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Hibrary of the Museum
OF
COMPARATIVE ZOOLOGY,
AT HARVARD COLLEGE, CAMBRIDGE, MASS,
Founded by private subscription, in 1861.
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BULLETIN
Qe fa
Société Imperiale
deg Yaturalistes
be MOSCOU.
OS
SECONDE ANNÉE,
LAN III ITS PAPE
MOSCO U.
Tyroorapnız DE L'UNIVERSITE IMPÉRIALE.
9. S
":650. —
9
Permis d'imprimer.
J. de Dvicussxy.
Moscou le x Fevrier. 1830.
AVERTISSEMENT. pty
Le Bulletin que la Société pu-
blie dans la seule intention d’entrete-
nir une communication plus vive avec
ses Membres, sans vouloir pretendre
au titre d'un journal littéraire n'a
pas manqué ‘de repondre au but que
le Directeur s ‘était promis d'atteindre.
Plu sieurs Membres se sont empressés de
coopérer dans la publication de cette
feuille. Nous nous abstenons de leur
adresser nos remercimens , attendu
que tous ceux qui connaissent ce qua
c'est que le travail, leur ont déjà payé
‘le tribut de leur reconnaissance par
l'empressement quils ont mis à se
procurer ces utiles travaux. |
Nous donnerons, pour lannée
actuelle, à cette feuille une étendue
plus considérable; en y ajoutant des
notices bibliographiques qui ne peu-
vent manquer de présenter de linté-
‚ rét aux Membres que la Société pos-
sede dans l'étranger, et nous nous
u A > 2 2L — EE T ue m sate Dy Ph n
estimerons heureux, si parmi les ou-
vrages, que nous devrons ‘annoncer,
ils en trouveront qui aient été com-
posés par les Membres eux-mêmes.
Mais pour éviter une grande per-
te de tems, causée par l'envoi mul-
tiplié qui se renouvelle chaque mois
et pour en éviter les frais , nous di-
stribuerons le Bulletin de lannée ac-
tuelle en trois ou quatre. livraisons
qui formeront un volume. La suite
des livraisons ne Sera indiquée que
sur l'enveloppe et l'ouvrage lui - mé-
me conservera une pagination suivie.
Ce changement que, nous faisons au
bulletin, permettra Фу recevoir des
notices plus étendues qui , toutefois
plus tard, pourront étre réimprimées
dans les Mémoires. !
Moscou, ce 15 Janvier 1830.
Le Directeur perpétuel de la Société
С. Fischer DE WALDHEIM,
>
Bul Cetin
A. GODS hr arena
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ee génie 2 Hal de.
Mboscou.
hin
Seconde année, 1830,
: L.COMPTE
rendu des travaux de la Societé pour. Tasos
1829
par le Directeur de la Société
L'annéé qui vient s'écouler: forme une épo-
que remarquable dans les annales de notre
Société, Sa Masesré l'Empereur , en daignant
prendre la Société sous Sa ‘HAUTE protection ,
a gracieusement augmenté ses fonds annuels
par une -addition de- 5000 Roubles qui met ‘la
Société à même de publier: ses nouveaux tra
vaux et à rétablir deux qui ont été consumés
par les flammes en 1812.
Sa MajssrÉ a porté sa bonté plus loin en
accordant à notre artiste, Mr. Zetter, une gra:
tification particuliere, de 3000 R. pour le
soutient de sa’ famille.
Dans le desir d’exprimer notre reconnais-
sance pour la haute protection que Sa МдлезтЕ
nous a gracieusement accordée nous avons com-
mencé une nouvelle suite de nos travaux sous le
titre de Nouveaux Mémoires. La réimpression
des anciens Mémoires a été recommencée par
le quatriéme volume qui sera publié incessam-
ment. Le second volume des Nouveaux Mé-
moires est sous presse. Un bulletin de la So-
ciété a été publié pour animer l'activité des
Membres. |. 1
Plusieurs excursions ont été. faites dans le
gouvernement de Moscou, et pour. éviter des
voyages lointains , le Conseil de la Société a
jugé utile d'acquérir, par achat; quelques objets
necessaires pour son Musée, telsque. des fossi-
les du Caucase, des insectes de l'Amérique
septentrionale, etc. |
Le Conseil a arrété, dans la séance du 29
Nov. 1829, que les: planches pour lOrycto-
graphie de Moscou seraient publiées avec leu?
texte explicatif avant l'apparition de l'ouvrage
7
lui-méme, vu que ces planches renferment à
peu prés toutes les observations principales que
lauteur a pu faire dans notre terrain cal-
caire. |
L'état de la Société, par rapport à ses
Membres , s'est trouvé , comme suit :
Président de la Société, . . . , . S. E. Mr. le
T Général-Major et Cura-
teur de l'Université, Ale-
xandre de PisanErr.
Vice-Président et | Ä
‚ Directeur perpétuel de la Société . . =: . . . G:
| | Fischer.
Le Secrétaire général . . . : : Mr. le Profeseur,
Dr. Alexandre Fischer.
iy T Par mU Z 9.59€ Mr. George de Las
VEAU,
Bibliothécaire . .. .... . Mr. Pnossr.
Trésorier . . . . . + : « . Mr. Serge deRozow.
Artistes ©. . . : . + . + . Mrs. Alexis ZETTER ;
Ossiporr, GRATCHOFF.
Empaileur . .:.. Мг. Conus,
‘8
Membres de la Société ,
A. Ordinaires ,
I. en Europe,
1. à Moscou. 51. M
2. dans d’autres villes de la Rus-
sie, 144.
en Allemagne. 92. |
en Angleterre. 39.
en France. 45.
| Suède, 14.
en Danemarc. 5,
en Hollande. 2,
9. en Portugal et
‚en Espagne 12,
10. en Italie. 15,
II en Asie. 6.
IIl en Amérique. 11.
IV en Afrique. 1.
В. Honoraires, -
1. de la Russie. 199.
_ 2. étrangers. 60,
C. Membres adjoints. 14.
D. Elèves, 10. '
Œ® 4 Dah ©
e
5
9
Le Conseil de la Société est composé pour
Tannée actuelle ;
du Directeur, du Secrétaire général, des Se»
| crétaires particuliers , du Trésorier, du Bi»
bliothécaire et en outre des Membres suis
vans nommés par ancienneté ; -
Mr. le Conseiller d'Etat et Prof. Hivrepranpr |
Mr. le Conseiller d'Etat et Prof. Jáwiscn.
Mr. le Conseiller de Cour, Dr. Mastoy,
Mr. le Conseiller de Cour et Prof. Hermann, +
Mr. le Conseiller de Cour et Prof. Dipkovsky, _
Mr. le Conseiller. de College et Prof, Davınov,
Mr. le Conseiller de Cour et Prof. PÉRÉVOGHTCEHIKOV,
Mr. le Cons. d'Etat actuel Apouknrine.
| Dans le courant de l'année la Société a eu
neuf séances ordinaires et une publique , en
. honneur. de S. E. Mr, le Baron Alexandre
de Avknosnr pour la quelle le ei a
invité les membres par un programme imprie.
me sous le titre de: Notice sur le système
apophysaire des Terebratulites. avec 1 pl, in 4,
Les travaux de la Société seront indiqués
eq yon quM € | | . It Г
brièvement sous les titrés suivans : :
Io
A. ZOOLOGIE.
1. Mammirines et Oiseaux
Mr, le Dr. Licurensteın a donné un catalogue
des mammiferes et des oiseaux qui se trou-
vent en Courlande,
S. E. Mr. de Morınovsky a communiqué un
manuscrit contenant la description de plu-
sieurs oiseaux de la Sibérie. Il a été re-
demandé, Fio Hi yat
Le Directeur a donné une notice des Elephans
et des Rhinocéros fossiles en Russie. |
Les oiseaux que Mr. Corrrane nous a envoyés —
de Bahia en Amérique se distinguent par la
grande netteté dans la conservation des
couleurs. Ces oiseaux appartiennt aux genres:
Psittacus, Rhamphastos, Picus; Falco;
Procnias , Capito, Momota , Dendrocolap- |
tes; Crypturus, Columba, Perdix; Porphyrio,
Charadrius, Ardea, Gancroma , Anas, etc.
Jl y a en outre un jeune Boa empaillé.
II. REPTILES.
Mr. Anprzesowskı a présenté un mémoire, en
latin, sur les reptiles de la Volhynie avec
IX
des. dessins. | Il sera, publié dans les Nou-
. veaux Mémoires de la Société, Tom. Il.
1l. Poissons.
Mr. de\Körren a communiqué des notices sur
da pèche de la mer noire.
ТУ. Cernanoronss.
Le Directeur a décrit plusieurs espèces nous
velles de Cephalopodes , qui se trouvent
fossiles dans le gouvernement de Moscou.
Il a donné un mémoire sur l'origine des fos-
siles , que Mr. le Candidat Galaghow a tra-
duit en Russe.
У. AcEPHALES.
Le Directeur a presenté la description de plu-
sieurs espèces fossiles de Strigocéphale, de
Strophoméne ; il a développé les caractères
de deux genres nouveaux, — — et
d'or thotetes. |
VI. Insecrtes
Le Directeur a communiqué les observations
nouvelles en anatomie et en physiologie des
"insectes ; faites surtout par Mrs. an , et
NE:
DES
i3
‘Tl a offert des notices de nouvelles espèces ‘d'in:
sectes de la Russie, dont le bulletin a déjà,
en partie, rendu compte. |
Mr. le Dr. GEBLER а présenté | un mémoire
sur les insectes de la Daourie 5 qui sera
publié dans le second volume des nouveaux
Mémoires de la Société.
Mr. le Dr. Besser a non seulement envoyé plu-
. sieurs livraisons de la Faune des Insectes
de Volhynie, de Podolie et du Kherson,
mais il a aussi donné des additions au mé-
moire de Mr. de Srevex (Nouv. Mém, Tom,
I) sur les genres Tentyria et Opatrum. Ces
additions se trouveront imprimées dans les
nouveaux Memoires. Tom. Ш.
Mr. le Dr. Sonorrsxy a décrit plusieurs nou-
velles espèces de papillons microptères, dont
le bulletin donne une notice accompagnée
de figures. Il a donné un catalogue des pae
pillons qui se trouvent en Livonie.
Mr. le Dr. Freiscuer a décrit deux . nouvelles
espéces de coléoptéres.
15
. Mr. le Prof. Квумскх et S. E. Mr. de Steven
. ont décrit plusieurs nouvelles espèces de Co-
léoptéres propres à la Russie, : —
Mr. Zouskov s'est occupé ‚de la description de
plusieurs nouvelles _espéces de. coléoptéres
trouvés aux environs . du lac. d'Inderskoie
par Mr. Karéliné; | sh
Mr. Sommer d’Altona à éotmiuniqué ses obe
_ servations sur l'élève d’un papillon de PA <
mérique, de la Saturnia Luna, en Europe ;
. dont il a obtenu de superbes exemplaires pen:
dant plusieurs générations consécutives.
УП. ‘Роу! Ев. сос |
Mrs. Conus er Sokórorr ont rassemblé | des po-
_lypiers prés de Pakhra et prés de Colom-
na; le Directeur en a distingué deux espé-
ces remarquables ; l’une par sa :grandeur
colossale, ( Chaetetes giganteus ) et Yautre
par sa forme conique ( Chaetetes incrustans.)
B. BOTANIQUE
Mr. Vrapmwmmskv a envoyé de Nertchinsk un
"rapport sur la culture du blé de Himelaya.
Ce rapport a été communiqué à la Soc. Impér.
d'agricülture, fi
ni
14 | !
Mr. le Dr. Firiscuer a présenté un catalogue
des plantes qui croissent spontanément en
Courlande. dio. | olla
Mr. le Dr. Besser a entrepris une monographie
des Armoisies de LiwwÉ et a présenté le ré-
sultat de ses recherches sur le genre Absin-
thium de GAERTNER.
Mr. AwnprzEsowskt a envoyé un mémoire sur les
genres des Orthoplocees Brassicées du Syste-
ma vegetabilium de Drcawporrr,. Il sera im-
primé dans le second volume des Nouveaux
Mémoires de la Société.
Mr. le Prof. Alexandre Fiscnen, sécrétaire gé-
néral de la, Société a présenté un Mémoire
sur l'accroissement du tronc des Dicotylédones,
et une notice sur un genre de piscem) nou-
veau , du el
C. MINÉRALO GIE,
La minéralogie a eu sa part par des envois
intéressants faits par Mrs, Herrmann de Zla-
tooust, le Dr. Prrarıer de Nijny et Mr. le
Conseiller de Cour Berg de Moscou. La collec-
tion du dernier consiste en 250 morceaux.
15
Mr: Kırıner de Krasnoyarsk a fait connaitre
un nouveau gissement de spath fluor dans
ces contrées et Mr. le Dr. Genrer a en-
_voyé plusieurs crystaux de Dioptase.
Mr. le Prof. Gustav Rose a donné un appercu
des minéraux crystallisés qui se trouvent
dans les mines d'Or et de Platine de l'Oural.
D. MÉTALLURGIE.
Мг. Нем a communiqué une Notice sur les
travaux métallurgiques d’Ekaterinenbourg et
une autre sur les mines du méme district.
sous les rapports physique et’ économique.
Mr. Chmakoff a fait un rapport sur les mines
de Sisersk prés d'Ekathérinenbourg.
E. MÉTÉOROLOGIE
Mr. le Prof. Pérévocremxov a continué ses
observations météorologiques à Moscou.
Mr. Youcuxov a communiqué ses observations
météorologiques faites à Belgorod et Mr.
Hermann celles de Zlatooust.
F, MAGNÉTISME
Les observations sur le magnétisme terrestre fai-
tes en Russie pendant le cours de l'année
passée par M. de Humboldt et par les cé-
16
_ lebres voyageurs Hansreex, Dur, et Erman ont
b éclore de nouvelles idées, et ont ‘animé
Ле zéle de plusieurs dé nos Membres qui se
sont empréssés de les continuer, |
G. MÉDECINE.
" Quai de "WaxczwtEIM a communiqué T
potra d'un cas rare; présentant un
corps étranger (une petite monnoie d'argent)
qui a sejourné prés de 20 ans dans ses:
propres narines, Cette notice intéressante a
été renvoyée à la Société physico- - médicale,
Des matériaux intéressans qui se trouvent déjà
réunis, font espérer que la suite de notre
Bulletin sera favorablement accueillie.
|
С. Fischer;
‘II, OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES.
par Mr. PerevoscarTcnikov.
Dans le N° XI de lannée 1826 du
journal de Physique et d’hist. naturelle de
Moscou, on a fait connaitre une serie deta-
illée d'observations météorologiques faites pen-
dant cinq années de suite (1821 —
1825) dou il résulte que la température
moyenne a été pour Moscou — + 4°,
Ensuite, en faisant la revue des découver-
tes dans les sciences naturelles, on a don-
né quelques observations sur la température
des années 1826, 27 , 28. Mais comme de-
| puis le mois de Mars de lannée 1829, ila
été fait des changements, tant dans l'ordre des
observations que dans les apparails , en méme
tems que nous jetterons un regard sur ces ob-
servations , il ne sera point inutile de consi-
dérer ce qui a pu en déterminer le chan-
gement.
18
Le principal but des observations mété-
orologiques est de s'assurer la connaissance du
climat d'une région, et de ses vicissitudes; et
pour y parvenir , l'on doit déterminer: 1) la
température moyenne; 2) la répartition de
cette température selon les saisons de l'année;
3 ) le maximum de l'extension de ses limites;
4) la hauteur au dessus du niveau de: l'océ-
an du lieu , oà se font les observations; 5) la
sécheresse et l'humidité de l'atmosphére; 6) la
qualité du sol; 7) et enfin la nomenclature
des végétaux qui fleurissent et murissent en
plein air. D’aprés ce que nous venons de dire,
on voit qu'un seul observateur n'est point suf-
fisant pour remplir toutes les conditions qui sont
exigées, et lon ne s'étonnera pas si nos ob-
servations ne repondent qu'aux cinq premières
questions.
wu dai température moyenne de l'année, se
déduit d'abord de la température moyenne
journaliére, et ensuite de la mensuelle: si l'on
voulait déterminer la température moyenne
journaliére avec une entiére exactitude, il fau-
droit que les observations se fissent pour le
moins d'heure en heure; mais comme cette
I9:
condition est à-peu-prés impossible à remplir,
l'observation '.doit se baser sur. les propriétés
des moteurs. qui. opérent les vicissitudes. de
la température. La principale source du calo-
rique de la terre, est le soleil, dont l'action
est soumise aux. lois de la communication du
mouvement ; c'est à dire, que dans les corps
la températare ne. s'élève pas subitement, mais
yar degres; par ‚cette raison Ja température
journaliére la plus élevée s'observe à deux
heures après midi, etla plus basse au moment
du lever du soleil. L’on doit /conséquemment
conclure. que c'est à ces. deux momens que
doivent se faire les observations desquelles se
déduit la température moyenne ; mais comme
à Moscou , qui se trouve sous la lat. de 53?
| 45/, les limites du lever du soleil vont de 34!
h. à 81; il a paru nécessaire de fixer le mo-
ment des observations du. matin constamment.
à 6 heures; et celles du milieu du jour à deux
heures. А‘ ces observations on en a ajoute
d'autres qui ont été faites à 9 №. du matin
et du soir, simplement à l'effet de s'assurer
jusqu'à quel point la température de deux
о *
|
20
seules observations se rapprochaient de la tem=
pérature moyenne journalière. Afin que l'on
pát tirer une conclusion determinative de ces |
observations , nous offrons ici le tableau de
celles qui ont été faites sur la température
moyenne des années 1826, 27, 28, et 29.
| temp. moy. à|
temp. moy. de 6 E du d
Année. 1826. ;
3 observations. et. oe
Janvier — 7, 6 — 7°, 6
Fevrier — 7,3 — 7,7
Mars — 0,1 |— 0,5
Avril + 6,4 + 7,8
Mai + 11, 3 + 11,8
Juin + 13,0 kel
Juillet -- 16,1 —+ 16,6
Aott + 14,2 + 14,2
Septembre + 11,6 + 11,8
Octobre + 5,0 + 5,6
Novembre + 0,06 |+ 0,6
Decembre — 3, 3 |— 3,3
Temp. moy. | à TM
+ 5°, 1 + 5°, 2
générale.
D:
temp. | moy. de
Année .1827.. | 6 h. du mat
da: 3 observations. 4
et à 2. h
Janvier — 8°, 0 — 7°, 5
Fevrier — 6,0 — 6,2
Mars. me. 049 | 0,4
Avril, + 7,5 + 8,2
Mai. —+ 13,7 + 13, 9
Juin. I+ 15, 4 + 15, 9
Juillet. I+ 16,0 + 16, 9
Aoüt. + 12,6 + 13,1
Septembre + 8,3 + 9, 2
Octobre — 1,5 — 1, 2-
Novembre — 5,2 — 5,0
Décembre. — 9,1 |— 8,9
Temp. moy. LL 3°. 6 | 4. 4
générale, à |
Рош, moy. à
| Année 1828. Temps MON dee CE dn main
À 3 observations. 1
et à 2 h.
Janvier —.12?, 0 — 11?, 5
Février — 8,0 — 7,8
Mars. 0 9 0 KT 0 E 9
TAvril. --., 7-4 9 | 7
ne en
Mai. E- 12.8 H-
Juin. + 15,9 |+ 16, 6
Juillet. | Ге 15, B + 16, 8
Août. + 14,0 [+ 13, 7
Septembre. H- 6,00 He 0
Octobre. — 2,1 — 9, Di
Novembre. — 5,5 — 5,6
Decembre. — 12, 5 — 12,5
Temp. moy. 1.55 8 11.79 CH
générale. к | :
Temp.moy.à
6 h. du mat.
et Aa. h. |9
Temp. moy.
Année 1020. de 4 observ.
Août, +13,
|Septembre. |<+ 9;
Octobre. + o,
Novembre. |—- 7;
Janvier. ML, Оса, ©
Février, —. 5,6 0— 06,.-5
Mars. — 3,79 — 3,6
Avril. + 4,8 {4+ 5,1
Mai. --105 8 | x
Juin. +15,6 |+15,8
Juillet. 177 2 7750
7 I
i 9
2 5
5 5
Temp. moy.
generale.
4-59, 9 p V AA I
25
^ Maintenant nous devons faire voir ‚la ma-i
niere dont la température susdite des 4 années,
s'est partagée dans les saisons de chaque an-
née, et quelles en ont été les limites. | .
L. Hiver de l'année 1825 à 1826 — 6°, 2
.Printems . .. . BR "TP eros 7
EM o6. eos в 1 14
Pons. . dish ^ qua) PE + 6, 0
Dans cette année la plus forte shake a
| été de + 249,2, au mois de juillet, et la
température n plus basse, au mois de Février,
de — 20°, | |
II. Hiver de l'année 1826 à 1827 — 7°, 5
| 2 at. о oc ae 7,2
О bo. 10 0
" Automne. SEI rs c drag 1; 0
| La temperature la plus élevée: + 96°
en n juillet : la plus basse; — 24? en Février.
ni. Hiver de l'année HER à 1828 — 10°, 6
Printems А € Es 6, 6
COPIE elus: di cii aia
Automne (UEM) MM. RAN — 0, 2
B température la plus élevée : E 249
en juillet : la plus basse ; — 28° en’ Décemi-
bre et en. | Janvier. P st
—
^» ee
| 24
IV. Hiver de 1828 à 1829 — 10°, 0
Printenis', . 4 "cmq 14 jodb om
Eté D wo sogen, зо, Bub 16,0
Automne . . .' . . ‘= 0, 9
Dans le courant de once mois la tempé-
rature la plus élevée: + 27° au mois de
juillet; la plus basse: — 21° au mois de
janvier. |
_ А’ ees observations nous ajouterons les
a
remarques suivantes: 1° De l’année 1821 à
1825 latempérature moyenne a été de E 49,
et si nous y ajoutons celle des quatre années
suivantes , nous obtenons pour temp. moy. +
4°, 06 et conséquemment de nouveau + 4°.
La premiére question relative äla température
de Moscou peut donc étre considérée comme
résolue. Quant à la seconde, d'aprés ces ob-
servations nous pouvons maintenant seulement
conclure, que la température moyenne de l'été
parait constamment égaler à peu prés + 16°.
29. Sur ces neuf années, 1826 a été la
plus chaude, et dans ses quatre saisons la tem-
pérature générale s'est trouvée répartie égale-
ment, Si nous ne nous trompons pas, elle a
25
été remarquahle par Pabondance des récoltes, et
E particulièrement par celle des fruits.,
"8. “T'année la plus froide a été sah, Si
nous considérons comme mois d'hiver ceux où
la temp. moy. est au dessous de 0°, on peut
conclure que dans cette année, de même sab 'en
| 1927, Vhiver a été de 6 mois, |
4°. Enfin d'après les tableaux, que nous
avons offert, il parait évident que pour déduire
la température moyenne d'une région quelcon-
que , il est inutile de répéter les observations
3 ou 4 fois par jour, et que 2 observations
suffisent: savoir: au moment du lever du soleil
et à deux heures aprés midi; ou méme une
seule fois à 9 heures du matin.
En réponse à la 4 question, nous obser-
verons que jusqu'au mois de juin de l’année .
1829, les observations, barométriques ont été
faites avec un instrument défectueux; mais de-
puis cette époque l'on en emploie un excellent
qui a été fabriqué par Neugebauer, excellent
ouvrier, et quon a vérifié sur celui de M.
de Humboldt qui a été fait par Е ortin: la dif-
férence que l’on a trouvée n'a été que de 0, 2,
26
de la ligne française. Nous nous «bornerons :
conséquemment aux observations, barométriques
qui ont été faites dans les mois de juin, juillet,
août , septembre n octobre et novembre. Com-
me d’après ces observations qui n’ont été en- |
core continuée que pendant 6 mois, lon ne
peut pas déduire d'une maniére cos la |
hauteur moyenne du barométre à Moscou À il
a fallu remettre à l'année prochaine le calcul
exact de l'élévation de Moscou aü dessus du
niveau de locéan. Toutefois il n'y a point de
doute que la suite des observations prouvera
quil ne peut y avoir de différence que dans
les lignes , et que le calcul suivant doit m
procher de trés pres de la vérité.
Hauteur moy. du Barom.
po franc. à 0°
Juin. 974 6/4, 36
НЕ D NF que
Aoûts ии s do 2/4 MAUR
Septembre. 27 9,40 1
Octobre. 27: 0390 ..
Novembre. 2712,00
9074 974 gun, 5—3392/4,5 j
Haut. moy. générale.
* 27
‚Nous supposons donc que la température
moyenne de Moscou t^ == 4° R= 5° C; et la
hauteur moyenne du barométre h/ == 749, 6 mil-
limètres au T^ = o. Ensuite , d'après M. de
Humboldt nous adoptons la hauteur du baro-
mètre au dessus. du. niveau de de h —
758, 2 Mil. au T — o ett == 25,3. Ensuite,
d'après les tables d’Oltmans nous obtenons :
pour В ..... 6133, 5 Métres.
h/..... 6040, 8 |
"| | 8254.7
Correct. pour t + t et 5, 5 E |
| | 98, 2— 301,47 p.fr.
En portant notre attention sur les éclaircis-
semens precedens, nous croyons que ce cal-
cul donne plus exactement la hauteur de Mos-
cou, que ne la fait celui de M. Hansteen. Au
reste celui de ce savant ne differe des nötres
que de 111 pieds. xd
|. Nous terminons cet article en donnant le
tableau du terme moyen des observations qui
ont été faites sur l'hygrométre et sur l'état de
Yatmosphere. ~ m |
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*) Hygr ometre de Saussure, rond, partagé en 100 divisions,
(**) Hygr. portatif de PROS dont l'arc est partagé en
100 divisions y où la plus grände humidité se trouve in-
diquée 4 01 fabriqué par Neugebauer.
(***) Pendant les mois suivans, la force du vent était inconstante,
de manière qu'elle changeait plusieurs fois dans la même
journée,
nn
Le
/
III. Kunze Скосмозт1зснЕ DEMERKUNGEN UIBER
LiTHAUEN, VOLHYNIEN un Popo.ien;
Von Prof. E. Eicuwazn. .
SE cud
- “Vom URGEBIRGE,
__ Das Urgebirge, vorzüglich Granit-und Gneus-
Kuppen , finden sich haeufig an beiden Ufern
des Bug ‚ in Podolien, seltner am Dnester ;
schon bei Shitomir, (pol. Zytomirz ) bildet
der Granit bedeutende Bergkuppen , und ent-
halten oft sehr grosse dodecaédrische Gra-
natkrystalle ; bei Korez (pol. Korec) am
Kurezik finden sich dagegen ein schwar-
zer Schörl in fusslangen und zolldicken
Krystallen in ihm; eben so haeufig sind grosse
_ Quarzausscheidungen. Die Porzellanerde, die in
den Fabriken von Korez und Baranowka verar-
beitet wird, liegt bei Burtyn und Horodniza
unter einem gelben Thon auf dem Urgebirge,
und enthaelt oft Quarzkörner und Glimmer-
schüppchen. Eben so merkwürdig ist ein maech-
‚tiges Graphitlager in zerfallnem Gneus, am
30
Slecz, unfern Bilezaki. Der Gneus erscheint
unter einem sandigen Thonlager so bröcklich ,
„dass er wie Sand zerfaellt, und in ihm liegt
der Graphit in dicken Schichten, die leicht
an ihrer Schwärze erkannt werden; der erdige
Graphit ist bald mit Quarzkörnern gemischt ,
bald wechseln Sandshichten oder ockergelbe
Thonlager m't den Graphitschichten,
Endlich findet sich bei Berdyczew, Pogor-
se und Machanowka, ein Thorporphyr mit. ge-
meinem Opal in dem Granit muldenfürmig ein-
gelagert ; oft ist der Porphyr blendend weiss
und enthält kleine Quarzkrystalle. Er ist meist |
schreg geschichtet , oder senkrecht abfallend .
und enthàlt dann zwischen den einzelnen Schich-
ten Lager von gemeinen Thon. In den Kláf-
ten des Porphyrs liegt der Opal, oft in zolldi-
cken Massen, die seine ganze Oberflaeche, über-
. giehen, meist wachsgelb von Farbe, und kaum
durchsichtig, zuweilen durchscheinend und den
edlen Opal sich annaehernd; das Farbenspiel
ist alsdann sehr ausgezeichnet, |
Vom UEBERGANGSGEBIRGE.
So wie am Bug (pol Bóh) und dessen
Stromgebiet die Urgebirgsbildung vorherrscht ,
5i
so zeigt sich am Dnester vorzüglich eine Ueber-
gangsformation. An' ‚vielen Stellen. Podoliens
beobachtet, man unmittelbar auf ‚dem Granit
eine Grauwacke , die grobkórnig ist, und aus
grossen Conglomeratstücken von ‘Quarz und
Feldspath ‚besteht. Nach oben ‘wird sie meist
feinblaettrig und schiefrig, und geht so in
Grauwackenschiefer über, der horizontal ge-
schichtet mehrmals mit einem Thonschiefer wech-
selt. Dieser zeigt alle möglichen Farbenabaen-
derungen, und ein sehr verschiednes Gefiige ,
wodurch er sich grade als Thonschiefer der
Uebergangszeit characterisirt. Um Kamenez (pol.
Kamieniec ) steht vorzüglich der Uebergangs-
kalkstein , der sogar mit dem blaettrigen,
leicht zerfallenden Thonschiefer wechselt, in
grossen hohen Bergkuppen zu Tage an; er ist
von grosser Haerte und Dichtigkeit, graulich-
schwarz von Farbe und wird nach oben merg-
licht, so dass alsdann oft ‘horizontale Lager
eines erdigen Mergels mit den Kalkstein-
schichten wechseln : wodurch er dem Ueber-
gangskalksteine der Ostseeprovinzen sehr nahe
kommt. Mit ihm hat er auch dieselben Verstei-
nerungen gemein; es finden sich vorzüglich
>
32
Astraeen, Agaricien , Madreporen , Caryophyl-
lien , Turbinolien , Sarcinulen, Favositen , fer-
ner Encrinitenstiele , und vorzüglich viele Te-
rebrateln und Orthoceratiten , ober auch den
Scalarien und Pleurotomarien ähnliche Formen,
in fusslangen Arten, und sehr kleine den Bu-
cardien verwandte Muscheln; so wie seltne Tri-
lobiten, hauptsaechlich in den Mergelschichten.
Vom FLÖZGEBIRGE. |
Während die Gebirgmassen der Ur-und
Uebergangszeit sich in Volhynien und Podolien
in grosser Ausdehnung erheben und weithin
vorherrschen , treten die Gebirge der Flözzeit
bis zur Kreide mehr oder weniger zurück, so
dass man sie nur an einzelnen Punkten in ge-
ringer Ausdehnung wahrnimmt. So könnte man
vielleicht einen versteinerungsleeren Kalkstein
hieher rechnen, der vor Ssatanost am Sbrucz
ansteht, und nach oben von einem gemeinen.
Thon gedeckt wird, in dem sich Geschiebe
eines weissen, oft gelblichen Kalksteins finden;
sie sind an beiden Flächen mit einem tropf-
steinartigen Kalktuff bedeckt. Der Kalkstein
selbst ist hart, äusserlich stark angefressen 3
33
und erscheint sandig , weil er Quarzkörner in
sich anfnimmt, Bei Czernokosynce am Sbrucz
ruhen ‚maechtige :Gypslager in ihm, die ihn
‚dem Alpenkalkstein annaehern; nirgends finden
sich Salzlager, aber wohl eingeschlossene Sele-
‚nitkrystalle, Quarzkrystalle in kleinen Drusen-
raeumen und selbst mineralische sehr weiche
Holzkohle , doch nur in unbedeutenden, kaum
einige Linien maechtigen Schichteni diese lie-
‚gen zwischen nicht viel maechtigern Schich-
ten des Fasergypses, und zwischen ihnen nicht
selten feine Mergelschieferschichten. Der Gyps
‘ist weisslich, gelblich , ‘grau, röthlich , oft
schön marmorirt ; bisweilen wird er derb und
fest, blendemdweiss und geht in einen schö-
nen Alabaster über. Auf dem Gypslager
liegt unmittelbar ein Muschelhalkstein , dessen
‚kleine Versteinerungen schneckenartig erschei-
men, ja andere kleinen Belemniten gleichen.
An. andern Stellen zeigt sich ein feinkörniger
‚gelber Sandstein, ( etwa dem bunten Sandstei-
ne entsprechend , ) auf dem Uebergangskalks-
teme, der aber nach oben grobkörnig wird ,
„und Quarz-und Kieselgeschiebe in sich aufnimmt,
so dass er in ein Conglomerat übergeht. Auch
9$
54
Versteinerungen zeigen sich in ihm, doch
kaum erkennbare , vielleicht den Lucinen ver-
wandte Gattungen von Bivalven, Obenauflagert
sich, etwa als Jurakalk , ein derber, ‘sehr
fester Versteinerungsleerer Kalkstein in nicht
besonders mächtigen Lagern. Dieser Jurakalk
findet sich an andern Stellen meist der Kreide-
formation innig verbunden, aber nur in gerin-
ger Ausdehnung, so beim Dorfe Halaykowcé ,
in Podolien , bei Woronowce und Werbowec
in Volhynien. |
Bei Ladowa am Dnester dagegen ruht die
Kreide unmittelbar auf dem Thonschiefer und
steht über 10 Klafter hoch zu Tage an; sie
enthaelt meist Plagiostomen ; aber dann keine
Feuersteine; wo sie diese aufnimmt , zeigen
sich in ihr Pectines, Otreae und andre Mu-
scheln. Etwa 7 Werste von da ruht die Kreide
bei Bronnitza aufeinem grobkörnigen Sandstei-
ne oder einer Grauwacke , die wiederum den
Thonschiefer deckt. In Volhynien steht die Krei-
de, ohne dass jedoch ihr Unterliegendes erkannt
wird, in sehr grossen Massen und von vorzüg-
licher Güte bei Tuczyn, Iampol, Rovno, Krze-
55
mieniec und vielen andern Orten zu Tage an,
und bildet um Grodno in Lithauen bedeutende
Bergkuppen. Hier enthaelt sie meist Belemni-
ten, und zwar in solcher Menge, dass sie sie
nach allen Richtungen durchsetzet ; dort, in
Volhynien, fehlen ihr dagegen durchweg die
Belemniten , und die Menge der Echinen, Te-
rebrateln ,.Ostreen , : Placunen , Catillen u. a
Muscheln nimmt zu; eben so fehlen hin und
wieder in Volhynien die Feuersteine , die an
andern Orten, so um Grodno, sehr. haeufig sind.
In den Feuersteinen Volhyniens finden sich oft
eigenthümliche Versteinerungen, so Reteporen,
Escharen , Ananchyten , und andre Echinen р
auch Encrinitenstiele ; die reinsten , schönsten
Feuertreine sieht man bei Krzemieniec und
Wiszniewiec , wo sie zu Flintensteinen verar-
beitet werden; die grüssten dagegen sah ich
beim Dorfe Halaykowec , in Podolien , als un-
förmliche Geschiebe , wo eins derselben an 8
Ellen hoch und fast eben so breit , äusserlich
aber so durchlöchert war , dass es einer La-
vamasse glich.
ip
36
Von DEN TERTIANGEBIRGEN.
Die neuern, ihrer zahlreichen und man-
nichfachen Versteinerungen wegen merkwürdigen
Tertiangebirge zeigen über der Kreide in Li-
thauen , Volhynien und Podolien , eine so in-
teressante Reihenfolge , dass sie sich in ihrer
Ausbildung der aehnlichen Formation um Paris
und London nicht nur an die Seite stellen kón-
nen, sondern sie in ihrer Ausbildung vielleicht
noch übertreffen. Erst seit wenigen Jahren,
vorzüglich seitdem die Pariser Formation von
den HH. Cuvier und Brongniart sorgfältiger
untersucht worden ist, hat man angefangen ,
den Formationen der Tértianzeit eine besondere
Aufmerksamkeit zu schenken. Es ist bekannt,
dass die beiden Naturforscher aus der Lagerung
ihrer Gegend ein mehrmaliges Wechseln ver- -
schiedener See-und Süsswasser-formationen an-
nahmen , die sie aus verschiedenen Bildungse-
pochen herleiteten ; dass sie aber schon von
spätern Beobachtern ähnlicher Formationen in
andern Gegenden Frankreichs widerlegt wurden.
Auch ich fand ia Volhynien und Podolien die
drei Hauptglieder der Tertianformation, den
|
|
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4
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|
!
|
57
Tüpferthon , den grobkörnigen Seekalkstein
und den Seesand mit einander wechseln , und
in ihnen alle dieselben Versteinerungen , so
dass man schon daraus auf eine gleichzeitige
Bildung dieser Massen schliessen muss. Sie ent-
standen wahrscheinlich durch mehrmals sich -
wiederholende Oscillationen des Erdbodens ,
durch vulkanische Ursachen bedingt, wie der-
gleichen Erdstösse auch noch vor kurzem in
jenen Gegenden beobachtet wurden. * ) Jene
Niederschläge , erfolgten ohne Zweifel ruhig ,
nicht gewaltsam, in einer und derselben Flüs-
sigkeit; daher sind die Schnecken und Mu-
scheln überall so schón erhalten, dass man
selbst die feinsten Spitzen an ihnen unversehrt
_ wiedererkennt. So ruht der Töpferthon Volhy-
niens mit seinen Braunkohlenlagern, vorzüglich
da, wo er als gemeiner Thon Seeversteinerun-
gen führt, auf dem grobkörnigen Seekalk, wie-
wohl er an andern Stellen gewöhnlich unter
* ) Vom 13 auf den 14 Nov. 1829 wurden , einige
Minuten daurende, Erdstósse durch ganz Volhynien,
Podolien und Bessarabien, vorzüglich in Winnitza ,
Dubno, Neudubossar, Tyraspol, Odessa, Nicolajew,
Cherson u. a. О. empfunden. я
=
a xz
ut +e
38 pm.
ihm liegt, und der Seemuschelsand , der eben
so bald unter, bald auf dem grobkórnigen
Seekalke liegt, zeigt mit jenen beiden dieselben
Thierreste , meist aus Gattungen > wie sie
gegenwärtig nur das offene Meer heisser Gegen-
den bewohnen. Was endlich die Süsswasser-
formation der Tertianzeit betrifft , so findet
sie sich in Volhynien und Podolien unter sol-
chen Verhältnissen , dass sie durchaus nicht
als eigne Formation aufgestellt werden darf,
sondern vielmehr mit jener Seeformation als
derselben Bildungszeit angehörig angesehen wer-
den muss. Meist finden sich die Flussschnecken
in einem Kieselkalke, der aber oft zugleich
Seemuscheln enthält und bald über, bald unter
dem körnigen Seekalke liegt ; ja es sind sogar
den Seemuscheln des kórnigen Seekalks Fluss-
und Erd-schnecken zugesellt, und dadurch
wird das gleichzeitige Entstehen aller ' dieser
Formationen aufs deutlichste erwiesen.
Sieht man von den auffallend mit jetzt
lebenden Fluss- und Erd-Schnecken verwandten
Formen . ab >; so bilden die Seethierformen
meist neue, dem Ocean eigenthümliche Arten,
39
und da sie meist fern von der gegenwärtigen
Küste e» schwarzen Meeres, mitten im Lande
vorkommen , so könnte man diejenigen Forma-
tionen , die sie enthalten, Binnenlandformatio-
nen der, Tertianzeit, oder die Tertianbildungen
der ersten Reihe, nennen, um sie von den
Küstenlandformationen, oder den Tertianbildun-
gen der zweiten Reihe zu unterscheiden , von
denen gleich die Rede seyn soll; denn zuvor ^
sind noch einiger bestimmten Lagerungsverhält-
nisse der Binnenlandformationen zu gedenken.
Der Töpferthon ruht nämlich meist auf
der Kreide, selten, wie bei Mendzybosh auf
Granit, und wechselt mil Braunkohlen -( Li-
gnite) oder Sandlagern, so bei Zalircee, in der
Kluft Zabiak, wo zunaechst auf der Kreide ein
blaeulichtgrauer Töpferthon liegt und mehrere
Fuss maechtig ist. Nach oben geht er in ein meh-
rere Klafter haltendes Lager eines gemeinen Thons
über, das aberoft durch Sandschichten oder Braun-
kohlenlager von einander durchsetzt. wird. Die
Braunkohlenlager sind hier mehrere Fuss mäch-
tig, meist schwarz von Farbe und stark
brécklich , nehmen aber immer zwischen den
40
einzelnen Schichten Thonlager auf; oft erschei-
nen sie dagegen sehr fest und zeigen deutliche
Dicotyledonenstructur ; alsdann werden sie von
Steinmasse ganz durchdrungen. Zuweilen ent- |
halten sie Abdrücke eines zwei Zoll langen
Cerithium. In dem obern sehr maechtigen
Lehmlager finden sich dagegen die mannich-
fachsten Seethiere , vorzüglich Arten der Gat-
tungen Ostrea , Pectunculus , Arca, Cardium,
Chama, Venus, Venericardia, Lucina, Pecten,
Donax, Tellina, Cerithium , Turbo , Trochus,
Natica, Harpa, Buccinum, Pterocera , Strom-
bus, Rostellaria , Turritella , Haliotis und vie-
le andere; ihnen zugesellt sind Scutellae, Spa-
tangi, und andere Echini, desgleichen auch
Dentalien und Serpulen.
Der kornige Seekalk ferner bildet in Vol-, |
bynien und Podolien eins der ausgebreitesten
und ausgezeichnetsten Glieder der Tertianzeit
und zeigt deutlich mehrere eigenthümliche Schich-
ten, die hinsichtlich ihres Gefüges von ei-
nander abweichen, und mit den Lehm - und
Sandlagern mannichfach wechseln, und aufund
unter sich eine Süsswasserformation gelagert
4t
haben ; aber dadurch dass sie meist dieselben
Versteinerungen führen einer und’ derselben
Bildungszeit angehören. So findet sich bei
. Altpoczaiow in Volhynien über der Kreide ‘ein
gemeiner Thon und auf diesem ‚eine sehr aus-
gebreitete ganz lose Sandbildung mit Cerithien,
Turritellen, Bullen, und einer Menge schwarzer
Feuersteine; auf ihr liegt aufs neue eine braun-
rothe, fette Lehmerde mit Cerithien und Ser-
pulen, und auf‘ dieser ein sehr fester Muschel-
kalk mit Ostreen , Lucinen , Serpulen. In der
nun folgenden Lehmschicht liegen ausser Ceri-
thien noch Trochi und Turbines und einzelne
"kleine Haifischzihne. Sie wird wiederum von
einer Seemuschelkalkformation gedeckt, die aufs
neue noch dreimal mit der Lehmbildung wech-
selt ; und immer mehr Versteinerungen auf-
nimmt; vorzüglich wird die Zahl der Cerithien
_ gross ,: und es kommen noch Mitrae, Nassae
Harpae, Murices, Coni und aehnliche zu. Andere
wichtige Punkte der Art sind Bialosurka, Neu-
konstantinow , Simonowa , Tessow , Boczanitza,
. Grigoriopol u. s. w. |
Die Seesandbildung findet sich hauptsäch-
lich bei Bilka und Zuckowce in Volhynien. Ein
42 |
an 20 Klafter hoher Sandberg führt dort eine
Menge Thierreste, vorzüglich Arten von Turris
tella, . Turbo, Trochus, Natica, Harpa, Buccinum,
Voluta, Conus, Mitra, Rostellaria, Pyrula, Pileop-
sis, Fissurella, Emarginula, Pecten , Solen 5
Ostrea, Pectunculus, Arca, und viele andre, fer-
ner Discorbiten in grosser Menge eben so Scutel-
lae, Spatangi, ja sogar: den Daedaleen aehnliche
Pflanzengattungen , endlich auch kleine Nagel-
glieder von Seekrebsen. Nach oben wird der Sand»
den eine lehmigte Beimischung ‚auszeichnet , !
von einem Serpulenkalk gedeckt, doch so; dass
seine einzelnen Schichten immer wieder durch
ein Sandlager von einander geschieden sind.
Die Zahl der Thierreste nimmt bei Zucowce
um vieles zu; sie zeigen überdies den schün-
sten Perlmutterglanz und oft brennendere Far-
ben. Zu den Muscheln gesellen sich sehr gros=
se, schön erhaltne Panopaeen, zu den Schnecken
eigne Formen der Sigareten und ausserdem
finden sich Milleporen , Celleporen, Reteporen,
Flustren , Escharen, Milioliten, INodosarien, ©
Sideroliten , ferner eine grosse Menge jener
kleinen Nageiglieder von Seekrebsen, die auch
im Parizer | grobkórnigen Seekalke häufig : vor-
а. (| |
43 |
kommen $ endlich fast haardünne ; einen halben
Zoll lange fischgraethenartige Knochen. und an-
dre 2 Zoll lange Extremitaetenknochen von klei-
nen. Säugthieren.
Die Hp fisici foi à der Tertianzeit
habe.ich an mehrern. Puncten in Lithauen, Vol-
hynien und Podolien zu beobachten Gelegenheit
‚ gehabt. Die älteste Süsswasserbildung findet Sich
schon in den obersten Lehmschichten des Töp-
ferthons, so bei Lutzk, am Styr, wo eine
Menge Cycladen mit einzelnen Planorben , die
dortigen Lehmhügel erfüllen à gleich den Cy-
renen der Lehmbildung ( des fausses. glaises )
bei Marly unfern Paris. Auch am Niemen bei
Grodno ruht eine ähnliche Süsswasserformation
in einem mehr oder weniger blättrigen Thon-
mergel auf der Sandbildung , welche die dor-
| tige Kreide deckt; es finden sich dort Lymnae-
° еп, Planorben, Paludinen , Bulimen und s0-
gar Helices; nach oben deckt den oft schwarzen
blättrigen Thonmergel (marne argilleuse feuilletée)
ein weicher, blendend weisser , leichter Mer-
gel. Diese merglichte Süsswasserbildung ist bei
Paris nicht selten und deckt dort den Gyps,
44
oder wechselt mit ihm ab, während sie bei
Grodno nur durch ein Sandlager, das auch bei.
Paris nicht selten den Töpferthon von der
Kreide scheidet, von dieser getrennt wird, und.
ich die ganze Gypsformation mit den Anoplo-
therien , Palaeotherien und andern auffallenden
Landthierformen nirgends in Lithauen, noch in
Volhynien und Podolien entdecken konnte.
. . Der kieseligte Süsswasserkalk ist dagegen
in Volhynien und Podolien weit häufiger, aber
wie er um Paris auf dem kórnigen Seekalk zu
liegen pflegt , so ruht er in unsern südlichen
Provinzen meist im Lehmlager, unmittelbar
über der Kreide, immer aber nur als Conglo- —
merat: so sah ich ihn bei Wiszniewiec , wo
die Kreide überall von einem Lehmlager ge-
dekt wird, das, so wie sie, ein allmählig sich
senkendes Niveau zeigt. Das Kieselconglomerat.
des Lehmlagers enthält meist 3 — 4 Linien
lange Lymnaeen und kaum eine Linie lange
Planorben, aber keine andre Süsswassergattun-
gen. Einzelne Conglomeratstücke dagegen ha-
ben an ihrer untern Fläche deutliche Seemu-
scheln, den Flussschnecken also zugemischt, so
M
ne uk IE e OL M NEP
45
Tellinen , Ampullarien , Trochen , Turritellen
‘und Cardien. In demselben Lehmlager finden
sich endlich auch Hornsteingeschiebe, mit den
"Gyrogoniten, *) den Samen der Charen. Auch
bei Zalisce und Brikow beobachtete ich unter
ähnlichen Verhaeltnissen im Lehmlager über
der Kreide die kieseligte Süsswasserformation
mit sehr grossen Lymnaeen, dem L. stagnalis
verwandt , und vielen Planorbis, dem P. cor-
meus; spirorbis, Vortex und contortus nahe
kommende Arten. Noch merkwürdiger erschien
mir die Süsswasserbildung von Kuncza, etwa
4 Werst von Teophipol. Auch hier liegt der
Kieselkalk mit Planorben und Lymnaeen als
Conglomerat in der schwarzen Dammerde; über
dem Lehmlager der Kreide, mit ihr sich eben
so senkend. Einige tausend Schritte höher hin-
auf findet sich ein grauer grobkórniger See-
sand, der aber nur aus Kalkkörnern besteht ,
und daher dem grobkörnigen Seekalke ent-
*) Auch in den Feuersteinen des Olonezkischen Gou-
vernements unfern dem Flusse Luga finden sich
‚oft eine grosse Menge Gyrogoniten und lassen dort
eine Süsswasserformation der Tertianzeit erwarten.
46
spricht, wofür auch seine zahlreichen Thier-
reste, die Cardia, Veneres , Modiolae, Telli-
nae, Ampullariae, Harpae, Buécina, Cerithia,
Turbines, Trochi, Nassae, Dentalia und a. |
sprechen. Er steht nur einen Klafter hoch
zu Tage an. Auf dieser Bildung ruht ein meist
kieselkalkiger Conglomerat mit Planorben und |
Lymnaeen, aber ‚auch ой! mit Cardien und
Serpulen , wodurch die ; gleichzeitige: Bildung
derselben hervorgeht ; , ihnen, sind andre Con-
glomerate von einen feinkörnigen , kalkhaltigen
Sandsteine mit vielen Seemuscheln zugesellt; !
Dieses merkwürdige Conglomeratlager theilt sich
auf die Art, dass die untere starkgeneigte
Schicht ganz dieselben See-und Süsswasserthiere
führt, so Cerithien und Tellinen , Planorben
und Lymnaeen, während in der obern hori-
zontalen , fast lehmigten Schicht nur zertrüm-
merte Seemuscheln, so Cardien, Tellinen,
Cerithien , Trochen und andre . bemerkt wer-
den. Aber zwischen den sich so theilenden
Conglomeratlagern zeigt sich dagegen ein gegen
9 Fuss maechtiges Lager eines braunrothen
Lehms mit dem buntesten Gewirre von Erd-
Fluss-und Seethiéren , so finden sich Helices
47
und Pupae, als Erdschnecken den Flussschnec-
‘ken, Lymnaeen , Planorben‘, Paludinen ,:Dali- -
men, Succineen , Neriten, und diese’ den: See-
muscheln , Tellinen , Cardien ‚ Cerithien und _
andern zugesellt. Ganz oben wird das Con-
glomeratlager von einem gemeinen Thon, ge-
deckt, der über einen Klafter maechtig ist’,
und selbst eine Menge jener Thierreste nach
unten zu enthaelt. | |
_ Endlich ist hier porci eines Punktes bei
Mendzybosh am Boshek (pol. Bozek) zu ge-
‚denken ; der Süsswasserkalk kieseligter Art
enthaelt hier Erdschneeken , als Pupen , und
| Flusschnecken ; Planorben . Lymnaeen , Pota-
miden , die den Seemuscheln , den Cardien ,
Pileopsen , Dentalien E a. zugesellt sind 5
der über und unter sich einen Muschelsand
mit Cardien , Tellinen, Veneren , Ampullarien,
Pileopsen , Cerithien , Trochen, Serpulen und
Milleporen zeigt. Etwas weiter findet sich ein
grobkürniger Seemuschelkalk , der offenbar mit
dem Süsswasserkalke von gleichem Alter seyn
muss , und nach unten Quarzkórner aufnimmt,
wodurch sein Gefüge so fest erscheint, dass
48
er mit Vortheil zu Mühlsteinen ‘benützt wird,
Er ruht auf dem Töpferthon . und wie ::-.és
scheint, dieser auf Granit. An dem entgegen-
gesetzten, südlichen. Theile der Stadt finden .
sich Helices und ‘Potamiden sogar den See-
muscheln , den Cardien , Tellinen , Pileopsen ,
Trochen, Turbinen, Ampullarien und andern
beigemischt. | | |
Alle diese See-und Süsswasserformationen
bilden also die erste Reihe der Tertiangebirge ,
und gehören einer Bildungszeit an; die zweite
viel jüngere Reihe begreift die Küstenlandforma-
tion, welche von Dnester Ausflusse an der
Nordküste des schwarzen Meeres laengst Odes-
sa bis zum Bug und Dneper zu Tage ansteht,
wo sie oft ein schroffes Meerufer bildet. Sie
ruht überall auf einem blauen Mergel und wird
nach oben von keiner andern Formation, oder
etwa von einem lehmigten Seesande gedeckt.
Sie bildet aber einen Kalktuff mit vielen fos-
silen Muschelresten der jetzt in schwarzen Mee-
re lebenden Arten; er ist.so weich *), dass
KD . . e . rj] on bes
=) Dies ist wahrscheinlic der calcaire moéllon der
Franzosen, der an den meisten Europaeischen. Kü-
ML WERT D
49
er als einziger Baustein jener Küstenlaender
gesaegt werden muss, also nicht mit dem Ham-
mer bearbeitet werden kann. Er wird im
Grunde nur von einer grossen Menge Cardien,
(wie sie noch jetzt das Meer bewohnen, C.
edule, ) und einigen Mytilusfragmenten so in-
nig zusamengesetzt, dass sie fast ohne alle bin-
dende Kalkmasse wie an einandergeklebt er-
scheinen, und die Masse dadurch, wie ein Tuff
brôcklich wird. An andern Stellen, so zwischen
Nicolajew und Cherson, geht erin einen festen
Süsswasserkalk über , aber so allmälig, dass
. auch hier See-und Süsswasser formation aus
einer Bildungszeit herrühren müssen. Auch er
enthält nur Süsswasserthiere, wie sie sich noch
jetzt im Bug bei Nicolajew finden , so Planor-
ben, Lymnaeen, Neriten , Mytili, auch Pota-
‚ stenlaendern , so an der Norvegischen , Französi-
schen, Spanischen und Italienischen Küste ansteht
und sich durch seine tuffartige Weichheit auszeich-
net; doch wird er auch hier zum Haeusserbau be-
' nutzt; Montpellier, Marseille, Nimes und andre
| südl. Französische Küstenstädte sind ganz aus ihm
4
erbaut,
50
miden oder Cerithienformen , wie dies noch
gegenwaertige Bewohner des schawarzen Mee-
res sind. Auch Abdrücke von grossen Glycy-
meris und Venusarten fehlen nicht, wie ich
"jene *) noch jetzt am Ausflusse des Dnesters ,
bei Ovidiopol lebend beobachtete, waehrend
Venus gallina überall im schwarzen Meere
vorkommt. Im süssen Flusswasser leben dort
eben so Lepaden , den gewöhnlichen Fluss-
krebsen aufsitzend, als auch Cardien, Venus-und
- Donaxarten , eigentliche Seemuscheln , während
Mytili und Neritae eben so gut das salzige,
als süsse Wasser bewohnen, gleich den Corbulen
und Clycymeren. Jener Kalktuff mit dem Süss-
walserkalk vor Cherson zeigt offenbar, das dort |
die letzte Graenze des schwarzen Meeres war
und dass sich schon damals dort ein Strom,
gleich dem Dnester, in dasselbe ergoss.
Sehr weit verbreitet zeigt sich diese Kü-
stenformation an der West- und Ostküste des
*) Dies ist Glycymeris plicata, m, die ich zuerst
an dem Südende des,Kaspischen Meeres, unfern
der astrabatschen Küste fand.
N er
« 4
Sx
Kaspischen Meeres ; hier bei Tjuk - Karagan, |
dort um 'Tarki,. Derbend und Baku, wo ein
aehnlicher , meist. tuffartig weicher: Kalkstein
vorkommt, der oft aus lauter zusamengekitteten
Bivalven besteht, die noch jetzt im Kaspischen
oder doch im schwarzen Meere, das mit jenem
vordem vereinigt war', leben. So finden sich
Cardien , Venus, Glycymeris-Corbula-und My-
tilus - Arten , die alle zu den gegenwaertigen
Bewohnern des Kaspischen Meeres gehören ;
die Glycymeris kommen haeufiger an der Süd,
als an der Nordküste, vor, wo dagegen im
Wolgastrom hauptsaechlich die Corbulen leben.
Eben so haeufig sind fosssile Donaxarten und
Serpulen, die gegenwaertig nur das schwarze
Meer bewohnen , wiewohl S. G. Gmelin diese
als lebende Bewohner des Kaspischen Meeres
‚aufführt ; es gelang mir nirgends , sie daselbst
aufzufinden , aber ähnliche , stark gewundene ,
dem Planorbis complanatus auffallend nahe kom-
mende, kleine Arten beobachtete ich auf Fu-
cusarten des schwarzen Meeres , wo Donax
trunculus eben so nicht selten ist. Ueberhaupt
_ bildet dieses ausgezeichnete sich weit erstrecken-
de Küsten - oder Landseebassin sehr hohe,
4*
a’
schroffe , oft tuffartig weiche Felsmassen , an
der ganzen Westkiiste und der obern Haelfte
der Ostkiiste des Kaspischen Meeres und zeigt
zu gleicher Zeit die Granzen des letzten hohen
Wasserstandes derselben an.
Paor. E. Eicnwatp.
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Aw HA ALAS IA A, PS, ALIA до а а о о де дд AAA ISI N N N N 9
III. Description DE siX NOUVELLES ESPÈCES DE
CanasES DE L’ARMENIE TURQUE
par
le Comte Mannerueim.
Dans un temps ой les armées victorieuses
de la Russie ont pénétré jusqu'au centre de
l'Empire Ottoman, on auroit pu, sans doute,
trouver des moyens de faire des recherches
relatives à l'histoire naturelle dans des con-
trées qui , sous ce rapport , sont restées jus-
quà présent inconnues aux savans. C’est aus-
si, en envisageant les avantages qu'on pour- ~
rait tirer de ce grand événement , pour am-
_ plifier les sciences naturelles , que j'ai täche
de le mettre à profit, en engageant quelques-
uns de mes amis attachés à ces armées de
recueillir des insectes pour ma collection. De
tous ceux de ces amis qui ont passé le Bal-
can, il n'y en a pas un seul de retour; mais
quant à ceux , qui ont visité l'Asie Mineure ,
jai été plus heureux, et parmi eux je me
. 54 ^ . „”
fais un devoir de citer en premier lieu Mr.
Emile de StserwvaLL, officier de l'Armée du
Caucase et Chevalier de plusieurs Ordres, at-
taché à moi par des liens de parenté et d'a-
mitié intime, Au milieu des combats, ila
réussi à me sauver une petite collection de
coleoptéres trés - intéressans $ et connaissant'
particulièrement mon goût pour les Carabi-
ques, mon Musée, qui compte déjà 140 es-
péces de Carabus , vient d'étre, par ses soins
empressés , enrichi de 6 nouvelles espéces ,
dont quelques unes présentent méme des for-
mes tout-à-fait étrangères à tout ce que
nous avons vu jusqu'à présent. Je m'empres-
se d'avoir l'honneur d'en offrir les descriptions
suivantes à cette illustre Société , qui a dai-
gné me compter parmi ses membres. — Mr.
de STJERNVALL a recueilli ces insectes près
du mont Кор - Dagh, entre Beibourt et Tre-
bisonde , végétans sur une terre grasse et noi-
re, un jour du mois d'Aoüt de l'année derni-
ére, que le soleil ranimoit la nature aprés une.
pluie abondante et froide. — Comme, il n’ar-
rivera pas de sitöt, à ce que je presume,
|
» MATES NE
55
qu'un naturaliste se rende dans ces mémes
contrées , ces insectes doivent étre regardés
comme la plus grande rareté, et j'éprouve
réellement du regret de ne pas en avoir re-
cu nombre d'exemplaires , pour avoir le plai-
sir de les partager avec mes correspondans. —
J'ai cru rendre un juste hommage à la bien-
veillance de Mr. de Stjernvall et au succés de
ses recherches , en lui dédiant le plus magni-
fique de ces Carabes, que je décrirai en pre-
- mier raug, en en faisant suivre la description
de celle des autres qui, toutefois w offrent
pas moins de formes intéressantes.
CARABUS STJERNVALLI
v
Elongato -ovatus splendidus; thorace elytrorum
fere latitudine , cordato , violaceo ; elytris vi-
ridi = aureis. nitidissimis , punctis sub - impressis
duplici serie.
Magnitudo Carabi splendentis Fabr. sed
statura ab omnibus mihi cognitis Carabis aliena,
capite magno et thorace cordato Car. Schön-
herrii Fisch. haud absimilis. Caput magnum,
viridi aeneum, inter antennas profunde bifoveo-
56 |
latum , foveolis longitudinaliter rugosis, fronte
convexa , strigis nonnullis transversis notata ,
oculis majusculis prominulis glaucis , palporum
articulis vix securiformibus. Antennae capite
cum thorace parum longiores , structura ut in
congeneribus. Thorax cordatus, capite nonni-
hil latior, ante medium rotundato - dilatatus ,
elytrorum fere latitudine, apice profunde emar-
ginatus , medio truncatus, angulis parum pro-
ductis rotundatis, lateribus , praesertim poste-
rius, valde reflexus, laete violaceus, dorso vi-
ridi-micans, hinc inde leviter transversim stri-
20505, ad margines ragulosus, medio tenue
canaliculatus , foveolis posticis lateralibus sat
profunde impressis. Scutellum triangulare breve.
Elytra thorace plus quam triplo longiora, ultra
medium sub- linearia, tum versus apicem sen-
sim angustiora, apice singulatim rotundata ,
dorso parum convexa, nitidissima , subtiliter
strigosa , punctis nonnullis impressis duplici
serie, viridi - aurea splendidissima , margine
omni explanato - reflexo , concinne rugoso, vi-
olaceo. Gorpus subtus nigrum nitidum. Pedes
nigri, tibiis intermedüs fulvo - ciliatis.
V— TOU Pe RP rr ТЕГ
57
CARABUS CHALCONATUS
Oblongo-ovatus , supra obscure aeneus , subtus
niger; thorace fere quadrato , postice subtrun-
cato, elytris undique punctis minutis subseria-
tis , postice foveolis impressis triplici serie ,
versus apicem irregulariter congestis.
Statura et magnitudo fere Carabi bes-
sarabici Steven vel potius Car. clypeati Apams,
illo tamen paullo longior et ab omnibus jam
cognitis Carabis satis diversus. Caput nigrum
inter antennas profunde bifoveolatum , fronte
plana sub-laevi. Antennae ut in congeneribus
constructae , nigrae, longitudine dimidii corpo-
ris. Thorax longitudine parum latior, apice
sat profunde emarginatus , basi capitis latitu-
dine sub-truncatus , angulis fere rectis, lateri-
bus rotundatis, leviter marginatus, dorso sub-
convexus, vix canaliculatus , sublaevis; pos-
terius ad quartam canaliculae partem puncta
iria impressa transversim posita et ad latera
baseos utrinque foveola nonnihil rugosa sat
profunde impressa, niger nitidus, versus mar-
gines et in foveolis posticis. virescenti - aeneus.
Scutellum nigrum, triangulare, transversum.
58
Elytra humeris rotundatis , thorace latiora, la-
titudine plus quam sesquilongiora , versus api-
cem rotundata , leviter marginata , convexa,
aenea , virescenti - micantia , undique punctis
impressis minutis , subseriatis et paullo pone
medium foveolis majoribus triplici serie, ver-
sus apicem irregulariter congestis , — margine
subtiliter granulato. Corpus subtus cum pedi-
bus nigrum , nitidum.
CARABUS MORIO.
H
Oblongo - ovatus , niger ; thorace plano ,
subquadrato , ruguloso ; elytris convexis , со-
riaceis , punctis obsoletissimis impressis tripli-
ci serie.
Magnitudo praecedentis. Caput nigrum ,
rugulosum , planiusculum , inter antennas vix
foveolatum. Antennae nigrae , dimidio corpore
breviores. Thorax capite multo latior, basi
apiceque subtruncatus , lateribus subexplanatis
aequaliter rotundatus , latitudine paullo brevi-
or, angulis baseos rotundatis subdeflexis, dor-
so plano, canalicula media vix conspicua, ni-
ger , undique subtiliter rugulosus. Scutellum
breve, nigrum, mitidum. Elytra thorace pa-
POETE
Í— V —
Se Zen oe
(8
24
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Y
L
;
Ÿ
D
i
,
EL
- rum latiora , sed plus quam triplo longiora ,
humeris rotundatis , paullo pone medium vers
sus apicem sensim augustato - rotundata, ра-
y e ' 1 .
rum marginata , supra valde convexa , nigra,
subtiliter coriacea , punctis vix conspicuis im-
) . . . о $ . .
pressis triplici serie, et ad marginem series e
granulis parvis subelevatis. Corpus cum pedi-
"bus subtus nigrum nitidum.
Garasus Armeniacus.
Oblongo = ovatus , supra rubescenti - cu-
. preus ; thorace rugoso , plano, subquadrato ;
elytris elevato - lineatis , lineis binis majori-
bus , subundulatis , punctisque oblongis ele-
vatis triplici serie.
‘Carabo Eichwaldi Fıscuer subsimilis, sed
.paullo minor et thoracis forma imprimis di-
_ stinctus. Caput elongatum , subrugosum , inter
antennas utrinque impressum, Antennae nigrae,
longitudine dimidii corporis. Thorax subqua-
dratus, antice posticeque nonnihil emarginatus,
lateribus parum rotundatus , vix marginatus ,
. dorso planus, longitudinaliter canaliculatus ,
valde rugosus, niger, undique rubro - et viri-
"di- cupreo relucens. Scutellum semicirculare
N
=
60
nigrum. Elytra oblongo - ovata, basi thorace
haud latiora, medio vix dilatata , versus api-
cem rotundato - excisa, dorso convexa, ru- |
bro-cuprea; in singulo striae Gta et 10ma in- -
tegrae sub - undulatae , reliquae angustio-
res, interruptae, rugulosae, At, 8%
et 12"» tamen punctis oblongis majoribus —
elevatis. Corpus subtus cum pedibus nigrum,
nitidum.
. CARABUS INCATENATUS,
Elongato - ovatus, supra virescenti = cu-
preus; thorace longiore, subquadrangulari; ely-
iris lineis binis elevatis intricatis , punctis ob-
longis elevatis triplici serie.
Pracedenti similis et forte ejus varietas.
Differt tamen colore virescenti - cupreo , tho-
race longiore minus rugoso, elytris longiori-
bus, lineis elevatis haud rectis ut in illo, sed
cum proximis intricatis, apicem versus tan
tum magis regularibus. Caeterum descriptionem
praecedentis repetas.
mE BRS es
us
] E ix: ae en >
Cee, RTE LE RIO Se ee ii^ pe
ne
ee
M
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6r
CARABUS BREVIUSCULUS.
Brevis , rotundato - ovatus , supra niger, sub-
tus violaceo - micans; thorace transverso, mar-
gine explanato 3 elytris subquadratis , subti-
liter rugulosis , pedibus validis.
Carabo convexo brevior sed multo latior,
et ab omnibus cognitis Carabis forma longe
recedit ; Callisthenem Panderi Fiscu. primo
intuitu credideris , sed verus Carabus. Ca-
put nigrum strigosum , convexum, foveolis in-
ter antennas parum conspicuis ; oculi vix pro-
minuli, glauci. Antennae breves nigrae. Tho-
rax capite duplo latior, latitudine plus quam
dimidio brevior, antice posticeque emargina-
tus , lateribus rotundatis, praesertim poste-
rius late explanato - marginatis , angulis ipsis
posticis nonnihil productis subdeflexis , dorso
fere plano, canalicula vix conspicua , niger,
subtiliter strigosus, versus latera rugulosus.
Scutellum minutum , triangulare. Elytra tho-
‘race parum latiora , et latitudine vix longiora,
humeris subrectis, versus apicem tantum non
nihil augustato - rotundata , parum convexa,
! X x Pus :
AT
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ge MU.
AT o fi à HAT
* " 4 WA
р x m.
62 x
‘ o Le
lateribus explanatis, margine ipso reflexo, un- |
dique subtilissime transversim rugulosa. Cor-
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pus subtus nigrum , violaceo - micans. Pedes. 1
nigri longiusculi , respectu magnitudinis. insecti_ 1
_ admodum validi.
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ТУ. Nova GENERA COLEOPTERONUM FauwaE Eve
ROPAEAE.
Auctore Fr. EscHscHoLTz.
I. Miscopzra. 1 ) |
E familia Carabidum ; sectioni aut Fero-
niarum , aut Harpalorum adnumeranda.
Tarsi maris quatuor anteriores dilatati :
antici articulis tribus : intermedii
articulis duobus subtus scopulifor-
mibus.
Labium profunde emarginatum , dente si-
nus simplici.
Mandibulae breves.
Palpi cylindrici , apice truncati.
Species : М. arctica. Scarites arcticus Pavk.
Clivina Сумн. Desean. Tibiae anticae, ut
omnes sciunt , apice haud palmatae. Corpo-
ris forma insecti rarissimi , quod liberalitati
ill. comitis C. a MANNERHEIM debeo, obser-
1) Mi6xyos , pediculus ; беру, collum.
64
vatorem invitat, idem Cephaloti approprin-
quare, quod nonnisi ea licentia fieri potest,
quam ill. Com. Dz;zaw in Tom. IV. р. 2
s. spec. gen. dedit: — — ,,il serait peut-
étre plus raisonnable. de donner pour carac-
tere aux Harpaliens, les quatre premiers
articles des tarses antérieurs dilatés dans les
males , car dans les Patellimanes et les Fé-
roniens, le quatrième article n'est jamais .
dilate, **
2., Raaconycna. 2)
E familia Malacodermatum et sectione Cantha-
ridum.
Antennae setaceae , distantes.
Palpi securiformes.
Tarsi articulo penultimo bilobo.
Ungues apice fissi.
Species hujus generis adhuc cum Cantha-
ridibus conjunctae , sed ex unguibus fissis ca-
piteque basi angustato facile cognoscendae ;
sequentes mihi notae : Cantharis melanura L.
a) payes, ruptus ; 0vvZ , unguis.
w— — c
ку WP oe
-- wees LS ПСГ Е "m
65
fumans Mec. ‚ fumata Heııw. , alpina Pavk. ,
annulata Fiscu., elongata Favr., piniphila Escu.,
ceteraeque ineditae.
9., Hymenopuia, 3 ),.
E familia Lamellicornuum , et sectione
Melolontharum.
Aniennae clavato - lamellatae.
Ungues aequales, compressi, subtus mem-
brana aucti. !
Species: Melolontha strigosa Плас. (== Oma-
loplia strigosa Des. Cat.) et Hym. bifrons m.
fronte carina longitudinali , corpore supra sub-
tilius punctato; ex Lusitania.
4, PHYLLOGNATHUS. 4)
E familia Lamellicornuum et sectione Sca-
` rabaeorum. | |
| Antennae clavato - lamellatae.
Mandibulae latae , foliaceae , exsertae,
integerrimae. -
Jarsi antici maris unguibus valde inaee
qualibus, |
(8) Upev, membrana; блАй , ungula.
( 4) puAkor, folium ; ygaSog , maxilla.
B | 3
PONI SEE
Species: Scarabaeus Silenus F., Sc. Orion
F., Sc. Corydon Oliv., Oryctes auctor. re-
cent,
5. Asemum 5) |
E familia Capricornuum , et sectione Prio-
norum. -—
Antennae setaceae.
Palpi compressi , truncati,
Oculi transversi , antice parum emargina-
ti , sine impressione antennali.
Thorax immarginatus. Tibiae lineares.
Species tres mihi notae : Callidium rusti-
cum L., striatum L. , et Asemum atrum m. ,
atrum , thorace puctulato , elytris lineis ele-
vatis obsoletis ; e California. Genus ob struc-
nrc ra a. eu e amm e EI m e E Свист
turam oculorum a Callidiis removendum et in
sectione Prionum prope gen: Spondylis locan-
dum , quocum thorace immarginato congruit ,
‚at tibiis linearibus differt.
| | Fa. Escasenorz ,
$2 —
Dorpati mense Januarii
1830. |
en
5) aönnos, obscurus.
,
|
V. Six wouvELLEs EspkcEs DE TEIGNES DE LA
Livonıe
decouvertes et decrites
par Cnanzes Henri GuizLiaume Soporrsky. М. D.
A
avec la Planche I.
(Continuation. V. Bulletin 1829. p. 142 g
| 4. Tina Wu -
Planche 1. #. 1.
Alis anterioribus nigro - fuscis , nitidis, рип»
ctulis sulphureis , maculis marginalibus majo-
ribus fulvis sex ; alis inferioribus nitidis .
concoloribus.
Longueur 3 lignes ; Largeur 5 lignes.
Gotthelf Fisener , Med. et Phil. Doctor,
Consil. Stat. actualis ; plur. Ord. Eques,
mult. Socc. Sodalis, Caesareae naturae Curioso-
rum Mosquensis Director perpetuus; fautor
benevolus. Er
C'est avec cette jolie espèce, que la re-
colte commence. . Les premiers rayons du
printems l'appellent déjà à la vie. Elle vole
| | 5 *
68
lentement aux derniers rayons du soleil cou-
chant, et se montre assez souvent sur les fe-
nétres des pavillons de jardins. Je lai trouvé
trés fréquemment dans une cabane de mous-
ses. Les ailes supérieures sont d'un brun -
noirätre brillant , parsemées de beaucoup de
petits points jaunes de soufre, parmi les quels
se trouvent quatre sur le bord antérieur,
et deux sur le bord pasterieur, plus grands
que les autres, triangulaires et jaunes d'or.
Les franges en sont grises - jaunätre. La tête,
les antennes et les. ailes inférieures sont d'une
couleur uniforme ^ noires - brillant. On pour-
rait facilement confondre cette teigne avec 7.
Lucella Навмев.
5. Tinea Ruca&rra.
Planche. I. f. 1.
Alis anticis albis , lineis et maculis. nigris.
alis posticis nigris.
Longueur 34 lignes. Largeur 71 lignes.
J'ai trouvé cette teigne une seule fois sur
la haie d'un jardin au mois de Juin 1827.
Elle se rapproche de Tinea Combinella Hüs- |
TE B Etc aeu c eI pf ape EP iri ali ter Mia т ee D ca ee
69
ner, ( Beyträge zur Geschichte der Schmete
terlinge. I. Th. Tab. 1. D. 4.) mais une com-
paraison seulement superficielle suffit pour en
trouver la différence.
Les antennes sont noires, filiformes , la
tête est blanche; les yeux noirs, le corselet
blanc pointillé de noir, le corps gris; les
‘pieds noirs, annelés de blanc. La couleur
des ailes supérieures est blanche, obscurcie
vers la pointe par des atomes bruns. Elles
portent des taches noires irrégulières, l'une à
la base , triangulaire , l’autre au milieu sub-
carrée, et la troisième vers la pointe; celle
du milieu se joint à une ligne noire, qui coms
mence an milieu. des ailes et aboutit à la ро-
inte; il y a en outre un petit trait noir au
dessous du commencement de cette ligne no-
‘ir, un autre à la base et trois petits points
vers le bord postérieur,
| Te . 7 . ) .
Les ailes inférieures sont d'un noir mat
uniforme , les franges sont longues et de la
méme couleur.
70
‘6. Tivea CRINELLA. 4
Planche I. f. 2. |
Alis anticis et posticis concoloribus. , nitidis
griseo flavis , ciliis albescentibus.
Longueur 21 lignes. Largeur 44 lignes.
Les ailes supérieures sont jaunes clairs,
d'un éclat métallique; avec un mélange de gris
sans autre dessin. Les ailes inférieures , le
corps et les pieds sont de la méme couleur.
La téte est un peu plus foncée. Elle зе rap-
proche le plus de pellionella (Röseı, Hüsner,)
mais elle. en differe par le défaut .du point
noir du milieu, La chenile a 3$ — 4 lignes
de longueur , est blanche » avec des lignes du
dos , brunes, transparentes; la tete en est
brune - claire, (Dans la Pedlionella on voit
encore une écusson brune sur le cou). Les
irois paires antérieures des pieds sont pointues
et les deux postérieures obtuses. Elles de-
meure dans les crins qui servent à garnir les
meubles. Au mois de Mars elle a obtenu sa
croissanre compléte , forme une gaine allongée
et ouverte du cóté de la téte, qu'elle attáche
aux meubles, Elle se change à la fin de Mars |
ео ОВ бы ERE ne
eye
71
en une chrysalide jaune; lisse et trés vive,
dans laquelle la place des yeux est proéminente.
Aux mois de Mai et de Juin le papillon parait
en grand nombre, aime l'obscurité et se troue
ve principalement derriére les dos de chaises
et de sophas. La Pellionella étant dangereuse
à la fourure, celle-ci devient pernicieuse pour les
meubles, qu'elle corrompe en peu de tems. L'u-
nique moyen de la détruire est la déstruction
des chrysalides qu'on trouve fréquemment aux
coins et aux enfoncemens de ae » depuis
le mois de Mars.
7. Tortrix RusnawA,
Planche. I. f. 5.
Alis anticis rubecundis ‚ lineis obscurioribus
tribus transversis, macula marginali; alis pos-
| licis brunneis.
Longueur 31 lignes. Largeur 8 lignes.
Il est difficile de dire si ce Tortrix res-
semble plus à Carpiniana, dont elle a la cou- :
Е leur, ou à Ribeana Hüsx, dont il porte le dessin.
Il est d'un brun-rougeátre , a auprés de la ra-
cine des ailes une ligne arquée plus foncée, au
milieu une bande oblique et sur le bord ag-
972
térieur, vers la pointe, une petite tache brune,
d’où descend une ligne foncée obliteree et à
peine visible. La tete, le corselet et les
antennes sont également brunes ; les ailes in-
ferieures plus foncées.
8. Tortrıx PALLASANA.
Planche L f. 4.
Alis anticis purpureis , lineis argenteis trans-
versis , punctis marginalibus nitidis ; alis po-
sticis nigris 5 ciliis griseis.
Longueur 3I lignes. Largeur 8 lignes.
Peter Simon Pattas, Academicus , de
historia naturali Imperii Rossici meritissimus.
Ce bel insecte est difficile à décrire, par-
ceque son dessin n'est pas tout à fait régulier.
La couleur principale des ailes supérieures est
brune passant au pourpre; elle est traversée
par des bandes argentées larges en différentes
directions, presque comme chez Zuprepis Caja,
de sorte qu'il en résulte plusieurs petites. iles.
Trois de ces raies sont bien distinctes. Sur le
bord antérieur se trouvent quelques points bril-
lans. Les franges sont brillantes , grises - blan-
A!
an V PHP nt: AS SML Wm
PRO ae s ^t
ee ee cns
| 75
chátre. Les ailes inférieures sont noires avec
des franges plus claires.
La chenille, de 5 lignes de longueur, est
verte - brunätre , et vit dans les foréts de
pins. La chrysalide est brune. Le papillon en
sortit chez moi le 27 Juin 1829, dans Pes-
pace de douze jours. | |
9, Torrrrx DIMIDIANA. `
Planche I. f. 7.
Alis anticis interne sordide griseis, externe
_ subflavo - undulatis , puncto centrali nigro ;
| alis. posticis nigro - cinereis.
Longueur 5 lignes. Largeur 64 lignes.
Les ailes supérieures sont moitié grises-foncé,
moitié jaunes - claire. De la racine jusqu'à la
moitié des ailes la couleur est d'un gris sale
avec une poussióre noirälre. L'autre moitié est
‘jaune blanchätre avec des lignes ondulées et
des dessins plus foncés. Sur la séparation de
ces deux couleurs , qui descend du milieu du
bord antérieur obliquement vers le postérieur ,
se irouve un point isolé noir, “par lequel ce
lolrix se distinque des Comitana et Gentiana
74
de Hübner qui s'en rapprochent. Les ailes in-
ferieures sont grises = noiratre,
10. Trvea FuLvimiTRELLA.
Ç
Planche, I. f. 6.
Alis anticis nigro = fuscis , subnitidis, maculis
marginalibus flavescentibus, nigro-punctatis; alis
posticis fuscis , ciliis nigris , albo maculatis.
Longueur 32 lignes. Largeur 71 lignes.
La téte est d'un jaune d'or, le reste du
corps noir. Les ailes supérieures sont brunes-
noirätre, un peu brillantes. Sur le bord an-
térieur paraissent trois points jaunes blanchä-
tre, couverts d'une poussiére noirátre. Sur le
bord postérieur se trouvent deux autres points E
de la méme couleur. "Vers la pointe des ailes
on voit quelques points isolés blancs. Les fran-
ges sont blanches, tachetées de noir. Les ais «
les inférieures sont brunes, (Cette teigne se «
rapproche le plus de la funerella de Навуев.
oe oe eS
Ld
">
11. Tinea ZINKENELLA.
Planche. I. f. 8.
Alis anticis nigro - fuscis , maculis binis albis
oblongis , linea transversali lithargyrea ; alis
posticis nigris.
Longueur 31 lignes. Largeur 8 lignes.
Е. Г. T. G. Zinxen, Sommer nominatus,
Medicinae et Chirurgiae Doctor, Medicus
'aulieus. Brunsvicensis, plurium Societatum
Sodalis. |
Le habitus de cette teigne la fait rappor-
‚ter au genre Chilo de Zısses, Les ailes su-
.périeures sont brunes - noirátre , presque mat-
tes. Une ligne blanche part de la racine, se
prolonge en forme de cone vers le milieu ой
‚elle est séparée d'une tache carrée blanche
par la couleur primitive des ailes. Une petite
tache blanche se trouve aussi dans la pointe
‘ides: ailes, par laquelle passe la ligne noire,
décorée de quatre points noires. Entre cette
ligne de la pointe et la tache blanche dn mi-
lieu se tire cette ligne subarquée et plombée
qui est propre au genre Chilo. Les ailes in-
férieures sont noires, les franges grises, les
76
pieds jaunes, épineux ; les palpes trés proé- |
minens sont noires et labdomen annelé de |
jaune.
12. Tinea TREITSCHKEELLA. :
Planche I, f. 9.
Alis anticis griseo-badiis, striga longitudinali |
alba bipartita , fascia transversa cinnamomea ,
punctis decem adjacentibus triangularibus albis, |
ciliis maculatis ; аз posticis griseis , palpis
porrectis albis.
Longueur 3 lignes. Largeur 10 lignes. S
Fridericus Treıtscure, plurium Societatum
naturae: Curiosorum Sodalis , Entomologus cla=
rissimus , experientissimus. — ,
Cette teigne appartient également suivant.
son aspect général, au genre Chilo de Zinken, |
et trouve sa meilleure place entre Campella et
exsoletella Hiisn. La tête en est blanche , les
- TT
"^ s à ph e
yeux sont noirs, les palpes trés proémincns et
blancs. Les ailes supérieures sont vertes - bru- -
nätre. De la racine sort une ligne élevée blan-«
che, qui, se partageant vers le milieu des ailes, |
+}
| i
pour embrasser deux traits, l'un noir, l’autre «
DE
Hn
brun = clair, se réunit derechef. Au delà du
nv
77
milieu vers l'extérieur deux lignes brunes
subarquées et parallèles forment une bande qui
vers le bords supérieur fait transparaître la cou-:
leur primitive. Sur le côté extérieur de cettebande
se trouvent dix petites taches blanches triangu-
laires. Le bord extérieur est brun, les fran-
ges sont blanches , tachetées de brun.
Les ailes inférieures sont brunes - grisätre
claires. Le corps est brun, blanc sur les
côtés. Je lai trouvé au mois de juillet prés
de Riga , dans le voisinage de la mer, sur le
genievre, dans les aiguilles duquel elles tachent
de se refugier lorsqu'on les pouruit.
13. Tortrix UNDATANA.
Planche I. f. 10.
"lis anticis interne griseis , externe griseo -
purpureis , lineolis nigris transversis undula-
tis ; alis posticis griseis.
| Longueur 3i lignes. Largeur 7 lignes.
Les ailes } superieures sont, de la гасше
jusqu'au milieu , simplement grises; la moitié
Hextérieure en est grise, melangée de pourpre,
desorte qu'elles paraissent au premier coup
d'oeil moitié grises, moitié rouges. Toute la
surface est couverte de lignes noires, transver- |
sales et ondulées. Les ailes inférieures sont.
/ grises; les franges plus claires. Je l'ai trous
vé sur des pins jeunes, | 1
VI. Novice sur LES BoEUFS FOSSILES DE SIBÉRIE.
par С. Fiscner.
Mr. le Baron Cuvier, dans son excellent
ouvrage sur les ossemens fossiles , ( Tome IV.
Nouv. edit. 1823 ) et dans son Regne animal,
fixe le nombre des espéces de boeuf vivantes
à huit ; savoir: 1. le boeuf ordinaire, Bos -
"Taurus. L. 2. l'Aurochs , Zubr, des Polonais,
Bos urus Gwxus; 3. le Bison d'Améri-
que ; Buffalo des Anglo - Américains ; Bos Bi-
son ТГ, , B. Americanus СмЕг.; 4. le Buflle,
Bos bubalis L., B. Arni Suaw; 5. Gyall, Boeuf
des Jongles, domestique dans les contrées du
Nord - Est de l'Inde, Bos frontalis , LAmBERT;
6. Yak, Buffle à queue de cheval, Vache gro-
gnante de Tartarie, Bos grunniens Parr.
7. le Buflle du Cap, Bos caffer, Sparmann ;
. 8. le boeuf musqué de l'Amérique, Bos moscha-
tus GuEuIN, in
Quant aux especes fossiles Mr. le Baron
| hésite de les déclarer comme espéces distin-
|€tes , parceque les ossemens séparés de ce
So me | | | S SR
genre se ressemblent trop pour donner des
caractéres spécifiques certains, que c'est d'ap-
res les cränes qu'il est nécessaire d’en fixer |
les espèces , et que leur ressemblance , avec ©
les espèces vivantes, va méme au point qu'il 1
est difficile de ne pas les considérer comme i
identiques avec elles. Ce grand homme re- |
duit donc les espéces de boeuf fossiles à trois, |
dont une trés voisine de l'Zurochs, l’autre du .
boeuf commun , la troisième enfin du buffle |
musque de Canada.
Mais les recherches sur les corps fossiles, |
généralement prises , paraissent conduire à l'i- |
‚dee, que toute espèce fossile d'un genre quel- I
conque, est distincte des vivantes, même si
nous n’en saurions développer les différences, E
Cette opinion, tout hazardée qu'elle paraisse, se р
confirmera tôt ou tard d'elle - même,
|
J'oserai donc présenter les deux boeufs —
f | op ^ \
"1. Le Borvr à РВОМТ Lancer.
Bos latifrons.
| | f^ J
Pi. п. quatrieme de la grandeur naturelle.
B. à front trés large ; à cornes droites à la
base ; à palais trés dilale.
Cette espece rentre dans le premier ar-
ticle de louvrage de Mr. le Baron, compres.
nant les cránes fossiles qui ne différent pres=
que en rien de ceux d'Aurochs. Cet article
‚Mm riche en observations claires et précises ,
qui ne laissent rien à desirer; et mon opinion
sur ce boeuf fossile de Sibérie qui re rap-
proche de l'Zurochs ne pourra valoir que san-
ctionnée par les lumières de ce cérèbre Na-
turaliste.
Abstraction faite de la grandeur proporti-
‚ onnée , que Mr. de Cuvier attribue à la dif-
férence d’äge de l'animal, je trouve : que le
| front de ce boeuf n'est non seulement très
large entre les racines des cornes mais qu'il
est encore très alonge et trés applati. Les
bords des orbites trés fortes, complètes et
très proéminentes , terminés presque dans une’
EI
ligne droite avec la base des cornes, ‚de sorte
que le front en parait encore plus dilaté,
Les os de la máchoire supérieure sont
très larges, trés bombés de côté et avec une
forte éminence , (zygomatique ). Le palais en:
devient trés large et forme un oval alongé.
Les cornes commencent par une ligne droi-
te, qui sensiblement alongée dans cette езрё-
ce se dirige un peu en arriére. La cour-
_ bure n'est sensible qu'à la pointe. La racine
ou le noyau des cornes est profondement sil-
lonné surtout en bas. Il est intérieurement |
: celluleux.
Nous possédons au Musée de l'Université
un crâne presque complét que la Société doit -
à notre membre honoraire S. E. M. Banricn - |
Kamensky. Ce crane vient de la Daourie,
Un fragment de l'os frontal avec une corne
a été envoyé par notre Membre Mr. de Wane
GENHEIM - QuALEN, du Gouvernement d’Ekathé=
rinenbourg. Ce noyau de corne a depuis la
suture frontale 1 pied 7 pouces frangais.
Un troisieme a été acheté par la Société, -
: provenant du Gouvernement de Yologda. ll ne: |
. 83
comprend que l'os frontal et les noyaux de
cornes qui sont remarquables par leur grande
étendue, L’envergure a, en y conservant
le peu de courbure, 3 pieds, 2 pouces : de
Longueur depuis la crête
France.
Dimensions du crâne de la Daourie;
Mesure française.
_ occipitale jusqu'à la
racine des os du nez . 1 pieds— pouces. 9 lignes.
( ces os du nez man-
quent); — |
—— de l'espace occu-
pé par les molaires . —— 9 —— Be
- Longueur du palais. , — 9 —— 3 ——
La plus grande distan-
ce entre les molaires = 5 muni |
Largeur de l'occiput en-
tre les angles mastoi-
BEL... 4e. ; oe À mm
Circonférence de l'arc
occipital d'un angle
i mastoidien à l’autre —— 1 —— 3 ——
6*
Et
94
Hauteur de l'occiput de« 1 set oum Lyng ‚фито
puis le: bord superi=- nr Imo D RR
eur du trou occipital cool
jusqu'à la crête , . —— 5 —— 3 '
—-— de la mâchoire su- |
périeure, (sant YiCOMe… ul casio d
prendre les molaires —— 7 —— 9 ——
Largeur du cráne entre |
les racines des cornes
(oí de leurs noyaux) —— 11 = 8 — pic
à р 1 M Y
—— entre les bords - | di.
extrêmes des orbites 1—— —__. 5.
3 Lr
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mmm acum ommo WR E ne má 1 i
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£ T
aoa -
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|
P.
Ed. o'i
_ ПП est | vrai que les cranes de cette espece
" ^ 09, BOEUF A GORNES RAPPROCHEES,
Bos canaliculatus.
(Planche Ш. quatriéme de la grandeur. natue |
hine | ‚ relle.)
B. à cornes rapprochees par leur base, sepa-
rées par un canal droit et profondément
sculpte,
Ce crâne, appartient au troisième article (р,
155) de Mr, de Соутев, comprenant les
cránes fossiles à cornes rapprochées par leur
base, que lon a trouvés en Sibérie, et
qui paraissent analogues à ceux du buffle
musque du Canada, |
+ hn | |
Nous en possédons deux cránes, mais fracturés,
:. dont Yun, plus jeune, provient de la libé-
ralité de Mr. de Hedenstrüm ,. notre Mem-
bre. | |
nont été trouvés que sur les côtes de Si-
bérie , mais leur nombre n'est point aussi
*' petit qu'on le pense. L'Académie des scien-
2 ) , i .
ces de St. Petersbourg en a recu plusieurs
86
depuis le temps que: Parras a fait ola dés-
cription de ceux qui existaient dans cette
collection. *) Nous en possedons deux, et
‘- ils existent dans ces contrées, que rarement
un Naturaliste peut visiter , en assez grand
nombre, que les habitans, suivant le temoi-
gnage de Mr. de Hepenstrém , en font un
usage domestique. Ils emploient les bouts
du noyau des cornes pour en faire des
peignes , cause encore trés naturelle , | que
beaucoup de ces cranes sont mutilés par les
habitans eux-mêmes,
Quoique il est trés difficile d'en montrer
une différence valable du boeuf musqué, il est
encore moins vraisemblable, que ces cränes
ne soient point fossiles et que les glacons, lors
des dégels, l'aient pu conduire accidentellement —
de l'Amérique par les courans sur ces côtes.
Il y a surtout deux circonstances qui parais-
sent favoriser mon idée d'une espèce dis- -
tincte de boeuf canaliculé , savoir :
#) A. ma première visite au Musée de l’Académie t
j'aurai soiu d'iustruire. nos membres du nombre de
ces cranes et de leurs différences.
UN Ua te
UOu—— M Un.
ee Ze ad qutm
-)
A.
m!
ha
er
87
_ 1, le canal entre les cornes , rapprochées est
droit, et comme sculpté ;
| 2, da base des: cornes est beaucoup plus de-
primée dans le canalicule que dans le mus-
qué , de sorte que le front a du montrer
un enfoncement cousidérable , pendant qu'il
est convexe dans le musqué vivant. : °°
Cette base du noyau des cornes est dans le
| 'canaliculé , trés raboteuse et varioleuse. On -
voit. dans le jeune. crane des fossettes et -
des sillons , daus l'adulte au contraire ces
fossettes sont tellement profondes qu'on peut
y placer facilement le bout du pouce. Ce
. caractère n'est pas accidentel ou causé par
les eaux ou les glaces parceque la partie de
la corne la plus élevée et la plus exposée,
cest à dire là oà elle se courbe brusque-
> ment en bas, est fibreuse , ou striée et
sillonnée.
IA LARA.
08
Dimensions que j'ai pu prendre de nos frags
1 mens, |) omm
Crane [Crane]
adulte. | jeune.
pou-| lig- |pou-| lig-
ces, | nes. | ces. | nes.
Eee |.
^ - с - Ur u > uM
T r— m" ee ee ee
OE ne Fe ae. > a. LE 7 08^. 8 ^^
—
Longueur du cräne depuis
la créte de l'occiput jus-
quà la moitié de l'os du 3
front NR SE IR Sr 11.2.1972
Longueur de la base des cor- |
nes " ! e e . . é |
Longueur du canal entre les :
€onnee 4h50 ton dioe 7 7
iLargeur du canal . .
a. à l'endroit le plus
Вск QUE —-15
b. en arriere et par de- |
(WORE east al Bw
Profondeur du canal, qui
indique en méme tems.
l'élévation de la corne au
dessus du crâne . . —111|1|—
Distance des cornes du crà- |
uoa Bibi no Ee A11 58141 123
Hauteur de l'occiput depuis ib
les bords. du grand trou
jusqu'a da Crête, .... T4
oo
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SUR QUELQUES COQUILLES FOSSILES DE Уотнуме ,
. Poporik etc.
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À
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par A. ANDRZEJOWSKI. sé SE
En rendant, en 1822, compte à l'Univer-
sité de Villna des excursions botaniques que -
je fis antérieurement dans les Gouvernemens |
voisins, j'ai taché de décrire Tétat géologique
de ces contrées avec toute la précision dont
jétois alors capable. — Les observations po- |
stérieures furent plus exactes — En parcourant |
les mêmes contrées en 1823, 24, 25, l'expé-
rience et un coup d'oeil plus scrutateur , me
‘firent changer d'opinion et jetérent un nouveau
jour sur toutes mes observations. — Je m'en $
suis cependant tenu а la division generale que
jen fis alors. En | j
Le sol sur lequel reposent ` les Gouverne- ,
mens de Volhynie, de Podolie, de Kief ou.
de l'Ucraine, de Kherson, et d’Ecatherinoslav se
pretent facilement à une division en deux re- |
gions bien distinctes ; primitive ou granitique +
Е D
gi
(qui s'étend de l'Est jusque dans les Gouv.. de
‚Kief, de Kherson; et d'Écathérinoslav, du Sud
fau bord’ du Dniepre: depuis | Krémentschoug
jusqu'à Nicopolis, et méme jusque. dans le Gouv.
de la Tauride, du Sud - .ouest à l'ouest sur les
bords du Boh, et PT du Nord - Ouest à I
ouest. sur le fleuve Sloutsch ; de transition,
secondaire, et tertiaire qui s'étend sur les
‘schistes et les calcaires jusqu'à la mer noire,
Je Dniestre, le Zbroutsch, les collines de Vol-
hynie et le fleuve Horyn (Горынь). Les roches
primitives , sont les granits , les gneiss, les
‘roches porphyriques , et la roche d'Opale, qui
n'offrent | pas tant. de variations dans leurs
3 “couches, que les roches de formation posterieu-
те. —Le seul Gouvern. de Podolie offre sur les
"bords du Dniestre et des riviéres qui y débou-
- ehent , du Calcaire grossier à coquilles, du
“marbre , des Oolithes, de la marne, du grés,
‘de la craie, du calcaire de transition, des
schistes argileux., micacées et du Traumate
( Grauwacke ) , dont les couches suivent à
peu près l'ordre dans le quel je les ai cités.
La base de toutes ces couches, est le calcaire
de transition (District de Kamieniec), les schi-
ah = =
9? |
Stes ét le Grès gris depuis Zwaniec (Ksaneus) |
jusqu'à Mohylev; en descendant le Dniestre , -
la premiere couche inférieure est la craie etla |
marne jusqu'à Tyraspolis, et vers la mer, c'est -
le calcaire tendre comme celui d'Odessa — b |
| | sut
. Dans le, Gouv. de Volhynie dm rencontre |
moins de variations. La base est en général |
‚une couche de craie, dont la profondeur nous |
est jusqu'à présent inconnue — Le grès, le
marbre, les sables , le calcaire grossier à co- |
quilles s'entremélant dans leurs couches, for- |
ment une chaine de collines, plus élevées, dans 1
les districts de Rowno, d'Ostrog i de Dubno |
et de Krzemieniec — Vers le Sud. on n'en. voit E
plus, aussi ne rencontre-t-on plus ces roches N
qu'à une certaine profondeur —, Dans le die M
strict de Starykonstantynov vers la frontière d’ *
Autriche, il y a une élévation considérable «
mais qui par son étendue frappe peu la vue , |
dou naissent cependant nos principaux fleuves .
Horyn, Sloutsch, Boh, et la riviére Zbroutseh à
qui sépare notre Empire de la Galicie — Cette 4
-élévation se prolonge vers le Sud - Est et for- d
me une espèce de crête, qui semble diviser le
)
Qouv; de Podolis dans sa longueur en deux
parties , et donne naissance à une quantité de
_ Fivieres, qui se perdent les unes dans le Dnies-
tre, les autres dans le Boh , mais ce qu'il y
' à de remarquable, c’est qu'elle ‘parait être une
barrière de deux régions susmentionées, sans
en présenter elle même aucune, si ce n'est à
une profondeur considérable— „'ette crête n'est
pas trés large, souvent elle a à peine 15 - 20
`
- Verstes d’etendue , excepté à son origine, où
‚ce plateau occupe Pespace de plus de 1000
_ Verstes carrées, il s'étend au Nord jusque
P zd
dans le district de Krzemieniec et au Sud jus-
quà celui de Proshirów, Gouv. de Podolie, et
présente peu de forêts. — La couche la. plus
profonde qui environne cette élévation est le
calcaire grossier , peu compacte, bien friable ,
trés riche en coquilles, et du sable, et en-
uM 4 ‘ T
core ce ne'st que sur les bords des eaux. —
Les plus riches dépôts de coquilles, sont en
"Volihynie à Zukowce, et en Podolie à Waro-
. wce et Krzemienna — En approchant du Dnie-
ster, les dépóts des eoquilles sont dans le cal-
caire dur, on dans la craic et la marne —
A> Krzemieniec on en trouvé dans le sable
94
presqu’ä, la moitié de la hautenr ‚des collines, ou
à leu: pied dans la craie, а l'état libre.» —
L’embouchure du Boh depuis Woznesensk " et
celle de Dniepre depuis. Berislaf , ainsi. que les
bords de lEuxin, appartiennent à la région
calcaire , et leurs roches ressemblent à celles
du Dniestre prés de Tyraspolis, оп à celles
d’Odessa. — P::mi les Hypaniques, Borysthé-
niques et Tyraiques on rencontre. rarement des
coquillages fossiles libres , et encore moins des
sables conchyliferes comme nous en avons ob
servé dans la contrée supérieure, — |
C'est dans ces roches que nous venons
de recueilir presque toutes les richesses des
fossiles de la Collection du Lycée de Volhy-
nie. — Je joins ici une petite notice sur quel-
ques espéces que le Professeur PuscH a recon-
nu nouvelles, ou qui lui ont paru douteu- |
ses, — Je me suis permis de les nommer, les
décrire et d'en donner des figures telles, que.
m'a permis une connoissanee bornée du des- «
sin. —
КОРИ oe) n
AUAM TERMI er
1. Buccivum. mitraeforme Puscu. testa oblon- |
ga transversim striata, spirae | anfractibus
superioribus costatis, aperturae obovatae cal-
À
95 '
Anm calumellam obtegente , : margine acuto.
Tab. IV. fig. 1. a. b. ^ — |
* Long de 2 pouces, le test transversalement
+ ‘strié, Ja spire a six contours dont linféri-
- eur est le plus grand, plissé legèrement dans
sa longueur , et les suivans ont des cótes
_‹ arrondies peu saillantes , n’atteignant pas la
| ! partie supérieure du contour; l'ouverture en
ls est obovée à bord tranchant > à columelle
.' couverte d'une callosité lisse ; le canal,
| en est presque droit — Cette belle espéce ,
‘ma été trouvé qu'une seule fois à Warovce
en Podolie dans le calcaire trés friable. —
2. Larmma Puschii Noms -le beau. fragment
* m'a été apporté avec d’autres coquilles de
< Warovce , je lai eu pour un. Buccinum ,
- mais le Prof, Pusch ia reconnait pour une
Lathira > Sans pourroir décider sur: son ese -
(^ рёсе, à cause de l'échantillon trés incom-
. plet, T. IV f. 2. a. b. ul
.9. Vorura granulata Nomi. testa subpyriformi
| $pirata , costata , transverse sulcata , spirae
= | anjractibus duplici oriline tuberculorum co-
- ronatis » columella 3-4 plicata, cauda recta.
WT. IV, f, 3, а. b,
P Feu
E
96
Longue de 12-15 lignes. — Elle ressem- -
ble à la 7. crenulata Brongn. dont nous pos-
sédons les exemplaires de Ronca communiqués
par Mr Gun, Professeur à Parme, mais elle en |
differe infiniment par le double rang; des tu-
bercules qui couronnent le sommet des con-
tours, par ses cótes plus fréquentes , moins
saillantes et plus fortement sillonnés, et par sa
spire moins allongee — Elle est trés rare et
le seul échantillon que possede la Collection
du Lycée, vient de Warovce. — |
4. Nassa Zborzewscii Nobis. testa crassa pyra-
midali , spira elongata, anfractibus conve-
xiusculis strialis, ad apicem augulo obtuso
cinctis , summis costulatis , infimo ampliore
spiram aequante detrito, ad columellam pli-
cato , aperturae margine externo reflexo ob-
tusato. T. IV fig. 4. a. b. à
Longue de 10 - 12 lignes. - La spire u
longée pyramidale est composée de 9-10 con-
tours transversalement striés et formant en
NU
|
|
i
]
f
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|
$
D.
|
»
|
|
E EE
haut un angle obtus , les contours supérieurs |
sont costulés , mais ces côtes s'ecclipsent dans —
les inférieurs, et le dernier n'a que les. vesti- -
ges des plis vers la columelle, l'ouverture est -
. ovale :avec ‘une bordure repliée: et le bord lui
méme obtus — Elle s’approche un peu de la :
suivante mais la forme générale , la longueur
de la spire et langle transversal, qui ceint le
haut des contours, la font distinguer très
bien. — Cette jolie Nasse a été découverte
par Mr. Zborzewski, Précepteur des Mathémathi-
ques. à l'Ecole de Krzemieniec , plus tard je
Vai, trouvé. à Zedeowre mais peu abondante.
5. Nassa volhynica Nosis. testa crassa subro-
- tunda, spirae anfractibus striolatis convexi-
^ usculis.;. summis costulatis ; infimo. amplissi-
. mo. spirám : duplo. superan te laévi , . apertu-
^ rae margine reflexo auctiusculo. Tab. IV.
fig. 5. a. b. po VE dal
-.iLes plus grands. ééhantillons atteignent à
peine une pouce de-longueur ;° la spire! est:
composée de 6 — 7 ‘contours peu convexes , et!
“assez courts striés et costulés, excepté les ine
| férieurs , dont le dernier surpasse presque de.
| deux fois le reste de la spire, est‘ bombé et
| présente à peine quelques stries vers sa base.
| L'ouverture ovale occupe la moitié de la lon-:
| gueur entière de la coquille, elle est rétrécie
7
98
vers le sommet par la grosseur du test ‚et
Yexplication de la callosité qui couvre la co:
lumelle, — La bordure en est repliée extéri- |
eurement , et le bord lui même traïichant —
Cette espèce ressemble le plus à la JV. mus
tabilis Lam. mais elle en diffère par la grosseur
du test, par sa spire moins allongée, par son
ouverture refrécié et par une. moindre expanse
sion de la callosité — On la trouve trés
abondamment ä Zukowce. -—
6. Mirra leucozond Noms. testa fusiformi, nis 1
tida, costulata, lutescente у fascia trans- |
versali. alba cincta ; columella 3 - plicata , «
aperturae labro intus | crenulato s margine —
acuto. Tab. IV. fip. 6. a. b.
Longue de 6 — 10 lignes , luisante , jau- |
ne= fauve avec une bande blanhe transversas t
le, ses contours sont costulés, lisses, au nome +
bre de 6 — 8, la columelle porte 3 plis, la
levre est crénelée en dedans, à bord tranchant — i
Elle ressemble à la Mitra plicatula Broccnt , r
mais elle en différe par son dernier contour -
moins allongé et moins retreci vers sa base,
par sa surface lisse, et surtout par sa couleur
99
Же et sa bande blanche, qui malgré Ia
calcination de la coquille est toujours pré-
sente — Très abondante à Zukowce.
7. Trocuus Puschii Nomi. testa conica imper-
forata , anfractibus transverse striatis , lon-
gitudinaliter plicatis, plicis ad basin anfra-
‚ctuum decrescenti = dichotomis.- Tab. V. fig.
1. a. b. |
Cette belle toupie qu'on rencontre souvent
à Zukowce et à Warowce, ressemble, sui-
vant Mr. Pusch au Zr. Labarum Sowensy,
mais ses plis qui se visit en dichotomie
vers la base des contours, (c’est à dire: que les
plis principaux simples au haut des contours ,
se partagent en deux vers leur base , et cha-
cun de ces deux pieds se ramifie encore en
deux autres bien fins) la font distinguer de
toutes les autres qui s'en rapprochent. On en
trouve des échantillons peints de taches rouges
très bien conservées — Elle varie en volume
depuis 3 lignes, jusqu'à un pouce. —
*
7
IOO
8: МоковоктА Mamilla Noss. testa crassa. ses
: miovoidea imperforata, anfractibus paucis =
laevibus , superne marginatis, infimo maxis
mo subobliquo, apertura suborbiculari, mar-
gine interno dente notato. T. У. fig. 2. a. b.
‚ Cette espéce si abondante dans les de-
pöts de Zukowce, de Warowce. et de
Krzemienna, a quelque ressemblance avec une
mammelle, elle est d'une couleur rose pa- .
le, qui tarit au contact de l'air et. devient
rougeätre sale, ou blanchátre. — Le. plus
gros échantillon, n’a que 7 lignes de hau-
. teur sur autant de largeur. — Elle est tout.
à fait lisse, mais le haut de ses contours
‘séléve en un bord fin couronnant la spire ,
le: dessous est couvert par la callosité de la .
columelle , le bord intérieur de l’ouverture
est muni d'une dent, quelque fois à реше
eh aida I PER ie
reconnoissable,
à
IOI
* 9.' Turbo Cremenensis Nous. testa tenui sphae-
' roideo-conica imperforata , anfractibus ro-
tundatis transverse striatis , superne appla-
""matis , infimo maximo’ basi producto , aper-
^C tura circulari , margine interno reflexo um-
bilicum tegente. Tab. V fig. 3. a. b.
_ Cette jolie espèce est la plus ahondante
à Krzemieniec » mais presque toujours rem-
" plie dela roche, ou en noyau. Il arrive ce-
. pendant d'en trouver des : échantillons très
‚bien conservés , méme avec la couleur qui
est jaunätre disposée en échiquier avec du
blanc. On la rencontre aussi mais rarement
| aux environs de Raszliow ( Raschlioff} en
| Podolie inférieure,
10. Turso bicarinatus Noms, testa semiglobo-
| sa. depressa, anfractibus paucis angulo trans-
versali notatis , infimo. bicarinato , trans-
verse striatis , longitudinaliter oblique pli-
catis , plicis subgeminatis. 'Tab. V. fig. 4.
'échantillon unique de notre Collection à
été trouvé à Zukowce, mais il est bien
gaté et manque d'ouverture. 1l se distingue
aisement, par sa forme, par les deux angles
qui se font remarquer surtout sur le der-
E
Mm e
102
nier contour, par sa surface striée transvere
salement , et ces stries elles - mémes croisées
par des plis obliques, chacun composé de deux
plis plus gréles, ce qui fait paraitre sa sur-
face tuberculeuse. Son ombilic est couvert
par le bord intérieur de l'ouverture.
Nota. Je ne puis passer sous silence , la sin-
guliére variété de 7: Scobina Bronen. ses
jeunes échantillons ont tout à fait l'air d'un
Calcar , de plus en plus, les contours s'ac-
croissent , s'arrondissent, l'ombilic se recou-
vre et les grands échantillons rappellent à
peine, ’par leur sommet, leur forme primitive.
11. PzcreN elegans Nobis. testa aequivalvi ,
radiis 14 londitudinaliter sulcatis , trans-
verse eleganter undulato-costulatis , auricu-
lis striatis exasperatis inaequalibus, T. V
fie. 5. a. 6.
Cette belle Peigne abonde dans les sables
de Zukowce, de Warowce et de Krzmienna,
L]
mais on en trouve rarement un échantillon ..
complet à deux valves. Son diamétre est de
14-15 lignes, sa forme est presque orbicu-
‚culaire, un peu oblique, toutes les deux vale
P 103
yes convexes, chacune a 12-14 rayons bien
заШапз et chaque rayon marqué de 3-5
_ sillons arrondis, sont traversées par des cré-
tes delicates ondulées, tournées vers le haut,
. tandis que les crêtes des insterstices sont
tournées vers le bas, ce qui présente un
tissu gréle trés élégant. Les oreillettes sont
aussi sillonnées et hérissées de petits tuber-
cules, ou plutót des crétes; elles sont
inégales —
12. Ресткк Besseri Noms, testa aequivalvi
subobliqua , radiis 22-24 rotundatis depres-
sis , tenuissime transverse strialis , auriculis
undulato-striatis aequalibus , operculo plano
Tab. VI. fig. 1.
Cette peigne appartient à la section de P.
De
magna, car sa valve supérieure est plate.
Elle tient le milieu: par ses caractères entre
P. magna L. et P. opercularis L. Elle se
distingue de la première par le nombre de
ses rayons, par leur surface longitudinale
lisse, par la valve inférieure moins concave,
et de la seconde par ses oreillettes égales
et son opercule plat — Il arrive rarement
\e
| | 104
“de la trouver en grand échantillon ; le plus. |
^ grand de 4 à 5 pouces de diamètre, est la
pièce unique2que nous possédons, trouvée à
Zukowce.— On les rencontre souvent à Zu-
kowce, à Warowce et à Krzemiénna , mais
jamais de si grands échantillons — ^'^ !
13. СутнЕВЕА nitens Nosis , testa оо»
culari , brevissima , nitida , pellucido , fas- |
ciata,. "Tab. NE. hg. 2.72: e"
4-12 lignes de hauteur, sur 6-14 de lar-
geur. - Lisse et trós luisante j ornée de bane _
des concentriques demi - transparentes. - Le
Prof. Puscu la prend. pour une variété. de
C. laevigata Lam. mais outre la forme moins
alongée (== 4: 6, quand lautre == 3: 6)
elle en differe par le nombre et la direction
PONS NS. TE IN UT OR
des dents de la charnière et par la forme
de limpression musculaire — Elle est plus
commune que la C. laevigate et se trouve -
en abondance à Zukowce —
Krzemieniec, Antoine ANDRZEJOWSCKI.
le 1 Janvier ог e
‚ 1830.
Se a a A. men men
"N MEQUE
ali v , & 231 | ; | |
+. VIL | Vorzäurıge Nacnricur
Paty | ^ von der
Auffindung fünf sehr eigenthümlicher Abtheie
lungen hexagonaler und tetragonaler Krystall-
gestalten.
— 09 Von
uL AUGUST BREITHAUPT,
J. Einleitung.
„Aus den Verwachsungen solcher Quarze ;
welche man mit den Namen gestielte oder
Zepter-oder Taubenhaus - Krystalle bezeichnet ,
wurde mir klar, dass es in ihren Winkeln
wesentlich verschiedene Spezien des Quarzes
geben müsse. Indem ich bemüht. war , diesel- |
ben zu. bestimmen , und deshalb Messungen
am Reflexions-Goniometer vornahm, zeigte sich
zugleich, dass überhaupt das Gesetz der
Quarz-Krystallisazion ein ganz andres sey , als
man bisher angenommen hatte. — Nunmehr
- liessen mich die früher bei Schörlen oder Tur-
‚malinen erhaltene, für das dabei geforderte
106
Gesetz der Rhomboéder sehr ungnügende Mes-
sungen die Vermuthung schöpfen, dass viele
leicht hier ein andres Gesetz obwalte. Auf das
mühsamste sammelte ich meine Erfahrungen
darüber ein, und durch altes Vorurtheil sich
immer wieder erzeugende Zweifel mussten bee
kümpft werden. Eigentlich hatte ich schon vor
zwei Jahren den richtigen Thatbestand ; aber
bei mindrem Vertrauen zu meinen Messungen
hielt ich damals bedeutende und in der Natur
wohl begründete Abweichungen nur für zufál-
lige Vereinzelung gewisser Krystallflächen , für
Stórung in ihrer Bildung und für Fehler der
Beobachtung. Aus meiner neuern Abhandlung
über die Turmaline, in Schweigger's Jahrbuch
der Chemie und Physik 1829. Heft 3., kann
ich mich in diesem Betracht auf mehrere Stel-
len beziehen; ich will aber nur die einzige, S.
284. zitiren: ,,Allein ich muss auch diesem
Resultate so lange mistrauen, als ich einen
Krystall entbehre, der sich an den drei Pol»
kanten eines Endes messen und ‘mit einerlei |
Winkel finden lässt.“ Endlich erlangte ich
die sichersten Beweise von der Eigenthümlich- |
keit der Schörl-Krystallisazion. T
| 307
‚Als ich aber die Uiberzeugung. von den un-
ten angegebenen Eigenthümlichkeiten der pri-
mären Quarz - und der Schérl - Gestalten ein-
“mal und fest errungen hatte ; dann fasste ich
“auch gleich den Gedanken auf: in anderen
‚Pränungen werde sich’s ähnlich verhalten, Uns
‘ich. war in der That so glücklich, in der tetragona-
‘Ten Ordnung drei neue Abtheilungen aufzufinden.
Zuerst nahm ich den Anatas vor, den ich
| schon mehrfach mit dem Turmalin verglichen
hatte. Bei der quadratischen Basis seiner, ge-
'wühnlichen Kıystallisazion zeigte sich in den
| Neigungen der Flächen gegen jene, die bisher
| fiir gleich genommen wurden ‚ eine Differenz
‘von mehr als drei Graden! — Ferner luden
(mich einige Umstände ein, die Krystallisazion
(der tetragonalen Granate oder Idokrase , Ve-
jsuviane , zu untersuchen. Auch hier erkannte
i ich ein neues Gesetz, — Da nun die bis jezt --
: aufgefündenen Gesetze mit den eigenthümlichen
| Erscheinungen der Krystallisazion des tetragona-
len Kupfer-Kieses in keine Verbindung zu brin-
jgen waren; so prüfte ich diesen, und entdeckte
vendlich noch ein drittes Gezetz in dieser
(Ordnung. |
108 | |
Es schien nun wirklich an der Zeit zu |
seyn, mich davon zu vergewissern , dass es |
überhaupt noch eine tetragonale Pyramide in |
dem Grade der Regelmäsigkeit gebe, welchen |
man bisher allein kannte. An einem Zirkon - |
Krystalle, der alle acht Flächen der primären
Pyramide schön spiegelnd besitzt, konnte ich
mich von dieser Regelmäsigkeit sattsam über- |
zeugen. | |
Obwohl ich meiner Sache bei den neuen
Erfahrungen gewiss bin; so muss mir doch |
sehr daran liegen, von anderen Krystallometern |
T EDT
Bestätigungen zu erfahren, und zwar um so
mehr, da man zugestehen wird, dass es wich-
3
him <
tig sey, zu den überhaupt bekannt gewe-
senen Gesetzen der Krystallisazion, deren
Zahl man auf sieben bestimmen darf, fünf |
hinzuzufügen (oder im Sprachgebrauche Ande: |
rer zu sieben Krystall-Systemen noch fünf neue).
Ohnehin gehören diesen neuen sehr gemeine |
Mineralien , ja das gemeinste der Welt, der 1
Quarz , mit an. Ich gebe also diese vorläufige
Nachricht aus, weniger um die Mineralogen, |
Physiker und Chemiker mit den neuen Erfah= |
rungen speziell bekannt zu machen, vielmehr |
109
‚sie angelegentlichst zu Messungen einzuladen.
b ausführlichen Nachrichten mit Zeichnungen
" spezieller Angabe der Winkel: werden im
eiggerschen Jahrbuch der Chemie und
Physik nach und nach erscheinen, in welchem
‘ich auch kürzlich die Elemente meiner krystal
graphischen Progressions-Theorie niedergelegt
abe, die durch die gegenwärtigen Thatsachen
Allgemeinen eine unerwartete Unterstützung
D 9 An T Krystallisasionen aufaefun-
_ dene Gesetze der Kombinazionen von Raum
_umschliessenden Gestalten uud von
Theil gestalten.
vn
ry:
… Eine hexagonale. Gestalt heist holoédrisch,
‚wenn, ;. von ihrem mittlern hexagonalen Quer-
‚schnitte. aus , Sechs Flächen gleicher Neigung
nach. jedem. Pole zulaufen. Jene Gestalt heist
lhemiédrisch,. wenn dies nur mit halb so. vielen
Flächen. Statt. findet. Die als Primärformen
dienenden Krystallgestalten waren hiernach ent-
weder hexagonale Pyramiden, z. B. beim Apatit,
oder. Rhomboéder, z. В. Karbon-Späthe. Wenn
die Hemiedrie zweifach , aber von ungleicher
IIO
Neigung und nicht in paralleler Stellung eintritt ü
so wird dies diplohemiédrisch (zweifach halbfl 4
chig ) genannt werden dürfen. In dem Falle | j
aber , wo von den sechs Seiten jenes mittlerr
Querschnittes nach einem Pole nur eine Fläche
gleicher Neigung läuft, wäre das Verhalten
hektoédrisch ( sechstelflächig ) zu nennen, t "
da sich's in dem behannten Falle dreifach wies
derholt — triplohektoédrisch.
.1) DrieLonEwiépnigE DER QUARZE.
4
Das Wesen der Quarz -Krystallisazion be-
steht in Folgendem : Die zeither für еше Py-
ramide genommene Primärform ist keine einfae |
che Gestalt, sondern eine Kombinazion ;
zwei Rhomboëdern, die sich zu einander im.
der um 60° gedrehten Stellung befinden, und
verschiedene sich jedoch sehr nahe kommen
Abmessungen haben. Sie sind in den Basyschid
Figuren durch P. und z wenigstens verschieden |
bezeichnet. Die Flächen des Rhomboéders A
mit längerer Axe sind gewöhnlich von klein г
js ama Miel und rapis: nt €
III
mithin kein Dirhomboéder, sondern ein Di-
plorhomboéder , » oder kiirzer ein Diploéder, : 1
| ‘Die s Flächen der Zeichnungen sind ge-
| gen die anschliessenden prismatischen Flächen
ungleich geneigt und ihre Kombinazionskanten
mit A und B sind denjenigen Kombinazions-
Kanten parallel , welche diese zweierlei Flä-
chen selbst machen , d. i. den Polkanten des
Diploéders. Die s Flächen liegen also nicht
| genau in einer um 30° gedrehten Stellung ,
sondern kommen dieser nur nahe. Sie bilden , -
wenn sie vollstàndig vorkommen, ein hexagon-
pyramiden-ähnliches Skalenoéder, wenn sie hin-
gegen von oben nach unten als abwechselnde
Hälfte auftreten — ein rhomboëderähnliches
"Trapezaéder , und, wenn sie von oben und
unten magick als abwechselnde Hälfte er-
scheinen — ein trigon-pyramidenähnliches Tra-
(possede.
Um sich recht eindringlich von der Zwei
‘erleiheit der Rhomboéder zu überzeugen, so
wähle man sich entweder einen Krystall, an
\ welchem eine erste , zweite, vierte und fünfte
|Fliche eines Endes (rhombenpyramidenähnlich)
112 |
grössere Ausdehnung besitzen ,' und zentrire |
nun das eine Mal. die: Kante .von.A- und, |
А, das andere Mal die Kante von B
und В; oder man suche sich: einen Kry= |
stall aus, z. B. unter denen. von Mar-
marosch, der an beiden, Enden terminirt |
und dessen Prisma so kurz ist , dass es nur |
die für das Reflexions-Bild nöthige Höhe. hat,
und nun zentrire man die zwei anliegenden |
Kanten so, dass die Neigungen yon Aund B |
auf das Prisma mittelst drei Beobachtungen i ie |
einer Zentrirung zu entnehmen sind.
iow |
Noch ist zu erwähnen, dass es vom n Quarz |
verschiedene Spezien gibt , wo die Differenzen |
der beiden Rhomboéder bald grösser bald klei
ner sind. Sehr merkwürdig haben zwei chen
gens sehr verschiedene Spezien für das eine.
Rhomboéder eine gleiche Abmessung. —— ^. «
2 ) TRIPLOHEKTOEDRIE DER RHOMBOËDRISCHEN |
ScHÓRLE ODER TURMALINE.. .
Diejenige Gestalt , welche bisher bai dé
Turmalinen für das primäre Rhomboëder anges.
sehen worden, ist keine einfache, sende eine —
Kombinazion aus drei rhomboédrischen - Theil:
- 119
gestalten , Dihektoödern, d. i aus Zweisech-
stelfláchnern dreier Rhomboéder, die sich zwar
in einerlei Hauptstellung befinden, aber von
verschiedenen sich nur nahekommenden Ab«
messungen sind. ‚Jedes Rhomboéder tritt nur
als ein Flächenpaar auf, davon die eine Fläche
‚oben, die andre parallel unten liegt; es findet
mithin dreierlei Neigung jener primären Gestalt;
welche ein Triploéder heisen möge, gegen die
Hauptaxe Statt: Eben so sind nun natürlich
die Neigungen der Flächen an den drei Pol-
kanten eines Endes (‚sämtlich Kombinazions =
Kanten ) dreierlei $ m. s. S. 4.
Die Gestalten, die man als nächst spite
zere und als nächst flachre Rhomboéder ange-
sehen hat, sind ebenfalls Kombinazionen, aber,
ihrer Lage und Stellung nach, nicht aus rhom-
| boëdrischen ; sondern aus trapezaédrischen
| Theilge stalten. |
FN
7
mmo
Wenn man dasjenige Ende eines Turmalins
das obre nennt, wo das Triploeder auf die
| Kanten des trigonalen Prisma aufgesetzt ist;
so ergibt sich eine Verschiedenheit der Tur-
| maline nach links und rechts. Von dem flach-
114
sten Dihektoéder C über das mittlere B nach
dem höchsten A aufsteigend würde man sich
das eine Mal rechts, das andere Mal links dre-
hen. Von jener Art habe ich alle schwarze an
Talkerde und Eisenoxydul reichhaltigen, von
dieser die hystatischen , dichromatischen etc»
Turmaline, welche Lithion und Natron enthal-
ten , befunden.
HII. An tetragonalen Krystallisazionen aufge= |
fundene Gesetze der Kombinazionen von Raum
umschliessenden Gestalten und von
Theilgestalten.
Man nahm bisher alle tetragonalen Gestal- |
ten in Hinsicht der Primärform als nur einem *
einzigen Gesetze unterworfen. Bei der tetra- |
gonalen Pyramide galten nämlich die vier Flä- -
chen eines Endes allemal gleich geneigt gegen -
ihre quadratische Basis. Dieser Fall möge in |
Konsequenz mit anderen als holoédrisch bezei- 1
chnet werden, und er findet z. B. beim |
Zirkon wirklich Statt. Wenn hingegen von der-
|
selben Basis weg, nur zwei Flächen gleicher |
Neigung nach einem Pole laufen; so ist dies |
Hemiédrie, Es wäre möglich, dass diese He- |
| 119
miedrie einfach vorkäme ; ich habe sie aber
stets zugleich zweifach vorkommend erkannt —
Diplohemiédrie. Es findet jedoch hierbei ein
wesentlicher Unterschied Statt ; denn entwe-
der sind es zwei Sphenoéder (tetraöderähnliche
Hälften von tetragonalen Pyramiden , geneigt-
flachige Tessaraogdoëder , Vierachtelflächner ) ,
‚welche wie zu einer ganzen Pyramide vereinigt
‚erscheinen ; oder es sind zwei parallelflächige
‚Hälften (Theilgestalten, parallele Tessaraogdoë-
der) zweier tetragonaler Pyramiden ebenfalls zu
einem ungleichartigen Ganzen vereinigt. Jene
Eigenthümlichkeit könnte man Antidiplohemié-
drie , diese Paradiplohemiédrie bezeichnen. Da
jedoch eine einfache Hemiédrie noch nicht
nachgewiesen , ja nicht einmal wahrscheinlich
ist, so kann man die Bezeichnung des Verdop-
pelns zur Zeit weglassen und kürzer sagen :
Antihemiédrie und Parahemiédrie. — Hat jede
"Fläche einer tetragon - pyramidenähnlichen Ge-
stalt eine besondre Neigung gegen ihre immer
noch quadratische Basis; so ist dies der Fall
der Tetartoëdrie oder Viertelflachigkeit; ein
“paralleles Flächenpaar ist ein Diogdoéder ,
_ Zweiachtelflächner.
8*
116
1) ANTIREMIÉDRIE DES TETRAGONALEN Kurrer-
Kurses.
Diejenige Gestalt des tetragonalen Kupfer-
Kieses, welche. in ihren Abmessungen dem
(regelmásigen ) Oktaéder nahe kommt, ist kei-
ne einfache Gestalt, sondern еше Kombinaé
zion aus zwei Sphenoédern verschiedener Axen-
lànge bei einerlei horizontaler Projekzion; Die
kürzere Axe. kommt der Gestalt zu, deren *
Flächen. gewöhnlich weniger glänzen, aber viel .
Ausdehnung haben. Die Kombinazion ist, uid
geneigtflächiges tetragon-pyramidenähnliches Di- |
ploéder, und die obern Flächen sind den un- |
tern nie parallel. Die nächst spitzre Gestalt, |
durch Zuschürfung der Ecken an der Basis |
entstehend, ist ein tetragon-pyramidenähnliches —
Trapezaéder, keine Pyramiide. Eben so verhält |
sich's mit der nächst flachren Gestalt, durch |
Abstumpfung der Polkanten des Diploeders —
entstehend. Es kommen also hierbei gar keine |
endlichen Gestalten vor ; welche Parallelismus 1
der Flächen hätten. |
im
Ix.
2) PaARAHEMIÉDRIE DER TETRAGONALEN GRANATE
ODER IDOKRASE , VESUVIANE. | |.
Diejenige Gestalt der tetragonalen Granate, :
welche in den krystallographischen- Figuren mit
с bezeichnet erscheint, und gewöhnlich zur
Primärform dient, ist keine einfache Gestalt ,
sondern eine Kombinazion aus einem parallelen
Tessaraogdoëder (Doma, horizontalem Prisma):
„von besonderer Neigung und zweien ‘Diogdoë-
.dern ( Hemidomen — halben horizontalen Pris- |:
men) jedes von besondrer und von dem Tes
saraogdoeder verschiedener Neigung. Dieses Ver-
halten findet auf folgende Weife’ Statt: Ein
‚Diogdoeder hat die mindeste Neigung «gegen —
die Basis, es heise Су das Tessaraogdoéder,' :
dessen Flächen ‚an einem Ende einander: gege- .
nüber liegen , hat eine: stärkere. Neigung ,.. und
Br. D, und das andere Diogdoëder, dem er-
sten gegenüber liegend , hat die 'stärkste Nei-
gung gegen die Basis (und gewöhnlich die ge-
ringste Spiegelung ys es heise E,, Es kommt
hier also eine dreierleiflächige Kombinazion te-
… tragonaler "Theilgestalten , ein Triploéder , vor.
\
118
Stumpft man die Polkanten derselben ab; dann
entsteht jedoch eine Kombinazion aus zwei
Hemipyramiden , welche in den krystallogra-
* ^
See ee Ирена ДИиЩЬ
phischen. Figuren mit o bezeichnet ist. Die Ab- |
strumpfungsflächen der Kombinazionskanten von
С und D geben eine spitzere A, die Abstum-
pfungsfláchen der Kombinazions - Kanten von D
und E eine flachere Hemipyramide B. Jede
dieser Hemipyramiden zeigt an einem Ende
zwei neben einander liegende Flächen. Dieser |
Gestalten wegen habe ich die Abtheilung die !
parahemiédrische genannt. Alle diese Theilges- |
talten bilden mit den ihnen parallel stehenden |
Prismen horizontale Kombinazions- Kanten, und |
Basis und Prismen haben allemal ein Quadrat. «
Obwohl eine Aehnlichkeit mit hemirhombischer |
Krystallisázion , z. B. des Pyroxens, nicht zu «
werkennen ist, so bleiben doch auch sehr.
wesentliche Verschiedenheiten übrig.
Die bis Jezt gefundenen Differenzen in der |
‚Neigung von C, D und E gegen die Basis sind |
klein. Wählt man sich indessen Krystalle , bei‘
denen die Basis ganz klein nur hervortritt, und |
À
zentrirt man zweimal die anliegenden Kanten o
1
Lig
so wird es weniger schwierig, auf den, wirk-
lich bestehenden , Unterschied zu kommen.
3) TETARTOËDRIE DES ANATAS'S.
Die Krystalle des Anatas’s zeigen die Py-
ramide, von welcher ich reden: will, entweder
allein oder doch am grösten ausgedehnt; aber
fast nie ist eine Fläche eines Endes so gros
als eine benachbarte. Das Eigenthümliche der
Tetartoédrie dieses Minerals besteht in Folgen-
dem. Die Basis ist wirklich noch ein Quadrat;
jede der vier ‘Flächen eines Endes hat jedoch
ihre besondre Neigung gegen dieselbe. Es ist
also diese Primärform eine Kombinazion aus
vier Diogdoédern, so, dass an einem Ende A
und B neben einander liegen, ferner A gegen-
über, D, und DB gegenüber С zu liegen
kommt, wenn nämlich A das steilste , B das
weniger steile, C das noch weniger steile und
D das flachste Diogdoéder ist. Es tritt jedoch
noch ein wesentlich scheinender Unstand hin-
zu, der nämlich, dass A und B in ihren Nei-
gungen nur wenig von einander abweichen, C
und D ebenfalls; allein die Abweichung jenes
‚Paares von diesem ist sehr bedeutend, gröser
у B
y iit: 4
T - i ‘0
als ich sie irgend bei einem der fünf neuen à
Gesetze gefunden habe. 00 00
-
Quarz, — Turmalin.
A | ^ ; dd 7
Kupfer-Kies. Idokras. Anatas, |
Be D: D 4 nn
e: Boo Bo Eux, 00 vd
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IX. OBSERVATIONS TE
| DES VARIATIONS
5 Aóut|Aiguil-
. minuit
1 heure
2
mus
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=
ЕН: ES ner
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© ON ©
BET 2^ Е
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DE}
le
mill.
13,695
13,620
13,970
15,580
13,515
19,977
13,710
15,660
14,192
14,445
14,527
14,500
14,210
14,000
13,835
15,800
13,625
13,890
13,900
15,055
———M M—
ar ) Ces observations ont été faites
Ganmsry tout pareil à celui de Mr, de Номвогот.
HORAIRES DE LA DÉCLINAISON' MA»
GNETIQUE $ FAITES A Casau 1829
par Мг. Sımonorr iei
A ere Série , le 5et 6 Août (nouveau style) *),
Therm}
Cen tig
20,2
19,9
20,5
22,0
25,1
25,5
26,0
2730
26,5
275]
27,0
27,0
26,7
25,5
24,5
25,5
21,0
21,0
20,5
19,0
etat du Ciel
Nuages
quelg. nuages
idem
Soleil et petits nuages
idem
idem
et Nuages transp.
idem
et tres peu de nuages.
idem
idem
pet. nuages
idem
et petits nuages
idem
idem
Sol.
Serein
trés
Serein
_ бегет
idem
idem
idem
avec un instrument de
le +
mill.
minuit [15,940|18,0
X heure, 15,075|16,0
Therm |
6 Aóut|Aiguil-|Centig état du Ciel
Serein
_ idem
2 13,775|16,0
3 13,755|15,0 idem
4 13,935|15,0
5 13,67 5|15,5 idem
6 15,610| 16,5
g 15,585|17,5 | des nuages transp. |
8 15,545|20,0 idem
9 13,650]22,0 |Sercin et trés pea
10 13,805] 23,5 de
11 13,860] 24,5 Nuages
midi 14,07 0|26,0
1 heure| '4,235125,6
2 14,420 [26,0 idem
5 14,532|26,4
4 14,315 26,6 Re
5 14,040 25,5
6 19,810|24,6
7 19,905 23,5 |
ö 15,965] 23,0 Serein
9 13,965[ 18,0 idem
то ——|—— |
11 13,96c[16,2 | . idem
| 12 13,815[15,0 idem
= SE
125
Qume Série le 1 et 2 Octobre
Nouveau style.
Midi 112,935
. 3 hnure| 15,150
| 13,100
13,150
12,980
: mp ©
m o oN © ne Wd
en >
*
| Therm
_ 1» Oct.|Aiguil-|Réaum
]е m
. Minuit BONN
1 heure
2
3
mil.
4 12,78015,5
5 12,750|4,0
6 12,750|5,7
7 12,645|5,5
8 12,47016,7
9 12,490|8,0
10 12,600|10,0
11 12,740|15,0
12,0
12,0
12,5
11,0
11,0
12,050|9,0
12,000|7,0
12,9000/6,7
r2,040|6,0
12,660|5,7
12,525|5,2
12,9256,5
etat du Ciel
Serein
Serein
Serein
Couvert
Couvert _
Couvert
Couvert _ HW
i petites éclair-
cies
Quelques éclaisies
Petités éclaircies
Jquelques nuages
Nuages transparens,
Couvert.
\
124
| Therm
2 Oct. |Aiguil-|Reaum| | état du Ciel.
| We +
ren T
Minuit | 12,705 6,5 Quelques nuages,
x heure 12,560/6,5 Nuages.
"M 12,710 6,5
3 12,750 6,5 à)
4 12,790 [7,0
5 12,740 [7,9
р p Li Be Petites éclaircies.
9 ae 12,640 |8,0
3 12,550|0,0
9 12,549|10,0
то 12,5 70| 12,0 -
XI 12,B10 13,0
Midi 1 3,095 13,9 A
x heure 19,210 14,7 Quelques Nuages.
2 13,9 40 15; 5
D. 15,250 15, 5 Pluie et soleil.
4 |13, 100 15,2
5 12,985 |14,5 | ! Quelques nuages,
6 12,910|15,5 |
- 12,820! 12,2
8 12,010|10,2
9
2770|10,0 Serein,
10 12,760! 9,5 |
11 12,595| 9,0
12 12,660! 9,0
j^
4
m
N
195
3ieme Série le 19 et 20 Decembre
ie ( Nouveau Style ).
E. (20 4 {Therm ,
E nores eun état du Ciel,
cem. le |
а LN v. ie vq» xo 1 TTE 5
- Minuit.
i heure
2
E
4 12,40013,5
5 12,505|5,0
6 12,405|5,5 Couvert:
43 12,515|6,0 à;
ö 12,670|6,0
9 [12,955|8,0
‚Io 12,610|7,2 |
ТЕ 12,580|7,5 neige;
Midi |12,560|7,7
… т heure| 12,650|7,5
$1 28 12,605|7,5 Couvert,
3 12,230|7,5 Couvert: |
4 22,460|7,0 Couvert:
15 12,12017,0 Couvert;
6 12,010|7,0 Couvert;
4 11,725|6,5 Couvert.
6 12,140|6,5 Couvert: -
9 11,790|6,5 Couvert,
_ to 11,040|6,0 Couverts]
(X1 11,770|6,2 Couvert:
pss
Aiguil- |Therm
le |Réom.
20 Dec.
Minuit
т heure
Midi
x heure
mil.
r1,015|6,0
11,840|6,0
12,060|6,0
11,945|6,0
12,005|5,5
'5,095|5,7
13,160|0,0
12,665
12,41516,0
12,935|5,0
12,055
12,675
12,675|5,7
12,560|6,5
12,660|0,0
7,9
10,0
0,0
5,0
5,0
12,42
12,455
12,26: | 15,0
r2,515|14,0
15,965
12,190
12,105
12,155| 16,7
12,405 | 17,0
12,429| 18,0
15,0
15,5
16,2
126
état du Ciel.
|
:
Couvert et brouillard sur | “
l'horizon,
Serein.
127
OBSERVATIONS
de variations horaires de la déclinaison magnétique
_ faites à Cusan en 1830 par Mrs. Simonoff et Schestakoff.
| hieme Serie le 20 et от Mars ( nouveau style).
Ther.
Réom.|Observateurs.|etat du Ciel,
I0,0 Simonoff,
©
©
transparens,
2
"d
nuages
5,5 | Schestakoff.
5,2 | —————
5,0 | ————
5,0 | Simonoff,
des
128
, wee ‘ Ч
,
wy 5 2
Aiguil- se
o0 Mars. Ne Réom.|Observateurs,|état du Ciel.
2 00 soir 15,050 5,2 Simonoff.
.90 |19,785 |5,5 |
lo 15,015 |5,5 Schestakoff.
5. 00 19,775 |4,0 —_—
20 15,765 ! 4,6 —_—_
40 19,965 |5,0 —
4. 00 15,605 [5,0 ————
20 19,675 |5,2 CA SRE TER
40 19,505 |5,7
5. o0 19,595 |6,0 |
20 19,650 |6,1 Couvert
40 15,610 |6,5 Simonoff, Neige
6. 00 19,490 |6,8
20 19,595 |7,0 Nuages
40 | CRY "T" trahisp,
7. 00 15,460 |7,0 ——
o0 15,450 |7,0
45 19,990 [7,0
6. oo 19,995 |7,0
20 13,420 |7,0
40 15,955 [7,1 3
9. 00 19,205 [7,2 s
20 19,905 |7,5 >
4o [15,570 |7,5 Е
10. 00 15,570 739 — oO
20 19,555 |7,5 Schestakoff.
40 19,505 |7,6 i.d P
11.00 |19,415 |7,6
20 [15,445 17,6 ————
40 19,419 [7,7 ————
E.
eee
vor Mars.
oh. oo’min.
1,
. 10.
Y l.
. 06
+ 00
. 20
i Schestak off. N
20
40
0o mat.
20
46
оо
20
40
00
20
40
00
20
40
00
20
40
20
50
92
20
4o
20
4o
00
40
об
20
40
00
20
4o
150
Therm
Réaum|Observateurs, | état du Ciel,
Aiguil-
21 Mars. l
e.
oh. oo^midi|13,615 4,2 Simonoff,
20 13,695 4,2
io lie top | LOST
1,00 soir [13,785 3,8 ib a ak,
20 13,825 3,9 ee EN
4o 13,855 3,5 eee ee
2. 00 13,835 3,6 ——
‚ 20 13,295 | 4,0 —— |
40 13,815 39 ты |
3. оо 13,545 4,0 _—
20 13,825 | 4,6 Schestakoff,
40 13,735 5,0 — | 1
Á. oo 1 3,265 5,0 — P
20 13,655 5.4 ————
4o 13,415 5,2 —— en
5. oo 13,485 DE —— Asl
20 13,595 5,0 —
äo 113665, 54 Lu v
6, oo 13,665 5,6 2s Reb. SHORT Jd
20 13,655 5,8 ———— e
40 13,555 5,8 ————
7. 00 13,485 5,8 -_ —
20 13,555 5,8 .—
ho 13,240 5,8 Simonoff,
8. 00 13,330 5,8 __
20 13,395 5,9 ——
40 13,440 549 TT mE
9. 00 13,410 6,0 —
20 13,540 6,0 ———
4o 13,490 6,0 | ———
10. oo 13,425 6,0 _
20 13,440 6,0 —_
ho 13,395 6,0 __
11, 00 13.380 5,8 —
20 13,415 5,9 ———
p isn 5,8 DER A M Couvert,
12, 00 13,375 5,5 ——
1. System der Akale-
che Beschreibung al=
ler — Medusenartigen
Strahlthiere ; | bear-
_ Eschscholtz. Mit 16
bs ^Kupfertafeln. Berlin.
— 1029, mit Register
190 S. in 4.
L’auteur, qui nous
est connu par ses уоуа-
par ses recherches en-
tomologiques, qu'il a
“insérées dans les travaux
“de la Société ou pub-
liées séparément *), rap-
“porte à la Classe des
| Acalëphes les Radiai-
L. 4
^
phen, eine ausführli-
beitet von Dr. Fr..
ges autour du, monde.
*) Entomographien. 1 Lief.
NOTICES BIBLIOGRAPHIQUES.
res qui nagent libre-
ment dans la mer, qui
sont munis d'organes
particuliers , nécessaires
à cet effet, et dont
les organes de digesti-
ons sont séparés, de.
la masse du corps. Mr,
d'EscuscnoiTz a exposé
dans cet ouvrage 200:
Acaléphes , parmi | less
quels il a pu observer
vivans et en nature 73
espéces ou la troisiéme
partie. Les ordres qui
ont été le plus, enri-
chis de nouvelles ob-
servations, sont les
Cténophores, ( Beroé —
Cestum) et. principale-
ment. les. Siphonopho-
Mit zwey illuminirten Kupfertas
’ feln, Berlin. 1822, 128 S. 8.
*
9
res, (Diphyes. — Phy-
sophora, — Velella,)
parceque. ces animaux
aiment les hautes mers,
éloignées des rivages,
et que l'auteur avait
plus d'occasion de les
examiner.
L'introduction traite
des organes de mouve-
mens de ces animaux,
qui sont en partie ac-
ИБ , en partie passifs,
des fils prédatoires, des
organes de nutrition, du
systéme vasculaire et de
la réspiration, de la
génération, sensation ,
croissance , réproducti-
on, et enfin de leur
étendue.
Les Acalèphes: sont
divisés en trois Ordres,
dont les caractères sont
pris des organes de di- .
gestions et de natation.
‘organes natatoires for- …
dre est divisé en trois
]
I. Onpre. Ctenopho- |
rae, Acalèphes à côtes, |
Rippenquallen. Ils ont
une grande cavité cen- :
trale de digestion et les
ment des séries extéri+ |
eures de fils natatoires. —
Un tube étroit. passe |
du fond du ventricule «
au bout du corps, qui }
est opposé à celui de
la bouche, et par le-.
quel l'eau sy filtrant |
en est éconduit. Is 1
ont un systéme vascu- |
laire qui s'étend du
ventricule en rayonnant
et qui offre une circu- |
lation simple. Cet or- -
familles :
1. Famille, Callia
niridae, avec une ca-
vité stomacale petite |
PADO ^
135
stum. Lesveur , Cydip-
_ pe et Callianiru Perron,
| 2. Famille. Mnemü-
dae, avec une petite
cavité stomacale , sans
fils prédatoires, ne con-
tenant que des genres
nération, se divisenten
deux grandes sections.
PREMIÈRE section: Di-
scophorae рвапегосаг-
pae, ayant de petits sacs
remplis avec les germes
de la progéniture, et
nouveaux : Eucharis ; au bord de la clochet-
Mnemia, Calymma et te huit petits corps
AM riotüna., ovoides, qui réprésen-
"i PER tent peut-étre autant de
5. Famille, avec une
у fois.
grande cavité, et les
genres: Beroë Brown, 1. Famille. Rhizosto=
Medea et Pandora Escu-
SENOLTZ,
midae. lls: manquent de
bouche, leurs tenta-
II. Oznpnar. Discopho- cules forment de tubes
rae, Acalephes à dis- sucoires. Les genres:
ques , Scheibenquallen. Cassiopea Peron, Rhi-
… Une grande cavité cen- zostoma Cuvier, Ce-
phea Peron.
2. Famille. Medusidae ,
avec une grande bou-
—trale de digestion ; un
seule organe natatoire
en forme de cloche
(ombrelle) fait la
masse principale du
che au milieu; les
genres: Sthenomia,
corps. Ici appartien- Escuscuoitz , Medusa
nent les Méduses pro- L. Cyanea , Pelagia,
_ prement dites qui, sui- Ghrysaora et Ephy-
и 7
| vant leur mode de gé- ra Prroy.
Seconde Section. Di-
scophorae cryptocarpae.
Ils manquent d'ovaires ,
et des corps du bord.
1. Famille. Geryoni-
dae.
campanule aun prolon-
L’ombrelle ou la
gement tubiforme ; cet-
te famille comprend les
genres: Geryonia, Lym-
norea et Favonia de
Peron et quelques gen-
res nouveaux établis par
l'auteur , telsque : Dia-
naea , Linuche ,: Saphe-
nia, Eirene.
2. Famille, Oceani-
dae, Le ventricule pe-
tit et lagéniforme. Oce -
ania, Phorcynia et Cal-
Melicer-
et Thau-
mantias, Tima, Cytaeis
lirhoe Perron,
tum OxKeEN,
Escnscnuorrz. -
3. Famille. Aequori-
dae. Le ventricule lar-
ge, a bouche grande.
Aequorea Prron. et les
genres nouveaux créés
par l’auteur: Mesone-
ma, Aegina, Cunina ,
Euribia , Ройхепа.
4. Famille. Berenici- |
beaucoup
dae, avec
d'ouvertures et de ca-
naux digestifs. Eudora
et Berenice Peron,
Ш. Orpre. Sıphonopho-
rae, Acaléphes & si-
phons, Róhrenqual- |
len. Au lieu de la.
cavité digestive cene
:trale des tubes suco-
ires isolés ; leurs or-
gänes natatoires con-
des
particulieres
sistent ou dans
cavites
ou dans des vessies
aériennes, |
1. Famille, Diphyi-
dae. Le corps mou est |
réuni à un des bouts
avec un corps cartilagi-
neux et posséde une |
seconde piéce avec une
cavité natatoire, qui
|
— saea , Aglaisma , les
_ genres Abyla et Cymba
de Quor et le genre
— Diphyes de Cuvier.
2, Famille. Physo-
| phoridae. Le corps mou
N sie natatoire. Plusieurs
sont couverts de beau-
coup de pieces cartila-
… gineuses qui s'en sépa-
rent facilement et qui
| ont été souvent décri-
… tes comme des animaux
distincts, telsque: Gleba,
ay ‚uneolaria , Pontocar-
ur у
К»
+ dia, Les genres connus,
hizophysa et Stepha-
nomia Prnox ‚ Physa-
lia. Law. Hippodius
-Quov; auxquels Mr.
Escuscnotrz vient d'ajou-
ter cing nouveaux :
- est surmonté d'une ves- -
sont: Physophora Fons. .
Apolemia, Epibulia ,
Agalma, |
Discolabe,
5. Famille. Vellelli-
dae, Le corps contient
Athorybia ,
une écorce cartitagineu-
se ou calcaire, dans
les cellules de laquel-
le se trouve de lir.
Felella et Porpita La-
MARCK et un nouveau
genre, Rataria d’Escu-
SCHOLTZ,
Les 16 planches coni
tiennent, au contour,
des nouvelles especes
et des parties isolées
d'espéces connues,
2. Flora altaica scrip-
sit D, Carolus Frideri-
cus a LEDEsoUR , adju-
toribus D. Car. Ant.
Meyer et D, Al. a Bun-
СЕ. Tomus, I. Classis.
I — V. Berolini. 1029.
. 440 pagg. 8.
C'est en 1826 que
Mr. le Conseiller. d'Etat
et Chevalier de Lene-
BOUR, avec ses élèves
les Docteurs Meyer et
Bunce ,
a: tina Aad an
est rare qu'un voyage
nos Membres ,
d'une aussi courte durée
ait été aussi riche et
aussi fertile en décou-
vertes que celui-ci. ll
parait que les eleves
ont rivalisé avec leur
maitre en zéle et en
activité, Ш ont ras-
semblé jusqu’a 1600
plantes dont beaucoup
sont nouvelles. Ce pre-
mier volume qut conti-
ent les premiéres cinq
classes de plantes, sui-
vant le systéme de Lix-
ne, offre 163 genres,
dont dix sont nouveaux,
et 461 dont
112 sont nouvelles. Com-
espèces ,
me cet ouvrage sera bien-
+0 dans les mains de
chaque botaniste nous
156
une simple liste des es- —
lium, établis par Mr, de |
i ET :
nous bornerons à donner —
peces nouvelles. Ces Mes- 3 |
sieurs ont partagé le 1 :
travail et chaque article
porte la lettre initiale du — |
nom de celui qui en а 1
fait le resumé. Les phra- «
ses caractéristiques, com- b!
me on peut se convaine- |
re facilement, ne sont |
pas copiées d’autres au- ©
teurs, mais faites et re- |
vues d'aprés les plantes, у
Les genres nouveaux M
sont: Solenanthus, Pa- .
SD
chypleurum , Stenococ- |
Lepesour ; Brachylepis, 1 |
Halogeton , Halimocne- |
mis, Schanginia , Scho= - |
Бета, proposés par Mr. í
et 1
Chamaerodos,décrits paru
Meyer; Soranthus |
Mr. Bunce.
Nous ferons suivre le 4
espéces nouvelles suivant.
I
N HER AS !
ta place qu’elles oc-
| eupent dans le systéme,
A 2. Blitum polymor-
4 phum. M.
pr. т. Ziziphora pun-
P gens. B.
Veronica sessilifo-
Ha. B.
densiflora. Ldb.
] Macrostemon. B.
É Ш. x. Valeriana. du-
1 bia. B. -
petrophila. B.
liis glaucescens. B.
Tigridis B.
Isolepis. oligantha, M.
Eriophorum Chamis-
> sonis, M.
BIV. x. Galium. coriace-
E _ densiflorum. Ldb.
4 _ Asperula paniculata. В.
d Sanguisorba alpina B.
à Г. x. Plumbago mi-
crantha, Ldb.
4 | Rochella leiocarpa Ldb.
! Г Lithospermum cornu
1 tum ТАБ.
Pallasü, ^ Ldb.
Onosma Gmelini, —
Myosotis villosa. — |
84. Solenanthus circina-
tus. Ldb.
Echinospermom in-
termediums —
strictum, —
tenue. m
microcarpum, —
brachycentrum. -
semiglabrum, —
_ macranthum. —
Primula macroca-
ly x. B.
longis capa. Ldb.
Androsace dasyphyl-
la. B.
Erythraea. Meyeri.B..
Polemonium pulchel-
lum. B.
Lonicera Pallasii. Lab.
Viola dissecta. Ldb,
macroceras. В.
imberbis. Ldb.
Ribes atropurpure-
|. um. M.
heterotrichum.M,
Thesium repens. ПАВ.
multicaule. Lab,
rupestre.
' V.2. Gentiana nutans.B,
squarrosa. Ldb.
Swertia obtusa.
Cuscutapedicellata —
117. Pachypleurum .al-
pinum. —
118. Senocoelium atha-
manthoides. —
Heracleum barbatum.—
dissectum. —
Peucedanum clatum
. Ldb.
dissectum, —
canescens, —
gracile. —
dubium. —
paniculatum, —
vaginatum, —
polyphyllum. —
Archangelica decur-
^ Tens. —
Ligusticum discolor. —
| Silaus Jongifolius.,
| Athamantha cri-
nita, cd
compacta —
138 |
Cnidium anomalum.Ldb.
cuneatum,
a
Seseli tenuifolium, ——
coronatum, —
strictum. | -—
graveolens, _
athamanthoides. — |
defoliatum. she |
130. Soranthus Mey-
eri, il
Aegopodium alpe-
stre.
—
Trinia seseloides. —
»‚Chachrys, тасгосаг-
pa. Ldb.
vaginata. —
Pleurospermum Ar-
==
Ed
changelica.
144. Brachylepis sal-
| 54; MO
Anabasis Ammoden-
| dron. M.
brevifolia. —
146. Halogeton glo-
meratus. M.
monandrus, —
147. Halimocnemis bra-
chiata. M.
sibirica.
—
139
- Folvox. Lab. Linum pallescens. B.
топапага. — violascens. Loma
crassifolia. —
3. Icones plantarum no-
glauca. —
Ei varum vel imperfecte
juniperina, —
Sens WP cognitarum oram
149. Schanginia lini- 8n , Л
rossicam, imprimis al-
folia. M.
; taicam illustrantes, Be-
150. Schoberia physo-
/ phora. M rolini. in fol.
leiosperma. — p se rome
acuminata — Le premier volume
corniculata. — de ce superbe ouvrage
vient de paraitre, con-
maritima. — ;
tenant cent planches avec
| salsa. —
4 eve le texte. Mr. de Lepe-
Chenopodium frute- !
BOUR а fait dessiner les
scens. M.
Коса Sieversiang — plantes sous ses yeux;
У. 3. Tamarix elon-
gata. Ldb.
les planches ont été
lithographiées à Munic,
- à et enluminées avec tant
cupressiformis,— :
A de soins et de gout, qu'
у ramosissima. —
V. 5. Sibbaldia ad-
pressa. M,
on peut les mettre har-
diment à cóté des pre-
miéres de ‘ce genre,
- x61. Chamaerodos al- o
taica. D. 4. Outlines of geology
erecta. — о by William Thomas
sabulosa. — Branpe.London. 1829.
Statice decipiens. Ldb. 234 pagg. in 6 min.
macrorhiza. — | avec des planches et
congesta, Ldb. | des gravures en bois.
$i E
9. Outlines of the geo-
logy of England and
Wales, with an in-
troductory compendi-
um of the general
principles of that Sci-
ence, and comparative
views of the structure
of foreign countries.
Hlustrated by a colou-
red map and sec-
tions, by the Rev. У.
D. Conyseare and
Willian Puaxprs.
Part. 1. London. 1822.
470 pags. 9.
6. Tableau des terrains
qui composent l'écorce
du globe ou essai sur
la structure de la par-
tie connue de la terre,
par Alexandre Brox-
cxıant. Paris. 1829.
435 pagg. 8.
La géognosie , ayant
change tout à fait de
face, depuis qu'on a
taché de mettre en rap-
ports les corps organi
. L . E
. ganisés fossiles, rappor- —
N
«9,
ques fossiles avec lage
des couches dans les |
quelles on les trouve, nous. |
pouvons recommander 4
les trois ouvrages cités, |
comme le résultat detou- |
tes les recherches dela |
Géognosie moderne. À
Mr. Branpe dévélop-
pe en abbrégé les dif- |
férentes théories du glo- |
be et expose ensuite À
la géognosie moderne. |
Les ouvrages de Co-
NYBEARE et Ринлрьрз et de |
DaowcwiART sont plus
complets et tellement ri- |
ches en observations qu
ils n'admettent aucun |
extrait, Tous les deux
contiennent des tableaux.
intéressans des corps or» |.
tes aux classes , ordres -
et groupes de terrains
auxquels ils sont propres. -
Pures avait prépa LÉ
ré les matériaux i: [:
a na: en 1818
qu'il appelle lui-méme
une compilation et qui
a paru sous titre: @
Busco of facts from
the best authorities, ar-
| ranged so as to form
| | an oustline of the geo-
logy” of England and
Wales (a4o pagg. in 8
ein.) mais réuni à Mr;
4 Conyseare, il a donné
un ouvrage qu’on peut
considérer comme clas-
» sique pour la géognosie
y anglaise.
|. BRonentanT, ayant an
- noncé la marche de ses
recherches dans son :
n minéralogique des ro-
m" mélangées. (Journal
(de mines No, 199. Juil-
let 1815.) et dans sa
| déscription minéralogi-
| que des environs de Pa-
is, : s’est choisi un che-
min particulier et propre
a dui, pour parvenir à
| Essai d'une classificati-
réunir tous les faits géo-
logiques. Il a donc aussi
créé une nouvelle nomen-
clature , qui parait as-
sez propre pour faciliter
l'intelligence de. beau-
coup d'idées nouvelles
et intéressantes,
7». Magazin für die Ory-
clographie von Sach-
‚sen. Ein Beytrag zur
mineralogischen Kennt«
niss dieses Landes
und zur Geschich-
ie seiner _Minera-
lien. In freyen Hef-
ten herausgegeben von
Ioh. Carl Fretesut-
sen. Freyberg. 1020.
т Heft. 160 pagg. II
Heft, 256 pagg. 6. .
C'est une entreprise
bien utile d'un de поз.
Membres trés distingué
et justement célébre par
ses travaux oryctogno-
siques et géognostiques,
Mr. Frsinsıesen à Frey-,
ou’ 2 -
berg, que de faire de
recherches historiques
littéraires et locales des
minéraux d'un pays
aussi riche en, substan-
ces intéressantes et aus-
si célébre par les hom-
mes que l’école de Frey-
berg a formé soit pour
lOryctognosie , pour la
Géognosie, soit enfin
pour la Métallurgie. Le
célébre Werner a déjà
établi et organisé, il y a
trente ans, une com-
mission pour suivre les
recherches géognostiques
de la Saxe, dont la di-
rection , aprés la mort
de WERNER, а été con-
le Prof.
Künuw, son successeur à
férée à Mr.
la place de Professeur
de géognosie et de l'art
des mines à l'Académie
de Freyberg. Le travail
de FREIFSLEREN en est
tout à fait independant.
‚Мг. FREIESLEBEN. prend
le mot oryctographie |
dans un sens assez
étendu, en y compre- |
nant le développement
des
géognostiques et histori-
rapports locaux,
ques des mineraux sim-
ples et de leurs varié-
tés, dans une suite
oryctognostico - systéma.
tique, Personne àla vé-
rité n'y était plus capa-
ble que l'auteur qui, de-
puis 45 ans, a emplo-
уе tout son zèle à exa-
miner les rapports locaux
de la Saxe. Nous allons
donner un seul exemple
de la maniére que l'au-
teur a employée; p. e, -
Olivine. p. 6. l’auteur
indique d'abord les rap- .
ports géognostiques et |.
topogragiques; l’Olivine
se trouve A. dans le
Basalte , à Iohanngeor-
genst. Scheibenb. Alten-
berg etc. B.
stein (Aphanite) à Has
<
en Grün-
laus et en Lusace ....
notices littéraires
E. : |
qui suivent confirment
localités , et sont
arrangées géogra-
hiquement,
| À Enfin dans une re-,
| | arque l'auteur rélève
une erreur que quelques
‘auteurs ont commise
Eu à sa loca-
Comme Appendi-
: setrouve A. Un mi-
inéral semblable à la
Chrysolithe du Basalte
2 Geysinger, В. l'Oli-
Fine météorique C,
Q uarz-Olivine, — Voici
la liste des substances
que l'auteur a traité
ans le prémiér cahier:
Zircon » Hyacinthe, —
| ondrodit, Olivin,
ugit, Sahlit, Diopsid,
: lan у Vesuvian › Leu-
, Allochroit , Kollo-
E. Helvin, Gra-
r Staurolith, Pyrop,
Zeilanit, Spinell,
KC T
Pt re i
d dig
Schmirgel, Topas, Phy- -
salith , Pyknit, Peliom,
Beryll, Turmalin wu.
Schórl, Lievrit, Pi
stazit, Omphazit, Zoi-
sit, Egeran, omisi i
lit, Axinit.
" S'excuse dans
la préface d'avoir con-
servé l'ancienne nomen-
clature , parceque ses
occupations officielles
ne lui permettent point
de se famillariser avec
les nouveaux systémes
crystallographiqués.Mais
les faits restent les mé-
mes dans quelle langue
qu'on les exprime,
Le second cahier con-
tient le Quarz, ой le
quarz commun a recu
quelques: additions, tels-
que Quarzbrocken - Ge-
stein p. 76 — 78,
Quarz-porphyr. p. 89.
85. et enfin Aventuri-
ne et Blitzróhren, (Ful-
gurite); ensuite Eisen»
~
kiesel, Hornstein; Kiesel-
schiefer, Feuerstein. — -
Nous désirons que l'au-
teur puitencore longtems
continuer avec. се. zèle
avec lequel il a toujours
taché de réculer les bor-
nes de la science, Rien
au reste ne peut intéres-
ser autant que cette ma-
niére de traiter la mi-
néralogie, l'auteur ac-
le
. . . >»
depuis sa première dé-
compagne. minéral
couverte jusqu'au mo-
ment, oü il a trouvé
un endroit tranquil, soit
dans. le système; soit
dans une collection mi-
néralogique.
9. Anfangsgründe der
Mineralogie. Zum Ge-
brauche bei Vorlesun-
gen von Wilhelm Hai-
Dinger. Nebst 15 Kup-
| fertafeln. Leipzig.
1829. Эта pagg. O.
144
velle ‘école , . mais quj;
stable et immuable
autant de systèmes qu'il |
‚ cipés
_ à Edimbourg, fut invité
Nous présentons i i
à nos. lecteurs un ou |
vrage qui est de la nou-
est fait avec beaucoup
d'intelligence: et de clar»
te, La erystallographie, ]
baséé sur des loix fixes |
de géométrie, parait.
prometire un systeme
Mais il n'est pas ainsi,
Nous avons aujourd'hui.
y a de crystallographes,
Mr. Harpincer ‘est 616% _
ve du célèbre Мон Ш
en a donc suivi les prin-
et le systèmein
L'original de cet ouvras
ge est anglais, car l'au +
teur , faisant un cours
de minéralogie en 1827.
à écrire une minéral ya
gie pour l'ouvrage qui
parait depuis quelqu es. |
années en Anglete ré |
~
sna iu +1 Library of
pev Knowledge, L'au-
teur a cru pouvoir pré-
| _senter ‚le même ou»
“Wrage avec utilité à ses
compatriotes. On peut
. donc considérer Pediti-
on allemande comme
| un second original, et
le lecteur pensera cer-
| tainement :
[que c'est de bon augu-
re pour l’auteur d’eori-
un ouvrage scienti-
avec moi,
| fique dans les deux lan-
gu Nous allons. le
ivre dans sa marche ,
| indiquant les articles
sont trés courts
on systéme étant fon-
dé sur les loix de la
erystallisation , il com-
"mence: avec la crystal-
livatic n. Il traite ensui-
idee de la minéralogie,
| individus, de la
| perfection des crystaux,
mais précis et clairs..
des . crystaux , de -
|
dé la constance des an-
gles, de la mésure des
angles, des formes in-
complétes des crystanx,
de la forme irrégulière
des individus , des for-
mes imitatives, des pseu-
domorphoses , des pé-
trifieations , des formes
irréguliéres d'une forma-
tion interrompue, de
la crystallographie, du
hexaédre, de la déri-
vation des formes tes»
sulaires, de l’anatomie
des formes tessulaires, _
du rhomboédre et de
ses dérivations, des sé-
ries des rhomboédres ,
de la dérivation des
pyramides, des pyrae
mides tetraëdres équi-
angles, de la dérivati-
on des pyramides octas
édriques > ‚ des рут amie
des octaédriques › des
pyramides tetraëdres
inéquiangles , de la dé-
viation des axes, dés
IO
E
|
combinaisons, du dé-
véloppement des com-
binaisons , des crystaux
doubles , du calcul des
angles, du calcul par
‘formules, de la metho-
de pour obtenir des
formules — cryctallogra-
phiques, du dessin des
erystaux, de la divisi-
bilité , de la cassure,
des surfaces , de la mé-
thode de Haur, des
décrescences, de la dé-
nomination crystallo-
graphique de Havv,
des méthodes crystallo-
graphiques en général,
des propriétés optiques
des minéraux , des cou-
leurs, de la transparen-
‚ ce, de la düreté, de la
| pesanteur spécifique, de
quelques autres propri-
étés physiques , de l'es-
péce minérale, de la
définition médiate, de
la classification , de la
"nomenclature des. en а
II. Classe. Pesanteur À
Gaz. 2. Eau, 3. m
ractéres, "ig
Le système est. divisé.
en trois classes, la pre- |
miére contient 4: ore |
dres; la seconde, 15; et ;
la troisième 2 ordres. .
1, Classe. Pesanteur au- .
dessous 3. 8. Point |
d’odeur bitumineuse,
Compacte : - excitant
du gout; : - a
II. Classe. Pesanteur ,
au dessus 1, 8. sans
gout. ©
au dessous 1, 8. Flui- |
de: odeur bitumineu- _
se. Compacte : sans i
gout. wf oc Mi у |
Les ordres de Min we
miére Classe. sont: j
4. Gels. i Sei E.
Ceux de la seconde? ;
1. Haloides 2. Baryte, -
3. Kerate. 4 Ferse
9. Malachite. 6. Glim- -
k
A
|] |
<
B nier. 7. Stéutité, 8. Spat-
“he. 9. Gemmen 10. Er-
z . 1 1. Metalle. 12 Kie-
se. 13. Glanze 14.
f Blenden. 15. Schwefel.
… Troisième Cl. 1 Or-
dre. Harze 2. Kohlen,
.. J'ai du conserver les
dénominations alleman-
? ont difficiles à traduire
et le mot francais ne
donne pas le même
Je vais conserver
la méme méthode, en
т onnant une idee de
_ l'exposition des espèces,
‹ à reposent unique-
ment sur la crystallisa-
“tion. Voici de chaque
| Clase un exemple.
I, 10. Ordre Brithyn -
| Salz.
4, Hemiprismatisches.
^ ( Glauberit. ).
b 2. Prismatisches.
| (Polyhalit, )
`* Blödit.
A
IE
|
"m
des, parceque plusieurs -
147
* Mascagnin,
* Salpetersaure So-
FN
* Schwefelsaures
us Kali,
" Trona. |
II. 8. Ordre, Spathe.
I Schiller - Spath
I. Distomer.
(Schillerstein.)
2. Hemiprismati-
scher.
( Bronzit )
3. Prismatoidi-
scher.
(Hyperstheu.)
4. Prismatischer,
( Anthophyllit. )
‘Il, Disthen - Spath
т, Prismatischer.
( Kyanit. )
2. Euklasischer
(Diasp or.)
II. Triphan - Spath.
_ 4, Prismatischer.
( Spodumen. )
. 9» Axotomer. ——
( Prehnit, )
148 E
IV. Dystom- path. | + 12: Peritomer, ‚о
1. Prismatischer, ‚( Mesotyp d
>
(Datolith.) | .. den Faroern. ). -
У. Kuphon - Spath. 15. Harmophaner. |
x. Trapezoidaler. ^. (Skolezit , .Meso-: |
( Leuzit.)* — ^ .typ von Island.) 1
2. Dodecaédri- .. | | aiii Orthotomer. n ,
scher. ^or (hei 1
( Sodalit. ) 15. Comptonischer., |
_ 5. Hexaédrischer. , (Comptonit.) A
( Analcim. ) .....36. Prismatoidi-. E
4. Octaédrischer. eg „schen T
(Sarkolith.) costs : GStibbig. joan be |
5. Peratomer, a 17% Hemiprismati=
(Harmotome.) ga nile scher. ©
6. Staurotyper, | ( Heulandit,) :
( Phillipsit. ) _ 18, Diplogener. ||
и. Rhomboédri- hi (Epistilbit.)
scher. ÉD Brewsterischer.
( Schabasit. ) _ (Brewsterit,) 1,
8. Makrotyper. | 20. Fächerförmi-'
( Levyn. ) ger. |
9. Hexagonaler. ( Mesole. y"
( Gmelinit. ) 21. Pyramidaler, H
10. Diatomer, | ^ . (Apophyllit.) T
T ( Laumonit. ) | mr Davyscher. ‘4
a1. Prismatischer, || TN ( Davyen. iP ®
— ( Natrolith. ) | "i Herschellit, 4:
| UN Г
|)
2*9. Hemipris mati-
( пофбаэй Scher,
‚ (Amphibol, >
Зоря @Retalite) tno
«NI Feld - "path. 1 m Prirmgtoidi-
4 7 MEL LE D Wilde taken | scher,
E raspiu. scher. ©: ( Epidot, )
id «xq ‚Nephelin. pists 4. Prismatischer.
| u АИ | (Wollastonit.)
L. ^» v (Feldspath. 5 5. Peritomer..,
11,3 Tetarioprisma-: (Arfondsonit.)
win rischen." | 6. Axotomer,
‚Hess Albistyy'o i. (Babingtonit.)
7. Dystomer, |
(Bucklandit,) ^
+ 8. Amblygoner.
| (Amblygonit.)
+ Akmit, '
^ -- *.Manganspath.,
20 * Withamit,
- ^* Thulit. -
IX, Lasur - Spath.
«hy Anorihischer. |
^00 ÇAnorthit, )
do^ Labrädorischer.
(Labrodor.)
6 Heterotomer.
^ (Ре.
… 7. Pyramidaler,
1 Eur Wérnerit. ) |
(0008. Henipyramida-
à
BE 611197 ou
der. | le Prismatischer.
a T N "C (Lazulith,) 1
4 robit, 2. Untheilbarer,
(75 0007* Natalie, |
враг. ; ©
| NHL. ‚Augit - -Spath. |
|. 1 Paraton |
: LK Bogen |
5o (Calait. )
X. Nephrit - Spath,
1, Prismatischer,
í -( Saussürit, )
| - 1. а, Unthellbarer.
^" Nephrit, )
XI, Almandin-Spath.
^3. Rhomboédri-
"^ scher.
( Eudialyt. ).
TT Bergmannit.
* Chiastolith,
‚ * Gehlenit, |
© * Karpholit.
* Sillimanit,
* Someryillit.
IM. 1 Oidee, Eier,
т
1. Pyramidales,
.. ( Honigstein.)
И. Erd - Harz.
1. Gelbes. ( Bern-
stein, )
9. (Schwarzes.
( Erdpech. )
* Retinit. —
Il Ordre. Kohlen.
^3, Harzige, ^
Braunkohle.
'Schwarzkohle.
2, Harzlose.
Anthracit.
L'auteur fait suivre :
‘te. les minéraux non
erystallises 2, les miné-
raux mélangés qui ne
forment pas une espé-
re distincte, telsque:
Schiste alumineux , bi-
tumineux , coticulaire ,
graphique, savon de
terre, Bole, terre jaue
ne, Collyrite, Argile,
Argillolithe , Tripoli,
Ombre et Terre a fou-
lon,
L'ouvrage est terminé
par des notices snr les
espéces les plus remar-
quables du regne miné-
ral. Nous les indique-
rons avec la page pour —
en faire en méme tems
comprendre l'espace que
JPauteur leur a consa-
cré, p. 190. Quarz; p. $
198. Opale; р. 199- у
_ Obsidienne ; p. 201. i
.207. *
Glimmer;- (Mica) ; №
Feldspath 5 р.
|
|
|
_ 217. Amphibol; p.
| Augite; p. 222.
Smaragdite; p. 223. Sy-
énite ; p. 226, Serpen-
Es; p. 227. Calcaire;
p. 238. Steinkohle ; p.
243. Eisenerze , (mine-
rais de fer;) p. 252. m.
de cuivre ; p. 259. m.
d'argent ; p. 264. Or ;
E ^
(a i
‘Pe 266. Platine; p.-
EP afe
ES
LE Granite, Gneis;
260. m, de mercure $
р. 269. m. de plomb ~
p. 275. m, d'étain; p;
277, de zinc ; p. 979,
de quelques autres mé-
_ taux ; p. 287. Soufre ;
p. 289, Sel- gemme $
P. 291. quelque haloi-
des et barytes; р. 2975
Zeolithe ; p. 501, dé
quelques gemmes ;
rer als NE da. Ps
Г T: is eq poe ^ uei CE C
j sai os ab . — ^
bie asides pie ah ere 59
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i
Bulletin
RELY : j 2 "e | y
| Societe Z vale des Hatıralistes de
; hé | Mboscou.
м Seconde année. 1830. NO. И.
X. Description DE L'ELATER PARREYSH ET DE
я QUELQUES NOUVEAUX, BUPRESTES,
Г раг pa DE STEVEN.
и’; .#
. Le N? 9 du Bulletin de la Société Née
ое. des Naturalistes de Moscou contient les
phrases caractéristiques de quelques Insectes
| découverts l'année passée par Mr. Parreys et
‘de plusieurs Buprestes de ma collection. 'En
, en présentant actuellement les —— dé-
taillées et les figures , jai cru à propos d'a-
(étre particulièrement riche en insectes de ce
{ genre.
| I1
154 |
(Les figures en paraitront au second vos |
lume des nouveaux Mémoires de la Société. )
1. Zlater Parreysii:
(ore porrecto, fronte inaequali impressa ) nie i
ger, thorace praeter puncta duo media macus |
lamque posticam , elytris antice fere totis À
pestice maculis punctisque argenteo squamosis: |
Nouveaux Mémoires. Tom. II. t. II. f. 1.
Maximus, 1% unciam longus, $ unciae.
latus, El. fuscipede major , El. tomentoso |
Eschscholz proximus. Caput aterrimum cres |
bre punctatum rotundatum , fronte impressa re
inter antennas angulata , emarginata ; squamus |
lis nigris dense tecta > punctis striolisque ras
riorioribus e squamis argenteis. Oculi niti--
dissimi nigri parum prominuli, Antennae sere.
ratae thorace dimidio breviores , articulo pris |
mo subcylindrico , secundo globoso, tertio. ob- .
.conico apice compresso uno latere producto. T
his tribus crebre punctatis parum nitidulis ;
sequentibus obscuris trapezoideis basi attenua-. 4
tis; ultimo ovato , ante apicem utrinque paul-
lulum | emarginato. Singulus articulus apice '
utrinque setulis duabus brevibus munitus, exe:
|
155
timus itidem ante apicem duabus, in ipso ve-
ro apice tribus. Thorax paullo longior quam
latus, antice valde emarginatus angulis acutis,
lateribus anterius. rotundatis , porsterius sinua-
tis in angulum triquetrum acutum abeuntibus ,
margine poslico sinuato - emarginato ; supra
valde convexus et pulvinatus , carinulä elevatá
versus scutellum , inter quam et angulos porti-
cos profunde impressus ; totus squamulis dene
sissimis argenteis vestitus, paullo ante medium
utrinque macula rotunda, et ad marginem po-
sticum fascia angulata in medio et ante angu-
los antice producta, e squamulis atris ; ipse
lamen angulus argenteus. In medio thorace
lineola tenuis impressa nigra. Thorax subtus
aterrimus immaculatus , canaliculä pro recep-
. . e ,
tione antennarum leviter impressà. Scutellum
- rotundatum inaequale grosse punctatum nigros
squamosum immaculatum › vel squamulis ar-
genteis rarius adspersum. . Elytra thorace vix
latiora sed fere triplo longiora , posterius .an-
gustiora , modice convexa, basi pro scutello
profunde impressa , apice obtusa; regulariter
striata interstitiis ubi detrita creberrime pun-
.ctatis ; ad medium usque argenteo - squamosa
ХЕ *
156
maculis irregularibus nigro-squamosis, pone me-
dium nigra maculis argenteis. Corpus subtus
nigro - squamulosum nitidulum , griseo irrora-
tum. Anus niger creberrime ciliatus. Pedes
nigri parum squamulosi tamen liaud nitentes,
unguibus piceis.
In Tauriae montibus altioribus supra Alup-
kam, sub cortice Pini tauricae emortuae Junio
aliquot specimina legit Dr. Parreys, iconem-
que ipse paravit.
2. Buprestis setosa St.
exscutellata , tota albo -setosa cupreo - aenea,
elytris sulcis quinque albo - tomentosis.
Ex Armenia persica misit D. Sovitz.
Nouveaux Mém. Tome. ll. t EL E
‘Habitus B. fascicularis sed adhuc major.
Caput rugosum , postice violaceum , inter an-
tennas viride densius et brevius pilosum, cly-
peo nigricante. Oculi nigri, Antennae obscu-
re cyaneae longitudine thoracis , articulis evi-
denter duodecim , quorum. primus globosus in
cavitate frontis mobilis, superne processu fron-
tis obtectus , secundus multoties major crassi-
157
or obconieus , tertius minutus globosus , quar-
tus oblongus subcylindricus. apice nonnihil
crassior, reliqui octo triangulares serrati, ex-
| timi pilis raris adspersi. Thorax longitudine
fere duplo latior, antice angustior ^ margine
rectilineo , lateribus parum sinnuatis, postice
in angulum scutellarem productus utrinque si-
nuatus ; dorso modice: convexo valde rugoso et
inaequali , linea media elevatä parum conspi-
cuà, fossulà in apice impressä ; obscure viola-
ceus parum nitidus, totus pilis erectis albis
hispidus. Scutellum nullum. Zlytra thorace
sesquilatiora et fere quadruplo longiora , mar-
gine antico rotundato humeris prominulis, an-
te medium sinuata , postice sensim angustiora,
apice obtusa; convexa, costis elevatis: pri
ma juxta suturam posterius evanescente, se-
cundà integra, tertia et quartà ante apicem
confluentibus, quintà ante marginem exterio-
rem , sexta denique marginali , singulà e striis
- longitudinalibus rugosis irregularibus cupreo et
violaceo nitentibus + costarum mediarum tri-
bus, lateralium duabus; ipsa sutura antica de-
pressa dein elevata ,. punctata , minus rugosa ;
sulci interjacentes quinque, extimus augusti-
150
or, pilis brevibus adpressis flavescenti - canis.
praeterea tota elytra pilis erectis albis ,' rario-
ribus quam in thorace, adspersa. Corpus
subtus punctatum albo - pilosum , valde conve-
xum unde forma insecti ovata, Pectus viri-
di - , abdomen violaceo-micans. Pedes vielacei
grosse punctati, femora pilis erectis , tibiae
adpressis hispida; tarsi violacei lati, supra
punctati et hispidi, plantis flavis, Ungues
breviuseuli validi fusci.
3. Buprestis Sovitzii St.
‚exscutellata pubescens, virescenti-aenea , у»
tris sulcis quinque flavescente = tomentosis,
Ex Armenia persica misit D. Sovitz. Nou-
veaux Mém. Tome II. t. IL f. 3,
Statura et summa affinitas cum praece-
dente, sed diversa hispiditate praesertim ely-
trorum multo minore, his longioribus magis -
sinuatis unde forma oblongior , et colore vis
гезсеже.
Сариё exacte praecedentis sed minus ru-
gosum. Antennae fere nigrae articulo infuino vix
€ cotyla prominente. Oculi testacei. Thorax
etiam forma praecedentis , sed margo lateralis
159
postice magis sinuatus, unde angulus posticus
acutior; supra minus rugosus linea media ele-
vatä bene conspicuá, viridi- aeneus , violaceo
1 micans, pilis depressis praesertim in fossulä
» posticà , et praeterea totus pilis erectis villo-
sus sed multo brevioribus et paullo densioribus
quam in B. setosä. Elytra thorace paullo lati-
ora, quadrupld longiora, humeris, et pone me-
dium magis adhuc prominula, margine exteri-
ore ante medium valde sinuato ; costarum et
sulcorum structura eadem , sed sulcus quartus
. valde sinuatus, et marginalis nonnihil latior;
pubes depressa eadem sed pili erecti multo
"breviores et rariores , saepe vix ulli. Color
viridis , rarius violaceo micans. Corpus subtus
multo minus pubescens, abdomen minus corne
vexum , segmentis viridibus postice violaceis ,
macula laterali triangulari pubescente. Pedes
| praecedente paullo tenuiores , tibiis tantillum
*
i; longioribus.
я › 4. Buprestis Globithorax St:
» exscutellata thorace subgloboso virescente ae-
“nea breviter pubescens, elytris sulcis quatuor
À favescente - Lomentosis.
‘160
Ex Armenia’ persicá cum prioribus. D,
Sovitz. Nouveaux Mémoires Vol, II. t. II. f. 4.
Praecedentibus affinis sed duplo minor et
thorace valde convexo optime distincta. Caput
punctatum oceipite rarius, inter antennas cre-
brius, in medio lined elevatà rugulisque non-
nullis , vix pubescens. Oculi fusci. Antennae
praecedentium sed mnlto minores, nigro - vio-
laceae, Thorax longitudine duplo latior antice
fere ciroulariter excisus , postice latior, late-
ribus pone medium productis, margine postico
profunde bisinuato in medio acute producto,
maxime convexus et subglobosus, punctatus et
rugulosus fossulà posticä leviter impressá; to- |
tus tenue pubescens postice evidentius. Scutel-
шт nullum, £lytra thorace parum latiora, fere -
quadruplo longiora, margine antico valde rotun-
dato humeris prominulis , laterali ante medium
sinuato , apice obtusa rotundata ; modice cone
vexa , suturà antice depressä costisque qnatuor
elevatis rugosis nitentibus: tribus confluentibus, «
quarta submarginali abbreviatä ; sulci interja-
centes quatuor pube brevissima flavescentes ,
in ipso quoque margine linea pubescens vix
conspicua. Pili longiores erecti nulli. Corpus.
À 161 |
aubtus convexum viride aeneum breviter pube-
scens, abdominis lateribus duplici serie macu-
larum triangularium cano - pubescentium à n
periore plerumque sub elytris recondità. Pedes
abdomini eoncolores punctati — pubescentes ,
praetersim tarsi ; plantae nigrae. —
9. Buprestis villosula St.
excutellata thoracis margine postico depresso
crenulato, nigra cano - pubescens, elytris
coeruleis.
“In Iberia legi aliquot specimina a? 1805.
Nouveaux Mémoires. Vol. II. t. IL f. 5.
Habitus omnino B. taeniatae, sed fere du-
plo minor. Caput parvum pubescens antennis
nigris, Zhorax antice posticeque rectus, lateri-
bus rotundatus , margine postico deplanato li-
neari creberrime velut lima sculpto, valde con-
vexus , postice ad marginem fossulis tribus ;
nigro-fuscus pilis rigidis pubescens, Scutellum
nullum. Ziytra thorace angustiora , illo triplo
| longiora, antice recta , lateribus parum sinua-
ta, postice obtusa rotundata; striis novem
punctatis , interioribus profundioribus 5 coeru-
7
lea margine subviolaceo , pilis parcis brevissi=
162
mis rigidis albis adspersa. Corpus subtus ni-
grum pectore abdominisque lateribus albopubes-
centibus, hujus medio calvo, Pedes nigri parum
fuscentes,
6. Buprestis fossulata Gebler.
(elytris integris obtusis ) cupreo -aenea snbtus
violacea margine incana , thorace fossulis tri-
bus longitudinalibus , elytris striis punctatis
juxta suturam depressis , scutello ovali trans-
verso.
B. fossulata. Gebler in Hummel Essais
Entomol. N. IF. (1825) p. 45.
In Sibiria ad Irtyn. Nouveaux Mémoires.
Vol. II. t. II, f. 6,
Descriptioni optimae D. Gebler pauca ad-
dam. Thoracis dorsum fere totum concavo -
depressum et utrinque suleus duplo angustior -
usque ad marginem posticum excurrens , unde
latera incrassata apparent. .E/ytra sutura ver-
sus scutellum depressá, pone medium eleva- |
tà, adjacente sulco ad apicem excurrente, Strias
novem observo, extimä juxta ipsum marginem,
Pedes aeneo-nigri, tibiis anterioribus incurvis,
‘163
7. Buprestis geminata Illig.
(elytris integris obtusis ) aenea abdomine vie
rescente, thoraee sulcis tribus longitudinalibus,
elytris costis quatuor elevatis, striisque pun-
elatis per paria approximatis , scutello transe
verso mucronato.
? В. geminata, S choenh. hb III. p.
224. n. 60.
Habui a D. ана Rostang , forte e
Gallia meridionali,
| Nouveaux Mémoires Vol. II. t. ПЕ f. 1.
Cum nec de nomine nec de loco natali 'omni-
no certus sim , nec pro consulendo libri ad.
sint , descriptionem fusiorem addere licet.
B. fossulatä duplo fere minor, В. cyane-
'am longitudine aequans. Caput punctulatum
fronte tuberculis parvis laevibus. Antennae
breves nigrae. Thorax forma praecedentis | ; la-
titudine sesquilatior , antice paullo augustior ,
margine anleriore in medio producto dein si-
“nuato augulis declivibus acutis collo arcte ad-
(pressis , lateralibus antice rotundatis dein sub-
‘rectis, postico utrinque sinuato lobulo medio
‚subemarginato ; tenue punctatus , sulcis tribus
164
per totam longitudinem leviter impressis, сге- |
bre punctulatis obscuris, lateralibus latioribus, |
Scutellum transversum ovale apice acute mucro- |
natum. Ælytra, thorace vix latiora sed triplo |
longiora, ante medium subsinuata, postice an- |
gustiora apice truncato angulato (nec ut in af- |
finibus rotundato), in medio costis quatuor: |
tribus antice elevatioribus , extima humerum |
haud attingente; singulo interstitio ut et spatio -
suturae adjacente seriebus duabus punctorum |
subtilium nonnisi certo situ conspicui. Pectus |
totum abdominisque latera aenea tenuissime |
pubescentia ; hujus medium viridulum nitidius. |
Pedes toti aenei.
8. B. inaequalis St.
(elytris integris obtusis) aenea punctulata tho- t
race fossulis tribus longitudinalibus elytris stris —
ato-punctatis lineis longitudinalibus rugisque trans- |
versis elavatis, scutello transverso mucro-
nato.
In Tauria circa Sympheropolin in Her-
bidis rarior.
Nouveaux Mémoires Vol. II. t. III. Ё 2.
165
° .Praecedente paullo major , longitudine В.
Rubi, sed latior. Caput punctulatum fronte
planiusculä ‘tuberculis | levissimis apice obtuse
emarginata ? Antennae breves nigrae. Thorax
“structura В. fossulatae , longitudine plus quam
sesquilatior, antice in medio productus. angulis
declivibus acutis , margine laterali antice ro-
“tundato dein vro postico utrinque si-
nuato; tenuius rariusque punctatus, dorso con-
vexus linea media latiuscula punctoque ante scu-
tellum profundius impressis , latere utrinque
| fossulà grosse punctatä a medio ad marginem
“posticum impressä. Scutellum transversum lateri-
bus rotundatum , apice in mucronem acumina-
tum, mox planum mox longitudinaliter impres-
‘sum , subbilobum. Elytra thorace haud latiora
et vix triplo longiora , postice sensim angusti-
"era apice obtuso , lineis tribus longitudinalibus
"rugisque transversis elevatis: omnium subtilis-
'sime punctulata et aciculata , striis novem e
gponétis ‘striolisque majoribus. Corpus subtus
" violaceo nitens , lateribus parce incano pubes.
“centibus. Pedes nigricantes, in altero sexu tj-
biis anticis incurvis.
a^
166
Hane olim cum B. Dianthi confudi, et |
pro tali amicis communicavi; differt vero thorace |
sulcato , capite evidentius punctato etc:
9. B. Dianthi Tauscher.
(elytris integris obtusis) obscura aenea tenue.
punctulata, thorace aequali, elytris subrugulosis.
striis punctatis , scutello transverso apice mu-
cronato.
Ad Volgam inferiorem versus Astrachan.
rarius occurrit. Secundum observationem |
D. Tauscher larva in radice Dianthi cuius-
dam degit.
Nouveaux Mémoires. Vol. II. t. Ш. f. 3. |
Habitu et staturá praecedente simillima, |
Caput subtilissime rareque punctatum , fronte.
convexà lineolä media vix conspicuä. Antennae
breves nigrae; oculi ovales glauci parum рго-
minuli. Zhorax latitudine sesquilatior, antice in
medio nonnihil productus dein sinuatus angulis |
parum acutis, marginibus lateralibus antice ro- |
tundatis dein subrectis , postico utrinque sinu- |
ato; totus tenue rareque punctulatus, dorso ae- |
qualis , juxta marginem lateralem utrinque fo |
veola parva. Scutellum majusculum antice ro- |
167
’ tundatum margine elevato, lateribus rotunda:
tis, apice in mucronem acumínatum, dorso val-
de depresso utrinque orbiculo elevato. ilytra
thoracis latitudine, illo triplo longiora , posticé
sensim angustiora : apice obtuso ; rugulis fossu-
lisque paucis subinaequalıa , Subtilissimé pune
ctulata striis novem e punctis majoribus. Cor-
pus subtus aeneum lateribus leviter incano pus
bentibus. Pedes aenei tibiis anterioribus incurs
vis.
10. Buprestis armena St.
( elytris integris obtusis ) obscure аёпеа capite
thoraceque punctulatis, elytris levissime sttiato+
punctatis et rugulosis; scutello cordato apice
acuminato;
Ex Armeniae persicaé provincia Choj imi«
sit D. Sovitz.
Nouveaux Mémoires. Vol. II. t. III. f. 4.
Praecedente dtiplo major, B. rusticae fere
| aequalis. Caput | obscure aeneum parum niti-
^ dum subtiliter punctulatum , fronte plana an-
» tice pro labio superiore rotunde excisä, lineis
duabus elevatis arcuatis laevibus postice con-
fluentibus. Oculi magni glaucescentes. Anten-
mae thorace dimidio breviores nigrae , articulo
168
primo magno ovato, secundo parvo globoso res
liquis sensim magis serratis , ultimo oblique
acuminato. orar capiti concolor longitudine
sesquilatior ‚ margine antico utrinque leviter |
sinuato angulis deflexis , lateralibus subrectis ,.
postico utrinque sinuato lobulo medio subemar-
ginato; supra planiusculus sulco medio lato pa-
rum profundo , punctis in dorso rarioribus ,
versus marginem crebris, saepe in lineolas con-
fluentibus. Ante scutellum punctum leviter im-
pressum. Scutellum transversum lateribus rotun-
datis antice late emarginatum et impressum ,
postice mucrone acuto, obscure violaceo - ae-
neum, impunctatum. Zlytra thorace paullo ob-
scuriora , illius latitudine sed quadruplo lon-
giora, lateribus ante medium leviter sinuatis ,
postice angustiora apice obtuso: supra fere
plana antice, in medio parum elevata, rugulis .
transversis striisque plurimis e punctis lineolis-
que minutissimis. Corpus subtus piceo-aeneum
punctulatum abdominis. lateribus vix pubescen-
tibus. Pedes nigri femoribus punctulatis, tibi-
is vix incurvis.
11. В. coracina St.
(elytris integris obtusis) tota nigra subaeneo-ni-
tens, capite tthoraceque punctulatis , elytris
etz;
| 169
inaequalibus striis interruptis, seutello trans-
verso ovali.
In Tauriae valle Sudak lecta a D. Par-
reys in Onopordo virente.
Nouveaux Mémoires Vol. II. t. III. f. 5.
Habitus omnino praecedentis , sed magni-
tudo В. austriacae. Caput nigrum nitidum
subtiliter punctulatum , fronte parum convexá
apice acute emarginata , tuberculis lineäque
media impresso levissimis. Oculi magni nigri.
"Antennae dimidio thorace breviores structura
ut in praecedente. Thorax latitudine multo
-brevior antice angulis deflexis caput amplecten-
tibus, lateribus antice rotundatus postice levis-
“sime sinuatus, margine postico sinuato angulis
acutis ; parum convexus fere aequalis rarius
punctulatus , puncto ante scutellum fossuläque
“utrinque versus angulum posticum impressus ;
‘totus niger obscurissime aeneo nitidulus. Scu-
tellum thoraci concolor, transversum ovale an-
lice impressum emarginatum , postice appendi-
culo minimo vix conspicuo. Иа thorace
concoloria, illo haud latiora , sed quadruplo
|longiora, ante medium subsinuata, dein angu=
I2
170 3
\
stiora, apice rotundata; supra parum convexa
fossulis levibus pone scutellum et in medio
elytri, aliisque minus adhuc conspicuis rugulis-
que transversis inaequalia, striis novem e lineo-
lis brevibus interruptis obscuris, interstitiis
levissime punctulatis et rugulosis, Corpus sub-
ius punctulatum nigrum pectore cupreo nitente.
Pedes nigri, antici femoribus crassioribus ,
tibiis incurvis.
Sex species mox descriptae habitu admo-
dum similes propriam efficiunt tribum , quae
iterum dividi potest: 1) thorace aequali, В.
coracina et B. Dianthi. 2) thorace sulco unico,
B. armena et 3) thorace sulcis tribus, В.
inaequalis , B. geminata et B. fossulata.
12. В. daedalea St.
Aeneo-nigra nitidula; thorace medio dilatato
maculis quinque nitentibus; elytris apice trun- -
catis lituris irregularibus metallicis , scutello.
minuto subrotundo.
Ex Armeniä persicä misit D. Sovitz.
Nouveaux Mémoires. Vol. I. t. Ш. f. 6.
Statura et affinitas D. cariosae, sed multo |
major, maxima specimina fere 14 uncias longa
171
61 lineas lata. Caput deflexum inter oculos
paullulum impressum , argenteo vel cupreo ni-
tidum grosse punctatum et rugulosum. Labium
"superius quadrangulum pubescens. Mandibulae
crassae validae extus rugosae parte córneà con-
cavà circulari. Palpi breves nigri. Oculi ob-
longi nigro-testacei. Antennae nigrae thoracis
medium vix attingentes , articulis daodecim :
infimo in cotylo frontis immerso, secundo incras-
sato , tertio et quarto minoribus: subaequa=
libus, quinto sybcylindrico , sexto ad undeci-
mum serratis a triangulari sensim in trapezoi-
deam formam transeuntibus , ultimo vel duo-
decimo obtuso. Thorax longitudine sesquilatior
antice late excisus angulis deflexis acutis,
lateribus rotundato - dilatatus margine crenulato,
postice angustior angulis mucrone deflexo; mar-
gine postico in medio late producto utrinque
. subsinuato ; supra modice convexus creberrime
punctatus argenteus vel cupreus haud nitens, ma-
culis laevissimis nigris nitentibus: mediä subovali,
duabus anticis utrinque a margine remotis ro-
“tundis , duabus majoribus' subrotundis in ipso
margine postico , denique ante scutellum ma-
cula magna lobata irregularis , in cujus medio
| 12.^
172
fovea majuscula subdidyma profunde impressa.
Scutellum. minutum subrotundum nigrum val-
de depressum, saepe adhuc puncto medio im-
presso. Elytra. thoracis medio vix latiora , illo
plus quam triplo longiora, postice valde an-
gustata , apice lineá rectä truncato; supra
modicé convexa , striis decem punctatis, nigra
nitentia maculis plurimis; praesertim basi et in
medio variolosis difformibus argenteis vel cu-
preis parum nitentibus. Corpus subtus nigrum
crebre argenteo vel cupreo punctatum. Pedes
abdomini concolores longuisculi , posteriorum
tibiae curvae ; tarsi articulis valde emarginatis,
penultimo semilunari; ungues acuti mediocres.
A. B. cariosá cui proxima, abunde dif-
fert elytris postice magis acuminatis , thoracis
maculis anticis parvis aliisque notis. D. Falder-
mann huic nomen B. albispersae dedit, sed ob
colorem macularum saepe cupreum aliud impor
nere necesse erat;
, >
Kun SOIT И LISS OLIS EDEL ISIS AI I DG AAN DD DODDS Fred Fb er LED
XI. Dis Limnapies par le [Professeur Jean
Квумиски.
Les Crustaces ( Crustacea ) forment sans
eontredit, une de ces classes d’animaux qui,
. 2\ . > Пи FOREN NN
jusqua nos Jours nont été soigneusement exa-
mines par aucun de nos Naturalistes; tandis
que la vaste étendue de la Russie, la diver-
site des ses climats et mille autres circonstan-
ces locales, nous font présumer , qu'avec des
recherches plus exactes, cette branche d'ani-
maux pourrait nous amener , aussi bien, que
‘tant d'autres dont la plupart sont déjà exami-
“nées , à la découverte sinon des formes > pas
absolumant nouvelles, au moins à celle de
- nouvelles espéces de formes déjà connues.
Pour prouver la vérité de notre asser-
‘tion nous n'avons quà prendre les Limnadies,
Mes animaux qui jusquà ce jour n'avaient
été observés en aucun lieu, excepté dans
“quelques petits marais de Fontainebleau près
de Paris. Ces rares Crustacés ont attiré mon
attention pour la première fois au printems de
174
lannée 1817 dans les environs de Charkov. Je
les ai rencontrés dans une petite mare d'eau
stagnante mais trés pure , et je ne doute pas
que ce soit le seul endroit de la Russie ou
existent les Limnadies (а). Mr. Adolphe
Ввомсмавт à qui nous devons la description
complete des Limnadies , les ayant trouvés au
mois de Juin en grande quantité dang le lieu
ci-dessus mentioné, a observé en méme tems,
quil n’yen avait que des femelles, ou du
moins des individus pondant, tous étant
chargés d'oeufs. Cette circonstance contraignit
M. Desmaresr (Consid. génér. sur la classe des As
Grustac: p. 379.) sde renouveller à leur égard
„les mêmes questions que se sont élevées à
(a). Mr. Fıscuer, Directeur de la Société Impéri-
ale des Naturalistes de Moscou, dans une de ses
lettres, datée de 25 mai en 1828, a bien voulu —
m'informer quil a eu aussi l’occasion d'observer —
ces animaux rares qu'il a trouvés il y a quelques j^
années, aux environs de Moscou. i-
Le secrétaire de la société, M. Lecointe de Laveau |
en a trouvé en 1029 dans Moscou même, dans des |
mares d'un jardin appartenant à M. Weyer, mem- -
bre de notre société.
175
„loccasion de la réproduction des „Чриз et de.
»Cypris: sont-elles hermaphrodites ? ou bien,
une seule fécondation peut-elle, comme chez
„les daphnies, selon les observations de M. de
»JURINE, suffire à la ponte de plusieurs gé-
,Jérations des femelles , les males ne prenant
,uaissance qu'une seule fois par an ? ,,
Les observations que j'ai pu faire sur ces
animaux, et la description que je vais donner
demontrent bien clairement lincertitude qui
séléve surtout relativement à la premiere de
ces questions.
Limnadie ( Limnadia Bronce, )
Daphnia Herm.
Car. gen. ,,Corps alongé, linéaire, inflechi
„en avant, entiérement renfermé dans un tét
,bivalve , de forme ovale et trés - comprimé. -
, Véte n'en étant pas séparée d'une manière
„distincte, pourvue de deux yeux placés trans-
„versalement à une petite distance l'un de l'au-
,ire. Deux grandes antennes attachées prés
des yeux, de moitié aussi longues que le corps,
„ayant leur base courte, et leur extrémité di-
visée en deux filets sétacés; deux petites an-
176
sstennules simples, placées entre les deux gran-
»des antennes. Bouche située au-dessous. des
„antennules , composée de deux mandibules
»renflées , arquées et tronquées à leur extré-
»mité inférieure , et de deux máchoires folia-
scées, dont la réunion forme une sorte de
AT
mm
voor
+ . e .
, bec ordinairement replié sous la tête. Ab-
‚„‚domen ou tronc divisé en vingt- trois (ou
vingt -huit) anneaux, dont les premiers
»sportent chacun une paire de pattes branchia-
„les, qui vont en diminuant progressivement
»jusqu'aux dernières , et dont le dernier, qui
»forme la queue, est terminé par des filets «
„divergens.
Avec des caracteres semblables on ne con-
nait plus aujoud'hui parmi les crustacés que
deux espèces seulement, c'est-à-dire :
a) L. d’Hermann (L. Hermannii Br. )
Queue courte, terminée par deux filets;
antennules simples, élargies à leur extrémité;
pattes 22 de chaque cóté.
[ Desm. 380. pl. LVI. 1.
b) £. de Charkov ( L. tetracera. mihi )
^
Queue courte, terminée par quatre filets;
177
antennules serrées ; pattes 27 de chaque
côté, dont Ics deux premières paires du
LJ
mále terminées par uue main comprimée.
pl. NEL LM
Tét bivalve , jaunátre , au-dessus du cou
. un peu convexe , strié parallèlement au bord
inférieur et ayant sur sa face interne une mem-
brane fine, qui forme lélargissement d'une,
- éminence musculeuse g, placée de deux côtés
du cou Les têts s'unissent dans plusieurs
points à l’aide de beaucoup de petites denti-
cules , dispersées sur leurs bords supérieurs.
Long. du tet 5. lign. larg. 34 lign.
Tête non . séparée, infléchie en avant
(f. 2. Q ) avec une crête membraneuse sur
“la nuque bc, profondement coupée. Deux yeux
au bas des antennes , sont placés transversa-
-lement à une petite distance lun de Гаи-
Bre (b).
“(b ) Pendant la vie les yeux ne sont séparés que
| par une ligne longitudinale, mais chez celles qui
se conservent dans l'esprit de-vin ils ne font qu'un
CI À "
seul point de couleur noire.
178
Bouche composée de deux mandibules fo-
liacées, obtuses à leur extremité inférieure,
et environnées par une membrane trés déliée
et transparente formant une sorte de bec
pyramidal inflechi en - bas , qui chez les má-
les s'élargit en arriére dans une membrane
verticale.
Des deux cótés de la téte on voit une
éminence d semblable à un pépin de pomme,
d'usage inconnu; au- dessous de la quelle
vient une autre e qui sert de base pour les
antennes.
Les antennes fhi de moitié aussi longues
que le corps, ont la base trés grosse un peu
serrée en avant, et leur extrémité divisée en
deux filets setacés, chacun de 18 articles |
( chez les males de 16 - 17.), qui portent de
longues soies en arrière; deux petites antennu- -
les simples, antérieurement serrées k , dont la
longueur n'éxcéde pas le sixiéme article des
antennes, sont placées derriére les antennes et
< LA .
un peu à leur coté interne.
Corps plus étroit que le tet, articulé un |
peu courbe , et terminé par une queue courte
179
Im, qui porte à la pointe quatre filets furqués,
divergens et presque égaux. En outre on ob-
serve encore sur le dos de leur corps vers la
queue 14-15 petites éminences , dont les cinq
premières se terminent par quelques petites
soies, et les suivantes y forment une espèce
de crête dentelée.
Il y a de chaque côté de leur corps, 27
pattes , qui vont en diminuant jusqu'aux der-
nières; un pied des plus complets de la troi-
sième paire (f. 4.) a deux divisions membra-
_ meuses et ciliées sur ses bords r et s, et une
troisième cylindrique v; au-dessus il y a aussi
. une membrane z terminée par une soie trés
longue; une autre division cylindrique o et une
troisième q, par la quelle il s'attache au tronc.
Les divisions des pieds suivant п et v devien-
nent progressivement plus petites; dans la hui-
- tième paire (f. 5.) la division v est très courte;
dans la quinzième (f. 6.) celles n et o sont
. égales ; dans les suivans la division cylindrique
|o en surpassant dans sa longueur celle de п,
et étant couchée sur les côtés du corps, a
lapparence de cótes convexes. En commencant
180
de la vingtième paire les divisions m et o dis
paraissent presque entiérement.
Dans les femelles grosses les ovaires sont
situés dans l'intérieur du corps entre la base
de la seconde paire de pattes et celle de la
dix - neuvième. Les oeufs, aprés la ponte
d'une couleur verdátre , sont placés sous la
coquille aux cótés du corps, ou ils s'attachent
à de trés - petits filets п (f. 4. ) des premie-
res paires de pattes,
Les mäles sont entiérement semblables à
leurs femelles , excepté que 1. les quatre pi-
eds antérieurs sont terminés par une main
comprimée avec deux doigts. courbés et
un troisième qui leur est opposé (f. 3.), et
tous les suivans ont leurs dicisions r et s plus
etroites; 2. la base ou pédoncule des anten-
nes est plus courte que le bec, avec deux fi-
lets sétacés chacun de 16-17 articles; et 3.
le bec en arriére s'élargit dans une membrane
verticale et transparente,
Tout cela prouve clairement que,- les
Limnadies ne sont point hermaphrodites, Mais
il faut avouer que a seconde question n'est
181
pas non plus hors de doute ; parceque depuis
le mois de mai jusqu'en juillet et méme dans
ce dernier mois, époque ой les Limnadies com-
mmencent à paraître, on en voit des males aussi
bien’ que des femelles. Rien de plus facile que
d'observer ces animaux dans l'état d'accouple-
-ment : on voit alors qu'un male à l'aide de
ses pieds de devant s'applique bien fortement
au tét de sa femelle ; cependant tous mes ef-
forts étaient inutiles pour remarquer avec exa-
-Bilitude oü sont placées les parties génitales des
‘ces animaux, và que le mále pendant l'ac-
| couplement se trouve dans un mouvement .con-
tinuel , en agitant devant lui sa femelle, et
remplissant en même tems la detente rapide
“et souvent renouvelée des appendices de sa
queue.
On peut juger de la brièveté de la vie
«
“des ces animaux non seulement parcequ’elle
est périodique, mais aussi parce que, malgré
‘tous les soins il est impossible de les con-
‘server long - tems vivans et dans ume par-
faite santé. Conservés dans des vases ils na-
gent au fond dans la situation naturelle; mais
ils ne peuvent marcher sur des objets durs.
ра
152
Sous la surface de leau au moyen de leurs
antennes ils nagent à la renverse. Pendant le
repos ils se couchent sur le cóté au fond du
vase sans autre mouvement, que celui des
pieds qu'ils agitent continuellement.
La structure des antennes et de la queue
le nombre des pieds et leur formation , dis-
tinguent cette Limnadie de celle d'Hermann ;
ainsi elle doit faire le type d'un genre par
ticulier ; ce qui deviendra d'autant plus indis-
pensable, quand des observations plus précises
nous montreront que la Limnadie d’Hermann
est un animal hermaphrodite.
Jean Krynicki. |
oh. Fer.
1830.
Charkov.
АИ АР АРАРАТ SITES SI OS SISS DD EINE I DD DOD IDL DIDI DEIN SITE SITES TDG А PPP
XII.
Nore SUR QUELQUES NOUVELLES ESPÉCES D'INSEETES;
dans une lettre à Mr. de Sreven.
~
‚ par le Directeur G. Fiscnzn de Waıpnem.
Monsieur ,
Je Vous dois bien de la reconnaissance
pour votre zele et votre em pressement de tra-
vailler à notre bulletin et à l’intérèt de nos
mémoires. Votre Mémoire sur des nouvelles Bu-
prestes est digne d'être inséré dans le second
“volume de nos mémoires. C'est pour cette pla-
ce que jai reservé les figures irés bien faites
qui l'accompagnent. Heureux celui qui sait met-
tre à profit nos armes glorieuses pour en ti-
“rer quelque avantage pour la science. Mon ami
Mr. Fıscuer , Directeur du jardin botanique
Impérial à St. Pétersbourg, a expédié aussi un
“homme instruit qui, à la suite de l’armée de
Perse recueillit des plantes et des insectes. Mr.
FarpERMANN a reçu par cette voie beaucoup
“de nouvelles espèces d'insectes , dont il a eu
la complaisance de me communiquer quelques-
“unes. Il s'en trouve aussi quelques Buprestes
184
quil a nommé et que Vous venez de décrire,
Votre Buprestes Sovitzii, lui est B. xan-
thographa. Il a une autre espèce trés voisine
de celle-ci, mais trés différente en grandeur et
dans les détails. П l'a nommé propinqua. Уо-
tre description de la B. Sovitzii (р. 158. n.
3) cadre avec les deux espéces. Les deux
espéces ont quatre sillons velus, mais ce
sont les cótes intermédiaires qui en font la
difference. Dans la B. Sovilzii ou xanthagrapha,
les côtes élevées entre les sillons velus sont
partagées derechef en trois , dont les intersti-
ces minces, et presque insensibles sont égale-
ment velus; dans la propinqua de FaLvermann,
-
les cótes apparentes élevées et brillantes sont
composées de petits grains élevés. Les côtes
de l’autre en outre sont un peu ondulées; elles
sont droites dans la propinqua. Il m'a aussi —
envoyé la daedalea, sans nom.
B. anthracina Faro. exscutellata, nigre-
a
scens, nigro-violacea infra; thorace transverso,
subcordato , punctato, maculis elevatis glabris,
nitidis , fossulaque postica cordiformi ; elytris
seriatim punctatis, fossulis inaequalibus et inae-
qualiter impressis.
185
Long. 1/ 4” Larg. 63
Cette espéce est trés remarquable par la
forme et la sculpture du thorax.
Toutes les espèces que Mr. РатреВМАММ
m'a envoyé, paraissent nouvelles. Je Vous en
citerai quelquesunes, avec les noms de Mr.
Faznrrmann.
й Trichodes rufitarsis, A-maculatus, villosisate
densiore, corpore paullo latiore, punctis impres-
“sis majoribus , maculis nec fasciis distincta.
^. Ateuchus spinimanus , Hypocritus ; ‚Melol.
‚picea; Anisoplia Mannerheimi; Pimelia ventri-
cosa, musiva, Adesmia tuberculata et pulcher-
(rima ; Gnathosia depressicornis ; Blaps sub-
striata ;
Brachycerus quadrisulcatus, Fiscu. niger ,
capite elongato, thorace quadrisulcato , elytris
globosis , costis subundulatis laevibus.
“ A Dorcadion glaucum , laeve ; |
… Ilfaut espe erque Mr. FALDERMANN préparera
“la description de ses nouvelles espèces.
4 _ Vous me demandez des doubles d'insectes
de la Boukharie. J’en désire encore les sim-
ples. Mais il faut rendre justice à Mr. de.
Kan£LINE , qui emploit tout son zèle et son
: 15
[LEER
186
savoir pour en découvrir de nouvelles. Je lui |
dois des remercimens pour un envoi d'espé-
ces qui Vous intéresseront également. 4
Brachinus cruciatus , STEVEN.
Carabus Karelini , thorace cordato, marginato, |
postice late alato, elytris elongatis, oblongo- |
ovatis, marginatis, subrugulosis punctisque
obliteratis impressis triplici serie.
Long. Эт lignes; Larg. 32 lignes.
inter campestrem et seriatoporum. |
Callisthenes Karelini; beaucoup plus petit que
C. Panderi. | i!
Anchomenus azureus, me parait également |
nouveau. | '3
Buprestis Dejeanii ? Zourkov. *
Trichodes Aguttatus , STEVEN.
Onitis Sophax , elongatus , thorace rugoso 1
elytris intricatis costatis , lineatis , lineis |
mediis leviter elevatis duplicatis. Hi
Long. 9 lignes; Larg. 4 lisnes. fe
Melolontha alba Patt. ' 4
Melolontha macrophylla , castanea, infra dense.
albopilosa, thorace fusciore punctulato niti- |
do; antennis pallidioribus, clava laminis lors
. . . A 1
gis, latis , incurvis. 4°
187
Amphicoma bombyliformis.
Pimelia neglecta. Fiscu.
——+— serrata, elongato-globosa; thorace gla-
ln berrimo; elytris muricatis , carina
- ^. Зегга\о - spinosa,
Pimelia pubescens , Patt.
Pimelia costata > PALL.
-Ocnera nodosa Fiscu. Entom.
lepidacantha , capite subquadrato , an-
ta gulis anticis reflexis ; thorace glabro;
P elytris scabris, lineis binis subelevatis,
a carinaque squamato - spinosis.
Platyope dichotoma ; subelongata $ thorace ru-
EU у 211050; elytris connatis, granulatis ,
4 striis obliteratis impressis flavescenti-
P — bus, externis dichotomis, lateralibus
E completis albis.
Tagona macrophthalma , Fisch. Entomograph.
Cleonis bicarinata , rufescenti - pruinosa , tho-
race quadrivittato ; elytris seriatim
ji punctatis ; rostro thoraceque carinatis.
ÿ Long. 51 lignes. Larg. 2 lignes.
——— fasciata , albo - pruinosa infra, supra
a fusca; thorace vittis tribus albis; ely-
13 *
u
158
tris lineis elevatis, fasciis binis albis.
Long. 5 lignes; Larg. 24 lignes.
Cleonis oculata , albo - pruinosa; capite thora= -
ceque fuscis, thorace canali albo.
punctisque quinque elevatis nitidis |
subcoufluentibus ; elytris maculis ha-
w
meralibus mediisque tribus triangulartes
w
bus fuscis. — хуй
Long. 32 lignes; Larg. 11 ligne. :
J'ai encore Mast moi une Akis gibba |
et je crois qu'elle diffère de l'aurita, parceque
celle-ci a les bords du corselet et des élytres |
beaucoup plus proéminens. | a
Ce sont, mon ami, les dernières lignes
que vous recevrez de moi de Moscou. Conser- -
vez - moi votre amitié et à la Société li intérêt.
que Vous lui avez toujours témoigné. :
С. Fiscuer de Warpnzmw. «M
Moscou , ce 10 Juillet. 1830.
bed
и
РТ РТ КРТ NIET
XIII.
joo 1 À
ACTES DE LA SÉANCE PUBLIQUE EXTRAORDINAIRE
| DE LA SOGIÉTÉ |
e?
pour la reception de son nouveau Président
le Prince Dmitri — VrapiumovrrGH Сомтим,
‚Gouverneur - Général militaire , Pré-
sident de la Soc. Impériale d'agricul-
ture de Moscou, etc.
Cette séance fut une des plus brillantes et
| des plus intéressantes, étant riche en dons et
en mémoires qui furent présentés et lus. S. E.
le Prince Serge Michailovitch Golitzine , Con-
Die intime actuel et Curateur actuel de
Arrondissement de l'Université imperiale de
Moscou , avait accordé , pour cette séance, la
grande salle de l'Université entre le Musée et
bibliothéque. Les Membres sesont présentés
4 grand nombre.
“Le Directeur de la Société avait invité
les membres par un programme contenant la
| desciption' d'un nouveau genre d'Orthoptéres ,
"Tettigopsis. il adressa la lettre suivante à Mes-
'Sieurs les Membres.
190
MESSIEURS,
Les nouvelles fonctions auxquelles s'est.
trouvé appelé S. E. M. le Général-major Ale-
xandre de Pisareff, ci- devant Curateur de
l'Université, sa promotion au rang de Conseil- |
ler intime et de Sénateur l'ayant engagé à |
se démettre de la présidence de la Société,
ainsi quil l'a annoncé par sa lettre du 18
Février (N° 256 ) adressée au Directeur ; le |
Conseil de la Société, conformément à l'article. |
10 de son réglement , s'est réuni pour pro- |
céder à l'élection d'un nouveau président.
Ayant témoigné dans sa délibération | ;
voeu unanime que S. E. le Prince Dmitri.
Golitzin , Gouverneur-général-militaire de Moss. |
cou, et Président de la Société Impérial
d'Agriculture , voulut bien honorer la Société |
en acceptant la présidence, le Conseil a char- |
56 son Directeur de faire les démarches " |
cessaires pour obtenir du Prince cette faveur
désirée.
Les voeux du Conseil ont été accueillis |
par S. E. le Prince Dmitri Golitzin de la:
191
manière là plus flatteuse , ainsi que le témoi-
gne la lettre suivante adressée de St. Peters-
" bourg au Directeur, sous la date du 30 Avril
(N? 607), dans ces termes ;
MonsıEUR,
Je m'empresse de répondre à la lettre
que V. E. m'a fait le plaisir de m'écrire du
25 Avril (N? 150) pour vous assurer de mon
empressement à me rendre à votre désir. Si
vous croyez que la volonté seule d'étre utile
est suffisante ainsi que celle de cooperer à
soutenir une société qui a rendue déjà tant
de services à la science ainsi qu'à faire con-
maitre nos richesses aux Naturalistes de la
Russie et de l'Europe, veuillez croire que c'est
… avec le plus grand plaisir que j'accepte l'ho-
“ norable titre de President de la Société.
J'approuve parfaitement le projet d'une
séance extraordinaire qui servira à mon instal-
lation dans cette place honorable que j'appré-
"cie fort. Je compte être de retour un peu
avant le 15 de Mai.»
Signe P. D. Соштах.
192
C’est donc conformément à ces mesures
et avec l'agrément de notre nouveau Président,
que la séance publique extraordinaire a été
fixee au 16 Juin.
Vous permettrez maintenant , Messieurs ,
que je dise un mot du Directeur de la Soci-
été. Fondateur de la Société en 1805 , il en
fut nommé Directeur, et dirigea vos travaux
pendant 25 ans sans reläche , et avec un zé-
le, dont les témoignages se trouvent dans le
Musée et dans les Mémoires de la Société, et
que l'on appréciera peut -étre , surtout si l'on
a égard à la faiblesse de sa santé. Il a pré-.
paré méme dans ce moment lédition des plan-
ches de l'Oryctographie de Moscou, dont le
Conseil de la Société avait ordonné la publi-
cation ; il a soigné la réimpression du quatri-
éme volume de vos Mémoires, commencé le
second volume de vos nouveaux Mémoires , et
a publié la première livraison du Bulletin
composé de 10 feuilles avec 6 planches. Il
est de toute nécessité. qu'après 25 ans d'atta-
che à son bureau, il reprenne haleine , quil |
fortifie son esprit d'observation, qu'il l'éprouve,
quil voie jusqu'où vont ses connaissances; il
199
faut qu'il visite les musées célèbres de l'étran-
ger, pour perfectionner le vôtre , qu'il renoue
ses anciennes liaisons avec les savans qui au-
trefois l’honoraient de leur amitié, Tout ce
qu'il apprendra , il vous le communiquera par
le Bulletin.
Sa Masesté lui a non seulement gracieu-
sement permis de s'absenter , mais ELLE a mó-
me daigné favoriser son voyage à l'étranger.
M. le Professeur , Conseiler d'Etat et
Chevalier Charles de Janiscu se chargera, pen-
dant son absence , de la direction des travaux
. de la Société, en sorte qu'il conserve l'espé-
“ rance intime et ferme que la Société ne souf-
| rira aucunement de son absence.
Le Directeur de la Société
С. FISCHER pe WALDHEIM.
Moscou.
le 25 Mai
1090.
a
194
1. Mr. le President ouvrit la seance avec le
discours suivant :
Messieurs,
C'est à lamitié du Directeur dont la ré-
putation européenne a étayé depuis tant d’an-
nées l'existence de cette Société et j'aime à
croire à d'amour ardent que je professe pour
les sciences que je crois devoir rapporter le
desir de cette honorable Société de me voir
son Président. Veuillez être persuadés, Mes-
sieurs , que jattache un grand prix à cette
honorable dénomination. Sile desir seul d'ét-
re utile et de fortifier de tous mes faibles
moyens les efforts de ses Membres dans leurs
travaux scientifiques parait suffisant, croyez
alors que vous ne vous étes pas trompés dans
votre choix. Mais en étayant méme mon.
amour - propre de votre indulgence je ne
vous cache pas, Messieurs , combien je suis
peiné de ne pouvoir joindre à la sollicitude
que je dois à vos travaux comme président,
mes lumiéres comme confrére et vous aider
à surprendre les secréts de la nature dans
ses admirables travaux et dans son organi-
e
г
195
sation mervcilleuse. Je vous repeterai ,
Messieurs , combien j'aurais été heureux de
pouvoir dans nos séances échanger mes idé-
es avec les vótres dans vos discussions in-
teressantes. La seule idée qui calme mes
regrets, c'est que la vie avanturiere d'un
vieux militaire lui permet rarement de cher-
cher du repos dans le temple des sciences
et s'inscrire parmi ses adeptes.
Le Secrétaire général, Alexandre Fischer
lit le protocol de la derniére séance pub-
lique.
Le Directeur soumet à la Société ses pro-
pres travaux, consistant dans l'Oryctogra-
phie du gouvernement de Moscou, ouvrage
in fol. avec 65 planches ; lédition des Mé-
moires Tom. IV. réimprimé; et du pre-
mier cahier du Bulletin de 1830.
Le Directeur présenta ensuite les dons et
les lettres envoyés par les différens Membres;
Parmi les premiers se distinguérent: un
musc, un renard des steppes tout blanc,
Canis Lagopus L. et Corvus Garrulus L.
envoyés de Krasnoyarsk par le Gouverneur
196 |
du gouvernement de Yéniséisk, S. E. Mr.
de SrEPAwov ; un jeune élan de Kalouga,
présenté par Mr. Nrwrcumov ; 84 oiseaux
de la meilleur conservation , envoyés par
Mr. Alfred de Corrrane, de Bahia au
Brésil; des perles de différentes couleurs
du gouvernement de Viatka, données, par
Mr. Yanzov; des pétrifications d'Ekathéri-
nenbourg , reçues par la bonté de Mr. le
Dr. Vorıkser ; 400 minéraux présentés par
Mr. Weyer ; des parties de deux espéces
de mastodonte , moulées en plâtre, envo-
yées d'Oxford par le Révérend William
Bucknawp, Président de la Société géolo-
gique de Londre. Plusieurs ouvrages recus
par Mrss. le Comte Paon de Florence,
delle Cui;k de Naples, de Fuxzicueg de
Mitau , de ЭтснЕстку de St. Petersbourg ;
Mr. le Dr. Hórr a présenté , MEATUS tenan-
te, des coquilles des bains de Padoue, qui
vivent à une température de 40 à 45? Ré-
aumur; et Mr. le Prince Alexandre Vor-
LHONSKY a envoyé au Directeur une plaque
de marne schisteuse avec empreinte de pois-
son de la meilleur conservation.
197
"Les lectures comprirent les objets suivans:
Mr. le Prof. Davidov lit un extrait
5. D’un FRAGMENT ÉCRIT SUR LA SIBERIE PAR
Ма; Hepenstrom.
La Société m’ayant chargé d’examiner des
fragmens écrits sur la Sibérie par Mr. Héde-
strom, membre de la société, et de former un
extrait des nouveautes dignes d’interesser la cu-
riosité des naturalistes, je me suis fait un véri-
table plaisir de remplir le devoir qui m'a été
imposé , et jai l'honneur de présenter à l'ho-
norable société lextrait que je viens de faire
concernant les objets qui peuvent avoir rap-
port à l'histoire naturelle.
Prenant en considération d’un côté la né-
cessité des recherches que lon pourrait faire
sur les richesses et les trésors d'une terre qui
unit notre patrie à la Chine et qui s'étend jus-
qu'au Japon et jusqu'à l'Amérique et d'un autre
cóté considérant le séjour de vingt ans qu'a
“ fait en Sibérie lauteur de ces Jragmens on
peut se persuader d'avance de l'importance de
ses écrits, Les Académiciens qui” ont entrepris
198
des voyages dans ces vastes contrées, quelque
courtes qu'ils furent leur recherches ont. pour-
tant enrichi toutes les parties de l'histoire паз
turelle, surtout la botanique ; malgré cela re-
marque Mr. Hedenstrom, ces savans n'ont pas
méme pu porter leur attention sur la millieme
partie des curiosités qui se trouvent dans ces
pays. | EM Y
L'auteur aprés une courte introduction dans
laquelle il démontre l'utilité de recherches exa-
ctes sur la Sibérie parle des anciens aborigénes
et fait ensuite connaitre les renseignemens qu'il
a pu se procurer 1^. sur le gouvernement d'Ir-
koutsk, 2? la mer Glaciale, 3? le Baikal, 4?
la définition du méridien du Baikal; 5 le fleuve
Amour , 6? les communications par eau de la
Sibérie, 7?. le Liamine - sor ou vaste étendu
d'eau sur l'Ob, et 8? sur le commerce que
‚ fait la Sibérie hors de ses frontiéres.
Mr. Hédenstrom ne décrit que ce dont il
a été temoin lui- méme ou les objets dont il
а pu avoir les connaissances les plus averees ,
c'est pourquoi il s'est borné au seul gouverne-
ment d'Irkoutsk qui lui est entierement connu:
ici nous trouvons beaucoup de recherches uti-
199
les à la géographie , à l’histoire et à la sta-
tistique : et ses fragmens peuvent servir diti-
neraire de poche au voyageur de la Sibérie, —
Mais dans cet extrait je ne me refere qu'aux
découvertes concernant l'histoire naturelle et
intéressantes pour (A) l'histoire naturelle pro-
prement dite, B) la Chimie, C) la Physique,
D) l'économie rurale et Е) la Médecine.
A.) Histoire naturelle, proprement dite ;
a) Mineralogie. Il est connu quà Nertchinsk
il ny a que des mines de plomb contenant
plus ou moins d'argent. Mr. Hédenstrom ajoute
que largent y est en trés petite quantité et
que les fabriques ne pourraient pas s'y main-
tenir sans les avantages qui leur ont été ac-
cordés par le gouvernement. En 1812 on y a
découvert la premiere mine d’etain. Le Taicha
- ou l'ancien principal en fit son rapport au
x gouvernement et d'aprés le consentement du
у peuple il céda à la couronne le lieu où la mine
_ avoit été découverte. Elle contient jusqu'à 602
“de métal mais à grand regrét elle ne se trouve
que par interval et procure parconséquent trés
‘peu d'étain. |
200
Le mont Odon - Tchélon, dans le district
de Nertchinsk renferme de l’aigue-marine. On
y a trouvé auparavant des aigues-marines d'une
grandeur extraordinaire, vertes, bleues et d'un
jaune tirant sur lor, aujourd'hui on en rétire
peu de nettes et celles d'un jaune d'or sont
rares, — On y trouve aussi des topazes pré-
cieuses d'une couleur aussi belles que les to-
pazes du Brésil mais d'une qualité supérieure.
On les connait dans la contrée sous le nom de
( poids - lourd) шяжеловъсъ.
A trois jours de marche de l'embouchure
de la Sitime on trouve des carrières de talc
qu'un marchand fait rétirer à ses frais; les plus
grandes feuilles qu'on en гесой ont une archi-
ne carrée,
Au Kamtchatka pés de Tihil on a décou-
vert depuis peu des améthystes ce qui fait es-
pérer que cette contrée renferme d'autres mie
neraux.
A Kotelnoé, une des iles qui se trouvent
entre la Léna et la Kolima on a découvert en
1810 des tétes et des ossemens de mouton et
A !
d'autres têtes à cornes, entre autres la tête
or?
y^
Y
201
dun buffle. Dans les sables on rencontre des
Ammonites qui ont l'éclat des perles fines.
La composition de la terre prés de la
“mer glaciale présente un phénomène de la na-
ture que l'on ne peut définir. Les bords escar-
рез des ruisseaux et des lacs et qui ont quel-
ques sagènes de hauteur , sont alternativement
formés de couches de terre et de couches de
glace. Les couches de glace ont la même di-
‘rection que celles de terre, et ces dernières
“recouvrent toujours. les premières.
Il est à présumer que le nord de la
!Sibérie cache dans son sein glacé plus de ca-
| davres de mammouth, que l'Amérique septen-
‘trionale. — Le long de la Léna non loin de
ES source on a trouvé des cornes pesant cha-
‘cune 12 pouds. Sur les iles de la mer glaci-
‚ale les cornes qu'on trouve m'ont pas plus de
pouds; sur la premiére des iles Lakhovskoye
| on est à la découverte des ossemens de mam-
| mouth.
x |
$ Outre ies restes de mammouths on ren-
‘contre encore sur les bords de la mer glaciale
les têtes de deux espèces d'animaux moins
14
202
connues. — La tete de l'un de ces animaux
est un peu plus grande que celle du cerf, la
dent est celle d'un animal herbivore, Les cor-
nes en font un principal attribut; un morceau
qui en serait scié est difficile à distinguer du
bois de Carélie. :
La téte du second animala 18 verchoques
de long et 7 de large. Les Joukaguires appel-
lent ces derniéres tétes oiseaux.
On peut croire à l'existence antidiluvienne |
d'oiseaux aussi grands. . . . remarque l'auteur |
de ces fragmens, lorsque dans l'Amérique sep-
tentrionale on a trouvé le squelette d'une grue
de 15 pieds de hauteur. . Le directeur de
notre société a déjà fait observer dans une
de nos séances que de pareils ossemens ар-
partiennent à des rhinocéros.
Le long des bords de la Viluye se trou- j
vent des carrieres de sel gemme blanc et
transparent: — Néanmoins cette richesse de sel
y est abandonnée sans aucun emploi.
B. Botanique.
En s'approchant de la mer glaciale lon |
voit diminuer la hauteur des arbres — Passé |
FRE
m
209
Verkhoyaniok le bouleau nain ( Betula пана )
résiste séul à la rigueur du froid — On y voit
une terre glacée qui depuis des milliers de
siècles n'est couverte que de mousse qui croit
au milieu de l'hiver. Sous le 70 tie degré dé
latitude on peut tirer une ligne de demarca-
- tion pour la crüe des arbres; — Depuis cet en:
droit jusquà la mer s'étend un désert ой l'on
he rencontré aucun arbre, que l'on nommé
communément toundra et qui ne renferme que
des laes et des mares. Le lac forestier nommé
en Yakoute. Tartach , entré la Yana et lIndi:
guirka , est reniarquable par l'arbre à résine
(lignum bituminosum) que les ondes rejets
“ tent sur les bords.
Dans cette Toundrd on rencontre un phe-
nomène étonnant. Sur les bords éscarpés des
lacs on trouve des bouleaux entiers avec leurs
"branches, leurs racines et leur écorce. Les
habitans les appellent adamovotclina. Quelle
“révolution subite a pu enfouir ces arbres? —
“Ces restes né prouvent -ils pas que „dans le
temps qu'ils ont existé le nord a joui d'un cli-
“mat plus tempéré ?
14 *
204
Les montagnes en bois de la nouvelle
Sibérie sont tout aussi incomprehensibles. Sur |
les bords méridionaux de cette ile s'éléve à pie
une montagne formée d'épaisses couches ‘horizon.
tales sablonneuses et dé poutres d'un bois ré-
sineux luissant.
C) Zoologie;
Le morne silence. dela Sibérie septentrio-
nale est interrompu en été par l'arrivée des
oiseaux : des troupes d'oies et de canards sau-
vages. Parmi les espèces d'oies il y en a deux
qui sont peu connues : Гое blanche ( Anser
niveus) etloie noire. Quant aux autres oiseaux,
on doit remarquer le Triagalobé (Tringa lobata)
la becassine plus petite que le moineau, et
ayant des pattes palmées ^). Entre les Mouet-
tes on trouve le labbe à longue queue,
(Larus parasiticus). Ici, sur les Toundra, des
troupeaux de daims sauvages cherchent un abris
contre les insectes; mais les cerfs à bois
branchus ou l'élan d’ Amérique ( Cervus Alces)
ne quitte point les bois.
*) плавунчикъ; Phalaropus.
205
Il est à remarquer que la Lena semble
séparer l'espéce précieuse des animaux de l'es-
- péce ordinaire; à la droite on attrape les zibe-
lines precieuses et l'écureuil noir; à la gauche,
les zibelines d'une espéce inférieure etle petit
gris. А lorient de l’embouchure dé la
Кота se trouvent les moutons-Argalis. (Capra
Ammon ). — On estime plus les rennes de
Nertchinsk, que celles de Vologda et de Viatka;
. leur poil est plus doux, plus blanc et a des
taches noires qui, sur les fourrures russes sont
- ajoutées ou bien teintes. De Tile d’Oudsky
"située non loin de la mer d'Okotsk on tire des
écureuils, des renards, des zibelines , les four-
rures d'ours, les meilleures et les plus noires ,
ainsi que le musc.
Les principaux poissons qu'on en tire sont
— les harengs. — Apres les harengs entrent dans
les rivières qui arrosent le gouvernement d'[r-
“ koutsk. — Dans la Lena se trouvent princi-
… palement le saumon. — Ici on attrape un
N poisson nommé Omule (Salmo omul) large, gros
_ et presque rond avec une petite téte-Outre ce pois-
‘son on y trouve encore le Tchogour, S. corregonus.
206
La mer du Kamtchatka abonde en balei-
nes. — Non loin des bords de la Chine la
pêche des baleines procure de grands avanta-
ges par la vente des fanons et de l'huile.
Mr. Hedenstrom remarque que dans la
Lena on attrape parfois un poisson qui res-
semble parfaitement au hareng et qui renfer-
me un poison dont l'homme peut mourir au
bout de quelques heures. — Cette découverte.
exige à être plus surement constatée.
B. Chimie.
Les eaux thermales de Tourkinsk se trou-
vent à 164 verstes de Verkhnéoudinsk et à
11 verstes des bords du Baikal — Près des
eaux on a bâti une maison avec des bains et
des attenances et plusieures familles y demeu-
rent Ces eaux sont sulfureuses et leur vertu est
prouvée par un grand nombre d'expériences. La
chaleur de la source principale monte à 48?
d’après le th. de В. Les malades n'y sont guidés
dans leur cure que par les expériences de leurs
prédécesseurs connus. Cela se pratiquait ancien-
nement dans les temps antérieurs à Hippocrate.
207
Dans le district de Nertchinsk on -trouve
jusqu'a 18 sources d'eaux minérales acidules
et une source d'eau sulfureuse et chaude.. La
source acide de Daragounsk qui contient beau-
coup de parties ferrugineuses sur une petite
quantité de gaz carbonaté est frequenté par
les malades. — Toutes ces eaux sont estimées
des Boureates qui les emploient volontiers d'
aprés le conseil de leurs Lama,
C. Physique.
La chaine des monts Yabloniens forme la
imite naturelle de la Sibérie orientale comme
l'Oural forme celle de la Sibérie occidentale,
Tout le pays compris entres ces deux chaînes
a dans toute son étendue une pente qui tend
vers le nord ce qui est prouvé par les fleuves
“de la Sibérie qui tout ont leur embouchure
dans la mer glaciale. Serait ce parceque la Si-
‚berie n'est point à l'abri des rigueurs du nord
ou que son sol abonde en particules salines $
“que la nature lui a refusé les productions les
plus ordinaires. |
— A l'occident des monts Ourals il y a
une question qui reste encore indéterminée.
208
La profondeur à la quelle la terre est ge-
lée n'est point connue; d'aprés les recherches
de quelques voyageurs à Yakoutsk la surface de !
Ld `
la terre dégéle en été à peine à deux archi- |
nes de profondeur. — Il reste à résoudre si
la profondeur de la congélation dela terre est
en rapport direct avec le degré de. latitude
ou bien si elle est égale partout. La recher-
che de la profondeur de cette congélation à
plusieurs latitudes différentes peut nous con- .
duire à résoudre le probléme du refroidisse-
ment subit du nord et en méme temps du
changement qu’ y a éprouvé la nature.
On a rémarqué que la mer glaciale s'est
retirée de ses bords primitifs ; dans plusieurs
endroits le bord escarpé de la mer est inter-
rompue par des plages unies et basses. Mr.
Hedenstrom suppose que c'est des iles situées“
entre la Lena et le détroit de Bering qu'on |.
peut le mieux observer les bornes septentrio- |
nales de l'Amérique et du Groënland et que de T
ce point il serait plus probable de parvenir
jusqu'au pôle arctique, car on y abrege le
temps de la navigation.
3
209
La congélation de l'Angara qui sort du
Baikal est extraordinaiee d'après l'opinion de
e
Mr. Hedenstrom. — La glace se forme plus
dans son fond que sur sa surface; d'aprés lui
le lit госаШеих du fleuve reçoit, un extrême
degré de froid au moment ou les bords vien-
nent à geler, c’est pourquoi l'eau qui les mouil-
lent se transforme plutöt en glace que la
surface recouverte de brouillards épais — Mais
nous croyons que cette assertion provient d'une
recherche peu exacte, vu que d'aprés cette
opinion le fond de l'Angara aurait dü se trans-
former en glace à cause de la courte durée des
chaleurs de l'été. .
La profondeur du Baikal n'a point encore
élé mesurée jusqu'à nos jours; on Ja suppose
de 450 à 580 sagénes, sa largeur de 30 à
100 verstes, sa longueur à plus de 600 ver-
stes. L'agitation n'est pas régulière. Au
— milieu du lac par un temps calme de grandes
: »»]1* , D . J
vagues s'élévent par rangées , ce qui fait cro-
ire à l'existence de différens vents sous l’eau
À . 2 р 0
qui séchappent des cavernes soulerraines au
moyen de lévaporation des matières. Le Bai-
210
kal prouve visiblement que son fond a
été formé par Taffaissement de la terre |
qu'un fort tremblement aura ébranlée, Ces
preuves sont: les | montagnes qui l’entou-
rent, les sources thermales, les tremble-
mens de terre qui ont lieu chaque an-
née dans les environs. L'établissement des
vaisseaux à vapeur peut seul procurer sur le
Baikal. une navigation à l'abri du danger, et
forcer ce lac orageux et sans fond à se sou-
mettre à des trajets constans.
En hiver, le Baikal présente dans un
endroit une surface gelée de 200 verstes qui
peut servir de base aux observations trigono-
métriques , et ce qui y préte encore davantage
ce sontles hauts rochers qui l'entourent dont le
contour se détache fortement de la surface
glacée. |
Pa quà Yakoutsk le froid mon-
à 51^ г. le th. de В et la chaleur
à C
D, Economie rurale.
Dans presque toute la Sibérie on ne fauche
point les champs et le bled y produit 40 pour
Arr
un, "Un sol qui ne consiste qu'en:gravier et
en sable, est transformé par les Baureates en
champs fertiles et en prés. Ils ont appris. des
Mongoles l’art d'inonder leurs champs et leurs
prairies, en partageant les ruisseaux à leur
source méme en petits canaux et y font couler
“l'eau à nécessité — Par ce simple moyen ils dé»
“tournent la stérilité. — Chez eux dans le temps
de la sécheresse, sur un sol de gravier, le blé
vient plus beau que chez les Russes sur un
bon terrain.
E. Médecine.
Les Lamas, les prêtres eten même temps
les médecins des Boureates procurent des
“avantages aux Russes — Lors de la rougeole
qui eut lieu en 1818 une grande quantité d’en-
fants en moururent tandis que chez les Boure-
ates il n'y eut qu'un trés | petit nombre de
“morts, Les Lamas repandaient sur eux une eau tie
ède coupée. de lait jusqu'à ce que le malade
_ commencát a éprouver le frisson, aprés quol
‘ilsles enveloppaient et les laissaient en repas, —
La rougeole sortait et la maladie se terminals
sans aucune suite dangereuse.
212
Ne passons pas sous silence une remarque.
de statistique qu'a faite Mr. Hedenstrom sur la.
possession de l'Amour — Alors il y aurait eu
une communication par eau entre la Baltique |
et l'Océan oriental qui sur une étendue de
10 mille verstes n'aurait été interrompue que.
par trois endroits de trainage de 400 verstes.
Le Japon situé prés de l'embouchure de
lAmour aurait été forcé de nous ouvrir ses
ports. — L'Océan Pacifique et la mer des In-
des auraient pu communiquer avec la Ruse
sie. — Le fleuve Amour avec la fertile con-
irée qu’il arrose et donnant une communicati-
on facile entre les rivières de la Sibérie et
lOcéan oriental renferme des richesses iné-
puisables qui surpassent les sables d'or de la
реше orientale de l'Oural.
Ici se termine l'extrait que j'ai fait du
fragment sur la Sibérie pour tout ce qui a
rapport à l'histoire naturelle. — Je regarde
comme le devoir d'un censeur — de fixer Pat» “
tention générale sur cette composition qui ap-
partient a la collection des decouvertes que
l'on a faite dans notre vaste patrie. Nous
915
connaissions le midi de la Siberie enco-
re au XIII siècle, lorsque nous avons été
les tributaires des Mongoles. Plustöt encore
nous avons appris à en connaitre la partie Nord-
ouest comme conquérans. Dès le XI siécle, les
marchands de Novgorod s'enrichissaient des fou-
rures précieuses qu'ils en retiraient. — A la
fin du XV siécle les drapeaux de Moscoü flot-
taient sur les heiges des Monts Riphées. — Les
- Voyévodes d'Ivan III proclamaient son grand
nom sur les rives de lírtióh et de l'Obi. —
Malgré cela nous connaissons mieux le Pérou et
le Mexique que nous ne connaissons notre Sibé-
rie. Chacun en nommera la cause. L'Amérique
a été lobjet des recherches du célébre Hum-
boldt. Une contrée qui se distingue par sa
variété, son étendue, la richesse de ses produc-
tions , qui renferme dans son sein des métaux
et des pierres précieuses, dont les forêts servent
à cacher les plus belles fourrures , où les ri-
. viéres sont navigables., les lacs fourmillent de
poissons et où les vallées fertiles : n'attendent
| que la main de l’homme, ce second nouveau
monde est digne de posséder som Hum-
Бог. Dans cette agréable espérance accep-
отд
tons avec reconnaissance les recherchés savams |
tes, semblables aux fragmens de Mr. Hedentrom:
Ils peuvent être. avec justice mis à côté des
travaux des Pallas, des Gméline, des Krachenini- |
kow , des Saritchew. |
Hi est vraisemblable que votre auente par
rapport à une description plus étendue de cet-
te vaste contrée sera bientót satisfaite. Déjà
par la volonté suprême de S. M. L'Empereur,
l'observateur des Cordillieres a visite l'été pass
sé les hauteurs de l'Oural et d'aprés ses dons
nées lon a decouvert des diamans, |
6. Srances ApREssÉEs à Mr. ie PRÉSIDENT
PAR JEAN BErNHARD PETROSILIUS.
Auch mich, auch mich lass heute Dich bes
grüssen, _
Mich Dir das laute Wort des Dankes weihn!
Du willst mit uns das eng’re Bündniss schliessen,
Beschützer uns und hohes Vorbild seyn.
Auf Dir verweilen unsre frohen Blicke ;
Der Tausenden in dieser Zarenstadt ;
Dass Dir aus Deiner Bürger Lebensglücke
Entblüh’ der eignen Freude reiche Saat,
215 |
Hienieden lange noch der Kranz Dich schmücke,
+ Den Dir des Zaren Herz gewunden hat!
Der Wunch ertönt aus aller Bürger Munde
Und heiligt diese festlich schöne Stunde. —
Du lässt Gebäude prächtig sich erheben,
Die Linde schmückt der Strassen lange Reih'n
Und Gärten blüh’n empor voll Reiz und Leben,
| Die heil’ge Burg der Zaren zu erfreu'n.
Der reinern Quelle Segen uns zu bringen $
Beweisest Du, was Kunst vermag ünd Fleiss;
Des Dampfes Kraft muss mit den Rädern ringen,
Hinunter stürzt die Flut im Eisengleis ,
Sie wogt und schäumt und braust und Brun-
| | |. nen springen ;
Das Volk erstaunt und opfert Dank und Preis,
Es sieht des Silberstrahles Säule glänzen
"Und eilt Dein Haus mit Eichengrün zu kränzen.
%
Jetzt folgt mir aus Gewühl des Volksgetümmels
Auf Augenblicke in des Kerkers Nacht!
Die Eisenstange scheucht das Licht des Him-
| mels ,
Die Kette klirrt, das Grausen ist erwacht.
216
Heil Dir,. der tief gerührt durch fremde Zähren.
Verbrechern selbst vermindert Noth und |
Schmerz.
Und hóhern Trost dem Unglück zu gewähren
Das Wort des Glaubens spricht ins ban-
| ge Herz.
„Der Geist der Liebe möge euch verklären ! co
So sprach der Gottmensch, blickend him-
melwarts,
Er sah den Friedensbogen still erscheinen ,
Den Himmel mit der Erde zu vereinen.
te
Doch blikt zurück von jenes Kerkers Bilde !
Euch rufen Wald und Feld und Wiesen-
, grün, :
Die zaubervoll , wie reizende Gefilde ,
Sich duftend um beglückte Dörfer ziehn. |
Auf Dorf und Stadt des Landbau’s reichen
Segen,
Die Schätze der Erfahrung auszustreun ,
Gebräuche aller Völker abzuwägen ,
Dem Landmann’ Rather, treuer Freund zu“
seyn,
£0
217
Den Fleiss zu höherm Eifer aufzuregen ,
Dazu geheiligt hat sich der Verein ,
Dazu erhebst du ihn durch That und Lehre
"Und nimmst zum Sinnbild Dir die gold’ne
T Aehre.
*
Des Staatsmann's Thun ist ernst, und ewig rufen
An’s Tagewerk die gleichen Pflichten nur;
Drum sei willkommen an den Blumenstufen
Des grossen , heil'gen Tempels der Natur.
li heitest wandle durch die Jiurenrzume |
| Geweihte Führer bieten Dir die Hand.
Im Bau des Steins, im Blütenzweig der Bäume,
| Im letzten Grüne an der Schópfung Rand,
‘In der Monade Puls und Lebenskeime
: Verehr’ mit uns den göttlichen Verstand,
Der alle Wesen , Stein und Thier und pills
Mit Weisheit wand zu einem grossen Kranze,
r5
7. Mr. le Général Jänısch lit une Note sur
5
LE DANGER D ABANDONNER DES TUYAUX DE CONDUIT
REMPLIS DUNE EAU DORMANTE à QUELQUES PIEDS
SOUS TERRE PENDANT UN HIVER RIGOUREUX,
Il est connu sans doute aux honorables
membres de cette Société qu'on S occupe main-
tenant A utiliser le célébre aqueduc de l'Im- -
pératrice Cathérine IL, de glorieuse mémoire ,
en élevant les eaux de cet aqueduc , par une
conduite à tuyaux de fonte de fer, dans
quelques parties de cette ancienne capitale.
Les machines à vapeur du chateau d'eau d'Alé-
x
xéefsky élévent cette eau dans une conduite à
tuyaux de fonte, de 10 pouces de dia-
métre intérieur et qui monte de 80 pieds jus- i
qu’au bassin de la Tour de Soukharev , aprés.
=
4
avoir parcourru une distance de 2061 sagénes |.
courrantes.
On a posé les tuyaux de cette conduite |
dans le sol, de 4 à 5 pieds sous la surface |
de la terre, d’après un projet confirmé et
basé sur l'observation que, sur plusieurs points
de la direction de la conduite, les gélées nae
219
vaient pénétré dans la terre qu'à deux ou trois
pieds pendant les hivers de 1824 et 1825
et que les tuyaux de conduite de fonte, sur
les bords du canal de la Neglinnaia , trans»
formé maintenant en égout, n'étaient. recouverts
que de deux pieds de terre et n'avaient jamais
ressenti l'effet de la congélation de l'eau, qu'ils
conduisent encore à une fontaine. On s'est ap-
percu cependant, en creusant les canaux pour
la pose des tuyaux en ville, que, pendant
les hivers extrémement rigoureux de 1828 et
1829 , la gelée avait pénétré dans plusieurs
endroits jusqu'à 5 pieds au dessous de la sur-
face du pavé; mais que dans d'autres endroits ,
surtout dans les champs et prés des arbres,
elle n'avait pénétré qu'à deux pieds et demi
— seulement. Cette nouvelle observation fit nai-
ire des craintes rélativement aux tuyaux reme
plis d'une eau dormante: mais on se pers
suada bientôt, que l'on n'aurait rien à res
“ douter en les tenant constamment rem
plis d’eau courrante, ou en les vidant à
lapproche de l'hiver, sil se trouvait impose
sible encore d'y maintenir le courrant d'eau
»mécessaire, Les nouveaux tuyaux de cons.
15 *
220
duite, qui, année passée, avaient élevé
l'eau de la foret de Sokolniki, en guise
d'essai et par le moyen de la machine à va-
peur, depuis le chateau d'eau d'Aléxéefsky ,
jusqu'au bassin de la Tour de Soukharev ,
avaient été vidé à l'approche de l'hiver par
le moyen de plusieurs robinets de décharge;
pour prévenir la déstruction des tuyaux par
la congélation de l'eau dormante qu'ils contes
naient ; et il est prouvé maintenant que cette
précaution a garanti la nouvelle conduite d’us
ne ruine totale, qui aurait eu lieu infailli-
blement, si lon avait continué à se reposer
sur la supposition que les tuyaux étaient suf-
fisamment recouverts de terre: car il s'est
trouvé maintenant > que quelques parties de la
conduite, qu'on n'àvait pas cru devoir vider
en y adaptant des robinets, dans léspoir
qu'elles étaient assez approfondies et pour es«
sayer définitivement leffet de la gelée , ont
été rompues par la glace qui s'y est for-
mée , quoique ces tayaux aient été recou-
verts d'une masse de terre bien battue, de
quatre pieds d'épaisseur et pavée de pierres & |
sa surface.
221
Il est remarquable que l’on n'a découvert
des tuyaux endommagés, que dans le peu d'en-
droit oà la surface du terrain avoit obligé de
poser la conduite suivant une légère inflé-
xion dans le plan vertical et ou l'eau
pouvait séjourner, ou saccumuler peu à
peu, aprés quon eut vidé laqueduc. : Ces
legeres. infléxions se trouvent toutes sur
la grande rue de Méstchansky , auprés de la
tour de Soukharev, sur une distance de 600
sagénes, et prouvent évidemment que les rup-
- tures sont dues à la force irrésistible de l'ex.
pansion de’ la glace dans les tayaux. La
méme conduite , depuis la machine jusqu'à la
grande rue, sur une distance de 1460 sage-
nes, exposée en partie à une pression hydrau-
lique d'une centaine de pieds de hauteur, n'a
pas indiqué la moindre trace de filtrations ,
tandis que les tuyaux endommagés les produi- :
salent sur le pavé , quand ils avalent à peine
\ quelques pieds de charge hydraulique. . C'é-
Я taient des endommagemens accidentels qui cau-
“saient ces filtrations; les tuyaux, vides en
“automne, et chargés d'une pression immense у
resistent parfaitement , et les filtrations ne se
222
manifestent que dans les endroits d'où l'eau
stagnante n'avait pu s'écouler,
/ "Une ean constamment coulante preserve-
rait indubitablement la conduite de tout "acci.
dent provenant des gélées. C'est un fait prou-
vé par beaucoup d'exemples et qui pourrait
l'être aussi d’après la théorie. Mais comme il
est possible que, par la suite des tems, on
abandonne les tuyaux de conduite remplis d'u-
ne eau dormante pendant de fortes gelées,
il est important de connaitre au juste la moins
dre profondeur à laquelle des vases de fonte,
remplis d'une eau dormante seraient à l'abri
de la congélation , dans des sols différents
ou avec des entourages de matiéres peu dis-
pendieuses et jouissant de la propriété d'étre
de mauvais conducteur du calorique. Les fouil-
les donnent des résultats bien variables ; dans
quelques endroits des champs et prés des ar-
bres on a vu que la gelée m'avait descendu.
que de 2 ou 3 pieds, tandis qu'à l'ombre de
la tour de Soukharev on la trouvée à cinq
pieds sous la surface du pavé. я
NON IS FIG DI III DL SOIT SLIP IS GE О Ого гово
8. Mr. le Prof. LovEerzkx lit une notice sur
les perles du Gouv. de Viatka,
О memuyzé, naüzennomb eb Bamcroü
Губерни.
Всему свъшу извфсшно, чшо Poccia,
любезное Ошечесшво наше, изобилуешь
почши BCEMH сокровищами природы по
лицу земли разсфянными и въ нздрахь
ея заключенными. Я не хочу говоришь
о золошф, серебр и разныхъ драго-
цзнныхь KAMHHXb, съ AABHHXB временъ
получаемыхъ изъ Сибири; — довольно
упомянушь о IInamunt, Алмазахь, Пир-
конахъ и Сапзирахъ , какъ шакихь со-
кровищахъ природы , кошорыя Poccia и
вся Европа получала единсшвенно изъ
empans Hosaro Свъша, изъ нёдръ Брази-
aim, Мексики, Перу и проч. Сми дра-
“ rONSHHBIA сокровища, почишаемыя до-
ceat собсшвенносшью одной Америки,
найдены и въ любезномь Ошечесшвв на-
| шемъ — въ HBAPAXB хладной Сибири.
224
Недосшавало одного сокровища —
o
жемчуга, сокровища, кошорымъ ipe-
имущесшвенно женщины Gara panne
возвысить Kpacomy своихъ прелесшеи.
Но и cia драгоцфнность въ Pocciu на-
ходишся. Уже давно U3BSCMIHO, чшо
psku, npomexaxomiz по Губерн1ямъ Твер-
ской , Новогородской, Исковской и Яро-_
славской , содержашь въ себЪ раковины,
производяния жемчугъ. Но сей жем-
чуть, по причин малаго количесшва ,
и низкой доброшы, осшавленъ безъ вни-
маня. |
Я mnpeacmasas:ó Ha pascmompsnie
Общесшву жемчугъ, найденный въ про-
шломъ 1029 году въ ръкБ (коей имя и.
mbCMO еще He ‘объявлены ) Вяшской Ty-
берн1и Уржумскаго’ ybsga. Досель noay-
чено его около 60 золошниковъ. OSB
различныхъ цвёитовъ: бЪлаго , сфраго ,
птемнаго , KpacHaro, желшо - розоваго.
Величина шариковъ шакже различна ,
начиная OMb зерна пшеннаго, и BOCXO-
дя до величины зерна гороховаго и 60-
225
боваго. Форма makme разнообразна :
. круглая , овально - кругловашая , груше-
5]
видная , въ вид башенки, Htkomopsıa
жемчужины сосшояшъ изъ двухъ и 60-
abe сросшихся между собою жемчу-
ЖИНЪ,
|. Раковина или лучше сказать жи-
вотное, производящее сей жемчугъ —
есшь жетчужнииа или красочница
( Unio margaritifera . Xapakmepncmnue-
CKid чершы живошнаго и раковины сушь
слБдуюшля : mao широкое и довольно
шолсшое; епанча (palium) ошзерсшая
BO всей окружносши, KPOMB спины, и-
“ снабжена шолсшыми, простыми, или ба-
храмисшыми краями. ( marginibus fimbri-
alis )5 nopomuua (anus ) въ видБ оваль-
|. наго., довольно явсшвеннаго ошверспия;
A
i
дыхательная полость им5ептъ видъ Her
большой неполной шрубки , снабженной
двумя рядами довольно длинныхь при-
WEIOKB ; нога пласшинкообразная, ocm-
+
n
pas. Раковина двустворчатая ( con-
cha, s. testa bivalvis) , довольно шолсшая,
"T 2
226
внушри nepAamympoBaa, покрышая KO-
жицею; samorb ( cardo) спинной, co-
CMON , KPOMB GAMHHATO, и пласшинко-
вашаго подъ связкою зубца, изъ двой-
Haro, предзамочнаго, боле или Mexbe
сжашаго и Hà лБвой сшворкБ неправиль-
но зубчашаго, a на правой сшворк$ ,
просшаго зуба; связки внъшняя спин-
ная и завершинная; два явсшвенныхъ
мышечныхъ впечашлЪн1я; форма рако-
вины еллипшическая; длиною бываетъ
omp 3 до 5, a BB ширину до 2 дюй-
мовъ. Водишся въ рфкахъ Европейскихь
и досшавляешъь жемчугъ, находимый
большею часпию въ епанч5 живошнаго ,
а р5дко въ самой раковин. —
О происхожден!и жемчуга говоришь
почишаю излишнимъ, ибо предмешь сей
изв5сшенъ всякому испышашелю приро-
ды. Впрочемъ нелишнимъ счишаю упо-
мянушь 345C5 о MHbHin Русскихъ кресшь-
HHB, занимающихся ловлею жемчуга :
они говоряшъ, "IIo жемчужнипцы им5-
юшь свойсшво льшомъ ошкрывашь BO
227
время дождя свои сшворки, M чшо дож-
девыя капли, падаюпция на епанчу жи*
вошнаго , производяшъь на ней черныя
пяшна, и чшо изъ сихь пяшень выдав-
ливаешся жемчугъ. МнЪн1е cie весьма
сходно съ MHbHiemB NMaunia, кошорый
говоришь, чшо жемчужина ( margari-
ta) есшь капля росы, кошорая omzep-
дъвши въ живошномъ, получаепгь опть
шого красошу свою.
ЗИемчугь въ числБ 31 зерна, пред-
сшавленный при seit записк, полученъ
быль omm Дворянина, Московскаго 1й
ruasgix купца, Св. Анны Зи сшепени
Кавалера, Ивана Машефевича Ярцева.
9. Mn. Hermann tir un MÉMOIRE SUR LA FOR«
MATION DE L'ÉCORCE DE LA TERRE,
Meine Herren!
Ich werde Ihre Nachsicht in mehreren
Sitzungen der Gesellschaft. in Anspruch neh-
men, um Ihnen einige Beiträge zur näheren
Kenntniss der geognostischen Beschaffenheit
Russlands vorzulegen. Ich sanımelte sie grössten-
theils auf einer Reise nach dem Caucasus, die
ich, begünstigt durch die Protection Sr. Er-
laucht unseres innigst verehrten Herrn Ge-
neral - Kriegs-Gouverneurs und auf- Kosten der
hiesigen Anstalt für Mineral- Wasser; ges
menschaftlich mit dem Herrn Dr. Jähnigen
unternahm.
Für heute bitte ich um freundliche Auf
nahme einiger Ideen über die Entstehung un-
serer Erdrinde überhaupt, die als Einleitung.
den speciellern Bemerkungen über die geog-
nostische Beschaffenheit des von mir gesehe-
|
4 229
- nen Strichs von Russland vorangehen mögen.
Ich habe doppelt Ursache Ihre Nachsicht rück-
sichtlich dieser Ideen in Anspruch zu neh-
men , da sie einen höchst abstracten Gegen-
> stand umfassen, und da sie in mancher Hin-
sicht von den bisher gangbaren Ansichten ab-
_ weichen.
Betrachten wir die feste Erdrinde mit
Aufmerksamkeit , so zeigen sich uns bald un-
- zweifelhafte Spuren grosser Revolutionen , de-
“ren bildende und zerstórende Einwirkungen
fiir, immer Denkmäler der Gewalt der Elemen- о
» te hinterliessen. Wir finden die Grnndfeste
i der Erde von Gesteinen gebildet , deren La-
À gerungs - Verhältnisse , chemische Beschaffen-
j heit uud Ageregatform darauf hindeuten , dass
sie sich früher in einem glühend schmelzenden
ns befanden. Wir finden aber anch ei-
nen grossen Theil der Erdfläche mit Gestei-
“nen bedeckt , die durch regelmässige Schich-
tung und eine Menge Reste organischer We-
—sen,. die sich in ihrer Masse eingeschlossen
finden , unwidersprechlich beweisen , dass sie
aus Wasser niedergeschlagen wurden.
p
a
X ^
290 é
Wer löst aber diese Räthsel! Wer be:
zeichnet die Ursachen der Wärme, die un“
sern Planeten zu einer Kugel schmolz? Wohin
ist der Ocean entschwunden ‚ der in sich eine
ganze Welt von See - Thieren ernährte , deren
Reste wir mit Verwunderung auf den Spitzen
hoher Berge antreffen , und die wir in unend-
licher Menge und unerforschter Mannigfaltig-
keit in Flóz - und | tertiären Gesteinen einge-
schlossen finden ?
Versuchen wir es, diese paradoxen Ere
scheinungen mit den Gesetzen für physische
Kräfte in Einklang zu bringen, und uns auf
diese Weise ein Bild von den Hauptverände-
rungen zu entwerfen , die unsere Erdrinde
bisher erlitten hat,
Der Planet, den wir bewohnen, kann ur:
sprünglich nicht starr gewesen seyn, denn nur
bei leichter Verschiebbarkeit seiner Theile,
konnte er eine Form annehmen, welche nur
dann entsteht, wenn man einen flüssigen Kör-
per in eine Bewegung versetzt, die der der
Erde entspricht. | |
"Ed
3
231
Die Masse unserer Gebirgsgesteine war
mithin entweder ‘unzusammenhiingend, oder
mehr oder weniger flüssig.
Alles berücksichtiget, so konnte dieser Zus=
tand derselben entweder dadurch herbeigeführt
werden , dass ihre Elemente mit den flüssigen
Bestandtheilen unserer Erde innigst gemengt
waren, oder dadurch, dass die Temperatur
unseres Planeten ursprünglich so hoch war,
dass sich alle Bestandtheile desselben in einem
glühend schmelzenden Zustande befanden.
Ersterer Fall: nämlich ursprünglich un-
zusammenhängender Zustand der Gesteine durch
Vermittelung des Wassers, ist rücksichtlich
der Flöz-und tertiären Gesteine unläugbar.
Wollte man aber einen gleichen Zustand
für die Urgesteine annehmen , so würde man
sich in unhaltbare Hypothesen verirren , die
näher auseinander züsetzen , hier zu weit füh-
ren würde. Es bleibt uns daher nur übrig
anzunehmen $ sie waren früher feurig , flüs-
sig; und in der That, alles spricht für
diesen ehemaligen Zustand des grösten Theils
der Urgesteine. Vor allen trägt die chemische
Beschaffenheit und die kristallinische Structur
252 |
des grössten Theils derselben das Gepräge
einer Entstehung durch Schmelzung ; und nur
während eines fllüssigen Zustandes , der auf
keine Weise auf nassen Wege möglich . war,
konnte dem Spiele chemischer Attraction ein
hinreichend freies Feld eröffnet werden > um
auch die schwächsten Verwandschaften , die
einen grossen Theil der näheren Bestandtheile
an Urgesteinen bildeten , geltend zu machen.
Wir hätten nur die Frage zu beantworten:
wodurch wurde die ungeheure Hitze erzeugt,
die unsern Erdball zu einer Kugel schmolz ?
Doch die Beantwortung derselben ist un-
möglich. Es genüge uns sie zu manchen an-
dern , z. B. wo kam die Materie her? Jus
w. zu stellen. Wir nehmen die Materie als
primitif an, warum sollen wir nicht auch die
Erdwärme als primitif annehmen ! Gegenwärtig —
wollen: wir nur versuchen nachzuweisen , -
dass unsere Erde noch jetzt eine hohe Tem-
peratur besitzt. Dies ist gar nicht schwer,
man nehme nur einen Thermometer in die
Hand und steige in einen tiefen Schacht. 4
Mit jeden 100 Fuss die man tiefer ein- i
dringt, wird das Thermometer bemerkbar -
DAR
243
gestiegen seyn. Oder man denke an die
‚Massen geschmolzener Steine, die die Vulkane
ausspeien, oder an die heissen Mineralquel-
‚len, die der Erde fast in allen Ländern ent-
strömen. Alle diese Thatsachen machen die
‚Annahme unvermeidlich, dass das Innere der
Erde noch jetzt heiss sey, ja dass diese Hitze
so beträchtlich sey, dass sich die Gesteine im
Innern in glühend-schmelzenden Zustande befin-
den. Was hindert denn nun.anzunehmen, dass
dieselbe Hitze die -wir noch jetzt im Innern
der Erde vorfinden , sich früher auch auf die
Oberfläche erstreckt, und unrere Urgebirge
‚eben so schmolz wie sie jetzt noch die Lava
Joa e re E ZR
schmilzt ?
. Eine andere Frage ist aber die: ist die
freie Wärme der Erde nur primitif , oder ist
sie auch secundár? Im erstern Falle kann sich
die Erdwärme nur vermindern , da sie eigent-
lich nur ein Fremdling auf diesem Planeten zu
nennen ist, der, wenn ег einmal von irdischen
Banden befreit wurde, unaufhaltsam seiner
Heimath , dem unendlichen Aether zueilt. Ab-
- kühlung und Erstarrung sind dann unvermeid-
‚liche Folgen,
16
254
Im zweiten ‘Falle würde man aber ein
Material für Warmerzeugung im Innern der
Erde annehmen müssen , und ‘dann könnte‘,
entweder eine fortwährende , oder eine stoss-
weis, von Zeit zu Zeit erfolgende Wärme -
Entwickelung statt; finden , die den PME
durch Ausstrahlung | ersetzen würde.
So viel ist gewiss , dass sich während
der Existenz der Erde, Zeitabschnitte nachwei-
sen lassen, in welchen die Austrahlung der
Wärme grösser war, als die Erzeugung; dage-
gen auch andere in denen die Wärmeerzeugung
die Oberhand gewann. —
Man halte diese Ansichten ja N denn
nur mit ihrer Hülfe lassen sich die sonderbar- |
sten Erscheinungen ungezwungen erklären, ' die
uns beim Studium der Beschaffenheit der Erd- |
ie
+
| w a
- rinde so sehr in Verwunderung setzen, nàmlich |
eine Wassermenge auf der Oberfläche der Erde, ©
die wiederholt unsere höchsten Gebirge bedeck- f
te, und aus welcher sich, als sie das erste- |
mal erschien , unsere Flózgebirge, bei ihrem 1
zweiten Auftreten dagegen, die tertiären Gestei-
ne, Bildungen niederschlageu , die die vor
malige Existenz solcher Thier-und бойне a
4
235
Gattungen in. nördlichen ' Breiten , von denen
wir verwandte Formen nur in den heissesten
Strichen unserer Erde vorfinden , darthun. :
Wir nehmen also an: die Erdkugel be-
fand sich uranfanglinch ‘in einem glühend =
schmelzeuden Zustande, ‘Es: ist! klar , dass bei
einer so hohen Temperatur kein tropfbar flüs-
siges Wasser aufder glühenden Kugel vorhan-
den ‘seyn konnte , es musste als Dampf in der
Atmosphäre derselben aufgelöst seyn. Die Wär-
me des .Erdballs werminderte sich aber mit
der Zeit durch Austrahlung. Die’ Oberfläche
| desselben : erkaltete , und nun schlug sich der
Wasserdampf nach und nach auf ihm niedor.
Es leuchtet ein: dass sich zu dieser Zeit,
das Maximum von flüssigen Wasser’ auf der
Oberfläche der Erde ansammeln musste. Denn
die nur oberflächlich abgekühlte Masse dersel-
ben war noch in geringer Tiefe glühend "heiss
und verstattete dem ‘Wasser kein 'tiefes Ein-
dringen. Daher kam "es, dass es sich bis zu
einer Höhe "ànsammelte , die. ‘noch unsere
höchsten Bergketten überstieg. ^^ del
Die Wirkungen dieser Wassermasse müs-
sen chemisch. und mechanisch ungeheuer ge-
16 *
256
wesen seyn, denn durch ihre Gewalt wurden
damals unsere Thaler gegraben , und die For-
men unserer Gebirge gebildet. Lassen Sie uns
einen Augenhlik auf dem Schauplatze dieser -
tobenden Kräfte verweilen, um uns den da-
maligen Zustand der Erde mehr. zu vergegen-
wärtigen und um die Resultate jener Epoche
sicherer beutheilen zu können, | |
Wir haben es also mit einem Erdballe zu
thun , dessen Oberfläche selbst, sich vor nicht
langer Zeit noch, in einem glühenden Zustande
befand. Sie war aber eben soweit abgekühlt ,
dass sich tropfbar flüssiges Wasser aufihr nie-
. derschlagen konnte, Es ist natürlich , dass zu
jener Zeit selbst die nördlichen Regionen eiu
tropisches Klima haben mussten , und dass ei-.
nem Boden der in geringer Tiefe noch glü-
hend heiss. war, dem allenthalben heisse Quel-
len und warme Wasserdämpfe entstrômten ,
umgeben von einer mit Wasserdünsten überla-
denen Atmosphäre , dass einem solchen Boden
damals Palmen, riesenhafte Farrenkräuter und
Schilfarten entkeimen mussten, während er
gegenwärtig. nur kümmerlich Birken , Fichten
eder Haidekraut ernährt.
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$
2
ys
= v
m
x
xp tese ti rs
957
Doch. die Existenz dieser üppigen Pflan-
zen - Gebilde war nur von kurzer Dauer, denn
immer. mehr übertraf die Verdichtung des Was-
sers die Verdünstung desselben , strömend er-
goss sich der Regen, Fluth sammelte sich zu
Fluth, und alles wurde mit Wasser bedeckt.
Nichts widerstand der ‘Gewalt dieser Wasser-
masse ; hier häufte sie Berge auf, dort grub
sie, Thaler; und: bedeckte mit Schlamm und
Steintrümmern die Reste der organischen Schó- |
pfung , die vor der Existenz eines Oceans da
war, und. deren Reste wir gegenwärtig als
Steinkohlen finden, | | |
, . Doch nicht blos mechanisch. wirkte diese
Wassermasse, .Grossartiger fast waren die che-
mischen Wirkungen die ‚sie hervorrief. — Die
Gesteine die vor dem ' Auftreten. des Was-
sers auf der Oberfläche der ‚Erde existirten ,
bestanden nur zum Theil aus unsern gegenwär-
‚ tigen. Urgesteinen. Es befanden sich unter ih.
nen auch viele , die nur bestehen konnten, so
lange sie nicht mit Wasser in Berührung ka-
men. Mit dem Auftreten des, tropfbaren Was-
sers war.es um, ihre -Existenz: als . Gesteine
geschehen , denn das Wasser lóste sie auf.
258
Die Natur dieser im Wasser löslichen Gesteine
war aber verschieden. Aus einer Art derselben
löste Wasser salzsauern Kalk auf, aus einer
andern dagegen, kohlensaures Natron, eine drité
te Art wurde nur zum Theil durch das "Wass
ser zersetzt. Es blieben Rückstände aus zum
kórrerzn und | ' Doppelsilikaten - bestehend ‚ава
so enstanden Erscheinungen’ im Grosser ; “die
wir'oft bei chemischen" Arbeiten‘ im Kleinen
bemerken. | | | isst
"^ Liesse “man Ze B. auf 2 ungleichfórmig
geschmolzene und Zum Theil in ^ Wasser : lös-
liche Massen, von verschiedaher 'thenisdlier
Natur, Wasser eimwirken , so würden sich die
Bestandtheile ^ derselben ^ FUP in ^4" ‘тень
trennen,-man’ würde “erhalten : 1 1!"
~9\4, Rückstände , die''den just adit me
kungen des ^ Wassers widerstanden’; und die
dabei zusammenhängend! blieben; 1 17-00
2.: Theile, die der Auflösung ebenfals'' wi:
derstanden , ‘die ^ aber' ihren | Zusammenhang
varlohren:, und: Flüssigkeiten’, die "die" im
Wasser auflöslichen Bestandheile die’ geschmol-
zenen Massen: aufgenommen haben. Miséht |
man nun diese! beiden “Flüssigkeiten unter:
Se Nil
239
einander, so scheiden sie sich bei unverträgli-
cler chemischer Natur’, der in ihnen ent-
haltenen Salze in einen Niederschlag , und
3. in eine Flüssigkeit, die jetzt Salze von
verträglicher chemischer: Natur enthält.
Alle diese Erscheinungen: finden wir bei
dem Prozesse | wieder ,' der’ entstand als das
Wasser auf die früher ungleichförmig 'geschmol-
zene Erdfeste einwirkte, Wir finden die unter
Nr. 1., angeführten zusammenhängenden Ree
ste ‘als unsere 'gegenwärtigeu "Urgesteine,
Die Grauwacken und. Flöz-Sandsteine sind
die unter Nr. 2.’ angeführten unzusammenhän-
genden Reste, die ‘aber. später durch eingesi=
ckerte kalkige ре inii wi — erhär-
teten. 6usnpus $955
Die "icliénsid ihn Nisderschläge die : sich
aus Flüsskeiten von unvertrüelicher Natur aus-
schieden, sind die ‘gegenwärtigen Flöz - Kalk-
steine und die Kreide.
"Die verträglichen Salze, die in der Flüs-
sigkeit bleiben, finden wir jetzt zum Theil in
unserem Meerwasser, zum‘ Theil als Steinsalz-
lager , die sich durch Verdiinstung des Was-
sers bildeten. — ID n
240
Wir können selbst auf die chemische Na-
tur derjenigen vormaligen Urgesteine schliessen,
die durch das Wasser zerstört wurden. Sie
mussten eines Theils viel kohlensaures Natron ,
andern Theils viel salzsauren Kalk enthalten ,
‘dein nur aus diesen beiden Salzen konnten
sich Niederschläge und. Mutterlaugen bilden,
die grössten Theils aus kohlensauren Kalk und
Kochsalz bestehen. Doch diese chemischen
Wirkungen hinderten keinesweges das Auftre-
ten lebender Geschöpfe. Im Gegentheile ver-
rathen eine grosse Menge Reste organischer
Wesen, die wir in den Gestein - Bildungen
jener Periode eingeschlossen finden , dass sich
jugendliche Lebenskraft nach dem Auftreten
des Wassers auf unserem Erdballe entfaltete ,
und unzählige Geschöpfe in’s Dasein rief.
Wie ich schon oben erwähnte, so rief zu
Anfange der Niederschlagung des Wassers ein
heisser Boden, warme Wasserdämpfe und ei-
ne fortwährend electrisch gespannte und feuch-
te Atmosphäre riesenhafte Pflanzen - Gebilde
hervor, deren Reste wir als Steinkohlen fin-
den. Später wurde aber die ganze Erdfläche
bis zu einer bedeutenden Höhe mit Wasser
\
dr gen EEE cee oe nee ER
eee *
241
bedeckt , und dadurch der Existenz der Ve-
getabilien ein Ende gemacht. Dagegen belebte
sich dieser ungeheure Ocean mit allen Arten
Seethieren, Fische, Muscheln , Korallen und
Seeschwämme bildeten sich zur höchsten
Vollkommenheit ihrer Formen aus. Bei dem
fortwährenden Kampfe der Elemente wurden
sie aber oft von den noch unzusammenhängen-
den Theilen unserer Flözgesteine überdeckt ,
und so kommt es, dass wir sie so häufig in
der Masse derselben eingeschlossen finden.
Doch immer mehr verminderte sich die
. Wärme des Erdballs; immer mehr würden da-
durch dem Wasser die innern Räume unserer
+ porósen Erdkugel geöffnet und nach Bergkup-,
pen traten Bergketien und nach diesen ganze
. Cóntinente aus der Fluth hervor. Raum wurde
Jetzt wieder der Vegetation gegeben, aber das
tropische Klima war aus den kalten Erdgürteln
verschwunden, denn das eingedrungene Wasser
- hatte den Boden ausgekühlt, und es entstanden
… jetzt statt Palmen, nur solche Pflanzen - Gebil-
de, die sich wenig von denen unterscheiden, die
wir gegenwärtig in diesen Gegenden finden.
)
ts
Tt
249
Nach den Pflanzen traten die Säugethie-
T endlich der Meusch auf. |
Doch wehe ch Armen ! Ihr fallt einem
mächtigen Elemente zum - Opfer ! Denn plötz-
lich entzündet sich in den Eingeweiden der
Erde ein Feuer, dessen Hitze das Wasser aus
den zelligen Räumen des Innern der Erde her-
voririeb. Aus unzühligen Oeffaungen strômte es
hervor und dem Schoosse der Érde realen
Meere , die die ganze lebende Schöpfung i
ihren Fluthen begruben. |
Doch wie konnte sich ‘nochmals eine sol- ©
che Hitze 'erzeugen ? ?- Kim es daher, dass un-.
sere Erdkugel nur auf ihrer Oberfläche durch
Eiuwirkung der Atmosphäre ozydirt war,‘ uud
dass sıe in ihrem Innern die Alkalien nnd Er-
den,;die unsere Gebirgs - Gesteine bilden ; in.
einem unverbrannten Znstande barg, und dass
nach dem Eindringen des Wassers in diese
Räume durch Zersetzung desselben und Oxy-
dation der Metalloide eine solche Menge Gas
und Wärme erzeugt wnrde, dass durch sie das
Wasser hervorgetrieben wurde ? Doch wer
könnte diess beweisen! en
ET N REEL u De
epe ee erg es FE
EEE SEATTLE
245.
Es genügt uns, dass unzählige Erchei-
nungen in der Natur, ja unsere Geschichtsbü-
cher selbst es ausser "Zweifel setzen , dass das
Wasser nochmals den ganzen Erdkreis über-
"vw Rowe Popes CA |
deckte. NRI PN
try! {} ”
3! .. Nochmuls -erneuerten ea арий о me-
tune ‚Wirkungen , .hervorgebracht, durch
die Gewalt einer AURA Wassermasse. Lose
Theile wurden zusammengeschwemmt , und zu
Bergen aufghäuft. Mit diesem ‚Schlamme wur-
den Thier-und. ‚Pflanzen-Reste umhüllt , . ‚wel-
che dann später , mit ihm versteinerten. |;
а =
#5) Die Gestein - Bildungen ‘der tertriären For-
mation ' tragen’ den Charakter thechavischer’ Zu-
sammehkäufungen! Diess ist nicht schwer zu er-
klären. Bei der’ Bildung ‘der’ Flözgesteine wu
den’ chemische "Wirkungen nud "Produkte die:
ser "Wirkungen ' dadurch’ hervorgerufen , ' dass
das Wasser mit der geschmölzenen Masse un:
serer Erde zum ersten Mile in Berührung kam.
Es iuste “mithin eine chemische Révolution er |
folgen , durch welche sich die durch feurige
Schmelzung "éhstandenen Gebilde‘, "in" Wasser
. wnlösliche , ‘in Wasser gleichzeitig "auflösliche
S
Verbindungen schieden. Dagegen konnten bei
dem zweyten Auftreten des Wassers auf der
Oberfliche der Erde , diese Wirkungen nur in
weit unbedeutenderen Grade entstehen, da
die feste Masse derselben schon früher durch
das Wasser ausgelaugt worden war. Daher
bestehen die Gesteine der tertiären Formation
gröstentheils aus zusammengeschwemmten Mu-
schelschaalen , Mergel , Sandstein , Sand und
Thonlagern; nur untergeordnet findet man Kalk-
steine und Gips, die durch die Reinheit ih-
rer Masse chemischen Niederschlägen gleichen.
Eben so, wie nach der Bildung der
Flözgesteine das Niveau des Oceans , aus;dem
sie sich absetzten, nach und nach durch Aus-
kühlung der Erde sank, eben so verminderte.
sich auch das Niveau dessen, der die tertiáren:
Gebilde zusammengeschwemmt hatte, und der
schon Menschen tódtete. Das Wasser zog sich
wieder in das Innere der. Erde zurück und
hinterliess den Schlamm,einer tertiären Formati-,
on mit ihren Muschel- Resten und Saugthier=
knochen.
Das Wasser scheint iod während Eon
Epoche keine so grosse Höhe erreicht zu ha-
m e" —
245
ben, dass selbst sehr hohe Gebirgszüge davon
_ übersehwemmt worden wären, Im Gegentheil
scheinen in den höchsten Gebirgen unserer
Erde einige Individuen unserer jetzt vorhande-
nen Thier-und Pflanzengattungen eine Zuflucht
gefunden zu haben; und in der That haben
- grosse Forscher darauf aufmerksam gemacht,
| dass sich Menschen-und Pflanzen-Geschlechter
ursprünglich von hohen Gebirgen aus in die
Ebenen verbreiteten. Würde man nicht des-
halb den Urtypus der verschiedenen! Men-
schenracen z. B. in den Bewohnern der hóch-
‘sten Gebirge suchen müssen ? Verbreitete sich
nicht die kaukasiche Race vom Kaukasus oder |
- Ararat aus ? die mongelische dagegen von den
р Hochgebirgen Asiens? Würde man nicht die.
Stammneger in den Hochgebirgen Afrikas su-
‘chen müssen ?
Genug, obgleich ganze Thier-und Pflan-
zen-Gattungen, deren riesenhafte Reste uns in
Erstaunen setzen , für immer durch diese Ue-
“berschwemmung verschwanden , das Meister-
‚stück der Schöpfung, der Mensch, wurde geret-
‘tet und mit ibm unsere jetzigen Thier - uud
Pflanzen Gattungen. Sie waren bestimmt den
PE 5
bo
D
246
Erdball nochmals“ zu heleben und durch ihre |
Formen die Materie zu veredeln: О !. betrach-
tet diese Formen der organischeu Wesen mit
Ehrfurcht ; sie sind. die heiligsteu Apparate
des Schöpfers, bestimmt zu hóheren Zwecken,
als ihre Besitzer während .eines kurzen Daseins
zu erfreuen uud zu quälen! О! sehet unr.mit.
gechärfteu Augen die wunderbare Metamorpho- *
se der Materie durch die Organe der Wesen un- '
seres Planeten. Saugen nicht Pflanzen Leben :
aus Steinen; Thiere, Instinkt aus . Pflan- |
zen! und der Mensch endlich Seele aus Irdi-
schem! So wie auf dem beschränkten Raume
unseres Planeten , so durchströmt die Materie
die Formen des Weltall’s, um sich zur Gottheit zu
veredeln !
Zh 7 ыы ,
ty t i ei DREHTE Ee ab
ING POPE NIE gs =e M TS
Doch wie wird es unsern Nachkommen
ergehen ? Die Revolutionen die unser Erdball
erlitt, beweisen uns, dass wir zugleich über.
einem Feuerherde und über einem Ocean
wohnen. 2
Friedlich zwar scheint dasselbe Feuer und
dasselbe Wasser, welches in seinem Kampfe
so oft die Schöpfung verwüstete , die zelligen |
Räume des Innern unseres Planeten zu bewoh- |
247
nen, . Versöhnt mit: dem Leben , sendet das
Feuer» Wasserquellen aus dem Schoose der
Erde, und nährt durch. sie und ihren bewun-
derungswürdigen Kreislauf die Schöpfung. Sel-
ten nur erinnert ‚es sich seiner alten Kraft und
droht durch: Lava und Erdbeben. |
Doch wer traut dem Frieden zwischen
Feuer und Wasser! Ist die Erdrinde: nicht
blos so tief, oxydirt , als das Wasser in dem
Zeitraume zwischen der Bildung der Flöz-und
testlären Gesteine ‘in. das Innere an
Wird nicht ; wenn das Wasser nochmals jene
Räume erreicht, die unsere Erden und Alcalien
als Metalloide enthalten , nochmals Feuer
. entbrennen ? Wird nicht dann durch dieselben
das Wasser zersetzt und expandirt werden? Dann
| müssen nochmals unter Erdbeben, vulkanischen
Ausbrüchen i Orkanen und Donner - Wettern
. Meere dem Schoose der Erde entströmen , die
alles in. ihren Fluthen begraben werden.
Oder angenommen , die feste Masse der
Erde ist gegenwärtig vollkommen bis in das
Centrum oxydirt und enthält gegenwärlig kein
Material für nochmalige Wärmeerzeugung mehr.
Ach wehe auch dann den späten Bewohnern
| _ 248
dieses Planeten! Ihr Leben würde dann durch .
Dürre vertilgt werden. Denn die Wärme die
durch ihre Expansionskraft, der Schwerkraft des
Wassers, die es nach den Centrum der Erde
hinabdrückt , allein das Gegengewicht hält und
dadurch sein gegenwärtiges Niveau bestimmt $,
diese Wärme muss sich fortwährend durch Ka
strahlung vermindern, Immer mehr siegt die
Schwerkraft des Wassers, immer mehr wird sich
dasselbe dem Centrum der Erde nähern und mithin
wird es immer mehr vonder Oberfläche derselben
verschwinden. Und sehen wir nicht mit Augen
und lehrt uns nicht Geschichte und Geognosie
diese Verminderung des Wassers auf der Ober-
fläche? Mögen auch nochmals und abermals
Meere aus dem Innern der Erde hervorströ-
men; endliche gänzliche Auskühlung der Erde
und dadurch hervorgebrachte Dürre, muss,
wenn. auch nach Jahrtausenden der Existenz «
organischer Wesen auf diesem Planeten ein
Ende machen.
=_—— „>
РИА ЧЕ ee c
d
eoe hé rep ТНУ rop reed ТУ rend reda погоде
10. С. Fischer, sun LES OPINIONS PROFÉRÉÉS
SUR LE CENTRE DU GLOBE TERRESTRE,
Les recherches sur l'état intérieur de la
| terre , sur les roches, sur les métaux , sur le
magnétisme de la terre, sur sa chaleur, ses
volcans, , ses tremblemens et autres phéno-
‚menes , ont aussi produit différentes opinions
sur ce qui existe dans ‘son centre. Quelquesuns
font consister le noyau de la terre , de pier-
res, de granite ; de diamant, de fer, de fer
magnétique surtout; — d'autres pensent que
l'intérieur de la terre est composé de feu et
d'eau, qui, par des tremblemens de terre et
par les volcans s'avancent vers la surface. Un
. autre encore a assuré, qu'elle est creuse et que
dans son centre balance un tétrastre d'astroi-
des, qui, gravirant l'un vers l’autre, pro-
. duisent la declinaison de l'aiguille magnétique ;
_ ou enfin suivant le Capitaine Symnes de l'Ohio,
“elle est tout à fait creuse. Mr. Symnes a insé-
a dans la gazette de Missouri lannonce suivante
17
„Au monde entier !“
,Je declare, que la terre est creuse et
interieurement habitable. Elle contient nom-
‘bre de sphéres solides et concentriques у И Ве
dans l'autre, et offre aux pôles une ouverture
de 12 — 16°. Je parie de ma vie qu'il soit
vrai , et je suis prêt d'examiner ? ces” Cavités
si lon veut me soutenir.- Je demande ‘dix’ bra-
ves compagnons , pour passer de Ja’ Sibérie
-les glaces , ‘avec des traineaux et‘ des rennes.
Quand. nous‘ aurons dépassé le 829: d'un sel
dégré, je promets que nous trouverons un’ pays
xiche et chaud, avec une végétation ^ robuste
et des bestiaux gras; Nous retournerôns at
printens prochain.“ |. . us SpA
Cette étincelle philadaphighe™ de PA méri-
cain a enflammé *) la cervelle d'un Allemand,
Celui - ci'a fait un livre entier sous titre : : ТИ
Die Unterwelt, oder Gründe p» ein, n id |
bares и. bewohntes Inneres ,. unserer Erde
Leipzig ,. b. Wienbrock. 1828. , и ;
| Lauteur anonyme de cet ouvrage: le! trou- >
ve. absurde. de croire ,. que l'espace. intérieur y.
FIT We oijose* KE € ch
(93 intoxicated ihe brain. Pope.
Es
"ee
n
251
‚et immense de la terre soit rempli d’une mas-
se inutile et il accède donc àl'opinion de ceux
qui la croyent creuse , mais qu'il serait encore
absurde; de la croire inutilement remplie de
lumière, de feu, d’air et d'eau; il lui
donne. comme habitans , non seulement des
plantes. et des animaux, mais méme des
hommes.
L'auteur part de faits indoubitables et
conduit ainsi le lecteur pas a pas au niveau
de son. hypothèse, desorte que. les limites: entre
la verité et l'illusion ne,sont pas toujours fa-
cile à découvrir.
П dit, p. e. que les volcans P les trem»
blemens de terre, les sources !, chaudes ne
se, laissent, pas expliquer par. des condi-
tions surterrestres , qu'ils | indiquent plátót
l'existence, du feu, de l'air et de. l'eau, sous
la, terre. : 4...) | Sikes
Les. restes de. ее. et | d'animaux pré-
adamitiques,, ne sont pas toujours, des produits
de la surface de la terre, ils poni
y
252
originairement à lintérieur de la terre. Il cite
comme documens ces poissons 'singuliers qui se
trouvent dans des lacs souterrains, ou dans la
matiére jettée par l'éruption des volcans. 1l
rappelle l'aparition énigmatiques d'animaux in-
connus, subitement parus et tout aussitót dis-
parus. Il se souvient des traditions de dra-
cons et de monstres des profondeurs qui ne
lui paroissent pas seulement fondés dans lima--
gination des poétes. Il soupconne que les hi-
rondelles et autres animaux qui disparaissent
subitement pendant l'hiver et que l'on ne voit
pas partir, se cachent dans les profondeurs
de la terre, Il veut enfin trouver des traces
d'hommes qui rappellent un monde souterrain.
Abstraction - faite des traditions des esprits de
montagnes, des gnomes , il est demontré, sui-
vant lui, qu'on a trouvé au milieu de l’Europe
civilisé des hommes sauvages , dont personne
ne savoit d'oà ils venaient. L'auteur en trou-
ve l'explication dans son hypothese ; ce sont
des habitans des ábimes qui se sont égarés,
par des cavernes , à la surface de la terre. Il
y compte toute la race des bohemiens qui a tant
de térrestre qui $e montráient par trouppés dans
255
l'Irlande, remplie de cavernes, sans qu'un vais-
seau les y edt conduit, Oui! il croit méme que
les Grönlandais ont: une affinité ou un rapport
intime avec les souterrestres, parcequ'ils placent
. leur ciel, suivant Lindemann, dans lintérieur de
la terre. La terre étant ouverte vers les póles,
rien de plus simple d'aprés lui, que de présumer,
que les races de ces peuples ne soient sorties du
póle du Nord. Toutes ses recherches le conduisent
au résultat suivant: que la terre est intérieurement
creuse, chaude et éclairée par une lumière éthéri-
que, égale et permanente; qu'il y a des plantes et
des animaux nocturnes, semblables à ceux qui
nous sont connus et à ceux d'un monde an-
terieur, dont nous ne connaissons que les restes
fossiles; qu'il s'y trouve aussi des hommes, de la
race gnomique, qui possedent peut-étre des
richesses inapréciables, que nous pourrons ac-,
quérir par les deux poles, ou encore mieux
par des cavernes qui penetrent par ci et par
là dans des profondeurs immensurables, | Il est,
tout aussi convaincu de la présence de: ces
habitans dans l'intérieur de la terre comme.
VAméricain; Il se ‚compare avec Christoph.
Colomb. U invite tous les rois, tous les rin
254
ches k tous les savans ‘et les hommes” coura-
geux, à le soutenir ‘avec de l'argent et du
courage personel, pour faire un premier ‘essai
dans une caverne trés * profonde. » “Il recom-
mañde aussi de se münir avec des "médica-
mens p. c. de l’extrait de’ Quinquina 5 appa-
rément pour prévenir des vertiges. “Tl faut lui
rappeler un passage de Schiller qui dit vie
№2
Es freue и
Wer dis. athmet im rosigten Licht ! TCU
Da unten aber ist's Jürchterlich ! |
Und der Mensch versuche die Gotter nicht.
‚Und. verlange nimmer und nimmer zu schauen
Was sie gnädig bedecken mit. Nacht und
‚ Grauen. — .
f tak
Mais nous parlerons maintenant d'une opi-
nion proférée : avec beaucoup de connainance
de cause. Mr. L. Совок a lu un Mém. à
l'Academie Royale des sciences de l'Institut,
(Juin et Juillet 1827) sur la température
de l'interieur de la terre, qui a excité un in-
teret general.
La suppontion d'un feu central, dit-il,
est extrémement ancienne. Elle remonte peut -
255
être aux premiers temps de la civilisation.
Elle a.fourni le fonds de quelques. unes des
fables dont le genre humain a été bercé dans
son enfance. On en trouve des traces dans
la mythologie de presque tous les peuples.
Cette hypothése | na commencé à prendre quel-
que consistance que depuis la découverte des
lois du systéme du monde. Descartes , Halley,
Leibnitz » Mairan, Buffon surtout , et plusieurs
autres philosophes des tems modernes, Pavaient
adoptée ‚ en se fondant principalement. sur
des considérations déduites: soit de la figure
de la terre, soit de certains phénoménes astro-
nomiques soit de la mobilité du principe
souterrain qui produit les actions magnetiques,
soit de la comparaison des temperatures su-
perficielles avec celles observées à de petites
profondeurs , soit enfin de diverses? expériences
sur le refroidissement des corps incandescens.
Une opinion qui, | pendant longtems , a
“dominé ‘sans contradicteurs ‚ supposoit que la
liquidité originaire du globe m'a eu lieu que
par lintermàde de l'eau; que toute la masse
s’est solidifiée couche par couche, du centre
à la circonférence par voie de cristallisation
256
aqueuse ; et que . les phénomènes: volcaniques
sont de on ag tout & fait Bann. |
L'état des choses a bien nw depuis
quelques années. Ce changement, qui s'est
exécuté avec une extrème lenteur , tant les
meilleurs esprits étaient prévenus ‚о remonte à
la fin du siècle dernier. On doit l'attribuer |
principalement aux circonstances suivantes :
d'importantes découvertes ont été faites en
géologie ; — la disposition relative des mate-
riaux composant les plus anciens terrains de
lécorce du globe, a été trouvée différente de
celle qu'on avoit admise ; on a constaté que
les agens voleaniques résident sous les terrains
primordiaux ; — Ja véritable nature des laves |
et leur identité , dans toutes les parties de la
terre, ont été reconnues; — l'analogie d une h
infinité de couches de tous les äges avec les
laves a été démontrée; la facilité avec laquelle
toutes ces matières originairement fluides et
incandescentes, ont crystallisé par simple ree
froidissement , a été prouvée et comprise ; ‚ —
le systéme des crystallisations aqueuses a été
257
fortement ébranlé, D'un autre cóté , on a, par
des expériences satisfaisantes , constaté des
faits exacts et nombreux, relativement au
mouvement de la chaleur qui se propage dans
les corps de molécule en molécule ; — ces
faits ont été liés par des théories | mathémati-
ques douées de la plus grande généralité ; — -
. des observations ingénieuses ont mis hors de
doute le rayonnement continuel de la chaleur
superficielle de la terre vers les espaces célese
ses; — on a vérifié avec soin les notions ге»
cueillies depuis longtems relativement aux peti-
tes profondeurs oü se trouvent dans le sol de
. chaque contrée , et les limites des variations
horaires, diurnes , mensuelles et annuelles de
Ja température superficielle et le niveau auquel
commence une température fixe; — enfin on -
a entrepris de nouvelles expériences sur la
température des lieux profonds qui nous sont
accessibles , et sur celle des eaux qui en
proviennent; — on a comparé les résultats
| soit entre eux , soit avec les moyennes tem. ©
. pératures de la surface , et on s'est cru auto-
risé à en tirer cette importante conclusion,
savoir , qu'à partir du niveau où commence la
558
temperature fixe dans’ 18 sol de chaque pays;
5
la chaleur’Veroit rapidement avec "leg! profon-
deurs ; "et cela’ d'une qedutite qu on à évahiée
a centrigrade pour 30440 métiés | Abe
LA :
nent vers^lé^ centre de‘ l4° terre. ° ade
A V TIN.
Ces’ faits ' remardüablés , considérés par-
tiellement par les uns, HIDE de différente
maniéres par les’ autres, "ont ramené lvi odis
qui s'en ‘sont occupés, à l'hypothèse de la am
leur centrale. La conclusion conimune est que
ha terre ' “possède à intérieur | une température
propré iticomparablemient plus élevée que qe
temperature" ak ARR "ge Ton. observe E^
i T ATI. ' 9113
särface,” et? méme ‘suivant quelques esuns , ко au
deli d’une’ cettaine "profündeur il IMP vrai-
1 ERS ue N alloia denne apie PPM i
semblablement une incandeseence et une flui-
1111023
en qui datent ‘de Porigine des choses”
E i f
"ip, "Cóidier a divisé son travail. en ate
T z jt y^ mui
parties à dans la premiere i disente le mérite
^4
des expéi ences de température ‘souterraine |
2 £1
qui bat? cd
14) Up à $9 . Ta
des cohséquences qu'on ‘en a trees =
2
Pr 2 | +
фл . Id J с EE D |
PE i ae *
a, MTS <
"publiées ^ , as ce jour , et И celui |
‚Dans | la seconde yt expose, le. “detailiiies }
expériences directes ,. quil ^l a tentées lui-même.
en suivant un nouveau hut me dobsc à
‘3%
ry e *
ore pty } 'M 11
Dans, da troisii ème, c'est celle qui nous
[4
intéresse le plus et que nous ne connaissons
CR CEE peasy AT Y MUT )
pas encoré , il indiquera les principales appli-
cations qu'on peut faire des résultats > à Ja
théorie de la terre, et à ce sujet, il fera con- |
_paître, sommairement plusieurs observations gé-
,elogiques. nouvelles, |.
Я |
Les ‘expériences de température Soyterrai-
mtl,
у
пе qui ont an publiées Je (ut sont
"de deux espéces.
Les unes ont eu. pour. objet Nue n la
“température des sources ordinaires ; celle des
riviéres qui sortent immédiatement: de la terre
“en certaines contrées " celle des fontaines are
Milieielles, celle des eaux- sortant Pur des ca-
-vernes »: soit des igaléries d'écoulement qui as-
„sechent de'; grands. travaux de mines.
Boe sol sf | o4]
M ‚Les ‚autres ont. Bu pour but. de, détermi-
ner la température. des cavités naturelles ou
artificielles, au moyen desquelles nous pouvons
pénétrer dans le sein de la terre. "Celles-£i
sont été poussées — jusqu’ä des profondeurs _ de
4 à 500 métresi( 12 à 1500 pieds ). ( Suit
260
l'enumération des expériences ). Parmi ces ex-
périences les résultats recueillis à l'Observatoi-
ré de Paris sont les seuls dont on puisse con-
clare avec certitude une expression numérique
de la loi que suit cet accroissement. T
Cette expression porte à 28 métres la
a
profondeur qui correspond à Га augmentation —
de 1° de chaleur souterraine, Il en resulte
que la température de l’eau bouillante _ ne
serait quà 2503 mètres, ou bonne demi-lieue, «
au dessous de Paris.
Enfin Mr. Cordier demontre que l'existence d'u-
ne chaleur interne est certaine ; elle est |
propre au globe terrestre, et ne tient
point à l'influence des rayons solaires.
Mr. Fischer fait ensuite connaître les in- о
ductions principales auxquelles Mr. Cordier
x
|
а été conduit par cette hypothèse. Elles sont
très intéressantes, mais aucunement susceptibles _
d'un extrait pour notre bulletin.
11. Mr. Млажмоугтсн a enfin communiqué,
quelques idées sur la diversité de la
matière provenant; d'une: seule espèce.
261
Nominations, | i
$. E. Mr, le Conseiller privé et Chevalier.
Dirt GasniLoviTScH Bisikorr a été nom-
mé Membre honoraire de la Société. Vus
Comme Membres ordinaires ont été recus Mr
le Dr. Kaunse en Daourie; Mr. le Comte
Paoli à Florence; les professeurs DELLE
СнидзЕ à Naples, et Jan à Parme.
Mr. le Conseiller d'Etat et Chevalier Charles
de Jarnısch a pris les fonctions de Direc-
_ teur de la Société , pendant le voyage.
du Directeur perpétuel.
AI nn. un >. > BR! D i i A ee
fry
Amphidonte. 11.
Andrzeiowski ro. 14.
les foss. de ‚Volhynie, 90..
Antihemiédrie der tetragonalen
- Kupferkiese. 116.
Asemum , Eschsch,
Besser, 12.. 14.
Bibikoff. D.'G. 26r.
Boeuf à front large. 81.
——— à cornes rapprochées. 85.
Bos canaliculatus, 85,
latifrons. 81.
Brachicerus quadrisulcatus 185.
Brande, Geology. 139. |!
Breithaupt , Krystallgestalten. :
109. T yp
Brongniart, terrains du globe.
140.
Buccinum mitriforme. 94.
Buckland. 196.
Buprestis.
anthracina. 184.
агтепа. 167.
coracina. 168.
daedalea. 170.
Dianthi. 166,
fossulata. 162.
Globithorax, 159.
° inaequalis. 164.
setosa, 196.
Sovitzii, 158.
villosula, 161,
66.
—
*
Callısthenes.
Karelini, 186.
Carabus.
armeniacus. 59.
breviusculus. 61.
TABLE DE À
coquil- |
162
MATIE RE.
M у
a EAM fps "T
jncatehatus. 60.
Karelini.. 186.
Morio. 58.
Stjernvalli 55.
Chaetetes. 1% | 7
Delle Chiaje. 262.
>
Chmakoff. 15,
Cleonis.
bicarinata, 187. \
.fasciata. 187.
oculata, 188.
Coffrane. 196.
Conns. LA di M
Conybeare , Geology.
Cytherea nitens.:104.-
K
s Daphnia Herm. 175:
Davidoff. 197.
Diplohemiedrie d.
Due. 16:
Quai 110.
Eichwald , des Beob. 29.
Elater.
^^ Parreysii. 154.
Erman. 16.
Eschscholtz , Acalephen. 131.
n. g. Coleopt, 63.
*
Fischer , G. sur le centre du
globe terrestre. 250,
- insectes. 183. boeufs fos-
‚siles 50. compte rendu
de 1829. 5.
Oryctographie, 11. ©.
Strophomena. I1.
Fleischer. 12. 14.
Freiesleben, ми 141.
|
f
|
os
-Gebler. 12. ; en
Gesetze tetragon., ‚Kryst. 114-
Golitzin, Prince Dmitri, Prési-
dent de, la, une 191. 194.
Haidinger , i x proa Pas
Hansteen. 16, |
Hedenstróm, sur la Sibérie, ch
,Helm.. 19.4 gore!
Hermann , J. В. écorce de la
terre. 225. m
Hermann. F. 14. 15.
Hóft . 196. A
de Humboldt. 15."
Hymenoplia. 65.
OQ t$. WU 4
Jänisch , Charles. :362. :
Länisch, Мю. tayaux de con-
duit. 218.
Jan. 262. ——
Kleinev , 15.
Küppen. 11.
Kruhse, 261.
Krynicki, 13 sur
nadies, 173.
les Lim-
* ,
Lathira Puschii. 95.
Ledebour, Faun. altaic. 135.
Lichtenstein, 10.
Limnadia. 173.
| — Hermannii. 176.
tetracera. 176.
Lovetzky , sur les perles dE
Viatka. 229.
Maximovitch, sur la diver-
sité de la mat. 261.
Mannerheim , Comte , n.
de Carabes, 53.
Melolontha
macrophylla. 158.
Miscodera. 63.
Mitra leucozona. 98.
Molinofsky. 10.
esp.
Monodonte. ve ei
Manga alone
‚ef - vero
Nassa. |. |
volhygiaa, p T
Zborzewskii, 96.
Nemtchinoff. 196.. '-
* ERE d
Ocnera. AFIN
nodosa. 127.
Orthotetes. 11.
*
Paoli, Comte. 196. 262.
Parahemiédrie der Idocrase. 117.
‚Pecten,
Ber 02H
elegans. 103,
Pelatier, 14.
Pereyoschstchikoff 15.
' ^ observat. météorol. 17.
Petrosilius , Stances. 214-
Pimelia
‘serrata, 187.
Platyope.
dichotoma. 187.
Philipps, Geology. 140.
Phyllognathus. 65.
*
Qualen de Wangenheim. 16.
| %
Rhagonycha. 64.
Bose, Gust. 19,
X
Simonoff ; declinaison
umm.
Sodoffsky , 12.
velles. 67.
Sokolov. :3.
Sommer. 13.
Stepanov. 196.
Steven. 12,
magn.
teignes поц-
*
Tetartoédrie des Anatas’s 119.
264
Tinea , Trochu s.
crinella. 70. Puschii, 99.
Fischerella. 67. Turbo. |
fulminella, 75. bicarinatus. 101. -
Rigaélla. 68. cremenensis. Ot.
Treitschkeella. 76. | M. * |
Zinckenella. 75. _ Vladsimirsky. 13.
Toke. | Voelkner. 196.
dimidiana. 73. Volkonsky , Prince Alexandre. :
Pallasana. 72. 196. j
rubrana. 71. Voluta.
undatana 77. granulata. 95.
Trichodes , |
rufitarsis, 185. Weyer. 196.
Triplohektoëdrie der Turma- Yarzoy, 196. ;
line, 112. ^ Youchkov. 15.
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BULLETIN
| DE LA SOCIÉTÉ IMPÉRIALE DES
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1830.
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avec 1 planche. |
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COMPARATIVE ZOÖLOGY,
AT HARVARD COLLEGE, CAMBRIDGE, MASS.
Pounded by private subscription, in 1861.
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