Skip to main content

Full text of "Bulletin de la Société d'études scientifiques d'Angers"

See other formats


S-ES- A 


Bound 


HARVARD  UNIVERSITY 


LIBRARY 

OF  THE 

MUSEUM  OF  COMPARATIVE  ZOÔLOGY 


ET x  ch  a  n  a  e 

q87q 


NOUVELLE  SÉRIE  —  XXIIe  ANNÉE  —  1892 


- - - 

BULLETIN 

DE  LA  SOCIÉTÉ 

D’ÉTUDES  SCIENTIFIQUES 


3D  '  A. 3ST  GERS 


ANGERS 

GERMAIN  &  G.  GRASSIN ,  IMPRIMEURS-LIBRAIRES 

40,  rue  du  Cornet  et  rue  Saint-Laud 


4  Les  ^Membres  de  la  Société  d’Études  Scientifiques  d’Angers  qui 
désireraient  compléter  la  collection  des  Bulletins ,  sont  prévenus 
qu’il  reste  encore  quelques  exemplaires  des  volumes  ci-après ,  aux 
prix  réduits  de  : 


Première  Série. 

Deuxième  Série. 

1871  (lre  année) . 

1  » 

1885.. 

.  4 

» 

1872 . 

2  » 

1886.. 

.  4 

» 

1874-75  . 

2  » 

1887 . . 

.  6 

» 

1876-1877  (deux  fascicules) 

3  50 

1888.. 

.  4 

» 

1878-79  . 

2  50 

1889.. 

. .  6 

» 

1880  (deux  fascicules) . 

3  50 

1890 . . 

.  4 

» 

1881-82  . 

5  » 

1891 . . 

.  4 

y> 

1883 . 

3  » 

1884 . 

6  » 

Supplément  de  1884 . 

1  50 

La  collection  complète  des  Bulletins  (1871  à  1891  inclus),  sauf  le 
volume  de  1873,  épuisé,  pourra  être  fournie  aux  nouveaux  socié¬ 
taires  au  prix  réduit  de  50  francs. 


BULLETIN 


DE  LA 

SOCIÉTÉ  D’ÉTUDES  SCIENTIFIQUES 


D’ANGERS 


\ 


NOUVELLE  SÉRIE  —  XXIIe  ANNÉE  —  1892 


BULLETIN 

DE  LA  SOCIÉTÉ 

D’ÉTUDES  SCIENTIFIQUES 

D'ANGERS 


ANGERS 

GERMAIN  &  G.  GRASSIN ,  IMPRIMEURS-LIBRAIRES 

40,  rue  du  Cornet  et  rue  Saint-Laud 


1893 


LISTE  DES  MEMBRES 


Au  1er  octobre  1893 


MEMBRES  FONDATEURS 


MM.  BOUVET. 


MM.  MILLET. 


HUTTEMIN. 

MAREAU. 


PRÉAUBERT. 

VERRIER. 


MEMBRES  HONORAIRES 


MM. 


ASSIOT,  Louis,  préfet  honoraire  du  département  de 
Vaucluse,  à  Avignon. 

BARDON,  Charles,  O.  préfet  du  département  du  Puy-de- 
Dôme. 

BÉCHADE,  Abdon,  trésorier-payeur  général,  à  Nantes. 

COTTEAU,  membre  de  la  Société  géologique  de  France,  bou¬ 
levard  Saint-Germain,  17,  Paris. 

DECHARME,  #,  ancien  professeur  de  l’Université,  officier  de 
l’Instruction  publique,  docteur  ès-sciences,  rue  Saint- 
Louis,  8,  Amiens. 

FAIRMAIRE,  L.,  entomologiste,  ex-président  de  la  Société 
entomologique  de  France,  rue  du  Dragon,  21,  Paris. 

LIGIER,  Herman,  $*,  I.  Ç|,  préfet  de  Maine-et-Loire. 

MAILLÉ,  Alexis,  A.  f|,  rue  des  Luisettes,  17. 

MEUNIER,  Stanislas,  professeur  au  Muséum  d’histoire  natu¬ 
relle,  boulevard  Saint-Germain,  7,  Paris. 

MOURIN,  Ernest,  $<,  I.  recteur  de  l’Académie  de  Nancy. 

NELSON-CHIERICO,  $*,  directeur  de  la  Banque  Algérienne, 
Alger. 

POISSON,  J.,  aide-naturaliste  au  Muséum  de  Paris,  répéti¬ 
teur  à  l’Ecole  des  Hautes-Études,  rue  de  Buffon. 


PREUD’HOMME  DE  BORRE,  A.,  conservateur  au  Musée 
Royal  d’histoire  naturelle  de  Bruxelles,  rue  Seutin,  11, 
Schaerbeck,  Bruxelles. 

PUCHERAN,  docteur-médecin,  à  Bouillousse,  par  le  Port- 
Sainte-Marie  (Lot-et-Garonne). 

SCHNERB,  O.  conseiller  d’État,  Paris. 

VERLOT,  directeur  du  jardin  botanique  de  Grenoble. 


MEMBRES  TITULAIRES 


MM. 

AIVAS,  ingénieur,  architecte  de  la  ville  d’Angers,  rue  du 
Bellay,  52,  Angers. 

ALLARD,  Gaston,  naturaliste,  route  des  Ponts-de-Cé,  à  la 
Maulévrie,  près  Angers. 

ANGIBAULT,  juge  de  paix,  à  Bais  (Mayenne). 

AUBERT,  juge  de  paix,  rue  Franklin,  74,  Angers. 

AUDRA,  Eugène,  (le  pasteur),  rue  de  Paris,  85,  Angers. 

AVRILLEAU,  Eugène,  banquier,  boulevard  des  Pommiers,  3, 
Angers. 

BAHUAUD,  A.  ||,  docteur-médecin,  professeur  à  l’Ecole  de 
Médecine  d’Angers,  rue  du  Mail. 

BARON,  Alexandre,  industriel,  place  de  l’Ecole  nationale  des 
Arts-et-Métiers,  2,  Angers. 

BATTUT,  négociant,  rue  Saint-Georges,  9,  Angers. 

BERTAULT,  Fernand,  photographe,  rue  d’Alsace,  1,  Angers. 

BESSONNEAU,  O.  $*,  I.  ||,  manufacturier,  avenue  du  Mail, 
-  Angers. 

BICHON,  Auguste,  A.  ||,  médecin-pharmacien,  rue  Beaure- 

paire,  31,  Angers. 

BIGEARD,  directeur  de  l’Usine  à  gaz,  Angers. 

BLEUNARD,  Albert,  A.  ||,  professeur  de  physique  et  de 
chimie  au  Lycée  David  d’Angers,  rue  Daillière.  13,  Angers. 

BOUIC,  A.  ||,  professeur  au  Lycée  David  d’Angers,  rue 
Saint-Léonard,  21,  Angers. 

BOULARD,  Louis,  pharmacien  à  Châteaunenf  (Maine-et-Loire). 


—  yli  — 

BOUTRÉ,  Adolphe,  entrepreneur,  faubourg  Bressigny,  109, 
Angers. 

BOUVET,  Georges,  A.  Q,  pharmacien,  rue  Lenepveu,  32, 
Angers. 

BURD1N,  André-François,  I.  ||,  imprimeur,  rue  Garnier,  11, 
Angers. 

CHAILLOU,  Pierre,  expert-comptable,  rue  du  Mail,  31,  Angers, 

CHARRIER,  Charles,  docteur  médecin,  chef  des  travaux  ana¬ 
tomiques  à  l’école  de  Médecine  d’Angers,  rue  des  Lices,  31 , 
Angers. 

CHEUX,  Alfred,  membre  de  la  Commission  météorologique 
de  Maine-et-Loire,  rue  Delaâge,  47,  Angers. 

COINDRE,  Jean-Marie,  $*,  ingénieur  en  chef  des  ponts-et- 
chaussées,  avenue  Turpin-de-Crissé,  7,  Angers. 

COINTREAU,  Édouard,  A.  ||,  négociant,  quai  Gambetta,  39, 
Angers. 

COULBEAU,  A.  |$,  imprimeur,  à  Chateaubriand  (Loire-Infé¬ 
rieure). 

DAVID,  Henri-Ferdinand,  pharmacien  de  lre  classe,  rue  de 
la  Gare,  11,  Angers. 

DECUILLÉ,  Charles,  rue  de  le  Madeleine,  62,  Angers. 

DESÊTRES,  Gaston,  avocat,  rue  du  Canal,  19,  Angers. 

DEVAULX  DE  CHAMBORD,  propriétaire  à  Millau  (Aveyron). 

DOUET,  A.  docteur-médecin,  professeur  à  l’École  de 
Médecine  d’Angers,  rue  Corneille,  9. 

DREUX,  Alfred-Alexandre,  opticien-oculiste,  rue  Voltaire,  4, 
Angers. 

DURAND-GRÉVILLE,  chemin  de  la  Barre,  Angers. 

FEBVRE,  Hyacinthe,  droguiste,  rue  de  la  Roë,  7,  Angers. 

FROUIN,  Bertrand,  I.  ||,  directeur  de  l’École  primaire  supé¬ 
rieure,  Angers,  rue  du  Grand-Talon,  9-11. 

GALLOIS,  Joseph,  A.  ||,  naturaliste,  Déville-les-Rouen,  99, 
rue  Gambetta  (Seine-Inférieure). 

GAUDIN,  Joseph,  pharmacien,  rue  du  Mail,  64,  Angers. 

GENNEVRAYE,  Paul,  conseiller  honoraire  à  la  Cour  d’Angers, 
conseiller  général  de  Maine-et-Loire,  rue  Ménage,  6, 
Angers. 


ii 


—  VIII  — 


GLÉTRON,  Jacques-Louis,  A.  fj*,  négociant,  place  Ayrault,  3, 
Angers. 

GOBLOT,  Edmond,  A.  O,  professeur  de  philosophie  au  Lycée 
David  d’Angers,  rue  Bourgonnier,  8,  à  Angers. 

GOBLOT,  René,  architecte,  ancien  élève  médaillé  de  lre  classe 
de  l’Ecole  des  Beaux-Arts,  rue  Béclard,  31,  Angers. 

GONTARD  DE  LAUNAY,  Léonce,  membre  de  la  Société 
archéologique  de  France  et  des  Sociétés  d’horticulture  de 
Nantes  et  d’Angers,  à  Noëllet, par  Pouancé  (Maine  et-Loire). 

GRASSIN,  Georges,  imprimeur,  rue  du  Cornet,  40,  Angers. 

GUITTET,  Maurice,  vétérinaire,  boulevard  des  Pommiers,  20, 
Angers. 

HUTTEMIN,  Henri,  industriel,  rue  Lareveillère,  23,  Angers. 

JEANVROT,  Victor,  conseiller  à  la  Cour  d’Appel  d’Angers, 
rue  Rabelais,  16,  Angers. 

JÉGU,  Alfred-Urbain,  propriétaire,  rue  de  Paris,  58,  Angers. 

LABESSE,  Paul,  pharmacien,  rue  des  Lices,  38,  Angers. 

LACOUR,  Édouard,  étudiant,  boulevard  de  Saumur,  9,  Angers. 

LAMOTTE-PRÉVOST,  Henri-Simon-Joseph,  pharmacien,  à 
Chantelle-le-Château  (Allier). 

LAURENT,  ingénieur  des  Mines,  rue  du  Pré-Pigeon,  22,  Angers. 

LAVENNIER,  ancien  notaire,  passage  Rochetière,  Angers. 

LESTANG,  François-Clovis-Emmanuel,  A.  p,  directeur  de 
l’École  normale  d’instituteurs,  rue  de  la  Juiverie,  16,  Angers. 

LUCHINI,  Joseph,  artiste  statuaire,  rue  Toussaint,  51,  Angers. 

MAILLARD,  Auguste-Alfred,  architecte,  rue  du  Mail,  75, 
Angers. 

MAREAU,  Gustave,  A.  docteur  en  médecine,  professeur 
à  l’École  de  Médecine  d’Angers,  rue  du  Commerce,  2. 

MUTHELET,  pharmacien  à  la  Pyramide,  par  Trélazé  (Maine- 
et-Loire). 

MAXWEL,  Procureur  de  la  République,  à  Saumur. 

MILLET,  Stanislas,  secrétaire  de  la  Société  d’horticulture 
d’Angers,  rue  Proust,  23. 

M0NPR0FIT,  Ambroise,  docteur-médecin,  professeur  à  l’École 
de  Médecine,  rue  de  la  Préfecture,  5,  Angers. 


—  IX  — 


MORANCÉ,  Lucien-Maurice,  A.  directeur  de  l’École 
annexée  à  l’École  normale  d’Angers,  rue  Lebas. 

MOULINIER,  Auguste,  rue  de  la  Juiverie,  7,  Angers. 

PERACCA,  Marius-Hyacinthe  (le  comte),  docteur  ès-sciences 
naturelles,  rue  Saint-Anselmo,  6,  Turin  (Italie). 

PERRAUDIÈRE  (René  de  la),  entomologiste,  propriétaire, 
château  de  la  Perraudière,  commune  de  Lué,  par  Jarzé 
(Maine-et-Loire). 

PIETTE,  Éd.  A.  Q,  juge  honoraire,  à  Rumigny  (Ardennes). 

POIRIER,  Alexis,  agent  consulaire  des  États-Unis,  boulevard 
de  Saumur,  14,  Angers. 

POULAIN,  à  la  Saulaie,  commune  de  Martigné- Briand 
(Maine-et-Loire). 

PRÉAUBERT,  Ernest,  A.  #,  professeur  de  physique  au 
Lycée,  rue  Proust,  13,  Angers. 

PRIEUR,  Albert,  A.  négociant,  boulevard  des  Pom¬ 
miers,  6,  Angers. 

QUÉLIN,  Jules,  A.  24,  rue  du  Mail,  Angers. 

RADIG01S,  Léon,  garde-mines,  rue  de  Saumur,  22,  à  la 
Roche-sur-Yon  (Vendée). 

RICHÉ,  Jean-Baptiste,  paléontologue,  employé,  rue  de  l’Asile- 
Saint-Joseph,  25,  Angers. 

ROUSSEAU,  Henri,  pharmacien,  boulevard  Ayrault,  54, 
Angers. 

ROUXEL,  J.,  contrôleur  des  télégraphes,  électricien,  rue  des 
Lices,  38,  Angers. 

SURREAULT,  Théodore,  A.  f|,  professeur  à  l’École  normale, 
rue  de  la  Madeleine,  93,  à  Angers. 

TRÉDILLE,  Prosper,  pharmacien,  rtie  Voltaire,  6,  Angers. 

VANNIER,  Jean,  inspecteur  de  l’Enseignement  primaire, 
rue  des  Cordeliers,  7,  Angers. 

VÊLÉ,  Alexandre,  architecte,  rue  du  Quinconce,  Angers. 

VERCHALY,  étudiant,  rue  des  Poëliers,  8,  Angers. 

VÉZAC,  Louis,  naturaliste,  rue  Fargeton,  8,  à  Angers. 


—  X  — 


MEMBRES  CORRESPONDANTS 

MM. 

ALLIOU,  professeur  de  physique  au  collège  de  Beaufort 
(Maine-et-Loire). 

BARBIN,  Henri-Charles,  pharmacien  de  lre  classe,  au  Lion- 
d’Angers  (Maine-et-Loire). 

BARROIS,  Charles,  î&,  I.  Q,  professeur-adjoint  de  géologie, 
à  la  Faculté  des  sciences  de  Lille,  37,  rue  Pascal,  Lille 
(Nord). 

BAYLES,  Antoine-Émile,  A.  Q,  directeur  de  l’École  normale 
de  Dax  (Landes). 

BAZANTAY,  Lucien,  propriétaire,  à  Faveraye-Machelles,  par 
Thouarcé  (Maine-et-Loire). 

BELLANGER,  Francis,  instituteur,  Cour  des  Cordeliers, 
Angers. 

BELLIARD,  A.  ($,  docteur-médecin,  à  Montjean  (Maine-et- 
Loire). 

BERTHEAU,  A.  Q,  docteur-médecin  à  Pouancé  (Mainet-et- 
Loire). 

BÉTHUNE,  Albert,  naturaliste,  ancien  notaire  à  Tours-sur- 
Marne,  5,  rue  du  Petitfour  (Marne). 

BOELL,  Édouard  (le  docteur),  A.  médecin  de  l’hôpital 
civil  de  Baugé,  membre  du  Conseil  d’hygiène  et  de  salu¬ 
brité  de  l’arrondissement  de  Baugé,  à  Baugé  (Maine-et- 
Loire). 

BONNEMÈRE,  Lionel,  A.  0,  président  de  la  Société  artis¬ 
tique  et  littéraire  de  l’Ouest,  rue  Chaptal,  26,  Paris,  et  à 
Louerre  (Maine-et-Loire). 

BRUN  (l’abbé),  naturaliste,  Grande-Rue,  76,  Nogent-sur- 
Marne  (Seine). 

BUREAU,  docteur-médecin,  directeur  du  Muséum  d’histoire 
naturelle  de  Nantes,  rue  Gresset,  15,  Nantes  (Loire-Infér.) 

CARRET  (l’abbé),  professeur  à  l’institution  des  Chartreux,  à 
Lyon  (Rhône). 

CESPRÉ,  Théodore-René,  docteur-médecin,  à  Saint-Georges- 
sur-Loire  (Maine-et-Loire). 


—  xr  — 


CHABRUN,  Émile,  docteur-médecin  à  Andouillé  (Mayenne;. 

CHAILLOU,  Charles,  Port-Navalo,  par  Arzon  (Morbihan). 

CHANTEGRAIN,  directeur  de  l’École  primaire  supérieure  de 
Maintenon  (Eure-et-Loir). 

CHELOT,  Émile,  licencié  ès-sciences,  82,  rue  Monge,  Paris. 

COLAS,  J. -B.,  instituteur  à  Saint-Saturnin  (Maine-et-Loire). 

CRIÉ,  Louis,  professeur  à  la  Faculté  des  sciences  de  Rennes, 
(Ille-et-Vilaine). 

DANIEL,  Lucien-Louis,  professeur  au  collège  de  Château- 
Gontier  (Mayenne). 

DAVY,  Louis-Paul,  ingénieur  civil,  directeur  des  mines  de 
Chateaubriand  (Loire-Inférieure). 

DELALANDE,  Julien-Charles,  professeur  de  physique  au 
lycée  de  Brest,  rue  du  Château,  62  (Finistère). 

DESMAZIÈRES,  percepteur  à  Blaison  (Maine-et-Loire). 

DEVAUX,  Alphonse-Pierre,  chef  de  section  du  chemin  de  fer 
de  l’État,  à  Melle  (Deux-Sèvres). 

DOLLFUS,  Adrien,  directeur  de  la  Feuille  des  Jeunes  Natu¬ 
ralistes,  rue  Pierre-Charron,  55,  Paris. 

DOLLFUS,  Gustave,  géologue,  rue  de  Chabrol,  45,  Paris. 

DUFOSSÉ,  Albert,  instituteur  à  Belle-Église  (Oise). 

DUMAS,  Auguste-Marie,  inspecteur  à  la  Compagnie  des 
chemins  de  fer  d’Orléans,  rue  Sully,  6,  à  Nantes  (Loire- 
Inférieure). 

EMÉRIAU,  Alphonse,  instituteur  au  Fief-Sauvin  (Maine-et- 
Loire). 

FOURCAULT,  Victor,  gérant  de  la  Commission  des  ardoi¬ 
sières  de  Renazé,  à  Renazé  (Mayenne). 

FOURNIER,  Alphonse-Gabriel,  conservateur  du  Musée  d’his¬ 
toire  naturelle  de  Niort,  58,  rue  de  Trianon,  à  Niort 
(Deux-Sèvres). 

FRIDRICI,  Edmond,  chimiste,  directeur  du  Musée  d’histoire 
naturelle  de  Metz,  place  Sainte-Croix,  10  (Lorraine). 

GADEAU  DE  KERVILLE,  Henri,  A.  0,  homme  de  science, 
rue  Dupont,  7,  à  Rouen  (Seine-Inférieure). 

GASNAULT,  botaniste,  ex-instituteur,  Beaufort  Maine-et- 
Loire). 


—  xtf 


GAULIER,  Alexis,  ancien  instituteur,  météorologiste  à  Durtal 
(Maine-et-Loire). 

GEORGES,  Jean-Marie, pharmacien  àLongué  (Maine-et-Loire). 

GIRAUDIAS,  Louis,  receveur  de  l’Enregistrement,  à  Poitiers, 
rue  Victor-Hugo,  12. 

GIRAUX,  Louis,  naturaliste,  rue  Saint-Biaise,  22,  Paris. 

GRANDIN,  Théophile,  A.  Q,  professeur  su  lycée  de  Tours, 
rue  de  Jérusalem,  6,  à  Tours  (Indre-et-Loire). 

GROSSOUVRE  (de)  Marie-Félix- Albert-Durand,  $*,  ingénieur 
en  chef  des  mines,  à  Bourges  (Cher). 

GUÉRARD,  médecin-dentiste,  rue  Nationale,  39,  à  Tours 
(Indre-et-Loire). 

GUÉRY ,  Georges ,  avocat ,  entomologiste ,  rue  Saint-Por- 
chaire,  1,  Poitiers. 

GUITTONNEAU,  P.,  instituteur  à  Saint-Rémy- la-Varenne 
(Maine-et-Loire). 

HOULBERT,  Constant-Vincent,  professeur  de  l’enseignement 
moderne  au  collège  d’Evron  (Mayenne). 

HUET,  Clair,  médecin,  rue  du  Calvaire,  32,  Nantes  (Loire- 
Inférieure). 

ICHON,  ingénieur  des  Mines,  directeur  de  l’École  des  Maîtres 
mineurs  d’Alais  (Gard). 

JULLIEN-CROSNIER,  botaniste,  rue  d’Illiers,  54  bis,  à  Orléans 
(Loiret). 

LABBÉ,  Alphonse,  étudiant,  rue  Madame,  61,  Paris,  ou  rue 
des  Serruriers,  à  Laval  (Mayenne). 

LAGARDE,  Cyrille,  médecin  à  la  Membrolle  (Maine-et-Loire). 

LANDRÉ,  inspecteur  adjoint  à  l’inspecteur  principal  des 
chemins  de  fer  de  l’État,  boulevard  Heurteloup,  17,  à 
Tours  (Indre-et-Loire). 

LANGLAIS,  Henri-Louis,  pharmacien  à  la  Ferté-Bernard,  rue 
Bourgneuf  (Sarthe). 

LAUMONIER,  Arthur,  docteur-médecin,  à  Vernoil,  par  Ver- 
nantes  (Maine-et-Loire). 

LEBLANC,  Charles-Ernest,  ingénieur  des  chemins  de  fer  de 
l’État,  à  Saintes  (Charente-Inférieure). 


XIII 


LEBRETON,  Julien,  instituteur  à  Fontaine-Guérin  (Maine-et- 
Loire). 

LE  JARIEL,  Gabriel,  entomologiste,  à  Jublains  (Mayenne). 

LEMAITRE,  Valentin,  instituteur,  à  la  Jumellière  (Maine-et- 
Loire). 

LEMARIÉ,  Eugène,  conservateur  du  Musée  d’Histoire  naturelle 
de  Royan  (Charente-Inférieure). 

LOCHARD,  Gustave,  docteur-médecin,  à  Paris,  26,  rue  de  la 
Faisanderie. 

MANTIN,  Georges,  botaniste,  quai  de  Billy,  54,  Paris. 

MALM,  A. -H.,  docteur  en  philosophie,  intendant  des  pêche¬ 
ries  maritimes  suédoises,  à  Gothembourg  (Suède). 

MARCESCHE,  Émile,  instituteur,  maître-adjoint  à  l’École 
primaire  supérieure  d’Angers,  rue  du  Grand-Talon,  9, 
Angers. 

MARQUET,  chimiste  à  la  Compagnie  des  chemins  de  fer  de 
l’État,  Paris. 

MESNET,  Adrien,  pharmacien,  Thouars  (Deux-Sèvres'. 

MICHEL,  Alphonse,  docteur-médecin  à  Gonnord  (Maine-et- 
Loire). 

MICHEL,  Auguste,  â  Carrière-sous-Bois,  par  Maison-Laffite, 
Villa  Félix  (Seine-et-Oise). 

MIGNEN,  Gustave,  docteur-médecin  à  Montaigu  (Vendée). 

MONTANDON,  Arnold,  naturaliste,  à  Bucarest,  filarete  Strada 
viilar  (Roumanie). 

NEUMANN,  Louis-Georges,  professeur  d’Histoire  naturelle  à 
l’École  vétérinaire  de  Toulouse  (Haute-Garonne). 

NICOLLON,  Eugène,  pharmacienne  Croisic (Loire-Inférieure). 

NOËL,  Paul,  chimiste  au  Bois-Guillaume,  15,  rue  d'Anguy, 
près  Rouen  (Seine-Inférieure). 

ŒLHERT,  Daniel,  A.  géologue,  paléontologiste,  biblio¬ 
thécaire  de  la  ville  de  Laval,  rue  de  Bretagne,  à  Laval 
(Mayenne). 

OLIVIER,  Ernest,  botaniste,  aux  Ramillons,  près  Moulins 
(Allier). 

PARROT,  ingénieur  des  Arts  et  Manufactures,  imprimeur 
lithographe,  rue  du  Delta,  12,  Paris. 


—  XIV  — 


PERREAU,  Maurice,  docteur-médecin,  rue  Bodin,  8,  à  Sau- 
mur  (Maine-et-Loire). 

PERRIER,  docteur-médécin,  à  Nantes,  rue  de  l’Ermitage 
(Loire-Inférieure). 

PÉTON,  A.  0,  docteur-médecin,  à  Saumur  (Maine-et-Loire). 

PINGUET,  Joseph,  A.  $>,  ex-économe  au  Lycée  d’Alençon 
(Orne). 

PLANCHENAULT,  Louis,  numismate,  sous-économe  à  l’asile 
de  Sainte-Gemmes-sur-Loire  (Maine-et-Loire). 

POMARAT,  Jean-Marcellin  (l’abbé),  naturaliste,  professeur 
au  Séminaire  de  Pléau  (Cantal). 

POUGNET,  Joseph-Eugène,  ingénieur  des  mines  d’or  de  la 
Cortada  de  San  Antonio,  par  Puerto-Perrio  et  Pavas, 
département  d’Antioqua  (Colombie). 

RABJEAU,  Émile,  docteur-médecin,  à  Ingrandes-sur-Loire 
(Maine-et-Loire). 

RAFFRAY,  Achille,  vice-consul  de  France,  à  Singapour  (Inde). 

RAGUSA,  Enrico,  naturaliste,  directeur  du  Naturaliste  sili- 
cien,  à  Palerme  (Sicile). 

RENOU,  Jacques,  conducteur  des  travaux  aux  mines  de 
Désert,  ancien  élève  de  l’École  des  maîtres-ouvriers 
mineurs  d’Alais  (Gard),  à  Chalonnes-sur-Loire  (Maine-et- 
Loire). 

REVERCHON  (le  docteur),  directeur-médecin  en  chef  de 
l’asile  des  aliénés  Saint-Luc,  à  Pau  (Basses-Pyrénées). 

RICHAULT,  Félix,  chef  de  section  principal,  attaché  à  la 
construction  des  chemins  de  fer  de  l’État,  rue  Daillière,  18, 
Angers. 

RISTON,  Victor,  naturaliste,  à  Malzéville,  près  Nancy 
(Meurthe-et-Moselle). 

ROQUENCOURT,  géologue,  rue  Portalis,  11  bis,  Paris. 

ROUCHY  (l’abbé),  naturaliste,  vicaire  à  Castel-sur-Murat 
(Cantal). 

ROSERAY,  Alfred,  professeur  d’agriculture  du  département 
de  la  Manche,  chevalier  du  Mérite  agricole,  à  Saint  Lô. 

RUAIS,  docteur-médecin,  à  Martigné-Briand  (Maine-et-Loire). 


—  XV  — 


SACHÉ,  Jean-Ernest-Fortuné ,  pharmacien  de  lre  classe,  à 
Melle  (Deux-Sèvres). 

SAHUT,  Félix,  naturaliste,  avenue  Pont-Juvénal,  10,  à  Mont¬ 
pellier  (Hérault). 

SIMON,  François,  instituteur,  entomologiste,  à  Drain  (Maine- 
et-Loire). 

TARDIF,  Edmond,  étudiant  en  médecine,  interne  à  l’Hôtel- 
Dieu,  à  Angers. 

THUAU  (l’abbé),  entomologiste,  curé  à  Pontigné,  par  Baugé 
(Maine-et-Loire). 

THIRIAT-DEGUINES,  naturaliste,  61,  rue  Neuve,  Calais  (sud) 
(Pas-de-Calais). 

TRILLON,  cultivateur  au  Petit-Coudré,  commune  d’Andouillé 
(Mayenne). 

TROUESSART,  Édouard-Louis,  docteur  en  médecine,  I. 

112,  avenue  Victor-Hugo,  Paris. 

TROUPEAU,  Paul,  pharmacien  de  lrc  classe,  à  Mouy  (Oise). 
VIGNAIS,  Joseph,  percepteur  au  Puy-Notre-Dame  (Maine-et- 
Loire). 

Nota.  —  Les  membres  dont  les  adresses  et  dénominations 
seraient  inexactes  sont  priés  de  les  faire  rectifier  et  d’adres¬ 
ser  leurs  réclamations  au  Secrétaire  ou  au  Trésorier  de  la 
Société. 


MEMBRE  DÉCÉDÉ 


M.  CHAILLOU,  Pierre,  décédé  le  25  avril  1893,  Angers 


LISTE  DES  SOCIÉTÉS  CORRESPONDANTES 

Au  30  Septembre  1893 


1°  SOCIÉTÉS  FRANÇAISES 

Alger.  —  Société  des  Sciences  physiques,  naturelles  et  cli¬ 
matologiques, 

Amiens.  —  Société  linéenne  du  nord  de  la  France. 

—  Société  industrielle  d’Amiens. 

Angers.  —  Société  d’horticulture  de  Maine-et-Loire. 

—  Société  industrielle  et  agricole. 

—  Société  de  médecine. 

—  Société  académique  de  Maine-et-Loire. 

—  Société  d'agriculture,  sciences  et  arts  d’Angers. 

Auxerre.  —  Société  des  sciences  historiques  et  naturelles  de 
l’Yonne. 

Besançon.  —  Académie  des  Sciences,  Belles-Lettres  et  Arts. 
Béziers.  —  Société  d’Études  des  Sciences  naturelles. 

Blois.  —  Société  d’histoire  naturelle  du  Loir-et-Cher. 
Bordeaux.  —  Société  linéennne. 

—  Société  des  Sciences  physiques  et  naturelles. 

Boulogne-sur-Mer.  —  Société  académique. 

Caen.  —  Société  linéenne  de  Normandie. 

—  Laboratoire  géologique  de  la  Faculté  des  Sciences. 
Châlons-sur-Marne.  —  Société  d’Agriculture,  de  Commerce, 
de  Sciences  et  d’Arts  de  la  Marne. 
Châlons-sur-Saône.  —  Société  des  Sciences  naturelles  de 
Saône-et-Loire. 

Chambéry.  —  Société  d’histoire  naturelle  de  Savoie. 
Cherbourg.  —  Société  nationale  des  Sciences  naturelles  et 
de  mathématiques. 

Cholet.  —  Société  des  Sciences,  Lettres  et  Beaux-Arts. 

Dax.  —  Société  de  Borda. 

Dijon.  —  Académie  des  Sciences. 


—  XVII 


Draguignan.  —  Société  d’Études  Scientifiques  et  Archéolo¬ 
giques. 

Elbeuf.  —  Société  d’Étude  des  Sciences  naturelles. 

Le  Havre.  —  Société  géologique  de  Normandie. 

—  Société  des  Sciences  et  Arts,  agricole  et  horti¬ 

cole  du  Havre. 

Lille.  —  Société  géologique  du  Nord. 

—  Académie  des  Sciences  de  Lille. 

Lyon.  —  Société  linéenne  de  Lyon. 

—  Société  botanique  de  Lyon. 

Le  Mans.  —  Société  d’Agriculture,  Sciences  et  Arts  de  la 
Sarthe . 

Marseille.  — Société  d’Étude  des  Sciences  naturelles. 

—  Société  botanique  et  horticole  de  Provence. 

—  Société  scientifique  Flammarion. 

Montpellier.  —  Société  d’horticulture  et  d’histoire  naturelle 
de  l’Hérault. 

Morlaix.  —  Société  d’Études  scientifiques  du  Finistère. 
Nancy.  —  Société  des  Sciences. 

—  Société  industrielle. 

Nantes.  — Société  académique. 

—  Société  des  Sciences  naturelles  de  l’Ouest  de  la 
France. 

Nîmes.  —  Société  d’Étude  des  Sciences  naturelles. 

—  Société  d’Études  scientifiques. 

Paris.  —  Société  d’anthropologie. 

—  Société  philomatique. 

—  Société  philotechnique. 

—  Société  botanique  de  France. 

—  Société  d’Études  scientifiques. 

—  Société  entomologique  de  France. 

—  Société  de  géographie. 

—  Société  zoologique  de  France. 

—  Société  nationale  d’acclimatation  de  France. 

—  Société  d’astronomie. 

Perpignan.  —  Société  agricole,  scientifique  et  littéraire  des 
Pyrénées-Orientales . 

Poitiers.  —  Société  d’agriculture,  belles-lettres,  sciences  et 
arts. 

Reims.  —  Société  d’histoire  naturelle. 


—  XVIII  — 


Rochechouart.  —  Société  des  amis  des  Sciences  et  des  Arts. 
La  Rochelle.  —  Société  des  sciences  naturelles  de  la  Cha¬ 
rente-Inférieure. 

Rouen.  —  Société  des  amis  des  Sciences  naturelles. 

Royan.  —  Société  linéennnc  de  la  Charente-Inférieure. 
Toulouse.  —  Société  académique  Franco-Hispano-Portugaise. 
—  Société  d’Histoire  naturelle. 

—  Société  des  Sciences  physiques  et  naturelles. 

Tours.  —  Société  médicale  du  département  d’Indre-et-Loire. 

—  Société  de  géographie. 

Villefranche.  (Rhône).  —  Union  philomatique. 
Vitry-le-François.  —  Société  des  Sciences  et  Arts. 


2°  SOCIÉTÉS  ÉTRANGÈRES 

Europe 

A  Isace-Lorraine 

Colmar.  —  Société  d’Histoire  naturelle. 

Metz.  —  Société  d’Histoire  naturelle, 

Strasbourg.  —  Société  des  Sciences,  Agriculture  et  Arts  de 
la  Basse-Alsace. 

Allemagne 

Berlin.  —  Académie  royale  des  Sciences  (Sitzunberithe  der 
K.  prussichen  akademie  der  Wissenschaften). 

—  Société  de  Géologie  (Deustch.  Geolog.  Gesselch). 

—  Société  de  Géographie. 

Brême.  —  Société  des  Sciences  naturelles  (Abhandlungen 
herausgegeben  vom  naturvischench.  Verein  zü 
Bremen). 

Dresde.  —  Société  de  Géographie  (Jahresb.  der  Vereins  für 
Erd-Kunde  zü  Dresden). 

Halle.  —  Académie  impériale  des  curieux  de  la  nature 
(Bericht  über  die  Sitzungen  der  Naturforschen- 
den  Gesselschaft  zü  Halle). 

—  Société  Léopoldina. 

Leipzig.  —  Société  des  Sciences  naturelles  (Sitzunsberitche 
der  Naturforforschenden  Gesselschaft). 


—  XlX 


Munich.  —  Académie  royale  des  sciences  (Sitzunberitche  der 
Akademie  der  Wissenchaft). 

Münster.  —  Société  provinciale  Westphalienne  des  Sciences 
et  Arts  (Jahresb.  des  Westfalichen  Provinziale- 
Vereins). 

Regensburg.  —  Société  d’Histoire  naturelle. 

Autriche 

Prague.  —  Société  impériale  des  sciences  naturelles. 

—  Société  d’histoire  naturelle  (Lotos). 

Vienne.  —  Société  impériale  et  royale  de  zoologie  (Verhand 
lungen  der  K.  K.  Geologischen  Reichanstalt). 
—  Société  de  géologie  et  de  botanique  (Verhand 

lungen  Gesselch). 

—  Club  scientifique  (Jahresberichte  und  monash- 

blatter  des  Wissenschaftlichen  Club'. 

—  Section  für  naturkende  osterreichen  Touristen 

club  (Burgung,  7). 

—  L’Ornis,  société  d’ornithologie. 

Zagreb.  —  Société  Croate  d’Histoire  naturelle. 

Belgique 

Bruxelles.  —  Société  belge  de  microscopie. 

—  Société  royale  malacologique  de  Bruxelles. 

—  Société  entomologique  de  Belgique. 

—  Société  royale  de  botanique  de  Belgique. 

Liège.  —  Société  géologique  de  Belgique. 

Italie 

Gênes.  —  Annales  du  Musée  civique  de  Gênes. 

Padoue.  —  Société  Veneto-Trentina  des  sciences  naturelles. 
Pise.  —  Société  des  sciences  naturelles  de  Toscane. 

Rome.  —  Comité  royal  géologique  d’Italie. 

—  .  Rassegna  delle  Scienze  geologiche  in  Italia. 

Turin.  —  Académie  royale  des  Sciences. 

—  Observatoire  de  l’Université  royale 

—  Musée  de  zoologie  et  d’anatomie  comparée. 

Espagne 

Barcelone.  —  Société  catalaniste  d’excursions  scientifiques. 


XX 


Pays-Bas 

Leyde.  —  Société  Néerlandaise  de  zoologie  (Tijdshrift  der 
nederlansche  Dierkundige  Yereenining). 
Rotterdam.  —  Société  batave  de  philosophie  expérimentale. 

Portugal 

Lisbonne.  —  Académie  des  sciences. 

Porto.  —  Société  d’instruction  (Revista  da  Societade  de  ins- 
trucao  do  Porto). 

Russie 

Saint-Pétersbourg.  —  Société  impériale  de  botanique. 

—  Comité  géologique. 

Kiew.  —  Société  des  naturalistes. 

Moscou.  —  Société  impériale  des  naturalistes. 

Suède 

Helsingfort.  —  Société  pour  l’étude  de  la  faune  et  de  la  flore 
de  Finlande  (Meddelanden  af  societas  pro  fauna 
et  flora  Fennica). 

Stockolm.  —  Société  entomologique  (Entomologisk  tidskrift). 
—  Académie  royale  suédoise. 

Suisse 

Bâle.  —  Société  des  Sciences  naturelles. 

Chambésy,  près  Genève.  —  Bulletin  de  l’Herbier  Boissier. 
Genève.  —  Société  de  physique  et  d’histoire  naturelle. 
Lausanne.  —  Société  vaudoise  des  Sciences  naturelles. 
Neufchâtel.  —  Société  des  Sciences  naturelles. 

Zurich.  —  Société  des  naturalistes. 

Amérique  du  Nord 

Boston.  —  Société  d’histoire  naturelle  (Proceedings  natural 
history  society). 

Cambridge.  —  Musée  de  zoologie  comparée  (Bulletin  of  the 
muséum  of  comparative  zoologie  at  Havard 
college). 

Davenport.  —  Académie  des  Sciences  naturelles. 


XXI 


Granville  (Ohio).  —  Association  scientifique. 

New-York.  —  Société  de  microscopie. 

—  Société  de  Géographie,  n°  1 29  west  29  th  street- 

Philadelphie.  —  Académie  des  Sciences  naturelles  (Procee- 
dingsof  the  academyof  natural  Sciences). 
—  Institut  des  Sciences. 

Raleigh.  —  Société  scientifique  (Elisha  Mitchell). 
San-Francisco.  —  Académie  des  Sciences. 

Saint-Louis.  —  Académie  des  Sciences  (Transactions  of  the 
academy  of  Sciences). 

Trenton.  —  Société  d’Histoire  naturelle. 

Washington.  —  Institution  Smithsonienne. 

Amérique  du  Sud 

Buenos-Ayres.  —  Société  scientifique  Argentine  (Annales  de 
la  societad  cientifica  Argentina. 

—  Institut  Géographique  Argentin. 

Cordoba.  —  Académie  nationale  des  Sciences. 

Costa-Rica.  —  Annales  du  Musée  national. 

Rio  de  Janeiro.  —  Archives  du  Musée  national. 

La  Plata.  —  Annales  du  Musée  d'Histoire  naturelle. 

A  us  trahie 

Adélaïde.  —  Société  royale  des  Sciences  naturelles. 

Sydney.  —  Société  linéenne. 

Nouvelle-Zélande 

Wellington.  —  Institut  de  la  Nouvelle-Zélande. 

Indes  Anglaises 

Calcutta.  —  Société  asiatique  du  Bengale  (Proceedings  asia- 
tic  Society  of  Bengal). 


—  XXII  — 


3°  PUBLICATIONS  PÉRIODIQUES 

Angers.  —  Revue  de  l’Anjou. 

Paris.  —  Revue  des  travaux  scientifiques  (publication  du 
Ministère  de  l’Instruction  publique  et  des  Beaux- 
Arts). 

—  Revue  des  Sciences  mutuelles  de  l’Ouest,  14,  bou¬ 

levard  Saint-Germain. 

—  Feuille  des  jeunes  naturalistes. 

—  Annuaire  géologique  universel,  36,  avenue  Hoche. 
Lyon.  —  L’Échange. 

Moulins.  —  Revue  scientifique  du  Bourbonnais  et  du  centre 
de  la  France. 

Reims.  —  Union  médicale  et  scientifique  du  Nord-Est. 
Toulouse.  —  Revue  médicale  et  scientifique  d’hydrologie  et 
de  climatologie  pyrénéennes. 

—  Revue  de  botanique,  rue  Nineau,  10. 

Padoue.  —  La  Nuova  Notarisia,  Jardin  botanique  de  l’Uni¬ 
versité. 

Palerme.  —  Il  naturalista  Siciliano. 

Venise.  —  Notarisia,  revue  consacrée  à  l’étude  des  algues. 

—  Neptunia,  San  Samuele,  3452. 

Lisbonne.  —  Journal  des  Sciences  mathématiques,  physiques 
et  naturelles. 

Nouvelle-Zélande.  —  The  New-Zealand  journal  of  Sciences. 


COMPOSITION  DU  BUREAU  POUR  1893 


Président .  M.  PRÉAUBERT,  à  Angers. 

Vice-Président . * .  M.  BLEUNARD,  à  Angers. 

Secrétaire .  M.  SURRAULT,  à  Angers. 

Archiviste .  M.  QUELIN,  à  Angers. 

Trésorier .  M.  BARON,  à  Angers. 


BULLETIN 


DE  LA  SOCIÉTÉ 

D'ÉTUDES  SCIENTIFIQUES 

D’ANGERS 


Séance  du  14  janvier  1892 

Présidence  de  M.  Préaubert 

M.  Préaubert,  élu  président  à  la  dernière  réunion, 
ouvre  la  séance.  Il  remercie  ses  collègues  de  l’avoir 
nommé  à  ce  poste  d’honneur  et  de  travail  et  il  fait 
appel  à  la  bonne  volonté  de  tous  pour  l’aider  à  faire 
prospérer  la  Société. 

En  sa  qualité  d’ancien  secrétaire ,  M.  Préaubert 
donne  lecture  du  procès-verbal  delà  dernière  séance. 
Adopté  sans  observations. 

M.  le  Président  donne  la  liste  des  publications  en¬ 
voyées  par  les  Sociétés  correspondantes  depuis  la 
dernière  réunion.  Dans  cette  liste  figurent  plusieurs 
fascicules  (tirages  à  part)  de  M.  Kadeau  de  Kerville, 
secrétaire  de  la  Société  des  Amis  des  Arts  de  Rouen  : 

1 


—  2  — 


Biographie  de  Pierre-Eugène  Lemeteil  ; 

Note  sur  deux  vertébrés  albins  ; 

Colonies  hibernantes  de  chauves-souris. 

L’assemblée  vote  des  remerciements  à  M.  Kadeau 
de  Kerville  pour  ce  don  fait  à  notre  bibliothèque. 

La  correspondance  comporte  : 

1°  Une  lettre  de  faire-part  de  la  mort  de  M.  Héron- 
Royer.  La  Société,  dont  M.  Héron-Royer  était  l’un  des 
membres  correspondants  les  plus  actifs,  envoie  tous 
ses  compliments  de  condoléance  à  la  famille  du  dé¬ 
funt.  Une  notice  nécrologique  sera  publiée  dans  le 
prochain  bulletin. 

2°  Une  lettre  de  M.  Bonnemère  annonçant  qu’il  a  fait 
de  nouvelles  recherches  préhistoriques  dans  la  région 
et  qu’il  donnera  plus  tard  un  travail  à  ce  sujet  pour  le 
Bulletin  de  la  Société  d' Études  scientifiques. 

Communications  diverses  : 

M.  Labesse.  —  Analyse  des  vins  d’Anjou. 

M.  Labesse  rend  compte  du  résultat  de  ses  recherches 
qui  ont  porté  sur  vingt-trois  échantillons  de  vins  de 
provenance  et  d’âge  différents.  M.  Labesse  a  dosé  dans 
ces  vins  :  alcool  0/0  en  volume  ;  alcool  0/0  en  poids  ; 
extrait  à  100°;  extrait  réduit;  cendres;  tartre;  ma¬ 
tières  réduisant  la  liqueur  cupropotassique  calculée 
en  glucose  ;  acidité  en  acide  sulfurique  ;  somme  aci¬ 
dité-alcool  ;  rapport  de  l’acool  à  l’extrait  réduit  ;  sul¬ 
fate  de  potasse  ;  la  densité. 

Les  résultats  de  cette  analyse  intéressante  seront 
consignés  dans  une  note  que  l’auteur  se  propose  de 
donner  pour  le  bulletin  de  la  Société. 

M.  le  Président  remercie  M.  Labesse  de  sa  commu- 


-  3  — 


nication.  A  propos  de  ce  travail,  diverses  observations 
sont  échangées  : 

\°  Quant  à  la  durée  de  la  fermentation  du  jus  de 
raisin  ; 

2°  Quant  à  la  question  de  savoir  si  le  soutirage  ne 
serait  pas  pour  quelque  chose  dans  l’arrêt  de  la  fer¬ 
mentation  et,  par  suite,  dans  la  quantité  de  sucre  non 
transformé  en  alcool  que  Ton  retrouve  dans  l’extrait 
solide  ; 

3°  Quant  à  la  composition  du  sucre  des  divers  rai¬ 
sins  ; 

4°  Quant  à  l’influence  des  conditions  météorolo¬ 
giques  sur  la  quantité  de  sucre  de  raisin  et,  par  suite, 
sur  le  degré  alcoolique.  M.  Quélin  qui,  il  y  a  quelques 
années,  a  fait  des  recherches  à  ce  sujet,  dit  que, 
d’après  ces  recherches,  le  titre  alcoolique  du  vin  serait 
d’autant  plus  élevé  que  le  nombre  de  jours  clairs  de 
l’année  aurait  été  plus  grand.  Ce  serait  donc  la  nébu¬ 
losité  et  non  la  température  qui  interviendrait. 

M.  Quélin  lit  le  résumé  des  observations  météorolo¬ 
giques  faites  à  l’observatoire  du  Jardin  des  Plantes 
pendant  le  mois  de  décembre. 

M.  le  Président  profite  de  cette  occasion  pour  deman¬ 
der  à  la  réunion  si  elle  veut  publier  dans  son  bulletin 
des  graphiques  relatifs  à  la  pression  barométrique. 
Ces  graphiques  sont  faits  par  M.  Quélin  pour  la  Com¬ 
mission  départementale  de  météorologie.  D’après  ce 
qui  a  été  convenu  avec  la  Commission  de  météorolo¬ 
gie,  la  Société  d'Études  scientifiques  n’aurait  à  payer 
que  le  tirage  et  le  papier  des  cinq  cents  exemplaires 
qui  lui  seraient  nécessaires.  Adopté. 


—  4  — 


M.  Surrault  rapporte  que,  pendant  les  quelques 
beaux  jours  qui  ont  suivi  le  1er  janvier,  il  a  observé 
des  anthonomes  du  poirier  qui,  en  sortant  des  anfrac¬ 
tuosités  de  l’écorce  des  poiriers,  se  recherchaient  pour 
l’accouplement  ;  d’où  il  tire  cette  conséquence  que  la 
ponte  doit  se  faire  avant  la  fin  de  mars,  comme  il  est 
dit  généralement,  et  que  les  chaulages  qui  ont  pour 
but  de  détruire  ces  insectes  devraient  être  faits  plutôt 
en  février  qu’en  mars. 

M.  Lavenier  montre  à  l’assemblée  un  aigle  Jean-le- 
Blanc  qu’il  a  tué  dans  la  Vendée,  qu’il  a  fait  monter 
et  qu’il  offre  au  Musée  de  la  ville.  M.  le  Président 
remercie  M.  Lavenier  au  nom  de  la  Société  et  au  nom 
de  la  Commission  du  Musée  dont  il  fait  partie,  et  l’as¬ 
sure  que  la  Société  appuiera  la  demande  qu’il  pour¬ 
rait  faire  pour  obtenir  l’autorisation  de  chasser  en 
tout  temps  dans  une  région  déterminée  pour  approvi¬ 
sionner  le  Musée  d’Angers. 

Le  même  membre  offre  pour  les  collections  un 
Cypricardia  trouvé  dans  un  tuffeau  d’une  maison 
d’Angers. 

M.  Baron,  trésorier,  expose  la  situation  financière  de 
la  Société  au  31  décembre  1891.  Cette  situation  est 
résumée  par  le  tableau  suivant  : 


En  caisse  au  31  décembre  1890  .  67f,  55 

Recettes  de  1891  .  1598f,  25 


Total .  1665f,  80 

Les  dépenses  en  1891  se  sont  élevées  à.  .  1548',  30 


Reste  en  caisse  au  31  décembre  1891 .  .  .  117f,  50 


—  5  - 


M.  le  Président  adresse  ses  remerciements  au  Tré¬ 
sorier  pour  sa  bonne  gestion. 

Admission  d’un  membre  titulaire  : 

M.  Louis  Vezac  fils,  présenté  à  la  dernière  séance 
par  MM.  Lavenier  et  Préaubert,  est  admis  en  qualité 
de  membre  titulaire. 

L’ordre  du  jour  étant  épuisé,  la  séance  est  levée. 

Le  Secrétaire ,  Th.  Surrault. 


Séance  du  4  février  1892 

Présidence  de  M.  Préaubert 

Le  Secrétaire  lit  le  procès-verbal  de  la  dernière 
séance,  qui  est  adopté. 

Correspondance  : 

M.  le  Ministre  informe  M.  le  Président  que  notre 
bulletin  a  été  expédié  aux  Sociétés  correspondantes. 

M.  le  Président  énumère  les  ouvrages  reçus  depuis 
la  dernière  séance.  Dans  cette  liste  figurent  les  bulle¬ 
tins  des  Sociétés  correspondantes  et  une  brochure  de 
M.  le  Dr  Duchourcau  :  Étude  sur  le  climat  de  Pau  et 
du  Sud-Ouest  de  la  France. 

Communications  diverses  : 

M.  le  Président  annonce  qu’il  a  reçu  de  M.  Reverchon 
la  deuxième  partie  de  son  Catalogue  des  Plantes  de  la 
Mayenne  ;  il  dit  que  de  ce  travail  il  résulte  que  la 
flore  mayennaise  est  assez  pauvre  en  espèces  mar¬ 
quantes;  cette  flore,  sans  caractère  propre,  ce  qui 
tient  à  l’uniformité  du  terrain  (schiste  silurien),  a 


—  6  — 


beaucoup  de  rapports  avec  celles  deCholet  et  de  Segré. 
La  flore  de  la  Mayenne  a  perdu  de  son  intérêt  surtout 
à  cause  du  dessèchement  des  marais. 

Cette  deuxième  partie  du  travail  de  M.  Reverchon 
sera  publiée  dans  le  prochain  bulletin  ;  il  serait  à  dé¬ 
sirer  que  la  troisième  partie  pût,  elle  aussi,  figurer 
dans  ce  même  bulletin.  M.  Bouvet  écrira  à  l’auteur 
pour  savoir  s’il  pourrait  envoyer  immédiatement  la 
fin  de  son  Catalogue. 

M.  Quélin  dépose  le  résumé  des  observations  météo¬ 
rologiques  du  mois  de  janvier. 

M.  le  Président  fait  connaître  que  les  importantes 
collections  de  coléoptères  et  de  fossiles  de  M.  Gallois 
vont  être  vendues.  La  Société,  considérant  que  ces 
collections  contiennent  de  nombreux  matériaux  rela¬ 
tifs  à  l’Anjou  et  qu’il  serait  regrettable  qu’elles  dispa¬ 
russent  de  la  ville  d’Angers,  émet  le  vœu  qu’elles 
soient  achetées  par  la  ville  et  annexées  à  notre  Musée 
d’histoire  naturelle. 

L’ordre  du  jour  étant  épuisé,  la  séance  est  levée. 

Le  Secrétaire ,  Th.  Surrault. 


Séance  du  3  mars  1892 

Présidence  de  M.  Préaubert 

Le  Secrétaire  lit  le  procès-verbal  de  la  dernière 
séance.  Adopté. 

Correspondance  : 

M.  Dames,  libraire  à  Berlin,  demande  les  parties  m 
et  iv,  Rongeurs  et  Carnivores,  du  Catalogue  des  mam- 


—  7  — 


mifères  du  Dr  Troüessart.  Le  Secrétaire  enverra  les 
trois  fascicules  du  bulletin  de  la  Société  contenant 
cette  partie  du  Catalogue  ;  prix,  6  francs. 

Le  Club  alpin  de  Crimée ,  qui  vient  de  se  fonder  à 
Odessa,  demande  à  échanger  ses  publications  scienti¬ 
fiques  contre  le  bulletin' de  la  Société.  La  Société 
accepte  l’échange,  mais  seulement  si  les  publications 
du  Club  alpin  d'Odessa  sont  écrites  en  français.  Le 
Secrétaire  écrira  dans  ce  sens. 

M.  le  Président  donne  la  liste  des  publications  reçues 
depuis  la  dernière  réunion.  Dans  cette  liste  figurent 
les  bulletins  de  Sociétés  correspondantes  et  un  vo¬ 
lume  détaché  :  Centenaire  de  la  fondation  de  la  Société 
de  Physique  et  d' Histoire  naturelle  de  Genève. 

Communications  diverses  : 

M.  Quélin  dépose  le  bulletin  des  observations  météo¬ 
rologiques  faites  pendant  le  mois  de  février  et  un 
tableau  résumant  les  observations  faites  en  1891  à 
l’observatoire  municipal  d’Angers.  11  fait  connaître,  en 
un  travail  qui  sera  publié  dans  le  bulletin  de  la  Société, 
la  physionomie  de  l’année  1891  mois  par  mois. 

M.  Bouvet  fait  connaître  qu’en  sa  qualité  de  prési¬ 
dent  de  la  Commission  du  Musée,  il  a  fait  les  démarches 
nécessaires  pour  acquérir,  pour  le  compte  du  Musée 
d’histoire  naturelle,  les  belles  collections  de  M.  Gallois. 
Il  a  été  acheté  sur  le  crédit  ordinaire  du  Musée  pour 
1,200  francs.  Cette  acquisition  comporte  tout  ce  que 
la  collection  de  paléontologie  contient  se  rappor¬ 
tant  à  l’Anjou  et,  de  plus,  tout  ce  qu’il  y  existe  des 
terrains  silurien  et  dévonien,  des  terrains  jurassique 
et  crétacé,  des  terrains  faluniens  ;  une  belle  collection 


—  8  — 


de  sp'ongiaires  et  une  remarquable  série  d’échinides 
de  tous  les  étages  géologiques  ;  tous  les  échantillons 
de  préhistorique  et  des  dépôts  quaternaires  et  de  su¬ 
perbes  pièces  de  Musée  telles  que  crâne  d’CJrsus  spe- 
lœusy  molaire  d 'elephas  primigeniuSy  etc. 

Il  reste  encore  à  acquérir  une  fort  belle  série  de 
fossiles  tertiaires,  terrain  parisien,  qui  compléterait 
avantageusement  les  collections  paléontologiques  du 
Musée  ;  M.  Bouvet  a  demandé  à  la  municipalité  de 
vouloir  bien  lui  accorder  les  300  francs  nécessaires 
pour  cet  achat;  il  espère  que  cette  somme  sera  votée. 

Quant  à  la  collection  de  coléoptères,  il  faut  renoncer 
à  l’acquérir,  faute  de  fonds. 

M.  Bouvet  présente  comme  membre  correspondant 
M.  Mesnet,  étudiant  en  pharmacie. 

L’ordre  du  jour  étant  épuisé,  la  séance  est  levée. 

Le  Secrétaire ,  Th.  Surrault. 


Séance  du  7  avril  1892 

En  l’absence  de  M.  Préaubert  empêché,  la  séance 
est  ouverte  sous  la  présidence  de  M.  Quélin. 

Le  Secrétaire  donne  lecture  du  procès-verbal  de 
la  dernière  séance.  Adopté  sans  observations. 

M.  le  Président  donne  lecture  de  la  liste  des  ou¬ 
vrages  reçus  depuis  la  dernière  séance  (bulletins  des 
Sociétés  correspondantes). 

A  la  correspondance  figure  une  lettre  de  M.  le 
Ministre  de  l’Instruction  publique  relative  à  la  réunion 


—  9  — 


du  Congrès  des  Sociétés  savantes  à  la  Sorbonne  du  7 
au  11  juin  prochain. 

M.  Quélin  dépose  le  bulletin  météorologique  du  mois 
de  mars  duquel  il  ressort  que,  pendant  le  mois  qui 
vient  de  s’écouler,  le  vent  a  surtout  soufflé  des  direc¬ 
tions  comprises  entre  N.  et  N.-E.,  51  fois  sur  90. 

M.  Mesnet,  étudiant  en  pharmacie,  présenté  à  la 
dernière  séance,  est  admis  en  qualité  de  membre  cor¬ 
respondant. 

L’ordre  du  jour  étant  épuisé,  la  séance  est  levée. 

Le  Secrétaire ,  Th.  Surrault. 


Séance  du  5  mai  1892 

Présidence  de  M.  Préaubert 

Le  Secrétaire  donne  lecture  du  procès  verbal  de  la 
dernière  séance.  Adopté. 

M.  le  Président  énumère  les  publications  reçues 
depuis  la  dernière  réunion. 

A  la  correspondance  figure  une  lettre  de  Y  Associa¬ 
tion  scientifique  de  Granville  (Ohio,  États-Unis),  qui 
demande  l’échange  de  ses  publications  contre  le  bul¬ 
letin  de  la  Société  ;  l’échange  est  accepté. 

Communications  : 

M.  Quélin  dépose  le  résumé  des  observations  faites 
à  l’observatoire  du  Jardin  des  Plantes  pendant  le  mois 
d’avril  ;  de  la  lecture  de  ce  bulletin,  il  ressort  que  la 
température  a  été  très  chaude  dans  la  première  quin- 


—  10  — 


zaine  d’avril.  La  moyenne  des  treize  premiers  jours 
donne  le  chiffre  élevé  de  22°  1/2. 

L’ordre  du  jour  appelle  une  communication  de 
M.  Quélin  sur  l’influence  de  la  lune  en  météorologie. 
M.  Quélin  n’est  pas  absolument  prêt  pour  cette  com¬ 
munication,  parce  que  les  recherches  qu’il  a  entre¬ 
prises  sont  très  longues;  toutefois,  il  croit  pouvoir 
dire  déjà  que  les  4/5  des  perturbations  atmosphériques 
se  produisent  aux  changements  de  phase  de  la  lune. 
A  ce  propos  s’engage  une  discussion  sur  les  effets  de  la 
lune  dans  la  production  des  marées  de  l’Océan  et  des 
marées  atmosphériques,  montrant  que  les  effets  pro¬ 
duits  sont  bien  faibles  relativement  à  la  masse  ter¬ 
restre  et  que  les  changements  de  phase  de  la  lune 
sont  sans  action  sur  les  mouvements  du  baromètre, 
ainsi  qu’on  peut  s’en  assurer  en  consultant  le  gra¬ 
phique  dressé  par  M.  Bleunard  pour  la  pression  baro¬ 
métrique  de  l’année  1889  ;  d’où  il  résulte  que  les 
changements  de  temps  liés  aux  variations  baromé¬ 
triques  le  seraient  peu  avec  les  changements  de  phase 
de  la  lune.  L’assemblée  engage  M.  Quélin  à  pour¬ 
suivre  son  travail  et  à  lui  faire  part  de  ses  recherches. 

M.  Préaubert  :  Les  pulmonaires  de  V Anjou.  Dans 
son  Catalogue  des  plantes  de  Maine-et-Loire,  Boreau 
indique  quatre  espèces  de  pulmonaires  :  P.  tuberosa 
Schranck,  P.  longi folia  Bast.,  P.  ovalis  Bast.,  P.  af- 
finis  Jord. 

Il  résulte  des  recherches  de  MM.  Préaubert  et  Bouvet 
que  nous  n’avons  en  Maine-et-Loire  que  P.  tuberosa 
avec  formes  longifolia  et  ovalis  ;  quant  à  P.  affmis, 
M.  Préaubert  dit  qu’elle  n’a  pas  encore  été  trouvée  en 


! 


—  11  — 


Anjou  et  que,  jusqu’à  plus  ample  information,  il  y  a 
lieu  de  ne  pas  l’admettre  dans  notre  flore  locale. 

M.  Lavenier  montre  des  poires  d’un  développement 
extraordinaire  pour  la  saison,  mais  toutes  déformées 
par  des  larves  d’un  diptère  logées  à  l’intérieur. 

L’ordre  du  jour  étant  épuisé,  la  séance  est  levée. 

Le  Secrétaire,  Th.  Surrault. 


Séance  du  2  juin  1892 

Présidence  de  M.  Préaubert 

Le  procès-verbal  de  la  précédente  séance  est  lu  et 
adopté  après  quelques  rectifications  relatives  à  la 
communication  de  M.  Quélin. 

M.  le  Président  fait  part  à  l’assemblée  de  la  mort  de 
M.  Regel,  le  savant  directeur  du  Jardin  botanique 
impérial  de  Saint-Pétersbourg,  membre  correspondant 
de  la  Société  d' Etudes  scientifiques  d'Angers. 

Le  Président  fait  connaître  la  liste  des  ouvrages 
reçus  et  rend  compte  de  la  correspondance. 

Outre  les  publications  périodiques  et  celles  des 
Sociétés  correspondantes,  nous  devons  indiquer  une 
brochure  de  M.  A.  de  Borre  :  Matériaux  pour  la  faune 
entomologique  d'Anvers. 

L’ordre  du  jour  appelle  les  communications  diverses. 

M.  Quélin  lit  le  résumé  des  observations  météorolo¬ 
giques  faites  à  l’observatoire  municipal  du  Jardin  des 
Plantes  pendant  le  mois  de  mai  1802.  Cette  communi¬ 
cation  montre  que  le  mois  de  mai  a  été  d’une  sèche- 


12  — 


resse  extraordinaire  pour  notre  localité  ;  il  n’a  été 
relevé  que  7m/m,8  de  pluie.  La  température  maxima  a 
monté  à  31°,  sans  que  toutefois  la  température 
moyenne,  13°, 2,  cesse  d’être  normale. 

M.  Quélin  dit  également  quelques  mots  sur  l’éclipse 
de  lune  du  12  mai,  remarquable  par  la  coloration 
rouge  brique  de  l’astre  et  par  la  facilité  avec  laquelle 
on  pouvait  distinguer  les  accidents  de  terrain  de  la 
lune. 

M.  Préaubert  présente  un  appareil  à  photographie 
nouveau  construit  par  M.  Charpentier.  Cet  appareil 
réalise  pour  le  touriste  un  réel  progrès  grâce  à  ses 
petites  dimensions  et  à  son  peu  de  poids,  ce  qui  le 
rend  très  transportable.  Il  comprend  deux  appareils 
distincts  :  un  appareil  à  photographie  instantané 
(photo-jumelle)  et  un  appareil  amplificateur.  L’appa¬ 
reil  instantané  est  muni  d’un  magasin  à  plaques  avec 
mécanisme  pour  faire  glisser  chacune  des  douze 
plaques  de  l’arrière  à  l’avant  et  réciproquement. 

M.  Préaubert  fait  circuler  une  photographie  de 
l’Hôtel  de  la  Poste  et  son  agrandissement  obtenus  à 
l’aide  de  cet  appareil,  dont  il  indique  le  fonctionne¬ 
ment. 

M.  Bouvet  présente  de  la  part  de  M.  Michel,  conser¬ 
vateur  du  Musée  Saint-Jean,  un  nid  d’une  espèce  de 
guêpe  cartonnière  trouvé  dans  une  ruche. 

M.  Bleunard  demande  si  la  Société  veut  l’autorisera 
reproduire  dans  le  journal  qu’il  vient  de  fonder  cer 
tains  articles  du  bulletin.  La  Société  ne  fait  aucune 
difficulté  pour  accorder  cette  autorisation,  à  la  condi¬ 
tion  que  l’article  reproduit  soit  suivi  de  cette  mention  : 


—  13  — 


«  Extrait  du  Bulletin  de  la  Société  d'Etudes  scienti¬ 
fiques  d'Angers  » ,  et  que  l’auteur  de  l’article  ait 
consenti  à  la  reproduction. 

L’ordre  du  jour  étant  épuisé,  la  séance  est  levée. 

Le  Secrétaire ,  Th.  Surrault. 


Séance  du  7  juillet  1892 

.  Présidence  de  M.  Préaubert 

Le  Secrétaire  lit  le  procès-verbal  de  la  dernière 
séance  ;  il  est  adopté. 

Le  Président  fait  connaître  la  liste  des  ouvrages  et 
publications  reçus  depuis  la  dernière  séance  et  il 
procède  au  dépouillement  de  la  correspondance. 

Une  lettre  du  Président  de  Y  Association  française 
pour  l'avancement  des  Sciences  informe  que  le  Congrès 
de  l’Association  se  tiendra  cette  année  à  Pau  du  15  au 
22  septembre,  et  prie  la  Société  de  se  faire  représenter 
audit  Congrès.  M.  Préaubert  annonce  qu’il  se  rendra 
probablement  à  Pau  à  l’époque  fixée. 

Le  Directeur  du  Laboratoire  géologique  de  la  Fa¬ 
culté  des  sciences  de  Caen  demande  l’échange  de  son 
bulletin  contre  celui  de  la  Société  d'Études  scienti¬ 
fiques  d'Angers.  L’échange  proposé  est  accepté.  M.  le 
Président  répondra  à  la  demande  qui  lui  a  été  faite. 

Communications  diverses  : 

M.  Quélin  lit  le  résumé  des  observations  météoro¬ 
logiques  faites  pendant  le  mois  de  juin  1892  à  l’obser¬ 
vatoire  municipal  du  Jardin  des  Plantes.  Il  résulte  de 


cette  communication  que  la  température  a  été  très 
élevée  (maximum  sous  abri,  37°, 6),  que  la  quantité  de 
pluie  a  été  très  faible,  39  millimètres,  et  que  la  nébu¬ 
losité  a  été  normale. 

M.  Labesse  envoie  un  travail  relatif  à  l’analyse  des 
vins  d’Anjou.  Ce  travail  sera  inséré  dans  le  bulletin 
en  cours  de  publication. 

M.  Préaubert  fait  savoir  que  M.  Alfr.  Reinier,  de 
Marseille,  lui  a  adressé,  pour  être  présenté  à  la  Société, 
un  travail  intitulé  :  Nouvelle  proposition  de  réforme 
de  la  nomenclature  botanique.  L’idée  de  l’auteur  serait 
d’employer  un  seul  vocable  pour  désigner  le  type  et 
ledit  vocable  suivi  d’un  qualificatif  pour  nommer  les 
espèces  reconnaissant  ce  type  pour  origine.  L’assem¬ 
blée  s’intéresse  à  cette  idée  qui  mériterait  d’être  sou¬ 
mise  à  un  Congrès  de  botanistes. 

M.  Surrault  appelle  l’attention  de  ses  collègues  sur 
un  article  de  M.  Decaux  paru  dans  la  feuille  des  Jeunes 
Naturalistes  du  1er  juillet  1892,  et  ayant  pour  titre  : 
Le  pommier ,  ses  principaux  ennemis,  moyens  de  des¬ 
truction ,  dans  lequel  l’auteur  se  livre  à  une  assez 
longue  étude  sur  l’anthonome  du  pommier  et  du  poi¬ 
rier. 

Le  même  membre  annonce  qu’il  vient  de  dresser  la 
table  décennale  des  travaux  contenus  dans  le  bulletin 
de  la  Société  pour  les  années  1881-1890.  Le  Président 
remercie  M.  Surrault  de  ce  travail  qui  pourra  figurer 
au  bulletin  actuellement  en  cours  de  publication. 

L’ordre  du  jour  étant  épuisé,  la  séance  est  levée. 


Le  Secrétaire ,  Th.  Surrault. 


-  15  - 


Séance  du  6  octobre  1892 

Présidence  de  M.  Préaubert 

Le  Secrétaire  donne  lecture  du  procès-verbal  de  la 
dernière  séance.  Ce  procès-verbal  est  adopté. 

M.  le  Président  dépouille  la  correspondance  qui 
comporte  : 

1°  Une  lettre  de  M.  le  Ministre  de  l’Instruction  pu¬ 
blique  qui  annonce  que  le  Congrès  des  Sociétés  sa¬ 
vantes  tiendra  désormais  ses  séances  pendant  les 
vacances  de  Pâques.  Cette  lettre  est  accompagnée  du 
programme  du  Congrès  qui  aura  lieu  à  la  Sorbonne 
en  1893. 

2°  Une  lettre  de  la  Société  des  Amis  des  Sciences  et 
Arts  de  Rochechouart  qui  demande  l’échange  de  ses 
publications  contre  le  bulletin  de  notre  Association. 
Accepté. 

Communications  diverses  : 

M.  Quélin  lit  et  dépose  les  bulletins  des  observa¬ 
tions  météorologiques  faites  à  l’observatoire  du  Jardin 
des  Plantes  pendant  les  mois  d’août  et  de  septembre. 

M.  Quélin  donne  ensuite  connaissance  d’un  travail 
sur  Belle-Ile-en-Mer  et  sur  quelques  recherches  mé¬ 
téorologiques  qu’il  a  faites  dans  xette  île  pendant  le 
mois  d’août.  Les  conclusions  de  ce  travail  sont  les 
suivantes  :  la  moyenne  de  la  température  de  l’été  est 
inférieure  à  celle  du  continent,  tandis  que  la  moyenne 
de  la  température  annuelle  est  supérieure  de  2°  à 
celle  du  continent  ;  la  quantité  de  pluie  tombée  est 
plus  grande  et  le  nombre  des  jours  pluvieux  est 


—  16  - 


moindre  que  sur  le  continent  ;  les  vents  suivent  le 
régime  des  vents  du  continent  et,  d’après  les  obser¬ 
vations  faites  par  un  conducteur  des  ponts  et  chaus¬ 
sées,  le  vent  dominant  serait  celui  du  N.-E.  ;  peu  ou 
point  d’orages. 

M.  Préaubert  relate  en  quelques  mots  le  voyage 
qu’il  a  fait  dans  les  Pyrénées  (Ariège)  avec  la  Société 
Botanique  de  France,  au  mois  d’août.  Au  point  de  vue 
botanique  comme  au  point  de  vue  du  pittoresque, 
cette  région  des  Pyrénées  est  de  beaucoup  inférieure 
aux  Alpes. 

M.  Préaubert  dit  que  toutes  les  forges  catalanes  ont 
disparu  de  cette  région,  les  fours  catalans  ne  pouvant 
pas  soutenir  la  concurrence  des  hauts  fourneaux. 

M  Préaubert  montre  un  bel  échantillon  du  zamenis 
viridi  flava  qu’il  a  capturé  en  septembre,  à  Mortagne- 
sur-Gironde,  pour  le  Musée. 

MM.  Quélin  et  Verchaly  présentent  comme  membre 
titulaire  M.  Durand-Gréville,  chemin  de  la  Barre,  à 
Angers. 

L’ordre  du  jour  étant  épuisé,  la  séance  est  levée. 

Le  Secrétaire ,  Th.  Surrault. 


Séance  du  3  novembre  1892 

Présidence  de  M.  Préaubert 

Le  Secrétaire  lit  le  procès-verbal  de  la  dernière 
séance.  Adopté. 

La  correspondance  comporte  une  lettre  de  M.  Gaulier, 


-  17  — 


de  Durtal,  accompagnée  d’une  note  météorologique 
relative  à  la  prévision  du  temps  pour  le  troisième  tri¬ 
mestre  de  1892.  La  Société  prie  M.  Quélin  d’étudier  ce 
travail,  d’en  rendre  compte  à  la  prochaine  séance  et 
d’entrer  en  relation  avec  l’auteur. 

M.  le  Président  donne  lecture  de  la  liste  des  publi¬ 
cations  reçues  depuis  la  dernière  séance  et  déposées 
sur  le  bureau. 

Communications  diverses  : 

M.  Bouic  présente  quelques  observations  sur  les 
mœurs,  les  habitudes  et  la  viviparité  des  anguilles  de 
nos  rivières.  11‘  rapporte  qu’à  sa  connaissance  une 
vingtaine  de  faits,  depuis  seize  ans,  montreraient  que 
certaines  anguilles  seraient  vivipares. 

Les  petites  anguilles  qui  naissent  ainsi  dans  nos 
cours  d’eau  sont  moins  grosses  que  les  civelles  qui 
remontent  de  la  mer.  Il  paraît  assez  facile  de  distinguer 
les  anguilles  vivipares  des  autres  au  développement 
de  l’ovaire.  M.  Préaubert  fait  remarquer  à  ce  sujet 
que  la  sexualité  des  anguilles  est  difficile  à  recon¬ 
naître  et  que  les  auteurs  sont  partagés  quant  à  la 
question  de  viviparité  et  d’oviparité;  toutefois,  on 
admettrait  assez  généralement  que  la  reproduction 
en  mer  est  ovipare,  et  il  est  à  peu  près  certain  que 
les  anguilles  qui  se  reproduisent  dans  les  eaux  douces 
sont  vivipares,  car  à  aucun  moment  de  l’année  on  ne 
rencontre  d’œufs  chez  ces  animaux. 

MM.  Borne  et  Préaubert  promettent  de  consigner 
leurs  observations  dans  une  petite  note  pour  le  bul¬ 
letin  de  la  Société. 

M.  Quélin  lit  et  dépose  le  résumé  des  observations 

2 


—  18  — 


météorologiques  faites  à  l’observatoire  municipal 
d’Angers  pendant  le  mois  d’octobre  1892.  Il  est  tombé 
pendant  ce  mois  d’octobre  une  quantité  de  pluie 
extraordinaire,  180m/m. 

M.  Quélin  lit  un  travail  sur  la  périodicité  des  vents. 
De  l’étude  à  laquelle  s’est  livré  notre  collègue,  il  a 
déduit  la  formule  suivante  qui,  espère-t-il,  pourra 
prendre  le  nom  de  loi  lorsque  l’expérience  l’aura 
confirmée  : 

«  Pendant  le  printemps,  le  vent  parcourt  dans  le 
sens  rétrograde  la  même  somme  de  rhumbs  parcou¬ 
rus  dans  le  sens  direct  pendant  l’hiver. 

«  Même  rapport  entre  l’automne  et  l’été.  » 

Sur  la  demande  de  M.  Quélin,  l’assemblée  nomme 
une  commission  de  trois  membres,  MM.  Bleunard, 
Verchaly  et  Surrault,  pour  vérifier  les  calculs  de  l’au¬ 
teur  et  rédiger  un  rapport. 

M.  le  Président  remercie  M.  Quélin  au  nom  de  la 
Société  et  l’engage  à  continuer  ses  recherches. 

M.  Durand-Gréville,  présenté  à  la  dernière  séance 
par  MM.  Quélin  et  Verchaly,  est  admis  à  l’unanimité 
en  qualité  de  membre  titulaire. 

M.  Préaubert  présente  comme  membre  correspon¬ 
dant  M.  Dufossé,  instituteur  à  Belle-Église  (Oise). 

M.  Quélin  présente  comme  membre  correspondant 
M.  Gaulier,  à  Durtal. 

MM.  Préaubert  et  Surrault  présentent  comme 
membre  titulaire  M.  Vannier,  inspecteur  de  l’ensei¬ 
gnement  primaire  à  Angers. 

L’ordre  du  jour  étant  épuisé,  la  séance  est  levée. 

Le  Secrétaire ,  Th.  Surrault. 


—  19  — 


Séance  du  8  décembre  1892 

Présidence  de  M.  Préaubert 

Le  Secrétaire  lit  le  procès-verbal  de  la  dernière 
séance.  Adopté  sans  observations. 

Correspondance  : 

M.  Eug.  Autran,  conservateur  de  l’herbier  Boissier, 
à  Chambesy,  près  Genève,  demande  l’échange  du 
Bulletin  de  l'Herbier  Boissier  contre  notre  publication. 
La  Société  décide  d’accepter  cette  proposition. 

M.  le  Président  donne  lecture  de  la  liste  des  ou¬ 
vrages  reçus  depuis  la  dernière  séance. 

Communications  diverses  : 

M.  Dreux,  opticien,  présente  une  paire  de  lunettes 
pour  corriger  le  strabisme  après  l’opération  chirurgi¬ 
cale.  Dans  ces  lunettes,  les  verres  sont  remplacés  par 
une  lame  ronde  de  métal  avec  coulisseau  diamétral 
permettant  de  ne  laisser  voir  le  malade  que  par  un 
trou  sténopéique  qui  peut  occuper  toutes  les  positions 
du  cercle  grâce  au  mouvement  de  la  plaque  métal¬ 
lique  dans  sa  monture. 

M.  Décuillé  présente  un  Catatogue  des  Lichens  qu’il 
a  recueillis  dans  un  rayon  de  3  à  4  kilomètres  autour 
d’Angers  ;  il  lit  la  préface  de  son  travail  dans  laquelle 
il  expose  que  ce  sont  les  résultats  de  ses  recherches 
personnelles  qu’il  publie. 

M.  le  Président  remercie  ces  messieurs  de  leurs  inté¬ 
ressantes  communications  ;  le  travail  de  M.  Décuillé 
sera  publié  au  prochain  bulletin. 

M.  Bleunard  lit  le  rapport  qu’il  a  rédigé  sur  le  tra- 


—  20  — 


vail  de  M.  Quélin  au  nom  de  la  commission  nommée 
à  cet  effet  dans  la  dernière  séance.  Ce  rapport  sera 
publié  dans  le  bulletin  de  l’année  prochaine. 

M.  Quélin  lit  et  dépose  le  résumé  des  observations 
météorologiques  faites  au  Jardin  des  Plantes  pendant 
le  mois  de  novembre. 

M.  le  Président  distribue  aux  membres  présents  le 
bulletin  de  1891. 

MM.  Dufossé  et  Gaulier,  présentés  à  la  dernière 
séance,  sont  admis  comme  membres  correspondants. 

M.  Vannier,  inspecteur  de  l’enseignement  primaire, 
est  admis  en  qualité  de  membre  titulaire. 

L’ordre  du  jour  appelle  le  renouvellement  du 
Bureau. 

Sont  nommés  pour  l’année  1893  : 

Président  :  M.  Préaubert  ; 

Vice-Président  :  M.  Bleunard  ; 

Secrétaire  :  M.  Surrault  ; 

Archiviste  :  M.  Quélin  ; 

Trésorier  :  M.  Baron. 

L’ordre  du  jour  étant  épuisé,  la  séance  est  levée. 

Le  Secrétaire ,  Th.  Surrault. 


ESSAI  BIBLIOGRAPHIQUE  ET  HISTORIQUE 


SUR  LA 

GÉOLOGIE  ET  LÀ  PALÉONTOLOGIE 


E3ST  ANJOU 

PAR 

M.  O.  DESMAZIÈRES 

Membre  correspondant 


PREMIÈRE  PARTIE 

Histoire  de  la  Géologie  et  de  la 
Paléontologie  en  Anjou 


La  plupart  des  couches  dont  se  compose  l’écorce 
du  globe  se  trouvent  représentées  en  Maine-et-Loire  ; 
aussi  l’étude  de  la  Géologie,  de  la  Paléontologie  et  de 
la  Minéralogie  a-t-elle  été  depuis  longtemps  cultivée 
dans  notre  pays. 

Le  7  juin  1746,  Pierre  Berthelot  du  Pasty  pro¬ 
nonce  son  discours  de  réception  à  l’Académie  royale 
d’Angers  sur  YUtilité  de  l'histoire  naturelle  en  Anjou. 
Après  avoir  rapidement  énuméré  les  richesses  miné¬ 
rales  de  l’Anjou,  il  dit  : 


—  22  — 


«  Les  pétrifications,  ces  monuments  divins  du  plus 
mémorable  de  tous  les  événements  ne  sont-elles  pas 
un  vrai  ornement  de  notre  province,  où  elles  se 
trouvent  plus  abondamment  qu’en  aucune  autre?  Ne 
sont-elles  pas  les  délices  des  savants  et  dignes  d’être 
placées  dans  notre  histoire  naturelle.  » 

Ainsi,  dès  cette  époque,  les  fossiles  nommés  alors 
pétrifications ,  attiraient  l’attention  des  naturalistes 
angevins. 

En  1751,  Jean-Étienne  Guettard,  membre  de 
l’Académie  des  Sciences,  écrit  ses  ouvrages  sur  les 
Éponges ,  sur  les  Fongites,  auxquels  on  a  donné  le 
nom  de  figues,  de  pommes,  de  poires,  de  grenades, 
d’oignons,  de  rabioles  et  autres  semblables,  selon 
qu’ils  approchent,  par  leur  figure,  de  ces  fruits  ou  de 
ces  racines,  sur  quelques  corps  fossiles  peu  connus  (1). 

Les  observations  faites  par  Guettard  en  Maine-et- 
Loire  ont  contribué  en  grande  partie  à  faire  connaître 
la  véritable  organisation  des  polypiers  fossiles;  il  en 
avait  trouvé  en  grand  nombre  dans  notre  pays  et  la 
plupart  furent  déposés  dans  le  cabinet  du  duc 
d’Orléans. 

En  parlant  de  ces  pétrifications,  Guettard  dit  : 

«  Je  ne  suis  point  du  tout  persuadé  que  ce  soient 
des  fruits  terrestres  pétrifiés,  je  crois  que  ce  sont  des 
corps  qui  ont  crû  dans  la  mer,  que  cet  élément  ren¬ 
ferme  une  infinité  de  productions  qui  ont  quelque 


(1)  Voir  pour  la  bibliographie  des  ouvrages  de  Guettard, 
YÉtude  sur  Guettard ,  par  M.  Aimé  de  Soland  (numéro  121  de 
notre  notice  bibliographique). 


—  23  — 


rapport  avec  celles  de  la  terre.  —  Ces  sortes  de  fos¬ 
siles  ne  sont  pas  rares  dans  ce  pays-ci,  c’est-à-dire 
aux  environs  de  Saumur  ;  j’y  trouve  à  peu  près 
les  mêmes  que  j’ai  recueillis  à  Vendôme,  en  Tou¬ 
raine.  » 

En  1757,  Guettard  publie  son  remarquable  Mémoire 
sur  les  Ardoisières  d'Angers  (78)  (1). 

Après  avoir  décrit  les  ardoisières  et  signalé  le 
quartz,  le  spath  blanc  et  les  pyrites  cubiques  qui  se 
trouvent  en  grande  partie  dans  nos  schistes,  Guettard 
écrit  : 

«  Les  accidents  les  plus  curieux  qui  se  rencontrent 
dans  les  ardoisières  sont,  sans  contredit,  les  em¬ 
preintes  des  plantes  et  des  poissons.  » 

Les  premiers  spécimens  de  ces  curieuses  empreintes 
avaient  été  envoyés  par  M.  Sartre,  directeur  général 
de  la  Société  d’Agriculture  de  la  Généralité  de  Tours, 
à  M.  de  Montigny,  membre  de  l’Académie  des  Sciences, 
et  déposés  par  lui  dans  le  cabinet  de  cette  Société. 
Guettard  avait  pu  étudier  ces  échantillons  de  nos 
schistes. 

Jusqu’à  cette  époque,  les  divers  auteurs  qui  s’étaient 
occupé  des  ardoisières  avaient  considéré  les  em¬ 
preintes  trouvées  dans  les  feuillets  des  schistes  comme 
des  figures  de  plantes  ou  des  dendrites  ;  Guettard,  le 
premier,  fait  remarquer  les  traces  de  trilobites  dans 
nos  ardoisières  et  les  classe  dans  les  crustacés  ;  il  les 
compare  aux  crabes,  aux  écrevisses  et  aux  pous  de 


(1)  Les  numéros  du  texte  renvoient  aux  numéros  de  la  deuxième 
partie  (Bibliographie). 


—  24  — 


mer ,  aux  langoustes.  La  description  qu’il  en  donne 
est  très  détaillée. 

Les  premières  études  de  Guettard  sur  ces  curieux 
vestiges  du  passé  ont  eu  lieu  à  la  carrière  de  Bouillou, 
à  Angers;  les  fossiles  y  étaient  très  nombreux  à  cette 
époque. 

Notre  compatriote  Renou,  un  des  premiers,  s’oc¬ 
cupe  sérieusement  des  études  minéralogiques  en 
Anjou  et,  par  suite  de  ses  recherches  faites  spéciale¬ 
ment  en  vue  de  cette  science,  est  amené  à  traiter 
quelques  sujets  de  Géologie  et  de  Paléontologie. 

En  1780,  Renou,  alors  directeur  des  mines  de  Saint- 
Georges,  envoie  au  docteur  Morand  une  collection  de 
fossiles  et  d’impressions  trouvés  dans  la  houille;  il  se 
forme  aussi  pour  lui-même  une  collection  de  roches 
et  des  empreintes  de  ce  terrain  en  indiquant  sur  les 
échantillons  la  profondeur  et  la  couche. 

Nommé  professeur  à  l’École  centrale  d’Angers , 
Renou  fait  un  cours  remarquable  sur  la  Minéralogie 
en  Anjou.  Renou  n’a  rien  publié,  mais,  par  ses  recher¬ 
ches,  il  a  fourni  des  matériaux  importants  à  d’autres 
auteurs  qui  ont  pu  consulter  ses  manuscrits. 

En  1790,  dans  son  Essai  manuscrit  sur  Y  Histoire 
naturelle  du  département  de  Maine-et-Loire  (108), 
Renou  s’occupe  de  la  description  géologique  du  can¬ 
ton  de  Saint-Florent-le-Vieil;  les  fossiles  du  Dévonien 
lui  font  écrire  les  lignes  suivantes  : 

«  On  trouve  dans  les  bancs  de  marbre  à  chaux  des 
pétrifications  de  madrépores  de  différentes  espèces  et 
des  coquillages  qui  sont  du  genre  des  peignes  et  des 


—  25  — 

cardes;  il  y  a  même  des  endroits  où  les  pétrifications 
de  madrépores,  surtout  de  l’espèce  des  rameaux,  sont 
si  abondantes  qu’elles  forment  une  roche  entièrement 
composée  de  cette  espèce  de  polypiers  joints  à  quel¬ 
ques  coquillages  plus  ou  moins  changés  en  marbre.  » 

Nos  pierres  coquillères  n’ont  pas  échappé  à  ses 
recherches  ;  il  écrit  : 

«  A  l’ouest  et  au  midi  du  coteau  de  marbre  à  chaux 
se  trouve  une  autre  production  remarquable  et  qui 
étale,  avec  une  sorte  de  profusion,  les  vestiges  les 
moins  équivoques  de  l’ancien  séjour  des  eaux  de  la 
mer.  » 

Remarquant  l’horizontalité  des  couches  des  fossiles 
de  ces  terrains,  Renou  fait  cette  réflexion  : 

«  Cette  disposition  des  couches  horizontales  et  d’une 
épaisseur  uniforme  dans  une  aussi  grande  étendue, 
prouve  que  cet  amas  de  corps  marins  n’a  pas  été 
formé  subitement  par  une  révolution  violente,  mais 
qu’il  est  l’effet  d’un  dépôt  successif  formé  par  les 
eaux.  » 

Nous  trouvons  dans  les  herborisations  de  Merlet 
de  la  Boulay,  publiées  en  1809  par  ses  élèves  (1), 
une  note  concernant  les  faluns  de  Saint-Clément-de-la- 
Place.  Le  savant  botaniste  y  signale  un  dépôt  de  fos¬ 
siles  situé  au  milieu  de  rochers  et  de  débris  de  granit; 
ces  fossiles,  communiqués  à  M.  Ménard  La  Groie, 
furent  examinés  par  lui  :  il  a  reconnu  une  quaran¬ 
taine  d’espèces. 


(1)  Angers,  in-8°,  Fournier-Mame,  1809. 


—  26  — 


Dans  son  Histoire  naturelle  des  Crustacés  fossiles  (1) 
éditée  en  1822,  Charles  Brongniart  décrit  deux 
ogygies  de  nos  schistes  ardoisiers,  YO.  Guettardi  et 
YO.  Desmarestii. 

En  1834,  M.  Desvaux  donne  une  première  des¬ 
cription  géologique  et  minéralogique  de  notre  pays 
dans  la  Statistique  naturelle  de  Maine-et-Loire  (3)  pu¬ 
bliée  par  la  Société  d’Agriculture,  Sciences  et  Arts 
d’Angers. 

La  première  partie  contient  une  description  minéra¬ 
logique  très  étendue.  La  seconde  nous  donne  quel¬ 
ques  renseignements  sur  la  formation  de  nos  ter¬ 
rains  et  sur  les  fossiles  déjà  découverts. 

Desvaux  classe  nos  diverses  formations  dans  l’ordre 
suivant  : 

1°  Terrains  meubles  superficiels.  Il  signale  dans  cet 
étage  des  bambous  sur  les  grès  de  Cheffes ,  des 
frondes  de  palmiers  du  genre  Chamœrops  à  Étriché, 
sur  les  coteaux  de  la  Loire  entre  Gennes  et  Saint- 
Saturnin  des  impressions  de  plantes  dicotylédones, 
une  surtout  appartenant  au  genre  Banksia  ou  Dryan- 
dra.  Desvaux  fait  remarquer  un  des  premiers  que  nos 
fossiles  des  grès  appartiennent  à  la  flore  intertropi¬ 
cale. 

2°  Calcaire  poly zoonique.  L’auteur  fait  remarquer 
la  présence  dans  nos  faluns  de  nombreux  débris  des 
grands  animaux  antédiluviens  (lamantins,  masto¬ 
dontes,  crocodiles,  etc.). 


(1)  Paris,  in-8°,  Levrault,  1822,  avec  onze  planches. 


—  27  — 


3°  Calcaire  d'eau  douce.  Desvaux  a  observé  à  Pon- 
tigné ,  à  Saint-Martin-d’Arcé ,  à  Champigny ,  des 
paludines,  des  cyclades,  des  planorbes  et  des  mê¬ 
lâmes. 

4°  Calcaire  zoonique.  Sous  cette  dénomination,  Des¬ 
vaux  comprend  le  crétacé  et  le  jurassique  ;  il  signale 
quelques  fossiles  et  cite  entre  autres  un  cône  de  pin 
et  des  impressions  de  feuilles. 

5°  Formations  oligozooniques  ou  de  transition.  Dans 
ce  chapitre,  l’auteur  nous  donne  quelques  détails  sur 
le  dévonien  et  le  silurien  de  l’Anjou;  il  énumère  les 
fossiles  trouvés  à  cette  époque  :  des  trilobites,  des 
favosites,  des  troncs  de  palmiers,  des  graines,  des 
fougères,  des  lycopodes,  etc. 

6°  Formation  azoonique  ou  primitive  comprenant 
les  terrains  primitifs  de  l’arrondissement  de  Cholet, 
les  granits  de  Bécon,  Saint-Lambert-la-Potherie. 

En  1842,  dans  la  Statistique  du  département  de 
Maine-et-Loire  (1)  rédigée  par  M.  de  Beauregard,  nous 
trouvons  une  nouvelle  description  géologique  du  dé¬ 
partement,  d’après  M.  Lechatellier,  ingénieur  des 
mines. 

Nos  terrains  sont  classés  en  sept  groupes  princi¬ 
paux  :  terrains  non  stratifiés  ou  d’origine  ignée,  de 
transition,  jurassiques,  crétacés,  tertiaires,  diluvium, 
modernes.  Peu  de  fossiles  sont  signalés.  Dans  le  dilu¬ 
vium,  M.  Lechatellier  signale  près  de  Champtocé  un 
bloc  de  grès  lustré  arrondi;  d’autres  se  rencontrent 
sur  les  bords  du  Layon,  à  Machelles  et  aux  Noyers. 
Nos  faluns  sont  identifiés  avec  ceux  de  la  Touraine. 


—  28  — 


L’ouvrage  se  termine  par  des  coupes  des  puits  arté¬ 
siens  de  Saumur  et  de  Beaufort. 

M.  Wolski,  ingénieur  civil,  présente  au  Congrès 
scientifique  de  France  réuni  à  Angers  en  1843  son 
travail  sur  le  Gisement  du  Bassin  anthraxifère  dans 
le  département  de  Maine-et-Loire  (113).  Le  terrain 
anthraxifère  est  étudié  dans  ses  plus  grands  détails, 
surtout  au  point  de  vue  de  l’exploitation  des  couches, 
de  leur  stratigraphie  et  des  relations  avec  les  divers 
terrains  qui  les  avoisinent  ou  les  recouvrent. 

Une  belle  carte  de  notre  bassin  houillier  et  des 
coupes  du  terrain  accompagnent  l’ouvrage. 

En  1845,  M.  Cacarrié,  ingénieur  des  mines,  pu¬ 
blie  sa  Description  géologique  du  département  de 
Maine-et-Loire  (2).  Ce  travail,  très  savant  et  très  com¬ 
plet,  est  fait  surtout  au  point  de  vue  stratigraphique 
et  contient  peu  de  renseignements  sur  les  fossiles. 
M.  Cacarrié  donne  le  tableau  suivant  des  divers  ter¬ 
rains  de  l’Anjou. 

TERRAINS  NON  STRATIFIÉS 

Granits  divers. 

Roches  euritiques  et  pétro-siliceuses. 

Roches  feldspathiques,  amphiboliques  et  talqueuses. 

Porphyres  quartzifères. 

TERRAINS  STRATIFIÉS 

Terrain  non  fossilifère  ou  métamorphique. 

Terrain  Silurien. 
de  transition .  Anthraxifère. 


—  29  — 


.  .  Lias. 

Terrain  jurassique.  J 

(  Oolithe  inferieure. 

Terrain  crétacé  inférieur. 

[Grès  inférieurs. 

Calcaire  d’eau  douce. 

Molasse  coquillère. 

Sables  supérieurs. 

Terrain  Diluvium. 

Alluvions. 

M.  Cacarrié  identifie  nos  schistes  siluriens  de  Tré- 
lazé  avec  ceux  de  Dudley. 

L'ouvrage  se  termine  par  l’indication  de  la  nature 
géologique  de  chacune  des  communes  du  départe¬ 
ment  ;  il  est  complété  par  une  carte  géologique  du 
département  éditée  à  part  et  quatre  coupes  des  diffé¬ 
rents  terrains,  savoir  : 

1°  Coupe  par  Beaupréau,  Saint-Georges-sur-Loire, 
Châteauneuf  ; 

2°  —  par  Angers  et  Baugé  ; 

3°  —  du  terrain  anthraxifère  ; 

4°  —  du  plateau  de  Montreuil-Bellay. 

L’année  1833,  M.  Rolland  publie  une  étude  sur 
le  Terrain  anthraxifère  des  bords  de  la  Loire  aux 
environs  de  la  Haie-Longue  (109);  l’auteur  joint  à  son 
travail  de  belles  reproductions  d’empreintes  de  fou¬ 
gères  des  schistes  anthraxifères  et  de  palmiers  dans 
la  pierre  carrée.  Cet  ouvrage  complète  celui  de 
M.  Wolski. 


-  30  — 


M.  Millet  fait  paraître  en  1854  son  important  ou¬ 
vrage  sur  la  Paléontologie  de  Maine-et-Loire  (1)  :  c’est 
jusqu’ici  l’ouvrage  le  plus  complet  sur  cette  partie  de 
l’histoire  naturelle  de  notre  département;  des  cri¬ 
tiques  ont  été  faites  sur  les  inexactitudes  des  déter¬ 
minations  de  Millet,  mais  pour  juger  cet  ouvrage  il 
faut  se  rappeler  le  peu  de  documents  dont  disposait 
Millet  pour  nommer  ses  fossiles  et  se  reporter  à  l’état 
de  la  science  à  cette  époque. 

Cet  ouvrage  est  souvent  cité  par  les  géologues,  il 
est  toujours  consulté  avec  le  plus  grand  intérêt  au 
point  de  vue  des  recherches  à  faire  dans  l’Anjou. 

Au  début  de  son  travail,  Millet  nous  donne  la  clas¬ 
sification  des  terrains  de  Maine-et-Loire  d’après  les 
travaux  de  A.  d’Orbigny.  Chaque  terrain  est  ensuite 
examiné  successivement  au  point  de  vue  de  la  Géo¬ 
logie,  de  la  Minéralogie  et  de  la  Paléontologie.  Ren¬ 
seignements  précieux  pour  un  ouvrage  local,  les  com¬ 
munes  et  même  les  carrières  où  ont  été  trouvées  les 
roches  et  les  fossiles  sont  indiquées  avec  le  plus 
grand  soin. 

Dans  sa  Paléontologie,  Millet  énumère  huit  cents 
fossiles. 

En  1865,  Millet  complète  quelques-uns  des  rensei¬ 
gnements  donnés  dans  sa  Paléontologie  en  publiant 
Y  Indicateur  de  Maine-et-Loire  (8),  sorte  de  guide  où  le 
naturaliste  trouve  de  nombreuses  indications.  Pour 
chacune  des  communes  de  Maine-et-Loire,  Millet  nous 
donne  sa  composition  géologique,  les  roches  et  les 
fossiles  qu’on  y  rencontre. 

Nous  espérons  qu’un  jour  un  géologue  angevin 


—  31  - 


voudra  bien  mettre  oet  ouvrage  au  courant  des  décou¬ 
vertes  plus  récentes. 

La  même  année,  M.  Menière  fait  paraître  son 
Essai  minéralogique  du  département  de  Maine-et- 
Loire  (6)  ;  quelques  pages  seulement  sont  consacrées 
à  la  Paléontologie. 

Grâce  aux  renseignements  de  MM.  Bayan,  O.  Bor- 
reau  et  surtout  M.  de  Yerneuil,  l’auteur  peut  nous 
donner  une  liste  de  quarante-qualre  espèces  du  Dévo¬ 
nien  des  Fourneaux,  près  Angers. 

Nous  allons  maintenant  examiner  successivement 
les  divers  travaux  publiés  depuis  la  Paléontologie  et 
l’Indicateur  de  Millet,  et  constater  les  progrès  accom¬ 
plis;  mais,  pour  faciliter  notre  étude  et  la  rendre  plus 
claire,  nous  classerons  les  publications  par  terrains. 

TERRAIN  SILURIEN 

Nous  ne  ferons  que  mentionner  les  observations 
faites  en  1861  et  1864  par  M.  Menière  sur  le  méta¬ 
morphisme  des  schistes  en  Anjou. 

M.  le  Docteur  Farge  publie  en  1871  une  Note  sur 
les  progrès  de  la  Géologie  et  de  la  Paléontologie  dans 
le  département  de  Maine-et-Loire  (67).  Ce  travail  a 
augmenté  beaucoup  nos  connaissances  sur  le  terrain 
silurien  de  l’Anjou. 

M.  Farge  classe  l’assise  moyenne  et  principale  de 
nos  schistes  dans  le  silurien  inférieur  de  Murchison, 
faune  seconde  de  Barrande,  et  l’assimile  au  Llandeilo 
d’Angleterre.  Il  fait  connaître  des  gisements  de  grès 
à  bilobites,  chondrites,  fucoides  et  spécialement  cru - 


-  32  - 


ziana  Prevosti  et  Cordieri  à  Combrée,  Pouancé  et 
Segré.  L’auteur  donne  la  coupe  suivante  du  terrain  : 

1°  Grès  à  bilobites  ; 

2°  Quartzites  ferrugineuses  et  minerais  de  fer  ; 

3°  Ardoises  à  Galymene  Tristani  et  Orthis. 

Les  grès  fossilifères  à  bilobites  forment  partout  la 
base  de  notre  silurien. 

Dans  une  des  séances  de  la  Société  d’Études  scien¬ 
tifiques  d’Angers  (1),  M.  Préaubert  nous  fait  con¬ 
naître  que,  dans  une  promenade  aux  Ponts-de-Cé, 
M.  Cotjean,  alors  professeur  à  Poitiers,  a  découvert  et 
remis  à  M.  Boreau,  directeur  du  Musée  d’histoire 
naturelle  d’Angers,  un  échantillon  de  graptolithes 
trouvé  dans  des  phtanites  servant  à  l’empierrement 
des  routes. 

M.  Farge  a  pu  jalonner  à  l’aide  des  carrières  ou¬ 
vertes  sur  divers  points  une  des  bandes  de  quartz 
lydien  à  graptolithes  ;  elle  traverse  les  communes  de 
Denée,  Savennières,  Saint:Martin-du-Fouilloux,  Saint- 
Augustin-des-Bois,  la  Pouèze  et  Vern.  L’examen  des 
échantillons  a  permis  de  reconnaître  les  espèces  sui¬ 
vantes  : 

Graptolilhus,  Becki  (Barrande). 

—  Sedgwicki  ?  (Portl). 

—  deux  espèces  indéterminées. 

Diplograpsus,  Folium  (Hisinger). 

—  Pristis  (Hisinger). 

Rastrites,  Peregrinus  (Barrande). 


(1)  Bull.  Soc.  Ét.  sc.  d’Ang.,  t.  II,  p.  49,  1872. 


—  33  - 


M.  Farge  a,  le  premier,  nommé  nos  graptolithes;  il 
classe  les  quartzites  ou  grès  lydiens  qui  les  ren¬ 
ferment  dans  le  terrain  silurien  (faune  seconde). 

D’après  le  Catalogue  raisonné  des  Fossiles  siluriens 
de  V Anjou  et  de  la  Bretagne  (112)  publié  en  1875  par 
MM.  de  Tromeiin  et  Lebesconte,  nos  schistes 
ardoisiers  renferment  plus  de  soixante -six  espèces 
distinctes. 

Les  fossiles  les  plus  communs  sont  :  Calymene 
Tristani ,  fllœnus  giganteus ,  Asaphus  Desmaresti , 
Dalmanites  socialis ,  Placoparia  Tourneminei,  Tri- 
nucleus  ornatus ,  Orlhisi  etc. 

Au  mois  de  septembre  1877,  M.  Préaubert  fait  de 
nombreuses  observations  sur  le  Silurien  des  environs 
d'Angers  (107)  et  spécialement  sur  la  position  des 
bancs  de  minerais  de  fer  de  ce  terrain  ;  il  lui  attribue 
la  composition  suivante  du  nord  au  sud  : 

1°  Bande  de  phyllades  à  tigillites  ; 

2°  Veine  nord  de  minerai  ; 

3°  Bande  de  grès  à  tigillites  ; 

4°  Veine  sud  ferrifère  ; 

5°  Bande  de  phyllades  à  tigillites  ; 

6°  Schistes  grossiers  phylladiques  ; 

7°  Grès  phylladiques  ; 

8°  Schistes  ardoisiers  à  Orthis  (Tour-Bouton). 

A  l’appui  de  son  travail,  M.  Préaubert  donne  les 
coupes  suivantes  : 

1°  Coupe  de  la  tranchée  du  chemin  de  fer  de  l’Ouest 
dans  la  colline  de  la  Tour-Bouton  ; 


3 


-  34 


2°  Coupe  de  la  tranchée  du  chemin  d’Épinard  entre 
le  vallon  de  Tartifume  et  le  Tertre-au-Jeau  ; 

3°  Coupe  à  travers  la  colline  de  Reculée  près  la 
ferme  des  Loges  ; 

4°  Coupe  à  travers  la  butte  de  la  ferme  de  l’Étang. 

M.  Préaubert,  en  réponse  aux  théories  de  M.  l’abbé 
Choyer  sur  la  déformation  des  trilobites  de  nos 
schistes,  donne  l’explication  suivante  du  phénomène. 

Les  trilobites  engagés  d’une  façon  quelconque  dans 
la  substance  argileuse  ont  dû,  au  moment  où  s’est 
exercée  la  pression  qui  a  modifié  la  roche,  s’aplanir 
dans  le  sens  des  feuillets.' 

En  1878,  M.  Hermite  constate  la  présence  du  silu¬ 
rien  supérieur  près  du  bourg  de  la  Meignanne  (82), 
dans  une  carrière  exploitée  depuis  longtemps  et  dont 
il  donne  la  coupe.  L’auteur  a  recueilli  les  espèces 
suivantes  dans  le  calcaire  ampéliteux  du  silurien  supé¬ 
rieur  de  cette  localité. 


Orthoceras 

ambigena, 

Barr. 

— 

fasciolatum. 

Barr. 

— 

aff.  0.  Bohemicum. 

Barr. 

— 

aff.  0.  dulce. 

Barr. 

— 

spec. 

Platystoma 

spec. 

Cardiola 

interrupta. 

Sow. 

— 

aff.  C,  tenuistriata. 

Goldf. 

Terebratula 

aff.  T.  obovata. 

Barr. 

La  même  année,  M.  Hermite  publie  son  Étude  pré¬ 
liminaire  du  terrain  silurien  des  environs  d'An¬ 
gers  (81).  M.  Hermite  nous  dit  d’abord  brièvement  que 


notre  silurien  se  compose  principalement  d’une  série 
puissante,  de  schistes  renfermant  quelques  bandes 
de  grès  d’une  faible  épaisseur,  puis  il  entre  dans  le 
détail  des  différentes  couches  et,  pour  bien  nous  en 
faire  comprendre  l’allure  tourmentée,  nous  donne 
une  coupe  du  silurien,  de  Juigné-Béné  à  la  Maine. 
D’après  M.  Hermite,  notre  silurien  offre  la  succession 
suivante  : 

1°  Schistes  inférieurs,  souvent  lustrés  ; 

2°  Grès  à  bilobites  ; 

3°  Minerais  de  fer  ; 

4°  Schistes  noirs  sans  fossiles  ; 

5°  Grès  supérieurs  ; 

6°  Schistes  ardoisiers  fossilifères  à  Calymene  Tris- 
tani  ; 

7°  Schistes  à  nodules  très  fossilifères  ; 

8°  Phtanites  à  graptolithes  ; 

9°  Calcaire  de  la  Meignanne  (silurien  supérieur). 

M.  Hermite  nous  fait  remarquer  que  les  grès  à  bilo¬ 
bites  sont  largement  représentés  aux  environs  d’An¬ 
gers  et  renferment  des  Cruziana  Prevosti  (Rouault)  ; 
il  les  distingue  des  grès  supérieurs  qui  constituent 
un  horizon  moins  important. 

Le  savant  professeur  nous  donne  la  liste  de  trente- 
quatre  espèces  trouvées  dans  nos  schistes  à  nodules, 
fossiles  caractéristiques  de  l’horizon  de  la  Hunau- 
dière  ;  M.  Hermite  fait  plusieurs  remarques  sur  ces 
fossiles  et  les  compare  avec  ceux  de  Bohême. 

Dans  sa  Notice  géologique  des  environs  de  Segré  (50) 
éditée  en  1880,  M.  Davy  complète  les  recherches  de 


M.  Hermite  sur  noire  silurien  ;  son  étude  porte  prin¬ 
cipalement  sur  les  bandes  de  minerai  de  fer  qui  tra¬ 
versent  le  silurien  d’Anjou,  il  trace  une  remarquable 
carte  géologique  de  l’arrondissement  de  Segré  et 
donne  un  tableau  chronologique  des  terrains  qui  le 
traversent  ;  vu  l’importance  de  cet  ouvrage,  nous  ne 
pouvons  l’analyser  complètement. 

Pour  faire  comprendre  en  quelques  lignes  la  con¬ 
texture  géologique  de  l’arrondissement  de  Segré , 
M.  Davy  nous  donne  une  coupe  normale  à  la  direction 
générale  des  terrains;  elle  fait  voir  la  succession  sui¬ 
vante  : 

1°  Six  bandes  de  schistes  ardoisiers  ; 

2°  Huit  bandes  de  grès  armoricain  ; 

3°  Trois  bandes  du  silurien  inférieur  ; 

4°  Le  terrain  dévonien  dans  un  repli  du  silurien. 

M.  Davy  fait  la  remarque  qui  suit  au  sujet  de  la  stra¬ 
tigraphie  de  notre  silurien  : 

«  Les  grès  armoricains  placés  immédiatement  au- 
dessous  des  schistes  ardoisiers  forment  un  horizon 
géologique  nettement  défini  et  caractérisé  par  des 
fossiles  spéciaux.  Dans  ce  terrain,  des  minerais  de  fer 
en  couches  entrent  comme  parties  constituantes  et  se 
rencontrent  aussi  souvent  et  aussi  régulièrement  que 
la  houille  dans  le  terrain  houiller.  —  Ces  couches  fer¬ 
rugineuses  ne  sont  pas  placées  en  contact  et  entre 
les  grès  et  les  schistes,  mais  bien  dans  la  masse  elle- 
même  du  terrain.  » 

Dans  nos  grès  armoricains,  M.  Davy  cite  des  bilo- 
bites  genre  Cruziana ,  des  lingules,  ces  dernières  très 


—  37  — 


rares,  et  constate  l’absence  des  trilobites  qu’on  a 
trouvés  au  contraire  dans  les  assises  de  Bretagne. 

L’auteur  nous  donne  l’analyse  des  minerais  de  fer 
des  environs  de  Segré  et  leurs  principaux  caractères 
physiques. 

En  1888  (32),  M.  Louis  Bureau  décrit  deux  nou¬ 
veaux  Dalmanites  des  ardoisières  d’Angers  et  de  la 
Pouèze  : 

Dalmanites,  Edwardn. 

—  Lapeyrei. 

En  1892,  M.  Barrois,  le  savant  professeur  de  la 
Faculté  de  Lille,  dans  son  important  ouvrage  sur  les 
Graptolithes  (22),  donne  la  liste  des  espèces  des 
schistes  d’Angers  ;  ces  fossiles  n’ont  pas  tous  été 
recueillis  dans  notre  département,  mais  nous  les  citons 
comme  appartenant  à  la  faune  de  nos  schistes  : 

Didymograptus  Murchisoni.  Beck. 

—  euodus.  Lapw. 

—  nanus.  Lapw. 

—  furcillatus.  Lapw. 

Les  phtanites  de  l’Anjou  et  de  la  Loire-Inférieure 
ont  fourni  à  M.  Barrois  dix-huit  espèces  ;  il  assimile 
nos  phtanites  aux  coniston-madstone  du  nord  de  l’An¬ 
gleterre  ;  c’est  un  niveau  spécial,  propre  de  la  série 
silurienne  et  non,  comme  on  l’a  cru  jusqu’ici,  un  faciès 
siliceux  de  l’élage  des  ampelites  à  C.  interrupta  et 
Colonus  (opinion  de  MM.  de  Tromelin ,  Farge  et 
Bureau).  —  La  faune  des  phtanites  de  l’Anjou  diffère 
complètement  des  faunes  graptolitiques  inférieures 


—  38  — 


de  la  Bretagne  pour  se  rapprocher  des  faunes  des 
ampelites  supérieures. 

Les  nombreux  filons  de  fer  de  notre  silurien  ont  été 
exploités  depuis  la  plus  grande  antiquité,  de  nom¬ 
breuses  traces  d’anciennes  exploitations  ont  été  trou¬ 
vées  en  Anjou  ;  au  point  de  vue  de  la  découverte  de 
ces  mines,  de  leur  histoire,  de  leurs  relations  géolo¬ 
giques,  on  pourra  consulter  : 

Menière  :  Recherches  bibliographiques  sur  les  mines 
de  fer  suivies  d'une  ancienne  mine  en  Anjou  (88), 
1877  ;  Ancienne  mine  de  fer  (97),  1880;  Observations 
sur  d'anciens  gîtes  métallifères  de  l'Anjou  (89),  1860. 

Préaubert  :  Observations  sur  d'anciennes  mines  de 
fer  (107),  1879. 

Bodard  :  Sur  l'exploitation  des  mines  de  fer  en 
Anjou  au  XIIe  siècle  (26),  1861. 

Davy  :  Notice  géologique  des  environs  de  Segré  (50), 
1880. 

Danton  :  Notice  géologique  sur  les  gisements  mé¬ 
tallifères  de  l'Anjou  (49  bis),  1873-1877. 

M.  Danton,  ingénieur  civil  des  mines,  suppose  que 
ces  mines  remontent  à  l’époque  gallo-romaine,  M.  Cé- 
lestin  Port  a  reconnu  que  des  noms  caractéristiques 
tels  que  ceux  de  la  Ferrière  existaient  au  xie  siècle.  — 
M.  Daubrée,  dans  son  étude  sur  Y  Exploitation  des 
métaux  dans  la  Gaule [  1),  parle  de  nos  anciennes  mines 
de  fer  et  résume  les  travaux  des  auteurs  angevins. 


(1)  Revue  archéologique,  numéro  de  juin  1881.  Paris,  Didier. 


—  39  — 


QUESTION  DE  L’EOPTERIS 

Les  3  septembre  1877  (110  bis)  et  18  novembre  1878 
(110  ter),  M.  de  Saporta  annonce  à  l’Académie  des 
Sciences  la  découverte  de  deux  empreintes  d’une  nou¬ 
velle  plante  terrestre  dans  les  schistes  ardoisiers 
d’Angers;  le  premier  échantillon  lui  avait  été  commu¬ 
niqué  par  le  professeur  Morière,  le  second  par  M.  Crié. 

Dans  son  ouvrage  :  Le  monde  des  plantes  avant 
V apparition  de  l'homme,  M.  de  Saporta  fait  remarquer 
que  ces  plantes  doivent  être  regardées  comme  les 
plus  anciennes  des  plantes  terrestres  de  notre  conti¬ 
nent,  il  les  classe  parmi  les  fougères  et  leur  donne  les 
noms  d 'Eopteris  Morierei  et  d'E.  Criei.  L’auteur  pense 
que  YEopteris  est  la  souche  ancestrale  des  Cardiop- 
teris  et  des  Cyclopteris  carbonifères  et  dévoniens  ; 
\'E.  Morierei  est  figuré  en  couleur  en  tête  de  l’ouvrage. 

Lors  de  la  présentation  de  cette  nouvelle  plante  à 
la  Société  de  Géologie  en  1879,  M.  de  Tromelin  fait 
toutes  ses  réserves  au  sujet  de  l’existence  de  l 'Eopteris 
qu’il  considère  non  comme  une  plante,  mais  comme 
une  formation  résultant  de  simples  herborisations 
pyriteuses. 

Dans  son  ouvrage  sur  les  Anciens  Climats  et  les 
Flores  fossiles  de  l'Ouest  de  la  France  (48),  M.  Crié 
figure  l’ Eopteris  Criei  et  nous  donne  le  tableau  des 
flores  fossiles  de  l’ouest  de  notre  pays. 

M.  Hermite,  en  1879  (83),  dans  une  communication 
à  la  Société  Géologique  de  France  et  dans  la  Revue 
des  Questions  scientifiques ,  ne  partage  nullement  les 
théories  de  MM.  de  Saporta  et  Crié  au  sujet  de  YEop- 


—  40  — 


teris  ;  pour  lui  cette  empreinte  n’est  pas  une  fougère, 
dans  l’axe  central  il  voit  simplement  un  canal  creusé 
dans  la  vase  molle  par  des  annélés  ou  tout  autre  ani¬ 
mal  ;  le  sulfure  de  fer  s’est  introduit  par  ce  canal  el 
infiltré  entre  les  différents  feuillets  du  schiste. 

En  1880  (53),  M.  Davy,  ingénieur  à  Segré,  résume, 
dans  un  remarquable  mémoire,  les  opinions  émises 
sur  Y E opter is  et  considère  que  la  solution  de  la  ques¬ 
tion  n’est  pas  encore  trouvée. 

Il  est  hors  de  contestation  maintenant  que  les  pré¬ 
tendus  folioles  ne  sont  autres  que  des  dendrites  pyri- 
teuses,  mais  la  tige  reste  en  discussion  et  il  paraît 
difficile  à  M.  Davy  d’admettre  l’opinion  de  M.  Her- 
mite;  il  suppose  plutôt  que  le  sillon  autour  duquel  se 
sont  formées  les  dendrites  a  été  probablement  formé 
par  une  plante  marine  et  non  par  un  ver,  car  la  trace 
diminue  de  largeur  d’une  extrémité  à  l’autre. 

D’ailleurs, le 23 août  1879,  M.  de  Saporta  lui-même 
déclare  n’avoir  jamais  considéré  l’existence  de  YEop- 
teris  comme  absolument  démontrée,  et  il  suppose  que 
nous  aurions,  dans  les  empreintes  de  cette  sorte,  des 
rayons  épars  détachés  des  nageoires  de  sélaciens  de 
la  famille  des  raies.  M.  Davy  réfute  cette  opinion  en 
quelques  mots. 


TERRAIN  DÉVONIEN 

Nos  calcaires  dévoniens  ont  été  l’objet  de  nom¬ 
breuses  et  savantes  études  depuis  quelques  années 
tant  au  point  de  vue  stratigraphique  qu’au  point  de  vue 
delà  dénomination  des  fossiles.  Pour  faciliter  la  revue 


—  41  — 


des  diverses  publications  faites  sur  ce  terrain,  nous 
les  diviserons  en  deux  groupes  :  l’un  sur  la  rive  gauche 
de  la  Loire,  Tautre  sur  la  rive  droite. 

Calcaire  de  la  rive  gauche  de  la  Loire.  —  En  1878, 
M.  Hermite,  dans  son  étude  sur  la  présence  du  silu¬ 
rien  supérieur  à  La  Meignanne  (82),  classe  la  carrière 
de  Vallet  près  Chaudefonds  dans  le  silurien  supérieur; 
M.  Triger  et  M.  Rolland  l’avaient  considérée  comme 
appartenant  au  dévonien  supérieur. 

M.  Davy  nous  donne,  en  1884  (51-52),  une  coupe 
de  la  même  carrière  et  attribue  la  formation  du  cal¬ 
caire  qu’on  y  exploite  au  dévonien  supérieur.  Comme 
celui  de  Cop-Choux,  dans  la  Loire-Inférieure,  ce  cal¬ 
caire  se  trouve  presque  au  contact  du  terrain  anthraxi- 
fère  entre  ce  dernier  et  le  dévonien  moyen. 

La  même  année,  M.  Œhlert,  après  un  premier 
examen  des  fossiles  recueillis  par  M.  Davy,  les  range 
dans  la  faune  du  dévonien  supérieur,  niveau  à  Rhyn- 
chonella  cuboïdes. 

En  1886,  M.  Barrois  écrit  un  Mémoire  sur  le  Cal¬ 
caire  dévonien  de  Chaudefonds  (20)  ;  d’après  lui,  les 
fossiles  de  la  carrière  de  Vallet  font  partie  d’un  banc 
de  calcaire  détritique,  ce  banc  n’est  pas  de  formation 
corallienne  à  la  façon  d’un  atoll,  mais  il  constitue  un 
banc  de  calcaire  sédimentaire  qu’on  a  pu,  jusqu’ici, 
rattacher  aux  autres  bandes  dévoniennes  de  la  région. 
Partant  de  cette  conclusion,  M.  Barrois  fait  ressortir 


—  42  — 


toute  l’importance  de  la  détermination  des  fossiles 
pour  le  classement  des  couches  de  la  carrière  de 
Vallet. 

Le  savant  géologue  décrit  vingt-neuf  espèces  re¬ 
cueillies  par  M.  Davy  et  les  classe  dans  un  tableau 
comparatif.  La  faune  de  ce  calcaire  est  principalement 
composée  de  trilobites,  de  brachiopodes  et  de  cri- 
noïdes.  M.  Barrois  conclut  en  faisant  remarquer  que 
c’est  avec  le  dévonien  moyen  des  Ardennes  et  du  Rhin 
(de  l’Eifélien  au  Givetien)  que  le  calcaire  de  Chaude- 
fonds  a  le  plus  de  relations  paléontologiques.  M.  Bar- 
rois  croit  que  le  calcaire  de  Vallet  doit  se  raccorder  à 
quelques-unes  des  bandes  dévoniennes  de  l’Anjou,  il 
a  dû  probablement  être  relevé  par  une  faille  et  pro¬ 
venir  du  calcaire  des  couches  souterraines  de  Cha- 
lonnes. 

De  nouvelles  recherches  seraient  encore  nécessaires 
pour  établir  à  quelle  partie  de  la  masse  du  dévonien 
moyen  de  Ghalonnes  on  doit  assimiler  le  banc  de 
Vallet,  s’il  y  est  représenté  ou  s’il  forme  un  niveau 
plus  élevé. 

En  1880,  le  célèbre  professeur  Nicholson  publie 
sa  note  sur  :  Quelques  Polypiers  encore  peu  connus  du 
Dévonien  de  France  (101)  ;  il  étudie  nos  polypiers  de 
Chalonnes  et  de  Montjean  et  les  compare  avec  des 
fossiles  du  dévonien  inférieur  de  la  Baconnière  et  de 
Viré  (Mayenne)  ;  de  cette  comparaison  ressort  l’exis¬ 
tence  de  deux  horizons  distincts. 

Les  principaux  polypiers  de  Ghalonnes  et  de  Mont¬ 
jean  décrits  dans  cet  ouvrage  sont  : 


% 


-  43  — 


Endophyllum,  Œhlerti.  Nich,  sp.  n.  Montjean. 

Pachypora,  cervicornis.  De  Blainville.  Montjean. 

Favosites,  inosculans.  Nich,  sp.  n.  Chalonnes. 

Heliolites,  porosus.  Goldf.  Chalonnes. 

—  inter stinc tus.  Wahl.  Montjean. 

Les  autres  polypiers  cités  appartiennent  plutôt  à  la 
faune  de  la  Baconnière  et  de  Viré. 

En  1881,  M.  Œhlert  fait  paraître  une  note  sur  le 
calcaire  de  Montjean  et  de  Chalonnes  (103).  Au  début 
de  son  travail,  il  divise  nos  calcaires  dévoniens  en 
quatre  groupes  qui  doivent  appartenir  à  des  niveaux 
différents. 

Le  premier  groupe  au  sud-ouest  du  département 
appartient  au  dévonien  inférieur  et  comprend  les  cal¬ 
caires  de  Liré  et  de  Bouzillé  étudiés  en  1839  par 
M.  Bureau  ;  il  se  trouve  placé  sur  la  rive  gauche  de 
la  Loire. 

Le  deuxième  groupe  sur  la  même  rive  de  la  Loire, 
mais  un  peu  plus  au  nord,  constitue  la  masse  des 
calcaires  de  Montjean  et  de  Chalonnes  ;  la  faune  qui 
fait  l’objet  de  la  note  comprend  peu  de  fossiles,  mais 
ceux  qui  ont  été  recueillis  sont  complètement  dis¬ 
tincts  de  ceux  du  dévonien  inférieur  de  notre  pays. 

La  troisième  bande  sur  la  rive  droite  de  la  Loire 
n’est  guère  connue  que  par  la  citation  faite  par 
Cacarrié  dans  sa  Description  géologique  du  dépar¬ 
tement  de  Maine-et-Loire. 

Le  quatrième  groupe  comprend  les  exploitations 
des  calcaires  d’Angers,  de  Saint-Barthélemy  et  Vern, 
comme  dans  le  premier  groupe  se  manifestent  les 
caractères  du  dévonien  inférieur. 


—  44  — 


Les  fossiles  de  Montjean  et  de  Ghalonnes,  examinés 
par  M.  Œhlert,  affectent  des  formes  nouvelles  et 
n’ayant  guère  d’analogie  avec  les  autres  faunes  pa¬ 
léozoïques  signalées  dans  le  dévonien.  L’auteur  ne 
les  range  ni  dans  le  silurien,  ni  dans  le  carbonifère  ; 
il  les  considère  comme  faisant  partie  d’un  horizon 
tout  spécial  ;  aucune  des  espèces  signalées  dans  ce 
calcaire  ne  se  retrouve  dans  les  gisements  du  dévo¬ 
nien  inférieur  de  l’Ouest. 

Les  couches  de  cette  région  sont  caractérisées  par 
les  fossiles  suivants  : 

Uncites  Galloisi.  Œhlert,  sp.  n. 

Rhynchonella  sp. 

Pentamerus  Davyi.  Œhlert,  sp.  n. 

Amphigenia  Bureaux.  Œhlert,  sp.  n. 

plus  douze  polypiers  dont  quelques-uns  signalés  par 
Nicholson. 

M.  Louis  Bureau  nous  donne  le  résumé  d’une 
Excursion  géologique  de  Chalonnes  à  Montjean  (33) 
faite  en  1890  avec  les  membres  de  la  Société  d’Études 
scientifiques  d’Angers. 

Dans  cette  excursion,  M.  Bureau  a  principalement 
étudié  nos  calcaires  dévoniens,  mais  en  passant  il  a 
jeté  un  regard  sur  les  lambeaux  du  miocène  et  sur  le 
carbonifère.  La  coupe  qui  accompagne  l’ouvrage  tra¬ 
verse  le  terrain  de  Montjean  à  Champtocé  et  la  Pom- 
meraye,  elle  montre  les  couches  suivantes  : 

1°  Cambrien  métamorphique  ; 

2°  Grès  et  schistes  armoricains  ; 


-  45  - 


3°  Schistes  avec  calcaires  et  phtanites  à  grapto- 
lithes  ; 

4°  Calcaire  à  Uncites  Galloisi  ; 

5°  Grawacke  à  plantes  ; 

6°  Houille,  poudingue,  psammites  avec  tufs  porphy- 
riques  (pierre  carrée)  ; 

7°  Faluns  à  terebratula  perforata  ; 

8°  Porphyrite  andésitique. 

Calcaire  de  la  rive  droite  de  la  Loire.  —  En  1885, 
M.  Œhlert  donne  la  description  d’un  échantillon  de 
Goldius  Gervillei  (104)  Barrande,  dont  un  exemplaire 
a  été  trouvé  dans  le  dévonien  de  Saint-Malo. 

En  1889,  dans  son  Étude  sur  le  Dévonien  des  envi - 
rons  d'Angers  (105),  M.  Œhlert  s’occupe  du  qua¬ 
trième  groupe  dévonien,  celui  d’Angers,  Vern  et 
Saint-Barthélemy,  l’auteur  tend  à  démontrer  : 

1°  Que  les  calcaires  de  Saint-Malo,  Les  Fourneaux 
et  Chauffour  sont  identiques  au  calcaire  d 'Erbray  et 
qu’ils  sont  supérieurs  aux  grès  à  Orthis  Monnieri; 

2°  Qu’il  existe  dans  le  bassin  de  Laval  un  niveau 
semblable  :  à  Chassegrain  près  Joué  (Sarthe),  et  à 
Saint-Germain-le-Fouilloux  (Mayenne)  ; 

3°  Que  la  faune  d’Erbray-Angers  parait  bien  être 
l’équivalent  du  Hercynien. 

M.  Œhlert  constate  le  peu  de  développement  des 
grès  dévoniens  aux  environs  d’Angers,  le  grès  armo¬ 
ricain  n’y  est  représenté  que  par  des  alternances  de 
grès  et  de  schistes  luisants  de  peu  d’épaisseur. 

Le  premier,  M.  Œhlert  signale  aux  environs  du 
parc  de  Pignerolles  de  nombreux  débris  de  grès  à 
Orthis  Monnieri  et  anneaux  d'homalonotus ,  spirifers 


—  46  — 


de  petite  taille,  en  un  mot  les  fossiles  caractéristiques 
du  grès  dévonien. 

La  liste  des  fossiles  trouvés  dans  cette  région  com¬ 
prend  soixante-dix  espèces. 

Nous  donnons  ci-dessous  seulement  les  espèces 
nouvellement  nommées  par  l’auteur  : 

Prætus  Rondeaui,  nov.  sp. 

Dechenellà?  incerta,  nov.  sp. 

Cryphina  Andegavensis ,  nov.  sp. 

Dalmanites  (Probolium)  Galloisi ,  nov.  sp. 

Goldius  Desmazieresi  nov.  sp. 

Calymene  reperta ,  nov.  sp. 

Evomphalopterus  subalatus  (de  Verneuil), 
var.  conoïdea,  nov.  sp. 

Palæacmea  Barroisi ,  nov.  sp. 

Spirifer  Bazini,  nov.  sp. 

Spyridiocrinus  Cheuxi ,  nov.  gen. 

En  1890  (110),  M.  l’abbé  Rondeau  complète  les 
études  de  M.  QEhlert  en  cherchant  quelles  roches 
limitent  notre  dévonien  d’Angers  et  de  Chauffour  au 
sud  et  au  nord  et  comment  il  se  relie  au  silurien. 

Le  travail  de  M.  Rondeau  est  accompagné  d’une 
carte  géologique  du  terrain  dévonien  aux  environs 
d’Angers,  les  conclusions  des  patientes  recherches  de 
ce  géologue  sont  les  suivantes  : 

1°  Notre  dévonien  est  resserré  dans  un  pli  synclinal 
du  silurien  ; 

2°  La  phtanite,  qui  termine  le  silurien  des  environs 
d'Angers,  n’étant  pas  signalée  au  nord  du  dévonien, 


—  47  — 


on  peut  supposer  une  faille  au  nord  du  dévonien 
entre  ce  terrain  et  le  silurien  ; 

3°  En  ce  qui  concerne  la  région  d’Angers  à  Saint- 
Malo  et  spécialement  le  calcaire  des  fourneaux,  on 
peut  admettre  avec  M.  QEhlert  que  les  assises  se  suc¬ 
cèdent  normalement  du  sud  au  nord  jusqu’à  la  Grau- 
wacke  inclusivement; 

4°  Le  grès  à  Orthis  Monnieri  est  stratigraphique- 
ment  inférieur  au  calcaire  dans  la  région  d’Angers  à 
Saint-Malo  ; 

5°  Le  grès  à  O.  Monnieri  de  la  région  de  Saint-Bar¬ 
thélemy  à  la  Varenne  ne  se  rattache  pas  à  la  roche 
correspondante  d’Angers  à  Saint  -  Malo  >  ces  deux 
roches  ayant  une  faune  identique  et  probablement  du 
même  niveau  géologique,  devaient  primitivement  for¬ 
mer  un  seul  banc  de  grès  sous  un  seul  banc  calcaire. 

Pour  expliquer  le  défaut  de  continuité,  M.  Rondeau 
fait  trois  hypothèses  : 

1°  Décrochement  horizontal  brisant  les  assises  dé¬ 
voniennes  près  Saint-Barthélemy; 

2°  Faille  longitudinale  séparant  le  dévonien  de 
Saint-Barthélemy  à  la  Varenne  du  dévonien  d’Angers 
à  Saint-Malo  ; 

3°  Le  grès  dévonien  de  Saint-Barthélemy  forme  un 
pli  anticlinal  (en  relief)  sur  les  deux  versants  duquel 
apparaissent  les  deux  parties  d’un  même  banc  cal¬ 
caire  brisé  à  la  crête  du  pli. 

Lel6décembre  1890(106),  M.Œhlert  fait  connaître 
à  la  Société  Géologique  de  France  une  nouvelle  espèce 
d’Encrine  recueillie  par  M.  Cheux,  d’Angers,  dans  le 
calcaire  dévonien  des  fourneaux  :  c’est  le  Spyridio - 


—  48  — 


crinus  Cheuxi  déjà  noté  en  1889  parle  même  auteur; 
dans  cette  nouvelle  étude,  M.  QEhlert  donne  la  des¬ 
cription  complète  de  ce  nouveau  genre. 

M.  QEhlert  termine  sa  note  en  admettant  les  con¬ 
clusions  de  la  brochure  de  M.  l’abbé  Rondeau  citée 
plus  haut. 


TERRAIN  JURASSIQUE 

En  1860  (79),  M.  Hébert,  professeur  de  géologie 
à  la  Faculté  des  Sciences  de  Paris ,  et  M.  Eudes 
Deslongchamps,  préparateur  du  cours  de  géologie 
à  la  même  Faculté,  publient  une  remarquable  Étude 
sur  les  Fossiles  de  Montreuil- Bellay  ;  la  plupart  des 
échantillons  décrits  proviennent  de  la  carrière  du 
Chalet  et  appartiennent  à  YOxford-Clay  inférieur. 

Précédemment,  dans  les  bulletins  de  la  Société  Géo¬ 
logique  de  France,  M.  Eudes  Deslongchamps  avait  déjà 
nommé  les  brachiopodes  de  cette  carrière  (1),  et 
M.  Hébert  avait  tracé  la  coupe  géologique  (2). 

Le  mémoire  des  deux  savants  professeurs  comprend 
la  description  de  trente  céphalopodes,  soixante-dix 
gastéropodes  ;  de  très  belles  planches  dessinées  par 
Eudes  Deslongchamps  accompagnent  l’ouvrage. 

En  1861,  M.  Farge,  docteur-médecin  à  Angers, 
signale  dans  le  lias  moyen  un  exemplaire  de  spirife- 
rina  (d’Orb.)  trouvé  à  Lézigné.En  1862,  il  décrit  quatre 


(1)  Mémoire  sur  les  Brachio-podes  de  la  zone  ferrugineuse  du 
Callovien ,  t.  XI  (Mém.  Soc.  Linn.  de  Normandie)  avec  6  pl. 

(2)  Bull.  Soc.  Géol.  de  France,  t.  XII,  p.  1264. 


—  49  — 


nouvelles  acteonines  des  carrières  des  environs  de 
Montreuil-Bellay  (71). 

La  même  année,  M.  Farge  publie  un  très  remar¬ 
quable  travail  sur  les  calcaires  jurassiques  des  envi¬ 
rons  de  Durtal  (72).  Le  savant  géologue  angevin 
cherche  d’abord  à  établir  le  véritable  horizon  géolo¬ 
gique  de  la  pierre  de  rairie  et  étudie  ensuite  les  rap¬ 
ports  du  lias  et  de  l’oolithe  inférieure  dans  cette 
région.  M.  Farge  cite  les  opinions  de  MM.  d’Archiac, 
Gacarrié,  Millet  et,  après  avoir  combattu  quelques- 
unes  de  leurs  conclusions,  établit  la  stratigraphie  des 
environs  de  Durtal.  D’après  l’opinion  de  l’auteur  : 

Le  calcaire  de  Lézigné  appartient  à  une  formation 
plus  ancienne  que  celui  de  la  Rairie,  il  est  liasique. 

Les  calcaires  de  Gouy,  Durtal,  Saint-Léonard,  la 
Rairie  appartiennent  à  l’oolithe  inférieure  des  Anglais, 
troisième  strate  oolithe  ferrugineuse,  c’est  l’étage 
dixième  bajocien  d’Alcide  d’Orbigny. 

Une  faille  du  terrain  jurassique  sépare  les  deux 
époques  et  court  du  sud  au  nord  presque  perpendicu¬ 
lairement  au  Loir. 

Les  carrières  des  Montrieux,  du  Grip  et  de  Port- 
Ham  sont  classées  dans  le  lias  supérieur. 

A  l’appui  de  ces  classifications,  M.  Farge  cite  de 
nombreuses  listes  de  fossiles  recueillis  dans  les  diffé¬ 
rentes  carrières  et  plusieurs  coupes  du  terrain  ;  le 
mémoire  se  termine  par  des  renseignements  sur 
l’exploitation  de  la  pierre  de  rairie. 

En  1864  (77),  M.  Guéranger  signale  la  présence 
du  Nautilus  Julii  de  Baugier  à  Montreuil-Bellay. 

4 


-  50  — 


En  1884  (63),  M.  A.  Devaux,  chef  de  seclion  des 
chemins  de  fer  de  l’État,  donne  une  note  sur  la  tran¬ 
chée  ouverte  à  cette  époque  sur  la  ligne  de  Montreuil- 
Bellay  à  Angers. 

La  coupe  de  cette  tranchée  contient  quatre  étages 
du  terrain  jurassique  : 

1°  L’Oolithe  inférieure  ou  Bajocien  ; 

2°  La  grande  Oolithe  ou  Bathonien  ; 

3°  L’Oxford-Glay  ou  Oxfordien  inférieur  ou  Callovien  ; 

4°  L’Oxfordien. 

M.  Devaux  nous  donne  la  description  de  chaque 
étage  avec  la  nomenclature  de  quelques-uns  des  fos¬ 
siles  qu’il  contient,  principalement  des  ammonites. 

L’année  suivante  (64),  M.  Devaux  complète  et 
revise  son  travail  ;  les  fossiles  sont,  cette  fois,  rangés 
suivant  la  classification  de  M.  Renevier,  de  Lausanne, 
classification  plus  moderne  et  plus  détaillée  que  celle 
de  d’Orbigny  adoptée  précédemment. 

Cependant,  pour  faciliter  le  travail  des  géologues, 
l’auteur  a  conservé  les  dénominations  de  la  Paléonto¬ 
logie  de  d’Orbigny  et  indiqué  les  noms  synonymiques 
des  principaux  auteurs.  M.  Devaux  fait  remarquer  le 
peu  d’épaisseur  des  étages  qui  figurent  dans  la  tran¬ 
chée  et  sont  placés  horizontalement. 

L’énumération  des  nombreux  fossiles  cités  dans  cet 
ouvrage  nous  en  fait  .connaître  environ  deux  cents 
espèces  trouvées  dans  les  différentes  couches. 

En  1887  (75),  M.  A.  de  Grossouvre,  dans  le  Bul¬ 
letin  de  la  Société  Géologique  de  France ,  établit  un 
certain  nombre  de  coupes  du  terrain  jurassique;  selon 


—  51  - 


lui,  les  couches  jurassiques  de  Montreuil-Bellay  appar¬ 
tiennent  au  lias  supérieur,  elles  sont  recouvertes  par 
des  calcaires  à  gros  blocs  de  silex  contenant  Ostrea 
subcrenala,  Oursins ,  ter.  perovalis  du  bajocien  infé¬ 
rieur,  puis  vient  une  épaisseur  considérable  de  calcaire 
blanchâtre  avec  Am.  neuffensis  du  bajocien  supérieur. 

Le  Bathonien  inférieur  environne  la  gare  de  Mon¬ 
treuil  ; 

Le  Bathonien  supérieur  repose  sur  les  couches  pré¬ 
cédentes  ; 

L’Oolithe  ferrugineuse  très  fossilifère  se  trouve  en¬ 
core  au-dessus.  A  Montreuil,  il  existe  une  discordance 
entre  le  Bathonien  et  le  Callovien. 

Le  8  février  1890  (76),  M.  A.  de  Grossouvre,  dans 
une  communication  à  l'Académie  des  Sciences,  fait 
remarquer  la  présence  à  Montreuil-Bellay  du  Callo¬ 
vien  des  Alpes  et  des  Carpathes;  c’est  ainsi  que,  dans 
cette  localité,  l’auteur  a  trouvé  la  Terebratula  antepli- 
cata,  ainsi  qu’une  ammonite  complètement  identique 
à  un  échantillon  de  la  Galicie. 

La  présence  de  ces  fossiles  dans  l’ouest  de  la  France 
montre  que  la  courbe  qui  limite  le  faciès  alpin  du  faciès 
septentrional  fait,  à  partir  de  la  Voulte,  une  pointe 
très  prononcée  vers  le  nord  jusqu’à  la  vallée  de  la 
Loire,  aux  environs  de  Saumur,  pour  redescendre  vers 
le  Portugal. 

Le  19  janvier  1891  (74),  le  même  auteur,  dans  une 
note  à  la  Société  Géologique  de  France,  compare  les 
faunes  de  Montreuil-Bellay  et  de  Saint-Rambert  ;  il 
constate  l’analogie  entre  ces  deux  faunes  et  les  consi¬ 
dère  comme  appartenant  à  la  zone  typique  de  Y  Am. 


—  52  — 

anceps  d’Oppel  et  non  à  la  zone  des  Am.  macroce- 
phalus7  comme  le  prétend  M.  Choffat  (1). 

TERRAIN  CRÉTACÉ 

En  1860,  M.  Farge,  dans  ses  Additions  à  la  Paléon¬ 
tologie  de  Maine-et-Loire  (68),  ajoute  trente-deux  es¬ 
pèces  du  cénomanien  aux  soixante-quatorze  recensées 
par  M.  Millet  dans  ce  terrain. 

Dans  une  secondé  note  parue  la  même  année,  il 
nous  décrit  un  nouveau  pecten  du  cénomanien,  le 
Pecten  Guerangeri ,  et  cite  cinq  espèces  déjà  décrites, 
mais  non  signalées  dans  le  même  étage  (70). 

En  1861,  M.  Courtiller  publie  une  intéressante 
Étude  sur  les  Polypiers  de  l'étage  sénonien  d'Orbigny 
des  environs  de  Saumur  (38-39).  Dans  une  première  édi¬ 
tion  insérée  dans  les  mémoires  de  la  Société  Linnéenne 
de  Maine-et-Loire,  Courtiller  décrit  cent  vingt  espèces 
environ;  les  planches  figurent  les  principales  espèces. 
Une  seconde  édition  plus  complète  et  contenant  cent 
six  planches  est  publiée  en  1874  à  Saumur. 

En  1862,  le  même  auteur  donne  la  description  de 
plusieurs  Nullipores  (40)  des  sables  sénoniens  des 
environs  de  Brézé;  il  les  considère  comme  des  êtres 
organisés  et  non  comme  des  stalactites  ou  des  traces 
de  la  foudre  comme  le  croyait  Desvaux,  *qui  les  avait 
signalés.  Huit  espèces  sont  décrites.  Quelques  mois 
après  cette  première  étude,  Courtiller  ajoute  à  cette 
liste  une  nouvelle  espèce  :  Nullipora  excipiens  (41). 


(1)  Annuaire  géologique  universel  (1888,  t.  IV,  p.  227). 


—  53  - 


En  1864,  dans  sa  Note  sur  la  classification  des  Nul- 
lipores  (42),  Courliller  les  considère  comme  apparte¬ 
nant  au  groupe  des  polypiers  ;  il  fait  remarquer  les 
minces  filets  blancs  qui  les  accompagnent.  Dans  le 
Traité  de  Paléontologie  (1)  de  Stanislas  Meunier, 
les  nullipores  sont  classés  parmi  les  plantes  et  consi¬ 
dérés  comme  des  algues  incrustantes;  l’auteur  cite  et 
figure  le  Nullipora  fusiformis  Courtiller. 

En  1867,  Courtiller,  continuant  ses  recherches  sur 
la  Paléontologie  angevine  et  saumuroise,  donne  la 
description  des  huit  espèces  suivantes  d’ammonites 
observées  dans  le  tuffeau  des  environs  de  Saumur, 
étage  turonien  (43)  : 


Am.  Woolgarii, 

Mantell. 

—  peramplus , 

Man  tell. 

—  Lewesiensis, 

Solwerby. 

—  Fleuriausianus , 

d’Orbigny. 

—  Deverianus , 

d’Orbigny. 

—  cephalotus , 

sp.  nov. 

—  RevelieranuSy 

sp.  nov. 

—  Salmuriensis, 

sp.  nov. 

Les  trois  dernières  nommées  par  l’auteur.  Dans  une 
courte  note  de  la  même  année,  Courtiller  ajoute  à 
cette  liste  Am.  Ligeriensis  et  Carolinus  d’Orbigny  (37). 

L’année  suivante,  le  même  auteur,  dans  sa  Note  sur 
les  terrains  crétacés  des  environs  de  Saumur  (44),  étu¬ 
die  la  stratigraphie  du  crétacé  de  cet  arrondissement; 
il  reconnaît  la  présence  de  trois  étages  parmi  les  sept 
énumérés  par  d’Orbigny  dans  le  crétacé,  savoir  : 


(1)  Paris,  Rothschild  (2e  édition). 


—  54 


Le  Cénomanien  ; 

Le  Turonien  ; 

Le  Sénonien. 

M.  Courliller  donne  des  renseignements  sur  les  fos¬ 
siles  et  sur  leurs  positions  dans  les  différentes  couches. 
Une  planche  nous  figure  une  coupe  de  l’étage  séno¬ 
nien  prise  dans  les  coteaux  de  Saumur,  versant  du 
Thouet. 

En  1891,  M.  Crié  publie  ses  Recherches  sur  les 
Palmiers  silici fiés  des  terrains  crétacés  de  l'Anjou  (49); 
il  décrit  le  Palmoxylon  Ligerinum  et  le  P.  Andega- 
vense ,  deux  nouvelles  espèces  trouvées  par  M.  Lebreton 
à  Fontaine- Guérin.  De  belles  coupes  de  palmiers  accom¬ 
pagnent  l’ouvrage. 

TERRAIN  TERTIAIRE 

FALUNS 

En  1858  (54),  M.  Delagenevraye  donne  la  des¬ 
cription  d’un  certain  nombre  de  fossiles  trouvés  près 
le  bourg  de  Noyant,  route  de  Saumur  au  Lude;  les  os 
et  les  dents  des  grands  animaux  de  l’époque  tertiaire 
abondent  dans  ce  dépôt.  L’auteur  cite  une  magnifique 
dent  de  mastodonte  de  0m10  des  vertèbres,  des  dents 
de  Dynoteriumy  etc. 

En  1860,  le  docteur  Farge  fait  paraître  une  Note 
sur  la  chaux  de  F  album  (66)  ;  l’auteur  étudie  les 
falhums  des  environs  de  Thouarcé  et  fait  remarquer 


55  — 


leur  richesse  en  phosphate,  qualité  précieuse  pour 
l’agriculture. 

Cette  note  renferme  des  analyses  des  falhums  des 
carrières  du  canton  de  Thouarcé  faites  par  MM.  Bros- 
sard  de  Corbigny  et  Mangeon. 

Millet  complète  en  1865  les  renseignements  don¬ 
nés  dans  sa  Paléontologie  sur  les  Faluns  en  publiant 
une  liste  de  deux  cent  soixante-dix-huit  espèces  du 
tertiaire  marin  ou  miocène  supérieur  de  Maine-et- 
Loire  (99). 

Millet  fait  remarquer  qu’un  grand  nombre  d’espèces 
de  notre  tertiaire  falunien  sont  communes  aux  faluns 
de  la  Touraine,  de  Dax  et  des  environs  de  Bordeaux, 
mais,  d’après  lui,  la  plupart  sont  des  espèces  propres 
à  notre  pays. 

En  1880,  M.  Davy,  ingénieur  civil,  dans  sa  Notice 
géologique  sur  V arrondissement  de  Segré  (50),  s’oc¬ 
cupe  un  peu  des  dépôts  tertiaires  du  bassin  de  Bennes 
dont  fait  partie  cet  arrondissement. 

D’après  ce  géologue,  ces  dépôts  se  seraient  formés 
dans  le  lieu  même  où  on  les  trouve  aujourd’hui  et  ne 
résulteraient  pas  de  l’entraînement  vers  l’Océan  des 
couches  plus  étendues  de  la  Touraine  ;  il  donne  à 
l’appui  de  sa  théorie  le  fait  suivant  :  «  J’ai  découvert 
un  de  ces  gisements  reposant  sur  du  calcaire  dévo¬ 
nien;  or,  ce  calcaire  a  été  perforé  par  des  Lithophages 
appartenant  à  l’époque  tertiaire.  Ce  fait  prouve  que  la 
mer  tertiaire  falunienne  a  recouvert  à  un  moment 
donné  toute  la  presqu’île  de  Bretagne.  » 


—  56  — 


M.  l’abbé  Bardin  commence  en  1881  une  série  de 
travaux  sur  les  terrains  miocènes  de  l’Anjou.  Il  débute 
par  une  étude  des  faluns  de  l’arrondissement  de  Baugé 
dans  laquelle  il  nous  donne  la  description  de  trois 
cent  cinq  espèces,  trouvées  la  plupart  dans  la  localité 
de  Breil-le-Foin,  commune  de  Genneteil.  Millet  n’en 
citait  que  quatre-vingt-douze  espèces  (17). 

M.  Bardin  fait  remarquer  que  sur  les  trois  cent  cinq 
espèces  décrites,  deux  cents  environ  sont  communes 
aux  faluns  de  Baugé  et  de  la  Touraine. 

L’auteur  classe  les  faluns  de  cette  région  dans  le 
miocène  moyen,  contrairement  à  Millet  qui  les  consi¬ 
dérait  à  tort  comme  faisant  partie  du  miocène  supé¬ 
rieur. 

Le  travail  de  M.  Bardin  a  été  fait  avec  le  plus  grand 
soin;  les  fossiles  décrits  ont  été  nommés  ou  vérifiés 
par  des  spécialistes  éminents  tels  que  MM.  Deshayes, 
Hoernes  de  Vienne,  Raoul  Tournouër,  le  comman¬ 
dant  Morlet.  Les  dénominations  de  Millet  ont  toujours 
été  mises  en  regard  des  nouvelles  déterminations  pour 
celles  qui  ont  été  rectifiées. 

En  1882  (18),  dans  un  nouveau  travail,  le  même 
auteur  étudie  les  faluns  de  Genneteil  et  de  Saint-Clé- 
ment-de-la-Place. 

M.  Bardin  commence  par  se  demander  si  tous  les 
faluns  de  l’Anjou  sont  du  même  âge  géologique, 
comme  l’ont  pensé  jusqu’ici  tous  les  auteurs  qui  s’en 
sont  occupés  ;  l’auteur  conclut  par  la  négative  et  éta¬ 
blit  par  la  différence  des  faunes  la  différence  d’âge 
des  faluns  de  Genneteil  et  de  Saint-Clément-de-la- 
Place  ;  les  premiers  sont  identifiés  avec  ceux  de  Pont- 


-  57  — 


Levoy,  les  seconds  sont  placés  à  un  niveau  supérieur 
et  rapprochés  de  ceux  de  Salles  dans  la  Gironde,  de 
Rennes  en  Bretagne,  de  Beaulieu  dans  la  Mayenne. 

La  même  année,  M.  Bardin  publie  une  Note  sur 
quelques  Pectinidées  du  Miocène  de  l'Anjou  (19)  et 
nous  décrit  quatre  espèces  : 

Pecten  Fasciculatus ,  Millet. 

—  Puymoriæ,  Ch.  Mayer. 

—  Aldrovandi,  Defrance. 

—  Notant,  Bardin. 

Cette  dernière  du  nom  de  M.  Noland,  lieutenant  au 
77e  d’infanterie,  auteur  de  la  planche  qui  accompagne 
la  brochure. 

En  1887,  M.  Gustave  Dollfus  décrit  une  nouvelle 
espèce  des  faluns  de  l’Anjou  d’après  des  échantillons 
trouvés  à  Genneteil  par  M.  Gallois.  Cette  espèce  appar¬ 
tient  au  genre  Melongena  cornuta  (Agassis)  Pyrula. 

M.  Dollfus  fait  l’historique  du  genre,  donne  sa  dis¬ 
tribution  géographique  et  le  compare  avec  les  espèces 
vivantes  ;  l’ouvrage  est  accompagné  de  magnifiques 
planches  (65). 


GRÈS  ÉOCÈNES 

Les  premières  études  importantes  faites  sur  nos 
grès  tertiaires  remontent  à  1878.  A  cette  époque, 
M.  Crié  publie  sa  Thèse  sur  la  Végétation  de  l'Ouest 
de  la  France  à  l'époque  tertiaire  (47).  Cette  élude 
comprend  les  grès  des  environs  du  Mans  et  pour  notre 
département  ceux  de  Cheffes,  Soucelles,  Corzé,  Mon- 


—  58  — 


treuil-sur-Loir,  contenant  la  flore  à  sabalites  Andega- 
vensis. 

Ces  grès  rapportés  pendant  de  longues  années  au 
miocène  sont  définitivement  classés  par  l’auteur  dans 
l’éocène.  D’après  M.  Crié,  la  végétation  de  notre  région 
à  cette  époque  avait  le  caractère  tropical  et  présentait 
une  forêt  sablonneuse  et  ombragée;  les  familles  qui 
dominent  à  cette  époque  sont  les  suivantes  : 

1°  Capulifères  et  Myricées  ; 

2°  Palmiers  (Sabalites  et  Flambellaria )  ; 

3°  Apocynées  ( Nerium ,  Echitonium ,  Apocynophyl- 
lum)  ; 

4°  Les  Conifères  (Avançantes,  Podocarpus). 

Viennent  ensuite  les  fleurs  et  fruits  de  divers  végé¬ 
taux  : 

Fleurs  et  fruits  de  Diospyros  senescens  ; 

Syncarpes  de  Morinda  Brongniarti  ; 

Coques  du  Carpolithes  Saportana  ; 

Fruits  de  Apeibopsis  Decaisneana. 

Dans  quelques  pages  éloquentes,  M.  Crié  reconsti¬ 
tue  la  physionomie  du  paysage  de  notre  pays  à 
l’époque  éocène;  il  constate  l’absence  des  plantes  de 
la  zone  tempérée  et  la  perpétuelle  verdure  qui  régnait 
alors;  la  température  moyenne  approchait  de  25°  cen¬ 
tigrades  et  le  climat  avait  une  grande  analogie  avec 
celui  de  La  Havane  et  de  Calcutta  à  l’époque  actuelle. 
L’année  était  partagée  en  deux  saisons  distinctes  : 
l’une  sèche  de  mai  en  novembre,  l’autre  humide  de 
décembre  à  avril. 

Les  recherches  de  M.  Crié  consignées  dans  cet  ou- 


-  59  - 

vrage  portent  à  cinquante,  environ,  le  nombre  des 
espèces  de  la  flore  de  nos  grès  éocènes.  Cette  flore  se 
relie  avec  celle  des  grès  du  Soissonnais,  l’argile 
blanche  d’Alumbay,  la  flore  de  Skopau  et  d’Aix  ;  elle 
est  bien,  comme  l’avait  déjà  annoncé  le  professeur 
Hébert,  contemporaine  de  l’âge  des  grès  de  Beau- 
champs,  vers  l’éocène  moyen. 

En  1884,  dans  son  Essai  descriptif  des  Plantes  fos¬ 
siles  de  Cheffes  (46),  M.  Crié  fait  la  révision  des  végé¬ 
taux  de  cette  localité  et  donne  les  nouvelles  espèces 
suivantes  :  trouvées  dans  les  grès  des  environs  : 

Fougères  :  Cheilanthes  Andegavensis,  Crié. 

Palmiers  :  Flambellaria  Milletiana ,  — 

Artocarpées  :  Ficus  Milletiana ,  — 

Acerinées  :  Acer  Andegavense ,  — 

Anacardiacées  :  Anacartides  Andegavensis,  — 

Légumineuses  :  Lèguminosites  Andegavensis ,  — 


Le  16  mai  1888,  le  remarquable  botaniste  de  la 
Faculté  de  Lille,  M.  l’abbé  Boulay,  nous  donne  la 
description  des  plantes  fossiles  des  grès  tertiaires  éo¬ 
cènes  de  Saint-Saturnin  et  de  Gennes  (28)  ;  l’auteur 
nous  énumère  trente-six  espèces,  dont  quatre  nou¬ 
velles  nommées  par  lui,  savoir  : 

Myrica  latipes. 

Ficus  pachyneura. 

Daphnogene  patulinervis. 

Apocynophyllum  ligerinum. 


Et  treize  autres  non  encore  citées  comme  faisant 
partie  de  la  flore  de  nos  grès  : 


-  60  — 


Podoloma  (spec.). 
Glossochlamys  (spec.). 


Myrica  æmula. 

lleer. 

Ficus  Dehayesi. 

Watelet. 

—  Schlechtendalii. 

Heer. 

Laurus  primigenia. 

Unger. 

Notelea  eocenica . 

Ett. 

Echitonium  cuspidatum. 

Heer. 

Apocynophyllum  nerii folium. 

Heer. 

Myrsine  doryphora. 

Unger. 

Bumelia  minor. 

Unger. 

Cassia  P  hase  otites. 

Unger. 

Acacia  Brongniarti. 

Watelet. 

—  Saportæ. 

Watelet. 

M.  Boulay  rapproche  notre  flore  de  celle  de  Sotzka, 
en  Saxe. 

J’ai  publié  en  1890  (58)  une  courte  note  dans  laquelle 
j’indique  les  gisements  des  plantes  fossiles  de  nos 
grès  tertiaires  dans  les  communes  de  Blaison,  Saint- 
Jean,  Saint-Saturnin,  Saint-Suipice,  Gohier,  Saint- 
Rémy  et  Coutures. 

TERRAIN  QUATERNAIRE 

Le  3  juin  1863  (92),  M.  Menière  lit  à  l’Académie 
d’Angers  un  important  Mémoire  sur  notre  Terrain 
quaternaire  ;  il  en  donne  le  tableau  suivant  : 

1°  Terre  végétale,  humus. 

2°  Tourbes,  dépôts  limoneux,  vaseux. 

3°  Sables,  galets  de  roches  primitives,  lit  de  la 
Loire  reposant  sur  des  lignites. 


—  61  — 


«2 

CD 

G 

C 

S 

'o 

G 

03 

03 

G 

#o 

’> 


1°  Banc  supérieur  de  sable  provenant  des  grès 
avec  paquet  de  marne,  à  Beaupréau. 

I  2°  Bancs  de  sables  avec  galets  de  grès  tendre, 
[  etc.,  à  Beaupréau. 

I  3°  Bancs  de  sables  blancs  avec  ossements,  à 
[  Chalonnes. 

I  4°  Bancs  de  sables  rouges  avec  galets  pyro- 
\  maques,  à  Angers,  Écouflant. 

5°  Marnes  noires  et  rouges  avec  gompholites, 
à  Chalonnes. 


M.  Menière  signale  des  cavernes  à  ossements  à  Cha¬ 
lonnes,  Chaudefonds,  Châteaupanne.  Dans  une  de  ces 
cavernes,  à  Chalonnes,  il  a  été  trouvé  de  nombreux 
ossements  ;  M.  Menière  signale  des  os  d’hyène,  de 
blaireau,  de  petit  ours,  de  campagnol,  de  lièvre,  de 
lapin,  de  cheval,  de  rhinocéros,  de  cerf,  de  renne, 
de  mouton,  etc.,  des  silex.  L’auteur  nous  donne  la 
liste  des  principales  localités  où  sont  déposées  les 
alluvions  anciennes  de  notre  département. 

M.  Menière  étudie  ensuite  les  alluvions  modernes, 
la  formation  du  lit  de  la  Loire,  la  composition  de  ces 
alluvions  ;  il  termine  sa  notice  par  des  détails  sur 
l’utilité  industrielle  et  agricole  de  nos  alluvions,  il 
signale  d’après  Millet  la  découverte  faite  par  M.  Cour- 
tiller  de  différents  ossements  de  cerf,  de  sanglier,  etc., 
dans  les  tourbes  de  la  Dive. 

Nous  ne  nous  occuperons  pas  ici  des  recherches 
faites  sur  les  silex  taillés,  sur  les  cavernes  de  l’époque 
quaternaire,  etc.  ;  nous  ne  voulons  pas  donner  trop 
de  développement  à  notre  travail,  déjà  trop  long; 


—  62  — 


d’ailleurs,  ces  recherches,  jointes  à  celles  faites  sur 
les  dolmens,  constituent  maintenant  une  science  spé¬ 
ciale,  l’archéologie  préhistorique. 

GÉOGENIE 

Les  questions  relatives  à  l’histoire  de  la  formation 
de  la  terre  et  à  l’évolution  des  êtres  ont  été  traitées 
par  divers  auteurs,  en  Anjou  ;  nous  croyons  devoir 
citer  quelques-uns  de  leurs  travaux. 

En  1862  (9),  M.  Adville,  bibliothécaire  de  la  ville 
d’Angers,  nous  donne  un  mémoire  :  Doutes  sur  la 
valeur  scientifique  de  quelques  théories  cosmologiques 
et  paléontologiques.  Nous  nous  bornerons  à  le  citer. 

En  1866,  M.  Danton,  ingénieur  civil  des  mines, 
fait  paraître  la  Gêogenie ,  élude  sur  la  formation  de  la 
terre  (13).  Dans  cette  intéressante  brochure,  l’auteur 
démontre  que  la  prédominance  de  l’eau  sur  la  terre 
nous  apparaît  comme  une  preuve  de  sa  longue  com¬ 
bustion,  puisque  ce  liquide  ne  se  produit  qu’en  brûlant 
l’hydrogène  au  contact  de  l’oxygène. 

De  1870  à  1875,  les  ouvrages  de  M.  l’abbé  Choyer, 
la  Théorie  géogenique  et  la  Science  des  anciens  et  la 
Géologie  sans  cataclysme  (10-11-12),  font  l’objet  d’in¬ 
téressantes  discussions  entre  l’auteur,  partisan  de  la 
formation  de  la  terre  par  voie  acqueuse  et  M.  Faye,  de 
l’Institut,  M.  le  docteur  Farge  et  M.  d’Espinay,  d’An¬ 
gers,  qui  soutiennent  la  théorie  contraire  :  c’est  la 


-  63  — 


querelle,  dans  notre  province,  des  Plutoniens  et  des 
Neptuniens.  —  L’ouvrage  de  M.  l’abbé  Choyer  est 
encore  bon  à  consulter  pour  notre  région;  les  preuves 
qu’il  cherche  à  donner  à  l’appui  de  sa  théorie  sont 
puisées  dans  la  constitution  du  sol  de  l’Anjou  ;  il 
s’étend  longuement  sur  la  déformation  des  fossiles 
de  nos  ardoises,  sur  la  formation  des  blocs  isolés  dans 
les  argiles  au-dessus  des  masses  calcaires  des  fours  à 
chaux  d’Angers,  sur  les  blocs  de  granit  du  boulevard 
Descazeaux,  dans  la  même  ville. 

En  1891,  M.  l’abbé  Rondeau  analyse,  dans  un 
rapport  à  la  Société  d’Agriculture,  Sciences  et  Arts 
d’Angers,  les  Principes  de  Géologie;  Explication  de 
V Époque  quaternaire  sans  hypothèse  (16),  par  M.  Her- 
mite  père.  L’auteur  du  rapport  fait  quelques  remar¬ 
ques  personnelles  sur  les  théories  de  M.  Hermite. 

ÉVOLUTION  -  TRANSFORMISME 

Au  cours  des  séances  du  Congrès  scientifique  inter¬ 
national  des  catholiques  tenu  à  Paris  en  1891,  M.  le 
Docteur  Paul  Maisonneuve,  d’Angers,  a  lu  un 
Mémoire  sur  la  Théorie  de  l'Évolution  (15).  D’après 
l’auteur,  le  transformisme  peut  se  concilier  avec  l’or¬ 
thodoxie  catholique  ;  il  fait  sienne  la  théorie  de  l’évo¬ 
lution,  il  prétend  que  cette  doctrine  n’a  rien  qui  ré¬ 
pugne  à  l’idée  d’un  Dieu  créateur  tel  que  le  comprend 
la  Genèse. 


—  64  — 


SOCIÉTÉS  SCIENTIFIQUES 

Les  diverses  Sociétés  scientifiques  d’Angers  ont 
toutes  contribué  au  progrès  des  sciences  géologiques 
en  Maine-et-Loire;  c’est  grâce  à  elles  qu’ont  pu  pa¬ 
raître  la  plupart  des  travaux  cités  dans  notre  étude. 
Ces  Sociétés  sont  au  nombre  de  quatre  : 

1°  La  Société  d’ Agriculture,  Sciences  et  Arts  d’An¬ 
gers  ; 

2°  La  Société  Académique  de  Maine-et-Loire  (actuel¬ 
lement  Académie  des  Sciences  et  Belles-Lettres  d’An¬ 
gers)  ; 

3°  La  Société  Linnéenne  de  Maine-et-Loire  ; 

4°  La  Société  d’Études  scientifiques  d’Angers. 

MUSÉES  —  COLLECTIONS  PARTICULIÈRES 

Le  Musée  Paléontologique  et  Minéralogique  d’An¬ 
gers  renferme  de  belles  collections  ;  en  1856,  M.  Bé¬ 
raud,  dans  une  étude  sur  nos  établissements  scien¬ 
tifiques  (114),  signale  une  belle  série  de  cent  vingt 
espèces  du  silurien  de  Bohême;  plus  tard,  la  collection 
Millet  vient  enrichir  notre  Musée  de  beaux  échan¬ 
tillons  des  fossiles  de  l’Anjou  ;  négligée  pendant 
quelque  temps,  la  galerie  de  géologie  a  été  en  partie 
dispersée,  mais  grâce  à  MM.  Gallois,  Préaubert,  à  la 
Commission  spéciale  du  Musée,  au  concours  de  la 
Société  d’Études  scientifiques,  d’importantes  acquisi¬ 
tions  ont  été  faites  ces  dernières  années.  Nous  cite- 


—  65  — 


rons  particulièrement  les  collections  Gallois  et  Soye 
qui  apportent  à  notre  Musée  de  remarquables  échan¬ 
tillons  de  l’Anjou  et  de  la  région  de  l’Ouest. 

Le  Catalogue  du  Musée  de  Saumur  a  été  dressé  en 
1868  par  M.  Courtiller  (45).  Ce  cabinet  renferme  la 
nombreuse  collection  de  ce  géologue  saumurois. 

La  ville  de  Cholet  commence  à  rassembler  les  maté¬ 
riaux  d’un  Musée  d’histoire  naturelle. 

Nous  citerons  encore  les  collections  particulières  de 
MM.  Bazin,  Bonnet,  Cheux,  Préaubert,  l’abbé  Ron¬ 
deau  ,  l’abbé  Jouiteau  ;  M.  Reveillère ,  d’Angers  ; 
M.  Poirier,  de  Durtal  ;  M.  l’abbé  Lelièvre,  à  Allonnes  ; 
l’Université  catholique  d’Angers;  l’École  normale,  etc. 
J’ai  réuni  quelques  échantillons  des  grès  éocènes  et 
du  dévonien  des  environs  d’Angers. 

J’ai  recherché  avec  le  plus  grand  soin  les  différents 
ouvrages  sur  la  Géologie  et  la  Paléontologie  et  indi¬ 
qué  quelques-unes  des  publications  relatives  à  la 
Minéralogie.  Je  dois  cependant  avouer  que  j’ai  dû 
faire  des  omissions,  car  ces  études  ont  été  dispersées 
dans  de  nombreux  recueils  souvent  difficiles  à  con¬ 
sulter.  Je  me  fais  un  devoir  de  remercier  tous  les 
géologues  qui  m’ont  prêté  ou  donné  leurs  travaux 
et  ceux  qui  m’ont  envoyé  d’utiles  renseignements  : 
MM.  Bazin,  Bouvet,  Préaubert,  l’abbé  Rondeau,  d’An¬ 
gers  ;  M.  Davy,  de  Châteaubriant  ;  M.  OEhlert,  de 
Laval;  M.  Lebesconte,  de  Rennes;  MM.  Barrois  et 
l’abbé  Boulay,  de  Lille  ;  M.  Danton,  de  Paris. 


5 


—  66  — 


ABRÉVIATIONS 


Ann. 

Annales. 

Bull. 

Bulletin. 

Sér. 

Série. 

Soc. 

Société. 

Nat. 

Naturelle. 

Mém. 

Mémoires. 

P. 

Pages. 

T. 

Tome. 

Vol. 

Volume. 

N.  p. 

Nouvelle  période. 

Soc.  Agr.  S.  A.  d’Ang. 

Société  Nationale  d’Agricul¬ 
ture,  Sciences  et  arts  d’An¬ 
gers. 

Soc.  Acad.  d’Ang. 

1  Société  Académique  de  Maine- 
j  et-Loire. 

Soc.  Acad,  de  M.-et-L. 

j  Académie  des  Sciences  et 
f  Belles-Lettres  d’Angers. 

Soc.  Ét.  sc.  d’Ang. 

Société  Études  scientifiques 
d’Angers. 

Soc.  Lin.  de  M.-et-L. 

Société  Linnéenne  de  Maine- 
et-Loire. 

Soc.  Géol.  de  F. 

Société  Géologique  de  France. 

Libraires-Éditeurs  des  Sociétés  Scientifiques  et  Littéraires 
d’Angers 

Société  Nationale  d’Agriculture,  Sciences  et  Arts.  — 
Lachèse  et  Cie. 

Société  Académique.  —  Lachèse  et  Cie. 

.Société  Linnéenne.  —  Lachèse  et  Cie. 

Société  d’Études  scientifiques. — Germain  et  G.  Grassin. 


DEUXIÈME  PARTIE 


BIBLIOGRAPHIE 


Ouvrages  généraux  —  Statistiques 

(Concernant  le  département  de  Maine-et-Loire) 

Beauregard  (de). 

1  Statistique  du  département  de  Maine-et-Loire, 
publiée  par  la  Société  Nationale  d’Agriculture,  Sciences 
et  Arts  d’Angers.  lre  édition  1842,  2e  édition  1850.  — 
Angers,  1  vol.  in-8°,  Cosnier  et  Lachèse. 

Gacarrié  (Ingénieur  des  Mines). 

2  Description  géologique  du  département  de  Maine- 
et-Loire,  publiée  conformément  à  la  délibération  du 
Conseil  général.  —  Angers,  1845,  1  vol.  grand  in-8°, 
Cosnier  et  Lachèse. 

Desvaux. 

3  Statistique  naturelle  de  Maine-et-Loire,  publiée 
sous  les  auspices  du  Conseil  général  du  département 
par  la  Société  d’Agriculture,  Sciences  et  Arts  d’An¬ 
gers.  —  Angers,  1834,  1  vol.  in-8°  avec  atlas  in-4°, 
P  a  vie. 


68  — 


4  Minéralogie  du  département  de  Maine-et-Loire. — 
Angers,  1837,  1  vol.  in-8°,  Pavie. 

5  Nouvelle  Classification  minéralogique.  —  Angers, 
1834;  extrait  :  mémoires  Soc.  Agr.  S.  A.d’Ang.,  lre  sér., 
t.  II,  p.  189. 

Menière  (Charles). 

6  Essai  sur  la  Minéralogie  du  département  de  Maine- 
et-Loire.  —  Angers,  1863  ;  extrait  :  mémoires  Soc. 
Acad.  d’Ang.,  t.  XVIII,  p.  119. 

Millet  de  la  Turtaudière  (P. -A.). 

7  Paléontologie  de  Maine-et-Loire,  comprenant, 
avec  des  observations  et  l’indication  des  diverses 
formations  géologiques  du  département  de  Maine-et- 
Loire,  un  relevé  des  roches,  des  minéraux  et  des 
fossiles  qui  se  rapportent  à  chacune  d’elles.  —  Angers, 
1854,  1  vol.  grand  in-8°,  Cosnier  et  Lachèse. 

8  Indicateur  de  Maine-et-Loire  ou  indication  par 
communes  de  ce  que  chacune  d’elles  renferme  sous 
les  rapports  de  la  géographie,  des  productions 
naturelles,  des  monuments  historiques  et  du  com¬ 
merce,  etc!,  avec  86  planches.  —  Angers,  1865,  2  vol. 
grand  in-8°,  Cosnier  et  Lachèse. 


Géogénie  —  Evolution 
Adville  (J.-G.). 

9  Doutes  sur  la  valeur  scientifique  de  quelques 
théories  cosmologiques  et  paléontologiques. — Angers, 
1862,  in-8°,  Barassé  (1  brochure). 


—  69  — 


Choyer  (l’abbé). 

10  La  théorie  géogénique  et  la  science  des  anciens. 
—  Paris,  1872,  in-8°,  Lethielleux  (1  brochure). 

11  Ma  brochure  et  mes  critiques.  —  Paris,  Lethiel¬ 
leux.  —  Angers,  Briand  et  Hervé,  in-8°,  1873  (1  bro¬ 
chure). 

12  La  Genèse  du  globe  terrestre,  d’après  les  tra¬ 
ductions  antiques  et  les  découvertes  de  la  science 
moderne.  —  Paris,  Savy  ;  Paris,  Lethielleux,  in-8°, 
1873,  1  vol.  avec  figures  dans  le  texte. 

Danton  (D.),  Ingénieur  civil  des  Mines. 

13  Géogénie,  étude  sur  l’origine  et  la  formation  de 
la  terre.  —  Angers,  Lachèse,  Bellœuvre  et  Dolbeau, 
1  brochure  in-8°,  1866. 

Espinay  (d’). 

14  La  Théorie  géogénique  et  la  science  des  Anciens, 
par  l’abbé  Choyer  ;  rapport  :  mém.  Soc.  Agr.  S.  A. 
d’Ang.,  3  sér.,  t.  XVI,  p.  177,  1873. 

Maisonneuve  (L.-P.),  le  docteur. 

15  Création  et  Évolution  (compte  rendu  des  séances 
du  Congrès  scientifique  international  des  catholiques, 
tenu  à  Paris  en  1891). 

Rondeau  (l’abbé). 

16  Rapport  sur  les  principes  de  géologie  de  M.  Her- 
mite,  père;  mém.  Soc.  Agr.  S.  A.  d’Ang.,  n.  p.,  4e  sér., 
t.  V,  p.  77,  1891. 


—  70  - 


Publications  sur  la  Géologie,  la  Minéra¬ 
logie  et  la  Paléontologie  des  différents 
terrains  de  l’Anjou  (notes,  mémoires,  cita¬ 
tions  diverses). 


Bardin  (l’abbé). 

17  Études  paléontologiques  sur  les  terrains  ter¬ 
tiaires  miocènes  en  Maine-et-Loire.  —  Mémoires  Soc. 
Agr.  S.  A.  d’Ang.,  3e  sér.,  t.  XXIII,  p.  1, 1881. 

18  Étude  stratigraphique  sur  les  Faluns  de  Genne- 
teil  et  les  Faluns  de  Saint-Clément-de-la-Place  ;  mé¬ 
moires  Soc.  Agr.  S.  A.  d’Ang.,  3e  sér.,  t.  XXIV,  1882. 

19  Note  sur  quelques  pectinidées  du  miocène  de 
l’Anjou,  avec  une  planche.  —  Mémoires  Soc.  Agr.  S.  A. 
d’Ang  ,  t.  XXIV,  p.  114, 1882. 

Barrois  (Charles). 

20  Mémoire  sur  le  calcaire  Dévonien  de  Chaude- 
fonds  (Maine-et-Loire),  avec  deux  planches;  extrait  : 
annales,  Société  géologique  du  Nord,  t.  XIII,  page  170. 
Séance  du  3  mars  1886. 

21  Voir  sur  le  même  sujet  une  communication  faite 
à  la  Société  géologique  de  France.  —  Barrois,  Bull. 
Sôc.  Géol.  de  Fr.,  3e  série,  t.  XIII,  p.  7, 1884. 

22  Mémoire  sur  la  distribution  des  Graptolites  en 
France  ;  extrait  des  annales,  Société  géologique  du 
Nord,  t.  XX,  p.  73  ;  22  mars  1892.  Consulter  :  1°  liste 
des  espèces  de  schistes  d’Angers,  page  141  ;  2°  liste 
des  espèces  des  phtanites  de  l’Anjou,  page  147, 


—  71  — 


Béraud  (T.-C.). 

23  Sur  les  études  minéralogiques  à  Angers  et  sur 
un  bloc  de  quartz  aciculaire  radié  déposé  au  Musée 
d’histoire  naturelle  de  cette  ville.  —  Mém.  Soc.  Acad. 
d’Ang.,  t.  IV,  p.  89,  1838. 

24  Notes  pour  faire  suite  au  rapport  de  M.  Ménière 
sur  le  tableau  géognostique  du  département  de  Maine- 
et-Loire,  par  Prévost.  —  Mém.  Soc.  Acad.  d’Ang.,  t.  IV, 
p.  103  (1838). 

Blavier. 

23  Note  sur  la  propriété  du  schiste  ardoisier  d’An¬ 
gers  et  sur  son  application  à  la  couverture  des  édi¬ 
fices.  —  Mém.  Soc.  Agr.  S.  A.  d’Ang.,  2e  sér.,  t.  III, 
p.  115,  1852. 

Bodard. 

26  Sur  les  exploitations  des  mines  de  fer  en  Anjou 
au  xne  siècle.  —  Mém.,  Soc.  Acad.  d’Ang.,  t.  X,  p.  38. 
1861. 

Boreau  (A.). 

27  Notice  sur  la  Fontaine  d’Avor.  —  Mém.  Soc.  Agr. 
S.  A.  d’Ang.,  2e  sér.,  t.  I,  p.  316,  1850. 

Boulay  (l’abbé). 

28  Notice  sur  les  plantes  fossiles  des  grès  tertiaires 
de  Saint-Saturnin  (Maine-et-Loire).  —  Extrait  du  jour¬ 
nal  de  botanique,  numéro  du  16  mai  1888. 

Bouvet  (G.). 

29  Notes  sur  deux  espèces  minéralogiques  du 
département  de  Maine-et-Loire  :  1°  fer  oxydulé  tita- 
nifère  ;  2°  fer  titané  des  sables  de  la  Loire.  —  Bul. 
Soc.  Ét.  sc.  d’Angers,  2e  année,  p.  176,  1872. 


l 


—  72  — 


Bureau  (Édouard)  et  Bureau  (Louis). 

30  Notice  explicative  de  la  feuille  géologique  d’An- 
cenis  (description  géologique  de  la  partie  S. -O.  de 
notre  département).  —  Bull.  Société  des  Sciences 
naturelles  de  l’Ouest,  t.  I,  p.  54.  —  Nantes,  1891. 

Bureau  (Louis). 

31  Note  sur  le  service  de  la  carte  géologique 
détaillée  de  la  France,  avec  une  carte  présentant  le 
tableau  d’assemblage  et  d’avancement  au  15avrill891. 
—  Bull.  Soc.  Sciences  nat.  de  l’Ouest,  t.  I,  p.  48.  — 
Nantes,  1891. 

32  Note  sur  deux  nouveaux  Dalmanites  des  schistes 
ardoisiers  d’Angers,  avec  2  planches.  —  Bull.  Soc. 
Études  sc.  d’Angers,  18e  année,  p.  183,  1888. 

33  Excursion  géologique  de  Chalonnes  à  Montjean 
(M.-et-L.),  avec  une  planche.  —  Bull.  Soc.  Études  sc. 
d’Angers,  19e  année,  p.  213,  1889. 

Cheron. 

34  Rapport  sur  une  note  de  M.  Desvaux  ayant  pour 
titre  :  Des  stalactites  souterraines  ou  prétendues  ful- 
gurites.  —  Mém.  Soc.Agr.  S.  A.  d’Ang.,  1. 1, p.  114, 1850. 

Cornilleau. 

35  Essais  sur  le  canton  de  Longué.  —  Mém.  Soc. 
Acad.  d’Angers  :  1°  Essai,  t.  XXVII,  p.  1, 1872;  2°  Essai, 
t.  XXIX,  p.  1,  1873;  3®  Essai,  t.  XXXI,  p.  1,  1875. 
Quelques  passages  concernent  la  géologie  du  canton 
de  Longué. 

Courtiller  (jeune). 

36  Position  des  fossiles  dans  les  derniers  étages 
du  terrain  crétacé  des  environs  de  Saumur.  —  Mém. 
Soc.  Agr.  S.  A.  d’Ang.,  3e  sér.,  t.  III,  p.  80,  1860. 


37  Description  de  trois  nouvelles  espèces  d’Am- 
monites  du  terrain  crétacé  des  environs  de  Saumur, 
avec  une  planche.  —  Mém.  Soc.  Agr.  S.  A.  d’Ang.  3e  s., 
t.  III,  p.  246,  1860. 

38  Éponges  fossiles  des  sables  du  terrain  crétacé 
supérieur  des  environs  de  Saumur  (étage  sénonien 
d’Orbigny),  avec  40  planches.  —  Angers,  1861,  in-8°, 
Gosnier  et  Lachèse;  extrait  Ann.  Soc.  Lin.  de  M.-et-L., 
t.  IV,  p.  117. 

39  Le  même  ouvrage  suivi  des  Nullipores  à  sque¬ 
lette  siliceux.  —  Saumur-Paris,  1874,  gr.  in-8°,  avec 
106  planches. 

40  Les  Nullipores  de  l’étage  sénonien,  avec  huit 
planches.  —  Ann.  Soc.  Lin.  de  M.-et-L.,  t.  V,  p.  25, 
1862. 

41  Sur  le  Nullipora  excipiens.  —  Ann.  Soc.  Lin.  de 
M.-et-L.,  t.  V,  p.  95,  1862. 

42  Observations  sur  les  Nullipores  et  sur  leur  clas¬ 
sification.  —  Ann.  Soc.  Lin.  de  M.-et-L.,  t.  VII,  p.  65, 
1864. 

43  Les  Ammonites  du  Tuffeau,  avec  huit  planches. 
—  Ann.  Soc.  Lin.  de  M.-et-L.,  t.  IX,  p.  1,  1867. 

44  Les  terrains  crétacés  des  environs  de  Saumur, 
avec  une  planche  en  couleur.  —  Ann.  Soc.  Lin.  de 
M.-et-L.,  t.  X,  p.  88,  1868. 

45  Catalogue  du  Musée  de  Saumur.  —  Roches  et  fos¬ 
siles,  p.  1  à  86.— Ann.  Soc.  Lin.  de  M.-et-L.,  t.  X,  1868. 

Crié  (Louis). 

46  Essai  descriptif  sur  les  plantes  fossiles  de  Cheffes 
(Maine-et-Loire).  —  Bul.  Soc.  Ét.  sc.  d’Angers,  t.  XIV, 
p.  402,  1884, 


47  Recherches  sur  la  végétation  de  l’Ouest  de  la 
France  à  l’époque  tertiaire.  —  Flore  des  grès  éocènes 
du  Mans  et  d’Angers,  in-8°,  avec  15  planches.  Paris, 
Masson,  1878. 

48  Les  anciens  climats  et  les  Flores  fossiles  de 
l’Ouest  de  la  France.  —  In-8°,  avec  une  planche. 
Rennes,  1879. 

49  Recherches  sur  les  palmiers  silicifiés  des  ter¬ 
rains  crétacés  de  l’Anjou.  —  Bull.  Soc.  Ét.  sc.  d’An¬ 
gers,  t.  XXI,  p.  97,  1891. 

Danton  (ingénieur  civil  des  Mines). 

49bis  Notice  géologique  sur  les  gisements  métalli¬ 
fères  de  l’Anjou.  —  In-8°,  lre  éd.,  Saumur,  P.  Godet, 
1873;  2e  éd.  avec  une  carte,  Frédéric  Henry,  Paris, 
1873-1877. 

Davy  (Louis),  ingénieur  civil  des  Mines. 

50  Notice  géologique  sur  l’arrondissement  de  Segré 
(M.-et-L.)  et  particulièrement  sur  les  gisements  des 
minerais  de  fer  de  ce  pays,  avec  une  carte  géologique 
de  l’arrondissement  et  une  carte  des  affleurements 
des  minerais.  —  In-8°,  Saint-Étienne,  Théolier,  frères, 
1880.  —  Extrait  du  Bul.  de  la  Société  de  l’Industrie 
minérale,  2e  sér.,  t.  IX. 

51  Le  terrain  Dévonien  supérieur  à  Chaudefonds. 
—  Bull.  Soc.  Géol.  Fr.,  3e  sér.,  t.  XIII,  p.  2,  séance  du 
3  novembre  1884. 

52  Le  terrain  Dévonien  supérieur  à  Chaudefonds 
(2e  étude).  —  Bull.  Soc.  Ét.  sc.  d’Angers,  t.  XIV, 
p.  135,  1884. 

53  Note  sur  l’Eopteris.  —  Mémoire  Soc.  Acad. 
d’Angers,  t.  XXXV,  p.  179,  1880. 


—  75  - 


Delagenevraye. 

54  Notice  sur  un  gisement  d’ossements  fossiles  de 
la  commune  de  Noyant  près  Baugé.  —  Ann.  Soc.  Lin. 
de  M.-et-L.,  t.  III,  p.  304,  1858. 

55  Revue  minéralogique  de  l’arrondissement  de 
Saumur.  —  Ann.  Soc.  Lin.  de  M.-et-L.,  t.  III,  p.  312, 
1858. 

56  Notice  sur  une  chaux  sulfatée  produite  par 
double  décomposition  dans  un  fer  sulfuré  de  Saumur 
(M.-et-L.).  —  Ann.  Soc.  Lin.  de  M.-et-L.,  t.  II,  p.  47, 
1856. 

Deslonchamps  (Eugène-Eudes). 

57  Mémoire  sur  les  brachipodes  de  la  zone  ferru¬ 
gineuse  du  callovien  (à  consulter  pour  les  brachio- 
podes  de  la  carrière  du  Chalet  de  Montreuil-Bellay), 
(avec  6  planches).  —  Mém.  Société  Linnéenne  de  Nor¬ 
mandie,  t.  XL 

Desmazières  (O). 

58  Note  sur  les  Grès-Eocènes  de  la  rive  gauche  de 
la  Loire  en  Maine-et-Loire  (avec  une  carte).  —  Bull. 
Soc.  Ét.  sc.  d’Angers,  t.  XX,  p.  131,  1890. 

Desvaux. 

59  Stalactites  hypogées  ou  Fulgurites  (avec  une 
planche).  —  Mém.  Soc.  Agr.  S.  A.  d’Ang.  lre  sér.,  t.  I, 
p.  109,  1831. 

60  Du  quartz  aventuriné  et  de  ses  gisements.  — 
Mém.  Soc.  Agr.  S.  A.  d’Ang.,  lre  sér.,  t.  I,  p.  244, 
1831. 

61  Sur  la  découverte  faite  par  M.  Bourgeois,  d’une 
terre  à  porcelaine  en  Anjou.  —  Mém.  Soc.  Agr.  S.  A. 
d’Angers,  lre  sér.,  t.  I,  p.  406, 1831. 


-  76  — 


62  Note  sur  la  substance  minérale  trouvée  dans  le 
département  de  Maine-et-Loire  et  que  M.  Desvaux  a 
fait  connaître  sous  le  nom  deNaphteïne.  —  Mém.  Soc. 
Agr.  S.  A.  d’Angers,  lre  sér.,  t.  II,  p.  139,  1834. 

Devaux  (A). 

63  lre  note  sur  la  tranchée  ouverte  en  1884  par 
l’administration  des  chemins  de  fer  de  l’État  sur  la 
ligne  de  Montreuil-Bellay  à  Angers  (avec  une  planche). 
—  Bull.  Soc.  Ét.  sc.  d’Angers,  t.  XIV,  p.  413,  1884. 

64  Deuxième  note  sur  la  tranchée  ouverte  en  1884, 
par  l’administration  des  chemins  de  fer  de  l’État  sur 
la  ligne  de  Poitiers  à  Angers.  —  Bull.  Soc.  Ét.  sc. 
d’Angers,  t.  XV,  p.  185,  1885. 

Dollfus  (Gustave). 

65  Une  coquille  remarquable  des  Faluns  de  l’Anjou 
(avec  quatre  planches).  —  Bull.  Soc.  Ét.  sc.  d’Ang., 
t.  XVII,  p.  25,  1887. 

Farge  (Le  docteur). 

66  Note  sur  la  chaux  de  Falhum.  —  Mém.  Soc.  Agr. 
S.  A.  d’Ang.,  3e  sér.,  t.  III,  p,  71,  1860. 

67  Mémoire  sur  les  progrès  de  la  Géologie  et  de  la 
Paléontologie  dans  le  département  de  Maine-et-Loire. 
Lu  aux  assises  scientifiques  d’Angers  en  1871.  Extrait 
de  l’annuaire  de  l’Institut  des  Provinces  de  France 
en  1871,  petit  in-8°.  —  Le  Puy-Marchessou,  1873. 

68  Addition  à  la  Paléontologie  de  Maine-et-Loire 
(terrain  crétacé  cénomanien).  —  Ann.  Soc.  Lin.  de 
M.-et-L.,  t.  IV,  p.  64,  1861. 

69  Note  sur  le  lias  moyen  en  Maine-et-Loire  (avec 
une  planche).  —  Ann.  Soc.  Lin.  de  M.-et-L.,  t.  IV, 

p.  161,  1861. 


—  77  — 


70  Addition  à  la  Paléontologie  de  Maine-et-Loire 
(Note  sur  le  Pecten  Guerangerei ),  avec  une  planche. 
—  Ann.  Soc.  Lin.  de  M.-et-L.,  t.  IV,  p.  164,  1861. 

71  Note  sur  les  Actéonines  de  Montreuil -Bellay 
(avec  une  planche).  —  Ann.  Soc.  Lin.  de  M.-et-L., 
t.  V,  p.  115, 1862. 

72  Essai  d’étude  sur  les  calcaires  jurassiques  des 
environs  de  Durtal.  —  La  pierre  de  Rairie.  —  La  pierre 
de  Lésigné.  —  Ann.  Soc.  Lin.  de  M.-et-L.,  t.  V,  p.  121, 
1862. 

73  Terrain  jurassique  des  environs  de  Durtal.  — 
Actéonines  de  Montreuil-Bellay  (Maine-et-Loire),  avec 
trois  planches,  tirage  à  part.  —  Angers,  1863,  Cosnier 
et  Lachèse,  in-8°. 

13  bis  Sur  un  fragment  d’os  d’Haliterium  portant 
des  traces  d’incisions  (trouvé  à  Chavagnes-les-Eaux, 
Maine-et-Loire),  avec  une  planche.  —  Extrait  Bulletin 
Soc.  Géol.  de  F.,  p.  642,  2e  sér..  séance  du  7  sep¬ 
tembre  1871. 

Grossouvre  (A.  de). 

74  Sur  le  callovien  de  l’Ouest,  de  la  France  et  sur 
sa  Faune.  —  Bull.  Soc.  Géol.  de  Fr.,  séance  du 
19  janvier  1891,  3e  sér.,  t.  XIX,  p.  247  (à  consulter 
pour  la  région  de  Montreuil-Bellay). 

75  Sur  le  système  Oolithique  inférieur  dans  la 
partie  occidentale  du  bassin  de  Paris.  —  Bull.  Soc. 
Géol.  de  Fr.,  séance  du  18  avril  1887,  3e  sér.,  t.  XV, 
p.  513  (à  consulter  pour  le  jurassique  de  Montreuil- 
Bellay). 

76  Sur  le  callovien  de  Montreuil-Bellay,  voir  compte¬ 
rendu  d’une  communication  faite  à  l’Académie  des 


—  78  — 


sciences  les  27  janvier  et  3  février  1890.  (Revue  scien¬ 
tifique,  n°  du  8  février  1890.) 

Guéranger  (Ed.). 

77  Étude  sur  Y  Ammonite  discus  Sowerby,  suivie  de 
la  description  du  Nautilus  Julii  Baugier  (avec  trois 
planches).  —  Ann.  Soc.  Lin.  de  M.-et-L.,  t.  VII,  p.  184, 
1864. 

Guettard. 

78  Mémoire  sur  les  Ardoisières  d’Angers.  (Mémoires 
Académie  des  Sciences  1857)  reproduit  dans  les  Ann. 
Soc.  Lin.  de  M.-et-L.,  t.  XIII,  p.  60,  1871.  On  trouvera 
dans  le  même  volume  l’énumération  complète  par 
M.  de  Soland  des  œuvres  de  Guettard,  ces  publica¬ 
tions  n’ont  plus  qu’un  intérêt  historique. 

Hébert  et  Deslonchamps  (Eugène  Eudes). 

79  Mémoire  sur  les  fossiles  de  Montreuil-Bellay 
(avec  neuf  planches  in-8°).  —  Paris,  Derache  et  Savy, 
1860  ;  Caen,  Hardel  ;  extrait  des  Ann.  de  la  Soc.  Lin. 
de  Normandie,  t.  IV* 

Hébert. 

80  Consulter  pour  la  coupe  du  gisement  de  Mon¬ 
treuil-Bellay.  —  Bull.  Soc.  Géol.  de  France,  t.  XII, 
p.  1264. 

Hermite  (H.). 

81  Études  préliminaires  du  terrain  silurien  des 
environs  d’Angers.  —  Bull.  Soc.  Géol.  de  France, 
3e  sér.,  t.  VI,  p.  531,  séance  29  avril  1878. 

82  Sur  la  présence  du  silurien  supérieur  à  la  Mei- 
gnanne,  près  d’Angers  (Maine-et-Loire).  —  Bull. 
Soc.  Géol.  de  France,  3e  sér.,  t.  VI,  p.  544;  séance 
29  avril  1878. 


-  79  - 


83  L ’Eopteris  Morierei  et  VE  Criei  ;  com.  à  la  Soc. 
Géol.  de  France,  séance  du  19  mai  1879  ;  Revue  des 
Questions  historiques,  n°  19  juillet  1879. 

Jouitteau  (L’abbé). 

84  Notes  pour  servir  à  la  minéralogie  de  Maine-et- 
Loire.  —  Bull.  Soc.  sc.  Nat.  de  l’Ouest,  t.  II,  p.  245, 
1892. 

Lebreton. 

85  Sur  le  fer  arsenical  d’Angers  ou  mispikel  décou¬ 
vert  en  1830  par  M.  Millet  et  sur  celui  de  Saint-Pierre- 
Montlimart.  Analyses.  —  Mém.  Soc.  Agr.  S.  A.  d’Ang., 
lre  sér.,  t.  J,  p.  45,  1831. 

Lebesconte  (1).  (Voir  Tromelin). 

Menière  (Ch.). 

86  Rapport  sur  le  tableau  géognostique  du  dépar¬ 


ti)  Nous  donnons  ici  la  liste  des  principales  publications  de 
M.  Lebesconte  concernant  la  Géologie  de  l'Ouest  : 

Note  stratigraphique  sur  le  bassin  tertiaire  des  environs  de 
Rennes  (1  plan  et  2  coupes)  —  Bull.  Soc.  Géol.  de  Fr.,  3e  sér., 
t.  Vil,  1880. 

Sur  la  classification  des  Assises  siluriennes  de  V Ille-et-Vilaine. 

—  Bull.  Soc.  Géol.  de  Fr.,  3e  sér.,  t.  X,  1881. 

De  l'apport  par  la  mer  sur  les  plages  bretonnes  des  roches  et 
fossiles  du  calcaire  grossier  et  du  crétacé.  —  Bull.  Soc.  Géol.  de 
Fr.  3e  sér.,  t.  X,  1881. 

Publication  des  œuvres  posthumes  de  Marie  Rouault  (avec 
20  planches).  —  Rennes,  Oberthur,  1883. 

Les  Cruziana  et  les  Rysophicus ,  connus  sous  le  nom  général  de 
Bilobiles,  s  ont-ils  des  végétaux  ou  des  traces  d'animaux  ?  (avec 
2  planches).  —  Rennes,  Oberthur,  1883. 

Réunion  du  Finistère ,  constitution  générale  du  massif  breton 
(avec  3  planches).  —  Bull.  Soc.  Géol.  de  Fr.,  3e  sér.,  t.  XIV,  1886. 
Réunion  du  Finistère ,  constitution  physique  du  massif  breton. 

—  Bull.  Soc.  Géol.  de  Fr.,  3-  sér.,  t.  XIV,  1886. 

La  théorie  qui  considère  les  Cruziana  comme  des  contre-mou - 


—  80  — 


tement  de  Maine-et-Loire  de  M.  Provost  jeune.  — 
Mém.  Soc.  Acad.  d’Angers,  t.  IV,  p.  98,  1858. 

87  Du  sulfure  d’antimoine  et  des  oxydes  d’anti¬ 
moine  observés  dans  le  calcaire  dévonien  des  fours  à 
chaux  d’Angers.  —  Mém.  Soc.  Acad.  d’Ang.,  t.  IV, 
p.  108,  1858. 

88  Recherches  bibliographiques  sur  les  minerais 
de  fer,  suivies  d’une  ancienne  mine  en  Anjou.  —  Mém. 
Soc.  Acad.  d’Ang.,  t.  XXXIII,  p.  1, 1877  ;  tirage  à  part. 
—  Angers.  in-8°,  Lachèse,  Belleuvre et  Dolbeau,  1877. 

89  Observations  sur  d’anciens  gites  métallifères  de 
l’Anjou,  suivies  d’une  étude  sur  les  Lignites  et  le  fer 
sulfuré.  — Mém.  Soc.  Acad.  d’Ang.,  t.  VIII,  p.109, 1860. 

90  Observations  sur  le  Métamorphisme  des  schistes 
en  Anjou  (1er  mémoire).  —  Mém.  Soc.  Acad.  d’Ang., 
t.  X,  p.  250,  1861  ;  tirage  à  part  in-8°.  —  Angers,  Cos- 
nier  et  Lachèse,  1861. 


lages  de  pistes  d'animaux  ne  peut  plus  exister.  —  Bull.  Soc.  Géol. 
de  Fr.  3*  sér.,  t.  XVI,  n°  6,  1888. 

Sur  les  Assises  siluriennes  les  plus  anciennes  de  Bretagne.  — 
Bull.  Soc.  Géol.  de  Fr.,  3e  sér.,  t.  XVII,  nos  7  et  8,  1889. 

Sur  la  présence  du  carbonifère  en  Bretagne ,  comptes  rendus 
des  séances  de  l’Académie  des  sciences,  p.  366-368,  25  août  1890. 

Existe-t-il  une  série  de  couches  nouvelles  entre  les  schistes 
rouges  et  le  grès  armoricain?  —  Bull.  Soc.  Géol.  de  Fr.,  3e  sér., 
t.  XIX,  n°  1,  1891. 

Étude  géologique  sur  l'Ouest  de  la  France.  —  Bull.  Société 
scientifique  et  médicale  de  l’Ouest,  n°  1,  Rennes,  1892. 

En  collaboration  avec  M.  Gaston  de  Tromelin  : 

Observations  sur  les  terrains  primaires  du  nord  du  départe¬ 
ment  d'Ille-et-Vilaine  et  de  quelques  autres  parties  du  massif 
Breton  (paléozoïque  de  l’Ouest  de  la  France).  —  Bull.  Soc.  Géol. 
de  Fr.,  3e  sér.,  t.  IV,  p.  583,  26  juin  1876. 

Note  sur  quelques  fossiles  des  grès  siluriens  de  Saint-Germain- 
sur-Ille.  —  Quimper,  Cotonnec,  1875. 


—  81  — 

91  (2e  mémoire).  Mém.  Soc.  Acad.  d’Ang.,  t.  XVI, 
p.  37,  1864;  tirage  à  part  in-8°.  —  Angers,  Cosnier 
et  Lachèse,  1864. 

92  Études  sur  le  terrain  quaternaire  de  Maine-et- 
Loire.  —  Mém.  Soc.  Acad.  d’Ang.,  t.  XIV,  p.  118, 1863. 

93  Eaux  Minérales  ferrugineuses  du  département 
de  Maine-et-Loire.  —  Mém.  Soc.  Acad.  d’Ang.  t.  Il, 
p.  133,  1858. 

94  Note  sur  l’GEtite  ou  pierre  d’Aigle.  —  Mém.  Soc. 
Acad.  d’Ang.,  t.  XX,  p.  135,  1866. 

95  Du  sulfure  d’antimoine  et  de  ses  oxydes  (2enote). 
—  Mém  Soc.  Acad.  d’Ang.,  t.  XXVI,  p.  45,  1871. 

96  Remarques  sur  la  vitrification  des  éléments  du 
granit  causée  par  la  foudre.  —  Mém.  Soc.  Acad. 
d’Ang.,  t.  XXVI,  p.  51,  1871. 

97  Ancienne  mine  de  fer  et  nouveaux  fossiles  dévo¬ 
niens  (2e  mémoire). —  Mém.  Soc.  Acad.  d’Ang.,  t.  XXXV, 
p.  67,  1880. 

Meunier  (Stanislas). 

98  Note  sur  une  pierre  météorique  tombée  à  Angers 
en  1822.  —  Ann.  Soc.  Lin.  de  M.-et-L.,  t.  XII,  p.  132, 
1870. 

Millet  de  la  Turtaudière  (P.  A.). 

99  Paléontographie  ou  description  des  fossiles  nou¬ 
veaux  du  tertiaire  marin  ou  terrain  miocène  supérieur 
du  département  de  Maine-et-Loire,  in-8°.  —  Angers, 
Cosnier  et  Lachèse,  1866. 

Morren. 

100  Eaux  de  la  Loire,  de  la  Mayenne  et  des  puits 
d’Angers  (analyses).  —  Mém.  Soc.  Agr.  S.  A.  d’An¬ 
gers,  lrc  sér.,  t.  II,  p.  125,  1834. 


5 


—  82  — 


Nicholson  (H. -A.). 

101  On  some  new  or  imperfectly  known  species  of 
corals  from  the  devonian  rocks  of  France.  (Sur 
quelques  espèces  nouvelles  ou  peu  connues  des  poly¬ 
piers  des  calcaires  dévoniens  de  France).  —  From  the 
Annals  and  Magasine  of  Natural  Ilistory  for  January, 
1881. 

Œhlert  (D.-P)..  (1). 

102  Note  sur  un  nouvel  horizon  dans  le  terrain 
dévonien  du  département  de  Maine-et-Loire.  —  Bull. 
Soc.  Géol.  de  Fr.,  3®  sér.,  t.  VIII,  p.  276,  1880. 

103  Note  sur  le  calcaire  de  Monljean  et  Chalonnes 
(Maine-et-Loire),  avec  deux  planches.  —  Ann.  Soc. 
Géol.  de  Fr.,  t.  XII,  séance  du  7  février  1881.  —  Ce 
travail  a  paru  ensuite  dans  le  Bulletin  de  l’école 
pratique  des  Hautes-Études,  section  des  sciences 
naturelles. 

104  Description  de  Goldius  Gervillei  (de  Saint-Malo, 


(1)  On  pourra  encore  consulter  les  ouvrages  suivants  de 
M.  Œhlert;  nous  donnons  les  noms  des  fossiles  cités  et  les 
localités  de  Maine-et-Loire  : 

Documents  pour  servir  à  V étude  des  faunes  dévoniennes  dans 
l'Ouest  de  la  France.  —  Mém.  Soc.  Géol.  de  Fr.,  3e  sér  ,  t.  II 
avec  six  planches),  1881.  A  consulter  pour  le  Turbo  Januarum 
de  Vern.  Cité  à  Vern  par  Millet. 

Note  sur  les  Chonetes  Dévoniens  de  l'Ouest  de  la  France  (avec 
deux  planches!.  Bull.  Soc.  Géol  de  Fr.,  3e sér.,  t.  XI,  p.514,  1883. 
A  consulter  pour  le  Chonetes  sarcinulata  cité  à  Vern. 

Note  sur  Terebralula  ( centronella )  Guerangeri  (avec  deux 
planches).  —  Bull.  Soc.  Géol.  Ét.  S.  d’Ang.,  t.  XIII,  p.  59,  1883. 
Ce  fossile  est  cité  à  Vern. 

Étude  sur  quelques  fossiles  dévoniens  de  l'Ouest  de  la  France 
(avec  cinq  planches).  —  Ann.  sc.  Géol.,  t.  XIX,  1886. 

Cités  :  Athyris  undata,  Defrance.  Conocardium  Marsi,  trouvés 
à  Vern. 


—  83 


près  Angers),  avec  une  planche.  —  Bull.  Soc.  Ét.  S. 
d’Ang.,  t.  XV,  p.  113,  1883. 

103  Sur  le  Dévonien  des  environs  d’Angers  (avec 
quatre  planches).  —  Bull.  Soc.  Géol.  de  Fr.,  3e  sér., 
t.  XVII,  p.  742,  séance  du  17  juin  1889. 

106  Sur  le  genre  Spyridiocrinus  (trouvé  aux  four¬ 
neaux  d’Angers),  avec  deux  planches.  —  Bull.  Soc. 
Géol.  de  Fr.,  3e  sér.,  t.  XIX,  p.  220,  séance  du 
16  décembre  1890. 

Préaubert. 

107  Observations  sur  des  anciennes  mines  de  fer  et 
sur  le  terrain  Silurien  des  environs  d’Angers.  —  in-8°, 
Angers,  Germain  et  G.  Grassin,  1879.  Extrait  Bull. 
Soc.  Et.S. d’Angers, t. VI et VII, p.  126etl33, 1876-1877. 

Renou. 

108  Essais  sur  l’histoire  naturelle  du  département 
de  Maine-et-Loire.  —  Mémoire  adressé  en  1790  aux 
administrateurs  du  Mont-Glonne  (alias  Saint-Florent- 
le-Vieil),  avec  une  carte  en  couleur  donnant  la  des¬ 
cription  minéralogique  du  canton  de  la  Pommeraye. 
Manuscrit,  bibliothèque  d’Angers. 

Rolland  (directeur  des  mines  de  Layon  et  Loire). 

109  Note  sur  le  terrain  Anthraxifère  des  bords  de 
la  Loire  aux  environs  delà  Haie-Longue,  entre  Roche- 
fort  et  Chalonnes,  avec  une  carte  et  7  pl.  —  Ann.  Soc. 
Lin.  de  M.-et-L.,  t.  I,  p.  40, 1833. 

Rondeau  (l’abbé). 

110  Études  sur  le  terrain  Dévonien  aux  environs 
d’Angers  avec  une  carte.  —  in-8°,  Angers,  Lachèse  et 
Dolbeau,  1890.  Extrait  des  Mém.  Soc.  Agr.  S. -A. 
d’Ang.  N.-P.  4e  sér.,  t.  IV,  p.  133,  1890. 


—  84  — 


Saporta  (G.  de). 

110  bis  Sur  la  découverte  d’une  plante  terrestre  dans 
la  partie  moyenne  du  Silurien  (schistes  d’Angers). 
Compte  rendu,  Académie  des  sciences,  3  sept.  1877. 

—  Paris,  in-4°,  Gauthier-Villars. 

110  ter  Sur  une  nouvelle  découverte  de  plantes  ter¬ 
restres  siluriennes  dans  les  schistes  ardoisiers  d’An¬ 
gers,  due  à  M.  Louis  Crié  (avec  figure  de  YEopteris 
Criei).  Compte  rendu,  Académie  des  sciences,  18  nov. 
1878.  —  Paris,  in-4°,  Gauthier-Villars. 

Sæmann. 

110  quat  Relations  géologiques  d’un  nouveau  gise¬ 
ment  de  fossiles  à  Montreuil-Bellay  (Maine-et-Loire). 

—  Paris,  in-8°,  1856. 

Tireau. 

111  Note  sur  une  analyse  de  marne  des  environs 
de  Pouancé.  —  Ann.  Soc.  Lin.  de  M.-et-L.,  t.  VI,  p.  33, 
1863. 

Tromelin  (de)  et  Lebesconte  (P.). 

112  Catalogue  raisonné  des  fossiles  siluriens  de 
l’Anjou  et  de  la  Bretagne  méridionale.  —  Association 
française  pour  l’avancement  des  sciences,  Nantes, 
1875. 

Wolski  (An.),  ingénieur  civil. 

113  Mémoire  sur  le  gisement  du  terrain  Anthraxi- 
fère  dans  le  département  de  Maine-et-Loire  et  sur  ses 
relations  géologiques  avec  les  divers  terrains  qui 
l’avoisinent  et  qui  le  couvrent  ;  avec  une  pl.  de  coupes 
et  une  carte.  Congrès  scientifique  de  France,  t.  II, 
1843.  —  in-8°,  Angers,  chez  tous  les  libraires  ;  Paris, 
Derache. 


—  85  — 


Études  Géologiques  diverses  concer¬ 
nant  le  département  de  Maine-et- 
Loire  (Biographies,  mélanges,  musées,  etc.). 


Béraud  (T. -G.). 

114  Établissements  scientifiques  et  artistiques  d’An¬ 
gers.  Musée  d’histoire  naturelle.  —  Mém.  Soc.  Agr. 
S. -A.  d’Angers,  t.  Vil,  p.  182,  1856. 

Boreau  (A.). 

115  Notice  biographique  sur  M.  Millet,  naturaliste. 
—  Mém.  Soc.  Acad.  d’Ang.,  t.  XXX,  p.  1,  1874. 

Bouvet  (G.). 

116  Le  musée  d’histoire  naturelle  et  le  jardin  bota¬ 
nique  d’Angers  (voir  galerie  de  minéralogie  et  de 
paléontologie).  —  Bull.  Soc.  Et.  S.  d’Ang.,  t.  XV, 
p.  145,  1885. 

Bourgeois  (L.). 

117  Lettre  sur  des  silex  taillés  (Quaternaire),  offerts 
au  musée  d’histoire  naturelle  d’Angers  par  M.  Bour¬ 
geois.  —  Ann.  Soc.  Linn.  de  M.-et-L.,  t.  Vil,  p.  57, 
1864. 

Farge  (le  docteur). 

118  La  section  d’histoire  naturelle  à  l’Exposition 
d’Angers  en  1864.  —  Ann.  Soc.  Linn.,  t.  VII,  p.  191, 
1864. 

Lucante  (A.) 

119  Essai  géographique  sur  les  cavernes  de  France 
et  de  l’étranger.  —  Bull.  Soc.  Ét.  Sc.  d’Ang.,  t.  XI  et 


—  86  - 


XII,  p.  2 3,  1881.  Les  pages  108,  109  et  144  concernent 
Maine-et-Loire. 

Maisonneuve  (L.-P.) 

120  Notice  biographique  sur  M.  Henri  Hermite.  — 
Mém.  Soc.  Agr.  S.  A.  d’Ang  ,  t.  XXII,  N. -P.,  p.  1,  1880. 

Soland  (Aimé  de). 

121  Étude  sur  Guettard  (celte  étude  comprend  la 
biographie  de  Guettard  et  la  liste  complète  de  ses 
travaux,  le  mémoire  de  Guettard  sur  les  ardoisières 
d’Angers  est  reproduit.  —  Ann.  Soc.  Linn.  de  M.-et-L., 
t  XIII,  XIV,  XV,  p.  32,  1871-72-73. 

122  Mélanges  d’histoire  naturelle.  —  Ann.  Soc. 
Linn.  de  M.-et-L.,  t.  IX,  1867;  tremblements  de  terre  en 
Anjou,  p.  146;  aérolithes  tombés  en  Anjou,  p.  134. 

123  Note  sur  une  fougère  antédiluvienne  (Eopteris). 
Compte  rendu.  —  Ann.  Soc.  Linn.  de  M.-et-L.,  année 
1880,  p.  217. 

124  Compte  rendu  des  excursions  de  la  Société 
Linnéenne.  —  Ann.  Soc.  Linn.  de  M.-et-L,,  t.  II,  p.  296, 
1837. 


Études  sur  les  sciences  géologiques 
publiées  dans  le  département  de 
Maine-et-Loire,  mais  ne  concernant 
pas  le  sol  de  ce  département.  (Mélanges, 
biographies  de  naturalistes,  etc.) 

Archiac  (Le  vicomte  d’). 

123  Note  sur  la  Paléontologie  du  terrain  primaire. 
—  Ann.  Soc.  Lin.  de  M.-et-L.,  t.  VIII,  p.  23,  1863. 


-  87  - 


126  Explication  du  profil  géologique  de  l’Angle¬ 
terre,  avec  une  planche  en  couleurs.  —  Ann.  Soc.  Lin. 
de  M.-et-L.,  t.  IX,  p.  128,  1867. 

Bourgoin. 

127  Les  Grands  Naturalistes  français  au  commen¬ 
cement  du  xixe  siècle.  — An.  Soc.  Lin.  de  M.-et-L., 
Lamarck-Buffon,  t.  VI,  p.  185,  1863;  Blainville,  t.  XI, 
p.  111,  1869;  Étienne  Geoffroy-Saint-Hilaire,  t.  VII, 
p.  67,  1864  ;  Cuvier,  t.  VIII,  p.  83,  1865. 

Ghelot  (E.). 

128  Notice  sur  la  vie  et  les  travaux  d’Albert  Guillier 
(liste  de  ses  travaux  géologiques).  —  Bull.  Soc.  Ét. 
sc.  d’Ang.,  t.  XV,  p.  237,  1885. 

Davy  (L.). 

129  Ages  des  sables  rouges  de  la  forêt  du  Gâvre 
(Loire-Inférieure).  —  Bull.  Soc.  Ét.  sc.  d’Ang.,  t.  XIX, 
p.  183,  1889. 

130  Étude  du  métamorphisme  des  environs  de 
Nozay  (Loire-Inférieure).  —  Bull.  Soc.  Ét.  sc.  d’Ang., 
t.  XIX,  p.  193,  1889. 

Farge  (Le  docteur). 

131  Elephas  meridionalis ,  nouveau  gisement  (des¬ 
cription  d’un  fragment  important  découvert  à  Chan- 
tonay  (Vendée).  —  Ann.  Soc.  Lin.  de  M.-et-L.,  t.  VI, 
p.  85,  1863. 

Fouquet  (Le  docteur). 

132  Quelques  mots  sur  la  géologie  du  Morbihan. 
—  Ann.  Soc.  Lin.  de  M.-et-L.,  t.  IV,  p.  25,  1861. 

Maisonneuve  (L.-P.). 

133  Notice  biographique  sur  M.  J.  Barrande.  — 
Mém.  Soc.  Agr.  S.  A. d’Ang. ,  t. XXVII,  n.  p.,  p.  90, 1885. 


-  88  — 


Morren. 

134  Fer  météoritique  (Analyse).  --  Mém.  Soc.  Agr. 
S.  A.  d’Ang.,  lre  s.,  t.  II,  p.  344,  1834. 

Œhlert  (D.-P.). 

135  Élude  sur  les  terrains  Paléozoïques  de  l’Ouest 
de  la  France.  Description  d’un  nouveau  genre  de 
Lamellibranche  du  terrain  Dévonien  inférieur.  Gue- 
rangeria  Davousti ,  signalé  à  Brûlon.  —  Bull.  Soc.  Ét. 
sc.  d’Ang.,  t.  X,  p.  2:25,  1880. 

136  Note  géologique  sur  le  département  de  la 
Mayenne,  avec  carte  géologique  du  département  de 
la  Mayenne.  —  Bull.  Soc.  Ét.  sc.  d’Ang.,  t.  XI  et  XII, 
p.  225,  1881-1882. 

137  Études  sur  quelques  trilobites  du  groupe  des 
Prœtidæ,  avec  deux  planches.  —  Bull.  Soc.  Ét.  sc. 
d’Angers,  t.  XV,  p.  121, 1885. 

138  Brachiopodes  du  Dévonien  de  l’Ouest  de  la 
France  ( Localité  citée  :  Galiard),  avec  une  planche.  — 
Bull.  Soc.  Ét.  sc.  d’Ang.,  t.  XVII,  p.  57,  1887. 

139  Description  de  quelques  espèces  dévoniennes 
du  département  de  la  Mayenne,  avec  cinq  planches. 
—  Bull.  Soc.  Ét.  sc.  d’Ang.,  t.  XVII,  p.  65,  1887. 

Ravain  (l’abbé). 

140  Note  sur  un  travail  de  M.  Ch.  Velain,  établis¬ 
sant  une  limite  précise  entre  le  lias  supérieur  et 
l’oolithe  inférieure,  d’après  des  documents  laissés 
par  feu  M.  Hermite,  professeur  à  la  faculté  catholique 
d’Angers.  —  Mém.  Soc.  Agr.  S.  A.  d’Ang.,  t.  XXIV, 
p.  173,  1882. 

Rivière. 

441  Note  géologique  sur  la  Vendée.  —  Mém.  Soc. 
Agr.  S.  A.  d’Ang.,  t.  II,  p.  52,  1834. 


-  89  — 


Soland  (Aimé  de). 

142  L’art,  l’industrie,  les  lettres  et  les  sciences  en 
Anjou.  Elude  sur  le  géologue  Ferdinand  Bayan,  avec 
la  liste  de  ses  travaux.  —  Ann.  Soc.  Lin.  de  M.-et-L., 
p.  163,  1880. 

Viennot  (T.-C.). 

143  Le  Diamant  (étude  historique  et  scientifique). 
—  Ann.  Soc.  Lin.  de  M.-et-L.,  p,  101,  1880. 


Cartes  géologiques  (profils  géologiques). 

144  Carte  géologique  du  département  de  Maine-et- 
Loire,  exécutée  conformément  à  la  délibération  du 
Conseil  général  par  MM.  de  Montmarin,  Lecha- 
tellier  et  Gacarrié,  ingénieurs  des  mines,  terminée 
et  publiée  par  M.  Gacarrié.  —  Paris,  lith.  de  Kaep- 
pelin,  1843,  une  feuille. 

145  Carte  géologique  du  département  de  Maine-et- 
Loire,  dressée  sur  les  documents  fournis  par  le 
service  des  Mines.  —  Angers,  Barassé,  1872,  une 
feuille. 

146  Carte  géologique  détaillée  de  la  France  au 
80.000e,  feuille  d’Ancenis.  Collaborateurs,  M.  Édouard 
Bureau,  professeur  au  Muséum  de  Paris,  et  Louis 
Bureau,  de  Nantes.  —  Paris,  Baudry  et  Cie,  éditeurs, 
1891.  (Cette  carte  comprend  toute  la  partie  Ouest  de 
notre  département.) 

147  Carte  hydrologique  du  département  de  Maine- 
et-Loire,  dressée  par  Renou,  1796,  manuscrit,  éditée 
par  L.-P.  Davy,  en  1880. 


-  90 


148  Carte  géologique  des  environs  de  la  Haie- 
Longue,  entre  Rochefort  et  Chalonnes-sur-Loire,  par 
M.  Rolland,  1841  (voir  n°  109  de  la  notice  bibliogra¬ 
phique). 

149  Carte  du  terrain  Anthraxifère  situé  dans  le 
département  de  Maine-et-Loire,  par  A.  Wolski,  1843 
(voir  n°  113  de  la  nolice  bibliographique). 

150  Carte  géologique  de  l’arrondissement  de  Segré, 
par  L.-P.  Davy,  1879  (voir  n°  50  de  la  notice  bibl.). 

151  Carte  des  Grès  éocènes  de  la  rive  gauche  de  la 
Loire,  par  O.  Desmazières,  1890  (voir  n°  58  de  la 
notice  bibl.). 

152  Carte  des  exploitations  des  mines  de  fer  aux 
environs  d’Angers,  par  E.  Préaubert,  1876  (voir 
n°  107  de  la  notice  bibl.). 

153  Carte  pour  l’étude  du  terrain  Dévonien  aux 
environs  d’Angers,  par  l’abbé  Rondeau,  1890  (voir 
n°  110  de  la  notice  bibl.). 

153 bis  Carte  géologique  de  l’arrondissement  de  Segré 
(M.-et-L.),  par  D.  Danton,  ingénieur  civil  des  mines. 
—  Une  feuille  en  couleurs,  Paris,  Fraillery.  (Déposée 
aux  Archives  des  Cartes  et  Plans  le  4  octobre  1874.) 

153 ter  Plan  géologique  du  canton  de  Vihiers 
(M.-el-L.),  par  D.  Danton,  juge  de  paix,  ancien  ingé¬ 
nieur  civil  des  mines.  —  Une  feuille  en  couleurs,  An¬ 
gers,  lilh.  Lemesle,  1870. 

Mille,  Thoré  et  Guillier. 

154  Profils  géologiques  de  la  ligne  de  Paris  à  Brest, 
réseau  d’Orléans,  par  Vendôme,  Angers,  Nantes  et 
Châteaulin.  —  Paris,  1867  (profil  de  20  m.  de  long 
dans  un  carton  in-4°). 


—  91  — 


Triger  et  Guillier. 

155  Profil  géologique  de  la  ligne  du  chemin  de  fer 
du  Mans  à  Angers.  —  Paris,  1864. 

Guillier. 

156  Profil  géologique  de  la  ligne  du  chemin  de  fer 
de  Vendôme  à  Angers,  par  Château-du-Loir  et  La 
Flèche,  profil  inédit. 


Nous  prions  les  personnes  qui  remarqueraient  dans  cette 
étude  quelques  erreurs  ou  omissions,  de  vouloir  bien  avoir 
l’obligeance  d’envoyer  les  renseignements  propres  à  les  rectifier 
à  l’auteur  ;  une  note  complémentaire  sera  publiée  s’il  y  a  lieu. 


Maison,  20  février  i893. 


TROISIÈME  PARTIE 


SUPPLÉMENT 


Publications  concernant  le  départe¬ 
ment  de  Maine-et-Loire  (parues  ou  signa¬ 
lées  pendant  l’impression). 

Blavier  (A.). 

Essai  sur  l’Industrie  ardoisière  d’Angers.  —  Bull. 
Société  industrielle  d’Angers,  t.  XXXIV,  p.  93  et  199, 
1863. 

Danton  (D.-D.),  ingénieur  civil  des  mines.  (Voir 
précédemment  nos  13,  49bis,  153bis,  153ter. 

Historique  des  Mines  de  fer  de  l’Anjou.  —  Paris, 
janvier  1877,  Frédéric  Henry. 

Cette  brochure  contient  la  partie  historique  de  la 
notice  géologique  sur  les  gisements  métallifères  de 
l’Anjou  (n°  49bis)- 

M.  Danton,  fondateur  des  mines  de  fer  de  l’Anjou, 
a  le  premier  révélé  la  richesse  des  minerais  du  dépar¬ 
tement  de  Maine-et-Loire  et  en  particulier  de  ceux  de 
l’arrondissement  de  Segré;  ses  études  géologiques  et 
historiques  sur  nos  minerais  de  fer  sont  très  remar¬ 
quables.  Des  conclusions  de  l’auteur  résultent  les 
constatations  suivantes  ; 


—  93  - 


Des  fouilles  et  des  scories  très  anciennes  abondent 
en  Maine-et-Loire  ;  les  premiers  travaux  d’extraction 
durent  être  établis  sur  les  crêtes  des  gîtes  faisant 
saillie  à  la  surface  du  sol,  ces  premiers  travaux  furent 
arrêtés  par  l'infiltration  des  eaux  à  une  faible  pro¬ 
fondeur  ;  sur  quelques  points,  comme  au  bois  de  la 
Chapelle,  près  de  Champigné,  les  fouilles  atteignent 
la  profondeur  de  dix  mètres  et  sont  complétées  par 
des  galeries  souterraines  reliant  les  différents  puits. 
En  général,  ces  excavations  ne  font  qu’effleurer  la 
partie  supérieure  des  gîtes. 

M.  Danton  signale  un  grand  nombre  d’amas  de  sco¬ 
ries  et  de  petites  forges  (environ  32)  exploitées  sui¬ 
vant  une  méthode  primitive  se  rapprochant  du  pro¬ 
cédé  catalan.  Dès  cette  époque  lointaine,  les  minerais 
étaient  mélangés  de  manière  à  en  faciliter  la  fusion. 
La  grande  quantité  de  forges  enfantines  signalées  en 
Anjou  prouve  que  la  richesse  de  ce  pays  était  connue 
des  anciens. 

Se  fondant  sur  une  découverte  de  quatre  petits  ob¬ 
jets  en  bronze  trouvés  dans  une  ancienne  fouille  près 
d’Angrie,  et  que  M.  le  Directeur  du  Musée  de  Cluny  a 
reconnu  être  des  agrafes  de  ceinturons  romains , 
M.  Danton  attribue  à  nos  anciennes  mines  de  fer  une 
origine  gallo-romaine. 

Un  fait  bien  constaté  par  l’auteur  est  l’absence 
complète  de  traces  de  poudre  dans  les  anciens  tra¬ 
vaux. 

M.  Danton  fait  remarquer  l’extrême  abondance  et 
la  pureté  des  minerais  de  fer  de  l’Anjou. 

La  page  60  de  la  notice  géologique  nous  donne  le 


-  94  - 


résumé  de  cinquante-six  analyses  des  différents  mine¬ 
rais  de  fer  de  l’Anjou  ;  ces  analyses  ont  été  faites  à 
Paris,  au  laboratoire  de  l’École  des  Mines. 

Note  sur  la  Géologie  et  les  Minerais  de  fer  de 
l’Anjou.  —  Bulletin  de  la  Société  de  l’Industrie  miné¬ 
rale,  t.  X,  3e  liv.,  1881.  Saint-Étienne,  Théolier. 

Dans  ce  travail,  l’auteur  signale  un  gisement  fossi¬ 
lifère  silurien  important  entre  les  bourgs  d’Avrillé, 
le  Plessis  et  la  Meignanne. 

Études  techniques  et  économiques  sur  les  Minerais 

DE  FER  ET  LEUR  TRAITEMENT  INDUSTRIEL.  —  Extrait  du 

Bulletin  de  la  Société  de  l’Industrie  minérale,  t.  V, 
2e  liv.,  1891.  Saint-Étienne,  Théolier. 

Dans  ce  travail,  qui  comprend  la  genèse  et  la  trans¬ 
formation  lente  des  minerais  de  fer,  l’auteur  prend 
souvent  les  minerais  de  fer  de  l’Anjou  comme  exemple, 
il  donne  les  coupes  suivantes  concernant  l’Anjou  : 

1°  Coupe  du  gite  de  la  Boitellerie  (la  Chapelle-sur- 
Oudon)  ; 

2°  Coupe  du  gite  de  Pince-Loup  (commune  de  Bouillé- 
Ménard)  ; 

3°  Croquis  de  la  nappe  d’érosion  du  gîte  de  la  Bos- 
serie  ; 

4°  Croquis  d’une  coupe,  chemin  de  Nyoiseau  à  l’Hô- 
tellerie-de-Flée. 

Notes  sur  la  Géologie  de  l’Ouest  de  la  France.  ■ — 
Communication  à  l’Association  Française  pour  l’avan¬ 
cement  des  sciences,  séance  du  14  août  1889.  Congrès 
de  Paris  1889.  Paris,  au  secrétariat  de  l’Association. 

1°  Constatation  d'une  nouvelle  zone  de  terrain  dévo¬ 
nien  dans  le  sud  du  Maine  et- Loire,  s'étendant  dans  la 
direction  du  département  des  Deux-Sèvres. 


-  95  - 


L’ensemble  de  cette  zone,  essentiellement  arénacée, 
se  compose  de  poudingues  de  grès,  et  quelquefois  de 
couches  schisteuses  grises,  jaunes  ou  noires  ;  sa  lar¬ 
geur  varie  de  200  à  2.800  mètres  en  formant  des  len¬ 
tilles.  L’auteur  l’a  constatée  sur  un  parcours  de 
32  kilomètres  en  traversant  les  communes  de  Saint- 
Georges -du- Puy- de -la -Garde,  Melay,  La  Salle- de  - 
Vihiers,  Sainl-Hilaire-du-Bois,  les  Cerqueux  et  Cléré 
(Maine-et-Loire). 

2°  Sur  une  première  constatation  de  fossiles  dans 
les  sables  ferrugineux  tertiaires  de  l'Ouest  de  la 
France. 

Le  gisement  signalé  pour  la  première  fois  par 
M.  Danton  se  trouve  entre  Gandé  et  Chalain-la-Po- 
therie,  en  descendant  du  Moulin-Dauphin  vers  Chalain, 
principalement  entre  les  bornes  kilométriques  27  et 
28.  C’est  vers  la  base  des  graviers  argilo-sableux  que 
reposent  sur  des  couches  siluriennes  les  coquilles  de 
ce  dépôt,  empâtées  dans  un  magma  ferreux.  L’auteur 
fait  remarquer  que  ces  fossiles  sont  communs  aux 
faluns  des  mêmes  régions  auxquels  ces  sables  pa¬ 
raissent  être  supérieurs  ;  cette  assise  de  transport  lui 
paraît  former  une  sorte  de  transition  entre  le  miocène 
et  le  pliocène. 

3°  Sur  la  constatation  d'un  important  gîte  de  fossiles 
siluriens  au  nord-ouest  de  l'Anjou. 

Le  gîte  est  signalé  au  nord  de  la  commune  d’An- 
grie.  Au  milieu  de  couches  siluriennes  (grès  armori¬ 
cains)  se  trouvent  intercalées  des  couches  de  minerais 
de  fer.  Dans  l’espace  compris  entre  la  route  de  Loiré 
et  le  moulin  du  Dauphin,  l’auteur  a  trouvé  en  1873 
un  bilobite  et  une  lingule  ;  la  couche  de  minerai 


-  96  — 


explorée  sur  les  fermes  des  Essards  et  du  Chêne  ren¬ 
ferme  des  fossiles  extrêmement  nombreux;  beaucoup 
se  rapportent  aux  trilobites. 

Les  trois  gisements  révélés  en  1889  par  M.  Danton 
étaient  absolument  inconnus  avant  la  publication  de 
ses  études. 

4°  Sur  la  constatation  d'un  gîte  remarquable  de 
jaspe  rouge ,  en  roche ,  avec  manganèse  oxydé ,  par 
métamorphisme  de  schistes  préexistants  en  Maine-et- 
Loire. 

Le  point  signalé  est  à  quelque  distance  au  nord  du 
lieu  dit  la  Carrière-Rouge  (commune  de  Denée  près 
Angers)  (1). 

Sur  le  Métamorphisme  des  Roches.  —  Communica¬ 
tion  à  l’Association  Française  pour  l’avancement  des 
sciences,  séance  du  27  août  1878.  Congrès  de  Paris 
1878.  Paris,  au  secrétariat  de  l’Association. 

Cette  importante  communication  se  rapporte  au 
bassin  carbonifère  de  la  Basse-Loire  qui  commence  à 
l’est  de  Doué  (Maine-et-Loire),  pour  se  terminer  à  Nort 
(Loire-Inférieure). 

Notice  Géologique  sur  le  canton  de  Vihiers  (Maine- 
et-Loire),  AVEC  UNE  CARTE  EN  COULEURS.  —  Angers, 

J.  Lemesle,  1870. 

L’auteur  donne  successivement  :  la  description  géo¬ 
logique  du  canton,  les  produits  industriels  et  gise¬ 
ments  divers  et  la  géologie  agricole. 


(1)  Au  môme  Congrès,  dans  la  séance  du  14  août  1889,  M.  Danton 
a  fait  une  communication  sur  une  preuve  scientifique  de  l'origine 
ignée  de  la  terre ,  complément  de  sa  brochure  sur  la  géogénie 
(n°  13). 


-  97  — 


Fournier  (A.). 

Études  Géologiques  sur  les  lignes  de  chemins  de  fer 
du  Poitou  :  1°  Ligne  de  Paris  à  Bordeaux  (État)  entre 
Montreuil-Bellay  (Maine-et-Loire)  et  Villeneuve-la  - 
Comtesse  (Charente-Inférieure).  —  Mémoires  de  la 
Société  de  Statistique,  Sciences,  Lettres  et  Arts  du 
département  des  Deux-Sèvres,  3e  sér.,  t.  VIII,  1891. 

M.  Fournier  donne  d’abord  le  tableau  des  terrains 
rencontrés  dans  l’ensemble  des  tranchées  ;  ensuite  il 
décrit  en  détail  toutes  les  tranchées.  Nous  nous  bor¬ 
nerons  à  signaler  pour  Maine-et-Loire  : 

Tranchée  n°  1  de  Montreuil-Bellay  ; 

Tranchée  n°  2  de  la  Giraudière,  commune  de  Mon¬ 
treuil-Bellay  (Maine-et-Loire),  et  de  Saint-Martin-de- 
Sanzay  (Deux-Sèvres)  (1). 

Ichon  (ingénieur  des  mines). 

Notice  sur  l’Exploitation  souterraine  des  Ardoisières 
d’Angers.  —  In-8°,  Angers,  Lachèse  et  Dolbeau,  1890. 

(L’auteur  décrit  au  commencement  de  l’ouvrage  les 
conditions  de  gisements  de  nos  ardoisières.) 

Lebesconte  (P.).  (Voir  précédemment  n°  112.) 

Étude  Géologique  sur  l’Ouest  de  la  France.  —  Bul¬ 
letin  de  la  Société  scientifique  et  médicale  de  l’Ouest, 
t.  II,  n°  1,  Rennes,  1893. 


(1)  On  pourra  encore  consulter  de  M.  Fournier  l’ouvrage  sui¬ 
vant  : 

Documents  pour  servir  à  V étude  géologique  du  détroit  poitevin. 
—  Bull.  Soc.  Géol.  de  Fr.,  t.  XVI,  p.  113-181,  séance  du  21  no¬ 
vembre  1887  (1888). 


7 


(Nous  avons  reçu  pendant  l’impression  de  notre 
notice  un  exemplaire  de  cet  important  ouvrage,  que 
nous  n’avons  pu  que  mentionner  dans  les  notes  à 
l’article  Lebesconte.) 

Dans  cette  étude,  M.  Lebesconte  étudie  la  géologie 
générale  du  massif  breton,  comprenant  :  la  Bretagne, 
la  Normandie,  le  Maine,  l’Anjou  et  la  Vendée.  —  On 
pourra  consulter  spécialement  sur  l’Anjou  les  passages 
suivants  :  Assise  des  schistes  ardoisiers  à  Calymene 
Tristani ,  étage  D1 2  de  Barrande  ;  Assise  des  phtanites 
de  l’Anjou  ;  Assise  des  calcaires  et  schistes  à  Athpris 
undata;  Assise  du  calcaire  de  Chaudefonds  (Eifelien); 
Assise  du  calcaire  de  Montjean  ;  Les  sables  de  Beau- 
champs  (grès  à  Sabalites  Andegavensis)  ;  Faluns  de 
l’Anjou;  Classification  des  assises  secondaires,  ter¬ 
tiaires,  quaternaires  et  modernes  du  massif  breton  ou 
armoricain. 

Rondeau  (l’abbé).  (Voir  nos  110  et  16.) 

Description  géologique  des  environs  d’Angers,  avec 
UNE  CARTE  EN  COULEURS  AU  1/40.000  ET  PLUSIEURS  COUPES 
géologiques  (1).  —  In-8°,  Lachèse  et  Cie,  1893.  (Extrait 
des  Mémoires  de  la  Soc.  d’Ag.,  Sc.  et  Ar.  d’Ang.) 

L’auteur  résume  d’abord  les  travaux  des  différents 
géologues  sur  la  géologie  des  environs  d’Angers,  il 
donne  ensuite  le  but  de  son  travail  :  «  Relever,  roche 
par  roche,  toutes  les  assises  de  nos  terrains  ange¬ 
vins  avec  leur  inclinaison,  leur  direction,  leur  faune  ; 


(1)  En  vente  à  la  librairie  Lachèse  et  Cie,  Angers,  rue  Chaussée- 

Saint-Pierre.  (3  fr.  50  l’ouvrage  complet.) 


—  99  — 


et  résumer  cette  description  dans  une  carte  géolo¬ 
gique  ou  plan  par  terre  des  environs  d’Angers,  accom¬ 
pagné  de  deux  coupes  tirées  perpendiculairement 
aux  lignes  d’affleurement,  à  l’est  et  à  l’ouest  de  la 
Maine.  » 

M.  Rondeau  décrit  dans  tous  ses  détails  le  sol  des 
environs  d’Angers  et  particulièrement  les  ardoisières 
de  Trélazé,  la  tranchée  des  Granges,  les  carrières  de 
Saint-Malo  et  des  Fourneaux,  les  différents  affleure¬ 
ments  du  silurien  dans  l’intérieur  de  la  ville. 

Voici  le  résumé  très  succinct  des  conclusions  de 
l’auteur  : 

La  majeure  partie  du  sol  des  environs  d’Angers 
appartient  au  silurien  et  au  dévonien.  Les  assises 
siluriennes  (schistes  pourprés,  grès  armoricains, 
schistes  à  nodules)  sont  classées  dans  le  silurien 
moyen  caractérisé  par  la  faune  seconde  de  Barrande. 
Les  schistes  du  Lion-d’Angers  peuvent  être  rangés 
dans  le  silurien  inférieur;  les  schistes  à  phtanites  et 
les  schistes  et  calcaires  de  la  Meignanne  dans  le  silu¬ 
rien  supérieur. 

Les  gisements  fossilifères  des  environs  d’Angers 
semblent  exclusivement  renfermés  dans  le  pli  syn¬ 
clinal  septentrional  ;  on  y  trouve  : 

1°  Les  bilobites  et  les  scolites  de  la  tranchée  des 
Granges  et  du  Tertre-au-Jau  ; 

2°  Les  trilobites  des  ardoisières  de  Trélazé  et 
d’Avrillé  ; 

3°  Les  nodules  fossilifères  des  schistes  que  suit  la 
ligne  de  Segré  ; 

4°  Les  graptolites  de  la  phtanite  ; 


-  100  — 


5°  Les  sphéroïdes  du  calcaire  ampéliteux  de  la  Mei- 
gnanne ; 

6°  Enfin  les  faunes  de  nos  grès  et  de  nos  calcaires 
dévoniens  d’Angers-Saint-Barthélemy. 

Les  minerais  de  fer  y  sont  nombreux. 

Cet  ouvrage  peut  servir  de  guide  très  complet  aux 
géologues  et  aux  paléontologistes  qui  veulent  étudier 
les  intéressants  environs  de  notre  ville  ;  la  carte  a  été 
faite  avec  le  plus  grand  soin,  avec  beaucoup  de  clarté 
et  complète  très  utilement  le  texte.  Au  point  de  vue 
de  la  stratigraphie,  les  coupes  seront  consultées  avan¬ 
tageusement  (1). 

Blaison,  20  mai  1893. 


(1)  On  pourra  consulter  utilement  quelques  passages  de  l’ou¬ 
vrage  suivant  qui  concernent  notre  pays  : 

Lapparent  (A.  de). 

Traité  de  Géologie ,  avec  666  gravures  dans  le  texte.  —  Paris, 
Savy,  1885. 

Voir  :  Silurien  français,  Anjou-Maine,  avec  une  coupe  de  silu¬ 
rien  d’Angers,  d’après  M.  Hermite.  Pages  756,  757,  758.  —  Types 
du  dévonien  français,  Anjou-Maine  Pages  781,  782.  —  Système 
permo-carbonifère,  Basse-Loire.  Pages  846,  847.  —  Étage  bajo- 
cien,  Poitou- Anjou-Maine.  Page  959.  —  Le  système  éocène  dans 
l’ouest  de  la  France,  Anjou-Perche-Normandie-Maine.  Pages  1147, 
1148.  — Faluns  de  l’Anjou,  du  Maine,  de  la  Bretagne  et  du  Cotentin. 
Pages  1196,  1197. 


CATALOGUE 


DES 

COLÉOPTÈRES  DE  MAINE-ET-LOIRE 

PAR 

J.  GALLOIS 


CINQUIÈME  ET  DERNIERE  PARTIE  (1) 


CURCULIONIDES 

(suite) 

Genre  TRACHODES  Schœnherr.  —  VII,  p.  108 

1750.  T.  hispidus  Lin.  —  En  battant  de  vieux 
fagots  de  chêne  (r)  ;  Sainte-Gemmes  (Gai.). 

G.  LEUCOSOMUS  Motschulsky.  —  Lacord .  VI,  126 

1751.  L.  Ophthalmicus  Rossi.  —  Sur  les  luisettes 
des  bords  de  la  Loire  (r)  ;  Sainte-Gemmes  (Gai.). 

G.  CLEONUS  Schœnherr. 

1752.  C.  marmoratus  Fab.—  (tr)  Anjou  (Mil.). 

1753.  C.  trisulcatus  Herbst.  —  (r)  Anjou  (Mil.). 


(1)  Voir,  pour  les  lre,  2e,  3e  et  4e  parties,  les  Bulletins  de  1886, 
1887,  1888  et  1889. 


-  102 


G.  STEPHOCLEONUS  Motschulsky. 

Lacord ,  VI,  4,28 

1754.  S.  turbatus  Fahr.  —  Anjou  (Mil.). 

1755.  S.  obliquus  Fab.  —  Sur  les  luisettes,  au 
bord  de  la  Loire  (r)  ;  Anjou  (Mil.). 

G.  MECASPIS  Schœnherr.  —  Lacord .  VI,  529 

1756.  M.  costatus  Fab.  —  Sur  les  luisettes,  au 
bord  de  la  Loire  (r)  ;  Sainte-Gemmes  (GaL). 

1757.  M.  cinereus  Schr.  —  Avec  le  précédent. 
Anjou  (Mil.). 

1758.  M.  alternans  01.  —  Anjou  (Mil.). 

G.  RHYTH1DERES  Schœnherr.  —  Lacord .  VI,  4,21 

1759.  R.  plicatus  01.  —  (r)  Anjou  (Mil.). 

G.  BOTHYNODERES  Schœnher.  -  II,  226 

1760.  B.  albidus  Fch.  —  (r).  Trouvé  plusieurs  fois 
à  Sainte-Gemmes  dans  la  mousse,  au  pied  des  chênes 
(GaL). 

G.  PAGHYCERUS  Gyllenhal.  —  Sch.  VI,  118 

1761.  P.  albarius  Gyl.  —  Terrains  sablonneux  (r). 
La  larve  a  été  signalée  dans  XEchium  vulgare.  Anjou 
(Mil.). 

G.  RHINOCYLLUS  Germar.  —  Sch.  VII,  225 

1762.  R.  latirostris  Latr.  (R.  conicus  Frœlich.).  — 
Sur  Carduus  nutans  et  Centaurea  nigra  (r).  Montreuil- 
Bellay  (Mil.). 


—  103  — 


G.  LARINUS  Germar.  —  Sch.  VU ,  l 

1763.  L.  cynaræ  Fab.  —  Sur  l’artichaut  (r)  ;  Sau- 
mur  (Mil.). 

1764.  L.  cardui  Rossi.  —  Sur  les  chardons  (pc)  ; 
Anjou  (Mil.). 

1765.  L.  jacæ  Fab.  —  Lieux  incultes.  Sur  Centaurea 
jacea,  sur  les  chardons  (Mil.). 

1766.  L.  carlinæ  01.  —  Sur  Carlina  vulgaris  et 
Cirsium  arvense  (Mil.).  La  larve  a  été  signalée  dans 
les  capitules  des  Cirsium  arvense  et  palustre.  Voir 
Laboulbène,  An.  Soc.  Eut.  de  Fr.,  1879. 

G.  LIXUS  Fabricius 

1767.  L.  paraplecticus  Lin.  —  Au  bord  des 
rivières,  des  étangs,  sur  les  plantes  herbacées  (r)  ; 
Sainte-Gemmes  (Gai.)  ;  Chaloché,  excursion. 

1768.  L.  turbatus  Gyl.  —  Signalé  sur  la  ciguë,  sur 
l’angélique  cultivée,  sur  l’iris  des  marais  (pc)  ;  Durtal 
(R.  de  la  Per.)  ;  Sainte-Gemmes  (Gai.). 

1769.  L.  angustatus  Fab.  (L.  algirus  Lin.).  —  Sur 
les  mauves  et  sur  les  fèves  de  marais  ;  Lué  (R.  de  la 
Per.)  ;  commun  à  Beaufort  (Mil.). 

1770.  L.  cribricollis  Bohm.  —  Sur  les  Rumex  ; 
Saumur,  Sainte-Gemmes. 

1771.  L.  spartii  01.  —  Endroits  sablonneux  ;  sur 
le  genêt  à  balai  (r)  ;  Saumur  (Court.). 

1772.  L.  bicolor  01.  —  Terrains  chauds  et  sablon¬ 
neux;  signalé  sur  Senecio  jacobea;  (r)  Anjou  (Mil.). 

1773.  L.  Ascanii  Lin.  —  Sur  Beta  vulgaris  (r). 


1774.  L.  bardanæ  Fab.  (L.  cylindricus  Herbst.)  — 
Sur  la  bardane,  les  rumex;  marais  de  l’Authion  (Mil.). 

1775.  L.  filiformis  Fab.  (L.  elongatus  Goeze).  — 
Sur  Carduus  nutans  (r)  ;  Anjou  (Mil.). 

G.  LEPYRUS  Germar.  —  Sch.  VI,  295 

1776.  L.  colon  Lin.  (L.  palustris  Scop.).  —  Sur  les 
luisettes  des  bords  de  la  Loire  (ac)  ;  Sainte-Gemmes 
(Gai.). 

1777.  L.  binotatus  Fab.  (L.  capucinus  Schal.).  — 
Avec  le  précédent  ;  plus  rare.  Quelquefois  dans  les 
détritus  à  la  suite  des  inondations  ;  Sainte-Gemmes 
(Gai.). 

G.  IIYLOBIUS  Germar.  —  Sch.  VII,  297 

1778.  H.  abietis  Lin.  —  Sur  les  pins  ;  forêt  de 
Baugé  (Gai.). 

1779.  H.  fatuus  Rossi.  —  (r)  Anjou  (Mil.).  La  larve 
vit  dans  les  racines  de  Lythrum  salicariæ. 

G.  PISSODES  Germar.  —  Sch. 

1780.  P.  picæ  Gyl.  —  Sur  les  pins  ;  Baugé  (Gai.). 

1781.  P.  pini  Lin.  (P.  notatus  Fab.).  —  Sur  les  pins 
cultivés  (R.  de  la  Per.)  ;  Baugé  (GaL). 

G.  GRYPIDIUS  Schœnherr.  —  VII,  180 

1782.  G.  equiseti  Sch.  —  Bords  des  étangs,  sur  les 
prêles;  Anjou  (Mil.);  Sainte-Gemmes  (GaL). 

G.  ERIRHINUS  Schœnherr.  —  VII,  162 

1783.  E.  scirpi  Fab.  —  Angers,  bords  de  la  Maine, 
sur  les  Scirpus  palustris  et  maritimus  (Mil.), 


—  îos  — 


1784.  E.  acridulus  Lin.  —  Sur  les  plantes  au  bord 
des  marais,  surtout  sur  les  carex;  bords  de  l’Authion 
(Gai.). 

1785.  E.  pilumnus  Gyl.  —  En  fauchant  sur  les 
plantes  au  bord  de  la  Loire  (r);  Sainte-Gemmes  (Gai.), 
Indiqué  surtout  comme  vivant  sur  Matricaria  chamo- 
milla. 

1786.  E.  infirmus  Herbst.  —  Sur  les  chatons  de 
saule,  en  avril  (r)  ;  Sainte-Gemmes  (Gai.). 

1787.  E.  festucæ  Herbst.  —  Angers,  bords  de  la 
Maine,  sur  Scirpus  palustris  (Mil.). 

1788.  E.  scirrhosus  Gyl.  —  Sur  les  plantes  aqua¬ 
tiques  (r)  ;  Marson  (Gai.)  ;  Chaloché  (R.  de  la  Per.). 

1789.  E.  vorax  Fab.  (S.  G.  Dorytomus  Germ.).  — 
Sur  les  trembles,  les  peupliers,  les  saules  (c)  ;  Anjou 
(Mil  ). 

1790.  E.  costirostris  Gyl.  —  Mêmes  mœurs  que 
le  précédent.  Sainte-Gemmes  (Gai.). 

1791.  E.  validirostris  Gyl.  —  Sur  les  saules; 
(c)  Sainte-Gemmes,  bords  de  la  Loire  (Gai.). 

1792.  E.  flavipes  Panz.  —  Avec  le  précédent,  plus 
rare  ;  Sainte-Gemmes  (Gai.). 

1793.  E.pectoralis  Panz. — Bords  de  la  Loire,  dans 
la  mousse,  sur  les  peupliers  (r)  ;  Sainte-Gemmes  (Gai.). 

1794.  E.  dorsalis  Herbst.  (E.  sanguinolentus  Bedel). 
—  Au  printemps,  sur  les  saules  (r). 

G.  MECINUS  Germar.  —  Sch.  VIII ,  188 

1795.  M.  pyraster  Herbst.  —  La  larve  dans  les 
tiges  de  Plantago  media  L.  L’insecte  sur  le  poirier 
sauvage  ;  Anjou  (Mil.). 


—  106  — 


1796.  M.  janthinus  Germ.  —  Avril  à  juillet,  sur 

Linaria  vulgaris  (r). 

1797.  M.  circulatus  Marsh.  —  Au  printemps,  sur 
Plantago  lanceolata  (r).  Voir  pour  la  larve  :  Perris 
larves ,  1877,  p.  391. 

1798.  M.  filiformis  Aubé.  —  Terrains  sablonneux, 
sur  les  Linaria  (r)  ;  Sainte-Gemmes  (Gai.). 

G.  HYDRONOMUS  Schœnherr.  —  VII ,  188 

1799.  H.  alismatis  Marsh.  —  Sur  les  plantes  aqua¬ 
tiques  ;  surtout  sur  Alisma  plantago  ;  Anjou  (Mil.). 

G.  BAGOUS  Germar.  —  Sch.  VIII,  74, 

1800.  B.  limosus  Gyl.  —  Sur  les  herbes,  endroits 
marécageux  (r).  Capturé  à  Sain t-Florent-le- Vieil  par 
M.  Chevrolat. 

1801.  B.  frit  Herbst.  —  Fossés  des  bords  de  l’Au- 
thion  (r)  ;  Sainte-Gemmes  (Gai.). 

1802.  B.  lutosus  Gyl.  —  Mêmes  mœurs  (r).  Bords 
de  l’étang  de  Marson,  au  pied  des  roseaux  (Gai.). 

1803.  B.  tempestivus.  —  (r).  Saint-Florent-le- 
Vieil  (Chevrolat). 

G.  TANYSPHYRUS  Germar.  —  Sch.  VI,  397 

1804.  T.  lemnæ  Payk.  —  Sur  les  lentilles  d’eau  (tc). 

G.  SMICRONYX  Schœnherr.  —  VII,  SIS 

180o.  S.  cicur  Gyl.  (S.  jungermanniæ  Reich.).  — 
Avril  et  mai,  en  fauchant  sur  les  herbes  des  prairies 
(pc).  Sainte-Gemmes  (Gai.). 


107  — 


G.  ANOPLUS  Schœnherr. 

1806.  A.  plantaris  Holm.  —  Sur  Betula  alba  (r). 

G.  BRACHONYX  Schœnherr.  —  VII,  92 

1807.  B.  indigena  Herbst.  (B.  pineti  Payk).  —  Vit 
sur  le  Pinus  sylvestris  (r).  Baugé  (Gai.). 

G.  APION  Herbst.  -  Sch.  V ,  869 

1808.  A.  pomonæ  Fab.  —  La  larve  vit  dans  les 
gousses  du  Lathyrus  pratensis  et  de  la  Vicia  sepium , 
d’après  Perris  ;  l’insecte  parfait  en  avril  et  mai,  sur 
les  arbres  fruitiers  (c). 

1809.  A.  opeticum  Bach.  —  Commun  sur  Orobus 
vernus  ;  Sainte-Gemmes  (Gai.);  Lué  (R.  de  la  Per.). 

1810.  A.  craccæ  Lin.  —  D’après  Perris,  la  larve 
dans  les  fruits  de  Vicia  cracca  L.  et  multiflora  Pal.  ; 
signalé  également  dans  les  gousses  de  Lathyrus  syl¬ 
vestris  (c). 

1811.  A.  subulatum  Kirb.  —  Mai  à  juillet,  dans  les 
gousses  de  Lotus  corniculatus  (c). 

1812.  A.  ochropus  Germ.  —  Moins  commun  que 
les  précédents  ;  vit  sur  les  mêmes  plantes  ;  Anjou 
(Mil.). 

1813.  A.  carduorum  Kirb.  —  (tc)  sur  différents 
carduus,  surtout  sur  l’artichaut. 

1814.  A.  onopordi  Kirb.  —  La  larve  vit  dans  les 
tiges  de  la  Centaurea  nigra ;  l’insecte  parfait  commun 
sur  les  Rumex ;  Sainte-Gemmes  (Gai). 

1813.  A.  stolidum  Germ.  —  Sur  Chrysanthemum 
leucanthemum  (ac). 


—  108  — 


1816.  A.  flavimanum  Gyl.  —  La  larve  vit  dans 
les  racines  de  Mentha  rotundifolia  L.  (pc)  Anjou 
(Mil.). 

1817.  A.  pubescens  Kirb.  —  Sur  les  saules  (c)  ; 
Sainte-Gemmes  (GaL). 

1818.  A.  ulicis  Forst.  —  La  larve  vit  dans  les 
gousses  de  divers  Ulex  (pc). 

1819.  A.  difficile  Herb.  —  Sur  les  genêts  et  sur  le 
chêne  (tc). 

1820.  A.  bivittatum  Gerst.  —  Sur  les  genêts  (r). 
Excursion  de  Soucelles,  1873  (GaL). 

1821.  A.  fuscirostre  Fab.  —  Sur  le  Spartium 
scoparium ,  de  juin  à  août  (c). 

1822.  A.  genistæ  Kirb.  —  De  juin  à  août,  sur  dif¬ 
férents  genêts  (c). 

1823.  A.  vernale  Fab.  —  La  larve  vit  dans  les 
tiges  des  Urtica  urens  et  dioïca;  l’insecte  parfait  en 
août,  sur  ces  plantes  (c). 

1824.  A.  malvæ  Fab.  —  Sur  les  mauves  (c)  ;  la 
larve  vit  dans  les  fruits  des  Malva  sylvestris  et  rotun¬ 
difolia. 

1825.  A.  flavofemoratum  Ilerbst.  —  Sur  le  trèfle 

rouge  (r)  ;  Sainte-Gemmes  (GaL). 

1826.  A.  radiolus  Kirb.  —  Mêmes  mœurs  que  le 
précédent  ;  la  larve  a  été  signalée  également  dans 
le  houx  par  Westwood,  et  dans  la  tanaisie  par  Cha- 
puis  et  Gandèze;  l’insecte  parfait  sur  les  mauves  (c). 

1827.  A.  æneum  Fab.  —  Mêmes  mœurs  (c). 

1828.  A.  rufirostre  Fab.  —  La  larve  a  été  signalée 
dans  les  fruits  des  Malva  sylvestris  et  rotundifolia  ; 
l’insecte  parfait  sur  ces  plantes  (c). 


—  109  — 


1829.  A.  miniatum  Germ.  —  Sur  les  Rumex  (c); 
la  $  pond  ses  œufs  sur  la  côte  médiane  des  fruits. 

1830.  A.  hæmatodes  Kirb.(A.  frumentarium  Lin.). 
—  Sur  les  Teucrium  et  les  Rumex  (c). 

1831.  A.  sanguineum  De  G.  —  Sur  les  Rumex; 
plus  rare  que  les  deux  précédents  ;  Saumur,  Sainte- 
Gemmes  (Gai.). 

1832.  A.  flavipes  Fab.  —  Sur  les  trèfles  (c). 

1833.  A.  nigritarse  Kirb.  —  Également  sur  les 
trèfles  ;  signalé  aussi  sur  le  noisetier. 

1834.  A.  viciæ  Payk.  —  La  larve  vit  dans  les 
gousses  de  Vicia  cracca. 

1835.  A.  varipes  Germ.  —  Sur  Trifolium  pra- 
tense  (c). 

1836.  A.  fagi  Lin.  —  Également  sur  Trifolium  pra¬ 
tense.  Voir  pour  les  métamorphoses  de  cette  espèce  : 
Guérin-Menneville,  An.  Soc.  Ent.  de  Fr .,  1843. 

1837.  A.  assimile  Kirb.  —  Sur  les  trèfles  (c). 

1838.  A.  trifoli  Lin.  —  Commun  sur  Trifolium 
pratense  (c). 

1839.  A.  lævicolle  Kirb.  —  Mai  et  juin,  également 
sur  les  trèfles  (r). 

1840.  A.  difforme  Germ.  —  En  automne,  sur  les 
Polygonum  (r). 

1841.  A.  scutellare  Kirb.  —  Landes  de  Soucelles, 
sur  des  Ulex.  Excursion  de  1873  (Gai.).  La  larve  vit 
dans  les  jeunes  pousses  de  Y  Ulex  nanus. 

1842.  A.  meliloti  Kirb.  —  Sur  les  mélilots  (r)  ; 
Saumur,  Baugé  (Mil). 

1843.  A.  seniculum  Kirb.  —  Sur  différentes 
plantes  et  surtout  sur  Trifolium  pratense  (c). 


—  110  — 


1844.  A.  angustatum  Kirb.  —  Sur  Lotus  cornicu - 
latus  ;  la  larve  vit  dans  les  gousses  de  cette  plante. 

1845.  A.  tenue  Kirb.  —  La  larve  indiquée  dans  les 
tiges  de  Melilotus  altissimus ,  officinalis  et  macro - 
rhiza,  ainsi  que  dans  celles  de  Medicago  sativa.  Lué 
(R.  de  la  Per.)  ;  Sainte-Gemmes  (Gai.). 

1846.  A.  vorax  Herbst.  —  Sur  les  pois,  les  vesces 
(tc)  ;  indiqué  aussi  sur  le  frêne ,  le  noisetier ,  le 
sapin. 

1847.  A.  platalea  Germ.  —  Sur  Vicia  cracca  (c)  ; 
Sainte-Gemmes  (GaL). 

1848.  A.  ononis  Kirb.  —  Sur  les  Ononis  repens  et 
campestris  (r). 

1849.  A.  elegantulum  Payk.  —  Anjou  (Mil.). 

1850.  A.  pisi  Fab.  —  La  larve  vit  dans  les  gousses 
de  Lathyrus  pratensis;  l’insecte  parfait  sur  les  trèfles 
(c). 

1851.  A.  æthiops  Herbst.  —  La  larve  dans  les 
gousses  de  Vicia  sepium;  l’insecte  sur  les  arbres 
fruitiers  (c). 

1852.  A.  punctigerum  Germ.  —  De  juin  à  août, 

sur  Vicia  sepium  (r). 

1853.  A.  Ghevrolati  GyL  —  Signalé  comme  vivant 
sur  Helianthemum  guttatum  L.  Anjou  (Mil.). 

1854.  A.  humile  Germ.  —  Sur  Rumex  acetosa  (c)  ; 
la  larve  vit  dans  les  tiges  de  cette  plante. 

1855.  A.  violaceum  Kirb.  —  Mai  et  juin,  sur 
divers  Rumex  (c);  Lué  (R.  de  la  Per.);  Sainte-Gemmes 
(GaL). 

1856.  A.  affine  Kirb.  —  De  juin  à  juillet,  sur 
Spartium  scoparium. 


—  111  — 


G.  APODERUS  Olivier.  —  Ent.  V ,  1795 

1857.  A.  coryli  Lin.  —  D'avril  à  août,  sur  le  noise¬ 
tier;  a  été  signalé  aussi  sur  l’aulne,  le  chêne,  le  hêtre, 
le  bouleau  (ar). 

G.  ATTELABUS  Linné.  —  Syst.  nat.  //,  619 ,  SOS 

1858.  A.  curculionides  Lin.  —  En  juin  et  juillet, 
sur  le  chêne,  le  châtaignier;  Trélazé  (Mil.);  Lué  (R.  de 
la  Per.)  ;  Sainte-Gemmes  (GaL). 

G.  RYN CUITES  Herbst.  —  Sch.  F,  220 

1859.  R.  auratus  Scop.  —  La  larve  vit  dans  le 
fruit  du  prunellier  épineux;  l’insecte  parfait  de  mai  à 
juillet  (c). 

1860.  R.  Bacchus  Lin.  —  Sur  les  fleurs  des  arbres 
fruitiers,  surtout  sur  le  pommier,  au  printemps; 
Anjou  (Mil.). 

1861.  R.  æquatus  Lin.  —  Au  printemps,  sur  l’au¬ 
bépine  en  fleurs  (tc). 

1862.  IL  cupreus  Lin.  —  D’avril  à  juin,  sur  les 
pomacées  (r)  ;  Anjou  (Mil.). 

1863.  R.  conicus  Illig.  —  Au  printemps,  dans  les 
jardins,  sur  les  arbres  fruitiers  (c). 

1864.  R.æneo-virens  Marsh.  (K.fragariæ  Gyl.).— 
Avril  et  mai,  dans  les  bois  sur  les  bourgeons  de  chêne 
(r)  ;  Saint-Florent  (Chevrolat). 

1865.  pauxillus  Germ.  —  Sur  le  prunellier  et  le 
néflier  (r)  ;  Sainte-Gemmes  (GaL). 

1866.  R.  nanus  Payk.  —  Printemps,  sur  le  bou¬ 
leau  (r). 


1867.  R.  populi  Lin.  —  Sur  le  Iremble  et  le  peu¬ 
plier  ;  Lué  (R.  de  la  Per.)  ;  Sainte-Gemmes  (Gai.). 

1868.  R.  betuleti  Fab.  —  Vit  sur  le  bouleau,  sur  le 
hêtre  et  sur  la  vigne;  Lué  (R.  de  la  Per.);  Sainte- 
Gemmes  (Gai.). 

1869.  R.  sericeus.  —  Sur  les  jeunes  pousses  de 
chêne  (r)  ,  Lué  (R.  de  la  Per.). 

1870.  R.  pubescens  Herbst.  —  Au  printemps,  sur 
le  chêne,  le  charme  (c). 

1871.  R.  tomentosus  (Gyl.).  —  Sur  le  bouleau, 
sur  l’aulne  (r). 

1872.  R.  betulæ  Lin.  —  Sur  le  bouleau,  l’aulne,  le 
charme,  le  hêtre  (c)  ;  Sainte-Gemmes  (Gai.). 

G.  BALAN1NUS  Germar.  —  Sch.  VII ,  276 

1873.  B.  elephas  Gyl.  —  Sur  le  chêne;  la  larve  vit 
dans  le  gland  (c). 

1874.  B.  venosus  Germ.  —  Avec  le  précédent. 

1873.  B  nucum  Lin.  (B.  glandium  Marsh.).  — 

A  l’état  de  larve  dans  les  fruits  du  noisetier  ;  Anjou 
(Mil.)  ;  Sainte-Gemmes  (Gai.). 

1876.  B.  turbatus  Gyl.  —  Sur  le  chêne  (c). 

1877.  B.  villosus  Fab.  —  La  larve  vit  dans  les 
noyaux  de  cerises  ;  Anjou  (Mil). 

1878.  B.  crux  Fab.  —  Sur  les  luisettes,  les  saules, 
au  bord  de  la  Loire  (c)  ;  Sainte-Gemmes  (Gai.). 

1879.  B.  brassicæ  Fab.  —  Sur  les  saules  ;  vit 
aussi  sur  les  choux  (c). 

1880.  B.  pyrrhoceras  Marsh.  —  (r)  Chaumont  ; 
landes  de  Marson  (Gai.). 


—  113  - 


G.  ANTHONOMUS  Germar.  —  Sch.  VII ,  SIS 

1881.  A.  ulmi  Deg.  —  Sur  l’orme,  l'aubépine  (c)  ; 
Anjou  (Mil). 

1882.  A.  pedicularius  Lin.  —  Sur  les  fleurs  de 
Cratægus  acantha ,  au  printemps  ;  Anjou  (Mil.). 

1883.  A.  pomorum  Lin.  —  Sur  le  pommier  (c). 

1884.  A.  pyri  Kollar.  —  Sur  le  poirier  ;  la  larve  vit 
dans  les  bourgeons,  de  mars  à  mai  (c). 

1885.  A.  rubi  Herbst.  —  Sur  le  framboisier,  les 
ronces  ;  Anjou  (Mil.). 

1886.  A.  pruni  Desbr.  (A.  rufus  Gyl.).  —  Sur  les 
boutons  à  fleurs  de  Prunus  spinosa.  Voir  pour  la  larve 
Perris  :  Larves ,  1877,  p.  4,01. 

1887.  A.  druparum  Lin.  —  Sur  les  fleurs  des  ceri¬ 
siers  ;  signalé  également  sur  le  merisier  et  sur  l’au¬ 
bépine  (r)  ;  Anjou  (Mil.). 

ACALYPTUS  Schœnherr.  —  VII,  8S7 

1888.  A.  carpini  Herbst.  —  Au  printemps,  sur  le 
charme  et  sur  les  saules  (r)  ;  Anjou  (Mme  de  Buz.). 

1889.  A.  rufipennis  Gyl.  —  Mêmes  mœurs  que  le 
précédent  (r). 

G.  ORCHESTES  Uliger.  —  Sch.  VII,  870 

1890.  O.  quercus  Lin.  —  Sur  le  chêne  (tc). 

1891.  O.  rufus  01.  —  Sur  le  chêne,  l’orme,  le  saule 
marceau,  l'aubépine  (c).  Voir  pour  les  métamorphoses 
de  cette  espèce  Laboulbène,  An.  Soc.  Ent.  de  Fr., 
1858. 


8 


1892.  0.  semirufus  Gyl.  (0.  scutellaris  Fab.).  — 
Sur  l’aulne,  le  bouleau  (c). 

1893.  0.  5-maculatus  Chevr.  —  Sur  le  bouleau 
(r)  ;  Saint-Florent-le-Vieil  (Chevrolat). 

1894.  0.  alni  Lin.  —  Sur  l’aulne,  sur  Forme  (c). 

1895.  0.  ilicis  Fab.  (0.  pilosus  Fab.).  —  Baugé 
(Gai.)  ;  Jarzé  (R.  de  la  Per.). 

1896.  0.  fagi  Lin.  —  Sur  ie  hêtre,  le  chêne;  forêt 
de  Baugé  (Mil.). 

1897.  0.  loniceræ  Fab.  —  Sur  le  chèvrefeuille  (r); 
Anjou  (Mil.). 

1898.  0.  populi  Fab.  —  Sur  les  peupliers  et  les 
saules  (c). 

1899.  0.  avellanæ  Donov.  —  De  mai  à  juillet,  sur 
les  chênes,  les  saules. 

1900.  0.  erythropus  Germ.  —  Sur  le  chêne  (r)  ; 
Sainte-Gemmes  (Gai.). 

1901.  0.  salicis  Lin.  —  Sur  les  luisettes  et  les 
saules,  au  bord  de  la  Loire  (c). 

1902.  0.  rufitarsis  Germ.  —  Sur  les  saules  (c)  ; 
Sainte-Gemmes. 

1903.  O.  stigma  Germ.  —  Sur  le  saule  marceau,  le 
bouleau,  le  peuplier,  l’aulne  (c). 

1904.  O.  saliceti  Fab.  —  Sur  les  saules,  principa¬ 
lement  le  saule  marceau  ;  Sainte-Gemmes  (Gai.). 

1905.  O.  luteicornis  Ghev.  —  Saint-Florent-le- 
Vieil  (Chevrolat). 

G.  CORYSSOMERUS  Schœnherr.  VII,  268. 

1906.  C.  capucinus  Beck.  —  (r)  Sainte-Gemmes, 
en  fauchant  sur  des  genêts  en  fleurs  (GaL). 


—  115  - 


G.  LIGNYODES  Schœnherr.  VII,  189. 

1907.  L.  enucleator  Panz.  —  (r)  Montreuil-Bel- 
froy  (Raf.). 

G.  TRYGHIUS  Germar.  —  Sch.  7//,  298 

1908.  T.  5-punctatus  Lin.  —  Au  printemps,  sur 
les  genêts  (c). 

1909.  T.  venustus  Fab.  —  Avec  le  précédent  (c). 

1910.  T.  striatulus  Gyl.  —  En  fauchant  sur  les 
herbes  des  prairies,  au  printemps  (c). 

1911.  T.  tomentosus  Herbst.  —  Prairies  des  bords 
de  la  Loire  et  de  l’Authion  (c). 

1912.  T.  junceus  Reich.  —  Au  printemps,  prairies 
des  bords  de  la  Loire  (ac)  ;  Sainte-Gemmes  (Gai.). 

1913.  T.  tibialis  Bohm.  —  Avec  le  précédent. 

1914.  T.  hematocephalus  Gyl.  (S.  G.  Pachyti- 
chius  Jekel).  —  (r).  Landes  entre  Saumur  et  Marson, 
sur  les  ajoncs  (Gai.). 

1915.  T.  sparsutus  01.  —  Commun  sur  les  genêts 
en  juin  et  juillet  (c). 

1916.  T.  pygmæus  Wat.  (S.  G.  Barytychius  Jek.). 

—  Au  printemps,  en  fauchant  sur  les  herbes  au  bord 
de  la  Loire  et  de  l’Authion  (Gai.). 

1917.  T.  cuprifer  Panz.  (S.  G.  miccotrogus  Sch.). 

—  Avec  le  précédent  (Gai.). 

1918.  T.  sodalis  Germ.  (S.  G.  sibynes  Sch.).  —  Sur 
les  herbes  des  prairies. 

1919.  T.  canus  Herbst.  —  Avec  le  précédent  ;  Lué 
(R.  de  la  Per.)  ;  Sainte-Gemmes  (Gai.). 

1920.  T.  viscaria  Lin.  —  Mêmes  mœurs  que  les 
précédents  ;  Sainte-Gemmes  (Gai.). 


—  116  - 


1921.  T.  femoralis  Germ.  —  Avec  le  précédent. 

1922.  T.  primitus  Herbst.  —  Égalements  bords  de 
la  Loire  et  de  l’Authion. 

G.  CIONUS  Clairville.  —  Sch.  VIII ,  178 

1923.  C.  scrophulariæ  Lin.  —  Sur  les  Scrophu- 

laires  (c). 

1924.  C.  verbasci  Fa  b. —Sur  Verbascum  thapsus  L. 

1926.  C.  thapsus  Fab.  —  Sur  Verbascum  thapsus  ; 

Sainte-Gemmes  et  les  bords  de  la  Loire  (Gai.). 

1926.  G.  olens  Fab.  —  Sur  les  Verbascum  (r)  ; 
Anjou  (Mil.). 

1927.  C.  blattariæ  Fab.  —  Sur  Verbascum  blatta- 
ria  L.  ;  Anjou  (Mil.). 

1928.  C.  solani  Fab.  —  Sur  la  douce-amère;  Anjou 
(Mil.). 

1929.  C.  fraxini  Delj.  —  Sur  les  frênes  (r)  ;  Anjou 
(Mil.). 

G.  NANOPHYES  Schœnherr.  VIII,  191 

1930.  N.  Siculus  Bohm.  —  Sur  les  bruyères  (ac)  ; 
environs  de  Ghaloché  (Gai.). 

1931.  N.  hemisphæricus  01.  —  Sainte-Gemmes, 
en  fauchant  sur  des  herbes  au  bord  d’une  mare  (Gai.). 
Vit  sur  Lythrum  salicaria  L. 

1932.  N.  lythri  Fab.  —  Avec  le  précédent  (c)  ; 
Sainte-Gemmes  (Gai.). 

1933.  N.  ulmi  Germ.  —  En  fauchant  sur  les  herbes 
au  bord  de  l’Authion  ;  Sainte-Gemmes  (Gai.). 

G.  GYMNETRON  Schœnherr.  VIII 

1934.  G.  pascuorum  Gyl.  —  En  juin  et  juillet,  sur 
les  Plantago  (c). 


—  117  — 


1935.  G.  ictericus  Gyl.  —  En  fauchant  sur  les 
herbes  des  prairies;  surtout  sur  les  Plantago ;  Sainte- 
Gemmes  (Gai.). 

1936.  G.  villosulus  Gyl.  —  Sur  les  Veronica  ana- 
galis  L  et  beccabungæ  L.  ;  Anjou  (Mil.). 

1937.  G.  beccabungæ  Lin.  — Sur  Veronica  becca¬ 
bungæ  L.  et  scutellata  L.  ;  Anjou  (Mil.). 

1938.  G.  labilis  Herbst.  —  Sur  Plantago  lanceo- 
lata  L.  ;  Anjou  (Mil.). 

1939.  G.  linariæ  Panz.  —  Sur  Linaria  vulgaris ; 
Saint-Florent  (Chevrolat). 

1940.  G.  teter  Fab.  —  Sur  Anthirrhinum  majus  L.  ; 
Anjou  (Mil.). 

1941.  G.  noctis  Herbst.  —  Sur  Linaria  vulgaris  ; 
Saint-Florent  (Chevrolat). 

1942.  G.  anthirrhini  Germ.  —  Sur  Anthirrhinum 
majus  L.  ;  Anjou  (Mil.). 

1943.  G.  campanulæ  Lin.  —  Sur  les  campanules 
(c).  Voir  pour  les  métamorphoses  de  cette  espèce  : 
Laboulbène,  An.  Soc.  Ent.  de  Fr.,  1858. 

G.  CRYPTORHYNCHUS  Illiger.  —  Sch.  VIII,  392 

1945.  C.  lapathi  Lin.  —  Bords  de  la  Loire,  sur  les 
saules,  les  peupliers  et  sur  divers  Rumex  (r);  Sainte- 
Gemmes  (Gai.).  La  larve  vit  dans  le  saule  et  le  peu¬ 
plier. 


G.  RAMPHUS  Clairville.  —  Sch.  V,  151 

1945.  R.  flavicornis  Clairv.  —  Sur  les  jeunes 
pousses  de  peuplier  ;  signalé  aussi  sur  l’épine  blanche  ; 
Sainte-Gemmes  (Gai.). 


—  118  — 

G.  MONONYCHUS  Germar.  —  Sch.  VIII ,  k08 

1946.  M.  pseudacori  Fab.  —  Sur  les  fleurs  de 
l’iris  des  marais  ;  commun  dans  l’arrondissement  de 
Segré  (Mil.). 

G.  CŒLIODES  Schœnherr.  VIII,  892 

1947.  C.  quercus  Germ.  —  Sur  le  chêne  (c). 

1948.  C.  ruber  Marsh.  —  Avec  le  précédent  (c). 

1949.  C.  fuliginosus  Marsh.  —  Sur  les  chardons  (c). 

1950.  C.  subrufus  Herbst.  —  En  fauchant  sur  les 
talus  des  bords  de  l’Authion,  à  Sainte-Gemmes  (Gai.). 

1951.  C.  4-maculatus  Lin.  —  Avec  le  précédent. 

1952.  C.  exiguus  01.  —  Vit  sur  la  mercuriale; 
Sainte-Gemmes  (Gai.). 

1953.  C.  didymus  Lin.  —  Sur  les  orties  ;  Anjou 
(Mil.).  La  larve  vit  dans  les  racines  de  l’ortie  dioïque. 

G.  CEUTORHYNCUS  Germar.  —  Sch .  VIII,  ISI 

1954.  G.  floralis  Payk.  —  Sur  Typha  latifolia  et 
angustifolia  ;  Anjou  (Mil). 

1955.  G.  horridus  Panz.  —  Sainte-Gemmes,  sur  les 
chardons  (Gai.). 

1956.  G.  troglodytes  Fab.  —  Commun  en  fauchant 
les  herbes  des  prairies,  en  juin;  Sainte-Gemmes. 

1957.  C.  erysimi  Fab.  —  Sur  Erysimum  alliaria  L.  ; 
Anjou  (Mil.). 

1958.  C.  contractus  Marsh.  —  Au  printemps,  sur 
différentes  plantes. 

1959.  C.  assimilis  Payk.  —  La  larve  de  cet  insecte 
a  été  signalée  comme  vivant  dans  les  siliques  du 
Brassica  asperifolia.  Sainte-Gemmes  (Gai.). 


—  119  — 


1960.  G.  suturalis  Fab.  —  Baugé,  bords  du  Couas- 
non  (excursion  de  1874)  ;  Sainte-Gemmes  (Gai.). 

1961.  C.  litura  Fab.  —  Commun  sur  les  chardons. 

1962.  G.  3-maculatus  Fab.  —  Baugé  (excursion 
de  1874);  Sainte-Gemmes  (Gai.).  D’après  M.  de  Frauen- 
feld,  la  larve  vit  dans  le  collet  du  chardon  à  foulon. 

1963.  C.  echii  Fab.  —  Commun  sur  la  vipérine. 

1964.  C.  crucifer  01.  —  Également  sur  la  vipé¬ 
rine  (ac). 

1966.  C.  arcuatus  Herbst.  —  Saint-Florent-le-Vieil 
(Ghevrolat). 

1966.  —  C.  campestris  Gyl.  —  Baugé  (excursion 
de  1874)  ;  Sainte-Gemmes  (Gai.). 

1967.  C.  rugulosus  Herbst.  —  Sainte-Gemmes 
(Gai.).  D’après  Perris,  la  larve  de  cette  espèce  vit  dans 
les  tiges  de  Matricaria  chamomilla. 

1968.  C.  pollinarius  Forst.  —  Anjou  (Mil.). 

1969.  C.  napi  Germ.  —  Sur  les  navets  et  le  chou 
colza,  auxquels  il  cause  parfois  de  grands  dom¬ 
mages. 

1970.  G.  denticulatus  Schr.  —  Prairies  des  bords 
de  la  Loire  et  de  l’Authion  (r);  Sainte-Gemmes 
(Gai.). 

1971.  C.  macula-alba  Herbst.  —  Sur  les  chardons, 
le  coquelicot  ;  Anjou  (Mil.). 

1972.  C.  sulcicollis  Gyl.  —  Sur  les  choux  et  les 
navels  cultivés  (c). 

1973.  C.  ericæ  Gyl.  —  Sur  Ericacinerea,  tetralixel 
scoparia  ;  Soucelles  (Gai.). 

1974.  C.  chalybœus  Germ.  —  (r).  Excursion  de 
Baugé  (1874)  ;  Sainte-Gemmes  (Gai.). 


120  — 


G.  POOPHAGUS  Schœnherr.  VIII,  176 

1975.  P.  sisymbri  Fab.  —  Sur  Sysimbrium  amphi- 
bium  (r)  ;  Sainte-Gemmes  (Gai.). 

G.  TAPINOTUS  Schœnherr.  VIII,  176 

1976.  T.  sellatus  Fab.  —  Sur  les  Lysimachia  ; 
bords  de  l’étang  Saint-Nicolas,  à  Angers  (Mil.). 

G.  PHYTOBIUS  Schœnherr.  VIII,  343 

1977.  P.  leucogaster  Marsh.  (S.  G.  Litodactylus 
Redt.).  —  D’après  Millet,  sur  le  Myriophyllum  spi- 
catum. 

1978.  P.  granatus  Gyl.  —  En  fauchant  sur  les 
herbes  au  bord  des  étangs. 

1979.  P.  comari  Herbst.  —  Bords  de  l’Authion 
(Gai.). 

1980.  P.  quadricornis  Gyl.  —  En  fauchant  dans 
les  prairies  marécageuses  ;  Sainte-Gemmes  (Gai.)  ; 
Saumur  (Mil.). 

G.  RHINONCUS  Schœnherr.  VIII,  172. 

1981.  R.  castor  Fab.  —  En  fauchant  dans  les  prai¬ 
ries  marécageuses  des  bords  de  la  Loire  et  de  l’Au¬ 
thion  ;  Sainte-Gemmes  (Gai.). 

1982.  R.  bruchoides  Herbst.  —  Avec  le  précé¬ 
dent  (c). 

1983.  R.  inconspectus  Herbst.  —  Sur  Polygonum 
amphibium;  Anjou  (Mil.). 

1984.  R.  pericarpius  Fab.  —  Prairies  des  bords 
de  la  Loire. 

1985.  R.  guttalis  Grav.  —  Avec  le  précédent  (r). 


—  m  — 


G.  AMALUS  Schœnherr.  VII,  298 

1986.  A.  scortillum  Herbst.  —  Au  printemps,  sur 
les  herbes  des  prairies  (r)  ;  Sainte-Gemmes  (Gai.). 

G.  BARID1US  Schœnherr.  VIII,  114 

1987.  B.  artemisiæ  Redt.  —  Dans  les  tiges  et 
près  des  racines  d’Artemisia  vulgaris  (r)  ;  Sainte- 
Gemmes  (Gai.). 

1988.  B.  picinus  Germ.  —  Se  développe  dans  les 
racines  de  plusieurs  crucifères,  les  choux,  les  colzas, 
la  moutarde  ;  Anjou  (Mil.). 

1989.  B.  cuprirostris  Fab.  —  Sur  les  choux.  La 
larve  vit  dans  les  tiges  de  choux  de  diverses  espèces 
et  cause  parfois  de  grands  dommages. 

1990.  B.  chloris  Fab.  —  Sur  les  colzas  (c)  ;  Sainte- 
Gemmes. 

1991.  B.  cærulescens  Scop.  —  Sur  Réséda  luteola 
et  lutea  (r)  ;  Anjou  (Mil.). 

1992.  B.  chlorizans  Germ.  —  Sur  diverses  espèces 
de  choux  (c). 

1993.  B.  lepidii  Germ.  —  Sur  les  Nasturtium  syl¬ 
vestre  et  amphibium  (r)  ;  Sainte-Gemmes  (Gai.). 

1994.  B.  villæ  Comol.  —  Mêmes  mœurs  que  le 
précédent  (r). 

1995.  B.  T.  album  Lin.  —  Endroits  marécageux  ;  vit 
sur  le  Cladium  germanicum  et  YAtriplex  latifolia; 
Anjou  (Mil.). 

G.  SPHENOPHORUS  Schœnherr.  VIII,  204 

1996.  S.  piceus  Pal.  —  Endroits  secs,  sous  les 
pierres  (r)  ;  Anjou  (Mil.). 


-  m  — 


1997.  S.  abbreviatus  Fab.  —  Plus  commun  que 
le  précédent  ;  Sainte-Gemmes  (Mil.,  Gai.). 

1998.  S.  meridionalis  Gyl.  —  (r).  Sainte-Gemmes, 
Angers,  promenade  du  Mail  (Mil.). 

G.  SITOPH1LUS  Schœnherr.  VIII,  263 

19^9.  S.  granarius  Lin.  —  Commun  dans  les  gre¬ 
niers  à  blé  et  à  farine. 

G.  DRYOPHTHORUS  Schœnherr.  VIII,  288 

2000.  D.  lymexylon  Fab.  —  Dans  le  bois  mort, 
sous  les  écorces  ;  Anjou  (Mil.). 

G.  COSSONUS  Clairville.  —  Sch.  VIII ,  266 

2001.  C.  linearis  Fab.  —  Sous  les  écorces  (r)  ; 
Anjou  (Mil.). 

2002.  C.  ferrugineus  Clairv.  —  Avec  le  précédent  ; 
Anjou  (Mil.). 

2003.  C.  cylindricus  Sahl.  —  D’éclosion  dans  des 
fagots  venant  des  forêts  de  Baugé  (Gai.). 

G.  RHYNCOLUS  Creutzer.  —  Sch.  VIII ,  280 

2004.  R.  cylindricus  Bohm.  —  (r).  Sous  l’écorce 
d’un  ormeau  ;  Sainte-Gemmes  (Gai.). 

2005.  R.  cylindrirostris  01.  —  Commun  dans  les 
plaies  des  vieux  platanes  ;  Sainte-Gemmes  (Gai.). 

2006.  R.  truncorum  Germ.  —  Sous  les  écorces; 
Anjou  (Mil). 

2007.  R.  punctulatus  Bohm.  —  Sous  l’écorce  des 
platanes  ;  Sainte-Gemmes  (Gai). 


SCOLYTIDES  (1> 


G.  HYLASTES  Erichson.  —  RedL,  B 64, 

2008.  H.  ater  Payk.  —  Sous  l’écorce  des  pins  ; 
Anjou  (Mil.)  ;  Baugé  (Gai.). 

2009.  H.  angustatus  Herbst.  —  Sous  des  écorces 
de  pins  et  de  sapins  abattus  ;  étang  Saint-Nicolas,  à 
Angers  ;  forêt  de  Chandelais  (Gai.). 

2010.  H.  palliatus  Gyl.  -  Sur  les  conifères,  sur¬ 
tout  les  pins  (r)  ;  Baugé.  Passe  l’hiver  sous  l’écorce 
des  hêtres. 

2011.  H.  trifolii  Mul.  —  Sur  le  trèfle  et  le  genêt  à 
balai  (r). 

G.  HYLURGUS  Latreille.  —  RedL  868 

2012.  H.  ligniperda  Fab.  —  Sous  les  écorces  rési¬ 
neuses  des  troncs  de  pins  (r)  ;  Anjou  (Mil.). 

G.  BLASTOPHAGUS  Eichwald. 

2013.  B.  piniperda  Fab.  —  Sur  les  pins,  dans  l’in¬ 
térieur  des  pousses  terminales  (c). 

2014.  B.  minor  Hart.  —  Sur  1  "Epicéa;  Anjou  (Mil.). 

2015.  B.  hederæ  Sch.  —  Dans  les  vieux  lierres  (r); 
Sainte-Gemmes  (Gai.). 

G.  PHLŒOPTHORUS  W. 

2016.  P.  spartii  Nord.  —  Sur  le  genêt  à  balai  (r)  ; 
Sainte-Gemmes  (Gai.). 


(1)  Voir,  pour  les  métamorphoses  et  les  mœurs  des  Scolytides  : 
Perris,  Ins.  du  pin  maritime,  An.  Soc.  Ent.  de  Fr.,  1856. 


—  124  — 


G.  HYLESINUS  Fabricius.  —  Redt.  362 

2017.  H.  crenatus  Fab.  —  Sous  l’écorce  des  frênes 
(r)  ;  Anjou  (Mil.). 

2018.  H.  fraxini  Fab.  —  Avec  le  précédent;  Anjou 
(Mil.). 

2019.  H.  vittatus  Fab.  —  Sous  l’écorce  de  l’orme 
et  du  tilleul  et  en  battant  des  fagots  de  chêne  (r)  ; 
Baugé. 

G.  PHLÆOTRIBUS  Latreille.  —  Er.  86 ,  56 

2020.  P.  oleæ  Fab.  —  Sur  le  chêne,  le  troène,  le 
lilas  (pc)  ;  Sainte-Gemmes  (Gai.). 

G.  POLYGRAPHUS  Erichson.  —  Redt.  362 

2021.  P.  pubescens  Fab.  —  Dans  l’aubier  des  pins 
et  des  sapins  ;  Anjou  (Mil.). 

G.  SCOLYTUS  Geoffroy.  —  Redt.  860 

2022.  S.  Ratzeburgi  Jans.  —  Recueilli  par  Millet 
sous  l’écorce  d’un  orme  malade, boulevards  d’Angers  (r). 

2023.  S.  destructor  01.  —  Sous  l’écorce  de  l’orme 
et  du  chêne  ;  Sainte-Gemmes  (Gai). 

2024.  S.  pygmæus  Herbst.  —  Sur  le  chêne  et 
l’orme  ;  Anjou  (Mil.). 

2025.  S.  intricatus  Ratz.  —  Sous  l’écorce  du  chêne 
et  de  l’orme  ;  Anjou  (Mil). 

2026.  S.  multistriatus  Marsh.  —  Sur  les  chênes, 
les  saules  (r)  ;  Anjou  (Mil.). 

2027.  S.  pruni  Ratz.  —  Sous  l’écorce  des  arbres 
fruitiers  malades  :  pruniers,  pommiers,  poiriers;  aussi 
sur  l’orme  ;  Anjou  (Mil.). 


-  125  - 


2028.  S.  rugulosus  Ratz.  —  Mêmes  mœurs  que  le 
précédent. 

*  2029.  S.  castaneus  Ratz.  —  Sous  l’écorce  du  ch⬠
taignier  ;  Anjou  (Mil.). 

G.  CRYPTURGUS  Erichson.  —  Redt.  369 

2030.  C.  pusillus  Gyl.  —  Sous  des  écorces  de  pin 
maritime,  forêt  de  Chandelais  (Gai.). 

2031.  G.  cinereus  Herbst.  -  Mêmes  mœurs  que  le 
précédent  ;  Baugé. 

G.  CRYPHALUS  Erichson.  —  Redt.  369 

2032.  G.  tiliæ  Fab.  —  Sous  l’écorce  du  tilleul,  du 
charme  ;  Gholet,  Fontevrault  (Mil.). 

2033.  G.  fagi  Fab.  —  Sortant  de  fagots  de  chêne 
venant  de  la  forêt  de  Monnoie  (Gai.). 

G.  BOSTRYCHUS  Fabricius.  —  Redt.  356 

2034.  B.  stenographus  Duft.  —  Sur  les  pins  morts 
et  abattus. 

2035.  B.  chalcographus  Lin.  —  Sur  le  pin  com¬ 
mun  ;  Anjou  (Mil.). 

2036.  B.  oblitus  Perris.  —  Forêts  de  Baugé,  sur  les 
pins  (Gai.). 

2037.  B.  bidens  Fab.  —  Sur  les  pins,  avec  le  pré¬ 
cédent  ;  Anjou  (Mil.). 

2038.  B.  laricis  Fab.  —  Forêt  de  Baugé,  sur  les 
pins. 

G.  DRYOCŒTES  Eich. 

2039.  D.  autographus  Ratz.  —  Dans  les  jardins, 
sur  V Epicéa  ;  Angers  (Gai.). 


—  126  - 


2040.  D.  villosus  Fab.  —  Sur  le  chêne,  le  châtai¬ 
gnier. 

2041.  D.  bicolor  Herbst.  —  Sous  l’écorce  du  chêne, 
du  hêtre,  du  charme. 

G.  XYLEBORUS  Eich. 

2042.  X.  dispar  Fab.  —  Recueilli  en  quantité  en 
battant  des  charmes  ;  Sainte-Gemmes  (Gai.). 

2043.  X.  monographus  Fab.  —  Dans  le  chêne,  le 
châtaignier. 

2044.  X.  dryographus  Er.  —  Sous  l’écorce  du 
chêne  ;  Anjou  (Mil.). 

2045.  X.  Saxeseni  Ratz.  —  Éclosion  :  sortant  de 
branches  de  chêne  pédonculé  venant  de  la  forêt  de 
Ghandelais  (Gai.). 

G.  PLATYPUS  Herbst.  —  Redt.  356 

2046.  P.  cylindrus  Fab.  —  Signalé  par  Millet  à 
Baugé,  sous  l’écorce  du  chêne. 

G.  PLATYRHINUS  Clairville. 

*  2047.  P.  latirostris  Fab.  —  Vit  sur  le  hêtre  (r). 
Trouvé  en  Maine-et-Loire,  d’après  Millet. 

G.  TROPIDERES  Schœnherr.  V,  206 

2048.  T.  sepicola  Herbst.  —  (tr).  Fagots  de  bois 
mort  venant  de  la  forêt  de  Ghandelais  (Gai.).  La  larve 
dans  les  branches  mortes  du  hêtre  et  du  charme. 

2049.  T.  niveirostris  Fab.  —  (r).  Lué,  en  battant 
des  fagots  de  sarment  (R.  de  la  Per.  et  Gai.). 


—  127  — 


G.  E1NEDREYTES  Schœnherr.  V,  215 

2050.  E.  oyacanthæ  Bris.  —  Vit  sur  le  hêtre  (r)  ; 
sortant  de  branches  mortes  de  hêtre  venant  de  la  forêt 
de  Baugé  (Gai.). 

2051.  E.  hilaris  Fahr.  —  Lué  (R.  de  la  Per.). 

G.  ANTHRIBUS  Geoffroy.  —  Sch.  V ,  210 

2052.  A.  albinus  Lin.  —  Dans  le  bois  mort,  sur¬ 
tout  dans  le  châtaignier  ;  Anjou  (Mil  ). 

G.  BRACHYTARSUS  Schœnherr.  V,  166 

2053.  B.  scabrosus  Fab.  —  En  hiver,  sous  l’écorce 
des  ormes  (tr)  ;  Lué  (R.  de  la  Per.). 


BRUCHIDES 

G.  URODON  Schœnherr.  V,  141 

2054.  U.  rufipes  Fab.  —  Sur  les  fleurs  des  résédas 
lutea  et  luteola,  et  sur  celles  de  l’épine  blanche  (pc)  ; 
Anjou  (Mil.)  ;  La  Meignanne,  Lué  (R.  de  la  Per.). 

2055.  U.  suturalis  Fab.  —  Mêmes  mœurs  que  le 
précédent  (r)  ;  Sainte-Gemmes  (Gai.)  ;  Lué  (R.  de  la 
Per.). 

2056.  U.  pygmœus  Gyl.  —  En  juillet,  sur  le  réséda 
(R.  de  la  Per.). 

G.  SPERMOPHAGUS  Steveni.  —  Sch.  V,  133 

2057.  S.  cardui  Bohm.  —  Sur  les  fleurs  des  char¬ 
dons  (pc). 


G.  BRUCHUS  Linné.  —  Sch.  V,  i 


2058.  B.  biguttatus  01.  —  Vit  sur  les  légumi¬ 
neuses  (c)  ;  Anjou  (Mil.). 

2059.  B.  variegatus  Germ.  —  Sur  les  fleurs  de 
l’épine  blanche  ;  Sainte-Gemmes  (Gai.). 

2060.  B.  dispar  Gyl.  —  Sur  les  légumineuses; 
Sainte-Gemmes  (Gai.). 

2061.  B.  marginellus  Fab.  —  La  larve  et  l’insecte 
parfait  sur  le  genêt  à  balai  ;  signalé  aussi  sur  l’astra¬ 
gale  (r)  ;  Anjou  (Mil.). 

2062.  B.  inspergatus  Gyl.  —  Sur  le  genêt  à  balai  ; 
Anjou  (Mil.). 

2063.  B.  varius  01.  —  Sur  le  trèfle  ;  Anjou  (Mil.). 

*  2064.  B.  cisti  Fab.  —  Indiqué  comme  trouvé  en 
Anjou  par  Millet  ? 

2065.  B.  pygmæus  Bohm.  —  En  fauchant  sur  les 
herbes  des  bords  de  la  Loire;  Sainte-Gemmes  (Gai.). 

2066.  B.  pisi  Lin.  —  Commun  sur  les  pois  cultivés. 

2067.  B.  rufimanus  Bohm.  —  Vit  sur  les  fèves  de 
marais  ;  commun  à  Beaufort  et  dans  la  vallée  de 
l’Authion. 

2068.  B.  nubilus  Bohm.  —  Sur  les  vesces  (ac)  ; 
Sainte-Gemmes. 

2069.  B.  viciæ  01.  —  Avec  le  précédent  (c). 

2070.  B.  laticollis  Bohm.  —  Sur  le  lotus. 

2071.  B.  seminarius  Lin.  —  Anjou  (Mil.). 

2072.  B.  ater  Marsh.  —  Anjou  (Mil.). 


—  m  — 


CERAMBYCIDES 

G.  PRIONUS  Geoffroy.  —  Muls,  20 

2073.  P.  coriarius  Lin.  —  A  l’état  de  larve  et  à 
l’état  parfait  sur  le  chêne  (r). 

G.  ÆGOSOMA  Serville.  —  Muls. 

2074.  Æ.  scabricorne  Fab.  —  Signalé  comme 
vivant  dans  le  tilleul,  le  marronnier,  l’orme;  Sainte- 
Gemmes,  commun  dans  les  troncs  des  vieux  platanes, 
ou  le  soir  au  vol  (Gai.)  ;  Lué  (R.  de  la  Per.). 

G.  CERAMBYX  Linné.  —  Muls.  29 

2075.  C.  cerdo  Lin.  (G.  héros  Scop.).  —  De  juin  à 
septembre  sur  le  chêne,  dans  les  bois;  souvent  le  soir 
à  terre  ou  au  vol  (c)  ;  sur  les  fleurs  de  sureau  (Mil.). 

2076.  C.  miles  Bon.  —  Sur  le  chêne  (r). 

2077.  C.  scopoli  Laich.  —  Sur  le  chêne,  le  pommier 
et  sur  les  fleurs  de  spirea ,  de  cratægus ,  de  sambucus, 
d’avril  à  juillet  (c)  ;  Sainte-Gemmes  (Gai.).  D’après 
Chapuis  et  Candèze,  la  larve  vit  sous  l’écorce  du  chêne, 
du  pommier,  du  cerisier. 

G.  PURPURICENUS  Serville.  —  Muls.  32 

2078.  P.  Kœhleri  Lin.  —  Sur  les  luisettes  des 
bords  de  la  Loire  (r)  ;  Sainte-Gemmes  (Gai.). 

G.  ROSALIA  Serville.  —  Muls.  35 

2079.  R.  alpina  Lin.  —  Vit  sur  le  hêtre,  le  saule  (r). 
Recueilli  plusieurs  fois  à  Sainte-Gemmes  (de  Place, 

9 


-  130  - 


Huttemin,  Gai.);  Angers,  Saint-Jean-de-la-Croix  (Mil.); 
Lué  (R.  de  la  Per.);  sur  une  tige  de  luzerne  près  d’un 
chantier  de  bois. 

G.  AROMIA  Serville.  —  Muls.  36 

2080.  A.  moschata  Lin.  —  Juin  et  juillet,  sur  les 
luisettes  des  bords  de  la  Loire  et  de  l’Authion;  (^cer¬ 
taines  années. 

G.  CALLIDIUM  Fabricius.  —  Muls.  12 
(S.  G.  RHOPALOPUS  Mulsant.) 

2081.  C.  clavipes  Fab.  —  Juin  et  juillet,  sur  les 
saules,  les  peupliers,  bords  de  la  Loire  (r);  Anjou 
(Mil.)  ;  Sainte-Gemmes  (Gai.). 

2082.  G.  femoratum  Lin.  —  Vit  sur  le  bouleau  (r)  ; 
Sainte-Gemmes  (Gai.). 

(S.  G.  CALLIDIUM  Muls.) 

2083.  C.  violaceum  Lin.  —  Sur  le  chêne,  le  sapin, 
dans  les  chantiers  de  bois,  juin  et  juillet;  Anjou  (Mil.); 
Sainte-Gemmes  (Gai.). 

2084.  G.  sanguineum  Lin.  —  Au  printemps,  sur  le 
chêne  (tc)  ;  dans  les  bûchers,  à  l’intérieur  des  maisons. 

2085.  G.  rufipes  Fab.  —  Avril  à  juin,  sur  le  chêne; 
aussi  sur  Prunus  spinosa  (r). 

2086.  C.  alni  Lin.. —  Avril  à  juin,  sur  le  chêne,  le 
châtaignier,  l’aulne  (r)  ;  Sainte-Gemmes  (Gai.). 

(S.  G.  PHYMATODES  Muls.) 

2087.  C.  variabile  Lin.  —  Sur  le  chêne,  le  châtai¬ 
gnier,  souvent  à  l’intérieur  des  maisons  ;  dans  les 


—  131  — 


bûchers,  au  premier  printemps (tc),  avec  var.  Fennicus 
Fab.,  nigricollis  Muls.,  testaceus  Lin. 

2088.  C.  melancholicum  Fab.  —  Sur  les  luisettes 
des  bords  de  la  Loire  (a)  ;  sur  des  fagots  de  chêne  à 
Saint-Florent-le-Vieil  (Ghevr.) 

G.  HYLOTRUPES  Serville.  -  Muls.  55 

2089.  H.  bajulus  Lin.  —  Mai  et  juin  (tc),  sur  les 
pins,  les  sapins;  Angers,  bords  de  l’étang  Saint- 
Nicolas  ;  Baugé  (GaL).  —  Cause  parfois  de  grands 
dommages  dans  les  planchers  et  charpentes  en  sapin. 

G.  ASEMUM  Esch.  —  Muls.  6 S 

2090.  A.  striatum  Lin.  —  (c)  sous  l’écorce  des 
pins  malades  ;  Baugé  (GaL)  ;  Lué  (R.  de  la  Per.). 

G.  CRIOCEPHALUS  Mulsant. 

2091.  C.  rusticus  Lin.  —  La  larve  vit  dans  les 
souches  de  pin;  l’insecte  parfait  en  juin  et  juillet  (tr); 
Baugé,  forêt  de  Ghandelais. 

G.  IIESPEROPHANES  Mulsant,  66 

2092.  H .  cinereus  Vil.  —  Vit  dans  le  chêne,  attaque 
souvent  les  charpentes  de  nos  maisons  (r)  ;  Baugé 
(GaL). 

2093.  II.  pallidus  01.  —  La  larve  a  été  signalée 
dans  le  chêne  et  le  peuplier  (tr).  L’insecte  parfait 
recueilli  d’éclosion  dans  des  fagots  de  chêne  pédon- 
culé  venant  de  la  forêt  de  Ghandelais  (GaL). 


—  132  — 


G.  CLYTUS  Fabricius  II,  345 

2094.  G.  détritus  Lin.  —  De  mai  à  août,  sur  les 
fleurs  en  ombelles,  ainsi  que  sur  les  chênes  et  ch⬠
taigniers  abattus  (r)  ;  coteaux  de  Beaulieu,  Saumur 
(Mil.)  ;  Angers  (du  Bros.)  ;  Chandelais  (Gai.). 

2095.  C.  arcuatus  Lin.  —  De  mai  à  juillet  sur  le 
chêne,  dans  les  chantiers  de  bois  (c);  Sainte-Gemmes 
(Gai.)  ;  Saint-Barthélemy  (R.  de  la  Per.). 

2096.  C.  liciatus  Lin.  (C.  rusticus  Lin.).  —  Assez 
commun  à  Sainte- Gemmes,  sur  des  peupliers  abattus 
(Gai.)  ;  Angers,  Ponts-de-Cé  (du  Bros.). 

2097.  C.  tropicus  Panz.  —  En  juin,  sur  le  chêne  et 
sur  les  ombellifères  (r)  ;  Anjou  (Mil.). 

2098.  C.  arvicola  01.  —  Sur  le  tremble,  le  charme, 
le  tilleul,  etc.  ;  de  juin  à  juillet  ;  sortant  de  branches 
mortes  de  chêne  pédonculé  ;  forêt  de  Baugé  (Gai.)  ; 
Durtal  (du  Bros.). 

2099.  G.  arietis  Lin.  —  De  mai  à  août,  dans  les 
chantiers  de  bois  ;  aussi  sur  les  ombellifères  (c). 

2100.  C.  rhamni  Germ.  —  De  mai  à  juillet,  sur  les 
fleurs  d’ombellifères  (r)  ;  Anjou  (Mil.). 

2101.  G.  trifasciatus  Fab.  —  Sur  les  fleurs  en 
ombelles  (r)  ;  Saumur  (Court.  Revell. ). 

2102.  C.  verbasci  Lin.  (G.  ornatus  Herbst.).  —  Sur 
les  fleurs  de  carottes;  aussi  sur  le  tilleul  (r)  ;  Anjou 
(Mil.)  ;  Durtal  (du  Bros.)  ;  Lué  (R.  de  la  Per.). 

2103.  C.  quadripunctatus  Fab.  (G.  pilosus  Forst.). 
—  Sur  le  noyer,  le  poirier,  le  pommier,  le  chêne  (ac)  ; 
Sainte-Gemmes  (du  Bros.,  Gai.);  Lué  (R.  de  la  Per.). 

2104.  G.  Massiliensis  Lin.  —  Sur  les  fleurs  en 


—  133  — 

ombelle  (c);  Les  Ponts-de-Cé  (du  Bros.);  Sainte- 
Gemmes  (Gai.)  ;  Lué,  Saint-Mathurin  (R.  de  la  Per.). 

2105.  G.  plebejus  Fab.  (C.  figuratus  Scop.).  —  Sur 
les  fleurs  de  Rubus  ;  avril  à  août  ;  Anjou  (du  Bros.). 

2106.  C.  mysticus  Lin.  —  Sur  les  fleurs  d’ombel- 
lifères;  aussi  sur  les  troncs  de  hêtre,  de  tremble  (c). 

G.  GRACILIA  Fabricius.  —  Muls.  102 

2107.  G.  pygmæa  Fab.  —  La  larve  vit  dans  l’osier 
sec  ;  commun  en  secouant  les  vieux  paniers,  au  prin¬ 
temps. 

2108.  G.  Brevipennis  Muls.  —  Mêmes  mœurs  que 
le  précédent,  plus  rare.  Villevêque  (Troues.)  ;  Angers 
(Gai.). 

G.  NECYDALIS  Linné.  —  Muls.  110 

2109.  N.  major  Lin.  —  Vit  sur  le  saule,  le  hêtre, 
l’orme  (r);  Lué  (R.  de  la  Per.);  Sainte-Gemmes  (Gai.). 

2110.  G.  umbellatorum  Lin.  —  De  mai  à  juillet, 
en  battant  les  haies,  sur  les  fleurs  ;  Anjou  (Mil.). 

G.  STENOPTERUS  llliger.  —  Muls.  113 

2111.  S.  rufus  Lin.  —  Commun  au  printemps,  en 
fauchant  sur  les  herbes  des  prairies,  surtout  sur  les 
ombellifères. 

G.  D0RCAD10N  Dalman.  —  Muls.  122 

2112.  D.  fuliginator  Fab.  —  Juillet  à  septembre, 
sur  les  sentiers  battus,  dans  les  prairies  des  bords  de 
la  Loire;  Sainte -Gemmes,  (c)  en  certaines  années. 
Var.  quadrilineatum  Chev.  ;  avec  le  type,  mais  plus 


rare. 


—  134  — 


G.  MORIMÜS  Mulsant  131 

2113.  M.  lugubris  Fab.  —  D’avril  à  septembre,  sur 
les  troncs  de  peuplier,  de  châtaignier  et  d’orme  (r)  ; 
Anjou  (Mil  )  ;  Sainte-Gemmes  (Gai.).  La  larve  a  été 
signalée  dans  le  peuplier,  le  saule,  le  poirier,  le  sapin, 
par  Mulsant. 

G.  LAM1A  Fabricius.  —  .1 luis.  185 

2114.  L.  textor  Lin.  —  D’avril  à  septembre,  sur 
le  saule,  le  peuplier;  (c)  certaines  années  à  Sainte- 
Gemmes  (Gai.). 

G.  ASTYNOMUS  Redtembacher,  493 

2115.  A.  ædilis  Lin.  —  A  l’état  de  larve  dans 
l’écorce  des  pins  et  des  sapins  ;  l’insecte  parfait  en 
août(R);  Sainte-Gemmes  (Mil.);  bords  de  l’étang  Saint- 
Nicolas  (Al.  et  Gai  )  ;  Lué  (R.  de  la  Per.). 

2116.  A.  griseus  Fab.  —  De  juin  à  août,  sur  les 
pins  (r).  Millet  l’indique  trouvé  à  Saumur  par  Cour- 
tillier. 

G.  LEIOPUS  Serville.  —  Muls.  14,9 

2117.  —  L.  nebulosus  Lin.  —  D’avril  à  août,  sur 
le  chêne,  le  charme,  l’aulne  (ar)  ;  Sainte-Gemmes 
(Gai.). 

G.  EXOCENTRUS  Mulsant 

2118.  E.  Lusitanicus  Lin.  —  La  larve  vit  dans  le 
tilleul,  l’ormeau  (r)  ;  Sainte-Gemmes  (Gai.). 


-  135  - 


G.  POGONOCHERUS  Latreille 

2119.  P.  hispidus  Fab.  —  Signalé  sous  l’écorce  du 
figuier,  du  chêne,  du  hêtre,  du  coudrier,  du  tilleul 
(r)  ;  Anjou  (Mil  )  ;  Lué  (R.  de  la  Per.). 

2120.  P.  dentatus  Fourcr.  —  Sur  le  chêne,  le 
tilleul,  l’orme  (r);  Anjou  (Mil.);  Fontaine-Milon,  Com- 
brée  (R.  de  la  Per.)  ;  Sainte-Gemmes  (Gai.). 

G.  MESOSA  Serville.  —  Muls.  i66 

2121.  M.  curculionoides  Lin.  —  Sur  le  noyer,  le 
peuplier,  le  platane,  le  tilleul  ;  Saumur  (Mil.)  ;  Lué 
(R.  de  la  Per.)  ;  Baugé  (GaL). 

2122.  M.  nubila  01.  —  La  larve  a  été  signalée  dans 
les  saules  ;  l’insecte  parfait  dans  les  branches  mortes 
du  Robinia  pseudo-acacia  (Mil.)  ;  Lué  (R.  de  la  Per.)  ; 
fagots  provenant  de  la  forêt  de  Chandelais  (GaL). 

G.  ANÆSTRET1S  Mulsant,  171 

2123.  A.  testacea  Fab.  —  La  larve  signalée  dans 
le  chêne,  le  saule,  le  bouleau,  le  châtaignier;  Saumur, 
Baugé  (Mil.). 

G.  AGAPANTHIA  Serville.  —  Muls .  17S 

2124.  A.  asphodeli  Latr.  —  Vit  sur  VAsphodelus 
sphœrocarpus  et  sur  les  chardons  (r)  ;  Distré,  bois  de 
Pocé  et  Écouflant,  bois  de  la  Charbonnière  et  de  Séné 
(Mil.). 

2125.  A.  cardui  Lin.  (A.  suturalis  Fab.).  —  Sur  le 
Carduus  nutans  (r)  ;  Le  Coudray-Macouard,  Mon¬ 
treuil-Bellay  (Mil.). 


—  136  — 


G.  HIPPOPSIS  Serville 

2126.  H.  gracilis  Greutz.  —  Mai  à  juillet,  sur  les 
graminées,  souvent  sur  les  orties;  la  larve  a  été  signa¬ 
lée  comme  vivant  dans  les  tiges  du  blé,  près  de  l’épi 
(r)  ;  Anjou  (Mil.)  ;  Sainte-Gemmes  (Gai.). 

H.  SAPERDA  Fabricius 

2127.  S.  carcharias  Lin.  —  Sur  les  peupliers  (r)  ; 
Angers,  promenade  des  fours  à  chaux  (Gai.);  Saumur 
(Court.). 

2128.  S.  tremulæ  Fab.  —  La  larve  dans  le  tremble, 
le  tilleul  (r)  ;  Anjou  (Mil.). 

2129.  S.  punctata  Lin.  —  La  larve  signalée  dans 
l’orme  (r);  Anjou  (Mil.);  Durtal,  sur  des  ronces  (R.  de 
la  Per.). 

2130.  S.  scalaris  Lin.  —  La  larve  dans  le  noyer,  le 
cerisier,  le  pommier  (pc)  ;  Soucelles  (Gai.). 

2131.  S.  populnea  Lin.  —  Mai  à  juillet,  sur  les 
trembles,  les  bouleaux,  les  saules  (ac)  ;  Lué,  sur  des 
pousses  de  tremble  (R.  de  la  Per.)  ;  Sainte-Gemmes 
(Gai.). 

G.  TETROPS  Stephens.  —  Redt.  199 

2132.  T.  præusta  Lin.  —  Au  printemps,  sur  le 
chêne,  le  charme;  signalé  aussi  sur  le  poirier,  l’aman¬ 
dier;  d’après  Millet  :  Angers,  Baugé,  Saumur;  Sainte- 
Gemmes  (Gai.). 

G.  OBEREA  Mulsant,  194 

2133.  O.  oculata  Lin.  —  Bords  de  la  Loire,  sur  les 
luisettes,  les  saules,  la  lanaisie  (ac).  La  larve  vit  dans 
le  saule. 


—  137  - 


2134.  0.  pupillata  Gyl.  —  Vit  dans  le  chèvre¬ 
feuille,  le  châtaignier  (r)  ;  Anjou  (Mil.). 

2133.  0.  linearis  Lin.  —  Sur  le  noisetier  (r);  d’après 
Millet  :  Angers,  Combrée,  La  Breille. 

2136.  0.  erythrocephala  Fab.  —  D’après  Millet, 
sur  les  Euphorbia  cyparissias  et  Gerardiana  ;  île  Po- 
neau,  près  Saumur  (Revel.). 

* 

G.  PHYTŒCIA  Mulsant,  199 

2137.  P.  Jourdani  Muls.  —  Sur  les  ombellifères 
(r)  ;  d’après  Millet,  fréquemment  sur  Chœrophyllum 
temulentum;  Angers,  Segré. 

2138.  P.  lineola  Fab.  —  Sur  les  herbes  des  prai¬ 
ries,  au  bord  de  la  Loire  (pc)  ;  Saumur  (Court.)  ;  Sainte- 
Gemmes  (Gai.). 

2139.  P.  nigricornis  Er.  —  Sur  les  fleurs  de  la 
tanaisie  (r);  Saint-Jean-de-la-Croix  (Mil.);  Sainte- 
Gemmes  (Gai.). 

2140.  P.  cylindrica  Lin.  —  Sur  les  Euphorbes , 
aussi  sur  le  tremble  et  le  coudrier  (r)  ;  Maine-et-Loire 
(du  Bros.). 

2141.  P.  virescens  Fab.  —  Commun  sur  la  vipé¬ 
rine. 

G.  RHAMNUSIUM  Latreille.  -  Muls .  220 

2142.  R.  salicis  Fab.  (R.  bicolor  Sch.).  —  Dans  les 
ormes,  les  vieux  saules,  les  peupliers,  etc.  —  En  juin 
1868,  onze  individus  de  cette  espèce,  fraîchement 
éclos,  furent  capturés  en  quelques  minutes  sur  un 
vieil  orme,  près  le  pont  Fouchard,  à  Saumur,  par 
MM.  Raoul  de  la  Perraudière,  Reverchon  et  Gallois. 


—  138  — 


La  var.  Glaucopterus  Sch.  a  été  rencontrée  à  Sau- 
mur,  sur  un  mûrier,  par  M.  Revellière. 

G.  RHAGIUM  Fabricius.  —  Muls .  222 

2143.  R.  mordax  Fab.  —  A  l’état  de  larve  dans  le 
tronc  des  vieux  chênes,  des  châtaigniers,  des  pins, 
des  sapins.  A  l’état  parfait  sur  les  fleurs  de  l’épine 
blanche  (pc)  ;  Lué  (R.  de  la  Per.). 

2144.  R.  bifasciatum  Fab.  —  A  l’état  de  larve 
dans  le  châtaignier,  le  pin,  le  sapin.  Rencontré  à 
l’état  parfait  sur  les  mêmes  arbres  (pc). 

G.  TOXOTUS  Serville.  —  Muls.  2Si 

2145.  T.  meridianus  Lin.  —  Vit  sur  le  frêne  (r)  ; 
Segré,  bords  de  l’Oudon  (Mil.);  Sainte-Gemmes  (Gai.). 

G.  PACHYTA  Serville.  —  Muls.  287 

2146.  P.  collaris  Lin.  —  Sur  les  fleurs  de  Cratægus , 
de  Rubus,  de  mai  à  août  (c).  D’après  Perris,  la  larve 
vit  sous  l’écorce  des  vieux  échalas  en  châtaignier. 

G.  STRANGALÏA  Serville.  -  Muls.  250 

2147.  S.  aurulenta  Fab.  —  La  larve  vit  dans 
l’orme  et  le  saule  ;  l’insecte  parfait  sur  les  souches  de 
chêne,  de  hêtre,  d’aulne  et  de  châtaignier;  Anjou 
(Mil.). 

2148.  S.  quadrifasciata  Lin.  —  De  mai  à  août*, 
sur  les  fleurs  de  sureau,  de  Rubus  ;  sur  les  souches 
d’aulne,  de  peuplier  (r)  ;  Montfaucon,  les  Ponts-de-Cé 
(du  Bros.)  ;  Sainte-Gemmes  (Gai.). 

2149.  S.  maculata  Poda.  —  Lué,  sur  le  coudrier 
(R.  de  la  Per.). 


—  139  — 


2150.  S.  arcuata  Panz.  —  Sur  les  fleurs  (r). 

2131.  S.  attenuata  Lin.  —  De  mai  à  juillet,  sur  les 
ombellifères  (c).  La  larve  signalée  dans  les  vieux  pieux 
en  châtaignier. 

2152.  S.  nigra  Lin.  —  Sur  les  fleurs  des  ombelli¬ 
fères,  de  mai  à  juillet  (c). 

2153.  S.  melanura  Lin.  —  De  juillet  à  septembre, 
sur  les  fleurs  (c).  La  larve  vit  dans  le  chêne,  d’après 
Mulsant. 

2154.  S.  revestita  Lin.  —  Sur  l’orme,  le  chêne  et 
les  ombellifères,  de  mai  à  juin  (r)  ;  Sainte-Gemmes 
(Gai.). 

2155.  S.  bifasciata  Muls.  —  Sur  les  ombellifères, 
mai  à  septembre  (c)  ;  Lué  ^R.  de  la  Per.). 

G.  LEPTURA  Linné.  —  Muls.  266 

2156.  L.  testacea  Lin.  —  En  battant  les  haies  au 
bord  de  la  Loire  (r). 

2157.  L.  scutellata  Fab.  —  De  juin  à  septembre, 
sur  les  troncs  de  hêtre,  de  bouleau  (r)  ;  forêt  de 
Baugé  (R.  de  la  Per.). 

2158.  L.  hastata  Fab.  —  En  fauchant  sur  les 
herbes  des  prairies,  au  bord  de  la  Loire. 

2159.  L.  fulva  De  Ger.  —  Sur  les  fleurs  d’ombelli- 
fères,  de  juin  à  août  (c)  ;  Lué  (R.  de  la  Per.). 

2160.  L.  livida  Fab.  —  Sur  les  ombellifères;  Chry- 
santhemum ,  Achillea  (c). 

G.  ANOPLODERA  Mulsant,  285 

2161.  A.  sexguttata  Fab.  —  Sur  les  fleurs  de 
Chærophyllum  et  de  Rubus ,  aussi  sur  les  saules  ;  de 
mai  à  août  (r)  ;  Anjou  (Mil.). 


—  140  — 


G.  GRAMMOPTERA  Serville.  —  Muls.  289 

2162.  G.  ustulata  Schal.  (G.  lævis  Fab.).  —  Sur  le 
chêne,  le  châtaignier,  les  fleurs  de  pommier,  d’avril  à 
août  (r)  ;  Anjou  (Mil.). 

2163.  G.  femorata  Fab.  —  Sainte-Gemmes,  éclo- 
soir,  sortant  du  chêne  (Gai.). 

2164.  G.  analis  Panz.  —  Avec  le  précédent  (Gai.). 

2165.  G.  ruficornis  Fab.  —  Sur  les  ombellifères, 
d’avril  à  juillet,  ainsi  que  sur  les  fleurs  de  Cratægus 
de  Rosa  (c).  —  La  larve  vit  dans  le  lierre. 

2166.  G.  præusta  Fab.  (G.  variegata  Germ.).  — 
D’avril  à  mai,  sur  les  chênes  (r)  ;  Sainte- Gemmes 
(Gai.). 


PHYTOPHAGES 

SAGRIDES 

G.  ORSODACNA  La  treille.  —  Lacord.  69 

2167.  O.  cerasi  Fab.  —  Vit  sur  le  poirier,  le  ceri¬ 
sier  (r).  Col.  de  Buz. 

2168.  O.  humeralis  Latr.  —  Sur  les  fleurs  de 
l’épine  blanche  (r).  Mme  de  Buz. 

DONACIDES 

G.  DONACIA  Fabricius.  —  Lacord.  92 

2169.  D.  crassipes  Fab.  —  Vit  sur  Nymphæ  alba 
et  lutea  (c). 

2170.  D.  bidens  01.  —  Sur  diverses  plantes  aqua¬ 
tiques  (c). 


—  141  — 


2171.  D.  dentata  Hop.  —  Avec  le  précédent  (r). 

2172.  D.  lemnæ  Fab.  —  Sur  différentes  espèces  de 
Lemna. 

2173.  D.  sagittariæ  Fab.  —  Sur  Sagittaria  sagit- 
tæ folia  et  Alisma  plantago. 

2174.  D.  menyanthidis  Fab.  —  Surtout  sur  Me- 
nyanthes  trifoliata. 

2175.  D.linearis  Hop.  —  Sur  Sparganium  ramosum 
et  simplex . 

2176.  D.  discolor  Hop.  —  Sur  Callha  palustris  ; 
Anjou  (Mil.). 

2177.  D.  sericea  Lin.  —  Sur  les  plantes  aquatiques 
et  particulièrement  sur  Arundo  donax ;  Anjou  (Mil.). 

2178.  D.  hydrocaridis  Fab.  —  Sur  Hydrocharis 
morsus  ranæ ;  fosse  de  Sauges,  étang  Saint-Nicolas 
(Mil.);  étang  de  Cunault  (Mme  de  Buz.);  La  Meignanne 
(de  Joan.)  ;  Sainte-Gemmes  (Gai.). 

2179.  D.  tomentosa  Ahr.  —  Sur  Typha  latifolia 
et  angusti folia  et  sur  Equisetum  palustre  (Mil.). 

G.  HÆMONIA  Latreille.  —  Lacord.  255 

2180.  H.  Chevrolati  Lac.  —  La  larve  vit  dans  des 
coques  sur  les  racines  des  Potamogeton  et  Myriophyl - 
lum.  L’insecte  parfait  en  septembre  et  octobre  sur  les 
mêmes  plantes  (tr).  Dans  la  Maine,  à  Bouchemaine 
(Gai.). 

G.  ZEUGOPHORA  Kunze.  —  Lacord.  283 

2181.  Z.  subspinosa  Fab.  —  Sur  le  bouleau,  le 
noisetier,  le  peuplier  (ar)  ;  Anjou  (Mil.). 

2182.  Z.  flavicollis  Marsh.  —  Lué  (H.  de  la  Per.). 


—  m  — 


G.  LEMA  Fabricius.  —  Lacord.  516 

2183.  L.  cyanella  Lin.  —  Sur  les  herbes  des  prai¬ 
ries,  au  printemps  ;  sur  le  blé,  d’après  Millet  (c). 

2184.  L.  melanopa  Lin.  —  Mêmes  mœurs  (r). 
Anjou  (Mil.),  et  var.  nigra.  (r)  Lué  (R.  de  la  Per.). 

G.  CRIOCERIS  Geoffroy.  —  Lacord.  516 

2185.  G.  merdigera  Lin.  —  Sur  la  douce-amère  et 
sur  différentes  espèces  de  lis  (c). 

2186.  G.  brunnea  Fab.  — Vit  sur  Convallaria  ma - 
jalis  et  sur  Allium  ursinum  (r)  ;  d’après  Millet  : 
Angers,  Baugé,  Saumur. 

2187.  C.  duodecimpunctata  Lin.  —  (tc)  sur  les 
asperges. 

2188.  G.  asparagi  Lin.  —  (c).  Avec  le  précédent. 


CLYTHRIDES 

G.  CLYTHRA  Laichartaing.  —  Lacord.  190 
(S.  G.  LABIDOSTOMIS  Lacord.) 

2189.  G.  tridentata  Lin.  —  Sur  les  herbes,  au 
pied  des  chênes  (r)  ;  Anjou  (Mil.). 

2190.  G.  longimana  Lin.  —  Sur  les  gazons  et  sur 
les  noisetiers  ;  Anjou  (Mil.). 

2191.  C.  quadripunctata  Lin.  —  Vit  sur  le  chêne, 
l’aubépine,  le  noisetier,  le  bouleau,  le  hêtre  (r). 


(S.  G.  CLYTHRA  Lac.) 

2192.  C.  læviuscula  Ratz.  —  Lué  (R.  de  la  Per.). 


-  143  — 


(S.  G.  GYNANDROPHTHALMA  Lacord.) 

2193.  C.  cyanea  Fab.  (G.  salicina  Scop.).  —  Sur  les 
saules  (r)  ;  Sainte-Gemmes  (Gai.). 

(S.  G.  CHEILOTOMA  Redtemb.) 

2194.  G.  bucephala  Fab.  (C.  musciformis  Goeze). 
—  Sur  les  touffes  de  Rumex  acetosella  (r)  ;  Sainte- 
Gemmes  (Gai.). 

(S.  G.  COPTOCEPHALA  Redtemb.) 

2195.  G.  scopolina  Lin.  —  Anjou  (Mil.). 

2196.  G.  quadrimaculata  Lin.  —  Sur  les  fleurs 
des  prairies  (r)  ;  Sainte-Gemmes  (Gai.). 

2197.  C.  floralis  01.  —  Sur  Artemisia  campestris  ; 
Anjou  (Mil.). 


EUM0LP1DES 

G.  COLAPHUS  Redtembacher,  546 

2198.  C.  ater  01.  —  Sur  les  luzernes,  les  trèfles  (c). 

G.  CHRYSOCHUS  Redtembacher,  558 

2199.  C.  pretiosus  Fab.  —  Vit  sur  YAsclepias  vin- 
cetoxicum  Lin.  (r)  ;  forêt  de  Fontevrault  (Mil.). 

G.  BROMIUS  Redtembacher,  558 

2200.  B.  obscurus  Lin.  —  Sur  les  luisettes  des 
bords  de  la  Loire  (r)  ;  Sainte-Gemmes  (Gai.). 

2201.  B.  vitis  Fab.  —  Sur  la  vigne;  (c)  certaines 

(années;  Angers,  Saumur,  Sainte-Gemmes  (Gai.);  Lué 
(K.  de  la  Per.). 


—  144  — 


G.  PACNEPHORUS  Redtembacher,  587 

2:202.  P.  arenarius  Fab.  —  Sur  les  plantes  ou 
sous  les  pierres,  au  bord  des  rivières  (r)  ;  Saumur 
(Court.). 

G.  CRYPTOCEPHALUS  Geoffroy.  —  Hist.  Ins.  /,  1762 

2203.  C.  rugicollis  01.  —  Sur  les  fleurs  de  chi¬ 
corée  (r). 

2204.  C.  coryli  Lin.  —  Surles  coudriers,  les  saules  (r)  . 

2205.  C.  variabilis  Schn.  —  Sur  Salix  viminalis 
et  Cratægus  oxyacantha  (r). 

2206.  C.  violaceus  Fab.  — Surles  mêmes  plantes  (r). 

2207.  C.  sericeus  Lin.  —  Sur  les  chardons,  la  cen¬ 
taurée  (ac). 

2208.  C.  hypochæridis  Lin.  —  Sur  les  saules  (r). 

£209.  C.  moræi  Lin.  — 4  Sur  les  Hypericum,  les 

Gallium  et  le  Spartium  scoparium  (c)  ;  Sainte-Gemmes 
(Gai.). 

2210.  C.  flavipes  Fab.  —  Sur  les  saules,  les  aulnes, 
les  bouleaux  (c). 

2211.  C.  10-punctatus  Lin.  -  En  juillet,  sur  les 
saules  (r). 

2212.  C.  fulcratus  Germ.  —  Sur  les  aulnes  (r). 

2213.  C.  marginatus  Fab.  —  En  mai,  sur  les  bou¬ 
leaux,  les  saules  (r). 

2214.  C.  bipunctatus  Lin.  —  Sur  Betula  alba  et 
Salix  caprea  (c). 

2215.  C.  vittatus  Fab.  —  Sur  Spartium  scopa¬ 
rium  (c). 

2216.  C.  bilineatus  Lin.  —  Sur  Stratice  armeria  (r). 


—  145  - 


2217.  C.  pusillus  Fab.  —  Sur  les  chênes,  les  noise¬ 
tiers,  les  saules. 

2218.  C.  pygmæus  Fab.  —  Sur  Thymus  serpillum 
et  les  légumineuses  (r). 

2219.  C.  gracilis  Fab.  —  Sur  les  coudriers,  les 
saules  (c). 

2220.  C.  minutus  Fab.  —  Sur  les  peupliers,  les 
saules  (c). 

2221.  G.  Hubneri  Fab.  —  Sur  les  saules  des  bords 
de  la  Loire,  en  juin  et  juillet  (c)  ;  Saint-Florent-le- 
Vieil  (Ghevr.)  ;  Sainte-Gemmes  (Gai.). 

2222.  C.  labiatus  Lin.  —  En  juin,  sur  les  chênes, 
les  saules,  les  peupliers. 

2223.  C.  populi  Suf.  —  Sur  le  peuplier  (r)  ;  Saint- 
Florent  (Ghevr.). 

2224.  C.  geminus  Gyl.  —  Sur  les  saules,  les  bou¬ 
leaux  (c). 

G.  PACHYBRACHYS  Suffrian.  —  Lin.  Ent.  ///,  i8l8 

2225.  P.  hieroglyphicus  Fab.  —  Sur  les  peupliers 
et  le  bouleau  ;  Sainte-Gemmes  (c)  ;  sur  les  luisettes, 
bords  de  la  Loire. 


CARYSOMELIDES 

G.  TIMARCHA  Latreille.  —  Regn.  an.  {829 

2226.  T.  tenebricosa  Fab.  —  Vit  sur  les  Gal¬ 
lium  (c). 


10 


—  146  — 


2227.  T.  coriaria  Fab.  —  Au  printemps,  dans  les 
chemins,  le  long  des  haies  (c). 

G.  CHRYSOMELA  Lin.  —  Syst.  nat.f  p.  868 

2228.  C.  Banksi  Fab.  —  Vit  sur  Ballota  fœtida[ r); 
souvent  au  bord  delà  Loire  après  les  inondations; 
Sainte-Gemmes  (Gai.). 

2229.  C.staphylæa  Lin.  —  En  société  sur  Œnanthe 
crocata ;  Anjou  (Mil.). 

2230.  C.  Gœttingensis  Lin.  —  Indiqué  comme 
vivant  sur  Mentha  sylvestris  ;  Aubigné  (Mil.)  ;  bois  de 
Gennes  (Mme  de  Buz.). 

2231.  C.  varians  Fab.  — Sur  Centaurea  jacea  et  les 
Hypericum  ;  Anjou  (Mil.);  Lué  (R.  de  la  Per.). 

2232.  G.  hæmoptera  Lin.  —  Sur  le  millepertuis  et 
sur  les  graminées  (r)  ;  butte  de  Rivet  (Mil.). 

2233.  G.  molluginis  Suf.  —  Sur  Gallium  mollugo 
et  Centaurea  scabiosa  (r)  ;  Anjou  (Mil.). 

2234.  G.  sanguinolenta  Lin.  —  Commun  sur  le 
gazon  ;  la  larve  sur  les  Linaria  (c). 

2235.  G.  limbata  Fab.  —  Trouvé  en  quantité  à 
Soucelles  à  la  suite  d’une  inondation  du  Loir  (Troues.). 

2236.  C.  lurida  Lin.  —  Au  printemps,  sous  les 
pierres  ;  sous  les  planches  de  peuplier  ;  Sainte- 
Gemmes  (Gai.). 

2237.  G.  violacea  Panz.  —  Dans  les  endroits  hu¬ 
mides,  sur  les  menthes  (r)  ;  île  Maffray,  près  Saumur 
(Revel.)  ;  Saint-Jean-de-la-Croix  (Mil.). 

2238.  C.  menthastri  Suf.  —  Sur  les  menthes,  sur¬ 
tout  sur  Mentha  sylvestris;  Anjou  (Mil.);  Sainte- 
Gemmes  (Gai.). 


—  147  — 


2239.  G.  cerealis  Lin.  —  (r)  Baugé  (Turp.)  ;  bois 
de  Pocé,  sur  Erica  scoparia  (Mil.);  Saint-Hilaire- 
Saint-Florent  (Court.). 

2240.  C.  graminis  Lin.  —  Sur  Tanacetum  vulgare 
et  sur  les  Hypericum  (r)  ;  Anjou  (Mil.);  Sainte-Gemmes 
(Gai.). 

2241.  C.  fastuosa  Lin.  —  Sur  les  labiées  Galeopsis, 
Lamium  ;  aussi  sur  Urtica ,  Parietaria  ;  bords  de 
l’étang  de  Marson  (Mil.)  ;  Lué,  sur  une  troène  (R.  de 
la  Per.). 

2242.  C.  polita  Lin.  —  Sur  diverses  espèces  de 
menthes  ;  bords  de  la  Loire  (Gai.)  ;  marais  de  Presle, 
commune  de  Dislré  (Mil.). 

2243.  C.  rufoænea  Suf.  —  Indiqué  à  Saumur  par 
M.  Fairmaire,  Soc.  Eut.  de  Fr.,  1856. 

2244.  C.  fucata  Fab.  —  Sur  Hypericum  perfo- 
liatum;  Anjou  (Mil.). 

2245.  C.  4-gemina  Suf.  —  En  juin,  sur  le  mille¬ 
pertuis  (r)  ;  Lué  (R.  de  la  Per.). 

G.  LINA  Redtembacher,  551 

2246.  L.  ænea  Lin.  —  Sur  l’aulne,  le  bouleau  (c). 

2247.  L.  cuprea  Fab.  —  Sur  le  millepertuis  (c). 

2248.  L.  populi  Lin.  —  Sur  les  peupliers,  les  saules; 
Sainte-Gemmes  (Gai.). 

2249.  L.  tremulæ  Fab.  —  Sur  le  tremble  ;  Anjou 
(Mil.). 

G.  G0N10CTENA  Redtembacher,  557 

2250.  G.  viminalis  Lin.  —  Anjou  (Mil.)  (c). 

2251.  G.  litura  Fab.  —  Commun  sur  les  genêts,  en 
septembre. 


148  — 


G.  GASTROPHYSA  Redtembacher,  513 

2252.  G.  polygoni  Lin.  —  Sur  Polygonum  avicu- 
lare  (c)  ;  Sainte-Gemmes  (Gai.);  Lué  (R.  de  la  Per.). 

2253.  G.  raphani  Fab.  —  Sur  les  radis  cultivés  (c); 
Sainte-Gemmes  (Gai.)  ;  Lué  (R.  de  la  Per.). 

G.  PLAGIODERA  Redtembacher,  558 

2254.  P.  armoraciæ  Lin.  —  Sur  le  cresson;  aussi 
sur  le  saule,  le  peuplier  (c). 

G.  PHÆDON  Latreille.  —  Redtembacher,  554, 

2255.  P.  betulæ  Lin.  —  Sur  différentes  espèces  de 
renoncules  aquatiques  (c)  ;  Anjou  (Mil.). 

2256.  P.  cochleariæ  Fab.  —  Sur  le  cresson  (c). 

2257.  P.  salicina  Helr.  —  Sur  les  saules,  les  lui- 
settes,  au  bord  de  la  Loire  (c). 

G.  PHRATORA  Redtembacher,  554 

2258.  P.  vulgatissima  Lin.  —  Bords  des  fossés  de 
l’Authion,  sur  les  herbes  ;  Sainte-Gemmes  (Gai.). 

2259.  P.  vitellinæ  Lin.  —  Avec  le  précédent  (c). 

G.  PRASOGURIS  Latreille.  —  Redt.  555 

2260.  P.  marginella  Lin.  —  Sur  diverses  espèces 
de  renoncules  (c). 

2261.  P.  phellandrii  Lin.  —  Sur  Phellandrium 
aquaticum  (c). 

2262.  P.  beccabungæ  Illig.  —  Sur  les  Veronica 
beccabunga  et  anagallis  (c). 


149  — 


GALERUCIDES 

G.  ADIMONIA  Laicliartaing.  —  Tyr.  Ins.  /,  19 1,  17 8 1 

2263.  A.  tanaceti  Lin.  —  Commun  sur  la  tanaisie. 

2264.  A.  rustica  Schal.  —  Dans  les  prairies,  au 
printemps  (c). 

2265.  A.  sanguinea  Fab.  —  Sur  les  fleurs  de 
l’épine  blanche  (c). 

2266.  A.  capræ  Lin.  —  Sur  les  saules,  les  luisettes 
des  bords  de  la  Loire  (c). 

Nous  ne  croyons  pas  devoir  mentionner  à  ce  Cata¬ 
logue  l’A.  aptera  Bon.  signalé  par  M.  de  Joannis, 
dans  sa  monographie  du  genre,  comme  habitant  par¬ 
ticulièrement  le  département  de  Maine-et-Loire.  Cette 
espèce  est  propre  à  l’Italie. 

G.  GALERUCA  Geoffroy.  —  Redt.  528 

2267.  G.  viburni  Payk.  —  Commune  sur  Viburnum 
opulus  (Mil.). 

2268.  G.  xanthomelæna  Schr.  (G.  cralægi  Forst.). 
—  (c)  sur  l’orme;  Sainte-Gemmes  (Gai.). 

2269.  G.  nymphæa  Lin.  —  (c)  sur  les  Nymphæa  ; 
Anjou  (Mil.). 

2270.  G.  lineola  Fab.  —  Sainte-Gemmes,  en  bat- 
lant  les  haies  (Gai.). 

2271.  G.  calmariensis  Lin.  —  Sur  l’orme  (c). 

2272.  G.  tenella  Lin.  —  Sainte-Gemmes  (Gai.). 


—  150  — 


G.  MALOCOSOMA  Chevrolat.  —  Dict.  d'Orbigny , 

XII,  1816 

2273.  M.  Lusitanica  Lin.  —  Sur  les  chardons,  les 
plantes  basses,  endroits  secs  (c). 

G.  AGELASTICA  Redtembacher,  525,  540 

2274.  A.  alni  Lin.  —  Sur  les  saules  (c). 

2275.  A.  Halensis  Lin.  —  Moins  commun  ;  Sainte- 
Gemmes  (Gai.). 

G.  LUPERUS  Geoffroy.  —  Hist.  Ins.,  1761 

2276.  L.  circumfusus  Marsh.  —  Au  printemps, 
sur  les  herbes  des  prairies  (c). 

2277.  L.  betulinus  Fourcr.  —  Sur  le  bouleau  (c). 

2278.  L.  flavipes  Lin.  —  Sur  le  coudrier  (c). 

2279.  L.  megalophthalmus  de  Joannis.  —  (N’est, 
d’après  Bedel,  que  le  c?  de  L.  flavipes.)  Lué,  le  soir,, 
au  vol  (R.  de  la  Per.). 


ALTISIDES 

G.  CREPIDODERA  Chevrolat.  —  Dict.  d'Orb.  VI,  1816 

2280.  C.  lineata  Ros.  —  Sur  les  bruyères  (r)  ;  Lué 
(R.  de  la  Per.)  ;  Soucelles  (Gai.). 

2281.  C.  salicariæ  Payk.  —  Sur  Lythrum  salica- 
ria  et  Lysimachia  vulgaris  (c). 

2282.  C.  transversa  Marsh.  —  Lué  (R.  de  la  Per.). 

2283.  G.  ferruginea  Scop.  —  Sur  les  orties  (c). 


2284.  C.  rufipes  Lin.  —  Vit  sur  Orobus  vernus  et 
Vicia  sepium  (ar). 

2285.  G.  nitidula  Lin.  —  En  juin  et  juillet,  sur  les 
luisettes  des  bords  de  la  Loire  (c). 

2286.  G.  helxines  Lin.  —  Sur  les  saules,  les  peu¬ 
pliers,  les  trembles  (c). 

2287.  C.  aurata  Marsh.  —  Avec  le  précédent  (c). 

2288.  G.  chloris  Foud.  —  Sur  les  saules  (c). 

2289.  G.  smaragdina  Foud.  —  Également  sur  les 
saules  (c). 

2290.  G.  modæeri  Lin.  Vit  surtout  sur  Equisetum 
arvense. 

2291.  G.  pubescens  Hoff.  —  Sur  Solarium  dulca- 
mara;  Sainte-Gemmes  (GaL). 

2292.  G.  atropæ  Faud.  —  En  juillet,  août  et  sep¬ 
tembre,  sur  Atropa  belladona. 

G.  HERMOPHAGA  Poudras.  —  Muls.  1860 ,  p.  299 

2293.  H.  cicatrix  lllig.  —  En  automne,  sur  Mer- 
curialis  annua  ;  Anjou  (Mil.). 

G.  GRAPTODERA  Chevrolat.  —  Dict.  d'Orb.  Vf,  18i5 

2294.  G.  erucæ  01.  —  En  juin,  sur  les  jeunes 
pousses  de  chêne  (c). 

2295.  G.  lythri  Aubé.  —  Au  bord  des  ruisseaux, 
sur  la  salicaire  (c). 

2296.  G.  helianthemi  01.  —  Lué  (R.  de  la  Per.). 

2297.  G.  oleracea  Lin.  —  Au  printemps,  dans  les 
jardins  potagers,  sur  les  plantes  basses;  signalé 
aussi  sur  la  luzerne  et  sur  les  jeunes  pousses  de 
chêne  (c). 


-  152  - 


G.  APHTHONA  Chevrolat.  —  Dict.  d'Orb.  //,  184,2 

2298.  A.  cyparissiæ  Hoff.  —  Juillet  et  août,  sur 
Euphorbia  cyparissias  (c). 

2299.  A.  lævigata  Illig.  —  Également  sur  les 
Euphorbes. 

2300.  A.  cœrulea  Hoff.  —  Sur  fris  pseudoacorus. 

2301.  A.  nigriventris  Milsc.  —  Sur  les  plantes,  au 
bord  des  marais  ;  Saint-Florent  (Chevr.). 

2302.  A.  euphorbiæ  Schr.  —  Sur  Euphorbia  syl- 
vatica  (c). 

G.  SPHÆRODERMA  Stephen.  —  Illustr.  1881 

2303.  S.  cardui  Gyl.  —  Sur  les  chardons,  surtout 
sur  Carduus  nutans  (c). 

2304.  S.  testacea  Fab.  —  Sur  les  chardons  et  la 
centaurée  (c). 

G.  PHYLLOTRETA  Foudras.  —  Muls.  1860 ,  250 

2305.  P.  antennata  Hoff.  —  En  été,  sur  Réséda 
lutea?  (c). 

2306.  P.  atra  Hoff.  —  Au  printemps,  sur  les  choux, 
les  radis  (c). 

2307.  P.  pœciloceras  Gomol.  —  En  avril  et  mai, 
sur  Sisymbrium  murale  et  Cochlearia  armoracia  (c). 

2308.  P.  diademata  Foud.  —  Dans  les  jardins 
maraîchers,  au  printemps. 

2309.  P.  nigripes  Panz.  —  Avec  le  précédent  (tc). 

2310.  P.  ochripes  Gurt.  —  Mêmes  mœurs. 

2311.  P.  sinuata  Steph.  —  Sur  les  plantes  pota¬ 
gères,  au  printemps. 


—  153  — 


2312.  P.  nemorum  Gyl.  —  Commun  sur  les  cruci¬ 
fères,  surtout  les  colzas. 

2313.  P.  vittula  Redt.  —  Sur  Nasturtium  amphi- 
bium  (c). 

2314.  P.  undulata  Kust.  —  Avec  le  précédent. 

2315.  P.  brassicæ  01.  —  Commun  sur  le  chou  cul¬ 
tivé,  sur  les  colzas  (c). 

2316.  P.  bimaculata  01.  —  Sur  les  plantes,  au 
bord  des  marais;  Saint-Florent  (Chevr.). 

G.  PODAGRICA  Foudras,  1860,  I,  337 

2317.  P.  fuscipes  Fab.  —  Sur  Malva  sylvestris  (c). 

2318.  P.  malvæ  Illig.  —  Avec  le  précédent  (c). 

2319.  P.  fuscicornis  Lin.  —  Sur  Althea  officinalis 
et  rosea  et  sur  Malva  sylvestris  (c);  Lué  (R.  de  la  Per.). 

G.  PLECTROSCELIS  Latreille.  —  Reg.  an.  i826 

2320.  P.  chlorophana  Duft.  —  En  mai  et  juin  sur 
les  herbes,  surtout  sur  les  joncs;  Sainte -Gemmes 
(Gai.). 

2321.  P.  dentipes  Hoff.  —  Avec  le  précédent  (c). 

2322.  P.  tibialis  Illig.  —  Prairies  des  bords  de 
l’Authion  ;  Sainte-Gemmes  (Gai.). 

2323.  P.  Mannerheimi  Gyl.  —  Juin  et  juillet,  en 
fauchant  dans  les  endroits  humides. 

2324.  P.  aridula  Gyl.  —  Avec  le  précédent  (c). 

2325.  P.  aridella  Gyl.  —  Mêmes  mœurs  (c). 

2326.  P.  meridionalis  Foud.  —  Dans  les  prairies 
humides,  au  bord  de  la  Loire  (c). 


—  154  — 


G.  BALANOMORPHA  Chevrolat.  —  Dict.  d'Orb ., 
18U ,  831 

23:27.  B.  rustica  Lin.  —  Au  printemps,  sur  les 
joncs,  bords  de  la  Loire  ;  Sainte-Gemmes  (GaL). 

G.  APTEROPEDA  Chevrolat.  —  Dict .  d'Orb.  1812,  p.  48 

2328.  A.  ciliata  01.  —  Sur  les  graminées,  dans  les 
bois  (r)  ;  Soucelles  (GaL). 

G.  THYAMIS  Stephens.  —  (G.  Longitarsus  Latreille) 

2329.  T.  verbasci  Panz.  —  Sur  les  Verbascum  et 
la  scrophulaire  (c),  et  var.  thapsi  Marsh,  avec  le  type. 

2330.  T.  melanocephala  Gyl.  —  Au  printemps, 
sur  l’herbe  des  prairies  (c). 

2331.  T.  pratensis  Ail.  —  Avec  le  précédent  (c). 

2332.  T.  holsatica  Lin.  —  Dans  les  marais,  sur 
les  prêles  (c). 

2333.  T.  echii  Hoff.  —  Sur  Echium  vulgare  et 
Lycopsis  arvensis  (c). 

2334.  T.  atricilla  Gyl.  —  Sur  les  luzernes  (c). 

2335.  T.  flavicornis  Steph.  —  En  fauchant  sur  les 
plantes  marécageuses  ;  bords  des  fossés  de  l’Authion 
(Gai.). 

2336.  T.  femoralis  Marsh.  -  Sur  Echium  vulgare. 

2337.  T.  pusilla  Gyl.  —  En  août,  sur  le  serpolet  (c). 

2338.  T.  dorsalis  Fab.  —  En  fauchant  dans  les 
prairies  (c). 

2339.  T.  castana  Duft.  -  Sur  Senecio  Jacobea. 

2340.  T.  lurida  Scop.  —  Sur  les  Borraginées  (c)  ; 
signalé  sur  la  luzerne. 


2341.  T.  picipes  Steph.  —  Au  printemps,  sur  les 
herbes  des  prairies  (c). 

2342.  T.  thoracica  Steph.  —  Avec  le  précédent  (c). 

2343.  T.  rutila  Illig.  —  Sur  les  scrophulaires  (c). 

2344.  T.  ochroleuca  Marsh.  —  Au  printemps,  sur 
les  herbes  des  prairies  (c). 

2345.  T.  parvula  Payk.  —  En  battant  des  haies, 
des  charmilles  ;  Sainte-Gemmes  (Gai.). 

G.  PSYLLIODES  Latreille.  —  Cuv.  reg.  an.  1829 

2346.  P.  chrysocephala  Lin.  —  Sur  les  choux,  sur 
les  chrysanthèmes  (c). 

2347.  P.  napi  Hoff.  —  Dans  les  prairies  maréca¬ 
geuses  (c). 

2348.  P.  affinis  Payk.  —  Commun  sur  Solanum 
dulcamara  (c). 

2349.  P.  attenuata  Hoff.  —  Vit  sur  le  houblon, 
sur  le  chanvre  (c). 

2350.  P.  dulcamaræ  Hoff.  —  Sur  Solanum  dulca¬ 
mara  (c). 

2351.  P.  hyoscyami  Lin.  —  Sur  Hyoscyamus 
niger. 

2352.  P.  luteola  Mul.  —  Sur  les  solanées  ;  surtout 
sur  les  pommes  de  terre,  en  juillet  et  août  (c). 


HISPIDES 

G.  H1SPA  Lin.  —  Redt.  538 

2353.  H.  atra  Lin.  —  En  battant  les  plantes  basses, 
endroits  secs  (c). 


-  156  - 


CASSIDES 

G.  CASSIDA  Lin.  —  Boh.  //,  829 

2354.  G.  murræa  Lin.  —  Dans  les  prairies,  sur 
diverses  plantes  et  surtout  sur  Inula  Helenium  (r); 
Anjou  (Mil.). 

2355.  G.  vittata  Fab.  —  Bords  de  la  Loire;  signalé 
sur  le  peuplier  par  Millet  (r). 

2356.  C.  rubiginosa  Illig.  —  Sur  Carduus  nutans 
et  surtout  sur  l’artichaut  (r). 

2257.  G.  vibex  Lin.  —  Sur  Cirsium  arvense  et  Car¬ 
duus  nutans;  Anjou  (Mil.). 

2358.  C.  thoracica  Fab.  —  Anjou  (Mil.). 

2359.  C.  sanguinolenta  Bohm.  —  Au  bord  de  la 
Loire,  sur  la  tanaisie  (Gai.);  signalé  par  Millet  sur 
la  chicorée  sauvage  dans  les  terrains  calcaires  de 
l’arrondissement  de  Saumur. 

2360.  G.  nobilis  Lin.  —  Sur  les  orties,  la  centau¬ 
rée  (c)  ;  signalé  sur  la  bette  ordinaire  par  Millet. 

2361.  C.  margaritacea  Schol.  —  Sur  les  orties; 
Anjou  (Mil.). 

2362.  C.  nebulosa  Lin.  —  Sur  Convolvulus  arvensis 
et  Chenopodium  album;  bords  de  l’étang  Saint-Nicolas 
(Mil.). 

2363.  G.  obsoleta  Illig.  —  Anjou  (Mil.). 

2364.  C.  equestris  Fab.  —  Sur  les  chardons  et 
les  menthes  aquatiques. 


-  157  — 


ÉROTYLIDES 

G.  TRIPLAX  Herbst.,  1793,  p.  146 

2365.  T.  Russica  Lin.  —  Dans  les  agarics  et  dans 
la  mousse,  sur  les  arbres  (ac)  ;  Lué  (R.  de  la  Per.)  ; 
Sainte-Gemmes  (Gai.). 

2366.  T.  rufîcollis  Steph.  —  En  battant  les  buis¬ 
sons  (r)  ;  Sainte-Gemmes  (Gai.). 

2367.  T.  bicolor  Marsh.  —  Dans  les  champignons, 
au  pied  des  arbres  ;  Anjou  (Mil.) 

G.  ISGHYRUS  Lacordaire,  89 

2368.  I.  lepidus  Fald.  —  Dans  les  champignons 
qui  croissent  sur  le  chêne  (r). 

G.  TR1TOMA  Fabricius.  —  Lacord.  S18 

2369.  T.  bipustalata  01.  —  Dans  les  champignons 
ligneux  (ar). 

G.  ENGIS  Fabricius.  —  Gyl.  /,  SOS 

2370.  E.  humeralis  Fab.  —  Sur  les  vieilles  souches 
de  chêne  ;  dans  les  champignons  ligneux  (ar). 


SULCICOLLES 

G.  LYGOPERDINA  Latreille.  —  Gerst.  S08 


2371 .  L.  bovistæ  Gyl.  —  Dans  les  lycoperdons  (ac)  ; 
Lué  (R.  de  la  Per.)  ;  Sainte-Gemmes  (Gai.). 


-  158  — 


G.  ENDOMYCHUS  Panzer.  —  Gerst.  §68 

2372.  E.  coccineus  Panz.  —  Dans  les  champi¬ 
gnons,  sur  les  vieux  arbres  (r);  Saumur,  près  le  pont 
Fouchard  (R.  de  la  Per.). 


COCCINELLIDES 

G.  HIPPODAMIA  Muls.  1846,  p.  30 

2373.  H.  tredecimpunctata  Lin.  — Sur  les  plantes 
aquatiques  (r)  ;  Anjou  (Mil.)  ;  Saumur  (R.  de  la  Per.)  ; 
Sainte-Gemmes  (Gai.). 

G.  ANISOST1CTA  Duponchel.  —  Dict.  d'Orb.  {812, 
p.  54,2 

2374.  A.  19-punctata  Lin.  —  Sur  les  plantes 
aquatiques,  surtout  sur  les  roseaux;  Anjou  (Mil.); 
Sainte-Gemmes  (Gai.). 

G.  ADONIA  Mulsant,  37 

2375.  A.  mutabilis  Scrib.  —  Sur  les  plantes,  dans 
les  terrains  sablonneux  et  arides  (c). 

G.  ADALIA  Mulsant,  1851,  p.  49 

2376.  A.  bipunctata  Lin.  — Commun  sur  le  tilleul; 
Sainte-Gemmes  (Gai.).  Également  sur  les  poiriers 
attaqués  par  les  pucerons. 

2377.  A.  undecimnotata  Sch.  —  Sur  les  sapins 
(r)  ;  Villevêque,  landes  de  Foillez  (Dr  Troues.).  Égale¬ 
ment  sur  les  chardons  ;  Sainte-Gemmes  (Gai.). 


—  159  — 


G.  HARMONIA  Mulsant,  75 

2378.  H.  marginepunctata  Schal.  —  Anjou,  sur¬ 
tout  sur  les  pins  (r). 

2379.  H.  impustulata  Lin.  —  Sur  les  luisettes  des 
bords  de  la  Loire  (c)  ;  Sainte-Gemmes,  sous  l’écorce 
des  platanes  (Gai.). 

2380.  H.  duodecimpunctata  Fab.  —  Signalé  sur 
le  chêne,  sur  l’orme;  Anjou  (Mil.);  Sainte-Gemmes 
(Gai.)  (r).  . 

G.  COCCINELLA  Linné.  —  Syst.  nat.  i758 

2381.  G.  variabilis  Illig.  —  Sur  différents  arbres, 
surtout  sur  l’ormeau  (tc). 

2382.  G.  hieroglyphica  Lin.  —  Dans  les  landes, 
sur  les  bruyères  ;  Soucelles  (Gai.). 

2383.  C.  7-punctata  Lin.  —  Commune  sur  les 
rosiers  attaqués  par  les  pucerons  (tc). 

2384.  G.  5-punctata  Lin.  —  Anjou  (ar)  ;  sur  les 
chardons,  Sainte-Gemmes  (Gai.). 

2385.  C.  labilis  Muls.  —  Sur  les  luisettes  des  bords 
de  la  Loire  ;  Sainle-Gemmes  (GaL). 

G.  S0SP1TA  Mulsant,  141 

2386.  S.  tigrina  Lin.  —  Sur  l’aulne  (r)  ;  Anjou  (Mil.)  ; 
Lué  (R.  de  la  Per.). 

G.  MYRRHA  Mulsant,  145 

2387.  M.  18-guttata  Lin.  —  Sur  les  pins,  les  gené¬ 
vriers  (r). 


-  160  - 


G.  CALVIA  Mulsant,  143 

2388.  G.  14-guttata  Lin.  —  Sur  les  luisettes  des 
bords  de  l’Authion  ;  signalé  également  sur  le  chêne 
(r)  ;  île  Saint-Jean-de-la-Croix  (Mil.)  ;  Sainte-Gemmes 
(Gai.). 

G.  HALYS1A  Mulsant,  1848,  p.  148 

2389.  H.  16-guttata  Lin.  —  Sur  les  luisettes  des 
bords  de  la  Loire  ;  Anjou  (Mil.). 

G.  THEA  Mulsant,  206. 

2390.  T.  22-punctata  Lin.  —  En  battant  les 
haies,  les  buissons,  surtout  sur  l’aubépine;  Sainte- 
Gemmes  (c). 

G.  PROPHYLEA  Mulsant,  212 

2391.  P.  14-punctata  Lin.  —  Sur  les  saules,  les 
luisettes  des  bords  de  la  Loire  (c). 

G.  MICROSPIS  Redtembacher,  1843.  —  Muls.  2i8 

2392.  M.  12-punctata  Lin.  —  Commun  sur  les 
pommiers,  dévorant  le  puceron  lanigère. 

G.  CHILOCHORUS  Leach.  1815,  p.  106 

2393.  G.  bipustulatus  Lin.  —  Sur  les  plantes  her¬ 
bacées  (c)  ;  Sainte-Gemmes  (Gai.). 

G.  EXOCHOMUS  Redtembacher,  1843.  —  Muls .  176 

2394.  E.  auritus  Scriba.  —  En  battant  les  plantes, 
au  bord  de  la  Loire  (r). 

2395.  E.  4-pustulatus  Lin.  —  Sur  le  chêne  (c)  ; 
Sainte-Gemmes  (Gai.)  ;  Lué  (R.  de  la  Per.). 


—  161  — 


G.  HYPERASPIS  Redtembacher,  1843,  p.  16 

2396.  H.  Hoffmanseggi  Muls.  —  Sur  les  arbres, 
faisant  la  chasse  aux  pucerons  (r)  ;  Villevêque  (Troues.); 
Sainte-Gemmes,  sur  la  luzerne  (Gai.). 

2397.  H.  campestris  Herbst.  —  Mêmes  mœurs  que 
le  précédent,  plus  commun. 

G.  EP1LACRNA  Chevrolat.  —  Muls  700 

2398.  E.  argus  Geof.  —  Commun  sur  la  bryone  ; 
Durtal,  Lué  (R.  de  la  Per.)  ;  Sainte-Gemmes  (Gai.). 

G.  LASIA  Mulsant,  882 

2399.  L.  globosa  Schn.  —  Sur  la  saponaire,  au 
bord  de  la  Loire  ;  se  trouve  aussi  sur  les  trèfles,  les 
vesces,  les  luzernes  (c). 

G.  CYNEGET1S  Redtembacher.  —  Muls.  881 

2400.  C.  impunctata  Lin.  —  Sur  les  plantés,  dans 
les  terrains  marécageux. 

G.  MYS1A  Mulsant,  137 

2401.  M.  oblongoguttata  Lin.  —  Sur  les  pins  (r); 
Baugé. 

G.  PLATYNASPIS  Redtembacher,  1843,  p.  11 

2402.  P.  villosa  Eourcr.  —  Sur  les  plantes,  endroits 
secs  et  arides  ;  également  sur  le  chêne  (c). 


11 


—  m  — 


G.  SCYMNUS  Kugelman,  1794.  —  Muls.  950 

2403.  S.  4-lunulatus  lllig  —  En  battant  les  arbres, 
les  buissons  (c)  ;  Sainte-Gemmes  (Gai.). 

2404.  S.  nigrinus  Kug.  —  Avec  le  précédent.  Cette 
espèce  a  été  signalée  comme  vivant  aux  dépens  du 
phylloxéra  du  chêne. 

2403.  S.  marginalis  Rossi.  —  Sainte -Gemmes 
(Gai.)  ;  sur  les  chardons. 

2406.  S.  apetzi  Muls.  —  En  battant  les  buissons,  au 
bord  de  la  Loire  (r)  ;  Sainte-Gemmes  (Gai.)  ;  souvent 
sur  l’ormeau. 

2407.  S.  fasciatus  Geof.  —  En  battant  les  haies, 
les  buissons  (c)  ;  Sainte-Gemmes  (Gai.). 

2408.  S.  arcuatus  Rossi.  —  Signalé  sur  le  chêne, 
sur  l’épine  noire  (r). 

2409.  S.  hemorroidalis  Herbst.  —  Signalé  sur  le 
chêne  et  l’ormeau. 

2410.  S.  capitatus  Fab.  —  Lué  (R.  de  la  Per.); 
Sainte-Gemmes  (Gai.).  * 

2411.  S.  minimus  Payk.  —  Signalé  surtout  sur  les 
sureaux  (ac). 

G.  RH1ZOB1US  Stephens 

2412.  R.  litura  Fab.  —  Sur  les  pins,  sur  l’au¬ 
bépine  (c). 

G.  COCGIDULA  Kugel.  —  Muls.  1007 

2413.  C.  scutellata  Herbst.  —  Sur  les  plantes,  au 
bord  de  l’Authion  ;  endroits  marécageux  (c). 

2414.  C.  rufa  Herbst.  —  Mêmes  mœurs,  plus  rare; 
Sainte-Gemmes  (Gai.). 


—  163  — 


G.  ALEXIA  Stephens.  — -  Redt.  {98 

2415.  A.  pilifera  Kust.  —  Sous  les  fagots,  sous  les 
détritus  (c). 

2416.  A.  pilosa  Panz.  —  Avec  le  précédent  (c). 


UNE 


NOUVELLE  ESPÈCE  D’AETHIONEMA 


PAR 

M.  GIR  AUDI  AS 

Membre  correspondant 


A.  DIMORPHOCARPUM  Giraudias 

En  étudiant  sur  les  rochers  qui  dominent  Foix  et 
la  plaine  de  Montgaillard  VAethionema  pyrenaïcum , 
espèce  rarissime  qui  n’a  été  signalée  que  là  et  aux 
environs  de  Saurat,  j’ai  eu  la  surprise,  il  y  a  quelques 
années,  de  constater  que  quelques  pieds  portaient 
pêle-mêle,  au  milieu  de  leurs  silicules  normales,  sub¬ 
arrondies,  monospermes,  dressées  contre  l’axe  des 
silicules  plus  grosses,  moins  étroites,  creusées  en 
gouttière  en  dessus,  polyspermes,  disposées  par  suite 
de  la  réflexion  du  pédicelle  perpendiculairement  à 
l’axe,  et  munies  d’ailes  larges  rappelant  celles  de 
Y  A.  saxatüe ,  mais  bien  davantage  les  fruits  de  l’es¬ 
pèce  espagnole  (et  française?)  que  Boissier  a  désignée 
sous  le  nom  d’A.  ovali folium.  J’ai  donné  à  cette 
plante  curieuse,  que  je  rencontrai  plus  abondante 
d’année  en  année,  à  mesure  que  je  la  recherchais  da¬ 
vantage,  le  nom  d’A.  varians ,  et  j’émis  l’hypothèse 


—  166  — 


qu’elle  pouvait  bien  être  une  hybride  des  A.  pyre- 
naïcum  et  ovalifolium . 

Néanmoins  cette  supposition  ne  s’établit  jamais 
dans  mon  esprit  comme  une  certitude.  J’étais  étonné, 
malgré  mes  recherches  les  plus  minutieuses,  en  par¬ 
courant  les  rochers  où  croissent  les  deux  plantes,  de 
n’y  pas  rencontrer  la  plante  de  Boissier.  En  outre,  le 
propre  des  hybrides  est  de  si  bien  mélanger  les  carac¬ 
tères  des  parents  que  la  description  de  l’hybride  tient 
toujours,  et  pour  chacune  de  ses  parties,  de  la  des¬ 
cription  de  ces  derniers.  C’est  ce  que  j’ai  constaté, 
notamment  pour  les  globulaires  hybrides  qui  croissent 
précisément  dans  les  mêmes  rochers. 

Cette  obscurité  s’éclaira  d’une  vive  lumière  lorsque 
je  découvris  sur  Saint-Sauveur  et  la  rive  gauche  de 
l’Ariège,  puis  dans  mes  plantes  desséchées  provenant 
des  environs  de  Tarascon,  une  plante  que  j’avais  rap¬ 
portée  à  VA.  pyrenaïum  et  que  M.  Mailho  m’avait 
communiquée  sous  le  nom  d’d.  ovalifolium ,  laquelle 
portait  à  la  fois  des  silicules  monospermes  du  pre¬ 
mier,  et  les  silicules  polyspermes  du  second.  Mais 
ces  fruits,  au  lieu  d’être  disposés  pêle-mêle,  sans  mé¬ 
thode,  comme  dans  1\4.  varians,  sont  disposés  régu¬ 
lièrement  les  polyspermes  à  la  base  de  la  panicule, 
les  autres  à  la  partie  supérieure.  Depuis,  j’ai  aperçu, 
sur  les  rochers  de  Bonychère,  à  Foix,  une  magnifique 
touffe  de  cette  espèce  ;  elle  y  est  sans  doute  encore, 
car  je  n’ai  pas  voulu,  pour  la  conquérir,  risquer  une 
chute  dangereuse;  elle  doit  être  répandue  sur  le  mont 
Colonnier,  près  de  Saurat,  où  elle  croît.  Sans  doute, 
c’est  VA.  pyrenaïcum.  Je  crois  donc  pouvoir  affirmer 


167  — 


aujourd’hui  qu’il  s’agit  d’une  espèce  de  premier  ordre, 
à  laquelle  je  propose  de  donner  le  nom  d’d.  dimor- 
phocarpum.  Faut-il  voir  dans  VA.  varians  une  hybride 
de  cette  dernière  espèce  et  de  Y  A.  pyrenaïcum ?  Je  ne 
le  pense  pas  et  je  suis  plus  porté  à  croire  que  nous 
nous  trouvons  en  présence  d’un  fait  bien  caractérisé 
d’évolution  actuelle,  que  le  dimorphocarpum  est  l’es¬ 
pèce  primitive,  probablement  contemporaine  des  pté¬ 
rodactyles,  des  plésiosaures  et  autres  monstres  qui, 
comme  elle,  réunissaient  le  caractère  d’espèces  qui 
depuis  se  sont  divisées.  Cette  plante  serait  en  voie  de 
disparaître,  pour  laisser  la  place  à  Y  A.  pyrenaïcum,  et 
le  varians  ne  serait  qu’un  des  points  de  repère  de 
cette  transformation. 

On  peut  supposer  (ce  n’est  qu’une  hypothèse)  que 
VA.  ovalifolium,  dont  les  fruits  sont  identiques  à  ceux 
de  la  base  dans  VA,  dimorphocarpum ,  marque  une 
évolution  en  sens  opposé.  Mais  je  n’ai  jamais  récolté 
la  plante  de  Brithier  que  je  ne  possède  qu’en  petits 
échantillons  récoltés  par  Bordère,  en  Aragon.  Je  n’ai 
donc  aucun  élément  pour  la  solution  du  second  pro¬ 
blème. 

Quoi  qu’il  en  soit,  voilà  le  fait  que  je  livre  à  l’appré¬ 
ciation  de  mes  confrères.  Ils  en  saisiront  toute  l’im¬ 
portance  et  comprendront,  en  présence  des  vives  dis¬ 
cussions  que  suscitent  depuis  longtemps  les  théories 
darwiniennes,  que  j’aie  hésité  à  leur  faire  une  commu¬ 
nication  qui  peut  ranimer  les  controverses.  Mais  les 
faits  sont  indéniables,  et  je  n’ai  pu  leur  donner  une 
explication  qui  me  satisfasse  davantage. 

Pour  compléter  la  partie  historique  de  cette  courte 


—  168  — 


note,  j’ajouterai  que,  d’après  les  échanges  d’idées 
auxquelles  a  donné  lieu  la  découverte  de  VA.  pyre- 
naïcum ,  Boutigny  avait  récolté  avec  sa  plante  des 
pieds  d'A.  varians ;  que  lui-même  aurait  à  peu  près 
méconnu  le  caractère  essentiel  tiré  des  fruits,  et  que 
l’on  n’avait  attaché  que  peu  d’importance  à  la  présence 
simultanée  sur  la  même  tige  de  fruits  si  différents. 
Enfin,  il  existe  en  Orient  une  autre  espèce  d'Aethio- 
nema  désignée  par  Gay  sous  le  nom  d 'A.  heterocarpum. 


Poitiers ,  25  avril  1893. 


RAPPORT  DE  LA  COMMISSION 


SUR  LA 

COMMUNICATION  FAITE  PAR  M.  QUÉLIN 

A  la  séance  du  3  Novembre  1892 


Membres  de  la  Commission  :  MM.  Verchaly,  Surrault 
et  Bleunard.  —  Rapporteur  :  M.  Bleunard. 

M.  Quélin,  à  la  suite  de  trois  années  complètes  d’ob¬ 
servations  faites  à  l’Observatoire  municipal  de  la  ville 
d’Angers,  a  formulé  une  loi  que  nous  reproduisons 
ici  : 

«  Pendant  le  printemps,  le  vent  parcourt,  dans  le 
«  sens  rétrograde ,  la  somme  des  rhumbs  parcourus, 
«  dans  le  sens  direct ,  pendant  l’hiver.  Même  rapport 
«  entre  l’automne  et  l’été.  » 

Le  rhumb  est  ici  la  seizième  partie  de  la  rose  des 
vents.  Le  déplacement  direct  est  celui  qui  se  fait  dans 
le  sens  du  mouvement  des  aiguilles  d’une  montre  ;  le 
déplacement  est  rétrograde  s’il  se  fait  dans  le  sens 
contraire. 

M.  Quélin  a  le  soin  de  faire  remarquer  qu’il  néglige 
dans  ses  calculs  un  déplacement  qui  ne  s’étend  que 


-  170  — 


d’un  seul  rhumb,  s’il  n’est  pas  le  résultat  d’un  mou¬ 
vement  distinct. 

D’autre  part  enfin  M.  Quélin  fait  coïncider  le  com¬ 
mencement  de  l’hiver  avec  la  phase  principale  la  plus 
rapprochée  du  solstice,  de  préférence  la  nouvelle 
lune,  si  elle  précède  le  21  décembre  ou  le  suit  de  près. 

Nous  donnons  ci-dessous  le  tableau  dressé  par 
M.  Quélin,  dont  les  résultats  lui  ont  permis  d’énoncer 
sa  loi. 


HIVER 

PRINTEMPS 

ÉTÉ 

AUTOMNE 

Vents 
directs  J 

Vents  1 

rétrogrades 

Vents 
directs  | 

Vents  ( 

rétrogrades 

Vents 
directs  | 

Vents  i 

rétrogrades 

Vents 
directs  | 

Vents  1 

rétrogrades 

1  Années  1889 

176 

130 

226 

176 

136 

79 

132 

133 

g  \  -  1890 

170 

118 

214 

178 

135 

112 

195 

131 

t£  J 

g  )  -  1891 

168 

151 

208 

172 

189 

239 

220 

179 

1  —  1892 

188 

202 

225 

198 

Nantes  —  1890 

176 

132 

213 

193 

205 

220 

229 

199 

M.  Quélin  a  vérifié  la  loi  sur  les  observations  faites 
à  Nantes  en  1890. 

La  Commission,  après  avoir  pris  connaissance  de  ce 
tableau,  a  en  effet  reconnu  qu’il  y  avait  eu  pendant 
ces  quatre  années  1889,  1890,  1891  et  1892  une  rela¬ 
tion  très  intéressante  entre  la  somme  des  mouvements 
directs  du  vent  en  hiver  et  en  été  et  la  somme  des 
mouvements  rétrogrades  du  vent  au  printemps  et  à 
l’automne.  Elle  engage  donc  M.  Quélin  à  se  procurer 
les  documents  nécessaires  pour  vérifier  l’exactitude 


—  171  — 


de  sa  loi  pendant  une  longue  série  d’années  à  Angers 
et  dans  les  départements  voisins.  Cette  vérification 
sera  d’ailleurs  faite  par  un  grand  nombre  de  per¬ 
sonnes  et  nous  saurons  bientôt  exactement  à  quoi 
nous  en  tenir  sur  la  plus  ou  moins  grande  exactitude 
de  la  loi  énoncée.  Le  peu  d’années  comprises  dans  le 
tableau  dressé  par  M.  Quélin  ne  peut  encore  donner 
une  certitude  absolue  :  une  loi  météorologique  doit 
être  consacrée  par  les  observations  faites  antérieure¬ 
ment  depuis  un  grand  nombre  d’années  et  dans  un 
très  grand  nombre  de  localités.  Cette  loi  ne  peut,  en 
effet,  être  vraie  seulement  pour  la  région  d’Angers  ; 
elle  doit  forcément  comprendre  la  plus  grande  super¬ 
ficie  de  l’Europe,  soumise  en  somme  aux  mêmes  per¬ 
turbations  météorologiques.  Les  grands  observa¬ 
toires,  où  les  directions  du  vent  de  terre  sont  prises 
chaque  jour  avec  une  grande  précision,  auront  donc 
vite  fait  de  vérifier  l'exactitude  de  la  loi. 

La  Commission  a  cru  devoir  se  borner  à  recevoir 
communication  du  travail  de  M.  Quélin.  Quant  aux 
considérations  qu’il  développe  sur  les  causes  pro¬ 
bables  de  la  loi  et  sur  ses  conséquences,  elle  n’a  aucun 
avis  à  émettre.  Elle  juge,  avec  raison,  qu’avant  de 
chercher  les  causes  et  les  effets  d’une  loi,  il  faut  avant 
tout  vérifier  cette  loi.  Elle  fait  d’ailleurs  tous  ses  vœux 
pour  que  les  travaux  de  M.  Quélin  reçoivent  leur  con¬ 
sécration  à  la  suite  de  vérifications  nombreuses  et 
multipliées. 


A.  Bleunard. 


Matériaux  destinés  à  l’établissement  d’un 
Catalogue  Lichenographique  du  départe¬ 
ment  de  Maine-et-Loire. 


LICHENS 

RÉCOLTÉS  AUX  ENVIRONS  D’ANGERS 

PAR 

CH.  DECUILLÉ 

Membre  titulaire 


Les  schistes  ardoisiers  des  communes  d’Angers, 
Trélazé,  Avrillé,  Juigné-sur-Loire  ;  les  roches  méta¬ 
morphiques  d’Angers  (à  la  Baumette),  de  Pruniers, 
Bouchemaine;  les  coteaux  schisteux  avoisinant  l’étang 
Saint-Nicolas  ;  les  roches  calcaires  malheureusement 
en  petit  nombre  de  Saint-Barthélemy  (à  Chaufour) 
et  d’Angers  (aux  Fours-à-Chaux),  en  même  temps  que 
le  sol  et  les  écorces  des  arbres  de  ces  régions,  m’ont 
fourni  les  lichens  dont  l’énumération  suit. 

Que  l’on  ne  s’étonne  donc  pas  de  trouver  dans 
la  liste  des  lichens  que  publia  Guépin  dans  sa 
Flore  de  Maine-et-Loire  (3e  édition  1845),  et  qui  est  à 
ce  point  de  vue  l’ouvrage  le  plus  complet  que  nous 
possédions,  un  grand  nombre  d’espèces  qui  ne  sont 


—  174  — 


point  mentionnées  ici  ;  ses  investigations  portaient 
sur  tout  le  département,  les  miennes  embrassent  une 
étendue  beaucoup  plus  restreinte,  3  à  4  kilomètres 
environ  autour  d’Angers.  Si  cependant  les  recherches 
du  savant  docteur  avaient  été  publiées  en  entier  ;  si 
même  l’indication  des  localités  avait  été  mise  soit 
dans  sa  Flore,  soit  dans  son  Herbier  (1),  cet  essai 
aurait  moins  sa  raison  d’être  ;  l’on  n’aurait  mainte¬ 
nant  qu’à  faire  ce  qui  se  pratique  pour  les  Phanéro¬ 
games  :  ajouter  des  localités  nouvelles,  rectifier  cer¬ 
tains  genres  mal  étudiés,  certaines  espèces  fausse¬ 
ment  définies. 

C’est  pour  combler  cette  lacune  que  je  viens 
donner  le  relevé  des  différents  lichens  que  j’ai  re¬ 
cueillis  autour  de  notre  ville  ;  et,  si  le  champ  de  mes 
explorations  est  restreint,  cette  liste  sera,  du  moins  je 
l’espère,  le  noyau  d’un  catalogue  lichenographique 
départemental  qui  pourra  s’établir  plus  tard. 

Beaucoup,  mieux  que  moi,  auraient  dû  aborder  ce 
travail  qui  peut  fournir  assez  de  matériaux  pour  un 
ouvrage  de  longue  haleine,  tant  cette  étude  est  dé¬ 
laissée  chez  nous  ;  c’est  grâce  à  la  complaisance  d’un 
lichénologue  émérite  et  bien  connu,  j’ai  cité  M.  l’abbé 
Olivier,  qui  a  guidé  mes  premiers  pas  dans  cette 
branche  de  la  Botanique,  rectifié  mes  déterminations 
souvent  erronées,  si  je  peux  aujourd’hui  dresser  ce 


(1)  Il  est  bien  à  regretter  que  cet  Herbier  qui,  au  point  de  vue 
des  Lichens  particulièrement  renferme  tant  de  beaux  échan¬ 
tillons,  ne  comprenne  pas  le  groupe  Cladonia ,  dont  le  carton, 
paraît-il,  n’aurait  jamais  été  déposé  à  la  Bibliothèque  Munici¬ 
pale  de  notre  Ville. 


—  m  — 


catalogue.  Lui  en  attester  ici  toute  ma  reconnais¬ 
sance  est  chose  bien  superflue,  il  la  connaît. 

Je  dois  mentionner  maintenant,  outre  la  Flore  du 
docteur  Guépin,  les  travaux  antérieurs  donnés  sur  les 
lichens  par  les  botanistes  angevins,  où  j’ai  puisé 
quelques  renseignements  : 

1°  Herborisations  dans  le  département  de  Maine-et- 
Loire,  par  Merlet  de  la  Boulaye,  publiées  par  plu¬ 
sieurs  de  ses  élèves  (1809). 

Dans  cet  ouvrage  j’ai  trouvé  l’indication  de  77  es¬ 
pèces  ainsi  réparties  : 

20  aux  Fours-à-Chaux,  près  Angers  ; 

41  sur  les  rochers,  la  terre  et  les  arbres  du  bois  de 
la  Haie; 

16  sur  des  substratums  divers  et  à  des  endroits 
différents. 

C’était  beaucoup  pour  cette  époque,  alors  que  l’im¬ 
pulsion  n’était  pas  encore  donnée  par  les  Fries  et  les 
Nylander  ;  mais,  il  faut  le  dire  à  la  louange  du  bota¬ 
niste  angevin,  c’était  exact.  J’ai  recueilli  presque  tous 
ces  lichens  aux  endroits  indiqués. 

2°  Essai  sur  la  Flore  du  département  de  Maine-et- 
Loire,  par  Bastard  (1809).  Là,  aucune  localité,  aucun 
endroit  clairement  indiqué  pour  vérifier  les  données 
d’une  énumération  pourtant  riche,  puisqu’il  donne 
167  noms,  tout  en  mettant  espèces  et  variétés  actuelles 
au  même  plan.  Par  conséquent,  en  admettant  que  je 
doive  tenir  compte  de  cette  liste  qui,  j’aime  à  le 
croire  n’ayant  pu  voir  son  herbier,  devait  s’appuyer 
sur  des  données  précises,  je  n’ai  pu  cependant  bien 
m’y  attacher.  Toutes  proportions  gardées,  j’ai  fait 


—  176  — 


plus  grand  cas  du  Supplément  à  cette  Flore  paru  en 
1812,  et  ai  recherché  les  7  espèces  qui  y  sont  indi¬ 
quées. 

3°  Observations  sur  les  plantes  des  environs  d'Angers 
(1818)  et  Flore  de  V Anjou  (1827),  par  Desvaux.  L’au¬ 
teur  cite  25  espèces,  en  crée  même  de  nouvelles  et 
indique  généralement  leur  lieu  de  croissance.  J’ai  mis 
ses  travaux  à  contribution. 

4°  La  Flore  de  Maine-et-Loire  et  Y  Herbier  du  doc¬ 
teur  Guépin,  dont  j’ai  parlé  au  commencement  de 
cette  étude  et  sur  lesquels  je  n’ai  rien  à  ajouter, 
ayant  montré  ce  qui  les  empêchait,  à  mon  point  de 
vue,  d’avoir  une  valeur  scientifique  inattaquable.  Le 
manuscrit  du  même  auteur ,  Herborisations  faites 
dans  le  département  de  Maine-et-Loire  par  divers  bo¬ 
tanistes  angevins ,  déposé  à  la  Bibliothèque  Munici¬ 
pale  de  notre  ville  et  où  les  herborisations  du  docteur 
paraissent  consignées' jour  par  jour,  m’aurait  été  d’un 
plus  grand  secours  si  les  lichens  avaient  été  traités 
par  lui  avec  moins  de  réserve,  comme  d’ailleurs  on 
aurait  eu  lieu  de  l’espérer  chez  un  cryptogamiste 
aussi  distingué.  Je  n’ai  relevé  dans  ce  recueil  que 
l’énumération  de  23  espèces  dont  quelques-unes  dans 
ce  nombre  sont  plusieurs  fois  répétées. 

5°  L'Herbier  Boreau.  -Là,  comme  dans  l’herbier 
Guépin,  mais  avec  des  localités  mieux  précisées, 
abondance  de  types  de  provenances  diverses ,  de 
France  comme  de  Terre-Neuve,  déterminés  par  des 
spécialistes  bien  connus  :  Lenormand,  Delise  ;  offerts 
par  des  collectionneurs  éminents  :  M.  et  Mme  Cauvin 
du  Mans,  Despréaux  de  Vire,  etc.,  ou  encore,  et  seu- 


—  177  — 


lement  pour  la  plus  petite  partie,  recueillis  par  lui 
dans  le  centre  de  la  France.  Mais  de  Lichens  ange¬ 
vins,  très  peu  :  Cornicularia  jubata  Schœr.;  Lobaria 
scrobiculata  Ach.;  Endocarpon  GuépiniMoug.;  Endo- 
carpon  Hedwigii  Ach.,  et  quelques  autres  espèces 
rares  croissant  autour  d’Angers  sont  cependant  repré¬ 
sentées  dans  ses  collections;  on  sent  que,  peu  au 
courant  de  cette  étude,  il  aimait,  en  vrai  collection¬ 
neur  plutôt  qu’en  savant,  posséder  les  types  rares 
croissant  autour  de  nous,  et  qui,  bien  sûr,  lui  auront 
été  signalés  par  des  chercheurs  plus  au  courant  que 
lui  de  cet  embranchement  de  la  cryptogamie.  Comme 
l’a  dit  un  des  meilleurs  botanistes  angevins  actuels  : 
«  Phanérogamiste  éminent  et  dont  les  avis  faisaient 
«  loi,  Boreau  manquait  d’assurance  lorsque,  aban- 
«  donnant  la  simple  loupe  qui  suffit  généralement 
«  pour  les  végétaux  à  fleurs,  il  lui  fallait  recourir  au 
«  microscope  pour  discerner  les  minuscules  organes 
«  de  végétation  ou  de  reproduction  des  crypto- 
«  games  (1).  »  Ces  réflexions  faites  au  sujet  des 
characées  sont  justes  aussi  pour  les  lichens.  Je  n’ai 
rien  à  y  ajouter. 

6°  Quelques  lignes  de  M.  de  Soland  dans  les  Bulle¬ 
tins  de  la  Société  Linéenne  d'Angers ,  donnant  l’indi¬ 
cation  de  8  espèces  récoltées  à  Mûrs. 

Comme  on  le  voit  ces  données  sont  insuffisantes 
par  elles-mêmes  pour  servir  de  base  au  catalogue  des 


(1)  Préaubert,  Révision  des  Characées  de  la  Flore  de  Maine-et- 
Loire  ( Bulletin  de  la  Société  d' Éludes  scientifiques  d'Angers , 
1882-1883,  page  107). 


12 


—  178  — 


Lichens  de  notre  région.  De  plus,  je  ne  les  ai  mises  à 
profit  que  pour  en  vérifier  scrupuleusement  l’exacti¬ 
tude,  si  bien  que  j’ai  préféré  mettre  en  note  seule¬ 
ment  quelques  espèces  communes  croissant,  d’après 
ces  botanistes,  dans  la  limite  de  mes  explorations, 
parce  que  je  n’ai  pu  les  retrouver  jusqu’à  ce  jour  aux 
endroits  qu’ils  indiquaient.  Par  ce  fait,  ce  catalogue 
est  la  liste  exacte  de  ce  que  j’ai  recueilli;  chaque  indi¬ 
cation  s’appuie  sur  le  type  mis  en  mon  herbier.  L’on 
y  ajoutera  sûrement  un  grand  nombre  d’autres  es¬ 
pèces;  je  doute  que  l’on  puisse  en  retrancher  quel¬ 
ques-unes. 

La  méthode  que  j’ai  suivie  dans  ce  travail  n’est  pas 
celle  de  pulvérisation  à  outrance  qui  semble  se  géné¬ 
raliser  de  plus  en  plus  (1);  j’ai  groupé  au  contraire 
autour  d’une  espèce  bien  définie  les  formes  souvent 
disparates  que  j’ai  rencontrées  dans  mes  excursions. 
Si  l’on  considère  en  effet  la  facile  assimilation  du 
Lichen  avec  les  différents  substratums  qui  lui  servent 
d’appui  et  que,  généralement  par  un  travail  soit  phy¬ 
sique,  soit  chimique,  il  désagrège  lentement,  comme 
on  en  a  la  preuve  par  les  corpuscules  minéraux  qui 
se  trouvent  absorbés  dans  le  thalle,  ou  mêlés  à  l’hy- 
pothalle  des  Lichens  crustacés,  ou  encore  parles  cris¬ 
taux  dûs  à  la  combinaison  d’acides  qu’il  engendre 
avec  des  bases  inorganiques  fournies  par  ces  substra¬ 
tums,  on  comprendra  que  cette  variabilité,  tout  au 


(1)  Le  Dr  Wainio  décrivit  24  formes  par  le  seul  Lecidea  macro¬ 
car  pa  Th.  Fr.  dans  ses  Contributions  à  la  Licheno graphie  de  la 
Laponie  finlandaise  et  de  la  Finlande  boréale  (Lamy  de  la  Cha¬ 
pelle,  Lichens  Cauterets,  page  XIV). 


-  179  - 


moins  dans  la  forme  extérieure  bien  entendu,  il  peut 
la  devoir  en  partie  aux  résistances  qu’il  éprouve  dans 
ce  travail  de  dislocation.  C’est  même  justement  pour 
cette  raison  que,  vu  la  presque  identité  des  substra- 
tums  schisteux  qui  entourent  Angers  avec  les  mêmes 
roches  pyrénéennes,  je  crois  devoir  avancer  que  nous 
avons  beaucoup  de  chances  de  trouver  autour  de 
notre  ville  un  grand  nombre  d’espèces  végétant  dans 
ces  régions  lointaines  étudiées  par  Nylander  (Lichens 
des  Pyrénées -Orientales)  et  Lamy  de  la  Chapelle 
(Lichens  de  Cauterets). 

Quant  à  la  théorie  algo-lichenique,  quoiqu’elle  soit 
généralement  enseignée  dans  les  ouvrages  classiques 
de  Botanique  générale,  je  ne  peux  m’y  ranger  pour 
le  moment ,  les  raisons  qui  militent  en  sa  faveur 
étant  à  mon  point  de  vue  insuffisantes.  Des  lichéno- 
logues  émérites  :  Nylander,  Crombie,  Krempelhuber, 
Th.  Fries,  Frank, Caruel,  Koerber,  Archangeli,  Brisson, 
Richard,  Flagey,  ont  réfuté  une  à  une  les  raisons 
avancées  par  les  partisans  de  la  doctrine  de  Schwen- 
dener,  et  ont  montré  le  peu  de  fondement  des  expé¬ 
riences  entreprises  par  Famintzin  et  Baranetzky,  Max 
Reess,  Bornet,  Treub  et  Stahl.  Sans  refaire  à  nouveau 
cette  critique,  ce  qui  serait  superflu  après  les  travaux 
de  Richard,  Brisson  et  Flagey  (1),  qui  résument  sa¬ 
vamment  tout  l’historique  de  cette  question,  qu’il 
me  soit  permis  d’ajouter  aux  nombreuses  objections 


(1)  Je  dois  à  l’obligeance  de  M.  H.  Olivier  la  communication 
des  travaux  de  ces  trois  auteurs.  Répartis  dans  des  Revues  scien¬ 
tifiques,  on  les  trouve  par  malheur  difficilement  en  librairie. 


—  180  — 


faites  par  ces  lichénologues  une  raison  de  plus  en 
faveur  de  l’autonomie  de  ces  plantes.  C’est  de  la  dis¬ 
position  symétrique  des  gonidies  dans  le  thalle  d’un 
grand  nombre  d’espèces  dont  je  veux  parler,  laquelle, 
je  crois,  est  difficile  à  expliquer  si  l’on  s’en  tient  à 
l’hypothèse  algo-lichenique. 

En  effet,  si  dans  les  genres  à  thalle  crustacé  ou 
foliacé  appliqué  horizontalement  sur  le  substratum, 
comme  dans  les  Parmelia>  Physcia ,  Squamaria, 
Lecanora ,  on  rencontre  généralement  les  gonidies 
disposées  en  couche  continue  sous  la  couche  corti¬ 
cale,  dans  les  genres  à  thalle  fruticuleux  on  remarque 
que  cette  couche  gonidiale  est  plus  souvent  formée 
de  glomérules  diversement  répartis,  soit  comme  dans 
les  Stereocaulon ,  Roccella ,  Cetraria ,  Evernia,  où  ils 
sont  épars  sous  la  couche  corticale,  soit  comme  dans 
les  Alectoria,  Ramalina ,  où  ils  sont  situés  à  la  partie 
supérieure  du  thalle,  soit  enfin  comme  dans  les  po- 
detions  des  Cladonia  où  on  les  trouve  à  la  partie  infé¬ 
rieure  seulement.  Le  genre  Xanthoria  a  des  gonidies 
éparses  entre  les  filaments  médullaires  dans  les  es¬ 
pèces  à  thalle  ascendant,  tandis  qu’elles  forment  une 
couche  continue  sous  la  couche  corticale  dans  les  es¬ 
pèces  à  thalle  plan  (1). 

Cette  disposition  générale  peut-elle  toujours  sub¬ 
sister  aussi  invariablement  en  admettant  le  parasi¬ 
tisme  du  champignon?  à  quelle  loi  ce  champignon 


(1)  Th.  Fries,  dans  le  Lichenographia  scandinavica,  et  H.  Oli¬ 
vier  dans  sa  Flore  de  l’Orne,  donnent  pour  chaque  genre  la  dis¬ 
position  générale  des  gonidies. 


—  181  — 


obéit-il  pour  perpétuer  dans  sa  croissance  l’uniformité 
que  l’on  constate  dans  cette  situation  des  gonidies  ? 
D’ailleurs,  n’est-il  pas  certain  que  celles-ci,  quelques 
formes  qu’elles  affectent ,  quelques  ressemblances 
qu’elles  aient  avec  les  algues  dont  on  veut  les 
rapprocher,  remplissent  chez  le  Lichen  une  fonc¬ 
tion  physiologique  de  premier  ordre,  la  nutrition?  La 
chlorophylle  n’est-elle  pas  là,  comme  dans  toutes  les 
autres  plantes  où  elle  existe,  pour  assimiler  l’acide 
carbonique  que  lui  apporte  l’air  ambiant  et  répartir 
ainsi  dans  les  hyplies  un  des  principes  constitutifs  de 
la  lichenine,  le  carbone  ? 

Car,  dès  lors  qu’il  n’y  a  pas  parasitisme  du  Lichen 
sur  un  substratum  organique  ou  en  voie  de  décom¬ 
position,  qui,  comme  dans  les  champignons,  fournit  à 
la  plante  les  hydrocarbures  qui  lui  sont  nécessaires 
pour  vivre,  d’où  provient  le  carbone,  si  ce  n’est 
du  travail  chimique  qu’opère  la  matière  verte  sous 
l’influence  des  rayons  solaires?  Espère-t-on  mieux 
expliquer  cette  nutrition  en  la  rapportant  au  fait  du 
convivium  de  l’algue  avec  le  champignon? 

Cependant  si,  par  des  expériences  analytiques  ou 
synthétiques  faites  d’une  manière  où  tout  raisonne¬ 
ment,  quelque  logique  qu’il  fût,  tombait  devant  la 
force  des  faits,  on  venait  à  prouver  que  le  Lichen 
est  bien  composé  de  deux  plantes  distinctes,  je  me 
refuserais  toujours  à  croire  au  pseudo-parasitisme  de 
ces  plantes  et  ne  pourrais,  en  dernier  ressort,  qu’ad¬ 
mettre  une  symbiose.  Je  croirais  alors  que  cette  sym¬ 
biose  s’est  faite  à  des  époques  géologiques  où  la 
nature,  préparant  l’époque  actuelle,  semblait  encore 


—  182  — 


chercher  sa  voie.  Le  Lichen  serait  provenu  de  l’asso¬ 
ciation  d’une  algue  et  d’un  champignon,  et  bientôt, 
grâce  à  une  adaptation  sur  des  substratums  où  ni 
cette  algue  ni  ce  champignon  n’auraient  pu  vivre  isolé¬ 
ment,  il  aurait  acquis  une  autonomie  qui  s’est  perpé¬ 
tuée  jusqu’à  nous,  et  cela  sans  variation  dans  sa 
forme,  sans  changement  dans  les  fonctions  physiolo¬ 
giques  qui  seraient  devenues  propres  à  la  plante 
nouvelle  au  moment  même  où  aurait  eu  lieu  cette 
symbiose. 

Cette  genèse  qui,  malgré  toutes  les  découvertes  que 
l’on  pourra  faire  en  paléontologie,  restera  toujours 
une  hypothèse,  tant  il  est  difficile,  sinon  impossible, 
de  remonter  aux  causes  premières,  aurais-je  raison 
d’y  croire?  Je  ne  le  pense  pas,  ce  serait  se  perdre  dans 
des  suppositions  que  la  science  ne  peut  mettre  au 
rang  des  connaissances  solidement  acquises;  ce  serait 
ouvrir  un  champ  nouveau  à  des  conjectures  sans 
nombre  que  pourraient  encore  amener  des  expé¬ 
riences  trop  légèrement  faites  comme  celles  sur  les¬ 
quelles  s’appuient  Schwendener  et  les  partisans  de  sa 
théorie.  La  croyance  pure  et  simple  à  l’autonomie  du 
Lichen  est  plus  naturelle,  je  m’y  suis  rangé. 


Qu’il  me  soit  permis  maintenant  d’adresser  des 
remerciements  à  MM.  Préaubert  et  Bouvet  qui,  quoique 
peu  versés  dans  cette  partie  de  la  cryptogamie,  m’ont 
quand  même  aidé  de  leurs  conseils,  mettant  à  mon 
service  les  nombreuses  connaissances  acquises  par 
une  longue  expérience  jointe  à  une  parfaite  érudi- 


—  183  — 


tion.  Ce  sont  eux  qui  m’ont  encouragé  dans  l’entre¬ 
prise  de  cette  étude  tellement  au-dessus  de  mes  forces, 
que  j’aurais  dû,  malgré  son  état  forcément  incomplet, 
laisser  à  de  plus  savants  botanistes  le  soin  de  la  faire. 
«  On  doit  tendre  avec  effort  à  l’infaillibilité  sans  y 
prétendre  »,  a  dit  quelque  part,  après  Malebranche, 
notre  vénéré  Chevreul  ;  ce  fut  le  principe  qui  m’a 
guidé  dans  ce  travail,  que  ce  soit  l’excuse  des  nom¬ 
breuses  erreurs  que  j’ai  pu  faire  involontairement. 
C’est  dire  par  là  que  je  ferai  droit  à  toute  rectification 
justifiée. 


Angers,  le  8  décembre  1892. 


—  184  — 


PRÉCIS  DES  LOCALITÉS  EXPLORÉES 

Au  nord  d’Angers  :  Les  Fours- à- Chaux,  et  par 
extension  les  affleurements  calcaires  s’étendant  à  peu 
près  depuis  cette  exploitation  jusqu’à  la  carrière  de 
Chaufour  située  à  l’est  de  Saint-Barthélemy ,  non  loin 
des  bois  de  Pignerolles.  Les  Fours- à- Chaux,  il  faut  le 
dire,  ont  bien  perdu  comme  localité  botanique  ;  des 
propriétés  privées  se  sont  élevées  sur  les  terrains  qui 
les  entourent  et  ont  ainsi  réduit  le  champ  des  explo¬ 
rations. 

A  l’est  et  au  sud-est  :  La  suite  à  peine  inter¬ 
rompue  de  débris  d’ardoises  plus  ou  moins  recouverts 
de  terre,  passant  par  les  exploitations  de  la  Paperie , 
Y  Aubinière,  pour  aboutir  à  Trélazé.  De  là,  vers  les 
Ponts-de-Cè ,  les  anciennes  exploitations  de  Sorges  et 
de  Rivet ,  situées  de  chaque  côté  de  la  route  de  la 
Pyramide  aux  Ponts-de-Cé. 

Au  sud  :  Les  roches  de  Mûrs  et  d ’Érigné,  bordant 
les  rives  du  Louet  ou  affleurant  dans  les  landes  situées 
au-dessus.  Dans  les  mêmes  localités,  les  tranchées  de 
la  route  départementale,  avant  et  après  Mûrs,  jus¬ 
qu’au  petit  pont  de  YAubance.  De  l’autre  côté  d  ’Érigné, 
les  schistes  ardoisiers  de  Juigné-sur- Loire  et  les  grès 
de  Blaison  et  de  Saint- Sulpice. 

Au  sud-ouest  :  Les  affleurements  schisteux  de 
Sainte- Gemmes,  Frèmur  ;  les  rochers  de  la  Baumette 
d’un  côté  de  la  Maine,  et  de  l’autre  les  rochers  de 
Bouchemaine,  principalement  avant  le  pont  du  chemin 


-  185  - 


de  fer  ;  et  ceux  de  Pruniers ,  métamorphiques  à  la 
Rive ,  porphyriques  à  Grézillé. 

A  l’ouest  :  A  droite  de  V étang  Saint- Nicolas,  avant 
le  barrage  :  la  Haloperie,  comprenant  les  rochers, 
les  bois,  les  landes  qui  avoisinent  cet  étang;  plus  bas, 
environ  depuis  le  champ  de  tir  jusqu’à  l’écluse,  le 
Colombier,  avec  les  rochers  situés  au  bord  de  l’étang, 
émergeant  dans  les  bois  ou  situés  au-dessus  dans  les 
landes. 

A  gauche  de  V étang  :  Le  bois  de  la  Haie,  ses  rochers 
schisteux  avant  et  après  le  barrage,  ses  bois  de  pins  ; 
puis  les  rochers  de  Roc-Épine  et  de  la  Garenne  situés 
en  face  ceux  du  Colombier.  Roc-Épine  et  la  Garenne 
sont  devenus  propriétés  privées  et  fermées  en  quelque 
sorte  aux  explorations  des  botanistes. 

Au  nord-ouest  :  A  A  vrillé  :  d’un  côté  les  anciennes 
carrières  de  la  Grande-Planche,  les  bois  de  pins  et  les 
éboulis  situés  auprès;  les  rochers  affleurant  le  sol  au 
Monil,  en  face  du  château  de  la  Plesse. 

De  l’autre  côté,  sur  la  droite  de  la  route  d’Angers  à 
Avrillé,  les  terrains  argileux  et  les  rochers  schisto- 
argileux  des  Rafoux  situés  aux  environs  du  champ  de 
manœuvres,  et,  par  extension,  la  tranchée  du  Tertre- 
au-Jau  en  revenant  des  Rafoux  à  Angers  par  la  route 
d’ Épinard. 

ABRÉVIATIONS 


Var. 

Variété. 

f. 

Forme. 

S. 

Stérile. 

F. 

Fertile. 

—  186  — 


Famille  I.  ÉPHÉBACÉS 

SIROSIPHON  Kuntz. 

S.  saxicola  Nœg.  in  Kuntz. 

Rochers  schisteux  d’Angers,  des  deux  côtés  de 
l’Étang  Saint-Nicolas  ;  de  Pruniers,  à  la  Rive  ;  de 
Mûrs,  au  bord  du  Louet,  etc.  —  S. 

Ce  doit  être  l’ancien  Collema  velutinum  des  auteurs  ange¬ 
vins  :  Guépin,  Flore  de  Maine-et-Loire,  édition  3,  page  XC  ; 
de  Soland  (Bn  de  la  Société  Linnéenne),  qui  l’indiquait  à  Mûrs. 


EPHEBE  (Fr.)  Nyl. 

E.  pubescens  Fr.,  Nyl.  —  Cornicularia  intricata  DC. 

Rochers  schisteux  d’Angers,  à  Roc-Épine,  côté 
gauche  de  l’Étang  Saint-Nicolas.  —  S. 

Cette  plante  est  très  peu  abondante  dans  cette  localité. 
OMPHALARIA  DR;  Mont. 

O.  pulvinata  Nyl.  —  Collema  stygium ,  var.  pulvi- 
natum  Schœr. 

Rochers  schisteux  inondés  l’hiver  de  la  Rive,  à 
Pruniers.  —  F. 

Il  est  mélangé  en  cet  endroit  avec  Endocarpon  leplophyl - 
lum  Ach.  ;  c’est  le  Collema  stygium  de  Guépin. 


—  187  — 


Famille  IL  COLLEMACÉS 

COLLEMA  Ach. 

C.  cheilum  Ach. 

Sur  le  mortier  des  murs  :  Pruniers,  à  la  Rive  ; 
Angers,  etc.  —  F. 

—  Var.  metzleri  Kœrb. 

Sur  le  mortier  d’un  vieux  mur  à  Pruniers,  à  la 
Rive.  —  F. 

G.  cristatum  Hoffm.  —  (Lamy,  Cat.  Mont-Dore , 
n°  10.) 

Sur  le  mur  qui  enclôt  la  propriété  de  la  Haie, 
route  de  La  Meignanne  à  Avrillé.  —  S. 

Cette  espèce  devra  vraisemblablement  se  retrouver  en  bien 
d’autres  endroits. 

G.  crispum  Ach.,  Nyl. 

Sur  la  terre  calcaire,  aux  Chênaies,  près  Saint- 
Barthélemy.  —  F. 

Merlet  l’indiquait  aussi  «  parmi  les  mousses,  à  Angers,  aux 
Fours-à-Chaux  ». 

C.  flaccidum  Ach. 

Sainte-Gemmes-sur-Loire,  sur  un  mur,  à  la  Barre; 
Pruniers ,  sur  les  rochers  et  les  mousses ,  à  la 
Rive.  —  F. 

Dans  les  échantillons  que  j’ai  recueillis  sur  les  mousses,  à 
la  Rive,  j’ai  remarqué  la  tendance  des  hypes  médullaires  à  se 
souder  en  une  sorte  de  pseudo-parenchyme. 

Cette  espèce  se  retrouvera  sans  aucun  doute  sur  d’autres 
rochers  autour  d’Angers. 


—  188 


G.  melænum  Ach. 

Sur  la  terre  calcaire  :  Saint-Barthélemy,  à  Chau- 
four;  Pellouailles,  talus  des  fossés  (au  Tertre);  sur 
les  mortiers  calcaires,  la  mousse  des  murs  :  Angers, 
en  Saint-Augustin,  à  Roc-Épine  ;  Beaucouzé,  à  la  Halo- 
perie;  Saint-Léonard,  Saint-Barthélemy,  etc.  —  F. 

Les  échantillons  recueillis  sur  la  terre  calcaire  de  Chaufour 
à  Saint-Barthélemy,  et  sur  les  murs  de  la  Haloperie  à  Beau¬ 
couzé,  sont  pourvus  de  nombreux  paquets  de  rhizines  blan¬ 
châtres  qui  donnent  à  la  plante  un  aspect  caractéristique. 
Peut-être  peut-on  faire  à  cette  occasion  la  même  remarque 
qu’a  faite  Nylander  pour  le  C.  cheilum  Ach.  (Voir  Lamy  de  la 
Chapelle,  Lichens  de  Cauterets  et  de  Lourdes,  n°  18.) 

—  Var.  hypergenum  Nyl. 

Sur  la  terre  calcaire  à  Angers,  aux  Fours-à-Chaux  ; 
sur  les  rochers  schisteux,  dans  le  bourg  de  Pru¬ 
niers;  sur  les  murs  à  Sainte-Gemmes,  aux  environs 
du  Hutreau.  —  F. 

Cette  variété  se  distingue  du  type  par  la  grandeur  de  ses 
spores  qui  dépassent  souvent  0,030  en  longueur.  Elle  ne  doit 
pas  être  rare  aux  environs  d’Angers. 

G.  pulposum  Ach. 

Sur  la  terre  et  les  mousses  des  régions  calcaires  : 
Saint-Barthélemy,  à  Chaulour  ;  sur  les  murs  :  Saint- 
Léonard  ;  Sainte-Gemmes-sur-Loire  ;  Saint-Barthé¬ 
lemy,  etc.  —  F. 

—  Var.  biatorinum  Nyl. 

Sur  les  murs  :  Angers,  en  Frémur.  —  F. 

—  Var.  tenax  Nyl. 

Angers,  sur  un  mur  le  long  du  chemin  qui  mène 
aux  anciens  thermes  romains,  en  Frémur.  —  F. 

J’ai  rencontré  à  Trélazé,  sur  la  terre  des  murs,  près  la  tour 
de  Rosseau,  une  forme  que  j’avais  déterminée  tout  d’abord 


—  189  — 


comme  Leptogium  spongiosum  Nyl.  M.  Olivier,  à  qui  j’en  ai 
soumis  un  échantillon,  a  cru  plutôt  à  une  petite  forme  mal 
venue  de  C.  pulposum ,  var.  prasinum  Nyl. 

G.  nigrescens  Ach.,  var.  furfuraceum  Schœr. 

Commun  sur  l’écorce  des  arbres,  principalement 
sur  les  hêtres  et  les  ormeaux. 

G.  furvum  Ach. 

Sur  les  murs,  à  la  Baumette,  près  Angers. 

Presque  toujours  stérile,  je  n’ai  rencontré  qu’une  fois  cette 
espèce  fructifiée  à  Épiré,  près  La  Pointe,  sur  le  mortier  du 
mur  d’une  petite  fontaine,  près  le  chemin  de  fer. 

G.  plicatile  Ach. 

Angers,  sur  la  terre  d’un  mur  après  le  pont  de  la 
route  de  Saint-Barthélemy.  —  F. 

Cette  espèce  paraît  rare. 

G.  agregare  Nyl. 

Merlet  indiquait  cette  espèce  à  Angers,  sur  les  murs  près  de 
Saint-Nicolas,  sous  le  nom  de  C.  Fasciculare.  Je  n’ai  pu  la 
retrouver. 

G.  variabile? 

Très  probablement  cette  espèce,  indiquée  par  Merlet  aux 
Fours-à-Chaux,  est  le  Caloplaca  variabilis  Th.  Fr.,  Collema 
variabile  DC.,  que  j’ai  en  effet  récolté  à  cet  endroit.  Inu¬ 
tile  de  dire  que  la  structure  anatomique  de  cette  plante,  ses 
spores,  etc.,  l’empêchent  de  faire  partie  de  la  famille  des 
Collemacées. 

G.  nigrum?  Guépin  in  herb. 

J’ai  trouvé  à  Saint-Sulpice,  sur  une  terre  schisteuse  qui  se 
décomposait,  un  thalle  de  Collema  exactement  semblable  aux 
échantillons  de  l’herbier  Guépin,  incrits  sous  le  nom  de 
C.  Nigrum.  Je  n’ai  pas  pu,  vu  la  petite  quantité  que  j’avais 
récoltée,  mieux  étudier  cette  espèce  ni  en  établir  la  synony¬ 
mie.  De  plus,  je  doute  que  l’échantillon  de  Guépin  soit  le 
C.  Nigrum  Ach.  avec  lequel  il  n’a  que  des  rapports  très 
éloignés. 


-  190 


LEPTOGIUM  Fr. 

L.  tremelloides  Nyl.  —  Collema  tremelloides  Ach. 

Sur  les  mousses  d’un  rocher,  près  la  Pierre-Béche- 
relle,  à  La  Pointe.  —  S. 

L.  palmatum  Nyl.  —  Collema  palmatum  Ach. 

Angers,  sur  le  rocher  de  la  Baumette,  quelques 
mètres  seulement  avant  d’arriver  à  l’escalier  taillé 
dans  le  roc.  —  S. 

L.  scotinum  Nyl.  —  Collema  scotinum  Ach. 

Blaison,  sur  les  grès,  à  Touchebœuf;  Angers,  sur 
la  mousse  des  rochers  du  Colombier,  rive  droite  de 
l’Étang  Saint-Nicolas.  —  F. 

—  Var.  sinuatum  Ach. 

Pruniers,  rochers  de  la  Rive,  parmi  les  mousses. 
—  S. 

Cette  forme  a  le  bord  du  thalle  ponctué  de  blanc  provenant 
des  hyphes  médullaires  qui  font  excroissance  à  travers  la 
couche  corticale. 

L.  lacerum  Nyl.  —  Collema  lacerum  Ach. 

Sur  la  terre,  parmi  les  mousses  :  Angers,  aux 
Fours-à  Chaux  ;  Pellouailles,  talus  de  la  route,  à 
Jupilles  ;  Pruniers,  rochers  de  la  Rive  ;  Murs,  route 
de  Denée,  etc.  —  F. 

—  Var.  lophæum  Ach. 

Sur  la  mousse  des  murs;  Angers,  environs  du 
cimetière  de  l’Est.  —  F. 

—  Var.  pulvinatum  Ach. 

Talus  des  fossés  dans  les  terrains  argileux  :  Pru¬ 
niers,  environs  du  bois  de  Mollières.  —  S. 


—  191  — 


J’ai  rencontré  aussi  une  autre  forme,  que  je  crois  devoir 
rapporter,  avec  doute  cependant,  à  cette  dernière  variété.  Elle 
croît  sur  les  murs  du  Hutreau,  à  Sainte-Gemmes-sur-Loire. 

L.  subtile  Nyl.  —  Collema  subtile  Ach. 

Sur  les  mousses  d’un  mur,  à  la  Rive,  à  Pruniers. 
—  S. 

Cette  espèce  doit  être  rare  chez  nous. 

L.  muscicola  Nyl.  —  Collema  muscicola  Ach. 

Sur  les  petits  coussinets  de  mousses  des  rochers  : 
Pruniers,  à  la  Rive;  Angers,  au  Colombier  et  à  Roc- 
Épine;  Épiré,  etc.,  et  sur  les  mousses,  à  la  base  des 
troncs  d’arbres;  ormeaux,  etc.  —  S. 

L.  byssinum  Nyl. 

Sainte-Gemmes-sur-Loire,  sur  le  mur  de  la  Levée 
de  la  Loire,  derrière  l’asile.  —  S. 


Famille  III.  LICHÉNACÉS 

CALICIUM  Ach. 

C.  curtum  E.  Fr.,  Nyl. 

Sur  les  chênes  ;  Avrillé.  —  F. 

G.  trachelinum  Ach.,  Nyl. 

Sur  un  chêne,  à  Chauffour,  en  Saint-Barthélemy. 
—  F. 

Cette  famille  doit  être  représentée  autour  d’Angers  par  un 
plus  grand  nombre  d’espèces.  L’exiguité  des  types  tout  d’abord, 
peut-être  aussi  l’absence  de  substratums  convenables,  sont  la 
cause  du  peu  d’importance  qu’elle  tient  dans  cette  liste.  Des 
recherches  plus  grandes  amèneront  certainement  la  décou¬ 
verte  d’autres  espèces. 


—  192  — 


GOMPHYLLUS  Nyl. 

G.  calicioides  Nyl. 

Angers,  sur  les  petits  coussinets  de  mousses,  sur 
les  rochers  de  la  Haloperie  qui  tombent  à  pic  un 
peu  après  le  barrage  de  l’Étang  Saint-Nicolas,  et 
mêlé  à  des  granulations  stériles  de  Coniocybe.  —  F. 

Je  suis  peu  certain  de  la  bonne  détermination  de  cette  espèce 
que,  vu  le  peu  d’échantillons  récoltés,  je  n’ai  pu  étudier  à 
fond. 


CONIOCYBE  Ach. 

C.  furfuracea  Ach.  —  Calicium  sulphureum  DC. 

Sur  les  mousses  des  vieux  troncs  d’arbres  et  sur 
les  racines  mises  à  découvert  dans  les  talus  ombra¬ 
gés.  Angers,  bois  de  Mollières  ;  Avrillé,  bois  de  la 
Haie,  etc. 

Ce  Lichen  se  trouve  souvent  à  l’état  stérile. 

—  Var.  fulva  Nyl. 

J’ai  trouvé  cette  belle  variété  parfaitement  fructifiée  à  la 
base  des  troncs  de  pins,  dans  le  bois  de  la  Haloperie,  à  Beau- 
couzé. 


SPHINCTRINA  Fr. 

S.  microcephala  Nyl. 

Parasite  sur  le  thalle  de  Perlusaria  communis  DC. 
Avrillé,  à  la  Plesse,  sur  les  charmes. 


—  193  — 


BÆMYCES  Pers. 

B.  rufus  DC. 

Sur  la  terre  schisto-argileuse.  Saint-Sulpice,  au 
haut  de  la  côte.  —  F. 

—  Var.  sessilis  H.  Olivier  [Fl.  de  l'Orne,  p.  176). 

Sur  des  petites  pierres  :  Pruniers,  à  la  Rive,  dans 
le  sentier  qui  descend  de  cette  ferme  à  la  Maine  ; 
Angers,  sur  la  terre  et  les  pierres  sous  les  pins  du 
bois  de  la  Haie.  —  F. 

B.  roseus  Ach. 

Cette  espèce  fructifie  parfaitement  dans  les  ter¬ 
rains  argileux  d’Avrillé,  aux  Rafoux.  —  F. 

On  la  trouve  très  souvent  à  l’état  stérile  sur  nos 
coteaux  schisteux  d’Angers,  au  Colombier  ;  de  Tré- 
lazé,  Juigné-sur- Loire,  etc. 

B.  icmadophilus  Nyl.  —  Lecidea  icmadophila  Ach. 

Je  n’ai  vu  cette  espèce  qu’une  seule  fois  à  Pru¬ 
niers,  au  bas  du  coteau  situé  à  l’est  de  la  ferme  de 
la  Rive,  presque  en  face  la  station  de  lleppia  Gue- 
pini  Nyl.,  mais  de  l’autre  côté  du  chemin.  —  F. 

STEREOCAULON  Schreb. 

S.  coralloides  E.  Fr.,  Nyl. 

Cette  espèce  se  rencontre  assez  communément, 
mais  en  petite  quantité,  sur  les  schistes  ardoisiers, 
les  débris  d’ardoises  :  Trélazé,  Avrillé,  Juigné-sur- 
Loire.  —  F. 


13 


194  — 


—  Var.  conglomeratum  Th.  Fr. 

Sur  un  mur  d’ardoises,  à  la  Paperie,  près  Angers. 
-  F. 


Cette  variété  se  relie  au  type  par  toutes  transitions. 

S.  denudatum  Flk. 

Sur  les  débris  schisteux  aux  anciennes  carrières 
de  Juigné-sur- Loire.  —  F. 

S.  pileatum  Ach. 

Sur  le  mortier  des  murs  des  fossés  devant  Pigne- 
rolles,  à  Saint-Barthélemy.  —  S. 

Espèce  peu  commune.  Je  ne  l’ai  jamais  rencontrée  en 
d’autres  endroits. 

LEPROCAULON  Nyl. 

L.  nanum  Nyl.  —  Stereocaulon  nanum  Ach. 

Commun  parmi  les  mousses  des  murs  et  des  ro¬ 
chers.  Angers,  à  la  Baumette,  au  Colombier  ;  Mûrs 
(de  Soland)  ;  Pruniers,  etc.  —  S. 

PYCNOTHELIA  Ach. 

P.  papillaria  Duf.  —  Cladonia  papillaria  Hoffm. 

Je  n’ai  pas  encore  trouvé  cette  espèce,  qui  constitue  le  Clado¬ 
nia  papillaria  des  anciens  auteurs,  au  lieu  où  Bastard  l’avait 
récoltée.  Ses  indications  cependant  sont  trop  affirmatives 
pour  nier  qu’elle  n’existe  pas  dans  nos  bruyères  et  nos  landes 
arides  où  elle  se  plaît  généralement.  Dans  le  Supplément  à  la 
Flore  de  Maine-et-Loire ,  Bastard  l’indique  sur  les  «  coteaux 
«  de  Saint-Nicolas  parmi  les  mousses  et  les  autres  Lichens, 
«  dans  les  localités  où  croissent  le  Cladonia  vermicularis ,  le 
«  Sedum  atratum,  V Hypericum  lineari folium,  le  Réséda  sesa- 
«  moides...  etc.,  »  et  le  docteur  Guépin,  dans  le  Manuscrit  des 
«  Herborisations  faites  dans  le  département...  etc.,  »  marque 
l’avoir  récoltée  au  Vieux-Baugé,  sur  les  buttes  de  Neuillé  et 
dans  les  landes  de  Verrerie  et  des  Ulmes. 


—  195  — 


CLADONIA  Hoffm. 

G.  alcicornis  Flk.  —  Cenomyce  alcicornis  Ach. 

Sur  la  terre  des  rochers  et  des  murs  ;  il  abonde 
sur  tous  nos  coteaux  schisteux.  Angers,  Avrillé, 
Érigné,  Sainte -Gemmes -sur- Loire,  Trélazé,  La 
Pointe,  etc.  —  F. 

J’ai  rencontré  à  Roc-Épine  (coteaux  Saint-Nicolas)  des  échan¬ 
tillons  ayant  un  thalle  très  développé  et  des  poils  très  allongés. 
Cette  variation  de  forme  a  été  expliquée  par  Floerke  dans  sa 
Monographie  des  Cladonia,  où  il  dit  :  «  Poils  plus  pâles  et 
allongés  dans  les  terrains  frais,  venant  parfois  à  manquer 
dans  les  terrains  secs.  »  (H.  Olivier,  In  lilt.) 

La  forme  proliféra  Schœr.  se  trouve  sur  les  co¬ 
teaux  Saint-Nicolas,  à  Roc-Épine  ;  la  forme  phyllo- 
cephala  Schœr.  se  trouve  aux  mêmes  endroits  que 
le  type  avec  lequel  elle  est  souvent  mélangée. 

G.  pyxidata  El.  Fr.  —  Cenomyce  pyxidata  Ach. 

Sur  la  terre,  sur  les  murs  ou  à  leur  base.  Plante 
calcicole,  mais  qui  cependant  végète  bien  sur  nos 
pelouses  schisteuses  d’Angers  au  bois  de  la  Haie, 
au  Colombier,  à  Rivet.  —  F. 

J’ai  récolté  de  très  beaux  échantillons  à  Pel- 
louailles  sur  la  banquette  des  fossés,  près  du  Tertre. 

On  trouvera  communément  aux  mêmes  endroits 
les  formes  marginalis  Schœr.  et  proliféra  Schœr., 
presque  toujours  mélangées  avec  le  type. 

—  Var.  pocillum  Ach. 

Commun,  mais  sur  les  murs  calcaires  seulement. 

Les  formes  phyllocephala  Schœr.  et  syntheta  Ach. 
se  rencontrent,  la  première  sur  les  rochers  de  Pru- 


—  196  - 


niers,  la  seconde  parmi  les  débris  de  schistes  à  la 
Paperie,  près  Angers.  —  F. 

—  Var.  costata  Kœrb. 

Cette  variété  affectionne  les  endroits  essentielle¬ 
ment  calcaires,  le  sommet  des  murs  ou  les  talus  à 
leur  base.  Angers,  Sainte-Gemmes-sur-Loire,  Saint- 
Barthélemy,  etc.  —  F. 

—  Var.  chlorophea  Flk. 

Plus  rare  que  les  variétés  précédentes.  Angers, 
parmi  les  mousses  des  éboulis  du  Colombier  et  de 
Roc-Épine,  rives  gauche  et  droite  de  l’Étang  Saint- 
Nicolas.  —  F. 

G.  pityrea  Flk.  —  Cenomyce  pityrea  Ach. 

Sur  les  mousses  ou  les  débris  de  végétaux  : 
Angers,  pelouses  schisteuses  de  la  Paperie,  sur  un 
petit  mur  au  bois  de  la  Haie  ;  Avrillé,  débris  de 
schistes  à  la  Grande-Planche.  —  F. 

G.  decorticata  Flk. 

Sur  les  mousses  et  les  végétaux  en  décomposition. 
Angers,  coteaux  Saint-Nicolas,  à  la  Garenne.  —  F. 

—  Var.  primaria  Th.  Fr. 

Sur  les  détritus  de  végétaux.  Angers,  au  Colom¬ 
bier,  près  le  barrage  de  l’Étang  Saint-Nicolas;  Pru¬ 
niers,  à  la  Rive.  —  F. 

Les  formes  fastigiata  H.  Olivier;  botryosa  H.  Oli¬ 
vier;  acuminata  Ach.  de  cette  variété  se  trouvent 
aux  mêmes  endroits. 

G.  cariosa  Flk.  —  Cenomyce  cariosa  Ach. 

Angers,  pelouses  des  rochers  du  bois  de  la  llaie. 
—  F. 


C.  fimbriata  El.  Fr.  —  Cenomyce  fimbriata  Ach. 

Sur  la  banquette  des  fossés,  au  pied  des  arbres  ; 
sur  les  mousses  des  rochers.  Espèce  très  commune, 
n’ayant  pas  de  variétés  proprement  dites,  mais  des 
formes  dont  les  principales  sont  : 

—  f.  conista  Ach. 

—  f.  tubæf orrais  Ach. 

—  f.  longipes  Del. 

—  f.  tenuipes  Del. 

D’ailleurs,  là  comme  pour  bien  d’autres  Lichens, 
il  existe  des  transitions  entre  les  différentes  formes 
qui  rendent  souvent  toute  classification  impos¬ 
sible.  —  F. 

G.  radiata  Ach.  —  Cenomyce  radiata  Ach.  ;  Cladonia 
fimbriata,  var.  radiata  Nyl. 

Mêmes  localités  que  C.  fimbriata  avec  lequel  il  est 
souvent  mélangé.  —  S. 

Comme  dans  l’espèce  précédente,  pas  de  variétés 
bien  tranchées,  mais  encore  des  formes  plus  ou 
moins  bien  définissables  dont  les  principales  sont  : 

—  f.  subulata  Schœr. 

—  f.  phyllostr otoides  H.  Oliv. 

Cette  dernière  est  rare  autour  d’Angers  ;  je  ne 
l'ai  rencontrée  qu’à  Avrillé,  à  la  Grande-Planche,  à 
la  base  des  pins.  —  S. 

C.  gracilis  Flk.  —  Cenomyce  gracilis  Duby. 

Pelouses  rases,  bruyères. 

Angers,  coteaux  Saint-Nicolas  ;  Érigné  ;  Mûrs  ;  etc. 
—  F. 

J’ai  distingué  les  trois  variétés  suivantes,  qui 
croissent  aux  mêmes  endroits  que  le  type  : 


—  198  — 


—  Var.  aspera  Flk. 

—  Var.  macroceras  Ach. 

—  Var.  leucochlora  Ach. 

Les  podetions  sont  souvent  plus  ou  moins  revêtus 
de  squames  thallines,  et  les  différentes  formes  qui 
en  ont,  sont  alors  dénommées,  comme  dans  toutes 
les  autres  espèces  du  genre  Cladonia  :  squamulosa 
Schœr. 

G.  verticillata  Flk.  —  Cenomyce  verticillata  Ach. 

Sur  les  talus  schisteux  de  la  route  de  Denée,  à 
Mûrs  ;  Angers,  au  Colombier.  —  F. 

—  f.  phyllocephala  Schœr. 

Avrillé,  anciennes  carrières  de  la  Grande-Planche. 
—  F. 

G.  cervicornis  Schœr.  —  Cenomyce  cervicornis  Ach. 

Commun  sur  les  pelouses  schisteuses,  bruyères, 
terre  des  murs  :  Angers,  rochers  du  Colombier,  à  la 
Paperie  ;  Érigné,  etc.  —  F. 

—  f.  phyllocephala  Schœr. 

Aussi  commun  que  le  type  avec  lequel  il  est  mé¬ 
langé. 

—  f.  symphycarpa  Schœr. 

Angers,  rochers  Saint-Nicolas,  à  Roc-Épine. 

—  Var.  cladomorpha  Del. 

Sainte-Gemmes-sur-Loire,  sur  les  murs,  à  Nid- 
de-Pie,  près  le  Hutreau  ;  Mûrs,  talus  de  la  route  de 
Denée.  —  F. 

—  Var.  megaphyllina  Kœrb. 

Très  souvent  stérile,  cette  variété  se  distingue 
bien  du  type  par  l’abondance  des  squames  thal¬ 
lines. 


—  109  — 


Pruniers  ;  Angers,  au  Colombier,  etc. 

—  Var.  myriocarpa  Del. 

Angers,  rochers  Saint-Nicolas,  au  Colombier.  —  F. 

Différents  échantillons  donnent  K  — .  Cette  absence  de  réac¬ 
tion  les  fait  dénommer  C.  sobolifera  Nyl. 

C.  ochrochlora  Flk. 

Angers,  rochers  Saint-Nicolas,  au  Colombier.  —  S. 

—  Var.  ceratodes  Flk. 

Sur  la  terre  et  les  débris  de  schiste  à  la  Papene, 
près  Angers.  —  S. 

G.  degenerans  Flk. 

Angers,  au  Colombier,  parmi  les  éboulis,  en  face 
Roc-Épine. 

G.  crispata  Nyl.  —  Cenomyce  crispata  Ach. 

Angers,  pelouses  schisteuses  des  coteaux  Saint- 
Nicolas,  au  Colombier. 

—  Var.  trachyna  Ach. 

Même  localité. 

G.  furcata  Flk.  —  Cenomyce  fur  cala  Ach. 

Pelouses  rases ,  rochers  moussus ,  terre  des 
landes,  etc.  Plante  aussi  commune  que  polymorphe, 
dont  les  différentes  formes  peuvent  rentrer  dans  les 
variétés  ci-dessous  : 

—  Var.  subulata  E.  Fr. 

—  Var.  racemosa  Th.  Fr. 

Formes  principales  se  rattachant  à  cette  dernière 
variété  : 

—  f.  regalis  Flk. 

—  f.  recurva  Del. 

—  f.  implexa  Flk. 

—  f.  scabrluscula  Del. 


-  200  — 


—  f.  spinosa  Schœr. 

—  f.  strict  a  Ach. 

—  Var.  pungens  Th.  Fr. 

Formes  principales  se  rattachant  à  cette  variété  : 

—  f.  incrassata  Del. 

—  f.  nivea  Del. 

—  f.  spinulosa  Del. 

Toutes  ces  variétés  peuvent  être  revêtues  de 
squames  thallines  et  donnent  alors  les  formes  squa- 
mulosa  Schœr. 

La  forme  nivea  Del.  est  la  plus  rare  ;  je  l’ai  trou¬ 
vée  sur  les  pelouses  schisteuses  de  Rivet,  près 
Angers.  Les  autres  formes  abondent  partout.  —  F. 

Les  apothécies  sont  assez  variables  dans  le  G.  pungens 
Th.  Fr.  ;  tantôt  elles  sont  globuleuses,  noirâtres  (Pruniers, 
rochers  de  la  Rive)  ;  tantôt,  et  c’est  la  forme  la  plus  répan¬ 
due,  elles  sont  ovoïdes,  lancéolées,  tortillées  et  d’une  couleur 
généralement  plus  pâle.  On  observe  d’ailleurs  toutes  transi¬ 
tions  entre  ces  deux  caractères. 

G.  delicata  Flk.  —  Cenomyce  delicata  Ach. 

Généralement  sur  les  troncs  d’arbres  pourris,  les 
vieilles  souches  :  Pruniers,  au  bois  de  Mollières  ; 
Avrillé,  aux  Rafoux.  —  F. 

G.  cœspititia  Flk.,  var.  plumosa  Ach. 

Angers,  au  Colombier,  parmi  les  éboulis  situés 
en  face  la  carrière  de  pieux  de  Roc-Épine.  —  F. 

G.  squamosa  Flk.  —  Cenomyce  squamosa  Duby. 

Rochers  moussus  :  Angers,  coteaux  des  deux 
côtés  de  l’étang  Saint-Nicolas;  Mûrs, Érigné, etc. — F. 

On  rencontre  mêlé  au  type  : 

—  f.  crassa  Del. 

—  f.  asperella  H.  Olivier  (in  litt.). 


—  201  — 


—  f.  proliféra  Schœr. 

—  Var.  squamosissima  Schœr. 

Angers,  rochers  du  Colombier,  ainsi  que  la  forme 
frondosa  Schœr.  —  F. 

—  f.  paschalis  Del. 

Mûrs,  rochers  de  la  route  de  Denée. 

—  Var.  speciosa  Del. 

Bouchemaine,  sur  les  talus  du  chemin  de  fer, 
près  le.  pont.  —  F. 

—  f.  dilacerata  Schœr. 

—  f.  attenuata  Schœr. 

Ces  deux  dernières  formes  se  rencontrent  sur  les 
rochers  moussus  de  la  rive  gauche  de  l’étang  Saint- 
Nicolas. 

La  variété  speciosa  que  j’ai  indiquée  ci-dessus,  à  Bouche¬ 
maine,  ayant  donné  la  réaction  K  +  lutescens,  appartient 
au  groupe  C.  subsquamosa  Nyl.  Le  type  et  les  autres  formes 
donnent  K  — . 

D’ailleurs  ces  deux  groupes  «  peuvent  avoir  exactement  les 
«  mêmes  variétés  et  les  mêmes  formes,  puisque,  sauf  l’action 
«  de  K,  il  n’y  a  pas  l’ombre  d’une  différence  entre  elles.  Tout 
«  au  plus  pourrait-on  voir  dans  subsquamosa  une  simple 
«  variété  accidentelle  (1).  » 

G.  coccifera  Flk.  —  Cenomyce  coccifera  Ach.  ;  Cla- 
donia  cornucopioides  Nyl. 

Commun  sur  les  pelouses  rases,  dans  les  landes, 
sur  les  rochers  moussus.  Angers  :  au  Colombier,  à 
Rivet,  à  la  Paperie  ;  Trélazé  ;  Pruniers;  Bouche¬ 
maine  ;  Avrillé,  etc.  —  F. 

—  f.  humilis  Del. 


(1)  H.  Olivier,  Étude  sur  les  Cladonia  de  la  Flore  française , 
page  22. 


-  202 


Assez  rare.  Avrillé,  à  la  Grande-Planche,  parmi 
les  débris  schisteux.  —  F. 

—  f.  proliféra  H.  Olivier. 

Mélangé  avec  le  type.  —  F. 

G.  deformis  Schœr.  —  Cenomyce  deformis  Ach. 

Sur  la  terre  stérile,  parmi  les  bruyères. 

Angers,  coteaux  Saint  -  Nicolas  ;  Avrillé,  à  la 
Grande-Planche  ;  Pruniers  ;  Érigné.  —  F. 

On  trouve  aux  mêmes  endroits,  mélangé  au  type  : 

—  Var.  gonecha  Ach. 

—  Var.  pulvinata  Ach. 

Et  les  principales  formes  décrites  par  Schœrer, 
sous  les  noms  de  :  crenulata ,  subulata,  fastigiata , 
cornuta,  marginalis. 

Ces  formes  peu  importantes  résultent  de  la  force  végétative 
des  différents  types  analysés.  Il  est  impossible,  par  ce  fait, 
de  chercher  à  les  circonscrire  exactement,  car  le  plus  souvent 
même  elles  se  rencontrent  plusieurs  sur  chaque  type,  et 
mettent  ainsi  les  botanistes  dans  l’impossibilité  de  leur  assi¬ 
gner  un  nom  convenablement  approprié.  —  Cette  remarque, 
peut-être  mal  placée  ici,  s’applique  à  tout  le  genre  Cladonia. 
(Voir  Étude  sur  les  Cladonia ,  H.  Olivier.) 

C.  digitata  Flk.  —  Cenomyce  digitata  Ach. 

Mêmes  localités  que  C.  deformis  et  non  moins 
commun.  —  F. 

—  Var.  brachytes  Ach. 

Angers,  coteaux  Saint-Nicolas. 

—  Var.  cerucha  Ach. 

Angers,  coteaux  Saint-Nicolas,  au  Colombier; 
Trélazé,  etc. 

—  Var.  monstrosa  Del. 

Avrillé,  débris  de  pierres,  à  la  Grande-Planche. 


203  — 


Outre  ces  principales  variétés,  j’ai  rencontré  le 
plus  souvent,  mélangées  avec  elles,  les  formes  dé¬ 
crites  par  Schœrer  sous  les  noms  de  :  subulata, 
attenuata ,  phyllocephala  et  proliféra. 

Dans  cette  espèce,  la  solution  alcoolique  de  sublimé  colore 
le  thalle  en  jaune  verdâtre,  ou  tout  au  moins  dissout  et  en¬ 
traîne  une  matière  qui  tache  en  jaune  le  papier  sur  lequel  les 
échantillons  sont  fixés. 

C.  Floerkeana  Nyl. 

Angers,  au  bois  de  la  Haie;  Juigné-sur-Loire.  —  F. 

G.  macilenta  Nyl. 

Angers,  au  Colombier,  rive  droite  de  l’étang  Saint- 
Nicolas.  —  F. 


CLADINA  Nyl. 

G.  rangiferina  Flk.  —  Cenomyce  rangiferina  Ach. 

Très  commun  aux  environs  d’Angers  sur  les  pe¬ 
louses  rases ,  dans  les  landes ,  sur  les  rochers 
moussus.  11  abonde  sur  les  terrains  schisteux  des 
ardoisières  de  Juigné,  Trélazé,  Avrillé.  —  Rarement 
fertile. 

On  trouvera  aux  mêmes  endroits,  mélangé  avec 
le  type  : 

—  f.  tenuior  Del.  —  S. 

—  f.  verrucosa  H.  Olivier.  —  S. 

C.  sylvatica  Flk.  —  Cenomyce  rangiferina ,  var. 
sylvatica  Ach.  —  F. 

Mêmes  localités  que  C.  rangiferina ,  et  le  plus 
souvent  mélangé  avec  lui,  ainsi  que  les  formes  sui¬ 
vantes  : 

—  f.  prostata  H.  Olivier.  —  S. 


—  204  — 


—  f.  fissa  Schœr.  —  S. 

—  f.  tennis  Flk.  —  S. 

—  f.  portentosa  Schœr.  —  S. 

—  f.  lacerata  H.  Olivier  {In  litt.).  —  F. 

—  f.  cymosa  H.  Olivier  (In  litt.),  —  F. 

Ces  deux  dernières  formes  sont  assez  rares;  lace¬ 
rata  se  rencontre  sur  les  pelouses  des  coteaux  du 
bois  de  la  Haie  ;  cymosa  sur  les  rochers  de  Roc- 
Épine,  et  en  Frémur  sur  la  terre  d’un  mur,  à  Nid-de- 
Pie. 

La  forme  prostata  vient  sur  les  débris  de  schistes, 
à  Trélazé. 

—  Var.  gigantea  Ach. 

Angers,  au  Colombier,  sur  les  débris  de  schistes, 
en  face  de  Roc-Épine.  —  F. 

J’ai  rencontré  aux  mêmes  endroits  les  formes  fissa  Schœr., 
portentosa  Schœr.,  cymosa  H.  Oliv.,  à  sommets  atrophiés. 
Elles  constituent  alors  la  variété  morbida  Del.  qui-se  trouve 
être  au  C.  sylvatica  ce  que  la  variété  verrucosa  H.  Oliv.  est 
au  C.  rangiferina. 

G.  uncialis  Hoffm.  —  Cenomyce  uncialis  Ach. 

Landes,  pelouses  rases.  Angers, à  Rivet,  au  Colom¬ 
bier  ;  Érigné  ;  Saint-Sylvain,  etc.  —  S. 

Formes  principales  : 

—  f.  pseudo-occiceras  Del.  —  S. 

—  f.  turgescens  Del.  —  S. 

—  f.  spinosa  H.  Olivier.  —  S. 

—  f.  biuncialis  Hoffm.  —  S. 

Ces  deux  dernières  formes  sont  plus  rares  que  le 
type  :  spinosa  se  trouve  parmi  les  débris  pierreux, 
à  Rivet  ;  biuncialis  au  Colombier,  parmi  les  débris 
pierreux,  juste  en  face  l’exploitation  de  Roc-Épine. 


—  205  - 


G.  amaurocrœa  Flk.  —  Cenomyce  occiceras  Ach. 

Angers,  au  Colombier,  au  même  endroit  que 
C.  biuncialis  Hoffm.  —  S. 

THAMNOLIA  Schœr. 

T.  vermicularis  Nyl.  —  Cenomyce  vermicularis  Ach. 

Indiqué  par  Bastard  sous  le  nom  de  Cladonia  vermicularis 
comme  croissant  à  Angers,  sur  les  coteaux  Saint-Nicolas,  avec 
C.  papillaria. 

Merlet  de  la  Boullaye  le  cite  aussi  au  bois  de  la  Haie. 

Je  n’ai  pu,  jusqu’à  ce  jour,  le  retrouver  à  cet  endroit. 

RAMALINA  Ach. 

R.  calicaris  El.  Fr.  —  Lobaria  calicaris  Hoffm. 

—  Var.  fraxinea  El.  Fr. 

»  »  f.  ampliata  Ach. 

»  »  f.  tuberculata  Ach. 

—  Var.  fastigiata  El.  Fr. 

—  Var.  farinacea  El.  Fr. 

»  »  f.  minutula  Ach. 

»  »  f.  pendulina  Ach. 

Le  type,  les  variétés  et  leurs  formes  sont  com¬ 
muns  principalement  sur  les  peupliers  et  les  vieux 
saules.  —  F. 

Angers,  route  de  Paris  ;  Pont^-de-Cé  ;  Saint-Jean- 
de-la-Croix,  etc. 

La  courbure  des  spores,  caractéristique  des  variétés,  est 
souvent  peu  tranchée  et  laisse  place  à  toutes  formes  transi¬ 
toires. 

La  variété  farinacea  est  stérile,  les  autres  variétés  fructifient. 

R.  pollinaria  Ach. 

Saxicole  :  Angers,  rochers  de  la  Baumette;  Pru¬ 
niers,  rochers  de  la  Rive.  —  S. 


206  — 


—  Var.  humilis  Ach. 

Saxicole  :  Angers,  rochers  de  la  Baumette.  —  S. 

Corticicole  :  Sur  les  peupliers,  Angers,  route  de 
Paris.  —  S. 

Merlet  l’indiquait  au  rocher  de  la  Baumette,  sous  le  nom  de 
Physcia  squarrosa. 

R.  evernioides  Nyl. 

Cette  espèce  doit  être  rare  autour  d’Angers  ;  je 
ne  l’ai  trouvée  qu’une  fois  sur  les  peupliers  de  la 
vallée  de  la  Loire,  à  Saint-Jean-de-la-Croix.  —  S. 

USNEA  Hoffm. 

U.  hirta  Hoffm.  —  Usnea  barbata,  var.  hirta  Fr. 

Assez  commun  sur  les  arbres  :  pins,  acacias, 
saules,  chênes,  etc. 

Les  individus  qui  croissent  autour  d’Angers  sont 
rarement  bien  développés.  C’est  une  espèce  plus 
particulière  aux  lieux  boisés,  aux  forêts.  —  S. 

—  Var.  ceratina  Ach. 

Angers,  sur  les  bouleaux,  au  bois  de  la  Haie.  -  S. 

CETRARIA  Ach. 

G.  aculeata  E.  Fr.  —  Cornicularia  aculeata  Ach. 

Commun  parmi  les  mousses  et  les  lichens  sur  la 
terre  des  landes  et  sur  nos  pelouses  schisteuses  : 
Angers,  coteaux  de  l’étang  Saint-Nicolas;  Érigné; 
Pruniers  ;  Trélazé,  etc.  —  S. 

—  Var.  acanthella  Ach.  —  Mêmes  localités. 

—  Var.  edentula  Ach.  —  Mêmes  localités. 

Ces  deux  variétés  sont  peu  importantes  et  se  rattachent  au 
type  par  toutes  transitions,  de  telle  sorte  qu’il  est  souvent 
fort  difficile  de  les  limiter  exactement. 


—  207  - 


EVERNIA  Ach. 

E.  prunastri  Ach.  —  Physcia  prunastri  DC. 

Sur  les  arbres  :  chênes,  bouleaux;  sur  la  mousse 
et  sur  le  bois  mort  :  Avrillé,  à  la  Grande-Planche  ; 
Angers,  à  la  Paperie,  etc.  —  S. 

—  Var.  soredifera  Schœr. 

Mêmes  localités  que  le  type,  aussi  commun  et 
souvent  mélangé  avec  lui.  —  S. 

PARME  LIA  Ach. 

P.  caperata  Ach.  —  Imbricaria  caperata  DCL 

Commun  sur  les  écorces  et  les  rochers  moussus. 

La  forme  corticicole  est  presque  toujours  stérile  ; 
j’ai  rencontré  la  forme  saxicole  fertile  sur  des  blocs 
de  grès  à  Saint-Sulpice,  près  Blaison. 

P.  conspersa  Ach.  —  Imbricaria  conspersa  DC. 

Très  commun  sur  les  débris  schisteux  :  Trélazé, 
Avrillé,  Juigné,  etc.  —  F. 

—  Var.  isidiosa  Nyl.  (Lamy,  Cat.  Mont-Dore ,  n°  126, 

en  note). 

Mêmes  localités  que  le  type,  mais  en  plus  petite 
quantité.  —  S. 

—  Var.  stenophylla  Ach. 

Avrillé,  à  la  Grande-Planche,  sur  les  débris  de 
schistes  ardoisiers  ;  la  Pointe,  sur  les  talus  du  che¬ 
min  de  fer,  près  la  Pierre-Bécherelle  ;  Angers,  sur 
les  rochers,  à  Roc-Épine.  —  F. 

La  forme  typique  donne  K  HjZ  lutesc.  >  rubr.  vel  fus. 
Cependant  j’ai  trouvé  des  échantillons  du  type  (Sortes,  aux 
anciennes  carrières)  et  de  la  variété  stenophylla  (Angers,  à 
Roc-Épine  ;  La  Pointe)  réfractaires  à  l’action  de  la  potasse 


—  208 


(K  =).  Ils  appartiennent  par  conséquent  au  groupe  subcons- 
persa  Nyl.  qui  ne  diffère  absolument  du  type  que  par  cette 
absence  de  réaction. 

P.  Mougeotii  Schœr.  (Desmazières,  Exs.  n°  1597). 

Avrillé,  sur  les  débris  d’ardoises,  à  la  Grande- 
Planche.  —  S. 

Ce  type  doit  être  rare  autour  de  nous  ;  je  ne  l’ai  encore  ren¬ 
contré  qu’à  l’endroit  indiqué  ci-dessus. 

P.  perlata  Ach. 

Gorticicole  :  ormeaux,  bouleaux,  etc  —  S. 

Saxicole  :  schistes  de  Trélazé;  Mûrs;  Érigné  ;  An¬ 
gers,  à  la  Baumette,  à  Rivet,  etc. 

—  Var.  sorediata  Schœr. 

Presque  toujours  mélangé  avec  le  type.  —  S. 

—  Var.  ciliata  Schœr. 

Angers,  à  la  Paperie  ;  Mûrs;  Beaucouzé,  à  la 
Haloperie.  —  S. 

Je  n’ai  jamais  rencontré  cette  variété  sur  les 
écorces  ;  elle  parait  essentiellement  saxicole. 

P.  olivetorum  Nyl.  —  Pamelia  perlata  Ach.  (pro 
parte). 

Beaucouzé,  rochers  de  la  Haie,  près  l’ancien  bar¬ 
rage.  —  S. 

La  réaction  seulement  du  chlorure  de  chaux  sur  la  mé- 
dulle  distingue  cette  espèce  de  la  précédente  ;  aussi  puis-je 
avancer  sans  crainte  de  faire  erreur  qu’elle  doit  exister  en 
d’autres  localités  où  je  ne  l’ai  pas  encore  rencontrée. 

P.  tiliacea  Ach. 

Je  n’ai  pas  rencontré  le  type  de  l’espèce  propre¬ 
ment  dit,  mais  la  forme  furfuracea  Schœr.  :  sur 
l’écorce  d’un  chêne,  au  bord  d’un  ancien  trou  de 
carrière,  à  Rivet,  près  Angers.  —  S. 


—  209  — 


P.  scortea  Ach. 

Saxicole  :  Angers,  sur  les  pelouses  schisteuses  de 
Rivet  et  sur  les  rochers  du  plateau  de  la  Bau- 
mette.  —  S. 

P.  revoluta  Flk. 

Je  n’ai  rencontré  que  les  variétés  : 

—  Var.  rugosa  Arn. 

Angers,  rochers  des  coteaux  Saint-Nicolas,  au 
Colombier.  —  S. 

—  Var.  relicina  Schœr. 

Angers,  rochers  des  coteaux  Saint  Nicolas,  à  la 
Ilaloperie.  —  S. 

P.  Borreri  Ach. 

Saxicole  :  sur  les  débris  d’ardoises;  Angers,  à 
Rivet  ;  Trélazé. 

Corticicole  :  sur  les  ormeaux  ;  Angers,  route  de 
Nantes. 

—  Var.  stictica  Del.  in  Duby. 

Sur  les  débris  d’ardoises,  aux  anciennes  carrières 
de  Sorges  et  de  Rivet,  près  Angers. 

J’ai  trouvé  cette  variété  fertile  dans  cette  dernière 
localité. 

Elle  fructifie  très  rarement. 

P.  saxatilis  Ach. 

—  Var.  retiruga  Th.  Fr.  (type).  —  Imbricaria  reti- 

ruga  DC. 

Commun  sur  les  écorces  de  toutes  sortes  et  sur 
les  rochers.  —  S. 

—  Var.  sulcata  Nyl.  —  Parmelia  sulcata  Tayl. 

Saxicole  :  Beaucouzé,  rochers  de  la  Haie,  près  le 
barrage.  —  S. 


14 


—  210  — 


La  forme  rubescens  Roumeguère  ne  provient  très  probable¬ 
ment  que  des  échantillons  âgés  de  cette  dernière  variété. 

—  Var.  omphalodes  E.  Fr.  —  Parmelia  ompha- 

lodes  Ach. 

Saxicole  :  Angers,  rochers  des  coteaux  Saint- 
Nicolas,  à  la  Garenne.  —  S. 

P.  acetabulum  Duby. 

Sur  les  ormeaux  :  Angers,  Pellouailles,  etc.  —  S. 

P.  prolixa  Nyl.  —  Parmelia  olivacea ,  var.  pro¬ 
lixa  Ach. 

Saxicole  :  schistes  de  Trélazé,  sur  les  débris  d’ar¬ 
doises  ;  Angers,  au  Colombier,  à  la  Baumette,  à 
Uoc-Épine.  —  F. 

—  Var.  dentritica  Nyl. 

Sur  les  débris  d’ardoises,  à  Sorges  et  à  Bouche- 
maine.  —  F. 

—  Var.  Delisei  Duby. 

Saxicole  :  sur  les  rochers  de  Pruniers,  à  Grézillé; 
Angers,  rochers  des  coteaux  Saint-Nicolas  ;  Sainte- 
Gemmes-sur-Loire,  sur  les  rochers,  près  le  Moulin- 
Carré.  —  F. 

P.  isidiotyla  Nyl.  (Lamy,  Lichens  Mont-Dore ,  n°  146). 

Angers,  sur  les  rochers  qui  affleurent  dans  les 
landes  du  Colombier,  coteaux  Saint-Nicolas.  —  S. 

Très  ressemblant  au  P.  prolixa,  dont  il  diffère  par  l’action 
des  réactifs  (K  =  C  =),  et  aussi  par  «  des  verrues  isidioides 
•  olives  cendrées  devenant  blanches  et  un  peu  sorediées  à  la 
«  fin.  »  (H.  Olivier,  In  lût.) 

P.  fuliginosa  Nyl.  —  Parmelia  olivacea ,  var.  fuli- 
ginosa  Fr.  , 

Saxicole  :  rochers  de  Pruniers,  à  Grézillé;  Angers, 
à  Roc- Épine;  La  Pointe,  à  la  Pierre-Bécherelle.  —  S. 


—  211  — 


P.  phy sodés  Ach. 

Angers ,  rochers  du  bois  de  la  Haie ,  sur  les 
mousses.  —  S. 

—  Var.  labrosa  Ach. 

Cette  variété  paraît  plus  commune  que  le  type  ; 
je  l’ai  trouvée  : 

Saxicole  :  Avrillé,  au  Monil  ;  Beaucouzé,  à  la  Bor- 
derie. 

Corticicole  :  Beaucouzé,  à  la  base  des  pins,  à  la 
Haloperie. 

Muscicole  :  Sainte-Gemmes-sur-Loire,  sur  les 
mousses  d’un  mur,  à  Nid-de-Pie.  —  S. 

D’autres  espèces  appartenant  à  ce  genre  devront  certaine¬ 
ment  se  trouver  autour  d’Angers;  conformément  au  plan  que 
j’ai  adopté,  je  ne  les  ai  pas  indiquées  parce  que  je  ne  les  ai 
pas  encore  trouvées.  Ce  sont  : 

P.  subaurifera  Nyl.,  commun  à  l’état  stérile  «  sur  les  bois 
et  les  écorces  ».  (H.  Olivier,  Fl.  de  l'Orne.) 

P.  perforata  Nyl.,  croissant  sur  les  rochers  et  se  distinguant 

~f*  jaune 

du  P.  perlala  par  la  réaction  K  ,  J 

1  ^  +  rouge  sang. 

P.  exasperata  Nyl.,  sur  les  branches  des  ormes  et  des  peu¬ 
pliers. 


STICTINA  Nyl. 

S.  limbata  Nyl.  —  Sticta  limbata  Ach. 

Sur  les  rochers  moussus  :  Angers,  à  la  Baumette; 
Mûrs,  rochers  de  la  route  de  Denée.  —  S. 

Il  existe  aussi  dans  Y  Herbier  Boreau,  récolté  sur 
les  rochers  Saint-Nicolas  (Angers). 

LOBARINA  Nyl. 

L.  scrobiculata  Nyl.  —  Sticta  scrobiculata  Ach. 


—  212  — 


Je  n’ai  pu  rencontrer  cette  espèce  au  lieu  où  Boreau  l’avait 
recueillie  ;  voici  la  note  qui  accompagne  l’échantillon  dans 
son  herbier  : 

«  J’ai  pris  ces  échantillons  le  19  juin  1831,  à  deux  lieues 
«  d’Angers,  sur  le  bord  de  la  Loire,  au  rocher  dit  la  Pierre- 
«  Bécherelle,  au-dessous  de  la  Pointe.  » 

Il  est  à  remarqner  que,  depuis  cette  époque,  cette  localité  a 
dû  bien  changer  par  suite  des  travaux  exécutés  pour  l’établis¬ 
sement  du  chemin  de  fer. 

LOBARIA  Nvl. 

L.  pulmonacea  Nyl.  —  S  tic  ta  pulmonacea  Ach. 

Espèce  essentiellement  forestière  que  je  n’ai  pas  trouvée 
aux  environs  de  notre  ville.  Le  Dr  Guépin  l’indique  à  Baugé 
dans  la  forêt  de  Chandelais  et  aux  environs  de  Saumur. 
(Guépin,  Herborisations  faites  dans  le  département ,  etc.) 

PELTIGERA  Hoffm. 

P.  malacea  Fr.  —  Peltidea  malacea  Ach. 

Très  rare  :  talus  des  fossés  à  Juigné-sur-Loire, 
près  les  anciennes  carrières.  —  S. 

P.  canina  Hoffm.  —  Peltidea  canina  Ach. 

Très  commun  sur  les  rochers  moussus,  sur  la 
mousse  des  murs,  au  pied  des  haies.  —  F. 

—  Var.  ulorrhiza  Schœr. 

Juigné-sur-Loire  ;  Angers,  à  la  Baumelte  ;  Ponts- 
de-Cé,  levée  de  l’Authion  ;  Avrillé.  —  F. 

—  Var.  membranacea  Ach. 

Angers,  au  bois  de  la  Haie  et  à  la  Baumette; 
Juigné-sur-Loire.  —  F. 

La  forme  sorediata  Schœr.  est  commune  aussi  ; 
ce  n’est  que  le  type  ou  les  variétés  plus  ou  moins 
sorediés. 

Les  rochers  moussus  des  coteaux  Saint-Nicolas 
m’en  ont  fourni  de  beaux  spécimens. 


—  213  — 


P.  rufescens  Hoffm. 

Saint-Barthélemy,  sur  les  mousses,  à  Chaufour  ; 
Angers,  aux  Fours-à-Chaux.  En  dehors  de  ces  loca¬ 
lités  essentiellement  calcaires,  je  l’ai  aussi  récolté 
sur  les  coteaux  schisteux  de  Saint-Nicolas,  un  peu 
avant  Roc-Épine,  au-dessous  même  de  l’extrémité 
du  mur  qui  surplombe  l’étang.  —  F. 

P.  spuria  DG.  —  Peltigera  canina,  var.  spuria  Ach. 

Sur  les  talus  de  la  route  entre  La  Pointe  et  Bou- 
chemaine.  —  S. 

P.  scutata  Duby.  —  Peltidea  scutata  Ach. 

Beaucouzé,  rochers  moussus  des  coteaux  Saint- 
Nicolas,  à  la  Haloperie.  —  S. 

—  Var.  limbata  Del.  in  Duby. 

Beaucouzé,  rochers  moussus  de  la  Haloperie  ;  La 
Pointe,  talus  des  fossés  de  la  route  de  Bouchemaine  ; 
Angers,  plateau  de  la  Baumette.  — -  S. 

P.  polydactyla  Hoffm.  —  Peltidea polydacty la  Ach. 

Angers,  à  la  Baumette,  sur  la  mousse,  au  pied 
des  rochers.  —  F. 

P.  horizontalis  Hoffm.  —  Peltidea  horizontalis  Ach. 

Beaucouzé,  rochers  moussus  de  la  Haloperie  (co¬ 
teaux  Saint-Nicolas). 

XANTHORIA  Th.  Fr. 

X.  chrysophthalma  H.  Olivier.  —  Borrera  chry- 
sophthalma  Ach. 

Assez  commun  sur  l’écorce  des  jeunes  branches 
d’arbres.  Angers,  Avrillé,  Pellouailles.  —  F. 


—  214  — 


Je  l’ai  rencontré  une  seule  fois,  et  en  très  petite 
quantité,  saxicole  sur  des  roches  schisto-argileuses 
à  Avrillé,  aux  Rafoux.  —  F. 

X.  parietina  Th.  Fr.  Parmelia  parietina  Ach. 

Écorces,  bois,  rochers,  etc.  —  F. 

C’est  l’espèce  classique  citée,dans  les  ouvrages  de  botanique 
pour  montrer  l’indifférence  des  Lichens  en  fait  de  substra¬ 
tum.  Remarque  exacte  en  effet  pour  cette  plante,  mais  loin 
d’être  générale,  bien  s’en  faut,  pour  beaucoup  d’autres 
Lichens. 

—  f.  chlorina  Chev. 

Sur  les  branches  d’arbres  tombées  à  terre  ou 
exposées  à  l’humidité.  —  F. 

Cette  forme  n’est  que  celle  du  type  placé  dans  des  conditions 
hygrométriques  différentes. 

—  Var.  auréola  Nyl.  —  Parmelia  auréola  Ach. 

Sur  les  rochers,  les  toits,  les  ouvrages  d’art  for¬ 
tement  exposés  aux  rayons  du  soleil.  Angers,  rochers 
delaBaumette;  Bouchemaine;  Ponts-de-Cé,etc. — F. 

—  Var.  ectanea  Ach. 

Angers,  sur  les  rochers  qui  se  trouvent  au-des¬ 
sous  du  mur  qui  surplombe  l’étang  Saint-Nicolas,  à 
Roc-Épine.  —  S. 

Xanthoria  lychnea  Th.  Fr.  et  Xanthoria  concolor  Th.  Fr., 
espèces  généralement  communes  sur  les  arbres  dans  les  lieux 
cultivés,  devront  certainement  être  récoltées  autour  d’Angers  ; 
je  ne  les  ai  pas  encore  rencontrées. 


PHYSCIA  E.  Fr. 

P.  ciliaris  DC.  —  Borrera  ciliaris  Ach. 

Très  commun  sur  les  écorces;  souvent  même 
sur  les  rochers.  —  F. 


—  215  — 


Je  l’ai  rencontré  dans  la  tranchée  du  Tertre-au-Jau  (route 
d’Angers  à  Épinard)  avec  un  thalle  de  couleur  sensiblement 
semblable  à  celle  du  substratum  argileux  sur  lequel  il  repo¬ 
sait  ;  M.  Lamy  de  la  Chapelle  citait  déjà,  dans  son  Catalogue 
des  Lichens  du  Mont-Dore  et  de  la  Haute-  Vienne,  les  varia¬ 
tions  de  couleur  de  cette  espèce.  (Voir  plus  loin  l’observation 
relative  à  Urceolaria  scruposa.) 

P.  leucomela  Duby.  —  Borrera  leucomela  Ach. 

Angers,  sur  les  rochers  qui  émergent  dans  les 
landes  du  Colombier  (coteaux  Saint-Nicolas),  en 
face  le  barrage  de  l’étang.  —  F. 

P.  pulverulenta  Nyl.  —  Parmelia  pulverulenta  Ach. 

Assez  commun  sur  les  ormeaux,  frênes,  peupliers. 
Je  l’ai  aussi  recueilli  sur  les  rochers  de  la  Rive,  à 
Pruniers.  —  F. 

—  Var.  argyphæa  Ach. 

Corticicole,  principalement  sur  les  acacias.  —  F. 

—  Var.  pityrea  Nyl.  —  Parmelia  pityrea  Ach. 

Sur  les  chênes.  —  (F.  ?) 

—  Var.  muscigena  Ach. — Parmelia  muscigena  Ach. 

Sur  les  mousses  des  rochers  :  Angers,  rochers  de 
la  Baumette  ;  Mûrs;  et  aussi  à  la  base  des  troncs 
moussus.  Angers,  à  Orgemont,  sur  un  chêne.  —  S. 

P.  stellaris  Nyl.  —  Parmelia  stellaris  Ach. 

Sur  des  branches  mortes  :  Beaucouzé,  à  la  Halo- 
perie.  —  F. 

P.  adscendens  Th  Fr.  -  Borrera  tenella  Ach. 

Assez  commun  sur  les  écorces  diverses,  principa¬ 
lement  sur  les  troncs  âgés  d’acacias.  —  S. 

J’ai  rencontré  sur  des  acacias  à  Sainte-Gemmes-sur-Loire, 
en  face  le  Hutreau,  une  forme  dépourvue  de  cils. 

J’ai  cru  devoir  la  rapporter  à  la  variété  exempta  Ach. 


—  216  — 


—  Var.  tenella  Nyl. 

Très  commun  sur  les  pierres,  les  écorces,  le  bois 
mort,  etc. 

P.  astroidea  Nyl. 

Sur  des  branches  de  prunus  ;  Angers,  à  la  Ga¬ 
renne  (coteaux  Saint-Nicolas).  —  F. 

P.  cæsia  Nyl. 

Sur  les  rochers  de  Bouchemaine. 

—  Var.  albinea  Nyl. 

Angers,  rochers  schisteux  inondés  l’hiver  des 
coteaux  Saint-Nicolas,  à  RocrÉpine. 

—  Var.  tribacia  Schœr. 

La  Pointe,  rochers  près  la  Pierre-Bécherelle. 

P.  obscura  Nyl.  —  Parmelia  obsura  El.  Fr. 

Assez  commun  sur  les  pierres  et  les  écorces,  la 
mousse  même. 

Saxicole  :  Sorges,  débris  d’ardoises,  à  Champ- 
fleuri.  —  F. 

Muscicole  :  Érigné,  route  de  Mûrs.  —  S. 
Corticicole  :  Angers,  peupliers  des  prairies  Saint- 
Serge.  —  F. 

—  Var.  cycloselis  Schœr.  — Parmelia  cycloselis  Ach. 

Sur  les  peupliers  :  Écouflant  ;  les  Ponts-de-Cé. 

—  Var.  sciastrella  Nyl. 

Sur  rochers  de  Pruniers,  à  la  Rive. 

—  Var.  virella  Th.  Fr.  —  Parmelia  virella  Ach. 

Sur  les  peupliers  :  Ponts-de-Cé,  à  Belle-Poule. 

P.  agglutinata  Nyl.  —  Parmelia  agglutinata  Flk, 
Assez  commun  sur  l’écorce  des  cerisiers. 


—  217  — 


UMBILICARIA  Hoffm. 

U.  pustulata  DG. 

Très  commun  sur  les  rochers  arides.  Angers,  ro¬ 
chers  du  bois  de  la  Haie  ;  Avrillé,  au  Monil  ;  Pruniers, 
à  Grezillé,  etc.  —  S. 

J’ai  trouvé  à  Pruniers,  sur  les  coteaux  schisteux  de  la  Rive 
avoisinant  la  Maine  et  exposés  au  sud,  des  échantillons  dont 
le  thalle  mesurait  jusqu’à  25  centimètres  de  longueur. 

GYROPHORA  Ach. 

G.  hirsuta  Ach.,  var.  murina  Krb.  —  ümbilicaria 
hirsuta  DC. 

Commun  sur  les  rochers  de  Grezillé,  à  Pruniers, 
et  du  bois  de  la  Haie,  à  Angers.  —  S. 

PANNARIA  Nyl. 

P.  microphylla  Nyl.  —  Lecanora  microphylla  Ach. 

Avrillé,  sur  les  rochers  schisto-argileux  des  Ra- 
foux.  —  F. 

P.  nebulosa  Nyl.  —  Psora  nebulosa  Hoffm. 

Sur  les  coussinets  de  mousses,  dans  les  terrains 
calcaires  :  Saint-Barthélemy,  à  Chaufour.  —  F. 

—  Yar.  coronata  Flk. 

Angers,  rochers  schisteux  du  Colombier  (coteaux 
Saint-Nicolas).  —  F. 

P.  nigra  Nyl.  —  Collema  nigrum  Ach. 

Sur  les  rochers  schisteux  :  Pruniers  ;  Trélazé  ; 
Avrillé  ;  Érigné.  Sur  les  pierres  calcaires  :  Saint- 
Barthélemy,  à  Chaufour;  Aubigné.  Commun  aussi 
sur  les  murs  :  Sainte-Gemmes-sur-Loire,  etc.  —  F. 


—  218  - 


—  Var.  trisepta  Nyl. 

Kochers  schisto-argileux  du  Tertre-au-Jau  (An¬ 
gers,  route  d’Épinard);  débris  de  schistes,  à  Tré- 
lazé  ;  sur  les  murs,  à  Sainte-Gemmes-sur-Loire  ; 
Mûrs,  etc.  —  F. 


HEPPIA  Nyl. 

H.  Guepini  Nyl.  —  Endocarpon  Guepini  Moug. 

Pruniers,  à  la  Rive,  dans  le  petit  sentier  qui  des¬ 
cend  de  cette  ferme  au  bord  de  la  Maine,  sur  le 
rocher  d’un  talus,  en  face  un  vieux  mur. 

MM.  Bouvet  et  Préaubert  m’avaient  indiqué  cette  plante 
comme  croissant  sur  les  rochers  de  l’étang  Saint-Nicolas,  où 
le  Dr  Guépin  l’avait  tout  d’abord  recueillie;  malgré  toutes  mes 
recherches,  je  n’ai  pu,  jusqu’à  ce  jour,  la  rencontrer  sur  ces 
rochers  où  elle  croît  certainement. 

AMPHILOMA  Nyl. 

A.  lanuginosum  Nyl.  —  Parmelia  lanuginosa  Ach. 

Écorces  et  rochers  moussus.  Angers,  rochers  des 
coteaux  Saint-Nicolas  ;  Avrillé,  etc.  —  S. 

PSOROMA  Nyl. 

P.  hypnorum  Nyl.  —  Lecanora  hypnorum  Ach. 

Sur  la  terre  des  coteaux  Saint-Nicolas,  à  Roc- 
Épine.  —  S. 

Je  note  cette  espèce  sans  affirmer  son  authenticité;  le 
manque  d’apothécies  dans  mes  échantillons  empêche  toute 
détermination  précise. 

SQUAMARIA  Nyl. 

S.  saxicola  Nyl.  —  Lecanora  saxicola  Ach. 

Très  commun  sur  les  rochers  :  Pruniers;  Avrillé; 
Angers,  etc. 


—  219  — 


J’ai  rencontré  cette  espèce  sur  les  roches  schisto-argileuses 
du  Tertre-au-Jau,  sur  la  route  d’Angers  à  Épinard,  avec  un 
thalle  presque  nul  et  des  apothécies  très  nombreuses  L’aspect, 
tout  d’abord,  était  celui  du  L.  Ftotlowiana. 

S.  cartilaginea  Nyl.  —  Parmelia  cartilaginea  Ach. 

Sur  les  rochers  au  bord  de  la  Maine  et  de  la  Loire  ; 
Angers  ;  Pruniers  ;  La  Pointe.  —  F. 

S.  crassa  Nyl.  —  Lecanora  crassa  Ach. 

Sur  la  terre,  dans  les  terrains  calcaires  :  Aubigné, 
talus  de  la  route  de  Martigné-Briand  ;  Angers,  aux 
Fours-à-Chaux.  —  F. 

S.  lentigera  Nyl.  —  Lecanora  lentigera  Ach. 

Sur  la  terre  des  terrains  calcaires  :  Aubigné, 
aux  mêmes  endroits  que  S.  crassa.  —  F. 

PLACOD1UM  DC. 

P.  fulgens  Nyl.  —  Lecanora  fulgens  Ach. 

Sur  les  mousses,  dans  les  terrains  calcaires  : 
Angers,  aux  Fours-à-Chaux,  sur  les  mousses  des 
murs  qui  entourent  cette  exploitation;  Aubigné,  sur 
les  murs.  —  F. 

P.  elegans  DC.  —  Lecanora  elegans  Ach. 

Débris  d’ardoises,  à  la  Paperie,  près  Angers.  —  F. 

P.  murorum  Nyl.  —  Lecanora  murorum  Ach. 

Angers,  sur  les  marbres  des  Fours-à-Chaux.  —  F. 

Merlet  l’indiquait  aussi  en  cet  endroit. 

—  Var.  lobulatum  Nyl. 

Très  commun  sur  les  pierres  calcaires  des  ou¬ 
vrages  de  maçonnerie  ;  plus  rare  sur  les  rochers  : 
Angers,  à  la  Baumette  ;  Bouchemaine.  —  F. 


—  m  — 


P.  ruderum  Malb.,  var.  coronata  H.  Oliv.  —  Pla- 

codium  decipiens  Arn.,  var.  ruderum  Malb. 

Assez  commun  sur  les  rochers  schisteux  :  Mûrs  ; 
Angers,  à  la  Baumelte.  —  F. 

P.  callopismum  Ach.  —  Lecanora  callopisma  Ach. 

Sur  les  marbres  des  Fours-à-Chaux,  à  Angers; 
sur  les  murs  calcaires  de  Saint-Barthélemv,  etc.  — F. 

—  Var.  heppianum  Wedd. 

Sur  le  mortier  des  murs  :  Angers,  Pruniers,  etc. 
—  F. 

—  Var.  leucothallum  Malb. 

Sur  les  pierres  calcaires  (marbre)  des  murs,  aux 
environs  de  Saint-Barthélemy.  —  F. 

CALOPLACA  Th.  Fr. 

G.  variabilis  Th.  Fr.  —  Lecanora  variabilis  Ach. 

Rochers  calcaires  de  Saint-Barthélemy,  à  Chau- 
four.  J’ai  vu  aussi  cette  espèce  sur  les  mêmes 
rochers  des  Fours-à-Chaux,  à  Angers.  —  F. 

G.  jungermanniæ  Th.  Fr.  —  Lich.  scand .,  p.  179. 

Sur  les  mousses  des  rochers  de  la  Rive,  à  Pru¬ 
niers.  —  F. 

Je  crois  cette  espèce  très  rare;  je  ne  l’ai  trouvée  qu’une 
fois  à  l’endroit  indiqué  ci-dessus,  et  en  petite  quantité. 

Thalle  K  —  ;  spores  polariloculaires,  mais  paraphyses  K  — 
au  lieu  de  K  +  viol,  indiqué  par  Th.  Fr.  [Lich.  scand.,  p.  i80). 
Il  serait  bon,  je  crois,  avant  de  l’admettre  dans  notre  Flore 
angevine,  de  trouver  d’autres  échantillons  pour  enlever  le 
doute  qui  me  reste  au  sujet  de  cette  plante. 

G.  cerina  Th.  Fr.  —  Lecanora  cerina  Ach. 

Corticicole  :  hêtres,  acacias,  ormeaux,  etc. 


—  m  — 


Lignicole  :  sur  les  barrières  des  champs  :  Saint- 
Barthélemy,  Angers.  —  F. 

—  Var.  cyanolepra  Duby. 

Le  peuplier  est  le  substratum  le  plus  générale¬ 
ment  indiqué,  mais  j’ai  trouvé  aussi  cette  variété 
sur  les  frênes,  à  Sainte-Gemmes,  près  le  Hutreau. 
—  F. 

—  Var.  hæmatites  Nyl. 

Commun  sur  les  jeunes  branches  de  peuplier.  —  F. 

G.  citrina  Th.  Fr.  —  Lecanora  citrina  Ach. 

Commun  à  la  base  des  murs.  11  croît  aussi  sur  les 
rochers  schisteux  de  Bouchemaine  ;  de  la  Pointe,  à 
la  Pierre-Bécherelle  ;  d’Angers,  à  la  Baumette. 

Je  l’ai  aussi  rencontré  à  ce  dernier  endroit,  sur  la 
terre  provenant  d’une  roche  en  décomposition.  —  F. 

—  Var.  phlogina  Nyl.  —  Lecanora  phlogina  Nyl. 

Sur  l’écorce  des  ormeaux  :  Angers,  route  de 
Sainte-Gemmes.  —  F. 

G.  incrustans  Nyl.  —  Lecanora  incrustans  Ach. 

Bouchemaine,  rochers  en  amont  du  pont  du  che¬ 
min  de  fer.  Saint-Sylvainj  Mûrs;  Pruniers,  etc.  —  F. 

G.  aurantiaca  Th.  Fr  —  Lecidea  aurantiaca  Ach. 

Je  n’ai  point  rencontré  le  type  de  cette  espèce  essentielle¬ 
ment  corticicole  ;  mais  j’ai  trouvé  à  Érigné,  sur  les  rochers  à 
la  Fontenelle,  une  forme  athalline  qui  semble  se  rapprocher 
de  la  description  donnée  de  cette  plante. 

—  Var.  rubescens  Nyl. 

Angers,  coteaux  du  bois  de  la  Haie,  sur  les  blocs 
de  rochers  qui  précèdent  ceux  de  Roc-Épine.  —  F. 

—  Var.  erythrella  Ach. 

Même  localité  que  la  var.  rubescens .  —  F. 


222  — 


C  pyracea  Th.  Fr.  —  Lecidea  luteoalba,  var.  pyra- 

cea  Ach. 

Sur  les  écorces  des  vieux  saules.  Ponts-de-Cé.  — F. 

C.  ferruginea  Th.  Fr.  —  Parmelia  ferruginea  E.  Fr. 

Très  commun  sur  nos  rochers  schisteux.  Angers, 
à  la  Baumette  ;  Pruniers,  rochers  de  la  Rive  ;  La 
Pointe,  à  la  Pierre-Bécherelle. 

Les  spores  des  échantillons  recueillis  dans  cette  dernière 
localité  mesurent  18,20  x  10,12  /*. 

On  rencontre,  mélangé  avec  le  type,  les  diffé¬ 
rentes  variétés  suivantes  qu’il  est  souvent  fort  dif- 
.  ficile  de  séparer  nettement. 

—  Var.  fusciuscula  Lamy  (Lich.  Mont-Dore,  n°233, 

en  note). 

Juigné-sur-Loire,  débris  d’ardoises;  Pruniers,  sur 
un  caillou,  à  la  Rive. 

—  Var.  festiva  Nyl.  —  Lecidea  cœsio-rufa,  var.  fes- 

tiva  Ach. 

Rochers  de  la  Rive,  à  Pruniers  ;  Mûrs  ;  Avrillé, 
aux  Rafoux. 

—  f.  athallina  H.  Olivier  {in  lût.). 

Mûrs,  rochers  de  l’Aubance  sur  la  route  de  Denée  ; 
Bouchemaine. 

—  Var.  cæsiorufa  Nyl.  —  Lecidea  cæsiorufa  Ach. 

Angers,  rochers  de  la  Baumette;  Érigné,  route  de 
Mûrs. 

—  Var.  lamprocheila  H.  Oliv.  —  Patellaria  lam- 

procheila  DC. 

Blaison,  à  Touchebœuf,  sur  les  grès;  Sorges, 
débris  d’ardoises,  aux  Moulins. 

—  Var.  concilians  Nyl. 


—  223  — 


Angers,  rochers  de  la  Baumette. 

—  Var.  obscura  Th.  Fr. 

Érigné,  route  de  Mûrs  ;  Angers,  à  la  Baumette, 
sur  les  talus  du  sentier  qui  descend  vers  la  Maine, 
au  sud  du  rocher. 

—  Var.  festivella  Nyl.  (Lichens  des  Pyrénées-Orien¬ 

tales). 

Angers,  débris  d’ardoises,  à  Rivet,  et  au  Colom¬ 
bier  (coteaux  Saint-Nicolas);  Érigné,  route  de  Mûrs. 

—  Var.  fuscoatra  Nyl. 

Angers,  rochers  de  Rivet  ;  Pruniers,  à  la  Rive. 

—  Var.  confluens  Grog. 

Corticicole  :  sur  les  ormeaux,  à  Pellouailles  ;  sur 
les  chênes,  Angers,  au  Colombier;  Écouflant,  au 
Perray. 

J’ai  récolté  aussi  cette  variété  saxicole  sur  les 
rochers  schisto-argileux  des  Rafoux,  à  Avrillé. 

Toutes  ces  variétés  sont  fertiles. 

G.  luteoalba  Th.  Fr.  —  Lecidea  luteoalba  Ach. 

Saxicole  :  rochers  de  la  Rive,  à  Pruniers.  —  F. 

Corticicole  :  sur  les  ormeaux  :  Saint-Barthélemy. 
—  F. 

G.  vitellina  Th.  Fr.  —  Lecanora  vitellina  Ach. 

Sur  les  rochers  :  Pruniers,  à  la  Rive  ;  Angers,  au 
Colombier;  Avrillé,  aux  Rafoux;  Mûrs,  etc.  -  F. 

Une  forme  athalline  est  particulière  aux  débris 
d’ardoises  :  Avrillé;  Angers,  à  Rivet,  etc.  Peu  impor¬ 
tante.  —  F. 

—  Var.  xanthostigma  Th.  Fr.  —  Lichen  xanthos- 

tigma  Pers. 

Saint-Sulpice,  sur  les  grès.  —  F. 


—  224  - 


R1N0DINA  Krb. 

R.  turfacea  Th.  Fr.  —  Lichen  turfaceus  Wnbg. 

Je  n’ai  trouvé  cette  espèce  qu’une  seule  fois,  à 
Angers,  en  Frémur,  sur  l’herbe  d’un  petit  mur  qui 
enclôt  un  moulin  près  le  chemin  menant  aux  ruines 
gallo-romaines.  —  F. 

R.  sophodes  Th.  Fr.  —  Lecanora  sophodes  Ach. 

Assez  commun  sur  l’écorce  des  chênes.  Angers  ; 
Écouflant;  Saint-Barthélemy.  — F. 

Le  thalle  de  cette  espèce  est  généralement  pâle  brunâtre  ou 
obscur,  mais  je  l’ai  rencontré  une  fois  à  la  base  d’un  chêne, 
aux  Rafoux,  à  Avrillé,  ayant  une  couleur  verte  très  persis¬ 
tante.  Selon  M.  Olivier,  cette  aberration  provenait  de  l’endroit 
ombragé  et  humide  où  cette  plante  avait  été  récoltée. 

—  Var.  milvina  Th.  Fr.  —  Lecanora  milvina  Ach. 

Saxicole  :  Pruniers,  rochers  schisteux  de  la  Rive, 
et  métamorphiques  de  Grezillé  ;  Angers,  rochers  de 
la  Baumette;  La  Pointe,  à  la  Pierre-Bécherelle.  —  F. 

—  f.  submilvina  Nyl. 

Angers,  rochers  de  la  Baumette  ;  Avrillé,  rochers 
du  Monil.  —  F. 

R.  exigua  Th.  Fr.  —  Lecanora  periclea,  var.  exigua 
Ach. 

Gorticicole  :  Angers,  en  Orgemont,  sur  un  or¬ 
meau.  —  F. 

Saxicole  :  Beaucouzé,  rochers  de  la  Haloperie  ; 
Pruniers,  à  la  Rive  ;  Mûrs.  —  F. 

—  Var.  confragosa  Th.  Fr.  —  Lecanora  air  a ,  var. 

confragosa  Ach. 

Pruniers,  rochers  métamorphiques  de  Grezillé  ; 
Saint-Sulpice,  sur  les  grès.  —  F. 


-  m  — 


—  f.  firma  Nyl.,  Lich.  Scand .,  page  150. 

Rochers  d’Érigné,  sur  la  route  de  Mûrs.  —  F. 

—  Var.  Friesana  Duby. 

Angers,  rochers  de  la  Baurnette.  —  F. 

R.  Bischoffii  Krb.  —  Psora  Bischoffii  Hepp. 

Angers,  rochers  de  la  Baurnette.  —  F. 

Cette  espèce  doit  être  assez  rare  autour  d’Angers;  je  ne  l’ai 
jamais  rencontrée  en  d’autres  endroits. 

LECANORA  Ach.,  Nyl. 

L.  circinata  Ach. 

Sur  les  grès,  à  Saint-Sulpice,  près  Blaison.  —  F. 

L.  galactina  Ach. 

Sur  les  débris  d’ardoises,  à  la  Paperie,  près  An¬ 
gers.  —  F. 

L.  Flottowiana  Krb. 

Espèce  commune  sur  les  rochers  et  sur  les 
murs.  —  F. 

—  Var.  dispersa  Th.  Fr.  —  Lecanora  galactina , 

var.  dispersa  Ach. 

Saxicole  :  Bouchemaine;  Avrillé,  aux  Rafoux.  —  F. 

J’ai  trouvé  cette  variété  sur  la  terre,  dans  le  premier  chemin 
qui  monte  de  la  promenade  de  la  Baurnette  sur  le  plateau  ; 
elle  croissait  là  en  compagnie  de  Caloplaca  incrustans  Nyl. 

L.  subfusca  Ach. 

Corticicole  :  frênes,  charmes,  peupliers,  etc.  —  F. 

Saxicole  :  Avrillé,  aux  Rafoux;  Saint-Sulpice.  —  F. 

Comme  le  fait  remarquer  Lamy  de  la  Chapelle  dans  son 
Catalogue  des  Lichens  du  Mont-Dore ,  les  variétés  argentea  et 
glabrata  Ach.  correspondent  au  type  même  de  l’espèce. 

La  forme  detrila  Ach.  mérite  à  peine  être  signalée  ;  elle  ré¬ 
sulte  du  parasitisme  d’un  petit  champignon.  On  la  trouve 
principalement  sur  les  frênes. 


15 


—  m  — 


J’ai  distingué  les  principales  variétés  suivantes  : 
Formes  saxicoles  : 

—  Var.  campestris  Schœr. 

Angers,  rochers  de  la  Baumette  ;  Bouchemaine  ; 
Érigné;  Pruniers  ;  Sainte-Gemmes-sur-Loire  ;  Écou- 
flant. 

—  f.  angulosa  H.  Olivier  [in  litt.). 

Avrillé,  rochers  du  Monil. 

—  Var.  gangaleoides  Nyl. 

Avrillé,  au  Monil;  Angers,  au  Colombier;  Beau- 
couzé,  rochers  de  la  Haie. 

La  solution  alcoolique  de  sublimé  colore  le  thalle  de  cette 
variété  en  jaune  persistant. 

—  f.  schistina  Nyl.  —  H.  Olivier  [Supplément  à  la 

Flore  de  l'Orne). 

Saint-Sulpice,  sur  les  grès. 

—  Var.  coilocarpa  Ach. 

Forme  assez  rare  que  je  n’ai  rencontrée  que  sur 
les  rochers  du  Colombier,  près  Angers. 

Formes  corticicoles  : 

—  Var.  parisiensis  Nyl. 

Angers,  ormeaux  de  la  route  de  Paris;  Saint- 
Jean-de-la- Croix,  sur  un  noyer. 

—  f.  intermedia  Krempf. 

Angers,  sur  les  ormeaux  de  la  route  de  Nantes. 
Cette  forme  est  rare. 

—  Var.  chlarona  Ach. 

Sur  toutes  sortes  d’écorces. 

—  Var.  rugosa  (Pers.)  Nyl. 

Angers,  sur  les  ormeaux,  à  Orgemont. 


—  m  — 


—  Var.  intumescens  Krb. 

Avrillé,  sur  des  chênes  et  des  saules  au  bord  des 
anciennes  carrières  de  la  Grande-Planche. 

L.  albella  Ach. 

Gorticicole  :  commun  sur  les  noyers,  charmes, 
chênes,  saules,  etc. 

—  Var.  cæsiorubella  Ach. 

Ponts-de-Cé,  sur  un  chêne,  au  Grand-Pouillé  ; 
Pruniers,  à  la  Rive,  sur  les  branches  mortes  d’un 
noyer. 

—  Var.  angulosa  Ach. 

Ponts-de-Cé,  sur  les  saules. 

—  f.  minus  Arn.  (H.  Oliv.,  Fl.  de  l'Orne ,  page  153). 

Avrillé,  aux  Rafoux,  sur  des  chênes. 

L.  atrynea  Nyl.,  var.  cenisea  Ach.  —  Lecanora 
subfusca ,  var.  atrynea  Ach. 

Peu  commun  :  Angers,  rochers  des  coteaux  Saint- 
Nicolas,  rive  gauche;  Bouchemaine,  rochers  en 
amont  du  pont.  —  F. 

C’est  peut-être  à  tort  que  je  sépare  cette  espèce  du  L.  sub¬ 
fusca  Ach.  dont  beaucoup  d’auteurs  n’en  font  qu’une  variété. 

L  subcarnea  Ach. 

Sur  les  schistes  :  anciennes  carrières  de  Juigné- 
sur-Loire  ;  Angers,  au  Colombier.  —  F. 

—  Var.  scutellaris  Ach. 

Juigné-sur-Loire,  débris  d’ardoises.  —  F. 

—  Var.  Swartzii  Ach. 

Bouchemaine,  rochers  en  amont  du  pont;  Angers, 
rochers  Saint-Nicolas,  au  Colombier.  —  F. 


—  228  — 


L.  glaucoma  Ach. 

Rochers  schisteux  :  Juigné-sur-Loire  ;  Angers,  au 
Colombier,  à  la  Garenne  ;  Pruniers.  —  F. 

La  seule  différence  entre  cette  espèce  et  la  précédente  con¬ 
siste  dans  la  réaction  fournie  par  le  chlorure  de  chaux. 
Ca  Cl  +  lut.  (1) 

L.  sulphurea  Ach. 

Pruniers,  rochers  de  Grezillé  ;  Angers,  coteaux 
Saint-Nicolas.  —  F. 

L.  varia  Ach. 

Sur  une  vieille  barrière,  à  Saint-Barthélemy.  —  F. 

—  Var.  illusoria  Ach. 

Sur  les  débris  d’ardoises,  à  Trélazé  et  à  Juigné- 
sur- Loire  ;  La  Pointe,  sur  la  Pierre- Bécherelle.  — F. 

—  Var.  ravida  Th  Fr. 

Pruniers,  sur  les  rochers  de  la  Rive.  —  F. 

L.  symmicta  Ach. 

Je  n’ai  point  vu  jusqu’à  ce  jour  le  type  propre¬ 
ment  dit,  mais  les  variétés  suivantes  que  beaucoup 
d’auteurs  ont  élevées  au  rang  d’espèces  : 

—  Var.  expallens  Ach. 

Sur  l’écorce  d’un  vieux  chêne,  en  Frémur,  près 
Angers.  —  F. 

—  Var.  orosthea  Ach. 

J uigné-sur-Loire,  débris  de  schistes,  aux  anciennes 
carrières  ;  Pruniers,  rochers  de  la  Rive.  —  F. 


(1)  Je  crois  utile  de  rappeler  ici  que  le  chlorure  de  chaux  em¬ 
ployé  en  Lichenographie,  et  dont  la  notation  chimique  Ca  Cl  n’est 
qu’empirique,  est  le  chlorure  de  chaux  du  commerce  (mélange 
de  chlorure  de  calcium  et  d’hypochlorite  de  chaux). 


—  229  — 


—  Var.  conizæa  Ach.  —  Lecanora  expallens,  var. 

conizæa  Ach. 

Sur  les  pins,  à  Saint-Barthélemy,  bois  de  Ver¬ 
rières.  —  F. 

L.  polytropa  Nyl.  —  Lecidea  polytropa  Ach. 

Angers,  sur  les  rochers  Saint-Nicolas,  à  Roc-Épine; 
sur  les  pierres  d’un  mur,  en  Frémur.  —  F.  . 

L.  Sambuci  Nyl. 

Sur  les  saules,  aux  Ponts-de  Cé,  à  Belle-Poule; 
Angers,  à  la  base  d’un  chêne,  à  la  Baumette.  —  F. 

L.  atra  Ach. 

Gorticicole  :  Pellouailles,  sur  des  ormeaux.  —  F. 

Saxicole  :  Saint-Sulpice,  sur  les  grès.  —  F. 

—  Var.  grumosa  Ach. 

Angers,  rochers  de  la  Baumette  et  de  Rivet;  Jui- 
gné-sur-Loire.  —  F. 

Il  est  aussi  fort  commun  sur  les  pierres  d’ardoises 
des  murs. 

Sous  le  nom  de  Patellaria  tephromelas  DC,  Merlet  indiquait 
la  forme  corticicole  du  type  à  Angers,  sur  les  arbres  du  bois 
de  la  Haie,  où  Ton  doit  encore  la  trouver. 

L.  tartarea  Ach. 

Sur  les  rochers  du  bois  de  la  Haie,  à  Angers.  —  S. 

Je  n’ai  jamais  pu  trouver  cette  espèce  fructifiée  ;  la  seule 
manière  dont  j’ai  pu  la  distinguer  des  autres  Lichens  a  été  la 
réaction  qu’elle  donne  avec  le  chlorure  de  chaux  :  Ca  Cl  +  rub. 

L.  parella  Ach. 

Assez  commun  sur  les  rochers  :  Angers,  à  la  Bau¬ 
mette;  Bouchemaine  ;  La  Pointe,  sur  la  Pierre- 
Bécherelle  ;  Pruniers  ;  Mûrs.  —  F. 

On  la  trouve  aussi  quelquefois  sur  le  mortier  des 
murs.  —  F. 


-  230  — 


—  Var.  corticola  H.  Oliv. 

Avrillé,  aux  Préaux,  sur  des  châtaigniers  ;  An¬ 
gers,  à  la  Baumette,  sur  les  frênes.  —  F. 

Il  est  à  remarquer  que  la  couleur  du  type  suit  celle  du 
substratum;  la  remarque  faite  à  ce  sujet  pour  Physcia  ciliaris 
et  Urceolaria  scruposa  est  donc  aussi  applicable  ici. 

L.  cinera  Nyl.  —  Urceolaria  cinera  Ach. 

Rochers  de  Bouchemaine,  en  amont  du  pont  ;  La 
Pointe,  rochers  de  la  Pierre -Bécherelle  inondés 
l’hiver.  —  F. 

Il  existe  aussi  dans  YHerbier  Boreau,  provenant 
de  cette  dernière  localité. 

La  remarque  que  fait  Lamy  de  la  Chapelle  (1)  relativement 
à  la  rareté  de  cette  plante,  n’est  peut-être  pas  aussi  générale 
qu’il  le  dit  ;  son  habitat  dans  la  Loire-Inférieure  n’a  rien 
de  surprenant,  étant  donné  les  endroits  où  je  l’ai  récoltée, 
c’est-à-dire  sur  les  rochers  des  bords  de  la  Maine  et  de  la 
Loire. 

La  réaction  K  +  flav.  >  rubesc.  enlève  toute  confusion 
avec  les  espèces  ci-dessous. 

L.  gibbosa  Th.  Fr.  —  Urceolaria  gibbosa  Ach. 

Angers,  rochers  de  la  Baumette;  Bouchemaine. 
—  F. 

Le  sommet  des  paraphyses,  dans  la  plupart  des  échan¬ 
tillons  que  j’ai  récoltés,  est  moniliforme  et  tend  à  se  désarti¬ 
culer. 

—  Var.  lusca  Nyl. 

Cette  variété  est  plus  commune  que  le  type  ;  on 
la  trouve  sur  les  schistes  de  Pruniers;  Juigné-sur- 
Loire;  Mûrs;  Angers,  à  Rivet,  à  la  Baumette  et  aux 
rochers  Saint-Nicolas;  sur  les  grès,  à  Saint-Sul- 
pice.  —  F. 


(1)  Lamy  de  la  Chapelle,  Catalogue  des  Lichens  du  Mont-Dore . 
page  84. 


-  231  — 


—  Var.  plumbea  Th.  Fr.  —  Lich.  Scand.,  p.  277, 

obs.  A. 

Écouflant,  sur  un  banc  en  pierre,  chaussée  de  la 
Mare.  —  F. 

L.  calcarea  Th.  Fr.  —  Urceolaria  calcarea  Ach. 

Angers,  sur  les  marbres  des  Fours-à-Chaux  ;  Saint- 
Barthélemy,  à  Chaufour;  Pruniers,  rochers  de 
Grezillé  et  rochers  schisteux  de  la  Rive  ;  Bouche- 
maine  ;  Angers,  à  la  Baumette.  —  F. 

Comme  on  le  voit,  cette  espèce  n’est  pas  aussi  essentielle¬ 
ment  calcaire  que  son  nom  l’indique. 

—  Var.  cæsioalba  Duby. 

Rochers  schisteux  en  amont  du  pont  de  Bouche- 
maine.  —  F. 

—  Var.  opegraphoides  DG. 

Angers,  rochers  de  la  Baumette.  —  F. 

—  Var.  contorta  Ach. 

Mûrs,  sur  les  rochers  près  le  Louet  ;  Bouche- 
maine.  —  F. 

Souvent  on  trouve  le  type  ou  la  variété  contorta  avec  un 
thalle  stérile,  mais  couvert  de  spermogonies. 

L.  lacustris  Th.  Fr.  —  Lichen  lacustris  With. 

Sur  les  rochers  de  Mûrs,  au  bord  du  Louet  ;  Angers, 
étang  Saint-Nicolas,  sur  le  mur  du  barrage.  —  F. 

ACAROSPORA  Krb.  (1) 

A.  squamulosa  Th.  Fr  .  —  Parmelia  squamulosa  Ach. 

(1)  J’ai  placé  ce  genre  à  la  suite  du  genre  Lecanora,  imitant  en 
cela  la  plupart  des  Lichenographes  actuels;  je  trouve  cependant 
qu’il  rompt  la  série,  naturelle  quant  à  la  forme  et  à  la  grosseur 
des  spores,  qui  devrait,  selon  moi,  aller  des  Lecanora  lartarea , 
parella ,  gibbosa,  calcarea ,  aux  Pertusaria  et  aux  Urceolar  ia. 


-  m  — 


Angers,  rochers  schisteux  des  coteaux  Saint-Nico¬ 
las,  au  Colombier  et  à  Roc-Épine;  Pruniers,  rochers 
de  la  Rive.  —  F. 

Cette  espèce,  ainsi  que  les  suivantes,  est  assez 
rare  autour  d'Angers. 

A.  discreta  Th.  Fr.  —  Lecanora  badia ,  var.  dis - 
creta  Ach. 

Angers,  rochers  schisteux  du  Colombier  (coteaux 
Saint-Nicolas).  —  F. 

A.  glaucocarpa  Th.  Fr.  —  Lecanora  glaucocarpa 
Ach. 

Sur  la  terre  calcaire  :  Angers ,  aux  Fours-à- 
Chaux.  —  F. 

A.  fuscata  Th.  Fr. 

Angers,  schistes  des  coteaux  Saint-Nicolas,  à  la 
Garenne.  —  F. 


LECANIA  Krb. 

L.  Erysibe  Nyl.  —  Lecidea  luteola  var.  Erysibe  Ach. 

Angers,  rochers  de  la  Baumette.  —  F. 

L.  cyrtella  Th.  Fr.  —  Lecidea  cyrtella  Ach. 

Sur  les  jeunes  écorces,  principalement  des  frênes. 
Sainte-Gemmes  ;  Avrillé.  —  F. 

HÆMATOMMA  Krb. 

H.  coccineum  Krb.,  var.  porphyrium  Th.  Fr. 

Pruniers,  rochers  de  la  Rive.  —  S. 

Cette  espèce  doit  être  rare  aux  environs  d’Angers  ;  je  n’ai 
recueilli  à  Pruniers  qu’un  bien  maigre  échantillon. 

Merlet  l’indiquait  à  Angers,  sur  les  rochers  de  marbre  des 
Fours-à-Chaux,  sous  le  nom  de  Patellaria  hœmatomma  DC. 


—  233  — 


PERTUSARIA  DC. 

P.  communis  DG. 

Espèce  commune  sur  toutes  sortes  d’écorces  : 
chênes,  charmes,  cerisiers.  —  F. 

On  peut  distinguer  les  variétés  suivantes  : 

—  Var.  sorediosa  Nyl. 

Mêmes  substratums;  thalle  stérile. 

—  Var.  variolaria  H.  Oliv.  (in  litt.). 

Corticicole  :  vieux  chênes  ;  Avrillé.  —  S. 

Saxicole  :  schistes  de  Juigné-sur-Loire.  —  S. 

—  Var.  saxicola  Nyl.,  var.  rupeslris  DG. 

Angers,  rochers  de  la  Baumette,  du  Colombier  ; 
Mûrs  ;  Bouchemaine,  etc. 

—  Var.  zonata  Garov. 

Beaucouzé,  rochers  de  la  Haloperie.  —  S. 

J’ai  trouvé  dans  Y  Herbier  Boreau  des  échantillons  dénom¬ 
més  var.  aspergilla  DC,  et  que  j’ai  pu  récolter  sur  les  ro¬ 
chers  de  Pruniers  et  de  La  Pointe,  aux  mêmes  endroits  où 
ce  botaniste  les  avait  déjà  recueillis  ;  cette  variété  sans  im¬ 
portance  est  maintenant  classée  avec  les  formes  soredi- 
fères.  —  S. 

P.  amara  Nyl.  —  Variolaria  amara  A  ch. 

Sur  les  chênes  et  les  frênes  :  Angers,  bois  de  la 
Haie  ;  Saint-Barthélemy.  —  S. 

P.  corallina  Th.  Fr.  —  Isidium  corallinum  Ach. 

Sur  les  coteaux  schisteux  de  Beaucouzé,  à  la 
Borderie.  Ces  coteaux  ne  sont  que  le  prolongement 
des  rochers  Saint-Nicolas. 

J’ai  cru  distinguer  aussi  cette  espèce  sur  les  ro¬ 
chers  du  bois  de  la  Haie.  —  S. 

Sous  le  nom  de  Variolaria  dealbata  DC,  Merlet  l’indiquait 
sur  les  rochers  de  marbre  des  Fours-à-Chaux. 


-  234  — 


P.  Wulfeni  DG. 

Commun  sur  les  chênes  :  Épinard;  Avrillé;  Ponts- 
de-Cé;  etc.  —  F. 

—  Var.  rugosa  Ach. 

Sur  les  cerisiers  :  Pruniers,  à  la  Rive.  —  F. 

P.  leioplaca  Schœr.  —  Porina  leioplaca  Ach. 

Noyers,  charmes  :  Saint-Barthélemy,  à  Pigne- 
rolles  ;  Avrillé,  à  la  Plesse  et  aux  Préaux.  —  F. 

P.  melaleuca  Duby. 

Sur  des  chênes  :  Angers,  à  la  Haloperie.  —  F. 


PHLYCTIS  Wall. 

P.  agelæa  Krb. 

Sur  les  chênes  :  Saint-Barthélemy,  à  Pignerolles. 
Sur  les  platanes  et  les  peupliers  :  Angers,  à  la  Halo¬ 
perie.  —  F. 

URCEOLARIA  Ach.,  Nyl. 

U.  actinostoma  Schœr.  —  Verrucaria  actinos- 
toma  Ach. 

Sur  les  rochers.  Mûrs,  au  bord  du  Louet,  et  plus 
loin,  auprès  du  pont  de  l’Aubance  ;  Pruniers,  à  la 
Rive;  Angers,  rochers  du  bois  de  la  Haie,  dans  le 
premier  vallon  avant  Roc-Épine.  —  F. 

U.  scruposa  Ach. 

Très  commun  sur  la  terre,  les  murs,  les  rochers. 
-  F. 

La  couleur  du  thalle  de  cette  espèce  se  rapporte  toujours  à 
celle  du  substratum;  cendrée  sur  le  mortier  des  murs  (Saint- 
Barthélemy,  Frcmur,  Angers),  jaunâtre  sur  les  schistes  argi- 


-  235  — 


\ 


leux  du  Tertre-auJau  (route  d’Angers  à  Épinard),  elle  devient 
bleuâtre  sur  les  schistes  ardoisiers  et  les  débris  d’ardoises 
(Juigné-sur-Loire,  Trélazé,  Angers,  etc  ). 

—  f.  punctata  H.  Oliv. 

Saint-Barthélemy,  sur  un  mur.  —  F. 

—  f.  bryophila  Ach. 

Parasite  sur  le  thalle  des  Cladonia.  —  F. 

—  Var.  bryophiloides  Nyl. 

Parasite  sur  le  thalle  des  Pertnsaria.  Sainte- 
Gemmes-sur-Loire,  à  la  Maison-Carrée.  —  F. 

Cette  variété  diffère  du  type  par  la  réaction  I  =. 

—  Var.  scruposula  Nyl.  (Lichens  des  Pyrénées- 

Orientales). 

Cette  variété  doit  être  rare  autour  d’Angers  ;  je 
ne  l’ai  rencontrée  que  sur  les  rochers  de  la  Rive,  à 
Pruniers.  —  F. 

«  Plus  petit  que  scruposa ,  thalle  cendré  mince,  spores 
30.36  x  12. 16 pt.  »  (Nyl.,  Pyrénées-Orientales ,  p.  11;  H.  Olivier 
[in  litt.). 

TONINIA  Th.  Fr.  (1) 

T.  aromatica  Th.  Fr.  —  Lecidea  aromatica  Ach. 

Sur  les  rochers  :  Angers,  schistes  de  la  Baumette, 
de  la  Garenne  (coteaux  Saint-Nicolas).  On  le  ren¬ 
contre  aussi  sur  le  mortier  des  murs  :  Angers,  à 
Orgemont;  Saint-Barthélemy,  à  la  Romanerie.  —  F. 


(1)  Je  n’ai  pas  suivi  pas  à  pas  la  classification  de  Nylander  dans 
l’ordre  adopté  dans  ce  Catalogue  relativement  aux  deux  grandes 
tribus  des  Lecanora  et  Lecidea.  C’est  peut-être  à  tort  ;  mais  la 
classification  du  Lichenographia  scandinavia  de  Fries  m’ayant 
paru  plus  simple  m’a  tenté,  et  je  l’ai  suivie. 


—  236  — 


T.  candida  Th.  Fr.  —  Lecidea  candida  Ach. 

Commun  généralement  sur  le  calcaire  :  Aubigné, 
sur  le  talus  de  la  route  de  Martigné-Briand;  Angers, 
aux  Fours-à-Chaux.  Je  l’ai  trouvé  aussi  sur  le 
mortier  des  murs  à  Angers ,  à  Saint-Augustin  ;  à 
Trélazé,  sur  les  murs  de  la  tour  de  Rosseau  ;  et  à 
Saint-Léonard.  —  F. 

T.  cœruleonigricans  Th.  Fr.  —  Lichen  cœruleo- 
nigricans  Lightf. 

Je  crois  cette  espèce  plus  rare  encore  autour  d’An¬ 
gers  que  les  deux  précédentes  ;  je  l’ai  rencontrée 
sur  les  rochers  de  la  Baumette,  mais  encore  était- 
elle  en  mauvais  état.  —  F. 

BACIDIA  Th.  Fr. 

B.  rubella  Krb  —  Bacidia  rubella  Mass. 

Lignicole  :  sur  la  barrière  d’un  champ  au  bord  de 
la  route  d’Avrillé  à  La  Meignanne.  —  F. 

B.  incompta  Arnold.  —  Lecidea  incompta  Borr. 

Sur  une  souche  de  chêne  à  Sainte-Gemmes- sur- 
Loire,  près  les  ruines  des  thermes  romains.  —  F. 

B.  umbrina  Th.  Fr.  —  Lecidea  umbrina  Ach. 

Saxicole  :  rochers  de  la  route  d’Érigné  à  Mûrs  ; 
Angers,  à  la  Baumette.  —  F. 

B.  endoleuca  Arnold.  —  Biatora  luteola ,  f.  endo- 
leuca  Nyl. 

Assez  commun  sur  les  chênes  et  les  saules  :  An¬ 
gers,  au  Colombier;  Avrillé.  Je  l’ai  aussi  rencontré 
lignicole  sur  la  barrière" d’un  champ,  au  bord  de  la 
route  d’Avrillé  à  la  Meignanne.  —  F. 


—  237  — 


GYALECTA  Ach. 

G.  cupularis  E.  Fr.  —  Lecidea  marmorea,  var.  cu- 
pularis  Ach. 

Bouchemaine,  rochers  en  amont  du  pont.  —  F. 
Cette  espèce  est  rare  autour  d’Angers.  Elle  croît 
sur  les  rochers  de  Mûrs  (. Herbier  Bouvet). 

BIL1MBIA  Krb. 

B.  hypnophila  Th.  Fr.  —  Lecidea  hypnophila  Ach. 
Sur  les  mousses  :  Trélazé,  à  l’Aubrière  ;  Saint- 
Barthélemy,  à  Chaufour.  Angers,  sur  des  branches 
d’arbre  pourries  et  décomposées,  au  Colombier. 

—  F. 

B.  milliaria  Krb.  —  Lecidea  milliaria  E.  Fr. 

Sur  les  mousses  :  Saint-Barthélemy,  à  Chaufour. 

—  F. 

—  Var.  trisepta  Th.  Fr.  —  Biaiora  trisepta  Nœg. 

Saxicole  :  Érigné,  rochers  de  la  route  de  Mûrs.  —  F. 

—  Var.  lignaria  Th.  Fr  —  Lecidea  lignaria  Ach. 

Angers,  prairies  Saint-Serge,  sur  les  traverses 
(injectées)  soutenant  les  fils  de  fer  autour  du  che¬ 
min  de  fer  de  l’Ouest,  en  face  les  Fours-à-Chaux. 
—  F. 

B.  premnea  II.  Oliv.  —  Lecidea  premnea  Ach. 

Sur  un  saule,  aux  Ponts-de-Cé.  —  F. 

B.  Nægelii  Anzi.  —  Biatora  Nægelii  Hepp. 

Sur  les  saules,  Ponts-de-Cé,  à  Belle-Poule.  —  F. 
B.  melæna  Arn.  —  Lecidea  melæna  Nyl. 

Trélazé,  sur  la  terre  du  mur  qui  enclôt  la  tour 
de  Rosseau.  —  F. 


—  238  — 


BIATORELLA  Th.  Fr. 

B.  campestris  Th.  Fr.  —  Biatora  campestris  E.  Fr. 

Je  l’ai  trouvé  lignicole  sur  la  barrière  d’un  champ 
près  la  Paperie,  à  Angers.  Les  auteurs  l’indiquent 
généralement  lerricole.  —  F. 

B.  pruinosa  Mudd.  —  Lichen  pruinosus  Sm. 

Sur  les  pierres  calcaires  de  Chaufour,  à  Saint- 
Barthélemy.  Sur  la  terre  des  talus  de  la  route 
d’Avrillé  à  La  Meignanne,  près  le  château  de  la 
Plesse.  Sur  un  mur,  en  Frémur,  près  Sainte-Gemmes- 
sur-Loire.  —  F. 

Merlet  l’indiquait  aux  Fours-à-Chaux  sous  le  nom  de  Patel- 
laria  immersa. 

B.  simplex  Br.  et  Rostr.  —  Sarcogyne  simplex  Nyl. 

Très  commun  sur  les  débris  de  schistes  ardoi- 
siers  :  Trélazé  ;  Juigné-sur-Loire;  Avrillé  ;  sur  les 
roches  en  décomposition  :  Pruniers,  à  Grezillé  ; 
Angers,  à  la  Baumette  ;  Érigné,  etc.  —  F. 

B.  clavus  Th.  Fr.  —  Patellaria  clavus  DC. 

Sur  les  murs  de  la  propriété  de  Pignerolles,  à 
Saint-Barthélemy  ;  sur  un  mur,  à  Rivet,  près  An¬ 
gers  ;  sur  les  rochers  au  bord  du  Louet,  à  Mûrs.  —  F. 

LECIDEA  Ach. 

L.  inquinans  Nyl. 

Parasite  sur  le  thalle  de  Bæmyces  roseus.  Avrillé, 
aux  Rafoux.  —  F.  (1). 

(1)  Cette  espèce,  qui  peut-être  n’est  pas  un  véritable  Lichen,  a 
été  aussi  classée  parmi  les  funginées  sous  le  nom  de  Nesolechia 
inquinans ,  Krb.,  Arn. 


—  239  — 


L.  lucida  Ach. 

Rochers  de  Pruniers,  à  la  Rive.  —  F. 

Cette  espèce  doit  être  rare  autour  d’Angers  ;  je 
ne  l’ai  rencontrée  jusqu’à  ce  jour,  et  encore  en 
petite  quantité,  qu’en  cette  localité. 

L.  coarctata  Nyl.  —  Lecanora  coarctata  Ach. 

Sur  les  rochers  de  schiste  :  Angers,  à  la  Bau- 
mette  ;  Bouchemaine  ;  Mûrs  ;  sur  les  petites  pierres 
schisto-argileuses  à  Avrillé,  aux  Rafoux.  —  F. 

—  Var.  argiliseda  Nyl. 

Sur  la  terre  des  fossés  de  la  route  d’Avrillé  à  La 
Meignanne,  aux  environs  du  château  de  la  Plesse. 
—  F. 

L,  granulosa  Schœr.  —  Lichen  granulosus  Ehrh. 

Sur  la  terre  :  Angers,  au  bois  de  la  Haie  ;  sous  le 
bois  de  pins,  près  du  barrage  de  l’étang.  —  F. 

L.  uliginosa  Ach. 

Sur  la  terre  argileuse  :  Avrillé,  aux  Rafoux,  avec 
le  Bæmyces  roseus.  Angers,  au  bois  de  la  Haie,  près 
le  bois  de  pins,  avec  L.  granulosa  sur  la  terre  de 
bruyère.  —  F. 

L.  viridescens  Ach. 

Angers,  sur  la  racine  découverte  d’un  chêne,  à  la 
Baumette.  —  F. 

L.  gelatinosa  Ach. 

Sur  la  terre  :  Angers,  au  bois  de  la  Haie,  avec 
L.  uliginosa  et  L.  granulosa.  —  F. 

L.  rupestris  Ach. 

Rochers  schisteux  de  Bouchemaine,  en  amont  du 
pont.  —  F. 


—  240  — 


Merlet  l’indiquait  aussi  à  Angers,  sur  les  rochers  du  bois  de 
la  Haie. 

—  Var.  rufescens  Leigt. 

Rochers  de  Bouchemaine  (schistes);  Saint-Barthé¬ 
lemy  (calcaire),  à  Chaufour.  —  F. 

L.  vernalis  Ach. 

Sur  la  terre  :  Angers,  bois  de  la  Haie,  sous  le  bois 
de  pins,  à  peu  près  dans  le  même  endroit  où  se 
trouvent  L.  granulosa ,  L.  uliginosa ,  L.  gelatinosa. 
—  F. 

Dans  certains  échantillons,  le  thalle  est  plus  pulvérulent 
que  celui  du  type;  la  couleur  des  apothécies  semble  aussi 
varier  du  roux  pâle  au  roux  foncé. 

L.  erratica  Krb. 

Pruniers,  rochers  de  la  Rive.  —  F. 

Plante  peut-être  rare  autour  d’Angers;  je  ne  l’ai  pas  encore 
vue  en  d’autres  localités. 

L.  sylvicola  Fw. 

Angers ,  rochers  schisteux  des  coteaux  Saint- 
Nicolas,  au  Colombier.  —  F. 

L.  fuliginosa  Tayl. 

Assez  commun  sur  les  coteaux  schisteux  :  Angers, 
au  Colombier,  à  la  Baumette;  Bouchemaine;  Avrillé, 
au  Monil;  Pruniers,  rochers  métamorphiques  de 
Grezillé.  —  F. 

Les  spores  des  échantillons  récoltés  à  ces  endroits  sont  géné¬ 
ralement  très  difficiles  à  constater. 

L.  eleochroma  Th.  Fr. 

«  Très  commune  et  répandue  partout,  cette  espèce 
«  est  par  là  même  très  variable  dans  ses  formes. 

«  Toutes  les  variétés  que  nous  allons  décrire  rentrent 
a  trop  les  unes  dans  les  autres  pour  qu’il  soit  pos- 
«  sible  de  les  considérer  comme  des  espèces  propre- 


—  241  — 


«  ment  dites.  On  ne  doit  même  pas  s’étonner  d’être 
«  parfois  embarrassé  pour  choisir  entre  telle  ou 
«  telle  variété  (1).  » 

Formes  saxicoles  :  —  F. 

—  Var.  latypea  Th.  Fr.  —  Lecidea  latypea  Ach. 

Débris  d’ardoises,  rochers  schisteux  :  Angers; 
Pruniers  ;  Bouchemaine  ;  Érigné  ;  Sorges,  etc. 

—  Var.  goniophila  Krb.  —  Lecidea  goniophila  Krb. 

Mêmes  substratums  et  mêmes  localités. 

La  réaction  K  +  lut.  n’a  pas  toujours  lieu  ;  j’ai  trouvé 
des  échantillons  sur  les  rochers  de  la  route  de  Mûrs  à  Denée 
ayant  un  thalle  plus  épais  que  le  type  et  donnant  K  — . 

—  Var.  æquata  Th.  Fr.  —  Lecidea  sabuletorum, 

var.  æquata  Flk. 

Angers,  rochers  de  la  Baumette  et  du  Colombier. 

Cette  variété  et  la  suivante  sont  plus  rares  que  les  autres 
formes  saxicoles. 

—  Var.  argiliseda  H.  Oliv.  Fl.  de  l'Orne ,  p.  210. 

Sur  les  rochers  argilo- schisteux  d’Avrillé,  aux 
Rafoux. 

—  Var.  pungens  Th.  Fr.  —  Biatora  pungens  Krb. 

La  Pointe,  sur  les  rochers,  à  la  Pierre-Bécherelle. 

Formes  corticicoles  :  —  F. 

—  Var.  achrista  Smrft. 

Sur  toutes  sortes  d’écorces. 

Le  thalle  de  cette  variété  se  montre  parfois  décussé  par 
l’hypothalle,  et  constitue  alors  la  forme  limitata.  On  le  ren¬ 
contre  ainsi  fréquemment  sur  les  écorces  lisses. 

—  Var.  Laureri  Th.  Fr.  —  Biatora  Laureri  Hepp. 

Sur  les  frênes  et  les  hêtres  :  Angers;  Ponts-de- 
Cé,  etc. 

(1)  H.  Olivier,  Flore  de  VOrne ,  page  209. 

16 


—  242  — 


—  Var.  hypoleuca  Th.  Fr. 

Sur  toutes  sortes  d’écorces. 

La  forme  rugulosa  Ach.,  qui  se  rapporte  à  cette 
variété,  vient  de  préférence  sur  les  frênes. 

—  Var.  fiavicans  Th.  Fr.  —  Lecidea  anomala ,  var. 

flavicans  Ach. 

Kare  autour  d’Angers  ;  je  ne  l’ai  rencontré  que 
sur  un  sapin  aux  environs  de  la  ferme  d’Orge- 
mont. 

L.  platycarpa  Ach. 

Très  commun  sur  les  rochers  schisteux  :  Angers, 
à  la  Baumette  et  au  Colombier;  Juigné-sur-Loire ; 
La  Pointe;  Pruniers,  à  la  Rive;  Trélazé;  etc.  —  F. 

L’épaisseur  du  thalle  de  cette  espèce  est  très  variable  ; 
presque  nulle  sur  certains  rochers  (Angers,  à  la  Baumette), 
elle  devient  très  forte  sur  d’autres  (Angers,  au  Colombier).  Je 
ne  crois  cependant  pas  que  ces  variations  proviennent  de 
l’exposition  ou  du  substratum,  car  on  rencontre  souvent  au 
même  endroit  des  échantillons  ayant  des  thalles  de  différentes 
épaisseurs. 

—  Var.  superba  Th.  Fr.  —  Lecidea  superba  Krb. 

Rochers  schisteux  d’Érigné,  route  de  Mûrs  ;  Épi¬ 
nard,  roches  argilo-schisteuses  du  Tertre-au-Jau. 
—  F. 

—  Var.  flavicunda  Nyl.  —  Lecidea  flavicunda  Ach. 

Rochers  schisteux  de  Sainte-Gemmes-sur-Loire, 
auxGrillers;  d’Angers,  au  Colombier;  Trélazé.  —  F. 

L.  crustulata  Krb.  —  Lecidea  parasema  var.  crus- 
tulata  Ach. 

Sur  les  grès,  à  Saint-Sulpice  ;  sur  les  rochers  de 
la  Rive,  à  Pruniers;  Sainte-Gemmes-sur-Loire,  sur 
les  rochers  en  face  le  portail  de  l’asile  d’aliénés.  —  F. 


—  243 


Dans  cette  dernière  localité,  les  apothécies  des  échantillons 
que  j’ai  recueillis,  affectent  une  disposition  concentrique  qui 
donne  à  cette  plante  un  aspect  particulier. 

L.  convexa  Th.  Fr.  —  Lecidea  contigua ,  var.  con- 
vexa  Schœr. 

Angers,  sur  les  rochers  des  coteaux  Saint-Nicolas, 
au  Colombier,  en  face  la  Garenne,  au  bas  même  du 
dépotoir  actuel.  —  F. 

Malgré  la  présence. d’un  grand  nombre  d’apothécies,  je  n’en 
ai  trouvé  aucune  en  état  d’être  étudiée;  les  spores,  les  thèques 
les  paraphyses  paraissaient  comme  déformées. 

L.  confluens  E.  Fr.  —  Patellaria  confluens  Duby. 
Rochers  de  toutes  sortes  ;  Angers,  à  la  Baumette 
et  au  Colombier;  Mûrs  ;  Blaison;  Pruniers  ;  Avrillé. 
—  F. 

L’épaisseur  du  thalle  est  parfois  très  variable,  et  la  réaction 
de  l’iode  sur  la  médulle  souvent  peu  sensible. 

L.  lithophila  Ach. 

Sur  les  débris  d’ardoises  aux  carrières  de  la 
Grande-Planche,  à  Avrillé.  —  F. 

Je  l’ai  aussi  rencontré  dans  cette  commune,  sur 
des  roches  argilo-ferrugineuses  aux  Rafoux. 

Merlet  le  cite  au  bois  de  la  Haie,  sous  le  nom  de  Patellaria 
albocœrulescens. 

L.  lapicida  Ach. 

Sur  les  rochers  de  Mûrs,  au  bord  du  Louet.  —  F. 

L.  immersa  Krb. 

Sur  les  pierres  calcaires  aux  Fours-à-Chaux,  à 
Angers.  —  F. 

L.  fuscoatra  Th.  Fr.  —  Lichen  fuscoater  Lin. 

Très  commun  sur  les  schistes  qui  environnent 
Angers.  —  F. 


—  244  — 


—  Var.  fumosa  Th.  Fr.  —  Verrucaria  fumosa  Hoffm. 

Angers,  rochers  du  Colombier.  —  F. 

—  Var.  subcontigua  Fr. 

Angers,  en  Frémur,  sur  la  culée  du  pont  du 
Chemin  de  fer,  aux  Ruelles.  —  F. 

Espèce  à  thalle  excessivement  variable;  je  ne  serais  pas 
surpris  que,  parmi  les  échantillons  que  j’ai  classés  sous  ce 
nom ,  plusieurs  appartiennent  à  des  espèces  affines  ou  nou¬ 
vellement  créées  par  les  Lichénologues  actuels. 


CATILARIA  Th.  Fr. 

G.  lenticularis  Th.  Fr.  —  Lecidea  lenticularis  Ach. 
Trélazé,  sur  les  débris  de  schistes  à  l’Aubinière  ; 
Angers,  sur  les  roches  calcaires  émergeant  de  terre 
près  la  ligne  du  chemin  de  fer  de  FOuest  entre  la 
Tour-Bouton  et  le  Bois-l’Abbé.  —  F. 

BUELLIA  Th.  Fr. 

B.  canescens  Th.  Fr.  —  Lecidea  canescens  Ach. 
Très  commun  sur  les  arbres,  pierres,  murs,  etc. 

Quoique  rarement  fertile,  j’ai  trouvé  cette  espèce  fructifiée 
sur  un  chêne,  aux  Ponts-de-Cé  ;  sur  les  rochers,  à  Mûrs,  non 
loin  du  pont  de  l’Aubance. 

L’alcool  colore  le  thalle  en  jaune  verdâtre  persistant. 

B.  leptoclinis  Krb.  —  Lecidea  leptoclinis  Flott. 

Sur  les  rochers  schisteux  de  Pruniers,  à  la  Rive  ; 
Angers,  sur  les  rochers  du  bois  de  la  Haie. 

Il  est  plus  rare  en  cette  dernière  localité. 

—  Var.  superans  Nyl.,  Lichens  des  Pyrénées-Orien¬ 
tales.  (H.  Oliv.,  in  litt.). 

Je  n’ai  trouvé  cette  belle  variété  que  sur  les  ro- 


—  245  — 


chers  de  Pruniers,  à  la  Rive,  près  du  lieu  où  croît 
Gagea  bohemia.  —  F. 

Elle  se  relie  au  type  par  des  transitions  nom¬ 
breuses. 

Voici  ce  que  m’écrit  M.  Olivier  à  ce  sujet  :  «  C’est 
«  le  Buellia  leptoclinis ,  var.  superans  Nyl.,  Pyré- 
«  nées-Orientales,  p.  38.  Thalle  plutôt  fendillé  qu’a- 
«  réolé,  apothécies  planes  à  bord  presque  effacé, 
«  spores  pouvant  mesurer  jusqu’à  30  x  9.  Je  ne  la 
«  vois  signalée  en  France  que  sur  les  rochers  schis- 
«  teux  de  la  Massanne  (Pyrénées-Orientales)  Nyl., 
«  sur  les  grès  à  Secquigny  (Eure)  Malb.  Peut-être 
«  est-elle  confondue  çà  et  là  avec  le  leptoclinis  dont 
«  elle  se  rapproche  tant  extérieurement.  » 

Je  la  trouve  aussi  indiquée  en  plusieurs  endroits 
dans  les  Deux-Sèvres  (Richard,  Catalogue  des  Lichens 
des  Deux-Sèvres ,  1877). 

B.  concinna  Th.  Fr. 

Sur  les  débris  d’ardoises,  aux  anciennes  carrières 
de  l’Aubinière,  à  Trélazé.  —  F. 

B.  stellulata  Th.  Fr  —  Lecidea  stellulata  Tayl. 

Sur  les  rochers  de  la  Rive,  à  Pruniers  ;  Angers, 
coteaux  Saint-Nicolas  rive  gauche,  au  bois  de  la 
Haie,  sur  des  roches  schisto-ferrugineuses.  —  F. 

B.  alboatra  Th.  Fr.  —  Lichen  alboater  Hoffm. 

Je  n’ai  pas  trouvé  le  type  de  l’espèce  proprement 
dit,  qui  pourtant  doit  être  commun  autour  de  nous, 
mais  seulement  sur  les  variétés  suivantes  : 

—  Var.  epipolia  Th.  Fr.  —  Lecidea  epipolia  Ach. 

Calcicole  :  Angers,  sur  les  rochers  calcaires  entre 
la  Tour-Bouton  et  le  Bois-l’Abbé,  près  la  ligne  du 


—  246  — 


chemin  de  fer  de  l’Ouest;  sur  les  tuffeaux  d’un 
vieux  portail,  à  Pruniers.  —  F. 

—  Var.  venusta  Th.  Fr.  —  Diplotomma  venustum 

Krb. 

Calcicole  :  parapet  du  pont  de  l’Authion,  à  Sainte- 
Gemmes- sur-Loire.  —  F. 

—  Var.  zabotica  Th.  Fr.  —  Diplotomma  zaboticum 

Krb. 

Gorticicole  :  sur  des  saules,  aux  Ponts-de-Cé.  —  F. 

—  Var.  crenulata  Krb. 

Corticicole  :  sur  des  frênes,  aux  Ponts-de-Cé,  à 
Belle-Poule.  —  F. 

—  Var.  athroa  Nyl.  —  Lecidea  parasema ,  var. 

athroa  Ach. 

Corticicole  :  sur  un  vieux  chêne  à  la  Papillaie,  à 
Pruniers.  —  F. 

B.  myriocarpa  Mudd.  —  Patellaria  myriocarpa  DC. 

Lignicole  :  sur  les  vieilles  barrières.  Commun.  —  F. 

Corticicole  :  chênes,  etc.  —  F. 

—  Var.  athallina  H.  Oliv.  (in  lût .). 

Sur  un  chêne  écorcé  à  Avrillé,  près  le  château  de 
la  Plesse.  —  F. 

—  Var.  punctiformis  Mudd.  —  Verrucaria  punc- 

tatay  var.  punctiformis  Hoffm. 

Saxicole  :  schistes  d’Érigné  ;  d’Angers,  à  Rivet  ; 
pierres  calcaires  dans  les  landes  du  Perray,  à  Saint- 
Sylvain.  —  F. 

Corticicole  :  sur  un  vieux  chêne  à  Avrillé,  à  la 
Plesse;  sur  des  acacias,  à  Sainte -Gemmes -sur- 
Loire.  —  F. 


—  247  — 


—  Var.  stigmatea  Krb. 

Saxicole  :  Avrillé,  rochers  argilo-schisteux  des 
Rafoux  ;  Érigné,  rochers  de  la  route  de  Mûrs.  —  F. 

RHIZOCARPON  Th.  Fr. 

R.  geographica  DG.  —  Lichen  geographicus  Lin. 

Assez  commun  sur  les  rochers  :  Pruniers,  à  la 
Papillaie;  Juigné-sur-Loire;  Angers,  coteaux  Saint- 
Nicolas,  au  Colombier.  —  F. 

—  Var.  atrovirens  Schœr.  —  Lecidea  atrovirens  Ach. 

Rochers  de  Grezillé,  à  Pruniers,  —  F. 

—  Var.  contigua  Schœr. 

Rochers  de  Grezillé,  à  Pruniers.  —  F. 

R.  chionophilum  Th.  Fr.  —  Lecidea  alpicola  Nyl. 

Angers ,  rochers  schisteux  des  coteaux  Saint- 
Nicolas,  au  Colombier.  —  F. 

R.  Œderi  Krb.  —  Lichen  Œderi  Web. 

Sur  les  débris  d’ardoises  aux  anciennes  carrières 
de  l’Aubinère,  à  Trélazé.  —  F. 

R.  ohscuratum  Krb.  —  Lecidea  petræa,  var.  obscu- 
rata  Ach. 

Rochers  de  Grezillé,  à  Pruniers.  —  F. 

—  Var.  lavata  Nyl. 

Rochers  de  Mûrs,  près  le  Louet.  —  F. 

R.  calcareum,  var.  concentricum  Th.  Fr.  — 

Lichen  concentriez  Dav. 

Sur  les  rochers  de  grès,  à  Blaison  ;  de  Grezillé,  à 
Pruniers.  —  F. 


-  248  — 


GRAPHIS  Ach. 

G.  scripta  Ach.  —  Lichen  scriptus  Lin. 

Je  n’ai  rencontré  cette  espèce  autour  d’Angers 
que  sur  les  charmes  où  elle  est  commune  ;  j’ai  dis¬ 
tingué  les  variétés  suivantes  : 

—  Var.  limitata  (Ach.)  Arn. 

—  f.  stellata  Arn. 

—  f.  diffracta  Arn. 

—  Var.  varia  Arn. 

—  f.  spathea  Arn. 

—  Var.  elongata  Arn. 

—  Var.  eutypa  Arn. 

Avrillé,  à  la  Plesse  ;  Saint-Barthélemy,  à  Pigne- 
rolles. 

J’ai  aussi  rencontré  la  variété  eutypa  Arn.  sur  un 
châtaignier,  à  Avrillé,  près  la  Plesse.  —  F. 

G.  dendritica  Ach. 

Sur  les  charmes  :  Saint-Barthélemy,  à  Pignerolles. 
—  F. 

G.  anguina  Nyl. 

Avrillé,  sur  un  acacia,  à  la  Grande-Planche.  —  F. 

Desvaux  indique  (1)  un  Graphis  qu’il  a  recueilli  sur  le 
houx,  dans  les  bois  de  Soucelles,  et  lui  donne  le  nom  de 
G.  sinica  Desv.  Cette  espèce,  qui  n’a  pas  été  conservée  par 
les  Lichenologues  actuels,  doit  être  le  G.  elegans  ou  l’une  de 
ses  variétés. 


(1)  Desvaux,  Observations  sur  les  plantes  des  environs  d'Angers, 
1818. 


—  249  — 


OPEGRAPHA  Ach.,  Nyl. 

O.  lyncea  Schœr.  —  Arthonia  lyncea  Ach. 

Commun  sur  les  frênes  :  Angers,  à  la  Baumette  ; 
Sainte-Gemmes-sur-Loire,  etc.  —  F. 

On  remarque  presque  toujours  une  petite  funginée,  le  Spilo- 
mium  graphidearum  Nyl.  parasite  sur  le  thalle  de  ce  Lichen. 

O.  varia  El.  Fr. 

Commun  sur  l’écorce  des  arbres  :  chênes,  peu¬ 
pliers,  pommiers,  etc.  Angers;  Ponts-de-Cé;  Sainte- 
Gemmes-sur-Loire  ;  Pruniers,  etc.  —  F. 

—  Var.  rimalis  Ach. 

Sur  les  chênes,  les  ormeaux,  etc.  :  Angers,  à 
Orgemont  ;  Saint-Barthélemy,  à  Pignerolles.  —  F. 

La  forme  simplex  Del.,  qui  se  rattache  à  cette  variété,  se 
rencontre  aussi  sur  les  chênes  :  Avrillé,  route  de  Saint-Clément. 

O.  notha  Ach. 

Corticicole  :  hêtres,  chênes.  Commun,  mais  géné¬ 
ralement  sur  les  écorces  âgées.  —  F. 

Lignicole  :  vieilles  barrières  des  champs.  —  F. 

—  Var.  signata  Ach.  —  Opegrapha  diaphora ,  var. 

signala  Ach. 

Sur  divers  troncs  d’arbres  :  chênes,  pommiers,  etc. 
Pruniers  ;  Angers.  —  F. 

O.  atra  Pers. 

Croît  généralement  sur  les  écorces  lisses  :  épines, 
charmes,  cerisiers,  pommiers,  etc.  —  F. 

—  Var.  hapalea  Nyl.  —  Opegrapha  hapalea  Ach. 

Assez  commun  sur  les  frênes  :  Sainte-Gemmes- 
sur-Loire.  —  F. 


—  250  - 


—  Var.  maculata  H.  Olivier  [in  litt.). 

Sur  les  chênes  :  Angers,  à  Orgemont.  —  F. 

—  Var.  platanoides  Del. 

Sur  le  lierre  croissant  le  long  des  murs  qui  en¬ 
tourent  Pignerolles,  à  Saint-Barthélemy.  —  F. 

—  Var.  cerasi  Chev. 

Commun,  et  comme  son  nom  l’indique,  principa¬ 
lement  sur  l’écorce  du  cerisier.  —  F. 

O.  Chevallieri  Leigt. 

Espèce  très  rare  que  je  n’ai  rencontrée  qu’en 
petite  quantité  sur  les  rochers  de  la  Rive,  à  Pru¬ 
niers.  —  F. 

O.  vulgata  Ach. 

Commun  sur  les  écorces  lisses  :  jeunes  chênes, 
épines,  etc.  Angers,  à  Orgemont.  —  F. 

—  Var.  steriza  Nyl. 

Sur  les  chênes  :  Avrillé.  —  F. 

O.  herpetica  DC. 

Sur  les  charmes  et  les  chênes  :  Saint-Barthélemy, 
à  Pignerolles.  —  F. 

Dans  ses  Observations  sur  les  plantes  des  environs  d'Angers , 
Desvaux  crée  une  espèce  nouvelle,  O.  cerasina ,  qu’il  décrit 
ainsi  :  «  On  doit  bien  distinguer  cette  opégraphe  du  Graphis 
cerasi;  elle  a  ses  sporanges  élevés  et  beaucoup  plus  courts  » 
sans  indiquer  ni  substratum  ni  localité.  Doit-on  tenir  compte 
de  cette  espèce,  dont  le  nom,  peut-être  à  cause  de  cette  des¬ 
cription  trop  vague,  n’a  été  adopté  par  aucun  Lichenologue  ? 


ARTHONIA  Ach. 

A.  cinnabarina  Nyl.  —  Coniocarpon  cinnabari- 
num  DC. 


—  251  — 


Commun  sur  les  écorces  lisses  :  hêtres,  cerisiers, 
charmes.  —  F. 

—  Var.  pruinata  Del. 

Sur  les  chênes  :  Avrillé,  aux  Rafoux;  Pruniers,  au 
Grand-Tertre  ;  Angers,  au  Colombier.  —  F. 

—  Var.  rubra  Nyl. 

—  Var.  gregaria  Schœr. 

J’ai  recueilli  ces  deux  dernières  variétés  sur  les 
charmes  :  Saint-Barthélemy,  à  Pignerolles;  Avrillé, 
à  la  Plesse.  —  F. 

A.  pruinosa  Ach. 

Pruniers,  sur  un  vieux  chêne,  à  la  Rive.  —  F. 

A.  astroidea  Ach. 

Commun  sur  l’écorce  des  chênes,  peupliers, 
frênes,  etc.  Saint-Barthélemy,  Sainte-Gemmes-sur- 
Loire,  Avrillé.  —  F. 

—  Var.  radiata  Ach. 

Sur  les  peupliers  à  Sainte-Gemmes-sur-Loire,  et 
sur  les  chênes  à  Saint-Barthélemy.  —  F. 

A.  galactites  Nyl.  —  Verrucaria  galactites  DC. 

Sur  l’écorce  des  jeunes  chênes  et  des  jeunes  peu¬ 
pliers.  —  F. 

A.  minutula  Nyl. 

Commun  sur  les  jeunes  chênes  :  Saint-Barthé¬ 
lemy  ;  Angers  ;  Avrillé.  —  F. 

ENDOCARPON  Hedw. 

E.  miniatum  Ach. 

Pruniers,  à  la  Rive,  sur  les  rochers  du  côté  droit 
du  sentier  qui  descend  de  cette  ferme  au  bord  de  la 
Maine.  —  F. 


—  252  — 


A  première  vue  cette  espèce  pourrait  être  prise  pour 
Gyrophora  murina  Krb. 

E.  leptophyllum  Ach. 

Rochers  inondés  l’hiver  de  Pruniers,  à  la  Rive.  —  F. 

Ces  rochers  sont  tout  à  fait  au  commencement  des 
coteaux  schisteux  qui  bordent  la  Maine.  Ils  sont 
situés  au  sud-ouest  d’Angers,  juste  en  face  ceux  de 
la  Baumette. 

E.  fluviatile  DC. 

Sur  les  rochers  au  bord  des  eaux  :  Angers,  ro¬ 
chers  du  Colombier,  coteaux  Saint-Nicolas.  —  F. 

E.  hepaticum  Ach.  —  E.  Hedwign  Ach. 

Terrains  calcaires,  parmi  les  mousses  :  Saint-Bar¬ 
thélemy,  à  Chaufour  ;  Angers,  aux  Fours-à-Chaux. 
—  F. 

Boreau,  dans  son  Herbier,  dit  avoir  trouvé  cette  plante 
«  dans  une  herborisation  faite  en  compagnie  du  Dr  Guépin  sur 
les  rochers  schisteux  des  coteaux  Saint-Nicolas,  près  Beau- 
couzé  ».  Comme  cette  espèce  est  généralement  calcicole,  on 
ne  doit  guère  espérer,  selon  toutes  probabilités,  pouvoir  la 
recueillir  à  nouveau  en  cet  endroit. 

D’ailleurs  l’échantillon  de  Y  Herbier  Boreau  n’est  pas  YEndo- 
carpon  hepaticum  Ach. 

—  Var.  exiguum  Nyl. 

Pruniers,  sur  le  mortier  d’un  vieux  mur,  à  la  Rive. 

E.  pallidum  Ach. 

Beaucouzé,  à  la  Haloperie,  sur  les  rochers  au  bord 
de  l’étang,  un  peu  avant  le  barrage  ;  Pruniers,  à  la 
Rive,  sur  les  mêmes  rochers  où  croît  Heppia  Gue- 
pini.  —  F. 


POLYBLASTIA  Mass. 


P.  umbrina  Nyl. 


-  2o3  — 


Angers,  à  la  Baumette,  sur  les  rochers  qui  af¬ 
fleurent  le  sol  des  prairies,  après  avoir  dépassé  le 
rocher  de  la  Baumette  proprement  dit;  Sainte- 
Gemmes-sur-Loire,  sur  les  pierres  d’ardoises  de  la 
Levée  de  la  Loire,  derrière  l’asile  d’aliénés.  —  F. 

P.  intercedens  Krb. 

Sainte-Gemmes-sur-Loire,  sur  les  pierres  calcaires 
du  parapet  de  la  Levée  de  la  Loire,  derrière  l’asile 
d’aliénés.  —  F. 

P.  albida  Arn.  —  Lamy,  Lichens  de  Cauterets ,  n°503. 

Angers,  en  Frémur,  sur  la  culée  du  pont  du  che¬ 
min  de  fer,  aux  Ruelles.  —  F. 

VERRUCARIA  Nyl. 

V.  nigrescens  Pers. 

Sur  les  roches  dures,  le  calcaire,  les  schistes  : 
Mûrs  ;  Sainte-Gemmes-sur-Loire  ;  Pruniers  ;  Bou- 
chemaine.  —  F. 

Merlet  l’indiquait  aussi  aux  Fours-à-Chaux,  sur  les  rochers 
de  marbre. 

—  Var.  fuscella  Nyl. 

Sur  les  grès,  à  Saint-Sulpice  ;  Sainte-Gemmes- 
sur-Loire,  pierres  calcaires  de  la  Levée,  derrière 
l’asile  d’aliénés  ;  Angers,  aux  Fours-à-Chaux.  —  F. 

V.  fusco-nigrescens  Nyl. 

Sur  les  pierres  calcaires  :  Saint-Barthélemy,  à 
Chaufour.  —  F. 

V.  glaucina  Ach. 

Angers,  sur  le  mur  même  du  barrage  de  l’étang 
Saint-Nicolas  ;  sur  le  mortier  d’un  mur,  aux  Justices  ; 


-  254  - 


Sainte-Gemmes-sur-Loire,  derrière  l’asile  d’aliénés, 
sur  les  pierres  calcaires  de  la  Levée. 

V.  macrostoma  DG. 

Angers,  sur  le  mortier  calcaire  du  mur  du  barrage 
de  l’étang  Saint-Nicolas  ;  Sainte-Gemmes-sur-Loire, 
sur  les  pierres  calcaires  de  la  Levée,  derrière  l’asile 
d’aliénés  ;  généralement  sur  les  pierres  de  tuf  des 
ouvrages  d’art.  —  F. 

V.  hydrela  Ach. 

Sur  les  rochers  schisteux  :  Pruniers;  Angers,  à 
Rivet,  à  la  Baumette.  —  F. 

—  Var.  lævata  Ach.  Syn.,  p.  94. 

Sur  les  rochers  de  Pruniers,  à  la  Rive.  —  F. 

Diffère  du  type  par  la  couleur  blanche  du  thalle. 

V.  acrotella  Ach. 

Sous  ce  nom,  quelque  peu  singulier,  s'abritent  un 
certain  nombre  de  Verrucaires  mal  développées, 
indéterminables ,  et  qui  semblent  se  rapprocher  plus 
ou  moins  de  l'espèce  précédente  (V.æthiobola  Whlnb). 
(Lamy,  Catal.  des  Lichens  du  Mont-Dore ,  n°  587.) 

Angers,  petites  pierres  aux  Fours-à-Chaux  ;  Pru¬ 
niers,  à  la  Rive  ;  Beaucouzé,  à  la  Haloperie,  etc.  —  S. 

V.  muralis  Ach. 

Angers,  rocher  de  la  Baumette. 

Sur  les  pierres  calcaires  des  ouvrages  d’art  :  Pru¬ 
niers,  sur  les  piles  d’un  vieux  portail.  —  F. 

V.  integra  Nyl. 

Sainte-Gemmes-sur-Loire,  sur  les  pierres  calcaires 
du  parapet  de  la  Levée  de  la  Loire,  derrière  l’asile 
d’aliénés.  —  F. 


—  255 


V.  margacea  Nyl.  —  Pyrenula  margacea  Ach. 

Sur  les  rochers  schisteux  de  Bouchemaine,  en 
amont  du  pont  du  chemin  de  fer.  —  F. 

V.  Schraderi  Ach. 

Desvaux  ( Obs .  sur  les  piaules  des  environs  d'Angers ,  p.  39) 
indique  cette  plante  «  commune  sur  les  marbres  des  Four¬ 
neaux  ». 

Je  ne  l’ai  pas  encore  recueillie  en  cet  endroit,  mais  on  l’y 
trouvera  certainement,  cette  espèce  étant  généralement  com¬ 
mune  sur  les  rochers  calcaires. 


ARTHOPYRENIA  Krb. 

A.  oxispora  H.  Oliv.  —  Verrucaria  oxispora  Nyl. 

Commun,  principalement  sur  l’écorce  des  bou¬ 
leaux  :  Juigné-sur-Loire  ;  Avrillé.  —  F. 

A.  lectissima  H.  Oliv.  —  Segestrella  lectissima  E.  Fr. 

Beaucouzé,  rochers  de  la  Haloperie  avant  le  bar¬ 
rage  de  l’étang  Saint-Nicolas.  —  F. 

A.  epidermidis  Mass.  —  Verrucaria  epidermidis 
Ach. 

Commun  sur  les  écorces  lisses.  —  F. 

—  Var.  antecellens  H.  Oliv.  —  Verrucaria  ante- 
cellens  Nyl. 

Avrillé,  sur  les  racines  découvertes  d’un  chêne, 
à  la  Grande-Planche. 

A.  nitida  H.  Oliv.  —  Verrucaria  nitida  Ach. 

Sur  les  charmes  :  Saint-Barthélemy,  à  Pigne- 
rolles.  —  F. 


Très  probablement  sur  bien  d’autres  écorces. 


—  256  - 


ACROCORDIA  Krb. 

A.  conoidea  Krb.  —  Verrucaria  conoidea  E.  Fr. 

Sur  les  grès  :  Saint-Sulpice  ;  Blaison.  —  F. 

A.  gemmata  Krb.  —  Verrucaria  gemmata  Ach. 

Commun  sur  les  chênes,  frênes,  hêtres  :  Angers, 
au  Colombier,  à  la  Baumette;  Saint-Barthélemy,  etc. 
—  F. 

A.  biformis  H.  Oliv.  —  Verrucaria  biformis  Nyl. 

Commun  sur  les  écorces  lisses  :  pommiers,  chênes, 
frênes  :  Juigné-sur-Loire;  Sainte-Gemmes-sur-Loire; 
Pruniers  ;  Angers.  —  F. 

LEPRA 

Je  ne  mentionne  ce  genre  que  pour  mémoire  ;  il  n’a  pas 
été  conservé  par  les  Lichenologues  actuels  depuis  que  les 
études  entreprises  sur  ces  productions  végétales  ont  montré 
qu’elles  n’étaient  que  les  thalles  sorédiés  et  imparfaits  de 
différentes  espèces  bien  déterminées. 

Lecanora  sulphurea  ;  Lecanora  parella;  différents  Pertusa- 
ria ,  etc.,  fournissent  les  principaux  types  de  ces  lèpres. 


Quelques  jours  après  la  lecture  de  ce  travail  à  la 
Société  d’Études  Scientifiques  d’Angers,  M.  l’abbé  Hy 
présenta  à  la  Société  d’Agriculture,  Sciences  et  Arts 
de  la  même  ville,  la  première  partie  d’une  étude  sur 
les  Lichens  de  l’Anjou  (P hyco- Lichens). 

Le  savant  professeur  de  botanique  des  Facultés 
Catholiques  d’Angers  ne  suit  pas  la  même  voie  que 


-  257  — 


moi  :  partisan  de  la  théorie  algo-lichenique,  sa  me 
thode  d’observation  est  par  conséquent  basée  sur  les 
rapports  qui  existent  entre  les  gonidies  des  Lichens 
et  les  Algues.  Plusieurs  chemins,  un  seul  but.  Le 
résultat  de  ces  études  sera  la  connaissance  plus  ap¬ 
profondie  de  cette  partie  de  la  flore  angevine  mal  étu¬ 
diée  jusqu’à  ce  jour.  Aussi  verra-t-on  avec  plaisir  la 
continuation  de  cette  publication  qui,  étant  donné  les 
profondes  connaissances  cryptogamiques  de  M.  l’abbé 
Hy,  ses  recherches  particulières  non  limitées  comme 
les  miennes  à  un  rayon  relativement  peu  étendu,  les 
herbiers  de  la  Faculté  catholique  dont  il  peut  disposer 
et  qui  doivent  renfermer  des  documents  plus  utili¬ 
sables  que  ceux  qu’ont  laissés  Guépin  et  Boreau,  sera 
poussée  à  un  degré  de  perfection  auquel  le  présent 
travail  ne  saurait  prétendre. 


17 


258 


TABLE  ALPHABÉTIQUE  DES  GENRES 


Pages 

Acarospora  Krb.  .  . . 230 

Acrocordia  Krb . 256 

Amphiloma  Nyl . 218 

Arthonia  Ach . 250 

Arthopyrenia  Krb . 255 

Bacidia  Th.  Fr . 236 

Bæmyces  Pers . 193 

Biatorella  Th.  Fr . 238 

Bilimbia  Krb.  .  . . 237 

Buellia  Th.  Fr . 244 

Calicium  Ach . 190 

Caloplaca  Th.  Fr . 220 

Catilaria  Th.  Fr . 244 

Cetraria  Ach . 206 

Gladina  Nyl . 203 

Cladonia  Hoffm . 195 

Collema  Ach . 187 

Coniocybe  Ach . 192 

Endocarpon  Hedw . 251 

Ephebe  Nyl . 186 

Evernia  Ach . . .  .  207 

Gomphyllus  Nyl . 192 

Graphis  Ach . 248 

Gyalecta  Ach . 237 

Gyrophora  Ach . 217 

Hæmatomma  Krb.  .  .  .  . . 232 

Ileppia  Nyl . 218 

Lecania  Krb .  232 

Lccanora  Ach.  .  .  225 

Lecidea  Ach . 238 

Lepra . 256 

Leprocaulon  Nyl .  194 

Leptogium  Fr . 190 


-  259  — 


Lobaria  Nyl . 212 

Lobarina  Nyl . 211 

Omphalaria  DR . 186 

Opegrapha  Ach  ,  Nyl.  .  . . 249 

Pannaria  Nyl . .  217 

Parmelia  Ach . 207 

Peltigera  Iloffm . 212 

Pertusaria  DG . 233 

Phlyctis  Wall . 234 

Physcia  El.  Fr . 214 

Placodium  DC . 219 

Polyblastia  Mass . 252 

Psoroma  Nyl . 218 

Pycnothelia  Ach . 194 

Ramalina  Ach.  .  . . 205 

Rinodina  Krb . 224 

Rhizocarpon  Th.  Fr . 247 

Sirosiphon  Kuntz .  186 

Sphinctrina  Fr .  ......  192 

Squamaria  Nyl . 218 

Stereocaulon  Schreb . 193 

Stictina  Nyl . .  211 

Thamnolia  Schœr . 205 

Toninia  Th.  Fr . 235 

Umbilicaria  Hoffm . 217 

Urceolaria  Ach.,  Nyl . 234 

Usnea  Hoffm . 206 

Verrucaria  Nyl . 253 

Xanthoria  Th.  Fr . 213 


OBSERVATOIRE  MÉTÉOROLOGIQUE  MUNICIPAL  B’ANGERS 


PHYSIONOMIE  DE  L’ANNÉE  1892 


PREMIER  TRIMESTRE 

Bien  que  la  moyenne  barométrique  soit  assez  nor¬ 
male  et  plutôt  au-dessous,  on  remarque  de  fortes 
pressions  en  janvier  (773,3)  malgré  les  vents  d’ouest 
à  nord-ouest  qui  dominent  et  donnent  durant  la  der¬ 
nière  quinzaine  une  série  de  jours  pluvieux.  Une  seule 
dépression  un  peu  grave  (734,7)  se  présente  en  février 
et  fournit  une  longue  série  de  pluies,  anormale  en  ce 
mois.  Le  mois  de  mars  présente  une  assez  bonne 
moyenne  barométrique. 

La  température  reste  basse  *une  bonne  partie  de 
janvier,  se  relève  en  février  et  retombe  en  mars  fré¬ 
quemment  au-dessus  de  0  ;  nous  la  voyons  même 
tomber  à  —  7°3,  le  4  mars,  sous  l’influence  des  vents 
de  Nord-Est. 

Moyenne  du  premier  trimestre  :  Baromètre,  756,4  ; 
thermomètre,  5°1  ;  pluie  totale,  122ra/m65  en  45  jours; 
nébulosité,  5  dixièmes  9. 


17. 


—  262  — 


DEUXIÈME  TRIMESTRE 

Après  plusieurs  fortes  chutes  de  pluie  dans  les  der¬ 
niers  jours  de  mars,  commence  une  longue  période 
de  jours  secs  qui  caractérise  ce  printemps.  Avril  et 
mai  donnent  ensemble  moins  de  25  millim.  Au  milieu 
de  juin  seulement,  par  suite  d’un  mouvement  cyclo¬ 
nique  venant  extraordinairement  de  nord-est,  vient 
une  forte  chute  de  pluie  (1 7m65)  qui  refroidit  singu¬ 
lièrement  l’atmosphère  assez  chaude  jusque-là. 

Moyenne  du  deuxième  trimestre  :  Baromètre,  756,7; 
thermomètre  14°4  ;  pluie  totale,  63m/m35  ;  nébulosité, 
4,5. 

TROISIÈME  TRIMESTRE 

L’atmosphère  revient  à  l’état  normal  :  ni  très  fortes 
pressions,  ni  dépressions  profondes.  Quelques  fortes 
chaleurs  au  mois  d’août.  Le  17,  le  thermomètre  atteint 
35°5,  mais  trois  orages  consécutifs  amènent  quelque 
fraîcheur.  A  la  suite,  des  pluies  abondantes  ravivent 
les  sources,  les  boires  et  les  fossés. 

Cependant  ces  pluies,  arrivant  au  moment  de  la 
moisson,  la  compromettent  et  lui  causent  d’assez 
graves  dommages. 

Moyenne  du  troisième  trimestre  :  Baromètre,  759,1  ; 
thermomètre,  18°8;  pluie  totale,  145m/m70  en  38  jours; 
nébulosité,  4,9. 

QUATRIÈME  TRIMESTRE 

Plusieurs  assez  fortes  dépressions,  dans  le  mois 
d’octobre,  amènent  encore  deux  orages  pendant  les- 


—  263  — 


quels  il  tombe  une  forte  hauteur  de  pluie;  presque 
aucun  jour  de  ce  mois  n’en  est  exempt  (26  jours); 
novembre  en  reçoit  une  bonne  moyenne,  mais  dé¬ 
cembre  reste  au-dessous  (18  millim.  seulement)  de  la 
normale.  La  température  assez  normale  ne  descend 
au-dessous  de  0°  qu’à  la  mi-décembre.  Elle  descend 
vite  dans  la  dernière  quinzaine  et  nous  la  voyons  à 
—  8°,  le  31.  Le  maximum  même  reste  souvent  à  0  et 
au-dessous.  Les  brumes  recouvrent  toutes  les  sur¬ 
faces  humides  ou  glacées,  présageant  un  hiver  rigou¬ 
reux. 

Moyenne  du  quatrième  trimestre  :  Baromètre,  757,5; 
thermomètre,  7°7  ;  pluie  totale,  231m/m35  en  60  jours; 
nébulosité,  5,9. 


Le  Directeur ,  Jules  Quélin. 


TABLE  DES  MATIERES 


Pages 

Catalogue  des  Coléoptères  de  Maine-et-Loire,  par 
M.  J.  Gallois . 101 

Essai  bibliographique  et  historique  sur  la  Géologie  et 
la  Paléontologie  en  Anjou,  par  M.  O.  Desmazières  .  21 

Lichens  récoltés  aux  environs  d’Angers,  par  M.  Ch. 
Decuillé . 173 

Observatoire  météorologique  municipal  d’Angers.  — 
Physionomie  de  l’année  1892,  par  M.  Jules  Quélin  .  261 

Rapport  de  la  Commission  sur  la  communication  faite 
par  M.  Quélin  à  la  séance  du  3  novembre  1892.  .  .  169 

Une  nouvelle  espèce  d’Aethionema,  par  M.  Giraudias.  165 

Séance  du  14  janvier  1892  .  1 

—  4  février  1892  .  5 

—  3  mars  1892  .  6 

—  7  avril  1892  .  8 

—  5  mai  1892 .  9 

—  2  juin  1892 . 11 

—  7  juillet  1892 .  13 

—  6  octobre  1892  .  .  .  .  . .  15 

—  3  novembre  1892 .  16 

—  8  décembre  1892 .  19 


Angers,  imp.  Germain  et  G.  Grassin.  —  1448-93. 


Le  siège  de  la  Société  d’Etudes  scientifiques  est  situé  à 
Angers,  ancienne  Cour  d'Appel,  place  des  Halles. 

Les  Membres  qui  changent  de  résidence  sont  priés  d’en 
prévenir  le  Secrétaire  ou  le  Trésorier. 

La  correspondance  devra  être  adressée  au  Secrétaire  à 
l’adresse  ci-dessus. 

Les  cotisations  (10  francs  pour  les  Membres  titulaires, 
5  francs  pour  les  Membres  correspondants  )  doivent  être 
versées  entre  les  mains  du  Trésorier,  avant  le  1er  mars  de 
chaque  année.  (Voir  Statuts,  art.  23.) 

On  peut  se  procurer  la  collection  des  Bulletins  au  prix 
de  65  francs  (sauf  le  volume  de  1873,  épuisé).  Ce  prix  sera 
abaissé  à  50  francs  pour  les  nouveaux  Sociétaires  qui  dési¬ 
reront  acquérir  la  collection. 

Le  présent  Bulletin  sera  vendu  5  fr.  Il  sera  fait  une 
diminution  de  2  francs  à  toute  personne  qui  demandera  à 
faire  partie  de  la  Société,  soit  comme  membre  titulaire, 
soit  comme  membre  correspondant. 

La  Société  échange  son  Bulletin  contre  celui  de  toute 
Société  qui  en  fait  la  demande  et  contre  toute  publication 
scientifique. 

La  Société  ayant  installé  des  collections  recevra  avec 
plaisir  tous  les  échantillons  qu’on  voudra  bien  lui  envoyer. 

Tout  Membre  a  droit  à  20  exemplaires  gratuits  (tirage  à 
part,  sans  couverture  imprimée)  des  travaux  qu’il  publie 
dans  le  Bulletin. 


PRIX  DES  TIRAGES  A  PART 

La  feuille  in-8°,  papier  du  Bulletin,  couverture  non 
imprimée  : 


25  exemplaires .  6  fr. 

50  -  7 

100  —  9 


Couverture  imprimée,  3  fr.  en  plus. 


2044  106  223  852