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Full text of "Description physique d'Attique météorologie et phénoménologie. Assoc. litt. Parnasse, section des sciences."

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Description 
physique 
d'Attique: 
meteorologie 
et ... 




Johann Friedrich 
Julius Schmidt 



Z-o5 



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ASSOCIATION LITTER A IRE PARNASSE 



SECTION DES SCIENCES 

DESGRIPTION 

PHY&JQUE D' ATTIQUE 



METEOROLOGIE ET PHÄNOMENOLOGIE 

PAH 

D- J. F. JULES SCHMIDT 

DIIICTEOI DB V OISMVATOIIB !«• »TUE!««» 



ATHENES 

LIBRAIRIE DE CHARLES BECK REE D* HERMES 
Typogiiaimiik oe I'liuiis Kukuks 

1884 



t 




Dans la seance du 8 Fevrier 1883 de la section des sciences 
de l'Association Litteraire Parnasse, M. E. Crinos a propose la 
formation d une eommission pour lexamen physiquo de I'Atti- 
que. La section ayant approuve la proposition a nomme une 
eommission eomposöe de MM. Jules Schmidt, P. Bouyoucas, 
Et. Crinos, A. Cordellas, A. Christomanos, Th. von Heldreich, 
D. Cokkides, C. Mitzopoulos, Tim. Argyropoulos, E. Dragoumis,* 
M. Chryssochoos , Th. Crüper et X. Ch. Apostolides. La eom- 
mission ayant clu M. Jules Schmidt pour president, M. A. Cor- 
dellas, vice-president et M. N Ch. Apostolides, secretaire a re- 
dige, ainsi quil suit, le programme de ses travaux : 

I. Bibliographie. 
II. Geographie d'Attique. 

A. Geographie Mathematique. 

1) Position g6ographique. 

2) Limites et etendue avec cartes. 

B. Geographie physique. 

1) Orographie avec cartes. 

2) Hydrographie. 

3) Meteorologie. 

4) Climatographie. 
III. Histoire naturelle d'Attique. 

A. Geologie. 

B. Zoologie avec planches. 

C. Description des plantes avec planches. 

Nous inaugurons aujourd'hui l'execution de ce programme par 
la publication de cette oeuvre dont la eommission est redevable ä 
son venerable president M. Jules Schmidt. 



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Googlcj 



METEOROLOGIE ET PHÄNOMENOLOGIE 

DE 

i; A T T I Q U E 



1« OBSERVATION GEN KU ALES. 

Lc premicr eaaai d'observations meleorologiques, failes ici dans tin sens scientiGque, est du au 
prcmier aslronomc de l'obscrvatoire d'Atbenes, le professeur üuris. Lea annotationa eonscrv&a par lui 
pendant quatre ans (1839-42), quoiqu'inlerrompues a plusieurs reprises et privces de ces bases criti- 
qucs qui font aujourd'liui le fondement de tout Iravail, — nous donnent toutefois une premierc idce eon- 
cernant lc caraclere du cliniat, les variations de la pression almoapburique et de Ia temperaturc, lu 
frequcnce des pluie», des ncigcs et des orages. II est d'ailleura faeile ä comprendre que les Observation» 
de M- Boris, n'etant point susceptibles d'un examen critique, je n'aie pu leg joindre auv conrlusions 
postcricures. En premicr licu parecque nous n'avona aueune connaiaRanee concernant les correetions 
ne'cessairoa ä »es instrumena qui, dana cette epoque lä, etaient fort incomplets et ensuite,— noua ne 
connaissona paa d'une manu-re assun«, lc Heu de l'babitation de M. Ruria dana le courant des annees 
susmentionnc'es, ce qui noua met dana rimpnsaibilite d'cn preciser l'altiUide. Dans les dernierca 
annees avant 18">.'i, M. Ruria habitait la maison sise au Nord de legliac S" Irene, et il tenait 
place son tbcrmomelie du cöte tneridional de sa maison, enlre une fenetre double, Ce aeul fait 
suflit ä demontrer l'impoasibilite d'utiliscr ses observations. Ce n'cst qu'aprea la fnndation de l'ob- 
servatoirc, (2ti Juin/8 Juillct 18 42) e. a. d. depuia 1817, et apris a'elrc iiuini de bona et nouvenux 
inatrumens, que l'on puisse s'altendre ä de nicillcurs resullals. Depuia eetle epoque M- Ruria s'oe- 
cupail plulöt de travaux astronomiquea et point du tout meleorologiques. Et lorsqu 'apres »on de- 
part d'Atbi'nea (il est decede ä V'ienne le 2/11 Juillet lBtiOj, le professeur Papadakis avait oblenu 
la direction de l'Observatoire, celui-ci commenca une nouvelle serie d'obaervationa bien organisecs, 
quoique frcqucmnicnt interrompues, depuia l'ete 1853 jusqu'n la fin de 1858. Parmi Iea ussistanta 
de ee dernier, celui qui l'a le plus aide pendant plusieurs annees consecutivea, gracc a la diligenee 
et a l'exaclitude de son travail, cc fut M. G. Mislriotis. Mais mfme dans ces Observation» lä, c'est 
en vain que l'on demanderait dea reeberehes concernant l'inexactilude des inslrumens et l'allitude 
de l'obscrvatoire. 

Tout de auite apres mon arrivec ä Atbenes, le 2 Decembre 1858, je coinmencai mes observa- 
tions inetcorologiques par des instrumena qui m'appartcnaient. Je me proposai de les poursuivre 
serieuseinent et de plusieurs localites, independamment de rnbaervatoire, n'ajant point recu avec 
les devoira de sa directum, la mission oflicielle de m'oecuper de meteorologie. Auasi c'eat comme 
un travail particulier que Ton doive considerer les resullats actuellement exposes de mes travaux 
meteorologiqucs, pbenomenologiques et topograpbiques en Grece et particuliereinent en Attique, 
poursuivis depuia 25 annees sans interruption. Pour ce qui a trait aux instrumena de l'observa- 
toire, je ne m'cn suis servi d'aucun si ce n'est d'un barometre, les autres ayant ete achetca par raoi- 
meme ou bien par le Baron Sina. Et c'est aux frais de ce dernier qu'ont ete publiees ä Leipzig 

1 



2 MtTB0P.OI.O0IK KT PHKNOMKNOl<OOtE DE L'ATTIQIIK 

raes Observation» meteorologiques de« annees 1859-62 (Publications de l'ohservaloire d'Atbenes. 
Sur II, 1 et 2). Et Celles des annees 18(53-79, ayant ete acquiscs par Ic Gouvernement d'Allc- 
magnc, ont ete deposees dans les arcbivcs de letablissement astro-pbysiquc de Potsdam, od scront 
de plus deposees mes Observation» des annees subsequentcs. Depuis 1862-61 j'ai permi» ä mon 
assUlant M. Alexandre Vourli de Cumes, de parlieipcr ä mes observations et petit ä petit j'ai 
aiigmcnte les cadres de cettc parlicipation, qui s'etend meine sur mes cakuls rclatifs. Ce Mon- 
sieur durant mes longues absences en 1802 , 69, 71 a eftcetue toutes les Observation« re- 
gulieren, et depuia 1870 je Tai charge de la plupart de toutes les Observation« et calculs, mVlant 
resent* seulement les Observation» cxtraordinaires et la plicnomenologie. Comme a&sislanls provi- 
soires ici pour des travaux bypsomelriques durant mon absenre, je signale les noms des profes- 
seurs: Papadaki, G. Mistriotis, Costantinides et Kokkides, et nommement danB le courant des 
annees 1858-6."». Outre ces Messieurs s'est associe ä ees traraux rlepuis l'annec 1873-7'» M. J. 
kliadjidakis de Rethymno, deeede ici le 10 Octobre 187.'>, jeune bomme actif et »tudieux qui avail 
commence ii prendre port avcc sucees ä certains travaiiv aatronoiniques. 

2. PLACEMENT DES INSTKOIENS. 

Comme lelevation de la colonne barometrique depend toujours de l'allitude du so! el ce pheno- 
mi-nc everee, ainsi que cela est notoire, de l'inlltienee sur d'autres phenomenes,— il est necessaire de 
connaitre en quel lieu se trouvaient place» les instrumens dans les diftVrent» logements que j'ai Habi- 
te». Je remarque avant tout, que vers le moi» de Deeembre 1858 j'ai delermine par Ic baromelre 
1'alülude de l'observaloire, que j'ai controlee deux Ibis par le nivellcment de M" Treiber et G. Ziller. 
Cellc-ci a ete en dernier lieu determince par les offieiers Prussiens, qui ont Tait dans le courant de» 
dernieres annees la levee de l'Altique. I.'altitude de mes dilTerenles liabilations periodiquement oc- 
cupees dans l'interieur de la ville n ete delerminee le plus souvent par le baroraetre, tandis que celle 
de ma propre maison a ete calculee par les oflieiers mentinnnes. Pour les locnlites suivantes l'al- 
lilude du sol au dessus du niveau de la mer represenlee par le metre se rapporle a la surfaee du 
mereure dans l'interieur du Iwrometre. 



1 H5-t - *>8 salle seplentrionale de l'observatoire, baromi-tre, altitude 100,8 melres 

1858, 2 IhWmbri — 1859, 13 Aoilt— maison Palco, auparavanl liölel uBvjmncen. . 81,1 » 

1859, 13 Aoiit — 1861, 0 Septembre— maison Dede dans le G.'ranion 77,0 » 

1861, f> Sept.— 1863, 13 Sept.— maison Anagnostaki, vers Ic edle Nord du palais royal. 103,3 * 

1863, 13 Septembre — 1871, 15 Mai — maison Skapeso rue Lycabele 102,7 * 

1871. Mai 15^1871, AoiH 15 — maison Demopoulo 110,9 » 

1871, Aoiit lf>— 1877, Sepl. 8— maison Inglessi. au Nord de la maison Anagnostaki. . 103,1 » 

1877, Sept. 8— ...ma propre maison, vers le cüte Occidental du Lvcahetc 109,6 » 



U connaissance de ces altitudes sert avant tout pour la reMuction dans un »eul et unique 
niveau de toutes les Observation» du barometre. Comme lel j'ai eboisi l'altitude de Pobservatoire. 

3. TEMPS. 

Toutes les observations repondant ä ce qui suit, se rappnrtent seulement au nouveau calcn- 
drier, car c'est Ic seul moyen pour rendre possible la facile comparaison avec les observations de 
toutes les autres Station» du globe. Ce calendrier d'aillcurs est aeeepte" meme par le» metereolo- 



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METEOROLOGIE ET PHÄNOMENOLOGIE DK LATTIQUE 



3 



gues russes. Pour ce qui a traft aui heures de Ia journe« je ne les considere pas astronomiques, 
maia Btmplement civiles. Minuit est marque par le IS« midi par le O. Les heures de l'a- 
vaot midi je loa fais preccder par un trait: ( — ), pour eviter les initiales: A. M. Par consequent: — 
2, — 11 signifie 2 et 11 a.m. Les Observation» reguliere« ont lieu:— 8, 2, 9, c.a. d. ä 8 heures 
a.m. ä 2 p.m. et ä 9 heures du soir. 

4. IIAUTEUR DE LA COLONNE BAROMETRIQUE. 

Selon l'echelle melrique convenue on a inscrit tous les mois la moyennc des suivanles 
hauteurs barometriques reduites ä la temperature ()* et a l'altitude de l'observatoire. On a de 
plus pris toujoura en consideration le defaut de l'instrumcnt, autant quc cela etait possible ä Athe- 
ne«. Depuis le mois de Dticombre de l'annee 1858 jusqu'ä Ia fln de 1882 il n'y a ni un seul 
jour, ni une seule heure passes saus Observation». Cet abrege, public dejä pour la premii'rc Ibis, 
contient marqule«, pour etre plus suecinctes, seulement les dixiümes du millimelre. 





Ina 





Min 


Awil 


*«. 




J«Ulrf 






CVUtn 








im 


757. 3 


750.3 




751.5 




751.8 


751.1 


— — 
751 .5 




719.3 




750-0 




751.3 


751.1 




752.6 




753.5 


752-69 


mo 


58.3 


53.2 


51.1 


51 1 


50.0 


50 5 


51.9 


51.1 


52.7 


55 0 


55.7 


51.2 


52 91 


im 


538 


47.9 


51. 0 


50.5 


49- 3 


19 1 


48.1 


19.8 


51.0 


55 1 


53.2 


48.1 


50.64 


im 


53 6 


57.8 


49.2 


50.5 


52 0 


19.9 


47.4 


49 5 


51.4 


51.1 


53-3 


52.0 


53 73 


im 


5?. 2 


53 2 


51.7 


52 3 


51.9 


49.2 


49 G 


193 


53 1 


55, 7 


53.8 


53.6 


52.11 


M3 


:,:..« 


58.1 


50.7 


51.7 


51.7 


50.7 


49.7 


50.9 


52.G 


51.2 


55.8 


51.5 


53.03 


JtfGJ 


57 3 


51-6 


50.5 


49 6 


506 


49.9 


49,9 


51.1 


52.6 


51.8 


51.3 


51 6 


52 00 


ms 


50. t 


16.1 


48. 7 


56.6 


51.2 


52.2 


49.9 


19.9 


51.8 


51-4 


53.3 


57.1 


52.10 


im 


55.8 


53.0 


19.0 


52. 8 


50,6 


51.1 




50.0 


52.4 


55.7 


53 fi 


55 7 


52.44 


m: 


53. 1 


58. i 


50 6 


51.2 


52.2 


Ml 7 


5l.il 


52 0 


5:1.9 


51 6 


51 1 


48.5 


52 5i 


mn 


5 .' 0 


56 7 


498 


5? 8 


53.7 


51 8 


49.6 


50.2 


530 


54 1 


52. 7 


56.0 


52.79 


m'j 


56.8 


56.8 


43.7 


52.8 


51.9 


52.1 


51.2 


50.3 


53.1 


51.4 


53.7 


55. 7 


52. 69 


im 


52.G 


535 


47.6 


52 5 


53.6 


52.5 


49.6 


48.2 


527 


530 


55.5 


51.3 


51.89 


tm 


51. 3 


54.0 


55.2 


51 3 


51.0 


51.0 


19.9 


51.0 


53.0 


52.7 


52.9 


51.1 


52.21 


t*i ■) 


53 3 


57.7 


53.1 


50 1 


52.1 


52.0 


50.5 


50.3 


5? 9 


55.1 


51.8 


55 3 


53.12 


IST! 


56. 5 


51.0 


50 7 


506 


50.2 


51.1 


50.7 


51 3 


52 ° 


51.6 


529 


55.9 


52.57 


txTi 


55.7 


51.1 


55.3 


51.7 


499 


52 3 


50.4 


195 


53.8 


51.8 


49.8 


50.2 


52 3« 


im 


55. G 


18.7 


51.9 


526 


53.0 


51.2 


50.0 


51.9 


51.0 


51.4 


50.8 


530 


52.0« 


1*16 


59.4 


53.1 


499 


51.9 


51.2 


498 


49.8 


50.8 


51.8 


53.2 


51.5 


51.6 


52 01 


IK" 


53.7 


51. 2 


50 5 


48.1 


50.4 


52.7 


51.5 


51.1 


51.7 


52.2 


52.7 


52.1 


51.54 


im 


53.2 


57.3 


51. 8 


50.0 


513 


50.8 


49.5 


49.3 


50.7 


54.8 


54.7 


50.5 


51.99 


im 


•53.7 


50.4 


51.1 


49 7 


51.1 


50.7 


»9.9 


50.5 


52.3 


52.8 


53.0 


55.8 


51 67 


im 


58. 6 


55. 1 


55.1 


51. 1 


50 0 


50 1 


50.4 


49 5 


52.7 


53.4 


56.3 


51.7 


53. II 


im 


.'■«.5 


50.7 


52 6 


51 0 


51.3 


51 5 


50.8 


50.1 


51.6 


52 3 


56.8 


554 


52.06 


im 


761 1 


758.7 


754.6 


750 4 


751 9 


752.1 


748.4 


719.7 


752.0 


7517 


753.« 


752 5 


753 27 



i 



METEOROLOGIE ET PHÄNOMENOLOGIE DE L ATTIQLB 



Par consequent la moyenne annuelle de toutes les 27,393 Observation» qui furent failes Jans 
)e couranl des 9,131 joure donne comme moyenne pression atmospherique. pour l'allitude de Tob- 
*ervatoire, = 7ä2,38 millimetres, ce qui correspond au niveau de la mer=ä 761,93 millimetres. 

Les tableaui suivanls representent les moyenne» mensuelles du harometre pendant 25 ans; lea 
maxima absolus et les minima absolus conjointement aux Variation» absolucs, provenant de la 
pression atmospherique, telles qu'on les trouve tous les mois; enßn lc maximum et minimum 
inoyens et les varialions moyenncs de la pression atmospherique de chaque mois. 



Moyennt mentuelle 


Abiolu 


Abiolu 


Variation abiolu« 








Minimum. 


de la prtttion atm>Mph/ri>f 




754.88 


768.20 


736.99 


31.22 Millimttres 




51.04 


68.02 


33 28 


31.71 


Mahk 


5120 


64. 34 


34.92 


29.62 




51.40 


62.87 


36.48 


36.39 




51.45 


60.33 


10.45 


20.48 




51 08 


58-91 


41.70 


17.21 




49.90 


57.87 


11.01 


16.86 




50.31 


60.% 


38.93 


22.03 


Septehbrb 


52.86 


60.59 


42 68 


17.91 




53.82 


63.67 


4217 


21.50 




53.49 


66.54 


35.67 


30.87 


DfiCKMUltE 


753 36 


766.67 


736.09 


30,58 



II est ici ä remarquer que c"est en biver, depuis Novembrc jusqu'nti mois de Fevrier, que la 
plus grande pression atmospherique a lieu, tandis quo la plus pilite se passe en ete, dans les mois 
de Juin, Juillel et Aoül; il est de plus ä remarquer que le minimum de la iiression ne se ren- 
contre que pendant l'hiver. Si donc ä la place «les maxima nnus rlinisissions les moyennes men- 
suelles, il en reaulte: 



Moyenne »ultimum. Mummte minimum. bifftrrnft vwyenne de la pression almotphtrique. 

Janyieh 763.75 742.29 21.66 MillinuHna 

KEvaiE« 62.75 42.15 20 60 

Mass 59.44 40.73 18.71 

AVHlL 58 61 42.79 15 82 > 

Mai 5691 45.25 11.66 

Jux 55.81 45.59 10.22 

Jl-n.LET 54.99 44.92 10.07 . 

Aout 55.12 44 73 10 39 

Skptembre 57 99 47.02 10 97 

Octobre 59.74 46.55 13.19 

Novexbre 61.30 43.54 17.76 • 

Decembre 762.21 741.63 20.58 



METEOROLOGIE ET PHENOMENOLOOIE DE LATTIQUE 



3 



Nous trouvons par consequent ici la marclie des nombres prcsqu'cgale au tableau precedent, 
mais ils sont plus reguliere et nous avons de plus l'avantage, par des moyennes d'une longue suite 
d'observations, de reconnaltre parfaitement la loi de la Variation annuclle. 

En comparant ä ces resultats obtenus ä Athi-nes d'autres obtcnus prt-s de l'equaleur et dans des 
pay» seplenlrionaux, nous remarquerons que sur l'equnteur les mois representent presque les meines 
moyennes, tandis que dans le Nord les varialions d'un inois ä Tantre sont plus grandes qu'ä Athe- 
ne«, ce qui result« de l'exemple suivant, ayanl uniquement pour but la plus grande diflerence an- 
nuelle : 

A Java * G d<<gH<s de Uliludc mcndiuunle 8.2 Millimtlrct 

A Ath&nes- ... k 3« • sepk'DlriodAle 358 

A Uiksskn * M - seplcntriomk' 15.1 » 



Pour ce qui a trait aux rapports de la pression atmospheViquc avee la pluie et le vent nous 
nous en occuperons plus tard. 



5. TEMPERATUIE DE L'ATMÖSPHERE 

l.a temperalure de l'atmosphere u ete examinee depuis 1 858 par des thermometros bien dilK- 
rents entr'eux, mais tous ils se trouvaient situes en plein air de teile maniere que, tout en <5tant 
exposes au vent, ils etaient, — ä cause de la reflexion du sol ou bien a leur position prös des murs, — 
abritt du soleil et de la pluie. Tous les chilTres se rupportent au thermomi'tre cen Ii grade de 
Celse. L'erreur du zero se trouvait fixee a la neige fondanle, et les erreurs de la division se re- 
glaient par la comparaison avee le thermometre de Kappeller. Les observations reguliere* s'effec- 
tuaient vers la 8"" heure a. m. et vers les 2 et 9 heu res p. in. Dtirant les annecs 1858- I8ß5 on 
a fail, de plus, des milliers d'observations extraordinaircs nux heurcs de la journee et de la nuit 
les plus diflerentes, et eclä dans des vues particuli.'-res. Les observations reguliere« montenl ä 
27,393, les extraordinaires ä IG, ODO annotalions des maxima et des minima et ä 5,000 
autres de toute sorte; de maniere que les resultats ä communiquer sont base* sur presque 48 
milles observations. 

Des trois observations effectuees quotidiennement on calculait le terme provisoire ou par ap- 
proximation la moyenne de la journee. Celle-ci manquait sans doule d'exactilude, car les observa- 
vations faites pendant trois heures consacrees ä cet cfTct nc süffisant en realite pour nous donner 
connaissance de la veritable moyennne de la journee; vu que cette vraie moyenne scrait cxclusi- 
vement obtenue d'observations efTcctuees sur chacune des 21 heures. Toutefois dans le but d'aeque- 
rir une connaissance assuree sur ce sujet j'ai fait vers l'annee 1879 une elude assidue, sur la base 
de nombreuses Observation» quotidiennes (de 20 ä 40), qui curent lieu pendant 540 jours depuis 
1858-1862. Ii en est rcsultc quo les trois heures: — 8 a. m., 2 et 9 p. m., — representent en 
hiver une temperature moyenne superieure d'un %* de la veritable, landis quelle Test d'un degrö 
pendant l'ete. Dans lo tableau suivant on y exposera pour chaque mois (durant 25 ans) la moyenne 
par approximation tub. Lit. A, ensuitc la correcüon Lit. B et la moyenne correcte ou vraie Lit. C. 



METEOROLOGIE ET PHÄNOMENOLOGIE DE L ATT1QUE 







A 


R 


c 






8».6t 


— 


8».01 






9.43 


— 0.7» 


8.70 






15.2* 5 


— 0.90 


11. 32 






16.15 


— 1.12 


15.03 






21.16 


— 1.20 


19.96 






25.0t 


- 1.53 


24.41 






28.2» 


- 1.21 


27.00 






57.81 


- 1.15 


2666 






21.32 


- 1.02 


23.30 






19.57 


- 080 


Ifl 77 






11.06 


■ 0 60 


110« 






10.51 


- 0 57 


9.97 


Ici U mojpnnR de l'i 






Correctiun B . 








(1 Q 1 

U.üJ 


U vrai« moje 






17.27 




Am 


17» 57 


de Cclsc corrcspondcnl 






les 


13".S2 


Ri«aumur. ainsi i|nr 






les 


1 


de l iirtnlii-H 





D'apri'R les 2"> annees t ; coulees depuis 1858 — 1882 Ic maximum de la vraic moyenne rtail en 
18G0 de 

18°-27. vi lc miiiiiiiuiu en 1858 

16°. 13. 

2».1i. est la diffrrenec. 

On appulle: Amplitude la difleivncti entre 1« maximum et le minimum de la teinpüruture, 
dans le courant de la m6me annee ou du meme mois. Dans le lableau suivant figurent les termes 
maximum absolus et minimum absolus, lels qu'ils ont iUc observös une s«ule fois d« meme que 
l'amplitudc absolue ou moyenne du mois: 

TemfUralure 





Maximum absolut 


Minimum n/>/'jJ»c 


Uiffrraue absolut 


Diprence mu 






-5.7 


56»5 


18» 01 






-6.5 


29.3 


186» 






-6.6 


35.0 


20.11 




33.0 


2.3 


30.7 


19.92 






6.2 


31.9 


21 12 






13.3 


27.0 


18.80 






16.2 


51.5 


18.60 




40.6 


li.O 


26.6 


18.52 


Peptkmhhe. . 


39.3 


8.7 


30. C 


19.71 






3.6 


31.» 


17.66 


NOVKMBBK . . 


27.0 


14 


26 5 


18.00 






—5.8 


21.7 


18 00 



Digitized by Google 



METEOROLOOIE KT PI I ENOM BNOLOO I K DE I/ATTIQt.K 



7 



Le maximum de la temperature absolue, qui a ele" observee jadis depuis 1 858 , a atteint Ic 
40*, 7 tandis que le minimum a atteint le — 6",6, de sorte quo le maximum de la dilYerence pos- 
sible de la temperature est dc = 47",3. II est cependant avere, que dans le courant de Janvier 1850 
on a observo une temperature de — 10*, c'est pourquoi nous pouvons admetlre, sans hesiter, que 
dans des cas fort rare« la chaleur peut monier ä 12*, ce r|ui rendrait |>ossible une difference de 
temperature dans le courant d'une annee de = 52°. Ii en resulle que le climat d' Athene» se trouve 
a grandc Opposition avec celui des tropiques sous le rapport de lu pression atmospherique et de la 
temperature, quoique eette villc nc represente que dans le moindre degre les signalcmens distinetifs 
des pavs du Nord. 







ir «le t«iu|WVri»lu 


ro moyenne dV 


ithene« et d'au 


Irr» vllte». 




JAVA. 


ATM EN ES. 


VIENNB. 


1 KKl'TSK. 


AltCHANGl 




e> Sud. 




W» Aurrf. 


52« .Vor«/. 


65» Nord. 


Janviek 


21M 


8».0 


-V»6 


-20*0 


—170-3 




2»»,» 


8-7 


-05 


- 20.0 


- 10.« 




21.7 


11.3 


-Ü.l 


- 7.5 


- 118 




25.0 


10.0 


3.1 


1.3 


— 23 




25.2 


20-0 


3.1 


9.5 


5.6 




21.8 


211 


112 


18.0 


12-7 




21.7 


27.0 


18.2 


19.2 


16.7 




250 


26.7 


20.0 


15.5 


13.5 


Seiteiiiihk . . 


25.3 


23.3 


n.i 


8.1 


60 


OCTOHIIK. . ■ 


. 25.1 


18.8 


11.7 


- 1.2 


6.5 


XOVEMHIIE. , . 


. ::..\ 


11.1 


11.0 


-16.» 


- 6.5 


DfcCEUIME. . . 

l.c mojen terme 
de toulc lannde 


21.7 


10.0 


3.7 


— 16 5 


-23.6 


| 219 


17.3 


9»2 


— 0«8 


- IM 



Ainsi tandis que les temperatures varient le moins possiblc dans les regions pri's de l'Equa- 
teur, Athene» nous represente un caracti-re Unit ä fait scptentrional, vu que sa lemperaluro depuis 
Janvier jusqu'au Juillet varie, ainsi que celä arrive ä Vicnne, de 19". Celä s'cntend de soi-meme, 
que les diftereiices entre Thiver et Pete" sont encore beaueoup plus grandes dans les regions polai- 
res, nii elles peuvent atteinde 40* et les depasser. 

Si nous classions les temperatures d'apres les saisons de l'annee sans perdre de vue que sous 
le Sud de l'equateur la proportion sc renverse de maniere que pour les villes sises ä peu de degres 
de lalitude raeridionale, teile que Java, les dilTcrenccs de climat disparuissenl, — nous obtenons lo 
tableau suivant: 

JAVA. ATHENKS. VIENNB. IRKÜTSK. ARCHANGELSK. 
< Dicembre, Jantier, Ftvrier) ... .Hivbr ... . 21°-5 8°.9 0».8 — 18»8 — 17»-0 

[Mari, Avril. Mai) PniNTKlirs . 25°0 15M 3.7 1.1 —2.8 

{/um, Juiltet. Aoit) Ert 21.8 20.0 17.5 17.6 11.3 

(SrpUmbrt, Octobre, Notetnbrt) . ACTOMNB . . 25 .3 18 .7 13 .7 - 2 .3 0 .0 



I 



8 METEOROLOGIE CT PHÄNOMENOLOGIE DE L'ATTIQUE 

De ces pou de lableaux, en realite fort cliaracteristiques, chacun se trouve ä meme de compren- 
dre l'excessivc inlluence de la temperature »ur la vie et Ic progres de loute Vegetation. La grandeur 
et l'invariabilite de la temperature favorise nous les tropiques le plus haut developpement du re- 
gne vegelal, ä Alhenca, au contraire, quoique I'ete soit plus chaud qu'a Java, on manque de bien 
d'autres conditions qui provoquent ailleurs une grande Vegetation. II manque pour ainsi dire, la 
chaleur exigee pendant I'bivcr et le printemps, de meme que l'eau etc. L'Europe centrale se trouve 
encore dans une pire position; pour ce qui a trait ä la SibeYie et ä la Russie »eptentrionale il n$- 
sulle d'une maniere evidente des chifTres relatifs aus viilea de res contrees, jusqu'a quel point, au- 
tant que eclä depend de la temperature, la vie vegetalc s'y trouve hörne«. 

Lc maximum de la dilTercnce de la temperature, c'est ä dire la differenec entre les termes des 
maxiina absolus et minima absolus, ne saurait elre deünie ici avec toute l'exactilude voulue. 
Toutefois les cbilTres probables suivants sufllsent pour nous en donner une idee: 



Java 9». 

Athknks M*. 

» Viknnk. . . ■ 71)", 

» WtllCII.VOJ»NSK 98«. 



Je n'aflirme toutefois ps, <jue de pareillrs exlremitrs puissent sc reneonlrer dans une et meine 
annec. A Athines par exemple la temperature en Janvier 1850 elait deseendue ä — 10*, et en Juil- 
let 1877 eile elait monlee ä-f 41". A Olmutz, dan* la Moravie, j'ai trouve une dilTerence de (»2° — 
— 27°5, et+:tl°i. Tour ce qui concerne le Werehnojansk de la Siberie oü l'on a jadis remarque une 
temperature de — ü;i", je presume que eelle de 35* est possihle en ete. A tel poinl sont grandes les 
Variation« de la temperature, sous lesquels 1'liomme, bien de* animaux et pas pcu de plautes, peu- 
vent encore cxisler. 



«. PLUE. 

Comme outre la pluie proprement dite on comprend la neige, la grele et la roseo avec les eaux 
de l'atmosphrre, nous devons remarquer que pour Athenes la pluie seule a de l'imporlance, landig 
que les autres forrnes de l'eau sont euliereuicut iusiguifiantes. A l'aidc d'un vasc sous forme d'cn- 
tonnoire, appele ombrometre, — dont l'ouverture Biiperieure carree a leg cotes d'un pied Parisien de 
longueur, — la pluie passe dans un reservoir d'oü l'on deveree ensuite l'eau ramassee dans un vase 
dont la dimonsion est calibree; et c'est ainsi que I on constate la bauteur de l'eau, sur une sur- 
face d'un pied carre, exprimöe par des lignes Parisiennes, dont chacune represente — 2.255 mil- 
limetres. 

\jc» liauteurs de la pluie designees dans le tableau suivant, sont tri-s compleles, ä l'exceplion 
de eelle de lau nee 1859. Elles furent observeea ä Athene* depuis 1858 — 1882. 

L'exacle reduetion de la valeur des chifTres, dependante de la bauteur de I'instrument au des- 
sus de la mer et de ccllo au dessus du sol, n'cst pas encore possible jusqu a present. J'elalerai toute 
la suile des Observation», a 1'efTet de rendre Evidentes les grandes differences qui ont existc ä dif- 
ferentes epoques. En altendant j'ai abrege les cbilTres, ne comparant ici avec exaetitude que les 
quanliles totales et les termes moyens: 



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Meteorologie et phbnombnologie de l'attiql'e 9, 



I ™" 






Dm 


Ami 




Ja» 


JailM 


A*4* 


S'fbBl-i» 












35"'3 


39 "6 


30"0 


2"'0 


7 "'5 


I7'"3 


2T"0 


25"'2 


16 "1 


25 '"5 


41"l 


26 " 3 


293 "36 


1850 


II 3 


25.1 


8.2 










3.0 


1.0 


2.4 


33.3 


32. 1 




18G0 


IC 7 


40 3 


18 1 


65 


5.2 


1.5 


7.9 


0.0 


0.9 


11.2 


30.1 


28.6 


170.54 


mi 


Ii 3 


0.6 


15 4 


18 


33 7 


9.3 


0.7 


4 4 


0.8 


23.1 


1.5 


40 1 


111.0? 


/JW2 


10. t 


7.3 


1.1 


II 


2.7 


19.3 


l.l 


0.0 


29 


0.0 


45.6 


4.0 


108 34 


18C? 


12.1 


11 


32.8 


38 


0.8 


6.2 


0.0 


0.0 


2.4 


1.5 


30.4 


31 9 


123. 01 


i«C'< 


33 5 


33 2 


6 1 


5.2 


21.7 


5.0 


0.0 


0.0 


23.4 


626 


1068 


17.4 


318.16 




20.1 


■19.0 


196 


4.7 


0.2 


0.3 


25.7 


1.8 


2 5 


15.7 


2 10 


7.5 


165.30 


18«6 


9-5 


II. 1 


10.3 


0.9 


9.1 


1.1 


0 0 


0.0 


11.1 


100 


59.9 


35 2 


161 51 


1861 


13.7 


II 


10 6 


7.8 


1.6 


9.8 


1.6 


0.4 


0.2 


32.8 


21. 9 


450 


148.85 


ms 


3? 2 


3 6 


31.8 


5 4 


13.0 


1.7 


07 


0 1 


27 


30 9 


50.1 


10.7 


186 09 


mo 


51.5 


7.1 


30.5 


19 « 


12 7 


5.5 


1.2 


8.6 


12.7 


22-2 


12.9 


32. 4 


187 35 




53.2 


112 


22.8 


29. 1 


2-8 


0.0 


0.0 


12.9 


136 


128 


Iii 


35.8 


178.71 


lfm 


19 l 


12.2 


ll.ii 


9.6 


8 8 


1.1 


0.0 


0.0 


3.3 


81.5 


ly.o 


30 1 


256.43 


ts:i 


55 5 


6 8 


1.1 


8 0 


0.7 


188 


0.5 


2.9 


0.0 


11.5 


50.8 


357 


195.31 


im 


2.6 


10 0 


13.8 


7.6 


31,1 


2 7 


0.7 


1.9 


7.8 


22. 1 


126 


18-2 


141.08 


/S74 


22.9 


111 


11.2 


8.0 


52.3 


00 


0.0 


0.0 


2.1 


28.2 


33.0 


»55 


191 21 


f875 


13.6 


13.7 


31.1 


13.9 


21.1 


3.5 


2.1 


0.0 


21.9 


18.7 


31.1 


226 


226.70 


im 


10 


3.3 


3.1 


51 


6.7 


2.8 


4.9 


1.1 


0.0 


15 5 


42.1 


5.6 


94 28 


lfm 


5 3 


12 1 


20 0 


3.1 


116 


8.7 


5.0 


15.9 


6.1 


71.6 


38.8 


21.5 


21981 


1878 


16 9 


119 


11.8 


1.1 


2 9 


3.3 


6.1 


1.9 


8.6 


0.8 


28.3 


56. 1 


159 23 


/ff79 


61. 4 


13 2 


13 5 


10.7 


28 


00 


0,0 


0.0 


6.9 


21.0 


27.0 


20.8 


180.50 


f<W0 


13.3 


111 


11.7 


12.3 


r. 2 


39 


0.6 


27.8 


17.5 


7.7 


129 


17.9 


145.35 


«.1 


40 5 


41.:. 


18.2 


17 


7-9 


0.1 


15 6 


0.0 


3.8 


32 


8.7 


87 6 


228.86 


I 188? 


33.8 


12.1 


59.» 


15 1 


6.8 


2 0 


16 


21. 3 


0.0 


6.3 


5.9 


28 6 


166 66 



Ij dernii>re colon nc marque l'ensemble de toutes leg eaux atmospheriqucs de chaque annee, et 
designe cn meine temps ä quel point dilTere d'une annec ä l'autre la quantile des pluie». La ma- 
jeure pnrtie des pluic» est Bignalee dans l'annee 1861 par 318. i(i lignes, ce qui signiße 718.4 
milliimes du metre=^0.72 ou a peu pre» la hauteur des % d'un mMre. La moindre partie des 
pluics figure dans l'annee 187(i par 94.28 lignes c. a. dirc 212.7*^ milliemes du mi-tre, 011 ä peu 
pres lc de la liauteur d'un metre. 

Le lahleau suivant conlient pour ehaque annee le nombre des journees pluviales (la moindre 
pluie y elant comprUe) ainisi que les jours de neige, de grele, de glace et des brouillards. Quant ä 
eflectuer des Observation» au sujet de la rose« la ville d'Athenes n y est point propre. 

2 



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10 METEOROLOGIE ET PHÄNOMENOLOGIE DE L ATTIQUE 



JÜlfRNKKS DE PUJIK KT DE NEIßE. 





Jmwr 






Ami 




Jaia 








' iclitir* 


Hernubr* 


1 t*tr*ihra 




/x.V»t 


4 


j 


7 


3 


7 


8 


5 


J 


6 


8 


II 


10 


76 


ih:,<> 


7 


9 


10 


7 


10 


5 


3 


6 


3 


4 


II 


16 


91 




II 


12 


II 


6 


8 


1 


4 


0 


3 


6 


16 


14 


92 


tm 


13 


7 


15 


II 


9 


4 


3 






10 


5 


18 


99 


im 


10 


II 


0 


1 


0 


3 


3 


3 


i> 


1 


l.'i 


10 


74 


im 


8 


7 


II 


G 


t 


5 


0 


1 


1 


o 


II 


15 


71 


fw« 


18 


8 


B 


13 


8 


5 


3 


0 


9 


18 


16 


10 


Iii 


1*65 


10 


IG 


1? 


4 


5 


3 


3 


■i 


4 


7 


II 


15 


93 


/svw 


8 


8 


s 




!J 


t 


l 


3 


7 


11 


14 


8 


SÄ 


/8/77 


t> 


.» 


10 


4 


5 


H 


1 


4 


rt 


4 


13 


■19 


87 


IM* 


20 


."l 


15 


II 


7 




3 


2 


3 


Ii 


15 


g 


107 


im 


14 


6 


10 


II 


1 


5 


4 


i 


3 


9 


10 


9 


95 


1*70 


II 


18 


15 


n 


5 


4 


1 


5 


8 


8 


8 


10 


105 




18 


9 


10 


n 


8 


4 


1 




« 


IG 


13 


13 


III 




u 


II 


6 


9 


7 




4 


S 


1 


4 


15 


12 




/*:.•( 


ii) 


U 


9 


9 


12 




1 


3 


t 


6 


s 


8 


89 


/*7i 


tu 


12 


Iii 


5 


10 


1 


1 


1 


2 


II 


15 


Ii 


98 


1.S75 


ti 


16 


,8 


13 


10 


o 


*> 


0 


10 


9 


II 


II 


118 


i*7« 


:. 




5 


8 


5 


II 


6 


7 


1 


II 


18 


10 


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1? 


86 



De cea deux dernier* lableaux il resulte pour cliaque mois, le» moyennes suivantca de pluie et 
de neige. A celles-ci j'ajoute pareillement certains plienomi-nes, que j'examinerai tout de suile en 
partieulier: 



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METEOROLOGIE ET PHÄNOMENOLOGIE OB L'ATTIQUE j i 

Journfts Journ/tt Ensemble 

de pluie avte neige. 4» neige. dei eaux tnmWtt 

jAtWBR II ? 22 '".96 

KfiVRisn II 2 t7'"45 

Mars 11 I 17*".30 

AvniL 8 ü 8"'.I2 

Mai 7 0 10 ".35 

Juim 4 0 5".:ß 

Jl.iU.ET 3 0 4"M8 

Aolt 3 0 5"\30 

SEFTBMBRB 4 0 7"\00 

OCTOBRE 9 0 21 ''.«5 

Novbubbb II 0 32 "'.35 

DBCEHBRB I? 1 ?9".»9 

Toule t annfe 9» 6 181" .27 

Le tabtcau suivant ne comprend que les lotaux des dirftrentes annees, car rwi »uffit ä attein- 
dre notre but. U moyenne des *I4 journees de plui« nt de neige nous donne donc 181.27 lignes 
ce qui signifie les 109 millii-mes d'un mi'lre d'eau. 

Or, ü quel point peut etre grande la differenee de la quantile des pluics lombees duns le 
meme mois, — 1'abrege suivant nous l'indique en nous donnant l'observation faite une seule fois 
pour chacun des mois, du maximum et du minimum de la pluie durant 25 ans. 



Maximum. Minimum. Diftrence. 



Janvier 61 "'4 2"'6 58'"8 

Fbviuei» 19" 0 0'"6 «'"4 

Mau* 3i'"8 3"l 31' "7 

Avbil 2J"'I 0"9 Jfl"'? 

Mai 34 "4 0 ""2 3» "2 

Jun 19 '3 0 0 J9 "3 

JtiLUT 57"'0 0 0 iT'O 

AoüT 27'"8 0 0 S7"-« 

Seftembre . 24""9 0 0 ?r"9 

Octobbe 81 '"3 0 0 81 "'5 

Notbhbre 106"'8 | 5 |05'"3 

Dbcembbb 87 '"6 4 0 83 "6 



II est donc possiblc que nous ayons en Janvier tantdt une pluie de Hl" '4, et tantol de 2"6 
seulement, ce qui constituc une differenee de 58 '8 lignes. Mais cette difTerence diminue pendant 
»'«Sie" et devient enorme en Novembre. Quatre mois en ete nous prcsenlent une complete secheresse, 
toutefois depuis 1858, on ne saurait point les renconlrer se faisaot suite Tun l'autre. 

Mais les minima do lous les mois nous font pressentir le danger qu'il y aurait, s'il arrivait 
jamaiB une se"rie de mois secs, ne nous offrant pour toute l'annee que 12.7 lignes d'eau seulement. 
Dans une pareille eventualis toute Vegetation cesserart, ä l'exception des grands arbres aux profon- 
des racines. Chypre, dit-on, aurait supporte* jadis une aussi grande secheresse. 



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12 



METBOHOLOOIE ET I'UENOMENÜLOOIE DE L ATTIQÜE 







J«ur« 










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4. (1... 








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3 








32 


— ' RKMARQUB. 


1*.>9 ■ 




1 


2 


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16 




20 


65 Lc» anndcs 1862. 1863. 


If*ß0 




5 


1 


2 


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16 


52 1S6D. 1870, 1874. 1875, 


1HÜ1 


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1 


1 


0 


10 


23 




36 nc pr&colcnl puint avec 


l'ilr! 


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1 


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9 


51* eiactitude Ic» jour» d'6- 


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3 


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1 


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40* clairs, parce qua etil« 




II 




II 




13 


12 


31 


IT «poqu« les otoervalions 


m:, 


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20 


79 n'onl pa» 6W fiiios par 


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0 


1 




15 


40 


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10 


u 


2 


0 


3 


25 


12 


45 



Pour les huit pliiinoini-nea marqui» ci-desaus nous avona les moyennes auivanlra concernant 
leur frequenee: 

6 



MOrKNKB DANS L'AJTrtl 



JODnNRBS 



i 

2 

y 

23 
19 

77 



de gröle, 
de glace, 
de brouillard. 
cj'arc-eii-ciel. 
de hulo. 
d'oratr. 
de-clalrs. 



J'entands par halo le cercle forme autour du aolcil ou de la luno, — viaible aeulement ä 1'etat 
hrtimeux de l atmosphtrc, — dont le diamMre est de 44". Pour cc qui a trait a Vorage, je ne l'an- 
nolais comme tel, que loraque le tonnerre ae faiaait entondre ä Athenea. Comme jour d'eclair enfin 
y eignalais le jour que j'apercevaia l'eclair, aoit de prea aoit de loin, Bans en entendre le bruit. 

La difference du climat, en proporlion avec la quantite des pluies, ae trouve deaignee par le» 
cliiffrea auivanU: 

A Java 1537 Lionbs bn 167 Jouna 

A Utkbcht 592 » 221 • 

A Vibnxk 198 • 146 ■ 

A Athbnbs 111 » 80 • 



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METEOROLOGIE BT PHÄNOMENOLOGIE DE LATTIQUE 



13 



Ici l'on 8« sert d'exemple d'une Beule et meine annee d'observations. Sous les tropiques il 
lombe dix et memo vingt fois plus de pluie qu'ä Athene». 

Nous voyons donc que la neige, la grelc, de meme que la glace et les brouillards ce sonl des 
phenomenes rares a Athenes. L'arc-en-ciel lui-memc n'y parall paa aussi souvent que dans l'Eu- 
rope centrale. Les orages audilifs de l'Alliquu, pour la plupart Sud-Oiieal, Ouest, Nord-Ouest, et 
rareruent Nord et Nord-Est, gont plus frequents; mais les eclairs fulgurant au loin sur l'horizon 
le sont encore davantagc, »urtout du edte du Pöloponese, de Parnasse, d'Helicon, de Citheron, du 
Parnes et de l'Eubee. Les phenomenes elcclriques meritent le resume particulicr suivant. Des ob- 
«ervations de 25 annees il en est resultö pour l'Attiquo corame moyenncs: 



Janvieh . 
Kevbieh 



Oraga audilifi. 
. . 0.88 



AVBIL 

Mai . . . 

Jlin 

JllLLET 

AOUT 

SEPTEMBIIE 1 .68 

Octobue 2.72 

NOVEMBIIK 2.52 

DftCEMDRB 1.60 



0.88 
1.08 
1.80 

t.% 
1.1t 

IM 



Eciüirs en gtnirat. 

3.13 
3 38 

li.JH 
3.1t 
5.33 
7.56 
.Y82 
7 0r» 
C 5t 
8.37 
8.1t 
632 



Pour luule fanntt 19 fois 



77 foi* 



CeB chifFres servont ä designer la frequence de ces plienomenes dans les divers mois. Ainsi 
par excmplc, dans le courant des 25 annecs menlionnees, l'ensemble de tous les orages eclates en 
Janvier montait ä = 22, par consequent 21/25=0.88. 

Le maximum par consequent des phenomenes eleclriques sc produit cn Octobrc et en Novetn- 
bre, tandis que dans le centre et le Nord de I'Europe, celui-ci se manifeste depuis Mai jusqu'au 
mois d'Aoüt. 

Le balo, donl le diametre est de AI', apparalt autour du soleil et de la lune, au milieu d'une 
atmoapherc brumeuse. Ce phenomene, avec tout ce qui s'y rattache, depend des cristaux de glaoo 
d'une forme definie. I*i frequence de son appurition, dans l'intcrvalle d'une annee, est designec 
ainsi qu'il suit: 

En Ja.nvirr frtqutnct 2.71 tur la btut de 21 

• Fevbiei« • 

Mabs, ii 

» Aviul » 

. Mai 

» ivix . 

» JllLLET i. 

» AOUT .... 

» SEPTBMBBE | 

» Octobue ■ 

» NoVgMBMB . 



2.28 


21 


2.18 


. 21 


2.90 


21 


209 


22 


0.91 


i 23 


0.26 


> 23 


0.30 


» 23 


0.78 


22 


3.00 


. 21 


2.62 


i 21 


2.31 


22 



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H MBTfiOROLOQIB ET PHENOMBNOLOOIB DB L ATTIQUE 

Aioai que chacun a dö s'y attendre, le maximum appartient a l'hiver, le minimum ä Yeti. 

HUMIDITE DE L'ATMOSPHKRE. 

Depuis 185!) — 1862 l'bumidile a 6ti obBcrvee et tSvalufc par le» dem thermomi-lre», — le sec 
«t l'humide, — selon la raanifre admise. Le maximum de l'humidite* atmrwpherique se manifeste 
par le nume'ro 100, dont leg subdivitnons servent ä en determiner le degrt». 

D'aprJ«» la page 79 des « Publications de l'Obscrvatoire d'Atlic'nea », vol. II, je donne le» 
rooyennes euivantes: 





8 heurtt 


'iheurts 


9 heures 








64.0 


76.8 


72.8 pour a 






65. o 


71.7 


T14 . 






59.5 


71.6 


70.» . 






50.1 


736 


63.7 . 






18.0 


66.9 


588 






37.8 


59! 


48.3 






38.9 


61 7 


50.5 . 






3*4 


18.7 


40.3 » 






41.3 


61.8 


53 0 . 






50.7 


68.9 


62.6 . 






69.7 


80.8 


76.7 






72.1 


78.9 


77.9 



62.4 la tnoyrnne annueltt. 

Le tableau »uivant indique 1'heurc de l'humidiU? minimum, le minimum et le maximum de 
son degrc, le« mojennes d'un chacun et leure diflerence«: 





■tu 


ri—.j,.,. 














39.1 


603 


95.0 


55.9 pour erat 






> 


10.0 


59.9 


too.o 


60.0 » 






• 


31.0 


50.6 


99.0 


68.0 , 


AVRIL .... 


\ f'.t» 




30.3 


lfi.l 


96.9 


66.6 






• 


17.7 


10-8 


92.2 


71.5 






» 


20.1 


31.0 


95.0 


74.6 . 






» 


181 


39.2 


90.5 


72.1 




1.50 




15.0 


29.1 


87.4 


72.4 




1.16 


» 


16.4 


37 3 


91.5 


75.1 • 






• 


23.0 


45.6 


99.0 


76.0 . 


NOVBMBHK . 


153 


LJ 


36.5 


61.4 


96.7 


60.2 > 








51.9 


66.9 


98.8 


46.9 » 



Kn moytnne : temp« de l'humirtiltf minitnom 1.71 hturt 

> raojenne minimum 47.8 » 

• differtnec meosatllc dos eitrtrocs 66.1 » 



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METBOROI.OQIB ET PHÄNOMENOLOGIE DE LATTIQUE 



15 



Le minimum absolu=15 a eu Leu le 20 Aoüt, landis que le maximum absolu — 100 a eu 
lieu 1« 21 Fevricr de l'annec 1860. Toutefois en 1855) le minimum absolu <5tait de=10. 

Lea exemples suivanls pourraient servir ä nous faire reconnaltre la difference de l'humiditi 
«ntre climaU inegaux: 

f«) Zun» dt Mifualtvr, Java Septtntrionalc. 
En SElTEMBltF 0 hturtt 80 :t Ivurts 77 iO heures 83 U Minimum Gt •/, 

• AülT » 71t » 78 . 81 i 6« . 

• Decem&he ■ 80 » 80 • M, . 59 . 

. Janvier » «I » SC . 90 » 78 » 

Dan« cel humide climal tropical le minimum ne «lescentl jamais au dessous de 50 °f a . 



-J-t Eur.,}>t Cf»!ratr. 

V.n Juillkt " liniin 2 hrum 77 /« Itrurti 86 % 

» Auut ■ s:t » 71 . 89 • 

• <*:TOHnis ...... • *.KJ u 8t . <W » 

» Novembrb ♦ 91 . 71 . 90 . 



D'apms cos chilTres l'ete ä Mh ins est :m moin« .'J3 % P' l,s *"' <- M" en Holland«?; mais pen- 
dant raulomne, l'liiver el le printemps, ratmnspheru Alheniennc est bien plus luimide qu'en cte, 
quoique aon humidile n'attcigne point le» m^nie« pmportion» que dans r Klimpe centrale. 

KV AIHHUTIÜN. 



A cote du pluviomctrc, expose ä toutes le* influence» du lempa et particulierement du soleil, 
»e trouve place ä decouvert un reeipient me'lallique, rempli d'eau, dont la superficie est d'un pied 
carre parisien. Le metre, partagc en li^nes, «ert ä y iiiesuier lY-vapoiation quotidienne, tout en 
prenant en consideration la quanlite de» pluies tombecs. Ainsi vers l'annec I »150 nous »von« ob- 
tenu le rcaultat auivanl: 

Des Observation» de 



2? jours en 


i'evuier .... 


il cn est nSulltf IVvajHiraliuii quoluliennt de 1.18 


ligne. el la mrntutlle de 


31 »2 


lignes 


3! 


Mars 


ihr, 


» » 


18.03 


• 


30 








70.50 


ii 


31 


Mai 


• » 2.9t 


H H 


91. 14 


i» 


30 




4.57 


II U 


137.10 


■ 


27 




50i 


» • 


15G.24 




.11 




litt 


■I II 


199.61 


» 


an 


StPTKMURE. . . 


vor. 




121.50 


• 


31 


OCTOHRK .... 


2 13 


B H 


75.33 


» 


90 


NOVEMRRB . . . 


097 


■ • 


29.!0 


• 




llECBIIBRK . . . 




U II 


22— 


• 




Jan vier 




II II 




• 



Lea nuinero» de Docembre et Janvier füren t intmduilis par courbe. Nous approcherons d'ail- 
leurs de la venu?, en admettanl que I'evaporation annuelle ä une bauteur d'eau de=1005 lignes 



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MKTBOIWIJOGIB ET PHÄNOMENOLOGIE DE LATTIQUE 



Parisiennes=ä 6.98 ou presque 7 pteds Parisiens; par con6equent — ä plus de dem rmtres. Mais 
commc d'apres l'annee 1860 les pluios avaient apporte 173 lignes d'eau, il en resulte que l'eau 
evnporeo est G fois superieure ä celle que l'on nbtient des pluiea. Ce fait noue explique Buflkam- 
ment la raison de la seeberesse du climat et de la pclite Vegetation de l'Attique. Chacun eomprend 
d'ailleurs, cotnbien il imporle que lou» les aqueducs et partirulierement les rfoervoirs d'eau snienl 
eonstruite avec assez de soins, ä l'effet de diminuer l'evaporation dans les limites du pnssible. 
Toutefois en se servant de mnyens convenablea on pourrait reussir ä r&luir» au quarl la quantite 
de l'evaporation en plein air. 

Dans le but d'apprendre eommenl l'eau de la mer sYvapore, j'ai fait les experiences y relati- 
ves au mois d'AoiU 1860, et j'ai trouve ä la suite de 9 joure d'oltservation« : 



lA ! *«uor«lion nuoliditnnt de l'eau de mer * 9I ligiu-s 

» » • oriiinairc Ii. 31 • 



Li (]iinnli(i ; de l'evaporulion est d'autant plus gründe, que l'atmospherc est plus transparente, 
et |»ar eonsi'qui'iit l'nppuritinn du soleil — plus l'requente. (le qu'on pourrait attendre concernanl 
Albenes, se trouve dejä designe par le grand nombre des Leu res durant lesquelles Ic soleil brillait; 
nombre qu'cn 181i0 j'ai approxiinativement determinc ainsi qu'il suit: 



Dans Ic cuuiaiit de J.vaviEl» heurcsdcsoli.il 213 

• Kfcvmtri ■> 1S6 

Maivs » 517 

u Aviiil » 309 

Mai • 330 

Jlin » »Ii 

Jiiu.kt - 12» 

• Aout . • Wfi 

. SEP.TEMDRE • 3»t 

» OCTODBE u ?«l 

Novemuiie » 179 

Dbcembuk . 170 



Des 8781 heure» de l'annee les 1392 apparliennent ä la journee, parmi ces dernierea, les 3482 
furenl eelairees par un soleil pour la plupart clair, co qui prouve que 910 beures seulemcnt 
ont öle completement privees de soleil. Jusqu ä quel poinl dans de pareilles condilions, la surfacs 
de la terre doit se chaulTer, et faciliter par eonsequent l'evaporation, — celä se voil dans nies ob- 
servations suivantes. llelles-ei, efTcctuees en 18G0, expriment la moyennc du maximum de l'evapo- 
ration inensuolle sur un terrain directement eelaire par le soleil, ainsi que le maximum absolu de 
loutes les Observation»: 



METEOROLOGIE ET l'HENOMENOLOCIE DE LATTIQUE 



17 





Maximum moyen 




Maximum abiolu 






50 obs 


ervation. 47«6 






15 


358 




. . . 41.8 


14 


• 5t. 5 RKMARQGE. 




, , 50.3 . 


16 


• 62 7 TouU» oa iMnpCra- 






13 


• 59.3 law* «ont inftMeo- 






57 


» 67.9 res prtsque d un <li- 






25 


■ 68.2 «r*. airui que celaa 






31 


71.7 «Ii! tignala par la 




. . . 58.9 » 


30 


> 72.1 correction plua tard 


OCTOBDB . . 


. . . 49 3 . 


51 


61.2 d<coo»erte. 


NOVKMUHI! . 


. . . 3* 5 


10 


42.1 


UBCBMBHE . 


. . . 29 0 


10 


42.5 



Oes observations füren l laites dans des conditions arlificielles, excluunl toute aclion du vent. 
Noub pouvons donc admettre, qu'en plein air, dans de» conditions naturelles, le* d<5g;res mnxima 
doivent etre qiielque peu moindres. Ii est posaiblc que de« rnebers et des nobles puisseni «m> cbimf- 
fer jtisqu'au KD*. 

DlllKCTItlN DES V i:\ts. 



La posilinn de In vilU- d'Mb'ncs n'uxl point favornlile. au\ nbgervnlinns eoncornant los couranU 
infcrieure <lu \inl. |,a lon^ia- suile des innnlajfiies, Parins, Penleliipie, II vinettt 1 , sc dirip-.nU du 
NO par l'E vors le SE, auite la diroction des cnurants prnvenant de es lieti\, landis que le Ly- 
cabMe et I' Umpole comUituent den obslaclcs loeaux pour la villc elle-menie. Malere ci-lä j'ai an- 
nolc quotidienneinent les vonls inferieurs, mais je n'ai point olhserve les «iiperieura, qui so mani- 
festent par le mouvement des nua^es, quniqu'ils occuperont dans l'avenir une place impoilanle 
pour la mrleomlo-iie. 

D'une suite de 21 ans, depui» I 8.VJ- I8.H?, <>n a ealeule li-s nnmtW — mtr.eiis, desi»nanl la 
frequence des di (leren ta venia, en ruppnrt avee le» mois et les si^nes de l liiirtzon: 

(En francaiM . . . . N NE E SK 8 SO () NO 

(En allcmand). ... N NO O SO S SW W NW 

| Klippel B RA A NA N NA ' A RA 

Janviku 3fi 0.4 0 0 1.3 3.7 0.7 2.2 2.7 

Fbvhikr 2.3 7 9 0 7 1.4 3.3 7 0 3.1 2.2 

Mabs 2.2 6.5 0.G 09 5.1 9.7 3.5 2.1 

Avnir 1,9 5 8 0.1 1.5 3 2 12.1 3.3 1.0 

Mai 1.2 5 7 0.5 0.7 4.2 15.1 2.3 1,4 

iviK 0.9 7 9 0 3 0.7 29 12 9 2-1 2.3 

Juillbt 2.1 13.7 0.3 0 7 2 2 9.7 1.7 0.5 

Aoi-T 1.2 11 2 0.8 0.4 1.8 8.9 2.2 1.1 

SEPTKüimK 2.1 11.7 0.7 0.8 3.1 9 6 1.3 0.7 

Octobrb 2.1 8 5 0.2 0.5 3.8 11.5 25 1 5 

Novbmbue 2 8 , 8.5 0.7 1.0 5.1 7 6 2.7 1 6 

3 5 8 3 0.1 1.4 3.9 70 3 6 2 3 

3 



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18 



MCTEOROUKilE KT PIIENOMKNOLOGIE DE L ATTIQrE 



Ici toulcfois <ra dislinguc clnirement le changement de« venia, la superiorite: du NE et du 
SO; le pretnier, sou» le nom: tletien ou mrltfm, se signale en Juillel et Aoüt, en double frequeoco 
le second, le S et SO, — dans les mois comprenant le plus d'orages. 

Dans une annee les venia correspondent, en moyenne, ( 18Ö9-82) aintsi qu'il suit: 



N 27 foU 

NE m . 

■ 6 . 

SE H » 

S 43 . 

SO 118 . 

O 31 . 

NO 20 . 



I/' SO est donc plus fruqiienl que le NE lui meine, c'est a dire, le vent qui par ses rapports 
tupngrapliiqiieü reneontre le mniris d'obstarles h penetrer en Attique. 

Si I on exarniiie d*ailleurs comment les vents se parlagenl dans les qualre Saisons, il en rc- 
sulte les quanlites Irimeslrielles suivantes, en commenrunl par le printemps (— Fevrier, Mars, 
\\ril.). 



( En (rum aKl . . • 


. N 


NE 


i: 


SE 


s 


SO 


< ) 


NO 


i Iii» all.'iii.ml). . . 


. N 


\o 


o 


SO 


s 


SYV 


\V 


NW 






l)\ 


A 


NA 


N 


NA 


A 


ha 





r. i 


211.2 


17 


.1 S 


IUI 


2«S 


10.1 


C.2 






27 :t 


II 


2 1 


!» 3 


37.7 


(1 1 


4.2 




.-. :. 7 


i\\ 


1 1 


1.7 


H.7 


.111 l> 


f..» 


3.3 






2)1.2 


1.7 


.1)1 


12.7 


21.3 




f..r. 



Les reeberebes des rapports enlre le vent et la pluie etant trnp lonjjues ä enoncer, je me re- 
serve de traiter ä une autre epoque co sujet, me bornant pour le inoment ä la seule aflirmalion 
que lorsqu'il souflle le vent de S SO et O, il tombe le plus de pluie». 

Des Observation» exaktes sur la direction et la veliemenee de vent manquent a Atliines, ä la 
suite du manque des instrumeiHs necessaires ä cet effel. Depuis quelques annecs, cependant, nous 
en notons la veliemenee d'apres l'eehelle qui par 0 (zero) marque le calme, par 10 — l'orage qui 
brise les arbres et empörte les totts. De» ouragans de ce genre sont tri» rare» ä Albi nos, mais je 
n'ai pas connu un second, dans ce siede, pareil ä celui qui, le 26/14 Octobre 1852, avait renveraiS 
une des coloones du leinple de Jupiter. 



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METEOKOUKJIK KT PHKNOMKNOLOOIB DE LATTIQUE 



19 



NUAGES. 

La fmjuencs des nuagcs depuis 1858-80 ne s'exprimait poinl par des chifTres mai* par le» 
Beulea expressions: boriion clair, nuagcux ä demi, ouageux enlieretnent. Sur la base de cetle divi- 
sioD on nous fournit le resume Buivanl. (« n'est quo depuis 1880 sculement que nous avons 
adopte une »schelle permanente, d'aprea laquelle 0 »ignifie un ciel entierement clair et 10 — en- 
tierement nuageux. 







Ciel eiair. 


Xuageux ä demi. 




En 




9.1 


16.9 


4.9 


* 




9.0 


15.7 


3.6 


■ 




10.2 


16.7 


4.0 


• 




U.O 


15.:» 


1.5 


» 




tr..i 


Ii.6 


0.8 


» 




?o.5 


9 t 


0.3 






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r.x 


0.1 


• 


AOLT •■•••>■.•■>• 


?i 7 




IUI 




StriuiiunK 


?l,0 


Hl 


0.» 






13 1 


\ 


? i 


• 




!».? 


17.(1 


i.l 


• 




H.K 


17 0 





Decembre a »He obscrve pendant 2*> annt'-ed, Avril et Mai pendant 2:1, le» aulres mnis en- 
fin, — pendant 21 ans. I n eiel clair, dans la plus riüOureti.«e acei-plinn du uiot, nü l'ou n'api'r -nil 
pa8 meine ä grandc iliM.ini" la inoindrc traiv de nna<;e »lari* les 21 Ikmivs. reci se miennln' r.i- 
rcment in.'me ä Alli'ms. Je rrmsid' re »•uinme elaires res journiVs hm leinen I iluran'. lewpiclles des 
nuagea, meine eloignes, Mint Irl-» rares, tandis qu ■ \s suli il n'est aiiniiii'ineiit enu\erl par res Ima- 
ges ä tnoins que celä ne *oit tres peu pour quehpie* minules sculement. Mai« los joiirnec* enti.rc- 
ment cou\ertes, durant lesquellcs le soleil nous fait entierement dcfaut, sont aussi bien rares. Tou- 
tefois memo dans ce cas je n'ai point conserve tr'tt exaetemenl lu definilion. Dans tous leg cas le 
»oleil »vlaire Athene», de plus en moins, pendant 312 joure. 



TEMPERATUR!? DES EUX DE LA MER. 



Depuis Decembre 1858 jusqu'ä Decembre 1882, j'ai mesure la tetnperalure de l'eau de mer, 
le plus souvenl au Piree et au Phalere. Dans ce dernier port, de nombreuses Observation» onl ete 
feiles, a ditTerenie» annees, par Alexandre Vourli. J'ai fait moi meme une masse d'observations ä 
Syra, Santorin, tandis que M. Coslantinides sur mon instigation en a fait d'autres vers 1861 a 
Gylhiuiu. D'autres encore furent faites en 186i dans l'Hellespont et le littoral de Troie, d'autres 



20 



METEOROLOGIE BT PHÄNOMENOLOGIE DE L'ATTIQUE 



«nfin dans lea environa dEuripe, dans le golfe de Corinlhe, en Cephalonie et Zanle. Je raia de plus 
redevable a M. Dr.v.lleldreich et Dr.KrUper, de bien d'aulres Observation« de ce genre, faites dans le 
courant de leurs divers voyages. Mais la gründe tnasse de ces Observation» ne aaurail Mre encore 
entierement cxploitce, par suite d'un raanque d'annotations noncernant le changement quotidien. Ce- 
pendant vere 187? j'ai provisoirement acheve une investigation, representant l'etat annuel de la 
temperature moyenne dea rivea de la mer, ä 0,5 metres de profondeur. 

Ces observations corrigeea par une courbe, donnent les ebiffres suivanta d'apres Celse et Reaumur: 





t 


Mer 14*7 Olso 


tl»8=l 




15 


13*1 


U»l 




1 


I3"9 


11.1 




t5 


1t»» 


115 




1 


15 2 


122 




i:. 


16.2 


130 




» 


17.3 


13.8 




15 


1S.5 


148 




1 


19.8 


15.8 




ir. 


21 .1 


17 0 




i 


22'J 


IS..1 




ir. 


21.6 


19.7 




i 


V.V8 


20.6 




15 


2fi.r, 


21.3 




1 


?«.« 


21 1 




!■ 


■y,:, 


21.2 


si.m juHnii . . . 


! 


c 


20.5 




ir. 


21 » 


13.5 




i 


n 


IS.» 




ir. 


21 i-. 


17 3 


N'mii: '.iiiiu: 


i 


?u.ii 


Iii (» 




i:. 


is 


1 ,x 




I 


i: :. 


11 <> 






16 i 


13 1 



Ivorfitju iiiH' mer li-'s basse sur un fond roclieux ou sablnnneux est preservee du vent, sa tem- 
pernluiv peiil ninnlir ä ;{.'J*. Celle-ci piurrail atleindre 3(i° — 37" de Celan dans d«i lacs d'eau de 
mer p«u profonds. Mais par contre cetle mer, quoiqu'elle ne gMe pas pendant l'biver meine pri* 
de* bords, eile ne saurait entierement empeeber, par sa temperature, la formation de la glace dans 
l'interieur des lacs forme» de ses eaux. 

Dans des endroits plus profunda la mer est quelque peu plus froidc que dans le rivage. Si 
nous prenona en consideration, dans quelle temperature d'eau et de vent on sc baigne en Europe, 
il en resulte, que dcpuia le mois d'Avril jusqu'au 1" Peeembre la nölre est ici aufliaante pour lea 
bains. Mais l'epuque la plus propre est depuis lc 15 Mai jusqu'au 15 Uctobre. Dans lea anciens 
bains du IMialere, ä 1 '/j mi-tre de profondeur, j'ai trouve en 1880 sur le niveau de la mer les 
tem|>eratures suivantes, valable pour 4 P.M. dans une atmospbi-re eclairee par le aoleil. Ne fut-ce 
que par curiosite j'y ajoute pour la comparaison la temperature dea aablea voiaina: 



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METEOROLOGIE ET MHäNOMENOLOOlE DE L'ATTIQI'E 



21 





IQ 


'III. |I.IU. -»III »VT* \jUISC, 


-Hilf IL - . *J • 


All J^klftil 

Uli tTWIlrll 




* • 


*.o. J 








o.-i 


07 o 


65-2 






o> 
- J 




59.2 






* * 


*7 8 

»1-0 








».u 


°7 0 


51.7 








?7 6 


55.2 










M 7 








*»7 0 


r.7 u 






■Vi 


57 2 


5| 7 






>l 

J! 


4*? 0 
* 1. J 


Jb.i 






? 


28.5 


54.7 






3 


28.9 


52.7 






s 


29.0 


55.2 








29.0 


<9.7 






6 


280 


51.2 






1 


97.6 


50.7 





TKMPliRATLHE DI5S SODRCES. 



Lea sourees, donl Lon nornbre »ont connues en Grete, possedent un inleret mötporologique soua 
differenU pointa de vue. Dans le csis nii pcndant plusicurs aiecles eile« ne sc mndifient pas, eile» 
nous ofTrent le ineilleur moyen pour definir In Variation Eventuelle u traver» les sieeles de In lem- 
peratiire mnyenne. Ola s'entend de soi-ineme, que seuleinenl de» Observation» tres exaetea peuvent 
V-tre prises en consideration, — que toule» le» erreurs des thertnomi'lres doivent ßlre connuea, et quo 
hu Observation» doivent comprendre un grand laps de tempg. Parmi toutes les Observation» exis- 
tantes, surtout de» tem|» anlerieurs, plus de 90 pour cent doivent etre considereea comme enli.re- 
ment inutiles. Je traiterai quelques exeinples avec plus de detail», afin de montrer de quelle mo- 
niere ae reunissenl en inoyennes, le» Observation» corrigees de toutes parts. La plupart des Obser- 
vation» de ce fjenre je los ni faitca moi-meme depuis 1858; quelques tines cependant je le» doi» h 
TA" Alexandre Vourli, Theodore Heldreicb, et D r Jahn. 



Celle source aussi riebe qu'intarissable, se trouve siluee dan» le eole oriental du villapc- Son 
altilude, que j'ai mesurec moi-meine, est de 28(i inelres, ce qui constitue une difTerence de LSD 
metres comparee ä cclle de l'observatoire. Ses diverses temperatures, d'apres Olse, »ont les sui- 
vantes : 



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22 



METKOROI/OGIE CT I'H ENOM ENOLOGI E DE L'ATTIQUE 



18Z9 




21 — 18" 0 




• 


31 r= lo.ii 


Jörn 


AvRIl 


10 = 1 r Tl 


4äßft 


o 


1 c i i> >i 

10 — Ig 


la/tf 


Mai 


9 r » — 11 >k 


iSo9 




•> " Iii- U 


1859 




3 = 18. 1 


1879 




13 = 18. 3 


im 


- 


15 = 18. 4 


im 




21 = 18?) 


im 




2 =. 18.27 


1875 


» 


5 = 18.2J* 


1871 




6 = 18. 1 



1873 




11 — 1R23 


4 iM»n 


• 


16 = 18. 3 


f|y>.| 


» 


18 = 18. * 


1 » 




ij — 18.23 


1873 


• 


26 = 18.23 


1877 


» 


30 = 18.27 


1875 , 


StPTEMBRK . . 


20 = 18. < 


im 


» 


30 = 18.23 


mt 


NOVEUBM. . . 


16 = 18.13 


m:t 




16 = 18.23 


im 


« 


29 - 18. 0 



(les obftervatinna sont inscrites «ur une feuille de papier; a Textremile superieure de celle-ci 
*ont place», horizontalement le« joure de tau« le« moia; ä «on cote gauclic, verticalcment,— le» d<<- 
pres vi leurs divisions. Des quo tout e*t inscrit In moycnnc d'une rourbo est liree pur vtix, et e'est 
p«r cel!e-ci que Von trmive: 

I.e minimuni 17*95 vors le I" M»i. 

I>c MifliiliiUDi IB'35 vors lr I" Sr|>li-mhrr. 

U <liir«rcncr annwlle . . . 0»i0 



Depuis le tniniinurn jusr|ii'au maximum pasM-nt dune 127 jours et 238 du ninxiinum a« mi- 
niiiuiin. Si rependanl il y aura avec le lemps im plus »rand noinbrc d'observations, un eliange- 
menl considerable pourrait prolia Iiiemen t s'operer parini les niaxima et leurs epinpies. 

Par la projection d« la courbe il reMilte |M>ur le commencement et la tnoitie de cliaque mois, 
les moyenne* suivantes, obtenues de 21 nimeV d'obsenation»: 



jANVItl. I =l.-»im 

15 -|X*i:. 

MVMEIl 1 =|K«? 

15 =1K Ol 

M*n«. 1 =1H«K» 

15 =17 30 

Aviul t =I7.'J7 

15 =-.17.1»:. 

Mai 1 =17.95 

15 =1796 

JL'IN I 18 00 

15 =1805 



.Ilim-kt 1 =I8»I2 

15 -18»2I 

Aour 1 =18.29 

15 =1833 

Kur-miBfiE I =18 35 

15 =1831 

OCTÖBRE 1 =t8.3l 

15 =18.26 

NOVBHBHE 1 =18 21 

15 -18.17 

Dbcbudbb I =1813 

15 =18.11 



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METEOROLOOIE CT IM1ENOMENOLOG1E DE L ATTIQUE 



23 



La moyenne annucllc est de IHM 2. En udmoltanl toulefoi* com im- lemprrature annuelle 17*27 
pour Alhines dont lelcvalion est de 106 raetres, et cn supprimant 1 degre ä peu pres de tempo- 
ral urp pour la difTörenc« de la liauteur entre Cepliissia et Athtncs, — il cn resulte une clialeur at- 
mosplicrique ä Cepliissia de= 16.27, c.a.d. 1.85 moiodre de la clialeur de la source, c'eat pour- 
quoi celle-ci aurait dü etre classee parmi lea thermales. J'ignore toulelbis s'il y a cu deja, entre 
les specialistcs, une exacle definition de cette question. 



»). La 



Sur le versant septentrional de 1'llymetle il existe ä 351 mi-tres au desaus du niveau de la 
mer cette source qui, »ans etre bien grande, est bien connuc par l'antiquite. 17 observations ayant 
<Sle faites deputs 1859-1879 elles onl donne, ä l'aide de la courbe, les resultats suivants: 



Jamvibii. . . 
1'KvniKn . . 
Mars . . . . 

Avmii 

Mai 

Jlin 

JU1M.KT. . . 
AGI T . . . . 
•SCrTEUDHE 
OCTOBüK . . 
N'OVJiHBRK . 

DfecKuoHi: . . 



KM 

i:..i:> 
Ii::. 
U.4U 
14.40 

».*. 

15.50 
16 »7 
16 80 
16.7:. 
I6.W 
15.7.'. 



D'un cöte le minimum de sa temperaturc monte ä = 1 4"3 vers le 15 Avril, tandis que Ic ma- 
ximum seleve ä=lü.8, vere le l."> Septembre ; la diuerence annuelle consisle ä — 2.5. 

Tour cc qui a trait k l'elevatinn de Kessariani au dessus du niveau de la mer, il resulte d'a- 
pres les calculs une temperalure dans l'atmospliere de= 15*88, mais oommc l'enu de la source a 
pour nioyenne 1.V50, eile nous prouve qu*elle est de — 0..18 plus froide que l'atmosphere. Nous 
pouvons en conclure que son siege se trouve sur une elevalion beaueoup plus grande et que l'cau 
«mi di'-eoule plutot en dessous de la »iirfacc «ans en etre bien preaervee. 



3). L'eau pr*a du Jnrdln de Trlcitapl * INttlaala. 



A une hanleiir de 109 metreg au dessus du niveau de la mer, reite eau provenant du coli'- 
orten tal, jaillit pri-s du grand reservoir. 40 observations faites depuis 1859-80 onl donne, ä l'aide 
de la courbe, les resultats suivants: 



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24 MliTEOItOLOÜlE ET I'IIENOMENOI-OGIE DE L ATTIQUE 



Janvikr I . 18.96 

FftVRlKn I = 18-85 

Mars . . I = 18.74 

Avrii. 1 = 18-69 

Mai 1 — 18.75 

Juik 1 = 18.95 

Jlillkt 1 — 19.13 

A01.T I = 19.22 

Sur-TtumtE 1 = I9.?i 

OCTORRE 1 — 19 10 

Novkmhrk 1 - 18.99 

DfeCEMBRB 1 = 18.89 



Lh minimum delermine le 7 Avril est= 18*69. Le maximum — le 15 Aot'it, — 19.23. Li dilTtS- 
rt-ncc annuelle=r0".. r >4. 

Li moyenne annuelle nou» olTro— 18*95, c.a.d. = l*CH plus grämte que la temperature mojenne, 
par ci>n»t : i|uenl cellc fontaine ressetnble cn oelü A lu grandc siliietj ä Cepliisaia. 

4U LV«u de Uoitdl. 



A TEbt d'Alliincs, (Inns In localite appelee (Joudi, pris de la chapcllc de S' Tliomn«, l'eau jail- 
Iii aux pieds de flrand* penpliers. Ix-s ofliciers Prussicns, en nnt delermine la hauteur an dessu» 
du niveau de la mer ä=^13l mMivs. 20 olwervatums ipii funnt faites depuis 18(17-79, et comp- 
lee» comnie les aulres, ont donm? les resullats ^suivant»: 



JAMVtER I :.: 18.5? 

I'EVRIER 1 — 18.3> 

Mar*. . . I = 18.1« 

Avril 1 =, : is iu 

Mai 1 = 18.30 

Jus 1 — 18 51 

Juillct 1 — 18.67 

AOUT 1 — 18.78 

Skhtemurk. I = 18 80 

OCTOHHK 1 — 18.78 

NOVKMRRE 1 -- 18.71 

DtCBMBnE 1 = 18.51 



Ijt Diinimum I8«0rj le ?<) Mars. 

Le niniimum 18.80 le 5 Srplrmbre. 

DilRfrence aiiDuello 0.72 

Ln moycnno annurlle 18.51 

llornmc toutefnis dana l'endroit ou te trouvc cette eau la tnoyenne temperature de l'atmos- 
plifre monte approximativemenl ä=17*0, il en rröulle une diflerence de 1*51, ainsi que celä est 
arrive dan» le» numeros: 1 et 3. 



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MbTEOItOWKilE ET PlIKNOMKNOUKilK DK I.ATTIQUB 
St\. L»««u pr«. In Mal»!» Xrlnlt*. 



2;"i 



Vers le cöltt oeddental de la villi-, prrs de Dipylon, IVaii jiiillil, nun loin de la chapelle a 47 
metres d'allitude. Celle partie de l'acqueduc qui se dirifte de l'Orient »'est sonvcnt trouvee en de- 
sordre dans le courant de ees dernieres vingt-cinq anncs, et purlYiis l'eau avait manque entieremcnt ' 
Do I2"> Observation» j'ai form«! les moyennes mensuellex quc j'ai represente par la courbc. 



Janvikii 1 17*s.H 

FKVHIEB . i — 17.70 

Mawi I = «7.5? 

AvniL. . 1 17 40 

Mai . . I = 17 3' 

Jtl.s. . 1 _ 17.1« 

JCIM.BT t = 17 69 

Aoi.t i — lH.t:i 

SEi-TKxunK | — ir:,o 

OCTOBHE I = MM 

NoVBMBUK . . . 1 IS X< 

DfeCKMBUK 1 -t 18.11 



D'un cole le minimum = 17*36 a ete determine ver le 25 Avril, landis que le maximum = 
18.60 — lo 7 Septembre. Variation annuelle est de = 1*24- 

I.« mojenne annuelle 17*89 

U Innpi^raiurc moyenne ici 17*17 

Im dilKrcncc esl clonc <le 0 4 » 

Et meine celtc eaii est par consequenl plus cliaude que la tempcraturc moyenne annuelle. 

Depuis 18ä9 jusqu'ä 1883 j'ai exuminc dans cinq endroils la lemperature de l'eau de puils. 
Une seule fois dans lu partie orcidentale de In ville ä une liauleur de 70 rnetres, et quatre Ibis — 
dans la parlie Orientale ä plus de 100 metrcs de hautcur. Afin de pouvoir ex poser dans un pelit 
capace le* resultals obtenus, j'ai represenle toules nies observalions sur cbaque puits, par une 
courbe moyenne annuelle et c'est par une pareille courbe qu'a ete determinee la temperaturc |>our 
la moilie de cliaque moi». Dans ccs conditions il cn est resulte le resumc suivanl: 



Puits 


A 


inaison 


rxm«s 


allilmle 


70» 




drpuis 


Aoül 18Ö9— Scplrmbrc 18fil 


» 


K 




AnagnosUki 


■ 


87 


13 


< 


Scplcmbrc 1861— Septcmbre 1863 


• 


r 


» 


Ska|i«zo> 


» 


97 


19 




S<-|>trmbrc 1863— Mai 1871 




I> 




Ingk!*&i 




SI7 


71 


■ 


Aoüt 1871— Scptembrc 1877 




i: 


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tu'apparlenanl 


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10« 


72 


a 


Seplfmhre 1877-Mai m.i 



4 



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2G 



METEOItÜLOGIE BT I'HENOMENOLOGIE DE LATTIQUE 





Puils 


A 


n 






18.8 


17.3 






1« r, 


10.5 






18.3 ' 
18.2 


IG.Ü 
16.1 


Avbil 


. . 13 — 






18 .i 


10 6 






18 7 


IT-? 


Jlillkt 


. . 15 — 


18.9 


17 7 






19.2 


18.3 






19» 


18.7 






io.r. 


188 


Novkmbue. . . . 


. . 15 


19 1 


18 7 






in.» 


18.2 



<■ 


Ii 


i-: 


Mojcnne Ii 


18.3 


18.2 


18.3 


18.18 


18 0 


17 3 


17.9 


17.66 


17.8 


16.8 


17.6 


17.30 


17.8 


16 ß 


17 5 


17.21 


17!» 


IC. 9 


17 8 


17.51 


18.3 


176 


182 


18.00 


18.1. 


18.2 


186 


18.10 


18.8 


18,8 


18 r. 


18.71 


III 


l!).2 


19.2 


19.1.-. 


19.3 


193 


19 3 


19.21 


19.3 


191 


192 


19.11 


19.0 


18 6 


188 


18.72 



La derniere colonne dormo ainsi la moyenne de la (ein per« Iure de IVau des puiu Atlieniens, 
ä une hauteur de 80-5)0 mi-tres au desnus du niveau de la mer. 0(tc temperature aurait pu Hro 
encore plus grande si nou» exeluMons le |itiits B cxreplionnellemenl froid. Dans les Inhlejuix sui- 
vants nous reprv*entons les maxima et minima de la temperature de ces puiu, ainsi que leur» Sai- 
sons, et la moyenne annuelle: 



A 


Minimum 


8 Avril 


I8*3. - i 


Mavin 


min 25 Oclobre = IfW 


II 




30 Mars 


— 15.93 


* 


15 Ocluliro - : 18 80 




< 


1 Avril 


— 1775 


i. 


7 Novembrc 19 30 


Ii 


> 


15 Avril 


-: 16 V. 




13 Oetobre. — 19.27 


i: 


• 


i:. Avril 


^ 17 50 


» 


18 (Vcl»br« rrr 19 55 




Muvcmic 


8 Avril 


= 17 20 




22 Octobrc - 19.23 




niuVrcnc* 


i-Mlre Ic rr 


linimnin r\ le mnviuwm 


|Mior Ic puit* A — 1 30 












. B = 2 85 




» 




- 




» n — 1 55 












. 1) 2 72 








• 


» 


. i: = 1 75 












Mojcnnc 203 






Movcn» 


e nnnufll« in 


,nr Ic |.u.U 


A ^ 18 88 








> 


• 


n — i7.5i 








■ 


» 


(! = 18.60 






■ 


» 




D - 18 05 






» 




• • 


E = 18 44 



Moyenne 18.29 



Par ces chiffre« nous esprimoa» avec asae* d'assurance Unit ce qui ooncerne la temperature den 
eaux. A l'exception den eaux des monlagne», la moyenne de toutes le» autres eaux est plus chaude 
ä 1* de la temperature moyenne de l'atmosphere. 



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METEOROLOGIE ET PHÄNOMENOLOGIE DE L ATTIQUE 



2? 



PHENOMfc.NOLOGIE. 

La vie des plante» et de» animaux, eonsidereo sous le point de vue de aa dependance des in- 
fluences ineteorologiques, constitue, generaleiiicnl parlant, I'objel de In pbenomenologie. S'il s'agit de 
determiner dans ud pays l'epoque ä laquelle se sont produiles leti dilTerentes phases, resultnnt du 
developpement non seulement d'une plante mais de plusieurs, et si nous voulions faire l'examen de 
ces meines modificalions sur plusieurs animaux,— un pareil theme deviendrait tellcmenl grand et 
complexe que sa Solution ne saurait etre alleinte par un seul observateur. Taut en ayant cette eon- 
viclion, je n'ai pas moins rommenw h Albencs, depuis Deeembre 18;»8, ce genre d'observations 
au\quelles j'ai donne avec le temps nno grandc extension; mais foninic pour mener ä Lonne fin 
plusieurs milliers d'observations on sc beurte contre de grandes diflieultes, j'ai cru plus utile de 
reserver pour l'avenir ma communicalion »ur les resultats phenomcnnlngiquc*. Inrsque de» Observa- 
tion« du mi'mc genre, elTectucea par M. de lieldreicb (depuis 1843) doivent etre prises en consi- 
deralion. 

KPII.OG1JK. 

Etant sür que dans Ics annees ä venir des nomine« devoues ä la science s'oecuperont en cette 
\ i I le di* meleorologie, je soumets ici quelques Observation» que je ne pretends point donner comme 
regle de conduite pour les travaux en question, mais au moins— cnmme dignes de consideration. 
L'on ne doit point perdre de vue qu'il s'agit ici d'uno matÜTe importante au dessus de tonte ori- 
tique, et non point d'un objet d'entrainemcnt passagcr, que bientiU peut-etre l'on transmet ä d'au- 
tres comme eboso ennuyeusc, des que la satuUe' se fait sentir. 

Quiconque desire ofTrir une utilite reelle ä In metcorologie, tant pour le present que pour I a- 
venir, doit etre avant tout a meine de disposer, pendant quelque temps, d'une partie de s.*« Ioi- 
sirs. II doit s'babituer ä faire, ä des b-nres determinees, les Observation« prescrites, et a ennnattre 
avec cxurtitmle l'bcure signalee |>ar sa tnonlre; pour so servir de baroinetre et de IbermomMre, un 
examen prealable doit avoir lieu sur les inexaclitudes de ces instrumens dans le cas oii il ne les a 
point obtenus corriges de quelque autre endroit. II faul encore verifier l'clcvution du lieu au dessus 
du niveau de la mer, soit par le baromclre, soit ä l'aide de la trigonometrie , ou bien par une 
levee topograpliique. II est de plus necessaire qu'on ait un grand soin pour que les instrumens 
mainliennent, autant que possible, toujours la meme position et qu'ils soient preserves de loute 
secousse, uinsi que des influene.es de la lumiere solaire et de la pluie. II faut surlout preler atten- 
tion au plarement du tbermomMre, qui doit etre preserve de la rcllcxion du sol et des murs voi- 
sins. Tout inslrument dont on doit se servir, doit etre prealablement examm«* et place avec intel- 
ligence. 

Avant la produclion des moyennes ä l'aide d'observations reguliere*, c.a-d. d'observations ef- 
feetuees ä des heures determinees, lorsqu'on manque d'instrumens enregistrateurs, l'examcn deviejit 
indubilablement fatigant, car il s'agit de faire ressortir, d'un grand nombre d'annotations execiitee» 
le jour et la miit au moins pendant 12 -mok^otwa^wirfs , « e corrections qui seu les peuvent nous 
faire connaltre les vraies moyennes diurncs et mensuelles. 

II est de plus necessaire que l'observaleur prenne nole de la mnindre cbüte de pluie ou de 
neige, meine de celle qui ne saurait etre mesuree, et qu'il soit ä meme de distinguer l'orage 
auditif des eelairs lointains, dont il doit signaler l'exislenoe. Ce genre d'annotations et bien d'au- 
tres, concernant d'nutres phenomenes almospheriqiirs, de meme que le tremblemenl de terro et 
l'aurore boreale, — ne sont point aasujeties k des heures prealablement determinees. 



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1 



2H MKTEOKOLOGIE BT PH ENOM KXOIXXIIE DE L'AVTIQUb 

I 

Co n'est qo'apri'S avoir acquis asm-z de ronnaissances botaniques et zooloj^iqucs, que l'on peilt 
s'occuper fruttueusement de plienomenologie. 

Nona avons assez (Iii pnur le momcnt sur le» connaissance» necessaires ;'t ce genre d'observa- 
tions. Apri-s les Observation*, les suppulationK s'en nimmt, c.a.d. la reduetion de» annolalions ef- 
fecluees. Mai» pour atleindre ce but l'on a be»oin de connaHre l'emploi des table» de rediiclinn, la 
delerminalion de la hauteur par le barometre, la n'tluetinn des ectielle» du barometre et du llier- 
momelre, ainsi que d'autres objets. De pareils calculs devraient elre efTectue* quotidiennement, pour 
que l'on ne s'en rcbute pa», par une trop grande accumulation de materiel. l-a disposition propre 
et succincte des tublettes,— l'observalion d'nn ordre parfait et d'une ecriturc lisible, ce sont de» 
choses indispensables. 

Oes Observation« n'ont pas t'te eerites pour le eonnaisseur mais pour I'inexperimcnU 1 , le debu- 
tant, qui ignorant la porlee d'nn pareil Iravail et les rijjoureuses exigeriees de la science, s'adonne- 
reit probablement, d'une maniere ineonsideree, u des etudes meleorologiqueg. T/est ä celui-ci que 
je m'adresse pour lui dire prealaMemenl, que pendant iongtemps il doit «e deeider ä di'pendre en- 
liercment de ses instrumens, dont il doil devenir lo serviteur; que nattirellement il n'y a que tres 
peu qui se devouerotil u ee travail, et qu'il est neeessaire de donner le bon i-onseil j'i bien des 
gcns, de ne s'adonner ä une oeeupation a laquelle s'altaelie une si grande responsabilile, qu'apres 
un serieux cxamen de leurs fomw et de leur volonte. 



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PRIX 5 FRANCS 




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