaire, 1783. — 3° LetDettx Tu-
teun, 1784. — V La Dot, 1785. — 5° L'A-
monf-ttafita, id. — 6* Nina, 1786. — 7° ^se-
nia, 1787. — 8* Renaud d'Àtt, id. — 9' Sar-
jhw*, 1788. — 10" Saoul de Créqui. 1789.
— 11° Let Deux PeUtt Savoyard*, id. -*- 11
Fanefiette, id.— IV La Soirée orogeuie, 1790.
— 14* Verl-Vert, Id. — 1S° Philippe et Geor-
gette, 1791.~ lfl° CamiUe,ou le Sentterrain,
Id. — 11° il^nés et OUvier, id. — 18° Élite-
Bortenie, 1791. — 19° L'ActrIee ehet elle,
id. — 30° Ambrolie, ou YeUà ma journée,
1793. —31° Roméo et Juliette, Id. — 33° Ur-
gande et Merlin., id. — WLaPrlM» de Toutou,
M.— 14* Adèle et Donau, 1794. — iit' Âr-
uiU, t79S. — 38* Mariaime, Id. - 37° Za
Pauvre Fen/me, id. — 38° la AmlUs çmé-
rleoiM, 17M. — IB* OWnore, 1797. — 3s°£a
Jfolwn itoUe, M. — 8t* Primerote, 1798.
— 31* AlexU, ou VBrrtur d'un bonpère, U.
— 3S* Lé Château de Monténéro, hl._ 14* Lét
Deux Mou. Id. — 36° Àdolpha et Clara,
1799. — 30* Laure, iâ. — sr La Leçon, ou
la Tout dé ifime, td. — 38* Catiuat, 1800.
— 39° U Hocher de Lmtoade, U.— tV Mat-
son à vendre, id. — 41° La Bouele de eàé-
veux, IHI.— 43° La Tour de Neuitaét.a.—
43° Piearoê et Diego, 1803. — 44° Une Beure
de mariage, 1804. — U,* La Jeume Pntdt,
id. — 4S° GuUitan, I8W. — 47* Iàm, ou U
Mftlère, ia07.~W Keutauf,outei CkiH^
1808. — 49* £e Poète et la Muitetén, ISII.
En ISMil «Tait doonék l'Opéra un outTaga In-
titulé Le Pavillon du Caltfe, enim aete;de>
poil aa nMtrt on a arrangé celte pièM poar le
tbéttre FejideaB, ob elle a été reptéaealée a
1811, sons le Ulre dn Pavillon de» ftéun.
Italajrac aTait le mérita de Mb* aeirtir reOel
dramatique et d'arranger aa musique ooaTCna-
Uemeal pour la «cène. Son chant aat gradeui
et facile, inrtaat dan* ie< premier* oaTraget;
mallieureniiemant ce ton naturel défléaère qnel-
quefbis en trifialllé. Nul n'a bit autant qne ki
de joliei romaacm et de pelita airs devMoi po-
puiair»; gcnra de talent Béoeatalre paurrtNSir
auprès des Français, plas
lM)t l'npén de Camille, de Htai de NMa, dm
cbOHir des matelots d'Àtémia et de qwiipMe
autres. On peut lui reprocher d'BTnir deNsé aon-
mali ce défaut était la conséquaiM dn chtli dt
la plupart des pièces sur iesqueliei It tohail;
pièc«* pini convenables pour faire iIm camédiM
ou des TaadeTlIles que des opéras. Qoe Ura, (■
effet, snr des ouTragea tels que /es Doux Au-
teurt, PhiUppe et GeorgeUe. Amirt>ita, Ma-
riane. Câlinai, la Bouele de Cheveux, Vue
Beure de mariage, la Jeume Prude, M taM
d'autresT Dalayrac était Hé anc qoelqaM pm
de lettre* qai ne manquaient pas de lui dire, en
luirein«tt*nllenrouTra(e:>yofdmaiH«ce;(lle
■• pourrait se pasMT de musique ; BTei doncsota
■ denepolnten ralentir la marche.* Partout aM-
leun nn pardi langage eAt révolté le niDBiciea;
mais, en France, le public se connalasan en mu-
iiqne comnM les poètes, et, pourra qnll j edt
dM cbansou*, le succès l'était pas dontani.
C'est i ces drcoBslanees qu'il faut attribuer le
peu d'esllme qu'ont les étranger* pour le talent
de ce compoaitenr, et l'espèce de dédain aTce
lequel ils ont repoussé ses produBtims. Ca
ise* opéras H aaaes grand nombre de mor-
II dignes d'élogs. Presque tout CantilU
I est excdleoti rien de plus dramatique que ta
tito de ta doehe an prwiler acte, le doo de Ca-
>y Google
DALAYRAC — DALBKRG
mFlle et d'Alhfrti, et lu deux prenitTS Boilei.
La eoaleur de Rlna est MnDiDenlale el traie;
«dBd <hi IrouTe diiu Atimia, dan» Honio et
Juliette, et dins quelque* talrei op^a, des
InapfrilIoM trÈa-lieiireuses.
Deot pièces de DalijTBc, Tiina et Camille,
•ni tté tndoites en luliea el misM en musique, la
prearière par Paiaietio, et la Mconde par Pa£r ; et
eomine on T«it preiqHe toujours comparer de«
ehosel bites dans des systèmes qui n'ont point
d'analagie, les joiiraalhtea n'ont pat manqué d'Im-
noItrPalsIéllo i Dalajnc, el d'exalter l'ceuTre du
Knsiden tranfais aux dépens de celle du grand
■laltre ilaltea. Sans daule la Staa Trançtlse est
eierileale pour le pajra où elle a été ftite; main
la «hnor Jionnl o eam, l'atr de Nina au pre-
m l«r acle, l'admirable qualuor Corne! partir!
•t le doo de :iina el de Undoru, «ont des chosea
d'un ordre si supérieur, que Daiajrsc, entraîné
par ses hahiludes, et peul-élre par se» prëjuf^é*,
n'edi pu mime en coBceroir le plan. Il est irai
qne le public parisim a penaé longtemps comme
les joiimalisles; miiia ce n'eet pas la fsnte de
PaisleHo.
Le lalent estimable de Datarrac était rehaussé
par la noblesse de son caractère. En.l790, au
moment ob la failllle dn banquier Savalelte de
Lange venait de ln< enleTer le frull de dix ans de
travaux et d'économie, il annula le lestament
de son pire qnl l'insUtualt son héritier an pr^ju-
diee d'un Mre cadet. Il reçut en I7SB, sansl'a-
Tolr «oHidléjle diplAme de membre de l'Aca-
Micàt de Stockholm, et, quelques «nnéee apri»,
Itat Mt clteralier de la Légion d'honneur, lors de
riBstHutlan-de cet ordre. Il leaait de Unir son
opéra ; ta Potte'et te Mutàelen, qu'il affec-
tionuail, hnwju'il mourut à Pari», le 37 notrem-
bre 1809, sans a*<rir pu mettre en scène ce
àtnàet oarrage. Il Tut inhumé dans son jardin
h PoolmaT-aouS'Boii. Son buste, exécuté par
Carlelier, a été placé dans le ro;er de t'Opéra-
Comiqoe.etsaTie écrite par R. C. G. P-{René-
Chvki-Gnilberl Piiet^eourt), a été publiée à
Paria, en 1810, un toI. in-ll.
Après que l'assemblée nationale eut rendu le»
décrets qui relaient les drdls de la propriété
des auteur* dranullqnes, les dlretlnirs de spec-
taeks se réunirent pour élever de» conleatalions
contre les diiRosliions de ces décrets, et Hrent
paraître une brochure k ce sujet. Peu de temps
•prèe la publication de cet écrit, Dalajnc fit
imprimer nne réfalatioD de ce qn'll conleuaitt
•oaa ce titre : Répotue de Dalayrae à MM. les
AtrectevTt de ipeclaelet, réclamant contre
devx dicrett de l'Assemblée nationale de
I7S9) tue OH comité d'itatmetion publique, le
K décembre 1791 j Paria , 1791, dix^ept pages
in-B*.
DALBERG (CetHLES-Tutononi-AirToiNa-
M*UE, prince DG), né an clittean de HernM-
lieim, les tëtrier 1744, fut évèque de Batlt-
honne , d'AEclialfénbourig et de Welilar, arclie-
vèque r archichaneelier de l'Empire, et prince
primai de la Con/édéralioB dn Rhin. II monmt
à Ratisbonne le lO Terrier ]gl7. La tIo polill-
qae de ce personnage n'appartient pas i nn li-
vre de la nature de celui-ci. Savant et philo-
sophe, il fut un des bomotea les plus distia-
guét de l'Allemagne dans la seconde molUédn
dis-huitième sitele et au commencenMat de
calui-d. Au nombre de ses oavragea, on re-
marque : Princl^iei fetthétùfue [ Francfort,
1T94); de l'Influence det sdeitce* et de*
beaKC-arts sur la IranquUUté p^^ttque (Vos
dec Einlhitte der Wlsaenachaftan ond Scbonen-
kOnttein Beoiehung auf mfTentliche Rahe;.Er-
fnrt, t793,ia4°),eDanqnelqDeBmoraeanidéta-
ché* sur les arts, dans lu journaux littéraires et
sciantifiqneu. On 1 trouve des coosidéralions aiw
DALBERG (Jeu-F
os), [rèf«dupriDeepriaietde la confédération do
Rhin, est né a Coblence en I7ûl. Après avoiréW-
cuccessivement coueiller de l'électeur de Trèvee
è Coblence, et dianoine de Wonai, il est mort h
Ascbaffenbonrg en 1813. 11 était pUniite habile
et compodlear de la bonne école. On connaît
de lui vingt.huit mnvres de musique pnli*
que, coDsistsnt eo quatuors pour piano, Itant-
boif, cor H bssaon ; trioa pour piano, violon et
violoncrile ; doos pour deux pianos ; plasienr*
cEOVrea de aonale», dont quelqiHs-anes à qua-
Ire mains; de» variation*, dea polonaises-, de»
canons, dea chanaoïu allemandes et françaises,
et enfin une cantate intitulée le* PlahUet tCÈve
(extraie de la Meuiaie deKIopslock), pn-
bliéeè Spire, en 178S. Le baron de Dalbarg s'est
aossi fait connaître comme écrivain aar la mu-
sique par lesouTrageatuivante: i.° BUA etnet
ToatiaMtlert «» die MutA der G^ster. an
P/Ulipp Haake (Coupd'Œil d'un musicien sur
la mnsique dea esprit* de Philippe Haake};
Haniwim, 1777, in-llde vingt a une pagee. —
1° Yon SrkejMen und Sr/inden (du Savoir et
de llnvention) ; Francfort, 1791, in-8°. Ce petit
ouvrage renferme de» vues asaes Hues sur l'in-
vealion el le génie musical. — 3° Gita^vinda,
ciier Ces>en^ aines IndfoiilieAan Diehiers,
mit Ertaiiterungen (Gita-goi^nda, oo Chaola
d'un poète Indien, avec des édaircissemaots).
— 4° VnlersucKunte» vber den Vrtprvng
der Barmonie (Recbarcbes *ar l'oilgina de
>y Google
41*
DALBEBG — DAU.ERT
rbiiiMMile), ta-S*; Ertirt, lUl.Onytnxittdea
apcrçDicuricui urriffinlU da tonaelleurirap-
porl* coBHHUMdts etdiuoiunU. La partie Iil9b>-
a d'iulf rit ; on y re- !
marque de* 'ab«M-vati(
4m «neleni et lear uuge; 1° uir l'Miclle muii-
«aln i^Olipttpe, dtëe p*r PluUrque, et ma anal*»-
gle »T«c celle des Cbinois et une andeone ginuiie
AiOMabe; 3° Bor plu»iean Miellés aneiennM;
. 4° «ir la culture de la miuique dm les ChiaoU,
les IndicD* et lei Greca; &° «or l'andeaue lyre
i quatre cord'^iiparticulièreinent gur celle à'Or-
phéa; B° mr let preaien eoan de la nHtsiqoe
A pluaiaar* partie* ; 7* Deber lUe Uviik der
Iméàer (Sar la iiMeiqM de« ladieni , (radoil de
ranglaii de WllUtm Jones, cl accompagad de
Mtee et d'aildilioM , cent daquante pages iu-t* ;
ErfurI, Mai). L'origiMl de ce mànoire, com-
foti par W. Jones , président de la StiàiV- de
CalcutU, a Ole iaaéré dani le troisième toIuim
des Traïuaelionâ de celle Soci<t<, poblié 1
LoodrM, en 1791. Il ,realeniie des renseigoe-
ouTraff estimé snr les rdisionit if. l'Oricnl, an-
qod il ■ dwiné le cadre d'un roman, et qoll
n ioUluM HUtotre iFvne famUU Dnue; «
livre a été traduit en Iraufais mus le titre de
Mehald et ZedU; Paris, 1811, deux Tohines
In-ll.
DALLA BELLA (Donmioac), maître de
diapelle de la ealbédrale de TréTlle, Técnt m
du dii-huiliteie sitela. Il «
sèment lei bornes d'un mémoire acadéniiqoe n'a-
Tnimt pas permis i »n auteur de iiire usage
de tons les malériaui qu'il aiait rassembléi. Le
iMTon da Dalberg, pour suppléera ses omis-
dons, l'est occupé pendant plusieurs aonéei à
recueillir des notices anthealIqMs «or la mu>
«hpie de* Indiens, des Persans, de* A rtbn el des
diinols. Sir Richard Jonheon, ami et collègue
de *«¥. Jones, Inl comnnniqna le* dessins da
■nflbes moslcaai de* Indien*, qui n'B*aient
|m(b1 «score été «rafé* à Londim. Poor m rien
laisser k déidror, le tradaetenr, qui étdl parrenn
1 se proenrer nae collection rarsdeoliaasous tu-
diesiDes, publiée àCa1eultn,enl7S9, par tr. ffo-
fftlUoitilM, en «BHciiit son Irarail, en j ajon-
lut plurieurs tirsar«bei, penans et chinolii, pour
en dire ta ccmparaiwi) sTse ceni des Hindons,
Oe Toinme et le traitti de Vilioleau, dans la
description de l'Ëcrple, sont ce qufl ; a de
mieux lar 1> mii>iqm ries peuple* orienlaui. —
8° Ole Aeohharfe, elne tOUgorUdier Tramn
(La Harpe éoilenira. songe allégorique) ; Erfnrt,
ISOl, solianle-doine page» in-S*. On 7 IrouTe
des détails mr le mécanlime de cet instrument;
mais l'ouTrafle de H. Kailner (eojr. ce nom)
nrle méoM sujet a rendu celol de Dalbet^ inu-
tile. — g° Ueber grteehtKhe liutnnerUtil
Mimk imd titre WMatnç [snr la Hosiqne ins-
trumentale de* Grec* et ses efleti), dans la Ga-
lette mvMcale de Lelpilck, nenvième snnée,
V. 17. I
Le baron de Dalberg ne s'est point borné k
de* litTaui MIT I* moslqae i il est sutear d'un
que d'égllM etde MH
j wetler paMééalt de eel trlùte, 1
: dont plusiears «ilogra{4ies : Trais a
Toii, une k inm, pour 3 U
. idem k ê avec violon* ; ow
1 4 Tolipoor 1 ténors, barjlon et basée; on*
messe fnoètMek t aiee oi^ie; denx Glerialt
arec violnns ; nn Te Devm à 6 toIx sa deu
cbffiars,- de* psaumes de Tierce k I TOia éi don
cbœnrs, avec violons ; le pesnme Detu tu ad-
jiUori*m k 4 avec orchestre: un Veni Cnaler
k i avec initrnment*; nn Salve ra^tan pont
soprano bcdI avec S violanH , violoDcelle et btne
continue; nnautre SatveReginaï 4aveeorfDe;
Vb-jaaeVmii *p<ma CkritU k 4 avec vfoleas.
Tous ces onirage* sont an)oiird'bn 1 labiUin-
tbèqoe impériale de Vienne.
DALLA CASA (Unis), pretcMeordepUBO,
né en Italie et flaé k Paris, s'est bit coMaHi*
par une méthode de piano intltolée VArt de dé-
chiffrer. Cet ouvrage, formé sur un plan neo-
vean, a été «pproaTé en 1St4 par le eosolK d«
étude* du Conserralolre de Paris, et par l'iead^
mie des bcani-arts de Iltistitnt, sar le rapport
de M. AmbroJM Tbonaas. •
DALLANS(nsLM),conanictenr d'orgses
anglais, vivait k Londres vers te milieti da dli-
■epttèmeaikele. Il est nioitkGroenwicli,aa mais
de février 1671. Dallanst construit lesflignesdg
noNvesu Collège et de l'École de 1
DALL*ARMI (Jrm),
dam le Tjrol vers U fln du dii-hiiltiéine sitele,
et qui s'est Gié k Rome ver.; Pannes 1814, a
paUiédsnsoette Tille: l-' IMretto difattl ae»f
iici, Mto nelV AeadtmUi de' Lineeii Kent,
1811, éditioii Mbegrapidqae ntograpUée. —
VEilTallo del «Idretto di fatH aetatld, pn>-
PCTiletiti ddir attfors; Ibid., tBll. — 3" Parie
teeondadtt Klstrstla dl fatti atulicl; Ibid.
1811. Ces r«cherchessur l'acoasUque oat éléin-
sérées dans le Gloniale areadiee dl Soma, no-
vembre IHll, p. IM; décembre, p. 311 jISll);
lanvipriei!, p. 48; février, p. 311 (ISnj.
DALLEBY (Ch*bles), conilructeur d'or-
gues, né k Amieaa vers 1710, exerça d'abord
>y Google
laproléuiaii de lonnellpr dtas u ville sable.
Doué d'uD «prit d'invenlioa pour Is mécanique,
il entreprit de réroriner celte de* orgues, dont le
brait déu«n<>ble oDiMit i l'elTet de ces iaitru-
menti ; râorme que penonne «fint Ivi n'avait
lealé de biré. Ceal à loi qa'on doit les belle» oi-
goes de Saint-Nicolta anx-Boit, de l'abbaye de
Ckiirmaiali.en FUndra, et enfin lebelorgnede
l'abbaye d'Aocliin, Inntmcnent k cinq elsTiera,
dont ceux da pculliret do grand oi^dg ontdnq
MbTM , cMt de récit et d'Acbo, trob octave*,
e( celui de pédale deui octaves et demie. Cet
orgue cat mainlenaat t Tégliee de Saint-Pierre
i DoDsii DuUbeureoMiDont l'emplacenteat n'était
pas laaei grand itonr le retoonler dann m pro-
fwrtioiM primitiTM, elTon a été obligé de réduire
à cinquante-deux le nombre de Ma regietrci, qui
«tait originairement de Miiaate-qnati«. Hais, tel
qu'il «st , c'«<t encore un maxniBque Initrumtnt.
L'aulMir de celte Biograpliie l'a joué pendant
plusteuraannëea.et, par l'étude qu'il a»U lïlle
dei qualilés et dea déhut» de tei dilTérenbi re-
gialree , était parvena a en tirer des conbloalaona
de )eui d'ui grand eftel. On ignore l'époque de
la mort de Dallery. *
OALLEBV ( PiBtRE ) , aereo du précédent
et ion élèndinii la facture des orgnei, e«t né
le 0 juin 1735, k Buire-le-Sec, près de Monireuil'
sur-Mer. Jusqu'à l'âge de vingt-sii ans, il tra-
Tailla MUS la riirecUon de ton oncle , d l'aida
dana laconstmctioa dee orgoes dont il Tient d'ê-
tre parlé. Son premier ouTrage fut l'orgue dea
mlsatonitaires de Saint-Laiare, tauboun; Salnt-
Deuii , dont lontea les parties pouTaienI déjk
servir de modèle mus le rapport de la mécani-
que. Clicquot, qui Tnt appelé comme arbitre
pour la réception d? cet' orgue , donna les plu*
grands éloges k son auteur, la cliargea de la re-
anatruelion de l'orgue de la paroisse Saint-Lau-
rent, et fiait par s'associer k lui. C'est i la réu-
nion de ces homnMs Iiabiles qoe la capitale dut
le* argues magnifiques de Notre-Dame, de Saint-
NicolaidnChampSideSaint-Herrr, delaSainte-
Cba|ieUe,deUcbaprile do roi kVersaillea, et
d'ane multitude d'aotm qui n'existent plu*.
Leur uMcfation cessa sTant que Cllcqaot eût ea-
Ireprfi la conitnictiaii de l'orgne de Sainl-Sulpice.
On dit que cet babile artlite, mécontent de ce
dernier ouTrage , s'écria que, depois sa sépara-
lion avec Pierre Daller;, Il n'avait ptoa rien lait
de twD. Cent de ce moment que date la ripn-
tatkiu que ce dernier l'esl acqulM. Il refit k neut
l'orgue des Miasionnilrea de Sainl>Laure en lui
donnant l'harmonie qui loi manquait. U fit en-
suite le joli orgue de la paroisse de Sainte-So-
laune de Tllc de France , cen& de la HadeJeine
ERT 4IS
d'Ams, de la paroisse de Bagnole, deClta-
ronne.do ctiapitre de Saint-Ëtienne des Grte,
eIc, «ans compter les petites orgue* de dumbr^
dont rinTSntionett rauEiementallribuée par dom
Bédoakon facteur nommé £((pme, qui n'enaj*'
mais tait, mais qui a Fabriqué des cliTecInt orga>
nisés. Daller; s'est retiré en 1S07, et a cessé de
traTailler après avoir terminé dea réparations k
l'orgue de Saint-Étienae-du-Honl.
Les descendants des deux racteura qui vien*
Beat d'être nommé* n'ont pas soutenu l'éclat da
nom qu'ili portainL Le premier, Pierre-Fran-
çois Dallerj , né k Paris en i7e4, était élire:
de son père et de Ueuri Clicquot. Il 'fut presque
toujours employé i de* réparations on k des re-
ctautroctions d'aocionnes orgues, et n'eut jamais
occasioD de Taire de grandi travaux. L'état da
Kènedan* lequel il passa presque toute sa vie lui
fafsail emplojer de hhutbI* matériaux qui
nuisaient t la solidité de ses ouvrages. Umourut
Ik Paris en 1S33.
Son CI*, Louis-Paul Daliery, eut le titre de
facteur da toL II naquit à Paris le 24 lévrier
1797. Son premier ouvrage, exécuté sous la
direction de son pèra , tut forgue de la chapelle
des Tuileries. Cet Instrument toi fit peu d'hon-
neur; car, deux ans après qu'il eut été mis en
place, il hlliit le démoater : le* réparations
qu'on; fit ne l'^néliorèrent pas , et en 1830 U
fallut le ronplacer par un orgue d'Érard. Dal-
ler; a mieux réussi l'orgue de Berna; en Nor-
mandie, qu'il conitmlsit en 1833. Ses travaux
principaux consistent dani la reconstruction de
l'orgue de Salnt-Oueo k Bouen, terminée en 183S,
et qui a coûté 30,000 francs; dam la même an-
née , la réparation de t'orgoe de la cathédrale de
Paris; eu 1841, celle da l'orgue de l'église Satnl-
Thomas d'Aquin; et en IS44, la recoostrudioa
de l'orgue de Saint-Germain l'Auxerrois. Tout
cela est plus on moins médiocre.
DALLERYITboiiài-Chahles-Adcuste], fils
de Charles, naquit à Amiens le 4 septembre 17S4,
et mourut t Jou;-en-Josas (Seine-e(-Oise), le
I" juin 1835. Doué de dispositions naturelles
|Mur la mécanique, il construisit 1 l'ïge de
douze ans de petites horloges à r^uation : plus
tard il se livra à la profession de son père, et in-
trodoisit dans la partie mécanique des orgues
quelques améliorations dont M. Cliopin, son
gendre, a parlé dans un mémoire présenté k
l'Académie des sciences de llnstitut de Franco
en 1844, mais dont il n'indique [ws la nature. B
parait loulefoia que le mérite de Daller; dansla
bcture de* orgues ét^t hors de contestation, car
on lui confia la construction d'un grand orgua
pour la catliédrale d'Amiens. H. Chopin dit qoa
>y Google
DALLEBY — DALMIÈRES
U somme iceordte ponr li eonrettion d« cet <d^
tnuneot anil été portée k quatre eevt mtUe k
.- il ï •
M doute Due erreur dana ce chif-
tK, car jaouit oi^e, quelle qu'ai F&l la di-
mralioa, n'a occa^onoé une dépeuMqui appro-
chai de cette somme. Quoiqu'il eu Mit, celui qui
iTait Aé proH^é pour la calbédralo d'Amiena
ne Tut pat bit, parce que les églises turent Cer-
mëa an milieu dca eicte de la r^Tolution tna-
çtise. Dallerr porta alors ses ïo«b tnr d'autres
objets ; il c«nstruiiit des clavecins organisés, et
son génie de métanlclen s'a'pnliqua au perfec-
tionnenMDt de la harpe h péddra. A cette époque
In demi-Ions de la litrpe sa prodalsaient par U
presdioD de petits sabot» on crocbeb sur les
cordes , lu luojen de trioglet de fer que faiuient
agir tes pédales. CemécaDisme grossier occasion-
nall à chaque Instant le Trisement des cordes et
produisait une sonorité défectueuse. Daller^
imagina nu nooTean sjitème par lequel les cbe-
Titles était reedoe* motriles, raccourcissaient les
cordes en toarnint sur leur axe , et produiuient
ainsi In demi-tons. Cn harpiste hahile de ce
temps, nommé RoweWe, eut connaissance de ce
mécanisme IngSniaui ; il y fit quelqura change-
ments de peu d'importance, et en Tendit la pro-
priété à Coiuineau , harpiste et lulliier de Paris
(voy. CoosiiiEiD), qui construisit quelques harpes
d'après ce prioclpe ; mais les dérsugemeits fré-
quents de ce mécanisme compliqué en empêché-
jtnl le suects , et le beau mécanisme k four-
eliettes , imaginé par Érard, eut bienlM fait ou-
blier rinTeolioQ de DDIerj'. Cet habile mécani-
cien se distingua surtout par la conception de
l'^ipliution de la rapaur à la nsTigation , et de
l'Iiélice CMnine propulseur. L'essai en fut Tait sur
b Saine à Berc|, en 1101, et le 39 mars de la
Diéaiie année Daller; en prit un brevet d'inTcnlion
snr le dépét de plans et de desslos ; mais, ruiné
par la eonstnictioD de son bateau et des machines
qui le mettaient en iDouvement , et n'ay.int ob-
tenu aucun encouragement du gonvememenl , il
détruisit le tout. Ce ne fut qu'en 18t4 que U. Cho-
pin, ajant présenté un mémoire accompagné de
loutes les pièces justiBcatives t l'Académie des
adeneet, celte compagnie savante a constaté par
son rapport la priorité d'învenllon de Dallery
dan* le système de la naiigalion è vapeur et k
hélice qni rend aujourd'hui des services si im-
portants.
DALLOGLIO (Dobikiqog), violoniste et
comoositeur, naquiti Psdoue au commencement
dudix-builièmesitcle.En ITSâilserenditJi Ssint-
Pélereboiirg avec son frère, et y resta pendant
vingt-neuf ans au service de la cour, tl demanda
sa démission en ITGi, et se mit en route pour
relonmer dans u patrie; mais 11 t\f put attein-
dre le bot de son voyage, car il tut frappé d'a-
poplexie près de Narra , ob il moumt. On a gravé
ï Tienne doute soloapour le violon, de sa com-
position. Il a lalsséea mannsetit plnsiann sym-
phonies, des concertos de violon, des lolos pour
le même instrument, et qoelqnes solo* pmir
l'atEo, dont on a euiservé des copies en AJIe-
DALLOGUO (JOSE»), rrire cadet du pré-
cédent, célèbre vjohHicetliste , naquit a Venise.
En 1T3S il entra an service delaeoar de Rassie
avec son frère, et s'y fit admirer par la supério-
rité de son t^ent pendent vingt-neuf ans. En
ITM il quitta Samt-Pétersboarg, et se rendit
i Varsovie, où le roi de PologM lui coaCtra
la cbai^ de son agent auprès de la répuUiqne
de Venise.
DALL>OUO (JuH-B^PTWn), écrive dié
parLii^tenthal [Dlsflon. eBibliogr.deUa mM-
tlea) comme auteur desdissertations snivanles:
1" Mirmaria mit' appUcasftme délia mate-
matlea alla mvilca (Mémoire snr HapplicaliaB
des mathématiques à la musique), inséré dans
les Memor. tU tkaiem. e di ^ca délia toc.
ital. dtUe scienze, t. IX; Modène, 1802.
p. flos-flis. — V Memoria lul prHao tiprl-
stiitamejUo del génère nwrmonico (fc* Greel
(Mémoire sur le prétendu rMWuveHement du
genre enliarmoniqne des Grecs) , dans le même
recueil, I. X, p. 636, B39, 1H03. Ce mé-
moire est une réfntatlon de la lettre écrite par
le comte Giordani RIccati t soa élève Jeu-Bap-
tiste Borlolani , laquelle est insérée dam la Roc-
colla Ferrarese di opjueoU KlentIJiei; Ve-
nise, 1787, t. XIX, p. I»- Bortonaii, ne
sacliant comment expliquer un passage d'un air
de Joinelli, avait demandé des éclairdsieinenls
k son matire, qui lui répondît qn'il y avait re-
trouvé Ib genre enharmonique de» Grecs. H a
été publié , dans le Giornale delT UaUaM Ut-
(erahiro (Padoue, 1805, t.XI, p. ei-70), une
letln d'un anonyme, sous le titre de IMtere d'an
fîlantionieo, elc, dans laquelle on piouve
qne le passage de Jomelli a trompé également
te comte Riccali et Dall'Olio. — S' Mhnoria
sopra la toîtatura degU orgù^ e de' crmbeli
( Mémtùre sur les claviers des orgues et de* cli-
vecins), dans les Jtfem. di matem. e di/lsica,
etc., t. XIII, part, l, p. 374-33I); Modène, 1807.
DALLUH (Robert), constructeur d'oi^iiei
anglais qui a Joui d'une grande réputation en soa
lemps, naquit i Lancaater en leoi, et mount
iOxterd en IBflS.
D.\LMIÈI\ES (Lfaw), organiste de la
graiiJe église de Saint-Étienne (Loire), adodle-
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DAT.MIERES — DAMAS
417
Il TiTint (tS5T), i'«tt bit comutlre par 1m
Uét 1 1* £e CojUlgue, recodl fé-
Tlodiqae d'airs, de ctntiqiws et de iDoteli à
niK ou pluaienn toIi, etc. gr. Ig-B* de 48 piges,
paraisuBtde deax ai deai moli , utaé» IB49
4 im. ~V Let Chant* chTitient du village,
cantique* I toIx «ente , parainaat par iJriBa de
3 câblera fiiraiant 48 pages in-lS; Saint-ËtieniM,
«be* l'auteur. — 3* Album de romances pour Ibi
pMuionnata ; ibld. _ fLePlotn-Chant aeeom-
pagnéa* moj/e* detiioliotuUtpUulimples,
rédvilet à cinq formule* harmontqvts ; avec
oa Appendice ou Dictionnaire de« nota dont Ta-
«âge ett le pins fréqoeat; Ibid., nn toI. gr.
in-8'.
DALVIHARE (Maitnn-PrKBKB), ni en
1770, t Dmx ( Eare-el-Lofr ) , d'oM tanillle
distinguée, apprit dans sa jeuDesse la ransique
cenjne art d'agrément, et fat obligé d'en dire
-une ressource pour aoa esietenee, après les tron-
blee da la rAroiotion de 1789. Il avait acquis du
. talent remarquable sur la harpe; dès qu'il Tut
arrifé h Paria, Il ; produldl une asseï tItc «en-
sation. D'ailieora, homme du monde, et possédant
des GonnaUsascei lariées qu'il est rare de ren-
coitrer cliei un muaicien.ll «lait bien accueilli
partonl, elil eAt UeBlAtdes liaisons d'amitié aTe«
les artistes et les gêna de lettres les plus renom-
mé* de ecMe époque. On Toit par Tacle de ma-
riagedo poêle LegooTé(lfiplu*<aee an XI,on lé-
Trler 1SD3, mairie du deuiLième arrundissement
«le Paria), que DsIti mare fut un de seaténKdns,
«I qu'il STait alors Irenle-denx ans réiolns. Ad-
tniacommeharpisleàropéra dès l'an VllI(lBDa],
il eut sa nomination dédnitive I cette place an
mois rie Tructidar an IX. A l'époqiM de la Tor-
mation de la moiique particulière de l'empereur
Napoléan, M. Dalrimare en Tul aussi nommé le
tiarpisle. Au mois de septembre 1807, il eut le
titre de maître de harpe de l'impératrice José-
phine. Un lioureDx eliaogement dans aa lortone
ajant ponnlsk cet artiste de renoncer & l'exercice
de son talent pour Tiire, il donna ta démis-
aion de toutes au places, le IJ mare 1811, et
se relira h Dreux, o<b il vivait encore en 1837.
Parnnefalblessesingalrère, il n'aimait pas qu'on
lut parlil de sa carrière d'srlisle, qnl n'a rien
eu que d'honorable, el roulail Taire outriier jns-
qn'è ses sucei*. Son premier ouvrage (Ut une
s^rmphonie coneertanle pour harpe et' cor, qu'il
composa avec Frédéric DnveniaT,el qu'il poUia
eu l'an VII M7S8}; «pendant 11 n'acompté pour
son premier mivre qu'un recueil de romances
avec accompagnement de piaoo on de harpe qnlt
a publié quelque temps aprèK, cliex Plejel. Ses
Autres productions sont : i* Trois sonates pour
barpeei violon, op. 3; Paris, S. Gaveaui. —
f Trois Idem, op. 9 ; Parla, Érard. — 3° Tioif
idem, op, 11 ; Paris, Fleyet. — 4' Trois idem ,
op. 14 ; Paris, Érard. — 5' Trois idem , op. IS ;
ibid. — e' Grande sonate avec violon, op. 3};
ibid. — 7* Premier duo pour deux harpes ; Pa-
ris, Consineaa (Lemoine aîné). _ S' Deualème
duo, idem, Ibid. — s* Premier duo pour tiarp«
et piano, op. 33 ; Paris, Érard. — 10° DenaièmA
doo pour liarpe et piano; Paris, Dufaul et Dn-
boîs. — 11° Troisième doo Idem, op. 31 ; Pa-
ris, Ërard. — 13° Recodl d'aira connus varié*
pour la harpe; ibid. — i3' Thème varié, op.
31 ; iUd. — 14* Scène pour la haTpe,op. 13;
itdd. — ts° Fantaisie sur le pas russe, op. 34;
ibid. — IS" AiraniBSes variés, op. 15; ibid. —
17° Fantaisie et variations sor l'air de Léonce,
Paria, Frey. — l8°Airtjrotien varié; Paris, Érard.
~ 19° Airades Myitères d'Ttti en pots-pourria
et variés; Paris, Pleyel. — 10° Fandango varié;
Paris, Érard. — 31" Faotsiaie sur l'air t M<m
Crmr aovpire; ibid. — II" Idem, sur l'air :
Un jevne troubadour; ibid. ~ 13° Idem sac
un tlième donné; Ibid. — 34° idem et doue
variations snr un air piémont^j lUd. — U*
tdem et variations sur l'air : Channant itttlf-
xaa ; Paris, Janet. — 36° Plnsienrs reeueits
deramauces, œuvres 4, 13, Ib, 10; Paris,
Pleycl et Érard. — 17* Beaucoup d'aira et d'ou-
vertures d'opéras arrangés pour la harpe. —
IS* Plostenra morceaux pour harpe et cor, com>
pesés en collaboration avec Frédéric Duvemoj.
En 1809 Dalvimare a composé pour le tbéllre
Feydeau un opéra-comique en un acte, intitulé
le Mariage par imprudence. La musique
de cet ouvrage était faible ; la pièce ne réussit
point, et l'on dit alors qoe la plus grande 1m-
prudenee élait celle des auteurs qui l'avaient
Tait ioiier. L* partition de cet opéra a éU ce-
pendant gravée i Paris, chez Érard.
DAMAKCE (LE Ftea), religieux trinitaire
de la Rédemption des Captiis, orgaaiste du cou-
vent de son ordre, i Listenx, vécut è la fin du
dix-septième siècle. Il a laisa
dea pièces d'orgue qui sont à
impi^riilede Paris.
DAHAS (FaÉDéaic), musicien peu conoD,
était, en 1831 eautor t Bergen, petite ville de
nieRùgen,danila mer Baltique. Onadelni on
livre Intitulé Hillfibudi fur SxngerverOna
der SckvUehrer av,f den Land* vnd tn
kldtien Landitxdlen (Aide- mémoire de l'ins-
tilnteur des sociétés de cbaateun dans les cam-
pagnes el petites villes); Berlin, Bdth, 1839. Il
a piildié aussi des chœurs fadlea pour les di-
manclie* etiélet, à l'usage dea campagne* et de*
>y Google
■418
DAMAS — DAMON
petites Tilles; ihid. Son premier ouTrags iTait
paru à Slralennd, en tBI9, soiis ce litre : Zi{-
ferethoraltveh su aUtn Melodien der altm
vttd n«M«n SlralmndiKhen Gesanglnteh (Li-
Tre choral ta r.liilTret pour tuDta lai mélodlA
ie» ancieoa et dea noaTeaui livres di chant d«
StnlEuod}, iD-8° de TZ pagea a?ec ose préface
d'une feuille d'uopreaaioD.
DAHAZE-DE-RAYHOIVD, littéraUnr,
né k Agen ver» 1770, était en 1803 ctiargâ d'af-
biret de France prèade la répnbtiriue de Raguse.
Piai fard 11 revint à Paria, et fut attaché en qua-
lité de rédacteur ao Jovmal de l'Empire. 11
fut \mi eo duel, le 37 février l«t3, par auile
d'une querelle de jeo. Honme peu estimé, il
le r«i>(ît remarquer par le cyniaroe de lei ar-
ticles plus que par le mérita de ton style. On
• de loi sii leltretsurlaiDuiique, publiéea dans le
Jmimai de l'Empire, depuis le 7 juin jusqu'an
Il juillet laiz. Il T attaque scandalMsemeBt
le Consvratoiré de Paris et les compositeurs eé>
Itbrea qni y étaient sttacliés ; mais il y bit preuve
d'autant dlgooranee de l'art que de méetiaDeaté-
Daos une de cea lettres , il avait anooneé dd
Saal mr la mutlipte dramaltque , la Grand
Opéra, ropéra-Comigve, le Ctmtervatoire et
la CompoiUevrs vivanlt; main cet écrit n'a
point paru, et uns doute il n'eat paa regrettahla.
OAHCKE [Bertbold), né te B lévrier 1813 i
Hanovre,! bit teséiudeiau gymnase de cette ville,
rt y acquit ses premières eotinaiasances mu^cala.
En 1833 il entra k la chapelle royale eo qualité
de viole. L'année suivante, il donna on concert
d'orgue dani lequel il flteaUndre pliiidenri mor-
ceaux de aa compoalthm. Après avoir visité plu-
sieurs villes où il se fit connaître avantageusement,
il se lîxa pédant quelque temps iFrancfort-sur-
le-Mein, et y compléta son instnictioa parles le-
(«ni de Schahte, de Rie« et d'Aluja Sclimllt. Il
■lia eneulle s'établir h Kreuinact), comme direc-
teur de lasociéléde musique et de la lAederta-
fel. Il y forma une société particulière declianl,
pour laquelle il écrivit t'oratorfo de Déborah,
des chiBurs pour le Fatut, de Gmttie, et plu-
aiears psaumes. En lg37 II ahandonna cette
petîle ville pour se rendre h Potsdam, où il
était appelé comme direeletir de moiiqae de la
Sodété'phlltiarnionique, et peu de temps àprte
il y Bloota les fonctions de directeur de Tasso-
eiatian pour l'eiéeulion dp la musique d'opéra.
En 1841 M. Dsmcke accepla une position ana-
logue k KœniRiberit , ob il denteura jusqu'en
1U&. A cette dernière époi|rie il aila s'établir à
Pélerabourg, el l'v livra â l'enseignement du
^ano.: Milin en 185;; il s'est rendu â Bcuxel-
iK, «A il ■ épovsé la saur deH'" Servais,
et s'est filé comme professeur d'Itarmonie et de
plane. Eo .18&9 il s'est établi k Paris, ob il est
correspondant des journaux de musique de
l'Allemagoe et de la Russie. Les oovn^
publiés par cet artiste sont : 1° Des pitees
caracléristlqnas pour piano, op. 13, tB, u.
— 3° Des petites piAces , au oonétre daai^,.
pour piano, sons letUr» A'Inieraiezii , op. 17.
— 3° De* ivodea sur des melilB d'i^iéras , op.
18, U. — 4° Des U;èmea variés. — s» Desni-
lodica, op. 36. — 6* Des clunls poor 4 voix
d'iionums, op. 4, 19. — 1" Des chants à' voii
seule, et d'antraa productions dageonsdilKnnlt.
En i8éD H.Damdie a fait eiécater k Potsdsai
une ouverlnrc de concert et l'oratorio de Bod.
Dans l'année suivaate il y lit entendre me eaver-
ture composée pour un drame de Shakspew^ le
3]aK puuQM. eiuu AveMaria.ia 184a il Etre-
présenter k KcHilpberg l'opéra InlltnU «TJCJekM
vom Bellbronn <CalberIne dt Bdibrimn]. On a
aussi decet artiste quelques arUcles insérés dans ,
les journaux de musique, parliculièrmMt dau la
Jtevtie el Qatette mtulcale dt Parti.
D4H11AS (HBUinm), profassear deebaot
à Beriiu, actuellement vivant, s'eil Ml eomallre
par plusieurs cenvres' de compositiaas vocnlea
parmi leaqaellea on ranarqua > quttMHS povr
soprano, contralto, ténor m basse, op. 3;
3 duos pour soprano el ecntrallo avK pîlM,.
op. B; BeriiD, Bote et Bock ; 3 duospoorso-
iprano et baryton aveo piano, op. 11; Macée-
bourg, Hetnrlchabofen ; 4 diaota k voix aevte
avec piano, op. II; Berlin, Sdileainger; 3 dnoi
pour soprano et baryton avec piano, op. 14;
Berlin. Giiltentag.
DAUON , sophiste et mniieien grec , na-
qnit BU bourg d'Oa, dans l'AlUqne. Il Était
élève d'Agalocle, et tnt le maître de mnd-
qiie de Péridéa et de Socrsie. Cesl k lai qu'on
attribue l'invention du mode hypolydiea. E>[a-
ton lui a donné beanwap d'éloges; Gafien
{de Placit. Hippoe.) prétend que ce mnsideB,
voyant un jour des jeunes gens que les Tapenn
du Th) et ou air de IlBte joué dans le mode ptiry-
gien avaient rendus furiena, les rameaa tout a
coup è on état de tranqulHilé en bïsant 'joaer
unairdnmodedorien. Ce conte aélé renoovdé
plusieurs Ibis k propoa de divers muslcieiu. '
DAUON (WiLLUn), oi^niste de la dM-
pelle royale, sons le régne d'ËJistiietb , naqidt
vers IMD. 11 ert principalement connu par une
collection de psaumes k quatre parties, qu'il
avait composés pour l'uuge ifun de ses amis;
celui-ci, à rinsn de l'antenr, le livra au poMlc '
SDUS le titre de The pialittei of Dabld <»
BngUA métier, Wtt notet of foitre parti
>y Google
DÂMON — DAHOREAn
419
««( «Kfo Ihem bf Gvgttehno Damon (Im
PMMnet de Datid en T«n uglaii, Dotte k qoatre
putiM), IrfMdrw, lï79. U nanTeiuU de l'ou-
vrage ni la i^pntitieii de l'tulenr ne purent le
mettra en ta*ear. Ce dâïut de tDCcâe le déler-
talmm k riHrac le« exeiD|daires et 1 Im détruire
awc tant de toia qu^il wriit pretqoe impoul-
ble d'en tramer Datajoard'lmi. DamoB m mit
eMaite à m retooeher l'hirmoaie, et ta publie
■me MCMide idittoo qu'il iptilula ; T\a former
bookof IhemMie ofM. William Damon,
laie ont of Ser Majetlf't miuidani, coiUaf-
Ming ail the Ivna of David'i pialm» tu theg
an ordànaréli/ lowtgl» th« Ckvreh, most ex-
eeUmtlg ftjp Mm eompoieditUo 4 partt; in
vMck tell Aelenortiiigeai, the CKvreh- tmte,
Loodrei, 1S91. Le«ecoiidliTrepartildeailemtn»e
■niée; il ne difléralt du premier que pu la
place ((u'oeeupaH la tnélodlei elle anit paué
da lénor daoa le deeiM. On ignore l'époqae de
la nwil de Dmon; mai* il est vruMmtilalile
qa'elleprécMala pabllcaliondeladCDxitiBeAitt-
liandn preniertifre detespuareee, car il n'au-
rait paa dit lot^mtoie an litre de cet ouTrage qu'il
en aT*jt eompoté enMemm^nt la m^sipi».
DAHOREAU (H-* UnaE-Ciimiii HON-
TU^HT) a été d'abord connue soei la nom de
MH'Cina. ElleeatDéeàPariilesréTiier tSOt,
rt a tié adonae ao Conaeriatoire de mosique de
cette Tilie le 18notembrelR08,dan» dmcIism
de MlHgd. See progrèt Turent rapltles, et bientôt
■prêt elle put camneDcer l'élode du piano. Elle
«fait atleiDl l'Age de treiieau ATaatqo'on m»-
gcfti A lui Dure apprendre les éléments du cbuli
Je Toii par Im regitlrei du Cooiemloire qu'elle
(ortit de la cluse de piano pour pswer à l'étude
de la Tocalisatioa en 1B14. Lei événemenla po-
litiques qnl Hreat enaaile Tenner celle étxit li-
vrèrent mademolaelle Hontalant i eUe-néme
poar continner »e« Modes. Sa Toix acquérait
chaque jour plus de purM, plus de moelleux.'
Excellente musicknae, ei douée d'an précieux
aentimeol naturel dn beau Binrieal, elle sut
se lù«n diriger et mit à proSt lei leçons prati-
ques qu'elle recevail par tradition des chauleors
liaUtei qui Tenaient k Paris, et particailèreaient
au TfaMtre-Italien. Les conuneucements de a
csnitre de cantatrice n'eurent cependanl pas
beauconp d'icUt. Elle donnait quelques concerls
oii il allait peu de monde, parce qu'elle n'élalt
pas connue; etpuii ellene Tenait pas des pajts
étrangers, et ce lui était un grand tort.
Le Théitre-Ltalien , anéaDli psr la maoyalte
admînislratjon de madsnw Calsleni , fut muTerl
en 1819, el mademoiaelle D'uti-, alors Igée de
dii-buit ans, ; fut engagée pour les rûtss de u-
Gonde femme. Le premier r<Ue de quelque Im-
portance qu'elle ctiauta fut celui du page dans
le* jVocM de Figaro; elle ) mit tieaacoup de
grftee et de charme ; mais le lemps n'était pas
Teau pour elle de se faire remarquer des bsbiluét
de l'Opéra- Italien. ProStaut de tout ce qu'elle
entendait, elle «e préparait eu silMce, par des
étude* sérieuses, au brillant arenir dont elle
avait le pressenlimenl. Ce ne fut que Ter* la fin
dertnnée 1821 qu'elle essaya ses forces dans les
râles de première femme ; son talent arait déji
pris du développement i elle clianta bien, mais
elle prwiuisît peu d'effet : les dileltantt d'alors
ne pouvaient se persuader qu'on pût bien chanter
sans venir d'Italie, on du motnisansj aToirété.
Cependant le talent de mademoiselle Çinti élail
réel et grandissait chaque jour. En 1832 elle fiit
engagée par Ebers ponr chanler pendant une
saison k l'Opéra- Italien de Londres, au prix
de UN) liTresfenTiroD 11,500 fr.). Les Anglais,
qnl estiment par-de^sug tout la puissance de la
voii, ne comprirent pas bien la mérite du chant
fin et délicat de la cantatrice frantaise ; toutelbfi
celle-ci eut lieu d'être satisfaite de l'eRet qu'elle
avait prodoit dans cette saison. Elle revînt à
Paris plus sAre d'elle-même, et dès ce moment
elle comment k prendre dans son psjs un rang
parmi les cantatrices distinguées. Ses appointe-
ments, qui n'avaient été jusque-U que de 8,000 fr.,
futent portas !i 12,000. L'anjvéede Ros^oi h
Paris, en 1823, (ut un événement henrenx pour
mademoiselle Cinli : trop bon conniiueur pour
ne pas apprécier k sa valeur le mérite de cette
jeune personne, ilen dit son sentiment, etl'auto-
rité de son jugement fit cetstT les préventions qui
avaient existé jusqu'k ce moment contre no
des plus beaux talents qu'on eOt entendus k
Pari*.
En IS2S l'administration de l'Opéra, ayant
conçu le projet de changer son répertoire et de
Mre représenter des ouvrages deRossini, comprit
qn'elle devait avant tout engager des acteurs ca*
pables de chanter ces compositions. Le Théilre-
Ilalienélaitalorsrégiparlamémeadminislrition;
cells dreonilanco favorisa l'engagement de ma-
demoiselle Cinti pou l'Opéra français ; elle dé-
buta le 24 février 182SÀ ce théâtre , dans Fer-
nand Cories, et son triomphe fut complet. Ja-
mais on n'avait entendu chanter avec nne telle
perfection dans le vieni sanctuure des cris dra>
matiqoes. C'est do ce moment que date la re-
nommée de madame Dsmoreau. Avec le succès,
le sentiment de ses forces lui revint; ce succès
ne réhloult pas, mais il lui fli prendre conBance
eneUe-méme, et la fit redoubler d'elTort*. Les
lOles de première femme écrits pour elle dan*
!7.
>y Google
430
DAMOREAU — DANA
le Siège de Corinthe et dus Moïse icheTtrent
de otellre dan* tout aon feUl la buq til«nt
i]D'elle dcTsIt h Is nitore etsartoot t Pirt.
Des difficultés aVlant é\néet «tire l'admini»-
, Intion et mademoiselle CintI dans Véli Je 1S27,
!• caatttriee y mil fia en qaillant braïqnement
l'Opér* pour se rendre à Bruietie*. Elle; eidU
U plus *iTe ■dmlrsUmi dms le* représentatfons
qu'elle; donM.ToatefoU cette TillBn'onirBitpude
reasouiCM sufflsintM pour nn talent tfl que le
sieD, et sapltcenepoimitélre remplie ft l'Opén
de Ptris. Des coDcessioDi loi Tarent lïftes par
radmiDisIration de ce spectacle, et son retour
fut décidé. Avant de quitter Bruxelles, made-
maiselle Cinti épousa Dimoreau, actear du
théAtre de celte ville, qui avait aulrefois détiutri
MDs succès è l'Opéra , puia sa tbéltre Fe^deau,
et qui joua eosaite en province. Celte nnfoii n'a
polntélé heureuie. De retour h Paris, madame Da-
moresu ; reprit avec êclal posMition de aon em-
ploi à l'Opéra, et le talenl qu'elle déploja dans
la Mvettede Portid, le Comte Ory, Robert
le Diable et le Serment, acheva de mettre le
tceau à sa réputation. Une derni^ éprenve ^It
nécessaire pour que le public TOt persuadé An la
beauté de ce latent ; il tUiail qnll Ht rois en pa-
rallèle avec les deui cantatrices le* fUm renom-
mées de l'époque, c'esl-Mire mademoiielie Son-
leg et madame IHaiibran. L'occasion se présenta
ai IS29, où cestrds beaux talents se trouvèrent
réunis à l'Opdra, dans le premier acte do Ma-
trtmonio tegrelo. Jamais réunion semblable
n'avait «u lieu ; Jamais perrection comparable n'a-
vait ému une assemblée. Madame Damortau ne
reila point au-deifoos de ses célèbres rivales ;
pent-èlre même y cul-il plus de Oui dans sa vo-
calisation. Son beau talent s'eat encore perfec-
tionné depuis ce temps, et je oc craina pas de
dire qu'il s été un des plus partkits qui peut-Mre
ajamais e<îslé parmi les cantatrices.
Des plana d'éconotnie mal entendus empicliè-
renlda renouveler l'engagement de madame Da-
more>uài'Opéraen1S35. Dea propositions avan-
tageuses lu! nirent faites alors pour l'Opéra-
Comiqna ; elles furent acceptées, et l'admirable
cantatrice di!buta k ce Ibétlre avec un succès Im-
mense vers la Gn de l'année. L'adminialration de
l'Opéra comprit qu'elle avait (ait une tante en
Islsaaat s'éloigner de son théitre une femme
qu'elle ne pouvait remplacer par ancoae aiUre ;
mais il était trop brd. Une carrière nouvelle et
phii brillante s'était ooverte t TOpéra- Comique
pour madame Damoreau : ce fut pour elle qu'Auber
écrivit ses opéras intitulés le Domino noir,
l'ÀmbaiiodHee, Zanetia, et quelques antres ;
elle j a laissé des souvenira ioed^çables. Retirée
de la scène en lS43,el1e diantnk Londres dans
la mhne année, puis k la Haye, k Gand ea IMi,
k PétersboDrg, k Bruxelles en 1M6, «t Qt an
voyage m Amérique en société avec levicrio-
nlste ArtAt. Madame Daroorean avait été «ni-
mée proCuseur de chant au Conservatoife de
Paris eoltat ielleadonnisadéniitaiondeeetu
place au mois de janvier ISU, et s'eit retii^ i
Chantilly, prèsde Paris, oùdle vitucemMBOit
(1860). Madame Damoreau a publié im Altm»
de rmnanees (Paris, Troupwas), qui contient des
morceaux pleins de charme, et quelque* aalm
pelilet pièces détachées. Elle a écrit ansti nie
Jf^fAotfetfeeftan/dédiéeksesélèvesi Paris, s.d.,
nn vol.in-1'. EIIeaeaunDls,morljemie,quisW
fait connaître par quelque
pour le client, et une fille
la Knnrae de M. Wdcerlin. (Vog. ce nom.)
DAMOUB et BURNETT, noms aooi les-
quels a pam un volume qui a poar titra :
Études iUmmiairet de la mulfM d^tlt les
premières noUotujvsqu'à celle* de JAeampo-
liCim, divisées en trois porUet : cemaait-
sancespréUmiaairet; —Méthodedeehatt;—
Méthode d'harmonie ,• Paris, IStS, I m, ia-s*
de 711 pages. La première parlie.dB cetoorraga
est un plagiai déguisé par la forwe; car toat le
fond, et même une partie des eiemplei, soBt
empruntés au livre de l'auteur de cette Biogra-
pkiB waiverselle, intitolé la Mi^jae nUte à
la portée de tout le monde; mais ofaprut (ait
aans Intelligence, et sous la forme du diaiofue
pour déguiser le larcin. Ce hlunespéenlationde
librairie. Qiiaudil blhit traiter âeapartiea de l'ait
qui dépassent les notions élénartaires, tes pla-
giaires se virent hors d'état de coattonar le tra-
vail ; alon le libraire eut recours k EIvrart , mu-
sicien Instruit, qui Tut chargé de tout eaqô
concerne l'art du chant, l'harmonie et les instru-
ments. Les premiers rédacteurs s'étalent arrêtés
k la liage 155; H. f^wart fit tout la resta, t^esl-
t-dlre, les œ dernières pages. En bomftia eons-
dendeux, il ne suivit pas Feiemple de ses
prédécesseurs ; car II alMudonna la théorie de
l'harmonie exposée en abrégé dans la Mtisl^rte
mise à la portée de loiU la monde, pour en
développer nnetonl éclectique qqiluiapfmrtleBt.
H. Elwirt ne croit paak l'etlsteDce de HH. Da-
mour et BnmetI, dont les noms ae iiaeat ao
frontispice du livre, et lea conridère comBe des
pseudonyme).
DANA (Joearn), eompositaur né k Kaplea et
élève de Fenaroli, a écrit pour le thâtre Saint-
Cbarles, en ITEIt, lamaslquededeoi haleta i)dï
ont pour titre : fa Finta Pin» par amore, et
la Festacampestra.
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DAPiBY — DANDRÉ-BARDON
431
DANBY (Jeah), mnsideo angtais qui TiTiit
ftLondrti en l790,ajoaid'une grande réputation
(o Angldem comine compositear de gteei. Il
■tait établi nne école de cliant qui 6ta1t fort d-
Dinée, et pour laquelle tl ■ écrit un ouTrage élé-
mentatralntilnté; la Guida aUamuiica vocale,
publié h Londres en 17BT. Tl • fait imprimer aiisai
plumetire recndli de gleet, et l'on en ■ publié
aprëiu mort une uiite h trois, qoatre et cinq
y<At, op. 0.
DANfXA, (JuH-CntHLEi), Tloloniite dis-
tingué, et proresRmr de son Instrument an Con-
aerraloire de Parii, eit né t Bagnères-de-BIgorre
(Haute*- Pjrénéea), le 35 décambre 1818. Doué
dlwnreuMs dispositions pour 11 mnslque , il fil
de ai rapides progrta sur le Tioioa, qn'i Vkffiàe
dii ansllputiouer leseptièmeconcerto deRode
en présence de ce grand artiste, qui, Frappéde son
liablleté précoce, le flt entrer an Conserraloire de
Paris, le 27 avril lg2S. Admla d'abord dans la
classe M. Guérin, alors professeor adjoint, Il fut
biratdtawezaTBDcédans ses études pour devenir
élive de Baitiot, A l'ige de qiiinie ans il concou-
rut pour (OU instrument rt obtint le premier prix
dès son premieressal. Après avoir suivi on cours
(itiannonie dans ta mente école, M. Dancia reçut
d'HatévT des leçons de contrepoint et de Tugiie,
et devint élève de Berton pour le ilTle idéal de ta
composition. Eo tB3T II obtint un second grand
pria au concours de Flnstitut de France. H'ajranI
pas rënsfû dans la méou éprenve l'année sul-
Tanle, il prit la résolution de ne plus se pré-
senter an antres concours, et dès ce moment
il ne cultiva plus que son talent de violoniste, et
la compeaitloD pour son inatmment. Après avoir
rempli pendant qaelqiK temps les fonctions
de proliesseur adjoint de violon au CiHiservaloIra,
il a été Domo>é professeur titulaire de cet lustra-
ment an hmhb de février 18S0. M. Dancla, qui
s'eat bit entendre souvent avec succès dans les
concerts, a organisé des séances de quatuors avec
son frère (LéopoM) , violoniste de lalent, et
un antre Irère, considéré comme nn bon vio-
loncelliste. Ces séances ont beaucoup d'Intérêt
par l'ensemble et te fini de Teiiécntion. Les com-
potHiona A M. Charles Dancla se classent de la
maniera SDlvante : I' Première symphonie con<
certantepoardeut vMons et orchestre, op. t. —
V DeoiièiM idem, op. lO. — 3° Troisiènie Men,
op. 19. — t* Premier ecmcerto peor violon et
orchestre, op. 78. — -S* Trois aoloe de cmi-
cerlo, op. 77. — S* Quatrième solo de con-
certo, op. 93. — 7* Cinquième solo de concerto,
op. 94. — 8* Shième aoto de concerto, op. 9S.
— 9* Airs rariés pour vloion et orchettre, op. i ,
I, », 17, st. — 10* FanUfsles, op. 18, 41, 47,
5S.' — it 'Quatuors pour deux violons et violon-
celle; 1", op. S; 1*, op. 9i 3*, op. IS;(*,Dp.
41; 5*, 1^. 47; S*, op. 58; 7*. op. 80; 8*, op.
87. — 11' Trios pour pisno, violofl et violon-
celle, l-, op. 31; !•, dédié k Mendelssohn, op.
37; 3', op. (0; 4', op. SI. — 1 3* Morceaux de
salon pour violon et piano. — 14° Duos poor
piano et violon, op. It, 10, 30, 19, 44, 4ï, 4),
6S, 79, 81,83, 85, 68,91. — 15' Duos pour dens
violiM»4, op. 19, 13, 34, 31, 33, 34,35, 43, 80, fll,
G3, S3, B4. — 18° Dnos ponr deni violoncelles,
six eu deuilivres. — 17' £légiea, valses, diver-
tissements, etc.— 17' Outjragetpour Pinflnie-
flon/Métbodeélémeutaire et progressive pour le
violon, op. 61; ^x études dédiées k Habenecli,
op. 3 1 40 études mâodiqoe* et progressives, op.
11; 11 études faciles, op. 14. Le Progrit,
10 étades pour te travail de la main gauche, op.
M; ts éludes faciles, avec un second ilolon,
op. 88; 30 études caractéristiques, op. 73.'
ÊcoU du mieunlsme, 50 études joaroaHèrts,
op. 74. L'École 4e Fexpresslon, Il mélodies
pour violon seul, op. SI. 15 éludes très-faciles
pour violon seul, op. 84. UÊçoïe des cinq po-
titUmi, 10 études pour violon seni, op. 90. L'Art
de moduler svr le violon, 105 préludes, en
collaboration avec Panseron.
DANCLA {ABKiDO ),vloloncelliBte, Irère puhrf
de leao-CtMrles, est né à Bagnères-de-BIgorre.
ËiivedeVasIiu au Conservaloire de Paris, Il t'est
fait connaître avantageusement par son talent am-
ie violoncelle. Il est particulièrement remarqua-
ble dans l'eiécution des quatuors. TTne Iknlaisle
pour violoncelte sur 1rs thèmes de l'Opéra la
Sirène d'Auber, un cahier de six études ponr le
même instrument, op. l, et deux livres de duos,
l'anl Ait connaître comme eompositenr.
DANCLA (LiopoLD), second frire de Jean-
Chsries, né k Bagnères-de-BIgorre , a bit
aussi ses étodes musicales an Conservatoire de
Paris, et a reto des leçons de Baillot. Tlolonisie
de t'alenl, H s'est fklt entendre seni nu avec son
frère en divers concerts à Paris, notamment
dans ceux delà société du Conservatoire. On a
publié sous «on nom de* tlième* varié* et d'an-
tres ceovres pour le violon.
DANDRÉ-BARDON (Michel Prauçoh),
né, en lïOO, i Aix eu Provence, fiil destiné par
sa famille à la magisiratore. et envoyé t Paris,
pour j faire son droit; mais son goOt prononcé '
pour les arts lui Bt abandonna l'étude de U Jn.
risprodence, et il devint poêle, poutre et musi- '
cien. Msllieo censément tl fut médiocre dsns eha-
qiw genre. HèvBde IHerre Vnnkio et deDetroy
pour la peinture, (I eut tous les défiiuls de leur
école. Ses compositkins, presquetoules Eni
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439
DANDRÉ-BARDOH — DANEL
talcs, neliiioDl pu EurY£cu,et1etra1de ieioo-
Tng(» dODl on m Mmilmne aujourd'hui e*t on
poéate relBlir bu> quereltei occaïkinatei pu- la
lettre de Jean-Jacques RODUeaa «ur la mnsiqae
française; Il « pour titre : l'ImparlialiU ât la
mutique; Parii, nbi, îd-II. Dindré-Batdoa eit
mort à Handlle, le t4 «yril 178&.
DANDBIEU (Jban-Phahçoh}, organUte de
SaiDl-UuTT et deSaiPt-BartMlenijr.qDl ajoui de
quelque réputation en France, naquil k faria
eo 1084, et mournl dans la nième *illa le IS
jantier 1740. Il a doBDé trais litres de pitcei
de daTecin, un livre de pièces d'argué, une suite
de nofiU, et des sonates k trois parties, pour
deni dessus de lioloa et basse, ttvm 1" et
3>,Pu1s, ITâS, in-rol. En 1719 il publia la pre-
mière édition d'un ouTrage intitulé Tratti de
l'aecompaçnemenl du elaveeiA. t* deutièim
édition a psni en 1717, et la trràsiènie es 1777,
ln-4° otilong. C'est un recueil de baues chif-
frées et sans chiffres. Le calalogne de BoTiia,
de 1719, indiquE aussi, cous la nom de Oon-
drifu, une luile de pièces pour les Tioloos, in-
titulée lei Caraetira de la guerre.
DANEL{Loois-ALaERi-JosBrB),Déï Lille, le
1 mars I7B7, ancien imprimeur eu Ijpograplile
en litliograpliie, et fondeur eo caractère*, relire des
BtGiireien 1854, après DneloIlgueethAnonbleca^
rière, s consacré une grande partie de ton eilstence'
dans l'exenice de dit ers emplois toos gratuits,
pour un but de bienveillance, de pliiUnttiropie
et d'ulililé publique. Membre de l'^minlstratlon
des hospices de Lille, depuis 1810, de la com-
nisaioa d'eiameo pour l'instruction publique
«1 delasodélË des sdeuces et arts de cette tille,
M. Dand a cnllité aussi U musique comme
amateur distingué, et a prHé son concours ani
progrès de la culture de cet art dans le dé-
partement du Kord, comme tke-préaldent de la
commissloa admiaistralite de l'école de mus-
qué de Lille, depuis son origipe Jusqu'à la nomi-
nation d'un directeur. Pianiste, el bon accooipft'
guteur. Il fui pendant longtemps l'un dea mem-
hres les plus actifs de toutes les commissions
pour l'organiiatioo des concerts, et en particu-
lier des trois grands restitals décennaux qui ont
en lieu à Utle; eoRn M. Dand a été le fonda-
teur de la sodété chorale l'Àventr, et de plus II
est pTÉsideat de la aodété de Saiute-€écile,
composée de l'élite des amateurs de chant.
LoBglemp* préoccupé des mojens de rendre la
connaissance de la musique populaire et de pro-
pager le tEoAl dn chant dans les papnlstions des
Tillea et des campagnes, K. Dand, après de
longues médilttions,de* essais partiels, ti dl-
lersw modifies tkns Irontées par l'eipérience,
a fait l'exposé d'une méUiode noutelle d'ensd-
gnenient dans un litre de peu d'étendue qoi
a pour titre : Méthode txmpUfiie povr l'at'
teignement populaire de la miufgve vocale,
et dont la quatrième édition a été pubiite fc
Lille, eo lBï9, In-S* de soluute pages, atac
hait planches gratéea et sept grands tableau* ,
povr l'application de la méUiode. Ayant, comme
tons les anlenra d« arslèntes d'enaeigoeraent po •
paUre de la musique, la pensée qu'il est ntOe
de M présMler, an débat de l'étude de eel
art, que des élémenta déjà connus, M. Oanel a
pris ces éléments dans l'alpliabel, et en a bit
nne notation quil désigne nus le nom de
Prociiofre. Les cmsaunes initiales du nom des
Doles do, ré, mi, fa, aol, la, il, c'est-à-dire,
D, R, H, F, S, L, S, sont donc le* signes de «es
notes; mais attendu, que S, signe desol, et S,
signe de tl, pourrdeni être conlbndus, il rem-
place, pour cette dernière noie S par B. Tels
aoni les signes des intonations disloniques.
Ces signes sont ceux de l'odara mojcsuie de
ta Toix : on point piscé au-dessus des lettres
Indique nne octave supérieure; un point au-des-
sous, une octate iaférleure. S'il fsllait repré-
senter une octate suraieue,oa aurait deux points
aa-dessus des lettres, et pour uM octate grate,
on les mettrait au-dessous; mais c^ est
inutile dons le chant. A l'égard de la dorée
des sons, l'auteur de catte méthode en repré-
sente les éléments par les tojelles ou diphtlion-
gues a, e, i, o, u, eu, ou, remplaçant seok-
ment, pour ]flus de simplicité, dans la notation,
eH par w soraonlé d'un trait, â ou par la nème
mire atec le trait en dessous. Ahisi a est le ai-
guë de la ronde; e, cdui de la blanche; i, de la
noire; o, de la croche; m, de la double crodic ;
eu de la. triple; oit, de la quadruple. S'il s'agit
de la durée i-éunie k l'intonalioa, la tojdie re-
présentative de cette durée se joint t la coMonne
qui est le signe de la oote, et Ton a ainsi les
deux éléments réunis dans ujw s)llahle. Par
exemple, da «»ltU ronifc, fo est fa croche. Ut
est sol double croche; et aiisi du reste. Les
voyelles isolées sont les tifptet des silence* cor-
respondant aux durées des sont. EnBii, poar re-
pr^enter les «gies modificateurs d« IHntoBatiosi
des notes dont on fait usage dan* la notion
usuelle de la musique, M. Dsnel a inta^é d«
prendre le» notes caractérisUquesdes noma de
diète, bémol et béctrre,; wnsl s est la aiffae
du dièM; I, celui du bémol ; r, cdoi dn bécarre.
Réunissantee* lettrts aux ajiUables dont il tient
d'être psrié, l'autou: de U méthode en fortM
des mots de trois leUres, tels que dai, pour Vt
dii«e ronde; rai, pour rd bémol crodie; sur
>y Google
DANEL ~ DANJOU
43»
^oar lol bicarré doaUe oroclM, et tSiui ita ti
dot tims le système île celle Mtatloii préiwa-
loire. Lm eiercke« d'iotoiwtiom m tMit «ur les
coBWMuiee teules, wn» oMwiâératioa de durée.
Pnii lient le riuokMi dee deux .élémenti. Apte*
-cette deroi^ eérie d'eiierdoe, H. Danel enlre
f>r en prenÛM' pes dan* la notatinn ueuelle, en
remplataDt leacMWMiBM initJBles per les degrés
^ U perlée et y plaçuit kw roieHea qui repré-
sent lei durées, et nalant aJiui des mélodies po-
pulaires. De ce premier pas h U DOlalitto loul
entière, la traositioD eit facile ; car, les diflérence»
d'inlonationE étant repiétentées dans l'wprit des
élèves per tes degrés de ia portée, il n*eet pas
difficile de les conduire prngrenl ventent i la
conception de l'identité de eigniOcatian des let-
tres et dee syllabes avec les éléraesb de la no-
tation onfinalra; en un mol, du système de la
langue des sons avec cette uotatioa.
H. Duel, mu pqr les plus part eentimentsde
'pbiltntliropie, et Taisant nn aoble iwage de sa
fortune, a feadé pi uûeurs cours, non-seulemeot
k Lille, mail dans diverses localités du dépar-
tement du Nord, è Douai, et jusque dans les vil-
lages. D'anciens élèves de ces cours sont placée
par lui ï latatedei nouveaux cours .qui! orga-
lùse. Lui-mèiDe s'y rend de sa personne, afin de
s'assurer de la mardie régulière de.^ étodes, et
Il en iiipporte les Irais avec une géeéro^té qui
ne peut être trop lotiée. Le gouvernement Fran-
cis a récompensé son dévoueioent en le hissât
chevalier de la Légion dtionneur.
DANIEL (Jban), organiste et poète à An-
fcn, naquit en cette ville dans la première année
doseixlènie siècle. Il CMi^MMalt les vers et le cbaot
de noèls dont ît n'a publié que les paroles; inais
HS airs Biwt restés dans la mémoire du peuple, .
. qui les chante eneofe pendant l'Avenl dans toute
la Bretagne angevine. On a de lui deux recoeils
dont le prenicr a pour titre : S'eiuiUveni six
1to€lt nouMOUX, petit in-S' golh., sans lien ni
Jale; le second est Intitulé : Onze
Meli Jmxu, fMu *t nMilr
jt ctatiir, laai nui derlaMr i
petit in-B° gotlt., sans date el sans atm àt lien.
Ces opnscntes sont trèa-rareri.
DANIEL (JtAN), Indiisle, vivait en Allema'
gne au commeneenieni du dlx-septlème ilèele.
lia lait imprimer une collection de pièces pour
son instrument, sou* ce titre : Thttavnu en-
Uarum, itau fit Sehat^uullelK, iarinne» ai-
lerhartd sfiicUeM, Fraam^len. Toccadm,
Fitffn, etc. ixr Lauttn-Tab^aiur ^ébracM,
aiu venMedenmt Avtetibus latemmenge-
laea ; Hanau, 1616, l»-(ol. La deuaième partie
de cet oavragea été pnblWe dans la même année.
DANIEL (mn SALVADot), capitaiM eepa-
gnol attaché au parti de don Garloa, prétendant
au Icdae d'Espagne, se réfugia en France avec
ce prince, et se Hia à Bourges, oii il chercha
de* ressources dans ia culture de la musfqDe
qu'il avait étudiée dans sa patrie. Il •} enseigna
le piano, et y obtint les places d'organinte de la
catliMralc el de processeur de solfège et dliar-
moule au col)^ royal et k l'École nnrmale.
H. Daniel vivait oteore dans cette ville en 1843.
Partisan du système d'eoseignement par la mé-
tliode du méloplasle de Galio, il en présenta
une application nouvelle dans les ouvrages sni-
vanls : 1" Crommolre pkilhamwniqvit, e»
CowneompUtdemviiiqiie.contatantla IhéO'
rie et la pratique de la mélaïUe, la règUt
de la trantpatiUon ainsi que de t'éeritare é
la dictée ou d'après Finspiration, la tkéorlo
et praline dit ptaln-chant, el la théorie tt
pratique de l'harmonie ;Boareu, 1B34, IvnL
iu-4°. Le premier volume seulement a paru.
-~ i" Alphabet mvsici^ ou Principes &é-
metUaires de la théorie et praliqve de I*
mMtique; Paris et Bu;jrges, 1B3Ï, deux partiel,
petit in^".
DANIEL <HiiiHt»N'ADkLttEaT), docteur en
philosophie, professeur au pKdagoginm royal de
ilalle (Saie), el luontire de la Société lilslorico-
tiiéologiqoe de Leipsick, est né k Halle, d'one
famille dont pluaieurs membres se sont distinguée
<lans la science de la médecine. Homme d'une
érudition peu commune, M. Daniel a donné des
preuves de sou Immense savoir et de l'exeei-
lenee de «on esprit critique dans le livre qu'il a
publié sons «litre: Thésaurus HymnBhgieiu,
sive HymnoTum, eantieorvm, sequatlianu»
circa JfD. iuUaruin coUeeUo ampJininta.
Carmtna celiegU, apparaiu erWco omavlt,
velerum inlerpretvm, notas uStetat taasque
adjecil, etc.; Lipsia, Lcesclike, Ig6&-1SMI, dnq
vol. in-e*. I^ duqulâme volume uinlient les
suppléments des quatre premiers et le* taUes.
Cet ouvrage renaarquaUe, et ceax qu^ publiée
M. F. J. Uone (vos- ce nom) sur les- hymnes
latines du mojen Ifte et sur les messes liliues et
grecque* en usagedepnls le deaxjèaoe siècle Jds<
qu'au sixième, offrent des renseignements pré-
cieui pour l'histoire do oliant de l'Église cliré-
ttenoe dan* les temps primitifs.
DANJOtifJcAN-Lorris- FELIX >, el non Fré-
dérfe, comme l'appelle Gassuer ( Vniversal-
ZexiUn, etc., p. 114), est né k Paris le 31 juin
Iftll. Sa famille ne le destinait pas k la coltur» .
de la musique : il était Agi de plus de seiw ans,
leraqu'après aviHt terminé ses «Iodes de MUé|<v
>y Google
4M DAS
B ■'•ceapa de cet «rli nuiiU TBtde li rapide*
progrfn que dëa l'innée IS30 H élait déji orgi-
nifte d« l'tsiiM de« BUme*-ilatitea\tx, k Paris.
Eo iS34 il fui ilUcM CD la atme qiullU k
l'Elbe Saint-Euslache , el la place d'oi^uiitedc
la ealliédrale de Paris loi bit confite «n 1840.
Homme dlulelliBeneeetdeMToiriH. Danjoune
M rmreniiaîl pu dane la pratique Mule de l'art.
Sea foacUons dam lei ^glitet In) aiaieiil donné de
tréquentn occaiimii de remarquer la comiption
des traditioni du plain-ebaut, la vices de «on
exécution, et la bniu direction où m laisuicmt
estralBer la plnpait iet organiilM et dm com-
positeon de musqué d'église. Il crut k la possi-
bilité d'ane réforme salutaire et radicale dans la
inii«iquereligieose,aiBii quedaDSleplaiD.eliant;
il cnit aoul au concours et h la protection de
Pàntorité ecclétlaitiqne : ce fut làsoneiTeur,ar
il ne renoonlra qu'indUTirence de ce dlé dan*
les fliroris qu'Hue cessa défaire pendant plaide
quinze aui pour atteindre son bnt. Quetqiies
voyages qu'il irait (ails dans l'inlériear de la
Fraoca lui aT»it fait voir le niuTals état de la
plopirt des orgnes dans les provinces, ainsi que
l'aûeBce de cet initnimeol dans un grand nim-
bre de localités : il comprit biealAl la uAcesiilé
élatdedioses, et ses premiers sol os rarent pour
objet d'améliorer la eoDBtruction de la partie mé'
canique des orgues, qui était alors en France dans
un éM dlnfériorilé relative i regard des pajs
élïWgers. 11 parcourut une partie de l'Allemagne,
la Hollande, la Belgique, puis, riclie d'observa-
tioBe,il s'associa dans la maison des fscteursd'ov-
gnes Danblaine et Callinet, de Paris, j versa
tootesseséconomies, dirigea ces facteurs dans dea
Ttdes de perfectionnement, et déploja «ne acU-
Titd pradigieuie ptndant pria de dii ans, vidlanl
totiri tour Ions les départements delà France, U>
lanlérigerdea orgues Ikoùil n'y en avait jamais
en, ae m<ttanl en relation avec les évAques, les
curés, 1m artiste* de quelqne mérite, eicitanl le
lile de tous, et ne se laissant décourager ni par
l'igionDce ni pat riitdiiïtreace qu'il Tmcootrilt
à chaque -pas.
La siloatioii du chant eeclésiasUqne préoecB-
paH toojoors M. Danjou : en 1M4 il crutque le iih>>
méat était venu de Hier l'attention du public sur
calle question, etilpuUtaunécritquia pour titre
de l'État et de l'avenir du chant eçeUtiaiUgite
es Frottée; Bordeani, impriiaetie de Lafargne
(IS44); Paris, Parent-Desb»rr«a(s. d.), In-C
de AS pages. Ce petit écrit n'était que le prélude
.d'ane publication dont Pautanr ivaM d^è lepro-
jrt,etdontl1mportBncedevaK être pUia grandi:
C0 ftojtl tat réalisé dans la Bévue d» ta miul-
que religte%ue popiàtaire et elasiàqtie ; «Mit
périodique dont il paratssidt chaque mois uan
Uvralioa d'iovirtM 3 (goillia dimprawioa, at dont
le premier volume tnt comHélé dans Tanaée
)84&. Dirigée avec Ulent par H. Daajou, U flo-
vua de la vwtique religieitte eut pour coltabo-
taleur l'antearde celle Biogmpliiej H. SIépbea
Horelot, andea élève de l'école des Charte*, jeme
homme d'une initractioa anssi siriide que variée.
litlea tnrde**B-
jet* trte-diven, el T M prenve d'anbBtdenroir
que de jnileate d'espitt. L'esisteDce de ce necveil
plein dlntérlt le sootlnl jatqa'k ce que la révo-
loliiHi déplorable de IS4S l'e«l inéuti oomnie
betuooup d'antre* pabHeatioas scientiflqDes et
littéraires. Pcadirt qn'U étaU en voie de pabtt-
caUoo, le grand oigne de l'églbe SalnMostache,
mMivellrâieiit conilniit par la maison Danblaine
et CallinA, et rran meon payé, fut rédnil en m-
dreiparan incendie; ce «inistre événement, et lea
pertes que la méoae roaisoB avait éprouvées dans la
reconslmelion de l'orgue de SuntSalpiee, par la
lante d'un de* associés ( vojr. CsujNrr}, rendit
nécessaire une liquidatloD dans laqueUeM.DaDJosr
perdit toutea-aei écmomle*. Risitimée, par suite
de cet événement, dans la seule direction et ri-
daetlon de ta Revue de la mvigue reUgleva»,
son iwUvIté eut besoin d<nn nouvel aliment : eHe-
le tronvBdansnn voyage enltatte qoall. Du-
jou m, en iS47, avec son ami M. Hoielot, dans 1*
batde faire de* recherches daoa les UbUoUiéqnes
de cetteancienBe patrie de la adesice eldaa vta,
eoMemant l'histoire de la musique. One nMdlHode'
ded«coavrrteeimportanushi«nlle*fraltsdeceile
excnnion. Les manuacrilada* bibUothèqMB de'
Rome et de celle de F lorence. dont la plupart étaieirt
inconnus jusque-là, oo do iMdna mal décrit*,
foarnrentt HH. Danjon et HoreM bm ample
moisson de documents sur Itiisloire de la nnsi-
qoe BU mojen Ifie et I l'époque de la renris-
aance : ils m firent des extraits nombreui, tt
qoeiqacMs des copies entiires; H. Dan)Oa a
rendu compte de ces découvertea dani plusienrs
.Itibet rMnpUes d'intiitt qui ont été publié»
âan* la JtevM de la MMslfiM roUfteiue ( a«tée*
lM7etlSt8).
La retoorm Franea de H . Dm^ou iirt lignaM par
la découverte d'un moauiaent uniqoe en sw gaire-
et di U plus haole importanci q d'M Ht dHU nne bs-
UlalM(|Mda HootpdUer, t savoir, un mannwît
du MiiiiM alèele qôl rwlknin le chant de it-
glisaiMMiMea MUtiM doiAle.Lapremito«at
B deMMSM ,' rautr^ qui lai sert dfo-
>y Google
DANJOU — DAHKERS
lerprfUtioii, est !■ notalkiD romiinedu qaJDU
prenièrt» lettres d« l'a Iphibel, dont le pli» iDcien
exemple H IrouTe daoi le traité de ma^oe de
Boêct (i}.H.D*ojoaanDon^ sadëcourertediiu
ta Sevue, ainsi que loa Intention d'en publier le
faù-$tntlle par aouieripliun : ce fui une impru-
dence; eu les enTieux commencifeiil par nier
nmpOTtance du docuroenl, tandis que d'entre»,
pin* babllea, obtinrent du gouTememenl le-pri-
Til^ge de a'en Mrrir, en le dénaturuL Ceux-ci
ne comprirent pu mieai le notation latine que
les eigMB peumaliquet; n^ la poMeidon du
maiiUMrit lenr serrlt de prétexte poor donner
bite trie-mauTaii* Uttlon dei livre* du ciMnt
romain prHendn reeUuré , qui fnt adopté ilan*
plDsfean dloeèMS. Les d^Qti que loi cauia
cette arhlre , ajoutés i ceux de t'Indifrérenee
qnll avait rencontrée cliei les ecdéttastiqoes pour
ics saeriBcei d'argent et poursee fatigoeiexcea-
si*u, firent prendre tout à couphM. Danjou.en
t849, b réeolntlon de cesser de s'occuper de musi-
que; résolution bien r^rettahle de la part d'un
lioianH doué de talent , ricbe d'ime initruc-
lioD variée et d'one grande expérience. La pu-
blieaiion des clianl« «acres de l'office divin lui-
vairf le ril parisien, misen fani-bourdon II qoetre
vidx, dont II avait donné liuit volumes, celle de
la Jltvae de la myuiq^fe reUgimtte, et son asao-
ciation daot k maison DauUaine et Callinel,
avaient &é [lonr lui la sonrce de perles conaidé*
raUet. Après vingt ans de travaui'et de fattgoes,
tl se trouvait plus pauvre qu'au début; déplus,
nia conTietioni l'avalent rendo l'objel d'atlaques
passkmnéas aniqoallei il tiit trop seositlle : Leb
forent les motib qui le décidèrent 1 se jeter en
deltors de TactivlU mnsicale. Il se retira d'dioid
à Harseélle, ob U prit part k la rédaction d'us
jouroat politiqoe; pende temps après, il te Aiai
MoBlpelKer, et ]i prit la érection du itmrmi
InUInlé £«JfesM;erd(iJflA,jounialqni jouit
(Il DnianepiiUiBlqiie dlrlt«e
d'cme grande aotorité dans les départements mé-
ridionaux de la France. Depuis plusieurs an-
née» U. Danjou s'est Bxé k Paris, ob il s'occupe
de lëlégrapliie.
La liste des prodnctionsde H. Danjon se com-
pose comme il suit r LrnfaATDtiaiDsiULEi
1° De 1831 t 1840, beaucoup d'articles dans la
GatetttmtificaUda Paris, i*àsit Dictionnaire
de ta Contwnuffonetdans l'Encyclopédie du
dix-neuvième ttèele. — l' De l'État et de l'a-
venir dv chant eeetétlastique, brochure in-S" ;
Paris, 1S44. —3" Xevw! de ta miui^ue reU-
jfieiae , populaire et elauiqne ; Ptm, ig4&-
lM9,4vol. io-8°. Le qùatrièmevolnme, Inler-
Tompuen i849,Rèléc«n(délé enlBSt. — Mo-
stQOBnsTiQDEi — t'OUmbsocrdaife Vof/ice
flMn, Jteeuetl de tous tei ptaiTu-chaaU du
ritparitien en faux-bourdon à guatrevoix;
Paris, Canaux, I83a, S Tolumes. — &•> Réper-
toire de tnu^que reUgieute ; Paris, V Canaux,
nu, 3 TobuMS. Cette collection est formée en
partie des meilleurs norceani de musique d'é-
glise publiés t Londres par novello. — 6* Deux
messes à A voix et orgue, d'une eiécntlon facile,
composées spédalemeat pour les collèges et antres
maisons d'éducation ; Ibid. — 7* Messe brève i
trois voix sans accompsinement ; Avignon, Se-
guin atné, iS48, in-S* — 8° TontUM ergo à 4
vuii, avec basse solo et orgae;Parts,V* Canaux.
DANKEBSou DANKËHTS (Ghisudc}
savant conirepolutiste du seizième slicle, naqgit
i Thoten,enZé]ande,etrut cliaiitre deU ebapelle
poalifioale k Rome, sous le* papes Paul III,
Marcel II, Paul IV et Pie IV. U a publié en 166»,
t Venise, cliex Gardaoe, U Primo e secondo li-
bro de' madrlgalt a 4 , 5 e 6 voei. On trouva
aussi des motets de ce musicien dsns la collec-
tloa de Salbllnger, inUtulée : SeleeUssimx nec
non {amitiariutnue canttoHes utlra eea-
(un, etc. Avguitx Vindeticorum , Melchior
Uritwlein, ti40, petit in-S' obi.; ainsi que
dans un autrerecudl qni a pour titre : Concen-
iusoetOftex, jutefue etguatuorvoevm.on^-
ntitn juevJtdistiini, etc. Àufpui» Ytadellco-
rum, PhOippu* Dhlardue ercvdebat, I54S,
petit l0'<t* obi. Dankers fut choisi en là&l, avec
Bartlioloiiié Eacobedo {voy. ce nom ), par Ni-
colaa Vieentjno et Vleenw Lusilaao, pour juger
lui s'était élevée ratra eau sur la
des modes diaioniqn^ cbromaU-
qne et eoliamoniqne, et proneoça en bveur da
LasiUno. On trouve 1 la blUioÛièqne VaOleel-
lana, k Rome, sous la marque R. 36. n° IS,
Dankers sur le sujet de la contestation. Ce
mannsertt a pour Utre : Tratlato di GAMttiw
>y Google
-ÎÎO
DANKEHS — DAIfOVILLE
Danterfa miateo, et emlort eappeltano Mla
<appeliadel Prtpa,iopraana differenliamu-
jieqle untentUtta nelta delta cappella coniro
Uperdaittvenerabllt D.lfiecolà Vicentitta, per
«on haver pottilo provare ehe nfun rntuico
conpotitore intende di che génère sia la mu-
^Ica che esietUsso eompone , eome tt era o[-
JerUi. Con vna dlehiaratione faeilUttmatopra
i tre geaeri di esta mutlea, eloi dialonieo, ero-
ftalteo, et enarmonico eon i loro eiempj, a
gvatlro voet separaiamentt txtna daWtUtro,
«t aïKo mliti di Itttti tre i generi miieme, et
moite altre cote miuicaU degne' da Inlendere.
El oUraecio vl »ono alatni concetUi a pfù voet
in diverti idiomideltnedeainioavtoreiteltola
génère dialonieo composli. C'est quelque choM
•decurieux deTairccBMnDtslKnniiKaduMilittM
■iècle l'épBÎser en doctca raiioiiiiemeiitB lur de*
genrei d« musique cliroouliqne etenhiriDOolque
4]uf ne pounientekiilerilelNr tenipi, paltqD'ilt
n'en pOMédaient pti lei iléfnente a^cessairei;
«t cela parce que les éeriiiln» greca lor la ma-
«ique, dont lei ouTiagei eia'wiDt alors ritudits
«ec ardeur, leur avaient transmis cea terme*,
^ui n'aiaient de sit^Scation ni dans la lonalilé du
4>lain-diBnl, la seule qui nt alors connue , ni dus
J'iiarmonle qui y est iDlttrente. Il ne faut pas con-
fondre GliItlalD Dankers a*ee Jean GAiwJafn,
4loDt il ; a uD livre de mcMes publié par Pe-
<ruccl de FosBotnbroiM en lâl3.
VANAIELE V (jRAii-FH,iau). profèssenrda
muBlqne k Londres, est nd en 1788, k Oaking-
liam , dans le Berktliipe. Son p^, cbanlre do
■dMeur k WinilKor, lui eoseiRna la mu^ue. A
l'ige de quinze ans 11 Ait placé «ous la direellon
■de Kniweit peur aiiprendre k jouer du piano, et
Samud Webbe lui donu des letoDS d'hannouie.
Lorsqu'il eut atteint sa dii-aepHème annte, Dsn-
nelcy iaterromfril ses études musicales pour
aller demeurer avec un oncie tort ricbe qui loi
-avait promli de lui laisser ta fortune ; loais ajant
longlempi tardé è réalisef ev proDweaes, cet
«Dde mounit Kans avoir bit de testanwnl, et
Dannele;, retombï dans une rituatioa pèaible,
fut obligé de reprendre sa première proTeaaioo. Il
«e retnit avec courage an travail, reçut des lefon*
-de piano de Wodfl, et eut aussi pendaat quel-
-que temps C. Keite pmr profesaeur. ^rès avoir
demeuré atee ta ntfere iOdiham, dansleUamp»-
liire, il fol *|>felé k Ipsividi corame protaaèar
■de mnsiqtie, j resta quelque temps, puis M
nomiMl otxenlsle de l'église Sabite-Harie de la
Tour, riant cette ville, En 1816 il alla k Paria,
■ prit des leçons de Relclia pour la composition,
«1 de Pradher pour le piano, puis alla s'établir k
Londres, où il s'est flié, DsntMley a publié quel-
ques l^rw compositions pour te client et le
piano; nuis ses ouvrages les plus imporlasls
sont ceux doat les litres suivent ■■ 1* An Ctiejr-
elopedia, or Diciionary ef Mti4ie ; in vhiek
not only everg lediniail vord fi erptained,
the formaltonof every tpedaof eompotUlon
ditlkKlly Êheœn , Iheir karmontet, periodt.
cadencet, and accentuation, but Ihe varioas
poeiic feet anployed In Uiuic, etc. (bicido-
pédle ou DletiomiBire de musique, dans iMpid
noa-senlement cliaque mot technique est expli-
qua, la formatloa de toute espèce de compastUM
exposée, etc. ) ; LôndoD, 1835, un vol. in-a*,
avec plaoclies. Malgré le litre tort élenda de cet
ouvrage ei tout ce qu'il anaooce, IXncïdopé-
dte musicale de Dannelej n'est traitée que d'une
manière fort abrégée. — VA Musical Gram-
mar, comprehending tht prinâpkt tout rw-
let of tke sciencs ( Grammaire miùcale, coo-
teoant les principes et les règles de cette adeoce ) ;
London, isie, Id-S*. Celirreneccntiaitqoe les
premiers éiémeots de la musique. DamieleT est
mort k Londres en I83e.
UANNER (OaBÉniN'FBéDÙuc) , violuiisle,
né k Manlieim en 1745, reçut de son père les
premières leçons de musique, et 11 de si grands
progrès sur le violon , qu'il deviat btenltt on de*
artistes les plus habiles tqr cet lutinraeiit. En
1761, l'éleclenr palatin l'admit dani «on orclie*-
tre, et lorsque œl orchestre passa fc Huaieh
en 177S, U Vj soivil. En 17S3 il quitta w ser-
vice poar la place de directeur des eooccfte do
duc de Deot'PiHits. Il occupait le même em-
ploi en 1811 k la cour dn grind-dDC de Bade k
Carlsmlte. Il fat le maître dn célèbre viokaiali
Frédéric Eck. On a de Danner on coBcertlno
.(en fa) pour le vidon, avec orcliastre ; Parie,
Sleber.
DANNER (GEoBCBt), pèra dn précédent,
était muticten de la courde Hanlielm, et joudt
de tous les instruments. Il mourut auprès de son
m^ k Ceristuhe, en 1807.
DANNEHET [ÉLUsarai), née k Saial-
Germahi, vers 1070, débuta comme dunloMe
à la Comédie italienne, le 14 août 1694, dans
le divertisseaieut du Départ dei Comédimu.
Elle devintensoile la femme d'ËvaristeGlieraHlî.
Les journaux du temps nous apjirenncBt qu'elle
était également remarquable par la beauté de
aa voliet parlasAreté desamétiiode lyorigDT
assure, dans ses Annalet du Thidtre tiaUm
(L I, p. 16}, qu'elle entrai l'Opéra après la mort
deson marlimaiscefaitestaun;
desacteurade l'Opéra.
DANOVILLE (...). ^>}er. fat âèru
>y Google
DANOVILLE — DANZI
4S7
ie Saiole-Colombe poar ta baBxe de viole, et
«n&eigna 1 jouer de cet inetrumeol ï Parii, sou»
l« lÈgne de Lon» XIV. On lui doil un liv^ qui ■
IHKir titre : L'Art de toucher le deutu et basse
4c viole, contenant toùl ee qu'il y a de né-
cessaire, d'utile et de earieux dans celle
science; avec des principes, des règles et
obiervatloni Ji intelligibles, qu'on peut ae-
guérlr la perfection de celle belle science en
peu de temps, et metme saiis le secours d'au-
evnmaiitre; PiHt, Christophe Baliard, 1087,
■D-B°de tT pages.
DANYEL (Jun), bachelier ett mnglqae,
était diantre de t'alite du CTirist i OxFbrd , au
it du dlx-aeptième siècle, lia piib1t«
llal>«i ».
0 titre :
Sûngs forlke l\ite, viol and voiees; Londres,
leoe , in-rol.
DANZI [FRjknçots^ eomposHeur, naqultt
Manlielra le 15 mai 1763. Son père, mnsidea
de la cour et premier Ttoloncelllste de la cija-
pelle de l'élccleiir palatin, alors la meilleore de
l'Europe , lui donna tes prenilèreR leçons , et lui
enseigna les principe!^ de la mnsique , du piano
«titu cliBnl. A l'^rd de l'art d'écrire, te jeune
Danii n'eut qu'une éducation pratique ; il n'ap-
prit cet art que par quelque.i notions d'Iiarmonie
qu'il puisa dans les lîires , et par la lecture des
partliLoQs des grands pnaltre«. Ce|>endant II reçut
ijuetques leçons del'abbé Togier. A Fiffi de douze
ans il avait d^k écrit pinwenrs morceaux pour
le tlotoDcelle, et ses progrès sur cet instrument
furent si rapide* qu'à peine sorti de l'esifance,
Il Tut admis dans la chapelle comme membre de
Torctiestre. En 1778, cette chapelle ayant été
transportée è Miinlcli, Danil se rendît aosai dans
celte Tille, et f année sulTante il écrirlt son pre-
mier oiivrnge pour le tliéitce de la Cour. Vers
t7E>0, il (épousa Marguerite Mardiand , fille dn
direcleur du Illustre de Munich. En I7al, Danil
demanda el obint un congé illimité pour voyager
aiec sa nouvelle épouse, cantatrice distinguée,
dont le talent s'était di<*e1oppé parla leçons de
■on mari. Us séjournèrent longtemps ï LeipsiA
etè Prague. Danzi dirigea dans ces deox Tilles
l'orchestre de la troupe italienne de Quirdassoni,
«t sa femme chanta avec succès les rOles de
Suxanne dans les ffoces de Kgaro, de Caro-
linedani le Matrimoido legreto, el de Tflna
dans l'opéra de ce nom. Pendant les améea 1794
et I79S, ces artiste* parcoururent niaHe et »'y
firent remarquer par tenn talent*, parUeoltéie-
ment à Venise et ï Fhirenre. Le dérangement
de la santé de SI" Danxl obligea son époux k
revenir k Munich; il y arrira en IT9T, et dans
la même année il obtint le tilre de tlce-mallre
de la chapelle Aedorate. M** Daml succomba i
unenuladle'depoHrlneen 1799, t l'ige delrente-
deusans. Daml fut Trappe al douloureusement da
, cette perle, qoll ne put remplir tes rooctions à
la cour pendant plosieurs années ; ■orsqull loi
fallut ensuite diriger des opérai oit se (emma
■Tait clianté , il éprouva des émolfons at péni-
ble* qu'il prit enfin la résointion de s'éiolgner
deHunich. En 1807 Use rendit k SInItgard ,
obtl fut nommé maître de chapelle du nd de
Wurtemberg; m^s les chanpments poliliqnei
qui survinrent <kas cette partie de l'AHemagne,
l'année sut ranle, i'obligèrenld'allereherelier for-
tune allteur*. Il *e rendit t Carlsrulie , et la cour
de Bade lut accord* le niiaie titre qu'il avait
à Slotlgard et nn traitement suffisant poor as-
stirer son existence. I>epufa Ion II n'a phis quitté
Carisrulie. Il est laott en cette Tille le 13 avili
ISIB. Les compoaltitmi religieuse* et tnslromen-
tales de Danit lui ent hit ea Altomagne la répn*
tatlond'unsavsntniuslden;maiad«ni*esopéras
il a souvent sacrifié le* convenance* drimatiquen
è des effets d'instrumentation on t des combl-
oatsoni harmoniqoea dépourvues du ciiarmede
la mélodie, ce qui est d'mtant plus étonnant
qo'it connaissait lilen l'art dn diant, et quti
renseignait k mcTTCiOe. Parmi ses ouvregeB,oa
remarque : I. Orints ; 1* CUopâlre, mélo-
drame, ïHanhchn, 1779. — l'.^! EoiUa , opé-
rette, k Munich, I7sa. — 3* Bas Triwnph
der True (le Triompliedela vérité).— kiDer
Sylphe, opéra, k Mnnïch. — 6' Die Mitler-
nackt Stunde (Minuit); ibid. — e' Ber Kutt
(le Baiser); iMd. ,1799. ^TDer Quasimaim,
opérette ; ibid. — S° EUiondokoT^, opérette.—
9° tphigénie en Aulide, grand opéra, t H«-
nlch, 1807.— 10* DasFreudenfest (le Festin),
cantate k quatre voix <4 orcliestre, gravée en
partition. ~ It' Prêts Gatlet, cantate poMiée
en partiliont Leipsidt, IS04. — n. MnsioneB'i-
CLisE : — 1 1* Hease k quatre vdx et orgoe, n* 1
( ea si bémol ) ; Offenltach, AwM 13° MeMe
) quatre voii et orelieelre, n* I (en rri);
iMd. — 1*° Jfesae /iseilsk quatre voiieio^ic;
Paris, Porre. — 15° Le 118* psaume k quatre
voix el ercbettre, csavre63; Letpdck, ProM. —
16* Te Deum, k quatre voix et ordtestr* , ea
nunnicrll. — 17* ifagnifhal en wl k quatre
Toii et orchestre , an manuieril. — III. McsitVB
iNtrauneirTiLE : IB* Symphonie, k grand or-
cliestre, miTre 19 (en ré mineur); LeipsM,
BreiOiopl el Hnrlel. — 19° Idem; op. M (an
vt), Ibid. — M* Gron^ SynphoiHe , n° 3 (ea
si); Oifenbacl), André. — 31° Idem, n* 4 (en
rf); Ibid. — W Symphonie eoMcrlanle |iaur
riHe et etarinelte, op. 4i, iùd. — 33* ideB,
>y Google
4IB
DASZI - DAQUIN
iMur cUrincitecLbauMijBaDit, SJmroek. — 14"
Jdem, n" i; Leipsick , Bieilkopf et Hurtei. —
ii" Trois quinteiti pour Oal«, liaulbois , ctari-
netle.eoret btuon, op. 56; Sarliu, Scliletio-
ger. — 16° Pot-pourri pour tiolon et orcliesire ,
op. 61 ; Olfenbacb , André. — 17° Ttnii quintelli
fiDiir TioloD , etc., op. M, ibid. ■- 3â° Quatuor*
pour deux Tiolon» , alto el liaue, op. b, 6 el 16;
MuDicli, Falter; op. 7, Hayence, Scbolt;op.
19, Leipsick, Breilliopr et Ha>xt«li op. 44,
Ldptick, Peterg; op. 65, orTenbach, André
(en toiit dlx-Deul qaatuon). — 19° Concertos
pour le Tioloncclle; n*" 1 et 1; Zatich, Rat,. —
30° Concertino, idem, op. 451 Leip«ck, Pe-
targ. — 31° Sonates pour TioloDcclle, liv. 1 el
S; Zuriuh, Uuz. — 31° Concerlos pour la IlOle;
op. 30,31,41, 43 1 LeipûclL , Breitkopfet llsr-
tcl. — 33° Trioa pour IlOte, alloet -violoncelle,
«p.71 ; Ofleatwcli, André. — 34° Sextuor pour
LaaltKHi, deux alloa, deoxcors, lioloncelie et
eontrebaue, op. 10; Hayence, ScliotL —
- 16° Trois quilnor* pourtwaaon, <^. Wi OHen-
hacli,Andrt. — 36° Conurlopourle pta]Ki,op. 4;
Hayence, Sebott. —37° Quintetto pour piano,
note, liaulbotr, cor et Inuoo, op. &3 et 54; OF-
fenbaeb, André. — 38* Quttnor poar piano,
op. 40; Leipaick, Brdtkopf et Hffrlel. — 39° So-
nate pour deux pianos et Tiolaîicelle, op. 41;
OKenbacli, André. ~ 40° Sonatet ponr piano et
eor, op. 38 et 44 1 Ldpeick , Breitkopr et Hantel.
— 41° Sonatea pour piano et llaie, op. 34;
Mankh, Falter. — 43° Sonate pour piano et
oor de baieetle, op. M; oncnbacli, André. —
43* Sonata pour piano k quatre maim, op. 3,
9 cl 11; Hunicli, Falter,' LeipriGk,«rBitkopr et
H«rtel; Majence, Scbotl. — 44' Sonatex pour
pJMioieai,op.33i Blanlch, Falter. — 45'>Qnel'
que* pôtilea pitcea pour âiTen indruiDenta. —
IV. HoaiocE na cnufaaB : 46° Ain italiens delà-
cUa, anc orcbaaire; Munich, Falter. — 47''Cliaa-
•ooa «lleatandet pour deux deuos et baite ,
aTMacconpagnaoKBt de piano, op. le; Leip-
tkk, BrritkopT et Usrtel. — 4S° Idem, op.
17, Ib. — 49° Chaniwis guerrièm h qoatn
velx dlMMBOM, op. M; Oflabacli, André. —
fiO" CbaaltKTBca k quatre toIk d'homoM, avec
piaao, op.71;Leipaick, Braiikopret B«n1el.—
510BIS dMiKNW allMnandeapDivde!ixdesta*,
ténor et baiie, arec piano, op. 74,ibU. —
31° Ea*lraa vlngt-cinq recndfi de clianions
all^aandea, de canaoette* italiennes, et de ro-
manees fraBçaisM pour roix aeiiie avec accoai-
paguentent dé piano, publiés à Municb ; OFTeo-
bac^ et Lelptlck.
DANZYfFuNçont). Vof. M— Lemon. ■
DAPPEnEN (D. VAN), profMMur dédiait
ao aémlnalrs dea hMtitalenn primalrts, i Har- .
leni, e»t aulear d'un manuel de* éléments de la
motiqite et dn chant, k l'osage des proTesseun
d'écoles primaires, qu'il a publié sous ce titre :
ÀaAvankelijkonderwtJt in de Musijk en kel
Zingen; ofhOTidbo^jeveoroBderwiJxn, mr
iàndereti ((«m wetemckappen reedt eetiigiini
vroejtljdiç te leeren beoefentn , première
partie; Amshrdsm, Jean Tan der Hey, 1818,
in-8°. Deuiième partie, lUd., 1810, in-S*. Cet
OQTrage est fort bien impriaé btec les caractères
de nuidque de Enscbedé, de Harlem. On a
aussi de Dappo^ de* exvctcei de citant k
l'usage des paliles écoles, sous ce litre : Ztaig-
oefeningen voor de Lagere SeKole», etc. ; Har-
lem, 1819, deux «Dites.
DAQUIN (Locis-Clàdde), organiste du roi,
naquK a Paria 1« 4 juillet 1694. Ses beureoset
dîspotitinns pour la musfqDe déddèreni Har-
cliand k Inj donner quelqnes leçons. Il n'irait
que tii ao* lorsqu'il joua du ctavedn derant
Louis XIV, qui lui dimna des ipplaudJcsemoils
et qui le récompensa. Le grand Dauphin, qai
était présent, frappa sur l'épaule du jeune artiste
et lui à\t: Mon petit ami, voainrmunjow
■widenet pliueilèbresorganltla.Benier,qiA
était alors un des musiciens lei plnssatanti de
France, ayant donné quelques leçons de compo-
siiion an Jeiine Daquin, ceTui-ci écrÎTit k rkge
de huit ans on Baatvt vir k grand chœur et
orcbeslre. Quand on l'eiécnta, Bemierinll Tu-
teur lur nna taMe pour quH batltl la merare
et fat mieux m des spectateurs. Il n'avait que
doou ans lorsqu'il obtint l'orgoe des chanoines
réguliers de Salnl-Anloine, et l'on courait déjk
pour l'entendre. En 1717 l'orgue de Saint-Panl
vint k vaquer. Le concours (ut annonce, «t Ra-
meau s'j présenta pour disputer la place à Da-
quin. On dit que RanMan ajaot joué Dn*e fbgne
préparée, Daquhi s'en aperçut et ne laissa pa*
d'en Improviser une qui balaufait les suffrages.
Il remonta k rorgDe,el, amicliani le rideau qui
te cachait i randitoire. Il lui cria : C'at moi
qiti.vab touckerl Le plus vif enlbousiasme
était ilaoa aea jtat : il se surpassa , disent las
bio^phes, et csit la gloire ds l'emporter sur
Daquin vécut soixante-dix -hait ans et excita
pendant pria de soixante l'admlralion de ceoi
qui l'enlendirent. Dix-tiuil jours avant de mon-
rir, il Joua «or l'orgue de Sainl-Paul k la Mo
de l'ABcensioD, et cliarou ses auditeurs. I^en-
dant la demièra maladie, qui ne dura quehntt
jours, il pens^ enoore k k IHe <)e Saint-Panl
qui approcbdt, «t disait % Je veux n'y faire
porter «t nwvrtr à won orgue. Il ceaaa de
>y Google
DAQUIN — DARD
TlTia 1« li JDiD 177) , et fat iiiliain« k Siist-
Paul I un trts-graiiil nombre d'arliitei el A'm-
nwtaara aulsta à ttt atwèqoM. Lci chanoiaei
réguliers de Salnt^ntirine, dont 11 mit joué
l'orgna pendant t(riuiit»4ii u«, Drent uiui
chuilM' no Mfrlce poor lai et «ocordèrenl ose
gratifiolloa i un flii. Les onTragw de Diqoîn
qui oDt été gmé» Mot : 1" Vn livra de piècei
de claTecio, es 173&. — 1* Un iim de noëli.
— 8* Une culele intitulée Jo Aofe. 11 a )ii«é
eu manuMilt un r« Deton, pluciean moteti,
un Mitertra en trio, des lefoni de léoèbres,
plneieors csintet», entre «ntres celle de Cini,
de J.-B. BoiHiesn, et des pitcea d'orgue;
Celte notice ut tirée de VEutA nr la mmi-
qne de U Borde : elle ■ été roarnle pir le fils de
Daqain, et utle circoDBtanee Kule explique les
doKU exigérés qu'elle contient Qoe Dsquin
ait eu une extcutlou tHilIsnle, une eonnaissance
étendue de« effeli de l'oigne, ou doit le crnre,
puiiqull obllot l'eiUitie de set contemporaini ;
mais j'ai eiamioé ici [uècea d'orgne, k« noUi,
■es pièces de daveda , et je puis affirmer que
tout c«Ia est misérable : on n'f trouve que dei
jdéet comiminee et une ignorance comi^te de
l'art d'écrire. Or qn'est-ce qu'un oijaniiie qui
n'a qu'un jeu brillant 1 Que pouvait Stra cette
fUgiiB improvisée qui balança les •affrages avee
«Ue de Rameau P et qui pourra croire cette hit-
toiirtte oji l'on dit qoe Hmndel, après avoir en-
tendu Daqain, éprouva tant d'éloiuiemait et
d'admintioii que, malgré les iuatancas les plus
vives, il ne voulut pas jouer devant luiî Htendel
«t Saquin I quel rapproebement 1 Ce Tait seul
d<rit sulfire ponr faire apprécier la valeur des
louanges qu'on a prodigoéei k l'organitte frantals.
DAQOIN (Piua^LoDU), fils du précé-
dent et bachelier en médecine, était né k Paria,
où il est mort en 17»7. Quoiqu'il eAt enlbvé
Isa lettre! avsc pasdou. Il avait peu de talent,
et n'a laissé que des ouvrages médiocres. Parmi
«es écrits, celui qui est intitulé : Ltttre* nr
Ut \omme» eélèbres daiu tettcimui, la Ut-
téralure et Usartt, imu la règne de LouU XV
(Paris, 1763, 1 vol. in-Il), contient buil eba-
pftres relatifs i la musique. Ils ont pour titre :
i'S^T la fiiiul^M a ttt affeU. — S* Sur
f Optra. — 3* Sur M. Ramaa*. —i' Sur la
^atUate, la vauique d'isUta al let mattrat les
ptturenontTnù. — i.'Svrrorffvé, la clavecin
et lat preaUar* orçanletet du tampt. — «■
Sur U violon, la iatu de viole et let au-
tre* tiwirumenti. — T Sur U ehaïUet tur la
daiue. — 6' Sur qualquet fait* omis, et rur
quelquat muiieieiu dont on a oublié de
parler. On trouve dani tout cela quelques faiti
curieux, mail qui sont écrits d'un itjla prolixe
et euBuyeui, On a dit de ce pauvre littérateur :
On lauIOi fc-iii k p*[c, on >Uac pont 1c Ali.
L'ouvrage dont on vleol de i>arler a été re-
produit eu nài, iu-S", aoua le titre de Stiete
Utléraire de Laait XY.
DAQOQIMEl]^(Jakii), compositeur iU-
lieu, dlé par Waltlier, d'après Draudios, vi-
vait vert le milieu du leiiième siècle. Oa cou*
naît de lui : 1° MadrigaU a lel et utta voei ;
Venise, 1M7. — V Madrigaiia iptatuor vocwmi
Anvers, 1594, In-i*. Il ; a lien decroire que le
nom de cemusideaett déuaturépar Draudiut,
qui latinisait tona les noms d'auteurs.
DARCET (JaaM-PuBBB-JcMra), ebiralsle
Irantait, né k Paris en 1777, mort au mois
d'aoAt isti, a rendu de grands services k la
tctence et a purU la lumière daua une multi-
tude de questions retUea saut tolniioo iusqn'è
lui. L'examen de ses tnvaui a'apparllent pas
k cette Biographie; U n'y est dté que pour
aea rectierdiat sur la hbricatioB des ejmbalet
et des tamtams, dont il a détermioé les pro-
portions d'alliage k raiit» de SO parties de enivre
sur 100,et ïO parties d'étainfin. CetalliagB k l'élat
cband est cassant comme le verre cl un peu
moins lorsqu'U est refroidi : il n'acquiert la soll>
até et la «oaMité que par la trompe. Darcet a
troMvé que, lorsque le métal fondu est arrivé an
ronge-cerise brun, la cymbale ou le lamlam
doivent être plongés dans l'eau troide pour la
trempe, qu'un force ea raisou du ton qu'on veut
obtenir. SI llustramoit h voila dans celle opéra-
tion, on en reedOe lafiH7ne<Bn moyen du mar-
teau, en le planant k petita coups. Darcet a ex-
posé tooales détails de la fkbricallon dftt instru-
ments decetle espèce dans iet Aimalet de elU-
ntle et de phgtiqua (utti. 1 834, câbler de mars).
DARCIS (FBU>çoiS'Joan>H}, né i Parla
vers 17U, fut élève de Orélrr pour la compo-
sition, et donna k la Comédie ilalienaa la Fautie
Peur, opéra-c(Kn1que en on scie, et le Bal
vuuq}U. Les essais précoces de ce jeune bomme
semblaient promettre un compoiiteur distingué;
mais la fougue de aes passians oe lui permit
pas de se livrer k des études sérieuses, et causa
sa perte. Doué d'une ligure charmante, brave,
entreprenant, ilaimaitloferames et était homme
k bonnes fortunes. Se* désordres devlnroit tels,
que "la police conseilla k son père de le faire
vojogor. On le fit partir pour la Russie ; mais
k peine y (ot-il arrivé qu'il se battit avec un
officier russe, qui le tua.
DARD (..-.), bassoniste ordinaire de la
cliapelle du roi d de TAcaJérnie royale de
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DARD -
DARGOMÏSKY
aaiiqiie, ■ fiil gr«rer h Pnii.
tdos pour le b*uaa c
et sii Bulrsa, iBUTre V. Il » publM *ussi : ffou-
eeaux Principes demusiqite, miXtjaeU l'att-
tmiT a joint l'kittolre da la nuuique et de
tetproçrés, depvii ton ori^M jvtqu'à pré-
sent, pour l'apprendre parfaUenunl ; Parii,
1769, rn-4°.
DARDELLI (le Pire), rriigimx corde-
lier du ctniVetit de Miotoue, duu les dcrnitrei
années Sn quinxièmeGEicle, el in commenceiiienl
du Miitème, Dit un des Inihien Je« [Jur eélibrei
de son leiDpa. Il fabriqiuil du iDlIta et dei
violei de pluBleun espèces. Le peintre Richard ,
deLjion, a poiaédé, Têts 1807, no beau lalti
[ait ptr ce moiiie pnor b dachetse de Hantone.
Cet inatnmient, dont le miacbe était tu ira-
T»II admirable dltoirê et d'ébèoe , et dont lea
cAtet dea doa ét^ent aéparéee par des RleU d'ar-
gent,por1aitbdatedel4g7, avec le Boat dafo^
dre DardelU. Sur la table on Toyait les année
dea doca de Hanloue, en or et en coaleur. On
l^ore en quelle* tmfa* ce prMens Inatranwnt
apaatt aprts la mort de Richard.
DAHDESPIN <Hau»ios), mmicien et *■-
M d« diambre de Pélecteur de BiTière, naquit
vers le milieu da dix-ieptième liède. U a coei-
posé la muitqoe des balMa du grand opéra
£enio rnlUo, de SleTTant, et celle du ballet
donné poar te mariag» de l'électenr HaKlmHien-
£ainiBouel,.en 1716, W Hnakb. On Ignore Vi-
DARGOHYSKY (i
jrntm) , eampcislUUT rvoe , d'une ramllle «tHe
deSraoleaak, eatné le 3 Rfrier-tSia, dansaD
TiUaKa du EnuTamemeat de Tonla, an noamit
de la retraite de l'amaée ftanfaUe. Il était Igé
d« cinq ana lonqu'il eommanfa t parler i ses
parente avalent cm juaqu'alerequll aérait nniaL
Dana les derniera iniii< de 1817, Ua le eondni-
«Irrat à Saint- Pétariboorg pour j lalre son
édocation ; deptiis oe momeot U m s'est éioi-
gaé de cette tllIeqoepeurralreqBelqneaTOTages
dans l'intérieur da la Rnsaie, et piM tard dans
les paje étrangers. Me aoo eslknce il maotra
DU goAt décidé poor lei irtu, et en partteitlier
pour le tliéAtre. Il fabriquait Inl-mêiM da [w-
tile* scènes de BariooiteUea ponr.tMqwailei il
compoMit des espèces de Tasdefllle*. A lige de
sept ans, on lui donna uamaliredepiMM8*ee le-
quel il avait dlnceuanle» dIaeuMiona, paioeqn^l
était plus occDpé de la coropoidlioa da petites
sonates et rondos que de Tétude du méc*ni«ne
de rinxtmmeDl. Quelque* années plus tard, il
apprit k jouer du Tielon, et devint aiM» habile
SUT cet inslrumeut pour (aire conreMblement la
partie de eecMtd Tiolen dans le* i^aatuon. <7eti
alors que U mu^ue lui apparut souc ou noa-
vet aspect : il cwBmenïa à cumpradre U baaie
portée de cet art' A l'ige de,quinae k sein uis it
écrivit pluiievrs dnoa coneertanta poor piano et
violon, alnai qoe quelqiMt qnateora. Bientùtepris,
seaparmta,telaiféssursa vocation, caDMrealle
déTctoppeoMait da son talent ans aoioa de Scbo-
beriecliser, pianfite et compcnitair disliagné,
qui lui donna le* premières notions dliarManie
et de contrepoint. Parvenu 1 rigs de dUftiuit
aa>, M. Dargom;skj entra, en 1S31, aa iwice
de l'Ëlat daoa le miaistiTe de la maisoD da Vtm-
pereur : cependant le* occupatloai na l'anpCcU-
rent pas de oontinuer se* étades mosicaleâ. A
l'Age de vingt ans il brillait déjl dau les sahm
par son habileté uir la piww. Lisant fc premlèce
vue U mesiqne la plu* diffidie, il fat rectkcrdii
oooune aceon^Agnaleur pu le* maillenn cban-
leura, artiste* et •maleura. Dana cette oecnpa-
tii»,it acquit la cannaisaaaM dea Toii rt le pas-
sionna pour la musiqna T«eal* et diaMatiqne,
qui lui il oégliier ocUa daa JnatmiDeflte. Ceat
alortqul) éorivil ane Immen*» qnanlilé de ro-
manças, d'^rs, de cantate* et damcnnaiu d'n-
■emble, avec aocampagaeDeal de piaaa ou de
quatuor. Qaelques-uDea.de ce* MopoeUioiit oat
«té puhUéea k Péteratourg.
Dtddé , eo tsss, k ae vooer wUreiMat à
la nosiqae et t conlribMr aux p(«grt* de cet
art en Ruaiie, il abandonna se* fonetioaa ad-
ministrative* , et se livra pendant huit années
à l'étude lérieuie des ouvrages de théorie aiui
qa'k la lecture dea paititiona de* mettras andem
et modwae*. Dan* cet intervalle, il écrivit plu-
aieun oovrages qui obtinrent de brHIaots snect*.
En IMï il entreprit na lajraee fc l'étnasv.
Aptte avoir parcoorn rAJIefliagnc, il s'arrêta
quelque tempe i HroteDe*, prts da l'auteur de
cette Biographie, qnll consulta sur se* onvngei,
parllcQliiraiMut sur son grand opéra ta Eimi-
roJda , qui , postérieuremeat', a été représenté
avec un tn'illant succès à Moscou. Une rcmar-
qoaUa originaHté d'Idées et de stfle dbrtingnent
celle froduirtion.
. Parti da Braxejles poar se rendre k Paris,
H. DargomrskT, après avoir paaié quelques
mole dans iMte grande villa, est retourné k
SalntPéterdMarg, où son talent jouit aniourdliui
d'nae estime raérltée. Parmi se* nombreoseï
eompositloM , doal beaueoap tont restées ea
manuscrit, MiramarqMcallM-d, quioatélépa-
blléenoa «xéeutéesdanï la-capitale de la Ruasia :
1* Pour le pku» : dooie aavres de pièces
brlllanlni, avec ob aarn aceompagnemoil, telles
que variatlana, fantaisies, trios et tchtr^. —
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DARGOMYSKT — DASSOUCY
431
3* Peur Vorehutre : Grand boléro; grande ,
nlu palhUique; Galop boliémien. ~ 3° Four
le Chant, 60 morceiiix iléluliéi arec «cèont-
p^ueraenl du piino, tels <]ue romancei, cliftO'
umbial
I, canldca, lullidca , mélodiei et
d'eiueinbla, tooi publiés i Pëtergbourg. — i'
Etméraida, gr*Dd opéra en 4 acte», poème de
Victor Hugo, repi^tenté ■ Mocao, dans l'Iihcr
de 1847, puiiàPéterabourg. — 5° Grande can-
Ute intiCalée la FAe de Baeehus, poénte de
PoDtliUna, ï grand orcliertre itbc soloi de
chant et chœurs, compoaé» de 8 morceaux. —
6° Va grand opéra, dont le titre ëctiappe à la
mémoire de l'écrÎTsin de celle notice, reprëtenléi
Pi^lersboorgeQ ISUitreeuntrèi-btillantsuccèi.
DARONDEAtJ iBuani), né à Munieli vers
]T40,vintï'établiràPirisenl7Sl, ets'iiRtnuItre
de cliant. En 1784 il pabli* ton premier Rerueit
dt petUi ain à covpIstM, avec aecompajne-
iRCTit de harpe, op. I; quatre antres recueils
'année lulvanle. Il a com-
le du Soldat paramovr,
n thëltre de l'Opén-IDomi-
i en 1789. ,
DARONDEAU (HuiHi}, (ils dn précédent,
naquit h Strasbonre, le 18 révrier 1779. Admis au
ConserTaloire de muaiqne comme élèTe, il
3 eut pour millre de piano Ladurner, et
Bertoo pour malIrBd'barnMnie. Il • publia pour
le piano : 1° FarUable pour le piano, op. 1.
— 3' £a Fête de Satnt-Cloud, pot-fourri.
— 'i' L'aontme dit dalin, funtaisie. — 4°
La Jeune Victime, pot-pourri. — 5* Àtr de
WacAw, Tarie- — 8° Air favori de Jean de
Parti, varié. — 7" Pluiieura lantaisre* et la-
rUIioni lar des airs d« la Neige, Roger de
Sicile, la Barearole de Venise, la Konde de
Saint-Mato, la Joum^ avx aventvret, etc. —
S" Sonates pour te piano, op. a; Psriâ, Omunti
et quelques recudis de roroaneea. Darondean a
écrit la musique du ballet à'Acii et Galatée, qui
aélérepréuntéàropéra, aumoisde mai lg06.
Il a donné au Ihéltrede la P«rte Saint-Marlio :
!■ £esC«uxCrA>Ie(, ballet. -^ i'Jennj/,oule
Mariage Mcret, ballet en deux. acLes. — 3° Jto-
«fn« et LoretKo, ou let GondoUan vënitlent,
iA^m,.^^^ Le* Saanagei de la Floride, \àaa. —
5* La Chatte mereeiUtiue, idem. — fl° Pi-
sarre, idem. Ce mnsiden dit longtemps ai-
taclié comme compositetir, ou plulftt comme ar-
rauteur, au Uiéltre des Variétés.
DASSERou DASSEKUS (Louis}, od plutdt
DASER, maître de chapelledu duc rie Wurtem-
berg, Tivall dans ta seconde moitié dn seizième
siècle. 11 abandonna cette situation pour entrer
au setTieedndiicdeBaYière,etfntleprédécesseat
d'Orlaode {-.ansu*. Ses oiiTraers sumt en manus-
crit a 11 bibliolhi(|ne rojale de Mimicli, on
ont Hé imprimé* dans cette tIIIb par la muoill-
rencn du prince. Toutes ses compositions appsr-
liennenl «n culte catliolique. On a de lui nn»
Passion t quatre Toii, sous c« titre : Posîloiiis
D. K. Jeru Chritti Bislorio in untm eecle*iit
JfmaeAll; Mnnkh, Adamus Berg, 1»8, %t.
in-rollo. Ce Talume fait partie de la eollecUo»
qai porte en télé dn frontispice PatroeHUum
mutteet, parce qoe le duc de Bavlire faisait les
frais de l'édiiiou. Jacques Paii a in^ré quelques
I motels de Dasser arrangés pour l'orgue, 'dans.
i ion Orgeltabutatvrbvck (i" et î~" partie), O*
IrooTe en manuscrit tes ouvrages suifants de ce
compositeur parmi les Tolomea qui proTïennent
de la cliepelle des ducs de Bavière, k la bibllo-
tlièque rojsle de Munich: l*CodexXliI, 4 motels
k 4, 5, et S Toix. — 1° Cod. XVI, le psaame
(!XXXI)I i 4 Totx. — 3» Cod. XVIIT, sept
, messes. dont 8ixï4 voix, et la dernière b s voix.
— 4° Cad. XXD, 3 JVunc dimUtlt, des hymnes
j Ï4,5, Sel B voii.et desi{e^[>M6re/ide com-
ptiEj. — s'Cod.XLTV.S messes, dont une à
, quatre t oix, une i cinq et une k sii. — &" Cod.
; XLV, la messe fntiintée Pater notler, k » voix.
! DASSOUCY, ou pluldt ASSUUCY (Chul-
Lss OOYPEAU), ais d'uD avocat an ParlB-
mept.naqult k Paris en 1604, et eut une existence
très-Bgitée et peu honorable. Très-jeune encore,
U s'enfuit de la maison de son père, se rendit Ji
Calais, et raillit être jeté i ta mer, comme sor-
cier, par le peuple de celte ville, pour avoir guért
par etrslagème uu homme qui éLail malade d'i-
magination. Il se réfugia en Angleterre, et y
resta plusieurs années, donnant des tefons de-
musique et de lutli pour vivre. Son talent sur
cet Instrument «1 le gofil qu'il mettait ilans la
composition de ses cliansons lui procurèrent l'i-
vantage, après son retour en France, d'être at-
taché an service de madame Royale, fille de
Henri IV et femme dn duc de Savoie. Plus tard
il exercala charge deluthiste et de [naîtra de mu-
sique auprès de Louis XIII et de Louis XIV en-
(an). 11 cultivait aussi la poésie burlesque, goire
détestable qui eut alors en France une certaine
vc«ae. Cm! à propos de ce mauvais goût que
BoileBO a dit :
Étant retourné k la cour de Turin, flyentqnel-
ques ttclieuses a venlures, et se mit à errer en Fran-
ce, escorté de deux petits pages de mniique qui
chantaient ses cliansons, et qui donnèrent lieu k
d'étranges soupçons, A Montpellier, il fut décrété
d'accusation potir un crime gvi est en olfO"
,Google
4H2
DASSOUCY — DAUBE
mbutUon parmi Ut femmet, dtl oalTecaent
Auger, de l'Acadteiifl ft'wttalie. Obssoucj •'en-
fuit en Italie pour ic EOuslraire au aort qni le
■DenaçaiL A Rome, il Tut empriMMiiié poor a*oIr
dcrit contre des piélab aa crédit. Peadanl •»
ctpUTflé, U composa un lîTre de Peiaéa tur
la Ditinàti, qui «$t ce qu'il a EaU d« pina niaos-
nable. TouchA da eonipaiaion pour l'uitaur de
cet ouvrage, le pape Je mit en liberté, et jo^it
i oeMe taieur le doa de u béuëdiction, de mé-
daillea bémea et d'indulgences ; ce qui n'empAcba
paa qw , de retour en Fiança, d'Asaoncir ne TAt
■iTtté,nilailaButIlle,puiB enro jé au Chltelel
aTecBeapagMdeiiiuaiqae,ton}onrapour UmAme
eauie. Cependant, k début de preuTci, SI Tul dé-
claré innoceat et iniB en tiborlé. Il mourut t
Pari*, vers 1679, iriged'eflTiroD eoixante-qtu-
tone ana. Son Ovide en beUe Imnevr, et le
SaeitiemetU de Pmerpine, traduit de Clan-
dien en Tera burlesquet, «ont lei muIs de aes
ounagea rechercliéa aujourd'hui par lei biblio-
nianea. Comme mnsicieii, il n'a publié qu'un re-
nttfl (jant pour titre : Ain à quatre partiel
dtt^eur DtUKUcy. Â Parti, par Bobert Bal-
lard, etc., 1SS3, in-ll obi. Cet aire sont au
nombre de 19, «t eoait dédiéj à madame la du-
cbeeae de Saioie.
DASYPODIUS (ConRAD}, ai k Slraaboni^
M lUJ, étudia lea matliématiqim aous la di-
rectioo de Uerlin, et Buccëda k iod maître dans
If place de protteaaeur au collège de aa lille na-
tale. Soa nom ailemand était Aouch/bu, qui ai-
gnlfle J)ied veht ; son père le changea en aelui de
Datfpodilu, d'un mot grec qui ■ la même li-
gnification. Il mourut ï Strasbourg le U atiil
leoo. Celait nn saTant homme, maia d'un espol
pédanteMiue et miaalieDi. L'horloge de la ca-
thédrale de Strasbourg, qui a longtemps patsé
pour la plDs belle de l'Europe, a élt faite sur
aea dessins, en l&ao. Ueo adonné la deacriplion
daM son ^oron mnlheTnaUcvti Strasboo^,
1510, in'4°. Blomiiot a publié en allemand un
£ttai tur la vie ttlet ouvragei de Conrad
Dat]/podiut,Kitcitntpciùe«ôe'KMeiiaeT, ia-g°,
Gcettingoe, 1798. Panni aea ouvrages, on re-
marque : 1° Bvelldis PropoiUlonei Elemeit-
tOTvm XV opUeonim, catroplicorvm, harmo-
tUeorum et apparenHum; StuboaTg, ia7l,
In-B*. Cet outrage est «trait de ton analyse géo-
métrique des lîTres d'Euclide, pubUée à Straa-
bouff; ; traTsil faatidieni, oà le commentaire est
loin d'éclairdr le teite. — 3° Un appendice i aea
InsIibilioDS de malbématlquBa , sous ce titre :
Volvmintiprimi£rolemal%mappendkcarith-
fMilexetmutleatvieehaTiieafStrËtbouTg, llise,
la-8°.~ 3* Lexikon mathematieata grxee et
latine conwn^wm; StcHbourg, 1573, ta-S*.
Ce Dietionaaire n'est pas disposé pu ordre ^
phabétique, maia par ordre de matières. Dasjp»-
diiia;lrait«(|i.30-5f;deUtbéoneiDaUiénati(iae
de U musique.
DATHI (ADcmnii), de Sienne, «tatt aeo^
taira de cetta ville vers I4M. Geaner le cile,
dana aa Bibliothèque «nJverwUe, conme au-
teur d'nii traité deMutieaDtic^Uiui.Cti ou-
vrage eat imprimé.
DATTABI (GniNouo), né i Bologne, vindt
k Teniae ven le milieu du seizièsoe siècle. Il a
publié : Le VUtanelle a tr«, quattro e ditque
voci.-Tenlae, 15e8,ln-B°.
DAUBE (JEUi-Fainteic), né tm 17» à
Hease-Caesel, hitd'abordmusidendeU muriqoe
parliculière du doc de Wurtemberg, poâ ma-
seiller et premier secrétaire de l'Académie drs
icieDcea fondée à Augibourg par Pioiperur
Françoia I", et enfin se retira t Tienne, où
il passa le* dernièrea aonéea de sa vie. Il mou-
rut en cette ville, le l» septembre IT97.
Daube s'ert tait connaître o
par des Sonata pour te Ii
moderne, op. i, publiées ■
Parmi les manuacrita autogiaphaa de U ridie
Ubliothèqne royale de Berlin , on trouve deux
ajmpboniea de Daube pour 3 parties de violon,
allô, basse et detu cors. Hais c'est toitoat par
ses écrits sur la musique qn'il a fiié sur lui l'ai-
tenlion des artisica et dca amatairs. Le premier
a pour litre : GeneralÈau Jn drei Aœordeti,
gegrûuM ta den Segeln der ait wid nne»
Âuetore», etc. (l'Harmonie ta troli aecordu,
d'après ita règlea des auteurs anden* et mo-
dernes, avec nne instruction lur la manière de
passer d'un ton dans chacun des vingt-trois sa-
très; par le mojen de deux accords inter-
médiares), Leiptick, 17M, in-4°. Harpur^ a at-
taqué le système de Daube avec vivadié, soi»
le pseudonyme du docleof Geromel , dani le
deuxième volume de ses SaaU hiitoriyvM et
erUlqiieÊ lur la m»iiqv« ( Etit. KriL Beltr,
p. 315}. Le second ouvrage de Daube est inli-
lolé : Der ffituttoUse/M Dilettant; ehu Ab-
handlwtg der Composition, welche nicht al-
leindlene^teilenSetsarienderiwei, dref-und
mehntlmmisen Saehen; tondem auch dit
meltten k&nttUehtn Gattwtgen der ailen
Kanonii der etnfaehen vnd Doppeiftàge :
deutUeh vartrxgt, wid ifiireA ofuçetueUt
Bej/tplele erUmrt (l'Amateur de nrasique: riis-
sertation aur la composition, etc.}; Vienne,
177S, in-4° de trois cent trente-trois pages. —
3» Anleitvng zum S^stmiierrielU In der mu-
likaltKhea liompoiltion,ioia)htfilrdielnttnt-
>y Google
DAUBE — DAUPRAT
4SI
VtO^al ait VoealmutUti Enter Theil [Hélhode
poar ipprendre toi-mime ta compositioii de la
muiiqaeiiulTuineubile et Tocateiiireiniire partie);
Vieone, 1798, 51 figa iii-4', — 4° Deoilème
partie du même oaTraite, TleaDC, 1798. Wp>-
gea in-t°. La première partie de m liire ett re-
talive à l* composithin de It mélodie; la ae-
cùnde, k rbannoDie. Halgrd lei criliqnea idTèrc*
(le Marpurg, les onvrages de Daube rtafirment
de kri bonnet <*<«*" ; il T ■ <iM "»«■ «^ de la
nélhode dani son traité de rbarmonte ea trois
accorda. San» douta le trolaifeiiie accord, qn'il
uontidère comme primitif e( nécessaire, n'eal
qu'une des ntodiflcatiMa du tecoud; maia
c'était quelque choae que de ramener, de eon
lunpi, l'harmonie k des étémeate aimplei.
DAUBENUERKL (Fukçou-Micbu.). ha-
bile orgftniïte,' né en l74Sk Walterahoir, bourg
(lu haut PaUtluit, fut éleTé par Woppa«r, ton
oncle, padenr à Flou, et apprit d« lui lea pre-
T^ere éléments de 1* langue latine. LVganisIe
Rueder, dant une viule qn'il Ht «d paateitr de
Fioaa, eut occaalaa de renurquer dan» la jeune
Daobenmeiiil un génie porté li la miuiqoe ; Il loi
dooua dea leçona de datecin, et, au bout de deux
OD), a eat la ulisrsctioa de Toir wn élère aaaei
avancé pour obtenir la place d'oi^aniale dea Jé-
snilea; t l'église de Saint-Georges, ï Amberg,
Vers le meme-tempi il obtint une place gratuite
aa aémlnaire de la même ville ; \Vy fil de grands
pnvtedansrétudedelalBDgueetdeUlittératnrt
pvcqnes. Il traTaillail autai avec ardeur k per-
ftctionner ses talents en musique, et il devint
enBn l'an de« plus grands organistes ds l'Alle-
aaagne dans le slTledeBeiokenetde J.-5. Bacb;
Btile qui se perd de jour en jour, et dont il ne
rrilera bientôt plus de traces. Se sentant né
ponr l'état eccléslutique, Danbramerkt étudia la
tliéologie et ae fit ordonner {H-étre. On lui cod-
•cillaitdeparcouriTrAllemagneaudese axer dant
qadqne oonr ; mais il préHra le repos et l'obsca-
rité. Ainsi ses tattnts comme composteur et aoa
jeu admirable sur l'orgue furent ensevelia dans
□ne petite ville d'Allemagne. Nommé organiste 4e
l'égliae de Saint-Martin, k Amberg, Il j obtint en-
suite nn béDéflea et eroplora nw partie de son
lempa k Ibrmet dea élt«ea k qui It donnai
leçooa gTataitemenl.Doaéd^uicaractèredoax H
IrienveiltaBl, D mena dan* le repoa une vie phi'
■opMqne et irréprocbaUe. D vivait euçore
1813. AncDnedeseaeomposHionsn'aétépuUiée.
DAUBEUHaUCH (Gmmm), m*ltre d'école
k Nttremberg, au commenceueiit du dln-aep-
IKme titele, a bit imprimer dau cette ville, en
16IS, aa Epitonte Muska, ln-B°.
DAUBLAINE ET CALLINET, cbeb
d'UDemaisonde facture d'orguo .{Vog.C^ llirr. )
Danblaine n'était pu factenr; c'était un spécu-
lateur dont le nom servit seulement k établir la
raison commerciale de la maison. M. Daajon
était en réalité l'intelligeoca qui donnait de la va-
leor kcelétabUieament. (Yof. Dumod.)
DADLPUIN (PiFani), musicien français
du seiilème siècle, n'est connu que par une mtaae
k quatre vois sur le cbant : Je ne puit plw
ivrrr ; Paria, Nicolas dn Chemin, 1&6T, in-Gil,
DAUH (GusTtvB},proressenr de musique
et compositeuri Berlin, oli il vit en ce moment
(ISBO), s'eetfait CMinaltrepar divers ouvrages
de musique vocale, parmi lesquels <m remarque:
1° MeInBen itti» SocMand, llederpour so-
prano ou làiar et piano, op. I, Berlin, ClMllier.
— 1° Ave Maria, lieder pour soprano ou ténor,
op. 3 : ibid. — 3" La Nuit de la Pauion, can-
tate pour voii aolo, clueur et piano, op S ; Pots-
dam, SInhv. — 4° Deux poEmes poor ténor ou
soprano, avec piano, op. 5; Berlin, Cballier et C».
DADNEY (William), écrivain écossais , a
publié un livre rempli d'intérêt, coatenant les an-
ciennes mélodies écossaises d'aprte un mannscrit
du tempsdu rot Jacques VI, avec des reclierclies
historiques sur ces mélodie* et sur l'Ijiitaire de
la musique en Ecosse. Cet ouvrage a pour titre :
dndenf McotUih melodiei, from a mwnaeript
of ihe reign af ktng Jane* VI with a Intro-
dvclory inquirj/ HliuiraUve of the hùtorg of
nnuieofSeotla»d;Loadrm, 1838, 1vol. in-8°.
DAUPHAT(LoDM-Fti*Nçois),célihre profes-
seur de cor et compoùteur pour cet initrumeot,
est né k Paris la 34 mai IT81, et non eo 1T9S.
comme il est dit dans l'Univertal Lexikan der
Tonlcmut, publié par M. Schilling. Postessenr
d'nnejollevoix,il fut placé comme enlànt de cliieiir
' k ta maîtrise de Rotie-Dame, et n'en sortit que
ItMvqu les ^ises furent fermées, pendant les
trodblM rérolutloQDsIre*. Il tiail encore enfant
lorsqu'il se prit d'un goOt passionné pour le cor,
et ce fut cet instrument qu'il choisit lorsqu'on
la fit entrer dans le* classes do Conservatoire de
mDSiqoe, qui venait d'ilre fondé- aoua la titre
à'IntUtttt itaHm/U de mutiqve. Son professeur
fut Eenn, un des meilleurs con-baasea de cette
époque. ( Fof. Kum. ) Aprts six moi* de leçons,
il fil partie du corps de musique que Sarrette.
directeur do Conservatoire, fournit au emnp
dei élève» d» Mon, de la plaine dea Sablona,
prés de Paris. Plus tard il entradanslarousiqoe
du camp de vingt mille hommes qui fol formé
au Troii-d' Enfer, prés de Marlr. Eu 1799 il en-
tra dan* la musique de la ^rde de* consuls, et
fit la campagne de 1800 en Italie. De retour k
Pari*, Il obtinlKU ««gé et fat placé dtjw l'or-
>y Google
cbettre do tbéitfe ManUniier. k la mtme épo-
que tl imln «n Consemloire, et Calel lui
doniia de» l«fODi dlivinoDie; pui* il fut admii
daiu Ucl«ue ds compoiition dirigée pu- Gouec
et y flt un court compltl. Eu ISOS on offrit k
M. Dauptat un cngigemeat tTanlageox pour le
tlrfitre de Elordeaux ; il l'Mcept*, demeura dani
CMlle Tillejuiqu'en 18DB, etnerevipl k Paris que
loraqu'ilful appelé par radminiitratlon de l'O-
péra pour lemplacer Eean, qui demaDdait m
ralraJ le. Quelque tempi aprèa , Frédéric Duier-
noj l'étant aiuai retirf, U. Daupral fat déBigné
pour IniHiGcAler comnM eortolo. Apria «iagt-
Irolt aM de Mnice, il quilU ce tbéUre, parce
que 11 nosTelle adnûoialratiaii lui fit, cd 1831,
de* propodtioiu qo'il ne crut paa devoir ac-
cepter. Noromé, en ISIl, memlire boooraire de
la cliapelie de l'empereur Napoléon, il succéda
« Domuich k la chapelle da rot Louis XVIII, eo
1S16. Dans la mCme UDée, U [ut nommé pro-
feueuc de cor au Consenatoire de Parit. En
1S33 la maître de chapeUe Pafir déxlgna H. Dau-
prat pour la partie de cor basM de la uouvelia
musique du roi- Lorsqu'il a pris sa retraite de
U place de proleMenr de car au Contervatcire,
il a eu poaruHxeaaeur tonélèTeH. Gallaf.
CD bean v», une manière élégante et pure de
phraser , telka «latent iM qoalitis qui brillaient
daniletalentdeH. Daapfst, qoand tlu fiten-
tendre dans sa jeuneHe, bdi coDcerlt de la ruô
de Grenelle et i cens da l'Odton. Tonl annon-
(ait en loi on TirtuoH destiné à la plus brillante
réputation; mais one timidité excesÙTe l'empft-
clia de profiter desraccèsdetes délHits.et, quoi-
qu'il n'ait oonnu dans sacarrière que iei applau-
dissement! mà'itésdu public, les occasiom où
il se taisait entendre sont deTcnoes diaque jour
plus rares, et il a fini par prendre la résofulion
dit ne plus jouer danslesconcertt. Celte détUoce
de lui-même fut d'autant plus Ocbenae, que
M. Daoprat n'exécutait que de la mu&ique de
Tort Iran goût qu'il composait pour lui, et qoi
est écrite aiee plus de soin qu'on n'en Iroun
liabiluellemenl dans le* eolos d'inilniments k
vent. Héeonteat du résultat de aes élude* en eom-
posilion, il s'était décidé k les recommencer en
1811, sous la direction de Reiclia, et c'est aui
conseils de oe maître liabile qu'il attribue ce
qu'il a appris dans l'art d'écrire : il a tranilié
avec lui pendant trois années. La liste de ae*
compositions impriniéesetmanuacritea renfenne
les ouirages dont les Ulres tuiteot : L Œuvrea
publiés : 1* Premier concerto pour cor alto on
cor basse, avec une double partie principale a
orcbetlroi op. l; Patli, Zetter. — a* Sonate
pourpianoetcor.op. 3;ibid.— 3° Irai* grands
trios pour con en nU, op. 4 ; ttiid. — 4° Ta-
bleau mutieal ou xhte en duo, pour piano et
cor, op. i; ibid. — 5" Trois quintctij pour cor,
deuK Tiolons, allô et basse, op. 6; Ibid. —
e^Dnopoorcoret piano, op..7;it>id. — 7* Qua-
tuors pour4 eoriendifférealslons, op.SptHd.-
g'DeuxièmeeMceitopouTCorbaaseen fa, op.9i
ittld. — a° Sextuors pour cors en Jifféraita (ou,
op. 10; ibid. -^ )o°Trois solo* poorcoialtoel cor
twsae, avec un double accompapiement de[Âano
oud'orcbestie, op. Itjibld. — u'oeussalosBl
onduopour cor basse en rt^itcor alto en aol,
atac accompagnement de piano ou d'orcliettre,
op. iï; ibid. — U° Six grand* duos pour cors
en Mi bémol, op. 13; ibtd. — 13° Tingl duos
pour con, avec méliBge de tons, op. 14; ibid.—
14° Trio* pour deux cors altos eu sol et fa, et
on cor lusse en vt, avec aecompagneoient de
piano ou d'ordiettre, op. 15; ilùd. — 13" Trois
solos pour cor alto en «1, et dan* troii gamme*
diftérentea, op. IfljUnd. — 10* idem, dans tioii
autres gammes, «p. 17; ibid. — 17> Troisième
concerto, pour cor alto et cor basse en nU, op.
18 ; ibid. — 18° Qoetrllme concerto en /in , op.
19; ibid. —19* Trois solos propre* an deax
gearea,op. ao ; ibid. — 10° Cinquième conomo
'pour cor basse en mi, op. 31 ; ibid. — ^1° Air
écossais (de la Dam* .Blanche) vsiU poni cor
tt barpa, op. il; ibid. — 11' PrenÛR U>éaia
Taiié suivi d'pu rondo -froloro, avec accompa-
gnement de piano on d'orclieetre, op. U ; ibid.
— 13° Deuiî&iie tlième varié, tenniné en nm-
desa, op. 34 ; ibid . — 14° Trois mélodies, (ét-
ires A,B, C, poor cor, propres ani deux gm-
rea. La partition des trios, quatuors etswburi
pour cors en dinérents Iwu , composés par
U. Oauprat, a été publiée en' mi volume b)-8° de
1&7 pages, avec un avertiasemeot de mnf pages,
concernant le méiangB des tons dans l'usée de
eesinstrumenU.— i&° JfdtAodejiour cor âUo
«t cor baste ( premier et deniièroe cor), dî-
viiée en trois parties ; Parts, Zettrr. Dau cet oo'
rrage, le malleor qui ait été publié aur Tait de
Jouer du cor, M. Danprat a adopté le* déooim-
nallons de cor oJfo et de cor boMS, parce qu'elles
donnent une idée exacte du diapaaon de cbacnne
de ces parties qu'on désignait astrefois sons les
noms depremier etascônff cor. La première
partie est élémentaire; la deuxième renrerme
plus de trois cents exercices pour chacun de)
trois genres , de* disserlalitMii sur les difTérenb
ctiaetère* de niu*ique qui convhsnent an cor,
aiuiqDedeBcoiu^ sur la respiration, le phrasé,
etc.; la troisième partie, spécialaineot destinée
aux jeanes compositeurs , ienr enseigne les re»-
soorcesde llnstrament, et la manièrede l'eiu-
>y Google
DAUPRAT — DAUSSOIGNE-MËHUL
4S5
plojer du» le $oto et duB rorcbeatre. —
26° Elirait d'un tniU Médit du cor à deui pb-
lans; Fui*, 1829. ~- II. CEoTm Inédite : —
V Sjmphoolei à grand orcheitrft. — 3ë° fiout
allons le voir, opéra de cireonstiOM u>mpo»é h
Bardeaux pointe puiage de l'empereur Napoléon
dan» cette Tille 29° OuTerture , ain de danse
«Idepanlomime plaça dans le ballelde CytKère
assiégée, joué h Bordeaut en isoa, — 30° 0
fatvtarls, pour toIx de lénor, aiee liirpe et cor
obUgé, deux Tioloni, lUo, Tioloncelle et contre-
baaae d'accompagnement. — 31° plnaieuri irè-
oea, duoi, Irioa, romaocea. — 31° Essai sar ie
quatrième llrre deaparfftnenfj de Fenaroii. _
31" Conn d'harmonie et d'accompagnement de
la baase chifTrée et non chilTrée, et de la roélo-
illeaur iabaiae. — 34° Théorie analjtlque.de la
mu^ua dMtinée aox éiAves de cotlégea.
M- Danprat a Tonné un grand nombre d'élè-
TC9, diMt la plupart sont deTeona dea artlsles de
beaocoap de mérite. Parmi eox an remarque
H. Eousielot, qui possédait une aDreté d'aitaqne
etune puisiaiiee d'axéeuliou Tort rareaj M. Gal-
taf , dereon eélitm par sa belleet égale qualité de
MU, ttaon style él^nt et pur; et HM. Norbert,
Héric (époDK de lacantatrice Héric-Lalande), Ban-
tieux, Bernard, Jacqmin.Meifred, Urbain, Paquia
cl Nagd, ainsi que quelques amateurs dlsfingoés.
DADSCHER (AnoaËj. amateur de muil-
'que k Kemplen, est né ï Isanj. On a de lui on
|ietll traité de musique et de llûle, aous ce litre :
£Mnet HamlltueK der MiuMetire wuf vor-
sH^ek derQuer/kete.Ot. ; Ulm, IBOl.gr. Ia-B<>
ée cent qoarante-liuil pages.
DAqSSOIGNC-MÉHUL (Joiepb), di-
Tccteur du Conaerratolre nj»i de Liège, né )
Givet (Ardeones), le M juin 1790, Ait admU
commeélèTe auConsertatoIre de musique de Pa-
rla au mola de décembre 1799, et eut pour maî-
tre de piano Adam. Aprèt ayair (til ;aa cours
d'bannonle sous la direction deCalel, Il reçut dea
leçons de composition de Méhul, son oncle. Dix
années d'étude* sérieuses et suifies aTaleolfailde
M. Dausaoïgne un mnsictai inslrufl dau lantea
ira parties de son. art. ctaTSient déTeloppé les
dispositiona qnll araUre^es de la nature; en
1807 il concourut k llnililul de France, et ob-
IJDtle second grand prix de eoraposiliaii : le sujet
du concours était la seine A'ArtaAe à flaxoi.
-Deux ans après, le premier prix lui Fut déeemé;el
i ce litre il obtint du gouTemement une peasion
pour aller terrolner ses études eu Italie. ArrÎTé
A Rome, et n'j trouvant plus de Tesllges desau-
«ieones écoles, il ne demanda, ainsi que tous les
pensionnaires musiden* qu'on y arait enTOjés,
ce qull j pouvait faire. Comme ceux qui a'j
étaient tronvés dans la mtrae situation, Il épron-
lail le désir Impatient de produire, et ce désir
n'élslt pasla moindre cause de l'ennui qBilrea-
stntaJI. EnHo, agité par le souTCnir de sa patrie
et par l'espoir de a*; faire un nom distingué, il
coflfla ses chagrins au célèbre artiste dont il
était le nereii, et qui u'était pas moins pour lui
un ami qu'un parent; celui-ci le tira de peine
en Ini envoyant le poCme d'un opéra en trois
actes Intitulé Robert Gviseard; ce poème, on-
TfBge de M. Saninier, était reçu ï l'Opéra de-
puis sept ans. M. Danssoigne enéerlflt rapide-
m«it la partition, et revint k Paris, tout émn
de l'cspotr d'un anccAs ; nuds alora commença
pour lui une adle de déceptions qui n'a que trop
souvent été celle des j'eurtea composljeurs en
France; carrière où l'on volt se dissiper ose à
DDe toutes les illusions d'une première ferveur, et
qui n'est ponr la plupart qu'un affreai cauche-
mar. Qui le crdraltT II s'agisMit d'un lauréat de
rinstilul, d'un jeune artiste dont le début avait
eu de l'éclat, d'un homme que la renommée de
Hélittl semblait devoir proléger, d'un opéra reçu
k TAcadémle royale de musique depuis long-
temps, et dont le droit de représentation ne pou-
vait être contesté; le r^ement du tbtttre pres-
crivait d'entendre préalablemenl la mnsique; eb
Uen, rien de tout cela ne aervlll H. DanaaoigM
ne put jamais obtenlrcette audition de son oa-
Trage, qu'on ne pouvait lui rehuer I Persimne M
contestait ses droits; mais on lut opposait cette
force d'Inertie contra laquelle les plus fermée
Toiontéa sont venues échouer dans les théitrea,
et le résolut de toutes ses démarches fut qu'on
n'eût pas même ta fantaisie de sav<nr si son ou-
vrage était bon on mauvais, et que l'aoleur seul
a connn sa production,
La mauvaise fortune semblait s'être attachée
à H. Dsussoigne dans ses travaux. En 1817 11
écrivit la mualque du Fmixlnqvitltewr, opéra-
comique en trois actes, de H. Vianet; nnenou<
Telle lecture do poime ne M fut pas favorable,
et rteuire dn musiden fut perdue. L'année d'a-
près, Douveao désappoinlemeot. Maisolier avait
laissé en mourant no petit opéra-comique en un
acte, Intitulé Is Ttltatntnt. PoM accoutumé
aux succès, et connu perdes pièces chàrmenica,
Harsolier paraissait olfrir des garantieskM. Dans-
soigne, qui fut dialsi pour écrire la musique de
l'muvre posthume; mais, après qu'il eût terminé
sa partition, les comédiens du tliéitre Fejdeau
s'avisèrent dédire que la pièce était ennuyeuse, et
Devoulurentpsslajouer.llyavalt dans cette suc-
cession de mésaventures de quoi décoursger la
persévérance la pins opiniâtre, et le «aorcora-
menfdl k débiUir k l'artiste quand M. Vicnnet
>y Google
.4SS
DAUSSOIGNE-MEHUL — DAtJVEHCNE
vint ta ranimer «n lui condaDt un «econd oii-
ineecntroiiicl<:s<'oiit \el\UeéUil ht Amanls
eortaim. Celui-là est lu lu comité de l'Opéri-
Comlque. reçu par acclamationB, et l'entiiou-
■iume *s jnsqu'i prometlre à M. DausaoïKoe
M qa'fu appelle a» théilre un tour de fa-
veitT. Mail , par une Tataliti^ inexplicable, le
dnc d'Aiirnool, premier geDlilhomme de la cbaro-
bre du roi, cliarge de la liaule administration de
l'Opéra'Cumique , imagine d'ordonner une nou-
Tdle lecture de toutes lee pièce» refacs, au mo-
ment ob l'on allait mettre k l'élude la Amantt
corsaire). Le comité de lecture <lail accusé d'in-
dulgence pour les pièceaqu'il avait reçue»; il crut
devoir M monlrer séTère dans la Doutelle
^enre; vingt ouvrage» furent rejetihi, etde ce
nombre fut le livret des Anumis corsaîret, reçu
naguère aui applauitiuemeat» de rauembli^e.
Enlln i'eipèce de protcription qui lemblait
poursuivre H. Dauuoigne cessa; il écrivil une
Jspaile eu on acte pour le tl lettre de l'Opéra, et
cet ouvrage fut repré«enté au mois de juillet
1830. On j remarquait un atjle large el noble;
mail le sujet était froid; la manière de cbanter
des adeiirs de ce temps, mise en parallèle avec
celle dm clianteiirs italiens qui eiécutaienl le
Morbier de Séville de Rossini et lei composi-
lions de Mozart et de Paér, av^itpeu de cliarme
pour le public; l'ouvrage n'eQt pas de succès.
Peu de lempe après, l'administration de l'Opéra
Imagina de faire arranger en récitatif le dialogue
de iSfrnJimJce, opéra rie Méhul.el M, Daussoigne
fat chargédece travail, qui lui mérita lesapptau-
diuements des artistes, par l'analogie de son
atitle avec celui de l'illustre auteur de l'ouvrage.
Héhul avait lais^ imparfait un opéra en trois
actes intitulé Valentine de MUati; le po£ie qui
avait roumt^e livret ne crut pas pouvoir le faire
mieux terminer que par l'artiste qui venait de prou-
ver tant de sagacilé dans l'arrangement de Slra-
tottiee : nn tien environ de la partition restait k
faire,' M. Dausiofgno l'écrivit, el dans ce travail
il ne resta point an -dessous du compcsilear
dont il terminait l'ouvrage. Valetiline, jouée
au tbéAtre Feydeau le 18 novembre IBII, ob-
tint un beau succès. Le lljuilIetlS2f, M, Daus-
soigne nt jouer à l'Opéra les Deux Salent, en
im BCle. Cette pièce ne fut point lieiireuse; le
poéine avait peu d'intérêt; les efforla du mu-
rticien ne purent le soulenir. Toutefois le mé-
rite qui se faisait remarquer dans la parlilion
ilécidaBouillv, auteur de l'opéra-comique inll-
luIA ht Deux yuèlt, k conlîer son ouvrage k
S. Daussoigne; mais des intrigues de coulisses
lui firent ûler celte pièce, dont Boieldieu a depuik
Jors £crit Ja musique. Dès ce moment, M. Daus-
soigne prit la résolution de rencncer k la car-
rière du lliédlre, qui n'avait eu pour lui que dtit
déceptions. Ses dégoûts lui in^iiraîenl le désir
de s'éloigner d« Paris, oonottstant la posllion ho-
norable qu'il avait au Conservatoire de musique
de cette ville , comme proresseor d'Iiarmonie-
Des propoBilions lui étaient lïites pour la di-
rection du Oonaervatoire de Liège ; il les accepta,
et, au moii de janvier iai7, aa nomination k cette
place fut «gnée par le ministre de l'intérieur,
M. Van Gobelsctiroj. Cest ainsi que M. Daus-
soigne s'éloigna de Faits et du Conservatoire, où,
depuis 1 803 , il avait rempli des places de répé-
titeur, de professeur adjoint, el eulin de profes-
seur titulaire pour te solfège, le piano el Tliarmo'
nie. C'est lui qui (It établir dans cette école la
classe d'harmonie et d'accompagnement pratique
pour les femmes , et c'est k lui qu'on doit la
manireslalionde la singulière aptitude des jeunes
filles pour cette science; aptitude telle qu'on les
vit presque toujours depuis lors l'emporter tur
les liommesdans les concouri.
Arrivée Liège, M. Dauasoigne s'est immédiate-
ment occupé de l'amélioration detoule^lesbnndieft
de l'ensdgDement, et s'est réservé l'IianDoofeet
la composition. Peu d'oicouTigemeals loi ool ét6
donnés; néanmoins son lèle el sa persévérance ont
triompliédes olMtacles, ellui ont tait produire de-
beaux résultats dans l'école dont la direction lui est
confiée. Comme compositeur, il aeu peu d'occasions
de mettre en ceuvre set talents dans sa posilioa
actuelle: cependant, en ISlS.ila écrit une belle
cantate k grand orchestre pour la fêle qui fut
donnée à Liège, & la réception ducœur deGrétrv,
cl depuis lors lia composé une symphonie avec
chieiirs, dont le sujet est Vm Journée de la Ré-
volation. Cetouvrage.après avoir été eateodnau
Conservatoire de Liège, a élé exécuté, aumcdsde
septembre iB3t,k Bruxelles, dans le grand concert
donné à l'église des AugusUns, a<ec un ordiea-
Ire et des dicturs d'environ SOI) exécutants el j a
produit beaucoup d'effeL C'est une belle et large
composition. M. Daussoigne est commandeur de
l'ordre de Léopold, membre associé de l'Académie
ro] aie des sciences, des lettres et des beaux-arts de
Belgique et correspondanide l'institut de Fraioe.
DAUTRIVE (Jacques-Frasçois). Fo».
DACVERt^E (Antoine), surintendant
de la musique du roi el directeur de t'Opéra, né
k Cl^mont-Férrand , le 4 octobre 1713 , eslmort
à Lyon, le 11 février 1797, k l'Jige de quatre-
vingt-quatre ans. Son père, premier violon do
concert de Ctennont, lui enseigna la musique,
etl'entoTak Paris, en 1739, pour ; >cbever
ses études. Il ne larda pu k s'y faire concal-
>y Google
DAUVERGME — DAUVTLLIERS
4ST
tre pirNHi Ulenl d'exicnlion, el ratadmli i le
IsirE entendre au Concert spirllael en 1740. Eu
1741 il entra, comme Tioloniste, dans timusi-
^UR dn roi , et l'année luïTante à l'Opéra. Il
anil près de qnaranle wu lonqu'il muja de
se livrer t la composllkin dramaliqœ. Son pre-
mier oDTrage fal la muSH^ue da l«llet dei
Amoursde Tempe, qu'on reprteeota k l'Opéra
en mi; malt c'est surtout par la miuique de
fopéra-cumlqae intitulé ta Trogvevn quil m
fit remarquer en I7b3. Jusqne-it ce gMire de
pitcei, qu'on appelle en France opéna-^ami-
ftief, n'avait été que des comédies entreméléei
de. coupleta, tels que noa Tanderilles ; gui* la
Troqueun, écrits i Pimitalion des inleraiédei
ilalleat , i rexcepIliHi dn dialogue parlé qui te-
nait la plaça da récitalir, oavrirent une carrière
nonTelleaQK compotiteirn français, et, trien que
la miniqae n'en fAt pas Torle, cet ouvrage pro-
cmk Danvergne nn succès brilllnl. En 175S il
aetiela la cltai^ de compojlteur de la nutique
du roi et la uirrlfance de cellede mattre de la
muilgve de la chambre; ce qui l'obligea de
quitter sa place de violoniste fc l'Opéra. Hoo-
(loaville ajant abandonné l'entreprise dn Con-
cert spirituel ea l'ai, Dauver^ne s'en chargea.
Ea I7&1 on lui avait confié le* fonclions de
toailre de musique baltantla mesure, kTOpéra;
il eu garda le tltrejusqn'en 17&S, puis 11 devint
une premUre Ibla directeur de ce théltre, M retira
«Il I77S, eut alors le titre de compositeur de ce
«pectacle; il reolra dans ta direction en 1777, j
resta jusqu'eil I77G, fut de nouveau directeur
depuis le IB mal 17B0 jusqu'en 1781, et une
^atrlinw Tols en 17S&, jasqo'aa 18 avril I7BD.
Devenu aarlnlendant de la musique du roi. Il
m fait chevalier de Siinl-IHIchel leflmal I78B.
Au comiDeoceaieat de ta révolution it quitta
Paris, el-se retira à Lyou,ab it mourut le 13 fé-
TTieTl7s7. Ses principal» oirnages dramatiques
soûl : I* La AmouTM de Tempi, es 17». —
V Lei Troq»e)irt, en 17M , i rOpéra-Comiqae.
-'^^31' LaCoqvtUelrovipée,k ta cour, enl7&s.
— 1° É%it et LavMe, k IXtpéra , en 17S8. —
&' LeiFétetd'Svîerpe. — t' Canaae,tu 1700.
— 7<'Herc«Ieiiu>iif-(Mt, eni7flt.— 8'Pyrrftw
■el PoIyrèNs, en 1764. — r La VinUiBniae, en
1 748. — l<r> Penée, à U eoor, en 1770, en col-
iaboralioo avec Bdiel,FriaeflMf etdaBurr.—
H' LePrixdtlavalew, en i77a.- ~ H" CoJ-
iirkoé, enl773. — 13* 2iniM,eBaociété avec
Trial A BertoB. — 14* La Tour enduadée. —
ni" Orphée. Ce* trob deniert ounages n'ont
ftas été représentés. Dauvergne a anaal compoaé
la musique daqulmemoteti quiont étéexécatts
au Concert spirilwl, nn llne delrkia pour deui
vMont et baisse , publié ea 1740, un livre.de
sonates pour le violon , et deux livres de sym-
phonies k quatre parties, qui ont paru m
17S0.
DAUVERNË (FitJkNçon-GEOBCEB-AinDni),
vlrlnose sur la trompette, né i Paris le 15 fé-
vrier 1800, est neveu et âève de Josepb-David
Buhl («oy. ce nom^.AI'Jge de douze ans II com-
mença l'étude du cor, qn'il abandonna quelque
temps après pour se livrer à celle de ta trom-
pette. Ses progrès sur cet instrument Tarenl ai
rapideaqnft fut admis le i" juillet 1814 danala
musique des escadrons de service des garde* du
corps du roi, quoIqu'irnelDtlgé que deqnatone
ansetqnelqnes mois. Il resta attaché Ice corf*
jusqn'k la révotolion de 1830. I^ 1" janvier IBJO,
Dsuverné avaîl obtenu au concoura la place de
première trompeté k l'orcbeatre de l'Onérs. Il
occupa cet emploi pendant plus de trente et on
■DS, car it ne prit sa retraite que le I" juillet
ISSl. Devenue vacante, la place de premièn
trompette de la musique do roi lut mise an cm-
cours le It novembre 1819, etDauvemé l'en-
porla SUT tous ses rivaux ; mais il ne conserra
pas longtemps cet emploi, car U révolution de
jnSlIat Ql supprimer lachapelle royale. Plus tard,
lorsque le roi Louis-Philippe rétablit cette cha-
peUe,Danvemé y fui rappelé, el y resta jusqu'au
moment où la nouvrile révolution de 184S fit
supprimer déllnltivement la musique du roL
Jusqn'en 1833 il n'y avait point eu d'enaeigaa-
nient de ta trompette au Conservatoire de Paris; '
mais Chembini ayant Tonde un coun pour cet
instrument dana l'école dont il était directeur,
ce fut M. Dauvemé qu'il désigna pour enèlre le
professeur; It occupe eacoreeeltepositîonflBW).
Il obtint aussi une (dace de professeur pour son
Instrument su Gymnase militaire, le 1" juillet
1849, el en remplit Ici fonctloniiusqu'k la sup-
pression de Mtte institnticm. On a de eel artista
le* ouvrages suivants : l' Méthode pour ta
trompette, précédée d'un Préeit historique nr
cet iiutnment en vtage ehe* la différmdt
pevplet, depvUl'anliqvItéjuiqa'àitoijovnf
Paris, Bnndui, IB&7, 1 vol. gr. ln-4°. — 3° Cot-
lecClon dee Kloipovr la trompette ehronta-
tique, avec aee. de 3 cIoIors, alto, violcneelle
et eOKlreJiaae obligés, tJliUe et 1 cor* ad Ub.;
ibtd.
DAUVILUEBS (Jsc«ow-Huiir), n« à
tSiarlres le 3 aeptembie 17&4 , a fait ses étndea
musicales sous nn msllre de chapelle de la c>>
Uièiirele de cette ville nommé
corlir de celte école , il devint m
de Saint-Aignan, k Orléans, et eosnlfe ds la ca-
lliédrate de Tours. Lors de te suppression de»
>y Google
4S3
DATJVILUERS — DAVID
g, ilarérolkition, DauTEllirn Tint ï Piril,
i^tTOJiget ensuite «nlUlie eldanid'uitm ptT*.
Il I tioatpoaé plnaieurt (KiTree, telle» que det
pots-ponrris, des romancM, etuo Mlfége, qai
■ Mi ginTé k PiHb , chei Leduc.
DAVAUX(JEAK-Bintm), TiotonMe um-
teoT et composileDr, né ï la c61e SubI-AmM
(lière) en 1737, reçut la vie de psrenta hon-
DttM dont U (ortune était des plus médiocrea,
et dont la fimille' nombreuM était composée de
qualone enbnte. Son père ne négligea nm te-
pendant pour loi donner une édocalion briHante
Mialide,et lejeune homme rendit aiec be«a-<
conp de zèle sax loini qui lui furent prodigoé*.
Il SI partlculîtremeDl dei progri» rapide* dans
1aniiiti<;ae,^( viati Paris à l'ige de Tingt-troit
au pour j conlinner «ei étudea, 7 cultiver «ei
taloata arec ptusd'aTantages.et ilcberd'y Iroii-
Tor on emploi. Quelques soccis oiiteniis dan*
l« monde la djtennliiir«nt k se liner k U com-
poeltlOD avec at^ntté ; il pabUa dei quataon ,
<ke trfaM , des concertoa , dei symphonies coneer-
tantes, qui, par des roélodtrs naturellea, qneK
qoebla mïms un peu triililei, et sortoot par
DM facilité d^sécntion eonrenable h l'iimpé-
rIeMe des mnùtdeiu Tranfais de son (empi , tif
net une Togoe qui s'éranouit 1 rappariUoa det
admirable* concertos de Vtotll et des qnalaon
de Pleyel.Ce qoiardt conlHboé pHncI paiement
t hira la réputallon de ses quatuors, c'est qu'on
le* entendit longtennpe nftnter avec une per-
fection relatiTe fort remarquable par JanunHA,
Gverin, OvAtin et Duporf. La réunions de ces
BrtisteE distingués aTsIent lieu ches Darani cha-
que semaine; les amateurs, attirés autant par
ses nobles manières queparledéaird'entendre de
b mosique agréable, reeberchalent avecernpree-
•ement les occaiioDs de slntrodulre chei Inl.
Lorsque 1 près ta réToIntion, te géntral, dépôts
maréchal de Beamonrille,' fnt appelé an niult-
tère de ta guerre, Daranx fut placi dans ses bu-
reaoï. Il j remplissait encore arec distinction
la poste qu'on lui avait conllé, lorsque In comte
de Lacéptde , son ami , le nomma chef de diri-
Uon k la chancellerie de ta L^lon dtiooiKnr.
Celte diviilan ajaut été supprima en 1815, Ion
de la nouvelle, organisation de l'ordre, le maré-
chal dnc de Tarenle demanda et obtint pour tra-
vaux une pension de retraite dont II a joui -jua-
qn'k sa mort , arrivée A Paris le 33 fénier ISlï.
On a de Davaai : 1* Six quatuors pour deux
violons, atio et basse, ceuvre I. — 3° Qnatre
concertos, pour violon, œnv. 3. — 3" Sympho-
nies concertantes pour deux vîoloni, cenvres 3 et
i. — 4* Deux duos pour vinlon et violoncetle,
(Buvre i, — V Six quatuors, op. 0. — t" Deux
symphonie* ooncerlante* pour TiotM,op. 7. —
7°Troii symphonies k grand orchectre^, op. •. —
8° Six qnatuers , op. 9. — 9* Six idem , eonp^
ses d'airs varié*, op. 10. — 10* Denx (ympbeole*,
op. 11. — 11' Deux iden, eoBcertantei pour deux
violons «date, op. 11. — ll*Deax Idea pour
deux violons, op. 13. — li'Troi*qaalnor*,op.
H. — tV Six trios poar deux vhtloae «t aHo,
op. 15. — 1&° Symphonie conecttantepowdemL
violons, op. 16 — 1«> Trot» quatuoi*, «^ 17.
— 17" Cuncerlo de violon , op. IS.
Davauxafaitinaérerdaiule/aKnMl eMfdo-
pédUfva {juin 17M , p. &3t } nne L^tn tar «»
Dufrumeiij ou pendule aouveou ç»i a pour
butieiétermintr avte la plm gmidnexoe-
tUvdo les différait dtgrët^ oiteate, d^pvù
le jirwHnimo jvtgu'au largo , mmc Im mk»-
ces tmperceptiblot iTtm degré à rmUrt. De-
vant est aussi l'auteur de lamusiqmd'ui apéra-
eomlque ai deux actes, Intilulé néoëora, qui
Fut représenté h la Comédie KBliemie,ea I7BS.
DAVENAVT (w Wiiujtw), potia et
écrivain dramatique, nék Oiford ea tS06, aaMl
k Londres, en lAM,est auteur d'un poème qni
contient la deicrlplian d'une fête matieale don-
née k l'MIe) de RnUaud.Cepoimr a poarliire :
7%e /int Dat/'t EnlerteiHnuiU at Rvdland
houM bs dtelamatlon and WMie (l« Diver-
tissemenl du premier Jour k l'hôtel de ButlaBd ,
par la déclamalioB et la mnsiqne); Loodres,
1657, io-8'*. Ce morceau ae trouvw auem dans la
œuvres oomplèlea de Davenant, paMiétak Lon-
dres, en 1073.
DAVËNPOBT (Ubuh), professear de
musique k Londres, vers le milieu do dix-hui-
tième siècle, s'est fait connaître par nu livra de
dients k quatre parties pour le* psaumes, avec
: neuf antisone*, aix hymnea, précédé* d'MW tna-
\ trvdion sur U musique et le dianl. Ce Tolnme
! a pour titra : I^ PiùbkSinçer't tompaman,
\ coiKoMtiv a iMW imtndHetion, vHh ndt
: diT»ctiom fùrttHgHg, a* i* proper a$id tu-
\ eauuy for leamtn t a»d th« Ptalm* of
[ Da^dnew Tton'd , etc. ; LMdret, 17U, imviri.
ln-a°. Celle édUion est U troisièDw.
DAVIACLoaiazi.), uiekBiiUima ea 1767,
' était oonsidérée comme la meilleiire cantatrice
de ropéra-Buflade Saint-Pétrrtbburg en I78&.
En 1790 elle chantait k Beriin, et dcM aat
après à Napies.
DAVID, roi-prophète d'IsraCI, naqmt k
. Bettiléero l'an 1074 avant J.-C. H était le sep-
' tième fils d'Isa!, possesseor de ridies troopnnx
dont David était le gardlsB. Dsns cette oecopalioa
il trouva de fréqaente* oocaiians de déveiopp>T
' ta force de corpt dont il élatl doué, ao iiiialial
>y Google
tant I«s wrinMis Umxt. Ce fiil instl dani les
ioUludu où il candulult mi troupesai qu'il
euvft Ms ficaltë* naturelles pour la foétin el
poDr< 1* mugiqoe. La harpe fat puUculiârentnl
l'objrt d'une élude constante (Mur loi. D'un '
«s«^ glBértl en Egypte, dant la S>rieet dans
la BUsopotainie, cet imttunwnl avait pénétré
ehcB tel habitants alors peu ciTilUés de la Jndée ;
vu il «st remarquable qu'à celle époque recalée,
h musique et la poésie résumaleot enellM toute
la drilLution dea Uébfenx. David était dans ta
f ingl-deuiiime anoée lonqne le prophète Samuel
arrira à Betbiéem, après la réprcdwtion deSanI,
et lui donna l'osctian lojale. Cependant le fils
d'iHl continua de mener la vie paatorale jus-
qu'an mMoeut où SeQl, pour calmer le* sonf-
fram» aiguAs d'une maladie narreuw, voolat
«dlendre les tons de sa harpe. Le soulagement
qu'il en éprouva décida Is roi h fixer le Jenne
pttre près de lul,ét fc luidonuerun emploi dans
aa maison. Vers ce ménw temps les Pbilistins
flrtst de nouveau la gu»re aa^i Israélites i l'on
deui, géant d'une lorce prodigieuM, nommé
OoUalh, déSaitcliaque jour les guerriars d'Israël;
nais aucun d'eux n'oiait sortir du camp pour le
combattra. David seni eut ce courage, et, plein
de cooOaice dans l'aide do Seigneur, il s'avança
oontre le géant, n'ajant pour toute anne
qu'une fronde dont il sa aarvit avec tant de force
et d'adresse qu'il abattit Goliatli du premiat
coup , et lui coupa la tite. lémidns de ce pn>>
dige «i frappés de terreur, les Philistins prirent
la fuite. Ponnoltk par las Israélilei, Ils furent
taillés «1 pièces. Rnitré au camp , le pcsplt; fil
éclater sa joie par dee «hanta de victoire dont la
refrain était : ^afU a t%témiU smtemlf ,- malt
David m a tué dix tnlUs / £mn de Jalonsle
par cette comparaison, le roi se sentH dans le
CMur une haine violente contre le jemtè vain-
queur de Goliath, comne à une voii secrète
l'eMavertiqneeehii-là devait étresonsnocesKur
•n Irtaede Is Judée. Hon-sealementSaQI refusa
de donner k David sa fille abiée qui! lui avait
pKMiiieen nfriage, mata Q lui tendit desen»-
bficbM, et plastean fols H eetaja de le pereer
de Balance. David fut ftirté de «e «onalraf re par
la (UUe an danger qut le nwnaçait, et d'arrer
dans le désert. Après plusieurs aBDéaa de celte
sxisience agitée et misérable, la mort de SaOI
le fit monter sur le IrOne de la Judée : il fut
sacré nue seconde fois k Hébroo ; puis il résolut
d'aiSBrer l'Indépendanoe et la prospérité de son
penphpar la victetre; fit la '«Doquête de Sien,
qu'il aupimla d'une ville nooTelle et ob il fixa
sa réaideace, vainquit les Philistins et les Moa-
Utci, Mblugaa lldumée, la Syrie, et porta sa do-
[D 439
miutien au ddï de l'Euphrale. Parvenu au com-
ble de la gloire, il la sonilla par son adultère
■vee Bethsabée cl par la Dwrt d'Urie , son époux ;
raab tHenldt il se repentit de oe double crime et
composa , en lémoiguage de sa douleur, les psau-
mes admirables de la pénlteecs. Tontelois les
nialbeun qui troublèrent sa vietlleese furent la
punition de sa bute i le fils qu'il avait eu de
Betlisabée roounit au berceau; son fils Abtalou
H Tévolla contre lui eU'obligea de fuir; enSn il
ne recouvra la pléuilnde de ta puissance que pu
la mort de ce m4me OU. Parvenu k l'Age de
solxaote-tniie ans et accablé d'infirmités, Da-
vid mourut, laissant s<hi raranme florissant et
tranquille.
Ce grand roi fat le phu haUle matideB qu'ait
possédé la Judée: il chantait, Joutil de plusieurs
insiRKDentt, partlcnlièrement de la tierpe, sur la-
quelle il improvitait avec enlhoasiasme. On a
révoqué en doute qu'il ait pu jouer de cet lus*
tmmeot ea danunt devant l'arcbe, comme ilett
dit dans l'Écriture; mais la danse dont 11 s'agt
n'avait Hen de semblable i notre danse popu-
laire. Od en a nne représentation exacte dau
le bean bas-relief de Ninive , réoemment di^cou-
verl, où l'on volt un chteur de musiciens dont
plasieurs jouent de la harpe en marquant des pas
ds danse.
Les 150 psaumes altrihoés k David n'ont pan
tous été composés par lui : plusieurs poètes,
su nombre desquels sont Ataph el Coré, ont
imité sa manière, son «tyle et ses images. Quel*
ques^una exprimml les donlenrs de ton exil lon-
qullfujsil la colère de Saill; d'autres appartieil-
nent au tempa de bas victoirat sur les ennemis
d'israél. Le psaume quarante-cinqulèmâ a, da
teste évidence , le csraclËre de la poésie de St-
lomon. Le psaume 137 se rapporte à la captivUd
deBabylone; afin il en est plusiairs autres qui,
par les circonstances qullsindiquenl, ne peuvent
avoir été faits par David. Nol doute que ce roi
poêle n'ait composa les mélodies lur issquellaa
se chantaienties psaumes qui loi appartienorat t
car, dans la haute antiquité oli il vécut, la coiw
ceplion de la poésie était Inséparable de celle da
chant. Malheurensenientil est plus que douten
qnades fragments, mémn défigurés, de ce*m4-
lodies soient parvenus jusqu'A noua, tandis qae
le texte a traversé les sièdea.
DAVID <FBAiiçoTt), né i Ljon au cem-
mencement du dii-huiliétne sièuie, futd'abocd
professeur de musique dsns sa ville nalalCt et
ensuite A Parii. Il a puUté un ouvrage élémen-
lalre sou» le titre de Méthode nouvelle^ mt
Prinelpet généraux pour apprendre foMe-
meai la mMqve et Cart dv chaat,- Paris,
>y Google
440 D.
venve Bot*')) i ''33 • 'n-^' oblopg. Il ; ea ■ one
■«onde édition, uns dah^.
DAVID (Aktoire), liRbile clariDeUiilc,
«■quit enlTaot oncnbou^ (D. de Bade), et
lit MS premièrM itaim imiglcalcs k SlradMnrg.
A l'igedc vingtins, il •erenditcn Italie, puii
(larcourut une ptrtie de, l'Europe, ('aUactaaot
tanlM à une cliapelle, UnUt k une autre.
Ea 17M il Ht un voyage en Boogrie, et m mil
■Il urrice du prinu Breachiniki. Son humeur
hioonslante lui fit encore ibandoBiier cette po-
dlian, aprte qaekpiet annta, pour se rendte à
Pélenboottt. Ht vécut eUTtron dix au, nuU le
diluât tigonreux de II Ruuie autill 1 w unté et
l'uliligea de renoucer i ta clarinelle. Cependant la
Béceuité de ee créer des mojena d'eiialeaee lui
Ht adopter le corde batieite, sorte de clarinette
alto dont le lobe Tormê un angle obtui , doal le
ton est Toilé, et qui bt^ne moins la poitrine
que la clarinette orilinaire. Cet instrument Tenait
d'être inventé k Paauw , en BaTiire : David fut
le premier virtuose qnl en joua. En 17B0 il re-
tooma en Allemigne et l'arrtta k Berlin, oCi tl
Ibrma quelques bons élèves, psrnii lesquels on
reman|uilt l'excellent dtrinettîsie Springer. En
1783 il entreprit un voyage avec celui-ci et le
bassoniste Wolirsaelf , pour donner des concerta
dam lesqudi il Usait entendre des morteiax
eoncertants pour clarinette, oor d« twiselte et
basson. En 1790, aii tries pour cet trois ins-
tmmenti, composés parDtvld , se trouvaient eu
Dianiiscritcliei l'éditeur de musique Boehme,i
Hambourg. David raonrnt en 1798 , » Lmwea-
bourg (Silétie),dsnfcun état votdn delà nistie.
DAVID (Locis), profanenr de harpe, né i
Paris vers I7a&, reçut dei leçons deKnimpholi,
et fat attaché pendant quelque* années an ser-
vice de la eonr de France. Après la catastrophe
dujl Janvier 1793, il s'étoigoa de Paris, par-
courut la Suisse et finit parseâier ïGenève.oit
a se trouvait vers ISOO. Il a publié diven on-
vrages, parmi leequtfs on remarqm : 1* Six so-
nates facilei pour la liarpe; Paris, Boyer. —
l*lViris sonates (mur Is barpe, avec accompa-
gnemeal de violmi, ouvres; ibid. — 3° Trois
SMalM poor la turpe, ouvre S ; ibid. ~ 4* l^e-
nkr racnetl d'arietlea el romances , avec barpe
en piailo>forte, op. 7 ; S* llvr«, contenant une
sonate ell airs variée pour la liarpe, op. 8. —
5* Sn romances avec ace. de harpe ou piano-
larte, op. e. — a° Les malheurs de Pifchi,
ramancee avec ace. de barpe, op. 10.
Un musicien dn même nom • faH gravera
Paris, en 179», nn Keeueil de hvU polonaiMet
et wtair ntsss pour le clavadn.
DAVID (Fekbinsiid;, d'une bmiile de mu-
le 19 jan-
vier 1810. Après avoir bit ses premières Msidei
musicalea dus ceUa ville, il se rendit à Cwsd
en 1811 ponr prendre des leçons de vioton de
Spohr, dont II est un des meillenis élèves. Bm
18M, 11 y joua avec un brillant succès lUns an
concert, sooi te patnwage de son maltie. David
n'était âgé qac de teise ans lomqn'il catrefirit
un voyage avee sa scenr, pianiste de ^juatone aas
d^k remarquable, qoi plus fard lai cennne
sons le nom de Jf** Du^km. Le* deBXjeanes
artistes se Dreat ealeadn k Uipdcl^, pais k
Berlin, et enfin k Dresde,
one vire sensation, en ISM. I
après , Perdloand David, dont le talent a'étaU
mOri, et qui avait fait de bonnes étadei de
composition, fut altacbé au baraa de Liptiardl,
grand anuteor de musique instmoMnlale h Dar-
pat, en UTonie, comme preesier violo* d'an
quatuor complété par Kadelsky, Ilartmana H
le violoncellUte disttogné Jein-Bapliste Gresa.
Le 1" mars 1336, M. David reçut sa nomiBa-
tkiB de maître de conrert k Laipdck, ea lent-
placMoent d'Angasle Milliai, décédé an DMts de
février précédent. Depuis lors ii t'en flié dsn
cette ville el ne t'en est èioigié qae ponr de
courts voyages , dont un k Loadies, ea ISIS.
Artiste de talent comme violoniste, comme cïbel
d'orahettre et comme composllear, il joint k ces
avantages ceuxd'une bonne éducation. Hoctibe
du monde, pcdi, bleavelUant, il est aimé, estime,
daiu la ville oti il a Sié ton séjour. Devenu l'é-
poux d'une dame angitite amti distinguée par
l'élégance de ses manières que par ta bonté, et
entooréd'une famille chanuante, H. David joint
k Lelpsick d'une exlatenee beurense. Parmi tes
compositions publiées, on remarQoe : I' Deux
concertinos pour violon et orttierire, te premier
en la, op. 3, Leipsick, Brejtkopf al HKfteli le
second en ri, op. 1 1, Leipsidi, Kittner. — 1° Q«a>
Iro concertos poar violM et orebeatre, cwvre
10 en ml mineur; op. 9, Oi sol; op. 17, en la;
op. ]3, en mi; Leipsick, Brdlkupl et Mnrtel,
Kiatocr. — 3° Concerto-polonaise pour violosi
et orebestre, op. M; tbid. — 4° Des Intiadae-
tions et variaUons pour violon et orchestre anr
de* thèmes originaux on de divers «ntenn, op.
3, b, a, 11, 11, 16. 18, 19, 31 ; ibid. — V la-
trodacUon, adagio et rondo brillant, op. 7;
itald. — S* Andmte tt Sekeno eaprieelCÊO,
op. IS, iUd, — 7* introduction et varîatia«s
ponr la clarinelle sur un tlième de Sobubetti
ibid. — 0° e caprices pour violon avec accoH-
pagnement de piino, op. 10 ; UM. — 9* Cob-
certlao pour le basaou, en ri bémol, opu II;
ibid. — 10° Coaeertino ponr trombone b*s»e et
>y Google
e, m fflj Umol, op. i ', îbid. I4 13 no-
lenbra lUt, H. Daiid ■ bitcaleodre au con-
c«t dn Genadliui, k Leipùak, u première
■yphoni* à gnad orehMtre , dont la Omette
9Ai^rafa,-^miul7H« de ecUe Tille (uiD IMl,
n* 48) ■ ruU It riebaiM d'kU«i et la cbrté
dd rirk. Le M octobro' IftW'U en a Ut ex«ca-
ter une aoM d'un gaon romaDtiqiia, coiapoc^
MHK riaprewion (tu poCae de Girtiie, Vers-
eUedena BmpfadVLgen a» «inm Plalte
(SeoMlioiu divenea daîu bq même lieu). Celle
doDoôe I» |Ma ta^e ne paraît paa aT«»lr &k
BuuibTonble à l'auteur qoelalibre iBcpiratian
de l'art ea lui-même.
DAVID (FÉucin), eompedlaur, nétCade-
net (Vaucliue) le 8 raan 1810, imntn dès aei
premlèrai aute lu pendwat InTindUe pov
U naailque. Son père, qui uttinit cet art, lût
donna ht premières leçonaaTtot l'igt de quatre
ana II avait 1 peine accompli ta cfnqaJème
unie, lonqall *e trouTa orpbelln A pretque
uni retaoutca. Sa MMir, beauemip pitu Igia
que lui, le recaeillit et l'deT*. La nature ravalt
<li)ué d'one joUa (oit d'cnfaot : ce rut noe ret-
FouKe; car, lonqn'ileot aUdnirtgeda leptani
et demi, elle lui procura l'aTtnlage d'èlre admii
comme entant da cImmu- k ta nultriH de l'^lUe
S^nt^BauTOir d'Ali. BienUt U w fit remarquer
ao ciMMir par la beiotA de h toIl el par ua in-
tellIgHice uaakale. Lorsqu'il lortit de la nul-
tiiie ft Viffi de quinte uu, it élail devena très-
bon ledevr à première vtte, et avait acquis
■le l'eipirienee dans la maltitodede détails dost
se compoM le UToir do rouildea. Il était d'u-
sage à la maltriie de Salnt-&auTeur d'accorder
aai élèTeaqui ai tortiient, aprèt j être resté an
nombre d'anaèet déterminé , une bwirie pour
faire leurs étude* lilttralres au tolitff) des jé-
Miites -.FHdàBO Daild jouit' de cet ivantagei
mail, aprii Irais uiuées, il abandon^ les baoci
fie l'école, pour Mine le peaeliant qui l'entraî-
nait vers le muuque. Cependant U «fcesiilé de
[lOurTuirà wm existence l'obligea d'eulrer clwi
im avoué. Le tr*T>U d'une élude était oelid qui
convenait le moins i son orpuisation : Il ae
lilla de s'] soutfraire tprit qu'il eut obtenu la
place de aecood cl>e( d'orcbestre au IbéUre
d'Àlx. La poailion de maître de cliapelie de
aU dereautt vacante : David
; maU bJwlM 11 sentit le be.
wa connaissances, pour
écrire avec cwrection les idée* qne Ini li»r-
niiaait sonimaglnatiMi: ilcompril qu'il ue pou-
vait.les acquérir que près d'un matlre liabile,
i(u'il a'e»péiajl trouver qu'i Paris. Pour livra
dans celle grande ville, il fallait de l'argent qu'il
n^vail pas; I la vérilé son oncle, liomme ri-
che et avare, aurait pu l'aider en cclt« eircons-
lanœ; mais an oeur sec et une intetUgenn
bornée na pouvaient comprendre quels sont les
besoins d'one ème d'artiste. L'oncle résista long-
temps, et lînit par n'accorder qu'une pension de
cinquante rranct par moi* : c'éUit bien peal
ce Tilt atsex pour David , qui altacliait peu dlm-
portauce aux besoins matériels, il arriva ï Pa-
ria, se présenta cbei Clierubini, lui soumit
tel pmnien essai», et (ut admis comme élÈie
au Conserraloire : Il était alorx Igé de vingt
ans. L'anteur de celle noiiue fut le maître qu'on
lui donna pour le diriger daoi l'étude de la
composition. Il suivit aussi le cours d'orgue de
M. Benoitt pendant quelques mois. Dans le
même temps, il prenait des levons parliculliret
d'Iiarcoonie cl» M. Reber, pour abréger la du-
rée de ses études et arriier plus Ut an but vers
lequel il se dirigeait. Se» progrès étaient rapides,
lorsque son atenir parut être compromis tout k
coup i wn micle venait de le priver de la mi-
nime pension avec laquelle il avait vécu dans
les première temps de son séjour i Paris. Il fal-
lut songer h d'autre* ressources; David les
trouva dans le produit de quelque:) leçons de
piano et d'iiarmouie qui lui vinrent en aide.
Ce momeet était celui où la doctrine nouvelle
du saint-iimoniime allait quelques eipriu ar-
dents et faisait des prosélytes. Séduit par ta
parole mensoniière des cliers d'une aaaocialion
qui n'éUil que la résurrection de la tecte des
nouveaux apOIrea, arec les modiflcallons pro-
duites par la diTérence des temps, Félicien Da-
vid s'} laissa enrdler. Son euUiouaiasme ne lui
permit pai de Mmprendre que la rérorme k la-
quelle il allait dévouer ton existence avait pour
baaele principed'ulilité, et qu'elle n'était qu'une
forme du socialUme exploitée au profit de quel-
ques ambitions iiidivIduetUs, c'est^è-dire, ce qui
»a«ntietlemenl anlipatbique au sentiment
de l'art, ll.n'j vit que des apjiarences sédui-
santes de simpUcilé, d'union CràlerDelle , et
surtout une occasion favorable pour produire
les cbanls nécessaires au nouveau culte. Les
apdlrei aaint-iimonieiu , au nombre de qua-
rante, s'étaient réunis dans une relrajteï Ménll-
mantant, pria de Paris ; ce Tut Ik^ue Kélicien
composa desliimnes pour quatre vdx d'tiomrues
dont diacun avait noe destination pour l'emploi
des diverses paitiea dn jaur<: les adeptes les
latent en cliœur.t Ces ciianls , au nombre
de trente, ont été adaptés plus Uni k d'autres
paroles, et leur collection a été publiée smib te
litre de Jluche Aannonieiue.
>y Google
447
Cependant raltenlian
éii éveiltée par les progrèsi du saint limonisnie,
el W ipAtres avaient t\é dit» Atitnl le» Iri-
hunanx pour donner des eiplicatinns sur cer-
lams poinls de leur <toctrtne ; ils («talent accaiéi
iTinimoralilé el d'atteinte au bon ordre. Ad prin-
lempi de tB33, on jugement ordonna que I'm-
loclalioa uinl-nmonlenne terait dhipenfe, et
condamna «on chef i l'emprlsomiement. OMtgfa
de K HHiinettre h celte déciaJoa jndklalre, le«
apAtres «alnt simantens sedifUtèmit par groupe*
qnl prirent JiTtrsrt directions. Celui dam le-
quel se trouTsit David décida qu'il «e rendrait
en Orient pour j prtclier la noaTene rriigiMi.
Duu leur roule de Paris h Marseille, let com-
pagnons da jeune artbte a'aTTMaieDt ctttque fois
qu'ils rencontraient une Tille de quelque fiopor-
taace. David j donnait dés concert» oii les en-
rieax m portaient en foule et dont Tes prodnil*
étaient vers^ dans la caisse commune. Ht ne ren-
contraient pas partout les mêmes senHmeiib de
bienveillance et de sympathie. A lion, t Mar-
seille, ils trouiirent de nombreux amis; mais
Ils connirent quelque danger en entrant k Avi-
gnon, où ils furent poorsuivis par le* menaces
d'une popiilalion fanatique et grosrière. ACons-
tanlinople, Us Inspirèrent de» soupçons an gonver-
nement, qui lea fit jeter dons des cachots d'ob
Ils ne sortirent que pourMre etpulsésetcoiidnlls
i Sin;rne. De U iia sa rendirent en Egypte, tA
la prédication eut lea rtsultatsqn'il était facile de
prévoir. L'eiislence des apûtres deiint blentAt
difficile, douloureuse méate : David seul refira
quelque fruit de ion séjour «a ce pays, par let
diantsarirnlaut qu'itrecaeillitetdontilâluntieu-
reui emploi dans set ouvrages, sM en le» repro-
duisant avec adresse, soit par limitation de lear
caractère et de leurs forme*. Séparé deseï com-
pagnons, II voyageait dans la haute f^pte et
était arrivé sur le rivage de la mer Rougè, quand
la pette l'obllfiea de s'en éloigner, en traver-
sant le désert, el d'aller s'embarquer k Beyrouth.
.De retour liMarseilla, après avoir été éloi-
gné de l'Europe l'espace d'enriroa trois années,
il ne s'arrêta en Provence que le temps néoes'
saire pour revoir les membres de sa famille,
puis il se dirigea rers Paris, où it arriva au
mois d'soflt 1B3S. Sou» k titre de Mélodiei
orienlaUa, Il y publia presque immédiatement
un recueil de chanta quîl avait rassemblés dans
•Ci voyages ; mais le succès de cette collection
ne répondit pas k son attente. AilHgé de l'hi-
différence du public, mais non découragé, if se
retita i la camiugne, chei un ami^ y vécut
dans l'oubli pendant plusieurs années , et s'y
Kvra k des éludes et k des travaux qui niA-
DAVID
gouvernement avait rirent son talent. Ce fut II qu'il ^erivil ime
{iremlère symphonie es fa, une antre e
vtngl-qnatre petit» fvfitittli pour de* Tioieo»,
alto» et basse, deuiMMieCfi poardasbHtrwnats
i vent, quelques antres nMrteaai de moùque
insIruDtentale, et beaucoup de romances, parmi
lesquelles on a renangnC pin» tard, I0 Pirate,
eigipHeniu, U Bédouin, t» Jetr iet Martt,
l'Ange rebttU, et hmIouI let Biron4tlUt.
De temps en temps FéHdeo David faisait
une courte apparlUoa k Part* poar j publier
quelques mélodies qui pa«aieat Inaperçues,
puis I) reloumait dan» sa i«tr»He. En ISU U
obtint enfin que »a première aympkonie fàt
exécutée dans un des concerts fondés par l'aa-
den cbef d'oiduetr* Valentino, et dau l'année
suivante Mourd IH entendrendesn DoneUi;
mai» le moment où David devait flier.IUlanlIoa
publique n<étalt pat oioora veau. Ce ne Ait qne
le 8 décembre 1844 , c'est-à-dire ptn* de neuf
■ns après son retour en Europe, q«e l'artiste
pot enfin recndlllr le fruit de te* diodes inwdrt-
rante» et de sa toienlni-mtmclonqneaoaade-
symplmnle le Déaert fut «atMâna daaa la
talle du Conservatoire. Dana cette sdasee Mé-
morable, il y eut un de ces rerireiDiBb de IV>-
plnion oâ le publie peste tovl k coup da rlédilB
k t'entlionsiasme; l'effet produit^ cette movra-
ne s'arrêta pas même k TadmirathM : ee fot un
vériUble délire. U piesae ■*; aaaatia. et b'
Gasette musicale de Paru annonça l'éfëK»-
ment en ce» termes : • PUoe, Hesamn, place,
• vous dis-je. Ouvrei'To* rangs, éicartee-va«t.
■ Place, encore une tMt, et place large et beUe^
■ car voici : Un grand compoaiteur nOM e«t né,
• un liomme d'une tiiguUère pwiife», d'uM
1 trempe extraordinaire, en de cet taleab ti
• rares, qui fascinent tout d'un coup wmt «aile
■ entière, qni la tecoueal iropériMNeuMDt, qui
qui lalu
■ heures une étonnante popotirlid. Oeei u'ait
■ poinl de l'aveaglemenl , de la prévention, da
. rhyperbole. (Test le r«dt loql rimple da mc-
■< ce» le plu» ipontaaé. le ptn» étourdiat^rt, «a-
« quel nous ayons Jamait aesbté. Ho» aretUea
a Ûnlent encore de nmpétneote eipkiaiOB des
■ app1audt«»en!iats. C'était ua «nmiàeaeat
■ étrange, Irrésistitde , nnanfme: CTétait awai
■ l'eipresslon franche , loyale , d'une dmoUen
■ vraie et profonde. L'auteur dn IMitrt, elo- ■
Après l'édatde ee suecitau CoatervaWre, il
faliul tatisiïlre favide cariotNé da pabUc par.
d'autres concerti pour l'eiécntion 4a IViavre
de David : ils furent organbéa k la saHe Vent»-
d«ar; la foule (> porta ptodant pria d^ia BOi*.'
>y Google
DAVID — DAVIDE
443
B uiw d« donaer de* Umolgnagcs d'ea-
«ne. L'eicte, ta toute cboM, « sea
dangers, car il ajoèoe inlailliblemenl une liac-
tioB. L'iuleiit du Disert k pu ae coDvaiacra de
cetld lA'ité par aea producliona subeéqnentes,
où Je laltnt est jnconUatiblement eu progiès,
et qui cependant n'ont pas excité Je même iulA-
rtl. L'AlleiuaBne, que David parcoanit en Is4â
pour 1 faire entendre ton ouTrage, ne lui fut
pu anisi laTorabla que Paria. Iiei concerta
quil donna à Lelpaick, i Berlîa, h Bretlau, i
Fiancfoct , firent n^lre plus de critiquei que
d'admiration. On Jui reprocha de produire plua
d'eflet par Je* mélodies arabes et par la rédla-
lion mélodramatique des parole), qne pai )a
penaée musicale : la aimplldlé de la furme, quj
atait produit une si vive im|H«SEioa sur les au-
ditoires Tranfais, Tut considérée par les artistes
allemands cwaroe le résultat d'una Calble con-
cepilon. Le* comptes rendu* de la Saicfto çi-
n^vte de musique, de LeJpsick, furent par-
ticulièrement lrès-«évètes. IJ j entdans tout cela
autant d'exagération qu'il y en av»t eu dans
l'enlbonMasnie des Parisiens. L'iSDvre de Da-
vid sera toujoun jugée par les connaisseura
sans prévention' eomme une production di»<
tinguée BU ptrinl de vue oii l'auteur s'eat placé,
c'est-a-dire celui d'un tableau randcal. Ui genre
pent tire l'objet de la critique, parce que l'art,
dana aaa immensité, raponsae le concours d'un
progTNume, dont l'efTet inévitable est de li-
miter son dontaine; mais, admia comme ex-
cepUon et considéré en lui-mérae, le Ditert a
des qualités incontestables de couleur locale
efd'originalité. Le pédaniianie allemand ne tient
jamais asseï de compte de c« dénier mérite.
Au Ditert succéda, au 1346, Moue ait SiiuS,
oratorio écrit d'un ttjle plua large et plus ner-
veux, mais qui n'obtint paa de tuccè*. La aé-
vétilé du sujet et l'absence de mélodws d'un
cuactére belle et mondain furent le* eauses
principales du Troid accueil Tait par le public i
cette production. Cet écfaec imprévu ramena
David dans l'ordre d'idée* qui avait entante le
Dëteri, et la forme de l'ode-sympbonïe, appli-
quée au sujet de la découverte de l'Amérique
par Cliritlophe Calomb, fat celle t laqaelle H
revint'. Il avait oublié le précepte Non bis In
idem. Il T a de belles clioeea dans cet ou-
vrage; mais le sujet n'olïrait pia les occasions
de variété qui dialinguent celui du Désert ; l'ef-
fel à l'audition ne fut pas te même. L'Éden, mjs-
tèie en deux partiel exécuté à l'Opéra eu i&4B,
se ressentit den agitation* politiques decelte épo-
que désastreose i l'altenLion publique était ab-
aorliée par des intéréU politiques trop sérient
pour se Hxer sur me couvre d'art. David se con-
damna de nouveau au silence et attendit des
temps meilleurs. Apre* plusieurs années de médi-
tations, la Perle du Brésil, opéra représenté au
Tliéi(re-LyriqueeD18&l, avec un brillant auccis,
vint relever son courage et donner une démenti
aux critiques qui lui reTusaienl les qualités ué-
cessalree au compositeur dramalique. Il destinait
i la première scène lyrique de Paris un grand
opéra en quatre actes dont le sujet était la Fin
du monde ;Diais il ne put enobtenîr la représen-
tation , et fut obligé d'eu modilier Jes formes et
de le transporter au Tliéâlre-Lyrîqoe. Les répé<
tltion* de l'ouvrage se succédaient depuis plu-
sieurs mois, lorsque la direction du théfltre fut
change. Le nouveau directeur ne godta pas le
aujet, elcraignit qne la mise en scène n'occasioDUÏt
des dépense* trop con*idèrables ; les répétitions
furent Suspendues : elles n'ont plus été reprises.
Le dernier ouvrage de Félicien David jusqu'à
ce jour (ISBO) est le grand opéra en 4 actes
lotitulé BercvlaKum, qui a été représenté le 4
mars tsa9. Tout n'eat pas également réussi dans
cet ouvrage: l'énergie de sentiment et la variété
manquent {iet lïdans les mélodies; mais il y a
de belles scènes, dont une d'orgie, et les cliceors
sont remarquables par les elïets de rhyllime.
Outre les productions citées précédemment, on
connaît de Félicien David : 1° ^4 quintetli pour
deux violons, alto, violoncelle et contre-basse,
*uns le titre les Quatre Saiisons. Cet œuvre est
divisé eu quatre séries, chacune de six qnintelll,
Iji première est intitulée les Soirées du prin-
temps; la seconde, les Soirées d'été; la Iroi-
*lèuMi, les Soirées d'automne , et la dernière ,
lei Soirées d'hiver; Paris, Eacudier frères;
Majence, Scboit, — 2° Douze mélodies poar
TLoloucelle; ibid. — V Quelques utiles pièces
pour piano. — 1° £«5 Brises d'i^rient, recueil
de mélodies pour piano ; ibid. — b° Les Mina-
ret», 3 mélodies pour piano ; ibid. — 6° Les
Perles d'Orient, 6 mélodies pour voit seule et
piano ; ibid. — 7° Beaucoup de mélodies et de
romances détachées. On a gravé les partitions du
Désa-t, de Christophe Colomb, de Mois* ou
Situa, de l'Éden, et de la Perle dv Brésil. Da-
vid est clievalier de la Légiond'lionneur.
DAVIDE [Gucoao},Glianleur célèbre, connu
aujourd'hui sous le nom de David le père, na-
quit à Preseuo, près de Berpme, en 17&0.
Poué d'une voix deténor sonore et facile, il ap-
prit, par des études de vocalisation bleu faites, 1
en tirer le plus grand parti possible. A l'inlooa-
tim jla plu* sdre il joignait un goût parfait qui
lui faisait donner k son clianl le caractère con-
venable à tous les genre* d'expression. Ayant
>y Google
A*i
DAVIDE — DAVRAINVILLE
Mudië la composition lous la direction de Sala,
:1 appropriait toutes em IlorlIurEsi l'tiarmonic.
Mais c'était aurlout dans le sljle «érieux et en-
(•reesir qu'il brillait, wnsi que dans la musique
d'egllM. Ed ITSS il Tint i Parif, chanta au
Concert spirituel, et y produisit une grande sen-
salion dans le Stabatàe Pergolèse. De retour en
Italie, 11 clianta aiec Marcliesl au tlitltre de la
SDala i Milan, pendant deai saisons. En TT90 il
était à Napies, et l'année autianteil cliantait b Lon-
dres. En ISO! Il te trouvait à Florence, et, quoi'
qu'il eMdéiï cinquante-deux an», il avait conservé
toalela pui<uancede suitoIi, et une vigueur telle
qu'il ctianhit tous les matins dans les égliset,
et tous les soirs au théilre , l'oralorio de Dé-
bûra et Siiara , dani lequel il avait le plus
grand succès. En ISll 11 revint i Bergame,
œ'i il fut atUclié i l'église de Sainte-Marie -Ma-
jeure. Ou dit qu'il a essayé de remonter sur la
scène, et qu'il a clianlé i Lodi en 1820 ; mais il
n'élait plus alors que l'ombre de lui-même. Il a
rormé deux éltte*, dont l'un est son (ils, et
l'aulre NoMari, qui a brillé longtemps à Paris
eten Italie. Davide est mort ï Bergame le 31 dé-
eiiràre tS30. Ricordf de Milan a publié, looa
le uomde i>av<(!e (Perfro) de Bergame, Ib %o-
nales et 7Î petits verseta pour l'orgue ; j'ignore s(
ces ouvrases appartiennent au célèbre clian-
teiir, on i quelque religienx de même nom.
DAVIDE ilT.\n), nis du précédent, né
en 1789, a eu longtemps en Italie la réputation
de grand chanteur, quoique sa mise de voix fat
déredueuse, et quil manquât souvenl de discer-
nement et de goût. Od ne peut nier toulefoit
quil cOt beaucoup de verve, et que sa manière
rni originale. H débuta en 1810 k Brcscia, chanta
ensuite aveivsuccèi t Venise,! HapleietïMlloni
dans cette dernière ville, il produisit tant d'eiTet
qu'on l'ei^agea pour toutes les saiibns de l'an-
née lSlt,au tliéïtre delà Scala. Iljr fut rappelé
en 18IS. Ce fut i l'automne de 1814 que Itossini
emploja Davide pour la premltre fois dans 'it
Turto in UaUa. Depuis lori il s écrit pour lui
dans Olello.k Naptes, en 1814; dans Iticclardo
eZoroideen tS18 (même vlllej; dans frrn^onf
et dans la Donnadel Lego, es 1819, Plus tard
Davide chanta à Rome, à Vienne, k Londres et
enfin k Paris, oli II arriva en 1B39. Sa voii alon
était usée, nasillarde, et ces défanlF, ajuntés k ses
bizarreries et ï ses traits île mauvais goDt,
(tonnaient sautent i son eliant le caractère le
plus ridicule; mais au milieu de (ont celi il y
■Tait des éclairs d'une belle organisation toute
Italienne qui jetait de vives lueurs; qitelqnerois
inéiue t>aTii)e allait jusqu'au sublime et rcs dj-
Tiiuts dlspargisiaienl. C'est ainsi que, dans duc
scène du deuiiènle acte de la Cozvi Ladra, fi n
produit la plus vive sensation avec madame Ha-
libran. Depuis son retour en Italie, Davide a
clianté ï Milan et ï Bergame en 1S3I, i Gênes
et à Florence en i832, k Naples dans la néoie
apnée, en 1B14 et 1H0,à Crémobe et i Modène
en 1 835, i Vérone en 1 838, et t Vienne dans l'aimé*
suivante. Retiré 1 Naples eu I S4 1 , après la perte
complète de sa voix, il y fonda une écoIedediaDt
qui Tut peu fréquentée. Sa situation peu aMe
l'obligea, quelques années après, k acceptn' la
place de régisseur i IVpéra italien de Saint-Pé-
tersbourg. On croit qu'il est mort dans celte ville
nnisai.
DAVieS (mtss) , née en Angleterre vers
iT4B,était pareniede Franklin, qui lui donna l'har-
monicaqu'il venait d'inventer en 17S4. Déjl elle
s'était acquis une réputation dliabfle pianiste et
de i-antalrice agréable, lorsqu'il 1705 elle vint à
Paris, et s'y fit admirer sur le piano el sur
l'IiarmoDica. Dans les années suivantes, die vi-
sita Vienne et les principales villes de TAlle-
magne, et recueillit partont les marques de la (k-
veiir publique. Vers 1784 elle s'est r^rée à Lon-
dres, et a renoncé k lliarmoulca, à caïue de
TefFet nnisihle qu'il produisait sur ses nerA.
DAVIES (Cécile), iceur cadette de la précé-
dente, connue en Italie sons le nom de rjngle-
ilna. Tut une cantatrice Tort liabite.flkent pour
premier maître de chant Ssccliini ; mais ce fnt
surtout k Vienne , oti elle accompagna sa sceor,
qu'elle ent occasion de perfectionner son talent.
Logée dans la même maison que le célèbre
Hasse, elle enseigna la lani;iie anglaise k sa fille,
et reçut de toi, en retour, des leçons de chant. Klle
se fil entendre avec beaucoup de succès, comme
prima donna, k Naplea en I77i, k Londres «
1774, et k Florence depuis 1780 juiqu'en tTai;k
cette époque elle se relira k Londres, et reniHita
an thdâlie.
DAVOGLIO (Fasnçon), violoniste, né i
Velletri en 1717, vint k Paris , où il se fit a-
Icndre au Concert spirituel en 17SS. Il a publié
dans cette ville, depiils l'SO Jusqu'en ITB4, un
(Tiivres de solos, de duos et de quatuors pour md
' OAVRAIN'VILLE (...), facteur d'orgneak
cylindres, considéré comme le plus liatdie en son
gttire, nsquil k Paris, le 30 août 1784. Fils (Tun
!Jmple fabriquant de serinettes, son éducation ftat
néglit'ée ; maii son insiInA pour 1« mécanique
triumpba de nnsiinlsance rie soii instruction.
Son premier ouvrage remarquable fut on jeu
de IIAIe de trois octaves, qni eiécutait quatre
ouvertures complètes avec un seul cylînilre. Cet
ouvragcrutadroislln première exposition ilel'in-
>y Google
DAVRAlMVIt.LE — DAVY
Ui
dtitlrie frintaise eu IsaG.UnautrejepdiimCaM
genre, à trente-MpI toiicliri, tal rail h rnp<Ni-
liandelSI0.Trèi-iupérieurinpicinier,i1ftil l'ob-
jet à'ane raenlion hoDorabte et d'éloges décenite
pirl«jarj. 04:cu|)é peodant pfutleuriaiintupir
!• eoiutniction d'ane Hraade quwilEt£ d'orgow i
minlvellei, pour lidanse, traTsil tueratil, nuit
imigniflant mh» le rtpport de l'art, D*TrunTllle
ne (Hit reprendra qu'en 181S en IraTiax for le*
jcBx de flOle, dont il iÎTra un grand norabre ra
Orient. A tous eu jeux étalent appliqué! dan
piècea toécaolquei tort ingédeuMa ettrèa-com-
pllquéea. C'est alQii qa'en 1S33 il aiéeuta pour
l'enrancada duc de Bordemx un orgue «Tec de*
furarei de tronipeltea qui avaient tout l'éclat -de
ta initruneots, au lou doqiieli un ejradroa
de cent tingt lanciers et ion état-mqor manœu-
Traitsuroneiilate-ronne rectangulaire, détUaitpar
ttataiOe. Dans te« années 1B17 et 1S28, Davrain-
lilleûl pour la nouvelle entreprise des OmnUnu
des jeux de trompettes tri«-ingétneui que le
coclier faisait «ooner par tes mouTcments de ses
pieds. A la même époque, il exécuta nae ma-
chine beaucoup ^os importante k laquelle
Il Jonna le non impropre de mélronotne; elle
eitentait les trente-deux lonneriei de Tordons
naiiee pour l'instrucllon des tramp«ltei de ca-
valerie. Cet instnimeat fut considéré comme un
chet-d'cBUTre en son genre, à cause de la pnreU ,
de Féclat des sons et de l'exaL-tilude des coupa
île langue. DavrainTille a formé plusieun élères.
DA.VY [Ciuujstj.jitaotiDaviet, comma
l'écrivent CNber et Llditeattial, d'aprt* Blan-
kenburg, saranl ecclésiastique anglaia, né dans
lecoratëde Suffolk en 1711, fut noraitié recteur
d'OneliouEe, dans ce comlé, aprésaToir terminé
d'excellenles études. Oa lui Mt an fori bon oii<
frage inUtnlé : Lelteri adruaed dtteflf to a
young gentlenuM, upon ntbjeti of Ulleralwe,
iwUu^ng tratuUdimi of Swllifi section of
ihe Cano»; amd hii IreaUte on formonte,-
vath an eij>tanaiion of <h« ^rsefe mvttc»à
mode», aecording lothe doctrine ofPlolemy
(Lettres adressées principalement i on Jenne
tteatlenun sur diTcr* sujets de Kttératyre, con-
tenant une lr«diKtioa de la aedion dn Canon
d'Eiidlde, et de son trailé des Harmoniques ; avec
une explication des modes mucicans des Grecs,
■uiTint la doctrine de Ploltoée); Borj S*inl<
Edmnnds, Pa^ne and son, 1787, 1 *o), in-8*.
On n'a rien écrit d'aumi «atislUaaut qne ce
liTresnrlesmodesdela muiiqM grecque. Dan*
son avertissement, daté du lï février 1787,DavT
■lit qu'n était alom ig/i de soixante-cinq ans et
accab!£ dlnfirnitës.
DAW (ionn}, compositeur dramatique an-
glais, est né dans la paroisse de Uptoit-Bellon,
i environ hall milles d'Exeler,ven 1774. Il avait
i peo près Inris sna lorsqu'il entta on joor dans
une chambre oii son oncle, qui vivait dans If
ntêm« lieu, était occupé i jouer du vIoRwcelle.
Le son de cet instrument lui causa tant de
frajenr qn'ïl l'enftiit ai poussant des cris, et
qo'il en eut presque des coavnlsloni. Peodut
plasienn Bemdnes, onessaja de l'accootumer à
la vue de l'obiet qui lui avait Imprimé cette ler-
rvnr; ensuile on le lui fit entendre en pinçant
les cordas l^èremeat; enfl» il s'j accoutuma si
bien qu'il devint pasalostné pour llnslnimenl et
poar la musique en général. Il n'avait pas plus
de m ans lori4n*nn forgeron do voisinage, ctiex
lequd il ailail souvent, s'aperçut qu'il lui man-
qnait vingt ou trente fers à cheval, sans qu'on
pOt découvrir ce qulta étaient davenus. Vu four,
quelques sons ajant frappé l'oreille de l'artisan,
la curiosilé le poussa k suivre leur direction, et
bientdl il arriva dans un grenier où le jeune
Davy, qui «vaK clioisi huit fers parmi ceux qu'il
avait dérobés au forgeron, en avait fonné l'oc-
tave, les avaient suspendus par une corde, et lea
frappait aver nue bafcnetlepouriiniter le carillon
de Credlfo», petite ville des environs. Celteantc-
dole se répandit, e(, son godl poor la musique al-
lant tou)ours croissant , un voisin , membre dn
clergé et bon musiden, Ini enseigna k joner au
clavecin, inatriinteot sgr lequel II fil de rapidei
progrès. Il apprit aussi k Jouer dn violon. A litige
de doine ans il fut présenté an docteur Eastcott ,
qui, charmé de son eiécution «or le piano et de
ses dispositions pour la musique, le recommanda
k Jackson, orpnistedeta cathédrale d'Exelo",
dont il devint l'élère. Jackson lui enseigna h
jouer de l'orgue et de quelques autres ioslru-
ments, ainsi que les élément* de la composition.
Ses études, qui durèrent plusienra «inées, étant
flnies, Davf résida quelque temps k Exeter, otr
il écrivit plusieurs morceaux k quatre voix pour
l'église. EnHn il se rendit fc Londres, oti it
fnt ^aeé dans TorAeslre de Covenl-Gardm.
Ce fut alors qn'fl M Qvn k la composition
dramatiqae. Se* premier* ouvrage* furent qnel-
qnea p^t* opéra* po«r le Ibélire de SocUer-
H'aUi. En ISOO U flt repréewter *nr celai de
Hay-Hariet l'opéra inUtnlé What a bbtnder f
(Quelle élourderie I }. L'aruée sulvanlo 11 Bt, en
société avec Hoorbead , la mn^w de La Pi'
rovte, tA avec Mounlahi celle de Braien MasK
lie Masque de fer), pour Covenl-Ganlen. Voici
la liste de aea antres outragea dramatique* ;
1° Cabinef(le Cabhwt), 1801. — ï> Ao6 Soi/,
k Hay-Maikel , on IS03. — 3° Mlller't Mald
>y Google
4W DAVT -
<k Fille do mcnafer), idem, taoi. — *•> Hùrl»-
^n QuIditUuer (Arlequin Vif-ÀrgMit), pulo-
miina à Corent-GardeD, 18M. — »> TItirtf
(Aoutawf (Trente miJie}, aT«eBrab4roetReeTe,
à CoTenl-^ardan, ISOt. — 6° Spatbh DoUan
{ les &» d'ESfMgM), idem, ISOS. -- 7» BCffl»-
gviti tROfftuf (Arleqoia •iounl), ■*«(: Wtre,
idem, lUG. — s<> BUtui-Sof (le fiaifcn
•lengle), idem, 1808.
M.' Dkty rfcklâit aneMe k Loadrei ta lUe.
Le dMtear Kwlcott a publié la premUn partie
DAY (Mn) pawe poor ie ptiu udea iai-
primeur de muùqaa qu'il y tit en «s Aneleterre.
Jl Biquit i DuiTlcb, dwu te «oniU de SaffoU,
ven le eomaMieeaMat da «dcitme tiède, et
nworut l€ 33 JuilM I6U. hm plu* uciuu («•
vragee Hirtis de *M preaaca parlent la date de
lUI.SeapuUinUoluooiialataDt partlcuiièrvaMnt
en livres de priirat et pMutien aiec le chant
DoU.Sini peadtierKitéaéléréinprigaildiiilelirt
roi* par lui, depuia IU7. On «n eOBBalt d«a édi-
tion daUea de IMl, Ifiet, lU», 167), 1*63,
IMS, et l&M, «ou ce Utra ; 7)M «*o(» tente
o/pMfnu, cotUetei Mo «njrlM SMfrt bjr T.
SternoU, J.BapiM a»doll>«n,eo^endvUh
(he «bnt«;«Mk4tf iwtef fa> Âv (Ami, etc..
in:4'. Un de* oamgfi» inptinié* par Daj qni
■ont avJMird'hBi eonaidiréa oomme le* plus
rare* ad oslni-d > Cartal» lula mt fortk A*
four and Ihree part* to.&d t»tif tU tht mor-
ni»g, cointnwnion, and evmUttg praitr, etc.,
16W, 4 partiea in-fel.
DËAHiClS (Amn). cantatries dbUagnte,
née k Napies tôt* 174d, eut d'abord de la ri-
putatioa dan* le genre bouffe; mai*, lorsqu'elle
se rendit k Loodret an t7iii, CMOea Baeii
écriTit pour elle on nUe iMbh ob elle
obtint on al brillsot succès que, depolt tm
temps intqa'k cdal de s* retrtite, elle a c«d-
tii»é dacbanlar daas l'opéra aerfo. Burne;
ditqneœUecaatalrioefot lapremièreqnieiéeula
des gammes aatemUntaa ttaeaato et dans un
mouTCfDfot rapide, montant aana eObrt jusqu'au
contra-Mi aiga. Cet éorivain ajoute qoe les grâ-
ces de aa pemane a«if«rtai«t beaooqap l«
cliarme de aon obaot. En 1771 madame Dea-
inicis renonça fc paraître aur la teine ; die épousa
vers ce temps sa a«ci4lair« du roi de Napies, qui
réserra le Ulent de- ta (ïmme ponr les concerts
de la cour. En 1789 elle chantait eiwor« bien,
quoiqu'elle TAt tgte de pria de doquanle ans i ï
cette époque sUe aa Sf tooTent entendre ebei la
duc^eaae douairière de Saie-Weimar, dans le i«-
jourquB celle princastefilkHaples. Madame Dea-
Bîda a «• deni filles que Rekltardt cntendil
D"-BAUf
cbanlcr atec beaucoapde goût, en 17M, des
airsnapoUtalnak deas*aix,qBe l'une d'elles ac-
compagnait d'une manière originale sut tine de
ces grandes guitares sppdéea coiaieione, dont le
paupl«derta|dMaeserllMbitDellenient. '
DEAN(TwHiàt),iloloniste anglais, ti orga-
niste k Wamick et k Covestrj, au commeiKe-
aaent dn dii-huilièoM aiècle. U lut le premier qui
at entendre, en 1709, m Ai^Merrc, une aonate
deOoreUl. On trouTequdqoea pièces de sa cob-
pealtion dana un onvrage étémeataiie intilnlé
IHvMon-Violtu. 11 Ibtreçu docteur en mosiqnc
k l'naiiertiUd'Oxford, en 1731.
DEBAJN (AusAHot«-F«AiicoH) , fcdnr
d'imlrameatt, né k Paria en ISM, M d'abord
oofrier éb«atsle. A l'kge de sein «as il «nH
terminé son apprenUssage. Il entra alors dans
une fabrique de plauos, ob il lot anploji k la
partie snécaoiqne de l'inslramtnt. Sa rate Intd-
ligsora le flt paaMr rapidement De la peaillan
d'oarrier k celle da eoalre-aiBltre, et W praenra
de femplol ebei le* plu habBes ùdtmt de
Pari*. En ie39ll«att«prildeaTCj«CB*dM*l«n:
qoel* il Ht qoelqm* i^nliena d'wgMa. D«
retoor k Pari* en 1834, II r éUUil nna rabrlqne
de pianoa et d'orgues qoi proepén ptt **■ hfs-
tlg^aoUTit^. Il BTBit ima^aé V aratènw d'ae-
tlondireotedn ciaTleraurlea marteans, qu'il dirt
abandonner pins tsrd, k «nnsa deiHTers inean>
▼éntents qnli 7 avait remarqait. KentM après.
Bas soins aa portèrent ani le pertaHonnement
des orgnea «tpres^ras k anebes librea. Profitant
des traTSDX de ses det^iMit**, paiticnlièrenwnt
de l'Iieurense Idée de Fourneaux Ivog. ee nom),
concemaiit L'appllcatioo des tables d'harmonie k
eea tnatmmeata poor modifier le timbre des aa-
ebea, il combina ce procédé stm la dtnrdté des
épaisseurs des lamea d de laurpoiitlon rdaHre-
ment k l'action du Tant, de manière k pndnira
quatre r^tres distincts de sonorité, d'oA réaoHa
cette innoTation assure k H. Debaln une plan
honorable dans l'hlstoirede la fabrieaUen deaint-
tnuiMBta. D'antres facienrs, déTeloppaiit les con-
aéquencet de ton principe, ont poité le noalm
de registres i timbre* dlrov Juaqa'fc dotae d
darantaga 1 lia sont même parrenos k la solo-
Hon dn problème dHfidie de Textinctliw d^ fr^-
lament de l'anche, de muière k donnw au ton
produit par sesTibratlons la qualtlé d'an jen de
OOIe; mais 11 n'en reste pas moins inconleet^ile
qne M. Dabain esl ie premier dont les Iravaus
ont conduit k ces résultais. C'ost loi sassi qui a
donné le nom d'hamtoniwit k llnsliuaAat
idntl perftationné. HaUwnretisement, plus mén-
Biciefl qu'homme de goCt et de toitùnenl, il a
>y Google
DEBAin — DEBLOIS
447
chcreM du» rtppliution de te nécuiqne wn
initriniwDts i clarier de* ntojnis d'extentioD
ladépenauiU do Ulrat to iTiidw. C'Mt aiMi
oii*il ■ ttoBstmit aM tiWrhhtf poor sccoupigner
l« plalD-cbut inr PoistM par Vtetàaa d'gsM
nuiTdle, au tuayen de pUncbei hoUm dut le
«jilème de* cjlindre* d'orgoci mécanique* ,
InquellM font DMDToIr le* (oacbecdadaTlcTpu'
de* pikite*. Il • doiuit k oM macbtM le nom
HaitUpKonél. CmI diui enocKe qu'il a Ml de*
piaiMW méeanlqnet établi* d'aprèa le même tjt-
(ème. EoflD, 11 ea a bit une aatra appUcatioo k
l'harmonium, od lea încoaTéaleol* *oiit plD*
■Mudries encore, car la mécanjqne wéanUtdan*
les inslruDMili decette eq>èce la bCDllé'd'expN*-
■ion qui ut Irai atanbge prinupal. On 4oH
Buaiii i-H. Debajn un iaatnmuiit dan* lequel le
■on de* anclie* libw le combine avec «elul de*
corda mélaUiquta i 11 lui a donué 1« non d'hor-
monltorde.
DEBEGNIS (JoHH). né k Liw>, dam lea
Ëtate da pape, en IIM, Mameaça Ma étude*
■Diuicalei à l'Age da «opl au*, sou* la direction
d'un moine nommé le Pire Bongiotannl, et reçat
en*ait« de* leQOM de Mandini, célèbre chantMir,
et d« Saracenl, compotileurt IMre de M"* Ho-
randt. Au carnaval de 1813, il lit «on premtec
début au tltëilre dt Hodène, daoi l'opéra de
Pareil intitulé sertfare Anioni». De Ik il ae
se rendit à Forll, k Rimini et eniaite k Sienne,
où il joua k roo*erture dn nonvaao et magnlO-
qne thétire nommé II Teatro âegU Aeadt-
mM BosU. 11 l'T Ht remarqnet par sa manière
plaiiante dana tn réloi de bouffa noa-olianlant.
Lea tille* olp il ae fit entendre enEoite lont
Fenrare, Badia, Trierie, Hantoue, Rome, Milan
et Bottée. C« lut dan* cette dernière qull
épooaa, daai l'anlmpne de iBiS, Hi'' Romi, qni
jouiatalt alon de quelque réputation «Hume
cantatrice. Apre* aTolr parcouru l'Halle jbiqu'en
iSiSi Debeini* débuta k Pari* iTec aa femme,
m 161*9, dans te> Atomadfl de Pair. Le* rtlei
de Baaile, dans le Barbier de RmiIdI, et du
Mari, dan* U Turc ait JloUe, aont eauT où II
obtint le plut de anccè* dan* cette ville. An
prlntemp* de isi), 11 paaia en Angleterre, od
il s'eat fait ipplaudlr par laa charge* ilalianoet.
U a débulé k Londre*, an Ihéltre dn Boi, daoa
le rUe de Sdlm, dn 7urc m /(oSe. Laa con-
cert* publie», le* ontoirei, et lea Staa mnai-
cs)ea lui ont proeoré t'occailoa d'obtenir de*
succè* de plu* d'un genre. Il a auiti dirigé l'o-
péra de Batli, pendant la aaiion de 1B13.
DEBEGNIS (madame HONZI), femme du
précédent. Dam les regixlre* du CoowrvatoiK
dn Paria, on trouTe nue demeitelle Bonal (Clau-
dine), née dan* c^le Tille le li lanvier ISM, et
admiae dan une dat*a de aoltéga le B man
1809; j'ignore si c'ett U «aaUtitoe qni dertnl
l'épouie de Debccnla, k Bologne, ea iSift. Q«Md
qnH en aoit, cdle-ci, peu de tempa aprè* son
mariai, lot obligée de le ■èparv mnmmtmé-
ment de aoa mari poar aller chanter k Génea,
od elle était cogagte. En 1819, elle débnU k
FariiiinaiemlalroDTalaîble. Elle noiait même
•UNKcèa do JarWarfc RuwÉil,qni nase r»-
leTa qne loraqnUI* ant qnilté le «Me de Roaine,
pour le céder à M— ManvieUe-Fodor. 11 ett
juite deldire eepiBdant qne le rtie de donna
Anna, dani le £0» ^iiom de HoiHl, n'arail Ja-
maii été au««l bien eluuilé qne par elle, avant
que H'" Scmlag s'en Ut chaiîéa, «n É8U.
M" DebepU* avait reçu pour ce rMn de* le-
(ona de Garât, dont elle avait beaoMop profité.
Elle a «niti ion mari en Angletene, et j a eu
dei ancçk*. On dit qne depoii lor* la voix et
le talent de cette cantatrice aa «ont bnncoup
Elle a
h Ha|rie« sur
In icèae du grand théttra Sainl-Obaiie*. 1
*'e*t retirée de la carrière dramatique «b 1843,
après avoir chanté pendant vlngl'^ept ans.
DEBOXEHONT (JauiJaoQOw), compo-
rileur, né k Dijon le 13 décembra ISS(, com-
mença rétnde du vïohw k lïge de uenf bm.
Lorsqu'il eut atteint *a qulmiènu annéa. Il pu-
ttt ponr Pari* rt ini admis dans la dasae d!A-
lard. Quelque teaapt après il entra k l'orcbastre
de ropéra-ComiqDe. A la nates époque, le con-
««dl général du département de la OMenl'Or
vola en ta bveor nnn peilon auneUe de
Soo franc*, fc l'aide de laquelle il pat eontiotiar
les élude* de compnaltion soui la dIrediOD de
HH. Leboree <t Ctrafa. Da rcbmr k Dijon, après
le* avoir terminée*. Il a écrit et bit raprëamlar
sur la UMtre de cette ville qnalre «^éiai mti-
tolés : 1° le SetUçat (en on acte). ~ r Le
Bandolero (en qnalra adea). — 3* A« mon
OmU (en on acte). — 4* £« Jb^fra (en no acte),
n a fut eiécuter anal, k l'égUie de Salnt-Béni-
Kne, nne messe solennelle avec erebestre, ponr
la Me de Sainte-Cécile, el dans un concert il a
Ikit entendre une sjmpbonie dramatique qni a
pour Utr» Ist V^rat £iefIlnMSt. .On eonpdt
n oalre benuconp d'cravre* légères de DébUle-
mont, des romances, iweUinM*, «I d'wtrss
nwrcCBui de ehanl, tels que iinalnon, qufaileUes
et aeituors. Ce! u-tlsta S immi plusieurs articles
de critique au Menacer da IMdtrei, de Paris,
et k diren gruaux publiés k Dijon.
DEBLOIS (Cu>Lts-GDi-XikviEB VAN-
GRONNE^HADE, dit), né k LunévIUe la 7 sep-
tembre 1737, f)it élève de Giaidini et de Gai).
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DEBLOIS — DEDEKIND
■ite pour le «iolon. Ptodint Tiii«t-hait aiu îi
ê été l'un des premlen tIoIdu de !■ Comédie
itaJJemw, où II * ronpU wuTSDt lei fonctigoi
de ehrf d'orchestre. Il a eoinposd quatre bjid-
pbonlea qiii rat été joaéei MoTent à m théâ-
tre cQBime ouTerlurei;de petili tin en qna-
iDoni, nne wnate, des rooiaoces, et un opért'
comiqae en aa acte. Intitula la Subant, ou to
Jtenrftfi-PotM.qui a <lé nftittnté pour la pre-
mitre fois le il aoOt 17M.
DECKER (JojiCBiii), orfuniale et eomposl-
tenr, lîTail i HamlMurg au commencement dn
dii-uptftme aièda. Parmi sea ouTragea, le plue
iaipratant est le litre de cantiques et de musi-
que cboralet 4 TOii, qall a composé .en Colla-
boration aiec Jacques PrKtorinsel David Schdde-
inann, et qui a été pulilW i Hambourg en 1604.
Le titre de ce volnme est : Melotieyen Gt*a*g-
ducA doriim D. LuIKén ond ander Chris-
ten gebreuchUchiten Gtt*ngè, ihre» geaxjhti-
Ikhen MUodeyen nach, dunh Bimvntmu»
Prxlorium, JotaMmvin DedLgnm, Jaeo-
hun Pnctorivm, DavUIem-SeheidenumiMim,
tntulCM mut vgrordntia Ortaniitm éa den
vter CaipelkiTtltat lu Bamboitrç, M eter
Stinvim vbergetetil, begrtffên /tndt.
DECKER (Chahlei DE), géDéral-a[i%ror ra
rerrita d« la PniMe, mort k Majence au moia
de juillet 1344, cnlIiTB la miuiqBe arec snecèa
cuane amateur. U a entrait de la tliéoria de M. fe
prolbuear Han, de Berlin, u> lableu figuré de
U tonalité, desUoé k rendre sensible k l'teU les
rtialiMis des Ions, leurs banaonies et leurs
SuceeuioM. Cetouvragea pour litre : BildUche
DanteUiiav dei Sgttems der Tonartm, Ihnr
BamotUen, Xorfulottonsn vttd VBruitmda-
Kkaptn ; Beriin , is38. in-B* de trente et me
paget, a«ea me pUocbe lilhograplilée. Une
deniième ëditton ■ para à Berlin, en i»4l,
lD-8'.
DECKER (C<MtiJUrna), planUle et eom<
poiilwr, est né le 19 «Mceiobre lato i Filnt*
nan, Tillage de la Uarcbe de Brandebourg. Aprte
avoir appris les éWments de la mn^ne dans
les écoles primairoi, il se Utt* senl k l'étude du
^aoo',. et particuUèremeot de i'bannonle, do
eonlrepaint et de la fugue dans les meiUenrs
oorragei «ur celle matière, et auui par la lec-
tnr« de* partitions des grand* maître^ pendant
qu'il sniTail le* cours de l'unlTersité de BerllB.
U a Téddé ntomentaiiément k Halle, Lelpcick.
Brealan, Kœnigibeii, A ta dernier lieu k Pots-
dam. En 183B il a bit représenter fc Hali* Dn
opéra de sa conpotitioB , intitulé die Qveit-
te» tn Brada (les Gueiii à Bréda). On connaît
-de lid eanr<» Tingt-cinq œuvres de musique
instrumentale et de cbanl, parmi leaqiieli ou rc-
marqM un quatuor (en vt mineur) pour deux
lioloos, alto et bas*e, antre 14, Leipsick, Hoi-
meiiter, publié en 1837; une grande sonala pou
piano, ceutre lO (enia bémol), Berlin, Tnut-
wein ; sonate facile pour le mima iDttrumeit,
œuvre 11, Lejpdd, Klemra;desrantaiûet idem,
op. 8 et 13 ; Berlin el.Leipsick ; des elianla a Toii
avecpiuo, (eoneee. 11, 13, 19.
DECKERT (Jbmi-Nioolss), lutUer I
Grodtreitenlwch, pite d'Arastadt, ven U fin dn
dii-liuttlime litcle, coMlmlsalt des piano* c*r-
rés et t queue qal étalent estimés de son laaf)
autant piMir la qualité du am qne poor la modi-
cité du pria. Il est mort en 1S18.
DECOHRRE (Avnmk), lutUier estimé,
naquit k Tournai Tera isSi. Dana sa jeuneate
il alla en Italie et tratailU dana t'aldter d'Aa-
tojne Stradivari. De retoor dan* *• ville nslale,
il s'ï élabHt et commença k se faire couattie
par de bonne* basses Teri let». Ses demlen
produits sont de 173i. Décembre rtatsisHit
mieux dans sa fabricalkn de* violoncdles que
dans celle des violou. On connaît aussi de lui
quelquetboosallia. Les Instnimenls de Déeom-
bre ont de la sonorité et de l'<^iié dan* toulca
leurs cordes ; nuit le volume liu son, tMca qu'in-
tense, msnque d'éclat et de portée.
OECORTIS (LoDia), professeur de violon-
celle an Conservatoire de Liège, est né dans
celte iille,le 1& septembre 1793. Fil* d'un vio-
loocelliate liabil^ il refut d'aboid des leçon* de
son père, pois fut sucGessivement élève de Hu*-
Draforgea, Benaiol et norblio, pendant le tijam
quil fit k Paria! Comme professeur et comoie
■léculanl, M. Decorti* s'est acquis l'estime dt
ses compatriotes. U a publié pour son inom-
■nenl : I* Air varié pour violoncelle, avec qns-
tnor ou accompagneownt de piano, op. 1|
édité en Allemagne. — 1* Polonaise pour le lid-
kiBcelle, op- 1. — 3° Tlième varié idem,* op. 3,
HaTence, ScholL — 4* Thtme* varié* pour
violoncelle avec quatuor, œuvre 4. — 6" l>olo>
Daise poor le même in*tnun«t avec qnalBM;
op. U. H. Decortis a en mamicrit un eoiuer-
tlno, une fantaisie, et plusieurs ain varié*.
OEDEKIND (Uehu), eanlor et compoû-
teur de l'église de Saint-Jean à LusetKiarB, vos
la fin du sataièmeiièele, naquit à. rieuatedt. U a
(nt imprinwr : Brevet Paroehix Evaftg^o-
rvm von Àivent bit Ment, llir 4 vnd i
SUmme»,' am.
DEDEKHMDmsflNiiic), «nttorb Langen-
salia; dans la Thuringe, Ter* UM, fut TCMné
prédicateur du mftme Ûeueo le 14, et déviât en.
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DSOEKinO — D£FF£S
■dite pMtoar à fflbite, m leil. U y nonrat en
IBIB. Sm onTraga euniHn «Mit : 1° iteve mu-
terteuite TricMa mff pir treffUeha (wHfw
TextegneUt {nouTtaoi Cbuite Ji trow vofi pour
Il nlto dei «embn^^ etc.) i ErTurt, I58S, iii-4*.
Il Mt TnlMmbliUe que c«lto eolledion n'ert
qu'une DoaTelle édiSos de l'oarragE pa|>IM Mns
di(e et MBS nom de Un, mhm ce dooMe titre
IéUd ettlktni^ ■• àtttaiwnm VMtkum Trtei-
M/orvm noojf titi(«m9ii« fepf dlMlMit erain-
plti ilhuirattim .-JVne muHrfaM» TrteMa
mtf treffUeha buUge Tsrta ge$eUt, etc. —
3* Sku Kinder-Miuii, /Ur die feUt dU^
anftmgatde Knabm *» tUKp^ Ftegen wid
gràttâHekt Aniworl braeht (Huilgoe àt» «n>
r*nts, contltlant en qoestioiu et rtponui n-
tioandlee k l'uwge des éuHera de l'époque ac-
taella, elc.);Erfiirl, Geoi^e Buunanu, I£S9,
jp.g» _ j" priecunor mêtrleus kmsUx artii,
non font In lùum dlidpuJonuR, ^tMiii in gra-
UoM prmeeptona» , eonierlptvi; ErphordiM
typi» GeorgU BiDiqaDni, 1590, in-S*; de doq
feuillet. — 4* AQAEKAS Mvtiearvm deU-
eiarvm Soldalen Zefien darinn«n allerlet
martlaUtelU'KrieffihMdel, etc. (Doouine de
délice* mu^celei de U lie da uldBts, etc., ï
^q P*rtte*T pour l'nuge de toutes lorles d'Ins-
trnnKntt) ;Ged]iieht.Ertuit, bejr Fiied. Helchlor
Dsdekioden, leig.
DEDEKIND (Coraruinii-CnETiEN) , fil*
d'un prédieateor de R^udorf, naqail le 1 ittII
1038. Il M laceeui Tentent matiden su serrice
de l'ilectear de S«ie, poife lauréat, et percep-
teur des coDlrlbuUon* des cerde* de Kbait
et de l'EngeUrge (rDoutignex des Hineu). Ou Ttrit,
per ane iDSCiipiion placMaubasdeuo ptirtralt,
qull TiTsit encore en 1697. Ce lut un cAmpKd-
lenr récond,qni écrIvUunemullituded'ouTrsges
ponr réglise et le cfaunbre. Le> principaux Boot :
i'Aê»t«»UtKe aivaneL^l, etc. (UrertisM-
neots de li nuise de PEIbe, coniUleul eo cent
Mtiunte-qidnM chinsoDS cfaolales des poStee
edèbrei k toIi leule et besw canlinne, etc.);
Dresde, IBS7, 4 Tol. ya'i'. — i'DavUUKkege^
hefme Muiit-Kammer j Dresde, 1663, in-M. ;
recMilconteniiit trente puomes illemtndi k vdi
Mnk e( tiute. Le toIhdm A»nM cent sept piges
MHS la dédicece. L'auteur dit dape la prAhee
qu'il hit 4lèTe de Cbristaphe Bernhardi, loiltre
de ch^telle k Dresde. — S" SHiter Mandtt-
XKneit, grite* Pfttnd «m mugek»rMlm
Salomonttehen Ueba-Wortm, <» IS Gescn-
gen mt Yohr-ZwUdun vnd NaehSptelen,
tntf VioUneit subavUet (Anundes donces,
premier litre de lenteBcei d^nonr de SHomao,
en quiiue chants, etc.); Dresde, isM, in-fol.
MOcR. 4iNiTi nn Htiuaii». — t. u.
— f Deuxième livre dn mime ouTrage. —
b'Bal^te odfr nàckian Mftrken Blxtter,
dot tmd «iH|w(ÉMm^ beuMlte htittge Lfi-
ifeiu-£Mer;Drtid^i6M,Iii-(iil.deiinst-qutlrtt
pagee. Cet ouTrage consiste en dooe k deux
voit avec la basée continue. — 6° Die Sonder-
bahreSeele»-f^eiule,odergetitUcher Cancer-
(en, eraIfT viut.twei/ier-TheU. (Concerts rhM-
sis, premlire et deuxitate parties); Dresde,
1072. — 7° MvtlkaUteher Jahrgaag tmd vtt-
per GeiMtg, tu llO ouf Sotoi-Fettag tcUddi-
eken sw* Sxnger Vetnmç, naeh rechter Ca-
p^lmaMer geteutat deuUeken Conearlan
(Année Hnsfeaie et chants de Ttpres, etc.};-
Dresde, 1674, tnds parties. — S" Daviditther
Barfe»tehatt in Lieitr» «nd Melodefe»
(RisouMnce de la harpe de Darld en canttqves
et en mélodies); Francfort, grand in-ii. —
y Singende Sonn-und Fttt-Tagt A*daeKU%
(Cantiques spirituels pour les dhoancliet et
rttes), Dresd^ 1683.— 10° MvtUuOMtm Jai\r-
gang wnd Tapw-Ceaang (n 3 SingtUmmeti
vnd der Orgel (Annie mnslcala et cfaants des
Têpres, kdeux toIx et orgue); Dresde, les4,iQ-4*.
DEDLEB (. . . .), musicien k U cathédrale
d'Angibourg, Ten 1610, a publii : 1' QtUnqUe
tibtx brevet cttm toUdem offertorU 4 vo-
am eiuK orgeato et fm/ntmmttt, op. i-;
Augitionrg, Lotter. — H" Messes allenuades k
quatre *oix, orgue ou orchestre, ad Hbitunt,
Hiid , Ces eoinposittons sont lUbles d'iareotion et
desiile.
DEERING (Ricjuan), deseoidaid d'naa
SBctenne bmlQe dn comté de Kent, M tiewt ca
Italie. Lorsque soq Mucalion tut terminée, il
retourna en AngteUrra, et j résida qnelqM
temps; m^ d'âpre! «M pressante invitatioD, il
*ereniHtàBniielles,oàUdeilnlffivauMe dei
relfgienses anglaUai. A l'époqne do loariage de
Cbarles I", Il tut nomme orpnlsle de la relae,
et II occnpà ce poffe josqn'k la moit dn roi. Ea
IfllO, Il prit les d^rés de twebeliar en mnslqne,
à runitersflé d'Oxn>rd;II est mort Ter* 16».
dins la communion romaine. Il a tiiead lee ou-
rriges suivants des* composflion : f CaiMoiut
taer», ^«fti^ue vocwii, ettm botta eoiMmo.
ad orgajwmi Anrers, lb97. —3* CattHeatO'
era; Anten, leie.
DEFBSGH (Gdillàoih). Posr. FESCH
DE).
DEFFÈS (Pmni-LoniB), i
ai k Toulouse, le 3S juillet iSia, et a bit ece
preodkre* étodes nmdcslea an Craisamtolre de
celte Tille. A rige de vingt us il se rendit k
Paris, et fut admis- au Cwuerratalre le 33 no-
vembre 1839. U devint Mto d'HaMrj ponr h
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DEFFËS — DEHEC
cxHnpoalthm , el obtint un ac^wuit de contre-
point m coneom de 1843. Le premier gninil
pqi de eompoiltlon lui fut àéeernt a» contoiire
derinatHolm ISï7,poarla ctBtatedootleMJet
étiit VAnge de Tobie. Devenu penskoinalre du
gODTenieinent fniDcab k cette occmIm, H. Deltii
se rendit i Kome m lUg, viiila ne ptrtte de
l'Italie et penoonit l-ADenugM. De.retonr fc
Parla an I8S3, il dnt, copinie beancoiip d'autrea
lanréata deftgranda concoora de compaailioB,
attendra pluienn anntea on livret d'op<ra
pour eaujer ton talent anr la tcèie. Boa dibnt
M fille SlnltlBt iSSS, parnn petit (H»^ comi-
que eft un acte, InUlaM Vakmo* d'argent,
oti Vtm lemaniae noe bonne Taotnre, mie certaine
déllcatene desentinuat, nue hannonie él^nte,
maie oâdr anllpen denoareanté. EId deaiiime
ouvrage, joué le 10 mai 1857 au Ihtaireilea Bonf-
f(s-Pari*ieBs; Mot le titre : la Clef dat champ»,
a (ÏK voir le progrta do )euiH conpaaileat dana
l'Intelligence de la madqne Méntqoe. De* trag-
menti d'ane ajmplKinle i ffaad ordteatre écrite
par H. DefRa pendant lea vofaees, ont tH exé-
cutée dana la «éencc publique de l'Acadécnie dei
beaui-irta da llntUtiit, en 18&1. Au iMii de
Iiiarsl8i7ïl * faiteiécntM one BMiae aolMUMne.
k la cathédrale de Paria, dani laquelle lea artMoa
ont remarqué de beanx morceaux. En U&8 H.
DefRna hit)aa«r anTbéâtre-LTCJque, avec an»
cfei, DQ op^oi dent actes, intitulé froitotoNO,
et le 30 septembre 1 869 i I a donné au même ttkéltra
le» Yiolota du rot, opéra-comiqne en trot* ae-
tesi où Ton a rcnarqné quelques bona morccanx.
DEGEN (Hnmi-CoBiaToraB), né an com-
mencement du dii-haltitaae siècle, dana un vil-
lage prta de GlogaD, éuit en nS7, vioUnMe
aoio <A |4aidste i la chapelle da princedeScliwar»-
bonrR-RaddsML II s'est Mt «ouaMre pM
qnelqDea eempoaltlonBpour le violon et le piano,
et par plusieurs eanUlaa pour l'éilise, qai sont
restées en manuscrit.
DEGEN(JULM.Paium), né k WelfcnbOtei
en i7iS,(etd'at»rdvioloncriUit>kt'arcliealreiJe
HleoNni k Bninswick. Lorsque eA orcherire fnt
dlsaous, en 1780, Degen passa au sertke du roi
.de Danemarli. H est mort kCopeobague, au mois
de janvies t7S0. On db connaît de aa composi-
tion qu*uoe cantate pour la Sahl-Jeau , bvm
accompagMinent de piano, quila paldléa fcCo-
penhagne, en 1779.
DEGE8LIN ( PnurM-MAKia-Aimun ).
F09. GOUHi
DEGOLA (Ardr^Lodn), né i Gène*,
en 1 77», commenta ■« étiuim muaicaloi it'dge
de dixnepl ans, sons la direction da Lolgl Cerro.
Quatreans après lli
çait du talent, etqndqws uorcean po«rtetiiét-
trede Gènes, oll l'on (routait de l'huagtMtioo. £■
l79SilécnTltpourlethétlredeUvournenB*péra
boudb ialitulé a Medieo per fona, qol obtint
du aoccès; mais UenlAt après il qmtia la ear-
litre dn théitre et devint maître de cbapeUe et
erga^aleda IMsIlse prtncipato de Ctiiavari, où
UaetnMvrit ewon en.lSie. H. Degolaaélé
pendant plnilenrs années organiste de l'^iaa
principale de Veraailles; il donnait, fcPari^ da
leçons demnaiqae vocale et d'hannonle. 11 a eom-
pué dans le genre instmmenlal plosieors Sfm-
phonies , des qalntettes , ietloon et féria^le*
poar divore initraments. On a aasd de tni
une grande quantité de maise* , de vêpres ,
d'hymnes, et d'antres morceani de maaiqBe sa>
crée. U a publié k Paris -. \»L'UUU etrafiré»-
Ue, recaeiJ poar le piano. — > IléUwde d*
cbanL—3< Méthode d'aecompagaament pour le
piano, la harpe et la guitare. — V> Thème varié
pour le piano, avec accompagnement de quatuor,
— ifi Ptutiture romance*. On iyieraai cetartistn
vil encore an momeiit oà cette notice cal reme
(18*0).
PEGOLA OGiocoRiMi ), oomposiloir de la
même famille, nékGénes, ait mort dans «Se
Tille, ieone aoore, le 6 décembre 1845. Son pre-
mier opéra, bUlul^ Adtlina, tut r«préf«nté 1
Gènes en 1S37. Oeai ans après II dcuna dans U
même Tille la Itonna Ci^HceUua, opéra banffe.
Son meilleur nuvraga ert celuiqn'it écrivit^ Mi-
las en 1841, sais le litre de Dott Papirio £fn-
daeo. La plupiri des morceaux ont élé publiée
Ricordi. Cet opéra bouffe flit suivi de un Du^a
aUapitCota, raprésenli dans la même ville l'an-
née suivaole, et qui ne reusait pu. Bicordi a pa-
trtié quelqoe* ariettes et des nocturnes è deux
voix composés par DagoU.
DEHE (SomoH), prêtre bergamaaqoe et
profeaaenr de diaat au sémin^re de BerpiDe,
ven le milfen du dlx-bnltiÈm* siècle, est aoteor
d'un livre intitulé : IHaloghi fra CaiiogiMl» e
PiloUte topra varie qytetUoni i^enslotitw e
praOehe iniomo al conJe. Bernamo, ptr
JVancfto Tratna, I7ei. Cet ouvrage, pnbUé
sons le voile de l'uion7nie,est dédié par l'im-
primeurk l'auteur hii-mèmef Poy. JNutoNorlo
di opan atumin* e pttudoniwu di terittiMi
f(aUcini,diG.H. T. I.p. 390).
DEHEC («Aasovii»), né en ADcmagne
ven 17ID, (tal premier iMoa k l'église d«
SalBle-N*rie-ll(}enra, k Bergama. 11 a (aitgraver
k Nuronberg, en 1760, six trios pour la violon.
On coBuatt aussi quelques autres ouvrée* dé
ta compoaitioa, qai «oat ralé* <a aÊêmmalL
>y Google
DEHELIA — DEHH
4H
r« d* cfaâpdie à
fjgtlM <h Wat-tHerre de PiIbtim, naquit en Si-
cile au comoMocciMat dn dix-MpftfenM siècle.
On cmhU d« loi l'ouTTage qai • pour Dire t
SatMedStunidive^Tiariodate ivoei;
Pileme, 1636, in-t*.
DKHN ( Suerwu Wilrbui ) , coniemlcor
de U ndfa» de U nmiqM ï l* biNlotMqiM
royale de Berlin, ttt né t Altou, le 3S Knier
1790. 11 Bt «ei étude* tu BjmBua, «e livrs
de booM iMura i h pnthfve de limoiiqm, rt
s'adooM pHrtkaltèremHit «u Tialoneelle, lin-
troiMDl tut teqwl il acquit de PhaUlcU. nni
ticdn MriTttleaoMnde-rniAmUdiLalpdck:
nub il j 4U1I depoto peu de tenif», lonqne la
MoliTemeat gtoïcal de TAllimagiie contre ia
donlaalion (rwçaiae, en 1813, fit prendre kt
aime» k toote la jeaneaM pour U dtttTniwa de
lapatrie.ll.0ehDpa7ad«upeTH>niw dana cette
guerre appeUe taerie. Rentré dan» m( rojen
■pria U (iputi^ de 1* pali, U rq>rit aea éta-
dea «t M mdit h Beriln poor receroir, de Elern-
hard KleiD, des leçons dlianntiois et de eom-
pcalllon. Soua U direction de cet habile mattre,
Jl. IMin acquit une coonalisntce proronde de
tontes les partie» du coalrepoint et de l'art d'i-
«rtre la nHisique, que lui-iDéme ■ eneelgné
plu* tard k m grand nombre d'élËTea. Dirigé
par tes goCta vers la littérature et l'hisUtire delà
niMiqM, et aUé dans
itlnt leiouTTages prlndpanx sar ces'nutiirea,
Tlsitaleabibliolhèqaeii,enlretlnIdearelatfa>naateo
les innsIdeBi éradits, et parcourut pluslenr» Mi
t'itaiie et l'AHemagae. Aprts arotr anuaaé de*
tréMJis de DOtes et de faits, il trooTa sa récom-
penae dans sa noaiinatlon de conseitaleaT de la
bibliothèqne rojaJe de Dertin, pour la partie mO'
^cale. Aucun cboimepouTait Etre plutheareui,
dans l'intérêt du dép4t qat lui £Ull conAé; car le
déair d'en augmenler les ricbeiiea devint en loi
une passion véritable. Par aesioioa-, par aea dâ-
marches rt par aei lollicilatioos, la Bibliothèque
Tojale fit l'acquiiillon de ia précieuse colleclion niD-
aicaledePoelcIiaa, dontil avait Tait le catalogue, et
qui était anssi remarquable ilana la Ibéaris.ialit-
téralureet l'hïaloirede l'art, que dans le cbofx des
œuvres des plua grands comptwiteurs detovteslea
écoleiretsesBonibreninianuscTilsari^naatfpar-
ticuliiremenl les ouvrages des prlnclpaui mem-
bres de la ramille det Bacd. Depuis lors, et par
de fréquents voyagea remplis de (atigiies, H. Debn
a réuni dans la Bibliollièqiie royale de Berlin une
Biullilude d'ourragi» précieux qui te tronvaienl
épars dans toutes l<t provinces du rojaumede
PruBse, et jusque dans les Ueui les plus élaigais
et lesnMintcaBiw. Doué d'us sanlAroboate «t
tnraillenr InUigabto, il mettait en partiUon Isa
neuTTes dea aDclau matirea , particulièremeot
d'Or:aBd de Lassos, dont U aTiH ainsi aclieré SM
aiatett;e*lB il dertraKdeaaaTraget théoriques,
hisait dlunMBsea recherchas biÛkigraphlqDes,
Mtretenalt nue eorrespondanee étendue, don-
Bail dea leçonsdeoompotltioD,etcontaCTalt une
pande partie de chaque Jonmée aux soins ni*
clamés par ta btbtiotbéqM rojale. Cett par ses
soins qn'na grand nombre d'teBvre* admiraMes
de JeeB-SébasUn Bach , dont les mannserili
étaient daw celte bibliolhtqne, ont été publiés.
Il en Usait lui>mtaie dei coptes pour la gravure
•vea le soin nstnatieux qu'il dooneit t toute
cboae, et msurreUlBitrexéeutloa typographique.
Cest ainsi qnll a lUt connaître ait eiHKertotda
ee grand bomM pour toatee sortes de eomU-
B^aona dlnatrameats, ksq»^ ont étA puUiét
aooa ca titre : iSte concerto* conspoiclf par /em-
SAasUe» £adi, jmbMipottr Ut prmaière folê,
i'aprit let ma*MeritM orfgfnaux, Lelpsiet,
Pétera, It60i touslesroncertotdu même maltn
pour un, deux, bala et quatre daveciot, ibid.{
un recneil de ses eaotatst eamiqMs, iûd. 0»
(ni tMinquidétennina, par seslDatancat, lepnH
lesseorGriepenkeiii pobllsrlesdeaxeolleetlOM
d'uvres complète* de Bach poar le ctaveein
elPorfue, lesqiKlle* ontparuehale métne Ml-
tear, <( qui lui H coanattra lea manaacrits ori-
ginaux dos onTragos inédits. On M Ml auMl ht
pvUicatiaad'DnecolleetioadeQBmpasitions poor
le chant à 4, 6, S, Set 10 voix de maîtres de*
adatème et dix- septième ùèclea, soasce Ulre t
StmmbtHd altérer Mviidt mu d«m IStn imtf
I7t« Jahrhtutd«ri ; Beriln, GoBlave Crante.
Après II nMHtdoGottfried Weber, Debn aachaii»
gea de la direclion et de 1* rédacdoa de l'éectt
périodique sor la muaiqne Intitulé CseUi», qne
publiait la maiaon Schott, de Mayence , et tons
lea Tolumea, depuis le Tingl et unième jusqu'au
Tingt-sixième et dernier, pararent par lei soins.
Aprèsavoirtradnit en allemand la notloe de Del-
moite (tuy. ce nom ) aur Orland de Lassos, 11
s'élail livrée de longMs et laborlentes reeber>
cbes pour édaircir eerlafoa faits reHéa Inctf-
lains coDcernanl la vie de. cet homme célèbre i il
avait réuni pour cet obiet de précieux docamenls.
qu'il ae proposait de publier avec une anatjae d^
taillée de toutes les œnvres de ce grand muslcisN.
Maintes roia je Tavais proasé de s'occuper de ee
travail à l'exrJustou de tout autre, d de publier
une des monographiea lea plus Intéressantes potw
riilatoire de l'art au teiiiéme siècle : U en avait
rail la promesse, mais la mort le snrprit avant
qu'il eût rédigé son ouvrage : frappé d'oo coup
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4^9
B la 13 iTril less, au inoDwat où il
Ttn^ld'enlrer h la bibliolbique royale pour sou
•orfeajoDriMlier, il expira immÉdiatemenl, Iw»-
lut «ui appui une famille inti^feauDte. .
Le* ouvrages théorique» composé! par Debn
font ceai dont Toicl le« titres : 1° TheoretiieK-
praktixke Harmonie Itkremit angefiigten Ge-
neralbauplelai (Sdeaca théorique et priliquede
l'hamion le, avee le* élément* de l'accompagoMnent
deltbuae coDtinne); Berlin, 1840, uitTol. in-8*.
UDedeuxièmeédiliOndece llnva étA pnbliteà
Leip«ick en 1S5S. Lt Ihiorie de Deha, rompant
déSnilîTement avec la doctrine empirique et
nuuee de l'abbé Vogler adoptée par Gollfried
Weber, Fridéric Sduieider, et la plupart de*
dldaclicieffls etteœanda du dii-DeuTitme «itele,
entra daui la aeole Toie de aalut pour eella
acknce , k ssToir, la «pédallté de* accords pou
chaque noie .de la gamme, en raisou de la tona'
Ulé et de la modulation. — 3° Le/m vom Co»-
trapwnU, dem Canon vtd der fitgt, «efitt
aitatyien von Duetten , Tenetlan, etc. von
Orientée di Latto , Marcelio, Paietiriaa, etc.,
%nd Angàbe mehrerer MeUter Canoru und
Fug&n (ScienCH du contrepcrint , du ciaon el
delà rugue,«aiTled'aDalj*ea de duos, trios, etc.,
d'Orlind de X-auni , de Marcello, de Paleatn-
na,elc., ^d'eiempleedeeaiHMU etde fogneadea
neUleunmaltrea); Berlin, EchneideT, IB&S, 1 toI.
SI. bk^*. Cet oaTrage, parement pratique, a Hé
trôné dans le* paptss de Debn, el publié apré*
•a mort par -H. Beniard Scholi, ancien élère de
l'auteur. Sa traduction de la notice de Delmotte
eur Orland de Laisua a été publiée tous ce titre :
Biographiicke f/oU* i^er Soland de Lattre,
b^umntvttterdemlfatMnf Orland de Lauut;
Berlin, Gastave Cranti, 1837, ia-»'.
DEI (SiLTio), maître de chapelle de la
cathédrale de Sienne, naquit dans celte rille ,
en 17éS. Il w livra de bonne heure fc l'élude
de la musique, mu* la dirsclion deCerlo La-
pfid, et a*Bdonna excIwiTement k la composition
delà mnalqne d'fgllse. On cite partteulièrwneat
un Jteeefdare qu'il composa en Ifloe, et unCon-
jIMordaU de lMI7.Il*Wail encore ea |811.
DEICHGBT. Deux frire* de ee nom se ttrat
hH eonoaltre à Casteldepule iS3a Jusque vers
ItM. L'alnd, Tiolonlttê et compoallenr poM la
()ante,joiiait aussi fort bien delà clarinette baaw.
£n m* il fut nommé directeur de muiiqne il
l'unlTcrsitéde MarlKHirg. Le phu jeune etA pia-
niste et compositeur pour bob (Bstmmenl, U a
publié piusieun ou* re« an nombre deaqnelle*
etlirnrecnelld'étnde* poorle piaao.
b£IULING (Lons-EsnesT), amateur de
■nurique et habile orguitte, né dans le dépar*
DEHN — lËJAZET
temwt du Haut-Rlûa, TiTsil k prurzhaim en
179S. lia publié. Bow les initiales D. L.£., db
livre inUtulé : Beedueibvng det Orçelbantt
ufuf der Verfahrangtart fwjr Unler*veh»*ff
neuer und txrtaterter Wer}ie;einBueli/ûr
Organiâten , SektUmel^er nnd Orltvctrgetel^
te, etc. (Descriplion de lacoottruelioa de l'oi-
gne et des procédé* dans reumen de* orgnes
noQTeaai ou réparé*, etc.); Onenhack, 1797,
deux cent seize pages in-t*. Une denxiime édition
deeet outrage, ou plutdl la même, avec nn noii-
vetD [rMlispfM, a été publiée eu 1706. Celle-ci
porterindleatlonda nomdel'aulenr.
DEINKELF£IND(Gupiu>), auteur in-
connu d'une critique du Irailé de la Mttodie de
Nichelinann (eojf. ce nom) , qui a paru son* ce
titre ■■ GedanXen elnes Uebhaben der Tonbeiut
Hber Berr tHehelmanni Tractât von der Mdo-
dle (Idée* d'un aroaleur de mu^ue Bor le tratlt
de la mélodie de M. Nlclieintann ; Nordlianaas,
17&S, in-4°. DeinkeirelDd vécut vraiaeraUatde-
ment dans la ville où son opuscule a élé il»-
DEINL (Nicolas), né vers l»80, esi Allema-
gne, eut pour maître demuslqoe vocale ScfiWMn-
mer, et pour maître de composition Wecker.
11 étudia auui cet art sods J. PhQ. Krie«er
de Websenlels , -qull quitta en 1E8>. En ie90 il
fut nommé oiganitte t Nurembent, et eu 170S il
devint directeur de musique k régtise du Saint-
Eapril de la mlote ville, ob II est mort en 1730. H
ipositioas manuscrHe*
pour l'orgue et pour l'église.
DEISS (Mtcnei.), mosicien atlacM mtet-
viee de l'empereur Terdinand 1", vers le milieu
du selitéme sMde, a composé k l'occasion de
la mort de-ce prince, an mois de juillet 1584,
le motet k quatre voix Qui* dnbit oeuUs naetrù,
que Pierre Joanaelli a publli dans le cinquième
livra de ion Thesaunu mvsiciu. Ce reenefl
contient bail «nlreB morceaux de la composilioa
de Del*9, k cinq et à six voix. Le mérite particn-
lier de ce mosicien consiste i felre chanter 1rs
voix d'one manière naturelle et facile. Son motet
pour la ffltedel'apOtre saint Jacques, Mitll 3e-
ndet rex mantu, est parlicoliérement remar-
quable soua ce rapport. Abraham Sclud a in-
séré des motets de Deisi dans son Prompt
fvarium mwlcvm. {Tof. Schau.)
DÉJAZET (jDua), dont let prénoms vé-
ritables étalent Pierre-Avçtute, nsquilk Paris
le 17 mars 18M , et monmt k la Heur de l'tgè à
IvTT, près de Paris, le 29 BOdl lS4fl. Admis su
Crauervstolre le 36 octotire IStO, il 7 devint
âève de Zlmmermaii pour le piano. En IS13
11 obtint BU concours te deuxième prix de eei
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DEJAZET — DELACOUR
453
fnatnnn»! :' le premier Idt flil dteemé an
eoDcoars de riiin«e laiTante , en pertige btcc
AlkiD. ( Toy. eeaoïa. ) En ISlt il deriiit élin
île l'aErienr de cette blt^nphte, pour U cocnpo-
sftlDD. Doué d'une orgutiMÙon doDM et n>éliD-
collqne, blaiTeiliBnl, modnte , et totijoan dlt-
posdi prêter le seeoun de *an tileat aux irtiitM
i^ai iraient recourt i vm iri)liieiQce, Dtjuel
jouiisiit de beaucoup d'eitiiiie et de coiuidéra-
llon. Halbeoreusemenl il portail en naiuant le
principe d'une affection de poilrfae qui abrégea
us joun. Parmi M9 eompoRitlou, qai «ont au
Dombre d'environ quarante (EUTrea , la plua re-
marquable tt la plm itrienae eat un grand trio
pour piano, tIoIoo et Tloloncelle ; Paru, tt. Le-
inolM. llapDUié auaiploaienndnospoar piano
et Tiolon aur dea Ihinwa d'opéra», œuTree 19,
ih et 11, (4 pour piano et lioloncellq, reOTrei
H, 11 et 39 ; dea hnlaialei pour piano seul, œu-
vres 3, 30, 21, 30 et 3S; des rondeaux pour le
même inilnnneEil, ceavrea S, 8, 9, II, 11; dea
Iti^mea varié*, det niaea, daa quadrilles de con-
tredtnaea et dei Tomanca. Déjaiet avait la
goDt de ia eatlnre d«i llean poussé Jnaqn'à la
paaaion :1e jour qui précéda «a mort, il s'en oo-
DELA.BA.RRC (LoDis-ALiEat) , lunt-
boisle, eit né h Solaaoot (j^sne) le 11 Juillet
ISM. Admis au Conaervatolre de Parie le 19 Jan-
vier 1831 , 11 devint élève de Togt pour son
fnstrnmoit, et obtint te second prix an conconn
en 1836. Le premier prix lui Tut décerné Tannée
anlvante. En 1838 11 fit un vojage en Belgique
avec te winpotlteur ClapïMon, et s'établit dans
la même année kGand.ob llfutaltschéaD Con-
Bervalt^reen qualité de proleaaenr, alnti qn'en
tliéllre et h Porclieatre da Cuino. Qneiqoei
«nnéea après il saivlt 1 BniielM M. Ch. L.
Haasaeiii, qoi j Malt appelé eomnw cImT d'or-
dieitre de la udétA de la Grat\de Barmo-
Hie, pois eonme direeteor de la mniiqoe an
Ttiéitre-Rojal. H. IMabarre obtint l'erapiol de
-premier bautbols dans l'orelieslre dt celliélire:
il occnpe encore cette podUoo (ISM). Cet ar-
tiste s'est tait entendre avec snoeta aox cMMerts
-4annés dans les villes principales de la Belgiqne,
elu fait plusiears voyages à LosdreaelhÉdiiiH
^ourg. On a publié de sa eomposilion : I* Ma
riormandie, duo mocertant poar ptanoet liaul-
boiii Paris, Bernard Utie. — V Le lever de
i'Aunre, dno Idem ; Parla, Calelin. — 3* Noël,
owreeaade ation poar hanlbois et piano ; Paris,
Bernard Latte. — 4* SoMsenir (TAUemiiTiK, air
varié pour haotbofi et orcliestre ou piano ; Paris,
BiclMulL — i' Le* Blitelt, lantuaie pour llau^
Imfs, avecacc. de ptino; Paris, Heu. — V la
Montagnarde, diverb'uament pour les mêmes
Iwlranwnli ; Paris, J. HefssooBicr T" La Ko-
manesea, moruan de concert avec qustnor ou
fitûo; Paris,Tticliantt.~ 8" Morceau de concert
mr denx mélodies d'Haliv^, avec orcbestre on
piano;PBri>, Brandus. — 9° La Berceuta in-
dienne, lïBlalsIe coneertanU et (sdie pour hsutbota
et piano ; Paris, Ricliault. — tO° Sonvenfr d'Ir-
lande, morceau de concert avec qoatuor ou piano;
Ibid. — 11* 5otiwnJn d'Écluse, morceau da
coneert,aveeorelie«tTeoaptaiw;ibid. —Les nu-
méros 7, 8, 10 et II sont ceux que l'aolenr a .
traités avec un aoto parQcalier. H. Ddabarre a en
mannscril une hntalsle sur les thèmes de Gitil-
laume Ttll pour tiantboli et piano.
DELACOITR ( ViHccR-CoNBiD-FéLii ) , né
i Paris le la mars lEOS , a fait ses éludes de
composition an Conservstolredecetle ville, ob 11
fut admis le S octobre ISII. Il ; fut d'abord
élève de Ifademun pour la harpe, et de l>uurlcn
pour r^srmonie.Ilobtintaa concours ledeuiième
prix d'harmonie en ISlS. H entra ensuite dans le
cours de contrepoint et fugue de l'auteor de cette
bit^raplire ; mais il n'acheva pas ses études, ayant
entrepris un voyage enlUlie en 1817. En tB30 il
était attaclié comme liarpiite su Ihéitre royjl de
Berlin, et brillait par son talent dan* les concerts.
De retour h Paris , il rentra au Conservatoire m
1833, comme élève de Berton pour la compo-
altion. En 1B3S le deuxième grand pris Inf fut
décerné au conconr* de rinsUtut, pour li com-
posifion do la cantate. Eo IB34 II avait été le
eollabor«leurdeCbanllea(ff09.cenom)poiir ta
publication dn Journal de musique Intitulé h
Planiite, qoi n'eut qu'une année d'existence.
Ddacour eat mort i Parla le 18 mars 1840, peu
de Jours aprèe avoir donné un concert dans le-
quel Il avait fait entendre plusieurs ouvrages de
sa composition, particulièrenient un sextuor pour
divers inftmmenls et des morceaux rie cbant oh
l'on temarquail du talent. Crt artiste, mort t
Fige de trente-deux ans, n'a pabllé qu'un Ave
rerum, è 4 voix et o^ue, un 0 ialuiarf$ i
3 voix, tt quelques romance*.
DEtiACOCRT (Heasi), musicien françati
.dn sefitime sièda, tut d'abord chantre k la ca-
thédrale de Solssons, ainsi qu'on le voit dans
un acte passé par le notaire DelortJn , de cette
Tille,lel9avrillM7,leque1selrODvait enlapoc-
tcesion de Hoatell et a été vendu avec sa collec-
tion de charte* et de manuscrits; puis il passa
an service des empereurs Ferdinand I" et Maxi*
mrllen II. Pierre Joannelli a iniéré six de ses mo<
tels, k 4, E> et B voix, dans son flovvs ne-
laurvi niHsfrat. Ce* morceant sont fort bien
écrits.
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464
DELAGRAHGE — DE LA RUE
DELAGRANGE (PnaiiE-AiiTaïKE), doc-
tear es nirtdeciBek Paris, lu conmaiMtiieDt du
dii-neariioig ilècle, ed auteur d'an Baal iw la
WMtiqve a»utdérie dmu ta rapport* avec
la médecine sPuii, lSM,b-4'.
DELAGRANGE (ARIA }, cuUtrita. Vof.
LlCKÀIKE.
DELAIH [ ÊTiEnaE-DEini), maltie de cUi»-
dn et de Uiéorbe, ai à Paris vert IM3 , viiait
eacore en ITsO, cwnme on le veut par rairét
du pariemoit du 30 mai de cette année, e«
fitanr des organiste* et matlres de daiedn,
contre Gujgnon , roi dcxTioIoiii. Onadecemit-
ikien : Traité d'aecompagnaneat pour le
thiorbe et le clavecin, çvi comprend ttnttet
le* règle* néce**airet pour aeeompagner ntr
Ml denx iTUfnimeni*; Parii, lS»o, in'f*
obiong , graTâ. On ne uit pourqooi J.-J. Roos-
setn attribue ï cet auteur l'inTeolion de la tor-
mate bannonique appelée règle de l'octave, on
dn moina aflîrDie qn'il fut le premier qui U pu-
Ula. CetleformDleéiaitconiinedepaît langtempi
en Italie, Jk l'époqucoùDdiira puUié ion Une.
Bootteau «e tn»)ipe également 'lorsqu'il dit
{DldiarmaiTe de mutique, «rticla Accwnpa-
gnenient)qne l'ouTrage de Udair paruten 1700,
car il porte !■ date de 16ro. Le pin* carieni eat
qiH DelaJr n^ dit pu un mot de la règle de
OELAIBE ( JkCQOEe-ADCcnB), né àMoDlins
(Allier) le to mars 1796. montra dè« kib m-
faace d'benrensa* dispantioas pour la mnaiqne.
Apiit atoir (ermisé «et étndea , il u rmdit k
Paris pour j aulTre las cours de droit. Ajant
été refo avocat, il t'ooeapa d'abord de la plai-
doirie; mais H ISlfi il entra dans l'administra-
tion des fioanca, et partagea son tempe entre
la musique elles deiwisde sa posilion. Élève de
Rdclia pour l'hanuoDle, il cultiva lacompositii/n
avec amour. En 1B30 il a W nomDté seoMaire
de l'AtliCnée musical de Paris. H. Delaire «fourni
i la Remie mvilcole pluâenn articles qvl se
foui reoiarquer par la juttesae des apofus et la
lucidité du aljle. 11 s'rsl Tait coanallre comme
eompoaiteur par divers oovr^ea dont les tltrea
■dvent: i° StaIxU naier k k voii et orcbeitn,
eaécnlé dans l'ëgllie cathédrale de Uoutint, le
jeudi saint, SI mars ISls. Ce mwoeau a été
Bxécaté depuis Ion k Paris, dans l'église SaiuV
Hoeh, pendant la senuioe eainte, en 181B et
1817, «t i synt-Euttacbe, le 14 avril lS2e. —
3* Ut Grèce, scène lyriqoe, avec clueur et
orcbesire, ebanléa au concert donné par les
BiMleor*, an proQt des Grèce. — l** Symplw-
nie à grand orchestre, exécutée au conoerl des
, en 182B, et s l'Albénée mniical, en
183». — 4° M
ï° Quatuors poordeui violons, aito H basses
— 6° Grand quintette pour piano, v(oloa,atto,
Tioloncclle et contrdwaM. — 7° Des ronuMoes
pubUées 1 Paris cbei Padni, madame Dor\al et
Anlagnier. Od a aussi de H. Ddaire qndqM*
broctiorea Inlitalées : 1° Jfclm^r« en favenr
de* beaux-art*, a roecoffon de la Ration
de la IMe civile; Paris, 1h31. -- V Examen
de ta qtie*lton propo*ée par fa «ocMMUtre
de* beaux-art* .- Que *ont le* beauX'OrU en
eux-MAte*t Quel e*t loir bult Parie, 11».
~ 3° Ob*ervalUm* toumUet à la commit-
tlondiargiede l'examen dn projet de Mmt
la propriété lUtéraire; Pari*. lUl,in-4*. —
4' Obtervationt d'un atnaieur non dilettante
autujetduSlabat deM.Roatlnt;Puit, IMl,
in-S°. Cet écrit est anoD^me. M. Delaire • élé-
déooré de la croii de ia Légion d'bonitear pour
*ea eervicei admiuisliatifs.
DELAHOTTE (F.), msAden français
fixé à Londres vers la fin dn ri^ne d'ËlisActti,
a Tait Imprimer un litre qui a pour titre •■ a
Brlef Introduction io Mtufdte eoOeeted 6f
Belamolte; Londree, lbT4,ln-«°. Os Hne a
paruehei Vantrollier, imprimeur deRonen, qni
t'était d'abord établi k Londres , et qui illa en-
suite exercer son Industrie i Ëdimbonrg (1).
DELARIVE(...],SonscenDmB para dans
le Journal de physiquede Paris (1800), un
Mémoire *ur le* tube* hamtaniqua à kfdro-
DELARUE (l'abbé Gavin), eccKriaaU-
qne h Caea, correspondait da llnstitnl, unbi-
bre de la société des antiquaire* de Lsndwt,
de l'Académie de Caea, naquit m oelie ville, aa
mois de Juin IT&l, et j monruteolsas. En 1793,
U avait été Ibreé de s'oipaliiw et a'étail raUré
ea Angleterre. Rentré en France dana l'uiii'i
1788 , il te livra è de grands travaui litiérain*.
An nombre des ouvrage* de ce savant dtaliiqaé,
on trouve : Enattkittoriqaeftvr les barde*,
le* Jtmgleun et le* trouvère* nertnand* el
anglo-normand*; Caen, Mancel, 3 vol. iaS".
Il est ndienx que l'eeprit du sytlème ait seo-
vent égaré l'abbé Delarue dus aeo travafl et
compromia reiacUtudedei tub.
DE LA RUE (PiiwE). Foyes Lamb
'Pierre m).
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DELATOUR — DELATRE
4S6
DEL&TOtJR (r*bM A-.). prahMMr m
petit témlnaini de Vaox-PtdigDj, diocèM de
Stiat-Clande (Jar«}, eat «utear d'un Inre qui
■ pour Utn : Exerdeet et formtUet du ekani
grég</ria*, précédé* de tiotiont iUiHentah^)
tir l» j)Iain-dMfit , d'un e$tai trtr ta euUitre
delà votxdenutet n^iporU ou eltmU gré-
gorien, et de règle» praliquet nr l'axpreulon
daen l'exécution dit dvint ; P*rli , J. LMoTIn ,
lSU,lTo1.1n-ll.
DEIAtRE (OutftB), mnddoi belge,
T<CDt daw il première mMlê da MiiUoie siècle :
M Mt qnalquHbii iodlqaé dani let recodla mu
MM prùioiii Mol OUtrler. fTeet tins! qu'il est
désigné du* ks ItTrea 14* et 36* de la collecUoii
pidiliée par Piure AtUlngunt MM ce titre :
TrmUt-elnq ïAvra de cAohmm mwmUh de
divenantetn,endeiis9olvi>tet;PȈt, lUft-
lUB, n-i* oU. Oa j trame einq chtuoM dH>-
ll(ier (Delittre) à qoetre pertlee. Une •utn
duMMOD à qtuira parties, umn les ooma et
prdBom Olivier Dtlattre, le Iroare dam lebni-
tiAme llire dn ParangtM de* ehaneemt, llire
1-10; LyiM, chef Jacqaei Moderne, dtl Grand
JacqiMt, lUO- 1M3, ithi* oU. Un motet t
dnq Tofx, «Dr le lexle SancU «tel, le Iroore
•oiM le» mtmet noim dans la premier tivre
(p. T). dn Tecaeii qui a poar thre : Sacrar\un
CantioiuHKVulgo hodiemolela vaemt,qvin-
que «t tex ikxwn ad eeram hamumiam
eoneeiUwHqta ab opiimit grMvâqtte mvtieit
InphihtiMàtonim gratia» compoitf onn* Ubrt
Iretj ABtwerptae per JoeaMoa Latom et Au-
bcftnm Waltrwdua, lïM-ltftS. la-4* M.
Enfin on trouve une ehanMa tnntafae A t
nA\. iadiqnée uos-la non O. Jfelatre daM le
rocneU taWnlé JarOi» «tcrteol,- eontenaitt
pbulemn M(w fie»rt de Atamme eko^ee
^mtre ta mmvrttd» pUuiewt «tfcitrt eMd-
lenUeitrartdemuilgHe.tnêmnbkleBUHon
debemet laid lOln, prepieee iiaU à la voix
comme avx Imtrvmenlt. Le premiet livre,
EnAuTan, perHubcft-Vadrant «t J«bh Lael.
ATec pririlége (tan* date), tn-fOolil. La cbaBMm
de DelUre commwoa par cee mata : 3)i)i< /iNf-f I
DELATBE ( CuOM Pnnslui ), maître de*
enianl» da ohcenr de régKae ciOédcale de Ver-
duo , brilla comme compoaHanr de Bioleta et
de ebaBMM* k pliidnin toIx , depoia aiTlroo
1U0 JDMfD'en ISM. Il eal phu eonsn et pini
cité aoiB le Dom de Petit- J<m, qol art Traiaem-
UdrienMnl m •obriqoM, qne hm» eUm de
DMlre. En IS7a il obtint le prix de la lyre
ihfgaa an eononn ou Puf de miuijneà-Ê-
TTena en Monnudie, poor la compeailion d'une
cbanaoB i p)a«iear« Tdi, dont lea pramian mot*
étaient : Ce rit plue dovx. Ce* i«n*dgnenieiil« ,
tant sur le prénom (Glande) de. ce muiitûaa,
que sur sa poslUon et lea eircoosUnce* de ce
ctHKonrs, sont foumU par na maBuacrit du
•eisième siècle, dont le coalann a ilé publié par
MM. 1
«litre : Piig
demuelque, érigé à Évreux, en l'honneur
de madame taMe Cécile (ÉTrenx, 1S37,
in-S", page 54). D'antre part , la colleclioi pn>
hiée à Lourain, en I&51, par Pierre Plialéae,
son* ee titra : Borttu mitcorum f» qvo toK-
gwtm Jtoteull quidam lele^tMtknanim car-
mhutm coUecM iKnt,(ilc.,ettesixièsnellTre d'an
autre rocueil sorti de* presse* do même impri-
meur et qui a pour titre : lÀber textu* cantio-
nttm laerarvm mlgro moteta vacant , quinque
etttx eoeum ex opttmtt quibmqae murid*
teleetarvm (LoTsnii, 16U>), uoai appreoDeot
qne teuiMn da ramUte de Petil-Jan était De-
lâtre. On lit ausat dans la liste de* aaleurs da
recoeil cité précédemment, tons le titre de
Jta^in mveictU.ttcPetit-Ja* de Ldtre. Nul
doute qall fut Beigti de iMlsaanee^ car Jam
est le nom lUaund de JeoH, Undla qne le nom
Frantais k celle époque était Jehan. Ooiro le*
reeuelia qui Tiennent d'étrodtés, cens dont le*
litre* *DlTent conliennent de* eompoailious de
ce musicien : 1° Cantitmet taerm, gvat milgo
moteta vacant, ex optimtt quilrutque hu-
ju* mtatit muilcii teleeUe. UM quattutr;
AatwerpJB, apud Tiiemanniim Suuto, 1548-
IS4Î, 10-4°. — i" Liber primui eantionvm
laerarvim vnigo moteta vacant, gulnqve et
ME voeum, ex optimit qtUbutque ffiiuJds w-
teetarum; LoTanil, ap. Pbalesium, tSM, in-4*
oM. _ 3* iiAer «erhu, etc. ; Ibid., 1 w».— 4° £J-
ber oetanis, etc. -,1^^,116». — i' Beeueil de
fleuTt prodtfitet de ta divine mutiqve à trote
pariiee, par Clément non Papa, Thoma*
CréguiUon, et auUret exeeOenii muticiem.
Premier, deuxième et tien Svre$; i LovaiD,
de Imprimerie de Pierre Phaléee, Hbraire jnré.
L'an IU9, petH iit-4<> M. — f La Flew
deedianeoni à troU partie», contenant un
reeuM produit de la divine muelqve de Jean
Caitro, SevertK Cornet, froé Fatgnent et att-
irée exceOenti aneteurt, mit en ordre con-
venable tiiivant lettre tant; k LoOTain, chei
Pierra Mrtiète, et Anver*, cha Jean Bellère,
l»t; in-4<> M. La dianaoD de Petit- Jan IH-
Utre, qnl m troaTedam ee recueil et qoi corn-
nMstce par ce* ntot* : À%prèi de vous , ot d'un
siTle afiréable et (aclle.
DELATRE ou DËLATTHE (Rolmo).
Foff. Lit*Hs (Ortandus).
>y Google
458
DE L'AULNAÎE— DEIDEVEZ
DE L^AULNAYE ( FR*Mçoii-Htmt-Sn-
KiuM),liIUnleur,Dt àUâdrid de pirents (rtn-
(ai* , le 7 joillet 1739 , fut ranwni fcrl jeune en
Fruce, et fltde»<tncl« brilluilet à Verstillea,
oâ ton père occupait un emploi. Après avoir
lenninriaea éludée UlUral res, il apprit la mneique
et en tliidiala théorie arec passion, A l'époque
de la fondalion du Maiée de Parii, Il deriot un
de «es membres et en hit Dcnamé le secrétaire.
Il eut part à l'édition des muTrts de J.-J. Roui-
leau, publiée en 17U par l'abbé Brliard, et
ajonb des notes k toni les écrit* de ce phiJoao-
Xthe, coDceruanl [i mndque. Son père lui avdt
liiisé une rortiine coa^déiable qu'il dissipa.
Pendant les troublée de Is révolution, il le tint
caelié, parce qu'il STÛt attaqué cette réTolution
dans qu^qnes pamphlets pnlriiés k l'étranger; il
repanil en |7M, et Tut forcé de se mettre aux
Bagea det libraires pour eiister. ViTanldana le
plus complet isolement, il contracta des liabitudes
grouières, finit par tomber dans la misère, et
roourpt dani l'îioaplee de SalBle-Perrine, t
Chaillol , en laio, i l'âge de quatre-Tîagt-onie
«na. Parmi se* nombreux éeiiti , on resnarqne
ceux qu'il a poUléa sur dea obleti reltUTi k la
tnatique, et dont t<M le* tilre* t 1° Lettre
wr un nouveau Stabat txicvti on Concert
^irUvel; Paris, 178», !»<•. — 7' Mémoire
aw la runtvelte harpe de Coutitittnti iM,,
1781 , iii-13. — 3° Lettre à l>upuU, de tÀea-
d&nieiei iiueriptiotU,t»rUtnouveUetéekel-
letvmiiealet (dans le Joivnal deiSaeantM,
ttitiet 1783). — i' Mémoiretur vu novmni
^éme 4e notation mtutoob, arec trois plaa-
cIm (daai le neoell du M^tée de Parie,
n* l", 17M, tn-8* }■ — h' De la SaUaiio» théd-
trale, ou AeeWc&cw Mt Forlgine, Uipro-
çrèt et tel effet» da la pantomime ches kt
ontteTu, dissertallou coaronaée par l'Acndésrfe
des InscriptioaB ; Paris , 1790, ln-8°. Cette der-
nière produelioà est du ouTiage ntile par l'esprit
de rectierclie qui y règne.
DELGAMBHECTboku], Tiitoose sur le
basson, twquit ï Dootl (Nord) en 17fiS. Ajant
appris la musique k la coll^iale de Salnl-Pierre, I
Il entra Tort jeune comme musicieB dans un ré-
giment qui était en garnison dans cette tille. A
rigede dii-hultus, Il ta rradll k Paris, et j
deriel élète d'Oiy pour le basson. Ses pragris
ftirenl rapides, et tNeotOI II ■• lit reenarquer
par la beauté du im qu'il tirait de Llaatninient,
et par le briHaat de son eséeulien. lin 1790 II
entra k l'ordiestre da IWltre de JVonriew,
et I partagea l'emploi de premier bawm eTec
Denenoe. Celait l'époque des bmenx Boitffotu
italiens; l'orcliettre, dirigé alors par Puppo,
était excellent. Ddeambre lonna s
riiahitude d'entendre de la m
nne perTeclion Jusqu'aiore ii
dntbéUreFerdean, en 1794, lui f
casion de Aire applaudir son talentdaKSDHosa-
certo de sa eompositioa, U dans iea sjmpttoaies
coDcertantea de Dexienne pour liautboia, BMe,
caret basson, qu'il jouait stac S^entin, Hugot
etFédérlc DuTeno]r. Admit conooe protassB-
au Conserratoire de musique de Parla, k Té-
poqne de ta iormaUin, il en remplil km fondioM
Joiqu'k la iode 18», où il prit «a reiralteaprit
trente ans de ter* ice. Ce Tut auxst vers le ntêSM
tempe qu'il ee retire de l'orebettre do VÇfén,
où il était entré, apte* avoir obleao ta peadci
de r^raile an théâtre Feydean. De ton te* em-
plois. Il n'avait eoniervé, dans ae* denitcei
année* , que celui de iHeniier baaaoi de la dia-
pdie du roi. Une promotton de etwvnlisrf de ta
Légion d'honneur a^ant élé IMeea IsU, it ob-
tint la décoration de cetordre. Il est mort k Paris
le 7 Janvier iSlS. Un beau ton, nno exéeation
nette et pure, étaient les qualité* distknctinBda
talent de Delcambre; mai* il nmupHlt en gé-
néral d'élégance et d'expression. Cet artrsle a
publié : 1° Sir ÊOKttletpovr le tesson «ew
aecompagnenetil del>aue, cenne !**. — f Str
dtmpour dmue battant, tnavre î" i Paris, 1798,
— 3' ^xdvot, idem , <Nvre 3' ; Pari* , ITva.
— V Concerto powbattanpriiieipal, avec et-
eompaçnement d'oniieitre,teiim «e.
DELDEVEZ (flBOoiBb- Usan-Eamn'),
compositeur et vieloalate, eat né k Paris lest
mai 1SI7. Admis an Contervatoire de nnth^
de cette viHe le 1" mars IMS, k l*^ de Mi
ans, comme élève de solTége, 11 obtint au eoa-
coun da 18» le second prix de cette partie élé-
mentaire de l'art, et le premier prix en 1831.
Elève d'Haheneck pour le violon, it se dIstin|{oa
par ses progrès sur ut Instnnnent En IStl le
deuxième prix lui fut décerné au eonooura, et
dani l'anoéo 1883 il obtint le premier. Ptmdiai
ce temps II raitalt rie* étude* de conttcpoMcIde
Ibgm.aoïitladlredioad'HalévT; le second prix
de ctde ptrtie Oe l'art de la eompeaitiiM lui Tut
décerné en 1R37, et le premier dan* l'aonéa aoi-
vantr. Deveun élève rie Bertoapourle style idéal,
il se présent* au grand conconra de compoaHîort
de rinstiliit de France en 1838 : le deatièmeprii
lui fui décerné pour sa cantate intilaléeZojrsorfe
Montforl. Le* étude* de mI artiste an Conser-
valoim de|Mi« aon entrée jnsqii'k sa sortie
embraaeeat VM période de plus de quinze nm.
Da recoell de cbant* avee acoompagoement da
ptano, pabllé A Paris en 1M9, fut la première ■
production qn'il mil an joar. Le a décembre IMO,
>y Google
DELDEVEZ — DELEZENKE
45T
H Sh lor lai rittention de* «rtitlM et dct ima-
tton pariilens psr un grand coDcert qatE donna
■u CMMcrtatoire pour ; lUre ntaidre quelques
compoaKlaai fmportapUi, an nombre deiquetlet
00 itmarqualt nna lymphonit, inw ODTerture
ialltalie Bobert Bntee , el U canbte Lofte de
Montfori. Cm diven oarragei u Mttleot re-
tMrqocr par ladlilinctfon dei Idée» et par une
taeian ËUgairie. Qoelquei anntca iVeoulèicnt
ensuite tan* que de nouTellat prodocUont de
M. IMdevei oecupauent le nxmde raustcal dei
progrèa deion talent. En 1B44 iléerlTlt la musi-
que du trohlème acte du ballet intitulé Ladg
Henriette; 4uu l'amrfe aulfanle II cooipoM
loiitB la partiUon du ballet Eveharii, qoi ne
réuMlt pM, milidont la mtuique Tut applaudie
parlée tTtiftMipBiti>a7«4ta, ballet, en IStfl;
Ver-Vert, ooTrage do mênie gNire, en 18J1.
U114 nwue de reqviem du iMme artiate, pour
bonorer la ttimolre d'Hibeneck, a HA exécutée
dans réglln de U HaddeiiM, en 1853. pa ohi-
naU aoHl de H. Dddeiei une ooTcrture de
concert eiéootéa m Coasemtdre en 1S48. En
1S&», cal irlisie a M Bomnié second cbel d'er-
clitttr» k l'Opéra de Paris. Le cBtal««i)B de ses
ceoTr^ pubUéesJusqu'k ce Joiir (iUO), laptoparl
en grande partllkn, est ainsi composé: 1° Onter-
luradeceneeil, op. l; Paris, RIebault. — VPn-
■nièresjmphante.cqi. 1; ^iAA.—3'RoberiBrvee,
grande ouverture, op. S; lUd. — i*6ii ntoruaai
decbaala*eeaee.dapiaso,op.4;JUd. — S'I^idf
Bmrletle, )* acte, op. I; lUd. — t' Paqvlta,
ballet en] actes, op. 8. — 7° Hease deregvlam,
op- 7;fl)id. — 'B'DenitèiM symphonie, op. 8;
it»id. — 9* Trio pour piano, Ttelon et Tiolon-
cdle, op. ■; ibid. -lU* i" et 1* quatuors,
lM>ur 1 Titrions, tllo et riolonceUe, op. lO; iUd.
— 11° BiKkarit, ballet ta 1 actes, et Mtua-
Wns, ballet ea 5 Ubieaas, op. il; ikid. —
)2* Yâr-Vert. ballet, op. IS; IUd. — U* Sii
études caprices poor violon senl, op. 13; Ibid.
— 14* 0 tatutarit, pour soprano «I ténor, stcc
orgoe on idano, iq». l4;fbid. — l&* iS|rn>-
phojtU k4rta-wnUq»4 (3*) . op. 16; ibid. —
la" La Veiidett4k, sctoe Ifriqm poar soprano
«I ténor, op. 18; SM. — 17> refUds, sctoa
lyrique pour soprano, cbov et nrchestre, op.
17; ibid. ~ IS" Cbcenrs rdigienx poor so-
prano, oontrallo, téoor et basaa, op. 18; Ibéd. —
19° Œums de composltioos des Tfoloniilas
célèbreE, déplus Conlli JHqu'lTMU, choisies et
ctasséesiibid. — ïC/ie Flofon encAonU, grand
opéra en un acte, ouverture en grande partilion,
op. 30. — 11° Ycaiko te AinwiU, ballet en
deux actes, op. il; Ibid. — il» Quintette poor
2 floloas, aUo, iloloncelle et conIreiMase, op.
M; Ibid. — 53» Trio (2') pour piano, violon et
violnneelle, op. 13. — 24" On a aussi du même
artiste des duoi pour piano etTiolon sur plu-
sieurs de ses œavres, des diieriissements, airs
'le Iwllets tit valses pour piano, âne ttude-fati-
Initie pour le même tnatrument, un duo énig-
maliqve poorpiuioetvlolon, si» romances avec
piano, le Dernier dei Mohicaia, ballade pour
lisryton, avec piano, etc.
DELEHELLE ( JiAH-CakRi.es- Alfred),
compositeur, iiëïPari>,le 11 janvier 1820, a
Fait ses études musicales au Conservatture de
cette Vf Ile, et a eu pour maîtres de composition
Colet et Ad. Adam. {Yoy. ces nome.) En isiii le
premier prix lui a été décerné su grand con-
cours de nastitot de France, pour sa cantate
intitulée U Prttonttlir. £n sa qualité de pen-
sionnaire du f ouvememenl, par suite de ce suc-
cès, Il a résidé depuis lors jusqu'en 185S à
Rome, k Naples , et a visité les villes principales
de l'Allemagne.
DELEHER (ADOLrai-HEiiBi - JikOQOEs],
sucien professear ifétoeutlon h l'AUiénée de
Bruxelles, e( depuis iSSIprolteaeurdesscJenees
industrielles et eommcreialei !dans la même
i^cote, a publié nne nouvelle édition d'an mé-
moire de Villoteau sur la musique des £gjp-
liena, extrait de la Deieriptioade l'Sgypte, et
y a sjonlé quelques réltenlons. Cette broclmre
a paru sous ce titre : Jtfuilfua de Vanttgue
Bçypte daia let rapport* avec ta poéile et
l'éloqvenee, par M. VlUolean, etc. ,- ntawire
qui traUe de l'édveaUon en général et de»
moue»* 4e gouventemetU qu'elle offrait en
Égypîe; pvhUé avec quelque* ré/Iexioji*, etc. ;
Bniieiles, lUO, 80 pages in-8*. Les réflexions
de H. Delemer e«mmenceot k la page S9.
DELË2ENNE (CruLEs-ËDouABn-JossMi),
roatbémaUden etplijslden, est né k Lille (Nord)
le 4 octottre 177B. D'abord professeur de ma*
iliématiques et de pliftique dans sa ville natale,
il se borna plus tard k l'ensûgnemenl de ta phy-
sique, et n'a prisse retraite que loraque Tige lui
a rendu le repos nécessaire. Apris avoir contri-
boé k llnstilution de la Société de* tcieiue*.
lie t'açriatlture et dei art* de lAUe , dont
il fut membre dés 1808, Il a eorictii les mé-
moires de celle société d'un grand nombre de
'notices et de dissertations sur des soiets de pfaj-
siqu expérimentale et de malbénutiqnei, dont
un certain nombre ont pour objrila Ibéorie ma-
thématique de U gamme et des Intervalles de*
Eoni. Ht. Deleienne est eorreapondanl de Uns-
UtotetdiefallerdetaLéglon d-lionneur. De ses
nombreux mémoires , on ne citera Id que cens
qui ont pour objet l'acoustique et la Ibéorie delà
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DELEZENNE — DELUASSE
mudqM: pour MS»titr«s on vragu, on pourra con-
Mittcr lei Métnolra de la Société detsctmca,
«te., de lÀlU, tome« 1, II, ni, VI, TII.XI, m.
XIII, XIV, XT, XVI, XVIII, XXI, XXII et
XXlIi. Lm mânaircs reUlifs ï robjet de cctt«
Bolice MDl : I' MétiK^ret tur iMvalmriMt-
tuériqws de* notei de la gamme (nd. V, p. I
k 67 ; (DWB 1837), — V Note* sur le notkbre,
des modes musicaux [iàern, p. &7 à 71 ; 4
mai I8î7), — 1° foie sur l'ouvrage de M. de
Prony, amcenuaU le calcul des. inler-
vallet musicaux {vol. X, 1B33). — 4° Sur
les principes ftmdanmtauK de la inuti?ii«
(TOl. XXVI, p. 36 à lîB ! ituiM du l« dtCMD'
bre is4B). — b" Acoustique. Sur la foriRute
de la corde vibrante (*ol. XXvni, p. 13 k
S4, iiM}-—V £xpérietieeselobservalitminr
le Téde Ut gamme (Tol. XUX, p. i k IM;
ISSi).— ?° Sur laiTonspotitionlwi.XXXl,
p. 14 k M ; I8&3). — 8' Expériences et obser-
vations sur Us cordes des instrumeaU à ar-
ehei (Mewjp. 91*114)- — B'Jfofa tur le ton.
des orchestres et des orgues (T<ri. XXXII,
p. 1 ki3; 1U4}. — 10° ConsidéraUons sur
Facouslique musicale {toi, XXXlll, p. 180
b 13Di i^aDce du 3 Mût IBU). — 11° Table
des logarithmes acoustiques, depMis 1 jus-
qu'à 1300, pricédie d'wM iiutrveUon Hé-
mmtaiTe (<r<d. XXXV, 78 pages ; naét* lSi7).
Bien que M. Deleieane soit fidèle i U thterio
«■ quelque MTlk ofjlcielU iet géomèlrei en ce
qui concertve le* interTaliei de* aou dtax ta
gamme, et qu'il tdaetle dei tout nnjeiir* et
tnineun dam cette gamme, el le* deux deni-
tona comme mijeari, néannioiM il en difltee
par queiqun poioU, parce qu'il t en raconra
MUTCnl k l'expérimcntatioD. C'eet aiBii que daM
KM écrit Intiiolt : Expériences et obtenatloiu
sur le, ré de la gamme. Il eat arrivé t ta dé-
mo natnti on d'intonation! ditenea deuUe note,
qoi modillenl d'an conuna ses rapporta btim lea
anlrea lani de la gamme. En général, •eelraTaDn
ont pour ob)et le« applIeatioDs praliquee de la
théorie.
DELFANTE (AinroniB}, ctupaaitsur iu-
lien dont on ne cooiMit qu'on opéra intilulé il
Ripiego deluso, qni ■ é
a 1791.
DELtiAOO (CoMn),
tngali, t»é à Carlaio, dana le dii-*epllteie
aitele, a compoaé beaocoop de mnaiqne qri ae
trouve an convent de Baint-JéréoM, à Ltahomie.
Keaiauui auteur d'un oanvgetliéorlqneinUtalé
Manual demu^ea, divfdldo «n Ires partes,
dirtgtda aomutto allô e esdareeido principe
tardenal ÀWerlo, arthiduque de Austrla, Ré-
gente dettes reynos de Portugal. Ce Jivr
poiBt été Imprimé.
DELBAISE (HicoLAa-JoaarH), i
de violon et compaaiteui', naquit k Buf {m
Belgique) «a 1767. Sa proresnoo Toi d'abcvil
celle de talllenr de pierreai maia le goOt de la
mœiqiie *e développa en lui avec tant de bree
qnll prit la réeoloUoa de ae livrer h m veca-
ÛoD et de reDoDCer k aon preoaier état Le
vidon éUit nialniment qu'il avait dMM;dV
ItoTd il n'ettt d'autre reuooTce pour vivre que
de iouer dea contredaDses ; uhIi il mit tant de
pcnévéranee dau aes études qu'il parvint à
acquérir un tairat fort agréable, el qall devint
le maître à ta mode dans ta ville de Uaj at diDs
les envirtma. Dooé d'nne rare intdligeoce, il ap-
prit uni, et par la lecture de qutjques traitai de
musique. Ici élémeata de l'IiaTmonie, et parvint
k écrive avec aatei de corrtclioD quelque* c«b-
podUoD* qu'il • puUiécB à Liège et k ftinellea.
Ddhaiw eat mori k Hn; «n 1835. Le* onvrage*
de la compo^on qni ont été publléi sont : 1*
Contredanaes pour clarinette et vMon, Iït. i ;
Brasellea, Pkwvier. — 3* QusdriUeea quatuor
pour deux violons, «Ito et buae; ibid., et Pa-
ria, Richault — t° Dnoa tréa-Adlea H pregrm-
tilt pour deui violou; BraieUea, Plonvier. — i
4* Éludes radlet pour violon, avec bK«e ; iliid.
DELHAISE (HMOLAS-Hcmi}, BU du pré-
cédent, né i Huj, en 1709, apprit dis aM ai-
(knca k iouer de preiqna tous tee Inatnnamti ■
vent. Devenu plus tard ImprlBtenr dans »
ville natale, il j fonda, en lS2a, une lodélé
d'baimonfe , et en M nommé directeor. Dans
un concours qui fut onverl t Gand, ea 18!B,
H. DelbalBe obtint le prii unique de aolo en eié-
culutdes variallau de aaoompaaitlon mr [4o-
aienrs fMirnments. Se» ouvragée pobHés aont :
1' Troi* grand* duo* pour 3 QAteat Paria, Adier.
— 3° Troll, Idetn., crovre I" ; Bruxdlea, Ploo-
vter. — 3° Tlième varié pour flOte tX or«heitre ;
iUd. — 4°TT«lialravar1ta pour date seule ;fliid.
— . S° Douze valse* pour le même htstrument.
DELHASSE (mn-Joevn), écrivain poli-
tique et littérateur, oék SpalBSjanvleri809, a
travaillé au libéral et a été nn des priudpaui
rédacteurs du Sadlcal, joatiMDX de Bnixelle*
qui ont eu chacun nue année d'exi*te»ce. H.
Detbane a «a auaai nue part anonTme dans ta
rédaction du Diapaaon, ionreal de myeique pu-
blié k Bnnellea par les Hres Bebolt, pendant
quelques aonéce. Il en était un de* rëdac-
lenn babilnet*, mal* sons le voile (te l^oo-
nyme. H. Delliatao fournit aD*sl des notes
nécrologiquM sur le* mosiden* au Guide nsu-
sleel, autre Journal qui a luctëdé an Dfa-
>y Google
DEXHASSE — DELLAIH
45»
paum , et qne poblie I* Dtaiwa SeboU, de
BruxeUei. 11 b donné, mus le Toile dé l'ano-
Djuie, un Aiaumire dramattjue, dont il a
paru uD ToluDie cbiqae aoaée depuit 1S39
JDiqiiee el comprù 1847, BruiellM, Tar-
ride et J.-A. Lelong, 9 Tol, in-is et In-il.
Cet ouTrage Ml tort Ûen Tait : il est regrettable
qneu publication le loit arriUe. On j troure
des éphAméridea dramaltquei pour chaque
Jour de l'annés, de boDDe» Doticet aar de* mn-
eicienE btUgt» et élrangen, et de* tablette» Dé-
crologiquea eut lea articles de tonte t'Enrope.
H. Delbaue a écrit aiiU) (eu eollabonll<n aiee
U. Aima Paria) un panipliM awmjme Intitulé
fi. Vieux-Tempij ErratiiM de la Sloçraphie
WttiveneUe dM MutIcUtu, par M. FéUt ;
Bruaelles, Wouten d C)*, 1844, tii-S° de 7
pagea. Cet écrit arait d^ été publié dani un
Joarnal qui paraimit à la nâme époque, toua
k titre la Débat aoeiaL Ea&a H. Delhaaae est
autear de pluaieura ouTragaa étranger* aui théA-
trea et Aie musique, et il ■ ea part »ni Sv-
percheriet littéraire* de M. Quéiardj pou
leiquellet il foumiuait des notes.
DEUIZ (...], babile radeor de claTo-
eiOE et d'orgues, né à Dantzick, fut nus fort
/eoiie eu apprentluage cliei la célèbre (ideur
d'oi^ues Hlldetiraud, élèrede.Silbermann. Après
plusieurs amiées de IrafauK et d'études dans
l'iiit de bbriqoar dea ioatrnmeats, il fit nne ex-
cursion i Eœoigsbetgel ne retuurua ï Dautrldi
qu'aiec le pn)i«t de se rendre en Saie; mais
HUdebrand, déjï ^é, la déternûna à r«<ter près
de lui, et le clwrgea de U dil'eclion de beau-
coup d'4UTT«ges. Apria la mort de son maître,
Deliti continna de travailler à U conslrnclion
dea erguea , et se dittii^ua particulièretrieut
dans on bel imtniment qu'il plaça à Tbuni;
dans la grand orgue da Sainta-Uarie, tDantxick,
CMmposé de ciuqttante-lrois jeux. Irais claviers
t U main et pédales; riant l'orgue de l'église du
S^ulcie de la mime ville; dans celai de l'i-
glite du Baint-Eiprll , et dans le peUt orgue
de J'église paroissiale, etc. GcriNr attribue
■nasi k ce laotenr l'iaveuliM do clavecin orga*
nlsé avec an jeu de âùle et divan cbaoBSuenla ;
il asaure que Wagner, de Dresde, ne &t qu'a-
méliorer cette idée dont ils'atbribnal'bonneuT lors-
qu'il litcauualtre rinstroment du. même geura
qu'il appela ClaieclA roptU : Gerbcr sa trompe,
l'idée du t^avecln organisé est plus ancienne.
OELIUS (HBiBi-FaéDiRic), médecin alle-
mand, né à Werntgerodc (Saie), le 8 juillet 1710,
était Bis d'un ministre tTaugâlîqiw et fut dealiué
i la carrière évamélique, dès son eofauce. Apiès
avoir trécpienté le gymnase d'Allooa , dans les
année* 1731 et 1738, il alU m
k Halle, puis suivit tes cours des nniveisitét de
Berlin, de Leipuck el d'Helmsbdt : il obtint 1»
grade de docteur en médecine à Halle. Il exerta
d'abord sa prolessioa dans *a ville natale, puis
1 Barreuth, et enfin t Erlang. Devenu président
de l'Académie des Curien de la nslnre, doat I»
tiége étafl dans oeUe dermère ville, 11 fut '{ait
comte palatin, noble de l'Emirire, conseiller
et médecin de l'empereur. Il monrat le II oc-
loiNV 1791. Dana le nomtira Inunente de dis-
aertatioiM aeadémiqnea publtéee par e« savant,
on eu remarque une dont le sujet est la négalioia
de l'aetitH) du son ou de la musique sur le sjs-
lème nerveux jelle a pour titre : ÀntmadvtrtiO'
tus in doctrinam de irrUabiUtate, tono, elten-
lationeeorporit humant; Erlang, I7GÏ, in-4%
DELLA. BELLA ( Doumqua ) , maître de
(diapelle de la catbédrale de Trévise au oom-
mencemoit du dix-huitième siMa, fut un com-
podteor eslimable da musique d'église et de
pièces diverses pour les InstromenU. La con-
seiller Kiesewatter, de Vienne, pomèdail de cet
artiste les ouvrages snivaub : i* l>eiu messe»
daiM le stjle de cbapella, k 4 vdi. — 3" Un»
metse à 4 voix du» le Uyle moderne. —
3° messe {KyrU, SU>ria et Crado) è 8 voix
avec violons tt orgue 4° Uass« pour 1 ténor»
et bnse (iCpie, Gloria tt Credo). — 6' Gloria
k 4 Toii ooDcertées, avec violons et orgue. —
e' Masse de Stqvlam a' a^tlla pour 2 té-
nors, barjtoa et basse. — 7* Hesse liinèbre t 4
Toiiet orgue. — 5° Psannae Deu* In adjuti>-
rtatn à 4 foiiet orobeelre. — V Trais psamne*-
poDT Xlarce k 8 vtdi «a deux duMirs, avec vio-
loaa et oigne. — 10° T» Ceum a 6 vois en deux
ebmirs. — 1 1° Yatt Creator Spiritui i 4 voix
eowwrtéesavec instnimenla. — 11° fml £|>0Mi7
Ohritti à 4 voii avec des vidons , — 11° Sali»
Beçlna pour voix de soprano aeuie avec 3 vio-
kms, vIolouceUe et basse contînne. Tous ces ou-
vrages, dont plDsieurs partUious snnt originalei,
sa trouvent maintmant dans la bibliothèque im-
périale de Vienne. On a imprimé de la composi-
tion de Dalla Bells '. Dodiei Sonate a 1 vioUtU,
violantxUo oËUfoft) et etmbaloi Vnise, 1704.
DElilAIN (Cbuus-Hbmu), mosidea de
l'oreheatrede la Comédie italienne. vécntkParis
depuis I7&e jusqu'en 1787. Il a composa la ma-
ilqoe de la Fét» d» KouJln , divertisiemaDt
repréienU an Théktre-ltalisa en 17â8. 11 est
anssi l'aulMT d'un ouvrage intitulé : Houveavr
Manuel mutteal, contenant let élémenti de
la mvtlgwe, det agritnenti dv chant M de
dti clavecin; Paris, 1781,
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DELLA MARIA — DE(,L- -VALLE
> DELLA-HAHIA (DonniQiiE), compoti-
leur dramatique, naquit t Martellle en 1708, de
parent* italiena. Son pire , Dominique De!la-
Uaria, qui jouait liiea de la ntandoliiie , «int
en France avec un de leaamU, vloloniate habile,
■Tac lequel 11 donu des concerta t Haneille ; puU
il l'tUblît dapa cette ville , a*T merU, et donna
de* leçoni de mnaiqM et de ton Inatrament. Le
nie de cet artlfte, objet de celle RoUce, se lÎTra
deboDDebearei l'Aude de la ainaiqiie, «t mon-
ifa, dèeia pin teadn JeuiMMe.let ptoi ben-
Tentei diipoaitkwa poBr cet art. Il exedblt tnr
b mandoline et pouédall on taleat remarqDable
mr le fltrioneeUe. A dia>liuit au il H repré-
■coter an IhMlre de Haradlle dd grawl opéra
dam leqoel on reconaal, parmi le* déTaula ini<-
paraMe* d'un pmaler eetai, le* Irace* du talent.
Pen de temp* aprè* U partil pour itlalie, per-
f uadé quil M reetaH peu de clioia à apprendre,
quoique ae* étude* mindealee, ttà\tt dani une liile
de proTlnoe, enaunt été tite-bible*. 11 ne tarda
poinltreconnatlrétonefTenr, et, pendant on aé-
jour de dl t an* en Italie, il ttndia aow la diredioB
deploaieun mallre*. La denier Ait Paiiidlo, qni
■Tait pria pour lai beaucoup d'amitié. Sorti de
l'école de ce grand composteur, il éeriTÎt pour
quelque» Illettré* lecondalm de lltaiieeix opérai
boonbi, dont troll ont eu du auccèi, Plui tard il
*« plaiiall i taire entendre dea morceau de l'un
d'eux, lulitolé il Maettro dieafiUa.
Della-Harfa arrivai Parti en 17M, abiola-
nent inconnu ; maia le fatiatd loi aplanit le*
iliffieaité* que reneootnait preaque lonjoun k
leur début leaarUitaa on lea gen* de lettre*. Voici
ce que dit t ce aojet Alexandre DuTal, dan* une
notice MIT Della-Harla, qni a été iuérée dana-Ia
Dieade philoiophiqitt (10 geroilnal an tiii) :
•I Un de mei amli, auquel il atail été recom-
• mandé, me pria de lui donner quoique potme.
■ Sa phjilonomie ipirttuel1«,aea manière* a)ni>
■ plei, *iTe* et originale*. mlni^Mcent de la
■ cooliante : die fut iutttSé*. Je Hniatait alon
■ la petite pièce du iViaoïMier, que jedeatinal*
■ tu Tbéitre-Frantaii. Le dMr de l'obUger
■ m^ot Uenttt décidé è en raire an opà«.
, quelque* aln, l'enrenl
«mèdie lyrique.
■ Il ne mit que hult}oun è en compocer la mn-
■ ilqne, et le* artiites de l'Opért-Comlque, qui,
• lédaili comme mol, l'aralMit accueilli aToc
■ intérél, mirent auul pen de lenp* t l'ap-
•< prendreet à la jouer. Celte pièce coBBenfan
Le «nccèe, qni tiA éclatant, flnt k dent eauiea.
La première fut la diTCnion opérée par te (tjle
Gliniilant, btillani et tacile de Della-Harla, an
mtliea de la muaiqne Ai
treiitabUei de cette époque, mat* oti leaéatineat
mélodique ne m taiialt ■peruToir qve; d'nne oa^
nitre*eeondaire.LadenaltBecBnaadnnKcè* aa
I ranve dan* la perfection du )ea dea adenr* ^argi*
de* tMm principaux. On ae rappelkn bnglenifa
rensembla Mieteav qoe fonnaient laetalenl* tfO-
lerion et de meadanw* Satat-Anbin et Dugana ;
demie PrfKHinler.-OMComédieMeicdenta, qni
trofiTaieat dan* la mniique de cet oorrage de*
pnqurtloni analogue* è lenrt moyen*, ibriltalMt
«auefliirt. Dena cet opéra, Ddia-Bfaria nei'éUre
paiède forte* conceptious, mal* u macère eat è
lui , et c'cat, emame on •■ 11, U condition ImportaBte
pour obtaiir de* loeeèa de TOgae. Mal benrensement
cette manière alla l'athibjiaaanl dam lea opérs*
qui MiiTirent le PrUonnter; on en tnmre en-
core quelque* trace* dana fOpéra-CoMifiu
(en nn acte), dam ronele valet [en un acte) et
dani le Vieux Ckélea* (en Irai* acte*); mut
Jaeqval, ov l'ÉeoU de* ment (en trot* ades),
)oité en 1799, était une production pen colorée,
el il n> était plus rien dans In M.als«» d» Ma-
rais {m Inria acte*), ni dan* la Fatuse Duèg»*
(en troll actes), qui ne furent repréaentéi qo'aprè*
la mort de raoteor. Tout ce* ooTiage* furent
écrit* en quatre an», et, dana ce court («pnce,
Della-Mana eemble avoir épuM tout ce que la
Mture lui avait donné didée*.
Doué d'un caractère doux et facile, ce )Mae
artiate Vêtait lUt de nomt>reni amie : Doval,
l'un d'eux, aedlapoatfè te rendre è la campagne
BTeclnl, danirintentKKidetTaTaiilBr knnnooTel
ouvrage, lortque DelU-Haria, revenant Tera ton
lof^, le 9mar*lUK), tomba évanoni dana la ne
Stlnt-Honoré. Il fut laeneilii par une pertonne
ctMrilable cbei qui iJ expira an bout de «toel-
quei iiearea, lan* pouvoir prolérer une parale.
comme II ne m tronvait tur lui aucune indira-
Uon de «on nom ai de ** deeaeure, k* agvta
de la police Urent de* recherche* pendant pln-
•leurt jonn avant de découvrir qui 11 était. Ainai
périt, k rigede trente-iix au, unartiitedontla
rcttommée a eu de l'édat. Della-Haria a taiué
beaucoup de mutique inédite, compoaée de
piaumea, de aonatea pour diven initmoients,
et de nugmenta d'opéraa. Sea maDUcril* ont été
recueilli* par aabmllle etee tronvent kHaneitte,
■Inii quêta Dumdollne et aon vloioncelie.
DELLA VALLE (Piiui], voyageur, né k
Rome, le 3 ivni liU, cultiva avec taccèt le*
Mtreect leeartt. Aprèa avoir pria du tarvloeml-
titaire contre let Vénltleu , paie contre lea Bar-
bareaquei, il retourna à Rome, pui* voyagen
en Paleatlne, en Syrie, ea Ëgjple et en Perae : il
ictimdana «a [<atrie le 18 mar« IBIQ. DeHaTalle
>y Google
DELIA VAXJ.E — DELMOTTÇ
poUtotonUtlMda Ht «ojagM, aiut\ qne pin-
tkan ûtnt oufragM, et Ticut >Tec honnear dam
l( «oeiété dn geoi de letlm et de* artiitei. IJ
monrat h Rome la W avril IS51. L'Mllear des
eniTrM de Dmi a iiwéTë due le deniihne td-
hame de cette eolleetfon me lettre de Délia
Ville fe LeHoGoMiccioni, iatltoMe : Dtlla miutea
itW ttà tustra che nd)i è fvt^o inferiore,
anzl i miglior* H fuella deW età pauata
{ p^ei 34»-sa4}. Celte leitre eM diUe d» 1 6 |an-
TierlMO; <ll« contient de précieux reoee^e-
nmitii pour rbitioire de I» norique en lUUe i
cette époque.
SELIA VALLE (GruxAm}, lanntcoide-
Her, DtàSieuDe, vert le milieu du dli-iinitième
tiide, fli proreHioH ta conTent de la Tille natale,
puu enioite à Honte, y retta pendant platieun
iBBéee, pula fut Dommé uertlaire de aun ordre
àNaplei, en 17B3, et enSa aerelira k Sieuna, ot
il eat nwrt dans lea premièret anofea ilu dii-
neoTlèoM riède. Il a écrit dea Leilm Smieti
iDT lei beani-aTla, qai ont été poDliéea en troii
Tolnmea 1d-4*; dlsi aoat prtndpahmenT nlaU-
ie( k la pCBDtare. Oo a du P. Ddla Valie i Bfo-
gio da Fadn etatabaUùbi MarUni, minore
COtnmtuaU (lelto 11 14 no* emb. 1TS4} ;' Bo-
Ifigna, 1784, la-8?. Ctl éloge a Ai amal paMié
daat i'À%U>li>gia rowano , t. XI, i'/B4, 1d-4°,
p. 190, ÏOl, 108, 117, 116, »3, et Mt. Le
BèiM éerinln a lUt paraître eiuiiil« dea Me-
morie OomAa JéI P. M. CHa-BtUtUta-Uar-
IM, Min. etMvmt. (n Bohgna, eeldtre maa-
In df copelto; Napolf, ITR&, iii4> de centdn~
quante-dmx pagea. Cea Inléreaaaiili mémoiiw
oootlenBeat batneonp dediwea CDiieutea, qu'on
ne tnMTenitpolDt alUeara, tnr le* mattrei de
chapelle d« BologM et tur le P. Maitini i Us aoi t
MiiTlade lettre* de ce nraat BstideB, de FiMé
Hattd, d'EsIflMDa, et de Tantenr de l'oaTrage.
DBLLEPLANQOE (...)>»«* Liège
en 1746, fut profèaaenT de harp* ^ Paria, et
BMMrut daoa cette vlile en ISOt. Il a Utgratcr
pioaieun ouTragaa de ta «ompotitloD, depuia
1776 Jnaqa'ea t7»e. Lea pin* oonnna aont :
V Sotietaptmr laharfe, op. 1.-3' SoMta
avec œeompagnemetU dt violon, op. 3. —
3° Atn varié» pour la harpe, op. 4. -~
VManAevariie. —6° Pot-pmtm^—ti' Sonata
ODtfc aeeotnpavMnnU de violon et batte.
DELLER (FLOatïn), coinpoalteoT allemind,
né kLooiaboarg, s'j relira en t76ft, aprètaioir
TMté ploaleor* TÎilea, telles que Tienne et Hn-
nidi, et I moomt vers 1774. H n^vail point eu
de maître, et t'était lulrult par la lectore dea
partitionï dea gnodi artittei. Ses priodpanx
oawng» toot : 1° La Contma per amore.
451
opéra*comlque. — 1° PyglnaUan, ballet Itérut-
que. — 3* DU beyde» Werther (Lea deux
Wrather), ballet. Il a tcrUmiasl plusieurs dkims,
det ntoteli, et dea trio* pour deos TioloMCt Tio-
loncetle, itcc baaie contlune.
DELMEËHE (Jbu), Bé k Audenarde,
Piandreoriantaie, en IU3 (1), devint organiste
de l'égliae Sainte- Wal barge daat b même ville,
en 164e, et luecéda k GiimrdVtn Atpkre dans
cet em|d(rf. L'aonde inifante, il Tut ordonné
piWn. Phn tard il raoïi^ kea ronciïMU de
cbantre de la même ^In, de cirilloBneur, et
de faelatr de la chambre de rhétorique Fax
ffoMt. EM^lent musicien et vraJaembU biement
conposilear, il fit de* réforme* importantes
dans l'arganitalkM de la ma^ne k Sainle-Wai-
buige, en 164S, et j ialrodoitU des améliora-
tions qm sont désignée* toot le nom de noDcsUe
miuig*e {tUtntme iRuqrete) dans tea regittres
de l'égliu. D'âpre* laa lenne* dea acte* coolenns
dana cesUTrae, il paraît tioe les réforme* contia-
tkreitdana l'organitaUondu cliour qui fut com-
pote de qaime chanteurs, baules-ooalrï, lénora
et basset, non comprit lea enfiuta de chœur poar
les partiea algues, et dana l'abandon du dédiant.
oa ebanttmproTité sur le livre, qui était encore
en otage, pour y lubattluer la musique écrite «t
lea œavrea de* grands maîtres de ce temp*. Les
eompUade l'égliae SalnlA-Walburge de 164V,
lUl et issa k IHi, maïUcDDent dea tommes
payéet ponrde nouveaux livreade chant lur par-
cbemin. Delmeere mourut kAudaiarde en lui.
DELUOTTE (Hmai-FLOuin}, né k Hona
(Belgique), en 179», fit tea étude* au collège de
cette ville. Fil* de Philibert Deknotte, MUrateui
et savant bibliopapba, il avait été disposé de
bonne heure an goAl de* leltrea «I des «denoet.
Sea progrès fuient rapidta, et dt* ta pis* tendre
ieaueteeil moiibabeuMWtp4'apUtudeeld*(aci-
Uté k apprendre. Son père le deatlnait an bar-
k ce protêt, et le notariats la caiTiir» qu'il ena-
brasta. Toutefois lea (neanx Utiérairee occupè-
rent la plna grande partie de s* trop courte tie>
Pendant quelques années il fot notaire k BaudouT ;
plus tard il revint k Mims exercer la même pro-
lessioo, qui ne l'empêcha pas de succéder k ton
>y Google
DELMOTTE — DI^£ARTE
père dani la pbw de UbliotMciIre da la vilte.
Psuionnt poor Fétude, il paua la plus grand»
partie ds n Tia an milieD de te* lirrea, et pea da
tamps B'écooiait md« qa'li pnblill qinlqne opot-
-colc où brillaient i la {o\% une ariginalHé d'idAw
pe« caoïBiDDe cl une rare ifutructtoa. Lm pré-
«ianaeaqaaUttideWDCCMr lui aTaicat fait beau-
coup d'amii ; iaalgr« l'dbt de BoulTraiMe qui rat
l>reaqitee(M*lanimentle«leQ,il pottall anmilleo
^'eui une galaU dooce, bdie et ipIritaeUe, qui
Cousait bnaamp de ebarme k aa MUTenatioa.
Pea aolgaan de ta «oté, U ae doana malheu-
«-euaenMot point ataea d'aOeafion à la graviU
d'âne maladie de poitrine dont U riUtt atlalnt da-
puit longlempa; la danger t'accrut pra(rcaai(e-
RMot, etle 9maralS3a,DehnolleMtiiad«TiTr«.
Il «tait lioe-prMdcot de la SnâOi dea tdeneea,
dea «itt et daa tettrea du Ualnaot , et membre
comtpoadant da l'Acadteiie de Bruxellea. La
Société dea BibUophiUt de Uont, dont il «tait
pr«tldeot, • fait imprimer ime notice biographi-
que aur ce digne et laTaDt bomme. La plupart
dt»éaiti deDeJmotte tont Mnogn^ àTobielde
cette biographie ; Je ne mentiannerai qoe ceux
.qui y ont du rapport Dana un journal qoi était
pnblléàHODaenlSlS.MMtt le titre /e Dragon,
il a poUié deat articlet rempila dlntérêt tnr
le célèbre compoaitaor Orland da Laani. Dé-
puta Ion, dea décmiTertet qull anlt faitM
dsntlea manutcritt de b UbHolbèqoe pnhllqne
de Hoot Ini OBt fait ratoir et étendre ce traiail
pour en lUrenue monographie qnl a paru aprèa
tanort, aoua le dire de AoHce MojropAffue
mr Saland DeltOtn, eonn% loiu It nom
SOrUtKd de LotMt; Talendeonei, ISM, in S*,
de B raofflea «Tec plancbea. Dehn, conanva-
teur de la aedlos de muriqne de la bibliotlièqoe
royale de Berlin, a donné ane traduction alle-
mande de est écrit, aveo dei note*, tous ce tîlre :
Bioçraphtiehe ffotii Hber Boland de Lattre,
b^umnt «nter (fcm tiame» : Orland de La*-
tut; Berlin, 1817, gr. iB-S*de 139 pagei. L'an-
torlté du chroniqueur Tindiant, qui a aerri de
baiie au traTaQ de Deimotte pour le nom de l'ar-
tiate, la naitaance , et lea circouatancei qui lof
auraient hit changer de nom pour prendre celui
de durai, a été conleatée depuis la mort derau-
tenr delanotice Voy. L«ttDa(OrlandntJ.
Dea travaui aaaei élendiit ont été laita auiai
par Deimotte tnr le célèbre mualcien Philippe
de Mont; leur résultat élalt destiné ï Taire par-
tie d'nne Biographie MtmIaUe à laquelle il a '
traTaillé pendant plus de dix aot, mais qui n'é- i
tait [Morlant qa'ébanchée. i
DELOCHE(D.], ancien élËie de l'école \
normale, agrégé des teiences, ancien reOeur,
Intpeeteor d'académie , aé à Paria, eat anteu-
d'oD petit oarrage ^ a pour titte : t'haioric
de la MMt^M, d^dvtt» de la eonMéraOrn
dm nombre» rtUUt^ de «Urotioiu,- Paria,
ÉtieBue Giraud, 1M7, In-S* de iOfi pagea. Il j
a de bouHi dMaea dana cet opatcale, où l'aa-
tear raoouMlt ewtaiM Wla qq'U u'tmomee ml-
hevMHMaant qu'atee timidilé, f< qu'il n'exp'i-
qne que eomne dea aaeauliai, an Uea de lea
poaer tela qullt «ont, c'est-à-dire coBue prift-
dpe« d'une tbtorie numérique de la hwalité coa-
fotmat ladoctrkewOiétiqne de l'art : tek awt:
l*régalltédei tona , aaoa laquelle ilettinpe^
attracUTa, c'eat-k-
de ialoMiili
noderM;— S* et caittéqtMnuMat tataadaane
atoandautedndlteet deacawleate dn MmoI. Le
détauldeaetlelét régardde M powl de «put
Doit à U clarté dct dédudkiBa dmi b nate de
l'ouTrage de H. Delocbe.
UELORTH (BuKi) , vtokaûsta de l'or-
cbeatie datliéttre dea Beautolaît,apabtié tu
petit ouTrage qui a pour tilre : Moj/en de rec-
U/ter la gamtne de la mueique et de fairm"
dumterjutte; Paria, t7»[, En-S°.
UELPANE(DoHiBiQoa), cfaapdalo-cbMitie
da b chapelle poatilical^ né k.Rome Tçn IBaS,
(nt reçu comme aa[nnltto daia celte cliapdlv,
b 10 jnia lBb4. H a bit bipriiDer dana nette
TiUe, en ie76, un mnéi de nnleb à dani ,
troia, quatre et dnq toIk. Il j a en
beaucovp de mutlque d'égtite de aa o
dana let arehirea de b diapeUe Çixthie.
DEL-HIO ( HunN-ARTOun ) , né k An* en,
de parenbcvagDolt, b 17 mai ISSI, fiiaeaéto-
dea k Paria et retourna eoeuila dana aa nlb na-
ble.pour blra aon droit. Apria rnnii iHai
étoilié quelque tempg k l'onirertilé de SabniM»
que, il ) fut re«u docleurea 1574. Trois au aprti,
il tut nommé aéfialeur au conteU loomua de
Brabanl, et «DCceaaif ement andilewr de IVnée,
Tke-chancelier et jncartm général: nuia, aV-
bnl dégoûlé dea alTaires, par suib da» inia-
blea dee Pajt-Baa, il retourna en Eapngae et
teUjéMiile k Valbdoiid, en lUO. Il esMlgna
b Ihéologb plna tard k Douai , i Uége, en
Sljrrb, k Salamanque, et k Lou*ain, oà II ntounit
b 19 octobre IMS. Au nMnbre de aet oaTngea
on Iroure celui qui a pour litre : OtifwttiUo-
mtm- Mojfeantm Ubri ta, LouTaIn, ISOD,
jn-é*, KHiteal rduprinté ; il y traib de Mntka
*»agiea,Ub.i, p.93ettviv. Aadré Doeheane a
abrégé el traduit ce Uvre m tnaçtiti Parit,
1511 ln-t°, el1n-go,deni Tol.
DËLSARTE(F)iaiKoit-AuuHMa-IlM]iuf
CaiMi) , pcoTetteuc de cbant k Pirii, né à So-
>y Google
DELSARTE — DEMACUI
ktiM (Nord) 1« 19 noTcmbre IBIl, s «é ad-
mis »a pentiannat ilu Coater^atoire de ParU
le IcrJuHlet isia', oti il reçat d'abord du Icfoni
deToctliuHoadeCaraudt, etobttnt ta deaiUme
prix en 1818; puis II devint éliTe de Ponehard
pour le elianl. En 1B30 II débab uns anceès
<)bqi MaUon ù vendre, et renonça dis km t la
earrière dnlliéure pourte tîTrert de Bouvellei
études sur l'art dn elianL Bien qoe aa Toii ne
fQt pas doufe do boonp* qualité de aoBorilé, it se
fit une réputalioD dans les aalbni par m maaière
dédire lamunque sérieuse et du phraser le rjci-
titir. BieDKH H eot une «cote dans laquelle il
mettait en usage one mëtbode qoelqae peu ei-
«eBlrltfiB, mais ^iil ent de* (urtiu)]* déTonés.
DepaU enTiron ring! ans ( laeo), M. Delaarle a
continDd deie llTrarkrensdgneaienLIi adonné
auui quelques concerts iuatoriqnea de chant, 4
l'iniitaUondecenxqn'aTaitdanBés longtemps au-
paravant Fauteur de cette Hograpiiie, H. Del-
aarle t'est occupé des mofons les plus «rBcacei
pour oblodr dans lo ptano l'accord le pin* aa-
lUiiIsanL CDOBid^rant que le rapporlde *c»u le
plus faeileiBeat appréciable eat ronisaMi, li a
imaf^ nn appareil placé i l'Eipwition uni-
*ei«elle de l'induatrie , à Paris, en 185&, aons
h nom de OKide-aeeord, oo utulype. Cet ap-
pareil, applicable h loos les [tonos, consiste en
un aillet mobile plaet dans une direction Inreise
delà conrbe du dieralet, lequel ^net lonles le*
cordea à l'unisson lorsque l'accord est parisil.
Ce bot une fois alIeUit, le illtet moUle est
releré, et l'accord du piano a toute la justesse do
sjslime du tempérament «gai. L'ioTentloo de
M. Detsàrte est la plus simple et ta plus utile de
toutes celles qu'on a Imaginées pour arrirer avec
certitude et bcUlté an tMt d'un bon accord du
DELCSSe (Cb»les} , profesieiir de nate
i Paria, né en cette Tille eu 1731 , entra comme
flatisie k l'Opéra-ComiquB, en 175B. La 18 août
1759, on repréienta 41a foire Saint- Laurent un
opéra-cotpique iptUulé rAmant statue, dont
itérait laltU musique, et Guicbard les paroles: il
ne but pas confondre cet oUTrsge btoc uo autre
«■unième nom, paroles de Desrontaines et musi-
qge de DalaTrac, qui n'a rien de commun arec
Reiui-U, «oit pour le sujet, soit pour la forme. De-
Inase avait publié précédemment plusieais com-
positions pour son laitruoieot, enlreaulres Six
tfuoa^oup deux /TtUet, gravés 4 Paris; ajxsona-
ta pour flûte, avec basM cotUinue ; tke petUs
diverttuements pour deux ffûle* ; tout cela
est complètement oublié anjourd'IiuL En 17BD II
fil paraTlre une métbodede flûte, intitulée l'Art
de la ffUtte trmerAère, oavrage iort intérieur 4
celui de Qnanta, publié quelques années aupara-
vant. Au mois de décembre f 7S6, il fit Insérer
dans le Mercure vmt Lettre titr UtM noHceUa
dénomination de» tept décrit de la gamme,
dont une nouvelle publication Ikit Aile séparé-
ment en 1786, petit in-13 de quatone p^», avec
figurM. Il j propose de substiluer aux mots ut,
ré, mi, etc., eitraits de rhjmM 4 SaintJean
par Gui d'Areno, les vojelleaa, e, l, o, u, oh,
ea, et même d'employer ce* voyelles au lien des
notes ordinaires, pour écrire le chant. Cette in-
aovation , qui n'i^ralt rien d'utile, ne (ut point
adoptée.
Delusseétalt fabricantd'inBtrumentaà vent,et
rnontra beaucoup d'habllelé dan* leur confec-
tiOD ; ses nain et ses hantboi) étaient surtoot
remarquable* pour leurtranoe qnalilé;ces der-
nier* Boni encore recherché* , 4 cause de leur
beaa son et de leur grande jnsteaae. Il esécnta,
en 17Bq, une flilte dnulile, qu'il appelle fiit«
harmonique : elle était composée dedeux OAlea
4 bec réunies daal un même corps , et sur le-
quel on pouvait exécuter des duos. Cette inven-
tioQ était renouvelée de* ancieni, comme m lé
voit par quelques passage* de Pollux, de Pau-
sanias et d'Athénée, et par plusieoTS bas-relief»
antique*. C'est ans)l 4 Deinaae qu'on doH \»
Recueil de romancet historique*, fendrai et
burlttqwei, tatU ancienne* jue modernes, avec
le* airs notés, Paris, 1708, ia-S°, qn'on a at>
la Taltière, n" I51D9.
DELVËR (Fntotuc), mattte de clavecin
Hambourg vers la fln du dii-huitième siècle,
dans cette ville tnHS recueils ds
I, en t7Sa et 17&7, et une sonsle pour
le piano avec accompagnement de violou.
DEMACCHI (iJnfi), musideo piémontaji
de l'époque actuelle, n'est connu que par un
opéra en un aCte (la Sposa vetata), repré-
senté4Hovare es 1S40, et parun traitéde mu-
sique qui a pour titre : Grantmatica musical
o TeoTia del prineipi tloneniari di miufca,
eampilata Pétrole norma di AsioU e di attri
rlnamn/i ouioH ; Milan, Hiconll,
DEtiACni(JoeEi'Bi, ou peut être Demac-
dii, comme le précédent, aé 4 Alexandrie-de-l>-
Paille, vers 1740, fut d'abord attaché 4 la mu-
sique du roi de Sardsigne , eu qualité de violo>
nUte, et s'établit 4 Genève ea 1771. Il a bit
imprimer dia.sept ouvrages de sa composi-
tion , tant 4 Lyon qu'A Paris. Ils con*l*tent en
symphonie* concertantes, quatuors, trio* ctdiios
pour le Tiolon. Ses duos pour violon et alte, op. 1,
et pour deux violon*, op. 7, ont en du inecès
lorsqu'ils ont paru.
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DEUAimUS — DEHAR
DEUANTIVS (Cbmsiopbg), compositeur,
né a Hiidieoiberg «n 1667, tut d'ibord diinire
t ffiUu, Ter» U96, «t patu ennuie k Freyberg
•o 1M7, pour j remplir lei mimet Fonclioat. Il
maarul en ce lien, le 30 itijI tU3. Oa & de lai
1m ooTr«gBs EiÙTBOU 1 1» Mafft^i/ieat i, S et
t voe, ad 8 lultatta ft IJ meioi miuicot;
Fnncfort. — V WeltieKe Lieder mit 5 SUm-
mtn (CbMMiK mondiiiiet fc b Toix); Harem-
hwg, 159i, in-4^ — 3° Der SprachJob. cap.
II. tien. 16. mit S âflmnien,' RoTemberg,
EannmMD, ibae, ia-4<>oM.-4« LXXVIIaus-
tarlaene UAUche Polnltcker utul Tntttàier
AH Tientse mil und okne Texte, von 4 «nrf
A SfiiRDten, n«fre» ondem Mnitticlien Ga^
Uarden mit bStiitmien (SoixaiilB-dii-«ept Ain
da daiiM poloiwla et AJlemindi, choiiia el ■gréi-
bk«, ivec et unt parolet, t qnitre et cinq
Toix, etc.) ; HâremtMrg, I Wl, in-4°. — ï* IXtulM
precum ve*pet1inanm ad 8 tonot tt ma*
dof eonejnnate; nOrenbers, IflOl. — B* Ita-
goge arUt viiutex ad IttcipienllvBi eaptnm
martnte accommodaia. Kvrbe Àtilâlvjig
neklvnd lelcht Singea iu hmen,nebtt £rU<f-
rtmg der grlechiicken Wartletn, te bey neiten
Miaicit (m Geàravck sind; Niiremtwrg, tflOà,
iD-B°. L> seconde Mition est de Nuremberg,
itm.ia-S'i 11 j en a nna delà même ville, Jat^
de 1017. La Mplitme porte la dite de Freyberg,
1421, fn-8*i enÛD 11 } en a de celte dernière
*îlle dalles de iG33, de IMI, de leso, de Jéna
l«5a, el de Fierbrig, 1671, in-S°. Un autre ou-
vrage élémentaire de Demaatia», de la plus
(rande rareté, m trouve k la blbliolhique royale
de Berlin, aous ce litre: Forma mmlces. Griidn-
Other vnd Kurlter Berieht der Singekviut
(Ustnidion courte et fondameatale aur l'art do
chintj; Budluin , Hlchael Wolrab, 1593, îii.g°
de douie reaiilels. — 7* Convivlomm DeUeix,
neiDe,tieb[iehe Intraden und AvMutge, neben
ImnstUehen Gatliarden vnd frallcken pol-
niKhen litnt%enmit6Stim7nen;Smemherg,
laos, in-4°. — 8* CoAvtvallum eoneentuvm
farrago, in welcher tevtaehe Canz<metlen und
TUUaiellen mit fl Sllmmen zv tampt einem
Seho und iweye» diaUigi* mit S Stimnt^n
verfauet; Nuremberg, isos, in-4*. — 9* Corona
lutniionlea,oder muerletene aw den Evan-
ftUen auf aU Sonntage vntt vomehvule
Fatedvrc\t goutte Jahrmltfistimmm und
a»f<dkrhand monimentem wigebraitchen;
Leipticli, laio. ■— 10° Tkrenodir, dau ici
tenKUche KlaglUder liber den abscMedt des
Ckiirfurdeiu Christian II von Sachie»i
Ldpsick, leif.iD-4'.— tt' Erster Tkeitnewer
leiitMAe Lieder, lo tteor durcA Georgium
Langnim mit t Stimme»; Lapûck, 16I&, in-
4'. — 13° Zw^ter TkeU derMlben; Leiptict. ■
I61S, [n>4°. — IJ" TtntpaavM MUifare, oder
It Sfrdi und Triumph'Lieder, von i. G, S
vaut ll)£(jm»ien,-niH«fliibe%XaunbunD, lelS,
in-*". — 14' Te Devm Jaudomiu 5 voe.,
Frejberg, IfttB. — )&" Dos canticwn S. Av-
g\uti»liMdS.Aii^rotUTe Vettm Laudamvt,
(n laudem omntpoteidit Dei^viit 6 stimne»;
Frejberg, Hofftnaui, iei8, ia-i"— iV Triade»
Sio»iM IntroUwn, JfltHiniM et froeoDUtt S,
S et 8 vocum; FrejberK, 1019. — 17* Thre-
nodlz, dan ist aiuerletene -.trettrelehe Be-
gratmiugeiange, la beg ehvV'Wui F&r*tti-
ehen Leielieti-Begxngniitm wid Begietai*,
fen benebtt andent chruttlehen MediotUmi-
bv* vnd Todetgedanlten, fOr 4, G, irnd fi
Slimmett; Frejberg, IfliO, in-B*.
DEHAR ( JiAK-SiBAanRi ), né k Gana**
cliach, près de Wtkrtiboorg, en FraMonie.
le 39 Jnia 1TS3 , a eu pour premier maître d»
compoeltioD Bicbler, iDaltre de maaMtoe de
la cathédrale de Strasboafg. Apre* avoir été
pendant troli ans inelilolear el orfianiste k l'E-
cole normale de WdtaemboDrg, il parfit poiir
Tienne, où il reçut des conaeili de Hajdo. De
ik il alla eo Iblie, et j Klien tei étndes loua
un oncle Pfeiffer, muiicien tiabile. Il vint enfm
eo France, arrîTS k Paria eu 1788, et w fixa k
Oriéaoa, otiilettinort eu 183s. Hétait organiite
de Saint-Plleme. Demar a composé ptuieurs
messes, un Te Deiim k grand orcbestre, troit
opéras, ait œuvres de ajuphoaie), desi con-
cerloi de violon, quitre concerto* de plaao, trois
coDcertoa debarpe, un fd^m décor, quatre qn-
Inort pour le Tlôlon, deui recneile de mnriqoe
militaire 1 grand oreliettre, dix (Sunca de dnoe
poBf le violon, trds duo* pour le cor, quatre
duo« pour (a harpe et le piano, quatre (kutte*
de aooatei poor le ptano, quatre œuvres de so-
nate* poof la lurpe, Irob méthodes élémen-
talrea, la preoiière pour le violon, la deuxième
pour le piano et la dernière pour la clarinette.
Sa méthode de violon > pour titre;: Iftmv^U
Méthode abrégée de violon, avec totu les
principes fndiipensaàles à Fuioge da com-
mençantt.
DEUAR (JoFEra), frère dn précédent, est
né en 1774, k GauaBcbadt en Franconie. Il a
eu pour DUtlre [le violon Laareol-JDtephScbmitt,
maître de* concerta du duc de WQrtzboarg;
on le cite comme un virtuose sur le violon et
^ viole d'amour. 11 éUit attaché k la chapeJle
dugrand-duc deWârtxbonrg en 1813- Il a «md-
poié plusieurs meueakgrandorcbcBtre, et beau-
coup de duos de violon.
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DEMAR — DÉHODOQUE
«5
DEHAH (Tb«rëk), flUe de J. S«buti«a,
mtà k Paris, fat élève de mb père , et te lit
'«oanaltre cornue htrpitte dau tet coocerti pa-
biSea, en ISOS et 1809. Elle a publié enTlroo
Irente CGOvree de' mnaique pour la harpt, qui
«oDtieteat <n préludes, poti-panrrii, air« Tirléa,
rmliiiin, etc., dont la plapaitoot été gnTét k
Parti, elMi H"* DutiaB.
DEHELIUS (Cutnu), naquit k SchM-
taa, petite Tille prêt d'Annaberg, en Saxe, le
1" atril 1643. Son père, qni était bruiear,
•inait beueoap la miwiqM. H Toalnt que De-
meliiw caltiTfll cet art, éi le oenfla aux aoûu de
Owktoplie EwHT, orpniile, )Mxir l'étude dei
friBdpaede l'art. La ienae Demdint fut ta-nji
«Write k l'école de Zwiekaa, oA il reçut des lefont
-de cfaant pendant dnq anoéet. De U il pana à
t'école de nordhatuea, «a 1063, où il obtint la
|ilace de préceptear de» esfanti do boai^nieatre
Eneet. 11 le* aceoin[iagiia àrunlTersité de léna,
«nlGM, etcellecinwBitancelai foiiroit Tocca-
■ioD d'apprendre la CompoiitloD loas la direction
«l'Adam Dmen. Rereou i Sordbatuen, vert la
fin de 16e9, fl j fut nooimé cttantre de la Tjlle,
eioccopaceUe place jiuqn'kia mort, arriTée
le 1" noTonbre 1711. Deceellus a publié, en
1088, on Une de canliquee pour l'uaage de*
^iset de NordiianioB, dont on a lUt pluiiear*
édilioa*. Il a coinpoiié auui an raeuell de ma-
Jetak quatre Toii, qui a été Imprimé fc Son-
denli*ii*en sa 1700, «oui ce titre : Yortrahvon
VI geitlileji Uotetten tuuf ÀHm, von i
StbnmeK, in4°. £aSp on a de lai un tniU élé-
menlalre de mualque, loua ce titre : TlroeliUum
mtuicuffi, exhibeiumuslcxarlU prxeeptata-
biili* ijptoptieU ineliua,ncciu>npraitn peat-
liarem, cajia ben«/Uio nonnuUorum ni«n-
tlum spalio tiranes ex fundamtnto mnsleam
faeillime docere poterit docluna; Nordbau-
«en, in-*°, sans date. J.-J, MejeT, recteur k Nor-
dluuseu, afait ime élégie latine lur la mort de
Deoi^ia*, où il a fait entrer loua U* terme*
techoiquee de la muiique.
DEIUEOH ( JOLEa-AirroiNB } , flaiitle et
compoiileur, oé k Hodiownl-Lei-Ver«ien (Bel-
.giqiie), le U septembre 1814, ent pour premier
mallre de musique M. Lecjoui, de Verriers.
Admis comoie élère au Coasenatoire de Bruiel-
les, en 1633, il recul des Icfon* de Lahon pour
«>n instrument. Dans la même année II entra
dans la musique du régiment des guide*, et
diDs l'année suivante il fut engagé comme
deoiième flûte an théâtre royal. Le deuilèrae
pdi loi fut décerné aux concoun do Comerra-
toire.en 1835, elle premier, en 1836. Deux ans
plus tard la place do première llûte sula lui fut
dcauée an IhMtre rojil. En lUO il fut noromé
répétiteur de Soie au Conaerntoire. Peu de
temps aprte, le directeui* de celle éc(4e, a^ant
résolu de lubstitaer l'aiseigneoient de la flAle
deBœliffl k celui de l'andenne flûte, enTaja De-
menr k Pari* pour se Uner i l'étude de cet
Instrument, soo* la direction de M. Dortts. D*
retour fc Bmxellet, après aToir acquis de Fli^
tdleté SUT le dootc) Instromeat, il en (iit noiiim<
profesunr en 1843. Parmi les élève» qu'il a
formée u place ea première ligne Reicbett, le
Uliile la plus exlnordlnalre peut-éb« qui «it
Jamais existé pour tes dilBcoités, la beauté de
l'emboacbure, l'art de modifler leionet déchan-
ter, et dont la reoomméeaerait aujourd'hui uni-
TerseJle,ti t'attasdes liqueurs fortes n'arall fini
par porter une atteinte funeste k ses (tcnltés.
H. Oemear, ajaot épousé Hu« Cliarton, alors
cantatrice du IhëUre ro^al de Bruielles, donna,
OD 1847, se démission de. professeur au Oon-
tertatnire, dans le bot de voyager avec sa
hmme, et la suivit dans le* ville* prlDcipale* de
ta France, dan* les pays élrangers, et en denier
lieu en Amérique. 11 n'a publié de *a compoei-
Uon qu'une bntaiiie sur les lirs de ta FtgitranU
pour OAte et orchestre, Bruxelles, Lihoa, cl
nne fantaisie sur les motifs de ta SotutaïAula,
ibid. See ouvrages inédits consistent en quatre
airs variés poar flûle, orchestre ou piano, un
trio pour piano, Oûie et violoncelta, et deux
DËHHARTER (Josepb), pianiste et com-
positeur, vivait k Aucsboorg vers 181S. Il a
publié dans cette ville, cbei Gombsrt, me
messe k qnatie voix avec qnatoor et orgn^ de*
chanta populaires de la Bavière k quatre voix,
avec accomp^neoieot de piano, de* variation*
SOT God sot» the Ehig pour le piano, on
rondeau avec orchestre, op. 7, pour le méoie
instrumeot, et quelque* autre* productions du
même genre.
DEUHLEB (Je&h-Hjcsel}, né k Gmas-
Actingen, dans ta Bavière, est mort en 1785, i
Angsbourg, où il était organiste de la cathédrale.
Il jouissait de la réputation d'an batMie claveci-
niste. Set compositions, dont on n'a rien im-
primé, consistent en une cantate intitulée Deit-
ealion et Pyrrka, plusieurs symphonies, et des
concertos pour le claveda.
DÉHODOQUE, mosiden de l'antiquité,
né fc Corcyre, vivait avant Homère, qui en parle
avec éloge en plurieurs endroits de VOdyMa.
Il fut disciple d'Aulomèdede Mycènei, et l'an
croît que ce fut lui qu'Agamemnon laissa près de
CljIemtiestrCipour veiller k sa conduite. Ptolé-
mée Éphestion, cité par Phoiins, dit qulllysat^
>y Google
4SS
4fapiibiit le prix dans de« )fux cilèbrca en
TjrnrWpie, J cIibbU id sob de la DAte le poCme
de Démodoqae lor le prUe de Troie, et Tôt ài-
cltrd *ainqneiir.
- DÉUOCRlTE,pU1oM>phedeP»t:quiU,Di-
quitt Abdire, ville de [i Thrtce,470 uu it»!
TèN chrétienoe. HMUer de richMaei contidén-
ble«,illeienipIo]'>à voyager en Égjpte, duulk
Pêne, dans llnde et en Italie, pour acquérir dm
eoBneteuncM étendues dans toute) le* branebeadee
idoKea. A Atltinea,!! anitit lea leçon da Socrate
et d'Auugore. De relourdaiiaaa pairie, etraiikA
par Ma longs Toyagn, il trouTa on asile chei
loa Trère Damasix. CepCDdanl nae loi des Abd£-
ritaini prlTail rie* Iwaoeun de la aépiiUure qui-
conque aialt dissipé coe patrimoine; pour le
soustraire i celte ignominie, Démocrile fit nae
lecture pBt)liqiie d'ue de ses ouvrages {riiiloeo-
phiquea, et l'admiralloB qu'il excita par cette
lectare fol tidle, que -ses conpalriotes décidèrent
que ses fuDéraillea seraient riile* aux frai* de
l'Eut. Après noe longue vie pauie dan* ta
retraite, dans l'élade et dans la médilalioo, ce
philosophe célibre nwurot , dit-on, à lige de
eent neuf ans. Dans la liste étendue de* ou-
vrages attribiiéa k^Mnocrite par DIegine Lairce,
et parmi lesquels il est vrusemblabJe quil j en
a beancoop de supposés, on trouve sept livres
iur la masique qni n'ont point été retronvés
jnsqu'i ce jour.
UÉUOTZ DE LA SALLE (l'abbé), né
à Humilly, en Savoie, vers la fin da dis-rcf •
tiiine aiècle, était de la même famille que le gi-
néral Ddmotxde l'Allée, qui commandait lu
Am-ccs d'Mjder-AlT, dans le Halssour. Après
avoir terminé aer éludes, Démoti entra dans les
ordres et fut pourvu d'une cure dans la partie
du diocte de Genève qnl appartenait alors i
la France. Il fil ias<*r^ dans le Mercurv le plan
d'âne nouvelle métbode de notation pour la
■nnsiqne, qui fat approavé par l'Acsdèmle de*
ukaCÊ» en 17M, mais vivement eritiqué dans
un petit écrit Intitulé Stmarqtia nr la mi-
thede d'écrire la miuiqtie de M. Dimoti;
Paris, 17110, ln-11. Le aystèoM de Démoti c<hi-
witait k supprimer la portée, et h ne fuire usage
que d'un seul caractère de note qui, par sa po-
sition verticale, horhonlale, ou inclinée en divers
sens, indiquait le degré d'éiëiallon du son.
Cette Invention n'était pas nouvdla : BurmeiS'
ter, en loot, Smidt, en ISOT, et le père Sou-
liaillT, en 1677, en avalent proposé d'analo-
goes. Démoli lit paraître pour ea dérense une
brochure qui avait pour tilra ; Kipome à la
£rj(f;ue de JP** eotilre un nmtvatu, Sys-
tem» de thttnt, par «"*, prelre; Pari*,
DËHODOQTJE — DEMUHCK.
1737, tn-ia, de ti page*. On j trouve le»
approbaliona da l'Académie des sciences, de
Campra, de dérambanlt, de l.alk>uetlc, et
de i^uiieun antres maîtres dn tempe. Il pu-
blia ensuite : 1° Méthode de plati^-ehant Jftas
iM nouveau tytltme, frèt-eowt, trèi-faede
et (rèf-jftr ,- Paris, 171s, m-il.— V B^dmkàre
rom<Ufi, noté teUm un noucemi sjut^nte de
ehant; Parla, 17U, ia-11 de l&iO p. — 3* Mi-
thade de m»tlqve*elott Mn nowieoM wj/tlème;
Paris, 173S, ln-8* de 131 pages. BraasardaUMiu
ce sjaitoie, et Ot voir qu'il ne pouvait èln utile,
dans une Lettre en forme de diaerlatUm, à
M. MiKoti,nrta nouTielle miAod» d'écrire
le plaht-chmt et la miui^ue ; Paris, 1711,
ia-4° de 37 pages. Le ajsttme de Démott eat
rependant une sorte de soecèa; il préparait
mérne de nouvelle* édition* deeealims nelé^
avec de* changement* qui (brent qtpranvé* par
l'Académie des sciences, esi 1711, lorsqw la
mort de l'anteur vint empêcher l'nécotM» de
ceproiet.
DEHCNCK (FaaHÇott), vtrtaMn rMon-
oelllste, né i Bruieliea; le fl octobre iai5, était
tlidVin professedrde musique de eetle ville. Sm
père lui enseigna les élétnenti de cet art et le tt
entrer au Conservatoire k l'âge de dix ans. Il y
devint élève de Platel ponr te violoncdle, et St
sou* cet iMbile maître de rapldca progrèa. L»
■ature l'avatt dooé d'un eentimenl énergique et
délicat qni lui donnait une qualité de aqn lyn-
pathique et une expreaslon naturelle. A lige da
dii-nenf ans il ubUnt au Conservatoire, en
|>U, le premier prix de violoncelle, ai partage
avec Alexandre Elatta. Dana l'année soivanle
il fM nomnti suppléant de sud pmliMear :
aprta la mort de Platel, Il lui succéda dans
l'enseignement. Cette époque est celle oli soa
talent acquit tout son dévekvpemenL Tere
iBtO, 11 était 'coneidéré par les artistee comme
destiné t se placer k la têle des viohmcdHsIes
de aoa temps. Malhenraaacment celle époque
est aussi celle où des lialsoui meuvaises l'esi-
Iralnèrenl dans dea désordre* qni lui firsit né-
gliger le talent qui lut prontellsit un al bel av^
nir. n cessa de travailler, perdit par degrés te
brillant et la sUrelé de son eiéculion : enfin il
compramtl même sa santé. Après koSx passé
une saison k Londres, où il produisit une vive
sensation. Il obthit en 184S nu congé pour
loya^T en Allemagne. Peu de temps aprts fl
a'éloiuna de Bruxelles avec une cantatrice, et
visita les villes des Pnivincea rliénanea, pois la
Saxe et la Prusae, donnant des concerts, purs
dis|jaraisiiaut de la scène musicale pendant plu-
sieurs mois. Déjk sa constitution pbjiiqne avait
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DEMUnCR — DENEUX DE VABEHHE
4»1
rago de rndet ■ttatelM , ti ton Uleat iTtit df-
ntaïué. Ed 1S48 U «Ua s'éUblir i l^iidn* : Il
7 rot «tlacbé ptodant qMlqne lemp» coanne
TiotoncetlMe «n thUtre de la reine, pnii J léeal
iu» DM eitiMtloii précaire et dut du siraibUs-
Moa^ pbyalqne et monl dont u* amis pré-
mjaieat le* tristei coiui(|aeaeet. De retour i
Bniieltee ven le prietempe de I8a3 , U j dépé-
ittde jour en jour et monriit dus cette Tille,
leïftféirier 1854, k l'Age de trente hnll ane et
qaeh;iw8 oioii , liiaunl deux Bis, Camille et Er-
Beat, tous deux élèveedu ConsarTiloire, et dont
l*lienreuse organisatioii promet pour l'avenir
deux talenli dûliegnés, le premier sur l«Tioloa ,
l'autre sur le violoocelle. Od n'a pablU de
DemuDck iju'tuM Fantaiiie avte dtt variit-
UoM tur det thèm«s ruuef, pour violoncelle
etoreKestre, op. i ; Haieoce, ScUott.
DENEFVE(Juui). PéhChiisaT (Hainant)
en 18i4 , apprit les éléments de la nusique en
cette ville, et Tut ailmU conuM éién da violon-
Bu mois d'oetobre 1833. £d 1835 nn accewlt
lui rut dicenié au ueaeonrs pour cet inslramest.
Par la mort de (M prohsaeur flatel, il duTlnt ei-
niite tière de Deamnck, et obtint le deuilène
prix au concours de 183e. Danele mftme temps,
U tuivit le cours d'IianoMiie et de cempo&ition
proreué par l'auteur de celle noUca ; mais il
n'acbeva pu ses études , parée qu'une pince de
professear de liolonceUe de l'école commaasle,
aiiei que la poiitioD de premier violoncelle du
Tbêitre e| de la Société des coDcerts, lui ftifent
oOGrtee à Hong (Hstnaut) , où dqiuii Ion il a'eri
ixé. Daaa l'espace de quelques année* a est de-
venu directanr de l'école de cauiique, cbeT d'une
Société d'hannoiie, (ondateor et direeleoa dO'
pid* IStl de U Soctdié de chant d'enseoible
oonnus MBS ie nom de Eoiatid de Lattn, et
dwfd'orebeitre data SociMé des coiKerta.Coaiiiie
eompoMleur, Il a écrit on grand lombre de
cbants es ctUBor poar de* voix d'hommes, qnl
ont été publié* iBroidlea, cIms Scliotl,aAn-
TSE* chez les friras Possoi et t Paria , ebez
HeugelelC'<; quelques-uns de ces cbsets sent
devenus populaires. M. Deoefve a fait représenter
an tltéAIredeHons: I' KetUn, oulegeltmren
â«iMe,opéraennnacle(183B}.— i-L'Éehé^n
Brattart, ea 3 actee { 1845 }. — s' Maria- de
Brabaiit, seine lyrique «i un acte (|S50).
11 a écrit aussi plusieurs eanUles, dont une a
été exécutée par BOo cliuileara lors de l'érection
de la statue de Hotand de Lallie (Orlandus
ZiiMiM),ea ig&8; une mesM de regviem;
plusieurs ouvertures et sjmplioniet, et un graod
nombre de morceaux d'Iiarmonie ponr le* 1ns-
tnimeoUi vent. En 1S41 le roi Léopold lut*
décerné une médaUle d'or pour nue cantate exé<
culée en sa préscBce, à Hons; tu coacours ou-
vert par la -Sodété des sciences , arts et lettre*
du Hainant, pour une ouverture en harmoBie mi-
litaire, leprlihii aété décerné; en lS4e, il a
obtenu le second prix an concours ouvert à
Bruges pour la compositiDo d'un chant de vie-
taira ;la Société roTaledesbeani-artset de liltéra-
InredeGand luis décerné une mMaille en iSsl,
pour son ouverture guerrière avec chœurs ; la
deexièma médaille a été *a récompense, en 1S53,
au coucoun ouvert à Dunkerqoe ponr la cont-
posHIon d'une srraphuiie avec cbcenr. Cet ar-
tiste intelligent etsctir est membre de la Société
royale dra beaux-arti et de Ultératnn de Gtnd,
correspondant du cercle artistique d'Antera, et
membre Ijonoralre des Sociétés de ctHBur les
plus fmporlanle* de la Belgique et du nord de la
DEKiEDFVILU: (Jun-JiicQiin) , SUd'nn
■égodant franfais qui s'était établi k Nn*
lemberf, naquit dans ceUe ville le S octebm
1684- Dé* son enfance il s'adonna t l'étude de
la musique, et apprit le clavecin et la compoti-
tlou sous la direeUon de Padidbel. An mois de
novembre 1707, il entreprit un voyage en Italie
pour perfectionner son goût et son savoir. Il
s'irrita b Vmise, où II poblia un (ouvre de
piicea pour le cliant avec accompagnesMot de
pludeurs Instrument*. Il revint dans sa ville na-
tale par GrKiz et Vienne, et aniia i Nuremberg
au mois d'avril 1709. Il y fut bientôt nommé
oiganiste et compositeur de la ville; mais il ne
jouit pas longtemps de ces avantages, car il mon-
rut dans sa vingt- huitième année, le4aoAt'171S.
Ses principaux ouvrées sont : 1° Bonig-Opfer
au/ «atdaehUge Lippen Mefend, oder dér
allertiiuele Ntihvteit Jettu (Ofiraude de miel
pour humecter les lèvres dévotes, ouïes Don-
ceors du nom dQ Jésus, en quatre devises ) ; Nu-
remberg, 1710. — VIT iTncomla ; Slt nomm
DomM betudietMm; No» ett ttatilit Ivi, Do-
ffllne; Beatw vir, evjvt at nomen DomtiU
êpa efu* ; CanUtemM Domino, qwmiam tx~
e«lMa Nomen ejiu, a voee tola, tre itrvmvttl
• amUKWi-; Venise', 1708. Je crois que l'ou-
vrage cité précédenuneni n'est que la deuxième
édition du premier. — 3* Vt VarHrtt Jlrie»
fur Slarier (Six Airs varï^ pour le clavecin >>
DENEUX DE VARENNE CJclb),
amateur distingué de musique, QQtiite et compo*
silenr , est né t Amiens en 1S20. Son premier -
mallre de musique fut un artiste de quelque mé-
rite nommé Arr, alors chef d'orchestre du
I tbéllre d'Amieu A natUte habile. Plus tard
>y Google
DK^EUX DE TARERIŒ — DEimE-BARON
M. DcBHii M r«BdH k P4rfi«t T Kfotdejl^am
partkwIUrM de Tuiou, dosl il MqucalaH le
etmn m OoMerrataire, en qa*KK d'tudUear, ce
qni •bllemire qu'il «tiR «lèrede «eitetole.
m batd bleat d'eséeoUoD a #U le i^tcKtl
dM Mudee p«néTér*nte* de M. Deneoi. De
retoer k Amlent , il epprlt Ptunomle et tt
C(HB|MritkM d'tprîs U mélliode de Zetà» et
Im laçoM de M. BonlqiBe, orginkte de le
taUfUnl» *t cette ville et mnticle* inetinit.
BlantH il K Gt eoaaallre du monde musical pat
iei cenpwilieii qui refurent parlent on bon
HOMii 4e> aiUriei et des ■roateare. L'aalorM
que toi dendeol taa rnooia et«Mdiver« ^ret
de aérde, elnil qM «t poaition de fortone i»M-
peadaate, I'mI ftil draWr, en 1B48, pour la
prMdeH» de k SocMU phBhtnw^qDe d'A-
mie», qiil loi eut rederaUe de réclat de an
eaMuert* depuia cMIe époipie, ptoe k le» aoiaa
aotai Mllh qulBleUtgeat», ainsi qu'à |e* ida-
lioDs d'anitM avec lee irUttei Ih phn eéltbraa.
M. Deosui a réuni k lea (metiOM daoi cette So-
ciété celle da eapltatee eoMmaidant la manque
de U 1/gioa de U prde aitloBale. r eit ansel
membre titulaire de l'Aeadémla deaadeswea et
arta du départemeat de la Somme. Panai le*
plHian* aln larU* ou hataiiie* poor lIAIe,
■veeMeorafi. de piano, qualuoroaorche*tre;nm
dM OMMertant pour OMe et piano, Mr dea thèmee
d'JMM fiolMM, ea collabonlloB d« H. Boa-
lopie; dea morcMax compoeée par Seneia,
Vieuteniia et utma artlilea céltbree, traucrife
fomt la IIÉle, etc. : eaiiron qnaraale de cm
iiNrGea«<iediTenceareeonlé(égraT<a t Paria,
chei BraBdna, ChaMot, ISacndfef, Meiuouiiw,
PacW, et k BraIdl(^ cheiSebott H. Deneot a
Mn, et VM mdlbode de dète ■■
ce* ooTT^M iwrt realé* «d maouacrit, aiMi qu'ai
grand tralld dlianaanie et diaatrwMBlatlok.
DEINIS ( Jun ) , ou DENVS , oi^aolde da
amnt-BatlMIemT, h Parla, et, auinnl le tBred^iB
HTreqn'ila pabW, maftre/àlieairf Itufritment)
^M«iffN«,Tteatdaula première meitM du dix-
aepUtma sUele. Le P. Herteue, bob contempo-
rain', te dte, alMiqMJeaaJacqaatt, comoie la*
neilleun bcleun d'tptaMttea qnll y eot tien
(I«3S) en France, et wmme lea «Kceaaenra dt
h idpolalioa d'Aoloine Polin et d^Émerj, on D^
nerie). (Voj. l'Hammit tmiveneWt, TraiU
des inttrvmaUtà ehortUs, Ut. ni, p. ISfc)
Denis a hit Imprimer dd livre qui a pourUtrei
Traité de l'aeeont de retpitiette avec ta
tomparaUoit de ton clavier avec la mwiyite
voeaU, aitgmenU an cette édititm de* quatre
duipitrestuivantêrfTraaédeiwmtelam-
bfen» jrena. — !■ Trailédeitorud^ Fé^m
et de lenrt ettenduex. — 3* TraM dei /ugwa
et eomeie U le» faut traiter. — K' La Ma-
lùiredeNenionerdereiptnetteetdeiorguea;
à Paria, par Robert Bailard, 1A50, p«Ut to-t*.
J'Ignore quelle cet ladale de la première édiliea ;
die n'eit point indiquée dana ta deatièeae. Omt
un chapitre de ara liTre, leqMl cal latitult Ad-
vle à Metiteun Un orpmMe», i- Deai* M
qn'ua organide de la S^ale-Oi^dto , aoaMHé
Florent le Biert-Yeiut, ralaoa autlrede amt
que locaie'et iutmmeolile.
DENI8( },D#kLT0Ban ewMwee-
menl da dlX'lMitltane «iMe, (otaialtre de muai-
que dea eitliédralei de Tonmaj al de Saial-
Onter, aprèi avoir eseicé la pwfaaaieo de eaa-
aiden 1 Ljoa, k Rouen , i HaraeUle, t Ule, t '
Bnixelles, t AnTent, el d ~
vMm. h ■'«( hit cr
menlaire IntitaM Souveaingetème de tuut-
jite pratique, qtU rend Cétud» de e^ art ptue
facUe, en damant de Vagrtmemt à te jol-
flatton ( Mlmiiatioa} , et en. etmtemaHt aUltt
Fardeur de* comoiMpsnti,- Paria, 1747, ia-4*
eUimg. Co modelea éat TreiwftMablemwit M
mècne que l'aotenr de deux lirre* da aaaatM
dléaparWaltlier.ifaprtaleeatalogaB de Bo^fte
psbW k Pari* en 1719.
DENIS (PisTM), martre de amalqM de*
daiaM de Saint-Cr, vera I7M, elprafa**earda
BHadoHaekPtria,él*HBieBPraTCMe.n ap»-
doBiToieileatiln*.-
dre faeUement etenpetiddtempt la mtutfua
et Fart de chauler; Paiit, in-t*. tan* date. —
1* Méthadepovr apprendre la MOKMhte;
Parla, ITSl.— 3° Quatre reetiMt de petite airt
pour la mandoUue; — i* TnOté da compé-
tition par fux, traduit du Gradue ad Far-
aattum de cet auteor; Pari», Boyer, ia-4^
graid. Cette traductioB eat Eart uaafaiae; l'exd-
cotioa iTpographiqoe n'eat paa neillenrc.
DEnlK(J.^-)- On a «ona ce nom nae dia-
aertiUon qoi ■ pour titre : De aiutlcet tt me-
dieatriee; Vladobonn, ISn. Ile*t Traiaaa)bU>
ble qoe l'auteur de cet écrit ait mUedo.
DENNE-BARON ( Rnié-DiEiiKiinrA ) ,
«MBpmHear et litlérMear, a« k Paria le I" ao-
THnbre 1B04, eat aulsar de PHitleire abrogée
de ktMuilqueen France, rtutmtrefiàeqtan
treoTedam levolnan ialittU PaMa {Paria,
PaaUn, 1M5, in-S* ). U Danoe-'Banw e*t le r*-
daeleoT dea nollcea de muaieien* qui août tnté
léet dan* la Biographie générale, publiée par
M. Didol; Parii, lB»et
>y Google
DEimEa — DENTICF.
DENNER (hucQmwTOMc}, cJUbra be-
t«55. Il B'Miit lg« qm de biiK au lonqM
«oa fin, ftbriqnul Meurt Ht ebou «t it
flftlM, rfli aVtaUir k HunaUMrg. Dta «M cn-
tece, IMBDor apprit àbbriqoer de* fiwtntiMMt
dBnHlqM.p«lkalUrMMDldM fltiat, cl il ae-
nrtn* tael««n d« FAIompm. D m ditUngua
traiMBU. On bil artribna HvvmliM da dwx
bauoas pMiiWi dqat Van «ut le non d*
atodi façatl (bmtoa keaBM),et l'antre, m>
loi d« XadtelUi^fagott ( bmim à laqMlU
on t IMte ). Ce dwaler, Maet temUabto k
BM poiile trampelte par w lonM et par «et
dlnaBikiaa , étiil d'un manlcmeal aaieiheBe;
mA H parall <iu1l bUgnati la poithae , k cbpm
de* mbT tcMir* que (abait aon tnbe, et qnH dlail
beiKhet «or ce tube «i MiBTaat recoorM. Oae
dMab pwaiMeBl aiair éUauaede l'ovbH oft
Mttarima(Bt«*ttoiiU.OM deitàDcHerau
Meonrorta betneonp pkat iapertiate : je *eni
parier de la dariaaMe, qu'a laveata en l«»0,
a 1700,
d'aotree. Oel tailnBteat, qnl ett darrean la baae
dM otdwatM d^iamaale, et qai )ow an gnad
fMe daM ka aetraa, a^ d'aaalBgta avec aacaa
•■Ira kilrantatt veBt,at prMÉTaqaaaoa ii^
' ghialiea(l). OanVnooBprilpMdUieidIeniA-
rtto, car phia de aetiaote aaaiet •'éoeuMmit
araat qn^M ItatradiiUI dena lea «ithettna,
■arloaleB Vraaee(VoT. Goaau); mab depnla
Ion oa ea a tM ka pie* beaaa etteta.
Aprti Bae rie heaofaUe at aetl*e. Damer
Moanit à Itaranberg le M afrll 1707. Sm deai
fila ont marcbé tar aea traMa , et ont bbriqné
d'eaeeltaalttaialraBeata pendent ptnad'on dent-
ipwmeni de vMon et baaae, op. 4, k Othabadt^
ea ITM.
DENNIS <Iaia), «crttatn aBflaia , plu
par le ndrite de aea enmftea , naquit k Lon-
drea n ies7. Soa père, qui était «dller daaa
la C!it«,Tcialaallai donner me UneeUcHi liMraie,
l'^tojt i l'anlTeralU de f:anibiidge, ai B fit
d'aaact beonaa Mudea, et d'où U fot chaui paar
en AngMenre, aprèaSToir TOT*staa France et
«n IlaHe, fl ae trnUTa paeaeNeur d'âne Torkoa
aaseï oaHidénble qni hd a*ail M laliade p^
an de CM ondaa. U a* Ha ahira aicc de* boa>-
aaea diiUa|a4i par lenr nalaaanca on pat leur
mérita, tcb que lac CMBteaHaUhx etPembroka,
Drrdca, CMpive, Wlelierter, etc. t naia l'eicte
de aa TanHt et aoa eaiactèm incodabte éltrignft-
noi bientôt de M aea ami*. 0 aa fil anienr, et
allaqna dan* oaa feole de pamphlet* IImmumut
et la répataliaa de* pertoane* le* pin* racoea-
nundaUet, ce qiri lui attva quelquetai* d'auei
■nfebanle* affaire*. Enfin, aprèa sToir diialpt aa
iiMtane, U BMwruI déUiaeé et dan* on état Toium
del1adigence,illBB de aoiuata^lt-iepl an* ,
le e ianrkr 17U. Dco^ a pnbM une diatribe
aaen piqaaaia car réIabllaeMMat de l'Opéra-
Ilaliaa à LoadiM , aou le titre de M Bmag o%
tha UaUa» Opara; Loadrea, ITM, it-tr.
tiàaeii^man^m ad leitiàdtnU iabtOatmrain
aeeammoàutarwm, Umga yanHuUaaf mnm. M
9w> prmttr fantatiat lepldiutmtu eonti-
MNtar (UvaraociMN taUkonm ea»ao»et te-
aetoetoilam, %tpote;tHoteUi, tuapotUmtM ,
timdfifalet, frMn, gwiltier, q%inqM, MV
coenta; item poâiamtU, pOfUardx, tU—
Monde*, Murante*, vottm, frrmiei at ajiu
ftnarU tKoram ««rie; ColoaiK Agrlpt^n»,
ex«Bdebat Genrdna Gre*eriirwfe, 1U4, in-fo).
Cet onTre aaaUant 4 MoleU, W napoti-
tainaa à 3, 4, S et « partlea, u bMdalea, a
M danaea de dUHftala eandifaa, en taUalnre
de Inlb.
DBfrnCÉ <Fuaics} , compocitnnr napoli-
tain, riftil t Bane dam U «ccoode nwilié dn
■eiiiénie attela. GalIUe Taide *on haUielé aar
le luth et dan* la cwnpodtioa {maiogo dette
MNfJc«, p. laa.) Il a pnblié à Vealie, en tMt,
de* BMilela i doq Telx, «ont la tHre daifodrifoU
jpMtaaU, et de* Antienaei t i.velx, en IM6.
Dcntke eut naal aideor d'an Afiterara coBpoai
Brigindrenwl k *Ik Tdx. Oa traore G» Wae-
t«r« rédiiittqnatreparliet pat D.,1(kM Facial,
ehanlw rhaptlain de la chapdla dn iliw d'Aï-
tcaapa, avec le* veratla latermédinhe* aieuUa pir
>y Google
•ITO
DEimCE — DBPEHET
J, Marie Itiaiui, dm aai<diiiD« de tt ch»-
pdie StMnt, ia-fal., eoaB le a* 3»». Duia la
coUcetian DMnuicrtta connoe «oui le nom de
CoUecHon Eler, qal e«t t U BibliotMqM du
Oodiemiolre de mnriqoe de PbK«, on (nMTe
dee moteU en partitioD dePabrica Deattce. En-
A^ on B hoprimé de ce mmiden : Lamenla-
Hmtl («ic) a S voet, agçhmtovi U Jtsipmaeri,
AiM/bM, BmeiUdvëetinteren;M\^B^tbtt le*
MriUendePriBtoieetSiBMThil, ttM, in-t*.
On doit t Ptom MaWart (twy. ce noa) un ra»-
iwigBenwnt aor Denllce, qni n^ poiot M connu
des Uognpbea : il dit, daiw son livra «ir lei tooi
(p. ITl), qa1l a mtenda oetartUle, en Eipagne,
joner dn hiOi stoo une periectfoQ qui Int a fait
éproBTer niw dei ptoa viTCi ABOtioM qnll ait
jamais reaHatiei. Ce >é]oar de Fabrlw DnHoa
en Espagne parait amiren lien aTânt ISBO.
DENTIGE (LoDM), gentlIlioineM napolit^,
de la mtow bnûlle que le prdcMenl, véenl nn
ISM; il eU cuma pu I>w DUtlofht dOla
mitstea; Haplea, ISS!, in-t*. U Ptre Maifini,
Indique Bne tditlao. de cet oovraige (Storia
délia mvtlea, t. I,p.4UJdatéu de Rome,
16531 H. l'abM B^ni dit que Indenx dUlogne*
ont M Impriméa iilueieun foii à Honte et i
iriplea depuii 1633 jusqu'en ias4 ( Mem. rto-
rico-eritUhe delta vita e dette opère dl
&OV. Pisrluiçi da Palestriita, I. Il, b° ST* ).
Denlke (ralle priacipalemenl, dam ce» dialo-
goea , dn proportion* et de la toMlIti de la
■Hidque dei ancfcna, et prend pour guide la
traité de Boêee. Dan* la biographie des hommei
illnatre* dn ro^anme de Naple* (Btogra/ia degU
«ontM (UiMfrl dei regno di NapoU, ornala
det loro rtipetUpl rltratti, rotume ehe eim-
(teNne gU elogl d^ mattM di cappeUa,
eatitori, e eantantt ptù eeUM; NaplM, IS19,
in-4°) ; on dte autel do autre aoTraga de Den-
tloe, InIMnIé fa Cura deJ «uttf atUa murira,
qn'oB dit a*Dir m pabU«^ mdi eani indIqDer
le Heu ni la data de llmpreiaion. Louli Dentiee
a «orii un Mlterere i deux Tereeli, alleiuti-
vecnent à s et 1 t parUeai 11 l'a d<dlé t la
chipeHe peotlAcale, ou H a 4lé MMitent atémU.
(7*et un dee meillenre niorceani de ce ffmat
qnloBlMe blUpour cette cbapeSe, obiletf con-
•erré.
DENTKX (ScmoK), DoUe upoUtaiB, tiku
dq' préeddeot, Mqnil ten lUO et entra daat
b cmgrégatlon de l'Oralolre, aprte avoir hit
dt knwM étndM. Hiuleias dtitivit, Il cal.
Ilntt anal l« (deacea phttoeo^blqiw* el n»
OttmatlqM* avee ancete. il Maanit à Naplea
«I leSs.il'igBd'enTiroauliaiita-qDaioneBna.
le premierllTre d<
dédi«andncdeFerr«re. fnt (mprimd à Hapica
en IS9I. par lea UriUen de Hitiliias Casser,
ln-4*. Le aacoad parut à Vaniw chn Angek»
Gardana, en 1S9S. Le* troiaième et qutittnu
Uma hrent pnbUéa k Haplea, e* IflOS, par le*
fut anad b^riiid i RaplM pai JeaB-Bapliite
Sotltte,eldédi« k rarclMvêqne de Haplea. car-
dinal Aquavjva, en 1607. Le maïqula de ViUa-
itnai, i qnl j'enprante nne partie de cet raa>
•cigMaienti (MoKorie dei eompotUcrl di
miàtlea dei reçno di KapoU, p. 67), dit qne
de* legoat de tteMna pour la aewaiaa lalnla^
baatwoop d'hjMiM*, dei ma*aei, dee Maf»t~
fetU, et M grand neabre de molets qui uni
DBNZl (Amoni^, compotUenr et cl
ItaUen, Ibt engage ponr cbanter k Prague cba
le CMDte de Sporck, en 1714. Il -j brilla cetie
roènw année dan* le rMe i'Orla*do fiuiem,
deRUori, cl ae fit applaudir en 173e dan* U
JVeroiM et dau rinMenione d'Orlandini. En
171T , le comte de Sporck la ctiargea de ta di-
rection de aaa ttiMlre, et pendant l'oiercice de
acefenottoBB ilfii repréaenter plu* de cinqmnle-
aept opérai; mala U T mit tant dt tua qne U
fortune dn coinie commengait k en aonllrlr, et
qne celait lot nbUgi de wppcimer eoo opin
HallMi. DeMlprltalanMtpeelaelak «eajlniti
nul* cetteeptenlattaiiie ht peint benieniei il
y perdit tonte* le* rtdieeift qnll avait Mqnlaen
preeédenuoeat. Akm, dam l'eepnir de idlablir
*es afTairea, il cnaipoaa l'optra natinnal i^tnU
Pragtt nmemte da UbvMa t PrlMJaltio, qm
fU repréaente m 17M. 11 dMia cet ouirage k U
noUeaae de Bottèue, el j Jena InliBtnw ie r«le
da CUrad. Leaneeèt futii grand, at le* reptd-
•eobtleii* (iunl d mnUiptMe* et al pradaetivea,
qne Demi te tronva plu* rkbe qu'il n'était *■•
pararaat. DIbImmc. k qui ce* reaiiignMenl*
MWt emprunta* (Voj. AUgent. hittor. Xwui-
ler-Lexik. fùr Anftnun. L I, Ml. 3»),
Ipionlt eonâbtiii de temp* Deaii demean k
Pn«M,lelleankil*'eat retiré, rt U date d« aa
mort.
DEmKirr (GtmiBj, membre de PAca*
dénie de* adencec de Tnrin , au cemmeacn-
feent dn dU-nenvième aiède, a bit imérer dana
lei Hémolieade cette Académie (année* ISO»-
I8W, (tert. U, p. 141-310} une dbnrtttMM
qnl a ponr titre ; d* PHtitipede rkarmont*
der loHftiea,- de few inSue»eeti^lachiatUet
«ur fa tf^efamaflon. Oa mémoire a été In- le fi
nwr* IBM. H a été réimprimé i Pari* en 1809,
la-8*.
>y Google
D£PR£S
IffiPBtS oa DESPBE8 (Jow)oin), [ut
«m dupluigrawltnHialcieu deU Kniiii quin-
^Im» •Ûeltt tt eaUii doot U rtpuUtioD eul k
phad'Mrt. U* udeM «crtnioi, et atttaa
la IUUmh de BM joon , b dMgnent Ml géoértl
pir »0B prëw» d* 7M7»ln ; cependant OD trctov e
-am^ MB Mm écrit de betueoap de maniCrea
diflKf»tei,tdle* que JvfîvM, Jouien, Jodo-
<w,JoianXttt,Depret,J)Vipré,a PraUi.del
Prato, aPraiU.Pratmilâ, (icSon Dun Td-
«ïlaUe était Dnprte. Quant au pTénon de Joi-
nt
du a
U peut Joue, tia petit Jo*eph,v>rta iv dlnd-
nolir aotical «wpki^ «ntidoM pour déMgtwr
«•italBi artiitM elUtma. Nnl l'a joui d'ope plni
bflHanle rtprtilfcw pewdait et vit, et n'a con-
«errë u reawMnrtiwiilaiiglwapa apr^ ta mort.
JUa Allemandi, lea Italiesf, tei fno^, le*
jlagUto l'ont nninlmeptent pracUmé le pin*
«rand coaqxwIteDrde ton tempe, et le plu.tw-
ttta Mdtofl qn'ait pnidall l'aMienne ëeole ^o-
MBe.dMUaM eanBU nmideBa. Glaréan a
4tt de hit qne U natara s'a laaal* produit d'ar-
* réellael plut étendue <I).Q
ajO^b» qae nul nieu qoe lui ne uvait exciter
les aflteDoiu de riow par n* oliaoU, que niU
n'avait plu» de ertoe et de ftciliti dans loot ce
40II Muit, et que. teiBblable à VirgHe, qui
«'ap^tdamaHredant Upoéeie latine. Il n'en
■watt poht dans aofiait(3).GifToricfiparle avec
tamtme adialralian (Pnet. Adule.; ilb. m,
«•p. 1) ) ; Spalara le qualifie da titre de premier
4m compotiteur* de ton tempt ( Tractato de
jRiulea, etc., VeniM, 1&32); Adrien PeUt Co-
-cUena, en phitM Coeliui , l'appelle Pri»çâpi
jMMfcorttm, qwu ntwttt^u ttueipU et adiHira-
iv»itt Zarlino, si tton jujga en ce gui concenie
lamuaiqne, itHmie qu'il tenaitla pnmière place
parmi tea contemporaiiu {teitava al moi Uaipi
itelbi ntwtea tlprhno Itiogo (3). On ne flairait
p» ai Ton Toalait ciler lontct le* aoloritéa qui
|Hi>ni«nt la liante sttime dont Joaquin Deepri*
■ }oni pendant u vie e( après sa mort t>et laits
«ieanent k l'appui de ces éloges pour dëmonlrer
• liicaHI,4iu>ltalI,»atiii«iitaB :
ic ijaptuiatU ttttiti» aiiliiil in anta f r-
• flctdiH opKiin , Dm» IdMBi onu ot, iwBo gratta
• K tMW*M miB tt ei mqaa cntsn potidt, lient
.( Dsao LMUwna bi caralac eplM Minas ntilu. ■
la pniisancade son nom. Cort^giaDO de Caatl-
glioDc, Toiilant prouvei que les esprits ordinidres
ne jugent du mérite des ouvrages que sur la ré-
putation de leurs auteurs, rapporte l'anecdote
■uirante : Un motet ayant été chanté devant la
ddcUeste d'Urbin, it lut écoulé avec la plus
grande indiflJérence, puce que le nooi de l'auteur
Était inconnu ; mais, dés qu'on eut apprit que \t
marc«*u était de Jotqulu , les marques d'une
admiration nceauTe éclatèrent de toutes parts.
Zarlinoiapporteauasi une anecdote semblable (1).
Le motet Vertiitn bonuM et *ttave était citante
deiMilt longtemps i la cliapelle pontificale de
Rome, couuM une oompo^tion deJasqoiQ,et
con^dérd comme une des mdlleuret production*
de l'époque, jortque Adrien Wiliaert, qui dan*
la suite eatdevenucélUire, quitta la Flandre pour
Tiaiter lltalie. Arrivé t Rome, 11 entendit eiéca-
ler ce motet, A déclaia qu'U était de lui. Dèa
cet Instant, le morceau lut mis i l'écart, et
ce**a d'être exécuté. M. Tabbé Baini a exprimé
dan* un style très-él^nt cette prééminence de
Joequln Deaprts lor tous ses conlemporaiut (3) 1
Vn. lai Jvtquin de$ Prêt, a del Prato, dit-41,
In brtv' ara ditAene ton le sue nuotie proin-
lioiù Cidolo ieW Evrapa. Mon tt guita pii
oMrl, M non il solo Jutqumo. Non v' èpiù
betlOtiemmiopm-adiJusqnàno.Sieanlailxolo
JiuquiM in Mte UeappeUe allora esUtentl :
U soto Jiuquino jn Ilalia, il toUt Juiqvlno in
Franeia, ilâolo /wjMlno ta Germania, nelle
Pittttdrc,i»Vttgheria,inBoemia,neUeSpagiie
lltolo Jutqvlno. ( Joequiu dei Près ou del Prato
darinteopen de tempe lldolede l'Europe. On ne
ioAle plus que Josquln; nul ouvrage n'est beaosll
u'est de Josquin 1 Joaquin est le seul dont on
chante la musique dan* lei chapelles alors eii*-
tantes. Josquin seul en Italie, Josquin seul ea
France, Joaquin seul en Alleintigne; en Flandre,
en Uof^rle, en Bohèmii, en Espagne, rien que
Jotqiiio. ]
L'ilalle, l'Allemagneella France se sont dis*
poté la gloire d'avoir dgaoé U naissance k ce
grand OMsiciea. Les Italiens, se fondant aur la
IradueliMi qo'oa avait Taile aatrefoit de ton noin
ea ceux de Jtuobo Pratente et de Jtuf ui»
delPrato, l'ont fait naltrel Prato, eu Toscane^
Forfcd dit, dant son Histoire de la musique (3),
que le Uea de U naissance de Josquin n'est point.
coDna, mait qu'on le croit originaire dec Paye-
Bas. Néanmoins cet bistoiieo cite Vilus-Ortel
de Wlndshdm, qui le met » nogdes meilleurs
PUrtalti ia Paint
• idelltxptnillC:
ttua. ï. il, p.H
>y Google
473 DE
compcMilenn illemuiili , tel* que StuM , Henri
luAcet autr» (1). Four ■ppDjwr cette prétention,
Foiid dit qa'on peut d'aHIenr* couidëreT Jo«-
qaln comnie compoilteur illenund, paûqoele*
Pays-Bai fûot partie de l'Atlem^e. li cnblie
qu'àrtpoque ob Joiqnrn Deapcte a tu lejoot,
UH partie da. la Bel^qne Iiliail parti* <■ dacbé
de BourgogM, et que la r«le (otinali des Ëtata
fodépendanls, tels que lecomtéde Flandre, le
comté de Haiuat et rdTfché de Lléga. D'un
autre cAté , le« biognpbM et teicritiquea françaU
fsat des efforts pour déBunlrer que c'est en
France que Jotqubi ■ pria tulssanee. SaM compter
Qdtiète, auteur d'une tiistoire du Venundoia,
el Claude Hémerd, k qui l'on doit dta tables
dirooologiqnes des doieos de Saint-QuenUn , les-
qnels ne le disent pas povIiTemoit , mais le Ibnl
entendre, on peut dter Merder, alMdeSatait-
Uger, qui couidère le grand mo^deo oonme
Français (1) sur l'autorité de la Dndial, qui le
tait naître à Cambrai, et Peme, antenr d'une
Botiee SUT Josquin Deeprès {Yof. la Jtenw
miuieate. Paria, I8t7, t. Il, p. We}, qui
adopte la m(me oplntoo. Toiei lapaM^e sur
leqod Tabbé de Saint^j^er se fonde povr asai-
eter Cambrai comote le lieu de la naissance de
Jmqoiu : c'est la uole 4S de le Dncbat sur le
DouTceu prtJogue du <■ livre du Pantofnttt de
Babelaia (édiL d'Amsterdam, 1711, t. IV, p. 44).
• Dix d'entre ceui que Rabdaii noniue le;, dit
■ la DncUat, furent les dkdplea de eel euel-
■ lent ronricfcn(Josqidn},qul estait de Cambra;
■ et duqMt il 7 aplasieuTS clisnasni imprinte
■ aTeelanote à Paria, i Lyon , k Amer* et en
■ d'autres lieux. ■ Ce paesage, etrap4nlM éodso
par leDudiataar le Ueu de la naiasance de Joa-
quln , ue coodoent point en fâ*eur de «eus qnl
ertdeat que ce compoeftenr était Franfals, carH
ne but paa oublier que la Flandre fraufatse , k
laqndle appartient Cambrai , ntl«igtemps partie
de* Pays-Bas; qu'elle était indépendante comme
le pays dont elle eat un démembrement , qu'elle
M eoiulle réunie an dudié de Boorgogne
par l'alliance des ducs aiéc Im eomles de Flan-
ire, et qu'elle M derlnl dm proTince Dranfaise
qn'aprës qne Louis XIV en eut Ul la conquête.
Celte couqulle ne peut faire considéTer comme
Français ceux qui ïtalent nés dans le pays iTant
4in'd1e se ni (3).
Au reste, l'assertion de le Ducbat , que ricm
n'aulorlie, eatdëmestle patdasécritani* preiqu»
contemporahu de Josqoin Dcspràs, qui diiënl
qne ce musicien était né dans le UainaaL pansa
ces écriTSlns, on remarque I^ctoîi-dn-Mainer
Dnrerdier et Ronsanl. ■ Josqoin Oet Pc«s, dit
■ lepccsnler (BlbUmb., t II, p. 47,éditiM
■ de Rigetey de JuTigny), «atif du poft 4a
■ Btàtiaiia en la Geute Belgique, fan des pn-
■ mierseldespinanceUenUetreMmaais mn-
■ sideni de son siècle. Il a ml* phiaienis cban-
■ Koastsi mnsiqne, bnprtaéesi Parie, kl^on,
■ i Anren et satraa liaox par ue inBniléde
■ fois. > DuTsrdier dK awst (MMlof*. /roitf .,
I. III, p. 83} : ■ jHqnbi d«B Pm, Bm-
• niiy«r de nalkm, et sea diadplea Hootoa,
• VnlUard , Ricbafort et autres, etc. >• tlàbl !•
poite Bonaard , dans sa ptéitee d'un leenail
de chutions k plosiean voix, adiMiéa kChnr-
les IX , s'exprime ainsi : ■ Et pour ci^ Sife^
■ quand il le ManireilB qndqnaeiodlentaatriv
■ ai cet*Tt(la musique ),vo«s la demsoignna-
• aemeni garder emnmechoM d'autant eiceUanle
■ qne rarement dis apparoisi, entra leaqaelacft
■ sont, depuis six ou sept tIi^ ans, oslesm
> Josqnla Despres, BmuMjer dt iMttP»,et
■ ses disdplMllanlim, VnlUard, &ichalait.Ja-
■ Bequln,elc(l). -lln'radoMipointdedavIft:
Ja«]uinWpr4s était né dans le Hainant. rai At
dans ta premitre édilkm de la JUoynvM* wni-
MrKiIerfBtJftufdeM,qa'ilestpennIadn cnim
qne le lien même de sa naissance ftrt Condé
{OoHdvtm Hagiiue) :.«i Tetra plue loin qnn
UcoMdllarEleaeweUera trauTé dana k bi-
UMhèqne de Satat«aU un saannscrit (sons In
numéro 463) qui contlesit des eompeadions d»
qudques maMres des quinritme et aeh lème siècle,,
dont nne de Josquin Deaprèt a celte InsariptfcM :
Jodoctu PratentU, mUço JMquf* d» Préi,
Belga FerMUmdiHU oimtliDit yrineep». Snr
celle indication , le savant aUemand (ait nn lon^
palboa k sa manière, pow arriTM' k la condn-
tfon qne Joiqnin itait Picard, parce qu'à l'é-
poque oè il naquit, le Vermandois élall réuni à
la neardie sons la domination des dncs de Boor-
Jui*^a ■nin<MM>wrij»-BM; J»J«p«f ^r«*B.<tt-
EltiltoB . et pretnd qne ts ttttmot
tak NtaH il;j'il*iiHl«Tm<B'
aaB dïCbttla S
,Google
pigiM (I). AntiDl Tandrait dtra qsll était Boor'
gii%Boa. L'tutortlé de ce nuoscrit paiatt 1
Kiewwetter dMalT« cl aTotr beucoup plni de
ninr qns edie d« It Croti-da-Haiiie , de
DoTerdler et de RonMTd ; mais md «ptnioD à cet
jgvd n'eil pu imtenafale ; car dd inconiiu qm a
Ul ■ Saine, dam le icbMnie liède, me
eo()le de qatiqatt amres de romiqtie , n'a pn
Mn Bsiên Infomi que la poMe Rooiard , né
eni»t, et •!* d'na itipteDr, nuttre dlMXel de
Francefa l", qai af^véCDà Paria dan» le méim
tempe qoe ilIlMtn mnaMea; cbAb, Une pov
Tait CMBaltre auul Uen lea taR* que la Croix-
*h»-HBfM et iDrtoDt Dmerdler, dooi oi aalt
l'exactHode dass iea ledierdiea UognpUqoc* et
bibllographiqiiea. M. deCouiaemaker, qui a re-
prodvil llBKriptiao du mannacrfl de Sdnt-
Gall ft), raronlilée en mppriouiit le mot valgo :
il • todaR CD erreur M. Cb. G<«iuTt (S).
LadateprécUede lanaluancede JocquliiDea-
prta «*t DB myalère que le* eflbrtt des biopa-
pbeiii'oatpuptetlrer. llettdeaaDteuraquI Ponl
bll niDDMer JuqD'en 1440, iDaia il eit pen
TT^MmUaUe qn'eBe mH li ancienne, car D e«t
remirqnableqtM Tlnelorlt, qui éeriTltaontraJU
dn eoBlnpDfart es I4T7, et qui a dté lei non»
pas écrit nne leuteTf^ celui deloiqiiinDeiprA*,
qnl eeriee aoralt en déjà use brillante ranwinnée
a^l e« alnn atteint l'ige d» trtnte-iept au.
CUode Rémtré, qnl noos ■ appria qne ce grand
■NHidestnld'abard eofuilde ebimr de l'égh'te
collé^ale de Saint-Quentin , et qid a lrau>e de*
prenTM irrécmable* de ce fait dam le* regit-
trei dn cbapHre de cette Tille, ne déaigne point
l'époqne; il ajoale aenlemenl que Joaqnin devint
«Malte dwttre de mnilqDede la m«me égiîM (4).
ColUHe coBOrBM ce* Mti dam iea Mémofret
prarMTTfrA tUttiOn d» Vemaïuiloi* it.ia,
p. I»)i iMit U. aé^ge août de prAeiaerle*
daUa.AanMle,JnW|oinDe*prt*n'a pa* dO naî-
tre plnc tard que 14» ob 14U, car II rutelianlre
de la dupelle pontificale antérieurement à 14U ,
et il ne derait pa* avoir moiat de Ttngt-d>q an*
loraqa'il fut admia.dan* cette chapelle.
«ES <7&
SU ponvait reater quelque doute mr Iea préten-
tiow de* Italien* et de* AUemand* i i'f^id de
la'patrie de JotqnlD Débute, la leule cifcont<
tance prouTée du lien de aei élnde* laKitit pour
démontrer quil n'en est pas d'adoUaii blés, car il
esttont i taJt InvraisemblablequeMM pannU aient
prit la TMoInlion de l'amener de 1* Toscane ou da
milfeudel'Alleuiagiw dans uH petite Tille danord
delà France, pouren Taire m enfant de cliinur;
landlaqne la proximité de CondéadeSal nt-Quen-
tin jnalifle Popfadon de eeni qoi crracol qnll était
né dam cette TiUe du Halûut. H. de Consse-
uaker, ne tenant ancua compte de l'autorité d»
Ronaard , de la Croix du Maine rt de Durerdier,
et ne s'oeenpant que de b nota de le Dodut,
dont la Tsleor est nulle, t came de Pépoqne oA
elle fut dcrile, t'esprlme aiuii i ce »a}et : ■ Si
■ ta Aita rapportés par Claude Hémeré et COI-
■ lleUeaoat exacts, et nous n'sToni aucoa motif
■ pour le* réToqoer ta doule. Il est, selon
■ nons, plus pnrtnble que Josquln eal né k
■ Saint-Quentin qu'i Cambrai ; car, iudépea-
■ damment de la preuve produite par H. Kleso-
■ «elter ( prenTS t ), on aura peine k croire que
■ les parenta de Joeqaln l'aient en* ojré à la mat-
• lrliedeSaial-QnentIn,qnan)iliaTaltUHnaI-
■ tiJM à Cambrai, où ila demaar^ent, iiaolM
' de>uppo*er,eeqtrin'erigaéi«TniMmblBble,
■ qnll o'j eut paa de ptaee Tacute à la Daatlrise
■ de Cambrai, lonqne Joaqoin s'y présenta. ■ .
11 n'est paa danteoxqaeJoiqsinent ponrmallra
de eoBlrepotnt Jean Ockeghem, premier dia-
pelatn de lacltapelle de Charles VII, puis Iré- '
soiier de Sabt-Hartin de Tours. Ce fait e«t d«-
nwntTd par deoi dépiorations qui furart com-
posées sur la mort de ce maître, l'une par Jm-
qiiin Deeprte lui-mime, l'autre par Guillauma
Craipel.éktTedu mtoie musicien. On Ironvedana
la première :
Aeoumi'HiuniiHtf 4*dHll,
JiH^ila, Inind, ntieboa, Camftrv,
hr*a na taan koa pSre.
Et dans fanlie :
>urs STant 1475; it
est peu TraiserablaUe que Joaquin se soit rendj
au^és de Id dan* eeUe ville pour reeerolr aea
leçoH. On doitcroire ptutdt qnll Bt sa étodea
IbrI jeune sons ce mettre avant que ceiui-d eût
quitté Pari*. Cednt être de i4g& k 1470 qu'il
le* commenta; car, t celte époque, le* étndea
>y Google
474 DEI
d'un musicitD centre poiaUite éUicDt longues et
dinicika, parce que les méthode* d'enswgnenieat
cauioIileDtdins l'anal iTMd'atie rotdtihide dehiU
particuliers ; les règlei géoérelts étaient alon à
peu près inconoues. Ce qui est parvenii Jusqu'à
■tons de traités de motlque du qniuiènw «iteta
démontre celle vérité }uugn'k l'éTldenee. Or
Adwui de Boiseiu nous sppreod (OuervaHota
per beu regalare U eero de' eatlori delta cap-
ptUa Ponll/icla, p.lU (1) qneJosqnInDesprès
fut ebanlre de la diapdie pootiicale soos le
pape Kita IV, qui n'occupa la saint-iltge que
dipali 1471 jniqu'eo l484. Àdami ajonte que
■on non ett grsTé avec ceux des plus indeDs
chantru de la eliapelle pootlflcale, dtas le clusur
d« celle clwpelli, an palais du Vatican. Cepen-
dant il ne se rendit en Italie qu'après «Toir été
maître de nuiique pendant un temps plus ou
RMtnt long k la cathédrale de Cambrai, si l'on doit
■'en rapporter k Jean Manlins, qui, daat ses re-
marques Sur le* UeHX eommuiu de Hélancta-
tboD (Coltect., I. ni, cap. de SbidUi), die une
anecdote ralatUeau séjour de Josquin dans celte
ville. Un chanlear s'y était permisde broder un
passage d'an motel de sa composition; Jmquin
«'emporta contre lulHlnidil i • Pourquoi ajoalet-
• roui ici des oniemeatjp Quand ili sont nécev
n sllreg, je sais Mon lee écrire (I). >
Ce fut aprts son arrivée 1 Rome qoe Joaqnlu
. Despris commeofa t donner i'enor fe ton génie,
et que u répnuUDa a'étcodit. Sa supériorité sur
tooa aea riviui, u féeondlté, et le grand nombre
d'Idées iugénieoaet qu'il répandit dans sea om-
vngea, le nirenl bientôt bon de toute compa-
nison avec lea antres eompotiteure. H parait
qo'apAi la mort de Sixle IV, il se re^it i la
conr d'Hercule I"' d'Ut, doc deFernr^«tqae
ce M ponr ce prince qu'il éoivit u meaM ia-
Ulalée Hercule» D%x Ferrartm, l'une de se*
plus belles productions (1). U magalflcwice de
lacourde Perrare.et la proteetkmqw leprinen
accordait au IL hommes dialiasnéi de tout ■■■«,
anralt prottablemeot «flitrt t JosquÉi nn aTtak
beureoi stl avait voulu sefluer.el si aoo hamof
inconsbnte ne l'avait dMeiminé à quitter nttiie
pour le rendre eo FranceA la ooor de Louis XII,
oA U accepta, son une place de maître de à»-
peUe,commeroDld>tplBsieiirsaQteura,etpartiaB-
iliremeot CUude Hémeré et OolliMe, car, ainsi que
le remarque Guillaume du Pe^ral (Koeh^rche*
mr la thapelie 4ea roUie France, p. 434 et
474), celle charge m [ut créée que sons le rèpM
de Fratt(ois l«, maia celle de premier chantre,
comme Glaréan le dit (DotwcAcn., p. 4«a (s).
Hcfeeune doanehjoaqnin iBsimplequaliicalfaw
de mnsidMi du roi (fformonic insfiwietlf,
livre de la voix, p. 44.) Il rapporte nue nso-
dolaqui semble prouver en ellet que celartiate
otlibra [ut attaché au so^iee de I.a«is XIL Ca
priace, qui aimait iwaucoop nne chaatoa popn-
laire, demanda no jour k Josqnhi d'an (dre on
morceau k ptuaieari voix oïl U pnl (le roi) chaiter
•a parUe. La proposition Était embatnsBante
parce que Louli XIl n'était pas muiîeiea et no-
tait qu'une voix [aible et (auHe; i
oomposileur triompha des dilAcolléa ta
du thtaie uncaoonk l'uDisaon pour deui
de dKcur; à la partie du roi, qu'il appelle tox
mil qu'une seule note qui se répétait
pendant tout le moroeau, et il garda poar M la
de l'adra
muatcieB, qui avait tnnvéle moT«a de lettre
DiQitizedpyGOOgle
chuiltt jutte. On trouve dans le Dodécacharit
de Glax^n ce morceau liDKulier (p. t&B), qui
a oonanué tom In écrivaiiu dans l'opinkia que
son auteur a tÀà Bialtre de cliapalle du roi de
Franco. Toutefois it paraît au moins dwiteat que
JooquiD Daeprèt ail réellement occupé une place
dau la nmdque de Louis XII, car icn nom ne
se trouve daoi aucun dei comptes de lactiapella
de ce priaea. n eil idus Traitiemblahle qu'il a
«éca Itbre k Paria, atteadaot le béoéfice qui lui
OTait ii6 promis.
Il parait d'ailteun que son sort n'ëtait pas Iten-
renx dans cctto ville, et qu'ii o'jr trouvait pai
les avantagea auxquels ses talents lui donnaienl
des droits; car U adressa tl'an dosas ai
■ d'I-
talie (S^Bno Aqnilano ), dee plaloles amères sur
la positioti critique où il était, etaur le désordre
des«a afbiTes. Cet ami lui rendit par le ■oanet
BolTaot, ob l'on trou ve de la raison et de 1* phlloso-
lAieesprimtei arec atset peu dégoût:
U SI, ■■ pui gloHHUIa,
■■sUbt>lni(lta*(
Dans ta détresse, Joaqnin s'était adressé 1 on
«oDitisan qntl avait connu en Italie, et l'avait
prié d'obtenir dn roi en sa (svaur quelque béné-
fice qvipOt lui procDi«r mie eiislence tranquille.
Ceseigneor Ini sTut promis ses bMiB offices, e(
chaque fois que Jasquio kii parlait de l'objet de
eesdCstrt, llrépondalt: J^sete /are Ml (Lidsseo-
moi Taire). Fat^ué de tant do vaines proneuet,
Josqnin se vengw en composant une moMe drait
le tlième obi^ ttsit la, toi, fa, ri, ml, et, sui-
vant l'usage de ce temps oùI'cmi coni posait tonte
upe mesio sur un seul thème, répéta si iosvmiI
cette plirase qne eelul qui étût l'ol^et de cette
plalunterle «'aperçut enfin que la cour riait à
sesdépens. Le t<A, que l'anecdote stsit beaucoup
amusé, promit au musicien de l'occoper de son
sort : toutefois, après une Ioi^m atlmle, le
pauvre Josquin ne te trouva pas dans une meil-
leure position, n essaya de rappeler fc Louis ZII
la promesse qnll lui avait Mte, dans le votei ;
Memor eslo vtrM fol, etc. (Souvenei-vons,
seigneur, de vos promesses) ; mais le roi n'eO'
•H ES 47S
I du motet, el Jwquiu n'eût pl^s d'autre res-
, source qn'u ne plainte indirecte. Va autre inolet,
, Ponio mea non sMt in terra vivmUum (Je o'u
point de partage sur la lerredea vivants), fut écrit
par lui et exécuté i la cour; le roi, dit-on, ne put
résister plus loogtempt, et le bénéfice que le
compositeur atteiùlaitBvec tant d'impatience lui
fut enfin accordé. L exhala sa joie dans an troi-
sitine motel sur les paroles : BoiUlaUm fecUtl
cum ttrvo tito, Do«iine (Seigneur, vous avei
usé debieuraisance envers votre serviteur); mais,
soit envie, soit réalité, o;i dit alors que le désir
l'avait mieux lospicé que la reconnaiwuice , et
que le dernier motet ne valait pas le précédent.
Quoi qu'il en soit, il eut enfin ce bénéfice,
objet de ses désirs; Glande Hémeré et CoUièle di-
sent que ce fol un eanonicatt la collé^le de
Saint- Quentiq. Ces auteurs fixent à l'année l&M
l'époque oA 'Josquin en prit possession; mai*
on verra tout k l'heore qu'ils ont été induits en
erreur sur la date, car Josqiilu ne vécut pas jus-
qu'en 1524. D'ailleurs, ce ne serait pas Louis
XII qui aurait récompensé le taleot et les ser-
vicee de Josquln Desprès à cette date,mBiB Fran-
çiHs I", carie premier de ces rais était mortlo
l" janvier 1615.
Sur l'autorité d'Aubert le Mire (Mirxvt),
Perne a cru que le bénéfice accordé à Josquln
Dciprte était on canonicat i l'église de Coodé
(vojei la ilepue mustcale, t. II, p. 171 et
suiv.);maiB son erreur est manifeste ï cet
égard, puisque Coudé n'appartenait pas slorsï la
Franc*. Cette ville était dépendante du comté de
Halnaut, et Louis' XII n'avait aucun druit â'j
cmlérer ua bënéflce. Voici le passage d'Auhert
la Mire, il peut donner lieu k quelque* remar-
ques Iplémsantei :
■ Il existe k Condd, ville du Hainaut, nu oé-
• lèbre cfaapltre de diandues réguliers fbndé
• depuis pluiienn lièdes. Josquia Desprès,
■ excellent musicien, le premier qui mît de
■ l'ordre dans l'srt de la composition musicale,
■ et l'augmeata de beaucoup de parties, fut, d'a-
• près le témoignage des anciens, doyen de cette
■ collégiale. Il mourut l'année de J.-C. laoi,
■ el U a été inhumé sous le jubé de Condé, da-
■ vant le mattre-autd (1)- ■
Les faits rapportés par le Mire démontrent
que Josqulo abandonna son canonicat de Saint-
(I) Bat tutcD Coadatam {lalgo CaDit), HinjjoDUr cifK
1 niimi lim ucuUi RHdlt. Hnjai callcflt dccanui j».
m \ éi Cmuur. ColItlU, cap. 10, p. tt.)
>y Google
4T0 DEP
Qncntli), pcniTate retirer dini u pilrie, oli 4M
■tantiges égtax od lupiricora lut étaient offerti,
Coond Peuthiger, k qui nont deron» uns eol-
Icdion prédense de ntotet» publite k Aogiboiirg,
ea I&30, dit qoe JcnqnlD Deiprëi fat miltra da
chapelle de l'empereur HaximUlcn I*', et 11 ■
tu copié en cela par Lacia Lowios. Si le (M
cal Traj, Joiquia aarail paué sa serrice de ca
prince après aroir quitté ion béoédce de SaJot-
Qneotin; et HHimilieB, ajant réanl les Paj»-
Bai k l'Empire en 151(, la( aurait donaé k ca-
nonkat de Coi>dé,en récompenie de «et aer>
TJcea. CtM déconierle récente ne pennet plue d«
medre en dAute la réalité de» ralU npportéi
par le Mire. M. Jules Pi^Mt.rédaetmr de ryni-
parttal dv Nord, Journal bd>doiiMdafra poIkUé
k Vatenciennei, «TSlt entreprla de dénwntrer,
dans an article do ISjaDTier ISM, que Joiqiitn
Deaprèi eit aé t Condé, el qn^ j «Aourat comme
cela a-élé étBt>ll daaa la première éditioB de la
Biographie vtOveneUe det Xwifcicni. M. Ch,
DeaHD, anwtenr des arti dans cdie fille, bioi
que paria^tnt roplaion de M. Primet, atait,
danl une leltra ineirée te 15 du même moie
dam le naeme journal, éle*é de* dooles sur la
pouitrillté de découvrir des docnroenti anthen-
tlqaea ccmtre letquels il n'f aiinlt pliM d'objee-
tloo k faire sur ce aDtet; cependant il termlull
*a lettre par ub appel au lèle de aet conci-
tojeDi pour qu'ils se liTraiieat k des reclier-
ebea Mamelles. Cet appel aété enteodn. M. Han-
■■«f, bibliothécaire de la Tille de Valendennea,
• ti|aalé,par aoe lettre Insér^ dans Xlmpartial
tf» Horâ, le 37 jauTter i tw, ia découterte qo^ a
fdte dans rjliatolre de Ctmdé, par le maréchal
da Croj, dont un maanicHI te trouTe dans la
UUMUqae confiée à m garde. Ad XXXI* cha-
pitre da cet ouTrage, Intilolé : Mimotre$ el ti-
fiOlwNa ter plv andeimer de ViçUte IVolro-
Bam» de Ctmdé, on Ut, fol. 4&3 :
■ En deuoui le Robin entre les iomiM oa
■ tlèfes j st tépallDre de cuivre tar pierre arec
■ let personnagea graiéa. Ea la première j
■ at:
■ Chjr gfst M< Gilles deQuarouble ehanoiae de.
■ Soignlts, doyen et dunoina da cette ^lie,
■ qoltrépaua l'an 1431. Pries Dieu pon mw
■ linM.>
■ Dtt e^éAt prévôt CépUaphe Jeiquin
■ DetpreU. YaepgUl. ■•
Kol doute doac ; Josquin Deiprès moaml
1 Condé comme dojen de l'égliM Noire-Dame, el
J a été ealarré. Hais, par une stngulsrltd re-
marquablc, le maréchal de CroT, qui porte dam
nifl ouvrage l'ciaclilude des dt'tails jiuqu'à
l'cicès loi^qu'il s'a^t de personaaget obscure.
s'arrtle ipris les nets ey gitt, pour l'é^tapbeda
Josqafai Desprès, comme ii llwmiMdDat U s'a-
git avait aé de if miMe valenr, qn'U m mt-
rilait pas de matloB piaa âondae^
Qaant k ta data da IHl, i« faiaai* renun|Der
dans la preniteeéditioa de cette biographie, OM
qu'elle rétnltait d'mw baie iTpapaphiqDi^ oa
que la Mire a été Indalt en enenr. Ea «((et,
ditaia-je, on ■ va qne Joaqaia Int éfèf e da Jeak
Okeghem. ApTia ta mort de eeliil-ci, il conposa
an cbaat de déplatatioB qui a été dté préoé-
demmeat; d'ob il suit qu'il a survécu k son
Dultre. Or, un passage d'une épttre de Jean le
Haira de Beiges, prouve que OlMgltan vivait
encore en 1513 (coy. Oucnsn); il but donc
qne le décta de Jeeqntn loit potlérienr k oella
date. D'ailleurs Jewi-Georgt* SclûdeB die, dans
sa BihIMhèqne choitta (BibUoth. «wcleafa,
p. ta?}, a traité de nuMiqae cosyasé par
Josquin, sou* le lilra de Compe»ditim mtui-
eah, qal portail la date de 1507. On na peut
endre que l'existence de cet ouvrage soit sup-
posée, car Berardi a parle cooMoe r*jaat va
(SUiffelta mutteate. p. il). Eidla, at ceci
eut MKore plu* remarquable, Adrien Petit, sor-
■onuné CocU\u ou CocUetu, Binaidm fran(ab
qui -devint maître da, mnsiqw k Morcmbe^
*era ta milieu du «aÎBèma sUcle, A q« ftùt né
en 1500, a publié k Hnramberg, ea I&31, un
traité de muilqae où il expoae ta dectriae de
Josquin Deaprès dont tl «ail «lève. Void ta Utie
de ce livre i CompendiuM mvttoe deteriptum
c^ÀdrlOMiPeUlCoeUo/UteipuloJotqvMDei
Prè», M jwt prmUr eat»ra traettuttur Aec -'
1° 21a modo ontato eano^di; 3* De rtgul»
cemlrapvmeU; 3*J>e coas^osKioMe. Oa Imnve
dans ta deuiMoie partie de eet oaTrase on dia*
pitre aar le contrêfirint, qni a pour litre : Dt
ragnia eonlrap%neU teeundvm doetTi»am
Joiquini de Praiit. 11 est évident qu'an boMna
né en 1S04 n'a pu avoir ponr maRre ua anli*
honnie Hiort,ca lU». J'ai dit qu'il j a viais^a-
blablement me tanie d'Imptesatan daaa ta latte
de le Mire : J'ai prétunté qu'on doit lire : OUU
atmo Chrùti IMl, ou 153I.
Ce raisoaBCfnfot et ma eoniectnre TtaMwal
d'être joiliBés par ta découverte ioaHaadaa de
toute répHapheiin lOMbetn de Josquin Detprès;
déeoDTerlB taita par H. Victor Delakat, aé prte
de Condé, qui T • résidé pendant don» ans, et
qui s'occupe de recberdies sur son liiatoirc Un
DMauseril de U biblioilièque publique de LiUB,eat*
n* IIS, a pour titre : Sépultvret de Fkmdre,
BaUtaiU et Braba»t. 1* volunte est na h^foif»
de 318 pages ; récriture est da dix-Beptitee A-
de. Cesl ta que H. DeluBl a l/ouvé (p. U^
>y Google
rtpiUptw d« Awqoin Dnprii,
CA| giti «hw Jatu Dapm,
PnwMt iê Cfutttm (De eiuu) /W Jadit :
Priez J7(B« ))c«r tu TrtpoMtet qui kw doit* ton
Trtpaua Fan lUI, b 97 d'août :
Spd mM Knipet hiMl.
Une ulic déeoaTerto dm mcdiu importante
tailB pir M. Début ait cell« (Tiin acte autboi-
Uqne, nr vélia. paiié à CcxriU pour la vente
d'on immeoUe, tenant d'une putk...., et de
t'iuti«,Air(Itîrs Joue DapraUprétitft. L'acte
ne porte pas de date; Duit l'écriture eat du lel-
ctème iltele. Desprta tMt donc propriétaire
d'uM mÛMn t CaDdé. Dans u lettre d'enrot. de .
cea rcBuigaaMBls, M. Ddimt remarque qu'il .
Ml pen Traliemblalrie qne Joaqnia, ilé)à Tteai
loTMiatl fini prendre poaaaasioD de aos l)teéflce !
à Ondt, tH tàtmé cette malaon et *e lolt i
donné le* embarra» de la propriété k «■ tge oti [
l'oneberchelerepoi. n croitqaelllluitreartlile i
avait reçu cet iDuueobte pu ancceadoa de aea :
père cl mère et qu'il ]> était né.Atn^ donc mea
conjectures aur le lien de naEtaanM de Joaquin
Desprta, aur aon retour dam la ville natal* où
il paua aea demlèret aiméea, et ' nr l'époque de
SB mort, lont cwtfinuéea par dea documenta an-
thentlqoei.
La perte de ce pvui madden fat vlTement
aentie par teute l'Europe; nue mulUInde de
poémet, de déploraUtmi et d'épKapbes furent
cniuposéis par lai poétea et les nombreux élèrea
sortis de aon école. Swertlni a eoiuené Ilna-
crlpthHi qui, selon loi, aetrooTait antretoia son*
son buste, dans l'église de StEntMïudule de
Bniiellei(t), et nu chant fun^re composé par
Gérard ATÏdiua de Nimègue, 41è<re de Joequln.
(V. Alhen.BetgU.)Va recueil intltolé le Sep-
tième Uvrf, eoHlenaiU vingt-quatre chantotu
à cinq et six parties, par feu de boTote mé-
moire et trèi-exeeUeiti en m%sig*e Josqut»
Detpret, avec troii épUaphet du dletJotqiUn,
composa par divers auteurs (Auters, Til-
manSusaio, 1541, in-t'obl.), renCmne Tunodei
(1) ru btt de Tttici mJwd» à BnielUa vmt Sé-
wiwta anttgiui, bucrlpHoMa «t ranatafÀia tutti DD.
1 ta BWDaDHit dM pu Smnlai,ct
r, pnliUte i, MiUaeteii iTU, In-f.
RÈS d77
épiUpbea miseeo musique à septfolx, par Jé-
rAnwVinden. On j Iroute aussi la déploration
d'AvIdius, mise en musique à quatre voix par
Benoit Dvcis, et a rix voli par NiooUt Gora-
bert. ITày.txi noms.)
Luther, ce célèbre rélomtaleor, Joignait k dea
eoonaltaanees éleodues le talent de la poésie et
de la musique. Il était mâme habile dans la
compoaittoB et bon Jnge en ce qnl concernait
cet art Iladit, en pariantdeJosqidn ilet mu-
sieieiu font ce ^'Os pewvent des notes, Jos-
fitinieul «M^itttMTH'U cmf. Si l'on examine
avec attention les ouTragea de ce compositeur,
on eet frappé en eflat de Pair de liberté qoi
; riitne, malgré lea combinaisons arides qu'il
élaU obligé d'j mettre pour obéir au go«t de
aon Blède. Il passe pour aroir été Inventeor
de beaoeoap de recherches sefentiAqne* qui
dans la salle ont Mé adoptées par lea compoai-
tenra de toutes lea nalioni, tk perfeetionDées
par Pierloigl de Palestrina ou par quelques au-
tres musidras cé)M>rea de lllalie; toutelbis U
plupart de cea Intentions sont d'une époque an-
tér^nre an temps où il vécut LlnûtaÛoo et les
canons sont les parties de Tart qu'il i le ploa
avancéea ; il j ■ mis plus d'élégsnee et de bd-
lilé que aea contemporains; il parait av<Hr été
le prmùei qui en i hll de réguliers k plus de
deux parties. QuelqueTois les contraintes de w
genre de recherches l'oiit obligé k lasser l'har-
monie des voix nue et incomplète; mais il ra-
chète ce défaut par une bcilité de stjle {nconnoe
avant lui. Ses chtOHins ont plus de grlce, plus
d'esprit qne tout ce qu'on cmmalt du même
genre et de la même époqaa; U j règne en gé-
néral nn certain air plaisant et malin qui pt-
nit avoir été ko caractère distlDctir, tA qui
s'alliait d'une manlbre asseï biaarre avec ses
boutades chagrines. M. de Wiuterfeld a acemé
Jnsquin d'avoir porté cet esprit de plaisanterie
et même de moquerie dans sa mnrique d'égUse
(twy. la première partie du Hne sur la vie et
les oavngea de Jean Gabrlell), et eonaéqnem-
ment de n'avoir pa» mis dans cdie-d le senti-
ment religiesi et grave qui lui convient : en
écrivant cet article, j'ai sous lea jeux la collec-
tion presque complète des nwsses et nn grand
nombre de motets de Joaqaio Desprès en parti-
tion, et ]a ne vols guère que la Jfesse de
Vhomme armé qui puisse donner lieu k un pa-
reil reprodie ; peut-être en but-il accuser le
rlijtbme de la mélodie qui sert de Utènte; ce
rhjthme est saolillsnt, et la répétition de quel-
ques-unes de ses phrases, dans dea mouvo'
menlB plus ou moins rapides, est la cause prin-
cipale ilu stjle plaisant et moqueur de celle
>y Google
«onpMlliM. J. MvlaiRi de Ptlntrin* lui-
nèoie, ai grire, «i religieux aUemteur du
MM (tel (MTOle* daw ms oanagei, n't pu «Tiler
riDcoaWiienl que }e liene de lipiler, d*o* I*
nwase qu'il a écrile uir It duMoe dg VBomme
ormrf. La meuedeJoeqnin, la, Jo<,/ii,rtf, mJ,
eal »aa* doute aae pUlaaDlene, et la répMUoQ
coDtliiDelle de la phrase eet pmi ooniMuMe pour
le ttjle religieux -, mali il but conaidétei que
CM tartei da r«clicrctie* étuaot dan* le gttAt dn
iMips où virait le conpoûteor. On doit » dire
autaut (k l'uuge de cbanter eoiembledei paroles
de diliérentes iirlèrea, et même de ebaBwna
vulijairei el abtctaat, dans Ici meaaea «( dana
le» moteta : cet uiage l'éUit InlnMlnlt dana \'i-
gliae dès te douiièn» siècle, et il a'eat luiatciiD
loog'eiop* N"^ Josquin. C'éUil oh alMurdiU,
mais celte atMurditd n'est paa plni l'cBorre de
Joequin que celle de ■«■ cootemporalni et de
Ma iucccaaeun. Ce muiicioi est loUTent anui
grafe, aussi religieoi, auiii oDDT(mable,dans
aa musique d'église qu'aocoa autre eompoailcar
de iOD lempi. Je diarai à eet fgtfd ccmme des
morceaux irr^rocbaUea, ei comme des sources
da beautés remarquablea pour le temps, l'As-
violala i cinq nnx sur le [daln-cliant ; le Mise-
rtre, pealemaat t cinq Toix, oA l'on IronTe un
des plusaoeieni eionplei eoaanade la ripoose
tonale k un sujet de Togoe ; le St^at mater,
«ompoiitiun toudiuite MaUie sur une large
combinaison du plain-cliaat; le motet Prxttr
rtntm imitm, â six *oii ; l'aottenne i t<i 0
Virgo prtulentiatiiiM, née an canon il* quinte
entre le tioor et lo contralto, et les cinq lalu-
talions de J.-€., 1 quatre voix , morceaux da
etjle te plus noble. Il en est uu grand nombre
d'autres qai pourraient être ajoutés à cette
Hste. L'obserralioa de H. de Winterteld n'est
donc pas fond^
Il en est uoe antre plus justfl qui a ^lé bite
par l'abbé Baini (Jfemor. ifor. eril. délia vita
t lUUe opère di G. Pierl. da PaleitTina , 1. 1*',
a>. 195), c'est que l'extension eiorbilaDle don-
née souvent par Josquia aux diUïrentes voix
peut Mre croire qu'il ■ composa nné partie de
sa musique poor des ioslniments , et qu'il i
a ensuitu ajouté les paroles. Ce détanl Tut celui
de beaucoup de maîtres du quiniléme et du
seliième slicle. On en voit un exemple Tort
remarquable dans nn morceau i trois vo1i qui
termine te Traité de l'expo^fio» de la main
timiicale de J. Tlactorlt, où le sup^rins des-
cend jusqu'au toi grave de la t>SEse, et moule
graduellement jusqu'au mi aigu du soprano. Il
n'exÎEle roinl àe voix qui ail celle étenilue; ce-
pendant on a placé soua^ les notes Ifs paroles
Kyrie «Ue /'onKise, led «leysoN die »
Au premia' tspeci , lorsqu'on examine M»
compoaitions do Josquin Desprès, M lorsqu'on
les compare t cdlesde ses prédécesseurs, on ae
volt pas qu'aucune invention impartante lui ap-
partienne, Bl qn'il ait changé dam les formes
de l'art es qui existait avant Ini. Ainsi ntannoaie
n'est dans sa musique que ce qu'elle ert dans
celle d'Oekegbem, d'Obreebl et de quelques autres
mallrea de l'époque précédente, soit par la coBt-
titution des accOTds, soit par lem- enililInMMiil-.
La dispositif des parties, la tOMlilé, leijrttoe
dm imitatimu et dm canons, la notstioa, tmt
est semblable dtns sea ouvragn aux produc-
tioni d'nne époque antérieure. Mats nn examen
approtoadi de ces mêmes ouvrages j Tait dé-
couvrir Doe perfection plus grande danactiacune
de ces parties, un caractère particulier de gé»
nie qui n'extale pointcbs les autres. Lee fofmr*
de sa mélodie sont souvent emtitovne^ nanea.
et il a eu l'art d'j jeter une variété prodi^eosr.
L'artifice de l'eocbaloemsot des parties , des
repos, des rentrées, est cbextni plus élégant, plis
spirituel que chea les autres coo^naiteurs. Hianx
que personoeil a comiu l'effet de certaioea phrases
obstinées qui se reprodaiseat sans ceese, parti-
cuUèremeot daita la baase, pendant qna la mAo-
diede la partie supérieure briUe d'une variété
tadle, comme si aucune gène ne loi était im-
poaée. L n'a point ctmnu la modulatkn sensi-
ble, parce que celie-dn'a pu naître qoe de Fbar-
mouie dissonanle'nalarelte, qui a changé le sjrs-
téme de la tonalité, pris d'un siècle après lui;
mais il avait compr^ la puissance de certains
ebangementa de ions, et il a quelqueTois emplofé
de la manière la plus heureuse le paassge à la
seconde mineure Bopérieure du ton principal; sorte
de modulation qol, appliquée i la tonalité mo-
derne, a été reproduite avec un grand succès
par Rosiini et quelques autres compositeurs de
l'époque actuelle.
Bien que Josquia écrivit avec facilité, il em-
ployait beaucoup de temps k polir ses oavrages.
Glaréan dit qu'il ne lirrait ses prodnctioas
au public qu'après les aïoir r;vne* paulant
plusieurs années. Dès qu'un nurceau était
composé, il le faisait chanter parées élèvM;
pendant l'exéculiou, il >e promenait dans la
chambre, écoulant avec atlention, et s'anétant
dis qu'il entendait quelque passage qui lui d*-
plaissjl pour le corriger k l'ioslanL Gâa soins
sont d'autant plus remarquables, que sa vie fot
agitée, et qu'il produisit beaucoup, comme Ibnl
d'ordinaire les hommes de génie.
Toutdémonlre que Josquia Desprès fiitlectel
des com|iositeurs et le tjpe de la musique de
>y Google
•M leropt; que u r/pnt>Uoa Tiil DDiveiwlle;
qu'il M l'irtàle qui «i«r^ le phn d'InliMnca
tar U destloée de rirt,depuli la derniers partie
do qoiittitaw tltcle jat^oe Ten In orilleu dn
niiitDie; et p«at-etr« «it-il panais dédire quil
eoBterTa celle tnaueaee plai longtemps qu'ait'
nm antre, car elle coameafa A w blre mtir
Ten Mi, et ne cea** qo'eprti que PateilriBi
ent pertMstioiiiid toolai lia fomwt de l'art, e'esl-à-
dlre plDs de «Miante-dix ans aprte. Quelle* qtw
aoient Im modlfioatluiia que l'art a rdUm, si
qDetqM dilBcaM qall ; ait «ujourdlial d'apprë-
da le mirite des compoiItlODa de JMqoin,
B'ooUioiu pat qoe TartMa qaf obtint on «iteeit
•1 noivend oepent Hre qu'un boMmetupértear.
Ht* doM plui de pT^jogé* que de Téritable rai-
«n dana let oplnluoa tekaa par des ierWalm
moderne* contre le mérita de JoaqnlD. Arteaga a
du, en perlant de ua onmgM, qn'ea éeoa-
laat la amiqae qn'il a eompaate mr l«a aon-
■sU de Pétratqae, oa croit Tolr le Satyre de
l'Amiate dn Taïae, «esaTBat de Ttoler de ta
■nein grossike les déHeate* beanUe de gilTle. £n
éeriTaBteepaïaage, Arteagatlaitious l'infiMnce
dea opinhuH tranctautet de ii fln dn dlx-hal-
tiène «itele. Le Vénitien André Hajer n'ert pat
mieux fondé daM le* diatribes qui! a lancée*
depuis Ion ountre le* ntialcisns belges, et parti-
coIlèreuMiat contre Josqoin (I). Toutes ses sorlies
font Toirdantleun anieora pende coonaluancs
de Part et peu de philosophie ettliéUqoe.
J'ai dit que les prodocliani de Josquin Dea-
prèi sont en grand nombre. Je Tala donner une
iniKcatioD de toutei celles qui «ont tmims k ma
eonnalaaance, et de leur» dWene* éditions oa eo-
piea manutcritei. 1. Mnen. Dana la colInsUoo
des meaaes de di*era anteun pul>liée i Venise
par Oelare Petnied de FossombroM, oa trouTc
trois li*re« de nMsaet de Josquin Despris. Le
premier, qui porte la date du 17 teplembre
I50i, BU premier tirage, et du 37 décembre
de la même année, au second, contient les
metset dont les titre* lulTeat : 1° S*per
voee$ ntrtdealêt, La, toi, fa, ri, mi;
V Gaudeanuu; V ForUma du^ata; i'
rB<mm« armé; b' StJitt tonl. Glaréan a publié
dans son Dodecoekorde VApivt Dei de la
liremiëre de ces messe*, le SeneeUetia de
tes 479
ta deniitate, la Bmedieha de la troisième, VA-
9MU iM de la qualriime , et le BateiUetu%
de la demiire. Dans une colleetion maniu-
erite de la Bibliollièque do Conaeriatolre de
mnsIqDe de Psris , on troute ea partition le*
DMtsea la, loi, fa, ri, «f , et de VHomm» anaé
k quatre et fc six Toii. Le deuxième Une de
n)e**e*,de Joeqain publié par Petrueci con-
tient callea dont lea titrea siiïTcnt : 1° Ave
Marit ttelia; i' Hêreviei dux Ferrarix;
3° Malheur me bat; 4° Lami (L'Ami) Baudi-
c&o»; 5° Una wauqu* de àiueaya (tlième
d'nne ettânson eapagoole) ; B" Dwig autlre
aautr (D'un autre amour}. Glaréan a pa-
blié le Pleiù tnnt eali et \'Àgnut Det de la
deuxième mease. Lie troisième lin« des mené*
de Josqnio renferme : 1" MU$a Mater ptf
trtt; V Faytant reçrett; S° Ad Fuçam;
4° Dl dadi (Hesee dea Des) ,- S° De Btata
Virgine; tf Sine nomfne. Ces trois livre»,
qui renferment dix-sept messes à i roix, sont
de Tormat petit in-i'. obi. Le bean travail de H.
Antoine Schmid (voy. ce nom) sur Ottaviano de
Petrueci, inventeur de la lTp<«raphie de la mu-
tique en caractères mobiles, nous fournit des
renseignements exacts sur les dlTerses édition»
des trcris livres de mes«es de Josquin Desprès-
Naos y torons que la deuxième édition du pre-
mier livre a #té publiée par Petrueci, en ISM,
non plus k Venise, malq i Foaiombrone; que
le second livre a paru en lais, et le tn^lème
en 1510, tous trois dans le format petit in'4>
obloag. Le contenu de cbaqoe livre est semUa-
bletceluî de la première MUon. H. Adrien de
la Page possède un exemplaire complet d'ans
édition dea trois livrée deUeasea de Joaquio Des-
prèa inconnue è tous les bibliographes jusqu'k cb
jour. C'est la reproduction exacte de l'édiUon
de Petrueci : on Ut ï la fin des volnmes cet mots:
Hoc apiu tmpreuvtn egt expeiutt Jacobt
JviUe Florenthû, bibliopola in vrbe Roma,
ex arie et fntf lufria tximiorum impreaorvm
Johamit Jacobi Pataii Monticliientii Por-
mauli Dloceteot et Vaterg Dorich Gheldtiab
Brixieiuii dioeeteos.AimoDomtiUM.DXXVI
Metite Avguili.
Dans une très-rire collection qui a pour litre :
Liber qutndeelm mittarum electmum qui
par exeellentissimos mvslcos eomposltx /ité-
rant, et qui a été ptibliée à Rome, ea 1616
(in-rol. m"), par André Aotiqi» de Monlont, on
trouve les deuxième, troisième et cinquième
messes du 3* livre. Glsrétn a publié Et in terra
pax et Agnoi Dei de la messe de Beala Vir-
gine. Une autre collection, non moins rare, tété
publiée sont ce titre : Liber gnindecim mlaa-
>y Google
ram a prtettantitdmit miuMf cmnpofltoram.
Korinber^, ipnd Joui. Petrelum, I&I9,Iq-4*
«bl. Ce précJenx recueil renhrine les qutlre pre-
mUres meuet du premier lirre, la cinquième
<C« BtcAa Firytoe) da troiiieme liTr«, et U
première da KCand livre ( Aee mari* *tella )
de JoBqnia Detpréa. Le« «ntrei laleundoBt le*
compadtloni l'j trouTenlMatAat.BnapeJpoar
leemeMetael 13, HeorilUM, Lopni, Pierre de
Ir Hoe, FrMitoIideLaTOlla.Breittengwter, Jeta
Ockeghem, et Plene HodIu. Enfin II exiite dm
troidCme collection rariitimeqaiB pour titre :
JVlwB treiUdM guatvior vociim apnaiantli-
timU artiflelbut eompotita. Noriinberg, arte
Hkroojmi Grtpliel , 1539, petit in-4° i^.
On j traD*e lei meisea Fortttna , l'Bomnu
amé, Ponge anfua, Dapaeem, tt Svb tuum
prmMium, de Josqutn. Les trois demitres ne
KHil pu comprises duii lei troii liire* publiés
par Petmcci. Deux messte d'Obreccht, trois de
Pierre de U Rue , deux dlsuc, et dds de Bm-
mel complètent le recueil. Li pins alngnlière de
toote* les composition! coateDoet dans le troi-
sième liTre publié pai Petrucci etIU messe det
àet. Celle messe porte k U taai^B de clwque
morcesu deui dei dont le nombre de jMJnts
indique Is proportion des temps de mesure et
de prolatloD des différentes' parties. Le système
de notation de cea proportioDs présente d'aua
grandes difficultés pour la traduction en ootalioa
moderne. J'ai mit en partition tons le* mw-
eaaui de celte meaie. Dani (Ubrarla, Vlne-
gis 1550] cite cinq llrres de messu de Josquin
Deaprts; toutefois 11 est douteux que lea deux
derniers aient été publUt. Je possède en parti-
lion toutes lea mesMS citées précédemment Tliéo-
pliJieFolengo, connu sotis le pseudonyme de Mer-
lin Coceale, a écrit dans le livre W desoo poème
macarooique , une prophétie ob il indique
lei titres de deux autres mettes de Josquin
( Suc me Sjfdereo, ei Se eotigi). Toici le
O FfUi BWe, CirTKDtru, stinqu, Irstfr,
sene auati partnl les n
pelle les autrea a
le* titre* suivent : f Fmge UtiçMa; f De
wufra OvnUtta, i quatre voti {c'eit ta ncNe
4eBetilartr}bu qui a «té publiée); 3* Dt
Domina, fc di TOii; *■ De nUage; — s* A*
TWge* nA; e» Da paean. Domlme; r 21s
tow Mau platae (phase}. La iwabn) d«
nettaa de Josquin Desprèt qui tout eomues
tutqu'k ce {our est doue de vingt-sept De pkN
les Fragmenia Mtuanm pabllét k Teabe par
Mtiu Suftr roeti M
■, /artuanm, Uluiqnc Mvi^at
Le» lolumet manuscrits d«s arcblfet de ia
cbapelle pontificale contienoent deux messes s«r
la cbaoaon de l'Bomme armé, par Jotquin Des-
prèt, l'une è quatre Toii, qui a été publiée dans
ia collection de Petrucci, Paulre à tli. On eon-
pelU iB-4> obi. (sa
ItsCmiodet œvm La Btile êetied i s^er
datûtublMt; CUasewttM crU; le* Kyrie,
Smelut et Àgiuu IM de la Hcase fériale,, al la
Sametiu de U meaae de Pamone. lyot i'm
mit que l'illnitre compositeur a écrit au wuà»
trenla^leax meaaea. plniie<ir« extraiUde em
metaetontéIéiBsérfsparSebaldHe;dM^M*M
tlTre intitulé de Arte emundi ( HnrenbbiK,
1640, in-t° ). U. HoTsr*. 1° Le pr^dvlim dv
Molelti de la Corona, publié t V«aite« 1S14,
par OctaTe Petrucci, contieat de JoaqA Des-
près le* motet* k quatre voix : Chrithmi, dm'
een redemii, et Memor esta terM M. _
S'LetroLdèmelirre, publiée (5i9,'coatiMt i
Ànenobmmma Crealura ; Ave Maria, gra-
Uaplena; Atma Bedeniptoni; Dominée %efn
fluvre; Bvc meqxierao.k nx roh; Vicerve
mel .Osut,idnqririiiPra!f«rrenu»Mriem,
è dnq, Stabat mater, i cinq. Ce Stabat ■ été pu-
blié postérieurement par Grégaire Paber, dau
son livre intitolé iftiafcei praeOev tTotematvm.
(p. IiB-139),et Cboron en a donné une éditioB
eu partition (Paria, Leduc, 1B07). U qoattièae
livre de* Motets de U couronne, reolérm : /«-
violata intégra i Lectio oetuum Apost.; et
ifitnt ett angeluâ, k âaq ims ; Mlterieardiat
DomM; 0 Cnix, ave, spei; O pvtdierrima
mMerum, k quatre. D'autres coUeetfom nnpri-
ntèe* par Petrucci de Fossombrope a 1M3,
1504 et 1606, cootienneni aussi des ntolefs de
Jotquin. Je ne cwmais pat le premier h'm qui
est marqué de la lettre A, et a pour tHre :
MoUm di ptà iorte. Le second Uvre, maitjaé
B, conUeni le* MoletU de PauiiMU. Daas le
trtjsième livre, marqné C, il y a lepl motet* <fa
Jo«quio k quatre vdi, k savoir: Ane Mariai
Miatu eit mçelvt Gtariel; Faelum ed ovfam
evm baplitaretw; Ergo tanetimaUra (sic);
Coneedo wAU, Domine; Beqviem çtenuiH,et
lia morceau du Liber generatiomi* ChrltU, doat
il aéra parlé pin* Mn. Ce troitiéme livre porte la
date de ISOi, le 15 septembre. Le quatrième li-
vre, quia paru en lu>5, coatieat lea motel* de
Josquin Aima Kedemptorù mater; Ut pleU
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ndih Mror obvia; Gaude Vlrgo Mater CKritU;
etraUwmfuumdeprwaAuHtiu-, loui à4Toix.
UUM la premier liTre d« motets à 6 *«i, pu-
blié eo 1505, petitin-t'obl., iljr a deux roor-
CMin de JoH|uln, lecquelt «oat soties textes
. HMataDM Virgo nvtrix, et Bequiem attr-
N^Di. {iB troUUme livre Mutenaat quianle-upt
inoleU, ■ étâ publideii lâ04i II pias grande
panie de ces motets est de. Joiquin Desprda. Le
quabitnw lirre, KtaeTdd'impiimer le 4 juin 1&0&,
nurerme dnquinte-cinq iiiolets, dant r.ioq (Ave
Begina, Gavde Yirgo; Virga ialvtit VvUum
tuvm, et VeiU Sancle Spiriliii),ioùt de Josquln
DMprè*. Daas leclnqnlèoie litre (Venise, 1 SOS),
on De tronTs que deux nwlpta de cet auteur,
Bomo fuftfoi», et Requiem. En lb20, Conrad
Pantinger publit tAugglMurg one colledJoD de
motets de divers aoteuri, iotitulëe : Liber iS'
lectorma cantlonjim qvat vulgo moteltat op-
peiUrtUitcx, guindé rf quatuor voevun; il y
a iiwéré quatre motets l/Ix JtAt de Josqnio
( Prêter rerum lerïem ,- O Virgo pradeatis-
litHaf Anima mta liqatfacta est ; BeneUcta
ttt ecelontm regina) , trois t dnq loix {tftte-
rart met Deiu'; Stabattaater dolorosa.tl
liwiolata iiUegra}, tl ua De profvndii k
quatre. Pierre Attiingnant, imprioieur de Paris,
« puhlli pluueun lirres de motell de Joaquln,
depuis 1533 jusqu'en \b3»: Ea IM9 le mime
imfirimeur lit paraître ud autre recueil d^ motet*
taiddils de ce compositeur, sous ce titra : Jot-
fuinJ Du Prti, ffituicorum omnium faetU
prineipit tredeeim madulorum teleelomm
opiu.tuMeprimum euraMolerli impetitaqve
Pétri ÀtUngentii, regil tgpagraphi excuaum,
ia-V obi. gotb. Le titre porte la date de 14&3 ;
mais c'est éiidemmenl unetranspoiiilioii de cliif-
(m, car l'art d'impriiaer Isjsusique n'était pat
copou alors, et Atlaingusat n'existait pas. Un
liTre de motets de Josquio, cboiai dans In col-
lectîons de Petroeci, a paru sont ce titre r Can-
tiletuu varia» taerat, juat motettai vacant,
AntTerpis, tTpia Tilmaui Sutati, anno l&44,in-4°
obi. Adrien Le Ro; et Robert Ballard ont donné
UM autre éditiondecesmotett, et l'ont intitulée:
Jotgufni Prateiuls , mvtieit prantanllstimi ,
moduii, ex Moeris lUterit delecti,et M 4, à, n
vocet (OsfincU ,- Pariùis, lààà, ln-4° obi. Le
Dodécacliorde de Gluréan renferme Ave ve-
rum à deux et trois voix ; Deprofundit, A qua-
ite; Domine non secundum; Liber generafia-
nls à quatre ; MatpHU et lu Douane, h quatre ) 0
^ent/tfi Oavid.b quatre; et Vielimx pauhaU
laudet, ï quatre, de Joaquin. On trouTe aussi
de» psaumes de ce musicien dsDS la collection
intitulée ''Pialiiiorum uleetorum aprxtlaiv-
PRES 481
KHfmli knjv* natlri lêmporit In arte tniuica
artifielbiuinkarmimix quatuor, quinqueet
sexvocuBiredactar>im,lom.I, If,llIetIV
Nortterga, ex offieina Joatmit MoKtani H
Ulrici NeubeTi,aaDO 16S3-S4, iD-4°. Une aatre
collection de psaumes, publiée par Georges Fffirs-
ter,et imprimée k Nuremberg, en 1M3, par Jean
Fetrrjns, renferma aussi dee motets de Jmquia
DesprèH. On en trouTeeacoredans le recneitqui
a pour titre : SeUetlssimx nec non famiUorls-
fJmx etmtiime» uitm cmfum, eic, Aagusl»
VIndelicorum, Meichior Kriesalein, IS40, pe-
tit Ju-8° obi., ainsi que dans 1rs Cantione»
tepCem, ser et qutnque tiocutn, ibW., IMj;
dans les Can<;en<ut octo, tex, quinque et gva-
tuorvocmn, etc., Augustai VIndelicorum, Phil.
UhlanlDS excodebat; lâ45, petit in-4° obi.;
dans [» Modulatlonet aUquot quatuor cocvni
telectlutmae , etc. , Horlbergx per Joh. Pe-
tredtm, 1&38; dans le recueil de cbants kdeux
Tc:i intitulé Bieinia galUea, lattna et germa-
mica, et quxdam, fugm, tonU duo, Vitebergv,
spud Georg. Hliaw, IMa, petit in-4°; dans les
livres de motets de diven auleura imprimés par
Pierre Atlaingnaat. ËnBa la eolieclion do Sal>
bilnger, publiée k Augsbou^, en. I&4S, les prin-
cipes de musique pratique de Jean Zuger ( Leip-
sieii, 1554, 10-4°), le deuxième volume de l'bia-
toire de la musique, par Burae]', ie deuxième
volume de l'Iiistaire de Hsivkiua, la deuxIAme
do cdie de Forkel et le premier de celle de
Busby, contiameat des motets de Josquin, ou
des extraits de ses messes en partition. On con-
oaltauisi quelques autres compositions de mu-
sique religieuse, telles que le Uber gêner»
tlonit ChritU, h 4 voix, dont une copie qanua-
crite du seintme siècle est 1 la bibliothèque
rojale de Muuicli, cod. X-, et que j'ai en parti-
tion; le Mlterere md Deus, à 6 voix, qui est
dans le même volume à la bibliotlièqiw rojale de
Huniebi le Sti^at Mater, pub^é en partition
par ChoroQ, Paria, leDuc; le De profvndis kS
voix, dont je possède une copie dalée de lt98|
des Psaumes, dont quelques-uns ont été publiés
dana la collection quia pour titre i remua pri-
mus Pialtaorum leleelorum a pra^antitsimit
muslcit in karmonias quatuor et quinque vo-
eum redactorum; Norimbergn apud Jolian. Pe-
Ireium, I53S , petit in-4° obL Tomiu lecun-
dus, etc., ibid, 1539. Tomus terUus, etc., ibid.
1541. Le recueil de 34 lijmaea, intitulé : Sacro-
rum hgmnorvm lifter primui,. Vileberg»,
apud GeorgiumRhan, 1541, en contient deuxde
Josquin. 111. CuAKsons rniLNcaises. 1* Le Sep-
lièi/ie Livre, eonlenaAt vingt-quatre chajuoiu
à ciJiq et six partiet, par feu de tonne mi'
II
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483
DEPRÈS — DERHAH
mofreetfTh-exeeUentenmuilgueJosqninDei
PrfS, avec trois épitapha dv, diet Joiquin,
compotétt par divers auteuisj AQTerB,Tilinin
SoMlo, 1645, in-i"; 2° LItire contenant trente
ehansotatrèS'm'usteales{itjai,Uepsr\)ei]par
Josguin Des Prez ; Parii, imprimé par Pierre
AHaingnant, 1549, iii-g° obi. s° Le premier, h
tegont et le tiers Livre du chantons à i/vatre
et à cinq parties du prince des masiciens
Jossequin De Prez ; Paris, Nicolas Du Ctwmin,
\bi3. Od troDve ausai beaucoup de chansoos de
Josquin Desprès dans un graod noDibre de re-
cudla de diven anteura : ne poniant le« cilar
toux, j^ndiquerai seulement In plus importants.
A leur Ule m place, et par l'aocienneté et par
la rareté excea«We,cehii que Petracd a publié ï
Venlie, eaiso3, loiialtlitKCatUiC.VCerUo
Cinqaanta. On y trame six ehansons Innçalses
de Josquin, k quatre toIi , lesquellea ne sont
pu (tans teaaulrei recueils. Ces cent cjnqaaote
tianta Taraient le troisitme litre d'une grande
colleclioD <tui a pourtitre général : Barmonice
ntitsices Odhteaton. La premier lirre, marqué
A, a seul ce titre ; Il contient cent quatre chanta :
le second llTie a pour titre parlicolier : Cariii
B. numéro dn^onta. La dédicace du pre-
mier livre est datée du 1& mai IWl, et l'impres-
rion du second livre (1) porte la date Au blé-
Trier de la mêoie année, ce qui semble eontro-
dicloire. Nous derons encore citer : Vingt et sti
Mletchmuonsdapliu exeeOenfs aatheurt de
ce jour, taises en lumière par Pierre Aitai-
gnanijparu, 1529, in-8° obi. On y trou»ese|it
Cliansonsde Josqttin Des Preh (sic) à quatre
parties; Les Joyeulx refreins de la vilU
et de la cour a quatre et cinqtie parties
par bons et exeetlents musleims tant an-
ciens que nouveaux; Paris, Nicolas Duclie-
miu, thil, in-4°. Ce recudlcoolientcinq dian-
sons de Josquin, dont trois k quatre parties, et
deux k cinq. Les parole* en sont Irèa-lilires :
La Tille et la conr n'aTalenl pas alors les orell-
les Tort chante!!. Quelques-unes des chansons
françaises de Josquin Desprèa sont contenues
dans le recueil qui a pour titre ; tfeslanges
, de chansons tant des vieux avtheurs que
des modernes, à cinq, six, sept et fiuld par-
ties, à Paris, par Adrien Le Rog et Robert
Ballard, 1572. in-4'.
DEQCESNG (Jgad) n'est connu que par
celle noie des compiea de Biaise Hntlpr, «aré-
taite de l'arcliiduc Ernest, gouTeruEurdes Pi;b-
Bat'(ia3D] ; 1 A Jean Dequesne, musiciNiqiil
■ avait dédiédea pièces de sa compositian â son
• Aliène , 13 florins 20 sols. ■ (Arcliiies du
rojaume de Belgique, à Bruielles, liasse C.
4. D. ) Le nom est Traisemblahlemeat mal écrit
dans ce compte, et tout porte ï croire qu'il j a
identitédu muudHi dont ils'a^t avec JetmilM-
quesnes (voyet ce nom), dont le prénum est le
DEREGIS(Gui>Eiica), né il A^mui.prèt
deVerceil, en ]T47,fils« premières études mu-
sicales au séminaire de Casadadda, kVaralla,
sons ladlreiitiondadiaDolneComola; il paisacn-
iultel Bo^o-Sesis, où son oncle Joseph Dere-
gis lui enseigna la eomposillon, A devint eoM»
■naître de cbapdie de la collé^ale d'ivrea , en
ITTS. Ileslmort dans ce lieu ta lBie,eta laissé
en mannscrit beaucoup da messes et de vêpres
à grand orchealre, dont on vante le stjle large
DEBEGIS (Luc), d'Agnona, près de Ver-
ceil, cousin du précédent, naqoit en 1749. Il ^>'
prit la mnsiqM i Bologne , et Ait nrauné êha*
noine et directeur de la chapelle de Borgo-Sest^
où il a composé des rnessea , des motrf* tt un
Te Dewm qui passent pour être eiceUealsi De*
régis est mort le M aoM lBOG,tenilet tfoM
chnte de cheval.
DEIIEY(. . .), chBDOfawjrt.nnKredaiM-
slqiie de la Sainte-Chapelle de Dijon, naqwl 4a>s
cette Tille vers 1670. Il a conpooé le plaiD-ctianl
musical d'un anliphonaiM, d'un gndael H à\a
cérémonial à l'usage des (Irmlines de Bfioa, qui
ontétépubliéecbeiCbristopheBBllard.m 1711,
3 vol. in-*".
DERHAM (WiLLua], théologien aoglids
naqultle 3e novembre 1657,* Strooi^lon, prés de
Vorcesler. Il Et ses études t Bluckler et au col-
lège de ia Trinité i Oilbrd. Devenn redeork
Upoiiaster, dans le comté d'Esse!, en 1689,11
borna son ambitioa k celle place qu'il tooaen»
joaqn'ï sa mort, arrivée en 1735. Dana sa jen-
nesse (en 1696) il avait publié un trsiU de
l'horlogerie et de l'art de noter les crlfndres
ponr les carillons, sous ce titre : Tke Artt/ieiat
Cloek-nitAer ; la quatrième édition de cet on-
vrage a paru k Londres, en 173t, in-ll, aTec
de grandes sugmenlationB et des correctioas. Le
litre de la cinfulèmff , pnbllës en 1759, in-ll,
est celui-ci ; The ArUfieial Clock-moixr, or
a treatiese ofviatc\ cmd clockwork;ihewènff
ta Ike meanest capacilies the art of eaiat-
lating numbers io alter elocliwori,to mate
ehimes and set Ikem lo musical noie, and lo
ealculate and correct the motions ef prn-
dufumj. Derham a inséré darts les rnDuaTfrài*
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DERHAM — DERODE
483
pkiloaopKiqHes (L ÏXTl, ■• 313, p- V, »"
inftiioire sur la prapagiUoD au boo, fnUtolé :
«rpcrinitfiitt and obtervaliotu on (he fiw(l<wi
of towut. Va aatre mémoire du latma auteur
apanidanBltutmeTeciieil (un. 1707, p. 3S0),
tout ce tilre ■ Àeeovnt of experimentt on
the motion emd velocUy of tound.
OÉRIVIS (Henbi-Étieiiiii), né k Alby
(Tani],le3aoOI i7B0,entracomiiieélè»e»uCon-
«emtoire de mn^que de Ptrh, n moli de M-
maite ■□ n» (décembre IT99), et j reçol de*
letom de client de Ricber. Le 1 1 février 1B03 il
débaU etee luccia i l'Opén, par le rflle de
Zarastro, dana les Mystères d'iils, et dane II
iQéme année 11 fut admia k 1» diapella du pre-
mier consul Bonaparte. Doné d'une voix de
basse siHiore et puissante, d'une bille mnla-
geuse et d'ue figura dramallque, Dérivit au-
rait pa deTair nn cliauteur distingné et nu ac-
teur recnarqo'blc, s^i^t ^^ bleo dirigé, dès se*
première pas, dau la earriére dramatique; mais
Il n'aiùt alortqtkede mauvais modèles dam les
cheb d'emploi i l'éeole de chant de l'Opéra n'é'
tail que celle des crie : il y apprit à jeter sa
foix aTecelTortpoaren augmenter la puissance,
«t celle vicieuse m^ode nia avant le temps
une des conslilutlons les plus robwtee de ehsn-
leore qu'il j ail eu. Tout semUail favoriser Dé-
rivis dès son eairée au théUre : Adrien, suc-
combant aasd i la ratlgne de la msuv^se ma-
Bière de cbanlM qu'il enseignait t aea élèves,
ae reliiatt ^eune encore; Dnlresne était trop
Uble pour être antre choie qu'un double; en
aorte que le débutant se trouva chef d'emploi
en peu d'années. Il joua d'origine tous les
' premiers r61es de tuiise des opéras nouveaux qui
furent représentés depuis Igo&jnsqu'en 1SS8.
I,e & mai de celte dernière année il joua pour la
dernière fuis, dans une représentation t son bé-
«éflce, le n)le d'Œdipe, un de cenx oii il montrait
. du talent comme acteur. En ISK, Rosaini avait
arrangé pour lui le rAle de Maliomel dana le
SUge de Corinthe, et pour la première fois
Dérivis avait essayé d'ï vocaliser des traits
npides ; mak sa voix avait nn Umbre trop puis-
Mut pour avoir de la légèreté ; d'ailleoT* les
habitude* de eet aelenr étaient trop anciennes
pour qu'il pdt cbanger de manière; il dut se
retirer devant la révolution chantante qui s'opé-
rait alois il l'Opéra. Depuis ce temps il a voyagé
pour donner des représentations dans les dépar-
lenenls, et s'est même engagé dans quelques
troopa d'opéra de province. Ta itU il jouait
à Anven. Le 1" lévrier 1856, il eslnmrtiUvry
(Seioe-ctOise).
H>x Daiidet, élève (tu Conservatoire de Paris,
qui devint ensoile la (emme de Dérivis, déhnta
k rOpéra par le rôle d'Aotigone, dans Œdipe A
Cobnme, le 1" nlvAse an x» (3 janvier iHOt),
n'obtint qn'dh succès médiocre, et se retira peu
de temps après. Elle est morte I Paris en IS19.
DÉRIVIS (PaoaFER). lils des prêcédents,
est né i Paris le ÏB octobre 1808. Admis au
Conservatoire de musique comme élève du peo-
sfonnal le 8 avril 18S9 , Il reçut des lefons de
Pell^rini pour te chant et d'Adolplie Nourrit,
ponr la dédamaUon Ijriqoe, obtint un prix
an coocoora de 1831, et débuta k l'Opér», le
Il aeptembn de la même année, par le raie de
Hoise, dans l'opéra de ce nom. Depuis cette
^wqne, 11 a travaillé avec ardeur à développer
tel avantagea de la belle voix de basse dont la
nature l'a doné; ses pn^ès ont été constants.
En 1B40 II s'est rendu en Italie, a chanté k
Hilan en 1841 «t 1843; k Tienne dans cette
dernière année ikGtaea,iTrieste et k Parme en
iftUjkRome, et de aonveau k Géoesen 1846.
Dans Tannée suivante il rentra t l'opéi* de
Paris, ob II n'est pas resté.
DERKUH (FuNz), violonceOlrte k Cologne,
a bit longtempi partie de quatuor do violo-
niste Hartmann, élève de Spohr, avec Frédé-
ric Weber et B. Brener. J'ai eninidn ce quatuor
k Bonn, en IStS, aux ffitea mnticaks de Tl-
naugoratlon de la statue do Beethoven. M. Der-
kum aecompagnail avec délicatesse et précision.
Les renseignements me manquent sur la vie de
cet artiile; et je ne puis que constater qui! a
[ait r^trésenter an tliéèlre de Cologne, en 1846,
nn opéra iutllulé Aida; qu'il avait Ml exécuter
h Coblence une ouvertnie k grand orctiestre en
1841, et qu'il a publié plusieurï recueils de
Ueder, pour 4 voix d'homme, è Cologne, clica
Eck, et k Bonn, chez Simrock.
DERODE (VicTon), né dansie déparlement
du Nord, membre de la Société dei Sciences,
de l'Agricullore et des Arts de Lille, de ta So-
ciété d'Emulation de Cambrai, dief d'un iDslîtat
d'éducation, se trouvât encore près de Lille,
ea 18ï2, puis s'est fixé k Dunkerque, où il vl-
vwltji 1857. Il est auteur d'un livre qui a pour
titre ; IntrodvetioA à Vitttde de l'hanno-
nie, OTt ExpotItUm d'une nouvelle théorie
de cette science; Paris, Treuttrt et WÛxU,
1828, un vol. in-S" de 374 pages, avec sept
plandies et deux tableaux. Cet uuvraga est
d'un genre absolument oent, et a pour base un
système qui appartient tout entier k son auteur.
Après avoir donné des notions préliminain»,
conformes aux théories connues, de quelques
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DERODE — DEROSSI
de* iaUrTiUH : c'ert là que commann li «trie
de «es j'déBs ptrllculièrea. Sette lui, cette gwame,
dont on • Tiil l'ua de* tUmanti de U
n'> pu l'uUlild qu'on lui acct
il M U GoBsid^ point ccmiim ub principe
Mutitntif de fart. DéduîuDi loule* Ira comé-
qoenora de cette première donnée, M. Derade
De Toil rluu le ton qu'une confeutioa purement
wlHtraire, et senleoient une Hwention de mi-
Ihoda, quoique M K^t tac ta lonaUté que
TCpoient II niélodie et Itiiroianie, tellBi qu'elles
lootlMnt UHia lea leiu, U composition, l'art du
dianl, Il construction dai iiutrumcoU, etc. Le^
Interralles ne lai paraisient pas non pliu devoir -
tire prénenlAs comme des relations de diltérrats
■OUI, mais comme des proportions Ikia de la.
diiislon d'une corde. On voll que dans ce *jt-
lènw, c'est le principe nulbématiqne qui do-
ndire, et c'ait en ellet nr le principe malliénM-
Uque que npoaa la lliâoiia de U. Derode ; en
aorte que tentes le* ooDeid^liona de rapporta
métapti;alqDei dt* t«H u amU «dues; c^en-
dut, par ne mhK de eoBtredidioa, « certains
eu Iwi ditedlea, l'anteur ut fyrté d'aTooer que
raritlimétique et l'algtbre M» sont de nsl secoun
poai expliquer lei bits, et quil Iknt prendre
poar règle la sensation.
Ce ejKlëmr n'a point eu de snceèe et ne pou-
Tail en a*oir; car il a pour base une considéra
liofl qui est en oK>a«itioB directe avec le prin-
cipe de l'art, lequel estaHantleUement métaplq-
DÉHOSIEHS (.ficoLÀS), muâleien français,
TiTait en Hollande vers la lia du dli-septième
siècle. 11 a«ait été précédemmenf attaché h la
musique de la cliambre de l'éleetrice palatine, i
Manniieim. lU'rat Tait connaître par les ouvrages
suivants ; I" Trois livres de Irïos pour divers
iOBlrumenta. — S* Ouvertures à trois parties
et concerta k quatre pour divers instruments;
Amalerdatn, ÉlieiiBa Roger. — 3° Douze ouver-
lurea pour la igaltare, (EUt. 5 ; La Kije, teSK.
— 4" Méthode pour jooer de la guitare. Cette
méthode a été réimprimée k Paria, sou* ce titre ;
NouveaViFPriiKlpei pour la guitare; BalIarJ,
1683. ia-i'. — !,' La Fuile du roi d'Angleterre,
à deui violons ou deux flûtes et bme; Anu-
terdam, ies9. — 6° Livre de pièces de guitare
avec deux dessus d'iostrumenls et ane basse
continue; Ibid.
DEROSSI (Jwepb), compositeur, né à Ken-
tioa, près de Fise, vers la milieu du dii-aep-
tième siùcle, a publié, è Venise, en ISSO, un
livre de messes i seiM voix réelles. Un autre
musicien, nommé Fabrice Deroai, a composé,
vers le Dttnie temps, dee duos pour deux roii
de soprano, avec accompagnement de clavecin.
UËROSSI (UvHsn}, e«t connu uiqbw
compositeur de duos pour deu\ voii de soprano
avec iccompagnemeiit de clavecin.
FIN DU TOUS SBCOnS-
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