Sch weizerisch es
Archiv für Volkskunde
Schweizerische Gesellschaft für Volkskunde
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Schweizerische Gesellschaft für Volkskunde.
Société Suisse des Traditions Populaires.
Schweizerisches
Archiv für VolkskuD de.
Viertelj ahrsschri ft
unter Mitwirkung des Vorstandes herausgegeben
von
Ed. Hoffmann-Krayer, Jules Jeanjaquet,
Redaktor für den deutschen Teil. Redaktor fur den romanischen Teil.
HtnboHrawcir 91. Bm.1. N« N«u«ohurf.
Sechster Jahrgang.
Mit 24 Illustrationen im Text und 1 Tafel
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ZÜRICH
Druck von Juchli ft Beck
vorm. Eroil Cotti'» Wwi.
1902.
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INHALT.
Seile
Joseph Vol mar, Vs et coutumes d'Estavayer . . . 1. 92
M. Uöfler, St. Martini-Gebäck 22
A. Zindel- K rosaig. \ T ol kstnmliclios aus Sargans . . HO
G. Fient, Hemd und Hosa 81
S. Meier, Volkstümliches aus dem Frei- und Kelleranit 110. 241
A. Sprenger, Einige Sagen aus dem St. Galler Oberlande 136
J. Häberlin-Schaltegger, Aus dem thurgauisehen Volksleben 1 40
Arthur Rossat, Chants patois jurassiens . 161. 257
S. Singer, Zur Volkskunde vergangener Zeiten . . 184
E. Wymann, Die ersten schweizerischen Verehrer des Grab-
tuches Christi in Turin ..... 199
H. Schuppli, Kinderlieder . . . 281
Ernst Buss, Der Alpsegen im Entlebuch .... 294
Miszellen.
Vit tore Pe 1 1 an d i n i. Alcuni osompi di medicina populäre
ticine8e ........ 4H
Vittore Pellandini, Credenze popolari nel Cantone Ticino 44
Ant. Küchler, Panner Mustcrungs- Aufzug 45
Maria i'omctta, Toten-Brauch und -Glaube im Maggiathal 47
G. Jenny, Aderlass-Rogeln . 41»
S. Gfeller, Blütenlese aus einem alten, handschriftlichen
Arzneibuche . . . . . . . 51
Eugène Peso hier. Zur Polyphemsage . . .154
S. Gfeller, Das „ Eiere * im Emmenthal . . . .155
K. F., Kuhreihen 156
Ad. Fluri, Bericht über eine seltsame Naturerscheinung
(St. Elmsfeuer) 15SS . IDH
B. Malier und v. Steiger, Das Berner „ Matten- Englisch u 15S
Ernst 11 äff ter, Nachträgliche Bemerkungen . 159
Vittore Pellandini, Scriveto il nome sui vostri libri . 211
S. Meier, Die Boswiler Vesper ( P'Bosmeler Väsper . . 212
John Meier, Kinderlied zu Mittfasten .\ . .218
v Alh. Burkhardt-Finsler, Zur Geschichte des Kartenspiels 214
i
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IV
Inhalt
K., „Joseph Steiner in Russwyl als Brautführer seiner Patin
(d. i. Patenkiud) Katharina Wölfl *
214
E. À. Stückelberg, Die Verehrung der heiligen Verena V.
298
Anna Ith en, Bruchstück eines Petrusliedes und zwei Bettler-
gebete ........
.JU 1
M. Kälin, Neujahrsruf der Nachtwächter zu Einsiedeln vor
100 und mehr Jahren .....
302
M. Kälin, Gebet nach dem hl. Rosenkranz, wie es nur in
Einsiedelu üblich ist .
302
Vittore Pelandini. Indovinelli ticinesi
303
A. Zindel-Kressig, Die „alte Vesper" in Sargans
304
A. Zindel-Kressig, Nachträge und Berichtigungen .
304
Bücheranzeigen.
Samter, E., Familienfeste der Griechen und Römer. (Otto
Schulthess) 61
Hunziker, J., Das Schweizerhaus nach seinen landschaftlichen
Formen und seiner geschichtlichen Entwicklung
dargestellt. (E. Hoffmann-Krayer) . 62
Stückolberg, E. A., Geschichte der Reliquien in der Schweiz.
(P. Ignaz Hess) .....
63
Wuttke, A., Der deutsche Volksaberglaube der Gegenwart.
(E. Hoffmann-Kray er) ....
64
Tobler, A., Der Appenzeller Witz. (E. H.-K.) .
65
Grüner, S., Ueber die ältesten Sitten und Gebräuche der
Egerländer. (E. Hoffmann -Kray er)
65
Reinisch, L., Die Somalisprache. (E. Hoffmann-Krayer)
66
Amersbach, K , Licht- und Nebelgeister. iE. Hoffmann-
Krayer) ........
67
Bundi, G., Engadiuer Märchen. (E. Hoffmann-Krayer)
160
Hessische Blätter für Volkskunde. (E. H.-K.) .
160
Laufer, O., Herd und Herdgeräte in den Nürnbergischen
Küchen der Vorzeit. (E. H.-K.)
160
Hebel. J. P., Allemannische Gedichte. (E. Hoffmann-
Krayer) ........
215
Das Bauernhaus im Deutschen Reiche; in Oesterreich-Ungarn;
in der Schweiz. (E. Hoffmann-Krayer) 218.
307
Pineau, L., Les vieux Chants populaires Scandinaves. (E.
Hoffmann-Krayer).
220
Inhalt. V
Oaidoz, H., Le Grand Dieu Gaulois des Allobroges. (E. H.-K.)
221
Deutsche Volkskunde aus dem Östlichen Böhmen. (E. H.-K.)
222
Pommer, J., Volksmusik der deutschen Steiermark. (Karl
Emil Reinlei .......
222
Reichten, J., Chansons et rondes du canton de Fribourg
223
Luck, G., Rätische Alpeusagen; Kuoni, J., Sagen des Kantons
St. Gallon. iE. H.-K.)
306
Wettstein, E., Zur Antropologie und Ethnographie des Kreises
Disentis. (F. H.-K.)
308
Bcissel, S., Die Achenfahrt. E. A. Stückelbergi
808
Stephani, K. G., Der älteste deutsche Wohnbau und seine
Einrichtung. (E. A. S.)
309
Gering, H., Ueber Weissagung und Zauber im nordischen
Altertum. (E. Hoffmann-Kray er) .
310
A de Cock en Teirlinck, Jb., Kinderspel en Kinderlust in
Zuid-Nederland; Brenner, A., Baslerische Kinder-
und Volksreime. (E. Hoffmann-Kray er)
311
Reiser, K., Sageu, Gebräuche und Sprichwörter des Allgäus.
(E. Hoffmann-Krayer) .....
312
Dübi, H., Saas-Fee und Umgebung. (E. Hoffmann-Krayer)
313
Bulletin du Glossaire des patois de la Suisse romande. (E.
Bovet)
Brandstetter, J. L., Die Namen der Bäume und Sträuche in
Ortsnamen der deutschen Schweiz; Die Gemeiude-
namen der Zentralsohweiz in Wort und Schrift.
(E. Hoffmann- Kray er) .....
315
Heinemann. F., Tell-Tconographie. iE. H.-K.) .
315
Kleine Chronik.
Verein zur Erhaltung der schwäbischen Volkstrachten 223
Gemeindechroniken ........ 223
Freiburger Preisausschreibung ...... 224
Fragekasten.
Heimweh. (F. Kluge) 224
Revolutionslied. (E. Hoffmann-Krayer) . . . 224. 316
■ »
VI
Indult.
Bibliographie. (E. Hoffmanu- Kraver) ....
Jahresbericht 1901. (E. A. Stiickel berg)
22h
Juhresreehnung 1901. ( . K. Richardi. .
221
Bericht über die siebente Generalversammlung. (K. A.
Stückelberg).
221
Mitgliederverzeiehnia .......
229
Register . . . . . . . - .
Hl 7
Berichtigung .........
320
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uigmzea Dy ^.oogie
!
Us et coutumes d'Estavayer
Par M. Joseph Yolmar (Estavayer)
Le voyageur que le hasard couduit d'Yverdon à Payerne.
aperçoit, au moment où le traiu quitte les bords du lac pour
s'engager dans la plaine, une toute petite ville entourée de
remparts et de tours: c'est Estavayer. 1 ) Star t'a/ rosa inter
spinas. 2 )
Il la découvre soudain, au sortir de longues tranchées,
«comme un nid d'alouette dans un sillon»; il la voit un instant
rire sous le soleil et se découper gracieusement, avec ses
tours et ses vergers, sur le triple fond bleu du lac, du Jura
et du ciel; puis, le train s'enfonçant bientôt dans de nouvelles
tranchées bordées de longs peupliers et d'acacias, la ville dis-
paraît à ses yeux presque aussi soudainement qu'elle leur était
apparue.
Au bout de quelques minutes, il l'oublie, comme on oublie
une fleur des champs rencontrée sur le bord du chemin; et
pourtant cette petite ville, à peine entrevue, mériterait mieux
que ce regard de sympathie jeté en passant, comme une aumône.
Estavayer est très pittoresque; c'est assurément l'une des villes
les plus « asymétriques » qui soient au monde. Pas une rue qui
ne monte ou descende; pas deux maisons d'alignées; pas deux
toitures identiques. On y remarque encore ça et là de vieilles
gargouilles, de petites fenêtres à ogive, de longues arcades ; et
hier encore la ville était éclairée par des quinquets à pétrole.
Estavayer possède, en outre, un beau château, flanqué de cinq
maîtresses tours, dont deux sont en briques et partant entièrement
rouges. On y voit aussi de vieux remparts et un vieux clocher
gris, couronné lui même, de quatre tourelles grises et ajouré
de belles fenêtres gothiques. Tout cela contribue à donner à
l'ensemble quelque chose d'original et d'à part, et rien n'est plus
charmant qu'Estavayer riant sous le soleil, si ce n'est peut-être
Estavayer dormant sous la lune.
*) Estavayer-le-Lac, au bqrd du lac de Neuchâtel, chef lieu du district,
de la Broyé, enclave fribourgeoise dans le canton de Vaud.
*) Le» Armoiries d'Estavayer portem d'argent avec une rose de gueules
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Us et coutumes d'Kstavayer
C'est eo songeant à cette petite ville de 1500 âmes que
Yictor Tissot a composé sa « Ville inconnue». Il a même écrit
quelque part: 3 ) «Si Estavayer était plus petit, il faudrait le
transporter dans un musée .... c'est une véritable relique
d'architecture.» Il aurait pu dire quelque chose d'analogue au
sujet des vieux usages staviacoin. Dans cette petite Provence
fribourgeoise que forme en terre vaudoise l'enclave d'Estavayer,
les anciennes coutumes ont continué à fleurir plus longtemps que
partout ailleurs; il en est même qui reverdissent encore chaque
année. Il est temps cependant d'en assurer le souvenir; et,
puisque la Société des Traditions populaires veut bien m 'ouvrir
les colonnes de ses Archives, je vais essayer d'en donner quelque
idée dans les pages qui suivent.
Première partie — Fêtes religieuses 4 )
Fktks cjiÔmkks: Pâques — Les Rameaux — La Fête-Dieu —
Le Rosaire — Fktks non chômées: La Sainte-Catherine —
La Saint-Nicolas — La Saint-Sébastien
L'unification liturgique ayant aboli peu à peu toutes les
cérémonies locales, les grandes fêtes religieuses et de précepte
n'offrent pins guère de particularités. Cependant, tout n'a pas
complètement disparu, et quelques-unes de ces fêtes donnent
encore lieu, à Estavayer et dans les environs, à des manifestation»
publiques ou à quelques usages singuliers, dont on ne retrouve
plus aucune trace dans les autres localités fribourgeoises.
I Fêtes de Pâques
Chant de la Résurrection. — La coutume de chanter la
résurrection du Christ, en parcourant les rues de la ville à la
lueur des flambeaux et avec accompagnement d'instruments de
cuivre, est l'une des plus anciennes, des plus vivaces et des plus
chères au public staviacois. Chaque année, cet usage se pratique
encore dans la nuit du Samedi-Saint au dimanche de Pâques, et
voici de quelle façon.
â ) Etrennes fribourgeoises 1882, XVI* année, page 112.
4 ) J'ai divisé cette »Hude en deux parties: dans la première, je fais
rentrer toutes les coutumes ayant une origine religieuse ou se rattachant
par quelque pratique ou cérémonie au culte catholique. Dans la seconde,
j'ai placé les fêtes profanes, comme les Brandons, les fêtes de mai, la
Bénichon, etc. Pour la classification, j'ai suivi en général l'ordre du caleudrier.
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Ts et mutumes d'Estnvayer
Vers les onze heures trois quarts de la nuit, tous ceux qui
"veulent prendre part au cortège, jeunes ou vieux, se rassemblent
devant l'église paroissiale. Ils arrivent généralement par petits
groupes de trois ou quatre, à pas de loup, faisant le moins de
bruit possible, afin que les premières notes de leur chant éclatent
<1 'autant plus claires et sonores dans le silence de la ville en-
dormie. Un détail qui n'est point de tradition, mais qui ajoute
au pittoresque du cortège, c'est que la plupart sont enveloppés
dans ces longs manteaux noirs à capuchon et à pèlerine, devenus
depuis un quart de siècle très communs dans le canton de
Fribourg et connus sous le nom de « manteaux- flotteurs ».
Quelques minutes avant l'heure, ils allument leurs torches
de résine, se rangent en cercle autour d'un maître de chapelle
plus ou moins improvisé; et, au moment où le premier coup de
minuit tombe du haut du clocher, chanteurs et musiciens entonnent
à l'envie le cantique latin du Surrexit.
Sur - re - xit Chris-tua lio - <li - e. Al le lu
ia!
(lu - ma -no pro
1 . Surrexit Christus hodie,
Muumno pro solamine.
2. Mortem qui pansus pridic
Miserrimo pro homme
3. Millier»'* ad tumulum.
Doua ferunt aroimitum.
4. Quaerentes .lesum Dominum,
Qui eut Salvator hominum.
5 Album cémentes angelum,
Annuneiantem gaudium.
so - la - mi - ne, Al - h» - lu ia!
Alléluia! 6. Mulieres, <piare tremite? Alléluia!
In Galileam pergite. *
7 Discipulis hoc «licite,
« Quod surrexit Rex gloriuv
- 8. Petro dehinc et eeteris
Apparuit apostolis.
9. In hoc paschali gaudio.
(Gratias dicamus Domino.
10. Gloria tibi, Domine,
Qui snrrexisti a morte! «
11. Lamletur Saucta Trinitas! Alléluia!
Deo dicamus gratias.
Les quelques prêtres étrangers à Estavayer que j'ai consultés,
ignorent ce chant et je n'en ai pu découvrir aucun texte imprimé. 5 )
\) Tandis que cet article était sous presse, M. Hoflinann-Krayer a
bien voulu me signaler quelques ouvrages, parus en Allemagne, dans lesquels
j'ai trouvé le texte latin ou des traductions allemandes du Surrexit. Cf
Kkk und Böhme, Deutscher Liederhort III, 681; l'n. Wakkrnauki., Das deutsche
Kirchenlied l, 76, et H. Hoffmann, Geschichte des deutschen Kirchenliedes S. 353.
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[\ 4't n»uttmit»s il'KsfavfivtT
Quant à la mélodie, elle présente, surtout dans les premières:
mesures, plus d'une analogie avec celle du chant liturgique
O filii et filhr, dont elle me paraît être une transformation.
Bien que ce dernier chant soit connu et qu'il soit assez facile
de se le procurer, j'en donne ici la musique et le premier verset,
pour faciliter la comparaison. Au surplus, durant sa promenade
à travers les rues de la ville, le cortège chante aussi quelques
couplets de VO filii et filiir, en les faisant alterner avec ceux
du SurreorAt.
J'ai même trouvé ces deux hymnes cote à côte, dans un
cahier manuscrit qui avait appartenu à un vieux professeur de
musique, mort il y a quelque vingt ans. C'est le plus ancien
texte que j'en aie pu recueillir. Il peut dater du commencement
du XIX' siècle.
Al - le - lu - ja! Al - le - lu - ja! Al - le - lu
ja! O Fi - li - i
VA Fi - li - ;■>, Uex e<r - les -
_U. 4 -I^h 4-1 _ - 3
tin, Hex glo - ri - ;e
, Mor - te sur - re - xit lin - <li -
M
e. Al • le - lu - in!
Le chant de la Résurrection est suivi du Regina Cœh\
dont Yoremus est bégayé en latin par un laïc de bonne volonté;
après quoi, musique en tête, le cortège se met en marche. Il
faut connaître Estavayer, il faut savoir que minuit est une heure
où, en toute saison — les trois jours de la Bénichon exceptés —
la ville tout entière est plongée dans un général et profond
sommeil, pour saisir tout le charme pittoresque de ce cortège
nocturne. J'ai toujours eu un faible pour cette ancienne céré-
monie; et, lorsque j'étais enfant, j'éprouvais toujours, en entendant
éclater au milieu de la nuit cette fanfare du Resurrexit, en
voyant défiler dans les rues étroites, à la lumière des torches,
ces manteaux noirs, le mystérieux frisson que vous donnent les
fantastiques histoires du passé.
Le cortège n'interrompt sa marche, et cela pour redire
l'hymne joyeuse du Regina cœli, lœtare, alléluia! que devant
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Us et coutumes dT.stavayer
les chapelles du Couvent et de Rivaz, sans doute parce que ces
deux chapelles sont Tune et l'autre sous le vocable de la Vierge.
Puis il va faire le tour du cimetière; car on n'oublie pas les
morts daDs l'allégresse générale et l'on vient aussi leur apporter
la bonne nouvelle de la Résurrection. 6 )
Leur tour de ville achevé, les chanteurs se rendent à l'hôtel
du Cerf, où. de tradition, un joyeux souper gras leur est servi
vers une heure du matin. Les revenus d'une ancienne fondation,
appelée le Rentier du Xurrejcit, ainsi que le produit d'une
souscription qui. la veille de Pâques, fait encore chaque année
le tour des gros bonnets de l'endroit, aident les participants à
couvrir les frais de ce repas, dont le retour annuel contribue
«ans doute à conserver à cette ancienne tradition sa vigueur,
sa jeunesse toujours nouvelles. Je me suis même laissé dire
que, parmi les nombreux convives qui assistent au festin, il en
est ordinairement quelques-uns qui n'ont guère pris part . u
cortège: mais, comme ils payent leur écot et que ce ne sont
pas les moins joyeux, on ne saurait leur en vouloir. On racoute
aussi que les Staviacois d'autrefois, scrupuleux observateurs du
carême, poussaient l'héroïsme du jeûne et de l'abstinence jusqu a
ne pas fumer du tout pendant les quaraute jours et quarante
nuits qui séparent le mercredi des Cendres du dimanche de
Pâques; mais, pour se payer de leur longue privation et re-
-commencer à manger gras, ils n'attendaient pas le souper du
matin. Ils arrivaient au rendez-vous le fait est authentique —
munis d'un saucisson et d'une pipe bien bourrée. Au premier
coup de minuit, ils mordaient à belles dents leur saucisson, en
■attendant que leur briquet ou leurs allumettes chimiques leur
permissent d'allumer leur tabac.
*i Ci' pieux souci «les morts réparait dans plus d'une vieilli» coutume
staviacoise. Ainsi, autrefois, après le fameux banquet-ruyul ou conrey, grand
festin publie «pli se donnait en plein air. le jour de la Saint-Laurent,
patron de la paroisse, les eoiivives allaient tous ensemble, prier pour
les trépassés: «Le banquet tini. tous se rendaient ä l'église pour assister
aux 'vêpres, après lesquelles on chantait l'office des morts pour les fondateurs
du festin. Le lendemain, on célébrait leur anniversaire où les hommes et
les femmes allaient à l'offrande, portant argent et pain pour les prêtres qui
se trouvaient en fonction: ces derniers, tant de la ville que du dehors,
étaient au nombre de 28 pour les vêpres des morts, et 32 pour «lire la
inesse, le lendemain. Chacun d'eux recevait du gouverneur quatre deniers
l»ntr assistance aux vêpres et douze deniers pour la messe.» {Annulas de
J>otn Grangier. — Comptes du Gouverneur.'
4i l's et coutumes «rKstavaycr
Tous ces menus détails et tous ces souvenirs sont cause
que le chant du Surrexit est si ancré dans les mœurs d'Estavayer
et si cher aux habitants qu'en 1898 une vieille demoiselle léguait
en mourant cinq cents francs pour le maintien de cette coutume.
Avant cet héritage, le Rentier du Surrexit était assez pauvre:
son revenu annuel ne dépassait pas cinq francs. Cette maigre
somme servait anciennement à payer le inarguillier, qui jusqu'au
commencement du XIX" siècle avait, paraît-il, le monopole du
chant du Surrexit. Il se faisait accompagner de sa femme et
de quelques parentes qui chantaient avec lui. Je tiens ces
détails de deux octogénaires; mais, ces deux personnes ayant
vécu à l'étranger durant plusieurs années, je n'ai pu savoir ni
quand, ni pourquoi, le marguillier et ses acolytes furent remplacés
par un groupe d'amateurs. J'opine pour les aunées 1850 — 1851.
Une foule d'anciens usages semblent avoir disparu momentanément
ou définitivement entre 1830 et 1848, années de troubles et de
dissensions politiques dans le canton de Fribourg; mais, vers
1850, ou le verra dans la suite de cette étude, il y eut un effort
pour reconstituer les anciennes confréries, qui venaient d'être
dissoutes, et pour remettre en honneur plus d'une, vieille coutume
qui semblait prête à disparaître.
Estavayer est probablement, avec Cheyres, village des
environs, la seule localité fri bourgeoise où cet usage de chanter
à minuit subsiste encore. Les bonnes gens de Cheyres ont
remplacé le cautique latin par une version française, dont voici
quelques couplets:
('limitons un innti<|ii<' nouveau: Madeleine, dans sa douleur,
Jésus est sorti «lu tombeau. Courut au tombeau «lu Seigneur.
Il est vraiment ressuscité. Pour embaumer son corn* sacré.
I»ieu soit. Mien soit loué! Dieu soit, hien soit loué!
Dans certains villages de la Gruyère, on chante aussi en
l'honneur de la Résurrection, mais à l'aube du jour, après
l'angélus du matin, c'est à dire vers les ciuq ou six heures.
Les jeunes filles montent sur le clocher, où elles disent simplement
l'hymne universellement connue du Regina ctrli, lœtare!
Lundi de Pâques. — Estavayer, ville agricole, où poules et
canards se promenaient autrefois (et se promènent encore dans
quelques quartiers) en pleine liberté, faisait jadis une consommation
énorme d'œufs de Pâques. On ne les achetait point, comme on,
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l*>» et coutumes <rK8tavayer
7
commence à le faire, tout préparés dans les épiceries ou les
boulangeries. Chaque famille avait à cœur de les teindre et de les
faire cuire elle-même. Tout l'après-midi du Samedi-Saint était con-
sacré à ce minutieux travail. Les ingrédients les plus divers y étaient
employés; mais le bois du Brésil, les roses trémières (les roses
à hàton, comme on les appelle à Estavayer), et surtout le persil
et les pelures d'oignon avaient la préférence. Chaque œuf en
était, au gré de la fantaisie individuelle, entièrement recouvert,
puis enveloppé dans un ou deux chiffons, que Ton ficelait
fortement. Ces chiffons devaient être blancs ou d'étoffe claire:
■
des chiffons de couleur auraient pu déteindre et compromettre
toute la cuisson. Ainsi emmitouflés, les œufs étaient plongés
dans une marmite pleine d'eau, où on les laissait bouillir à petit
feu. Alors commençait notre supplice, à nous autres enfants;
la cuisson aurait duré deux jours qu'elle ne nous eût guère
paru plus longue. Aussi quelle joie, quand la maman permettait
de retirer la marmite, et quelles exclamations de surprise et
d'admiration, quand elle commençait à dépouiller les œufs de
leur carapace d'étoffe encore toute bouillante ! Il faut re-
connaître qu'il y en avait de superbes! Le bois du Brésil et
les roses trémières, surtout, donnaient des tons chauds, rouges
et violacés, que nous eussent enviés les meilleurs impressionnistes.
Dès que l'œuf était sorti de son euveloppe, et avant qu'il eût
eu le temps de se refroidir, on le frottait avec un peu de lard,
ou bien (ce qui était plus distingué) on le roulait dans du blanc
d'œuf, opération qui lui communiquait un superbe brillant.
lie même soir, on commençait à jouer au.r (rufs, c'est
à dire à les entrechoquer par leurs extrémités. L'œuf qui se
laissait briser des deux côtés appartenait par droit de conquête
à son vainqueur. Ce jeu s'appelle à Estavayer ? piquer les œufs»
ou simplement * piquer ».
*Tu piques? — Qui a un bout? — As-tu un cul?* Voilà
les refrains que l'on entendait dans la rue toute la journée du
dimanche.
Un cul, un bout, tels sont les termes par lesquels on désigne
à Estavayer le gros et le petit bout de l'œuf. La partie vide,
ou petite chambre à air, qui se trouve généralement à l'intérieur
de la coque, s'appelle la lune. Cette lune, au dire des enfants,
joue un grand rôle, et influe différemment sur la solidité de l'œuf,
selon qu'elle se trouve de côté ou à l'un des deux bouts. Selon
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l'.H et cntituincs d'Ksta\ « ver
eux, «un œuf qui a la lune de côté est très bon, mais un œuf
qui a la lune au cul » (qu'on me pardonne ce que ce langage
peut avoir de trop pittoresque!) «ne vaut rien.* Ils savent, en
appliquant les lèvres sur la coquille et en la tâtant avec la
langue, vous dire très exactement où se trouve la lune, et il
est très rare qu'ils se trompent.
Actuellement les enfants piquent encore le jour de Pâques;
mais c'est avec bien moins d'eutrain que jadis, et la cassre ne
se prolonge plus, comme autrefois, jusqu'au lundi. On allait
alors la terminer à Lully, et c'était môme le jour par excellence.
Lully est uu tout petit village, à vingt minutes au plus d'Estavayer.
qui fit longtemps partie de la paroisse de la ville. Comme la
dédicace et la fête de sa petite église coïncidaient avec le lundi
de Pâques, autrefois fête chômée, on avait pris l'habitude de
s'y rendre en foule. 11 y a trente aus, un enfant qui ce jour-là
n'aurait pas été à Lully, se serait cru déshonoré. Petits et
grands, riches et pauvres, tous y couraient. Ils assistaient aux
vêpres, puis se faisaient bénir les yeux; 7 ) après quoi la fête
commençait, et c'était, aux alentours de l'église, une véritable
kermesse. C'est là que l'oti mangeait et buvait, assis sur l'herbe
et aux pieds de tilleuls, les provisions apportées de la ville. Plus
tard le village eut une auberge, qui devint bien vite le lieu de
rendez-vous. Je me souviens d'y avoir vu, le lundi de Pâques,
une centaine d'enfants; mais aujourd'hui bien rares, à part quelques
dévotes de profession, sont ceux qui vont encore à Lully.
Dimanche des Rameaux. — La procession des Rameaux
offrait jadis une particularité assez curieuse, qui doit s'être
maintenue jusqu'aux environs de 1830; car plusieurs vieillards
s'en souviennent encore parfaitement. Cette procession, qui de
nos jours a lieu à l'intérieur de l'église, faisait alors le tour
<îe la place; et les chantres, qui actuellement restent danB le
chœur, grimpaient au sommet du clocher, jusque sur la plate-
forme des tourelles. C'est une ascension assez considérable; car,
après la tour de Saint-Nicolas, à Fribourg, le clocher d'Estavayer
est le plus haut du canton. Cette coutume devait sans doute
7 ) Cette bénédiction des yeux s'explique par le culte spécial de
saint Léger, patron de Lully. Saint Léger selon le martyrologe eut les
yeux arrachés on crevés par ordre d'Khroïn (675).
('s w coutume!* «l'Kstnvaycr 1»
remonter au moyen-âge, et il en faut chercher la raison dans le
texte de l'antienne que l'on chante durant la procession. D'après
ce texte, en effet, les chantres sont censés remplir le rôle des
anges et des bienheureux. Or, à une époque où Ton aimait à
symboliser naïvement toute chose, quel endroit pouvait être
mieux choisi pour figurer le paradis que le sommet du clocher?
II Fête-Dieu
IntiT solniiiics. Nolriiinissinm est
prorossio fit in corporis Clirisri fesm.
<|ii;ï re hrevitrr oVscribemhi vid«*tnr.
ChroH. FrtbnnjMtu Hehetiorum.*\
Je ne m'arrêterais point à la Fête-Dieu, qui se célèbre à
peu de chose près de la même façon qu'à Ilomont on à Huile,
et avec bien moins de pompe qu'à Fribourg, si la procession
d'Estavayer ne contenait dans ses rangs un groupe très gracieux
et par plus d'un point original.
Je mentionnerai en passant que, la veille ou l'avant-
veille de ce grand jour, des chars chargés de sapins ou de
hêtres coupés arrivent des forêts voisines. Ces arbres, qu'on
appelle des mais, par allusion aux arbres de mai», servent h
orner les rues et le.s reposoirs Chaque propriétaire en achète
un ou deux pour en garnir la façade de sa maison, et les rues
se trouvent bientôt transformées en allées de sapins ou de
hêtres: aucuue ville ne saurait porter plus gracieusement
qu'Estavayer cette fraîche parure de feuillage
Le lendemain, on tire le canon dès les cinq heures du
matin; avant le passage de la procession on jonche les rues de
fleurs, de buis coupés et de laiches. On appelle ainsi les longues
feuilles d'un iris sauvage (Iris pseudoacorum) que l'on récolte
en abondance dans les marais et au bord du lac: elles ressemblent
à ces palmes conventionnelles que les peintres et les sculpteurs
d'autrefois se plaisaient à figurer dans les mains des saints martyrs.
La procession sort de l'église, pour faire le tour de la ville,
vers les dix heures. Je ne la décris point, j'arrive droit au
groupe original: le groupe des fleuristes et des thuriféraires,
enfants de huit à quinze ans qui exécutent devant le Saint-
"i Cette chronique, «lit XVII* siècle, n été publiée pur M. Ilélidoie
lia* m y de Bretijfny.
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]0
l's et coutumes il'Kstavayer
Sacrement des marches figurées, en jetant des Heurs et en
brûlant de l'encens. Ce groupe comprend six fleuristes, six
thuriféraires et deux porte-navette. 9 )
Par leur costume, les Heuristes sont littéralement transformés
en fillettes, de la tête aux pieds. Je connais des petits garçons
qui n'ont jamais voulu consentir à Hgurer comme fleuristes, parce
qu'ils trouvaient indigne de leur sexe^de revêtir, fut-ce pour une
heure seulement, une robe trop évidemment taillée sur le modèle
de celles de leurs petites sœurs. Ils avaient tort, car le costume
des Heuristes est très gracieux. Leur robe de mousseline blanche
est garuie dans le bas d'une double ruche de gaze rouge et
serrée à la taille par une large ceinture de soie rouge; une
longue écharpe de même couleur et de même étoffe, dont les
deux bouts sont garnis de franges d'or. Hotte de côté jusqu'à la
hauteur des genoux: enfin, une couronne de petites roses
rouges complète ce joli costume. La
gravure ci-jointe n'en peut donner
qu'une faible idée, car la couleur y
manque; les garnitures de gaze rouge
surtout sont loin de produire en
photographie l'effet qu'elles pro-
duisent en réalité. Les porte-navette
et les thuriféraires sont habillés de
la même façon, avec cette seule
diflérence que leurs écharpes et les
garnitures de leurs robes sont bleues
et leurs couronnes de roses blanches.
Le groupe tout entier est dirigé,
par un jeune garçon, vêt i d'une
soutane noire et d'un surplis: c'est
le coryphée, Yabbé, comme on le
nomme à Estavayer. Cet abbé porte
un superbe bréviaire à tranches do-
rées, qui lui sert en quelque sorte de bâtou d'orchestre. En effet,
ce pseudo-bréviaire se compose de deux planchettes de chêne,
recouvertes de papier de couleur et reliées par de petites char-
nières. Quand l'abbé veut faire exécuter une figure quelconque,
Fllf. I. Fleuriste
*) La navette est le vase l|tli contient le» grains d'encens. Le>
thuriféraires portent chacun un encensoir.
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I'h h coutume» d'Eatavayer
H
il frappe sur son livre: c'est le signal d'avertissement. Pois il
se retourne et, selou qu'il montre aux figurants le livre ouvert
ou fermé, de dos ou de face, etc., fleuristes et thuriféraires
exécuteront la croix, la marche à seize, le calice, le revirement,
le triangle, le fer-à-cheval, la croix de Saint-André, etc.
Yoici un schéma de quelques unes de ces figures; O re-
présente les fleuristes, T les thuriféraires, et N les porte-navette.
o
T T (J
h T O T
T O T n T T T T O
(I MO X
T T T O T
o ■ o o T o
X T X T X <> X T (»X T
La croix. Le triangle. Ln croix de Saint- André.
La figure formée, l'abbé donne un nouveau signal, en
frappant les deux planchettes de son livre l'une contre l'autre.
Alors, tout ce petit monde s'arrête, fait demi-tour, s'incline et,
par trois fois, jette des poignées de fleurs ou balance les encensoirs.
A uu quatrième signal, nouvelle révéreuce, nouveau demi-tour,
et le groupe reprend sa marche figurée, dans le même ordre,
jusqu'à ce qu'il plaise à l'abbé de le rompre, par trois petits
coups secs, pour former une autre figure.
On voit aussi un groupe de fleuristes et de thuriféraires
à la procession de la Fête-Dieu à Fribourg; mais ils u'ont pas
de costume spécial, ils portent simplement la sou tan elle et le
surplis des enfants de chœur; et. s'ils sont peut-être un peu plus
nombreux qu'à Estavayer, leurs évolutions m ont paru moins
intéressantes et moins variées. Néanmoins, dans son ensemble, la
procession de Fribourg est très belle, je dirai même imposante,
par le grand nombre de corporations, de confréries, de pensionnats
et de communautés religieuses qui y prennent part. C'est peut-
être la plus belle procession annuelle que l'on puisse voir en
Suisse. Si l'on n'est pas trop éloigné de Fribourg, il vaut la
peine de se déranger au moins une fois pour y assister.
Mais revenons à Estavayer. Une vieille demoiselle m'a
raconté que, lorsqu'elle était enfant (je ne voudrais pas trahir
son âge, mais ce devait être vers 1820), un peloton de carabiniers
venaient, le matin de la Fête-Dieu, décharger leurs fusils
\1
Y> et coiitiimi^ «rKftiiviiyrr
devant la maison de son père, qui était syndic. La même
fusillade se répétait devant la porte de chaque magistrat.
A l'heure de la grand'messe. le grand aautier (huissier
communal), en grande tenue, chapeau ïi bouts et manteau rouge
et blanc aux couleurs de la ville, venait chercher le syndic pour
le conduire à l'église en grande cérémonie. Accompagné du
grand sautier, le syndic ouvrait le cortège des messieurs en
habits noirs et en manteau qui suivaient le dais du Saint-Sacrement,
en portant des lanternes aux couleurs de la ville. Ce groupe
existe encore aujourd'hui ; mais les participants étaient autrefois
bien plus nombreux et la procession plus imposante. Un groupe
intéressant, malheureusement disparu, était celui de la Sainte-
Famille, formé de trois personnages, figurant la Vierge, saint
Joseph et l' Enfant Jésus. Je ne sais si on retrouve encore ce
groupe en Suisse, mais on en peut voir d'analogues en Italie,
notamment dans la paroisse d' I Carmitii, à Venise, le jour de
la procession du Corpus Domini, qui correspond à notre Fête-Dieu.
III Le Rosaire
On sait que la dévotion au Saint-Rosaire est encore très
répandue dans le monde catholique; elle l'est particulièrement
à Kstavayer où existe depuis 13lb\ un monastère de religieuses
Dominicaines. Aussi la procession qui se fait le jour de la fête
de Notre-Dame du Saint-Rosaire (premier dimanche d'octobre)
compte parmi les très solennelles.
Tout ce que la ville contient de petites tilles y prend
part; car ce jour-là. jour unique dans Tannée, les bonnes reli-
gieuwes distribuent à toutes les tilettes qui y ont assisté, un
cornet de bonbons proportionné à leur taille. Aussi, dès qu'une
bambine est capable de marcher et de porter un bouquet, on
lui passe uue robe blanche, on la coiffe d'une petite couronne
de roses et on l'envoie à la procession. Les toutes petites, seules,
portent des bouquets, les plus grandes des cierges ou, comme à la
Fête-Dieu, de grandes guirlandes de mousse verte, étoilées de
marguerites ou d'autres fleurs blanches et d'un très joli effet.
Ces guirlandes, souteunes par deux ou trois filettes, Bont quelquefois
assez longues pour tenir la largeur de la rue.
La distribution générale des cornets a lieu au parloir du
couvent, immédiatement après la procession, c'est à dire vers
les quatre heures de l'après-midi. Ces bonbons, que les Domini-
l's et coutumes il'Ksijiviivcr
raines fabriquent elles-mêmes, sont des espèces rie biscuits au
sucre et aux blancs d'œufs, très délicats, enveloppés aux trois
quarts dans un moule de papier, ce qui a dû leur valoir leur
nom de robes de chambre.
On peut se demander quelle est l'origine de ce présent.
Je crois qu'il n'en faut pas chercher d'autre qu'un motif de re-
connaissance de la part des religieuses. Dans l'Eglise catholique,
le premier dimanche de chaque mois est généralement dédié à
la Vierge; or, ce jour-là, à Estavayer, les vêpres sont suivies,
à l intérieur de l'église principale, d'une procession, à laquelle
ue prennent une part active que le clergé, les enfants de chœur
et les fillettes des écoles. Une même procession h lieu, une
heure plus tard, aux vêpres du couvent, avec cette différence
seulement que les fillettes, au lieu de porter des bouquets ou des
cierges, portent pour la plupart ce qu'on appelle des mystères.
Ce sont de petites bannières, ou mieux des médaillons en bois,
fixés à l'extrémité d'un bâton de couleur et représentant les
quinze mystères du Rosaire. (Annonciation, Visitation, Présentatiou
de Jésus au temple, Agonie au Jardin des Oliviers, etc.) Il y a
cinq mystères joyeux, cinq mystères douloureux et tout autant
de glorieux. La couleur des hampes et des encadrements de
chaque mystère varie selon la catégorie à laquelle il appartient.
Les mystères joyeux sont blancs; les mystères douloureux ou
sanglants, rouges; les glorieux, jaunes. Or. l'église du couvent
n'étant pas une église paroissiale et les fillettes n'étant tenues
d'assister qu'aux vêpres de la « grande église >, les pauvres
religieuses n'auraieut personne pour porter leurs mystères, si
quelques enfants de bonne volonté ue consentaient à leur rendre
ce service. Autrefois, au lieu do donner aux fillettes un grand
cornet de robes-de-chambre, les bonnes sœurs les invitaient à
goûter et leur servaient une tasse de café, un morceau de sucre
et un morceau de pain blanc, rien de plus. Ce menu nous
semble aujourd'hui assez frugal; mais, en ce temps-là, et ce
temps n'est pas si lointain, le café était un luxe que l'on n'accordait
jamais aux enfants, pas même dans les familles les plus huppées
de l'endroit.
IV La Sainte-Catherine
Sainte Catherine, patronne par excellence de toutes les
filles, jeunes ou vieilles, a été pendant des siècles l'une des
14
V« et coutumes d'Estavaver
saintes bien-aimées du canton de Fribourg. Un autel lui est
dédié dans l'église d'Estavayer; et le soir du 25 novembre, ou
la veille, on entend résonner encore dans la rue sa naïve com-
plainte. Mais il ne faudrait pas voir dans cette persistance
l'effet d'une pure dévotion: un peu de malice s'y mêle, car les
chanteuses actuelles ne vont guère redire leur chansons que sous
les fenêtres des infortunées que la sainte a coiffées de son bonnet.
Sain - te Ca - the - ri - n é-tait fil - le de roi. Sain - te
Ca -the - ri - n' é-tait (il - le de roi. A - ve Ma - ri - a. Sauc-
ta C'a • tha - ri - na !
1. Suinte Catherine était fille de roi.
Ave Maria, Saneta Catharina !
2. Sn mère était catholique, son père ne l'était pas.
Ave Maria, Saneta Catharina !
3. l'n jour qu'elle était en prières, son père l'y trouva.
Ave Maria, Saneta Catharina!
4 Que mis-tu, Catherine, «l'a* forer ce Dieu là?
Ave Maria, Saneta Catharina!
5. Adore cette idole, et non pan ce Dieu-là.
Ave Maria, Saneta Catharina!
ß. Plutôt mourir, mon père, que d'adorer cela.
Ave Maria. Saneta Catharina!
7. Qu'on aille chercher ma roue et mon grand contelas !
Ave Maria, Saneta Catharina!
8. four faire mourir Catherine, qui n'ohéit pas.
Ave Maria, Saneta Catharina!
9. Trois anges descendant du ciel chantent le Cloria.
Ave Maria, Saneta Catharina!
10. Courage, Catherine! Récompensée tu seras. f
Ave Maria, Saneta Catharina!
Ces dernières années, la Sainte-Catherine i été chantée
dans la rue, avec accompagnement de cornet à pistons et
d'accordéon, par les jeunes gens et les jeunes filles du «chœur
mixte». Mais c'était là une innovation absolument fin de
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IV et eoiitimio d'KMnvnyer
ir.
siècle. Autrefois, les jeunes filles seules avaient le droit de
célébrer leur patronne, et ce n'était que justice, puisque les garçons
de leur côté avaient le monopole de la chanson et des
aumônes de la Saint-Nicolas. On jetait par la fenêtre une
piécette blanche ... ou rouge aux chanteurs ou chanteuses.
Comme ils venaient après l'angelus du soir et qu'Estavayer,
dans ce temps-là, ne connaissait ni le gaz ni l'électricité, or»
enveloppait la piécette dans un morceau de papier que Ton en-
flammait au moment de la jeter par la fenêtre.
Cette complainte a dû être très populaire dans tout le
canton de Fribourg; mais Estavaycr est le seul endroit, que je
sache, où on la redise encore dans les rues. On la retrouve
ailleurs, en Belgique, par exemple. 1H ) Je me souviens de l'avoir
entendu frodonner à une jeune paysanne de Bons-Saint-Didier,
en Savoie.
Une dame de Fribourg me l'a redite, avec une légère
variante dans la mélodie. Je Tai fait noter et je la donne ici
sans en garantir ni l'authenticité ni l'exactitude.
1 . - .. j . . , 1 , .....
I
Sain-te Cath
" "" ~ à •
e - ri-ne é - tait fil - le du roi
— *• — • *
»1
^
Sainte Oathe - 1
ine é -
É
tait fil - le du roi.
^ l^m— IX- J
Ave Maria, Sam- - ta t'a- tha-ri - na.
La calëlenâ. ■— Un usage surtout répandu dans les villages
des environs consiste à préparer le jour de la Sainte-Catherine,
ce que l'on appelle en patois des catHenà.
On choisit une des plus belles raves que l'on puisse trouver
dans la récolte de Tannée. Après l'avoir essuyée, on la coupe
en deux, à peu près par le milieu, dans le sens de sou équateur.
On prend l'une de ces parties, généralement celle à laquelle est
restée attachée la queue ou tige verte de la rave, et on la
creuse de façon à en former une coupe à laquelle los feuille»
de la rave serviraient comme de pied. On remplit de terre la
partie ainsi creusée et on y sème quelques grains de blé ou de
,w ) On nie signale une variante dans les Traditions et lÀyendcat df la
Belgique de Reinsberg-Düring»feld t. II. p 283.
V* vt continues »t* Kî*rji \ »\ < r
mil, des haricots ou de» petits pois. Cette opération
terminée, on fixe trois ficelles sur les bords de
cette coupe végétale, on la suspend au plafond de
la chambre de famille et on u'y touche plus que
pour l'arroser te temps en temps. Ainsi suspendue,
la catrlenä rappelle un peu la for tue d'une lampe
d'autel, comme on peut le voir par le dessin ci-joint.
Si tout marche à souhait, au bout de quelques
jours les semences commencent à germer et la
queue de la rave, que l'on a coupée en partie, à
repousser et à reverdir. Bientôt les germes sortent
de terre: le blé monte tout droit, tandis que les
pois ou les haricots redescendent le long des parois
de la coupe, ce qui forme une jardinière rustique
et peu coûteuse, d'un assez joli effet.
La witNtinà se conserve même assez lonsr-
temps, si l'on n'oublie pas de l'arroser. Si aucun
Im catïienà accident ne lui arrive, si elle prospère et pousse
dru, c'est un signe de bonheur et de prospérité pour la maison;
si au contraire elle dépérit, la famille peut s'attendre à un deuil
ou à quelque autre malheur dans le courant de rauoée.
V La Saint-Nicolas
De tous les saints du paradis, aucun ne fut plus populaire
dans le canton de Fribourg que le grand saint Nicolas. Ainsi
qu'en font foi de vieilles chartes, une chapelle existait déjà en
son honneur, à Estavayer, dès 1349, et tant que V abbaye des
pêcheurs subsista, elle fut sous sa protection.
Actuellement, le légendaire évêque de Myre n'est plus que
le patron des enfants qui croient encore au petit Chaperon-Rouge
et à la Barbe-Bleue; mais, il y a une trentaine d'années, les
jeunes garçons de douze a quinze ans allaient encore, le soir
du 5 décembre, redire de porte en porte la chanson de saint
Nicolas :
I»u grand aaint Nicolas célébrons la mémoire,
Sur l'éclat de »n vie ayons toujours» les yeux.
Par plu» d'une victoire,
Vivant dans» ces bas lieux.
Il mérita la gloire
Des Cieux.
Us et coutumes d'Estavayer
17
Tel est le premier couplet de cette chanson. On la trouvera
citée en entier dans les Etrennes Fribourgeoises^ XIV année,
1889, page 102. M ) Elle n'a pas l'air très ancienne. L'air que
j'ai recueilli de la bouche de ceux qui l'ont chantée dans leur
jeunesse semble plus ancien que les paroles. Je crois bon de le
noter ici; car les Etrennes ne le donnent point, et dans quelques
années bien rares, sans doute, seront ceux qui le connaîtront encore.
' -N-
l>u grand saint Ni - eo - las eé - lé - brous la nié-moi - re. Sur
« V «V - V , V - -
IV -Hat de sa vi (e) Ay-nns tou-jours les yeux. Vi-vant<laus
bas lieux, il nié -ri - ta la gloi-re des cieux.
La gracieuse complainte, si connue et si répandue en France
Il était trois petits enfants
Qui sVn allaient glaner aux champs . . . etc.
se chante aussi à Estavayer; mais, de mémoire d'homme, elle
n'a été entendue dans les rues le soir du 5 décembre. On la
chante plutôt en guiBe de berceuse ou à la veillée.
Les chanteurs de saint Nicolas se sont tu ; mais le bon
saint vit encore. Chaque année, un superbe saint Nicolas, en
chair et en os, à longue barbe blanche et à mitre dorée, parcourt
majestueusement les rues de la ville, escorté d'un ou deux Pères
Fouettard8. C'est à peu près vers les six heures du soir que
Sa Grandeur vient frapper aux portes des maisons. Elle est fort
respectueusement accueillie partout où elle veut bien entrer.
Les enfants lui récitent des prières ou des fables apprises à son
intention. Saint Nicolas écoute tout cela avec une grande dignité;
il écoute aussi les plaintes et doléances des parents, et malheur
à ceux qui mettent encore leurs doigts dans leur nez, à ceux
qui ne veulent pas obéir ou refusent de manger leur soupe!
Après avoir fait de sévères remontrances ou donné sa bénédiction,
saint Nicolas part, en promettant de rapporter des verges ou des
jouets. Sa tournée achevée, il est censé remonter au Ciel; mais
") On trouvera dans les mêmes Étrennes i IV* année, 1879, page 77 1
de curieux détails sur la façon dont se célébraient encore au XVIII* siècle
les fêtes de sainte Catherine et de saint Nicolas.
2
18
V* ot coutumes d'Estavayer
il en redesceud pendant la nuit avec son âne chargé de joujoux
et dépose derrière la fenêtre ce que chacun a mérité. Avant
de 8e coucher, chaque enfant a soin de déposer sur la corniche
de sa fenêtre, d'un côté un verre de vin et un morceau de
pain pour le domestique de saint Nicolas, de l'autre une petite
botte de foin et une poignée de sel pour son âne.
VI La Saint-Sébastien
Jadis aussi célèbre pour ses draps que Fribourg, Estavayer
eut, dès le moyen-Age, de nombreuses corporation ou abbayes.
Les plus fameuses étaient celles de Notre-Dame ou des drapiers,
des saints Crépin et Crépinien ou des cordonniers, de saint Eloi
ou des maréchaux, de saint Nicolas ou des pêcheurs, de saint
Joseph ou des charpentiers, de saint Sébastien ou des tireurs.
Plusieurs de ces abbayes furent dissoutes en 1606 et leurs
biens et bénéfices donnés à l'hôpital bourgeois; les autres vécurent
jusqu'en 1847. A cette époque, des querelles politiques, des
rivalités de partis divisant leurs membres, et leurs biens étant
menacés, elles préfèrent se dissoudre d'elles-mêmes. La paix et
l'union rétablie, deux d'entre elles seulement renaquirent de leurs
cendres et se reconstituèrent: celle de Notre-Dame et celle de
saint Sébastien.
L'histoire de cette dernière, qui compte encore actuellement
une vingtaine de membres, est assez curieuse; mais elle sort du
cadre de ce travail. Il suffit de savoir qu'elle a été fondée en
1582 et qu'elle a eu ses jours de gloire et de prospérité, no-
tamment celui où noble Frauçois-Louis-Blaise d'Estavayer-
Mollondin, gouverneur de Neuchâtel et de Valengin, lui fit don
d'un superbe drapeau, qui existe encore et que les Bastians
affirment avec orgueil, mais à bon droit, être le plus beau de
tous ceux de la ville.
La corporation des tireurs ne semble pas avoir connu de
revers jusqu'en 1830. Cette année-là, qui fut celle de la Guerre
des Bâtons, année fatale pour les vieilles institutions et les
vieilles coutumes fribourgeoises, à côté de l'ancienne société des
Bastians ) fermée à tous ceux qui ne sont pas bourgeois de la
ville et fort jalouse de ses privilèges et de ses traditions, se
fonde une nouvelle société, celle des Carabiniers. Née avec des
instincts plus modernes et plus égalitaires, celle-ci ne tarde pas
à devenir la vraie, l'unique société de tir d'Estavayer. Il n'y
Us et coutumes d'Estavayer
19
eut pas précisément rivalité; car plusieurs Bastians entrèrent
dès sa fondation dans la nouvelle société.
De tous les titres qu'avait Vabbaye de saint Sébastien, un
seul lui resta: celui de société des Bastians, ou des bons maris.
Quand et pourquoi ce titre lui fut donné, je l'ignore absolument.
Tout ce que j'ai pu découvrir jusqu'ici, c'est qu'à Fribourg
également saint Sébastien était regardé comme le patron des maris
débonnaires et que, dans la nuit du 19 au 20 jauvier, les
étudiants y allaient encore, il y a cinquante ans, suspendre des
sapelois et quelquefois même ficeler de vrais sapins aux sonnettes
des maisons où les rôles conjugaux passaient pour être intervertis.
Dissoute en 1847, la société des Bastians se reconstitue
le 27 décembre 1857. Pourquoi? Dans quel but? Il est difficile
de le préciser; les nouveaux statuts sont sur ce jpoint d'une
réserve admirable. La grande raison, la vraie raison, c'est que
l'on ne veut pa9 laisser tomber en désuétude une ancienne
coutume. On regrette le beau temps où Jl'on avait l'habitude
de se réunir chaque année, le soir du 20 janvier, pour souper
en commun et faire ensuite joyeusemeut, bras dessus bras dessous,
le tour de la ville, au son du fifre et du tambour et à l'ombre
du drapeau de saint Sébastien.
Ceux qui reconstituent la société sont, en effet, tous
d'anciens Bastians, et voici quelques articles de leurs nouveaux
statuts:
Art. 1. «Il est établi «Inns l'Eglise paroissial» de Saint-Laureot, à
Estavayer-le-Lae, une abbaye «le saint Sébastien sous l'invocation de ce saint. »
Art. 2. «La fête de l'abbaye sera célébrée le vingt janvier de chaque
année. Tous les [confrères assisteront en manteau ou pardessus à l'office,
iront à l'offertoire. Le Président déposera deux francs sur l'autel pour la
mosse. Les membres qui manqueront payeront un traue d'amende. »
Art. 12. On fera porter les torches à l'enterrement d'un confrère, et
chaque membre de l'abbaye y assistera sons l'amende d'un franc. »
Art. 18. « A la Fête-Dieu et pendant l'octave on allumera les cierges
et on portera les torches aux processions, le marguiller recevra un franc et
les enfants (qui portent les torches) deux francs.»
D'autres articles fixent la cotisation annuelle, les droits
d'entrée, les amendes, etc. En voici un qui est assez amusant:
Art. 14. «Chaque confrère payera à l'abbaye:
Pour son mariage, deux francs.
Pour la naissance d'un fils, un franc.
Pour la nomination à une place lucrative ou honoraire, un franc.
20
l's et coutume* d'Estavayer
C'est ce qu'un des confrères a baptisé assez spirituellement
«-des amendes honorifiques.» Mais à quoi sert cet argent?
L'article 16 le spécifie très clairement:
«Tous les revenu» de l'abbaye seront employés pour en couvrir les
frais, et le surplus capitalisé. Le dîner du jour de la fête sera payé par
chaque confrère; mais lorsque le capital sera assez fort pour couvrir toutes
les charges et payer le dîner, les confrères cesseront de le payer. »
Enfin, les statuts se terminent par un article, qui ordonne
d'exclure de la société, sans autre forme de procès, quiconque
osera parler du partage de ses biens ou de sa dissolution.
Il serait difficile de trouver ailleurs une solidarité, une
confraternité plus étroites que dans cette société des Bastians.
Tous les membres sont bourgeois de la ville: c'est une condition
d'admission aine qua non. Si Tun d'eux est malade ou se trouve
empêché par une infirmité quelconque d'assister au banquet, on
lui porte son repas à domicile.
Le compte rendu de la fête du 20 janvier 1898, que je
relève dans le protocole, donnera une idée exacte et pittoresque
de la fête, qui se célèbre à peu près de le même façon chaque année.
« Du 20 janvier 1898.
Une messe a été célébrée aujourd'hui à l'occasion de la
fête patronuale de l'Abbaye; tous les membres y assistent <t
l'exception de M. M . . . (absents de la locatitê ou malades).
A midi, quatorze confrères so réunissent à l'hôtel de ville, où
les attend un très gentil dîner
A six heures, tournée traditionnelle. Deux par deux, bras
dessus bras dessous, aux sons des fifres et des tambours, à
l'ombre de leur drapeau, les braves Bastians défilent dans les
principales rues de la ville. Les petites visites indispensables ,2 )
se fout rapidement; après chacune d'elles le cortège reformé
continue, d'un pas sûr sa marche triomphale, aux acclamations
de celles qu'attire le passage de la confrérie des bons hommes.
Le cortège enfin s'arrête. On remet solennellement le drapeau
au Président, qui se distingue comme toujours par la brillante
réception faite aux confrères.
Jamais plus belle union que chez les Bastians, qui, groupés
autour d'une table bien chargée, le verre en main, acclament
leur président et entonnent leur gai refrain: «Les Bastians ne
sont pas si fous de se quitter sans boire un coup.»
n : Aux vieilles auberges de la ville.
Us et coutumes d'Entavayer
21
Toute fête à sa fia! Un à un, bien doucement, le long
des mura, l'on voit rentrer les Bastians. »
(Extrait du Protocole.)
Voici la marche que jouent invariablement le fifre et le
tambour durant le cortège des Bastians.
Fifre.
Tamliour.
rr
. - —
— t — i
e ,
— —
*• 0 ' -=0 —
—0—0-
Autrefois la fête était plus pittoresque et plus complète.
Un vieillard m'a raconté que des groupes de jeunes filles et de
femraeB du peuple se faisaient une joie d'attendre les Bastians
aux principaux carrefours de la ville. Là, le cortège s'arrêtait.
Chaque confrère, jeune ou vieux, saisissait au hasard une daoseuse
«t, au beau milieu de la rue, faisait, avec sa compagne improvisée,
nn tour do valse ou de polka, au son du fifre et du tambour.
(A suivre.)
22»
St. Martini-Gebäck.
Von Ilofrat Dr. M. Höfler in Bad Tölz.
Da nach dem JulianiBchen Kalender mit St. Martins-Tag
der Winter, d. h. der Schluss der Weidezeit, begann, so ist es
erklärlich, dass viele lokale Gebräuche des germanischen Neu-
jahrs, das 6 Wochen früher war, auf diese Zeit verschoben
wurden. Beim Beginn des neuen Jahres erscheint an der Spitze
des Seelenheeres bei den Deutschen der Schimmelrciter. Darum
heisst es in Schlesien, wenn es auf Martini schneit: „Märten
kommt auf seinem Schimmel geritten". Das ist der „Märteosmann"
oder das „Mätesmänncheu" des Volksglaubens. Mit dem Weide-
schlusse hörte das wirtschaftliche Altjahr auf und begann der
Winter-Anfang; darum fahren auf Martini im Tirol die „Kaser-
mandl" und „Almbutze" („Martini-Hützeln") von der Alm ab, 1 )
bei welcher Gelegenheit, d. h. bei der Abfahrt von der Alm, im
bayerischen Gebirge nussförmige „ Abfahrtsjuicheln" verteilt wurden.
Diese Alm-Bützen werden vom Volke Tirols als krummbeinige
und gänsefüssige Elbengestalten geschildert. Unter dem Gänse-
Geschnatter der Martiusvögel zieht in Tirol am Vorabende von
St. Martin die wilde Jagd einher. 2 ) Das Heer der fliegenden
Seelengeister verlangt Opfergaben und bringt als Gegengeschenk
für das kommende Neujahr Glück und Wohlfahrt fürs ganze
Haus. Dem Schimmel des wie St. Nikolaus mit Schwert und
Ross kommenden St. Martinus wird vor der Kirche zu Hofstetten
bei Ersdorf in Bayern ein Sack mit Hafer hingestellt. In
Freudenthal (österr. Schlesien) kommt am Vorabende von
St. Martini dieser Heilige auf einem Schimmel geritten und bringt
Gescheuke, worunter das „Martinshörnl" (Kipfel) (s. Abb.) nicht
M fehlen darf. 8 ) Gaben spendend und empfangend
ziehen nach dem Weideschlusse die Anführer des
Geisterheeres durch die Lande; denn auch die
Hörnl (hellgelb) „Perchta-Stampa", die nach den zwölf Rauchnächten
(süddeuueh) in der „Perchtennacht" (= „Gross- oder hohes
l ) J. V. Zingeklk, Sagen aus Tirol, 2. Aufl. (1891) S. 86. — *) Zbitschk.
des Vereins f. Volkskunde IX (1899) S. 366. — s ) H. Pfannenschmied, Ger-
manische Erntefeste (1878) S. 216; Henne Am Rhyn, Die deutsche Volkssage
(1879) S. 526.
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St. Martini-Gebäck. 23
Neujahr") an der Spitze des Elbenschwarms durch die Lüfte zieht,
ist am St. Martinstage, dem etwas hinausgeschobenen germanischen
Neujahrstage, als „Martine-Gestampf thätig. ') Die Geister der
Fruchtbarkeit erhielten die versöhnenden Opfergaben, die unter
Schmaus und Gelagen nach der Ernte dargebracht wurden; da-
her der Martins-Schmaus, die „Martins-Minne", der „Märten-
Trunk", „Martins- oder Herbst-Trunk", „Martins- Wein 4 , „Schön-
und Stärk etrunk" ; namentlich aber war das Opfern von Hühnern
und Gänsen gebräuchlich, an welche die „Mertes-Hühner tt , der
.Martini-Gockel", die gemästeten Martini-Gäuse (ndd.martensgoos),
der , Gänse-Marten" („Goose-Märten" in Bremen"), das Schweizer
n Gan8-Abhauen u und das Further „Gans-Reissen a 5 ) etc. erinnern.
Schon 1171 war das Schmausen mit der Martinsgans in Nieder-
sachsen üblich. In der Abtei Corvey gab Othelricus de Swalenberg
„argenteum anserem in festo St. Martini pro fraternitate" ; 6 )
jedenfalls war dies die silberne Ablösungsform für die ältere
lebende Opferspende, welche am Ende des landwirtschaftlichen
Jahres gebräuchlich war. Das nächtliche Schmausen zu St. Martins
Minne, das zu dieser Zeit üblich war, und als „pervigilia, qu»
in honorem Domini Martini" bezeichnet war, hatte schon 590 der
Synodus Autissiodurensis verboten ; trotzdem dauerte dieser heid-
nische Brauch immer noch fort; im 15. Jahrh. waren diese
Martins-Schmäuse in Utrecht noch gebräuchlich. In Schneeberg
sass am St. Martin8tage St. Martinus auf dem Rosse, ihm opferten
die Weiber wie einem Viehpatrone. ') Im Anhalt'schen heiest
das von der Gemeinde gemeinschaftlich den Grenz- oder Weide-
Begangern gezahlte Mahl die Martinsgans. 8 ) Da9 mit dem Ver-
zehren der OpferganB oder des , Stoppel-Hahns" (im Münster-
lande) beim Schlüsse des alten Wirtschaftsjahres und beim Be-
ginne des winterlichen Neujahrs verbundene Opfer-Augurium,
das die Prognose für das kommende Wirtschaftsjahr stellen Hess,
erhellt aus der Schulterblattschau im Gänsebrustknochen, dem
sog. „Reuter u . 10 )
♦) Höfler, M., Deutsches Krankheitsnamen-Bucb (1899) S. 672; Zkit-
schr. d. Ver. f. Volksk. IX (1899) S. 260. — ») F. Panzer, Beitrag zur
deutschen Mythologie 11(1855) S. 42. 50. — 6 ) G. S. Treuer, Untersuchung
«l ürspr. u. d. Bedeutung des Märtens-Mannes (1783) S. 74. — 7 ) Ib. S. 75. —
8 ) Zeitbchr. d. V. f. Vk. DX, 89. — 9 ) P. Bahlmann, Mflnsterländ. Märchen, Sagen,
Lieder u. Gebräuche (1898) S. 341. — 10 ) Argovia 1861 S. 66; Zkitschr.
d. V. f. Vk. IV (1894) S. 406; B/.flkh, Krankheitsnainenb. S. 506.
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•24
St. Martini (iebiiek.
Aber nicht bloss Hühner und Qänse wurden geopfert;
auch Schafe, Böcke. Schweine („8peck-Märten u ) und gehörnte
Rinder wurden geschlachtet (vgl. engl, martle-mas-beef); so fand
im ÀnhaltÎ8chen das Hammelbraten beim sog. Martinsschmause
uud am Donnerstag vor Martini, 1706 in Frankfurt a/M., vor
dem Rathause 11 ) das Ochsenschlachten statt, auch in Westfalen
haben sich Erinnerungen an das Rinderopfer erhalten ; '*) die
niederrheinische Martinskost ist Reisbrei mit Wurst. „In Nieder-
bayern gibt die Bäuerin dem Hirten am St. Martinstage ein
schönes, schmackhaftes Laib Weissbrot, aus welchem die Hüterin
die SonntagsknÖdel (mit Fleischwürfeln) aufschnittelt, das Haferl
voll Mehl dazu sammelt sie natürlich ein"; 19 ) auch hierin ist der
wirtschaftliche Abschluss der Weidezeit erkennbar. Am 11. Nov.
war auch im Kloster Disseutis in der Schweiz das sog. Martini-
Essen (merenda de Soign Martin) üblich, zu dem dieses Kloster
ein Rind schlachten und Wein liefern musste; von diesem Mar-
tini-Mahle nahmen die Tavetscher Bich ein „Gütterli" mit nach
Hause. 14 ) Die Nonnen im Sepulchrinessen-Kloster zu Jülich er-
hielten im 16. Jahrb. Gänse oder sonstiges Federvieh als Fest-
speise. Kurz, das Kultopfer, das um diese Martins-Zeit ge-
bräuchlich war, lebte unter verschiedenen Formen fort; ja selbst
sein volksmedizinischer Wirksamkeits-Glauben erhielt sich; denn
in Tafers (Kant. Freiburg) opferte man (1818) dem h. Martin
zur Heilung von Bauchgrimmen und Eingeweide-Brüchen Gänse
und Hühner in Menge. IS ) Die Fruchtbarkeits-Geister waren ja
ehemals auch Heilung-Vermittler. Die Hernien sind volksmedi-
zinisch eine Krankheit der Geschlechtsorgane. 1K )
»■
Diese Volksgebräuche mussten vorerst aufgeführt werden,
um die für diesen St. Martins-Tag volksüblichen Kultgebäcke
erklären zu können. Wie das Essen der Martinsgans heute
noch als Rest der alten Opfermahlzeit mit Minnetruuk, Opfer-
liedern und Opfer-Feuer (1448 „Funkentag", auch „Martins-
feuer", „ Martinslichter 41 genannt) aufzufassen ist, so dürfen wir
die an diesem, seit dem 5. Jahrb. von der abendländischen
" ) Li:k4nkk, Chronik der Stadt Frankfurt (1706) S. 473. — ") P. S< iiwarz,
Reste de* Wodankultes (1891) S. 40. — iS ) Schucht, Bayerisch Land u. bayer.
Volk 1 1875; S. 514. - «♦) Ar.hiv II, 122. — *'•>) Sanv E1 z. Id IV, 427. —
Weiteren volksiuedizinischen Glauben am St. Mnrtinata^e s. Zkits« mc
d. V. f. Vk. IV (1894) S. 40«.
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St. .Martini-Gebäck
25
Kirche gefeierten St. Martinstage gebräuchlichen, anderweitigen
Speisen und Gebäcke als Reste des früheren Opfer-Kult-Mahles
ansehen, das durch Zusammentragen („Zeinmede", ,,Samträge u )
der einzelnen Materialien, durch gemeinschaftliche Sippenspendeu
hergestellt wurde. Uralte Gewohnheit erhielt auch hiobei die
hergebrachte fest vorgeschriebene, alle Sippengenossen bindende
Speise-Ordnung. Bis auf unsere Tage sammeln die Kinder unter
Absingen von Martinsliedern an den verschiedensten Orten von
Deutschland Eier, Nüsse, Speck, Schinken, gebackene Fische,
Kuchen etc., 17 ) was sicher nur die Fortsetzung des alten Sippen-
mahles ist, das ehemals nur aus einem herkömmlichen Brei be-
stand, den die festliche Speise-Ordnung immer noch vorschrieb,
und der da und dort eine Verbesserung erfahren hat; so hat
das Volk am Niederrhein Reisbrei mit frischer Wurst, im Münster-
lande den „Stutenbrei tt (Brei aus Milch mit Stutensemmcln); an
der Aar und Eifel die kalte Milch und Wecksuppe "*) oder Brei
mit Waffeln; in den Niederlanden den „smulpaap" (— Lieb-
kosung*- oder Minno-Brei). ,! ')
„.IiiflVouw, \vil-<lc uii.jii kabask«* wat Millen.
Kn laat on* niet lan^r incr staan,
Dan zullen wij eent* lu*titf unullcn,
All««, juflfrouw to »le naaMV jaar u .
So singen zu Löwen und zu Mechelu die Kinder am St. Martins-
Abend, wobei sie von Haus zu Haus einen verkleideten Bischof
tragen, d. h. die verchristlichte Figur eines Fruchtbarkeit-Idols. *°)
Die vorgeschrittenere Kochkunst, namentlich durch die Be-
rührung der Germanen mit den Römern geweckt, schuf nun
neben dem altväterlichen Brei verschiedene andere germanische
Neujahrs- Gebildbrote, die sich zeitlich auch an diesen St. Martius-
tag hefteten. Neben den Festbroteu anderer Kulttage, die sich
vereinzelt am St. Martinstage einschlichen, sind es vor allem die
Wecken, welche als Stangengebäck an die Teilnehmer am ge-
meinsamen Kultmahle als Brot Schnitten verteilt wurden (in
Bayern: Martins-Schnitten; in Esslingen: Schnittbrot i.
Nach Staub (Das Brot [1868] S. 63) und dem Schweizer.
Idiot. IV, 427 fand früher am St. Martinstage unterm Rathause
zu Solothurn eine Verteilung von Broten oder Wecken statt,
».) Pkannenhihmiki. a. a. O. 206. 470—474. 512 — ") Ib. 504 -
■'S Voi.k*k< sm: IV. 2G - »«) Ib. 27.
26
8t. Miutini-(i»>h;kk.
die aus dem Zehent-Korne der Gemeinde gebacken waren. In
der Mardesnacht (und in den drei Rauchnächten) durften die Zöllner
am Isarthore zu München besonders lange, vom Fusse bis über das
Knie reichende, aus weissem Mehl gebackene, sog. Rauch-Wecken
(s. Abb.) aufschneiden uud verteilen; 21 ) es war dieses
Stangeugebäck ein Fruchtbarkeits-Symbol, das an
die Sippeugenossen verteilt, diesen den Segen der
Fruchtbarkeit durch das gemeinsame Verzehren
desselben zubringen sollte. In Böhmen 23 ) gibt zu
Martini der Hirte nach Abschluss der Weidezeit
seiner Gemeinde ein Abendbrot als gemeinsames
Sippenessen. Die Angelsachsen lieferten eine Art
von Backrente oder Kirchtrachtbrot (engl, kirk-shot»
einen Kirchenzuschuss oder Brotabgabe zum Al-
Kauch^ecken tttre am St Martinstage. * 3 )
schwarzbraun ) Oas Martins-Brot hat sonst am häufigsten die Ge-
50 cm. lang 8ta ] t
eines Hörnchens (s. Abb.) und heisst geradezu
i8 em. dick .Martins- Horn, -Hörnli, -Hörnchen*, auch .Hirseh-
hörnli" (Schweiz. Id. II, 1621) oder .Bockhörnl-Brot" (Altbayern).
,n Dasselbe wird auch oft hufeisen-
förmig, harfenartig, mondsichelähnlich
beschrieben, auch als Satyr-Horn, Wodans
Bocks-Horu, Wodans Schimmel-Eisen.
Martin*-! Iöiik-Ih-u (brnungelb . Heiligen-Nimbus, als griechischer Mond-
kuchen, türkischer Halbmond etc. ge-
deutet. Die Bezeichnung .Horn" geht durch die Schweiz,
Schwaben, Bayern, Böhmen, Lausitz, Oesterreich, Schlesien, Nord-
thüringen, Hannover, Mark. In Mecklenburg hiess es .Meister-
brot k , 1M ) weil es den Schulmeistern gegeben wurde; vielleicht
war auch das Harfenbrot (harpenbrot) im Kloster Altenbodiken* 6 )
ein krummes Hornbrot. In Schlesien wird das mürbe Martinshorn
(marteuhurn) zum Frühstück oder zum abendlichen Festpunsche
genossen. In Böhmen nehmen die wechselnden oder störzenden
Viehwärter ein Gebäck in Hörnerform mit, das Martini-Horn. 86 )
21 ) Ohkrbaykr. Verkinh-Ak< Hiv Band 42, S. 183. — ") A. Tille, Die
Gexeh. d. deutschen Weihnacht (1894) S. 24. — ") Pfanxenwiimikp a a. O.S. 204 —
w ) J. P Schmidt 104 schrieb 1752: .Wo nechstens icli auch unberltfiret
nicht lassen kan, dass das hiesige Meister-Brodt eigentlich die Martens Horner
andeuten solle". — ") S»him.kr rxu Lcbbk.v, Mittelniederdeutsches Wörter-
buch (1875—81) II, 209. — * 6 ) .1. Lippkrt, ( hristenthura, Volksglaube und
Volksbrauch (1882) S. 659. —
St. Martini-GebuYk.
27
St. Martins Tag ist in Böhmen, Schwaben und England die
„Schlänkelweil* 87 ) des nach dem Weideschluss abziehenden Hof-
gesindes; kurzum man sieht deutlich, dass es sich beim St. Martins-
tage um die herkömmliche Feier eines wirtschaftlichen Jahres-
schlusses oder des verschobenen Neujahrstages handelt, allerdings
sind die Volksgebräuche auf St. Michael, dem eigentlichen germa-
nischen Neujahre, viel deutlicher für diese Auffassung sprechend.
Das Martinshorn ist eben die Ablösung des Opfers des
gehörnten Schlachttieres durch ein das Horn vorstellendes
Teiggebäck (pars pro toto). Dies erhellt auch aus dem Halloren-
Gebräuche. Die Kinder dieser vermutlich aus dem deutschen
Süden in Halle eingewanderten Salinen- oder Hall-Arbeiter stellen
am St. Martinstage Krüge mit Wasser in die Salinen im Glauben,
dass dieser Heilige das Wasser in Wein verwandeln könne; die
Eltern pflegen auf jeden Krug ein Martinshorn zu legen, nach-
dem sie vorher die Krüge geleert und mit Most gefüllt haben;
abends ziehen dann die Kiuder an die Saline und holen die
Krüge, indem sie rufen:
Marteinc ! Martc ine !
Mach' das Wasser zu Weint'! 2 *)
Hier ist der Wein und das Martinshorn ein Opfer au den Salz-
Berggeist. Der Arme gab eben nur den Teil für das ganze
Opfermahl. Ueberhaupt wird der Grund zur Ablösung des vollen
Opfers durch ein dasselbe symbolisierende Gebildbrot in den
wirtschaftlichen Notverhältnissen zu Buchen sein. Nebenbei sei
erwähnt, dass auch in Berchtesgaden an dem Perchten- oder
Gro8sneujahrs-Tage die Salz-Berg- Weihe mit Weinopfer und
Festessen noch stattfindet. 29 )
Es ist nun ganz wohl erklärlich, dass an einem solchen
Festtage eines Heiligen, der in die Zeit des herbstlichen Weide-
schlusses fällt, auch andere Fest-Gebäcke üblich wurden, die die
früheren Opferkuchen ersetzen sollten. In Brabant sind Eier-
kuchen (Kökebak), in Brüssel St. Martins-Kuchen üblich;
letztere Gâteaux de St-Martin sind Waffeln. In Schlesien findet
das Kuchen-Platzen (platschen = knallen) unter dem Rufe: „der
iv ) Schlänkelweil (anderwärts auch Scheidozeit, Trollzeit, Kälberweil ge-
nannt) ist die Zeit der müssiggehenden Dienstboten beim Aus- und Einstand in
bzw. von dem Hofdienste. — ï8 ) Nach einem Manuskripte Hartmann» in der
Bibliothek des Hist. Ver. f. Oberbayern. Hartmann» Manuskript betrifft
Gebäckformen. — ») Zkitsciir. d. V. f. Vk. X (1900) S. 93. —
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28 St. Martini-Gebäck.
Märte kimmt, Kuchaknalla" statt. 80 ) Im Schwäbischen gibt es
Küchle auf Martini 31 ), am Rhein Buchweiz-Kuchen, die mit
Aepfelkraut belegt sind. 32 ) sonst auch Käskuchen, in Ostfriesland
Käsebrot. 33 )
Brotzeln (Bracelet-Gebäcke, eigentlich eine Totenspende)
backt man in Strassburg und Heidelberg als „Martini-Bretstellen,
-Brestein *, in Düsseldorf als „Mettmanns-Bretzeln^in Weissenburg
(0. Pfalz) als h Paten brezeln" (s. Abb.); auch im Ravensburg'schen
und Oldenburg'schen backt man auf Mar-
tini Bretzeln. Gerade dieses Hafteu der
Bretzeln am St. Martins-Tage spricht für
Paten-Bretzel (hellgelb) Fortbestand des Seelen-Kultopfers, das
(WeiMenbur*) beim Jahresbeginne üblich war und in den
modernen Neujahrsgebäcken sich ganz ausgesprochen erhalten
hat. Das typische germanische Toten-Gebäck, das Haarflechten-
oder Zopf-Gebäck, wurde durch die Verschiebung bezw. Verlegung
der Totenkulttage auf den einen christlichen Allerseelentag auch
von diesem St. Martinstage weggezogen; wenigstens ist dem Verf.
der Bestand eines Martini-Zopfes nicht bekannt geworden.
Iu Westflandem und Westfalen 34 ) sind Waffeln auf
St. Martini üblich. In Fiandern laufen am St. Martins- Abend
die Kinder mit Papierlaternen und brennenden Lichtern (Martins-
Feuer) 35 ) durch die Strassen und singen:
Op Sinte Märten» sivand, de torre gaet mer naer Gent,
En als min moeder wafels backt, Ik sit es zoo geern omtrent. 36 )
In Oberbayern gibt es die sog „Martins- Krapfen". 37 ) In
Rapperswyl 3 ") wurden im 17. Jahrh. „ Schneebällen** und
„Bond Ii" (Bohnen) gebacken; erstere vielleicht den Martinus
hyemalis andeutend, letztere in Analogie zu
(1 J\ den oberbayer. Alm Nüssen und zu dem
römischeu „Nuces projicero 14 (daher Nuss-
Niiwhöriili t bräunlichgelb Märtel); auch die Nusshörnli (s. Abb.) waren
(8.. «allen) vermutlich Martinshörnl.
î0 ) K. Weinhoi.o, Beiträge z. e. schles. Wörterbuche (1855) S. 71. —
31 ) A. Birlisgf.r. Aus Schwaben (1874) II, 133. — 3î ) Leipziger Illustr. Zeitung
1857 S. 362. — "} ZmflCHK. d. V. f. Volksk. in (1893) 91. — ») J. W. Wolf,
Beiträge z. deutschen Mythologie (1852) I, 50; Pfannkksoimie» a. a. 0. S. 504 —
«) Zeitschr. d. V. f. Vk. V (1895) S. 176. — Hartmann a. a. 0. — 37 ) J. A.
Schmellkr, Bayerisches Wörterbuch, 2. Aufl. (1872) I, 1656. — S9 ) Schweiz, h».
IV, 1151. —
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St. Martini-Gebäck. 29
In Esslingen (Württemberg) 3a ) gab es am 8t. Martinstage 1516
Bubensch en kel (s. Abb.), über deren Bedeutung als Gebildbrote
noch weitere Forschungen nötig sind. Im Allge-
meinen läs8t sich nur sagen, dass sich das Buben-
schenkel-Gebäck an den Mittelrhein mit seinen
Zuflüssen (Main, Neckar, Nahe) hält, also wahr-
scheinlich ein Fluss-Opfer war, bezw. dasselbe sub-
stituiert haben dürfte. AH' die letzteren Gebäcks
sind aber vermutlich nur gemeiue, ganze lokale
Bubenschenkel Festgebäcke ohne besondere Beziehung zu dem
(hellbraun) g t Martinstage als solchem.
IS — 20 cm. lang
io <?iu. breit Der November, iu welchen St. Martinstag
i2 cm. dick . f ä u tj h ie88 j m Angelsächsischen blôt mônath
„mensis immolationum, quod in eo pecora, quœ occisuri erant,
Angli diis suis voverent" [Beda]), es war der Schlachtmonat
der Germanen. St. Martinus wurde damit Vieh- und Hirtenpa-
tron; sein Tag wurde auf germanischem Boden zu einem be-
sonders glanzvollen Feste, weil sich in dieser Zeit eine ältere
heidnische Feier mit dem kirchlichen Feste dieses Heiligen der
Völkerwanderungszeit äusserlich vereinigte. Man feierte im
heidnischen Altertum nicht nur rückschauend den Abschluss des
ganzen Ernte- und Weidejahres, sondern auch den Winteranfang
d. h. das germanische Neujahr. Damit erklärt sich das typische
Martini-Brot (St. Martini-Hörnchen) als ein Symbol des Opfer-
tieres dieser Kult-Zeit.
Ein Analogon dazu ist das Bockshorn, welches man im
Harze ins Sonnwendfeuer warf, wie sonst auch Knochen, 40 ) und
weiterhin das sichelförmige Gebäck, das die alten Griechen als
Ochsenhörner bezeichneten (Bo>j+ rJptia èôrt xépava ë%tvj Tsrzrffpiva
r.poaçepânevov ''Ar.ôllwvt xai "Apzipioi xai Exâzrj xal .Te^vfl) 41 ),
und das man auf silbernen Tellern (bos in quadra argentea)
als Mehlspeise zu präsentieren pflegte.
Vielleicht hat einer oder der andere der verehrlichen Leser
dieses Archives die Güte, den Verfasser dieser Abhandlung durch
Zusendung von lokal üblichen Kultgebäcken in seiner volks-
kundlichen Arbeit über Gebildbrote (s. Aufruf in diesem Archiv
1900, S. 63) zu unterstützen.
») Zeitschrift f. d. Geschichte d. Oberrheins II, 189. 190. 191. —
*°) W. Mannhardt, Der Baumkultus (1875) S. 515. — Boettiuer, lieber
das Lausitzer Gebäck in der „Lauaitzischen Monats-Schrift (1793). —
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30
Volkstümliches aus Sargans.
Von A. Zindel-Kressig in Schaffhausen.
Dämonische Wesen.
In Sargans kennt man vorzüglich zwei Gespenster: das
„Grääggi'* und den „Schrättlig". Das „Grääggi* (vgl. Ar-
chiv II, 162) erscheint dem Menschen in allerlei Gestalten, um sie
zu verführen, d. h. vom richtigen Weg abzubringen. So ist schon
mancher von Mels nach Sargans oder umgekehrt gegangen und
statt an sein Ziel lange nach Mitternacht auf dem Wangserriet
oder sonst an einem ausaergewöhnlichen Orte wieder zu .sich
selbst" gekommen. Der „Schrättlig" drückt die Leute, haupt-
sächlich die kleinen Kinder, im Schlafe. Ein Mittel dagegen
soll sein, dass mau der betreffenden Person eine Hanfhechel auf
die Brust legt, die Nägel natürlich nach oben gerichtet. Wenn
dann der „Schrättlig* hereinhuscht und die Person drücken will,
so verwundet er sich und man kann dann, wenn man den Blut-
spuren nachgeht, leicht herausfinden, was für eine Person der
„Schrättlig" ist. Der Schrättlig saugt auch die Kühe und Ziegen.
Bei den Kindern sehr bekannt ist auch die „Hüllä Muätter"
die abends nach Botläuten die noch herumvagierenden Kinder
mit einer Rute straft.
Volksspeisen.
Der „Tatsch". Der ..Tatsch** ist identisch mit der
„Chrazäti", wie man im Rheinthal und weiter gegen St. Gallen
zu sagt, nur dass bei uns die Bauern etwas mehr Butter dazu
nehmen. Die Zubereitung ist höchst einfach: Weizenmehl, Milch
uud Eier werden untereinander gerührt. Der Teig wird in
Butter gebacken; sobald derselbe auf beiden Seiten schön gelb
ist, wird er in kleine Stücke zerstossen und dann angerichtet.
Der „Tatsch 1 * ist eines der beliebtesten Nahrungsmittel. Ge-
wöhnlich wird Kaffee dazu getrunken. („Chrazäti" ist der mit
dem „Tatschschüfeli" ganz zerkleinerte Tatsch.)
Der „Bibel*. Der „Ribel" ist eine urchige Ober-
länderkost; in Gegenden, in denen kein Mais gepflanzt wird,
hört mau nichts von ihm. Die Zubereitung ist folgende: Mais-
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Volkstümlich»'* au* Sarnau*.
31
mehl („ Türkenmehl ") mit etwas 8alz wird mit siedendem Wasser
angebrüht und untereinandergerührt, bis sich Knollen bilden. Das
Ganze wird in der Pfanne, in welche man vorher ein wenig
Butter gebracht hat, geröstet und zwar so lange, bis man den
Mehlgeschmack nicht mehr spürt. Nachher richtet man den so
gerösteten Ribel in eine Rachel au; Nun bringt mau gehörig
Butter in die Pfanne und röstet den Ribel zum zweiten Male
bis er gelb wird. Am besten ist der Ribel. wenn man ihn mit
dem Hintersatz ausgesottener Butter („Fäulä") kocht. Zum
Ribel trinkt man in der Regel Kaffee; im Frühling und im
Herbst, solange die Sennereien offen sind, süsse ,Schläggmilch u . —
Weiter gegen den Kanton Graubünden zu verwandolt sich der
Name Ribel in „Afaluns".
„D'Fluttä*. Die Zubereitung ist folgende: Grobes Türken-
mehl wird mit Wasser angemacht; das Ganze lässt man in der
Pfanne so lange ausdampfen, bis die Masse ziemlich kompakt
ist. Dann läset man die so gewonnene „Fluttä* abkühlen und
fest werden. Für den Mittagstisch werden kleine viereckige
Stücke abgeschnitten uud in Butter gebacken. Die Stücke können
vor dem Backen auch noch in zerriebenem Käse getüncht werden.
Die „Fluttä* ist gar nicht zu verachten; nur darf man die Pfanne
nicht zum Narren halten und zu wenig „Schmalz 1 * hineinthun.
Im Bündnerland nennt man diese Speise ^Tilrggü-Bizoggel* .
„Strizzli". Aus Türkenmehl-Teig werden ca. 30 cm.
lange Stengel (ähnlich den Bierstengeiii) gemacht; die beiden
Enden werden übereinander gelegt und das so geformte „Strizzli"
gebacken, bis es ein gelbbraunes Aussehen erhält.
Volksspeisen sind auch:
„Türke n mus" d. h. sogenannter gebrochener (grobkörnig ge-
mahlener) weisser Türken in Wasser, meistenteils aber und besser
in Milch gesotten und Schmalz darüber gebrannt. Ferner Reis-
mus, Semmelmus und „Zogglä* (Chnöpfli, Spätzle, Nockerln).
Weitere Volksspeisen, deren Zubereitung ich aber nicht
kenne, sind: Der „Finz u , das „ Nidelb roul a , das „Keium"; es
sind dies hauptsächlich Alpenspeisen.
Als Nachtessen dient in der Regel eine n Mehlsuppe u mit
etwas Käse. Im Sommer, wenn das Vieh in der Alp ist, holt
man hie und da süssen „Ziger* aus der Sennhütte. Auch die
, Kässuppe* ist ein beliebtes Nahrungsmittel. Am meisten freute
ich mich stets auf eine „ Biest- Tur(e u . ,. Biest" nennt man die
32
Volkstümliches nu» Sarnaus.
Milch von einer frischkalberigen Kuh. ..Biest" mit etwas Mehl
vermischt, in den Bratofen gestellt und so lange backen gelassen
bis das Schmalz zündgoldgelb fiirä sütterlet gibt ein Essen,
dass es eine Freude ist.
Die Zubereitung des „Türkenbrotes" setze ich als be-
kannt voraus; eventuell werde ich später darauf zurückkommen.
Professor J. Albrecht von Sargans sagte vom Türkenbrot mit
Recht: „Au ds Türggäbrout isch choschli, winns nit gschupft
und gschlagä und givetzsleinel und vu der Rindä-n-ist! Aber
nit ganz blüttig sötts si, ä bilz Waisemähl derunder iceir
z'ivüschä" . Je nach Liebhaberei wird nämlich zum Türkenmehl
noch sog. „Kernenmohl u dazu gethan. Anis macht dasselbe
auch gut. Das Beste ist der ^Türkenguch* oder das „Gugg-
braut", d. h. geschnetzelte dürre Birnen unter den Teig gebacken.
Getränke.
Das hauptsächlichste Getränk ist der Most; bekanntlich
besitzt ja der Bezirk Sargans eineu schönen Obstwuchs und
Dr. Henne nannte das Ländchen nicht mit Unrecht ein „ Obs-
barädies* . Speziell das Städtchen Sargans ist mit prächtigen
Obstbäumen gesegnet. Vou den Birnensorten sind die haupt-
sächlichsten: die lAinggäläy Eulibirä, Städälä, Gärtülä, Hiin-
gäla, Höltlfi, Trubalä, Rihidälü, IJaftilä, Spitzbirti, Gäzi-
gammalä, S/iaggbira, Mostbira, Chriesibirä und Wibirä.
Während die ersten elf Sorten gewöhnlich gedörrt werden, ver-
wendet mau die letztern vier Sorten zur Mostbereitung. Die
wichtigsten Apfelsorten sind: Jokouber, Schwitzerbreitläch.
Süesslachl, Schmal zer, Egger, Läderöpfel, Kolibander, Rötteler,
Renetter und (Ihrüsler. Von den Aepfeln wird gewöhnlich nur
das Aufleseobst gemostet. Sargans besitzt auch Rebberge und
hat sich der Wein bekanntlich einen guten Ruf erworben. Leider
sind wenige Rebbergbesitzer so bemittelt, dass sie den Wein
selbst behalten können; man begnügt Bich mit dem „Druck".
Wein wird also in den Haushaltungen wenig getrunken. Ein
beliebtes Getränk bei kalter Witterung ist für die im Freien
arbeitende Bevölkerung auch der Branntwein, der gewöhnlich
selbe?' brinnt wird. Auch das „Nusswasser 1 * bildet ein
beliebtes Hausgetränk. Vom Kaffee will ich nicht reden, denn
dieser ist überall beliebt, nicht nur in Sargans.
Volkstümliches aus Sarnaus
Mahlzeiten.
Die drei Haoptmahlzeiten sind: das Morgen-, das Mittag-
und das Abendessen. Arbeitet man auf dem Lande, so kommen
noeh der Z y nüni und Z'kli Z'Oubel hinzu; hat man Tag-
löhner in Arbeit, so gibt man ihnen oft noch das Z?füfi.
Die Handwerker machen sich das „Z'füfi" fast zur Bedingung,
sonst sind sie nicht zufrieden. Das Morgenessen wird im Sommer
um 6 oder 1 a7 Uhr, im Winter um 7 oder 1 S Uhr, das
Mittagessen stets um 1 1 Uhr und das Nachtessen um 7 Uhr
eingenommen. Die Einnahme der Zwischenmahlzeiten ergibt sich
aus deren Bezeichnungen. Ist man auf dem Felde beschäftigt,
so wartet man mit der Einnahme des Kaffees gewöhnlich nicht
bis drei Uhr; es ist bei den Landwirten eine bekannte Thatsache,
dass erst nach dem Zklizoabet eiue richtige Arbeitslust eintritt.
Die gewöhnliche Morgenspeise bildet Kaffee mit gebratenen
Kartoffeln. Zum Z'nüni nimmt man Most, Brot uod Käse,
hie und da auch ein Stück Schweinefleisch. Beim Mittag-
essen kommt zuerst die Suppe, die, ausser wenn Kaffee ge-
macht wird, selten fehlt; dann folgen die übrigen Speisen. An
Freitagen wird nur Fastenspeise aufgetragen; dieselbe besteht
gewöhnlich aus einem gut zubereiteten Ribel mit Kaffee; auch
Tatsch oder Chüechli werden mit Vorliebe aufgetischt. An
Sonntagen spielt das Schweinefleisch eine grosse Rolle; dazu
gibt es gewöhnlich Chabis. Das Zklizoubet besteht aus Kaffee
nebst Türkenbrot und Käse. Most wird nicht gerne getrunken,
weil derselbe, namentlich bei heisser Witterung lahm macht.
Zum Z y fiïfi wird den Handwerkern Bier oder Wein mit Brot
verabfolgt. Das Nachtessen besteht analog dem Morgenessen
aus Kaffee mit gebratenen Kartoffeln. Vielerorts zieht man aber
eine .währhafte Mehlsuppe", in welcher der Löffel stecken bleibt,
vor. Mit etwas Wein und Käse vermischt bildet die Mehlsuppe
eine beliebte Speise.
Gedeckt wird auf den blanken Tisch. Jedes Familienglied
hat seinen bestimmten Platz am Tische und erhält stets dasselbe
Essgeschirr. Untertassen oder Unterteller, Servietten u. dgl.
kennt man in den bürgerlichen Familien nicht. Um die Tisch-
ordnung besser vor Augen führen zu können, greife ich bei-
spielsweise ein Mittagessen an einem Sonntage, an welchem es
Schweinefleisch mit Sauerkraut gibt, heraus. Zu oberst am Tische
sitzt gewöhnlich der Vater. Die Platte mit dem Sauerkraut,
8
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3t
Volkstümliche nus Sarnau.« .
sowie der Teller mit dem Fleische werden auf den Tisch gestellt.
Nuu ergreift der Vater das Messer und zerschneidet das Fleisch
auf dem Fleischteller in kleine Stücke; hierauf werden diese
Stücke auf das Sauerkraut geleert und männiglich beginnt
aus der Platte zu essen; selten wird in Teller angerichtet;
letzteres geschieht nur bei den Kindern, die noch nicht form-
gerecht essen können. Ist das zerstückelte Fleisch aufgegessen,
so zerschneidet der Vater wieder ein grösseres Stück, und so
fort. Nachtragen muss ich hier noch, dass Breigerichte samt
der Pfanne auf den Tisch gebracht werden und dass Alle aus
der Pfanne essen. In einigen Orten des Oberlandes darf ein
Kind, so lange es noch nicht die erste Kommunion empfangen
hat, weder selber Speisen herausschöpfen noch selbst Brot ab-
hauen. In vielen Familien wird vor und nach dem Mittag- und
Abendessen das Tischgebet verrichtet.
Trachten.
Ueber die Trachten im St. Galler Oberlaud lässt sich nicht
viel schreiben. Eine Volkstracht besteht nicht. Vor ungefähr 30
Jahren sah man noch einige Trägerinnen der sogenannten
Bodenkappen. Hingegen will ich hier auch der Kleidungen
bei bestimmten Gelegenheiten Erwähnung thuu; meine diesbe-
züglichen Bemerkungen beziehen sich speziell auf Sargans. Die
Bekleidung eines Täuflings ist im Grossen und Ganzen die
überall gebräuchliche. Früher wurde das Kind noch Uj fälschet,
d. h. eine ca. 170 cm. lange und 15 — 16 cm. breite Binde, die
sogenannte Fäischä wurde um den ganzen Körper des Kindes
gewunden, so dass es weder Arme noch Beine regen konnte.
Man glaubte dadurch mehr Wärme zu erzeugen und Brüche
besser zu verhüten. Auch heute noch, namentlich bei den Berg-
bewohnern, wird dieses Einbinden des Kindes praktiziert.
Bei der ersten Kommunion kommen die Mädchen stets
in Weiss gekleidet; ihren Kopf bezw. ihr Haar ziert ein weisser
Kranz. Die Knaben sind dunkel gekleidet und tragen auf der
linken Brustseite einen Maien. — Bei Begräbnissen tragen
die nächsten Anverwandten männlichen Geschlechtes schwarze
Trauermäntel. Diese grossen, faltigen Trauermäntel, die Eigen-
tum der Kirche sind (nur weuige befinden sich im Privatbesitz)
und jeweils bei einem Todesfall von den Angehörigen des Ver-
storbenen entlehut werden, trägt man auch am „siebenten" und
Volkstümliches aus Sargans.
35
„dreissigsten* des Verstorbenen; ferner werden diese Mäntel
auch am Frohnleichnamstage getragen nnd zwar von vier Kirchen-
raten, die bei der Frobnleichnamsprozession den Himmel, unter
dem der Priester die Monstranz mit dem Allerhöchsten trägt,
halten müssen. Die Frauen tragen bei Trauerfällen, wie auch
an gewöhnlichen Sonu- und Festtagen, den Schaal (Shawl). —
Schliesslich will ich uoch der Tracht der Alpknechte an-
lässlich der Thalfahrt gedenken. Oberhalb Mels, vor dem Weiler
St. Martin, wechseln die Sennen und Hirten ihre Kleider und
ziehen den Sonntagsstaat an, mit Ausnahme des Rockes. In
blendend weissen Heradärmelu, mit einem flotten Maien und
farbigen Bändern geschmückten Filzhute und in frisch gewichsten
Schuhen geht es unter fröhlichem Jauchzen und Johlen dem
Städtchen Sargans zu. Die Weste ist nicht zngeknöpft, damit
Hemd, Kragen und Cravatte zu ihrer vollen Geltung kommen
können. Dass auch die schönsten Kühe mit Schappeln ') (mit
Blumensträusschen verzierte Melkstühle) dekoriert und mit
Mümpen (gewaltig grosse Schellen) um den Hals bedacht werden,
sei nur nebenbei bemerkt.
Sitten und Gebräuche.
Taufe. Mit der Taufe wird im St. Galler Oberland nicht
lange zugewartet. Dieselbe findet meist schon am ersten Tage
nach der Geburt statt. Dem Taufakte wohnen nur Hebamme, Pate
und Patin bei; der Vater geht nicht mit. Nach der Taufe be-
geben sich die Paten nebst Hobamme und Täufling in eine
Wirtschaft, um sich bei einem Glase Wein und Bitschgertie
(ein Konfekt, Eierbrod mit Weinbeeren) gütlich zu thun. Von Be-
nutzen eines Fuhrwerks weiss man nichts; selbst grosse Distanzen
werden zu Fuss zurückgelegt. Der Täufling erhält stets zwei
Vornamen; mit Vorliebe wird der Name eines Heiligen benutzt;
ho gibt es in Sargans so viele Joseph Anton, dass sich vor
einigen Jahren eine eigene Bruderschaft, die „ Autoniusbruder-
schaft" bildete, der 30 — 40 Mitglieder angehören. Die Gotte über-
gibt — wenigstens war dies früher Brauch — dem Messmer ein
Stückchen Wachskerze von einem Kerzenrodel, in welche man
das für ihn bestimmte Trinkgold gesteckt hat. Die Kerze ge-
*} Das Sitzbrett des Molkstuhles* wird mittelst Riemen an den Hörnern
befestigt. I>er Bittinens traus» wird am Beine des Melkstuhles mit Sehnüren
festgebunden.
36 Volkstümliche* ans S.-irgan».
hört der Kirche und man schenkt dieselbe in der Meinung, dass
mit ihr die Kirchenkerzen, sowie die Kerzenrodel der Frauen
angezündet werden. Die Patengeschenke (das sog. „Eingebinde")
bestehen in je 5 — 20 Fr. (gewöhnlich 10 Fr.). Es werden aber
auch statt des Geldes Gegenstände z. B. Bettanzüge, Kleidungs-
stücke und zur Aufrundung etwa noch Seife oder Kaffee verab-
folgt. Die Patenkinder gehen jedes Neujahr zu den Paten, um
das Neujahr anzuwünschen, wofür eine Gabe von 50 Cts. bis
l Fr. oder ein Nastuch verabfolgt wird. Der Neujahrsgruss
lautet: v l wüseh-n-i ä guäts glügghaftigs nöüs Jour, dass
-er lang laben und gsund bliben."
Erziehung. Dieselbe weicht von derjenigen anderer Ge-
genden wenig ab. Sobald die Kinder laufen können, gewährt
man ihnen grösstraögliche Freiheit; sie tummeln sich im Wald
und auf der Flur. Der kindliche Sinn für Gottes herrliche Natur
entwickelt sich bei diesem freien Leben in edelster Weise und
dies ist wohl auch ein Grund, dass die freien Söhne dieses
Landes ihrer Heimat bis ins Alter die treueste Anhänglichkeit
bewahren; ich verweise hierfür nur auf die beiden Männer
Dr. Henne und Prof. J. Albrecht. Auch der Sinn für das Re-
ligiöse wird im Kinde früh geweckt. Die Mutter betet mit den
Kleinen und macht sie bekannt mit dem Inhalte der biblischen
Geschichte. Auf Ordnung und Reinlichkeit wird sehr gehalten.
Vater und Mutter gewöhnen das Kind schon frühzeitig an den
Gehorsam und pflanzen ihm die Grundideen der 10 Gebote
Gottes ein. Der Besuch der hl. Messe uud des Rosenkranzes
wird von vielen Eltern absolut verlangt.
Die Firmung. Die Firmung wird vom Bischof nur alle
vier Jahre erteilt und es ist, um dieselbe zu empfangen, nicht
nötig, dass man kommuniziert bezw. die erste Kommunion
erhalten hat; jeder getaufte Mensch kann derselben teilhaftig
werden. Jedes Firmkind hat für einen Paten oder eine Patin
zu sorgen. Oft kommt es vor, dass ein Firmpate 4 — 5 Kinder
zur Firmung zu führen hat. Nach der Firmung werden die
Kinder zum Mittagessen bei den Paten eingeladen. Nachmittags
werden die Kinder vom Bischof über ihre Kenntnisse im Kat-
echismus abgefragt. Nach Beendigung des Nachmittagsgottes-
dienstes geheu die Firmpaten mit den Kindernspazioren. Gewöhn-
lich geht man nach dem eine Stunde entfernten Kurort Ragaz
und benützt die Eisenbahn, um dadurch den Kleinen noch eine
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Volkstümliches au» Sarnau»
37
besondere Freude zu bereiten. Auf die Firmung werden den
Patenkindern von den Paten Kleidungsstücke beschafft z. B. kauft
der „Götti u etwa einen Hut.
Erste Kommunion. Die Kommunikanten suchen Bich
schon frühzeitig einen Kameraden oder eine Kamerädin, weil
sie paarweise zum Tische des Herrn treten müssen. Die erste
Kommunton findet immer am „ weissen Sonntag" statt. Die Kom-
munikanten sammeln sich im Schulhause. Die Knaben sind
dunkel gekleidet und tragen einen künstlichen weissen Maien
auf der linken Brustseite. Die Mädchen erscheinen in Weiss.
Um 9 Uhr werden die Kinder unter Musikklängen zur
Kirche begleitet, wo dann, nachdem der Pfarrer eine schöne
Ansprache an die Kinder gehalten hat, die heilige Handlung vor
sich geht. Vorerst müssen sämtliche Kommunikanten das Kirchen-
chor betreten und das apostolische Glaubensbekenntnis ablegen.
Die Kommunikanten (es nehmen hiebei auch die älteren, welche
schon vor zwei oder drei Jahren die erste Kommunion empfangen
haben, teil) stellen sich in Form eines Halbkreises auf. Je zwei
und zwei erhalten nun eine brennende Kerze in die Hand,
währenddem ein Knabe, der die Mitte des Halbkreises gegen
das Schiff zu einnimmt, ein Kruzifix halten muss. Nach Be-
endigung des Gottesdienstes geht es zum Mittagessen, zu welchem
sich die Kameraden und Kamerädinnen gegenseitig einladen.
Währenddem beispielsweise das eine Jahr bei Knabe A das
Mittagessen und bei Knabe B das Vesperesseu eingenommen
wird, wird das zweite Jahr bei Knabe B das Mittagessen und
bei Knabe A das Vesperessen eingenommen. An den meisten
Orten wird den Kommunikanten vor dem eigentlichen Mittagessen
noch eine Omelette mit Kaffee verabreicht. Nach dem Nach-
mittags-Gottesdienst gehen sämtliche Kommunikanten. Knaben
und Mädchen auf eine Wiese und vertreiben da den Nachmittag
mit Spielen und Singen, auch die Ostereier werden bei dieser
Gelegenheit gezeigt und gegessen. Der Tag der ersten Kom-
munion ist einer der schönsten im Leben der Katholiken, ein
Tag, der uuvergesslich ist und stets die schönsten Erinnerungen
wachruft.
Die Totenwache. Es ist begreiflich, dass in einem
Städtchen mit weniger als tausend Einwohnern die Nachricht von
einem Todesfalle wie ein Lauffeuer die Runde macht. Stirbt
jemand am Vormittag, so darf man ihn nur zwei, stirbt er nach-
38
Volkstümliches nus Surplus.
mittags, so darf man ihn drei Tage im Hause behalten. Nachdem
der Tote angekleidet und eingebettet ist (nur in ganz armen Fa-
milien wird er auf eine Bank gelegt), stellt man ein Tischchen, auf
welchem sich zwei grosse Bilder, Jesus und Maria vorstellend, ein
Kruzifix, 2 Wachskerzen, ein Seelenlichtlein und ein Weinglas mit
Weihwasser und einem Buchs-Zweige befinden, neben das Bett.
Kommt nun jemand, um der Familie zu kondolieren, so geht er
zuerst in das Totenzimmer, nimmt den Buchszweig ans dein Weih-
wasserglase und bespritzt den Leichnam an Kopf, Brust und
Füssen mit Weihwasser: nachher betet er still ein Vaterunser
und entfernt sich dann wieder, um den Hinterlassend! seine
Teilnahme zu bekunden. Abends um 1) Uhr kommt dann ein
grosser Teil der Bevölkerung nebst dem Messmer in das Haus;
man stellt sich im Zimmer des Verstorbenen, in der Wohnstube,
auf dem Gauge und auf der Stiege auf und betet gemeinsam
den freudenreichen Rosenkranz, nebst sieben Vaterunser und
dem christlichen Glauben. Nach Beendigung des Gebetes wird
dasselbe von einem nahen Anverwandten des Verstorbenen ver-
dankt mit den Worten: „ Vergfills Gott alind tu //finaud" . Hier-
auf postieren sich die Verwandten an den Haus- Ausgang und
bitten die heimkehrenden Fersonen doch zu bleiben und bei dem
Toten Wache zu halten. Viele gehen heim und versprechen
«'inen andern Abend Wache halten zu wollen; viele aber bleiben
und kehren wieder in die Wohnstube zurück. Es entwickelt
sich unter den W T nchenden eine freie Diskussion; auch Geister-
und Hexcugeschichten werden mitunter erzählt. Ich erinnere
mich noch gut, wie es mir ob all den furchtbaren Geschichten
oft so gruselte, dass ich mich kaum mehr heim wagte und jeden
Schatten für ein Gespenst ansah. Aber gerade dieser Umstand
veranlasst die jungen Leute zum Wachen. Im Herbst, wenn
Aepfel und Birnen reif sind, mag wohl auch noch ein anderer
Gruud zum Wachen reizen! — Um 10 und 11 Uhr werden
dann dir sibni gebetet d. h. sieben Vaterunser nebst dem
Glauben. Zwischen den Worten des Ave maria: „. . . gebenedeit
sei die Frucht deines Leibes Jesu" und „Heilige Maria. Mutter
Gottes . . . werdeu dann noch die sieben Geheimnisse des
schmerzenreichen Rosenkranzes eingeschaltet. 3 ) Um 12 Uhr
2 t .Teiler Rosenkranz hat bekanntlich nur fünf Geheimnisse. Woher beim
schmerzenreichen die zwei überzilhlipm : „der ftlr uns am Kreuz gestorben
ist" und „der ftlr uns ist begraben wurden" stammen, ist mir unbekannt.
Volkstümliche* mi.* Sarnaus.
39
wird «1er schmerzenreiche Rosenkranz gebetet; liiezu steht man
oder stellt Stühle und Bänke in die Stube und kniet davor nieder,
um mit den Armen auflehnen zu können. Schon während des
Rosenkranzes sind einige Frauen eifrig mit der Zubereitung des
Kaffees beschäftigt. Nach Beendigung des Gebetes wird der
Kaffee aufgetragen; dazu gibt es Weissbrot, das in Schnitten
auf Tellern serviert wird. Jedermann triukt nun Kaffee; hie
und da sind so viel wachende Personen da. dass der Tisch zwei
mal gedeckt werden muas, dass man also genötigt ist zwei Ab-
teilungen zu machen. Der Kaffee wird gewöhnlich nicht gespart ;
ebensowenig die Milch, und ist es eine Thatsache, daBs man
selten einen besseren Kaffee trinkt, als bei einer Totenwache.
Um 1 und 2 I hr werden wieder die „Sibni* gebetet. Um
l Uhr verlassen übrigens viele Wachenden, namentlich die
Frauen das Haus; man betet noch die .Sibni" um 1 Uhr,
weil man es nicht für passend hält, gleich nach dem Kaffee-
trinken fortzulaufen. Um 'S Uhr wird der dritte oder glor-
reiche Rosenkranz gebetet und nachher wird für die Männer
guter Oberländer Wein nebst Brot aufgetragen; mitunter auch
Branntwein für diejenigen, die lieber etwas Wärmendes haben.
Der Wein wird ebenfalls nicht gespart, so dass die Stimmung
unter Umständen eine recht gehobene werden kann. Um 4
Uhr werden wieder die „Sibni* gebetet; dann beginnen sich
die Reihen der Wachenden immer mehr und mehr zu lichten.
Bevor man aber das Haus verlässt, wird wie beim Betreten des-
selben, der Verstorbene mit Weihwasser gesegnet. Biese Toten-
wache wiederholt sich jede Nacht; nur mit dem Unterschiede,
dass wieder andere Leute anwesend sind. Ist die Leiche ein-
gesargt, so wird auch der Sarg ähnlich gesegnet, wie die
Leiche selbst.
Am Tage vor dem Begräbnis wird im Hause deB Ver-
storbenen mittags 12 Uhr ein Rosenkranz gebetet, zu dem sich
das halbe Städtchen nebst der Schuljugend einfindet. Während
der gauzen Dauer des Roseukrauzes von 12 — 1 ul Uhr wird ab-
wechselnd bald mit allen und dann nur wieder mit einer Kirchen-
glocke geläutet und zwar bei einer männlichen Leiche abwechselnd
mit der grossen und bei einer weiblichen abwechselnd mit der
kleinen Glocke. Bei einer Kindsleiche wird hingegen nur die
kleine Qlocke geläutet und zwar bloss eine Viertelstunde lang.
Beim Verlassen des Hauses erhält jedes Schulkind ein achtel
40
Volkstümliche.* uns Sarnaus.
Stück eines langen Weissbrotes. Zwei Frauen postieren sich
mit einer grossen Waschzeine voll zerschnittenen Brotes vor die
Hausthür und teilen liuks und rechts den Schulkindern davon
aus. — Auch dieser Rosenkranz wird von einem Familieumitgliede
verdankt mit den Worten: „ Vergälte Gott allnä milänand*. —
Im benachbarten Mels, sowie in den meisten Orten des
Sarganserlandes sind die Abweichungen von der oben beschrie-
benen Totenwache gering. Der Unterschied besteht einzig darin,
dass die „Sibni" um 10, 11, 1 und 2 Uhr weggelassen werden;
dafür wird jeweilen um 9, 12 und 3 Uhr ein ganzer Psalter ge-
betet; daran schliesst sich gewöhnlich noch eine Litanei an.
Nachtragen muss ich noch, dass die Kerzen bei der Toten-
wache von einer speziell hiezu beauftragten Frau bei jedem
Rosenkranz und bei den „Sibni* angezündet und nachher wieder
ausgelöscht werden. Das „Seelenlichtchen* wird niemals aus-
gelöscht und auch nachdem der Tote bereits der Erde übergeben
worden ist, solange brennen gelassen, bis es von selbst auslöscht. —
Reichere Familien lassen den Rosenkranz, zu dem sich auch die
Schuljugend einfindet, gewöhnlich in der Kirche beten; es wird
in diesem Falle das Brot auf der Kirchenstiege ausgeteilt.
Das Begräbnis. Der Leichenzug formiert sich folgender-
massen: Fahnenträger mit der schwarzen Kirchenfahne, *) Kreuz-
träger mitdem Kircheukreuz, die Schulkinder unter Aufsicht der
Lehrer, 4 ) Träger mitdem schwarz umflorten Grabkreuze, s ) Pfarrer
mitdem Messmer, der den Weih Wasserkessel trägt, den Ministranten
und dem Organisten, der mit dem Pfarrer das „Requiem* singt,
der von vier Männern getragene Sarg, 8 ) die leidtragenden männ-
3 ) Dir schwarze Kirehenfahne zeigt auf der dein Leichenzuge zuge-
wandten Seite das Bild des Todes: ein Skelett mit der Sense in der Hand.
\) Die Schulkinder sammeln sich vor dem Kirchenportale, um mit
dem Fahneu- und Kreuztrilgcr, dem Pfarrer. Lehrer. Messmer und den
Ministranten die Leiche „abzuholen", findet die Beerdigung erst um » Uhr
statt, so begeben »ich die Schulkinder in Begleitung der Lehrer direkt aus
der Schule weg zum Hause des Verstorbenen
5 1 Da» (îrahkrcuz tragt in goldenen Buchstaben Vor- und (Jeschlechts-
naine sowie (ieburts- und Todesdatum des Verstorbeneu Ara Fusse des
Kreuzes rinden sich stets die drei Buchstaben K I. P. (Kequiescat in paee
er ruhe im Frieden). Hie und da ziert auch ein schöner Spruch wie z. B
„Trennung ist unser Los, Wiedersehen unsere Hoffnung" oder „Dort wo die
Palmen wehu. werden wir uns wiedersehn * u. ». w. das Kreuz.
*) Der Sarg wird so getragen, «las die Füsse des Verstorbenen gegen
die Kirche hin gewendet sind: so wird er auch ins Grab gesenkt.
Volkstümliches aus Sargnns.
41
liehen Anverwandten, 7 ) uichtleidtragende Männer, die leid-
tragenden weiblichen Anverwandten/) nichtleidtrageode Frauen.
Die Beerdigung findet erst während dee Totenamtes statt; früher
war es allerdings Brauch, das Grab zuzuschaufeln, noch während
sich die Leute auf dem Friedhofe befanden. Diesen etwas bar-
barischen Brauch hat man aber schon vor einigen Jahren ab-
geschafft. Das Grab wird mit einem Deckel, der Aehnlichkeit
mit einem Sargdeckel hat, zugedeckt.
Während des Trauerzuges und während der Beerdigung
wird abwechslungsweise bald mit allen, bald nur mit einer
Glocke geläutet; bei der Beerdigung eines Kindes wird hingegen
nur mit der kleinen Kirchenglocke geläutet (siehe Artikel Toten-
wache). Die leidtragenden Männer und Frauen warten auf dem
Grabe, bis alles in der Kirche ist; dann wird mit dem Weih-
wasserwedel, den der Messmer im Weihwasserkessel beim Grabe
stehen lässt, das Zeichen des Kreuzes auf das Grab gemacht;
hierauf begeben sich auch die Anverwandten in die Kirche und
zwar in die vordersten Stühle, in denen sich ausser den Trauernden,
ausgenommen etwa an Souutageu oder bei grossen Leichenbegäng-
nissen sonst niemand befindet. Auf der Chorstiege werden dann vom
Pfarrer die Personalien sowie ein kurzer Lebensabriss des Ver-
storbenen verlesen. Daran schliesst sich das Tutenamt. Bei
der Opferung wird vom Messmer ein Geldopfer aufgenommen.
Nach Beendigung des Amtes begeben sich die Verwandten wieder
aof das Grab, um noch einige Gebete zum Heile des Verstorbenen
zu verrichten.
Während der Dauer eines Monats geht dann mindestens
eine weibliche Anverwandte in den Abend-Rosonkranz; dort
wird ihr vom Messmer der Kerzenrodel angezündet. Nach dem
Rosenkranze begeben sich die Betenden auf das Grab des Ver-
storbenen und beten dort die „Sibni". Ist die Witterung
schlecht, so werdeu die „Sibni" auch in der Kirche gebetet.
Diejenigen Kinder, die während des grössten Teils des Monats
im Rosenkranz und auch beim Beten der „Sibni" auf dem
Grabe anwesend waren, erhalten dann von den ^Unterlassenen
') Die nächsten männlichen Anverwandten (Vater, Bruder, Sohn,
Schwager) tragen schwarze, faltige Trauermäntel (siehe Abschn. Totenwache;.
") Die leidtragenden Frauen tragen jede einen Kerzenrodel (Wachs-
kerze), der dann in der Kirche vom Messmer angezündet wird.
42
Volkstümliches aus Su retins.
als Erkenntlichkeit eiu kleines Geschenk, meistens in Form eines
weissen Vazäneitli (Schnupftuches). 9 )
Stirbt eiu Kind, das noch nicht die erste Kommunion
empfangen hat, so werden Sarg und Grabkreuz weiss ange-
strichen; auch wird bei der Beerdigung nicht die schwarze
Kirchenfahne, sondern eine kleine rote und auch ein kleineres
Kreuz genommen, die von Knaben getragen werdeu. Der Sarg
eines ganz kleinen Kindes wird von einem grösseren Knaben
unter dem Arme auf den Friedhof getragen.
Dem Sarge voran gehen öfters auch 4 — 6 weissgekleidete
Mädchen mit einer schwarzen Binde um die Hüften und schwarzen
Bändern im Ilaaro, welche den Kranz zu tragen haben. — Am
„siebenten" und „dreißigsten" (erster und zweiter Sonntag nach
dem Todestage) werden die Trauermäntel von den nächsten
männlichen Anverwandten ebenfalls getragen. — Bei vermögliehen
Familien fehlt auch das Totenmahl nicht.
Im Städtchen und vor dem ehemaligen Westthor werden die
Leichen von den Häusern abgeholt, d. h. Fahnen- und Kreuz-
träger, Schulkinder, Pfarrer. Organist und Mcssmcr kommen von
der Kirche her. Aus der Ausburgerschaft (Vild. Färb) werden
die Leichen bis zur Traube (beim ehemaligen östlichen Thor)
gebracht, woselbst sie abgeholt werden. Die Leichen im Schwefel-
bad wurden bis anbin noch an Ort und Stelle abgeholt. Dieses
Quasi-Vorrecht datiert wahrscheinlich aus der Zeit, wo (von
1750—1798) die Landschreiberei daselbst war.
\i Ich hatte mir als kleiner Jun^c eine grunze Sammlung solcher .Va-
zilneirli" „erbetet"! Als wir den Komm) kränz für den allgemein beliebten
Pfarrer Gcrmann sei. verrichteten, erhielten wir statt »1er Nastiioher Heiligen-
bihler und Gebethiiehlein Verdienen miiss man das Geschenk aber: denn
oft ist die Kälte auf* dein Friedhofe eine so irrimmijre i man betet selbst im
Winter auf dem Grabe . dass man jfanz steif wird
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48
Miszellen, - Mélanges.
Alcuni esempi di medicina popolare Ticinese
.Mal dei He n e «1 e tt o. (liai. llriUuru o I'oHrotjnn, K un malt 1 ' die
attacca i hainluni lattanti. Si irnanscc «lando loro <la Ihtc dei su-ro di so-
pravavvolo (a// uni) p«'sto. «>p|»tirt* Umatiira di eoino di cerv<> in un cuceliia-
îiit» di latte, oppure liniatura deH'anclIn nuziale pure nel latte
Kpilessia o mal caduc o. dial : Tirûtinân. Si gnarisec applicando
sul eervello deHanimalat.» un novo arrostito a dismisiira. clic sema «Ii l»ru-
ciaticcio.
Feritc pi «-ci» le dar in a da fair Mo. Si iruari>con«» tasi-iamlole
colla eosidetta Erhtt dei taiflio «« applican«lo\ i sopia dcllc ragnafclc
(iotta. Si jruarisce applicaiulo siilla parte malata dcllc foirlie «Ii
hettllle.
I n fi a ni ni a z i o n c il cl \entric«.lo (-.'uariM-esi nianiriando perotto
iriorni conseculivi tre lumaclie. il mattino «Ii dijriuno.
Itterizia. Si da da l.crc allamuialato un uov«» frullaio in eu siano
stati niessi tre pidocchi.
1, e n t i jj i n i. Scompajono lia<;tiauil<ilc coll'intinre clic cola dalla vite
appena potata, oppure collVina dei liatuliiui. Altro mezzo per îarle se -
parire è il Imjrnarle cou fîor <li latte
Morsieatura d'insetti Si •riiarisec applicandnvi ilella terra nera
dei cainpi.
Mnr.-icii tura dei cani. (iuariscesi liairnando la parte le ri ta cou
un pannolini) intriso neU'orina dei Immbini o persona vermine.
Maie d'occlii. Si gnarisce Ua-nandoli cou a.-.pia di rose lasciate
per 24 ore nell' ac.pia.
Maie d' ore ce Iii Si •ruarisce tacendosi muntere ncH'oreccliio dei
latte di donna.
Ritenxione d'orina Si da da l»ere all'ammalato dei decotto di
capelvenere e jrrainisrna o decotto di semi di lino
Pur ri o verrue lie. Scompajono uujjrendoli c«»n inestruo.
Ri si pol a. Si c«»pre cou ragnatela di înulino. Altro riniedio è
d'unger prima la parte malata cou olio di mandorle e d'applicarvi poi un
saccliettino contenente farina di negala arrostita cou entrovi una tnoiiefa
d'argento
Se r pi «ri ne, dial. dïrbat. Si filialisée applicandovi una nioneta
d'argeuto e tenendovela aderente legandola cou un fazzoletto. Altro mezzo
è di bagnarla emi sale di cuciua sciolto nella saliva m\ palmo délia main».
Altro mezzo è anche di eireoxcrivere la serpigine con dell'inchiostro e disejr-
narvi nel mezzo. pure coU'inchiostro. una croce.
To sa e a s i n i n a. Si da da mangiarc all ainnialato un topo arrostito.
Taverne. Vittore Pellandini.
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44 Miszollen. — Mélanges
Credenze popolari nel Cantone Ticino
.S e ff n i «1 i b u un a u g u ri o.
Il mandar giù la saliva «piando si veile un jçubbo porta fortuna
Il veder un ragno ehe si arrampica lento su p«»r un muro.
Il trovare «lel trifoglio a quattro foglie.
•S»; la prima persona ehe si incontra usrendo «Ii casa la mattina del
jiriiuo giorno delF anno ë giovane, si campera lungamentc.
S»' senti rumore nt»U" orecchio «lestro. vuol «lin- elie ((ualcuno parla
in quel nnmirntu bene <li te.
Se la legna accesa sul focolare manda scintille, bisogna aspettarsi
presto nofizie di parenti «ni ainici hmrani.
Le farfalline biancbe che svolazzano attoruo al hune la sera indicano
ehe si riceverà presto buone notizie di parenti od ainici lontani.
Segni di eattivo nugurio.
Se una gallina eanta in gall«>sr«. ë presagi.» délia prossimn morte di
un membro délia famiglia.
l'arimenti, se una rivet ta viene a eantare presso Pahitazionc, vi tiiorra
presto (|uak'uno délia famiglia.
Altro presaglio di prossima morte di «pialcuno di rasa ë se vedi délie
farfalline nere svoluzzare attorno al hune la sera.
Non lasciar il roltello piantato nel pane, perché rosi si trntigge Ü
euore délia Madonna.
Quand*» si ë a tavola, non teuer mai il pane cajK»volto pore hë porte-
rebbe disgrazia.
Non seopare davanti ad un giovane od una giovane, perche il primo
non troverà più una buona sposa e la seconda non troverà più un buon marin».
Se iiiio, njorendo, resta a boera aperta. lo seguiru prest«> «pialeuno
délia famiglia o del paese.
Se un dente rade o vien eavato, non bisogna gettarlo via ma gettarlo
sul fuoeo perelië abbruci. Chi g«*tta via i «lenti. «lopo morto dovrà andare
a cercarli «■ riporli nel camposanto «love sarà stata eolhieata la propria salina.
i/naixlo una donna si pettina, «levé brueiare i cap«'lli eiuluti nel petti-
narsi. tScttandoli via potrebbero venir rac«-olti «la streghe e ipieste operarvi
i Ion» maletiei
II pi«'«le «Ii capra. che si segna «-«tn un V. ë un segnt» di eattivo
auguri«». Il )b*inonio viene sp«»ss<» rnftigurato sotto forma <li un signore vestito
di nero, con eappello a cilindro. sott«« cui spuntano «lue cornet ti infuoeati,
e coi piedi di capra. Se un n<'«»nato ha un aegrn» del piede di capra presso
I'ohso saero, s«»pra il «leretano, diventerà eattivo corne un demonio e le
ma«lri lo p«>rtano «lal prête per farlo benedire.
P«t e«inose»'re se una donna ë «una strega», «i prende una sc«»pa e
si fa mostra di seopare davanti a lei e, corne per shadataggine si laseia
cadere a terra la scopa e la .si raccoglie poi c«)l inanic«» airingin, cioë
eapovolta. Se ë una strega. non potra soffrire di vedere la scopa eap«»volta
e si darà a fuggire precipitosamente.
Taverne Vittore Pellandini.
Mizellen. — Mélanges.
45.
Panner
Musterungs Aufzug,
so den VIII. juny A° MDCCLXVI (zu Samen) gehalten worden.
Erstl. seind tlie Landts Paniere durch 4. Coraniittirte Hf» iilsa den
R eg rd.n ip*» Landtammann H r ' n Landtsstatthaltor E r Panner H"»') vnd Landts-
hauptmann sammbt der Cantzley vnd Standtsbedienten, aus» dem schatzthurm
ab, vnd jn der tit V nn Landämmin Stockmanns Hause übertragen worden.
Den besagten tag wäre die ausgeschossene tnanschaft |: wozu jeder
der 2 grossen kirchgangen 100.. die 4. kleine aber joden derselben 50. Mann,
so die bestimmbte Zahl von 400. aussmachen vm 10. Uhr vorm i tag, die
vndere 3. kirchgänge zu sarnen auf dein Platz, die 3. obere auf der Allmend
ob dem Collegio wohl armirt, vnd mit weiss vnd rothen Cocardes auf den
hüethen ia fast die gantze mannschaft mit weisen S. V. stumpfen verord-
neter masse erschienen.
Um 11 Uhr wurde die, von den vnderen kirchgängen, in 250. köpfen
bestehende Mannschaft; vnder anftlhrung dess jüngeren Landshauptmann
J: der zu dieser Solemnität als ('Amendant Nach alter Übung beordret wäre :,'
bis zu der Tit. Frau Landtäinin Stockmans Hause 2 ) gebracht. Daselbst
hiengen das pl. (päbstl.; Panier nebst noch 2*" anderen kleinen feldfahnen
auf, noch mehrere aber hat man in der küste 3 ) weilen selbe Von dem vielen
gebrauche vnserer Hochseligen ahnen fast in die nichtigkeit zerfallen un-
gestöhrter ruhen lassen.
Nicht aber ruhet die Denckungsart eines ächten Patrioten deine die
einbildungskraft, die all zu derbe feldzüge, schlachten, siege vnd lorbeer
dess Eydtgennsischen altcrthiims lebhaft zu bilden vermögend, ia ich bc-
theure es, dass diese zwar stückweise zermalmt und zermoderte, so villfältig
mit blut besprengte Hl*' Panniere einem kenner der wahren Ehre Exile
regungen von Erhabenen Ehrfurchtstrieben beygebracht.
') Der erste 1592 von der Landesgcmeinde erwählte Pannerherr war
Landamuiann Marquard Imfeid (s. Gkschh ht^kkuxi» 28, 268) und der letzte
Landanimann Nikodem Spichtig, welcher 1837 gewählt wurde. Nach der
Wahl eines neuen Pannerherrn wurde eine Musterung gehalten, bei welcher
derselbe den Pannerschwur abzulegen hatte. Zum Panner gehörten 600 Mann,
nämlich 400 von Obwalden und 200 von Nidwaiden. Bei dieser Musterung
erschienen gewöhnlich auch Abgeordnete von Nid wählen. Weil sie aber bei
diesem Anlas« bekennen sollten, dass sie nur einen Drittel des Kantons
ausmachen, sind sie wahrscheinlich nicht erschienen. Nach dem Tode von
Landanimann Just Inifeld, Bruder des guadigen Herrn in Einsiedeln, wurde
1766 Landanimann Job. Peter von F hie zum Pannerherrn erwählt, Gk-
fW HK htsfkkij'xd 54, 291.
2 ) Wahrscheinlich die Löwen- Apotheke gegenüber dem Bahnhof Auch
das Haus von Hrn. Dr. Stockmann gehörte dem „Anneli aus der Schwände
(Theaterstück von Hartmann von Baldegg) d. i. der Frau von Landammann
Melchior Stockmann sei. V S. meine Chronik von Sarnen S. 186 u. 187).
3 ) Es waren noch 12 Fahnen in der Kiste, welche zur Zeit der Hel-
vetik von den Franzosen genommen wurden.
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46
Miszellen. — Mélangea.
Dorfen gab« 1 man «lern neil erwählten Tanner Hrn. das« kleine da-
mastene Feld Panier so mit einem weisen Creütz durch den rothen theil
grad hinab wie sub No. 1 deutlich zu ersehen.*)
Da zuge man voder obgedachter bedeckung mit dem Panner Hrn.
gegen der Capellen 5 ) hinab vnd schwenckte rechts ob selbiger durch gegen
vnd vorülH'r dem flauen Cluster bis auf «lie ober«> Allmend, alwo die vberigen
150. Mann in sehr gutter bereitsehaft stuhnden; du» man hernach Ihrer ge-
bührenden rangonlnung beygezogen, wie folgt: 6 )
Krstl. Ritte der Landtshauptmann als Comendt. an der spitze des Volks.
nach«l«'ine der lobl. kircligang sarnen vnd «1er kirehgang kems,
hier folgt«' der Pannerhr. in mite seiner leibwache, die in einem Hauptman
vn«l 8 auaersechenen schön vnd grossen geharnischten Mitnnenm, so die
whröckbare schlachtsehwerdter vtiscrer glorreichen beiden auf .Thren schuldem
trugen, sein gefolg liestuhrule in einem hauptm. vnd 2 Pannertrageren, so
glieder «less gemeinen Lamlraths seiml; in alt schweitzerisch weis vnd roth
/erschni«lfeneii kleydercn. st) gar ein guttes ansehen hatten, sambt einem
Fehl-Pfarrer, «lein Landt Chyrurgo, «lern Lamltweibel vml Landtsläuffer in
der Färb vml seinen eygeiien bedieuten: «la folgte «1er kircligang saehslen,
altnacht, gisswihl vnd Lungern, also zuge mann in gutter Ordnung weiter
gegen dem t'apuziner Cluster fort vnd biss zu dem oben in der so ge-
nandb'n grossen gasse stehenden Creütz hinab, allda man zu jedermann
Vergnügen halt gemacht hate. Cn«l wurde jetlem vnder den Waffen
stehenden Mann von Hrn Pannerhrn ein anstandiger trunck un«l ein stück
brod 1 ) gegeben. Wehrend dieser merckwünligen Zwischen Zeit baten sich
die Standtshiluptcr sambt «1er Ortizialit.it bey dennen Wohl Ehrwürdigen
Vetteren Capucinern um fast gleiche getlaucken b«>sorget.
Nun «la jedennan seine portion niedlich .In Zufriedenheit genossen,
zuge man biss zu hochgedachten Fr. Landtämmin Hause alwo das grosse
pitbstliche Panier'') ': mit 8t. Petri bihlnuss und «1er vnder dem Cretitz
stehenden III. Jungfr. Maria von seiden gol«l vml silb«T gewircket, so «lass
es ein ausnehmendes kuuststück von kenneren geschiüzet wird, der Stoff
ist. von weiss vnd rothem Damast gleichgethcilt mit einer von göldinen
4 j Diese Pannermusterung wurde von Landvogt Johann Jos. Bücher
beschrieben Nach der Beschreibung, die er in eiu Landrecht hineinge-
schrieben, hat er «lie drei Panner, welche bei diesem Anlas* gebraucht
wurden, abgemalt.
5 ) Dorfkapelle.
b ) lieber die Pannermusterung und seine Bedienten schrieb der neue
Paunerherr dem Lamlvogt Benedikt Nikolaus v. Fl üb: Man habe, wenn es
nicht zu köstlich gewesen wäre, verordnen wollen, dass alle 400 Mann
weisse Strümpfe tragen sollen „Herr Spitalherr Kisser und herr altweibell
rathsh. Burch mit roth und weissen scheuben vnd Strümpfen herrlich be-
kleidet, wenh-n mich begleiten der Eine ad dextram, der andere ad sinistram".
" ) Auf Kosten des Pannerherrn wurde 1675 jeden beim grossen Kreuz,
das sich jetzt noch in der Niihe «les Kapuzinerklosters befindet, ein grosser
Becher voll guten Wein und ein „Mutschli" gegeben.
«) Dasselbe wurde von Pabst Julius H. verehrt.
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Miszellen. — Mélanges
buchstaben gezierten aufschrift rings umher besetzet, wir sub No. 2 binden
nach klärer zu sechen sein wird :j Dein Neuen Uni. Paner Hr. durch den
Landtshauptmann mit einer kurtzen anrede vber die gegen sein Wohlthäter
erhabene helohnung des dankbaren Alterthums, vbergeben worden. Ess
wäre auch noch ein :V m% Panner vorlianden. Dieses nähme der Jüngere
Pannertrager zur liand. welches aber sehr verblichen vnd ausgenützt wäre
so auch mit der Creützigung Christi von gold, silber vnd seydcn künstlich
gewüreket, jedoch alter» wegen zu febrilerem gebrauche untüchtig geworden,
welches auch binden «üb No 3 artig abgeschildert.
Hiemit tragte Hr. Paiiiierhr in einem von weis vnd rothen Leder mit
grosen silbernen Boucles vnd anderen Zierathen gemachten Bandage das
grosse päpstliche Panier selbsten, die kleineren Feldpaniere aber wurden
von gemelten Pannervortragern zur schau gebracht.
Also in schon erwähnter ordnung wurde der Zug weiter fort bis
vnder das Land arcenal auf der Allmend gesetzet, da man die Völlcker-
schaft gleich in Formmc eines Hutaillon-tjuarre bäte auf marchireii lassen.
Da nun das Bataillon quarre in seiner behörde gestanden, der Uber-
tiügel sich geöffnet vnd der Heg" 1 " Hr Landtammann mit seiner ansehnlichen
Suite der übrigen so nicht schon als Offiziers in «lern Ambt gestandenen
Hrn. Standshäupter und Vorgesetzten, auch einiger .Tungen Kdelleüthen
sambt denen Ilm Cantzleyvcrwnltercn in den ring getretten, so wurde die
Öffnung wiederumen beschlossen, vnd die Eydsformul durch den Landt-
scbreibern ordentlich belesen, ia diese vorgelessene puncten steifl' obhalten
zu wohlcn, musste der neue Hr Panuerherr dem Heg d ' n U" n Lundtammann
zu banden dess gesambten Staudts ob vnd nied dem Wahl mit aufhebung
seiner schwehrtingern den Eyd nach alter Forme prästiren.
Nach dieserer Feilerlichkeit gratulirte der Reg d ' Hr Landtummann, in
einer Ehrenrede Namens dess ^nutzen hochloblichen Staudts Vnderwalden
ob und niedt dem Kern Wald dem neu erwählten Ilm Panner Hrn., welches
Compliment nach dem heutigen glitten geschmacke eingerichtet, die Wörter
waren schön, vnd ausgesucht, die Gcdancken sinnreich, der Stilus natürlich,
munter vnd vngezwungen, so dass er von gelehrt als ungelehrt einen grossen
beyfahl erhalten.
Welche rede Hr Pannerhr zierlichen verdancket und durch seine gegen
Wünsche der allgemeine ruf eines grossen redners neüerdingeu bestätet.
Zum beschluss liesse der Landtshauptmuu dass gantze Volk rechtsum
kehren, vnd durch Füseliers ein Salve abfeüren, so aber sehr zaudericht
id. h. nicht gleichzeitig) heranssgekommen, nachdem wurden die Canonen,
mörser unddopelhacken auf dem Laudenberg wiederholten mahlen lossgebrandt.
Da man vnder dessen in Voriger Ordnung die Paniere biss zu Öfter
geiueldtem hausse gebracht, so danckte der Laudshauptmaun der gesambten
mannschaft, mit kurtz patriotischen ausdrücken Ihrer propren armatur und
auf butzes wegen; sie Ermahnend bey Eygnender gelegenheit vnder diesem
Herrlichen Zeichen, als inuthige Löwen zu kämpfen, vnd den nammcn
vnserer preyswürdigen Alten durch mannliche Nachahmung zu verEwigen,
Vnd gienge hiemit jedennann seiner wege.
Diese Standeshäuptere, Offiziers vnd ambtleüthe, wurden bey dem
ochsen auf Oberkeitliche Vnkosten herrlich bewirthet, da bey man Erstl. auf
48 Miszellen. — Mélanges.
gesundheit des* hoehen Staudt* l.'nder- Waiden ob vndt nid «loin Kernwald.
5> do (loin lîeg d ' n Hrn. Landainmami, Vnd 3 ,iu dem Neuen Hrn. Landainmann
vnd Pannerhrn von FlU<* getruncken seind jedesmahl die Canonen abgefeüret
worden. Endtlicheu besehlüsste man den tag der feüerliehkeit mit anmutigen
entzückuiigen der zärtlichsten VergnOgenheit der belustigung vnd der Ehre.
(Abschrift aus einem Folianten unter den hinterlassenen Schriften von
Lnndsäckelmeister Bücher in Kern»).
Kerns. Ant. Küehler, Pfarrhelfer.
Toten-Brauch und -Glaube im Maggiathal.
Hin eigentümlicher Gebrauch herrscht im Maggiathal seit undenklichen
Zeiten. Stirbt ein Glied einer (Gemeinde, so hinterlässt ex jeder Familie
seine* Heimatdorfes; einige Kilo Salz, mehr oder weniger, je nach den
Vermögensumständen «les Sterbenden, Dieses Salz wird am Tage des Be-
gräbnisse* von den Hinterbliebenen aus dein Gehle des Verstorbenen an-
gekauft, ausgewogen und jeder Familie des Dorfes ihr Anteil ins Haus ge-
bracht. An dieses, stets willkommene Geschenk knüpft sich aber folgende
VerpHichtung: .leder, der eine Prise von dem Salze nimmt, soll ein Kcquiem
.•eternam sprechen für die arme Seele des Stifters, und weil man nun in
jeder Haushaltung taglich unzählige Prisen Salzes braucht, so bringt das der
Seele des Verstorbenen täglich zahllose Hequiem ein.
Eine andere sonderbare Sitte ist, Land, Stalle, ja selbst Wohnungen
statt den Lebenden den Toten zu vermachen. Ks existiert dafür in
jeder Kirchgemeinde ein „foudo dei morti". Diese den Toten gehörenden
Wiesen. Aecker und Ställe werden dann an die ineist Bietenden der Ge-
meinde vermietet und der Krtrag davon wird in die Totenkasse gelegt, aus
welcher dann die Messen für die Seelen des Verstorbenen, die Wachslichter.
Messner. Chorknaben bezahlt werden So besitzt Schreiber dieser Zeilen
tatsächlich selbst einen Stall im Maggiathal, dessen grössere Hälfte deji
Toten gehört, die sie durch Legat erhielten, End es sind stille friedliche
Mitteilhaber.
Der krasse Volksglauben versetzt die Seelen der Verstorbenen
des Hauses in den grossen Schlot, aus dem die Ketten zum befestigen
der Kessel auf die offene Feuerstätte herabhängen und oft hört man alte
Frauen, welche warnend bitten, man möchte «loch die Flammen des Herd-
teuer« nicht zu hoch hinaufziingeln lassen, um die armen Seelen nicht zu
quälen, eine weise Mahnung die wohl eigentlich der Verhütung der nicht
seltenen Kaminbrände gilt.
Bemerkenswert ist, das* man im Tessin und wohl auch überall in
Italien, statt wie in »1er deutschen Schweiz von einem verstorbenen Vater
selig o«ler Mutter stets als von einem ^povere papa, povera m a in m à"
spricht. Ks beruht dies auf dem Glauben, das* sich die Seelen aller Ver-
storbenen gleich in das Fegfeuer begeben, denn keine ist so rein, dass sie
ohne diesen Läuterungsprozess direkt vor ihrem Schöpfer erscheinen dürfte,
also sind die Seelen (1er Abgestorbenen nicht selig sondern „povero", da
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Miszellen. — Mélanges.
49
si* 1 leiden müssen, und bleiben et» stets im Yulksinund, da nieiuund genau
den Zeitpunkt weiss, wann solche Seelen durch Lesung von Totenmessen
und Fflrbitten der Verwandten vom Fcgfener loskommen und die himmlische
Seligkeit erwerben, und Eines, das innerlich fiberzeugt ist, dass sein Liebstes
liingst «1er himmlischen Glückseligkeit teilhaftig geworden ist, wird sieh doch
scheuen, einen andern Ausdruck als „povero" zu gebrauchen.
Nur getaufte verstorbene Kinder unter sieben .lahreu sind
nicht arme Seelen, sondern selige Engel, von ihnen sagt man: „il mio
angioletto* ; selbst die Mutter trägt keine Trauerkleider beim Tode eines
solchen Kindes, hei dessen Begräbnis die Glocken festlich läuten, und das
in weissem Sarge von weissgekleideten schleierverlifillten Mildchen zu Grabe
geleitet wird
Lucarno. Maria Pumettn.
Aderlass-Regeln.
Kurtzcr berieht, was in eim jeden tnonaf zethuon oder /.elassen sei.
Vad. 411 Paphd. XVII Jahr!.. 60 Bl. 8"
.1 e n n e r.
Aristoteles thuot schreiben
Im .Tenner bluof Ion solt meiden;
Warm vnd reine spiss solt essen
Met trincken suit nit vergessen
Horn u ng.
Ipacrass 1 ! im Hur nun g lehrt
lias auf dem Oumeu Ion (zu Ader
lassen] ist bewerdt ;
Bad warm, kelte thuo meiden,
Nit gens essen, den es bringt leiden.
Mertz.
(iallus.*) der weis meister spricht,
Im Mert/en Ion nit, rathen ich;
Sclirepfen auf den schultern, sch weiss-
[bad
Ist dir gesund ohn allen schad.
Aprell.
Ptulmelis, der weis thuot kundt,
Im A prellen lassen ist gesnndt:
Zuu der leberu nutzet es wol.
Sehrepfen man nit meiden soll.
May.
Avicena 1 ) heisst alle manen
Im Mayen loss /.ur medianen, 4 !
Auf dem arm sclirepfen, w asser bad,
Gewürtzte speis iss, ist nit schad.
Brachmonat
Anerwis i im Brachen weret
Lassen, heiss baden den man be-
[schweret,
Iss nit pfeffer noch hitzige speis,
Schlimig fisch verbeut dir der weis.
*) Hippokrates. — *) Wol fehlerhaft für Galen. — 3 ) Avicenna, arab-
ischer Arzt des 10. Jahrhunderts. NMheres bei Hirmh, Biographisches Lexikon
der hervorragenden Aerzte aller Zeiten und Völker. Bd. 1. S. 172 ff. —
* Mittelader im Vorderarm. — s ) Wohl nur verstümmelte Form von
Averroës, das selbst wieder ein fehlerhafter Name für Abul Welid Muhamed
Ibed Roschid, arabischer Arzt des 12. Jahrhunderts, in Sevilla lebend Vgl
Hiks« h a a. 0. Bd. 1. S. 176 ff. —
50
Miszi'llen. — Mélanges.
Ilöwm«»nat.
Basis 6 1 im H ö w m o n a t z' wttssen thuot .
Ks sind hundstag nit ze lassen guot ;
Auch soltu gar nit schweissbaden,
Tranck innemen bringt dir schaden.
A ugs t
A Imanser ) «1er meister schreiben thuot,
Im Augateu lassen ist nit guot;
Iiis nit vnkünsch vnd nit vil iss,
Bad, artzney, vil schlafen vergiss.
II erbst in on a t.
Isaac 4 ) der weis euch sagen kan.
Im Herbst solt Ion zur median;
Tranck niin. purgieren ist gesandt
Wasser trincken nit zuo nutz kumbt
Weinmonat.
Seneca spricht, ein jeder soll
Im W e i n in o n a t lassen, da» thuot wol,
Schrepfen auf den lenden ist guot,
Wildbredt, vögel. gens iss mit muot.
Wintermonat.
Constuntinus sagt vus bin on
Nit lass zum haupt im Winternion;
Auf den schulten) schrepfen ist guot,
Baden, vnkünsch, artzney, bringt
|vnmuot
Wolf m onat.
Lehrt vus Messier 9 ) mit inassen
Im Wolf m on zuo ader bissen,
Iss alles, das dich wermeii thuot,
Wasser baden ist iiuch nit guot
Vnd 401. Pap. XVII. Jahrb. 60 BI. Ö".
Merck vom Aderion.
Du solt Ion. wen sich das nüw anzündt von «1er sonnen oder so der
mon vol ist. 5 tag vor oder nach, es sei «lan vast noth.
An denen tagen lass nit:
Am ersteu tag des .leuners, wer den lasst, der wirt kremptig oder
stirbt oder verleiirt das gesiebt in dem jar oder verleürt den sin oder wirt lüdig.
Wer lasst am achten tag Körnung, der stirbt «nier wirt krenipfig oder
in trifft das gutt. 10 )
Wer lasst am 5 tag des Mertz, «1er stirbt oder gewindt den krampt
oder in trifft das gutt.
Wer lasst am letzten tag A prellen, der stirbt bald, oder am 4 tag
darnach.
Wer lasst am driten tag brachmon. der gewint den Schwindel oder
gelsucht.
b i Khazes, arabischer Arzt d« i s 9. Jahrhunderts, in Raj und Bagdad
thiitig. IIiksch, Bd. 1, S. 168 ff. — '') Einen bedeutenden Mann dieses Namens
zeigt das gross«' Verzeichnis arabischer Aerzte bei Hirsch nicht. Der arab-
ische Name Almansor ist so allgemein, «lass er nur Beifügung irgend eines
andern GeschhMditsnamens sein kann. — *) Die arabische Heikunde weist
zwei Gelehrte dies«*» Namens auf. den Isliak Ben A m ran, Leibarzt am
Hofe zu Kairowan aus «lern 10. Jahrhundert und den jüdischen Arzt Ishak
Ben Soleimann El-lsraöli, ebenfalls aus dem 10. Jahrhundert. Biusea, Bd. 1.
S. 167. — y ) Mesuö der Aeltere und der Jüngere; beides arabische Aerzte,
der eine dem 9., der zweite dem 10. Jahrb. angehörend Hikm u, Bd 1,
S. 166 u. 171. - ">) SchlagÜuss. -
Miszellen. — Mélanges.
51
Wer lasst ara andern nonas 11 ) des Mayen*, der stirbt oder wirt unaiuig
oder gewint den schwindlechten cttich.' 2 )
Wer lasst am driten idus u ) des llöwinonats, der wirt torecht.
Wer lasst am 3. nonas u ) des octobris, der stirbt oder wirt krempfig.
Wer lasst am dreizehenden calenders novembris, 1S ) der stirbt oder wirt
tob- oder wüttend.
An disen tagen ist besonders guott Ion:
Der erst am Sauet Blasiustag, der ander an Philip vnd Jaeobstag,
der dritt an S. Bartholome!, der 4. Martini; auch thuond etliche gelehrte
hinzuo Sanet Valentinns vnd S. Steff.nius, ulso werend der lessimi' t6 i 6 im jar.
Ein jetlich mensch, das über 20 jar alt ist, sol Ion an den tagen:
Den 7. tag Mertzen am rechten arm vm des gehört« willen; den 1<>.
rag im Aprellen am linggen arm vin des gesichrs willen: den 5. oder 6. tag
im Mayen vff heilen hennden vm des febers willen.
An dissen tagen solt gar nicht lohn weder mensch noch vieh:
Am 15. tag Mertzen. den erst tag Angst, den letsten tag des driten
lierbstmonats.
Item alle äderen, die /um lumpt gond, die mag man noch essens Ion.
vnd alle äderen der arm soi man nüchter Ion.
Es sin 4 besonder tag. daran gutt Ion ist: vff Marthini, hlessi, K > wal-
purgi vnd Bartholomey. Du solt nit Ion an kaiiiem glid, so der mon in
dem zeichen ist, das des glids wMinimpt.
St. Gallen. (t. Jenny.
Blütenlese aus einem alten, handschriftlichen Arzneibuche.')
Eine Blut-Stellung.
(Für jemand anders.)
Wenn einer im King sitzt, und über Wittwen uml Waysen ein falsches
Urteil spricht, so gewiss das Gott seiner Seele vergisst, so gewiss soll das
Blut still stehen. Amen.
Im Namen der heil. Dreyeinigkeit: Amen.
Eine andere.
( Für seine eigene Person.)
Es wuchsen drei Blumen auf Jesu Grab: die eine heisst Sanftmuth.
die andere Dcmutli, die dritte stellt mir das Blut. Amen.
Im Namen der Heil. Dreyeinigkeit: Amen.
Alles mit entblösstem Haupte.
il ) der 6. Mai, d. h. nach der römischen Rechnung der den Nona-
(7. Mai) vorausgehende Tag. — '*) Schwindsucht. — u ) der 13. Juli. Die
Iden fallen im Juli auf den 15. — 5. Oktober. — •*) der 20. Oktober,
d. h. der den Calendae (1. Tag jeden Monat«) vorausgehende 13. Tag. —
»*) Aderlass, 8. Schweiz. Id. III, 1414. — ») Sanct Blasius. -
M Im Besitze des Verfassers.
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52
Miszidlen. — Mêlants.
Kin dick K t*ll in Augen in wenig Tagen zu vertreiben.
Ninib ilrey früsclif Eyer. in einem Tag gelegt. Leg sie in scharrten
Weinessig «Irey Tage lang, ho verzehre[n) wich «lie Schalen. Darnach stich
[mit] einer Nailel durch da.«* Hütlein, so hat »ich das Weiss im Ky verzehret
in ein Wasser. Dieses Wasser nimh und rihs mit einem Finger in das Aug
offtinahls. Dieses Experiment ist versucht worden an einem Schäfferyungen,
welcher linder einer Eichen, da zu gewöhnlicher Zeit die Zauberinnen zu-
sammen kamen, eines mais stockblind worden, die Augen überzogen und in
wenig Tagen die Felle gar hinweg kommen sind und sein Gesicht wieder-
bekommen hat.
Für den Wurm am Finger.
Bind lebendige .Maureselein [Mauer-Assel] darüber, er stirbt.
Den Krebs in sechs Stunden zu tödten.
Nimm eine grosse Kröte und vier l^ith Schwefel, thns alles zusammen
in einen neuen Hafen, verinaehs wohl mit einer Stürzen, seze es zu einem
hehlen Kohlfeuer, lass zu Pulver werden, säe es darein, so tödtest du ihn.
Für die Fisteln.
Gamanderwasser aus den Blumen gebrandt. soll man nemen, und die
Fistel damit waschen Darnach soll man Pulver von einem Maulwürfen
gebrannt, darein siien, so vertreibet es die Fisteln.
Für alte, fliessende Schäden.
Niinb weissen Hiimlskotli. lass ihn dürr werden, mache ihn zu pulver.
uml säe ilesselheii pulvers in den Schaden, es thut gar recht.
Für die Warzen
1. Hehe die Warzen, wo du dieselben hast, wohl mit Wasser und
schneide sie dann herab. Nimm darnach von des Weibes Menstruo oder
Hlumen, trüeke ein kleines Schwiiinmlein darinn, legs darüber, wills das erst»'
mahl nicht helfen, so thus zum andern mahl. Ist zwar ein Unlustig Ke-
uiedium, soll alter gar recht thun.
2 Item, roihe Schnecken genommen, und darmit gewaschen und ge-
rieben, «*s hilft.
3. Oder nimm gebranndten Alaun. Spanngrün, Honig und seinen mas-
euli. schneid den Leichdorn hinweg, lass aufsetzen. Dieses nimmt auch ge-
wisslich die Franzosen.
Harth und Harr wachsen zu machen
1. Eidexenöhl (sind der Welschen Eydexen) so viel [bis] gnug ist.
schmiere damit die kahlen Ort Morgens und Abends, da du wilt Harr haben,
so werden daselbst bald viel Harr wachsen und nicht bald ausfallen. Du
sollt aber das Haupt zuvor mit snllcher Laugen waschen.
2 Nimb gedachter Kydexen oder Merr Frösche, schneide ihnen die
Köpfe und Schwänze ab, dörre sie in einem Bachoffen, stosse sie zu Pulver,
mische darunder Kyeröhl. schmier die kale Stadt [Stelle] damit, so gewinnst
du daselbst in kurzer Zeit Harr.
Kin Wasser zum Ausfallen «1er Haar
Nim jung«' Schwalben, brenne si«' zu Pulver, mische Bibergeyl «la-
runter und einwenig Essig, und distillicr es.
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Miszellen. — Mélange».
53
Haar au» den Augen y.u ezen.
Nimm Book«- oder Geissengall, (aber Bocksgall ist besser, schmier
damit die Augenbrauen, so fällt es weg.
Ein gut Gedäehnuss zu machen.
Nimb ein Gall von einem Repbuu, sehmeire <lamit die Sehlüfte wohl,
alle Monat ein mahl, »o überkommpst du ein faut [sehr] gut Gedächuuss.
Einen Melankoliseh zu machon.
Wenn einer Bärenhirn einfrisst, so gereht [gerät | er darüber in solcher
Phantasei und starke Imagination, dass er sich bedünken lässt, glich alla
wäre er zum Bärren worden.
Dess Nachts zu neben wie am Tag.
Mann will sagen, wann [einer] die Augen mit dein Blut der Fläder-
mauss bestreicht, so soll er so woll sahen als an dem Tag.
Wie man zu Nacht oni Lieht schreiben oder andere Geschäft
verrichten kann.
Nimb vou den Kilferlein, so bei der Nacht lachten, allein «las innige
[dasjenige] so scheindt, stoss zu Bulver, tu es in ein Glas mit gleich so fiU
Quecksilber, leg es in Rossmist 15 Tage lang, distilliers, setz es an einen
tinstern Ort. »o gibts ein solcher Schein von sich, das man alles darbey
verrichten kann one Licht.
Das einem wunderbarliche Ding im Traum erscheinen.
Nimm Wiedhopfenblut, schmiere damit die Pulsader, die Schläfe und
Stirn, und lege dich schlafen, so wirst du im Schlaf wunderliche Ding sehen.
Desgleichen thut auch Nachtschatten oder Alraunkraut zu Nacht essen, oder
da« Kraut herba Apollinaris, macht fast liebliche und schöne Dinge zu Nacht
im Schlaf sehen.
Allerlei wilde Thier im Schlaf zu sehen.
Lege ein Affenherz unter «las Haupt, dass es dasselbige berühre,
so wirst du Wunderbare, als Löwen, Wölfe, Baren, Alfen und dergleichen sehen.
Das einem des Nachts träume, was ihm begegnen soll.
Das Edclgestein Onikel [Onyx] an der Hand getragen , so wird»
geschehen.
Dass einer nicht trunken werde.
1. Kein grosser Trinker mag trunken werden, der vom Epheu, oder
Je langer je lieber einen Kranz auf dem Haupt hat.
2. Item ein Amethist am Halse getragen dienet auch darvor.
3. Oder, Schwalben zu Tulver gebrannt, mit Wein und M irrheu zu-
vor getrunken.
Eine Prob, ob ein Mensch, wenn er gestochen, geschossen, oder
sonst verwundet ist, lebendig bleibe oder nicht.
So nimm dasjenige, womit er beschädigt, oder dartuit der Schade
aufs neu gegründet ist, menge das Pulver von Sandel und ßlutstein, ana
untereinander, lege dasjenige drein, damit der Schade geschehen, übers
Feuer, lass es wann werden, dass du eine Hand darauf erleiden kannst,
und streue dieses pulver darauf, schwitzt das W T affen Blut, so stirbt der
Verwundete, ist es aber nicht gefährlich, so bleibet das pulver trocken
darauf, wie du es gestreuet hast.
64 Miszellen. — Mélang«>s
Das» e î m* r nicht Schlaft*«'.
1. So trag* 1 eine Fledermaus heimlich hei «lir.
2. Oder, fange Frösche ehe «lie Sonne aufgehet, stich ihnen die Augen
aus, las* sie also blind wieder ins Wasser springen. Dies»' Augen, wann
mann sie mit Fleisch von einer Nachtigallen in einer Hirschhaut anhänget,
so vertreibt es den Schlaf und macht wackere Leur.
Das sich einer bei Nacht und an einsamen Orthen nicht fürchte.
Nimm Wasser, das von Menschenblut distilicrt ist. bestreich dein An-
gesicht damit, so wirst du so beherzt, dass «lu dich nicht entsetzest, du
seyest allein, wo es sein möge, bey Tag oder bey Nacht.
Wann einem Menschen bis auf den Tod mit Gift vergeben ist.
wie ilime zu helfen.
Nimm eine Kröte, reiss sie auf, nimm die Lebern davon v denn eine
jegliche Kröt«' hat zwei Lebern'', lege sie bey de auf einen Ameisenhaufen,
welche die Ameisen am meisten bekriechen, die nimm, denn sie ist die
beste, hacke sie klein, und gieb sie dem Kranken heimlich in einer Suppe
zu essen, dass ers nicht weis, so wird er wieder gesund.
Dass eine Schlange vor dir stirbt.
Nimm einen llaselstecken, der eines Jahrs alt ist. und mache damit
um sie einen Kreis, so muss sie im Kreise sterl)en. und alle Schlangen
laufen von dir, wenn du sie bey «lir trägst
Dass eine Kammer voller Schlangen zu sein seheint.
Schlage eine Schlangen zu todt, thu sie in einen neuen Topf mit
einem Wachs über das Feuer, koche sie biss si«> eindorret, darnach mit
demselben Wachs mache eine Kerze oder Licht, und zu Nacht zünde es in
einer Kammer an, so scheinet sie voller Schlangen.
So man einen, der ertrunken ist. nicht finden kann
So nimm ein Brod, wirfs in dasselbe Wasser, so schwimmet es als-
bald dem todten Körper zu und stehet daroh stracks still.
Dass einem ein Schlag nicht schade.
Wenn einer ein andern im Zorn gesehlagen, und reuet ihn. so bald
der Schlag geschehen, so soll er von stund an mitten in die Hache Hand
speien, damit er geschlagen hat. so solls demjenigen. «1er geschlagen ist
worden, nicht schaden.
Dass einer nicht wundt geschlagen kann werden.
Wer das Kraut llerbam vietorialem zu Teutsch Allerimirmharniseh
bey sich trägt, der soll nicht wundt geschlagen werden. Ich möchte es
nicht darauf wagen, es könnte es einer probieren.
Dass ein Weib ab dem Tisch nicht kann Speisen essen
Nimm grün Basilienkraut, und wenn man «lie Speise aufträgt, lege
diss Kraut heimlich unter «lie Schüssel, «lass es «lie Frau nicht siehet, so
kann sie nicht darein greiflen «»der daraus essen.
Zu erfahren wie viel ein Weib Kinder haben soll.
Wenn ein Weib ihr erstes Kind auf «lie Welt gebierer, so soi man die
Nabelschnur an dem Orthc, da sie des Kindes Leib anrühret, beschauen, ist
ie daselbst nicht runzelt oder knorrecht, so hat die Frau kein Kind mehr.
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Miszellen. — Mélanges
55
sind aber runzeln oder Knöpfe, so wird sie hernach so vi**l Kinder gebühren,
als der Nabel Hunzel oder Knöpf hat. Wenn «lie Hunzel oder Knotten weit
von einander stehen, so weiden die Kinder auch nicht so geschwind auf
einander folgen, sondern die Frau drei oder vier Jahr oder noch länger
harren, nachdem viel gedachte Runzeln von einander stehen, ehe sie wieder
schwanger wird, stehen sie aber nahe beysnnmien, so wird sie auch bald
schwanger werden.
Für Unvermögen dess durch Zauberei beraubten Manns
Einem «eine Natur wieder bringen.
Wenn einer »eine Natur verloren, so gib ihm Hin Löfel foll Körbel-
wasMT zu trinken ihm wird geholfen, (»der Nesselsamen im Wein getrunken
bringet d«e verlorne Natur wieder.
F(lr erzauberte Liebe.
Nim bind [breit] Wegrichwasser 3 Tag nach einander ein, alle tag
3 mahl und allerwegen 3 F .od. darnach lass eine starke l'urgatz geben und
gebrauch derselben, so wirst mit Gottes Hülfe ledig.
Wenn ein Mannsbild von einem bösen Weibe were verzaubert
worden.
1. Nimm tien Koth oder I>reck von derselben Frauen, welche dir
etwas angethan oder deine Mannheit genommen hat. lege ihn in dein
rechten Schuh ine. so du den Geruch empfindest, wirst du wiederum ledig.
2. (bler nimm ein Federkeil, oder eine leere llasclnuss, thu darein
Quecksilber, vermache das I.och mit Wuchs. lege es unter das Hauptkissen
oder unter die Tliürschwelle, so wird dir gehollfen.
3. Item, schmiere den ganzen Leib mit Raben Gallen und du wirst
erlöset.
4. Oder nimm einen Zahn von einem todten Menschen und berünchere
dich damit, so wird dir gewis geholfen.
So man einem Lieb zu essen gegeben hat.
1. Nimm von einer Frauen die Milch ein gutes Kccherlein voll, trink*
ans. so wird das verlorne Hecht wiederkommen
2. Item grabe Wegwartenwurzel vor Aufgang der Sonnen, h;ings an
den Mals und iss alle Morgen und Abend einwenig davon.
3 Oder, so soll er in einen Weinberg gehen, es sey Winter oder Sommer,
und soi ein weissen Hebenstock aus der Knie ziehen, und soi das Wasser
•ii die Grube abschlagen, und den Stock in ein fliessendes Wasser wertfen.
das? er hinweg Hiesse.
Das die Weiber nackend aus dem Had laufen.
Leg Quecksilber und Amscleier in die Badstuben.
Das die Leuth ohne Haupt erscheinen.
Thu in ein Glas Schwefel und Wachs, das zünde an.
Das die Leut scheinen als haben sie Kselsköpf.
Ksclsmileh mit <>ehl gestossen und vermischt, und in einer Ampol
angezündet, giebt den Leuthen ein Kselisch aussehen,
Frauen Heimlichkeit zu erfahren.
Nim eine Leber von einem Hasen, und schreibe ihren Namen anfein
neu leinen Tuch und legs unter das Haupt, dass sie nichts drum weiss, sie
sagt alles, was mann sie fragt.
Miszellen — Mélanges.
Dass einer nicht irr oder müde werde.
Traf; Eisenkraut bey dir, so verirat du diel» nicht auf dem Weg und
wirst auch nicht uiüde. Steht einem jeden frei zu versuchen.
l't fias invUihili»
Nimm ein Herz von einer schwarzen Katzen, grabs an einen Weg-
scheidt, da vier Wcp' zusammengehen, las* 10 Tag liegen, darnach grab
es wieder am*, so findest ein schwarz Fingerlein, da» stecke an. so findest
die Kunst. Si non fallit.
Daus dich kein Hund anbelle
Trag da« Merz oder die Zungen von einem Hund bei dir. so bellen
dich die Hunde nicht an.
Eine Bauernregel von der Witterung.
Regnet s hu unseres Herrn auffahrt« Tag, so erscheinet dasselbe .Jahr
mungel an Futter, ist» aber schön, so wirds reichlich Futter.
Kin ganz Schaf zu essen und zu verdauen.
Iss Kindlinwurzel. sonst Aron genannt, einer halben Haselnuss gross,
wann du zu Bette gehest und aufstehest, oder henk sie an den Hals, es
hilft auch
Holz zu lallen, das« es nicht weiss und würmig werde.
Haue Holz, ein jegliches in seinein Wedel, wenn «lie Sonne ist unter-
gegangen, haue es «Mein bis auf den Kern, lass drei bis vier Tag auf dem
Stumpf stehen, darnach fallet es gar um.
Dass das Yogelbaumholz hübsch und gelb bleibe.
Haue es ab am ersten Freitag des Merzens. so bleibt es gerecht.
Kine feine Hegel vom Holz.
Kin Holz, so am Freitag vor Sonnenaufgang gehauen, zerkleibt
nimmermehr.
Kine stattliche Brunstiesch ung.
Nimm einen Rocken leib Broda, verbrenne ihn, bis er ganz schwarz
wird, und stoss ihn zu pulver, nimm darnach ein wenig Stubenbözig oder
auskehrig, und bözig aus einer Messerecheiden geklopft, binds in ein Bündelein,
und wirf es ins Feuer, so verlischt es.
So einer mit einem Pferd bezaubert ist
Wenn du bezaubert bist, dass du mit einem Pferd nicht kanust fort-
kommen, so nimm ein Niderwath und rciss zu kleinen Trümmlein, und
mache es so weit, dass du und da« Ross hindurchkommen, so hafft die
Zauberei nichts an dir.
Erdflöhen zu wehren, dass die Pflanzen nicht verderben.
An der Christtagsnaeht stell einen Zuber voll Aschen unter den
Himmel, damit überstreue sie.
Für Wanzen
Breche Fahrkraut zwischen den zweyen Frauen Tagen, legs unter
das Bett, sie vergehen von Stund an.
Ratten und Miiuss zu tödten.
Am Tag Christin, welcher ist S. Jacobs Abend, grab Attichwurzel
und kraut, stecks in die vier Ecken des Hauses.
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Miszellen. — Melange.«
57
Dus» sich die Schlangen untereinander zcrheisscn.
Nimm Bcthonien, mach um die Schlangen oder Nattern einen King,
ehe »ie aus demselben kriechen, eher zerbeissen sie einander selber.
Das* kein Geier oder Falk Tauben fange und h in wegführe.
Wenn du Tauben in einen Schlag thun willst, an tliuw an einem
Freitag und rupfe einer jeden Tauben unter dem rechten Findel zwei
Federlein aus, steeks in den Taubenschlag, verbohre es und schlag einen
Zweck darfür, «last* sie nicht herausfallen. Damach leg den Tauben Eberwurz
in ihr Trinken. Su lang nun die Federn im Schlag bleiben, su fleucht dir
keine Taube hinweg, die führet auch kein Falk oder Geier davon.
Dass die Füchs oder Geier den Hühnern nicht schaden.
Gieb ihnen die Lungen von den Füchsen oder Geiern zu essen, so
sind sie sicher vor ihnen
Dass sich ein l'ferd nicht übersaufe.
Nimm eine Schlangenzungen, die da lebendig aus der Schlangen ge-
rissen, flechte sie in eine Geisel, so lange du dieselbe über dem Werde im
Wasser sehweben liissst, so übersäuff sich.« nicht und hatte es in drei Tagen
nicht gesoffen.
Dass ein Pferd andern Vorlauf.
Wann es zu Nacht gegessen, so gib ihm über eine Zeit hernach
unter dem Futter Haselwurz, die im Merzen gegraben sei und Wachholder-
beer uff S. Hironimitag am Ende des Ilerbstmonats gebrochen.
Das ein l'ferd plötzlich niederfalle, als oh es tod wäre
Kine Schlangenzungen in .lungfrauwacha (Stopfwaehs sonst genannt)
verwickelt und in das linke Ohr jeden Pferdes gelegt, macht dasselbe als
Tod sich auf die Erde niederlegen.
Zu wissen ob eine Kuh ein Oeehslein oder Mutterkülblein trage.
Gieb Achtung wenn der Ochse von der Kuh steiget, feilt er auf die
rechte Seiten, so tragt die Kuh ein Oeehslein, fallt er aber auf die linke
Seiten, so wird die Kuh ein Mütterlein tragen.
Dass die Kröten den Kühen die Milch nicht aussaugen.
Nimm WagensclmWir in ein Schirblein tun! seze es in den Stall, so
kann dir keine Kröte hinein: Ist aber eine oder mehr darinn. so wandern
sie wieder hinaus; denn sie könnens nicht riechen.
Wie man die Keller und Kammer halten soll, da man die Milch
innen hat, das» sich dieselbe nicht verwandle.
Nimm Mirhen, Weyrauch, Wermut, .Johanniskraut oder Fehlhopfen.
Dorant, die mittelste Borche von der Erirthana (?) zerstos.« alles und be-
rauchere die Kammer oder den Keller darinnen mau die Milch haben will,
alle acht Tage einmal, desgleichen im Stalle, da das Vieh innen steht, so
kann sich kein böser Wurm darinnen erhalten. Mann kan auch dem Vieh
und der Milch keine Hüberei thun.
Auch soll mann im Stalle, da dass Vieh innen ist, allezeit St. Jo-
hanniskraut oder Fehlhopfen, Siehengezeit, Dorant, Widerthon, Knoblauch.
Tosten, oder Wolgemut haben, und soll dieses alles in ein Bündlein thun.
und nicht allein im Stall beim Viehe. sondern auch im Keller oder in der
Kammer hei der Milch haben, so kann ihm durch Gottes Segen und gnadige
Hülfe keine Zauberei wiederfahren.
5*
Miszellen. — Mt'lanjri's.
Dass ein Pferd nicht 1 *» i t- Ii t lie ht müde werde.
Wenn man einem Pferde die grossen Wolfszähne an den Mals hänget,
so lauft» wohl und wird nicht bald müde.
Kin Schwein so zahm zu machen, dans es einem nachlauft
Man soll ihm im Gesuülicht das Gehirn von einem Raben, oder solche*
ihm sonst zu fressen geben, so läuft« dem nach, der es ihm gegeben hat.
Dass ein Hund gern bei dir bleibe.
Nimm ein Stüeklein Broda und leg es unter die Achseln, «lass es an
dem Orthe wohl geschwitzt werde, und gihs dem Hund zu essen.
Dass ein Hund mit dir laufe, wohin du willst.
Nimm die matriceni einer Hündin, wenn sie geschnitten worden, und
lass einen Hund daran riechen. Indem, wenn du es bei dir trägst, so beist
dich kein Hund.
Von den Sc h a a l'en.
Ein Wieder, so eine schwarze Zunge hat, gebieret schwarze Schaafe,
wenn sie aber weisse Striemlein hat, so ist sie besser, ein Wieder so dunkel
oder schwarz, der gebieret immer weisse Lämmer.
Junge Schate, wenn sie vor der Zeit läufig werden, so bedeuts
künftige Pestilenz.
An einem tragen«! eu Schaaf zu erkennen, was «'s für ein Lamm
an Karben im Mutterleibe trage
Thue dem Schaafe das Maul auf, ist ihm die Zunge schwarz, so wird
das Lämmlein auch schwarz, ist sie weis. s<i wird es weis, ist sie buml, so
wird das Lämmlein auch buml.
Dass einem «lie Hunde nicht anbellen.
Wenn einer in der linken Hand ein Hundsherz «larinn in die Mitte
zugleich ein Hundszahn gesteckt träfet, so müssen alle Hunde in seiner
(îeg.'nwart verstummen, zu voraus, wenn es beides von einem s«hwarz«-n
Hunde ist
Alle Hunde in einem Dorfe an einem O r t h e zu sa m m e n zu br i n gc n.
Nimm das Kraut Hundszunge mit einem Froschherz und ihrer marice.
an einen Orth gelegt, wo man hin will, s»» versammlet! sich daselbst die
Hunde des Dorfes.
Und so du dasselbe hast unter deinem grossen Zeh«-n. so verstummen
alle Hunde.
Lud so du das vorgesagt«' Kraut beugst an «len Hals eines Hundes,
also, «lass ers nicht mag anrühren mit dein Maul, so läuft er stets geringer
Weise um wie ein Kad. bis er niederfallt auf «lie Knien, als war er tod.
Dass die Hunde nicht thöricht werden.
Wenn mann einem Hunde einwenig Weibermilch zu trinken giebt. so
s«d er die Zeit seines Lebens nicht thöricht wenlen.
Dass eine Pfäuinn weiss«- junge Pfauen bringe.
Mann soi der brütemlen Pfäuinn nur ein weiss Tuch vor «las An-
gesieht hängen, dass si«« «lasst-lbe unter «lern Brüten allezeit ansehe, so be-
k«u en si«- weisse junge Pfauen.
Wie man neu«- Hühner behalten soll.
Wenn einer neue Hühner kauft und diese behalten will, so wasche
er ihnen nur «Ii«- Füss«- mit reinem Wasser, und setz«- ihnen hernach «las-
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Miszellen. — Mëlang«'s.
5î»
selbe vor, und lasse si<« «'s trinken, so kommen sie ihm nicht weg. sondern
bleiben ihm wohl: er muss sie aber einen Tag oder zwei innen halten, und
darnach gegen Abend auf den Hof hermin gehen lassen.
Dass man den Hühnern durch Zauberei die Hier nicht nehmen
kann.
Remue nur die Nester aus und lege ander neu Stroh drein, man
mt'ikts aber daran, wenn sie bezaubert sind, wenn sie viel Geschrei machen
mit ihrem Gaxen und man doch wenig Kier findet. Oder können doch sonsten
die Kier nicht von sich bringen, sondern laufen umher und ängstigen sich.
Dnsseine Henne mancherlei Hühnlein ausbrüte mit vielen Farben.
Mahle die Kier mit vielen Farben und mancherlei, wie du sie haben
willst und schmiere sie mit Baumoehl, lass sie trocken werden und lege
sie unter die Henne.
Dass eine Henne junge Hühnleiii ausbrüte, die alle Jahre ihre
Farbe verandern.
Lege ihr Kier unter, die auf den grünen Donnerstag gelegt wurden,
so werden Hülinlein draus, welche alle Jahre ihre Farbe verändern, ob zwar
dieses vielleicht für ein Aberglauben gehalten werden wollte, so gibts doch
die Krfahrung viel anders. Ks bleiben auch solche Kier ein ganzes Jahr
friscli und schadet ihnen kein Frost.
Ferneres von Kiern.
Die Kier, aus welchen Hahnen werden sollen, trügt die Henne auf
der rechten Seifen, aus welchen aber Hühner, traget sie auf der linken Seiten.
Wenn mann frische Kier im neuen .Mondschein gelegt aufhebet, die
bleiben wahrhaftig nicht allein zur Speise, sondern auch den Hühnern unter-
zulegen. Denn die im abnehmenden Mondschein gelegt werden, dienen
nicht zur Zucht.
Wie mau Tauben gewennen soll, dass sie bleiben.
1. Nimm Weibermilch, so ein Knäblcin sauget, thu sie in ein Glas
und hengs in das Taubenhaus.
•J. Oder beuge einen Fledenuaitskopf in «las Taubenhaus.
3. Indem, nimm Menschenblut, thu ganze Krbsen drein, rühre es eine
Viertel Stund wohl durcheinander in einem irdinen Geschirr. Darnach streich
das Blut den Tauben mit den Händen an und wirf ihnen die Krbsen vor
zu essen, so bleiben sie im Schlage, und so bald sie ausfliegen, bringen sie
andere fremde mit sich heim.
4. Man mag ihnen auch wohl ein Gefräst« von Menschenharn machen,
wenn man Kberswurzel, Hanfsamen. Coriander und Ofenleimen drein thut.
Wie man einem dagegen Tauben weggewennen kann.
Wirf Kulenfedern oder ein Knzenfiiss, oder Hasenfuss, oder Glas in
den Schlag, oder fahe einem eine Taub«' ah und binde ihr zwei klein«'
Bläslein voller Erbsen oben an die Fttsse, oder zwei aufgeblasen« 1 dürre
Hühnerkröpflcin mit Krbsen, oder schneide ihr eine Feder am Schwanz
entzwei, doch dass «lie Kiele ganz bleiben, thue ein wenig asam foet'alam
drein, verbinde die Ki«*l«> und lass sie also wieder hVgen, so verjag«'t sie
alle Tauben.
2. 0«ler, nimm ein Todtenbein, stecke es an das Haus davon die
Tauben sind, so bleibet k«'ine Taub«- drin.
60
Mi»/ellen. — Mélanges
3. Wo Donner in pin Haus oder andere Orth eingeschlagen, «In wohnet
iiimmprniphr keine Taube.
Wenn ein Habicht bezaubert i h t.
Nimm den Schwamm von einem Mirtenbaum, Weiraucli, Asphalt um.
Stechpalmen, legs in ein Ziegelscherben, und beriiuchere einen jeden Raub-
vogel damit, so man zum Waidwerk braucht
Hei Gewittern.
Halts man auch ftir ein Natürlich Mittel, da»» durch das Glocken-
liiuten. und losschicssen grosser Geschüze und Büchsen, das Gewölke und
Wetter zertheilet und zertrieben werde.
So schreibt man auch, wo man eine Löwenhaut hinhänget: ha soi
der Donner auch nicht hinschlagen.
So soi der Adler auch sicher darvor sein.
Zu erfahren, welch Getrn ide am besten geraten soll und wie das
künftige Jahr ausfallen werde.
Den 8. Juli nimm jedes Getreides etliche Körner, und stecke sie ins
Krdreiek, bis auf den 20"" Juli hab acht, welches Getreide aufgegangen
und gewachsen hat, geräth das folgende Jahr am besten, was aber in der
Zeit nicht gewachsen hat, verdirbt das Jahr und geräth nicht.
Oder es haben die Alten auch um S. Michaelis kurz zuvor oder her-
nach ihre observntiones mit den Kienäpfeln gehabt, daraus des künftigen
Jahres allgemeine Eigenschaft zu erkundigen, wie denn dieses in sehr alten
Büchern gefunden wird.
Denn sie haben sie aufgebrochen, und wenn sie eine Spinne darin
gefunden, haben sie das künftige Jahr vor ein unglücklich Jahr gehalten.
Haben sie eine Fliege darin gefunden, so haben «ie es für ein Mittelmässig
Jahr gehalten. Ist» ein Made gewesen, so haben sie auf ein gut Jahr ge-
hoft, ist aber gar nichts darin gewesen, so haben sie ein Sterben prophezeit.
Weiter haben sie auch darauf gute Achtung gehabt, ob die Eichäpfel
in früher Zeit, um Michaelis zu rechnen, und auch in grosser Menge ge-
wachsen sind: daraus haben sie einen frühen und zeitlichen Winter vor
Weihnachten mit vielem Schnee zukünftig angezeigt.
Oder sie haben auch ihre proportion und innerliche Gestalt angesehen,
sind sie inwendig schön und frisch gewesen, so haben sie im künftigen
Jahr einen schönen, gewächsigen Sommer von allerlei nüzlichen Früchten
prophezeiet.
Wenn sie aber innerlich uass oder faul 'gewesen, so haben sie von
einem nassen unlustigen Sommer gesagt. Wenn sie aber inwendig mager
und dürr gewesen sind, so haben 'sie gesagt es werde im künftigen Jahr
ein sehr heisser und böser Sommer werden.
Käsen zu vertreiben.
Was mau auf S Ahdon Tag [30. Juli] abhauet, das wächst auch
nicht wieder.
Das das Korn nicht Brandicht werde.
Das Korn, so mau in der Weichfasten säet, soll nicht brandicht
werden und viel Sjielzen kriegen.
Desgleichen, wenn maus säet auf den Tag, wenn der Michaelis Mond
voll i.Kt.
Kgg, Lützeln üb. _ 5>- G fei 1er.
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(il
Bücheranzeigen. — Comptes rendus
Emst Samter, Familienfeste der Griechen und Römer. Berlin
(Georg Reimer) 1901. 128 Seiten. 8°. M. 3 —
Die bisherigen Darstellungen der griechischen und römischen BrHuchc
bei Hochzeit. Geburt ihm] Nauiengebuug — und ihre Zahl int nicht gering -
haben sich meines Wissens ausschliesslich an »leu griechischen oder römischen
Kulturkreis gehalten, höchstens und nicht immer mit Vorteil griechische
und römische Riten miteinander verglichen. Krnst Samter, dem wir schon
einige tüchtige religionsgesehichtliche Untersuchungen verdanken, schlagt
den von der klassischen Altertumskunde noch wenig betretenen Weg ein.
die griechischen und römischen Gebräuche zu verstehen zu suchen durch
Heranziehung eines reichen Vergleichsmaterials anderer Völker. Schon darum,
sodann aber auch wegen »1er gründlichen und soliden Forschungsniethode,
die säuberlich scheidet zwischen Sicherem und bloss Vermutetem, verdient
die Schrift ««ine Besprechung an dieser Stelle.
Ks ist Verf. gelungen, den Nachweis zu erbringen, dass der alt-
griechische Brauch, die Braut am Hochzeitstage, wenn sie das Haus ihres
(îatten betrat, mit Datteln, Feigen. Nüssen, kleinen Münzen u. a. zu über-
schütten (xaTfl)('JßflflZa) eigentlich ein Sühnopfer ist, durch das man ein
schädliches Wirken mächtiger Geister abzuwehren und diese zu versöhnen
sucht Auch in der Krklärimg des wfuii et iijni ueeipere der römischen
Braut durch ihren (îatten an der Schwelle des Hauses und am Hausherde
isi Verf. auf Grund zahlreicher Analogien weiter gekommen als seine Vor-
ganger. Nicht bloss bei der Braut, sondern auch bei der Kintühruug eines
Knechtes ins 'Haus findet ein Herumführen am Herde statt. Aehnliche
Brauche, wie bei der Aufnahme in eine neue Kultgemeinschaft, tiuden sich
bei der Freilassung in Rom. die Samter Veranlassung gibt, über das Auf-
setzen des pileux durch den Freigelassenen, über den Priesferpileus. über
Verhüllung des Hauptes beim Opfer und über den Oelzweig als Symbol der
Sühnung eingehend zu handeln. In gründlich fortschreitender Untersuchung
.•rweist er die römischen Freilassungsceremonien als Sühnriten und durch
die Vergleichung mit den Hochzeitsceremonien der Römer und anderer
Völker als eigentliche Kinweih ungsriten. Kit) weiteres Kapitel handelt
von der Verhüllung der Braut, meist mit einem roten Tuche, und im Zu-
sammenhang damit von der sakralen Verwendung der Purpurfarbe, die das
Blut nachahmt, und beweist den Satz: „Wie die griechische Braut durch die
xazaX'Jôfiara die Hausgötter ihres Gatten, die [ihr bis dahin fremd waren,
zu versöhnen sucht, so thut die Braut bei den Römern und bei zahlreichen
andern Völkern das Gleiche, indem sie durch das Anlegen des roten Kopf-
tuches symbolisch sieh selbst zum Opfer weiht" 'S. 57 . Die Uebereinstimmung
der Freilassung*- und Hochzeitsceremonien in zwei wesentlichen Stücken
Bücheranzeigen — Comptes rendus.
erklärt sich daraus, dass iu beiden Füllen Aufnahmeriten vorliegen, weil es
sich um die Aufnahme einen neuen Mitglied«« in die Kultgemeinschaft des
Hauses und der gens handelt.
Ein folgender Abschnitt bringt reiche!« Material über das Fest der
Namengebung, â/KfiOpâ/un bei den (»riechen, das ebenfalls nicht bloss
Sülmritus, sondern zugleich Aufnahmscereinonie ist, über die Sitte des Haar-
abschneidens und andere Mannbarkeitsriten. Das VI. Kapitel führt im An-
schlug nu den römischen Brauch, dass die Kraut, am Hause des Gatten
angelangt, an den Thür) dosten Wollbinden aufhängte und die Thürpfosten
mit Fett oder Oel bestrich, eine Keihe von Parallelen vor und bringt Belege
für die Verwendung von Oel, Fett und auch Honig zu Sühnzwecken, als
Besänftigungsmittel für zürnende Gottheiten, besonders chthonisehe Mächte
Aehnlich zu deuten ist das Aufhängen eines Oelkranzes oder einer Woll-
binde an der Thür bei der Geburt eines Kindes. Beiläufig wird auch über
Verwendung des Lorbeers zu Reinigung und Sühnung gehandelt. Analoge
Ceremonien. wie beim Eintritt der Braut ins Hans des Bräutigams, werden
nachgewiesen für den Zeitpunkt des Ausscheidens der Braut aus dein
väterlichen Hause, in Griechenland bestehend aus einem Sühnopfer au die
Seelen der Ahnen (S. ÎJ7). Das letzte Kapitel behandelt die Mysterienweihe
und erbringt den Nachweis von der l ebereinstinimung der dabei üblichen
Bräuche mit andern Aufnahmsbräuchen.
Der gelehrte Anhang, in welchem der Frsprung des römischen Laren-
kultcs aus dem Ahnenkultus nachgewiesen wird, liegt ausserhalb des Kahmens
dieser Zeitschrift. Leider fehlen der Schrift Inhaltsverzeichnis und Kapitel-
überschriften, wofür das Register nur teilweise einen Ersatz bietet. Schade
ist es auch, dass der Druck der schön ausgestatteten Schrift nicht sorgfältig
genug überwacht ist. Sonst kann sie den Freunden volkskundlicher Forschung
aufs wärmste zum Studium empfohlen werden.
Frauenfeld. Otto Sehulthess
J. Hunziker, Das Schweizerhaus nach seinen landschaftlichen
Formen nnd seiner geschichtlichen Entwicklung dargestellt.
Zweiter Abschnitt: Das Tessin. Mit 163 photograph. An-
sichten und skizzierten Grundrissen. Aarau (H. R. Sauer-
länder & Co.) 1902. 8°. XII 4- 169 Seiten. Preis: br. 11 Fr.
Die Hoffnung, die ich bei der Anzeige des ersten Teils von Hunziker.-
Werk (Archiv IV, 54) aussprach, dass es dem Verfasser vergönnt sein möge,
das grossartige Werk in ungeschwächter Gesundheit und That kraft zu Ende
zu führen, hat sich leider nicht verwirklicht. Noch ehe der zweite Abschnitt
veröffentlicht werden konnte, wurde H. abberufen, und so steht das Gebäude
als ein Bruchstück da, zu dessen Aufbau die Materialien vorhanden sein
mögen, dessen Ausführung im Einzelnen aber wol nicht mehr in der selben
Abrundung möglich sein wird; denn wer besässe die Stoffbeherrschung auf
diesem spezifischen Gebiet, wie sie II. besass?
Die Drucklegung des vorliegenden BandeB hatte, mit Ausnahme des
ersten Bogens, der bereits gedruckt war, Dr. Winteler in Aarau über-
nommen. Angesichte der grossen Schwierigkeiten, die dabei zu überwinden
Rücheranzeigen. -- Comptes rendus
«3
waren, können wir ihm dafür nur zu Dank verpflichtet .sein Mit richtigem
Takt hat er sieh hei der Rearheitung auf ein Minimum rein formeller
Aenderungen beschrankt und «las Stoffliehe in seiner ursprünglhhen Anlage
vollständig belassen. Diese ist im Wesentlichen wieder die selbe wie im
I. Abschnitt: sie besteht in einem Reisebericht <S. 1—120), einer ,Ueber-
sicht" (S__121 — 157) und Anmerkungen iS 158 — 16t>i. Der Reisebericht
setzt zunächst mit dem einsamen, von starren Felsmassen umlagerten Berg
«lörfchen Madra im M a I vaglia t ha I ein, dessen Mauser sich durch eine be-
sonders alte Raunidisposition, die Vereinigung von Stube und Küche in
dem selben llerdraum. auszeichnen, und steigt bis Dnndrio empor, von
Malvagliu das Blegnothal hinaut bis zum Lukmanier. Reim Abstieg
werden «lie einzelnen Ortschaften <h's Blegnothah's huusgcschit-htlich unter-
sucht. Auch das Livinenthal Keventina wird von oben nach unten ab-
gesucht, beginnemi mit Redretto, schliessen«! mit Bo«li«i. Ks folgen hierauf
«las Maienthal (V. Maggia i von Fusi<» nach Bignasen Abstecher nach
R«)sco, Cevio, Locarno, das Verzascathal mit Sonogno und Kuvertezzo.
«las 0 use rnonet ha 1, (Vntoval I i. das i italienische: Form azza t ha 1. Im
Sommer 18t»2 wunle das Sot t »>-('«• n «-re v«m Süden nach Norden (in ver-
hältnismässig wenigen Ortschaften) l>ereist. Endlich schliessen sich die
hüudnerischcn Thäler Ca laue a und Misox an
Der Orutnlcharakter «1er Rauart kann hier nicht in wenigen /»'ilen
gekennzeichnet werden. Die ,1'ebersicht" orientiert über das Wesentlichste.
Dass in Hunzikers Werken nicht ausschliesslich Oekologika zur Sprache
kommen, weiss man schon vom 1. Teil her. Auch sprachliche Notizen,
sowie Darstellungen von Trachten. Gerät«'ii, Bespannungen, Bepackungen u. s w.
laufen mit unter, und «las Alles in der leicht lesbaren Form eines Reise-
berichtes.
Was das Schicksal «1er noch ausstehenden Abschnitte sein wird, die
ja «Iruckfertig vorliegen s. Suucrländers Pr«»spekt), entzieht sich unserer
Kenntnis. Ks wäre zu begrüssen. wenn Dr. Winteler Lust und Musse tinihu
könnte, sich in «Ii«' Mausforschung hineinzuarbeiten und die Herausgabe des
Werkes zu übernehmen.
Masel K. Hoffmann- Kray er.
E. A. Stückelberg, Geschichte der Reliquien in der Schweiz. Mit
40 Abbildungen. Zürich (Verlag der Schweizerischen Gesell-
schaft für Volkskunde). CXIII -h 324 Seiten. Preis: 10 Fr.
Dr. K. A. Stückelherg hat in seinem Ruche eine ganz neue, bis-
her nur wenig bekannte Seite des schweizerischen Volkslebens «largestellt :
die Entwicklung der Heiligenkulte in «1er Schweiz durch die Verehrung
der Reliquien. Von den ältesten Zeiten an erhielten diese Kulte, die sich
besonders an «las Grab «1er Heiligen als den Aufbewahrungsort ihrer sterb-
lichen Ueberreste knüpften, nationales Gepräge.
Da.«« Ruch umfasst drei Teile: I. Die Quellen, II. Die Reliquien.
IQ. Die Regesten, nebst einem Ortsregister. Der erste Abschnitt macht uns
mit den Quellen der Reliquiengeschichte bekannt, den Cedulx*, den InsehriftVn.
den Anthentiken. den Verzeichnissen, den Ritt- und Schenkungsurkunden,
64
Bucheranzeigen. — < omptes rendus.
den Festschriften und den SaminelbUehern. der zweite mit don Reliquien
selbst, dem Grunde ihrer Verehrung, dem Charakter, der Herkunft, der
Aechtheit, der Aufbewahrung der Reliquien, der Form der Reliquienbehälter,
der Verehrung und Wertschätzung der Reliquien Der dritte Abschnitt
enthält die Regesten, im Ganzen 1954, vom Ausgange des 4. Jahrhunderts
an bis auf unsere jüngste Zeit. Sie enthalten ein überaus reiches Material
für Orts- und Personengeschichte und lenken den erstaunten Blick auf ein
Gebiet des Volksleben», «las man sieh niemals von solcher Ausdehnung und
Bedeutung vorgestellt hätte Kaiser und Könige, die Regierungen der
grössten wie der kleinsten eidgenössischen Stande bemühen sich neben
Klöstern. Weltgeistlichen und Privatpersonen um den Besitz von Reliquien,
deren Erwerb beinahe zu ernsten Stantsverwicklungen führt, wie die Kölner-
reliquien in Bern.
Die durchaus taktvolle und vornehme Behandlung des eigenartigen
Gegenstandes machen dem Verfasser, seiner Gesinnung und Objektivität
alle Ehre Ihm und der Schweiz. Gesellschaft für Volkskunde gebührt der
beste Dank weitester Kreise für die Herausgabe dieses schönen Buches.
Möge der zweite Band mit weitern Regesten über Reliquien recht bald dem
ersten folgen. Alle, die sich für schweizergeschiehtliche Studien, insbesondere
für die Entwicklung unseres Volks- und Kulturlebens interessieren, werden
ihn mit mir freudig begrüssen.
Stift Engelberg P. Ignaz II e s s, Stiftsarchivar.
D r - Adolf Wuttke, Oer deutsche Volksaberglaube der Gegenwart.
Dritte Bearbeitung von Elard Hugo Mkyer. Berlin (Wiegandt
& Grieben) 1900. 8". XVI -f- 536 Seiten. 12 Mark.
Die Neuautlage des bekannten vorzüglichen Buches von Wuttke war
längst ein Bedürfnis geworden: im Buchhandel war die zweite Au Hage
1869), die ja gegen die erst«* von 1860 eine starke Erweiterung und Ver-
besserung bedeutete, vergriffen, und doch war ihre Benutzung für jeden
Volksforscher unentbehrlich geworden E H. Meyer hat uns von dem
Banne erlöst und sich dadurch unser aller Dank erworben. In bessere
Münde konnte allerdings die Neubearbeitung nicht fallen, als in die des be-
währten Mythologen und Volksforschers. und wir haben durchweg das Ge-
fühl, »las» nirgends ohne Vorwissen des Herausgebers Irrtümer stehen ge-
blieben sind. Tiefgreifende Umänderungen sind, ausgenommen beim Hcxen-
wesen, das nun freilich durch die beiden Schriften Hansens wieder neu»« Be-
leuchtung erfahren hat, nicht vorgenommen worden Das Buch sollte
VVuttke's bleiben, wie Meyer selbst sagt; immerhin sind neue Angaben,
^namentlich aus der bisher minder berücksichtigten Ueberlieferung des
deutschen Südwestens", hinzugekommen. Fast will uns jedoch stheinen.es
sei der Bearbeiter in der Pietät für die Ansichten Wuttke'« etwas zu weit
gegangen, und gerne hätten wir gewisse veraltete Anschauungen durch die
auf der Höhe der Forschung stehenden Kenntnisse Meyers verbessert ge-
sehen. Damit meinen wir nicht vereinzelte Angaben, Aberglaubenssätze
u. s. w.. sondern vielmehr die prinzipiellen mythologischen Erörterungen, die
doch zu einem guten Teile unbrauchbar geworden sind. Alte Irrtümer
Büchel-Anzeigen. — Comptes rendus.
65
stillten nicht weiter geschleppt werden. Will ein Bearbeiter aber «lie An-
sichten seines Vorgängers unangetastet lassen, so kann er wenigstens seinen
Zweifeln in Form von Anmerkungen, Zusätzen oder Fragezeichen Ausdruck
geben. Hie und da ist das auch in vorliegender Ausgabe geschehen, aber
nicht so oft. wie wir es von dein umfassenden Wissen Meyers gewünscht hätten.
Den Wesensinhalt des unentbehrlichen Buches berührt das aber nicht.
In klarer Disposition finden wir hier ein imposantes Material des gegen-
wärtigen Aberglaubens in Deutsehlami, Oesterreich und der Schweiz zu-
sammengestellt, und Niemand wird in der Folgezeit über abergläubische
Anschauungen arbeiten können, ohne sich von dieser Sammlung auf Schritt
und Tritt begleiten zu lassen.
Basel. K. 1 1 o ff m a iin-K r a y e r.
Alfred Tobler, Der Appenzeller Witz. Bine Studie aus dem Volks-
leben. Wolfhalden (Selbstverlag) 1902. 8°.
Der unermüdliche Krforscher appenzellischer Volkskunde hat seinen
bekannten Schriften über das Appenzeller Volkslied «'ine weitere beigefügt.
Diesmal handelt es sich um ein anderes Kennzeichen dieses eigenartigen
Hainichens: den Witz. ,Der Appenzeller-Witz ist im Schweizerlande so
sprichwörtlich geworden, dass man einen jeden Appenzeller ohne weiteres
als geborenen Witzbold betrachtet", so leitet der Verfasser sein Schriftchen
ein. und die köstliche Sammlung straft dieses Wort in der That nicht Lügen.
Die „Studie* enthält keine nüchterne, psychologisch-sezicrende Fnter-
snehung, sondern sie schüttet gleich ein gerüttelt Mass reichsten und reich-
haltigsten Stoffes vor uns aus. Nach einer knappen, 'aber sehr beachtens-
werten Einleitung über ältere Zeugnisse für den Appenzeller Witz, die
Narrengemeinde, den Charakter des Appenzeller Witzes, Ortsueekereien,
Spott- und l'ebernamen, Tiemaiuen, Grussformeln geht der Verfasser un-
mittelbar zu den Witzen selbst über und lässt da ohne weitem Kommentar
den Appenzeller Witzbold reden. Dass neben Hinfallen von wahrhaft ver-
blüffendem Geist und unwiderstehlicher Komik auch leichtere Ware hinläuft,
ist bei dieser Vielgestaltigkeit, nicht zu verwundern.
Es spricht übrigens für die Zugkraft des Büchleins, dass die erste
Auflag«' bereits erschöpft und eine zweite notwendig geworden ist.
E, H.-K.
Sebastian Grüner, Ueber die ältesten Sitten und Gebräuche der
Egerländer. Hrg. v. A. John. Mit 8 färb. Bildtafeln (Beiträge
z. deutsch-böhm. Volkskunde IV, 1). Prag (Oalve) 1901.
137 Seiten. 8°. — ')
Man darf es .lohn als grosses Verdienst anrechnen, dass er sich die
Mühe genommen hat. der verschollenen Handschrift nachzugehen, die der
Rat Grüner im .1. 1825 für Goethe niedergeschrieben hat. Für Litteratur-
historiker wie für Volksforscher nmsste das Bekanntwerden derselben von
gleicher Wichtigkeit sein.
r i Für das Einzelne verweise ich auf meine im „Anzeiger f. deutsches
Altertum- erscheinende Besprechung des Buches.
5
Büehcranzeigen. — Comptes rendus.
D««r vorliegenden Ausgabe liegt die an Goethe gesandte Handschrift
zu Grunde, während die beiden andern, für Karl August und den Fürsten
Metternich bestimmten vergleichend beigezogen werden.
Die volkskundlichen Beobachtungen Grüner» machen überall, wo sie
auf unmittelbarer Anschauung beruhen, einen durchaus zuverlässigen Ein-
druck und sind durch ihr Alter auch für die Geschichte der Volkskunde
von hohem Wert. Von Gebräuchen und Volksmeiuungen wird aufgeführt,
was sich an Schwangerschaft, Geburt, Taufe, Wochenbett, Kindheit, Liebes
werben, Verlobung, Hochzeit, Begräbnis anknüpft. Eine eingehende Be-
sprechung wird auch der Landwirtschaft und einige Bemerkungen der
Rechtspflege gewidmet. Dann folgen 26 Volkslieder als besonders will-
kommene Zugabe. Eine genaue Beschreibung der Volkstracht schliesst das
Ganze ab.
Zur Vervollständigung und, wo es nötig, zur Berichtigung der
Grttner'schen Angaben hat John „sachliche Bemerkungen" beigefügt, die
die neuem volkskundlichen Forschungen berücksichtigen. Daukenswert sind
auch die Zusammenstellungen über Grüners Leben, sein Verhältnis zu Goethe
und die Entstehungsgeschichte des Manuskripts.
Basel. E. Hoffmann-Krayer.
Leo Reinisch, Die Somali-Sprache. I. Texte. II. Wörterbuch.
(SüdarabiBche Expedition, veröffentl. v. d. Kaiaerl. Akademie
d. Wissenschaften, Bd. I u. II) Wien (Alfred Holder) 1900.
VIII -f- 287 Seiten. 1902. VI -+- 540 Seiten. 4°. Preis
Mk. 18.— u. Mk. 45.—.
Wenn wir hier die ersten Bände des grnssartigen Werkes über die
von der kais. Akademie der Wissenschaften nach Südarabien und Sokotra
entsendeten Expedition zur Anzeige bringen, so geschieht es nicht, weil wir
uns ein Urteil über die lexikographische Behandlung einer uns unverständ-
lichen Sprache amuassten, sondern ausschliesslich deshalb, weil der Text-
band eine grössere Anzahl von Stücken enthalt, die für die Lebensan-
schauungeu, «lie Volksseele der Somalistämme überaus charakteristisch sind.
Keinisch hat es verstanden, in dieser Auswahl uns ein Bild von der An-
schauungssphäre der Somali zu geben, wie es kaum treffender durch eine
systematische Beschreibung geboten werden könnte. Den Heigen der Original-
texte eröffnet eine stattliche Sammlung von Sprichwörtern, in denen sich
ja in erster Linie «lie moralischen Grundsätze eines Volkes wiederspiegeln.
Dann folgen einige .Turidikn (strafrechtliche Bestimmungen, Prozesse u. s. w ),
«lie besonders dem vergleichenden Keehtshistoriker interessant sein werden.
Dass dabei manch«* bemerkenswerte SittenzUge (vgl den brutalen Brauch
der Defibulation des Weibes in Xo. IM mit unterlaufen, bedarf* keiner Er-
wähnung. Weitere Abschnitte sind der Werbung, Heirat, Scheidung, ferner
der Schwangerschaft, Geburt. Namengebung, Beschneidung und Inflbulation
gewidmet. Daran reihen sich Beobachtungen über die Lebensweise der
Krauen u. Mädchen, den Tanz, Gewebe u. Bekleidung. Wanderzüge, G«>-
pflogenheiten auf d Reise, hei Eintritt von Dürre und Fruchtbarkeit. Kap. 22 u. ff.
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<
Büchelanzeigen. — Comptes rendu». 67
sprechen von der Wahrsagung, Aberglauben und vermischten Volksbräuchen,
von Fluch- und Beteurungsformeln, Zurufen an Tiere. Tier- und Krankheits-
namen u 8. w. Einige Totenbräuche «chliessen den ersten Abschnitt ab.
Der zweite enthält zunächst Erzählungen verschiedener Art: Tierfabeln,
MoralgeHchichten, Schwanke. Märchen, Anekdoten u. ». w., sodann unte
No. 118 Weisheitssprüche. Lebensregeln, satirische Aussprüche und Benenn
ungen u. A. in. Vielleicht wäre diese Nummer besser in verschiedene
Unterrubriken abgeteilt worden; denn sie vereinigt doch manches allzu
heterogene, zumal da auch abergläubische Vorstellungen sich hineinmischen.
Den Schlus» der Originaltexte bilden Rätsel, zwei Liebeslieder, ein Lied auf
eine Kameelstute und ein Spottlied auf die Stadt Berbera. Als 3. Teil sind
Uebersetzungen aus dein Arabischen beigefügt.
Dem Ethnographen und vergleichenden Volksforscher bietet dieser
Textband einen reichen Stoff sowohl zur Erforschung der Somali-Stämme
an sich, als auch — besonder» in den Erzählungen — zur Aufklärung ihrer
Beziehungen zu benachbarten Völkerschaften.
lieber das Wörterbuch, da» in einen somali-deutscheu und einen
deut»ch-soinalisprachlichen Teil zerfällt erlauben wir uns, wie gesagt, kein
Urteil, obschon ja auch eine eingehende Prüfung des Wortschatzes einer
Sprache tiefgehende Schlüsse auf die Anschauungsweise eine» Volkes ge-
stattet würde.
Eine Grammatik »oll noch nachfolgen. Warum die Publikation
nicht mit dieser eröffnet und mit den Texten abgeschlossen worden ist,
sehen wir nicht recht ein. Abgesehen aber von diesen unwesentlichen Ein-
wänden betrachten wir das Werk als eine jener monumentalen Leistungen,
deren wissenschaftlicher Wert für alle Zukunft gesichert bleiben wird.
Basel. E. Hoffmann-Krayer.
Karl Amersbach, Licht- und Nebelgeister. Ein Beitrag zur Sagen-
und Märchenkunde. Beil. z. Programm d. Gymnasiums zu
Baden-Baden 1900/01. 48 Seiten. 4°. —
Es fällt un» schwer, diese Arbeit zu beurteilen; denn einerseits
möchten wir dem Forschungseifer und der Belesenheit de» Verf. alle An-
erkennung zollen und auch »eine Bescheidenheit lobend hervorheben, die so
angenehm absticht gegen den marktschreierischen Tou, mit dem oft solche
.neuen, epochemachenden Entdeckungen 1 - angekündigt werden; anderseits
aber glauben wir, dass der Verf. sich wirklich durch allzuweit gehende
Schlüsse hat irreführen lassen, wie er es auch ahnungsvoll ausspricht: „Wer
Irrlichtern folgt, gerät loicht in den Sumpf und bleibt schliesslich im Schlamm
und Morast stecken. Ob auch wir im Laufe unserer Untersuchungen, bei
denen wir ebenfalls Irrlichtern nachzugehen hatten, diesem Schicksale ver-
fallen sind, darüber wird die Kritik zu entscheiden haben." Es würde mich
für den Verfasser freuen, wenn er von der übrigen Kritik Beistimmung
finden sollte: ich selbst stehe seinen Ausführungen, wie Uberhaupt allen
ähnlichen von aprioristischen Anschauungen ausgehenden Theorien, Überaus
skeptisch gegenüber.
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68
Büehcranzeigen t'omptes rendus.
Dit Zweck der Schrift ist, in einer grossen Anzahl von Sagen- und
Märchenzügen Licht-, bezw. Nebelgeister nachzuweisen und diese auf Natur-
erscheinungen wie Irrlichter und St Klinsfeuer zurückzuführen. Wenn es
nun auch keinem Zweifel unterließt, dass solche Lichterscheinnngcn von
der Volksphantasie personiticiert und sagenhaft um woben worden sind, so
geht der Verf. doch zu weit, wenn er .sozusagen alle mit Licht oder Helle
in Beziehung stehenden Dämonen auf diese Weise erklären will Brennende
Männer lassen sich eben so oft als Seelen nachweisen, die vom Fegefeuer
verzehrt werden vgl. dieses Archiv II, 7 fg.; Lfitolf 136i. die umgehenden
Midier brauchen nicht immer auf Nebeldunst zu deuten, sondern können
auch als verstorbene Müller aufgefasst werden, die wegen Kornunterschlagung
zu büssen haben. Männer. Hunde mit feurigen Augen etc. begegnen überall,
nicht nur in Sumpfgegenden oder wo elektrische Ausstrahlungen anzu-
nehmen sind il. A. m
Ks beruht auf einem vollständigen Verkennen der Vorgänge in der
Volksseele, wenn man solche Ausgeburten einer naiven Phantasie von einem
einheitlichen Gesichtspunkte aus erklären will; denn nicht nur bringt jedes
absonderliche Kreigniss neue Züge in die Sage, sondern es beeinHussen sich
auch bestehende Sagenzüge gegenseitig derart, dass in vielen Fällen ein
ursprünglicher Kern kaum mehr herausgeschält werden kann.
Aber nicht nur mit der Kühnheit der Schlüsse kann ich mich nicht
einverstanden erklären, sondern auch mit der Methode solcher Sehluss-
folgerungen. Greifen wir aufs Geratcwol eine Stelle heraus. .Da das Licht
sich im Innern des Lichtnebels (?) befindet, so ist der Bemann leine dämon.
Feuererscheinung i wie das Irrlicht auf den Watten in Süderditniarscheu
kopflos, ein blosser Rumpf oder Sack, wie der .Tellerlistrapper'" oder die
'AA<pcT(Ö f und wir haben früher bereits angedeutet, dass der Name Tellerli-
strapper daher rühre, dass diese Gestalt Augen i Lichter: wie Teller
habe So trägt «1er Wassergeist beim Trotten buch im Aargau das Haupt
im Arm, die Augen auf einem Teller, und der Hoimaun erscheint auf
einem Schimmel und hat den Kopf unterm Arm Kr ist also kophos, und
das im Kerne des Lichtnebels brennende Licht wird ;ils sein Kopf bezw
als seine Augen angesehen. Die Kopflosen, in unsern Sagen so häutig auf-
tretenden Gespenster sind also ursprünglich Lieliterseheinungeii " S. 13.
Ks erinnern solche oft auf rein zufälligen Anklängen beruhende
Schlüsse lebhaft an die phantastischen Kombinationen eines Nnrk. und es
besehleieht uns bei ihrer Betrachtung jenes bängliche Gefühl, das wir etwa
in Fieberträumen empfinden, wo ein Bild das andere jagt und doch überall
eine fixe Idee durchschimmert.
Vielleicht ist dieser Kindruck, den ich von A.'s Schrift empfangen
habe, ein rein subjektiver, aber ich habe mich desselben nicht erwehren können
Basel. K. Hoffmann- Kray er.
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69
Bibliographie
über schweizerische Volkskunde für das Jahr 1901.
Von E. Hoflfmann-Krayer.
Folgende Herren haben sich in dankenswerter Weise durch Zusendung
von Kuchem, Zeitungsausschnitten und Literaturnachweisen ao der Biblio-
graphie beteiligt:
Prof. .T. L. Bhanuktkttkk (Luzern), Dr. H. Bkupi-achkr (Zollikon),
<). Chambaz iSerix), Red. des E<n<> i>k Genève, Prof. A. Exolkk (Zürich),
Pfr. C. Falk (Brüliaau), Ai». Fi.uki (Muri b. Bern), H. Forcaht-Bach«.i-kn (Basel).
Dr. Fodkeii (Strassburg), Dr. E. Hakkteb (Bern), II. Hopfnaxn (Basel),
I>r. M. Höki.kk (Bad Tölz), Pfrh. A. Kühle« (Kerns). Red. der „Sonntags-
post, Wochenbeigabe den Lanuhotkn (Winterthur), S. Meikk, (Jonen), Prof.
E. Muret (Genf), E. Richard (Zürich), H. Schuppli (Moskau), A. Seiler (Basel),
Dr. F. G. Stkbleh (Zürich), Dr. E. A. StCckelbebg (Zürich), Pfr. G. Süttkrlik
(Arlesheim), Red. der Thuroaukk Zeitung, Alfr. Tobler (Wolfhalden), Prof.
Dr. Th. Vkitkr (Zürich), Dr. 0. Waskk (Zürich).
Abkürzung.
1. = SchwHzerisciies Idiotikon. — Wir gedenken dieses an volks-
tümlichen Notizen so reiche Werk von Band V an auch in unserer Biblio-
graphie zu verwerten.
I. Bibliographisches.
1. Jahresbericltt über die Erscheinungen auf d. Gebiete der German.
Philologie. 22. .lahrg. (1900) Leipzig 1901. — 2. Jahresberichte f. neuere
Deutsche Literaturgeschichte hrg. von Elias, Osborn, Fabian, Alt.
«. Band (Jahr 1897). Berlin 1901. Namentl. Abschnitt 5 (Btbl. Aber 1896. 1897). —
3. Bibliographie der Schweiz. Landeskunde. Bern (K. J. Wyss). — 4. Biblio-
graphie über Schweiz. Volkskunde für d. J. 1900, in diesem Archiv V, 73 ff. —
II. Vermischtes.
1. Eitgster, H.. Appenzellische Sittenpolizei im vorigen Jahr-
hundert. Appenz. Jahrbücher S. 145 ff. — 2. Küclüer. A., Bericht Über die
Staatsverwaltung von Obwalden vom .1. 1546— 1H00. Obwaldner Ge-
schichtsbll. S. 83 ff. Von volkskundlicheui Interesse: Religion, Heiligung der Sonn-
u. Feiertage, Kalender, fromme und andere Redensarten (Grassformeln), Landesgemeinde,
Strafen, Ackerbau, Viehzucht, Wirtschaften, Wirte und Zapfenschenker, Bettler, Gesund-
heitspolizei (auch Volksmedizinisches), Sohiitienwenon, Jagd, Militärwesen (Musterungen
und Umzüge), gesellschaftliches lieben, kirchliche Feste, Schützenfeste, Theater, Besuche,
Tanz, Pilatus (Sago v. l'ilatussce). - 3. Decurtins. (L Riitoroman. Chrestomathie.
Band 2. Märchen, Novellen, Sageu, Sprichwörter, Landwirtschaftsregeln, Rätsel, Kinder-
lleder, Kindersplole, Volksbräuche, Sprüche, Zaubersprüche, Volkslieder, Aberglaube. —
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70 Bibliographie.
Orts- und Landesbeschreibungen. 4. Ulrich Campell* Topographia
Ka'tica. Anhang 3 u. 4. Urg. v. Schiess. In Jahresbericht d. Natur-
forsch. Ges. Graubündens XLII (1900), p. 2«. — 5. /.tï/o//", A'., Ge-
schichte von Meierskappel. Geschichtsfreund 56. Band. Behäbiges Wentn
iler Bauern. Wohnung 8. SM. Feste (Hochzeit) 8. »7. KchUtzenvereln 8. 108. —
6. Siebter, F. G., Ob den Heidenreben. Zürich. Siedlung u. Grundbesitz 5».
Architektur t Hau» 85. Kapelle 82. Hauszeichen 35 ff. Tesslen 8«. 51. 54. «7.68. 74.
76. 80. 81. Haus- und Balkeninschrifteii S. 87. Mobiliar und Geräte 8. 10. 11. 2».
53. 55. 5« ff. 86. 92. 93. U7. Kunst 108, Wirtschaftliches: Kulturen 53. 5i. 64, Acker-
geräte 55. 56, Einbringen d. Korns 56, Korninaa&se 8«. Mühlen ">3, Wasserleitungen
41 ff. Alpwirtschaft «0 fg. C4 ff., Milchwirtschaft 68 ff., Viehhaltung »54 ff. 72 ff. 7ö.
Nahrung 53 ff. 63. 85. 89 ff. Tracht 90 ff. 94. Charakteristik: psych. 86. 100. phys-
86 fg. Kirchliche Feste 33. 94. 95. Heiligenkult 93. 95. 96. Hochzeit 33. 94. Be.
gräbnla »3. 94. Alpfahrt 60 fg. Alpentladung 66. Alpsegen 70. Tischgebet 82. Sitz-
ordnung in d. Kirche 82. Kirchensteuer 88. Kapellenvogt 85. Schule 85. Wahl-
feste. Regalierungen 95 ff. Fastnacht 97. Schützenweseu 98 ff. Aberglauben 29. 30. 8s.
Volksmedizin und Hausmittel 8. 87 fg. Volkslieder 104 ff. Sagen 4, 13. 19. 30. 48.
65. 71. 85. liegenden 96. Schauspiel 104, Formelhafte Redensarten 93. 94. Witz und
Spott 88. 108. 109. Spiel »7. — 7. Jecklin, C, Chur vor hundert Jahren.
XXX. Jahresber. d. Jfist.-ant. Gesellsch, v. Graub. Tanz, Maskenlaufen
39. Eierworfen, Malonsiiaxpartieu, Hiifell-Obed 40. Krisplnitag 41. Zunftmähler 42. —
Volkscharakteristiken, 8. Le» Ormonnens. Conteur Vaudois, 1" juin.
Nach Brldel. - 9. Courthtun, L., Le Valaisan et son rôle social 'suite .
La Science Sociale (Paris), t. XXXI, 3*, 4' et ti« livr. ; t. XXXII, 2» livr.
IV. La famille dans le Valais. — Les communautés montagnardes en voie de
désagrégation. V. La vie dans le Valais. 1. L'habitation et les occupations au
foyer. 2. La nourriture. 3. L'habillement 4. L'hygiène. 5. Les récréations. 6. Les
Incidents de la vie. VI. L'Industrie et le commerce. — Le rôle peu saillaut du
patronage. VIL Les cultures intellectuelles. —
III. Anthropologie und Yolkstypen.
1. Martin, B., Physische Anthropologie der Schweiz. Bevölkerung.
Bibliographie der Schweiz. Landeskunde Fasz. V, 2. — 2. Bauer aus dem
Wallis (Savièze), von H. van Muyden. Schwei: V, 472. — 3. Jakob Fischer
von Brienz im Berner Oberland (Bild mit Text«. Die SfJiweiz V, 585/6. —
4. Altrichter, K., Fingerspitzen-Eindrücke im Boden vorgeschichtlicher Thon-
Gelasse. Nachrichten Ü. dt. AltertUinsflinde XII, 33 ff. Ueber Kollmanns Vortrag
. Fingerspitzen aus dem i'fahlban von Corcelettes. — IS. auch II. 6. -
IT. Urgeschichte und Vorgeschichte.
1. Heierli. J., Urgeschichte der Schweiz. Biblintjr. d. Schweiz. Landes-
kunde Fasz. V, 2. — 2. Heierli, J.. Alamannisch-fränkische Gräber in Zürich.
Anzeig. f. Schweiz. Altert. N. F. II (1900). — 3. Jeijerlehner, J., L eber die
Herkunft «1er Bewohner des Val d'Anniviers (Kivisehthal). Anz. f. Schweiz.
Geschichte 32, 390. Ablehnung der Hunnen Hypothese. Besiedlung v. Rhonethai aus. —
4. Die Alemannen im Uechtland. Blätter des schwäbischen Albvereins
XIII, 165. Abdruck eine» Artikels aus dem „Hund" No. 44 als Referat über e. Vortrag
▼on Gymnasiallehrer Lüthi In Bern. — 5. Une pierre à écuelles. Gazette de
Lausanne, 25 et 29 avril. — 6. Ch. Pfusche/, Une pierre à écuelles. Ib.,
30 avril et 9 mai. — 6. Les archéologues. Nouvelliste raudois, 3 mai.
Dasselbe. - 7. Heber, B., La pierre à écuelles de Chexbres. Gaz. de Lausanne,
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-
Bibliographie. 71
7 mai. — 8. Sépulture* préhistoriques (à Pully). La Revue, 4 mai; Gazette
de, Lausanne, <i et 7 mai. — 9. Les tombes de ("hablandes. Gazette de
Lausanne, 9 mai. — 10. Mariant, L., Sepolcreto di Cerinasca Arbodo. In
Buïlettino di paletnologia italiana XXVI n. i 4 — 6. — 11. (Fei-Studer, C.J
Gräberfund am Sfidabhange des Jura. Verhandl. der Rerliner Anthropol.
Gesettsch. 1900, S. 493. — 12. Schenk, A., Matériaux pour l'anthropologie
des populations primitives de la Suisse. Bulletin de la Société neuchâteloise,
de Géographie t. XIII, p. 1 sqq. — 13. (r. Fellenberg, E.,) Bronzefund in
Muri bei Bern. Verhandlungen d. Berliner Gesellsch. f. Anthropologie etc.
S. 34 ff. — 14 R. de C, A propos des tombeaux de Chamblandes. Gazette
de Lausanne, 21 juin. — 15. he tumulus d' Assens. Jb. 24 et 27 juillet.
Haiiatadt-Periode. — IB. Schoetensack , ()., Sur les Fibules paléolithiques. Am.
f. Schweiz. Alt. III, 1 ff. — 17. Naef, A., Le cimetière gallo-heh été de
Vevey. 76. 15 ff. 105 ff. — 18. Schenk, A.. Les populations primitives de la
Suisse. Revue historique vaudoise 1901. — 19. Reber, B.. Lue nécropole
antique à Chevrens. La Suisse, 6 — 7 oct. — S. auch III; V. -
V. Siedlung.
1. Walser, IL, Dörfer und Linzelhöfe zwischen .Iura und Alpen
im Kanton Bern. Neujahrsblatt der Litterarischen Gesellschaft Bern. —
2. Lüthi, E., Einwanderuug der Allemannen im Üehtland. Pionier 21 [1900],
50 ff . — 3. Dorf- und Haustypus im westliehen Jura. Geogr. Le.nkon d.
Schweiz S. 203. — 4. Feiher, Th., Die Allmenden des alten Landes Sehwyz.
Festschrift der Geogr.-Krhnogr. Gesellsch. in Zürich. S. 61 ff. — 5. Wolfram,
Die Entwicklung der Nationalitäten und der nationalen Grenzen in Lothringen.
Correspondenz-Blatt d. dt. Ges. f. Anthropologie etc. XXXII, 78 ff. Enthält
Einiges zur Hiedlungstfoschichte nui" Grund der auch in d. .Schweiz teilweise vorkommenden
Ortsnamen anf -weiter, -aeum, -etnm, -ingen, -heiin, -ville, -court. — S. auch II. 6.
VI. Architektur und Wohnung.
Vermischtes» 1. Mme. Deschamps. Le village vaudois il y a 50 ans et
le village d'aujourd'hui. Lien vaudois, 10 octobre. Ehemalige Einrichtung
des Bauernhauses u. Gartens, Gemeinde- Backofen, Tanz. - 2. Bauernstube
in Brüll isau, Kt. Appenzell. Schireiz S. 493. — 3. Isabel, F., L'Archi-
tecture du bois aux Ormonts. Les Ancienneté."! du Pays-de-Vaud, 1902,
p. 31. — 4. Hnnziker, J. (f), Das Schweizerhaus. Zweiter Abschnitt:
Das Tessin. Mit 163 photogr. Ansichten und skizzierten Grundrissen.
Aarau 1902. — 4»- Album de fête de la Soe. des Ingénieurs et Ar-
chitectes. Fribourg. — 5. /. unter Plane II. III (V, 10Ü), iu-pleine, Pleini,
Blende II (107), in-blende (108), ver-bletule 2. 4 (109), Blinde 1 (113*,
Plangg I (119), Blasse 5 (151). — S. auch II, 5. 9. —
Haus, 5. Das Bauernhaus im Deutsehen Reiche u. in seinen Grenz-
gebieten. Hrg. v. Verbände Deutsclier Arclütekten- u. Ing. -Vereine.
Lief. 1. 2. 3. (je II S. 4- 12 Taf. fol.) Dresden (Gerhard KUhtmann).
Erscheint in 10 Lief, von je 18 Taf. Der letzten Lief, wird d. etwa 100 Druckseiten
umfassende Text beigegeben. — 6. Das Bauernhaus in der Schweiz. Hrg.
vom Schweiz. Ingenieur- und Architekten- Verein. Lief. 1 [IV S ■+- 12.
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72 Bibliographie.
Tafeln] fol. Zürich (Hofer & Co.). — 7. Bauernhaus bei Grindelwald.
her Schweizer Bauer (Kai ). Abbildung. — 8. Bauernhaus in Flüelen
hei Lützclflüh. Ib. S. 86 u. 87. Text mit Abbildung. — 9. Bauernhaus bei
Seedorf. Ib. S. 103. Abbildung. — 10. Altes Berner-Bauernhaus mit
Strohdach. Die Schweiz No. 11. Tafel. - 11. Altes Bauernhaus in
Kerzer«. Schweizer Bauer No. 62. — 12. Landcrhaus bei Adelboden.
Geogr. Lexikon der Schweiz S. 204. — 13. Haus im westlichen Ober-
land. Ib. — 14. Bauernhaus im Mittelland. Ib. 206. — 15. Speicher
im Mittelland. Ib. — 15* Reichien, Fr., Mobilier d'une ancienne maison
rurale. Fribourg artistique 1900. — S. auch V, 3. —
Kirchen, und Kapellen. 16. Kapelle von Les Bioux. Geogr. I^ex. d.
Schweiz S. 266. — 17. Girster, J. S., Die alte Pfarrkirche in St. Mar-
grethen (St. Gallen). Schweiz S. 491. Mit Abbildung. — 18. Ders., Das
Wallfahrtskirchlein zu Freienbach. Ib. S. 492. Hit Abb. —
Brücken. 19. Das gedeckte Brückl i am untern Mühlesteg in Zürich.
Schweiz V, 470 (Abb.). —
S. auch II, 6; V, 3. -
VII. Wirtschaft
Alpwirtschaft. 1. Allentann, J., Die „Werktage" auf den Alpen von
Leuk u. Adelboden. Alpwirtsch. Monatsblätter S. 163. — 2. Strüby, A.,
Alp Wirtschaft. In: Handwörterb. d. Schweiz. Volkswirtschaft I, 43 ff. —
Milchwirtschaft. 3. Der Artherzieger oder Brandzieger [im Text „Brat-
zieger" |. AlpwirUchaftl. MonatsbU. S. 165. — 4. /. unter nach-blase
(V, 147). -
Allgemeines. S II, 2 —
Viehzucht. 5. Crispi u. Jümpferli (Abbildung eines Zuchtstiers und einer
prämierten Kuh). Luz. Haus-Kalender. — 6. Dantzic n, Bravo (Pferde).
Azor, Helvetia, Baronne. Canari (Stiere u. KüIum. Almanach agricole,
Abbildungen. —
S. and. II, 6 ; VIII. -
VIII. Geräte.
Gespann u. Fuhrwerk. 1. Schlitten. I. unter Blocher 2 (V, 14). —
Viehwirtschaft. 2. I. unter Plumpe I. Plumpere (V, 103 1. —
Hanfbearbeitung. 3. I. unter Kleine (V, 107). —
Fischerei. 4. I. unter Blunzer (V. 126). —
S. auch II, 6. —
IX. Nahrung.
1. /. unter Bliggctöch ( V, 45), Plein* (122). — S. auch II, 6. 9. —
X. Tracht.
Allgemeines. 1. Bauernti achten. Badener Kai. S. 57 ff. — 2. /. unter
Blonde (V, 113). —
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Bibliographie.
73
Aargau. 3. Chr. Merkli und Elise Fischer (von Wettingen). Almanach
romand (Bern). Farbige Tafel, nach N. König. —
Appenzell. 4. Ignaz Kegel und Josepha Huber au» lnner-Khoden. Histor.
Kalender. Farbige Abbildung nach N. König? — 5. Appenzeller Tanzgeiger.
Farbige« Titelblatt zu Die Schweiz No. 10-
Baêel. 6. Geographische* Lexikon der Schweiz S. 148. —
Bern. 7. La toilette champêtre. Histor. Kalender und AlmanacJi romand.
Färb. Abbildung nach S. Frendenberger. — 8. La propreté villageoise. Jb.
und Almanach Romand. Id. — 9. Geogr. Lexikon d. Schweiz S. 202.
205. 211. 212. 113. — 10. /. unter flagge (V, 42). —
Freiburg. 11. Morel, Ch., Le» Bénichons Fribourgeoiaes Revue du Dimanche
(Lausanne* 1 er sept., p. 276. —
Glums. 12. Th. Hefti von Betschwanden und AI. Galatti von Glarus.
Historischer Kalender. Färb. Abbildung mit Text (50) nach N. König.
Luxem. 13. Luzerner Bauer und Bäuerin in der Tracht vor ca. 400 Jahren.
Luz. Hauskalender. Dreifarbendruck. —
Thurgau. 14. I. unter Gans-Blueme 2 (V, 76). —
Waadt. 15. F. Delayoux et Marg. Gilleron (de Vevey), Almanach romand
(Bern). Farbige Tafel, nach N. König?
Wallis. 16. Bäuerin von Bonaveau. Geogr. Lexikon d. Scfiweiz S. 310.
Sennerin in Männerhosen. — S. auch II, 6. 9. —
XI. Gepflogenheiten* Branche, Feste.
Vermischtes. 1. Günther, R., Altsehwei/.. Frohleben und altschweiz. Feste.
Die Schweiz S. 260 ff. 275 ff. Kritiklose Zusammenstellung heterogener
Dinge: Steiger-Nägeli'sche Hochzeit (1567), offizielle Mähler, Fastnachtsbesuchc,
der eidg. Orte, Fritachi, Veckler(!)-Kilbi, Kilbi, Frühlingsfeste (worunter die Genfer
Escalade und das Basier 8t. Jakobs- Fest t), Winzerfest, Volksschauspiele (Klein-
basler Ehrenzeichen!) Musterungen, Freiheitsbäume ete. — S. auch II, 3. —
Hochzeit. 2. Jucker. //.. Einzugs-, Braut- und Bechergeld im Kanton
Zürich. Eine Reminiseenz aus dem 18. u. 19. Jahrhundert. Sonntags-
/wt (Wochenbeigabe des „Landnöten" Winterthur) No. 9—11. —
3. (Uertengebcn). Zürcher Wochen-Chronik III, 305. — 4. Camenisch. C,
Bestimmungen betr. den Weibereinkaut" in Em«, Bündn. Monatsblatt
S. 199. — 5. Jucker, H., Rückblicke auf zürch. Kultur- u. Sitten-
bilder in früherer Zeit. Schweiz V, 470 fg. — 6. s. II. 5. 6; XII. 3. —
Tod u. Begräbnis. 1. (Enterrements chez le* Onnonnens). Conteur
Vattdoii, 1" juin, p. 1, col. 2. — 8. (Totenbretteh. Steina Anzeiger
17. April. In „Kalch* (?) bei Brülisau (Appenzell l./Kb.) wird rechts von der
Hatisthiir das Sargbrett de* Vaters des jetzigen Hausbesitzers angenagelt. —
S. auch II. 6. —
Kiltgang u. Lichtstubeten. 9. Mora.r, R., Veillées d'hiver. Gazette de
Lausanne, 6 févr Da* „Einreden" In Blitzingen (Gomba): Truppe von
jungen Burschen begeben sich abends zw. H u. 9 Uhr vor die Türen der Spinn-
stuben und halten mit verstellter Stimme satirische Zwiegespräche mit den
spinnenden Mädchen. —
Winterabende. 10. Casser les noix. Lien Vandois II No. 2, p. 4. 5. —
Häusliche Beschäftigung. S. Il, 9. —
Termine. Einzug s. 41. —
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74
Bibliographie
Kaientier u. Zeitrechnung. S. 11, 2. —
Aelpler. II. F. 7,., Walliser Alpgebriiuche. .4/;«/-. Monntsbli. S. 64.
„Tag der Armen" d. i. Verteilung der Alpnrodukte e. Tage* an Anne im Turt-
manmhal. — 12. Grue], fi., Légende et Charité. Gazette, de Lausanne,
17 aortî. Dasselbe. - 13. Henleiigeliiiit. Alpwirtsch. Monntsbli. S. 165. -
14. lAlpfest auf der Alp Luret im Oherengadiii'i. Bund No. 204. —
15. (Alp- und Thalfahrti. /. unter Plumpe |, Plumpere i.V, 103). —
S. auch II, 6. —
Zünfte u. Gesellschaften- 16. Heinemunn, F., Die Zunft dpr Barbiere
und Schüre r in Bern vom 16.— 19. Jahrh. Nettes Berner Taschenb.
HHJO. — 17. Holder, Ch., Quelques renseignements sur le voisinages ä
Fribourg. Nouvelles Etrennes fribourgeoises, 1902, p. 51. — 18. Horner, i?.,
Die Sankt Sebastiani Bruderschaft in Kheinfelden. Allg. Schweizer
Zeitg. 28. Dez., Morgenbl. Brunnonslngen der „Bebastiant-Brflder" am heiligen
Abend und am Silvester. — 8. auch 11, 7. —
Schützenfeste, 19. La fête de Lunay. Conteur vaudois, 9 févr. Gottesdienst,
Hchiessen, militai-. Umzug, Mahl. — 19» Bucht, A., Freiburgisches Schützen-
wesen im 15. Jh. Festzeitg. d. Eidg. Schützenfestes Luxem S. 245—46.
20. 1. unter blind 2 g (V, 112). -
S. auch II, 2. 5"
Kadetten. 21. Correvon, H., Les cadets d'Yverdon. Lien vandois, 10 févr, —
Gaunerwesen. 22. E. A. S., Hin deutscher Brandschild. Schweiz. Arch.
f. Heraldik S. 37. Abbildung e. Schildes mit Brandfackeln, wie sie im 16. Jh.
an den Häusern von Mordbrennern angebracht wurden. —
Jagd. 23. Bärenfang. 1. unter Bloch 1 '( (V, 10). - 24. Amrhein, W,
Steinadlcrfang. Schweiz V, 474 ff. — S. auch II, 2. —
Sport «. Aehnl. 25. Dübi, H., Bergreisen und Bergsteigen in d. Schweiz
vor dem Beginn des 19. Jahrhunderts. Jahrbuch des S. A. C. 36, 210 ff. —
Kinderfeste. 26. Bächtiger, J. M., Tännli-Chletterete. Sonntagsblatt des
Bund S. 45. —
Ver fassnngs- Bräuche. 27. Landsgemeinde. Kritsi, H., 1'eber den
alamannischen Ursprung der Landsgemeinde. Appenzell. Jahrbücher
XIII, 82 — 28. (Besatzung im Schanfigg). Tribune de Genève,
5 et 6 mai. — 29. Von den bündnerischen Landsgemeinden. Bund
13. Mai. — 30. Landsgemeinde in Hundwyl. Die Woche. (Berlin)
Nr. 19. — 31. Landsgemeinde in Glarus. Der Tag (Berlin) 29. Nov.
Abbildung). — 32. Niederberger. F., Entwicklung der Gerichtsver-
fassung in Obwalden. Obic. Geschichtsblätter S. 1 ff. — 33. Baden-
schenken). Zürcher Wochen-Chronik III, 305. — 34. Serment des
Officiers et des Sujets dans le <4ouvernement d'Aigle. Les Anciennetés
du Pays <le-Vaud. 1902, p. 151. — S. auch II, 2. 6. —
Festlichkeiten. 3fv Feste in onore dei Landvogti in Lugano e Bellinzona.
Bollettino storico p. 19 sg. —
Kirchenbräuche. 36. L. M, A propos du Jeune de < havannes-le-
Veyron. Conteur vandois. 29 juin. — 37. Kellner, K. A. H., Meortologie
oder das Kirchenjahr und «lie Heiligenfeste in ihrer geschichtlichen
Entwicklung. Freiburg i. Br. (s. Schweiz. Rundschau I, 451). —
38. iFusswaschung). T unter Blanke 2 a (V, 122). — S. auch
II, 2. 6: XII —
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1
Bibliographie. 75
Märkte, Messen. 39. Dombréa, R., La foire de Sainte-Catherine à Sierre.
Journal de Genève, 16 déc. —
Kirchweih. 40. Morel, Ch., Les Bénichons Fri bourgeoises. La Revue du
Dimanche i Lausanne), 1" sept. - 41. K. G., Die Züri-Chilbi. Zürcher
Wochen-Chronik III, 301. Verehrung d. Märtyrer-Gruft von Follx u. Regula
(Patronatsfest 11. Sept.), Kirchweih, Wuhnungswechsel-Termin. Herbatmesse, Episode
aun der Felix- u. Regula-Legende. — 42. i Kirchweih in St. Urban), Vaterland
16. Okt. — 43. Scioltéret, F., La Bénichon. Nouvelles Etrennes fri-
Imtrgeoises 1902, p. 92. — 44. Loosli, A., (Die L(lderenkilbe). Alp-
uirtsch. MonaUbll. S. 303. -
St. Xiklaus. S. XIV, 1 ~
Weihnacht. 45. Revue des Traditions populaires t. XVI, p. 60. Weihnacht«
geschenko im Jura von der Chauue-vieille gebracht, sin Neujahr Tom Janttter. Hie
und da spielte man Motz mit den Nüssen (nach Conteur oaudoù, SJ janvier 1886). —
46. /. unter Wihnachts-Blueme (V, 84j. —
Neujahr. S. 45; XIV. 1. —
Dreikönige. 47. Pellandini, V., I Ke Magi dell' Epifania ml Arbedo-
Corriere del Ticino no. 4. —
Fastnacht. 48. Morax, R., Mascarade. Gazette de Lausanne, 20 février.
Gegenseitige Mas kenbesuche der Gombser Dürfer. Unter der Blitzinger Truppe
befindet sich auch ein als Brant und ein als Hebamme verkleideter Bursche. —
49. Engelberger, AT., Der Lindwurm v. Oedwil. Schweiz V, 467 (mit
Abb.). — S. auch II, 6. 7; XIV, 1 -
Sechseläuten. 50. Gazette de Lausanne, 27 avril ; Die Woche (Berlin) No. 18 —
Ostern. 51. Häberlin-Schaltegger, J . Die Eierlese. Joggeli- Kalender 1902,
S. 103. — S. auch II, 7. —
Mittsommer. 52. IsuM, F., La Mi-Eté. Les Anciennetés du Pays-de-
Vaud 1902. (Lausanne), p. 7. —
XII. Rechts- und Verfassung- Altertümer.
1. R. IL, Mittelalterliches Strafverfahren. Am. f. Schweiz.. Gesch. 32, 411.
Kinera Gotteslästerer wird 1480 in Zürich ein dreieckiger Nagel durch die Zunge ge-
schlagen. — 2. Caro. G., Studien zu den itlteren St. (Kaller Urkunden. Die
Grundbesitzverteilung in der Nordostschweiz etc. zur Karolingerzeit. 1. Abschn.
Jahrb. f. Schweiz. Gesch. XXVI, 205 ff. — 3. (Ganzoni), Das alte Samaden.
Der freie Rätier Nr. 69. 70. 71. 73. Verfassungsgesehichtliches. Kirchenverordnungen :
Kirchenbesuch, Kleidung, Sitzordnung, Verlassen der Klrehe. — 4. Die Kechtoquellen
des Kant. Bern. Teil 1 : Stadtrechte. Bd. 1 : Das Stadtrecht von Bern I.
Bearb. v. F. F Welti. Aarau 1902. - 5. I. unter Bluenie 3. 6 (V, 66 fg. 69),
blende 1 (107), erblende 1 (108), Moriz-, Primiz-, Schittz-Plappert .133),
Blepsch (134). — S. auch II, 2. 6. 9: V; XI, 4. 5. 27-34. —
XIII. Volksglauben.
Vermischtes. S. II, 3. —
Orakel u. Vorzeichen. I Liebenau, Th. v., Die Schweizerreisen der
deutschen Kaiser. Schweiz S. 9. Kinigo abergläubische Anschauungen am
Anfang des Artikels. — 2. Vital. A., La Tabla da Babania. Annalas deüa
Societn reto-romantscha XV ', 207 ff. — 3. IBI u in e n-0rn kel). /.unter
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76 Bibliographie.
Himiiiel-Höll-Fegfür-Blueuie (73), Gniis-Blueme l ( 75), .Tohannes-BIueine
(79), Tote-Bluenie (90). — S. auch 16. 17; XVI. I. —
Tagwahlen. 4. F.-L., Walliser Alpgebrnuehe und Alpsagen. Alpirirtsch.
Monatsbititter S. 54. Mittwoch (ingliickKta* in der Qcm. Hohltcnn. —
Brunnensuctien. 5. L. L., Mitteil, a. d Gebiete «les Bauwesens i. alten
Zürich. Neue Zärch. Zeit, 8. Aug. .Wnssersohmöeker'' im Anfang: d. 18. Jh. —
Heiligenverehrung. 6. Herzog H., Ein Präsenzzettel von Pflasterbach.
Anz. f. schwz. Alt, N F. II (1900), 264. — 7. St(ückelberjg, E. A.,
Sankt Euphrosyne von Basel. — Sonntags-Beilage d. Allg. Schweizer Ztg.
S. 168. — 7» Schnürer, G., Die Kümmernis-Bilder als Kopien des Volt»»
Santo von Lucea. Litterar. Heil. d. Köln. Volksztg. 12. Juni. —
S. auch II, 6; XI, 41-
EthUeher Aberglaube. 8. /. unter blind 1 a (V, 109). Kinder, die nach
der Blosse Anderer sehen, werden blind. —
Antiquitätenglauben. 9. H. A.. lieber „gewachsene" Gefässe. Am.
f. SChw. Alt. N. F. II (1900), 289; III, 94. Glaube, das* vorjrescbichUlcbe
Funde an Ort und Stelle gewachsen seien. —
Edelsteine. 10. (Magische Eigenschaften d. E. i. Abnanach Maurice. Genève.
(Bei den einz. Monaten). —
Tiere. 11. E. F., L'Abeille et le» croyances populaires. Nouvelles Etrenne*
fribourgeoises, p. 15. — 12. Les Animaux Baromètres. Abnanach du
du Lém<in, p. 80. — 13. I. unter Geiss-Bleger (V, 38), Blast l a (163). —
Zahlen. 14. A: L., Histoire du nombre 13. Abnanach du Léman, p. 78. —
Salz. 15. Joliet, Ch., Salière renversée. Conteur vandois, 24 aoûfc Ueber das
Salt ta Glaube u. 8Ute. -
Naturerscheinungen. 16. („Blühen* des Sees). I unter blüeje (V, 52 fg.). —
Menschlicher Körper. 17. („Blühen" der Nägel). /. unter blüeje ; V, 53). -
Fflanzen. 18. I. unter Blueme (V, 64i, Flue-Bl. (73). Guggaueh-Bl. 2 (74),
Tote-B! . 2 (91). — S. auch 3. 29. —
Bauern- bezw. Wetterregeln. 19. Der Schweizer Hauer (Kai.), Thii-
ring' scher Hautskalender, Der neue ChristUclie Hauskalender. Neuer
Züricher Kai , Familien- Kai. Joggeli Kai, Grütlianei Kai., Schweiz.
Hausfrauen-Kai. Schweiz. Dorfkai., Arbeiter freund- Kai. Lustiger
Dtstelikal, Badener Kai, Der Wanderer, Historischer Kai, Züricher
Kai. St. Galler Kai. Schweizerischer Volkskalendr r, Vetter Gölti, Al-
manach agricole (französisch!). Neuer Einsiedler Kai, jeweilcn bei
den einzelnen Monaten. — 20. E. K., Wetterprophezeiungen. Neuer
Einsiedler Kai — 21. I. unter Blöder {V. 20), umme-plcgere (39;,
blüeje 3, verblüeje (53), Sunne-Blick |62). Ainsele-Blueine (72),
Ilerbst-Bl. (78). Wihnachts-Bl. (84), Kege-Bl. (86), l>enk-BI (90;.
blind 1 a a (110), Blast 5 (167>, Binent 1 b (173), Aprille-Bluest (175). —
S. auch II, 3. —
I olksmedizin. 22. I. unter Bli (V, 1), Salz-Bli (2). Hueb-, Balle-, Ross-,
Sand-Blacke (56). Geschwulst-Blacke (57), Auge-Blueme (71), Flueh-
Bl. (73), Heu-Bl. 2 (79), Liecht-. Lavendel-, Lauge-, Maie-Bl. (82),
Mcid-Bl. <83f, Merze-Bl. 2 (84), Bad-Bl. (85), Kosh-, Seich-Bl. (86 ,
Se-Bl. (87 1. Chindeweh-, Wunt-Bl. (91), Blüeind (96), Blasius 1 152),
Blast 3 a (165 , Bluest 1 a (172). — S. auch XVIII, 17. —
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Bibliograph»*. 77
Hexen (s. auch Zauber). 23. Fluri, A., Die beru. Landschulen im Spiegel
d. Kapitelsverhandluugen (1628—1675). Etang Schulbl. 1899, 173. —
24. Hexenprozesse. Umring' scher Hauskalender S. 20. — 25. Hamen,
Jos., Quellen und Untersuchungen zur Geschichte de» Hexenwahos
und der II exen Verfolgung im Mittelalter. Bonn. Enthält auch die Schweiz.
Litteratur Aber das Hexenwesen. —
Dämonen u. Gespenster. 26. I. unter Plumpini (V, 104), Stalde-
Plunni (107), Blast (163). —
Zauber (s. auch Hexen). 27. Levade, Les mciges vaudois. Conteur vaiulois,
9 novembre. Behexung einer Frau l. J. 1788. Viehbesegncn. — 28. /. unter
Heu-Blueme 2 (V, 79), blond (113), a-blase (145).
Gegenzauber. 29. I. unter verblende 1 (109).
Segensformeln. 30. I. unter Blick II (V, 61 fg.), Blast 1 b (164). —
31. Schering, A., Kin Schweizer Alpen-Betruf. Sammelbände d. Internat.
Musik-Gesellsch. Leipz. .Thrg. II S. 669. Alpsegen v. d. Alp MelchBee-Frutt. -
S. auch II, 6: XIV, 1. —
XIV. Volksdichtung.
Lieder. 1 Züricher, G., Kinderlied und Kinderspiel im Kanton Bern.
(Schrifteu der Schweiz. Gesellschaft f. Volkskunde II) Zürich (Verlag
d. Gesellschaft) 1902. Wiegenlieder, Kindergebete, Begegnungen, Scherzliedchen,
Fingerspiele, Kniereiterliedchon, Marsch- und Tanzliedchen, Regen- und Schnee-
liedchen, Gloeketisprache, Neujahrs- und Fastnachtbettellieder, ans der Schule,
Tierversehen, über Nahrung und Kleidung, Gespräche, Neckmärchen, verkehrte
Welt, Kinderpredigten, Kettenreime, Erzählungen, Ansählrelme, Spottverse und
(iassenrufe, Parodien, ßeheimsprachen, Verlegung der Betonung, Schnellsprcch-
übungeu. Versehen u. Lieder der Erwachsenen im Kindermund, Spiele, Melodien. —
2. Bau, B., Deutsche Volkslieder, Paris u. Leipzig. Sohweizerlleder
s. »}. 4i. 55. 70. «s. - 3. I unter plitmpele 4 ( V, 101). — 4. Muoth, J. C,
In divertment denter mats et matteuus della Surselva. Annalas della
Società relo-romanscha XV, 261 tf. Stroitgedioht zwisch. Bursche u.Mädohen. —
5. Tarier, H., Drei Lieder aus dem 17. Jahrhundert. Neues Berner
Taschenbuch 1900. — 6. Brfuppacher], U., Das „Bauernlied". Zürch.
Freitagszeitung, Beil. z. Xo. 34. Volkstum!. Variante (1811) des Liedes über
den Bauernstand von Bezirksrichtor Merz, von Buch am Irchel, aus d. J. 1806. —
7. Tante drittlet, A la jeunesse vaudoise. Conteur vaudois, 12 obtobre.
Klage Uber den Abgang der alten Lieder. Anfange einiger derselben. —
8. Ceresole, A., Tue vieille romance. Au Foyer romand 1902, p. 353. —
9. Chanson des rouets Conteur vaudois, 16 nov. — ^S. auch II, 3. —
lieimsprilche. 10. Indien, A., Formule enfantine pratiquée en Picardie
et en Suisse. lient*- des Traditions populaires XVI, p. 194. Abzählreim.—
11, /. unter Stern-Blueme (V, 159). plumpe 2 (97), plampele 4 (101),
plumpe 1 ! 102j, Plunder 3 a (114), bhmtsche (124), Plappert 4 b (132),
Pläreli (136), Plitr (139), Blas [140]. —
Inschriften. 12. Inscription sur un chalet. Les Anciennetés du Pays-de-
Vaud 1902, p. 19. — 8. auch II, 6. —
Sprichwort. 13. Anciens proverbes vaudois. Lien vaudois (Genève), 10
et 25 avril. — 14. Wàfchli, 2*'., Sprichwörter u. sprichwörtliche Redens-
arten. Aarau. — 15. Die Hausfrau im Schweiz. Sprüchwort. Familien-
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78 Bibliograph ie.
Kalender S. 21. — 16. (I)..) Proverbes et maximes en patois vaudois.
Conteur vaudou, 29 juin, 13, 20, 27 juillet, 3 août. - 17. Sprich-
wörtliche Redensarten aus dem Reiche der Pflanzenwelt. Die Heimat
(Gratis-Beilage zu den „Zürcher Nachrichten") No. 23. — 18. I. unter
blug (V, 40), blüeje 6 (53), blind 1 a b (109 fg.;, plärre 2 c (137),
blase 1 a ß aa (141), Blösch 1 a (161). — S. auch II, 3. —
Hätsel. 19. I. unter Blunze (V, 126), plapp (127), plärre 1 a a (137),
Pliri-Pläri (139). —
Sagen u. Märchen. 20 Parevhu engiadinaisas, publ. da G. Bundi.
Annalas délia Società leto-romantscha XV, 215 ff. — 21. F. L y
Walliser Alpsagen. Alpin. Monatsbll. S. 54 fg. — 22. Blanchut, A.,
Plan Névé. Lien vaudou, 25 févr., p. 3. Die hartherzigen Sennen n. Ver-
sehüttung der Alp. — 23. Origine de l'Association des Chevaliers de la
Cuiller. Lien vaudou, No. 5, p. 6. — 24. Weiss, G, Hoheutwiel und
Ekkehard in Geschichte, Sage und Dichtung. St. Gallen u. Leipzig. —
25. (Ulrich, J., Die Sage vom Polyphein in Rumänien. Die Schweis
V, 190). — 26. [Einige Sagen aus] Diegten. Basellandschaf Û. Zeit.,
26. Aug. 1899. — 27. Baud Bovy, I)., Le Nain de Ra?terischboden
Semaine littéraire, No. 391. — 28. Reber, B., Recherches archéologiques
à Genève et aux environs. ( La Pierre-aux-Fées de Reignier. La Cave-
aux-Feés de St-Cergnes). La Suisse 7/8 juillet. — 29. I. unter
Blasius l (V, 152). — 30. [Der Senn in der Rinderhaut, Sage aus Val
de Borgne, Wallis]. Bund 29./30. Juli. — 31. Roger, N., Le chevrier
de Rittermahl. Legende valaisanne. Semaine littéraire IX, p. 563.
Poetisch ausgeschmückte Sage von der durch einen Kass zu befreienden Fee.
s. Walllaer Sagen s. 12». — 32. Coquoz, L., Guide et Légendes de Salvan.
Lausanne. — 33. (Sagen aus der Haute-Gryonne, Waadt). Isabel, F.
in: Les Anciennetés du Pays-de-Vaud 1902, p. 139. — S. auch II, 236. —
Legende. S. II, 6; XI, 41. —
Schauspiel. 34. v. M., Deutsche Volksspiele. Schiceiz. Rundschau 11, 68. —
35. Heinemann, F., Peter Spichtigs Dreikönigsspiel von Lungern vom
Jahre 1658. Geschichtsfreund 56. Band. — S. auch II, 2. 6. —
Vermischtes. 36. R., Folklore grison. Gazette de Lausanne, 23 avril.
Referat iihor Sagen, Märchen, Lieder, Sprichwörter im II. Bande d. Descurtlns'schen
Chrestomathie. -
XV. Witz und Spott.
Allgemeines. 1. Appenzeller- Witz. Bund, 25/26. April. Referat eines Vortrag
von Alfr. Tobior. - 2. Tobler, AI fr., Der Appenzeller Witz. Eint- Studie
aus «lern Volksleben. Wolfhalden (Selbstverlag) 1902. Davon ein Aus-
zug in: AUg. Schweizer Zeitg. 17. u. 18. Dez. — S. auch II, 6. —
Ortsneckereien. 3. Lien vaudois, Il No. 1, p. 4. Die ans dem Paya d'Enhaut
heiasen bei den Ormonneu» medei (d. 1. eh bien!), die von Rougemont paouroe
(aus poucir — porc?) - 4. Ib. No. 2, p. 4. Wendet sioh gegen obige Erklärung. -
5. I. unter Bleiss II (V, 154). -
Schildbürgergeschichten. 6. Ceresole, A., Les Guêpes et les Municipaux.
Lien vaudois, 25 sept, —
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Bibliographie.
79
XVI. Spiel.
Verschiedenes, S. II, 3. —
Kartenspiele» 1. Robadey, L. Quelques mots sur le jeu de tarot.
Nouvelles Etrennes fribourgeoises, 1901, p. 117; 1902, 135. Description,
sens, cartomancie. - 2. Origine des cartes à jouer. Echo de Genève,
20 octobre. — 3. I. unter blas« 2 (V. 152). '-
Brettspiel, 4. Zwei roman. Brettsteine, in: Durrer, Die Kunst- und Archi-
tektur- Denkmäler Unterwaldens S. 177. —
Tumspiele, 5. Schwingen. La Lutte suisse. Ahnanuch du Léman, p. 49.
Avec lllnst ration s.
Kinderspiele. 6. /. unter blile (V. 3), Blueme (64), Plappert 3 (131 ,
plappere II 1 (133). —
S. auch II. 6. —
XVII. Musik u. Tanz.
Musikinstrumente, 1. /. unter Chile-. Schaf-lMiire (V. 136 j, Blase (140:-. —
S. auch II, 2. 7; VI, 1: XIV, 1. —
XVIII. Namen.
Orts- u, Flurnamen, 1. J. L. B(randstetter) in Luz. Tagblatt, 23. Febr.
Aroateg, ü conti »nd. — 2. Sidler, W., Orte- und Flurnamen in Neuhein»
und Menningen. Zuger. Neujahrsbl. S. 21 ff. — . 3. Brnndstetter, J. L .
Zusätze und Berichtigungen zu Band 41—50 des Geschichtsfreundes.
In: Register zu Band 41—50 de» Geschichtsfreundes. Stans 1901,
5. Vni. IX. X. XI. XII. XIII. — 4. Salvioni, C, Noterelle di Topo-
nomaatica Lombarda. Bottettino storico XXIII, 77 ff. — 5. (Nieder-
mann, M.,) Le mot „Cfoaux''. Gazette de Lausaune, 21 juin. —
6. Wanner, M., Ueber einige Ortsnamen des Landes Uri (Jutschi.
Göschenen, Silenen, Bürglen, Wasen, Altdorf, Erstfeld, Schachdorfj.
Hist. Neujahr»- Blatt, hrg. v. Verein f. Gesch. u. Altertümer v. Uri
1901. — 6» Marchot, P., Notes de toponymie fri bourgeoise. Revue de
la Suisse catholique 1900. — 7. Seiler, Ad., Die Ortsnamen Lys und
Lysbüchel. Alemannia 29, 259. — 8. I. unter Blacke Anm. (V, 55),
BÎeike Anm. (59), Bleiker, Bleiki (60), Blueme Anm. (71), blind
Anm. (112), Blinde Anm. (113), Plangg II Anm. (120), Wind-Bläs
Anm. (149), Blas» I Anm. (150), Bleis» II (154), bloss Anm. (168\
Blossi Anm. (159), Blast Anm. (169). —
Personennamen. 9. Küchler, A., Die Gesehleehtsnamen Obwaldens. Ob-
waldner Geschichtsbll. 1901 S. 129 ff. — 10. Platzhoff-Lejeune, E,
Noms de famille suisses. Semaine littéraire No. 410. Unwissenschaftlich
and fehlerhaft. - 11. I. unter Plonja (V, 107), Blasius (152). —
Tiernamen 12. /. unter Blätteri (V, 19), Geiss-Bleger (38), Blägger (44),
Bliegge (45), Blick I (61), Blicker 2 (63), Blueme 10 (70), Bluemi (92,,
Blüemter (96), Blindetsch (113), Bliengge (121), Blinzeri (125), Chorn-,
Tili-BIunz (126), Wasser-Blaser (148), Blass 1 1 b (149), Blasse, Blassi
(151), Blesch, Blöech (161). ~
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HU
Bibliographie.
Fjflamennamen. 13. /. unter Chäs-Bläjerli (V, 52), Blüejor (53), Blacks (54),
Bläcke (58), Blicken, Blocke, Blucke (63), Blueme u. Zss. (64 ff ),
Hane-Plampe (97), Bare-Plumpe (103), Blase 1 b (140), Wisch (161),
Bluest 3 u. Zss. (176). —
Windnamen. 14. 1. unter Blaser 3 (V, 148), Gletscher-Geblas (149),
Blasius 3 (153). —
Hausnamen. 15. I. unter Blueme Aniu. (V, 71). —
Münznamen (volkstüinl.). 16. I. unter Wappert u. Zss. (V, 128 ff.). —
Krankheitsnamen. 17. I. unter Blag (V, 38), Blaje (50), Blaji (52),
blüeje 6 (53), Black (54), Blueme 6 b (70), Merze-Blueuie 2 (84),
blanet u. ». w. (105), man-blind (112), Chalblis-Blass (151), Bläsehi (160),
Blast (161 fg.) blastig (170), Gehläst (171), Blästi (172), Bluest
2 c ß X (175). -
Körperteile. 18. I. unter Blueme 7 : V. 70), Kul-Blase (141), Bluest 2ci 175).—
XIX. Formeln n. Redensarten.
Flucti. 1. I. unter Punder 6 (V, 116), Bluest 4 (175). Chirsi-Bluest a76). -
Gruss. S. II, 2. —
GebeU S. II, 6. —
Vermischtes. S. U, 6 —
XX. Sprache.
Allgemeines. 1 Salvimü, C, I dialetti alpini d'Italin. In: La LrtUira,
agostn 1901 idouo al ('arrière della Sera, Milan*)). —
Sprachgrenzen. 2. Mürel, Ch., Allemands et Romands en Suisses. Eirenties
Helvétiques (Lausann»'), p 175 suiv. — 2* Stadelmann, J., A quelle
époque le» Germains établis dans notre pays ont-ils été romanisés?
Revue historique vaudoise.
Sprachstand. 3. Singer. S., Sprache und YVeike des Ni cla us Mauuel
Zeitschr. f. hochdeutsche Mundarten II, 5 ff. — 4. Singer, S., Beitragt?
zur Kenntnis des bern deutschen Verbums. Ib. S. 13 ff. 226 ff. —
5. Safer, R, Die Zürcher Mundart in J. M. l'steris Dialektgedichten
(Dissertation) Zürich. — 6. Hercod, R., Les patois suisses. Gazette de
iMumnne, 18 et <i0 sept. — 6» Huonder, J.. Der Vokalismus der
Mundart v. Disentis. Roman. Forschungen XI (19(X)). — ti b . Marchot, P.,
Note sur le consonantisine de l'ancien fribourgeois. ib. — 6°. Girardin, J.,
Le vocalisme du fri bourgeois nu XV e siècle. Zeitschrift f. roman.
Philol. XXIV (1900). -
Gannersprache u. Jargon. 7. Kluge, Fr., Bot welsch. Quellen und
Wortschat/, der Gaunersprache und der verwandten Geheimsprachen. I.
Kotwelsches Quellenbuch. Strassburg. Beschreibt u. A. auch die ans der
Sch wo iz stummenden Quallen. — 8. Rallier, A., Berner Mattenenglisch.
Zedschr. f. Deutsche Wortforschung II. 51 ff -
Wortschatz «. Etymologie. 9. Meger-Lübke, W., Gletscher. Zeitschr.
f. deutsche Wortforschung II, 73. — 10. Salvioni, C, Di dun per un
nella poesia popolaresca alto-italiana. Archivio glottologico XVI. 1—8. —
Band VI Heft 1, ausgesehen 15. Miirz 1902.
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öl
Hemd und Hosa.
Kulturskizze iu Prättigauer Mundart von G. Fient in Chur. ')
I. D'a Hemd.
Schon dem Sprüchwort na 1yd d's Hemd neher, also wöm-
mers da au z'erst nähn.
Da mues9 ma in erster Linja Hanfsamen han. Awäders
zücht man-ä sälber old so muess man-ä chaufen, z. B. „fürm
Schloss* inner. Am Lan gai würd 'r usgseet, äwäders in en
Acher old in ä Rüthi. Jedäfalls brucht's gueta Grund, denn
als Hampf land ist nun das besta guet gnueg ; es muess so guet
syn as Chabisland. Animal am en Ort wie seh' Hampf gseet
heind g'han und alls hübsch verrächet ist gsyn, seid d's Wyb,
so jetz söU's der lieb Gott gsägnen und denn gärathe's schon,
an Gottes Sägen sy alls glägen, meh bruche 's nid. En Nach-
bur, wa grad vorbey gegangen ist, hed aber gseid, woll, es
bruchi au Schafpletschä. Das heisst, wenn der Hampf rächt
gärathä soll, muess d's Land wacker gätüngt syn. Im sälba Fall,
guet Wätter vorusgsetzt, erinnt V [keimt hervor] hübsch, waxt
bolzgrad in d'Höchi, abä wie ma seid „grad wie Hampfbengel",
und blüestet au i schi'r Art. Das Eint old Andera seid vil-
licht, das sy nid wahr, der Hampf blüesti so wenig as d'Hasel-
studä. Das muess ma aber nid verwäxlen: all Pflanzä, die
Frücht tragend, irgend es weter Gattig Frücht, tüend au blüesten,
frili tragend nid all Pflanzä so hübsch farbig Blüest, ätta wie
d'Obsbomm old Gürgetsch- und Mählbömm, Wyssdorn, Schlehä,
der Flax u. s. w. Die Blüest van den Haselstuden sind die
gälben Paali [Kätzchen], wa schon im Nawinter chommend und
gwüssermassen de Früehlig i-lütend. D'Hampfblüest aber sind
erstens zweierlei. Afangs oder Mitti Juli überchommend die
lengerä Stengel grüenlichi Trübleni, die us 5 Chelchblettli und
Staubfäden mit viel Staub b'stand, aber kei Chrona und kei
Fruchtchnoten heind. Die chürzerä Stengel heind usehymeri
Blüestli a churzen Zwygli: es Chelchli und Fruchtchnötli.
D'Frucht würd denn es chleis Nüssli.
i ) Zeichnungen von Professor Jenny in Chur, nach Skizzen von P.
Ruosch iu St. Antonien und einer Photographie von 0. Pitschi in Fideris.
6
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1
b2 H««iud und Hosa.
E9 gid bekanntli nid nun im Àllgmeina, sondern au bim
Hampf zweierlei Lût, i will sägen, Gschlächter : den T regel und
d'Fimmlä. Im Augsten würd g'hampfet. D'Fimmlä wärdend
wüschliwisch usgäzogen, in Garbä gäbunden und diesälben, na-
däm dür Ergudern [schütteln] der gröbst Härd abgschlagen ist,
zur Pyramid geteilt, wie die G wehr' in der Pausa, damit'snen
em-bitz uslufti und'r mid an der Sünna stahn lychter wärdi.
Grüena Hampf ist nemli ifam schwer, wa Die rächt guet er-
fahrend, wa-n-en stundawisch us de Lender bärguf tragen müessend,
wie z. B. ab PernezÜB gän Pan y uf. Noch würscher trückend
frili die Grundräbä [Kartoffel], sab hani no guet in der Erinnerig.
— Den Tregel lad ma lenger stahn, äbun dass'r wacker Sama-
sammli und dersälb — der Samen — gross und hübsch wärdi.
Den Hampf muess ma z'erst rötzen [bleichen], was uf
zweierlei Art gscheh chan. En Theil heind eigentlichi Hampf-
rötzä, das sind chlei Wassergüllä, em-bitz grösser as Chalch-
löcher, und da wärdend die Garbä eifach in's Wasser ingäbiget
und äs wie viel beschwert. Diezyt mögend denn villicht d'Pröschä,
d'Chrottä und die Quaterpetschi [Wassermolche], wa gwöhnli
da dri sind, lengi Wyl han. Die meisten Purä heind kei Rötzä,
sondern d'Wiber leggend-ä sorgfältig uf en gmehti Wies us.
Der Usdruck „ Hampf usleggen" bäzeichnet die ganz Thetigkeit
allgmei verstendli. Da sölPr jetz bleicken, so dass ma speter
uf esweli Art den Hampf ab den Bengel bringt. Wenn die
zerleiten Garbä uf der ei na Syta gärözt sind, wärden seh' ufern
Wasen umg'kchert, dass-sch' uf der andera Syta au bleickend
und dass'sch nid ganz vom Gruemet zuegädeckt wärdeud, wa
derdür ueherwaxt. Der Usdruck röötzen mag villicht dahär
chon, dass d'Hampfbengel in der Zyt würkli roth wärdend.
Na ätta 4—6 Wuchä (es chund äben uf d's Wätter an), würd
der Hampf ufg'nun („den Hampf ufnähn"), wiederm in Garbä
gäbunden und diesälben ätten anen Gadawand angstützt, dass
sch' wyter dorrend. Ab'ra dorren verfallt denn d's Laub mid
der Zyt old zerpülveret. Wär gärn Laub z'ruggleid, thuets as'a
grüens abhauen oder abstraupfen. Es würd denn ufbäwahret
und ätten als Husmittel gäbrucht, z. B. dä Chüenen inggän,
dass-sch' eher alaufend [stiersüchtig werden]. GlägentH würd der
Hanf g'aichtet, dä lengera thued ma schleizen und der chürzer
würd gärätschet. Wär sorgfältig verfahrä will, thued den
Tregel und d'Fimmlä usscheiden, wil d'Fimmlä d's besser Lint
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Hi'iutl und Hosa.
83
Enden
das ist
1. Râtxcha.
Rätschag'klapper
es wunderhübs
[Splint] heind. Ratschen (Fig. 1) thued ma nun an hübschen
Herbsttagä. Es chund Garba um Garba dran. Der Zwack ist
natürli dar, d's Lint us den Bengel
z'bringen. Z'erst würd a so eu Garba
nun em-bitz überrätschet zum die
_ Bengel brächen 4 . Derna geid denn
erst die rächt Arbe't an, bis das
letscht Stückli Bengel usgschlagcn
ist und am Bodä-lyd, iu der Regel
im Gadahof. Wanna Sunuaschyn,
chlari Luft, d's Vehgschäll uf der
Gruemetweid. an allen Eggen und
und die Bömm im entfärbenda Laub
Herbstbild! Au d's Schleizen g'hört zu däm Bild; das
gschieht denn aber gwöhnli nid under Tagen, sondern am Abet
in der Stuba bim Liecht. Da wo ledig Meitjä sind, gid's denn
die sog. „ Schieitzheugert' Fründenä gand zämmen und hälfend
enandern. Und wenu-sch' d'Luna heind, chommend denn au no
ledig Pürst und hälfend as viel as au. Da geids de rächt churz-
wylig zue. Hoptsächli gäratend Schleizthengert, wenn sus ä
Ding guet gäraten ist, bsunders au d's Obs.
Der gschleizt und
dergärätschet Hampf
würd in Zop f gwun-
den. Die chom-
mend dennind'Rybi
(Fig. 2). Das ist en
Art Mühli, villicht
ätten iren-iedera [in
jeder] Gmeind eini.
Die Zopf wärdend
ufen zilinderförmiga
Lagerstein ufgleid.
En andera schwera
Stein , der meh
d'Furm var a gfüllta
Chilchaglogga hed,
würd vom a Wendel-
bomm,dän d's Wasser
tribt , langsam im
Chreis uf der Under-
Fig. 2. Hanfrt/fri in Malans.
a) Reib-Bett am Elchenhols, ca. 65 cm. hoch,
schlössen von einem ca. a cm. dicken Tinnenbrett, das
ca. 85 cm. über das Bett hinaussteht, b) Holz-Brüstung
8 cm. Ober das Bett hlnausstehend, um den Hanf von der
Achse abzuhalten, c) lleibstein (10 Umdrehungen in der
Minute), d) Transmisslonstrnnic samt Riemen-
scheibe. e)Uro*se Kiemenschelbe am Wasserrad,
f) Sog. Windelbaum, an welchem das Wasserrad be-
festigt l»t.
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Henni und Hosa.
lag ummergwelzt, so dass'r wie en Uhrazeichner da Chreis bschribt.
Der Eigentümer von der Rybi bekümmerit-schi wyters nüd drum, är
wyst den Platz an und nümmt scbliessli dä-Lohn in Empfang. Hoch«
stens dinget'r de Wybern an, schi sollend de Stein nie leer la laufen,
wils aus Für gebi. Nun eis WyJ^ hed in der Regel nid Hampf
gnneg für ä Rybi, also ribend den ätta Zweiä midenandern und
zeichnend die Zopf mit Bendli, dass's kein Konfusion gäbi.
Schi heind nun ufz'passen, dass die Zöpf hübsch in der Lag
blibend, dass schi keina um dä Walzstein umzwingt und keina
vom Wendelbomm erwüscht und abgwurstet würd. Von Zyt
z'Zyt wärdend die Zöpf umg'kehrt, damit d's Ryben glichmeessig
erfolgt. — D's Riben hed den Zweck, den Hampf weich z'machen,
wil man-en sus nid wyter verarbeitä-chönnti.
Na'm Riben hed der Hampf
d's Hächlen (Fig. 3) z'passiereu, wa
die schlachten Haar usgärupft wärdend.
Au d's Hächlen gschieht im Frya Fijr. 3. Hüchel.
bim warma Sunnaschyn. D's Resultat sind denn zwei Sortä,
der eigentli fyn Hampf und der gröber Abfall, d'Stuppa.
Der nechet Prozess, dän bedi dürzmachen heind, ist d's
Spinnen im Winter. Früejer ist in den Gägenden, wo ma Hampf
gäpflanzet hed, im-en iedera Hus es Spinnrad (Fig. 4)
i g fl y n i j etz * 8t da8 leider nümma so, wil die meisten
À Husfrauä und Töchterä nümma sälber spinnend und
Y ja wäbend. Gwoben ist früejer au nid in allen Hüscherä-
worden, wil nid überal Stüedlä sind gsyn. Es Wab
[Wupp| old meh hed aber doch au jedi armi Familia g'han
und denn heind-sch'es äben
dahin zum wäben g'gän, wa
Stüedlä gsy sind. Es sind
albig Wyber gsyn, die für
Lohn gwoben heind, so wie
d'Müller und d'Sager au für
da Lohn mahlend und sa-
Fip. 4 Spimmul gend. Die beträffend Hus-
frau hed also doch sägä-chönnen, schi hei sälbgapunnes und
sälbgwobes Tuech. Jetz heisst's bi Vilen, das ganz Züg sy z'um-
stendli und lohni d'Arbet nid.
D's Spinnrad bsteid us'm Rad sälber und us der Chuchla,
d'Chuchla wiederm us'm Fuess und dem eigentlicha Chuchla-
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Hemd und Hosa.
85
sticken. Der Fuess ist ungfahr än Meter höch, steid un na ima
chreisrunda Brittli und dassälb ruebet denn wiederm uf dry
ehurzä Füe88li, die viellicht ätten en Dezimeter leng Bind,
schief stand und die ganz Chuchla z'tragen heind. Z'oberist ist
der Fues8stäcken hohla und uswendig hüüffig raid ema g'krinzleta
[gekränzelt] Bläch verziort. In die Hüli in würd d'Chuchla
eifach ingstellt, oder so lauft seh' z'underist [zu unterst] in es
Gwind us und würd denn in dä-Fuessstäcken ingstrufet. Z'oberist
verlauft d'Chuchla chuglaartig , vara Drexler raöglist zierli
g'arbeitet.
D'Chuchla würd mit dem Uampf bäkleidet und dersälb,
dass'r äben hebi und nid aperkiji, mid-enia hübscha, farbiga,
breita Band umwicklet. — D'Chuchla bsteid nun deshalb us
zwei Stück, dass'sch lichter transportiert wärdä chan.
D's Rad hed en Dürmässer van guet '/a Meter. Es lauft i-ra
stehend Ramma [Rahmen] und würd van der Spinneri dür die
T r ä t a in Bewegig gsetzt und gätrieben. D'IIaupt-
sp^rcs** sach bim Rad ist der Flügel (Fig. 5), linggs
( te =*ir-— f sytwürts. Das ist es chleis Maschinen in der
^ Grossi ätta va-ra chleina Henna und hed i
H*. 5. Hügel. Würklikeit zwei Flügel mit gäbogenen isernen
Zend. D'Axa vam Flügel ist dür en dicka festa Faden mid
dem Rad verbunden, dar dort i-ra Nued lauft und drum nid
abfallä chan. Um d'Axeu um lauft der Spueleu. Uf däsälbä
und dür d'Flügelzend würd en blawa Faden g'spannet. Dar
bildet den Aschluss für die Hampffäden, wa während dem
Spinnen ieverzue ab der Chuchla gäzeiset und denn in da Flügel
ingädreht wärdend. Während dem Spinnen und äben dür das
Indrejen würd der Hampf in Garn verwandlet. Wenn der
Spuelen voll ist, chönnt'r uf d'Syta g leid und en andera au-
gschloffä-wärden ; das thued-ma aber in der
Regel nid, sondern är würd sofort g' hasplet.
Der Haspel (Fig. 6) bsteid us'm Fuess, dar
ungfahr so usgsiehd wie der Fuess voma Roll-
chübel, us'm Haspelrad und us'm Zeller.
D's Haspelrad ist us hülzenä Schinä und starchä-
Fäden z'sämmengsezt und gsiehd im Uratriben
ungfahr us wie ä Windrällä, ist aber grösser.
Der Zeller ist en Art Uhrwärch; är bsteid us 6 " Hup *'
dry hülzenä Redli, die mit den Zendli inenaudern ingrifend and
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H«'iii(l und Mosa.
mid der Axa vara HaBpelrad i Verbindig stahnd. Allimal wenn
100 Fäden ufgwundä-sind , zeichet's der Zeller dür a lichta
Chlapf an, ungfahr so wie d'Schwarzwälder Uhrä füf Minutä
vorm Schla „warnend*. Gäzellt muess wärden zur Kontrolla
drüber, dass d'Strangä glich gross wärdend; es hanget das mid
dem Waben z'sämmen. Ma muess nemli wüssen, wie viel Zettel
ma hed, dass-ma usrachnä-chan, wie lengs Wab dass-ma aspannen
tarf. — Der Haspel ist nun [nur] en-Mittelstation, denn zum
Waben wee d's Garn jetz uo zruch und z'brüchig, drum muess's no
„gäbuchet", — d. h. gwäschii — wärden. Zu däm Zwäck
wärdend d'Strangä ins Wasser z'wälchen gleid, ätta 2 bis 3
Wuchä lang. Derna machet ma Lauga und zwar in der WyBch:
Ma südt Holzäscha i Wasser ungfahr ä Stund, so dass das Ganza
en tschuggeladeuartigi Brüe gid. Derinid hed d'Ascha ihr Dienst
gleistet, schi würd drum abgsiegen und fortgworfen. gwöhnli uf
den Mist old ins Blaktabett [Sauerampferbeet]. In der glütereta
Flüssigkeit aber, d. h. in der Lauga wärdend Strangä wacker gsotten,
druf im chalta Wasser tüchtig usgwäschen und denu gätrüchnet.
Wenn-sch die Operation dürgmachet
heind, so wärdend d'Strangä uf d's Gar n-
britt (Fig. 7) ufgspannet und mid dem
Spuelrad uf die Zettelspuelä uf-
gwunden, d. h. d's Garn würd gspuelet,
so dass's jetz wiedrm usgaieht wie bin
der Abnahm vam Radflügel ; bloss ist
der Spuelen jetz lenger als der Flügel-
spuelen (ca. 2 Dezimeter). Zum Zettlen
cham-man en us däm Grund nid chürzer
han, wil r sus, wem-ma vil Garn uf-
spuelet, z'dicka wurti, dergäged lyta
an der Konstruktion vam Spinnrad,
dass der Flügclspuelen chürzer ist.
Drum äben das umsteudli Überwinden
uf Haspel, Garnbritt und Spuelrad. Mid blosser Hand thued-ma
das nümma, ma hätti z'lang dran und theti licht verwärren.
Vor alten Zyten aber heindsch würkli
die ganzä Weber uf Chluchä [Kunkel]
gwunden und van denen abgäzettlet.
Da hed ma denn astatt Spuelrammä
Fifr. 7 Garnbritt.
Fig. 8. Chluchatruclcä.
Chluchatrückä (Fig. 8) ghan, das sind Trückä gsin mid vielen
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Hemd und Hosa
87
Underachlachten ins Chrüz, so dass en iedera Chluchen es Gäschi
überchon hed.
Jetz hatte- mW afen ei Spuelen, uod nun muess ma die
(/schient so lang repitieren , bis-erä
gnueg sind für es ganz Wab. Zu-mä
chleina Wab bruchts ätta 10 — 15 und
zumä grossa 15—20 Spuelü. Wenn d's
Spuelen fertig ist , so wärdend d'Spue-
lä in d 'Spuel ranima (Fig. 9) ingstellt.
Das ist eu hülzeni Kamina. ätta anderhalb
Meter hoch und nid ganz en Meter breit,
raid 20 dünnä Stongli (Zettelspiss). Uf
es ieders Stengli chund uf jeder Syta ä
Spuelen, d. h. är würd an s Stengli an-
gschloffen. Van der Spuelramma würd
d's Garn übergwunden uf die Zettol-
ramma (Fig. 10). Das ist es Gstell mid
zwei Flügel, die schi um e etehendi Axa
drejend. Ab der Zcttelramma würd d's
Garn abg'kottlet [abgekettet |, so dass's ä
lengi Chötti bildet. Dermid ist wiederm
a so en Zwüschetstation abgschlossen.
Jetz geid d's Waben an. Die Gara-
chötti würd ievorzue usgmachet , in de
Windchamm ingleid und uf den Garn-
bomm uf der Stüedla iFig. 11) ufgwun-
den, so dass alls zsämmen en breiti Wälla
bildet. Van da muess d's Garn dür Fi * 10 Xettelrmnma
d'IIärlef [Harläufer?] und dür dä Chamm dürgäzogen-wärden.
Damit das lichter geid, muess d a Garn vorhär gschmeizt wärden,
wil ma sus rischgierti, dass's zerrupfen theti. Ma chochet nemli
us Mähl und Wasser es Mues (das ist d'Schmeizi) und thued
d's Garn dermid b'strichen und wacker bürsten da, wa's zwüschet
dem Garnbomm und den Härlef usgspannet ist.
Vorna uf-em Stuel sizt d'Wiberi. Schi sezt d'Maschina
in Bewegig, so dass d's Garn den äben angädüdta Wäg machon
muess. Das gnüegt aber nid, denn bin der eisyti«a Operation
blieb' es äben albig nun Garn. Für der Wiberi an der Stüedla
ist d's Schiffli (Fig. 12) und in d'Axa vam sälba es Spüeli
mit anderm Garn (Bawolla) ingstellt. Das ist der Inzug, d's
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Hemd und Hn.su.
Garn ufm Wäberbomm aber der Zettel. Während nun der
Zettel vam Garnbomm abgwunden und ievorzue langsam der
Lengi na ufgspannet würd, würd dür d's Hin- und Härbäwegeu
Fig. 11. Stüedia.
Härlcf.
vam Schiff Ii und dür d's Bäwegen van den Träten mid dä
Füessen, die mid den Ilärlef i Verbindig stand, der Queri na
der Iuzug iugwoben. D'Auzahl van den
Ilärlef entspricht jewylen der Anzahl
van den Tratten, die i Funktiou-chom-
mend : Beim Lynena sind's zweijä, bim
Wullenä 8 old 4. Je nachdäm gid's denn
Fig. 12. Schiflli. fiben zwei-, dry- old vierträtigs Tuech. —
Wenn d's Gwäb uf den Härzbomm chund, is's uümma Garn,
sondern Tuech und würd von dort uf den Tuechbomm ufgwuti-
den. All die Funktionä erfolgend dür die glich mechanisch
Bäwegig ab Syten der Wiberi.
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Hemd und Horn.
8;i
Jetz bätta ma zwar Tuech, aber ma ehanns noch nid ver-
arbeiten. In erster Linia muess's gwäschä-wärden und derna
wûrd's im Fryen usgleid uf die Bleie ki, am liebsta uf schmel-
zenda Schnee oder uf nassa Boden. Es würd denn dussna g'lan
— us gwüssen Gründen aber nid d'Nächt — bis d'Husfrau
glaubt, es sy gnueg gäbleickt, d. h. wyss und weichs guueg ;
denn das ist der Zwäck vam Bleicken.
Um8tendli ist d's Ganza gsyn, aber entli ist d's Tuech so
da, dass ma's in da Chasta leggä chan. Und jetz chönnend drus
Hemter, LUachen, Tischlachen, Seck u. s. w. gmachet wärden.
— Die eitern Husfrauwä chönnend das alls sälber machen und
thüends au, ätta mit Usnahm van den Hemtern, die ä Schny-
deri in der Regel halt doch hübscher machet. Es chund denn
da aben nid nun uf d's Wybavolch an, sondern au uf die Pürst
und d'Mäner, wa schi tragä-söllend, und da ist denn hütz'tagsch
au afen meh Hoffrt as früeher, wa sogar noch d'Chnöpf us
Tuech gmachet wordä-sind. Nid z'vergässen ist die gross Um-
welzig, die d'Nehmaschinä angäricht't heind und im ganza Land
massahaft vorhändä sind.
II. D'Hosä.
Da muess ma bi der Wo 11 a afan ; Wolla aber gid's nun
da, wa Schaf sind, und das ist nid überal der Fall. In deu
Hochtheler, wa ma lang Winter und drum den grösta Theil
vam Jahr Schnee hed und die Tieri yfuetern muess, konveniert
d'Schafzucht nid, da freessends'chi schi salb uf. Das Glicha ist
da der Fall, wa ma kein passendi Alpä hed, was aber in ün-
schem Bärgland frili an da wenigsten Orten vorchund. Das
grösser Hinderniss sind die lengä Winter und das allgmein
Verbot der Gmeinatzig. Nu weiu-ma d'Schaf d's ganz Jahr fast
all Tag usla chan, rentierend-sch', im sälba Fall aber ganz nam-
haft. Wohlhabend Purä chommend derby weniger i Frag als
ärraeri Pürleni, für die's von grosser Wichtigkeit ist, dass-sch'
Wolla überchommeud, am Herbst ätten-ämmal äs Schafji metzgen
und am Langsi es paar Stückleni verchaufä chönnend. Mengs
arma Chleinpürli chan mid däm Gäld , wa'r us da 8chafà
löscht, ungfahr zysen.
Da an dämm Ort hei-mer-nisch jetz aber nun mid der
Wolla z'bäfassen. Am Früehlig und im Herbst wärdend d'Schaf
g Schoren, am liebsten a-ma hübscha Tag, dass's minder Gsüdel
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Hemd uml Hosu.
gid, denn das Ummerwüehlen in der fettiga und sus bschissna
Wolla ist ohnihin kein ganz suberi Arbet. Im Stallhof old frank
im Frya würd je es Schaf ufen grossa Tisch und die Bein wär-
dend in die Zablä gleid, damit d's Schaf rüebig syn muess.
Um-ma dän Entschluss no meh z'erlychtern, thued-nen Eis denn
au no ätten-äm-bitz den Orind heben. Die Zablä sind en Art
hülzi HandBchällä. — Für die Schur hed ma en bsunderi
Scheeri, äben d'Schafscheeri.
D'Wolla muess z'erst in heissem und derna in chaltem
Wasser g'wäschä wärden. Druf würd-sch' uf Blachä an d'Sunna
zum Trochnen usgleid.
Wenn-sch' trochni ist, chann-sch' g' kartätschet wärden.
Früejer ist das i jedem Hus sälbor bsorget worden. Denn sind
aber die mechanischen Kartätscheriü entstanden und sit meh as
zwenzg Jahren würd fast Alls denen übergän, ganz glich wie
men au den Hanf zum spinnen gid. Wa d'Husfrauä aber d's
Kartätschen no sälber bäsorgend, thüeud-sch d'Wolla z'erst än-
bitz zeiseti, dass-sch' minder gstrubleti ist. Derna chan ievor-
zue äs Partyli ufes Kartätschi gleid wärden. Die Kartätschi
sind en Art Verzärrer uud heind au eigenti den glyeha Bäruef ;
es sind ätta 3 Dezimeter lengi und breiti Brittli mid-ema chleina
Hebschytli und die Undersyta voll chrumm iserni Zeudli. Wenn
d'Wolla fin gnueg g'kartätschet ist, würd-sch' in ufgrolleten
Pletter uf d Syta gleid.
Die nechst Operation ist
jetz d's Spinneu am Bock.
Der Spinnboek (Fig. 13) ist
en Art Rad, dus en gwüssi
Aehnlichkeit mit dem Hampf-
spinnrad hed, es ist aber nid
so zierli und hed au kei
Chuchla. I-ma Gstell lauft
ima Würbel [Kurbel] d's Rad,
das us mit Schnüeren gespan- Fi * l3 - *l>'»»^
neten Molzschinä bsteid. An der Stell vam
"I 'B^T Flügel ist da der Spindelstock (Fig. 14) mid
\ \ der Spindia. An der Spindia als Bstandteil Tan
Fig. 14 . Spmdelstock. dersälba ist der Würten, es chleis Redli (ca.
1 cm. Durchmässer), uf dän die van dä Schinen härlaufend
Saita ufgspannet würd. Die Bäwegungschraft theilt-schi also
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Hemd und Hosa. 91
dür Drejig rächtsum dem Würbel und dem Rad mit und
überaezt-achi denn uf da Würten und d'Spindla, uf die d'Wolla
mid lichtem Drejen ufgwundä-würd. A Spindia voll Garn heiaat
es Dreethli.
Vam Spinnbock chund d'a Garn uf den Haspel, uf d'a
Garnbritt u. 8. w., churz es hed bis und mid dem Wäben den
glicha Prozesa dür'zmachen wie d'a Hampfgarn, nun muesa-me'a
nid 8chmeizen. Vor-es aber d'Strangen uf d'8tüedla chommend,
müessends-sch' g' färbt Warden, und zwar natürli so, wie man
äben d'a Tuech g'färbt han will. Früejer beind d'Wyber au
das sälber gäthan. Schi heind derfttr grosa irdi Häfen (Farb-
hafen) ghan, als Färb Indigo g'chauft und-acha denn mid-era
Flüssigkeit angmachet, die ma nid ussprächen tarf. Die Brüe,
und d'Strangä drin, ist en paar Tag und Nacht ufern warmen
Ofen gstanden und hed es wunderbare Giirüchli verbreitet.
Hütz'tag-ach gid ma d's Garn in „d'FarV, thued also nümma
sälber färbuo. In dämm Punkt hed d'Husindustrie de würkli
nüd verloren, umsoweniger, als d'Färber au meh und besaeri
Uawahl und Mischig van da Farben heind.
D'a Wäben geid ao zue wie bim Hampfgaräwäben. Der
Inzug ist Bawolla old au wiederm Wolla ; besser ist natürli bar-
wullis Tuech, stercher und au hübscher. Das miudeata ist 80-
genannti Lan a [Leinwandtuch mit wenig Wolle durchsetzt].
Ua dera Tuech machet ma denn da die Fuetterjuppä [Kittel],
schlächter Hoaä u. 8. w.
Mier wend aber zum Schluas wiederm vom gueta Tuech
reden. Ab der Stüedla chund's in d'Walki, dort würd's
g'walkot und gäpreaat, damit's fester würd und Glanz überchund.
Das heind ehedäm, wenigstens teilwyach, d'Wiber au selber
gmachet mit Hülf vam Walkibritt [geripptes Brett], jetz nümma.
Und jetz cham-ma d'Schnideri old dä Schnider uf d'Stör
nän und d'Hosä oder au es ganz Häss la machen. Wie, sälb
müessend denn die wüssen ; es geid das aber überall noch ung-
fahr zue wie aaie, also brucht ma Dämm noch keis Denkmal z'setzen.
Als Gratiabilag chund jetz noch ea Gaätzli vam Zwürnen,
das früejer d'Wiber au aälber b'aorged heind. Gäzwürnet würd
gspunnea Hanfgarn und zwar vam Spuelen mid Hülf vam Zwüri-
näri (Fig. Iß) uf dä Flügel vam Spinnrad über. D'a Zwürinäri
ist ea chleis Gstell, ätten '/* Meter hoch. Unna ist es ziemli
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I
92 Us et coutumes d'Eatavayer
dicks Brittli, drin ist es viereggigs Trögli
(ca. 5 cm.) usgschnitten und im sälba der
Leugi nah en Isadrath. Mit zwei Füess im
Brittli befestigt ist en eifachi Ramma mid-
ema Isastengli in der Mitti. An dassälb würd
der Spuelen mid dem Garn angschloffen.
Von dort wärdend z'mal dry Fäden mid dä
Fig. 15. Zwürmäri. p iugerä g f a88et? a b in das mid Wasser g'füllt
Trögli und von dört wyter uf ds Spinnrad, das in Bewegig ist,
überg'leit'. Während der Zyt wärdend die dry Fäden in ei na
iugädreht, darin b'steid äbeu d's Zwürnen.
Us et coutumes d'Estavayer
Par M. Joseph Volmar (Estavayer)
(Suite et fin)
Deuxième Partie — Fêtes profanes
LesBrandons — Le Rond — Fêtes de mai — La Bénichon
— Le Récrotzon
1. Le dimanche des Brandons
(Premier dimanche du Carême) % )
Les Feujj. — Il me serait difficile de dire exactement de-
puis quelle année on ne fait plus de feux à Estavayer le soir
des Brandons, car voici bientôt quinze ans que je ne me trouve
plus dans la Broyé à cette époque ; mais, il n'y a pas un quart
de siècle, deux grands feux s'allumaient encore régulièrement,
ce soir-là, aux environs de la ville: l'un au bord du lac, c'était
le feu des Goujons, l'autre à la Croix-de-Pierre ou sur les
Fours 8 ), c'était le feu des I/'cards.
') ("est aussi le premier dimanche du Carême que les Brandons ont
lieu en France et diins la plupart des pays catholique». Cf. 0. Havait, Les
Vêtes de nos Pères, Tours. Alfred Manie, 1S98, p. 53 et suiv.
•) Im Croix-de-Pierre. Hauteur dominant la ville et sur laquelle se
dresse une croix de granit au milieu de grands peupliers. — Les Fours ou
les Roches, noms des falaises qui. avant le retrait des eaux «lu lac, étaient
battues par les vagues et sont encore en maints endroits creusées de pro-
fondes grottes naturelles, d'où leur nom de fours.
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Us et coutumes d'Estavayer
Il faut savoir que l'esprit de clocher et l'esprit de parti
ont toujours été et sont encore très vifs dans le canton de F ri-
bourg 8 ). Les petits Staviacois, précoces en tout, débutent sur ce
terrain par l'esprit de quartier et, de mémoire d'homme, ils ont
toujours été divisés en deux groupes bien distincts, presque tou-
jours rivaux, souvent ennemis : les Goujons et les Lézards.
Le premier de ces groupes comprend tous les enfants qui habi-
tent En bas la mile ou à Hivaz, c'est-à-dire dans les quar-
tiers du bord du lac ; le second, tous ceux qui habitent En haut
la ville, c'est-à-dire du côté de la plaine et des routes pou-
dreuses. De tout temps les Goujons, pour la plupart fils de
pêcheurs, plus robustes et plus nature, ont professé un souverain
mépris pour les Lézards, qui, selon eux, ont peur de l'eau et
ne savent que se griller au soleil. Cela n'empêche pas les
lézards de nager comme des poissons et, durant les vacances,
de patauger des journées entières dans les lagunes ou dans les
roseaux des bords du lac.
Les Brandons venaient tout juste au retour du printemps
raviver la rivalité et la jalousie qui régnaient entre ces deux
groupes, car tous les deux tenaient à avoir un feu de Brandons
ou zafinrou et, quelques jours avant la fête, ils allaient chacun
de leur côté quêter de porte en porte des fagots, de la paille
et d'autres combustibles.
Le dimanche venu, chaque groupe conduisait son butin
sur un emplacement choisi k, l'avance et passait l'après-midi à
construire un bûcher. C'était tout un art ; car que l'on fût
Goujon ou Lézard, on ne se contentait pas d'entasser les
fagots pêle-mêle, on élevait au contraire, selon des règles tradi-
tionnelles, un véritable échafaudage, dont je vais essayer de donner
une idée.
Tout d'abord on traçait sur le sol, avec un pieu ou une
pioche, un beau carré, dont la grandeur variait en raison de la
3 ) En 1740, Leurs Excellences de Frihourg se virent contraintes de
défendre aux Staviacois, sous peine d'amende, soit de se moquer de l'uni-
forme du régiment de Romont, soit de le critiquer. (Archives du Château
d'Estavayer. i
De là aussi, la multitude des sobriquets, encore fréquemment employés
dans les journaux locaux: les Boltz, e.-à.-d. les bourgeois de Fribourg;
les Orgueillaz, c.-a-d. les Bullois ; les Ecureils, c.-a.-d. les Komontois ; enfin
les Pertsets ou Permettes, c.-à.-d. les Staviacois. (Allusion aux poissons du
lac; permette signifie petite perche.)
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94
Us et coutume» d'Estnvayer
quantité de fagots et de bois récoltée. A chacun des angles
de ce carré on plantait une cotte *), c'est-à-dire un jeune tronc
de bois vert, d'environ un mètre et demi de haut, coupé à la
hauteur des branches de façon à former fourche. Quatre perches,
venant s'emboîter dans ces fourches, reliaient ces quatre supports
et formaient un cadre horizontal sur lequel on alignait des ron-
dins de vingt centimètres en vingt centimètres à peu près, de
façon à former une espèce de claie. C'est sur cet entablement,
qui devait être de bois vert, et qui, partant, ne prenait feu
qu'après tout le reste, que l'on entassait en pyramide les fascines
et les fagots. Le bûcher proprement dit se trouvait ainsi à un
peu plus d'un mètre au-dessus du sol. On plaçait au-dessous la
paille, que l'on arrosait de pétrole, et, la nuit venue, on y mettait
le feu.
Dès que la flamme brillait et que les fagots commençaient
à pétiller, on poussait des hourras, on criait comme des sau-
vages, m'a dit un témoin oculaire, en sautant autour du foyer
et en attisant le feu avec de longues fourches. Si les bourgeois
avaient été généreux, on complétait la fête en «buvant un
verre* et c'était tout; on ne chantait ni ne dansait en rond
autour du brasier, comme cela se pratique dans diverses contrées.
D'autres feux s'allumaient peu à peu sur les hauteurs des
environs, du côté d'Àutavaux ou sur les Crêtes de Font ou de
Châtillon 5 ); mais les plus beaux étaient ceux qui brillaient sur
la montagne, de l'autre côté du lac. Toute la longue ligne du
Jura en était constellée, l'eau les reflétait comme de grandes
étoiles, en en grossissant la lueur, et, ce soir-là, toute la ville se
trouvait sur la place de Moudon 6 ) pour jouir de ce spectacle.
Le Rond. — Au milieu du siècle passé, vers 1850, c'était
encore le soir des Brandons et sur cette même place de Moudon
que Ton recommençait chaque année la danse du rond, inter-
rompue pendant l'hiver.
♦) Cotte, «Inns la langue du pays, désigne un étai de bois servant soit
à appuyer ou soutenir un fardeau, soit encore à fermer une imite. De la
le verbe cotter : cotter une porte, cutter un arbre, c.-à-d. à la saison
des fruits en relever les branches trop chargées au moyen d'appuis de bois.
4 ) AutavHiix, Font, Oinrillon, villages des environs. Crtte signifie
colline dans la langue de la contrée.
«) Place publique, ornée d'un énorme tilleul et de laquelle on jouit
d'une très belle vue sur le lac et le Jura.
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Us et coutumes d'Estavayer
95
La danse du rond, voilà encore une vieille coutume stavia-
coiae presque entièrement disparue. On a tenté plusieurs fois de la
ressusciter durant ces dernières années, notamment en 1885, puis
en 1898 et en 1899, mais déjà en 1855 ce n'était plus qu'une
ombre du rond d'autrefois ; la plupart des danseurs n'en con-
naissaient plus ni le pas léger, ni les anciennes chansons. Ceux
qui, dans leur jeunesse, avaient vu le vrai rond secouaient la tête
avec tristesse. Il y a cinquante ans, disaient-ils, c'était bien
autre chose. Tout le monde y prenait part; il n'y avait dans
le cercle des danseurs plus aucune distinction de parti, ni
de rang, ni de fortune, ni même d'âge, tout le monde tour-
nait fraternellement pendant deux heures, au clair de lune ou
à la lneur des étoiles, en se tenant par la main et en répétant
avec complaisance les vieux couplets d'autrefois :
Charmante Sylvie!
— Servanta, Moncheu!')
— Que fais-tu seulette
Dedans ces bas lieux ?
Felou ma quenoille,
Vuerdou*) me mouton.
Quand la ne approutze,
M* in vé à la maison.
Sont-ce là, Sylvie,
Tes amusements?
Jeunette et jolie,
N'as-tu pas d'amant ? . . . etc.
ou bien:
M'in vé vo dere onna tsanson
Tota piéna de dzangliè. 9 ) . . . etc.
Le sujet de ces chants est tantôt le récit d'une aventure
plaisante :
Notrou piinçou «lé Savouyé
L é mourgué boun infant !
Il a léva oun'anuée
De quatrou-van païsans.
Oh ! vertucftou ! oh ! gar gar gar
Oh ! rataplan, garda dévant.
') Les passages imprimés en caractères ordinaires étaient chantés en
solo (ou par les hommes quaud le seus du texte s'y prêtait); les caractères
italiques indiquent les parties chantées par le chœur ou par les femmes.
8 ) Je garde.
9 ) Mensonges, blagues.
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Us et coutumes d'Estavayer
tantôt une satire sur les villages environnants :
A Montbrclloz. les chètaèrori!*,
Vive l'amour !
Ne son-t-é pas hin dzoyâ
Stou-z-amninrà ?
on bien encore une invitation pressante adressée aux spectateur»
oisifs à se joindre à la danse :
Mon père me veut marier,
Allez-vous en ou venez «lancer,
Mon père me veut marier,
Allez-vous en ceux qui regardent,
Ou venez danser!
■
mais le plus souvent c'est l'amour qui leur sert de thème. M )
Ces rondes et coraules d'Estavayer ont été recueillies et pu-
bliées il y a quelques années. l2 ) Quant au pas du rond, il est
difficile d'en donner par écrit une idée exacte. On sautillait
légèrement trois temps à gauche, trois temps à droite, quelque
chose d'analogue au pas de la polka française ; en même temps
on balançait les bras en cadence selon l'air et le rythme de la
chanson. On tournait ainsi en chantant tous les dimanches et
jours de fêtes, de huit heures à dix heures du soir, heure à
laquelle on sonne encore maintenant le couvre-feu. «On com-
mençait le jour des Brandons, dit dans sa préface l'éditeur des
chants du rond d'Estavayer; pendant le carême on Be reposait,
puis à Pâques on s'y remettait de plus belle, et, chaque di-
manche soir, le vieux tilleul entendait le chant joyeux des
coraules jusqu'au mardi de la Bénichon, où l'on finissait la série
des rondes sur le pont de danse en chantant: Adieu la Bénichon !>
Les Beignets. — Le rond et les feux de joie, ce n'était pas
tout: il y avait encore autrefois les beignets des Brandons. Ma
mère, qui était Staviacoise pur sang, ne manquait jamais d'en-
tasser ce jour-là deux ou troÎB piles de merveilles ou de der-
bonnards ; mais il se peut bien qu'elle ait été la dernière à
Buivre fidèlement cette tradition. Si l'on fait encore maintenant
de ces beignets, ce n'est plus guère que pour les baptêmes, les
mariages, la Bénichon ou la Saint-Laurent. En voici la recette.
,0 ) Poires sèches.
") Cf. Etrennes fribourgeoises, 1889, p. 77 et suiv.
") Les Chants du Rond d'Estavayer (Paroles et musique). Fribourg,
Librairie Labastrou, 1894.
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I* et i<»utunies d'K*tavayer
<I7
Beignets de Brandons ou beignets le>'/ ! s. Prenez 600 gr.
de fariue, 50 gr. de beurre frais, 20 gr. de levain ; ajoutez du
sel et deux œufs, délayez le tout avec du lait tiède de façon à
former une pâte pas trop ferme, comme la pâte de pain. Tra-
vaillez bien cette pâte, puis couvrez-la d'une serviette et, après
l'avoir laissée gonfler pendant deux heures sous une douce cha-
leur, faites en de petits pains gros comme un œuf; étendez-les
en ronds bien minces avec le rouleau, étirez ensuite chacun de
, ces ronds avec les mains en les posant sur le genou et en
ayant soin de les étendre peu à peu des bords au centre, afin
do ne pas les déchirer. Quand ils sont prêts faites-les cuire
quelques minutes dans une poêle profonde emplie de beurre
ou de graisse bien chaude. Le beurre est préférable.
Uerbonnards ou beignets nur <rufs. Prenez autant
d'œufs que de cuillerées de crème et assez de farine pour faire
une pâte épaisse et sèche qui doit être bien pétrie. Faites eu-
suito des petits pains comme ci-dessus. Etendez-les et étirez-
les avec les mains, aussi minces que possible; mettez-les sur
un linge pour les faire sécher. Lorsqu'ils ne seront plus hu
mides au toucher, faites-y des entailles à la roulette et cuisez -
les au beurre comme ci-dessus.
Au moment où on les plonge dans la graisse bouillante,
les derboiiiuirds se gonflent et prennent une forme convexe
qui rappelle un peu celle des taupinières; c'est probablement à
cette forme qu'il faut attribuer l'origine do leur nom, car, dans
le patois du pays, der bon signifie taupe, et derbonneire, tau-
pinière.
Les Joutes. — Le Dimanche des Brandons avait encore uu
charme «le plus pour nos aïeux: il y avait ce jour-là, après
vêpres, des joutes sur le lac. On me permettra de citer ici un
passage des annales inédites de Dom Grangier. ,3 ). Dom Graugier,
que j'ai déjà eu l'occasion de citer en note dans cette étude,
est l'une des figures les plus intéressantes et les plus originales
du vieux clergé d'Estavayer, dont il fut chanoine. Il mourut
en 1817, après avoir consacré une bonne partie de sa vie h
fouiller les archives d'Estavayer et des villes voisines pour y
1J i Dom .Faerpie* Philippe Grundier 1743 — 1817;. Se* Annale* (An-
nales pour servir à l'histoire d' ' Estant i/er et des lieux circonroisinsj sont la
propriété de lu famille l-iranjrier.
7
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r« i't continu»'* «l KstavaviT
recueillir ou recopier tout ce qu'il a pu trouver en fait de docu-
ments pouvant servir à l'histoire de sa ville natale. Il a com-
pilé ainsi quatre gros manuscrits in-folio, dans lesquels il a
relaté, année par anuée, tous les principaux événements qui se
sont passés à Eatavayer, depuis le X1IT siècle jusqu'à 1810.
Le passage que l'on va lire se trouve dans le quatrième volume,
anuée 1728. page 29 :
* Il ne s'est pas encore écoulé un siècle entier que chaque
anuée, le premier dimanche de carême, il se faisait à Estavayer
des joutes dans le bassin que forme notre lac depuis la Rochette
jusqu'à la Roche où l'on place la cible. Chaque nouvel époux
de l'année qui venait de s'écouler était obligé de joûter par
lui-même ou de se faire remplacer par un champion à qui
il donnait dix florins, soit quarante batz. Tout le produit
de ces joutes était consacré à des divertissements en fa-
veur de la jeunesse de notre ville, qui seule était employée
à cet exercice. Ces joutes, qui se faisaient d'une manière
assez gaie et avec uu certain appareil, formaient une espèce
de petite escadre , ordinairement composée de huit bateaux
de pêcheurs, tous décorés de petits drapeaux et de bande-
roles de papier de différentes couleurs, ce qui faisait le plus
charmant effet. Chaque bateau était monté par nos jeunes gens
de la ville, qui servaient de rameurs, et commandé par un jou-
teur on habit propre et dégagé, qui, toujours debout à la proue
de son bateau, était armé d'un bouclier au bras gauche pour
parer les coups de ses adversaires et d'un poussoir en guise de
lance à la main droite, pour les attaquer de son coté ....
« Cette petite escadre ainsi disposée partait au premier signal
donné et au bruit des tambours et des fifres, pour se rendre
dans le bassin désigné ; arrivé à destination, on commençait par
des chansons dont chaque couplet était suivi d'une musique
guerrière, accompagnée de cris de joie poussés par tout le cor-
tège Les chansons finies, on faisait différentes évolutions :
les bateaux se donnaient réciproquement la chasse et cherchaient
à s'atteindre. Tout à coup tournant deux à deux leur proue
l'une contre l'autre, il s'engageait un combat de bateau à ba-
teau, où chaque joûteur, avec son poussoir, faisait tous ses efforts
pour faire succomber et culbuter son adversaire. Quelques-uns
d'entre eux venaient-ils à être renversés dans l'eau, ce n'était
que cris de joie tant de la part des combattants que des spec-
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Ts »'t coutume» (i'Kstuvayer 09
tateurs, tandis que les vaincus, tout mouillés et confus, allaient
à la nage rejoiudre leur bateau pour ne plus rentrer en lice . . .
« Cependant les jouteurs qui n'avaient pas succombé, après
avoir fait quelques nouvelles évolutions comme en leur première
entrée en lice, recommençaient entre eux le combat, jusqu'à ce
qu'il n'en restât qu'un seul qui n'eût culbuté. Celui-ci était
alors proclamé vainqueur de tous les jouteurs et conduit eu
triomphe au son des instruments par la ville, tandis que ses
concurrents allaient se dépouiller de leurs habits mouillés, pour
se rencontrer et se divertir ensuite tous ensemble dans une
maison désignée. On ignore l'origine de ces joûtes sur notre
lac; cependant, quoiqu'il n'en soit fait aucune mention, si ce
n'est dans les manuaux du Conseil de 1682 et de 1731, la sin-
gulière obligation où étaient les nouveaux époux de servir de
jouteurs indiquerait assez, ce me semble, que cette pratique
était très ancionne.
«Ces joûtes furent abolies par décret de notre Conseil le
13 février 1731. Il allègue pour motif de cette suppression que
ces joûtes no bo faisaient plus avec l'appareil et la décence con-
venables, qu'elles n'étaient exécutées que par des jeunes gens
qui n'étaient pas même en état de porter les armes: de là venait
que les étrangers et tous les autres spectateurs les tournaient
en ridicule; qu'au reste ces sortes de jeux avaient toujours
causé des disputes et des querelles et qu'ils étaient toujours
accompagués d'ivrognerie ; mais la véritable cause de cette abo-
lition, c'est que le feu prit la nuit même des joûtes dans la
maison d'un certain Jean Marret, qui avait été un des joûteurs
et qui par son ivresse avait occasionné cet incendie.
«Pour tirer un parti utile des dix florins que les joûteurs
recevaient de chaque nouvel époux, le Conseil ordonna dans
cette même séance qu'au lieu de dix florins chaque nouveau
marié remettrait seulement cinq florins au gouverneur, qui, avec
cet argent, procurerait des onguettes à la ville. (Anguette, espèce
de seau de cuir dont on se sert pour puiser et porter l'eau dans
les incendies. .Vote de Dom G rangier.) Le même Conseil dé-
créta encore que tous les ménages de la ville qui, selon les
statuts, devaient être fournis d une anguette pour les prêter en
cas de feu seraient désormais exempts de cette sujétion, pourvu
qu'ils remissent toutes celles qu'ils avaient dans leur maison au
gouverneur, qui, de sou côté, les ferait placer à la maison de
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îoo
l's rt coutumes dKstavayer
ville pour servir à la bourgeoisie en cas de besoin. Pour donner
plus d'autorité et de stabilité à cos nouveaux décrets, le Conseil
d'Estavaver les présenta à la sanction de LL. EE., qui les
approuvèrent dans tout leur contenu ......
En bon Staviacois, Dorn Grangier ajoute : * Quelques mo-
tifs qu'ait pu apporter notre Conseil pour s'autoriser à l'abolition
de ces joutes, on m; peut guère s'empêcher de le désapprouver
d'en être venu à cette extrémité. Si ces joutes avaient dégénéré
de leur primitive institution, si dans leur exécution il s'était
glissé quelques abus, ne pouvait-on pas y porter remède sans
les détruire ? Le Conseil n aurait-il pas pu établir un homme
«le confiance et entendu, à qui il en aurait donné la direction V
Enfin toute personne judicieuse comprendra aisément que nos
joutes bien ordonnées et bien exécutées, en les transférant dans
une saison moins rigoureuse, auraient rendu notre ville recomman-
dable aux étrangers, qui s'y seraient rendus en foule au grand
avantage de la Bourgeoisie.» "j
II. Fêtes de mai
Au commencement du XIX' siècle, les fêtes de mai à
Estavayer duraient encore tout un mois: chaque dimanche avait
ses réjouissances spéciales Deux de ces fêtes subsistent encore
aujourd'hui: la fête bien connue des man'/ifscs, le premier mai,
et. celle de la poufftt, le premier dimanche du mois.
Lrs MatrnL-it's. — Il y a une quinzaine d'années, de vraies
troupes de sawagtis et de ma'n'Hfse.s arrivaient encore de la
campagne à la ville, le matin du premier mai, pour chanter de
porte en porte le réveil du printemps. Malheureusement, dans
la Hroye fribourgeoise aussi bien qu'ailleurs, cette gracieuse
coutume tend à disparaître. Dans certaius villages, on défend
aux enfants de venir «mendier» eu ville le premier mai; monsieur
le régent fait un beau sermon ot ne donne plus vacance ce jour-
là. Les petits «oiseaux fleuris-, dont parle Juste Olivier, restent
l>«s Parisiens m'ont raconte dernièrement que de* joutes analogues
se font sur la Marne, en été l u professeur d'Agen m a signalé le même
tait pour la « ian»nne. Au moyen àj;e. l'usage des joutes le dimanche des
Brandons était très répandu, et ce jour est fréquemment désigné dans les
documents de certaines provinces de France par les mots Oehnurdts. hohurdt-
mm. doitutncn de l,ijni* orditm. < Y Godcfroy, Dir.t. de l'mtctmnr langue
fruit* .us,', art fn'hordff's. rt llavart. >>ur. c.,t>'.
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Us et coutumes d'Estavayer
101
en cage; bientôt on ne les entendra plus du tout chanter le
retour de la bonne saison et la fleur nouvelle. Les rares sau-
rages et les maientses que Ton entend encore mainteuant ne
savent plus la vieille chanson de mai : ils l'ont remplacée depuis
longtemps par «Salut placiers sublimes!»... «.Pavais un
camarade», ou quelque chose d'analogue. Heureux encore,
quand ils ne chantent pas « Un jeune homme venait de se
pendre dans la forêt de Saint-Germain !■>... 0 tempora,
o mores!
J'ai cependant pu recueillir, avant qu'elle soit complètement
oubliée, quelques couplets de l'ancienne chanson de mai, telle
qu'on la chantait à Estavayer il y a trente ou quarante ans.
m
i
\V - ci ve-nir le moi» do mai! Oli! qu'il est bcHii.oh! qu'il est
m
s-
-V
gai. Quand lu mai - très»
'en va-t - au jar - diu, ("est pour cueil-
_ :J _
— r
m
-i. j- ..
m
- - #~
—
# ■:
— i
— w — 1
lir le jas - s» 1 • min. le ro - ma - ni, la Heur de lys. la rose ans-
« V ■- V S — N t S t
si: C'est pour faire un bou-quet à son a - mi. ("est pour faire un hou-
qtiet à son a - mi.
1. Voici le joli mois de mai!
Oh! qu'il est doux! oh! qu'il est
Ce joli printemps! [gai !
Quand toutes les Heurs
Sont à leur valeur,
Oh! qu'il fait bon passer son temps.
2. .Margot s'en vu-t-en son jardin :
C'est pour y eueillir le jasseinin,
Le romani.
La Heur de lys,
La rose aussi: |son ami.
:5. Vous autres tilles, gentils galants
Qui faites tant de courtisans,
Vos beaux ruhans
Vos belles Heurs,
Tout ca ce n'est que des senteurs.
4. Ecoutez-nous, gens qui dormez,
cillez-vous, si vous voulez.
Apportez-nous collation,
Nous vous aimerons,
Apportez-nous rien (pie «lu bon.
C'est pour faire un bouquet à
5. Si vous voulez rien nous donner.
Ne nous faites pas longtemps rester,
Le jour s'en va.
La nuit s'en vient.
Nous gagnons autant (pie rien.
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102 Us" oi coutumes d'Estavnyer
Variantex: 1" couplet, rers 2: Oh! qu'il est beau! oh! qu'il est gai.
2« couplet, vers 1: Janneton descend au jardin.
3* couplet, rers 1: Vous tous ot toutes, gentil» galants.
cent f : Vos beaux chapeaux.
4' couplet, rerx 1 : Vous autres filles qui donnez
5* couplet, vers ~> : Nous ne sommes pas ici pour rien.
La chansou finie, l'un des saut-cujes ou l'une des maïentses
ajoutait : * Un obi, sù pu' ! » (Une obole, s'il vous plaît!) ou bien
«Un crutse dans la borsetta, sô piê / (Un cruche [kreutzer]
dans la petite bourse, s. v. p.)
Le lecteur aura remarqué que le texte accompagnant la
musique diffère sensiblement de celui des couplets que nous
venons de donner. Nous tenons ces deux textes de différentes
personnes; celles que nous avons pu faire chanter ne connaissaient
que le couplet que nous avons publié avec la musique.
Il est intéressant de comparer cette chanson de mai avec
celles que M. Chabloz a publiées, il y a trois ou quatre ans,
dans les Archives de la Société suisse des Traditions populaires. ''M
Le costume des maïentses d'Estavayer et des environs
n'offre rien de spécial: elles sont endimanchées, enrubannées et
couronnées de fleurs, comme partout. Les garçons ou stiu rayes
portent tous des sonnettes ou des grelots eu sautoir, qu'ils agitent
ordinairement après chaque couplet; quelques-uns d'entre eux
sont armés d'un vieux sabre et, détail assez curieux, ils sont
tous invariablement coiffés d'un vieux bonnet de police.
Le aiaientso et la mtuentsetta < roi et reine de mai) por-
tent chacun uue bourse de cuir, suspendue à un large ruban de
couleur formant ceinture. Le bonnet de police du maïentao
est couvert de fleurs artificielles; la poitrine de la maïentsetta,
de broches, de colliers ou d'autres bijoux. Celle-ci est toujours
l'une des plus petites et des plus jolies fillettes de la bande.
Les deux plus grandes lui donnent la main de chaque côté et
l'une d'elles porte un panier, destiné à recevoir les dons en
nature, œufs, fruits ou gâteaux.
La limita et les Borinrons. — Le premier dimanche de
mai, vers les sept ou huit heures du matin, on voit encore arborer
çà et là, dans les différents quartiers de la ville, de grandes
couronnes de Heurs blanches ou jaunes, au milieu desquelles
se balance ordinairement une bouteille ou un antique coquemar.
'' . Il" année, p. 14 et suiv. Voir aussi une version du chant d'Ksta-
vayer dans lhrtelm. Patois du canton ih Fnbottrg, Leipzig 1871», p. 165.
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L's et coutume» d'Estavayer
1US
Ces couronnes sont juchées aussi haut que possible. On les ac-
croche aux pignons des toits, aux lucarnes ou aux plus hauts
balcons; autrefois on allait en suspendre même aux girouettes
des tours et au sommet du clocher.
A la sortie de la messe ou après les vêpres, les petits
garçons se promènent dans les rues sur des chars tapissés de
rameaux aux fleurs blanches, ou encore, une branche fleurie à la
main, poursuivent les fillettes eu leur disant : Poutta ! poutta '
la bala! ...» Celles-ci de leur côté ripostent aux garçons en
leur jetant des touffes de fleurs jaunes, en leur faisant les cornes
et en leur criant: Bovinrons ! . . . liovinrons! . . . »
Si vous demandez ce que cela peut signifier, on voub ré-
pondra invariablement que les couronnes blanches sont des cou-
ronnes de poulia et les jaunes, des couronnes do borhtrons :
que les garçons fout enrager les filles avec la pouffa et les
filles, les garçons avec les bon , irons.
Inutile d'en demander davantage ; ces fleurs n'ont pas d'autres
noms pour eux. Quant à l'origine de cette bizarre coutume,
personne ne la connaît ni ne s'en inquiète à Estavayer. ,f ) Les
couronnes blanches sont faites de branches fleuries de merisier
h grappes, arbre du reste assez rare dans la contrée ; quant aux
jaunes, elles sont tressées avec les grosses fleurs jauuos du popu-
lage des marais (Caltha palustris), que l'on trouve en abondance
au bord du lac ou dans les marais des environs.
Traduit littéralement du patois du pays, pouffa, la bald !
signifie laide, la belle! Les enfants prononcent pout'ta. en
faisant sonner les deux /, comme on prononcerait puffa à l'italien-
ne; mais le mot doit certainement être indentifié avec jioufa,
féminin de j><>», laid, vilain, dans le patois du pays. C'est ainsi
que l'on dit proverbialement, on voyaut de jolis enfants dont
les parents sont plutôt laids: Pouln (sala, bi minons! Vilaine
chatte, jolis minets !
Quant à bovinron, j'en ignore l étymologie. Est-ce peut-
être une déformation de Jjocairnn , petit bouvier, auquel, à
l'origine, les fillettes auraient attribué le sens injurieux de « petit
bout d'homme? Les petites Staviacoises ont trouvé une autre
explicatiou, peu scientifique, mais assez ingénieuse: si elles
u -! .le renvoie ceux i|iie cria peut intéresser A l'ouvrage special «le
W. .Mannliartlt. sur le culte «les champs et des forêts, première partie. iJcr
BaummltuM, Herlin 1875.
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10-1 Us et coutume* d'Kstavayer
crient aux garçons bocinrons, c'est que ceux-ci boivent du vin
au point d'en devenir «fin ronds» comme des «bots*. Fin rond
signifie dans la contrée absolument ivre, et on appelle bot
un gros crapaud.
Quels que soient le sens et l'étymologie de ces deux mots,
les enfants mettent un véritable acharnement à se poursuivre,
«à se faire enrager», comme on dit à Estavayer. Les garçons
montent avec d'immenses échelles et de grandes perches à l'assaut
des couronnes de Caliha palustris, et, s'ils parviennent à en dé-
crocher une, ils la suspendent à leur char comme un trophée et
continuent leur route en poussant des cris de joie.
Je crois qu'il ne faut pas seulement voir dans cette cou-
tume le reste de l'ancienne superstition (die Lebensrute) dont
parle M. Mannhardt 17 ), mais aussi une réminiscence de la rivalité
que le monopole de la chanson de mai faisait naître jadis entre
les filles et les garçons. On sait en effet que, dans plusieurs
villages de notre Suisse romande, le droit de célébrer le renou-
veau dépendait de l'époque de la pousse des feuilles.
Lorsque le mai était feuillu, le droit de chanter le mai
échéait aux garçons, dans le cas contraire, aux fillettes. A Roche-
fort (Neuchâtel), lorsque les garçons « avaient ga^né », ils avaient
le droit d'embrasser, à pleino bouche, les jeunes filles. Au con-
traire, si les garçons «avaient perdu», si le fon n'était pas
fouillé, les fillettes plaisantaient les futurs époux eu leur faisant
des pieds de nez. lH )
Le lienosi. — Au commencement du siècle passé (XIX'
siècle), les jeunes gens s'exerçaient encore au tir à l'arbalète,
chaque dimanche, sur la place de Chenaux. C'est là qu'était
planté le mai, un superbe sapin orné de picosi l9 ) et de rubans.
On distribuait des prix aux meilleurs tireurs et, le dernier
dimanche du mois de mai, les garçons allaient quêter dans la
ville d'une façon assez bizarre. Ils parcouraient les rues au son
du fifre et du tambour, tandis que l'un d'eux, armé d'une longue
perche, au bout de laquelle était fixé un oiseau tenant en son
bec une bourse de cuir, la présentait à chaque fenêtre en disant:
Our. cité, p. 251 et fmiv.
" Cf. Archires, II e année. |>. 17 et suiv.
' ■ Picosi. primevère «les champs à Heurs jaunes. I'rnuuht nfficiualix.
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l's et roiit um i'H d'Kstavayer
" Unna liikate à i'o*i
Kr n o /vin eu n meiizi.-
I ii«- IhuicIhV à l'oiseau
«Jui ii'îi rien «mi à mander.
Cet oiseau était ordiuairemeut uu épervier ou une espèce
de buse, eu putois uu benoai. Benoai (boun oai) semble si-
gnifier bon oiseau ; il est assez curieux de voir appliquer ce titre
à un oiseau de proie; il C8t probable que ce nom même lui
vient de cette coutume; le meilleur oiseau n'eat-il pas celui qui
porte la bourse à son bec?
Le benoai n'a disparu qu'aux environs de 1830. Je con-
nais encore plusieurs personnes qui se souviennent de l'avoir
vu passer dans les rues de la ville et il n'y a pas si longtemps
que le dernier dimauche de mai s'appelait encore le dimanche
<(u benoai.
III. La Bénichon
C'est un dimanche de septembre
La Bénichon d'Ksfavaver.
Aux premiers froids, et dans la chambre
Le soir on chauffe le foyer
C'est uni* tï-tr de jeunesse.
I>'espnir et d'innocent bonheur.
(Iii Ii- bourgeois a droit d'ainesse.
L'autour est président d'honneur
Premier luit: la danse Or on dresse
l ue estrade au milieu du hotujr;
Chacun y conduit sa maîtresse.
I»e Neuch.itel ou de Fribourj; . . etc.
La bénichon (Bénédiction, fête do la Dédicace), à l'ori-
gine fête religieuse, est aujourd'hui la fête profane par excellence
d'Estavayer et de tout le district de la Broyé. C'est alors que
l'on prépare ces fameux gâteaux de Bénichou, exquis quand ils
sont frais et encore délicieux quinze jours plus tard, au lit -
d'otzon. En voici la recette :
Faites une pâte avec du lait ou de la crème, en mettant,
à poids égal, autant de beurre que de farine ; ajoutez du sel ou
du sucre, selon le goût. (Le sel pasBe pour plus comme il faut.)
Lorsque votre pâte est étendue, faites-y avec la roulette de9
dessins en losanges; posez dessus quelques carrelets de beurre
et faites cuir au four.
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106 Us et coutumes (V Estava ver
Cette recette semble bien simple, mais il en est de ces
gâteaux de Bénichon comme des leckerlis de Bâle ou de la bière
de Munich : ce n'est guère qu'à Estavayer qu'on peut les
réussir parfaitement. Les fours où od les cuit, ou plutôt les mains
qui les pétrissent, doivent avoir une vertu spéciale. Autrefois
chaque ménagère tenait à faire sa pâte elle-même à la maison ;
elle la portait ensuite au four dans une petite pétrissoire et
restait là pour surveiller la cuisson. On devait retenir sa place
ceux ou trois jours à l'avance; on recevait un numéro d'ordre:
d'était un branle-bas géuéral.
Le nombre des gâteaux qui se cuisent et se consomment
encore chaque année pendant les trois jours de la Bénichon est
prodigieux. J'ai connu des familles qui eu faisaient plus de
vingt-quatre et notez que ces gâteaux sont en général énormes;
ils ont tous au moins un demi-mètre de diamètre, souvent da-
vantage. Pendant près do deux jours, ou ne fait plus de pain
à Estavayer; tous les fours des boulangeries sont uniquement
employés à cuire les gâteaux ou les enchantes.
La cuckaule se prépare comme le gâteau, mais elle est
phiB épaisse et presque toujours sucrée ; quelquefois saupoudrée
d'un peu de sucre et d'un peu de cannelle; c'est plutôt le gâteau
de la campaune.
A côté de cela on fait encore des au fit elies, des gaufres ou
des beignets. Nous avons donné plus haut la recette de ces
beignets- 0 ): quant aux ciuji'.etfes. elles se font avec do la crème,
du beurre et juste la quantité de farine nécessaire pour faire la
pâte. On les étend avec un rouleau, on y fait quelques en-
tailles et on les cuit au four sur dos feuilles de papier. Elles
peuvent être légèrement sucrées ou salées ; mais une fois cuites,
on ne les saupoudre jamais de sucre, comme cela so pratique
quelquefois pour les beignets des Brandons ou les derbonnards.
Tout cela se prépare le vendredi ou le lendemain matin. Le
samedi soir, les musiques arrivent-'); au bon vieux temps,
elles faisaient déjà ce soir-là le tour de la ville, escortées des
-"' Voir pn<re V»T.
21 ) Une musique , c'est le nom que l'on donne à Estavayer à toute
fanfare, chapelle ou réunion d'instrument* de cuivre. Les musiques de Kéni-
clion étaient autrefois des musiques ambulantes, retenues à l'avance. Au-
jourd'hui elles sont <ïénéralemcnt composées d'ouvriers italiens ou «les mu-
siciens des villages environnants.
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Us et coutumes d'Estavayer
107
garçons de Bénichon ou lereurs de danse; cette coutume est
malheureusement tombée en désuétude. Il paraît qu'il est plus
avantageux de les garder tonte la soirée à l'auberge. On
entendait aussi autrefois, déjà le samedi soir, de nombreux cris
de joie et des *you! you!» avant-coureurs de la Bénichon; mais
chaque année ces manifestations bruyantes et spontanées se
t'ont plus rares, et maintenant ce n'est guère que le dimanche
après-midi que la fête commence véritablement.
Elle dure trois jours et trois nuits ! Que Ton me permette
de citer ici quelques lignes d'un article sur Estavayer, paru en
1889 dans les Étrennes fribourgeoises. * 8 )
« La Bénichon ! Ah ! si vous saviez tout ce que ce mot
renferme d'espérances, combien il est gros de plaisir et d'allé-
gresse! Trois jours consécutifs — dès le second dimanche de
septembre sont exclusivement destinés à la joie, et, ces jours-
fà, Estavayer voit affluer dans son enceinte, de dix lieues à la
ronde, une foule empressée de prendre part à la fête ...»
Cela coutinue sur ce ton, car on ne peut parler de la Bénichon
d'Estavayer, que ce soit en bien ou on mal, sans devenir lyrique.
Aussi que de poètes locaux ou étrangers l'ont chantée!
Il est certain que c'ost une fêto charmante, si toutefois le
temps est beau et si un malencontreux rassemblement de troupes
ne vient pas appeler la jeunesse du pays sous d'autres drapeaux
que ceux des ponts de danse. On accourt alors à Estavayer de
tous côtés, d'Yverdon, de Payurne, de Fribourg, de Lausanne,
voire même de Paris 23 ); mais c'est Nouchâtel et les principaux
villages de la rive gauche du lac qui ont toujours fourni le plus
gros contingent. La Société de Navigation ne manque pas d'or-
ganiser chaque année une ou deux courses spéciales.
C'est que, sur les -ponts d'Estavayer comme sur le pont
d'Avignon, tout le monde y passe : bourgeois ou étrangers, riches
ou pauvres, jeunes et vieux, tout le monde tourne durant ces
trois jours ; c'est presque de la frénésie. Sur les planches mal
jointes, où l'on risque à chaque instant de laisser un talon de
ses souliers où de se faire marcher sur les pieds, j'ai vu à côté
*-j Pages 78 et suiv.
") Sans exagération. Kstavayer n'ayant, ni commerce, ni industrie*,
les. Staviacois se sont toujours très facilement expatriés, Plusieurs ont l'ait
fortune ou ont contracté des alliances de famille à l'étranger, surtout en
France, de la les relations.
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108 IV et eoiituuH-f «rr.>Tii\ ;i\ «*! -
des soubrettes et des cuisinières danser des miss et des com-
tesses; elles semblaient prendre h ce bal peu ordinaire pour
elles un plaisir extrême, et il est probable que dans quelques
années leurs filles y danseront à leur tour en toilettes claires et
en cheveux, saus autre plafond que le ciel étoile, et sans autre
orchestre qu'un eornet à piston et une clarinette, étayés de deux
ou trois basses.
On dresse ordinairement deux ponts, quelquefois trois. Ce
sont de vastes estrades que l'on construit au milieu d'une
place publique et que l'on garnit de petits sapins, chargés d'ori-
flammes, de lanternes vénitiennes et d'écussons des vingt-deux
cantons.
Autrefois on dressait encore au milieu du pont un immense
sapin, orné de banderoles et de petits drapeaux ; on lui donnait
comme piédestal un gros tonneau. De là l'expression staviacoise
~ tourner autour du tonneau pour apprendre ù dauser » on
mal danser Les novices, en effet, qui n'avaient pas l'habitude
du pont ou qui n'osaient pas encore s'aventurer dans la presse
se contentaient de danser autour du tonneau, espace généralement
moins encombré et moins exposé aux regards des curieux, qui
stationnent toujours en très grand nombre autour des ponts.
L'usage de ces ponts de danse n'est pas très ancien à
Estavayer. Le premier pont de Béuichon fut construit en ISIS,
devant l'hôtel du Cerf. Auparavant la fête était toute champêtre:
on se contentait de danser au son du tambour et de la flûte,
sur une pelouse choisie par la jeunesse. On allait ordinairement
au Bel-air, propriété à dix minutes de la ville. Je tiens ce dé-
tail d'un nonagénaire.
La danse publique commence le dimanche vers les quatre
heures du soir. Le matin, après la messe, les yarrons de Liènichon
font le tour des rues, drapeau déployé et musique eu tête. Ils
vont donner sérénade à tous les principaux magistrats de la ville;
ceux-ci boivent un verre de vin, que leur offre la jeunesse, à
la santé de la Bénichon, et déposent sur le plateau, en y repla-
çant le verre, une pièce blanche ou jaune. La première visite
se fait au château, autrefois à l'avoyer, aujourd'hui au préfet *
du district. Il y a quelque trente ans, la sérénade terminée,
le cortège des musiciens et des danseurs montait dans la grande
salle et c'est lù qu'aux accords entraînants d'une valse ou d'une
polka. Madame la Préfette ouvrait la danse.
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l's et coutumes d'F.stavayer
Les garçons de Bénichon s'appellent aussi foreurs de
<la nse: chacun d'eux a une danseuse attitrée et chaque jour,
avant l'ouverture de la danse publique, c'est-à-dire, le dimanche,
immédiatement après les vêpres, le lundi et le mardi, vers les
onze heures du matin, ils inaugurent le bal en dansant succes-
sivement uue schottisch, une mazurka, une valse et une polka.
C'est là la série ordinaire des danses; les galops sont plus rares;
quant aux polonaises et aux quadrilles, que l'ou danse quelque-
fois, c'est une innovation qui ne date que de trois ou quatre ans.
Cette première série épuisée, on crie: Danse publique-
et tout le monde peut tourner jusqu'au soir. Le lundi après-
midi out lieu ordinairement la danse des filles et la danse des
(jurions; pour cette danse, quelques jeunes gens s'affublaient
autrefois d'une costume étranger à leur sexe; mais cette cou-
tume tend à disparaître de plus eu plus. Après la danse des
garçons, les filles leur apportent du vin et des bonbons sur le
pont; les garçons leur rendent la même politesse après la danse
des filles; mais ils remplacent le vin par du thé ou du café.
Le dimanche et le lundi, le bal se termine uu peu après onze
heures du soir ; le mardi, on le prolonge jusqu'à minuit ; on le
continuerait probablement jusqu'au matin, si la loi et les gen-
darmes n'étaient inexorables. Chaque soir la danse se termine
par une ronde ou deux, que l'on exécute sur le pont au chant
des coraules. Enfin le dernier soir on enterre la fête en chantant :
lim ons, rions, (-limitons !
Adieu la Bi'iiiclion !
Danseurs infatigables, les Staviaeois d'autrefois recommen-
çaient à valser quinze jours plus tard, c'était le dimanche du
Itêcrotzon ; mais aujourd'hui le Récrotzon ne se célèbre plus
du tout. Il périclitait déjà depuis longtemps, lorsqu'en 1889,
une loi, interdisant dans le canton de Fri bourg toute danse
publique les dimanches et jours de fête -'), vint lui donner le
coup de grâce. Il n'en reste plus aujourd'hui, comme de beau-
coup d'autres choses, que le lointain souvenir.
On trouvera peut-être que je me suis éteudu un peu trop
sur la Bénichon, mais il n'y a pas de fête plus staviacoise que
La loi »mit d'abord absolue. III I « * faillit animer une révolution.
On envoya ä Ksfavayer cinquante jrendannes pour garder les ponts. Lt's
jeunes gens se battirent avec eux. L'année suivante, on autorisa la danse
le dimanche de la Héniclion.
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110
Volkstümliche» a is dein Frei- und Kelleramt.
celle-là. Au reste, j'ai fini. Il ne me reste plus qu'à remer-
cier le lecteur bienveillant qui m'aura lu jusqu'au bout, et crois-
moi, ami lecteur ou lectrice,
Si tu veux — aux accord» de lu clarinette —
Danser au bras d'un aimable cavalier.
Si tu veux de» fom'W/cw 2 '\ et des raquettes.
Viens donc à la Brniclmn d'Ksiavayer.
Volkstümliches aus dem Frei- und Kelleramt.
Von S. Meier, Lebrer, in Jonen.
(Dritte Serie.) ')
„ Bekanntschaft " , Kiltgang, Verlobung, Nachtbuben-
streiche.
Eine frei- oder kellerämtische Heirat ohne Kiltgang und
„ Bekanntschaft" lässt sich nicht gut denken. Der Bursche muss
sein Mädcheir-svon Zeit zu Zeit nächtlicherweile besucht, mit ihm
eine , Bekanntschaft - i Liebesverhältnis^ unterhalten haben,
bevor er es zum Traualtar führt. Diese Besuche oder das
„z'Chiltgoh" (auch „z'Lieehtgoh" genannt) und das Liebesver-
hältnis bedarf natürlich einer Einleitung : mau muss doch zuerst
„es Wusse ha vonenand\ Am ehesten und leichtesten ent-
wickeln Bich die Liebschaften da, wo die interessierten Parteien
mit und neben einander aufwachsen, wie z. B. in der Schule.
Schülerliebschaften sind überhaupt gar nichts Seltenes, sie
treten schon bei A B C-Schützen auf. Man soll nur einmal dem
Verklagzünglein der Kindor freien Lauf lassen oder sonstwie
Gelegenheit haben, ihren intimen Gesprächen zuzuhören und man
wird vernehmen, was alles „unterm Libli und Gstültli" schon
vorgeht. Da heisst es beispielsweise, der Schangli habe gesagt,
er habe das Bcthli gern, der Josephli : das Marili sei seine Frau,
der Jakobli: er wolle mit dem Kathrinen heiraten, das Babeli:
es wolle den Hansli haben, dem Vroneli wird der Lunzi vor-
gehalten, dem Xaver die Lise u. s. f. Dritt und Viertklässler
■ Poishon du lue Auvemier. village de l:i rive neucli.iteloise. est
surtout renomme pour so tritnre> de bumlell.'rv
' S Ailh.v IV. 17. lt',7 2J1 .i-'i : V. 115.
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Volkstümliche* nus drin Frei- uml Kt'llernuit III
erklären sich ihre gegenseitige Zuneigung bereits schriftlich und
schieben sich auf verstohlene Weise Liebeszettelchen zu. Es
schreibt z. B. die Marie : .Der August ist ein schöner Knabe
und weun man ihu anlugt, so muss man immer lachen*. Grössere
Mädchen haben es sogar auf den Lehrer abgesehen, wenn dieser
noch jung und ledig ist und wollen ihn haben, ^chost's was 's
well*. Das sind zwar alles nur Kindereien, aber sie können
mit der Zeit auch ernst werden, wenigstens sind uns eine An-
zahl frei- und kellerämterische Ehen bekannt, deren Anfänge
bis auf die Schulbänke zurückreichen. Sie werden von den
Kindern vielfach auch ernst genommen, das beweisen die in
dieser Zeit uuter ihnen auftretenden Betitelungen : Buebe-Rolle,
Meitli-Schmöcker.
Ein uuter den jungen Leuten der gleichen Ortschaft gerne
praktiziertes Mittel zum Zusammenkommen besteht darin, dass
der kiltlustige Bursche beim Bruder, das kiltlustige Mädchen
aber bei der Schwester der begehrten Person Annäherungs-
versuche macht; denn ist man einmal Kamerad oder Freund,
bzw. „Gspane" oder Freundin, so gibt's leicht Anlass in das be-
treffende Elternhaus „z'Stubete" oder überhaupt auf Besuch zu
gehen. Das Andere kommt dann von selbst. Um eine n Be-
kanntschaft" einzuleiten, .lauft" man einander wohl auch „z'Lieb u ,
d. h. man begiebt sich absichtlich an einen Ort, wo aller Wahr-
scheinlichkeit nach ein Zusammentreffen zu erwarten ist. In dieser
Hinsicht haben den Vorzug Märkte, Tanzbödeu, Theater, Kon-
zerte, festliche Aufführungen. Andere willkommene Gelegen-
heiten zum Zusammenkommen bietet auch die Mitgliedschaft
eines Gesangvereins oder einer Theatergesellschaft ; ferner Taufen.
Hochzeiten (daher das Sprichwort: „Es ist e kes Hochsig e so
chli, es ist es Brütli derbi a ), ja sogar Bittgänge und Wallfahrten.
Manchen kommen auch dienstbare Geister zu Hülfe durch Aus-
richtung von Grüssen und Uebermittlung von Einladungen zu
Besuchen. Und von einem gewissen frommen Stubeli im Mittel-
freiamt geht oder gieng die Rede, „wenn Eini feuf Minute drin
io 8töh, so chöm sie iuuert Johresfrist e Ma über". Märkte, Theater,
Konzerte, Gesangproben u. dgl. Vergnügungsanlässe sind um so
erwünschter, als Bie iu der Regel nach Einbruch der Nacht für
den weiblichen Teil ein Heimbegleiten notwendig macheu.
Ob dann das Mädchen mit seinem Begleiter den Eltern und
Angehörigen „werd* d. h. gelegen komme oder ob letztere
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112
VolkstthnlirlH's mis <1<mii hVi- uml KHIi'iaint.
überhaupt damit einverstanden seien, dass es »Einen" heim-
bringe und ein „Ghöck" inaceniere oder das» es «Einen" eigent
lieh „nohnähm'*, d. h. sich mit ihm in ein Liebesverhältnis ein-
lasse, ist freilich eine andere Frage, besonders da, wo darauf
gehalten wird, dass Ordnung im Hause herrsche, und wo man
noch der altherkömmlichen Ansicht huldigt. Knaben und Mädchen
sollten, bevor sie zu kitten anfangen, zu n Mindesten 20. bezw.
18 Jahre alt sein. Das ist so ziemlich sicher, dass ein nachts
heimkehrendes Mädchen ihren Begleiter vor der Thür ver-
abschiedet, wenn es der Situation nicht traut. Den Fall aber
gesetzt, der das Mädchen begleitende Bursche sei den Eltern
desselben unbekannt und es lade ihn ein, ins Haus zu treten,
so bleibt er, wenn er der Einladung wirklich Folge leistet, an-
standshalber dieses erste Mal doch nur kurze Zeit. Er wird
zum Abschied etwa ein Glas Most oder Wein mit ihr trinken,
oder, was ebenso üblich ist. eine Tasse schwarzen Kaffee, allen-
falls auch beides zugleich.
WaB etwa geschehen kann, wenn die Eltern nicht einver-
standen sind, dass ihr Sohn, bezw. ihre Tochter Kiltgelüste hege,
oder wenn unbequeme kiltlustige Burschen im Hause ihrer An-
gebeteten Einlass begehren, davon zwei Beispiele :
1. Ein Jüngling im Unterfreiamt war zu später Stunde
von seinem ersten Kiltgang zurückgekehrt. Als er sich nun zur
Ruhe niedergelegt hatte und eingeschlafen war, trat die Mutter,
eine rässe Kellerämterin in die Kammer und bläute mit einer
Rute den Schlafenden tüchtig durch. Das verleidete ihm das
„z'Chiltgoh" für immer; er blieb ledig und wurde ein .alter
Götti".
2. Ein gewisser Vater, der unlängst nächtlicherweile unter
den Fenstern seines Schlafzimmers, wohin er sich bereits zurück-
gezogen hatte, seiner Tochter „locken* hörte, verstopfte dem
Lockvogel den Schnabel dadurch, dass er auf denselben hin-
unterpisste. (Ein ähnliches, besonders früher mit Vorliebe an-
gewandtes Mittel, des Nachts unbequeme Annäherungagelüste
und Besuche obgen. Art vom Hause fern zu halten, bestand im
Ausgiessen des Nachttopfes über das Haupt des Ruhestörers.)
Bietet sich dem kilt- oder heiratslustigen Frei- oder Keller-
ämtler keine Gelegenheit, einem Mädchen des gleichen Ortes
den Hof zu machen, oder hat er keine Lust mit einer Heimischen
anzubändeln, so begibt er sich eines schönen Sonntag Nachmit-
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Vi.lkstiunlicht's mis »Irin Froi- und K.-llcraint. 11."»
tags in eines der benachbarten katholischen Dörfer, gelegentlich
sogar über die Amts- bezw. Kantousgrenze hinaus ins Zuger- oder
Luzernerbiet. Besondere Anziehungspunkte sind in diesem Falle
Wirtschaften, wo junge, lustige Töchter sind und • man tanzen
und „haleegere* 4 (fröhlich sein) kauu. Um möglichst unauffällig
vom heimatlichen Boden wegzukommen, wird der Reisestock etwa
iu die „Hosestöss" gesteckt oder unterm Rocke verborgen getragen.
Auch geht der Bursche gern selbauder z'Kilt, damit er einen
Reisegefährten und im Fall der Not einen Helfer bei sich habe.
Den Eintritt in ein Haus suchen sie sich etwa dadurch zu er-
leichtern, dass sie einen Holz- oder Viehhandel vorschieben.
Besonders begehrte Kaufobjekto sind hiebei jeweilcn .Rindli"
oder „Säuli".
Wo der Kilter ein nicht blos seinem Mädchen sondern
auch den Angehörigen des letztern wilkommenor Gast ist, geht
es an Kiltabenden oft recht gemütlich her. Man setzt sich
an den Tisch, „zellt" mit einander, spricht über „Chäuf und
Lauf etc. ; macht gelegentlich einen Jass oder sonst ein Spiel.
Zwischen hinein wird eins getrunken (Most oder Wein); auch
bekommt der Liebhaber der Tochter etwa ein Bratwürstchen
oder sonst etwas „ Guets zum Bisse" aufgetischt. Gegen 9 oder
lü Uhr aber fängt es in der Stube an etwas ruhiger zu werden
und Eins ums Andere der Familienglieder zieht sich in sein
Schlafzimmer zurück ; erst der Vater und die Mutter, nachher
die Geschwister (die älteren Brüder sind selten anwesend), so
dass schliesslich nur noch das Liebospaar übrig bleibt. Vor dem
Zubettegehen mahnt die Mutter etwa: „Maehid de nid //lang,
dass-er am Morgen ä wider mögid uf*. Sie ermangelt auch
nicht, nachher noch etwa einmal aus ihrem Schlafgemach, dem
„Stübli" (Nebeustube) heraus einen Mahnruf ertönen zu lassen,
wio „Machid ä bald Firobig*. Das Pärchen bleibt noch ein
oder zwei Stündchen allein iu stiller Unterhaltung hinterm Tisch,
oder auf dem Sopha, im Winter wol auch auf dem Ofensitz,
hier, wie ein Spassvogel meinte, besonders aus dem Grunde
„wil er nid gibset und uo es bitzeli warm ist". Hat der Zeiger
der Uhr aber die Zwölfe überschritten, so schickt sich auch der
-Chnab" allsgemach an von soinem Liebchen Abschied zu nehmen,
um den Iloimweg anzutreten. Mancher Bursche , besonders
„Frönd", d. h. auswärts wohnende richten es mit dem Abachied-
nehmen so ein, dass sie noch kurz vor dem Morgengrauen heim-
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114
Volkstümliche au* dem Frei- und Kelleramt.
kommen. Was den Abschied betrifft, so erheischt es der An-
stand, dass „s'Meitli im Chnab usezüudt", d. h. sie gibt ihm
mit dem brennenden Licht das Geleite vor die Thür, stellt dann
aber das Licht, wenn in der Nähe des Hauses Ruhe herrscht,
wieder in deu Hausgang zurück, oder loscht es gar aus, steht
noch eine Weile beim Schatz, oder wie die altern Leute sagen
beim .Liebste" 2 ), bis es endlich heisst: „Adie, lab wohl; chum
guet hei und schrib bald". Dass die Liebenden zum Abschied
mit einander noch ein Küsschen tauschen, mag wohl vorkommen,
sonst aber ist das „Schmützlimache u bei unsern Laudsleuten
nicht sonderlich Mode.
Ist der Bursche den Eltern seines Mädchens nicht ge-
uehm. und will das Liebespärchen trotzdem uicht von einander
lassen, so werden nächtliche Stelldichein verabredet an ver-
stohlenen Orten in der Umgebung des Hauses, wie z. B. im
Garteuhäuschen, hinter Streuehaufen u. s. w. Manchen ist bei dieser
Gelegenheit der Mond ein angenehmer Gesellschafter nach der
Redensart : „Buebesunne, Meitlitrosf ; Andere dagegen lieben
mehr das Dunkel und ziehen sich gelegentlich Folgen zu, welche
Anlass geben zu der bedeutungsvollen Redensart: «Sie ist der
ander Wäg", oder derber: .Sie ist hops". Wieder Andern wird
etwa von einer mitleidigen Seele das Zusammenkommen durch
Gewährung eines schützenden Obdaches erleichtert und ange-
nehmer gemacht. Im Gegensatz zu jenen Häusern, wo noch
strenge Zucht obwaltet, und wo der Vater noch ein Wort drein
zu reden hat, wenn das Kilten oder der Besuch von festlichen
Anlässen in Frage kommt, gibt es dann aber auch Lokalitäten
,wo's gohd wie im-ene Tubehus* und wo der grosse Kachelofen
in der Stube und dessen Vorhänge mancherlei Pikantes erzählen
könnten, wenn ihnen die Gabe zu sprechen beschieden wäre. 8 )
Was die Häufigkeit des Kiltens botrifft, so unternimmt
derjenige, dessen „Meitlr auswärts wohnt, seine Kiltgänge in
Intervallen von zwei, drei, vier Wochen, je nach der Entfernung;
sind hingegen das Mädchen und «si Chnab" im gleichen Ort
wohnhaft, so treffen beide einander oft alle acht Tage, von
manchem aber heisst es gar „er hocket alewil bi-n-ere ta .
- Das Mädehen ist doin Kurse Ii imi ^d'Iäehsti-.
3 Kine ifewisM* L<>k;ilit;it dieser Art wurde vom Volk*nninde mit dem
bezeichnenden Namen „Xabrlribi" belebt.
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Volkstümliches an» tloin Frei- und Kelleramt 115
Auch über die verschiedenen Arten der Kilter und
Kilterinnen dürften einige Worte gesagt werden. Da ist z. B.
einer, von dem es heisst, „er strichi aie Meitlene no und
schmöck an-ere niedere" ; oder , er kenne alle Mädchen am
ganzen Lindenberg herum u. s. w. Diese Sorte von Burschen fragt
gewöhnlich zuerst: „Wie vil hed si?" oder: „Wie vil chund
si über?" und macht auf die Antwort: „Zwe Strümpf voll"
schleunigst Rechtsumkehrt. Das sind die Unzuverlässigen, die,
denen nicht zu trauen ist oder die, wenn sie wirklich heiraten,
bei einer stürmischen häuslichen Scene von der Frau den Vor-
wurf entgegen nehmen müssen: „De hest mi nur wäg-em Gäld
gnoh*. Einem Andern ist es nur um die Befriedigung gewisser
Gelüste zu thun, und er gibt seine unlautern Absichten bei der
ersten besten Gelegenheit durch die bekannte Redensart kund:
„I chaufe nüd ime Sack inn". Das ist der „Gföhrlige", der
„Usüberlig". Ein Dritter geht „z'Chilt", weil er weiss, dass es
etwas zu trinken gibt. Er geht auch nur solange, als etwas
flie8st. Das ist der „Schmarotzer". Der. Vierte aber meint's
ehrlich. Er trachtet demzufolge darnach, mit dem betreffenden
Mädchen ins Reine zu kommen und benutzt also gelegentlich
einen Gang zu ihr dazu, um unter vier Augen eine bezügliche
Anfrage au sie zu stellen. Sagt sie danu zu, so gilt das ge-
wissermassen als Verlobung, bringt sie aber allerlei Ausflüchte
und Ausreden vor, wie z. B. es pressiere ihr noch nicht mit
dem Heiraten, oder sie müsse zuerst noch mit den Ihrigen Rück-
sprache nehmen u. s. w., oder zieht sie sich gar in ihr Schlaf-
zimmer zurück, wenn sie merkt, dass Er bald kommen wird und
lässt an ihrer Statt die Mutter reden und handeln, so ist das für
ihn ein „Merks" zum „Dehindeblibe".
Aehnlich ist es bei den Kilterinnen. Es „liechteret" (kilteti
z. B. die Eine, weil sie nichr zu jenen gehören will, die „ke
Chauf händ", d. h. nicht begehrt sind. Eine Zweite kiltet mehr
zum Zeitvertreib und weil es ihr Freude macht. Diese begnügt
sich nicht mit einem Schatz allein, sie hat gern „e Figgi und
e Mühli" *) und ist nebstdem noch im Stande, den Einen wie
den Andern herzhaft zu verläugnen, wenn sie glaubt, es stehe
ihr noch ein besserer „Schick" in Aussicht. Das sind die
Uebermütigen und Wählerischen. Es passiert ihnen aber nicht
selten, dass sie zwischen „Ross und Wand" fallen und gar
*: Redensart vom Mühlespiel -■= zwei Vorteile haben; s. h» I.7K5
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lltî Volkstümliches aus dem Frei- und Kelleranit.
Keinen bekommen oder dass sie „'s Pflaster" (einen Denkzettel)
kriegen und „a-brännid" (schwanger werden). Beides aber gehört o
von jeher, und früher eigentlich noch mehr als jetzt, zu deu
Unannehmlichkeiten. So mussten sich beispielsweise noch vor
dreissig Jahren heiratsfähige Töchter, die keinen Schatz hatten,
wenn ich nicht irre, um die Zeit des Monats Mai herum, gefallen
lassen, dass man ihnen über Nacht einen Tannenbusch aufs
Daeh steckte; im Mittelfreiamt aber wurden sie an der Fast-
nacht „ausgespielt", d. h. vermummte Gesellen führten einen
Wagen im Dorf herum, andere als Hexen oder hässliche Jungfern
Verkleidete schlichen sich iu Häuser, wo erwachsene Mädchen
waren, von denen man wusste, dass sie nicht kilteten, machten
sich in der Küche etc zu schaffen, bis sie von ausgesandten
Häschern mit Gewalt herausgeholt, zum Wagen ueschleppt und
dort auf öffentliche Steigerung gebracht oder mittelst des Fuhr-
werks nach dem „Girizimoos" '') abgeführt wurden. Wohl
den Betreifenden dann, wenn sie gute Miene zum bösen Spiele
zu machen wussten, sonst konnte es ihnen ergehen, wie einer
gewissen Lehrerin der gleichen Landesgegend, die, ebenfalls „aus-
gespielt- wie andere „überständige* Jungfern, sich beim Orts-
pfarrer beklagte, nachher aber, d. h. infolge einer seitens des ,
letztern am Sonntag nach dem Vorfall gehaltenen scharfen
Moralpredigt von den gleichen Burschen in effigie d. h. als
Strohpuppe auf einem Karren aus dem Girizimoos wieder nach
dem gewohnten Heim zurückgebracht wurde.
Die „ A-bbrännte" (unverheiratete Mütter) mussten sich vor
dem n Sittengericht" verantworten und bei Bittgängen und „Um-
gängen" ( Prozessionen um die Kirche herum) als Frauen, die wohl
„es Chind aber e ke Ma 44 ihr Eigen nannten, mit den Weibern
gehen. Sie hatten auch die Ehre verscherzt, uuter die Korpo-
ration der Rosechranzjungfere" c ) oder „Sterncmeitli" aufge-
nommen zu werden und als solche an Monatstagen und Prozes-
sionen „s'Chränzli" auf dem Kopf zu tragen. In Tägerig hatten
sie in der Kirche im hintersten Stuhl .uf der Wibersite" Platz
zu nehmen; gieng eine in eine andere Bank, so durfte sie der
Wächter aus dorselbeu hinaus an ihren bestimmten Platz weisen.
Ein den Frei- und Kellerämtern geläufiges Sprichwort lautet :
i S. Akciiiv I, 139 ff
h l>ie ^Kosechrauzjun^teie" ■ T;i«;erij?,. „Sternemeitli" < Bunkhofen i,
..1 .triinzlimeitli* ;Hos\vyl' ivpriisrntieivn die 15 Geheimnisse des Rosenkranzes.
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Volkstümliche* aus dorn Krri- und Kcllernnit. 117
^Einerlei Vögel sitzid uf einerlei Ast". Dieses Sprichwort hat auch
seine Geltung in Liebessachen und Heiratsallgelegenheiten, denn
es verehelichen sich in der Regel Arme mit Armen, Habliche
macheu sich an Habliche und Reiche klopfen an bei Reichen.
Auch in Bezug auf die Religion ist man einig : Die Bevölkerung
ist katholisch und dementsprechend sind auch die Ehen. Frei-
lich kommt es hie und da auch vor, dass einer seine Frau aus
dem protestantischen Lager holt. Derartige gemischte Ehen
sind aber nicht gerne gesehen und werden auch stets mit mehr
oder weniger schmeichelhaften Ausdrücken gekennzeichnet. Noch
mehr verpönt sind Ehen zwischen Katholiken und Juden. Das
konnte man vor etwa zwanzig Jahren erfahren, als eine Frei-
ämterin eineu Juden heiratete : Es erhob sich ein allgemeiner
Sturm der Entrüstung und sogar die Presse nahm Anlass, den
Fall zu besprechen, natürlich im Sinn und Geiste der Be-
völkerung. Nicht gerne gesehen werden auch Ehen zwischen
Geschwisterkindern. Es heisst, die betreifenden Eheleute werden
nicht glücklich miteinander, sie bekommen schwachsinnige Kinder
(Kinder, „die nid gut seigid im Geist").
Die .Bekanntschaften" bringen verschiedene Momente mit
sich: angenehme, heitere, ernste, widrige. Zu den erstem ge-
hören die bereits geschilderten Kiltabende, ferner Ausflüge
und der Besuch von Theatern, Konzerten, weltlichen Festen,
Ausstellungen, Tanzanlässen wie „Chilbi" , „Erntsunutig u ,
„Fasnacht*. Die Ausflüge und der Nesuch von Festlichkeiten
u. s. w., die in entferntem Ortschaften abgehalten werden, sind
erst in neuerer Zeit, bezw. seit der Einführung der Eisenbahnen
allgemein üblich geworden. „ZMert, a d'Chilbi oder sust a
Tanz z'goh 44 dagegen ist eine alte Gewohnheit und doch immer
zügig besonders bei den Jungen ; nur weiden dabei nicht mehr
die alten Formalitäten beobachtet. Wenn nämlich in der ersten
Hälfte des 19. Jahrhunderts ein Bursche beabsichtigte, mit seinem
Schatz irgendwohin zum Tanz zu gehen oder, was ungefähr aufs
Gleiche herauskam, denselben r zum Wi z'neh", so schickte er
seinen „Fründ* aus mit dem Auftrag, das Mädchen abzuholen
und in das in Aussicht genommene Wirtshaus zu bringen. Da-
für hatte der „Früud" dann aber das Recht, mit dem Mädchen
„die drei erste" (Tänze) zu machon. Das ist jetzt nicht mehr
Sitte. Bei derartigen Vergnügungen geht's manchmal hoch her:
man trinkt Wein, isst dazu „Brotis" oder .Vorässe", „Chuttle"
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Volkstümliche* aus dem Frei- und Kellcramt.
oder „Läbere 44 oder befiehlt für Jodes „e Brodwurst". Ertönt
die Tanzmusik, so heisst's: „Chum, mer wänd eine mache". Bei
diesem ^einen* läset man's natürlich nicht bewenden, im Gegen-
teil, man tanzt bis genug oder bis es Zeit ist aufzubrechen.
Das ehrbare Mädchen trinkt der Sitte gemäss wenig und thut
gerne etwas „zimpfer". Wer das erste Glas eingeschenkt be-
kommt, hat „'s Chränzli" (ist noch unschuldig, vgl. S. 116). Be-
sonders bewegtes Leben herrscht aber auf dem Tanzboden. Die
Musik sitzt auf enger Bühne und spielt einen der fünf Tanze
(Galopp, Polka, Schottisch, Mazurka, Walzer). Unter ihr aber
wirbeln die Paare im Kreise herum, oft allzu dicht gedrängt,
in staubiger Luft und schweissgebadet. 7 ) Stampftritte ertöuen
und zeitweise ein Jauchzer. Auf einmal aber ändert sich die
Scene. Ein heimlicher Rivale, oder ein solcher, der sich bereits
offen um die Gunst einer anwesenden Tänzerin bemüht hat,
aber abgewiesen worden ist, hat Pfeffer auf den Tanzboden ge-
streut oder die begehrte Tänzerin und ihren Partner, als sie in
seine Nahe kamen, durch Hinhalten eines Beines zu Falle zu
bringen versucht. Der Streich blieb nicht unbemerkt. Es ent-
steht Wortwechsel uud bald genug auch bilden sich Parteien.
Die Musik verstummt, die Lampen werden ausgelöscht, Stuhl-
beine abgebrochen und es beginnt eine solenne Prügelei.
Manchmal gibts gar noch Schläge auf dem Heimweg. Auch
das ,Fötzeleir (mit Stichelreden beleidigen) ist ein be-
liebtes Mittel, um mit dem Konkurrenten handgemein werden
zu können. Auf den Tanzböden, ja sogar an Orten, wo Bitt-
gänge gleichzeitig zusammentreffen, wie z. B. in Sarmensdorf,
wurde vor etlichen zwanzig Jahren mit Vorliebe auch blutige
Rache genommen für die Uebernamen und andere Liebens-
würdigkeiten, welche die verschiedenen Dorfschaften gelegent-
lich ausgewechselt hatten. ■)
Kommt das Liebespärchen nachts nach Hause, so bereitet
das Mädchen gewöhnlich für beide noch einen Kaffee. Hat ein
Bursche ein Mädchen beim Wein gehabt oder hat er mit dem-
selben einen Ausflug unternommen, so dürfen beide sicher sein,
dass sie ins Gerede kommen. Ob er wirklich zu ihr zu Kilt
• Um Mich beim Umfassen wiihrenri «les Tanzes das Kleid vor
Schweishflecken zu bewahren, drückt manche Tänzerin ihrem Tänzer ein
cijrens mitpebrachtes. weisxleinencs Taschentuch in die Hand.
*i S Ai» Hiv V. 121 ff.
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Volkstümliches aus «U-ni Fn i- und Kcllcraint.
119
gehe, ob er mit ihr getanzt, was sie mit einander gegessen und
getrunken, ob und wann er sie „hei-tuo 1 - habe u. s. w., alles das
wird lebhaft besprochen. Ist er dann nicht vorher schon wirk-
licher Liebhaber des Mädchens gewesen, so wird er doch von
dem Tage an, da er es „bim Wr gehabt hat, als solcher ge-
halten.
Um den Schatz für die Auslageu, welche ein gemeinsamer
Ausflug oder sonst ein gemeinsam verlebter Vergnügungsanlass mit
sich gebracht, einigermassen zu entschädigen, schenkt ihm das
Mädchen zu geeigneter Zeit ein weisses oder geblümtes wollenes, oft
sogar auch seidenes Halstuch, ein Cigarrenetui, einen gestickten
Hoseugurt, gesticke Hosenträger, Pantoffeln u. A. Früher da-
gegen waren für solche Fälle gebräuchlich schwarzseidene Hals-
tücher für jede Jahreszeit, oder dunkle, wollene Foulards für den
Winter. Auch sonst beschenken sich junge Verliebte hie und
da, so früher an Märkten mit Lebkuchen oder fein verzierten
Papierherzchen auf denen sinnige Sprüchlein gedruckt standen;
besonders beliebt waren auch die Feuersteine, welche „Zädeli"*
d. h. Papierzettelchen, mit Liebesverachen enthielten. Wie beliebt
diese waren, erhellt daraus, dass in einer Freiämtergemeinde
junge Bursche solche am Sonntag Abend in den „Rogenchranz"
nahmen, um sie von der Emporkirche herunter in den Schoss
der unten in den Bänken sitzenden Mädchen fallen zu lassen.
Geschenke, wie Messerchen und Scheeren werden von den
Mädchen verschmäht, denn solche Sachen „verstächid und ver-
schnidid" nach dem Volksglauben „d'Liebi".
Die Gefühle drücken die Verliebten, wenn es mündlich
nicht geht, schriftlich aus und manche verwenden dabei den
Briefsteller und zierliches, mit Herzchen und Vergissmeinnicht
beklebtes Briefpapier. Einem Freiämtermädchen, dem die Un-
gewissheit über den Ausgang des angehobenen Liebesverhältnisses
Sorge machte, schrieb der Schatz tröstend : „Hab nur keinen
Kummer, die Mutter Gottes hat den Joseph auch bekommen".
Den Abschluss der , Bekanntschaft" 4 bildet die Verlobung
oder der Tag, an dem das Mädchen „muess zucsäge". Zu
diesem Zwecke wird als notwendig erachtet, dass man sich vor-
her über die Charaktereigenschaften und finanziellen Verhältnisse
des bezw. der Auserwählten erkundigt habe, sowie dans die
Eltern der interessierten Parteien mit der „Alianz" einverstanden
Beien ; denn vom Einverständnis der Eltern hängt meist auch
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120 Volkstümlich«»* aus »lern Frei- und Ki'llcrauit.
der Wert der Auasteuer und die Grösse des auszufolgenden
Vermögensteils ab. Da wo der „Chnab" und „'s Meitli fc nahe
beieinander wohnen, ist das Einziehen von Informationen eine
verhältnismässig leichte Sache ; schwieriger aber wird die Ge-
schichte, wenn ein Teil auswärts zu Hause ist; hier treten nun
in den Riss Freunde und Bekannte, Hausierer und Hausiereriuneu,
oft genug auch eigens beauftragte Kundschafter. Mancher zieht
sogar das Steuerregister zu Rate. Zu all dem kommt dann schliess-
lich noch die „Gschäui" d. h. das Mädchen geht eines schönen
Sonntags in Begleit der Mutter oder einer Schwester, Freundin
oder eines Bruders zum Schatz auf Besuch, um zu sehen, wie
er's eigentlich auch „heigi tt und wie gut sie 1 » .machen 1 - würde.
Indessen ist die „Gschaui" so wenig zuverlässig als das Ein-
ziehen von Informationen, indem es vorkommen kann und auch
schon vorgekommen ist, dass Väter öffentlich rühmten, ihre
Tochter werde so und so viel Vermögen erhalten und dass dann
schliesslich gar nichts herausschaute; ebenso hat man's hierzu-
lande schon erlebt, dass ein Mädchen, welches auf die Gschäui
kam und bei diesem Anlass in Haus und Feld, Scheune und
Stall herumgeführt wurde, in letzterm einen prächtigen Viehstand
vorfand, den stramme Knechte bedienten, allein der Viehstand
war zum grössten Teil vom Nachbarn entlehnt worden und die
Knechte waren die Söhne des Eigentümers des geliehenen Viehes.
Und was die Charaktereigenschaften betrifft, so heisst eine land-
läufige Redensart : „Sie müeud z'erst es Viertel Salz gfrässe ha
mit enand, eb sie chönd säge, sie käunid enand". Bedeutungs-
voll ist auch das Sprichwort: „Wit g'griffe — d'IIäud bsehisse!"
Der definitiven Verlobung geht die Mitteilung der Werbung
an die Eltern, resp. die Einholung der Einwilligung voraus. Dafür
kennt man bei uns insofern beBoudere Formalitäten, als die Tochter
den erhaltenen Antrag der Mutter hinterbringt, diese aber davon
den Vater benachrichtigt, worauf die Angelegenheit von Beiden zu-
gleich erörtert wird. Auch die Verlobung ist meist sehr
einfach : dio Brautleute reisen an einem bestimmten Tag nach
Zürich, Zug, Luzern oder sonst an einen grösseren nicht allzu
entfernten Ort, kaufen goldene Ringe und beschenken sich gegen-
seitig damit. ludessen machen es viele auch ohne Ringe. Statt
letzterer waren noch vor kaum zwanzig Jahren, und vereinzelt
auch jetzt noch, Uhren und Uhrketteu üblich, d. h. der Bräutigam
gab der Braut als Pfand eine Uhr und erhielt dagegen eine
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Volkstümliches au» dent Frei- uixl Kellcraiiit.
121
Uhrkette. Der Verlobungsring wird entweder sofort getragen
oder auch später, bezw. kurz vor der Hochzeit: letzteres mehr
in der Absicht, die eingegangene Verlobung geheim zu halten.
Ks ist überhaupt eine Eigentümlichkeit vieler Freiäinter, über
ein bestehendes Liebesverhältnis absolutes Stillschweigen zu be-
obachten, und manche bringen es sogar zu wege. vor den Leuteu
zu thun, als ob Eines das Andere nicht kennte, geschweige
denn bereits mit ihm versprochen wäre. Dies blos aus dem
Grunde, um dann den Mitbürgern eine desto grössere Ueber-
raschung zu bereiten. Auch sei hier beigefügt . dass die
Dauer eines Liebesverhältnisses eine sehr verschiedene ist ;
während nämlich die einen ein, zwei bis fünf Jahre eine ..Be-
kanntschaft" unterhalten, bevor sie zur Ehe schreiten, gibt es
Fälle genug, wo der Bursche zehn und mehr Jahre zum gleichen
Mädchen zu Kilt gieng, um es dann schliesslich doch noch auf-
zugeben. Mit der Dauer der Bekanntschaft hängt zusammen
das Alter der Brautleute am Tage der Verehelichung. Dieses
schwankt zwischen 25 und 35 Jahren, in vereinzelten Fällen be-
trägt es auch weniger oder mehr. Hochzeiter. die jünger sind
als 20 Jahre, älter als 50 Jahre, gehören zu den Seltenheiten ;
auch kommt es nicht häufig vor, dass Wittwen sich zum zweiten
Male verehelichen ; eher ist dies der Fall bei Wittwern. In
Jonen waren von 145, noch im vorigen Jahrhundert gebornen
Hochzeitern
5 jünger als 20 Jahre 15 zählten 40 -45 Jahre
18* zählten 20-25 . 4 _ 45-50
49 25-30 „ 2 50-55 „
33 r 30-35 „ 3 , 55 00
10 „ 35-40 „
Aber auch Unannehmlichkeiten kann eine Liebschaft mit
sich bringen. Solche sind hauptsächlich von Seite der Nacht-
buben zu befürchten und besonders dann, wenn der Kilter ein
Fremder ist. In jedem Dorfe gibt es nämlich stets eine Anzahl
Bursche, worunter kaum der Schule entlassene Jüngelchen, die
sich ein Vergnügen daraus machen, nachts herumzustreichen, die
Schlafenden durch Lärmen aufzuwecken, dort wo sie Licht be-
merken, hineinzugucken und überhaupt Unfug aller Art zu treiben.
Wehe dann dem Kilter, der ihnen nicht genehm ist. Kaum hat
er nämlich das Haus verlassen, in dem er mit seinem Schatze
vergnügte Stunden verlebt hat. so hört er verdächtiges Geräusch,
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122
Volkstümliches aus »lein Frei- und Kelleramt.
Hin- und Herspringen, Pfeifensignale u. 8. w. ; bald kommen
Scheiter und Steine geflogen, oder er sieht sich plötzlich von
einer Anzahl Burschen umgeben und angehalten. Ist er nun
allein und etwas furchtsamer Natur, so muss er sich manchen
Schabernak gefallen lassen ; man lässt ihn auf den Boden knieen
und ein Vaterunser beten, man führt ihn zu einem Sodbrunnen
und heisst, bezw. zwingt ihn, Wasser zu trinken, mehr als er
mag, oder was noch schlimmer ist, mau badet ihn im Brunuen-
trog oder man schwemmt ihn im Dorf bach, beschüttet ihn wohl
auch mit Wasser. Schliesslich gibt man ihm eine Strecke weit
das Geleite, wobei es ohne Püffe und allerlei nichts weniger als
liebenswürdige Bemerkungen nicht abgeht. Zwei Burschen, die
einst nach T. z'Kilt kamen, wurde der „Hoselade" (Hosenlatz)
und die Frackschösse abgeschnitten, dann mussten sie an einem
Brunnen Wasser trinken. Ein auderer wurde in einen Gras-
bogen gefasst und so an einem Baume aufgehängt. Mau hat sogar
Beispiele aus der bekannteu guten alten Zeit, wo eiu fremder Kilter
auf dem Heimweg von Nachtbuben mit Steinen tot geworfen
wurde. Zuweilen wird der Schatz sogar von der Seite des
Mädchens hinterm Tisch hervorgeholt und unsanft über die Orts-
grenzen gelbitet. Es ist ein Fall bekannt aus der neuesten Zeit
und aus nächster Nähe, wo ein hablicher Bauernsohn, der zu
einem Wirtstüchtercheu in Liebe entflammt war, in der be-
treffenden Wirtsstube selber niederknien und ein Vaterunser
beten musste zum Gaudium der anwesenden Gäste. — Glaubt
sich der Verfolgte in Sicherheit, so bietet er gerne seinen Vor-
folgern ..Horus-. : ')
Es mag hier der Ort sein, noch einiger anderer, mit dem
Kilten nicht gerade im Zusammenhang stehender Nachtbuben-
stücklein Erwähnung zu thun. Z. B. : Ein Bauer hat über
Nacht den Pflug oder die Egge auf dem Acker gelassen. Am
folgenden Morgen kommt er wieder mit dem Vieh, um die am
Abend vorher unterbrochene Arbeit fortzusetzen. Aber siehe
da, Pflug und Egge sind verschwunden. Endlich nach vielem
Suchen entdeckt er sie hoch oben zwischen den Aesten eines
r Ammespärgers" (eine Art Birnbaum mit fast senkrecht auf-
ragenden Aesten) oder sonst schwer zugänglichen Baumes.
Oder : Es vermisst Einer am Morgen die Gartenbank oder die
Abtrittthüre. Da wird ihm gemeldet , man habe sie auf
'< .Kim lluiu» Mite- - eim-n herausfordern.
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Volkstümliches aus dem Frei- und Kellernint
123
dem Dache eines Waschhäuschens gesehen. Oder : Es tritt
Einer am Morgen vor das Haus und sieht seine Oleanderstöcke
auf den Kopf gestellt. Sitzt er aber im Winter nachts in der
warmen Stube, so öffnet sich plötzlich die Thüre und eine grosse
Schneewalze kommt hereingerollt. — Aehnlich, ja oft noch
schlimmer trieben es in ihrer Jugendzeit die „Alter.". So
rühmen sie sich bei guter Laune, Wagen in ihre einzelnen Teile
zerlegt, letztere auf die Firsten der Wohnhäuser oder Scheuneu
geschafft, dort wieder eingerichtet und nachher wieder mit Mist
beladen zu haben, den sie in „Hutten" (Tragkörben) auf das
Dach trugen. Auch Eggen hätteu oft den gleichen Weg machen
müssen. Boshafte hofierten vor die Hauathüre oder banden den
„Husmuni" u ') so an die Hausthüre, das» sich das Gefäss beim
Aufmachen der Thüre von innen heraus iu die Küche oder in
den Hausgang entleeren musste. Als die Leute anfingen, bei
den Häusern Abtritte zu erstellen, machten sich die Nacht-
buben auch au diese, indem sie den einen oder andern aufs
Feld hinaus oder sonst wohin trugen. Wenn auch derartige
Streiche „Nachtbuebestüekli" genannt werden, so muss indessen
doch betont werden, dass nicht jeder nächtlicherweile in einer
Gemeinde ausgeübte tolle Streich den Nachtbuben aufs Kerbholz
geschrieben werden darf. Es gibt auch Mädchen, die imstande
sind, die Leute durch allerlei übermütige Handlungen zu ärgern;
wenigstens sind uns Fälle bekannt, wo Thürfallen an Treppen-
geländer gebunden, Blumentöpfe von den Fenstern weggenommen
und auf den Mist gestellt, ein Fuder Steine oder Kohl abgeladen
und aufs „ Vorschützli" (die auf der Eingangstreppe liegende,
vom Vordach geschützte, mit Seitenwäuden oder einem Ge-
länder eingefassto und etwa von einer Ruhebank besetzte Platt-
form) geschafft, Stauden vor der Hausthür aufgeschichtet wurden:
alles von Mädchenhänden.
Hochzeit.
Wird eine Bekanntschaft aufgelöst, so erfolgt dies unter
Rückgabe der Ringe, Uhr, Briefe und des Schmuckes (Ohrringe,
Broschen); ist dagegen die Hochzeit beschlossene Sache, so
macht sich die Braut rechtzeitig an die Beschaffung der Aus-
steuer. Es gibt zwar auch bei uns Mädchen und sogar stolzo.
denen das herzlich wenig Sorge bereitet. Sie treten in die Ehe
7 " Sv An« in v IV. J27.
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1-J4
Ynlkstilinlichrs mus «lfm Frvi- und Kcllrnnnt
mit einem für zwei Personen berechneten, irdenen Kaffeegeschirr,
einem kleinen Kochapparat und zwei Leiutüehern. Das Bett
lassen sie Bich leihen ; Kasten, Tisch und Sessel hat der Haus-
besitzer, bei denen sie sich einlogieren. Den Stoff für die
Hochzeitskleider nehmen sie „deis* (auf Kredit) und den Macher-
lohn bleiben sie schuldig. Solche Hoehzeiterinnen gehören
glücklicherweise zu den Ausnahmen; die weitaus grössere Mehr-
zahl sucht dem allgemeinen Gebrauche gerecht zu werden und
wenigstens das in die Ehe mitzubringen, was zur einfachsten
und billigsten Ausstattung eines Wohn- und Schlafzimmers not-
wendig ist, nämlich einen doppelten Kasten, einen Tisch, zwei
bis drei Sessel, ein aufgerüstetes, zweischläfiges Bett ; an Bett-
wäsche zwei Bettanzüge und zwei Leintücher. Eigentlich galt
vor zwanzig bis dreissig Jahren schon eine solche Aussteuer
fast für ärmlich und altmodisch, und wer in dieser Hinsicht etwas
mehr thun konute, schaffte sich deshalb an : einen Tisch, eineu
Doppelkasten, drei bis vier Sessel, ein Kautrum i Kommode
ohne Aufsatz), ein aufgerüstetes Zweierbett, ein Xachttisehchen.
bezw . zwei Eiuerbetten und zwei Nachttischchen ; an Bettwäsche
drei bis vier Anzüge, vier bis acht Leintücher ; dazu kam dann
noch ein Spinnrad. Vermögliche oder solche , dio es gerne
..echli gross gänd", gehen noch weiter und bringen etwa in die
Ehe: einen Tisch, ein Arbeitstischchen, einen Sekretär, ein Sopha,
sechs Sessel, zwei Betten, einen Kasten, eine Waschkommode, einen
.Schifenöhr" (Chiffonnière) und zwei Nachttischchen : ferner
sechs Anzüge und ein bis anderhalb Dutzend Leintücher. In
neuerer Zeit kommt da und dort zu allem dem als Ersatz für
das frühere Spinnrad eine Nähmaschine. Zu Ende des IS.
und zu Anfang des 19. Jahrhundert» bestand die Aussteuer
einfach aus einem doppelten Kasten und einem zweischläfigen
..Himmlezebett*' (Bett mit Baldachin), nebst zwei Anzügen
und zwei bis vier Leintüchern. Die Möbel werden ent-
weder beim Schreiner und Sattler „aggeh" (angegeben, bestellt)
oder von einem Ausstouergeschäft bezogen ; im erstem Falle
bekommt die Braut gewöhnlich „es Schemeli dri" (einen Fuss-
schemel gratis).
Das Brautfuder wird in der Regel in der zweiten Hälfte
derjenigen Woche abgeholt, welche der Hochzeit unmittelbar
vorausgeht und zwar gilt als der passendste Tag dazu der
Donnerstag. Dieser Tag ist ein Fleischtng und beim Abholen
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Volksfüuilirln'N aus «It'iii Kivi- hihI KHIi-ramt. 125
der Auasteuer muss eben stets r öppis vo Fleisch noh u auf den
Tisch. Der Freitag dagegen ist ein Fasttag und fallt somit hier
ausser Betracht. Wenn die Aussteuer geholt wird, bo ruuss der
Bräutigam dabei sein. Als Fuhrwerk wählt man einen Brücken-
wageu und als Gespann zwei Pferde. Der Bräutigam sitzt neben
dem Fahrmann. Zuerst wird beim Schreiner vorgefahren, um dort
Tisch, Sessel, Bettstellen u. s. w. in Empfang zu nehmen, nach-
her beim Sattler, dem die Anfertigung des Sophas, der Matrazen
u. s. w. aufgetragen worden war und schliesslich, d. h. falls die
Braut auswärts wohnt, beim Hause der letztern, wo noch das
Leinenzeug, Kleider uud anderer Hausrat aufzuladen sind. Die
Betten kommen vollständig aufgerüstet auf den Wagen. Jedem
Pferd wird neben dem äussern Ühr ein farbiges, bedrucktes Nas-
tuch angehäugt, das die Braut dem „Fuhrmann" verehrt hatte.
Das Heimführen der Aussteuer war noch vor dreissig Jahren
fast allgemein und vereinzelt auch jetzt noch mit Hindernissen
verbunden, indem Leute, die an der Strasse wohnten, welche das
Fuhrwerk zu passieren hatte, letzteres mit einem quer über die
Strasse gehaltenen Bindbaum oder mit einem ausgespannten Seile
aufzuhalten suchten und den Weg erst frei gaben, nachdem
ihnen der Bräutigam etwas Kleingeld zugeworfen hatte.
Am Samstag darauf, gegen Abend , begeben sich die
Brautleuto in Begleitung zweier Zeugen und öfters unter
dem Knall von Mörserschüssen zum Civilstandsbeamton , um
sich dort nach Vorschrift des Gesetzes civil traueu zu lassen.
Zeugen sind in der Itegel die Väter. Sind diese nicht mehr am
Leben oder liegen die Verhältnisse so, dass eine andere Persön-
lichkeit in Aussicht genommen werden muss, so kommen für
die Uobernahme des Ehrenamtes in erster Linie in Betracht ein
Bruder, event. ein sonstiger naher Verwandter, in zweiter Linie
ein guter Freund u. s. w. Alle vier Personen, d. h. die Braut-
leute und die Zeugen tragen als Anzug ein Sonntagsgewand,
wenn möglich von dunkler Farbe.
Ist der civile Trauakt zu Ende, so gehen Brautleute
und Zeugen „vor'o Heer u (zum Pfarrer), um die Sponsalien zu
machen. Hier muss nun die Bemerkung eingeschaltet werden,
dass, obwohl der Trnuakt vor dem Civilstandsbeamton der staat-
lich wichtigere ißt, die geistliche Handlung des Pfarrers bei
unserer Bevölkerung doch immer noch den Vorrang hat, und
dass eine Ehe, die einzig und allein vor dem Oivilstandsamt
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12«
Volkstümliche* ans dem Frei- und Kelleramr.
abgeschlossen worden ist, im allgemeinen missbilligt wird. Civil-
ehen sind überhaupt hierzulande sehr selten. — Bei der
kirchlichen Verlobung war noch vor wenigen Jahren üblich, dass
der Geistliche den Brautleuteu nicht blos die Pflichten des Ehe-
standes erläuterte, sondern auch Fragen aus dem Katechismus
vorlegte, um zu erfahren, wie es mit ihren Kenntnissen betr.
das hl. Sakrament der Ehe stehe. Konnten die Befragten nicht
genügend Bescheid geben, so hiess es von Seite des Pfarrers :
„Chömid denn a dem und dem Tag wieder!" So war es z. B.
in Boswvl. Es war dort auch üblich, dass der Pfarrer die Braut-
leute vorläufig nur über einen bestimmten Teil der Ehe befragte,
bzw. belehrte , den andern , wichtigern Teil aber bis nach
der „goldige Nacht" verspätte , d. h. auf den ersten Tag
nach der Hochzeit. Man pflegte in Boswvl im Fernern auch
14 Tage vor der Hochzeit die Sponsalieu zu machen und zwar
gieng man „de Tag vör-e Heer*, d. h. nachmittags gegen 3 oder
4 Uhr; nur solche, die sich nicht mehr zeigen durften (Schwangere)
giengen des Nachts. Wo ein Geistlicher bei Anlass der Spon-
salieu sonst nicht aus dem Katechismus zu fragen pflegt, kann
es doch etwa einmal geschehen, dass er einem Hochzeitspaar
deutlich genug zu verstehen gibt, dass er das Recht hätte zu
fragen. Den Schluss der wichtigen Handlung bildet ein kleines
Mahl, das entweder in der Wohnung des Bräutigams, oder auf
dessen Kosten iu einem Wirtshause eingenommen wird.
Das vor dem Pfarrer abgelegte Eheversprecheu wurde noch
im verflossenen Jahrzehnt an drei auf einander folgenden Sonn-
tagen bei der Hauptversammlung des Morgen-Gottesdienstes von
der Kanzel aus verkündet und zwar in der Heimat und am
Wohnorte der beiden Verlobten, gemäss gesetzlicher Vorschrift.
Die vorgeschriebene Formel lautete : «Zur Ehe haben sich ver-
sprochen und sind gesonnen, sich kirchlich einsegnen zu lassen
N. N. von . . . und wohnhaft in . . . und N. N. von . . . wohn-
haft in . . . Dies ist die eiste (bezw. zweite oder dritte) Ver-
kündigung. Wer ein kirchliches Hindernis keuut, ist ersucht,
dasselbe innert gesetzlicher Frist dem Pfarramte anzuzeigen".
In neuerer Zeit dagegen begnügt man sich mit der einmaligen
Verkündigung unter Benützung der gleichen Formel, mit dem
Unterschiede jedoch, dass der zweite Satz jetzt lautet : „Dies
ist die erste, zweite und dritte Verkündigung". Für diese ein-
malige Bekanntmachung oder vielmehr für die Gefälligkeit, die
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Volkstümlich«'!* aus «Irin Frei- und Kelleramt
127
er den Verlobten durch das einmalige Verkünden erweist, be-
zieht der Geistliche eine Gebühr von 2 Va Erankeu An dem-
jenigen Vormittage, da die Ehe von der Kanzel aus verkündet
wird, gehen Bräutigam und Braut entweder in die Frühmesse,
oder sie wohneu dem Hauptgottesdienste in einer der benach-
barten Pfarrkirchen bei oder sie bleiben zu Hause.
Es gibt zweierlei „Hochsig" (Hochzeiten): einfache und
„gladnige" (mit Einladungen). An jenem beteiligen sich blos
der „Hochziter" und die „Hochziteri*", nebst zwei Zeugen ; an
diesem Bräutigam und Braut, Brautführer und Brautführerin so-
wie eine kleinere oder grössere Zahl geladener Gäste. Einfache
Hochzeiten kommen nicht blos bei denjenigen vor, die Rücksicht
nehmen müssen auf die Geldmittel, sondern auch bei Wohl-
habenden, letzteres meist dann, wenn die Absicht obwaltet, den
Trauakt in einer auswärtigen Kirche vollziehen zu lassen und
nachher eine Hochzeitsreise anzutreten. Ein Brautpaar, dessen
schwächere Hälfte sich „in andern Umständen** befindet, zieht
raeist ein einfaches „Hochsig 4 * einem n geladenen" vor und lässt
sich gerne ausserhalb des Wohnortes trauen, z. B. in Einsiedeln.
Letzterer Ort ist überhaupt bevorzugt für einfache Hochzeiten
und speziell für solche Brautpaare, die noch nie oder selten zu
dieser berühmten Wallfahrtsstätte gelangt sind. u )
Die Sitte verlangt, dass die Brautleute die bevorstehende
Hochzeit ihren nächsten Verwandten und Freunden anzeigen
bezw. dass sie sich zu denselben ins Haus begeben, um sie zur
Teilnahme an der Hochzeit einzuladen („z'Hochsig lade").
Wird der festliche Akt nur in einfachem Rahmen gehalteu, d. h
wird von einem „gladnige Hochsig 1 * abgesehen, so erhält jede
Person, der die Anzeige zu Teil wird, als Ersatz für die ent-
gangene Freude vom Hochzeiter bezw. von der Hochzeiterin
ein Nastuch geschenkt. An gewissen Orten schenkt die Braut
auch dem Pfarrer ein (weissleinenes) Nastuch oder dann sonst
einen passenden Gegenstand. Die Gabe wird entweder bei Au-
lass der Sponsalicn überreicht, oder bald nachher. Der Brauch
11 1 Die Trauungskosten sind dort billig, denn sie lw tra«ren für Horh-
zeitmesse. Zeugen u. s. w. (im Fall der Not fungiert ein Sigrid nebst einem
andern Angestellten des Klosters als Zeuge) 3 Fr. Die Feierlichkeit
geht auch verhältnismässig rasch vor sich und es werden meist mehrere
F'anre gleichzeitig kopuliert. Ks heisst deshalb auch hierzulande Von solchen,
die sich dort trauen lassen, sie geheu nach Kinsiedeln „i d'Fahrik".
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Volkstümlich** iHis «lern Frei- und Ki'llmimt.
des Xastuchschenkens als Ersatz für die entgangenen Hochzeit*
freuden kommt indessen immer mehr in Abgang und an die
Stelle des Gebens tritt das Empfangen, d. h. der Bräutigam
und die Braut erhalten unmittelbar vor oder nach der Hochzeit
von ihren Geschwistern und sonstigen Verwandten, sowie von
guten Freunden und Bekannten allerlei Gaben, insbesondere
hausrätliche Gegenstände wie z. B. Lampen, Bilder, Uhren,
Glätteisen, Kaffeeservice, Theebretter, Glasgeschirr, Teppiche,
Thürvorlagen, auch Spezereieu. Lebensmittel u. s. f.
Verfolgen wir nun deu Verlauf eines Hochzeitstages. Da
ist ein Bursche und ein Mädchen, die mit einander den Bund
der Ehe schliesseu wollen. Sie bewohnen die gleiche Gemeinde,
gehören dem Bauernstande an, sind wohlhabend und habeu sich
auf ein „gladnigs Hochsig mit emen Amt" geeinigt. Es ist
Montag, der Tag. an dem gewöhnlich Hochzeit gehalten wird.
Das „Amt" ist auf drei Stunden später angesetzt wordeu, als
sonst der Morgengottesdieust beginnt, denn man will sich nicht
allzufrühe zum Hochzeitsmahle hinsetzen. Das für den festliehen
Akt bestimmte Gewand ist angezogen und die Glieder der Hoch-
zeitsgesellschaft fangen an sich zu sammeln, jede Partei für sich,
d. h. die vom Bräutigam Eingeladenen in dessen Wohnung, die
von der Braut Geladenen in der ihrigen. Auf dem Tisch steht
Wein und „ H ammeseh uitz" (Schinken) fürs „Mannevolch" und
Kaffee mit Kuchen, Eierröhrli, Birnenkrapfen für s „ Wibervolch".
Der Bräutigam hat einen ledigen Bruder, Verwandten oder
Freund bereits abgesandt, damit derselbe als Brautführer die
Hochzeiterin samt ihrem Gefolge abhole uud an eineu bestimmten
Punkt des Kirchweges geleite, wo man zusammenzutreffen ge-
denkt. Die Glocke fängt an zu läuten und gibt das Zeichen
zum Aufbruch. Vom Hügel herunter krachen Mörserschüsse.
Die zwei Parteien kommen einander immer näher und bilden
bald nur noch einen Zug, der gemessenen Schrittes sich zur
Kirche bewegt : voraus der Bräutigam und die .Näbetbrüt"
(ledige Schwester oder Freundin der Braut und von letztorer
selber zur Besorgung des Ehrendienstes auserkoren und einge-
laden) ; hinter ihnen der Brautführer mit der Braut, nachher,
ebenfalls paarweise, die Väter und Geschwister der Brautleute
und die übrigen geladenen Gäste, alles in allem 30 — 40 Per-
sonen, entsprechend hauptsächlich der Grösse der Verwandt-
schaft. Die Mutter bleibt der Sitte gemäss zu Hause.
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Volkstümliches aus »Inn Frei- und Kellerainr. 129
Der Bräutigam trägt einen schwarzen oder dunkelblauen,
nach modernem Schnitt aus Cheviot, Kammgarn, Guttuch und
dergleichen Wollenstoff gefertigten Anzug, bestehend aus halb-
weiter Hose, wenig ausgeschnittener Weste und mittellangem
Gehrock , auf dessen rechtem Aufschlag ein „Hochaigmeie*
(künstliches Blumensträusschen mit grünen Blättern und weissen
Blüten) befestigt ist. Das Hemd, ein besonders für diesen An-
lass bestimmtes Geschenk der Braut, ist von weissem Baum-
wollenstoff und hat einen leinen Brusteinsatz, leinene „Brisli"
(Manschetten) und einen Umlege- oder Stehkragen, der angenäht
oder angeknöpft ist. Als Kopfbedeckung dient ein schwarzer,
steifer Filzhut. Eine schwarze Cravatte, event. auch schwarze
Glacéhandschuhe vervollständigen das Ganze. Auch das Braut-
kleid u ) ist nach dem Modejournal angefertigt und es wurde dazu
schwarzer Merino, Caschmir oder Halb- oder Ganzseide ver-
wendet. Auf der modernen Haarfrisur liegt der diademartige,
aus grünen Blättern und weissen Blüten, von der Hand der
Modistin künstlich gebildete Brautkranz, dessen Enden bis fast
zum Nacken reichen. Schleier werden hiezulande nicht getragen.
An den Ohrläppchen hangen „Ohreglanggere Ä aus Blüten ähnlich
denjenigen im Diadem. In der Rechten trägt die Braut das
Gebetbuch und den Rosenkranz. In festliches Dunkel gekleidet
sind auch die übrigen Hochzeitsleute, und wie die Braut, so
trägt auch die Brautführerin einen Haarschmuck, doch ist der-
selbe einfacher gehalten und besteht blos aus einem künstlichen
Blütenzweig. Das Abzeichen des Brautführers stimmt mit dem-
jenigen des Bräutigams überein. — Beim Eintritt in die Kirche
ertönt von der Empore herunter ein Orgelpräludium. Die ein-
zelnen Personen nehmen ihre Plätze ein : Braut und Braut-
führerin im vordersten Stuhl links, Bräutigam und Brautführer
im vordersten Stuhl rechts, die übrigen unmittelbar hinter der
Hochzeiterin, resp. hinter dem Hochzeiter. Der Priester tritt
an den Altar und beginnt das Hochamt unter dem Gesang des
Kirchenchors und den Akkorden der ihn bogleitenden Orgel.
Ist die gottesdienstliche Handlung zu Ende, so treten Bräutigam
und Braut an den Hochaltar, wo sie auf der ersten Stufe nieder
knieen und vom Priester ^zsämeggeh- (getraut) worden.
l2 ) Wenn «lie Schneiderin ub einem Kleid viele Nadeln zerbricht, so
wird nach einem freiilmterisehen Glauben diejenige, fllr welche das Kleid
hestiiumt ist. bald Uovhzeiteriu.
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130 Volkstümliches aus «lern Frei- und Kellermut.
Nach der Trauungsfeierlichkeit ziehen die Neuvermählten
mit ihrem Oefolge ins Wirtshaus zum festlichen Mahle. Die
Speisenfolge ist etwa folgende : 1 . Suppe mit Einlage, 2. ge-
backene Fische. 3. Rindsbraten mit Rübli oder Böhndli (Bohnen),
4. „Sure Mocke" (Bœuf à la mode) mit Maccarooi oder Kar-
toffelstock, 5. Kalter Aufschnitt. 6. Geflügel mit Salat, 7. Süsse
Platte (Torte), 8. Nachtisch (Obst, „Chrömli k ). Abends 5 Uhr
folgt das Abendessen, bestehend aus Bratwürsten und gebackener
Leber, jedesmal mit Hrod als Zugabe, um 10 Uhr aber das
Nachtessen, wobei Coteletten und Zwetschgen oder saure Apfel-
schnitzli, Pasteten mit Hirn, Kalbsbraten mit Salat, Bisquit mit
Pomeranzenbrödchen, „Meermuschle* (Meringues) mit Rahm
verabreicht werden. Die Hauptmahlzeit dauert 1 ■/*— 2 Stunden.
Die Zwischenpausen werden ausgefüllt mit Tanz, wobei der
Brautführer die Ehre hat. mit der Hochzeiterin die drei ersten
Tänze zu tanzen, während der Hochzeiter die drei ersten Tänze
mit der Brautführerin tanzt. Die nötige Musik besorgt eine
aus sechs Mann bestehende „Tanzmusig" (Blechmusikgesellschaft,
in welcher auch Flöte oder Klarinette vertreten ist) oder ein
r Handorgelcspieler\ Zur Abwechslung wird auch gesungen,
gescherzt, gespielt, geraucht, gelacht, tapfer Wein getrunken und
fleissig „Gsundheit gmacht" (aufs Wohl angestossen). Nach Ein-
bruch der Nacht rückt etwa, vom Hochzeiter eingeladen, der
Männerchor ein und hilft auf Kosten des Gastgebers durch ge-
sangliche und deklamatorische Vorträge ernsten und heitern In-
halts den Abend beleben und verschönern. Es erscheinen auch
zahlreiche Ortsbewohner, um „z'luege k und m z wundere", sich
für einige Stunden zu belustigen und die noch freien Wirt-
schaftslokalitäten anzufüllen. Ist aber das Nachtessen vorüber
und hat die Mitternachtsstunde geschlagen, so ziehen sich die
Neuvermählten und die altem Hochzeitsleute zurück, um den
Heimweg anzutreten ; das tanzlustige Volk aber bleibt noch,
bis der Morgen zu grauen anfängt.
Wem diese Art Hochzeit nicht beliebt , nimmt die
Gäste mit sich nach Hause und lässt dort auftischen, was
Küche und Keller vermag ; wieder andere nehmen nach dem
Gottesdienst im Wirtshaus oder auch daheim ein Gabelfrühstück,
fahren dann, soviel ihrer sind, per Chaisen oder Kutschen ent-
weder zum nächsten Bahnhof und von dort mit der Bahn nach
Zug, Luzern oder Baden, wo sie den Tag festlich verleben, oder
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Volkstümliche« aus dem Frei- und Kelleramt.
131
sie fahren mit ihren Fuhrwerken direkt nach dem in Aussicht
genommenen Ort. Dritte lassen sich ausserhalb des Wohnorts
kopulieren, z. B. in Einsiedeln, Zug, Luzern, Baden, nehmen
nachher ein kleines Mahl ein und treten dann eine mehrtägige
Hochzeitsreise an, die zuweilen über die Schweizergrenze hinaus-
führt: nach München oder Mailand (nach letzterem Ort besonders
seit der Erbauung der Gotthardbahn).
Wer vom Bräutigam oder von der Braut „z'Hochsig" ge-
laden wird und dann an der Festlichkeit wirklich auch teil-
nimmt, gibt alB Ersatz ein „Hochsiggschänk", bestehend in
einem oder mehreren Stücken Hausrat. Heiratet in Boswyl ein
Mitglied der dortigen Musikgescllschaft, so gibt er jedem seiner
Spielgenossen ein Nastuch, das gleiche ist in Jonen üblich unter
den weiblichen Mitgliedern des Kirchenchors. Der Männer-
chor dagegen pflegt jedwedem, der aus seiner Mitte heiratet,
am Abend nach der Hochzeit oder nach der Rückkehr von der
Hochzeitsreise ein Ständchen zu bringen, für welche Ehrenbe-
zeugung sich der junge Ehemann dadurch erkenntlich zeigt, dass
er den Chor entweder in seinem eigenen Hause bewirtet, oder
ihm in einer Wirtschaft ein Fässchen Bier bezw. einige Flaschen
Wein spendet. Heiratet in der gleichen Gemeinde ein Mitglied
der Schützengesellschaft, so gibt er am nächstfolgenden „Grümpel-
schiesset* eine „Hochsiggob" (Hochzeitgabe).
Ueber ältere frei- und kellerämtische Hochzeits-
bräuche ist Folgendes zn sagen:
In der ersten Hälfte des 19. Jahrhunderts unterschied man
bei einer Hochzeit sieben verschiedene Hauptpersonen, näm-
lich : „Hochziter* und „Hochziteri", „Brutfüerer u und „Nebet-
brut" (Nebenbraut), „Gsell" und „Gspeel k (Gespiele) und die
,gäl Frau" (gelbe Frau). Die Bestellung des Brautführers und
des Gesellen war Sache des Bräutigams, diejenige der Nebenbraut,
des Gespiels und der gelben Frau dagegen war Sache der Braut.
Als Brautführer und Nebenbraut wurden gewöhnlich ein Bruder
des Hochzeiters bezw. eine Schwester der Hochzeiterin bestimmt,
als Geselle und Gespiele dagegen ein Freund bezw. eine Freundin.
Zur gelben Frau wurde eine Verheiratete auserkoren, und zwar
wenn möglich die Patin der Braut. Sie trug ein schönes Körb-
chen nach mit baumwollenen, farbig bedruckten Nastüchern,
welche die Hochzeiterin angekauft hatte, um sie an die Hoch-
zeitsgäste zu verschenken.
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132
Volkstümliches aus dem Frei- und Kelleramt.
Als Kleidung trug die Hocbzeiterin eine kaum bis zu
den Knöcheln reichende „Jüppe -4 vou schwarzein Guttuch, einun
schwarzseidenen „Gschope" 4 , ein schwarzseidenes mit aufgenähter
Blumengarnitur versehenes Brusttuch, eine «Schübe" (Schürze) von
blauem oder braunem Wolleustoff, weisse baumwollene Strümpfe,
Lederpantoffeln oder Schlitzlischuhe. Auf dem Haupte lag das
„Tschäpeli". Dieses präsentiert sich der Form nach als rund-
liches, aus zwei starken, fest aneinanderliegenden 5 oder 6 cm.
hohen Cartonstreifen gebildetes und inwendig mit roter Seide
gefüttertes, aussen aber mit Goldpapier überzogenes und mit
Goldpailleten und Stahlflitterdrähtchen verziertes Oval vou 17
oder l5'/2 cm. Durchmesser. Der obere und untere Rand ist von
der roten Futterseide eingefasst, nebstdem ist auf dem obern
Rund ein Kränzchen befestigt, das acht aus leichtem weissem
oder rotem Baumwollenstoff gefertigte Nelken enthält, die so
angeordnet sind, dass allemal eine weisse mit einer roten ab-
wechselt. Ein mit Blumen durchwirktes, 4 cm. breites, weiss,
braun und schwarz gehaltenes Band zum Zusammenbinden unter
dem Kinn vervollständigt das Ganze. Das .. Tschäpeli * wurde
noch im ersten Drittel des 19. Jahrhunderts durch ein „Chränzli"
von künstlichen Blumen ersetzt. Manche ITochzeiterin entlehnte
ihr Kränzchen von einer „Rosechranztochter". Hochzeiterinnen,
die nicht mehr „suber ledig" waren, trugen in Boswyl ein
Kränzchen, das mehr Grünes als Weisses enthielt. Die Schuhe,
zuweilen auch den Rock und den „Schmuck" erhielt die Braut
vom Bräutigam geschenkt. Die übrigen weiblichen Teilnehmer
an der Hochzeit waren ähnlich gekleidet ; sie erschienen aber
mit schwarzen Wollhüteu und ihre Haare waren mittelst schwarz-
seidener ,, Wasserbande " so in zwei Zöpfe geflochten, dass sie
bis zur Ferse zu reichen schienen. Der Hochzeiter trug schwarze,
bis zu den „Chnode 14 (Knöcheln) reichende Hosen aus Guttuch,
die mit einem breiten Latz („Hoslatz u IBoswyl] „Hoselade"
[TägerigJ/ versehen waren. ,3 ) Im Fernern trug der Hochzeiter
ein schwarzseidenes, geblümtes, oder ein schwarzsammetenes,
geblümtes Gilet, oder ein solches aus schwarzem geblümten
oder gewürfeltem Wollenstoff (sog. Tüfelstarch), weiters einen
schwarzen, langen Rock aus Guttuch mit breitem Umlegkragen,
,3 } In'esc Hosen wurden in «1er zweiten Hiilfte des 10. .lahrh. durch
M.lrhe mit einem „Knallfiir" verdrängt. So hiess anfiintflich der Schlitz an
den jetzigen Schlitzhosen.
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Volkstümliches nus dein Frei- und Kelleramt.
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engen Aermeln und Schössen, die bis zu den „Spannodere"
•(Sehnen des Fussgelenks) reichten, weisse oder blaue baum-
wollene Strümpfe, Ohrenschuhe, einen schwarzen Seidenhut oder
Wollhut, ein schwarzseidenes Halstuch, ein weissleinenes Hemd
mit schmalen Spitzenrändern, messingenen Häftli zum Einhacken,
weiten Aermeln mit schmalen „Brisli* (sog. „Brislihömmli", Man-
schettenhemd). Hemd, Weste, Halstuch sowie das farbige seidene
Nastuch waren meist ein Geschenk der Braut. Die Hochzeit-
kleider wurden nach der Hochzeit nur bei wichtigen Anlassen
getragen, wie an hohen Festtagen, Hochzeiten, Begräbnissen.
Die Frau zog ihre Hochzeitschuhe auch an, wenn „si si hed loh
usebsägne", d. h. auf ihrem ersten Kirchgang nach überstandenem
Wochenbett, bei welchem Anlass sie vor dem Eintritt in die
Kirche mit Weihwasser besprengt wurde. Der Hochzeiter und
Fein Geselle trugen ebenfalls ein Kränzchen. Sie befestigten
dasselbe auf dem Kopfe mittelst Klebwachs. Im Knopfloch des
Rockes hatten sie einen künstlichen „Meie" (Strauss) stecken.
„Meieli* trugen auch die übrigen Hochzeitsleute. In Lunkhofen
war der Brautführer mit Seitengewehr und Leidmantel angethan.
Wenn der Brautführer die Braut abholte, so sagte er
im Hause derselben einen Spruch her. Es wurde bei dieser
Gelegenheit auch etwas getrunken und Hammeschnitz dazu ge-
gessen. Dann zog der Brautführer mit der Braut und den von
ihr geladenen und bei ihr versammelten Gästen ins Haus des
Bräutigams, von wo aus nachher der Gang zur Kirche angetreten
wurde. In Lunkhofen gieng der Brautführer mit der Braut an
der Spitze des Hochzeitszuges und geleitete sie in die Kirche
hinein zu ihrem Stuhl. Er selber nahm Platz im Untervogt-
stuhl im Chor. Bei der Trauung holte er die Braut im Stuhle
ab und geleitete sie an den Altar. Nach erfolgter Kopulation
führte er sie wieder an ihren Platz zurück. Im Oberfreiamt
wurde die Ilochzeiterin von der gelben Frau an den Altar ge-
leitet und war dann die Trauung beendigt, so nahm die gelbe
Frau ihr das Kränzchen vom Kopfe, um damit zu sagen, dass
es mit dem ledigen Stande jetzt immer vorbei sei. In Lunk-
hofen nahm sie auch dem Hochzeiter und dessen Gesellen das
Kränzchen ab und gab dabei dem erstem einen leichten Backen-
streich mit den Worten: „De bisch es (d. h. das Kränzchen)
ä nümme wärt". Diese Handlung verursachte allemal einiges
Gelächter. Ein besonderer Brauch in der gleichen Gemeinde
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Volkstümliches aus dem Frei- uml Kolleramt.
war, dasa man während des Hochzeit-Gottesdienstes „z'Opfer" I4 )
gieng, wobei der Brautführer der Braut das Geleit gab.
Wohlhabende hielten gewöhnlich ein „g'laadnige Hochsig"
(Hochzeit mit geladenen Gästen) und zwar im Wirtshaus, ärmere
Leute dagegen hielten ihr Hochzeitmahl daheim, machten dann
etwa am Nachmittag einen kurzen Abstecher nach einer benach-
barten Ortschaft und kehrten nachher wieder heim. Beliebte
Orte zum „Hochsigha* waren für die Unterämter Mellingen und
Baden, für die Kellerämter Bremgarten, Muri, Zug, für die
Mittelfreiämter Muri, Boswyl.
Bei der Ankunft im Wirtshaus wurden zuerst die drei
ersten Tänze getanzt bei den Klängen einer Geige, Klarinette
und Bassgeige. Der Brautführer tanzte hiebei mit der Hoch-
zeiterin, die Brautjungfer dagegen mit dem Hochzeiter. Nachher
giengs zum Hochzeitsmahl. Da gab's Suppe, Rindfleisch und
Speck nebst Kartoffelstock oder Kartoffelklösschen und Salat,
oder „tör Bire u (d. h. gedörrte und wieder weichgekochte
Birnen;, Zwetschgen, Aepfelscbnitze oder Bohnen, „ Voressen"
(Ragout) von Kalbfleisch oder Schaffleisch, oder Leber, „Chuttle"
(Kaidaunen) mit Zwetschgen oder Salat. Um 1 oder 2 Uhr
gab's Bratwürste, Nachts 9 oder 10 Uhr Braten uud Salat oder
Hasenpfeffer und Kabissalat (im Herbst). Nach 12 Uhr kam der
„Nohtisch* (Nachtisch) mit Torten, Pasteten, Eierröhrli (Fladen-
kuchen), Hirzehörndli (Hirschhörnchen). Als Getränk diente
Wein, erst vom billigen, sog. Zwölfer (d. h. die Mass zu 12
Batzen), nach Mitternacht aber kamen einige Flaschen vom
bessern „ufe Tätsch* wie z. B. „Margröfler" (Markgräfler). In
den Zwischenpausen spielte die Musik und die Gäste tanzten
„wie 8'Lueder am Olfte*'. Gegen Abend giengen die Hoch-
zeiterin und die „gäl Frau" den Tischen nach, um die im Körb-
chen mitgebrachten Nastücher auszuteilen. Beim ersten Gast
wurde Halt gemacht. Die junge Frau langte ein Nastuch aus
dem Körbchen, legte es auf einen Teller und übergab diesen
u ) Das „z'Opfergoh" bestand darin, dass sich die erwachsenen Kirchen-
böslicher, «'ins hinter dem andern und unter Vortritt dos weiblichen Teils
derselben zu dem im Chor freistehenden Hochaltar begaben, dann von links
nach rechts hinter demselben hindurch zogen, um beim Wiederhervorkomineii
auf der Epistolseite ein Geldstück auf den Altar zu legen und darnach
wieder an ihre Plätze zurückzukehren. Später wurde vorn im Chor der
„Herz-.Tesu-Altar" errichtet und der Opferzug vollzog sich um diesen herum.
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Volkstümliches aus dem Frei- und Kclleramt. 135
der „gäle Frau". Diese reichte ihn dem Gaste, welcher seiner-
seits das Nastuch vom Teller nahm und dafür die Hochzeitsgabe,
einen „Brabänter" (nach Einführung der neuen Geld Währung
einen Fünfliber) darauf legte, welche Gabe dann von der „gäle
Frau" der Hochzeiterin übereicht wurde. Dann giengs zum
zweiten, dritten Gast u. ». f. Die Geschwister wurden „über-
hüpft", ebenso die „Gotte" (Patin), dagegen gab letztere der
Hochzeiterin vor der Hochzeit ein leinenes, gebleichtes „Lein-
tuch*. In Lunkhofen gab die Hochzeiterin auch dem Pfarrer ein
Nastuch, und zwar ein seidenes. Der „Feuf liber * als „Hochsig-
g8cheuk u war noch vor wenig Jahren üblich, er wurde aber
fast allgemein als ,z'wenig tt erachtet und ist nun, wie bereits
bemerkt worden ist, durch eine Gabe in Natura ersetzt. Morgens
um zwei, drei oder vier Uhr wurde Feierabend gemacht. Das
Hochzeitspaar zog sich etwas früher zurück und wurde von einem
Teil der jungen Gäste nach Hause begleitet. Dort angekommen
gab's dann noch einen Kaffee.
Dass es schon die „Alten 44 an Hochzeiten «jrossartig zu
geben wussten , beweist der nachmalige Obermüller Joseph
Füglistaller zu Jonen, der bei seiner Heirat in der Mühle zu
Unterlunkhofen am 1. Februar 1746 nicht weniger als 63 Ehren-
gäste bewirtete.
Noch mag zum Schlüsse dieses Kapitels beigefügt werden,
dass laut regierungsrätlicher Verordnung vom 10. Jänner 1809
bei Hochzeiten oder bei der Geburt eines Kindes ein Obst-
baum gesetzt werden musste. Die Joner holten diese Obst-
bäume im Litzibuch.
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136 Kinifjr*» Sagfn aus rf«>m St. GjiIUt Ohcrlnnde.
Einige Sagen aus dem St. Galler Oberlande.
Von A. Sprenger in Grub (Kt. St. Gallen).
Ein Gebiet, das in historischer und ethnographischer Be-
ziehung noch wenig durchforscht ist, ist das St. Galler Oberland,
namentlich der Bezirk Sargan a . Zwar behandelten Bchon mehrere
Forscher geschichtliche Verhältnisse des romantischen Länd-
chens, wie auch schon eine hübsche Anzahl Sagen, allerdings
zerstreut, im Drucke erschienen sind. Doch ist das bereits Ge-
boteue spärlich im Verhältnisse zu dem. was im Gemüte des
Volkes liegt. Namentlich die Gebirgsbevölkerung bietet eine
reiche Fundgrube für den Forscher auf dem Gebiete der Volks-
kunde; doch muss letzterer einer der .Ihrigen" sein, kein
„Fremder*", wenn er unbeschränkte Auskunft erhalten will, denn
der Oberländer ist durchschnittlich misstrauisch gegen alles
Fremde. Nicht, dass der Wanderer bei ihm schlecht aufge-
nommen wäre ; denn da herrscht noch die altpatriarchalische
Gastfreundschaft, die nicht karg im Geben ist, wenn der Gast sich
mit der Volkskost begnügt, und die in alter Gemütlichkeit den
Gast fast als Familienglied betrachtet : wenig Komplimeute, da-
für viel Offenherzigkeit, beim Essen bekommt er die schönste
Tasse, die von der Hausfrau am Jahrmarkt eingekauft worden
ist, mit goldenen Blumen und einem treuherzigen Spruch. Auch
braucht er nicht auf die Bank zu sitzen; er bekommt einen
Stuhl angewiesen, und um ihn sammelt sich die beobachtende
Schar der Kinder. Man tischt ihm Weissbrot, kein „Türkenbrod"*
auf, ist aber erfreut, wenn er tüchtig Türkenbrot abschneidet;
denn ein solcher Esser ist kein stolzer Mann, er ist „wia än
Gmeinä", und ist dann die Mahlzeit beendet, setzt sich der
Hausvater auf die Bank, das gekrümmte Pfeiflein stopfend, mit
Stahl Feuer schlagend. Bald ist er in Positur. Ist kein Jass
(ein Kartenspiel) in Aussicht genommen, so beginnt er die Unter-
haltung: von Kühen oder vom Wetter, von Paris oder von
Amerika, von der Familie des Gastes oder von den Italienern.
Damit ja der Gast auch Redelust bekomme, briugt der Wirt
Beine Einleitung mit ermunterndem Lächeln vor, und läest sich
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Kinige Sagen aus dem St. (-»aller Oberland«-.
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der Gast nicht fortreisseu, so kommt nicht selten die Redensart :
.1 bi halt do [nur] an dumma ßuur, d'Lütt do umenand si halt
z'lützel gschiid; u'gschiggt sind-s'*. Da nützt kein Widerspruch
des Gastes. Doch ebnet ein solches Gespräch den Weg zu un-
gezwungener Unterhaltung, und es genügt eine leise Anregung,
den Hausvater von alten Zeiten erzählen zu machen, vom er-
fahrnen „Neeni* (Grossvatcr), vom alten Nachbar „Toni selig-,
oder gar von der Zeit, da die „Kaiserlene" ') im Ländchen hausten
Und hat mau sich tage- oder gar wochenlang in der gastlichen
Gegend aufgehalten, so sind die Leute bald im klaren, ob sie
dem Manne „trauen" können oder nicht. Iat's einer, der jedes
ihrer Worte einer rücksichtslosen Kritik unterwirft, so findet er
die Brücke zum Herzen des Volkes verschlossen ; spielt er da-
gegen den aufmerksamen Zuhörer, zeigt er Interesse an der Er-
zählung, dann sprudelt der lebhafte Quell der Volkspoesie immer
reichlicher hervor.
So seien denn im Folgenden einige Sagen mitgeteilt, die
ich im St. Galler Oberlande unmittelbar aus dem Volksmunde
geschöpft habe.
Die Jungfrau im Schilztobel.
Es sind schon lange Jahre her (doch vermögen sich alte
Leute noch zu erinnern), da versammelten sich auf einem ebenen
Platze des Dörfchens Porteis die jungen Leute, die Ledigen, an
den Sonntagnachmittagen, um da zu tanzen und zu spielen.
Noch heisst dieser Ort Tanzplatz. Dort zeigt man den Stein
mit dem eingegrabenen Sitze, wo weiland der Geiger seinen
Platz hatte.
Einmal war das Volk eben wieder an seiner lustigen Arbeit,
da kam aus dem uahen Schilztobel eine Jungfrau mit weissen
Kleidern. Sie gesellte sich zu den Tanzenden. Die juugeu
Bursche waren schon zu jener Zeit gar kecke Leute, und so
forderte einer die Jungfrau zum Tanze auf. Bald flog das schöne
Paar im Kreise herum. Nun war der Tanz fertig. Die Jung-
frau dankte dem Jüngling und sprach : »Ich bin ein verzaubert
Mägdlein und wäre nun erlöst, wenn du mir noch eine Bitte
erfüllen könntest." .Und die wäre?" fragte der BurBche. „Komm
') So bezeichnet der Oberländer die iisterreieliixchen Soldaten, die
1799 ivoin Mai bis zum Oktober im Sarganserlande bansten
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Kiiiijrr Sajren aus dein St. Galler Oberlande.
mit nach dem Tobel u , war ihre Antwort und der Bursche
folgte ihr.
Vor einer Höhle hielten Beide, und bald erschien eine
, Otter a (Ringelnatter). Von dieser Otter sollte sich der Bursche
umhalsen lassen, ohne dabei einen Seufzer von sich zu geben,
wie stark ihn auch das Tier drücken würde. Eine Kiste Geldes
Bollte sein Lohu sein.
Der JüDgling glaubte, die Probe bestehen zu können, und
bald wand sich die Otter um seinen Hals. Den ersten Druck
hielt er geduldig aus, auch den zweiten verschmerzte er ; als
ihm aber unter Aufbietung aller Kräfte die Otter die Kehle
zusammenschnürte, öffnete er den Mund und senfzte. Sofort
löste sich das Tier von seinem Nackeu und weinend verschwand
die Jungfrau, den erschrockenen Burschen stehen lassend.
Noch ist sie verzaubert und wird es noch lange bleiben.
Erst wenn das Kirschbäumchen in der Nähe des Tobels ein
solches Alter erreicht hat, dass es als Baum gefällt werden
kann, wird wieder die Gelegenheit zur Erlösung kommen. Das
Menschenkind, das sein erstes Dasein in der aus dem Holze des
gefällten Kirschbaumes gefertigten Wiege fristet, wird allein die
Jungfrau erlösen können. *)
In einer höhlenreichen Gegend ist es leicht begreiflich,
dass sich allerlei Sagen über die „ wilden Leute u 3 ), ein Zwerg-
geschlecht, tortgepflanzt haben. Ursprünglich sollen sie Riesen
gewesen sein. Noch jetzt trägt eine Höhle im Schilztobel, wo
solche „Wilde* wohnten, den Namen Heidenloch und mancher
alte Mann weiss ßtellen zu bezeichnen, wo sie gesehen wurden.
Einige auf diese Wesen bezüglichen Sagen seien angeführt.
Ein wildes Fräuli als Magd.
Beim alten Bauer Tonibuab hat einstens ein wildes Fräuli
als Magd gedient. Es hiess „Ruuchriuda-. *) Eines Tages riefen
die Wilden aus dem Schilztobel den Bauern, welche pflügten, zu:
-i Diese Sit^e findet sieh mit verschiedenen Abweichungen auch in
Werdenberg. — Der letzte Sagenzug von »Inn erlösenden Wiegenlmlz ist
weit verbreitet.
J ' Genaueres über diese wilden Leute »»der . I'.iiiirgen* bei Jkki.ijj,
Volkstümliches I.
*. Vgl. .Ikki.in I. 86.
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Einig»' Sagen aus dorn St. Ualler Oberlande.
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„Ihr Jochträger, säged denn de Ruuchriuda, de Muggastutz sei
gstorba". Da man der Magd diese Rede mitteilte, bedeckte sie
die Augen mit der Schürze, entfernte sich und ward seither
nicht wieder gesehen.
Das erzürnte Männchen.
Gar oft kam ein wilded Mannli zu den Bauern des Berg-
dörfchens Porteis. Einst wurden diese vom Uebermute geplagt
und sie wollten dem Männchen einen Streich spielen. Sie
wus8ten, dass es den „Chriesipräägel" (Kirschbrei) nicht aus-
stehen könne und stellten nun eiue Schüssel mit diesem Gerichte
unter eine Bank. Wie das Männleiu hinzu kam, wandte es sich
sofort zur Flucht, sagte aber noch unter der Thüre :
(4uet Nacht und Dank
l ud esset dt- rhriesibrüägel unterem Bank. v
Das stumme Weiblein.
Ein Alpknecht musste eine Kuh suchen, die Bich verlaufen
hatte. Unter eiuem „Tschuppeu" (Zwergtanne) fand er nun ein
kleines Weiblein. Er dachte gleich an ein wildes Fräuli und
ging weiter. Doch Schritt auf Tritt folgte ihm das kleine Wesen.
Endlich redete er es an ; doch gab es keine Antwort,
folgte aber dem Senn bis zur Alphütte. Es zeigte mit dem
Finger zum Munde , um anzudeuten , dass es Hunger habe.
Gleich wurdo ihm Milch und Brot vorgesetzt. Das Weib-
lein ass, ohne zu danken oder ein Wort von den Lippen
zu bringen. «Toujours 44 e ) deutete es im Gemache umher.
Die Sennen jedoch verstanden diese Sprache nicht und gaben
ihm bald einen Bündel Heu , damit es sich eiu Lager zu-
recht mache. Dann legteu sie sich zur Ruhe. Am andern
Morgen war das Fräuli noch in der Hütte, und es schien ihm
so zu gefallen, dass es die Gastfreundschaft der Sennen noch
einige Tage in Anspruch nahm, bis die Gastgeber seiner über-
b ) Dr. Schindi.kk, der Aberglaube des .Mittelalters«, fllhrt in seiner Be-
sprechung der Waldleute einen ähnlichen Spruch an. Da s«agt ein Wald-
weibehen : „Sie haben mir gebacken Kümmelbrot, das bringt diesem Hau«*
grosse Not". [Eine ähnliche Sage bei O. Hkn.ne-A»i Kjivn, Die deutsche
Volkssage 1879, S. 271. Auch .T. C Hkek hat in seinem Koman „An heiligen
Wassern", Kap. I, das Sagenmotiv von «lern mit einem Spottverse Abschied
nehmenden Wildweibchen verwendet. — R«i..]
*j Häufig gebrauchter Ausdruck im Oberland.
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4
Aus dem tliurgauiselien Volksleben.
drüssig wurden, da es nichts arbeitete. Sie wollten es auf
das Amt führen, um zu erfahren, wohin es gehöre. Nuu ver-
schwand es und ward nicht wieder gesehen.
Das Alpmuatterle.
Im Herbst 1799 war ungünstige Witterung. Das kam
daher: Vor einigen Tagen stieg ein altes Männlein über die
Berge. Diesem begegnete ein Alpmuatterle, welches schlechtes
Wetter prophezeite. Bald trat solches auch wirklich ein.
Ein solches Alpmuatterle kam spät in der Nacht vor die
Thür einer Sennhütte und begehrte Einlass. Der Senn wies
es jedoch ab. Während der Nacht aber begann es zu „bischen*
(es kam ein Schneesturm), su dass der Senn am Morgen die
Alp verlassen musste.
Ein Alpmuatterle kann Milch trinken, bis es satt ist, ohne
das« die Milch abnimmt.
Aus dem thurgauischen Volksleben.
Yoo J. Häberlin-Schaltegger f.
Nah rungs Verhältnisse.
Eine grosse Rolle spielt hier das .schlegeldicke, obenabe
gschmalzene'* Habermus mit Milch, das nicht nur oft morgens
statt des Kaffee, sondern auch gewöhnlich abends, während des
Herbstes mit der Zugabe von küstlich schmeckenden „teigen"
Birnen genossen wurde. Ein „Hürebaas 1 *, d. h. Leckerbissen 1 ),
war neben der „Stupfete w , einem Gebräu von Essig, zerlassenem
.Schmalz" und gerösteten „Böllen", das .Biest", d. h. die
erste Milch einer Kuh. Wein bekamen wir gewöhnlich nur an
Sonntagen, .Schnaps" gar nie, dagegen .Most", so viel wir
mochten; Thee wurde nur bei Unwohlsein getrunken. Am Neu-
jahr und am .Bertelistag" wurden Eierzöpfe, am Fasnacht- oder
„Fuukensountag- „Chüechli\ während der Fastnachtzeit auch
oft von Reformierten Stockfische, an Ostern Eier gegessen. Um
1 S. M. IV. 1780
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Aus dem ihurgaiiiselien Volksleben.
141
Martini herum, wenn ein Schwein gemezget wurde, gab es
Blutwürste und es wurden einige .Hammen" zum Dörren ins
Kamin gehängt. Den Mandern brachte man am Morgen eine
währschafte „brennti Mehlsuppe* auf die Wiese heraus, und ein
grosser Mostkrug war immer in der Nähe. Wenn man „Schmalz
rührte", d. h. aus dem Rahme der Milch im Rührfass Butter
machte, so gab es köstliche „Ruhrmilch". bei grosser Hitze
trank man „grunneui Milech". Auf der „Winde" des Hauses
gab es mancherorts ganze „ Tröge* voll Apfelschnitze, dürre
Birnen, Zwetschgen u. dgl. Das Brot bücken gewöhnlich die
Hausfrauen selber, nur „Chrüzerbrödli" u. dgl. holte man beim
Bäcker. Die Laibe waren oft mehrere Pfund schwer. Wer einen
solchen am unrechten Ort anschnitt, wurde ausgelacht.
Volkstrachten.
Charakteristisch waren bei älteren Bauernfrauen die hohen
„Bandkappen", sowie bei älteren Bauern die Kniehosen mit
schönen Schnallen.
Sitten, Gebräuche und Feste.
St. Nikiaus („Samichlaus"). — Den „Chlaus", d. h. die
Geschenke des Samichlaus — vom Christbaum wussten wir
noch nichts erhielten wir, wenn ich mich nicht sehr irre,
immer am Nikolaustage selber. Die Gabe bestand für jedes
Kind in einem Teller voll „Gueteli", „Elggermanne" (ein Gebäck
nach Art des Eierzopfs), vergoldete und versilberte Nüsse, Aepfel,
Birnen, dürre Zwetschgen und Schnitze. Für alle zusammen
hieng auch eine Rute an der Wand. Für den Esel des Sami-
chlaus wurde am Abend vor dem Nikiaustage ein Bündel Heu
an einer Schnur zum Fenster hiuausgehängt, und wir wunderten
uns dann jedesmal, dass der Esel ihn nicht gefressen batte;.
Kurz vor dem Chlaustag kam eine als eine Art «Knecht Rup-
recht" verkleidete ältere Person (z. B. ein Dienstbote) und fragte
bei den Eltern, ob die Kinder brav gewesen seien oder nicht,
und dann mussto jedes Kind ein Sprüchlein. Gebetlein u. s. w.
„ aufsagen". Wer dabei schlecht bestand, dem wurde statt einer
Gabe eine Rute in Aussicht gestellt. Auch liefen am Chlaus-
tag verkleidete Buben in den Häusern umher, die sogenannten
„Chläus".
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Ails dein thurgauisclifii Volkslt'him.
Silvester. — An diesem Tage zogen in aller Frühe auf
dem Lande die Buben in den Dörfern und Höfen umher und
sangen laut vor jedem Hause
Si-lii-v»'.stt>r stand uf.
'» alt .luhr ist bald us.
Wer in einem Hause zuerst aufstand, bzw. zuerst in der
Stube war, hiess der „ Stubefuchs *, der zuletzt Kommende war
der „Silvester". Manchmal wurde diesem oder jener die
Kammerthür verammelt, damit sie der Silvester würden.
Neujahr. — An diesem Tage kamen jeweils Scharen
von Bettlern mit dem Glückwunsch: .1 wünsch eu oh e gsunds,
glückhafts, gsegnets und freudericha Neujahr; i wünsch, dass er
noh lang lebed i guoter Gsundheit und Gottes Säge!" (gelegent-
lich bei reichen Leuten mit der Variante : „I wünsch, dass er
noh lang lebed und-mer noh meh gebed").
Dreikönigstag. — An diesem Tage hörte man etwa das
Sprüchlein :
CliiiMper. .Melchrr und Balti*
Gang hin«« an Wajre und schalt Ks
oder auch:
Clia.H|H«r, M ficher, Halt
Essed d'MiU'HiHtippr ehalt.
Lostage. — Während der zwölf Tage vom 25. Dezember
bis und mit dem 5. Januar, an den sogenannten „ Lostagen %
wurde von vielen altern Leuten das tägliche „Wetter* genau
beobachtet und im Kalender notiert; denn jeder dieser Tage
prophezeit die Witterung jedes Monats.
Am Fastnachtsonntag, der sogenannten „Burefasuacht*
(die r Herrefasnachf war immer 8 Tage vorher) wurden, wie
gesagt, „Chüechli- gebacken und gegessen, und die »Funken" an-
gezündet. In dieser Zeit liefen auch viele „Fasuachtnarreu"
umher, welche man etwa mit folgendem Sprüchlein anredete:
Nam». Nam». (i\jr«'l>o<:»>
Was du !*eist, ift all* vcrlogc!
Aprilscherze. — Am 1. April suchte man auf alle Weise
den oder die in den „April zu schicken", besonders geistig be-
schränkte Leute, indem man sie z. B. aufforderte, in der Apotheke
für so und so viel Pfennig [etwa 1 Rappen] oder Kreuzer
[3 '/* Rappen] „Buggelblau" [Prügel] zu holen, ihm etwa auch
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Aus dorn tlinr^auischen Volksleben.
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verstohlen ein Blatt Papier oder einen Fetzen auf den Rücken
klebte u. dgl. Hatte man jemanden „verdwüscht* 4 , so hänselte
man ihn mit dem Worte „Aprilenarr" oder dem Sprüchlein :
„Hütt ist der erst Ta# Abril,
Do schickt nie d'Narre, wo nie will;
Aber Hin erste Ta# vom Mai
Do schickt nie wieder bei.
Karwoche. — In den Tagen vor dem Palmsonntag
bettelten katholische Knaben bei vermöglichen Reformierten
Aepfel und Dirnen zu ihren „Balmen", d. h. Reisigzweigen, diu
dann am Palmsonntag im Chore der Kirche aufgestellt und mit
Weihwasser besprengt wurden. Am „ Hohdunstig" [Grün-
donnerstag], der damals noch ganzer Feiertag war, wurden die
Knaben und Mädchen konfirmiert; viele Bauern führten auch
.Gülle* 1 auf die Wiesen, weil dann ein schöner Futterertrag zu
erwarten war. Dagegen war der Karfreitag nur noch ein
halber Feiertag; der Gottesdienst wurde morgens früh abge-
halten, und uachher wurde gearbeitet; die katholischen Bauern
fuhren dann immer ins Feld und säeten an, weil eine reiche
Ernte in Aussicht stand. Ueberhaupt knüpfte sich an diesen
Tag eine ganze Reihe von abergläubigen Meinungen : Viele
Weiber fegten schon vor Sonnenaufgang im ganzen Hause herum,
damit es das ganze Jahr hindurch vor Hagel und Ungewitter
verschont bleibe, oder gingen dreimal ums ganze Haus herum,
um die „Spillemugge-, d. h. Spinnengewebe fernzuhalten ; unsere
Mutter „putzte" regelmässig an diesem Tage den Essig; am
Karfreitag, überhaupt in der Karwoche, schadet es auch nichts,
wenn „Stei und Bei gfrürt". Die Glocken der katholischen
Kirchen sind an diesem Tage in Rom, um vom Papst gesegnet
zu werden, daher wurde um 1 1 Uhr nicht zu Mittag geläutet,
sondern mit einer „ Ratsche* laut „geratscht 4 *. Die Katholiken
fasteten strenge, aber auch viele Reformierte assen an diesem
Tage kein Floisch. Schliesslich wurden dann und am Karsamstag
die Ostereier in „Brisille-Spöh" und andern Ingredienzen gesotten,
mit grünen Kräutern umwunden, und mit Scheidwasser allerlei
Sprüchlein, Widmungeu, verschlungene Herzen u. dgl. darauf
geschrieben oder gemalt.
Ostern. — Am Osterfeste, namentlich aber am Oster-
montag, wurde in den Familien und auf den Gassen von den
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Aus drin rliurgaiiisclun Volksleben.
Buben mit deu Eiern ,,pöperlef\ bei letzteren galt dann das
„Ali um Ali u , d. h. wessen Ei das andere mit dem „Spitz ;; oder
„Hohl" (unterem Teil) zerschlug, dem gehörte das zerbrochene.
Vom Osterhasen" und „ Eier verstecke n * wussten wir nichts.
Die Mädchen gaben ihrem „Schatz** einige bunte Eier zum
Geschenk.
Himmelfahrt. — An der „Uffert" (an manchen Orten
aber am Ostermontag) wurde, vorwiegend au katholischen
Orten, gemäss dem alten Glauben, dass mit an diesem Tage
gelegten Eiern Donnerwetter und Hagelschlag vertrieben werden
könne (wie denn das Ei überhaupt das Sinnbild der Fruchtbar-
keit ist), von den ledigen Burschen unter grossem Zulauf des
Publikums und bei einem massigen Eintrittsgeld auf einem fest-
lich geschmückten Platze sogenannte „ Eierlesen ~ abgehalten,
d. h. ein berittener, phantastisch gekleideter junger Mann warf
in eiuein kühnen Bogen über die Köpfe der Zuschauer hinweg
aus einem Korbe eine Anzahl Eier auf eine ziemliche Entfernung
in eine von einem ebenfalls berittenen „Fangbueb" hoch empor-
gehaltene, mit Spreu gefüllte Futter wanne. Für Freihaltung
der mit Stricken umzäunten Bahn, sowie zur Unterhaltung der
Zuschauer sorgten ein paar Burschen mit russigen Pfannen,
welche sie an den Nasen der vorwitzigen Dorfschönen rieben.
Zerbrach ein unrichtig geworfenes oder vom Fangbuben nicht
richtig aufgefangenes Ei an der äusseren Wölbung der Wanne,
so wurde es von diesem irgend einem Zuschauer an den Kopf
geworfen und färbte dann dessen Gesicht mit seinem dottergelben
Inhalt. Das verursachte dann jeweils ein homerisches Gelächter.
Der Eiwerfer musste aber für jedes zerbrochene Ei ein anderes
liefern und die zersprungenen bezahlen. Leider sind, soviel wir
wissen, diese Eierlesen im Kanton Thurgau ausgestorben, sollen
hingegen in anderen Kantonen noch jetzt vorkommen, jedoch nur
am Ostermontage. 2 )
Kirch weih. An der „Lands-Chilbr (oder einfach
„Chilbi-) im September war, und ist noch jetzt, im ganzen
Kanton Freinacht, und wurde nicht nur in den Wirtschaften,
sondern auch in manchen Privathäuseru die gauze Nacht hin-
durch getanzt, gezecht, mit Karten gespielt u. s. w.
- S. Aiuiiiv II, 1-21» (GraubünuVni; III. 175 St. ({allen» u. 232
(BuM'lland;.
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Aus dem thurgauiachen Volkaleben.
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Märkte. — Am „Chlausmarkt* (jeweils Montag nach
Nikiauetag) ging man scharenweise nach Frauenfeld, wobei
Sich -Begegnende einander anredeten: „Sind er oh chläusig?"
Am ersten Montag im Mai, auch oft am Konradimarkt, Ende
November, ging man nach Weinfelden; am Montag nach dem
Bettag an die „Chostizer Chilbi". wobei man sich etwa als
„Chilbinarr* titulierte. Am Michelismarkt, Ende September,
ging man gern nach Wyl.
Volksbelustigungen. — Wenn die jungen Burschen
eines OrteB oder einer Ortsgemeinde aus Vergabungen von
Hochzeitern und Brauten ein Sümmchen Geld in der KaBse
hatten, so wurde, gewöhnlich in der Fastnachtzeit, in einem
Wirtshause eine „Hauss", d. h. ein Tanzfest mit Musik, Essen,
Wein und allerlei Spielen veranstaltet, wofür Freinacht gegeben
wurde. Am Sonntag nach Beendigung des Dreschens war die
„Sichelledi* (Sichellösi). Da wurde lustig gegessen und ge-
trunken, anch unter Mund- und Ziehharmonikabegleitung Schot-
tisch, Galopp und Polka getanzt; auf der „Brügi" in der
Scheune wurde ein Doppelseil befestigt und eine „Ryti* einge-
richtet ; auch gesungen wurde viel, namentlich aus dem Gesang-
buch, und es wurden Pfander- und andere Spiele gemacht. Am
Sonntag La tare in der Fastenzeit (in der Volkssprache „La-
täre rf genannt) wurden in Islikon, Gachnang und Kefikon von
den Buben kleine tannene Schiffchen mit darin steckenden bren-
nenden Kerzchen den Dorf bach heruntergelassen (daher der Volks-
name „Liechtlisunntig" für Lätare), und dabei sangen dann die
Isliker Buben:
Filrio, de Barh brönnt!
D'Goehlinger band e äzönnt ;
D'Chefiker thond e wider lösche
Mit Chrotte und Frösche.
Auch in Langdorf (bei Frauenfeld) hat Verfasser dieser Zeilen
noch vor einigen 20 Jahren solche brennende Schiffchen im
Dorfbach gesehen, aber nichts von einem Liede gehört. Auch
wir Buben machten, aber im Spätherbste, „fürige Manne'',
indem wir „Chürbse* (Kürbisse) in Form eines Gesichts aus-
höhlten, brennende Kerzen hineinsteckten und damit umherzogen.
Wenn der „Sauser" im „Stadium 1 * war, wurde der „Suser-
sunntig" in den Wirtschafton gefeiert, natürlich mit Freinacht.
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146
Aus dem thurgauischen Volksleben.
Hausbau. — War ein Haus „aufgerichtet" worden, so
machten die Zimmerleute fünf bis zehn Minuten mit ihren Aexten
ein Dreschkonzert oben auf dem First, wo ein mit Nastüchern
(für jeden Zimmermann eines) geschmücktes Tannenbäumchen
aufgesteckt wurde. Am darauffolgenden Sonntag wurde sodann
das „Ufnchtmohl" gehalten; dabei hielt der Zimmermeister oben
auf dem Dache den „Zimmerspruch*, der mit einem Hoch auf
die Bauherren und damit schloss, dass der Redner, nachdem
er getrunken, das leere Glas auf die Erde hinunterwarf. — Bei
der Eröffnung einer Wirtschaft wurde ein „Maie", d. h. ein ge-
schmücktes Tannenbäumchen auf das Dach gesteckt.
Vermischte Sitten, Gewohnheiten, Aberglauben u. dgl.
An den Samstagabenden brachte in Bissegg ein Nachbar
dem andern den „Wächter-SpieBs" ins Haus. Jeder Hausvater,
beziehungsweise dessen Knecht musste nämlich, wenn die Reihe
an ihn kam, im eigenem und im benachbarten Dörfchen Wache
stellen, teils zur Bewachung der Häuser, teils zur Verhütung
von Feuersgefahr, Lärm und Unfug jeder Art.
Am Geburtstage wurde der oder die Betreffende „ge-
würgt*, wofür man ein kleines Geschenk (zürcherisch „Helsete")
erwartete. s )
Im Winter wurde von unserm alten „Scbuelmeister" alle
Woche einmal abends „Nachtstubete* gehalten, wobei Ge-
sangbuchlieder gesungen und daneben von den Buben dem
Lehrer allerlei „Scblötterlig" d. h. Possen gespielt wurden.
An den langen Winterabenden gab es oft sogenannte
„Liechtstubete", d. h. die Bauernmädchen kamen mit ihren
8pinnrädcben bei einer Kameradin zusammen zum Spinnen und
Plaudern; später kamen dann auch die jungen Burschen, um
ihre „ Schätze" abzuholen, und dann wurde gegessen und ge-
trunken und gab es allerlei Pfänderspiele u. dgl.
Leute, welche im Sommer und Herbst wenigstens zwei
Tage in der Woche in einem Hause „taglöhnet 11 hatten, wurden
am darauffolgenden Sonntag zum Mittagessen eingeladen. Da-
bei wurde allerlei Schabernack getrieben, und besonders auch
„gekärtelt 14 . Die Lieblingsspiele waren Mariage, Ramsen,
3 ) Ueber das WUrgen ». Archiv III, 139: IV, 178. Im Schwedischen
hebst Helming „Gni.*s u ; vgl. mh«l. helsen .umarmen".
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Aus dem thurgauischen Volksleben.
147
Schwarzpeter, Piff-paff-puff (wobei man jeweils drei aufein-
anderfolgende Karten in der gleichen Farbe nacheinander aus-
zuspielen suchte) und Schnipp, Schnapp, Schnoribus, Schnap-
pöpperle, Schnabix (das gleiche Spiel mit fünf Karten).
Beim Baden (in der Thür) wurde während des Anziehens
das „Badhölzli* ins Wasser geworfen und der zuletzt mit dem
Anziehen Fertige musste es dann herausholen.
Bei grosser Kälte machten wir Buben in irgend einem
Weiher ein ungemein lustiges „ Eiskarussell an welchem auch
die „Maitli" teilnehmen durften. Bei gutem Wetter konnten
alle Schüler, ohne nur einmal abzusitzen, in die eine Viertel-
stunde entfernte Schule schütten; dieses Schlitten erlustigte
uns oft ganze Stunden lang.
Zum Kirchengehen brach man gerne ein Resedazweig-
lein oder ein „Schungilleli* (Narzisse) oder ein „Gläsli" (Hyazinte)
ab, um daran zu riechen, oder steckte es ins Knopfloch, das
hiess ein „Chilechesürpfli".
Bei Hochzeiten, aber auch während des „Wimmens"
[Weinlese] wurde meistens lebhaft geschossen ; die ärmeren Kinder
versperrten etwa dem durchfahrenden Brautpaar oder auch dem
Fuhrmann der „Bnrtfahrt* (bei der die Wiege nicht fehlen
durfte) den Weg mit einem Seile, und der Fuhrmann musste
sich loskaufen, indem er eine „Hamfle" Kleingeld unter die
Schar warf, welche sich sodann beim Auflesen desselben
herumbalgte.
Bei der Taufe gaben „Götti* und „Gotte" der „Chind-
bettere" ein „Einbindgeld". Man nahm immer die gleichen
Taufpaten, auch wenn mehrere Kinder waren (jedes von uns
acht Geschwistern erhielt vom „Götti" einen „Züriguldi* mit
dem Bilde der Stadt Zürich).
War jemand gestorben, so wurde in der Nachbarschaft
ein ärmeres Weib als „Umsägeri", in weitere Ferne ein „Um-
säger" ausgesandt, um die Leute „a d'Lych zlade". Beim
Leichenmahl („a der Gräbt") ging es, wenn es zu erben gab,
mitunter ganz lustig zu. Ehe der Sarg vom Hause fortgetragen
wurde — das Tragen des Sarges wurde als Ehrenamt betrachtet,
war aber oft, der weiten Entfernung wegen, recht mühsam —
hielt an manchen Orten der „ Schulmeister" ein Gebet und eine
kurze Betrachtung über Tod und Grab.
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14b
Aus dem thurgauisehen Volksleben.
Näherinnen, Schuster and Schneider hatte man „auf
der Stör* 4 , d. h. am Taglohn im Hause.
Im „ Ängste", d. h. während der Getreideernte, wurde von
den Schnittern und Schnitterinnen viel aus dem Gesangbuch
gesungen; auf jedem Acker wurden wenigstens drei Halme
stehen gelassen (damit die Ernte das nächste Mal wieder ge-
rate?) und ein paar Mal Brot unter die Armen verteilt. Wer
beim Schneiden mit der Sichel (vom Mähen wusste man nichts)
den Platz änderte, wurde als „Dreckstössel" ausgelacht, und die
Aehrenleser wurden etwa mit folgendem Verelein ausgelacht:
Wenn der Hanf reif war, so wurde er in „Boosse" d. h.
grossen Bündeln, in die „Roos" (Teich, Weiher) geworfen und
blieb da viele Tage lang, bis er weich war. Nachher wurde er
lange an die Sonne gelegt und dann auf den „Tolpen* (Hanf-
brechen) „tolpet-, wobei es oft einen so kolossalen Lärm ab-
setzte, dass die „Tolperinnen* von ihren Burschen allerlei Mut-
willen erfuhren.
Wenn ein frisch gepflügter Acker „gBchollet*, d. h. die
groben Erdschollen klein gemacht wurden, so hiess der Strich,
welchen jeder Arbeiter dabei einnahm, der „Jon-.
Aberglauben: Man soll kein Messer, überhaupt nichts
Schneidendes, mit der Schneide nach oben kehren, denn es thut
den Engeln im Himmel weh.
Ähreleser, was träged-er hei ?
Leeri Chrätte und inüedi Bei.
Kinderreime und Aehnliches.
Scho wider e Liedli gsunge,
Scho wieder eu Baze gwunne,
(iend Hut Hieb, st» sing i liieh,
Vergebe .sing i miniine.
Alli Vögel i singed gern
Bis am Samstig Obed;
Alli Buobe (Maitli) hetted-mi gern,
Oh wie bin i ploget!
Dirre, dirre, Tuchli,
Thue-iner o e Lachli!
Dirre. dirre, Tanzli,
S Cbatzli bat e .Sebwanzli.
Zeered der Cbatz de Schwanz us,
Zeered-e aber uöd ganz us ;
i.ond-ere no es Stümpli »loh,
Das« si eba a dChilbi gob.
A, b, e,
D'Cbatz goht über de See;
'S frürt si an e Bei,
Uoht si wider bei.
Alli Buseli sind no blind,
Wenn »i erst acbt Tag alt sind,
Aber wenn h älter sind,
Sind «lie Bilseli nürame blind.
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Aus dem thurgauischen Volksleben.
149
Es schneitet und bejelet (der Schnee
[fällt dick)
Und goht en chtlele Wind,
Ihr MeiÜi, leged d'Henteche a.
Ihr Buebe, laufed gschwind.
oder:
I ha e Stflckli Brot im Sack,
Gib'» ame arme ('bind,
oder:
Es früred alli Mensche,
Und au die Burgere-Chind.
Mi Mueter ist e ChUechlifrau,
Und wenn si bacht, so gitt-s'-mer au.
Min Vater ist en Àppezeller,
Er hJtt kan Tropfe Wy im Cheller.
Mi Mueter ist e Schwyzeri,
Si hat en Stall voll Gizeli.
Bhflet-is Gott die Suppe
Vor Flüge und vor Mugge,
Vor Spatze und vor Ameritz (Ammer],
Dass-is keine i d'Suppe sitz.
Belzchappe, aine !
0 ihr heilige Räbe, wio sind-er so guet,
Wemma ka Siilzi, ka Schmälzi,
[ka bizeli dra tuet !
Du tusigB Mareili, bist hundertmol my !
Jo fryli, jo fryli, wem wött i süss sy?
Appezeller Mädel i,
Wie machist du de Uhäs?
I nimm-e in a Chübeli
Und druck en mit-em Füdeli,
Drum ist de ChJls so ras».
'S lüt Mittag,
D'Chappe ab!
Mueter koch.
Bitti doch !
Annebabeli, Gumpistbirre,
Scherri di hinderem Ofe füre!
Hinderein Ofe ist e Chatz,
I der Wiege lyt min Schatz.
I der Chileche, ist en Tritt,
Wo me d'Liebi zemmegitt.
Alti Wyber und Ente
Pfnudered über de See,
Und wenn sie nöd gnueg pfnuderet
So pfnudered si no nieh. [hand,
Hier kommt der Herr Vetter Gepfnuder
Mit seiner Frau Base Gepfluder.
Sie pfnudern den Pfnuderberg auf
Und pfnudern den Pfnuderberg ab.
Über-e Gotthard flüget Breme,
Und wenn si übere Bind, so sind
(si denne.
Neckverse auf Namen:
D'Duretbe, d'Durethe
Mit de lange Füesse,
Ist sibe Johr im Himmel gsi,
Hät wider abe müesse.
Katheriii, Spitzmüli,
Schlag d'Kuchitür zue ;
Wie tanzed die Maitli,
Wie chlöpfed die Schueh 1 !
Im Reihen gesungen:
Wir setzen einen Bischof
Und hiri hari ho!
Mer gend-em d'Hand i d'Fresse
Und ohni Apropo.
Ringe, ringe, Reie,
D'( 'binde (Meitli) gond i d'Maie,
D'Buobe gond i d'naselnuss,
Mached alli husch, husch, husch!
Ein Bube oder ein Mädchen innerhalb des Reihens singt :
I bi der Pftttz im Häfeli,
Schütt mir de Chrueg nöd um.
Und wer do will es Schilzeli ha,
Der lueg bi Zyte (mehrmals wiederholt) drum.
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160 Aus dem thurgauischen Volksleben.
Dabei schaat er (sie) schnell nach der (dem.) hin, die (den) er
(sie) zum Schatz haben will; wer keinen Schatz erwischt, zahlt
ein Pfand.
Andere Pfanderspiele (mit Sitzwechsel):
Lirum, lamm, lirumliz,
Suech e jedes en andere Sitz !
Einer (Eine) mit einem Kügelchen in der Hand macht bei
jeder mitspielenden Person das Zeichen, als ob er (sie) das
Kügelchen in die Hand drücke, gibt es aber nor einer einzigen
Person; dabei spricht er (sie) jedesmal:
Heb'» Bnlleli wol, wol,
und am Ende:
Wer's Bälleli hiit, söll ufstoh und mi ineloh !
So geht's weiter.
Einer (Eine) fangt an : „Der Abt vo St. Galle bat d'Chappe
verlöre; wer hat si?" Einer oder Eine erwidert z. B. : „Di
Kot hat si (jede Person hat ihre bestimmte Farbe; wer sich
darin irrt, gibt ein Pfand). Die genannte Farbe erwidert: „Di
Rot hat si nöd, di Schwarz hat si" u. s. w.
Eine mitspielende Person fängt an: „Ich esse gern (folgt
eine Menge von Gerichten, und zuletzt) Milechsuppe". Auf
dieses Wort tappt jede mitspielende Person nach einem der auf
dem Tische liegenden Löffel. Da aber einer weniger ist, als
Spielende sind, so muss die Person, die keinen erwischt, ein
Pfand geben.
Die Pfander werden sodann dergestalt eingelöst, dass z. B.
ein Mädchen vor dem Ofen knien und beten muss:
Heiliger Ofen, dich bett ich an,
Du brauchst viel Holz und ich en Mann,
oder ein Bursche zum Fenster hinausrufen muas:
Mi Küdlä ist e Schletterloch,
Wer beere [zuhauen] will, soll beere,
oder ein Bursche (Mädchen) das ihm liebste Mädchen (den liebsten
Burschen) küssen muss u. dgl.
Kindergebet beim Schlafengehen:
Kngeli chomiu,
Mach mi fromm,
Dass i zuo-der
In Himmel ufe ehumm !
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Aus dem thwgauischen Volksleben.
151
I Gott's Name i's Bettli goh,
Vierzehn Engeli (Nothelfer) mit
Zwei uf d'Hoppete, (mer gnoh :
Zwei zu Füesse,
Zwei zur Rechte,
Zwei zur Linke,
Zwei, die mi decke,
Zwei, die mi wecke,
Zwei, die mi wyse
Ds hymmlisch Paradyse!
Wiegenlied :
Byte, ryte, Rössli,
Z'Galle stoht e SchlösBÜ;
Z'Rorechach stoht e guldigs Hus,
'S gugged drei Mareie drus:
Die erste, die spinnt Syde,
Die ander schnezlet Chryde,
Die dritt schnydt Haberstrau,
BhOet-di Gott mis Chindli au !
Zum Händezusamraenschlagen :
Fiderrät tättat, fiderrättättitt,
Wie ist das Ding so nittt nätt nätt !
Fiderrättättät,
Wie ist da» Ding so nätt !
Verschränkte Wortstellung :
Joggeli, stand uf, streck de Lade zum Chopf us; tag, ob's luegi.
Spring 's Hemp ab, leg d'Stege a, ziind d'Chue a, d'Laterne will
chalbere.
Guete Amme, Herr Obed, i ha wolle lebe, öb-er o no fraged.
Ileubirreböuimli, wenn emded-ina-di ?
Im Emde«!, im Kmded, denn emded-ma-mi.
Z'Chosiiz uf der Rhybrugg schwimmet drfl Irisch i Fischli, und die drtt
frische Fischli »chwimmed dur dril frisch i leeri Röhrli, und die drü frische
leere Röhrli lehred d'Lflt recht rede.
Der Chostizer Chabis choräbeselet,
Der Chostizer ('höhl choröstezelet. ♦)
4 ) ch-or-äbes-ele und ch-or-ösUz-eh scheinen Geheinisprachbildungen
von Chabis und Chosttz mit Einschub von -or- zu sein. [Rkd.]
Tanzliedchen:
Polka. Polka tanz i gern
Mit eine hflbsche junge Herrn ;
Mit eme wüeste tanz i nöd,
Lieber tanz i de Polka nöd.
Annebabeli, lupf de Fuess,
Wenn i mit der tanze muess!
I tanze aber nöd mit dir,
I tanze mit 'm Gretli,
Und wenn i drOmol omme bi,
So gitt-s'-mer 's Fazenotli.
Schnellsprechverse :
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152
Aua dem thurgauischen Volksleben.
Scherzversprechen:
Bis [sei] iez recht brav, denn chauffi-der ara .Tohrmarkt e goldis
Nienewägeli, oder e Hettgerneli, oder e Küuenünteli. 5 )
Drohungen an die Kinder:
Tue recht, süss chunst in Rollhafe [die Holle] abe !
Wart, i loh der d'Ohre stoh !
oder : Mu-der d'Ohre stoh loh ?
Möhpele (strahle, zapple) no, möhpele no,
'S Möhpele wird-der scho vergoh.
Abzählorakel beim Abzupfen von Blumenblättern:
Edelma, Bettelina, Buur.
Verlor man einen Zahn, so hiess es:
Müsli, Müsli, do hast en Zah,
Gim-mer an andere goldige dra!
Ortsneckereien.
Buchschore ist en Gibelgabel Bissegg ist die Residenz,
[(in gefährlicher Lage), Si fä ge d 's Gschier mit Kaze-
Es gheit jo schier is Tobel abe. [schwänz.
AmlikeistenLyrechübel[Butterfass], Z'Appezell und z'Herisau
HolzhUsere ist der Deckel drüber. Sind die Meitli wolfel*
Z'Griesseberg ist e Brettersäge, Ma chauft en &a nze Töfel vo11
Do nehmed Guetnacht die Füchs Fflr « Schtttzli Polver.
[und Häse. ^lles und alles uf Kracheburg zue,
Im Buech da muent-s' en Götti ha, Dei gyget en Esel und tanzet e
Si verlüred d'Hose uf-em Weg durha. [Chue.
Z'Märwyl rauend bim Ylüte drei Manne de Turm hebe, dass er nöd
ab-em Dach gheit.
In einem gewissen Kirchdorfe soll das Geläute, bevor der
Pfarrer kommt, so klingen:
Born bam bilam,
D'Schelme sind all binenand, all binenand,
Bis an Aan [Einen], bis an Aan,
wenn der Pfarrer kommt:
All do, all do !
Die Güttinger heissen „Schnegge" ; die Egnacher werden
vielfach gehänselt als „gueti Tschöli" ; die Müllheimer „essed
) Soll es „NienenÜnteli" heissen? — Aehnliche Scherzversprechen
s. Id. IV, 871. [Red.]
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Au» dem thurgauischen Volksleben. 153
gern die heilige Räbe tt , bewunderten einmal einen ausgestopften
Elephanten als lebend und „bim Jasse gheied sie mit-em Bur
und-em Neil abe" ; die Heschikofer haben alle Kröpfe; die
Mettler essen gerne „Chruut 4 * ; die Weinfelder sagen denen
von Amlikon „Amlygger Bolle*", diese jenen „Wyfelder Hoch-
muetsnarre". Der Hinterthurgau heisst das „Tannzapfenland",
das Zürcher Oberland (Sternenberg etc.) „Chelleland u , die
Bewohner des Thurgaus längs dem Bodensee sind „Seebuebe."
Spottvers auf die Thür:
Chrummi, langi, wo wotscht he?
Antwort: Gschorefiidli, was iert's di ? [was geht es dich an?]
Verspottung der Messe:
Priester: „Der Chrtieg ist zerbroche woride.*-
Responsorium : „'S sei schad drum."
Spottreden auf einzelne Berufe und Stände:
Der Seh ny der ist en Dieb, Wideli, wiideli,
Hiit alli Meitli lieb. Hinder-era Städeli
Der Sehnyder ist en MäckmHckmäck, Hiit der Bettelma Hostig
En Hähähä, en Mackinäckmäck, Es gyget e Chräbsli, ((Hochzeit).
Der Sehnyder ist en Dieb. Es tanzet e Schneggli,
DerSchnydermitderStumpescheer K ' 8 sch,at e » Tromme '
Er lauft de ganze Tag umher.
Und alli Tierli, wo FHderli hand,
Döre<l a 's Hostig choinuie.
Der Pfarrer hat gsät, 's Tjinze Ach, wie schwach
[sei Sünd.
Jetzt tanzed er selber mit 's
Ist Bettelma'« Sach !
[Lumpeinas Chind. Es rägelet, es riigelct,
Chemifeger, schwarze Ma I)ftr N N Müller sügelet,
Hät e ruessigs Hempli a. K * tröpflet, es tröpflet,
Alli Wiisehere vo Paris Der N - K Müller chnöpflei.
Chönned 's wasche nümtne wyss.
Den Wäscherinnen am „Zuber 1 * ruft man zu : „Truch-
wöschere ! u riskiert dann aber mit Wasser begossen zu werden.
'S Kupferschmids Chind hiit En alte Ma, der nünt ine cha,
(Lederhose a, Der muess en Kuohrma werde,
Hine und vorne sind RÖlleli dra. Und wenn er nttmrae chlöpfe cha,
So muess er under d'Erde,
Der Tüfel hett mi bschisse Tnf tflf bo4 j etüf
Mit's Apetheger's Magd, ^ n0me m ' re8ch , öf:
I ha si wölle chüsse, Mu pm SchmMl 2ug(V , eckt ,
Do git-mer d Hex en Chlapt ^ er nflme ftllV8chnipckt ,
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154
Miszellen. — Mélanges.
Nachtwächter ruf (in Romanahorn).
Losed, was will i eu sage :
D'Glogge hät zehn (eitf etc.) Uhr
[gschlage,
Zehn Uhr gschlage.
Lösched Füür und Liecht,
Dass-i Gott behüet !
Losed, was will i eu sage :
D'Glogge hät vier Uhr gschlage.
Vier Uhr gschlage.
Steht auf im Namen Jesu Christ ;
Der helle Tag erschinen ist,
Der helle Tag, der nie vorlag ;
Gott geh' uns allen an gute Tag!
Inschriften.
Im ehemaligen Kloster St. Katharinathal bei Diessenhofen ist
über der Thür des einstigen Zimmers der Aebtissin mit grossen
Buchstaben geschrieben :
Der Gehorsam m kann alless.
Von den vielen Glockeninschriften, welche wir seinerzeit
gesammelt haben, erwähnen wir nur, ihrer Originalität wegen,
diejenige der grossen Glocke in Lustorf :
.Maria, Mutter Gottes Zell,
Betitlet alles, was ich flbersehell.
Miszellen. — Mélanges.
Zur Polyphemsage.
Sehr geehrter Herr!
Erlauben Sic mir, auf ein Seitenstttck zu der im 1 Heft «les fünften
Jahrgangs mitgeteilten bretonischen Sage hinzuweisen; dasselbe erinnert
vielleicht noch lebhafter an den Polyheui aus dem fünften Gesang der
Odyssee. Im Gegensatz zu der im französischen Norden spielenden Erzählung
stammt sie aus dem südlichen Teile, nämlich aus dem Baskenlande.
Zwei entlassene Soldaten aus demselben Dorfe wanderten fröhlich
ihrer Heimat zu, wurden im Walde von der Nacht Uberfallen und suchten
in einer Hütte Zuflucht. Der Besitzer derselben war ein Tartaro. ein am
ganzen Leib behaartes Ungetüm mit einem einzigen Auge mitten auf der
Stirn. Er gibt den Gästen zu essen, wiigt sie mit den Händen und ruft :
„Du, der Leichtere für morgen, den Dickeren verspeise ich noch heute
abend". Dann apiesst er ihn auf mit samt seinen Kleidern, zäumt ihn auf
wie ein Hühnchen, brät ihn am Feuer und verzehrt ihn. Als er sich satt
gegessen hat, verfällt er in einen tiefen Schlaf. Der verschonte Soldat be-
sinnt sich nicht lange, macht den Bratspiess aui Feuer glühend und bohrt
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Miszellen. — Mélanges.
155
dem Tartaro das Auge aus. Mit wütendem Geschrei fährt der Geblendete
auf und tastet nach seinem Peiniger, der sich glücklich unter den Schafen
im Stall versteckt. Am nächsten Morgen stellt sich der Tartaro mit ge-
spreizten Beinen vor seine Thüre und lasst einzeln seine Schafe heraus,
indem er sie sorgsam am Rücken betastet. Der Soldat aber hatte in der Nacht
rin Schaf geschunden und sich mit dessen Haut bedeckt. Als er sich durch
die Beine des Tartaro hindurchschleicht, packt dieser das Schaffell, das ihm
in den Händen hängen bleibt. Dann verfolgt der Riese taumelnd den
flüchtenden Soldaten und wirft ihm einen Ring zu mit den Worten „Nimm
den Ring mit als Zeugen deiner Hcldenthaten". Kaum hat der Soldat den
Ring an den Finger gesteckt, so ruft derselbe: „Hier bin ich! hier bin ich!"
Schon ist der Tartaro dem Soldaten dicht auf den Fersen, da haut dieser,
nachdem er den Ring vergebens abzustreifen versucht hat, den Finger ab
und wirft ihn ins Wasser. Der Tartaro, stets der Stimme folgend, stürzt
sich ins Wasser und ersäuft elendiglich.
Aus: f'KByiAN'D, Legendes et récits populaires du pays Basque,
No. LH, Pau 1876 — 1882 (mit dem baskischen Original».
Konstanz. Eugène Peschier.
Das ,, Eiere" im Emmenthal.
Unter der Bewohnerschaft der abgelegeneu, meist von ausgedehnten
Waldungen eingerahmten emmenthalischen Berggehöfte und Alphütten (Arni-
alpen, Lüdern, Kafrüti, Hornbach- und Kurzeneigraben), wo der Hühner-
habicht unter dem Geflügel mamhmal empfindliche Verheerungen anrichtet,
hat sich folgender eigenartige Brauch erhalten:
Gelingt es einem glücklichen Schützen einen Habicht zu erlegen, so
geht er damit „gnh eiere", oder wenn er aus diesem oder jenem Grunde
nicht selbst gehen mag, so sendet er einen Stellvertreter, etwa einen Jüngern
Burschen. Dieser bewaffnet sich mit einer Hutte oder einem Armknrblein
und macht nun bei allen menschlichen Wohnungen im Umkreis von 1 — 2
Stunden die Rund« 1 , wobei er selbstverständlich auch die Jagdbeute mit sich
nimmt. Kommt er zu einem Hause, so pocht er laut und vernehmlich an
und begrüsst die Heraustretenden allemal mit dem Spruche:
Eier, Hier us!
Dr Habch ischt vor ein Hub!
Hierauf muss er Bericht geben, wann, wo und wie der gefährliche Räuber
erlegt worden sei. Neugierig wird der Vogel in Augenschein genommen,
seine Krallen und sein Hackenschnabel bewundert, etwa auch die Weite der
Flügelspannung festgestellt. Derweilen holt die Hausfrau den Tribut, be-
stehend in wenigstens drei Eiern. Natürlich steht es ihr frei, auch mehr zu
spenden. Hat der Bursche seine Eier versorgt, so trabt er vergnügt weiter,
um beim nächsten Hause wieder sein Sprüchlein anzubringen und die Eier-
spende einzuheimsen.
Egg, Lützelflüh. S. G fei 1er. Lehrer.
156
Miszcllen. — Mélanges.
Kuhreihen. 1 )
1. üs'ren Aetti, dass er täti
Mit em Chueli und ein Stierli
Vor das ganzi Ländeli stah.
2. Isch nit alte, cha Holz »palte
Schribe, lese und das Wese,
Er isch sogar e g'studierte Ma
JuBaasa!
Er cha Chttbeli, Brenteli mache
's bracht e Ma zue sottige Sache
Mi Aetti isch gwüss e brave Ma
Wie me keine finde cha.
.Jusassa!
Chönnt i so wie mi Aetti schribe
Lang wfitt i nitt ledig blibe
So wie der Aetti möcht i's ha
's wird mer endli au so gah!
Ho silBsil, he Hans Ueli, Chrigul
Ueli, Xaveri la gseh . . . *)
Sterni, Benz und Bless . . .
Jusassa!
3. Bueb, nimm's Bräntli, gang in s Entli!')
Nimni's schwarz Chueli, trib's zuem Ueli
Du mueßcht aber tugeli tue.
Hosässä!
s* tuets gar brönne, 's tuets gar steche,
s' Üterli will em schier gar zerbreche,
s' Üterli tuet em fri grflseli weh,
Gäl du häschd no nüt so gseh.
Jusassa!
Chum sässä, mueschd e chli Salz ha.
He, hasch e Latsch am Hose ... K. F.
Bericht über eine seltsame Naturerscheinung (St. Elms-Feuer) 1538.
Alte Chroniken erzählen oft von Wunderzeichen, am Himmel und auf
Erden geschehen. Unsere skeptische Zeit hat diese Berichte samt und
sonders ins Gebiet der Fabel verwiesen. Man ist indessen von dieser rück-
sichtslosen Behandlungsweise, die von vorneherein unsern Vorfahren das
Beobachtungsvermögen absprach und ihre Berichte lediglich als Erzeugnisse
einer überreizten Phantasie ansah, etwas abgekommen. Dinge, die man
für unglaublich hielt, weil man sie selber nicht gesehen oder keine Erklärung
dafür wnsste, werden jetzt von der Wissenschaft zugegeben und als ganz
natürliche, wenn auch seltene Erscheinungen erklart; man denke z. B. an
den Blutregen, an den Kugel-Blitz, an die Doppelsonnen u. dgl.
Die reichhaltige Sammlung der sog. Unnützen Papiere des bernischen
Staatsarchivs enthält in ihrem 7. Band, Abt. 2, Fol. 133 u. 134, die eidlich
aufgenommene Relation über eine in der Nacht vom 30. September auf den
1. Oktober 1538 in der Nähe von Schinznach beobachtete Naturerscheinung,
die wir jetzt mit dem Namen St. Elms-Feuer bezeichnen. Es ist dies das
M Vgl. dazu die nahezu identische Version bei Erk-Böhmk, Deutscher
Liederhort Band III No. 1477 („Entlibucher Kühreihen"l [Rr.n.]
2 ) Diese Zurufe zwischen den einzelnen Strophen fehlen bei Erk-Böhme.
Wir drucken sie hier so ab, wie sie uns übergeben wurden, ersuchen unsre
Leser aber um Vervollständigung und allfällige Berichtigungen. (Reu ]
3 ) Erk-Böhme haben „gang jitz endli"; in obiger Version ist „Entli" -
Entlibuch. [Kv.».|
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Miszcllen. — .Mélanges.
157
elektrische Leuchten, das bei gewitterhaftem Wetter oft an Schiffsmastepitzen
wahrgenommen werden kann. Wir lassen den Bericht, der an Anschaulich-
keit nichts zu wünschen übrig lässt, wörtlich folgen.
.Den Edlen, Strengen, Frommen, Vesten, Fürsichtigen, Ersamen vnd wysen
Hern Schulthes vnd Rath der Stat Bern, synen gnädigen Hern vnd Obern.
Gar gnädige mine hern! Myn vnderthänig dienst jn aller gehorsam i
syen v. g. zu allen zytten gneyts willen» zu vor bereyt! Gar g. in. h., vff
des vogts von Arburg zuschryben, deren von Muchen halb, vff die das für
gefnllen <ler nacht, all» es zu Schintznacht hat Brunnen vom wätter bar, zu
wellichem fhllrsy ouch haben wellen louffen vnd was» vnd wiesjuen begägnett
wye, hab ich» «leshalber beschickt vnd von jnen by Iren Eyden erkoniget.
Die hierufF einliällig gesagtt vnd züg«»tt, ails v. g. in hier jn gelegtem zedell
verstan vml finden wirtt etc. Demnoch so hntt mir ouch der Stattschryber
von Arow anzeygett, wie das der jro Einem von Arow ouch zu glycher
wyse der Selbigen nachtt begägnett, der hie von vss forchtt vnd schräcken
sye kranck worden etc. Söllichs hab ich v. g. all» erforderett vnd schuldig
vnverhalten wellen. Will hiemit die Selbig Gott vnserem Eynigen Ewig
beuolchen haben etc.
Dattum Donstag den 17. octobris anno XXXVIII 0 .
V. g. diener zu allen zyten
Heinrich Kamerer derzyt Vogtt zu Lciitzburg."
Auf «1er Rückseite, bei der Adresse, steht folgende Notiz d«\s Berner
Stadtsebreibera Peter Cyro:
Für zu Lentzburg uff die KU nachts gefallen. 1 )
Der im Schreiben «les Landvogts erwähnte Zettel lautet :
,Vff zinstag tien fttnffzäch«>mlen Tag Octobris anno etc. XV" vnd
XXX VIII hand zügett vnd gseytt all Fimuündig vnd jeder jnsonders diss
noch benempte Erber lütt Hans Lüscher, Cunrad Lüscher, Hanns Lüscher
vnd aber Hanns Lüscher, Hans Vli Lüscher, Rudolf Lüscher, Petter Lüscher,
Hanns Rössli vnd Hans Wylenmeyer. all Xün v*>n Muchen, in der Graff-
sehafft Lentzburg gelägen, by jr«»n geschwornen Eyden wie noch volgett:
nämlich als das wetter Mentag zu nacht den leisten tag Septemh. kürtzlich v«>r-
schinen zwÖy hüser zu Schintznacht verbrent, haben sy ouch demselbigen fhflr
wellen zu louffen, wie sie nun vff «las Endfälder fäld kommen, vnst gerägnet
hab vnd finster gesyn, sye ouch das gesagtt fhiir zu Schintznach vast ver-
gangen vnd vnschynbar worden, wussten sy nit, wo sy uss sollten, stutxlind
alls«) still vnd besinten «ich, in «lein keine ein schin vnd heyttere vber sy,
das sy vffsächen vnd doch nit me suchen noch wüssen möchten, wannen
söllicher schin kommen wäre, als«» wie sy einanderen ansäcbend, do er-
•) Im Ratsprotokoll vom 3U. .Juli 1Ô31 steht: „Ein wunderzeichen von
vogt von Scbenckenberg geschriben, wie bliit. vss holtz, hertem Ertrich etc. ge-
flossen zu oberntlachs. In die kronig stelh'ii." Hiezu macht«' (yro folgende
Randbemerkung: IW Ist go liehen werch. Anshelin, dessen Chronik des
Jahres 1531 vollständig erhalten ist, meldet davon nichts .Bd. VI, 49—138),
wohl aber hat er folgende Notiz des Ratsmauuals vom 22. August 1527
wörtlich aufgenommen: „Vff hüt sind am blosen heittern Himmel zwo
Sunnen gesächen worden, vmb die 7. stund v«>r mittag - Bd. V, 217.)
Miszellen. — Mélanges.
scheynne vnd wäre an jr aller hûtten glflnssli, samss wie ragen tropflfen vnd
an jedem tropffen ein glllnssli wer, dieselbigen erscbinind vnd glissend, wie
die schynenden grasswürmli vflfful oder schyn holtz zu nacht, und so sys ab
den hätten mit den henden strichen oder sunst darab schüttleten, so schine
es jnen in den henden, brante aber nit, inachte ouch kein anraal noch
maasen, vnd zergieng. Item wa ouch an jrren Juppen vnd Emilen, ein
fassli, zôtzeli oder Schlissli am gwand wäre, hanggete an jedem ein glUnssli,
wie obstatt, wären in der grössy wie Lynsy vnd wärete nit lang etc.
Wie sy nun söllichs gesächen, kartend sy widerum heim, all mit ein-
anderen; dan jnen gar nüt heimlich, vnd wo jren nit so vil by ein andiirn
gsyn, were es flicht jro zwöyen oder dryen erschrockenlich vnd forchtsam
gnug worden etc. Söllich sy«« jnen begägnett vnd habind der sach nit
wytters wüssend.
Actum alls obstatt durch den Farnemmen vnd wysen niin herr ober-
vogt zu Lentzbitrg Heinrich Kämmerer vffgenommen jn bysin der ersamen
gezflgen: Hansen Meyer, Seekelroeyster zu Lentzburg, Hans Aider, Statt-
schryber, Wolfgang Zender, Rudolf Bader der Räten vnd Hannsen Buinan,
burger daselbst. Heinman Haberer, Landschryher zu Lentzburg."
Muri b. Bern. Ad. Fluri.
Das Berner „Matten-Englisch".
Eine Umfrage von E. Hofftnann-Krayer.
(Fortsetzung von Archiv IV, 44.)
4.
Mitteilungen von Herrn B. Haller in Bern.
Ganz erstaunt war ich, in den Mitteilungen des Herrn Dr. Bis und
des Herrn stud. Ptister eine ganz Menge Worte zu finden, die mir vollständig
neu sind. Schon das Wort „Matten- Engl i seh " war zu meiner Zeit voll-
ständig unbekannt; es gehört also der neuem Zeit an und soll wohl be-
deuten, eine im allgemeinen unverständliche Sprache, wie solche in einem
ganz abgelegenen, abgeschlossenen Quartier gebraucht wird; „englisch 1 " hiess
ja bei uns bis vor wenigen .Iniiren alles fremdartige, englische Hüte, eng-
lische Tuche etc. etc.
So weit ich mich erinnere, waren bei meinem Schulaustritt 1855)
folgende Worte unter uns Buben im Gebrauche:
-
Hach, Vater oder Mann (Iberhaupt. Tschupp. Kopfhaar. Er nhumt-ue
Moos, Mutter mler Frau überhaupt. bim Tschupp.
Modi, Mädchen. Scheiche, Bein.
Fisel, Oiel, Bube. Lalle, Zunge.
Hübel, Uitssel, I\)li, Kopf. Tschaber, Hut (chapeau .
Gosche ifem.i, Mund. 1 ) Pitmer, Apfel (pomme).
•i Obschon manche dieser Wörter (Gosche, Tsrhupp, Scheiche, Lalle,
Schnoügtjc, blecke, futtere etc> auch in andern Dialekten vorkommen, bringen
wir sie hier doch, weil sie offenbar einen niedrigen Sprachgebrauch be-
zeichnen. An den Rotwelsch- und Dialektforsehern wird es dann sein, die
verschiedenen Elemente zu analysieren und die Etymologieen festzustellen.
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ê
Miszellen. - Mélanges. 159
Sadi, Badinelli, Spazierstock (bâton), schnoogge, schniffe, nehmen, stehlen.
Gutti, Messer (couteau). schtceche, trinke.
Lüschi, Bichi, Blech, Geld. chuene, chuenze, spienze, hinsehn,
Lare, Arrest (l'arrêt). gucken. SpienzFisel,derhachchuenzt.
Rübe, Uhr. mânge, machen, thun.
Bau, Batzen. mouche, spinne, essen.
NeUch, Kreutzer. goofe, prügeln.
Lern, Brot. bleche, bezahlen.
Mascher, Käse. futtere, aufbegehren.
Yoli, Wein. vergible, sterben. Er isch fast ver-
Kluft, Kleidung. giblet vor Angst.
Putz, Polizeier (von putzen = reinigen). dunze, Schläge geben.
Schnöugge, Mund. tel, ja.
scheidüe, tegle, schible, «chufle, poste, nobis, nein.
springen. spicke, unerlaubt kopieren, abgucken.
5.
Mitteilungen von Herrn cand. med. K. v. Steiger in Bern.
grütze, kaufen. secli pfàjë, sich entfernen.
Gander, Vagant. pfiecke, nehmen, stehlen.
Gäntü, Agat-Spielkugel. Sidü, Aufsatz (in der Schule).
Näbü, Hut. Lar, Arrest (in der Schule).
Spidü, Sperling. schnébërë, schneeballieren.
baje, baden. Hümpü, Hund.
Bajere, Badhosen. umenüpfe, herumgehen.
schwäble, schwimmen.
Man kann die Beobachtung machen, dasa je und je wieder neue
Ausdrucke auftauchen, während alte ausser Kurs kommen.
Nachträgliche Bemerkungen.
Würgen (Archiv III, 139 ff.}.
Ueber diese Sitte berichtet mir mein Onkel, Herr Apotheker Hermann
Haffter in Weinfelden, auf eine bezügliche Anfrage folgendes:
„Das Würgen findet nur am Namenstag statt. Usus ist, dass die
gewürgte Person «lern Würgenden ein Geschenk macht, die sogenannte
Würgete. Auch in Fällen, wo nicht gewürgt werden darf und man nur
Glück wünscht, z. B. bei Respektspersonen, wird die Würgete verabreicht,
wenigstens war dies früher der Fall."
Zur teilweisen Ergänzung des Gesagten diene im Uebrigen noch die
Notiz, dass der Thurgauer im allgemeinen bloss die Namenetage, die Ge-
burtstage dagegen seltener oder gar nicht, feiert.
Kleffeli (Archiv III, 151).
Meines Wissens werden dieselben im Thurgau ebenfalls gewöhnlich
nur paarweise verwendet.
Rätorom. barlott (Archiv III, 185).
Das romanische Wort barlott fmasc.) bedeutet in erster Linie „Hexen-
tanz" und kommt im Sinn von „Hexentanzplatz" weit seltener vor.
Bern. Dr. Ernst Haffter
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Bücheranzeigen. — Comptes rendus.
Bücheranzeigen. — Comptes rendus.
Engadiner-Mârchen, erzählt von G. Bundi. IlluBtriert von G.
Giacometti. Zürich (Polygraphisches Institut) o. D. [1902].
47 Seiten. Quer-4°. Orig.-Pappband.
Parevlas Engiadinas. Quintedaa da Gwn Bundi. lllustredas da
Giovanni Gjacometti. Turig (Institut polygraphic). Dto.
Eine ganz entzückende Publikation, die ihre Wirkung auf Jung und
Alt nicht verfehlen wird. Ich habe mit diesen Märchen die stichhaltigste
Probe gemacht, indem ich sie meinen 8 und 10 .lahre alten Kindern zum
Lesen gab, und beide waren gleich einig über die „Schönheit" der Märchen.
Auch die originellen als Kopfleisten angebrachten und in den kräftigsten
Farben leuchtenden Illustrationen fanden ihren ungeteilten Beifall. Diesem
können wir Grossen uns um so rückhaltloser anschliessen, als die Märchen
wirklich dem Volksmunde entnommen sind und in Giacometti (einem Schüler
Segantini's, wie man sagt) einen ebenso phantasiebegabten wie coloristiach
beanlagteu Illustrator gefunden haben. E. Hoffmann-Krayer.
Hessische Blätter für Volkskunde. Herausgegeben im Auftrage
der Vereinigung für Hessische Volkskunde von Adolf
Strack. Giessen (Münchow). 8°.
Seit Beginn dieses Jahres haben «He ehemals in Quart erscheinenden
„Blatter für Hessische Volkskunde" ein anderes (etwas handlicheres) Format
erhalten und werden, wie aus dem veränderten Titel hervorgeht, von nun
an auch ihre Gegenstände (Iber die Grenzen des heutigen Hessen ausdehnen.
Leider sieht sich die Kedaktion noch immer gezwungen, die Hefte „zwang-
los" herauszugeben, wofür wol der Grund ein noch zu kleiner Mitarbeiter-
stab ist. Immerhin trägt diese erste Nummer den berühmten Namen Hermann
Useners und damit wäre die Qualität der Contribuenteu genügendgarantiert.
Das Heft enthalt folgende Aufsätze: Usener, Besprechung (d. h. Be-
gegnung). Haupt, Aus Karl Bernbecks Sammlungen zur oberhess. Volks-
kunde, Dietrich, Himmelsbriefe, Drews, Religiöse Volkskunde, Strack,
Hessische Vierzeiler. E. H.-K.
Dr. Otto Laufer, Herd und Herdgeräte in den Nürnbergischen
Küchen der Vorzeit. Sonder- Abzug aus: Anzeiger des
Germ. Nationalmuseums. 1900/01. 92 Seiten. 8°.
Wir möchten nicht verfehlen, unsre Leser auf diese gehaltreiche
Abhandlung aufmerksam zu machen, die nicht nur ein weitschichtiges
Material aus dem frühen Mittelalter bis in die neuere Zeit zusammengetragen
hat, sondern auch mit einer grossen Zahl charakteristischer Illustrationen
ausgestattet ist. L. hat sich um die Feststell un des altern deutschen
Küchengeräts ein erhebliches Verdienst erworben!*' 51 ' E. H.-K.
Band VI Heft 2, ausgegeben 16. Juni 1902.
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161
Chants patois jurassiens
Publiés par M. Arthur Rossat (Baie).
IV partie
Chansons satiriques.
Les Chansons satiriques que je publie aujourd'hui, et dont
j'ai eu la chance de faire une très abondante récolte, ne sont
pas une des parties les moins intéressantes de la littérature popu-
laire du Jura bernois. En effet, c'est là surtout que se mani-
feste comme en un miroir fidèle le vrai caractère du paysan
jurassien ; malin et pénétrant observateur des défauts du pro-
chain, gouailleur, aimant les plaisanteries au gros sel et les
propos de «haulte graisse», il laisse librement s'épanouir sa
verve railleuse et sa bonne humeur goguenarde.
Malheureusement cette tournure d'esprit a aussi ses incon-
vénients pour celui qui recueille et publie ces produits de la
muse campagnarde, et il est certaines de ces chansons que j'ai
été forcé de mettre à part, parce qu'il est impossible d'en donner
la traduction. Bien qu'on sache qu'en général les paysans ne
mettent pas de gants et qu'ils appellent «un chat un chat»,
bien qu'en outre de tels morceaux soient, au point de vue du
folklore, aussi intéressants et aussi importants que la plus gra-
cieuse pastorale ou le plus mystique Noël, il est pourtant certaines
limites qu'on ne se sent pas la force de franchir. Nos Archives
ne sont pas les Kryptadia! Voilà pourquoi je donnerai sans
traduction quelq -a chansons par trop scatologiques.
J'ai réuni d'abord toutes les chansons dirigées contre les
filles et les femmes ; viendront ensuite celles contre les garçons
et les hommes mariés, enfin celles d'un caractère satirique plus
général.
11
1B- Cliams patois jurassien-
1 90
Chanson contre les filles du Jura
Patois il*- Hourrïjriion ■
B- — s-}— v— ^ — s"
no - |o <b> Tx<Ji - ntwàv.t h.» m! po dez - «7 - bwavo.
1-
là la là là la ! mû 1« tfyo_n\> K<)r-
la la là l:i l:>
—
np
sô «le tif - tu inâ-uô.
la im
a la là la!
1. nô brio do Tx^nnwuyo
no s5 po dez-ébwayo ; ')
a la la, etc.
nié II; feyo do Kpriio
^ (1(; fotii lUHiio.-)
lâVlii, etc.'
2. h; b; l -la Pladjû/.a
si pyejiî de le buzo,
e sr do Krodpokô
s'Spyaxa iljiisk â kô.
3. h' vn tut xi s*; do T/iivo.
M cvvvvaxiî lez n'y»;
Ir fwil'wi d l'ui-rtrii
sî= bî braly la t/ii.
4. iLlc a lnvro c Pye fia,
r fr bï Ir bozeflU:
n'aleto ,/ JIk.'It.
s'a k pu d V lépe. :j )
Les belles de t-harmoiilo
Ne sont pa* des (épouvautails)
[éeervelées :
Mais li.vs tilles de Curnol
Sont des t'...iehus fantômes.
Les belles de l'Ieujuuse
Se plaident dans la bouse,
Va celles de Frcgtécourt
S'emplissent jusqu'au cou.
Si vous tondiez celles de l.o'live,
Klles [rjenversent les yeux:
Les mijaurées de l'orrentruy
Savent bien branler le e . . .
Alb-/, ii lu veillée à Pb'igne.
Klles huit Lien la besogne;
N'allez pus u .Uettemberg.
("est bon pour des voyou*.
1 bue « ' '>!• ' <;t > rM un ••pMi)\ .-intai! a oiseaux. < 'f. l'un 5fj8. Appliqué
:i mir rillt-. rr tenu.- ne -i-nitir pa- laiHr ; il nY.-i^nr un,- évaporer, une
tvii.inr ■ 1 1 1 1 man lu- m a.eri'uui lira> iambr-. .-u >uninni la U-ir oV imi.-
IUI. . i'Cl'M'li'l
- I.e ihiuot r*i nu t'aiih'iier, mie apparition .p;i fp>im\ ante. < >n voit
Ir- «■niant- -r i'o:i\ ni :a i«-jc «!>■ leur r : 1 1 ■ • m • t on ib- leur na >ur||uir rt en
])i»uj->uivfr d'autre- «ai rraiw ; ,ro»o : ,nn»-> ' po a ••jVray.-r. — i l le
\auili.i- lu.im, l:,/'l'i. . I.,' ilir-.uniiai'r ,',<■ (i>fl<t! • * ■ • u r i . • rncuic
ail mol „.,rai«. I,' -t'il- i[r hniffmli <lf . !r \ : 1 1 1 . 1 1 - ne ruinait pa- rette
ML'iaiira^ain.
In i> )>■ i! n,. ni- \ a.irif},. un i!r nain a. u- % > -y — 1 'n a aM-M
l l n • il ; , .■/.' - . | ; ; ;i In m • lt;> •• J 1 1 lie a : < • 1
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Chants natois jurassiens
1Ü3
5. y' frag le bçrâta, ')
s'â dé bwen k<$yata; 8 )
le feya da Bpi-fio"
na k p' d'ert/œlô. 3 )
6- v§ lç pœt Sbresia,
mS ny5 p' le tirvwänia; 4 )
s' v£ yi dita: Mon bijou,
ë v$ dyS: be djàzù!
7. s' v§z-S prSt» e Mnvlia,
v£z-êta xtir d'àlê à sia!
s' vgz-S prSta ë Kürü,
vç vlë vît ètr ä bü!
8. s'ël vT dâ Sït-$xana,
ël vœ rôaxi» 5 ) sö âna.
se ko vnS d'Epâvale
no s5 djmê 1§V£.
9. sVçz-et fôa xii le myäta,
ritg e Pßtxepäta,
s' V*} vif de bê motê
àlê>e Serlâtc.'
J'aime bien les «Borattes»,
C'est des bonnes luronnes;
Les filles de Bonrrignon
Ne font point (d'à reculons) de sottises.
Vous les pouvez embrasser,
Mais non les turlupiner;
Si vous leur dites: Mon bijou,
Elles vous disent: Beau parleur!
Si vons en prenez à Movelier,
Vous êtes sûr d'aller au ciel!
Si vous en preuez à Courroux,
Vous voulez vite être au bout!
Si elle vient(depuis)de Saint-Ursanne,
Elle veut rosser son (homme) mari.
Celles qui viennent d'Epauvillers
Ne sont jamais lavéeq.
Si vous êtes fort sur la miette,
Courez à Peuchapatte.
Si vous voulez des beaux museaux,
Allez à Cerlatez.
') Littéralement: les canes. Les habitants de Bourrignon portent le
sobriquet de : /f b$rï les canards.
*) ( "est le féminin de k$yâ (Cf. le vaudois : kçyiï), dérivé de kÇyj
(lat. * co le a) testicule. Un bo kögä est un solid* 1 luron, uu vigoureux
gars, un bon «bougre». .Sans se soueier de l'étymologie, le patois jurassien
a formé le féminin : en byn (buçn) kôijàt» une forte luronne, une vigou-
reuse gaillarde.
15 1 Expression fort souvent employée: /ifr dfz-tjrt/àlô faire des
à reculons, des impairs, des sottises. Le français |>opulaire jurassien dit aussi:
faire des à rebours.
4 ) Cf. le vaudois : trivougner tirer de sens et d'autre, tirailler de
tous les côtés, turlupiner.
''} Le mot rôàj ij est ajoulot ; Deléuiout dit rQxl frapper, rosser,
ou. comme on dit dans le canton de Vuud : roiîler. — Pan. 72 nous a con-
servé une fort jolie expression : ç tnç kç djêk' à œ rÇxt pis elle (tint
coup) resta jusqu'à ce qu'on eut frappé [la] (panse) poitrine. X. Köhler
traduit: jusqu'à V Agnus J)ei ; mais le röxi à pis a lieu avant, au com-
mencement de la messe, au Confiteor; en disant le med culpa, le prêtre se
frappe trois fois la poitrine. — On prétend que, dans le Val Terby, les gens
qui sont un peu retardés pour aller à l'office demandent : l't'/Jiri» et-ç djç
rQxï à pis? Le curé a-t-il déjà dit le meâ culpa ? litt, frappé en panse).
— Q de £'A»t ël à djt> a Ul t/ü. — Oh ! parbleu oui, il est déjà à V Eléva-
tion ilitt. en tend-cul, c.-à.-d. au moment où il s'incline profondément sur
l'autel ftâ l'C/üJ avant d'élever l'hostie et le calice).
164
Chants patois jurassiens
10. lê 15g dê Djanvê-z&ta ')
vS kym dé brâlâta.*)
lê fän da Lédjû
fçtfi yôz-an à djû.
11. e y e de bwen bçgres
fi viêdja da Lôvres.
lê feya da Sôvalia
sa lëxS tr$ swä 3 ) vim.
12. p2 v§ bT rfiawänia
pèse e Cdravlia ;
lê byätjj di PixÖ 4 )
f6 trç bî dé djälü,
13. ë txëtS ki> dêz-Sdja,
e dës5 kç dé sëdja;
s'ë sC bî dêsidë
ë vç mwänR pe la ng.
14. lê mergä 5 ) da Kçfêvra
sa lèx5 bî tÖ fera;
e sa içUt g rèlê
seulement ka da le revizê.
(M.
Les langues des Gene vésat tes
Vont comme des escarpolettes.
Les femmes de Lajoux [le joug.
F. . . ichent leurs bommes (au) sous
Il y a des bonnes bougresses
An village de Lovereese.
Les filles de Sonvilier
Se laissent trop facilement virer.
Pour vous bien renseigner,
Passez à Undervelier ;
Les beautés du Pichoux
Font trop bien des jaloux.
Elles chantent comme des anges,
Elles dansent comme des singes;
Si elles sont bien décidées,
Elles vous mènent par le nez.
Les c Matous» de Courfaivre
Se laissent bien tout faire.
Elles se (f . . . .) mettent à crier
Seulement que de les regarder.
X.)
Variantes:
str. 2. lé bêxat d'ëziiê
na sö pii piïsel;
ë pci se da Piadjüza
s5 ede'dê lé bûza.
str. 3. lö fwifwi d'Pgrßtrü
s'a vè bràlë la t/ti;
lê bexät da Dlenio"
graâ try le bonbons.
Les filles d'Asuel
Ne sont plus pucelles;
Et celles de Pleujouze
Sont toujours dans les
Les mijaurées de Porrentruy
S'en vont braulant le c . .
Les filles de Delémout
Aiment trop les bonbons.
1 ) Le village s'apjielle : If DjjnvÇ, les Genevez.
s ) Une brâlàta une escarpolette ; c'est un mot du patois des
Franches-Montagnes ; l'Ajoiedit: en glÇrtxs. Delémout : krôtxi. Le verbe
brltif branler, balancer, hocher (Cf. str. 3) ; d'où : t brâl-ka* le hoche-
queue, lu bergeronnette.
3 i Cf. Arch. III, p. 278, note 1. '
* Les gorges du Pichoux, célèbres dans le Jura, sont situées entre
Undervelier et Sonic tan ; la .S'orne, qui prend naissance dans ce dernier
village, forme une cascade très pittoresque qu'on a appelée le pi.rû -
pissat or in m, litt, le pisxoir.
y ! Les mergä les Margots, les inutous ; c'est le sobriquet des gens
de Courfaivre.
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Cbants patois jurassiens
165
str. 4. lë bëxat da MëtSbë
s5 bwan p£ dê lè"pê;
e sel da l'y Hie,
ë 85 ëdë pyën.
Les filles de Mettemberg
8ous bonnes pour des voyous;
Et celles de Pleigne
(Elles) sont toujours pleines.
123.
le b£xat da uö vlâdje Les filles de nos villages
(Patois de Tavannesi
-p — L i — : — : ni— — - — V
^
lê bq-xat da nö vlâ-dje byä - txô b6 yfw inö - jö ; kä
r S-
P
yfwmö-jö sïï byà-txa, Ifyt - A - mrt - rö i vô; la la la
mu
k—
la la la
la la
la.
1. lê bëxat da nô vladja
byâtxô" bC yû* mojô;
kîi yu» niôjo 8Î5 byStxa,
lez-äinftrn i vo.
la la la la, etc.
2. i möto xU yua kofra
kâ la kôfra sona, ')
lëz-amûro s'a vu.
3. lê bel le rapël :
— djësô"*), ravani dfi !
nôz-un-5 bë" dëz atra
wë le lui d'oa vi so.
1 • • V
Les H lies de nos villages
Blancbissent bien leurs maison;
Quand leurs maisons sont blanches,
Les amoureux y vont.
La la la la, etc.
Ils monteut sur leur coffre
Quand le coffre sonne,
Les amoureux s'en vont.
Les belles les rappellent:
— Garçons, revenez donc !
Nous en avons bien d'autres
Où les louis d'or (y) sont.
(M""' Julie Béguelin-Môschler, née en 1821, Tramelan.)
124.
Àjoulotes et Vâdaises
(Patois de Courtedoux)
s'â lë bq-xàt de no va-l$dje k,» s'é-s^-ra, s'a bï da-
') C'est-à-dire: Quand le coffre est ride et rend un son creux.
*) Mot du patois de Tavannes ; le vâdais dit : gÇrso.
Chants patois jurassiens
nfjdja, t6 pwä t*ê va k'à lë. bÇ-rwàtx, ëj ë - kà - ta î t/iir da
rwëtx. i kré, k'ë, pÇr-djâ lö, sër - vë, - la
- Refrain.
de vlq s'iui-ria xii dç djë
IL >< ^ ^
I
d'v^-U>
ko U» înâ-tâ t^U§ t<)t s<? và-dât § pö Ä-kw^ t^t s$
bä-rw^-txät, vî- va lçz-ë, - zÇ - z^, vï-va - djô - là.
1. s'a lë böxät da nö valêdj
ka s'ësêrâ, s'â bï dfinêdj;
tS pwä se va k'à le berwätx
el ekfttS T t/iir da rwëtx.
i kre k'e perdjS le servëla
da vîê s'mim xii de djë d'vëla.
Refr. ka la inâtâ t/Uë t£t su vâdat l )
e pB 5kwe tôt se bärwetxät, *)
viva lêz-ë, z-ë, z-e,
viva lèz-ëdjôlâ!») 1
2. da yö dira le vérité,
ë n'sia pü r5, ël à trô te.
kwä k'a vôlœx yô bî dira
ë n'fë, me fwä, rS ka d'5 rira,
ë fä pü xiir être bô* djetya
pü p£yè Skwe yo dira êt/a.
ka la matS, etc.
C'est les filles de nos villages
Uni s'égarent, c'est bien dommage;
Tant par ces vaux qu'à la Bar oc h e
Elles prennent un cœur de roche.
Je crois qu'elles perdent la cervelle
De vouloir se mirer sur des gens
[de ville.
Q,ue le diable tue toutes ces Vâdaises
Et puis encore toutes ces Barockates,
Vivent les A-, z'A-, z'A-,
Vivent les Ajoulots!
De leur dire la vérité,
Il ne sied plus rien, il est trop tard.
Q,uoi qu'on veuille bien leur dire,
Elles ne font, ma foi, rien que d'en rire.
Il faut pour sûr être bon Jacques
Pour pouvoir encore leur dire
[quelque chose.
») Les Vâdaises toädät) sont les filles de la Vallée de Delémont ; les
Barochates (bàncÇtxàt) sont les tilles «te la Barocke (Porrentruy).
*) J'ai noté le refrain tel qu'on le chaute avec ces paroles, mais ou
voit facilement qu'à la 4' mesure du dit refrain il y a une erreur de rythme
et deux notes de trop. On fait la même faute en chantant *le$ Pétignats».
On devrait écrire comme suit:
— y ✓ »i» ^ *
.t.
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(liants patois jurassiens
167
3. da lé dyide kraä k'S vwërë . . .
è vlfi xodra yô fytii re ; ')
è n'ëkùtS p' le rm5trâs
d se k yo pradjtl pcnitâs.
ê vlä x»'»dra >ô metxën tet,
meprejia dlla e le prophètes.
ka la miitff, etc.
4. s'a xiitô l'düaniwan 5 le mas
k'è le yô pil p«H grimes.
5 le vwàyê t^5 k'e yi 5trS
e rsänS dé kwurimatriî. 2 )
pü mœ rsane de gflrgSdïn
e via piiatxc de krinolTn.
ka !a mâtâ, etc.
5. t^ë" k'S yô di k'e te le dôb
da dTx ter ë gti%b yô rôb,
e repöja kVâ bï'pu "kmôd,
fc pi", k'da I5t5 s'a \è môd.
e vl5 xôilr yô pœt barlCdya,
5 s' göxC kmg de pilla dyïdya. 3 )
ka la mâts, etc.
k\. më puar bwen dj5 4 ), k'â-s ka
[v£ vie?
s'a po môtrê yô bè mol»;,
sa n'yô fë rS; bogrê magrê
De les guider comme on voudrait . . .
Elles veulent suivre leur f...ichu
(caprice;
Elles n'écoutent pas les remontrances
De ceux qui leur prêchent pénitence..
Elles veulent suivre leur mauvaise
Mépriser Dieu et les prophètes, [tête,
C'est surtout le dimanche à la messe
Qu'elles font leurs plus vilaines
[grimaces
En les voyant quand (que) elles
[y entrent
Elles ressemblent [à] des (Carnavals)
[masques.
Pour mieux ressembler [à] des
[gourgandines
Elles veulent porter des crinolines.
Quand on leur dit qu'elles font les
[folles
De faire ainsi (à) gonfler leurs robes,
Elles répondent que c'est bien
[plus commode,
Et puis que dc[puis] longtemps
[c'est la mode.
Elles veulent suivre leurs vilaines
[lubies,
En se gonflant comme des poules
[d'Inde.
Ma pauvre bonne geut, qu'est-ce
[que vous voulez?
C'estpour raontrerleure beaux mollets.
Ça ne leur fait rien ; bon gré mal gré
M Expression très employée: çricô t r$ - aroir un rat, dans le sens
de: avi»ir une lubie, un caprice subit, inexplicable. On dit en français
jurassien : Quel rat est-ce qu'il te prend ?
*i 1-e mot habituel est kârimçtrâ ou kârinrfltrâ «'quadragesima
intrante) - carnaval. D'où * kârimÇtrà" pour designer un masque.
3 : Mot très intéressant, tin 1 du français, preuve en soit le mot pfth,
qui n'existe pas en patois, on ne dit que djsren igallina'. Remarquer la
transformation du mot d'Inde d'abord en dtdtp. puis par assimilation en dyidys.
*) Notre patois jurassien a, comme l'ancien français, le mot g*nt fé-
minin singulier pour désigner une personne. Le parler populaire dit encore
aujourd'hui: -Eh! ma pauvre geiit que voulez-vous (pie j'y fasse?»
«C'est une pauvre gent '. >
li>8
Chants patois jurassien»
ë fa k'ë nifitê dçz-êgrê,
k'5 pweyœx voa la à d'yo txâs
k'fi pweyiex vôa djtik vu k'S
ko lo mutS, etc. . [vas.
7. #5 k'e sö tit l'en evö I atr,
5 n'se bïto pu" le rkwefiätr;
S dire évwa de djfi d'mwayT;
poetxe 5tra tu ë y S e bï
k'5 yôz-eyû dô yö txâdiar;
5 yi pSdra bî s«1 mil pntiar. ')
ka la mâta, etc.
8. e n'y ë süatx d 'grimes de sè"dj
k'e n'fazœxî, pävu de rcdj ;
fœxït-ëyo p<ët, fœxït-cya bel,
e u' vwërî pa rSdjia d'gegël;
kâr ë se bî k'ë y ë ë krCdra
d'äh/ rSdjia txü le twë
ka la muta, etc. [ d'milêdra. ')
0. me pû»r l>uab, vôz-ët bïîî dödjia,
t/ê vo vie Voz-Sgedjl»
d£ l'mèriêdi ev<> se dodén,
d'etr la dûdr» da v<» fradên.
• » • «
\y vie bel ëvwa par dyedja
v£ n' sert tôadj etr da dyëdja.
ka la inutiî, etc.
(Louis Vetter, né en
Il faut qu'elles montent des escaliers.
Qu'on puisse voir le haut de
[leurs chausses,
Qu'on puisse voir jusqu'où (qu')on
[vesse.
Quand (que) elles sont toutes l'une
[avec l'autre,
On nesait bientôt plus les reconnaître ;
On dirait avoir des gens
[(de moyens) riches;
Pourtant entre toutes il y en a bien
Qui ont [tous] leurs vêtement* sous
[leurs chaudières;
On y pendrait bien cent mille
(cuillers à pot.
Il n'y a sorte de grimaces de singes
Qu'elles ne fassent, crainte describles;
Fussent-elles laides, fussent-elles
[belles,
Elles ne voudraient pas tamiser
|de crottes.
Carelleasaventbienqu'ilya à craindre
D'aller tamiser sur la tour de
[Milandre.
Mes pauvres garçons, vous êtes
[bien en danger,
Quand vous voulez vous engager
Dans le mariage avec ces dondaiues,
D'être lesdondons de leurs fredaines.
Vous (voulez bel avoir) aurez
[beau prendre garde,
Vous ne sauriez toujours être
[(de) sur vos gardes.
1850, ù Courtedoux.)
' La piitnr ou la ptitràt désigne la huche, la cuiller h p»t, la
«poche», comme on dit dans le vaudois. — Le mot pûtrât a aussi le sens
do jument \x. frç poutre), cf. Arch. IV, p. 154, note 5.
') Ceci fait allusion à un dicton fort répandu en Ajoie. On dit que
les vieille* filles sont destinées ;\ rfdjla /? ge<jel txu le ticç tVmilidra. c'est-
à-dire à passer nu tamis frtdj) les crottes de chèvre sur la tour île Mi-
landre. iMilandre, célèbre aujourd'hui par ses grottes, est une ferme tout
près de Hoiuourt. — .Te ne aais ce qui a pu donner naissance à cette ex-
pression ; mais un y fait très souvent allusion dans les chansons satiriques
(cf. n" 137, variante F., str. 1 1.
Chants patois jurassiens
169
125.
1$ txöplä d'äföe Le chapelet d'enfer
(Patois de Develier)
!
ô kô - p^ - no k T ç - to bï sô do vi - vin», p<) v$ rê" - djîa â
nô-bro dç in^-ri, do niô mal -heur ko tx^-l/u s'â dç - Ii - vro, prç-
N —
* »
F 1
zï - mê. bî il vçz - ê - to t$
1 . ô kSpëfiô k'eta bï so da vivra,
pg vg rëdjio a nöbra de roeri,
da mö" malheur ka txët/ïï
[s'S délivra,
prëzïmë bï, ü vôz-ëta to pri.
2. se k'y 1 ëvô ëve prü bono mïne ;
i le tyiido retxa ë se dêta.
ä le iyësë, y'îî c ffi m fi
[t/ëtnlïna ; ')
5 l'epüze, y'£ epuzê mil mâ.
3. ö t^ë y' aie le dmï-dê S s5 per,
ë in'rëpôjë koni ï sïspr etni:
ë in'Skra'bï 2 ) da t'botë's
[mizër,
ta n'ë djmë eyll m5 enami.
4. y'ëvô bê dè 3 ); i fëzë porte
" '[lë bët;
pn.
O compagnons qui êtes bien (soûls)
[las de vivre,
Pourvous ranger au nombre des maris,
De mon malheur, que chacun s'en
[délivre,
Faites bien attention, ou vous
[êtes tous pris.
Celle que j'avais avait assez
[bonne mine;
Je la croyais riche et sans défauts.
En la fiançant j'en ai fait ma
[bien aimée;
Bn l'épousant, j'ai épousé mille maux.
Oh! quand j'allai la demander
[à son père,
Il me répondit comme un sincère ami:
J'ai beaucoup de regret de te
[mettre en misère,
Tu n'as jamais été mon ennemi.
J'avais beau choix; je fis pourtant
[la bête;
r i Le mut tytfmU, fern, t/ijmltna ~ le galant, le bien aimé, le bon ami,
2 ) àkrâtr* s'emploie comme verbe impersonnel: £ m'äkrä bî - je re-
grette bien: ë nôz-âkrâ b\ nous avons beaucoup de regret, ("est tout
à fait le sens et la construction de l'italien m'incresce.
») Ce mot <lç ne se rencontre plus aujourd'hui que dans l'expression:
Çvwâ bç rff avoir un beau choix, être en état de choisir dans de bonnes
conditions. Par exemple, on dira à un jeune homme qui peut choisir entre
plusieurs riches partis: t'e î bç */ç te voilà à même de faire un beau
choix. — Du reste mot rare, que ne connaissent plus que les tout vieux.
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I
170 Chants patois jurassiens
y 1 alë da tyiïa, me", më fwa, J'allai de co;ur, mai», ma foi,
[pa d'ëxpri [pas d'esprit
trçvê le l>irl, e y'i vë to radir; Trouver la belle, et je lui vais
[tout redire;
ëpr£ t<} di, i tryvo k'i fçzo mâ. Après tont dit, je trouvai que je
[faisais mal.
5. ô s'a" à fê sa t'çkftt mS për, Oh ! c'en est fait si tu écoutes
[mon père,
k'ël ma dije ä sa drhsî? 1$ Qu'elle me dit en se drossant
[dabn; [tout debout;
e n'ë r5 pü da t/Ôa k'T veyo II n'a rien plus de cœur qu'un
[serbe r [vieux cerbère,
pa ptt d'ëxpri p$r m) k'T Pas plus d'esprit pour nous qu'un
[véya lû ! [vieux loup !
6. s'â a môtia k'5 fezô" lëz-ëfër ; ( "est à l'église qu'on fit les affaires ;
S dijô: Oui, mB to düsma. On dit: Oui, mais tout doucement,
me" 5 l'ôtà s'a le foudre e Mais à la maison c'est la foudre
[ftonêr, (et le tonnerre
e ty le ma ka m'i ebolexS. ') Et tous les maux qui (m'y)
[m'(abolissent (accablent.
7. T dj<} pyrtB k'i parjè pasySs, Un jour pourtant que je perdis
( patience.
cl ma dijë k'y' çtô rasa da — Elle me disait que j'étais race
[pïtdli, [de pendu — ,
d'T kô da pwë i yi peya D'un coup de poing je lui paye
[sôu-ïsylas, [son insolence,
e le rwarsë t# la 15 rtSdll. Et la renversai tout le long étendu[e].
8. i f<ï? imiî etSdu kom xàs; Elle fut longtemps étendue comme
[évanouie ;
i s' ryôvë, prafië T libr.»t^T. Elle se releva, prit un vilebrequin,
s'i n'œx bT vita sëyii ra tjfüdro Si je n'eusse bien vite su ramasser
[me txfts [mes chausses,
i tn'ërë krave <nya, v5tr, Elle n'avait crevé œil, ventre, tripes
[trip t- bildî. [et boudin.
9. ö köpeilö k'et eprë lè famél, O compagnons qui êtes après la femelle,
rêvi/ê bî 5 t£ü vç v£ friîiue ! 3 ) Regardez bien à qui vous vous
[associez!
da mo malheur ka txët^fi De mon malheur que chacun s'en
[«'S délivra, [délivre,
prëzTmë bT, il vôz-ëta to pri ! Faites bien attention, on vous
[êtes tous pris !
(M'"' Baumaun, née Greppin, anc. institut., à Damvaut.) s )
1 Ici le mot ebùli est pris dans son sens étymologique: atterrer,
anéantir, accahlrr.
-i friïmç fermer, n ici le sens de conclure un traité, s'assoc/er.
3 j Chanson du père de M"" Baumaiin. né en 1796.
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Chants patois jurassiens
171
126.
le tx£plti d'fifçe Le chapelet d'enfer
(Patois de Courfaivrei
djfki-na bûab, k'ê - to bï »ô d.> vivr, py v$ ré-
djïo a nô - bro dé m§ - ri, de mô mal -heur k«> dû.» vôz-3l dç-
N-
-JL—9'
L=J=
li - vw, txwâ-zâ - ta liï, () vôz - ô - tt) tfl pri !
1. djiïana büab k'eta bT sô da
[vivr,
pç v£ rCdjia â nöbra de mëri,
Jeunes garçons qui êtes bien (soûla)
[la* de vivre,
Pour vons ranger au nombre des
[maria,
da m5 malheur, ka dûa voz-S De mon malheur, que Dieu vons
[dëlivr, [(en) délivre,
txwïizâta bï, $ vôz-ëta til pri! Choisissez bien, ou vons êtes tons pris!
2. i m'S vê ty drwä lé dinëdj:
[a so për;
Je m'en vais tout droit la demander
[à son père;
ë m' repôjë k£m ï sïser ërai: lime répondit comme un sincère ami:
6 m'Skrâ bï da t'botë de"' le II m'en coûte beaucoup de te
[mettre dans la misère,
Car jamais tu n'as été mon ennemi.
[mizer,
kâr djamè ta n'ë ëyll mû-enarai.
3. â! s' ta le vu?, prS-lë S pö
[l'ämwän,
Ah ! si tu la veux, prends-la et
[puis l'emmène,
e y S g trôa, txwfizâ, i ta la di; Il y en a trois, choisis, je te le dis;
ë so* bT bel, ë pö 5 le kre Elles sont bien belles, et on les
[croit bien bonnes,
C'est du bétail pour tromper trois
[amis.
[bï bwan,
s'a di bëxtyûa ') p§ tropê
[troa-j 2 )-émi.
4. i möte to drwä dë !ë txëbr
[âta,
i fœ fo, i y aie tç radira ;
i feze dft, trôa \$ pë dë le
[txëbr ;
tfê i y ö ty di, i vwâyë
[bï k'i lezo mft.
Je montai tout droit dans la
[chambre haute,
Je fus fou, j'allai tout lui redire.
Elle fit deux, trois tours par
[dans la chambre;
Quand je lui eus tout dit, je vis
[bien que je taisais mal.
•) Cent le mot habituel pour désigner le bétail: # l p»rjü tç IM
bixt/Jiâ, ils ont perdu tout leur bétail.
2 ) Remarquer la liaison: trfr-j-ëmï, et non trfr-z-ç»"
172
Chants ]>atoife jurassien»
5. â! s'5 â te si t'ëkuta mô për!
ma di le mian S säte to dabü,
e n'e, pere. p' pü d'expri
[k'en but,
ni pli da t/Jïa po iu} k'T
[vçyo Iii !
6. s'u k'c y Skrä da dëhorsi
[kek txôz
p£ n£ trosle e m} inerye ;
el ilgédjaré davë tôt âtra txôz
la tm dé trôa po sa ramêrve.
7. t/ë s'a k'y'yyô le nul k'i
[dy£ do sr» pur,
s' i bëx eyii sëdjs e nyîî p' fô,
y'erô dey il rmerkê sê vipêr
k'ètî kwatxia do tot se bel yô.
8. i fu- fô, i fezê le bet,
i yi aie d.t t/iia, mil mil d'expri ;
s'a se byäte ka m'e asorslë
[le tut,
t l'e fyësia, tnp ! m'i vwali pri !
y. dvé .»1 ') mûtia, s.» bë dez-utr
[eter ;
«• taye repfîdr: Oui, Monsieur,
[bî d usina,
s'ä le ta" pet e I» toner
ka m'ebô'a e m' tû> HtMrniit.
1<» \yv s'a kVi hë l'djo d' me nâs
a hwayô tü djök S vfiô" tii gri ;
tô rie. to txête, sa s' n'ete
[rnô ba a )-për,
ka uYi'x sëyll rirade inC malheur.
1 1 . da se bôrsiita ë mV dane en
[piirdja,
â" ma kfStê «î sât-et/u to txa ;
1 1 Keniari|uer ce »V wMu pour
2 Keinan|iier bä beau dans 1
on dit toujours />f: î bf bûjbà. t bçl c
Ah ! c'en est fait si tu écoutes
[mon père!
Me dit la mienne en sautant tout
[debout,
Il n'a, paraît[-il], pas plus d'esprit
[qu'une bête,
Xi plus de cœur pour nous qu'un
[vieux loup.
C'est qu'il lui en coûte de débourser
[quelque chose
Pour nous trousseler et nous marier \
Il engagerait avant toute autre chose
Le tiers des trois pour se remarier.
Quand (c'est que) j'entendis (les) le
[mal qu'elle disait de son père,
Si (je fusse) j'eusse été sage et
(non pas fou,
J'aurais dû remarquer ces vipères
Qui étaient cachées sous toutes ces
[belles fleurs.
Je fus fou, je tis la bête,
J'y allai de coeur, nullement d'esprit;
C'est sa beauté qui m'a ensorcelé
[la tête,
Je l'ai fiancée, tope! m'y voilà pris!
Devant l'église, ce fut des autres
[affaires ;
Il fallait répondre : Oui, Monsieur,
[bien doucement.
C'est la tempête et le tonnerre
Qui m'(abolit)accable et me tue
[entièrement.
Quand ce fut le jour de mes noces,
Ou buvait tous, jusqu'[à ce qu'jon
[vint tous gris;
Tout riait, chantait, si ce n'est
[mon beau -père,
Qui n'eût su rire de mon malheur.
De sa bourse, il ma donné une
[purge
Kn me comptant cinq cents écus
[tout chaud ;
b tnQt}<>. (Cf. n" 132, note 4.)
expression: bû-pçr, bâ-frÇr; autrement
u. iCf n" 138. str. i
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Chanta patois jurassiens
173
y'£ bT éyil sî *5 mil raprftdja, J'en ai bien en cinq cent mille
[reproches,
du ka djamë y'£ ê vil al
[prïsipâ.
12. le, tfÇ s'a k'i s'bçt e m'
[krâtxia àçz-injures,
k'i m' di: rttbS '), bçgra da
[txT, de rSnvâ,*)
1(1, 1er, mStfi, rëkëyana,
[përdjilra,
kçkT, koyö e to lêz-âtr ma;
13. â! s'i vlö xüdr me têt!
i le dyyarô 3 ) k$uT ï bö" txï,
[svS,
ra8 y' è södjia k'ë f&ye etr
[pu sedja,
(Dès) Bien que jamais je n'en aie
[vu le principal.
Là, quand (c'est qu')elle se met à
[me cracher des injures,
Qu'elle me dit : Ribaud, b . . .
[de chien, de vaurien,
Loup, larron, menteur, racaille(rie),
[parjure,
Coquin, couillon, et tous les
[autres maux;
Ah ! ai je voulais suivre ma tête !
Je la battrais comme un bon
[chien, souvent,
Mais j'ai songé qu'il fallait être
[plus sage
ka d'bot£ lë me* dxll si serpä. Que de mettre la main sur ce serpent.
14. tç d'mem, T djç k'i parjë
[pasySs,
Tout de même, un jour que je
[perdis patience,
pç s' k'i' m' dyë: räs da pädü! Parce qu'elle me disait: Race de
[pendu !
en bwan tôartx pëyë s5 TsoISs, Une bonne momifle paya son
[insolence ;
i t' le tûle 4 ), to 1' 15 çtSdtt! Je te la jetai tout le long étendue.
15. en bw&n büs£ rSvwarse
[kym x&s,
Un bon moment renversée
[comme évanouie,
i sa ryöv, sàta xü ï libratyT; Elle se relève, saute sur un
[vilebrequin ;
Si je ne m'(avais) étais pas retiré,
s'i n' m'ëvô p' artiria mwil
[ë mû txûs,
i m'ërë krâvc Oéy», trip ë
[budî.
16. â! s'a dï n£t välä, ekutë
nyt dën 5 )
k» radi s5 txëpla d'Sfça; *
ël ë, përë, bçko da diajên,
p£ la te dir ë la té rëpètê.
[moi et mes bas,
Elle m'aurait crevé yeux, tripes
[et boudin.
A.h! (c'en) dit notre valet, écoutez
[notre maîtresse
Qui redit son chapelet d'enfer;
Il a, paraît| -il], beaucoup de dizaines,
Pour le tant dire et le tant répéter.
') riiltà est une corruption de ribawl, (pie le peuple ne comprenait
pas, et qu'il a simplement remplacé pas riihâ ruban. (Cf. n" suivant
str. 3: ribit.)
2 rânrâ littéralement: rien-ne-mut vaurien.
s \ <1$;/U battre, frapper a bra» raccourcis [Pnn. 604 .
+) UVf - lancer, jeter \Pan. 637).
s ) </ç» domina' la maîtresse du logis; une dame d$m (frç.).
174
Chants patois jurassiens
17. djûan bùab k'êta bT sö da
[vivr,
revizê bT lëvù v£ v£ frïjitp;
ë varë uiœ &lê fêr le dyêr
5 le Törtyia, möri & b5 sùdè.
18. da më txßso* ka v£z-fi sSbye,
t f ? n?
s'i vç fë tôa, vç ma vie
dâ k'ë n'y ère k' le uiian ë
[bèk£ d'âtr,
e n$ le fë dje, â dyël, pêa
[tr£ vrg !
Jeunes garçons, qui êtes bien soûls
[de vivre,
Regardez bien (là) où vous vous
[frottez ;
11 vaudrait mieux, aller faire la guerre
En la Turquie, mourir en bon soldat.
De ma chanson que vous en semble,
[femmes ?
Si je vous fais tort, vous me
[voulez pardonner;
Quand même il n'y aurait que
[ma femme et beaucoup d'antres,
Elles nous la font déjà, au diable,
[seulement trop vraie!
(A. Joset, chef de gare, et
Joseph Oirardin, secrétaire communal, à Courfaivre.)
127.
Voici enfin une version très altérée, en patois du Val,
quo je dois à l'obligeance de M. le doyen Baumat, à Saigne-
légier :
Quand ce fut devant l'église,
Tout jetait des cris de joie, tout
[chantait,
Si ce n'était mon beau-père
Qui ne (s'a su) put rire de mon
[malheur.
De sa bourse il m'a donné une
[purge
En me comptant cinq cents écus
[tout chaud;
Mais j'en ai bien eu cinq cent
[mille reproches
Sans jamais jouir du principal.
Une fois qu'elle m'avait enyrinché
Parce qu'elle me disait: Ribnud,
[b . . . de chien !
Je te lui f...ehai une mornifle
Et la renversai tout le long étendue.
Mais elle ne fut pas lâche;
Elle se relève en furie,
Elle saute sur un vilebrequin.
1. t£ë s'fœ dvè* l 1 môtia,
t£ ytftxe, ty txéte,
sa s' n'ete mC bä-per
ka n' s'e seyli nr do m5
[malheur.
2. da se borsät ë m'ë bèvta en
[pürdja
fi m' kôtë sT sSt-yt/tl to txà ;
më y 'S ê bT eyii sï sa mil
[rapördja
së djmê djôyi di prTsipâ.
3. ën fwä k'el m'ëvë Sgarnia
py s' k'el ma dye: ribfi,
[bygra da txï !
i t'yi tote en tô,»tx
ë le rwarsë to l'iff etädüa.
Ci. i. i. •
4. me lêa n' f<ï' p' létx;
el s'ryöv tot-S fîiria,
el sâta txii î vilbratj^î. ')
*} ("est le mat français; le patois a la forme corrompue: hbrjt/ï cf.
n" 125, »tr. 8 et 126, str. 15 \.
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Chante patois jurassiens
175
e'i n m'ëvô p' rt^fiyë ') mwà
(e me txâa,
ël in'ërë krâvê œya, trip e
[bûdî.
5. ngt vâlà y» ëkûtë iiöt dën
ko radye sô* txëpla d'fffça.
ë fa k'ël ë bèky d'diajen
po r tC dir è V t5 rëpetê.
6. vôz-âtr, le djûan bùab ë uieryé,
revizê bï evö t^ü v$ v£ frote.
ë varé mfi aie dë le dyêr,
dë le dyër 5 TÖrt/ie,
ë mori 8 bo* sûde.
Si je ne m'étais pas ramassé, moi
[et mes chausses,
Elle m'aurait crevé yeux, tripes
et boudin.
Notre valet hier écoutait notre
[maîtresse
Qui redisait son chapelet d'enfer.
Il faut qu'il ait beaucoup de dizaines
Pour le tant dire et le tant répéter.
Vous autres, les jeunes garçons
(à marier,
Regardez bien avec qui vous vous
[frottez.
Il vaudrait mieux aller dans la guerre,
Dans la guerre en Turquie,
Et mourir en bon soldat.
128.
s'ët£ tra djûan b£le fgye
C'étai[en]t trois jeunes belles filles
i Patois de Bonfol)
-v
s'ç - të, trâ djüon h^ - la fi< - ) -a, lê dû trâ k'^-vï bï
swä, tir si, tir la, tir uio p$-ta, lë dû trâ k'Ç-vî bî swa.
C'étai[en|t trois jeunes belles filles,
Les deux trois qui avaient bien soif.
1. s'étë trä djûan bêla feya,
le dû trâ k'évî bî swâ,
tir si, tir la, tir mö pyta,
le dû tra 2 ) k'evï bT swâ.
2 le pramior sa dio:
i bwärü bî T pîtâ,
tir si, etc.
i bwäro bT ï pTtä.
Tire ci, tire là, tire mon petit pot,
Les deux trois qui avaient bien soif.
La première (ce) dit:
Je boirais bien une pinte.
») rt/ödrz part, passé rf/öy? -— ramasser, recueillir (cf. Ârch. 111.
p 275, n° 8, str. 3).
*) If dû trä est sans doute une altération de la tournure non comprime
If. tü trä toutes les troi*, qui se rencoutre p. ex. dans le patois île
Bouruois (Doubs). Voy. (J. Dobschall, Wortfügung im Patois von Bournoit.
Darrastadt 1901, p. 86. [J. J.]
176
Chant» patois jurassien»
3. lu saköd sa dia :
i bwärö bT dfi pTtä,
tir si, etc.
i bwärö bT dû pïta.
4. lë trwâziam ') sa dia :
i bwärö bï trä pïtâ,
tir Ri, etc.
i bwärö bT trä pTtä.
5. t/S k'el tön bT sùla,
ël s'ao" äpwäfi^ â pwä,
tir si, etc.
ël s'so" Spwäfie ft pwä.
6. lë pramiar sa die :
ta ma tira tç lç pwä,
tir si, etc.
ta ma tira t§ lo pwä!
7. le sakSd sa dia : La seconde (ce) dit:
ta n' m'5 lex, lo dyél! *) le pwä! Tu ne (m'en) me laisses, le diable!
tir, si, etc. [les cheveux!
ta n' m'5 l£x, \q dypl î le pwä!
8. le trâjiam sa dia : La troisième (ce) dit :
i vyrô ka l'dyel ta n' 3 )kâs Je voudrais que le diable (ne)
tir si, etc. [lë dwä te casse les doigta!
i vorn ka l'dyël ta n' kfts lç
[dwä.
(Maria BregDard, Bonfol.)
La seconde (ce) dit:
Je boirais bien deux pintes.
La troisième (ce) dit:
Je boirais bien trois pintes.
Qutnd elles furent bien soûles,
Elles se sent empoignées aux
[cheveux.
La première (ce) dit:
Tu me tires (tout le poil) les
[cheveux !
129.
lë f£ye da t/ünl Les filles de Courroux
(Patois (h- UdemonC
Tft— : : -r-** ^t- "
H 1-
V — tf
m
ô s'a ßj-y.» t/ö-rü. ô ra-ta-tä lir-lir- 15, ö s'* 1#
* ✓ 1 * 0 — W I Ts -# 1 ✓ 1 l
y y~J- 1 ■— •* ✓ ■*■-*> ✓
^ • yo <U t/û - ni, s'a d»j l»e,l fi) ■ y»), s'a dç bel
ya
'i lu il y a influence du français. Cf. str. 8: fç trûjUm. En Ajoit»
très ira ; 1«; vadaia dit : tnrä.
*: <>: U) <///?/.' .->t exclainatif : -Que diable! tu ne me laisses pas
mènic les cheveux ! "
i i l u" 146. note 1.
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Chants patois jurassiens
177
1. ô s'a lë tëya da tyürü, ')
ö rätätä lirlhlö,
ô s'a le tëya de t^ürü,
s'â de bef tëya! (bis)
2. el s'S vït-ë korsalö,
ö rätätä, etc.,
el s'S vït-ë kojsalö,
s'a pö i bwära. (bis)
3. el 5 bï bü tfetra-vë po,
ö rätätä, etc.,
el ë bï bu t^ëtra-vë p$,
ë ena pïta. (bis)
4. el ë bï mëljia t£etra-vë bûa,
Ö rätätä, etc.,
el e bï incdjia t/ëtra-vë bûa,
e ena vetxa. (bis)
5. ël ë Lï inëdjia t^ëtra-vë pë,
ö rätätä, etc.,
ël ë bï mëdjia t/etra-vë pë,
ë ena vwätya. 2 ) (bis)
6. ël ët-aplê la käbärtia,
ö rätätä, etc.,
ël ët-aplê la käbärtia,
P2 f£r la kfîta. (bis)
7. — votr köta a djë fë,
ö rätätä, etc.,
vçtr k5ta a djë fë,
sa s'n'ä 8 ) sä livra, (bis^
8. ël ëvï t$ da l'erdja,
ö rätätä, etc.',
el ëvï tç da l'erdjä,
sa s'n'ä le byätxa. (bis)
9. e yi pranë bö" ggdiyö,
ö rätätä, etc.,
Oh ! c'est les filles de Courroux,
Oh ! ratata lirlirion,
Oh! c'est les filles de Courroux,
C'est des belles filles.
Elles s'en vinrent à Courcelon,
C'est pour y boire.
Elles ont bien bu quatre-vingts
[pots,
Et une pinte.
Elles ont bien mangé quatre-vingts
[bœufs,
Et une vache.
Elles ont bien mangé quatre-vingts
[pains,
Et une brioche.
Elles ont appelé le cabaretier,
Pour faire le compte.
— Votre compte est déjà fait,
Si ce n'est (corr. Ce sera?) cent livres.
Elles avaient toutes de l'argent,
Si ce n'est la Blanche.
11 lui prit son cotillon,
») Cf. Arch. HI,p. 259, noto 8. - Ou dit kûrû (cf. n° suiv. kprû) et non
txürü, mais ici justement on se moque de la prononciation de Courroux et
des habitants du Val Terby, qui disent tx* pour fo, d'où leur surnom de
txôtxl (Cf. aussi str. 3, 4, 5: tyßtn-vt au lieu de k&n-rt, et n° 132, vers
2, 3, 7, 11.)
>) C'est le mot allemand Week = petit pain.
») Il y a évidemment ici une corruption amenée par le dernier vers
de la strophe suivante.
12
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Chants patois jurassiens
ë yi prafië s5 gydiyö,
e pö se txmttdjo. ') (bis)
10. sön-emS vït-ë pèse,
ö lätätä, etc.,
s5n ëmS vTt-ë pêsê,
e s'o^t e rir*. (lis)
11. — bëyltyi sö godiyo ?
ô rätätä, etc.,
bëyit-yi sC godiyö,
ê pö se txmiidja. (bis)
12. y è encore dez-et^ii.
«i rätat ä, etc.,
y e encore dçz-et/U
ë s5 Rërvisa. (bis)
Et puis sa chemise.
Sun amant vient à passer,
11 se met à rire.
— l)onnez-(y) lui son cotilloi-,
Et puis sa chemise.
J'ai encore des écus,
A son service.
(M' 1U Claire Nusabaumer, sur Chètree, Delémont.)
13«».
le ffy» de k$rù Les filles de Courroux
(Patois de Courfaivre)
-Nr^ir^ t — i ! S N N N—
s a lê f^-y.» de k$-rù, ke brô-lâ d'Ç-iuy-râ-t.>: § s'â vSt-è;
HÉ
-*---*tr
»I — N— h— H -
;3 — 0 — # —
kt}r-s.> - 15 |h) r/ttr yô f$r-tll - nà - te. v<) lê vwà-rç djâ - ni t$
1
kôm dê txë-da- la - t,t, s'â Iç \%x è" - r$ - djï.*, t$t sç m} - xà
C'est les tilles de Courroux
Uni brûlent d'amourettes;
Elles s'en vont à Courcelon
te.
1 . s'a le tëya du korû,
ka brölä d'ëmôrata :
é s 5 vët-ë korsdlö
c ce.
po t/ür yô fortUiiXta, *)
vy h; vwäre djani
to k£m de txe" Mat ..
s'a le lex ëre ljl<>,
tot se hexäta.
Pour chercher leur (petite) fortune.
Vous les verrez jaunir
Tout comme des (petites) chandelles
Si on les laisse enrager,
Toutes ces H Iles.
') Le patois de Delémont a deux ou trois mots où l'on rencontre
exceptionnellement la voyelle m au lieu de 7. Ex.: cainisia: txmùdj? :
scala fthüi. L'Ajoulot dit bien: txmfjg ( Arch. IV, p. 151. n° 4», str. 3) et
ftrlrf (cf. aussi: manicat ménà»; mjçmù? manier). Voir aussi n" 130,
str. 7 : ruzàte une risette.
•) Nous avons ici le pluriel: pour chercher lettm fortunettes. Le sin-
gulier serait: y^t fyrtitnâto.
Chants patois jurassiens
179
2. ë s'8 vCt-ë kgrsalö
p£ t/ûï y<> t^rtiln&ts* ;
e n'C tryvë k'T vëva grï,
k'i ë parle d'emyiâto.
v(> le vwarë, «te.
3. e n'ê" trî>vë k'T vêya gri,
k'i ë pärlg d'emöräta ;
el 6 djâbyè ') atra lüa
îc'el vlT tïria bertxata. 3 )
v$ Iç vwftrë, etc.
4. el 5 djâbyë 5tra lua
k'ël vlï tïria bertxata;
él'c tçr-eyii parjü,
sa s'ii'a le pU djü.näta.
vy lë vwarë, etr\
5. el S tyt-eyn* pai'jii,
8a sVu le pU djiianät»;
el S sö vni xa xegrînè
k'ël 5 so" vni maiéî.
vô lë vwarë, etc.
c • C 7
C. él S s5 vni xa xëgrTnë
k'ël S s5 vni malet:
ël e tayii aie ä niëdsT,
à mètlsT ë bâda.
vy lë vwarë, etc.
7. el e fàyil Xlë ä mëdsT,
â mëdsT e bad-» ;
t/ê TmeilsT lezë vU vni,
ë fêt-ëno rüzat-». 3 )
C «- L '
vo lë vwarë, etc.
8. t/é l'mëilsï lëz-ë vil vni,
ë fet-ëna rüzäta :
é y* ët ôrdonë da t/ör
de veya t^ü d' t^üläta.
vy le vwarë, etc.
Elles n'ont trouvé qu'un vieux gris,
Qui (y) leur a parlé d'amourettes.
Elles ont projeté entre elles
Quelles voulaient tirer à la
[courte paille.
Elles ont toutes (eu) pêrdu,
Si ce n'est la plus jeunette.
Elles en sont [de] venues si chagrinées
Qu'elles en sont [dcjvenues malades.
Il a fallu aller au médecin,
Au médeciu à Bade.
Quand le médecin les a vu[es] venir
. [Il] a fait une risette.
£1 (y) leur a ordonné de cuire
Des vieux (cnls) fonds de culottes.
! ) Mot souvent employé dans le sens de projeter, décider, arrêter,
délibérer. Pan. 229 l'emploie dans le sens d'intenter, imaginer.
*) Une beträte (tortxàto, bàrtxâb ou brstxâta) est une brochette, un
petit bout de fil de fer comme une brochette. Le Dictionnaire de Biétrix
dit: brAxàis — touche d'écolier; tirls f brrtxât» - tirer à la courte paille.
Dans ce dernier cas, le mot est au féminin pluriel. (Cf. n° 131, str. 4).
h Cf. n" 129, str. 9, note 1.
180
Chants patois jurassions
9. ë y' ët-çrdçnë da V/ôr
dè vêya t/li d* t/Ulata ;
ë da bwâr la briia ') e djö, Et (de) d'en boire le bouillon à jeun,
k' s'a ï rmçd ëtikâs. Que c'est un remède efficace.
v§ le vwärj, etc.
(Joseph Joset, sacristain, Auguste Joset, tisserand, Coorfaivre.)
131.
s'a lç bgxate de txgrmwaya
C'est les filles de Charraoille
I
*3M
s'a 1$ bq-xa-Unl.» tx^r-mwàva, ô rën-ttTn-t£n dÇr-Hr-hr-lô, s*à
• • • *
1$ b§-xà-u> da txè>uiwàya, ko brö-lä. d'Ç-m$ - rat.
C'est les tilles de Charmoille,
1. s'â lç bexäta da txërrawaye,
ö rêntenten derlirlirlö,
s'a le bexäta da txënnwaya,
ka brolS d'em(>räta.
2. e fardjiako s'5 söt-äle
pç fer yö fgrtUnäta.
3. T vêya grî ël 6 trçvë,
k'yö pëlë dW>räta.
4. ël 5 djâbyg da Stra yô
k'el vIT tina ê bartxata.
5. la syr â txwä txli le pil djûan,
lêz-âtr so vni mâlët.
6. à mèdisT s'8 sôt-alé
p£ sêvwà ï roied ëfikàs.
7. la mcdisï y è ordonc
da V/ßr de vêya t/iilata,
8. ë da bwâr la brûa ë djiî,
s'â b rmêd ëfikâs.
Qui brûlent d'amourettes.
A Fregiécourt [elles] s'en sont
Pour faire leur fortune. [allées
Un vieux gris elles ont trouvé,
Qui leur parla d'amourettes.
Elles ont résolu entre elles [paille.
Qu'elles voulaient tirer à la courte
Le sort est tombé sur la plus jeune,
Les autres sont [delvenues malades.
Au médecin elles sont allées
Pour savoir un remède efficace.
Le médecin leur a ordonné
De cuire des vieilles culottes,
Et de boire le bouillon à jeun,
C'est le remède efficace.
(Fr. Montavon, né en 1867, aubergiste, Charmoille.)
') Le mot brii» (allem. Brühe) désigne le jus qui sort de quelque
chose, le bouillon.
Chants patois jurassiens
181
132.
le bgxät de mgrvehe Les filles de Mervelier
(Patois de Mervelier)
1. s'a le bexät do mërv9li9,
l ) s S *) prçpçzë.
t^9 vlT älg tvür dêz-amoureux.
2. e s'S sSt-âlê,
e n'ê 8 ) r8 trovê k'ï vëyo
[nwä tyü.
3. e s'ë prp/pçzë
k *) e vlï tïrl9 bertxät.
4. ël 5 t§ parjli,
sa s'n'â le ptt djfonät.
5. el S 85 vanti 8 ) x9 txagrinêj
k'ël S 85 voni s ) mâlët.
6. ë söt-älc ä mëdsï,
ä mêdaî ë Bade.
7. tvg 1' mëdsT lêz-ë vii,
ël ë fë ën rüzät:
c c c c '
8. ë y'ë ordonc
t «/ c £ ce
da työr dê vêy9 tvülat,
9. ë d'S bwâr oP brûa,
k' ça 4 ) sarë ï rmeda ëfikâs.
C'est les filles de Mervelier,
Qui (s'ont) se sont proposé
Qu'elles voulaient aller chercher des
[amoureux.
Elles s'en sont allées,
Elles n'ont rien trouvé qu'un vieux
[cul noir.
Elles se sont proposé
Qu'elles voulaient tirer à la courte
[paille.
Elles ont toutes perdu
Si ce n'est la plus jeunette.
Elles en sont [de]venues si
chagrinées,
Qu'elles en sont [de] venues malades.
Elles sont allées au médecin,
Au médecin à Bade.
Quand le médecin les a vues,
Il a fait une risette;
Il (y) leur a ordonné
De cuire des vieilles culottes,
Et d'en boire le bouillon,
Que ça serait un remède efficace.
(Ch. Mouttet-Naiserez, 71 ans, Mervelier.)
133.
s'â lç fgye di bêmô 5 ) C'est les filles du Béraont
(Patois des Genevez)
1. s'â lê fëya di bêmô,
s'â dë bel e djôlia feyo ;
ël ë dê në kmâ* dê txëbo*,
C'est les filles du Bémont,
C'est des belles et jolies filles ;
Elles ont des nez comme(nt) des
[jambous,
«) Cf. Arch. III, p. 259, n° 1, note 3. Mervelier, dans le Val Terby,
a aussi la prononciation txa — k».
2 ) Corruption pour ç n'£, cf. vers 2, 6, 8.
8 ) La forme v?nü est française ; le patois «lit vmï (vers suiv.)
*) Ça est français; lo patois aurait dit: k' sÇli sârç.
5 ) Se chante sur l'air : La bonne aventure, ô gué !
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182
Chants patois jurassien»
s'a po p/êr ê môtwànô. ')
Triste marchandise, ô gué,
T riste marchandise !
2. s'a lë feya di vâ,
s'a de bël ë djôlia fëya;
ël s'S vë 19 lö dsü 2 ) lë txnâ,
s'a pç vwar yô tj^ll de l'Av.
Triste marchandise, etc.
3. s'a le fëya da mërvalia,
s'à dè bel e djôlîa fëya;
ël s'S vë drio le gnia, 3 )
s'a pç s' la fjr Spwänia.
Triste marchandise, etc.
C'est pour plaire aux Montaignons.
Triste marchandise, û gué,
Triste marchandise!
C'eBt lea filles du Val,
C'est des belles et jolies filles;
Elles s'en vont le long dessus les
[gouttières,
C'est pour voir leur(s) c. . . dans l'eau.
Triste, etc.
C'est les filles de Mervelier,
C'est des belles et jolies filles ;
Elles s'en vont derrière les greniers,
C'est pour se le faire empoigner.
Triste, etc.
(Dominique Strambini, les Genevez.)
134.
lë bfxät d' 1£ sgnie 4 ), Lee filles de la Sanie
(Patois de Cornol)
bis
1. lë bèxat d' lë sënia,
s'a de bel ë djôlia fëya
el motS xii de pw&ria
P2 înôtrê yô t^U ë fwarla. 5 )
La belle aventure, ô gué
La belle aventure!
2. lë bêxat da uiöfakS, 1 , .
s*'ä de bel ë djôlia feya. J b18
ël ë de ne k§m dë txëbô,
s'ä po p^er e mötenö.
La belle aventure, etc.
3. lë bêxat da k$rnô,
s'a dë bel ë djôlia fëya.
gl ë de do kom dû chameaux,
Les filles de la Sanie,
C'est des belles et jolies fille».
Elles montent sur des poiriers
Pour montrer leur c . . . aux foiriers.
Les filles de Montfaucon,
C'est des belles et jolies filles.
Elles ont des nez comme des jambons,
C'est pour plaire aux Montaignons.
Les filles de Coruol,
C'est des belles et jolies filles.
Elles ont des dos comme des
[chameaux,
La belle aventure, etc.
(Léonard Gaignat, 1843, Cornol.)
') D'habitude on dit partout: if môtçriô, en français: les Montaignons,
les habitants des Franches-Montagnes. (Cf. n° 134, str. 2.)
2 ) Expression très pittoresque pour montrer que ces filles montent
d'abord (dessus) sur les gouttières et marchent ensuite le long des gouttières.
>) Ce doit être le mot «lu patois franc-montagnard. Deléraont dit :
girnl* et l'Ajoulot: dg»nî9.
♦) Ferme dans les environs de St-Ursanne.
5 ) Les ftcärU sont les marchands qui viennent vendre aux foire».
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Chant» patois jurassien»
135.
s'a le bfxät de txâmô C'est les filles de Chaumont
(Patois de Tavannesi
s'a lë
oe>
xät da txâinô",
s'â dé d jôha fuîya ;
el migô l ) lê büab dû dwä:
vni kûtxi êvô no stil swa !
la bal avStftr/o gué,
la bal ävStür!
\JA m * Béguelin-Jlôschler, de Tavannes, à Tramelan.)
C'est les tilles de Chaumont,
C'est des jolies filles;
Elles appellent les garçons du doigt:
Venez coucher avec nous ce soir!
La belle aventure, ô gué!
136.
lê bfxät de bôfô Les filles de Bonfol
1 Patois d'Ajoie)
>~ — —3
ô bèl bç - xä - ta da bô - fö !
$1 6 ]$z-dbya mi-dya, di
ralL
I T>
•-se
bô dd-vè" l'ô-tâ; ô b«Jl bç-xa-t«i da bô-fo! le bûab à sô ty !Ô!
ö bel bêxat.i da bufo ! O belles tilles de Bonfol !
el è* lêz-ttîyj midyä, ') Elles ont les yeux amoureux,
di bô d-u-5 i'ôta ; Du bois devant la maison ;
o bei bêxata d.> bôfô! O belles filles de Bonfol!
lê bûeb S siî ty fô ! Les garçons en sont tont fous !
(M. Rottewyler, garde-frontière, Damvaut.)
') Le verbe mùlyÇ a, suivant les villages, plusieurs significations, dont
les deux plus fréquentes sont : 1° faire signe du doigt à quelqu'un. C'est
le sens le plus habituel, employé dans Pan. (»38, 643. iX. Koliler traduit
par: guigner, mais ici le sens est plutôt: appeler en fautant signe du doigt).
guigner, « reluquer», tnidyf /f b^xât 'faire de l'œil* aux lîlles. les
lorgner. — A Bourrifrnon, midyf cligner les yeux ; ä Soyhières. midyÇ
lçz-<ryj loucher; à Glovelier, midyç viser (éJieyU, Deléniont). Mais
le premier sens est de beaucoup le plus répandu [Courroux, Pleigue, Mo-
velier, Courchapoix, Delémont, Koches, Court, (îrandval, Souboz (migû),
Epau villers, Les Bois (migÇ), etc.]. — Arnir 1rs *<éyj midyâ ou migâ»,
c'est faire les yeux doux, avoir les yeux amoureux, des yeux qui finit signe
aux garçons de venir.
184
Zur Volkskunde vergangener Zeiten.
Mitteilungen von Prof. Dr. 8. Singer in Bern.
1. Reime über das Käsmahl zu Wimmis À. 1741.
Verfasst von dem (Unwilligen Herrn Aratsmann Steiger nachwerfe gewesenen
• W. Sekelmeister.
1. 0 Lieber Nachbar kommet doch
Mit Eüer Frau durchs Kanderloch
Das Kasmahl hier zu feyren!
Zween Bratis Giger sind bestellt
Darzu ein Sack pfeift* auserwäblt,
Ein Mensch mit samt der Leyren.
2. Mein Haus Kroüz lasst empfehlen
Und zählet darauf sicherlich [sich
Am Donstag Eüch zu sehen,
Sie wird bey diesem grimmen
[Schmaus
Die Wirthin seyn zur goldnen Laus
Und Kflch zur Aufwart stehen.
3. Sic kocht und backet mancherley
Ich wünsche, dass es niedlich sey
Sie wär «loch zu beklagen
Wenn einst die Kösten gangen sind
Und die Pastet ein Schmilz gewinnt
Sind unerhörte Plagen.
4. Damit Ihr aber wüsset auch
Was man nachLandesart und Brauch
Den Gästen thut aufstelleu,
So bildet Eüch ein Lauben ein
Wo nunmehr schon vier Tische
Und siebenzig Stabcllen. [seyn
5. Dieselben wird man deken bald
Mit den Tischlachen neu" und alt,
So weit sie mögen reken,
Dann wann wir keine haben
[mehr
So geben wir die Hembter her
Die Schand mit zu bedecken.
6. Dann wird man weidlich tragen auf,
Spek, Kabis, Ochsenfleisch mit
Und Hun an gelber Sassen, [Häuf,
Voressen Lnngeninüssli gar
Die dann dem Baur in Hart und
Gleich ihren posto fassen. [Haar
l. v Zween A Zwey B. — Bratisgeiger Ii. — 1,-,. Dazu B. —
l^. Ein Mensch A Die Hur B: hier hat wol B da« Ursprüngliche, A hat
gemildert. — 2„. lasst B. — 2, v guldnen B. — 3„. backet A bratet B.
— 3.j. doch A wol B. — 3 M . Wenn A Dann B. — 4. t . wisset B. —
4„. Was A Wie B. — 4, 4 . ein A die B; hier hat B das richtige — 5„. Mit
Tischtuch so theils neu theils alt B. — 5, 3 . sie A die B. - - ô, v Denn wenn
wir haben keine mehr B. — 5, v Hemder JÖ. — 5, fi . Die Schand damit zu
deken B. — ü, v Lttngenmüesslein B. - G. y denn B. — 6, 6 . posto A
Posten B. —
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Zur Volkskunde vergangener Zeiten.
185
7. Indessen schenkt man tapfer ein
Den delicaten Spiezer Wein
Der thut Sie all ergezen,
Doch wann er nur nichts böses
[stift
Und durch den sauren Essig Gift
Die Därme thut verlezen.
8. Der erste Tisch ist würklich für
Nun sieht man K;( Iberspahl en hier,
Die Schniz sind nicht vergessen,
Da? Bratis ist hoch aufgethflrint
Vielleicht es noch den Himmel
| stürmt
Wann es nicht wird gefressen.
9. Nun geht es kraus und hundte her
Dortsingt man Psalmen hier Gepliir
Die Andacht thut erwärmen,
Der hier die Tön dem Himmel
[stimmt
Ein andrer dort hingegen singt
Von Vier umschlossnen Armen.
10. Da tadlet man die Policey
Und hier will die Poligamey
Die alte Ordnung biegen
Da b'sezet man das Regiment
Und thut Sie bey'm Raspermcnt
Sich bey den Köpfen kriegen.
11. Schlagt immer drauf, rauft weid-
lich zu
Ihr Kunden werd't die beste Kuh
Mir dafür müssen geben (Füehs.
So krieg ich eüch ihr schlauen
In meine grosse G'wunder Büchs.
Damit ihr lehruet leben.
12. Sie sizen wider zu dein Tisch.
Wie bratnc Lerchen an dem Spiss,
Der Schnur nach angezogen;
Ich sagte gern zu ihrer Ehr,
Das» es nun züchtig gienge her
Wenn es nicht war gelogen.
13. Nun hört jezt geht die Music an
Der Dorf Magister lobesan
Will selhsten eins vorsingen,
Das Vreneli ab dem Guggis-
[berg
Und Simes Hans .Togeli Hnet dem
Vortrefflich thun erklingen. [Berg
14. Dass aber hier auf dieser Eni
S'vollkomme nicht gfunden werd
Könnt Ihr nur daraus schliefen,
Dass mitten in dein Freüden
[G'sang
Die Noten eins muhls werden
In Bröchlein thun zerfliessen. [lang
7, 3 . Der sie all thut B. — 7, v wenn B. — 7, 6 . Die Dilrm nicht thut B.
— 8„. sieht A schikt B. — Kalherspahlcn B. — 8, v noch A gar B
— 8, 4 . geessen B (Milderung). — 9. 2 . Man höret Psalmen und (ie-
plär B. — V Der mit dem Ton gehn Himmel dringt B, teilweise auf
Rasur, so dass man sieht, das* ursprünglich das Gleiche wie in A da stand
und nur des besseren Reimes wegen geändert wurde. — 10,,. tadelt B. —
10,., f. Auch thun sie sich beym Sapermeut Selbst bey B. was einen Sinn
gibt gegenüber dem entstellten A. — 11,». So A Sonst B; unter der
Gwunderbüchs ist wul »las Gefängnis zu verstehen und B wird das Richtige
haben. — 11,«. lehnet B, lehrnet A aus „lehrt 4 * korrigiert, das Original hatte
wol „lehret". — 12„ zu dem Tisch A seht ihr diss? B des Keimes halber
korrigiert. — 12,,. nun A ganz B. — 12^. „Wenn es* aus „Wenn 's nur -
korrigiert A. — 13„. Selber B. — 13^. „ab** aus „abe" korrigiert A.
— 13, 5 . Und Simen Hans Jaggeli B. — 13. 6 . Vortrefflich thun A Gar
tretlich thut B. — 14,, Vollkommnes nichts gefunden B. — 14*,. Brök-
lein B. —
186
Zur Volkskunde vergangener Zeiten.
15. Nun bringen sie den Nachtisch her
Sehr viel Lebkuchen mit dem Bar,
K.18. Äpfel, Xusb und Birren.
Den Thum zu Babel dorten schaut
Von hundert Sträuhli aufgebaut
Auch thut sich d'Sprach verwirren.
Da bleibet man doch nicht gar lang
Es wird den jungen Füssen bang
Das» sie stets sollen sizen;
Nun reisst der Hans das (^retli fort
Und Tnmiulen beyde an ein Ort
Fürs Vatteland zu schwizen.
17. Hier gibt es admirable Sprung
Und eben nicht gar ketlsche
[Schwüug,
Doch gilt es hier nicht branzen,
Dann Sie als hochbefreyte Leüth
Die werden sollen mögen hetith
Nach altem Landrecht Tanzen.
18. Da ist jeznun in einer Summ
Beschrieben das Convivium.
Und das Eüch zu bewegen,
Das ihr nach gutem alten Brauch
Dem Ihr ja werdet folgen auch
Mögt was aufs Teller legen.
19. Mein Frau hat mir befohlen hart.
Ich schwöre das bey meinem Bart,
Die Frau Schultheissin z'grüssen,
Ich aber küss dcss Bokes Saum,
Und ob ich mich schon bücke
Die Schuh an ihren Füssen, [kaum
20. Man zahlet Ein und Vierzig
[Jahr,
Da ich die schönen Vers gebalir.
Zu tausend Sieben Hundert
Der lezten Wuchen bester Tag
Hab ich zu mein und Eilerer Plag
Mich selber so ermuntert.
* * *
Das Original dieses Gedichtes aus dem Jahre 1741 scheint
verloren, es hat wol immer nur handschriftlich kursiert und zwei
von einander unabhängige Abschriften ans dem Ende des 18.
oder Anfang des 19. Jahrhunderts haben sich im Nachlasse
Ludwig Lauterburgs, des Begründers und Herausgebers des
Berner Taschenbuches, vorgefunden. Die eine (4), ein Folio-
bogen, oben abgeschnitten (auf dem abgeschnittenen Stück war
etwas geschrieben gewesen, wie man aus Kesten von Buchstaben
erkennt) gibt das Original getreuer wieder, weshalb ich es oben
genau abdrucke; nur in der Strophenordnung folge ich B und die
Zahlen vor den Strophen habe ich zugesetzt ; das Maüuskript
hat nur ein Zeichen § vor jeder Strophe. Es ist mit dem Stempel
der helvetischen Republik versehen (Helv. Republ. 3. Batz.)
und befindet sich im Besitze Prof. Gustav Toblers, der es mir
freundlichst zur Verfüguug gestellt und zur Publikation über-
15, 3 . Biren B. — 15, v Straublein B. — 1G, V Der Hans der treibt das
Gretli fort B; aus „Gretcl* korrigiert A. — Tummeln A taumeln B. —
l*\ t . Vatteland A Vaterland B. — 17, 3 . Doch gibt es hier nichts /.'branzen B
— 17, v Denn B. — 17. v hie's sollen werden, B. — 18,,. Da habt ihr nun
in B. — 19,,. Ich schweere es bey B. — 20„. Man zählt gerade vierzig
Jahr B. - 20... Da A Als B. - 20, v bester A lezten H wol richtig. -
20*. selbsten B.
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Zur Volkskunde vergangener Zeiten.
187
lassen hat. Das andere Manuskript (2?), ein Doppelquartblatt,
befindet sich in einem Schriftenkouvolut im Lauterburg-Koffer im
bernischen Staatsarchiv, aus dem es mir der stets hilfsbereite
Staatsarchivar, Herr Dr. Türler, freundlichst herausgesucht hat.
Diese sehr reinliche Abschrift hat vielfach geglättet, aber seine
Strophenordnuag ist die richtige, während in A Strophe 16 u. 17
hinter 6 geraten sind. Die Ueberschrift lautet in A : „Reime
über das Käsmahl zu Wimmis A. 1741", aber 1741 ist aus 1740
korrigiert und wie wir aus der Uebereinstimmung mit B sehen,
hatte schon das Original diesen Fehler: A hat ihn schon zu
Anfang bemerkt und deswegen korrigiert, B erst bei der letzten
Strophe und deswegen dort mit gewisser Mühe 1741 zu 1740
geändert. Unterhalb des eigentlichen Titels finden wir in A
mit kleinerer Schrift nachgetragen „Verfasst von dem damahligen
Herrn Amtsmann Steiger nachwerts gewesenen W. (d. i. welsch)
Sekelmeister", zur Bezeichnung des Adressaten reichte der Raum
nicht mehr. In B lautet der ganze Titel „Einladung an das
Käsmahl zu Wimmis durch H. Castlan 8teiger an H. Schultheiss
Frisching zu Thun A° 1740 tt , es hat den genauem Titel „Castlan"
und nach der Unterschrift „Sign. Käs Kastlan", die ebenfalls in A
wegen Raummangels fehlt, für „Amtmann" eingeführt. Die
übrigen Abweichungen gebe ich als Lesarten unter dem Text.
Der Dichter steht in einer alten litterarischen Tradition drin,
der von der Bauernhochzeit und Bauernprügelei. Vor allem hat
ihm wohl das viel verbreitete Lied „von üppeclichen dingen u seines
Kollegen, des Amtmanns von Pähl, Hans Hesellohers, vorgeschwebt
(vgl. A. Hartmans, Hans Hesellohers Lieder, Erlangen 1890;-
J. Bolte, der Bauer im deutschen Liede ( Acta germanica I]
Berlin 1890). Sowie hier freut sich auch dort der Amtmann
über die Prügelei, weil es ihm recht viel Bussen einträgt; vgl.
Strophe 14 mit Heselloher 12 (Uhland, Alte hoch- und nieder-
deutsche Volkslieder No. 249) :
An Bolicheiu zank und hadi»r den trollen zu verdrießen;
verdirbt die herrschaft nit, bei bund zu stund
der ainbtiiiau noch der bader, tuot man in kund
ir waiz der blüet damit, die sach von grund
si mflgen sein wol gnirssen, in tildings weis zu bttessen
vil mer dann der ist wund, bei sechzig und zehn pfund.
die sach mag in erspriessen
Für das Motiv vom unflätigen Fressen der Bauern, vor
Allem Str. 6 vgl. Heinrich Witten weiler, der Ring, hg. von L.
188
Zur Volkskunde vergangner Zeiten.
Bechstein (eine neue, schon sehr notwendige Ausgabe ist von
einem jungen Wiener Gelehrten zu erwarten) besonders S. 154
(35", 5).
Un«l wurff des spekes in d«*n mund
So eben, seoht, duz yni sein part
Mit enander smaloziih wart.
Der Institution des „Käsmahls* im Oberland bin ich
auf hiesigem Staatsarchiv nachgegangen und bin Dank der be-
kannten Freundlichkeit des Staatsarchivars Dr. Türler in der
Lage, darüber folgendes mitzuteilen. Bereits 1 597 erscheint es als
eine alte Einrichtung. Seine Abhaltung wird damals wegen der
schlechten Zeitläufte zeitweilig eingestellt: Meine gnädigen Herren
erklären am 20. August des Jahres, dass sie „von wegen gegen-
wärtiger thürren zytl vnd für ougen schwäbend straffen gottes
bewegen vnd verursachett syenndt semliche Jars maller so nitt
allein ein tag wie von altterhar, sonnders ziven einanderenn
nach mill vber flüssigem ässen vnd Irincken gehaltenn iverdentt
biss vf anderr vnd besser zytl ab vnnd yn ze stellenn*
(Polizeibuch II, 46). Doch sind sie wohl bald wieder eingeführt
worden: am 12. September 1639 wird ein Antrag des Land-
vogts Richener von Interlaken, die Käsmäler wegen der grossen
Kosten abzuschaffen und dem Amptsmann je 200 Kronen als
Ersatz zu geben, abgewiesen (Ratsmanuale). 1661 gebietet ein
Mandat bei unser Amtleuten und Burgeren Hochzeit- Zehnd-
Käs- und anderen Mählern .... sich der Üppigkeil zu ent-
halten (s. Schweiz. Idiot. IV, 155). Aber neuerdings findet sich
im Ratsmanuale vom 4. Dezember 1679 ein auf das gleiche zielen-
der Eintrag, der einiges Licht auf das Treiben in uneerra Ge-
dicht wirft: Thun. Saxen. Wimmiss. Interlaken. Zweysimmen.
F rutigen, wägen den Kässmaleren undl Burgdorff wägen dess
Schlegelmals. Mghrn. seyen von seifen eines ehrsamen Chor-
gerichts allhier berichtet, dass an den Kässmälern undl dem
Schlegelmahl an et welchen Orten Vnmäss- undl Vppigkeit
mit lantzen oder anderen Vnwäsen vorgehen solle, mit be-
gehren die remedieru-ng zeuerschaffen. Diesem Begehren
wird stattgegeben und die Aemter werden angewiesen Vnmass
und Vnwäsen mit Tanzen u. s. w. abzustellen. Am 20. Mar-
tius 1719 wird laut Ratsmanuale abermals ein Antrag auf Ab-
stellung der Käss Mähleren abgewiesen, denn die Abolition
Eines so Vralten Gebrauches, darauf die Vnderthan sonder-
Zur Volkskunde verbundener Zeiten.
189
lieh vill halten, möchte Etwann by denselben einen unbe-
beliebigen Effect nach sich ziehen: Was eigentlich ein Käs-
mahl ist, das erfahren wir aber des Nähern erst im Seckel-
8chreiberprotokoll vom 10. Januar 1771: Gutachten: Klagten
des II. Kastlahn Hakbrett von Zweysimmen, wegen verwei-
gerten Neujahrs- Käsen, ab Seiten der Vorgesetzten von Lengg,
weilen das Käsmahl nicht allda, sondern im Schloss zu
Zweysimmen gehalten werde Vorläufig ist zu be-
merken, dass weder in den Urbarien des Amts Zweysimmen,
noch nach dem Bericht der H. Canzley Registraturen, die
Abgaab dieserer Schiddigkeit der Neujahrs Käsen sich ver-
schrieben befinde, allein die jeweilige und sehr alte Mithin
so zu sagen in ein Recht erwachsene Übung ist gewesen,
dass sämtliche Vorgesetzte sowohl geistlichen als weltlichen
Gerichtes Item übrige Unterbeamtete Einem Hrn. Casllahnen
u m die Neu- Jahrs- Zeit Einen Käs Geschenks weis überbrach ten .
Zu Zweysimmen wurde dem Träger des Käses t Batzen in
Gelt, ein paar Küchli, ein bissgen Brodt und ein Trunk ver-
abfolgt. Der Vorgesetzte hingegen, so solchen entrichtete, ist
zu einer Mahlzeit eingeladen worden, welche er an demjenigen
Orth geywss, wohin er seinen Käs gelieferet. Die Lie ferung dieser
Käsen erfolgte denen Gerichten nach auf einen von dem Hr.
Castlahnea bestimmten Tag, so dass diese Käsmähler ver-
schieden und nach denen verschiedenen Gerichlsstätten ein-
geteilt waren. Die Klage des Kastellans sei abzuweisen, weil
er sich an die alte Sitte hätte halten und die Sache nicht
auf dem Schloss in Zweisimmen anordnen sollen ; dann wäre ihm
auch die Weigerung von Seiten des Vorgesetzten von Lengg
nicht zugestossen. Zum letzten Mal . begegnet uns das Käsmahl
im Seckelmei8terprotokoll vom 24. November 1794: wieder wird
der Antrag gestellt die Käsmähler abzuschaffen und den Amt-
mann für den Verlurst der Käse und für die vier Käs-
mahlzeiten mit 100 Kronen zu entschädigen, und wieder wird
er abgewiesen. Mit dem Jahr 1798 mag auch dieser alte Brauch
(der sich sonach an die verschiedenen von L. Tobler, Kleine
Schriften S. 62 ff. besprochenen Sperber-, Kraut- und Hühner-
mähler anschliesst) abgeschafft worden sein : aber der um das
Jahr 1800 den alten poetischen Bericht über das Käsmahl in
Wimmis sich abschrieb, mag ihn noch aus eigener Anschauung
gekannt haben.
l'JO
Zur Volkskunde vergangener Zeiten.
Das Guggisbergerlied konnten wir bisher bis zum Jahre
1790 zurückverfolgen: jetzt wissen wir durch Strophe 13 unseres
Gedichts, dass es schon ein halbes Jahrhundert früher im Ober-
land gesungen wurde. Aber sie gibt uns nur den Refrain, frei-
lich in besserer Form als jene erste Aufzeichnung von 1790.
Diese findet sich in Karl Spazier's, des spätem Herausgebers
der Zeitung für die elegante Welt (s. über ihn den Artikel in
der Allgemeinen deutschen Biographie) „Wanderungen durch die
Schweiz" (Gotha 1790). Ich würde mehr über diese sehr inter-
essante Reisebeochreibung sagen, wenn nicht eine Berner Dis-
sertation über die Berichte in der Schweiz reisender Ausländer
des 18. Jahrhunderts in erfreulicher Aussicht stände. Ich teile
daher nur Spazier's verstümmelten Text mit den anschliessenden
Bemerkungen (S 341 ff.) mit, da er doch immerhin als der
älteste nicht unwichtig ist:
Isoht üben ii Mensch uf Erden. Sinieli-
l'nd FräneliabdemKuggisberg [herg,
l ud Sibethals .laggeli (Jacob i
fiinne ten Berg,
lscht Üben ä Mensch ut' Erden,
Dass ig mag bey im sey.
l ud mag der mir nlit werden. Simeli-
Vor Kummer stürben ig. [berg,
In meines Huhlis (Buhlen) Garten.
(Simeliberg
Da stanilen zwey Bäumali
Das einte treibt Muskaten, Simeliberg.
Das andre Niigeli.
Die Muskaten die sind suesse,
[Simeliberg.
Die Niigeli die sind »Hesse, —
Dort äne(oben) in einer Tiefe, Simeliberg,
Da stand ein MUhlirad.
Das Mühlirad ist broken. S.
Die Liebe hat an End.
„Die Sprache und Schreibart in diesem Liede, das mehrere
Refrains hat, ist nicht alt und acht genug. Ueberhaupt aber
ist mir kein einziges Schweizervolkslied vorgekommen, das mit
einer nordischen Romanze im geringsten verglichen werden
könnte. Nichts als kindisches Wesen, Weichheit, plumpe läpp-
ische Küherliebe, niedrige flache Bilder aus dem dürftigen Be-
zirk des Küherlebens, und ganz rohe Einfalt, die mit allem
gleich am Ende ist, charakterisieren die Schweizerlieder. u Viel
günstiger lautet das Urteil, das Achim von Arnim im Jahre
1805 in seinem Aufsatz über Volkslieder auf Grund von Spazier's
Text über unser Lied abgibt, freilich gerade weil er den Sinn
nicht verstanden hat: „Vom Tanze verlassen in der Sommer-
Zur Volkskunde vergangener Zeiten.
191
einsamkeit, zu einfach anderer Kunst singt der Hirte an den
Quellen des Rheins dem ewigen Schnee zu :
Ist noch ein Mensch auf Eitlen,
So möcht ich hey ihm seyn."
Das fehlende „Es u bei Spazier hat Arnim verführt, deu
ersten Satz als Bedingungssatz zu fassen, und dann etwas
in das Lied hineinzugeheimnisseu, was durchaus nicht drin steht.
Es heisst vielmehr „äbe" hier wie oft (s. Schweiz. Id. S. V.) so
viel wie „nur* und der Consekutivsatz ist lose angeknüpft : also
„Es ist nur ein Mensch auf Erden (der so beschaffen ist), dass
ich bei ihm sein möchte". Im Jahre 1808 hat Arnim das Lied
im Wunderhorn veröffentlicht, wieder im Ganzen und Grossen
nach Spazier, daneben aber mit Abweichungen, die kaum auf
seine Konjektur zurückgeführt werden können. Er schreibt „Us
Kummer sterben (statt „stürben") i 1 *. „Das eine treit (statt
„treibt") Muskate", endlich „Die Nägeli schmecke räss" (statt
„sind süesse"). Also eine zweite Quelle : aber warum dann nnr
das Wenige geändert? In Birlinger's und Crecelius' Ausgabe
finde ich nichts darüber. Beachtenswert ist, dass bei Spazier
die dritte Halbstrophe „Und stirbe-n-i vor Chummer, so leit me
mi i ds Grab" fehlt: ich halte sie mit Tobler Schweizer. Volks-
lieder II, 200 für unecht. Wenn man die letzte Halbstrophe
mit dem RuckstuhTschen Schluss vervollständigt, so bekommt
man 6 ganze Strophen. Als ganze Strophen hat sie übrigens
auch Spazier aufgefasst. Tobler's Text stammt aus Kuhn,
8ammlung von Schweizer-Kühreihen und alten Volksliedern
Bern 1812. Eine Melodie, mit unserer heutigen Melodie in
Moll „bis auf wenige Noten" übereinstimmend, hat zuerst Prof.
Studer in Bern 1807 aufgezeichnet und F. H. von der Hagen
in Berlin mitgeteilt (Erk Böhme, Deutscher Liederhort II, 238). ')
2. Volkssage aufgefasst auf der Reise zur Besteigung
des Niesens. 1820.
Es waren einmal drey Männer weit weg in fremden Landen,
der eine von Amsoldingen, der andere von Steffisburg und der
«) üeber da» Guggisbergerlied vgl. noch Schweiz. Musikzeitung 1899,
S. 186. Auf eine Polemik, die in der letzten Zeit durch die Berner Blätter
gegangen ist, oh Hans Nydegger die Komposition oder blo» die Teber-
lieferung der Dur-Melodie zuzuschreiben sei, gehe ich hier nicht ein.
192 Zur Volkskunde vergangener Zeiten
dritte von Sigriswyl gebürtig; um dem 3 ) Heimweg nach ihrem
Vateriande zu finden, fragten sie hin und her, endlich trafen sie
einen sehr alten Mann an, dem sie ihr Anliegen eröffneten.
Dieser sagte ihnen 3 ), sie sollten*) zu seinem Vater kommen, der
werde ihnen schon Anweisung geben wes Weges sie ziehen
müsaten. Der Yater dieses Greises bewillkommete sie freund-
lich und eröffnete ihnen, dass er auch ein Landsmann sey und
ihre Heymath wohl kenne, und wusste ihnen manches davon zu
sprechen. Nachdem er sie bewirthet hatte 5 ), ertheilte er ihnen
Anleitung, damit sie deu Heimweg finden könnten. Er sagte
ihnen, sie sollten 6 ) des Morgens immer gegen Sonnen Aufgang
ziehen, wenn sie aber des Nachmittags in Städte kämen, sich
immer nach den Windfahnen auf den Thürraen richten.
Jedem der drey Wanderer gab er einen silbernen Teller
und drey Reckholderbeeren, und ermahnte sie, recht Sorge dazu
zu tragen, sollten sie aber Geld nötig haben, so könnten sie
eine der Reckholderbeeren eröffnen. Seyen Sie dann in der
Heymath angelangt, so würden sie an einem Orte, das er ihnen
genau bezeichnete, eine grosse Tanne "') finden, die 8 ) habe einen
dürren Ast, und daran hange ein Schlüssel. Sobald 9 ) sie diesen
Schlüssel hätten würden sie eine Thüre an einem nahen Felsen ,0 )
gewahr werden, uud ") könnten damit die Thüre eröffnen, dann
möchten sie hinein gehen, bis sie zu einem grossen Gemache kämen,
in welchem viel Geld aufbewahrt sey. Davon könnte nun ein jeder
alle Tag eine Handvoll nehmen, aber mehr nicht. Auch sollten
sie ja nicht an einem Tage zweymal den Baum und die Höhle
besuchen. l2 )
Die Wanderer nahmen nun Abschied von den beyden
Greisen, dankten ihnen für alles, was sie ihnen gutes erwiesen,
und gelobten ihren Rath zu befolgen. Sie zogen nun weiters,
durch Städte und Länder, immer gegen Sonnen Aufgang zu.
Hatten sie Mangel an Geld, um ihre Zehrung zu bestreiten, so
öffneten sie eine der Rekholderbeeren, wo dann lauter Gold
herausfiel, sie verkauften auch die silbernen Teller, und ge-
*) sie! — *) danach er tet/e auch ein Schweizer, und kenne ihre Heimath
wohl gestrichen. — *) dan. aber mit gestr. — % j dan. gab er ihnen gestr. —
*) dau. immer gestr. — \; aus einen grossen Baum korrigiert. — Ä ) davor
an gestrichen; die aus der korrigiert. — 9 ; davor Diese gestr. — |0 ) aus am
Baum korr. — 11 ) davor die. danach damit gestr. — u j Der ganze Satz
am Rande nachgetragen. —
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Zur Volkskunde vergangener Zeiten.
193
langten endlich, da sie nur noch eine Rekholderbeere hatten ia ),
in ihre Heymath. Als sie daselbst anlangten, und ihre Dörfer
und ihre Verwandte und Bekannte wieder fanden, berathschlagten
sie sich um den Baum zu ") suchen, den ihnen der Yater des
alten Mannes angegeben hatte. Sie machten sich also auf, und
suchten recht fleissig, bis sie den Baum mit dem dürren Aste
fanden, an welchem sie den Schlüssel ansichtig wurden, ihn
herabnahmen und alsbald die verborgene Thür im Felsen l5 ) er-
blikten. Der Schlüssel passte zum Schloss und schloss die Tbüre
auf, da sahen sie einen langen Gang, und giengen durch den-
selben, bis sie zu der Kammer kamen, worin sie eine grosse
Menge Geld fanden. Jeder nahm nun eine Handvoll mit, danu
giengen sie zurük, und schlössen die Thüre sorgfaltig zu, ver-
wahrten auch den Schlüssel wohl.
Sie lebten nun fröhlich und in Freuden, und besuchten
den Baum fleissig. Lange konnten sie aus der Goldkammer
schöpfen, bis die Unersättlichkeit von zweyen sie an einem Tage
zweymal verleitete, hinzugehen und aus der Kammer ,6 ) Gold zu
nehmen, sie starben aber auch kurz darauf. Der dritte war
eines Abends im Wirtshaus und lebte vollauf, Hess sich auf-
stellen 17 ) was der Tisch halten mochte, und war guter Dingen.
Das fiel einem anwesenden Gaste auf, und weil derselbe die
grosse Verschwendung sähe, so fassto er den Anschlag sich
seines 18 ) Geldes zu bemächtigen; er Hess sich mit ihm in eine
Unterredung ein, und suchte auf alle Art und Weise herauszu-
bringen, wie er zu dorn vielen Gelde gekommen sey. Endlich
konnte er ihu dahin bringen, dass er ihm 19 ) erzählte, wie es ihm
in fremden Landen mit seinen Cammeraden ergangen, was ihnen
der Vater des Alten gesagt habe etc.
Darauf schieden sie von einander, weil aber der dritte das
Verbot übertreten, und erzählt hatte, wie er zu dem vielen Gelde
gekommen sey, so erfolgte daraus, dass er weder* 0 ) nicht mehr
den Eingang 11 ) in den Felsen 22 ) und in die Goldkammer finden
konnte, und sich endlich zu einem Müller auf dem Niesen als
Knecht verdingen musste, der daselbst drey Windmühleu besass,
'») Der Temporalsatz am Rand nachgetragen, dafür *o gestr. — M ) dan.
findtn gestr. — l '>) aus Baum korr. — '*) dan. eu gestr. — '") dan. und
ffestr. — 18 ) oben nachgetragen, dan. das gestr. — 19 ) dan. alles haarklein
gestr. — ,0 ) dan. ru gestr., weder zu streichen vergessen. — 2I ) dan. eu
gestr. — ") aus Baum korr. —
IS
194
Zur Volkskunde vergangener Zeiten.
und auf diesem hohen Berge pflügte und Korn pflanzte, auch
den alten Mann im fremden Lande ehemals gekannt hatte. Von
diesem Windmüller schreiben Bich vermuthlich die Mühlensteine
her. die 2'/* Stund ob dem Dorfe Mülenen, rechts ob den
obersten 29 ) Sennhütten des Niesens zu sehen sind. 34 ) Es sind 7,
die hin und her zerstreut zwischeu einer Menge grösserer und
kleinerer Steinmassen 2:> ) herumliegen, welche von der Fluh sich
losgerissen un<l herunter gefallen sind. Diese Steine sind rund
gehauen, gleich dik, und haben 20 ) in der Mitte das in erforder-
licher Grösse gehauene Loch. Einer aber ist auf einer sehr
grossen Steintafel zum Theil rund herausgehauen, unversehrt,
und das Centrum ist völlig sichtbar 27 ) das Loch aber nicht aus-
gehauen. Diese Mühle Steine müssen seit langer Zeit da liegen,
und sind bestimmt von Menschenhänden gemacht, sie bestehen
aus einer feinkörnigten Nagelfluh. 3H ) Ein alter Senne, der seit
47 2Ö ) Jahren 30 ) in den obersten Hütton des Niesens im Sommer
hirtet, und uns 4 diesen 31 ) Steine zeigte, weiss 3 *) von keiner
Zeit 33 ), in welcher sie gehauen worden.
* * *
Damit schliesst das Blatt. Ob noch mehr erzählt wurde?
wieso sich etwa die blühende Landschaft auf dem Niesen in
eine Steinwüste verwandelt habe? Drei steinalte Männlein, von
denen der älteste der Grossvater des Jüngsten und wohl auch
der Vater des mittleren ist, ein goldener Schlüssel, der eine
Felswand aufsperrt, hiuter der ein grosser Schatz verborgen ist
— diese Motive vereinigt finden sich auch in einer Sage von
der Sulsalp (Kohlrukch, Schweizer. Sagenbuch 74). Ändere be-
kannte Märchenmotive fallen auf, aber sie sind unnötig gehäuft und
ungeschickt angebracht. Immerhin mag die Erzählung ein ge-
wisses lokales Interesse befriedigen, was ihre vollständige Mit-
teilung entschuldigen möge.
Die Provenienz des Manuskripts ist die gleiche wie die
des Manuskripts A in voriger Nummer.
") dan. Staffeln gestr. — *♦) dan. und die gestr. — *>) dan. rund
gehauen gestr. - n ) dan. ein gestr. — ") das folgende biß zum Punkt am
Rande nachgetragen. — ÎS ) dan. ein Fragezeichen gestr.; das Material des
Niesen ist, wie mir E. Brückner sagt, wirklich Na^elflnh. — * 9 ) aus 46 korr.
— so ) dann den Ntesen gestr. — ll ) aus diese korrigiert, Steine vergessen.
— ") dan. tjar gestr. — M ) dan. und gestrichen. —
Zur Volkskunde vergangener Zeiten. 195
3. Ein Gesellschaftsspiel aus dem Anfang des
15. Jahrhunderts.
Der Vorsänger führt eines von den Mädchen der Gesell-
schaft verschleiert herein, und fragt:
Wem soi iehs geben
ze fröuden seinem leben ?
Einer (Jächel Gumpost) tritt hervor und der Vorsänger fragt ihn:
Was ist das ?
Sagt uns, lierre, was ?
Errät er nun falsch, so muss er wieder zurücktretet! und erhalt
eine Strafe, errät er richtig, so singt er:
Es ist fron Gredel Krenfluoch; wein fuogt si bau ?
Der Chor wiederholt :
Es ist frou Gredel Erenfluocb; wem fuogt si bas?
Er antwortet :
Anders niempt dan mir,
si ist moins herzen gir.
Der Vorsänger übergibt sie ihm mit den Worten :
Jachel Gumpost, siest dein**) gsell, so hab si dir.
Der Chor wiederholt :
Jächel Gumpost, sie'st dein 34 ) gsell, so hab si dir.
Er nimmt sie in Empfang, tanzt mit ihr herum und singt:
Xu raües mirs got gesogen!
wie schon wil ich ir pflegen!
Nun begiont dieselbe Handlung von Neuem :
Vorsänger:
Wem sol ichs geben
ze fröuden seinem leben ? »
Was ist das ?
Sagt uns, herre, was?
Rüefli Lechspiss:
Es ist die schon frou Gnepferin, wem fuogt si bas?
Chor:
Es ist «lie schon frou Gnepferin, wem fuogt si bas?
Rüefli Lechspiss :
Anders niempt dan mir,
si ist meins herzen gir.
Vorsänger :
Rüefli Lechspiss, sie'st dein 3 '') gsell, so hab si dir.
Chor:
Rüefli Lechspiss, sie'st dein«) gsell, so hab si dir.
**) die Handschrift seysts ein ; ich bemerke nur die den Sinn betreffen-
den Abweichungen meines Textes. — ") pist ein die Handschrift. —
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196
Zur Volkskunde vergangener Zeiten.
Rüefli Lechspias :
Xu mtles mir» got gesogen !
wie schon wil ich ir pflegen !
* * *
Nur das in abgesetzten Versen gedruckte ist uns überliefert
in dem oben erwähnten Epos des Thurgauers Heinrich Witten-
weiler 39, 18 ff. (S. 169 von Bechsteins Ausgabe). Alles übrige,
auch die Ueberschrifton habe ich als kürzeste Form des Com-
menta™ zugesetzt; denn man wird es sicher nicht als ein „Lied"
auf der Bauernhochzeit mit Bleisch (Zum Ring Heinrich Witten-
weilers. Hallenser Dissertation. Halle 1891. S. 23 ff.) erklären
und in der Weise eines lyrischeu Gedichts behandeln dürfen.
Es ist zwar wie ein zusammenhängendes Lied überliefert, das
der Schreiber als Vorsänger allein singt, aber er wird wohl nur
als der Leiter des Ganzen hervorgehoben oder hebt sich viel-
mehr selbst als solchen hervor mit den Worten :
Stet auf, wir indessen springen,
ich ehan ein hübsch», das wil ich singen.
Denn zum Schluss heisst es
Et cetera so gieng das liet
bis daz ieder seine 16 ) hiet,
die da waren an dem tanz.
Ich habe das Ganze als Gesellschaftsspiel bezeichnet, weil
es die Formen eines Bolchen trägt, und es sollte mich nicht
wundem, wenn es irgendwo noch heute als Kinderspiel lebte.
Aber ursprünglich handelte es sich wohl nicht um die Erwählung
eines Mädchens zu einem Tanz, sondern um die Auslosung der
Paare für ein Jahr als „ Maibuhlen " oder wie es heissen mochte.
So berichtet etwa Mannhardt, Wald- und Feldkulte I, 450 aus
der Schwalmgegend : „ Einer stellt sich auf einen Stein und ruft:
Hier steh' ich auf der Höhen
und rufe aus das Lehen,
das erst« 1 Lelm,
das es die Herren recht verstehn !
Wem soll das sein ?
Dann antwortet die Versammlung, indem sie den Namen eines
Burscheu und eines Mädchens nennt, mit dem Zusätze: „In
diesem Jahre noch zur Ehe" .... Diess nennt man das Mai-
M ) seinen die Handschrift
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Zur Volkskunde vergangener Zeiten.
197
leben. Aus demselben entspringt für beide Teile die Verpflicht-
ung, das ganze Jahr mit keinem oder keiner dritten zu tanzen".
Natürlich ist das blosse Tanzengagement für ein Jahr auch erst
eine spätere Milderung der Sitte, ursprünglich bandelte es sich wie
aus Mannhardt's Ausführungen nnd auch aus unserem Gesellschafts-
spiel hervorgeht, wirklich um die Auslosung zur temporären oder
dauernden Ehe. In unserm Fall weist darauf deutlich hin die
Frage „was ist das?", worauf der Mann den Namen nennen
muss. Denn das ist offenbar der weitverbreitete Hochzeitsbrauch
„das Herausfinden der Rechten unter mehreren anderen Frauen*,
über den Liebrecht zur Volkskunde 8. 407 zu vergleichen ist.
Ich zitiere nur einen dieser Hochzeitsbräuche aus Berry in
Frankreich : « Quand sonne l'heure du repos pour les époux, on
fait ranger par terre tontes les femmes de la noce ensemble et
sur le dos ; ou les déchausse de leurs bas et de leurs souliers ;
on les cache tontes d'un drap depuis la figure jusqu'aux mollets
exclusivement, qui seuls restent découverts. Dans ce pêle-mêle
de jambes nues, le mari doit reconnaître sans se tromper celles
de sa femme. S'il met la main dessus, il a le droit d'aller se
coucher immédiatement; sinon son bonheur est renvoyé à la
nuit du lendemain.» Ob dieser Brauch erst sekundär ent-
sprungen ist aus der alten, auf der ganzen Welt sich findenden
Sitte der Verhüllung der Braut, über die erst kürzlich E. Samter,
Familienfeste der Griechen und Römer (Berlin 1901) lehrreich
gehandelt hat, will ich dahin gestellt sein lassen.
4. Die neue Eva.
„Es war einmal auch so ein naseweises Weibchen, welches
das Urmütterchen verachtete und behauptete, es hätte nie in
den Apfel gebissen, da hätte die Schlange lange locken, flattieren
können und wären die Aepfel noch hundertmal lieblicher anzu-
schauen gewesen ; und der Mann behauptete, dass nicht einmal
mehr solche verlockende Schlangen nötig wären, dass es nur
eine Warnung, ein Verbot vor etwas brauche, um die Lust
nach dem Verbotenen zu erregen, und je mehr man verbiete,
desto grösser steige die Lust. Aber das Weibchen that gar
altklug, gab dem Mann mit dem weissen Händchen eins auf
den Mund und verbat sich solche Lästerungen und sagte gar
ernst : einmal ihr könne er verbieten, was er wolle, sie werde
198 Zur Volkskunde vergangener Zeiten.
anch nicht von ferne daran denken, das Gebot zu übertreten ;
sie wolle mit ihm wetten, was er wolle. Der Mann lachte und
sagte : ,Du kennst hinter den Gärten den wüsten Frosch en weiher
mit dem grünen Dach, in dem Regenmolche nnd anderes Ge-
zücht so anmntig gramseien ?" Das Weibchen wusste kaum,
wo er war und schauderte ordentlich, als es sich seiner erinnerte;
es habe sich von Jugend auf vor ihm geekelt, sagte es. „Nun",
meinte der Mann, ,,ich verbiete dir, in diesem ein Fussbad zu
nehmen, und wenn du's in Zeit von zwei Monaten nicht thust,
so will ich dir einen schönen Rock kaufen ; thust du es aber,
so fordere ich weiter nichts von dir, als daBS du mir meine
Strümpfe so flickst, dass ich immer ein Paar ganze anzuziehen
habe/ Wie da das Frauchen auflachte und auf den Rock sich
freute und die zu flickenden Strümpfe in die Ecke des Schaftes
schob ! Aber ans lauter Spass wollte es doch einmal den ver-
botenen Weiher wiedersehen ; der schlaue Mann sah sie alle
Tage den Weg nehmen, merkte, dass sie ernster wurde, zer-
streuter, und ehe zwei Wochen vergingen, fand er seine Frau
mit blossen Füssen im Weiher. Ihr könnt denken, dass das
Weibchen auch erschrak, als sie den Mann sah, und denken,
wie traurig sie die verschnürpften Strümpfe hervorklubete."
* * *
So erzählt Jeremias Gotthelf in seinem Bauernspiegel
(35. Kapitel, S. 354 ff. der Ausgabe von F. Vetter). Es hat
ihm wahrscheinlich Hagedorns „ Adelheid und Henrich oder die
neue Eva und der neue Adam" (II, 295 des Berner Nachdrucks
der Poetischen Werks) vorgeschwebt. Die Abweichungen sind
unbedeutend und erklären sich aus dem Bestreben Gotthelfs,
einerseits die Geschichte aus der aristokratischen Sphäre in die
bäuerliche oder kleinbürgerliche zu versetzen, andererseits ihr
mit der Ueberführung der Frau einen Abschloss zu geben. Denn
bei Hagedorn geht die Sache in einer zweiten und dritten Er-
zählung, in denen nun seinerseits der Mann gedemütigt wird,
weiter. Diese Fortsetzung hat eine Bearbeitung durch Bodmer
erfahren (Schweizer Journal 1771. L. Meisters Schweizer Allerlei
1787). Der letztere Druck liegt mir vor. Ich bebe darin nur eine
Stelle hervor, die gegenüber Hagedorn zugesetzt und für Bod-
mer's Verhältniss zum Mittelhochdeutschen charakteristisch ist :
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Die ersten Schweiz. Verehrer des Grabtuchea Christi in Turin. 199
Nicht den vergangenen Lenzen, die Blumen nicht klagte der Faber:
Dieëe kommen im Jahre mit jedem Munat zurücke ;
Sondern ihn drückt' ein andere» Weh. er klagte die Schöne
Hütt' ihm befohlen ein härenes Kleid zu tragen auf blosser
Haut es zu tragen, ohn' Essen den einen Tag zu verbleiben,
Über dies Meth und Wein ein Jahr lang zu meiden.
Eine Anmerkung sagt «Ein Minnesänger aus dem 13.
Jahrhundert". Gemeiut ist der Taler (Sammlung von Minne-
singern Zyrich 1758. II, 100. Bartsch, Schweizer Minnesinger
S. 68):
In klage niht bluomen noh den kl<"\ Si kommt ze ineien aber als é;
Mir tuot ein ander swaere \vé.
Ich wil al der Werlte klagen : Mich hiez ein frowe ein eurrit tragen
An blôzer hût, wil ich iu sagen,
Hin jàr und ouch an ezzen sin Den einen tac mîn frowelin
Verbot mir wazzer unde win.
Den übrigen Verzweigungen dieses Themas in der Welt-
literatur ist Bolte mit gewohnter Gründlichkeit in seiner Aus-
gabe der kleinen Schriften von R. Köhler 1, 13 nachgegangen,
aber unsere beiden Schweizer hat er vergessen, und das sei hie-
mit nachgeholt.
Die ersten schweizerischen Verehrer des Grabtuches
Christi in Turin.
Von E. Wymann in Freiburg (Schweiz).
Im ersten Bande (1897) dieser Zeitschrift behandelte
Stückelberg die Verehrung des hl. Grabes mit besonderer Her-
vorhebung dos schweizerischen Anteiles an derselben. Mit gegen-
wärtigem Artikel über das Grabtuch Christi möchten wir ein
bescheidenes Seitenstück dazu liefern.
Das Leintuch, beziehungsweise Leichentuch Christi in Turin
wird, übereinstimmend mit dem biblischen Sprachgebrauche, im
Kirchenlatein mit dem griechischen Fremdwort Sindon be-
zeichnet, während die Volkssprache dasselbe unrichtig meistens
Sch weisstuch, Le saint Suaire, il santissimo Sudario nennt.
Das Tuch besitzt eine Länge von 4,10 M. und eine Breite
von 1,40 M. Nach den mittelalterlichen Traditionen war die
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200 Die ersten Schweiz. Verehrer de» Grabtuches Christi in Turin.
eine Hälfte dieses Tuches der LäDge Dach im Grabe anter der
Leiche Christi ausgebreitet, während der Rest, über den Kopf
abwärts geschlagen, den Leichnam in gleicher Weise nach oben
deckte. Eine dergestaltige Benützung verlangen nämlich die auf
dem Tuche in ihren letzten Spuren und Umrissen noch heute sicht-
baren Abdrücke der Yorder- und Rückseite des im Grabe
ruhenden Heilandes. Eine Reproduktion der neuesten photo-
graphischen Aufuahme brachte die „Alte und Neue Welt 1 * 1899. ')
Analog der bekannten Legende vom Schweisstuch der
Veronika wird auch hier das Bild des Herrn vielfach auf ein
Wunder zurückgeführt, obwohl ein solches nicht angenommen
zu werden braucht; denn die Identität des Turiner Leichen-
tuches mit dem wirklichen Grabtnch Christi vorausgesetzt, lassen
sich die Abdrücke bei der unmittelbaren Berührung mit dem
frisch einbalsamierten Leichnam ganz natürlich erklären. Auch
eine Ausbesserung und Vervollständigung dieser natürlichen Spuren
durch den Maler bleibt nicht ausgeschlossen. Nehmen wir aber
an, das langgestreckte Tuch sei nicht der Längsrichtung nach
zu einer unmittelbaren und flachen Bedeckung des blossen Leibes
Christi, sondern zu einer spiralförmigen Umwicklung der Leiche
verwendet worden, dann können die Abdrücke nicht auf natür-
lichem Wege erfolgt sein und es muss später eine Bemalung
des Tuches stattgefunden haben. Es lag in diesem Falle wirk-
lich sehr nahe, zur Hebung der frommen Stimmung des Be-
schauers und Verehrers durch dieses einfache Hilfsmittel den
ehemaligen Gebrauch des Tuches in allgemein verständlicher
Weise anzudeuten.
Neben Turin erheben allerdings auch noch andere Orte
Anspruch darauf, ein Leintuch oder Schweisstuch unseres Herrn
zu besitzen, so z. B. St. Johann im Lateran und Santa Maria
Maggiore in Rom, Teruöl in Spanien, Trier, ein Frauenkloster
bei Mainz, das Kloster des hl. Kornelius bei Aachen, Caen in
der Grafschaft Périgord, Compiègne und Besançon. *) Diese
Thatsache ist jedoch kein Beweis gegen die Echtheit des Grab-
'] P. G. Koch, Das heiligste Leintuch dos Herrn, a. a. 0. S. 434—436. —
*} F. Kkai>, Renl-Encyklojmdie der christlichen Altertümer. Freiburg, 1886.
Bd. II. S. 19. — K. D..ii«-Hr-«, Christusbilder, in: Gebhardt und Harnack,
Texte und Untersuchungen zur Geschichte der altchristlichen Litteratur.
Leipzig, 1899 Bd. III, S. 269. — Das hl. Tuch von Besançon wurde 1671
filr einige Zeit nach Freiburg im Üchtland gebracht.
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Die ersten Schweiz. Verehrer de» Grabtuches Christi in Turin. 201
tuches von Turin, da bei der Kreuzabnahme, bei der Einbalsa-
mierung und endlich bei der Grablegung selbst mehrere
Tücher zur Verwendung kamen und es* sich überdies bei der
einen und andern der letztgenannten Reliquien um eine alte
Nachbildung handeln kann, die im Laufe der Zeit das An-
sehen eines Originals erhielt.
Auch mit dem kulturhistorisch so merkwürdigen Volto
Santo von Lucca steht das Grabtuch Christi in Beziehung.
Die Legende weiss nämlich zu berichten, dass jenes Bild vom
hl. Nikodemus angefertigt worden sei und derselbe hiebei das
auf den Grabtüchern hinterlassene Bildnis Christi als Vorlage
benutzt habe. 3 )
Die Bistümer, welche im Besitze eiues der Leidenswerk-
zeuge des Herrn sich befinden, pflegen alljährlich am 4 Mai
ihrer daraus entspringenden Freude durch ein kirchliches Pest
Ausdruck zu verschaffen. In ihrer Gesamtheit kennt aber die
römische Kirche ausser dem Feste Kreuz-Auffindung (3. Mai)
und Kreuz-Erhöhung (14. Sept.) kein derartiges Fest. Sie ge-
stattet jedoch auf spezielle Bitte hin den einzelnen Diözesen,
in jeder Woche der Fastenzeit au einem bestimmten Tage das
Andenken an eines der Leidenswerkzeuge zu feiern. 4 ) So ist
als Gedenktag für das Grabtuch des Herrn der Freitag der
zweiten Fastenwoche festgesetzt und im Anhang des Breviers
und des Messbuches ein bezügliches Formular eingefügt (Festum
sacratissimse Sindonis Domini nostri Jesu Christi). Dasselbe
nimmt jedoch in seinem ganzen Umfange keinerlei Bezug auf
bestimmte , noch vorhandene Reliquien , sondern beschränkt
sich strenge auf die einschlägigen Stellen der hl. Schrift. Nur
die Hymnen der Vesper und Matutin, denen selbstverständlich
keine historische Beweiskraft zukommt, deuten auf die Abbildungen
hin, die man auf dem Grabtuche wahrnehmen könne. Welches
von all den Tüchern gemeint sei, wird aber nicht gesagt.
Saucium ferro latus, atque palma* Neris manent insignia
Et pedes clavis, lacera ta flagris Impressa sacra in sindone,
Menibra, et iutixam eapiti coronaui Qua? post triumphum nobilem
Monstrat iiuago. Corpus cruentum involverat.
3 ) Wfs< ukk-Bkc< hi, Der Crucifixus in der Tunica manicata, in: Römische
Quartalschrift für christl. Altertumskunde. Rom. 1901, Heft III, S. 208.
— y \ Von dieser Vergünstigung machen in «1er Schweiz Gebrauch die
Diözesen Chur, Lausanne-Genf. Lugano. Basel und St. Gallen, ferner die
schweizerische Kapuzinerprovinz, die Benediktinerstifte Disentis, Muri Gries,
die Franziskaner in Freiburg und das Chorherrenstift St. Moritz.
202
Die ersten Schweiz. Verehrer des Grabtuohes Christi in Turin.
Um das Heiligtum desto länger zu erhalten and die Ehrfurcht
vor ihm zu steigern, wird das Turiner Grabtuch nur bei ganz
seltenen Festanlässen und nur in grossen Zwischenräumen dem
Volke öffentlich gezeigt und zur Verehrung ausgesetzt. Die
letztenmal geschah dies 1842, 1868 und unter einem ungeheuren
Menschenandrang wieder im Mai 1898 Die Ausstellung rief
aber zugleich auch einem lebhaften Schriftenwechsel über die
Echtheit des Verehrongsgegeustandes. 5 ) Es ist hier nicht der
Ort, auf das Pro und Contra einzugehen. Dagegen erübrigt
uns noch, aus der umständlichen, mit fabelhaften Zügen ver-
mischten Geschichte unseres Gegenstandes die wichtigsten Daten
herauszuheben.
Nach den Angaben Moroni's 6 ) kam das Heiligtum zur Zeit
des zweiten Kreuzzuges, also um die Mitte des XII. Jahrhunderts,
durch den Grafen Amadäus von Savoyen nach der Insel Cypern
und von da zwei Jahrhunderte später durch den französischen
Ritter Gottfried von Charny nach Lirey, Departement Aube.
In kriegerischer Zeit verbrachte man das Kleinod, das bereits
hoch verehrt wurde, nach Burgund zu Margarita, der Gross-
tochter jenes Ritters von Charny, die ebenfalls wegen Kriegs-
gefahr 1451 nach Savoyen floh und bei der Rückkehr 1453 auf
einen vermeintlichen Wink des Himmels das Tuch in Chambéry
zurückliess, wo es im Franziskanerkloster Aufstellung und Ver-
ehrung fand. Selbst vom König Franz 1. von Frankreich
wird erzählt, dass er in der Schlacht bei Marignano 1515, an
einem glücklichen Ausgang derselben bereits verzweifelnd, in
höchster Not für den Fall des Sieges eine Wallfahrt zum hl.
Grabtuch in Chambéry gelobt und später das Gelübde wirklich
gelöst habe. 7 )
Am 4. Dez. 1532 wurde die Kapelle, welche diesen Gegen-
stand der Verehrung umschloss, ein Raub der Flammen, wobei
die Reliquie zwölf Brandflecken erhielt, im übrigen aber wunder-
"■) Die bezügliche Litteratur ist zusammengestellt im Theologischen
Jahresbericht. Kerlin 1901, Bd. XX. S. 430 und im .Jahresberichte
der Geschichtswissenschaft im Auftrage der hist. Gesellschaft zu Berlin
18ÎW. Bd. III, S. - C .K>. — MuHiiM. Dizioimrio di crudizione storico-
ecelesiastica. Vene/Ja 185*1. Vol. LXVI, pag 1H8. : . Ausser Moroni be-
richtet »lies auch die Biographie des hl Karl Borromeo von «Slushianus,
I7f)l, S. :m und Silvain. 1834, III. S. 206. Letzterer stellt die Sache jedoch
so dar. als hätte Franz I. die Wallfahrt schon zu Beginn des Feldzuges
gemacht.
Die eisten Schweiz. Verehrer des Grabtuehc* Christi in Turin. 203
bar erhalten blieb. Wegen Kriegsgefahr und aus Maugel an
einer passenden Räumlichkeit wanderte das seltsame Tuch hier-
auf nach Vercelli und nach Nizza, dann wieder nach Vercelli,
um 1501 uochmal nach Chambéry zurückzukehren. Aber wegen
des Krieges, der zwischen Genf und Savoyen nun jederzeit aus-
brechen konnte, hielt man das Kleinoil des savoyischen Hauses
hier zu wenig gesichert and verbrachte es daher am 15. Sept.
1578 in aller Stille uach der Residenzstadt Turin.
Die nähere Ursache dieser letzten Uebertragung war aber
Kardinal Karl Borromeo, der das hl. Grabtuch zu sehen wünschte
und eine Wallfahrt zu demselben planierte. Um jedoch diesem
hohen Kirchenfürsten die Reise zu erleichtern, erbot sich Herzog
Emanuel Philibert, das Heiligtum in die Nahe bringen zu lassen.
Karl verdankte in einem Briefe vom 14. Juni 1578 diese Gunst
und erklärte, auf eine bezügliche Anzeige gerne nach Vercelli
oder anderswohin kommen zu wollen. Die Ausführung dieses
Planes verzögerte sich und ein eigentümliches Geschick wollte
es, dass Schweizer die ersten waren, denen man die Reliquie
an ihrem neuen Aufenthaltsorte zeigte, und dass Karl am IS.
Sept. die Weisung erhielt, seine Reise mit Rücksicht auf die
ankommende schweizerische Gesandtschaft noch um einige Zeit
zu verschieben. *) Ja, der luzernische Stadtschreiber Cysat wagt
in seinem offiziellen Bericht *) über den Bundesschwur sogar die
Behauptung aufzustellen, der Herzog habe das Heiligtum wegen
der Solemnität des Bundesschwures und den Schweizern
zu lieb von Chambéry nach Turin holen lassen. Wir zweifeln
nicht, dass den schweizerischen Gesandten von Seite des Hofes
oder wenigstens der Höflinge aus lauter Schmeichelei eine solche
Angabe gemacht worden ; es ist jedoch nicht ganz ausgeschlossen,
dass der Berichterstatter von selbst zu dieser Annahme gelangte,
weil die Gesandschaft am 25. Sept. in Turin einritt, das Grab-
tuch aber erst ganz kurz vorher, am 15. Sept., ebendaselbst
eingetroffen war.
Da der Herzog dem Kardinal Borromeo versprochen, das
bewusste Kleinod seiner Dynastie vor seiner Ankunft Niemanden
zu zeigen, so findon wir es sehr begreiflich, weun Oltrocchi, ge-
*} Gm •äsiAsrs-Oi.TKoc-cw, De vita et rebus gestis S. ('an »Ii Borromei.
Mediolani 1751. pag. 389. — 's Wir benützen unter Beizug des Luzemer
Manuskriptes <las Kxemplar des Landesarehives Nidwaiden, da» uns Hr. Dr.
R. Durrer freundlichst zur Verfügung stellte.
204 Die ersten Schweiz. Verehrer des Grabtuchea Christi in Turin.
stützt auf Pingonius, gerne behauptet, die Enthüllung vor den
eidgenössischen Boten sei nur privatim und auf ihre inständigen
Bitten geschehen. ,0 ) Ersteres wird durch den Gesandtschafts-
bericht vollständig widerlegt und letzteres lässt sich aus dem-
selben ebenfalls nicht schliesseo. Der Herzog scheint vielmehr
diese Gunst seinen Bundesgenossen aus freiem Wohlwollen ver-
schafft zu haben. Auf ein offenbares Missverständnis ist auch
die Behauptung zurückzuführen, wenn Oltrocchi den Kardinal
seinem Geschäftsagenteu Spetiano nach Rom schreiben lässt, er
freue sich, dass seine Wallfahrt einen Aufschub erlitten, um so
nicht mit einer Gesandtschaft zusammenzutreffen, zu der ein
Kardinal nicht passe, weil es sich dabei um den Abschluss eines
Bündnisses mit Häretikern handle. 1 1 ) Emanuel Philibert schloss
aber damals einen Bund, der ausschliesslich mit katholischen
Orten eingegangen wurde und nichts weniger als eine Be-
günstigung von Häretikern bedeutete.
Diesem Bündnisse traten bei : Luzern, Uri, Schwyz, Uuter-
walden, Zug und Freiburg* Während aber der Bundesbrief
schon am 8. Mai 1577 zur Ausfertigung gelangte, Hess die Be-
schwörung und Besiegelung desselben infolge der Schwierigkeiten,
welche die Freiburger erhoben, noch über ein Jahr auf sich
warten. Auf einer den 3. — 5. Sept. 1578 zu Luzern ver-
sammelten Konferenz der beteiligten Orte wurden endlich die
Hindernisse beseitigt und die hiefür bestimmten Gesandten er-
mahnt, sich alsbald reisefertig zu machen, um den 25. Sept. in
Turin zu sein. Jedes Ort bezeichnete einen offiziellen Abge-
ordneten und gab demselben noch einige Edelleute bei. Die
Auswahl der Letztern blieb aber offenbar den Gesandten über-
lassen. Stadtschreiber Cysat. dessen offiziellem Gesandtschafts-
bericht wir alles Nachstehende entnehmen, machte den Dolmetsch
und Sekretär der Gesellschaft. Sie umfasste neben einigen
Ueberreitern und Dienern, ,a ) deren Namen nicht genannt werden,
'" Gi.i k.si am *. 1. c. p. 390. Tarnen Sacraiu Syndonem vidêre ante
Caroli advcntum Helvetiorum Legati Catholici, privatim tarnen, cum id beue-
ficii enixis preeihu» exoraasent. — 1 G usants, 1. c. pag. 389. Hanc cune-
tationcm patienter Carolus tulit: imo Speeiano exponens dilati itineris causas,
gratulatur sihi, quod nondum se in viam dare potuerit: cum sic legationi non
esset interfuturus. qua« cardinalem dedecere videhatur: quahdoquidem in ea
de tirmando cum Ibcreticis tu-dere esset agendum. — i2 j Au» den Freiburger
$:ickelmeit»terrechnungen Nr. 352 und 353 ergibt sich, dass Krhard Gross
die Gcaandschaftsreise als Stadtreiter von Freiburg mitgemacht.
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Die ersten Schweiz. Verehrer de» Grabtuches Christi in Turin. 205
29 Mann, die sich auf die sechs Orte folgeudermassen ver-
teilen :
Luzern: Hauptmann Niki. Cloos, Stadtschreiber Cysat,
Ratsherr M. Cloos, Ratsherr L. Suter, Hauptmann H. Pfyffer
und Hauptmann Hans Heinrich Bodmer von Baden. Uri :
Gedeon Stricker, dessen Bruder Johann Stricker und Jakob
Arnold. Schwyz: Ritter Johann Gasser, sein Sohn Balthasar,
Hauptmann Melchior Kyd , Melchior. Zay , Jost Uichs und
Werner Jütz. Obwalden: Landammaun Niki, von Flüe,
seine beiden Söhne Melchior und Wolfgang und Hauptmann
Melchior von Flüe. Nidwaiden: Ritter Joh. Waser, sein
Sohn Christoph, Ritter Ulrich Mettler und Melchior Wyn-
gartner. Zug: Statthalter A. Zurlauben, sein Sohn Johann,
Hauptmann Heinrich Elsener und Wolfgang Fry. Freiburg:
Schultheiss Joh. von Lanthen-Heid und Junker Petermann Per-
romau. Der jeweilen an der Spitze einer Ortsgesandtschaft Auf-
geführte galt als bevollmächtigter Vertreter seiner Regieruug.
Der Herr von Jakob, Gesandter Savoyens in der Schweiz, gab
auf der Hinreise den Bundesgenossen seines Herrn das Ehren-
geleite, während der Gubernator des Aostathales, Herr von
Villargel, bis zur Walliser Grenze und der Herr von Rosey
von da an „dienstliche Begleitung gethon".
Dienstag den 16. Sept. 1578 trafen sich die verschiedenen
Abgeordneten abends in Altdorf, wo ihnen die „getrüw lieb alt
EidgnoBseu daselbs mit Wynschenken vnd Gselschaft halten vil
Zucht vnd Ehr bewisen." 17. Sept. Imbiss zu Wassen, Nacht-
herberge in Andermatt. „Daselbs die Thallüt vns den Wyn
vereret." 18. Sept. Imbiss zu Airolo, Nachtherberge zu Faido.
19. Sept. Imbiss teils zum Klösterli (Pollegio), teils zu Biasca,
Nachtherberge in Bellinzona. „Daselbs man vns im Ynryten
mit kleinem vnd grossem Geschütz ab den dryen Schlösseren vnd
sonst gar erlich empfangen." 20. Sept. Rast in Bellinzona. 21.
Sept. „abermalen im VBsryten mit Geschütz vereret." Imbiss
zu der dürren Mühle (Taverne), Nachtherberge zu Lugano.
„Daselbs von der Comunitet mit Wynschenken verert vnd wol
gehalten worden." 22. Sept. Imbiss zu Varese, Nachtherberge
zu Gallarate. 23. Sept. Imbiss zu Novara, Nachtherberge in
Vercelli. Daselbst vom Gubernator und einer stattlichen Ge-
sellschaft „mit einer ganz fründlichen Oration u und bei den Thoren
von ca. 100 Hackenschützen empfangen. 24. Sept. Imbiss zu
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206 Die ersten Schweiz. Verehrer des Grahtuches Christi in Turin.
Livorno, |B ) Nachtherberge in Chivasso. 25. Sept. bei San Mauro
über den Po. Eine grosse halbe Stande weit abgeholt und zn
Turin von einer grossen Gesellschaft mit ..wolbegrifner Oration*
empfangen und von den Hofdienern „mit vii Dortschen" zu den
drei fürnemsteu Herbergen begleitet. Luzern und Uri logierte
iu der Krone, Schwyz und Zug im roten Hut, Unterwaiden
und Freiburg stieg beim Schlüssel ab. „Überall [waren] Ge-
mach vnd Kamern in disen Herbrigeu ganz herlich vnd lustig
mit schöner Tapissery vnd köstlichem Geliger mit Zelten vnd
Fürhengen auch die Deckinen von Goldarbeit, Samat, Syden
vnd sonst nach fürstlichem Wasen durch des Herzogen Ambtslüte
vfgerichtet."
In der Krone stand ein gemeinschaftlicher Saal bereit mit
30 Gedecken und Silbergeschirr vom Hofe. „Was die Spysen be-
langt [trug man solche auf] von Fleisch, Visen, Gewild, Geflügel,
Früchten, Confecturen, Condyten vnd anderem Gekocht, ganz vber-
flüssig, kostlich vnd fürstlich." Wein gab es solchen, wie der
Herzog ihn selber trinkt, „als Win von Nissa, u ) Hispanien, Mal-
vasier, Muscateller vnd andere starke, gute, piemoutesische, moot-
ferratische vnd italienische Wyn. u
Kutschen waren damals für die Schweizer ein noch wenig
bekannter Modeartikel. Daher verzeichnet Cysat eine Fahrt mit
solchen Transportmitteln als etwas ganz ausserordentliches. ,Vff
Frytag den 26. Sept. Morgens hat vns der Herzog sine Gutschen-
wegen zur Herberig geschickt, vnd vns daruf lassen in S. Fran-
ciscen Closter ze Küchen vnd da dannen wider in die Herberig
füren, wöllichs Gutschenfüren [er] vns alle malen, so oft wir
vssgan wollen, angeboten, das aber wir abgeschlagen."
Die Zeremonie des Bundesschwures fand in der Dom-
kirche den 28. Sept. statt. Sie dauerte drei Stunden. Als
beidseitig die Eidformeln gesprochen waren, haben „dess Fürsten
Trometer all gmeinlich mit einandren ein herlich Vfblasen ge-
thon vnd Fröid blasen" und es wurde rings um den Dom und
auf den Festungen so stark geschossen, „dasz der Boden, auch
die ganz Küchen vnd die Gewelb erzitterten, also dass auch
das Pflaster oben von den Gewelben vnd die Fenster hariu
fielend. Jedoch ward niemand vberal geletzt noch geschediget.*
tl \ Kleine Stadt, damals zum Herzogtum Mantua gehörig, jetzt in d»*r
Provinz Novara gelegen. — 1 *) Städtchen Nizza in der Provinz Alessandria.
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Di«' eisten Schweiz. Verehrer des (»rabtuches Christi in Turiu. 207
Wahrem! der übrigen Zeit des Aufenthaltes gab mau Fest-
lichkeiten zu Ehren der Gesandtschaft und machte sie der Reihe
nach mit deu Sehenswürdigkeiten der Stadt und nächsten Um-
gebung bekanut. Am 29. Sept. giug die denkwürdige Ent-
hüllung des hl. Grabtuches vor sich, worüber Cysat im Ge-
sandtschnftsbericht folgende Aufzeichnung hinterlassen hat.
Desselbigen Abents [Montag den 29. Sept.] vmb 8 Vren
habend die verordneten Herren vns, die Gesanteo, in deu Her-
brigen besucht, zusammen beruft vnd da dannen zû Sanct Johansen
in das Thumb ,5 ) beleitet, das heilig Schweisstuch Christi zû
besechen, wellichs der Herzog diser Solemnitet vnd uns
ze lieb von Chamerach ,9 ) vss Savoy dahin bringen lassen, dann
es zûvor in Thuryu oder disen Landen nit gewesen, sonder
dasei bs zû Chamerach, alls an sinem gwonlicheu Ort, behalten
vnd jerlich daselbs vf den 4. tag Heyens gewonlich gezeigt würdt.
Diss wird auch für das herrlichist vnd kostlichist Kleinot
vnd Heiligthumb in der Welt zà disen Zyten geachtet vnd ge-
halten, vnd das eins theils darum, dz der Montsch, so das sieht,
mer dann durch einich ander Heiligthumb oder hinderlassen
Wortzeichen dess Lydens Christi Jesu, vnsers Seligmachers,
ermanet vnd erinneret wird, anderstheils das der allerheiligist
Lychnam Christi bloss l7 ) darin gewicklet vnd gelegt, auch dem-
selbigen näher dann dem Grab gewäsen, also das eB alle, die
so es gesechen, für das gewüssest haltend, dass von einichem
anderem Heiligthumb 1H ) oder Marterzeichen vnser[es] Herrn sin
bittere Marter vnd strenges Lyden dem Mentschen (der ie
ein rechter Christ will genempt sin) tiefer vnd bass zä Herzen
gan vnd ine zä ynbrünstiger Gedechtnus desselbigen vnd merer
Andacht erwecken vnd bewegen möge, dann eben diss " heilig
Schweisstuch.
Darin sieht man in zweyen vnderschidenlichen Figuren
oder Gestalten der Lenge nach das ein das Vorder- das ander
das Hinder- oder Ruckentheil dess allerkostbarlichisten
Lychnams Christi sampt den Anmalen der fünf Wunden, auch
") In den Dom 8t. Johann, welcher der Hauptsache nach im letzten
Jahrzehnt des XV. Jahrhunderts erbaut worden. — »*) Canierach Cham-
béry. — l7 } .bloss im Sinne von nackt. — '*) Sinn : dass kein anderes Heilig-
tum den Menschen so zu rühren vermöge wie das Schweisstuch Christi.
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208 Die ersten Schweiz. Verehrer des Grahtuches Christi in Turin.
etlichen grossen Blutmossen oder Tropfen vnd besonder die
Gestalt dcss ganzen Libs mit vbereinanderen gelegten Armen
vnd Henden ; dessglichen das Haupt sampt ganzem Angsicht,
Harr vnd Bart, durch sin gotliche Kraft wunderbarlicb ynge-
truckt vnd sichtbarlieh ze sechen, glich als ob es gemalet were.
So ist auch diss vbernatürlich , noch auch einicbem
Mentschen müglich, wie oft vnd grundlich [er] es doch beseche,
oder (denen es gezimpt) angrife, zu erkennen, von was Ge-
spunst oder Gattung Tûch es gemacht oder gewäbeu sye.
Dessglichen so oft man auch das Mass der Lenge oder
Breite davon nimpt, vnd man es wider misst, so findt man da»
vorgemessen Mass niemer wider 19 ); Geschwigen der herlichen,
grossen Miraclen vnd Wunderzeichen, die Got der Herr nach
stäts zu vnsern Zyten durch diss heilig Tuch würkt, es syge mit
Entledigung besessner Mentschen vnd anderer Vnheilsamer vnd
von Mentscbenhand oder Kunst vnwiderbringlicher Krankheit
vnd Gèbresten vnd anderer dessglichen Wunderzeichen , die
söllichs mer danu gnûgsam bezügend vnd bestätigen^ inmassen
das es bynach in der ganzen Christenheit bekant.
Die rechte, wäre History aber diss heiligen Tuchs, wie
odor durch was Mittel es an diesen Fürsten von Saphoy kommen,
wird mitlerwyl durch ein besonder Büchlin (so zft Thuryn in
den Truck gefertiget) offenbar werden. 20 ) Dann sonst sollend
ohne diss obgemelt heilig Schweisstuch noch zwey andere
sin, deren (als man sagt) eins vnderthalb, dz ander oberhalb
disem jetzigen in das heilig Grab gelegt [gewesen] sin soll.
Doch ist das 21 ) dz recht, war, mitlist Tuch, darin der Lib vnsers
Hern gewicklet ward.
Als wir nun sampt vnser Gsellschaft vnd Dieneren in dem
Chor der Thumkilchen gefürt vnd da gestelt worden, ist
bald daruf gevolget vnd dahin kommen die Clerisy oder Priester-
schaft, angethan wie sy an Festen pflegend ze Küchen ze gan,
auch jeder mit einer brünnenden Dortschen, in processions wys
gande. Ze hinderst vf die Procession volget der Erzbischof der
19 ) Diese Schwierigkeit besteht längst nicht mehr, indem die Länge
nun genau auf 4,10 m. und die Breite auf 1,40 m. festgelegt ist. — *•) Ge-
meint ist offenbar Philibertus Pingonius: De sindone evangelica. Turin 1678.
— 21 ) Das Tuch von Turin.
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Die ersten »eliwei/.. Verehrer «le» Grabtuches Christi in Turin. '209
StAt mit zweyen anderen Bischöfen zu beiden Syten begleitet, 12 )
all in bischoflichen Ornaten angethon. Dise dry trügend mit
grosser Reverenz die Kisten, darin dies vorgemelt, heilig Schweiss-
tuch lag, vnd vss S. Laurenz Capell in dess Herzogen Palast
(da es dann behalten) genommen war. Vf sy volget der Herzog
sampt sinem Sun vnd den vorigen Fürsten vnd Hern, so dess
gestrigen Tags by dem Puntschwur gegen wirtig gewäsen, 38 ) frömle-
den vnd heimbschen, auch sonst vil ander geistlich Personen
vnd Ordenslüt. Es giengend auch vor vnd nach, dess Herzogen
edlen Knaben, jeder mit einer brünnenden Dortschen in der Hand.
Als die all in das Chor kommen, hat man dz Chor be-
schlossen, die Owardi vssen am Chor vnd das gmein Volch in
dem V8sereu Corpus der Küchen (dz ietz schon gestackt vol
war) halten lassen. Vf söllichs habend die Bischof die Kisten
des heiligen Tuchs, nachdem sy die vf den Fronaltar gestelt, vf-
geschlossen, das heilig Tuch mit grosser Reverenz harvs s-
geuomen, vfgethan vnd es Menklichen sehen lassen. Derwyler
that der Erzbischof der Statt ein schöne kurze Predig vnd Er-
innerung dess Lydens Christi. . Wir aber habend es (wie billich)
mit Schrecken vnd grosser Andacht flyssig besichtiget, vnd wie-
wol wir nach daby warent vnd kum vber zween Schritt wyt
davon, danocht von wegen der Timeri vnd dz man es sonst
von wytem bass sieht, habend wir es anfangs nit so sehynbar-
lich sechen mögen, biss das man es heruf vf den Letner by
der Orgel getragen, daselbs die dry Bischof es von der Höche
herab gogen dem Volch gezeigt. Aida wir es volkomnieu
vnd sehynbarlich sechen mögen. Es stund der Herzog vnd syn
Son jeder zu einer Syten darneben, mit einer brünnenden Dort-
schen in der Hand. Warlich es müsst wol ein harter Mentsch
oder kaltmütiger Christ sin, welchem, so er dess heiligen Tuchs
ansichtig wurd, nit die Augon vbergond [und welcher nicht] mit
einem Schrecken vnd Grusen durch den ganzen Lib entschüttet
»> AI» Krzbischof regierte 1564— 1592 Hieronymus della Kovere, der
1586 auch noch den Kardiiialshut empfing. Die zwei begleitenden Bischöfe
können niemand anders sein als die zwei Prälaten, die am Tage zuvor dem
Bundesschwur beigewohnt hatten, nämlich der papstliche (Gesandte Ottavio
de Santa (roce, 1576—1582 Bischof von ( ervia und der Grossaluiosner
Ludwig de Bueil, 1560—1576 Bischof von Verne, gest. 1608. — «i Hie
Liste der vornehmern Gäste kann eingesehen werden in den Eidg Absch.
Bd. IV, 2, S. 66H u. 1554.
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210 Die ersten Schweiz Verehrer de» Grabtuches Christi in Turin.
würdt. Alles Volch erzeigt ein grossen Andacht mit Schryen
Misericordia! vnd Herzklopfen. Wir habend auch vnsere Pater-
noster, die wir bv vns hattend, auch die wir daruf hin kaufen
lassen, in guter Anzal dargeboten vnd hinuf geben, dz heilig
Schweisstuch damit zu berüren. Die hat der Herzog selbs genommen
vnd sy dem Erzbischofen dargeboten, der sy all vff das heilig
Tuch gelegt in vnserem Bywäsen vnd Züsächen. Derglichen
hand auch vil andere Hern vnd Personen gethan.
Da nun diss geschechen, hand die verordneten Herren vns
widerumb vss dem Thum den nechsten [Weg] in dess Herzogen
Palast vnd Lustgarten gfürt, welicher gart sampt dem Palast
au einem Egg der Statt ze vsserst an der Rinkmuren ligt vnd
sich wyt vf den Pastyen herumb erstreckt. Aida man vns manch
selzam, wunderbarlich vnd lustig Ding sächen lassen vnd vorab die
S. Laurenz Capell, darin das heilig Schweisstuch Gehalten, auch
das Crütz mit dem kostlichen Heiligthumb dess heiligen Crützes
sampt anderen Heiligthumben, demnach etliche alte, römische
Bilder vnd Antiquitates.
Den 1. Okt. erfolgte die Besch enkung der sieben Rats-
gesandten und des Stadtschreibers Cysat mit einer schönen
goldenen Kette. Aber auch ihre Begleiter wurden je mit „suberen
guldiueu Kettinen, doch am Gehalt ringor", bedacht. Die Ueber-
reiter und Diener empfingen eine Anzahl Goldkronen.
Der 2. Okt. brachte eine weitere Ueberraschung, in-
dem der Herzog sich mit dem Grafen de Fruzase vor die Krone
fahren Hess und gegen die Hofsitte und ohne jede Anmeldung
sich unter den erstaunten Eidgenossen niederliess und fröhlich
mit ihnen weitertafelte. Am 4. Oktober verliessen aber die
Gesandten Turin und kehrten über den grossen St. Bernhard in
die Heimat zurück. 34 ) Mittwoch den 15. Okt. waren abends Alle
zu Hause.
„Vf Frytag vor Andre® Apostoli Anno 1578" übermittelten
die sechs Orte dem Herzog Emanuel Philibert ein äusserst warm
gehaltenes Dankschreiben, worin sie unter anderem auch darüber
nochmal ihrer Freude Ausdruck geben, dass er .inen, so oft sy
dess begert, so gnädige vnd gutwillige Audienz geben, hieby
ouch sy das hoch und kostparlich Kleinot vnd Heiligthumb,
ï4 t Den Durchzug dieser Gesandtschaft durch das Gebiet von Freiburg
behandeln die Freihurger Gesehicbtsblatter Jahrgang IX i, 1902).
Miszellen. — Mélanges.
211
nämlich das heilig Schweysthftch Christi zu Meerung christlicher
Andacht vnd der Gedächtnuss des Lydens vud Sterbens des-
selbigen vnsers Säligmachers sehen lassen."* 5 )
Zwei Tage nach der Abreise der Schweizer von Turin,
trat Karl Borromeo die schon seit längerer Zeit geplante Wall-
fahrt zum hl Grabtuche an Unter den elf Reisegenossen treffen
wir auch den Veltliner Johann Peter Stupauo, der zur Zeit
noch Seminarist war, aber schon im folgenden Jahre der erste
Rektor des neugestifteten schweizerischen Kollegs in Mailand
werden sollte. Am 9. Okt. hatte die kleine Pilgerschar das
Ziel ihrer Wanderung erreicht und liess schon am andern
Morgen durch Jen Erzbischof von Turin das hl. Tuch entfalten.
Auch während der übrigen Zeit ihres dortigen Aufenthaltes, der
sich bis zum 17. Okt. ausdehnte, fand sich die hohe Gesellschaft
noch oft vor' dem genannten Heiligtume ein, um demselben ihre
Verehrung zu bezeugen und sich in die Betrachtung des Leidens
Christi zu versenken.
Mit diesen Ausführungen glauben wir den Leser nicht bloss
mit den Namen der ersten schweizerischen Wallfahrer zum
hl. Grabtuche von Turin bekannt gemacht, sondern zugleich
auch dargethan zu haben, dass die Schweizer überhaupt die
ersten, öffentlichen Besucher und Verehrer dieses Heilig-
tums seit der Uebertragung nach der Hauptstadt Savoyens ge-
wesen seien.
Miszellen. - Mélanges.
Scrivete il nome sui vostri libri.
Uli Scolari m*ano scrivero in te*ta alla prima pagina d»«i loro libri:
1° Se questo libro si perdesse,
Kd a ebi darlo non si »npease.
Colla barba non son nato,
X. N. rton ehiamato
2° <Sul frontispizio) :
Se vtioi »apere il mio nome vol ta
[il foglio
(In testa al foglio segitentci:
.l'erchè sei stato troppo lento,
Arbedo-Tavcrne.
Il mio nom»* » % a pagina cento.
i A pagina cento) :
Perché .«sei stato troppo pigro,
Il mio nom** »* in fomlo al libro.
fSnir ultimo foglio):
Se tu av«'s»i tanlato un po <li più
11 mio nome non e'era più.
(Firma dello scolaro.)
Vittore Pellandini.
») Concept im Staatsarchiv Luzern. Savoyer Akten.
212
Miszellen. — Mélanges.
Die Boswiler Vesper (D'Bosmeler Väsper).
1. Wie haisst an 1 ) euse Herr Pfaarer? Joseph
2. I ba vernoh, de Bosmeler
3. Ist de Boaiueler Gmaindrot au suber?
4. Händ ihr 's Braiten Iten au bchönnt mit
5. Sind hür d' ßeben au groten i
6. Isch's au erlaubt, am ßangrazitag Saghölz-
7. Isch's au erlaubt, am ene Sunntig Tor-
8. Gsehst deet diine Marder ufs Zieglers Schür übe?
Ignaz
Pfaa-
Jo,
dem grüe-
der
Ii zue
be 3 ) z'bröck-
Jo,
R. Grüess mer de Schmuckelibeter und 's Grttene Mairödli,
1. Ifan - ger "von
2. rer gäb
3. jo, jere jo fri-
4. ne Fiick- Ii- gschöp-
5. Ried- zälg un-
6. der Sa- ge z'füeh-
7. len im Fäldmoos o-
8. jo, jere jo fri-
9- n i n n
Äu- gelbärg. jo, jo, wehrli jo, staihert 2 ) gwüss jo
Cbor- herr. jo, jo, en alte Tüfel gid er
er hed si gwäschen im Hundsweiher obe
Ii? jo, jo, wehrli jo, staihert gwüss jo
de V he nai, wehrli nai
re? he nai, wehrli nai de Gmeindrot ist
be? ai nai, jegere Gott nai, de
Ii ; hau dem C'haib als, aber dass eui nüd schadt
7, jo, jo wehi Ii jo, staihert gwüss jo
1. je- re jo
9
3. u g n -
4
5. d'Schnägge händ's jo gfrilsse.
6. gstroft worden um-en-e Guldi.
7. Gmäind- rot heds ver- bote.
8. jo jere jo frili.
9. je- re jo frili.
frili. Nu - u - rum, ro - mas - ser - u - rum.
-
-
-
•-
-
••
■•
-
-
Zu obiger Parodie habe ich von verschiedenen Seiten Beiträge er-
halten; es ist also möglich, dass noch mehr Strophen davon existieren.
Heutzutage wird die Boswiler Vesper kaum mehr gehört; sie kursierte aber
noch vor 50 Jahren im aargauischen Freiamt und hatte den Zweck, die
eigenartige Singweise der Boswiler Kirchensauger zu verspotten.
Jonen. S. Meier.
l ) Die mit fettem Vokal gedruckten Silben werden besonders betont
und ausgehalten. — *) steinhart, — 3 ) Torf.
_ . _ |
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Miszetlen. — Mélangea.
213
Kinderlied zu Mittfasten.
Aufgezeichnet in Flühen <Kt. SolothurnJ
Hit isch Mittelfaste.
Mer treten in «lie Lache.
Helandileis! M
Vo hit über drei Wuche
Esse-mer Eier und Fleisch.
Helandileis!
Wenn-der is wän keine Hier gn,
So muess-ech der Iltis d'Hiener nä.
Helandileis !
Wenn-der is wän kei Anke gä,
So muess-ech d'Chne kei Milch me gä.
Helandileis !
Wenn-der is wän kei Mehl gä.
So muess-ech der lieb Herr Gott der
Helandileis! [Säge nii.
I hör die Ankelöffel räre;
Sie wän is der Anken abschäre.
Helandileis !
Vo hit über drei Wuche
Esse-mer Eier und Fleisch.
Helandileis!
I höre die Schlüssel klingle;
Sie wän-is Nissli bringe.
Helandileis !
1 hör das Messer gyge,
Sie \vän-is Brot abschnyde.
Helandileis!
Drei bis vier Kinder, Knaben und Mädchen, singen dies Lied, während
sie im Dorfe Eier, Brot und dergl. einsammeln. Ein Mädchen trug ein
Tannenbäiimchen, mit Bändern, „Helgen* und dergl. ges'chmückt. Keine
Melodie, sondern eine gebetartige Litanei.
2ti. März 1854. Friedr. Becker.
Vorstehendes Blatt, geschrieben von der Hand des als Hebel forscher
bekannten Friedrich Becker, weiland Lehrer des Deutschen an der Obern
Realschule in Basel, fand sich im Nachlas» Wilhelm Wackernagels vor und
Herr Prof. Jakob Wackernagel übergab es mir vor kurzer Zeit, wofür ich
auch an dieser Stelle herzlich danke.
Als Parallele und teilweise Ergänzung zu den aus Arlesheim und
Reinach von Herrn Dekan Sütterlin «Archiv III, 229 ff.) veröffentlichten
Texten mag es einen Abdruck verdienen.
Basel. John Meier.
D'r lieb Herr Gott het e Wegge;
Mer wän's-ihin helfe strecke.
Helandileis !
D'r lieb Herr Gott het e Chueche;
Mer wän's-ihm helfe sueche.
Helandileis !
D'r lieb Herr Gott het e Leiterli;
Darüber springe d'Meiteli.
Helandileis !
D'r lieb Herr Gott het e Gygli;
Darüber steige d'Wybli.
Helandileis !
D'r lieb Herr Gott het e Wanne;
Darüber springe d'Manne.
Helandileis!
D'r lieb Herr Gott het e Chrüegli;
Darüber springe d'Büebli.
Helandileis !
D'r lieb Herr Gott hät e Grabe;
Darüber springe d'Chnabe.
Helandileis!
Hit über drei Wuche
Esse-mer Eier und Fleisch.
Helandileis !
') Nach gefäll i
jer Mitteilung von Herrn P. Leo Thüring 0. S. B. in
Maria-Stein wurde dieses Helandileis (d. i. Heiland eleisjon]) nur am Schlüsse
gesungen: dagegen folgender Refrain nach jeder Strophe: „Dri rote Röseli
im grüenere Wald" (vgl. Archiv III. 230). Rko.
214
Miszellen. — Mélanges.
Zur Geschichte des Kartenspieles.
Im vorigen Jahrhundert wurde in der Schweiz die Spielkartenfabrikation
an mehreren Orten mit Krfolg betrieben, so in Neuenburg, in Mümliswil,
bis auf den heutigen Tag in Diessenhofen und wohl an andern Orten mehr.
Besonder» beliebt war in vornehmem Kreisen da« sogenannte Tarok-
spiel, wozu besondre Karten nötig waren. Die vier Farben sind: Coupe,
Denier, Baston und Epée. Auf den 21 Tarokkarten waren besondre Figuren
angebracht wie der Kaiser, die Kaiserin, der Eremit, der Gehenkte, das
Glücksrad, »las jüngste Gerieht, Tod und Teufel, Sonne, Mond und Sterne
u. a. m. Auf einem bei Joseph Rochias in Neuchätel herausgekommenen
Spiel erscheinen nun auch unter diesen Figuren „Le Pape" und „La Papesse".
Das gieng nun wohl für reformierte Spieler, allein in katholischen Kreisen
inusste dies Anstoss erregen, und so weisen Tarokkarten, die zu gleicher
Zeit in Mtlmliswil bei Bernhard Schär erstellt worden sind, an Stelle des
Papstes und der Päpstin den König der Götter und seine Gemahlin, Jupiter
und Juno, auf, wodurch jegliche Verletzung des katholischen Gewissens der
Tarokspieler ausgeschlossen war. M
Basel. Alb. Burckhardt-Finsler.
„Joseph Steiner in Russwyl als Brautführer seiner Patin
(d. i. Patenkind) Katharina Wolf".
Jos. Reinhart pinxit 1789.
Von der Tracht .loseph Steiners dürfen als spezitisch schweizerisch
bezeichnet werden: die schweren gefältelten Zwilchhosen, die gleichzeitig
auch im Bernbiet das ganze 18. Jahrh. hindurch getragen wurden. Die
Straussfedern auf dem runden Hut sind wohl nur festliche Zuthat, wie der
Degen. Während der Städter zu seiner Zeit sieh glatt rasierte und frisieren
Hess, ist das gesund»' wetterfeste Bauerngesicht mir einem prächtigen silber-
nen Vollbart geziert und das Haupthaar frei gelockt. Der ganze Mann ist
trotz der etwas starken Korpulenz ein Typus, wie wir sie uns gern unter
den alten Schweizern vorstellen.
Die Braut tragt die Brautkrone, den fein gefältelten, grossen, runden
Brautkragen in gleicherweise auch in Oiuggisberg üblich i, den Brautgürtel
und das Brautsträusschen. Göllerkettchen hängen über das reichgestickte
geschlossene Mieder herab, «las in ähnlicher Weise, wie bei der Berner
Tracht, mit silbernen Haften besetzt ist. Die offene Jacke und der ziemlich
kurze Rock sind schwarz, die Schürze weiss, die Strümpfe rot. Die Braut
ist ein frisches, kräftiges Landkind und bildet mit ihrer blühenden Jugend
einen hübschen Kontrast zu der rüstigen Gestalt ihres greisen Paten. K.
') Eine ausführliche Darstellung «les Tarokspiels fimlet sich in den
«Nouvelles Etrennes fribourgeoises u 1901, 117 ff. und 1902, 135 ff. [Rki> ]
Schweiz. Archiv für Volkskunde, Band VI (1902)
Vierfarbendruck von S'eukomrn & Zimmermann, Bern Clichés Dr. Balmer, Bern
Joseph Steiner in Rasswyl (Kt. Lazern) als Brautführer seiner Patin, Katharina Wolf
Jo». Reinhardt pinxit 17B9 (Original im historischen Museum zu Bern)
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215
Bücheranzeigen. — Comptes rendus.
Johann Peter Hebel, Allemanniscbe Gedichte. Auf Grundlage der
Heimatsmundart des Dichters für Schule und Haus heraus-
gegeben von Otto Hkimh. Heidelberg (Carl Winter) 1902.
XV -f- 137 Seiten. 8°. Preis: geb. 1.20 Mark. —
Aus dem Titel dieser Ausgabe geht die Beschaffenheit derselben nicht
deutlich genug hervor. Es hätte gesagt werden sollen, das« die Texte in
doppelter Gestalt einander gegenüber gedruckt sind: in der Orthographie
Hebels und in phonetischer Unischrift. Ob nun gerade «»ine solche phonet-
ische Ausgabe .für Schule und Haus* geeignet sei, möchte ich bezweifeln;
denn ein phonetisch l'ngoschulter wird sich nur mit grösster Mühe in die
ihm unvertraute Lautschrift hineinfinden können, und besonders wird er
Transkriptionen wie un (eh (.und hesch") un tiidiku duks (.und hütigs Tags*),
*i duadr bat drfür („si thut der bald derfllr") ratlos gegenüber stehen.
Meines Erachtens hätte H., wenn er wirklich ein Buch für .Schule und Haus
schaffen wollte, besser danin gethan, das Schriftbild etwas zu vereinfachen:
Enklitica und T'roklitica abzutrennen und allgemeingültige Sandhi-Krschein-
nngen unhezeichnet zu lassen. Es ist mir z. B. nicht klar geworden, wes-
halb er schreibt nndekt .und deckt"), unduo („und. wo* Ï, aber unt maint
> .und meint"), und trœn („und wenn"), ferner dbnbi („d' Pappe" j, andr („an
der"), aber s wil („'s will*), dr mek („der Weg") u. s. w.
In der Krage nach der Berechtigung einer lautlichen Umschrift der
Hebersehen Gedichte auf Grund der Hauseuer Mundart stelle ich mich auf*
Heilig« Seite, wenn auch nicht aus den von ihm angeführten Gründen.
Nach meinen bei einem mehrtägigen Aufenthalt in Hausen gemachten Er-
hebungen bin ich zur Ueberzeugung gekommen, dass Hebel keine reine
Hausener Mundart gesprochen, noch weniger geschrieben hat. Wir dürfen
annehmen, dass die Hausen-Schopfheimer Laut Verhältnisse 1 '! die
Grundlage von Hebels Sprache bildeten, dass diese aber durch
die Mundarten von Lörrach und Basel-Stadt, sowie durch die
Schriftsprache bzw. Karlsruher Sprache vielfach inodificiert
worden ist. Das Zitat aus Meyers Aufsatz (Die Deutschen Mundarten
Bd. VII, 457) hätte füglich weggelassen werden können 2 :, denn wer hat je
behauptet, dass Hebel wissentlich „einen Extrakt verschiedener Idiome ge-
braut" oder „seine Muttersprache vergessen* habe? Solche Modifikationen
Nach Aussage älterer Hausener bestehen keine wesentlichen Unter-
schiede in der Sprache dieser beiden Ortschaften.
2 ) Die Transkription Movere ist übrigens sehr fehlerhaft.
216
Büeheranzeigen. — Comptes rendus.
vollziehen sich ganz unwillkürlich, und der Ref. selbst hat es erfahren, wie sich
bei längerer Abwesenheit vom Heimatsort fremde Elemente in Aussprache
und Wortschatz einschleichen können. Hei Hebel kommt noch hinzu, dass es
gar nicht in seiner Absicht lag, speziell die Hausener Mundart zu ver-
ewigen; die „allemannisehe" Sprache des Wiesenthals von Todtnau bis Basel
war für ihn gewissermassen ein einheitliches Ganzes, und die Mundart von
Lörrach in seinen Augen ebensogut heimatlich, wie die von Hausen. Ferner
ist zu bedenken — und das giebt auch Heilig zu — dass die poetische
Sprache, sei es aus Rücksicht auf Veranlass, Reim oder gehobene Diktion,
nicht selten gezwungen ist, von der des alltäglichen Lebens abzugehen, und
endlich musste es Hebel daran gelegen sein, seinen Lesern durch Ver-
meidung ungewohnter Schriftbilder die Auffassung zu erleichtern. Wir
haben also jedenfalls zu unterscheiden zwischen unwillkürlichen und will-
kürlichen Abweichungen von der Hausener Mundart, glauben aber, dass
beide sich in den Allemannischen Gedichten nachweisen lassen. Die von
Socin (Schriftsprache und Dialekte S. 450 ff.) als undialektisch beanstandeten
Ausdrücke scheinen auch mir grösstenteils verdächtig, und zwar nicht, weil
sie mir als Basler ungeläufig wären — die meisten haben in der heutigen
Stadtmundart Eingang gefunden —, sondern auf Grund langjähriger Be-
schäftigung mit den allemannischen Dialekten. Freilich, wenn man einen
Hausener direkt fragt, ob .gierig". .Gürtel*, , hasche" u s w. echt mund-
artlich seien, wird er es bejahen. Das beweist aber angesichts der heutigen
schriftdeutschen Schul- und Zeitungsbildung gar nichts. So scheinen mir
denn ausser den von Socin aufgerührten Ausdrücken noch folgende Wörter
und Wortformen unhauserisch : „an der Strosse" st. Stross (1, 139), .der
Ihilch-Thurn* st. Chilcbe- <5. 58), „-ert". .-elf, „-crn" st. -ie)rct, -<e)let.
-(e)re, z.B. „verbittert" (6,128), .trippelt" (25.5:, „verwildern* < 14, 52 1,
„Chirsi* st. Chriesi ,9, 41), „üser* st. euser (1.48), .hohe* st. hoche i l, 185).
„Weize" st. Weisse (1,194'i, „fertig* st. ferig i l,214i, „seh" (Konjunktiv
von „sehen") st. sech (3. 67), .Ordnig* st. Ornig 4, 15Ï, „Ewigkeit" st.
Ebigkeit 4, 136,, „mischt" st. müsclit (6, 122), .Schuss" st. Schutz 6, 189;.
„Versuchung" st. Versuechig (6, 205). „Stücker* st. Stucker ,16, 72), .Simse*
st. Sintsel ,18, 95;, „winslet" st. winislet (24,57), „Elsass* st. Elsis 1 25, 37 j,
„Dochte" st. Doche (25,78), „Brösli" st. Brösemtli (27, 7 1, „Hemd* st. Häm
(1,116), „'s dunert", daneben in derselben Zeile „es dunderet* (16,1),
„Staat* st. Gstad 1. 1,721, „Othem" st. Ote (1. 39. 59.63.65.67). Die
meisten dieser Abweichungen hat Heilig auch anerkannt, wie überhaupt
sein Variantenapparat reich ist an wertvollen Beobachtungen; weshalb aber
hat er aus diesen zahlreichen Fnterschieden nicht den folgerichtigen Schills»
gezogen, dass Hebels Sprache nicht die reine Hauseuer Mundart war?
Trotzdem billigen wir Heiligs Idee: denn es mus» für jeden Freund
der Heberschen Muse von höchstem Inter<>sse sein, die Grundzüge seiner
Mundart kennen zu lernen, zu wissen, wie die stark alterierte Orthographie
des Dichters eigentlich ausgelegt werden müsse, und das kann mit Hilfe der
Heilig'schen Methode, welche die mundartlichen Abweichungen in die An-
merkungen verweist, immerhin erreicht werden.
IHese erste Ausgabe können wir freilich nicht als abschliessend be-
trachten, trotzdem ich nicht anstehe, sie als sehr verdienstlich zu bezeichnen.
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Bücheranzeigen. — Compte» rendus.
217
Aber einerseits scheint der Gewährsmann Heilig, der sich ungefähr fünf-
zehn Jahre im Auslände aufgehalten hat, sprachlich nicht ganz einwandsfrei
gewesen zu sein, und anderseit zeigen gerade die einleitenden Bemerkungen
über die Hausener Mundart, das» Heilig in einigen grundsätzlichen Punkten
unrichtig gehört hat.
Schon bei den allgemeinen Erörterungen (S. X ff.) möchte ich manches
beanstanden. Die langen Formen döxdr (Tochter i, füdr (Vater), süU (sonst)
kommen ebensowenig vor wie die kurzen nu.vbr (Nachbar). SönSt (schönst).
Auch die unter den .Schwankungen* verzeichneten briaxt (bricht oder Be-
richt '?'), fncnali (Vreneli), régira (regieren). liaba (Liebe), Mira (Stiere), */?
(Schuh), Stoeer (schwer), wi»t (weit) sind unmundartlich, het und hat sind
nicht identisch, sondern das erste ist Indikativ, das zweite Konjunktiv (vgl.
6. 28 u. 29), xhein und xlln sind wol nur Druckfehler für xhei und xtl.
Die Hauptschwäche des Buches aber liegt in den Vokalqualitäten.
Es war ein grundsätzlicher Fehler, die Aussprache der i-, e-, o-, ö-, w- und «■-
Laute unbezeichnet zu lassen; dadurch winl der Phantasie des deutschen
Lesers der weiteste Spielraum gelassen. Auch bedürfen die allgemeinen
Bemerkungen zum Lautstaud (S. XII ff.) vielfach «1er Berichtigung. So ist
das i in Srida (Schritte), iS (ist), xilxhöf (Kirchhof). ffrMa (Firste) nicht .ge-
schlossen", sondern offen, das u bzw. ü in üsa (hinaus), mfr (sauber), mrkrut
(Sauerkraut), hiudi ; (Häuschen) nicht „offen % sondern geschlossen. Die alten
geschlossenen «-Laute richten sich nach den folgenden Konsonanten frwera
(verwehren), era (Ehren) höre ieh z. B. halb-offen, nicht geschlossen, während
die kurzen Umlauts-« und sämtliche o-Laute in der That geschlossen zu
sein scheinen; a ist als Monophthong durchweg a, nicht aber in der Ver-
bindung au, wie Heilig angiebt; der alte Diphthong wird vielmehr <eu (d-enu
.Tau% bäum „Baum"), das diphthongierte ü aber«« gesprochen («««, bdua.
traua, tuusig). Die S varabhakti- Vokale *' und a ><W«'X\ gwül'x) habe ich in
Hausen ebensowenig gehört, wie die entfalteten Konsonanten (inds „ins",
feldsa „Felse").
Beim Konsonantismus ist Heilig in ein Dilemma hineingeraten.
Er bezeichnet die alten Fortes f, k mit d, b, g (œdi .Ätti", jobi .Joppi",
degali „Deckeli" ) und verwendet t, p, k für die Aspiraten (un te% .und hescb"
piadis .b'hiet-is" kâ ,gha" ). Dadurch bleibt ihm für die unaspirierten Fortes
keine Zeichen mehr, und er schreibt gotuilxa, kwrept, biik, obschon ja hier
keine Aspiraten vorliegen. Ich halte es überhaupt für einen Missgriff, für
die alte starke Explosiva p, t, k das Zeichen der schwachen b, d, g zu setzen ;
denn die Erweichung ist in Hausen nicht so weit vorgeschritten wie z. B. in
gewissen elsassischen Mundarten. Hier mag es am Platze sein ädi, jobi
degali zu schreiben; Hausen aber spricht die mittleren Konsonanten ver-
schieden in ruka .rücken" (Heilig luga) und in luaga, in jopi .Jakob"
(II. jobi) und in dübuk, in teti (H. redi) und in nldr, wenn auch die Fortis
nicht so lang ist wie z. B. in Basel-Stadt. Ich würde also für Elsass ruga,
jobi, teilt, für Hausen ruka. jopi, ati, für Basel-Stadt rukka, joppi, o-tti
schreiben.
Auch andere Inkonsequenzen sind noch zu verzeichnen. Warum wird
die dentale Affrikata mit d* (mddsht. ferdseUs .erzähl uns"), die labial*»
aber mit pf (pftfli, dsnpfa) statt ///' wiedergegeben ? Warum Mrîxa, sixdli
218
Bficheranzeigen. — Comptes rendus.
.sichtlich" xlüftle, Sbâns, aber y wüst, Itext. obschon die Explosiva nach
ä, f gleich ausgesprochen wird, wie nach s, x? warum sinkt .singt*, lapt,
aber lutgt, gliabt. hübS?
Endlich sind mir die k, p, t im Auslaut unverständlich yxcœk .Weg",
sundik .Sonntag", pfltak .Pflug", frpit „Freude", fait .Feld", ik .öd" 3 ),
laup .Laub", xnäp .Knabe"). Es wird hier nicht nur keine Aspirata
(wtckh, fröiiK lauph), sondern auch keine Fortis gesprochen. Nach Heilig
mttsste also der Labial in .Laub" (laup) härter klingen als in .Suppe*
(auto); ich habe umgekehrt laub, supd gehört.
Durchgehend falsche Schreibungen sind war .wäre* st. wçr, sia „sie"
st. «| *), frani, framh „Vercne* st. frçni, frÇndli, sabli ..Joseph* st. $$pli,
xrtcfdig st. xrçfdig, löift st. lauft, sir st. .*/?r u. A. m.
Die Versehen im Einzelnen (Hör- oder Druckfehler) kann ich hier
nicht anfuhren, bin aber gerne erbötig, dem Herausgeber meine Betracht-
ungen mitzuteilen, falls eine zweite Auflage ins Auge gefasst werden sollte
Für eine solche wäre auch zu wünschen, dass die Ueberschriften,
die Hebel Schriftdeutsch abgefasst hat, nicht in Mundart übersetzt und dass
der Sammlung einige besonders beliebte Gedichte wie .Die Vergänglichkeit*,
.Hans und Verene" n. A. noch beigefügt würden.
Meine Ausstellungen wollen nicht als Nörgeleien aufgefasst werden.
Ich halte die Heilig'sche Arbeit mich wie vor für sehr verdienstvoll und
begrüsse sie von ganzem Herzen, glaube ober, dass sie einer durchgreifen-
den Umarbeitung bedarf.
E Hoffmann-Krayer.
Das Bauernhaus im Deutschen Reiche und seinen Grenz-
gebieten, herausg. v. Verbände Deutscher Architekten-
und Ina ENI eur- Vereine. Lief. 3 — 5. Dresden (Gerh. Küht-
mann) 1901 02. —
Das Bauernhaus in Oesterreich-Ungarn, herausg. v. Oesterr.
Ingenieur- und Architekten- Verein. Lief. 1 — 2. Wien (Oesterr.
Iugenieur- undArchitekten-Vereiu) und Dresden (Gerh. Küht-
mann) 1901/02. Subskr.-Preis (ohne Ungarn) 40 Kr. —
Das Bauernhaus in der Schweiz, herausg. vom Schweiz. Ingenteur-
und Architekten- Verein. Lief. 1 — 2. Zürich (Hofer & C— )
o. J. [1902]. Subskr.- Preis 45 Fr. —
Von dem in Band V .S. 2i9 angezeigten Werke sind bis jetzt 7 weitere
Lieferungen erschienen, von denen 2 auf Oesterreich-Ungarn und 2 auf
die Schweiz fallen. Die hohe Bedeutung und gediegene Ausstattung des
Unternehmens bedarf keiner nochmaligen rühmenden Hervorhebung Aber
auch eine Kritik des ganzen Werkes ist erst möglich, wenn einmal die zu-
sammenfassenden Texte erschienen sind.
3 ) Warum daneben muihäd „Mühlrad" i5, 64)?
+) Der Keim .Grumbireli" : .brotet sie" (4.73) hatte doch auf die
richtige Spur führen müssen.
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Bücheranzeigen. — Compte» rendus.
21t»
Die neuen Lieferungen aus dem Deutschen Reiche verteilen sich
auf die einzelnen Länder und Provinzen nach der Tafelzahl wie folgt :
Baden 5, Bayern 5, Brandenburg 1, Elsas» I, Hannover 2, Lüheck 1, Kgr.
Sachsen 3, Sachsen-Altenburg 5, Westereiden 2, Hamburg 1, Gros>h.
Hessen 4, Rheinprovinz 2, Schlesien 1, Württemberg 3, Braunschweig 2,
Westfalen 1.
Durch reichliche Beigabe interessanten Details zeichnen sich besonders
aus die Darstellungen von Tilk u. Statsmann (Elsassi, Prejawa (Hannover),
Wilcke (Westpreussen), Burhaum (Grossh. Hessen», Heuser ( Rheinprovinz i,
Eble (Württemberg), Stnmmnitz u. Hummel (Baden;, Sçhmidt u. Seyffert
(Kgr. Sachsen); zeichnerisch scheinen mir besonders hervorzuragen Anger
u. Schmidt iSachsen-Altenburgi.
Oesterreich ist durch folgende Tafeln vertreten : Nieder-Oestereieh 3
(mit malerischen Prospekten von Otto Schmid), Ober-Oesterreich 4 (mit fein
ausgeführten Rissen von Theyer), Salzburg 4 unit beachtenswerten Details
von Eiglj, Kärnten 5, Tirol 5 (ebenfalls durch die Details von Wober hervor-
ragend), Böhmen fr (wo besonders die klaren und kräftigen Risse von Lutsch
auffallen), österr. Schlesien 1 und Steiermark 2 (beachtenswertes Detail
von Lacher).
Die erste und zweite Lieferung des schweizerischen Bauernhauses
enthalten folgende Tafeln: Genf 1 (Ferme à Bourdigny), Bern 5') (Sumis-
wald, Rfleilerswyl, Diemtigen, Interlaken, Meiringen), Zürich l (Matt b.
Regensdorf), Uri 1 f Erstfeld j, Sehwyz t ( Rothciithurni ), Appenzell 2 (Teufen,
Uroäach), Graubünden 7 'Putz b. Luzein, Gem. Seewis, Sils, Buchen, Seewis,
Grüsch), Unterwaiden 1 (Lungern). Aargau 1 (Rupperswyl), Solothurn 1
(Boningen, Schnottwyli, St. Gallen 2 (Kurth), Wallis 1 (Emen).
Von deu Architekten ist an diesen beiden ersten Lieferungen am
stärksten beteiligt .1. Gross, der bekannte Erbauer des Dolder-Chalets bei
Zürich (8 Tafeln), ihm folgen Müller und Sehlatter mit je 4, Meili mit 3 und
Bremond, Hassler, Ammann, Reitz. Ulrich, Lasius mit je 1 Tafel.
Im Grossen und Ganzen weisen die Schweizerblätter nicht die selbe
Reichhaltigkeit auf wie die deutschen und österreichischen. Namentlich sind
sie bedeutend ärmer an Detail. Der Grund hiefür mag einesteils darin liegen,
das» die meisten Aufnahmen vor oder kurz nach Erscheinen der Hunziker-
schen Hausforschnngen gemacht worden sind, dann aber auch weil die
Schweizer Architekten der wissenschaftlichen Bedeutung der Oekologie
im allgemeinen noch nicht nahe getreten sind. Bis jetzt sind es wo| vor-
wiegend praktische oder malerische Interessen gewesen, die sie zu Auf-
nahmen schweizerischer Bauernarchitektur veranlasst haben, und daher mag
es auch gekommen sein, dass so wenig geschichtlich interessante und so
viel „schöne" Bauernhäuser aufgenommen worden sind. Doch wir wollen
nicht tadeln; denn wer weiss, was uns die folgenden drei Lieferungen der
Schweiz noch bringen ? Danken wir vielmehr der Verlagshandlung und
den Architekten für das grossartige Unternehmen und die vielfachen Opfer,
die sie für diese gute Sache gebracht haben.
E H offmann -Kray er.
») Weshalb die 3. u. 4. Tafel mit No. 4 u. 5, die .j. mit No. 7 be-
zeichnet wird, ist mir nicht klar.
220
Bücheranzeigen. — Comptes rendus.
Léon Pineau, Les Vieux Chants populaires Scandinaves. Étude
de littérature comparée. Tome II. Epoque barbare: La
Légende divine et héroïque. Paris (Emile Bouillon) 1901.
VI -f- 581 Seiten. 8°. —
Im 2. Bande des „Archivs" (S. lt>±i hatten wir Gelegenheit, tien
ersten Teil dieses bedeutenden Werkes zu besprechen. Damals handelte
es sich um die jjoetischen Produkte eines Zeitraums, der vor aller Civili-
sation lag, um „(hants de Magie", wie sie der Verfasser nannte. Im vor-
liegenden Teile nun wird das Zeitalter der Götter- und Heldensagen vor
unsern Augen entfaltet.
Haben wir schon beim ersten Teile das umfassende Wissen und die
klare Darstellung rühmend hervorheben dürfen, so gilt das. wenigstens in
Bezug auf die nicht-eddische Ueberlieferung auch für dieseu zweiten. Pineau
reiht sich in der Beherrschung seines Stoffes neben die ersten deutschen
Kenner skandinavischer Volksdichtung, und wir dürfen unserm Nachbarvolke
Glück wünschen, dass es in ihm einen so feinsinnigen Interpreten dieser
grossartigen Poesie besitzt.
In der Einleitung schildert uns Pineau zunächst die Urgeschichte
Skandinaviens und seine Besiedelung in knappen Zügen ') und geht dann
in einem ersten Ilauptteil zu der Göttersage über. Die ersten Kapitel
weisen auf die mythischen l'eberreste in skandinavischen Volksliedern und
verwandten Dichtungen nnderer Völker hin, wobei der „Thor af Havsgnard"
besonders eingehend erörtert und im Einzeln die grössere Altertümlichkeit
dieses Gedichtes gegenüber der Thrymskvidha dargethan wird. In Kapitel III
behandelt Pineau die Edda 2 ) und die in ihr zu Tage tretende Entwicklungs-
stufe der religiösen Anschauungen, um dann im folgenden sieh speziell mit
dem Thôrinythus zu beschäftigen, dessen hohes Alter im Vergleich zu dem
Odins er betont. Es werden sodann die Volkslieder, welche an Thor
erinnern, im Einzelnen aufgeführt, und weiterhin die Lieder vom jungen
Svejdal und von Svend Vonved in ihren Grnndzügeu als voreddisch erklärt.
Der zweite Teil hat die Heldensage zum Gegenstand. Nach einer
Erwähnung des bei den verschiedenen germanischen Stämmen nachweis-
baren lleldengesangs wird natttrgeinäss zuerst die Sigurd-Sage ins Auge
gelässt. Auch hier geht der Verfasser von den dänischen, norwegischen
und faröischen Volksliedern über Sigurd nus. die er eingehend bespricht ;
daran schliesst er eine Betrachtung der deutschen Version Nibelungenlied
und Siegfriedslied und eine Vcrgleichiing derselben mit der faröischen und
eddischen, was ihn zu Schlüssen über die ältesten Bestandteile der Sage
führt Dabei wird speziell die eddische Ueberlieferung kritisch beleuchtet
und verschiedene Schichten derselben auseinandergehalten. Kapitel V ver-
breitet sich über die Deutung «les Sigurdmythus und seine Beziehungen zu
'; Unter der citierlen Litteratur vermissen wir Bremer« Arbeit im
3. Bande des .Grundrisses f germ. Philologie-.
•) Die Erklärung des Wortes „Edda* als „grand mere* ist unseres
Wissens heutzutage nicht mehr haltbar.
Bileheranzcigen. — Comptes rendus.
221
aussergermanischen Mythen ; einige kleinere, verstreute Sageuzüge und letzte
Ausklänge schliefen sieh in Kap. VI 11. VII an.
Die zweite Sagengruppe ist diejenige Di et rieh s von Bern. Nach
einem Vergleieli des historischen Theodorich mit dem sagenhaften werden
wiederum zunächst die Volkslieder erörtert, und nachgewiesen, dass wol die
Namen deutschen Ursprungs seien, aher die Grundzüge der Sage in
skandinavischem Boden wurzeln.
Ein dritter Haupteil ist den „ Chants divers 4 gewidmet. Es sind
Gesänge, die verschiedene Züge aus dem skandinavischen Leben aufweisen,
unter anderm auch die l>ei Saxo erzählte Geschichte von Teil. Es folgen
in Kap. II Sagen von kämpfenden Krauen, in Kap. III u. IV Entführungs-
sagen i darunter Erörterungen über Brautraub, über die Kudrunsage, Walt-
hari und Verwandtes). Den Schills» bildet eine mit besonderer Liebe be-
handelte Darstellung der Sage von Hagbard und Signe.
Die hier in rohen Umrissen gegebene Inhaltsübersicht lässt die Fülle
des in dem Buche verarbeiteten Stoßes kaum ahnen. Ob die grundsätzlichen
Aufstellungen des Verfassers über das höhere Alter gewisser Volkslieder
gegenüber den eddischen sich überall halten lassen, wird die Zukunft lehren.
Bei meiner im Vergleich zu Pineau äusserst lückenhaften Kenntnis der
nordischen Litteratur. will ich mich des Urteils enthalten ; möchte aber
immerhin zu bedenken geben, dass der Begriff „Volkslied* bei den alt-
nordischen Produkten wesentlich anders geiasst werden muss, als heutzutage,
indem ihre Dichter gewiss nicht Männer aus niedern Volksschichten waren,
sondern gebildeten Ständen angehörten. Wir haben aus diesem Grunde wol
auch anzunehmen, dass sich in den verschiedenen Dichtungsgattungen
(„ Chants de Magie" und „Legende divine et héroïque") ebensogut soziale
Unterschiede der dichtenden Stände abspiegeln können wie zeitliche.
Dieser Einwand thut «lein hohen Wert des Buches keinen Abbruch.
Wir dürfen es unsern deutschen wie französischen Lesern angelegentlichst
zum Studium empfehlen. Niemand wird es aus der Hand legen, ohne die
mannigfaltigste Belehrung daraus geschöpft zu haben.
E. Hofftnann-Krayer.
(Henry Gaidoz,) Le Graud Dieu Gaulois des Allobrogea. Pari»
1902. XIX Seiteu 8°.
In dieser Abhandlung kommt G. auf die an «1er Kathedrale von
St Pierre in Genf entdeckte Kapitelltigur zu sprechen, die einen hockenden
Mann mit einem Hammer darstellt. Im Gegensatz zu Blavignac 'Histoire
de l'Architecture sacrée, Paris et Leipzig 185il, p. 28H; der die Figur als
einen Baumeister oder Steinmetzen bezeichnet, sieht G. in ihr den allobrog-
ischen Himmelsgott ; „Dispater" i, der auch, mit dem selben Hammer, oder
nagelartigen Attribut auf der Brust, im Kt. Wallis ausgegraben worden ist.
Die Arbeit von Heierli und Oechsli „Urgeschichte des Wallis" i Mit-
teilungen der Antiquar. Gesellschaft in Zürich, Bd. XXIV, Heft 3.i ISW
scheint dem Verfasser entgangen zu sein.
E. H.-K.
k 222 Bücheranzeigen. — Comptes rendus.
Deutsche Volkskunde aus dem östlichen Böhmen. [Herausgegeben]
von Dr. Ed. Langer. Braunau i./Böhmen (Selbstverlag des
Herausgebers) 1901 ff. 8°.
Die schön ausgestattete, jährlich vier mal erscheinende Zeitschrift soll
speziell der Volkskunde des deutschen Ost-Böhmen gewidmet sein. Der
Herausgeber hat die schwere Aufgabe übernommen, die Publikation nicht
nur ohne Mitarbeiter, sondern auch ohne finanzielle Zuschüsse zu leisten,
und man darf seiner Arbeitkraft in der That die grösste Anerkennung zollen,
wenn man erfährt, dass seit 1901 bereits 6 Hefte erschienen sind. Die
Artikel enthalten manches Bemerkenswerte. Wir heben von umfangreicheren
speziell in die Volkskunde einschlagenden Arbeiten hervor: „lieber Volks-
kunde im östl. Deutsehböhmen", „Volkstümliche Dichtung*, „Sagen aus dem
deutschen Osten", „Hochzeitsbräuche", „Volkslieder und Reime", „Mittel zur
Pflege unserer Volkskunde", „Bauten im Adlergebirge", „Aus der Robotzeit
im Gebiete Landskron".
' Wir wünschen dem schönen von warmer Vaterlandsliebe getragenen
Unternehmen von Herzen den besten Erfolg. E. H.-K.
Dr. Josef Pommer, Volksmusik der deutschen Steiermark. Band I.
444 Jodler und Jucbezer. Wien (F. Rörich) 1901. IX -\-
386 + XIV Seiten. 8°. Kr. 4.—.
Der begeisterte Freund und gründliche Kenner des südostdeutschen
Volkslieds, Dr. .Tos. Pommer, hat soeben den vorliegenden • Band als ersten
Teil einer Sammlung herausgegeben, welche die gesamte Volksmusik der
deutschen Steiermark umfassen soll.
Ein reiches, interessantes Material, diese von Holzknechten, Hirten,
Schwoagerinnen und Jägern herrührenden Jodler, Jucbezer und Rufe: es
sind deren, die Nebenformen nicht mitgezählt, an sechshundert gegeben.
Ob einstimmig, oder zweistimmig — was die Regel ist — oder mehr- (3, 4,
5 und ö) stimmg, die meisten klingen überraschend schön. Auf dem Dur-
dreiklang aufgebaut, mit wenig Modulation — die Dominanten allein kommen
in Betracht — zeigen sie eine Feinheit und Sicherheit der Stimmführung,
die dem musikalischen Gefühle dieser deutschen Steirer ein glänzendes
Zeugnis ausstellen. Kanon, Parallel- und Gegenbewegung, ja selbst eine
Art Kontrapunkt (sie nennen's dort ein „Nacheinander", ein „Füreinander"
oder ein „Gegeneinander"), werden mit spielender Leichtigkeit und untrüg-
lichem Wohlklange angewandt, Quinten- und Oktavenparallelen sind äusserst
selten, und trotz all dieses Mangels an archäischen Wendtingen und Klängen
können sie von niemand als Salonjodler empfunden werden. Alles Süss-
liehe. Weichliche in der Kadenz z. B. ist ihnen fremd; sie haben den
richtigen, unverfälschten Erdgeschmack.
Viele der gegebenen Beispiele zeigen den 3 /* Takt und den 4taktigeu
Aufbau des Ländlers, die auch unsem einheimischen Jodlern so oft eigen
sind. Auch melodische Parallelen linden wir übrigens z. B. zu einigen von
Tobler gegebenen schweizerischen Jodlern. Aber welch ein Unterschied
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Kleine Chronik. — Chronique.
223
zwischen der appenzellerischen Brtunmstimmenbegleitung un«l «1er leichten,
selbständigen Behandlung der Begleitstimmen dieser steirisehen Jodler!
Die Anordnung des gewaltigen Materials ist sehr übersichtlich, und
die Herausgabe *o sorgfältig, das* es recht schwer fallt, in den ungefähr 400
Seiten den dem Rezensenten nun einmal teuren Fehler — diesmal ein |2 als
A'orzeiehnung des C Dur Jodlers 2ôô — herauszubilden.
Die Steiermark ist um eine Arbeit zu beneiden, die ihre gesamte
Volksmusik in solch mustergültiger Weise zu behandeln verspricht.
Karl Emil Heinle.
Chansons et rondes du canton de Fribourg, publiées par J.
Reichleu.
On annonce sous ce titre la mise en souscription d'un ouvrage qui
ne manquera pas d'attirer l'attention de tons ceux qui s'intéressent à la
poésie populaire romande. Le prospectus énumère une soixantaine «le
pièces patoises <*t françaises, en grande partie iinédites, qui seront publiées
avec musique et illustrations. La collection formera le septième fascicule
de la Gruyère illustrée, où «>nt déjà paru précédemment les Chants et CorauWk
de la Gruyère. Le nom de l'éditeur est la meilleure garantie que rien ne
sera négligé pour donner à cette publication un caractère artistique.
Kleine Chronik. — Chronique.
In der Neuen Zürcher Zeitung 1901 No. 33« Heil, lesen wir: Verein
zur Erhaltung der schwäbischen Volkstrachten. In Baden hat ja
«1er seit einigen Jahren bestehende Volkstnu-htenverein schon sehr erfreuliche
Resultate erzielt, und man hätte längst in Württemberg allen Grun«l gehabt,
«Ii«' kümmerlichen liest«* früherer Zeiten zu bewahren. D«>r Verein will nun
in erster Linie moralisch einwirkten und den Sinn fllr die überall im Aus-
sterben begriffen<*n Volkstrachten neu beleben. Aussenlem sollen in ge-
eignct»>n Fällen Geldmittel an Konfinnanden, Brautleute u. s. w. gegeben
werden : auch denkt man an die Erstellung eines Trat'htentnuseuins. Es ist
in der That allerhöchste Z««it, w«>nn nicht die letzten Spuren volkstümlicher
Trachten, «Ii«» noch b«>stehen, von der Industrie vollenils ganz ausgewischt
werden sollen. Di«* Fabriken sind die Hanptfeinde der Tracht. Wo sie
hinkommen — und sie beräuchern allmählich das entlegenste Alb- und
Schwarzwaldthal — verschwindet der alte Brauch, um «lern billigen Stadtzeug
Plate zu raachen. Selbst die bekanntesten Trachten, «lie Betzing«*r, die aus
der Steinlaehgegeml uml aus «len evangelischen Baarorten verschwinden
rapid. Was in andern Gegenden, z. B. in Obersehwaben, noch bei einigen
steinalten Leuten an Trümmern einer Tracht vorhanden ist, das stellt nur
eine Verballhornung der eigentlichen Tracht vor.
Gemeindechroniken. — Ein«» üb«'raus erfreuliche Anregung, die
für «lie Erforschung einheimischen Volkslebens von grossem Gewinn sein
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-'24
Frageknsten. — Informations.
kann, ist im Dezember 1901 von Prof. K Kgli gemacht und deren Be-
tätigung sofort energisch an «lie Hand genommen worden. Ks handelt
sich um das Anlegen von Gemeindechroniken, vornehmlich durch Land-
geistliche. Dans unter den darzustellenden Gegenständen auch die Volks-
kunde keine geringe Holle spielen wird, liegt auf der Hand. Zum Sammeln
volkskundlicher Stoffe hat Prof. Dr. K. Schnell in der „Neuen Zürcher Ztg.*
No. 19 eine kurze Anleitung gegeben und als Haupt-Studiewpielle unser
„Archiv" empfohlen. Möge der gute Anfang einen erfreulichen Fortgang
nehmen. —
Freiburger Preisausschreibung. — Die Philosophische Fakultät
der Universität Freiburg in der Schweiz schreibt aus :
Einen Preis von 500 Franken für eine Geschickte der modernen
Volksliedersammlungen von „des Knaben Wunderhorn* bis auf
heute. Die Arbeit muss in deutscher Sprache abgefasst und bis zum
1. Mai 1904 dem Dekau der philos. Fakultät eingeliefert werden. Die
nähern Bestimmungen finden Interessenten im Verzeichnis der Vorlesungen
für das Wintersemester 1902 auf 1903 S. 31.
Fragekasten. — Informations.
Heimweh.
Das Wort „Heimweh*, das sich jetzt Uber das ganze deutsche Sprach-
gebiet verbreitet, hat seine Wurzeln bekanntlich in der Schweiz.
Unterzeichneter wäre den Lesern dieser Zeitschrift dankbar, wenn
sie ihm Stellen aus schweizerischen Schriftstellern, besonders Dichtern de»
18. und 19. Jahrh., nennen könnten, die dieses Wort enthalten.
Prof. Dr. Friedr. Kluge, Freiburg (Grossh erzogt. Baden .
Revolutionslied.
Ist einer unserer Leser im Falle, uns die Fortsetzung des nachfolgen-
den Kevolutionsliedcs zu liefern ?
Gebot denn Ihr Grossen
Kuren rothen Purpurmantel her.
Das gibt rothe Hosen
Für der Freiheit Heer.
Für der Freiheit Rechte,
Für der Freiheit Keich.
Wir sind keine Knechte
Wir sind alle gleich.
Blut muss (Hessen
Kuüppelhageldick
[: Hurra hoch, die rothe
l Republik. :)
Reisst die Concubine
Aus des Fürsten Bett,
Schmiert die Guillotine
Mit der Pfaffen Fett.
Die Redaktion, Hirzbodenweg 91. Basel.
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225
Jahresbericht 1901.
In sieben Sitzungen hat der Gesellschaftsvorstand folgende
Traktanden behandelt:
a) Mitgliederzahl.
Status auf 31. Dezember 1901: 472. Durch den
Tod verloren hat die Gesellschaft zwei Ehrenmitglieder,
die Herren Hazelius und Weinhold, ferner das Aus-
schussraitglied Hunziker.
b) Herausgabe der vier Quartalhefte des fünften Jahrgangs
der Zeitschrift. Aus dem im letzten Jahresbericht er-
wähnten Legat wurde eine zweite Farbendrucktafel
erstellt.
c) Fortführung und Erweiterung des Schriftenaustauschs.
d) Verwaltung der Biblicthek. Hierüber berichtet unse r
Bibliothekar, Herr Privatdozent Dr. Otto Waser:
Die Gesellschaftsbibliothek zählt rund 320 gebundene
Bücher und (von den laufenden Zeitschriften abgesehen)
gegen 250 ungebundene Drucksachen, der Zettelkatalog
792 Titel. Für 1901/02 sind etwa 20 Benützungen der
Bibliothek durch 8 Benützer zu verzeichnen.
Die Schenkerliste weist folgende 17 Namen auf:
1. Herr Prof. Dr. Reuw. Brandstetter, Luzern.
2. „ Dr. Stan. Eljasz-Rodzikowski, Lemberg.
3. „ Dr. Robert Forrer, Strassburg.
4. „ Baron C. von Girsewald, Zürich.
5. Frl. v. Cedershiœld, Stockholm.
6. Herr Prof. Dr. Ed. Hoffmann-Krayer, Basel.
7. ., Alois John, Eger.
8. „ Polizeiagent Joly, Vevey.
9. „ Prof. Ernst Muret, Genf.
10. Frau Schlumberger-Vischer, Basel.
11. Herr Hans Spœrry, Zürich.
12. „ Dr. E. A. Stückelberg, Zürich.
13. „ Prof. Dr. Theodor Vetter, Zürich.
14. „ Dr. Frz. Zeiger, Luzern.
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226
Jahresbericht 1901.
15. Tit. Familie des f Herrn Prof. J. Hunziker, Aarau.
16. „ Hist.- Antiquar. Verein 8chaff hausen.
17. „ Schwäb. Albverein.
Der Bestaud an vorhandenen kompleten Bänden unserer
Zeitschrift stellt sich folgendermaßen:
Band
I
0
-
II
74
r
III
76
IV
98
-
V
105.
e) Abhaltung der sechsten Generalversammlung (in Genf).
f) Druckleguug und Herausgabe von Band I und II der
„Schriften der Schweiz. Gesellschaft für Volkskunde":
E. A. Stückelberg, Geschichte der Reliquien in der
Schweiz. CXIII -f- 325 pp., erschienen im Dez. 1901
in einer Auflage von 400 Exemplaren. Gertrud Züricher,
Kinderlied und Kinderspiel im Kanton Bern. 168 pp.,
erschienen im Nov. in einer Auflage von 600 Exemplaren,
wovon 800 kartonniert.
g) Erforschung der Volksmedizin. Auf Ansuchen des
Komitees verfasste Herr Prof. Dr. Otto Stoll die im
Archiv V p. 157—200 erschienene und in hundert
Separatabzügen gedruckte Abhandlung, die für die Mit-
arbeiter der Enquête bestimmt ist. Wegen Inanspruch-
nahme der Gesellschaftskasse für die sub f) erwähnten
„ Schriften" und verschiedener unvorhergesehener Ab-
haltungen hat sich die Drucklegung der definitiven Frage-
bögen verzögert. Infolge der Initiative sind bereits
mehrere Arbeiten über Volksmedizin bei der Redaktion
eingegangen, wie die von Jenny, Gfeller und Pellandini.
Zürich. Januar 1902.
Der Aktuar:
E. A. Stückelberg.
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Bericht ûher die siebente Generalversammlung.
227
Jahres-Rechnung 1901.
Einnahmen :
Saldo vom 31. Dezember 1900 . . . .Fr. 1565.—
Von Baeschlin's Bachhandlung in Glarus für Separat-
abdriicke w 100.20
Von Hrn. Prof. Dr. Ad. Tobler Zürich freiwilliger Beitrag „ 400.—
Mitgliederbeiträge und Zeitschrifteuabonneroents . . „ 3464.—
Fr. 5529.20
Ausgaben :
Zeitschrift 1901 und sonstige Drucksachen Fr. 2473.90
Photographien, Clichés ...... „ 389.50
Bureau, Mietzins, Abwart, Buchbinder . „481.20
Mitarbeiter „60.65
Porti „ 204.35
3509.60
Saldo per 31. Dezember 1901 . „2019.60
FrT 5529 20
Zürich, im April 1902.
Der Quästor:
Emil Richard.
Bericht der Rechnungrsrevisoren.
Les soussignés, après avoir pris connaissance de la comptabilité de
Monsieur E. Richard, trésorier de la Société Suisse des Traditions
populaires, pour l'exercice de 1901, et des pièces fournies à l'appui,
déclarent avoir trouvé lea comptes parfaitement réguliers et proposent
de donner décharge au trésorier, avec remerciments pour sa bonne
gestion.
Les Réviseurs de comptes:
Emile Rivoire.
Genève, 4 avril 1902. Victor van Berchem.
Bericht über die siebente Generalversammlung.
Abgehalten in Solothorn, 22. Juni 1902.
Die Ausschusssitznng im Gebäude der Kantonsscbule wird
eröffnet durch den GesellBchaftspräsidenten Prof. Dr. Th. Vetter.
Zu Ehrenmitgliedern werden einstimmig ernannt Henry
Gaidoz in Paris, Prof. Hugo Elard Meyer in Freiburg i./B.,
228
Bericht Ober die siebente Generalversammlung.
Hw. H. P. Heinr. yon Rickenbach 0. S. B. in Rom, zum Kor-
re9poodierendeü Mitglied Prof. Dr. Leite de Vasconcellos in
Lissabon.
Da die dreijährige Ämtsdauer der Kommittierten abge-
laufen ist, werden die Neuwahlen vorberaten. Den zurück-
tretenden Herren Muret, van ßerchem und Bernoulli wird der
Dank der Gesellschaft für vielfache Verdienste ausgesprochen.
Die Stelle des Herrn Muret vertritt seit 1902 au der Redaktion
des Gesellschaftsorgans Hr. Dr. Jeanjaquet, dessen Wahl in den
Vorstand nunmehr vorgesehen wird. Der Präsident macht so-
dann Mitteilungen über den Erfolg und Verkauf der „Schriften",
die seit 1901 neben dem „Archiv" von der Gesellschaft ver-
öffentlicht werden.
An der Generalversammlung im Rathaus nahmen 65 Per-
Bönen, darunter Behörden, Spitzen der hochw. Geistlichkeit und
der solothu mischen Schulen teil. Nacheinander legen Präsident,
Aktuar und Quästor Rechenschaft ab; Prof. Bovet verliest den
Bericht der Rechnungsrevisoren MM. Rivoire und vau Berchem.
Es folgen Vorträge von Herrn Prof. Dr. Hoffmann-Krayer und
Herrn Arthur Rossat. Nach Schluss derselben werden die Vor-
stands- und Ausschusswahlen nach Antrag des Präsidenten ge-
troffen (vgl. folgende Seite).
Im Hôtel zur Krqne sammeln sich die Teilnehmer nach
Besichtigung des schönen neuen Museums und des Zeughauses
zum Bankett, das durch zahlreiche Reden von Vertretern aller
Landesgegenden und verschiedenster Mundarten belebt wird.
Unter Führung des hochw. Herrn Dompropstes gings am
Nachmittag in die Sakristei der Kathedrale S. Urs und später
hinaus in die Einsiedelei, in deren Nähe das heilige Grab von
Kreuzen besucht wurde.
Prächtiges Wetter begünstigte das schöne, in jeder Be-
ziehung interessante und gelungene Jahresfest.
Weiteres rindet der Leser im „Solothurner Anzeiger" 1902
Nr. 140. 154; „Allg. Schweiz. Zeitung« 1902 vom 23. Juni;
„Vaterland- 1902 Nr. 144; „Neue Zürcher Zeitung" u s. w.
Der Aktuar: Stückelberg.
229
Mitglieder
der Schweiz. Gesellschaft für Volkskunde.
Membres
de la Société suisse des Traditions populaires.
Vorstand. — Comité.
Präsident: Dr. Th. Vetter, Prof. für englische
Philologie Zürich
Vice-Prasident: Dr. E. Hoffmann-Kray er, Prof. für
deutsche Philologie, Redaktor für
den deutschen Teil des Archivs
für Volkskunde Basel.
Aktuar: Dr. E. A. St Uckelb erg, Privatdozent
für Altertumskunde Zürich
Quästor: Oberstl. E. Richard, Sekretär der
Zürcher Handelskammer Zürich
Beisitzer: Dr. Jules Jeanjaquet, Prof. für ro-
manische Philologie, Redaktor für
den romanischen Teil des Archivs
für Volkskunde Neuchâtel
Ausschuss. — Conseil.
J. Bonnard, Prof. de philologie romane Lausanne
Dr. Et. Brand s te tt er , Prof. an der Kantonsschule Luxem
Dr. A. Burckhardt- Finaler, Prof., Regierungsrat Basel
L. C. Businger, Regens Kreisen b. Solotharo
Dr. L. Gauchat, Prof. für roman. Philologie Bern
A. Küchler, Pfarrhelfer Kerns
Dr. H. Mercier, Priv.-doc. à l'Université Genève
Dr. G. Meyer v. Knonau, Professor für Geschichte Zürich
J. C. Muoth, Gymnasial pro fessor Chur
E. Pometta, Vicepresidente del Tribunale Locarno
Dr. R. v. Reding-Biberegg, Oberst Schwyz
Joseph Eeiohlen, Artiste peintre Fribourg
Dr. Ris, Arzt Thun
Dr. S. Singer, Prof. für deutsche Sprache u. Literatur Bern
Msgr. J. Stammler, Pfarrer Bern
Dr. Otto Was er, Privatdozent in Bern Zürich
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Ehrenmitglieder. — Membres honoraires.
1. Paul Sé billot, Secrétaire général de la Société
des Traditions populaires Paris
2. Hochw. P. Heinrich v. Bickenbach, Rektor
des Collegio Greco Rom
3. Dr. Elard Hngo Meyer, Prof. a. d. Universität Freikrg im Breisgau
4. Henry Gaidoz, Professeur à l'École des Hantes
Études en Sarbonne Paris
Korrespondierende Mitglieder. — Membres correspondants.
5. A. D'Aucourt, Curé
6. Henri Junod, Missionnaire
7. J. Leite de Vasconcellos, Prof. Dr.
Miéeoirt (Jirt benoît)
Neuchâtel
Lisabon
8.
9.
10.
11.
12.
13.
14.
15.
16.
17.
18.
19.
20.
21.
22.
23.
25.
26.
27.
28.
29.
30.
31.
32.
33.
34.
35.
Mitglieder. — Membres.
Alioth, Manfred, Dr. (Rittergasse) Basel
Aliotb-Viaoher, W., Oberst (Rittergasse) Basel
Amberger-Wethli, Fr. (Sihlhofgasse) Zttrioh
Amberger, H., Direktor des Schweiz. Bankvereins
(Böcklinstrasse) Zurich
Andreae, Fritz (Metzgerplatz 13) Strassburg
v. Arx, 0., Prof. Dr. Wintertbur
Auckenthaler, H. A., Dr. med. (Gartenstrasse 16) Zürich
Bachmann, Alb., Prof. Dr. (Heliosstrasse)
Bacbofen-Petersen, J. J. (Gellertstrasse 24)
Balmer, H., Dr., Privatdozent
Bär, F., Pfarrer
Baud-Bovy, Daniel
Baumann-v. Tischendorf, K. (Talgasse)
Baur, Hans, Architekt (Mühlebachstrasse 173)
Bedot, M., Prof. à l'Université, Directeur du Musée
d'Histoire naturelle
Beer, Rob., Buchhändler (Peterhofstatt)
Bendel-Rauschenbach, H., Prof.
Benziger, Adelrich
Benziger, Nik., Nationalrat
van Berohem, V. (60,x route de Frontenex)
Berger-Schürcb, Revisor
Bernoulli-Burckhardt, A., Dr. (Leimenstrasse 78) Basel
Bernoalli- Riggenbach, Frau E. Basel
Bernoulli, Job., Dr., Landesbibliothekar (Pavillonweg) Bern
Biedermann, H. C. Zürich
Bischotï-Sarasin, Alb. (Wettsteinplatz) Basel
Bischoff, J. J. A., Dr. med. (Freie Strasse 44) Basel
Bischoff- Wunderly, Ed. ( Augustiner gasse) Basel
Zürich
Basel
Bern
Castiel b. Chur
Aeschi (Bern)
Zürioh
Zürich
Genève
Zürich
Schartbausen
Einsiedeln
Einsiedeln
Genève
Bern
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Mitgliederverzeicbnis.
231
36. Bisohoff, K., Dr. (Seevogelstrasse 53) Basel
37. Blonde), Auguste (14, roe Senebier) Genève
38. Blumer, A., Dr. La Varenne-Saint-Hilaire (Seine), France
39. Bonnard, Jean, Prof. à l'Université Lausanne
40. Boos, H., Prof. Dr. (Kanonengasse 3) Basel
41. Borel, Mlle. C.-Ch. (6, rue du Vieux-Collège) Genève
42. Boovier, B., Prof. à l'Université iCamp. Moynier) Genève
43. Bovet, Prof. Dr. (Pestalozzistrasse 29) Zürich
44. Bovet, Mme Ernest (Pestalozzistrasse 29) Zürich
45. Brandstetter, R., Prof. Dr. Luzern
46. Brenner, K., Pfarrer Sirnach
47. Bridel, Georges- Antoine (place de la Louve) Lausanne
48. Bridel, Ph., Prof. de théologie (route de Morges) Lausanne
Glis b./Brig
Genève
Hofwyl
ZUrich
Zürich
49. Brindlen, Jos., Hochw., Präfekt
50. Bron, L., Négociant (Corraterie)
51. Brugger, H., Dr., Serainarlehrer
52. Brun, C, Prof. Dr. (Zollikeratrasse 106)
53. Brunner, J., Prof. Dr. (Plattenstrasse 46)
54. de Budé, Eng., Publiciste Petit-Saconnex, près Genève
55. Bngnion, Ch.-A., Banquier ( Herrn i tage) Lausanne
56. Bühler- Weber, H. Winterthur
Bühler, M., Dr., Redaktor Bern
Bundi, P., Redaktor Bern
57.
58.
59.
Burokhardt-Finsler, A., Prof. Dr., Regierungsrat
(S< haffhaaserrheinweg) Basel
60. Burckhardt, Aug., Dr. (Albanvorstadt 94) Basel
61. Burckhardt- Werthemann, D., Prof. Dr. (Albangraben) Basel
62. Burckhardt, Otto, Architekt (Bämnleingassc 44) Basel
63. Burkhalter, Dr. med.
64. BUrli, J., Arzt
65. Burmeister, Albert, Professeur
66. Burnat, E., Architecte
67. Businger, L. C, Hochw., Regens
68. Buss, E., Dr., Pfarrer
69. Bütler, P., Dr., Seminarlehrer
70. Caro, G., Dr. (Freiestrasse 88)
71. Cart, W., Professeur
72. Ceresole-de Loës, Mme (Mérymont)
73. Chabloz, Fritz
74. Chambaz Octave (Gesellschaftsstrasse 21)
75. Claraz, G. (Sprensenbühlstr. 20)
76. Clausen, F., Juge fédéral
77. Coolidge, W. A. B. (am Sandigenstutz)
78. Cornu, Jules, Prof. Dr.
79. Courthion, Louis, Journaliste
80. Couvreu, Eug. (Grande Place)
81. Caches, Jules, Dr.
82. Dändliker, K., Prof. Dr.
Langenthal (Bern)
Zell (Luzern)
Payerne
Vevey
Kreuel b. Solothnro
Glaruß
Rorschach
Zürich
Lausanne
Lausanne
Saint-Aubin-le-Lac (Neuchâtel)
Bern
Zürich
Lausanne
Grindelwald
Graz
Genève
Vevey
Li Chiox-de-Fonds
Küsnacht-Zürich
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232
Mitgliederverzeicbnis.
83. Delessert-de Molin, Eng. (Villa Verte-Rive) Cully
84. Demole, Eagène (40, rue da Marché) Genève
85. Denk, Jos., Pfarrer Straussdorf (Grafing) Oberbayern
86. Dettling, A., Lehrer Seewen-Schwyz
87. Dettling, M., Kantonsrat, Gemeindeschreiber Schwyz
88. Diggelmann, Charles (Hirschengraben) Zürich
89. Dilthey, Prof. Dr. Göttingen
90. Dimier, Mlle (411, La Forêt) Genève
91. Dinner, F., Dr. jur. Glaros
92. Doge, François La Tour-de-Peilz (Vaud)
93. Dörr, C, oand. med. (Zürichbergstrasse 15) Zürich
94. Dübi, H., Dr., Gymnasiallehrer (Rabbenthalstr. 49) Bern
95. Dnbied, Arthur, Prof. (avenue de la Gare) Neuchatel
96. Ducrest, Fr., Abbé, Professeur au Collège Fribourg
97. Durrer, Rob., Dr., Staatsarchivar Stans
98. Eberle, H., Sekundarlehrer (Hammerstrasse 14) Basel
99. Ehrenfeld, A., Dr., Bezirkslehrer Ölten
100. v. Ehrenberg, Frau L. Luzern
101. Escher- Ziegler, Konr., Dr. (Bleicherweg) Zürich
102. Escher, Herrn., Dr., Stadtbibliothekar Zürich
103. Escher- Bürkli, Jak., Dr. (Löwenstrasse) Zürich
104. v. Escher, Frl. N. Albis-Langnau
105. Eschmann, Frau M. Cardina sopra Chiasso (Italia)
106. Etlin, Dr. med. Sarnen
107. Farner, A., Pfarrer Stammheim
108. Fäh, Franz, Dr., Schulinspektor (Holbeinstrasse) Basel
109. Facklam, Ferd. P. H., Dr., Zahnarzt (Wallstrasse) Basel
110. Favey, G., Prof., Juge fédéral Lausanne
111. Favre, C, Colonel (6, rue de Monnetier) Genève
112. Favre, Ed. (8, rue des Granges) Genève
113. Fehr, E , Buchhändler St. Gallen
114. Feigenwinter, Ernst, Dr. (ob. Heuberg) Basel
115. Feilberg, H. F., Dr., Pastor Askov pr. Vejen (Dänemark)
116. v. Fellenberg, Ed., Dr. Bern
117. Fierz-Zollinger, Frau E. (Villa Freudenberg) Zürich
118. Finsler, G., Dr. phil. (Hardstrasse) Basel
119. Fischer, K., Dr. med. Sanatorium Braunwald (Glarus)
120. Fleckenstein, F., Kaufmann Wald
121. Fleisch, Urban, Pfarrer Wiesen (Graub.)
122. Florin, A., Regierungsstatthalter Serneus (Graub.)
123. Forcart, M. K., Dr. med. (St. Jakobstrasse) Basel
124. Forcart-Bachofen, R. (St. Jakobstrasse) Basel
125. Francke-Schmid, A., Buchhändler Bern
126. Fridelance, F., Maître à l'Ecole d'Application Porrentruy
127. Friedli, Emanuel, pr. adr. Dr. H. Bruppacher Zollikon
128. Furrer, Jos., Landrat Silenen (Uri)
129. Gansser, A., Dr. (via Principe Umberto 4) Mailand
130. Ganz, R., Photograph (Bahnhofstrasse) Zürich
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Mitgliederverzeichnis.
131.
132.
133.
134.
135.
136.
137.
138.
139.
140.
141.
142.
143.
144.
145.
146.
147.
148.
149-.
150
151.
152.
153.
154.
155.
156.
157.
158.
159.
160.
161.
162.
163.
164.
165
166.
167.
168.
169.
170.
171.
172.
173.
174.
175.
176.
177.
178.
Ganzoni, R. A., Dr. Chur
Grauchat, L. W., Prof. Dr. Bern
Geering, A., Bachhändler (Bäumleingasse) Basel
Geigy, Alfr., Dr., (Leonhardsgraben) Basel
Geigy-Hagenbach, Fran E. (Schweizerplatz) Basel
Geigy-Hagenbach, K., Kaufmann (Schweizerplate) Basel
Geigy-Merian, Rud. (Aeschenvorstadt 13) Basel
Geigy-Schlumberger, Rud., Dr. (Bahnhofetr. 3) Basel
Geilinger, R., Oberst, Nationalrat Winterthur
Geiser, K., Dr., Adjunkt d. Schweiz. Landesbibl. Bern
Gemuseus- Fassavant, Rud. Brombach (Baden)
Genoud, L., Dir. des Musées industriel et pédagogique Fribourg
Georg, A., Dr.jur., Secr. de la Chambre de Commerce Genève
Basel
Kappelen
Bern
Bern
ZUrich
Delémont
Bern
Zürich
Bale
Basel
Kreuzlingen
Frauenfeld
Basel
Bern
ZUrich
Vevey
Bern
Georg, H., Buchhändler
Gerster, L., Pfarrer
Gertsch, Fritz., Oberstlt.
de Giacomi, Dr., (Bärenplatz 4)
v. Gir8ewald, Baron C. (Rämistrasse 83)
Gobât, H., Inspecteur des Écoles
Graf, J. H., Prof. Dr. (Wylerstrasse 10)
v. Grebel, H. G., Dr. (Pelikanstr. 13)
Grellet, Jean, Journaliste
Gruner, H., Ingenieur (Nauenstr. 9)
Häberlin, A., Postverwalter
Haffter, C, a. Regierungsrat
Hagenbach, Ed., Dr. (Missionsstrasse)
Haller, B. (Herrengasse)
Häne, J.. Dr., Staatsarchivar (Klausstrasse 50)
de la Harpe, Edmond
Hebbel, 0., Oberst
v. Hegner-v. Juvalta, Kaufmann (Bürglistrasse 6) ZUrich
Heinemann, F., Dr. Bibliothekar Luzern
Herzog, H., Dr. Kantonsbibliothekar Aarau
Heusler, Andr., Prof. Dr. (Grellingerstrasse) Basel
Heusler, Andr., Prof. Dr. (Schöneberger Ufer 41) Berlin W
Heyne, M., Prof. Dr. Göttingen
His, Rud., Prof. Dr. (Kaiserstrasse 33) Heidelberg
Hoefler, M., Dr., Hofrat Bad Tölz
Hofer, Hans, Kunstanstalt (MUnzplatz 3) ZUrich
Hofer, J. J., Notar Oberdiesbach
Hoffmann, A. A., Kaufmann (Hirzbodenweg 89) Basel
Hoffmann- Paravicini, Alb , (Dufourstr.) Basel
Hoffmann-Burckhardt Frau A. (Rittergasse 21) Basel
Hotfmann-Fleiner, E. (Kapellenstrasse) Basel
Hoffmann, Hans (Karthausgasse) Basel
Hoffmann, K., Dr. med. (Albanvorstadt 102) Basel
Hoffmann-Krayer, E., Prof. Dr. Basel
Hotftnann-Krayer, Frau H. Basel
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234
Mitgliederverzeichnis.
179.
180,
181.
182.
183.
184.
185.
186.
187.
188.
189.
190.
191.
192.
193.
194.
195.
196.
197.
198.
199.
200.
201.
202.
203.
204.
205.
206.
207.
208.
209.
210.
211.
212.
213.
214.
215.
216.
217.
'218.
219.
220.
221.
222.
223.
224.
225.
226.
Holenstein, Th., Dr.
Holser, A., Seminarlehrer
Holzmann, M., Dr. med. (Seestrasse)
Honegger-Weissenbach, Rob. (Bahnhofstrasse)
Höpli, Ulr., Dr., Commendatore, Buchhändler
Hotz, R., Dr. (Schanzen8tr.)
Haber, J., Dr., Buchhändler
Huggenberger, Alfr.
Hürlimann, Dr.
Hnnkeler, Hans
Jaques-Daloroze, E. (20, Cité)
Jeanjaquet, Jules, Prof. Dr. (17, Parcs)
Jecklin, C, Prof. Dr.
v. Jenner, Eng., Fürsprech
Jenny, G., Dr. (Blumenaustrasse)
Imesch, Dion., Hochw., Prof.
Imfeid, Xav., Ingenieur (Asylstr.)
v. Ins, A., Dr.
Ithen. Frl. A.
Josepby, C, Dr. (Hirschengraben 3)
Jullien, Al., Libraire (32, Bourg-de-Four)
Kägi, A., Prof. Dr. (Stockerstrasse)
Kälin, Kanzleidirektor
Kasser, G., Dir. d. hist. Museums
Kaufmännischer Verein
Keiser, A., Hochw., Rektor
Kennedy, Mrs. Marion (15 Avennue Blackheat) London, S. E.
St Gallen
Hofwyl (Bern)
Zürich
Zürich
Milano
Basel
Frauenfeld
Bewugen-hlikoB
Unter-Aegeri
Luzern
Genève
Neuchâtel
Chur
Bern
St. Gral 1er
Brig
Zürich
Bern
Ober-Aegeri
Zürich
Genève
Zürich
Schwyz
Bern
Zürich
Zug
Kessler, Gottfr.
Kirsch, J. P.. Prof. Dr.
Kisling, R., Kaufmann (Grossmünsterplatz 9)
Kissling, R., Bildhauer (Klausstrasse)
Knüsly, Eugen (Thalgasse 29)
Knüsly, Hans (Thalgasse 29)
Köchlin, E. A., Dr., Notar (Rennweg)
König, E., Dr. (Könizstrasse 47)
Koller, J., Dr. med.
Kracht, C. (Villa Baur)
Krayer, Ad. (Sonnenweg)
Krayer-La Roche, Georg (Sonnenweg)
Küchler, A., Hochw.
Kümin, Jos., Hochw., Kaplan
Kündig, Rud., Dr., Notar (Sevogelstrasse)
Kuntschen, Jos., Nationalrat
Lagger, Franz, Hochw., Pfr.
Langmesser, Aug., Dr.
Wil (St. Gallen)
Freiburg (Sciwsii)
Zürich
Zürich
Zürich
Zürich
Basel
Bern
Herisau
Zürich
Basel
Baael
Kerns
Merlischachen
Basel
Sitten
Zenneggen, Bez. Visp. (Wallis)
Küsnacht-Zttrich
La Roche, Hans (Albanvorstadt 83)
de Lavallaz, L. (Academy)
Lavater- Wegmann, H. (Aubrigstr. 10
Basel
Grcenock (Scotlaod)
Zürich
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Mitgliederverzeichnis.
235
227. Lecoultre, J., Prof, à l'Académie (avenue de la Gare)
228- Lehmann, H., Dr. (Landesmuseum)
229. v. Lengefeld, Frl. S. , Dr. (Pension Koch, Lottenstr. 7')
230. Lichtenhahn, C, Dr. (Sevogelstr.)
231. v. Liebenau, Th., Dr., Staataarchivar
232. Luchsinger, R., (Klausstrasse 2)
233. Lorenz, P., Dr.
234. Marchand, M., Directeur de l'École normale
235. v. Marchion, J. F.
236. Marti, K., Prof. Dr. (Marienstrasse)
237. Martin, R., Prof. Dr. (n. Beckenhofstr. 16)
238. v. Martini, Fritz
239. Mathey, Mlle H.
240. Meier, Gab., P., 0. S. B., Stiftsbibliothekar
241. Meier, John, Prof. Dr. (Nonnenweg 62)
242. Meier, S., Lehrer
243. Mercier, H., Priv.-doc. à l'Univ. (49, route de
Fronten ex)
244. Merz, C, Dr. med.
245. Meyer, Adolf, Prof. Dr.
246. Meyer, C, Prof. Dr. (Gartenstr.)
247. Meyer, Konr. (unt. Zäune 25)
248. Meyer v. Knonau, G. Prof. Dr. (Seefeldstr.)
249. Michel, A., Pfarrer
250. Mieheli, Horace Dr. es lettres, Rédacteur
251. Millioud. Alfred (Archives Cantonales)
252. Miville-Burokhardt, R. (St. Jakobstrasse)
253. de Molin, A., Privat-docent à l'Université
254. de Montenach, Baron G.
255. Mooebergcr, H., Dr., Advokat
256. Morax, René
257. Morel, A., Bankdirektor (Freiestr. 96)
258. Morf, H., Prof. Dr. (Klettenbergstrasse 8)
259. de Monier, Mlle Mathilde
260. Müller, Hans, oand. phil. (Brnnaustrasse 65 l )
261. Müller, H., Pfarrer
262. Muotb, J. C, Prof.
263. v. Muralt, W., Dr. med. (Rämistrasse)
264. Moret, E., Prof. à l'üniv. (19, rue Tœpffer)
265. Muret, Mme E.
266. Muret, M., Dr. med., Privat-doc. (5, rue du Midi)
867. van Muyden, H., Peintre (12, avenue de Florissant)
268. Mylius-Pasaavant, Alb. (Renn weg)
269. Nabholz, Ad., Dr., Rektor
270. Nägeli, 0., Dr. med.
271. Nater, J., Lehrer
272. Na ville, A., Doyen de la Faculté des Lettres
273. Naville, Ed., Prof. à Tüniv. (2, rue des Granges)
Neuchâtel
Zürich
Weimar
Basel
Luzern
Zürich
Chur
Porrentruy
Chur
Bern
Zürich
St. Gallen
Wavre (fcsehitel)
Einsiedeln
Basel
Jonen (Aargau)
Genève
Baar (Zug)
New- York
Basel
Zürich
Zürich
Dussnang (Tbtrg .)
Genève
Lausanne
Basel
Lausanne
Fribourg
Chur
Morges (Vaud)
Basel
Frankfurt a./M.
Plongeon, près €«ntre
Zürich
Laufen bürg
Chur
Zürich
Genève
Genève
Lausanne
Genève
Basel
Gl ara a
Ermatingen
Aadorf
Genève
Genève
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236
Mitgliederverzeichnis.
274. Naville, Louis (15, cours des Bastions) Genève
275. Nay, J., Dr. Thusis
276. Nicoti, Paul, Architecte Vevey
277. Oechsli, W., Prof. Dr. (Gloriastr. 76) Zürich
278. Ochsner, M., Verhörrichter Schwyz
279. Oltramare, Paul, Prof, à l'Université (avenue des
Nant Bosquets) Genève
280. Oswald, Ad., Dr. med., Privatdocent (Centralhof 23) Zürich
281. Paraviciui, Carl R., Dr. (St. Jakobstr. 20) Basel
282. Pellandini, V., Ajutante Capostazione Taverne
283. Peschier, Eugène, Prof. Konstanz
284. Pestalozzi- Junghans, F. 0., (Grütlistrasse 20) Zürich
285. Pfleghard, 0., Architekt (Bahnhofstrasse 56) Zürich
286. Pineau, Léon, Professeur (18, rue Godefroy) Lyon (France)
287. v. Planta, J. Tänikon (Tbargin)
288. v. Planta, P. Förstern (firuk.)
289. v. Planta, P. C. Zuoz (Graub.)
290. v. Planta, R., Dr. (Mythenstrasse 15) Zürioh
291. v. Planta, R. U., Oberst (Pelikanstrasse) Zürich •
292. Pletscher, H., Reallehrer Schieitheini
293. Pometta, E., Grossrat u. Redaktor d. Popolo e Liberta Locarno
294. de Pury, J., Colonel Neuchâtel
295. Ragaz, J., Prof. Dr. Chur
296. Kahn, J. R., Prof. Dr. (Thalacker) Zürich
297. Reber, B. (3, Cour St. Pierre) Genève
298. v. Reding-Biberegg, R., Dr., Oberst Schwyz
599. Reichlen, J., Artiste peintre Fribourg
300. Reinle, K. E., Dr., Lektor Basel
301. Reinhard, Hs., Oberrichter Ölten
302. Richard, E., Oberstl., (Börse) Zürich
303. Ris, Dr. med., Thun
304. Rivett-Carnac, J. H., Baronet Schloss Wildegg (Aargau)
305. Rivoire, E., Notaire (15, quai de l'Ile) Genève
306. Robert, W. Jongny, p. Vevey
307. Rod, Ed. (19, rue Erlanger) Paris
308. Rossat, A. (Schweizergasse 10) Basel
309. Rossel, Virgile, Prof. Dr. Bern
310. Roth, A., Dr., Schweiz. Gesandter (Regentenstr. 17) Berlin
311. Roth, Hans, Dr., Kreisdirektion II Basel
312. Rothenhäusler, E., Apotheke Rorschach
313. Röthlisberger, W., Artiste-peintre Thielle (Neutbitel)
314. Ruepp, P. A., Dr. med. Mereosehwiod b. Huri
315. Rütimeyer, L., Dr. med. (Socinstrasse) Basel
316. Ryhiner, Gust., Dr. (Schanzenstr. 22) Basel
317. Ryhiner, W., Pfarrer Winterthur
318. v. Salis, R. (Villa Gruber) Genua
319. Sarasin, Alfr., Bankier (Langegasse 80) Basel
320. Sara8in-Iselin, W. (St. Jakobstr. 14) Basel
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Mitgliederverzeichni».
*
221. de Saussure, F M Prof, à l'Uni vereité (Cité 24)
222. de Saussure, Th., Colonel
323. Scballer, G., Directeur de l'École normale
324. Schär, A., Dr. (Silberraannstrasae)
325. Schirmer, A., Dr. (Leonhardatr. 16)
326. Schirmer, G., Dr. (Kasinostr. 19;
327. Schlumberger-Vischer, Ch. (St. Jakobstr.)
328. Schmid, J. R., Postdienstchef
329. Schmid, S., Dr.
330. Schnorf, Kasp., Prof. Dr. (Plattenstr. 52)
331. SchnUriger, J. M., Hochw., Pfarrer
332. Schoch, R., Prof. Dr. (Zürichbergstrasse)
333. Schuler, H., Dr. (Jenatschstrasse 6)
334. Schulthess, 0., Prof. Dr.
335. Schuppli, H., Koschewniki, 1" Derbenoffski, 2,
Haus Smirnoff Moskau
336. Schwyzer, Ed., Dr (Rennweg 20) Zürich
337. v. Schwerzenbach, C. Bregenz
338. Secrétan, Eug. (le Mélèze) Lausanne
339. Seippel, P., Prof, à l'Ecole Polytechnique (Freie-
strasse 182) Zürich
340. Senn-Bernoulli, Frau Pfarrer Bern
341. Senn-Holdinghausen, W., Verlag Zürich
342. Simon, J. (Albananlage) Basel
343. Singer, S., Prof. Dr. Bern
344. Soldan, G., Prof. Dr. Basel
345. Sonderegger, Herrn. Dr. med. Heiden
346. Sonderegger, Paul Heiden
347. Smeding, L. H., Libraire Anvers
348. Speiser, P., Prof. Dr. Basel
349. Spiess, Ed., Dir. d. Allg. Gewerbeschule Basel
350. Spiller, Reinhold, Dr. Frauenfeld
351. Spinner- Waser, H., (Friedhofg.ï Zürich
352. Spörri, J., Kaufmann (Bahnhofetr.) Zürich
353. v. Sprecher, Th., Oberst Maienfeld
354. Sprenger, Joh. Gruob (Sl.Cilien)
355. Stadler, E. A. (Schünberggasse) Zürich
356. Stüheliu, Jos. (llgenstr. 8) Zürich
357. Stammler, J., Monsignore, Pfarrer, päpstl. Kämmerer Bern
358. Stehler, F. G., Dr., Vorstand der eidg. Samen-
kontrolUtatiou (Bahnhofstrasse) Zürich
369. Stehlin, K., Dr. (Alban vorstadt 69) Basel
360. Steiger, A., Antiquar (z. Löwenburg) St. Gallen
361. Steiner, H. (Freigutstr.) Zürich
362. Stern, A., Prof. Dr. (Englischviertelstrasse) Zürich
363. Stickelberger, H., Prof. Dr. Burgdorf (Bern)
364. Stoll, 0., Prof. Dr. (Klosbach) Zürich
365. Strasser, G., Pfarrer Grindelwald
237
Genève
Genève
Porrentruy
Strassburg
Basel
Zürich
Basel
Basel
Wohlen (Aarg.)
Zürich
Steinen (Scbwji)
Zürich
Zürich
Frauen feld
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238 Mitgliederverzeichoia.
366. Sträuli, E., Pfarrer Ober-Hittnau
36*7. Strehler, Alfred (Selnaustr. 14) Zürich
368. v. Strele, R., k. u. k. Bibliotheksvorstand Salzburg
369. Streuli-Htini, E., Kaufmann (Bleicherweg) Zürich
370. Stroehlin, P.-Ch. (54, route de Chêne) Genève
371. Stückelberg, Alfr., Dr. (Petersgraben 1) Basel
372. Stückelberg, E. A., Dr., Privatdozent Zürich
373. Stückelberg, Vico (Petersgraben 1) Basel
374. Stürm, Jos., Kaufmann (Florastrasse) Zürich
375. Styger, M., Kantonsschreiber Schwyz
376. v. Sury-de Bussy, G., Major Solothurn
377. Suter, Jak., Rektor des Töchterinstituts und aarg.
Lehrerinnenseminars Aarau
378. Suter, P., Dr., Sekundarlebrer (Kasernenstr. 15) Zürich
379. Sütterlin, G., Hochw., Dekan Arlesheira
380. Tatariiioff, E., Prof. Dr. Solothurn
381. v. Tavel, Albert, Fürsprech (Laubeckstrasse 20) Btrn
382. Taverney, A., Privat-docent Lausanne
;t83- Thommen R., Prof. Dr. (Angensteinerstrasse) Basel
384. Thurneysen- Hoffmann, Frau A. (Albanvorstadt) Basel
385. Thurneysen, P. E. (Albanvorstadt) Basel
386. Tobler, A., Dr. jur. (Wettingerhaus) Zürich
387. Tobler, Alfr., V. D. M. Wolfhalden (Appenzell >
388. Tobler-Blumer, A., Prof. Dr. (Winkelwiese) Zürich
389. Tobler, C, Nationalrat Thal
390. Tobler, G., Prof. Dr. Bern
391. Tobler-Meyer, W. (Rämistr.) Zürich
392. de Torrenté- Waser, Ingénieur (Spitalacherstrasse) Bern
393. Ulrich, A., Seminarlebrer Berneck
394. üreoh, F., Dr. (Graben) Aarau
395. Usener, H., Prof. Dr., Geheimrat Bonn
396. Usteri-Pestalozzi, E., Oberst (Thalgasse 5) Zürich
• 397. Vetter, F., Prof. Dr. (Aargauerstalden) Bern
398. Vetter, Th., Prof. Dr. (Plattenstrasse) Zürich
399. Vodoz, J., Prof. Dr. Zürich
400. Vögeli, Albert (Kappelergasse 18) Zürich
401. Vollinöller, K., Prof. Dr. (Wienerstrasse 25) Dresden-A.
4(>2. Vonder Mühll, G. (Albanvorstadt)' Basel
403. Vonder Mühll, W., Dr., Notar (Albangraben) Basel
404. Vulliemin, Alph. (Pré Beaulieu) Lausanne
405. Waekernagel, R., Dr., Staatsarchivar Basel
406. Wanner, G., Gymnasiallehrer (Schönau) Sehaffhausen
407. Waser, J H. (Limmatquai 70) Zürich
408. Waser, M., Hochw., Pfarrer Schwyz
409. Waser, 0., Dr. (Limmatquai 70) Zürich
410. Wavre, W., Prof. Neuchâtel
411. v. Wattenwyl, H. A., Ingenieur (Spitalg. 40) Bern
412. Weber, H., Dr. Kantonsbibliothekar Zürich
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Mitgliederverzeichnis.
239
413. Weckesser, J., Relieur-artiste (93, rue Ducale)
414. Wegeli, R., Direktion des Königl. Zeughauses
415. Weidmann, F., Fürsprech
416. Weitzel, A., Secrétaire de la Direction de
l'Instruction publique
417. Welti, Fr. E., Dr. (Junkerngasse)
418. Welti, H., Dr. (Lützowstrasse 20)
419. Westermann, E., Ingenieur (Gallusstr.)
420. Wettstein, Emil (Sonneggstrasse 51)
421. Wickart, A., Hypothekarschreiber
422. Wiget, Th., Dr., Dir. d. Kantonsachule
423. Wildberger, W., Oberlehrer
424. Wille, U., Dr., Oberstdi visionär
425. Wind, AI., Pfarrer
426. Wirz, M., Architecte
427. Wiss, Bernh., Prof. Dr.
428. Wyss, 0., Prof. Dr. (Seefeldstrasse)
429. Zahler, H., Dr., Sekundarlehrer
430. Zahn, E., Schriftsteller
431. Zai, P.
432. Zellweger, 0., Basler Nachrichten
433. Zemp, Jos., Prof. Dr.
434. Zetter-Scherrer, E.
435. Zimmerli-Glaser, J., Dr. (Hôtel Beau-Rivage)
436. Zindel-Kressig, A., Telephonbeamter
437.
Bruxelles
Berlin
Einsiedeln
Fribourg
Bern
Berlin W.
St. Gallen
Zürich
Zug
Trogen
Ntanlirch Schafft.
Mariafeld-Meilen (Zürich)
Jonen (Aargau)
La Tour de Peilz (Vaud)
Solothurn
Zürich
Münchenbuohsee
Göschenen
Turgi
Basel
Frei bürg (Schweiz)
Solothurn
Luzern
Schaffhausen
Züricher, Frl. Gertr., Lehrerin (Herrengasse 4) Bern
Bibliotheken und Gesellschaften. — Bibliothèques et Sociétés.
438. Bibliothek, Königl.
439. Bibliothek, Kgl. Württemberg.
440. Bibliothèque de l'Université
441. Bodleian Library
442. Harvard College Library
443. Hofbibliothek, Grossherzogliche
444. Hofbibliothek, K. u. K.
445. Hof- und Staatsbibliothek, Kgl.
446. Kantonsbibliothek
447. Kantonsbibliothek
448. Kantonsbibliothek Obwalden
449. Kantonsbibliothek Solothurn
450. Landesbibliothek, Schweizerische
451. Lesegesellschaft, Allg.
452. Lesegesellschaft z. Hecht
453. Lesezirkel Hottingen
454. Museumsgesellschaft
Berlin
Stuttgart
Lausanne
Oxford
Cambridge, Mass , U. S.
Darmstadt
Wien
München
Frauenfeld
Zürich
Samen
Solothurn
Bern
Basel
Teufen
Zürich
Zürich
A.
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240
Mitgliederverzeichnis.
455. Seminar-Bibliothek
456. Société de Zofingue, Section Vaudoise
457. Staatsarchiv d. Kantons Bern
458. Staatearchiv des Kant. St. Gallen
459. Stadtbibliothek
460. Stadtbibliothek
461. Stadtbibliothek
462. Stadtbibliothek
463. Universitätsbibliothek, K. u. K.
464. Universitätsbibliothek, K. u. K.
465. Universitätsbibliothek, K. u. K.
466. Wessenberg-Bibliothek
Küsnacht-Zilricb
Lausanne
Bern
St. Gallen
Schaff hausen
Winterthur
Zofingen
Zürich
Graz
Innsbruck
Prag
Konstanz
Die verehrlichen Mitglieder sind ersucht, irgendwelche Un-
richtigkeiten oder Ungenauigkeiten in obigem Verzeichnis Herrn
Dr. E. A. Stückelberg, Zentralhof 23, Zürich, anzeigen zu wollen.
Les membres dont l'adresse ne serait pas exacte sont priés
de bien vouloir en informer M r E. A. Stückelberg, Dr., Zentral-
hof 23, à Zurich.
Band VI Heft 3, ausg^ebp* 20. Oktober 1902.
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241
Volkstümliches aus dem Frei- und Kelleramt.
Von S. Meier, Lehrer, in Jonen.
(Vierte Serie.)*)
Tod und Begräbnis.
Ist der ZüBtand eines Kranken derart geworden, das 8 man
sich sagen muss: „De ischd bös zwäg", „mit dem gohds hinden-
abe", „do isch nümme znm Ufcho", ,.do isch es Mathee am
letschde*, „er macht am Uslebe", „de mu^ss himmle (ypacke)",
„es butzt (nimmt) en jez denn ungsinnet", „de macht Gäbi\
„es chan über äiniachd us si mit em% und wie die bezüglichen,
mehr oder wenigen feinen Redensarten heissen, so ist die nächste
Sorge der Angehörigen, darauf hinzuwirken, dass der Patient
„si Sach" („d' Andacht") mache, d. h. beichte und kommuniziere.
Zeigt derselbe sich damit einverstanden oder hat er vielleicht
selber vorher schon aus eigenem Antrieb den Wunsch dazu
geäussert, so berichtet man dem „Heer" (Geistlichen), bezw.
„Pfaarer" und informiert, falls der Kranke gleich „uf de Tod
verseh (verwahrt)", mit der hl. Wegzehrung versehen werden
soll, den Sigrist. Dieser „lütet z'Bicht", d. h. er gibt durch eiu
paar kurze Züge am Strange des Sterbeglöckleins den Orts-
bewohnern Kenntnis von der bevorstehenden, wichtigen Funktion.
Er zieht auch das „Ueberröck" (Chorhemd) an und versieht sich
mit dem Weihwassergefass und der Klingel, während der Geist-
liche, ebenfalls angethan mit dem „Ueberröck*, das Allerheiligste
behäudigt. Nachher begebeu sich beide nach dem Kranken-
hause. Wer ihnen unterwegs begegnet, hält still und lässt sich,
das Haupt entblössend, auf die Kniee nieder. Der Geistliche
gibt ihm mit dem Hochwürdigsten den Segen, der Sigrist schellt
mit dem Glöcklein, der Knieende bekreuzt sich, die Worte
sprechend: „Gelobt sei das Allerheiligste Sakrament des Altars".
Gehen Pfarrer und Sigrist an einem Hause vorbei und werden
sie von den Inwohnern bemerkt, so eilen diese vor die Hausthür
hinaus und werfen sich dort auf die Kniee nieder, um den Segen
zu empfangen
~*Ts. Akciiiv IV. 17. 167. 221 321 ; V, 115; VI, 110.
18
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Volkstümliches aus dem Frei- und Kt>ll«'rnnit.
In der Stube des Krankenhauses haben sich inzwischen,
einer Einladung der Angehörigen des Kranken folgend, Ver-
wandte und Nachbarn versammelt. Im Krankenzimmer — meist
dient als solches das w Stübli a (Nebenstube) — wurde ein Tisch-
chen für den ernsten Moment hergerichtet, d. h. man bedeckte
es mit einem weissleineneu, mit Spitzen besetzten Tuche, breitete
auf diesem ein kleineres, ebenfalls weissleinenes Tüchlein aus
und stellte darauf zwei Kerzenstöcke, einen links, den andern
rechts; zwischen beide stellte man ein Kruzifix, davor aber ein
Glas mit Weihwasser, ein Glas mit gewöhnlichem Wasser, einen
Teller mit etwas gesegnetem Salz und fünf Wattebäuschchen zum
Betupfen der „5 Sinne 0 , sowie „e Römercherz* (fingerdicke,
nach Art einer Schueckenlinie gewundene bezw. stabförmige
Wachskerze, welche vom Papste selber gesegnet, mit dem grossen
Endablass versehen und etwa von einem päpstlichen Gardisten
oder einem Rompilger aus der ewigen Stadt heimgebracht worden
war). Neben das Tischchen stellte man einen, ebenfalls mit
einem weissen Tüchlein belegten Schemel, damit sich der Geist-
liche desselben bedienen kann, wenn er niederknieen will, um
sein Gebet zu verrichten. Tischtüchlein, Kerzenstöcke, Kruzifix
und Römerkerze heissen zusammen „Verwahrzüg*. Sie werden
in einer besondern Schachtel aufbewahrt und sind fast in jedem
wohlhabenden Hause zu finden. Zuweilen datiert das Verwahr-
zeug noch von Grossvaters Zeiten her. Wer kein eigenes Ver-
wahrzeug hat, der sucht im gegebenen Moment ein solches zu
entlehnen.
Nach seiner Ankunft im Krankenzimmer hört der Geist-
liche (bei geschlossener Thüre und brennenden Kerzen) den
Kranken Beichte, während der Sigrist mit den in der Stube
Anwesenden den Rosenkranz zu beten anfangt. Bei diesem An-
lass trug vor etlichen Jahren das Weibervolk brennende Kerzen,
sog. „ Rodelcherze 14 (gewundene Wachskerzen). Nach Beendigung
der Beicht öffnet der Geistliche die Thür wieder, lässt daun den
zu Verwahrenden kommunizieren und „gid em 's heiig Oel*
(hl. Oelung). Hierauf werden noch fünf Vaterunser und der
Glauben, sowie die Litanei für Kranke gebetet. Nach dem Ver-
wahren kehren Pfarrer und Sigrist wieder zur Kirche zurück,
die anwesenden Nachbarsleute schliessen sich ihnen an, um sie
«ine Strecke weit zu begleiten, bezw. so weit, bis sie fünf Vater-
unser und den Glauben gebetet haben. Nachdem letzteres ge-
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Volkstümliches aus dem Frei- und Kelleraint. 243
schehen, kehrt sich der Geistliche um und gibt dem Geleite
den Segen, worauf dieses zurückbleibt.
Eilt es mit der Beichte und Kommunion nicht allzusehr,
so hört der Geistliche den Kranken etwa an einem Abend bei
Anlass eines Besuches Beicht, reicht ihm dann aber die hl. Weg-
zehrung erst am folgenden Morgen. Sind Beichte und Kom-
munion aber gar uumöglich. z. B. infolge allzugrosser Schwäche,
so wird der Patient mit der letzten Oelung versehen.
Heisst es, der Kranke ,ligg' im Änd", so füllt sich die
Stube neuerdings mit Besuchern. Die Römerkerze wird wieder
angezündet und zuweilen kreisend um Bett und Mund und Nase
des Sterbenden geführt, um dem Bösen den Zutritt zu demselben
zu verwehren. Die Kraft der betreffenden Kerze wird übrigens
durch die Redensart: „So wit d'Römercherz schint, chund de
bös Find nid zue" gekennzeichnet. In der gleichen Absicht wird
da und dort auch die nächste Umgebung des Bettes mit Weih-
wasser besprengt.
Dem mit dem Tode Ringenden gibt man ein Kruzifix und
eiu „Römerbättli", d. h. einen aus Rom stammenden, vom Papst
gesegneten und wie die Römerkerze mit dem grossen Endablass
versehenen Rosenkranz in die Hände. Dann beten ihm die An-
wesenden „is And u (Vaterunser, Sterbegebete, Litanei). Hat er
endlich „usgschnufet" (den letzten Atemzug gethan), ist er
„gstorbe w , r verscheide", „bed er ypackt* (eingepackt), „d'Bai
gstreckt" u. s. w., so werden noch fünf Vaterunser und der
Glauben gebetet, nachher die Römerkerze, die beiläufig be-
merkt wieder frisch gesegnet werden muss, bevor sie bei einem
neuen Sterbefall gebraucht werden darf, ausgelöscht. Dann ent-
fernen sich die Besucher.
Gestorbenen Kindern werden in Jonen vor dem Schluss-
gebet die Hände gefaltet und mit einem Rosenkranz umwunden.
Ausserdem werden ihnen zwischen die Hände noch drei, etwa
10 cm. lange, unten zusammengeklebte, oben strahlenartig aus-
einandergehende Stückchen einer dünnen Wachskerze gesteckt;
nachher zündet man diese an und lässt sie brennen, bis die fünf
Vaterunser und der Glauben gebetet sind; schliesslich werden
sie von einem der anwesenden Kinder ausgelöscht.
Haben die letzten der beim Sterben zugegen gewesenen
Besucher das Zimmer verlassen, so beginnt sofort das Ankleiden
des Verstorbenen. Es wird gewöhnlich von zwei Nachbaron,
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244
Volkstümliches aus dem Frei- und Kellernmt.
bezw. Nachbarinnen, „wo gholffe händ abluege" (welche bei der
Pflege behülflich gewesen waren), besorgt und es kommen dabei
im Allgemeinen die gewöhnlichen Sonntagskleider, beim weib-
lichen Geschlechte auch blos die bessern Unterkleider zur Ver-
wendung. Kleine Kinder werden, wenn die Mittel es erlauben,
in Weiss gekleidet, grössern Mädchen wird nach dem Anziehen
der Kleider wenigstens eine weisse Schürze umgebunden. Auch
ein Kränzchen auf dem Haupte darf bei den Mädchen überhaupt
nicht fehlen. Wohlhabende Familien schaffen für ihre ver-
storbenen Töchter wohl auch besondere Totengewänder an. Die
Erwachsenen haben vielfach ihr besonderes Totenhemd, das nicht
Belten schon Jahre vorher angeschafft worden war und Boither
im Kasten verwahrt gelegen hat. Die Hände der Verstorbenen
werden über der Brust gefaltet und mit einem Rosenkranz um-
wunden; Augen und Mund benetzt man mit Weihwasser und
den Unterkiefer bindet man mit einem Nastuch an den Ober-
kiefer, damit der Mund geschlossen bleibe.
So lange der Tote im Hause liegt, läset man im Sterbe-
zimmer ein Lichtlein oder zwei Kerzen brenuen und auf dem
Tischchen ein Kruzifix stehen nebst Weihwassergefäss. Dann
kommen etwa Kinder und Erwachsene armer Familien, um den
Verstorbenen anzusehen und ein wenig für ihn zu beten. Da-
für erhielten sie in den Sechziger Jahren (beispielsweise in
Tägerig) jedesmal ein Stück Brod oder einen „Zwe-Räppler".
Die Gelegenheit, billig zu Brod und Geld zu gelangen, veran-
lasste dann Manchen, des Tags sich mehrmals ins Sterbezimmer
zu verfügen, um zu beten.
Bricht die Nacht herein, so kommt Gross und Klein aus
der Nachbarschaft und Verwandtschaft, um in der Stube zu
wachen. Sie sitzen um den Tisch und auf den Ofen- uud Wand-
bänken herum und fangen an, einen Psalter (3 Rosenkränze)
zu beten. Nachher kehren sie wieder nach Hause zurück. In
Jonen ist dieser Brauch die letzten Jahre hindurch etwas in
Abgang gekommen, wird aber jetzt wieder fast allgemein üblich.
Ausserdem wird in der gleichen Gemeinde, so lange der Tote
im Hause liegt, jeden Abend ein Rosenkranz gebetet und nebst-
dem am darauffolgenden Sonntag die Stationen. In Ami und
Boswyl ist das Wachen überhaupt abgeschafft worden, dafür
aber betet man dann am erstem Ort bis am Tag der Beerdigung
jeden Abend im Schnlhaus einen Psalter. Wie anders früher,
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Volkstümliches aus dem Frei- und Kellerarot.
245
d. h. vor etwa drei Jahrzehnten! Da wachte man, z. B. in
Tägerig, wenn nicht die ganze Nacht hindurch, so doch während
eines grossen Teils derselben and statt eines Psalters betete
man deren mindestens drei. Zwischen dem zweiten und dritten
Psalter wurde eine Pause gemacht, es gab Znüni: Most und
Brot, zuweilen für die Erwachsenen auch „Bränz* (Branntwein).
Der eine oder andere Bube, der vorher selten „Geistiges" zu
trinken bekommen hatte, nahm, weil er so wohlfeil dazu kam,
oft mehr zu sich, als er ertragen konnte. Andere legten sich
auf den Ofen und fingen an zu schlafen oder trieben im Ver-
stohlenen Gugelfuhr. Dem dritten Psalter folgte ein Kaffee.
Nachher ging man nach Hause.
Eine besondere Aufgabe der Hinterbliebenen eines Ver-
storbenen besteht darin, Pfarrer, Sigrist, Civilstandsbeamten,
Totengräber, Schreiner, „Todtegscbäuer" event. auch den Or-
ganisten vom erfolgten Hinschied in Kenntnis zu setzen, „Chrüzli-
träger** und Sargträger zu bitten, und die Verwandten bis zum
dritten und vierten Grade, sowie Freunde und Bekannte zur
Teilnahme am Begräbnis einzuladen. Letzteres, d. h. das
„z'Chilelade", geschah früher und geschieht zum Teil auch jetzt
noch mündlich und auf einem besondern Gange, wobei der
Ladende „schwarz kam* (Trauerkleider trug). Häufig werden
zum „z'Chilelade" im "Wohnort des Verstorbenen selber und in
dessen näherer Umgebung auch Kinder verwendet. In neuer
Zeit kommt zum mündlichen z'Chilelade noch das schriftliche,
d. h. man erlässt eine Todesanzeige in einer der inländischen
Zeitungen, deren es im Freiamte gegenwärtig acht gibt, oder
man lässt gedruckte Leidzirkulare herumtragen, bezw. versendet
solche an die auswärtigen Interessenten per Post.
Hat der Sigrist vom Sterbefall Mitteilung erhalten, so
läutet er „'s Andzäie", „i's And", mit dem kleinen Glöcklein
für solche, die noch nicht, mit der grossen für solche die schon
kommuniziert haben. Betrifft es ein „ Wibervolch tt (Weib), so
wird überdies „äiuisehd underzoge" (einmal einen Moment lang
mit dem Läuten innegehalten), starb dagegen ein r Manne volch"
so „underziehd" der Läuter zweimal. Erfolgte der Tod nach
der Vesperzeit, so wird an diesem Tage die Sterbeglocke nicht
mehr geläutet, dafür dann aber am folgenden Morgen unmittel-
bar im Anschlüsse an den Gottesdienst und nach erfolgter Ver-
kündigung durch den Geistlichen. Während des Läutens beten
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24«
Volkstümliches aus dem Frei- und Kelleramt.
die in der Kirche Anwesenden „Feufi" (fünf Vaterunser) und
den Glauben.
Die Beerdigungen finden in der Regel am dritten Tage
nach dem Tode und vor dem Morgengottesdienste statt, der, so-
fern es speziell gewünscht wird, bezw. wenn besondere Umstände
es erheischen, vom Geistlichen um eine halbe oder ganze Stunde
oder noch mehr hinausgeschoben wird. In Wohlen erfolgen die
Begräbnisse mittags 11 Uhr. Eine Stunde vor der angesetzten
Beerdigungszeit wird die Feierlichkeit eingeläutet und zwar
speziell in Jonen so, dass man bei einer erwachsenen Person
erst ungefähr '/» Minute lang die grosse Glocke läutet, dann
etwa eine Minute die kleinere mit einmaligem, momentanem
Innehalten, hierauf '/a- — 1 Minuten mit der grössern und mittlem
Glocke zusammen. Dieses Läuten mit dem kleinen Glöcklein
sowie das Zusammenläuten wiederholt sich dreimal hinter ein-
ander. Zum Schlüsse läutet man noch ungefähr X U Minute
lang mit der grossen Glocke. Gilt das Läuten einem Kinde,
so besteht dieses „erst' Zäie" in einem zwei Minuten dauernden
Läuten mit der grossen Glocke und einem ebenso langen, jedoch
einmal durch kurzes Anhalten unterbrochenen Läuten mit der
kleinen Glocke.
Ungefähr eine halbe Stunde später machen sich die „Laid-
lüt" des betr. Ortes (die Leidtragenden) auf den Weg nach
dem Trauerhause. Die Männer und Frauen tragen schwarze
Kleider (die Hochzeitskleider), die Knaben und Jünglinge min-
destens ein scharzes Band um den Hut und eine schwäre Cra-
vatte, zuweilen auch, indessen selten, ein schwarzes Band um
den rechten Arm, oder einen schwarzen Bandstreifen am rechten
Aufschlag des Rockkragens. Die Mädchen kommen vielfach
auch schwarz gekleidet, oder haben wenigstens eine schwarze
Schürze und ein schwarzes Halstuch umgebunden. Viele Frauen
und Jungfrauen hängen auch um die Schultern einen schwarzen
Shawl. Hie und da lassen sich auch schwarze Cylinder und
schwarze Glacehandschuhe sehen.
Beim Trauerhause angelangt, begeben sich die nächsten
Verwandten in die Stube, während die übrigen draussen bleiben.
Neben der Eingangstreppe steht ein, mit einem weissen Tuche
bedecktes Tischchen, auf welchem zwei brennende Kerzen und
ein WeihwassergefäBs stehen. Bald wird der Sarg mit der
Leiche aus dem Sterbezimmer herausgebracht und auf den vom
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-
Volkstümliches nus dem Frei- und Kolleramt. 247
Totengräber herbeigeschafften „Todtebohr" (Totenbahre) ge-
legt. Der Sarg ist aus Tannenholz gefertigt, mit schwarzer
Farbe angestrichen oder schwarz lakiert, einfach gehalten oder
mit aufgeklebten Papierornamenten geschmückt uud an beiden
Enden mit einem metallenen Traggriff versehen. Der Deckel
ist aufgenagelt oder aufgeschraubt und enthält nicht Belten in
der Kopfgegend einen Schieber mit einem durchsichtigen Glas-
fensterchen darunter. Die Leiche ruht mit dem Kopfe auf einem
mit Seegras gepolsterten „Sargchüssi" (Sargkissen). Vor etwa
30 Jahren verwendete man statt dessen einfach eine Handvoll
Hobelspähne, welche der Schreiner, der, nebenbei bemerkt, stets
bei der Einsargung der Leiche behülflich ist, mitgebracht hatte.
Wer die Leiche durch das Glasfensterchen hindurch noch
ansehen will, thut es und besprengt den Sarg nachher mit
Weihwasser aus dem auf dem nebenstehenden Tischchen zu
diesem Zwecke bereit gehaltenen Gefäss. Ist die Zeit zum Ab-
gange da, so wird der Schieber geschlossen. Alsdann belegt
der Totengräber den Sarg mit dem schwarzen Bahrtuoh, heftet
darauf die von Verwandten, Freunden, Bekannten u. s. w. gespen-
deten Strüusse und Kränze. Dann setzt sich der Zug in Be-
wegung, voraus der „Chrüzliträger" (Kreuzträger), ein Knabo
oder Pateukind des Verstorbenen, mit dem schwarzen Holz-
kreuzchen '), an dem etwa ein Jesusbildchen, ein Trauerflor oder
ein Kränzchen befestigt ist; hinter ihm die vier Träger, die Toten-
bahre mit dem Sarg auf den Schultern, alsdann die nächsten
männlichen Verwandten, hierauf die übrigen Leidtragenden und
zuletzt die nächsten weiblichen Verwandten, brennende Kerzen
tragend, schluchzend und weinend, und das Gesicht mit einem
weissen Taschentuche bedeckend. Vom Trauerhause weg bis
zur Kirche wird der Rosenkranz gebetet, oder ein Trauermarsch
geblasen; letzteres jedoch nur da, wo eine Musikgesellschaft be-
steht und diese Bich veranlasst findet, dem Verstorbenen die letzte
Ehre zu erweisen. Bei der Kirchentreppe angelangt hält der
Zug stille, die Träger stellen die Totenbahre auf die Erde und
der Geistliche — Sigrist, Ministranten, Kreuz- und Fahnen-
*) Für Kinder werden auch blau angestrichene Kreuzchen verwendet.
Früher waren diese allgemeiner; ebenso verwendete man auch blau ange-
strichene Särge. Einen blau bemalten Sarg brachte man auch noch am
21. Feh. HK)1 nach Lunkhofen zur Beerdigung. .Er enthielt die Leiche einer
90jährigen Jungfer aus der Nachbargemeinde Arni.
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248 Volkstümliches aus dem Frei- und Kelleramt.
träger zur Seite — beginnt, die Leiche einzusegnen. Während
der Einsegnung wird das Sterbeglöcklein geläutet. Nach der
Einsegnung setzt sich der Zug — diesmal Trauerkreuz und
Trauerfahne an der Spitze — wieder in Bewegung, unter dem
Geläute aller Glocken. Beim Grabe wird Halt gemacht. Der
Totengräber nimmt Kränze und Bahrtuch wog und trägt unter
Mitwirkung eines Gehülfen den Sarg auf zwei Bretter, die quer
über das Grab gelegt Bind. Alsdann wird der Sarg von vier
Männern mittelst zwei Seilen langsam in die Grube hinunter-
gelassen. Nachdem die Seile wieder zurückgezogen, besprengt
der Geistliche ihn mit Weihwasser, liest, hier in deutscher,
anderwärts in lateinischer Sprache, die nötigen Gebete und wirft
mit der Schaufel dreimal nacheinander Erde auf den Sarg hin-
unter, dabei die Worte sprechend: „Gedenke, o Mensch, dasa
du Staub bist und wieder zu Staub werden wirst 4 *. Er schwingt
auch dreimal das Weihrauchfass über das Grab, nimmt hierauf
dein Kreuzträger das Kreuzchen aus den Häuden, macht mi^
demselben über den Sarg daB Zeichen deB Kreuzes, indem er
spricht: „Das Zeichen unseres Erlösers Jesu Christi sei über
dich gezeichnet, der in diesem Zeichen dich erlöst hat, um dich
zur Herrlichkeit der Auferstehung zu erwecken. Der Friede
sei mit dir ! u Nachher werden von den Anwesenden drei Vater-
unser und der christliche Glauben gebetet. Zum Schlosse der
Einsegnungsfeierlichkeit , die im Ganzen eine Viertelstunde
dauert, besprengt der Geistliche den Sarg nochmals mit Weih-
wasser und begibt sich dann in die Kirche hinein, gefolgt von
Sigrist , Ministranten , Fahnenträger und Kreuzträger. Die
Uebrigen besprengen ebenfalls, einer nach dem andern das Grab
mit Weihwasser und treten hierauf ebenfalls iu die Kirche;
mancher geht statt dessen heim (so z. B. in Bremgarten und
Wohlen). Die Leidtragenden sind die letzten, welche in die
Kirche hineingehen; sie nehmen in den vordem Stühlen Platz.
Der Geistliche verliest uuu auf den Chorstufen ^iie Personalien
(Name, Geburts- und Sterbedatum, Alter) des Verstorbenen und
gibt auch gleich die Tage bekannt, an welchen Gedächtnisfeier,
„Siebenter" und ..Dreissigster* abgehalten werden. Alsdann wird
die Totenmesse gelesen, bezw. das Seelamt gehalten. Nach dem
Evangelium geht man vielerorts „z'Opfer", d. h. man begibt
sich, eiues hinter dem andern und zuerst das Weibervolk, nach-
her die Jünglinge und Männer zu einem im Chor stehenden
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Volkstümliche» aiw dem Frei- und Kelleramt.
249
Opferstock und legt eine Geldgabe hinein, gewöhnlich Rupfer-
oder Nickelmümsen; es ist aber auch schon vorgekommen, das»
einer mit leeren Fingern in den Opferstock „tüpfte", d. h. nichts
opferte, oder dass er falsches oder ausser Kurs gesetztes („ab-
grüeftnigs* ) Geld, ja sogar Knöpfe opferte, oder dass er, statt
einen Obolus in den Opferstock hineinzulegen, ein Geldstück
daraus nahm.
"Während des Gottesdienstes deckt der Totengräber unter
Mithülfe einiger dienstfertiger Männer das Grab zu, stellt am
Kopfende desselben das Kreuzchen ein und ziert den Grabhügel
mit den gespendeten Kränzen und Sträussen.
Nach dem Gottesdienst begeben sich die Leidtragenden
nochmals aufs Grab hinaus, beten dort eine Weile und gehen
dann heim, bezw. ins Trauerhaus zum „Liichmohl" (Leichen-
mahl). Die Grabzier wird, mit Ausnahme wertvoller Kränze,
auf dem Grabhügel belassen, bis sie verwelkt und zu Grunde
geht. Kostbare Kränze werden etwa am Abend heimgeholt,
um sie entweder einrahmen zu lassen oder an besondern Tagen
wieder aufs Grab zu legen. Das Holzkreuz wird häufig ein
paar Wochen nach der Beerdigung durch einen mehr oder
weniger kostbaren Grabstein ersetzt.
Die Leichenfeierlichkeit erleidet mancherlei Modifikation
je nach Ort und Verhältnissen.
Stirbt z. B. ein Lehrer, ein Mitglied der Schulbehörde oder
ein Schulkind, so geht auch die Schuljugend in Begleitung der
Lehrerschaft mit und stellt sich hinter dem Kreuzträger auf.
Gehörte der Verstorbene einem Gesang-, Schützen-, Turnverein
oder einer Musikgesellschaft an, so geben ihm die Vereinsge-
nossen mit schwarzumflorter, kranzbehäugter Fahne das Geleite.
Im gegebenen Augenblicke schwenkt der Fähnrich zum Abschied
dreimal die Fahne über das Grab. Die Musikgesellschaft spielt
auf dem Wege zur Kirche einen Trauermarsch, die Sänger
tragen am Grabe ein Grablied vor. Bei Beerdigung von Lehrern
werden zuweilen Grabreden gehalten, sonst aber ist das Halten
von Leichenreden nicht üblich. Ganz kleine Kinder wurden
früher wenn möglich von den Taufpaten zu Grabe getragen,
und zwar von der „Gotte" mittelst eines Tragrings auf dem
Kopfe, vom „Götti" dagegen unter dem Arm. Die Patin spendet
gewöhnlich für ihr verstorbenes Patenkind ein Kränzchen nebst
einem weissen oder schwarzen Flor, die dann am Kreuzchen
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250
Volkstümliches aus dem Frei- und Kelleramt.
befestigt werden. Das Kränzchen wird häufig nach der Be-
erdigung wieder abgenommen, eingerahmt und in der Stube auf-
gehängt als ,Adänke*. In Jonen Hess man in den Fünfziger
Jahren Kindersärge mittelst eines Kinderwägelchens, das von
Mädchen gezogen wurde, zu Grabe bringen; jetzt aber besorgen
diesen Dienst grössere Schulknaben, und sie bedienen sich hie-
zu einer besondern kleinen Totenbahre. Handelt es sich in
Boswyl um Beerdigung von Mädchen oder Jungfrauen, so sind
es weissgekleidete Schülerinnen, bzw. schwarzgekleidete und mit
einem schwarzen Shawl verhüllte Jungfrauen, welche als Träger-
innen fungieren. Letztere tragen auch auf dem Kopfe ein
weisses Kränzchen. Dem Sarge gehen eine Anzahl Mädchen in
weissem Gewände, schwarzer, schräg über die Brust laufender
Schärpe und einem Blumenstrauss oder einer Kerze in der
rechten Hand voran. 2 ) Anderwärts hinwiederum sind es junge
Barschen, denen das Tragen ledig verstorbener Altersgenossen
und -Genossinnen obliegt. Verheiratete beiderlei Geschlechts
werden von Männern getragen, Mitglieder eines Vereins, einer
Behörde. Korporation oft von Kollegen. In Jonen ist es bei
Beerdigung von Ledigen weiterer Brauch, dass vier „Chränzli-
mäitli* (schwarzgekleidete, mit einer weissen Schürze angetane
Jungfrauen, die auf dem Kopte Kränzchen tragen) mit brennen-
den Kerzen, welche sie vor dem Abgange des Leichenzuges im
Trauerhause erhalten hatten, zu beiden Seiten des Sarges her-
gehen. Nach der Beerdigung werden die Reste dieser Kerzen
zwischen die Blumen gesteckt, welche das Grab zieren müssen
und dort belassen, bis Bie niedergebrannt sind. Bis vor wenigen
Jahren giengen jeweilen auch vor dem Sarge her zwei Kranz-
jungfrauen mit einem »Boge*, d. h. einem aus Holzstäben ge-
fertigten, mit Buchs eingefassten und mit weissen Rosen ge-
zierten bogenartigen Gestelle, in dessen Mitte eine auf die ver-
storbene Person bezügliche Inschrift angebracht war. So auch
anderwärts, z. B. in Lunkhofen, wo der Brauch jetzt noch
herrscht-, ferner in Boinwyl und Boswyl. An letzterm Orte
waren es aber Schulmädchen, die den Bogen trugen. In Bein-
wyl wurde der Bogen von jungen Burschen ausgerüstet, wenn
er einem Jüngling galt; war er für eine Jungfrau bestimmt,
von erwachsenen Mädchen. Zu Anfang des Jahrhunderts musste
) Auch das Kreuzehen wird von einem Mädchen getragen.
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Volkstümliches aus dem Frei- und Kelleramt.
251
in Jonen die älteste Tochter der Trauerfamilie mit einem bren-
nenden Laternchen den Sarg begleiten, in Boswyl dagegon, wo dieser
Brauch ebenfalls und bis in die Siebenziger Jahre hinein herrschte,
die Grabbeterin. Sie gieng hiebei hinter dem Kreuzträger her.
Im Freiamte tragen die nächsten weiblichen Verwandten
macherorts vom Sterbehause weg bis nach Schluss der Beerdigung
brennende, aus gelbem, weissem oder farbigem Wachs gefertigte
und ringförmig gewundene Kerzen („Riogcherze 44 ); sie löschen
sie aber vor dem Betreten der Kirche wieder aus. Das „Cherze-
bränne* war übrigens hiezulande allgemein üblich, und man
nahm die Kerzen, bis der dreissigste Tag uach dem Ableben
vorbei war, jedes Mal, wenn man in die Messe ging, mit, stellte
sie vor sich auf die Kirchenbank und Hess sie brennen bis zum
Schlüsse des Gottesdienstes. Da aber durch die Wachstropfen
die Bänke verunreinigt wurden, so kam der Brauch des Kerzen-
brennens, hauptsächlich seit den im Laufe der letzten Jahre
vielerorts vorgenommenen Kirchenrenovationen und Neubauten
in Abgang. In Jonen brennen die Leidtragenden überhaupt
keine Kerzen mehr.
An manchen Orten bedient man sich jetzt zur Fortschaffung
des Sarges statt besonderer Träger eines Totenwagens, so z. B.
in Arni-Islisberg, Wohlen, Besenbühren -Waldhäusern t Muri,
Bremgarten. Am letztern Orte geben auch die bei der Be-
erdigung amtenden Geistlichen, sowie eine Anzahl „Karolisser"
(Chorknaben) der Leiche das Geleite vom Trauerhause weg bis
zum Grabe. Die Chorknaben singon unterwegs lateinische
Trauergesänge.
Bis in die Siebenziger Jahre trugen bei Beerdigungen
die männlichen Leidleute schwarze, nach Art der Pelerinen rund-
geschnittene , Leidmäntel*. Reichere trugen solche aus Merino,
Ärmere dagegen aus „Migräne" 3 ). Wer keinen besass, der
inusste einen entlehnen. Der Leidmantel wurdo auch umgelegt,
wonn einer den „Heer" (Pfarrer) holte zum „Verwahren". Nach
dem Begräbnis mussten die Männer noch vier Wochen lang
„mantle" (den Leidmantel tragen). Die Frauen trugen für ver-
storbene Eltern, den Ehemann, Kinder 1 Jahr, für Geschwister
V* Jahr, für übrige Verwandten '/•» Jahr lang Leid. Während
der ersten Hälfte der Leidzeit trugen sie ausschliesslich schwarze
3 ) Zu franz. grain? Vgl. gros-grain, eine besondere Art . Stnfffçeflerht.
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252 Volkstümliches aus dem Frei- und Kelleraro t.
Kleider, während der zweiten Hälfte dunkle oder einen schwarzen
„Tschopen" (Jacke) und dunkelblaue Schürze; auch die im ent-
ferntem Qrade Verwandten trugen schwarzen ,Tschopen" und
dunkelblaue Schürze. Man hiess dies: Die schwarzen „Ermel"
anlegen. Auch jetzt noch ist es Brauch, dass, wer „Ts Leid
chund* eine gewisse Zeit lang „schwarz chund% „die schwarze
Röck"* anlegt (sich schwarz kleidet) und zwar für Eltern,
Ehemann, Kinder 1 Jahr und 4 Wochen (iu Jonen bis 2 Jahr),
für Geschwister '/« Jahr (in Jonen bis 1 Jahr), für entferntere
Verwandte 4 Wochen, für Pate und Patin *U Jahr. In Boswyl
trägt das weibliche Geschlecht überdies bei Kirchenbesuchen
vier Wochen laug den Shawl; es trägt ihn auch an Jahrzeiten
und Allerheiligen.
Ein weiterer Unterschied zwischen jetzt und früher besteht
darin, dass ehemals das Grab in Anwesenheit des Geistlichen
zugedeckt wurde, bezw. nachdem der Pfarrer mit der Schaufel
Erde auf den Sarg hinunter geworfen und letztern mit Weih-
wasser besprengt hatte; auch Btellte der Geistliche selber das
Kreuzchen an seinen bestimmten Platz.
Die Träger besorgen in Jonen ihren Dienst umsonst, während
man ihnen anderwärts für die gehabte Mühe eine Entschädigung
an Geld verabreicht (ungefähr 1 — 1,20 Frauken dem Mann).
Die Leichenmahlzeiten werden wegen der von auswärts
herkommenden Verwandten veranstaltet und bestehen aus Suppe,
Gemüse, zwei- bis dreierlei Fleisch und Most oder Wein nebst
darauffolgendem Kaffee. Sie dauern häufig bis iu den Nach-
mittag hinein und vereinigen in den Häusern der Reichen oft
20 — 30 Personen um den Tisch ; aber nicht immer gehen alle
nüchtern d. h. aufrechten Ganges auseinander.
Eine Woche nach dem Begräbnis findet der „Siebente"
statt, vier Wochen nachher aber der , Dreissigste -, jedesmal
mit einer Seeleumesse und darauf folgendem Gräberbesuch seitens
der Angehörigen und Verwandten. 4 ) Wohlhabende lassen für
einen verstorbenen Erwachseneu meist ein „ Seelamt " (feierliches
*) Das Grab eines Verstorbenen wird eigentlich nach jedem Morgen-
gottesdieufte besucht und zwar so lange derselbe, „underm Drissgist* liegt:
denn die Sitte verlangt, dass während dieser Zeit aus der betr. Familie
taglich mindestens ein Glied der hl. Messe beiwohne. An manchen Orten,
wie z. B. in .Ionen, herrscht überhaupt das ganze Jahr hindurch nach jedem
Morgengottesdienst ein reger GrUherbesuch.
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Volkstümliches aus dein Frei- und Kelleramt. 253
Totenamt) abhalten, Ärmere dagegen begnügen sich mit einer
stillen MesBe („Seelemäss"). Zuweilen werden Siebeuter und
Dreissigster früher angesetzt, oder sogar zusammen abgehalten,
bezw. gleich mit dem Begräbnis verbunden. Wer bei der Be-
erdigung ein ,Liichmobl* gab, gibt gewöhnlich auch am Dreissig-
sten ein solches. Der Siebente wird „vo de Fronde", d. h.
auswärts Wohnenden im allgemeinen nicht besacht, wohl aber
dann der Dreissigste, indem bei diesem Anlasse in der Regel
allfällige Erbschaftsangelegenheiten zur Sprache kommen.
Ausser den Messen am Begräbnis, Siebenten und Dreißig-
sten lassen die Hinterbliebenen für den Verstorbenen noch zwei
bis drei Gedächtnismessen oder, vereinzelt, sogar „e Gregori-
mäss" (Gregorimesse d. h. 30 Messen) leBen, an Jahrestagen aber
„Johrzet" (Jahrzeiten) mit einer bis fünf und mehr Messen.
Statt der stillen Jahrzeitmesse lassen Vermögliche auch ein
Seelamt abhalten. Diese Jahrzeiten heissen „begehrte" Jahr-
zeiten. Neben diesen gibt es nun aber noch „gstifteti Johrzet 1 *
(gestiftete Jahrzeiten). Sie beruhen auf einer letztwilligen Ver-
fügung des Verstorbenen und werden aus dessen Nachlasse be-
zahlt, sind aber ziemlich selten. „Es gstiftets Johrzet" kostet
120—300 Franken, je nachdem entweder blos eine Seelenmesse
oder dann ein Seelamt verlangt wird. In Tägerig gab es in
den Sechziger Jahren noch Jahrzeiten, welche mit „Spang*
(Spende) verbunden waren, d. h. der Sigrist teilte am Schlüsse
des Gottesdienstes den zu beiden Seiten des Hauptganges in
Reih und Glied stehenden Ortsarmen Brot und Kleingeld aas.
Für eine hl. Messe muss jetzt 1 Fr. 25 Cts. bezahlt werden,
vor einigen Jahren 1 Fr.
Häufig kommt es auch vor, dass christliche Vereine (Pius-
vereine, Müttervereine, Josephsverein [Jonen], Veteranenverein
[Boswyl| u. s. w. für ein verstorbenes Mitglied Gedächtnis mit
einer und mehreren Messen abhalten lassen. Man hoisst das „noo-
tue* (nachthun). In Jonen ist es nebstdem noch Brauch, dass
freiwillige Beiträge gesammelt werden unter demjenigen Ge-
schlechte bezw. Stande, dem der Verstorbene angehört hatte,
so für einen Verheirateten unter den Männern, für eine Ver-
heiratete unter den Frauen, für einen Ledigen unter den Jüug-
. lingen, für eine Ledige unter den Jungfrauen. Beim „Izieh*
(Einziehen) sind gewöhnlich der Totengräber und die Grabbeterin
beteiligt. Sie bringen das gesammelte Geld dem Ortsgeistlichen,
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Volkstümliches aus dem Frei- und Kelleramt.
der dann dafür zum Heile des Verblichenen Messen liest oder
bei den Kapuzinern lesen lässt und auch jeweilen beim Ver-
künden des Dreissigsten die Anzahl der Messen bekannt macht,
die aus der Sammlung gelesen werden. Dab Erträgnis ist manch-
mal so gross, dass bis 18 Messen daraus gelesen werden können.
In Jonen ist es auch üblich, dass die, welche einen An-
gehörigeu „underm Drissgist" haben, ein bis zwei Pfund Kerzen
opfern, ein Pfund auf das Begräbnis, ein Pfund auf den Dreissig-
sten. Diese Kerzen werden vom Sigrist auf einen besondern
Ständer rechts vom Altar auf der Männerseite gesteckt (7 Stück
auf einmal) und jeweilen vor Beginn des Morgengottesdienstes
von einem Altardiener angezündet, nach Beendigung desselben
aber wieder ausgelöscht. Die Geber bringen die Kerzen ent-
weder dem Sigristen ins Haus oder sie legen sie auf einen
Seitenaltar.
Die Auslagen, die mit einer Leichenfeierlichkeit verbunden
sind, sind ziemlich beträchtlich, und nicht umsonst lautet ein
Freiämter Sprichwort: „'s Werde und 's Sterbe chostet vil Gäld*.
Spezifiziert erstrecken sie sich auf folgende Posten: 1) Sarg,
grosser 18 bis 50 Fr., kleiner 4 Fr., 2) Chrüzliträger 10 bis
40 Cts., 3) Sargträger (wenn überhaupt bezahlt) bis 1 Fr. 20
dem Mann; Knaben ungefähr 30 Cts., 4) Cherzemaitli ungefähr
50 Cts. der Person, 5) Grabbeterin 5 ) 4 bis 5 Fr. (in Boswyl
4 Fr., ein Brot und etwa auch getragene Kleider), 6) Sigrist
für „Endlüte" 60 Cts. bis 1 Fr. 50, 7) Totengräber 4 bis 5 Fr.,
8) Totengschauer 2 Fr., 9) Organist, Sänger, Orgeltreter 2 Fr.
60 Cts. bei jedem Seelamt, 10) Pfarrer 4 Fr. 80 bis 5 Fr. (für
Seelamt am Begräbnis, Siebenton und Dreissigsten). Hiezu kommen
dann noch die Auslagen für ein passendes Grabdenkmal.
Eine aus dem Jahre 1827 stammende, auf das Absterben
einer in Lunkhofen verstorbenen Frau bezügliche Rechnung
enthält folgende Posten:
„Dem Pfarrer 3 Aemter 2 Fr. 4 btz. — Rp.
30igster und Libéra 7 „ 6 „
3 Fr. 1 btz. 6 Rp.
Begräbniss und Drissigster mit 6 Aemtern und 3 Libéra
für die Singer und Organist ist 4 Fr. 6 btz. 8 Rp.
& ) Die Grabbeterin niuss, bis der Dreissigste vorbei ist, jeden Tag zur
Kirche gehen und nachher am Grabe „Es Gwüsnigs bäte"; sie mues auch
das Weihwaasergefäas auf dem Grabe mit Weihwasser versehen.
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Volkstümliches aus dem Frei- und Kelleramt.
25Ô
Grabbäteri 4 Fr. 8 btz.
Grabmacher 1 Fr. 2 btz. dem Todtengräber.
Todtenschau und Todtenschein 1 Fr.
Todtenbaum (mit guter färb gefasset und gemolet wis der
Brauch ist) S* 8 Fr."
Zum Schlüsse noch drei Beispiele, die zeigen, wie man
früher mit Selbstmördern verfuhr.
1. „Alss mynen Herren fürkommen, was gestalten Mathys
Keppli von Lielj uss dem Kellerampt sich selbsten erhenkt,
habend wol ermelt myn Herren nach erhaltener ordenlicher er-
kundigung, so Sy durch Ihren Ordenlichen mit-Raht, und Nach-
benennten Nacbgënger Thun lassen, erkennt, dass der Nach-
richter von hier hiuübern kehren, und den erheuckten in dem
Lieler Bezierk an einem Bequemen Orth mit führ abthun, und
die Eschen dem rühnendeu (fliessenden) wasser Befehlen, auch
nach deinme angedüter H. Zunfftmeister Keller alss Nachgänger
die Beschaffenheit synes verlassenen haab und guts erkundigen
solle, welches alles ordenlichen exequiert worden.
Act. Sambstags den 18" Septembris A° 1654.
Coram senatu. (Zürichs
2. „Extract uss dem Knonauwer Schloss gerichts protokoll
under H. LVogt Schwarzenbach A* 1691 beschechen.
Donstags den 19. Martij 1691, underschribner mit H.
LVogt und Vogt Frei Ambtsmann nachher Oberwyl wegen der
in dem Ent Mülli wejer By under Lunghoffen Tod gefundener
Maria Wettli, Hans Jogli Hubors frauwen von oberwyl den
obschülichen anblick und augenschyn yngenommen, gekehrt da-
selbst in dem pfarrhoff, wyl Kein öffentlich wirthshuss aldort
von dis8erem fahl in by syn Hr. Schultheiss Balthassar Ryzardt
und H. Obervogt Mutschly von Brämgarten und folgende ab-
handlung getban: dass Ihr haab und gutt der hohheit unsseren
gnäd. Hr. und oberen der Statt Zürich confisciert gutt heisseu
und syn; demnach der Cörpel auch an die gewohnliche wahl-
statt oder under das hochgricht ver lochet werden solle.
Vf gebürende Intercession obbemelter H. von Brämgarten
und sonderlich obervogt Mutschlis und abgelegten Bricht von
dem H. Pfr. zu Oberwyl der Entlybten Lebens und geführten
Wandels, Ihres Alten Vatters, Manns und Kindern auch überiger
Anverwandten underthäniges Bittliches anhalten Ihnen der Ent-
lybten Cörpell uss gnaden folgendermassen überlassen:
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256
Volkstümliches aus dem Frei- und Kelleramt.
Dass Sy selbigen also bald und verborgen von dem wejer
hinweg an ein unbeschwerlich, uff des Mans eigenen Qütter ab-
gelegenes vom Weg und Strassen eatferotes orth vererden sollind
mit dem heiteren vorbehält, dass disse Gnad der Hochheit zu
einigem prajudiz Künftigen Leidiger fahlen j: darvon Gott jeden
Christen menschen bewahren wolle :| Einiger Consequenz uf
Hochoberkeitliches placitum auch by einiger anlassen der Ehr-
barkeit zu wider geänderet oder wider äferet werden, nach dienen
solle: die iu dem Pfarrhoff hütt beschehenen Cösten Ehrlich ab-
statten, die oberkeitlicheu und anderen desswegen Beschehenen
Cösten entrichten, auch des anwessenden Meisters von Zürich
Knecht unclagbar machen!
Welches Ihnen von Anverwandten, und sonderlich dem
undervogt Wättli eröffnet, habend Sy daruf deemütig-underthänig
gedanket, denn altem stath zu thun angelobt und uf Kümfftigem
Samb8tag der Confiscation und fahls halben mit H. LVogt in
nammen unsser gn. Herren alss der Hochheit in Knonauw abzu-
machen versprochen, haben uf unsser gn. H. vorwüssen und
guttheias zu oberkeitlichen banden über alle specificierte Cösten
an Baarem gelt gelegt m:R100: — 6 )
Act. alss vorstath Schryber Holzhalb.*
3. 1739, März. Jacob Wetli von Oberwyl hatte sich an
einem Strick erhenkt, worauf Landvogt Scheuchzer den Befehl
erhielt, alsobatd in locum zu reisen, daselbst die Verlassenschaft
inventieren und den Körper des Erhenkten in abjectum locum
wie seine 3 Söhne darum gebeten haben verlochen lassen und
zwar durch den Scharfrichter von Bremgarten oder dessen
Knechte. Sollte aber solches Anstoss oder Tumult geben, so
soll der Körper unter dem Hochgericht durch Scharfrichter ver-
lochet werden.
Die Inventur ergab 1815 R Aktiva 1264 R Passiva. Der
Rest von 564 R wurde zur Hälfte dem Landvogt Scheuchzer
zur Verrechnung in seiner Amtsrechnung zugesprochen , die
andere Hälfte blieb den Kindern aus Mitleiden und solle er
daraus die ergangenen Kosten zahlen. Der Leichnam wurde
auf des Entleibten eigenen Gütern vergraben.
(Kelleramts Jura.)
fc i Unter dem r K u sind wahrscheinlich rheinische Gulden zu verstehen.
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257
Chants patois jurassiens
Publiés par M. Arthur RoBBat (Bâle).
IV partie (suite)
Chansons satiriques.
137.
Yâdïna
Vif tt gai
(Patois de Porrentruy)
Claudine
nçz-ë trâ bë -I9 fl^ - ye, lç trâ pU b§l di vâ; 1<? bûa-ba
"4*
1
trâ pU b§l di vâ; 1<? büe-ba
di va-lq-dja lç vnâvûerë, Pô- ta. Ya-dï-na, Ya-dï-na, Ya-dï-na,
Ya-dä! p$-kwä dir tra fwä Ya-dï-na ë. p<5 râ k'ën fwà Ya-dâ?
1. noz-ë trâ bêla fëya,
le tra ptt bël di vâ;
le büaba di valëdja
le vnS vuar ë l'ôtâ.
Uefr. Yâdïna, Yâdïna, Yâdïna, Yâda!
pçkwa dïr trâ fwä Yâdina,
e p8 rS k'ën fwä Yâdâ?
2. kwaja-ta, vèya bçgrëa,
xlapûza ') da kàfë,
t' n'S bwa p' rfi' k'ën tâs,
më tç py5 ï t/Uvé.
Yâdïna, etc.
3. no vetx s'5 vë së trêr,
nô püa së dëdjûuô,
Ijx nô txiavr 5 l'êtal
po yô'z»)-êpâr dê txëso".
Yâdïna, etc.
*) Le verbe xlàpç ---- laper comme un chien.
*) A-t-on voulu rendre la plaisanterie meilleure en reprochant à
Claudine de laisser les chèvres à Pétable pour leur apprendre des chansons ?
ICf variante .T, note 2] C'est bien possible; en tous cas, il est étonnant
qu'aucune des versions recueillies ne donne le sens le plus naturel : Tu
laisses pour apprendre des chansons; tu aimes mieux apprendre des
chansons que de t'occuper des soins du bétail. 17
Nous avons trois belles filles,
Les trois plus belles du Val.
Les garçons du village
Les viennent voir à la maison.
Claudine (ter), Claudet !
Pourquoi dire trois fois Claudine,
Et puis rien qu'une fois Claudet?
Tais-toi, vieille bougresse,
Buveuse de café,
Tu n'en bois pas rien qu'une tasse,
Mais tont plein un cuveau.
Claudine, etc.
Nos vaches s'en vont sans traire,
Nos porcs sans déjeûner,
[Tu] laisses nos chèvres à l'écurie
Pour leur apprendre des chansons.
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•25«
Chant» patois jurassien»
4. v'à s'ka t'êtô, Yâdïna, Où est-ce que tu étais, Claudine,
tyS s'ä k'i t» tjjrôrô ? Quand (c'est que) je te cherchais ?
— y'êtô txli le swaya, — J'étais sur la seille,
k'i tezô t§ dï grö. Une je faisais tout du gros.
(M. X., Porrentruy.)
La Yadind est peut-être la plue populaire des chansons
patoises que j'ai rencontrées ; dans tous les villages on en con-
naît de plus ou moins longs fragments, parfois très altérés. Citer
toutes les variantes me mènerait trop loin. La chanson doit
avoir eu un assez grand nombre de couplets, à en juger par ce
que M. X. Köhler en dit dans la préface des Paniers (p. 12).
Quel dommage qu'il ne Tait pas donnée en entier au lieu de n'en
citer que 5 strophes! ') Il m'a été impossible de la reconstituer,
d'abord parce que je n'ai jamais trouvé personne qui la connût
en entier, ensuite parce que je ne saurais pas dans quel ordre
arranger mes strophes. Je donnerai d'abord la version de M.
X. Köhler, puis celle de M. Biétrix, enfin je transcrirai les va-
riantes que j'ai moi-même recueillies dans les villages.
« Les vieillards, dit M. Köhler (Paniers p. 11), ont
transmis à notre jeunesse la populaire Iadine, cette dispute
matrimoniale ai serrée et si vive, où les reparties promptes et
les métaphores ne font point défaut; fidèle tableau restreint,
mais bien rempli, qui révèle, sous de riches couleurs, les négli-
gences et les mauvaises habitudes du couple villageois. »
T'envie nos vaitches sain traire, Tu envoies nos vaches sans les traire,
Nos poues sain dédjunon, Nos porcs 'sans déjeuner,
Laich« nos tchievre* an l'étalé Laisses nos chèvres à l'écurie
Pou io-z-aippare des tchaiusons. Pour leur apprendre des chansons.
Note pou n' vâpe lo diaile, Notre coq ne vaut pas le diable,
Ai vai tchie nos végins; Il va chez nos voisins;
Nos nés vegnant sain creutche, Nos œufs viennent sans coque,
Nos voici sain pussins. Nous voici sans poussins.
Tu ne sais faire le beurre. Tu ne sais [pas] faire le beurre,
Knco moins le sairet ; Encore moins le sérac (lait caillé) ;
Te laischrô tot lai crème Tu laisserais toute la crème
Qu'ain (t£ë) te r'vin di saibet. (Quanti tu reviens du sabbat.
« Nous remarquons an seizième couplet, continue M. Köhler,
une métaphore à laquelle prête la rivière de Franche-Comté, qui
baigne une légère portion de l'Ajoie »
M Ces ein<| .strophe ont été reproduites textuellement, sans indication
de source, dans les Chants et dictons ujotdot* publiés par l'abbé Daunmrt,
Arch II. p 152. [.I. .1.
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Chants patois jurassiens
259
Iadine, t'é-t-enne l ) langue,
I . n' sais s'i en dis prou,
Qu'a to le moins chi grande
Que les aves di Doubs.
Et pouquoi en tain dire
Et nos tain gremouennê ?
Dainsan enco tra dainses
Et peu vain raoirandê.
Claudine, tu as une langue,
Je ne sais si j'en dis assez,
Qui est tout au moins aussi grande
Que les eaux du Doubs.
Et pourquoi en taàt dire
Et nous tant disputer?
Dansons enore trois danses
Et puis allons souper.
«Le dernier couplet de cette pièce, l'entrain de son air, à
la fois simple et eujoué, dénotent assez que c'est là une chanson
dansante. »
M. A. Biétrix (Chants populaires du Pays d'Ajoie,
p. 27 — 28) donne la forme suivante à la Yadïn :
1. Nos ains trâs belles baichattes
Les trâs pu belles di Vit
Les bonebes di vellaidge
Les v'gniant vouere ai l'hôtâ.
Yadine, Yadine,
Yadine, Yada,
Poquoi dire trâs fois Yadine
Tiaind ran qu'einne fois Yada.
2. Voù ât-ce que t'étos Yadine,
Tyaind ç'ât qu'y te tyeurôs?
— Y'étôs chu le potat (pot)
Que y'en fesôs tos des gros.
Yadine, etc.
3. — Coige-te, veye bogresse,
Chlapouse de café,
Eipeut c'n'ât pe einne lasse
Ç'ât tot pien in tyuvé.
Yadine, etc.
4. Nos vaitches vaint sains traire,
Nos poues saius dédjunon.
Nos dgerennes (poules) s'en vaint
[sains sentie a )
Tot yi vait ai retieulon (à
Yadine, etc. [reculons)
On remarquera que sauf les deux derniers vers de la 4 e strophe,
et l'arrangement des couplets, c'est absolument la version que
j'ai donnée ci-dessus. — Malheureusement pour nous, M. Biétrix
ajoute :
« Nous ne donnons pas Yadine in extenso, et pour cause. »
') Cf. variante A, strophe 1, note l.
J ) Sâtrs — sentir, tâter; c'est ce que fait la bonne ménagère lorsqu'elle
ouvre le poulailler: elle täte ses poules pour savoir lesquelles sont prêtes
à faire l'œuf et sur quel nombre d'oeufs elle peut compter dans la journée.
— L'homme qui s'occupe de ce soin s'appelle le sH-djsrcn. Cf. le vaudois:
tdtà dsïmfa; mais le jurassien n'a jamais le sens de: tatillon, nigaud, benêt,
que le mot a si souvent et presque exclusivement dans le canton de Vaud.
— A propos de ce sâ-djarfnj, on entend souvent le jeu de mots suivant :
kobï âs-kd sâ-djarçnz ë pö l'ptl fi d'fo pqr â ? [Combien est-ce que sent-
foules (cent poules) et le coq font d'oeufs par an?l — Réponse: pï» p' û.
[Pas (seulement) un ]
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<
Chant» patois Jurassiens
Maintenant, je passerai à mes variantes. La mélodie de
la Yadind est toujours la même, ainsi que le refrain, que je ne
transcris plus.
A. Variante en patois de Cœuve (Ajoie)
ï. Yâdïna, t'àt l )-ën döba,
k'i t' l'e dje prû di,
devö tê vèva môda,
le pw& m'a" vfia tç gri.
2. kâx-ta, fçtUa Iwgrës,
xlapûza da kâfè,
k9 t'n'S ta p'pça 'na *) tas,
tç le djwe î t/Uvç !
3. dâ k' noz-ërï trâ vetx
ë la uiwEyü tçré,
n£ n ërT p' prû da krgm
p£ f'gr tÖ kâfè.
4. tyë me vêya Yàdïua
à da mëtxpn fesö,
na are îë^e •) se IRg;
ël yô kna t£ le nS. 4 )
5. tyë më vêya Yàdïna
ä da bwën fësô,
lèx nô txiavr S l'étal,
yöz-eprfi dê txSsû.
6. nôz-ëvT en fwä trä txiavr,
le trâ pû bel di va;
tra bê bçk U vledja
lé vïiT vüa do l'ôt^Ua. 5 )
Claudine, ta es-t-une folle,
(Que) je te l'ai déjà assez dit,
Avec tes vieilles modes,
Les cheveux m'en [deviennent
[tout gris.
Tais-toi, f...ichue bougresse.
Baveuse de café,
(Qu'Jfil] ne t'en faut pas seulement
Toub les jours un cuveau! [une tasse,
(Dès qae) Quand même nous aurions
Et le meilleur taureau, [trois vaches
Nous n'aurions pas assez de crème
Pour faire ton café.
Quand ma vieille Claudine
Est de méchante (façon) humeur,
[Elle] nesaurait verrouiller sa langue;
Elle leur crie (tous les noms)
[des injures.
Q,uand ma vieille Claudine
Est de bonne (façon) humeur,
[Elle] laisse nos chèvres à l'écurie,
Leur apprend des chansons.
Nous avions une fois trois chèvres,
Les trois plus belles du Val;
Trois beaux boucs au village
Les venaient voir sous le devant-huis.
•) Forme très intéressante; tu es t'ç, mais ici nous avons la
3» personne du singulier, est à, littéralement: tu est-une folle, au lieu de:
f£ £n dçb. Le français régional dit aussi le plus souvent: Tu est-un menteur.
— -Est-ce que tu y est-ailé ?
») 'iw Çn», c'est la première et la seule fois que j'ai rencontré cette
élision.
') 'ôf? mettre la l%'/àt, le verrou, le loquet, la targette. Mettre le
verrou à sa langue ! Quelle énergique expression !
*) krie If no; on dit aussi en français jurassien : il me crie les noms
crier des sobriquets, des sottises, des injures. On entend aussi : kriç t?
Iç mà crier tous les maux. (Cf. variante C, str. 3, et n° 126, str. 12.)
s ) Vçtxûâ (cf. var. C, str. 3, V#x*à) est le mot ajoulot pour désigner
le detunt-huis. Le vâdais dit: h dv$ l'ô.
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Chants patois jurassiens
261
7. râlç tç trâ ä dygl, (R)alles tons trois an diable,
vç n'ç rit ë tyarîa si; Vous n'avez rien à chercher ici}
i n' vàé p' ka mê trâ txiavr Je ne veux pas que mes trois chèvres
»I meryg a pgyi. Soient mariées au pays.
(M ,n * Thérèse Ribeaud, née en 1834, Cœuve.)
B. Variante en patois de Rocoort (Ajoie)
1.
2.
3.
1.
3.
tra bel txiavr,
lè tra pu bël di vä;
la b$k di valêdja
le vT vüar dö l'ôt/Uâ. ')
y* êma bï me Yâdïna, »
ël à da bon fësC;
to sç k'y' i di da fçr
eî la fë ë rt/ölC.
Yâdïna, ta ma txëgrïna,
hwäyuza da kàfè;
ë n' t'8 tare p' en swaya,
înç bT Skwë T tfUvë.
kôprSta bî le txôz:
Iç tfi pësj n'a pli.
lè djtian s'à de rôz,
lê vêya s'a de gret-tyii.*)
Nous avons trois belles chèvrea,
Les trois plus belles du Val;
Le bouc du village
Les vient voir sous le devant-huis.
J'aime bien ma Claudine,
Elle est de bonne façon}
Tout ce que (j'y) je lui dis de faire,
Elle le fait à reculons.
Claudine, tu me chagrine»,
Buveuse de café;
Il ne t'en faudrait pas une seil le,
bien encore un cuveau.
Comprenez bien la chose:
Le tempe passé n'est plus.
Les jeunes c'est des roses,
Les vieilles c'est des gratte-cul.
(Gustave Quîqueree, aubergiste, Rocourt.)
C. Variante en patois de Fahy (Ajoie)
nôz-S trâ bêla txiavr,
lé trâ pu bel di vlêdja;
s'a 1' bçk di va
ka vT lê vüar t§ Ii« trâ.
no n 1 sarT pU fer da beer,
iîkwë inwfc* d' sërë:
C Cl»
ë s ) mëdjS tç lë krêtn
a rvafië di sëbë.
lë vçya Yâdïna....
k'â tûadj pwä do let/ua,*)
Noua ne saurions plus faire de
Encore moins de sérac; [beurre,
ils (ou elles) mangent toute la
En revenant du sabbat. [crème
La vieille Claudine . . .
Qui est toujours par sous le
[devant-huis,
M Variant!* : s'a la b$k di vl$dja
ka Iç aat (saute) tÇ lç trâ.
*) Variante: ä vâ 1$ vçya djarQn On vend le» vieilles poules
txB lë pttsnät övä Quand les poulettes font des œufs.
*) Le sens n'est pas clair; £, pronom personnel, 3* plur. masculin et
féminin. La chanson est très altérée; il faudrait lire ici: ç mêdj» elle
{Claudine! inange.
♦) Cf. var. A, str. 6, Vçtxûâ.
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I
262 ( 'hante patois jurassiens
£ n' sere kwadjia se mêtx£n 15g, Elle ne saurait taire aa méchante
e yi kria tç le mft. Elle leur crie tous les maux, [langue,
4. râlg vôz-5 tu* a ryäl ') (R)allez-vous en tous au diable
e n' vani pü pwä xi; Et ne venez plus par ici;
i n' vœ p' ko me bel txiovr Je ne veux pas que mes belles
sT raëryê ä 8 ) feyi. Soient mariées aux Fahy. [chèvres
(Marianne Rérat, née eu 1865, Fahy.)
D. Variantes en patois de Courgenay (Ajoie)
a^l.nôz-6 trâ beb txiavr,
lé tri pu bëf di v& ;
le bçk di vlêdja Les boucs du village
lê vfifi vüar ë l'ötä. Les viennent voir à la maison.
Yàdina (ter)/Yädä,
pçkwâ dir trâ fwa Yàdïna Pourquoi dire trois fois Claudine
t/ë k'ë n'y ë k'en fwä Yàdâ? 8 ) Quand (qu'Jil n'y a qu'une fois
[Claudet?
2. kâx-ta, vêya bçgrës,
xlapùza da kâfç;
ë t' n'5 ta p' ën tas,
inè" to pyë T t/Uvê.
3. vwâli le gëyerdîza, Voici la gaillardise,
ebiyê da drggë/) Habillée de droguet,
se txnrtaj a tr§ courte, Sa chemise est trop courte,
on y voit son perroquet.
(M"" DesbœufB, née en 1823, Courgenay.)
6) 1. T djwë ka sta pûar veya Un jour que cette pauvre vieille
êtë siatë xit le swaya, Etait assise sur la seille,
el sa b£t e pâté; Elle se' met à péter;
5 t#Udç k'ë twanp. On croyait qu'il tonnait.
' ; h ryùl ou h riiâl est un des sobriquets du diable. En Ajoie le
rüal désigne aussi cette pelle recourbée avec laquelle les boulangers retirent
la braise du four. — Le vàdais distingue entre nr<?i pelle, et rüal (ryaf)
diable, â mftxf kmä ï rüal il est méchant comme un diable. Dans
ce dernier sens, le mot est très vieux et se rencontre dans les Paniers (cf.
vers 180).
*) a anx, aux Fahy, c'est-à-dire: aux habitants de Fahy. Notre
patois dit toujours: /f dlfmô les [habitants de] Delémont. Le français
populaire dit aussi: tes Porrentruy, les Moutier, etc. — Peut-être avons-
nous ici unr leçon altérée; cf. var. A, str. 7, l)c), Gb): à wji.
3 ) .le cite ce dernier vers A cause de la variante (cf. n" 137, str. 1).
*) Ce mot désigne en ajoulot le drap connu généralement dans la
Suisse française sous le nom de milaine: vâdais: midj»l(n^ imasc.i, cf.
Pan. 23
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Chants patois jurassiens
263
2. ê m5 dtta! sët fwä li Eh! mon Dieu! cette fois-là
tç 1' möd ête ebabi Tout le monde était ébaubi
d' vùar fer T tâ tfi De voir faire un tel temps
së fer piap' ën eyûp. ') Sans faire seulement (pas) un éclair.
(M. Metthez, instituteur, Courgenay.)
c) l.râle pia til a dyèl, (R)allez seulement tous au diable,
v£ n'ê rît e t%'ôr'i si. Vous n'avez rien à chercher ici.
i n' vdb p' ke me trà txievr Je ne veux pas que mes trois obèvres
fôxë meryè â pëyi. Soient mariées au pays.
E. Variante en patois de Fregiécourt (Ajoie)
Yâdïna, s'a le fw&r Claudine, c'est la foire
damë e m5fâkë; Demain à Montfaucon.
uç yi inSnrë le remel *) Nous y mènerons la tachetée
p£ n$z-etxt£ dêz-^yô. Pour nous acheter des vêtements.
(M"' Mettille, aubergiste, Fregiécourt.)
F. Variante en patois de Buix (Ajoie)
1. dè" Y tS k'i êto bel, Dans le temps que j'étais belle,
s'8 ma l'eve pril di, Si on me l'avait assez dit,
i rëdjô de gëgel Je criblais des crottes
m le twä d S milSdra. 3 ) En haut la Tour de Milandre.
2. vT, vèya bçgres, Viens, vieille bougresse,
xlapûz da kàfë; Buveuse de café,
ta n'8 bwa p' rS k'en tas, Tu n'en bois pas rien qu'une tasse,
me t$ pyë ï tyiive. Mais tout plein un cuveau.
(Anatole Bau mann, 43 ans, Buix.)
G. Variantes en patois de Courtedoux (Ajoie)
a> 1. kwâx-ta, vèya bçgres,
xläpüza da kâfë;
ta n'5 bwarô p' en tâs, Tu n'en boirais pas une taaae,
me t£ pyë T t/Uvë.
2. nö vetx a'5 vë në trèr,
no pua së dedjiinë;
tç ve de si mënedja, Tout va dans ce ménage,
to vë e rtyoliî. Tout va à reculons.
(Gustave Blessemaille, né en 1874, Courtedoux.)
•i <jyàj?, çi/tijo (Aj.) et vßjo (Vd.) - un éclair; Fontenais lAj.j dit:
ç/wjô i cf. le vaudois: ëlïtdzç). — Le verbe est: fyßjnt (Vd.ï, tyûjinç (Aj.);
ç/ fy«/çn il fait de» éclairs.
*) Cf. Ârch. III, p. 275, n" 8, str. 4. K^tuf (féni. r£;n#) tacheté,
rayé, à ramages. Il «'agit donc d'une vache tachetée.
», Cf. n° 124, p. 168, note 2.
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264
Chants patois jurassiens
b) 1. #6 1£ vçya Yadïna
sa trçv dd l'çtâ, *)
el na se kwädjia se l£g,
ël yö kria tç le roà.
2. rôlg vçz-5, pœ bûab,
pœ bùab di valèdjo;
i vœ ko roè bêxat
sT inëryp » pëyi.
3.
Quand ia vieille Claudine
Se trouve sous la maison,
Elle ne sait taire sa langue,
Elle leur crie tous les maux.
(K)allez-vous en, vilains garçons,
Vilains garçons du village;
Je veux que mes filles
Soient mariées au pays.
(Auberge de Conrtedoux.)
H. Variante en patois de Delémont.
1. Yadïna, t' ë ën doba,
ën xläpüza da kàfë;
ë t' n*5 fa piap' ën tts,
m? tç pyë ï t^ttvê.
2. da ka t'ërô sS vëtx
ë pö 5k$ Y tçrê,'
ta n' mwanrô p' la mënçdja
devö bT di prgfê.
ta lex nö vëtx së trèr,
nô pôe së dëdjilnô*,
lgx nô txiavr 5 l'èta!
p$ yi çpâr de txëaô.
Claudine, tu es une folle,
Une buveuse de café;
Il ne t'en faut pas seulement une
Mais tout plein un eu veau. [tasse^
(Dès que) Quand même tu aurais cent
Et puis encore le taureau, [vaches
Tu ne mènerais pas le ménage
Avec bien du profit.
Tu laisses nos vaches sans traire,
Nos porcs sans déjeûner,
Laisses nos chèvres à l'écurie
Pour (y) leur apprendre des chansons.
J. Variante en patois de Courcelon (Delémont)
1. y' gmrô bT me Yadïna
s'i été d' b$n feeö";
më kwa k'i yi
ï m' fè tç e rtyaîô.
2. i txœs nô pôa së trpr,
nô vëtx së dedjünö*)
i léx nô txiavr S l'étal
po i êpâr dé txësô.
J'aimerais bien ma Claudine
Si elle était de bonne façon;
Mais quoi que je lui commande,
Elle me fait tout à reculons.
Elle chasse nos porcs sans traire,
Nos vaches sans déjeûner;
Elle laisse nos chèvres à Potable
Pour (y) leur apprendre des chansons.
(Constant Villemain, Courcelon.)
K. Variante en patois d'Undervelier (Delémont)
Noub avons une bête de coq,
Qui s'en va chez nos voisins;
1. nôz-ë ën bet da pö,
k' s'S ve txia nô vèjï;
') Il faut sans doute lire: l'Qtxüü (cf. var. B, str. 1).
*) Cette altération: Elle laitue nos parc» sam traire, etc., se ren-
contre dans un grand nombre de villages; elle est consciente et volontaire:
on fait exprès un contresens pour rendre le reproche plus comique et dire
une groswe plaisanterie.
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Chants patois jurassien»
265
nôz-6 dêx-ua së krôtxa, ')
nç vwâlï së pusT.
2. T dj§ ka nçt Yàdïns
s'a bçtè e pâte,
i gâta S le fanètr,
k'i t/udo k'ë twänj.
3. Yadïna, véya bçgrës,
vù ètô-ta k'i ta tfürö?
— y'' ëtô dexU le swäya,
k'i fezô tç di grÇ.
Nous avons des œufs sans coquilles,
Nous voilà sans poussins.
Un jour que notre Claudine
8 'est mise à péter,
Je saute à la fenêtre,
(Que) je croyais qu'il tonnait.
Claudine, vieille bougresse,
Où étais-tu que je te cherchais?
— J'étais dessus la seille,
Que je faisais tout du gros.
(Emile Beuchat, la Boiraderie, près Undervelier.)
L. Variante en patois de Bonfol (Âjoie)
Ts— Tv
X
i=3
Ya-dï-na k'Ç-ta f$?— dë ru-dja mâ-la.— p$ Ml lv»-
ë- ta fë.?^s'â p$ Djä- Yâ-da.
1. Yadïna, k'e-te fe? Claudine, qu'as-tu fait?
— de rûdja m&la.*) — De la bouillie rouge.
— P$ tyü lêz ë-ta fe? — Pour qui l'as-tu faite?
— s'a pç DjR-Yftda. — C'est pour Jean-Claude.
(Jeanne Vogel, née ,en 1822, Bonfol.)
138.
l£ babitxô (La) Babichon
(Patois de Courgenay)
i — y
b'vô vlèt - ô - yî ë, - no txe-sö, s'a st$a da lë. bà - bi - txô
~i ^
mm
bà - bi - txô. $1 s'a vt}t - $ vï - da - lç â lê fwâr da 1$ mô-tÇRa,
k'ë.1 n'ä ë. së. - vO tr$ - \% bâ - bi - txö $ - vä - da - »$.
') Mot habituel pour désigner la coquille des œufs, des noix.
*) 1a> mot müh (allem. Mehl) s'emploie pour désigner une bouillie
quelconque: dç mùb à If fçrçn les farinages, les nouilles, etc.; <Jf màh
A grUs bouillie de semoule; d{ mal? à ri du riz au lait; df mOli f
poinâto - sorte de purée aux pommes de terre, très liquide, faite avec du
lait, mais sans beurre. — df riidj» mâh bouillie faite avec des poires
sauvages [di pepf f bi/àsdi et qui a une couleur rouge.
206
Chants patois jurassiens
1. s'vo vlèt-ôyi ëna txëeë, | ^
s'a stêd da le bâbitxë. }
el s's'vet-ë vâdalê 1 )
S lë fwär da le mëtëfia,
k'ëî n'5 ë sëvU trçvf,
bâbitxô, evâdane!*)
2. ë sët-çxân s'5 â râlp ) bJg
dë en rçta da sùdê. (
ta rälö aatlë, yôvë le työx,
së ka pia p' fl na ta vlöx;
e krëyï d'êtr Spûajnp,
bäbixÖ, ëvidanê!
3. ä krö ê bâ t'5 â râlg, j
ta y ëmô bî damwerg. | "
ta fèzô dé txërgkôi»)
k$m lë pU fôrobz de döb; 4 )
ta n'S ë sëvU trçvè,
babitxiS, ëvâdanè!
4. lo t^iina ka t£ rase,
ë ta n'ë n' voyli inërië
ë t'ë feyii mëdjia të lias 3 )
devô tïî ba per d'Alsace;
ka t' n'5 serö tryve
babitxo", ëvâd^nê!
5. kre-ina pia, bâbitxô,
k'f ta W) di to <b bö:
vë pia vSdr àw- allumettes ;
Si vous voulez ouïr une chanson.
C'est celle de (la) Babichon.
Elle s'en va (à) rôder
(En la) A la foire de la montagne,
Qu'elle n'en a su trouver,
Babichon, étourdie!
A Saint-Ursanne [elle] s'en est
Dans une tron pe de soldats. [(r)al lé[e]
Tu(r)allaissautillaiit l levaiitlacuisse,
Sans que pas seulement un ne te
[veuille ;
Ils croyaient d'être empoisonnés,
Babichon, étourdie!
Au Creux-anx-Tétards [tu] t'en es
Tu y aimais bien demeurer. [(r)allé[e],
Tu faisais des cabrioles
Comme la plus fameuse des folles.
Tu n'en as su trouver,
Babichon, étourdie!
Le curé qui tout (re)sait,
(11) ne t'a pas voulu marier.
11 t'a fallu manger (tes noces) ton
[repas de noces
Avec ton beau- père d'Alsace,
(Que) Car tu n'en saurais trouver,
Babichon, étourdie!
Crois-moi seulement, Babichon,
iQue) Je te le dis tout de bon:
Va seulement vendre des allumettes;
•) Vient de riilleinand wandeln. (Cf. Pan. 590.)
ï ) Une Çcâdnt est une fille étourdie, dissipée, dont In conduite, plus
que légère, laisse beaucoup à désirer. — Le patois ajoulot emploie un verbe
ÇvâfhtÇ dans le sens de: épouvanter, effrayer subitement. Dans ce sens le
vâdais dit: çpçt/ûrto (* expavoriare).
s ) Mot du patois ajoulot cabrioles. Le n" 139, str. 6, donne: dë
kârâkç, altération de tjçrçkçl, qu'on ne comprenait pas.
Le patois fo (foui n'a pas de féminin, on ne dit que tlçb; ex.: s'â
î fa s'à ç» dQb. — On a bien un mot /"<>/, mais il est substantif féminin et
désigne une fable, une baliverne, un conte: dir rïf fçl dire des blagues,
des contes bleus, (("est tout autre chose que: dir dç fçh» -- dire des folies,
des stupidités.) On appelle aussi fçl un certain nombre de ces fables, de
ces contes de fées ou autres qui sont très populaires dans le Jura, et dont
je publierai plus tard quelques-uns. Le mot dérive de fabula.
) Manger ses noces manger le repas préparé pour les noces.
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Cbaots patois jurassiens
267
räpyä-n-5 ') tö pyè" të krät, ') Remplis-en tout plein ton oorbillon,
ka t' n'S vö sêvwa trçvg, (Que) Car ta n'en veux savoir trouver,
tortxö mä ral^vç, Torchon mal (re)lavé,
bäbitxö, evadonp! Babichon, étourdie!
(M. Metthez, instituteur, Courgenay.)
139.
Même sujet
(Patois de Charmoille)
1. tyü vœt-yyii en txëso"?
s'a stêa do lë bàbixC,
k'el s'S vet-è vSdalgdja 8 )
a té f war 'da lë mßtefia,
k'el n'S vœ sèvwâ trçvë,
bäbixö, evâdnè.
2. e sët-oxSn t'S â raie
p » S d8 en rçt da Bfidê.
t'S âlô sfttlg, dèsë
y8v8 le t£ox,
së ka pia p' u to no vçyœx,
bäbixö", etc.
3. t'ë dèz-œya da gSzëla,
en gnardja kçm ï t£il d' sédjg,
dçz-araya kçin da sc d' gn, 4 )
e T ko k§m T sùlê,
bäbixö", etc.
4. krëma pia, bäbixö,
k'i ta 1£ di t$ d' bö:
ve pia v&dr têz-alUmët;
Spyaz-S tç pyë të krata,
ko t' n'S v& sevwa trçvè,
bäbixö. etc.
Qui veut entendre une chanson?
C'est celle de la Babichon,
Qui s'en va (aux rodages) rôder
 la foire de la montagne,
(Qu')EUe n'en veut savoir trouver,
Babichon, étourdie!
 St-Ursanne tu t'en es (r)allée
(Pardans) Dans unetroupe de soldats.
Tu t'en allais sautillant, dansant,
Levant la cuisse,
Sans que pas seulement un ne te
Etc. [veuille,
Tu as des yeux de gazelle,
Une bouche comme un cul de singe,
Des oreilles comme celles d'un âne,
Et ■ n cou comme un soulier,
Eto.
Crois-moi seulement, Babichon,
(Que) Je te le dis tout de bon:
Va senlement vendre tes allumettes;
Emplis-en tout plein ton corbillon,
(Que) Tu n'en veux savoir trouver,
Etc.
M C'est la première fois que je reneoutre une liaison pareille: ràpyfr
n-à remplis-n-en. On dit d'habitude: ràpyà-z-à (cf. n° 139, str. 4).
*) De l'allemand K rat te - panier dans lequel on ramasse les fruits,
cerises, fraises, framboises, etc. A Delémont on demande aux femmes sur le
marché: Combien votre kràt de fraises, de mrtres, etc.? - Le mot s'emploie
du reste aussi ailleurs* dans la Suisse romande, mais dans la plupart des
localités il a le sens restreint de panier à cueillir les cerises.
3 ) ( "est le substantif formé du verbe ràfolç (wandeln), au moyen du
suffixe - a t i c u.
^ Remarquer la jolie expression: des oreilles comme de celles d'âne.
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Chants patois jurassiens
5. 1§ t/iina ka t$ rsë,
ka t' n'ë p' vçytt mëriç;
ë t'jj ftyli mëdjia tê nia
ëv$ tC pü bè d'Alsace,
bäbixS, et«.
6. 5 lë gëu (?) t'fi a ràlji,
ta n'i ë sëvtt dmfirê.
ta yi fezë'dé kärak§')
kçm lë pli t&mtfz dç dôb,
bäbixö, etc.
(Marie Berbier, née
Le curé qui tout (re)sait,
(Qu'il) Ne t'a pas voulu marier;
Il t'a fallu manger tes noces
Avec ton plus beau d'Alsace,
Eto.
A la . . . tu t'en es allée,
Tu n'y as su rester.
Tu y faisais des caracots
Comme la plus fameuse des folles!
Etc.
en 1822, Charmoille.)
140.
s a le fgye de K§rtl£ri C'est les filles de Courtelary
(Patois de Bressaucourt)
JE
Lent.
s'a lé %9 do K$r-tlè>ri k'ëj 6 bî dç bôn-ç>mi, s'Ç-prÇ-txê da
d'$-dï-kw§.
t$ kô-rç, s'a p$ yi $-ra Va-mmir, k$m ä t$ sÇ
s'& lf fëya da Kprtlëri,
k'ël ë bï de bÔ*n-gmï,
s'eprçtxë da tç kôtè
s'a pç yi fgra V amour,
kôm fi to se d'odïkwë.
C'est les filles de Courtelary,
(Qu'elles) Qui ont bien des bons
S'ap prochant de tous côtés, [amis,
C'est pour (y) leur faire l'amour,
Comme à toutes celles d'Odincourt.
(Marguerite Daucourt-Duplain, née en 1813, Bressaucourt.)
141.
s'a 1g klgre dê rëdjie C'est (la) Claire des Rangiere
1 Patois de Courfaivre)
s'â I« klç-ra d* rô-djïa, k'a bî sätx § mÇ-gra; vwä-si la bô
-s — s "i£~.rnj. — s . k {e
a ka vï, s'a pû l§ ra - fç - ra; dé pâ-ta-klë, dç mô-da-klë. dç kl«!
s'a le klgra dë rëdjia
k'ft bT sàtx e mçgra;
C'est (la) Claire des Rangiers
Qui est bien sèche et maigre;
') Cf. l'autre leçon u° 138, str. 3.
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Chant* patois jurassiens 269
vwäsi la bo" tS ka vT, Voici le (bon temps) printemps qui
s'a pu lë refera; C'est pour la refaire; [vient,
de pat&klë, dé m&deklë Des pataclins, des moudeclins
dë klë! Des clins!
•
(M. le doyen Baumat, Saignelégier.)
M. A. Biétrix (op. cit. p. 23, 24) donne une leçon plus
complète, que je transcris littéralement:
Lai Maidyi (La) Marguerite
C'fit lai Maidyi tohi Tnreinne, C'est (la) Marguerite ohea Tnrenne,
Qu 'fit bin aatche èt maigre Qui est bien sèche et maigre.
Voici lo printemps qne vint, Voici le printemps qui vient,
Ç'ât po lai refaire. C'est pour la refaire.
Tyu lai v orrait, lai Maidyi, Qui la voudrait, (la) Marguerite,
Tyu lai voirait l'airait bin. Qui la voudrait l'aurait bien.
Lai Maidyi s'fit fait malette, (La) Margaerite s'est faitfe] malade,
C'était po aivoy di vin. C'était pour avoir du vin.
Elle s'fit fait faire einne sope, Elle s'est fait faire une soupe
Aivo in tchavé de vin. Avec une chopine de vin.
Tyu lai voirait, etc. Uni la voudrait, etc.
Une fârait-ei ai lai Maidyi Que faudrait-il à (la) Marguerite
Po bin lai refaire? Pour bien la refaire?
Ei yi ffirait in bé mai ri 11 lui faudrait un beau mari
Qu'eutche einne belle bairbe. Qui eût une belle barbe.
Tyu lai voirait, etc. Qui la voudrait, eto.
142.
s'a lo pier di prë sgrdjè"
C'est (le) Pierre du Pré Sergent
( (Patois de Courfaivre)
s'a la piar di prç serdjë C'est (le) Pierre du Pré Sergent
k'ë rw&rsè së txiur S txië. Qui a renversé sea latrines en ch....
s'â lé fö da txërvalc C'est les fous de Cherviller
ka y S edia S le ryövj. Qui (y) l'ont aidé à les relever.
(M. X.)
148.
türlütütü, txgpç pwBtü Turlututu, chapeau pointu
(Patois de Buix)
türlütiitü, txepé pwëttt, Turlututu, chapeau pointu,
me fan m'ë valu betra. Ma femme m'a voulu battre,
i y'è fgttt T ko d'pia à tyü, Je lui ai f . . . . un coup de pied
ël e tf le grimësa. Elle a fait la grimace. [au c,
(M. Meuzy, boulanger, Buix.)
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270 Chants patois jurassiens
144.
lg fao ä b§syä La femme au bossu
(Patois de Fregiécourt)
Mon père m'a mariée
A un bossu.
Le premier jour des noces
Il m'a battu[e].
Tu ne me, tu ne me battras plus,
Maudit bossu!
Je m'en suis (r)allée à l'église
Prier ponr lui.
La prière que j'ai faite
A fait vertu.
1. uiö pçr in'ë mëriê
S T bçsil.
1£ pramia dj£ de nâs
e ra'e betti.
ta n' ma, ta u' ma bètrë plt,
màdi bçsû!
2. lç pramia djç de nas
e m'ë bëtii.
t c t
i m S sab râlé â uiotia
pr&yia pç 1U.
ta n' ma, etc.
3. i m'S sœ ràlê ä mötia
pr&yia p$ Iii.
le präyiar ka y' e fêta
fë vertü.
ta n ma, etc.
4. le präyiar ka y'j fêta
ë fë vërtU.
y' g tr$vg m S b£sü
müa daxU so t^ii.
ta n' ma, etc.
5. y' ê trçvg m5 b$«U
müa daxtl sd" t/U.
lç tfüria ka l'Stëre
été töjü.
ta n' ma, etc.
6. lç tyüria ka l'Sterë
Çte töjü.
vôz-âdrè tü e l'çfr&da
bêjia aê t/ti.'
ta n' ma, etc.
(M. Biétrix, par l'entremise de M~ Fenk-Mouche, Porrentruy.)
J'ai trouvé mon bossu
Mort sur son c . . .
Le curé qui l'enterra
Etait tondu.
Vous irez tous à l'offrande
Baiser son c . . .
145.
lg vëye La vieille
(Patois de Courtételle)
— v
-0 — 0^
3 y $ - vÇ <Jn fwä ë> vçya, k'§ - bï k«* - tra vè"t - â.
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Chants patois jurassien»
271
irtr —b — L.
«. s'â-â-lë, a 1$ dös, k$mè> f$ - ya dat*ïz-â. djë d'l<< vçya lë
djër- gü - là, ü - far - gë, § la ra - gô - dä ü - vç ö - for - gç,
ë, la ra - gS - dä Q - dô.
1.
6 y ëvë en t'wa eu véya
k'ëvë bî këtra-vët-8,
ë s'S àlë S lë dës
c ce
kçm eu tey^ da tj^ï/.-â.
djë d*'e véya le djergulà
ùïargé
e la ragôda ftvç
ufargç
ë la ragödS üdö.
'2. la pü bê välä d'ië dës
Te vöyü mSne 1 ) dësia;
™ be välä,
ta n'i pêdre p' t5 tS.
Etc.
3. i e dadë inö kôfrs
t^Tz o mzè mil t'rä;
y'ë dadë m5 êtytiria
sïtya ■pouliches da xe S. a )
Etc.
4. i ë ravwêtia a le göardja,
ë n'eve pu ka trwä d3;
ena kröla, l'âtra dyida, 4 )
l'âtra sona pç la t8.
'Etc.
h. ëvo 1 ërdja da lë véya,
y'a ërô en da t/ïz S
Il y avait une fois une vieille
Qui avait bien quatre-vingts
Elle s'en allait à la danse
Comme une fille de quinze ans.
Jean de la vieille la gergoolâ
Oufergué
Et le regonda ouvé
Oufergué
Et le regonda oudon.
Le plus beau garçon de la danse
L'a voulu mener danser;
— Beau garçon
Tu n'y perdras pas ton temps.
J'ai dedans mon coffre
Quinze ou seize mille francs;
J'ai dedans mon écurie
Cinq pouliches de six ans.
— J'ai regardé (en) dans la bouche,
Elle n'avait plus que trois dents;
L'une croule, l'autre guide,
L'autre Boune pour le temps.
Avec l'argent de la vieille,
J'en aurais une de quinze ans.
djë d'ië vèya, etc.
(M"' Joséphine Joliat, née on 1817, Courtételle.)
') Ce n'est pas le mot habituel; on dit: mtcànç.
«) Remarquer l'expression x$ 3 avec hiatus. — C'est ainsi qu'on dé-
signe les chevaux, en Ajoie surtout: s'â t dUx-bt mtcà ce*t un dix-huit
mois, t dû ä — un deux ans, t trâ à = un trois ans.
3 ) Le sens' est ici : va de côté et d'autre, comme celui qui, tenant les
rênes des deux mains, tire tantôt à droite, tantôt à gauche.
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272
Cbants patois jurassiens
1. mêz-ëini, è y ët-ëno vçya,
t/'ë M këtr-vë-diaj-fi,
brfilï, brfilô", lë vçya,
tjfè bî këtr-vB-diaj-S.
brfilï, brfilo", le vêye,
bœrlï, böbrfi yu!
146.
Même sujet
(Patois de Vicques)
Mes amis, il y a une vieille,
Qui a bien quatre-vingt-dix an«,
Branlin, branlons, la vieille,
Qui a bien quatre-vingt-dix ans.
Branlin, branlons, la vieille,
Beurlin, bon bran you!
Je vous dirai que la vieille
Voudrait bien qu'où (ne) la marie.
Etc.
2. i vç din; ka lë vêyo
vôdrë bï k'S n' ') lë mena,
brfilï, brfilö, le vèyo,
vödre bï k'S n' lë mëria,
. brSlf, brfilö, le vêya,
bœrlT, böbrfi yü!
3. kwfik le rët i 5 mëdjla le dfi
ël vœ T djttdn büab da dej-
brfilï, brfilö, etc. [sët-fi,
4. piarlo, mwän te vêya,
mwan-lë bT dûsmfi,
brfilï,' brfilö, etc.
5. a' n'a p' le vêya k'ë mwanè,
s'a sö ça ë BÖn-erdjfi,
brfilï, brfilö, etc.
6. la merde S lé raëryô*,
la sëmdë ä l'äterö,
brfilT, brfilö, etc.
7. dèvô l'erdjfi d' me vêyo,
y'S rpàrç ën do diaj-sët fi
brfilT, brfilö, etc.
(M*"* Anna Schaller, Vicques.)
Quoique les rate (y) lui (ont)
[aient mangé lea dents,
Elle veut un jeune garçon de dix-
Etc. [sept ans.
Pierrot, mène ta vieille,
Mène-la bien doucement.
Etc.
Ce n'est pas la vieille qu'il amené[e].
C'est son or et son argent.
Etc.
i
Le mardi on la marie,
Le samedi on l'enterre.
Etc.
Avec l'argent de ma vieille
J'en reprendrai une de dix-sept ans.
Etc.
147.
Même sujet
(Patois de Develier)
1. djfi-bätix, mwän të vçya, Jean -Baptiste, mène ta vieille,
mwan-lë t£ dusmfi; Mène-la tout doucemeut.
brfilö, brfilfi, le vçya. Branlons, branlan, la vieille.
*) On rencontre souvent la négation ne après les verbes exprimant la
volonté, comme si c'étaient des verbes exprimant la crainte. (Cf. n° 128, str. 8:
i vfrÇ l'dyèl t» n* kas If dtoà.)
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Chants patois jurassien*
•273
on la marie,
Après-demain est l'enterrement;
Branlons, etc.
2. dmë S le mena,
ëpre dmô a l'StërmS;
brSlô, brSlS, le vêya.
3. evç l'ërdjS d' le vêya,
el S ère en da vet-BÏtya S;
brSlÖ, brSlfi, le vêya.
(Jean-Baptiste Joray, tailleur, né en 1807, Develier.)
Avec l'argent de la vieille,
Il en aura une de vingt-cinq ans;
Branlons, etc.
148.
tï 1$ bû, b£l mädlen! Tiens(-le) bon, belle Madeleine!
< Patois de Rocourt)
'H'
i
s'$-të, IÇ mer Ç 1$ ka ru - va - nï da môax-nQ;
— T — Kl — * — r — — i— : : —
ZKZTJL
I
$ tr$-vç> ï hü d'êklw^yodo-dô ï dja-v$ da byç. tï 1$ bô,
bÇl mäd-l$n. ne VlàcK pa*, M$l ma-dlô!
1. s' été le mer ë le feya,
ka ravanï dâ muaxne; 1 )
e trçvën ï bü d'Sdweya
dadö T djäve*) da bye.
tï 1$ bô, bel mädlen,
.V« l'lâch' pas, bel madl5!
2. le leva dvfi S së mer:
i vorô S ëvwa me pê;
twä, t'5 e tç le djwe,
mwä, i n'ä g k' pë txeritê.
tï 1$ bô, etc.
3. — ô me fwa, ka dye le vêya,
i S vö evwä inë pë;
vçz-àtra, le djüon tey»,
vgz-S e t5 k' v£ val£;
noz-âtra, le pûara vêya,
n' n'a ê rS k' pë txëritg.
tï 1£ bô, ete.
C'étai\ la mère et la tille,
Qui revenaieut(depuis)de moissonuer;
Elles trouvèrent un bout d'andouille
Dessous une javelle de blé.
Tiens(-le) bon, belle Madeleine,
Ne le lache pas, belle Madelon!
La tille dit à sa mère:
Je voudrais en avoir ma part;
Toi, tu en as tous les jours,
Moi, je n'en ai que par charité.
Etc.
— Oh! ma foi, (que) dit la vieille,
J'en veux avoir ma part;
Vous autres, les jeunes tilles,
Vous en avez tant que vous voulez;
Nous autres, les pauvres vieilles,
Nous n'en avons rien que par charité.
Etc.
finitif.
') Remarquer «ette expression: rjtjnî dd retenir depuis + in-
••i Le |>atüis dit f djdvf et non une javelle.
18
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■274
Chanta patois jurassiens
4. — ë bî, mè t'wà, ka dyé I« djiian,
nçz-âdrS ä djüdja da pê!
S le pramiar âdyBa,
l'efêr lïé termine:
le bcxat ëve l'ëdwëya.
le vëya la «Ijave da bye.
(Gustave Quiquerez,
— Eh! bien, ma foi, (que) dit la
Noub irons au juge de paix! [jeune,
A la première audience,
L'affaire fut terminée:
La jeune fille avait l'andouille,
La vieille la javelle de blé.
aubergiste, Rocourt.)
149.
Le rapg ') Le repas
(Patoi* de Viiqueat
âlleyrc. k > A A
A A
dê l§ raa-jô d'më te-tl~ v$ 1.) *Ç-to bï, v$ v$
v$ vö la se. - ta bï. v$ v$ v$ v$ v$ k» «ë - ta bï.
1. dë" le majö d'më tßta,
vç la seta bï,
vç, vç, vç, vç la seta bî,
vç, vy, v<}, vo,
vç la seta bî.
2. ë y é ëna sërvâta,
k' Vâ vë'tç le uiétî,
k' s'a, k' «'à, k' s'a, k' s'a ve
[to le metï,
k* s'a, k' b'8j k' s'a, k' a'8,
k' «'a ve to le mëtî.
3. di vexe 2 ; d6 le tsëv 3 )
tîna di 1)5 vî,
ti, tï, tï, tïriia di btf vï,
tï, tï, tï, tï,
tïria di b<3 vï.
Dans la maison de ma tante,
Vous le savez bien,
Vous, vous, vous, vous le savez bien,
Vous, vous, vous, vous,
Vous le savez bien.
Il y a une servante,
Qui s'eu va tous les matins,
Rte.
Du tonneau dans la cave
Tirer du bon vin,
Etc.
') La mélodie de eKtv ebanauu m'a été communiquée par M. Eriche,
instituteur à Vicijues.
2 ) D'habitude on dit : î ty*â (cf. n° 1/V3, str 3); le mot vfxf vient de
*vaöcellu, et désigne plutôt un gros tonneau. — Le «impie v( (vasu)
s'emploie en patois de Delémont dans le sens de cercueil: à l'ô dje b$ti dè
V vf on l'a déjà mi» dans la bière, le cercueil.
3 ) A propos de cette forme tefr txiv, cf. Arch. V. p. 213, note 1.
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I
Chant» patois jurassiens
275
4. ë po k'vë tsria 1 ) d'Ië rèv
txia ld per krètï,
txia, txia, txia, txia I» per kretï,
txia, txia, txia, txia,
txïa la per krètï.
5. ë pö dâli d'Ië roêarda
d'üya e da pUsï,
d'il, d'ü/d'ü, d'üya ë da piisï,
d'ü, d'ü, d'ü, d\
d'i^ya e da pUsï.
6. t/8 ë) ü to sê mes,
ël dyë ä vêjî,
ël/el, ël, el dyë à vejï,
ël, ël, ël, ël,
ël dyë â vejï:
7. vauï, no/Z-ë d'Ië pyes
po n£ fer di bï,
pç, p£, p§, PÇ no ffr di M,
PÇ» P§i P9> P9>
pç nç fer di bï.
8. la vêjî di: tä da grâl!
vwët-si sç k' n£ vï,
vwet, vwët, vwet, vwët-si
[sç k' n§ vï,
vwet, vwët, vwët, vwët,
vwët-si so k' no vï.
9. krç d'mâtS tue di ryâla 8 )
i pea-ya mö lëtï,
i, i, i, i, pea-ya inö lëtï,
h i, », h
i pea-ya m 5 letï?
10. tfi mëdjia n'a p' xi krôya,
k'ë m' fë te da bï,
k'e, k'ë, k'ë, k'ë in' fë të da bï,
le 6^ k k k
k'ë mMë tP da'bï.
Et puis qui va chercher de la rave
Chez le père Crétin,
Etc.
Et puis (alors) après de la m...
D'oie et de poussin,
Etc.
Quand elle eut tous ces mélangea,
Elle dit au voisin :
Eto.
Venez, noua avons de la place
Pour nous faire du bien,
Etc.
Le voisin dit: Temps de grêle!
Voyez donc ce qui nous vient.
Etc.
(Y perd8-je) Est-ce ^ue j'y perds
Etc. [mon latin?
Ton manger n'est pas si mauvais,
(Qu') Il me fait tant de bien,
Etc.
M Forme du patois de Vicques, pour tx»n. Cf. Areh. V, p. 213, note 1.
2 » Exclamation impossible à rendre en français. Le màtà le diable
(cf. Arch. V. p. 108, note 3). Nous retrouvons la même expression dans
la chanson des Pétignats: k» h tnatâ txM pqtinâ que le diable (tue)
emporte les Pétignats. — Le ryah est aussi un des surnoms du diable
(cf. n" 137, version C. str. 4). — Littéralement ce serait: Cré (de) diable
emporte (du) le diable! — Il ne faut y voir qu'une façon énergique d'ex-
primer la surprise.
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■
276
Chant* patois j
11. më" ë n'yi fzë, dyël suays! ') Mais il n'y faisait, diable [de]
[(sort) chance!
rS k' de pe d'txT, Rien que des peaux de chien.
r5 k', r5 k'', rfi'k', rS k' de pe Etc.
[d'txT,
rS k', rS k', r5 k', r5 k\
ra k' de pé d'txT.
(M. Jules Fromaigeat, receveur, Vicques.)
150.
Même sujet
(Patois de Courtedouxj
dë 1$ ma-jô d'm$ të
ta, 1$ :*ç - ta bï, v$, v$,
V$, V$, V$, V$ 1$ SÔ,
1. d8 le inäjö d'me tëta,
vç lç sêta bT, vy, vç,
v ?» v ?« v 2» v 9 '# H ? t; *
2. ë y et-ëna sërvRta
ko s'a vë ty le metT,
k's'R, kVS; k's'5 ve tç le metî
te bî.
Dan* la maison de ma tante,
Vous le savez bien, vous, vous,
Vous, vous, vous, vous le savez bien.
11 y a une servante,
Qui s'en va tops les matins
Au tonneau dans la eave
Tirer du bon vin;
3. â vexé d? lë t/eva
tiria di bö vT, vT, vT,
ti, ti, ti, tin» di bö vT.
') L'expression: dyél sitoy*, ou comme on dit plutôt: ti d' sü»y? ou
d' sôyd'. (cf. n" 150, str 10'! signifie en somme: heureusement! par bonheur!
tant de chance! comme on dit à Delëtnont. Ex.: ti d' *Qy» ka spli n'a p'
dï.r àlç! Tant de chance '/«« ce n'est pas allé ainsi! — - Nous avons là
une de ces exclamations si communes dans nos patois romands et qu'on
lance a tout bout de champ dans le but de renforcer l'expression. (Cf. ci-
dessus, str. 8: (â (i> grdl» .) Le plus souvent, ces exclamations sont intradui-
sibles. Cf. le vaudois: te raôdze pi! h nah baögrQ! t'enlève-t-i pas! etc.
A Courroux, p. ex., on emploie très fréquemment les deux expressions: ç-f
H 9 r \j*i et H grâh! (littër. : as-tu la grise, et: as-tu la grêle!) On les
pince au milieu d'une phrase et elles servent uniquement à marquer une
grande surprise, un vif étonnement; il serait bien inutile d'essayer de les
traduire. Ex.: Q ravtcèt vwâstuli, ç-t' lç grâh! dêvç so txtpf! [Oh! regarde
voir celui-ci (as-tu la grêle!) arec son chapeau!] — ë-t' vu stçli, i-t' lifgr\j»!
köm i â rftt ! [As-tu ru celle-ci (at-tu la grise !) comme elle est vêtue, ac-
coutrée !/
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Chanta patois jurassiens
277
4. ë po 1 d'pâr d'ië rgva
txia lo për krëtï, tï, tï,
txïa, txïa, txia, txïa lç për krëtï.
5. ë pö S le bwëtxrïa
t/ari di se d bûdï, dï, dï,
tyri, tyri, t/ri, tyari di së d'büdT.
6. tyë ël œ to së mes
ël dit-ä vëjï, jï, jï,
ël, fil, ël, ël dit-â vëjï:
7. vani, nçz-ë d'ie pyas 1 )
pü nç ter di bï, bï, dï,
pü, pü, pü, pü n§ fèr di bï!
8. ä! kë bögra da fripa!
de V ta'k' ë mëdjT, djï, djT,
dë, dë, dë, dë V ta k' ë mëdjî,
9. e sStï yo tripa
tretli sa rvirîa. rï, rï,
trë, trë, trë, trëtii sa rvirïa.
10. raë e n'i f'zena, të d'sûya! 8 )
r5 k' dë pê da txï, txï, txï,
Et puis (de) prendre de la rave
Chez le père Crétin;
Et puis à la boucherie
Chercher du sang de boudin.
Quand elle eut tous ces mélange*,
Elle dit au voisin:
Venez, nous avons de la place
Pour nous faire du bien!
Ah ! quelle bougre de fripe (mélange) !
(Dans le temps) Pendant qu'ils
[mangeaient,
Ils sentaient leurs boyaux
Tous se retourner.
Mais ils n'y firent, tant de chance!
Rien que des peaux de chien!
r&, rS, rfi, r5 k' dë pê da txï!
(Marguerite Gattin, dite lg dygrö, née en 1829, Courtedoux.)
151.
Même sujet
(Patois de Montsevelier)
1. do le mäjö d' me tëta,
eye en serv8ta,
ko s'5 ve tç le metï,
2. ël vë ëxbï da le kêv 3 )
«ce ce/
tina de bö vT,
f- pö t/arii 4 ) d' le rêv
txia la për krëtï.
3. tyë el e tu së mes
el dï a vejï:
vni, nyz-ë d' lë pyës
po viï fèr di bï.
(Sous) Dans la maison de ma tante,
Il y a une servante,
Qui s'en va tous les matins,
Elle va aussi dans la cave
Tirer des bous vins,
Et puis chercher de la rave
Chez le père Crétin.
Quand elle a tous ces mélanges,
Elle dit au voisin:
Venez, nous avons de la place
Pour vous faire du bien.
') Influence du français; le patois dit toujours: py$s.
l ) Cf. n° 149, str. 11.
3 ) C'est le mot français; le patois dit: txfr. (Cf. n" 150, str. 3.)
*) Mis pour txirï, mot habituel. .Te ne sais d'où vient cette corruption.
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278
Chants patois jurassiens
4. krç d'mâtï <li ruala,
vwât-si sç ko nç vT.
5.
Voyez donc ce qui nous vient.
tS mSdjïe n'a p' si krôya,
k'ë 019 fë të do bT;
et.
me ë n'yi fzë p' k' le sua, l )
ri k' dé pê da txï.
Ton manger n'est pas si mauvais,
(Q,u v ) Il me fait tant de bien;
Mais il n'y faisait pas...
Rien que des peaux de chien.
(M. F. Chételat, instituteur, Montsevelier.)
152.
T djwe de nâs Un jour de noce
(Patois de Courteinaiche)
-K t-^H
dja b$-sü ë më-ri - ë. së. fè>>, grç» ë hëj ë. mâl-ë,-prïjo
ân-ï fa-zü da *à-bâ, i\j-gî-gô, ra - gï - gë.
ta, ân - ï f.) - ztt
do sä-bä, ra - gT - gë. - ta, ra-gï-gô.
1. djS bysii ë mëriê se fëya,
gros e bel ë malÇprija,
Sn-T fazu da säbä,
ragïgo, regïgç>>,
Sn-T fozil da säbä,
ragTgëta, ragîgô.
2. 5 10 nâs, ë. y Çvë. di vT,
më de vâr ë n'ï â ëv<J pa;
t/êtyfi bwayë dë sö säbä.
Etc.
3. 8n-$vë. de bë.1 sëjvyat;
lè pöya i fttên këtr ë këtr,
Jean Bossu a marié sa fille,
Grosse et belle et malapprise,
A un faiseur de sabots,
Regaingô, reguinguette,
A un faiseur de sabots,
Reguinguette, reguingô.
A la noce, il y avait du vin,
Mais des verres, il n'y en avait pas ;
Chacun buvait dans son sabot.
Etc.
On avait des belles serviettes;
Les poux y couraient quatre à quatre
V) Ceci n'a aucun sons; pour le comprendre, il faut le comparer aux
leçons précédentes (cf. n" 149, str. 11; n° 150, str. 10). En tous cas c'est
une version corrompue parce qu'on ne l'a pas comprise; il faudrait lire:
m£ £ n' yi fzç, ti d' süijd ! etc. — En Ajoie sm signifie noie ; mais nous
sommes dans le Val Terbi, où se ta a donné régulièrement «*, et sQ? dans
le vâdaîs.
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Chant» patois jurassiens
219
$ le püs S txëtalâ. l )
Etc.
4. tyë sa fd: pu le kutxîe,
le nâsîa 8 ) fœn x' lë fgxï
ë le mÇriê xü la sôlïa.
Etc.
5. t^ê" sa fœ vê le mino,
lë mërié mwâyë, sC yë;
ë.1 etç bT Çyavè.
Etc.
6. la merie bT pü Snçta
s'fi vë. fer eva 1' sôlïa,
xü lë, têt de 85 5/a.
Etc.
7. l'ö/ä fœ bT ê^wânè
d' vüar p/övr § pö grâlê
t/5 la sial ëtÇ bï ^ç.
Etc.
(M. Joseph Piller,
Et les puces en < châtelet ».
Etc.
Quand ce fut pour les ooucher,
Les (nociers) invités furent sur les
Et les mariés sur le <solier>. [fagot»
Etc.
Quand ce fut vers (les) la minuit,.
La mariée mouilla son lit;
Elle était bien élevée.
Etc.
Le marié bien plus honnête
S'en va faire en bas le «solier»,.
Sur la tête de son oncle.
Etc.
L'oncle fut bien étonné
De voir pleuvoir et puis grêler
Quand le ciel était bien clair.
Etc.
instituteur, Ohe venez.)
153.
n$ si" Si l'^rbii Nous sommes à l'automne
i Patois de Develier)
1. m) sfi a r«jrbtt. s j Nous sommes à l'automne,
mön-än mwàx&n; Mon homme moissonne;
jm> mwä i fë; l'amour, Pour moi je fais l'amour,
') Un txëtlâ est un petit tas. un petit monceau de pierres, de
pommes, de noix. etc. Nous avions la même expression à Lausanne, où
* faire un châtelet» consistait ä placer quatre noix, noisettes ou billes Tune
à côté de l'autre, en carré, et à en faire tenir une cinqiémc au milieu du
tas, sans (pie celui-ci s'écroulât. — La plus grande partie de la Suisse
française emploie le verbe « enchâteler > , dans le sens de: surcharger pour
faire bonne mesure: un quarteron de pommes bien enchâtelé surcharge de
pommes, rempli autant qu'il en peut contenir en les entassant les unes sur
les autres.
*) Les Häute (* nuptiarini, les «nociers» sont les invités à une noce.
C'est la première fois que je rencontre cette expression, que je ne connaissais
pas lorsque j'essayais d'expliquer le passage Arch. III, p. 50, str. 17: bè»
chaipè* de nancie. (Voir ma remarque Arch. III, p. 263, note 5.) Je crois
maintenant qu'il faut tout simplement traduire: bf txçpt d* (nàmto) näsU
beaux chapeaux de * nociers», d'invités A une noce, chapeaux de cérémonie.
Cette leçon me parait en effet plus simple et plus naturelle que: txçpj (h
nOs (pie je proposais. En tous cas, il ne saurait plus être question de
chapeaux de Nancy !
s ) Le mot érbâ dérive de: *herbittu; c'est le moment où les vaches
mangent la petite herbe restée sur le pré.
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280
Charit«« patois jurassiens
$?pö i bwà di vï.
bwayä, m<J v<yïna,
k^tre ç bî i*ït^9 txavç.
2. si pôr an ë, rvï ri'mwäxm), ')
ê |>ö Ç trôv sé, fan a yç
— k'a H'k,» t% mê. fön, k.» t'é.
[a yç?
y'â s* bï surpris.
— si y'^vô <Jn gtyt do vï <fiu
s$li me f»r§ di bï. [rajoute,
3. si pçr àn v$ â 1$ t;fêv,
Çn b$tâya a lé. me";
é käka xü sô b$sà,
•5 pö ^ kri** « :
t> n'y »3 râ dé" mô b$t<a!
4. ç s'a rvï vwâ tsé, fan.
é lé fî,i») txii le ré
d$vô ï sûMi\.
— i n'Ç djmij vfi Çn fön k<)m twà.
y'$ rôle, tty lè France;
i n'ä é, djmç vu ë.n ko ftëx
|k$m twâ!
Et puis je bois du vin.
Buvons, ma voisine,
Quatre ou bien cinq chopines.
Ce pauvre homme revient de
[moissonner,
Et puis il trouve sa femme au lit.
— Qu'est-ce que tu as, ma femme,
[que tu es au lit?
J'en suis tout surpris.
— Si j'avais une goutte de vin qui
Cela me ferait du bien, [ragoute,
Ce pauvre homme va à la cave,
Une bouteille à la main.
Il frappe sur son tonneau,
Et puis il cria tout haut:
Il n'y a vien dans mon tonneau!
11 s'en revient vers sa femme
Et la frappe sur les reins
Avec un bâton.
Je n'ai jamais vu une femme comme
J'ai roulé toutfe] la France; [toi.
Je n'en ai jamais vu une qui fut
[comme toi !
(Jean-Baptiste Greppin, né en 1817, St-Ursanne.)
M Cf. n" 148, str. 1, la forme mibxnç (Ajoie).
») 3« pers sing, pré* indic. de f»rl frapper. Mot très employé:
l'ür ff* à tnoth l'heure sonne à l'église: liz-oz* t f»ri t le»-z-onze)
onze heures ont déjà sonné
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281
Kinderlieder.
Gesammelt von H. Schuppli iü Moskau.
A. Die Erwachsenen mit den Kindern.
Wiegenliedchen.
1. Nina, Chindeli schlof,
Uff der Matte weide d'Schof,
In der Schüre '» Liiimneli,
Schlot* ini lieb ehlei Kngeli.
Var.: Höhine S. 20 «j. Basclland.
Fingermärchen.
2. Da» ist der Duumc 3. Dä isch in Bach gfalle,
Dü schüttlet Pfluurae, Dä het en use zöge,
Dä list se-n-ut'. Dä het en liai m trait,
Dä trait se haim, Dä liet en in 's Bett jçlait,
Und dachlî Strolch sait allesdahai m. Und dä Nütnutz het alles dehaim
Baselland. (gnait.
Var. : Rochholz S. 108 2 ); Böhme S. 50. Baselland.
Var.: Böhme S. 51; Rochholz S. 108.
Scher zversprech en
(um das Kind zufrieden zu stellen, wenn es allerlei Unmögliches
wünscht)
4. Wenn d ? brav bisch, so bekuniiseh e goldigs Niteli, e liättgärneli, e
Nienewägeii und e lange, lange Dänkdra.
Var.: Böhme 57; Sonntagsbl. d Thurg. Ztg. 1897, No. 41 Basel.
Einladung zum Marktbesuch.
5. Anna Mareie, G. Joggeli wottseh du'» wüsse?
Zuckerdeie. Joggeli waisch du was ?
t'humro mr wai go chrome: Chum rar wai zum Zibelema
Sîdigi BändelL Zözeli dra, <io Zibelewaije (Zwiebel wähen)
? s chostet d'Ell e C'hrone. 1ha !
Var.: Züricher») Nr. 804. Bern. Baselland.
l ) F AI. Böhmk, Deutsches Kimlerlied und Kinderspiel. Leipzig 1897.
— 2 ) £. L. Rochholz, Allemannisches Kinderlied und Kinderspiel. Leipzig
1857. — 3 ) G. Zckic-hru, Kinderlied und Kinderspiel im Kanton Bern. (Schriften
der Schweiz. (iesellsch. f. Volkskunde 2 i Zürich 1902. Da obige Sammlung
vor Ausgabe der Züricher' scheu abgeschlossen wurde, haben wir sonst von
Hinweisen auf diese abgesehen. [Rki>.(
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Kinderlieder.
Beim Ankleiden.
7. Wibi, wäbi, wupp, Und blätze-n-ihri Schüehli,
's Wabers Chind sî blutt, Si sitze hinder-em Ofe
Si sitze-n-uff ein Stllehli Und blätze-n-ihri Hose.
Var. : Böhme S. 65 ; Rochholz S. 314. Baselland.
Flohzähler.
H,
Ks bisst mi-n-e Floh,
Es stäched mi zwo,
Drei laufe mr dr Rugge-n uf —
Wie mang; sî das?
Var.: Böhm»* S. 6<> : Rochholz S. 41.
Basellan<l.
Kniereiterliedchen.
9. Hanselima
Het Hösel i a,
Het 's Dägeli uff der Site.
Var. : Böhme S. 84.
Het 's R<»S8 verkauft
Und 's Gäld verspilt,
.Tetz cha-n-er nümme rite.
Basel lànd.
Die drei Jungfrauen.
10. Rite, rite Rössli,
Z'Basel isch e Schlösslu
Z'Liestel isch e Herehuus,
's chömme schön i JUmpferli druus,
Di eini wind't Side,
Di andri schnäpflet Chride,
Di Dritti tuet 's Türli uf,
Var.: Böhme S. 84; Rochholz S. 140; ToblerM II, 239.
Loht dr Räge-n-ine;
's sitzt e Büebli uff ein Brunne,
Het e Glöggli an dr Zunge,
Wenn mr's ghöre chlingle,
Chömme mr in Himmel, Himmel,
(Himmel.
Baselland.
Der Schuster und sein kleiner Kunde.
11. Schuehmächerli, Schuehmächerli,
Wenn machsch mr niîni Schueh?
Bald, bald!
Wenn bald?
Wenn der Droht bricht!
Var. : Rochholz S. 195.
Wen») bricht der Droht ?
Wenn er abe loht !
Wenn loht er abe ?
Grad jetz !
Baselland.
Gehenlerneo.
12. Manneli Fraueli Hochzit ha,
(lui m m mr wai es Sehoppeli ha,
Schoppeli i8ch-is z'wenig,
K Schoppe-n-iseh-is z'vil.
Baselland.
1884.
♦) L. T..BI.KK, Schweizerische Volkslieder. 2 Bünde. Frauenfeld 1882.
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Kinderlieder. 288
Beim Spazieren.
13. Chumm, mr wai spaziere 14. Ains, Zwai, Drei,
Mit den Offiziere ; Lüpfet euri Bai,
Links-rächts-um ! Lüpfet euri Bai, Bai, Bai,
Het e Loch im Strumpf! Dass mr chömme hat, hai, hai,
Var. : Rochholz S. 57. Baselland. Ains, Zwai, Drei.
Baselland.
Verspätung beim Essen.
15. Wer nit chunnt zur rächte Zit,
Dm. muess ha was übrig hübt.
Var. : Böhme S. 99. Baselland.
Spottrçim auf den mit Nachsitzen bestraften Schüler.
16. Hockeblîber, HockebHber,
Bis am Samstig z'Obe,
Wenn i wider zue dr chumm,
So sag i: Guete-n-Obe.
Var. : Böhme S. 104. Baselland.
Schenken, Finden und Wiedergeben.
17. Gee, gee — nümme gee,
Gfunde, grande — wider gee.
Var. : Böhme S. 107. Baselland.
B. Die Kinder unter sich.
*
Backen. Birnweggen.
18. Holiaita, 19. Birewegge, Birewegge,
Wie-n-i gsait ha : Birewegge sî guet,
Wenn me bache will, Wenn me Zucker und Anke
Muess me Taig ha. • Und Honig dra tuet.
Var. : Rochholz S. 23. BaBel. Baselland.
Wenn ein Gericht , heuer" zum ersten Mal
aufgetragen wird.
20. Hüribaiss, gib 'm andere-n-au ais !
Var.: Rochholz S. 331. Baselland.
Magere Mahlzeit. Kraut.
21. Guete-n-Obe Vreneli, 22 Clirut
Z'ässe hai rar weneli, Füllt de Buebe d'Hut
Z'trinke hai mr us em Bach, Und de Maitli d'Mäge,
DaB isch unsri ganzi Sach. Dasn sie lehre träge.
Var. : Böhme S. 128. Baselland. Baselland.
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28-4
Kinderlieder.
Sprüchlein der Taunerkinder.
23. D'Here-n-ässe Schnäpfedräck,
D'Bure-n-ässe Schnitz und Späck.
Und üserains niuess gäng nüt ha,
Ass Säuhärdöpfel und Chrtde [Keime] dra.
Var : Züricher Nr. 390. 391. Bern.
Sprüchlein der Bauernkinder.
24. 0 haije Wer'» Arn (Ernte)
Wer's Maije, Wie ässe doch d'Bure
Wer's Heuet, Die Chüechli so gern.
Baselland.
Strafe für's Nagehen.
25. Hinder-em Ofe-n-uff em Diseh
Haut nii Mueter Bireschnitz,
Ha-n-i aine welle neh,
Het s' inr ais uff d'Nase gee ;
Var.: Böhme S. 112.
Auf dem Weg zum Markte.
26. Hans Joggi wo wit hi ?
Uff Sursee.
Was mache?
C'horn chaufe.
Wie vil ?
Zwölf Mütt.
Var. : Rochholz S. 89. Baselland.
Ha-n-i 's welle-n-ira Vatter sage,
Het er mi no vil erger gschlage,
Speert er mi in's Chällerloch.
Gugguu« Vatter, i labe no !
Baselland.
Der Kram.
27. Strubelimutz : was hesch im Sack ?
Strubelimutz : e Wegge.
Strubelimutz : wer het dr eu gee?
Strubelimutz: dr Götti.
Strubelimutz: wiir isch di Götti?
Strubelimutz: dr Zibelejöggi
Bern.
Beim Krämeriis machen.
(Tanzweisen. )
28. Gaufet, gaufet, gaidët (îe.stene î 5 ) 29. Schollebireböumeli, Bletteli dra.
Baaelland. 's Bnebeli inuess es Güzzeli ha.
Baselland.
Was die Mutter kocht.
(Tanzweise.)
30. Was ehocht inr mi Mueter ?
0 Seilering- (Sellerie), o Sellering-
Wa» choeht mr mi Mueter?
O Sellering-Salat.
|: All Tag, all Tag
0 Sellering-Salat, :j
Baselland.
') Das G statt ( 'Ii deutet auf Verspottung der Ansprache italienischer
Händler.
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Kimlerlieder. 285
Tanzliedlein.
31. Nichte auf der ganze Welt
Löscht mr mei' Durst,
A 88 e Halbbat zelaib
Und e King Wurst.
Vod wegen dein bischen
Brauchst di nit so z'schäracn,
Hat's der Joggel au so gmacht,
Schöner wie du, hat er gsagt,
Hat's der Jogget au so gmacht
Schöner wie du.
Baselland.
32. Judemaitli schäm di, witsch di, strebt di schön
Das» mr chönne tanzen gehn.
33. Polka tanze tue-n-i gärn
Mit eine schöne junge Herrn.
Var. : Sonntagsbl. d. Thurg. Ztg. 1897.
34. Trotz nit so, ai trotz nit so,
's chunnt e ZU, bisch wieder froh ;
Trutz nit so, trotz nit so,
's chunnt e ZU bisch froh.
Vgl. Erk-Bötnne II, 430 «).
35. Michel muss sterben,
Ist noch so jung, so jung,
Michel muss sterben,
Ist noch so jung.
Var. : Böhme 8. 130.
Baselland.
Haselland.
Hasel land.
Wenn das sein Vater wüsst,
Dass er schon sterben müsst,
Würd er sich grämen
Bis in den Tod.
Baseltand.
36. Grossmueter will tanze, haidideldum, haidideldum,
Grossmueter will tanze, haidideldumdee.
Mit em liebe Grossätti, haidideldum, haidideldum,
Mit ein liebe Grossätti, haidideldumdee.
Tanze, tanze, haidideldum, haidideldum,
Tanze, tanze, haidideldumdee.
Ba-selland.
Pfeifenlernen.
37. < 'hämisch au pfi-f-e, 7 )
De Hflehnere grî-f-e,
Und hinderzig dur dr Hag dure schlü-f-e
Und sage län-f-ele, läu-f-ele, btu-f-ele?
Zürich.
38. Üsere si 's nüni,
Und sibe Chlini,
Und dr Dîpp,
Und dr Diipp,
Und 's Annemarei,
Die grosse Familie.
Und süst no drei
Und dr gross Bueb wo dr
[Bflntel treit
Und da, wo hindenache geit
Und Vatter und Mueter und ich.
Bern.
») L. Erk, Deutscher Liederhort, bearb. v. F. M. Böhme. 3 Bde.
Leipzig 1893—94. — ') Das f soll jedesmal gepfiffen werden.
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Kioderlieder.
40. Anneli, Zusanneli,
Stand uf und mach e Lieeht !
1 ghöre-n-öppis trämpele,
1 main es sig e Dieb.
Var. : Rochholz 8. 43 : Böhme S 302.
Kleine Lente.
. Ich bi-n-e Stumpe,
Und du bisch nit lang,
.Tetz chömme zwei ordligi
Stumpe zusamm'.
Basel land.
Der Böhlimann.
's weh nur dr Hans Dampf
Mit siner lange Pfife, [Böhl im a
Het vili tuusig Löcher im Chopf,
.Tetz cha-n-er nümme grîfe.
Baselland.
Grass.
41.D'Mueter loht di grüesse.
Vom Chopf bis zue de Füesse,
Vo de FlleBse bis zum Buuch,
Und witers isch 'b nümme drBruuch.
Baselland.
Das Ende vom Lied.
42. .Tetz isch us und Âme
Und 's Liedli het en End,
Und wer e schöni Jumpfere het,
Da Söll zum Präsident.
Basel land.
43. Guete-n-Obe Grossmueter,
Was chochet-Er z'Nacht i
Was hait-Er mit eusem
rfandüderli gm acht ?
Var. : Rochholz S. 97
Vom Essen.
44. Lirum, lamm LöfFelstil,
Alti Fraue-n-ässe vil,
Jungi nit gar weni,
Bsunders euses Vreni.
Var. : Böhme S. 53. Baselland.
Das verlaufene Kätzchen.
Es hocket am Rai
Und chratzet am Bai,
's will niemets mit eusem
Pfandüderli hai.
Baselland, Bern.
Die Erbschaft.
45. Wenn mi alti Schwigeri stirbt,
So erb i zwo drei Gaisse,
Zwo drei Gaisse-n-und e Bock
Und e-n-alte Unterrock.
Baselland.
Ueber die Eltern.
46. Hinder-em H uns und vor-eni Huus
Ha-n-i ghöre gige :
Dr Ätti sig e lMaudeniiuul
Und d'Mueter chönn nit schwige.
Baselland.
Der arme Musikant.
47. 1 bi-n-e-n-anne Gigersuia,
1 gtgele nit vergilbe,
l gigele um e Sttlckcli Brot,
Mi Sehöppeli Wi drnkbe.
Var. : Kochholz S. 151 Baselland.
Bitte an den Lehrer.
48. Der Himmel ist blau.
Das Wetter ist schön,
Herr Lehrer, wir wollen spazieren gelin.
Wir wollen lieber im Freien schwitzen.
Als auf der harten Schulbank sitzen.
Basel
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Kinderlieder. 287
Der Qoldschmid.
49. Ein Goldachmid sat in guter Kuh
Rok sîne Pip Toback datu. 8 }
Das Missverständnis.
50. Ein Knabe will ein Mädchen beschämen, er sagt :
„Hut Nacht häi inr mitenander gschlofe. "
Das Mädchen will natürlich nichts davon wissen, worauf der
Knabe :
„Und es isch doch eso, mr hü\ baide d'Nacht dure gschlofe, nit
am Tag — du in diiu und ich in mim Bett."
Der Eigenname.
51. Ein Kind kneift das andere in den Arm und fragt:
„Wie heissisch ? u
„Ui !"
schreit das gefragte vor Schmerz — also wird es „Ui" genannt.
Friedlicher Streit
(wenn die Kinder sich langweilen).
52. 1 loh mi Hand loh lampele
Und Bchloh <lr ains uff d'Ampele.
Baselland.
C. Die Kinder im Verkehr mit der Natur, Nachahmung von
Märschen, Handwerkgeräuschen u. s.w.
53. Lueg ub6 wie 's rägnet, 54. Hans, blib da,
Lueg use wie 's schneit , Mi waiss ja nit wie's Wätter wird,
Lueg use wie 's (MUdchen- Hans blib da!
Im Drück uinme gheit. [namo) Zürich.
Basellaud.
55. Es rägelet, es schneidet,
Es goht e chüele Wind ;
d'Maitli lege d'Handsche-n-a
Und d'Buebe laufe gschwind.
Basel land.
Var.: Bochholz S. 121. 244; Böhme S. 212; Sonntagsbl. d. Thurg. Ztg. 1897.
56. 's Sünneli schint,
's Vögeli grint,
's sitzt uff pm Lädeli,
Spinnt e längs längs Fadeli
Bis go Basel abe.
Var.: Böhme S. 203; Roehlmlz S. 139. Basel land
8 ) Nachahmung des Plattdeutschen.
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288
Kinderlieder.
Zapfenstreich.
57. D'Millere het, sie het,
D'Millere het, sie het,
D'Millere het in d'Kutte pf . . .
D'Millere het, sie het.
Hase).
58. .letz häiii-uier scho wieder kei Wî,
Jetz häm-mer »cho wieder kei Wi,
.fetz hâm-mer bcIio wieder kei Wi, kei Wi,
Jetz h;lm-mer scho wieder kei Wî —
Bölle (Zwiebeln) drüber abe-n-us dr umlere Drucke,
Hölle drflber abe-n-u» dr undere Drucke,
Bolle drüber abe, drftber abe !
Zürich.
D. Lustige Geschichten, Lügenmärchen, Zählreime.
Wenn das Kind nach Geschichten verlangt.
59. Es war einmal ein Mann 59*. Es war einmal ein Mann
Der hatte einen Stamm, " Der stieg auf eine Stang',
Der Stamm war ihm zu kurz. Di« Stange war zu kurz,
Da liess er einen F . . . .
Var : Böhme S. 237. Banal.
60. E Ma und e Frau und e klaine Bueb,
Die laufe-n-uff Sant .Tokeh zue,
Und wo »i uff Saut Jokeb kemme,
So kunnt e Ma und e Frau und e klaine Bueb,
Var. : Böhme S. 239. Basel.
61. Soll-dr emol e tischichtli verzelle ?
Voui-ene-n-alte Suppechelle?
'» isch emol e Frau gsi, die het welle, —
Soll dr da» Gschichtli no-n-emol verzelle ?
's isch emol e Frau, u. s. w.
Var. : Sonntagsbl. d. Thurg. Ztg. 8. Jahrg. Baselland.
62. 's isch emol en alti Frau gsi und die het e hohle Zahn gha, und in dem
hohle Zahn isch e (.'bist Ii gsi, und in dem Chistli isch e Briefli gsi, und
in dem Briefli isch gstande : 's isch emol en alti Frau gsi, u. s. w.
BaseUand.
63. Uff dr Wanderschaft chmnm i zueiii-ene hageiehige buechige Birbaum,
's sitzt e wit*«i .Ituupfere druff, risst eu Öpfel ab und haut e Bireschnitz
drab und silit : ,Eso ha-n-i miner Eithtig im nie so gueti Pfluume gha,
wie das Ptiraeeh i?i ta . Wo-n-i wider witer« gwanderet bi, chumm i
zuem-ene papirige t'hilleli; dort drinn isch e hagehuechige Pfarrer, dä
sait : „Hierovmut* !" Do ha-n-i verstände: „Heb mr en duss !" Demo
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Kinderlieder.
289
hin i gxprunge-n-und grennt und ha dr gross Zêche verrennt, d'Ohuttle
si mr zue den Ellböge-n-us ghange. Wo-u-i wieder witers gwanderet bi,
chumin i wieder zuem-ene papirige Chilleli ; 's sitze zwei Juinpfere druft,
i froge, was für Zit 'aas 's möcht si; „'s gonge sibe Sester dri".
— .,1 glaub de bisch e Nar !"
— „He jo, zwei gubc-n-au es Paar. Mî Vatter iseli en Amtsma,
macht sibe Häftli i'-me Tag, gitt zwölfi um e Kappe."
Baselland.
64. Uff em Göu obe
Stoht e Housli,
's isch e Ma drinn
Ass wie-n-e Mäusli,
65. Uff em Bîbebumpebarg
Wohne BibebumpcliU
Und die Bihebumpelllt.
Die häi Bibebumpechinder
Und die Bibepumpechinder,
Häi ne Bibebnmpelchrer,
Var. : Böhm.- S. .'100.
Het e chrummi Nase,
Chönnt Drumpete blase,
Het e M uul ass wie-n-e Huüs.
Baselland, Solothurn.
Und dä Bibebuuipelehrer
Het o Bibebumpestäcke.
Und dä Bibebumpestäcke
Mues» de Bibebumpischinder,
Bibebumpis, d'Händ abachläcke.
Baselland.
E. Neck- und Spottreime.
Die Lupsinger.
66. Wär nit weiss, wo Luptfige lit,
Lupsigc lit am Raine,
H«>t sicbcnesicbzig jungi Lflt,
's häi ulli chrumme Beine.
Bauelland.
Die Reigoldawyler.
67. 's isch schad, 's isch schad, 67». 's isch schad, 's isch schad,
's isch schad fllr d'Keigoldswyler, 's isch schad fur d'Basler Here,
Si häi, si häi, Si häi, si häi,
Si häi gar grossi MMler. Si häi so grossi Schnftre.
Baselland.
Die Zürcher.
68. Z'Zilri und am See
Isch e Freud, juhee !
Hb e Bilebli laufe cha,
Gwennt me-n-eni »cho 's .Suffe-n-a,
Z'Züri und am See.
Spottreime auf Eigennamen.
69. Hans alawanz Anne alawanne
Katitsche katanz, Katitsche katanne,
Fritz alawitz
Katitsche katitz. u. s. w.
Zürich.
Baselland.
19
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2<X)
KinderUeder
70. Saloraeeli, Doretheeli
Mit de lange Fi esse
lach sibe Johr im Himmel gsi
Het wider abe miese.
Var. : Böhme S. 276
Der Lehrer.
71. Sech» mol sechs iscli seehsedrissig
d'Chinder, sind si no so flîssig
Und der Lehrer liederli.
So goht alles hintersi.
Var. : Böhme S. 287.
Der Hausierer mit Drechslerware n.
72. C'helle. Drucke, Salzmss. Wihähne. Buuehröhre.
Wei die Wiber denn nüt ghöre ?
Zimmermann und Bäcker.
73. Joppeidi und .Toppeida.
Meiteli nimm kei Zimmeniia.
Nimm du lieber e Beekers-C'linäeht.
Dii versehloht dr 's Füdle rächt.
Der Scheerenschleifer.
74. Es k«mimt ein fremder Schleifer irvs Land.
Kr schleift die Scheeren. es isch e Schund.
Brr, bu-, brr !
Zankende Eheleute.
75. En ellelangs Männdel
Und e fingersdicki Krau.
Die liai mitenaml Händel,
('hönimet, bieget doch au !
„Buebeschmöcker".
16. Pärsiän und Baueledooche
D'Mnitli laufe de Bliebe nooche.
Basel.
Basolland.
Basel land.
Basel land.
Basel land.
Baselland.
Basel land.
F. Buchstabenlied, Sprachscherze, Schnellsprechsätze,
Schnurren.
Das A-B-C.
77. A be ce de e iif ge Ku är äs te u van we
Ha i ka äl Hin än o pe Ix ix ypsilon zätt <> weh
Ku är äs te u vau we .Ta ja jetz chan-n-i das A Be Ce.
Var. : Böhme S. 293. Baselland.
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Kindeilieder. 291
Schnellsprechen.
78. Hinder's Hains Hanse Huu»
Hange hundert Hasehut.
Var. : Böhme S. 297 ; Rochholz S/27. Baselland.
79.Z'Chostiz uff dr Rhîbrugg sidrü liri-läri hohli Röhrli, und dur die drü
liri-läre hohle Röhrli lehre d'Lüt rächt rede und nit lurge.
Thurgau.
Var.: Böhme S. 298; Sonntagsbl. d. Thurg. Ztg. 8. Jahrg. ; Rochholz S.28
80. Herbstbireböumli, wenn herbstet tue di ?
Im Herbst herbstet me rai.
Var. : Rochholz S. 30; Sonntagsbl. d. Thurg. Ztg. 8. Jahrg. Baselland.
81. Het dr öpppe-n-öpper öppen-n-öppis to ?
Var. : Rochholz S. 23. Baaelland.
82. Mi Goass [Geiss] hät dîner Goass nüt z'load thoa ; aber di Goass hät
mi Goass oamal ober zwoamal ober 's Bord abe gstörzt.
Var. : Böhme S. 299. Ostschweiz.
83. Wenn Wasser Wi war, wo wette d'Wysner Wiber Windle wäsche?
Var. : Böhme S. 298 ; Rochholz S. 32. Baselland.
84: Motzger wetz inr 's Metzgermesser
Meteger wetz mr 's wohl.
Var. : Böhme S. 298. Baselland.
Verschobener Akzent und Ähnliches.
85. Er sass an seinem Guckfenstérchen
Und zupfte an seinem Hemdermélcben.
Var. : Böhme S. 303. .. Baselland.
86. Kurântum Vilaufirörum.
(Kuh rannt um, fiel auf ihr Ohr um.)
Var. : Rochholz S. 48 ; Böhme 303. Baselland.
Baselland.
87. Mäjedäbtauheu.
(Mähje d'Äbt au Heu ?)
88 Pelzchappe-Mamme mach mr Thee,
Alli mini Rippli thüen mr weh,
Tue mr e Chlotz Zucker dri,
Morn wird's wider besser si.
wird 5 Mal wiederholt, indem jedesmal nur ein Vokal zur An-
wendung kommt, z. B. :
Palzchappa-Mamma mach mar Tha. u. s. w.
Baselland.
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292 Kinderlieder.
Verschränkspruch.
89. Hans Jojrgi stand uff,
Leg d'Stägen-n-a,
Spring 's Hemli ab,
Zünd d'Chue a,
D'Latiirne will (halbere. Baselland.
Var.: Böhme S. 302; Rochholz S. 43: Sonntagsbl. der Thurg. Ztg. 8. Jahrg.
Marktfragen.
90. Chromet-r schöni Pariseröpfeli ? Händ-r Hu Chiuder ?
Wie mäng's gänd-rftlr e Batze? .To, es Gäissli und zwäi Rinder.
Ais, zwei, drü ! Gänd si au Milch ?
Nit vieri, fllfi, sächsi ? I bi nit vo Oberchilch.
Näi, dr Ma balget sunst. t glaube, das Frauelighört nit wohl.
JH händ-r au-n-e Ma? Woll, woll, e ganze Chitbel voll.
Jo, ne so-o-e Hansdampf beirima. Zürich.
G. Rätsel.
Schuster, Schemel, Knochen und Hund.
91. 's Zwaibai sitzt uf em Draibei Do wirft's Zwaibai sis Dreibai ein
Und nagt a'-m-e-n-Aibai, [Vierbai noh,
Do chunut's Vierbai Dass's Vierbai s'Aibai falle loht.
Und nimmt 'em Zwaibai si Aibai, Baselland.
Var. : Rochholz S. 257.
Der Schinken und die Katze.
92. Der Limpilampi hangt
Der Hîrihari hockt,
Der Hirihari denkt :
Wenn nur der Limpilampi obe-n-abe cheem.
Var. : Rochholz S. 224. Baselland.
H. Kindergebet, Ansingelieder bei festlichen Anlässen,
Bettelreime.
Abendgebet.
93. In Gott8 Name niedergange,
Bhüet is Chind allisaine,
Gott, dr Vater, Gott, der Sohn,
Gott, der heilig Geist, Arne.
Var. : Böhme S. 319. Baselland.
St. Niklaue.
94. Santi Chlaus, i bitt di
Stüür mr au-n-es Ditti, 9 )
Aber ais wo Bäbeli haisst,
Lieber will i gar e kais.
Var. : Böhme S. 368. Baselland.
9 ) Böhme übersetzt Ditti irrtümlich mit ^Dtlte".
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Kinderlieder. 293
Weihnacht und Dreikönige.
95. Wo mitts in der Nacht
Die Hirten auf Warbt,
Die himmlischen Stimmen
Das Gloria singen,
Die englische Schar,
Geboren Gott war.
Gott Vater ! Schau an !
Was finden wir da ?
Hin herzig schön Kindlein,
In schneeweissen Windlein
Wohl zwischen zwei Tier,
Ochs und Eslein sind hier.
Die Hirten im Feld,
Sie laufen so schnell,
Sie rennen und laufen,
's mag keiner verschnaufen,
Der Hirt und sein Buch
Dein Krippelein zue.
(»ott Vater, schau an !
Wie sind sie so arm !
Sie haben kein Pfannlein
Zu kochen dem Kindlein.
Kein Mehl und kein Salz,
Kein Brot und kein Schmalz
Var. : Böhme S. 322 ; L. Tobler II, S. 74.
Gott Vater, erbarm !
Wie ist es so kalt !
's mag einer erfrieren,
Ach wie geht doch der Wind !
Wir bedauern das Kind.
Leimentba) (Baselland).
Weihnacht und Neujahr.
96. Wenn ich munter sing', Herr Jesus ( brist,
Meine Stimm' erklingt, Der unser Krlöser und Heiland ist.
Mein Herz voller Freude Geboren war
Im Leib zerspringt: Im alten Jahr. — [Jahr!
Geboren ist Wir wünschen euch allen ein gutes
Var. : Sonntagsbl d. Thurg. Ztg. Ö. Jahrg. Baselland.
Mittefasten.
97. Hüt isch Mittifaste :
Mr häi käi Chorn im ('haste;
He Wäibelwib !
Gäbt is Äier und Anke,
Mr wäi-n-ech drei Mol danke :
1 gböre dr Ankehafe rääre.
Si wäi-n-is dr Anke-u-use schilare;
Wenn dr is aber nflt witit gee,
So wili mr ech t'httch und (.'halber
Mr wäi euch uferwecke, [neh,
Mr wai-n-ech 's Huus abdecke —
HutzgOri schfittle di! Baselland.
Var.: Böhme S. 338; ein anderes Mittfastenlied s. Arch. III. S. 230 ff.;
L. Tobler II, S. 237.
Wurstbettellied.
98. Dliri, düri Bin«
Hinder-em Ofe litre !
's SflUli het e chrummi» Bili,
Gabt mir e Wurst, so clm-n-i häi.
Gilbt mr zwo.
So bin i froli ;
Gabt mr drei.
Su bin i frei :
Giibt mr vier.
Var. : K. Schneider, K Lebensleid und Lebensfreud- .
So bin i hier ;
Giibt mr feuf,
So bin i euch ;
Giibt mr sachs.
So bi-n-i ritcht ;
Gabt mr sibe.
So bin i zfride ;
Gäbt mr acht.
So wünsch eeh alle-n-e guti Nacht.
Baaellaml.
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294
Der Alpsegen im Entlebuch.
99 Düri, düri Bire 's Suflli het e Niere,
ftinder-em Offe füre, Löid [laast] nii nit verfriere,
's SdüÜ het e chrumbis Bäi, Löid mi nit loh warte,
Gäbt mr e Wurst so cha-n-i häi, I mues no dur e Garte,
Gäbt mr nit e chläini, I muess no dur e finstre Wald ;
Gäbt mr zwo für Hini ! Bbttet is Gott, wie isclfs so ehalt.
Var. : L. Tobler I, S. 207 ; II, S. 238 ; Böhme S. 366. Baselland.
J. Auszählreim.
100. Karli isch in Garte gange,
Wie mängs Vögeli het er gfange?
Äis, zwäi, drtt,
Higgi-häggi-hü,
's Schnüerli zöge, 's Fälleli glftpft,
Dä und dä wird usedflpft.
Var. : Böhme S. 389. Baselland.
Der Alpsegen im Entlebuch.
Von Dr. Ernst Buss in Glarus.
Der Alpaegen verschwindet je länger je mehr aus den
Bräuchen der Aelpler. Ausser Obwalden und dem Sarganser-
land sind wohl nur wenige Gegenden der Schweiz, in denen
er auf einer Reihe von Alpen noch regelmässig zu hören ist.
Im Kanton Luzern ist er mit Ausnahme einer einzigen Alp,
der weltabgeschiedenen, einsam in einer Thaleinsenkung im Ge-
biet der kleinen Entlen gelegenen Alp Paukhaus, gänzlich in
Abgang gekommen. Diese Alp gehört zum Gemeindebann von
Hasle und liegt westlich vom Schimberg, einem Ausläufer des
Pilatus, dicht am Nordfuss der fast senkrecht aufsteigenden
Ebnistettenfluh, circa 1300 m. über Meer. Man erreicht sie von
Entlebuch in 3 Stunden, vom Schimbergbad in einer halben
Stunde.
Hier ist seit einigen Jahren ein Senne namens Joseph Bord-
raann von Schüpfheim, der die alten Sitten und Gebräuche hoch
hält, „zu Berg". Der ruft regelmässig, zwar nicht, wie es früher
üblich war, jeden Abend, weil ihm zu beschwerlich, aber doch
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Der Alpsegen im Kntlebuch.
296
jeden Samstag Abend bei einbrechender Dämmerung den Alp*
segen. An den Abenden, die er übergeht, spricht er ihn mit
halblauter Stimme im Stall oder vor der Sennhütte beim Melken,
während seine Knechte ihn leise nachsprechen.
Dort wird dieser alte Brauch das „Beten rufen" genannt.
Das Rufen geschieht durch den erhobenen Milchtrichter, die sog.
„ Volle". Der Senne steigt
auf eine kleine , oberhalb
der Sennhütte gelegene An-
höhe, wo ihm ein kräftiger
Tannenbestand als Reson-
nanzboden dient, wendet sich
gegen Süden , setzt die
.Volle" an den Mund und
ruft den Spruch mit voller
Kraft gegen die Ebnistetten-
fluh hin, so dass Ton um
Ton von dieser als feier-
liches Echo zurückhallt. Es
dauert wohl 10 Minuten, bis
der ganze Segen gerufen ist,
was nicht geringe Anforder-
ungen an die physische Kraft,
besonders an die Lungen, Nach der Natnr *e«. von Dr. E. Bus«.
deB Rufenden stellt; und diese ganz bedeutende Anstrengung
mitsamt dem nicht geringen Zeitaufwand ist ohne Zweifel schuld
daran, dass der früher allgemein verbreitete Alpsegen selbst in
ganz katholischen Gegenden dem Verschwinden entgegengeht. ')
Es ist nicht ein Singen, was man zu hören bekommt, son-
dern ein langgedehntes, je nach dem Atmungs vermögen bald
•i Ein altes Gedicht in Obwaldner .Mundart von Laurenz Hildebrand
schildert den Vorgang des „ Betennifen»- folgeiiderniasscn :
Am Obed. wenn's spätet, da chunt de dr Hirt:
Er johled und hättet, dass 's Vehli ward' bildet.
All Heiligi solle es bildete e chly,
So schryt er dur d'Volle und meint si derby.
Am ineiste Sant Wände) soll hücte das Veh.
Sttscht kriegid si Händel und hättid nid meh.
Dr Hüet war de z'wenig, wenn meiner susdit bsehützt,
l'nd hsutiders, wenn's fehnig und dundred und blitzt.
S. .Schwizerdutseh", hrg. von O. Sutermeister, Nr. 30/36 S. 103.
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296 1 >«*r Alpsegen im Kntlehuch.
belebteres, bald langsameres Rufen ohne festen Takt und in
gleicher Touhöhe. Nur ab und zu wird bei einer kurzen Silbe,
die wie eine Art Vorschlag genommen wird, um eine Quart
oder kleine Terz tiefer angesetzt, gelegentlich auch um eine
Sekund höher gegriffen und am Schluss der Ton um eine kleine
Terz, vom c ins a, Binken gelassen. Das Ganze gemahnt an's
Lesen der Messe ; aber es klingt so laut, dasB man es eine halbe
Stunde weit hören kann. Ich habe im Sommer 1901 wiederholt
Gelegenheit gehabt, Joseph Bordmann den Alpsegen rufen zu
hören, und lasse hier, um Rhythmus nnd Tonfall anschaulich zu
machen, die erste Hälfte folgen, wie ich sie gehört habe.
Der Alpsegen klingt folgendermassen :
±=z£ zzt=*
lo - bet, zu lo-ben, in Got - tes Xa-men lo - ben.
lo - bet, zu lu - ben, in uns - rer Frau- en Na -inen
lo - ben 0 lu - bet, zu lu - ben, in al - 1er Hei-
Ii - gen Gut - tes Xa - inen lu - ben. Gott und der hei - li-
ge Wen - del, Sankt Mar- tin, Sankt Bla - si und der viel-
se - Ii - ge Lan - des - va - ter Xi - klaus wol- len uns auf die - ser
1 1 — ==
p~* m — — etc.
Alp die lieb Herbe- rig bal-ten. — Das ist da» Wort etc.
Der Rest des Segens lautet:
Das ist das Wort, das weiss Gott wu.
Hier und auf dieser Alp geht ein goldener Thron :
Darin da wohnt die lieb Mutter Gottes mit ihrem Suhn
Und ist mit vielen Gnaden übergössen,
Hat die heiligste Dreifaltigkeit unter ihrem Herzen verschlossen.
Das erste ist Gott der Vater,
Das zweite der Sohn.
Das »bitte Gott, der heilig Geist. Amen.
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Der Alpsegen im fintlebuch.
297
Ave Maria!
Herzallerliebste Mutter Maria !
Jesu !
Lieber Herr Jesu Cbrist !
Behüte uns Vieh, SeeP uud Leib,
Ehr' und Gut und alles.
Was über diese Alp geht und ist.
0 lobet, zu loben !
Alle Schritt' und Tritt' in Gottes Namen loben !
Es iet dies, wie schon aus der Anrufung des „Landes-
vaters Niklaus" von der Flüe hervorgeht, der Alpsegen der Ob-
waldner, der offenbar von den nahen Alpen des Schwändiberges
uud Schlierenthales ins Entlebuch herübergekommen ist und
dessen Ursprung ohne Zweifel auf viele Jahrhunderte zurück-
reicht. Die Obwaldner Sage freilich gibt ihm nur l '/» Jahr-
hunderte, indem sie ihn dem im Volksmund als Hexenmeister
und Wundermann berühmten sog. „Seminariherrn", d. h. dem
anno 1745 in Samen verstorbenen Jeauitenpater Dr. Johann
Baptist Dillier von Wolfenschiessen, zuschreibt. Dieser soll ihn
nämlich die Sennen der Alp Wängi gelehrt haben, als er von
ihnen herbeigerufen worden war, um die wegen häufiger Todes-
fälle beim Vieh unheimlich gewordene Alp zu besegnen (vgl.
Lütolf S. 248).
Zeitlich viel weiter zurück, in die Tage nämlich, da wilde
Tiere auf den Alpweiden noch keine Seltenheit waren, geht in-
dessen der Spruch, der im Weisstannenthal (im Bezirk Sargans)
gerufen wird (vgl. die untenstehende Litteratur).
Mehr der Obwaldner und Entlebucher Formel sich nähernd
ist die des vor Zeiten auf dem Pilatus gesprochenen Alp-
segens, bei welcher indessen das Wort Lobe, wie es auch mit
Majuskel zu schreiben ist, nichts mit dem verbum zu thun hat,
sondern provinzialistischer Kosename für Kühe ist.
Litteratur über die Alpsegen:
Cai'I'kixk«, Pilati uiontis llistoria. Basilea 1767, p. 11 (Pilatus); Li t<»lk,
Sagen, Bräuche und Legenden aus den f> Orten. Luzern 1862, S. 248
(Ubwalden) und 546 (Pilatus); Ai.i-exkiwkx (Zeitschrift) Bern II (1867 j 202
(Sargans); Jahkhixh des Schweizer Alpenclub IV (1868) S. 3 16 (Sargans);
H. Hkiizo», Schweizer. Volksfeste, Sitten und Gebräuche. Aarau 1884, S. 250
(Sargans). Ganz verkehrte Auffassung bei W. Rkdknhaciikb, christliches
Allerlei. I, Stuttgart, S. 53. [Wir fugen noch folgende Litteratur bei :
Jahubi-ui des Schweizer Alpenclub 30 (1894,95) S. 424 (Hangbaumalp im
Gross-Isenthal, Uri), 32, 206 (alter Pilatussegen i ; En*;. Nath>xai.-Kalexdkk
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Miszellen. — Mélanges.
1895 S. 35 (Allgemeines); Nidwaldxku Kai.ksueb 1393 S. 17 (Allgemeines);
Gemälde der Schweiz : Uri (1834) S. 56 ; Aniahukk», Lehrb. f. d. Schweiz.
Alpwirtach. (1898) S. 705 (Pilatus, Uri, französ. Schweiz, roman. Graubflnden);
Sk*n, Charakterbilder (1870) I, 277 (Pilatus), II, 131, mit Abbildung (Ob-
walden); Eog«k, Urkunden- und Aktensaramlung d. Gem. Ragaz (1872)
S. XXI (St. Galler Oberland); Am Hkrd, Denkwürdigkeiten von Ulrichen
(1879) S. 225 ; Zürcrkm Bai^h, 3. August 1895 : Uri, St. Gallen) ; Toblkr,
Schweiz. Volkslieder I, 197 (Sargans, Pilatus) ; Ro<:khoi,z, Schweizersagen
aus dem Aargau I, 327 (Pilatus) ; Almanach des familles chrétiennes (Ein-
siedeln) 1899 S. 38 (ohne nähere Angabe) ; Die Schweiz III, 509. 535, mit
Bild (Urnerboden) ; Wöchjssiti.. Untkrhaltitxokn (Beil. z. Luz. Tagblatt) 1900
S. 45 (Pilatus); Alpisa, 15. Sept. 1895 (Melchthal) ; endlich Archiv I, 75
(französ. Schweiz), 217 (Zug), 240 (Furggelen) ; II, 252 (Zug), 295 (Gomsj :
V, 125 (Urnerboden.)] Red.
Miszellen. — Mélanges.
Die Verehrung der heiligen Verena V.
In seinem geist- und gehaltvollen Buch „Die Heiligen der Merovinger" ')
widmet Carl Albrecht Bernoulli den älteren schweizerischen Heiligen einige
Kapitel.
Auch der h. Verena wird hiebei eingehend ip. 185—190) gedacht;
•1er Verfasser stellt sich hiebei auf den Standpunkt, Verena sei eine (löttin,
„die ohne Umtaufe mit ihrem heidnischen Namen in den Himmel kam, wohl-
verstanden ohne Vermittlung eines wirklich gelobten Menschenlebens, wie
Gertrud, Walpurgis oder Notburga." Wir stehen in diesen Dingen auf einem
andern Boden und glauben nicht, «las« heidnische Bräuche, mythische
Floskeln, die sich an Person, Kultstatte oder Festtag einer christlichen
Heiligen anknüpfen, dazu berechtigen, deren Existenz in Zweifel zu ziehen.
In jedem Falle geht — und das scheint auch Bernoulli anzuerkennen,
da er Verena zu den Heiligen der Merovinger rechnet — die Verehrung der
Heiligen, d. h. ihres Grabes, ihrer Reliquien, ihres Namens viel weiter zurück
als der Verfasser mitteilt, wenn er sagt: „Urkundlich bezeugt sind Verena-
reliquien zwar erst am Ende des dreizehnten .Jahrhunderts." Hier der That-
bestand 2 ) nach urkundlichen Zeugnissen in chronologischer Folge :
IX. Jahrhundert. In Burg im Scherragau ist 843 «une Kirche der
h. Verena geweiht ; dies setzt Reliquien der Heiligen, folglich ein Grab oder
sogar eine Graböffnung, je nachdem man branden oder Gebeine unter den
Reliquien versteht, voraus. Hiezu stimmt die Ueberlieferung von einer
') Tübingen 1900. — -) « Le culte de chaque saint demande à être
étudié dans tout son rayonnement; il y a lä matière :'i d'intéressants travaux. »
EiofcNK Rittkr in: XIV*"" Congrès des Sociétés savantes de Savoie. Evian
1897. -
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Miszellen. — Mélanges.
299
Translation aus der Morizkapelle in die Marienkirche. In St. Gallen fuhrt
Mitte de« IX. Jahrhunderts die Heiligenlitanei St. Verena nach St. Regula —
entsprechend St. Otmar und Wall um Schills« «1er Monachi — am Sehhiss
der Virgines auf ; mit je zwei Lokalheiligcn enden somit die beiden Reihen. *)
J ) Rohah.t i»k. Fi.eihv, Les Saints II, 198 u. Tat'.; vgl. auch LfTm.K,
Glatibenshoten S. 184 A.5. —
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300
Miszellen. — Mélanges.
Verena ist alno den historisch wohlverbürgten St. Galler Patronen des VII. und
VIII. Jahrhunderts gegenübergestellt. lui Jahr 881 besteht in Zurzach eine Abtei.
X. Jahrhundert. In S. Gallen wird eine Vita der h. Verena abge-
schrieben oder verfasst (Cod. 577); in Stäfa ist Kirchweihe St. Verena?
laut zeitgenössischen Einsiedler Nachrichten.*) In zahlreichen Altären der
St. Galler Kirchen finden sich Partikeln von St. Verena. v i
XI. Jahrhundert. Eine Legende der Heiligen wird 1005 in Zurzach
niedergeschrieben. 1012 ruhen Verenareliquien zu Bamberg 6 ), 1064 zu Schaff-
hausen 1099 zu Uster, mehrere in St. Gallen.
XII. Jahrhundert. Reliquien von St. Verena ruhen 1134 zu Petcrs-
hausen, nach 1142 zu Windberg, 1170 in Zürich, um 1180 zu Einsiedeln,
in Engelberg. Die Weihen von Geichlingen, Aettiswyl (1126 und 1179) und
Kisch setzen daselbst ebenfalls Keliquien voraus. Der Ruhm der Heiligen
ist rheiuabwärts bis Köln gedrungen; nach ihr wird 1155 eine der 11000
Jungfrauen zu Köln getauft. St. Femellina V., wird „soror St. alterius
Verena- V", St. Carasia V. „soror St. Verena' V. u genannt. Im bischöflichen
Schatz zu Konstanz liegt ebenfalls Heiltnni von der Heiligen, aus weichein
Vorrat 1172 und nach 1185 Partikeln für die Konsekrationen von Weissenau
und Mariathal bei Eschach zur Verwendung gelangen. Im Schatz des
Bischofs von Freising Adalbert (1158-1184) ruht Heiltum von St. Verena,
von dem er 1173 und 1174 Partikeln zu Keferlohe bei München und zu
Salmannsweiler reponiert.
XIII. Jahrhundert. Die Reliquien und Konsekrationen in der Ehre
der Heiligen sind bereits allgemein und weit verbreitet : Ober-Aegeri (1226),
St. Urban ( 1232), Münster i. Graubünden (1281), Klingenthal (1293), Magdenau,
Mühlheim im Thurgau, Heiligenberg.
XIV. Jahrhundert. Wien (1308), Engelberg (1325), Wyl (um 1350),
Brugg. (1364), Koblenz (um 1370), Grüningen (1396), Königsfeldeu, WHrt-
bühl, Baden.
XV. Jahrhundert. Baldegg (1401), Wesen (142..), Lützel (vor 1443),
Luzern (1460), Wyl in St. Gallen (1466). Hochdorf (1469), Zug (1481),
Emmetten (1482), Eschenbach (St. Gallen) (1487), Hausen a. Albis (1492),
Solothurn, Gonten, Reichenau i l491).
XVI. Jahrhundert. St. Blasien (1509), Basel (1511), Schaffhausen
(1513), Herznach (1516), Subingen (1518). Langrickenbach ivor 1520),
Flüelen (1520), Luzern (1588), Seedorf (1591), Radolfzell.
XVII. Jahrhundert. Einsiedeln (1610). St. Gallen 1 1618), Mellingen
(1635), Buonas (1662), Boswil (1667), Andennatt (1688).
XVIII. Jahrhundert. Xesslau (1769 , Wettingen (1770), St. Gallen,
Neu-St. Johann.
*) Nkuoart, Epise. Const. p. CXXXIX. — & ) Sackarwm St. Gai.li T.
III, p. 525. 531. 538. 541. 542. — •>) Die nachfolgenden Angaben beruhen
zum Teil auf Nüschelers Gotteshäusern, die nach den Ortsnamen oder dem
Namen Verena im Orts- bezw. Heiligenregister von Waldburger (Beil. z. Anz.
f. Schweizerische Gesch. 1900) nachzuschlagen sind, zum Teil auf des Ver-
fassers Gesch. der Reliquien (Zürich 1902), in welcher die Angaben unter
den zitierten Jahrzahlen zu finden sind, sowie auf den Vorarbeiten zum II.
Band dieser Arbeit.
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Miszellen. — Mélange*.
301
All diese Angaben ergeben das eine Resultat, nämlich die Gewissheit,
dass abschliessende Darstellungen der Volkskulte nur ermöglicht werden
durch sorgfältige Zusammenstellung aller örtlich und zeitlich bestimmbarer
Notizen über Spuren der Verehrung eines Heiligen.
Die obigen chronologisch geordneten Zusammenstellungen sollen die
Ausbreitung des Verenakultes im Lauf der Jahrhunderte, die hier wiederge-
gebene Kartenskizze die Ausbreitung desselben in topographischer Beziehung
wied»'rspiegeln.
Zürich. K. A. Stüekelberg.
Bruchstück eines Petrusliedes und zwei Bettlergebete.
Bis in Mitte des 19. .Jahrhundert» waren den Wallfahrern nach Maria-
Einsiedeln, deren Pfad über Altmntt und den Katzenstrick führte, die sog.
Altmattbettler eine bekannte Krscheinnng. Kinder und Greise lagerten an
den Wegen, öffneten den Pilgern die Gatter der umzäunten Viehweiden zum
Durchpass, trugen Kreuzwegslieder vor, oder sprachen selbst verfasste Gebete,
um dafür von den Pilgern eine Gabe zu empfangen. Ein Kreuzweglied
aus dem Anfang des 19. Jahrhunderts ist in Bruchstücken noch im Ge-
dächtnis hiesiger ältester Leute, während von demselben in Altmatt nichts
mehr bekannt ist, da die ehemaligen Bettler inzwischen gestorben und von
den Nachkommen viele ausgewandert sind. Die Melodie dieses Liedes
ähnelt sehr dem bekannten : „De Vereli im Exame".
Ks käme die Jude mit Knüttle und Im Vorhof isch es Für azüudt
Und wollte de Heiland fall, [Stäckn De't händ si' d'Jude dragwärmt,
|:Erwllt8cht eine ä Jünger am .: Si händ si' all drum unie
IKittelfäckä [gstellt
Di»' andern flohin davo*. :\ Und sehröcklegi Lüge veraeilt.:;
DeMalchusrait'em Tschuderikopf Es stüpft de Tüfel es Meitschi
Hed der Herr Jesus gnoh, 's hed 's Näsli au debi gha,
|:Gschlage und gstosso und ,:('huum gsehts de Beter seit's
[nidergrisse
wamli
Und hed-ä nttmme lo goh. : Er isch au vo de Bande ä Ma: :
In Altmatt wissen einige ältere Trauen noch von solchen Bettler-
gebeten, wovon hier zwei Beispiele:
O, wän doch au üsä liebä Hergott an das heilige Kreüz. t> gien sie
heilige Liedä an zu fieng getruret, was gewttrket, was dur alles Laub und
grüne Gras; was hend die falsche Judä begangä? sie händ der Uerisus im
Garte gefangen, sie hendä begeisslet und bekrönt, sie hendem sie heilige
Haupt schiergar verzert ; sie hendem 3 Negel dur Händ und Füess geschlagen.
0 Maria ghört das Hemerlei klingen. O we, o we, mis liebes Kind. O
Mänschä Drost, o Christus Blost. Das schwäre Kreuz hat uns us gedreit
und durch die Angst und Bittere Keit heltis Gott und Maria zu einem
glückseligä And.
302
Miszellen. — Mélange».
Der Anfang eine« andern:
Herr Jesus ging in den Garten
Hat seine zwölf Jünger erwarten.
Herr Jesus kniet auf einem harten Stein
Er betet dem himmlischen Vater allein.
0 es kamen die Juden und haben ihn gefangen und gebuten [so !] und von
einem Richter zum andern geschiebt. Sie haben ihn gegeisslet, sie [haben]
ihn gekrönnt, sie haben ihm das heilige Haupt verfleischt.
Ober-Ägeri Anna Ithen.
Neujahrs-Ruf der Nachtwächter zu Einsiedeln
vor 100 und mehr Jahren.
Losed, was will i siigii
Ks hät 12 Uhr gschlagil.
1. Stöhnd uf im Namil Herr Jesus Chrischt
D'r heilig Tag wiederum vorhanden iseht
[: Durch Jesus und Maria :|
2. Jetzt hat üs Gott das nüi Johr wiederum gegäba,
Dass diü ganz Nochberschaft mit ere guetä Gsundheit noch vili Johr
[: Durch Jesus und Maria :] [möged ärläba
3. Jetzt wüflsch ich allä das Nüfljohr nn emal
Mit Glück. Frid und Sägii all Überall,
Dass es ihnä Gott verleihi,
Dass es ihnü Gott und Maria verleihid.
4. In Morgenröti stehet uf, das göttli Bluet soll-is bschüttä
Das nüügeborne Himmelsbrot, das hat für üb wird »schnitt»
Das göttlich Chind, das himmlisch Chind
Das sueche wir üflch zue erbittä.
Kinsiedeln. M. Kiilin.
Gebet nach dem hl. Rosenkranz, wie es nur in Einsiedeln Qblioh ist
1. Sei gegrüsst, du Tochter Gott des Vaters!
Sei gegrüsst, du Mutter Gott des Sohnes !
Sei gegrüsst, du Braut des heiligen Geistes !
Sei gegrüsst, tili Tempel der allerheil igsten Dreifaltigkeit !
Maria, Mutter der Gnaden, Mutter der Barmherzigkeit,
Beschütze und beschirme uns vor dem bösen Feind !
Nimm uns auf, jetzt und in der Stunde des Absterben«. Amen.
2. 0 Gott, der du in der heiligen Leinwand, in welcher dein heiliger
Leichnam vom Kreuze ist abgenommen und vom Joseph ist eingewickeil
worden, die Zeichen deines Leidens hinterlassen hast, wir bitten dich, ver-
leihe uns, dass wir durch deinen Tod und Begräbnis zur Glorie der Auf-
erstehung gebracht werden, der du lebst und regieret mit Gott, «lern Vater,
in Kinigkeit des hl. Geiste«, Ein Gott von Ewigkeit zu Ewigkeit. Amen.
Einsiedeln. M. Kiilin.
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.Miszellen — Melange*
303
Indovinelli ticinesi.
1 Giovcdi a eaccia andai.
Quattro beceaccie mi proeacciai,
AI venerdl mele mandai,
Indovina se pceeai ?
Kisposta : No perché mandai
mêle, e non beceaccie.
2. Horn. Klorinda e Clora
Andaron uel prato a collier fiori :
('Iii si, chinô ne cuise.
Chi tu che non ne eolwe '!
Kisposta : i Iii non si chinö.
3. I n mereante amlava alla liera con un orso. una capra e<l un ees-
tello «Ii eavoli. Ad im eerto punro, arrivö ad «in ponte tauto stretto ehe
non poteva trahir rare die con tum bestia per volta ed im' altra voira col solo
cestello Che trasporfö dall'altra parte la prima voira, la seconda e la
terrai '!
Kisposta. Se uni) rispondesse : l.a prima volta condusse di là l'orso.
— No. perché intanto la capta avrebbe manjfinto i cavoli. — 11 cestello
di cavoli dumpie ? -- No. perché intanto l'orso avrebbe divorato la capra.
— Dunqtlc prima la capra. — Si. »• poi ? — Poi il cestello di cavoli V —
Si. poi ? — I »n ultimo l'orso — Ma intanto la capra avrebbe mangiaro
cavoli - Coine t'ece dunquc ? — Kcco: Prima si condusse di là la capra. Poi
porto là il cestello e ricondusse di qua la capra. di maniera che né la capra
poteva maujciare i cavoli. né l'orso divorare la capra Condusse poi di là
l'orso e da ultimo ancora la capra.
4 Su di una pianta trovansi cpiindici allodole. Arriva un cacciatore e
con un « olpo di facile ne la cusear morte qiialtio triante allodole rimanjrono
sulla pianta ?
Kisposta : Undici ? — No. non ne rimane neppur una snlla pianta,
perché le undici rimaste incolumi prendono subito il volo.
5 Due ffiovani spose. ognunn délie qitali si eonduee per mauo un
tanciulletto. passera vano una sera lun^o un viale Ad un tratto. alzando
frli occhi, scorsero duc uoinini che venivaiio verso di loro, onde tutte ffinlive
esclamarono : - Ecco i nostri padri. i padri dei nostri fijjli. » Dicevano il
vero ? Cum'era ciö possibile ?
Risposta : Si, i due uoinini erano due amici rimasti ambedue vedovi,
o<rnuuo con una hyiia Onde perpetuare e strin-rere viemmeirlio i vincoli
deiramiei/.ia. pensarono d'imparentarsi sposando il primo la lifrlia del se-
condo. ed il seconde la tijjdia del primo Dal seeondo matriinoiiio ebbero
ciasctino un tigli".
tî. Kntro da un bueo.
Sorto da due buchi.
K ipiando credo d'esser sortito
K appunto allora che son ben entrato.
Kisposta : I pantaloni.
A rbedo-Taverne Vittore Pellandiui.
:iü4
Miszellen. — Mélanges
Die ,,alte Vesper" in Sargans.
Meine Mutter sei., die von Miiilris. einein kleinen Weiler ob Mels.
gebürtig war, »ang öfters (He sog. alte Vesper. Mädris besitzt eine Kapelle;
ein Harmoniuin ist nicht <ia und so sind die Bergbewohner, um ihre Sonn-
tagsanducht an Nach mit tagen verrichten zu können, an's Beten oder an's
Singen leichterer Kirchenlieder gebunden Früher, vor ungefähr 40 Jahren,
habe man also noch die sog alte Vesper gesungen. Leider kann ich mich
an den Schluss des Textes nicht mehr erinnern. Der Anfang lautet :
DiH zwölf Apostel
I)iii ölf Jungfraue
Diä zehn Gebote Gottes
Diä nenn fremdä Sünde
Dia acht Sidigkeitä
Diil sibä Sakramentii
Diä sächs Chrüeg mit rotem Wi
Und sehink-mer du der Hochzit i — — — — — — —
Sowohl in Galiläa
Man singt dann wieder nach rückwärts, aber so, das» man bei jedem
Vers zum Schluss zurücksingt, also z. B. :
Kins und eins ist gradelei
Diä fiif Wumlä Christi
Diä vier Evangelistä
Diä drei Patriarchä
Diä zwei Tafel Majästät
Kins und eins ist gradelei
Im Himmel und auf Knien
Im Himmel und auf
r>r<ieti
Sch affhausen.
Diä zwei Tafel Majästät
Kins und eins u. s. w.
Diä drei Patriarchä
Diä zwei Tafel Majästät
Eins und eins u s. w.
A Zindel-Kressig
Nachträge und Berichtigungen.
Zum .Wetterläuten u (Archiv 1, 153).
Die alte Betglocke trug den zitierten Spruch nicht. Derselbe scheint
nur sonst im Umlauf gewesen zu sein.
Als vor einigen Jahren ein Hagelwetter bedeutenden Schaden ver-
ursachte, herrschte eine Zeit lang ein Disput darüber, welche Gemeinde, ob
Sargans oder Mels zuerst hätte läuten sollen, um das Hagelwetter zu ver-
scheuchen. Die Tradition meldet auch, dass einst ein Schuhmacher im Eifer
seiner Arbeit das Herannahen eines Wetters nicht beachtete, bis die Leute
ihm riefen. Schon warf es einzelne Schlössen, als er barhaupt in den Turm
sprang. Ks war dann auch zu spät und der Hagel richtete ordentlichen
Scharleu an Der Unglückliche sei dann vom erbitterten Volke «»eines Amtes
als Messmer entsetzt worden.
Das Läuten soll die Leute wohl auch ermahnen, den Allmächtigen
um Abwendung der Gefahr zu bitten
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Miszellen. — Mélanges.
Zum , NeujahrswuiiBch in Sargans** (Archiv I, 154).
Nach Einführung der Kontrolluhren hat nicht nur der Wächterruf
Archiv II, 40), sondern auch das Neujahrewünachcn aufgehört; denn auch
da» Neujahrswünschen gehörte zu den Funktionen de» Nachtwächters, wie-
wohl zu den freiwilligen. Dit* Ledigen begleiteten dann den Nachtwächter,
um ihm alle möglicher) Sachen, welche die Leute nicht gerne höiten, einzu-
lösen. Es war das in der Folge leicht, weil dem Wächter überall zum
Trinken gerufen wurde, so das* er es in »einer Begeisterung mit dem
Wünschen nicht mehr so genau nahm. Auch kam es vor, das» die Ledigen
an seiner Stelle anfingen zu wünschen. Wie es da zuging, bis die Wünschen-
den in dit* Ausburgerschaft und von da am Morgen wieder in die Stadt
kamen, kann man sich denken. Jetzt wird das Wünschen von Einzelnen
ausgeübt, wie ich es in jenem Artikel beschrieben habe.
Zum .Bettlauben in Sargans* (Archiv II, 37).
Die Buchenwälder am Gonzen gehören der Gemeinde Sargans und
dem Kanton St. Gallen, also nicht letzterem allein.
Zum Artikel „Allgemeines 1 * {Archiv II, 159).
Wenn ich von einem „weissseidenen Gemeindebanner'* mit dem Bilde
einer Gans gesprochen habe, so ist dies unrichtig und bin ich im gleichen.
Irrtum befangen gewesen, wie so viele andere. Sargans tiesitzt gar kein
Gemeindebnnner, sondern nur das alte Landesbanner, fälschlich eben Stadt-
fahne genannt. Dieses Banner von blauem Damast, mit drei goldenen
Sternen, tiein Wappen der Landschaft, wie es in gleicher Weise jetzt mich
auf dem Grenzstein gegen den Kanton Glarus, hart an der Bahnlinie bei
Mühlehorn zu sehen ist, wurde im- Jahre 1652 von den regierenden Orten
den Unterthanen übergeben, weil das frühere Banner int Jahre 1515 in der
Kieseusehlacht bei Marignano verloren ging.
Im Archiv zu Sargans werden noch eine silberne Gans nebst zwölf
ganz gleichen silbernen und vergoldeten Bechern, im Gewichte von 120O
(Dratum aufbewahrt. Die Gans fasst einen halben Liter und trägt an ihrem
Halse ein kleines silbernes, mit einem erhabenen S versehenes Schildchen.
Am Fusse der Gans befinden sich ferner drei Frösche, wovon einer beweg-
lich und zwei unbeweglich sind, sowie ein Krebs, alles von Silber. Die
Becher sind auswendig am Boden mit der Kirchenfahne, dem alten Gemeinde-
zeichen, gezeichnet. Zu diesen Bechern gehört ein gemeinschaftlicher, silberner,
ganz vergoldeter Deckel im Gewichte von 125 G nimm. Inwendig trägt der-
selbe die Jahrzahl 1705, sowie Wappen und Namen des damaligen Schult-
heissen. Hans Gallati. Als Verzierung trägt der Deckel auf seiner obéra Seite
ebenfalls eine kleine vergoldet«* Gans. Gans und Becher werden jetzt mich
hie und da bei festlichen Anlässen hervorgeholt und in Ehren gehalten. Die
letzte Verwendung fanden sie bei der Einweihung der neuen Wasserversorgung.
Zum Artikel „Zwei Gebrauche aus der Zeit der Laudvögtc"
(Archiv II. 1(>4).
In Zeile 2 von oben soll es heissen „Aeltesten" von Mels, statt
„Eltern 1 *. Dieser Name war früher gebräuchlich und sind darunter die Ge-
uieindsbeamten zu verstehen.
Schaffhausen. A Zindel-K ressig.
20
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■a m
Bücheranzeigen. — Comptes rendus.
Georg Luck, Rätische Alpensagen. Gestalten und Bilder aus der
Sagenwelt Graubündens. Mit 4 Landschaftsbildern. Davos
(Buchdruckerei Davos) 1902. 86 Seiten. 8°. —
J. Kuoni, Sagen des Kantons St. Gallen. Dem st. gallischen Volke
zu seiner ersten Centenarfeier gewidmet. Mit 16 Illustrationen
n. phot. Aufnahmen v. Schobinger & Sandherr. Vom h. Re-
gierungsrate subventioniert. St. Gallen (Wiser & Frey) 1903.
XX + 305 Seiten. 8". Preis: geb. 5 Fr. —
her bekannte Verfasser des Calvcnfcstspicl.s, Georg Luck. giebt hier
in schlichtem aber ansprechendem Gewände eine Iteihe riitischer Alpensagen
heraus, die er zum grossen Teile schon früher in Zeitschriften und Zeitungen
hat erscheinen lausen. „Zur weitein Ausgestaltung und Abrundiiug ist dann
freilich auch manches aus alteren Sammlungen herübergenommen worden."
Wir werden hiebei wohl in erster Linie an Jecklins „Volkstümliches aus
Graubünden'* zu denken haben.
Das» Luck bei dem Zweck, den er verfolgt, den kritischen und
.sagengeschichtlichen Apparat weggelassen hat, wird ihm Niemand verargen:
wohl aber hätten wir es gerne gesehen, wenn er am Schlüsse jeder Sage
kurz die Quelle lob mündlich oder gedruckt! angegeben hätte: es würde das
gewiss keinen Leser abgeschreckt haben
Die Auswahl der Sagen ist sorgfältig und stets mit Kücksicht auf
das Poetische und Charakteristische getroffen. Das Büchlein ist also für
Jedermann lesbar und wird inhaltlich und formell gleich ansprechen.
Viel breiter angelegt, wenn auch nicht auf streng wissenschaftlicher
Itasis, ist die Sammlung von .1. Kuoni Bietet Luck uns eine Auswahl
von Sagen aus einein Kanton, der sagengeschichtlich bereits mehrfach durch-
forscht worden ist, so erhalten wir in letzterm Werk nun zum ersten Mal
eine zusammenfassende Darstellung der st. gallischen Sagenüberlieferung
Auch Kuonis Buch will ein Volksbuch sein und lasst somit jeden Hiuweis
auf verwandte Züge «nier entwicklungsgeschichtliche Momente beiseite
Wenn wir auch llochholz' allzuweit ausholende Erörterungen nicht mehr
herbeiwünschen möchten, so wären wir doch für einige nähere Angaben
über die Entstehung der Sammlung dankbar gewesen. Wohl erfahren wir
bei jeder einzelnen Sage, wer Kuoni s Gewährsmann war. aber fürs erste
sind Angaben wie ,N. Senn, Tagebuch", „Vonbun", „Albrecht, Erinner-
ungen u Ii. s. w. ohne ein genaueres Literaturverzeichnis für jeden nicht-
eingeweihten Leser unverständlich, uud zweitens wäre es unsres Erachtens
Pflicht des Herausgebers gewesen, in einer Vorrede die Verdienste gewisser
Sammler twiez. B. Natschs gebührend hervorzuheben. Etwas eigentümlich
hat es uns auch berührt, dass die im Archiv (VI, 13<iff.) von Sorenger
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Blicheranzeigen — Compte» rendu».
307
veröffentlichten Sagen stellenweise wörtlich abgedruckt sind, ohne da»» der
Fundort genannt ist.
AbgeBeheu von diesen Unterlassungssünden begrüssen wir die Samm-
lung auf das lebhafteste ; denn sie erschliesst uns den Sagenschatz einer
I^andesg»'gen<l, in der die Volkskunde in den letzten .lahren allzugeringe
Pflege gefunden hat. Als eine besonders erfreuliche Thatsache muss es
überdies hervorgehoben werden, tlass das Unternehmen durch eine
Subvention von seiten der st. gallischen Regierung ermöglicht
worden ist. Möge dieses lobenswerte Beispiel auch bei andern kantonalen
Regierungen (Hier beim Bund Nachahmung finden !
Wenn wir etwas in der Anlage dieser schönen Sammlung beanstanden
möchten, so wäre es die mythologische Einleitung und die Anordnung.
Krstere ist für ein grösseres Publikum zu lakonisch gehalten, abgesehen da-
von, dass wir die allzu weit gehenden Verknüpfungen unserer Sagengestalten
mit den germanischen Gottheiten nicht billigen. r > Als Anordnung hätten
wir «lie stoffliche der lokalen vorgezogen. E H.-K.
#
Das Bauernhaus im Deutschen Reiche. Hrg. vom Verbände
DEUTSCHER ARCHITEKTEN UND InüENIKUK-VeREINE. Lief. 6 U. 7.
Dresden (Gerhard Kühtmano) 1902. Fol.
Das Bauernhaus in Oesterreich-Ungarn. I. Oesterreich.
Hrg. vom Oesterreich. Ingenieur- und Architekten- Vereine.
Lief. 3. Wien (Oest. Ing.- u. Arch.-Ver.) und Dresden
(Gerhard Kühtmaun) 1903. Fol.
Das grossartig angelegte Werk (vgl Archiv V, 249; VI, 218) rückt
in raschem Tempo vorwärts. Schon wieder können wir das Erscheinen von
drei neuen Lieferungen zur Anzeige bringen. Lief. 6 und 7 des Deutschen
Bauernhauses enthalten 5 Tafeln aus Baden (bis jetzt im Ganzen 14 Tafeln).
4 aus Bayern (11). 4 aus dem Elsass (6), 1 aus Hannover (7), 2 aus dem
Kgr. Sachsen (5). 1 aus Schlesien (4.1, 2 aus Schleswig-Holstein |4), 4 aus
Württemberg (7). Zeichnerisch oder durch interessantes Detail scheinen mir
besonders hervorzuragen die Blatter von Hummel, Billing, Kempf, Kossmann
< Baden), Statsmann { Elsass i, Eble und Pfisterer (Württemberg). Etwas
weniger ansprechend, weil nicht überall ganz klar, ist die Zeichnung Arnolds
und Vogels (Kgr. Sachsen j.
Die österreichische Lieferung enthält 6 Tafeln aus Steiermark
<im Ganzen 8), 1 aus Kärnten (6), 3 aus Tirol (8), 5 aus Böhmen (11).
hie Zeichnungen sind hier, wie schon in den beiden ersten Lieferungen,
durchweg von grosser Schönheit und Präzision. Die Architekten Lacher
(Steiermark), Wielemans (Steierm.), Bünker (Steierm. u. Kärnten), A. Weber
(Tirol n. Böhmeni, Greifenhagen (Tirol), Karl Schmidt (Böhmen) haben jeder
') Den Satz z. B., dass der Samichlaus auf Wuotan und die Gestalt
des Teufels in der Sage auf Thonar zurückzuführen seien, wird in dieser
Schroffheit kein Mythologe anerkennen. — Die Einäugigkeit ist für Wuotan,
nicht für Zin charakteristisch.
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308 Bücheranzeigen. — Compte» rendus.
in seiner Art, das beste geleistet. Auch sie haben sich bestrebt, ihren
Prospekten und Rissen ein reiches und instruktives Detail beizugeben.
Mögen auch die schweizerischen Architekten es sich angelegen
sein lassen, durch das Studium ökologischer Schriften ihre Kenntnis vom
Bauernhause immer mehr zu vertiefen. E. Hoffmann-Krayer.
Dr. Emil Wettstein, Zur Anthropologie und Ethnographie des
Kreises Diaentia (Graubünden). Mit zahlr. Abbildungen u. vier
Tafeln. Zürich (Ed. Raacher'a Erben) 1902. 182 Seiten. 8°. —
Diese treffliche auf Anregung von Prof. Dr. 0. Stoll in Zürich ent-
standene Schrift bietet in ihrem zweiten Teile auch dem Volksforscher
reichen und bedeutenden Stoff. Die Gemeinden Disentis, Sedrun, Medels,
Somvix, Truns, Schi uns und Brigels werden zunächst auf ihre physisch-
anthropologischen Erscheinungen behandelt; dann kommt der Verfasser
auf das Volkskuudliche zu sprechen. Ein ausführliches Verzeichnis der Flur-,
Geschlechts- und Vornamen, ersteres mit Uebersetzung in's Deutsche, geht
voraus. Dann folgt Statistisch«*«, aus dem für uns besonders die Prozent-
sätze des Heiratsalters interessant sind. Ein weiteres Kapitel ist der Lebens-
weise, d. h. der Nahrung (wobei auch die Mahlzeiten berührt werden),
Kleidung, dem Ackerbau und der Alpwirtschaft gewidmer. '} Mit besonderer
Ausführlichkeit sind die Haus- und Tierzeichen behandelt und illustriert ;
wir lernen da von erstem 251, von letztem nicht weniger als 301 Varianten
kennen. Die auf die Volkspoesie bezüglichen Stücke 5 ) sind ja freilich
der Decurtins'chen Chrestomathie entnommen, aber, da es nicht jedem Leser
möglich sein dürfte, das Original zu verstehen, immerhin willkommen. Ob
die den Schluss bildenden Aberglaubenssatze und volksmedizinischen Be-
obachtungen von dem Verfasser selbst gesammelt sind, wird nicht ange-
geben ; jedenfalls dürfen wir auch für dieses neue und wertvolle Material
dankbar sein. E. H.-K.
Stephan Beissel (S. J.), Die Aachenfahrt. Verehrung der Aachener
Heiligtümer 8eit den Tagen Karls dea Grossen bis in unsere
Zeit. (Ergänzungshefte zu den „Stimmen aus Maria-Laach",
82). Freiburg i./B. (Herder) 1902. XVII + 160 Seiten. 8°.
Preia: 2.20 M. —
Niemand war wohl kompetenter zur Abfassung einer Darstellung der
Aachener Heiligtumsfahrt als Stephan Beissel, der vortreffliche Hagiograph,
Archaeolog und genaue Kenner «1er Rheinlande. In der vorliegenden Schrift
gibt er in 15 Kapiteln eingehende Auskunft über den Beginn «1er Wallfahrt,
«leren Ziel, den Reliquienschatz Kaiser Karls und die Beziehungen der fol-
gend«'!» deutschen Konige zur Krönungsstadt. Ks folgt die Schilderung der
Aufbewahrung und Zeigimg der Reliquien. «1er Ausdehnung und Verbreitung
') Anhangsweise die Abbildung eines Lawezstein-Ofens und einer
schmiedeisernen Lampe. — 2 ) Märchen, Sagen, Kinderreime, Zaubersagcn,
Alpruf, Bauernregeln. Sprichwörter, Rätsel.
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Bücheranzeigen. — Compte» rendus.
der Aaehenfahrten und der Vergrösserung der Münsterkirche. Wir erfahren
sodann, wie »ich die siebenjährige Zeigung im XIV. Jahrhundert entwickelt.
In diesem und den folgenden Kapiteln wird der Erforscher der Volkskunde
mit besonderem Gewinn stehen bleiben ; Beissel schildert hier, wie man „über
den Rhein schwört", d. h. eine Aachenfahrt gelobt, wie man sie als Sühne
gelobt oder für Verstorbene laut deren testamentarischem Wunsch ausführt ;
Bruderschaften zum Zweck gemeinsamer Aachenfahrten entstehen. Die Schrift
belehrt uns ferner über «lie Bittprozessionen in den Rheinstädten (z. B. gegen
Regennot), über die Votivgaben, die Kerniis zu Aachen, die besonderen
Speisen (Aachener Hörnchen und Printen), dann über die Andenken an die
Fahrt. Fähnchen, die man den Kindern nach Hause brachte. Pilgerzeichen,
die man an die Kleider heftete. Höchst interessant ist auch der Nachweis,
«lass die seidenen Hüllen der • Reliquien verteilt wurden ; so gelangten
Stoffteile, die mit dem berühmten Aachener Heiligtum in Berührung gewesen
waren, in die Hände der Pilger. Beigefügt sei hier, das* Beissel, im Unter-
schied zu den römischen Gelehrten, unter pignora Reliquien im Allgemeinen,
nicht nur hraudea versteht. Er trifft hiebei durchaus das tüchtige.
Die ganze Publikation ist filr jeden Kultnrhistoriker äusserst wertvoll ;
für die Schweiz hat dieselbe dadurch besonderes Interesse, dass die Aachen-
fahrt auch in unserm I-Jtnde Gebraucb war und dass die Verehrung des
kanonisierten Kaisers Karl auch in Zürich aufgetreten ist. und zwar unter
Einführung von Reliquien aus Aachen. Reiche Quellenangabe, auch mit
Benützung schweizerischer Litteratur, macht Beissels Schrift zu einer uner-
M'höpHichen Fundgrube K. A. Stückelbcrg.
K. G. Stephani, Der älteste deutsche Wohnbau und seine Ein-
richtung. I. Band. Von der Urzeit bis zum Ende der
Merovingerherrschaft. Leipzig (Baumgartner) 1902. X J- 448
Seiten. 8° Preis: 14 Mk. —
Es ist ein äusserst schwieriges Thema, an das sich- »1er Verfasser
gewagt hat : nur zufällige Beschreibungen, keine systematisch-erschöpfenden
Darlegungen und gar keine Orjginaldenkmhler, noch getreue, nach moderner
Auffassung zuverlässige Abbildungen liegen uns als Quellen filr den vom
Autor behandelten Zeitabschnitt vor. Ihn so anerkennenswerter ist der enorme
Fleiss und der grosse Aufwand an Material, der uns in Stephani's Werk
entgegentritt Er schildert in 4 Kapiteln den gemeingermauischen Wohnbau
( vorgeschichtliche Formen im Spiegel der erhaltenen Hausurnen und früh-
römische Zeit), die Stammesverschiedenheiten vor und nach der grossen
Völkerwanderung (Markomannen, Alamannen, Westgoten, Mösogotent, den
römischen EinHuss auf die Bauart der auf ehemals römischem Boden nieder-
gelassenen Stämme und endlich die Entwicklung der stammesverschiedenen
Wohntypen nach «1er Völkerwanderung. Hiebei ist nicht nur die allgemeine
Anlage. Haus, Hof, Garten, Befestigung, jede technologische Einzelheit, son-
dern auch das Detail des Hausinnern, da» Mobiliar, Thür, Fenster u s. w.
eingehend behandelt
Das Buch ist sehr reich an wertvollen Aufschlüssen ; iujs Schweizer
wird besonders interessieren, was der Verfasser Über die Bauweise der
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310
Bücheranzeigen. — Compte» rendus.
Alamannen und Burgunder bietet. Sowohl die litterarisehen als die ikoni-
schen Quellen scheinen uns im Ganzen richtig und verständnisvoll interpretiert
zu sein. Dagegen seien uns einige Ausstellungen erlaubt: gewisse Werke
der monumentalen Baukunst scheinen uns nur verrohte Traditionen der
Antike zu sein, an denen der germanische Baugeist weiter nicht beteiligt
ist. Es dürften daher die Lorscher Vorhalle, die marmornen Fensterver-
schlüsse von Kirchcnbnuten u. dgl. kürzer abgethan werden. Wie man
Kulturgeschichte von Volkskunde trennt, so muss man die römische lleber-
lieferung, d. h. den Kirchenbau vom germanischen Bau scharf trennen Die
Genfer Steinreliefs ahmen, wie uns scheint, Gitterwerk, nicht Holzgetäfel
(S. 197) nach; das unterste daselbst wiedergegebene Motiv mit den S-förmigen,
zwischen Stäben stehenden Ornamenten, ist nicht burgundischen, sondern gallo-
römischen Ursprung!*: Beweise hiefür sind eine thönerne Aedicula aus Gien'i
; Loiret), ein Grabstein zu Bonn 1 ), ein Fragment aus Altenburg zu
Aarau und die prächtige Archivolte über der Scutariusthür am Dom zu
Le Puy. Als Vorbild des S. 312 abgebildeten Rcliquiars sehen wir nicht
das Haus an, sondern die lederne Tasche, welche die Missionare jener Zeit
an der Seite trugen ; Reminiszenz daran sind auch die Henkel. Ganz richtig
sind Stephani's Ausführungen betr. die struktive Bedeutung, die Funktion
«einzelner Glieder der an der Markussäule abgebildeten Häuser; da» Seil
z. B. hat sich in longobardischen Werken als einrahmendes, in romauischen
Denkmälern als gürtendes, zusammenhaltendes Motiv vielerorts erhalten.
Jedoch scheinen uns die Erwägungen über die Treue und Zuverlässigkeit
der Bildipiellen an der Marcussaule (S. 117) etwas allzu breit.
Jeder Benützer von Stephani's Buch wird sich auf die Fortsetzung
«lieser Studien freuen ; für die zweite Periode Hiessen alle Quellen reichlicher
und das Bild des deutschen Wohnbaus wird alsdann mehr Farbe und Leben
bekommen Dass der Verfasser für die Durchführung des ganzen Werke»
durchaus befähigt ist, dürfte schon der vorliegende Band, dem wir weiteste
Verbreitung wünschen, beweisen. K. A S.
Hugo Gering, Ueber Weissagung und Zauber im nordischen Alter-
tum. Rede z. Antritt des Rektorats. Kiel (Komm.- Verl.
Lipsius & Tischler) 1902. 31 Seiten. 8°. —
In Vorliegeuder Schrift hat der bekannte Forscher auf dem Gebiete
der skandinavischen Litteratur eine Reihe von abergläubischen Vorstellungen
und Handlungen zusammengestellt, die, wenn sie uns auch keinen Hinblick
in eine bestimmte Kpoche oder in die Entwicklung des Aberglaubens ge-
währen, doch immerhin ein willkommenes und übersichtlich zusammenge-
stelltes Material bieien. Was im Rahmen eines Vortrages gesagt werden
konnte, ist gesagt worden. Fin erster Abschnitt handelt von der Weis-
sagung mittelst Zitieren von Toten, durch Träume, durch Göttcrorakel,
Sterbende, Tiere u. A., ein zweiter vom Zauber, seiner Ausübung und
seinen Wirkungen, wobei besonders eingehend die Verwandlung des Menschen
') Bull, de la Société nationale des Antiquaires 1884, S. 145 —
i B > ine.- Jahrb. 1890, S. 194.
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Bucheranzeigen. — Comptes rendus.
31t
in eine andere Gestalt zur Sprache kommt. Den weitern werden Körper-
feiung, Wattenzanber, Zauberblick, Lebensverläugerung und Wetterzauber
besprochen und mit charakteristischen Beispielen belegt. Den Schluss bildet
das Zaubermaterial, namentlich Runen, PHanzen und Steine.
Die wissenschaftlich wertvollen Anmerkungen mit ( i taten und Pa-
rallelen sind erfreulicherweise dem fortlaufenden und angenehm lesbaren
Text hinten angehängt worden und stören nicht als Fuasnoten.
Eine ausführliche , die gesamte altskandinavische Litteratur um-
fassende Darstellung des nonlischen Zaubers aus Gering« Hand würden die
Erforscher des Volkslebens mit grösster Freude hegrüssen.
E. Hoffniann-Krayer.
A de Cock en Js. Teirlinck, Kinderspel eu Kinderlust in Zuid-
Nederland. Met schema's en teekeningen von II. Teirlinck.
Eerste deel : Inleiding. I. Loopspeien. II. Springspeien. Gent
(A. Siffer) 1902 380 blz. 8°. 4 Frs. -
Albert Brenner, Baslerische Kinder- und Volksreime aus der
mündlichen Ueberlieferung gesammelt. 2., vermehrte Aufl.
Basel (Hans Lichtenhahn) 1902. XVI + 100 Seiten. 8°.
Preis geb. 2 Fr. —
Dem Kinderlied und Kinderspiel ist in den letzten Jahren eine ganz
besondere Aufmerksamkeit gewidmet wurden. Neben und nach den vielen
lokalen und regionalen Sammlungen traten um die Mitte des 19. Jahr-
hunderts grössere, ein ganzes Land umfassende Monographien hervor: 184-1
Halliwells Nursery rhymes of England, 1857 Rochholz' Alemannisches
Kinderlied und Kinderspiel aus der Schweiz. 1894—98 Alice Bertha Gommes
alphabetisch georducte Trnditional Games of England. Scottland and lreland
und ungefähr gleichzeitig (1897) E. M. Böhmes bekannte Sammlung aus
Deutschland. Alle bisherigen Publikationen aber sollen, was den Umfang
anbelangt, übertreffen werden durch vorliegendes auf 10 Teile berechnetes
Werk. Es ist, wie wir vernehmen, die Frucht einer Preisausschreibung,
welch»' die „Koniuklijke Vlaamsche Académie voor Taal- en Letterkunde"
in Gent erlassen hat und soll alle und jegliche Reime und Spiele umfassen,
welche in Vlämisch-Belgieu im Schwange sind. So weit wir nach diesem
ersten Teil, der vor uns liegt, urteilen können, sind die Bearbeiter wohlaus-
gerilstet mit allen erforderlichen Kenntnissen und richtigem Takt an ihre
Aufgabe herangetreten. Auf das sorgfaltigste haben sie die verschiedenen
Möglichkeiten der Anordnung geprüft und unsers Ermessens die einzig
l ichtige Einteilung gewählt : die nach der Art der Spiele.
Die Ausführung macht überall den gediegensten Eindruck, wie denn
überhaupt das ganze Werk auch iiusserlich auf das treulichste ausge-
stattet ist.
Ganz anders geartet ist die kleine, streng lokal gehaltene und zunächst
nur für das Basler Publikum berechnete Sammlung von Albert Brenner,
die zuerst im Jahre 1857 anonym erschienen ist und nun nach beinahe
einem halben Jahrhundert eine zweite (vermehrte und verbesserte) Auflage
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312 Bücheranzeigen. — Comptes rendus.
durch Hans Brenner- Kglinger erlebt hat. Da» Brenner'sche Büchlein war
trotz seinem bescheidenen Gewände bei den Volks licderforschern wohlbe-
kannt, nicht nur wegen seiner übersichtlichen Anordnung, sondern weil es
zu den ältesten Sammlungen auf speziell alemannischem Gebiete zählt« ; da
es aber schon seit längerer Zeit vergriffen war, wird diese neue Ausgabe,
die äusserlich und innerlich eine wesentliche Verbesserung erfahren hat,
Jedermann willkommen sein. Obschon sich der neue Herausgeber mit
richtigem Takt bezüglich der Aenderungen di« strengst« Beschränkung auf-
erlegt hat, erforderte doch in erster Linie die Orthographie eine phonetisch
korrektere und folgerichtigere Schreibung ; unbaslerische Lautformen wurden
durch echt mundartliche ersetzt ; notorische Irrtümer im Text wurden ent-
fernt ; acht neue Zusätze (29», 30», 38», 40», 54", 104", 172», 208") sind hinzuge-
kommen. Eine lobenswerte Neuerung ist auch das alphabetische Register
der Liederanfänge. Papier und Druck sind in jeder Hinsicht musterhaft.
Möge die Brenner'seho Sammlung, die mit so viel Sorgfalt angelegt
worden ist, auch im neuen Gewände in ihrer Heimat und draussen viele
Freunde finden ?.. Hoffmann-Km yer.
»Karl Reiser, Sagen, Gebräuche und Sprichwörter des Allgäus.
2 Bände. Kempten (J. Kusel) [1897 u. 1902]. 567 u. V -+-
764 Seiten. 8°. Preis: M. 9.— (geb. M. 11.-) u. M. 12. —
' (geb. M. 14.-). —
Es ist mir immer eine wahre Freude, Werke wie das vorliegende
unsein Lesern empfehlen zu können; denn je mehr solcher zusammenfassen-
der Darstellungen wir besitzen, um so mehr wird das Sarameln in andern
Ländern angeregt und erleichtert. Heisers Allgäuer Volkskunde hat aber
nicht nur einen methodologischen Wert als Anregung zum Sammeln, sondern
noch vielmehr direkt einen praktischen als reichhaltige, wohlgeordnete, eine
Fülle bedeutenden Stoffes enthaltende Materialsammlung.
Der 1. Band enthält in 619 Nummern ausschliesslich Sagen und
Schwanke. Die Einteilung ist übersichtlich: 1. Göttermythen: Wuotan, Donar.
Götterumzug. Männliche Sagengestalten. 2. Göttinnen, Nornen, Weisse Frauen:
weibliche Dämonen und Sagengestalten. 3. Elben. Wilde Leute, Zwerge,
Venediger. Kobolde. 4. Hexen, Schratt und T rüden. 5. Zauberer und Schwarz-
künstler, Teufelsbündner: Bann und Schussfestigkeit. 6. Naturmythen: Die
Elemente. Seensagen, Versinkung und Entrückung. Schätze, 7. Tiermythen,
Dämonen in Tiergestalt, 8. Seelenmythen, Geister- und Spuksagen, 9. Le-
genden, Sagen von Kirchen und Kapellen, 10. Vermischtes, 11. Historische
Sagen, 12. Schwanke und Streiche, Ortsneckereien. Mannigfacher noch in
seinem Inhalt ist der 2. Band, der uns ein äusserst lebensvolles Bild der
Bräuche, abergläubischen Anschauungen und Sprechweise (einschliesslich
der Mundart) des Allgäuer Volkes entrollt. Ein erster Abschnitt handelt
von den Bräuchen und Volksmeinungen, die sich an die Kalenderfeste an-
knüpfen, ein zweiter von Kinder- und Volksfesten. Des Weitern werden
uns die an Geburt, Hochzeit und Tod sich anschliessenden Sitten vorgeführt
und den Schluss dieses 2 Teiles bilden Bräuche und Volksmeinungon bei
sonstigen Anlässen. Der erste Abschnitt des 3. Teils beschäftigt sich mit
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Bücheransteigen. — Comptes rendus. 313
der Sprechweise. Zunächst verbreitet sich R. ausführlich über die Mundart
(Laut- und Flexionsverhältnisse), wodurch er sich als geschulten Sprach-
forscher erweist ; sodann geht er auf das Sprichwort und die sprichwörtliche
Redensart über, welchem Gebiet er eine ganz besondere Aufmerksamkeit
geschenkt hat '), und schliesst das Ganze mit einem sorgfältig ausgewählten
Verzeichnis der unverständlicheren Wörter ab. Beide Teile sind mit guten
Registern versehen.
Belehrung und Unterhaltung zugleich wird jeder Leser aus diesem
gediegenen Werke schöpfen. K. lloffmann-Krayer.
Dr. Heinrich Dübi, Saas-Fee und Umgebung. Ein Führer durch
Geschichte, Volk und Landschaft des SaaBthales. Mit 51
Illustr. n. Naturaufnahmen, e. Panorama v. Plattje am Mit-
taghorn v. P. Odier u. e. Karte d. Saasthaies. Bern (A.
Francke) 1902. VIII -f- 156 Seiten. 8°. Preis: geb. 4 Fr. —
Man darf es als eine symptomatische Thatsache von Bedeutung be-
zeichnen, dass der verdienstvolle Herausgeber des „Jahrbuchs des Schweizer
Alpen-Club" mit einer so vielseitigen Monographie hervortritt. Es ist uns
dies ein Zeichen, dass man in massgebenden Kreisen die rein turistische
Besehreibung, die in einer grossen Zahl von Fällen doch nur auf ein Selbst-
beweihräuchern hinausläuft, nachgerade satt bekommt und der umfassenden
volkskundlich-historischen Schilderung ein grösseres Gewicht beizulegen be-
ginnt. Freilich gehört dazu etwas mehr als nur gute Atmungs- und Geh-
Werk zeuge : es gehöl t dazu ein weiter und scharfer Blick, dem sich Menschen, ,
Gegenstände und Vorgänge gleich im richtigen Lichte darstellen, ein Sinn
für das Charakteristische, das Wissenswerte. I he Liebhabereien werden aller-
dings nicht bei allen Bearbeitern gleichmässig ausgebildet sein; für uns Volks-
forscher z. B. bietet Stehlers Arbeit „Ob den Heideureben" bedeutend mehr,
als die vorliegende. Sollen wir aber mit dem Verfasser darob rechten ?
Für ihn steht nun einmal das Historische (mit Einschluss des Verfassungs-.
Rechts- und Kirchengeschiehtlichen im Vordergrund) und wir dürfen es dem
Verf. danken, dass er wenigstens nicht achtlos an der Volkskunde vorüber-
geht. Kin besonderes Kapitel ist den Sagen, volkstümlichen Reden (besser
, Anekdoten" oder „Sehwänken - ] und Gebräuchen gewidmet, S. 105 ff.
handelt von land- und alpwirtschaftlichen Verhältnissen ; daneben aber findet
sich auch sonst manches Volksknndliche in Wort und Bild eingestreut
(Häuser, Brücken, Votivkreuze, sagenhafte Steine, Inschriften, Namen, Hei-
ligenverehrung u. A. m ). Etwas allzuspärlich sind die eigentlichen Volks-
gebräuche ausgefallen. Dieser Mangel ist daraus zu erklären, dass solche
Bergthäler gewöhnlich nur im Sommer besucht werden, während die alter-
tümlichsten Gebräuche gerade in den Winter oder Frühling fallen. In den
langen Winterabenden ist es auch, wo die Sagen und Volkslieder zu ihrer
vollsten Entfaltung kommen.
') Die Kinderreime (S. G80— S2) wären freilich besser ganz wegge-
blieben ; denn die wenigen Beispiele können ja kaum ein Hundertstel des
wirklich Vorhandenen darstellen.
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314 Kücheranzeigen — Comptes rendus.
Trotz alledem können wir dienen praktischen und lehrreichen Führer
allen Freunden des Wallis angelegentlichst empfehlen.
K. Hoffmann- Krayer.
Bulletin du Glossaire des palois de la Suisse romande. N°* 1—3.
Zurich, imprimerie Zürcher et Furrer, 1902. ')
S'il est une publication qui mérite d'être encouragée, c'est le Bulletin
du Glossaire des patois de la Suisse romande. La vaillante rédaction du
Glossaire (MM. Gauchat, Jeanjaquct et Tappolct) a eu l'excellente idée
d'intéresser d'ores et déjà le grand public à son o-uvre de science et de
patriotisme. Le Bulletin s'adresse d'abord aux nombreux collaborateurs
pasteurs, instituteurs et autres personnes de bonne volonté) qui, de la mon-
tagne et de la plaine du pays welche, envoient à la Rédaction les réponses
aux questionnaires. Le Bulletin leur apporte non seulement des matériaux
de comparaison, mais aussi «les idées générales et des exemples de méthode
scientifique; il dit l'utilité et l'intention finale du Glossaire, qui sera la syn-
thèse de ces milliers d'efforts.
Et le Bulletin s'adresse aussi à tous les patoisant*, amateurs de
folklore, patriotes intelligents, pour qui le Glossaire sera un monument
d'histoire et de poésie populaire : par le moyen du Bulletin, chacun peut
communiquer A la Rédaction ses observations et, cas échéant, ses désirs
personnels. Pour tous ceux qui s'intéressent à la langue, aux mo-urs. us
et coutumes de uos aïeux, c'est dès aujourd'hui un devoir et un plaisir que
de s'abonner au Bulletin, de manière à créer autour de la Rédaction un
milieu de collaboration et de sympathie.
Le numéro 1 apporte une étude de M. Gauehut «Nos patois romands ,
qui unit à l'exactitude scientifique un don remarquable de vulgarisation.
Ces vingt pages sont une excellente orientation pour quiconque veut savoir
les origiues, la vie de non patois, et le but du Glossaire, .l'ai remarqué
souvent combien le Glossaire du doyen Bridel (d'ailleurs si utile i a contribué
à ancrer dans les esprits l'idée des origines celtiques de nos patois ; Bridel
a beau déclarer dann sa préface qu'il a abandonné cette théorie : on a
négligé sa préface et gardé le principe erroné du livre. Les pages de
M. Gauchat ramèneront ceux qui les liront à une appréciation plus juste.
— Le numéro 3 du Bulletin, paru récemment, apporte diverses contributions
intéressantes de MM. Gauchat et .feanjaquet: une 'randonnée* de f'hampéry,
des étymologies, la fable du loup et de la grue, etc.
Nous souhaitons au Bulletin le grand succès qu'il mérite : puisse-t-il
pénétrer dans toutes les familles romandes où l'on a le culte du pnssé et
de la |>oésie populaire; puisse-t-il être un lien solide de collaboration et de.
reconnaissance réciproque entre les rédacteurs du Glossaire et le pays
romand ! F.. Bovet.
'j Le Bulletin parait 4 fois par an en numéros d'au moine 16 page*
chacun. Abonnement fr 1 .50 par an. Ecrire au Bureau du Glossaire, Llaller-
srrasse 3», Berne.
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Bücheranzeigen. — Compte» rendns.
315
J. L. Brandstetter, Die Namen der Bäume und 8träuche in Orte-
namen der deutschen Schweiz. Luzern (Programm) 1902.
86 S. 4°. —
J. L. Brandstetter, Die Gemeindenamen der Zentralschweiz in
Wort und Schrift. (Aus: Zeitechr. f. Schweiz. Statistik 39.
Jahrg.) 1902. 24 S. 4°. -
Erziehungsrat Brandstetter in Luzern hat »ich um die Erforschung
schweizerischer Flur- uutl Ortsnamen schon durch mehr als eine Publikation
verdient gemacht. Die beiden vorliegenden Schriften sind ein neuer Beweis
seiner unermüdlichen, immer reicher werdenden Thätigkeit. Ganz besonders
willkommen ist uns dm erstere Schrift, welche in nicht weniger als 10O
Nummern die einzelnen Baum- und Straucharten zur Sprache bringt, die
sich in Ortsnamen widerspiegeln. Dass solche Sammlungen fur die Pflanzen-
geographie von hervorragender Bedeutung sind, braucht nicht erst betont
zu werden. — L>ie zweite Arbeit enthält ein Verzeichnis zentralschweizer-
ischer Ortsnamen, denen die urkundlichen Formen und eine Etymologie bei-
gegeben ist. Aus letztern heben wir die von „Luzern" hervor, die als
,Luzin erin Leodegarshof erklärt wird, eine Etymologie, die uns höchst
einleuchtend erscheint. E. Hoffmann- Krayer.
Dr. Franz Heinemann, Tell-Iconographie. Wilhelm Teil und
sein Apfelschuss im Lichte der bildenden Kunst eines
halben Jahrtausends (15. — 20. Jahrh.) mit Berücksichtigung
der Wechselwirkung der Teil-Poesie. Mit 4 Kunstbeilagen
und 54 Original-Reproduktionen. Luzern (Geschw. Doleschal)
und Leipzig (Ed. Avenarius) o. J. [1902]. 74 Seiten. 4°.
Preis: 5 Fr. ■—
Obschon die bildlichen Darstellungen des Apfelschusscs selbst nur
zum geringsten Teil wirklich aus dem Volke hervorgegangen sind, wollen wir,
schon «1er Bagengeschichtlichen Exeurse wegen, nicht versäumen, die schöne
Publikation Heinemanns auch ungern Lesern zu empfehlen. Es ist ein
ganz erstaunlich reiches Material hier zusammengetragen und mit vortreff-
lichem Geschick geordnet worden. Auch haben die Verleger die Kosten
nicht gescheut, das Werk seines Inhalts würdig auszustatten. Die Benützung
wird besonders erleichtert durch eine nach Materien geordnete Inhalts-
übersicht und ein vollständiges Künstlerregister. Wir sind H. für die wert-
volle Zusammenstellung zu grossem Dank verpflichtet. K. H.-K.
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31«
Fragekasten. — Informations.
Revolutionslied.
Die Herren G. Bundi in Bern, Dr. August Bnrckhardt in Basel
und Prof. Dr. H. Gering in Kiel haben uns Ergänzungen zu dem in Bd. VI
S. 224 abgedruckten Bruchstück geliefert.') Das Lied lautet nun:
*) Friedr. Karl Franz Uecker (1811—1881), Führer der badi sehen
Revolution von 1848.
Für allfällige Ergänzungen bezw. Berichtigungen wie auch für Mit-
teilung der Melodie wäre dankbar:
Die Redaktion, Hirzbodenweg 91, Basel.
') G. Bundi kenut nur die Strophen 1, 4 und 2 (in dieser Reihenfolge).
Seine vierte (Sehluss-lStrophe lautet :
In die Gallerien Das giebt Holz im Winter
Brechen wir jetzt ein, juvallera ! Für der Armen Not —
AU' die schönen Bilder Wer uns daran hindert,
Müssen unser sein ! Den schlagen wir gleich tot !
H. Gering weiss nur von Str. 2 und 3. — ») Knüppelhageldick. Bundi. —
8 ) Vivat hoch die rote Republik. Bundi. — *) nun. Bundi. doch. Gering.
— s ) Euren Purpur her! Juvallera! Bundi. Euren Purpur her. Gering. —
o) Sollt euch einer. Bundi. Wenn euch die Fürsten. Gering. — 7 ) Lebt
der noch, juche. Bundi. Lebet H. noch. Gering. — *) ihm. Bundi.
Sollt ihr ihnen. Gering. — 9 ) H. lebet noch. Bundi. H. hänget hoch. Gering.
— lü ) Sondern au dem. Bundi. —
1. Dreiunddreissig Jahre
Währt die Knechtschaft schon.
Nieder mit den Huuden
Von der Reaktion !
Blut musB fliessen
Knüppeldick ! 2 )
Nieder mit den Feinden')
Von der Republik ! ')
3. Reisst die Concubine
Aus des Fürsten Bett !
Schmiert die Guillotine
Mit der Pfaffen Fett !
2. Gebet drum Ihr Grossen 4 )
Euren roten Purpurmantel her ! r ')
Das giebt rote Hosen
Für der Freiheit Heer,
Für der Freiheit Rechte,
Für der Freiheit Reich ;
Wir sind keine Knechte,
Wir sind alle gleich.
4., Wenn euch die Leute fragen: 6 )
Lebt denn der alte Hecker*) noch ? 7 )
So sollt ihr ihnen sagen : 8 )
Ja wohl, er lebet noch. 9 )
Er hängt an keinem Baume,
Er hängt an keinem Strick,
Er hänget an dem Traume l0 )
Der deutschen Republik.
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Register.
Aberglauben 44 (64). (69
II Ii). (70 II 6J. Z5
Äderlassregcln 49
Adler 60
Alfenherz 03
Agonie 241 ff.
A inenkult (62)
A lermannsharnisch 54
Alpdruck 30
Alpfahrt (70 II 6J
Aelpler 35. (Ii)
Alpmueterli 140
Alpsogen [70 II 6). (77
XIII 3_R 294
Amerabach, K. 61
Amethist 53
Arasel-Eier 55
Angang 44
Anthropologie (70)
Antiquitätenglauben (76)
Antoniusbruderschaft 35
Appenzell (65}. (69 II 1}
April 142
Annbrustschiessen IM
Armentag (74, LL 12)
Aron (Wurzel) 56
Augen segnen 8
Babania (75. XIII 2}
Backenstreich 133
Backofen (71 VI U
Badenscheiiïïen (74, 33j
Badhölzli Iii
Bannermusterung 45
Bärenhirn 53
barlott 152
Basilienkraut 54
Bauernhochzeit 187
Bauernregeln (s. auch
Wetterregel) (69 II 3).
(76)
Baum, setzen 135
Begräbnis 34. 40. 42. (70
116). (73)
beignets 26
Beiasel, St, 3iM
Bénichon iûh ff.
benosi 10t
Berchta 22
Berufe 153. 2ÜO
Besen m
Bettlauben 305
Betonten 51
betteln (s. auch regalieren)
25. 3ÜL Mai iOÜ ff.
lMfg7~Mittfa8ten
Nikiaustag 292, Wurst-
lied 2ü3
Bibliograpie 69 ff.
Biene (76^ 11]
Biest-Turte 31
Blitzschlag 60
Blumenorakel (75 XIII 3}
Blut 54 59
Blutsegen 51
Bocksgalle 53
Boswiler Vesper 212
bovinrons 102
brandons 92
Brandstetter, J. L. 315
Branntwein 32
Brenner, A. 311
Brettspiel (79)
Bretzeln, zu Martini 28
Brot, s. Gebiick
Brücken (72 VI 19]
Bruderschaft 35. (74, 18)
Brunneukult [74j 18)
Brunnensuchen [76, 5)
Bubenschenkel 29
Bücherreirae 211
Bulletin du Glossaire 314
Bundi, G. 16Q
calèîemi 15 fg.
Charak teristik (70 II 6.8. 9)
Chausse-Vieille (J5, 45)
Chur (70 II 7)
Cork u. Teirlinck 311
cornets 12
cuchaules 106
caquettes liili
Dämonen 30, (75, 45). (76)
derbonnards Üü
Disentis (308)
Dreikönige (75). (78 XIV
35). 142. 293~
Dreissi gs ter 252
Dreizehn (76^ 14)
Druck 32
Dübi, II. 313
Eberwurz 52
Edelsteine (76)
Ehemänner.unterdrückte 13
Ehering 43
Eicheln hii
Eidechse 52
Eier (s. auch Ostern) 6 fg.
43. 59
Eiern 155
Eierwerfen (70 II Ii (75,
51). 141
Einreden (73 XI 9)
Eisenkraut 56.
Elmsfeuer 156
Ernte 14S
Essen, s. Mahlzeit, Speisen
Estavayer lff. 92 tf.
Etymologie (80)
Eulenfedern 52
Euphrosyne, hl. (76, 7)
Familienfeste d. Griechen
i61)
Farrenkraut 56_
Fastnacht (70 II fi. 7) (75V
ff. U:>.
Felix und Regula (75, 4JJ
Feste, kirchl. (69 11^ (70
116)
Festlichkeiten (74j
Feuer: Fastnacht92 ff. 142,
Löschzauber 56, Martini
24. 28
Finz 31
Firmung 36.
Fischer, Jakob (70 III 3).
Fledermaus 53. 54. 52
Fluch (80)
Flurnamen (79)
Flutte 31
Frauenhaar 43
Frei- ii. Kelleramt HO ff.
211 ff.
Fronleichnam 9 ff.
Froschaugen 51
Froschherz 58
Frucht barkeitssymbol lfi
Fuchslunge 52
Funken 44
Fusswaschung (74, 38)
318
Register.
•Gaben : an die Umsingcr 15
Gaidoz, iL 221
Gans 23^ silberne 3Ü5
Gaunersprache (80)
Gaunerwesen (74 \
Gebück 13. 22 ff 35. % fg.
105. IM
Gebet 31. (70 II 6). uSO
2Ü2. 3U2
Geburt: Abergl. 5L (62)
(Geburtstag llii
Gedächtnismesse 253
Geering, IL 31Ü
Gegenzauber 2Ü. 55. 56.
5L [77)
Geheimnisse: des Rosen-
kränze« Li 38
Geierlunge 52
(Gelbe Frau IM
Geldstück 43 l2 mal)
Geräte (TO II 6]. (72 VI 15^}
(72 Villi
Geschlechterverkehr 11 Qff.
116
Gesindewcchsel 2L (61 )
(Getränke 32
(Getreide 6ü
Gewitter (s. auch Blitz-
schlag) üLi
G hei um M
Girizimoos Llfi
Glockeninschriften 151
Glückshämpfeli 118
Griiäggi 30.
Gräber -iiii
Grabtuch Christi HB ff.
(Graubilnden [70 II 4]
Gregorimesse 253
Grundbesitz (70 II 6j_. (75
XII 21
(Gründonnerstag 143.
Abergl. 59.
(Grüner, 8. £5
Gruss (69 II 2). (80i
(Guggbrot 32
Guggisbergerlied 190
Haar 11
Haarabschneiden (62)
Habicht 60
Häfeli-Obed (70 II 7j
Hanf 81 ff. 148
Hanfhechel 2U
harnen (s. auch Urin) 55
Hasenfuss 511
Hasenleber 55
Haus (62j. (70 II 5. 6 9J. lL!
V iL (71 VI). (218). 307
Hausbau 116.
Ilausnamcn (80)
Hauszeichen (70 II 6]
Hebel, J. P. (215)
Heiden loch 138.
Heilige (s. auch Euphro-
syne, Felix und Regula,
Katharina, Kümmernis,
Laurentius , Leodegar,
Martin, Nikiaus, Sebas-
tian, Verena) (70116). 26
Heiligenfeste [7L 37J
Heinemann, Fr. 3 1 5
Heischelieder (s. betteln)
Henne 11
Heortologie (74^ 37]
Herausforderung 122
Herd 48. (61)
Herdgeräte 1 160)
Hexen (77): Gegenzauber
30, Haarzauber 4jL er-
kennen 44^ Krankheits-
zauber 52^ Tanz 152
Himmelfahrt 111
Himmelsgott (22 1 )
Hirschhaut 54~~
Hirschhorn 13
Hochzeit (61 fg.).
(70 II 5.
147 liLL
6J. (73). l23ff
2L4
Hörnchen 26
Huhn 58 fg.
Hüllamuätter 311
Hund: Abergl. 58.
Hundsherz 56. 58
Hundttkot 52
Hundszahn q8
Hundszunge 56
Hunziker, .1. 62
Jagd (74)
Janvier (personif.) [75, 45)
Jargon (80)
Impotenz 55
Inschriften (70 II 6). (77J.
joutes 91 ff.
irre gehen 3ü
.1 ungfrauschaft, verlorene
Uli
.lungfern, alte 116
Jungfernwachs 51
Kadetten (74)
Kalender (69 II 2). (74)
kämmen 11
Kapellen (72 VI 16}
Kapellenvogt (70 II 6j
Karfreitag LLi
Kartenspiel (79). llfi fg.
214
Käsmahl IM ff 188
Kässuppe M
Katharina, hl. 13 fg. 12 A.
Katzeufuss 59
Katzenherz 56
Katzenmusik 102
Käuzchen 11
Keium 31
Kiltgang (73). HO ff.
Kinder, verstorbene 19
Kinderfeste (74i
Kinderlieder (69 II 3). (77
XIV 11 118 ff 213.
281 ff. 3U}
Kipfel 2JL 211
Kirchen (72 VI 12. I8j
Kirchenbräuche (74)
Kirchensteuer (70 II 6)
Kirchgang (7J) H6). Ï4I
Kirchturm besteigen 8 fg.
Kirchweih £L (75K_ lfiäff.
144
Klee 11
Kleffeli 159
Knabenparteien ïkl
Kobold 138 ff.
Kommunion, erste 24. 32
kopflos 55
Korn 6Ü
Körperteilnamen (80)
Krankheitsnamen (s. auch
Volksmedizin) (80)
Kratzeti 30.
Kreuz 43
Kreuzweg 56
Krispinitag (70 II 7]
Kröte 52. ÖL 52
Kuchen: Martini 22
KUhreihen 156
Kümmernis, hl. (76, 7^]
Kuoni, J. 30t>
Landsgemeinde
i74, 27-31)
Lätare 115
(69 II 2_L
Laurent! us tag 5 A.
Lau» 13
Legende 14. 16. (70 II 6).
m
Leodegar, hl. SA.
Leuchtkäfer 53
Lichterschwemmen 145
Lichtgeister (67)
Lichtstubete (s. auch Kilt-
gang) 146
Liebeszauber 55
Liebschaft LlÛff.
Lieder s. Legende, Niklaus-
lied, üsterlied, Reim-
Sprüche, Volkslieder
Linde 91 A. 6
Lostage 142
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I
Register.
319
Löwenhaut 6_Q
Lnck, G. 306
Maggiathal 4M
Mähler (b. aucli Zunft-
uiähler) (70 II 7^ Käs-
mahl 188, Laurentiustag
5 A. , Martini 2a ff.,
Ostern 5
Mahlzeiten 33
Mai lüüff.
Maibaum iL IM
Maiensässpartien (70 II 7]
muïentses 1110.
Maikönig 1112
mai* (Maihäume) 2
Malunz 31
Mannbarkeit (62)
Märchen (69 II 3]. (160
Märkte (75). 145
Märsche 21
Martini-Gebäcke 22 ff.
Martinstag 22 ff.
Mattenenglisch (80). 158
Mauerassel 52
Maulwurf 43. 52
Mehlsuppe 31
Meierskappel (70 II 5]
Menschen kot 65~
Menstruniblut 43. 52
merveilles 28
Messen ( 75)
Messer 44 119 148
Mittfasten 2L1 222
Mittsommer (75
Mittwoch (7ji, 4j
Monatsnamen 29
Mond 52. 80. 114.
Most 32
Miinznamcn (80)
Musikinstrumente (79)
Musterung 45, (69 TH?;,
Muttermilch 4J112L 58752.
Nabelschnur 54
Nachbarschaften (74^ 17]
Nachtbuben 121 ff.
Naehtigallenfleisch 54
Nachtwächter 148. 154. 202
Nägel (am Kinger) (76j I7j
Nahrung (s. auch Speisen)
311
Namengebung 35. (62)
Namenstag L52
Naturerscheinungen (76)
Nebelgeister (67)
Neujahr 38. (75, 45). 142.
182. 2Ü3. üü2 305
Neuvermählte Ü8. 22.
Nidelbrot 31
Nikiaus, hl. Iii
Niklauslied liL 222
Nikiaustag 18 ff. (75). 141.
145
November 22
Nussknacken (73. XI 10}
Obwalden (69 II 2j
Ohrklingen 44
Oineu 44
Onyx 5i
Opfer: Martini 22 ff.
Orakel (75): Martini 23
Orientierung des Sarges
40A. ß
Ormonts (70 II 8)
Ortsnamen (71 V 5). (79).
(315)
Ortsneckereien (78). 23 A .
162. 162 ff. 289.
Orts- und Landesbeschreib-
ung (70)
Osterlied~2.
Ostern 2 ff 2L (70 II 7).
(75). 143
Palmsonntag 8, Hü
Parodie der Vesper 212
Personennamen (79)
Pest 58
Petruslied 201
Pfau 58
Ptlanzenglaube (761
Pflanzennaraen (80)
Pineau, L. 220
Polvphem 154
Pommer, iL ^2
Popanz 31!
pouiUt 1Ü2
Prozession s. Umzug
Quartierparteien 23
Quecksilber L5 [2 mal|
Rabengalle 55
Rabenhirn 58
Rätsel j69 II 3). (781 222.
m
Rebhuhngalle 53
Rechtsquellen (75 XII 4)
récrotzon 10J
Redensarten (69 II 2]. (70
II 6J
regalieren (s. auch Mähler)
1 70 II 6} : an Martini
25 fg., bei Todesfall 4(1
Reimsprüche (s.auch Volks-
lieder) (77): Mai 100 ff.
Reinisch, L. üü
Reiser, K. 812
Reis-Mus 31
Reliquien (63) 122 ff.
RevolutionsÏÏëd 224. 318
Ribel 3Q
robes de chambre 13
rond 24
Rosenkranz 12 ff. 38. 802
Rosenkranzjungfer 116
Rosen wasser 43.
Saas-Fee 318
Sage (69 II 2. 3J. (70 II 6i
(78hT36 ff 121
Salz 48. (76). 120
Samaden (75X113)
Samen, menschl. 52
Samter, E. 61
St. Galler Oberland \M
Sargans 30 ff. 301
Samen 45
Sausersonutag 145
Schädigung durch Zauber
30
Schaf, im Aberglauben 58
Schauspiel (70 11 61 (78)
Scheere 112
Schellen 35
schiessen, an Fronleichnam
LI fg.
Schildbürgereien (78)
Schlange 54 [2 inaT] -
Sehlangenzunge 52 [2 mal]
Schlegelmald 188
Schmetterling 44 [2 mal]
Schnecke 48. 52
Schnupftuch 12
Schrättlig 30
Schule (70 II 6}
Schützengesellschaft 18.
(69 II 2). (70 II 5. 6). (74)
Schwalbe 52. 58
Schwänke (78 XV 61 121
Schwelle 55
Schwingen (79 XVI 5]
Sebastian, bTTiaff
Sechseläuten (75)
Seelen, s. Tote
Segensprllche 51 ff (69 11
3). (77)
Selbstmörder 255
Semuielmus 31
Sichellöse 145
„Siebenter 4 * 252
Siedlung (70 II 6). (71)
Silbermünze 42 T2 niul !
Silvester (74, 18). 142
Sittenpolizei <jî9 II 6j_.
118
Sonntag, weisser 81
Speichel 43
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320
Berichtigung.
Speisen (s. auch Gebäck, I
Nahrung) 30 (70116.9).
(72). HO
Spiele (69 II 3). (70 II 6).
(79). 15a iaa
Spinne H
spinnen 84
Spinnrad 84
Spinnwebe 42
Sport (74)
Sprachgrenzen (80)
Sprachstand (80)
Sprichwörter (Sjfll 3). (77).
1LL 11L 120
spucken (Speichel) 14. 51
Stephani, K. 6. 309
Strafen (69 112). (75X111)
Streitgedicht (77 XIV 4)
Striz/Ji 31
Stubete 111
Stückelberg, E. A. 63
Sylvester s. Silvester
Tagwahlcn (76)
Talfahrt 35. (TO II 6}
Tannenbusch 116
Tanz (TO II 7). (71 VII) 94.
lOZTT Iii tl'. LH 250
Tarok (79 XVI 1J. 211
Tatsch 30
Taube 5L 52. 60
Taufe 35. 112
Täuflingstracht M
Termine i73)
Tesseln (70 II ß)
Tessin (62)
Thurgau liü
Tiere: Namen (79), Wetter-
orakel (76, 12)
Tobler, AT~65
Tod 37ff.4b.(73). 147 241 ff
Todesorakel 44. 53
Tote 48, ihr Eigentum 48^
Gebet für sie 5A., im
Herdschlot 48^ offener
Mund 44^ Ostern ver-
künden^ Totenbein 59j
Totenzähne 55.
Totenbretter (73 XI 8)
Totenwache 'il
Tracht (22 X), Aargau
129. 132. 25L Luzern
214, St. Gallen 31 41 A .
S/Wallis (TO II & 9)
Türgge-Bizoggel 31
Türkenbrot 32
Türkenguck 32
Türken m Uh 31
Typen (TO)
Umzüge: an Fronleichnam
9j Ostern 4, Palmsonn-
tag 8j Rosenkranzfest
12, Sebastiansbruder 20
unsichtbar 56
Urgeschichte (70)
Urin (». auch harnen) 43
[2 mal]. 59
Verena, hl. 298 ff.
Verfassung (74)
Verlobung 119 ff.
Vermummung (TO II 7)
verpflöcken 52
verwunschene Wesen IUI
Vesper, die alte 304
Viehzucht (72j
voisinages (74, 17)
Volksglauben (751
Volkslieder (s. auch Kinder-
lieder, Reimsprüche) (69
113). (70 II 6). (77). 95 fg.
IMffrT9JL224. 251 ff.
301 304. 316
Volksmedizin (s. auch
Krankheitsnamen) 21
43. 40 ff 51 ff (69 II 2).
(TO II & 9]. (76)
Vorgeschichte (70)
Vorzeichen 41 (75)
Wahlfeste (TO II 6)
Wallis (TO II fi. 9)
Wasser zu Wein 22
weben SI
Wegwarte 55
Weihnacht (75) : Aber-
glaube 56, Brauch (74j
18), Lied 233.
Weinopfer 22
Werbung 120
Wetterläuten 60. 301
Wetterregel (s. auch Bau-
ernregel 5JL 60. (76, 12)
Wetterschiessen £0
Wettstein. E. 308
Widehopf 53
Wiegenholz, erlösendes 13Ü
Wildleute 102. 13&
Windnamen (80i
Winterabende(73). 146
Wirtschaft £69 ÎT2). (TO II
6). (72)
wischen 44
Witz (65j. (70 II 6). (78)
Wohnung (s. auch" Haus ,
(71 VI L 2)
WoTFszähne DB
Wolle 82
Wnttke, A. 64
Zähne 44. 55
Zauber * (s. auch Gegen-
zauber, Hexen) (77). 51 ff.
Zeitrechnung (74)
Ziegenfuss (Zeichen) 44
Ziegengalle 53
Zoggle 31
Zopfgebäck 28
Zünfte (74)
ZiuiftniäTüer (70 II 7)
Zwölften 112
Berichtigung.
S. 212 Z. 2 v. o. lie* z'böckle statt z'bröckle.
Hand VI Heft £ ausgegeben 23. Dezember 1902.
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PERIODICAL
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