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Full text of "Boletín del Instituto Geológico de México"

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SECRETARÍA DE FOMENTO, COLONIZACIÓN E INDUSTRIA. 
BOLETÍN i 
DEL | 
NÚMERO 2284414 )-24Y 1 o 
LA FAUNE JURASSIQUE DE MAZAPIL : 
y AVEC UN | | 
- APPENDICE SUR LES FOSSILES DU CRÉTACIQUE INFÉRIEUR 
: AS 
DR. CARLOS BURCKIHIARDI. SS 
(AVEC 43 PLANCHES). E E 
A 2 yA De 4 , es va LA ES 
! MÉXICO. O 
IMPRENTA Y FOTOTIPÍA DE LA SECRETARÍA DE FOMENTO. 
Callejón de Betlemitas número 8. z 
1906 


ANS 


Publicaciones del Instituto Geológico de México. 


¡'BOLBETIN. 


* Núm. 1.—Fauna Fósil de la Sierra de Catorce, por A. del Castillo y3 J.G. ie E 

ra.—1895.—56 pp., 21 lám. 

* Núm. 2.—Las Rocas Eruptivas del $. 2 de la Cuenca de México, por E. Ordóñez. 

—1895,—46 pp., 1 lám. z 

* Núm. 3.—La Geografía Física y la Eonia de la Península de Yucatán, por C. 

Sapper.—1896.—58 pp., 6 lám. 

* Núms. 4, 5 y 6.—Bosquejo Geológico de México.—1897.—272 pp., 5 lám. 

* Númes. 7, 8 y 9.—El Mineral de Pachuca.—1897.—184 pp., 14 lám. 

* Núm. 10.—Bibliografía Geológica y Minera de la ao Mexicana por R. Agui- 

lar y Santillán.—1898.—158 pp. 

* Núm. 11.—Catálogos sistemático y geográfico de las especies mineralógicas de la 

República Mexicana, por José G. la —1898.—158 pp. 

* Núm. 12.—El Real del Monte por E. Onion y M. Rangel.—1899.—108 pp., 26 
láminas. ; 

Núm. 13.—Geología de los alrededores de Orizaba, con un perfil de la vertiente orien- 
tal de la Mesa Central de México, por Emilio Bóse.—1899.—54 pp., 3 lám. 

-* Núm. 14.—Las Rhyolitas de México (Primera parte), por E. Ordóñez.—1900.—78 


pp., 6 lám. Ñ 
Núm. 15.—Las Rhyolitas de México (Segunda parte), por E. Ordóñez: —1901.—78 pp., 
6 lám. 


Núm. 16.—Los Criaderos de fierro del Cerro del Mercado en Durango, por M. Ran- ES 
- gel, y de la Hacienda de Vaquerías, Estado. de Hidalgo, por J. D. natal y SS 
E. Bose. —1902. —144 pp., 5 lám. ASS 
Núm. 17.—Bibliografía Geológica y Minera de la Rebeca Mexicana por R. Aguilar => 
y Saló —1904. [En prensa]. 
Núm. 20.—Reseña acerca de la Geología de Chiapas y Tabasco por z. Bóse, —1905. = 
116 pp., 9 lám. 
Núm. 21 —La faune marine du trias up oncur de Zacatecas par r le Dr. Carlos Burck- : 
hardt en collaboration avec le Dr. Salvador Scalia.—1905.—44 pp., 8 pl. x 
Núm. 22.—Sobre algunas faunas terciarias de México por Emilio Bóse, Dr. ade — ; 
1906.—96 pp., 12 lám. 
Núm. 23.—La faune jurassique de Mazapil, Zac., par le Dr. Carlos Burckhardt.— 
-1906.—43 pl. 
Núm. 24.—La Fauna de Moluscos del Senoniano de Cárdenas, S. L. P. , Por el Dr. 
Emilio Bose.—1906.—95 pp., 18 lám. 


* Agotado. 


PARE RGONHhS- 


Tomo IL. N? 1.—Los temblores de Zanatepec, Oaxaca.—Estado actual del Volcán de 
Tacaná, Chiapas, por Emilio Bóse.—1908.—25 pp., 4 lám. 

No 2, —Fisiogratía, Geología € Hidrología de los alrededores de la Paz, Baja Califor- 
via, por E. Augermann.—El área cubierta por la ceniza del Volcán de Santa 
María, Octubre de 1902, por Emilio Bóse.—1904.—26 pp., 3 lám. 


INSTITUTO 
GELOLOCcI0O DE MEXICO 


BOLETÍN NÚM. 23 


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PECRETARÍA DE FOMENTO, foLoNIZACIÓN E JuDuSTRIA, 


INSTITUTO GEOLÓGICO DE MÉXICO 


DirE0TOR, JosÉ (+. AGUILERA. 


AS 


FAUNE JURASSIQUE DE MAZAPIL 


AVEC UN 


APPENDICE SUR LES FOSSILES DU CRÉTACIQUE INFÉRIEUR 
PAR LE 


DE: SADLDOS “DUO FAETAE DE 


(AVEC 43 PLANCHES). 


MÉXICO. 


ImPreEwNTA Y FoTOTIPÍA DE LA SECRETARÍA DE FOMENTO. 


Callejón de Betlemitas nún. $ 


1906 


PLN TRODUCTTON: 


Le présent travail se base sur les fossiles, que j'ai receuilli a Mazapil pen- 
dant trois mois et demi des années 1904 et 1905. 

Les matériaux paléontologiques fúrent réunis par moi personnellement, 
ou bien par mes aides sous ma direction. De cette maniére il m'a été possi- 
ble d'exploiter couche par couche les gisements si riches en fossiles des 
Sierras de Mazapil et Santa Rosa. 

Je n'entrerai pas en détails sur la géologie de la région, car je donnerai 
allleurs une description géologique des Sierras de Mazapil et Santa Rosa, 
accompagnée de cartes et protils (voir l'article: “Sierras de Mazapil et Santa 
Rosa” dans: Livret guide des excursions du X*. Congrés géologique inter- 
national, Mexico 1906). 

Sur les cartes, qui accompagnent le travail cité, j'ai indiqué avec un as- 
térisque toutes les localités fossiliferes mentionnées dans le présent mé- 
moire. 

En offrant au monde scientifique un travail paléontologique, qui a été ter- 
miné loin des ressources des grands centres scientifiques, je sens le devoir de 
le présenter sous certaines réserves. On connait en effet les difficultés trés- 
grandes d'un pareil travail sans les ressources d'une grande collection de 
comparaison. Le manque presque total de matériaux étrangers se fait sen- 
tir d'autant plus que les anciens ouvrages paléontologiques fondamentaux 
et aussi quelques uns des nouveaux contiennent si souvent des descriptions 
peu satisfaisantes et surtout des illustrations défectueuses. Il est ainsi sou- 
vent tres-difficile de comparer une forme avec des espéces anciennes déja dé- 
crites, car ces derniéres ont été décrites et figurées si insuffisamment, que 
personne ne s'en peut faire une idée exacte. Qu'il me soit permis de citer 
deux exemples: Haploceras Fialar Oppel et Ammonites Balderus Oppel. Ces 
espéces sont caractérisées et figurées d'une maniére si insuffisante, qu'il est 
fort difficile d'en apprécier les caracteres. Les cloisons du type d'Oppel sont 
complétement inconnues. Aspidoceras acanthicum est une autre espéce aus- 
si souvent citée que mal figurée et diversement interprétée. De cette forme les 
auteurs ont publié des exemplaires bien distincts entre eux et les cloisons 
figurées par Loriol, Gemmellaro et Canavari ne montrent presque pas de 


6 LA FAUNE JURASSIQUE 


ressemblance les unes avec les autres, ce qui —chose curieuse—a amené 
Choffat a déclarer, que les cloisons ne constituent pas de caractéres impor- 
tants pour distinguer les espéces. Il aurait été plus vrai de dire que diffé- 
rents auteurs ont figuré des especes tres-différentes sous le méme nom Aspi- 
doceras acanthicum. : 

Dans un pareil état de notre littérature paléontologique et surtout des 
ouvrages fondamentaux, il est naturellement fort difficile de comparer les 
espéces mexicaines avec les européennes sans matériaux de comparaison. 

Je n'ail donc guere besoin de solliciter l'indulgence de mes confréres si je 
me suis peut-étre trompé dans certains détails. 

Ce travail n'aurait pas pu étre entrepris sans la bienveillance de notre es- 
timé Directeur M. José G. Aguilera. Avec une libéralité extraordinaire il 
m'a procuré toute la littérature nécessaire et je tiens a l'en remercier vive- 
ment. Je suis fort obligé a M. Aguilera pour la permission de faire faire 
les planches dans une des premiéres maisons artistiques d'Europe. Ces plan- 
ches ont été faites d'aprés des photographies, qui ont été exécutées sous ma 
direction par M. F. de P. Carbajal, photographe de notre Institut. 

Les cloisons ont été photographiées selon le procédé Nicklés avec quel- 
ques améliorations introduites par mon collégue M. E. Bóse. 

Je tiens á remercier outre les personnes déja mentionnées, M. Rafael Agua- 
lar y Santillán, Secrétaire perpétuel de la “Sociedad científica Antonio Al- 
zate” pour la libéralité, avec laquelle il a mis á ma disposition les richesses 
de la bibliotheque de la dite Société et M. Sotelo a Mazapil pour la bonté, 
avec laquelle il nous a offert sa maison a Santa Rosa, ce qui m'a permis 
d'exploiter soigneusement une des plus riches localités fossiliféres de la ré- 
gion. 


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PARTIE PALEKHONTOLOGIQUETE. 


e 


I—DESCRIPTION DES ESPECES. 


TI. PFPOSSITLES DU KIMERIDGIEN. 


I-COUCHES A IDOCERAS. 


GENRE LYTOCERAS SUESS. 
Lytoceras sp. ind. 
Planche IV. Fig. 1. 2. 


Il est impossible de déterminer un fragment de moule intérieur d'un Ly- 
toceras. Cependant il me parait utile de le citter et faire figurer, car c'es la 
seule espéce du genre Lytoceras, qui a été rencontrée dans les couches juras- 
siques de la région. 

Localité.—Vereda del (Quemado, Sierra de la Caja.—Un moule intérieur 
fragmentaire. 


GENRE NEUMAYRIA NIKITIN NON BAYLE. 


1881 S. Nikitin; Die Juraablagerungen zwischen Rybinsk, Mologa und 
Myschkin (Mémoires de l'Académie im- 
périale des Sciences de St. Pétersbourg.— 
VII Série, t. XXVIII, N? 5, p. 61). 

1884 S. Nikitin, Allgemeine geologische Karte von Russland.—Blatt 56, 
p. 147 (Mémoires du Comité Géologique 
de Russie. Vol. I. N* 2). 


Je rattache au genre Neumayria Nikitin deux espéces de la Sierra de Sta. 
Rosa, qui par leur forme et par les ornements montrent une ressemblance 
frappante avec le groupe de la Neumayria fulgens surtout avec Neumayria 
subfulgens Nikitin (voir; Nikitin, Mém. Comité géol. 1. c. pl. I, fig. 4, 5). 

Les cloisons de nos espéces différent des cloisons typiques du genre Neu-. 
mayria par plusieurs particularités. Elles sont plus découpées, les selles et 
lobes sont moins larges, enfin le lobe externe est plus court que le premier 
lobe latéral. Cependant ces particularités ne me paraissent pas suffisantes 
pour nous empécher de réunir nos espéces avec Neumayria, car nous voyons 
aussl chez les espéces russes des différences dans ces caractéres. En compa- 

No 23.—2 


10 LA FAUNE JURASSIQUE 


rant par exemple les cioisons d'Ammonites catenulatus avec celles d'Am- 
monites subclypeiformis chez Nikitin (Allg. geolog. Karte, 1. c. pl. II, fig. 
10 et 14), nous voyons des différences notables. Si les cloisons de la premie- 
re des deux especes citées (fig. 10 chez Nikitin) sont tres-peu découpées, plu- 
tót dentelées au pourtour, etles selles et lobes relativement peu larges, chez 
laseconde (fig. 14 chez Nikitin) au contraire les selles et lobes sont beaucoup 
plus découpés, les lobes latéraux nettement tripartites et bien développés, les 
selles bipartites, et les selles et lobes trés-larges. Les cloisons des espéces me- 
xicaines ressemblent a celles de l?*Ammonites subcelypeiformis et s'en distin- 
guent surtout par l'étroitesse des selles et par la profondeur moindre du lo- 
be externe, quí est beaucoup plus court que le premier lobe latéral. 

Cette derniére particularité a déja été constatée par moi chez Neumayria 
Zitteli du Tithonique inférieur de la Cordillére argentine (voir €. Burck- 
hardt: Beitráge zur Kenntniss der Jura-und Kreideformation der Cordillere, 
Palacontographica 50, 1903, p. 54). 

En Russie les especes du genre Neumayria n0'ont été trouvées que dans le 
Volgien supérieur; il est d'autant plus intéressant, que nous rencontrons au 
Mexique des espéces voisines dams les couches kimeridgiennes beaucoup 
plus anciennes. 


Neumayria profulgens n. sp. 


Planche I, Figure 1-4. 


Dimensions: 
Diario tom losooosmacavoroso codsarono socebonos 59 mm. 
IEC CUA VO Wto do savuaadruorosacodonadbenoopos AA Ol 
EPA MD. == 021 
Diane 21 2 00 


Coquille discoidale, comprimée. Les tours s'accroissent lentement et se re- 
couvrent sur un peu plus dela moitié. Partie externe étroite, convexe, flanes 
peu convexes passant insensiblement dans une paroi ombicale peu pronon- 
cée et faiblement inclinée. La plus grande épaisseur des tours s'observe au 
premier tiers environ, vers la partieexterne les tours sont trés-peu amincis. 

T'ombilic est peu profond et assez ouvert. 

Sur les tours intérieurs se voient de faibles ondulations transversales et 
des stries tres-fines et serrées, qui sont presque droites et traversent les flanes 
dirigées obliquement en avant. 

Le test du plus grand tour de notre exemplaire est orné de stries, de ri- 
des et de cótes externes. De fines stries radiales un peu irréguliéres et trés- 
serrées couvrent la surface de la coquille. Ces stries partent de la suture, 
sont recourbées en arriére au pourtour de l'ombilic pour s'infléchir en avant 
sur les flanes par lesquels elles passent, un peu inclinées en avant, en ligne 
pas tout-a-fait droite mais légerement flexueuse. Vers la partie externe du 
tour la plupart des stries s'efface, quelques-unes cependant se laissent pour- 


DE MAZAPIL. 11 
suivre jusque sur la partie externe. Outre les stries s'observent des rides 
transversales distantes et pas tres-prononcées. Elles prennent leur origine 
au pourtour de Pombilic, on elles atteignent leur plus grande force, leur di- 
rection est paralléle á celle des stries, car elles sont recourbées au pourtour 
de Pombilic et peu flexueuses sur Jes flanes. Les rides s'affaiblissent sur les 
flanes et s'effacent complétement vers le bord externe. 

Au tiers externe des tours prennent naissance de faibles cótes externes, 
transverses, assez larges et serrées mais peu proéminentes, qui passent en 
ligne presque droite par la partie externe. 

Cloisons (Pl. I, fig. 4) avec un lobe externe, qui est du tiers plus court 
que le premier lobe latéral; il a un tronc large, deux brauches terminales 
épaisses et fortes et audessus, de chaque cóté, une branche latérale, tres-de- 
veloppée. Le premier lobe latéral prédomine, est tres-large et profond, avec 
trois branches terminales larges et tres-bien développées, il est asymmé- 
trique car sa branche latérale externe est plus grande que l'interne avec une 
direction plus transversale. Second lobe latéral petit, tripartite, un peu obli- 
que avec un tronc large; il forme avec trois lobes auxiliaires, obliques un 
lobe suspensif courbé et rentrant, qui atteintá la suture á peu pres la pro- 
fondeur du premier lobe latéral. Selle externe étroite et trifide au sommet. 
Premiére selle latérale de la méme hauteur que la selle externe, étroite. Se- 
conde selle latérale également étroite, bipartite au sommet. 

Localité «ww Mexique.—Cañón de San Matías, pres de la Casa Sotelo.—1 
exemplaire couvert du test. 


Neumayria Ordoñezi n. sp. 


PLL fe: 5-7, Pl. IL, fig, 14 
Dimensions: 


Diametre total........... 52 mm. 110 mm. 

Hauteur du tour ....... A OS ==) De 13) 
Epaisseur du tour...... 18.5 03d == 040 
Diametre de lPombilic. 11-.,, == 00241 ZA ZO 


Pragment Van grand exemplane. 


66.5 mm. 


a = 0.48 
22,5, = 0.33 
QUA = 0.22 


Un petit exemplaire de Puerto Blanco (Pl. IL, fig. 1-4) est discoidal, lége- 
rement bombé et tres-involute. Les tours s'accroissent assez vite el se recou- 
«yrent sur 4 environ, de sorte que l'ombilic est assez étroit. 

Partie externe large et arrondie, flanes faiblement convexes, paroi ombi- 
licale perpendiculaire et assez haute. Les flanes passent dans la paroi om- 


12 LA FAUNE JURASSIQUE 


bilicale en formant un angle arrondi. Section transversale des tours ovale 
avec la plus grande épaisseur un peu audessous de la moitié des flancs, gué- 
re amincie en haut. 

Le test de la coquille est couvert de fines stries radiales, inégales en force, 
et séparées par des intervalles irréguliers. Ces stries prennent leur naissance 
á la suture, sont recourbées en arriére au pourtour de l'ombilic et se dirigent 
obliquement en avant sur les flanes. Elles ne passent pas en ligne droite 
par les flanes mais sont faiblement falciformes, étant un peu infléchies en 
avant vers le milieu des flanes. Des ondulations transversales, irréguliéres 
se voient ga et lá sur le test; elles suivent la méme direction que les stries et 
sont assez larges, mais tres-faibles. Ces ondulations disparaissent comme la 
plupart des stries vers la région externe; en revanche celle-ci est couverte 
de cótes externes faibles, mais serrées et assez larges. Ces cótes externes 
prennent leur naissance au tiers supérieur des flanes et passent en ligne droi- 
te par la région externe. 

Il ne me paraít guére douteux que le grand exemplaire de la Casa Sotelo 
(Pl. L, fig. 5-7) appartient a la méme espéce. En effet les tours intérieurs de 
cet exemplaire paraissent tres-semblables au petit exemplaire décrit ci-des- 
sus. Ils ont la méme forme avec partie externe large et arrondie, flanes un 
peu convexes, paroi ombilicale abrupte et ombllic étroit. En outre ¡ls sont 
également ornés de fines stries radiales. 

Le dernier tour de cet exemplaire devient de plus en plus haut et aplati 
et présente á sa terminaison une section transversale plus haute que large, 
élargie en bas, amincie en haut, avec la plus grande épaisseur au pourtour 
de lP'ombilic. Les tours se recouvrent beaucoup moins qu'avant, sur 3 seu- 
lement, de sorte que l'ombilic est notablement plus ouvert qu'avant. 

Les ornements du plus grand tour du grand exemplaire sont limités au 
pourtour externe, oú l'on observe des cótes transversales serrées et assez pro- 
noncées. Ces cótes externes prennent leur naissance au tiers supérieur des 
flanes et passent par la partie externe en ligne droite ou faiblement arquée 
en avant. La partie intérieure des flanes est completement lisse. 

Les cloisons du petit et du grand exemplaire (fig. 5, Pl. I et 4 Pl. II) 
sont tres-semblables. Lobe externe du tiers plus court que le premier lobe 
latéral, avec deux branches terminales et audessus, de chaque cóté, avec une 
branche latérale forte. Premier lobe latéral tres-bien développé avec un 
tronc large et trois branches principales fortes et larges. Il est asymmétri- 
que, car la branche latérale externe se détache plus haut que l'interne, est 
plus grande et a une direction beaucoup plus transversale, rappelant par- 
lá une jambe écarquillée. Second Jobe latéral beaucoup plus petit que le 
premier, droit, tripartite. Quatre lobesauxiliaires petits et tres-peu obliques 
sulvent jusqu'a la suture: les premiers sont nettement tripartites sur le 
grand exemplaire. 

Selle externe plutót étroite, divisée au sommet par un lobe secondaire 
dans deux parties inégales, dont l'externe est plus large que l'interne. Pre- 


DE MAZAPIL. 15 


miére selle latérale de la méme hauteur que l'externe, divisée au sommet éga- 
lement en deux parties inégales, dont cette fois cependant l'interne est plus 
grande. Seconde selle latérale á peu pres de la méme largeur que la premie- 
re (au moins dans le grand exemplaire), bipartite au sommet, avec la partie 
externe plus large et haute. Selles auxiliaires petites, les deux premiéres 
(dans le grand exemplaire) bipartites au sommet. 

Cette espéce se distingue de la précédente par l'ombilic plus étroit chez le 
jeune, par les tours intérieurs plus renflés, par le manque presque total de ri- 
des transversales et par les cloisons, surtout pas les lobes auxiliaires, qui 
sont presque droits et ne forment pas un lobe suspensif bien net. 

Localité au Méxique.—Un grand exemplaire en partie couvert du test et 
un fragment du Cañón de San Matías pres de la Casa Sotelo, Sta. Rosa; un 
petit exemplaire couvert du test, que je dois a la bonté de M. Domingo Or- 
dóñez, Administrateur de la “Negociación Minera de Sta. Rosa,” auquel je 
dédie cette espéce, provient du Puerto Blanco. 


GENRE OPPELIA WAAGEN. 


Oppelia Bosei n. sp. 


Pl. II, fig. 5-8, fig. 13. 


Dimensions: 
Diam ml oolosodrosadandcnascuesiooo pdas 39 mm. 
EAU A EE a ADA E OA 
passed ee ici de lll te —OZS 
Diametro A 0) ES) 


Coquille discoidale, assez plate. Ombilic, pas trop étroit et peu profond. 
Tours beaucoup plus hauts que larges avec la plus grande épaisseur envi- 
ron au premier tiers de la hauteur. Section transversale ovale-oblongue 
amincie en haut. Les flanes, légérement convexes, passent insensiblement 
dans la partie externe réguligrement arrondie. 

Paroi ombilicale perpendiculaire, assez basse, passant aux flanes sans ca- 
réne prononcée. Les tours se recouvrent sur trois quart environ. 

Au bord de lombilic prennent naissance des cótes tres-distantes, grosses, 
larges et assez saillantes. Elles sont droites et dirigées en avant jusqu'au 
milieu des tours, od quelques-unes s'effacent, tandis que la plupart s'y recour- 
be, formant un are convexe en avant. Dans cette inflexion les cótes sont un 
peu plus saillantes qu'avant, sans cependant former de vrais tubercules. En 
dehors de la courbure décrite les cótes se dirigent tout droit vers la partie 
externe; elles s'affaiblissent d'abord beaucoup, mais ensuite elles se renflent 
pour former au bord de la partie externe des tubercules gros et allongés. 
Entre les cótes se voient de fines stries irréguliéres, paralleles avec elles. La 
partie externe est complétement lisse. 


14 LA FAUNE JURASSIQUE 


Les cloisons (fig. 13, Pl. 11) présententle type du groupe des Flexuosi et ne 
sont pas tres-découpées. Lobe externe large et court, de chaque cóté avec une 
branche terminale trifide et deux petites branches simples audessus d'elle. 
Premier lobe latéral plus profond que le lobe externe, assez large, avec trois 
branches terminales á peu pres égales, longues et étroites. Second lobe laté- 
ral asymmétrique: la branche terminale, tres-longue et étroite, n'est pas cen- 
trale mais déplacée vers la partie intérieure du tour, la branche latérale in- 
férieure du cóté externee st bifide, courte et beaucoup plus large que celle 
du cóté interne, qui se détache plus bas du tronc. Trois lobes auxiliaires, 
un peu inclinés et tres-petits, sont également asy mmétriques, la branche 
latérale externe ótant beaucoup plus forte que V'interne, qui est trés-réduite. 

Selle externe pen découpée, divisée en deux branches égales par un lobe 
secondaire droit. Premiére selle latérale plus haute que la selle externe avec 
deux branches terminales, séparées par un lobe secondaire, qui est dirigé 
obliquement vers l'intérieur. La branche intérieure plus haute. Selles laté- 
rales et auxiliaires suivantes de plus en plus basses et peu découpées, la se- 
conde selle latérale assez réguliéerement bipartite, les autres tres-petites et 
presqu'entiéres. 

Cette espéce rappelle par les contours et ornements d'une maniére frap- 
pante la forme de Crussol, qui a été décrite par Fontannes sous le nom Op- 
pela tenuilobata var, corcumnodosa. 

(Fontannes: Deser. Amm. Cale. Chát. Crussol p. 23, pl. LI, fig. 6a 6b.) 

Elle parait s'en distinguer par des dimensions un peu différentes, par un 
ombilic plus large et par quelques détails des ornements surtout par l'infle- 
xion moindre des cótes sur les flanes et par la direction transversale et pas 
oblique des tubercules externes. 

Malheureusement les cloisons de lespeéce de Fontannes sont inconnues, de 
sorte qu'il n'est pas possible de savoir si l'on peut rapprocher notre espéece 
de celle de Fontannes. Comme j'ai déja remarqué ci-dessus notre forme-a des 
eloisons du ty pe des flexuosi (Sous-genre Neumayria) tandis que Fontannes a 
réuni son espece avec Oppelia tenuilobata, qui a des cloisons entiérement 
différentes et appartient au sous-genre Streblites Hyatt. 

Localité: Un moule intérieur de la Vereda del Quemado, Sierra de la Caja- 


SOUS-GENRE NEUMAYRIA BAYLE (non Nikitin).* 
Oppelia (Neumayria) aff. Nereus Fontannes sp. 
Planche III, Fig. 1-4. 
1876. Ammonites Nereus Fontannes dans Dumortier € Fontannes Zone 


a A. tenuilob. de Crussol p. 62, pl. VII, fig. 6, 6a, 6b. 


1 Acceptant Neumayria seulement de sous-genre je conserve ce nom bien connu, quoique del 
Campana ait proposé récemment (Bol. Soc. Geol. Ttal. XXTIT. 1904, p. 241) d'employer le nouveau 
nom “Taramelliceras”. 


DE MAZAPIL. 15 


Dimensions: 
Dime 49.5 mm. 
HAU UE 29 == MOROS 
passe dato a (00516) 
Diametrerde on blIc  o 10) 192 


Joquille discoidale, pas tres-plate. Les tours se recouvrent presqu'entié. 
rement de sorte que l'ombilic est un peu plus étroit que sur la figure de 
Fontannes (1. c. pl. VII, fig. 6). Partie externe assez large, arrondie; flanes un 
peu bombés, séparés par une caréne de la paroi ombilicale, qui est abrupte et 
un peu rentrante. Section transversale des tours beaucoup plus haute que 
large, assez épaisse á la partie superieure, un peu amincie en bas; la plus 
grande épaisseur se trouve au milieu des tours. 

La derniére partie de la coquille est ornée de cótes falciformes, serrées et 
plutót fines; vers l'ombilic ces cótes sont tros-faibles et presqu'effacées, au 
milieu des tours environ elles devienuent plus prononcées et gagnent en 
force vers le pourtour externe. Les cótes sont un peu usées sur la partie in- 
terne des flancs, de sorte qu'on ne peut pas voir si elles se bifurquent ou 
trifurquent comme chez le type. 

Sur la partie externe des flancs elles sont simples, mais pas tout a fait éga- 
les. L'on remarque au contraire quelques cótes plus fortes que les autres. 
Au pourtour externe presque toutes les cótes se renflent légérement, quel- 
ques-unes, sans régularité, formebt méme de petits tubercules allongés et 
un peu obliques. Sur la partie externe les cótes s'affaiblissent beaucoup, 
elles y passent en décrivant un léger sinus en avant, el se renflent de nou- 
veau un peu sur la partie siphonale, produisant ainsi une série de légers tu- 
bercules médians, un peu allongés dans la direction transversale. 

Cloisons (tig. 4, pl. 11) pas tres-découpées, lobe externe court avec deux 
branches terminales bifides. Premier lobe latéral plutót étroit et trés-pro- 
fond, du double plus long que le lobe externe. Ses branches, une terminale 
et trois latérales de chaque cóté, sont toutes presqu'égales. Second lobe laté- 
ral beaucoup plus petit que le premier, un peu oblique et asymmétrique, car 
la branche latérale inférieure du cóté intérieur se détache plus bas du tronc 
que lextérieure étant aussi un peu plus forte. Deux lobes auxiliaires trós- 
petites. Selle externe peu découpée, bifide Premiére selle latérale plus ou 
moins de la méme largeur que la selle externe mais plus haute, divisée en 
deux branches presqu'égales par un lobe secondaire, qui est dirigé oblique- 
ment vers l'intérieur. Les autres selles suivantes tres-petites et peu découpées. 

Notre exemplalre montre une ressemblance tres-graude avec le type de 
PA. Vereus décrit et figuré par Fontannes (1. c. pl. VII, fig. 6). L'ombilic 
de notre exemplaire est un peu plus étroit. La ligne suturale est difficile a 
comparer avec celle figurée par Fontannes, quí est beaucoup plus petite et 
pas trop correctement dessinée comme Fontannes lui-méme le fait remar- 
quer. Malgré cela les cloisons des deux formes se ressemblent beaucoup. 


16 LA FAUNE JURASSIQUE 


Fontammes dit: Sur la partie cloisonnée de la coquille “la ligne siphona- 
le est marquée de cótes transversales trés-fines, un peu plus nombreuses 
que celles des flanes et toutes indépendantes de ces derniéres.” La partie 
cloisonnée de notre coquille est malheureusement un peu usée, cependant 
on y observe, que les cótes des flanes passent sans interruption par la partie 
externe en se bifurquant souvent au bord externe dans deux branches trés- 
faibles, de sorte que sur la partie siphonale il y a un plus grand nombre de 
cótes que sur les flanes. Mais les cótes externes sont toujours en connexion 
avec celles des flanes. 

Il me paraít probable, que l'indication de Fontannes relative a l'indépen- 
dance des cótes siphonales est due a l'état de couservation de la coquille. 

La forme figurés par Fontanmes dans sa “Description des Ammonites des 
calce. du chát. de Crussol” sous le nom VOppelia Nereas (l. e. p. 39, pl. V, 
fig. 5) me parait différer du type. 

Gisement.—Couches á Ammonites tenuilobatus de Crussol. 

Localité,—Cañón de San Matías prés de la Casa Sotelo (Sta. Rosa). 1 exem- 
plaire en grande partie pourvu du test. 


Oppelia (Neumayria) harpoceroides n. sp. 


Pl. IL fig. 9-12. 


Dimensions: 
Diane 47 mm. 
EE AMAIO ODO oo coosubocosbon dnoenanocadó nde. 29 30701 
1D rECC ron acosase cosatocooniacote dass 02 
Diametrede Mon 3 008 


Coquille discoidale, assez plate; ombilic étroit. Tours se recouvrant pres- 
qu'entigrement,-aplatis, faiblement courbés sur les flancs, arrondis sur la ré- 
gion externe, passant sans caréne dans uue paroi ombilicale abrupte. La 
plus grande épaisseur au milieu des tours. 

Coquille ornée de cótes falciformes, qui rappellent lornementation de cer- 
talns Harpoceras. Ces cótes partent de lombilic, sont assez fines et trés-ser- 
rées sur la moitié interne des tours, oú elles sont dirigées obliquement en 
avant. Cependant déja ici elles ne sont pas tout-a-fait droites mais un peu 
courbées avec convexité eu arriére. Arrivées au milieu des tours les cótes 
deviennent plus espacées, plus fortes, et se recourbent en décrivant une in- 
flexion convexe en avant. Sur la moitié externe des flanes les cótes se re- 
courbent de nouveau pour former des courbures falciformes, dont la conve- 
xité regarde en arriére. 

Sur la moitié interne des tours toutes les cótes restent simples, quelques- 
unes aussi sur la partie externe. Mais beaucoup de cótes se divisent en deux 
branches en se détachant tantót au milieu des tours en dehors de l'inflexion 
décrite, tantót plus haut. Dans la plupart des cas cependant ce n'est pas une 


DE MAZAPIL. iv 


bifurcation mais plutót une intercalation de cótes plus courtes, qui s'amin- 
cissent vers la partie interne des flanes et se laissent quelquefois poursuivre 
comme stries fines jusque vers l'ombilic. La bifurcation et intercalation des 
cótes sont irréguliéres. Au milieu des flanes on remarque un sillon spiral 
tros-faible, juste á endroit de P'inflexion principale des cótes. Au bord de 
la région externe toutes les cótes sont fortement infléchies en avant et la plu- 
part y est un peu renflée sans cependant former des tubercules bien pronon- 
cés. Ensuite, sur la partie externe, toutes les cótes s'affaiblissent beaucoup 
et quelques-unes disparaissent complétement. Celles, qui sont encore visi- 
bles, y décrivent un léger sinus en avant. Au milieu de la partie externe 
toutes les cótes se renflent de nouveau et forment une série de tubercules 
externes faibles, un peu allongés transversalement, 1l est á remarquer qu' 
outre les tubercules externes, qui correspondent aux cótes, il y a encore d'au- 
tres intercalés. Ceux-ci paraissent quelquefois étre formés par le renflement 
de petites branches secondaires, qui se détachent gá et lá des cótes principa- 
les au bord de la region externe. 

Cloisons (fig. 9, pl. II) peu découpées, du type des flexuosi. Lobe externe 
peu profond avec branches terminales peu divergentes. Premier lobe latéral 
du tiers plus profond que le lobe externe, peu ramifié, avec une branche ter- 
minale assez longue et trois branches latérales de chaque cóté. Second lobe 
latéral un peu asymmétrique, la branche terminale n'étant pas médiane mais 
déplacée vers l'intérieur des tours, et les branches latérales extérieures étant 
plus fortes que les intérieures. Second lobe latéral beaucoup plus petit et 
court que le premier, montrant cependant la méme structure. Selle externe 
divisée en deux branches égales par un lobe secondaire droit et assez pro- 
fond. Premieére selle latérale un peu plus haute et plus étroite que la selle 
externe avec deux branches terminales, dont interne est plus haute que 
Vexterne. Seconde selle latérale et selles auxiliaires petites et peu découpées. 

Notre espéce se distingue de la plupart des espéces du genre Oppelia par 
les cótes nettement falciformes, qui rappellent d'une maniére frappante cer- 
taines especes du genre Harpoceras. La forme la plus voisine me paralt étre 
une Oppelia décrite par Quenstedt sous le nom d'Ammonites flevuosus prove- 
nant de Gruibingen, selon le texte (p. 917) du jura blanc $, selon l'explica- 
tion de la planche 99, du Jura blanc y (Voir F. A. Quenstedt: Ammoni- 
ten des schwáb. Jura. III der weisse Jura p. 918, 917, pl. 99. fig. 21.) 

Quenstedt dit de cette forme: “Er ist so gleichmássig mit dicken Rippen 
bedeckt, dass man sich fórmlich húten muss, ihn nicht mit hochmiúndigen 
Falciferen des oberen Lias zu verwechseln.” Malheureusement il n'est pas 
possible de faire une comparaison minucieuse de notre espéce avec la forme 
citée, car Quenstedt n'a pas fait figurer ni la vue de la partie externe, ni la 
section des tours, ni moins encore les cloisons. Ce qui est certain, c'est que 
la vue latérale, dessinée par Quenstedt rappelle beaucoup notre forme, qui 
parait s'en distinguer seulement par un ombilic un peu plus étroit et par 
des cótes un peu plus infléchies, 

No 23.—38 


18 LA FAUNE JURASSIQUE 


Localité: Un exemplaire muni du test et un fragment ont été trouvés a 
Pouest du Puerto Blanco, Sierra de Santa Rosa. 


Oppelia (Neumayria) fiexuosa costata Quenstedt, sp. 
Pl. IL fig. 14-17. 


1888. Ammonites flexuosus costatus Quenst. A. d. schw. Jura, IIT'p. 904. 
pl. 97, fig. 10 (pas les autres figures.) 


Dimensions: 
Diana VU iia. 
Haute ur duo 33 == 020 
passo eat 18 SA == 08 
Diametredelon E 8 == Old: 


Coquille discoidale, assez plate. Les tours s'aceroissent assez vite et se re- 
couvrent sur quatre cinquiémes environ, de sorte que l'ombilic est étroit. 
Les flancs sont trés-peu convexes et passent sans caréne dans une paroi om- 
bilicale abrupte, á peu-prés perpendiculaire, et assez hante. Partie externe 
large et arrondie. Section transversale des tours oblongue-ovale, trés-peu 
amincie en haut; leur plus grande épaisseur un peu au-dessous du milieu de 
la hauteur des tours. Au bord ombilical prennent naissance des cótes pri- 
maires assez fortes et distantes; elles sont falciformes et atteignent leur plus 
grande force un peu en dedans du milieu des flanes, oú elles décrivent une 
forte inflexion avec convexité dirigée en avant. 

A partir de cette inflexion la plupart des cótes primaires se divisent en 
deux branches peu divergentes, en outre, á peu-pres á la méme hauteur, 
prennent naissance des cótes intercalées, dont on compte une, deux ou trois 
entre les cótes primaires. Toutes ces cótes externes, un peu inégales en for- 
ce, sont équidistantes et décrivent une légere sinuosité avec convexité tout- 
née en arriére sur la partie externe des flancs. Arrivées au bord externe 
quelques-unes des cótes, soit primaires, soit intercalées, se renflent en formant 
un tubercule plus ou moins gros, quelquefois arrondi, quelquefois plutót 
allongé. Sur la partie externe les cótes disparaissent, mais sur la ligne si- 
phonale l'on observe une série de tubercules médians tres-faibles. 

Cloisons (fig. 14, pl. II) pas tres-découpées. Lobe externe peu profond et 
plutót étroit avec deux branches terminales trifides. Premier lobe latéral du 
double plus profond que le lobe externe, assez profond et étroit, avec une 
branche terminale trifide et trois branches latérales, presqu'égales entre elles, 
de chaque cóté. Second lobe latéral semblable au premier, mais du tiers plus 
court. Trois lobes auxiliaires, petits, un peu obliques et trifides. Selle ex- 
terne peu découpée, divisée au sommet en deux branches á peu pres égales 
par un lobe secondaire droit et trifide. Premiére selle latérale un peu plus 
haute que la selle externe, divisée par un lobe secondaire en deux branches 


DE MAZAPIL. 19 


dont l'intérieure, plus haute et plus grande, est profondément subdivisée 
en deux petites branches. Seconde selle latérale beaucoup plus petite que la 
premiére, un peu rétrécie á la base, divisée en deux branches au sommet. 
Deux selles auxiliaires, trós-petites, la premiére bipartite, la seconde entiére. 

Notre exemplaire parait tellement conforme á une forme du Jura blane 
moyen d'Erpfingen (Souabe), figurée par Quenstedt sous le nom d' Ammoni- 
tes flexuosus costatus, que je 1'hésite pas de lidentifier avec cette espece. 
(Comp. Quenstedt: Ammoniten des schw. Jura, III Der weisse Jura p. 904, 
pl. 97, fig. 10.) 

Ammonites pseudoflexuosus E. Favre. (La zone á A. acanthicus de la Suis- 
se et de la Savoie, p. 29, pl. II, fig. 9-10; pl. III, fig. 1), présente aussi une 
assez grande ressemblance avec notre forme mais s'en distingue par ses có- 
tes plus fines et ses tubercules moins prononcés. 

Gasement en Europe: Jura blanc moyen de la Souabe. 


Localité au Mexique: Cajón de San Matías, pros de la casa Sotelo, Santa 
Rosa. 


Un exemplaire conservé avec le test. 


Oppelia (Neumayria) sp. ind. 


Pl. IIL fig. 5. 
Dimensions: 
DN de 39 mm 
Hauteurde dere tour odas 18 == 0-01 
Diametreide load 5.0 = 03 


»” A 


L'épaisseur ne peut pas étre mesurée. 


Malheureusement je ne posséde qu'un seul exemplaire incomplet de cet- 
te intéressante espéce, qui montre beaucoup d'affinité avec certaines formes 
du Jura blanc de la Souabe, décrites et figurées par Quenstedt sous le nom 
d'Ammonites flexuosus costatus. La forme, qui lui ressemble le plus me pa- 
rait étre un petit exemplaire d'Ammonites flexuosus costatus du Jura blanc 
B de Wasseralfingen, figuré dans les “Ammoniten,” III, pl. 99, fig. 25, p. 
918. 

Les flanes sont ornés de cótes falciformes distantes, fortement infléchies et 
assez saillantes, qui restent généralment simples et se renflent tous au pour- 
tour externe pour former un gros tubercule rond ou allongé, tres saillant. 
Entre ces cótes s'observe ca et lá une cóte intercalée, tres-faible. Les cótes 
disparaissent presque complétement sur la partie externe, oú l'on observe 
une série médiane de tubercules trás-faibles. Sur la partie intérieure du plus 
grand tour on voit quelques cótes se bifurquer. 

Localité: Puerto Blanco, Sierra de Santa Rosa. Un exemplaire en partie 
couvert du test. 


20 LA FAUNE JURASSIQUE 


GENRE MACROCEPHALITES VON SUTNER. 


Il est fort intéressant, qu'il s'est trouvé un Macrocephalites dans les cou- 
ches kimeridgiennes de Puerto Blanco. L'on sait que le genre Macrocepha- 
lites monte dans lOxfordien aux Indes, en Afrique orientale et aussi au 
Jura. Tout récemment M. P. Lemoine a signalé un Macrocephalites dans le 
Jurassique supérieur (Séquanien ou Kimeridgien) de Madagascar, (P. Lemoi- 
ne: Sur le Jurassique d'Analalava (Madagascar), d'apres les envois de M. 
Colcanap, Compte-rendu sommaire des Séances de la Société Géologique de 
France, N* 13, séance du 19 Juin 1905, p. 112, 113.) 

Il est tres-remarquable, que le genre Macrocephalites monte dans deux 
localités tropicales au Séquanien-Kimeridgien, tandis qu'ailleurs il a dispa- 
ru avec l1'Oxfordien. 


Macrocephalites epigonus n. sp. 


Pl. [II fig. 6-11. 


Dimensions: 
Diam treo ION 59  naim. 
ISlptraure O ONU? caneobosoaodoconocarcaosinoaaos 30D y.  = Qu 
pass UA A 00 
Diametreide lomnblc 11 0) ES 


Coquille renflée. Les tours s'accroissent vite et se recouvrent sur £ envi- 
ron dans le jeune áge, au dernier tour sur 4. L'ombilic est étroit chez le jeu- 
ne, plus ouvert plus tard. 

L'avant dernier tour a une partie externe large et réguliérement arrondie, 
des flanes faiblement convexes, qui passent sans former une véritable caré- 
ne dans une paroi ombilicale haute et perpendiculaire, méme un peu ren- 
trante vers la suture. La section transversale des tours est á peu pres cordi- 
forme, élargie á la base assez amincie en haut avec la plus grande épaisseur 
au pourtour de l'ombilic. 

Le tiers intérieur des flanes est presque lisse. On y voit de fines stries ra- 
diales et quelques cótes tres-faibles. Ces cótes ont plutót aspect de faibles 
ondulations transversales et ce n'est que sur les deux tiers extérieurs des 
tours oú elles prennent de la force. On y voit quelques cótes primaires se 
subdiviser en deux branches, tandis que beaucoup d'autres restent simples 
et en outre s'observent des cótes secondaires intercalées. Toutes ces cótes, 
externes sont serrées, plutót larges et peu proéminentes, de force un peu 
inégale et séparées par des intervalles tres-étroits. Elles passent par la par- 
tie externe légérement infléchies en avant et y acquiérent leur plus grande 
force et largeur. Quelques cótes sont faiblement carénées. 

Le dernier tour de notre coquille se distingue de l'avant dernier par sa par- 
tie externe plus étroite, ses flanes plus aplatis et'son ombilic plus large. Les 


DE MAZAPIL. 21 


cótes ne commencent á se dessiner nettement que sur le tiers extérieur des 
flancs et lá encore elles sont bien faibles. Ces cótes sont tres-larges, aplaties 
et separées seulement par des sillons transversaux. Sur les cótes se voient 
des stries radiales trás-fines et en outre des sillons tres-faibles, qui divisent 
souvent les cótes en deux moitiés. Quelques cótes sont carénées au milieu. 

Cloisons (fig. 6, pl. TIT) avec un lobe externe un peu moins profond que 
le premier lobe latéral. Ce lobe a deux branches terminales fortes et bifur- 
quées et audessus, de chaque cóté, deux branches latérales bien développées. 
Premier lobe latéral avec un trone court mais large et avec trois branches 
terminales longues et étroites, denticulées au pourtour; la branche latérale 
externe se détache un peu plus haut du tronc que l'interne. Second lobe 
latéral beaucoup plus petit que le premier, un peu oblique avec un trone 
étroit et trois branches terminales assez longues, dont la médiane est trifide 
et les latérales ne sont pas tout á fait droites mais un peu courbées avec 
convexité tournée vers l'extérieur. Premier lobe auxiliaire semblable au se- 
cond lobe latéral, presqw'aussi grand et profond que celui-ci, mais plus obli- 
que. Jusqu'au bord de Pombilic suivent deux petits lobes auxiliaires peu 
découpés. 

Selle externe assez large, rótrécie á la la base par les branches latérales des 
lobes voisins, divisée en trois branches au sommet par deux lobes secondai- 
res profonds et trifides, 'externe de ces branches est la plus haute, l'interne 
la plus basse. Selles latérales larges en haut, tres-rétrécies á la base, divi- 
sées au sommet en deux branches presqu'égales par un lobe secondaire assez 
fort. Premiere selle auxiliaire semblable á la seconde selle latérale, mais plus 
petite, divisée profondément par un lobe secondaire tres-long. 

Il est trós-remarquable que notre espace ressemble plus á des formes callo- 
viennes qu'aux espéeces décrites du terrain oxfordien. Elle paraít étre as- 
sez voisine de Macrocephalites macrocephalus et Macrocephalites tumidus, 
(comp. Quenstedt: Ammoniten III, 1. c. pl. 76, fig. 10, 17, 19; Waagen: Ju- 
rassic fauna of Kutch, Vol. I, 4; Ser. IX, 4, pl. XXVII, fig. 1 a, b, c, pl. 
XXXIII, fig. 5.) 

Si nous nous tenons á la description de Waagen (1, c. p. 116), notre forme 
réunirait des caractéres du Macrocephalites macrocephalus et tumidus en ce 
qui concerne les cloisons. 

La selle externe et la premiére selle latérale montrent les particularités 
de Macrocephalites macrocephalus Waagen, la premiére étant divisée au 
sommet en trois, la seconde en deux branches. En revanche les lobes auxi- 
liaires sont semblables á ceux de Macrocephalites tumidus Waagen,; ils sont 
bien développés et séparés du second lobe latéral et entre eux par des sel- 
les, qui sont nettement bipartites et divisées par des lobes secondaires bien 
développés. 

Quant a la forme générale notre espéce paraít intermédiaire entre les deux 
especes citées; elle a des tours plus aplatis que M. tumidus, moins que M, 
macrocephalus. 


22 LA FAUNE JURASSIQUE 
Localité au Mexique: Puerto Blanco, Sierra de Santa Rosa, un exemplai- 
re, couvert du test. 


GENRE PERISPHINCTES WAAGEN. 
Perisphinctes aff. cyclodorsatus Moesch sp. 
PL. IV, fig. 3-4, 8-12. 


1867. Ammonites cyclodorsatus Moesch C. Der Aargauer Jura, p. 292. pl. I, 
fig. 1. Beitráge zur geologischen Karte 
der Schweiz. 

1878. Perisphinctes cyclodorsatus P. de Loriol. Baden 1, e. fin, p. 93. pl. 
XV, fig, 3-4. 

1899. Perisphinctes cyclodorsatus J. v. Siemiradzki. Monograpbische Bes- 
chreibung der Ammonitengattung Peris- 
phinctes. Palaeontographica Bd. 45. p. 


15, 
Dimensions: 
Exemplaire du P. 
Exemplaire eyclodorsatus de 
Exemplaires du Quemado. de Puerto Blanco. —Loriol, 1.c. p. 9. 
Diameétre total .... 15 mm. 17 mm. 13 mm. 17 mm 
Hauteur du tour... 5) y =08 6, =0%b 5 038 0.41 
Eme Cl ore Uy. 048 7 y) =04 0% y. =0é 0.47 
Diaméetre de Pombi- 
¡A A BS y =0500 6. =0%8N 43  =083 0.29 


Coquille petite, 'assez renflée. Les tours se recouvrent sur la moitié; la 
partie externe, les flanes et la paroi ombilicale sont régulidrement arrondis, 
de sorte que la section transversale des tours est presque circulaire. Chez un 
exemplaire cependant les flancs sont plus aplatis. L'épaisseur varie selon 
les individus comme le démontrent les mesures indiquées. La plus grande 
épaisseur se trouve á peu pres au milieu des flanes. L'ombilic n'est pas trés- 
étroit, en tout cas moins que chez les formes européennes de l'espéce. L*ou- 
verture de l'ombilic laisse entrevoir l'ornementation des tours intérieurs. 
L'on y voit des cótes assez serrées, fortement inclinées en avant, dont la plu- 
part sont fines mais tranchantes tandis que quelques-unes, assez distantes en- 
tre elles, sont beaucoup plus fortes et grosses rappelant la forme d'une vir- 
gule. Ces cótes commencent a la suture fortement recourbées en arriére eb 
passent ensuite par les flancs dirigées obliquement en avant. L'on apargoit 
dans l'ombilic la division des grosses cótes dans des faisceaux de plusieurs 
(généralement 4) cótes trés-fines mais tranchantes, qui commencent á se cou- 
der en avant. 

La partie intérieure du dernier tour est ornée de cótes ombilicales fortes, 
distantes et saillantes, qui ont plutót l'apparence de rides. Elles prennent 
leur naissance á la subure, sont fortement recourbées en arriére au pourtour 


DE MAZAPIL. 


153) 
(99) 


de l'ombilic, prennent ensuite une direction droite et oblique en avant pour 
se diviser au 3 de la hauteur des flanes en trois á quatre cótes secondaires 
tres-fines mais tranchantes, qui se recourbent et s'infléchissent en arriére 
sur la partie externe des flanes. Quelques cótes sont bidichotomes, alors se 
détache au bord de l'ombilic, du cóté postérieur d'une cóte ombilicale une 
cóte plus faible, et les deux se subdivisent en 24 3 branches secondaires au 
méme endroit que les cótes simples. L'on observe en outre quelques cótes 
secondaires intercalées, généralement une entre deux faisceaux de cótes se- 
condaires. Toutes les cótes secondaires et intercalées ont la méme force et se 
suivent dans des intervalles réguliers, elles passent en ligne droite par la 
partie externe sans se modifier. 

Sur la derniére partie du plus grand tour les cótes ombilicales devien- 
nent plus distantes qu'avant. Elles sont fortement geniculées au milieu des 
flancs et se divisent ensuite en 2 4 3 cótes secondaires tres-faibles. 

Derriére l'ouverture les ornements s'effacent et la coquille devient pres- 
que lisse et immédiatement derriére le bord saillant de l'ouverture la coquil- 
le se resserre un peu. Les oreillettes sont tres-longues et étroites. 

Les cloisons ont pu étre préparées jusqu'au second lobe latéral. Elles sont 
tres-simples et peu découpées. Lobe externe et premier lobe latéral de la 
méme longueur, peu profonds, le second tripartite. Selle externe tres-large, 
divisée en deux parties tres-inégales par un petit lobe secondaire, la partie 
externe beaucoup plus large et un peu plus haute que l'interne. Les deux 
parties subdivsées au sommet en deux branches. Premiére selle latérale de 
la méme hauteur que l'externe, également large, et subdivisée en deux bran- 
ches presqu'égales. 

Nos exemplaires montrent certaines variations. Un individu est plus ren- 
flé qu'un autre, qui a des flanes un peu aplatis; chez ce dernier exemplaire 
les cótes sont assez espacées sur la derniére partie des tours. 

J'avais d'abord crú pouvoir identifier nos exemplaires avec Perisphinctes 
eyclodorsatus Moesch sp. (Loriol 1, ce. p. 93, pl. XV fig. 3-4), mais un exa- 
men plus attentif m'a démontré que notre forme s'en distingue par certai- 
nes particularités, de sorte qu'il faudrait avoir des matériaux de comparai- 
son pour pouvoir décider la question. 

En comparant les mesures données par Lomol, on voit que nos exem- 
plaires ont un ombilic plus ouvert et que la hauteur des tours est moins 
considérable. Les ornements paraissent tres-semblables chez les deux for- 
mes, car l'indication de Loriol que les cótes de la derniére loge se divisent 
quelquefois trés pres de l'ombilic, ne me paraít guére juste, étant donné que 
Siemiradzki (l. c.) déclare: que les cótes du Perisphinctes cyelodorsatus se 
divisent “in halber Flankenhóhe,” et que chez les espéces voisines les có- 
tes se subdivisent toujours a l'endroit, oú elles se coudent, c'est-á-dire plus 
ou moins au milieu des flancs. Les cloisons de l'espéce EIA sont 
malheurcusement inconnues. 

Gisement de la forme voisime: Couches de Baden et Virgulien du Jura Suisse. 


24 LA FAUNE JURASSIQUE 


Localité au Mexique.—Vereda del Quemado, Sierra de la Caja.—4 exem- 
plaires en partie couverts du test; Puerto Blanco, 1 exemplaire. 


Perisphinctes Mc. Lachlani n. sp. 


Planche IV. Fig. 5-7. 


Dimensions: 
Diametro UE 60 mm. 
IE Gca El 1 Wreoooaorcaioncaousadodacoos loba: 1 1 030 
pass do Dil VISO 
(la mesure de l'épais- 
seur pas trés-exacte). 
Diametro dela 31 + 0/0)! 


Coquille discoidale. Les tours sont un peu renflés, s'accroissent lentement 
et se recouvrent sur la moitié. Partie externe large, faiblement convexe, plu- 
tót aplatie. Flanes aplatis, passant insensiblement dans une paroi ombilica- 
le basse mais perpendiculaire. Section transversale des tours basse avec la 
plus grande épaisseur au pourtour de l'ombilic. L'ombilic est large, un peu 
enfoncé. 

Les tours intérieurs sont couverts de cótes ombilicales plutót serrées et 
tranchantes, qui prennent leur naissance á la suture et passent par les flanes 
inclinées obliquement en avant. L'ouverture ombilicale laisse voir la divi- 
sion de quelques-unes de ces cótes. Le plus grand tour de notre exemplaire 
porte des cótes ombilicales fines mais hautes et tranchantes. Ces cótes pren- 
nent leur naissance a la suture, et passent par les flanes en ligne droite, étant 
dirigées obliquement en avant. Au milieu des flanes, ou un peu plus haut 
presque toutes les cótes se subdivisent en deux branches secondaires peu di- 
vergentes. D'autres cótes restent simples et quelques-unes sont bidichoto- 
mes. Chez l'unique cóte bidichotome, qui est bien visible, se détache du có- 
té postérieur d'une cóte primaire prés du pourtour de l'ombilic une cóte 
postérieure plus faible, qui se divise au milieu des flancs en deux branches 
secondaires, tandisque celle-ci reste simple. 

Les cótes traversent la partie externe en ligne droite. Elles y sont inter- 
rompues, mais au milieu de la partie externe se voit sur chaque cóte une 
entaille tres-faible. 

Les étranglements sont étroits, mais profonds, limités en avant par une 
cóte simple, en arriére par une cóte bipartite ou bidichotome. 

Cloisons (Pl. IV. fig. 5) avec un lobe externe tres-profond, notablement 
plus long que le premier lobe latéral, des deux cótés avec une branche ter- 
minale tres-longue et audessus avec une branche latérale inférieure bien dé- 
veloppée. 

Premier lobe latéral profondément tripartite avec branches terminales 
longues et étroites. Second lobe latéral petit et oblique, forme avec les trois 


DE MAZAPIL. 25 


lobes auxiliaires un lobe suspensif qui atteint á la suture la profondeur du 
premier lobe latéral. Le premier lobe auxiliaire assez long et trifide, les 
deux suivants petits. 

Selle externe divisée au sommet en deux parties un peu inégales (l'exter- 
ne plus grande) par un lobe secondaire droit et assez développé, fortement 
rétrécie á la base par les branches latérales inférieures des lobes voisins. 

Premiére selle latérale un peu plus haute que l'externe, divisée au sommet 
en deux parties inégales par un lobe secondaire dirigé obliquement vers 
Vintérieur. La partie interne plus grande et plus haute que l'externe. Se- 
conde selle latérale profondément bipartite au sommet par un lobe secon- 
daire long et pointu. 

Notre espéce rappelle par leur forme et par les ornements les figures de 
l''Ammonites Bleicheri de Loriol (Monographie paléontologique et géologique 
des étages supérieurs de la formation jurassique des environs de Boulogne— 
sur—Mer par Loriol et Pellat, 1. c. pl. IV, fig. 1-2). 

Cependant elle parait s'en distinguer par quelques particularités, notam- 
ment par l'épaisseur plus considérable des tours et par la division des cótes, 
qui se fait plus haut. En outre les cloisons de l'espéce européenne sont in- 
connues, ce qui est d'autant plus surprenant chez un fossile si souvent cité 
et indiqué comme caractéristique pour une Zone du Jurassique supérieur 
européen. 

Localité au Mexique.—Cañón de San Matías, pres de la Casa Sotelo, Santa 
Rosa. Un moule intérieur. 

Je dédie cette espece á M. Pingénieur des Mines Damiel Mc Lachlam, Di- 
recteur de la “Negociación minera de Santa Rosa,” auquel je dois des ren- 
seignements précieux sur la géologie de la région. 


GENRE SIMOCERAS ZITTEL. 
Simoceras Aguilerae Mm. Sp. 


Planche VIII, Fig. 1-4. 


Dimensions: 
Diam otro tal aan Saa 100 mm. 
Samara mobles occardabooas pro ronodSbRaR 28 == 0528 
pass e eta == 020, 
Diametro delo aa 58 == DOS 


Coquille discoidale, aplatie. Les tours s'aceroissent lentement et sont sim- 
plement contigus, ne se recouvrant presque pas. L'ombilic est tres-large. La 
section transversale des tours está peu prés carrée avec la plus grande 
épaisseur au milieu des flancs; la partie externe est faiblement convexe, les 


flanes sont aplatis et passent insensiblement dans une paroi ombilicale assez 
N? 23.—4 


26 LA FAUNE JURASSIQUE 


basse mais perpendiculaire. Par cette disposition les tours ont l'aspect de 
gradins dans lP'ouverture de l'ombilic. 

Les tours intérieurs sont couverts de cótes primaires pas tres-fortes et ser- 
rées, qui prennent leur origine au bord de l'ombilic, passent ensuite par les 
flanes en direction radiale et se subdivisent en deux branches secondaires 
au milieu des flanes ou restent simples. Il y a plus de cótes bipartites que 
simples. Sur la partie externe les cótes s'affaiblissent ou s'effacent compléte- 
ment laissant entre elles une bande lisse assez large. Sur l'avant dernier 
tour de notre exemplaire l'on observe tres-peu de cótes dichotomes, mais 
presqu'exclusivement des cótes simples. Ces cótes sont fortes et plus distan- 
tes qu'avant. Elles prennent leur origine au bord de l'ombilic, laissant la 
paroi ombilicale lisse; sur les flancs, qu'elles traversent en ligne droite, elles 
sont un peu renflées et fortes mais sur la partie externe elles s'affaiblissent 
beaucoup. Cependant elles ne s'y effacent pas toujours complétement, mais 
y forment des ondulations transversales trés-faibles. 

Sur le dernier tour de notre coquille les cótes, toutes simples, sont encore 
plus fortes et renflées qu'avant, elles sont un peu arquées sur les flanes avec 
convexité tournée en arriére et fortement renflées au bord externe, ce qui 
donne naissance á des tubercules allongés. Sur la partie externe la plupart 
des cótes s'efface complétement, cependant quelques-unes, qui limitent les 
étranglements, y passent en s'affaiblissant légéerement mais en y conservant 
presque la méme force que sur les flanes. Etranglements faibles et étroits, 
limités en avant par des cótes un peu plus saillantes que les cótes ordi- 
nalres. 

La coquille est munie de fines stries. 

Cloisons (Pl. VIII, fig. 3) peu découpées. Lobe externe de la méme pro- 
fondeur que le premier lobe latéral avec un tronc large, de chaque cóté avec 
deux branches principales, une termivale etau-dessus d'elle une latérale infé- 
rieure. Premier lobe latéral grand et robuste, avec trois brauches termina- 
les bien développées, un peu asymmétrique, car la branche latérale externe 
se détache plus bas que l'interne étant plus faible que celle-ci. Second lobe 
latéral beaucoup plus petit que le premier mais semblable, un peu oblique. 
Au bord de lPombilic s'observe un lobe auxiliaire long, étroit et oblique, 
qui porte de petites branches pointues secondaires. Sur la paroi ombilicale 
un second lobe auxiliaire simple et pointu. Le second lobe latéral et les 
deux lobes auxiliaires forment un lobe suspensif peu développé. 

Selle externe, large, divisée au sommet en deux parties, dont l'externe est 
beaucoup plus large, par un lobe secondaire droit, large et profond. Premié- 
re selle latérale un peu plus haute que lexterne, étroite, rétrécie á la base, 
divisée au sommet en deux parties par un lobe secondaire, qui est dirigé 
obliquement vers l'intérieur. La partie intérieure est la plus haute. Secon- 
de selle latérale étroite, profondément bipartite au sommet. 

Notre espéce est voisine du Simoceras Bevianum Catullo comme il a été 
décrit et figuré par Canavari. (La Fauna degli strati con Aspidoceras acan- 


DE MAZAPIL. 27 


thicum di Mte. Serra presso Camerino. Parte seconda. Palaeontographia 
italica, vol. III, p. 231, pl. XXX (XVI) fig. 1). 

La forme générale et les dimensions sont presque les mémes et les cloi- 
sons sont tres-semblables. Vependant notre forme se distingue par son orne- 
mentation, surtout par le plus graud nombre de cótes plus serrés et enfin par 
la disparition de presque toutes les cótes sur la partie externe. Par ces Ca- 
ractéres de l'ornementation notre espéece ressemble d'autre part au Simoce- 
ras Herbichi (Neumayr Acanthicusschichten pl. 40, fig. 1-2), duquel elle se 
distingue cependant par les tours beaucoup plus épais et par les cloisons. 

Gasement de l'espece voisine: Couches á Aspidoceras acanthicum du Monte 
Serra. 

Localité au Mexique: Cañón de San Matías pres de la casa Sotelo, Santa 
Rosa. 2 exemplaires en partie couverts du test. 


Simoceras cfr. Doublieri d*0rb. sp. 
Planche VII, Fig. 5-14. 


1850. Ammonites Doublieri. D'Orbigny, Prodrome I, p. 351. 

1875. a Doublieri. E. Favre: Description des fossiles du terrain 
jurassique de la montagne des Voirons, 
pa pl eZ (MS E Suse vol 
II). 

1875. Ammonites Joublieri Ch. Mayer, Journal de Conchyliologie, XXIII 
p. 239, pl. 10, fig 9. 

1877. Ammonites (Simoceras) Doublieri E. Favre Zone á A. acanthicus 
(M. S. P. Suisse, Vol. IV) p. 57, pl. VII, 


fig. 1-2. 

Dimensions: 

Original 

d'Orbigny. 
Diameétre total ...... 29 mm. 32 mm. 33.5 mm. 52 mm. 
Hauteur du tour..... 8 MO ALS O == (024) (00202 
Epaisseur du tour.... 8 OZ O ONO SE OZ SOL 
Diameétre de llombilic. 165. = 05619... =/059 19...  = 0:56 0:60 


Nous avons sous les yeux plusieurs exemplaires d'un petit Simoceras, qui 
parait assez conforme á la description du Simoceras Doublieri, donnée par 
Favre (1877). Comme d'Orbigny va pas fait figurer son original, nous de- 
vons nous tenir á la description et figure de Favre, qui a examiné de nou- 
veau le type. 

Dans les dimensions nos exemplaires varient comme l'indiquent les me- 
sures, ils sont plus ou moins évolutes, avec des tours plus ou moins renflés. 
Quelquefois les flanes sont aplatis, mais le plus souvent ¡ls sont assez con- 
vexes, la section transversale des tours est ainsi généralement plus épaisse 


189] 
00 


LA FAUNE JURASSIQUE 


et moins allongée que sur les figures de Favre. Les tours se recouvrent a 
peine, et Pombilic, qui est tres-large et plat, laisse voir la bifurcation des 
cótes des tours intérieurs. La partie externe des tours, les flanes et la paroi 
ombilicale sont généralement réguliérement arrondis d'oú résulte une sec- 
tion transversale subcirculaire. Cependant chez un exemplaire la section 
transversale des tours est ovale-allongée, car les flanes sont aplatis. 

La coquille est couverte de cótes nombreuses, fortes et assez serrées, qui 
prennent naissance á la suture et traversent les flanes en direction á peu 
pres droite et radiale. 

Au milieu des flanes la plupart de ces cótes se bifurquent en deux bran- 
ches secondaires, d'autres restent simples. Les branches secondaires sont 
souvent mal reliées avec les cótes primaires, de sorte, qu'il y a alors plutót 
des cótes externes intercalées. 

Sur la partie externe les cótes s'infléchissent un peu en avant et sur leur 
milieu elles s'effacent généralement, laissant une bande lisse assez large en- 
tre elles. Quelques cótes cependant, surtout celles qui limitent les étrangle- 
ments, ne s'y effacent pas. 

Les cótes sont inégales en force; surtout celles, qui limitent les étrangle- 
ments, sont généralement tres-fortes et renflées. On observe quelquefois des 
cótes intercalées et d'autres tripartites. 

Cloisons (Pl. VII, fig. 14) tres-simples et peu découpées. Lobe externe de la 
méme profondeur que le premier lobe latéral, assez large. Premier lobe laté- 
ral tripartite, second lobe latéral, tres-petit, réduitá une pointe courte et un 
peu oblique. Sur la paroi ombilicale se voit un lobe auxiliaire, extrémement 
petit. Selle externe bipartite au sommet, premiére selle latérale un peu plus 
haute que l'externe, divisée en deux branches par un lobe secondaire obli- 
que. Les selles suivantes paraissent étre entiéres. 

Si je n'ai pas osé identifier notre forme avec l'espéce européenne, c'est sur- 
tout, parce que je ne dispose pas de matériaux de comparaison. En outre les 
dimensions du type et de nos formes different un peu et nous ne pouvons 
malheureusement pas comparer les cloisons, car celles de la forme européen- 
ne sont inconnues. Il est vrai que Fontannes (Couches á A. tenuilobatus de 
Crussol, l. c.) a figuré des cloisons, mais ses figures paraissent peu exactes et 
en outre la forme de Crussol s'éloigne justement de nos exemplaires surtout 
par les dimensions beaucoup plus considérables. 

msement de Pespece voisine: Zone á Ammonites tenuilobatus et á A. acan- 
thicus. D'apres Haizmannm des formes voisines de l'Ammonites Doublieri 
caractérisent en Souabe les couches limitrophes entre le Jura blanc y et le 
Jura blanc ? (W. Haizmann, Der weisse Jura y; und? in Schwaben. Neues 
Jahrb. fiir Mineralogie. Beilbd. XV, 1902 p. 473, comp. surtout; p. 519, p. 
540). 

Localité au Mexique: Cañón de San Matías pres de la Casa Sotelo, Santa 
Rosa. 6 exemplaires en partie couverts du test. 


DE MAZAPIL. 29 


GENRE ASPIDOCERAS ZITTEL. 
Aspidoceras cfr. acanthicum Oppel sp. 
Pl. VIL fig. 1-4. 


1863. Ammonites acanthicus Oppel: Paleontologische Mitteilungen p. 219. 
1873. Aspidoceras acanthicum Neumayr: Die Fauna der Schichten mit 
Aspidoceras acanthicum p. 195, pl. XLI. 

1878. Aspidoceras acanthicum de Loriol, Baden p. loo, pl. XVII, fig. 2, 
noo fig. 3. 

1903. Aspidoceras acanthicum Canavari: La fauna degli strati con Aspi- 
doceras acanthicum di Monte Serra pres- 
so Camerino. 

Parte 5a. p. 8, Paleontographia i¡talica. 
vol. IX, 


L'identité des Aspidoceras acanthicum décrits et figurés par Gemmellaro 
(Fauna giur. et lias), Herbich (Szeklerland) et Pavlow (Couches a Asp. ac.) 
me paraít douteuse. 


Dimensions: 

Original de Loriol. Original d'Oppel. 
Diametre total.......0... 93 mum. 57 mm. 200: mm. 
Hauteur du tour....... O MOB A:2, 0.42 va. =D 
Epaisseur du tour...... A 03 0.36 (Ss 0 
Diamétre de l'ombilic. 29 , = 0.31 0.31 76 => (0iaxo) 


Coquille plate, ombilic assez étroit et peu profond. Tours se recouvrant 
sur la moitié á peu pres. Flanes aplatis, tros-légerement convexes; partie ex- 
terne large et arrondie. Paroi ombilicale abrupte, perpendiculaire ou un peu 
rentrante. Les flancs passent sans caróne dans la paroi ombilicale. Section 
transversale des tours ovale, un peu amincie en haut, large en bas, la plus 
grande épaisseur un peu au-dessous de la moitié des flanes. 

Au bord de Pombilic s'observe une série de tubercules assez serrés et peu 
proéminents. Les tubercules de la série extérieure manquent complétement 
sur les deux tiers intérieurs du dernier tour, mais sur le dernier tiers on 
voit apparaítre quelques tubercules de cette série. Ils sont assez distants, 
pas trop proéminents, un peu allougés dans le sens radial et s'observent au 
milieu des flanes. 

Le test est trós-bien conservé sur une grande partie de notre coquille et 
montre des ondulations radiales tres-faibles et des stries radiales fines trés- 
réguliéres et tres-serrées. 

Cloisons (fig. 3, pl. VII) peu découpées. Lobe externe assez profond, 
de chaque cóté avec une branche terminale et deux branches latérales pa- 


30 LA FAUNE JURASSIQUE 


ralléles immédiatement au-dessus d'elle. Premier lobe latéral presque de la 
méme profondeur que le lobe externe, large, tres-simple et peu découpé, 
avec trois branches terminales trifides d'une petitesse ¡nusitée. Au-dessus 
Welles s'observent seulement deux petites pointes de chaque cóté. Second 
lobe latéral beaucoup plus petit et étroit, avec trois petites pointes termina- 
les. L'extréme étroitesse du second lobe latéral contraste avec le tronc large 
du premier. Un lobe auxiliaire oblique, pointu et étroit se trouve au bord 
ombilical. La partie des cloisons, qui suit sur la paroi ombilicale, n'a pas 
pu étre préparée. Selle externe tres-large, guére amincie á la base, divisée 
en deux banches inégales par un lobe secondaire droit et trifide. La bran- 
che externe bipartite, plus large et plus haute que l'interne, qui est tripar- 
tite. Premiere selle latérale divisée au sommet en trois pointes par deux 
lobes secondaires courts. Seconde selle latérale trés-peu découpée, presque 
simple, rétrécie á la base. 

Il est fort difficile delcomparer notre exemplaire avec 1 Aspidoceras acan- 
thicum si souvent cité, mais si mal et insuffisamment décrit dans les ouvra- 
ges paléontologiques fondamentaux d'Europe. 

La courte description «d'Oppel a été complétée par Neumayr, qui faisait 
figurer (l. c. pl. XLI) Poriginal d'Oppel. Malheureusement il n'a pas donné 
le dessin des cloisons, quoiqu'Oppel parle déja des cloisons de son espéce (1. 
c. p. 219) en disant: “Die Loben besitzen auffallend kurze Zacken und die 
beiden Seitenloben breitere Form als bei anderen Species.” Si nous compa- 
rons notre exemplaire avec la figure donnée par Neumayr, il parait étre as- 
sez conforme en général, on remarque cependant, que notre coquille, du reste 
beaucoup plus petite, a des tours un peu plus hauts, moins épais, un ombi- 
lic plus étroit et une paroi ombilicale plus abrupte. Autant qu'on peut ju- 
ger par la description insuffisante d' Oppel, les cloisons de notre espéce res- 
semblent a celles de Poriginal au moins par la forme du premier lobe latéral 
avec ses petites pointes et sa largeur considérable. 

Malheureusement les cloisons, qui ont été figurées par plusieurs autres 
auteurs, notamment par Loriol, Gemmellaro et Canavari, montrent des diffé- 
rences considérables entre elles. En outre il n'est pas du tout certain que 
les exemplaires figurés par de Loriol, Gemmellaro et autres soient á rappor- 
ter a lPespece d'Oppel. Ainsi Pavlow et Canavari ont exclu la forme figu- 
rée par de Loriol de la Synonymie. Cette forme (l. c. pl. XVII, fig. 2) parait 
cependant trés-voisine de la nótre par leurs dimensions. Les cloisons figurées 
par de Loriol (Baden 1. c. pl. XVII, fig. 2 a) rappellent le dessin de nos lo- 
bes surtout en ce qui concerne le premier lobe latéral, la selle externe et la 
premiére selle latérale, mais le reste des cloisons montre des différences. Les 
cloisons figurées par Gemmellaro (Sicilia 1. e.) different complete ment de ce- 
lles données par Loriol et de celles de notre forme. 

Camavari (La fauna pt. 5, l.c. p. 8) a fait figurer plusieurs exemplaires 
d'Aspidoceras acanthicum, qui different entre eux. Le grand exemplaire 
surtout (fig. 1. a, b, pl. IV, XXIX), parait bien conforme á la figure donnée 


DE MAZAPIL. 31 


par Neumayr. Malheureusement les cloisons de cet exemplaire sont juste- 
ment inconnues. Les cloisons figurées par Canavari (fig. 45 et 46 interca- 
lées dans le texte p. 8-9 l. c.) different notablement entre elles et sont aussi 
bien différentes de celles de notre exemplaire. : 

Localit.—Un exemplaire en partie avec le test du Cajón de San Matías 
pres de la Casa Sotelo, Santa Rosa. 


Aspidoceras quemadense h. sp. 


Pl. VI, fig. 1-4. 

Dimensions: 
Dama Roe! lescasasas pobrcodosctorsnanedano: 100 mm. 
E 43 0) 
Epaisseur du toUT....coooooroorronnocnorcon ooo A 004 
Diametre-de Rombo 33 == 0139 


Cette belle espéce, tres-bien conservée, est extrémement voisine des Aspi- 
doceras iphicerum Zittel (non Oppel) et Aspidoceras subbinodiferum Canava- 
ri. Les tours montrent une croissance assez lente, sont épais et se recouvrent 
sur la moitié environ. Les flanes, faiblement convexes, passent insensible- 
ment dans une paroi ombilicale abrupte, presque perpendiculaire. La partie 
externe est large et arrondie. La section transversale des tours est arrondie, 
presqw'aussi large que haute, avec plus grande épaisseur au milieu des 
flanes. L'ombilic est assez large et profond. Au bord de l'ombilic s'observent 
des tubercules serrés, assez forts, un peu allongés. Surtout sur les tours in- 
térieurs ces tubercules sont trés-serrés, sur la derniére partie du plus grand 
tour de notre exemplaire ils s'éloignent un peu devenant en méme temps 
plus grands. 

Au milieu des flanes se trouve une seconde série de tubercules. Les tuber- 
cules sont plus forts et plus espacés que ceux de la série interne, auxquels 
¡ls ne correspondent pas toujours. Quelquefois les tubercules des deux séries 
sont réunis par un bourrelet radial tres-faible. Sur le test, qui est tres-bien 
conservé, s'observent des ondulations radiales, tres-faibles et irrégulieres, 
qui passent par les flanes et la partie externe. En outre la coquille est mu- 
nie de stries radiales trés-fines et tres-serrées. 

Cloisons (fig. 3, pl. VI) finement dentelées mais pas tres-profondément 
découpées. Lobe externe presque de la méme profondeur que le premier lo- 
be latéral, plutót étroit avec deux branches terminales dirigées tout droit en 
bas et au-dessus, de chaque cóté, avec trois branches latérales, dont les deux 
inférieures plus grandes sont semblables et finement dentelées. Premier lo- 
be latéral avec un tronc assez large et trois branches principales, dont la ter- 
minale est trifide, tandis que les deux latérales se bifurquent dans deux pe- 
tites branches. Second lobe latéral plus petit que le premier avec une branche 
terminale assez longue et pointue et de chaque cóté avec deux branches la- 


32 LA FAUNE JURASSIQUE 
térales, dont les inférieures sont bifurquées et plus fortes que les supérieu- 
res. Deux lobes auxiliaires petits et obliques, le premier sur le bord de l'om- 
bilic, le second sur la paroi ombilicale. Selle externe large, divisée en deux 
parties inégales par un lobe secondaire assez profond, trifide, et dirigé obli- 
quement vers l'extérieur. La partie externe plus haute et plus large que 
Vinterne, les deux subdivisées en deux branches secondaires. 

Premiere selle latérale étroite et un peu plus basse que la selle externe, 
divisée au sommet en deux parties á peu prés égales. Seconde selle latérale 
semblable á la premiére, mais plus petite. 

Notre espéce se distingue de l1'Aspidoceras iphicerum Zittel (non Oppel) 
(Ziíttel: Fauna alt. Tithb. p. 194, pl. 30, fig. 1) par les tours un peu moins 
épais, par la série externe de tubercules située exactement au milieu des 
tours (tandis que sur la figure de Zittel ¡ls sont rapprochés de la partie ex- 
terne) enfin par les cloisons plus découpées. 

Aspidoceras subbinodiferum Canavari (l. e. Fauna degli str. con Asp. ac. 
pt. 5a. p. 12, pl. II (XXVILD), fig. 1, pl. VI(XXXID) fig. 1), me parait en- 
core plus voisine de notre forme, d'un tel degré, que j'ai hésité longtemps 
s'l faut identifier les deux. 

Cependant une étude approfondie montre certaines petites différences; les 
tours da notre espéce paraissent plus arrondis avec la plus grande épaisseur 
au milieu des flancs et pas pres du bord de l'ombilic, les tubercules externes 
sont exactement au milieu des flanes, tandis que Canavari indique, qu'ils, 
s'approchent chez son espece du bord externe (ce qui cependant n'est pas tou- 
jours le cas sur la figure 1, pl. VI de Canavari 1. c.). 

Enfin les cloisons montrent certaines différences, principalement en ce qui 
concerne la selle externe et le second lobe latéral. 

Dans notre espéce la partie extérieure de la selle externe est divisée 
en deux branches secondaires, sur la figure de Canavari (fig. 49, p. 13,1. c.) en 
trois, les lobes externes et latéraux sont beaucoup plus larges sur le dessin 
de Camavari, le second lobe latéral de lespéce italienne est en outre moins 
profond et sa branche terminale est beaucoup plus courte que chez notre es- 
pece. 

Gasement de l'espece voissine:—Zone á Aspidoceras acanthicum de Monte 
Serra. 

Localité au Mexique.—Vereda del Quemado, Sierra de la Caja.—un exem- 
plaire couvert du test. 


Aspidoceras contemporaneum E, Favre. 
Planche V. Fig. 1-4. 


1877. Aspidoceras contemporaneum E. Favre. La zone á Ammonites 
acanthicus dans les Alpes de la Suisse et 
de la Savoie. Mem. Soc. Pal. Suisse. Vol. 
1V, 1877, p. 65, pl. VILL, fig. 3. 


DE MAZAPIL. 33 


Dimensions: 
Original de Favre. 
Diametretotal e so na: 65 mm 
Haute ur dusto ura 38 == 04 0.41 
Epaisseur du tour............ 37 == 10143 0.41 
Diameétre de lP'ombilic ...... 2 so) == es 0.29 


Coquille renflée. Les tours s'accroissent assez vite et se recouvrent sur la 
moitié. Ombilic assez ouvert et profond. Partie externe tres-large, régulie- 
rement arrondie. Flancs plutót plats, tres-peu convexes, passant sans caróne 
dans une paroi ombilicale abrupte, perpendiculaire et assez haute. Section 
transversale des tours subtrigone, trés-épaisse á la base, un peu amincie en 
haut. La plus grande épaisseur au premier tiers de la hauteur des tours. Au 
pourtour de l'ombilic s'observe une série de tubercules assez distants et pas 
tros-forts. De ces tubercules partent une á deux ondulations transversales 
tres-faibles, larges, flexueuses et dirigées en avant, d'autres ondulations sem- 
blables s'intercalent plus haut et toutes passent par la partie externe. La co- 
quille est en outre couverte de fines stries radiales, tres-serrées. 

Cloisons (pl. V, fig. 3) assez découpées. Lobe externe large et profond, de 
chaque cóté avec cinq branches, dont les trois inférieures sont fortes et lon- 
gues, tandis que les deux supérieures sont réduites á de petites pointes. Pre- 
mier lobe latéral de la méme profondeur que le lobe externe avec un tronc 
large et trois branches terminales trés-fortes, larges et trifides. Second lobe 
latéral beaucoup plus petit que le premier, assez étroit, tripartite et un peu 
asymmétrique, car la branche médiane, terminale est déplacée vers l'inté- 
rieur des tours tandis que la branche latérale principale externe est plus for- 
te que l'interne et se détachbe plus haut du tronc que celle-ci. Premier lobe 
auxiliaire trifide et un peu oblique, situé sur le bord de l'ombilic. Sur la 
paroi ombilicale s'observe un second lobe auxiliaire trés-petit. 

Selle externe large, divisée au sommet par un lobe secondaire assez pro- 
fond en deux parties inégales, dont l'externe est beaucoup plus large et un 
peu plus haute. Les deux parties sont subdivisées en trois petites branches. 
Premiere selle latérale étroite, rétrécie a la base, divisée au sommet en deux 
parties inégales par un lobe secondaire, la partie interne plus haute et un 
peu plus grande que l'externe. Seconde selle latérale bipartite de méme que 
la selle auxiliaire, qui est petite. 

Par la forme extérieure notre exemplaire parait completement identique 
avec la figure de l'Aspidoceras contemporaneum (Favre 1. c. pl. VIII, fig. 3 
a, b,) sauf peut-étre que les tours s'accroissent un peu plus vite chez notre 
forme. Les cloisons (Favre 1. e. pl. VIII, fig. 3 c,) sont aussi tres-semblables 
dans les deux formes. Autant qu'on peut juger d'aprés la figure de Favre, 
quí n'a pas air d'étre tout-a-fait exacte, ' il y a les petites différences suivan- 


1 Comp. la remarque de Favre dans 1 Explication des figures l. c. p. 66. “Les cloisons étant mal 


N? 23.—5 


conservées, je ne puis garantir la parfaite exactitude du dessin,”” 


34 LA FAUNE JURASSIQUE 


tes entre les cloisons de la forme alpine et mexicaine. Chez notre exem- 
plaire le lobe externe et le premier lobe latéral sont plus larges avec des bran- 
ches principales plus fortes, dont les latérales sont plus transverses que sur, 
le dessin de Favre. Notre forme a en outre un lobe auxiliaire de plus. 

Une espéce qui parait aussi tres-voisine est /' Ammonites umispinosus (Quens- 
tedt (Quenstedt Ammoniten 1. e. IT, p. 1023, pl. 117, fig. 2, 5, 6,) du Jura 
blanc moyen de la Souabe. Cependant notre espéce s'en distingue par la 
section des tours plus trigone a flanes moins convexes, et parol ombilicale 
plus abrupte, et par le plus grand recouvrement des tours. Les cloisons de 
Pespece de Quenstedt sont si mal dessinées qu'une comparaison exacte est 
impossible. 

Gisement en Europe: Zone á Aspidoceras acanthicum des Alpes. 

Localité au Mexique:—Cuesta de los Colorines, Sierra de la Caja, un exem- 
plaire tres-bien conservé avec le test. 


Aspidoceras bispinosum Quenstedt sp. (Zieten). 


Pl. V, fig. 5-8. 


1888. Ammonites bispinosus Quenstedt: Die Ammoniten 1. e. IL I, p. 1030. 
pl. 118, fig. 1-6. 


Dimensions: 
Diametro 58 mm. 
Haiuitcgunda o 26 de — 0744 
Epa E OD) 
Diametro de ono 20 0734: 


Coquille pas tres-plate, un peu renflée. Les tours s'accroissent assez vite, 
el se recouvrent presque jusqu'au milieu des flancs. Ombilic assez large. 
Partie externe des tours large, arrondie, flanes légérement convexes, pas- 
sant insensiblement sans caréne dans une paroi ombilicale perpendiculaire. 
Coupe transversale ovale-arrondie avec la plus grande épaisseur au milieu 
des tours. 

La série des tubercules, au bord de l'ombilic, est formée par des tubereu- 
les assez petits et pas tres-distants, la série externe, au milieu des flanes, par 
des tubercules plus forts et plus distants. 

Les deux séries de tubercules se correspondent généralement, mais pas 
toujours, La distance entre les tubercules de chaque série varie. Les parties 
avec test conservé portent ca et la de faibles cótes ou plutót des ondulations 
radiales plus ou moins fortes et irréguliéres. Quelques-unes de ces cótes 
prennent leur origine sur la paroi ombilicale, oú elles sont dirigées en ar- 
riére, passant ensuite en direction radiale par la moitié intérieure des flanes; 
elles se renflent un peu au bord ombilical et au milieu des flanes, sans ce- 
pendant former de vrais tubercules et s'effacent complétement au delá du 
milieu des flanes. 


DE MAZAPIL. 35 


Le test est en outre couvert de stries radiales, tres-fines eb tres-serrées, de 
force inégale. 

Cloisons assez découpées (voir fig. 6, pl. V). Lobe externe profond avec 
des branches principales trés-longues et pointues. De chaque cóté une bran- 
che terminale et au-dessus deux branches latérales, obliques, assez longues 
et presqu'égales. Premier lobe latéral de la méme profondeur que le lobe ex- 
terne, avec trois branches terminales assez longues. Second lobe latéral trés- 
mince et petit, profondément trifide et un peu oblique. Sur le bord de l'om- 
bilie un lobe auxiliaire long et étroit. Selle externe trós-large, divisée au 
sommet en trois parties inégales par deux lobes secondaires, dont lPextérieur 
est beaucoup plus petit que Pintériear. Chacune des trois parties est bifide, 
celle du milieu est plus haute que les deux autres. Premiére selle latérale 
de la méme hauteur que l'externe, divisée par un lobe secondaire oblique 
en deux parties inégales, dont Vextérieure est plus large que Pintérieure. 

En comparan! notre échantillon avec les figures d'Aspidoceras bispino- 
sum Quenstedt (l. e.) je ne trouve aucune difference notable. La forme pa- 
rait identique et les cloisons sont trés-semblables. On remarque seulement 
que les deux lobes latéraux sont moins larges chez notre forme. La branche 
externe de la premiére selle latérale occupe chez notre forme Pendroit d'un 
tubercule de la série externe, tandis que sur la fig. 4, pl. 118 de Quenstedt 
cette selle se trouve dans l'intervalle entre les séries externe es interne de tu- 
bercules. Cependant sur la forme figurée par Quenstedt dans la fig. 5, pl. 
118, on remarque la méme position de la premiére selle latérale par rap- 
port aux tubercules externes comme dans notre exemplaire. 

Gisement en Europe: Jura blanc y et ? de la Souabe. 

Localité au Mexique.—Vereda del Quemado. Sierra de la Caja. Un exem- 
plaire en grande partie avec le test. 


Aspidoceras mazapilense N. Sp. 


Pl. IV, fig. 13-17. 


Dimensions: 
Diane tota lo sssarsofads sspdo aybccab pesos eaabe 48 mm. 
Elaine cu (mts noncodidocodaaubbolvdbuuaguad 20 Se = (04 
Epaisseur du tOUT...ooocooccnconrenconcnnnonoos 19 AS = 08%) 
Diamatre dela e 16 == 0LSS 


Coquille discoidale, plate. Les tous s'accroissent assez vite et se recou- 
vrent sur la moitié. Ombilic assez ouvert. Partie externe arrondie, flanes 
tres-peu convexes, plutót aplatis, passant insensiblement dans une paroi om- 
bilicale abrupte mais pas tout-a-fait perpendiculaire. Section transversale 
des tours plus haute que large, amincie en haut, avec la plus grande épais- 
seur au premier tiers de la hauteur. 

Deux séries de tubercules, la série interne au bord de l'ombilic formée 


36 LA FAUNE JURASSIQUE 


par des tubercules peu distants et faibles, la série externe au milieu des 
flanes composée de tubercules plus forts et plus distants, qui disparaissent 
complétement sur la derniére partie du plus grand tour de notre exemplai- 
re. La plupart des tubercules des deux séries se correspondent et quelques- 
uns sont unis par une cóte transversale tres-faible. Test couvert de faibles 
ondulations transversales irréguliéres et de stries fines et serrées de force 
inégale. 

Cloisons peu découpées avec lobes profonds (pl. IV, fig. 17). Lobe externe 
profond, de chaque cóté avec une branche terminale bifurquée. Premier lo- 
be latéral ótroit et profond, á peu pres de la méme longueur que le lobe ex- 
terne; un second lobe latéral beaucoup plus petit et un peu oblique. Les 
deux lobes latéraux ont la méme structure; ils possédent trois branches ter- 
minales et au-dessus d'elles de chaque cóté deux petites branches, qui ont 
une forme de pointe; ils sont un peu asymmétriques, car leurs branches la- 
térales externes sont plus fortes que les internes, dont quelques-unes sont 
réduites á de simples pointes. 

Selle externe haute et peu découpée, divisée au sommet en deux parties 
inégales par un lobe secondaire tripartite, extrémement petit et dirigé un 
peu obliquement vers l'extérieur. La partie externe de la selle beaucoup 
plus large et un peu plus haute que l'interne, subdivisée en trois feuilles. 
Premiere selle latérale étroite, de la méme hauteur que la selle externe, di- 
visée au sommet en deux branches á peu pres égales par un lobe secondaire 
pointu. Seconde selle latérale assez petite. La partie des cloisons, qui est si- 
tuée sur la paroi ombilicale, n'a pas pu étre préparée. 

Notre espéce parait voisine de 1'Aspidoceras acanthicum figuré par Gem- 
mellaro (Sopra i Cefalopodi della zona con Aspidoceras acanthicum di Bur- 
gilamuni presso Favara, p. 41, pl. VII, fig. 8 a, b, 9; 2 e. partie de l'ouvrage- 
Sopra alcune faune giuresi e liasiche della Sicilia. Palermo 1872-82). 

L'ombilic de notre forme est un peu plus étroit, la section des tours dif- 
fere un peu. Les cloisons montrent une grande ressemblance, cependant 
chez notre espéce les lobes et surtout le premier lobe latéral sont moins lar- 
ges; le premier lobe latéral est moins profond que le lobe externe et la selle 
externe est moins découpée et divisée par un lobe secondaire beaucoup plus 
court. 

Gisement de V'espece voisine: Zone á Aspidoceras acanthicum de la Sicile. 

Localité awu Mexique.—Vereda del (Quemado, Sierra de la Caja. Un exem- 
plaire en grande partie couvert du test. 


DE MAZAPIL. 37 


Aspidoceras euomphaloides n. sp. 


Pl. VI, fig. 5-8. 


Dimensions: 
Diametro toa A 30 mm: 
Eat anda On 14 de = (0140 
A A SO 0102: 
Diametredelombilic O 11 le AI 


Coquille bombée. Les tours sont épais, s'aceroissent assez vite et se recou- 
vrent sur la moitié environ. Partie externe trés-large, réguligrement arron- 
die de méme que les flanes, paroi ombilicale abrupte et profonde. Ombilic 
étroit et profond. Section transversale des tours circulaire, avec plus grande 
épaisseur un peu en dedans du milieu des flanes, á lPendroit de la série ex- 
terne de tubercules. 

Série interne de tubercules au bord de l'ombilic, formée de tubercules ser- 
rés et ussez proéminents, série externe un peu en dedans du milieu des 
flanes, composée de tubercules forts et également serrés. La série de tuber- 
cules externes des tours intérieurs produit des impressions sur la paroi om- 
bilicale des tours suivants. Les tubercules des deux séries se correspondent. 
Test couvert de stries transversales trés-fines et serrées. Sur la derniére par- 
tie du plus grand tour s'observent des ondulations transversales irrégu- 
liéres. 

Cloisons peu découpées et peu profondes (pl. VI, fig. 8). Lobe externe de 
longueur moyenne, avec deux branches terminales, qui ont la forme de poin- 
tes, et de petites branches latérales, tres-réduites. Premier lobe latéral de la 
méme profondeur que le lobe externe seulement avec de petites pointes sans 
véritables branches. Second lobe latéral tres-petit avec trois pointes termi- 
nales. Selle externe large et basse, divisée au sommet en deux parties trés- 
inégales par un lobe secondaire assez large et dirigé obliquement vers l'ex- 
térieur. La partie externe plus haute et beaucoup plus large que l'interne, 
la premiére subdivisée au sommet en trois, la seconde en deux petites bran- 
ches. Premiére selle latérale á peu pres de la méme hauteur que la selle ex- 
terne, mais plus étroite, pas découpée mais seulement dentelée au pourtour 
par de tres-petites pointes. A partir du second lobe latéral vers la suture les 
eloisons n'ont pas pu étre préparées. 

Par le nom de notre espéce j'ai voulu indiquer leur grande ressemblance 
avec l' Aspidoceras euomphalum Steuer du Tithonique de la Cordillére argen- 
tine. (A. Steuer; Argentinische Juraablagerungen, Palaeontologische Ab- 
handlungen, neue Folge III, heft 3, Jena 1897, p. 69, pl. V, fig. 1-4). Il est 
naturellement assez difficile de comparer notre forme avec celle figurée par 
Steuer, car elle est beaucoup plus petite. Cependant la forme générale et 
lPornementation parait tres-semblable dans les deux especes. Les cloisons 
montrent des différences notables. Les lobes et selles de l'espéce argentine 


38 LA FAUNE JURASSIQUE 


sont beaucoup plus longues et plus découpées, la premiére selle latérale est 
plus basse que le selle externe, et subdivisée en deux parties tandis que chez 
notre forme elle est de la méme hauteur que la selle externe et seulement 
dentelée au pourtour mais pas nettement subdivisée. 

Gasement de la forme voisine: Tithonique de Cieneguita, Cordillére argen- 
tine. 

Localité au Mexique.—Cajón de San Matías, pres de la Casa Sotelo, Santa 
Rosa. Un exemplaire en grande partie couvert du test. 


IDOCERAS GENUS NOVUM. 


(Etymol: ¿(Dos = chevron, zépas = corne.) 


J'ai découvert dans les couches kimeridgiennes de la Sierra de Mazapil 
un grand nombre d'espéces appartenant aux groupes de l'Ammonites pla- 
nula Hehl, et de l'Ammonites balderus Oppel. 

Ammonites planula, balderus et les espéces voisines de l'Europe ont été 
réunis jusqu'ici avec le genre Perisphinctes ou avec le genre Simoceras. Ce- 
pendant plusieurs auteurs ont déja fait ressortir la ressemblance de l'Am- 
monites balderus avec Parkinsonia Parkinsoni. Oppel a été le premier á 
faire cette remarque (Oppel Palaeontol. Mittheilungen, TIL. Jurassische Ce- 
phalopoden ]. c. p. 242). Ensuite de Loriol s'est exprimé de la méme ma- 
niére en disant verbalement: “L'espéce a laquelle 1"'Ammonites balderus res- 

-semble le plus est sans contredit 1'Ammonites Parkinsoni et surtout les 
exemplaires, qui ont les cótes bien infléchies sur le bord siphonal. Oppel a 
déja fait cette remarque et, ainsi qu'il le dit, ces individus s'en distinguent 
á peu pres uniquement par la présence d'étranglements. J'ai placé 1 Am- 
monites balderus parmi les Perisphinctes, mais il présente aussi plusieurs 
caracteres, qui le rapprochent du groupe des Cosmoceras, dans lequel se 
trouve placé 1*'Ammonites Parkinsoni, et Vautres, qui le rapprocheraient 
des Hoplites”. (De Loriol: Baden 1. c. 3e. partie. 1878, p. 96). 

En effet 1l ne me parait pas douteux que les caractéres des formes, qui se 
groupent autour des Ammonites planula et balderus, nous engagent plutót 
de les classer dans les Cosmoceratidae que de les réunir avec le genre Peri- 
phinctes des Stephanoceratidae. 

Les formes en question se distinguent des Perisphinctes typiques surtout 
par deux caracteres: par les particularités des ornements sur la région ex- 
terne et par les cloisons. Sur la région externe les cótes sont infléchies en 
avant et forment des chevrons en s'affaiblissant généralement ou méme 
en s'effacant completement au milieu. Dans le dernier cas s'observe une ban- 
de lisse au milieu de la partie externe. 

Les cloisons sont fort caractéristiques et trós-semblables chez toutes les espé- 
ces, que j'ai pu étudier. Elles sont trés-simples, et caractérisées par la prédo- 
minance du premier lobe latéral et par le manque d'un lobe suspensif bien 


DE MAZAPIL. 39 


prononcé, les deux ou trois lobes auxiliaires étant faiblement développés et 
peu rentrants. Il ne me parait guére douteux, que par les caracteres cités 
ce groupe de formes doit rentrer dans la famille des Cosmoceratidae, dont 
Zaittel (Grundzúge der Palaeontologie I. 2e. édition 1903, p. 458) a donné la 
définition suivante: “Schale durch gespaltene oder in Knotenreihen aufge- 
lóste Rippen reich verziert. Rippen meist Nabel-und Rand-Knoten bildend, 
auf dem ungelkielten Externtheil durch eine FPurche unterbrochen, verwischt, ab- 
geschaviicht, zaweilen aber auch verdickt. Múndung ófters mit Seitenohren. 
Suturlinie verschieden, tief zerschlitzt. Erster Laterallobus tief, eimspitzig, in 
der Regel nur 1-2 wenig zurúckspringende Húlfsloben vorhanden.” 

Le nouveau genre, que je propose, peut étre défini comme suit en me ba- 
sant surtout sur les formes mexicaines. 

“La coquille est discoidale, généralement aplatie et pas renflée. L*ombi- 
“lic est plutót large, rarement étroit:. L'ornementation consiste en cótes 
““nombreuses, généralement plus serrées sur les tours intérieurs, et inclinées 
“obliquement en avant sur les flanes. La plupart des cótes se subdivise en 
“deux branches secondaires souvent mal reliées avec elles, quelques-unes 
“restent simples; quelquefois aussi il y a des cótes tripartites, bidichoto- 
““mes ou intercalées. Sur la partie externe les cótes s'infléchissent en avant, 
““ensuite au milieu de la partie externe elles ont généralement la tendance 
“de s'affaiblir ou de s'effacer. Dans le cas, oú les cótes ne s'effacent pas 
“completement, elles forment des chevrons bien prononcés au milieu de la 
““ partie externe, rappelant par cette disposition Schlotheimia angulata (com- 
“me la tres-bien remarqué Quenstedt). Au contraire, quand les cótes s'y 
“ effacent, elles sont séparées par une bande lisse, jamais par un sillon. Alors 
“les terminaisons des cótes ne sont jamais coupées a angle droit par la ban- 
“de lisse, mais elles sont dirigées obliquement en avant a leur limite et gé- 
“néralement les terminaisons des cótes des deux cótés y alternent. Fréquem- 
“¿ment s'observent sur le méme individu des cótes ininterrompues sur la 
“partie externe y formant des chevrons et toutes les transitions jusqu'aux có- 
“tes completement interrompues par une bande lisse. La bande lisse apparait 
“tantótsur le dervier tour seulement, tantót avant, tantótelle s'observesurles 
“tours intérieurs et s'efface avec l'áge, bref il n'a aucune regle générale sur 
“leur apparition. Les cótes sont généralement droites et seulement sur la par- 
“ tie externe infléchies en avant. Quelquefois cependant s'observent des cótes 
“un peu flexueuses ou faiblement falciformes. L'ornementation change sou- 
“vent avec l'áge, alors les cótes ont la tendance de se renfler faiblement au 
“pourtour de lombilic et surtout au bord externe des tours, tandis qu'elles 
«sS'affaiblissent sur les flanes jusqu'a s'effacer. Sur le test s'observent sou- 
“vent de fines stries radiales, serrées et irréguliéres. Les étranglements sont 
““presque toujours bien prononcés et limités en avant par des cótes simples 
“en arriére gévéralement par des cótes bidichotomes ou tripartites. La li- 
“gne suturale est tres-simple et peu découpée. Presque toujours le lobe ex- 
“terne est beaucoup plus court, que le premier lobe latéral, qui est profond, 


40 LA FAUNE JURASSIQUE 
“tripartite et prédomine sur les autres éléments de la ligne suturale. Le se- 
“cond lobe latéral est beaucoup plus petit que le premier; deux a trois lobes 
“auxiliaires sont faiblement développés, petits et peu obliques. Les cloi- 
“sons sont tres-peu rentrantes vers la suture, de sorte qu'un lobe suspensif 
““ manque ou est guere indiqué.” 

Je place dans le genre Idoceras les especes mexicaines suivantes, qui pro- 
viennent toutes des couches kimeridgiennes de la Sierra de Mazapil: 


Idoceras zacatecanum n. sp. 
ba Humboldti n. sp. 
ES Sub—Malleti n. sp. 
he cfr. hospes Neumayr sp. 
e laxevolutum Font. sp. (var.) 
se canelense n. sp. 
E neogaeum n. sp. 
pS Soteloi n. sp. 
5 mexicanum n. sp. 
> balderum Oppel sp. 
5 cfr. balderum de Loriol sp. 
af santarosanum nh. sp. 


X Figueroae n. sp. 
de Viverosi n. sp. 
7 subdedalum n. sp. 


5 cajense n. sp. 
> inflatum n. sp. 


En outre je crois pouvoir placer dans le nouveau genre les espéces sui- 
vantes déja décrites: 


Ammonites planula Hehl (Zieten). 

Perisphinctes cfr. planula Choffat. 

Perisphinctes planula var. laxevoluta Choffat. 
Perisphinctes cfr. balderus del Castillo et Aguilera. 
Ammonites balderus Oppel. 

Perisphinctes balderus de Loriol. 

Perisphinctes planula var. laxevoluta Fontannes, 
Perisphinctes planula var. laxevoluta Dacqué. 
Ammonites Roemeri Mayer. 

Perisphinctes planula de Loriol. 

Perisphinctes Raschii var. dedaloides Canavarl. 
Amaltheus dedalus Gemmellaro. 

Perisphinctes hospes Neumayr. 

Ammonites cfr. balderus Quenstedt. 

Ammonites planula Quenstedt pro parte. 
Ammonites (Simoceras) Malletianus Fontannes. 


DE MAZAPIL. 41 

Les espéces citées se trouvent dans la partie inférieure et surtout dans la 
partie moyenne du Jurassique supérieur. (Région jurassienne et méditérra- 
néenne d'Europe, Pays des Somalis, Mexique.) 

Je ne peux pas fixer exactement les limites entre le genre Idoceras et les 
genres voisins, carje ne dispose pas de matériaux de comparaison, qui sont 
d'autant plus nécessaires, parce que les descriptions et figures des espéces 
déja connues laissent généralement beaucoup a désirer. Par cette raison j'ai 
seulement cité ci-dessus les espéces, qui me paraissent pouvoir étre classées 
avec assez de certitude dans le genre Idoceras. 

Siemiradzki et von Sutner ont réuni beaucoup plus d'especes dans les grou- 
pes des Ammonites planula et balderus; von Sutner a réuni ces groupes avec 
les espéces voisines du Perisphinctes bifurcatus, sous le nom de “Stenocy- 
eli” (voir dans Siemiradzki: Monographie der Ammonitengattung Peris- 
phinetes l. c. p, 77.) Siemiradzki est allé encore plus loin en réunissant dans 
sa “Mutationsreihe des Perisphinctes planula” la plupart des espéces déja 
énumérées ci-dessus et en outre beaucoup d'autres formes, notamment: Peris- 
phinctes Hodiernae Gemmellaro. Simoceras Sautieri Fontannes, Perisphine- 
tes Heimi, allobrogicus Favre; Perisphinctes Raschii Canavari, Perisphinctes 
oxypleurus, hetaerus Herbich, Perisphinctes Richteri Oppel, Perisphinc- 
tes tenuistriatus Gray, Simoceras Pasinii, peltoideum, agrigentinum, Sarto- 
riusi, Cafisil, Favaraense Gemmellaro et les groupes de l”Hoplites calisto 
d'Orb. et privasensis Pict.' (Siemiradzki 1. c. p. 196.) 

Les especes mentionnées sont généralement placées dans les genres Peris- 
phinctes, Simoceras, Hoplites, et Odontoceras et il convient de discuter avec 
quelques mots les différences entre le genre Idoceras et ces genres. 

J'ai déja mentionné les caracteres, qui distinguent Idoceras du gros du gen- 
re Perisphinctes pour le rapprocher des Cosmoceratidae. Il est cependant cer- 
tain, que quelques groupes de Perisphinctes sont plus difficiles á séparer et 
devront peut-étre plus tard étre placés dans le nouveau genre Idoceras. 

S'il est tres-facile de distinguer Idoceras des représentants typiques du 
genre Simoceras, qui sont caractérisés par une coquille tres-évolute avec tours 
guére embrassants, par la prépondérance de cótes simples et par des cloisons 
différentes, il est d'autant plus difficile de dire si certains groupes de ce gen- 
re doivent étre réunis avec Idoceras. Plusieurs Simoceras décrits par Gem- 
mellaro (Cafisii, Pasinii, agrigentinum etc.), Simoceras Sautieri et Perisphine- 
tes Taramellii Mariani,? pourront probablement étre placés dans le genre 
Idoceras quand on pourra comparer ces formes, qui sont tres-difficiles a ju- 
ger uniquement selon les figures et descriptions. 

Les Hoplites sont généralement bien distincts par le développement des 


1 Perisphinctes Dollfussi del Castillo et Aguilera, que Siemiradzki cite également (p. 200), n'ap- 
partient pas au groupe de 1 Ammonites planula. 
2 E. Mariani: Fossili del Giura e dell Infracretaceo nella Lombardia, Atti d. Soc, ital. di Sc. nat. 
yol, XXXVIII, 1900, p. 42. 
N9 23.—6 


42 LE FAUNE JURASSIQUE. 


tubercules ombilicaux et latéraux et par le manque d'étranglements, cepen- 
dant quelques groupes, oú ces caractéres ne sont pas encore prononcés, pré- 
sentent des difficultés. 

Il faut mentionner ici surtout les groupes des Ammonites calisto d'Orb. 
et privasensis Pictet, dont le premier est placéó par Steuer dams son genre 
Odontoceras. Si nous nous tenons a la définition de ce genre, donnée par son 
auteur, il se distingue d'Idoceras par la coquille généralement moins évolu- 
te, par le manque d'étranglements, par les cótes falciformes, par le manque 
de chevrons, enfin par les petits tubercules avec lesquels les cótes se termi- 
nent généralement le long de la bande lisse de la partie externe (A. Steuer: 
Argentinische Juraablagerungen, Palaeontol. Abhandlungen. Neue Folge 
Band III, heft 3, 1897, p. 38.) 


Idoceras zacatecanum n. sp. 


Planche IX, Fig. 1-4. 


Dimensions: 
Diametrestotal e A 50 mm. 
Eauteonduo A A MAN == M0730 
Epalsseurida do 12 24 
Diametre de lona 20 o > 040 


Coquille discoidale, tres-comprimée. Tours se recouvrant sur la moitié 
environ, tres—aplatis. Partie externe étroite, réguligrement arrondie, flanes 
tres-peu convexes, presque plats, s'abaissant insensiblement dans l'ombilic, 
de sorte que la paroi ombilicale est tres-peu marquée, tres—-basse et oblique. 
Section transversale des tours plus haute que large, ovale—allongée, avec 
plus grande épaisseur au milieu des flancs. Ombilic assez ouvert, plat. L'on 
voit dans l'ombilic, que les tours intérieurs sont couverts de nombreuses có- 
tes fines mais un peu tranchantes et tres-serrées, dirigées obliquement en 
avant sur les flancs, un peu recourbées en arriére sur la paroi ombilicale. 
La bifurcation des cótes n'apparait que rarement dans l'ombilic. 

Le plus grand tour de notre exemplaire est orné de cótes un peu plus es- 
pacées mais également serrées, fines et un peu flexueuses. Ces cótes pren- 
nent leur naissance sur la paroi ombilicale, sont un peu recourbées en arrié- 
re au bord de l'ombilic, passent ensuite par la moitié interne des flanes étant 
dirigées en avant et assez droites. Arrivées au milieu des flanes les cótes dé- 
crivent une légére inflexion en avant et la plupart se divise en deux bran- 
ches secondaires nettement infléchies en avant. Tantót la bifurcation se fait 
au milieu des flanes, tantót un peu plus haut. On apergoit quelques cótes 
simples, d'autres intercalées, et quelques-unes, surtout á la limite des cons- 
trictions, qui se divisent en trois ou plusieurs branches. 

Sur la partie externe toutes ces cótes sont fortement infléchies en avant 
en formant un chevron. Sur le test les cótes ne s'affaiblissent guére au mi- 


DE MAZAPIL. 43 


lieu de la partie externe, sur le moule intérieur elles y sont tantót affaiblies 
tantót completement effacées. 

Sur le plus grand tour on distingue un étranglement bien marqué, diri- 
gé obliquement en avant et limité en avant par une cóte simple, en arriére 
par une cóte, qui se divise en quatre branches secondaires. 

Cloisons simples et peu découpées. Lobe externe plus court que le pre- 
mier lobe latéral, de chaque cóté avec une branche terminale assez longue. 
Premier lobe latéral étroit et profond, profondément tripartite; second lobe 
latéral beaucoup plus petit que le premier, également tripartite et droit. Au 
bord de Pombilic et sur la paroi ombilicale, trois lobes auxiliaires obliques, 
dont le premier est tripartite tandis que les autres sont simples et réduits á 
des pointes. Les trois lobes auxiliaires forment ainsi un petit lobe suspensif, 
dont la profondeur est égale A celle du second lobe latéral. Selle externe 
large et peu découpée, divisée au sommet en deux parties inégales par un 
tres—petit lobe secondaire. La partie externe plus haute mais plus étroite 
que Pinterne. Premiére selle latérale de la méme hauteur que la selle exter- 
ne, étroite, divisée au sommet en deux parties á peu pres égales. Seconde se- 
lle latérale large au sommet et divisée en trois branches, tres—rétrécie a la 
base. Selles auxiliaires tres—petites et presque simples. 

Notre espéce montre une trós-grande ressemblance avec Ammonites (Pe- 
risphinctes) planula Loriol (P. de Loriol: Monographie paléontologique des 
Couches de la Zone á Ammonites tenuilobatus de Baden, Ile. partie. Mé- 
moires de la Société paléontologique Suisse, Vol. V, 1878, p. 98, pl. XVI, 
fig. 1), de sorte que j'ai d'abord hésité s'il faudrait plutót réunir les deux 
formes. Cependant nous voyons certaines faibles différences dans la forme 
et les ornements et comme en outre les ecloisons de l'espéce européenne sont 
inconnues, j'ai crú qu'il est préférable de séparer les deux formes. 

Notre espéce se distingue de Vespéce citée par les tours un peu plus épais, 
par la présence de constrictions, et par la rareté de cótes simples. En outre, 
selon les indications de Loriol, les cótes ne s'interromperaient pas sur la 
partie externe. Chez notre forme c'est bien aussi le cas sur le test, mais pas 
sur le moule interne, oú les cótes sont tantót affaibJies tantót interrompues. 
Du reste la remarque de Loriol est en contradiction avec sa figure, laquelle 
montre une interruption complete de la plupart des cótes. 

Niveau de Vespece voisine: Couches de Baden. 

Localité au Mexique.—Casa Sotelo, Cañón de San Matías, Santa Rosa. Un 
exemplaire en partie couvert du test. 


44 LE FAUNE JURASSIQUE 


Idoceras Humboldti n. sp. 
Pl. IX, fig. 5-8. 


Dimensions: 
Diametretotal a A 50) coo. 
IS EMIcna O MOD Peocoodcopoousodcosonooraoo nose 17 M0) PA: 
Epa O 12 a 0:24 
Diametro 22 . = Oéí 


Coquille discoidale aplatie. Les tours s'accroissent assez lentement, et se 
recouvrent sur le tiers environ. Partie externe étroite et convexe, flanes 
aplatis, passant insensiblement dans une paroi ombilicale oblique et tres- 
basse. Section transversale des tours ovale, plus haute que large, un peu 
amincie en haut avec la plus grande épaisseur environ au milieu des flanes. 
Ombilic large et plat. Les tours intérieurs sont couverts de cótes fines et 
tres-serrées, dirigées en avant. L'ouverture de l'ombilic ne laisse pas voir 
la bifurcation de la plupart des cótes, seulement chez quelques-unes la bi- 
furcation est visible, parcequ'elle se fait tres-pres du bord de l'ombilic. Sur le 
dernier tour de notre exemplaire les cótes deviennent un peu plus distantes 
mais néanmoins elles restent encore assez serrées. Ces cótes prennent leur 
naissance au bord de l'ombilic, de sorte que la paroi ombilicale reste lisse; 
elles sont presque droites mais fortement inclinées sur les flanes. La plu- 
part se divise en deux branches au tiers externe des flancs, quelques-unes 
un peu avant tandis que d'autres restent simples. Quelquefois s'observe plu- 
tót une intercalation de petites cótes secondaires, qu'une véritable bifurca- 
tion des cótes primaires. Sur la partie externe les cótes s'infléchissent forte- 
menten avant pour former un chevron. La plupart des cótes est interrompue 
sur la partie externe par une bande lisse, d'autres, surtout les derniéres du 
plus grand tour, y passent sans s'atténuer. 

Sur le plus grand tour s'observent deux constrictions rapprochées, elles 
sont étroites mais assez profondes et limitées en avant par une cóte simple 
mais épaisse, en arriére par un faisceau de cótes composé de deux cótes prin- 
cipales, dont chacune se divise en deux a trois branches secondaires. 

Cloisons (fig. 5, pl. IX) peu découpées. Lobe externe court, de chaque có- 
téavec une branche terminale pointue. Premier lobe latéral un peu plus pro- 
fond que le lobe externe, assez large, tripartite. Second lobe latéral beaucoup 
plus petit, un peu oblique, également tripartite. Deux lobes auxiliaires trés- 
petits et peu obliques, en forme de pointe. Selle externe large, peu décou- 
pée, divisée au sommet en deux parties inégales, bipartites, dont l'externe 
est la plus large. Premiére selle latérale de la méme hauteur que l'externe, 
peu découpée. Seconde selle latérale petite, bipartite. Selles auxiliaires tres- 
petites. 

Cette espéce est voisine de 1'Idoceras zacatecanum décrit ci-dessus. Elle 
s'en distingue par les tours plus aplatis, par les cótes plus droites et plus sail- 


DE MAZAPIL. 45 


lantes au pourtour de l'ombilic, dont la plupart se divise plus haut, enfin 

par les détails des cloisons, surtout par le premier lobe latéral, qui est moins 

long et plus large et par les lobes auxiliaires, qui sont moins obliques. 
Localité.—Puerto Blanco, Sierra de las Bocas. Un moule intérieur. 


Idoceras Sub-Malleti n. sp. 


Planche XI. Fig. 1-4. 


Dimensions: 
Diametro total AR 63 nm. 
Elauteuriduldernier tono 21 A = 0,38 
Npalsseuridudernier to == 00523 
Diamétre de l'ombilic................. O 28 E = 0.44 


Coquille discoidale, aplatie. Les tours s'accroissent assez vite et se recon- 
vrent sur deux cinquiémes environ. La partie externe étroite, réguliére- 
ment convexe, les flancs aplatis, passant dans une paroi ombilicale basse 
mais abrupte. Section transversale des tours presque rectangulaire, beaucoup 
plus haute que large, un peu amincie en haut, élargie á la base avec la plus 
grande épaisseur au bord de l'ombilic. Ombilic plat, pas tres-ouvert. 

Les tours intérieurs tant qu'on peut voir dans l'ouverture de l'ombilic 
sont moins aplatis que le plus grand tour et couverts de cótes serrées et 
tranchantes, qui prennent leur naissance á la suture et sont droites mais in- 
clinées en avant sur les flanes. Entre ces cótes se voit ca et la la base d'une 
cóte secondaire ou intercalée. 

Le plus grand tour de notre exemplaire est orné de cótes primaires plu- 
tót distantes et faibles, qui prennent (sur le moule intérieur) leur naissance 
au bord de l'ombilic, laissant ainsi la paroi ombilicale lisse. Surtout les der- 
niéres cótes sont un peu renflées au bord ombilical. Toutes les cótes primai- 
res sont droites, dirigées obliquement en avant, quelques-unes restent sim- 
ples mais la plupart se subdivise á peu pres au milieu des flanes ou un peu 
plus haut, en deux a trois branches secondaires. 

Les cótes secondaires sont mal reliées avec les primaires, souvent aussi 
Von observe des cótes externes intercalées, qui prennent leur origine á la 
hauteur de la bifurcation des autres cótes. 

Les cótes secondaires et intercalées sont un peu plus minces que les cótes 
primaires et nettement infléchies en avant au bord de la partie externe. 

Quelques cótes s'effacent complétement au milieu de la partie externe, la 
majeure partie cependant s'affaiblit seulement et forme un chevron, de sor- 
te que l'on ny constate pas une bande lisse trés—nette. 

Etranglements dirigés obliquement en avant, plutót étroits, mais assez 
profonds, limités en avant par des cótes simples, en arriére par des faisceaux 
de 4 a 5 cótes. 


46 LE FAUNE JURASSIQUE 


Tantót ces faisceaux sont formés par une cóte ombilicale, qui se divise en 
quatre branches secondaires á peu prés au milieu des flanes, tantót on ob- 
serve un faisceau de deux cótes ombilicales (V'antérieure plus faible), dont 
chacune se subdivise en deux á trois branches secondaires a la hauteur de 
la bifurcation des cótes ordinaires. 

Cloisons (Pl, XI, fig. 4) simples et peu découpées. Lobe externe avec un 
tronc large et de chaque cóté avec deux branches terminales, dont l'infé- 
rieure est longue, étroite et tripartite. Premier lobe latéral de la méme pro- 
fondeur que le lobe externe, étroit, avec trois branches terminales pointues, 
assez longues et au—dessus d'elles seulement avec de petites denticulations. 
Ce lobe est asymmétrique, car la branche terminale médiane est un peu dé- 
placée vers l'intérieur du tour, tandis que la branche latérale externe se dé- 
tache plus haut du trone que l'interne. 

Second lobe latéral petit, trifide. Deux petits lobes auxiliaires pointus et 
un peu obliques, le premier au bord de l'ombilic, le second sur la paroi om- 
bilicale. Ves lobes n'atteignent pas la profondeur du second lobe latéral, de 
sorte qu'un lobe suspensif est á peine indiqué. 

Selle externe large, divisée au sommet en deux branches bifides a peu 
pres égales. Premiére selle latérale plus haute que l'externe, divisée au som- 
met en deux parties inégales, dont l'intérieure est plus haute. Seconde sel- 
le latérale large et denticulée au sommet, un peu rétrécie á la base. 

Notre espéce se rapproche par les ornements et par la forme de /' Ammonites 
Malleti Fontannes (Dumortier et Fontannes 1l. e. p. 115, pl. XVI fig. 2, 2 a, 
pl. XVII, fig. 2). 

Elle sen distingue principalement par la plus grande involution des 
tours, par lombilic plus étroit, par les cótes primaires plus distantes, par 
une bande lisse moins prononcée au milieu de la partie externe et par la 
présence d'étranglements bien prononcés. Les cloisons semblent moins dé- 
coupées chez notre échantillon; surtout le premier lobe latéral montre une 
structure différente. 

Gaisement de l'espece voisine: Couches a Ammonites tenuilobatus de Crus- 
sol. 

Localité au Mexique.—Puerto del Chorreadero (Sierra de Santa Rosa). Un 
moule intérieur. 


Idoceras cfr. hospes Neumayr sp. 


Planche X, Fig. S-10. 


1873. Perisphinctes hospes Neumayr: Die Fauna der Schichten mit As- 
pidoceras acanthicum p. 185, pl. XXXIX, 
fig. 3 a, b. 


DE MAZADIL. 47 


Dimensions: 
Original 
de Neumayr. 
Diameétre total............ 36.5 mm. 48 mm. 34 mm. 
Hauteur du tour.......... 12 E es Ms == ars (01440) 
Epaisseur du tour......... 9 y == 0% M1 y. == 0% 02% 
Diametre de Pombilicia io Oo NOAA OS 


Coquille discoidale, comprimée. Les tours s'accroissent assez lentement et 
se recouvrent sur un tiers. Partie externe étroite, un peu aplatie, flanes con- 
vexes, passant insensiblement dans une paroi ombilicale basse et oblique. 
Section transversale des tours ovale, guére amincie en haut, avec la plus 
grande épaisseur au premier tiers environ. L'ombilic est peu profond, un 
peu moins ouvert que chez le type de Neumayr. 

Les tours intérieurs sont ornés de cótes serrées, plutót fines, mais tranchan- 
tes, qui prennent leur naissance prés de la suture et passent par les flanes 
inclinées obliquement en avant. L'ouverture de l'ombilic ne laisse voir que 
rarement la division des cótes, qui est presque toujours cachée par le tour 
suivant. 

Le plus grand tour de notre exemplaire est muni de cótes serrées, assez 
fines, qui prennent leur naissance á la suture et passent par les flanes en li- 
gne faiblement arquée; beaucoup de ces cótes se divisent en deux branches 
secondaires au milieu des flanes ou un peu plus bas, d'autres restent sim- 
ples. En outre s'observent quelques cótes bidichotomes et intercalées. Les 
cótes bifurquées ne sont pas beaucoup plus nombreuses que les cótes sim- 
ples; souvent il y a une alternation réguliére d'une cóte bifurquée et une có- 
te simple. 

Les cótes secondaires externes sont nettement inclinées en avant; sur la 
partie intérieure du plus grand tour elles ne sont pas affaiblies sur la par- 
tie externe, et y forment des chevrons bien nets, plus tard, sur la derniére 
partie du tour, elles sont effacées sur la partie externe et séparées par une 
bande lisse. Les terminaisons des cótes de chaque cóté de cette bande alter- 
nent. 

Etranglements étroits, peu marqués, limités en avant par une cóte sim- 
ple, en arriére par une cóte bifurquée ou bidichotome. Chez les cótes bidi- 
chotomes se détache du cóté antérieur d'une cóte primaire non loin du pour- 
tour de l'ombilic une cóte plus faible et chacune des deux se subdivise en 
deux branches externes, qui ont la méme force que les autres cótes secon- 
daires. 

Les cloisons n'ont pas pu étre préparées. 

Notre forme montre une tres-grande ressemblance avec Perisphinctes hos- 
pes Neumayr (1. c. pl. XXXIX, fig. 3 a. 3 b,), cependant on remarque cer- 
taines différences, surtout les suivantes: Les dimensions sont un peu dif- 
férentes, l'épaisseur de notre forme est plus considérable, l'ombilic moins 


48 LE FAUNE JURASSIQUE 


ouvert, la section des tours est moins aplatie sur les flanes, moins amincie en 
haut. La bifurcation des cótes est rarement visible dans l'ouverture ombi- 
licale de notre exemplaire, tandis que sur la figure de Neumayr elle se voit 
souvent. Chez notre exemplaire, il y a presque autant de cótes simples que 
de cótes bifurquées méme sur le plus grand tour, tandis que chez l'espece de 
Neuwmayr les cótes bifurquées prédominent. Enfin Newmayr dit que les có- 
tes sont interrompues par une bande lisse sur la partie externe; ceci est aus- 
si le cas sur la derniére partie de notre exemplaire mais pas sur la partie in- 
térieure du plus grand tour, oú les cótes passent sans s'affaiblir par la partie 
externe en y formant des chevrons. 

Gisement de l'espece vorisine: Couches á Aspidoceras acanthicum de la Trans- 
sylvanie et du Salzkammergut. 

Localité au Mexique.—Vereda del Quemado, Sierra de la Caja.—un exem- 
plaire couvert du test. 


Idoceras laxevolutum Font. sp. (var.). 
Pl. X, fig. 13. 
1879. Perisphinctes planula Hehl var. laxevoluta Fontannes: Description 


des Ammonites des calcaires du cháteau 
de Crussol, p. 72, pl. XI, fig. 2 a, 2 b. 


Dimensions: 
Original 
de Fontannes. 
Diametrertotal 60 mm. 67 mm. 
Hauteuniduitonn ME sl 0.27 
Epalsseurdutou rat 15 == DEZO, 0.18 
Diamétre de l'ombilic......... 31 SS — ONO 0.52 


Coquille discoidale, assez plate. Les tours se recouvrent environ sur la 
moitié et s'accroissent lentement. Partie externearrondie, flanes aplatis pas- 
sant insensiblement dans une paroi ombilicale basse mais abrupte. Section 
transversale des tours ovale avec la plus grande épaisseur au milieu des 
flancs. L'ombilic est large et plat; il laisse entrevoir sur les tours intérieurs 
des cótes primaires droites, serrées et tranchantes, inclinées obliquement en 
avant sur les flancs et prenant leur naissance 4 la suture. Seulement chez 
quelques cótes on voit dans l'ombilic la bifurcation, chez la plupart elle res- 
te cachée. 

Sur le plus grand tour de notre exemplaire les cótes deviennent plus 
épaisses, elles prennent leur naissance á la suture, sont droites, fortes et in- 
clinées en avant sur les flancs. La plupart des cótes se divise en deux bran- 
ches secondaires. Sur la partie intérieure du plus grand tour cette bifurca- 
tion a généralement lieu au milieu des flancs environ, les cótes primaires se 
renflent un peu au point de bifurcation et les branches secondaires sont mal 


DE MAZADIL. 49 


reliées avec elles d'oú résulte souvent plutót une intercalation de cótes se- 
condaires courtes entre les cótes primaires. Les cótes secondaires sont peu 
divergentes, un peu plus infléchies en avant que les cótes primaires. Sur la 
partie externe les cótes sont en grande partie ininterrompues, fortement in- 
fléchies en avant et forment un chevron bien prononcé. D'autres cótes sont 
atténuées ou complétement effacées sur la ligne médiane et les cótes des deux 
flancs ne se correspondent alors pas complétement, mais alternent. 

Sur la derniére partie du plus grand tour les cótes sont un peu plus for- 
tes au bord de l'ombilic que sur les flanes, oú elles sont d'abord droites et se 
divisent aprés, au tiers supérieur des flanes, dans deux á trois branches for- 
tement recourbées et mal reliées avec elles, 

Ces cótes secondaires sont d'abord courbées en arriére et le changement 
de la direction des cótes principales dans celles des branches secondaires se 
fait d'une maniére si brusque, que les derniéres ont l'air d'étre brisées (“ab- 
geknickt”). Sur la partie externe les cótes s'infléchissent fortement en avant 
et sont presque toutes complétement interrompues au milieu par une bande 
lisse assez large. 

On observe quelques cótes simples, surtout a la limite antérieure des étran- 
glements, et a leur limite postérieure des faisceaux de deux cótes principa- 
les, dont chacune se subdivise en deux a trois branches secondaires. Etran- 
glements étroits et peu profonds. 

Sur une partie du dernier tour s'observe une anomalie de quelques cótes, 
car les cótes principales y sont dirigées obliquement en arriére. 

Les eloisons n'ont pas pu étre préparées. 

Notre exemplaire ne parait se distinguer du Perisphinctes planula var. 
laxevoluta figuré par Fontannes l. c. que par les tours plus épais. 

La forme rapportée a la variété de Fontannes par Choffat, (Description de 
la faune jurassique du Portugal, Classe des Céphalopodes. le. série, les Am- 
monites du Lusitanien, 1893, p. 52, pl. XI, fig. 2), en distingue comme l'a 
déja fait remarquer Siemiradzh (Perisphinctes 1. c.). 

La forme du Kimeridgien de Harro Rufa, décrite sous le nom Perisphine- 
tes planula var. laxevoluta par Dacqué (E. Dacqué: Beitráge zur Geologie 
des Somalilandes, 2 Theil, oberer Jura, Beitráge zur Palaeontologie und Geo- 
logie Oesterreich-Ungarns und des Orients. Bd. XVII, 1905, p. 147, pl. 
XIV, fig. 15) ressemble á notre forme: cependant elle se distingue aussi bien 
de notre échantillon que du type de Fontannes par l'ornementation, surtout 
par la bifurcation des cótes, qui se fait de plus en plus bas sur la derniére 
partie du plus grand tour. 

Je ne crois pas quw'on puisse considérer la forme décrite par Fontannes 
comme simple variété de l'Ammonites planula Hehl (Zieten). Elle paraít 
s'én distinguer non seulement par les dimensions de son ombilic mais aussi 
par quelques détails des ornements. En outre l'Ammonites planula type 
provient (un niveau plus ancien (d'aprés Quenstedt et Haizmann du Jura 


blanc ¿ de la Souabe) que la forme décrite par Fontannes. 
N? 23.—7 


50 LE FAUNE JURASSIQUE 


Gisement de Vespece en Europe: Assises supérieures des calcaires du chá- 
teau de Crussol. 

Localité au Mexique.—Un exemplaire en grande partie couvert du test de 
la Vereda del (Quemado, Sierra de la Caja. 


Idoceras canelense n. sp. 


Pl. XIV, fig. 1-4. 


Dimensions: 
Diametrertotal e le AO 69 mm. 
Hate dato 22 Ol 
Epa dd Aa 19 == OZ: 
Diametre de Lomba 34 == 0/49 


Coquille discoidale, plate. Les tours s'accroissent assez lentement et se re- 
couvrent presque sur la moitié. Section transversale des tours un peu plus 
haute que large, peu amincie en haut, avec la plus grande épaisseur au pre- 
mier tiers de la hauteur. Partie externe assez large et convexe. Les flanes 
sont aplatis et passent insensiblement dans une paroi ombilicale basse mais 
perpendiculaire, de sorte que les tours présentent dans l'ombilic l'aspect de 
gradins d'escalier. L'ombilic est tres—-large et plat. 

Les flancs des tours intérieurs sont couverts de cótes serrées, saillantes, 
droites, dirigées obliquement en avant, qui prennent leur naissance a la 
suture. L'ouverture de l'ombilic ne laisse entrevoir que rarement la bi- 
furcation des cótes. Sur le plus grand tour de notre exemplaire, qui appar- 
tient en grande partie a la derniére loge, les cótes deviennent de plus en 
plus espacées et plus larges. Les cótes primaires prennent naissance á la su- 
ture, sont au bord de l*ombilic un peu recourbées en arriére et sur les flanes 
dV'abord droites et inclinées en avant. Á peu prés au milieu des flanes la 
plupart des cótes se subdivise en deux branches secondaires peu distantes, 
dont l'antérieure suit la direction de la cóte ombilicale tandis que la posté- 
rieure est un peu recourbée. Il y a quelques cótes simples et d'autres qui 
sont trifurquées ou réunies en faisceaux. Enfin, surtout vers la fin du plus 
grand tour, on observe des cótes secondaires intercalées. Les derniéres cótes 
du plus grand tour sont un peu flexueuses et faiblement renflées au pour- 
tour de l'ombilic. Sur tous les tours les cótes ombilicales sont plus fortes que 
les cótes secondaires. 

Sur la partie externe toutes les cótes s'infléchissent fortement en avant, 
au milieu elles sont affaiblies ou en majeure partie complétement effacées, 
de sorte qu'on y observe une bande lisse assez large. 

Etranglements étroits, mais assez profonds, limités en avant par des cótes 
simples, en arriére tantót par des cótes bi-ou trifurquées, tantót par des fais- 
ceaux de cótes. Le test est couvert de stries fines et irréguliéres. 

Les cloisons (Pl. XIV, fig. 4) ont été fort dificiles A préparer; aussi notre 


DE MAZAPIL. 51 


figure ne peut donner que les traits généraux de la ligne suturale. Les cloi- 
sons sont tres-simples, peu découpées. Lobe externe et premier lobe latéral 
larges, le dernier plus profond que le premier et tripartite. Second lobe laté- 
ral tres-petit, un peu oblique et également tripartite. Un lobe auxiliaire au 
bord de lP'ombilic, petit et peu oblique, moins profond que le second lobe la- 
téral, de sorte qu'il n'y a point de lobe suspensif. Selle externe large, bipar- 
tite au sommet. Premiére selle latérale étroite, de la méme hauteur que la 
selle externe, seconde selle latérale plus large que la premiére et comme cel- 
le-ci peu découpée. 

Localité au Mexique.—Rancho de la Canela, Sierra de Santa Rosa. Un 
exemplaire en partie couvert du test. 


Idoceras neogaeum n, sp. 


Planche XI, Fig. 5-8, 


Dimensions: 
Diao A 64 mm. 
IRA 19 DAS) 
Pass cundo AN 16 a 0,25 
Diametro de llombilic On 38 == REO: 


Coquille discoidale, plate, avec un ombilic ouvert et tres-large. Les tours 
se recouvrent sur un peu moins que la moitié; les intérieurs sont plutót ar- 
rondis et un peu convexes sur les flancs. Le plus grand tour au contraire 
change et devient de plus en plus aplati et en méme temps sa hauteur de- 
vient de plus en plus considérable, de maniére que sa section transversale 
est beaucoup plus haute que large, á peu pres rectangulaire avec plus gran- 
de épaisseur au pourtour de l'ombilic. Paroi ombilicale basse, mais abrupte. 
I'ouverture de l'ombilic laisse entrevoir les cótes ombilicales des premiers 
tours; elles prennent naissance a la suture, sont fortes, droites et serrées et 
passent par les flancs inclinées obliquement en avant. Ca et lá se voit la bi- 
furcation de ces cótes, 

Sur les trois quarts intérieurs du plus grand tour, qui appartient en plus 
grande partie á la derniére loge, les cótes ombilicales prennent leur naissan- 
ce a la suture. Elles sont saillantes, droites et espacées sur la moitié inté- 
rieure des flanes. Au milieu des flancs environ la majeure partie des cótes 
se subdivise en deux branches secondaires plus faibles, qui sont infléchies 
en avant et en partie mal reliées avec les cótes ombilicales d'oú résulte plu- 
tót une intercalation de cótes secondaires. Outre les cótes bifurquées on 
voit quelques cótes simples. Toutes les cótes sont infléchies en avant sur la 
partie externe; la plupart n'est qu'affaiblie au milieu mais pas interrompue, 
tormant des chevrons. (Juelques-unes cependant y sont effacées et alors 
les cótes des deux flancs ne se correspondent pas exactement sur la partie 
externe. 


52 LE FAUNE JURASSIQUE. 

Sur le dernier quart du plus grand tour l'ornementation change un peu. 
Les cótes y sont plus serrées et plus flexueuses, faiblement falciformes. Elles 
prennent leur naissance a la suture, sont recourbées en arriére au bord de 
Pombilic et un peu convexes en avant sur la partie intérieure des flanes; 
puis elles se subdivisent en deux branches secondaires, qui sont infléchies 
en avant et qui passent par la partie externe en s'affaiblissant guére et en 
formant des chevrons. Entre les cótes bifurquées s'observent quelques cótes 
simples. 

Etranglements étroits mais assez profonds, limités en avant par des cótes 
simples, en arriére par des cótes bi-ou trifurquées. Dans le cas d'une trifur- 
quation la branche postérieure se détache généralement plus bas de la mé- 
diane que la branche antérieure, quelquefois la trifurquation n'est pas net- 
te etil y a plutót une cóte bifurquée et devant elle une cóte intercalée. 

De la ligne suturale ont seulement pu étre préparés les traits généraux 
(fig. 7, Pl. XI). Lobe externe moins profond que le premier lobe latéral, qui 
est tripartite. Second lobe latéral petit. Au bord de Pombilic un petit lobe 
auxiliaire peu oblique. Selle externe et premiére selle latérale de la méme 
hauteur, les deux bipartites. 

Localité «vu Mexique.—Cañón de San Matías, pres de la Casa Sotelo; Santa 
Rosa. Un exemplaire (moule intérieur). 


Idoceras Soteloi n. sp. 


Pl. IX, fig. 9-12. 


Dimensions: 
Diametretotali A 70. mam. 
Haute dado 22 == 00431 
IEA ONU Pososodoos denononobugenos s9b0o: 17 0724: 
Diametredelon bli 34 TAS 


Coquille plate, discoidale. Les tours se recouvrent sur la moitié environ. 
La partie externe arrondie, les flancs aplatis, passant insensiblement dans 
une paroi ombilicale tres-basse et oblique. Section transversale des tours 
ovale, plus haute que large avec la plus grande épaisseur pres du premier 
tiers de la hauteur. Ombilic large et plat. A la suture prennent naissance 
des cótes fortes, saillantes et pas tres-distantes. Elles sont droites et se diri- 
gent obliquement en avant sur les flanes. La plupart se divise en deux bran- 
ches secondaires un peu en dehors de la moitié des flancs, d'autres restent 
simples; en outre l'on observe sur la derniére partie du plus grand tour quel- 
ques cótes secondaires intercalées. Sur les tours intérieurs les cótes primai- 
res sont tres-saillantes, tranchantes, sur la derniére loge au contraire elles 
deviennent plus plates et moins proéminentes. 

L'on compte sur le dernier tour cinq étranglements étroits mais profonds, 
limités en arriére par des faisceaux de troisá quatre cótes, en avant par une 


DE MAZAPIL, 58 


ou plus souvent par deux cótes simples. Sur la partie externe toutes les có- 
tes s'infléchissent en avant en formant des chevrons. 

Sur la partie intérieure du dernier tour cette inflexion est beaucoup moins 
forte que plus tard, et toutes les cótes passent par la partie externe sans s'af- 
faiblir; plus tard la plupart des cótes s'affaiblit et les cótes des deux flanes 
ne se correspondent généralement pas tout a fait, de maniére que se pro- 
duit une véritable interruption des cótes sur la ligne médiane de la partie 
externe. 

Les cloisons (pl. IX, fig. 9) étaient fort difficiles á préparer, de sorte que 
notre figure ne donne que les traits généraux de la ligne suturale. Lobe ex- 
terne un peu moins profond que le premier lobe latéral, qui est étroit, pro- 
fond et tripartite. Le second lobe latéral est tres—-petit, un peu oblique et 
suivi de deux lobes auxiliaires petits et pointus. Selle externe assez large, 
bipartite. Premiére selle latérale étroite et beaucoup plus haute que la selle 
externe, bipartite. Seconde selle latérale et selle auxiliaire trés—basses et pe- 
tites, également bipartites. 

Notre espéce 1essemble par les ornements a la forme de la zone a A. te- 
nuilobatus du Randen, figurée par de Loriol sous le nom Ammonites (Peris- 
phinctes) Balderus. (De Loriol: Couches de Baden Ile. partie 1. c. p. 94, pl. 
XV, fig. 8, non fig. 7). Cependant notre forme s'en distingue par un ombilic 
beaucoup plus large, par des étranglements beaucoup plus prononcés et par 
Pinflexion plus notable des cótes sur la partie externe. Les cloisons ne peu- 
vent pas étre comparées, parce que celles de la forme européenne sont mal- 
heureusement inconnues. 

Localité,—Cañón de San Matías, pres de la Casa Sotelo, Santa Rosa. Un 
exemplaire en partie couvert du test. 


Idoceras mexicanum n. sp. 


Planche XI. Fig. 9-12. 


Dimensions: 
Diametrettotal ocación 44 mm. E an 
Hauteur du tour.......... 14 A OE SEL 4: 8 (03 3il! 
Epaisseur du tour......... 12 EZ LES AZ 
Diamétre de l'ombilic... 21 0 ASS = 0.49 


Coquille discoidale, aplatie. L'ombilic est large et plat. Les tours se re- 
couvrent sur un tiers environ et changent notablement avec l'áge tant par 
leur forme que par leur ornementation. 

Les tours intérieurs cloisonnés sont plutót arrondis, á section transver- 
sale basse, aussi haute que large, presque circulaire. La partie externe est 
large, régulierement convexe, les flanes aplatis passent insensiblement dans 
une paroi ombilicale basse et peu marquée. A la suture prennent naissance 


54 LE FAUNE JURASSIQUE 


des cótes saillantes et droites, qui sont tres-serrées sur les tours intérieurs, 
un peu moins plus tard. Ces cótes traversent les flancs en ligne compléte- 
ment droite, dirigées en avant. Un peu au—dessus du milieu des flanes la 
plupart des cótes se subdivise en deux branches, d'autres restent simples. 
Sur la partie externe les cótes sont nettement infléchies en avant, quelques 
unes ne s'affaiblissent pas au milieu de la partie externe mais y forment des 
chevrons bien marqués, d'autres s'effacent et alternent des deux cótés d'une 
bande lisse étroite. 

Le dernier tour differe notablement des tours antérieurs. Les tours s'a- 
platissent de plus en plus et deviennent plus hauts, de sorte que la section 
transversale est comprimée, plus haute que large, a peu pres rectangulaire 
avec la plus grande épaisseur au tiers intérieur des flancs. Partie externe plu- 
t0t étroite, aplatie; flanes aplatis passant insensiblement dans une paroi om- 
bilicale basse mais plus prononcée et plus abrupte qu'avant. 

Les cótes prennent leur naissance pres du bord de l'ombilic et laissent la 
plus grande partie de la paroi ombilicale lisse. Les cótes ombilicales sont 
beaucoup plus distantes et larges qu'avant mais moins tranchantes. Elles 
passent par la moitié intérieure des flancs en ligne droite, inclinée oblique- 
ment en avant. Au milieu des flancs ces cótes s'élargissent pour se diviser 
ensuite en deux a trois branches secondaires quelquefois mal reliées avec 
elles. Quelques cótes restent simples, d'autres sont bidichotomes. On obser- 
ve en outre une 4 deux cótes externes intercalées, entre les cótes secon- 
daires. 

Les cótes secondaires et intercalées sont nettement falciformes, se recour- 
bent d'abord en arriére et sont ensuite sur la partie externe fortement inflé- 
chies en avant. Quelques-unes passent par le milieu de la partie externe 
sans se modifier notablement et en formant un chevron; la plupart cepen- 
dant s'efface complétement, de sorte qu'on y observe une bande lisse assez 
large. Les interstices entre les cótes primaires sont concaves, presque creusés. 
Le test est couvert de fines stries radiales irréguliéres. 

Etranglements larges et profonds, limités en avant par des cótes simples, 
en arriére par des cótes trifurquées ou bidichotomes. Dans le second cas une 
cóte antérieure plus faible se détache tout pres du bord de l'ombilic de la có- 
te primaire, et les deux cótes se subdivisent ensuite en deux á trois cótes 
secondaires. 

Ligne suturale (Pl. XI, fig. 9), simple, peu découpée. Le lobe externe 
n'a pas pu étre préparé. Le premier lobe latéral étroit, un peu asymmétri- 
que a trois branches terminales un peu inégales mais assez fortes. Au-—des- 
sus d'elles de chaque cóté une branche latérale plus petite. Second lobe la- 
téral tres—-étroit, un peu oblique, assez profond, denticulé'au pourtour. Deux 
lobes auxiliaires obliques avec forme de pointe, le premier au bord de l'om- 
bilic, le second sur la paroi ombilicale. Selle externe large, bipartite. Pre- 
miére selle latérale un peu plus haute que l'externe, divisée en deux parties 
inégales, dont l'interne est plus grande et plus haute, par un lobe secondai- 


DE MAZAPIL. 55 


re, quí est dirigé obliquement vers Vintérieur. La partie externe et interne 
de la selle trifides au sommet. Seconde selle latérale bifide au sommet, la 
partie externe plus haute que Pinterne. 

La ligne suturale est tres-peu rentrante; a la suture elle n'atteint pas la 
profondeur du second lobe latéral. 

Les cótes distantes, larges et généralement trifurquées du dernier tour 
donnent á cette espece un cachet spécial. Elle ressemble par son ornemen- 
tation á une forme du Jura blanc 2 de Souabe, décrite par Quenstedt sous le 
nom Ammonites plamula minor (Quenstedt, Ammoniten TIT, weisser Jura 1. c. 
p. 976, pl. 108, fig. 8). Cependant elle s'en distingue facilement par les tours, 
qui se recouvrent beaucoup plus, de sorte que l'ombilic est beaucoup moins 
ouvert et la division des cótes ne se voit que trés rarement dans l'ouverture 
de l'ombilic. 

Gisement de Uespece voisine: Jura blane de la Souabe. 

Localité aw Mexique.—Rancho de la Canela, Sierra de Santa Rosa. Un mou- 
le intérieur en partie couvert du test. 


Idoceras Balderum Oppel sp. 
-Pl. XIL, fig. 1-6. 


1863. Ammonites Balderus Oppel. Palaeontologische Mittheilungen, p- 
242, pl. 67, fig. 2 a, b. 


Dimensions: 
Diamétre total......... ROS SUS CEGA 79 mm. é 
Han tom durto un ies stas ens 28 == 10:30 
Epaisseur du tOUT ..cccccconoconnnorccntnnecoros 20 == 0:20 
Diamétre de l'ombilic........oooooorrooronros- 33 == 00.4 1 


Coquille aplatie, discoidale. Tours se recouvrant sur la moitié environ, la 
partie externe étroite, convexe; les flanes aplatis, á peine Convexes, passant 
i¡nsensiblement dans une paroi ombilicale trés—basse. Section transversale 
des tours ovale, plus haute que large avec la plus grande épaisseur pres du 
bord de Pombilic, amincie en haut. Ombilic large et plat. 

L'ouverture de ombilic laisse entrevoir sur les tours intérieurs les cótes 
principales, qui ne sont pas tres-serrées, mais fortes et tranchantes. Elles 
prennent leur naissance a la suture et passent en ligne droite, dirigées obli- 
quement en avant, par les flanes. 

Sur la partie intérieure du plus grand tour les cótes deviennent moins 
tranchantes; elles prennent naissance á la suture et passent par les flanes 
ótánt faiblement infléchies en avant. Á peu prés au milieu des flanes ou un 
peu plus haut la plupart des cótes se divise en deux branches. Cette bifurca- 
tion n'est pas toujours tres—nette, quelquefois au contraire il y a plutót une 
intercalation de courtes cótes secondaires entre les cótes principales. L'on 


56 LE FAUNE JURASSIQUE 


observe en outre des cótes simples et quelques faisceaux de cótes. Sur la der- 
niére partie du plus grand tour, qui appartient á la derniére loge, les cótes 
s'affaiblissent au milieu des flanes tandis qu'elles sont plus fortes, méme un 
peu renflées, au bord de l'ombilic et au pourtour externe. En outre il y a 
plus de cótes secondaires intercalées qu'avant. Toutes les cótes s'infléchis- 
sent en avant sur la partie externe, et sont interrompues au milieu par une 
bande lisse tres—étroite. Les cótes des deux flanes ne se correspondent pas 
exactement sur la partie externe. 

Les étranglements sont étroits mais assez profonds sur les tours internes, 
plus larges mais peu profonds sur le dernier tour; ils sont limités en avant 
par des cótes simples. En arriére l'on observe ou bien des faisceaux de deux 
cótes, dont la postérieure se subdivise en deux branches secondaires, tandis 
que l'antérieure, qui s'en détache au premier tiers des flancs, reste simple 
et faible; ou bien d'abord une cóte simple et aprés un faisceau de deux có- 
tes primaires, dont chacune se subdivise pres du bord externe en deux bran- 
ches secondaires. 

Cloisons peu découpées (voir fig. 6, pl XII). Le lobe externe et le premier 
lobe latéral de la méme profondeur, avec trones assez larges. Le premier lo- 
be latéral court avec trois branches terminales á peu pres égales. Second 
lobe latéral petit et étroit, tripartite. Deux lobes auxiliaires, le premier au 
pourtour de l'ombilic trifide, le second sur la paroi ombilicale, tres—petit. 
Les lobes auxiliaires sont tres-peu obliques et n'atteignent pas la profon- 
deur du second lobe latéral, de sorte qu'un lobe suspensif n'existe guere. Sel- 
le externe tres—large, tripartite au sommet par deux petits lobes secondaires, 
dont l'extérieur est plus profond que l'intérieur. Premiére selle latérale de 
la méme hauteur que la selle externe, divisée en deux parties inégales par 
un lobe secondaire, qui est dirigé obliquement vers l'intérieur. La partie in- 
terne de la selle plus large que l'externe, bipartite. Seconde selle latérale 
d'une largeur extraordinaire, dentelée au sommet par des lobes secondaires 
tres—petits. Selle auxiliaire étroite, bipartite au sommet. 

Il est assez difficile de comparer notre échantillon avec la description et 
la figure de 1'Ammonites Balderus publiées par Oppel (1. c.). 

Cette difficulté provient de l'insuffisance de la description d'Oppel, des 
différences entre les dimensions indiquées par Oppel dans le texte et celles de 
son échantillon figuré, qui est tres-petit, enfin du mauque d'un dessin des 
cloisons de l'espéce européenne. Malgré ces difficultés notre échantillon me 
parait si conforme á la figure d'Oppel, que je me crois en droit de l'identi- 
fier. On pourrait citer comme légére différence, que les tours de notre for- 
me sont un peu plus épais que ceux de la figure d'Oppel. Les dimensions 
en général paraissent tres-semblables de celles de la forme figurée, mais dif- 
ferent beaucoup plus des dimensions d'un autre exemplaire indiquées dans 
le texte par Oppel. 

Les exemplaires figurés par de Loriol sous le nom de A. Balderus (Baden 
3e. partie, 1. c. p. 94, pl. XV, fig. 7, 8), me paraissent différer du type et ap- 


DE MAZAPIL. 57 


partenir a deux espéces distinctes. Nous décrirons ci-dessous deux especes, 
qui se rapprochent beaucoup de ces formes décrites par de Loriol (voir la 
description de /' Idoceras cfr. balderum Loriol et de DP Idoceras Sotelo). 

Gisement en Europe: Zone a A. tenuilobatus de Baden. D'aprés Engel (Zwei 
Grenzbánke im schwaebischen weissen Jura mitihren Leitammoniten, Jah- 
reshefte des Vereins fíir vaterlándische Naturkunde in Wiirttemberg 53 Jg. 
1897, p. 56), dans la couche limitrophe entre le Jura blane r et ¿ de la Soua- 
be, qu'on pourrait nommer “Balderusbank” d'apres cet auteur. 

Localité aw Mexique.—Cañón de San Matías pres de la Casa Sotelo, Santa 
Rosa, un moule interne. 


Idoceras efr. balderum Loriol sp. (uon Oppel). 


Planche XIII, Fig. 1-4. 


Comp. 1878. Ammonites (Perisphinctes) balderus de Loriol; Couches de 
Baden; IlIe. partie, p. 94, pl. XV, fig. 7, 
7a. non fig. 8. 


Malheureusement nous ne possédons qu'un seul fragment de cette espece 
intéressante. 

Les tours se recouvrent environ sur la moitié, la partie externe est étroi- 
te et arrondie, les flanes comprimés passent insensiblement dans une paroi 
ombilicale trés—-basse. Section transversale des tours ovale, plus haute que 
large, celle des tours intérieurs amincie en haut avec la plus grande épais- 
seur au bord de lombilic, plus tard plus épaisse en haut, avec la plus gran- 
de largeur au milieu des tours. 

Sur les tours intérieurs s'observent des cótes fortes et droites, sur le frag- 
ment du plus grand tour de notre exemplaire il y a des cótes primaires écar- 
tées, larges et faibles, qui prennent leur naissance au bord de Pombilic, sont 
dV'abord un peu recourbées en arriére et passent ensuite par les flancs étant 
droites et dirigées obliquement en avant. La distance entre ces cótes est iné- 
gale. Les cótes primaires sont larges mais tros—-faibles, en partie presque to- 
talement effacées au milieu des flanes. Quelques—unes sont si indistinctes 
qwon ne voit pas clairement leur division en cótes secondaires. (Juelques 
cótes forment des faisceaux, elles se divisent en deux branches au premier 
tiers de la hauteur des tours environ et prés du bord externe chacune de ces 
branches se divise de nouveau en deux a trois branches secondaires. D'au- 
tres cótes restent presque jusqu'au bord externe simples pour se diviser la 
en deux A trois cótes secondaires. Enfin il y a quelques cótes, qui restent 
sur tout leur parcours simples. Toutes les cótes sont faibles sur les flancs 
mais gagnent de nouvelle force au pourtour de la partie externe. Elles s'y 
renflent toutes et ces renflements sont falciformes et dirigés un peu en 


avant. 
No 23.—8 


58 LA FAUNE JURASSIQUE 


Au milieu de la partie externe la plupart des cótes est interrompue, car 
les branches des deux cótés sont séparées par une étroite bande lisse et leurs 
terminaisons alternent. Sur la derniére partie du plus grand tour de notre 
exemplaire cette bande lisse disparaít et les cótes traversent la partie exter- 
ne sans aucune interruption ni affaiblissement en formant un chevron. 

L'on observe des étranglements assez larges et prononcés, qui sont dirigés 
obliquement en avant et limités en avant par deux cótes simples souvent 
renflées, en arriére par des cótes, qui se divisent en plusieurs branches se- 
condaires. 

En comparant notre échantillon avec la figure 7, Ta. de la Pl. XV dans 
de Loriol, Baden 1. c., il est incontestable que la ressemblance des deux for- 
mes est frappante. Si je n'ose pas les identifier c'est parce que chez notre 
échantillon beaucoup de cótes se divisent en trois branches secondaires et 
d'autres sont réunies en faisceaux, tandis que Loriol me mentionne qu'une 
bifurcation de cótes; cependant la figure citée (fig. 7) ne paraít pas tout-a- 
fait d'accord avec le texte, car on y voit plusieurs cótes, qui paraissent se 
diviser en trois branches prés de la partie externe. Chez la forme figurée par 
Loriol les branches secondaires paraissent en outre un peu plus infléchies en 
avant que sur notre échantillon. 

Gisemeni de P'espece voisine: Couches a A. tenuilobatus du Lágern pres Ba- 
den. 

Localité au Mexique.—Cañón de San Matías, pres de la Casa Sotelo, Santa 
Rosa. Un exemplaire fragmentaire en partie couvert du test. 


Idoceras santarosanum n. sp. 


Pl. XIV, fig. 5-7. 


Dimensions: 
Diamotreto a In 100 mm. 
Hauteurnda to 31 == 00:31 
Epa 20 0320) 
Diametreido Lomba 47 = (040 


Coquille discoidale, comprimée. Les tours s'accroissent tres—-lentement et 
se recouvrent sur ¿ environ. L'ombilic est tres-large et plat. La partie ex- 
terne des tours est étroite, arrondie, les flanes sont aplatis et passent insen- 
siblement dans une paroi ombilicale basse, oblique et peu prononcée sur le 
plus grand tour. Section transversale des tours beaucoup plus haute que lar- 
ge, tres-comprimée latéralement, guére amincie en haut. 

T'ouverture de l'ombilic laisse voir assez bien les tours intérieurs, sur les- 
quels les flanes sont plus convexes que sur le plus grand tour, et la paroi 
ombilicale plus abrupte. Ces tours sont couverts de cótes serrées et saillan- 
tes, quí prennent leur naissance á la suture et passent en direction droite 
mais oblique, inclinées en avant, par les flanes. L'ouverture de l'ombilic 


DE MAZADIL. 59 


laisse voir la division en branches secondaires chez quelques cótes seule- 
ment. 

Le plus grand tour est orné de cótes principales serrées, pas tres-saillan- 
tes, mais grossiéres et larges sur le test, á peu pres de la méme largeur que 
les intervalles. Sur le moule les cótes sont notablement plus minces et plus 
fines. Ces cótes prennent leur naissance á la suture, passent ensuite en ligne 
droite, dirigées obliquement en avant, par les flanes et se subdivisent géné- 
ralement un peu au-dessus du milieu des flanes en deux branches secon- 
daires peu divergentes, nettement flexueuses et un peu falciformes. 

Quelques cótes restent simples, d'autres sont bidichotomes. Sur la dernié- 
re partie du plus grand tour les cótes ont la tendance de devenir inégales 
en force sur leur parcours. Au milieu des flanes elles sont un peu affaiblies, 
au pourtour de l'ombilic et sur la partie supérieure des tours au contraire 
légérement renflées. 

Les cótes secondaires sont souvent mal reliées avec les cótes principales, 
quelquefois aussi l'on observe des cótes secondaires intercalées. 

Les cótes externes sont nettement infléchies en avant sur la partie externe, 
quelques-unes y passent sans se modifier natablement et forment un che- 
vron. La plupart cependant est affaiblie ou effacée au milieu de la partie 
externe, ce qui donne naissance á une bande lisse étroite. Les terminaisons 
des cótes alternent généralement des deux cótés de la bande lisse, quelques- 
unes cependant sont opposées. 

Les étranglements sont trás-peu marqués, extrémement étroits, et pas 
trós-profonds, ils sont limités en avant par des cótes simples, souvent un peu 
renflées, en arriére par des cótes tripartites ou bidichotomes. Dans ce der- 
nier cas il se détache de la cóte ombilicale non loin du pourtour de l'ombi- 
lic une cóte antérieure plus faible et les deux cótes se subdivisent un peu 
au-dessus du milieu des flanes en deux branches secondaires. 

Sur le test s'observent des stries radiales fines et irréguliéres. 

Cloisons simples, peu découpées (voir Pl. XIV, fig. 5). Le lobe externe, 
qui n'a pas pu étre préparé tres—bien, parait un peu moins profond que le 
premier lobe latéral. Le premier lobe latéral prédomine, il est profond avec 
une branche terminale longue; les branches latérales sont inégales, les ex- 
ternes plus fortes que les internes, de sorte que le lobe présente une faible 
asymmétrie. Second lobe latéral un peu oblique et plus petit que le premier, 
mais d'une structure semblable. Au bord de Vombilic un lobe auxiliaire 
tres-oblique et pointu. Les eloisons atteignent á la suture une profondeur 
guére plus grande que le second lobe latéral. 

Selle externe large, au sommet inégalement divisée en deux parties, dont 
Vexterne est plus grande. Premiére selle latérale á peu pres de la méme 
hauteur que lexterne, trifide au sommet. Seconde selle latérale large, élar- 
gie en haut, trós—rétrécie á la base par les lobes voisins, divisée au sommet 
en deux parties bifides presqu'égales. 

Notre espece rappelle par la forme et 'ornementation certaines espéces des 


60 LA FAUNE JURASSIQUE 


couches á Aspidoceras acanthicum de l'Italie et de Sicile (par exemple: Pe- 
risphinctes Raschii Canavari, l. c., et Simoceras Cafisii Gemmellaro, So- 
pra alce. faune l. c. pl. VIII, fig. 4, voir aussi W. Kilian et A. Guébhard: 
Etude paléontologique et stratigraphique du Systéme Jurassique dans les 
Préalpes maritimes. Bulletin Soc. Géol. France (4), 11, 1902, Paris 1905, p. 
827, pl. L, fig. 3). Cependant les espéces citées paraissent s'en distinguer 
nettement et je ne trouve aucune forme qui montre une parenté tres—inti- 
me avec notre espéce. 

Localité au Mexique.—Cañón de San Matías, pres dela Casa Sotelo, Santa 
Rosa. Un exemplaire couvert du test. 


Idoceras Figueroae n. sp. 


Pl. X, fig. 47. 
Dimensions: 
Diametro 65 mm 
EAU 23 O 0730 
Epa CIS = 025 
Diam de ron 28 = 04 


Coquille discoidale, aplatie. Les tours se recouvrent presque sur la moi- 
tié. Partie externe étroite, un peu aplatie, flanes aplatis, paroi ombilicale 
oblique. Section transversale des tours á peu prés rectangulaire, un peu 
amincie en haut, avec la plus grande épaisseur au pourtour de l'ombilic. 
Ombilic peu profond. 

Sur les tours intérieurs s'observent des cótes serrées et fines, qui prennent 
leur naissance á la suture et passent par les flanes en ligne presque droite 
mais fortement inclinées en avant. A peu pres au milieu des tours la plu- 
part des cótes ombilicales se subdivise en deux branches secondaires, qui 
sont souvent mal reliées avec elles. Il y a en outre quelques cótes, qui res- 
tent simples et d'autres, qui sont bidichotomes. 

Toutes les cótes s'infléchissent en avant sur la partie externe des flanes, 
quelques-unes passent par la partie externe sans se modifier ou en s'affai- 
blissant légerement et forment des chevrons; cependant presque toutes les 
cótes s'y effacent completement et sont alors séparées par une bande lisse. 
Sur la derniére partie du plus grand tour les cótes se modifient, elles sont 
notablement plus larges et plus flexueuses qu'avant. La plupart des cótes se 
divise en deux branches secondaires, qui sont un peu renflées et falciformes. 
Au pourtour de l'ombilic les cótes primaires ont aussi la tendance de se ren- 
fler, tandis qu'au milieu des flanes les cótes s'affaiblissent un peu. On ob- 
serve quelques cótes externes intercalées. Sur la partie externe presque tou- 
tes les cótes sont interrompues par une bande lisse assez large. Etranglements 
étroits et peu profonds, limités en avant par des cótes simples, droites et 
proéminentes, en arriére par des cótes quadripartites ou bidichotomes. Dans 


DE MAZAPIL. 61 


ce dernier cas se délache du cóté antérieur d'une cóte primaire tout pres 
du pourtour de Pombilic une cóte plus faible, qui sesubdivise plus haut en 
deux á trois branches secondaires, tandis que la premiére se divise á leur 
tour en deux branches secondaires. Sur le test s'observent de fines stries ra- 
diales irréguliéres. 

Cloisons peu découpées (fig. 4, Pl. X). Lobe externe de la méme profon- 
deur que le premier lobe latéral. Premier lobe latéral avec un tronc assez 
large et trois branches terminales. Second lobe latéral petit, également trifi- 
de; deux lobes auxiliaires, le premier, situé au pourtour de l'ombilic, peu 
oblique. Selle externe divisée en deux parties égales par un lobe secondaire 
profond et trifide. Premiere selle latérale trifide au sommet. Seconde selle 
latérale peu découpée, bifide. 

Je dédie cette espéce á M. Vingénieur Camilo Figueroa a Santa Rosa, au- 
quel je dois beaucoup de renseignements précieux sur la région d'études. 

Localité au Mexique.—Cañón de San Matías pres de la casa Sotelo, Santa 
Rosa. 2 exemplaires en partie couverts du test. 


Idoceras Viverosi n. Sp. 


Pl. XV, fig. 4-7. 


IDiariamo Tote bessorconponcoronooooaDaondResUuDe 76 mm. 

Haute duo iaa o EE OTÓ 30 A — 0539 
Epaisseur du touT ....ocoiocnirinccinonicne caos 22 1029 
Diametro de loable 30 E 


Coquille discoidale, aplatie, assez involute, Les tours s'aceroissent assez 
rapidement et se recouvrent sur plus de la moitié. La partie externe est 
étroite, convexe, les flanes sont trés peu convexes et passent insensiblement 
dans une paroi ombilicale basse et abrupte. Section transversale des tours 
ovale, plus haute que large, avec la plus grande épaisseur au pourtour de 
Pombilie, amincie en haut. L'ombilic est assez étroit, peu profond. 

L'ombilic laisse voir sur les tours intérieurs des cótes serrées et saillantes, 
dirigées obliquement en avant. Le plus grand tour, entigrement cloisonné, 
est couvert de cótes serrées mais peu proéminentes, qui prennent naissance 
a la suture et passent en ligne droite mais inclinées en avant par les flanes. 
Sur la partie intérieure du plus grand tour ces cótes sont serrées, pas trées— 
larges et de la méme force sur tout leur parcours, sur la derniére partie au 
contraire ces cótes deviennent plus distantes et beaucoup plus larges et 
s'affaiblissent au milieu des flanes, tandis qw'elles sont saillantes et plutót 
ún peu renflées tant au pourtour de Pombilic, que sur le tiers externe des 
flanes. Quelques cótes restent simples mais la plupart s'élargit notablement 
au milieu des flanes et se divise ensuite, vers le tiers externe, en deux a 
trois branches secondaires. En outre s'observent quelques cótes bidichoto- 


62 LA FAUNE JURASSIQUE. 


mes etintercalées et il est á remarquer que les cótes secondaires sont souvent 
mal reliées aux cótes primaires, de sorte qu'on a quelquefois l'impression 
Vune alternation de cótes primaires et intercalées. Sur la partie externe les 
cótes sont infléchies en avant, généralement elles sont un peu affaiblies mais 
pas interrompues au milieu et forment un chevron bien prononcé. Cependant 
quelques—unes, sans régle aucune s'effacent au milieu de la partie externe 
et alors une bande lisse tres étroite—plutót une ligne—sépare les cótes des 
deux cótés, qui alternent avec leurs parties terminales. 

L'on observe des étranglements tres-étroits et a peine marqués, qui sont 
limités en avant par des cótes simples, en arriére par des cótes tripartites. 

Cloisons peu découpées (fig. 7, pl. XV). Lobe externe avec un tronc lar- 
ge et branches terminales trifides, assez longues. Premier lobe latéral du 
tiers plus profond que le lobe externe. Son tronc est large, ses trois bran- 
ches terminales profondes. La médiane de ces branches est longue et de- 
vient plus large en bas, la branche externe est plus longue que l'interne et 
se détache un peu plus haut du trone que l'interne, ce qui produit une cer- 
taine asymmétrie du lobe. 

Second lobe latéral beaucoup plus petit que le premier, son tronc plu- 
tót large, ses branches, une terminale et trois latérales de chaque cóté, pres- 
qu'égales entre elles. Premier lobe auxiliaire au bord de l'ombilic, oblique, 
de la méme profondeur que le second latéral, pointu. Second lobe auxiliai- 
re pres de la suture, petit et pointu. 

Selle externe divisée au sommet en deux parties, dont l'interne est plus 
haute que l'externe. Premiere selle latérale beaucoup plus haute que l'ex- 
terne, divisée par un lobe secondaire, qui est dirigé obliquement vers l'inté- 
rieur, en deux parties tres-inégales. La partie interne bifide au sommet, 
beaucoup plus haute et large que l'externe. Seconde selle latérale large au 
sommet, rétrécie a la base, divisée au sommet en trois parties inégales par 
deux lobes secondaires obliques, dont l'intérieur est beaucoup plus profond 
que l'extérieur et nettement trifide. Selle auxiliaire peu découpée. 

Cette espéce est voisine de la suivante Idoceras subdedalum. Elle s'en 
distingue par les tours moins involutes et moins hauts, l'ombilic plus large 
et la ligne suturale. Le premier lobe latéral de 1'Idoceras Viverosi est plus 
profond et dominant, son tronc ainsi que celui du second lobe latéral plus 
large, la premiére selle latérale est beaucoup plus haute. 

Localité au Mexique.—Cañón de San Matías, pres de la Casa Sotelo, Santa 
Rosa. Un exemplaire en grande partie couvert du test. 

Je dédie cette espéce a mon ami M. lPingénieur Juan Viveros Hidalgo, 
qui a levé la carte topographique de la région d'études. 


DE MAZAPIL. 63 


Idoceras subdedalum n. sp. 


Pl. XIII, fig. 5-8. 


Dimensions: 
Diametrotota lo 80 mm. 
Haute dutour o A de A 369... 1 =045 
Epaisseur du tour (approX.)....ooooccnanonos: ZO 0-20 
Diametro de Lomba 25 = (081 


Coquille discoidale, plate, assez involute. Les tours s'aceroissent rapide- 
ment etse recouvrent sur plus de la moitié. Partie externe étroite, arrondie; 
flanes faiblement convexes passant insensiblement dans une paroi ombili- 
cale abrupte, presque perpendiculaire. Ombilic étroit. Section transversale 
des tours beaucoup plus haute que large avec la plus grande épaisseur non 
loin du pourtour de l'ombilic. 

Sur le quart intérieur du plus grand tour de notre coquille s'observent 
des cótes serrées, assez larges, mais peu proéminentes, qui passent en ligne 
droite, inclinées en avant, par les flancs. La majeure partie de ces cótes se 
divise en deux branches secondaires peu divergentes au milieu des flanes, 
d'autres restent simples et en outre 1?on observe des cótes secondaires inter- 
calées, qui alternent souvent d'une maniére réguliére avec des cótes ombili- 
cales simples. Ces cótes deviennent plus fortes sur la partie externe par la- 
quelle elles passent faiblement arquées. Plus tard, sur la derniére partie du 
plus grand tour, lescótes s'affaiblissent sur la partie médiane des flanes sans 
cependant s'effacer complétement. Comme elles y sont tres—faibles, il est as- 
sez difficile de suivre leur mode de division en branches secondaires. Géné- 
ralement il parait se faire une division en deux á trois branches secondai- 
res vers le tiers supérieur des flanes. En outre s'observent quelques cótes 
simples et d'autres bidichotomes. Sur le tiers externe des flanes toutes les 
cótes deviennent tres—fortes et saillantes et sont nettement infléchies en 
avant de maniére á former des chevrons aigus sur la partie externe. 

La, oú la coquille est bien conservée, elle est munie de fines stries radiales 
serrées, de force inégale. 

Cloisons (voir fig. 8, pl. XIII), avec un lobe externe large, sensiblement 
plus court que le premier lobe latéral. Premier lobe latéral dominant, pro- 
fond et plutót étroit avec trois branches terminales longues et au-dessus, de 
chaque cóté avec trois petites branches pointues. Second lobe latéral droit, 
beaucoup plus petit que le premier, également avec trois branches termina- 
les assez longues et pointues. Au bord de l'ombilic s'observe un premier lo- 
be auxiliaire oblique, assez long et pointu. 

Selle externe bipartite au sommet par un lobe secondaire droit et assez long 
á trois pointes. Les deux parties á peu pres égales, chacune subdivisée en 
deux branches, dont les centrales sont plus larges, plus hautes et bifides. Pre- 


64 LA FAUNE JURASSIQUE 


miére selle latérale de la méme hauteur que l'externe, étroite, dentelée au 
pourtour par de petits lobes secondaires, tous de la méme forme pointue. Se- 
conde selle latérale élargie au sommet, rétrécie á la base, subdivisée au som- 
met par un lobe secondaire oblique et assez profond. Les deux parties sont 
inégales, Vexterne étant plus haute et plus large que l'interne. 

Cette espéce est voisine de 'Amaltheus dedalus Gemmellaro (Sopra i Cefa- 
lopodi della zona inferiore degli strati con Aspidoceras acanthicum di Sici- 
lia dans: Sopra alcune faune giuresi e liasiche della Sicilia, p. 190, pl. XVII, 
fig. 3 a, 3 b.). 

Elle s'en distingue surtout par son ombilic moins étroit, et par les cótes 
du plus grand tour, qui ne sont pas effacées sur les flancs mais seulement 
affaiblies. Malheureusement il est impossible de faire une comparaison dé- 
taillée avec lespece sicilienne, qui est basée sur un exemplaire mal conservé, 
dont les cloisons sont inconnues. ' 

Canavari (1. e.) a déja fait remarquer que 1'Amaltheus dedalus de Gem- 
mellaro doit étre placé dans le groupe de l"'Ammonites balderus Oppel. 

Gisement de Vespece voisine:—Zone á Aspidoceras acanthicum de la Si- 
cile. 

Localité au Mexique.—Cañón de San Matías, pres de la Casa Sotelo, Santa 
Rosa. Un exemplaire en partie couvert du test. 


Idoceras cajense n. sp. ' 


Pl. XV, fig. 1-3. 
Dimensions. 
Diam o 559 mm. 
IEEE CU cano podadanocVoco Ls arounesude 20 == 073 
Epa da: (AE ZO 
Diametre de Ton E il 2 == Oslo 


Coquille discoidale, aplatie. Les tours s'accroissent assez vite et se recou- 
vrent sur la moitié, de maniére que l'ombilic est plutót étroit et un peu en- 
foncé. Partie externe des tours arrondie, flancs aplatis, paroi ombilicale 
oblique passant insensiblement dans les flancs. Section transversale des 
tours á peu pres rectangulaire, guére amincie en haut avec la plus grande 
épaisseur au premier tiers de la hauteur. 

Les tours sont ornés de cótes serrées, flexueuses, faiblement falciformes. 
Sur la derniére moitié du plus grand tour les cótes sont un peu renflées au 
pourtour de Pombilic et sur la partie externe des tours, mais au contraire 
affaiblies au milieu des flanes. Sur la partie intérieure du tour les cótes ont 
á peu pres la méme force sur tout leur parcours. 


1 La “'? se prononce comme ““ch”” en allemand. 


DE MAZAPIL. 65 


Les cótes principales prennent leur naissance pres de la suture, et se di- 
rigent ensuite en ligne droite obliquement en avant jusque pres du milieu 
des flanes. La la plupart des cótes se subdivise en deux branches peu diver- 
gentes, lá aussi un nombre considérable de cótes secondaires intercalées 
prennent leur naissance. Toutes les cótes s'infléchissent nettement á partir 
de ce point, elles se recourbent d'abord en arriére et s'infléchissent ensuite, 
au bord de la partie externe, en avant formant ainsi des faux. Toutes les 
cótes externes (primaires, secondaires et intercalées) ont la méme force, sont 
serrées et se suivent en intervalles égaux et réguliers. Au milieu de la par- 
lie externe les cótes s'affaiblissent et la plupart forme des chevrons. Quel- 
ques cótes cependant s'effacent complétement, elles y sont interrompues par 
une bande lisse étroite et alors les terminaisons des cótes des deux flanes al- 
ternent. 

Des étranglements s'observent sur la derniére partie du plus grand tour. 

Le test est couvert de stries radiales fines et irréguliéres. 

La ligne suturale a été fort difficile á4 préparer. Aussij'en peux seulement 
décrire et figurer les traits généraux. 

Lobe externe large, avec deux branches terminales assez longues et im- 
médiatement au-dessus avec une branche latérale de chaque cóté. Premier 
lobe latéral notablement plus profond que le lobe externe, long et étroit 
avec trois branches terminales assez longues. Second lobe latéral droit. Un 
premier lobe auxiliaire, trifide et un peu oblique au bord de l'ombilic, un 
second lobe auxiliaire, petit et pointu sur la paroi ombilicale. Selle externe 
large, divisée en deux branches a peu pres égales. Premiere selle latérale pas 
visible. Seconde selle latérale large au sommet, rétrécie a la base. La ligne 
suturale est trés peu inclinée et n'atteint a la suture que la moitié de la pro- 
fondeur du second lobe latéral. 

Localité au Mexique.—Vereda del (Quemado. Sierra de la Caja. Un exem- 
plaire muni du test. 


Idoceras inflatum n. sp. 


Pl. VIIL, fig. 5-8. 


Dimensions: 
Diametretotal a So: 36 mm. 
EA 11 == 0430) 
Parsons LA 0134. 
Diametrerndeombilciadia ada 18 == 0:00 


Coquille la plus renflée de toutes nos espéces du genre Idoceras. Les tours 
serecouvrent sur 2 environ. Partie externe large, réguliérement convexe, 
flanes peu convexes, paroi ombilicale abrupte, mais basse. Ombilic pas tres 
large, peu profond. Section transversale des tours presqu'aussi haute que lar- 
ge, á peu pres circulaire, la plus grande épaisseur au milieu des flanes. 

N? 23.—9 


66 LA FAUNE JURASSIQUE 


Les tours intérieurs sont couverts de cótes primaires, serrées et tranchan- 
tes, qui sont inclinées obliquement en avant et passent en ligne droite par 
les flanes. L'ouverture de l'ombilic laisse voir la bifurcation de la plupart 
de ces cótes. 

Sur le plus grand tour s'observent des cótes primaires moins serrées qu'a- 
vant mais également saillantes. Ces cótes prennent leur naissance a la su- 
ture, passent par la partie interne des flanes en ligne droite, inclinées en 
avant. 

Au milieu des flanes ou un peu au—dessus les cótes se divisent générale- 
ment en deux branches secondaires, d'autres restent simples et quelques- 
unes se trifurquent ou sont bidichotomes. Les cótes secondaires sont un peu 
plus faibles que les cótes primaires. Toutes les cótes sont nettement inflé- 
chies en avant sur la partie externe des flanes. Les étranglements sont bien 
marqués mais étroits, limités en avant par des cótes simples, qui sont souvent 
assez saillantes. En arriére s'observent des cótes trifurquées ou bidichotomes. 
Dans le premier cas se détache du cóté antérieur de la cóte primaire á peu 
prés au milieu des flancs une cóte secondaire plus faible, qui se subdivise un 
peu plus haut en deux branches égales. Dans le second cas une cóte anté- 
rieure se détache tres—pres du bord de l'ombilic de la cóte primaire et les 
deux cótes se subdivisent ensuite en deux branches secondaires. 

Sur la partie externe les cótes sont dirigées en avant et forment un che- 
vron large mais tres-net sur la derniére partie du plus grand tour, tandis 
qu'avant elles traversent la partie externe en formant simplement une lig- 
ne courbée avec convexité tournée en avant. 

Sur la derniére partie du plus grand tour les cótes s'affaiblissent un peu 
en passant par la ligne médiane de la partie externe. 

Ligne suturale simple et peu découpée (fig. 5, pl. VIII). Lobe externe de 
la méme profondeur que le premier lobe latéral, assez large, avec deux bran- 
ches terminales longues et pointues et au—dessus de chaque cóté avec trois 
petites branches pointues. 

Premier lobe latéral pas tres-profoud avec trois branches terminales poin- 
tues. 

Second lobe latéral petit, un peu oblique, trifide. Deux lobes auxiliaires 
petits et peu obliques. Selle externe large, divisée au sommet en deux par- 
ties a peu pres égales. 

Premiere selle latérale presqu'aussi large que l'externe, divisée en deux 
parties inégales, dont l'interne est plus haute, par un lobe secondaire, qui 
est dirigé obliquement vers l'intérieur. Seconde selle latérale large, décou- 
pée au sommet en deux branches par un lobe secondaire assez profond. 

Localité au Mexique.—Vereda del Quemado, Sierra de la Caja. Un moule 
intérieur. 


DE MAZAPIL. 67 


GENRE AULACOSTEPHANUS VON SUTNER ET POMPECKJ. 


A. Tornquist: Die degenerirten Perisphinctiden des Kimmeridge von Le 
Havre. Abh. der schweizer. paleontol. Ge- 
sellschaft. Vol. XXIII, 1896, p. 7. 


Aulacostephanus zacatecanus n. sp. 


Pl. XVI, fig. 1-4. 


Dimensions: 
Diametro cl: EAS 94 mm. 
lBEbmuame Cl Ot aoao oo puoudencaloLon ddeBedaa: 38 == 00:40 
pascua o atada SA == 0136 
Diane SA SO 


Coquille discoidale. Les tours s'accroissent assez vite et se recouvrent sur 
trois quarts environ. Partie externe large, réguliérement convexe, flanes fai- 
blement convexes, plutót aplatis, passant insensiblement dans une paroi om- 
bilicale abrupte et assez haute. Coupe transversale des tours ovale, plus hau- 
te que large, avec la plus grande épaisseur au pourtour de l'ombilic, un peu 
amincie en haut. Au pourtour de lPombilic naissent les cótes primaires. 
Elles sont renflées et larges au pourtour de lPombilic, formant des rides as- 
sez saillantes. Vers le milieu des flanes ces cótes deviennent trés—-larges mais 
en méme temps beaucoup plus faibles. Au milieu des flanes elles sont pres- 
que effacées pour se dissoudre ensuite en trois á quatre cótes externes. Tan- 
dis que les cótes principales sont droites, mais inclinées obliquement en avant, 
les cótes secondaires, qui sont saillantes, s'infléchissent en avant au pourtour 
de la partie externe. Les cótes externes sont serrées et se suivent dans des 
intervalles réguliers, elles sont complétement interrompues sur la partie ex- 
terne par une bande lisse, tres-large. Entre les cótes secondaires s'observent 
des cótes externes intercalóes, généralement une entre deux faisceaux de 
cótes. 

La derniére partie de notre coquille est un peu usée, cependant on peut 
voir, que les cótes principales y deviennent plus espacées et les cótes exter- 
nes plus larges mais moins saillantes. 

Cloisons (Pl. XVI, fig. 3) pas tres-découpées. Lobe externe un peu moins 
profond que le premier lobe latéral, large, avec une branche terminale trés- 
longue et au-dessus, de chaque cóté, avec une branche latérale qui est 
tros-longue, transverse et par laquelle la selle externe est rétrécie a la base. 
Premier lobe latéral tripartite et un peu asymmétrique, sa branche termi- 
nale longue et pointue, ses branches latérales inégales, car l'externe est plus 
grande, a une direction plus transverse et se détache plus bas du tronc que 


68 LA FAUNE JURASSIQUE 


interne, qui est plus faible et moins transverse. Second lobe latéral pe- 
tit, oblique, formant avec les lobes auxiliaires un lobe suspensif bien pro- 
noncé. Nous avons encore pu préparer deux lobes auxiliaires obliques, mais 
il est certain, qu'il y en a encore plusieurs jusqu'a la suture. 

Selle externe large, divisée au sommet en deux parties inégales, dont l'ex- 
terne est plus large, rétrécie á la base par la branche latérale inférieure du 
lobe externe et par la branche latérale externe du premier lobe latéral. Pre- 
miére selle latérale étroite, un peu plus haute que l'externe. Seconde selle la- 
térale large. 

Notre espéce est voisine de l' Ammonites pseudomutabilis de Loriol, des cou- 
ches de Baden (Loriol. Baden IITe. partie, 1. e., p. 101, pl. XVI, fig. 2). Elle 
s'en distingue par lépaisseur plus considérable, par les cótes ombilicales 
moins saillantes au pourtour de l'ombilic, plus affaiblies au milieu des flanes 
et par les cótes externes, qui se détachent plus haut, sont moins serrées et 
moins nombreuses. Les cloisons de la forme de Baden sont malheureuse- 
ment inconnues. 

L'exemplaire de l'Ammonites pseudomutabilis de Chátillon, figuré par de 
Loriol sur la Pl. V, fig. 1 de la Monographie paléontologique et géologique 
des étages supérieurs de la formation jurassigue des environs de Boulogne 
sur mer, le. partie (Pome XXIII des Mémoires de la Société de Physique et 
d'Histoire Naturelle de Genéve, 1874), se distingue par son ombilic beau- 
coup plus ouvert et l'accroissement plus lent des tours. 

Les cloisons de la forme citée différent de celles de notre espéce surtout 
par la position droite du second lobe latéral et des lobes auxiliaires, qui sont 
au contraire tres-rentrants chez notre forme. Il se pourrait cependant que la 
figure de Loriol ne soit pas tout-a-—fait correcte. 

Gisement de P'espece voisine: Couches de Baden. 

Localité au Mexique.—Cañón de San Matías, pres de la Casa Sotelo, Sierra 
de Santa Rosa. Un exemplaire couvert du test. 


Aulacostephanus sp. ind. 


Pl. XV, fig. 8. 


Malheureusement je ne possade qu'un petit fragment de cette espéce, de 
sorte que je me contente de la signaler avec quelques mots. C'est une forme 
avec un ombilic assez ouvert et des tours, qui s'aceroissent lentement. Tant 
qu'on peut voir dans Pombilic les tours intérieurs sont ornés de cótes ser- 
rées, tranchantes et droites, qui sont inclinées obliquement en avant sur les 
flanes et qui ne sont pas renflées au pourtour de l'ombilic. Le plus grand 
tour de notre exemplaire porte au pourtour de l'ombilic des cótes primaires 
assez distantes, qui sont renflées, de sorte qu'elles forment des rides ou des 
tubercules allongés. Vers le milieu des flanes ces cótes deviennent tres—fai- 
bles pour se dissoudre ensuite en trois branches secondaires assez fines mais 


DE MAZALUIL. 69 


saillantes, qui sont faiblement infléchies en avant au pourtour externe et 
complétement interrompues par une large bande lisse au milieu de la partie 
externe. 

Notre forme rappelle la figure de /'Ammonites decipiens chez d'Orbigmy. 
(Paléontologie francaise, terrains jurassiques, t. I, pl. 211). 

Localité.—A Vest de la Vereda del (Quemado, Sierra de la Caja. Un petit 
exemplaire fragmentaire. 


1I.—BANC A AUCELLA. 


GENRE ASPIDOCERAS ZITTEL. 


Aspidoceras cfr. inflatum binodum Quenst sp. 


Planche XXVI. Fig. 8-11. 


1888. Ammonites inflatus binodus (Juenstedt. Die Ammoniten des sehwá- 
bischen Jura III, der weisse Jura p. 1028, 
1029, pl. 117, cfr. fig. 11-13. 

Cfr. aussi 1879. Aspidoceras longispinum Fontannes non auct. Descrip- 
tion des Ammonites des calcaires du Chá- 
teau de Crussol, p. 87, pl. XII, fig. 4. 


Dimenstons: 
IDiaraetretotaln ete. o aaa et ZO 
¡SUECO ODO rodosdo co dós o pes hocerabnodende 12 y E 
passe ur duo aras esten MAD a O 
Diarias de ora. rooasosuodoosdce seconas 10.5 — 03 


Je posséde seulement un fragment d'un petit échantillon, quí est en par- 
tie couvert du test. Les tours s'accroissent assez lentement et se recouvrent 
sur la moitié. Les flanes sont légerement convexes et passent sans former 
une véritable caréne dans une paroi ombilicale haute et abrupte, mais pas 
tout-á-fait perpendiculaire, sinon un peu oblique. La partie externe est 
tres—-large et régulicrement arrondie. La section transversale des tours est se- 
micirculaire avec la plus grande épaisseur au pourtour de l'ombilic. L*om- 
bilic est assez large et profond. 

Les tours sont ornés de deux séries de tubercules, une interne au bord de 
Pombilic et une externe, composée de tubercules plus forts et saillants, au 
milieu des flancs. La série externe de tubercules des tours intérieurs pro- 
duit des empreintes sur les tours suivants, parcequ'elle est située exactement 


70 LA FAUNE JURASSIQUE 


sur lasuture. Les tubercules des deux séries se correspondent et sont généra- 
lement unis par de faibles cótes transversales. 

Le test est muni de fines stries radiales trés serrées. 

Cloisons (fig. 11, pl. XXVI) avec un lobe externe étroit et tres profond. 
Premier lobe latéral assez profond, mais un peu plus court que le lobe ex- 
terne. Sa branche terminale trifide, de la méme force que les branches laté- 
rales inférieures, qui sont bien développées, tandis que «u—dessus d'elles se 
voit de chaque cóté une petite branche latérale pointue. Second lobe latéral 
situé au bord de Pombilic, petit et oblique, tripartite. Sur la paroi ombili- 
cale s'observe un petit lobe auxiliaire pointu. Selle externe tres—large, divi- 
sée en deux branches inégales, dont l'externe est plus haute et beaucoup 
plus large que l'interne, par un lobe secondaire trifide, qui est dirigé obli- 
quement vers l'extérieur. Les deux branches subdivisées en deux parties. 
Premiere selle latérale de la méme hauteur que la selle externe, large, divi- 
sée au sommet en deux parties, dont l'intérieure est plus haute, par un lo- 
be secondaire obliquement dirigé vers l'intérieur. Les selles suivantes, qui 
sont tres—petites et situées sur la paroi ombilicale, n'ont pas pu étre prépa- 
rées nettement. 

Notre espéce parait tres-voisine de l' Ammonites inflatus binodus (Juenstedt 
AE IN SS 

En comparant l'échantillon mexicain avec les figures de (Quenstedt je ne 
trouve aucune différence notable sauf l'épaisseur plus considérable et 1'om- 
bilic un peu plus étroit de l'espece européenne. Comme je posséde du reste 
seulement un petit fragment, je n'ose pas l'identifier avec l'espéce européen- 
ne, Vautant plus qu'il est tres-difficile de se faire une idée exacte des cloi- 
sons d'apres les dessins de Quenstedt. 

Une autre forme européenne trées—-voisine me parait étre Aspidoceras lon- 
gispimum Fontannes non auct. (1. e. pl. XII, fig. 4). De cette forme on ne 
connait malheureusement pas les cloisons. La section transversale de notre 
forme est plus large que celle de l'espece de Fontamnes et intermédiaire en- 
tre celle des deux espéces européennes citées. 

Gisement des especes voisines: Ammonites inflatus binodus se trouve dans le 
Jura blanc moyen de la Souabe, Aspidoceras longispinuam Fontannes dans 
les assises supérieures du Cháteau de Crussol. 

Localité «vu Mexique.—Puerto blanco, Sierra de Santa Rosa. Un exemplai- 
re en partie couvert du test. 


DE MAZAPIT. 71 


111.-ZONE A HAPLOCERAS FIALAR. 


GENRE PHYLLOCERAS SUESS. 


Phylloceras aff. consanguineum Gemmellaro. 


Planche XVIII, Fig. 8-11. 


1877. Phylloceras consanguineum Gemmellaro, Fauna giur. e lias. (CS) 
pp 2 tos 

1896.—Phylloceras consanguineum Canavari: Fauna degli str. con A. ac. 
Parte primera, p. 30, pl. IV (ID), fig. 3 a, b. 


Dimensions: 
Do 58.5 mm. 
E 36 == 00501 
IONES COL ross toa csdondonudonbusdndedego 21 == 0:30 
Diametredeltomnbl ie 5 —MO09 


Coquille un peu bombée, discoidale. Les tours s'accroissent assez vite et se 
recouvrent presqu'entiérement. Les flanes sont faiblement convexes, et pas- 
sent insensiblement dans une paroi ombilicale abrupte. La partie externe 
est assez large et régulidrementconvexe. La section transversale des tours est 
ovale allongée, faiblement amincie en haut, avec la plus grande épaisseur a 
peu prés au milieu des tours. 

La coquille est ornée de plis et stries radiales. Ces ornements prennent 
leur naissance environ au premier tiers de la hauteur des flanes, de sorte que 
le tiers intérieur reste lisse. Les plis sont un peu inégaux en force et se sui- 
vent dans des intervalles trés-inégaux. Ils sont d'abord dirigés obliquement 
en avant et au milieu des flanes, ils se recourbent en décrivant une infle- 
xion assez prononcée avec convexité tournée en avant. Dans cette inflexion 
les plis atteignent leur plus grande force, tandis que sur la partie externe 
des flanes, oú ils épousent une direction radiale, ils deviennent de plus en 
plus faibles pour s'effacer complétement au bord externe des flanes. Sur la 
moitió externe des flanes s'observent des stries radiales tres-serrées, qui se 
suivent dans des intervalles réguliers. Ces stries ont toutes la méme force et 
couvrent aussi bien les plis que les interstices entre les plis. Leur direction 
est nettement radiale et elles passent en ligne complétement droite par la 
partie externe. 

Des cloisons je n'ai pu préparer que la partie située entre le lobe externe 
et le second lobe latéral (Pl. XVIII, fig. 10). 

Lobe externe beaucoup plus court que le premier lobe latéral avec une 
branche terminale bifide de chaque cóté et une petite branche en forme de 


72 TA FAUNE JURASSIQUE. 


pointe au—dessus d'elle. Premier lobe latéral asymmétrique avec trois bran- 
ches principales, fortes dont les deux latérales inférieures sont tres inéga- 
les, Pexterne étant beaucoup plus développée et tranmsverse que l'interne. 
Selle externe un peu rétrécie á la base, au sommet avec deux feuilles termi- 
nales bien développées. Premiere selle latérale á peu prés de la méme hau- 
teur que la selle externe, étroite, rétrécie á la base; elle porte cinq feuilles 
principales, dont deux sont terminales, deux externes et une interne. Les 
deux feuilles terminales sont inégales, car l'interne est plus haute et plus 
grande que l'externe. 

Cette forme parait tres-voisine de Phylloceras consangwineuwm Gemme- 
llaro. ' 

Elle s'en distingue cependant par certains caractéres, de sorte que je n'ose 
pas l'identifier sans pouvoir comparer des échantillons européens. 

Notre forme est plus épaisse, avec un ombilic plus ouvert; les stries passent 
en ligne complétement droite par la partie externe, tandis que selon Gem- 
mellaro elles y sont infléchies en avant chez l'espéce italienne. Les cloisons 
n'ont pas été figurées par Gemmellaro; le dessin, qui en donne Canavars (1. 
c. p. 32) différe un peu de la ligne suturale de l'espéce mexicaine. Chez 
cette derniére la premiere selle latérale ne porte que cinqfeuilles principales 
au lieu de six. Cependant la situation de ces feuilles par rapport au tronc de 
la selle est la méme que chez l'espece italienne et comme chez cette derniére 
il y a deux feuilles terminales. 

Gisement de Vespece vorwsine: Couches a A. acanthicum de Sicile et du Mon- 
te Serra. 

Localité au Mexique.—A Vest de la Vereda del Quemado, Sierra de la Ca- 
ja, un exemplaire couvert du test. 


GENRE OPPELIA WAAGEN.—SOUS-GENRE NEUMAYRIA 
BAYLE NON NIKITIN. 


Oppelia (Neumayria) cfr. trachynota Font. non Oppel. 
Pl. XVII, Fig. 5. 


1897. Oppelia trachynota Fontannes: Description des Ammonites des cal- 
calres du cháteau de Crussol, p. 36, pl. 
ia de 


1 Selon Uhlig (Fauna of the “Spitishales p. 5, 1. c.) le Phylloceras consanguineum doit étre réu- 
ni avec les Phylloceras praeposterium Fontannes et leptoptychum Herbich. Cependant selon Gem- 
mellaro et Camavari Vespece italienne se distingue de celle de Crussol surtout par la structure de la 
premiere selle latérale. 


DE MAZAPIL. 13 


Dimensions: 
Original 
de Fontannes. 
Diametrertota lo 43.5 mm. - 48 mm. 
Hauteuridu tours DD 0 Oo 0.48 
Epaisseur du tour......... ne peut pas étre mesu- 
rée exactement, 0.31 
Diaméetre de lPombilic... 9 020 0.23 


Je ne posséde qu'un seul exemplaire, dont la derniére partie du plus grand 
tour est comprimée, de sorte que les dimensions ne peuvent pas étre trés— 
bien appréciées. La coquille est aplatie, peu épaisse. L'ombilic n'est pas 
tres-ótroit, les flanes sont peu convexes, la partie externe est étroite et 
aplatie. 

La partieintérieure du plus grand tour est ornée de fortes cótes falcifor- 
mes, qui sont dirigées, sur la moitié interne des flanes, obliquement en 
avant, s'infléchissent alors d'une maniére bien prononcée en avant, un peu 
en dedans du milieu des flanes, pour atteindre le bord externe en décrivant 
une courbure falciforme sur la moitié externe des flanes. Presque toujours 
deux cótes principales se réunissent au bord de 'ombilic, ou s'y rapprochent 
notablement, de sorte qu'elles y sont collées ensemble. Une partie de ces có- 
tes secondaires est mal reliée avec les cótes principales et en outre s'inter- 
calent cá et lá des cótes externes entre les cótes ombilicales et secondaires. 

Au bord externe la plupart des cótes forment des tubercules marginaux 
bien prononcés, de force inégale. Sur la partie externe les cótes disparais- 
sent, mais au milieu s'observe une série de petits tubercules siphonaux al- 
longés. La force des cótes primaires, secondaires el intercalées est inégale; 
généralement les cótes ombilicales sont les plus fortes et se renflent surtout 
2 Pendroit de leur inflexion au milieu des flanes. Quelquefois deux cótes se 
soudent avec le méme tubercule marginal, 

Sur la derniére partie du plus grand tour Pornementation est semblable 
qwavant, seulement les cótes paraissent un peu plus fines et les tubercules 
marginaux plus gros. 

Les cloisons n'ont pas pu étre préparées. 

Il me parait incontestable, que notre forme ressemble beaucoup á la Op- 
pelia, figurée par Fontannes sous le nom trachyuota (1. c. pl. V, fig. 2). La 
forme de Crussol ne peut certainement pas étre assimilée au type d' Oppel, 
dont elle se distingue nettement par plusieurs caractéres comme Pa déja 
mentionné Fontannes. 

Gisement de l'espéce voisine: Assises moyennes el supérieures du calcaire du 
cháteau de Crussol. 

Localité aw Mexique.—Puerto blanco, Sierra de Santa Rosa. Un exemplai- 
re un peu comprimé, en partie couvert du test. 


No 23.—10 


74 LA FAUNE JURASSIQUE. 


Oppelia (Neumayria) aff. Strombecki Oppel sp. 


Pl. XVIIL fig. 4-7. 


1849. Ammonites lingulatus nudus Quenstedt: Die Petrefactenkunde 
Deutschlands, I Die Cephalopoden p. 130, 
pots? 

1858. Ammonites Strombecki Oppel: Die Juraformation, 687. 

1877. Oppelia Strombecki P. de Loriol: Zone a A tenuilobatus de Baden, 
p. 36, pl. IV; fig. 1. 


Dimensions: 
Diane 50 mm. 
Hat 26 E O 
Epa OS 1 DEA: 
Diametro del on 10 0. 0820 


Coquille discoidale, aplatie. Les tours s'aceroissent vite et se recouvrent 
sur ¿ environ, de sorte que l'ombilic est assez étroit. 

Les flanes sont un peu convexes au commencement du plus grand tour, 
et vers sa derniére partie ¡ls sont méme faiblement bombés. La partie exter- 
ne est assez étroite, peu convexe. La paroi ombilicale est presque perpen- 
diculuire, séparée des flanes par une caréne ombilicale peu prononcée, plutót 
arrondie, surtout sur la derniére partie du plus grand tour. Section trans- 
versale des tours ovale—allongée avec la plus grande épaisseura peu prés au 
milieu des flanes. 

La moitié intérieure du plus grand tour de notre exemplaire est presque 
lisse, en l'examinant avec attention on apergoit cependant la, oú le test est 
conservé, de fines stries radiales, qui sont falciformes sur les flanes et pas- 
sent par la partie externe en y décrivant un léger sinus en avant. Ces stries 
sont inégales en force, quelques-unes, assez distantes entre elles, sont plus 
salllantes que les autres. L'on observe en outre de faibles ondulations trans- 
versales également falciformes. La derniére partie du plus grand tour porte 
une ornementation un peu plus marquée, mais cependant encore tres—déli- 
cate. De la suture partent des stries radiales serrées et tres—fines, elles mon- 
tent, un peu inclinées en avant, en ligne droite sur la paroi ombilicale et 
sur les flanes elles sont nettement falciformes, étant infléchies en avant au 
milieu des flancs et recourbées en arriére sur la partie extérieure. Quelques- 
unes des stries—sans régularité aucune—sont (pas toujours sur tout leur 
parcours) plus saillantes que les autres et ce sont surtout elles, qui se ren- 
flent au pourtour externe donnant ainsi naissance a de faibles tubercules 
marginaux, de forme allongée, qui sont dirigés obliquement en avant. Les 
stries passent par la région externe en y décrivant un sinus bien marqué, 
quí est dirigé en avant. De faibles ondulations transversales, qui ont la mé- 


DE MAZAPIL. 75 


me direction que les stries, sont surtout accentuées sur la partie externe. 
Les intervalles entre les tubercules marginaux sont inégaux, généralement 
assez considérables. 

Cloisons (Pl. XVIII, fig. 5) tres=semblables a celles figurées par de Loriol 
(Baden 1. e. pl. IV, fig. 1 c.). Lobe externe plus court que le premier lobe 
latéral. Ce dernier a un tronc assez large; il est asymmétrique, car la bran- 
che terminale est déplacée vers l'intérieur et la branche latérale, inférieure, 
interne est plus développée que l'externe. Au-dessus des branches latérales 
inférieures s'observent deux branches latérales supérieures de chaque cóté. 
Second lobe latéral presqu'aussi profond que le premier, asymmétrique, car 
les branches latérales externes (surtout l'inférieure, qui est bifide) sont plus 
fortes que les internes. Sur les flanes se voient deux lobes auxiliaires, obli- 
ques, petits et trifides. Selle externe divisée en deux parties presqu'égales 
par un lobe secondaire, qui est petit et droit. Premiére selle latérale plus 
haute que la selle externe, divisée en deux branches par un lobe secondaire 
assez long, qui est dirigé obliquement vers l'intérieur. La branche interne 
est plus grande et plus haute que l'externe, qui est bipartite. Elle est sub- 
divisée en deux branches bipartites par un second lobe secondaire, pres- 
qu'aussi long que le lobe secondaire principal, mais dirigé obliquement vers 
Pextérieur. De cette facon la premiere selle latérale se divise au sommet en 
trois branches; a la base elle est assez rétrécie. 

Seconde selle latérale beaucoup plus basse que la premiére, divisée en 
deux parties égales au sommet. Une selle auxiliaire petite est également bi- 
fide au sommet, mais les branches terminales sont i¡négales, car l'externe est 
plus haute et plus grande que l'interne. Du second lobe auxiliaire jusqu'á 
la suture les cloisons n'ont pas pu étre préparées. 

De toutes les formes figurées de 1"Oppelia Strombecki, celle de Quenstedt 
(Cephalopoden 1.c.pl. 9, fig.8 a, b) du Jura blanc moyen de la Souabe (Bosler) 
paraít la plus voisine de notre espece. Les ornements sont tres-semblables, 
seulement les tubercules marginaux paraissent plus faibles chez la forme 
mexicaine, qui se distingue en outre par son ombilic plus étroit et par la 
section transversale des tours qui est moins bombée. Les cloisons sont mal- 
heureusement assez difficiles a comparer avec le dessin insuffisant de Quens- 
tedt. Si nous les comparons avec la figure plus détaillée des cloisons, donnée 
par de Loriol (Baden 1. e. pl. IV, fig. 1 c), nous constatons une ressemblance 
tres-grande, seulement les lobes auxiliaires et Je second lobe latéral parais- 
sent droits sur la figure de Loriol, tandis qu'ils sont assez obliques chez no- 
tre forme. Il est bien possible que le dessin de Loriol n'est pas tout-a—fait 
exact sous ce rapport. 

Gisement de lPespece voisine: Jura blanc moyen du Bosler (Souabe). 

Localité au Mexique.—Puerto blanco, Sierra de Santa Rosa. Un exemplai- 
re couvert du test. 


76 LA FAUNE JURASSIQUE 


Oppelia (Neumayria) cfr. Nereus Fontannes. 


Pl. XVI, fig. 5-7. 


1876. Oppelia Nereus Fontannes: Zone a Ammonites tenuilobatus de 
Crussol, p. 62, pl. VII, fig. 6. 

1879. Oppelia Nereus Fontannes: Description des Ammonites des calcai- 

res du Cháteau de Crussol, p. 39, pl. V, 


fig. 5. 
Dimensions: 
Original de 
Fontannes [cháteau]. 

Diametro 59 mm. 30 mm. 
Eaton ANTE 33 01D 0.53 
parsseurdu o aa 20 ASS 0.33 
Diametre de l'ombilic.......... 8 ALS 0.14 


Coquille discoidale aplatie. Les tours s'accroissent assez vite et se recou- 
vrent presqu'entiérement, de sorte que l'ombilic est assez étroit. Les flanes 
des tours intérieurs sont peu convexes; sur la derniére partie du plus grand 
tour cependant ilssont un peu bombés. La paroi ombilicale est haute et un 
peu rentrante, la partie externe est réguligrement convexe. La section trans- 
versale des tours est élargie en haut, amincie en bas avec la plus grande 
épaisseur au tiers supérieur des flanes. 

T'ornementation est tres—fine et consiste en cótes serrées, flexueuses, fai- 
blement falciformes. Ces cótes sont tres—faibles sur la moitié interne des 
tours et dirigées obliquement en avant. Elles deviennent plus fortes au mi- 
lieu des flancs, ou elles s'infléchissent notablement en avant. A partir de 
cette inflexion se détache de presque toutes les cótes une branche secondai- 
re peu divergente, qui est généralement mal reliée avec elles. Par cette dis- 
position on a souvent l'impression d'une alternance réguliére de cótes prin- 
cipales et de cótes externes intercalées, un peu plus faibles. Au bord externe 
des flanes la plupart des cótes se renfle légéerement. 

Sur la partie externe on ne voitque ca et la de faibles traces de quelques 
cótes, mais au milieu d'elle s'observe une série de petits tubercules trans- 
versaux. 

Sur la derniére partie du plus grand tour les ornements sont un peu dif- 
férents qu'avant, les cótes sont tres-inégales en force et sur la moitié inter- 
ne des tours elles deviennent trós—faibles, plusieurs cótes restent simples, la 
plupart cependant se subdivise, cette fois généralement un peu en dehors de 
Pinflexion au milieu des flaucs, en deux branches secondaires peu divergen- 
tes. Au pourtour externe presque toutes les cótes se renflent et forment de 
petits tubercules allongés de force inégale. Les cótes passent sans interrup- 


DE MAZAPIL. “7 


tion par la partie externe en y décrivant un léger sinus en avant, elles y 
sont cependant tres-affaiblies, en partie presqw'effacées. La, oú les cótes pas- 
sent par la ligne siphonale, je ne puis voir aucun renflement, cependant ce- 
la tient peut-étre a l'état de conservation. 

Les cloisons ont pu étre préparées jusqu'au premier lobe auxiliaire (voir 
Pl. XVI, fig. 7.). Lobe externe court, avec deux branches terminales assez 
fortes. Premier lobe latéral presque du double plus profond que le lobe ex- 
terne, assez étroit, avec une branche terminale et trois petites branches laté- 
rales de chaque cóté. 

Second lobe latéral un peu moins profond que le premier. Premier lobe 
auxiliaire faiblement oblique. Selle externe large, divisée au sommet en 
deux parties inégales, dont Pexterne est plus large. Premiere selle latérale 
un peu plus haute que Pexterne, également divisée en deux parties au som- 
met, cependant cette fois la partie interne est plas grande et plus haute que 
Pexterne. 

Il v'est pas facile de comparer notre forme avec les figures assez mauval- 
ses de 1 Oppelia Nereus dans les ouvrages de Fontamnes (1. c.). Il se pourrait, 
que plus tard, en disposant de matériaux de comparaison, qui sont indis- 
pensables pour arriver á une opinion fondée, on sera forcé de créer une nou- 
velle espéce pour notre forme. 

L'espéce mexicaine parait étre plus voisine de la forme de 1'Oppela Ne- 
rews des calcaires du Cháteau (Cale. du Cháteau 1. c. pl. V, fig. 5), que de 
celle figurée de la zone a A. tenuilobatus de Crussol. Elle se rapproche de cet- 
te forme par les ornements tres-délicats, par les dimensions et par les tu- 
bercules marginaux faibles mais bien prononcés. 

De 1 Oppelia aff. Nereus des couches a Idoceras, décrite ci-dessus (p. 14), 
notre forme se distingue surtout par les cótes plus fines, ensuite par la di- 
vision de la plupart des cótes au—dessus du milieu des flanes, sur la dernié- 
re partie du plus grand tour. 

Gisement en Europe: Assises inférieures, moyennes et supérieures du cal- 
caire du Cháteau de Crussol. 

Localité au Mexique.—Puerto blanco, Sierra de Santa Rosa. Un exemplai- 
re en partie couvert du test. 


GENRE HAPLOCERAS ZITTEL. 


Haploceras Fialar Oppel sp. 
Pl. XIX, fig. 1-19, Pl. XX, fig. 1-6, 12, 14, 15. 
1863. Ammonites Fialar Oppel. Palaeontologische Mittheilungen, p. 205, 
pl. 53, fig. 6. 
1876. Haploceras Fialar P. de Loriol. Zone á A. tenuilobatus de Baden, 
p. 25, pl. II, fig. 3, 5, non fig. 4, pl. V. fig. 1. 


78 LA FAUNE JURASSIQUE 


1895. Haploceras mazapilense del Castillo et Aguilera, Fauna Fósil de la 
Sierra de Catorce, San Luis Potosi, p. 20, 

¡e Ai dl 
71895. Haploceras carinatum del Castillo et Aguilera, Fauna fósil de la 
Sierra de Catorce, San Luis Potosi, p. 19, 

PAIS 6! 
(La synonymie des especes figurées par 
Fontamnes, Favre et Herbich ne me paraít 

pas certaine). 


Dimensions: 
Baploceras Origloal 
mazapilense. de Lorlol, 
Diameétre total.... 33 mm. 43.5 mm. 4 mm, 50 mm. 49 mm. 34 mm. 20-35 mm. 
Hauteur du tour. 15 ” =0.45 19 y == dE) DALI 047828 3 =0.42 15,6 ,, =0045 0.43 ,, 
Epaisseur du 
aras ED M2 MM 020 0123 0:22 12 02 LO 02918 0:28 
Diametre de 
VPombiliC...... 95. =0.28 14 ,, =0.32 135 ,, =0:80 14.5 ,, =0.29 15.5 ,, =0,31 9 , =0:26 :0.27 ,, 


Coquille discoidale aplatie; les tours s'aceroissent lentement et se recou- 
vrent sur la moitié environ. L'ombilic est assez large et peu profond. 

Les flanes sont peu convexes et passent généralement insensiblement 
dans une paroi ombilicale tres—basse et faiblement inclinée. Quelquefois ce- 
pendant cette paroi est plus abrupte et alors limitée par une faible caréene 
ombilicale. La partie externe est réguliérement convexe. Section transver- 
sale des tours ovale allongée avec la plus grande épaisseur au milieu des 
flanes. 

A peu prés au milieu des flanes ou un peu en dedans s'observe un sillon 
spiral assez bien prononcé. Sur les tours intérieurs ce sillon est générale- 
ment plus faible, méme quelquefois complétement effacé. 

La coquille est couverte de stries radiales falciformes. Ces stries prennent 
leur naissance á la suture, sont dirigées obliquement en avant sur la moitié 
interne des flanes, s'infléchissent fortement en avant vers le bord intérieur 
du sillon spiral, pour se recourber dans ce sillon méme en y décrivant un si- 
nus bien prononcé, qui tourne sa convexité en avant. En dehors du sillon 
elles s'infléchissent d'abord fortement en arriére pour décrire sur la partie 
externe des flanes des courbures falciformes bien prononcées avec convexité 
tournée en arriére. Sur la partie externe les stries se recourbent pour for- 
mer un sinus tres-prononcé avec convexité tournée en avant. 

Les ornements ne montrent pas partout la méme force, tandis qu'ils sont 
tres—-fins et tres-serrés sur les tours intérieurs, ils deviennent plus tard 
beaucoup plus forts et espacés surtout sur la partie externe des flanes, de 
sorte qu'on y observe souvent des cótes falciformes, qui sont méme tres- 
prononcées sur le moule intérieur. Sur la partie externe les cótes sont gé- 
néralement plus fortes que sur les flanes, de sorte qu'elles y forment des 
bourrelets bien prononcés. Quelquefois les stries en passant par le sillon spi- 


DE MAZAPDIL. 79 


ral sont fortes, méme renflées, et cette disposition prédomine dans certains 
exemplaires de telle sorte, que le sillon spiral est alors interrompu par des 
renflements de forme semilunaire, qui se suivent dans des intervalles plus 
ou moins grands (voir fig. 19, pl. XIX; fig. 5, pl. XX). Quelquefois les bords 
du sillon spiral sont un peu proéminents et forment de faibles carénes, ce 
qui parait avoir donné lieu á la création d'une espéce distincte (Haploceras 
carimatum del Castillo et Aguilera). 

La derniére loge occupe un peuplusquela moitié d'un tour; dans plusieurs 
exemplaires les bords de l'ouverture sont encore conservés, alors (fig. 15, Pl. 
XX) on apercoit un prolongement large au milieu de la partie externe et 
dans le prolongement du sillon spiral au milieu des flancs une oreillette 
tres-longue et assez étroite, qui est canaliculée, tandis que ses bords se rele- 
vent et forment des saillies comme les bords de l'ouverture en général. Dans 
un exemplaire l'oreillette est trés—bien visible (fig. 15, pl. XX); elle est trés— 
longue et étroite et ne s'élargit guére en avant. 

Cloisons (pl. XIX, fig. 5, 6, 14; Pl. XX, fig. 6, 12), peu découpées. Lobe 
externe court et assez large avec deux branches terminales bien dévelop- 
pées. Premier lobe latéral du double plus profond que le lobe externe, avec 
une branche terminale et trois branches latérales de chaque cóté, qui sont 
toutes petites et presqu'égales entre elles. Les branches latérales externes se 
détachent un peu plus bas du tronc que les internes. Second lobe latéral 
plus petit que le premier, asymmétrique, car la branche latérale inférieure 
du cóté externe est plus développée que celle du cóté interne et se détache 
plus haut du tronc. Deux lobes auxiliaires, faiblement obliques, petits et 
trifides suivent jusqu'a la suture. Selle externe assez large, divisée au som- 
met en deux parties á peu pres égales, dont chacune est bifide. La branche 
externe est généralement un peu plus large que l'interne. Premiere selle la- 
térale plus étroite que la selle externe et un peu plus haute, divisée au som- 
met par un lobe secondaire, quí est dirigé obliquement vers l'intérieur, en 
deux parties inégales, dont l'interne est plus baute que l'externe. Seconde 
selle latérale et selles auxiliaires petites, bifides au sommet. Un exemplaire 
(pl. XIX, fig. 14) présente une ligne suturale un peu différente. Chez cette 
forme les deux branches de la selle externe sont presqu'égales, la premiére 
selle latérale est tres—-large, de la méme largeur que la selle externe, enfin le 
second lobe latéral est tres-mince. 

Il rest pas facile de se faire une idée exacte de 1' Haploceras Fialar d'Eu- 
rope, car malgré que de Loriol ait donné une figure rectifiée du type d'Op- 
pel, celle—ci laisse encore beaucoup a désirer, car elle ne nous montre pas la 
coupe transversale des tours et nous donne seulement une idée tres—-insuffi- 
sante des cloisons. 

En comparant les tours iutérieurs de nos exemplaires avec la figure du 
type, publiée par de Loriol (Baden 1. c. pl. V, fig. 1, l. a.), je ne peux trou- 
ver aucune différence notable. Les cloisons sont bien conformes au dessin 
d'un cxemplaire du Fialar, donné par de Loriol (Baden 1. c. pl. II, fig. 3 


80 LA FAUNE JURASSIQUE 


b.). Quant aux oreillettes de nos exemplaires elles sont bien conformes avec 
la figure 3, pl. II de Loro! (1. c.), qui montre une oreillette étroite, mais pas 
avec la figure 4, sur laquelle se voit une oreillette tres—large. 

Les exemplaires de /'Haploceras mazaprlense del Castillo et Aguilera, que 
J'ai pu comparer,'sont absolument identiques avec notre espéce et ne se 
distinguent par aucun caractere notable de 1"Haploceras Fialar (pl. XX, fig. 
1, 2, 12). Il est tres—-possible que /'Haploceras carinatwm des mémes auteurs 
doit aussi étre réuni avec notre forme. Le type de cette espéce n'est malheu- 
reusement pas a retrouver dans les collections de notre Institut, mais un autre 
exemplaire ne se distingue en rien de notre espece (voir pl. XX, fig. 3, 4,). 

Il est fort curieux qu'Herbich ait publié une figure de 1 Haploceras Falar 
(Das Szeklerland, pl. IV, fig. 3) sur laquelle apparaissent les mémes tubercu- 
les externes, comme sur la figure originale d Oppel, quoique de Loriol avait 
démontré qu'Oppel s'était trompé et que le type (que Loriol a examiné de 
nouveau) ne porte pas de tubercules siphonaux. Du reste, malgré cette rec- 
tification par de Loriol, nous retrouvons cette idée des tubercules siphonaux 
de l'Haploceras Fialar aussi chez d'autres auteurs (cfr. Uhlig: The Fauna of 
the Spiti shales, 1. c. p. 21.) 

ll ne me parait pas certain, que les formes figurées par Fontannes et 
Favre sous le nom de Haploceras Fialar appartiennent réellement a cette es- 
péce, en outre l'original de la figure 4, pl. II chez de Loriol (Baden 1. c.), 
me paraít en devoir étre séparé, car les oreillettes de cette forme paraissent 
bien différentes de celles du type et d'autres exemplaires de Baden comme 
Vai déja fait remarquer ci-dessus. 

Gisement en Europe: Le type provient des couches de Baden. Des formes 
voisines dans calcaires du cháteau de Crussol, (Fontannes); dans la partie 
inférieure de la zonea Phylloceras Loryi aux environs de Grenoble (P. Lory); 
dans les Nappbergschichten au Klettgau (Schmierer). 

Localité au Mexique.—Puerto blanco et Cañón de San Matías pres de la 
Casa Sotelo (Sierra de Santa Rosa); á l'est de la Vereda del Quemado et 
Cuesta de la Caja (Sierra de la Caja) plusieurs exemplaires en partie cou- 
verts du test; Haploceras carinatum del Castillo et Aguilera provient des 
“Tajos de Zuluaga” au Nord de Mazapil; Haploceras mazapilense de la mé- 
me localité et du Rancho de los Alamitos, Sierra de Catorce. 


Haploceras aff. Fialar Oppel sp. 
Pl. XX, fig. 10, 11. Pl. XX, fig. 7, 13. Pl. XX, fig. 8, 9. 


J'ai trouvé trois formes différentes, chacune représentée par un seul exem- 
plaire, quí se distinguent par certains caracteres de 1'Haploceras Fialar ty- 


1 Beaucoup d'originaux de la faune de Catorce formérent partie de la collection particuliére du 
Directeur A. del Castillo et ne sont malheureusement pas á notre disposition. 


DE MAZADIL. 81 


pe. Il est possible, qu'il faudra plus tard établir de nouvelles especes pour 
ces formes, quand on disposera de matériaux plus abondants. Pour le mo- 
ment il me parait plus prudent de désigner les formes citées comme Haplo- 
ceras aff. Fialar étant donné qu'elles ne se distinguent que par de faibles 
différences de 1 Haploceras Fialar. 

La premiere des formes a décrire (Pl. XX fig. 10, 11) a les dimensions sui- 
vantes: 


Diametro ed SAA 

IE mticue cl Ob oncndicondconcosopodaV iconos MD = 0.39 
INEA ON esto cooasonpo socie cuoeadR gos 10:24 
DametreidelomndbIc 13 = 0 


Cette forme différe tres-peu de 1”Haploceras fialar typique. Elle est peut- 
étre un peu plus aplatie avec des flanes un peu moins convexes. et avec une 
partie externe moins réguligrement convexe mais un peu aplatie. La diffé- 
rence principale est fournie par le sillon spiral de la moitié des flanes. Sur 
le plus grand tour de notre exemplaire ce sillon est tres-profond et bien lar- 
ge et forme un véritable canal, cependant dans l'ouverture de l'ombilic on 
peut voir, que sur les tours intérieurs ce sillon n'existe pas encore, car on y 
observe seulement une forte inflexion des stries en avant. L'ornementation 
parait complétement la méme que celle de l'Haploceras Fialar. Les mémes 
stries radiales tres-fines ornent la coquille, sont nettement falciformes et se 
renflent un peu en passant par la partie externe. Les cloisons ne sont pas 
visibles avec tous les détails, elles sont en tout cas tres-semblables a celles 
du Haploceras Fialar décrit ci-dessus. De cette forme existe un exemplaire 
(moule intérieur en partie couvert du test,) du Puerto blanco (Sierra de San- 
ta Rosa), et un autre (moule intérieur) de la Cuesta de la Uaja (Sierra de la 
Caja). 

La seconde forme (Pl. XX, fig. 7, 13) est dans la forme générale bien sem- 
blable au Fialar type. Elle posséde les dimensions suivantes: 


Diametro E 44 mm. 

E 19 y = 0é 
Ia to E otOb ts sedn ado pesespandsprass doduns 115 == OZ 
Diametro dea ote 13 == 029 


On pourrait faire ressortir, que les flanes sont plus bombés et les tours par 
conséquent plus épais que chez le type. L'ornementation est tres-sembla- 
ble a celle d'Haploceras Fialar, également formée de fines stries radiales fal- 
ciformes, qui deviennent plus fortes sur le plus grand tour et se renflent un 
peu en passant par la partie externe. 

La différence du type consiste principalement dans le manque absolu d'un 
sillon spiral, qui sur le plus grand tour est méme remplacé par une bande 

N? 23.—11 


82 LA FAUNE JURASSIQUE 
spirale un peu proéminente, par laquelle passent les stries radiales en se ren- 
flant presque toutes notablement. Ces renflements semilunaires sont identi- 
ques á ceux déja signalés ci-dessus, qui s'observent sur certains exemplai- 
res de notre Haploceras Fialar, lá oú les stries passent par le sillon spiral. 

Des cloisons seulement les traits généraux sont visibles. La premiére se- 
lle latérale paraít plus large que chez le Fialar type. Cette forme (un exem- 
plaire en partie couvert du test) a été trouvée au Puerto blanco (Sierra de 
Santa Rosa). 

La troisieme forme (Pl. XX, fig. 8, 9) a les dimensions suivantes: 


Dionne tell osesocusodopojess vorcugorondosaods 44 mm. 

¡Sffinicure cla UI oo dcasoossoBnodondsonantoapotooe Dil he = es 
Epa == 10526 
Diametre de lion 13 1 0)2 0 


Cette forme se distingue de 1'Haploceras Fialar par les tours qui s'accrois- 
sent plus vite et se recouvrent un peu plus, de sorte que l'ouverture de l'om- 
bilic est plus étroite. La section transversale du plus grand tour est par con- 
séquent plus haute que chez Fialar. Une autre différence est fournie par la 
situation du sillon spiral, qui se trouve en dedans du milieu des flancs, rap- 
proché de la suture. A partir du sillon vers l'intérieur, les flanes ne sont 
plus convexes mais plans et descendent obliquement vers la suture. Par ces 
caracteres, qui éloignent notre forme du Fialar type, celle-ci montre une cer- 
taine ressemblance avec Haploceras propinquum Waagen du Katrol group 
des Indes. Cependant la forme indienne a une autre section transversale des 
tours, et les cloisons sont si insuffisamment connues, qu'elles ne peuvent pas 
ótre comparées en détail avec celles de notre forme. Les ornements sont com- 
plétement semblables á celles de l"Haploceras Fialar. 

Les cloisons (Pl. XX, fig. 9) ont pu étre bien préparées. Elles ne se dis- 
tinguent guére de celles du Fialar. Lobe externe court, premier lobe laté- 
ral du double plus profond que le lobe externe avec une branche terminale 
et trois branches latérales de chaque cóté, presqu'égales entre elles. La bran- 
che latérale inférieure du cóté externe se détache plus bas du tronc que 
interne. Second lobe latéral petit et asymmétrique, car sa branche latéra- 
le inférieure externe plus forte que l'interne. Deux petits lobes auxiliaires, 
un peu obliques. Selle externe divisée au sommet en deux branches égales 
et bifides, par un lobe secondaire, qui est droit et trifide. Premiére selle la- 
térale presque de la méme largeur que la selle externe, et un peu plus hau- 
te, divisée au sommet en deux parties bifides inégales, dont l'interne est 
plus haute et plus large que l'externe. Seconde selle latérale petite, bipartite 
au sommet. 

Un exemplaire, en partie couvert du test, a été trouvé au Puerto blanco 
(Sierra de Santa Rosa). 


DE MAZAPIL. 83 


Haploceras transatlanticum n. sp. 


Planche XXI, Fig. 1-8, 13-15. 


Dimensions: 
Puerto blanco. Puerto blanco. Casa Sotelo, 
Diametre total 3... ..... 46.0 mm: 49 mm. 50 mm. 
Elauteuridutoun e. INSI AO A OA SO SS 0102 
Epaisseur du tour ....... 3. =0% Wo. =0% 1640 == UL 
Diamétre de lPombilic..... O AA A O Sl: 0222 


Coquille discoidale. Les tours s'acrroissent assez vite et se recouvrent sur 
deux tiers environ, chez quelques exemplaires un peu plus. Les flanes sont 
un peu bombés, la partie externe est réguligrement convexe, la paroi ombi- 
licale est basse, mais abrupte et séparée des flanes par une caréne ombilica- 
le généralement bien prononcée. 

La section transversale des tours est réguligrement ovale, avec la plus 
grande épaisseur au milieu des flanes. L'ombilic n'est pas tres—étroit et peu 
profond. 

Le test est couvert de fines stries falciformes, tres-serrées, et un peu iné- 
gales en force et en largeur. Ces stries prennent naissance á la suture, sur 
les flanes elles décrivent une courbure falciforme, étant fortement infléchies 
au milieu des flanes avec convexité tournée en avant, recourbées ensuite en 
arrriére sur la partie externe des flanes oú elles forment des faux, dont la 
convexité regarde en arriére. Elles passent par la partie externe en y décri- 
vant un sinus bien prononcé, qui est dirigé en avant. 

Outre les stries s'observent de faibles plis sinueux, c'est-a-dire plutót des 
ondulations transversales trés-faibles dont la direction est paralléle a celle 
des stries; elles sont irréguliéres et se suivent ca et lá, sans régularité, á des 
distances assez considérables. Sur plusieurs exemplaires s'observent sur la 
partie externe des flanes quelques stries spirales tres-faibles. 

Il est á noter, que les ornements sont un peu différents chez les individus 
de cette espéce. Surtout un exemplaire (pl. XXI, fig. 6) se distingue des au- 
tres par la particularité de montrer des stries et des plis tres-saillants a 
VPendroit de leur inflexion au milieu des flanes, tandis que ces ornements 
sont tres-faibles sur Je reste de la coquille. Quelquefois les stries se bifur- 
quent. Enfin Pinflexion des ornements au milieu des flanes est plus ou moins 
prononcée. 

Sur le moule intérieur lornementation est un peu différente que sur le 
test. On y observe des stries plus espacées mais plus grossiéres, qui méri- 
teraient peut-étre le nom de cótes. Elles sont surtout développées sur la 
partie externe des flanes et ont la méme direction falciforme que les stries 
du test. 

Cloisons (pl. XXI, fig. 4, 8) avec un lobe externe large et court, qui se 


S4 LA FAUNE JURASSIQUE. 


termine par deux branches bien développées et bifides. Premier lobe latéral 
presque du double plus profond que le lobe externe, son trone, qui est lar- 
ge en haut, s'amincit de plus en plus vers la pointe, d'oú résulte une forme 
qui rappelle un entonnoir. Il est un peu asymmétrique, car les trois bran- 
ches latérales internes se détachent un peu plus haut du trone que les ex- 
ternes. k 

Le second lobe latéral plus petit que le premier, avec un tronc large et 
avec une branche latérale externe tres-développée d'oú résulte une forme 
nettement asymmétrique. Jusqu'a la caréne ombilicale suivent trois lobes 
auxiliaires, un peu obliques, dont les deux premiers sont asymmétriques, 
parce que la branche latéralejexterne est beaucoup plus développée que l'in- 
terne. Selle externe divisée en deux parties par un lobe secondaire, qui est 
droit, assez profond et trifide. Les deux branches bifides sont a peu pres éga- 
les chez un de nos exemplaires (fig. 8) taudis que chez un autre (fig. 4, 11), 
la branche externe est beaucoup plus étroite que l'interne. Premiere selle la- 
térale beaucoup plus haute que l'externe, étroite et tres-découpée par les 
branches latérales des lobes voisins et par un lobe secondaire. Ce dernier 
est long et dirigé obliquement vers l'intérieur, divisant la selle au sommet 
en deux branches inégales et bifides, dont l'interne est plus haute que l'ex- 
terne. Seconde selle latérale et selles auxiliaires petites, bipartites au som- 
met. 

Cette espece parait tres-voisine de /' Haploceras subelimatum décrit par Fon- 
tannmes de la partie supérieure des calcaires du cháteau de Crussol (1. e. p. 12, 
pl. II, fig. 5, 6). La forme générale et les ornements paraissent exactement les 
mémes avec la seule différence, que la forme de Crussol ne parait pas avoir 
une carene ombilicale, car Fontannes dit, que sa forme a des “tours arron- 
dis sur le bord de Pombilic.” Malheureusement, comme si souvent, quand 
il se traite de formes européennes souvent citées, les cloisons de la forme de 
Crussol sont complétement inconnues, car personne ne saurait se faire une 
idée de la ligne suturale en lisant la description plus que laconique de Fon- 
tammnes, qui se borne a dire: “cloisons distantes de 5 millimétres sur un tour 
de 15 millimetres de hauteur; lobes étroits, assez découpés” (l. e. p. 13). 

La description, qui précede, s'applique aux exemplaires trouvés au Puer- 
to blanco. Je possede cependant une forme du Cañón de San Matias (fig. 
13-15, pl. XXI), qui s'éloigne un peu de ces exemplaires. Elle s'en distingue 
par lPombilic, qui est un peu plus étroit et surtout par les tours, qui sont 
plus bombés, de sorte que l'épaisseur est plus notable. 

Localité au Mexique.—Puerto blanco (Sierra de Santa Rosa), 5 exemplai- 
res en partie couverts du test. Cañón de San Matías pres de la Casa Sotelo, 
un exemplaire en grande partie couvert du test. 


DE MAZAPIL. 85 


Haploceras aíf. transatlanticum h. sp. 


Pl. XXI, fig. 9-12. 


Dimensions: 
Dino 48 mm. 
EIC OP EN OM cs ranenucccsoauoo UB aPrSRaODE Ds = 0.48 
Epaisseur du toUT....oconccncrncenacoronannnoss 15 pl = Quel 
Diamane ae oral .conosrooosacseposabdtas 12 ss (05449) 


Cette forme est certainement tres-voisine de 1 Haploceras transatlanticum, 
cependant elle présente certaines particularités, quí m'empéchent de la réu- 
nir avec Pespéce citée; mais ne possédant qu'un seul exemplaire; je vai pas 
osé d'en cróer une nouvelle espace. Elle se distingue de l'Haploceras trans- 
atlanticum typique par les tours plus épais avec section transversale guére 
amincie en haut. La partie externe est plus large que chez le type, et la pa- 
roi ombilicale moins haute. La différence principale réside dans la structu- 
re des cloisons. Le premier lobe latéral est plus fin avec un tronc plus étroit 
et la premiere selle latérale est beaucoup plus large et moins découpée que 
celle du type. 

Localité aw Mexique.—Puerto blanco, Sierra de Santa Rosa. Un exemplai- 
re en partie couvert du test. 


Haploceras zacatecanum n. sp. 


Planche XXII, Fig. 1-11. 


Dimensions: 

Dammam sola lesoolbenaneneohsgees: 64 mm. 48 mm. 
Slam. cl MOLI sno dosis nnoN au: 33 OZ == 0302 
Epaisseur du t0UT...ooooccoccnoooo: 18 == ZOO, as el 
Diametro del ombili0 ...ome.coso 14 a OA DD. => Ole 


Coquille discoidale, aplatie. Les tours s'aceroissent vite et se recouvrent 
sur deux tiers environ. Chez un exemplaire le plus grand tour sort un peu 
de la spirale régulidre (pl. XXII, fig. 2). 

L'ombilic est assez étroit et pas tres-profond. Les flanes sont aplatis, trés- 
peu convexes, séparés de la paroi ombilicale basse mais perpendiculaire, par 
une caróne assez prononcée. La partie externe est assez large et aplatie. La 
section transversale destours está peu prés rectangulaire avec la plus gran- 
deépaisseur vers le milieu des tours, guére amincie en haut et en bas. 

Les tours intérieurs sont ornés de fines stries falciformes, tres—serrées, qui 
couvrent les flanes et passent par la partie externe en décrivant un sinus 
bien prononcé, qui est dirigé en avant. 


86 LA FAUNE JURASSIQUE 


Plus tard de fines stries serrées, un peu inégales, naissent a la suture, en 
outre s'observent des plis un peu plus forts. Ces ornements sont nettement 
falciformes, car au milieu des flanes ils sont recourbés en avant et sur leur 
partie externe en arriére. 

Sur la moitié externe des flanes les ornements deviennent plus forts et 
les fines stries disparaissent généralement, de maniére qu'on y observe des 
plis falciformes bien marqués, qui se suivent dans des intervalles assez es- 
pacés et irréguliers. Quelquefois ces plis se divisent en deux branches au 
milieu des flanes. 

Sur la partie externe les plis décrivent un sinus assez prononcé avec con- 
vexité en avant, ils y sont généralement un peu plus forts que sur les flanes 
en y formant de faibles bourrelets. Sur la partie externe des flanes les plis 
sont croisés par de faibles stries spirales. 

Sur la derniére partie du plus grand tour de nos exemplaires, conservée 
comme moule intérieur, les ornements s'effacent un peu. Un exemplaire lais- 
se voir les bords de l'ouverture; l'on y observe une prolongation médiane 
assez large de la partie externe et des oreillletes larges dans la prolongation 
du milieu des flanes. 

Derriére les bords de l'ouverture la coquille se resserre un peu, formant 
un faible étranglement. 

Les ornements sont un peu variables. Chez un de nos exemplaires (Pl. 
XXII, fig. 4) Vinflexion des plis au milieu des flanes est plus forte et alors 
les ornements sont tres=saillants a l'endroit de cette inflexion. C'est lá une 
variation tres-semblable dans les ornements, comme celle que j'ai signalée 
ci-dessus chez un exemplaire de 1'Haploceras transatlanticum. 

Les cloisons (pl. XXII, fig. 8, 9) montrent un lobe externe de la moitié 
plus court que le premier lobe latéral, il possede de chaque cóté une branche 
terminale bifide et au-dessus une petite branche latérale. Le premier lobe la- 
téral est infundibuliforme, car son tronc est tres-large en haut et s'amincit 
peu á peu en pointe vers la base. 1l posséde de chaque cóté trois branches 
latérales et est asymmétrique, car sa branche latérale inférieure du cóté in- 
terne se détache plus haut du tronc que l'externe. Second lobe latéral plus pe- 
tit que le premier, trés-asymmétrique, car son tronc est un peu tordu en bas; 
sa branche latérale principale du coté externe est plus forte que l'interne et 
se détache plus haut du tronc que celle-ci; la branche terminale est bifur- 
quée. Jusqu'áa la caréne ombilicale s'observent trois lobes auxiliaires un peu 
obliques, dont le premier est trifide, tandis que les deux suivants sont trés— 
petits et pointus. Selle externe large, divisée au sommet en deux branches 
á peu pres égales par un lobe secondaire droit, assez profond et trifide. Pre- 
miére selle latérale notablement plus haute que l'externe; elle est divisée en 
trois branches principales bifides, dont l'interne est la plus haute et Vexterne 
la plus basse. Ces trois branches, qui sont séparées entre elles par deux lobes 
secondaires trifides, dirigés obliquement vers l'intérieur, forment le contour 
externe de la selle, qui est convexe, tandis que le contour interne, vers le se- 


DE MAZAPIL. 87 
cond lobe latéral, est abrupte. La seconde selle latérale beaucoup plus basse 
et petite que la premiére, bifide au sommet. Selles auxiliaires petites, la pre- 
miére bifide, les autres entiéres. 

Notre espéce montre par les flanes et la région externe aplatis et par la 
section transversale une certaine ressemblance avec Haploceras carachthers 
Zeuschner (Zittel: Cephalopoden der Stramb. Schichten, p. 84 pl. 15, fig. 1-3). 

Les cloisons montrent aussi une structure semblable que celles de H. ca- 
rachtheis surtout par la forme infundibuliforme du premier lobe latéral et 
par la division de la premiére selle latérale. Cependant notre espéece se dis- 
tingue facilement de la forme européenne citée par les dimensions un peu 
différentes, surtout par P'accroissement plus vite des tours et par conséquent 
par une section transversale plus haute. 

En outre, selon la description de Zittel, A. carachtheis a des flanes lisses 
et seulement sur la partie externe de la loge s'observent des plis tranversaux 
droits et bien marqués. Chez l'espéce mexicaine les flanes de la loge et de la 
partie cloisonnée sont ornés de stries et de plis falciformes bien marqués et 
les plis de la partie externe en sont simplement la continuation. 

Plus voisine de notre espéce parait étre la forme de Pouzin, décrite par 
Toucas sous le nom H. carachtheis var. subtilior (A. Toucas: couches Titho- 
niques de l'Ardéche, B. S. G. Fr. 1890 p. 577, pl. XIII, fig. 6). Toucas dit de 
cette espece: “la loge présente sur la région siphonale les petits plis transver- 
saux de l'Haploceras carachtheis, qui se continuent faiblement de fagon a 
former sur les flancs de légéres ondulations.” Les tours de l'espéce du Pouzin 
s'aceroissent assez vite et l'ombilic est plus étroit que chez le type; par ces 
caractéres encore elle se rapproche de la forme mexicaine. 

Une comparaison plus exacte est impossible sans matériaux de comparai- 
son, carles figures de Toucas sont tout-a—fait insuffisantes. On ne connait ni 
la section transversale des tours, ni les cloisons de l'espéce du Pouzin. 

Localité au Mexique: Puerto blanco, Sierra de Santa Rosa, beaucoup d'exem- 
plaires en partie couverts du test. 


Haploceras aff. zacatecanum n. sp. 


BLE 


Dimensions: 
I 158 TIT 
Diamétre total...... 44.5 mm. 39 mm. 62 mm. 
Hauteur du tour .... 22 SO. O 1 204 Bl. 050 
Epaisseur du tour... 12.5, =0.28 10.5 .,..=0,26 16 ,, =0.25 
Diamétre de l'omblic. 11 sj =D O... ==0%8) 18) 7  =0%)) 


Je posséde trois formes différentes, certainement voisines de 1'Haploceras 
zacatecanum par leur forme générale. Comme cette espéce, elles sont carac- 
térisées par des flancs peu convexes, plutót aplatis el par une partie externe 


00 
| 00 


LA FAUNE JURASSIQUE 
également peu convexe, de sorte que la section transversale des tours est a 
peu pres rectangulaire. 

I. La premiére de ces formes (pl. XXIII, fig. 6-8), est encore tres-voisine 
du type, duquel elle se distingue par un ombilic un peu plus ouvert et par 
une partie externe plus aplatie, séparée des flanes par une caréne arrondie. 
T'ornementation differe peu de celle du type, on remarque seulement que les 
ornements sont plus fins et les plis tres—faibles sur les flanes. En outre les plis 
se renflent un peu plus en passant par la partie externe, ce qui donne naissan- 
ce á des bourrelets transversaux assez saillants. 

Les cloisons sont peu découpées. Lobe externe de la moitié plus court que 
le premier lobe latéral. Ce dernier un peu asymmétrique avec une branche 
terminale longue et de chaque cóté avec trois branches latérales, dont celles 
du cóté interne se détachent plus haut du tronc que celles du cóté externe. 
Second lobe latéral petit, nettement asymmétrique, car sa branche latérale 
externe est tres-développée. Selle externe bipartite au sommet, premiére sel- 
le latérale plus haute que l'externe, divisée par un lobe secondaire en deux 
branches inégales, dont l'interne est plus haute que l'externe. Seconde selle 
latérale tres—-petite, bipartite. La partie de la ligne suturale á partir de la 
seconde selle latérale n'a pas pu étre préparée. 

Localité: un exemplaire, en partie couvert du test, du Puerto blanco Sierra 
de Santa Rosa. 

II. La seconde forme (pl. XXIII, fig. 3-5), est tres-voisine de la premiére, 
décrite toute á l'heure; elle ne sen distingue que par des tours plus compri- 
més et par la partie externe, qui est plus réguliérement arrondie, de sorte - 
qu'on 1 observe pas de caréne entre elle et les flanes. En outre les plis sont 
plus faibles en passant par la partie externe. Quant a la ligne suturale (Pl. 
XXIII, fig. 4), elle est formée d'un lobe externe, deux lobes latéraux et deux 
lobes auxiliaires. Le lobe externe est tres-court et large. Premier lobe latéral 
tres-profond, avec de courtes branches pointues, toutes presqu'égales entre 
elles. Second lobe latéral assez pointu, asymmétrique, car la branche latérale 
externe est tres-développée, Deux lobes auxiliaires obliques et tres—petits. 
Selle externe bipartite, premiere selle latérale plus haute que l'externe, éga- 
lement bipartite au sommet; les deux parties bifurquées et inégales, car 
Vinterne est plus haute et plus grande que l'externe. Seconde selle latérale 
et premiere selle auxiliaire petites et basses, bipartites au sommet. 

Localité: Deux exemplaires en partie munis du test du Puerto blanco (Sie- 
rra de Santa Rosa). 

III. La troisiéme forme (Pl. XXIII, fig. 1, 2), est tres-semblable au type 
dans la forme générale. Sur le test les plis falciformes sont serrés et plus ré- 
guliers que chez le type. Les tours sont moins épais et la ligne suturale est 
moins découpée en général et caractérisée par la premiére selle latérale, qui 
est beaucoup plus large que celle du type et tripartite et qui ne dépasse que 
tres-peu en hauteur la selle externe (Pl. XXITII, fig. 1). Lobe externe court 
et large avec deux petites branches de chaque cóté. Premier lobe latéral plus 


DE MAZAPIL. 89 


que du double plus profond que l'externe, son tronc plutót étroit, ses bran- 
ches—une terminale, et trois latérales de chaque cóté—petites mais assez mas- 
sives. Second lobe latéral presque de la méme longueur que le premier, asym- 
métrique, car les branches latérales externes sont plus développées que les 
internes. Trois lobes auxiliaires un peu obliques et petits, le premier nette- 
ment tripartite. Selle externe large, profondément divisée en deux branches 
bifides et égales par un lobe secondaire assez profond. Celui-ci est trifide a 
sa terminaison, et de sa base se détachent deux petites branches, une de cha- 
que cóté. 

Premiére selle latérale avec un trounc tres-large, divisée au soramet en 
trois branches principales par deux lobes secondaires, dont l'externe est di- 
rigé obliquement vers l'intérieur, l'interne vers l'extérieur. Les trois bran- 
ches sont bipartites, la moyenne est plus haute que les autres. La seconde 
selle latérale beaucoup plus petite et basse que la premiere, tripartite au 
sommet. 

Localité,—Un exemplaire, en partie couvert du test, provient du Puerto 
blanco (Sierra de Santa Rosa). 


Haploceras mexicanum n. sp. 


Pl, XXIITI, fig. 9-12, 13-15. 


Dimensions: 
H. aff, mexicanum. 
I II TIT 
Diamétre totali ......... 41 mm. 51 mm. 42 mm. 
Eleutecmn (m Mommhoscscenss 200) e == 00 20 . =080 A =050 
Eparsseurdutorr O O ZO ODA 0029 
Diamétre de Pombilic..... 9 O LIRA OZ RES SA 0:20 


Cette espéece est la plus comprimée de nos Haploceras et elle rappelle par 
cette particularité les Haploceras psilodiscus Schlónbach et Erato d'Orb. 

Les tours s'accroissent vite et se recouvrent sur 3 environ, de sorte que 
lP'ombilic est assez étroit. Les flanes sont aplatis, tres-peu convexes, la paroi 
ombilicale est basse mais abrupte et séparée des flancs par une caréne arron- 
die; la partie externe étroite et un peu aplatie. La section transversale des 
tours est allongée, beaucoup plus haute que large, avec la plus grande épais- 
seur á peu pres au milieu des flanes, guére amincie en haut. 

La coquille est ornée de fines stries falciformes, serrées etun peu inégales 
en force; ces stries naissent a la suture, sont dirigées obliquement en avant 
sur la partie interne des flanes, se recourbent au milieu des flanes, étant sou- 
vent dans cet endroit plus fortes et saillantes, que dans le reste de leur par- 
cours. Sur la moitié externe des flancs les stries sont recourbées en arriére 
et décrivent des faux, et sur la partie externe elles forment un léger sinus 


en avant. Quelques stries, surtout sur la partie externe des flanes, sont plus 
N? 23.—12 


90 LA FAUNE JURASSIQUE 


fortes que les autres et ont plutót l'aspect de faibles plis. Au milieu des 
flanes s'observent quelques bifurcations des stries et sur la partie externe 
des flanes de faibles stries spirales. Les cloisons ont seulement pu étre pré- 
parées jusqu'au second lobe latéral (Pl. XXITI, fig. 10). Lobe externe de la 
moitié moins profond que le premier lobe latéral, avec un tronc large, une 
branche terminale trifide et audessus deux petites branches latérales poin- 
tues, de chaque cóté. Premier lobe latéral assez profond, infundibuliforme, 
un peu asymmétrique, car les branches latérales internes se détachent plus 
haut du trone que les externes. Second lobe latéral beaucoup plus petit que 
le premier, asymmétrique, les branches latérales externes étant plus déve- 
loppées que les internes. Selle externe bipartite au sommet par un lobe se- 
condaire assez profond, droit et trifide, la partie interne plus large que l'ex- 
terne et bifide. Premiere selle latérale notablement plus haute que la selle 
externe, peu découpée, divisée au sommet en deux branches, dont l'interne 
est plus haute que l'externe. Un de nos exemplaires se distingue des autres 
par son épaisseur plus considérable (Pl. XXIV, fig. 4-6; mesures sous III); 
je le désigne provisojrement comme A. aff. mexicanum. 

Localité au Mexique.—Trois exemplaires, en partie couverts du test, pro- 
viennent du Puerto blanco (Sierra de Santa Rosa). 


Haploceras sp. ind. 


Pl. XXIV, fig. 1-3. 


Dimensions: 
H. pseudocarachteis Favre. 
Diameétre total......... SINO 31 mm. 
Hauteur du tour...... 16 o = DML 04 0 
Epaisseur du tour..... 0D. = 0350 030. 


Diametre de liomblic =D 2 20 


Je ne possede qu'un seul exemplaire de cette espéce et je n'al pas réussi 
de préparer tous les détails de la ligne suturale. Pour cette raison je n'ai pas 
osé établir une nouvelle espece, cependant il me parait utile de signaler cet- 
te forme, parcequ'elle présente des affinités avec Haploceras pseudocarach- 
teis Favre. Les tours s'aceroissent vite et se recouvrent sur plus que 3, de 
sorte que l'ombilic est trés-étroit. Remarquons cependant, que l'ombilic est 
plus étroit d'un cóté de notre exemplaire que de P'autre. Les flanes sont peu 
convexes, la paroi ombilicale est basse, mais perpendiculaire et limitée par 
une caréne, la partie externe est assez large et un peu aplatie. La section 
transversale des tours est ovale, large eun haut et guére amincie vers la par- 
tie externe, tandisqu'elle est plus étroite á la base. 

La coquille est ornée de plis falciformes faibles et tres-fines et en outre de 
fines stries radiales. Ces ornements prennent leur naissance a la suture, sont 


DE MAZADIL. 91 


nettement falciformes sur les flancs, étant infléchies en avant sur la partie 
médiane des flanes, et en arriére sur leur partie externe. Les ornements pas- 
sent par la partie externe de la coquille en décrivant un léger sinus en avant, 
les plis s'y renflent en outre, de sorte qu'ils forment des bourrelets transver- 
saux assez larges et prononcés. Quelques fines stries spirales s'observent sur 
la partie externe des flanes. 

Remarquons enfin que les plis falciformes sont inégaux en force et en lar- 
geur. 

Sur le moule interne on voit des plis falciformes peu distincts, mais assez 
larges, dont quelques-uns paraissent se subdiviser en deux branches. 

Les cloisons n'ont pas pu étre préparées nettement, cependant on voit que 
le lobe externe est beaucoup plus court que le premier lobe latéral, que la 
selle externe est assez large et bipartite et que la premiére selle latérale est 
beaucoup plus haute que la selle externe, et divisée au sommet en deux 
branches inégales, dont l'interne est plus haute et large que l'externe. 

Cette espéce montre assez de ressemblance avec Haploceras pseudocarachters 
Favre, du Tithonique inférieur de Lémenc (E. Favre. Description des fossiles 
des couches Tithoniques des Alpes fribourgeoises, Mém. Soc. Paléont. Suisse 
vol. VI 1880 p. 30, pl. II fig. 11 a-c.). A ce qu'on peutjuger sans matériaux 
de comparaison, notre forme parait se distinguer du pseudocarachteis par la 
section transversale des tours, qui est beaucoup plus large vers la partie ex- 
terne, par la partie externe aplatie et par lornementation. Les bourrelets 
de la partie externe de l'espéce mexicaine sont infléchis en avant et ne sont 
que la prolongation des plis des flanes, tandis que chez l'espéce européenne 
s'observent des plis transversaux droits, qui sont limités á la partie externe 
et les flanc paraissent étre cemplétement lisses. 

Localité au Mexique.—Cañón de San Matías, pres de la Casa Sotelo, Santa 
Rosa, un exemplaire couvert du test. 


Haploceras cornutum n. sp. 


Pl. XXIV, fig. 7-10. 


Dimensions: 
Diane treo Redal 45 mm. 
Eaute rd toa Aa 21 ES) 
Epaisseur du tOUT...ooomccoroconronacocicnnoos 13 10528 
Diametro de on ml pe — 024: 


Cette espéce est caractérisée par une échancrure, qui est visible sur la loge 
et qui est limitée de chaque cóté par un pli assez saillant. Tandis que cette 
¿chancrure est large mais faible sur les flanes, elle devient assez profonde sur 
la partie externe On y observe derriére l'échancrure une éspéce de gra- 
din, la déclivité de la partie externe étantici plus grande que devant l'échan- 
crure, 


92 LA FAUNE JURASSIQUE 


Les tours se recouvrent sur un peu plus que 3, leur épaisseur augmente 
rapidement sur la loge, de sorte que la section transversale est á peu pres 
rectangulaire avec la plus grande épaisseur au milieu des flanes, guére amin- 
cie en bas et en haut. Les flancs sont aplatis, de méme que la partie externe 
quí est tres-large sur la loge. Les flanes passent peu á peu dans une paroi 
ombilicale oblique et trós-peu prononcée, qui descend insensiblement vers 
la suture. L'ombilic est peu profond. 

Le test est orné de fines stries falciformes tres-serrées, qui prennent leur 
naissance á la suture et sont tres—faibles sur la partie interne des flanes od 
elles sont dirigées obliquement en avant. Á peu pres au milieu des tours les 
stries se recourbent en avant, devenanten méme temps plus fortes qu'avant. 
Plusieurs stries y sont plus saillantes que les autres, méme presque. tran- 
chantes, et atteignent a Vendroit de Vinflexion leur plus grande force tan- 
dis que sur tout le reste de leur parcours elles sont plus faibles. En dehors 
de Pinflexion au milieu des tours les stries se recourbent en arriére pour for- 
mer des faux sur la moitié externe des flanes. Elles y sont généralement un 
peu moins fortes qu' á Vendroit de Vinflexion au milieu des flanes mais plus 
sailllantes que sur la partie interne. Les stries passent par la partie externe 
en décrivant un sinus bien prononcé, qui tourne la convexité en avant. En- 
tre les stries on observe ca et lá de faibles plis ou plutót des ondulations 
transversales, qui ont la méme direction que les stries. Sur le moule inté- 
rieur de la loge les ornements sont généralement plus obtuses que sur le 
test; on y remarque quelques stries et plis falciformes assez distants. Sur la 
partie externe des flanes quelques-uns de ces plis sont assez gros et renflés. 

Les cloisons (Pl. XXIV, fig. 10) ne sont pas tres-découpées. Lobe externe 
de chaque cóté avec une branche terminale bifide et au-dessus avec une pe- 
tite branche pointue. Premier lobe latéral du double plus profond que le 
lobe externe, avec une branche terminale et trois latérales de chaque cóté. 
Ces branches sont fortes, á peu pres de la méme grandeur. Les branches latéra- 
les externes se détachent plus bas du trone que les internes, ce qui produit 
une faible asymmétrie du lobe. 

Second lobe latéral trés-asymmétrique, car ses branches latérales externes 
se détachent plus haut du tronc et sont mieux développées que les internes. 
Premier lobe auxiliaire petit, oblique et trifide. Selle externe divisée au 
sommet en deux branches égales par un lobe secondaire, droit et trifide. Pre- 
miére selle latérale plus haute que l'externe, divisée par un lobe secondaire, 
quí est dirigé obliquement vers lintérieur, en deux parties inégales, dont 
Pinterne est plus haute et bifide. Seconde selle latérale petite et basse, bifi- 
de au sommet. Du premier lobe auxiliaire a la suture les eloisons n'ont pas 
pu étre préparées. 

Localité au Mexique.—Puerto blanco, Sierra de Santa Rosa, un exemplai- 
re en partie couvert du test. 


DE MAZAPIL. 98 


Haploceras Felixi n. sp. 


Pl. XXIV, Fig. 11-15. 


Dimensions: 
Diametretotal 62 ram. 
Etc 2 AO! 
pais cu dos 19 M1 023 0 
Diametre dello 13 = 2020 


Cette espece montre un aceroissement rapide de l'épaisseur des tours. 
Tandis que la moitié intérieure du plus grand tour de notre exemplaire est 
comprimée et aplatie, la derniére moitié, qui correspond a la loge, montre 
une épaisseur tres-considérable des tours et une section transversale trós— 
large, á peu pres rectangulaire, guére amincie en haut, dont la plus grande 
épaisseur se trouve au premier tiers de la hauteur. 

Conformément au changement d'épaisseur avec l'áge la partie externe est 
étroite sur la moitié interne du plus grand tour, tandis qu'elle devient 
tres—-large et aplatie plus tard. Les flanes sont légerement convexes et sépa- 
rés de la paroi ombilicale, qui n'est pas tres-haute mais perpendiculaire, 
par une caréne obtuse. 

Les tours s'accroissent vite non seulement en épaisseur mais aussi en hau- 
teur et se recouvrent sur plus de 3, de sorte que l'ombilic n'est pas trós- 
ouvert. 

La coquille est ornée de stries et plis falciformes inégaux en force. Les 
plis sont assez espacés surtout sur la loge, qui est conservée a 1'état de moule 
interne, et ils acquiérent leur plus grande force sur la moitié externe des 
flanes. La moitié cloisonnée du plus grand tour est en grande partie cou- 
verte du test. L'on y observe sur la moitié interne des flanes de fines stries 
serrées, qui sont dirigées obliquement en avant. Vers le milieu des flanes on 
voit saillir en outre des plis falciformes, inégales en. force, et se suivant dans 
des intervalles irréguliers. Ces plis se recourbent d'abord au milieu des 
flanes, avec convexité tournée en avant, pour devenir assez saillants sur la 
moitié externe des tours, ou ¡ls décrivent des faux bien prononcés, qui tour- 
nent la convexité en arriére. 

Sur la partie externe de la loge les plis se recourbent en avant pour for- 
mer un léger sinus. 

Les cloisons (Pl. XXIV, fig. 12) ne sont pas tres-découpées. Le lobe ex- 
terne est court et pas trós-large, avec deux branches terminales assez lon- 
gues et au—dessus de chaque cóté avec une petite branche latérale. 

“Premier lobe latéral du double plus profond que le lobe externe, avec 
un tronce assez large a la base; ce lobe est asymmétrique, car sa branche ter- 
minale, qui est assez développée, est déplacée vers la partie externe, et les 
trois branches latérales externes se détachent plus bas du tronc et sont plus 


94 LA FAUNE JURASSIQUE. 


fortes que les internes. Second lobe latéral un peu plus court que le pre- 
mier, nettement asymmétrique, avec deux branches latérales externes beau- 
coup plus fortes que les internes. En outre les branches externes ont une 
direction presque perpendiculaire avec celle du tronc, tandis que les inter- 
nes sont dirigées obliquement en bas. Premier lobe auxiliaire petit et tri- 
fide. | 

Selle externe divisée au sommet en deux parties bifides, á peu pres éga- 
les. Premiere selle latérale un peu plus haute que l'externe, large, trifide au 
sommet. Seconde selle latérale de la moitié moins haute que la premiére, 
bipartite au sommet. 

Notre espece montre une certaine ressemblance avec Haploceras Staszycii 
Zeuschner (Zittel: ált. Tith. 1, c., p. 50, pl. 27, fig. 2-6). Cependant elle s'en 
distingue nettement par l'accroissement plus vite des tours et surtout par la 
ligne suturale, qui est beaucoup plus découpée et compliquée chez l'espece 
européenne. 

Localité au Mexique.—Puerto blanco, Sierra de Santa Rosa. Un exemplai- 
re en partie couvert du test. 


Haploceras Ordoñezi Aguilera sp. 
Pl. XXVI fig. 1-78. 
1899. Oppelia Ordoñezi Aguilera; Citation dans: J. Felix und H. Lenk: 


Beitráge sur Geologie und Palaeontologie 
der Republik Mexico, II Theil, 3 heft. 


p. 165. 
Dimensions: 
Hapioceras indicum Uhlig. Haploceras Ordoñezi. 
Diamétre total ....... 50 mm. 355 mm. SO mn; 
Eauteur dutom os AA OR AS AS OR RA 0 
Epaisseurdutoun O OS LS OS ZA A 0 Sil 
Diamétre de l'ombilie.. 10.6... = 021  1Ul s...= 0%) 15 E = (03 


Coquille discoidale avec des tours, qui s'aceroissent vite et se recouvrent 
sur plus que +. Les flanes sont aplatis, tres-peu convexes; la partie externe 
n'est pas tres—large et peu convexe, séparée des flancs par une faible caré- 
ne tres-obtuse. > 

Les flanes passent insensiblement dans une paroi ombilicale haute et trés—- 
abrupte, méme un peu rentrante. La section transversale des tours est Ova- 
le-oblongue, la plus grande épaisseur se trouve environ au premier tiers de 
la hauteur, mais la coquille est tres-peu amincie vers la partie externe. 
L'ombilic est assez étroit et profond. 

Les ornements du test du petit exemplaire consistent en fines stries falci- 
formes, qui sont tres-serrées et se suivent dans des intervalles assez régu- 


DE MAZAPIL. 95 


liers. Ces stries naissent á la suture et sont extrémement fines jusqu'au mi- 
lieu des flanes, de sorte qu'on les apergoit seulement avec une loupe sur la 
partie interne des flanes. Elles y sont dirigées obliquement en avant pour se 
recourber ensuite en avant au milieu des flanes et montrer plus de force á 
partir de cette inflexion. Sur la moitie externe des flanes les stries sont 
assez prononcées et forment de faux, dont la convexité regarde en arriére. 
Sur le moule intérieur les fines stries disparaissent complétement et l'on n'y 
voit que des stries assez grossigres sur la partie externe des flanes. La moitié 
interne des flanes reste lisse. Les stries passent par la partie externe en dé- 
erivant un faible sinus en avant. 

Les ornements du grand sxemplaire paraissent tres-semblables a ceux du 
petit, seulement sur la derviére moitié du plus grand tour s'observent beau- 
coup de stries tres-fines sur la moitié interne des flanes, tandis qu'a l'in- 
flexion au milieu des flancs, beaucoup de ces stries s'effacent et une partie 
seulement se prolonge sur la moitié externe en gagnant notablement en 
force. De cette facon les stries se transforment sur la moitié externe des 
flanes en plis assez larges et prononcés, qui se recourbent en arriére formant 
des faux et passent ensuite par la partie externe de la coquille en y décrivant 
un sinus, dont la convexité regarde en avant. Snr la partie externe les plis 
ne sont pas plus saillants que sur les flanes. 

Les cloisons du petit exemplaire (Pl. XXVI, fig. 6) montrent un lobe ex- 
terne avec un tronc court et assez large, duquel se détache de chaque cóté 
une branche terminale assez longue et bifide et au-dessus une petite bran- 
che latérale. Le premier lobe latéral est de la moitié plus protond que le 
lobe externe avec un tronc large, une branche terminale trifide, et, de cha- 
que cóté, avec trois branches latérales. Ces branches sont presqu'égales en 
force, de sorte que l'asymmétrie du lobe est tres—-faible et seulement indi- 
quée par les branches latérales inférieures, dont l'externe se détache plus bas 
du tronc que l'interne. 

Second lobe latéral un peu moins profond que le premier, trés-asymmé- 
trique, car les branches latérales externes sont beaucoup plus développées 
que les internes. Jusqu'au bord de l'ombilic s'observent trois lobes auxiliai- 
res, petits, un peu obliques, dont le premier est tripartite et asymmétrique, 
car la branche latérale externe est plus forte que l'interne. Selle externe di- 
visée au sommet en deux parties bifides, á peu pres égales, par un lobe secon- 
daire profond, trifide et dirigé un peu obliquement vers lextérieur. Premiére 
selle latérale notablement plus haute que la selle externe, divisée en deux 
branches tres-inégales par un lobe secondaire assez profond, qui est dirigé 
obliquement vers l'intérieur. La branche interne plus large et plus haute 
que l'externe, subdivisée á leur tour par un petit lobe secondaire, qui est 
dirigé obliquement vers l'extérieur. Seconde selle latérale beaucoup plus pe- 
tite et basse que la premiere, bipartite au sommet. Selles auxiliaires de plus 
en plus petites et basses, la premiére bipartite au sommet. 

Les cloisons du grand exemplaire (Pl. XXVI, fig. 4), ne se distinguent de 


96 LA FAUNE JURASSIQUE 


celles du petit individu que par le premier lobe latéral, dont le tronc est 
moins large et plus infundibuliforme. 

Cette espéce est certainement tres-voisine de 1” Haploceras indicum Uhlig, 
des Spiti Shales (V. Uhlig: The Fauna of the Spiti Shales; Memoirs of the 
geological Survey of India, ser. XV, IV, 1908 p. 21 Pl. III fig. 2a-d). 

Elle ne parait se distinguer de l'espéce asiatique que par l'épaisseur un 
peu moindre des tours, par l'inflexion sinueuse des plis sur la partie externe 
et par quelques détails des cloisons. (Les branches latérales inférieures du 
premier lobe latéral sont plus fortes et longues, le tronc de ce Jobe est moins 
large, et la selle externe est plus étroite chez l'espéce indienne). Cependant 
comme les cloisons de l'espóce indienne ont été observées á un diameétre 
beaucoup plus petit de la coquille que celles de l'espéce mexicaine, ces diffé- 
rences paraissent tres-faibles et il ne parait pas impossible, qu'il sera neces- 
saire de réunir les deux espéces le jour, oú l'on disposera de matériaux de 
comparaison. 

Gisement de lP'espece voisine: Division moyenne des Spiti Shales. 

Localité au Mexique: Deux exemplaires, en partie couverts du test, ont été 
trouvés aux Tajos de la Sierra de Zuluaga par E. Ordóñez. 


Haploceras costatum, n. sp. 


(Pl. XXV, Fig. 1-10.) 


Dimensions: 

H. aff. costatum. 
Diameétre total....... 62 mm. 46.6 mm. 46 mm. 
Hauteur du tour.... BY ==. PAYO...  =050. 24 == 0:50) 
Epaisseur du tour:.. environ 180.29 AS OS 0:30 
Diamétre de Pombilic AI OO E ONO O O 020 


Cette espéce se distingue de tous nos Haploceras par les ornements bien 
prononcés. Elle posséde des cótes falciformes, fortes et saillantes, comme on 
ne les connait guére du genre Haploceras. Entre les espéces de ce genre, qui 
ont été décrites jusqu'a présent, je trouve seulement le Haploceras falcula- 
tum Steuer de la Cordillére argentine, qui montre une ornementation sem- 
blable. Les fortes cótes falciformes donnent á notre espéce un cachet spécial 
et rappellent á premiére vue le genre Oppelia, cependant le manque d'une 
caréne siphonale d'une part et la structure des cloisons de l'autre ne me pa- 
raissent laisser subsister aucun doute sur la position générique parmi les 
Haploceras. 

- La coquille est discoidale, aplatie. Les tours s'accroissent assez vite et se 
recouvrent sur +, de sorte que l'ombilic, assez profond, est étroit. 

La partie externe est réguliérement convexe chez les jeunes, un peu apla- 
tie plus tard. La paroi ombilicale est assez haute et abrupte, limitée par une 
caréne ombilicale bien prononcée. 


DE MAZAPIL. 97 


Les flanes sont généralement faiblement bombés, cependant il y a des va- 
riations á cet égard. Deux de nos exemplaires entiérement cloisonnés ont des 
flanes assez bombés, un autre (Pl. XXV, fig. 2), est beaucoup plus comprimé, 
et sur le plus grand de nos exemplaires (Pl. XXV, fig. 5) on voit, que la par- 
tie cloisonnée des tours a des flanes assez bombés, tandis que la derniére loge 
est plus comprimée et les flancs y deviennent aplatis. De cette facon la sec- 
tion transversale des tours change selon les individus et l'áge. Chez les petits 
exemplaires elle est généralement ovale avec la plus grande épaisseur au 
tiers inférieur des flanes, nettement amincie vers la partie externe. Plus tard 
elle est allongée, beaucoup plus haute que large, et ne s'amincit guére en 
haut. 

Les ornements sont bien marqués surtout sur la partie externe des flanes 
de la partie cloisonnée, sur la loge ils deviennent beaucoup plus faibles. 

Sur la partie cloisonnée l'on voit vaítre á la suture des plis tres-fins et se- 
rrés, qui se dirigent obliquement en avant sur la partie interne des flanes 
tout en devenant de plus en plus forts. Au milieu des flanes les plis se re- 
courbent décrivant une inflexion, dont la convexité regarde en avant. 

Sur la moitié externe des flanes les plis deviennent trés-forts: ce sont lá 
de véritables cótes falciformes, qui se recourbent en arrigre pour former des 
faux bien nettes. Ces cótes sont inégales en force, se suivent dans des inter- 
valles irréguliers mais assez considérables et passent par la partie externe 
en s'affaiblissant et en décrivant un sinus dont la convexité regarde en avant. 

Les cloisons ont pu étre préparées chez deux exemplaires (Pl. XX V, fig. 8, 
9). Lobe externe court, de chaque cóté avec une branche terminale bifide et 
une petite branche latérale audessus d'elle. Premier lobe latéral du double 
plus profond que le lobe externe, assez élancé. De son tronc, qui est assez 
étroit, se détachent une branche terminale longue et trifide et trois branches 
latérales de chaque cóté. Le lobe est asymmétrique, car la branche terminale 
est déplacée vers l'extérieur et les trois branches latérales externes sont plus 
fortes que les internes et se détachent plus bas du trone que celles—ci. 

Second lobe latéral mince et gréle, nettement asymmétrique, les branches 
latérales externes étant beaucoup plus développées que les internes et se dé- 
tachant plus haut du tronc. Jusqu'a la suture suivent quatre lobes auxiliai- 
res petits et obliques dont les trois premiers sont trifides. Selle externe divi- 
sée au sommet en deux branches presqu'égales par un lobe secondaire étroit 
et trifide. Premiére selle latérale notablement plus haute que l'externe, di- 
visée au sommet en deux branches, dont l'interne est un peu plus haute, par 
un lobe secondaire, qui est dirigé obliquement vers l'intérieur. 

Seconde selle latérale petite et basse, bipartite au sommet; selles auxiliai- 
res petites, la premiére nettement bifide. 

Ea description précédente s'applique aux exemplaires du Puerto blanco; 
á la Vereda del Quemado j'ai trouvé un exemplaire, qui s'en éloigne par plu- 
sieurs particularités (Pl. XX V, fig. 1-2) et queje désigne provisoirement sous 
le nom de H. aff. costatum, Cet individu montre des flanes aplatis, moins 

Í N? 23.—13 


98 LA FAUNE JURASSIQUE 


bombés que ceux du type et une caréne ombilicale moins haute. La section 
transversale est allongée, guere amincie en haut, les ornements sont plus 
forts que ceux du type, surtout sur la moitié externe des flanes, oú 1'on obser- 
ve des cótes falciformes tres-saillantes. Entre les cótes principales s'observent 
quelques cótes externes intercalées. Sur la partie externe les cótes s'effacent 
presque complétement surtout sur le moule intérieur; sur le test cependant 
se voient ca et lá de tres-faibles ondulations, qui décrivent un sinus en avant. 
Dans un endroit, oú la partie externe est bien conservée, je crois pouvoir dis- 
tinguer deux sortes de ces ondulations ou faibles plis: les uns paraissent étre 
la continuation des plis des flanes, d'autres, intercalés entre eux, ne parals- 
sent pas se continuer sur les flancs, d'autres enfin paraissent prendre leur 
origine par bifurcation des premiers. 

Localité au Mexique: Puerto blanco, Sierra de Santa Rosa, 4 exemplaires 
en grande partie couverts du test; Vereda del Quemado, un exemplaire cou- 
vert du test. 


Genre Craspedites Pavlow. 


Les représentants du genre Craspedites sont surtout répandus dans le Vol- 
gien supérieur de la Russie et dans le Crétacé inférieur de 1'Allemagne du 
Nord, Il est fort intéressant, que deux espéces de ce genre existent au Mexi- 
que déja dans les couches kimeridgiennes et il est vraiment surprenant, 
qw'une d'elles (Craspedites praecursor) est tellement voisine du Craspedites 
tenuis von Koenen du Hauterivien de l'Allemagne du Nord, qu'en connais- 
sant seulement cette espéce l'on placerait certainement les couches, d'oú elle 
provient, dans le Crétacé inférieur. C'est la meilleure preuve, combien il est 
dangereux de se baser sur des matériaux insuffisants pour déterminer l'áge 
des couches, surtout quand il se traite de gisements exotiques. 

La seconde espéce (Craspedites mazapilensis) parait tres-voisine du Cras- 
pedates okensis D'Orb du Volgien supérieur. 


Craspedites praecursor, n. sp. 


Pl. XVIIL Fig. 1-3. 


Dimensions: 
Diamétre totali EA 86 mm. 
Eamteundaito AD OA 
Epa nO ZONE 0:30 
Diametrerdelombillic A 19 sr == 0222 


Coquille discoidale, comprimée, tres-involute. Les tours s'accroissent vite 
et se recouvrent sur un peu plus de 4. Les flanes sont tres-faiblement con- 
vexes et passent avec une caréne arrondie dans une paroi ombilicale assez 
haute et tres-abrupte, méme un peu surplombante, Partie externe étroite, 


DE MAZAPIL. 99 


réguliérement arrondie. La section transversale des tours a la forme d'une 
fléche, la plus grande épaisseur se trouve au pourtour de l*ombilic tandis que 
vers la partie externe les tours s'amincissent notablement. L'ombilic est étroit 
el assez profond, il laisse voir sur les tours intérieurs des cótes principales 
bien marquées, qui prennent leur origine au bord de l'ombilie, sont un peu 
courbées sur les flanes et séparées par des intervalles inégaux. 

Sur la partie intérieure du plus grand tour s'observent au pourtour de 
Pombilic des cótes larges mais faibles, qui sont assez serrées, mais se sulvent 
dans des intervalles irréguliers. Les cótes ombilicales s'affaiblissent vers le 
milieu des flanes, quelques—unes dans un tel degré qu'elles s'effacent presque 
complétement au milieu des flanes. 

Par-lá il est tres-difficile d'observer le mode de division des cótes; cepen- 
dant on voit, que quelques cótes principales se divisent pres du bord de l'om- 
bilic dans deux cótes tres—faibles et peu divergentes, tandis que d'autres res- 
tent simples. Au tiers supérieur des flanes toutes les cótes principales (celles 
qui restaient simples et celles qui se subdivisaient) se divisent dans deux a 
trois cótes externes et en outre l'on observe des cótes externes intercalées. 
Toutes les cótes externes sont fortes et saillantes et se suivent dans des inter- 
valles réguliers en passant sans interruption par la partie externe oú elles 
sont légórement infléchies en avant. Il está noter, que les cótes principa- 
les sont inégales en force et se suivent dans des intervalles trós-irréguliers. Sur 
les flanes toutes les cótes sont faiblement arquées. Sur la derniére partie du 
plus grand tour Pornementation s'efface de plus en plus, ce qui dépend en 
partie du mode de conservation de la coquille, car elle y est en état de moule 
intérieur, tandis que les parties intérieures sont couvertes du test. Les cótes 
sont presque completement effacées sur la majeure partie des flanes et seule- 
ment au bord externe s'observent des cótes externes serrées mais assez faibles, 
qui passent presqu'en ligne droite et sans interruption par la partie externe. 
Il v'est pas possible de voir la liaison des cótes externes avec les cótes prin- 
cipales, ces derniéres étant presque complétement effacées. 

Cloisons (Pl. XVITI, Fig. 3) pas tres-découpées. Lobe externe assez pro- 
fond, á peu pres de la méme profondeur que le premier lobe latéral; de cha- 
que cóté avec une branche principale et au-dessus avec une branche latérale 
bien développées. Les deux lobes latéraux semblables, le second cependant 
notablement plus petit que le premier et un peu oblique; les deux sont a peu 
pres symmétriques avec un trone large et avec trois branches terminales as- 
sez fortes. Jusqu'au bord de Pombilic s'observent deux lobes auxiliaires 
obliques et trifides. Au bord de Pombilic la ligne suturale n'atteint pas la 
profondeur du second lobe latéral. Les selles sont tres—larges et peu décou- 
pées. Selle externe et premiére selle latérale tres-peu découpées, avec des 
trones larges, presque carrés, la selle externe subdivisée au sommet en deux 
parties inégales, dont V'externe est plus large, tandis que chez la premiere selle 
latérale, qui est également subdivisée au sommet par un lobe secondaire peu 
développé, c'est au contraire la partie interne, qui est plús large que l'exter- 


100 LA FAUNE JURASSIQUE 


ne. Seconde selle latérale large, subdivisée au sommet par un lobe secondaire, 
qui est dirigé obliquement vers l'extérieur, la partie externe plus large que 
Vinterne et bipartite. Selles auxiliaires petites, mais assez larges. 

Notre espéce présente une ressemblance frappante avec Craspedites tenuis 
von Koenen du Hauterivien de l'Hanovre (4. von Koenen: Die Ammoniti- 
den des norddeutschen Neocom, Abhdl. d. K. preuss. geol. Landesanst. Neue 
folge. 24, 1902, p. 76, pl. VI, fig. 1-3, pl. XIII, fig, 1 a, b.). Surtout J”orne- 
mentation et les cloisons paraissent tres-semblables dans les deux espéces. 
Cependant la section transversale des tours de notre espéce est bien différen- 
te, beaucoup plus amincie vers la partie externe, avec une paroi ombilicale 
plus abrupte. En outre moins de cótes lexternes correspondent a une cóte 
principale chez l'espéce mexicaine, et il y a de petites différences dans les 
cloisons (Selles latérales plus larges chez Craspedites praecursor). 

Gisement de P'espece voisine: Craspedites tenuis von Koenen dans le Hau- 
terivien de l'Allemagne du Nord. 

Localité au Mexique.—Vereda del Quemado, Sierra de la Caja. Un exem- 
plaire en partie couvert du test. 

Il est douteux si cette espéce provient de la zone á Haploceras Fialar ou 
des couches un peu plus anciennes a Idoceras. 


Craspedites mazapilensis n. sp. 


Planche XVII, Fig. 1-4. 


Dimensions: 
Diametro toa 118.5 mm. 
1SliiEur Cll ROW tacanooceunoneo vosogassaco vovooe 51 == 0342 
passed e sb == 028 
Diametre de Mon 26.5 =010:22 


Coquille discoidale, tres-comprimée, Les tours s'accroissent vite et se re- 
couvrent chez le jeune presqu'entigrement, tandis que plus tard, sur la der- 
niére partie de la derniére loge, l'involution ne s'éleve qu'a 4. Par suite 
Pombilie, quí est étroit chez le jeune, s'élargit notablement avec l'áge. 

Les tours s'amincissent notablement vers la partie externe, de sorte que 
la section transversale montre á peu pres la forme d'une fleche avec la plus 
grande épaisseur au pourtour de l'ombilic. Les flanes sont légerement con- 
vexes et passent avec une caréne arrondie dans la paroi ombilicale. Celle—ci 
est un peu surplombante et haute, de sorte que l'ombilic est assez profond. 
La partie externe est étroite, régulidrement arrondie. 

La partie cloisonnée de la coquille est ornée de cótes externes saillantes 
et serrées, qui sont dirigées obliquement en avant sur les flancs et passent 
sans interruption ni changement par la partie externe en y décrivant un lé- 
ger sinus en avant. 


DE MAZAPDIT. 101 


Les cótes externes ont toutes la méme force, sur les tours intérienrs elles 
atteignent a peu pres le milieu des flanes; sur le dernier tour elles sont au 
contraire limitées au tiers externe des flanes. 

La moitié ou chez l'adulte les deux tiers intérieurs des flanes, sont pres- 
que lisses, on n”y voit que des ondulations transversales larges mais trés- 
faibles, et cá et la, surtout sur les tours internes, on peut poursuivre les cótes 
externes jusque pres du pourtour de Pombilic et constater alors quelquefois 
que deux, trois ou plusieurs cótes externes se soudent vers le tiers interne 
des flanes. 

Sur la derniére loge, qui oceupe trois quarts du plus grand tour du grand 
exemplaire (fig. 2, pl. XVII), et qui est a l'état de moule intérieur, tous les 
ornements s'effacent presque complétement el seulement les cótes externes 
sont encore visibles mais beaucoup plus faibles qu'avant. La, od le test de 
la coquille est tres-bien conservé, Pon apercoit de fines stries radiales. 

Sur le plus grand exemplaire (pl. XVII, fig. 2) on observe au bout du 
plus grand tour un étranglement large mais faible et un peu sinueux, qui 
est dirigé obliquement en avant sur les flanes. 

Cloisons (Pl. XVII, fig. 3) peu découpées, avec selles larges. Lobe exter- 
ne un peu plus profond que le premier lobe latéral avec deux branches ter- 
minales fortes et au—-dessus de chaque cóté avec une branche latérale bien 
développée. Premier lobe latéral tripartite avec un tronc large. Il est un 
peu asymmétrique, car la branche terminale est déplacée vers l'intérieur du 
tour et la branche latérale externe est plus forte et plus transversale que 
interne. Second lobe latéral beaucoup plus petit que le premier mais de 
structure semblable. Jusqu'au pourtour de lPombilic suivent deux lobes 
auxiliaires petits, trifides et tres-obliques. La profondeur de la ligne sutu- 
rale diminue de plus en plus depuis le premier lobe latéral jusqu'au second 
lobe auxiliaire, qui se trouve au bord de l'ombilic. + 

Selle externe tres—-large, carrée, divisée au sommet en deux parties inéga- 
les, dont lexterne est beaucoup plus large, par un petit lobe secondaire. 
Premiére selle latérale de la méme hauteur que la selle externe et de forme 
semblable, également large et carrée, divisée au sommet en deux parties tres 
peu inégales, dont l'interne est un peu plus large que l'externe. Seconde sel- 
le latérale large mais plus basse que la premiére, asymmétrique, car un pe- 
tit lobe secondaire la divise au sommet en deux branches tres—inégales, 
dont l'externe est beaucoup plus large que l'interne. 

Selles auxiliaires petites et étroites. La partie des cloisons, située sur la 
paroi ombilicale, n'a pas pu étre préparée. 

Cette espéce parait tres-voisine du Craspedites okensis D'Orb. sp. du Vol- 
gien supérieur de la Russie. Une comparaison avec les figures de l'espéce 
russe chez Nikitin (S. Nikitin: Rybinsk, Mologa und Myschkin, Mém. Ac. 
imp. St. Pétersbourg VII. s. t. XXVIII, no. 5, 1881, p. 84, pl. VIL fig. 
57-59), ne montre que peu de différences entre les deux espéces. En premier 
lieu les tours deviennent de nouveau ovales sur la derniére loge de l'espéce 


102 LA FAUNE JURASSIQUE 


russe, tandis qu'¡ls conservent chez l'espéce mexicaine la forme d'une fléche. 
L'ombilic est beaucoup plus étroit chez l'espéce mexicaine. Les cloisons bien 
semblables dans les traits généraux, se distinguent dans certains détails. 
Chez lespéce mexicaine la premiére selle latérale est notablement plus lar- 
ge et la premiere selle auxiliaire plus étroite (Je remarque ici, que la figure 
des cloisons, Pl]. XVII, fig. 3, comprend deux lignes suturales consécutives: 
une (en haut), qui va du lobe externe jusqu'au premier lobe auxiliaire et 
une autre (en bas), qui va de ce lobe jusqu'au bord de l*ombilic). 

Gisement de Pespece voisine: Craspedites okensis D'Orb. sp. dans le Volgien 
supérieur de la Russie. 

Localité au Mexique.—Puerto blanco, Sierra de Santa Rosa, plusieurs exem- 
plaires en grande partie couverts du test; Vereda del Quemado. Sierra de la 
- Caja, un exemplaire mal conservé. 


I1V.—COUCHES A WAAGENIA. 


GENRE ASPIDOCERAS ZITTEL. 


Aspidoceras avellanoides Uhlig. 
Pl. XXVI fig. 12-16. 


1903. Aspidoceras avellanoides V. Uhlig, The fauna of the Spiti shales p. 
75, pl. III fig. 1 a-e (Memoirs of the geo- 
logical Survey of India Palaeontologia in- 
dica, ser. XV Himalayan fossils, vol. 1V). 


Dimensions: 

Original d'Uhlig. 
Diametro SOTANO 63 mm. 
Elauteur dato 18 E OD SD y 00) 
Epalsseur dto 20 E O A o E O 
Diamétre de l'ombilic ............ 8 => Oye. TU 1017 


Coquille globuleuse. Les tours s'accroissent vite et se recouvrent sur é. 
La partie externe est large, régulierement arrondie, les flanes sont peu con- 
vexes eb passent dans une paroi ombilicale verticale et assez haute sans for- 
mer avec elle une caréne. La section transversale des tours est ovale—arron- 
die avec la plus grande épaisseur un peu au—dessus du pourtour del'ombilic. 
Ombilic assez profond. 

Au pourtour de l'ombilic s'observent des tubercules espacés et tres—fal- 
bles. En outre s'observent de faibles ondulations transversales et des stries 
irréguliéres. 


DE MAZAPIL. 108 


Cloisons peu découpées (Pl. XXVI, fig. 12). Lobe externe de la méme 
profoudeur que le premier lobe latéral, de chaque cóté avec une branche ter- 
minale et au-dessus avec trois branches latérales, dont l'inférieure est la 
plus grande. Premier lobe latéral avec trois brauches principales tres-lon- 
gues, mais assez fines et gréles; la terminale trifide; les deux latérales un 
peu plus petites, forment avec le tronc presque un angle droit. Second lobe 
latéral plus petit que le premier, mais de forme analogue avec trois bran- 
ches terminales gréles et bien développées. Chez les deux lobes latéraux les 
branches latérales externes se détachent un peu plus haut du trone que les in- 
ternes. En dehors des tubercules se voit un petit lobe auxiliaire, étroit et 
trifide. La partie de la ligne suturale, qui suit vers la suture, n'a pas pu étre 
préparée. 

Selle externe tres-large, divisée en deux parties tres-inégales par un lobe 
secondaire obliquement dirigé vers Vextérieur. La partie externe, qui est 
trifide, est beaucoup plus large et un peu plus haute que l'interne. Premiére 
selle latérale de la moitié moins large que la selle externe, divisée au som- 
met en deux parties presqu'égales par un lobe secondaire petit et droit. Se- 
conde selle latérale beaucoup plus petite que la premiére, mais de forme sem- 
blable, également bifide au sommet. 

En comparant Véchantillon mexicain avec la description et Jes figures de 
V Aspidoceras avellanordes (Uhlig. 1. e. pl. III, fig. 1 a-e, p. 75)je ne peux 
trouver aucune différence notable. La ressemblance des cloisons est frap- 
pante jusqu'aux moindres détails, seulement chez le type de lPespéce les 
trones des lobes sont un peu plus larges que chez la forme mexicaine. Quant 
a la forme générale notre exemplaire se distingue de l'espéce asiatique par 
un ombilic moins étroit, 

Gaisement de Pespece: Spiti shales de l Himalaya. 

Localité au Mexique.—Puerto blanco, Sierra de Santa Rosa. Un exemplai- 
re en partie couvert du test. 


GENRE WAAGENIA NEUMAYR. 


Waagenia sp. ind. (plusieurs especes). 


Pl. XXVII fig. 1-5. 


Dans des couches marneuses et argileuses; brunátres se trouverent des 
exemplaires assez nombreux, que je crois pouvoir rapporter au genre Wa- 
agenia. Malgré que ces exemplaires ne permettent pas une détermination cer- 
taine, car on n'en peut pas apprécier les dimensions ni observer les cloisons, 
je ne veux pas manquer de les signaler en vue du grand intérét que présen- 
te leur existence au Mexique. 

1) La forme, qui peut étre déterminée avec plus grande certitude que les 
autres, est celle figurée Pl. XXVII, fig. 1. La classification de cette espéce 


104 LA FAUNE JURASSIQUE 


parmi le genre Waagenia est rendu possible par le mode spécial de pétrifi- 
cation. Une partie du dernier tour se trouve un peu oblique par rapport au 
plan de la couche et de ceite maniére il est possible de voir tres—bien sur la 
derniére partie du plus grand tour le sillon de la partie externe, qui est li- 
mité de chaque cóté par une caréne noduleuse. La coquille est évolute et 
les tours sont simplement contigus sans se recouvrir. Les flanes sont ornés 
de cótes assez fortes et droites, qui restent ou bien simples ou bien se bifur- 
quent au bord de l'ombilic. Au pourtour externe les cótes se recourbent un 
peu en avant et se renflent faiblement; au pourtour de l'ombilic se voient 
des tubercules tres-fins, desquels partent les cótes. 

Notre espéece parait completement identique avec la Waagenia des calcai- 
res supérieurs de Crussol, décrite par Fontannes sous le nom Waagenia har- 
pephora (Fontannes: Description des Ammonites des calcaires du Cháteau 
de Crussol 1. c. p. 85, pl. XII, fig. 2). 

La forme de Crussol se distingue du type de l'espéece par plusieurs carac- 
téres, notamment par des cótes plus délicates el réguliéres et par des tuber- 
cules ombilicaux plus fins. Notre espéce montre justement les mémes par- 
ticularités. 

Gisement de V'espece voisine: Waagenia harpephora Font. se trouve dans les 
assises supérieures des calcaires du Cháteau de Crussol. 

Localité au Mexique.—Puerto blanco, Sierra de Santa Rosa; un exemplaire. 

2) Plusieurs autres exemplaires (Pl. XXVII, fig. 2,3) paraissent se rap- 
procher du type de la Waagenia harpephora Neumayr, tel qu'il a été figuré 
par son auteur (M. Neumayr: Die Fauna der Schichten mit Aspidoceras 
acanthicum 1.c. p. 203 pl. XXXIX fig. 4,5). Les deux formes figurées se 
distinguent par leurs ornements. Chez une (Pl. XXVII fig. 3) les cótes sont 
plus espacées et plus fortes et les tubercules ombilicaux et externes sont trés— 
bien développés. Chez cette forme, qui est tres-óvolute avec tours peu recou- 
vrants, toutes les cótes des flanes prennent leur naissance tantót a deux, tan- 
tót simples á des tubercules ombilicaux pas tres-forts mais cependant bien 
développés. Au pourtour externe quelques—unes de ces cótes sans régle por- 
tent un tubercule fort et assez gros, d'autres s'y renflent seulement et d'autres 
encore ne changent pas en force. A partir des tubercules externes les cótes 
sont fortement infléchies en avant. Sur le plus grand tour, qui n'est conser- 
vé que dans un ótat tres-fragmentaire, s'observent des cótes falciformes. Les 
tubercules sont ici tres—faibles. 

La seconde forme (Pl. XXVII, fig. 2), est semblable a la premiere, seule- 
ment les cótes sont plus fines et serrées et les tubercules sont moins pronon- 
cés, se réduisant généralement á de simples renflements allongés. 

La différence principale entre l'ornementation des exemplaires mexicains 
et de l' espéce européenne me parait étre Pexistence d'un plus grand nom- 
bre de tubercules ombilicaux chez les premiers. Toutes les cótes portent des 
tubercules ombilicaux et pas seulement quelques-unes comme sur les figu- 
res de Neumayr. 


DE MAZAPIL. 105 


Localité au Mexique.—Puerto blanco, Sierra de Santa Rosa, plusieurs exem- 
plaires. 

3) Un exemplaire (Pl. XXVII, fig. 5), ressemble tellement á la Waage- 
mia Knop. Neumayr. (Aspidoe. ac. 1. e. pl. XLITI, fig. 1-3), qu'on pourrait 
probablement le réunir avec cette espéce, s'il était mieux conservé. 

Les tours de la coquille tres-évolute ne se recouvrent que tres-peu. Les 
flanes sont ornés de cótes assez distantes. Ces cótes partent de faibles tuber- 
cules ombilicaux tantót á deux, tantót simples; elles passent en ligne pres- 
que droite par les flanes jusqu'au bord externe, ou elles se renflent pour 
former des tubercules marginaux allongés. Á partir de ces tubercules les 
cótes se divisent généralement en deux cótes secondaires, qui sont fortement 
infléchies en avant sur la partie externe et aboutissent á une série de petits 
tubercules externes, qui paraissent limiter un sillon siphonal. 

Qisement de Vespece voisine: Aspidoceras Knopi selon Neumayr dans les 
couches á A. Eudoxus d'Immendigen. 

Localité au Mexique.—Puerto blanco, Sierra de Santa Rosa, un exemplaire. 

4) Un exemplaire (PJ. XXVII, fig. 4), paraltappartenir áune forme vol- 
sine de Waagenia Beckeri Neumayr. (Neumayr, Asp. ac. l. c. p. 202 pl. 
XXXVIII fig. 3,4). C'est une forme tres-évolute avec tours á peine recou- 
vrants. Elle est orvée sur les flanes de cótes assez fortes un peu renflées. Ces 
cótes, tantót simples tantót deux á deux, naissent dant des tubercules ombi- 
licaux arrondis et assez forts. Au pourtour externe s'observe une seconde 
série de tubercules moins forts dans lesquels les cótes, qui naissent á deux, 
et sont un peu divergentes sur les flanes, se réunissent généralement de nou- 
veau. Au delá des tubercules du pourtour externe s'observent sur la partie 
externe de faibles cótes assez serrées, qui sont fortement infléchies en avant. 

La différence principale entre notre espéce et la Waagenia Beckeri Neu- 
mayr parait ótre, qu'entre les cótes principales, qui partent des tubercules, 
se trouvent chez l'espéce europenne de faibles cótes intercalées, tandis que 
chez lespéce mexicaine ces cótes manquent completement. 

Gisement de 'espece voisine: Couches a W. Beckeri de la région méditerra- 
néenne. 

Localité au Mexque. 


Cañón del Aire, Sierra de las Bocas, un exemplaire. 


N? 23.—14 


106 LA FAUNE JURASSIQUE 


T1I. POSSILES DU PORTLANDIEN. 


1CALCATRES PHOSPEORITQUES ROUGEATRES!: 
GENRE PHYLLOCERAS SUESS. 
Phylloceras apenninicum Canavari. 
Pl. XXVIII, Fig. 1-5. 


1897. Phylloceras isotypum Ben, var. apenninica Canavari, Fauna degli 
strati con Aspidoceras ac. di Mte. Serra. 
p. 32 (8), pl. IV (1). Palaeontogr. italica 


vol. IT. 
Dimensions: 
Original 
de Canayari 
Diametro 100 mm. 97 mm. 
Hamad 58 . =00%) 0% 
Pals cundUdo A O AMOO 
Diametre de lombilicis 8 == ASAS 


Coquille discoidale, assez renflée. Les tours se recouvrent presqu'entiere- 
ment, de sorte que l'ombilic est étroit. Il parait cependant moins étroit que 
celui de la forme figurée par Canavari. La partie externe est large, régulie- 
rement convexe, les flanes sont aplatis et passent insensiblement dans une 
paroi ombilicale haute et oblique. Section transversale des tours ovale-oblon- 
gue avec la plus grande épaisseur environ au premier tiers de la hauteur, 
faiblement amincie en haut. 

Les tours sont ornés de plis et de fines stries radiales flexueuses. 

Les stries radiales sont serrées, toutes égales en force. La ot le test est con- 
servé, on observe déja tres-pres de l'ombilic des stries fines. Sur les flanes 
les stries deviennent de plus en plus fortes et atteignent la plus grande for- 
ce sur la partie exterue; elles sont nettement flexueuses et recourbées sur les 
flanes avec la convexité tournée en avant; par la partie externe elles passent 
en ligne droite. Les plis ne s'observent que sur les deux tiers intérieurs des 
flanes, vers la partie externe ils s'effacent completement et vers l'ombilic ils 
deviennent de plus en plus fins; cependant on en observe encore de faibles 
traces au pourtour de l'ombilic. 

Les plis, séparés par des intervalles inégaux, sont inégaux en force, lar- 
geur et longueur, quelques-uns se poursuivent jusque sur la partie externe, 
Vautres disparaissent complétement déja au tiers supérieur des flanes. Tous 


DE MAZAPIL. 107 


ces plis sont paralléles a la direction des stries, nettement flexueuses sur les 
flanes avec convexité tournée en avant. 

Cloisons assez découpées (Pl. XXVIII, fig. 4). Lobe externe de la moitié 
plus court que Je premier lobe latéral, avec un trone étroit et de chaque có- 
té avec une branche terminale pointue et au—dessus avec deux branches la- 
térales. Premier lobe latéral profond et élancé, mais assez étroit. Il porte 
une branche terminale et de chaque cóté trois branches latérales. La bran- 
che terminale est longue et trifurquée. Les branches latérales inférieures, qui 
ont presque la méme force que la terminale, sont un peu inégales entre elles, 
Pexterne est plus forte et se détache un peu plus bas du tronc que Vinterne. 
Second lobe latéral du quart plus court que le premier, également étroit et 
asymmétrique, car les branches latérales externes sont beaucoup plus déve- 
loppées que les branches latérales internes. Les lobes auxiliaires, dont trois 
ont pu étre préparés, ont une structure semblable que le second lobe latéral, 
mais sont beaucoup plus petits, gréles et un peu obliques. Le tronc de ces 
lobes est tres-mince, les branches latérales externes sont plus fortes que les 
internes. Les selles sont tres-découpées par les branches secondaires des lo- 
bes. Selle externe étroite, profondément bipartite au sommet par un lobe 
secondaire trifide et profond. Chacune des deux parties est subdivisée en 
deux feuilles terminales, dont les externes sont plus hautes que les internes. 
Premiere selle latérale 4 peu pres de la méme hauteur que la selle externe, 
tres-étroite et découpée. L'on observe de chaque cóté trois branches princi- 
pales; les terminales portent trois feuilles, dont l'externe est plus basse que 
les deux autres. Seconde selle latérale et selles auxiliaires bipartites au som- 
met. 

Je me crois en droit d'identifier notre forme avec l'espéce décrite par Cana- 
var, sous le nom de Phylloceras isotypum var. apenminica (Canavari l. e. p. 
32, pl. IV (1), Fig. 1, 2, figure 2 dans le texte). L'échautillon mexicain se 
distingue de l'espéce citée par certaines petites différences, qui sont si fai- 
bles, que je ne crois pas, qu'il soit permis de créer une nouvelle espéce. L'om- 
bilic de notre forme est un peu plus large, la section transversale des tours 
est plutót ovale-allongée et ressemble beauconp plus a la section de la fig. 
4, b de Canavari, qu/a celle de la fig. 5, b. Les ornements paraissent exacte- 
ment les mémes et les cloisons sont tres-semblables. On pourrait faire re- 
marquer que la forme mexicaine a un lobe externe plus long et gréle, que 
la branche terminale du premier lobe latéral est plus longue et élancée, en- 
fin que les lobes auxiliaires sont plus étroits. 

Il ne me paraít pas douteux, que la forme décrite par Camavari est com- 
pletement distincte du Phylloceras isotypum Benecke tant par la forme de la 
section des tours, que par les ornements. 

Guisement de Pespece voisime: Couches du Monte Serra pres de Camerino. 

Localité au Mexique.—Vereda del Quemado, Sierra de la Caja. Un exem- 
plaire en partie couvert du test. 


108 LA FAUNE JURASSIQUE 


GENRE EURYNOTICERAS CANAVARI. 


Canavari (Fauna degli strati con Aspidoceras acanthicum di Monte Serra 
presso Camerino, parte prima. Palaeontographia italica. vol 11, 1897, p. 46) 
acréé en 1897 le genre Eurynoticeras pour trois formes (E. Paparellii, H. ase- 
num, E. Wóhleri), quí, selon Zittel, représentent des formes de passage entre 
les genres Oppelia et Haploceras. 

J'ai trouvé dans les couches phosphoritiques rouges de la Sierra de Maza- 
pil en grande abondance une forme curieuse, qui me parait devoir étre ratta- 
chée au genre Eurynoticeras et qui présente des affinités dans les ornements 
et les cloisons surtout avec 1'Eurynoticeras Paparelli. Cependan til faudra 
compléter la diagnose donnée par Canavari de son nouveau genre, car si cet 
auteur fajt ressortir méme par le nom générique la largeur de la partie ex- 
terne, il faut avouer que l'espece mexicaine ne présente pas ce caractére, car 
elle est plutót comprimée avec une région externe tres—étroite. 


Eurynoticeras Zitteli n. sp. 


Pl. XXIX, fig. 1-17, Pl. XXX, fig. 1-3, 5-7, 9. 


Dimensions: 
Diametretot O CON: 51 mm. 
Haute dato 37 == DOS O == OS 
Epalsseu duo 20 E == (020. 170 ISA: 
Diamétre de l'ombilie.......... 9 OSI: ñ SAMOA 


Coquille discoidale, comprimée. Les tours se recouvrent presqu'entiére- 
ment et 'accroissent assez vite. La partie externe est arrondie, mais trés— 
étroite. Les flanes sont faiblement convexes, plutót aplatis et séparés de la 
paroi ombilicale par une caréne peu prononcée. La paroi ombilicale n'est 
pas haute mais abrupte. 

La section transversale des tours montreá peu pres la forme d'une fleche; 
la plus grande épaisseur se trouve non loin du pourtour de l'ombilic, tandis 
que vers la partie externe les tours s'amincissent notablement. Dans le jeu- 
ne áge la section transversale est plutót ovale, peu amincie en haut. 

T'ombilic n'est pas tres-étroit. Les flanes sont ornés des le jeune áge (fig. 
15-17, pl. XXIX) avec des cótes flexueuses, bien prononcées. Ces cótes sont 
assez espacées et prennent leur naissance au bord de l'ombilic. Sur la moi- 
tié interne des flanes les cótes sont encore tres—fines et étroites, mais saillan- 
tes, elles y sont dirigées obliquement en avant. A peu prés au milieu des 
flanes ou un peu avant, les cótes s'infléchissent assez brusquement et depuis 
cette inflexion vers la partie externe leur direction est droite et presque ra- 
diale ou faiblement recourbée en arriére. 


DE MAZAPIL. 109 


La plupart des cótes se divise en deux branches un peu au-delá de l'in- 
flexion mentionnée, a peu pres au tiers supérieur des flanes. On apergoit en 
outre quelques cótes externes intercalées et quelquefois aussi les branches 
secondaires ont elles mémes l'air de cótes intercalées, étant mal reliées avec 
les cótes principales. De Pinflexion au milieu des flanes vers la partie exter- 
ne les cótes deviennent tres—larges et assez fortes; elles affectent ainsi la for- 
me de véritables bourrelets renflés, qui atteignent le plus grand relief sur la 
partie externe, par laquelle ils passent en ligne droite sans aucune interrup- 
tion. Sur la partie externe les cótes sont si larges, qu'elles y sont seulement 
séparées par des sillons intercostaux tres-étroits. Quand le test. est conser- 
vé; on y voit de fines stries radiales irréguliéres, dont la direction est paral- 
léle a celle des cótes. 

Tous les exemplaires de cette espéece appartiennent a la partie cloisonnée; 
je ne saurais done pas dire si les ornements changent sur la derniére loge. 

Cloisons un peu différentes selon les individus. Chez un échantillon (Pl. 

XXIX, Fig. 8-9, 11), elles sont moins découpées que chez les autres. 
Cette forme montre un lobe externe court avec deux branches terminales 
assez longues. Le premier lobe latéral est du tiers plus profond que le lobe 
externe, il change avec l'áge étant d'abord assez étroit et pointu, plus tard 
beaucoup plus large. Il présente trois branches principales, dont la termina- 
le est longue et pointue et les latérales inférieures sont bifurquées. Au dessus 
des branches latérales inférieures s'observe de chaque cóté une branche laté- 
rale supérieure beaucoup plus faible, pointue. Second lobe latéral un peu 
oblique et nettement asymmétrique, car sa branche latérale externe est plus 
forte que l'interne et se détache plus haut du tronc que celle-ci. Premier 
lobe auxiliaire tripartite, le second beaucoup plus petit, mais également trifi- 
de, les deux un peu obliques. 

Selle externe étroite, profondément bipartite au sommet par un lobe se- 
condaire, long et étroit, qui est dirigé un peu obliquement vers l'extérieur. 
Premiere selle latérale du tiers plus haute que l'externe, divisée en deux 
parties tres-inégales par un lobe secondaire, qui est profond et dirigé obli- 
quement vers l'intérieur. La partie externe est beaucoup plus basse et étroite 
que l'interne. Seconde selle latérale et premiére selle auxiliaire trifide au som- 
met. 

Chez deux autres échantillons les cloisons, bien que présentant en gé- 
néral les mémes caracteres, sont beaucoup plus finement découpées. Chez ces 
exemplaires (Pl, XXIX, Fig. 4, 13, 14) toutes les branches secondaires des 
lobes et surtout aussi les lobes secondaires, qui subdivisent les selles, sont 
excessivement longues et profondes, de sorte que les selles sont profondé- 
ment découpées. Le premier lobe latéral a un trone beaucoup plus large que 
celui de autre échantillon et des branches latérales beaucoup plus dévelop- 
pées et plus inégales; il est plus asymmétrique, car la branche latérale infé- 
rieure externe est beaucoup plus développée et plus transversale que l'inter- 
ne et se détaehe plus haut du tronc que celle-ci. Malgré ces différences dans 


110 LA FAUNE JURASSIQUE 


les cloisons, dont le détail est bien visible sur les figures 13, 14 de la planche 
XXIX, je ne crois pas, qu'on puisse distinguer deux formes diftérentes, car 
tous les exemplaires présentent la méme forme générale et les mémes orne- 
ments. 

La forme mexicaine, que je dédie á mon regretté maítre, le Prof. K. A. von 
£ittel, se distingue nettement des autres especes décrites du genre par la for- 
me comprimée et la partie externe étroite. L'espéce, á laquelle elle ressemble 
le plus, parait étre Hurynoticeras Paparellía Canavari du Monte Serra prés 
de Camerino. (Canavari, 1. c. p. 47. (23), pl. IX (VI), fig. 1,ac.; fig. 12 dans 
le texte p. 48 (24).) 

Localité au Mexique: Plusieurs exemplaires de la Vereda del Quemado, de 
l'Est de cette Vereda et de la Cuesta de los Colorines, Sierra de la Caja; Ca- 
ñón del Aire, Sierra de Santa Rosa. La plupart des exemplaires est á Vétat 
de moules intérieurs, quelques—-uns portent encore des traces du test. 


GENRE PERISPHINCTES WAAGEN. 


Perisphinctes Aguilari, n. sp. 


Pl. XXVII Fig. 6-9. 


Dimensions: 
Diamétre total.... ...... . 82 mm. 
IES O VO WPeococnaue DE SZA 
Epaisseur du tour........ 39 ,, = 0.42. (mesure approximative). 


Diamétre de l'ombilic... 35 ,, = 0.42. 


Coquille assez bombée. Les tours s'accroissent lentement et se recouvrent 
sur deux tiers environ. L'ombilic est assez ouvert et profond. La partie ex- 
terne est tres-large, régulierement convexe, les flanes sont peu convexes, 
plutót un peu aplatis et passent insensiblement dans une paroi ombilicale 
haute et abrupte, presque perpendiculaire. Section transversale des tours 
arrondie, plus large que haute, avec plus grande épaisseur á peu pres au 
premier tiers de la hauteur des tours. 

Pres de la suture naissent des cótes principales, qui sont tres-serrées et 
fines. Elles se dirigent obliquement en avant sur la partie interne des flanes. 
Arrivées au milieu des flancs la plupart des cótes se subdivise en deux bran- 
ches secondaires peu divergentes, quí sont également presque droites, seule- 
ment un peu infléchies en avant. Entre les cótes bipartites s'observent des 
cótes simples. Toutes ces cótes se succedent dans des intervalles réguliers, qui 
ontá peu pres la méme largeur qu'elles, et ont la méme force sur la partie 
externe, par laquelle elles passent sans s'interrompre en décrivant un léger 
sinus en avant. Sur les flanes les cótes sont un peu inégales en force quelques 
unes étant un peu plus saillantes que les autres. Sur un tour intérieur se voit 


DE MAZAPITL. 111 


un étranglement assez marqué dans l'ouverture de l'ombilic. Sur le plus 
grand tour de notre exemplaire ne se voient guére des traces d'étranglements 
a moins qu'on voudrait désigner comme tels certains interspaces intercostaux, 
quí paraissent étre un peu plus profonds que les autres. 

Cloisons (Pl. XXVII, Fig. 6), avec un lobe externe tres-profond, qui est 
muni de deux branches terminales longues et droites et au—dessus, de chaque 
cóté, d'une branche latérale tres-longue. Premier lobe latéral un peu plus 
court que le lobe externe avec une branche terminale tres-longue et deux 
branches latérales principales inégales, car la branche interne est plus trans- 
verse et se détache plus haut du trone que l'externe. Par cette disposition le 
lobe est un peu asymmétrique. Second lobe latéral un peu oblique, trés- 
étroit et gréle, trifide, áapeu pres de la moitié moins profond que le premier 
lobe latéral et extraordinairement petit et peu développé. Premier lobe auxi- 
liaire au pourtour de l'ombilic, assez oblique, presque aussi grand que le 
second lobe latéral. Sur la paroi ombilicale s'observe un second lobe auxi- 
liaire, oblique et pointu. Le second lobe latéral et les deux lobes auxiliaires 
forment un lobe suspensif assez profond, qui atteint á la suture presque la 
profondeur du premier lobe latéral. 

Selle externe profondément divisée au sommet en deux parties égales par 
un lobe secondaire d'une longueur extraordinaire et presque coupée en deux 
a la base par les branches latérales inférieures du lobe externe et du premier 
lobe latéral, qui sont tres-développées. Premiére selle latérale de la méme 
hauteur que la selle externe, tres—rétrécie a la base par le second lobe latéral 
et la branche latérale interne du premier lobe latéral, divisée au sommet en 
deux parties inégales, dont l'interne est plus haute et large, par un lobe se- 
condaire assez profond, qui est dirigé obliquement vers l'intérieur. Seconde 
selle latérale large au sommet, tres—rétrécie, méme presque coupée á la base 
par le second lobe latéral et le premier auxiliaire, bipartite au sommet. Pre- 
miére selle auxiliaire trifide. 

Je ne saurais indiquer aucune espéce, qui se rapproche de notre forme. Pe- 
risphinctes densistriatus Steuer de la Cordillére argentine, qui parait avolr 
une forme et des ornbements semblables s'en distingue par les cloisons, 

En outre les figures de Steuer ne sont pas suffisantes pour permettre une 
comparaison détaillée. 

Je dédie cette espece a M. R. Aguilar y Santillán, Secrétaire perpétuel de 
la Société “Antonio Alzate,” lequel, avec une amabilité extraordinaire, a mis 
á ma disposition les richesses de la bibliotheque de la dite Société. 

Localité au Mexique: A Est de la Vereda del (Quemado, Sierra de la Caja. 
Un moule intérieur. ¡ 


112 LA FAUNE JURASSIQUE 


Perisphinctes cfr. Danubiensis. Schlosser. 


Pl. XXXII, fig. 1. 


1882. Ammonites (Perisphinctes) Danubiensis. Schlosser. Die Fauna des 
Kelheimer Diceraskalkes. Erste Abthei- 
lung Vertebrata, Crustacea, Cephalopoda 
und Gastropoda, Palaeontographica: 
XXVIII, p. 63, pl. II (IX), fig. 3,3 a. 


Je posséede seulement un exemplaire de cette espéce, qui n'est pas bien 
conservé. 1l est embuti dans la roche et comprimé, de sorte qu'il n'est pas 
possible de voir la partie externe ou d'apprécier les dimensions. Seulement 
la vue latérale est découverte. Les cloisons n'ont pas pu étre préparées. Si 
J'ose mentionner cette espece malgré l'état de conservation peu satisfaisant, 
c'est parce qu'elle présente des affinités tres-grandes avec le Perisphinctes 
Damubiensis Schlosser (voir Schlosser, l. c. p. 63. pl. IL (IX) fig. 3). Les tours 
ne s'accroissent pas trés vite et ne se recouvrent que peu, de sorte que l'ouver- 
ture de l'ombilic est considérable. Les flanes sont faiblement convexes sut- 
tout sur le plus grand tour, plus aplatis sur les tours intérieurs, 1ls passent 
insensiblement dans une paroi ombilicale perpendiculaire, mais pas tres- 
haute. 

T'ouverture de l'ombilic laisse voir sur les tours intérieurs des cótes 
principales, fines, tranchantes et peu espacées, qui sont dirigées obliquement 
en avant sur les flanes. La bifurcation des cótes en branches secondaires est 
généralement visible dans l'ombilic. Le plus grand tour de notre exemplaire 
est muni de cótes principales plus espacées qu'avant, saillantes, avec un re- 
lief tres-prononcé, mais plutót étroites. Ces cótes prennent leur naissance sur 
la paroi ombilicale, laissant la partie inférieure de celle—ci lisse, elles sont fai- 
blement recourbées en arriére au bord de l'ombilic, et passent en ligne droi- 
te, par les flancs, dirigées obliquement en avant. La plupart des cótes se 
divise en trois branches; alors généralement cette division est virgatotome, 
c'est-á-dire la branche antérieure se détache le plus bas, un peu au—dessous 
du milieu des flancs. Dans un faisceau de cótes cependant c'est au contraire 
la branche postérieure, qui se détache le plus bas. Entre les cótes trifides 
s'observent quelques cótes bipartites. 

Un étranglement tres-étroit et peu marqué est limité en avant par une 
cóte simple, en arriére par une cóte, qui n'est pas bien visible, mais qui pa- 
rait étre bidichotome. 

Gisement de Pespece voisine: Perisphinctes Danubiensis Schlosser dans le 
calcaire á Diceras de Kelheim. 

Localité au Mexique.—Cañón de San Matías, prés de la Casa Sotelo, Santa 
Rosa, un exemplaire en partie couvert du test. 


DE MAZAPDIL. 113 


Perisphinctes sp., forme intermédiaire entre Perisphinctes contiguus Catullo 
et Perisphinctes transitorius Oppel. 


Pl. XXX, fig. 8. 


1903. Perisphinctes aff. transitorius Burckhardt: Beitráge zur Kenntniss 
der Sura-und Kreideformation der Cor- 
dillere, Palaeontographica L., p. 40. pl, 
V, fig. 4-9. 


Cette espéce présente le méme état de conservation peu satisfaisant que la 
précédente. Les tours se recouvrent sur la moitié environ et ne s'aceroissent 
pas tres-vite. Les flancs sont aplatis et passent insensiblement dans une pa- 
rol ombilicale pas tres—-haute, mais abrupte et presque perpendiculaire. La 
plus grande épaisseur des tours se trouve prés du bord de l'ombilic, sur la 
partie externe ils s'amincissent notablement. 

L'ouverture de l'ombilic, qui est assez considérable, laisse voir sur les tours 
intérieurs des cótes assez serrées et fines, mais proéminentes, qui sont diri- 
gées obliquement en avant sur les flancs. Le plus grand tour est orné de 
cótes fines et serrées, qui prennent leur naissance prés de la suture. Ces cótes 
sont nettement recourbées en arrióre au pourtour de l'ombilic et passent en- 
suite par les flancs en ligne complétement droite et dirigées obliquement 
en avant. La plupart de ces cótes sesubdivise en deux branches secondaires 
un peu en dehors du milieu des flanes, mais pas toutes exactement á la mé- 
me hauteur. L'on observe en outre quelques cótes simples et quelques autres 
trifurquées. Cette division en trois cótes est virgatotome, c'est-á-dire la bran- 
che antérieure se détache le plus bas. Des étranglements bien prononcés, mais 
étroits, sont limités en avant par une cóte simple, saillante, en arriére par 
une cóte trifurquée. 
espace me parait complétement identique avec la forme de la Cordillére ar- 
gentine, que j'ai décrit sous le nom de Perisphinctes aff. transitorius (0. 
Burckhardt 1. c. p. 40 pl. V, fig. 7-9). Comme l'a fait voir tres-judicieusement 
M. Vetters (H. Vetters: Die Fauna der Juraklippen zwischen Donau und, 
Thaya, Beitráge zur Palaeontologie u. Geologie Oesterreich-Ungarns und des 
Orientes, Bd. XVII, 1905, p. 237 (15)), la forme de la Cordillére doit proba- 
blement étre considérée comme forme de passage entre les Perisphintes con- 
tiguus et transitorius. 

Gisement de Vespece dans la Cordillere: Kimeridgien—Portlandien de Ma- 
largue. 

Localité au Mexique.—Cañón de San Matías pres de la Casa Sotelo. Santa 
Rosa. Un exemplaire (moule intérieur). 


No 23.—15 


114 LA FAUNE JURASSIQUE. 


Perisphinctes Nikitini Michalski. 
IL OO a le, 


1894. Perisphinctes Nikitini Michalski: Die Ammoniten der unteren Wol- 
ga Stufe, Mémoires du Comité Géolog. de 
la Russie, Vol, VITI, no. 2, p. 459, pl. 12. 
fig. 5-7; pl. 13, fig. 1-3 (voir la Synony- 
mie dans cet ouvrage). 

1903. Perisphinctes Nikitini D. Socolov: Zur Geologie der Umgegend 
von Iletzkaja Sastschita, Lief XVIII 
des Bulletin der Orenburgisch. Abth der 
kais. russ. geogr. Gesellschaft. p. 41, pl. 


2, fig. 5. 
Dimenstons: 
Diametro e AOS 68 mm. 
ISE Cl (Clos sos rnososoleucos odo pocbadode 20 == 020 
Epa doses A OEA 
Diametro 39 A ES 


Coquille évolute, avec un ombilic tres-ouvert. Les tours se recouvrent 
sur un tiers environ; ils changent d'épaisseur avec l'áge, étant plus mince 
dans le jeune áge que plus tard. La plus grand tour de notre échantillon 
est assez épais, sa section transversale est presque circulaire, un peu plus lar- 
ge que haute, avec la plus grande épaisseur au premier tiers de la hauteur 
(Comp. Michalski, 1. c. pl. 15, fig. 3 b). La partie externe est faiblement con- 
vexe; les flanes sont aplatis et passent sans caréne daus une paroi ombilicale 
perpendiculaire et assez haute sur le plus grand tour, mais basse sur les tours 
intérieurs. La plus grande partie de la paroi ombilicale reste lisse, mais sur 
leur partie supérieure prennent naissance les cótes principales, qui sont d'a- 
bord assez faibles. Ces cótes sont recourbées en arriére au bord de l'ombilic; 
sur les flanes elles deviennent fortes et saillantes et sont dirigées en ligne 
droite obliquement en avant. A peu pres au milieu des flancs, ou un peu 
plus haut, la plupart des cótes se divise en deux brauches secondaires peu di- 
vergentes, qui passent sans interruption par la partie externe y étant faible- 
ment arquées en avant. Les étranglements sont étroits mais profonds, limi- 
tés en avant par une cóte simple, tres-saillante, en arriére, ou bien par une 
cóte normale bifurquée, ou bien par un faisceau de cótes. Dans le dernier 
cas deux cótes principales se séparent au bord de l'ombilic, l'antérieure des 
cótes reste simple, tandis que la postérieure se divise en deux branches se- 
condaires. 

L'ouverture de lP'ombilic laisse voir sur les tours intérieurs de fortes cótes 
principales, droites, qui sont dirigées obliquement en avant et dont on aper- 
coit encore dans l'ombilic la division en deux branches secondaires. 


DE MAZAPIL. 115 


La ligne suturale a pu étre préparée de la selle externe jusqu'a la suture 
(PL. XXXI, fig. 4). Premier lobe latéral étroit, mais trés- long, ses branches 
secondaires peu développées. Second lobe latéral petit et droit, du tiers moins 
profond que le premier lobe latéral. [l est asymmétrique, car les branches 
externes sont plus fortes que les internes. Deux lobes auxiliaires, tres—petits 
et un peu obliques s'observent sur la paroi ombilicale; ils ont la forme de 
simples pointes. Premiére selle latérale notablement plus haute que la sel- 
le externe, divisée par un lobe secondaire trifide, qui est dirigé obliquement 
vers l'intérieur, en deux parties inégales. La partie intérieure est plus haute 
que lPexterne et dentelée au pourtour. Seconde selle latérale de la moitié 
plus basse que la premiére, tres—petite et étroite, bifide au sommet. Premiére 
selle auxiliaire petite et presqu'entiére. La ligne suturale ne descend que 
tres-peu vers la suture, de sorte qu'un lobe suspensif n'existe guére. 

En comparant notre échantillon avec les figures du Perisphinctes Nilita- 
na données par Michalski et par Socolov (l. c.) je ne peux trouver aucune 
différence notable, sauf peut-étre que la hauteur des tours de notre forme 
est moins considérable. L'échantillon mexicain ressemble surtout par le ca- 
ractére bifide des cótes, au plus grand exemplaire, figuré par Michalski (1. e. 
peas: 1) 

La forme figurée par Socolov (l. c., fig. 5) parait aussi tres-voisine. 

Gasement de 'espece en Europe: Volgien inférieur de la Russie centrale; d'a- 
pres Socolov dans la couche supérieure de l'horizon de Vetlanka. 

Localité au Mexique.—Vereda del Quemado, Sierra de la Caja, un exem- 
plaire en partie couvert du test. 


GENRE VIRGATITES PAVLOW. 


Virgatites mexicanus n. sp. 


Pl. XXXI, fig. 5-9. 


J'ai sous les yeux trois échantillons de cette intéressante espéce; le meil- 
leur est fragmentaire et un peu comprimé; les antres sont également com- 
primés et ne peuvent pas ótre dégagés de la roche, de sorte que seulement 
une partie des flanes est visible. Par cette raison il n'est pas possible d'indi- 
quer les dimensions exactes de l'espéce. 

La description suivante s'applique au meilleur fragment (Pl. XXXI, fig. 
5, 8, 9.). 

Les tours intérieurs se recouvrent notablement, plus tard la coquille de- 
vient plus évolute et le plus grand tour de notre exemplaire recouvre le pré- 
cédent sur un tiers, de sorte que la division des cótes principales en branches 
secondaires est encore visible dans l'ouverture de l'ombilic. Les flanes sont 
un peu aplatis, la région externe convexe, et la paroi ombicale abrupte, plus 
haute sur le plus grand tour qu'avant. La section transversale des tours est 


116 LA FAUNE JURASSIQUE 


á peu pres ovale, plus haute que large, avec la plus grande épaisseur en- 
viron au premier tiers des flancs, amincie en haut, 

L'ouverture de l'ombilic laisse voir sur les tours intérieurs des cótes prin- 
cipales pas tres-serrées, droites et tranchantes. 

Sur Pavant dernier tour de l'échantillon on voit naítre pres de la suture 
les cótes principales. Sur les flanes ces cótes sont assez saillantes mais plutót 
fines et dirigées en ligne droite obliquement en avant. Quelques-unes des 
cótes se divisent á peu prés au milieu des flanes en deux branches secondai- 
res peu divergentes, la plupart cependant est nettement virgatotome. Alors 
la cóte principale donne naissance a trois ou rarement quatre branches se- 
condaires, dont lP'antérieure se détache le plus bas d'elle, au premier tiers 
des flanes, tandis que les postérieures s'en détachent successivement plus 
baut. La branche postérieure n'est guére recourbée en arriére, mais épouse 
la direction de la cóte ombilicale, tandis que les antérieures sont fortement 
infléchies en avant. Les cótes secondaires passent en ligne droite par la par- 
tie externe sans changement. Sur le plus grand tour de notre échantillon 
les cótes principales sont beaucoup plus espacées et fortes (Pl. XXXI, fig. 
9). Sur le test, elles prennent leur naissance á la suture etsont faibles, mais 
bien visibles sur la paroi ombilicale. Sur le moule intérieur la partie infé- 
rieure de la paroi ombilicale reste lisse. Au pourtour de l'ombilic les cótes 
deviennent tres—fortes et saillantes et sont nettement recourbées en arriére. 
Sur la moitié interne des flanes les cótes sont dirigées en ligne droite, obli- 
quement en avant. 

Généralement le relief des cótes augmente á mesure qu'elles s'approchent 
du milieu des tours, elles y deviennent trés-saillantes pour se diviser ensuite 
en trois á quatre branches secondaires. La division «des cótes est aussi ici 
nettement virgatotome, comme sur l'avant dernier tour, seulement ici la có- 
te postérieure est un peu recourbée en arriére et la cóte antérieure se déta- 
che plus haut, á peu prés au milieu des flancs de la cóte principale. Entre les 
faisceaux de cótes secondaires s'observe généralement une cóte intercalée, 
qui prend leur naissance a l'endroit de la division des cótes principales ou 
un peu plus haut. 

Les cloisons (Pl. XXXI, Fig. 5) ont pu étre préparées jusqu'au premier 
lobe auxiliaire. Lobe externe de la méme profondeur que le premier lobe la- 
téral avec un tronc assez large, duquel se détachent de chaque cóté une bran- 
che terminale et audessus une branche latérale inférieure bien développées. 
Premier lobe latéral assez profond et presque symmétrique, avec trois bran- 
ches terminales bien développées et au—-dessus avec de petites branches laté- 
rales. Second lobe latéral un peu oblique, semblable au premier, mais plus 
petit. Premier lobe auxiliaire au bord de l'ombilic, oblique, bien développé, 
sa pointe terminale atteimt la méme profondeur que le second lobe latéral. 
Selle externe large, divisée en deux parties á peu pres égales (l'externe un 
peu plus large que l'interne) par un lobe secondaire robuste et tres—-long. 
Premiére selle latérale beaucoup plus haute que le selle externe, divisée au 


DE MAZADIL. 117 


sommet en deux parties inégales par un lobe secondaire, qui est bien déve- 
loppé et dirigé obliquement vers l'intérieur. La partie interne est plus large 
et plus haute que l'externe. Seconde selle latérale bipartite au sommet, di- 
visée par un lobe secondaire pointu en deux branches bifides. 

Les deux autres échantillons (Pl. XXXI, Fig. 6 et Fig. 7) ont une orne- 
mentation, qui est tout-a—fait semblable á celle de Pavant dernier tour de 
lexemplaire décrit. Sur ces individus s'observent de faibles étranglements, 
qui sont limités en avant par des cótes simples, en arriére généralement par 
des faisceaux de cótes bidichotomes. Les faisceaux bidichotomes sont com- 
posés de cette facon, que la premiére division des cótes se fait un peu au=des- 
sus du pourtour de l'ombilic, tandis que chaque cóte secondaire se subdivise 
de nouveau a peu prés au milieu des flanes en deux á trois cótes externes. On 
observe aussi un faisceau, oú la cóte secondaire antérieure reste simple, tan- 
dis que la postérieure seulement se subdivise en trois branches externes. Les 
deux cótes secondaires des faisceaux n'ont pas toujours la méme force, quel- 
quefois l'antérieure est beaucoup plus faible. La division des cótes secondai- 
res en cótes externes se fait généralement plus haut chez la branche anté- 
rieure secondaire d'un faisceau. 

L'espece décrite me parait tres-voisine du Virgatites Scythicus Vischnia- 
koff. (Michalski: Die Ammoniten der unt. Wolgastufe p. 121 (425) pl. V, fig. 
6-7; pl. VIL fig. 17; pl. VIII, fig. 1; pl. XIII, fig. 10). Elle s'en distingue 
cependant par plusieurs particularités, de sorte que je ne me erois pas en droit 
de l'identifier avec l'espéce russe. L'espéce mexicaine a des faisceaux de cótes 
virgatotomes, qui sont composés d'un nombre plus restreint de cótes que 
chez le type russe, car on observe généralement trois, trós-rarement quatre 
cótes et jamais un nombre plus élevé. En outre la cóte postérieure des fais- 
ceaux est moins recourbée en arriére chez notre espéce que chez le V. Sey- 
thicus. 

Par les caracteres de l'ornementation indiqués la forme mexicaine se rap- 
proche encore plus des échantillons de la Cordillére, que j'ai décrit sous le nom 
de Virgatites Seythicus. (C. Burckhardt: Beitráge zur Kenntniss der Jura-und 
Kreideformation der Cordillere, Palaeontographica. L. 1903 p. 45, pl. VII, 
Fig. 1-8). Cependant elle se distingue non seulement de l'espéce russe, mais 
aussi de la forme andine par les différences suivantes dans la ligne suturale. 
Le lobe externe a des branches terminales et latérales inférieures plus for- 
tes. Le premier lobe auxiliaire est beaucoup plus développée et surtout beau- 
coup plus long, enfin la selle externe est divisée en deux parties presque éga- 
les, par un lobe secondaire droit et tres-long, tandis que chez l'espéce russe et 
andine cette selle est divisée en deux parties tres-i¡négales par un lobe secon- 
daire beaucoup plus faible. 
=Gisement de P'espece voisine: Virgatites Seythicus Vischniakoff dans le Vol- 
gien inférieur de Russie; d'apres D. Socolov aussi dans la couche inférieure 
de l'horizon de Vetlanka des environs d'Orenburg. (D. Socolov, Zur Geolo- 
gie von Iletzkaja Sastschita, 1. p. 16). La forme décrite par moi de la Cor- 


118 LA FAUNE JURASSIQUE 


dillére argentine provient des couches limitrophes entre le Kimeridgien eb 
le Portlandien. 

Localité au Mexique: Cañón de San Matías, prés de la Casa Sotelo, Santa 
Rosa, trois exemplaires dont deux en état de moule intérieur, tandis que le 
troisiéme (le fragment mieux conservé) est en partie convert du test. 


Virgatites sp. ind. 
Pl. XXX, Fig. 4; Pl. XXXIT. Fig. 2. 


Je possede deux exemplaires fragmentaires, que je crois pouvoir assimiler 
au genre Virgatites, mais qui par létat peu satisfaisant de conservation ne 
peuvent pas étre déterminés rigureusement. 

Tls sont tellement embutis dans la roche, qu'on ne voit que les flanes sans 
pouvoir prendre les dimensions exactes, en outre les cloisons n'ont malheu- 
reusement pas pu étre préparées. Cependant en vue de l'intérét spécial de la 
présence de formes russes dans le Jurassique du Mexique, je crois utile de 
mentionner au moins les formes en question. 

1) La premiére espéce (Pl. XXXII, Fig. 2) me paraít étre voisine du Vir- 
gatites Zarajskensis Michalski. 1. c. p. 98, pl. VI, fig. 1-5), des couches a V. vir- 
gatus de la Russie. 

L'ombilic de notre fragment est assez ouvert et laisse voir sur les flanes des 
tours intérieurs des cótes principales droites et assez serrées. 

Le fragment du plus grand tour montre une paroi ombilicale presque per- 
pendiculaire et assez haute (beauconp plus haute que sur les tours intérieurs) 
et des flanes aplatis. La plus grande épaisseur paraít se trouver non Join du 
pourtour de l'ombilic. Sur la paroi ombilicale prennent naissance des cótes 
principales assez espacées; ces cótes sont tres—fortes et saillantes et nettement 
recourbées en arriére au pourtour de l'ombilic. 

Sur les flanes les cótes principales sont larges, mais moins proéminentes 
qu'au pourtour de l'ombilic, elles se dirigent obliquement en avant pour se 
diviser non loin du bord ombilical en trois á quatre cótes secondaires peu 
divergentes, qui traversent les flanes en ligne droite, étant dirigées oblique- 
menten avant, La division des cótes est généralement virgatotome, c'est-a- 
dire la branche secondaire antérieure se détache le plus bas, les postérieures 
successivement plus haut. Quelquefois cependant la cóte antérieure se sépare 
bien le plus bas, mais se divise plus haut en deux branches. 

Entre les faisceaux s'observe cá et lá une cóte externe intercalée. 

L'on apercoit un étranglement étroit et peu prononcé, quí est limité en 
avant par une cóte simple, en arriére par un faisceau bidichotome, dont la 
branche secondaire antérieure se subdivise en deux branches, la postérieure 
en trois branches virgatotomes. 

Localité au Mexique.—Cañón de San Matías, pres de la Casa Sotelo, Sante 
Rosa; un exemplaire fragmentaire. 


DE MAZAPIL. 119 


2) La seconde espéece (Pl. XXX, fig. 4), ressemble beaucoup á une forma 
du Tithonique de Niederfellabrunn, qui a été décrite récemment par Vetters 
sous le nom de Perisphinctes sp. (aff. Sosia Vischmiakoff ?) (H. Vetters: Die 
Fauna der Juraklippen zwischen Donau und Thaya. Beitráge zur Geologie 
und Palaeontologie Oesterreich-Ungarns und des Orientes. Band XVII. 
1905. p. 237 (15); pl. XXI, fig. 2 a, b.). 

Notre espéce est assez évolute avec un ombilic tres-ouvert. Les tours in- 
térieurs ne sont pas bien visibles, on voit cependant, qu'ils étaient couverts 
de cótes principales droites et tranchantes. Le plus grand tour montre une 
paroi ombilicale abrupte, presque perpendiculaire et des flanes peu con- 
vexes, plutót aplatis, qui s'amincissent vers l'extérieur. Pres de la suture pren- 
nent naissance des cótes principales distantes et tranchantes. Elles sont 
dirigées en arriére sur la paroi ombilicale, oú elles se recourbent nettement 
en arriére. Ensuite les cótes passent en ligne droite, un peu inclinées en 
avant, par la partie interne des flanes, étant toujours tres-saillantes eb tran- 
chantes. Au premier tiers environ de la hauteur des flanes se divisent pres- 
que toutes les cótes en trois branches secondaires, saillantes, virgatotomes 
(la brauche antérieure se détache le plus bas, les postérieures successivement 
plus haut), qui sont un peu recourbées en avant, ce qui donne a cette espé- 
ce un aspect tres-caractéristique. 

T'on observe sur la partie intérieure du fragment du plus grand tour quel- 
ques cótes bifurquées, qui alternent avec les cótes trifurquées. Un étrangle- 
ment étroit est limité en avant par une cóte simple, tres-proéminente et tran- 
chante, en arriére, á ce qu'il parait (la coquille n'est pas bien conservée en 
cet endroit), par un faisceau de cótes bidichotomes. 

Localité au Mexique.—Cañón de San Matías, pres de la Casa Sotelo, Santa 
Rosa. Un exemplaire fragmentaire (moule intérieur). 


GENRE ASPIDOCERAS ZITTEL. 
Aspidoceras cyclotum Steuer. ( Oppel. 
PI 32 00 


1897. Aspidoceras cyclotum Steuer. Argentinische Juraablagerungen 
p. 69, pl. V, (XX) fig. 5-6. 


Dimensions: 
INACIO Ol bososscrosucoaeca pub nonoonosdanedos 42.5 mm. 
IL A calgoscaso cogio pesas 26 == 0061 
E palsseuridutour eu LETS 30 =D DO, 
Diameno de HarlalMos. svsaso dusgcoonecdeneses 4 10:09 


120 LA FAUNE JURASSIQUE 


Coquille fortement bombée, tres-involute. Les tours sont régulierement 
arrondis, avec une section transversale á peu pres semicirculaire. La paroi 
ombilicale est tres-abrupte, á peu pres perpendiculaire. L'ombilic est étroit 
et profond. Le moule intérieur est complétement lisse; le test, qui est conser- 
vé par place, est orné de fines stries radiales trés—serrées. 

Les cloisons sont peu découpées avec des selles larges et des lobes peu pro- 
fonds (Pl. XXXII, fig. 3). Le lobe externe a la méme profondeur que le pre- 
mier lobe latéral, son trone est large et porte de chaque cóté uve branche 
terminale et une branche latérale inférieure peu développées et au—dessus 
seulement quatre tres-petites pointes. Premier lobe latéral court mais assez 
large, avec trois branches principales tros—petites, dont la terminale est un peu 
déplacée vers lextérieur et la latérale interne est plus forte que l'externe, de 
sorte qu'il y a une faibleasymmétrie. Second lobe latéral petit, et du tiers plus 
court que le premier, trifide. Un lobe auxiliaire oblique, qui se trouve pres du 
pourtour de l'ombilic, est le dernier élément de la ligne suturale, quej'al pu 
préparer. Selle externe large et peu découpée, divisée au sommet en deux 
parties tres-inégales, par un lobe secondaire trifide. La partie externe est 
beaucoup plus large et un peu plus haute que l'interne; elle est finement 
dentelée. Premiere selle latérale également large, seulement denteléeau pour- 
tour. Un tres—petit lobe secondaire pointu la divise en deux parties un peu 
inégales, dont l'externe est plus large. Seconde selle latérale petite, mais 
assez large, bipartite au sommet par un petit lobe secondaire. 

Par la structure de la ligne suturale cette espece se rapproche beaucoup de 
PAspidoceres cyclotum, figuré par Steuer. (Steuer: Juraablagerungen l. c. p. 69, 
pl. VI, fig.5-6.). Comme la forme argentine notre exemplaire posséde des lobes 
courts et larges et des selles peu découpées avec lobes secondaires peu déve- 
loppées. L'unique différence parait consister dans la plus grande largeur de la 
premiere selle latérale chez notre espéce si toutefois le dessin de Steuer est co- 
rrecte dans ce détail, ce qui ne me parait pas hors de doute, car sur la fig. 5 
de Stewer la premiere selle latérale est beaucoup plus large que sur la fig. 6 du 
méme auteur. 

J'ai sous les yeux un second exemplaire, que j'ai désigné comme Aspido- 
ceras aff. cyclotum Steuer (? Oppel), et qui posséde la méme forme générale 
que Vexemplaire décrit ci-dessus, mais qui par ses cloisons se rapproche 
plus de P'Aspidoceras cyclotum type. Chez cet exemplaire les lobes sont 
moins larges et plus profonds, la selle latérale est divisée au sommet en deux 
parties presque égales et la seconde selle latérale est tripartite au sommet. 

Gisement de Vespece voisine: Aspidoceras cyclotum Steuer dans les couches 
limitrophes entre le Kimeridgien et le Portlandien de la Cordillére argentine. 

Localité au Mexique.—Un exemplaire, en partie couvert du test, de la Ve- 
reda del Quemado, Sierra de la Caja. Un autre exemplaire, désigné comme 
Aspidoceras aff. cyclotum Steuer, provient de la méme localité. 


DE MAZAPIL. 121 


Aspidoceras fallax n. sp. 


Pl. XXXII, Fig. 7-11. 


Dimensions: 
Diametro tota 64 mm. 
Elauteur du tour... == 01D Z 
Epaisseur du tour........... 41 » = 0.64 (mesure incomplete). 
Diameétre de l'ombilic...... 10 = (0; 


» 


Cette espéce ressemble beaucoup a la précédente par la forme générale 
bombée, globuleuse. La section transversale des tours réguligrement con- 
vexes est a peu prés semicirculaire, si l'on ne compte pas 1 échancrure assez 
profonde causée par le tour précédent. La plus grande épaisseur s'observe 
non loin de l'ombilic. Le plus grand tour de notre exemplairerecouvre l'avant 
dernier sur ¿ environ, de sorte que lombilic n'est pas tres—étroit; cependant 
sur les tours intérieurs l'involution parait baucoup plus considérable et l'om- 
bilic plus étroit. La paroi ombilicale est tres—-haute et perpendiculaire, elle 
passe insensiblement sans caréne dans les flancs. Le moule est lisse, mais le 
test est orné d'une ornementation assez singuliére. La, oú le test est complet, 
il est couvert de stries radiales un peu irréguliéres et ondulées, mais assez sal- 
llantes. Ces stries sont inégales en force et se suivent dans des intervalles irré- 
guliers. (Pl. XXXII, fig. 7). Quand la couche supérieure du test manque, 
Pon apercoit sur la couche inférieure une ornementation tout-a-fait diftfé- 
rente, alors (Pl. XXXII, fig. 11) s'observent de trés—fines stries radiales, trés— 
réguliéres el assez espacées, qui sont complétement droites et a peu pres 
equidistantes. 

Cette différence de ornementation est tres-remarquable; pour indiquer 
qwelle pourrait tromper Vobservateur en Pengageant a créer de différentes 
especes, selon létat de conservation, j'ai choisi le nom specifique fallax. 

Les cloisons (Pl. XXXII, fig. 8) sont peu découpées, le lobe externe est a 
peu pres de la móme profondeur que le premier lobe latéral avec une branche 
terminale et trois branches latérales de chaque cóté. Le premier lobe laté- 
ral est assez long et étroit, ses branches sont peu développées et les branches 
principales sont guére plus fortes que les autres. Second lobe latéral asy m- 
métrique, cas sa branche latérale inférieure du cóté interne se détache plus 
haut du trone, et est plus forte que l'externe. Premier lobe auxiliaire au 
pourtour de l'ombilic, petit et tripartite, trois autres se trouvent sur la paroi 
ombilicale et sont petites et droites. Selle externe trés-longue, divisée au 
sommet en deux parties tres-i¡négales par un lobe secondaire. La partie ex- 
terne, quí est elle méme bifide, est du double plus large que l'interne. Pre- 
miére selle latérale assez large et peu découpée seulement dentelée au pout- 
tour sans lobes secondaires bien prononcés. Secondeselle latérale large, divisée 
au sommet en deux parties tres-inégales, dont l'externe est beaucoup plus 

N? 23.—16 


122 LA FAUNE JURASSIQUE 


large. Premiére selle auxiliaire située au bord de lPombilic, un lobe secon- 
daire, petit et pointu la divise en deux branches inégales, dont l'externe est 
beaucoup plus basse que l'interne. Seconde et troisiéme selle auxiliaire pe- 
tites; la seconde bifide, la troisigme entiére. 

Cette espéce, qui rappelle par la forme lespece précédente, s'en distingue 
cependant par lombilic moins étroit, par lornementation et par quelques 
détails dans les cloisons, surtout par la plus grande profondeur des lobes. 

Localité au Mexique.—Un exemplaire, en partie couvert du test, provient 
de la Vereda del Quemado, Sierra de la Caja. 


Aspidoceras phosphoriticum n. sp. 


Pl. XXXIII, Fig. 1-4. 


Dimensions: 
Diametro A OO 
Hate ES 18 E 0 
IMC O OA a ooaturea copado VoconaoRo odias 1D y = 0 
Diameciedelon O 8 (042.2, 


Cette espéce est completement lisse comme les formes du groupe de l'As- 
pidoceras cyclotum, mais elle s'en distingue par la forme moins renflée et 
moins globuleuse et par l'ombilic, qui est moins étroit. 

Les tours se recouvrent environ sur 2, la partie externe est réguliérement 
courbée, mais assez étroite, les flanes sont aplatis et passent insensiblement 
dans une paroi ombilicale assez haute et verticale. La section transversale 
des tours est a peu pres cordiforme, avec la plus grande épaisseur au pout- 
tour de l'ombilic, tres-amincie en haut. 

Les cloisons (Pl. XXXIII, fig. 4) montrent un lobe externe peu profond 
avec branches latérales courtes. Le premier lobe latéral domine, il est large 
et tres-profond, du double plus long que le lobe externe. De son trone se 
détachent des branches tres-courtes, dont les principales ne sont guére plus 
développées que les autres. Second lobe latéral de la moitié plus court que 
le premier, nettement asymmétrique, car sa branche terminale, courte, est 
déplacée vers l'intérieur, tandis que ses branches latérales externes sont beau- 
coup plus fortes que les internes. 

Premier lobe auxiliaire aussi profond que le second lobe latéral, trifide; 
second lobe auxiliaire pres de la suture, tres—-petit et pointu. 

Selle externe large; un lobe secondaire trifide la divise au sommet en deux 
parties tres-inégales, dont l'externe est beaucoup plus large. Premiére selle 
latérale de la méme hauteur que l'externe, mais plus étroite, asy mmétrique, 
car un lobe secondaire trifide et dirigé obliquement vers l'intérieur, la di- 
vise en deux branches inégales, dont Pinterne, qui est trifide, est beaucoup 
plus large que Pexterne bipartite, Seconde selle latérale large au sommet et 


DE MAZAPIL. 123 


divisée en trois branches, rétrécie á la base. Premiére selle auxiliaire sur la 
paroi ombilicale, petite et bifide. 

Cette espéce parait voisine de 1 Aspidoceras neoburgense Oppel. (Oppel: 
Palaeontologische Mittheilungen, l. c., p. 223. pl. 58. fig. 5 a,b; Schlosser: 
Fauna des Kelheimer Diceraskalkes, 1. c. Erste Abtheilung. p. 62. pl. VIII, 
fig. 14.). La forme générale et surtout la section transversale rappellent 
beaucoup l'espece citée, et les cloisons paraissent bien semblables á celles 
figurées par Schlosser (fig. 14 a., l. c.). Cependant Pespéce mexicaine se dis- 
tingue par Pombilic moins ouvert et les tours un peu plus comprimés. Mal- 
heureusement les auteurs ont pas fait figurer de petits échantillons de 
VAspidoceras neoburgense. 1l est bien possible, que des individus jeunes 
de Pespéce européenne seraient plus rapprochés, sinon identiques avec l'es- 
pece mexicaine. Néanmoins il me parait plus prudent de créer provisol- 
rement une nouvelle espece. 

Gasement de Vespece voisine: Aspidoceras Neoburgense Oppel, dans le cal- 
caire á Diceras de Kelheim. 

Localité au Mexique:—Vereda del Quemado, un moule intérieur. 


Aspidoceras cajense n. Sp. 


Pl, XXXIII, fig. 5-8 


Dimensions: 
Diametrentota lan NE 63 mm. 
IB EEu Co oldo pao ibsab o padbEo absacass 30 50:41 
Npalsseur du itour tdt ia A ED 
Diametreide ona 16 == (01949) 


Cette espece et la suivante rappellent par la forme bombée et par le man- 
que d'ornements l' Aspidoceras cyclotum, cependant elles sont moins renflées 
et possedent un ombilic beaucoup plus large. 

Aspidoceras Cajense a des tours bombés, dont la partie externe et les flanes 
sont réguligrement convexes. La paroi ombilicale est haute et perpendicu- 
laire, séparée des flanes par une carene obtuse. 

La plus grande épaisseur des tours se trouve au milieu des flanes, tandis 
qw'ils s'amincissent tant vers la partie externe que vers le pourtour de l'om- 
bilic. Ainsi la section transversale des tours est presque circulaire, seulement 
échancrée á la base par le retour de la spire. L'ombilic est relativement tres— 
ouvert. 

Cloisons (Pl. XXXITI, fig. 5) avec des selles et lobes peu découpés. Le lobe 
externe est étroit, un peu plus court que le premier lobe latéral. Le premier 
lobe latéral prédomine; il a un tronc assez large et profond, duquel se dé- 
tachent des branches tres-petites, presque égales toutes sauf la branche ter- 
minale, qui est un peu plus longue que les autres. Second lobe latéral 
presqu'aussi profond que le premier, un peu asymmétrique, car les branches 


124 LA FAUNE JURASSIQUE. 


latérales externes sont plus développées que les internes. Premier lobe auxi- 
liajre au bord de Pombilic, un peu oblique, tripartite. Selle externe large, 
inégalement divisée par un lobe secondaire en deux parties, dont l'externe 
est plus large et haute. Premiére selle latérale étroite, dentelée au pourtour, 
un lobe secondaire guére développé. Se conde selle latérale aussi large et 
haute que la premiére, divisée au sommet en deux branches bifides par un 
lobe secondaire assez court. 

Les rapports de cette espéce avec la suivante seront discutés ci-dessous 
lors de la description de l'Aspidoceras zacatecanum. 

Localité au Mexique.—Al Est de la Vereda del Quemado, Sierra de la Caja, 
un moule intérieur. 


Aspidoceras zacatecanum n. sp. 


Pl. XXXIII, fig. 9-12. 


Dimensions: 
Diametro total 57 mm. 
Haier da 27 EZ TOA 
PASCUA AD as = (01 
Diametrerdelombilic 13 2. == (02% 


Cette espéce ressemble beancoup á la précédente par la méme forme glo- 
buleuse, lisse et surtont par la largeur assez grande de lPombilic. La plus 
grande épaisseur se trouve prés du pourtour de lombilic, vers la partie ex- 
terne les tours sont un peu amincis, par lá la section transversale est moins 
circulaire que chez l' Aspidoceras cajense. 

Les cloisons (Pl. XXXIII, fig. 9) se distinguent nettement de celles de 
Vespece précédente. Le lobe externe est assez large, le premier lobe latéral es- 
plus profond que le lobe externe, ses branches sont peu développées, et les 
terminales sont guére plus fortes que les autres. Le second lobe latéral a une 
forme trés caractéristique; il est presqu'aussi profond que le premier lobe la- 
téral et tres-asymmétrique, car la troisigme branche latérale externe est 
beaucoup plus forte et longue que les autres branches et découpe la premie- 
re selle latérale assez profondément. Premier lobe auxiliaire assez petit et 
trifide. Selle externe pas tres-large, inégalement divisée au sommet par un 
lobe secondaire, qui est dirigé obliquement vers Vextérieur. La partie exter- 
ne est plus large que l'interne. Premiére selle latérale divisée en deux par- 
ties par la troisieme branche latérale du second lobe latéral d'oú résulte, que 
la partie basale de la selle est du double plus large que le sommet, qui est 
étroit et bifide. Seconde selle latérale bipartite au sommet, beaucoup plus 
basse que la premiere. Premiere selle auxiliaire petite; la partie des cloisons, 
quí suit vers la suture, n'a pas pu étre préparée. 

Localité au Mexique.—Un moule intérieur provient de 1'Est de la Vereda 
del Quemado, Sierra de la Caja. 


DE MAZAPIL. 125 


Il. CALCAIRES PHOSPHORITIQUES GRISATRES. 


GENRE PHYLLOCERAS SUESS. 


Phylloceras mazapilense n. sp. 


Planche XXXIV, Fig. 1-7, 19. 


Dimensions: 

AO 42.5 mm. 45 mm. 
a A o ZA OE ZO SOLO 7 
Epasseur du tour cin 13 == DES (ILL OR 021 
Diametrerdeliombilic 5 pa = 0) 6 de = (Que 


Coquille discoidale, aplatie, les tours s'accroissent vite et se recouvrent 
presqu'entiérement, de sorte que l'ombilic est tres-étroit. 

Les flancs sont faiblement convexes, la partie externe est ótroite, mais ar- 
rondie. Les flanes passent insensiblement dans une paroi ombilicale pas 
tres-haute mais verticale. La section transversale des tours est comprimée, 
sur les tours intérieurs ovale—allongée, plus tard de la forme d'une fléche avec 
la plus grande épaisseur au 2 de la hauteur, amincie en haut. 

Le test est orné de cótes assez faibles au pourtour de Pombilic. Ces cótes 
prennent leur naissance au bord de l'owmbilic, sont serrées, et dirigées obli- 
quement en avant, mais pas toujours tout-a-fait droites, sinon faiblement 
courbées avec convexité tournée en arriére. Vers le milieu des flanes les có- 
tes ombilicales deviennent tres—-faibles et s'effacent presque complétement. 
Ce n'est qu'au pourtour externe, qu'apparaissent de nouveau des ornements 
bien prononcés sous forme de plis assez renflés, mais pas tout-a-fait droits, 
sinon faiblement courbés avec convexité tournée en arriére. Sur un exem- 
plaire on observe, que ces plis passent par la partis externe étant cependant 
beaucoup plus affaiblis sur celle-ci que sur les flanes. Sur d'autres individus 
les plis paraissent limités aux flanes et completement effacés sur la partie 
externe. 

Les plis externes sont assez espacées et se suivent dans des intervalles un 
peu irréguliers. Quelques cótes ombilicales sont en faible communication 
avec les plis externes, par des cótes tres—faibles, mais fortement flexueuses 
et falciformes, infléchies en avant au milieu des flanes et recourbées en ar- 
riére sur leur moitié externe. D'autres plis externes sont completement in- 
dépendants des cótes ombilicales. Entre les cótes s'observent de faibles 
stries lá, oú le test est tres-bien conservé. Sur les tours intérieurs les plis 
externes manquent encore completement et on n'observe que des plis ou 
plutót des stries assez fines et serrées, falciformes sur les flanes, passant par 
la partie externe en y décrivant un léger sinus. 


126 LA FAUNE JURASSIQUE 


Sur le moule interne les plis de la partie externe des flanes sont aussi pro- 
noncés que sur le test. En outre il y a sur le moule des traces de cótes trés— 
faibles. 

La région ombilicale n'est pas bien visible sur nos moules, de sorte qu'il 
n'est pas possible d'apprécier les ornements de cette partie. 

Cloisons (pl. XXXIV, fig. 2) avec un lobe externe court mais large, du- 
quel se détache de chaque cóté une branche terminale bien développée et au— 
dessus une branche latérale pointue. Premier lobe latéral du double plus 
profond que le lobe externe, avec un tronc étroit et des branches assez gréles 
et finement dentelées, qui sont bifurquées á leur terminaison. Second lobe 
latéral plus petit que le premier, mais d'une structure semblable, peu obli- 
que. Les deux lobes latéraux sont un peu asymmétriques, car les branches 
latérales externes sont un peu plus fortes que les internes. Premier lobe auxi- 
liaire tres—petit, trifide. Selle externe large, profondément, découpée en deux 
parties par un lobe secondaire droit et tres-profond, mais gréle. Chaque par- 
tie subdivisée en deux branches, dont chacune porte deux petites feuilles ter- 
minales. Premiere selle latérale de la méme hauteur que l'externe, tres-large 
a la base, au sommet avec deux branches terminales á peu pres égales, dont 
chacune est subdivisée en deux feuilles. Seconde selle latérale petite, beau- 
coup plus basse que la premiére, se terminant au sommet par deux fenilles. 

Je ne trouve aucune forme dans la littérature, qui se rapproche notable- 
ment de la nótre. Cette derniére se distingue surtout par les caractéres assez 
spéciaux de la ligne suturale et par la section transversale, qui a la forme 
d'une fleche, les tours étant fortement atténués au bord externe. Il est pos- 
sible que le Phylloceras décrit par Retowski sous le nom de Phylloceras pty- 
choicum (O Retowski: Die tithonischen Ablagerungen ven Theodosia. Bul- 
letin de la Société impériale des Naturalistes de Moscou. 1893. No. 2, 3, p. 
23), soit voisin de notre espéce, car cet auteur déclare que son espéce se dis- 
tingue du Phylloceras ptychoicwm type par son épaisseur tres-faible. Malheu- 
reusement 11 n'est pas possible de se faire une idée de la forme de Theodosia, 
seulement selon les figures de Retowsli, d'autant moins que cetauteur n'a pas 
donné un dessin des cloisons. La ligne suturale de l'espéce mexicaine mon- 
tre des caracteres tres-=spéciaux surtout par la largeur de la selle ex-terne et 
de la premiere selle latérale. 

Localité ww Mexique.—Plusieurs exemplaires, en partie couverts du test, de 
la Cuesta de la Caja; d'autres proviennent du Cañón de San Matías, pres 
de la Casa Sotelo, Santa Rosa, et entre ces derniers il y en a quelques-uns, 
qui paraissent provenir des calcaires phosphoritiques rougeátres. 


DE MAZADIL. 127 


GENRE NEUMAYRIA NIKITIN NON BAYLE. 


Comparez: €. Burckhardt: Jura-und Kreideformation der Cordillere, Pa- 
laeontogr. 1903, p. 54; dans ce travail j'al 
démontré que “Haploceras” rasile Oppel 
doit étre placé dans le genre Neumayria 
Nikitin. 


Neumayria subrasilis n. sp. 


Pl. XXXIV, fig. S-14. 


Dimensions: 
PI. XXXIV, Pl. XXXIV, 
Fig. 8-10. Fig. 12-14 
Diametrertotal a 138 mm. 23.5 mm. 
Haute urnduU toas 8 == 07% 0 ba 0:46 
Epaisseur dutour............... úl == DS OO =D ZO 
Diamétre de l'ombilic........ OO == OS OO a 101945) 


Znttel a décrit deux variétés de son Haploceras rasile, une avec tours plus 
convexes et plus épais de l'Apennin central (var. inflata) et une autre beau- 
coup plus aplatie de Rogoznik (var. planiuscula). Il est vraiment surprenant 
de trouver au Mexique une espéce voisine, qui se présente également sous 
deux formes se rapprochant des deux variétés distinguées en Europe. 

1.) Surtout une coquille assez renflée (Pl. XXXTIV, Fig. 8-11) ressemble 
tellement a la figure de Zittel (Pl. IV. Fig. 2, l. c.), qu'on est tenté de 
Pidentifier avec Haploceras rasile var. inflata. C'est un moule intérieur de pe- 
tites dimensions, qui appartient presqu'entigrement á la partie cloisonnée 
des tours et qui est completement lisse. Les tours, qui se recouvrent sur la 
moitié, sont assez bombées. La partie externe est réguligrement arrondie, les 
flanes sont convexes et passent insensiblement dans une paroi ombilicale 
plutót abrupte. L'ombilic est assez onvert et profond. La section transversale 
des tours est ovale-arrondie avec la plus grande épaisseur au tiers intérieur de 
la hauteur, un peu amincie en haut. 

Les cloisons sont tres-caractéristiques (Pl. XXXIV, Fig. 11 en bas.). La 
ligne suturale est asymmétrique, car le lobe externe est déplacé de la ligne 
médiane. Il est court, avec un tronc large et deux branches terminales bien 
développées. Le premier lobe latéral est du double plus profond que le lobe 
externe; de son trone, qui est assez large, se détachent de petites branches, 
dont les terminales ne sont guére plus robustes que les autres. Le second lobe 
latéral est du tiers moins profond que le premier, assez étroit, avec des bran- 
ches tres-peu développées. Premier lobe auxiliaire petit et peu profond mais 


128 LA FAUNE JURASSIQUE 


assez large; second lobe auxiliaire de la forme d'une tres—petite pointe, prés 
de la suture. 

Selle externe tres-inégale aux deux cótés de la coquille, par suite du dépla- 
cement du lobe externe. D'un cóté elle est large, inégalement bifide au som- 
met, car la branche interne est plus large que l'externe. De lP'autre cóté elle 
est au contraire extrémement étroite et denticulée au pourtour. Premiere sel- 
le latérale de la méme hauteur que la selle externe, divisée au sommet en 
deux branches, dont l'interne est plus large. Seconde selle latérale tres—basse, 
bipartite au sommet. Une selle auxiliaire, tres-petite et entiére, est réduite 
a une feuille irréguliére. Les lobes a partir du premier lobe latéral devien- 
vent moins profonds á mesure qu'ils s'approchent de la suture, de sorte que 
la ligne suturale est ascendante. 

Je ne peux constater que peu de différences entre notre forme et celle figu- 
rée par Zittel (1. e. pl. IV. (28) fig. 2). Les cloisons semblent bien semblables, 
il parait seulement, que le lobe externe est plus déplacé chez la forme mexi- 
caine et par suite que la selle externe est plus inégale aux deux cótés. 

2.) La seconde forme (Pl. XXXIV, Fig. 11-14) ressemble beaucoup a la 
variété plamiuscula de Zittel (1. e. pl. IV, fig. 3 a-c.). L'échantillon figuré 
est un moule. Les tours sont assez comprimés et se recouvrent sur la moitié. 
Il faut cependant noter, que les tours se recouvrent plus d'un cóté de notre 
exemplaire, oú ¡ls s'embrassent sur 2 environ. 

La partie externe est étroite, arrondie; les flanes sont faiblement convexes 
et passent insensiblement dans une paroi ombilicale basse, mais tres-abrupte, 
La section transversale des tours est beaucoup plus haute que large avec la 
plus grande ópaisseur environ au premier tiers de la hauteur, amincie en 
haut. Par suite du recouvrement inégal des tours des deux cótés, l'ouverture 
de Vombilic est plus large d'un cóté que de l'autre. Le moule intérieur, figu- 
ré, est presque lisse; seulement de faibles traces de stries ou plis falciformes 
s'apercoivent sur les flanes. D'autres fragments, couverts du test, qui parais- 
sent appartenir á la méme espéce, montrent de fines stries falciformes tres 
serróes, quí sont fortement recourbées en avant au milieu des flanes. 

Les cloisons (Pl. XXXTV, Fig. 11 en haut) montrent en général une structu- 
re semblable que celles de la forme déja décrite. Cependant elles sont carac- 
térisées par une plus grande découpure, et par un plus grand développement 
des branches des lobes, surtout des branches terminales du premier lobe la- 
téral. Par lá notre forme s'éloigne de l'échantillon figuré par Zittel. En outre 
en comparant la ligne suturale de la forme A décrire avec celle décrite ci-des- 
sus sous le numéro 1, on remarque encore d'autres petites différences; á sa- 
voir: la selle externe est plus réguligrement bipartite, la seconde selle latérale 
est autrement découpée et le second lobe auxiliaire est plus profond, de la 
méme longueur que le premier lobe auxiliaire. 

Gisement de Vespéce voisine: Haploceras rasile var. inflata Zittel du Titho- 
nique inférieur de l'Apennin central. 

Localité au Mexique: Est du Quemado, Sierra de la Caja. 


DE MAZAPIL. 129 


GENRE PERISPHINCTES WAAGEN. 


Perisphinctes santarosanus, n. sp. 


Pl. XXXV, Fig. 1-4. 


Dimensions: 
Diametreltotal LS oa 
Hate du tor e A == 074 
pass cu do ne peut pas étre mesurée. 
Diamétre de l'ombilic.................. 44 mm. = 0.38. 


Cette espece, qui atteint des dimensions considérables, est assez évolute 
avec des tours, qui se recouvrent sur un quart. L'ombilic est plutót large mais 
peu profond. Les flanes sont faiblement convexes, presqu'aplatis et passent 
insensiblement dans une paroi ombilicale basse mais assez abrupte. La par- 
tie externe est étroite et aplatie. La section transversale des tours ne peut pas 
étre bien appréciée car la coquille est ecomprimée, cependant elle paraít étre 
assez étroite, allongée, beaucoup plus haute que large avec la plus grande 
épaisseur non loin du pourtour de l'ombilic. 

Les tours intérieurs montrent dans l'ombilic des cótes principales droites 
et espacées, qui sont dirigées obliquement en avant sur les flancs. La divi- 
sion des cótes en deux branches secondaires est généralement visible dans 
lPouverture de l'ombilic. 

Sur le plus grand tour de notre exemplaire, dont la moitié est encore cloi- 
sonnée, s'observent des cótes légerement falciformes. 

Ces cótes naissent á la suture, sont fortement recourbées en arriére au 
pourtour de l'ombilic pour se diriger ensuite sur les flanes obliquement en 
avant. D'abord droites, les cótes sont nettement infléchies en avant au milieu 
des flanes pour se recourber de nouveau en arriére sur la partie externe des 
flanes. Les cótes sont assez serrées, et tandis que quelques—-unes restent sim- 
ples, la plupart se subdivise en deux branches secondaires au tiers supérieur 
des flanes ou un peu audessous. Au bord externe des flanes et sur la partie 
externe les cótes s'infléchissent fortement en avant, elles sont ininterrompues 
et décrivent un sinus bien prononcé sur la partie externe. Sur la derniére 
loge, les cótes se suivent dans des intervalles plus inégaux qu'avant; en 0u- 
tre quelques cótes se subdivisent plus prés de l'ombilic. 

Les cloisons (pl. XXXV, fig. 3) ressemblent a celles décrites par Steuer de 
plusieurs especes d'Odontoceras et sont caractérisées par la prédominance du 
premier lobe latéral. Le lobe externe ne peut pas étre bien observé, parce 
que la coquille a subie une compression. Il est moins profond que le premier 
lobe latéral. Ce dernier est tres-bien développé et tres-grand. Son trone est 
large et il se termine avec une branche terminale longue et pointue. Les 


branches latérales externes se détachent un peu plus bas du tronc que les 
N* 23.—17 


130 LA FAUNE JURASSIQUE 


internes. Second lobe latéral petit, tripartite. Premier lobe auxiliaire au 
pourtour de l'ombilic, tres petit et droit. Selle externe tres—large, bipartite 
au sommet. 

Premiére selle latérale assez large, divisée au sommet en deux branches 
inégales, dont l'interne est plus large et plus haute, par un lobe secondai- 
re, droit et profond. Seconde selle latérale d'une petitesse extraordinaire, 
bifide au sommet. 

Cette espece parait voisine de Perisphinctes Richteri Oppel (Zittel: Cepha- 
lopoden der Stramberger Schichten, Palaeontol. Mitheilungen aus dem Mus. 
des bayer. States, Bd. JI, Abt. I, 1868, p. 108, pl. 20, fig. 9-12), elle s'en dis- 
tingue cependant par l'infléxion moindre des cótes sur la partie interne des 
tours, par la présence de beaucoup de cótes simples et par les cloisons. En 
outre les cótes bifides se subdivisent plus haut chez la forme mexicaine. 

Localité au Mexique.—Cañón de San Matías, pres de la Casa Sotelo, Santa 
Rosa (un moule intérieur). 


Perisphinctes sp. ind. 


Pl ARXXVIL, Ag. 9, 11, 19: 


Je ne veux pas manquer de mentionner ce Perisphinctes. Cependant, 
comme je ne possede qu'un fragment comprimé et comme les cloisons n'ont 
pas pu étre préparées, je renonce de lui donner un nouveau nom. La forme 
en question montre les caracteres suivants: La coquille est assez évolute, les 
tours assez épais et la partie externe large et aplatie. Les flanes également 
aplatis, passent insensiblement dans une paroi ombilicale basse et oblique. 
Les tours internes sont couverts de cótes fortes et le plus grand tour montre 
également une ornementation assez robuste. Des cótes faiblement flexueu- 
ses et assez serrées se divisent généralement en deux, quelquefois aussi en 
trois branches secondaires. Dans le dernier cas la division est virgatoto- 
me. Il y a tres-peu de cótes simples et quelques cótes externes intercalées. 
Sur la partie externe les cótes décrivent un sinus bien prononcé en avant. Sur 
la derniére partie du plus grand tour les cótes passent ininterrompues par la 
partie externe et y possédent partout la méme force, mais á mesure qu'on 
avance vers l'intérieur, les cótes sont de plus en plus affaiblies au milieu de 
la partie externe. 

Entre les Odontoceras décrits par Steuer de la Cordillére argentine (Steuer 
l. c.) il y a plusieurs qui paraissent se rapprocher de notre espéce, cependant 
avec aucune de ces formes la parenté me parait étre trés-intime. 

Localité au Mexique.—Cañón de San Matías, pres de la Casa Sotelo, Santa 
Rosa (un moule intérieur). 


DE MAZAPIL. 131 


Perisphinctes Victoris n. sp. 


Pl. XXXVI, Fig: 1-15; Pl, XXXVII, fig. 1. 


Dimensions: 
P. aff. Victoris. 
(Pl. XXXVI, fig. 12.) 
Dammam Roel .ooopossernenceecas 60 mm. 52.5 mm. 
Flauta 22 Se = (068. 24 OEA.) 
Epaisseur du tour............... 16 A 042648 10 PS 10728 
Diameétre de lPombilic.......... 24 E OO + Pal 014.0 


Cette espéce change avec l'áge tant par les dimensions que par les orne- 
ments. Les tours intérieurs sont aussi hauts que larges et se recouvrent sur 
un peu plus d'un tiers. Plus tard les tours deviennent tres—aplatis, sont 
beaucoup plus hauts que larges avec une section transversale á peu pres 
rectangulaire et se recouvrent un peu moins qu'avant, sur un tiers ou 
moins. 

La partie externe est aplatie et assez étroite; les flanes, faiblement con- 
vexes sur les tours intérieurs, deviennent tres—aplatis sur le plus grand tour. 
Les flanes passent insensiblement dans une paroi ombilicale basse mais 
abrupte. L*ombilic est assez large et plat, il laisse voir sur les tours intérieurs 
des cótes assez saillantes et droites, qui sont dirigées obliquement en avant 
sur les flanes. 

Plus tard (Pl. XXXVI, fig. 6) lornementation consiste en cótes principa- 
les assez fortes, mais pas tres-serrées. Ces cótes prennent leur naissance pres 
de la suture, passent par les deux tiers internes des flanes en ligne comple- 
tement droite, mais inclinées obliquement en avant. La majeure partie des 
cótes se subdivise en deux branches secondaires peu divergentes, un peu au— 
dessus du milieu ou au tiers supérieur des flanes, quelques autres se divisent 
en trois branches, et enfin il y a beaucoup de cótes externes intercalées, qui 
prennent leur naissance au milieu des flanes ou un peu plus haut. 

Les cótes tripartites sont tantót virgatotomes, tantót les trois branches se 
détachent au méme point. Tontes les cótes s'infléchissent nettement en avant 
sur le tiers supérieur des flancs a partir du point de bifurcation des cótes 
principales, elles passent ensuite par la partie externe en y décrivant un si- 
nus bien prononcé avec convexité tournée en avant. Au milieu de la partie 
externe les cótes son! tres—affaiblies en y produisant ainsi une dépression 
médiane bien prononcée (Pl. XXXVI, fig. 4). 

Sur la derniére partie du plus grand tour de notreexemplaire (Pl. XXXVI, 
fig. 2; pl. XXXVII, fig. 1), les cótes sont tres-serrées et assez fines, elles 
prennent leur naissance á la suture, sont nettement recourbées en arriére au 
pourtour de Pombilic pour passer ensuite en ligne complétement droite par 
les flanes, jusqu'a l'endroit, oú elles se subdivisent. La plupart des cótes se 


132 LA FAUNE JURASSIQUE 


divise en deux branches secondaires, guére divergentes tantót au milieu des 
flanes tantót un peu plus haut, vers le tiers externe des flancs. Quelques có- 
tes restent simples, autres sont tripartites, virgatotomes. Les intervalles 
entre les cótes sont inégaux et il y a quelques cótes, qui ont plus de force 
que les autres. Toutes les cótes s'infléchissent fortement en avant sur le tiers 
externe des flanes pour passer sans aucune interruption ni abaissement par 
la partie externe, en y décrivant un sinus bien prononcé en avant (Pl. 
NAL mE 1 

Les cloisons ont été tres-difficiles á préparer, de sorte que je ne peux pas 
garantir pour les détails de la figure (Pl. XXXVI, fig. 5). Lobe externe et 
premier lobe latéral á peu pres de la méme profondeur, le second tripartite 
avec un tronc assez étroit. Second lobe latéral petit, de méme que le pre- 
mier lobe auxiliaire, quí se trouve á la suture. Selle externe tres—large, di- 
visée en deux parties égales parun petit lobe secondaire, qui est droit. Pre- 
miére selle latérale divisée en deux parties inégales, dont l'interne est plus 
haute que l'externe, par un lobe secondaire dirigé obliquement vers ''in- 
térieur. 

La description antérieure se rapporte a l'exemplaire plus complet (moule 
intérieur), qui est figuré Pl. XXXVI, fig. 1-6, Pl. XXXVII, [fig. 1. Outre 
cet individu je posséede quelques autres exemplaires fragmentaires, qui en 
different par certains caracteres. Il est possible, qu'en disposant de maté- 
riaux plus complets il faudra séparer ces formes de Perisphinctes Victoris et 
en créer d'autres espéces, pour le moment je crois, qu'il est plus prudent de 
les désigner comme Perisphinctes aff. Victoras. 

1.) La premiére des formes en question (Pl. XXXVI, Fig. 10-12, 15) est 
certainement tres-voisine du type de notre espéce. Elle s'en distingue sur- 
tout par des cótes principales plus saillantes et plus espacées, par des flanes un 
peu plus convexes, par l'abaissement plus prononcé des cótes au milieu de la 
partie externe ce qui origine existence d'un sillon médian plus développé. 
Enfin les cloisons, qui ont pu étre tres-bien préparées (Pl. XXXVI, Fig. 10), 
montrent certaines différences, surtout un lobe externe tres-long, plus pro- 
fond que le premier lobe latéral. Ce lobe est tres—étroit et il sen détachent des 
branches terminales et latérales fines et assez longues. Premier lobe latéral 
eréle avec un trone étroit, duquel se détachent trois branches principales 
bien développées. Second lobe latéral beaucoup plus petit que le premier, 
tres-étroit, un peu oblique et trifide. Un lobe auxiliaire, qui se trouve au 
bord de Pombilic, est tres-=semblable au second lobe latéral, de la méme pro- 
fondeur que celui=ci, mais un peu plus oblique. Selle externe trés—large, di- 
visée en deux parties tres-inégales, dont l'interne est plus étroite, par un lobe 
secondaire droit et excessivement long. Premiere selle latérale guére plus 
haute que la selle externe, divisée en deux branches inégales bifides, dont 
Pinterne est un peu plus haute, par un lobe secondaire dirigé obliquement 
vers l'intérieur. Seconde selle latérale tres—étroite. 

2.) Deux petits fragments different beaucoup plus du type de l'espece, et 


DE MAZAPIL. 138 


il est tres-probable qu'ils devront en étre séparés lorsqu'on disposera de ma- 
tériaux plus complets. Ces exemplaires (Pl. XXXVI, Fig. 7-9) montrent des 
cótes principales tres-saillantes et espacées, qui se divisent, nettement virga- 
totomes, en trois branches. Plus rarement elles se bifurquent ou restent sim- 
ples; en outre s'observent des cótes externes intercalées. Ces cótes, fortement 
infléchies en avant sur la partie supérieure des tours, sont nettement inter- 
rompues au milieu de la partie externe par un sillon bien prononcé. 

Les cótes ont la tendance de se renfler un peu, tant au point de leur bifur- 
cation qu'au bord du sillon externe. 

L'exemplaire type de cette espece (Pl. XXXVI, Fig. 1-6) et surtout la der- 
niére partie de son plus grand tour (Pl. XXXVII, Fig. 1) montre une res- 
semblance tellement frappante avec la figure du Perisphinctes tenuistriatus 
Gray, publiée selon un moulage du type de l'espéce par Siemiradzki (J. v. 
Siemiradzki: Monographische Beschreibung der Ammonitengattug Peris- 
phinctes, Palaeontographica Bd. 45 1899. p. 204. pl. XXI, fig. 20), que je 
crois pouvoir en conclure, qu'il y a des rapports intimes entre notre espéce 
et celle de Spiti. 

Malheureusement je ne peux pas discuter avec plus de détail la parenté des 
deux formes, car la seconde partie de louvrage d'Uhlig sur la faune des Spi- 
tishales n'a pas encore parue et d'autre part je n'ai pas á ma disposition lou- 
vrage de Salter et Blanford sur la Palaeontology of Niti. Je me permets de 
dédier cette espéce a M. le Prof. Victor Uhlig a Vienne. 

Niveau de U'espece voisine: Perisphinctes tenuistriatus Gray, dans les Spi- 
tishales. 

Localité au Mexique: Cañón de San Matías, pres de la Casa Sotelo, Santa 
Rosa. 


Perisphinctes Burkarti, n. sp. 


Pl. XXXVII Fig. 2, 5-8, 10. 


Dimensions: 
¡DEMAS RO bcos esa unonconus ponapaDas soo0conos 43 mm. 
antena o NS: Wi == 05390 
Epaisseur du tour. ...omoniccconeconocicncccnnoss 16 DES 
Diamotie doo En ISO: 


Je ne posséde qu'un exemplaire fragmentaire de cette espéce, qui parait 
tres-voisine de la précédente. Les tours intérieurs, qui sont tres—bien visibles 
(Pl. XXXVII, Fig. 2, 10) sont beaucoup plus larges que hauts avec flanes 
faiblement convexes et partie externe tres-large et réguliérement courbée. 
De la suture partent des cótes principales assez espacées et dirigées oblique- 
ment en avant sur les flancs. Ces cótes ont le plus grand relief au milieu des 
flanes et ensuite elles se subdivisent en deux a trois branches secondaires, 
qui passent sans interraption ni changement par la partie externe en y dé- 


134 LA FAUNE JURASSIQUE 


crivant un léger sinus avec convexité tournée en avant. Entre les cótes men- 
tionnées il y a des cótes externes intercalées. 

Le plus grand tour de notre exemplaire (Pl. XXXVII, Fig. 5-8) est moins 
épais, avec des flanes aplatis, partie externe également aplatie et une paroi 
ombilicale abrupte, mais oblique, qui passe insensiblement dans les flanes. 

La section transversale est plus haute que large avec la plus grande épais- 
seur au pourtour de l'ombilic, un peu amincie en haut. Les tours se recou- 
vrent á peu pres sur la moitié, de sorte que l'ombilic est assez large. 

Des cótes principales assez espacées, mais saillantes, prennent naissance 
á la suture. Elles passent en ligne droite mais inclinées obliquement en 
avant par la moitié interne des flanes. La plupart se subdivise alors tantót 
au milieu des flanes, tantót un peu plus haut en deux ou trois branches se- 
condaires. La division en trois branches est virgatotome, c'est-á-dire la bran- 
che antérieure se détache le plus bas et les postérieures successivement plus 
haut. L'on observe en outre quelques cótes simples et d'autres externes in- 
tercalées. Les cótes sont un peu infléchies en avant sur la partie externe des 
flanes et décrivent un sinus bien prononcé, avec convexité tournée en avant, 
sur la partie externe. Au milieu de la partie externe les cótes s'affaiblissent 
notablement, ce qui donne naissance á une dépression médiane. 

Cloisons (Pl. XXXVII, Fig. 5) avec un lobe externe tres-profond, a peu 
pres de la méme profondeur que le premier lobe latéral. Le premier lobe la- 
téral avec un trone large et tres-long et avec des branches peu développées. 
Les trois branches terminales ne sont qu'un peu plus robustes que les autres 
branches. Second lobe latéral petit et étroit, un peu oblique, profondément 
tripartite, avec une branche terminale longue et pointue. Sur la paroi om- 
bilicale un lobe auxiliaire petit et oblique. 

Selle externe large, divisée en deux parties trés-inégales par un lobe se- 
condaire tres-long et droit, la partie externe est beaucoup plus large et un 
peu plus haute que l'interne. Premiére selle latérale assez étroite, divisée en 
deux parties inégales, dont l'interne est plus haute, par un lobe secondaire, 
qui est obliquement dirigé vers l'intérieur. Seconde selle latérale petite, bi- 
fide. : 

Jette espece est voisine de la précédente, Perisphinctes Victoris, cepen- 
dant elle s'en distingue par des tours un peu plus épais, par une paroi om- 
bilicale plus haute et par suite par un ombilic plus profond. Les cótes sont 
plus espacées et plus saillantes. Les cloisons se distinguent notamment par 
la structure du premier lobe latéral qui est beaucoup plus long et large que 
chez Perisphinctes Victoris. 

Je dédie cette espéce á M. Joseph Burkart, qui durant ses voyages a aussi 
visité la région de Mazapil. 

Localité au Mexique: Un moule intérieur, avec restes du test, provient du 
Cañón de San Matías, prés de la Casa Sotelo, Santa Rosa. 


DE MAZAPITI. 135 


GENRE HOPLITES NEUMAYR 
Hoplites sp. ind. 
Pl. XXXIV, fig. 15-18; pl. XXXVII fig. 3-4. 


J'ai trouvé quelques fragments d'Hoplites qui ne peuvent pas étre déter- 
minés avec certitude. Cependant malgré leur état de conservation peu sa- 
tisfaisant, je ne veux pas manquer de les citer, car ils sont fort intéressants 
par les rapports intimes, qui paraissent exister avec Hoplites rjasanensis 
Labusen et Hoplites Wallichi Gray. 

1.) Hoplites sp. (cfr. Hoplites rjasanensis Lahusen ?); Pl. XXXIV, fig. 15-18. 
(S. Nikitin: Les vestiges de la période crétacée, Mém. du Comité Géol. t. V 
no. 2. pl. I fig. 1-3; N. Bogoslowski: Der Rjasanhorizont, pl. V. fig. 3-5; com- 
parez surtout fig. 5. de Bogoslowski). 

Deux fragments de moule intérieur, en partie encore couverts du test, 
proviennent d'une espéce assez évolute avec tours comprimés. Les flanes 
et la partie externe sont aplatis, la paroi ombilicale est assez abrupte. 

La section transversale des tours est á peu prés rectangulaire, mais élargie 
a la base. A la suture naissent les cótes principales; elles sont fortes, espacées 
et saillantes et traversent les flanes en ligne presque droite mais fortement 
inclinées en avant. Un peu audessus de la moitié des flanes la plupart des 
cótes se subdivise en deux branches secondaires peu divergentes, qui sont 
quelquefois faiblement courbées. En outre il existe á la limite d'un étran- 
glement bien prononcé, en avant une cóte simple, en arriére une cóte tripar- 
tite virgatotome ou bien (de l'autre cóté de la coquille) une cóte bifurquée 
comme les autres. Les cótes passent par la partie externe en décrivant un 
léger sinus en avant, au milieu de la partie externe elles sont nettement 
affaiblies sur le plus grand de nos exemplaires. (Pl. 34, fig. 17) Les cótes at- 
teignent la plus grande force et hauteur, immédiatement avaut de se bifur- 
quer. 

Cette forme parait trés-voisine de |' Hopltes rjasanensis (Lahusen) Nikitin 
de l'horizon de Rjasan, cependant il me parait qu'il n'y a pas d'identité, étant 
donné que la forme mexicaine se distingue de l'espéce russe par la présence 
d'étranglements, limités en avant par des cótes simples, en arrióre par des 
cótes tri-ou bifurquées. 

Localité:—Deux fragments du Cañón de San Matías, pres de la Casa So- 
telo, Santa Rosa. 

2.) Hoplites sp. (cfr. Hoplites Wallichi Gray. ?); Pl. XXXVII, fig. 3-4. (Ho- 
plites Wallichi Gray, G. Bóbm: Beitráge zur Geologie von Niderlandisch— 
Indien, Erste Abtheilung: Die Siúdkiústen der Sula Inseln Taliabu und 
Mangoli, Iter Abschnitt: Die Grenzschichten zwischen Jura u. Kreide, Pa- 
laeontographica Supplement IV. 1904. p. 31. pl. IIL. fig. 4. pl. IV.; pl. 5. fig. 
l a, b; Text fig. 7-9.) 


136 LA FAUNE JURASSIQUE 


Ce n'est malheureusement qu'un tout petit fragment de cette intéressante 
espéece, que je posséde. Ce fragment paraít appartenir a Ja derniére loge. Les 
tours ont des flanes et une partie externe aplatis. Les flanes passent insen- 
siblement dans une parol ombilicale oblique et pas tres-haute. La section 
transversale des tours (Pl. XXXVII, fig. 4) est plus haute que large avec la 
plus grande épaisseur pres du pourtour de l'ombilic, un peu amincie en haut. 
Cette section transversale parait moins épaisse que celle figurée par Bóhm 
(1. c.); cependant un dessin d'un exemplaire indien de Hoplites Wallachi 
que je dois á la bonté de M. le Prof. Uhlig, montre une section transversale 
tres-semblable que celle de notre individu. 

Prés de la suture naissent les cótes principales. Elles sont un peu recour- 
bées en arriére au pourtour de l'ombilic. Sur les flanes les cótes sont espacées 
et tres-saillantes et for:es. Elles y décrivent une faible courbure, qui tourne 
tur convexité en avant. Au tiers supérieur des flancs, la plupart des cótes, 
se divise en deux branches, qui s'infléchissent d'abord, vers le pourtour ex- 
terne, en arriére et se recourbent ensuite de nouveau en avant, en déeri- 
vantsur la partie externe un sinus bien prononcé. Une cóte, qui reste simple, 
montre exactement la méme flexuosité que les cótes bifurquées. Les cótes 
paraissent passer par le milieu de la partie externe sans s'affaiblir. Les cótes 
bifurquées montrent la plus grande hauteur et force immédiatement avant 
le point de division. 

Il est fort regrettable, que l'état de conservation de notre fragment ne 
permet pas une comparaison détaillée avec l'espéce de Spiti et des Indes 
néerlandaises. 

Localité—Un fragment de moule intérieur du Cañón de San Matías, prés 
de la Casa Sotelo, Santa Rosa. 


IIL.—CALCAIRES MARNUEX BLANCHATRES. 


Les fossiles, qui ont été trouvés dans cette subdivisión sont tres-nombreux 
mais malheureusement assez mal conservés. Les restes se trouvent, com- 
primés, a la surface des couches, de sorte que l'on ne peut observer que 
les flancs des Ammonites, mais pas leur région externe. En outre les cloi- 
sons ne peuvent pas étre préparées. Il est naturel, que par un tel état de 
choses la détermination des fossiles est rendue fort-difficile. Je me borne done 
a quelques remarques sur les fossiles de ces couches et je m'abstiens de faire 
des identifications ou de créer de nouvelles espéces. 


DE MAZAPIL. 137 


GENRE PERISPHINCTES WAAGEN 


Perisphinctes cfr. Koeneni Steuer sp. 


Pl. XXXIX, fig. 1. 


1897. Odontoceras Koeneni Steuer, Argentinische Juraablagerungen, ein 
Beitrag zur Kenntniss der Geologie und 
Palaeontologie der argentinischen Anden, 
Palaeontol. Abhandlungen, neue Folge, 
Band III, heft 3. p. 45. pl. XVIL. fig. 1-5. 


Cette forme assez involute, avec un ombilic étroit et des tours assez hauts, 
présente une ornementation fort caractéristique. Les cótes sont fines et trés- 
serrées sur tous les tours de notre individu. Sur les tours intérieurs on ob- 
serve dans l'ouverture de l'ombilic, des cótes ombilicales fines et tranchan- 
tes, qui se suivent dans des intervalles tres-réguliers et sont tres-serrées. 
Ces cótes prennent leur naissance á la suture, sont nettement recourbées en 
arriére ou pourtour de l'ombilic, mais s'infléchissent au contraire en avant 
au milieu des flanes. Cette inflexion est encore en partie visible dans Pom- 
bilic. 

Le plus grand tour de notre exemplaire montre des cótes presque aussi se- 
rrées que les tour intérieurs. Ces cótes, fines et étroites, mais assez tranchantes, 
prennent leur naissance á la suture et sont fortement recourbées en arriére 
au pourtour de Pombilic. Ensuite, au milieu des flancs, les cótes décrivent 
une inflexion en avant et sur la partie externe des flanes elles se recourbent 
de nouveau en arriére. Les cótes sont ainsi assez flexueuses, faiblement falci- 
formes; elles se suivent dans des intervalles, qui nesontque peu inégaux. Pres- 
que toutes les cótes se subdivisent en deux branches secondaires peu diver- 
gentes au milieu des flancs ou plus bas; quelques-unes cependant restent 
simples. En outre l'on observe des cótes externes intercalées, qui prennent 
leur naissance un peu en dehors du pourtour de Pombilic entre les cótes 
ombilicales ordinaires. Ces cótes, quoiqu' intercalées, se comportent cepen- 
dant comme les cótes principales et se subdivisent en deux branches secon- 
daires au milieu des flanes ou plus bas comme celles-ci. 

Gisement de Pespece voisine: Portlandien supérieur de la Cordillére argen- 
tine (Cieneguita IV, Steuer). 

Localité au Mexique.—Puerto del Aire, Sierra de Santa Rosa, un exem- 
plaire; Cuesta de la Caja (Sierra de la Caja) deux exemplaires. 


N? 23.—18 


138 LA FAUNE JURASSIQUE 


Perisphinctes cfr. permulticostatus Steuer sp. 


Pl. XXXIX, fig. 2 


1897. Odontoceras permulticostatum Steuer (1. c.) p» 56. pl. XX, fig. 1-2. 

1900. Odontoceras permulticostatum Burckhardt, Profils géologiques . 
transversaux de la Cordillére p. 47. pl. 27. 
flg. 4. 

1903. Perisphinctes permulticostatus Burckhardt, Beitráge zur Kenntniss 
der Jura und Kreideformation der Cordi- 
llere p. 59. 


Maheureusement je ne possede qu'un tres—petit fragment de tour de cette 
espéce. Mais l'ornementation est tellement caractéristique, qu'il ne peut gue- 
re avoir des doutes sur lidentité ou au moins sur la parenté intime avec le 
Perisphinctes permulticostatus Steuer. 

Le tour fragmentaire, dont je dispose, porte des cótes serrées, étroites et fi- 
nes, faiblement falciformes. Ces cótes se suivent dans des intervalles irré- 
guliers et sont en général un peu moins serrées que celles de la forme argen- 
tine. Sur la partie interne des flanes les cótes sont faiblement recourbées en 
arriére, ensuite vers le milieu des flanes elles s'infléchissent un peu en avant 
pour décrire sur leur partie externe de faibles courbures falciformes en arriére. 
La plupart de ces cótes se divise en deux branches secondaires á des hauteurs 
tres-différentes, tantót au milieu des tours, tantót plus bas ou plus haut. Il 
y a en outre des cótes simples, des cótes tripartites et des cótes intercalées. 
La division des cótes est généralement tres—-caractéristique: La cóte princi- 
pale se reconnait encore aprés la bifurcation étant plus forte que la cóte se- 
condaire, laquelle ne se détache pas toujours nettement d'elle. Au contraire 
généralement la cóte principale ne se divise pas en deux cótes secondaires, 
mais une cóte secondaire se colle avec leur terminaison interne, qui est trés—- 
fine, contre la cóte principale. 

En comparant notre fragment avec les figures de la forme argentine (Steuer 
et Burckhardt l. c.) je ne trouve aucune différence notable, sauf peut-étre, 
que les cótes sont un peu plus espacéss et irréguliéres chez la forme me- 
xicaine. 

Gaisement de l'espece voisine: Portlandien supérieur de la Cordillére argen- 
tine. 

Localité au Mexique.—A 1'Est de la Cuesta del Gato, Sierra de la Caja, un 
exemplaire. 


DE MAZAPDPIL. 


Perisphinctes sp. ind. 
Pl, XXXIX, fig. 3-4. 


Plusieurs exemplaires de la Sierra de la Caja paraissent étre voisins du 
Perisphinctes Richteri Oppel. Cette parenté me semble indiquée par Porne- 
mentation, qui chez la plupart de nos exemplaires consiste en cótes serrées, 
bipartites, fortement infléchies en avant sur la partie externe des flanes. Un 

_ grand exemplaire (Pl. XXXIX, fig. 4) parait tres-rapproché du Perisphine- 
tes Richteri figuré par Favre (E. Favre: Terrain Tithonique, l. e., pl. IL, 
fig. 4). 

Localité au Mexvique:—A VEst de la Cuesta del Gato et a 1'Est de la Vere- 

da del Quemado (Sierra de la Caja), plusieurs exemplaires. 


GENRE HOPLITES NEUMAYR. 


Hoplites cfr. calistoides Behrendsen. 


Pl. XXXIX, Fig. 5-6 


1891. Hoplites calistoides Behrendsen, Zur Geologie des Ostabhangs der ar- 
gentinischen Cordillere, Zeitschrift der 
deutschen geolog. Gesellschaft, Bd. 43, p. 
402, t. 23, fig. 1 a—b. 

1897. Odontoceras calistoides Steuer, Argentinische Juraablagerungen, p. 


41, pl. XVII fig. 13-16. 


Je posséde deux exemplaires, qui paraissent complétement conformes aux 
figures et a la description données de l'Hoplites calistoides par Behrendsen et 
Steuer (1. c.). 

1.) Un exemplaire montre les tours intérieurs (Pl. XXXIX, fig. 6). Il est 
assez involute avec un ombilic plutót étroit. Les tours sont couverts de có- 
tes fines et tres-serróes. Ces cótes prennent leur origine á la suture, sont for- 
tement recourbées en arriére au pourtour de l'ombilic et passent par les 
flanes étant infléchies en avant et un peu flexueuses, car au milieu des flanes 
elles décrivent une faible courbure avec convexité tournée en avant. Beau- 
coup de ces cótes restent simples, d'autres se bifurquent sur la moitié des 
flanes ou plus bas, au tiers inférieur. Les cótes secondaires sont générale- 
ment mal reliées avec les cótes principales et on observe beaucoup de cótes 
nettement intercalées. 

2.) Le second fragment (pl. XXXIX, fig. 5) provient d'un plus grand tour 
que celui qui a été decrit ci-dessus. 1l montre encore une partie d'un 
tour intérieur, qui est couvert de cótes principales fines, serrées et faiblement 


140 LA FAUNE JURASSIQUE 


flexueuses. Sur le plus grand tour les cótes sont plus espacées qu'avant, sail- 
lantes et robustes. Elles prennent leur naissance á la suture, sont nettement 
recourbées en arriére au pourtour de lP'ombilic pour se diriger alors oblique- 
ment en avant sur la partie interne des flanes. Vers le milieu des flanes les 
cótes se recourbent de nouveau, mais cette fois faiblement et avec convexité 
tournée en avant. Enfin sur la partie externe des flancs les cótes deviennent 
presque droites et radiales. Quelques cótes restent simples, d'autres se bifur- 
quent plus ou moins au milieu des flanes. Enfin on observe des cótes exter- 
nes intercalées, qui alternent quelquefois avec les cótes simples. Souvent les 
cótes intercalées ne paraissent étre autre chose que des branches secondaires 
des cótes ombilicales qui s'en détachent, étant mal reliées avec elles. 

Notre fragment rappelle surtout la fig. 13. pl. XVII, de Steuer (1. c.). 

Gisement de U'espece voisine: Portlandien supérieur de la Cordillere argen- 
tine. 

Localité au Mexique.—A VEst de la Cuesta del Gato (Sierra de la Caja) 
deux exemplaires. 


Hoplites sp. ind. Plusienrs especes du groupe de PHoplites calisto d'Orb. 


Pl. XXXVIII, Fig. 1-5. 


J'ai sous les yeux de nombreux échantillons, qui paraissent se rattacher 
au groupe de 1”Hoplites calisto d'Orb. Jai fait figurer ceux de ces exemplai- 
res, qui me paraissent se rapprocher le plus des espéces déja figurées. 

1.—Deux exemplaires (PJ. XXXVIII, fig. 4, 5) du Puerto blanco et du 
Puerto del Aire (Sierra de Santa Rosa) se rapprochent beaucoup de la figure 
type de l”Hoplites calisto chez d'Orbigny (D'Orbigny: Paléontol. francaise, 
Céphalopodes jurassiques, pl. 213, fig. 1). Ils rappellent cette figure par les 
ornements, qui sur les tours internes consistent en cótes tres-serrées, sur le 
plus grand tour en cótes un peu moins serrées, faiblement flexueuses et gé- 
néralement bipartites á peu prés au milieu des flanes. Nos échantillons pa- 
raissent se distinguer du type par un ombilic plus étroit et par des tours, qui 
s'accroissent plus vite. 

2,—Un exemplaire fragmentaire (Pl. XXXVIII, fig. 3) du Puerto del Ai- 
re (Sierra de Santa Rosa) paraít, tant qu'on peut juger, completement iden- 
tique avec 1"Hoplites calisto Zittel, non D'Orb. (H. Oppeli Kilian). (cfr. Zit- 
tel, Die Cephalopoden der Strambergerschichten, ]. c., pl. 20, fig. 1 b). 

Les tours intérieurs sont ornés de cótes principales assez espacées, étant 
droites et faiblement inclinées en avant sur les flanes. L'ouverture de l'ombilic 
laisse encore voir chez la plupart de ces cótes le point de bifurcation. Le plus 
grand tour porte des cótes principales assez distantes. Elles prennent leur 
naissance á la suture et passent en ligne presque droite par les flanes. Seu- 
lement au milieu des flanes s'observe chez la plupart de ces cótes une trés— 
faible inflexion. Presque toutes les cótes se divisent en deux branches peu 


DE MAZAPDIL. 141 


divergentes, rarement on voit en outre des cótes simples ou intercalées. 

3.—Deux exemplaires fragmentaires (Pl. XXXVIII, fig. 1-2) paraissent 
completement conformes au grand fragment, qui a été figuré par Zittel sous 
le nom Hoplites calisto (Zittel, Stramberg, l. e., pl. 20, fig. 5 b.). L'iden- 
tité surtout de l'un de nos exemplaires, qui provient de 1'Est du Quemado, 
Sierra de la Caja (Pl. XXXVIII, fig. 2) parait complete. Le second exem- 
plaire du Puerto del Aire (pl. XXXVIII, fig. 1) porte sur le plus grand tour 
des cótes un peu plus fines et plus serrées que ne le montre la figure citée de 
Zittel. 

Gisement des especes voisines: Tithonique supérieur de la région méditer- 
ranéenne. 

Localité au Mexique.—La premiére forme (cfr. calisto D'Orb.) provient du 
Puerto blanco et du Puerto del Aire (Sierra de Santa Rosa), la seconde (cfr. 
calisto Zittel) du Puerto del Aire, et la troisiéme (efr. calisto Zittel, grand 
individu) de 1'Est de la Vereda del Quemado (Sierra de la Caja) et du Puer- 
to del Aire. 


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IL. COUPES STRATIGRAPHIQUES DÉTAILLEES. 


I. CouPE RELEVÉE SUR LA “VEREDA DEL (QQUEMADO” SIERRA DE LA UAJA, 
A PARTIR DU “VALLE DE MAZAPIL.” 


(Voir les Planches TIT et IV de Particle: “Sierras de Mazapil et Santa Ro- 
sa” dans le Livret-guide du X” Congrés géologique international). 

1. Plusieurs centaines de móétres. Calcaires grisátres du Crétacique infé- 
rieur. 


2. Calcaires blanchátres marneux et schisteux avec banes de silex 
noirs. Perisphinctes cfr. Richtera Oppel, sp., Hoplites, plusieurs espéces du 
groupe de 1'Hoplites Calisto d'Orb. et Zittel. 8 m. 

3. Marnes et schistes brunátres. 3-4 m. 

4. Banc a Cucullaea phosphoritica, nob. 
| Calcaires phosphoritiques grisátres. 

| 5. Calcaires phosphoritiques grisátres, grands Perisphinctes, Neuwmay- 

ma subrasilis, n. sp. 5-6 m. 
: | 6. Marnes et schistes brunátres, calcaires marneux. 4-5 m. 


7. Calcaires phosphoritiques rougeátres, tres fossiliféres, á taches 
noires. 1 m. 
Phylloceras apenminicum, Canavari. 
Eurynoticeras Zitteli nob. tres-abondant. 
Perisphinctes Aguilar, nob. 
Perisphinctes Nileitina, Mich. 


Portlandien 


Aspidoceras cyclotum, Steuer (? Oppel). 
Aspidoceras fallax, nob. 

Aspidoceras phosphoriticum, nob. 
Aspidoceras cajense, nob. 

Aspidoceras zacatecamum, nob. 
Cucullaea, sp. et plusieurs Bivalves. 


N? 23.—20 


154 LA FAUNE JURASSIQUE 


8. Argiles et schistes brunátres, en partie couverts de végétation; dans 
ce complexe s'observe un bane calcaire saillant. 30 m. 
9. Calcaire noir, formant un bance d'un m., tres—-riche en fossiles. 


Phylloceras aff. consanguineum, Gemm. 
Haploceras Fialar Oppel sp. tres-abondant. 
Haploceras costatum, nob. 

Oraspedites praecwrsor, nob. 

Craspedites mazapilensis, nob. 


10. Marnes, schistes, calcaires marneux, brunátres et jaunátres, con- 
tenant beaucoup d'impressions de Perisphinctes et d'autres Ammonites. 
Intercalés dans ces couches s'observent des rogunons calcaires souvent 
tres—-considérables, formés d'un calcaire noir compacte tres-semblable au 

/ calcaire n? 9 et pétris de fossiles; environ 30m. J”y ai recueilli: 


Kimeridgien 


Lytoceras, sp. ind. 
Oppelia Bóser, mob. 
Perisphinctes aff. cyclodorsatus, Moesch. 
Aspidoceras quemadense, nob. 
Aspidoceras bispinosum (Just. sp. 
Aspidoceras mazapilense nob. 
Idoceras cfr. zacatecanum nob. 
Idoceras cfr. hospes Neumayr sp. 
Idoceras laxevolutum, Font, sp. 
Idoceras cajense nob. 
Idoceras inflatum nob. 
Aulacostephanus, sp. ind. 
et beaucoup d'autres restes mal conser vés. 


11. Calcaires rougeátres et noirs, compactes, par place avec des surfaces 
luisantes. 2 m. 
Trigoma, grande espece [ex aff. Hudlestoni Lycett] . 
Bivalves. 


12. Marnes et schistes marneux gris et brunátres, quelques cm. 

13. Calcaires gris et blanchátres, compactes, en gros bancs, trés-puissants, 
forment toute la partie centrale de la Sierra de la Caja; par place pétris de 
Nérinées. 


II. CouPE RELEVÉE AU CAÑON DE SAN MATIAS PRES DE LA CASA SOTELO, 
SANTA ROSA; DU SUD AU NORD. 


1. Calcaires a Nérinées, qui forment toute la partie centrale de la Sierra 
de Santa Rosa, gris et blanchátres, compactes, en gros bancs, généralement 
pétris de Nérimées, tres—-puissants. 


DE MAZAPIT. 155 


2, Marnes grises et brunátres contenant beaucoup de restes de Bivalves. 21m. 
3. Banc calcaire, noir, par place luisant, á la surface rougeátre. 40 cm. 


Kimeridgien. 
=> 


Portlandien 


| 


4, Marnes schisteuses, brunátres, contenant des rognons souvent con- 
sidérablesd'un calcaire noir compacteou d'un calcaire gris. Environ 12m. 
Dans ces rognons j'ai recueilli: 


Neumayria profulgens nob. 

Neumayria Ordoñezi nob. 

Oppelia (Neumayria) aff. Nereus Font. sp. 
Oppelia (Neumayria) flexuosa costata (Just. 
Perisphinctes McLachlani nob. 

Simoceras Aguilerae nob. 

Simoceras cfr. Doublieri D'Orb. sp., abondant. 
Aspidoceras cfr. acanthicum Loriol (Oppel) sp. 
Aspidoceras euomphaloides nob. 

Idoceras zacatecanum nob. 

Idoceras Humboldt nob. 

Idoceras neogaeum nob. 

Idoceras Sotelor nob. 

Idoceras Balderum Oppel sp. 

Idoceras cfr. Balderum Loriol sp. 

Idoceras santarosanum nob. 

Idoceras Figueroae nob. 

Idoceras Viveros nob. 

Idoceras subdedalum nob. 

Aulacostephanus zacatecamus nob. 


5. Bane Pun calcaire marneux brunátre et noirátre, 50 cm., pétri de 
fossiles; en bas des Aucella du groupe Pallasi Keys., en haut: 


Haploceras Fialar Oppel sp., tres-abondant. 
Haploceras transatlanticum nob. 


6. Argiles schisteuses, brunátres ou violátres, calcaires gréseux bru- 
nátres ou noirátres, par place des rognons calcaires, Ces couches se 
trouvent dans le lit de l'arroyo. 


7. Calcaires phosphoritiques grisátres, jaunátres ou généralement 
rougeátres, souvent tachetés; calcaires noirs, 1-2m. contenant: 


Perisphinctes cfr. Danubiensis Schlosser. 
Perisphinctes sp. intermédiaire entre P. contiguus 
Cat. et P. transitorius Oppel. 


156 LA FAUNE JURASSIQUE 


( Virgatites mexicanus nob. 
| Virgatites sp. ind. 
Phylloceras sp. et beaucoup d'autres restes mal 
| conservés. 
| 


8. Calcaire á silex, noir, á la surface brunátre, formant un banc de 
40 em., contenant beaucoup de Bivalves (Lucina?). 

9. Calcaires phosphoritiques et siliceux, en partie marneux, de cou- 
leur grisátre, avec des intercalations de silex noirs; au sommet des mar- 
nes schisteuses brunátres et des calcaires marneux. 5 m. 


| 
| Phylloceras mazapilense nob., abondant. 
Perisphinctes santarosanus nob., du sommet des 
j couches. 
| Perisphinctes sp. ind. 
Perisphinctes Victoris nob. 
| Perisphanctes aff. Victoris nob. (deux formes dif 
| férentes). 
| Perisphinctes Bwrkarti mob. 
Hoplites sp. ind. (cfr. rjasanensis Lahusen ?). 
| Hoplites sp. ind. (cfr. Wallichi Gray ?). 


Portlandien 


10. Calcaires marneux etschisteux, blanchátres et brunátres avec in- 
tercalations de bancs de silex noirs, contenant beaucoup de restes de 
fossiles, généralement mal conservés. Hoplites du groupe Calisto. envi- 
ron 10 m. 


12. Dans les calcaires 11 se trouvent des bancs marneux brunátres, 
gris ou généralement jaunátres, contenant des nodules d'oxyde de fer. 


Crétacique 
inférieur 


([ 11, Calcaires gris-bleuátres, compactes, 15 m. 
) 
) 


Fossiles du Valangien. 


III. CouPE RELEVÉEE LE LONG DU CHEMIN DE MAZAPIL A SANTA Rosa, 
Á PARTIR DE LA VALLEE 
PAR PUERTO ARRIEROS, ET PUERTO BLANCO JUSQU'AU CERRO DE LA EsPUELA. 


1. Grés verdátres. 


2. Schistes brunátres, violátres ou bleuátres, calcaires bleus et cou- 
ches marneuses contenant beaucoup de restes d”. 


Inoceramus sp. div. 
Turrilites sp. ind. 
et plusiewrs empreíntes d' Ammonites indétermi- 


[ 
| 
| 
| nables. 


Crétacique supérieur 


DE MAZAPIL. 157 


3. Calcaires bleuátres ou gris, alternant avec des bancs de silex noirs, 
généralement bien lités, tres-puissants. Les bancs de silex sont trés- 
nombreux dans tout le complexe. 

; — Lesfossiles sont généralement mal conservés, mais par place tres-abon- 

] dants. On observe surtout des Ammonites dércllés de tres—petite taille: 
Hamites, Hamulina, Ancyloceras, Diptychoceras. Au chemin de Con- 
cepción del Oro á Mazapil j'ai trouvé dans ces couches un assez bon 
exemplaire de Schloenbachia acutocarinata Marcou (Shumard). 

( 

| 


Crétacique moyen. 


4. Au Puerto Arrieros s'observent des couches marneuses et marno—- 
calcaires généralement jaune—clair, bleuátres ou grisátres, á la base des 
calcaires. Ces banes contiennent: 


Parahoplites, plusiewrs especes du groupe du P 
aschiltaensis Anthula,. 

Parahoplites cfr. Milleti Pictet et Campiche. 

Parahoplites sp. nd. 


sátres, avec des bancs et intercalations irréguliéres de silex. Ces silex 
| sont généralement brunátres a la surface, et tres-épais, beaucoup plus 
épais et irréguliers que les silex des assises 3. 

6. Au Puerto blanco s'observent, intercalés dans des calcaires bleuá- 
tres ou grisátres compactes, des couches marneuses ou marno—calcaires, 
généralement un peu jaunátres, contenant des nodules d'oxyde de fer. 

LOn y recueille: 


| 5. Suivent des calcaires tres-puissants, généralement bien lités, gri- 


Crétacique inférieur. 


Astiera cfr. Atherstoni, Sharpe. 

Hoplites cfr. hystricoides, Uhlig. 

Hoplites cfr. neocomiensis, d* Orb. 

Hoplites cfr. Thwrmannai, Pict. et Camp. 

et beaucoup de fragments indéterminables, 
appartenent probablement aux genres 
Bochiamites P. Lory et Hamites Park. 


Crétacique inférieur. 


7. Au Puerto blanco méme s'observe un filon de roche éruptive (Dacite) 
d'une puisssance de 6-8 m. 

8. Calcaires grisátres, compactes, 6 m. 

9. Un second filon de roche éruptive (Dacite), puissant de 3 m. 


10. Calcaires marneux et schisteux blanchátres, bien lités, alternant 
Lavec des bances de silex noirs. environ 8 m. 


Hoplites du growpe Calisto, d'Orb. 
Hoplites sp. ind. 
? Cardioceras sp. ind. 


Portlandien. 
25 


158 LA FAUNE JURASSIQUE 


[ 11. Calcaires phosphoritiques et siliceux, grisátres, couches marneu- 
| ses en haut avec de nombreuses Cucullaea phosphoritica nob. 2m. 
12. Banc a Bivalves en haut, ensuite calcaires phosphoritiques rou- 


5 geátres et jaunátres et calcaires noirátres, souvent tachetés. 1 m. 
E 7 Restes d' Ammonites. 
E Cucullaea sp. ind. 
| Au Cañon de San Matías on trouve dans cette couche les Virgatites ci- 
| tés ci—dessus. 
13. Argiles schisteuses, grisátres, brunátres et violátres: 
Aspidoceras avellanoides, Uhlig. 
Waagenia, cfr. harpephora, Font. 
Waagenia, diverses espéces. 
14. 4) En haut des calcaires noirs, compactes et B) en bas des calcai- 
res marneux brunátres, formant deux banes peu puissants (environ 1 m.). 
A) Dans le banc calcaire du sommet, qui est tres—fossilifere se trou- 
vent: 
Oppelia [Newmayria] cfr. trachynota, Font. 
Oppelia [Neumayria] af. Strombecki, Oppel, sp. 
Oppelia [ Neumayria] cfr. Nereus, Font. 
h Haploceras Fialar Oppel sp., tres-abondant. 
S Haploceras aff. Fialar Oppel sp., trois formes 
Ey différentes. 
5 Haploceras transatlanticum, nob. 
E Haploceras aff. transatlanticum, nob. 
a Haploceras zacatecanum, nob. 


Haploceras aff. zacatecanum, nob., trois formes 
différentes. 
Haploceras mexicanum, nob. 
Haploceras cornutum, nob. 
Haploceras Felixi, nob. 
Haploceras costatum, nob. 
| Craspedites mazapilensis, nob. 


B) Dans le banc marno-calcaire, en partie brunátre de la base s'ob- 
servent: 


Aspidoceras cfr. inflatum binodum, Qust. 
Aucella, plusieurs espéces du groupe de 1'4ucella 
Pallasi Keys, tres-abondant. * 


1 Ces Aucella seront décrites plus tard, quand la Monographie de M. 4. P. Pavlow sur les Au- 
celles russes aura parue. Comp. aussi article “Sierra de Concepción del Oro'” dans le Livret-gui- 
de du X* Congrés Géologique International, p. 4, note infrapaginale 2. 


DE MAZAPIL. 159 


15. Couches marneuses et schisteuses, brunátres avec intercalations 
de rognons, ont fourni: 
Neumayria Ordoñezi, nob. 
Oppelia [Neumayria] harpoceroides, nob. 
Oppelia [Neumayria], sp., ind. 
Macrocephalites epigonas, nob. 
Perisphinctes aff. cyclodorsatus, Moesch sp. 


Kimeridgien. 
=== 


mn 


16. Calcaire noir, par place luisant, á la surface rougeátre, forme un bane 
peu puissant. 

17. Calcaires tres—-puissants, grisátres, en gros bancs, formant tout le cen- 
tre de la Sierra de Santa Rosa, contenant généralement beaucoup de Nér- 
nées. Intercalés dans ce calcaire se trouvent des banes de Coraux et des banes 
marneux grisátres avec nombreuses Bivalves (Pholadomya, Trigonia, Ástarte, 
Opis, etc.) et Gastéropodes [ Harpagodes]. 


160 LA FAUNE JURASSIQUE 


II. APERCU DE LA SERIE JURASSIQUE. 


Discussion de l'áge des couches. 


La série jurassique et crétacique de la Sierra de Mazapil se compose de 
quatre grandes subdivisions naturelles. A la base s*'observent des calcaires en 
gros bancs, de grande puissance: les calcaires a Nérinées. Ces calcaires supra- 
jurassiques forment le centre des anticlinaux des deux Sierras, et, comme 
chaque chaíne est composée par un seul anticlinal, ¡ls occupent générale- 
ment les parties plus hautes; cimes et crétes des Sierras. 

Les flanes des deux chaínes sont formés par d'autres masses calcaires éga- 
lement tres-puissantes, qui par place ressemblent aux calcaires a Nérinées, 
mais qui déja par leurs caracteres pétrographiques s'en distinguent nette- 
ment. Ces calcaires sont généralement bien stratifiés et contiennent beau- 
coup de silex dont les bancs et lentilles alternent avec eux. La faune fossile 
de ces calcaires nous enseigne, qu'ils correspondent aux différents étages du 
Crétacique inférieur et moyen. 

Entre les deux masses calcaires signalées s'intercale une bande de terrains 
moins compactes, composée d'argiles, marnes, et schistes avec intercalations 
de bancs calcaires. Ces terrains par leur décomposition et érosion moins lente 
produisent des dépressions dans le terrain et donnent trés-souvent origine 
a des vallons profonds (cañones). Les couleurs généralement sombres des ro- 
ches de cette bande contrastent sensiblement avec les couleurs claires blan- 
chátres des masses calcaires entre lesquelles elles s'intercalent. Les assises de 
la bande en question sont tres—fossiliferes et m'ont fourni des fossiles nom- 
breux et trós—-bien conservés. L'étude paléontologique de ces restes a démon- 
tré, qu'ils appartiennent aux couches kimeridgiennes et portlandiennes. 

Le dernier élément stratigraphique de la région s'observe dans les vallées 
et au pied des Sierras, oú il recouvre les calcaires crétaciques cités. Ue sont 
des couches schisteuses, gréseuses, et argileuses, dont la partie inférieure, les 
schistes 4 Inoceramus, appartient déja au Crétacé supérieur (Turonien infé- 
rieur). 

Chacun des quatre éléments est composé de plusieurs étages et assises 
différents. Nous allons étudier ci-dessous ces différentes subdivisions de la 
formation jurassique et nous réservons pour plus tard la description strati- 
graphique de la formation crétacique (voir l'appendice du présent mémoire 
et l'article “Sierra de Mazapil” du “Livret guide des excursions du X* Con- 
gres géologique international.”) 


DE MAZAPIL. 161 


A. CALCAIRES A NÉRINEES. 


Des calcaires massifs grisátres ou blanchátres, compactes, composés de 
bancs, dont l'épaisseur est considérable, souvent énorme, sont les roches prin- 
cipales de cette division. L'uniformité de ces roches est seulement interrom- 
pue par les intercalations de banes marneux grisátres et de banes pétris de 
coraux. Ces intercalations n'ont été observées que dans la Sierra de Santa 
Rosa, mais par lá je ne veux pas prétendre qw'elles manquent dans la Sierra 
de la Caja, car mon étude stratigraphique commenga dans cette derniére 
Sierra, et alors il y avait tant de difficultés a vaincre, tant de questions de pre- 
miére ordre á dilucider, que je ne pouvais pas encore faire attention a ces 
détails. 

Dans la Sierra de Santa Rosa j'ai pu distinguer quatre banes trés-peu puis- 
sants de marnes entre les calcaires á Nérinées et, comme ces calcaires for- 
ment le centre de l'anticlinal de cette Sierra, il est probable que les deux 
banes marneux du flanc sud correspondent aux deux bances du flanc nord, 
de sorte que nous n'avons en réalité que deux intercalations marneuses dans 
la masse calcaire. La roche des intercalations marneuses est un calcaire mar- 
neux et une marne grisátre ou jaunátre pétris de fossiles. Ces roches for- 
ment de petites corniches entre les abrupts des calcaires; corniches, desquel- 
les se servent généralement les sentiers (voir les planches de l'article, Sierra 
de Mazapil dans le Livret guide 1. c.). 

Entre les fossiles nombreux des marnes prédominent les Bivalves (Phola- 
domya, Trigonia, Gervillia, Astarte, Opis) et les Gastéropodes (Harpagodes), 

Les banes de coraux, peu épais également, se reconnaissent assez facile- 
ment. Quoique la roche est la méme que celle de la masse principale des cal- 
caires, ces intercalations s'en détachent cependant nettement, car les banes 
sont littéralement pétris de Coraux et Nérinées. Souvent ces restes sont cou- 
verts d'une couche rouge-earmin. 

La masse principale des calcaires A Nérinées est également riche en fossi- 
les et presque partout s'observent des coupes de Nérinées de toute grandeur 
et quelquefois aussi des restes de Bivalves. Seulement il est fort difficile de 
détacher ces fossiles de la roche dure et compacte. 

Au sommet les calcaires á Nérinées sont souvent surmontés par un bane 
marneux, grisátre á Bivalves (Puerto blanco, Cañón de San Matías, Vereda 
del Quemado). Ce bance, peu épais, est recouvert á son tour par un calcaire, 
tres-constant dans toute la région et facile á reconnaítre. Il est compacte, 
noir et tres-caractéristique parce qu'il présente généralement de petites sur- 
faces luisantes. Ce calcaire, puissant de peu de métres, est généralement par 
place rougeátre et contient des Bivalves, surtout de grands échantillons de 
Trigonia. 

L'áge du calcaire á Nérinées et des intercalations marneuses et coralligé- 

N* 23.—21 


162 LA FAUNE JURASSIQUE 


nes, qui lui sont subordonées, ne peut pas encore étre fixé exactement, car 
sa faune n'a pas été étudiée jusqu'a présent.! Je peux seulement faire ressor- 
tir, que le calcaire A Nérinées est surmonté immédiatement par les couches 
fossiliféeres du Kimeridgien, de sorte que son áge est certainement supraju- 
rassique. Probablement il appartient au Séquanien ou bien aux deux étages: 
Séquanien et Rauracien. 


B. KIMERIDGIEN. 


1. CoucHEs A ÍIDOCERASs. 


La bande de terrains argileux moins compactes, qui s'intercale entre les 
calcaires á Nérinées et les calcaires crétaciques, est facile á observer sur le 
terrain. Comme les roches, dont elle est composée, sont plus facilement atta- 
quées et détruites par la décomposition et l'érosion, que les calcaires environ- 
nants, elle forme toujours une dépression entre deux pentes plus ou moins 
abruptes. Cette dépression est généralement tres-bie visible et souvent elle 
est méme si prononcée, qu'elle origine des vallons assez profonds. Sur la 
carte géologique (voir guide des excursions du X* Congrés, l. c.) de la région 
d'études il est facile de voir, que la plupart des dépressions longitudinales, 
qui s'observent a l'intérieur des chaínes, correspondent á la bande en ques- 
tion (p. ex. Cañón de San Matías, Cañón de Puerto blanco, Cañón del Cho- 
rreadero, Cañón del Aire dans la Sierra de Santa Rosa). 

Cette bande caractéristique, qui se distingue aussi par les couleurs plutót 
sombres des roches, des parois blanchátres des calcaires environnants se com- 
pose d'une série ininterrompue d'assises suprajurassiques depuis le Kimerid- 
gien inférieur jusqu'au Crétacique. Ces assises appartiennent a l'exception de 
quelques banes á Bivalves, au facies 4 Céphalopodes et se trouvent avec peu 
d'exceptions dans toute la région d'études avec les mémes caractéres. 

Je propose le nom “couches á Idoceras” pour la subdivision plus ancienne 
de la bande en question, qui repose immédiatement sur les bancs supérieurs 
du calcaire á Nérinées. Ce nom paraít justifié par l'abondance d'Ammonites 
des groupes de lA. planula et balderus, pour lesquelles je viens de proposer 
le nouveau genre Idoceras (voir p. 38). 

Cette subdivisión est facile a reconnaítre déja par le caractére lithologique. 
Des roches argileuses, marneuses, souvent schisteuses d'une couleur jaunátre 
et surtout brunátre, quelquefois aussi légérement violátre, renferment des 
masses calcaires tres-irréguliéres. Souvent ce calcaire, qui est noir, compacte 
et tres-homogéne, se trouve seulement en petits fragments sous forme de 
rognons. Souvent au contraire il y a des masses tres—-considérables de ce cal- 
caire en formes plus ou moins globuliformes, quelquefois en boules énormes. 


1 Cette étude est fort difficile sans matériaux de comparaison et c'est par cette raison, que je ne 
Pai pas encore entreprise, 


DE MAZAPIL. 163 


Toute la division a une puissance de 15 á 30 métres. 

Les fossiles sont abondants dans les roches argilo-schisteuses aussi bien 
que dans les calcaires, seulement tandis que dans les premieéres, ¡ls se trou- 
vent presque uniquement sous forme d'empreintes, ils sont au contraire fort 
bien conservés dans les calcaires. C'est ainsi, que j'ai pu réunir une faune 
assez riche. 

Entre les fossiles nous trouvons d'abord un nombre considérable, qui mon- 
tre des affinités avec des espéces connues des couches de Baden en Argovie 
(Suisse). 

Ce sont les formes suivantes: 


Perisphinctes aff. cyclodorsatus, Moesch. 

Aspidoceras cfr. acanthicum Loriol (non Oppel). 

Idoceras zacatecanum, nob. (Voisin de l'Ammoni- 
tes planula Loriol non Hehl.) 

Idoceras Soteloi, nob. (voisin du Perisphinctes Bal- 
derus Loriol pl. XV, fig. 8 de la Monographie 
de Baden.) 

Idoceras Balderum, Oppel, sp. 

Idoceras cfr. Balderwm, Loriol, sp. (voisin du Pe- 
risphinctes Balderus Loriol, pl. XV, fig. 7 de 
la Monographie de Baden). 

Aulacostephanus zacatecanus, nob. (voisin del” Am- 
monites pseudomutabilis Loriol). 


D'autres fossiles ont des rapports avec des espéces du Jura blanc moyen de 
la Souabe, á savoir: 
Oppelia [Neumayria] fleruosa costata, Quenstedt. 
Simoceras cfr. Doubliera, d'Orb. 
Aspidoceras bispinosum, Qust. 
Idoceras mexicanum, nob. (voisin de l'Ammonites 
planula minor Qust. du Jura blanc 5). 


Les couches 4 Aspidoceras acamthicwum de la région méditérranéenne ren- 
ferment aussi plusieurs formes, qui paraissent voisines de quelques espéces 
de Mazapil. Entre ces espéces nous pouvons citer: 

Simoceras Aguilerae, nob. (voisin de Simoceras Benianum Canavari Cat.)' 


Aspidoceras quemadense nob. (voisin de 1 Aspido- 
ceras subbinodiferum Canavari). 
Aspidoceras contemporaneum, Favre. 


1 Dans la partie stratigraphique du présent travail j'ajoute au nom spécifique toujours le nom 
de celui des auteurs, qui a figuré la forme qui a le plus de parenté avec l'espéce mexicaine respec- 
tive, sans m'occuper de la priorité. 


164 LA FAUNE JURASSIQUE. 


Aspidoceras mazapilense nob. (voisin de lAspidoceras acanthicum Gem- 
mellaro). 

Idoceras cfr. hospes Neumayr sp. 

Citons enfin deux espéces tres-rapprochées de quelques formes de Crussol: 

Oppelia [ Newmayria] aff. Nereus Font. sp. 

Idoceras laxevolutum Font. sp. 

Pour définir l'áge des couches il faut d'abord éliminer un certain nombre 
des espéces mentionnées ci-dessus. Ainsi lPincertitude, qui régne en ce qui 
concerne la position stratigraphique des divers gisements des soi-disant cou- 
ches a A. acanthicam du bassin méditérranéen,' ne nous permet guére de 
nous baser sur les formes, qui montrent des affinités avec des espéces de ces 
couches. 

Ce sont done surtout deux groupes d'espéces, qui peuvent nous guider 
dans nos recherches. Les premiéres sont celles, qui montrent des affinités 
avec des formes des Couches de Baden. Malheureusement lá encore il y a 
certaines doutes sur la position exacte de ces couches dans l'échelle strati- 
graphique. Tandis que l'on admet généralement que les couches de Baden 
sonta paralléliser avec le Kimeridgien inférieur, quelques auteurs comme 
Hanug (1. e.) ont émis Vopinion, que si bien la partie inférieure des couches 
de Baden correspond au Kimeridgien inférieur, il faut cependant en sépa- 
rer la partie supérieure pour la placer dans le Kimeridgien supérieur. Il y 
aurait donc a Baden des formes du Kimeridgien inférieur et des formes du 
Kimeridgien supérieur et cela signifie selon certains auteurs, que les couches 
de Baden représentent a la fois une partie du Kimeridgien inférieur et du 
Kimeridgien supérieur. 

Un mélange semblable existe aussi dans nos couches á /doceras. En te- 
nant compte, outre des formes a affinités avec les fossiles des couches de Ba- 
den, des autres, qui se rapprochent d'espéces du Jura blanc moyen de la 
Souabe et d'especes de Crussol, nous voyons eu effet, que certaines formes 
notamment: Aulacostephanus zacatecanus nob., Aulacostephanus sp. ind., [do- 
ceras mexicanum nob. Idoceras laxevolutum Font. sp., paraissent annoncer le 
Kimeridgien supérieur, tandis que d'autres: surtout Oppelia (Neumayria) 
aff. Nereus Font et Idoceras Sub-Malleti nob., indiquent plutót le niveau in- 
férieur. 

Devons-nous en conclure que nos couches á Idoceras correspondent a la 
fois au Kimeridgien inférieur et supérieur ? Heureusement nous avons trou- 
vé quelques formes, qui peuvent résoudre cette question. Il existe dans les 
couches á Idoceras en grande aboudance un groupe d'espéces voisines de 
l'Ammomites Balderus Oppel et Loriol et en outre nous y avons observé une 
forme trés voisine du Simoceras Doublieri D'Orb. Il est maintenant fort in- 
intéressant que tant l'Ammonites Balderus que l'Ammonites Doublieri se 


1 E. Haug: Portlandien, Tithonique et Volgien, Bull. S. géol. France, 3e. série, t. XXVI, p. 
Y 


DE MAZAPIL. 165 


trouve selon Haizmann et Engel '* en Souabe surtout dans les couches limitro- 
phes entre le Jura blanc y (Kimeridgien inférieur) et le Jura blanc ¿ (Kime- 
ridgien supérieur). 

Si nous admettons, en nous appuyant sur les donnés d'Harzmann et d* En- 
gel, que les couches á Idoceras sont á considérer comme couches limitrophes 
entre le Kimeridgien inférieur et supérieur, nous arrivonsá une explicatiou 
tres—naturelle du fait, que des formes du Kimeridgien supérieur s'y trou- 
vent associées á quelques espéeces á cachet plus ancien. 

Nous reviendrons dans les “Considérations générales” sur quelques espé- 
ces tres—intéressantes, qui forment un élément étrange dans la faune des cou- 
ches á Idoceras. (Macrocephalites epigonus nob. Neumayria profulgens, Neu- 
mayria Ordoñezi nob.). 


2.—BANC A ÁAUCELLA. 


Un bane peu puissant d'un calcaire un peu marneux et schisteux noirá- 
tre ou brunatre, surmonte au Puerto blanco et au Cañón de San Matías les 
couches á Idoceras. La roche est faiblement phosphoritique, car selon une 
analyse elle contient 0, 93%, de P,O,. * 

Ce banc contient beaucoup de fossiles, il est surtout pétri de restes de plu- 
sieurs especes d'Aucella, dont la majeure partie parait étre voisine d'4ucel- 
la Pallasi Keyserling. En outre s'observent encore d'autres fossiles entre 
lesquels j'ai pu déterminer un petit Aspidoceras, qui rappelle 1 Aspidoceras 
inflatum binodum (Just. du Jura blanc moyen de la Souabe. 

Aucella Pallasi caractérise en Russie la partie inférieure de l'étage Vol- 
gien, cependant, selon les recherches de Socolov, elle se trouve déja plus bas 
et dans les environs d'Orenbourg on la recueille dans le Kimeridgien supé- 
rieur et dans 1'Horizon de Vetlanka. * 

En nous basant sur la distribution de l'Aucella Pallasi dans les couches 
suprajurassiques de la Russie nous pouvons conclure, que le banc á Aucel- 
la de la Sierra de Santa Rosa doit appartenir ou bien au Portlandien infé- 
rieur ou bien au Kimeridgien supérieur. 

T'argument stratigraphique est décisif dans cette question: la zone a Ha- 
ploceras Fialar, qui recouvre le banc 4 Aucella, appartient encore au Kime- 
ridgien comme nous verrons, et ainsi nous arrivons á la conclusion, que le 
banc á Aucella lui méme forme partie du Kimeridgien supérieur. 


1 W. Haizmann: Der weisse Jura y und 0 in Schwaben. Neues Jahrb. fiir Mineralogie, Beilage- 
band 15, 1902, p. 473; voir p. 519. 
, Th. Engel: Zwei Grenzbánke im weissen Jura, Jahreshefte des Ver. f. vaterl. Naturk. in Wiirt- 
tembg. 53, 1897. 

2 Les analyses mentionnées dans ce travail ont été faites au Laboratoire chimique de notre Ins- 
titut par MM. F. Roel et V. de Vigier. 

3 D. Socolov. Zur Geologie der Umgegend von Iletzkaja Sastschita, l. c. p. 41. 


LA FAUNE JURASSIQUE 


3.—(CO0UCHES A HAPLOCERAS FIALAR. 


Un banc calcaire peu puissant, mais trés-constant dans toute la région, se 
superpose au bane á Aucella ou directement aux couches á Idoceras. C'est 
un calcaire noir compacte, tres-homogene, qui parait lithologiquement iden- 
tique au calcaire des couches á Idoceras. A la surface ce calcaire est couvert 
une couche brunátre. La roche est partout tres-riche en fossiles et déja a la 
surface des couches on voit toujours d'innombrables traces des fossiles, dont 
les couches sont pétries. 

Ainsi, quoique ce calcairea une puissance tres—faible, qui ne dépasse pas 
un métre, il est si caractéristique et si constant dans toute notre région, 
qwil sert d'une maniére excellente pour déchiffrer la structure géologique 
de la région. 

Entre les nombreux fossiles, que l'on peut recueillir dans les couches en 
question, abondent les especes du genre Haploceras. 

En premier lieu il faut citer Haploceras Fialar Oppel et quelques formes 
tres-voisines, qui se retrouvent partouf. 

Le type de l'Haploceras Fialar a été trouvé aux couches de Baden, mais 
cette espece monte en Europe dans le Kimeridgien supérieur, oú elle est ci- 
tée par exemple entre les fossiles des Nappbergschichten (Schmierer 1. c.)* et 
de la zone a Phylloceras Loryi (P. Lory, l. ce.) ? 

Entre les autres fossiles nous citerons surtout les Oppelia, qui peuvent 
nous fournir des renseignements sur l'áge des couches. 

Oppelia cfr. trachynota Font, se rapproche beaucoup de 10. trachynota 
des couches moyennes et supérieures du calcaire du cháteau de Crussol. Op- 
pelia aji. Strombecki est. tres voisine, peut-étre méme identique, avee PO, 
Strombecki Qust. du Jura blanc moyen de la Souabe. 

Les autres fossiles, surtout les espéces nombreuses d'Haploceras, ne me 
paraissent pas présenter des affinités tres-rapprochées avec des formes euro- 
péennes, de sorte qu'ils ne peuvent guére servir pour la discussion de l'áge 
des couches. : 

Cependant déja les formes mentionnées ci-dessus montrent clairement, 
que les couches á H. Fialar appartiennent au Kimeridgien et comme d'au- 
tre part nous avons vu que les couches á Idoceras, sur lesquelles le bane a 
Haploceras Fialar repose, doivent étre parallélisées avec les couches limi- 
trophes entre le Kimeridgien inférieur et supérieur; l'assise 4 H. Fialar doit 
a leur tour nécessairement appartenir «u Kimeridgien supérieur. 

Si nous cherchons un équivalent des couches á H. Fialar entre les assises 


1 T. Schmierer: Das Altersverháltniss der Stufen e und £ des weissen Jura, Z. d. d. geol. Ges. 54, 
1902, p. 576. 

2 P. Lory: Sur les couches a Phylloceras Loryi des Alpes occidentales. B. S. geol. Fr. 4e. s. t., IV, 
Fasc. 5, 1905, p. 641-643. 


DE MAZAPIT. 167 


du Kimeridgien supérieur européen, nous sommes surpris par l'analogie, 
que notre assise parait présenter avec la zone inférieure a Phylloceras Loryi 
du Sudest de la Franoe. 

Récemment P. Lory! a publié des renseignements “sur les couches a Phy- 
lloceras Loryi des Alpes occidentales.” Il ressort de ce travail, qu'il faut 
distinguer deux niveaux différents, un inférieur, qui correspond au Kime- 
ridgien supérieur et un supérieur, qui doit étre parallélisé avec la zone a 
O. lithographica. 

La zone inférieure, qui nous intéresse plus particuliérement, surmonte le 
Kimeridgien inférieur et forme la base d'une zone peu fossilifere, qui selon 
P. Lory correspondrait aux calcaires massifs de Crussol a Waagenia Becke- 
ri, sommet du Kimeridgien. La zone inférieure a Ph. Lory contient de nom- 
breux fossiles, entre lesquels jouent un róle prépondérant des Haploceras du 
groupe Malar et des Neumayria du groupe flexuosa. 

Il est d'autant plus probable, que nos couches a H. Fialar correspondent 
a la zone inférieure a Ph. Loryi, parce qw'elles sont surmontées comme ces 
derniéres par des couches a nombreuses Waagenia, comme je vais démon- 
trer toute a l'heure. 


4. —ÁRGILES A WAAGENIA. 


Des argiles schisteuses brunátres, jaunátres ou faiblement violátres, alter- 
nant quelquefois avec des calcaires, sont les principales roches de ces assi- 
ses, dont la puissance varie entre 10 et 30 métres. Selon une analyse chimi- 
que sommaire la roche prédominante est une argile tres-ferrugineuse, qui 
contient un peu de quartz, environ 10% de carbonate de chaux, tres-peu 
de magnésie, et quelques traces de soufre. Par place le carbonate de chaux 
est plus abondant et alors la roche passe 4 une marne. 

Dans ces couches s'observent beaucoup de traces de fossiles, seulement gé- 
néralement ces restes sont des impressions mal conservées. Ainsi ce ne sont 
que peu de formes, que j'ai pu déterminer á peu pres et une détermination 
certaine n'est pas possible, vu l'état de conservation des fossiles. Cependant 
1l est fort intéressant, que dans ces couches se trouvent de nombreux exem- 
plaires d'Ammonites, qui paraissent appartenir au genre Waagenia. Une 
forme surtout peut étre déterminée avec assez de certitude, car on voit le 
sillon de la partie externe, si caractéristique pour le genre Waagenia. Elle 
se rapproche beaucoup de la Waagenia harpephora Font. (non Neumayr) des 
assises supérieures du Uháteau de Orussol. 

Les autres formes ne laissent pas voir le sillon externe, mais leur orne- 
mentation est si caractéristique, que je crois, qu'elles peuvent étre comparées 


1 P. Lory: Sur les couches á Phylloceras Loryi, Bulletin de la Société géologique de France, 4e. 
série T. 4, fasc. 5, 1905, p. 641. 


168 LA FAUNE JURASSIQUE 


avec Waagenia Becker Neumayr, Waagenia Knop Neumayr et Waagenia, 
harpephora Neumayr. 

Le synchronisme exact des assises, qui renferment les espéces voisines de 
nos Waagenia en Europe, n'est pas encore établi d'une maniére incontesta- 
ble. Ainsi tandis que Vewmayr et beaucoup d'autres parallélisent la “zone a 
Waagenia Beckeri” de la région méditerranéenbne avec la zone de 1'Aula- 
costephanus pseudomutabilis et eudoxus du Kimeridgien supérieur, d'au- 
tres comme Haug' placent les couches a W. Beckeri dans le Portlandien et 
les parallélisent avec la zone a Oppelia lithographica. 

A Crussol et au Pouzin s'observe selon les coupes classiques de Toucas? la 
succession suivante: 


1) Tithonique inférieur (A. ptychoicus, transitorius; n'af- 
Portlandien fleure pas a Crussol). 

inférieur. q 2) Calcaires compactes a Oppelia lithographica (A. pty- 
| choicus, cyclotus, carachtheis) 25-50 m. 
[ 3) Calcarres compactes ruimiformes y Waagenia Beckeri 30— 

Kimeridgien ; 50 m. 
supérjeur. l 4) Calcaires gris tres-compactes a Haploceras Fialar, etc., 

10 m. 


5) Calcaires á A. tenuilobatus, 30-40 m. 


Nous voyons, qu'aux localités classiques du Sudest de la France les cou- 
chesa Waagenia Beckeri occupent une place exactement identique dans 
Péchelle stratigraphique comme nos argiles a Waagenia. 

Comme a Crussol nos couches surmontent le Kimeridgien supérieur a Ha- 
ploceras Fialar et sont d'autre part superposées par des couches, qui sont 
probablement a paralléliser avec la zone a Oppelia litographica, comme nous 
le démontrerons toute a l'heure. L'analogie est frappante, et par laje me 
erois en droit de considérer nos argiles a Waagenia comme couches termi- 
nales du Kimeridgien, car les géologues francais admettent, que les calcai- 
res a Waagenia Beckeri de Crussol forment'le sommet du Kimeridgien. 


C. PORTLANDIEN. 
1.—CALCATRES PHOSPHORITIQUES ROUGEATRES. 


Des calcaires grisátres, par place nettement rougeátres et souvent tachetés 
de parties jaunátres, forment ces assises, puissantes de 1 á 2 métres. Les cal- 


1 E Haug (l. c.) p. 217. 

2 A. Toucas. Note sur le Jurassique supérieur et le Crétacé inférieur de la vallée du Rhóne. Bul- 
letin de la Soc. géol. de France, 3e. s. t. XVI, 1888, p. 908, voir p. 907-912, 916. 

A. Toucas. Nouvelles observations sur le Jurassique supérieur de  Ardéche, ibid. t. XVII, 1889, 
p. 729. 


DE MAZAPIL. 169 


caires sont phosphoritiques et contiennent des quantités souvent considé- 
rables de P,O, (au Puerto blanco: 3.06 et 7.61% de P,O;, au Cañón de San 
Matías, pres de la Casa Sotelo, Santa Rosa: 10, 62% etau Cañón del Correa- 
dero 3.90%). 

L'aspect de ces calcaires est caractéristique: ¡ls sont généralement pétris 
de fossiles, qui ressortent á la surface de la roche par suite de la décompo- 
sition inégale de la roche et des fossiles. En outre ces calcaires montrent 
souvent aspect d'une espéce de breche, car on observe des fragments irré- 
guliers d'un calcaire gris foncé dans une masse calcaire grisátre plus claire 
et plus poreuse. Quelquefois on observe aussi des calcaires noirs compactes. 

Les fossiles sont trós-abondants mais difficiles a dégager de la roche. Dans 
la Sierra de la Caja et au Cañón del Aire s'observent surtout des restes de 
V Eurynoticeras Zitteli nob; á Santa Rosa au contraire dominent les Peris- 
phinctes et Virgatites. Une Cucullaea est tres-répandue dans les assises. 

Si nous analysons la faune, nous observons quatre éléments différents. 

Deux fossiles montrent des affinités avec des formes du Calcaire á Diceras de 
Kelheim. Ce sont Perisphinctes cfr. Danubiensis Schlosser et Aspidocerasphos- 
phoriticum nob., qui parait voisin de lAspidoceras Neoburgense Sehlosser. 

Ensuite nous trouvons des rapports avec les couches de Camerino, 4 sa- 
voir Phylloceras apennminicum Canavari et Eurynoticeras Zitteli nob. quí pa- 
rait voisin de 1 Hurynoticeras Paparellii Canavari. 

Un troisiéme élément est formé par des formes voisines d'espéces de la 
Cordillére argentine. Ce sont Aspidoceras cyclotum Steuer et un Perisphine- 
tes, quí parait identique avec le Perisphinctes aff. transitorius nob. de la Cor- 
dillére; deux formes, qui aux Andes se trouvent dans les couches limitro- 
phes entre le Kimeridgien et le Portlandien. 

Enfin nous sommes surpris de plusieurs formes á affinités russes: Peris- 
phinctes Nikitini Mich., Virgatites mexicanus nob. (voisin du V. seythicus 
Vischn.), Virgatites sp. ind. (probablement voisin du V. Zarajskensis Michals 
ki). Les formes russes, voisines de nos espéces, caractérisent l'étage Volgien 
inférieur. mais se trouvent selon D. Socolov déja plus bas, dans 1'horizon de 
Vetlanka. * 

Nous voyons par l'énumération précédente que la faune de nos couches 
est constitute d'éléments tres-différents. Il est fort intéressant de constater, 
que malgré ce mélange de formes, tous les fossiles paraissent indiquer exac- 
tement le méme niveau á la limite des couches kimeridgiennes et portlan- 
diennes. 

Nous avons Pabord les formes du calcaire á Diceras de Kelheim, calcaire, 
qui est parallélisé par la plupart des auteurs?avec la zone á Oppelia litho- 
graphica. 
= Les espéces voisines des formes de Camerino paraissent á premiére vue 


1 D. Socolov: Zur Geologie von Hetzkaja Sastschita 1. c. 
2 Th. Schmierer: Das Altersverháltniss der Sbufen « und S des weissen Jura l. c., p. 602. 


Ne 23.—22 


170 LA FAUNE JURASSIQUE 


indiquer un niveau plus ancien, car les couches du Monte Serra ont été as- 
similées par Canavari ' aux couches a Asp. acanthicum. 

Cependant cette classification ne parait pas tout-a—fait certaine, car Hawg 
a fait ressortir, que les couches de Camerino sont plutót les équivalents de 
la zone a Oppelia lithographica. ? 

Les formes de la Cordillére argentine, que nous avons cité ci-dessus, se 
sont trouvées dans des couches, qui renferment a la fois des fossiles du Ki- 
meridgien et du Portlandien inférieur, et qui par conséquent doivent étre 
placées á la limite entre ces deux étages, étant tres-probablement a peu prés 
Péquivalent de la zone a Oppelia litographica. 

Enfin les formes russes, si bien elles sont caractéristiques pour le Volgien 
inférieur, quí est généralement parallélisé avec le Portlandien inférieur, se 
trouvent cependant en Russie déja dans des assises plus anciennes. 

D. Socolov* a récemment démontré, que l*Horizon de Vetlanka des environs 
d'Orenbourg est a considérer comme Horizon de passage entre le Kimerid- 
gien et le Portlandien. 

Cet Horizon contient d'apres Socolov entre autres: Perisphinctes Nikitimi 
Mich. et Virgatites Seythicus Vischn. 

Nous arrivons done a la conclusion, que les calcaires phosphoritiques rou- 
geátres sont á considérer comme des couches limitrophes entre le Kimerid- 
gien et le Portlandien et correspondent á peu presa la zone á Oppelia litho- 
graphica. Cette zone est placée a la base du Portlandien inférieur par 
beaucoup de géologues, notamment par Haug, Kilian et Schmierer. * 


2.—CALCAIRES PHOSPHORITIQUES GRISATRES. 


Cette division, puissante de 5 a 6 meétres, est constituée de calcaires phos- 
phoritiques grisátres ou bleuátres, généralement assez compactes. La roche 
est fort siliceuse et phosphoritique et contient en outre un peu de fer et 
d'argile. Selon les analyses, il y a beaucoup de phosphate, surtout dans le 
banc supérieur des couches, que je nomme bance a Cucullaea phosphoritica, 
parce que cette petite Cucullaea s'y observe en grande quantité etextension. * 

A la base des couches affleure généralement un banc calcaire noir a silex, 
quí contient beaucoup de restes de Bivalves (Lucina?). Au Cañón de San 


1 M. Canavari: La fauna degli strati con Asp. acanthicum di Monte Serra l. c. 

2 E. Haug: Portlandien, Tithonique et Volgien, 1. c., p. 219. 

3 D. Socolov: Zur Geologie von Tletzkaja Sastschita 1. c. 

4 E. Haug: Portlandien Tithonique et Volgien 1. c., p. 217. 

W. Kilian et A. Guébhard: Etude pal. et str. du syst jur. dans les Préalpes maritimes, B. SG. 
Fr. (4) II, 1902, p. 809. 

Th. Sehmierer: Das Altersverháltniss etc., l. c., p. 602. 

5, Le bane supérieur á Cucullaea phosphoritica contient selon une analyse d'un échantillon du 
Quemado 19, 55 pour cent de P, O; : un échantillon du calcaire inférieur du Cañón de San Matías 
contient 7,33 pour cent de Pa, O;. 


DE MAZAPIL. 171 


Matías je n'ai pas observé le banc á Cucullaea phosphoritica du sommet, j'y 
ai constaté, que les calcaires deviennent vers le haut plus schisteux, et dans 
ces parties supérieures, immédiatement a la base des calcaires marneux 
blanchátres, j'ai receuilli le Perisphinctes santarosanus nob. 

Neumayria subrasilis, n. sp. qui a été trouvée a l'est de la Vereda del Que- 
mado, indique le Portlandien (Tithonique) inférieur; les autres fossiles 
cependant paraissent plutót voisins de formes du Tithonique supérieur (Pe- 
risphinctes Victoris nob., voisin du P. tenuistriatus Gray; Hoplites sp. ind pro- 
bablement voisin de 1'H. Wallichi Gray; Hoplites sp. ind. probablement voisin 
de 1'Hoplites rjasanensis Lahusen). 

Il est donc fort probable, que les parties basales des calcaires phosphoriti- 
ques grisátres appartiennent encore au Portlandien inférieur, tandis que le 
sommet doit déja étre parallélisé avec le Portlandien supérieur. 


3.—CALCAIRES MARNEUX BLANCHATRES. 


Lithologiquement ces couches sont fort caractéristiques, car partout on 
distingue facilement déja de loin les banes de ces calcaires blanchátres a si- 
lex noir. Les couches présentent généralement un aspect rubanné trés—carac- 
téristique par suite de l'alternance multiple de la roche calcaire claire et des 
bancs noirs de silex. 

Le calcaire marneux est généralement tres-schisteux estsouvent brunátre 
ou grisátre a l'intérieur de la roche, tandis que la surface est trés claire, mé- 
me ordinairement tout-a-—fait blanche. Quelquefois on observe des banes 
d'un calcaire noir compacte intercalés entre les assises. 

Les couches en question, puissantes de 10 m. environ, contiennen! beau- 
coup de fossiles. Cependant ces restes sont presque toujours conservés sous 
forme d'empreintes ou de coquilles fort comprimées. Ainsi la détermination 
des fossiles de cette division est rendue tres-difficile; si j'ai néanmoins pu 
arriver a la conclusion, que les couches appartiennent au Portlandien (Ti- 
thonique) supérieur, c'est parce que j'ai pu constater plusieurs formes si ca- 
ractéristiques, qu'elles ont été reconnaissables malgré leur état de conserva- 
tion peu satisfaisant. Trois formes se rapprochent beaucoup d'espéces du 
Tithonique supérieur de la Cordillére argentine. (Perisphinctes cfr. Koenent 
Steuer, P. cfr. permulticostatus Steuer, Hoplites cfr. calistoides Behrendsen). 
D'autres présentent des affinités avec des espéces bien connues du Tithoni- 
que supérieur de l'Europe (Hoplites sp.; plusiewrs especes du groupe de 1H. 
calisto d' Orb et de ''H. calisto Zittel). 

Selon Kilian' 1 Hoplites calistoides Behrendsen est en France caractéris- 
tique pour l'assise inférieure du Berriasien. 

1l se pourrait done, qu'une partie de nos couches serait á paralléliser avec 
la base du Berriasien. 


1 W. Kilian: Sisteron l. c. p. 709-711. 


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8. Cnalcaires marneux blan-| 
chátres, 


7. Calcaires phosphoritiques 
grisátres. 


6. Calcaires phosphoritiques 
rougeátres. 


PORTLANDIESN. 


5. Argilesa Waagenia. | 


—_———— 
4. Couchesá Haploceras Fis 
lar. 


3. Banc á Aucella. 


[59] 


. Couches á Idoceras. 


==; 
1. Calcaires A Nérinées. 


E € yq gg A 
KIMERIDGIEN. 


CE 


159 


NA 


AO 
Won 


TABLEAU DES ASSISES SUPRAJURASSIQUES DE MAZAPIL. 


Caractére lithologique et Puissance. PRINCIPAUX FOSSILES. AGE 


8. Cnlcaires marneux blan- Calcaires marneux etschisteux blanchátres | Perisphinctes efr. Koeneni Steuer, P. cfr. permul- 
chátres, avecintercalations de banes de silex noir ticostatus Steuer, Hoplites cfr. calistoides Behr. 


10 m. Hoplites du groupe de 1'H. Calisto D'Orb, et 
H. Calisto Zittel. 


Portlandien supérieur, 


. Calcaires phosphoritiques 
grisátres. 


Nx. 


C.) Bancá Cucullaea phosphoritica. nob. 


Perisphinctes santarosanus nob., P. Victoris nob., | Portlandien supérieu r. 
P. Burkarti nob., Hoplites (?cfr. Wallichi Gray) 


a 


' hb.) Calcaire phosphoritique grisátre, tros- Hoplites (? cfr. rjasanensis Lahusen), Phyllo- 
siliceux, avec Perisphinctes. ceras mazapilense nob., Neumayria subrasilis 
N. Sp. 
1.) Caleaire noir á Bivalves 5-6 m. Portlandien inférieur, 


. Calcaires phosphoritiques | Calcaires phosphoriliques, généralement | Phyllocerasapenninicum Can, Eurynoticeras Zit- | Base du Portlandien. 
rougeñtres. rougeátres et souvent tachetés de jaune tela nob , Perisphinctes Aguilari nob,, P. cfr. 

1-2 m. Danubiensis Schl., P. forme intermédiaire en- 
tre P, contignus et transitorius, P. Nikitini 
Mich,, Virgatites mexicanus nob., Aspidoceras 
eyclotum Steuer, A, fallax nob., A, phosphori- 
ticum nob , A. cajense nob., A. zacatecanum 
nob. 


PORTLANDI 


. Argiles 4 Waagenia. Argiles schisteuses, brunátres, jaunátres on 


Wansgenia cfr. harpephora Font., Waagenia sp. 
violátres, tres-ferrugineuses 10-30 m, 


(cfr. harpephora Neumayr., Knopi Neumayr, 
Beckeri Neumayr), Aspidoceras avellanoides 
Uhlig. 


Sommet du Kimeridgien. 


Phylloceras aff. consanguineum Gemm., Oppelia 
cfr. trachynota Font., Oppelia aíf. Strombecki 
Oppel, O. cfr. Nereus Font., Haploceras Fia- 
lar Oppel., H. transatlanticum nob., H. zacate- 
canum nob. H.. mexicanum nob , H. cornutum 
nob-, H. Felixi nob,, H. Ordonezi Aguil., H. 
costatum nob., Craspedites praecursor nob., 

Graspedites mazapilensis nob. 


Kimeridgien supérieur. 


lar, 1 m. 


Aucella div. sp. ex.aff. Pallasi Keys, Aspidoceras 
cfr. inflatum binodum Qust. 


. Banc á Aucella. Calenire schisteux bleuátre ou brunátre, 


peu puissant. 


[Cimeridgien supérieur, 


Argiles et marnes, souvent schisteuses, | Neumayria profulgens nob., N. Ordoñezi nob. Couches limitrophes entrele 
jaunátres, brunátres, ou violátres conte- Oppelia Bósei nob., O. aíf. Nereus Font., O. Kimeridgien supérieur et 
nant des buules et rognons d'un calcaire harpoceroides nob., O. flexuosa costata Qust inférieur. 
nojr compacte et tres-homogene. 15- Macrocephalites epigonus nob., Perisphinctes 
30 m. MeLachlani nob., P. af. cyclodorsatus Moe- 

sch., Simoceras Aguilerae nob,, S. cfr. Dou- 

blieri D'Orb., Aspidoceras cfr, acanthicum 

Lor., A, quemadense nvb., A. contemporaneum 

Favre, A. bispinosum Qust, A. mazapilense 

nob., Idoceras zacatecanum nob., L. submalle- 

tinob., I. cfr, hospes Neum., 1. laxevolutum 

Font., 1. Balderum Oppel, I. cfr. Balderam 

Lor. el benucoup d'autres espéeces du genre 

Idoceras, Aulacostephanus zacatecanus nob. 


. Couches á Idoceras. 


KIMERIDGIEN. 


. Couchesaá Haploceras Fia- Calcaire noir compacte, tres -homogéne 


Nérinées div. espéces; Coraux, dans les marnes 

beaucoup de Bivalves (Pholadomya Trigonia, 
Astarte, Opis) et des Gasteropodes (Harpago- 
des.) 


Jurassique supérieur. Le ni- 
vean exact ne peut pas en- 
core ótre fixé. 


Au sommet un bane calcaire noir á surfa- 
ces luisantes avec grandes Trigonia. La 
masse principale est un calcaire grisá- 
tre, massif, en banes épais, avec beau- 
coup de Nérinées. Intercalées dans ce 
calenive s'observent des marnes grises a 
Bivalves el des Banes de Coraux, Trés- 
puissant. 


1, Calcaires á Nérinées. 


== a = 
Bol, Geol. núm. 25.—Pág. 172. 


PSN 
AAA 
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1. 
CONSIDÉRATIONS GENÉRALES 


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ANS 


La faune jurassique, décrite dans ce mémoire, est intéressante sous beau- 
coup de rapports. Jusqu'icion ne connaissait presque rien des gisements fos- 
siliferes de Mazapil, on savait seulement par quelques fossiles, qui prove- 
naient de cet endroit, que la formation jurassique existe dans la région. 

T'on sait que la faune jurassique du Mexique en général n'a été l'objet 
que de fort peu de publications. On connaít )'ouvrage sur cette matiére, pu- 
blié par notre estimé Directeur M. José G. Aguilera en collaboration avec A. 
del Castillo.* Dans cet ouvrage, qui a été le premier travail d'ensemble sur 
la formation jurassique d'une partie du pays, les auteurs firent connaítre la 
riche faune de Catorce (San Luis Potosí.) et ont pu reconnaítre déja alors 
des affinités tres-grandes entre plusieurs formes jurassiques mexicaines et eu- 
ropéennes. * 

Outre le travail sur Catorce il n'existent que fort peu d'ouvrages, qui s'oc- 
cupent de la formation suprajurassique du Mexique. Je ne saurais citer que 
le mémoire de Felix et Lenk,* dans lequel ont été décrit quelques fossiles des 
environs de Tlaxiaco, le travail de mon collégue HE. Bóse,* dans lequel son 
auteur cite les assises suprajurassiques de quelques localités et une note de 
Nikitin.? Enfin un résumé sur la formation jurassique du Mexique a été don- 
né dans le “Bosquejo Geológico de México” publié en 1897 par José. G. 
Aguilera. * 

Par ce qui précede on voit, que l'étude de la formation jurassique du Me- 


1 A. del Castillo y José G. Aguilera: La fauna fosil de la Sierra de Catorce, San Luis Potosí. Bole- 
tín de la Comision Geológica Mexicana núm. 1, 1895. 

2 Aguilera, a déja alors reconnu, qu'ils existent dans les couches jurassiques du Mexique des Am- 
monites, qui se rapprochent beaucoup de l'Ammonites Balderus Oppel et de 1 Haploceras Fialar 
Oppel. J'ai pu confirmer cette parenté dans le présent mémoire. 

3 J. Felix und H. Lenk. Beitráge zur Geologie und Palaeontologie der Republik Mexico. 1889- 
99. IMiter. Theil. 2ter. Abschnitt. 

4 E. Bóse. Ueber Lias in Mexico, Z. der d. Geol. Ges. Bd. 50 1898. p. 168. 

> 5. Nikitin. Eimiges úber den Jura in Mexico und Centralasien. Neues Jahrbuch fúr Minera- 
logie 1890, II, p. 278. 

6 Bosquejo Geológico de México. Boletín del Instituto Geológico de México núms. 4-6, 1897. Rap- 
pelons aussi par curiosité opinion de R. T. Hill, selon laquelle le Jurassique de Catorce serait a 
placer dans le Crétacique: R. T. Hill: The Cretaceous of Mexico. The American Journal of Science, 
third Series vol. XLV. núms. 265-270. 1893 p. 307, voir p. 324. 


176 LA FAUNE JURASSIQUE 


xique est á peine ébauchée, et qu'il reste encore beaucoup a faire. Par le 
présent mémoire j'espere pouvoir contribuer á la conaissauce de cette for- 
mation. J'espére surtout, que mes efforts de distinguer les différentes assi- 
ses jurassiques et de réunir de chacune d'elles une faune aussi compléte que 
possible, pourront étre de quelque utilité pour les personnes qui étudieront 
la formation jurassique du Mexique. 

Mes recherches m'ont amené a certaines conclusions, que je crois utile de 
signaler avec quelques paroles. Cependant il n'est pas mon intention d'ex- 
poser déja maintenant avec tous les détails les résultats auxquels je crois 
étre arrivé. Je veux seulement attirer attention du lecteur sur certains 
points, qui me paraissent déja maintenant bien établis en remettant pour 
plus tard une discussion ample des résultats généraux.' 

Le premier fait, qui saute aux yeux, est la ressemblance tres-grande de 
la formation suprajurassique et des fossiles jurassiques du Mexique avec les 
dépóts et fossiles du méme áge a l'étranger. Ce ne sont pas seulemsnt cer- 
talnes espéces, qui sont identiques ou tres-semblables aux fossiles étrangers, 
non, il y a beaucoup plus, il y a une similitude tres-grande, pour ne pas 
dire identité, entre la succession des assises et de leurs faunes au Mexique 
eta létranger. Les conditions pour une comparaison de la succession des 
couches mexicaines avec celle de l'étranger et surtout de l"Europe sont trés— 
favorables a Mazapil. 

En effet on observe dans les Sierras de Mazapil une succession continue 
d'assises jurassiques depuis la base du Kimeridgien jusqu'au Crétacique in- 
férieur. En outre ces assises sont presque toutes développées dans le facies 
a Céphalopodes et presque toutes sont fossiliféres et ont fourni beaucoup 
d'Aramonites. 

Gráce a ces conditions favorables j'ai pu constater une série d'assises dans 
le Jurassique supérieur de Mazapil. Dans les pages précédentes j'ai déja don- 
né une description détaillée et un tableau synoptique de ces assises (voir p. 
172). Qu'il me soit permis de rappeler ici avec quelques mots cette succession. 
Sur les masses considérables des calcaires a Nérinées s'observent d'abord les 
couches a Idoceras, qui selon la riche faune qu'elles ont fourni, peuvent étre 
considérées comme couches limitrophes entre le Kimeridgien inférieur et 
supérieur. Suivent au-dessus deux assises peu puisantes, dont l'inférieure 
renferme des Aucella du groupe Pallasi, tandis que la supérieure, que j'ai 
appelé “couches a Haploceras Fialar” est tres-importante, parce qu'elle con- 
tient beaucoup de fossiles. Cette faune est surtout remarquable par le grand 
développement du groupe de l'Haploceras Fialar et par la présence d'espé- 
ces d'Oppelia du groupe flexuosa. 

I'assise a Haploceras Fialar est surmontée par des argiles, dans lesquelles 


1H parait plus prudent de remettre une pareille discussion pour plus tard, quand on comnaitra 
plus de fossiles aussi autres localités et quand ou pourra comparer les formes mexicaines avec des 
échantillons étrangers. 


DE MAZATTI. 177 


apparaissent beaucoup de formes de Waagenia, genre si caractéristique pour 
certaines assises suprajurassiques de 1'Europe. 

Selon nos recherches paléontologiques les trois assises citées, á savoir: le 
banc á Aucella, les couches a Haploceras Fialar et les argiles a Waagenia, 
doivent étre parallélisées avec le Kimeridgien supérieur. 

Le Portlandien débute dans notre région par les calcaires phosphoritiques 
rouges, qui, par les restes organiques qu'il contiennent, sont a placer á la 
limite des étages Kimeridgien et Portlandien et peuvent probablement ótre 
synchronisés avec la zone a Oppelia lithographica. 

Ces calcaires sont surmontés par les calcaires phosphoritiques grisátres, 
qui, si bien ls ne peuvent pas encore étre classifiés exactement, paraissent 
appartenir en partie au Portlandien inférieur et en partie au Portlandien 
supérieur. 

Suivent au sommet de la série jurassique, des calcaires marneux blanchá- 
tres a silex, quí renferment la faune du Tithonique supérieur. 

Si nous comparons cette sériesuprajurassique de Mazapil avec la série euro- 
péenne, surtout avec celle du Sudest de la France, qui a été si bien étudiée 
par divers auteurs, nousremarquons avec stupéfaction une ressemblance tros 
grande, méme presqu'une identité complete. En effet les travaux de Fon- 
tannes, Toucas, Hawy, Kilian, P. Lory et d'autres ' nous ont montré que la sé- 
rie suprajurassique du Sudest de la France (Crussol Pouzin, Grenoble, etc.), 
présente la succession suivante. Sur le Kimeridgien inférieur repose la 
partie inférieure de la zone a Phylloceras Loryi, qui selon les recherches 
récentes de P. Lory, contient surtout des Haploceras du groupe Fialar et des 
Oppelia du groupe flexuosa. Cette assise est á paralléliser, selon les auteurs 
francais, avec le Kimeridgien supérieur. 

Suivent en haut les calcaires compactes ruiniformes a Waagenia Beckeri, 
considérés par plusieurs auteurs comme sommet du Kimeridgien. 

Le Portlandien débute par la masse supérieure des calcaires du Cháteau 
de Crussol, qui est généralement parallélisée avec la zone á Oppelia litho- 
graphica. M. P. Lory a démontré que la partie supérieure de la zone a Ph. 
Lory des environs de Grenoble est l'équivalent de ces assises. 

Au-dessus des assises mentionnées suivent les couches du Tithonique in- 
férieur et du Tithonique supérieur. 

L'analogie de la série mexicaine et de la série européenne est frappante: 
dans les deux cas, au—-dessus du Kimeridgen inférieur, une assise avec grand 
développement du groupe de 1”Haploceras Fialar et avec Oppelia du groupe 


1 Fontannes: Description des Ammonites des Calcaires du Cháteau de Crussol l. c. 

¿A. Toucas: Note sur le Jurassique snpérieur et le Crét. inf. de la Vallée du Rhóne 1888 1. c. 
A. Toucas: Nouvelles observations sur le Jur. sup. de l'Ardéche, 1889, 1. c. 
E. Haug: Portlandien Tithonique et Volgien l. c. 1898. 
W. Kilian: Notice stratigraphique sur les environs de Sisteron 1895 l. c. et d'autres travaux. 
P. Lory: Sur les couches a Phylloceras Loryi des Alpes occidentales l. c. 1905. 


No 23.—23 


178 LA FAUNE JURASSIQUE 


flexuosa, dans les deux cas apparition de ce EpuRS remarquable Waagenia 
dans les assises superposées, qui sont surmontées á leur tour, tant au Mexi- 
que comme en France, par la zone á Oppelia lithographica et par le Portlan- 


dien inférieur. 


Ce parallélisme frappant dans la succession des assises suprajurassiques 
du Mexique et de la France peut étre résumé comme suit: 


Série suprajurassique de Mazapil. 


(— Calcaires marneux blanchátres, 
| Portlandien supérieur. (Hoplites 
du groupe Calisto). 


Calcaires phosphoritiques grisá- 
] tres (probablement l'équivalent du 
Portlandien inférieur et de la base 
du Portlandien supérieur). 


A dl 


| 

| Calcaires phosphoritiques rou- 
geátres. (Aspidoceras cyclotum. Pe. 
| risphinctes cfr. Danubiensis.) 


"Argiles a Waagenia. 
(Waagenia cfr. harpephora, cfr. 
Knopi. cfr. Beckeri.) 


Couches 4 Haploceras Fialar. 
(Haploceras du groupe Fialar, Op- 
pelia du groupe flexuosa.) 


*U91S PLI9UIIM 
SA 


Banc a Aucella. (du groupe Palla- 
sl.) 


Couches á Idoceras. (Couches li- 
| mitrophes entre le Kimeridgien in- 
| férieur et supérieur.) 


Série suprajurassique du Sudest 
de la France. 
(d'apres Fontannes, Toucas, Hawg, 
Kilian, P. Lory, etc.). 


Tithonique supérieur. 


Tithonique inférieur. 


Couches á Oppelia lithographi- 
ca. (Partie supérieure de la zone a 
Phylloceras Loryi.) 


Calcaires compactes ruiniformes á 
Waagenia Beckeri. (sommet du Ki- 
meridgien.) 


Partie inférieure de la zone á Phy]- 
loceras Loryi avec Haploceras du 
groupe Fialar et Oppelia du groupe 
flexuosa. 


Kimeridgien inférieur. 


Une autre particularité des faunes jurassiques de Mazapil nous frappe tout 
spécialement. L'étude paléontologique a démontré, que ces faunes présen- 
tent un mélange d'éléments tres-différents. Je ne veux pas répéter ici les 


DE MAZAPIL. 179 


détails, qui ont déja été donnés ci-dessus et résumés dans une liste des fossi- 
les jurassiques (voir liste des fossiles p. 142-149). 

Il suffit de rappeler, que j'ai pu constater la présence de formes á affini- 
tés méditerranéennes et alpines á cóté d'autres, identiques ou trés-rappro- 
chées d'espéces de 1'Europe centrale, il suffit de rappeler en outre, que l'élé- 
ment russe et boréal, dont la présence au Mexique a été signalée pour la 
premiére fois par Nikitin dans une note intéressante ', ne manque pas, et 
que nous avons pu observer en outre quelques rapports avec les faunes de 
Spiti et de l'Amérique méridionale. 

Notre faune est donc un mélange intéressant d'éléments tres-différents 
et hétérogenes, et ce fait vient corroborer les conclusions, que j'ai tiré de 
Pétude paléontologique des faunes jurassiques de la Cordillére argentino- 
chilienne?. La, dans la Cordillére, nous avons aussi un mélange d'éléments 
faunistiques tres-différents, mélange, qui n'est certes pas en faveur de 1'hy- 
pothése de Neumayr sur les zones de clima! de l'époque jurassique. 

Nous ne voulons pas encore discuter en détail les relations paléogéogra- 
phiques, qui paraissent résulter de notre étude. Contentons-nous a faire 
ressortir, que la resemblance de la faune jurassique mexicaine avec les fau- 
nes de l'Europe centrale et de la Méditerranée, avec la faune russe et boréale, 
avec la faune de Spiti, et enfin avec la faune andine, exige des communica- 
tions marines libres entre le Mexique et les régions citées pendant l'époque 
suprajurassique. Je m'empresse de corriger a cette occasion une hypothéese, 
que j'ai émise lors de l'étude paléoutologique de la faune suprajurassique 
de la Cordillére. Selon cette hypothése * il n'aurait pas existé de commu- 
nication directe entre la mer suprajurassique de la Cordillére et celle de 
Europe. Mon honoré confrére, M. E. Haug, m'a communiqué tout-de-suite 
aprés la publication de mon travail, qu'une pareille hypothése n'est pas 
vraisemblable + En effet létude de la faune de Mazapil nous montre clai- 
rement, combien Hauy a eu raison, car les rapports intimes entre la faune 
suprajurassique mexicaine et les faunes isochrones de 1'Europe ne peuvent 
étre expliqués, qu'en admettant une communication marine directe entre 
P'Amérique centrale et 1"Europe occidentale aux temps suprajurassiques. 

Nous avons vu ci-dessus, que la succession des faunes est presque la mé- 
me au Mexique et en Europe, et que les fossiles jurassiques se montrent 
généralement exactement au méme niveau au Mexique et dans d'autres 
régions du globe. Il y a cependant certaines exceptions de cette régle, que 
nous ne voulons pas manquer de citer ici. 

Nous voyons d'abord certaines formes, qui se présentent au Mexique plu- 


1 Nikitin, S; Einiges úber den Jura in Mexico und Centralasien, Neues Jahrb. fúir Min. 1890. 
Tp. 273. 

2 Burckhardt, C: Beitráge Zur Kenntniss der Jura-u-Kreideformation der Cordillere 1. c. 1903, 

3 Burckhardt, C: 1. c. Beitráge p. 134, 185. 

4 Par lettre particulitre. 


180 LA FAUNE JURASSIQUE 


tótqu'ailleurs. J'en citeral ici deux especes du genre Neumayria Nikitin (N. 

profulgens et N. Ordoñezi), qui s'observent dans les couches a Idoceras, a la 

limite du Kimeridgien inférieur et supérieur, tandis que les formes voisines 

n'apparaissent en Russie que dans le Volgien supérieur. Deux autres formes 

curieuses sont dignes d'étre mentionnées. Ce sont des espéces du genre Cras- 

pedites (O. praecursor, C. mazapilensis), qui ont été recueillies au Kimerid- 

glen supérieur de Mazapil, tandis que des formes voisines se trouvent en 

Allemagne du nord dans les assises du Crétacique inférieur, et en Russie 
dans le Volgien supérieur. 

Si les espáces citées apparaissent au Mexique avec anticipation, il ne man- 
que pas non plus un exemple intéressant du contraire. En effet Macroce- 
phalites epigonus, qui se trouve dans les couches a Idoceras (couches limi- 
trophes entre le Kimeridgien inférieur et supérieur), est une forme, qui 
apparait au Mexique en retard. Nous savons que le genre Macrocephalites 
a eu son apogée dans les régions séptentrionales et centrales de 1'Europe a 
Pépoque callovienne, nous savons en outre que plusieurs espéces de ce genre 
ont été signalées dans les couches oxfordiennes, soit en Europe, soit surtout 
aux Indes (Cutch) et en Afrique (Mtaru). Dans les assises kimeridgiennes 
le genre Macrocephalites était complétement inconnu jusqu'ici, et il parais- 
sait éteint avec l1'Oxfordien. Il est fort intéressant, que presqu' en méme 
temps la présence d'un Macrocephalites vient d'étre signalée dans les assises 
séquaniennes-kimeridgiennes de deux localités tropicales différentes. En 
effet M. P. Lemoine * vient de publier une note, dans laquelle il cite la 
présence d'un Macrocephalites dans les couches séquaniennes-kimeridgien- 
nes de Madagascar et maintenant nous pouvons signaler l'apparition d'une 
espéce de ce genre au Kimeridgien du Mexique. 

La distribution géologique du genre Macrocephalites parait nous ensei- 
gner, que ce genre s'est retiré peu á peu des régions septentrionales vers les 
contrées tropicales, oú il a pu persister plus longtemps qu'ailleurs. 


1 P. Lemoine: Sur le jurassique d'Analalva 1. c. Compte-rendu sommaire des Séances de la Soc. 
géol. de France no. 18. 1905, p. 112. 


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7 


REMARQUES PALÉONTOLOGIQUES ET STRATIGRAPHIQUES 


SUR LE 


CRÉTACIQUE INFÉRIEUR DE MAZAPIL. 


Planches XL-XLITI. 


Les Ammonites ne sont pas rares dans le Crétacique inférieur des Sierras 
de Mazapil, cependant elles sont souvent difficiles á séparer de la roche ou 
bien, dans les couches marneuses, elles sont mal conservées et généralement 
comprimées. On ne peut en outre presque jamais préparer les cloisons. 

En vue de cet état de choses, il n'est pas possible de décrire les fossiles 
crétaciques avec les mémes détails que ceux du Jurassique. 

Je me bornerai donc de donner des descriptions des formes plus impor- 
tantes et passablement conservées, et je m'abstiens completement de créer de 
nouvelles espéces. 

Ensuite je décrirai avec quelques mots les assises infracrétaciques de la 
région et je discuterai l'áge de chacune d'elles. On verra alors que les res- 
tes organiques, malgré leur conservation plus ou moins mauvaise, fournis- 
sent cependant des renseignements importants pour définir V'áge des cou- 
ches. 


[—REMARQUES PALÉONTOLOGIQUES. 


1 Fossiles du Valanginien (Calcaires et marnes a Holcostephanus). 


GENRE HOLCOSTEPHANUS NEUMA YR.—SOUS-GENRE ASTIERIA 
PAVLOW. 


Astieria aff. psilostoma Neumayr et Uhlig. 
PIE de 


1881. Olcostephanus psilostomus Neumayr und Uhlig: Ueber Ammoniti- 
den aus den Hilsbildungen Norddeutsch- 
lands, Palaeontographica Bd. 27, 1881 p. 
149 pl. XXXII, fig. 2. 


Un exemplaire un peu comprimé se rapproche de la Astieria psilostoma 
figurée par Neumayr et Uhlig (1. e.). Il parait s'en distinguer surtout par les 
cótes ombilicales plus espacées, qui donnent naissance á des tubercules éga- 


184 LA FAUNE JURASSIQUE. 


lement plus distants. Comme d'autre part les cótes secondaires ne sont pas 
moins serrées que sur le type du Hils, il s'en suit que le nombre des cótes 
externes, qui correspond a un tubercule, est plus grand chez notre espéce et 
qu'on y observe plus de cótes secondaires intercalées, qui naissent entre deux 
tubercules ombilicaux. On peut en outre remarquer, que l'étranglement, 
qui s'observe au bout du plus grand tour de notre forme, est plus étroit et 
plus oblique que chez le type et que les cótes ne sont guére affaiblies au de 
lá des tubercules, ce qui est le cas pour l'espéce allemande selon Neumayr, 
Uhlig et von Koenen. La forme mexicaine, qui représente probablement 
une nouvelle espéce, a un ombilic plutót étroit et des tours, qui se recou- 
vrent presqu'entigrement. Sur la paroi ombilicale, qui est haute et abrupte, 
s'observent des cótes primaires, qui sont assez espacées et dirigées oblique- 
ment en arriére. Au bord de l'ombilic les cótes portent un tubercule allon- 
gé, assez prononcé, et á partir de ces tubercules elles se subdivisent en có- 
tes externes plutót fines et serrées, qui traversent les flanes en décrivant une 
faible inflexion en avant et qui passent en ligne droite par la partie externe. 
Chaque tubercule donne généralement naissance á 3 ou 4 cótes secondaires, 
dont quelques-unes se subdivisent de nouveau en deux branches á peu pres 
au milieu des flancs. Dans les interstices entre les faisceaux de cótes décrits 
s'observent des cótes intercalées. Ces derniéres, généralement une ou deux 
entre deux faisceaux, ont la méme force que les cótes secondaires. 

Au bout du plus grand tour de notre échantillon s'observe un étrangle- 
ment tres—oblique. Cet étranglement, qui est étroit et pas tres-profond, est 
limité des deux cótés par une cóte saillante. Celle de ces cótes, qui limite 
Pétranglement en arriére, est plus forte et saillante que l'autre; comme elle 
est beaucoup plus oblique que les cótes ordinaires suivantes, elle coupe les 
premiéres de ces cótes et ainsi trois cótes externes paraissent se détacher de 
son bord postérieur. 

Les différences entre la forme mexicaine et letype de l'Olcostephanus psi- 
lostomus ont déja été indiquées; la forme figurée par von Koenen sous le nom 
de Astieria aff. psilostoma (A von Koenen: Die Ammonitiden des nord- 
deutschen Neokom, Abhandlungen der kgl. preuss. geologischen Landes- 
anstalt Neue Folge, Heft XXIV 1902, p. 151, pl. LIV, fig. 2 a, b.) parait 
également voisine de la nótre, cependant elle s'en distingue notablement 
pas des cótes plus fortes et saillantes et par la présence de plusieurs étran- 
glements. 

Gisement des formes voisines: Valangien et Hauterivien de l'Allemagne du 
Nord Kilian (Sisteron l. c.) cite Astieria psilostoma du Valangien du Sudest 
de la France. 

Localité au Mexique.—A Vouest du Puerto del Canutillo, Sierra de Zulua- 
ga, un exemplaire. 


DE MAZAPIL. 


185 


Astieria cfr. Atherstoni Sharpe. 


Pl. XL, fig. 2, 3. 


1856. Ammonites Atherstoni D. Sharpe. Description of fossils from the 
Secondary Rocks of Sunday River and 
Zwartkop River, South Africa, Transac- 
tions of the Geological Society of London, 
second Series vol. VII, p. 196, pl. XXIII 
fig. 1. 


Malheureusement je ne posséde que deux fragments comprimés de cette 
forme. Cependant la ressemblance avec les figures de A. Atherstoni don- 
nées par Sharpe, est si grande, qu'on pourrait probablement identifier nos 
formes si elles étaient mieux conservées. 

Un grand fragment (Pl. XL, fig. 2) montre des cótes ombilicales plutót 
fines, qui sont dirigées obliquement en arriére et qui, au pourtour de l'om- 
bilic, se renflent pour former des tubercules assez gros et un peu allongés. 
De ces tubercules partent 4 a 5 cótes secondaires, et dans les intervalles en- 
tre les tubercules naissent encore d'autres cótes intercalées (2 a 4 entre 
deux tubercules). Toutes ces cótes externes ont la méme force et se suivent 
dans des intervalles courts et assez réguliers en passant en ligne droite, avec 
forte inclinaison en avant par les flanes. Au bout du fragment s'observe un 
étranglement assez fort et oblique, qui est limité par deux grosses cótes, 
dont la postérieure est plus épaisse et saillante et coupe les cótes externes 
suivantes, parce qu'elle est plus oblique qu'elles. 

Le second fragment (Pl. XL, fig. 3) est plus petit. Les cótes ombilicales 
sont faiblement courbées et dirigées en arriére. Elles sont assez fines et se 
renflent au pourtour de l'ombilic pour former des tubercules allongés et 
salllants, mais fins. Les flancs sont couverts de cótes secondaires serrées, qui 
décrivent une légere inflexion, dont la convexité est tournée en avant. La 
plupart des cótes secondaires partent des tubercules (30u 4 d'un tubercule), 
tandis que d'autres prennent leur naissance entre les tubercules. Les unes et 
les autres se subdivisent quelquefois en deux branches á une certaine dis- 
tance du pourtour de l'ombilic et en outre s'observent des cótes intercalées, 
qui prennent leur naissance á peu prés au premier tiers des flanes entre les 
autres cótes. 

Gisement de Vespece voisime: Couches infracrétaciques (couches de Uitenha- 
age) de 1'Afrique méridionale; Kilian (Sisteron l. c.) cite 1'Astieria Athersto 
ni du Valangien du Sud-Est de la France. 

Eocalité «au Mexique.—Puerto blanco, Sierra de Santa Rosa, deux frag- 
ments, 


N? 23.—24 


186 LA FAUNE JURASSIQUE 


SOUS-GENRE POLYPTYCHITES PAVLOW. 


Polyptychites sp. ind. 


Pl. XL, fig. 6. 


Je ne veux pas manquer de mentionner un échantillon assez mal conser- 
vé, parce qu'il appartient au sous-genre Polyptychites, qui est surtout déve- 
loppé dans les régions septentrionales de l”Europe. (Quoique notre forme pré- 
sente des affinités avec plusieurs especes de ce groupe, décrites par Pavlow 
Bogoslowski et von Koenen: je ne trouve aucune espéce déja décrite de la- 
quelle elle pourrait étre spécialement rapprochée. 

Localité au Mexique.—Un exemplaire provient du Cañón de la Bocas, au 
Nordest de Las Parroquias. 


GENRE HOPLITES NEUMAYR. 


Hoplites sp. ind. Plusicurs especes du groupe de Hoplites Michaelis Uhlig, 
et de PHoplites hystricoides Uhlig. 


Pl. XL, fig, 4, 5; Pl. XLI, 1, 2, 4, 5. 


1. Hoplites sp., aff. Michaelis Uhlig. 


ERRADA o INTA lo: 


Un fragment assez bien conservé, mais comprimé, est orné de nombreu- 
ses cótes flexueuses et épaisses. 

Au commencement du fragment les cótes sont toutes presqu'égales entre 
elles. Elles naissent á la suture et sont dirigées en arriére sur la paroi om- 
bilicale. Au bord de l'ombilic les cótes se renflent pour former des tubercu- 
les saillants. Quelques uns de ces tubercules sont plus faibles que les autres, 
mais toutes les cótes en sont munies. Au milieu des flanes les cótes décri- 
vent une inflexion, dont la convexité est tournée en avant, et ensuite sur le 
tiers externe des flanes, elles sont au contraire recourbées en arriére. Au bord 
externe les cótes s'épaississent un peu et au milieu de la partie externe elles 
sont interrompues ou du moins fortement affaiblies. Presque toutes les có- 
tes se subdivisent en deux branches secondaires au tiers supérieur des flanes 
Quelquefois deux cótes principales partent d'un méme tubercule ombilical. 

Sur la plus grande partie de notre fragment on distingue deux sortes de 
cótes, qui cependant aussi ici ne sont pas tres—-différenciées. Il y a une al- 
ternation presque réguliére de grosses cótes tuberculées et de cótes plus fai- 
bles, qui ne portent pas de tubercules. Les premiéres portent au bord de 
Pombilic un gros tubercule allongé duquel partent une ou deux cótes pri- 


DE MAZAPIL. 187 


maires, un peu en dehors de la moitié des flanes les cótes se subdivisent en 
deux ou trois branches secondaires et au point de division s'éleve quelque- 
fois un second tubercule tras—fort et saillant. Ces tubercules latéraux s'obser- 
ventseulement sur la derniére partie de notre exemplaire. 

Les cótes, qui alternent avec les cótes tuberculées, sont un peu plus fai- 
bles et ne portent pas de tubercules; elles naissent également á la suture et 
se subdivisent généralement en deux branches secondaires au méme endroit 
que les cótes tuberculées, quelquefois aussi elles restent simples. Toutes les 
cótes sont légéerement flexueuses et décrivent les mémes courbures que ce- 
lles déja décrites, cependant elles sont moins flexueuses. Au bord externe 
les cótes sont assez saillantes sans cependant former des tubercules bien pro- 
noncés. Au milieu de la partie externe les cótes s'affaiblissent notablement 
sans cependant s'effacer completement. Quelquefois les cótes secondaires 
sont mal reliées avec les primaires, de sorte qu'on a plutót a faire avec des 
cótes externes intercalées. 

Notre forme est trés voisine de 1'Hoplites Michaelis Uhlig (V. Uhlig. Ce- 
phalopodenfauna der Teschener-und Grodischter Schichten, Denkschriften 
der k. k. Akademie de Wissenschaften Wien, LXXIIT 1901, p. 35 pl. VII, 
fig. 124, comp. surtout fig. 1), duquel elle différe par certains caracteres. Les 
cótes de la forme mexicaine paraissent plus épaisses, moins différenciées et 
plus flexueuses. Entre deux cótes tuberculées il y a seulement une cóte plus 
faible. Notre forme représente probablement une nouvelle espéce. 

Niveau de P'espece voisine. Hoplites Michaelis Uhlig, se trouve dans la par- 
tie inférieure du Valangien (obere Teschener Schiefer) des Carpathes. 

Localité au Mexique.—Vereda del Quemado, Sierra de la Caja un exem- 
plaire fragmentaire, qui a été trouvé dans un bloc isolé. 


2.) Hoplites cfr. hystricoides Uhlig. 
Pl. XL, fig. 4, Pl. XLI, fig. 4, 5. 


Malheureusement je ne possede que quelques petits fragments comprimés 
de cette intéressante espéce. 

1.) Surtout un petit fragment de la Cuesta de los Colorines (Pl. XLI fig. 
4) ressemble tellement a la figure de 1'Hoplites hystricoides Uhlig (Uhlig. 
Teschener und Grodischter Schichten 1. c., pl. L, fig. 8%), qu'il pourrait pro- 
bablement étre identifié s'il était mieux conservé. Sur "ce fragment on dis- 
tingue deux sortes de'cótes; des cótes principales tuberculées, et des cótes 
plus faibles. Les premiéres portent un tubercule au bord de l'ombilic et un 
autre au milieu des flanes: a partir de ce dernier elles se subdivisent en deux 
branches secondaires fortement infléchies en avant. Entre deux cótes tuber- 
culées s'observent deux cótes plus faibles, qui partent également du bord de 
Pombilic et qui ne portent pas de tubercules. Devant ces deux cótes existe 
généralement encore une courte cóte externe intercalée. Toutes les cótes sont 


188 LA FAUNE JURASSIQUE 


presque droites jusqu'au milieu des flancs, mais fortement infléchies en 
avant sur la partie externe des flancs; elles ne sont guere renflées au pour- 
tour externe. 

2.) Un second fragment (pl. XLI, fig. 5) provient du Puerto blanco. Il 
montre trois cótes plus faibles et une cóte externe intercalée entre deux có- 
tes tuberculées. Ces derniéres se subdivisent a partir du tubercule en deux 
ou trois branches secondaires fortement infléchies en avant. 

3.) Un troisiéme fragment (Pl. XL, fig. 4) provient également du Puerto 
blanco. 

Ill montre des cótes tuberculées assez fortes, qui portent un tubercule au 
bord de l'ombilic et un second tubercule un peu en dehors du milieu des 
flancs. A partir de ce dernier les cótes se divisent en deux ou trois branches 
secondaires, qui sont nettement inclinées en avant. Du cóté antérieur du tu- 
bercule ombilical d'une cóte tuberculée se détache une seconde cóte plus fai- 
ble, qui reste simple et ne porte pas de tubercule latéral. Entre deux cótes 
tuberculées s'observe une cóte plus faible sans tubercules qui naít également 
a la suture, et dans un des intervalles entre deux cótes tuberculées outre 
celle-ci une courte cóte externe libre. Toutes les cótes sont inclinées en avant 
mais cette inclinaison est plus forte á partir du tubercule latéral vers le bord 
externe. 

Gisement de V'espéce voisine: Hoplites hystricoides se trouve dans le Valan- 
ginien (Obere Teschenerschiefer) des Carpathes. 

Localité au Mexique.—Cuesta de los Colorines, Sierra de la Caja; un frag- 
ment. Puerto blanco, Sierra de Santa Rosa, 2 fragments. 


Hoplites cfr. neocomiensis d'Orb. 


Pl. XLI, fig. 3, 6. 


1841. Ammonites neocomiensis D'Orbigny: Paléontologie francaise, terr. 
crét. 1. pl. 59, fig. 8-10, p. 203. 

1901. Hoplites neocomiensis Uhlig: Cephalopodenfauna der Teschener— 
und Grodischter Schichten p. 54, pl. IL, 
fig. 9, pl. III, fig. 1-3. 


Je posséde deux exemplaires fragmentaires, que je crois pouvoir rappro- 
cher de 1'Hoplites neocomiensis. 

1.) Le premier exemplaire (Pl. XLI, fig. 3) parait conforme ala figure de 
l'original de D'Orbigny (1. c. pl. 59, fig. 8) et ressemble aussi beaucoup a un 
exemplaire figuré par Uhlig (1. c. pl. II, fig. 9). L'ombilic de la forme me- 
xicaine est assez étroit. Les flanes sont couverts de fines cótes nettement 
flexueuses et serrées. Ces cótes partent tantót deux a deux, tantót simples de 
légers tubercules ombilicaux, inégaux en force. La plupart des cótes se sub- 


DE MAZAPDIL. 189 


divise en deux branches secondaires a des hauteurs différentes, généralement 
á peu prés au milieu des flanes. Quand les cótes partent á deux des tuber- 
cules ombilicaux il n'y a généralement qu'une, tantót l'antérieure, tantót la 
postérieure, qui se subdivise en deux branches, tandis que l'autre reste sim- 
ple. L'on observe ca et la des cótes intercalées, qui v'atteignent pas le bord 
de l'ombilic. Ces cótes prennent leur origine a peu pres au premier tiers des 
flancs entre deux cótes principales et se subdivisent bientót en deux cótes 
secondaires. Toutes les cótes ont presque la méme force, surtout sur la par- 
tie externe des flancs, oú elles se suivent dans des intervalles tres—réguliers. 
Au bord externe les cótes se renflent un peu et forment de légers tubercu- 
les"allongés avec lesquels elles se terminent, car la partie externe est com- 
plétement lisse. 

Gisement en Europe: Etage Valangien. 

Localité au Mexique.—Puerto blanco, Sierra de Santa Rosa, un exemplai- 
re. Une impression du Puerto del Chorreadero appartient probablement a 
la méme espéce. 

2,) Le second exemplaire (Pl. XLI, fig. 6), qui est malheureusement trés 
mal conservé, ressemble surtout a 1'Hoplites neocomiensis figuré par Uhlig. 
(1. e.) Pl. III, fig. 5. Les cótes de cet exemplaire sont larges, flexueuses et se 
divisent presque toutes en denx branches secondaires á peu pres au milieu 
des flanes ou un peu avant. Au bord externe les cótes se terminent, étant 
assez fortes, renflées et dirigées obliquement en avant. La partie externe est 
lisse. 

Gisement de V'espece voisine: Obere Teschener Schichten (Valangien) des 
Carpathes. 

Localité au Mexique.—A VPouest du Puerto del Canutillo, Sierra de Zulua- 
ga, un exemplaire. 


Hoplites ctr. Thurmanni Piet. et¡I[Camp. 


Pl. XLII, fig. 1, 2. 


1858. Hoplites Thurmanni Pictet et Campiche, Fossiles du Terrain eré- 
tacé des environs de Sainte Croix pl. 
XXXIV, p. 250. 

1801. Hoplites Thurmanni Kilian. Sur quelques Céphalopodes nouveaux 
ou peu connus de la Période secondaire 
II, Annales de l'enseignement supérieur 
de Grenoble, tome II, N? 3, p. 5, pl. III, 

Z ZO: 

1892. Hoplites Thurmanni Kilian, méme titre, Bulletin de la Société de 
Statistique du département de 1'Isére, 
Grenoble 1892, p. 7, pl. ILI-V. 


190 LA FAUNE JURASSIQUE 


1901. Hoplites Thurmanni Sarasin et Schóndelmayer: Etude Monogra- 
phique des Ammonites du Crétacique in- 
férieur de Chaátel Saint Denis, le. partie 
Mémoires de la Société. pal. Suisie. vol. 
XXVIII, p. 67, pl. VIII, fig. 4-6. 


Je possede deux echantillons, qui paraissent appartenir au groupe de 
l'Hoplites Thurmanni. lls sont cependant si fragmentaires et en outre com- 
primés, de sorte que je ne peux pas affirmer s'¡ls peuvent étre identifiés avec 
Vespéce citée ou bien s'ils représentent de nouvelles espéces. 

1.) Un moule interne de la Cuesta de los Colorines (Sierra de la Caja) est 
figuré Pl. XLII, fig. 1. Cet échantillon est completement comprimé, mais 
les ornements sont assez biem conservés. La coquille n'est pas trés—-invo- 
lute avec un ombilic assez large. Les flanes son ornés de cótes flexueuses, 
serrées et plutót larges. Au bord de lombilic s'observent de faibles tuber- 
cules ou plutót des renflements, desquels partent les cótes primaires tantót 
simples tantót deux á deux. Quelques cótes restent simples sur tout leur 
parcours, tandis que la plupart se divise en deux branches secondaires á peu 
pres á la méme hauteur, un peu en dehors du milieu des flanes. Dans le cas 
oú deux cótes naissent au méme tubercule ombilical, on voit se subdiviser 
tantót les deux, tantót seulement une et alors soit l'antérieure soit la posté- 
rieure. (Quelquefois les cótes secondaires sont mal reliées avec les cótes prin- 
cipales, de sorte que l'on observe une alternation de cótes principales et in- 
tercalées. Les cótes décrivent toutes la méme inflexion;au milieu des flanes 
elles se recourbent en avant, ensuite sur la partie externe des flanes en ar- 
riére; enfin au bord externe elles sont inclinées en avant et faiblement ren- 
flées. 

La partie externe n'est pas visible. 

J'ai pu préparer une partie des cloisons, du premier lobe latéral a la su- 
ture (voir Pl. XLIT, fig. 1). Les lobes et selles sont peu découpés. Le pre- 
mier lobe latéral est profond, trifide et assez symmétrique. Le second lobe 
latéral est beaucoup plus petit que le premiér et tres-symmétrique, car les 
branches latérales externes et internes sont inégales en force et ne se déta- 
chent pas á la méme hauteur du tronc. Un petit lobe auxiliaire au bord de 
Pombilic. Premiére selle latérale divisée au sommet en deux parties inégales 
par un lobe secondaire. La partie interne plus haute et large que l'externe. 
Seconde selle latérale bifide. 

Notre forme rappelle surtout certaines formes de l'Hoplites Thurmanmi 
figurées par Kibran (le: 1S91 psc sI pS pie 
fig. 3) et se distingue du type de Pictet par des cótes plus flexueuses. 

2.) Un petit fragment du Puerto Blanco (Pl. XLII, fig. 2) parait se rap- 
procher des échantillons de Chátel St. Denis figurés par Sarasin (l. c. Pl. 
VIII, fig. 4, et surtout 5). Cette forme se distingue de celle décrite tout a 
l'heure par des cótes encore plus flexueuses et beaucoup plus inégales en for- 


DE MAZAPIL. 191 


ce. Ces cótes se renflent nettement au milieu des flancs et sont fortement 
infléchies en avant au bord externe en passant sans s'affaiblir par la partie 
externe oú elles décrivent un sinus en avant. L'on observe quelques cótes 
intercalées, qui n'atteignent pas le bord de l'ombilic. 

Gasement de l'espece voisine en Europe: Valangien du Sudest de la France 
et de Chátel St. Denis. 

Localité au Mexique.-—Cuesta de los Colorines, Sierra de la Caja; Puerto 
blanco, Sierra de Santa Rosa. 


Exemplaires fragmentaires appartenant probablement aux genres Bochianites 
P. Lory et Hamites Parkinson. 


Pl. XLIL fig. 3-7. 


Je ne veux pas manquer de mentionner des fragments d'Ammonites dé- 
roulées, appartenant probablement aux genres Bochianites et Hamites, par- 
ce qu'ils sont tres—fréquents et se retrouvent partout dans nos couches. 

Il n'est pas possible de déterminer avec súreté la position générique de ces 
restes, parce qu'ils sont tous fragmentaires et parce qu'on n'en peut jamais 
observer plus qu'un seul cóté. 

Localité.—Les fragments mentionnés se trouvent partout dans les couches 
valanginiennes de la région, et souvent la roche en est remplie. 


2. Fossiles des Couches limitrophes entre 1'Aptien et le Gault. (Marnes 
jaunátres et Calcaires a Parahoplites.) 


GENRE PARAHOPLITES ANTHULA. 


Le genre Parahoplites a été créé en 1899, par Anthula (Ueber die Kreide- 
fossilien des Kaukasus p. 109). Cet auteur distingue dans ce genre deux 
groupes différents, celui du Parahoplites Melchioris et celui du P. Aschil- 
taensis. Récemment M. Jacob (Ch. Jacob: Etude sur les Ammonites et sur 
l'horizon stratigraphique du Gisement de Clansayes, Bulletin de la Société 
Géologique de Frence 4* série, t. V. 1905, p. 406) s'est efforcé de démontrer 
que le genre Parahoplites d'Anthula est hétérogene, et qu'il faut en détacher 
le groupe du P. aschiltaensis pour le ranger dans le genre Douvilleiceras. Ma- 
gré ces observations je conserve ici le genre Parahoplites dans sons étendu 
primitif, qui lui a été attribué par Anthula, car je ne dispose pas toujours de 
formes jeunes, et les adultes des deux groupes ne se distinguent guére. En 
outre la question ne me parait pas encore définitivement tranchée, car il 
n'est par exemple guére logique, quand Jacob (1. c.) sépare son Parahoplites 
milletianus, var. Peroni du groupe du Parahoplites aschiltaensis. Cepen- 


192 LA FAUNE JURASSIQUE 


dant cette forme (Jacob 1. c. pl. XILI, fig. 3.) porte sur les tours intérieurs deux 
sortes de cótes, dont les unes se bifurquent a partir d'un tubercule, tandis que 
les autres restent simples. C'est lá exactement la méme ornementation, que 
celle des jeunes du groupe du P. aschiltaensis! 


Parahoplites cfr. aschiltaensis Anthula. 


Pl. XLIL, fig. 8. 


1899 Parahoplites aschiltaensis D. J. Anthula: Ueber die Kreidefossilien 
des Kaukasus. Beitráge zur Palaeontologie 
und Geologie Osterreich-Ungarns und des 
Orients. Bd. XII, 1899-1900, p. 117 pl. X 
(IX) fig. 2a—b, 3 a—b, 4; pl. XI (X) fig. 1. 


Je ne posséde qu'un fragment de tour, qui provient d'un assez grand exem- 
plaire et qui montre exactement la méme ornementation des flanes que le 
grand échantillon du Caucase, figuré par Anthula (1. c.) pl. XI, (MX) fig. 1. 

On observe deux sortes de cótes dont les unes prennent leur naissance au 
bord de l'ombilic, ou elles sont fortement recourbées en arriére, pour traver- 
ser ensuite les flanes en décrivant une inflexion légérement falciforme dont 
la convexité est tournée en avant. Entre deux cótes ombilicales s'intercale 
une cóte secondaire externe également infléchie, qui est bien prononcée seu- 
lement sur la moitié externe des flanes, mais qui, sous forme d'une faible 
strie se laisse quelquefois poursuivre jusque trés pres du bord de l'ombilic, 
Toutes les cótes atteignent leur plus grande force et largeur vers le bord ex- 
terne des flanes, oú elles sont toutes égales en force et se suivent dans des 
intervalles réguliers. La description d'Anthula ne paraít pas tres-correcte, 
car s'il indique dans le texte (p. 117), qu'on observe entre deux cótes prin- 
cipales généralement trois, plus rarement deux cótes secondaires, il est en 
contradiction avec ses propres figures (pl. X, fig. 2a, pl. XI, fig. 1), sur les 
quelles s'observe généralement une et rarement deux cótes secondaires entre 
deux cótes principales. 

Gaisement de Vespece voisine: Aptien (d'apres Anthula Aptien inférieur) du 
Caucase. 

Localité au Mexique: Un échantillon provient du calcaire á Parahoplites 
du Cajón de San José, Sierra de la Caja. 


“Parahoplites sp. ind. 
Plusieurs especes du groupe du Parahoplites aschiltaensis Anthula. 
Pl. XLII, fig. 9, 10; Pl. XLIII, fig. 1, 8, 7. 


Malheureusement je ne dispose que de jeunes exemplaires de plusieurs 
espéces, quí me paraissent appartenir au groupe du P. aschiltaensis. Si bien 
ces échantillons ne peuvent pas étre déterminés spécifiquement, car je n'en 


DE MAZAPIL. 193 


connais que les tours intérieurs il ne parait cependant guére douteux, qu'ils 
présentent des affinités avec plusieurs espéces décrites par Anthula, notam- 
ment avec les formes figurées par cet auteur sur pl. IX fig. 2a. (P. Abichi 
Anthula, cfr. notre fig. 10, pl. XLID) pl. X, fig. 3? (P. aschiltaensis Anthula, 
cfr. notre fig. 9, pl. XLIT; pl. X, fig. 5 (P. multispinatus Anthula, cfr. notre 
fig. 3, pl. XLITI. 

Une forme du Puerto blanco (pl. XLIII, fig. 1) parait se rapprocher du 
jeune exemplaire de 1'4. Bigoureti, tel qu'il a été figuré par Jacob. (1. c. 
pl. XIII fig. 6a). Les tours internes d' 4. Bergeromi Seunes (Note sur quelques 
Ammonites du Gault, Bull. Soc. Géol. de France (3* s.). XV, 1886-87, p. 
365, pl. XIV fig. 1 et 2) paraissent également vosines de notre forme. 

Tous nos exemplaires montrent sur les tours internes deux sortes de cótes 
c'est-á-dire des cótes principales assez saillantes, qui se bifurquent ou se tri- 
furquent a partir d'un tubercule latéral, et des cótes secondaires plus faibles 
et simples, qui s'intercalent généralement a deux ou trois entre deux cótes 
principales. Sur quelques échantillons on voit encore la transformation de 
Pornementation déja décrite dans celle de 1'adulte, lequel porte des cótes prin- 
cipales pas ou peu tuberculées et simples, alternant avec des cótes secondai- 
res externes, qui sont plus courtes (voir Planche XLII, fig. 9; Pl. XLIII, 
fig. 7). 

Localité: Puerto Arrieros, camino de Santa Rosa. 

Des échantillons nombreux, généralement de petite taille ont été trouvés 
dans les marnes, plus rarement dans les calcaires. 


Parahoplites cfr. Treffryanus Anthula non Karsten. 
Pl XLITT, fig. 12. 


1899 Parahoplites Treffryanus Anthula, Kreidefossilien des Kaukasus (1. c.) 
p. 115, pl. VIII (VIT) fig. 6 a-d. 


Je ne posséde qu'un seul et petit fragment de tour. Cependant l'ornemen- 
tation est tellement conforme a celle de l'échantillon figuré par Anthula 
sous le nom P. Treffryanus (1. ce. pl. VIII fig. 6%). que je ne doute gueére de 
leur parenté intime. 

On observe deux sortes de cótes: Les unes, principales, prennent leur ori- 
gine á la suture, sont recourbées en arriére au pourtour de l'ombilic pour se 
diriger ensuite obliquement en avant. Á peu pres au tiers interne des flanes 
elles sont comme geniculées et changent brusquement de direction pour 
passer en ligne presque droite et radiale par les deux tiers externes des flanes. 
Les cótes principales sont assez fines au bord de l'ombilic, mais gagnent en 
force vers la partie externe, devenant de plus en plus larges. Entre deux 
cótes principales s'intercale une cóte secondaire libre, qui prend naissance 
au milieu des flanes ou un peu endedans, et qui atteint la méme largeur que 
les cótes principales au bord externe. Au pourtour externe toutes les cótes 

N2 23.—25 


194 LA FAUNE JURASSIQUE. 


principales et secondaires son trés—-larges, mais aplaties et se suivent dans des 
intervalles réguliers, étant séparées par des interstices plus étroites qu'elles. 

Tl ne me paraít pas possible de réunir Parahoplites Treffryanus Anthula 
avec le type de Karsten, qui s'en distingue nettement par la forme et l'orne- 
mentation et dont le niveau ne paraít pas étre exactement le méme. 

Gisement de U'espece voisine: Aptien (d'apres Anthula Aptien inférieur) du 
Caucase. 

Localité au Mexique: Un exemplaire provient du Calcaire á Parahoplites 
du Cajón de San José (Sierra de la Caja). 


Parahoplites cfr. Milletianus Pictet sp. non d'Orb. 


Pl. XLIII. fig. 45, 8-11. 


1847 Ammonites Milletianus Pictet et Roux, Mollusques des grés verts des 
environs de Genéve, p. 52 pl. 5, fig. 1. 

1860 Ammonites Milletianus Pictet et Campiche, Description des Fossiles 
du Terrain crétacé des environs de Sainte 
Croix, 1* partie p. 260, pl. XXXVII fig. 2, 5. 


Les marnes jaunes á Parahoplites contiennent en grande abondance des for- 
mes, que je crois pouvoir rapprocher de 1' 4mmonites Milletiamaus tel, qu'il a été 
figuré et décrit par Pictet et Rowx et Pictet et Campiche (Grés verts, 1. c. pl. 5, 
fig. 1; Ste. Croix l. c. pl. XXXVII, fig. 2%, 5a, 5b). Malheureusement tous les 
exemplaires sont comprimés et ne laissent généralement observer que la vue 
latérale. Ce sont des formes assez évolutes, ornées sur la majeure partie des 
tours de cótes serrées et droites. On y observe deux sortes de cótes, qui alter- 
nent réguligrement. Les cótes principales naissent au bord de l”ombilic, oú 
elles sont quelquefois légérement renflées, les cótes secondaires intercalées 
sont plus courtes et limitées á la moitié externe des flanes. 

Sur les tours internes l'ornementation est moins réguliére. On y voit sou- 
vent deux cótes se réunir pres du pourtour de l'ombilic et il n'y a pas une 
alternance réguliére d'une cóte principale et d'une cóte secondaire. Au con- 
traire il y a quelquefois plusieurs cótes principales, qui se suivent et seule- 
ment cá et la une cóte intercalée externe, ou bien on observe deux cótes ex- 
ternes entre deux cótes principales. 

Un fragment comprimé laisse voir la partie externe (Pl. XLIII, fig. 8, 9), 
par laquelle passent les cótes sans se modifier. 

Gaisement de V'espece voisine: Gault inférieur de Sainte Croix et de la Perte 
du Rhóne. A. Milletianus est aussi cité de 1'Aptien et serait d'aprés plusieurs 
auteurs caractéristique pour les couches basales du Gault (V. Paquier: Re- 
cherches dans le Diois, l. c., p. 229) et pour les couches limitrophes entre 
l'Aptien et le Gault (W. Kilian: Sisteron, 1. c. p. 795). 

Localité au Mexique: Tres-abondant dans les marnes jaunátres a Paraho- 


DE MAZAPIL. 195 


plites de la Sierra de Santa Rosa. Puerto Arrieros, camino de Santa Rosa; 
Sierra de Gallos Blancos; partout dans la Sierra au Sud du Cerro San José 
et du Cerro Colorado (Santa Rosa). 


Parahoplites sp. ind. 
Pl. XLIII, fig. 6. 


Je ne veux pas manquer de mentionner quelques échantillons, qui parais- 
sent appartenir au groupe du Parahoplites crassicostatus d'Orb, (D'Orbigny 
Paléontologie francaise, Terrains crétacés, tome I, Atlas pl. 59, fig. 1). 

La coquille est assez évolute et le plus grand tour est orné de cótes droites 
et surtout vers le pourtour externe, assez larges. Sur la partie postérieure du 
plus grand tour s'observent des cótes simples, qui partent presque toutes 
du bord de l'ombilic. Ces cótes sont inégales en force surtout sur la partie in- 
terne des flanes. Quelquefois deux cótes se rapprochent beaucoup vers le 
pourtour de l'ombilic sans cependant se souder nettement. Sur la derniére 
partie visible du plus grand tour, des cótes principales espacées et plutót 
étroites, qui prennent leur origine au bord de l'ombilic, alternent réguliére- 
ment avec des cótes intercalées externes: 

Localité au Mexique: Un échantillon dans les calcaires du Puerto Arrieros 
(camino de Santa Rosa). 


II. REMARQUES STRATIGRAPHIQUES SUR LE CRÉTACIQUE 
INFERIEURE DE MAZAPIL. 


Dans le Crétacique inférieur des Sierras de Mazapil se laissent distinguer 
trois subdivisions principales. Sur les couches du Portlandien supérieur re- 
posent d'abord des banes d'un calcaire compacte grisátre de peu d'épaisseur. 
Ensuite se présentent les couches a Holcostephanus. Ce sont des couches 
marneuses, généralement jaunátres, qui alternent avec des banes d'un calcai- 
re bleuátre et grisátre et qui ont fourni beaucoup de fossiles. Une serie trés- 
puissante de calcaires, dont la plupart contient des intercalations irrégulié- 
res de silex, se superpose aux couches á Holcostephanus, étant surmontée a 
leur tour par une bande de couches marneuses, jaunátres, tres—fossiliféres: les 
couches á Parahoplites. Ces derniéres couches sont fort caractéristiques et 
s'observent partout, surtout dans la Sierra de Santa Rosa; elles représentent 
le sommet de la série infra-crétacique, car les calcaires á silex, qui suivent 
au-dessus d'elles, appartiennent déja au Crétacé moyen.' 


1 Je reviendrai plus tard sur les fossiles du Crétacé moyen. Voir aussi l'article “Sierras de Ma- 
zapil et Santa Rosa” et “Sierra de Concepción del Oro” dans le Livret-guide des excursions du 
X* Congrés géologique international. 


196 LA FAUNE JURASSIQUE 


L. Couches a Holcostephanus. Valanginien. 


Nous avons déja vu ci-dessus que les couches supérieures du Portlandien 
de Mazapil (calcaires marneux blanchátres) contiennent des restes, qui sont 
voisins de Hoplites calistoides Behrendsen. Cette espéce est selon Kilian ca- 
ractéristique pour les assises inférieures du Berriasien du Sudest de la Fran- 
ce. Il est donc probable que les calcaires marneux blanchátres représentent 
déja en partie le Berriasien. Séparées de ces couches par des calcaires sans 
fossiles peu épais (environ 10 metres), s'observent des assises tres—fossiliféres 
et tres-répandues dans toute la Sierra. Des banes d'un calcaire grisátre et 
bleuátre, compacte, alternent avec des marnes généralement jaunátres, qui 
contiennent beaucoup de nodules d'oxyde de fer. Les fossiles sont nombreux; 
surtout le genre Holcostephanus est tres-aboudant. Cependant la détermi- 
nation des restes est rendue fort difficile par l'état de conservation peu sa- 
tisfaisant. Voici la liste des fossiles, qui ont pu étre examinés: 

ÁAstieria aff. psilostoma Neumayr et Uhlig, Puerto del Canutillo Sierra de 
Zuluaga. 

ÁAstieria cfr. Atherstoni Sharpe, Puerto blanco. 

Astieria, plusieurs especes indéterminées. 

Polyptychites sp. ind. Cañón de las Bocas. 

Hoplites n. sp. aff. Michaelis Uhlig. Vereda del Quemado. 

Hoplites cfr. hystricoides Uhlig. Cuesta de los Colorines, Puerto blanco. 

Hoplites cfr. neocomiensis D'Orb. Puerto blanco, Puerto del Canutillo. 

Hoplites cfr. Thurmannmi Pict. et Camp. Cuesta de los Colorines, Puerto 
blanco. 

Malheureusement l'état de conservation ne nous permet pas d'identifier 
avec toute la certitude les fossiles cités ou d'en créer de nouvelles especes. 
Cependant ces restes me paraissent complétement suffisants pour définir 
Váge des couches. En effet la plupart des espéces citées sont au moins trés— 
voisines de formes caractéristiques du Valanginien. Je citerai ici en premier 
lieu Hoplites cfr. neocomiensis D'Orb. et les espéces du groupe de 1'Hopl- 
tes Michaelis et hystricordes Uhlig. Ce groupe se trouve dans le Valanginien 
des Carpathes (obere Teschenerschiefer) et les espéces voisines s'observent 
Vapres Uhlig (Cephalopodenfauna der Teschener u. Grodischterschichten 
(l. e.) p. 30, p. 72) surtout dans le Berriasien, mais aussi dans le Tithonique 
et le Valanginien de la région méditerranéenne. 


2, Calcaires grisatres a silex. 


Les couches á Holcostephanus sont surmontées par des calcaires trés-puis- 
sants (400 a 500 metres). Ces calcaires sont généralement bien lités et sur- 
tout caractérisés par les intercalations de silex, qu'ils contiennent. Ces silex 
sont tout-a—fait caractéristiques, ils sont généralement assez épais mais de 


DE MAZADI!. 197 


forme tres—irréguliére et ne possédent jamais une extension horizontale con- 
sidérable, comme c'est le cas pour les silex du Crétacé moyen de la région, 
qui s'observent généralement dans des banes et lentilles d'une grande ex- 
tension. En outre tandis que les silex du Crétacé moyen sont noirs, ceux des 
couches en question sont plutót bleuátres a l'intérieur et souvent brunátres 
ou rougeátres a la surface. 

Ces assises ne m'ont pas fourni des fossiles bien conservés; je ne posede 
qu'un seul fragment d'un Holcodiscus qui parait indiquer le Barrémien. * 
L'áge des couches ne peut donc étre fixé que par des raisons stratigraphi- 
ques: Les assises, étant intercalées entre le Valanginien et les couches limi- 
trophes entre 1'Aptien et le Gault, doivent correspondre a l'Hauterivien, le 
Barrémien et a la majeure partie de lA ptien. 


3. Couches á Parahoplites. Couches limitrophes entre 1'Aptien et le Gault, 


Entre les masses calcaires mentionnées ci-dessus et les calcaires puissants du 
Crétacé moyen s'intercalent des assises marneuses, pas tres-puissantes mais 
tres—-caracteristiques et d'une grande extension dans les Sierras, surtout dans 
celle de Santa Rosa. Ce sont des marnes et des calcaires marneux d'une cou- 
leur jaune—clair et des calcaires compactes, grisátres, bleuátres ou légéerement 
brunátres, qui sont tres—fossiliféres. Comme les couches marneuses se dé- 
composent plus facilement que les masses calcaires environnantes, elles sont 
souvent bien marquées dans le terrain par une dépression, qui interrompt 
les pentes abruptes des calcaires. Ainsi cet horizon a une grande importan- 
ce pratique pour le lever géologique, tant par la facilité avec laquelle on le 
reconnait généralement dans le paysage, que par l'abondance des fossiles 
qu'il contient. Entre les restes organiques, qui sont partout tres-nombreux, 
mais mal conservés, j'ai pu examiner les suivants: 

Parahoplites cfr. aschiltaensis Anthula, Cajón de San José. 

Parahoplites sp. ind. plusieurs espéces du groupe du P. aschiltaensis, Puer- 
to Arrieros, tres-abondant. 

Parahoplites cfr. Treffryanus Anthula non Karsten, Cajón de San José. 

Parahoplites cfr. Milletiamus Pictet non D'Orb. Tres-abondant dans les gi- 
sements de la Sierra de Santa Rosa. 

Parahoplites sp. ind. probablement du groupe du P. crassicostatus D'Orb. 
Puerto Arrieros. 

Parahoplites cfr. Milletiamus, qui est l'espéce la plus abondante des cou- 
ches, est tres-voisin du P. Milletiamus Pictet. Cette espéce est citée par Pic- 
tet du Gault inférieur et de 1'Aptien supérieur. Selon Paquier (V. Paquier. 
Recherches géologiques dans le Diois et les Barronnies occidentales, Greno- 
ble 1900, p. 229). Ammonites Milletianus serait caractéristique pour les cou- 
ches basales du Gault dans beaucoup de régions, et selon Kilian cette espéce 


É 


1 Ce fossile a été trouvé aux pentes australes du Cerro del Carnero (Sierra de la Caja). 


198 LA FAUNE JURASSIQUE 


se trouve aux environs d'Apt dans une assise de pasage entre 1'Aptien et le 
Gault (W. Kilian. Sisteron l. c., p. 795.) 

Si Vespéce la plus abondante de nos couches indique ainsi un niveau limi- 
trophe entre 1'Aptien et le Gault les autres formes, voisines de plusieurs Pa- 
rahoplites du Caucase et de Clansayes paraissent aussi appuyer une pareille 
conclusion. Il est vrai qu'Anthula (l. c.) placait les gisements du Caucase, 
qui renferment des formes tres—-voisines de nos Parahoplites, dans 1'Aptien 
inférieur. Cependant Ch. Jacob' vient de démontrer, que les couches du Cau- 
case sont tres-probablement a paralléliser avec le niveau de Clansayes, étant 
par suite probablement plus récentes que ne l'admettait Anthula. Ainsi je 
me crois en droit de considérer les couches a Parahoplites des Sierras de Ma- 
zapil comme assises limitrophes entre l1'Aptien et le Gault. Je rappellerai 
ici que plusieurs auteurs ont déja fait remarquer, que le plus grand dévelop- 
pement du genre Parahoplites paraít se trouver dans les couches de passage 
de PAptien au Gault. ? 


1 Ch. Jacob: Etude sur les Ammonites de Clansayes l. c. 1905. 
2 Par exemple H. Douvillé, Etudes géologiques, partie IV. Mollusques fossiles, dans: Mission 
scientifique en Perse par J. de Morgan, Paris 1904. 


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N? 23.—26 


202 LA FAUNE JURASSIQUE 


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'AtamonitesiBal dera A 40, 53, 56, 
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¡Aman ntesilexuosusicos tata Du 
Amon tesina ino da O OST An 69, 
Ammontes iieulelte mtrs (OU coa qausaddn suene y osado ncapococoorotoconeoncop patas: 74, 
Ammomtes MEleueroe Ole ssoacoasnedonshesoondodo osobroBODoRbonoo tono no codo eabsoRaR 40, 


AMM ones eN ere uso dado MEE SE 15, 76, 
IM te no 38, 40, 
Aman Mena IO sescoepnssaute bansocoor dorado nocdto ado uonoDooODbn dd O boVabbaocad 40, 
An atea cos 
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PA OATES US IA oca 
AQUEL gen aos A A E E No 102-105, 
Aspidoceras Ziltel......... soon rato ONU E de 29, 69, 102, 


68 


167 
119 


NotkE:—Les noms imprimés en italiques sont ceux de genres et especes fossiles et de divisions stratigraphi- 
ques décrits dans comémoire. Les numéros des pages, oú se trouvent les descriptions des genres, especes et des 


divisions stratigraphiques, sont éyalement imprimés en italiques. 
N?2 23.—26%. 


206 INDEX. 


AspIdoccras tac O 
'Aspidocerastacan ico 30, 
Aspidoceras acanthicum Herbich 
Aspidocerastacaa co 
Aspidoceras aca O 
Aspidoceras acanthicum Pavlow 


Als prdoceras velan les UI 102, 
CA PLL O CERAS DIS POS UNS SIS: 3h, 
TGD CSADZ, Mo Da odeca abono peon osecnoneso poopossses ss eosssessgncos 123, 124, 
AS p1dOCe ras ic aC IM NCcUNRO PS 29, 
IND Raras lies Ciao (DUDO (E: ElDreccocaceono prosedusecocos veses eoocos obaoaVos 69, 


AS DIOCERASICONL EN PONEN 
Asoc evelommia Ojo hevscecosacoovonodoovosanoocoosobon /osprovoseses escedonocadono poses 
As prdocenas ic count ON 119, 
Aspidoceras euomphaloides D. SP. cooononnoomocooo- A A A Ona ado o 37, 
Aspidoceras euomphalum Steuer 


TASAS JPÍED Mo ElDoccocosccuacsocondecosocnacorosoodosmodore  Esopbasedoda pasooo odrdos TED. 
INSpIdO Ceras pc o ONO 
'ASpIdo ceras os 69, 
PAS PLA OCA SMALA PEA NS 35, 
'ASpllOCeras Mco as O e 
AS PI OCA PROPIA 122, 
Aspidoceras quemadense O. SPecocconnccco.. da SRA NaS AOS 3l, 
AspIdO ceras sub 
AS PLÍOC ATSC 124, 
'Aucelarduierou peral SS da 158, 
'Aulacostephanus von Sue ceo O 
AULA COS ENANA A 68, 
AULACOSepNANUS ZAC Ss ee 67, 
Banca Auca a E E RE 69, 70, 
Bentas in o O E o reinan ioy Bodbagondoga 
BoA O 157, 
Calcaires a Diceras A 
Calcarres: 0 Nantes as da: 
Calcames grises 
Calcarmesmamneua blanca IE 136-141, 
Calcaires phosphoritiques grisdlreS o eos 125-136, 
Calcarres phosphoritiques TOUS o 106-124, 
ooo ba pop nadas Oe o rosas opaca caoba posado tes 
(MEE ESbouscasto casarvenonadenonab sodio cren oapacoodopOO SO ENdRsi oooO LooBabccscciabonisaso tonovanos 
CordilreE So 1 TEO, 17, 
Cosmo IO O O 38, 
GouchestacrAs pido TN 163, 
Couchesia lapa SS 71-102, 
Couchesio HOC ep 183-191, 
Couches:0. Idea Ea . 9-69, 
Couches: a Earl de 191-195, 


Conce de Ba O 163, 164, 


158 
154 
153 
155 
158 

32 
120 
153 
155 

37 
153 

32 

70 
154 
123 
153 
154 

32 
153 
165 

67 
154 
155 
165 
171 
191 
169 
161 
196 
171 
170 
168 
198 
198 
179 

41 
164 
166 
196 
162 
197 
166 


INDEX. 
Conenes de CamcaNorteosbo bro tonteria roads AcoSEdE: JAS AR ooo OS cn conRE: 169, 
Couches limitrophes entre U' Aptien et le Gautt.. os dana 
Craspadtas Ie OWssrohonas doubarnotroct uo toOa nie aoE NARRO ORO ROSS Seado 98, 
(IAS PENES MAA PLA Noa 100, 154, 158, 
rasped oka O O seso 101, 
(CROSGOIIMAS ¡LOVED De EjDecavaouacodocnedavodoconacapoboco Rua uo oso Rabo ono Ebro Dedo: 98, 154, 
fraspedies eno O lo llei ear soe se 98, 
CALERO aorta tons p noc oaanan AR DRaRe A oa DOS ao 164, 166, 167, 168, 
Cucullaea nosalio A OE atar doi canse als 153, 
Eurynoticeras Canaval. ooo o oa Na 
uymoteses esemua (0/00. dh cacrogorsensonocaqgocor estas iaa dese co tOSoO dns UD odo ono SO SS RS: 3 
RnymaioVmeses lPaparcllll Cra Wisscosascooogansa cis Hed ogo nod dsUeUO OS EDdRDENA ados ssueos 108, 
Durmoteses Wan O Yaroaronoosocoanootosetacoscoarscod benenososuogono Igedona! ASSas 
UOC oa 106, 
E A ones io os otpneica ts 
Fla plocerasicara ches O el Senati 
Elaploceras carachthelstvar. subtiliorDoucas anda eel leas , 
'Elaploceras carmatum Del Cast. el Aguil.. vascoionoo catan code scco stones 78, 
OPIO COANMUNN S PT On 90, 
EPOCA COS AU di ellas 96, 154, 
Eamccaizn Bravo COR Daotasansacuonesrob ono oyscoonblovOtOpobobO. PoUeNToLyunobo pone and ERRanBRA: 
apo cerasital CU a oia 
Illas JU, 0 Drssc as paoons ocre prou SoUuORonos copocaacnboctR seins OD neon ARRsES 93, 
LOCAS ARO A iia 77, 154, 155, 
Ranlocarzs Me? Devic) lonocuocadosedoronodocob oe Ot bon o ubOsOc bo Seuoad e none uasnsenadoneSadaHaS 
Elaplocars Melrose: 2000 so0boldupobaboppodpenocacots poesr doc opoS ole sVapocuocASSasasaSESó. 
Eaploccas al deal 
Eanlecaas Malar Lomo oosocaceuooomnsgcaseocepoda dono opacorouabasnoasusocdRenbods TOR 
Pa plocera sta iaa Ol o O 80, 
Eraplocers imclkeima UIMS cocoocavacaoncosnonesnosguedacotobocoogonro losa suodaobosuooA Ras EdoRaSRe 
Haploceras mazapilense Del Cast. el Aguilooonoononnnnionocinncocnnaccnconooonrecnococos 78, 
Ela ploceras Mextcanum De Der ae ene o 89, 
Haploceras/ af. MEexiCanum MD. SPoronionocnaani iones peca Ace EoOqREO 


a ploceras Ordo mea QU a ele ele lge tes 
Haploceras propinquum Wagon odian conan e eeaeoeeana 


Haploceras pseudo a e eta 90, 
Haploceras psilodiscus Sehloenbach.....ooococononccnnnnccecoo conos orenrr crean ener nee 
Eeplocas rele AlOlsacoqooaavanacosoponoaoeao suvnoudacooo aboGoGUOn pson hen BOSODOSGOdOSe 127, 
TENES Es UBA dass an asen co coocas co UJOS eS Seo cOn ARO ESO UN do niSy Ao EOS OOO ESO SR EO SOS cd ScOBEGOb 
Eaulocars Sisa En Ud asccns cobass ess co Pesos eno eoscO be op Op OE ORSBOROS OBS SS NOD UScd 
Haploceras subelimatum Font....... A Ia NEO 

Hlaploceras transallanticum, D. SPooccoocnccocnconoconncnconnnnconenenos cerecrnnnernns 83, 155, 
Haploceras af. transatlanticum, De SPeociooconconnno oocoorrrenanrenren nr trcos SE EdS $5, 
Haplóceras zacalecanum, M. SPococcnncnnoncocionccnnnn cono nenrrnnnnnernnconrnnnn eres rnnencns S5, 
Haploceras af. zacatecanum, DM. SP ococccnocccncncconcnnnnnnno eonennnannn nano neconctaneness $7, 
Holcostephanus Neumayr (Astieria PavloW). -...oooonnoooiccococcoococonnenoncccnanonaconnos 


(Holcostephanus) Astieria af. psilostoma N. et Union nnacoocrr crono rr cren 
(Holcostephanus) Astieria aff. psilostoma V. K0eNe. ooooococccococonoconorocrrocononos 


208 INDEX. 


y 
(Holcostephanus) Astieria cfr. Atherstona Sharpeioncucinncnnncococcnccocinincanecnss YA 
Holcostephanus psilostomus Neon y A 
NT 41, 135, 
Hoplte Cao DI 41, 
Hoplites Casto Zi A A 140, 
Hoplites calistoides Behr............ A a cod SEA y. ad: JNE 
Hoplitesicjnacalsto es e 
O pltes II ENMYSTCO LES NU O 157, 
O PUES IRAN COCO MENS AO A 157, 
Ho ptes te STO SENS iS MENUS A A SA 
TY Oj TINTA 1208 Ea Obasonane sesgos ranonelios nsonoo pouesobenasc orense sacodoa. 157, 
Ho pte VIC 135, 
Hopltesihys ico de 187, 
Hopltes Mica die roy O 
Hoplitesineoco micas 
Hoplites Op cli 
Hoplitesiprivas ens a 
Hoplitesiras ea O AN 
HO ptes PR RMC ÓN 
-Hoplitess pauna groupe Ca listo] A 140, 
Hopltes MO e a TI ISA 189, 
Hoplites Thurmanni Piet. et C....... OS ao acdcnosa 
Ole Ira Sar asado socopocgadocenconinon uned odopuoparoos sas o oodbseapuodosaons 
Hope MM e 135, 
Horizonte clan RS DA 165, 169, 
La oceras: genusinoruml. LE e e eS ie LOL SINQIN 
Mas UR Oya Pesecocona venovonacondoosnodanacausosas! panosusnnanonocosoca: 40, 55, 
TACA CAMA A 40, 
IdO Ceras CANTEN A O IN AS 40, 64, 
dora Noa der uml oro ls A 40,57, 58, 
Id OCA CANINOS PES IN CUNETA 40, 46, 
LAOCAE EQUAL A A ME 40, 60, 
Idocenas PUMA LINES A O RO 40, 44, 
VOCERO CUAD, M0e BDoososovosbosravacoronsescocodon OS Bons Mane 40, 65, 
docenas Ha cevolutumti ones E 40, £8, 
TAO CEA MACAO 40, 
TOCAN 40, 51, 
OCA SANEAROS NUNES REA SUSO 40, 58, 
Tdoteras Sotelo MP A NO ANI SO qe, DE AO OI EN 40, 592, 57, 
TdOcerasis Ubeda A 40, 62, 63, 
Idocerassub—MAl O A O A A AS 40, 
Idoceras Mv MS A E 40, 61, 
TAOCeTASZACOA CCA NUNES A 40, 42, 44, 
Jura blanc MOE 163, 164, 165, 
Kimernidaien cts to to e MA RS 9-105, 162- 
Lytoceras SUS RO NR A oa, O, 


Lajlocer asp. Md 
Macrocephalites VOR UI ISO 


INDEX 

O CRO CORA PIGMUI 20 AO, 
Nappbergschichten O Ei todo 
NEU Atos 14, 
INCUMa yaa Nengus Bonos a Vb UT 
INCUMAYROA SOMO idiotas 74, 
INCUNaYN US 76, 
INCUMOYRI RT ACA LI O Sa iaa 72, 
INCUMAYR O ez uos acosta tous LS: 
INCVDOATA NTAORAROIES Me E dencvovogacoononcoor BoroovoncnogaDo aras rars ano dabcdGndehS 16, 
UNC YES A O Rca: codos: 19, 
IN CUNA E SR a. ED 9, 127, 
INCUMAY a OIR DS Poad AE Srs 11,155, 159, 
INCU na YILO E PRO NUIGEn DAS Pi esa sa A A: 10, 155, 
NEU 
IN CUM EURONSUDRES LISAS A AN a Po A NO TOTOS: 
NEU at A A MR 

(Wiontacerasis tour tr ad a IA e A O 
Odontocerasicalisto desiste A 
Odontocera ROS OS OS 
Odontocerasipermullicostatas o 
Oval E prono noble 3-19, 72- 
OBP PB Canas Pedal NEON 13, 
Oppelia Nereus Font.......... A A 15, 76 
Oppelia Ordoñezi Aguilera......... O nc oui cada LORDS 
OPpEelraS rombo  O N 74, 
Oppeltaftenulobatafvará circunda Saa 
Oprah A AU a, 
Orca racial  Eo 
E AAN PIE ANI O lesa 
Exe A Sd 
Barahopltestas cacas 
Parahoplites cfr. aschiltaensis AMthMÍla ooo a AL Oo 
ORaNO ptes ic NUERA AE O 157, 
Parahoplites cfr. Treffryanus Anal occ oca: 
Barahopltestaaltis ona O. 
IORONO PES NA aa: SAO DANS e O adESS: 157, 
OE o aa 157, 
Ear opte cia oa 
Parahoplites Treffryanus Karsten............ OS O 193, 
O A A Adoos aaEa ins: 

RES PI CES 2D 9 
ensplunciestajercyclodorsatus Moesc po oie 22, 154, 159. 
Bes phinciestatiAtran sitos no 
LIPOYMANO TRES Ojo WÁCIAOS De E Dacono crap dscoacoborovadso ne cuasha bas IO LINES dE. 182, 
TRIVIA AGRAVA Do dea arcdoocapncoocoanonvncovo por onovapoodacideresesche pobaara 110, 
enspanctes alo 
Bersphunectesibal deus ido 40, 53, 56, 


Ecusphinctestb lucas us A A 


191 
193 
192 
192 
194 
193 
193 
192 
195 
193 
194 

38 
137 
163 
113 
156 
153 

41 

57 

41 


210 INDEX. 


Page. 
Pertsphincles BurkortN pa A 133, 156 
Eerisphinctesicirabalderus delas A IÓ 40 
Perisphinctes cfr. Danubiensis Sehlosser....ooccicnio oococoo eenccos IS 112, 155 
eras PRINCE ic CEN CANSAN 137 
Rene plancies ica permullicosta tus 138 
Eetisphinctesicir pla CO 40 
Benisphihiclesicyclodorsatus Mo Esc dos 22 
RerisphinctesiDanubiensisiscal os cr ÓN 112 
Perisphinctes Dollfussi del Cast. et Aguil oo... NA AROS BSAS 41 
Perisphinctes Heim Farre O e ISO A 41 
Perisptinciesphetacrus per ca 41 
Berisphincies ion 41 
ReniSphbinctes io ope Cc AN 40,46, 47 
'Rerispiincies Mcacl a  N Lg, 155 
IRenispluncies NIC A INS 
Renisphinciestoy ple A ed 41 
BerisphinctesipenmulticostatusiSteac sp A 138 
Eenisphinctes pla 40, 43 
Bernisphincles plana aero in 40, 49 
Berisphinctesplanula var arco 40, 49 
Perisphinctes planula var. laxevoluta Font ........ SA ss 0 40,48, 49 
Eecrisphincies asco 41, 60 
Berisphinctesiraschivar dedo 40 
BeNspiinces ica ec ubode 139 
Perisphinctes Richteri Oppel ...... O IL 41,130, 139 
Eras pr UA CLeS IS LAOS NUS INS O 1 MAL 
Perisphinctes sp. (aff. Sosia Vischn?) Vetters .............. Aus ASS do que 119 
PSA OA 130, 156 
Pearisplancies pin TA 139 
Perisphinctes sp. forme intermédiaire entre Perisplinctes contiguus Cat. et Perisphinctes 
transior Op a So A A 113, 155 
Berisphiactes aan 41 
Betisphinctesitenals tU ón Ue ooo 41, 133 
Bhyiloceras ess o 111067 1D 
'BRYUOCETAS O ACONSAAGUACAN AN A 71, 154 
VQUOLIVS FITCH (CAER sonocconbuncoslcios oseseacocoocapocccrnaso Pasecsaaros 106, 158 
Ehyllocerasicons aca CO 
Bhyllocerasiconsano an al 7% 
Phyllocerasisoty pun Bea 107 
Phylloceras isotypum var. apenninica Canavari 00 cooocoonccicicancocccao ones 106, 107 
Ehylloceraseptopty co O 12 
EN Y LOCAS MAA PUNA 125, 156 
BhAyllocerasipracpostoa A 72 
Bhyllocerasiptychoicunircorsi 126 
Polyptychites Pa E A O 186 
Pol A 186 
Portland Di A E IN 106-141, 168- 171 
POUM la MN Y 


INDEX. 211 

Page 
Sehloenbachia acutocarinata Marcou (Shun are O SA 157 
SIMOCCAS LN A E losa 25, 41 
¡SUROCERAS PA Uan DON LO 
SIMOCEASA O oo 41 
MACCABI A astron 26 
Simce Camel (CamMeoscsvacacrcias padecodosaoouedbrocuoponbac ds ooo occ unduosnose mues AGO 
ISUROCAS CAIDO DO MAME AAA 27, 155 
SMOC OU O aaa I Na 28 
ANMOGIES DEE DO) assuguss penpudsuedadosooBguganoo quedo puaodo nac a Robb aOgORpOBDOnGRS 28 
SIMON O 41 
SIMON O 27 
AMORES ESO soso den aodaclabd abad lemason dep ntnaoaoa! po plass poetes Nongab de. 41 
Simosrs palioidenmn (CEIM. ptconaubcas aso ulenal eo dabdbsdbobodona louronad ooo Pob RooMBnEO: 41 
AMOS AMA O do otto c oo Polo O Odo Uan 41 
IMC AA A 41 
A ea 14 
Ne scheners Cc rl oO 196 
INAMU WE cssbeonmonecens A ES 
AAA O a A A A e A oo o eo Nada 196 
Misato raro tadas o io Nnoas 115 
(rg a esmas 115, 156 
WMitgaltes hoc o OS 117 
Maeso at Ale 
Gates O aaa oa sala SEA e aC UnARES 118, 156 
Mirgatitesizara] ken doo DE acc 118 
VO a aa 165, 169, 170, 180 
ana Ud a TA O su a 108 
Went aaa Noa nse nas ana OLA Lo abodiapbopd pub uats asocian gos RSauas 105 
Waacaplabharpe poro aaa alar ION San 104 
Wise harpe pora NE aseo oO 104 
Waagenia Knopi NeumayT.ocoocccccnoocos A O CNAE RN 105 
Macondo do eto 103, 158 
WMaagenors poc VERS ecc NUI O 105 
Waagenia sp. cfr. W. harpephora Foto. noc... A lo 103, 158 
Wacgenmols pc WANNA Pep RAN UN 104, 158 
Wadentors pc TN VA REOLO EN CUNA E 105, 158 
Zone a Aulacostephanus pseudomutabilis et eudoxUs....oo coooiccccccnacccccccnnicccon 168 
lame E Opel Mio al. venenos! oobdesovo cosbasonsscoconoleaboDe 16 OS 
ONE cade LOLI NS 
LOAN AA UA A O IS 


NY 
yA 


TABLE? DES NAT: ES: 


Mona” toral deta dabonbo e uoeoReora casaba bocore sar dseuoneRRobaasco dano doo NOR OBRERO RUOOTS 
LI. PARTIE PALEONTOLOGIQUE .....oocccononncoconononn con rncnnnrorrrercrcncencttrits 
TDESCRIBDION DES ESPECES acacia taco sacaste base 
ANO 
TA COUCHES AIDOUERA een: 
OCRE 0 Mo locos srdco non co coto soo des abRboonsos so ne RUSSO CORE NAAOS 

Genre Neumayria NikitiN. ....oooooococonnencoonnoreronrnrcerererccrnecóos 
Neumayria profulgens M. SPennoncconornnoconrneroonrenrcnnncrmececnecóceso 
Neumayria Ordoñezi M. SPetoonnnconrnrncnnnenonsononerennrrreetecten cinto 
Oppelia Boesei N. SP.cocnooncconeoconneonrnres cesto rrcre nenes 1 AoOSUSdusS 
Oppelia (Neumayria) aff. Nereus Font. SPrrrooooocccncnnrenccocócccios: 
Oppelia (Neumayria) harpoceroldes M. SPercccccnnciriorioceciicccóos 
Oppelia (Neumayria) flexuosa costala QUSt SPoroninnino com. 
Oppelia (Neumayria) SP. Md..coonncccnnnnnnccnennnnrenononnnncccccocttts 
Macrocephalites epigONus NM. SPecooccccnononennenoneconnnrrnnrrece octetos 
Perisphinctes aff. eyclodorsatus Moesch SPenioocccnocoroooo: EOS 
Perisphinctes McLachlani M. SPreiccccooncnnnencnennrenorrcconecociccctes 
SN AN IN 
Simoceras cfr. Doublieri D'Orb. sp. cooooconccncnonononrorcrtererrocoeos 
Aspidoceras cfr. acanthicuam Oppel SPerconocinncoorccrcrecencoconenos 
Aspidoceras quUemadense NM. SPeccncccnnnnncnnnnncono cono nerenertttoccttts 
Aspidoceras contemporaneum E. FaVrCrnoccccconcrnoconconcrtociccóoos 
Aspidoceras bispinosum Qust. sy. (Diet css co ese cenao esas ias 
Aspidoceras mazapilense M. SPeccooonnnnnnonenncncorrccccnrtcerrrrccótós 
Aspidoceras euomphaloides M. SPencecoooccnconicconrcocoritttecccitttos 
Idoceras genUs NOVUM...oooconccnnnnnnnnnnnn co nrrrnrnenrreno rte rtttttttos 
Idoceras zacatecanuUM NM. Sr eocconcnnonnnnnnrn nono nno correntina cette 
Idoceras Humboldti M. SP ...ooroocconnccnnnrorenonnononrnrcnre rene recintos 
Idoceras Sub—Malleti M. SPeccccconconnrcnrnnrennonnono ore nrnonerecnne tenes 
Idoceras cfr. hospes NeuMayI SPecoocconcnnnnnnonennecnnerrenrecocnocos 
Idoceras laxevolutum Font. Sp. (VAT.)..oococcnncnnnnnocorenncrcono corno 
Idoceras Canelense M. SPricoccocnnoncnonnrn nero rrn nr rre rene remera 
CAS 
Idoceras Sotelol N. SPiooucnncnconnconoonena noo oens tee ponro tenes reecrca nes 
Idoceras MexicanuM NM. SPocconcnnncncnnnnnnna nn nera re nro remeras Aia 


NU O) 


ps 


See 108 Meer es 


YY 
-] Qi 


Hu 
¡SO >) 


914 


TABLE DES MATIERES. 


Page 
ros ceci Ol) Fouccnonoce ponocacasoodoracocaddadaDobeodono 55 
Tdoceras cir bald a 57 
[do cerasisantaros DU Saad 58 
OE MENE Ls GAhoomedoncobosdo bo daddonbacoononponooconcosocaneoRs 60 
COLE VICIOS de Fibacococopnrssotonosqandoonocogosasbedoooo0PRcoNÓóno Sa 61 
[doccrasisuo do SS: 3 
OCRE CAES Do O dsccoconoccodasasoohonéouiDoso epordascesoncopsa soso 64 
Ios Imielmia Le SPsvoonvecobocodonvaoooadVodonDIVO roo abOGOnSadaDodos np. 65 
¡lacoste ph iz ace O Oi 67 
Amlacoste ED 08 
WAY AQUI ospococonccoooddoOcOVONPAbdnOLsOSto code oboBaconordocdsconeVioso 69 
Aspidoceras cfr. inflatam binodum Qust. Sp..ccccocncncncnronononoo OO 
WE ZA AOS IVANA cooocoboo ooo an daorogo noe so covESOPDSUASOÓcO 71 
Phylloceras aff. consanguinena GeOM...rccorocnocnncncorncncnaninnnns (1 
Oppelia (Neumayria) cfr. trachynota Fonl......ooooccocccconcococcrocos 12 
Oppelia (Neumayria) aff. Strombecki Oppel Sp..ccococcocononorono oo. 14 
Oppelia (Neumayria) cfr. Nereus Font......oocoomononicioco rocoonoa nos 76 
Haploceras O A SiO UU 
Haplocera ai O ISS s0 
Eaplocera trans al SI ASSdS: 83 
Haploceras aff. transatlanticumi mn. SProoocooccenococonceclodocas sonatas 85 
HaplocerasizacatecaO O NS daa ooo Sa 85 
Elaplocerasfatidiza cate daa eo UNOS sí 
apio ceras Me a E 89 
lacus tepacoa loo toeadasosococdpnadas Tre RgoRO nio neRdOGoos 90 
Haplocera CO Saa 91 
Haploceras cl iO 93 
Haplocera ¡Ordo A io 94 
Haplocerasicos tatu OS Sais 96 
Genrertras pedis Si 98 
rasped pr pe 98 
Graspedilesimaza pi daa 100 
ICE A A ONE 102 
Aspidocerastavelan ode UI ocio 102 
Waaseniisprnd (plas eu ep as 103 
II. Fossiles du Portlandien...... o 106 
TA CATCATRESPPHOSBHORITIQUES ROUGE IA 106 
Phylloceras apenninicam CanavVarl. cooococcocconccocooo aio 106 
COM Ia momcsrs Camavemik ssonop nuova sooroaócaneasa 'oDegecoDadasons 108 
Pinos All. O Psooosnanosororossopasicononosaseda odonosodomeas, 108 
Perisphincies ACM OS 110 
Perisphinctes cfr. Danubiensis Sellosser....oococonooeccoeconnccnnons 112 
Perisphinctes sp. forme intermédiaire entre Perisphinctes conti- 
ouus Catullo et Perisphinctes transilorius Opploococonncnonno 113 
Perispincies Ni A 114 
Vitgatites mec OS 115 
Vir E SS 118 
Aspidoceras eye ota AO aa 119 


TABLE DES MATIERES. 


AGO TENES (05 )D:o0nanccaonenoncond ocogbdordop BOP BSbHSSronOBODDnEDE 
'Aspidocerasiphosphon cun Aa sao aaaoaate e sario 

AS PIO CETASCA CAS ooo ies 
Aspidoceras zacalecanull M. SPoeccocoocccnnnnananaca rr arcano rra 
TACA ECARESPPHOS BHO RIBOQUESACRIS ATRAE osas deal 
Phyllocerastmazapilense pocos dose ciones aaa 
Neumayrarsubras ls Sala e loano scenes 
Berisphinetesis antros US alas al taiee 
Espacios A ida sas 
Derisphilacte Vico asbesto aaa Desea onioa e 
Rexisplincles BUIN to Sade aletas (aaretal 
Hoplites sp. ind. (cfr. rjasanensis Lahusen; cfr. Wallichi Gray)... 
III. CALCAIRES MARNEUX BLANCHÁTRES Á SILEX.cooccccccooccccncconoccacanonos 
Perisphinctes cfr, Koeneni Steuer SpP....coococnoncocrcornonereroncccnanos 
Perisphinctes cfr. permulticostatus Steuer SPorrccncocnrncnnnrninonono 
PERENNES o mt rocastosnoaccacpaoacadonadoaoBaVo as99co9b PODODOBABE 
Eloplitesteiacalisto de Balder cielo: 
Hoplites sp. ind. plusieurs especes du groupe de l'Hoplites ca- 
MELO IDO MD osnopcoonoonoronooo rico asasbonasceparnsaaloomoaonededaoDado ba: 


II. LISTE DES FOSSILES JURASSIQUES DÉCRITS DANS CE MEMOIRE.. 
IFOBARDTUE SS TRATIGRABOIOUE ada ao deceo boda pia 
INCOWUBESIS TR AMCGRARAIQUES DEA ass 


I. Coupe relevée sur la Vereda del Quemado.....ooonooccconcncorononoso 
TI. Coupe relevée au Cañón de San Matías, Santa ROSA ....oommmoo..o.- 
TI. Coupe relevée le long du Chemin de Mazapil a Santa Rosa....... 


II. APERGU DE LA SÉRIE JURASSIQUE ..... IN DE A OO 
A Oalcalres ta NES a peso LITO 
E O cuco aia 


1. CALCAIRES PHOSPHORITIQUES ROUGEÁATRES.....oooooocconco.. Norris 
2. CALGAIRES PHOSPHORITIQUES GRISAÁTRES....oocccccocccccco roo O 
SC ALEATRES MARNE UN BLANCH DES Tao ate alle de 


TABLEAU DES ASSISES SUPRAJURASSIQUES DE MAZAPIL..ooooococooco.. 


1539) 
¡Ñ 
¡AU 


y 
E 
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o 


o 
0 OO 4A NA 


== 
00 0 0 0 0 000 00NVNDNDN DD» 
— 


E 


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(Yu) 


A 
loo A ST) 


o) 


TIT. CONSIDERATIONS GENERADLES......o.oooocccccocccoccconoconrnana non nanccnnancno 
IV. APPENDICE. REMARQUES PALEONTOLOGIQUES ET STRATIGRA- 
PHIQUES SUR LE CRETACIQUE INFERIEUR DE MAZAPI!L.......... 
MEENMARQUESAPA LE ONO OU O coo caemos io 

1. Fossiles du Valanginien (Calcaires et marnes a Holcostephanus)..... 

Astieria aff. psilostoma Neumayr et UbliB.....ooococcoocoroconicnnocnronones 

Aena che Alaro Sal Posousongonsocoadonaonados o oocdBo conde copan: 

Locales O Mclevovsosenassonononporuboda oBOpadoncosoaobendRsbegasboder 

Hopltesis pai A loas 

Flo pltesicianysco ds oe idea: 

Hop ESC MC daa a 


216 TABLE DES MATIERES. 


Hoplitesicii IO 


Exemplaires fragmentaires appartenant probablement aux genres Bo- 
chiamtesiBALo0 y ica mite a 

2. Fossiles des Couches limitrophes entre PA ptien et le Gault (Marnes 
jaunátres et calcaires a Parahoplites)......ocooorcoccono coconccnccncnncnns 
Come Perldoo ties ¿Malal oooovanoasoodonosobrasocoabo povadocascaconsudononooo 
Barahoplitesiciiascoltaco A ae 
Para o pes e e 
Parahoplites cfr. Treffryanus Anthula non Karstel...ooncnnnnnnncconicoo. 
BarahoplitestctraMilletianus bic Sa 
Parahopltes pa o O SN 

II. REMARQUES STRATIGRAPHIQUES SUR LE CRÉTACIQUE INFÉRI- 


1. Couches 4 Holcostephanus. Valadginien.....ooooomcccocccncncncnccnorononos 
2 Calcaltes grisatres ue enla seo aao 
3. Couches 'a Parahoplites. Couches limitrophes entre lAptien et le 


Eistesdes tora ses oa 
MS a ARAS Sas EdN A O spa Siaobo 


EN FS pp A 
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37 
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SECRETARÍA DE FOMENTO, COLONIZACIÓN É INDUSTRIA. 


BOLETÍN 


DEL 


INSTITUTO GEOLÓGICO DE ALÉNICN 


INUEVO: Da 


LA FAUNA DE MOLUSCOS 


DEL 


SENONIANO DE CARDENAS, 


SAN LUIS POTOSÍ, 


POR 


EMILIO BUsSF, DR. PHIL. 


MÉXICO. 


IMPRENTA Y FOTOTIPÍA DE LA SECRETARÍA DE FOMENTO. 


Callejón de Betlemitas número 8. 


1906 


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0, 


% 


* 


Publicaciones del Instituto Geológico de México. 


ESOS 


Núm. 1.—Fauna Fósil de la Sierra de Catorce, por A. del Castillo y J. G. Aguile- 
ra.—1895.—56 pp., 21 lám. 

Núm. 2.—Las Rocas Eruptivas del S. O. de la Cuenca de México, por E. Ordóñez. 
—1895,—46 pp., 1 lám. 

Núm. 3.—La Geografía Física y la Geología de la Península de Yucatán, por C. 
Sapper.—1896.—58 pp., 6 lám. 


* Núms. 4, 5 y 6.—Bosquejo Geológico de México.—1897.—272 pp., 5 lám. 
* Núms. 7, 8 y 9. —El Mineral de Pachuca.—1897.—184 pp., 14 lám. 


* 


X 


* 


Núm. 10.—Bibliografía Geológica y Minera de la República Mexicana por R. Agui- 
lar y Santillán.—1898.—158 pp. 

Núm. 11.—Catálogos sistemático y geográfico de las especies mineralógicas de la 
República Mexicana, por José G. Aguilera.—1898.—158 pp- 

Núm. 12.—El Real del Monte, por E. Ordóñez y M. Rangel.—1899.—108 pp., 26 
láminas. 

Núm. 13.—Geología de los alrededores de Orizaba, con un perfil de la vertiente orien- 
tal de la Mesa Central de México, por Emilio Bóse.—1899.—54 pp., 3 lám. 
Núm. 14.—Las Rhyolitas de México (Primera parte), por E. Ordóñez.—1900.—78 

Pp», 6 lám. 


Núm. 15.—Las Rhyolitas de México (Segunda parte), por E. Ordóñez.—1901.—78 pp., 


6 lám. 


Núm. 16.—Los Criaderos de fierro del Cerro del Mercado en Durango, por M. Ran- 


gel, y de la Hacienda de Vaquerías, Estado de Hidalgo, por J. D. Villarello y 
E. Bóse.—1902. —144 pp., 5 lám. 


Núm. 17.—Bibliogratía Geológica y Minera de la República Mexicana por R. Aguilar 


y Santillán.—1904. [En prensa]. 


Núm. 20.—Reseña acerca de la Geología de Chiapas y Tabasco por E. Bóse.—1905.— 


116 pp., 9 lám. 


Núm. 21 —La faune marine du trias supérieur de Zacatecas par le Dr. Carlos Burck- 


hardt en collaboration avec le Dr. Salvador Scalia.—1905.—44 pp., 8 pl. 


Núm. 22.—Sobre algunas faunas terciarias de México por Emilio Bóse, Dr. Phil.— 


1906.—96 pp., 12 lám. 


Núm. 23.—La faune jurassique de Mazapil, Zac., par le Dr. Carlos Burckhardt.— 


1906.—43 pl. 


Núm. 24.—La Fauna de Moluscos del Senoniano de Cárdenas, S. L. P., por el Dr. 


Emilio Bóse.—1906.—95 pp., 18 lám. 


PAREDRGON ES. 


Tomo I. * N? 1.—Los temblores de Zanatepec, Oaxaca.—Estado actual del Volcán de 


Tacaná, Chiapas, por Emilio Bóse.—1903.—25 pp., 4 lám. 

N? 2.—Fisiogratía, Geología é Hidrología de los alrededores de la Paz, Baja Califor- 
nia, por E. Angermann.—El área cubierta por la ceniza del Volcán de Santa 
María, Octubre de 1902, por Emilio Bóse.—1904.—26 pp., 3 lám. 


* Agotado. 


INSTITUTO 
LOMO CcICcO DE MEAICO 


BOLETÍN NÚM. 24 


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NMixisTtERIO DE FOMENTO, foLonización E JubusTRIA, 


INSTITUTO GS HOLÓGICO DE MÉXICO 


DireEcTOR, JosÉ G. AGUILERA. 


LA FAUNA DE MOLUSCOS 


SENONIANO DE CARDENAS, 


SAN LUIS POTOSÍ, 


POR 


EMILIO BÓSED, DR. PHIL. 


MÉXICO. 


ImPRENTA Y FoToTIPÍA DE LA SECRETARÍA DE FOMENTO. 


Callejón de Betlemitas núm. 8 


1906 


PO rs 


LA FAUNA DE MOLUSCOS DEL SEXONIANO DE CÁRDENAS, SAN LUIS POTOSÍ, 


POB EMILIO BOSH. 


INTRODUCCIÓN. 


La Fauna que se describe en las páginas siguientes representa una facies 
completamente nueva para Norte-A mérica, salvo que en Jamaica exista una 
fauna semejante, si se puede juzgar por las noticias algo escasas sobre el 
afloramiento de una fauna senoniana en facies de Gosau. Naturalmente esta 
ausencia de capas de la misma facies en Norte América dificulta la deter- 
minación de la edad de la fauna; además faltaba una gran parte de la lite- 
ratura sobre el Senoniano y Turoniano en la biblioteca del Instituto Geológi- 
co de México, pero gracias á la liberalidad y la ayuda eficiente del Director 
de este Instituto, el Sr. José G. Aguilera, fué posible adquirir esta litera- 
tura en su mayor parte para nuestra biblioteca; me es un deber agradable 
dar en este lugar al Sr. Aguilera las gracias más calurosas por la manera 
liberal con la cual me ayudó comprando las obras necesarias y también el 
material de comparación en cuanto se pudo adquirir éste. 

A la amabilidad de mi amigo el Sr. Dr. E. Kittl, Director del Departa- 
mento de Geología y Paleontología en el Museo Imperial de Historia Natu- 
ral en Viena, debo la posibilidad de poder comparar cierto número de es- 
pecies de las capas de Gosau; también á él le doy las gracias más expresivas 

Para las láminas que acompañan este trabajo se hicieron fotografías de 
los fósiles, en su mayor parte al tamaño natural, retocándose ligeramente las 
placas en cuanto fué necesario para hacer aparecer las convexidades, las cua- 
les muchas veces se pierden en la fotografía; una parte de los fósiles fué 
fotografiada al doble del tamaño natural, las positivas fueron retocadas y 
después reducidas á la mitad y este último sistema ha dado los mejores re- 
sultados; todo el retoque fué hecho por el Sr. L. Siliceo, fotógrafo del Insti- 
tuto Geológico. 

En este trabajo se describen sólo los bivalvos y gastrópodos de la fauna; 
los corales y las foraminíferas no se han podido describir por falta de sufi- 
ciente. material de comparación. 

Las localidades de donde proviene la fauna fueron encontrados por mí 
durante el estudio de la geología en la línea del Ferrocarril de San Luis 
Potosí á Tampico, para la preparación de excursiones del X% Congreso Geo- 


6 LA FAUNA DE MOLUSCOS 


lógico Internacional que se reunirá en 1906 en México. Ya antes había en- 
contrado el Sr. Aguilera ejemplares de Fryphaea vesicularis y Ostrea Aguí- 
lerae en los terrenos de la Hacienda de la Palma, Distrito de Hida!go, San 
Luis Potosí, á unos 20 km. al Sur de la línea del ferrocarril, y esto dió cier- 
ta probabilidad para el hallazgo de una fauna semejante en la línea del fe- 
rrocarril mismo. Más tarde encontré una fauna semejante, sólo menos bien 
conservada entre Monterrey y Saltillo, de modo que la distribución de la 
facies parece ser bastante grande; en el último lugar yace sobre las capas 
con nuestra fauna el Senoniano Superior, representado por la facies mari- 
na de las capas de Laramie. Esta última fauna y las condiciones geológicas 
de aquella región serán descritas por mí en otra parte. 


LISTA DE LAS ABREVIATURAS DE LA LITERATURA CITADA. 


. Bayle, Nouv. observ. s. qu. esp. de Rud.—E. Bayle, Nouvelles observa: 


tions sur quelques espéces de Rudistes (Bull. Soc. Géol. France, 
2* série, Tomo XIV, 1857.) 


. Bayle, Rich. min. Algéric.—E. Bayle, en ““Fournel, Richesse minérale 


de 1'Algérie, 1847. 


. Barrett, Cretaceous rocks South HEastern port. Jamaica.—Barrett, On 


some cretaceous rocks in the South Eastern portions of Jamaica. 
(Quart. Journ. Geol. Soc. London, 1860.) 

Binkhorst, Gastr. et Céph. de Limbouwrg.—J. T. Binkhorst van den Bink- 
horst, Monographie des Gastéropodes et des Céphalopodes de la 
Craie du Limbourg. Bruxelles et Maestricht 1861. 

Boehm, Ueb. Coralliochama.—(G. Boehm, Ueber Coralliochama und Fos- 
silien des Col dei Schiosi (Zeitschr. d. deutsch. geol. Ges., tomo 
44, 18992). 


. Boehm, Beitr. 2. K. d. Kreide t. d. Súdalpen. —G. Boehm, Beitráge zur 


Kenntniss der Kreide in den Súdalpen (Palaeontographica, to- 
mo 41, 1895). 

Bóhm, Fir—- und Sulzberg.—J. Bóhm, Die Kreidebildungen des Fúr— 
und Sulzberges bei Siegsdorf in Oberbayern (Palaeontographica, 
tomo 38, 1891). 

Bóhm, Cret. Gastr. v. Libanon u. Karmel.—J. Bóhm, Ueber cretacische 
Gastropoden vom Libanon und vom Karmel (Zeitschr. d. deutsch. 
geol. Ges. tomo 52, 1900). 

Choffat, Faune crét. du Portugal 1.—P. Choffat, Recueil d'Etudes pa- 
Jóontologiques sur la faune crétacique du Portugal, vol. L. (Comm. 
du Serv. géol. du Portugal, Lisboa 1901-1902). 


10. Conrad, Boundary Surv.—T. A. Conrad, Descriptions of Cretaceous 


and Tertiary fossils (Report on the United States and Mexican 
Boundary, made under the direction of the Secretary of the Inte- 
<= rior by W. H. Emory, vol. I, Washington 1857). 


11. Coguand, Prov. de Constantine.—H. Coquand, Description géologique 


de la province de Constantine (Mém. Soc. géol. de France tomo 5, 
1854). 


18. 


NOE 


LA FAUNA DE MOLUSCOS 


Coguand, Géol. et Pal. Constantine.—H. Coquand, Géologie et Paléon- 
tologie de la région sud de la province de Constantine (Mém. Soc. 
d'Emulation de la Provence, tomo II, Marseille, 1862). 

Coquand, Etage Aptien.—H. Coquand, Monographie de létage aptien 
d'Espagne. Marseille, 1865. 

Coquand, Mon. genre Ostrea. —H. Coquand, Monographie du genre 
Ostrea. Marseille, 1869. 

Coguand, Et. suppl.—H. Coquand; Etudes supplémentaires sur la pa- 
léontologie algérienne, faisant suite á la description géologique 
et paléontologique de la région sud de la province de Constantine 
(Bull. Acad. d'Hippone, 1880). : 

Cossmann, Ess. de Paléoconch. comp.—M. Cossmann, Essais de Paléo- 
conchologie comparée I. Paris, 1895. 

Cossmann, Coqu. crét. rec. en France.—M. Cossmann, Observations sur 
quelques coquilles crétaciques recueillies en France (Ass. franc. 
p. VAvancement d. Se., Congrés de Carthage, Paris, 1896). 

Credner, New Jersey. —H. Credner, Die Kreide von New Jersey (Zeitschr. 
d. deutsch. geol. (res. 1870). 

Dacqué, Kreidecompl. v. Abu Roash.—E. Dacqué, Mittheilungen úber 
den Kreidecomplex von Abu Roash bei Cairo (Palaeontographica, 
tomo 30. II, 1903). 


. Dainelli, Capo dí Leuca.—Appunti geologici sulla parte meridionale 


del Capo di Leuca (Boll. Soc. geol. Italiana, tomo 20, 1901). 


. Douvillé, Et. s. l. Caprines.—H. Douvillé Etudes sur les Caprines 


(Bull. soc. géol. de France, 3? serie, tomo 16, 1887-1888 (1888). 


. Douvillé, Et. s. l. Rud.—Distr. rég. des Hippurites.—H. Douvillé, 


Etude sur les Rudistes. —Distribution régionale des Hippurites 
(Mém. soc. géol. de France, tomo 7, 1897). 

Douvillé, Les rudistes de la Jamaique, par R. P. Witfield.—H. Dou- 
villé, Les rudistes de la Jamaique, par R. P. Witfield. (Rev. Crit. 
de Paléozoologie, Paris 1898). 


. Douvillé, Rev. Crit. de Paléozool. 1901.—H. Douvillé, Sopra aleune Ru- 


diste senoniane del l"Appennino meridionale, le Rudiste e le Ca- 
macea di S. Polo Matese, par C. F. Parona (Rev. crit. de Paléo- 
zoologie, Paris, 1901). 

Douvillé, Class. des Rad.—H. Douvillé, Classification des Radiolites 
(Bull. soc. géol, de France, 4* serie, tomo II, 1908). 


. Duncan, and Wall, Geology of Jamaica. —Duncan and Wall, A notice 


of the geology of Jamaica (Quart. Journ. geol. Soc. London, 
1865). 


7. Felix, Ueb. Hippuritenhoriz. 1. d. Gosausch.—J. Felix, Ueber Hippuri- 


tenhorizonte in den Gosauschi“hten der nordóstlichen Alpen (Cen- 
tralblatt f. Min. Geol. u. Pal., Jahrg. 1905, Stuttgart, 1905). 


28. Frech, Suderode.—Fr. Frech, Die Versteinerungen der unter-senonen 


DEL SENONIANO DE CARDENAS, $. L. P. 9 


30. 


Jl. 


30. 


30. 


ÉS] 
SN 


38. 


39. 


Le. 


Thonlager zwischen Suderode und Quedlinburg (Zeitschr. d. 
deutsch. geol. Ges. 1887). 


. Putterer, Santa Croce.—K. Futterer, Die oberen Kreidebildungen der 


Umgebung des Lago di Santa Croce in den Venetianer Alpen 
(Palaeontol. Abh. herausgeg. v. Dames u. Kayser, Neue Folge 
tomo II, 1892). 

Geinite, Char.—H. Br. Geinitz, Charakteristik der Schichten und Pe- 
trefakten des sáchsischen Kreidegebirges. Dresden u. Leipzig, 
I 1839, II 1840, IIT 1842, Nachtrag 1843. 


31. Geimite, Quadergeb. Deutschl.—H. Br. Geinitz, Quadersandstein-Ge- 


birge oder Kreidegebirge in Deutschland. Freiberg, 1849-50. 


. Geimite, Elbthalgebirge y 11.—M. Br. Geinitz, Das Elbthalgebirge in 


Sachsen. (Palaeontographica, tomo 20 I y IL, 1871-75). 


. Goldfuss, Petref. Germ.—A. Goldfuss, Petrefacta Germaniae. Dússel- 


dorf, 1826--33. 

Griepenkerl, Kónigslutter.—O. Griepenkerl, Die Versteinerungen der 
senonen Kreide von Kónigslutter im Herzogthum Braunschweig 
(Palaeontol. Abh. herausgeg. v. Dames u. Kayser tomo 4, 1889). 

Grossouvre, ¡Sur l'áge des couches de (Fosau.—A. de Grossouvre, Sur 
lPáge des couches de Gosau (C.—R. Soc. géol. France, tomo 22, 
1894). 

Grossouvre, COraie supérieure, Stratigr.—A. de Grossouvre, Recherches 
sur la Craie Supérieure. I Stratigraphie générale (Mém. p. serv. 
a Vexpl. de la carte géol. dét. de la France, Paris, 1901). 


. Hennig, Rev. Lam. i. Nilssons Petr. Suec.—A. Hennig, Revision af La- 


mellibranchiaterna i Nilssons ““Petrificata suecana formationis cre- 
taceae.”? (Kon. Fysiogr. Sállsk. i Lund Handl. Nueva serie, to- 
mo VIII, 1897). 

Hill and Vaughan, Edwards Plateau.—K. YT. Hill and T. W. Vaughan, 
Geology of the Edwards Plateau and Rio Grande Plain adjacent 
to Austin and San Antonio, Texas, with reference to the occur- 
rence of underground waters (18 An. Rep. II of the U. S. Geol, 
Surv. Washington, 1898). 

Hill, Geology of Jamaica.—R. T. Hi)l, The geology and physical geo- 
graphy of Jamaica (Bull. Mus. Comp. Zool. Harvard Coll., tomo 34, 
1899). 


. Holzapfel, Aachener Kreide.—E. Holzapfel. Die Mollusken der Aache- 


ner Kreide, 1 y II (Palaeontographica, tomo 34 y 35, 1887-1889). 


. Imkeller, Kreide a. Stallauer Eck.—H. Imkeller, Die Kreidebildungen 


und ihre Fauna am Stallauer Eck und Enzenaner Kopf bei Tólz 
(Palaeontographica, tomo 48, 1901). 

Kossmat, Súdindische Kreideformation.—Fr. Kossmat, Untersuchun gen 
úber die súdindische Kreideformation (Beitr. z. Palaeont. n. Geol. 


Oesterreich-Ungarns und des Orients, tomo 9, 1895). 
¡NO 419) 


e 
2d 


LA FAUNA DE MOLUSCOS 


3. Lapparent, Traité de Géologie, 5me edit. Paris, 1906. 


Leonhard, Kreideform. i. Oberschlesien.—R. Leonhard, Die Fauna der 
Kreideformation in Oberschlesien (Palaeontographica, tomo 44, 
1897). 


5. Meek, Great Basin of Utah.—F. B. Meek, Report on the palaeontolo- 


gical collections of the expedition (Rep. expl. across the great ba- 
sin of the Territory of Utahin 1859 by Simpson; Washington, 1876). 


46. Meek, Geol. Expl. 40th Parallel vol. IV.—F. B. Meek, Introductory 


remarks (on Mesozoic aud Cenozoic) (U. S. geol. expl. of the 40th. 
parallel, Clarence King in charge, vol. IV, palaeontology, Wash- 
ington, 1877). 


7. Meek and Hayden, New Cret. a. Tert. fossils.—Y. B. Meek and F. Y. 


Hayden, Explorations under the War Department: Description of 
New Cretaceous and Tertiary fossils collected by Dr. F. V. Hayden 
in Nebraska, under the directions of Lieut. G. K. Warren, U. $. 
Top. Engineer, with some remarks on the treology of the Upper 
Missouri country (Proc. Ac. N. Se. Philadelphia, 1857). 


'. Meek and Hayden, Rep. on the Invert. of Upp. Miss. —F. B. Meek and 


F. V. Hayden, A Report on the Invertebrate Cretaceous and Ter- 
tiary fossils of the Upper Missoury country. (Rep. U. $. geol. Surv. 
of the Territories. vol. IX, 1876). 


. Morton, Syn. org. rem.—8S. G. Morton, Synopsis of the organic remains 


of the Cretaceous Group of the United States. Philadelphia, 1834. 


50. Miller, Kreide a. nórdl. Harzr.—G. Múller, Beitrag zur Kenntniss der 


Oberen Kreide am nórdlichen Harzrande (Jahrb. d. Kón. Preuss. 
geol. Landesanstalt fúr 1887, Berlin, 1888). 

Miller, Moll. Unt.—Senon v. Braunschweig.—G. Miller, Die Mollus- 
ken—Fauna des Untersenon von Braunschweig und Jlsede. I, La- 
mellibranchiaten und Glossophoren (A bh. d. K. Preuss. geol. Lan- 
desanst. Neue Folge Heft 25, 1898). 

Miller, Aachener Kreide.—J. Múller, Monographie der Petrefakten der 
Aachener Kreideformation. Bonn, 11847, 111851, Supplement 
Aachen 1859. 

Nilsson, Petr. Suec.-—S. Nilsson, Petrificata Snecana formationis cre- 
taceae I. Lund, 1827. 

VNótlinmg, Fauna of Báluchistan.—Fr. Nótling, Fauna of the Upper Cre- 
taceous (Maestrichtien) Beds of the Mari Hills (Mem. Geol. Surv. 
India, Palaeont. Indica, Fauna of Báluchistan I, 1897). 

Orbigny, Pal. franc, terr. crét.—A. dA'Orbigny, Paléontologie francaise. 
Terrain Crétacé, 1I Gastéropodes, Paris, 1942-48; IT Lamellibran- 
ches, Paris 1843-47; IV Brachiopodes, Paris 1847-49. 


5. Orbigny, Prodr.—A. V'Orbigny, Prodrome de Paléontologie stratigra- 


phique universelle des animaux mollusques et rayonnés, ete. 3 to- 
mos, Paris 1850-52. 


97. 


558. 


99. 


00. 


(Ls 


72. 


DEL SENONIANO DE CARDENAS, $. L. P. 11 


Parona, Alc. rud. sen. dell? App. Mer.—C. F. Parona, Sopra alcune ru- 
diste senoniane dell? Appennino Meridionale (Mem. R. Acc. di Sc. 
di Torino, anno 1899-1900 (1900). 

Philippi, E-——Beitrúge zur Morphologie und Phylogenie der Lamelli- 
branchier III. (Zeitschr. d. deutsch. geol. Gres. 1900). 

Quaas, Overmegischichten.—A. Quaas, Die Fauna der Overwegischich- 
ten und der Blátterthone in der libyschen Wúste (Palaeontogra- 
phica, tomo 30 II, 1902). 

Ravn, Danmarks Kridtaflejringer.—J. P. J. Ravn, Molluskerne i Dan- 
marks Kridtaflejringer. I Lamellibranchiater, IL Scaphopoder, 
Gastropoder og Cephalopoder, IT Stratigrafiske Undersóogelser 
(Kgl. Danske Vidensk. Selsk. Skr. 6 Raekke, naturvidensk. ug 
mathem. Afd. XI, 2, 4, 6. 1 1902, II 1902, III 1908). 

Reis, Fauna d. Hachauer Sehichten.—C. M. Reis, Die Fauna der Ha- 
chauer Schichten. I Gastropoden; Ill la Nachtrag zu 1 Gastropo- 
den, und Lamellibranchiaten (Geogn. Jahreshefte, Múnchen, 1896 
y 1898). 

Reuss, Bóhm. Kreideform.—A. E. Reuss, Die Versteinerungen der bób- 
mischen Kreideformation, I Stuttgart 1845, Ill 1846. 


53. Reuss, Krit. Bem.—A. E. Reuss, Kritische Bemerkungen úber die von 


Herrn Zekeli beschriebenen Gasteropoden der Gosaugebilde in 
den Ostalpen (Sitz.—Ber. mat. naturw. Classe d. K. Akad. d. 
Wiss. Wien, tomo IX, 1854). 


54. Roemer, Nordd. Kreidegeb.—YF. A. Roemer, Die Versteinerungen des 


Norddeutschen Kreidegebirges, Hannover 1841. 


. Roemer, Kreidebild v. Texas.— F. Roemer, Die Kreidebildungen von 


Texas und ihre organischen Einschlússe. Bonn, 1852. 


. Say, Am. Journ. of Sc. a. A. vol. II 1820. 
. Sehliter, Ceph. d. oberen deutsch . Kreide.—Cl. Schlitter, Cephalopoden 


der oberen deutschen Kreide II (Palaeontographica tomo 24, 1876). 


. Seguenza, Cret. Med. Italia Mer.—(G. Seguenza, Studi geologici e pa- 


leontologici sul Cretaceo Medio dell”Italia Meridionale (Mem. R. 
Acc. Lincei, cl. se. fis., mat. e nat. tomo XII, Roma, 1882). 


9. Sowerby, Min. Conch.—J. Sowerby, The mineral conchology of Great 


Britain. London 1812-1829, 6 tomos. 

Stanton, Colorado Formation —T. W. Stanton, The Colorado Forma- 
tion and its invertebrate fauna (Bull. U. $. geol. Surv. No. 106, 
Washington 1893). 

Stoliceka, Rev. d. Gastr. d. Fosausch.—F. Stoliczka, Eine Revision der 
Gastropoden der Gosauschichten in den Ostalpen (Sitz.—Ber. K. 
Akad. d. Wiss. Wien Bd. 52, 1866). 

Stolicaka, Gastr. Cret. R. India.—F. Stoliezka, The Fauna of the Cre- 
taceous rocks of Southern India II Gastropoda (Mem. geol. Surv. 
India. Palaeontologia Indica, 1867). 


73. 


Ue 


S0. 


81. 


84. 


$5. 


0 
O 


% 
7] 


2 LA FAUNA DE MOLUSCOS 


Stoliczka, Pelecypoda Cret. R. India.—Y. Stoliezka, The Fauna of the 
Cretaceous rocks of Southern India, HI Pelecypoda (Mem. geol. 
Surv. India, Palaeontologia indica, 1871). 


74. Stolley, Kreide Schleswig Holsteíns.—E. Stolley, Die Kreide Schleswig- 


Holsteins. (Mitth. a. d. mineral, Inst. d. Univ. Kiel, tomo I, 1891). 


. Strombeck, Zeltberg ber Lúneburg.—A. v. Stromheck, Ueber die Kreide 


am Zeltberg bei Lúneburg (Zeitschr. d. deutsch. geol. Gres., tomo 
15, 1863). 


. Sturm, Kiesslingswalde.—YFr. Sturm, Der Sandstein von Kiesslingswal- 


de in der Grafschatft Glatz und seine Fauna (Jahrb. d. Kón. Preuss. 
geol. Landesanstalt, 1900). 


7. Thomas et Peron, Inv. crét. Tunisie.—Ph. Thomas et A. Peron, Fossiles 


nouveaux ou critiques des terrains tertiaires et sécondaires. Inver- 
tébres fossiles des terrains crétacés des regions sud des hauts— 
plateaux (Exploration scientifique de la Tunisie, Paris 1898). 


. Toucas, Excursion du Beausset.—A. Toucas, Compte-rendu de l' Excur- 


sion du 29 Sept. du Beansset au Castellot et á la Cadiére (Bull. 
soc. géol. France, 3% serie, tomo 19, 1890-91). 

Toucas, Beausset.—A. Toucas, Notes sur la succession des zones du ter- 
rain crétacé de Beausset et sur leur comparaison avec celles des 
Martigues (Bull. soc. géol. France, 3% serie, tomo 19, 1890-91.) 

Toucas, Rev. de la Craie a Hippurites.—A. Toucas, Revision de la Craie 
á Hippurites (Bull. soc. géol. France. 3% serie, tomo 24, 1896). 

Vogel, Mucronatenkr. v. Hollánd.—Limburg.—Fr. Vogel, Beitráge zur 
Kenntniss der Hollándischen Kreide.—Lamellibranchiaten aus 
der oberen Mucronatenkreide von Hollándisch Limburg. Leiden 
y Berlin, 1895. 

Wanner, Kreide d. libysch. Wúste.—J. Wanner, Die Fauna der obersten 
weissen Kreide der libyschen Wiiste (Palaeontographica, tomo 30 
II, 1902). 

White, Contr. Inv. Pal.—C. A. White, Contributions to invertebrate 
palaeontology (12th An. Rep. U. $. geol. a. geogr. Surv. of the Te- 
rritories, Part I 1883). 

White, Rev. non=marine foss. moll. N. A.——C. A. White, A review of 
the non marine fossil mollusca of North-America (3d. An. Rep. 
U. $. geol. Surv. 1883). 

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the living forms. (4th. An. Rep. U. $. geol. Surv. 1884). 

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Whitfield, Black Hills of Dakota—R. P. Whitfield, Palaeontological 
Report on the fossils collected by the United States geological 
and geographical Survey of the Black Hills. (U. $. geol. a. geogr. 


DEL SENONIANO DE CARDENAS, 5. L. P. 13 


Só. 


89. 


90. 


91. 


93. 


IL. 


95. 


Surv. Rocky Mountains, Rep. Black Hills of Dakota, Washington 
1880). 

Whitfield, New Jersey.—R. P. Whitfield, Brachiopoda and Lamelli- 
branchiata of the Raritan Clays and Greensand Marls of New Jer- 
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Wollemann, Lúneburger Kreide.—A. Wollemann, Die Fauna der Lúne- 
burger Kreide (Abh. d. Kón. Preuss. geol. Landesanstalt, Nene 
Folge, Heft 37, Berlin, 1902). 

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eraphical Society London 1908 y 1904). 

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structure and affinities of the Hippuritidae (Quart. Journ. geol. 
Soc. London, 1855). 

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gebilde (Abh. d. K. K. geol. Reichsanst. Bd I, 2. Abth. n* 2, Wien, 
1852). 

Zittel, Biv. d. Gosaugeb.—K. A. Zittel, Die Bivalven der Gosaugebilde 
in den nordóstlichen Alpen. Ein Beitrag zur Charakteristik der 
Kreideformation in Oesterreich (Denkschr. K. Akad. d. Wiss. 
Wien 1865-66). 

Zittel, Libysche Wiste.—K. Zittel, Beitráge zur Greologie und Palaeon- 
tologie der libyschen Wúste und der angrenzenden Gebiete von 
Aegypten (Palaeontographica tomo 30 I, 1883). 


A SA MD y S E 
le S Ñ AA 


PARTE ESTERO 


Las capas que contienen la fauna descrita en este trabajo forman un con- 
junto al cual damos por su facies tan diferente de otros depósitos del cre- 
táceo americano el nombre local de división Cárdenas. Esta tiene un espesor 
bastante grande, lo calculo en 600 m. aproximadamente; este número natu- 
ralmente no es exacto porque las capas están bastante plegadas y no se pue- 
de comprobar con seguridad la existencia de un horizonte más moderno. La 
división Cárdenas se compone petrográficamente de varias capas. Encima 
de las calizas en bancos gruesos que forman el cañón de Tamazopo y en cu- 
ya parte superior no he podido hallar fósiles determinables, se encuentran 
cerca de la estación de Canoas areniscas calcáreas que alternan con margas 
y pizarras arcillosas ó margosas. Estas contienen principalmente: 


Exogyra costata, Say. 

Ostrea Aguilerae, nu. sp. (pocos ejemplares). 

Ostrea sp. (bastante frecuente). 

Cryphaea vesicularis, Lam. (un solo ejemplar). 

Inoceramus cfr. Simpsoni, Meek (bastante frecuente en un banco). 


Sobre estas pizarras se encuentran bancos gruesos de caliza en parte mar- 
gosa, las que contienen: 


Corales indeterminables. 
Cryphaea vesicularis, Lam. (rara). 
Ostrea sp. 
Actaeonella brevis, mM. sp. 
— all. Grossouvre?, Cossm. 


Encima de estas calizas se encuentran de nuevo pizarras margosas y are- 
nOSsas, que para arriba pasan lentamente en calizas en bancos gruesos. Las 
pizarras y la parte inferior de las calizas contienen. 


Exogyra costata, Say. (muy abundante). 
Ostrea Aguilerae, n. sp. (bastante rara). 


16 LA FAUNA DE MOLUSCOS 


Las calizas en bancos gruesos que siguen son muy pobres en fósiles, ape- 
nas se ven de vez en cuando unos cortes de Rudistae y Nerinea y se encuen- 
tran en bancos de margas intercalados moldes de gastrópodos y bivalvos 
mal conservados, á veces también corales. 

Sobre las calizas yacen primero pizarras arcillosas amarillas sin fósiles; 
sobre éstas vienen pizarras margosas amarillas con intercalaciones de are- 
niscas del mismo color; en éstas escontré (entre km. 420 y 419): 


Orbitoides sp. (formando bancos gruesos). 

Corales (formando bancos). 

Turritella sp. (moldes indeterminables). 

Pinna sp. 

Inoceramus cfr. Cripsit, 2 ejemplares. 

Vola, sp., 3 ejemplares. 

Ostrea cfr. Goldfussi, Holzaptfel (frecuente). 
y algunos bivalvos indeterminables. | 


La cima de la división la componen margas de color gris amarillo con al- 
gunos bancos de caliza. Las capas están aquí fuertemente plegadas, de mo- 
do que la sobreposición de los bancos no se puede reconocer. La primera 
localidad fosilífera se encuentra entre km. 419 y 418 en una marga muy 
calcárea y contiene: 


Corales (abundantes). 

Nerinea | Plesioptygmatis]| Burckhardti, n. sp. (frecuente). 
Actaeonella acutissima, nu. sp. (abundante). 

Actaeonella coniformis, m. sp. (frecuente). 

Lima azteca, n. sp. (rara). 


La segunda localidad, entre km. 417 y 416 contiene abajo: 


Turritella potosiana, n. sp. (frecuente). 
Anomia gryphorhynchus, Meek (rara). 
Ostrea incurva, Nilss. (rara). 


en el segundo banco: 


Coralliochama (G. Boehmi, nm. sp. (abundante). 
Biradiolites Cardenasensis, n. sp. (frecuente). 
Biradiolites potosianus, N. sp. 

Radiolites Austinensis, Roem. (raro). 

Ostrea semiarmata, n. sp. (abundante). 


y en el último banco: 


Actaeonella sp. (mal conservada pero frecuente). 


DEL SENONIANO DE CARDENAS, $. L. P. 17 


Entre las dos primeras localidades se observa que la división está cubierta 
por areniscas amarillas, coloradas y blanquizcas con intercalaciones de mar- 
gas, en las cuales no encontré fósiles. 

Sigue cerca de km. 416 una localidad donde hallé algunas Actaeonella y 
Cerithium subcarnaticum, n. sp., más adelante viene la localidad más fosi- 
lífera entre km. 416 y 415, á un lado del ferrocarril. Allí encontré capas 
mMargosas con: 


Corales. 

Coralliochama (GH. Boehmi, a. 8p. 
Biradiolites Cardenasensis, n. sp. 
Biradiolítes potosianus, M. sp. 
Biradiolites Aguilerae, M. Sp. 
Radiolites Austinensis, Roem. 
Lima Cardenasensis, ú. sp. 
Lima azteca, M. sp. 

Anomia argentaria, Mort. 
Turritella Waitzi, n. sp. 
Cerithium att. ¡Simonyi, Zek. 
Ostrea glabra, Meek y Hayden. 
Vatica altilirata, U- sp. 
Actaeconella att. gigantea, Sow. 
Actaeonella acutissima, M. Sp. 


Sobre estos bancos siguen algunas capas arcillosas, margosas y calcáreas 
que contienen: 


Actaeonella acutissima, M. Sp. 
Actaeonella occidentalis, n. sp. 
Actaeonella inconstans, NM. sp. 
Actaeonella coniformis, M. Sp. 
Actaeonella irregularis, D. Sp. 
Actaeonella variabilis, n. sp. 
Actaeonella potositana, N. Sp. 
Actaeonella planilaterís, M. Sp. 
Actaeonella brevis, U. sp. 
Actaeonella aft. (Frossouvrel, ú. Sp. 
Cerithiwm subcarnaticum, N. sp. 
Cerithium potostanum, 1. Sp. 
Cerithium Agutlerae, D. Sp. 
Cerithium Cuauhtemoci, mM. 8p. 
Turritella Cardenasensis, DM. Bp. 


No? 24.—3 


18 LA FAUNA DE MOLUSCOS 


Arriba de estas capas signen capas con Ostrea aft. Nicaisei y otro banco 
con Exogyra costata, Say. La última localidad presenta margas con calizas, 
las que contienen una Ostrea grande, de la cual no pude encontrar un ejem: 
plar completo, y Turritella Waitzi nm. sp. 

Vemos de lo anterior que se pueden distinguir cuatro horizontes, el in- 
ferior es el conjunto de capas que se distingue por la abundancia de 4Lzxo- 
gyra costata, Say., y la presencia de Gryphaea vesicularis. Este mismo ho- 
rizonte fué encontrado por Aguilera en la cuesta del Nahual, Hacienda 
de la Palma, Distrito de Hidalgo, San Luis Potosí, á unos 20 km. al Sur de 
Canoas y en la continuación directa de nuestras capas. En aquella localidad 
es la (Fr. vesicularis, Lam., muy frecuente, Exogyra costata, Say., se en- 
contró en varios ejemplares muy característicos, además, hay allí un Pecten 
liso y varias ZTurritella, especies diferentes de las nuestras; Ostrea Aguile: 
rae se encontró también en varios ejemplares. He dejado de escribir el Pec- 
ten y las Turritella porque los ejemplares son pocos y no están bien conser- 
vados, pero espero poder visitar la localidad más tarde y describir la fauna 
más extensamente. 

Los fósiles de este primer horizonte son pocos pero bastante importantes, 
lo llamaremos en lo siguiente el horizonte con (kEFryphaea vesicularis. Esta 
especie que está representada por numerosos ejemplares característicos tie- 
ne cierta importancia para la determinación de la edad del horizonte. 

Antes de entrar en una discusión más detallada de la edad de nuestras 
capas, tengo que decir unas palabras sobre mi modo de usar las denomina- 
ciones Sononiano Inferior y Superior. Veremos más tarde que no nos será 
posible utilizar la clasificación francesa de los horizontes del Senoniano si- 
no que podemos sólo distinguir dos grandes grupos del Senoniano, uno in- 
ferior y el otro superior y éstos parecen más ó menos corresponder á los dos 
grandes grupos distinguidos por Holzapfel' en el Cretáceo de Aquisgran, 
á saber el Senoniano Inferior=Zoma con Actinocamaz quadratus y el Seno- 
niano Superior=Zona con Belemnitella mucronata. Prácticamente podemos 
dividir así el Senoniano en diferentes partes. Schlúter reune una parte del 
Senoniano Inferior en el sentido de Holzapfel todavía con el Senoniano Su- 
perior, es decir, la zona de la Becksia Soekelandi ó zona con Actinocamazx 
quadratus sensu stricto, pero semejantes subdivisiones todavía no las pode- 
mos distinguir en el Cretáceo mexicano. En las comparaciones con las for- 
mas europeas seguiré la subdivisión de Holzapfel tratando toda la zona con 
Actinocamazx quadratus como Senoniano Inferior y la zona con Belemnitella 
mucronata como Senoniano Superior. 

GFryphaea vesicularis, Lam., se encuentra en Europa en todo el Senonia- 
no, Múller” la encontró en el “Salzberggestein””; éste representa la zona con 
Marsupites ornatus según la clasificación de Schlúter; Miller? cita la espe- 


1 Holzapfel, Aachener Kreide I, pág. 34 y siguientes. 
2 Múller, Kreide a. nórdl. Harzr. pág. 401. 
3 Miller, Moll. Unt.—Senon. v. Braunschweig, pág. 14 y 185. 


DEL SENONIANO DE CARDENAS, $. L. P. 19 


cie también del Senoniano Inferior de Braunschweig é Ilsede; en la última 
localidad se encuentra la referida especie ya en el ““Eisensteinconglomerat”” 
que tiene relaciones íntimas con el Emscheriano. Sehliter! y Stolley? la 
citan de la zona con Actinocamaa: quadratus, es decir, la parte inferior del 
Senoniano Superior en el sentido de Schlúter. En lo general se encuentra 
nuestra especie en el Norte de Alemania, Holanda, Dinamarca, Suecia, etc., 
en el Senoniano Superior. Holzapfel* la encontró en la parte inferior de la 
zona con Belemnitella mucronata en el cretáceo de Aquisegran; Stolley* la 
halló también en la zona con Belemnitella mucronata; Griepenkerl? la des: 
cribe de las '“Obere Quadraten—-Schichten”” ó zona con becksia Soekelandi, 
así como de las capas inferior y superior con Belemmitella mucronata. Vo- 
gel* la encontró en las capas superiores con Belemnitella mucronata de 
Maestricht. De Límeburg describió Strombeck” la Cryphaea vesicularis sólo 
del Senoniano Inferior, mientras que Wollemann* la cita únicamente del 
Senoniano Superior. En Dinamarca se encuentra GFryphaea vesicularis se- 
gún Ravn” en el Senoniano Superior y el Daniano. En Suecia se encuentra 
nuestra especie en todo el Cretáceo Superior. '” En Francia se encuentra en 
el Santoniano y Campaniano. 

En los Alpes GFryphaea vesicularis se ha hallado en diferentes localidades; 
Zittel'' la cita de las capas de Gosau. Imkeller* la encontró en numerosos 
ejemplares en su “Grúnsandstein”? el que probablemente representa el ho- 
rizonte con Actinocamax quadratus; wma variedad más pequeña la encontró 
en depósitos más modernos, es decir, en las capas de Hachau; en las mis- 
mas capas fué la especie encontrada por Reis * en Hachau mismo; Bóhm ** la 
cita de las capas de Pattenau y Gerhardtsreit. 

También en Africa Gr. vesicularis se ha encontrado en diferentes luga- 
res. Varios autores la citan de la Tunisia y del Argel. ” Zittel '* Ja citó del 
desierto de la Libia; de allí mismo la describen Wanner” (Maestrichtiano) 
y Quaas'" (Daniano). 


Schlúter, Ceph. d. oberen deutsch. Kreide IL, pág. 247. 

Stolley, Kreide Schleswig-Holsteins, pág. 236. 

Holzapfel, Aachener Kreide IL, pág. 254. 

Stolley, loc. cit. 

Griepenkerl, Kónigslutter, pág. 37. 

Vogel, Mucronatenkr. v. Hollind,—Limburg, pág, 7. 

Strombeck, Zeltberg b. Lúneburg, pág. 127. 

Wollemann, Limeburger Kreide, pág. 52. 

Ravn, Danmarks Kridtaflejringer, I pág. 116, !lI pág. 379, núm. 101. 
Hennig, Rev. Lam. i Nilssons Petr. Suec., pág. 18. 

11 Zittel, Bivalven d. Gosaugeb., l, pág. 47. 

12 Imkeller, Kreide a. Stallauer Eck., pág. 40-42. 

13 Reis, Fauna d. Hachauer Schichten II, pág, 29. 

14Bóhm, Fúr-und Sulzberg, pág. 5 y 7. 

15 Thomas et Peron, Inv. crét. Tunisie, pág. 175, lista de sinónimos. 
16 Zittel, Libysche Wúste, pág. 65. 

17 Wanner, Kreide d. libyschen Wúste, pág. 119. 

18 Quaas, Overwegischichten, pág. 188. 


fr 


[8] 


S0J3D0dp0 


hh 
o 


20 LA FAUNA DE MOLUSCOS 


De la Asia citan nuestra especie del Senoniano Superior Nótling* y Sto- 
liezka. ? 

En Norte América se conoce (Fr. vesicularis de varios puntos; principal- 
mente de New Jersey, Alabama y Texas. Las localidades del último Estado 
son de particular interés para nosotros, porque allí como en New Jersey se 
encuentra nuestra especie junta con Lxogyra costata, Say; Grossouvre? ve 
en aquellas capas el Senoniano Superior, pero las faunas y especialmente 
su subdivisión en horizontes no están suficientemente estudiadas. 

Vemos de lo anterior, que (Gr. vesicularis se encuentra en todo el Seno- 
niano, pero que la capa donde se encuentra en su mayor desarrollo es el 
Senoniano Superior; no obstante de esto no habrá que olvidar que en el Se- 
noniano Inferior la especie no es de ningún modo raro. 

Ostrea Aguilerae se acerca mucho á O. serrata, Defr. Coquand* dice que 
ésta se encuentra sólo en el Santoniano, pero añade que se encuentra en la 
zona con Micraster coranguwinum, la que nosotros referimos al Emscheriano; 
esta especie indica, pues, un horizonte bajo del Senoniano ó uno alto del 
Emscheriano. 

Exogyra costata, Say, es conocida sólo de América y no hay en otros con- 
tinentes una especie que se le asemeje mucho. Se encuentra en América en 
el Senoniano, pero no podemos fijar si en la parte inferior ó en la superior 
de este piso. 

Jnoceramus ctr. Simpsoni, Meek es una forma que se asemeja bastante 
al tipo de la Colorado formation y Fort Pierre Group. La primera de estas 
divisiones representa seguramente el Turoniano, la segunda probablemen- 
te el Senoniano Inferior y el Emscheriano; pero la fauna no está suficien- 
temente estudiada. 

El segundo horizonte de nuestros depósitos está representado por una 
caliza pobre en fósiles y los restos encontrados no dan ningún indicio para 
la edad de las capas. 

Hl tercer horizonte es más fosilífero, pero como la fauna de foraminifera 
y corales no está estudiada aún, ésta no nos puede servir para la determi- 
nación de la edad. Bastante importante es el hallazgo de un /noceramus 
que muy probablemente es idéntico con £. Cripsit, Mant.; además, hallamos 
la pequeña Ostrea cfr. GFoldfussi, Holzaptel; esta es probablemente idén- 
tica con la forma de Aquisgran, sólo el material insuficiente nos impide la 
identificación segura. O. Goldfussi, Holzaptel fué descrita del “Griúnsand 
von Vaals” es decir, la parte superior de la zona con Actinocamaz quadra- 
tus. Imkeller? la cita de su 'Grimsandstein”” y de la parte inferior de éste 
(zona con Actinocamazx quadratus ). 


[E 


Nótling, Fauna of Báluchistan, pág. 39. 
Stoliczka, Pelecyp. Cret. R. India, pag. 465. 
Grossouvre, Craie Supérieure, Stratigr., lám. 34. 
Coquand, Mon. genre Ostrea, pág. SO. 

lImkeller, Kreide a. Stallauer Eck,, pág. 36. 


q 40m 


Llamaremos en lo futuro esta tercera división el horizonte con Orbi- 
toides. 

El cuarto horizonte es el más fosilífero, lo llamaremos horizonte con Cora- 
lliochama GF. Boehmi. Los corales de esta división no están estudiados, pe: 
ro los bivalvos y gastrópodos nos dan indicios importantes sobre la edad de 
la fauna. 

Lima Cardenasensis se acerca á Lima Dujardiíni, Desh. del Senoniano de 
Francia, Lima azteca algo á L. Dunkeri, Hag., una forma del Senoniano 
Superior. Anomia argentaria, Mort. es seguramente idéntica con 4. sub- 
truncata, D'Orb., una especie del Senoniano Inferior. Anomia gryphorhyn- 
chus, Meek se conoce sólo del Laramie, que representa probablemente el 
Senoniano Superior y el Daniano. Ostrea glabra, M. a. H. se encuentra 
principalmente en el Laramie. 

De cierta importancia es el hallazgo de O. ¿ncurva, Nilss. Esta se encuen- 
tra en Europa en el Senoniano Superior (véase la descripción de la espe- 
cie), pero también en el Senoniano Inferior.?* En Africa se encontró esta 
especie en el Santoniano” y el Daniano;* en Asia se encontró en el Campa- 
niano de la India meridional? y el Senoniano de Báluchistan. ? 

Una forma muy frecuente en el cuarto horizonte es Ostrea semiarmata, 
una pariente muy cercana de O. semiplana ó si no se acepta la reunión 
de las dos especies O. semiplana y O. armata, una pariente de esta últi- 
ma; quizá se trata sólo de una variedad americana de aquella especie. 
O. semiplana fué reunida con O. armata por Coquand *; G. Múller”, H. Im- 
keller* y E. Dacqué* aceptaron esta limitación de la especie (véase la des- 
eripción de O. semiarmata). O. semiarmata muestra una variabilidad com- 
pletamente análoga y ésta la acerca todavía más al grupo de O. semiplana. 
Esta especie caracteriza en lo general el Senoniano Inferior. En Braun- 
schweig se encuentra en todo el Senoniano Inferior; '” al Norte del Harz” co- 
mienza ya en el Emscheriano, se encuentra también en la zona de JMarsu- 
pites ornatus y la del Pecten muricatus. Leonhard y Wol:emann la citan del 
Cenomaniano, Peron del Turoniano, pero no dan una figura de sus ejem- 
plares hallados; quizá se trata de una especie semejante. Schliter 2 cita O. 
armata del Senoniano Inferior de Dúlmen. 


Ravn, Danmarks Kridtaflejringer 1 pág. 112, UT pág. 819, núm. 96. 
Dacqué, Kreidecompl. v, Abu Roash, pág. 368. 

Quaas, Overwegischichten, pág. 184. 

Stoliczka, Pelecyp. Cret. R. India, pág. 471: 

Nótling, Fauna of Báluchistan, pág. 37. 

Coquand, Mon. genre Ostrea, pág. 74. 

G. Miller Moll. Untersenon v. Braunschweig, pág. $. 

Ho Imkeller, Kreide a. Stallauer Eck, pág. 38. 

E. Dacqué, Kreidecompl. v. Abu Roash, pág. 366. 

10 G. Miller, Moll. Untersenon v. Braunschweig, pág. 135. 

11 G. Miller, Kreide a. nórld. Harzr, pág. 400 y 452 (O. sulcata, Blumenb). 
12 Schlúter, Ceph. d. Oberen deutsch. Kreide II pág. 242, 


CNS MOS TN 


22 LA FAUNA DE MOLUSCOS 


En Braunschweig' se encuentra la especie también en todo el Senoniano 
Superior frecuentemente. En Suecia? se halla en las zonas con Actinocamaz 
mamillatus y Belemnitella mucronata; en Dinamarca*, en el Senoniano 
Inferior y Superior así como en el Daniano. 

En los Alpes encontró Imkeller* O. semiplana var. armata muy frecuen- 
temente en su “Grúnsandstein”” (Zona con Actinocamaz quadratus) mien- 
tras que Reis? cita el tipo de la especie de las Hachauer Schichten. 

Reis no acepta la reunión de O. semiplana y O. armata, pero añade que 
si las dos pertenecen á la misma especie es probable que en las capas 
más modernas se encuentre el tipo y no la variedad; añade que la falta del 
tipo en Tólz donde O. armata es tan frecuente, habla en favor de la inde- 
pendencia de las dos especies. Esto naturalmente no es una prueba, porque 
se pueden citar otros lugares donde las dos formas se encuentran en el mis: 
mo horizonte p. e. el “Grúnsand” de Aquisgran;” el tipo se encuentra 
allí hasta en la parte inferior de las capas con Belemnitella mucronata. En 
las capas de Gosau se encuentra O. semiplana también. Hennig cita O. se- 
miplana del Senoniano Superior de Ciply y Maestricht, Vogel no la men- 
ciona de esta última localidad. 

O. semiplana y especialmente la variedad armata caracteriza, pues, prin- 
cipalmente el Senoniano Inferior de Europa. Dacqué” la cita del Santonia- 
no de Cairo; del mismo piso la citan Coquand y Peron bajo diferentes nom- 
bres y de diferentes localidades del Norte de Africa. 

Vemos de lo anterior que O. semiplana y especialmente la variedad az- 
mata caracteriza principalmente el Senoniano Inferior, aunque se encuen- 
tra frecuentemente en el Senoniano Superior. Nuestra O. semiarmata se 
asemeja principalmente á las variedades del Norte de Africa. 

Ostrea cfr. Nicaiser, Coqu. se encuentra en bancos en el horizonte con 
Coralliochama (1. Boehmt, pero como no logré recoger ejemplares completos 
y la forma de la especie no es tan característica que se la pueda reconocer 
con seguridad en fragmentos, no le doy mucha importancia para la deter- 
minación de la edad de nuestros depósitos. 

Ooralliochama es un género netamente americano, por lo menos no se ha 
encontrado hasta ahora ningún ejemplar en otros continentes; la edad de 
las capas de California donde se encuentra el mismo género no está sufi: 
cientemente estudiada; Caprina Jamaicensis, Whitf., resultará quizá una 
Coralliochama y las capas donde se encuentra se consideran generalmente 


Griepenkerl, Kónigslutter, pág. 38 (O. sulcata, Blumenb). 
Hennig, Rev. Lam. 1 Nilssons Petr. Suec., pág. 11. 

Ravn, Danmarks Kridtaflejringer 1, pág. 118, 114. 
Imkeller, Kreide a. Stallauer Eck., pág. 38. 

Reis, Hachauer Schichten, Il, pág. 27. 

Holzapfel, Aachener Kreide, pág. 252 y 2583. 

Dacqué, Kreidecompl. v. Abu Roash, pág. 368. 


tb 


ZXO Na 


DEL SENONIANO DE CARDENAS, $. L. P. 23 


como senonianas. Coralliochama sustituye quizas en América al género Pla- 
gioptychus. 

Radiolites Austinensis se encuentra en el Senoniano de Texas, pero toda- 
vía no está aquella fauna suficientemente estudiada para que se pueda de- 
terminar el horizonte exacto de aquella especie. La forma que se le asemeja 
más en Europa, el R. Paronai se encuentra en el Senoniano Superior. Hs- 
pecies semejantes á los Biradiolites descritos se hallan en el Senoniano In- 
ferior de Europa. 

Los gastrópodos de nuestra fauna son bastante importantes para la deter- 
minación de la edad de nuestras capas. Formas semejantes á N. altilirata 
se encuentran en el Turoniano y el Senoniano de Europa. 

Turritella Cardenasensis es una especie muy característica pero no conoz- 
co una forma de otras partes que se le asemeje mucho. Zurritella potosiana 
apenas se distingue de 7. alternans, Roem. Esta es una forma del Seno: 
niano Inferior, á nuestra especie se asemeja la que por Stoliczka” fué des: 
crita bajo el nombre de 7. agínis, Mill; los ejemplares de la India provie- 
nen de las localidades Cunum y Veragur; la primera de éstas pertenece 
según Kossmat al Turoniano, la segunda al Senoniano Inferior. El tipo de 
T. alternans se encuentra en el Senoniano Inferior de Aquisgran;* Miller? 
la encontró en el Senoniano Inferior de Broitzem. Wollemann? cita de las 
capas con Belemnitella mucronata un molde con escultura que se asemeja 
principalmente á la forma figurada por G. Miller; pero como esta ya es una 
variedad que se aleja algo del tipo, no es seguro si 7. alternans realmente 
se encuentra en el Senoniano Superior; seguramente se conoce el ¿po úni- 
camente del Senoniano Inferior; además, parece Wollemann tener duda so- 
bre el horizonte de su único ejemplar (“soll aus dem Mucronaten-Senon 
stammen””). En las capas de Gosau se encuentra según Stoliczka” la 7. 
Bichwaldiana, Gldfss; el mismo autor” y más tarde también Holzaptel * reu- 
nió esta especie de Goldfuss con 7. afinis Múll. (=7. alternans, Roem.). 
Holzapfel dice con razón que el ejemplar figurado por Zekeli* no está de 
acuerdo con 7. alternans, sino que se distingue por sus dos hilos granula- 
dos en la parte cóncava del flanco, pero Stoliczka observa que el ejemplar 
de Zekeli debe ser una variedad anormal, porque él observó generalmente: 
un sólo hilo central; además sabemos que las figuras de Zekeli son frecuen- 
temente inexactas. La verdadera 7. Eichwaldiana se encuentra en el Seno- 
niano Inferior de Haldem. 


Stoliczka, Gastr. Cret. R. India, pág. 219. 

Holzapfel, Aachener Kreide, I pág. 161. 

G. Múller, Moll. Untersenon v. Braunschweig, pág. 99. 
Wollemann, Lúneburger Kreide, pág. S7. 

Stoliczka, Rev. d. Gastr. d. Gosausch., pág. 9. 
Stoliczka, Gastr. Cret. R. India, pág. 219. 

Holzapfel, Aachener Kreide, 1 pág. 161. 

Zekeli, Gastr. d. Gosaugeb. 


Ot HB 0510 


0 JD 


24 LA FAUNA DE MOLUSCOS 


Al mismo grupo pertenece 7. Waitei, la que se acerca mucho á 7. niti- 
dula, Binkhorst;!* ésta se distingue únicamente por la falta de los hilos finos 
intercalados. Stoliczka, Holzaptfel y Kaunhowen?* quieren reunir la forma 
de Limburgo con 7. alternans. 

Nerinea Burckhardti, n. sp., exteriormente no se distingue absolutamen- 
te de Verinea incavata, Bronn, y difiere únicamente por la relación entre 
el tamaño de los pliegues. 

Cerithium subcarnaticum, nm. sp., pertenece al grupo de €. carnaticum, 
Stol.,* del Senoniano Inferior de la India; Stoliczka la refiere al Ariyalur 
group, pero la localidad Veragur pertenece, según Kossmat, al Trichino- 
poly group superior. Todas las otras especies de Cerithium tienen parien- 
tes muy cercanos en la fauna de Gosau. €. potosianum, M. Sp., se asemeja 
mucho á O. sociale, Zek., uno de los fósiles más característicos de las capas 
con Actaeonella y las margas carboníferas de Gosau. €. Aguilerae, M. Sp., 
apenas se distingue de €. debile, Zek., C. Cuauhtemoci se acerca mucho á 
O. Hoeninghausi, Kef., O. aff. Simonyi se distingue del tipo de Gosau casi 
únicamente por su tamaño. Todas estas formas se distinguen de las espe- 
cies correspondientes de Gosau principalmente por su tamaño y muchas de 
las diferencias serán también el resultado de sn mayor desarrollo. 

De las especies del género Actaeonella (Trochactaeon) se asemejan mu- 
chas á formas de Gosau y de Calloneghe (Senoniano Inferior), las otras es- 
pecies son formas locales, bastante diferentes de las del Viejo»Mundo. 

En el cuadro comparativo adjunto tratamos de dar una idea clara de la 
distribución de nuestras especies Ó sus parientes más cercanas en las capas 
de América y del Viejo Mundo. De las 8 especies que se conocen en el Vie- 
jo Mundo pertenecen 3 al Senoniano Inferior, 2 se encuentran, en todo el 
Senoniano, una solamente en el Senoniano Superior, una en las capas de 
Gosau y una en el Turoniano. De las especies que se asemejan mucho á las 
nuestras son de la mayor importancia la O. semiplana, que se encuentra en 
todo el Senoniano, pero cuya variedad más cercana á la nuestra parece casi 
ser limitada al Senoniano Inferior, la O. serrata, Defr. del Emscheriano, 
Turritella alternans, Roem. del Senoniano Inferior, 7. nitidula, Binkh., 
del Senoniano Superior, O. carnaticum, Stol., (Senoniano Inferior); Ceri- 
thium sociale, Zek., CO. debile, Zek., C. Hoeninghausi, Kef., Actaeonella gi 
gantea, var. Lamarcki, Zek., A. cónica, Miúmst., A. gigantea, var. obtusa, 
Zek., todas de las capas de Gosau y A. Renauxiana, D'Orb. (Cossm.) que 
proviene del Senoniano Inferior así como A. Santae-Urucis. 

De todo esto nos parece resultar con toda seguridad, que nuestra fauna 
representa el SENONIANO INFERIOR. 


Binkhorst, Gastr. et Céph. de Limbourg, pág. 32, lám. 5%, fig. 12. » 
Kaunhowen. Gastrop. d. Maestrichter Kreide, pág. 45. 
Stoliczka, Gastr. Cret. R. India, pág. 195, lám. 16, fig. 1 y 2. 


09 DN HA 


DEL SENONIANO DE CARDENAS, $. L. P. 25 


HORIZONTES DEL VIEJO MUNDO, 


1. Lima Cardenasensis, n. 
caca dns L. Dujardini, Desh..... == Ze El 

2. Lima azteca, M. SP......... L. Dunkeri. Hag....... ES A 

3. Inoceramus cfr. Simpso- [ Mia Pierre group 

os E Colorado group. 

4. Anomia argentaria, Mort. f Igual á A. subtrunca- [ Lower Greensand 

E IDAO Mo senconacocotas de New Jersey. + 
5. Anomia gryphorhynchus, 
Mec tetas — INEA o sbononaól 
6. Ostrea cfr. Goldfussi, Hol- 
apli — = a E os 
7. Ostrea glabra, M. a. H... O. punica, Th. et. Per, 
del Eoceno ............ Darme — 
(? Lower Marls de 
8. —  incurva, Nilss...... pe New Jersey. A en 
?Fox Hill group 
? Laramie......... 

9. —  semiarmata, n.sp. O. semiplana, Sow..... = O AA 
10. — cfr. Nicaisei, Coq. — = A A pl 
11. —  Aguilerae, n. sp... O. serrata, Defr......... = A A 

'"Ponderosa Marls 
12. Gryphaea vesicularis, Glauconitic Sands 
A E lala = Senoniano de New + — — + ES 
L. Jersey. 
' Ponderosa Marls 
13. Exogyra costata, Say...... — ¡Lores Marls de 
New Jersey. 
14. Coralliochama G. Boeh- 
11006 dal Jddrnosnonanoaone C. Orcutti, White...... Div. Wallalla, 
15. Radiolites Austinensis, (Ro A Da ear Chalk 
E ae oe daes o Ponderosa Mars E 
16. Biradiolites Aguilerae, n. 
O nas — — 
17. Biradiolites Cardenasen- 
E ociosa — — 
18. Biradiolites potosianus, n. / o ME e os de 
elo nina oie l Jamaica... 

19. Natica altilirata, n. sp... — -— 

20. Turritella Cardenasensis, 

Miss = = z 

21. Turritella potosiana, n 

aida Da T. alternans, Roem.... = mm. ==. Y 
22. Turritella Waitzi, n. sp... T. nitidula, Binkh...... — RW a 0 
23. Nerinea Burckhardti, n. 

locas — = 
24, Cerithium subcarnati- 

(Gbhrak 10 El Ooouocooco nidos C. carnaticum, Stol.... =- ] 
25. Cetrithium  potosianum, 

ais C. sociale, Zek..,......., == | = 


LA FAUNA DE 


S 

9 El e o 
a 5 2 Elo EE 
ESPECIE DBLA DIVISIÓN CÁRDENAS. ESPECIE VECINA. HORIZONTES DE NORTE AMÉRICA. 2 El =6E E 
== Z E E SE S3 
EA ES E 
E El E 
(e) É al ma ná 


MOLUSCOS 


HORIZONTES DEL VIEJO MUNDO. 


l 


26. Cerithium Aguilerae, n. 
DS C. debile, Zek............ = ho === — 
27. Cerithium Cuauhtemoc, 
a po pomeato hen toneceoasds C. Hoeninghausi, Kef. — == === 
28. Cerithium aff. Simonyi, 
ANNO SUS VERE — = BI A 
29. Actaeonella coniformis, 
(A. gigantea var. La- 
¡09 EJ0% posonosononoconbrao0o y z 
Wi marckiZelk en — Ho ==. == 
30. Actaeonella acutissima, 
po co009P on bnóRaO a A. conica, Múnst....... = == — - 
31. Actaeonella occidentalis, ( A. gigantea var. obtu- 
Dali (E VA asadas nod —= E ER RS SR 
32 Actaeonella aff. gigantea, 
oe apago. = = E AS = 
33. Actaeonella inconstans, 
e aSa — = 
34. Actaeonella irregularis, 
DS as — = 
35. Actaeonella brevis, n. sp. Lo Omnia, Us: 
(Coss eee = 
36. — planilateris ) A. gigantea, var. Oure- 
E creo did )  mensis, Choff......... - 
37. Actaeonella potosiana, n. 
EA a A.Santae—-Crucis, Futt. = - 
38. Actaeonella variabilis, n. 
Dio - = 
39. Actaeonella aff. Grossou- 


Malo (Oi o scssrodaonase 


Después de haber fijado así la edad de nuestras capas, debemos demos- 
trar que éstas tienen una semejanza muy particular á una facies europea, 
representada por las capas de Gosau. La lista siguiente dará á conocer des- 
de luego cuántos elementos de la facies de Gosau contienen nuestros depó- 


sitos. 


Especie de Cárdenas. 


Ostrea ¿ncurva, Nilss. 
Ostrea semiarmata, ú. sp. 
Cryphaea vesicularis, Lam. 
Radiolites Austinensis, Roem. 
Turritella potosiana, m. sp. 
Cerithium potosianum, M. Sp. 
— Aguilerae, M. Sp. 
Cuauhtemoci, M. sp. 
aft. Simonyi, Zek. 


espacio osa ION 
O. incurva, Nilss. 
O. semiplana, Sow. 
Gr. vesicularis, Lam. 
Radiolites Mortoni, Zittel ? 
T. alternans, Roem. 
C. sociale, Lek. 
O. debile, ZLek. 
)/. Hoeninghausi, Kef. 


O. Simonyi, Zek. 


DEL SENONIANO DE CARDENAS, $5. L. P. 27 


Especie igual Ó vecina de las 


Especie de Cárdenas. capas de Gosau. 
Actaeonella acutissima, M. sp. A. conica, Múnst. 
= occidentalis, M. sp. A. obtusa, Lek. 
— contformis, M. sp. A. gigantea, Sow. var. Lamarck:, 
Zek. 
-— aft. gigantea, Sow. Á. gigantea, Sow. 


Esto ya indica la semejanza de nuestra fauna con la de Gosau y especial- 
mente con las capas con Actaeonella y las capas carboníferas. A nuestras 
capas faltan los Hippurites, pero lo mismo es el caso con las zonas citadas 
de Gosau, las que según Grossouvre y Douvillé, representan un período de 
levantamiento. Las únicas especies que nuestra fauna tiene en común con 
las capas de Gosau son GFryphaea vesicularis, Lam. y O. incurva, Nills. y 
estas son de especial importancia, lo que hemos explicado en las páginas 
anteriores. Ya hemos dicho también que nuestra O. semiarmata representa 
probablemente sólo una mutación americana de la O. semiplana, Sow.; de 
todos modos es nuestra forma una especie homóloga á la citada europea. 
Radiolites Austinensis, Roem., se asemeja tanto á Rad. Mortoni que Zittel 
reunió las dos especies; realmente la semejanza es sorprendente pero no sa: 
bemos si R?. Mortoni, Zitt. no pertenece quizá al género Biradiolites y en- 
tonces á Biradiolites Mortoni, Mant. 

Coralliochama sustituye probablemente en América el género Plagiopty- 
chus del Viejo Mundo. 

Los gastrópodos son todavía mucho más característicos que los lameli- 
branquios. De las especies de Zurritella se asemeja sólo 7. potosiana á T. 
Hiehwaldina de las capas de Grosau; pero al mismo tiempo están por lo me- 
nos Zurritella Waite y T. potosiana en relaciones íntimas con formas del 
Norte de Alemania; 7. Cardenasensis es una forma particular de la cual no 
conozco parientes. La única especie de Verínea que encontré pertenece á 
un nuevo subgénero, pero se asemeja exteriormente á Veriínea incavata, 
Bronn; la única diferencia es la que el pliegue anterior es menos fuerte que 
el posterior; esto prueba para mí únicamente qne no hay que dar demasia- 
do valor á tales subgéneros en el género Verínea. Casi todas nuestras espe- 
cies que pertenecen al género Cerithiwm se acercan bastante á formas de 
las capas de Gosau, sólo (. subcarnaticum se asemeja á una especie de la 
India meridional. €. potostanum se asemeja á C. sociale, Zek., las diferen- 
cias se hallan principalmente en detalles de la ornamentación y en el ta- 
maño; €. Aguilerae se acerca á €. debile, Zek., y difiere particularmente 
por el mayor número de costillas transversales y el tamaño más grande; 
(O. Cuauhtemoci tiene cierto parentesco con una variedad de C. Hoening- 
hausi, Kef., la ornamentación es algo diferente, pero las dos especies se dis- 
tinguen principalmente por el tamaño; €. aft. Síúnonyi, Zek., es, como lo 
indica ya el nombre, muy semejante á €. Simonyi; parece que sólo le fal- 


28 LA FAUNA DE MOLUSCOS 
tan los finos hilos espirales que caracterizan á la especie de Gosau, además 
son nuestros ejemplares mucho más grandes. Vemos que todas nuestras es- 
pecies de Cerithium son mucho más grandes que las de Gosau, y esto expli- 
caría también en la mayoría de los casos las diferencias en la ornamentación; 
se entiende que un gastrópodo de tamaño grande debe tener una ornamen- 
tación algo diferente de la de uno pequeño; además, vemos que la ornamen- 
tación cambia dentro de la misma especie (particularmente en el género Ce- 
rithium), y que un ejemplar joven difiere bastante de un individuo adulto. 

Un rasgo especial de nuestra fauna forma la presencia de un número 
enorme de Actaeonella. En las especies de este género encontramos analo- 
gías sorprendentes con la fauna de las capas de Gosau. Antes de todo ve- 
mos en A. acutissima una forma muy semejante á 4. conica, tiene el mismo 
desarrollo de la espira, las vueltas convexas, la forma alta y esbelta. 4. co: 
niformis se acerca mucho á A. Lamarcki, Zek. (non Sowerby!), tiene la 
misma espira elegantemente cónica con las vueltas convexas. Á. occiden- 
talis corresponde á A. obtusa, Zek.; la espira tiene la misma forma de pi- 
lón y las vueltas convexas. Pero todas nuestras especies tienen un carácter 
algo diferente de las de las capas de Gosau por ser algo más alargadas. So: 
bre esta particularidad diré algunas palabras en las observaciones genera: 
les sobre el género Actaeonella. 

En consideración de que nuestra fauna tiene tanta semejanza con la de las 
capas de Gosau debemos cerciorarnos si existe una diferencia en la edad ó 
no. Como se sabe, se han tomado las capas de Gosau antiguamente por Tu- 
roniano. Especialmente Zittel' defendió esta opinión en su monografía de 
los bivalvos de los citados depósitos. Zittel los identificó con el Provenciano. 

A nosotros interesa especialmente la edad de las capas con Actaeonella 
y las con Cerithium; las últimas se encuentran tanto en las capas con 4c- 
taeonella como en las capas carboníferas. En el año de 1894 publicó Gross- 
ouvre” una pequeña noticia sobre la clasificación de las capas de Gosan. 
El pone el horizonte inferior con Hipp. Gosaviensis con duda en el Turonia- 
no superior y coloca las margas con /noceramus de Neue Welt en el Cam- 
paniano Superior. El horizonte superior con MHippurites del Nefgraben lo 
coloca en el Santoniano Inferior veyendo en las capas carboníferas de Neue 
Welt, Neu Alp y Aigen el Santoniano Superior y el Campaniano Inferior, 
en las capas salobres y lacustres el Campaniano Medio. 

Douvillé* expone las mismas ideas; para él representa el primer horizon- 
te con Hippurites (Hipp. Gosaviensis y H. presulcatus) el Turoniano Supe- 
rior; el segundo horizonte (con Hipp. cornuvaccinum) corresponde al San- 
toniano Inferior; el tercer horizonte (con Batolites tirolicus y H. sulcatus) 
representa el Campaniano Superior. Entre el segundo y tercer horizonte 


Zittel, Biv. d. Gosaugeb. Il, pág. 112. 
Grossouvre, Sur l'áge des couches de Gosau, pág. 19-21. 
Douvillé, Et. s. 1. Rudistes.—Distr. rég. des Hippurites, 1897, pág. 191 y sig. 


IS el 


DEL SENONIANO DE CARDENAS, 8. L. P. 29 


con Hippurites coloca este autor las capas salobres y lignitíferas de Neue 
Welt, St. Wolfgang y Neu Alpe (?) refirióndolas así al Santoniano Superior. 
Grossouvre' repitió más tarde su clasificación con ligeras diferencias en su 
obra grande sobre la estratigrafía del Cretáceo Superior, aceptando la dis- 
tribución siguiente: 


CUADRO ESQUEMÁTICO DE LAS CAPAS DE GOSAU 
SEGÚN GROSSOUVRE. 


Flysch de Neubeuern, Bergheim y Muntigl con grandes /noceramus y Pachydiscus neubergicus; 
calizas del Kahlenberg y Leopoldsberg cerca de Viena; capas de Siegsdorf con Pach. neuber- 
gicus, Scaphites constrictus, Belemn. maucronata, Micraster, Eehinocorys, etc. Capas de Nieren- 
thal con Micraster y Belemn. mucronata. Margas con Tnoceramus y Ammonites (Pach. neuber- 
gicus, colligatus, etc.) de Neue Welt y de Neuberg. Arenisca con Orbitoides (Neue Welt, 
Neuberg y (?) alrededores de Salzburg. Capas de agua dulce de Neue Alp con bancos de 
carbón y al mismo nivel probablemente, capas de carbón de Grúnbach (Neue Welt). 


CAMPANIANO. 


-Margas con Actaeonella y calizas con Nerinea. 


Ñ Margas y bancos. calcáreos con Egg 13UdO- j  Conglomerado y bancos calcáreos con Hipp. 
2 qt Hop p - Sulcatus del Nefgraben (Gosau) : Oppeli y Hipp. Boehmi de la Traunwand (Go- 
4 y de Piesting (Neue Welt). san). 

a 
5 Maxrgas superiores de Glaneck; margas del . 
E Nefgraben (Gosau), margas superiores de | Este nivel está probablemente representado por 
Q St. Wolfgang: Mort. tecanum, M. serrato—? las calizas del Untersberg con Hipp. cornu- 
os marginatum, Pach. isculensis, Gaudryceras vaccinm y Hipp. sulcatus. 
mite, Muniericeras gosavicum. 
O | Margas inferiores de St. Wolfeang y margas 
E inferiores de Glaneck con Tiss. Robini, T. 
3 Ewaldi, T. haplophylla, Barroisiceras Haber- 
S Jellneri, Gauthiericeras Margae, G. bajuva- 
8 | ricum, Peroniceras Czórnigi. 
Sl Maxrgas y calizas con Hipp. gosaviensis y Hipp. presulcatus en las barrancas del Russberg y del 
3 | Rosenkogel (Gosau) y en Grúnbach (Neue Welt), 
Z ) Conglomerados. 
o | Hiato y discordancia. 
S i (Calizas triásicas ó jurásicas). 


Esta determinación de la edad de las capas salobres y lignitíferas ha si- 
do puramente teórica, sin un cimiento de observaciones geológicas. Llama 
desde luego la atención que la separación de los pisos no está de acuerdo 
con las observaciones de Zittel. Ultimamente publicó Felix? una noticia 
corta sobre la distribución de los fósiles en las capas de Gosau. Esta nota 
es tan importante que tenemos que extractarla algo más detalladamente. 
Felix dice con razón que las clasificaciones de Grossouvre y Dowvillé están 
en contradicción con las observaciones de los investigadores anteriores, es- 


1 Grossouvre, Craie Supérieure, Stratigr., lám. 23. 
2 Felix, Ueb. Hippuritenhoriz. i. d. Gosausch. 1905, pág. 77-81. 
> 


30 LA FAUNA DE MOLUSCOS 
pecialmente Reuss, v. Zittel y Kynaston.' Felix distingue tres horizontes 
con Hippurites; el inferior es el de los Traunwandalp Hitten con Hipp. 
Gosaviensis y Hipp. presulcatus; sobre este yacen” las capas con Actaeonella 
conica con ejemplares más raros de Verinea Buchi.” Intercalado en estas ca- 
pas se encuentra cierto número de bancos de margas con pequeños gastró- 
podos, en uno de los cuales predomina Volvulina laevis* mientras que en los 
dos otros, visibles actualmente, se encuentra principalmente Cerithium. 

Las capas lignitíferas de la Neualp contienen calizas con NVerinea y 
Actaeonella y Felix supone aparentemente con justicia que estas capas co- 
rresponden en cuanto á su edad á las capas con Actaeonella de las Traun- 
wandalp Hútten. El segundo horizonte con MHippurites lo ve Felix en los 
depósitos de Schrickpalfen, Brunsloch y Wegscheidgraben. Estos contie- 
nen Hipp. Boehmi, Hipp. Lapeirousi var. crassa, Hipp. presulcatus, Hipp. 
sulcatus é Hipp. Grosaviensis. Este horizonte yace sobre conglomerados, pe- 
ro éstos no pueden corresponder á los depósitos basales porque debajo de eilos 
no se encuentran calizas precretácicas, como bajo el primer horizonte con 
Hipvurites, sino margas de gran espesor con moluscos marinos de las capas 
de Grosau. y sobre ellas nunca calizas con Verínea y Actaeonella no obstan- 
te de que ejemplares aislados de estos géneros se encuentran localmente. 
El tercer horizonte con MHippurites forman para Felix los dos bancos con 
Hippuwrites en la parte superior del Nefgraben; allí encontró principalmen- 
te Hipp. GFosaviensis, Hipp. Oppeli y Hipp. alpinus. Según Felix, prueba 
la posición que este horizonte es en realidad el más moderno; el autor en- 
contró sobre este horizonte sólo margas con pocos moluscos y éstas están 
cubiertas por caliza, después siguen las llamadas '“margas claras sin fósiles”? 
que componen la cima del Hornspitz y en las cuales Felix encontró una 
gran cantidad de foraminíferas. Cerca de Grúnbach encontró Felix sólo 
dos horizontes con Hippurites, los que corresponden al inferior y medio de 
Gosau; en el primero se encontró principalmente Hipp. GFosaviensis, en el 
segundo sólo Hipp. sulcatus. Este último horizonte se halla entre las capas 
carboníferas y las areniscas con Orbitoides. Al lado de Hipp. sulcatus se en- 
contró A. glandiformis, ZLek. 

Existe, pues, una discrepancia notable entre las indicaciones de Dou- 
villé y las observaciones de Felix sobre la distribución de los Mippurites; 
la siguiente lista comparativa hará esto más claro. 


1 A las observaciones de este último autor no he dado tanta importancia como á las de los otros, 
porque á su trabajo falta el criterio paleontológico. 

2 Las capas son invertidas y por esto parece en la naturaleza que la posición es al revés. 

3 Felix escribe Actaeonella conica, Zekeli y Nerinea Buchi, Zekeli; esto es un error y se debe es- 
eribir Actaeonella conica, Múnster y Nerinea Buchi, Keferstein. 

4 Si se acepta la distinción de dos subgéneros en el género Actaeonella se debe escribir 4ctaeonel- 
la laevis y Trochactaeon conicus; véase la discusión del género Actaeonella en la parte paleontológica 
de este trabajo. 


DEL SENONIANO DE CARDENAS, S. L. P. 31 


Douvillé. Felix. 


po! ( H. Oppeli, H. Boehmi, H. sulcatus, | 
3. Horiz. con Hipp. H. Chalmasi, H. Lapeirousi var. 
L- crassa, Batolites Tirolicus. 


Hippurites gosaviensis, Hipp. Oppelt, 
| Hipp. alpinus. 


¡ ( Bat. tirolicus, H. Boehmi, H. Lapei- 
2. Horiz. con Hipp. H. cormuvaccinum, H. sulcatus........... rousi var. crassa, H. presulcatus, H. 
| sulcatus, H. gosaviensis. 


1. Horiz. con Hipp. 1 H. gosaviensis, HH. presulcatus coco... H. gosaviensis., H. presulcatus. 


Naturalmente no puedo expresar una opinión sobre el verdadero estado 
de las cosas. 

Si se juzgara de las observaciones de Felix se debería suponer que el ter- 
cer horizonte de Douvillé constituye en verdad dos; los dos representarían 
probablemente un solo horizonte geológico juzgando por las observaciones 
en Francia y entre las dos se encontrarían las capas con Actaeonella y Ce- 
rithium, pero también podría el segundo horizonte de Felix corresponder 
al segundo horizonte de los geólogos franceses. Como el primer horizonte 
representa el Turoniano superior y el tercero el Campaniano inferior per- 
tenecerían las capas con Actaconella y Cerithium al Coniaciano y Santonia- 
no en el primer caso; en el segundo caso representarían ellas el Coniaciano 
y á esta opinión se inclina Felix. Lo único que parece seguro es que las ca- 
pas con Actaeonella y Cerithium representan en la Gosau el Senoniano in- 
ferior ó una parte de él. 

Así encontraríamos una edad semejante á la de las capas de Cárdenas, 
porque éstas representan seguramente el Senoniano inferior; allí se encuen- 
tran las capas con G. vesicularis decididamente bajo las capas con Actaeo- 
nella. En otro trabajo veremos que entre Monterrey y Saltillo se encuentran 
las capas con Actaeonella bajo la facies marina del Senoniano superior; 
esto indica también que las capas con Actaeonella representan el Senonia- 
no inferior. 

Nuestra fauna está aparentemente aislada entre los depósitos cretácicos 
de América. Como elementos americanos no encontramos más que /nocera- 
mus cfr. Simpsoni, Anomia argentaria, A. gryphorhynchus, Ostrea glabra, 
Exogyra costata y el género Coralliochama. Pero desde hace largo tiempo 
se ha citado la presencia de capas de la facies de Gosau en Jamaica. Ya 
en el año de 1860 citó Barrett' de ciertos depósitos de Jamaica los géneros 
Inoceramus, Hippurites y Nerínea. Más tarde citaron Martin Duncan y G. 
P. Wall? de las capas cretáceas de Jamaica los géneros Barrettia, Hippurt- 
tes, Actaeonella y Orbitoides, además citaron ellos Diploria crassolamellosa, 
Heliastraea cxsculpta, Reuss, Cyathoseris Haidingeri, Reuss, y describieron 
las nuevas especies: Heliastraea cyathiformis y Porites reussiana. Las for- 
mas conocidas probarían la existencia de una capa que correspondería en 


arrett, Cretaceous rocks South-Eastern port. Jamaica, 1860, pág. 525. 


1B 
2 Duncan and Wall, Geology of Jamaica, pág. 4. 


32 LA FAUNA DE MOLUSCOS 


su edad á las capas coralíferas de Grosau, y así se ha creído hasta los últi: 
mos años, todavía Lapparent cita en la última edición de su Traité de géo- 
logie' estas especies como pruebas de la existencia de capas de Gosau en 
las Antillas. Pero ya en el año de 1899 publicó R. T. Hill* su trabajo sobre 
Jamaica y estudió de nuevo las capas cretácicas, las que designa con el nom- 
bre de Blue Mountain Series, Lower division. Hill cita una fauna bastante 
rica, desgraciadamente está la mayor parte de ella sólo determinada gené- 
ricamente. El cita entre otros géneros: Verinea, Actaeonella, Inoceramus, 
Barrettia, Radiolites, Caprina y Caprinella.* Las rudistas fueron descritas 
por Whitfield* en el año de 1897. Los corales encontrados fueron estudia- 
dos por Vaughan.” Este autor comparó en Europa los originales de Dun- 
can con los de Reuss y llegó al resultado que todas las especies de Duncan 
no son idénticas con las de Grosau sino nuevas; así resulta: Diploria cras- 
solamellosa, Dunc. non. E. y H.=Diploria conferticostata una especie ín- 
timamente relacionada con Dipl. fexuosissima, D' Achiardi del Eoceno. 

Heliastraea exsculpta, Dune. non Reuss= Multicolumnastraea cyathifor- 
mis, Dunc. idéntica con MHeliastraca cyathiformis, Dunc. 

Cyathoseris Haidingeri, Dunc. non Reuss= Oyathoseris, nOV. Sp. 

Así no hay prueba para la existencia de verdaderas capas de Gosau en 
Jamaica, pero la existencia de los géneros de moluscos citados arriba hace 
creer que se trata de un depósito semejante al nuestro; desgraciadamente 
no indica Hill si se trata de Zrochactaeon ó Actaeonella s. s. pero los Ra: 
diolites tienen mucha semejanza con formas de nuestros depósitos y parece 
que Caprina Jamaicensis podría ser ó Plagioptychus ó Coralliochama (véa- 
se la discusión de Coralliochama (GF. Boehimi en la parte paleontológica de 
este trabajo). Además de las capas citadas encontró Hill? unos depósitos 
los que llama Richmond beds; estos contienen: Radiolites rudis, Caprina 
Jamaicensis, Caprinella gigantea, Actaeonella. Más arriba se encuentra la 
Cambridge Formation la que contiene Caprinella gigantea, Caprinella occt- 
dentalis, Caprina Jamaicensis, Radiolites rudis, Radiolites adherens, Ra- 
diolites sp. Todos estos géneros cretácicos se encuentran, según Hill, jun- 
tos con especies eocénicas. Esto es un caso que nunca se ha observado en 
otra parte del mundo; sobre la edad de estas capas me abstengo de expre- 
sar una opinión. 

De lo anterior vemos que probablemente la fauna de Blue mountain se- 
ries, lower division, representa una semejante á la nuestra; pero faltan las 
pruebas paleontológicas necesarias; sólo un estudio detenido de aquella 
fauna podría resolver el problema. 


Lapparent, Traité de géologie, ed. 5%, pág. 1426 y 1467. 
Hill, Geology of Jamaica. 

Hill, loc. cit. pág. 118. 

Whitfield. Rud. fr. Cret. rocks Jamaica. 

Hill, loc. cit. App. II, pág. 221 y sig. 

Hill, Geology of Jamaica, pág. 125. 


A SS 


DEL SENONIANO DE CARDENAS, $. L. P. 33 


Toda nuestra fauna está en relaciones íntimas con faunas de Europa y 
especialmente con faunas de la facies mediterránea, pero se mezclan algu- 
nos tipos de la fauna del Norte. Ya lo hemos dicho que nuestras formas no 
son siempre idénticas con las de Europa sino que generalmente se distin- 
guen algo en su carácter; debe haber habido una migración relativamente 
rápida de Europa á América y como todas nuestras especies vivían cerca 
de la costa debe esta migración haberse efectuado á lo largo de un conti- 
nente ó una serie de islas en el lugar del Atlántico actual, quizá demostrará 
más tarde un estudio de la fauna de Jamaica que allí hubo una de las esta: 
ciones del camino que hicieron los animales. Es verdaderamente sorpren- 
dente que tipos como GFryphaea vesicularis y O. semiplana tengan una dis- 
tribución geográfica tan grande y que se encuentran en todas partes en 
capas de más ó menos la misma edad. Parece que Actaeonella se encuentra 
en Europa frecuentemente en capas más antiguas que las nuestras; esto se 
explicaría por el largo camino que han tenido que hacer para llegar á Amé- 
rica, lo mismo sería el caso con las Cerithtum, si las de Gosau pertenecen al 
Emscheriano. 

De la fauna de la India tiene la nuestra muy pocos elementos, se redu- 
cen en realidad á O. subcarnaticum que tiene una semejanza marcada con O. 
carnaticum, Stol. y á T. potosiana que se distingue muy poco de 7. aginis, 
Mill. (Stol.). Las dos especies provienen del Trichinopoly group superior, 
el que corresponde al Senoniano inferior, de modo que aquellos fósiles se- 
rían de la misma edad como nuestra fauna. Pero hay que notar que en la 
India se encuentran bancos de Actaeonella ya en la parte inferior del Tri- 
chinopoly group ó más exactamente en las capas de Cunum las que corres- 
ponden al Turoniano inferior; otras especies de este género suben en aque- 
lla región al Senoniano Inferior. 

En Europa las capas de Gosau representan una facies mediterránea y se 
distinguen notablemente en su carácter paleontológico del Senoniano del 
Norte de Europa. Observamos en América una circunstancia sorprendente: 
mente análoga. Ya sabemos desde hace mucho tiempo que las capas del Ce- 
nomaniano de México y Texas representan una facies mediterránea, pero 
también el Senoniano representa una facies análoga en México (y Jamai- 
ca?). En el Norte de los Estados Unidos, es decir, en New Jersey p. e. se 
encuentra, según Credner una facies del Senoniano que corresponde neta- 
mente á la de la parte septentrional de Europa, en cambio representa la 
fauna descrita en este trabajo una facies que corresponde bastante á la de 
Gosau, de modo que la facies del Senoniano del Norte de América corres- 
ponde á la del Norte de Europa mientras que el Sur de los dos continentes 
muestra también una facies bastante semejante y muy diferente de la de la 
parte septentrional. Todavía no podemos hacer más que señalar el hecho, 
pero cuando se estudiará en lo futuro con más datos que los que poseemos 
actualmente, la distribución de la zonas climatéricas así como la de los con- 
tinentes, será este hecho quizá de gran importancia. 

No 24.—5 


PARTES PD AIEONTOLOGICA: 


LAMELLIBRANCHIATA. 


Lima Cardenasensis, n. sp. 
Lám. I. Fig. 1 y 2. 


Concha delgada, de tamaño mediano y de forma subtrigonal, poco abo- 
vedada. La concha se encorva igualmente hacia los bordes posterior é infe- 
rior; en el margen anterior existe una área que tiene una posición casi ver- 
tical al resto de la concha. El borde inferior es poco encorvado, el posterior 
tiene la forma de un semicírculo, el antero dorsal es derecho y el antero 
ventral arqueado. La aurícula anterior es muy pequeña, la posterior relati- 
vamente grande y de ángulo obtuso. La superficie está cubierta de 32 costi- 
llas radiantes; éstas son delgadas, poco levantadas, arredondadas y muestran 
de distancia en distancia pegueñas escamas, no ordenadas concéntricamen- 
te; cerca del borde anterior se intercalan frecuentemente 2 costillas finas 
secundarias entre dos principales. El área tiene algunas costillas débiles que 
pasan á la aurícula anterior y están allí cruzadas por otras; la aurícula pos- 
terior tiene 3 costillas además de estrías de crecimiento. 

Dimensiones: altura, 40.8 mm.; longitud, 47.3 mm. 

Nuestra especie se asemeja por su forma algo á Lima Dujardini, Desh. ' 
del Senoniano pero se distingue por el menor número de costillas, la forma 
más triangular y más larga y las escamas un poco menos visibles. 

Nuestro ejemplar, una valva derecha, no está completamente conservado, 
pero muestra todo lo necesario para una determinación, falta sólo la super- 
ficie en el centro de la concha; el umbón, las aurículas, el área y el borde 
están bastante bien conservados. Hasta ahora no encontré más que un solo 
ejemplar, todas las otras Líma son diferentes, especialmente en cuanto á la 
ornamentación. 

Número de ejemplares: 1. 

Localidad: Kil. 415 del Ferrocarril de San Luis Potosí á Tampico cerca 
de Cárdenas. 

Edad: Capas con Coralliochama, Horiz. con Coralliochama G. Boehmi, 
Div. Cárdenas, Senoniano inferior. 


1 D'Orbigny, Pal. franc., terr. crét., Lamellibr., pág. 569, lám. 427, fig. 14. 


36 LA FAUNA DE MOLUSCOS 


Lima (Plagiostoma) azteca, n. sp. 
Lám. I. Fig. 3, 4, 7. 


Concha pequeña, algo oblicua, moderadamente abovedada; el borde pos- 
terior tiene casi forma semicircular, el inferior es fuertemente arqueado, el 
antero dorsal está cortado en línea derecha, el postero ventral es arquea- 
do. El área forma un ángulo agudo con el resto de la concha y es cóncava y 
lisa, una arista marcada la limita. La aurícula posterior es relativamente muy 
grande, la anterior muy pequeña. La concha está cubierta con numerosas 
(cerca de 40) costillas radiales delgadas, arredondadas ó algo aplanadas (en 
los ejemplares grandes) de las cuales sólo unas cuantas se bifurcan; los in- 
tersticios son del mismo ancho que las costillas ó algo más angostos y de fon- 
do cóncavo; estrías finas concéntricas de crecimiento se observan en los in- 
tersticios, sólo de vez en cuando se ve una línea algo más fuerte pasar 
también sobre las costillas. El área y las aurículas son lisas. 

Dimensiones de un ejemplar pequeño: altura, 19.7 mm.; longitud, 
18.8mm. 

Nuestra especie se acerca por su forma á dos especies del Senoniano; ella 
es muy parecida á L, Dunkeri, Hag.' pero se distingue por el menor nú- 
mero de costillas (algo más de la mitad) y por las costillas completamente 
lisas; las de L. Dunkeri muestran escamas irregularmente distribuídas en 
las regiones posterior, anterior y cerca del borde ventral. Otra especie que 
se acerca por su forma á la nuestra es Lima cretacea, Woods? pero se dis- 
tingue por sus costillas más numerosas, los surcos más finos y especialmen- 
te por las cavidades en los surcos. 

Número de ejemplares: 10. 

Localidad: Kil. 415 y 418-19 del Ferrocarril de San Luis Potosí á Tam- 
pico. 

Edad: Capas con Actaeonella y capas con Coralliochama, Horiz. con Co- 
ralliochama Gr. Boehmi., División Cárdenas, Senoniano inferior. 


Inoceramus cfr. Simpsoni, Meek. 


Lám. 1. Fig. 6. 


1860 Inoceramus simpsoni Meek. 
1876 de De Meek, Great Basin of Utah, pág. 360, lám. 4, 
fig. 4. 


1 Vogel, Mucronatenkr. Hollánd-Limbure, pág. 17, lám. 1, fig. 9. Vogel es el primer autor que 
figura esta especie, en el texto dice que posee dos valvas izquierdas, pero en su lámina publica una 
valva derecha; esta equivocación en lo que es adelante y lo que es atrás en Lima es bastante fre- 
cuente, ya Philippi en sus Beitráge zur Morphologie und Phylogenie der Lamellibranchier III, pa- 
gina 619, la menciona. 

2 Woods, Cret. Lamellibr. of England IT, pág. 22, lám. 4, fig. 18-15; lám. 5, fig. 1-4, 


DEL SENONIANO DE CARDENAS, $. L. P. 37 


1877 Inoceramus simpsoni Meek, Geol. Expl. 40 th. Parallel vol. TV, pt. 1, 
pág. 142, lám. 13, fig. 4. 


1880 E SE Whitfield, Black Hills of Dakota, pág. 395, 
lám. S, fig. 1. 

1893 de a Stanton, Colorado Formation, pág. 79, lám. 12, 
fig. 1. 


Cerca de Canoas se encuentra un banco de margas que incluye una mul- 
titud de /noceramus, pero como la roca es muy blanda y quebradiza no lo- 
gré colectar más que fragmentos, de los cuales el que figuramos es el me- 
jor conservado. Junto con los /noceramus se encuentra Hxogyra costata, 
Say, en grandes ejemplares. Los caracteres de nuestra especie son: 

Concha grande casi equivalva, transversalmente alargada, de contorno 
casi oval, mucho más larga que alta; relativamente poco convexa; la parte 
más abovedada está en la parte anterior pero poco lejana del centro, la 
parte posterior baja paulatinamente hacia el borde posterior. El borde an- 
terior no está conservado en ninguno de nuestros ejemplares, pero se ve de 
la dirección de las líneas de crecimiento que probablemente ha sido encor- 
vado; el borde inferior forma una curva larga, y en la parte anterior es el 
radio de la curva el más pequeño, la parte mediana es casi derecha y la 
parte posterior mucho más encorvada; el borde posterior forma una curva 
bastante regular, asemejándose á una sección de un círculo. La línea de la 
charnela es derecha, larga y paralela á la línea de la mayor longitud. Los 
umbones son bajos y poco prominentes y se encuentran en el extremo del 
margen anterior. La superficie está adornada con ondulaciones concéntricas 
poco distintas y con líneas de crecimiento concéntricas bastante visibles. 

Dimensiones: altura, 90 mm.; longitud, 125mm. (2); grueso, 36 mm. 
(ejemplar con dos valvas). 

Nuestra especie se asemeja mucho á Znoceramus ¡Simpsoni, Meek, espe- 
cialmente por su forma alargada; pero existen ciertas diferencias: primero, 
parece que nuestra especie es relativamente algo menos alargada, proba- 
blemente también ménos abovedada y las ondulaciones son menos fuertes. 
Siendo el material no muy bien conservado no puedo decidir si se trata sólo 
de una variedad de /. Sóímpsonmi ó de una especie nueva. No conozco una 
especie muy semejante á ésta, especialmente por la forma tan alargada. /. 
Súmpsoni fué encontrado en las divisiones Colorado y Montana. 

Número de ejemplares: 6. 

Localidad: Canoas, estación del Ferrocarril de San Luis Potosí á Tampico. 

Edad: Capas inferiores con Exogyra costata, Horiz. con Gryphaea vesi- 
cularis, Div. Cárdenas, Senoniano inferior. 


38 LA FAUNA DE MOLUSCOS 


Anomia gryphorhynchus, Meek. 


Lám. I. Fig. 9. 


1883. White, Contr. Inv. Pal. Núm. 4, pág. 57, lám. 25, fig. 1, a, b, e, 
(cum syn). 
1883 Idem, Rev. non—marine foss. moll. N. A., pág. 422, lám. 12, fig. 12-15. 


Sobre una Zurritella potostana, u. sp., encontré una Anomia Cuyos Ca- 
racteres son: concha de tamaño mediano para Anomia, delgada, algo obli- 
cua, de forma suborbicular, algo acuminada hacia el umbón, arredondada 
y ensanchada en el borde inferior, bastante convexa. El margen cardinal 
es algo arrendondado, el umbón no está completamente en el margen y está 
un poco encorvado. Los márgenes laterales son más delgados que el resto 
de la concha. En la superficie se ven todavía estrías muy finas radiales y 
finas estrías concéntricas de crecimiento; esto sólo en la parte inferior de la 
valva, la superior está algo gastada. 

Esta especie fué descrita del Laramie, es una forma bastante rara; sólo 
en algunos puntos es abundante. 

Nuestra especie parece idéntica con A. gryphorhynchus, Meek, así como 
la figura White, se distingue de A. micronema, Meek, por su forma menos 
orbicular, el umbón encorvado, las estrías radiales mucho más finas y por 
la forma general de la concha. 

Número de ejemplares: 1. 

Localidad: Kil. 416-17 del Ferrocarril de San Luis Potosí á Tampico. 

Edad: Capas con Turritella potosiana, Horiz. con Coralliochama G. Boeh- 
mi, Div. Cárdenas, Senoniano inferior. 


Anomíia argentaria, Mort. 


Lam. I. Fig. $. 


1834 Anomia argentaria, Morton, Syn. org. rem., pág. 61, lám. 5, fig. 10. 
1849 SS truncata, Geinitz, Char. III, pág. 87, lám. 19, fig. 4, 5. 


1846 pe ae Reuss, Bóhm. Kreidef. II, pág. 45, e parte, lám. 
31, fig. 13. 

1850 A subtruncata, D'Orbigny, Prodr. de Pal. II, pág. 171. 

1870 E truncata, Credner, New Jersey, pág. 232. 


SS a subtruncata, Geinitz, Elbthalgebirge II, pág. 30, lám. $8, 
fig. 22, 28. 
1885 o argentaria, Whitfield, New Jersey, pág. 42, lám. 4, fig. 9-11. 


Concha de tamaño mediano para Anomia, delgada, de forma suborbicu- 
lar, muy poco convexa. El ápice se levanta algo más que el resto de la val- 


DEL SENONIANO DE CARDENAS, $. L. P. 39 


va y se encuentra en el margen. El margen cardinal es casi recto. La super- 
ficie de la concha está cubierta de estrías finas concéntricas y estrías finas 
radiales. Estas últimas son ligeramente onduladas por las estrías concéntri- 
cas y frecuentemente interrampidas y algo movidas al lado, allí donde se 
cruzan con las estrías concéntricas. Las estrías radiales faltan en el ápice 
y en la región cerca del margen cardinal. 

Nuestra especie está de acuerdo con la forma que Whitfield describe co- 
mo Anomia argentaria, Mort.; naturalmente no puedo decir si esta es real- 
mente la especie que describió Morton, porque la descripción es más que 
insuficiente y la figura muy mala; además no menciona Morton las estrías 
radiales. De Anomia tellinoides, Mort., así como la comprende Whitfield ' 
se distingue nuestra especie por sus estrías radiales, lo que ya menciona 
Whitfield. Este autor la compara también con 4. micronema M. a. H.? 
pero esta especie es siempre mucho más abovedada y diferente en su 
forma, también me parece que las estrías radiales son en lo general más 
fuertes. 

Creo que 4. argentaria es idéntica con A. subtruncata, D'Orb. del Turo- 
niano Superior y Senoniano Inferior. Esta forma es en todos sus detalles 
idéntica con la especie que describí arriba, especialmente en su forma, el 
margen cardinal algo truncado y la forma de las estrías radiales; según 
Geinitz se encuentran éstas entre las líneas concéntricas, es decir, éstas las 
interrumpen, pero faltan en la región del ápice. 

G. Miller? cita A. subtruncata del ““Salzberggestein,”? es decir, la zona 
con Marsupites ornatus (parte inferior del Senoniano Inferior), pero no 
menciona las estrías radiantes sino sólo las concéntricas. También Holzap- 
fel* cita una Anomia probablemente idéntica con 4. subtruncata; se refiere 
á las figuras dadas por Reuss? y como en éstas se ven bastante claramente 
las estrías concéntricas interrumpidas, probablemente las habrá también 
en los ejemplares del Senoniano inferior de Aquisgran. Holzapfel dice ade- 
más, que sus ejemplares tienen un contorno más cuadrangular que las figu- 
radas por Reuss, esto está de acuerdo con el carácter de la especie nuestra. 

_Credner identificó ejemplares de New Jersey con 4. subtruncata, refirién- 
dose á las figuras de Reuss, pero dice que la 4. argentaria, Mort., es un 
nombre que fué dado á Anomia semiglobosa, Grein. Whitfield, que aparente- 
mente no conoció el trabajo de Uredner, distingue como 4. tellinoides la for- 
ma circular, que correspondería á 4. semiglobosa, Gein., según Credner, 
mientras que llama 4. argentaria las formas con estrías radiantes y con el 
margen cardinal recto. Según las figuras de Whitfield no se puede decidir 


1 Whitfield, New Jersey, pág. 43, lám. 4, fig. 12-13. 

2 White, Contr. Inv. Pal. Núm. 4, pág. 57, lám, 25, fig. 2, a, b, c, d. 
3 Miller, Kreide a. nórdl. Harzr. pág. 4083. 

4 Holzaptel, Aachener Kreide II, pág. 245. 

5 Reuss, Bóhm. Kreidef. II, pág. 45, lám. 531, fig. 15. 


40 LA FAUNA DE MOLUSCOS 


con seguridad si su 4. tellinoides pertenece realmente á A. semiglobosa' ó 
si se trata quizá de Anomia Ewaldi, Frech. * 

A Anomia pertenece seguramente la llamada Diploschiza cretacea, Conr.* 
y quizá hay que referirla á una forma semejante á 4. subiruncata Ó A. se- 
miglobosa. Zittel* considera 4. tellinoides, Mort., como muy semejante y 
quizá idéntica con A. Coguandi, Zitt. 

Como las figuras de Morton son bastante malas y los originales aparen- 
temente perdidos, habrá quizá que abandonar el nombre de 4. argentaria 
y que citar la forma de New Jersey bajo el nombre de 4. subtruncata, D'Orb. 

Número de ejemplares: 1. 

Localidad: Kil. 415 del Ferrocarril de San Luis Potosí á Tampico cerca 
de Cárdenas. 

Edad: Capas con Coralliochama, Horiz. con Coralliochama €. Boehmi, 
Div. Cárdenas, Senoniano inferior. 


Ostrea cfr. Goldfussi, Holzapfel. 
Lám. I. Fig. 10 y 11. 


1889 Holzapfel, Aachener Kreide, pág. 249, lám. 28, fig. 8-18 (cum syn.). 


Una pequeña Ostrea se encuentra muy frecuente en un banco de margas 
en las areniscas de la división Cárdenas, pero no logré colectar más que una 
sola valva casi completa. Esta forma tiene la concha muy delgada, es in- 
equivalva y tiene en la valva izquierda costillas toscas que van de la parte 
superior de la valva hacia los bordes; se distinguen poco en el centro, hasta 
casi se pierden, pero dan una ondulación enérgica á los bordes. 

La concha está encorvada, algunos ejemplares ví que son casi rectos. 

Dimensiones: altura, 26.3mm.; longitud, 10.6mm.; grueso, 6.7 mm. 
(una valva). 

La concha se asemeja mucho á O. GColdfussi, también en nuestra especie 
la otra valva es mucho más plana y casi lisa, sólo en el borde hay vestigios 
de ondulaciones. 

De la forma de la valva derecha depende si esta especie es idéntica con 
O. Goldfussi ó con O. cuculus, Coqu.? porque estas dos especies se distin- 
guen únicamente por la diferencia en la valva derecha; sólo por la falta de 
material de comparación no me atrevo á identificar nuestra especie con O. 


GColdfussi. 


1 Geinitz, Quadergeb. Deutschl., pág. 206, lám. 11, fig. 6-9. 
Sturm, Kiesslingswalde, pág. 94, lám. 11, fig. 2. 
2 Frech. Suderode, pág. 154, lám. 11, fig. 4; lám. 12, fig. 20-28. 
3 Whitfield, New Jersey, pág. 43, lám. 4, fig. 4-8. 
Zittel, Biv. d. Gosaugeb., pág. 126. 
Coquand, Mon. genre Ostrea, pág. 52, lám. 17, fig, 19-21. Hennig reune O. cuculus. =0. pusi- 
lla, Nilss, con O. semiplana Sow. (Rev. Lám. 1 Nilssons Petr. Suec., pág. 9.) 


OL H 0 


DEL SENONTANO DE CARDENAS, $. T. P. 41 


Número de ejemplares: 2. 

Localidad: Kil. 419-420 del Ferrocarril de San Luis Potosí á Tampico, 
entre Escontría y Cárdenas. 

Edad: Banco en las areniscas con Orbitoides, Horiz. con Orbitoides, Div. 
Cárdenas, Senoniano inferior. 


Ostrea glabra M. a. H. 
Lám. IL Fig. 5. 


1857 O. glabra, Meek a. Hayden, Descr. new. Cret. a. Tert. fossils, pá- 
gina 146. 

1873 ,, arcuatilis, Meek, An. Rep. U. S. Geol. Surv. Terr. for 1872, pág. 
477 (según White). 

1873 ,, Wyomingensis, Meek, An. Rep. U. $. Geol. Surv. Terr. for 1872, 
pág. 508 (según White). 

1876 ,, ?insecuris, White, Powells Rep. Geol. Uinta Mts., pág. 112 (se- 
gún White, 1883). 

1876 ,, glabra, Meek, Rep. on the Invert. of Upp. Miss., pág. 509, lám. 
AO ta DCNa: 


1883 ,, ,» White, Contr. Inv. Pal. Núm. 4, pág. 56, lám. 20. fig. 1, 
aj b, colámo 21 oa: 

ASS e White, Rev. Non—marine foss. moll. N. A., pág. 421, lám. 
9, 10, 11, 12, fig. 1. 

1884 ,, e White, Rev. foss. Ostreidae N. A., pág. 307, lám. 58, 59, 


60, 61, fig. 13. 


Esta especie se encuentra en un banco encima de las capas con 4Áctaeo- 
nella pero en conexión íntima con éstas, probablemente pertenece todavía 
á la división Cárdenas; demostraremos en otro trabajo que O. glabra se en- 
cuentra en bancos alternando con bancos de Actaeonella entre Monterrey 
y Saltillo. Cerca de Cárdenas no he podido arrancar más que un ejemplar 
relativamente bien conservado, es una valva izquierda que se acerca en su 
forma al tipo de O. glabra así como la figura White (1884) en fig. 2 y 3 de 
lám. 61. La concha es de forma oval, de tamaño mediano para Ostrea. La 
superficie está lisa pero muestra ondulaciones concéntricas. La valva es bas- 
tante convexa, encorvándose igualmente hacia el umbón como hacia el bor- 
de inferior; hacia los bordes laterales baja la concha bastante rápidamente 
cerca del umbón. 

Nuestro ejemplar es tan típico que no vacilo en unirlo con O. glabra, no 
obstante de que ésta se haya encontrado en una facies salobre. Veremos en 
otro trabajo que O. glabra se encuentra en un número muy grande, junto 
con una fauna marina, tanto en los alrededores de Parras como en los de 
Saltillo y Monterrey y aquellos ejemplares están completamente de acuer- 


do con nuestra forma. 
No 24.—6 


42 LA FAUNA DE MOLUSCOS 


O. glabra se asemeja mucho á O. punica, Thom. et Per., y si realmente 
O. insecuris pertenece á O. glabra, entonces varía la forma de Tunisia tam- 
bién del mismo modo; en otro trabajo nos ocuparemos más con O. glabra. 

Número de ejemplares: 1. 

Localidad: Kil. 415 del Ferrocarril de San Luis Potosí á Tampico cerca 
de Cárdenas. 

Edad: Capas con Ostrea glabra, Horiz. con Coralliochama G. Boehmi, 
Div. Cárdenas, Senoniano inferior. 


Ostrea incurva, Nilss, emend. Hennig. 
Lám. I. Fig. 5. 
1827 Ostrea incurva, Nilsson, Petr. suec. pág. 30, lám. 7, fig. 6. 


= —  curvirostris, idem, ibid. pág. 30, lám 6, fig. 5. 
— —  acutirostris, idem, ibid. pág. 31, lám. 6, fig. 6. 


18689 —  scaniensis, Coquand, Mon. genre Ostrea, pág. 44, lám. 17, 
fig. 14-16. 
1899 —  incurva, Hennis, Rev. Lam. i Nilssons Petr. Suec., pág. 11, 


lám. 1, fig. 15, 17, 21723, 2528. 


Concha delgada, alargada, deprimida, muy encorvada cerca del umbón, 
adornada con estrías concéntricas de crecimiento, fuertemente acuminada 
en la región de los umbones, ensanchada y arredondada en el borde infe- 
rior. El umbón es angosto, alargado, formando una punta y es fuertemente 
encorvado. El borde interior está dentado desde la región de la charnela 
hasta el tercer tercio de la concha. La fosa ligamentaria es larga y encor- 
vada. 

En una pequeña parte del borde lateral tiene la concha finas estrías ra- 
diales. 

Dimensiones: altura, 25.7 mm.; longitud, 15mm.; grueso, 5.5mm. (una 
valva). 

Nuestra forma se asemeja algo á O. subtrigonalis (Ev. a. Sh.?) M. a. H.' 
del Laramie. Esta especie tiene una forma muy semejante, el umbón está 
fuertemente acuminado, toda la concha está encorvada, la ornamentación 
consiste en líneas concéntricas de crecimiento, el borde interior está den- 
tado en la región de la charnela, el umbón está fuertemente encorvado, el 
borde inferior ensanchado y arredondado. La principal diferencia con nues- 
tra especie parece estar en la concha más gruesa de O. subtrigonalis. Las 
ilustraciones que White” da de esta especie son muy imperfectas, p. e. se 
ha perdido el borde interior dentado, el que se ve claramente en las figuras 


1 Meek a. Hayden, Rep. on the Invert. of Upp. Miss., pág. 510, lám. 40, fig. 1, a, b, c, d. 
2 White, Rev. foss. Ostreidae N. A., lám. 61, fig. 47. 


DEL SENONIANO DE CARDENAS, $. L. P. 43 


de Meek y que está mencionado también en el texto. White dice que O. sub- 
trigonalis es quizá idéntica con O. glabra, pero esto me parece imposible 
por la forma siempre más pequeña y los umbones muy encorvados, tampoco 
es la dentación que se observa á veces en O. glabra tan regular como la de 
O. subtrigonalis. Esta última especie debería llamarse O. Shumardi, Meek, 
porque la O. subtrigonalis, Ev. a. Sh. nunca fué ilustrada por los autores 
y Meek no ha podido establecer con seguridad la identidad de su especie 
con la de Evans y Shumard. Puede ser que nuestra especie fuera idéntica 
con la de Meek, entonces se tendría que abandonar también el nombre O. 
Shumardi. 

Nilsson describió en 1827 tres especies de Ostrea, á saber: O. incurva, 
O. curvirostris y O. acutirostris; Hennig ha demostrado que todas estas for- 
mas pertenecen á la misma especie, existiendo transiciones entre los diferen- 
tes extremos. Las variedades más grandes son: O. incurva y O. scaniensis, 
Coqu., éstas muestran hasta ligeras rugosidades en la superficie, y el umbón 
no tiene una forma tan regular como las variedades O. acutirostris y O. 
curvirostris; la primera de estas últimas dos variedades tiene el umbón rec- 
to, la última lo tiene encorvado; las figuras dadas por Hennig demuestran 
la variabilidad del umbón de la especie. 

Juzgando por la variabilidad de la especie me parece muy posible que las 
formas anchas determinadas por Griepenkerl! como O. curvirostris, real- 
mente pertenezcan á esta especie, no obstante de que J. Bóhm lo duda. 

O. incurva (Nilss.) Hennig, tiene una distribución vasta; se encuentra en 
muchos países de Europa especialmente en el Senoniano superior (Francia, 
Holanda, Suecia, Alemania, Inglaterra, etc.). Bóhm* é Imkeller* la citan 
del Senoniano superior de los Alpes; Bóhm describe y figura una especie 
muy semejante bajo el nombre de O. cfr. curvirostris* que se distingue por 
el pequeño tamaño de la foseta ligamentaria y finas estrías radiantes que 
cubren la parte inferior de la concha; probablemente se trata sólo de una 
variedad de 0. incurva. Quaas? cita O. acutirostris del Daniano inferior 
(Overwegischichten) del desierto de la Libia. Dacqué* la menciona del San- 
toniano del Abu Roash cerca de Cairo. Stoliezka” y Nótling* encontraron 
O. acutirostris en el Senoniano de las Indias Orientales. Credner” cita Os- 
trea acutirostris, Nilss. de New Jersey, quizá se refiere su descripción á las 
formas que por Whitfield ' fueron descritas bajo el nombre de O. plumosa, 


Griepenkerl, Kónigslutter, pág. 34, lám. 2, fig. 1. 

Bóhm, Fúr- und Sulzberg, pág. 92. 

Imkeller, Kreide a. Stallauer Eck., pág. 37. 

Loc. cit., pág. 32, lám. 4, fig. 8. 

Quaas, Overwegischichten, pág. 184, lám. 21, fig. 11. 

Dacqué, Kreidecompl. v. Abu Roash, pág. 363. 

Stoliczka, Pelecypoda Cret. R. India, pág. 471, lam. 45, fig. 1-6. 
Nótling, Fauna of Baluchistan, pág. 37, lám. 9, fig. 1. 

Credner, New Jersey, pág. 227. 

Whitfield, New Jersey, pág. 31, lám. 3, fig. 12 y 13. 


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pun 


44 LA FAUNA DE MOLUSCOS 


Mort., pero este autor no da una figura del interior, de modo que no se 
puede bien juzgar con seguridad. También la O. denticulifera, Conr.? per- 
tenece quizá al grupo de la O. ¿ncurva. Es de deplorar que Whitfield no 
haya tomado en cuenta la literatura europea. 

Considerando la vasta distribución de O. incurva y la variabilidad de es- 
ta especie no-vacilo en reunir nuestra forma con ella; se asemeja especial- 
mente á la variedad O. curvirostris, de la cual se distingue únicamente por 
la presencia de estrías finísimas radiales en el borde de la región del um- 
bón, pero esta diferencia es tan insignificante y la forma general tan carac: 
terística que no puede dar caso para una separación específica. 

Número de ejemplares: 1. 

Localidad: Km. 416-17 del Ferrocarril de Tampico á San Luis Potosí. 

Edad: Capas con Turritella potosiana, Horiz. con Coralliochama G. Boeh- 
mi, División Cárdenas, Senoniano inferior. 


Ostrea (Alectryonia) semiarmata, Sp. NOV. 


Lám. 1 eg: 1: Lám. UT ne. 1 y:2; Lám. IV, ig: 4; Lám. Y, Ng. 1:y*0: 


En el corte del Ferrocarril entre Km. 416 y 417 se encuentra un banco 
grueso formado casi exclusivamente por una sola especie de Ostrea. Los ca- 
racteres de ésta son: 

Concha irregularmente triangular, redonda ó alargada, á veces con la 
tendencia de alargarse lateralmente en el borde inferior ó á formar allí una 
especie de aurícula; bastante inequivalva, generalmente es la valva izquier- 
da más grande que la derecha. Las dos valvas son comunmente bastante 
abovedadas, especialmente los ejemplares pequeños más que los grandes. 
Los umbones son en lo general arqueados. Desde la región de los umbones 
salen costillas gruesas, generalmente provistas de prolongaciones en forma 
de espinas ó por lo menos de escamas; en algunos ejemplares tiene sólo una 
parte de las costillas (particularmente de la región de los umbones) prolon- 
gaciones en forma de espinas y en el resto tales en forma de escamas; otros 
ejemplares no tienen espinas. Las costillas se bifurcan en su curso sobre la 
superficie de la concha y dan á los bordes de la valva un aspecto ondulado, 
si no existe allí una hipertrofia de la masa de la concha, lo que es general- 
mente el caso en los ejemplares muy gruesos, en este caso se asemejan nues- 
tros ejemplares perfectamente á variedades africanas de O. semiplana. 2 El 
número y ancho de las costillas cambia mucho, en lo general es el ancho 
de las costillas igual al de los surcos. La posición de la impresión del mús- 
culo varía con la forma exterior de la concha y varía también en su contor- 
no entre oval alargado y circular. La foseta ligamentaria es generalmente 


1 Whitfield, New Jersey, pág. 29, lám. 3, fig. 8 y 9. 
2 Dacqué, Kreidecompl. v. Abu Roash, pág. 366, lám. 34, fig. 1. 


DEL SENONIANO DE CARDENAS, $. L. P. 45 


bastante larga. Tengo un ejemplar cuya foseta ligamentaria tiene 8 centí- 
metros de largo. Estas formas son en lo general las que muestran una hi- 
pertrofia de la masa de la concha, cosa semejante á la que observó Dacqué” 
en O. semiplana. 

Nuestra especie es muy parecida á O. semiplana, Sow.* Esta es una for- 
ma eminentemente variable; Dacqué* fué el primero que reunió todas las 
variedades africanas y europeas y que aplicó los resultados de los estudios 
de G. Múller* sobre el desarrollo de O. semiplana á las formas africanas. Ya 
Coquand? reunió O. semiplana con O. armata, Goldfuss, * pero Holzaptel* 
defendió la separación de las dos formas. Más tarde discutió Múller Ja cues: 
tión con mucha escrupulosidad y llegó al resultado que se había de reunir 
las dos especies. Imkeller* que estudió un material muy grande de las re- 
feridas especies está de acuerdo con Múller, y por fin reunió Dacqué las 
formas africanas con las europeas. 

Reis” quiere conservar las dos especies separadas, siguiendo así el ejem- 
plo de Holzaptel. 

En nuestra especie se nota una variabilidad completamente análoga á la 
de O. semiplana (así como Dacqué limita esta especie); es verdad que esta 
variabilidad se encuentra generalmente en menor escala en nuestros indi- 
viduos, pero esto probablemente sólo por el número limitado de los fósiles 
recogidos. Los que fueron colectados por mí, son en lo general animales li- 
bres ó tales que se han adherido á objetos pequeños; del banco grueso no 
pude arrancar ejemplares completos. El tipo representado más frecuente- 
mente entre nuestro materialles el de O. dichotoma'" y O. acanthonata;'' el 
verdadero tipo de O. semiplana” y O. armata'” es mucho más raro. En lo 
general se puede decir que allí donde las costilias son numerosas y natu- 
ralmente angostas se forman espinas en la superficie; mientras que en ejem- 
plares con costillas anchas y menos numerosas apenas se forman escamas. 
En algunos ejemplares se notan espinas cerca del umbón y escamas cerca 
del borde inferior. Generalmente son nuestros ejemplares más grandes que 


Dacqué, loc. cit., pág. 368. 

Sowerby, Min. Conch. vol. V, pág. 144. lám. 498, fig. 1, 2. 

Dacqué, Kreidecompl. v. Abu. Roash, pág. 366 y sig. lám. 34, fig. 1-4. 

Miller, Untersenon v. Braunschw., pág. 8, lám. 1, fig. 1-4, lám. 3, fig. 3-4. 

Coquand, Mon. du genre Ostrea, pág. 74. 

Goldfuss, Petref. Germ., pág. 13, lám. 76, fig. 3. 

Holzapfel, Aachener Kreide, pág. 251 y 253. 

Imkeller, Kreide a. Stallauer Eek., pág. 36, lám. 1, fig. 3-6. 

Reis, Hachauer Schichten Il, pág. 27. 

10 Bayle, Rich. min. Algérie, t. 1, pág. 365, lám, 18, fig. 17, 18. 
Coquand, Mon. genre Ostrea, pág. 99, lám. 21, fig. 1-6, 

11 Coquand, Mon. genre Ostrea, pág. 103, lám. 38, fig. 1-4. 

12 Goldfuss, Petref. Germ., pág. 12 y 13, lám. 76, fig. 1, 2. 

13 Goldfuss, Petref. Germ., pág. 13, lám. 76, fig. 8. 

Holzapfel, Aachener Kreide, pág. 253, lám. 28, fig. 1, 2. 

Imkeller, Kreide a. Stallauer Eck, pág. 36, lám, 1, fig. 3-6. 


00 TDR 


46 LA FAUNA DE MOLUSCOS 
los de Europa y Africa; se asemejan en forma y tamaño bastante á O. Sol- 
lieri? la que quizá también podría ser sólo uua variedad de O. semiplana; 
las diferencias por las cuales se distingue de O. dichotoma son realmente 
insignificantes; según Coquand se distingue O. Sollieri de O. dichotoma 
por la forma más derecha, las valvas planas y no abovedadas y las costillas 
más distantes; pero todo esto no vale nada; si comparamos las diferentes 
variedades de O. semiplana, notamos que estas diferencias se encuentran 
en ejemplares de la misma localidad; comparando las figuras de Dacqué, 
Miller, Holzapfel é Imkeller debemos entender que una separación por 
tales diferencias es imposible, tanto más que hemos visto en nuestra es- 
pecie que en lo general las conchas más pequeñas son más abovedadas que 
las grandes; estas últimas son á veces casi completamente planas. Coquaud 
mismo reunió primero las dos especies pero las separó más tarde y según 
parece sólo porque O. Sollierí se encuentra en un horizonte algo más mo- 
derno. Coquand creyó que O. semiplana era una especie del Senoniano in- 
ferior, pero ya Holzapfel encontró algunos ejemplares en las capas inferio- 
res de la zona con Belemnitella mucronata y Reis? la cita de las capas de 
Hachau (Maestrichtiano). También se encuentra en el Maestrichtiano de 
Holanda y Bélgica. Así es que O. semiplana y sus variedades? se encuen- 
tran en Europa y Africa con preferencia en el Senoniano inferior y á veces 
en el superior; sólo Peron la cita también del Turoniano; Leonhard * dice que 
O. semiplana se encuentra en la Silesia superior en las capas desde el Ce- 
nomaniano hasta el Senoniano. 

Wollemann? la cita también del Cenomaniano (Varians-Pláner) aunque 
con duda. 

O. semiplana tiene una distribución geográfica muy grande; se encuen- 
tra en el Senoniano de Europa, Africa y Asia. Coquand cita también O. 
cristagalli de Morton en la sinonimia de O. semiplana, pero la figura es tan 
mala que una verdadera identificación es imposible. 

O. semiplana es característica del Senoniano, especialmente del Senonia- 
no inferior, las formas que más están de acuerdo con nuestros ejemplares 
de O. semiarmata se encuentran en el Santoniano. 

Número de ejemplares: 5 ejemplares completos y 12 valvas aisladas. 

Localidad: Km. 416-417 del Ferrocarril de San Luis Potosí á Tampico. 

Edad: Capas con Coralliochama, Horiz. con Coralliochama G. Boehmi, 
División Cárdenas, Senoniano inferior. 


1 Coquand, Mon. genre Ostrea, pág. 56, lám. 26, fig. 1, 2, lám. 27, fig. 7. 

2 Reis, Fauna d. Hachauer Sch. II, pág. 27. 

3 Uso esta palabra sólo por comodidad; estoy perfectamente de acuerdo con Dacqué que no se 
pueden distinguir realmente variedades, porque las transiciones son tan lentas, las modificaciones 
dependen tanto de influencias puramente mecánicas, y los diferentes caracteres frecuentemente se 
hallan reunidos en un solo ejemplar, que una separación es imposible. 

4 Leonhard, Kreideform. i. Oberschlesien, pág. 51. 

5 Wollemann, Lúneburger Kreide, pág. 49. 


DEL SENONIANO DE CARDENAS, $. L. P. 47 


Ostrea (Alectryonia) cfr. Nicaisei, Coqu. 
Lám. Il, fig. 3 y 4. 


1869 Coquand, Mon. genre Ostrea, pág. 34 (con la sinonimia) lám. 6. 


Recogí unos ejemplares incompletos de una Ostrea con pocas costillas 
muy fuertes que alternan en las dos valvas. Las lamelas de crecimiento son 
bastante marcadas é irregulares. La forma parece haber sido triangular. 
Un pedazo muestra los umbones y vemos que la forma de éstos probable- 
mente correspondió á los del ejemplar que Coquand figura en fig. 17 lám. 
6. Naturalmente no se puede determinar la especie con exactitud por la 
mala conservación de los ejemplares, pero seguramente se asemeja mucho 
á O. Nicaiset, Coqu., si no que es idéntica con ella. 

Esta última especie es del Campaviano inferior. 

Número de ejemplares: 5. 

Localidad: Km. 415 del Ferrocarril de Tampico á San Luis Potosí. 

Edad: Capas con Ostrea cfr. Nicaisei, Horiz. con Coralliochama G. Boeh- 
mi, División Cárdenas, Senoniano inferior. 


Ostrea (Alectryonia) Águilerae, n. Sp. 
Lám. IL, fig. 2; Lám. IV, fig. 5; Lám. VI, fig. 1 y 2. 


Tengo sólo algunos fragmentos de una Ostrea aparentemente nueva, la 
que encontré en las inmediaciones de Canoas; de la misma especie recogió 
el Sr. Aguilera varios ejemplares bastante bien conservados en la cuesta 
del Nahual, unos 20 km. al Sur de Canoas. Los caracteres de la especie son 
los siguientes: 

Concha gruesa, equivalva, angosta, alargada y más ó menos arqueada; 
la parte superior de las valvas es abovedada sin que se forme una cresta; la 
couvexidad cambia en los diferentes ejemplares; la ornamentación la for- 
man numerosas costillas altas, las que parten de la línea más alta de la 
concha; las costillas se bifurcan generalmente cerca del punto de salida, y 
algunas veces también algo más abajo; las costillas son agudas, altas y va- 
rían mucho en cuanto á número y ancho; generalmente son las costillas li- 
seramente arqueadas. En algunos ejemplares son las costillas casi ¡isas, en 
otros se forman en ellas escamas alli donde están cruzadas por las lamelas 
de crecimiento; en un ejemplar (lám. 6, fig. 1, 2; lám. 4, fig. 5) tiene una 
de las valvas espinas bastante largas, las que se formaron del mismo modo, 
como se ve en algunas de ellas que están todavía abiertas, como una espe- 
cie de escamas largas tubiformes abiertas longitudinalmente en un lado. 
Los bordes están fuertemente dentados correspondiendo los dientes á los 
pliegues de la superficie; sólo en el tercio cerca de los umbones está el bor- 


48 LA FAUNA DE MOLUSCOS 


de apenas ondulado por una hipertrofia de masa. Los umbones están lige- 
ramente encorvados. 

La región cerca de los umbones está algo extendida lateralmente. El in- 
terior de la valva es lisa; la foseta ligamentaria es triangular, alta y rela- 
tivamente ancha; la impresión muscular es oval y está cerca del borde ex- 
terior. 

Dimensiones: distancia entre umbón y punta, 89.5 mm.; ancho, 45 mm.; 
grueso, 42.5 mm. 

Nuestra especie se acerca bastante á O. serrata, Defr. ' pero se distingue 
por la falta de lo que Coquand llama “l'anastomose”” de las costillas; debo 
mencionar que tampoco se ve este carácter muy claramente en las figuras 
de Coquand. Este autor dice que O. serrata se distingue de O. pectinata, 
Lam., por la falta de quilla en la parte superior, por la sección oval, y es- 
pecialmente por la especie de red formada por las costillas. Ya lo he dicho 
que no puedo ver una especie de red en la ordenación de las costillas en las 
figuras de Coquand, pero no se puede negar que en la parte mediana de 
aquellos ejemplares, es decir, aquella región de la cual salen las costillas, 
existe cierta irregularidad en la situación de las costillas; una irregulari- 
dad algo semejante observamos también en un ejemplar de nuestra especie 
(lám. 2, fig. 2) pero yo no separaría por esto aquel individuo de los otros; 
Coquand, tratando de separar las especies según los pisos en los cuales se 
encuentran, llegó muchas veces á cometer errores; frecuentemente da una 
idea muy desperfecta de una especie porque separa de ella variedades que 
en realidad no se pueden distinguir específicamente; en cambio creyendo 
que el Cretáceo de Texas pertenece todo al Senoniano llegó á reunir espe- 
cies diferentes p. e. la típica O. carinata descrita por Roemer de Texas con 
la O. pectinata, Lam. Tampoco debemos olvidar que otros autores p. e. 
Miller? figuran como O. pectínata ejemplares que difieren bastante del ti- 
po aceptado por Coquand; Vogel? ve en O. pectinata una Exogyra ó mejor 
dicho una forma que reune los caracteres de Alertryonia y Exogyra. 

El corte de nuestros ejemplares cambia bastante, algunos presentan uno 
oval. otros uno casi cuadrangular formando la parte alta de la valva una 
de las esquinas del cuadrángulo, y por fin tengo un ejemplar que presenta 
casi un corte rectangular, siendo los lados largos del rectángulo las partes 
superiores de las valvas y los lados cortos los bordes (por hipertrofia de ma- 
sa en la convha); las valvas de este último ejemplar parecen casi completa- 
mente planas arriba. 

Nuestra especie se distingue de formas como O. pectinata y O. serrata 
así como las define Coquand, por su figura más robusta y su mayor grueso, 
aunque éste varía bastante, quizá también por las costillas en lo general 


1 Coquand, Mon. genre Ostrea, pag. 79, lám. 17, fig. 3; lám. 30, fig, 1-5. 
2 Miller, Unter-Senon v. Braunschw., pág. 13, lám. 1, fig. 6. 
3 Vogel, Mucronatenkr. v. Hollind—Limburg, pág. 12, lám. 1, fig. 3. 


DEL SENONIANO DE CARDENAS, $. T. P. 49 


algo más finas. En realidad se puede sólo decir que el carácter general de 
nuestra especie es algo diferente del de las dos especies citadas sin que 
se pueda definir exactamente los elementos diferentes. El ejemplar figurado 
en lám. 6, fig. 1, 2, noes de ningún modo el más grande que poseemos, tan- 
to de Canoas como de la cuesta del Nahual tenemos fragmentos de ejempla- 
res mucho más grandes. 

Número de ejemplares: unos doce. 

Localidad: Canoas y Cuesta del Nahual, (Hacienda de la Palma, Distrito 
de Hidalgo, San Luis Potosí). 

Edad: Capas inferiores con Exogyra costata, Horiz. con Gryphaea vesi- 
cularis, División Cárdenas, Senoniano inferior. 


Gryphaea vesicularis, Lam. 


Lám. IV, fig. 1-3; Lám. VII, fig. 2; Lám. IX, fig. 4; Lám. XII fig. 6. 


1898 Múller, Moll. Unter-Senon v. Braunschweig I, pág. 14, lám. 3, fig. 
10-15; lám. 4, fig. 1, 2 (cum syn.). 

1901 Imkeller, Kreide a. Stallauer Eck., pág. 40, lám. 2, fig. 2-4; lám. 3, 
ig 198 


Esta forma fué muchas veces descrita, pero como su presencia en Méxi- 
co fué desconocida hasta ahora y la serie que poseemos es bastante grande, 
de modo que varios tipos de variaciones están representados, doy aquí una 
descripción de nuestros ejemplares. 

La mayoría de nuestros ejemplares tiene un contorno cuadrado ó trape- 
zoide, pero otros ejemplares inclinan á una forma triangular y raras veces 
á una oval-alargada. La valva inferior muy gruesa es bastante abovedada 
y baja regular pero rápidamente hacia el borde anterior que siempre es al- 
go truncado; en algunos ejemplares se forma en la parte anterior de la val- 
va una ligera cresta, limitada en su lado posterior por una ligera depresión 
y formando escamas en su parte más elevada, desde esta cresta baja la con- 
cha rápidamente hacia el borde anterior; esta cresta es excepcional; en lo 
general baja la concha desde la parte central igualmente hacia el borde 
anterior; en la parte posterior se observa generalmente una depresión más 
ó menos fuertemente marcada, la que empieza á un lado del umbón y pro- 
duce la formación de una especie de ala; esta es á veces alargada hacia el 
borde ventral y apuntada; otras veces es el ala ancha y truncada lateral- 
mente; en el primer caso resultan formas triangulares, en el segundo cua- 
drangulares y las formas intermedias producen un contorno trapezoide. El 
umbón es en lo general pequeño y poco prominente, en muy pocos ejempla- 
res se nota una pequeña cicatriz de adhesión; el umbón pasa apenas sobre 
el borde de la charnela; en los ejemplares del tipo triangular es el umbón 
en lo general más prominente y verdaderamente gryphoide. 

No 24.—7 


50 LA FAUNA DE MOLUSCOS 


La valva superior es más delgada que la inferior, en lo general cóncava 
y muestra 20-30 estrías finísimas radiantes que salen del umbón; á veces 
son estas estrías apenas perceptibles; el umbón es truncado, casi no se nota 
y la línea de la charnela es casi derecha, especialmente la parte posterior 
de ella. 

Tanto en la valva inferior como en la superior es la foseta ligamentaria 
triangular y angosta; el borde de la charnela es ancho y forma un trián- 
gulo largo y bajo. Tanto la forma general de la valva superior como la lon- 
gitud del borde de la charnela depende de la forma de la concha; cuando 
la concha es del tipo cuadrangular ó trapezoide es el borde de la charnela 
largo y la valva superior es casi cuadrada ó trapezoide; cuando la concha 
pertenece al tipo triangular es el borde de la charnela corto y la valva su- 
perior tiende á la forma de un triángulo. 

La impresión muscular es en las dos valvas subcentral; en la valva supe- 
rior está ella inmediatamente atrás del centro. 


Dimensiones: 
1 II TIT IV v 
Altura... 8SBbmm. 80. mm. 63.8mm. 61.8mm. 62 mm. 
Mon citado OS Man As A SUD 
Grueso... 56 ,, RD as AU os SAL es JO 


Nuestros ejemplares no se distinguen en ningún particular de los de Eu- 
ropa que pertenecen á la misma especie y especialmente de las del Senonia- 
no superior. Múller incluye en GCryphaea vesicularis también O. hippopo: 
dium, Nilss.* y O. proboscidea, Coqu. * pero se puede hacer notar que en estas 
especies el umbón de la valva superior está más marcado que en la (7. ve- 
sicularis s. s.; también los originales de Miller muestran este umbón rela- 
tivamente prominente, mientras que en los ejemplares figurados por Imkel- 
ler se nota el umbón truncado semejante á el que observamos en nuestros 
ejemplares. Múller no menciona esta especialidad sino da más importancia 
á la forma de la valva inferior é indica con razón que el mayor ó menor ta- 
maño de la cicatriz de adhesión no tiene ningún valor para la distinción de 
especies; Imkeller no discute la cuestión de la identidad de (Fr. vesicularis 
con O. hippopodium y O. proboscidea, pero su observación de que determinó 
un ejemplar como O. cfr. proboscidea por su umbón largo y encorvado in- 
dica que distingue las dos especies. 

De todos modos se asemejan nuestros ejemplares más á (Gr. vesicularis 
s. s. queá O. proboscidea ú O. hippopodiuwm, de modo que la cuestión de la 
reunión de las tres especies es para nosotros de relativamente poco interés. 

GFryphaea vesicularis se conoce de Norte América desde hace mucho tiem- 
po, en el año de 1820 la citó Say bajo el nombre de Ostrea convexa. Mor- 


1 Nilsson, Petref. Suec., pág. 30, lám. 7, fig. 1. 
2 Coquand, Mon. genre Ostrea, pág. 72, lám. 15, fig. 10, lám. 16, fig. 1-12; lám. 18. 


DEL SENONIANO DE CARDENAS, $. L. P. 51 


ton la menciona como EFryphaea convexa! y Eryphaea mutabilis.* Probable- 
mente fué Conrad el primero que reconoció en las formas americanas la es- 
pecie europea, más tarde la describió Credner? y por fin figuró Whitfield * 
cierto número de variedades de New Jersey. Este último autor reune con 
Gr. vesicularis también (Fr. navia (pág. 39), pero esto es seguramente un 
error, esta especie se distingue perfectamente por su forma y se encuentra 
en un horizonte mucho más bajo. Gr. Pitcheri, Mort. tiene cierta seme- 
janza con algunas variedades de (Gr. vesicularis, pero se asemeja todavía 
más á Gr. vesiculosa y es quizá idéntica con ésta. 

Gr. vesicularis se encuentra principalmente en el Senoniano superior, es 
decir, la zona de Belemnitella mucronata, siguiendo á la clasificación ale- 
mana, pero también en el Senoniano Inferior? en las capas con Actinocamax 
quadratus y hasta en un horizonte en la base del Senoniano inferior diree- 
tamente sobre la zona de Schloenbachia Margae. 

Número de ejemplares: 70. 

Localidad: Canoas (Estación del Ferrocarril de San Luis Potosí á Tampi- 
co); Cuesta del Nahual, Hacienda de la Palma, Distrito de Hidalgo, $. L. P. 

Edad: Capa inferior con Exogyra costata, Horiz. con Gryphaea vesicu- 
laris, División Cárdenas, Senoniano inferior. 


Exogyra costata, Say. 
Lám. VI, fig. 3; Lám. VII, fig. 1; Lám. VIII, fig. 2 y 3; Lám. IX, fig. 3. 


1821 Exogyra costata, Say, Amer. Journ. t. 2 p. 52 (non Sow.) (según 


Coquand). 
1828 AN 5 Morton, Second. form., lám. 6, fig. 1-4 (según Coqu.) 
1834 ES ES Morton, Syn. org. rem., pág. 55, lám. 6, Io Ie 
1857 de AS Conrad, Bound. Rep., pág. 154, lám. 9, fig. 2. 


1869 Ostrea torosa e. p. Coquand, Mon. genre Ostrea, pág. 38, lám. 14; 
fig. 1-4; lám. 15, fig. 1. (non lám. 9, fig. 
IS OL a) 

1885 Exogyra costata Whitfield, New Jersey, pág. 39, lám. VI. 

1898 Exogyra costata, Hill a. Vaughan, Edwards Platean lám. 63. fig. 1. 


Concha grande y gruesa, abovedada y arqueada, muy inequivalva. Los 
umbones son enrollados en forma de espiral, algunas veces el umbón de la 
valva inferior es invisible porque el animal se adhirió con él á algún obje- 
to. La valva inferior es muy abovedada y cubierta de costillas radiales mar- 


1,Morton, Syn. Org. rem., pág. 58, lám. 4, fig. 1 y 2. 

2 Morton, ibid, pág. 53, lám. 4, fig. 3. 

3 Credner, New Jersey, pág. 225. 

4 Whitfield, New Jersey, pág. 36, lám. 3, fig. 15, 16; lám. 4, fig. 1-3; lám. 5. 


a 


Miller, Kreide a. nórdl. Harzrande, pág. 391, 393, 401 y 452, 
Idem, Molluskenfauna d. Untersenon v. Braunschweig, pág. 14. 


52 LA FAUNA DE MOLUSCOS 


cadas pero arredondadas que se bifurcan varias veces en su curso sobre la 
superficie de la concha; empiezan en el umbón y se dirigen hacia los bordes 
inferior y anterior. Estas costillas, bastante regulares y muy numerosas 
están cruzadas por lamelas concéntricas que producen, especialmente en la 
parte inferior, frecuentemente espinas y escamas sobre las costillas, de mo- 
do que las costillas en los intersticios entre las lamelas cerca del borde in- 
ferior muchas veces casi se pierden en parte, mientras que en las lamelas 
forman casi verdaderas espinas. En la parte cerca del umbón vemos que las 
lamelas producen una ornamentación reticulada bastante regular; en lo ge- 
neral son las costillas del mismo ancho que los intersticios entre ellos. La 
valva superior es algo cóncava y operenliforme, adornada con costillas ra- 
diantes mucho menos fuertes que las de la otra valva, en lo general se pier- 
den hacia la periferia; las lamelas concéntricas son generalmente más visi- 
bles que las costillas cruzadas por ellas. 

Esta especie se encuentra en muchas partes de los Estados Unidos y Mé- 
xico y es una de las formas más constantes y más características. Coquand 
ha creído necesario cambiar el nombre por 2. torosa porque Sowerby des- 
eribió una Ostrea costata y Coquand no aceptó Hxogyra como género. Ac- 
tualmente se acepta Hxogyra como género bien distinguido y naturalmente 
no es preciso cambiar el nombre específico. Coquand reunió £. costata con 
E. ponderosa, Roem.?* pero no me he podido resolver á seguir su ejemplo. 
E. ponderosa es siempre lisa en ejemplares adultos, sólo individuos jóvenes 
presentan como excepción costillas radiantes, pero éstas son mucho más fuer- 
tes que las de BE. costata. Es verdad que las dos especies tienen, según los 
geólogos americanos, más ó menos la misma edad pero no se encuentran las 
transiciones suficientes para poderlas reunir. Coquand dice que los indivi- 
duos viejos pierden sus costillas y se hacen lisos; esto no es cierto; tengo 
ejemplares grandes de Kxogyra costata y todos tienen las costillas muy mar- 
cadas y tengo ejemplares de E. ponderosa de igual tamaño que son comple- 
tamente lisas. Entre el material que he recogido junto con el Sr. A guilera 
de la última especie, existen sólo algunos ejemplares medianos que mues- 
tran costillas poco fuertes. 

Whitfield cita de New Jersey como única Exogyra la E. costata mientras 
que Credner” describe 4. costata bajo el nombre de 2. plicata, Gldfss., ade- 
más E. ponderosa, Roem,* E. laciniata, Goldfss.,* E. auricularis, Wahlenb.? 
y E. planospirites, Gldfss.* Vogel” dice que la 2. plicata de Goldfuss per- 
tenece en parte á E. Matheroniana y en parte á E. auricularis. No es posi- 


1 Roemer, Kreidebild. v. Texas, pág. 72, lám. 9, fig. 1. 2. 

2 Credner, New Jersey, pág. 228. 

3 Credner, New Jersey, pág. 229. 

4 Credner, New Jersey, pág. 229. 

5 Credner, New Jersey, pág. 280. 

6 Credner, New Jersey, pág. 231. 

7 Vogel, Mucronatenkr. v. Hollánd. Limburg, pág. 13, Anhang zu Ostrea. 


DEL SENONIANO DE CARDENAS, $. L. P. 53 


ble decir cuáles especies se encuentran en New Jersey sin una revisión del 
material; es muy posible que haya varias especies y que éstas pertenezcan 
á las formas del grupo de ZE. auricularis. 

Formas semejantes á £. costata, Say, se encuentran en diferentes partes 
del mundo. En el Africa septentrional así como en Sicilia se encuentra en 
el Cenomaniano 4. oxyntas, Coqu.' una especie muy semejante á 4. cos- 
tata; á E. oxyntas pertenece probablemente también L. costata, Stol.*? (non 
Say) del Utatur-gronp de la India. Coquand describió la especie africana 
primero bajo el nombre de E. Overwegi v. Buch y más tarde lo cambió en 
E. oxyntas.* 

Esta especie así como la de la India se distingue de £. costata, Say, prin- 
cipalmente por la irregularidad de los pliegues. 

Una forma que se asemeja bastante á £. costata, Say, es la E. Overwegi, 
v. Buch.* Esta especie fué descrita por Coquand? bajo el nombre de O. 
cornu—arietis, más tarde cambió este autor el nombre en O. Fourneti* pero 
en el año de 1880 rectificó su determinación llamando la especie O. Over- 
wegi, v. Buch.” Así es que Quaas se equivoca si cree que Peron hizo aque- 
lla rectificación refiriendo O. Fourneti á E. Overwegi, v. Buch, y O. Over- 
wegi, Coqu. á O. Olisoponensis; Coquand llamó, como hemos visto, su O. 
Overwegi más tarde O. oxyntas y la distingue con razón de 4. Olisoponensis, 
Sharpe, que se asemeja mucho más al grupo de X. cornu—arietis, Nilss; tam- 
bién Seguenza ya citó O. Overwegi y E. oxyntas aceptando las correcciones 
de Coquand y esto fué antes de la publicación de la obra de Thomas y 
Peron. 

Quaas que da una buena descripción de E. Overwegi, v. Buch, dice que 
en los grandes ejemplares de esta especie predominan las lamelas concén- 
tricas en la ornamentación; mientras que las costillas radiales están limi- 
tadas á la región del umbón, sólo ejemplares medianos poseen costillas fuer- 
tes en forma de pliegues. 

E. Overwegi se distingue, pues, de nuestra especie por su forma más pe- 
queña (los mayores ejemplares tienen, según Quaas, una altura de 100 mm.), 
las costillas radiales menos fuertes y principalmente por la falta de costillas 
radiales en la valva superior. 

Las formas europeas que se acercan á nuestra especie, p. e. E. auricula- 


1 Coquand, Géol. et Pal. Constantine, pág. 226, lám. 19, fig. 1-6 (E. Overwegi, Coqu. non v. 
Buch). 
Seguenza, Cret. Med. Italia Mer., pág. 116, lám. 18, fig, 1, 1 a-c. 
2 Stoliczka, Pelecyp. Cret. India, pág. 461, lám. 40, fig. 1-3; lám. 41, fie. 1. 
3 Coquand, Et. suppl., pág. 170. 
4 Quaas, Overwegischichten, pág. 190, lám. 22, fig. 3-10. 
5 Coquand, Prov, de Constantine, pág. 144, lám. 5, fig. 1, 2 (non 3 y 4). 
6 Coquand, Géol. et Pal. Constantine, pág. 229, lám. 21, fig. 1-8. 
Coquand, Mon. genre Ostrea, pág. 26, lám. 3; lám. 13, fig. 1. 
7 Coquand, Et. suppl., pág. 176. 


54 LA FAUNA DE MOLUSCOS 


ris, Wahlenb., son todas más pequeñas y les faltan las costillas radiales en 
la valva superior. 

Número de ejemplares: 10. 

Localidad: Alrededores de Canoas y Km. 415 del Ferrocarril de Tampico 
á San Luis Potosí, cerca de Cárdenas; Cuesta del Nahual, hacienda de la 
Palma, Distrito de Hidalgo, San Luis Potosí. 

Edad: Capas de E. costata en la parte inferior y superior, Horiz. con Gr. 
vesicularis y Horiz. con Coralliochama G. Boehmi, División Cárdenas, Se- 
noniano inferior. 


Coralliochama G. Boehmi, n. sp. 


Lám. VI, fig. 4 y 5; Lám. XI, fis. 5; Lám. 10, fig. 1; Lám. XI, fig. 2; Lám. XII, ffe, 1; 
Lám. XIII fig. 1 y 9; Lám. XIV, fig. 5 y 6. 


Concha grande y sólida; valva inferior, irregularmente conchoidal pe- 
ro no muy alargada, de corte oval, á veces alargado transversalmente. El 
surco ligamentario es bastante distinto; el lado que contiene el surco li- 
gamentario es siempre algo menos convexo que el lado opuesto y además 
está la valva inferior siempre encorvada hacia el lado del surco ligamen- 
tario, de modo que el corte longitudinal de éste es derecho ó cóncavo 
y el del lado opuesto siempre bastante convexo. La cavidad del animal es 
muy pequeña y según parece dividida por un tabique que sale del centro 
de la impresión del músculo anterior. Las impresiones de los músculos son 
erandes y de forma oval, el anterior tiene una posición paralela al margen 
de la charnela, el posterior una posición transversal á aquélla. Las impre- 
siones musculares están limitadas por un surco ligero; hacia el interior de 
la concha se reune este surco con las cavidades donde entran los dos dien- 
tes de la valva superior, hacia afuera separa el surco la impresión muscular 
del borde de la concha; el lado exterior del surco que limita la impresión 
muscular posterior demuestra una serie de nudos. El diente es muy grande 
de forma alargada; en la parte interior es éste mucho más ancho que en la 
parte exterior donde se está atenuando. La valva consiste de tres diferen- 
tes capas; afuera se encuentra una capa relativamente delgada compuesta 
de varias capas de prismas; hacia el interior sigue una capa gruesa com- 
puesta de celdillas poligonales muy pequeñas con tabiques delgados verti- 
cales á la extensión longitudinal de las celdillas, la capa interior es porcelá- 
nea y extremadamente delgada, muchas veces es reabsorbida por influencias 
químicas del agua. La parte más gruesa de la concha es la del lado del sur 
co ligamentario, el lado opuesto es relativamente delgado. La superficie de 
la valva está cubierta de lamelas concéntricas producidas por las diferentes 
capas prismáticas, además hay arrugas concéntricas en distancias irregu- 
lares. 

La valva superior es frecuentemente convexa y abovedada, el umbón es 
prominente, ancho, encorvado y girado algo hacia adelante, en algunos ca- 


» 


DEL SENONIANO DE CARDENAS, $. L. P. 55 


sos hacia atrás. La superficie es completamente lisa, las líneas de crecimien- 
to son finas, sólo de vez en cuando se observa una ligera arruga concéntrica. 
La cavidad que fué habitada por el animal es más profunda que la cavidad 
correspondiente de la valva inferior. Las impresiones musculares correspon- 
den á las de la otra valva y están también limitadas por surcos poco profun- 
dos. En la cavidad se observa un tabique que corresponde en su posición á 
el de la valva inferior. Otro tabique mucho más fuerte y agudo separa de la 
cavidad principal una foseta accesoria, cuya prolongación es la cavidad don- 
de entra el diente de la valva inferior; este tabique va del diente anterior 
á la base de la impresión del aductor posterior. El diente anterior es muy 
pequeño, de corte oval y con la dirección paralela á la impresión del aduc-: 
tor posterior; el diente posterior es más grande, de corte oval y con la di- 
rección transversal á la del diente anterior. La ranura ligamentaria interior 
es muy pequeña y poco honda. 

La estructura de la valva superior es muy característica; afuera observa- 
mos una capa delgada pero bien distinguible de estructura prismática; si- 
gue la capa con los canales radiales del borde palial exactamente como en 
Plagioptychus y á ésta se junta luego la capa formada por celdillas poligo- 
nales; esta capa es muy delgada ó falta allí donde la valva tiene su menor 
espesor. No he podido observar una capa porcelánea en el interior. 

La descripción dada aquí prueba que nuestra especie pertenece al género 
Coralliochama, White,' y además confirma la exactitud de la diagnosis de 
este autor, así como de las observaciones posteriores de Gr. Boehm, ? ¿quien 
debemos un estudio concienzudo sobre el género Coralliochama. Douvillé* 
ha dudado de la exactitud de las observaciones de White interpretando lo 
que White tomó por estructura de celdillas en la valva superior como co- 
rrespondiente á verdaderos canales poligonales, indicando que semejante 
estructura podría ser producida por el proceso de fosilización. Ya Boehm*' 
había indicado que era de opinión diferenie y repite esto en su trabajo más 
reciente citado arriba. No se trata de canales poligonales sino de una ver- 
dadera estructura de celdillas poligovales. Douvillé (l. c. pág. 726) había 
referido una forma francesa á nuestro género llamándola Coralliochama 
Bayani, pero Boehm demostró ya los caracteres de esta especie y estableció 
para ella un género nuevo Mitrocaprina. 

Coralliochama es un género que tiene la charnela de Plagioptychus, los 
canales radiales del borde paleal del mismo género, pero se distingue de él 
por la capa de celdillas en las dos valvas. 

Plagioptychus es desconocido en Norte América y me parece que Coral- 
liochama representa una forma homóloga á aquel género. Los dos generos 


White, New Cret. foss. fr. California, pág. 9. 

Boehm, Beitr. z. K. O. Kreide i. d. Súdalp., pág. 104. 
Douvillé, Et. s. 1. Caprines, pág. 727 y sig. 

Boehm, Ueb. Coralliochama, pág. 560. 


B+0mtNRA 


56 LA FAUNA DE MOLUSCOS 


se parecen exteriormente mucho, y la única diferencia de importancia pa- 
rece ser la estructura interna. 

De Coralliochama conocemos hasta ahora sólo una especie la C. Orcutti, 
White' de la Bahía de Todos Santos en Baja California y cerca de Wallala 
en la Alta California. Nuestra especie se distingue exteriormente de aque- 
lia por la forma más robusta y menos esbelta de la valva inferior. En el in- 
terior se distiugue por la forma de los dientes, la de la fosota accesoria y 
según parece por el mayor tamaño de las impresiones de los aductores; si 
se compara la fig. 3 de la lám. I de White con nuestras ilustraciones del 
interior, resalta luego la diferencia. En el dibujo de G. Boehm* parece el 
diente tener una orientación completamente diferente. 

Una forma que se asemeja mucho á la de Coralliochama (EF. Boehmi, pero 
cuyo género no es todavía conocido con seguridad es Caprina Jamaicensis, 
Whitfield.? Tanto la figura como la descripción dejan ver que no se trata 
de una Caprina sino probablemente de Plagioptychus 6 Coralliochama. 
También Douvillé* dice en su crítica del trabajo de Whitfield que Caprina 
Jamaicensis '*“d'apres toutes les probabilités n'appartient pas á ce genre: 
la forme extérieure est celle d'un Plagioptychus.'”” De la estructura de la 
concha dice el autor sólo que la valva superior muestra ranuras finas seme- 
jantes á hilos. En el caso de que la Caprina Jamaicensis resultara pertene- 
cer á Coralliochama representaría nuestra especie una forma intermedia 
entre Coralliochama Orcutti y la especie de Jamaica, porque esta es todavía 
más robusta y menos esbelta que €. G. Boehmi. Whitfield dice que los ejem- 
plares de Jamaíca están muy maltratados, aplastados ó rotos y refiere esto 
á movimientos de temblores tan comunes en las Indias Occidentales. Pero 
probablemente no será necesario aplicar una explicación tan lejana; yo he 
observado en mis ejemplares que en una localidad pasa lo mismo, es decir, 
que todos los ejemplares están rotos, aplastados y maltratados, pero esto se 
explica fácilmente cuando se corta uno de los ejemplares; en este caso se ve 
que el interior está destruído por el agua que lo disolvió, así se hizo la con- 
cha muy delgada y la presión de montaña fué suficiente para romperla. En 
otra localidad apenas distando 1 km. de la primera no es esto el caso, y por 
esto los ejemplares no están rotos, probablemente hay un caso semejante 
en Jamaica y esto parece indicar por lo menos la descripción de la valva 
superior. 

Número de ejemplares: más de 50. 

Localidad: Km. 415 y 416-17 del Ferrocarril de San Luis Potosí á Tampico. 

Edad: Capas con Coralliochama, Horiz. con Coralliochama G. Boehmi, 
Div. Cárdenas, Senoniano inferior. 


1 White, New Cret. foss. f. California, pág. 10, lám. 1-4. 

2 Boehm, Beitr. z. K. d. Kreide 1. d. Súdalp., pág. 105, fig. 7. 

3 Whitfield, Rud. fr. Cret. rocks Jamaica, pág. 192, lám. XITI, fig. 1, 2;lám. XV. 
4 Douvillé, Les Rudistes de la Jamaique, par R. P. Wihtfield. pág. 123. 


DEL SENONIANO DE CARDENAS, $. L. P. 57 


Radiolites Austinensis, Roem. 


Lám. XI. fig. 1; Lám. XIII, fig. 8; Lám. XIV, fig. 1. 
1852 Roemer, Kreidebild v. Texas, pág. 77, lám. 6, fig. 1 a-d. 


Entre mi material encontré una serie de fragmentos de un Radiolites, que 
pertenecen indudablemente á 2%. Austinensis. La concha está compuesta 
de lamelas gruesas; cada una de éstas se compone de celdillas poligonales de 
tabiques delgados, que se hacen más pequeñas hacia la circunferencia 
de la concha, las lamelas están cubiertas por surcos poco profundos que se 
ramifican hacia la periferia. La concha (valva inferior) ha sido corta y muy 
ancha. El exterior de la concha no es visible. Un solo ejemplar muestra un 
corte completo de la concha y en éste se ve la presencia de una cresta liga- 
mentaria; este ejemplar está bastante mal conservado pero el borde interior 
está en buen estado. 

Zittel' identificó R?. Austinensis, Roem, con Biradiolites Mortoni, Mant, 
también Wooward” había ya indicado la probabilidad de que las dos espe- 
cies eran idénticas. La forma que fué descrita bajo el nombre de Radioli- 
tes Mortoni pertenece según la figura (lám. 5, fig. 1.) dada por Woodward 
seguramente á Biradiolites; también Douvillé* ya mencionó esto, diciendo 
que Bir. Mortoni pertenece al grupo de bir. cornupastoris. Es cierto que 
los fragmentos de Rad. Austinensis tienen una semejanza notable con los de 
Gosau; según me parece no se ha determinado todavía el género de esta 
última forma y la identificación con Bir. Mortoni no me parece justificada 
todavía. Ultimamente describió Parona* una especie bajo el nombre de 
Sphaerulites Mortoni (Mantell) y sorprende cómo esta especie se asemeja en 
todos sus detalles á Br. Mortoni, no obstante que la especie italiana es un 
verdadero Radiolites con la cresta ligamentaria bien visible. Más tarde rec- 
tificó Dainelli? la determinación de Parona y dió al fósil italiano el nombre 
de Radiolites Paronai. Así tenemos el hecho singular de que dos especies 
se distinguen únicamente por los distintivos genéricos, mientras que en 
todas las otras particularidades son tan iguales y tan características, que 
fragmentos de ellas son fácilmente referibles á la especie, si por casualidad 
está conservada la cresta ligamentaria. Debo decir francamente que no pue- 
do distinguir el Rad. Austinensis del Rad. Paronai, pero por lo pronto 
acepto las dos especies porque se trata de localidades tan distantes, de ani- 
males que no son muy movibles y porque no poseo material muy bien con- 
servado. 


1, Zittel, Biv. d. Gosaugeb, pág. 148. 
2 Woodward, Struct. a. aff. of Hippuritidae, pág. 59. 
3 Douvillé, Rev. Crit. de Paléozool. 1901, pág. 102. 
4 Parona, Alc. rud. sén. dell” App. Mer. pág. 15, lám. 2, fig. 3, a, b, 4. 
5 Dainelli, Capo di Leuca, pág. 646, lám. 15, fig. 1. 
No 24.—8 


58 LA FAUNA DE MOLUSCOS 


Número de ejemplares: 4. 

Localidad: Km. 415 y 416 del Ferrocarril de San Luis á Tampico. 

Edad: Capas con Coralliochama, Horiz. con Coralliochama G. Boehmi, 
Div. Cárdenas, Senoniano Inferior. 


Biradiolites Aguilerae, n. sp. 


Lám. V, fig. 4; Lám. VIIL fig. 1 y 4; Lám. IX, fig. 1 y 2. Lám. XII fig. 2 y 4. 


Concha bastante variable en su forma y poco en la ornamentación; la for- 
ma es la de un cuerno encorvado, el extremo inferior está un poco enrolla- 
do semejante á Bir. cornupastoris. Las lamelas son á veces débiles y á veces 
bastante pronunciadas pero no están separadas. La valva inferior es de for- 
ma alargada, semejante á un diente encorvado, la concha superior es plana 
y tiene el umbón casi céntrico. El corte transversal de la valva inferior es 
triangular, el lado corto está formado por la parte con costillas, los lados 
largos por las bandas. En el lado corto del triángulo se encuentrán 4-5 
costillas bastante fuertes y águdas, pero en los otros dos lados se hallan las 
bandas enormemente anchas y lisas. La zona entre las dos bandas es angosta 
y forma muchas veces un alargamiento en forma de ala en el cual se sepa- 
ran las láminas dejando cavidades entre sí. Una cresta ligamentaria no 
existe. 

Esta forma es bastante característica tanto por el extremo inferior enro- 
llado, el corte triangular, el pequeño número de costillas como lo ancho de 
las bandas. 

Se asemeja algo al Bir. canaliculatus pero se distingue luego por la for- 
ma de la valva inferior, especialmente el extremo y las costillas. 

Nuestra forma varía en cuanto á la fuerza y el número de las costillas. 
Hay ejemplares con costillas relativamente arredondadas y los surcos entre 
ellas poco profundos, mientras que otros ejemplares muestran costillas muy 
agudas con surcos profundos entre ellas. El ancho de las bandas cambia 
también, de modo que en un ejemplar observamos que el lado con costillas 
es más ancho que cada una de las bandas, mientras que en otros ejempla- 
res las bandas son mucho más anchas que el lado con las costillas. La valva 
superior es en lo general lisa, en un solo caso se observa una ligera indica- 
ción de costillas radiales que corresponderían en su posición á la de los sur- 
cos en la concha inferior. En un solo ejemplar he podido observar el extre- 
mo de la valva inferior, en lo general está esta parte rota. No he podido 
distinguir todas las particnlaridades de la charnela, no obstante de haber 
hecho cortes por dos ejemplares; parece que el interior está frecuentemente 
resorbido así como en R. Cardenasensis; en dos ejemplares pequeños, rotos 
lateralmente, se ven restos de la charnela, especialmente un diante y una 
apófisis de músculo. 

Número de ejemplares: 14. 


DEL SENONIANO DE CARDENAS, $. L. P. 59 


Localidad: Km. 415 del Ferrocarril de San Luis Potosí á Tampico. 
Edad: Capas con Coralliochama, Horiz. con Coralliochama G. Boehmi, 
División Cárdenas, Senoniano inferior. 


Biradiolites Cardenasensis, N. sp. 


Lám. XI, fig. 3; Lám. XII, fig. 3. 


Concha algo variable en su forma y más en su ornamentación; tiene la 
forma cónica encorvada y crece bajo un ángulo bastante agudo en su parte 
inferior, después se hace el ángulo todavía más agudo. Las lamelas de cre- 
cimiento son bastante fuertes pero no separadas. Ninguno de los ejemplares 
está tan bien conservado que se pueda distinguir con seguridad las bandas, 
especialmente cuando el ejemplar tiene el umbón casi céntrico y la super- 
ficie de la concha no está bien conservada. La superficie de la concha está 
enbierta de costillas muy salientes, agudas, desiguales, sobre las cuales pa- 
san las lamelas transversales de crecimiento. La valva inferior tiene gene- 
ralmente una forma cónica encorvada, pero á veces es completamente rec- 
ta. La valva superior es mucho más pequeña, poco abovedada, á veces ca- 
s1 plana; el umbón es siempre más ó menos céntrico; esta valva parece casi 
lisa pero se notan á veces costillas radiantes que corresponden á las de la 
valva inferior. El género de la espe-ie descrita está determinado por la es- 
tructura de la concha y la falta de una cresta ligamentaria. El corte inte- 
rior de la concha inferior es circular ú oval. No he podido determinar la 
forma de la charnela porque esta parte del interior está en lo general des- 
truída. 

Nuestra especie se asemeja algo á Bir. acuticostatus, D”Orb.' sp. Pude 
comparar un ejemplar de Beausset y éste se distingue sólo por su forma algo 
más robusta y según parece por la faja entre las bandas verticales algo más 
ancha. Según las figuras de d'Orbigny parece la concha superior ser algo 
más abovedada que en nuestra especie. Además hay que anotar que nues- 
tra especie es de mayor tamaño que la francesa. 

La forma francesa fué primero descrita como Radiolites; Bayle? fué el 
primero que indicó la verdadera posición genérica de la especie de d'Or- 
bieny, notando la presencia de las dos bandas longitudinales lisas y la au- 
sencia de la cresta ligamentaria; sólo que él acepta para estas formas el 
nombre de Radiolites mientras que debemos darles el nombre de Biradio- 
lites, porque el género Radiolites fué establecido por Lamarck para una es- 
pecie con cresta ligamentaria, el Rad. angeoides. Así pone también Douvi- 
llé* la especie francesa en el género Biradiolites. 


1 D'Orbigny, Pal. franc, terr. crét. Brach. pág. 208, lám. 550, fig. 1-8. 1847-49. 
2 Bayle, Nouv. observ. s. qu. esp. de Rud., pág. 679. 
3 Douvillé, Class. des Rad., pág. 474. 


60 LA FAUNA DE MOLUSCOS 


Considerando que la especie francesa se acerca tanto á la nuestra, debe- 
mos dar una importancia especial al horizonte en el cual se encuentra. D'Or- 
biegny lo creyó todavía del Turoniano, pero en los estudios más modernos 
vemos que la especie pertenecerá al Santoniano. Toucas' la refirió todavía 
en 1890 al Campaniano; es decir, que él puso el horizonte de Hipp. dilata- 
tus, H. galloprovincialis, H. Toucasi, etc., en el Campaniano, como se ve 
en la primera obra que citamos arriba, y en este horizonte se encuentra br. 
acuticostatus. En 1896 dió el mismo autor” una clasificación diferente, po- 
niendo el horizonte citado en el Santoniano Medio. Hemos visto que esto 
está perfectamente de acuerdo con los resultados ganados en la discusión 
de la edad de nuestra fauna. 

Debo añadir que Bir. Cardenasensis varía bastante en su forma, á veces 
es bastante esbelta y alargada, á veces tiene la forma algo tosca. El ejem- 
plar más largo tiene una altura de 150 mm. y un diámetro de 71.5 mm. 

Número de ejemplares estudiados: 9. 

Localidad: Km. 415 y 416-17 del Ferrocarril de San Luis Potosí á Tam- 
pico. 

Edad: Capas con Coralliochama, Horiz. de Coralliochama G. Boehmi, 
Div. Cárdenas, Senoniano inferior. 


Biradiolites Potosianus, n. Sp. 
Lám. V, fig. 2 y 3; Lám. XL fig. 4; Lám. XII fig. 5. 


Concha alargada, cónica, ligeramente encorvada, creciendo bajo un án- 
egulo muy agudo; las lamelas de crecimiento son bastante fuertes pero ape- 
nas separadas. El lado de la valva inferior donde se encuentran las dos ban- 
das es completamente plano, las bandas verticales son anchas, planas y 
lisas, la faja entre ellas es bastante angosta. La superficie de la valva está 
cubierta de costillas muy salientes, agudas, desiguales, sobre las cuales pa- 
san los pliegues transversales de crecimiento. La valva superior es casi pla- 
na y muy pequeña; el umbón es excéntrico; la superficie de esta valva tiene 
costillas bastante pronunciadas que corresponden á las de la valva inferior. 
No he podido observar una cresta ligamentaria. 

Nuestra especie se acerca á Rad. cancellatus, Whitfield” del Senoniano 
de Jamaica; presumo que éste sea un Biradiolites no obstante que Whit- 
fild diga que se trata de un verdadero fradiolites, quizá toma Whitfield Ha- 
diolítes en el sentido de Biradiolites; también Douvillé* dice que la especie 
de Whitfield se asemeja mucho al tipo de Br. Chaperr. 


1 A, Toucas, Beausset, pág. 1043. 

A. Touvas, Excursion du Beausset, pág. 1059. 
2 Toucas, Revision de la Craie á Hippurites, pág. 629. 
3 Whitfield, Rud. fr. cret. rocks Jamaica, pág. 190, lám. 12, fig. 4; lám. XIII, fig. 37. 
4 Douvillé, Les rudistes de la Jamaique, par R.P. Whitfield, pág. 122. 


=I 


DEL SENONIANO DE CARDENAS, $. L. P. 61 


Nuestra especie se distingue de la de Jamaica principalmente por el nú- 
mero mucho mayor de costillas y éstas parecen, además, ser todavía mucho 
más agudas, prominentes y angostas. 

Número de ejemplares: 5. 

Localidad: Km. 416-417 del Ferrocarril de San Luis Potosí á Tampico. 

Edad: Capas con Coralliochama, Horiz. de Coralliochama G. Boehmi, Di- 
visión Cárdenas, Senoniano inferior. 


GASTROPODA. 


Natica (Ampullina) altilirata, n. sp. 


Lám. XIII, fig. 2, 8, 7. 


Concha relativamente grande con espira alta y escalonada; compuesta de 
seis vueltas mucho más anchas que altas, separadas por una sutura poco 
profunda. La parte anterior de cada vuelta es casi derecha, detrás se en- 
corva rápidamente para formar una rampa casi plana y á veces algo sub- 
canaliculada cerca de la sutura. La última vuelta es muy grande y suboval; 
el ombligo no es muy grande, medio cubierto y así de forma casi semilunar. 
La abertura es semilunar, el labro no está conservado pero habrá sido del- 
gado, el labio es algo ensanchado cubriendo parcialmente el ombligo; al- 
rededor del ombligo existe un limbo calcáreo. La superficie está cubierta 
por estrías de crecimiento bastante visibles. 


Dimensiones: IL. Longitud, 29.2 mm.; diámetro, 21. mm. 
Le IT. AS Ao be DEA 
de TIT. an MIL o. an A 


Nuestra forma es una especie con espira muy alta; no conozco una forma 
muy vecina, porque aquellas especies que tienen la espira escalonada per- 
tenecen en parte á Vatica s. s. como N. lirata, Sow., ó á Amauropsis como 
N. bulbiformis, Sow. Pero sabemos que los subgéneros de Vatica no se de- 
jan bien distinguir en los ejemplares fósiles y entre los diferentes géneros 
existen transiciones que dificultan la determinación. En cuanto á la espira 
alta, recuerda nuestra especie á Amauropsis bulbiformis, pero se distin gue 
desde luego por el ombligo y el labio; estos dos caracteres acercan nuestra 
forma á Ampullina Uchauxiensis, Cossmann;' esta forma se asemeja mucho 
á la nuestra por la forma del ombligo, del labio y la espira escalonada y 
relativamente alta, pero se distingue naturalmente por la menor longitud 
de la espira. 4. Uchauxiensis es la Natica lirata de D'Orbigny* (non So:- 
werby) que se encuentra en el Turoniano de Uchaux (Vaucluse). 


1 Cossmann, Coqu. Cret. rec. en France, pág. 20, lám. 2, fig. 9-10. 
2 D'Orbigny, Pal. franc., terr. cret., Gastr., pág. 161, lám. 172, fig. 5. 


62 LA FAUNA DE MOLUSCOS 


Número de ejemplares: 5. 

Localidad: Km. 415 del Ferrocarril de San Luis Potosí á Tampico, cerca 
de Cárdenas. 

Edad: Capas con Coralliochama, Horiz. con Coralliochama G. Boehmi, 
Div. Cárdenas, Senoniano inferior. 


Turritella Cardenasensis, n. sp. 


Lám. XIII. fig. 46, 10-13; lám. XIV, fig. 3. 


Concha alta, de forma alargada, de más de 8 vueltas, las que componen 
una espira alargada cónica. Los lados de las vueltas son derechos y las vuel- 
tas están apenas separadas; la sutura es apretada y no hundida. La orna- 
mentación consiste de 6-7 bandas espirales anchas y planas. Generalmente 
es la banda posterior algo más fuerte que las otras y está dividida en pe- 
queños rectángulos por incisiones transversales. Á veces se observan inci- 
ciones transversales también en la segunda y hasta en la tercera banda y 
en un caso pasan sobre todas las bandas de una vuelta. Las ranuras entre 
las bandas son muy angostas. En la última vuelta se encuentran 8 bandas 
principales en la parte posterior y unas 6 banias con incisiones más pro- 
fundas en la base. La base es oblicua, la abertura no está conservada, el 
labio es relativamente ancho y calloso. En los ejemplares pequeños se bo- 
rran casi las bandas espirales, las puntas son perfectamente lisas. 

No conozco una especie muy parecida á ésta. 

Numero de ejemplares: 35. 

Localidad: Km. 415 del Ferrocarril de Tampico á San Luis Potosí, cerca 
de Cárdenas. 

Edad: Capas con Actaeonella, Horiz. con Coralliochama G. Boehmi, Di- 
visión Cárdenas, Senoniano inferior. 


Turritella potosiana, n. sp. 


Lám. XIV, fig. 2, 4, 8-10; lám. XV, fig. 2. 


Concha turriculada de más de 9 vueltas y espira alta. Los lados de las 
vueltas son cóncavos en la parte central, la sutura es apretada y algo on- 
dulada. La ornamentación de la concha es algo complicada: se nota cerca 
de la sutura anterior y de la posterior de cada vuelta un hilo espiral distin- 
to; estos dos hilos son en lo general lisos, pero en las vueltas más grandes 
están un poco granulados por las estrías de crecimiento; entre los dos hilos 
está la vuelta cóncava y la línea más baja de esta depresión queda algo más 
cerca del lado posterior que al anterior; en el fondo de la depresión se nota 
un hilo distinto poco menos marcado que los dos mencionados. Entre el 
hilo de la depresión y el hilo anterior fuerte se notan 5-7 hilos finos, de los 


DEL SENONIANO DE CARDENAS, 8. L. P. 68 


cuales el de enmedio es en lo general algo más fuerte que los otros. Entre 
el hilo de la depresión y el hilo fuerte posterior se observan unos 8 hilos 
finos, entre los cuales el tercero y el quinto (contados desde el hilo de la de- 
presión) son en lo general algo más fuertes; entre el hilo fuerte posterior 
y la sutura se notan 3-4 hilos finos de los cuales el primero y el último son 
en lo general algo más fuertes; entre el hilo fuerte anterior y la sutura se 
ven 3-7 hilos finos de los cuales el que más se acerca á la sutura y el de en- 
medio (á veces los 2 Ó 3 de enmedio según el tamaño de la concha) es el 
más fuerte. Hacia la parte anterior se pierden los hilos más y más, el hilo 
fuerte anterior se reune con los hilos fuertes entre él y la sutura á un hi: 
lo doble y al fin, cerca de la abertura notamos sólo dos hilos fuertes, poste- 
rior y anterior y el de la depresión enmedio. En la base ligeramente con- 
vexa y bastante prominente observamos numerosos hilos finos de diferente 
fuerza. Como escultura transversal notamos en toda la concha estrías de cre- 
cimiento dos veces onduladas, las que se hacen muy fuertes cerca de la boca 
y que en la base producen por el cruzamiento con los hilos espirales una 
ligera escultura reticalada. La abertura no está conservada; el labio es ca- 
lloso y bastante reflejado, el labro es desconocido. 

A primera vista se asemeja nuestra especie bastante á 7. dispassa, Stol, ' 
especialmente á la fig. 14 en lám. 16, pero los detalles de la ornamentación 
particularmente en las primeras vueltas son diferentes; en 7. dispassa tie- 
ne sólo la parte anterior de cada vuelta una quilla marcada, entre las nu- 
merogas estrías espirales sobresalen 4 más fuertes y éstos según el dibujo 
en lám. 19 en posición diferente de las de 7. potosiana; además son las pri- 
meras vueltas de corte plano y sólo las últimas muestran como las de nues- 
tra especie un corte cóncavo. No se puede negar que la forma de la India 
se asemeja á 7. potosiana por su conjunto y que sólo se distingue por de- 
talles en la ornamentación. 

Otra especie de la India que se asemeja á nuestra forma es 7. afínis, 
Múll.,? ésta se distingue verdaderamente por detalles casi insignificantes 
en la ornamentación; tiene tres quillas y la de enmedio se encuentra algo 
adelante de la parte más profunda de la depresión (en 'T. potosiana lo mis- 
mo); entre el hilo central y los hilos anterior y posterior se encuentran hilos 
finos intermedios, de los cuales uno en cada lado es algo más fuerte que los 
otros (en T. potosiana hay entre el hilo central y el anterior uno á dos hi- 
los más fuertes, y entre el central y el posterior dos); la quilla anterior es 
muchas veces más fuerte que la posterior y las dos más que el hilo de la de- 
presión, lo mismo es el caso en T. potosiana; es posible que en la forma 
de la India la depresión central sea algo más profunda que en la especie 
mexicana, pero este carácter cambia un poco. La única diferencia entre 


1 Stoliczka Gastr. Cret. R. India, pág. 218, lám. 16, fig. 13, 14; lám. 19, fig. 10, 11. 
2 Miller, Aachen. Kreide II, pág. 31, lám. 4, fig. 11. 
Stoliczka Gastr. Cret. R, India, pág. 219, lám. 17, fig. 17-18; lám. 19, fig. 12-13. 


64 LA FAUNA DE MOLUSCOS 


nuestra especie y la de la India es, pues, la presencia de un sólo hilo fuerte 
entre el hilo de la depresión y las quillas anterior y posterior en esta últi- 
ma forma, mientras que en la nuestra hay siempre dos, quizá es también 
el hilo de la depresión algo más fuerte en 7. afíínis, además son las vueltas 
en 7. potosiana algo más separadas así como en 7. dispassa. Seguramente 
es 7. affíínis, Múll., la pariente más cercana de la forma mexicana. 7. agi- 
nis, Miller, fué descrita del “Griinsand”? de Aachen., y me admiro que 
Stoliczka haya identificado la forma de la India con aquélla; mucho más se 
asemeja la 7. Omaliusi, Múll.,' por el carácter de su ornamentación. Sto- 
liczka ya presumió que 7”. ajinis, T. Omaliusi, y T. Eichwaldiana, Goldíss., 
pertenecieran á una sola especie. Holzapfel confirma esta suposición y 
reune las tres especies citadas con Zurritella alternans, Roem.? La especie 
de Aachen es extremadamente variable y tengo algunos ejemplares de 7. 
potosiana que se asemejan á variedades de aquella tanto que apenas las pue- 
do distinguir; no obstante de esto me parece que el modo de variación de 
las dos especies es diferente y que en la nuestra las vueltas son bastante 
más separadas y no me atrevo á identificarlas sin tener un material amplio 
de comparación. Tanto la especie de Aachen como la variedad de la India 
provienen del Senoniano inferior. 

Número de ejemplares: 16. 

Localidad: Km. 416-417 del Ferrocarril de San Luis Potosí á Tampico. 

Edad: Capas con Turritella potosiana, Horiz. con Coralliochama G. Boeh- 
mi, División Cárdenas, Senoniano inferior. 


Turritella Waitzi, n. sp. 


Lám. XIV, fig. 7; lam. XV, fig. 1. 


Concha turriculada de más de seis vueltas y espira alta. Los lados de las 
vueltas son cóncavos en su parte central; la sutura es apretada. La orna- 
mentación de la concha es relativamente sencilla: en cada vuelta se encuen- 
tra cerca de la sutura posterior una faja espiral relativamente ancha, ineli- 
nada hacia la referida sutura; esta faja termina anteriormente en una cresta; 
desde ésta se inclina otra faja de igual ancho ligeramente hacia adelante 
y termina en otra cresta á veces ligeramente granulada; esta faja es en lo 
seneral de corte un poco cóncavo; sigue en el centro de la vuelta una ancha 
depresión espiral de corte cóncavo, la que termina anteriormente en una 
cresta muy marcada; desde ésta, baja la vuelta rápidamente hacia la sutura 
anterior; en la última vuelta termina la faja en un hilo que limita la base. 
En la depresión central se observa en la parte más profunda un hilo rela- 
tivamente pronunciado, entre éste y la cresta posterior que limita la depre- 


1 Miller, Aachen. Kreide II, pág. 31, lám. 4. fig. 12. 
2 Roemer, Nordd. Kreidegeb, pág. S0, lám. 11, fig. 23. 


DEL SENONIANO DE CARDENAS, $. L. P. 65 


sión otro hilo de igual fuerza; entre el hilo de la parte más profunda y la 
cresta anterior se ve un hilo algo pronunciado pero menos fuerte que el otro; 
además se observan trazas de numerosos hilos finísimos; todos los hilos pa- 
recen ligeramente granulados por las estrías de crecimiento. También en 
la faja entre la cresta anterior y el hilo que limita la base ó en las vueltas 
posteriores entre la cresta anterior y la sutura se notan numerosos hilos finí- 
simos. La base es ligeramente oblicua y convexa, poco prominente; está, 
como ya lo mencionamos limitada por un hilo en la periferia y muestra mu- 
chos hilos finos espirales en su superficie. La abertura no está conservada. 

Nuestra especie se asemeja bastante á algunas variedades de 7. alternans, 
Roem,' especialmente á la var. Omaliusi, Mill. ? y se distingue principal- 
mente por la faja ancha entre las dos crestas posteriores. Esta faja es tam- 
bién el carácter que principalmente la distingue de 7. potosiana n. sp., ade- 
más de algunos detalles en la ornamentación, como la presencia de sólo tres 
hilos algo más fuertes en la depresión central de cada vuelta y el hilo mar- 
cado que limita la periferia de la base; las vueltas no son tan separadas co- 
mo en 7. potosiana y por esto se asemeja la forma más á 7. alternans, Roem. 

Otra especie que se asemeja bastante á la nuestra es 7. nitidula, Binkh. * 
Esta se distingue únicamente por la falta de los hilos finos espirales, quizá 
es también la faja cóncava algo más angosta; de todos modos se trata de un 
pariente muy cercano. Holzapfel dice que 7. nitidula probablemente per- 
tenece á 7. alternans; en este caso pertenecería nuestra especie también á 
la de Aquisgran, pero me parece que la posición tan diferente del segundo 
hilo justifica la separación de 7. nitidula. 

Número de ejemplares: 2. 

Localidad: Km. 415 del Ferrocarril de San Luis Potosí á Tampico, cer- 
ca de Cárdenas. 

Edad: Capas con Actaeonella, Horiz. con Coralliochama G. Boehmi, Di- 
visión Cárdenas, Senoniano inferior. 


NERINEA, DEFR. 
Plesioptygmatis, nov. subgen. 


Lám. XV. fig. 3-18. 


Forma cónica alargada, espira alargada y turriforme, vueltas excavadas 
y lisas con una altura de menos de la mitad del ancho. La última vuelta es 
considerablemente más alta que la penúltima, es angulada en la periferia 
de la base, con una base oblicua sin ombligo. La abertura es subcuadrangu- 


1 Roemer, Nordd. Kreidegeb. pág. S0, lám. 11, fig. 23. 

2 Miller, Aachen, Kreide, pág. 31, lám. 4, fis. 12; véase también la discusión de T. alternans en 
la descripción de T. potosiana, KM. sp. 

3 Binkhorst, Gastr. et céph. de Limbourg, pág. 32, lám, V, fig. 12, 


No 24.—9 


66 LA FAUNA DE MOLUSCOS 


lar, termina en un canal relativamente ancho y angosto. El labro es cóncavo 
y muestra un pliegue interior cerca de la arista basal; en la parte posterior 
se observa un hinchamiento ligero. El labro tiene una incisión sutural, por- 
que se observa en todas las vueltas abajo de la sutura una banda angosta 
de incisión. En la columela se observan dos lamelas de las cuales la poste- 
rior es la que sobresale, además existe un pliegue en la base y otro en el 
techo del interior de cada vuelta; todos los pliegues son sencillos y lameli- 
formes y no tienden á subdividirse. 

Este nuevo subgénero se acerca mucho á Ptygmatis, Sharpe, especial- 
mente por el número y la posición de los pliegues, así como por la forma 
general, pero se distingue por la falta de un ombligo y además porque el 
pliegue anterior de la columela es menos fuerte que el posterior, mientras 
que en Ptygmatis lo contrario es el caso, de modo que allí el pliegue poste- 
rior es menos fuerte que el anterior y el del techo. Hay que notar también 
que en P£tygmatis los pliegues tienden á bifurcarse, lo que no es el caso en 
nuestro subgénero. En el exterior se distingue nuestro género de Ptygma- 
tis.* por sus vueltas enérgicamente excavadas. 

Por su exterior se asemeja nuestra forma mucho á Verinea s. 8. pero se 
distingue luego por el número de pliegues. Verinea s. s. * tiene sólo un plie- 
gue en la columela, uno en el techo y otro en el labro. Verinella s. s. se dis- 
tingue por su forma y el número de pliegues, Bactroptyxis? tamto por su 
forma como por la forma de los pliegues. Este último género se asemeja 
bastante á Ptygmatis por el número y la forma de sus pliegues pero se dis- 
tingue por la forma exterior. Así como en Ptygmatis es el pliegue anterior 
de la columela el más grande y el más complicado. 

De lo anterior podemos sacar la consecuencia que nuestro subgénero nue- 
vo se acerca más á Verinea que á NVerinella y que se asemeja principalmen- 
te al subgénero Ptygmatis, del cual difiere por la forma exterior y la de los 
pliegues. 

Nuestro subgénero está representado por una sola especie nueva, la que 
describo abajo. 


Nerinea (Plesioptygmatis) Burckhardti, n. sp. 
Lám. XV. fig. 5-15. 


Concha cónica muy alargada y turriforme, compuesta probablemente de 
cerca de 14 vueltas excavadas. La úJtima vuelta es considerablemente más 
grande que la penúltima. El tamaño de las vueltas disminuye de una ma- 
nera constante; los flancos de las vueltas son cóncavos, la parte más profun- 
da se encuentra en el centro de cada vuelta; cerca de la sutura de la parte 


1 Para Ptygmatis acepto la diagnosis de Cossmann, Paléoconch. comp. TI, 1896, pág. 32. 
2 Cossmann, Paléoconeh, comp. IT, 1896, pág. 25. 
3 Cossmann, Paléoconch, comp. II, 1896, pág. 59. 


DEL SENONIANO DE CARDENAS, $. L. P. 67 


anterior está la vuelta espiralmente hinchada, cerca de la parte posterior 
también, pero algo más fuerte; en esta última región se distingue una ban- 
da de incisión sumamente delgada pero siempre distinguible donde la su- 
perficie está bien conservada. La sutura está algo hundida. La superficie 
de la concha es lisa, sólo estrías sumamente finas de crecimiento se notan 
en ella. La periferia de la base muestra una cresta bien marcada, el canal 
es relativamente largo. La columela tiene dos pliegues de los cuales el pos- 
terior es el más fuerte. El labro parece haber sido sencillo, imitando el cor- 
te de la vuelta, pero no está bien conservado. En el interior tiene el labro 
un pliegue cerca de la arista basal y un hinchamiento más arriba. Además 
hay un pliegue en el techo y otro en la base de cada vuelta. Las dimensio- 
nes no se pueden medir porque no existe un solo ejemplar completo. 

Nuestra especie constituye quizá sólo una forma paralela á las Verinea 
de Gosau que en parte como NV. cincta, Múmnst., y NV. incavata, Bronn! se 
le acercan bastante en cuanto á la forma pero que se distinguen luego por 
la forma de los pliegues. Exteriormente no se distingue nuestra especie del 
ejemplar figurado por Zekeli. ” 

Número de ejemplares: 51. 

Localidad: Entre Km. 418 y 419 del Ferrocarril de Tampico á San Luis 
Potosí, entre Cárdenas y Escontría. 

Edad: Capas con Actaeonella, Horiz. con Coralliochama G. Boehmi, Di: 
visión Cárdenas, Senoniano inferior. 


Cerithium subcarnaticum, N. sp. 


Lám. XV, fig. 19-22. 


Concha alargada de 7-8 (?) vueltas las que forman una espira aguda. Las 
vueltas están lisas en su parte superior; abajo de esta banda lisa se levan- 
tan 8-9 costillas transversales que imitan tubérculos gruesos y agudos, los 
que se pierden en las vueltas posteriores; en la última vuelta se acercan las 
costillas cerca de la boca bastante á la sutura, de modo que la faja lisa pos- 
terior casi se pierde. Las costillas pueden ser tanto verdaderas costillas 
transversales como tubérculos agudos especialmente cerca de la boca. Don- 
de la concha está bien conservada se ven muy ligeras estrías espirales que 
pasan sobre los tubérculos y la faja lisa, á veces se observan éstas todavía 
en la última vuelta; generalmente son las estrías de crecimiento mucho más 


1 Tanto Stoliczka (Rev. d. Gastr. d. Gosausch. pág. 31) como Reuss (Krit. Bem. pág. 12) reu- 
nen los ejemplares descritos por Zekeli (Gastr. d. Gosaugeb. pág. 56, lám. 5, fig. 1 y 3) como N. 
cinctís, Múnst y N. incavata, Bronn, Reuss cita como distintivo de la verdadera N. cincta, Múnst, la 
faja lineal cerca de la sutura. Stoliezka reune también la verdadera N. cincta, Múnst., con N. inca- 
vata, Bronn, observando con razón que aquella faja sutural existe en todas las especies del género 
Nerinea. 

2 Zekeli, Gastr. d. Gosaugeb., lám. 5, fig. 1. 


68 LA FAUNA DE MOLUSCOS 


fuertes que las estrías espirales. La última vuelta es mucho más alta que 
las otras, los tubérculos ó costillas transversales se encuentran en la parte 
posterior, la parte anterior es lisa, mostrando sólo estrías de crecimiento 
y enaleunos casos estrías finísimas espirales. La abertura es oval, oblicua y 
muestra un canal posterior y uno anterior doblado algo para atrás; el labio 
es grueso, el labro no está completamente conservado, pero debe haber sido 
algo doblado según los restos de él en uno de los ejemplares; el reborde del 
canal llega hasta una ligera cresta espiral en el último tercio de la vuelta, 
la que desaparece debajo del borde posterior del labio. 

Dimensiones: altura (sin la punta), 31.4mm.; altura de la abertura, 
8.4 mm.; diámetro, 13.1 mm. 

La especie varía algo en cuanto á la altura; los individuos jóvenes son 
en lo general mucho menos esbeltos que los grandes. El ejemplar cuyas di- 
mensiones he dado, no es el más grande, tengo fragmeutos que deben ha- 
ber tenido un tamaño doble. 

Nuestra especie se asemeja mucho á €. carnaticum, Stol, * especialmente 
por las costillas tuberculiformes y la banda lisa en la parte posterior de ca- 
da vuelta, cerca de lasutura. Stoliczka observa también que en la superficie 
de su especie se encuentran estrías finísimas espirales (““spiraliter minute 
striatis”?). La forma asiática se distingue de la nuestra principalmente por 
el menor número de vueltas y la figura menos esbelta. 

Parece que formas semejantes se encuentran también en Europa. Fut: 
terer? describe un C(. cfr. carnaticum, Stol. del Sur de los Alpes, pero la 
localidad no es segura; Futterer dice que sus 3 ejemplares provienen pro: 
bablemente del Col dei Schiosi, cuya fauna pertenece según Boehm al Ce- 
nomaniano superior, pero como Futterer describe en el mismo lugar también 
la fauna de Calloneghe (en la misma región) la que petrográficamente po- 
co se distingue de la otra, podría ser que el €. cfr. carnaticum provenga 
de esta localidad. La fauna de Calloneghe pertenece, según Boehm, al Se- 
noniano inferior. La forma de €. cfr. carnaticum, Futt., se distingue del 
O. carnaticum, Stol., por su forma más esbelta y las estrías espirales más 
fuertes. Con nuestra forma tiene la de los Alpes mucha semejanza por su 
figura, pero las costillas son menos agudas y las estrías espirales mucho 
mas fuertes. 

O. carnaticum se encuentra en el Ariyalur group de la India meridional 
según Stoliczka; pero la localidad citada '“Veragur” pertenece según Koss- 
mat* á la parte inferior del Senoniano (Trichinopoly group.). 

Número de ejemplares: 23. 

Localidad: Km. 415 del Ferrocarril de Tampico á San Luis Potosí cerca 
de Cárdenas. 


1 Stoliczka, Gastr. Cret. R. India, pág. 195, lám. 16, fig. 1, 2. 
2 Futterer, Santa Croce, pág. 116, lám, 10, fig. 14, a, b. 
3 Kossmat, súdind. Kreideform. pág. 102. 


DEL SENONIANO DE CARDENAS, $. L. P. 69 


Edad: Capas con Actaeonella, Horiz. con Coralliochama G. Boehmi, Di- 
visión Cárdenas, Senoniano inferior. 


Cerithium subearnaticam nov. var. acuticostatum. 
Lám. XV, fig. 14-18. 


Además del tipo tengo en mi material una variedad de €. subcarnaticum 
que se distingue del tipo por la forma de las costillas; éstas son algo más 
alargadas, menos tuberculiformes que en el tipo, de modo que la faja lisa 
cerca de la sutura posterior de cada vuelta casi se pierde y solamente por 
la constricción de la vuelta en su parte posterior se conserva el carácter ge- 
neral de la concha. Esta diferencia no es suficientemente grande para jus: 
tificar la separación específica, particularmente porque en algunos indivi- 
duos se observa en una vuelta la faja lisa, en otros no, lo que prueba que 
no se trata de dos diferentes especies. De todos modos es la diferencia tan 
constante y la forma descrita aquí se distingue tanto del tipo que el esta- 
blecimiento de una variedad me parece perfectamente justificado. 

Número de ejemplares: 28 del Km. 415 y 15 del Km. 416-17. 

Localidad: Km. 415 y 416-17 del Ferrocarril de Tampico á San Luis Po- 
tosí cerca de Cárdenas. 

Edad: Capas con Actaeonella (Km. 415) y capas con Coralliochama 
(Km. 1416-17), Horiz. con Coralliochama G. Boehmi, División Cárdenas, Se- 
noniano inferior. 


Jerithium potosianum, n. sp. 


Lám. XV, fig. 28, 25, 26. 


Concha pequeña, turriforme, alargada, de más de 7 vueltas que compo- 
nen una espira alta turriculada y escalonada. Los lados de las vueltas son 
derechos. La ornamentación no es muy complicada: cerca de la sutura pos- 
terior se encuentra un hilo de nódulos, éste está separado de otro hilo de 
nódulos menos fuerte por una depresión relativamente ancha; pero cada 
tubérculo de uno de los hilos está reunido con uno de los del otro por me- 
dio de una costilla transversal más baja que los tubérculos. Sigue hacia 
adelante otro hilo de nódulos igual en tamaño al segundo pero separado 
por un surco angosto y profundo, pero también cada tubérculo del tercer 
hilo está reunido por una costilla transversal con uno del segundo hilo, sólo 
que éstas costillas son menos marcadas que las de la primera depresión. Más 
adelante ya cerca de la sutura se observan dos hilos finos que en las vueltas 
posteriores están casi lisos, mientras que en las anteriores están finamente 
tuberculados; el anterior de estos dos hilos está ya inmediato á la sutura y es 
mucho más fuerte que el posterior. En la última vuelta cambia la ornamen- 
tación algo: entre los tres hilos tuberculados más fuertes se intercalan dos 


70 LA FAUNA DE MOLUSCOS 


hilos finos también con tubérculos; además hay todavía dos cordones tuber- 
culados más, de los cuales el posterior es el más fino; el anterior forma la 
periferia de la base. En ésta se encuentran cuatro hilos espirales lisos. La 
abertura no está conservada, pero en un ejemplar se ve el canal posterior, 
en otro el canal anterior, y parte del posterior; el canel anterior es corto y 
algo doblado para atrás. El labro es desconocido; el labio es medianamente 
grueso. 

Nuestra especie se asemeja á Cerithium sociale, Zek.' Stoliezka? reune 
con esta especie Cerithium subgradatum, Zek.,* y creo que tiene razón. El 
compara aquella especie con (O. furcatum, Zek., pero me parece que Zekeli 
no estuvo muy errado cuando la comparó con €. frequens; Stoliezka* sigue 
á Reuss? y reune O. Múnsteri, Kef., C. frequens, €. solidum, C. interjectum, 
O. breve, C. rotundum, Zek. Una revisión de los gastropodos de Gosau de- 
cidirá quizá si la reunión de formas aparentemente tan distintas como C. 
Mimsteri y C. rotundum es justificada. 

O. sociale se asemeja bastante á nuestra especie; tiene la forma escalona- 
da de la espira (si se puede tener fe en las figuras de Zekeli), tres hilos de 
tubérculos en cada vuelta, cuyos tubérculos están ordenados en una línea 
transversal un poco encorvada, los gránulos son transversalmente ovales y 
entre los hilos tuberculados se observa una fina línea intercalada; varices 
faltan. Las diferencias se encuentran en los detalles de la ornamentación: 
en nuestra especie el hilo posterior es más fuerte que los otros tres y las lí- 
neas finas intercaladas se encuentran sólo en la última vuelta. 

Hay que notar también que nuestra forma es más grande que las de Go- 
san que se acercan á ella. 

Número de ejemplares: 12. 

Localidad: Km. 415 del Ferrocarril de San Luis Potosí á Tamyico cerca 
de Cárdenas. 

Edad: Capas con Actaeonella, Horiz. con Coralliochama Gr. Boehmi, Di- 
visión Cárdenas, Senoniano inferior. 


Cerithium Aguilerae, hn. sp. 
Lám. XV, fig. 24 y 27. 


Concha grande, de más de seis vueltas las que componen una espira 
alta turriforme, algo escalonada. Los lados de las vueltas son convexos, la 
sutura es algo hundida. La ornamentación elegante se compone de cos- 
tillas transversales é hilos espirales. Cada vuelta tiene 11-14 costillas trans- 


1 Zekeli, Gastrop. d. Gosaugeb., pág. 95, lám. 17, fig. 4. 
2 Stoliczka, Rev. dl. Gastr. d. Gosausch., pág. 95. 

3 Zekeli, Gastrop. d. Gosaugeb, pág. 95, lám. 17, fig. 16. 
4 Stoliczka, Rev. d. Gastr. de Gosausch., pág. 101. 

5 Reuss, Krit. Bem., pág. 41 


=I 
— 


DEN. SENONIANO DE CARDENAS, $. L. P. 


versales, las que terminan posteriormente en una punta mientras que an- 
teriormentie bajan paulatinamente en altura hasta que llegan á la sutura. 
Las costillas están cruzadas por hilos espirales; en la parte posterior de la 
penúltima vuelta se observan cuatro pares de hilos, en la anterior dos hilos 
sencillos, todos esos pasan tanto sobre las costillas como sobre los intersti- 
cios. El primer par de hilos imita la forma de una guirnalda; en las vuel- 
tas posteriores desaparecen los hilos pares y se convierten en hilos sencillos; 
en la penúltima vuelta comienza el primer hilo sencillo á convertirse en un 
par de hilos, los pares de hilos tienen juntos el mismo ancho como los hilos 
sencillos; los surcos entre los hilos y pares de hilos son en todo el ancho de 
la vuelta de tamaño igual. En la última vuelta vemos en la parte posterior 
las costillas transversales, éstas se debilitan mucho en la mitad de la vuelta 
pero siguen débilmente hasta el labio; entre ellas se intercalan irregular- 
mente costillas transversales que sólo se encuentran en la parte anterior de 
la vuelta y que desaparecen en la parte posterior. Contando desde la sutura 
posterior se encuentran en la última vuelta 5 pares de hilos, dos hilos sen- 
cillos, dos pares de hilos, un hilo sencillo y dos pares de hilos. La abertura 
no está conservada, pero por los restos de ella es seguro que la especie per- 
tenece á Cerithium. El labio es grueso y ancho. Varices no existen en la 
concha. 

Esta elegante y bella especie se asemeja mucho á O. debile, Zek.' de Go- 
sau, éste tiene las costillas transversales terminando en punta hacia la su- 
tura posterior y 6 líneas espirales. Nuestra especie es mucho más grande 
que la de Gosau, y hemos visto que en las vueltas posteriores, es decir, en 
las más pequeñas, los hilos espirales ya no forman pares sino son hilos an- 
chos; esto indica que en ejemplares pequeños probablemente no existirán 
hilos dobles sino solamente hilos anchos y sencillos. La principal diferencia 
entre nuestra forma y la de Gosau consiste en el tamaño, además tiene (. 
debile sólo 8 costillas transversales mientras que O. Agutlerae tiene siempre 
más que 11. 

Stoliezka? reune O. debile con €. sexcangulum siguiendo en esta opinión 
á Reuss,* é inclina á tomar esta especie como individuos jóvenes de €. Pros- 
perianum, D"Orb. Esta especie se distingue de la nuestra por su menor nú- 
mero de costillas transversales y su figura más esbelta. 

Nuestra especie demuestra así como la anterior y las que siguen, la se- 
mejanza entre los Cerithium de Gosau y los de nuestra lovalidad; la dife- 
rencia consiste siempre principalmente en el mayor desarrollo de las formas 
nuestras. 

Número de ejemplares: 4. 


1 Zekeli, Gastrop. de Gosaugeb., pág. 112, lám. 23, fig. 2. 
2 Stoliczka, Rev. dl. Gastr. d. Gosausch., pág. 108. 
3 Reuss, Krit. Bemerk., pág. 43. 


72 LA FAUNA DE MOLUSCOS 


Localidad: Km. 415 del Ferrocaril de Tampico á San Luis Potosí cerca 
de Cárdenas. 

Edad: Capas con Actaeonella, Horiz. con Coralliochama G. Boehmi, Di- 
visión Cárdenas, Senoniano inferior. 


Cerithium Cuauhtemoci, n. sp. 


Lám. XVI, fig. 3. 


Entre el material de Cárdenas encontré un ejemplar de un Cerithium del 
cual no están conservadas más que tres vueltas, pero la ornamentación es 
tan característica y tan complicada que me he resuelto dar á la especie un 
nombre nuevo, porque hasta una sola vuelta de esta especie se reconocería 
fácilmente por la ornamentación. 

La concha es piramidal, pentagonal, el número de vueltas es desconoci- 
do. Los lados de las vueltas son convexos; en cada vuelta se observan 5 va- 
rices que imitan costillas transversales; estas forman cinco series oblicuas 
y algo encorvadas espiralmente. Cada una de las varices termina posterior- 
mente en un escalón cerca de la sutura. Las vueltas están cubiertas por 6 
hilos espirales fuertes; estos están lisos en las varices pero se disuelven en 
hileras de tubérculos en los intersticios. Entre éstos existen 5 hilos finos 
poco granulados en las varices, en los intersticios se disuelven en hileras 
de tubérculos finos. Directamente abajo del último hilo grueso está la su- 
tura; ésta queda en una ranura profunda que separa las vueitas, en la ra- 
nura se distinguen tres hileras finas compuestas de tubérculos; estos tres 
hilos forman en la parte posterior de cada varice una escalinata de tres es- 
calones, de modo que las varices no terminan en realidad posteriormente 
en un escalón cerca de la sutura, sino en tres escalones sumamente peque- 
ños. De los hilos gruesos son los cuatro posteriores mucho más fuertes que 
los dos anteriores. En la última vuelta se distinguen 8 hilos gruesos espi- 
rales de los cuales los cuatro posteriores son más fuertes que los otros; en- 
tre cada dos de los 8 hilos se encuentra un hilo fino; como en las otras vuel- 
tas son estos hilos lisos en las varices y se disuelven en hileras de gránulos 
en los intersticios. En el resto de la vuelta hay todavía 4 ó 5 hilos finos se- 
mejantes á los otros. La abertura no está conservada y sólo se observa un 
pedazo del labio; la abertura fué probablemente oval. 

Nuestra especie se asemeja en su ornamentación á €. Hoeninghaust, 
Kef.;' esta especie tiene también la forma piramidal pentagonal, las cinco 
varices en cada vuelta, los hilos gruesos con hilos finos intercalados que se 
disuelven en hileras de tubérculos en los intersticios entre las varices. La 
principal diferencia consiste en el tamaño mayor de nuestra especie, ade- 
más parece que la sutura tiene otra posición; según las observaciones de 


1 Zekeli, Gastr. d. Gosaugeb., pág. 96, lám. 18, fig. 1, 2. 


DEL SENONIANO DE CARDENAS, $. L. P. 713 


Stoliczka' no está la sutura en la ranura profunda sino abajo del hilo grue- 
so que limita el borde anterior de la ranura, lo que sería una diferencia re- 
lativamente graude. Además faltan á C. Hoeninghausi los hilos tubercula- 
dos en la ranura. Esta última diferencia podría ser un resultado de mayor 
desarrollo de nuestra forma. 

Sorprende á la primera vista la semejanza entre nuestra especie y la de 
las capas de Grosau; quizá se trata únicamente de una mutación americana 
de la especie europea, pero las diferencias son tan marcadas que la separa- 
ción provisional está justificada; quizá permitiría un material más grande 
ver más claramente las relaciones entre las dos especies. 

Número de ejemplares: 1. 

Localidad: Km. 415 del Ferrocarril de Tampico á San Luis Potosi, cerca 
de Cárdenas. 

Edad: Capas con Actaeonella, Horiz. con Coralliochama G. Boehmi, Di- 
visión Cárdenas, Senoniano inferior. 


Cerithiam atff. Simonyi, Zek. 


Lám. XVI, fig. 1 y 2. 
1852 Zekeli, Gastr. d. Gosaugeb., pág. 114, lám. 23, fig. 6 y 7. 


Dos ejemplares muy grandes pero muy mal conservados de mi colección 
se asemejan mucho á €. Simonyi, Zek., por su doble hilera de espinas en 
las últimas vueltas. Estas espinas están encorvadas hacia atrás en forma 
de uñas; en cada vuelta hay 9 de estas espinas. En la especie de Grosau hay 
solamente 7 espinas. En la última vuelta hay dos ó tres series de tubércu- 
los además de las dos hileras de espinas, de las cuales la anterior es la me- 
nos fuerte. Nuestros ejemplares se asemejan principalmente á fig. 6 de Ze- 
keli pero son mucho más grandes, uno de los fragmentos tiene una altura 
de 55 mm. y no tiene más que tres vueltas. Hilos finos espirales así como las 
describe y figura Zekeli y como se observan en todos los ejemplares de Go- 
sau que están á mi disposición no se distinguen en nuestros ejemplares, pe- 
ro la concha está tan mal conservada, que fácilmente los hilos finos pueden 
haber sido destruídos. La ornamentación tan característica da á nuestro 
ejemplar una semejanza tan grande, que la cito provisionalmente bajo el 
nombre de €. aft. Siímonyi, Zek. 

Número de ejemplares: 2. 

Localidad: Km. 415 del Ferrocarril de Tampico á San Luis Potosí, cerca 
de Cárdenas. 

Edad: Capas con Coralliochama, Horiz. con Coralliochama G. Boehmi, 
División Cárdenas, Senoniano inferior. 


1 Stoliczka, Rev, d. Gastr. d. Gosausch., pág. 96. 


N? 24.—10 


74 LA FAUNA DE MOLUSCOS 


ACTAEONELLA, D'ORBIGNY. 
OBSERVACIONES GENERALES. 


Stoliezka' da la siguiente definición del género Actaeonella: concha có: 
nica-ventruda ó elíptica lisa; espira generalmente corta, la vuelta final 
siempre excediendo á las otras en tamaño y más ó menos envolviéndolas. 
Abertura angosta, alargada, arriba con un seno que está en conexión con 
una faja sutural débil; labio calloso, columela sólida con tres pliegues, de 
los cuales el superior (posterior) es el más fuerte; labro en la base con un 
canal. De este modo excluye Stoliczka las formas completamente involutas, 
las que designa con el nombre de Volvulina. Ultimamente mostró Coss- 
mann” que Meek había nombrado estas formas Actaeonella dando el nom- 
bre de Trochactaeon á las formas definidas arriba; así se ha de llamar Z'roch- 
actaeon lo que Stoliczka llama Actaeonella y Actaeonella lo que el mismo 
autor designa con el nombre de Volvulina. Pero ya Stoliczka* había reco: 
nocido el derecho de prioridad de la denominación de Meek y la aceptó de- 
plorando con razón que se tenga que abandonar el nombre de Actaeonella 
para las formas con espira visible, nombre tan generalmente reconocido. 
Stoliezka desecha el nombre de Spiractaeon propuesto por Meek para for- 
mas con una espira muy cónica; también á mí me parece que este nombre 
es una de tantas denominaciones genéricas que inútilmente fueron creadas 
por los autores americanos; en la descripción de las especies veremos que la 
altura de la espira tiene una importancia muy pequeña y que varía dentro 
de la misma especie. Stoliezka* caracteriza Volvulina con las palabras si- 
guientes: ““concha oval, alargada, cilíndrica, más ó menos acuminada en 
los dos términos; completamente envuelta por la vuelta final; abertura li- 
neal extendiéndose en toda la altura de la concha; labro en la base con un 
canal corto algo ensanchado; labio poco calloso, abajo con tres pliegues 
oblicuos. ”” 

Acepto los dos grupos como subgéneros del género Actaeonella porque 
las formas extremas de Zrochactaeon giganteus var. Renauxriana? y más to- 
davía Trochactaeon fusiformis, Coqu.,* así como Trochactaeon truncatus, 
Stol.,” indican ya la transición á Actaeonella s. 8.; la única diferencia entre 
los dos subgéneros es que en ZTrochactaeon la última vuelta no envuelve las 
otras, mientras que en Actaeonella las envuelve; todos los otros caracteres 
son los mismos. 


Stoliczka, Rev. d. Gastr. d. Gosausch., pág. 34. 
Cossmann, Ess. de Paléoconch. comp. I, pág. 73, 1895. 
Stoliczka, Gastr. Cret. R. India, pág. 408. 

Stoliczka, Rev. d. Gastr. dl. Gosausch, pág. 38. 

Zekeli, Gastr. d. Gosaugeb., lám. 7. fig. 1, y 9b. 


UR 0pNRA 


gd 


Coquand, Etage Aptien, pág. 69, lám. 3, fig. 7. 
Stoliczka, Gastr. Cret. R. India, pág. 418, lám. 14, fig. S. 


| 


DEL SENONIANO DE CARDENAS, $. L. P. 15 


La distinción de las especies de Zrochactaeon tanto como de Actaeonella 
es dificilísima, por esto llegó Stoliczka al resultado de distinguir sólo tres 
especies en el primer subgénero (en las capas de Gosau) y todos los autores 
han seguido su ejemplo, pero todos han llegado á distinguir variedades. 
Stoliczka llegó á su conclusión probablemente porque muchas veces encon- 
tró en un baneo todo lo que él reune en una especie. En México encontra: 
mos todas las formas, descritas después, en un sólo banco de quizá 30 cm. 
de grueso, ¿hay que tomarlas todas por una sola especie? Creo que ningún 
paleontologista que dé una mirada á las láminas que acompañan nuestro 
trabajo se atrevería á pretender esto. Además hay que considerar que junto 
con las otras especies se encuentra una que pertenece al otro subgénero de 
Actaeonella. Cuando se trata de clasificar material tan rico como el de Cár- 
denas, se encuentra uno luego frente á la dificultad de hallar propiedades 
características que puedan servir para la distinción de especies; desde lue- 
go se reconoce la imposibilidad de reunir todas aquellas formas en una sola 
especie y particularmente porque uno de aquellos tipos (4. acutissima) se 
encuentra en otra localidad casi sin ser acompañada por las otras. La difi- 
eultad de distinguir especies de Actaeonella recuerda en algo la de distin- 
guir especies de Brachiopoda, especialmente de Rhynchonella y de Tere- 
bratula 6 Waldheimia; en este último caso se ha llegado á utilizar la forma 
de la comisura, la mayor ó menor convexidad de las valvas, la forma del 
borde de la charnela, etc., distintivos tan sutiles que sólo un estudio dete- 
nido y un material grande nos da la posibilidad de una clasificación justi: 
ficada. Así hay que buscar también en el género Actaeonella log caracteres 
constantes que puedan servir como guía para la distinción de las especies. 
Stoliezka utilizó principalmente la forma general de las conchas para distin- 
guir las tres especies de las capas de Gosau, en segundo lugar también la ma- 
yor ó menor convexidad de las vueltas. Si se lee con cuidado la definición 
que Stoliczka da de Trochactaeon se nota desde luego que un carácter 
muy importante es la faja sutural; es claro que la forma y el ancho de ésta 
debe ser de la mayor importancia para la distinción de las especies y real- 
mente he notado que en muchos casos la forma, etc., de la faja sutural es 
suficiente para reconocer la especie. Un segundo carácter da el modo 
como crece la espira;'es decir, regularmente ó irregularmente p. e. frecuen- 
temente se compone la espira de algunas vueltas que anmentan paulatina- 
mente en altura, de repente crece una vuelta mucho más que las otras lo que 
produce cierta irregularidad en la forma total (4. inconstans n. sp.; Á. ¿rre- 
gularis, n. sp.). De gran importancia también es la forma de la espira; ésta 
se asemeja á veces á un cono con los lados derechos (4. conica, Mstr.; 4. 
planilateris, m. sp.), otras veces á uno con lados convexos (4. obtusa, Zek., 
A. occidentalis, n. sp.), frecuentemente también á uno con los lados cónca- 
vos (A. Renauxiana, Zek., A. glandiformis, Zek.), algunas veces está la 
espira escalonada (A. Lamarclki, Sow., A. brevis, n. sp.), otras veces no 
(4. planilateris, N. Sp.). 


76 LA FAUNA DE MOLUSCOS 


La altura de la espira es de muy poca importancia, naturalmente dentro 
de ciertos límites, los que resultan de los otros caracteres de la especie; así 
vemos p. e. en 4. acutissima, n. sp., que en un ejemplar la altura de la úl- 
tima vuelta es mucho menos que la mitad de la altura de la concha (32.7:76) 
en otro es la altura de la última vuelta más grande que la mitad de la al- 
tura total (15.3: 99.2). Esta circunstancia fué observada por todos los auto- 
res anteriores. 

Estudiando el material que recogí en Cárdenas (unos 800 ejemplares) he 
llegado al resultado que lo más importante es la forma de las vueltas, es 
decir, si los lados de las vueltas de la espira son convexos ó planos; así pue- 
den distinguirse dos grupos grandes; segundo, si la forma de la espira es 
cónica, irregular ú obtusa, la espira puede ser escalonada ó no, y esto re- 
sulta siempre de la posición de la faja sutural, la que puede ser ancha ó an- 
gosta y de corte plano ó cóncavo. Asi llegamos al esquema siguiente: 


Formas con los flancos convexos de las vueltas de la espira. 


Espira cónica. Espira obtusa. Espira irregular. 
No escalonada. No escalonada. Escalonada. No escalonada. No escalonada. 
Faja sutural an- Faja sutural pla- Fajasutural pla- Faja sutural an- Faja suturalan- 


cha, cóncava, casi na, angosta, casi na y ancha, for- gosta, plana, casi cha, poco cónca- 
paralela al resto de paralela con el res- mando ángulo ob- paralela al resto de va, casi paralela al 
la vuelta. to de la vuelta. tuso con el resto de la vuelta. resto de la vuelta. 
A. coniformis. A. acutissima. la vuelta. A. inconstans. A. irregularis. 
A. occidentalis. 
A. giganten. 


Formas con los flancos planos de las vueltas de la espira. 


Espira poco obtusa 


Espira cónica. casi cónica. Espira irregular. 
Escalonada. No escalonada. Escalonada. Escalonada. 

Faja sutural ancha, Faja sutural ancha, Faja sutural ancha, Faja sutural, ancha, 
plana, formando ángu- algo cóncava, paralela plana, formando ángu- plana, formando ángulo 
lo obtuso con el resto al resto de la vuelta. lo obtuso, con el resto  obtuso con el resto de la 
de la vuelta. A. planilateris. de la vuelta. vuelta. 

A. brevis. A. potosiana. A. variabilis. 


Esto se refiere por lo pronto á las especies de Cárdenas; naturalmente se 
podrían añadir otras secciones si se tomara en consideración las formas de 
otros continentes, p. e., formas con las vueltas convexas con espira cónica 
de lados cóncavos (4. Renauxiana). La mayor parte de los autores no ha 
dado importancia á la faja sutural y por esto se reconoce ésta apenas en las 
figuras; p. e., 4. Santae- Crucis, Futt., de Calloneghe tiene una faja sutu- 
ral muy ancha y perfectamente plana (por lo menos en los ejemplares que 
están á mi disposición) pero en las figuras de Futterer y de Boehm no se 
nota nada de esto sino la faja está dibujada de una manera convencional. 
Así se explica que no se ha llegado á una clasificación satisfactoria de 4c- 


DEL SENONIANO DE CARDENAS, $. L. P. 0 


taeonella; como las relaciones entre las dimensiones son bastante variables 
se presenta á la mirada del investigador un sinnúmero de formas diferen- 
tes y así él acepta fácilmente la solución cómoda que le ofrece el método de 
clasificación establecido por Stoliczka; no obstante de esto creo que también 
en las capas de Actaeonella de Europa, especialmente las capas de Grosau, 
se podrá llegar á la distinción de especies bien fundadas si se toman en con- 
sideración los caracteres que hemos indicado en la descripción de las es- 
pecies mexicanas. Yo no hago ni una tentativa en esta dirección, porque 
tanto las descripciones como las figuras de las especies europeas son en lo 
general tan vagas é incompletas que no se puede llegar á un resultado se- 
guro. 

Cuando se estudian los diferentes depósitos de Actaeonella se nota pronto 
que cada localidad presenta un tipo diferente de las otras. Así vemos, p. €., 
que la localidad mexicana muestra formas muy alargadas; si comparamos 
la forma más aguda: 4. acutissíma con la más corta A. brevis notamos que 
no obstante de las diferencias tan grandes entre ellas la figura de las con- 
chas es siempre alargada y esbelta. Al contrario vemos en las capas de Gro- 
sau en lo general formas arredondadas; en cierto sentido están Á. cónica y 
A. gigantea en la misma relación como las dos especies mexicanas citadas 
arriba, pero en las dos observamos que la última vuelta es bastante arre- 
dondada, naturalmente en relación á la altura total. En la fauna de Calle- 
neghe vemos un tipo intermedio entre los de las dos localidades citadas y 
un caso semejante parece existir en la localidad portuguesa. Este carácter 
general de las especies de una localidad parece haber tenido influencia á 
inducir los autores que describieron aquellas faunas á no establecer espe: 
cies. En la localidad de Abu Roasch descrita por J)acqué probablemente se 
podrán también distinguir especies aunque no se podrá identificarlas quizá 
con las de otras localidades. Así me parece que en todas las localidades co- 
nocidas encontramos especies homólogas aunque no idénticas; probable- 
mente se desarrollaron las Actaeonella de cada localidad adaptándose á las 
condiciones especiales de la vida y esta adaptabilidad da á cada fauna un 
carácter local; poco á poco se podrá llegar á la identificación de especies de 
diferentes localidades de la misma edad, si se toma en consideración prin- 
cipalmente la forma y posición de la faja sutural y en segunda línea la figu- 
ra general de la concha. 

El género Actaeonella y principalmente el subgénero Trochactaeon tiene 
una distribución muy grande, lo encontramos en Europa, Africa, Asia y 
América. La localidad mexicana es la primera que se encontró en el conti- 
nente americano, pero sabemos que existen capas con Actaeonella en Ja: 
maica' desgraciadamente no tenemos una descripción de aquellas espe: 
cies, de modo que no se puede decir cómo se distingue aquella fauna de la 
nuestra. 


1 Véase pág. 51 y siguientes de este trabajo. 


78 LA FAUNA DE MOLUSCOS 


l. FORMAS CON LOS FLANCOS CONVEXOS DE LAS VUELTAS DE LA ESPIRA. 


Actaeonella (Trochactaeon) coniformis, n. sp. 
p 


Lám. XVI, fig. 12-21. 


Concha de forma elegante compuesta de 7-9 vueltas, las que forman una 
espira cónica perfecta. La última vuelta ocupa generalmente más que la 
mitad de la altura total de la concha, pero en algunos casos llega á ocupar 
menos que la mitad; la altura de la espira cambia mucho. Los lados de las 
vueltas son casi uniformemente convexos, sólo en la última vuelta se nota 
una especie de cresta cerca de la región de ia sutura. La altura de la vuel- 
ta disminuye de una manera muy constante, lo que da á nuestra especie su 
aspecto elegante. La sutura es apretada y no hundida; la banda sutural es 
ancha y bien marcada, un corte á través de ella produce una línea cóncava; 
una cresta bien marcada, limitada hacia la parte anterior por un surco, se- 
para la banda sutural del resto de la vuelta. En la columela se encuentran 
tres pliegues, de los cuales el posterior es el más fuerte. La superficie de la 
concha muestra sólo estrías finísimas de crecimiento. La abertura no está 
conservada. 

Esta especie varía todavía más que 4. acutissima, porque hay entre el 
material formas con espira bastante baja y otras con espira muy alargada, 
pero la transición es tan lenta que una separación de variedades constan- 
tes es imposible. 


Dimensiones: 
Altura AMA EEE 48.7* 41.6 40.2 39.3 38.1 38.2 30.0 29.9 927.0 26.1mm. 
Altura de la última 

VANE 2) ooodovoseposopos 26.6 924.1 93.9 98.1. 292.993:0 18.0-15.9 17:9 18D. 
¡IDMETINCIEO: sonnonocososar DS MRS AO Mo MA UR MS LS O EE y. 


Nuestra especie parece estar en relaciones íntimas con ciertas formas de 
A. gigantea, var. Lamarcki, Zek.* y con individuos de espira baja de 4. 
conica* pero la banda sutural tan ancha y cóncava las distingue de las for- 
mas citadas no obstante de que probablemente la banda sutural de 4. gi: 
gantea en algunos casos muestra una disposición semejante. Además repre- 
senta la figura citada de A. gigantea ya uno de los extremos del desarrollo 
de la espira, mientras que formas semejantes de nuestro material represen- 
tan el extremo del menor desarrollo; también es nuestra forma más esbelta 


1 Hay ejemplares más grandes pero incompletos. 


2 Zekeli, Gastr. d. Gosaugeb. lám. 6, fig. 5. 
3 Zekeli, íbid. lám. 6, fig. 6. 


DEL SENONIANO DE CARDENAS, 8. L. P. 79 


y menos gruesa que Á. gigantea. A. conica' se asemeja más á nuestra espe- 
cie en la forma general pero no tiene la banda sutural tan ancha. Esto la 
distingue también de nuestra A. acutissima, la que en lo general desarro- 
lla la espira á una altura mucho mayor, mientras que sus vueltas disminu- 
yen algo menos regularmente en altura y las vueltas son menos escalona- 
das. 

Número de ejemplares: unos 50. 

Localidad: Km. 415 del Ferrocarril de San Luis Potosí á Tampico, cerca 
de Cárdenas. 

Edad: Capas con Autaeonella, Horiz. con Coralliochama G. Boehmi, Di- 
visión Cárdenas, Senoniano inferior. 


Actaeonella (Prochactaeon) acutissima, N. sp. 


Lám. XVI, fig. 411. 


Concha muy esbelta de 6-8 vueltas que componen una espira altísima; la 
última vuelta ocupa en lo general menos que la mitad de toda la altura, pe- 
ro en algunos casos es la espira más corta que la última vuelta. Los lados 
de las vueltas son casi uniformemente convexos en los ejemplares grandes; 
en los más pequeños está la convexidad algo más en la parte anterior. En 
la última vuelta queda la convexidad cerca de la sutura; sólo en los ejem- 
plares muy grandes es la última vuelta casi uniformemente convexa. La al- 
tura de las vueltas disminuye de una manera constante hacia la parte pos: 
terior. La sutura es apretada y hundida; la faja sutural es bien marcada 
pero en su posición casi paralela al lado de la vuelta; una arista limitada 
por un surco en cada lado separa la banda sutural del resto de la vuelta. 
En la columela se encuentran tres pliegues, de los cuales el posterior es el 
más fuerte. La superficie de la concha es en lo general lisa, sólo estrías finas 
de crecimiento se observan, las que se hacen algo más distintas en la últi- 
ma vuelta. Estas estrías parecen indicar que la abertura ha sido larga y es- 
trecha, el labro sencillo y convexamente arqueado. En ningún ejemplar está 
la abertura bien conservada. 

No obstante de la variabilidad de nuestra especie no se pueden distin- 
guir variedades constantes; toda la diferencia consiste en la menor ó ma- 
yor altura de la espira, con la cual cambian las dimensiones y relaciones 
de las vueltas. En la última vuelta se observa á veces un aplanamiento en 
la parte central, pero este carácter no es constante; lo mismo notaremos 
en otras especies de nuestra localidad. 


1 El nombre Actaeonella conica ha sido usado dos veces, primero por Miinster y más tarde por 
Briart y Cornet (Meule de Bracguegnies), 1865, pág. 42, lám. 3, fig. 13. 14. 
A esta última especie se debería, pues, dar un nombre nuevo, lo que se hará quizá en una re- 
visión de la fauna descrita por Briart y Cornet; el trabajo presente no me parece ser el lugar á pro- 
pósito, 


80 LA FAUNA DE MOLUSCOS 


Dimensiones: 1 1 111 vv 
AM O E An 76. DONES OZ A 
Altura de la última vuelta ............ SE DD AMB 11 
Diámetro. ik o 28. SILS. MAD 15 


La especie que se asemeja más á la nuestra es la 4. conica, Múnst.* sólo 
que nuestra especie es todavía más alta y más esbelta aunque no he logra- 
do encontrar ejemplares de un desarrollo tan colosal como lo muestra la 
fig. 1 de Zekeli. La ilustración que Goldfuss” da de esta especie no se pa- 
rece mucho á las figuras de Zekeli, pero puede ser una variedad de la for- 
ma normal; yo también tengo algunas variedades que se acercan á la forma 
de Múnster (en la obra de Goldfuss), pero para poder juzgar sobre la for- 
ma de Múmnster se necesitaría comparar el original. La forma de Múnster se 
acerca en realidad más á otra especie de nuestra localidad, la que describi- 
mos más adelante baio el nombre de A. variabilis. 

Stoliezka* dice que el ejemplar figurado por Goldfuss es muy desgastado 
y que por esto parece ser distinto de la forma normal figurada por Zekeli. 

Futterer?* describe una Actaeonella bajo el nombre de A. conica, Minst., 
pero juzgando por la figura me parece que esta forma se acerca mucho más 
á A. gigantea var. Renauxiana. Futterer dice que su forma está de acuerdo 
con la figura de Goldfuss, pero esto no me parece ser el caso, de todos mo- 
dos no tiene el ejemplar figurado por Futterer nada que ver con la 4. co: 
nica de Zekeli. 

Zekeli dice que 4. conica representa el término extremo de la serie de 
Actaeonella de forma cónica—oval de las capas de Gosau y que pasa lenta- 
mente á 4. Lamarcki, Sow., por medio de las vueltas que se hacen poco á 
poco más bajas. 

Lo mismo podemos decir de nuestra especie; también ella representa la 
forma más alargada entre nuestras Actaeonella y pasa lentamente á aque: 
llas que describimos el nombre de 4. coniformis. 

Nuestra forma es seguramente la más alargada entre todas las especies 
descritas. 

Número de ejemplares: varios centenares. 

Localidad: Km. 415 y Km. 418-419 del Ferrocarril de San Luis Potosí á 
Tampico entre las estaciones Cárdenas y Escontría. 

Edad: Capas con Actaeonella, Horiz. con Coralliochama G. Boehmi, Di- 
visión Cárdenas, Senoniano inferior. 


1 Zekeli, Gastr. d. Gosaugeb., pág. 40, lám. VI, fig. 1 y 6. Véase también la nota 1 en la pág. 79. 
Goldfuss, Petref. Germ. III, pág. 4s, lám. 177, fig. 11. 

Stoliczka, Rev. d. Gastr. d. Gosausch, pág. 38. 

Futterer, Santa—Croce, pág. 121, lám. XXIIT, fig. 8. 


HB 09 195 


DEL SENONIANO DE CARDENAS, $. L. P. 81 


Actaeonella (Trochactaeon) occidentalis, n. sp. 


Lám. XVII, fig. 2-10. 


Concha de forma algo tosca que se compone de 7-9 vueltas; éstas forman 
una espira relativamente poco alta, pero la altura de la espira cambia con- 
siderablemente; la espira no es exactamente cónica sino tiene más ó menos 
la forma de un pilón. La última vuelta ocupa dos tercios de la altura entera 
ó algo menos, perolsiempre es la espira más corta que la última vuelta. Los 
lados de las vueltas son siempre algo convexas y esto generalmente más en 
la parte anterior que en la posterior de cada vuelta; sólo en la última vuel- 
ta está la parte más convexa cerca de la región de la sutura. La altura de 
las vueltas no disminuye de una manera constante; sino la penúltima vuelta 
es, en lo general, relativamente mucho más alta que las otras, la sutura es 
apretada y no hundida, la faja sutural es bien marcada y forma con el res- 
to de la vuelta un ángulo obtuso; por esto es la banda sutural en esta es- 
pecie más visible que en otras; una arista generalmente limitada por un 
surco hacia el lado anterior separa la banda sutural del resto de la vuelta. 
En la columela observamos tres pliegues, de los cuales el posterior es más 
fuerte que los otros. La superficie de la concha es casi lisa, sólo se notan 
finas estrías de crecimiento que se hacen más fuertes en la última vuelta. 
La abertura no está conservada, pero parece haber sido semejante á la de 
la especie anterior. 

También en esta especie notamos una grande variabilidad especialmente 
en la altura de la espira y la relación entre la altura de la última vuelta y 
la de la espira. Algo cambia también el ángulo que forma la banda sutu- 
ral con el resto de la vuelta, pero el carácter general de la especie es bas- 
tante constante, especialmente la forma de pilón de la espira. 


Dimensiones: 
AMM os 59.4 43.7 49.3 40.7 835.5 29.0 30.1 28.3 25.0 26.9 18.8mm. 
Altura de la úl- 

tima vuelta.. 30.025.7 25.6 25.9 22.7 2 20:38 18.4 118.5 18.5 12.8 ., 
Diámetro ces. AMADO YES GO ASS too ELO ERO Dat as 


También esta especie encuentra su forma paralela en las capas de Gosau 
y es la var. obtusa de la A. gigantea, Sow. Tengo ejemplares que no se pue- 
den distinguir de la forma figurada por Zekeli' pero parece que nuestra 
especie tiende á desarrollar más la espira. 

Stoliczka? ha reunido 4. gigantea, A. Renauxiana, A. Lamarcki (Zek.), 
A. obtusa, y A. glandiformis. Choflat? ha aceptado esta reunión para las 


1 Zekeli, Gastr. d. Gosaugeb, lám. VII, fig. 7. 
2 Stoliczka, Rev. d. Gastr. d. Gosausch., pág. 36. 
3 Choffat, Faune. crét. du Portugal l, pág. 1183. 
No 24.—11 


82 LA FAUNA DE MOLUSCOS 


formas de Gosau y Portugal. Stoliczka indica que posiblemente se tendrá 
que reunir 4. obtusa y A. glandiformis en una especie separándolas de A. 
gigantea. Esto me parece lo más acertado; la forma cónica—convexa de la es- 
pira de estas dos variedades las distingue perfectamente de 4. gigantea, 
pero dudo que las formas figuradas en fig. 9a, y 9b de la lámina VII de 
Zekeli pertenezcan á A. glandiformis; me parecen más bien pertenecer á 4. 
gigantea var. Renauxriana. Futterer! compara su 4. Santae-Crucis con 
A. obtusa, Zek., y le da á la variedad respectiva el nombre de subobtusa. 
No me parece que la var. subobtusa, Futt., se asemeje mucho al tipo de 4. 
obtusa; tengo en mis manos un ejemplar de Santa Croce que corresponde 
bien con la figura que da Futterer, pero me parece difícil distinguir esta 
forma de la 4. gigantea, especialmente de las variedades con la espira algo 
más elevada. Parece que G+. Boehm* estaría inclinado á reunir la 4. San- 
tae-Crucis con Á. gigantea y realmente si se comparan formas como fig. 5 
con la variedad de 4. gigantea como la figura Cossmann? p. e., entonces se 
ve una relación íntima entre las dos especies. Pero en verdad no es más que 
una relación así como la encontramos entre los ejemplares mexicanos y los 
de Gosau, de modo que me parece justo que Futterer haya separado las dos 
especies. En realidad tienen todas las localidades con una fauna de la fa- 
cies de Gosau especies de Actaeonella semejantes, pero cada una con un 
desarrollo distinto en cierto sentido, lo que da á cada localidad un carácter 
especial. Sería bueno marcar esta diferencia también por un nombre dis- 
tinto aunque se reconozca que todas aquellas especies de Actaeonella están 
en relación íntima entre sí, hasta tal grado, que en cada locadalidad exis- 
ten variedades que no se dejan separar de otras de diferentes localidades, 
lo que indica que todas estas formas son más ó menos de la misma edad, 
pero que han tomado cierto desarrollo por circunstancias locales. 

Número de ejemplares: unos 80. 

Localidad: Km. 415 del Ferrocarril de San Luis Potosí á Tampico cerca 
de Cárdenas. 

Edad: Capas con Actaeonella, Horiz. con Coralliochama G. Boehmi, Di- 
visión Cárdenas, Senoniano inferior. 


Actaeonella (Trochactaeon) aff. gigantea, Sow. 


Lám. XVII, fig. 1. 


1852 Zekeli, Gastrop. d. Gosaugeb. pág. 39. 
1866 Stoliczka, Rev. d. Gastr. d. Gosausch., pág. 36. 
1887 Holzapfel, Aachener Kreide, pág. 82, lám. VII, fig. 12, 13. 


1 Futterer, Santa Croce, pág. 120, lám. XII, fig. 1-7. 
2 G. Boehm, Beitr. z. K£. d. Kreide d. Súdalp., pág. 143. 
3 Cossmann, Coqu. Crét. rec. en France, pág. 4, lám. 1, fig. 18. 


DEL SENONIANO DE CARDENAS, $. L. P. 83 


Concha globosa, compuesta de 6 (2?) vueltas, las que forman una espira 
obtusamente cónica. La última vuelta ocupa probablemente más que la mi- 
tad de la altura total de la vuelta de la concha. Los lados de las vueltas 
son convexos, la sutura es apretada, la banda sutural medianamente ancha 
y forma un ángulo obtuso con el resto de la vuelta. La superficie de la con- 
cha es lisa. La abertura no está conservada; en la columela se observan tres 
pliegnes que parecen casi igualmente fuertes. 

El ejemplar que he descrito arriba se acerca por su forma robusta y arre: 
dondada á la variedad alargada de 4. gigantea. Quizás se trata de una va- 
riedad extrema de 4. occidentalis, pero como las transiciones no existen y 
la forma se acerca tanto á 4. gigantea, Sow., he preferido separarla provi- 
sionalmente. 

Actaeonella gigantea fué descrita de las capas de Gosau, Miller! y otros 
autores la citan del Cretáceo superior de Aquisgran y Limburgo, Holzap- 
fel la describió y figuró del Senoniano inferior. 

Los límites de variabilidad en 4. gigantea no son todavía bien conocidos, 
esto lo indican también autores modernos como Cossmann; pero tengo á la 
vista ejemplares de las capas de Gosau que apenas se distinguen de nues- 
tro ejemplar. 

Localidad: Km. 415 del Ferrocarril de San Luis Potosí á Tampico cerca 
de Cárdenas. 

Edad: Capas con Coralliochama, Horiz. con Coralliochama €. Boehmi, 
División Cárdenas, Senoniano inferior. 


Actaeonella (Trochactaeon) inconstans, n. sp. 


Lám. XVII fig. 11-19. 


Concha algo tosca pero más esbelta que 4. occidentalis; se compone de 
6-8 vueltas, las que forman una espira alta que no es cónica sino tiende á 
la forma de un pilón. La última vuelta ocupa casi la mitad de la altura to- 
tal de la concha pero puede también tener algo menos ó algo más que la 
mitad de la altura total. Los lados de las vueltas son siempre convexos y 
la convexidad más fuerte queda en la parte anterior de la vuelta; en la úl- 
tima vuelta la parte más convexa está más cerca á la región de la sutura y 
tiende á formar una arista espiral en algunos ejemplares. La altura de las 
vueltas no disminuye paulatinamente sino las dos vueltas que siguen á la 
última son, en lo general, relativamente mucho más altas que el resto; es- 
tas dos vueltas tienen mayor altura que el resto de la espira. La sutura es 
apretada y no hundida; la faja sutural está relativamente poco marcada y 
tiene casi una posición paralela á la vuelta que sigue; la banda es mucho 
más angosta que en 4. ¿rregularis y apenas está separada del resto de la 


1 Miller, Aachen. Kreide II, pág. 10. 


84 LA FAUNA DE MOLUSCOS 


vuelta por una arista finísima. En la columela se encuentran tres pliegues 
de los cuales el posterior es el más fuerte. La superficie de la concha es casi 
lisa; estrías finas de crecimiento se notan principalmente en la última vuel- 
ta. La abertura no está conservada pero parece haber sido semejante á la 
de las especies anteriores. 

Esta especie varía casi más que las anteriores en cuanto á las dimensio- 
nes; pero el carácter de la especie es bastante constante. He dudado si la 
especie descrita aquí no es solamente una variedad de 4. ¿rregularis, pero 
el carácter general es siempre distinto y así he resuelto describirla provisio- 
nalmente bajo un nombre nuevo. 


Dimensiones: 
Alturas coa 46.67 46.8,:39.5 .3122 89.8 31:34. 2861 1904 12m 
Altura de la últi- 

ma vuelta....... ADO AS OO US OS 1 TL a: 
Diametro a ADO MA O AO 1 Ur Dl. eS y 


Esta especie se asemeja mucho á 4. ¿rregularis, pero se distingue prin- 
cipalmente por su espira más alta y la faja sutural mucho más angosta. 

Parece que las formas con espiras irregulares no se conocen en Europa ó 
que no se les ha dado importancia, pero no voy á dejar de mencionar que 
Binkhorst* describe una Actaeonella del Senoniano de Kunraed cuyas vuel- 
tas crecen de un modo irregular; menciona que las suturas de las diferen- 
tes vueltas no son paralelas y que la quinta vuelta es mucho más baja que 
la cuarta. Desgraciadamente esta especie no fué figurada, pero según la 
descripción no se asemeja la especie á ninguna de las nuestras mucho. 

Número de ejemplares: unos 60. 

Localidad: Km. 415 del Ferrocarril de San Luis Potosí á Tampico, cerca 
de Cárdenas. 

Edad: Capas con Actaeonella, Horiz. con Coralliochama G. Boehmi, Di- 
visión Cárdenas, Senoniano inferior. 


Actaeonella (Trochactaeon) irregularis, n. sp. 


Lám. XVII. fig. 20-27. 


Concha alta componiéndose de 8-10 vueltas, las que forman una espira 
muy alta de forma irregularmente cónica. La última vuelta ocupa general- 
mente menos de la mitad de la altura total de la concha; en algunos casos 
también más. Los lados de las vueltas son, en lo general, poco convexos con 
excepción de las últimas, especialmente la penúltima. La última vuelta es 


1 Tengo individuos más grandes pero no están completos. 
2 Binkhorst, Gastr. et Céph. de Limbourgs, pág. 83. 


DEL SENONIANO DE CARDENAS, $. L. P. 85 


uniformemente convexa ó tiende á formar una cresta espiral cerca de la re: 
gión de la sutura. La altura de las vueltas disminuye muy constantemente 
en las vueltas posteriores pero muy irregularmente en las anteriores, de 
modo que la sutura pasa oblicuamente sobre el lado de la vuelta; esta cir- 
eunstancia produce el aspecto irregular de la espira y explica porqué las 
últimas vueltas tienen los lados muy convexos y las posteriores no. La su- 
tura es apretada y no hundida; la faja sutural es bastante ancha, plana ó 
algo cóncava y está separada por una cresta ligera del resto de la concha; 
la banda sutural tiene casi la misma posición como la vuelta posterior, pe: 
ro esto sólo en las vueltas anteriores, mientras que en las vueltas posterio- 
res forma un ángulo obtuso con el resto de la vuelta. En la columela se 
encuentran tres pliegues de los cuales el posterior es el más fuerte. La or- 
namentación consiste sólo en finas estrías de crecimiento. La abertura no 
está conservada. 

Entre los ejemplares que tenemos de esta especie no hay mucha variedad 
de forma, el carácter es bastante uniforme y hasta la altura de la espira no 
varía mucho. 


Dimensiones: 
AM A AO O SS eS OZ 02 MI: 
Altura de la úl- 
tima vuelta OO DA o 22 OO DA 
Diámetro......... ME AO AS O O RMELS O LZ DRAALEZ QUES 


No ereo que se haya descrito ya una especie de Actaeonella que se acerca 
mucho á la nuestra. En algo se asemeja á 4. variabilis la que describiré 
adelante, pero se distingue por las vueltas convexas. Si hubiera de nuestra 
forma sólo anos cuantos ejemplares se podría creer que se tratase de indi- 
viduos enfermos, pero la irregularidad de la especie es tan constante en un 
gran número de ejemplares que se tiene que tomarla como distintivo espe: 
cífico. 

Número de ejemplares: 40. 

Localidad: Km. 415 del Ferrocarril de San Luis Potosí á Tampico, cerca 
de Cárdenas. 

Edad: Capas con Actaeonella, Horiz. con Coralliochama G. Boehmi, Di- 
visión Cárdenas, Senoniano inferior. 


9. FORMAS CON LOS FLANCOS PLANOS DE LAS VUELTAS DE LA EPIRSA. 
Actaeonella (Trochactaeon) brevis, N. Sp. 
Lám. XVIIL fig. 1-7. 


Concha robusta, compuesta de 6-8 vueltas. La espira es generalmente 
baja y tiene forma cónica. La última vuelta ocupa en lo general dos tercios 
de la altura total de la concha ó más. Los lados de las vueltas son perfec- 


86 LA FAUNA DE MOLUSCOS 


tamente planos; en la última vuelta hay una cresta bien pronunciada cerca 
de la región de la sutura, á los lados de ella es la superficie de la concha 
casi perfectamente plana. La altura de las vueltas disminuye de una mane- 
ra muy constante, por lo cual la espira tiene la forma de un cono regular, 
la faja sutural produce escalones en el cono. La sutura está apretada y no 
hundida; la faja sutural es muy ancha y completamente plana; forma un 
ángulo obtuso con el resto de la vuelta, del cual está separada por una arista 
marcada. La superficie de la vuelta es casi lisa, las estrías de crecimiento 
son muy finas. La columela muestra tres pliegues, de los cuales el posterior 
es mucho más fuerte que los otros dos. La abertura no está conservada. 

Esta especie varía relativamente muy poco, la espira es siempre baja y 
sólo el diámetro varía algo; no se pueden separar variedades. 


Dimensiones: 
Atar AO 8 OO 20 O 2 a ZO SS LS oda 
Altura de la úl- 

tima vuelta 28.0 02418022180 20:01 do AS LOS SO 
Diámetro aLS US OA AOL O OOO OA AS SES LOS OE OM 


Esta especie liga por su espira baja y escalonada nuestra fauna de 4c- 
taeonella con la del Senoniano y Turoniano europeo y asiático. Se acerca 
especialmente á A. Santae-Crucis, Futt.' pero la convexidad de la última 
vuelta es diferente. 

También muy parecida es la especie que Cossmann” describe bajo el nom- 
bre de A. Renauxiana, D'Orb., pero también en esta es la convexidad de la 
última vuelta diferente. Semejantes son también las formas del Turoniano 
portugués las que Choftat* describe bajo el nombre de 4. gigantea. Debe- 
mos tomar en cuenta que nuestros individuos son pequeños y que en las 
formas grandes la convexidad de la última vuelta es en lo general mucho 
más uniforme que en los ejemplares jóvenes. 

Por su espira corta se acerca 4. brevis á A. minuta, Stol.,* del Ariyalur— 
group (Senoniano superior), pero ésta se distingue por su figura algo más 
cilíndrica; también parece que en nuestra especie la faja sutural es más an- 
cha. 

Número de ejemplares: 60. 

Localidad: Km. 415 del Ferrocarril de San Luis Potosí á Tampico, cerca 
de Cárdenas. 

Edad: Capas con Actaeonella, Horiz. con Coralliochama G. Boehmi. Di- 
visión Cárdenas, Senoniano inferior. 


1 Futterer, Santa Croce p. 119, lám. 12, fig. 17. 

2 Cossmann, Coqu. Crét. rec. en France, pág. 3, lám. 1, fig. 5. 

3 Choffat, Faune crét. du Portugal I, pág. 113, Opisthobr., lám. 1, fig. 16-21. 
4 Stoliczka, Gastr. Cret. R. India, pág. 418, lám. 14, fig. 9; lám. 28, fig. 17. 


DEL SENONIANO DE CARDENAS, $. L. P. 87 


Actaeonella (Urochactaeon) planilateris, n. sp. 


Lám. XVIII, fig. 8-13. 


Concha generalmente no muy esbelta compuesta de 7-9 vueltas. La es- 
pira es más ó menos alta y tiene la forma de un cono perfecto; sólo á veces 
se observa alguna irregularidad en esta forma % la faja sutural da al cono 
un escalonamiento muy ligero. La última vuelta ocupa más que la mitad 
de la altura total de la concha. Los lados de las vueltas son perfectamente 
planos; en la última vuelta hay una cresta arredondada en la región cerca 
de la sutura, y á los dos lados de ella es la vuelta casi plana. La altura de 
las vueltas disminuye de una manera constante, lo que da á la espira su 
forma cónica. La sutura es apretada y no hundida; la faja sutural es me- 
dianamente ancha y generalmente algo cóncava; la faja está casi siempre 
en el mismo plano de las vueltas, lo que da al cono de la espira su aspecto 
liso; en algunos casos forma la banda sutural un ángulo muy obtuso con el 
resto de la vuelta; una arista marcada separa la faja de la otra parte de la 
vuelta. En la columela se observan tres pliegues de los cuales el posterior 
es el más fuerte. La superficie está cubierta con estrías de crecimiento, és- 
tas producen en la faja sutural casi una ornamentación de costillas finas 
transversales. La abertura no está conservada. 

Esta especie varía en dos sentidos: en cuanto á la altura de la espira y 
en cuanto á la posición de la faja sutural. La espira es á veces un cono bajo, 
á veces un cono muy agudo y alargado. La faja sutural está, como lo hemos 
dicho arriba, generalmente en el mismo plano como las vueltas, pero algu- 
nas veces forma un ángulo muy obtuso. Primero estuve muy inclinado 
á separar la variedad muy alargada, pero ví que las transiciones son 
tan poco perceptibles que no se puede bien establecer una variedad cons- 
tante. 


Dimensiones: 
oo Ona ae A RW) Epi) BR) OPE) Bla epa dolo Ral leia 
Altura de la últi- 

ma vuelta..... 28.9 195 21.5 20.0 


2 OSLO: OLA OZ iO 
Diámetro. ...... 10 AD 15d ss lo. 


1 
ASIA ZO SS, 


Los individuos en los cuales la faja sutural forma un ángulo obtuso con 
el resto de la vuelta ligan esta especie con 4. potosiana sin que se pueda 
por esto unir las dos especies. Nuestra especie parece tener cierta semejan- 
za con Á. gigantea var. Ouremensis, Choff. ' especialmente con el ejemplar 
figurado en fig. 17 en la obra de Choffat. Pero como siempre es la forma 
europea un extremo alargado, mientras que en nuestra localidad formas se- 
mejantes son el tipo y la espira llega á alargarse mucho más. 


1 Choffat, Faune crét. du Portugal I, pág. 113, Opisthobr, lám. 1. fig. 17. 


88 LA FAUNA DE MOLUSCOS 


Como Choffat ya indica, nos llevan semejantes formas como la var. Oure- 
mensis, ya en la dirección de 4. Santae-Crucis, Futt., y ya hemos visto que 
nuestra especie anterior se asemeja todavía mucho más á la citada forma. 
Me confirma esta circunstancia en la creencia que todas las Actaeonella de 
las diferentes localidades se pueden agrupar en pocos grupos, los que pro- 
bablemente tienen un origen común y que la diferenciación se ha produ- 
cido por influencia de condiciones locales de la vida. 

Número de ejemplares: 100. 

Localidad: Km. 415 del Ferrocarril de San Luis Potosí á Tampico; cerca 
de Cárdenas. 

Edad: Capas con Actaeonella, Horiz. con Coralliochama G. Boehmi, Di- 
visión Cárdenas, Senoniano inferior. 


Actaeonella (Trochactaeon) potosiana, n. Sp. 


Lám. XVIII. fig. 14-25. 


Concha generalmente esbelta, compuesta por 6-8 vueltas. La espira es más 
ó menos alta y tiene la forma de un cono algo escalonado; sólo en algunos 
casos es la punta algo obtusa. La última vuelta ocupa, en lo general, más 
que la mitad de la altura total de la concha. Los lados de las vueltas son 
generalmente planos. La última vuelta muestra una cresta espiral bastante 
pronunciada cerca de la región de la sutura y la parte entre la cresta y la 
banda sutural es casi perfectamente plana. También la parte anterior de 
la última vuelta es poco encorvada. La altura de las vueltas disminuye 
de una manera muy constante, lo que da á la espira su forma conchoidal 
elegante. La sutura es apretada y no hundida; la banda sutural es ancha, 
plana y forma siempre un ángulo obtuso con el resto de la vuelta; una aris- 
ta muy bien marcada y, hacia el lado anterior, limitada por un ligero surco, 
separa la banda sutural del resto de la vuelta. En la columela se observan 
tres pliegues, de los cuales el posterior es el más fuerte. La concha es casi 
lisa, sólo estrías de crecimiento cubren la superficie, éstas se marcan bas- 
tante bien en la última vuelta. La abertura no está conservada. 

Nuestra especie cambia principalmente en cuanto á la altura de la espira; 
el ángulo que forma la banda sutural con el resto de la vuelta es muy cons: 
tante y varía poco, por esto parece la espira siempre bastante escalonada. 


Dimensiones: 
Altura AITÓS ATA AOS AOL OO SES O OS LES AS 


vuela e OR DALIA DASS 50 


10) MS A 
Dime O ALZAS Ie NO] 


2 
0. O LO. 0% q. 


DEL SENONIANO DE CARDENAS, S, L. P. 89 


Esta especie forma una transición de las de espira cónica á las de es- 
pira obtusa y lados planos de las vueltas. La presente especie se acerca mu- 
cho á formas del Turoniano como p. e. 4. Salomonis, Fraas, ' pero como en 
todos los otros casos, tiende también nuestra especie á un desarrollo mayor 
de la espira que las formas del viejo mundo. El tipo de la forma africana 
es bastante alto y está bien de acuerdo con nuestra especie. Dacqué reune 
con su especie de Abu Roash la 4. Absalonis, Fraas, así como la limita 
Bólhm. * Esta especie tiene los lados de las vueltas bastante convexos, y co- 
mo las dos localidades (Wadi Jos cerca de Jerusalén y Abu Roash cerca 
de Cairo) están bastante distantes, me parece dudoso si la identificación de 
las dos especies sea justificada y si no se trata aquí también de un desarro- 
llo local de Actaeonella que merece ser distinguido por un nombre espe: 
cífico. 

Con algunas de nuestras formas tiene mucha semejanza la 4. Lamarcki, 
Sowerby* especialmente con el tipo que figura Zekeli, pero las vueltas de 
- nuestras formas están mucho menos escalonadas. 

Stoliczka* reune la 4. Lamarcki, Sow. con 4. voluta, Zekeli, y conside- 
ra como característica la figura alargada oval ó cilíndrica de la vuelta final, 
la que es algo más larga que la espira esbelta; ésta se compone de numero- 
sas vueltas escalonadas. El mismo autor presume que la Zornatella voluta 
de Goldfuss? no pertenece á esta especie sino la reune con 4. conica, Múnst. 

Un ejemplar de Cárdenas se asemeja sorprendentemente á 4. Santae— 
Crucis, Futt.?* y especialmente á la var. elongata y casi no se pueden distin- 
guir las dos formas; si nuestro ejemplar se hubiera encontrado en Callo- 
neghe seguramente se le tomaría como un ejemplar típico de 4. Santae- 
Crucis var. elongata. 

Ya hemos visto antes que 4. potosiana forma un extremo de un grupo de 
especies de Actaeonella, que por su otro extremo conduce ya á formas se- 
mejantes á 4. gigantea y especialmente á formas como 4. Santae-Crucis. 

Número de ejemplares: 28. 

Localidad: Km. 415 del Ferrocarril de San Luis Potosí á Tampico, cerca 
de Cárdenas. 

Edad: Capas con Actaeonella, Horiz. con Coralliochama G. Boehmi, Di- 
visión Cárdenas, Senoniano inferior. 


Dacqué, Kreidecompl. v. Abu Roash, pág. 385, lám. 35, fig. 3-6. 

Bóhm, Cret. Gastr. v. Libanon u. Karmel, pág. 217, lám. 5, fig. 7. 

Zekeli, Gastr. d. Gosaugeb, pág. 42, lám. 7, fig. 6 (A. voluta, Zek. non idem Mstr.) 
Stoliczka, Rev. Gastr. d. Gosausch., pág. 37, 1865. 

Goldfuss, Petref. Germ. TIL, pág. 49, lám. 177, fig. 14. 

6 Futterer, Santa Croce, pág. 120, lám. 12, figs. 3, 4, 6, 7. 


DS 


No? 24.—12 


90 LA FAUNA DE MOLUSCOS 


Actaeonella (Trochactaeon) variabilis. n. sp. 


Lám. XVIII, fig. 26-34. 


Concha algo tosca con espira más ó menos alta, componiéndose de 6-7 
vueltas. La espira tiene una forma irregularmente cónica; es decir, mientras 
que las vueltas anteriores forman una espira perfectamente cónica, las pos- 
teriores componen una punta obtusa. La última vuelta ocupa generalmente 
más que la mitad de la altura total de la concha. Los lados de las vueltas son 
generalmente planos, raras veces se observa una ligera convexidad en algu- 
nas de las vueltas anteriores. En la última vuelta notamos una ligera cresta 
espiral en la parte posterior, pero á los dos lados de esta cresta está la vuel- 
ta muy poco convexa. La altura de las vueltas disminuye, en lo general, de 
una manera constante. La sutura es apretada y no hundida; la faja sutural 
es ancha, de corte recto y forma generalmente un ángulo obtuso con el 
resto de la vuelta, del cual le separa una arista muy marcada. En la colu- 
mela se encuentran 3 pliegues, de los cuales el posterior es mucho más fuerte 
que los otros dos. La concha es lisa, sólo finas estrías de crecimiento se no- 
tan, especialmente en la última vuelta. La abertura no está conservada. 

Nuestra especie varía mucho en su forma según el tamaño de la espira y 
especialmente la altura de la punta obtusa de ella; pero las formas pasan 
de una á la otra sin que se puedan distinguir variedades constantes. 


Dimensiones: 
AU ASOMO OSA Za ZO O ZO OT 
Altura de la última 

mall .ooonossa Al Al PAS PONS 224) 2040 Mei 100. IDO Sl o 
Dime LOA LAS O AO AO O AAN 


Ya hemos mencionado que nuestra especie se asemeja bastante á 4. co- 
nica, Mstr., así como la figura Goldfuss* de modo que esta especie forma 
otro eslabón para ligar nuestra fauna con la de Gosau. El desarrollo de 
nuestra especie es probablemente diferente del de A. conica, Mstr., si esta es 
realmente idéntica con las formas que figura Zekeli* bajo el mismo nombre. 

Stoliczka, * presume que 4Á. conica, Mstr. y A. conica, Zek., pertenecen 
á una especie é incluye en esta también 4. voluta, Goldfss.? y A. elliptica, 
Zek.,* pero en cuanto á la última no considera Stoliczka que 4. conica tie- 
ne siempre una espira perfectamente cónica, mientras que en 4. elliptica 


Hay un ejemplar mas grande, pero no está bien conservado. 
Goldfuss, Petref. Germ. ITI, pág. 48, lám. 117, fig. 11. 
Zekeli, Gastr. d. Gosuageb., lám. VI, fig. 1 y 6. 

Stoliczka, Rev. d. Gastr. d. Gosausch., pág. 37. 

Goldfuss, Petref. Germ. IT, pág 49, lám. 177, fig. 14. 
Zekeli, Gastr. d. Gosaugeb., pág. 41, lám. 6, fig. 7. 


AS 


DD 


DEL SENONIANO DE CARDENAS, $. L. P. 91 


la espira es siempre obtusamente cónica. No tengo material suficiente de 
los Alpes, pero veo en el material de México que la forma con la espira ob- 
tusa es muy constante y por esto la he separado bajo un nombre específico. 

Número de ejemplares: unos 50. 

Localidad: Km. 415 del Ferrocarril de San Luis Potosí á Tampico, cerca 
de Cárdenas. 

Edad: Capas con Actaeonella, Horiz. con Coralliochama G. Boehmi, Di- 
visión Cárdenas, Senoniano inferior. 


Actaeonella (s. s.) aff. Grossouvrei, Cossm. 


Una 4ctaeonella s. s. se encontró en nuestro material en sólo 4 ejempla- 
res, pero ninguno tan bien conservado que se podría describir la especie. 
Esta se asemeja bastante á 4. (Frossouvret, Cossm.,' pero como es difícil 
distinguir ejemplares no completos y maltratados, me limito por ahora á 
mencionar solamente el hallazgo. 

Número de ejemplares: 4. 

Localidad: Km. 415 y entre 418 y 419 del Ferrocarril de San Luis Potosí 
á Tampico. 

Edad: Capas con Actaeone)la, Horiz. con Coralliochama G. Boehmi, Di- 
visión Cárdenas, Senoniano inferior. 


NOTA SUPLEMENTARIA. 


En pág. 79 he mencionado el doble uso del nombre Actaeonella conica, 
pero olvidé decir que Geinitz, Elbthalgebirge I, pág. 275, ya reunió con 
duda la 4. conica, Briart y Cornet con su 4. Briarti, pero que me parece 
tratarse de dos especies diferentes. 


1 Cossmann, Paléoconch. comp. II, 1896, pág. 166. Esta especie es la que D'Orbigny describió 
erróneamente bajo el nombre de 4. laevis, Sow. Cossmann que vió la diferencia describió la verda- 
dera A. laevis, Sow. de Gosau, bajo el nombre de A. terebellum (Paléoconch. comp. I, pág. 148) cre- 
yendo que el nombre laevis era de D'Orbigny. Más tarde corrigió su error en el lugar citado. Coss- 
mann dice que en su trabajo Coqu. Crét. rec. en France 1896 ha dado á la especie de Uchaux, el 
nombre de Uchauxiensis, pero esto debe ser un error, porque en aquel lugar la llama en pág. 3 4. 
Grossouvrei; este nombre se debe, pues, conservar y hay que borrar el nombre de 4. Uchauxiensis, 
Cossm. así como el de 4. terebellum, Cossm. 


Actaeonella, 17, 24, 27, 28 


INDICE DE GENEROS Y ESPECIóS 


, 29, 30, 
41, 74, 75, 76, 77, 
88, 89. 
Absalonis, 89. 
acutissima, 16, 17, 26, 27, 
77, 79. 
brevis, 15, 17, 26, 75, 76, 85. 
Briarti, 91. 
conica, 24, 26, 27, 28, 30, 
78, 79, 80, 89, 90, 91. 
coniformis, 16, 17, 26, 27, 
78, 80. 
eliptica, 90. 
gigantea, 17, 26, 27, 76, 77, 78, 
81, 82, 83, 86, 89. 
Lamarcki, 24, 26, 
27, 78. 
obtusa, 24, 26, 81. 
Ouremensis, 26, 87, 
88. 
Renauxiana, SO, S2. 
elandiformis, 30, 75, 81, S2. 


ES 


var. 


Grossouvrei, 15, 17, 26, 81, 82, 91. | 


inconstans, 17, 26, 75, 76, 83. 

irregularis, 17, 26, 75, 76, 83, 84. 

laevis, 80, 91. 

Lamarcki, 28, 75, SO, S1, 89. 

minuta, 85. 

obtusa, 27, 28, 75, 81, 82. 

occidentalis, 17, 26, 27, 28, 75, 
81, 88. 

planilateris, 17, 26, 75, 76, 87. 

potosiana, 17, 26, 76, 87, 88, 89. 

Renauxiana, 24, 26, 75, 76, 81, 86. 

Salomonis, 89. 

Santae-Crucis, 24, 26, 76, 82, 86, 88, 
89. 

Santae-Crucis, var. elongata, S9. 


76, 


Actaeonella Santae-Crucis, var. subobtusa, 82. 


sp., 16. 

terebellum, 91. 

Uchauxiensis, 91. 

variabilis, 17, 26, 76, SO, 85, 90. 
voluta, S9, 90. 


Actinocamax mamillatus, 22. 


quadratus, 18, 19, 20, 51. 


Alectryonia semiarmata, 44. 


cfr. Nicaisel, 47. 
Aguilerae, 47. 


Amauropsis, 61. 


bulbiformis, 61. 


Ampullina Uchauxiensis, 61. 
Anomia argentaria, 17, 21, 25, 31, 38, 59, 40. 


Coquandi, 40. 

Ewaldi, 40. 

eryphorhynchus, 16, 21, 25, 31, 38. 
micronema, 38, 39. 

semiglobosa, 39, 40. 

subtruncata, 21, 25, 38, 89, 40. 
tellinoides, 39, 40. 

truncata, 38. 


Bactrioptyxis, 66. 
Barrettia, 31, 32. 


Barroisiceras Haberfellneri, 29. 


Batolites tirolicus, 28, 31. 
Becksia Soekelandi, 18. 
Belemnitella mucronata, 18, 19, 22, 23, 29, 


46, 51. 


Biradiolites, 59, 60. 


acuticostatus, 59, 60. 

Aguilerae, 17, 25, 58. 
canaliculatus, 56. 

cancellatus, 25. 

Cardenasensis, 16, 17, 25, 58, 59, 60. 
Chaperi, 60. 

cornupastoris, 57. 


94 INDICE. 


Biradiolites, Mortoni, 27, 57. | Gryphaea convexa, 51. 
= potosianus, 16, 17, 25, 60. — mutabilis, 51. 
Caprina Jamaicensis, 22, 32, 56. = navia, 51. 
Caprinella gigantea, 32. | — Pitcheri, 51. 
— occidentalis, 32. | — vesicularis, 6, 15, 18, 19, 20, 25, 26, 
Cerithium Aguilerae, 17, 24, 26, 27, 70, 71. | 27, 31, 83, 49. 
=- breve, 70. | — vesiculosa, 51. 
— carnaticum, 24, 25, 33, 68. | Heliastraea cyathiformis, 31, 32. 
— Cuauhtemoci, 17, 24, 26, 27, 72. | —= exculpta, 31, 32. 
— debile, 24, 26, 27, 71. | Hippurites, 28, 29, 30, 31. 
—  frequens, 70. | = alpinus, 30, 31. 
= furcatum, 70. | — Boehmi, 29, 30, 81. 
— Hoeninghausi, 24, 26, 27, 72, 73. = Chalmasi, 31. 
- interjectum, 70. = cornuvaccinum, 28, 29, 31. 
— Múnsteri, 70. | = dilatatus, 60. 
— potosianum, 17, 24, 25, 26, 27, 69. | — galloprovincialis, 60. 
— prosperianum, 71. = Gosaviensis. 28, 29, 30, 31. 
— rotundum, 70. | — Lapeirousi, var. crassa, 30, 31. 
“— sexangulum, 71. — Oppeli, 29, 30, 31. 
— Simonyi, 17, 24, 26, 27, 73. — presuleatus, 28, 29, 30, 31. 
= sociale, 24, 25, 26, 27, 70. = sulcatus, 28, 29, 30, 31. 
— solidum, 70. = Toucasi, 60. 
— subcarnaticum, 17, 24, 25, 27, 33, 67. | Inoceramus, 20, 28, 29, 31, 32. 
— — var. acuticostatum, 69. | — Cripsii, 16, 20. 
— suberadatum, 70. — Simpsoni, 15, 20, 25, 31, 36, 37. 
Coralliochama, 22, 23, 27, 81, 32, 55, 56. | Lima azteca, 16, 17, 21, 25, 36. 
—= Bayani, 55. ¡Rae Cardenasensis, 17, 21, 25, 35. 
= G. Boehmi, 16, 17, 21, 22, 25, | — cretacea, 36. 
32, 54, 55, 56. | — Dujardini, 21, 25, 35. 
= Orcutti, 25, 56. — Dunkeri, 21, 25, 36. 
Cyathoseris Haidingeri, 31, 32. Mavxsupites ornatus, 18, 21. 
Diploria conferticostata, 32. Micraster, 22. 
— Crassolamellosa, 31, 32. — coranguinum, 20. 
—  flexuosissima, 32. Mitrocaprina, 55. 
Diploschiza cretacea, 40. Mortoniceras serrato-marginatum, 29. 
Echinocorys, 29. | — texanum, 29. 
Exogyra auricularis, 52, 53. Multicolumnastraea cyathiformis, 32. 
—  .cornu-arietis, 58. Muniericeras gosavicum, 29. 
—  Costata, 15, 18, 20, 25, 31, 37, 51, 52, 53. | Natica altilirata, 17, 28, 25, 61. 
—  laciniata, 52. —  bulbiformis, 61. 
—  Matheroniana, 52. —  lirata, 61. 
—  Olisoponensis, 583. Nerinea, 65, 66, 67. 
—  Overwegi, 53. —  Buchi, 30. 
—  Oxyntas, 58. —  Burckhardti, 16, 24, 25, 66. 
—  planospirites, 52, —  Cincta, 67. 
—  plicata, 52. —  ¡incavata, 24, 27, 67. 
— ponderosa, 52. Nerinella, 66. 
— torosa, 52, Orbitoides sp., 16, 21, 29, 31. 
Gaudryceras mite, 29. Ostrea acanthonata, 45. 
Gauthiericeras Margae, 29. —  acutirostris, 42, 43. 


= bajuvaricum, 29. —  Aguilerae, 6, 15, 18, 25, 47. 


Ostrea arcuatilis, 41. 

, 22, 
carinata, 48. 
convexa, 50. 
cornu—arietis, 58. 

costata, 52. 

crista—galli, 46. 

cuculus, 40. 

curvirostris, 42, 43, 44. 
denticulifera, 44. 

dichotoma, 45, 46. 

Fourneti, 58. 

glabra, 17, 21, 25, 31, 41, 42, 43. 
Goldfussi, 16, 20, 25, 40. 
hippopodium, 50. 

incurva, 16, 21, 25, 26, 27, 
insecuris, 41, 42. 

Nicaisei, 18, 22, 25, 47. 
Olisoponensis, 58. 


— armata, 21 45. 


Overwegi, 53. 

oxyntas, 09. 

pectinata. 48. 

plumosa, 43. 

proboscidea, 50. 

punica, 25, 42, 

pusilla, 40. 

scaniensis, 42, 43, 

semiarmata, 16, 21, 25, 26, 27, 44, 46. 

semiplana, 21, 22, 24, 25, 26, 27, 38, 40, 
44, 45, 46. 

serrata, 20, 24, 25, 48. 

Shumardi, 43. 

Sollieri, 46. 

sp., 15. 

subtrigonalis, 42, 43. 

sulcata, 21. 

torosa, 51. 

Wyomingensis, 41. 


Pachydiscus colligatus, 29. 

— Isculensis, 29. 
=- Neubergicus, 29. 
Pecten ornatus, 21. 

—  muricatus, 21. 
Peroniceras Ozórnigi, 29. 
Pinna sp., 16. 

Plagiostoma azteca, 36. 
Plagioptychus, 23, 27, 32, 55. 


Plesioptygmatis, 65, 66. 


INDICE. 


Plesioptygmatis Burckhardti, 16, 66. 
Porites Reussiana, 31. 

| Ptygmatis, 66. 

Radiolites, 59, 60. 

adherens, 32. 

angeoides, '59. 


| 


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23, 


— Austinensis, 16, 17, 25, 26, 27, 57. 


| — cancellatus, 60. 
Mortoni, 26, 27, 57. 
Paronai, 23, 25, 57. 
rudis, 32, 


Scaphites constrictus, 29. 


Schloenbachia Margae, 51. 
Sphaerulites Mortoni, 57. 
Spiractaeon, 74. 

Tissotia Ewaldi, 29. 
haplophylla, 29. 
Robini, 29. 
Tornatella voluta, 89. 
Trochactaeon, 24, 32, 74, 77. 
acutissimus, 79. 
brevis," 85. 
conicus, 30. 


coniformis, 78. 
fusiformis, 74. 
giganteus, 82. 


= var. Renauxiana, 74. 

inconstans, 83. 

| =- irregularis, 84. 

occidentalis, 81. 

planilateris, 87. 

potosianus, 88. 

truncatus, 74. 

variabilis, 90. 

Turritella affinis, 23, 33, 68, 64. 

alternans, 23, 24, 25, 26, 64, 65. 

Cardenasensis, 17, 23, 25, 27, 62. 

dispassa, 63, 64. 

Eichwaldiana, 23, 27, 64. 

nitidula, 24, 25, 65. 

Omaliusi, 64, 65. 

potosiana, 16, 28, 
62, 63, 64, 65. 

sp., 16, 18. 

Waitzi, 17, 18, 24, 25, 27, 64. 

Vola sp., 16. 

Volvulina, 74. 

laevis, 30. 


25, 26, 27, 38, 38, 


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LÁMINA I 


No? 24 —13 


LAMINA 1. 


. 1 y 2.—L£Lima Cardenasensis, nov. sp., pág. 35.—J)e Km. 415. 


Fig. 1, vista del lado; fig. 2, vista desde el umbón. 


. 3, 4 y 7. —Lima azteca, nov. sp., pág. 36.—De Km. 415. 


Fig. 3, vista del lado; fig. 4, vista del lado de otro ejem- 
plar; fig. 7, área del ejemplar figurado en fig. 3. 


. 5.—Ostrea incurva, Nilss., pág. 42.—De Km. 416-17. 

. 6.—/noceramus, cfr. Simpsont, Meek., pág. 36.—De Canoas. 

. 8. —Anomia argentaria, Mort., pág. 38.—De Km. 415. 

'. 9. —Anomia gryphorhynchus, Meek., pág. 38.—De Km. 416-17. 

. 10 y 11.—Ostrea, cfr. Goldfussi, Holzaptel, pág. 40.—De Km. 419-20. 


Fig. 10, valva inferior; fig. 11, valva superior. 


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BOLETÍN N*24. 


Phor. L Siliceo, 


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LAMINA H. 


. 1.—Ostrea semiarmata, nov. sp., pág. 44.—De Km. 416-17. 
Charnela de un ejemplar incompleto. 
. 2.—Ostrea Aguilerae, nov. sp., pág. 47.—De Canoas. 
Fragmento demostrando la posición singular de las costillas. 
. 3 y 4.—Ostrea cfr. Nicaisei, Coqu., pág. 47.—De Km. 415. 
Fig. 3, umbón; fig. 4, fragmento de una valva. 


'. 5.—Ostrea glabra, Meek., pág. 41. —De Km. 415. 


BOLETÍN N*24. INSTITUTO GEOLÓGICO DE MÉXICO. LÁMI 


Phor. F.de P.Carbajal et L.Siliceo Werner8 Winter, Francfort 5M 


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LÁMINA III. 


LAMINA HI. 


Fig. 1 y 2.—Ostrea semiarmata, nov. sp., pág. 44.—De Km. 416-17. 
Fig. 1. Valva inferior; fig. 2, las dos valvas del mismo 
ejemplar. 


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EOLO 


TITUTO G 


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LAMINA IV. 


LAMINA IV. 


Fig. 1-3.—(GFryphaea vesicularis, Lám., pág. 49.—De la cuesta del Nahual. 
Fig. 1, valva superior; fig. 2 y 3, valva inferior. 

Fig. 4.—Ostrea semiarmata, nov. sp., pág. 44.—De Km. 416-17. 

Fig. 5.—Ostrea Águilerae, nov. sp., pág. 47.—De la cuesta del Nahual. 


BOLETÍN N*24. INSTITUTO GEOLÓGICO DE MÉXICO. LÁM TV. 


Phot. F.de P Carbajal et L.Siliceo, WerneréWinter, Francfort 9M. 


LÁMINA V. 


N2 24 —14 


LAMINA Y. 


Fig. 1 y 5.—Ostrea semiarmata, nov. sp., pág. 44.—De Km. 416-17. 
Formas con costillas gruesas sin espinas. 
Fis. 2 y 3.—Biradiolites potosianus, mM. sp., pág. 60.—De Km. 41617. 
Fig. 4. —Biradiolites Aguilerae, n. sp., pág. 58. —De Km. 415. 
Ejemplar completo que muestra la extremidad inferior 
enrollada. 


BOLETÍN N*24. INSTITUTO G 


Phot. F.de P Carbajal et L.Siliceo 


WernergWinter, Francfort 5M 


TAMINS 


LAMINA VI. 


Fig. 1 y 2—Ostrea Aguilerae, n. sp., pág. 47.—De la cuesta del Nahual. 
Las dos valvas del ejemplar figurado en lám. IV, fig. 5. 
Fig. 3.-- Exogyra costata, Say., pág. 51.—De Km. 415. 
Ejemplar pequeño. 
Fig. 4 y 5.—Coraltiochama (7. Boehmi, n. sp., pág. 54.—De Km. 415. 
Fig. 4, amplificación de una parte de la concha para de- 
mostrar la estructura en celdillas; fig. 5, ejemplar pequeño. 


BOLI 


ETÍN N*24 


INSTITUTO Q 


EOLÓGICO DE MÉXICO 


LAM. VI. 


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DN 
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LAMINA VIT. 


Fig. 1.— Kxogyra costata, Say., pág. 51.—De la Cuesta del Nahual. 
Fig. 2.-——Aryphaea vesicularis, Lam., pág. 49.—De la cuesta del Nahual. 


LÁM VIL 


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MEXI 


OLÓGICO DE 


NSTITUTO GE 


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Wernera Winter, Francfo 


Phor. L.Siliceo 


MAÁMUINA Ni 


LAMINA VIII. 


Fig. 1 y 4. —Biradiolites Aguilerae, m. sp., pág. 58.—De Km. 415. 
Fig. 1, ejemplar adulto; fig. 4, valva superior. 
Fig. 2 y 3.—Exzogyra costata, Say., pág. 51.—De Canoas. 
Fig. 2, ejemplar completo visto desde arriba; fig. 3, el 
mismo ejemplar visto del lado. 


BOLETÍN N*24. INSTITUTO GEOLÓGICO DE MÉXICO. 


Phot. F.de P.Carbajai et L.Siliceo 


WerneraWinter, Francfort 3M. 


ILUMINA 10, 


No 24 —15 


LAMINA IX. 


ig. 1 y 2.—Biradiolites Aguilerae, nov., sp., pág. 58.—De Km. 415. 


07 


Ss. 3.—Exogyra costata, Say., pág. 51.—De Canoas. 


El ejemplar figurado en Lám. VITI, fig. 2 y 3 visto des- 
de abajo. 


4. —Gryphaea vesicularis, Lám., pág. 49.—De la Cuesta del Nahual. 
'. 5b.—Coralliochama (7. Boehmi, nov., sp., pág. 54.—De Km. 415. 


El ejemplar pequeño figurado en lám. VI, fig. 5. 


or. F.de P.Carbajal et L.S 


nter, Francfor 


LAMINA X. 


Fig. 1. 


Coralliochama (E. Boehmi, am. sp., pág. 54.—Km. 416-417. 
Ejemplar adulto. 


BOLETÍN N*24. 


INSTITUTO GEOLÓGIC( 


) 


Y 


DE MÉXICO. 


Phot. F.de P Carbajal 


WerneráWinter, Francfort 5M 


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LÁMINA XI. 


LAMINA XI. 


Fig. 1.—Radiolites Austinensis, Roem., pág. 57.—De Km. 416-17. 
Demuestra la cresta ligamentaria. 

Fis. 2.—Coralliochama (7. Boehini, nov. sp., pág. 54.—De Km. 415. 
Ejemplar mediano. 

Fig. 3.— Biradiolites Oardenasensis, nov. sp., pág. 59.—De Km. 416-17. 
Ejemplar adulto. 

Fis. 4.—Biradiolites potosianus, nov. sp., pág. 60.—De Km. 416-17. 
El ejemplar figurado en lám. V., fig. 3. 


BOLETÍN N*24 INSTITUTO GEOLÓGICO DE MÉXICO LAM. XI 


Phor. F.de P.Carbajal et L Siliceo WernergWinter, Francfort 35M 


LAMINZAX XI 


LAMINA XII. 


Fig. 1.—Coralliochama, E. Boehmi, nov. sp., pág. 54..—De Km. 415. 

Interior de la valva inferior del ejemplar figurado en 
Lám. XI, fig. 2. 

a”, aductor anterior; a, aductor posterior; D', cavidad an- 
terior, D, cavidad posterior donde entran los dientes respec- 
tivos de la valva superior (en la figura se ven estos dientes 
rotos llenar las cavidades); c, diente de la valva inferior (ro- 
to); cv, cavidad ocupada por el animal. 

g. 2 y 4.—Biradiolites Aguilerae, nov. sp., pág. 58.—De Km. 415. 
a. 3.—Biradiolites Cardenasensis, NOV. sp., pág. 59.—De Km. 416-1 
Jorte transversal por un ejemplar adulto. 
Fig. 5.—Biradiolites potosianus, nov. sp., pág. 60.—De Km. 416-17. 
Valva superior del ejemplar figurado en Lám. V, fig. 3 y 
Lám. XI, fig. 4. 
Fig. 6.—Gryphaea vesicularis, Lám., pág. 49.—De la Cuesta del Nahual. 
Ejemplar completo visto desde arriba. Demuestra el bor- 
de cardinal, la foseta ligamentaria y las estrías radiales en la 


y 


(. 


valva superior. 


BOLETÍN N*24 INSTITUTO GEOLÓGICO DE MÉ 


Phor, F.de P.Carbajal et L.Siliceo 


WerneráWinter, Francfort 35M 


LAMINA XIII. 


Fig. 1 y 9. —Coralliochama G. Boehmi, nov. sp., pág. 54.—De Km. 415. 


Fig. 1, Ejemplar mediano completo, variedad poco alar- 
gada. 

Fig. 9, Valva superior del ejemplar figurado en Lám. XI, 
fig. 2 y lám. XII, fig. 1. 
a*, aductor anterior; a, aductor posterior; D', diente an- 
terior (roto); D, diente posterior (roto); n, cavidad donde en- 
tra el diente V, de la valva inferior; n', cavidad accesoria; 
s, tabique que separa la cavidad accesoria »n', de la cavidad 
cv, la que fué ocupada por el animal. En el borde se notan 
los canales paralelos semejantes á los que se observan en Pla- 
gioptychus. 


2.2,3y 7.—Natica l Ampullina) altilirata, nov. sp., pág. 61.—DeKm. 415. 


Fig. 2 y 7, ejemplares adultos; fig. 3, ejemplar pequeño 
que demuestra la forma del ombligo. 


'. 426, 10-13.—Zurritella Cardenasensis, nov. sp., pág. 62.—De Km. 415. 
s. 8. —Radiolites Austinensis, Roem., pág. 57.—De Km. 415. 


Phor. F.de P. 


BOL] 


ETÍN N*24. 


Carbajal 


INSTITUTO Gl 


EOLÓGICO DE M 


ÉXICO 


LAM. XII. 


13 


WerneráWinter, Francfort 35M 


WAMINA DG 


LAMINA XIV. 


io, 1.—Radiolites Austinensis, Roem., pág. 57.—De Km. 41617. 
g. 2, 4, 8-10.—Turritella potosiana, nov. sp., pág. 62.—De Km. 41617. 


Fig. 2, amplificación del ejemplar figurado en fig. 10 pa- 
ra demostrar la ornamentación. 


is. 3.—Turritella Cardenasensis, nOV. sp., pág. 62.—De Km. 415. 


Ejemplar adulto. 


ig. 5 y 6.—Coralliochama GQ. Boehmi, nov. sp., pág. 54.—De Km. 415. 


Fig. 5, Interior de la valva inferior del ejemplar figurado 
en Lám. XII, fig. 1. «*, aductor anterior; a, aductor poste- 
rior; D*, cavidad anterior; D, cavidad posterior doude entran 
los dientes de la valva superior (en la figura se ven restos de 
estos dientes llenar las cavidades); c, diente de la valva infe- 
rior; 7, cavidad ocupada por el animal. 

Fig. 6, Interior de la valva superior del ejemplar figura- 
do en lám. XIII, fig. 1. 

a”, aductor anterior; 4, aductor posterior; 0”, diente an- 
terior (roto); 1), diente posterior (roto); n, cavidad donde en- 
tra el diente V, de la valva inferior: n!, cavidad accesoria: s, 
tabique que separa la cavidad accesoria n', de la cavidad co, 
la que fué ocupada por el animal. En el borde se ven clara- 
mente los canales paralelos semejantes á los que se observan 
en Plagioptychus. 


Fig. 7.—Turritella Waitzi, nov. sp., 64.—De Km. 415. 


BOLETÍN N*24. INSTITUTO GEOLÓGICO DE MÉXICO. 


Phot. F.de P.Carbajal et L.Siliceo 


WerneraWinter, Francfort 35M 


Fig. 


Fig. 


Fi 
Ej 


[oe] 


pu 
[2] 


LAMINA XV. 


1.—Turritella Waitzt, nov. sp., pág. 64.—De Km. 415. 
Amplificación del ejemplar figurado en lám. XIV, fig. 7. 
Demuestra los detalles de la ornamentación. 


. 2.—Turritella potosiana, nov. sp., pág. 62.—De Km. 416-17. 


Amplificación de un ejemplar pequeño para demostrar 
los detalles de la ornamentación. 


'. 3-13.—Verinea (Plesioptygmatis) Burckhardti, mov. sp,, pág. 66.— 


De Km. 418-19. 

Fig. 3-5, cortes longitudinales por el eje de la concha de: 
mostrando la repartición de los pliegues en Plesioptygmatis, 
nov. subgen. (Amplificado 2 veces). 

14-22.—Cerithium subcarnaticum, nOV. sp., pág. 67.—De Km. 415. 

Fig. 19-22, tipo de la especie, pág. 67. 

Fig. 14-18, var. acuticostatum, pág. 69. 


. 23, 25, 26. —Cerithium potosianum, nOV. sp., pág. 69.—De Km. 415. 
'. 24 y 27.—Cerithium Aguilerae, nov. sp., pág. 70.—De Km. 415. 


BOLETÍN N*24 


a, 


ve 


INSTITUTO GEOLÓGICO DE MÉ 


21 22 23 24 , 26 27 


Phot. F.de P. Carbajal et L.Siliceo WerneréWinter, Francfort 35M 


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LÁMINA XVI. 


LAMINA XVI. 


Fis. 1 y 2.—Cerithium aíft. Simonyt, Zek., pág. 13.—De Km. 415. 
Fig. 3.—Cerithiwn Cuauhtemoci, nov. sp., pág. 12.—De Km. 415. 
Fis. 4-11.—Áctaeonella (Trochactaeon) acutissima, nov. sp., pág. 19.—De 


Km. 415. 
Fig. 12-21.—Actaconella (Trochactacon) coniformis, NOV. sp., pág. 18.— 


De Km. 415. 


BOLETÍN N*24 INSTITUTO GEOLÓGICO DE MÉXICO. LAM. XVI 


Phot. F.de P Carbajal Ñ Werner 


Winter, Francfort 35M 


LÁMINA I 


No 24 —15 


Fig. 


Fig. 


Fig. 
Fig. 
Fig. 
Fig. 
Fig. 


LAMINA 1. 


1 y 2.—Lima Cardenasensis, nov. sp., pág. 35.—J)e Km. 415. 
Fig. 1, vista del lado; fig. 2, vista desde el umbón. 
3, 4 y 7.—Lima azteca, nov. sp., pág. 36.—De Km. 415. 
Fig. 3, vista del lado; fig. 4, vista del lado de otro ejem- 
plar; fig. 7, área del ejemplar figurado en fig. 3. 
5.—Ostrea incurva, Nilss., pág. 42.—De Kin. 416-17. 
6.—/Inoceramus, cfr. Súmpsoni, Meek., pág. 36.—De Canoas. 
8.—Anomia argentaria, Mort., pág. 38.—De Km. 415. 
9.—Anomia gryphorhynchus, Meek., pág. 38.—De Km. 416-17. 
10 y 11.—Ostrea, cfr. Goldfussi, Holzapfel, pág. 40.—De Km. 419-20. 
Fig. 10, valva inferior; fig. 11, valva superior. 


BOLETÍN N*24. INSTITUTO GEOLÓGICO DE MÉXICO. LAM.L 


Phot U'Silice da 
Phor. L.Siliceo. Werner4Winter, Francfort 


LAMINA Il. 


Fig. 1.—Ostrea semiarmata, nov. sp., pág. 44.—De Km. 416-17. 
Charnela de un ejemplar incompleto. 
Fig. 2.—Ostrea Aguilerae, nov. sp., pág. 47.—De Canoas. 
Fragmento demostrando la posición singular de las costillas. 
Fig. 3 y 4.—Ostrea cfr. Nicaiset, Coqu., pág. 47.—De Km. 415. 
Fig. 3, umbón; fig. 4, fragmento de una valva. 
Fig. 5.—Ostrea glabra, Meek., pág. 41. —De Km. 415. 


BOLETÍN N*24. 


Phor. F.de P.Carbajal et L Siliceo 


INSTITUTO GEOLÓGICO Dr MI 


LAM.I1 


Wernerá Winter, Francfort 35M 


LÁMINA III. 


LAMINA III. 


Fig. 1 y 2. —Ostrea semiarmata, nov. sp., pág. 44.—De Km. 416-17. 
Fig. 1. Valva inferior; fig. 2, las dos valvas del mismo 
ejemplar. 


BOLETÍN N*24 INSTITUTO GEOLÓGICO DE MÉXICO. LÁM-HI. 


(9) 
á 


Phor. F.de P.Carbajal WernergWinter, Francfort 3/4. 


BOLETÍN N*24. INSTITUTO GEOLÓGICO DE MÉXICO. 


34 


Phot. F.de P.Carbajal. “ WerneráWinter, Francfor 5M 


N? 3.—El Mineral de Angangueo, Michoazán, por E. Ordóñez.—Análisis de una mues- 
tra de granate del Mineral de Pihuamo, Jalisco, por J. D. Villarello.—Apun- 
tes sobre el Paleozoico en Sonora, por E. Angermann.—1904.—34 pp., 2 lám. 

No 4.—Estudio de la teoría química propuesta por el Sr. Andrés Almaraz para expli- 
car la formación del petróleo de Aragón, México, D. F., por J. D. Villarello.— 
El fierro meteórico de Bacubirito, Sinaloa, por E. Angermann. —Las aguas sub- 
terráneas de Amozoc, Puebla, por E. Ordóñez.—1904.—24 pp., 1 lám. 

N? 5.—Informe sobre el temblor del 16 de Enero de 1902 en el Estado de Guerrero, 
por los Dres. E. Bóse y E. Angermann.—Estudio de una muestra de mineral 
asbestiforme procedente del cho del Ahuacatillo, Distrito de Zinapécuaro, 
E. de Michoacán, por el Ing. J. D. Villarello. —1904.—26 pp- 

- N? 6.—Estudio de la hidrología subterránea de la región de Cadereyta Méndez, E. de 
Querétaro, por el Ing. J. D. Villarello.—1904.—58 pp., 2 lám. 

N? 7.—Estudio de una muestri de grafita de Ejutla, Oax,. por el Ing. J. D. Villarello. 
—Análisis de las cenizas del volcán de Santa María, Guatemala, por el Ing. E. 
Ordóñez.—1904.—22 pp. 

N? s.—Hidrología subterránea de los alrededores de Querétaro, por el log. J. D. Vi- 

. Marello.—1905.—51 pp., 3 lám. 

N? 9.—Los Xalapazcos del Estado de Puebla por el Ing. E. Ordóñez.—1? parte.—1905. 
—54 pp., 5 lám.: 

N9 10.—Los Xalapazcos del Estado de Puebla por el Ing. E. Ordóñez.—2% parte.— 
1906.—45 pp., 3 planos y 8 láminas. 


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T' Institut Géologique National du Mexique 


recevra avec grand intéret les publications concernant la Géologie, la (réo- 
graphie physique et U Histowe Naturelle en général, en échange de son BuL- 
LETIN quí se publie par cahiers ín 4? avec figures et planches. Le numéro 
1 de ce recuel a paru en 1895 avec le títre de BoLerín DE La COMISIÓN 
GroLócica DE MÉxIcO. 
L' Institut vient d'étre installé définitivement dans son nouveau bátiment 
0% DEL CIPRÉS NUM. 2128; on est prié de vouloír bien prendre note de sa 
nouvelle adresse, et aussi de son indépendance absolue de l École des Ingé- 
meurs dont il a recu avtrefoís une gracieuse hospitaltté. 
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5? del Ciprés, núm. 2728. 
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On est prié instamment d'accuser réception. Dans le cas oú cette formalité 
aurait été négligée, on serait considéré comme ne désirant plus continuer a 
recevoir les publications de l'Institut Géologique du Mexique. 


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