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BULLETIN
DE
L'HERBIER BOISSIER
SOUS LA DIRECTION DE
EUGENE AUTRAN
CONSERVATEUR DE L’HERBIER.
(Chaque Collaborateur est responsable de ses travaux.)
Tome III. 1895.
No 1:
Prix de l’Abonnement
15 FRANCS PAR AN POUR LA SUISSE. — 20 FRANCS PAR AN POUR L'ÉTRANGER.
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GENEVE
IMPRIMERIE ROMET, 26, BOULEVARD DE PLAINPALAIS
SOMMAIRE DU N° 4. — JANVIER
. — Ad. Tonduz. h
(avec une planche). (A
IL. Kanon Banner LETTRES DE . \
VAN ROYEN |
III. — Auguste de Coiney. — UN LINARIA
LA FLORE D’ ESPAGNE, Linaria G
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AMOI, étude botanique … ne he iR |
V.— J. Freyn. — UEBER NEUE xD ee \
PLANCHE 1. — Forêt de Palstuviers à la baie de Salinas. “
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BULLETIN
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4 BULLETIN
Le. DE
L'HERBIER BOISSIER
SOUS LA DIRECTION DE
EUGÈNE AUTRAN
Conservateur de l’Herbier.
LIBRARY
IE LA / YORK
Tome III. Nm Kae
1895
(Chaque Collaborateur est responsable de ses travaux.)
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GENEVE
IMPRIMERIE ROMET, 26, BOULEVARD DE PLAIMPALAIS
1895
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BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER
HERBORISATIONS AU COSTA-RICA
PAR
LIBRARY
Ad. TONDUZ JE Ww YORK
BOY ANICAL
de GAZ DEN
Planche I.
I
A la frontière nord.
Le 6 juin 1890, une expédition d'ingénieurs et de naturalistes quittait
la capitale pour la frontière du Nicaragua. Les deux républiques sœurs
ayant résolu de procéder en commun à la démarcation matérielle de
leurs limites, la petite, mais progressive république de Costa-Rica, avait
adjoint à sa mission un zoologiste et un botaniste sous la direction de
M. le prof. Pittier. Le chef de l'expédition était M. l'ingénieur Matamoros,
diplômé de la Faculté de Lausanne (Suisse).
De San-José au port de San-Rafaël, sur le fleuve San-Carlos, le trajet
n'offre rien de particulièrement remarquable au voyageur emporté par le
chemin de fer ou trottant sur son cheval. Il traverse d’abord les grandes
plantations de café au feuillage luisant d’un vert sombre, parsemées de
cs Musa, d'Inga, de Spondias destinés à donner de l'ombre à ces arbris-
= seaux. Puis viennent les champs de canne à sucre, fouillis impénétrable
, de feuillage d’où s’eleveront plus tard les beaux et grands panaches
= blancs de la précieuse Graminée. Plus haut, ce sont les champs de mais,
I Jes pâturages, et enfin la forêt avec ces étroits et mauvais sentiers rem-
< plis de fondrières ou obstrués par les lianes, les arbres tombés et les
BULL. HERB. BOISS., janvier 1895. 1
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2 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (2)
racines. La petite colonne expeditionnaire avance lanemen dans le
grand bois et sa luxuriante végétation tropicale, suivie à distance d’un
long et pittoresque convoi de mules lourdement chargées de ste de
tentes et d'instruments de toutes espèces.
Nos recherches botaniques commencèrent au port de San-Rafaël où
finissait le voyage par terre. Une courte excursion dans les forêts humides
du voisinage nous procura vingt-six espèces et variétés de lichens nou-
veaux pour Costa-Rica et trois espèces nouvelles pour la science ‘. En
l'absence du matériel à dessécher resté en arrière avec les bagages,
M. Pittier et moi dûmes nous contenter d’emporter dans nos couvertures
et manteaux de voyage quelques plantes croissant sur la plage du San-
Carlos et dont voici la liste :
Emilia sonchifolia DC. Rhynchospora puberula Böckl.
Cyperus ligularis L. Scleria melaleuca Rcehb.
» sphacelatus Rotth. Paspalum conjugatum Berg.
» surinamensis Rotth., var. « Panicum fuscum Sw.
viridis Böckl., forma mi- » sanguinale L.
nor umbella contracta. » » var. digitatum
Killinga cæspitosa Nees Hack.
» » var.elatior Böckl. » zizanioides H. B. K.
» vaginata Lam. Arundinella phragmitioides Gris.
Fimbristylis polymorpha Böckl. Eleusine indica Gaertn.
Dans l’après-midi du 9 juin, nous nous embarquions sur le rio San-
Carlos. Comme tous les grands fleuves du Costa-Rica, le San-Carlos a
encore ses rives presque entièrement recouvertes d'immenses forêts
connues seulement de quelques rares colons et des chercheurs de caout-
chouc. A bord d’une embarcation en marche, il est difficile de distinguer
les espèces qui forment ces puissantes lignes de verdure. Ainsi dans la
profusion des lianes qui retombent des arbres et baignent leurs rameaux
dans les ondes du fleuve, nous n’avons reconnu avec certitude que le
Vitis Caribæa DC. Mais dans quelques îlots et bancs de sable où nous
nous sommes arrêtés, nous avons pu récolter :
? Bull. de la Soc. bot. de Belgique, t. XXX, part. 1, et à part Th. Durand et
H. Pittier. — Primitie Floræ Costaricensis, Fasc. 1. Lichenes. Auctore Dr J
Müller.
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(3) A. TONDUZ. HERBORISATIONS AU COSTA-RICA. 3
Leptochloa virgata P. B. Fimbristylis polymorpha forma mi-
Aciotis paludosa Tr. crostachya Böckl.
Clidemia dentata D. Don Leptochloa scabra Nees
Fimbristylis polymorpha Böckl.
Le 10 juin, nous arrivions à l'embouchure du San-Carlos dans le rio
San-Juan, qui dans la partie inferieure de son cours sert de frontiere au
Costa-Rica et au Nicaragua. Le 11, nous rejoignons à bord d’un vapeur la
commission de limites du Nicaragua et nous voyageons en sa compagnie
jusqu’à San-Juan del Norte (Greytown) sur l’Atlantique. Nous séjournons
dans ce port une semaine au bout de laquelle les deux commissions
n'ayant pu se mettre d’accord sur un point litigieux de la frontière, un
ordre supérieur nous enjoignit de commencer les travaux par les rives
du Pacifique. Du 18 au 27 juin, nous fimes la traversée de l’isthme. La
lente et monotone navigation sur le fleuve San-Juan nous permit de faire
un peu de botanique. Nous eümes l’occasion de rencontrer en immense
quantité la curieuse Aroidée nageante Pistia stratiotes L. var. obcordata
Engl. cultivée à San-José dans les bassins des jets d’eau et en Europe
dans les aquariums des serres chaudes. Nous avons pêché aussi le Sal-
vinia rotundifolia Willd., espèce également flottante. Sur la berge humide
du fleuve nous avons apercu une Pontédériacée à fleurs violettes dont
nous n’avons malheureusement pas pu emporter d'échantillons. Dans
les nombreux dépôts de bois où notre vapeur renouvelait sa provision
nous recoltämes :
Cyperus sphacelatus Rottb. Cenchrus echinatus L.
Kyllinga odorata Vah] Gynerium saccharoides H. B. K.
Aux Rapides de Machuca nous avons recueilli :
Warszewiezia pulcherrima Kl. Setaria glauca P. B.
Panicum horizontale Mey. Leptochloa fiiformis R. et S.
Au fort San-Carlos, nous abandonnons le rio San-Juan, pour traverser
le lac de Grenade (ou de Nicaragua) et débarquons à San-Jorge, port de
Rivas. Cette ville, surnommée la mère du cacao, est célèbre par ses
plantations de cacaoyers et rappelle la victoire des Costariciens sur les
flibustiers de Walker. Nous fimes à cheval le trajet de Rivas à San-Juan
del Sur, port du Nicaragua sur l'Océan Pacifique. De là, une petite embar-
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4 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (4)
cation nous conduisit sur les confins supposés de la frontière dans la
baie de Salinas. Notre premier campement fut établi à l'ombre d’un
gigantesque Tamarindus indica qui a donné son nom à la localité
(El Tamarindo). Cette plage, ainsi que les forêts qui l’avoisinent, sont
infestées de moustiques, de crabes, de serpents, d’alligators, de perro-
quets, de jaguars et de singes. Dans ce lieu infernal, le pauvre explora-
teur ne peut jouir, ni jour, ni nuit, d'un instant de tranquillité. Provi-
sions, vêtements, papiers, tout doit être suspendu en lieu sür, sinon ils
deviennent la proie des voraces Pagures qui par milliers grouillent sur
le sable. La baie de Salinas a eu son moment de célébrité alors qu'il était
question d’y faire aboutir le canal interocéanique. Nombre de voyageurs
et d'ingénieurs ont exploré ces parages. Aujourd’hui on ne rencontre sur
ces rivages que quelques pauvres cabanes de colons abritant une popula-
tion hâve, décharnée, décimée par les fièvres, vivant misérablement sur
les terrains inaliénables de la mille maritime. Les plantes caractéristi-
ques de la zone littorale sont l’Ipomæa Pes Capræ L. qui rampe sur le
sable et le couvre d’une profusion de fleurs roses. Le Caesalpinia Bon-
ducella Roxb., comme sur toutes les côtes tropicales, forme là d'immenses
buissons. Enfin le célèbre Mancenilier (Hippomane Mancinella L.), beau-
coup moins redoutable qu’on ne l’a déerit, car dans notre précipitation à
bâtir un abri pour la nuit, nous fimes un jour une cabane composée pres-
que en entier de branches de cet arbre couvertes de fruits semblables
à de petites pommes vertes. Mon collègue le zoologiste, M. Alfaro
et moi, avons dormi parfaitement sous cet abri réputé meurtrier. Notre
planche I représente, d’après une photographie de M. le professeur
Pittier, un groupe de palétuviers rouges (Avicenmia nitida Jacq.) appelés
aussi palos de sal en espagnol. Ces arbres impriment un cachet spécial
à la zone littorale où ils forment la principale essence des forêts. Le
port de ces arbres, ainsi que leur feuillage rappelle quelque peu les
paysages d’oliviers du Midi de la France. Les Avicennia se plaisent de
préférence dans cette zone alluviale et marécageuse recouverte par les
eaux à la marée haute. Parmi les plantes caractéristiques de la zone
côtière, il nous reste à citer les pinuelas (Bromelia sp.) qui couvrent de
vasles espaces infranchissables par suite de l’entrecroisement de leurs
feuilles ensiformes. Les bancs de sable sont quelquefois convertis en
véritables prairies par une graminée gigantesque : l'Uniola Pittieri Hack.,
dont les jets s'étendent à 7-8 mètres de distance. Ce sont là les végétaux
les plus communs au bord de la mer, mais si l’on pénètre plus avant
dans la forêt, on rencontre beaucoup d’arbres de haute futaie apparte-
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(5) A. TONDUZ. HERBORISATIONS AU COSTA-RICA. 5
nant aux Bombacées, Legumineuses, Protéacées, etc. Un nombre prodi-
gieux d’arbrisseaux et de lianes végète à l'ombre de ces géants. Les
Cactacées, qui sont au nombre des plantes typiques de la région, forment
parfois de grands et curieux entrelacements. Un des arbres les plus
répandus dans les bois de Salinas est l’Acacia spadicigera Ch. et Schl.,
qu'il faut récolter avec des précautions infinies, car c’est un de ces arbres
à fourmis, si redoutes dans le Centre-Amérique. Il n’est pas une épine
qui ne soit percée d’un trou et ne serve de logement à ces insectes. Le
moindre ébranlement fait tomber une pluie de fourmis. Le meilleur pour
le botaniste est de courir lestement avec sa récolte de rameaux au pro-
chain cours d’eau et d’immerger le tout.
Le nom de Los Conventillos, qui revient souvent dans les énumérations
des Primitiæ, se rapporte à un campement établi à l'extrême frontière.
C’est de cette localité que proviennent la majeure partie des septante et
une espèces et variétés de lichens nouveaux pour la flore de Costa-Rica
récoltés à Salinas. M. le Dr J. Müller a publié déjà, en septembre 1891, les
descriptions des vingt-cinq nouvelles espèces de lichens du dit endroit.
— Mesdames Bommer et Rousseau ont trouvé dans le matériel recueilli à
Salinas, trois champignons :
Phyllocora graminis Fuckl.
Hymenochte roseo-carneum Lév.
Polystictus pinsitus Fr.
De longues séries de pluies ont rendu la dessiccation des plantes supé-
rieures très difficile et même occasionné la perte d’une partie d’entre
elles. Et quant au matériel pour le procédé de M. Schweinfurth, il n’a été
prêt malheureusement qu'au moment où les fièvres nous ont forcé de
battre en retraite.
La liste ci-dessous comprend toutes les espèces phanérogames de la
zone littorale de Salinas déterminées jusqu’à ce jour :
Cleome sp. Desmodium incanum DC.
Capparis odoratissima Jacq. Dalbergia sp.
Bixa orellana L. Platymiscium sp.
Malvaviscus Sp. Lonchocarpus atropurpureusBenth.
Hibiscus elatus Sw. Cæsalpinia Bonducella Roxb.
Gossypium barbadense Sw. Tamarindus indica L.
Vitis Caribæa DC. Acacia scleroxyla Tuss.
PE
6 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (6)
Acacia spadicigera Ch. et Schl.
Elaterium gracile Cogn.
Lindenia rivalis Benth.
Hamelia patens Jacq.
Spermacoce tenuior Gris.
Eupatorium macrophyllum L.
Conyza lyrata H. B. K.
Erechthites carduifolia DC.
Plumeria acutifolia Poir.
Ipomæa Pes Capræ L.
Lantana sp.
Salria Sp.
Piper marginatum Jacq.
» medium Jacq.
» Salinasanum C. DC.
Croton sp.
Morus celtidifolia ? H. B. K.
Cyperus corüfolius Böckl.
var. 8 abreviatus
» cymbæformis Lieb.
» infusatus Kl.
» »
Cyperus Pittieri Böckl.
Fimbristylis castanea \ahl
» spadicea Vahl
Rhynchospora pubera Böckl. var.
fol. vaginesque pilosis.
Paspalum conjugatum Berg.
» paniculatum L.
» platycaule Pers.
» setaceum Michx
Panicum colonum L.
» datum Kth
Cenchrus echinatus L.
Olyra latifolia L.
Eleusine indica Gærtn.
Dactyloctenium ægyptiacum Wd.
Eragrostis ciliaris Link
» mexicana Link
Leptochloa filiformis R. et S.
» virgata P. B.
Uniola Pittieri Hack. '
Appelés par nos affaires à de fréquentes courses au bureau postal et
télégraphique frontière de la Cruz, M. Pittier et moi fimes plusieurs her-
borisations dans les savanes des environs. Sur ce petit plateau existaient
en 1890 quelques maisons d'agriculteurs, les bureaux télégraphiques de
Costa-Rica et Nicaragua réunis alors sous le même toit et un poste de
gardes-frontières costariciens. Ce poste occupe un véritable nid d’aigles
d’où l’on jouit d’un coup d’œil splendide sur les baies de Salinas, Santa-
Elena et l'Océan. La grande province du Guanacaste est caractérisée par
l'existence de vastes prairies ou savanes; elle partage du reste ce carac-
tère avec toute la côte du Pacifique dont les forêts sont en général plus
ouvertes que sur l'Atlantique où une pluie continuelle et une chaleur
intense font éclore une végétation touffue formant d’épaisses forêts,
souvent impénétrables, rarement interrompues par des marais ou des
broussailles. Les savanes sont des stations privilégiées pour le botaniste,
! Plusieurs listes de plantes de cet article renferment des espèces inédites dont
la description paraîtra dans les Primitie Floræ Costaricensis.
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(7) A. TONDUZ. HERBORISATIONS AU COSTA-RICA. 7
La variété des fleurettes qui composent le gazon naturel est infinie,
Très peu d'arbres croissent dans les savanes ; ils sont en général de 4
taille moyenne et à couronne arrondie. Ce sont : Curatella americana L., È
Byrsonima crassifolia Juss., Miconia argentea DC. Les arbrisseaux se
composent presque exclusivement de diverses espèces de Psidium el.
d’Alibertia edulis Rich. Notre exploration des savanes de la Cruz, bien
que très superficielle, a fourni les espèces que voici :
Polygala glochidiata H. B. K.
» paludosa Saint-Hil.
Malvastrum spicatum A. Gray
Tephrosia nicaraguensis Oerst.
Zornia diphylla Pers.
Desmodium incanum DC.
Clitoria guyanensis Benth.
Eriosema crinitum G. Don
Cassia flexuosa L.
Neptunia lutea Benth.
Calliandra caracasana Benth.
Hamelia patens Jacq.
Psychotria sp.
Declieuxia chioccoides H. B. K.
» var. mexicana Mull. Arg.
Borreria verticillata G. F. W. Mey.
Spilanthes uliginosa Sw.
Zexmenia longipes Benth.
Pectis capillipes Benth.
» linifolia L.
Cyperus haspan L.
» » var. americanus
Böckl.
Rhynchospora cyperoides Mart.
» nervosa Böckl.
» » var. hirsula
Böckl.
Scleria hirtella Sw.
» lithosperma Kl.
» Pittieri Böckl.
Paspalum ancyclocarpum Nees
» Humboldtianum Fluegge
» pectinatum Nees
» platycaule Pers.
» virgatum L.
Trachypogon polymorphus Hack.
var. candicans Hack.
Setaria flava Kth
Andropogon leucostachyos Kth
Sporolobus purpurascens Ham.
Chaptalia albicans Benth. et Hook.
Dans son voyage de retour, M. Pittier récolta entre la Cruz et Santa-
Rosa Polygala variabilis H. B. K. Piper linearifolium C. DC. a été récolté
à Santa-Rosa par Oersted. De Santa-Rosa au Bolson. M. Pittier cite comme
plante caractéristique des clairières Gymnolomia costaricensis Benth. Il a
également constaté que entre le rio de los Ahogados et Libéria, à une
altitude ne dépassant pas 100 m., les Quercus, entre autres le Q. citri-
folia Lieb. formaient des forêts assez étendues. Entre Filadelfia et Bolson
le même botaniste découvrit une rubiacée nouvelle pour la science :
Guettarda Costaricensis K. Sch. nommée malacahüite par les indigènes
8 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (8)
qui l'emploient contre la toux. Des forêts du Bolson, il rapporta égale-
ment Piper pseudo-fuligineum GC. DC.
Le Dr C. Hoffmann qui fit en qualité de médecin militaire la campagne
de 1856 au Nicaragua séjourna sans doute quelque temps à l’Alto de la
Cruz d’où nous avons de lui : Piper subfuscum C. DC., Monstera pertusa
Vriese y laniata Engl.
Oersted qui s’occupa du tracé du canal interocéanique traversa le Gua-
nacaste et y récolta :
Crotalaria Guatemlaensis Benth. Pectis multiflosculosa Schz Bip.
Diphysa humilis Oerst. Ardisia ramiflora Oerst.
Calopogonium galactoides Benth. Jacquinia angustifolia Verst.
Mimosa Velloziana Mart. Stemodia durantifolia Sw.
Pithecolobium cognatum Benth. : Ruellia campestris Hemsley
Inga insignis Kunth Piper Guanacastense C. DC.
Psidium Oerstedianum Berg. Ficus ovalis Mig.
Lindenia rivalis Benth. Epidendrum atropurpureum Willd.
Psychotria alba Ruiz et Pav. Brassavola rhopalorrhachis Rchb.
» » var.mericanaOerst. Oncidium ampliatum Lindl.
Melanthera lanceolata Benth. Syngonium Oerstedianum Schott
Spilanthes parvifolia Benth. Scleria coriacea Liebm.
Oersted recueillit en outre Jacquinia armillaris Jacq. dans la presqu'île
de Nicoya et Psychotria longicollis Benth., Agaricus crenulata Fr. dans
l’île de San-Lucas.
On doit à l’officier Richard Brinsley Hinds et au D: Sinclair du vaisseau
de guerre anglais « Sulphur » qui vers 1840 longea le golfe de Nicoya, les
sept espèces qui suivent :
Cæsalpinia eriostachys Benth. Barleria discolor Nees
Macrocnemum glabrescens Wedd. Aphelandra pectinata Willd.
Eupatorium Sinclairü Benth. Cyperus ligularis L.
Lycoseris squarrosa Benth.
A ces seuls renseignements se réduisent aujourd’hui nos connaissances
sur la flore de la belle province du Guanacaste. La commission scienti-
fique de 1890 décimée par les démissions et les maladies céda sa place à
une équipe de géomètres au bout de quelques mois.
(9) A. TONDUZ. HERBORISATIONS AU COSTA-RICA. 9
Au temps pas très éloigné où Costa-Rica ne possédait pas de port sur
l'Atlantique, les voyageurs passaient par San-Juan del Norte et gagnaient
le plateau central par les grands fleuves du nord. Le trajet se faisait
principalement par le rio Sarapiqui. Les voyageurs et les botanistes qui
depuis cinquante ans ont parcouru ces contrées, nous ont donné beaucoup
de relations de voyage, de descriptions de paysages et de généralités sur
la végétation. Comme nous l'avons fait plus haut, nous laisserons de
côlé ces données vagues et incertaines et les remplacerons par l’inven-
taire complet des espèces signalées jusqu'à maintenant dans la region.
Wagner et Scherzer, en 1852, découvrirent, le long du Sarapiqui, la bro-
méliacée Guzmania tricolor Ruiz et Pav. En 1856 et 1857, le professeur
Hermann Wendland, de la célèbre dynastie des Wendland du jardin de
Herrenhausen près Hanovre, recueillit une foule de renseignements
exacts el précieux sur la flore du Sarapiqui. I découvrit sur ces rives
dix-sept nouvelles espèces de Palmiers :
Malortiea latisecta Wendl. Calyptrogyne Sarapiquensis Wendl.
Geonoma cuneata Wendl. Pholidostachys pulchra Wendl.
» ferruginea Wendl. Welfia Georgi Wendl.
» flaccida Wendl. Bactris caudata Wendl.
» gracilis Wendl. » longepetiolata Wendl.
» longevaginata Wendl. » polystachya Wendl.
» macrospadix Wendl. » villosa Wendl.
» obovata Wendl. Astrocaryum polystachyum Wendl.
» procumbens Wendl.
Wendland nous fournit encore des données pour les localités suivantes :
SAN-MIGUEL. Rio Sucro.
Leandra grandifolia Cogn. Noiylia trisepala Lindl.
Conostegia puberula Cogn.
Episcia lilacina Hanst.
Microstylis tipuloides Lindl.
Ponera bilineata Rehb. Rio Branco.
Epidendrum platystigma Rehb.
Dichæa brachypoda Rchb.
Anthurium obtusilobum Schott San-Ranon.
» Wendlandii Schott Epidendrum Ramonense Rchb.
Xylobium elongatum Hemsl.
La VIRGEN.
Oncidium iridifolium H. B. K.
Episcia lanceolata Hanst.
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10 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER.
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(10)
Enfin nous citerons encore ses récoltes dans les grandes forêts, bien
réduites aujourd'hui du Desengaño qui s'étendent entre les volcans du
Barba et du Poas:
Triolæna hirsuta Tr.
Centronia phlomoides Tr.
Miconia paleacea Cogn.
» costaricensis Cogn.
Solenophora insignis Hanst.
Alloplectus tetragonus Hanst.
Pleurothallis phyllocar dia Rchb.
» ruscifolia R. Br.
Stelis lancilabris Rehb.
» leucopogon Rehb.
» microstigma Rchb.
» microtis Rehb.
» obscurata Rehb.
» pardipes Rehb.
» thecoglossa Rchb.
Lepanthes blepharistes Rehb.
» elata Rehb.
) horrida Rehb.
Lepanthes tipulifera Rchb.
Masdevalia cupularis Rchb.
Microstylis crispifolia Rehb.
» simillina Rehb.
Calanthe mexicana Kchb.
Epidendrum campylostalyx Rehb.
» pergameneum Rchb.
Maxillaria vaginalis Rchb.
Sobralia lepida Rehb.
» leucoxantha Rehb.
» Lindleyana Kchb.
Cranichis reticulata Kchb.
Physurus tridax Rehb.
Habenaria lactiflora A. Rich. et Gal.
» > var. buccalis
Rchb.
Anthurium pallens Schott
» porrectum Schott
M. le professeur P. Biolley de Neuchâtel (Suisse) fit en janvier et fé-
vrier 4893 un voyage au Sarapiqui, d’où il rapporta d'importantes col-
lections. Les Cucurbitacées et Mélastomacées sont jusqu'à présent à peu
près les seules familles étudiées du matériel recueilli. En voici la liste
des espèces par localités :
CONFLUENT DU PUERTO VIEJO
AVEC LE SARAPIQUI.
Centradenia inæquilaterale D. Don
Tibouchina longifolia H. Bail.
Aciotis annua Tr.
Adelobotrys adscendens Tr.
Triolena hirsuta Tr.
Leandra dichotoma Cogn.
Conostegia montana D. Don
Miconia pteropoda Benth.
Clidemia Reitziana Cogn.
Ossæa tetragona Cogn.
Melothria fluminensis Gardn.
Gurania Levyana Cogn.
Cyclanthera Oerstedi Cogn.
var. Biolleyi
Cogn.
» Pittieri Cogn.
Hamelia patens Jacq.
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LE = 2. 5
(11) A. TONDUZ. HERBORISATIONS AU COSTA-RICA. 11
Eupatorium populifolium H. B. K. Clidemia dentata D. Don
» macrophyllum L.
{ ; PONT DU CARIBLANCO.
Cestrum aurantiacum Lindl.
5 Monochætum rivulare Naud.
SAN-MIGUEL.
Aciotis paludosa Tr. CHILAMATE.
Leandra grandifolia Cogn. Conostegia suberustulata Tr.
Dans un voyage exécuté en 1886, M. Biolley avait séjourné à l'entrée
des plaines du San-Carlos, au point nommé Cuesta de la Vieja. Ce lieu,
situé à environ 300 m. d'altitude, est celui où les grands palmiers appa-
raissent pour la première fois dans le trajet de Alajuela au port de San-
Rafaël. Les espèces déterminées des récoltes de M. Biolley sont les sui-
vantes :
Desmodium affine Schlecht. Pteris biaurita L.
Gurania Makoyana Cogn. » quadriaurita Retz.
Isoloma spicatum Humb. et Bonpl. Asplenium auritum SW.
Dicksonia apüfolia Hook. » rachirhizon Raddi
Adiantum macrophyllum Sw. Nephrodium eieutarium Baker
» pulverulentum L.
M. P. Biolley a traduit de l’allemand en espagnol et enrichi d’annota-
tions le mémoire du Dr Frantzius (In Petermann’s Mitteilungen, 1862,
I et II) relatant la découverte par les Costariciens des vastes plaines qui
s'étendent entre le San-Juan et ses affluents. Cette immense région
forestière, désignée quelquefois sous le nom de « Hylæa costaricienne », est
scientifiquement encore inconnue; ce petit aperçu sur sa végétation ne
devant être considéré que comme une contribution tout à fait insignifiante
à l'étude de la flore. Mais avant la construction du canal interocéanique
ou de la voie ferrée du nord, destinée à relier le port de Limon au rio
Frio, il n'y a pas lieu d'espérer l'exploration complète de cette contrée.
Or, ces deux grands travaux, si jamais ils se réalisent, ce sera dans le
siècle prochain.
Il est possible que l’etude des matériaux appartenant à des familles
négligées jusqu'à présent augmente notablement l'inventaire que nous
venons de donner d’une partie de la flore septentrionale du Costa-Rica,
mais c’est cependant dans de nouveaux voyages qu'il faut fonder le plus
d’esperances. Nous venons d'apprendre par exemple, que M. W. C. Shan-
12 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (12)
non, chirurgien militaire des États-Unis, attaché à l’une des Commissions
d'étude de la voie ferrée intercontinentale, avait récueilli en 1892 un assez
grand nombre d'espèces dans l'Amérique centrale et dans la Guanacaste
en particulier. Nul doute que M. J. Donnell Smith de Baltimore, chez qui
ces plantes sont déposées, ne nous fasse bientôt connaître ces nouvelles
acquisitions.
C’est enfin à dessein que nous avons omis des listes qui précèdent cer-
taines espèces dont l’existence dans la localité nous paraissait douteuse.
M. le Dr H. Polakowsky cite par exemple dans Die Pflanzenwelt von Costa-
Rica, p. 52, les forêts du Sarapiqui comme patrie de l’élégant Anihurium
Scherzerianum Schott. Cette assertion est certainement inexacte, car tous
les auteurs attribuent la découverte de cette belle aroïdée ornementale à
Scherzer, qui l’a rencontrée au Guatemala. Elle a été, il est vrai, trouvée
depuis au Costa-Rica par Hoffmann, mais ailleurs qu’au Sarapiqui.
(A suivre.)
15
LETTRES DE LINNÉ
A
DAVID: VAN ROYEN
PUBLIÉES ET ANNOTÉES
PAR
Edmond BONNET
Parmi les savants du XVITIme siècle, Linné est certainement celui qui
eut la correspondance la plus active et la plus étendue; on peut dire, sans
exagération, qu'il fut en rapport avec tous les naturalistes de son époque.
Fee! énumère les noms de 163 correspondants de Linné, tout en re-
connaissant que cette liste est incomplète et il estime à plus de mille les
lettres que l’illustre professeur d’Upsal dut échanger pendant une période
de 45 ans. Telle fut du reste la prodigieuse activité de Linné que lui-
même écrivait à Jacquin le 16 octobre 1764 : « Si mihi essent tot manus,
quot idolo isto chinensi, non sufficerent semper respondere omnibus.
Scribunt innumeri, tantum pro commercio literario continuando, et de
nulla re seribunt; his nec dies nec noctes sufficerent mihi. Interea hoc
certum quam certissimum, quod ego quotannis scripserim ad exteros
plures epistolas, quam omnium facultatum professores n. 25 simul, ad
exteros indigenasque?.» Dix ans plus tard, dans une lettre adressée le
6 mai 1774 à l'abbé Duvernoy, on retrouve la même idée sous une forme
différente : « Certe si decem mihi essent manus, — écrit encore Linné, —
non sufficerent omnibus qui literas mittunt; et si hic coram me videres,
crederes me nihil aliud agere quam literas, in quas dilapido et æs et
tempus meum °.»
De cette volumineuse correspondance aujourd’hui dispersée aux hasards
1 Vie de Linne, p. 304.
? G. Linnæi epistole ad N. J. Jacquin, ed, Schreibers, p. 79.
3 Epistole ineditæ Linnæi, ed. Van Hall, p. 142.
14 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (2)
des herilages ou des ventes après décès, plus de la moitié est encore iné-
dite; il existe cependant plusieurs recueils épistolaires, les uns spéciale-
ment consacrés à Linné, les autres dans lesquels il occupe, à côté des
savants de son époque, une place plus ou moins importante; tels sont,
parmi les plus anciens, ceux de Haller‘, Stoever?, Vandelli?, Smith‘, Af-
zelius°, Lueders°®, Van Hall”, Schreibers°; des 1832, Fée (op. laud.) avait
essayé de résumer ce que l’on connaissait alors de la correspondance de
Linné; neuf ans plus tard, Endlicher (ap. Schreibers op. laud., p. 160)
dressait la liste chronologique de 300 lettres Linnéennes publiées de
1792 à 1841. Toutefois, Endlicher ne semble pas avoir tenu suffisamment
compte des recherches de Fée et de plus, il n’a certainement pas connu
plusieurs pièces intéressantes imprimées dans le Magazin Encyclopédique”,
dans la Société Linnéenne de Paris * et dans quelques autres recueils #.
Postérieurement au travail de Schreibers et Endlicher, la bibliographie
1 Epistolarum ab eruditis viris ad Alb. Hallerum scriptarum....., tomes I-IIT ;
Bernæ, 1773-1774.
2? Collectio epistolarum quas ad viros illustres scripsit C. a Linne ; Hamburgi,
1792.
3 Floræ lusitanicæ et brasiliensis specimen et Epistole a G. a Linne ad dom.
Vandelli scriptæ; Conimbricæ, 1798. Réimprimé dans les Scriptores de plantis
hispanicis ef brasiliensibus de Reemer ; Norimberg&, 1796.
* A selection of the correspondance of Linnœus ; London, 1821, 2 vol., avec
fac-simile (p. 77, n° 4) reproduit par Fée (Vie de Linné, p. 81, n° 1). Smith n’a
donné que la traduction anglaise des lettres de Linné, sans y joindre le texte
original, ce qui enlève beaucoup d'intérêt à son recueil.
5 Egenhändiga af Carl Linneus..... Stockholm, 1823.
6 Caroli Linnei litteras XI ad Alexandrum Gardenium ; Kiliæ, 1829.
7 Epistole inedite G. Linnei addita parte commercii literarii Burmanni,
Dillenii....., ete. ; Groningæ, 1830.
8 Caroli ie epistolæ ad N. J. Jacquin, ed. eq. a Schreibers, præfatus est
notasque adjecit Steph. Endlicher; Vindobonæ, 1841.
® Année 1799, tome III, p. 233, lettre au P. Gabriel, capucin d’Aix en Provence.
Année 1807, tome V, p. 355 et 359, deux lettres à Louis Gérard de Cotignac,
auteur du Flora gallo-provincialis.
10 Mémoires, I [1824], p. 68%, lettre à Gouan, avec fac-simile, tab. XIII.
11 Isographie des hommes celebres; Paris 1828-1830. Tome II, fac-simile d'une
lettre à Ant. Nic. Duchesne, auteur de l’Histoire des Fraisiers.
Annali delle scienze naturali; Bologna, 1831. Tome I, p. 401-406 : une lettre
à la Société botanique de Florence et une autre à Xavier Manetti, professeur de
botanique à Florence.
The Gentleman’s Magazine, janvier 182%; trois lettres à Marmaduke Tunstall,
zoologiste anglais, reproduites la même année dans le Bulletin de la Societe
Linnéenne du Calvados, I, p. 296.
PRET INR QT Da PO A Es à
(3) ED. BONNET. LETTRES DE LINNE A DAVID VAN ROYEN. 15
Linnéenne s’est enrichie des collections épistolaires publiées par Adrien
de Jussieu ', d'Hombres-Firmas*, Plieninger * et Landrin '; il faut y ajouter
deux lettres isolées insérées, l’une dans les Proceedings de la Société
Linnéenne de Londres”, l’autre dans le Bulletin de la Société botanique
de France”.
De l'inventaire exact des documents ci-dessus énumérés, il résulte di
que nous connaissons aujourd'hui à peine 400 lettres de Linn&’; mais |
si quelques parties de cette correspondance ont passé inapercues,
d’autres au contraire ont été plusieurs fois reproduites, c’est ainsi que les
lettres de Linné à Haller, d’abord publiées des 1773 par Haller lui-même,
ont été ensuite réimprimées par Stæver et par Smith; la lettre à l’abbe
Duvernoy a successivement paru dans le Magazin Encyclopédique (1805,
IV, p. 75), dans les Annals of Botany (1806, II, p. 387), dans les Mémoires
du Museum d Histoire naturelle (1827, XIV, p. 111) et en dernier lieu dans
les Epistolæ ineditæ de Van Hall (p. 142); les lettres à Vandelli, celles à
Marmaduke Tunstall et quelques autres encore ont eu deux éditions.
Un heureux hasard m'a permis de retrouver récemment quelques
fragments de la correspoudance de Linné avec David van Royen et, non
seulement les trois lettres que j'ai pu recueillir® sont inédites, mais le
dub se RE EWR EN
Dans sa Lucubratio de vita et meritis Linnei, Gilibert a donné la trans-
cription d'une lettre de Linné à Soubris, entomologiste lyonnais.
1 Epistole C. a Linne ad B. de Jussieu ineditæ ; Cantabrigiæ Nov. Angl., 1854.
2 Lettres inédites de Linne a Bossier de Sauvages; Alais, 1861 (avec planches).
3 Joannis Georgii Gmelini Reliquias que supersunt.....; Stuttgartie, 1861,
avec fac-simile.
* Correspondance inédite de Linné avec Claude Richard et Antoine Richard ;
Versailles, 1865, avec fac-simile.
5 Tome II, p. 35, lettre au rev. John White, chapelain de Gibraltar, zoologiste
anglais.
° Tome VII, p. 574, lettre à Joseph Correa da Serra, naturaliste portugais.
On trouve en outre des lettres de Linné reproduites en fac-simile dans :
Guillemin : Archives de botanique, I, p. 184.
Philippar : Catalogue des végétaux cultivés au Jardin des plantes de Versailles,
p. 67.
Charavay : Lettres autographes de la collection Bovet, n° 524.
7 Dans cette énumération n'est pas comprise la correspondance, peu étendue
du reste, de Linné avec Capdevila, directeur du jardin botanique de Madrid,
laquelle n’est connue que par une citation incomplète et probablement erronée
de Stœver (op. laud. X); ce volume n’est pas mentionné par Colmeiro (La bota-
nica y los botanicos de la Peninsula Hispano-Lusitana) et je l'ai fait vainement
chercher dans les bibliothèques de Madrid.
8 L'une de ces lettres a dernièrement été acquise par M. W. Barbey, pour la
16 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (4)
nom de celui auquel elles étaient adressées est absolument inconnu parmi
les correspondants de Linné: pour cette raison, il est nécessaire de don-
ner quelques détails biographiques sur ce botaniste à peu près oublié.
Deux professeurs du nom de van Royen ont successivement occupé la
chaire de botanique à l’Université de Leyde; Adrien, auteur d’une Flore
dans laquelle les plantes sont classées suivant une ingénieuse méthode,
avait fait la connaissance de Linné lorsque celui-ci dirigeait le jardin du
banquier Cliffort à Hartecamp; les relations scientifiques de ces deux sa-
vanis sont du reste connues et mentionnées par tous les biographes; on
sait aussi que lorsque Linné vint en France, il était porteur d’une lettre
de recommandation d’Adrien van Royen pour Antoine de Jussieu, conçue
dans les termes suivants : « En Carolus Linnæus scientiæ botanicæ facile
princeps...; hic in plerisque historiæ naturalis partibus versatissimus...;
hunc vere doctum, eruditum et humanissimum tibi tuæque curæ com-
mendo.....» L’admiration que van Royen professait pour Linné ne l’em-
pêcha cependant point de critiquer à l’occasion les erreurs de son illustre
ami; le 10 février 1746 il écrivait à Haller : « Floram suecicam misit Lin-
næus, una cum dissertationibus de Coralliis Balticis et Peloria, monstro
sane insolenti, sed quandoque bonus dormitat Homerus ».
En 1754, Adrien van Royen abandonnait le professorat; humaniste dis-
tingué, maniant élégamment le vers latin, il fit imprimer à cette occasion
un poème intitulé : Elegia cum botanices professionem poneret ; il eut pour
successeur son neveu David et non son fils comme le dit à tort Haller
(Bibl. bot. II, p. 441); né en 1727, David van Royen professa la botanique
à l'Université! et dirigea le jardin de Leyde de 1754 à 1786 ; il mourut en
1799 sans avoir, par lui-même, augmenté l'éclat du nom qu'il portait.
Le 24 octobre 1756, Linné écrivait à Louis Gérard de Cotignac : « Roye-
nus reliquit hortum Leydensem, praxi medica mancipatus ; tradidit eum
successori, fratris filio, quem dicunt nihil omnino valere. Ego eum non
novi. Certus sis quod senior Royenus nihil dabit a meo discessu. Elabora-
vimus quidem Ericas africanas, sed nunquam prodiere? ».
Malgré le jugement peu favorable de Linné, des relations scientifiques
vaste collection d’autographes de botanistes de l’Herbier Boissier, dont la collec-
tion du Bon Cesati de Naples forme la base.
1 Le discours qu'il prononca lors de son installation a pour titre : Oratio de
hortis publicis prestantissimis scientie admainiculis habita 14 Junii 175%;
suivant une note que m'a adressée M. G.-C.-W. Bohnensieg, l’erudit bibliothé-
caire de la Société Teylérienne, Adrien van Royen aurait été nommé professeur
seulement en 1756.
2 Cf. Pritzel, Thesaurus, ed. 2, no 7844.
Sa DUMP, +204
(5 ED. BONNET. LETTRES DE LINNÉ A DAVID VAN ROYEN. 17
Rte
s’etablirent cependant entre l'illustre professeur d’Upsal et son jeune
collègue de Leyde; j'ai déjà dit que je n'avais pu recueillir que des frag-
ments de cette correspondance, toutefois, une enquête habilement con-
duite et quelques notes manuscrites de David van Royen m'ont fourni la
preuve que le commerce épistolaire des deux savants comprenait primi-
tivement 21 lettres, échangées de part et d'autre pendant une période de
dix années, de 1759 à 1769; à partir de cette dernière date les relations
paraissent cesser pour ne reprendre qu'en 1778 avec Linné fils dont j'ai
pu également recueillir trois lettres.
Ecrites dans un latin d’une élégante simplicité, les lettres de Linné
présentent les deux qualités dominantes qui caractérisent le style de cet
auteur : concision et précision; l'écriture fine, grêle et irrégulière n'offre
pas, sauf quelques mots, de sérieuses difficultés de lecture; les abrévia-
tions, peu nombreuses, sont faciles à compléter ; les 2 et les { manquent
souvent de point et de barre transversale; certaines lettres affectent des
formes spéciales, notamment les lettres redoublées dont la première est
toujours très réduite; le GC initial de Carolus est traversé dans toute sa
+
FR ET .
I
EN Dia els Mans anne a >
A
4!
longueur par une ligne verticale. =
En tête de la premiere page, van Royen a inscrit la date de réception 4
et un numéro d'ordre indiquant la place que chaque lettre devait occuper \
dans la collection, lorsque celle-ci était complète. Rarement Linné se ser- À
en
vait d’enveloppe, il écrivait le plus souvent l’adresse sur la quatrième
page restée blanche et scellail ses lettres au moyen de divers cachets de
cire rouge dont Afzelius (op. laud.) et d’Hombre-Firmas (op. laud.) ont :
donné la description et le dessin ; deux de ces cachets se retrouvent sur
les lettres adressées à van Royen, l’un assez grand (26 mill. sur 23 mill.),
presque circulaire, porte les armes de Linné ‘ avec la devise : Famam ex-
tendere factis (Virgile, Eneide lib. X, v. 468); l’autre, plus petit (16 mill.
sur 16 mill.), octogone, représente, dans un cartouche central, la Linnæa
borealis dont les rameaux floriferes affectent la forme d'un 2 à la parte
supérieure, l’œuf anatomisé symbole de la nature, en bas, la croix de
l'étoile polaire et la devise : Famam extollere factis”.
a CEE
1 Fig. 2 d’Afzelius et de d’Hombres-Firmas. La figure de d’Hombre-Firmas
manque de devise et cet auteur n’a connu que la variante extollere factis; Linné
a fait aussi usage d’autres devises, telles que : 10 Tantus amor florum, 20 Consi-
derate lilia, et 30 Nunquam otiosus; cette dernière est celle de l'Académie des
Curieux de la Nature, elle est accompagnée du cognomen de Linné : Dioscorides
secundus.
2 Fig. 5 d’Afzelius et de d’Hombres-Firmas.
BULL. HERB. BOISS., janvier 1895. 2
18 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (6)
La vie si courte de Linne fils ne lui a pas permis d’avoir une corres-
pondance bien étendue, aussi ses lettres sont-elles rares et peu connues ;
du style paternel il avait adopté la concision, mais un certain nombre de
mots raturés ou surchargés semble indiquer que le sentiment de la pré-
cision était moins développé chez lui que chez son père; sous le rapport
de l'écriture, les differences sont encore plus tranchées, celle de Linné fils
est ferme, épaisse et assez régulière, les abréviations sont plus nombreuses,
surtout à la fin des mots, plusieurs lettres ont des contours mal définis,
quelques-unes affectent une forme nettement germanique ; comme son
père, il signe indifféremment Carolus a Linné ou Carolus von Linne; en-
fin, pour sceller ses lettres, il se servait de l’un des cachets de son père,
notamment du cachet octogone dont j’ai parlé plus haut (fig. 5 d’Afzelius
et de d’'Hombres-Firmas) '.
A. Lettres de Linné.
I
(En marge : Viro Amplissimo
de la main de D. DD. DAVID. ROYENO
van Royen : N. 13 Professori Botanico
rec(eptæ) d. 23 april. 1765). s. pl. d
Carol. v. Linne,
d(ie) 29 Martii accepi recepique Tuas die 16 ejusdem mensis doctissimas
dulcissimasque literas, una cum inclusis pulcherrimis seminibus pro
quibus omnibus ac singulis devotissimas reddo.
Tecum doleo ex animo quod amiseras tam Patrem quam fratrem; Te
servat D. T.O.in seros annos.
Video ex Tuis quod plantarum capensium flosculi fatigarunt oculos
tuos, uli etiam ante hoc tempus meos; sed dulcis labor imo et memoria
præteritorum.
Pinifolia tua perplacuit, quam toties tamdiuque frustra efflagitavi a
D. Burmanno; ex Tua descriptione graphica patet hanc valde affinem esse
Leucadendro racemoso (en marge de la main de D. van Royen : Vid. spec.
* Je note ces détails, parce que d’Hombres-Firmas (op. laud. p. XXIV) dit
n'avoir pu se procurer aucun renseignement sur les cachets de Linné fils.
(7) ED. BONNET. LETTRES DE LINNÉ A DAVID VAN ROYEN. 19
pl. 134) cum stamina e medio petali exoriantur; in plerisque flores dipe-
tali sunt; sed altero petalo 3-fido; in quibusdam hoc petalum fere ad
basin trifidum; ita vix dubito quin species sit Leucadendri, quamvis dif-
ferret in paucis; nec novi aliam polypetalam quæ gerit stamina tal modo
inserta.
Encaustam Tuam habeo inter meas novas et sic descripsi in meis
adversarlis:
Erica fastigiata, antheris subintegris inclusis, corollis hypocraterifor-
mibus fastigiatis, foliis quaternis linearibus scabris. Fruticulus ramis
lævibus, quadrifariam stria exaratis. Folia quaterna, linearia, acuminata,
triquetra, levia, margine scabra, erecta, longitudine internodiorum, at
summa longiora. Flores fasciculali, fastigiati, terminales. Calyx foliis
similis. Corolla tubo cylindrico, patulo, foliis paulo breviore. Limbus qua-
dripartitus, planus, subtus ruber, supra albus : laciniis subcordatis. Sta-
mina capillaria, corolla breviora. Antheræ vix emarginatæ.
Phylicæ capitulis
hanc etiam habeo inter siccata specimina, sed floribus minus maturis.
Dubium videtur nullum quod sit Phylic® species; totus habitus respondet
et fructificatio non multum differt. Styli tantum duo dubium movent;
natura rei tamen conjungit.
Thymelæa Pluck., t. 225, f. 7. sane mea Passerina lævigata, cujus jam
numerosa possideo specimina, didiei una cum Passerina sericea debere
referri ad Gnidii genus. Passerina dodecandra cum alia specie, ame non
determinata, debere a Passerinis exeludi, novumque genus formare quod
Struthiolam dixi.
Asclepias crassifolia, hujus habeo miserum specimen, sed ob fructum
simillimum Asel. fruticoso, non ausus fui pro distineta specie obtendere,
veritus esse varielatem. Oplarem scire num flores A. crassifoliæ essent
albi, quod procul dubio vidisti.
Rauwolffia colubrina etiam est in meo herbario, sed foliis quaternis,
nec lamen crederem specie diversam; mea etiam habet unum alterumve
florem masculum. Est mea Ophioxylum, ab ophioriza mea toto cœlo
diversa. Horti malab.(arici) tomum sextum non possideo adhuc.
Lycium europæum studio omisi, cum numquam potui obtinere per-
fectum ejus specimen, quod vehementer efflagitavi a D. Gouano ; utinam
Tu V. A. velles mittere. Miror quod non obtinuerim planlam in Europa
australi minus vulgarem; an vere distincta a Lycio barbaro; dicas mihi
differentiam.
Martinia multum negotii mihi falescit. Fateor quod flos superus et
inferus rarissime in eodem genere admittantur, exempla tamen dantur
A, Dies.
20 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (8)
in Saxifragiis et nonnulis aliis; sed fructus Martyniæ adeo singularis ut
vix ausus sum distinguere quas natura conjunxit.
Ribesium pensylvanicum quidem differt a nostro rubro, sed adeo in
multis affinis ut crederem nimis affinem pro distincta specie.
Hedysarum junceum apud nos quotannis perfecte floruit, petalis
albidis, calyce multo majoribus, nec clandestinos flores nunquam obser-
vavi ipse, sed filius vidit eos.
Dodonæa A. G. ut puto floribus simillima Pteleæ demtis staminibus
duplo pluribus in Dodonæa, quod non unicum exemplum in plantis.
Novi dicere authores esse duas species distinctas a me conjunctas sub
nomine Dodoneæ; habeo varia specimina tam ex india quam America;
sed ego nullam vidi differentiam; indicam habeo cum perfectis fioribus ;
americamam absque floribus. Tu me doceas vera.
Doleo tecum magnopere quod Schwenkia perierit; multa Tibi debeo
qui me ea beare voluisti.
Tomus 6*“s Ameenitatum est ullimus quem edidi.
Helleborus nullus nec Crocus, nec Leucojum aut Galanthus etiam
fioruere; glacies tegit omnia; adeoque etiamnum per 14 dies eos flores
non videbimus.
Sripsi, ni fallor, in ultimis quod edideram dissertationem de Opobal-
samo, quod est Amyris species genuina.
Gnaphalium saxatile est Conyza saxatilis, quam attentissime exami-
navi, postquam Conyzam rupestrem videram ex Arabia allatam.
Astragalos Tragacanthas BRauwolffii multo studio emendasti. Traga-
canthæ plures species enumerare non ausus fui, quamdiu pauciora hujus
viderim specimina,. veritus multas in his varietates occurerre; evolvas
Tournef. cor. 29 et videas integrum hujus exercitum, quem solus OEdip-
pus enodabit; certe Tragacantha Rauw. p. 281 magis refert Poterium spi-
nosum, quam tragacantham.
Elæagni etiam varia specimina a brevi tempore accepi, quæ ita con-
nectuntur, ut sepe nescierim ad quam speciem e meis sint emendanda.
Echii planta missa erat mihi nova et distinctissima ; flores ejus sunt
etiam regulares. Recte omnino docuisti citationem Pluk. 341, f. 7 debere
referri ad E. frulicosum meum.
Tanacetum frutescens habes absque omni dubio vivens; quæso dum
fioret describas attente ejus fructi(fijcationem, quæ constituit novum
genus, cum nequeam in meis speciminibus rimare omnia. Calyx simplex
foliis 10 lanceolatis æqualibus : alternis interioribus. Radii flosculi
fæminei sunt, sed corollula qualis? Flosculi disci omnes masculi, sed
antheræ videntur mihi distinctæ a se invicem, nec in cylindrum connatæ.
(9) ED. BONNET. LETTRES DE LINNE A DAVID VAN ROYEN. 21
Palea tantum inter flosculos foemineos et calycem, decem, tridentatæ,
longitudine calycis; in disco nullæ. Oro me doceas num Antheræ sunt
5 distinctæ, nec ne.
Othonna (Cineraria) sibirica et Cnicus cernuus et Datisca quotannis sub
dio luxuriant absque cura, ideoque semina earum non collegimus; colli-
gam hoc æstate.
Ab eo tempore quo genera edidi nulla a me prodiere; Systema natur,
cujus exemplar pro nova editione jacet apud me paratum, edam quam pri-
mum typographus meus hoc vere accipiat Papyrum ; videbis in ejus tomo
primo duplo plura animalia, quam in decima editione.
Dabam Upsaliæ, 1765. Aprilis 2.
(Adresse) : Viro amplissimo
DD. David van Royen
Professori Botanico
Leyden.
I
Viro Amplissimo D. D. DAVID van ROYEN
Professori Botan. Leydensi.
S. pl. d.
Car. a Linné
Cum jam in eo sum, ut edam ultimam editionem Systematis Naturæ et
primum tomum de Animalibus ad umbilicum ferme perduxi, ut intra 4
aut à hebdomadas e prelo exeat, dum alter tomus ' de Plantis mox prelum
subeat, Tuam mihi qua decet observantia expeto gratiam.
In altero Tomo, qui etiamnum in mss. hæret, fideliter recensui cum
honorifica mentione nominis Tui, quæcumque mecum doctissime com-
1 Linné a écrit très distinctement tomer au lieu de tomus : il existe du reste,
dans les trois lettres que je publie, plusieurs autres lapsus que j'ai corrigés sans
attirer l'attention du lecteur sur chacun d'eux; ces fautes prouvent que Linné
écrivait très rapidement et ne prenait pas la peine de relire ses lettres avant de
les expédier ; Haller avait déjà fait une remarque analogue, mais en publiant les
lettres qu'il avait recues de Linné il a cru devoir respecter les lapsus qu'elles
contenaient fa).
(a) « In epistolis Linnæi immutata reliqui omnia, neque vilia aliqua styli ex properatione
nata, emendavi, quæ nolim Clari Viri laudibus detrahere quidquam. » (Haller, op. laud.. —
Cf, supra note 4, p. 2, tome I, prefatio, p. 3.)
22 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (10)
municasti; cum vero intellexerim Te edidisse in dissertatione peculiari !
egegias tuas observationes, a Te mihi expeterem illam gratiam et cum
tabellario absque mora mitteres istam dissertationem ut possem eam om-
nibus suis locis allegare. Posset hoc fieri minoribus sumtibus, si parvi mar-
gines abscinderentur, ne gravarent tabellarium. Sed in mora periculum.
Audivi etiam quod D. Schwenk ediderit suam Schwenkiam cum figura
et descriptione in aliquo libro?; quæso mihi dicas libri nomen, descrip-
tionis paginam et tabulæ numerum.
Si me hac gratia beare velis, oro inscribas epistolam sequenti modo :
Societati Regiæ Scientiarum
Upsaliæ
ipse enim omnes Societatis literas aperio.
His vale et me prout facis, ama.
Upsaliæ 1767 d. 3 Februarii.
(En tête de la première page, van Royen a inscrit la mention suivante:
« No 14, rec(eptæ) 21 Fehr. 1767, rescript(æ) eod. die atque descriptionem
Schwenchiæ c. icone et Di de la Roche dissertationem, nolis illustratam
misi d. 1 mart. 1767, adjectis litteris unaque et altera observatione. »)
II
Viro Clarissimo D. D. DAVID v. ROYEN
S.
Car. v. Linne.
Tuas d. 16 calend. Martii datas heri accepi, et pro his Tibi grates reddo
maximas.
Schwenkiæ characterem optime correxisti, ubi innatis pro innato.
Melanophleum, Salviam pamiculatam, Leucadendron pinifolium, Celas-
irum lucidun, Leeam crispam, Barlerias in Systemate enumeravi, at Roye-
nam rugosam, Tragacanthas, Echia supersedi cum earum notæ non mihi
satisfacere.
Brunsfelsiam Plumieri vidi exsiccalam, at illa forte a Tua specie diversa
erat, ideoque nihil certi de ea potui pronunciare, nec Adansonii compi-
lationes mihi suffecere.
Tanacetum frutescens videtur mihi proprius accedere ad /v& genus,
! Nove plante Schwenckie dietw deseriptio. Hagæ Comitum, 1766, in-80,
? Voir la note précédente.
a u a CR ETS
RR, A
(11) ED, BONNET. LETTRES DE LINNÉ A DAVID VAN ROYEN. 23
quam ad nullam aliam familiam ; utinam haberem florem exsiccatum, cum
in meo specimine flores perfecte explicati non fuere.
Non novi singularem istam arborem foliis pertusis; optarem quod apud
Te proficeret, usque dum ejus absolutam historiam dare posses.
1. Pedalium longifolium est pulchra species Martyniæ ; glandulæ ejus
profecto valde singulares sunt.
2, Codon hirtus pro notitia hujus plantæ plurimum Tibi debeo. Simile
nunquam vidi. Non novi ullam illi affinem, videas oro in exsiccato speci-
mine anne antheræ erectæ, apice hiant duplici foramine ; alias non possum
capere quomodo hæc planta fuerit prognata. Hoc genus lubenter inseruis-
sem novis generibus, cum vero hæc sudant, Tua pace inseram ipsi syste-
mali suo in loco characterem et descriptionem.
3. Hebenstretiam undatam tuam multoties vidi siccatam et possideo,
sed semper absque floribus. Tu itaque hanc egregie dilucidasti.
4. Amaryllidem systemati inseram, sed utrum hoc ad Tuum votum
nescio; video equidem ex Luis speciminibus flores, sed quibus notis distin-
guam eam ab Amaryllide regia; video inquam optime quod maxime dif-
ferat; sed quas notas adducam.
5. Conû royeni synonymon ex tua authoritate adponam.
6. Cyanus centauroides perplacuit rarissima exempla nobis sicut folio-
rum oppositorum in generibus foliis alternis syngenesia, media est inter
Stæhelinas et Pleronias ad posterius genus lubentius hanc referrem, præ-
primis cum antheræ non sint basi caudatæ ut in Stæhelinis, nec pappus
ramosus. (En marge van Royen a écrit la note suivante : « Seba pingit
Mus. I, tab. 10, fig. 3 et 4 duas bellidis species (ut vocat) foliis oppositis :
fig. 4 est caule quadrangulo; ipse Linnæus folia describit opposita in
Amello sp. pl. 1276 quod tum constans non est »).
7. Xeranthemum variegatum et
8. Xeranthemum stæhelinam inserui suis locis.
9. Seriphii genus nudi pessimum fuit; vidi specimina vana sub varia
æstalis ætate lecta, 1. e. sub florescentia et sub fructus maturitate, tum
diversissima ut vix agnovissem; relinquo has aliis extricandas, quæ mihi
tædium crearunt.
X. Elephantopi species, qui sub una specie comprehedat, forte non errat
varielatem synonyma sunt el semper erunt dubia.
Arbuscula illa foliis trilobis est vel Carissæ (novi generis) si lactescens,
vel Gmelinæ generis, licet tua etiamnum tenera.
Struthia est Struthiola erecta in systemate sudante sub tetrandria
_ monogyna.
Cum ipse vidisti plerasque, si non omnes plantas capenses, me doceas
24 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (12)
oro, num numquam vidisti flores in illa planta, quam delineavit Plukenet
t. 275, f. 5; ego mulloties vidi specimina hujus plantæ, sed numquam
cum fructificatione, unde neque de genere ejus umquam edoctus fui.
Si meæ apud te valeant præces vel certo dicas mihi num Codon tuum
gerat antheras apice duobus foraminibus perforatas vel mittas ad me uni-
cam ejus antheram, modo fiat extra 5 hebdomadas; an odor hujus plant
fœtidus et ingratus? Codii tui fructus sine dubio bona evadat, nisi fructum
vidisti maturum ipse, dum contradicere nequeari.
Ter vale ;dabam Upsaliæ 1767 d. 4 Martii.
(En tete de la premiere page, de la main de van Royen: « No 45.
Recept(æ) 22 Mart. 1767, rescript(æ) 24. »)
B. Lettres de Linne fils.
Celeberrimo Viro et Botanico
David van Royen
Prof. Botan. in Academ. Lugd. Batav.
spl. à.
Carolus à Linné
Gratissimas Tuas, Vir Celeberrime, ante plures septimanas, quidem rite
obtinui, ob quas gratias devolissimas nunc primum reddere possum quum
hucusque continue domesticis occupatus, a debito hoc meo impeditus fui.
Certissime mihi omnium gratissimum erit habere, pro Horto Academico
cujus præfecturam gero, semina ex Tuo Horto omnium dilissimo; ego
tum possum etiam alia reddam, sed vereor me ad hoc nimis pauper
esse; vere mirum, qui vivo in angulo septentrionali ubi brevitas æstatis
omnem fere culturam et laborem negat.
An vivit Boddart!? an adhuc vivit Ultrajecti ? an alteram editionem
edidit Systematis Parentis ? Quid facit Vormaas, an pergit edendo; certe
plurima ignoro facta Batavorum ultimis his annis in Histor. naturali.
Hoc anno edam Supplementum Systematis Naturæ in hocce nolle igno-
rare splendidores libros zoologicos et botanicos imprimis recentiores.
1 Boddaert (Pierre), médecin-naturaliste Hollandais, membre de l'Académie
des Curieux de la Nature, né vers 1730, habitait habituellement Flessingue, mais
résida pendant deux ans (de 1770 à 1772) à Utrecht; il a publié des travaux
d'anatomie et de zoologie.
(13) ED. BONNET. LETTRES DE LINNÉ A DAVID VAN ROYEN. 25
Vale mihi fave et si aliqua in re credis me Tibi inservire posse mea in
patria, scias me semper paratissimum esse.
An commercium litterarium in Botanice babes cum ullis Italis? nun-
quam habuit Pater meus, eoque ego etiam omnes illos botanicos ignoro.
Dabam Upsal. d. 12 jul. 1778.
à Monsieur
Monsieur David van Royen
Professeur en Botanige (sic) celebre
Leyden.
Il
Celeberrimo Viro Dr° Adrian.’ van Royen
S. pl. d.
Carolus a Linné
Difficile mihi fuit seligere semina Tibi grata, qui hortum rarissimis In-
dicis locupletissimum possides. Sed ut tamen persuasus esses, me velle
communicare aliquid, mitto nune aliqua imprimis sibirica, quæ forte Tibi
magis grala erunt, quam reliqua calida.
Au vivit Professor Schwenke ? adhuc et qui molitur ?
Pulcherrimam et miram hoc anno habui et adhuc habeo in horto
plantam, quæ motum habet voluntarium quasi foliolorum *, motus nullo
modo dependens a sensatione ut in cognitis sensilivis; annua est, sed
nondum floruit, eaque permanet adhuc vegeta, proximo vere dum
semina fert Tibi eorum mittam.
Valde cupidus essem scire nova litteraria in Historia naturali ex vestris
terris e. gr. quinam euriosi et qui scientiam ornant collectionibus vel di-
tant operibus. Hac nunc quam citissime scripta ignosca rogo.
Per totum autumnum Holmiæ ut Nobilis Gomitiis adesse debui et nunc
per duos dies solummodo Upsaliæ esse licet.
Vale meque favere perge.
Upsaliæ d. 25 Decemb. 1778.
1 Erreur ou confusion de Linné fils, cette lettre étant très certainement
adressée à David et non à Adrien van Royen.
? Schwencke (Martin, Wilhelm), médecin et botaniste de La Haye, 1707,
+ 1785 ; cf. Pritzel : Thesaurus, ed. 2, no 8538.
$ C’est la plante que Linné fils a décrite trois ans plus tard dans le Supple-
menlum plantarum (p. 332) sous le nom d’Hedysarum gyrans (Desmodium
gyrans DC., Prodr., II, p. 326); cette légumineuse est vivace, et non annuelle,
comme Linné l’a reconnu postérieurement à cette lettre.
26 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (14)
III
Celeberrimo Viro Dr° David van Royen
S. pl. d.
Carolus von Linné.
Gratissima Tua mihi etiam hoc anno missa semina fuere et pro quibus
gratias summas Tibi debeo ; Hyems adhuc apud nos durat, quare nondum
seri potuerunt. Spero etiam hæc, quæ nunc mitto, non nimis sero pro
horto Tuo venire.
An omnino impossibile est obtinere florem Myristicæ ? esset pulcherri-
mum detectum, si hujus descriptionem procurare nobis posses.
An vivit adhuc Drus Allamand? an edidit sua Genera nova? reperio
hæc in Msis (manuscriptis) inter papyra Parentis, cum delineatis figuris ;
mererentur edi, si auctor mortuus est et ipse non edidit (en marge on lit
cette note : « vivit Medicus aulicus Petroburgi Russor '. »)
De scientiis Botanicæ et Zoologiæ nuperrimis satis in vestro Regno
quam maxime ignotus sum; sine dubio apud vos adhuc florent et pul-
cherrimi eduntur libri; sed quales et quinam valde desiderarem scire, Tu
Celeber Vir me in his aliquando sapientiorem.
Vale et fave Tui addictissimo.
Dabam Upsaliæ d. 8 apr. 1780.
1 Cette note n'est pas de la main de David van Royen, l'écriture m'en est
inconnue et l’auteur anonyme qui l’a rédigée paraît avoir confondu Allamand
avec Amman (Jean); le personnage auquel Linné fait ici allusion est : Allamand
(Jean, Nicolas, Sébastien), ministre du Saint Evangile, né à Lausanne en 1713,
mort à Leyde en 1787 : théologien, philosophe, physicien et naturaliste, il dirigea
le Cabinet d'Histoire naturelle de Leyde et avait acquis la réputation d’un érudit
et d’un savant; ses travaux d'histoire naturelle les plus connus sont les traduc-
tions de l'Histoire du corail d'Ellis et du Règne animal de Brisson.
Note ajoutée pendant l'impression. — Aux indications bibliographiques sur la cor-
respondance de Linné données ci-dessus (p. 2, notes 1-11, et p. 3, notes 1-7), il faut ajouter
les suivantes : une lettre à Cadwal-Lader Colden, publiée par Asa Gray dans le A meri-
can Journal of Science and Arts, XLIV, 111 [1843], et treize lettres à Scopoli, éditées en
1889, par MM. Cobelli et Delaiti dans les publications du Musée civique de Rovereto.
10
1
UN
LINARIA NOUVEAU DE LA FLORE D'ESPAGNE
LINARIA GOBANTESIANA
PAR
Auguste de COINCY
Vivace ou au moins bisannuel, mais fleurissant la première année: d’un
vert glauque, très glabre excepté dans la partie supérieure qui porte quel-
ques rares poils glanduleux peu visibles. Tiges florifères nombreuses, de
un à deux decim., greles, êtalées, redressées aux extrémités, tardivement
rameuses. Feuilles espacées sur les tiges fertiles, ramassées sur les tiges
stériles, verticillées par quatre dans le bas, alternes dans le haut, planes,
minces, linéaires oblongues, rétrécies aux deux extrémités, mais bien plus
brusquement au sommet qui est aigu; les feuilles médianes atteignent
20 mm. de long sur 3 mm. de large; les inférieures et les supérieures
sont bien moins longues (6 mm. environ). Fleurs de 2 à 5 formant un
petit bouquet ramassé au sommet des tiges. Pédoncules anguleux, longs
de 2 mm.; bractées de la forme des feuilles (de 5 mm.). Divisions du calice
un peu spatulées, brusquement acuminées, inégales, la supérieure ayant
5 mm., les inférieures 3'/z mm. seulement; elles sont glauques avec la
base blanchâtre. Corolle de 2 cm. y compris l’éperon qui atteint 9 mm.,
est conique, très aigu et légèrement courbé ; lèvre supérieure bifide à lobes
étalés ; l’inférieure est à trois lobes, les deux latéraux entiers, contournés;
l'intermédiaire plus petit, émarginé. La corolle est blanchâtre, plus ou
moins teintée de violet avec des veines bleuätres, réticulées au sommet
seulement et rappelant celles du L. Rossmässleri; la gorge est velue; le
palais porte deux taches d’un pourpre intense qui se prolongent dans
l'intérieur de l’éperon; ce dernier est jaunätre. Les étamines ont des filets
légèrement purpurins; les deux plus longs ont quelques poils à leur base;
anthères réniformes à leur épanouissement ; il n’y a pas de rudiment de
23 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (2)
staminode. Stigmate entier, en massue. Capsule fauve-clair, glabre, de la
longueur du calice. Graines d’un gris fauve, concaves, ailées, de 2'/. mm.,
à reflets irisés; la partie séminifère réniforme, manifestement tubercu-
leuse; la bordure très large, striée, transparente au bord seulement.
Cette plante récoltée en fleurs et en graines à Gobantes le 5 juin 1893
n’a pas varié dans mon jardin où je l’ai semée en 1894.
Un rameau a produit une pélorie assez intéressante : la fleur en masque
avait quatre éperons sur un même plan, quatre lobes intermédiaires à la
lèvre inférieure et sept élamines, c’est-à-dire trois éperons, trois lobes
intermédiaires et trois étamines en plus.
Le 5 juin 1893 j'ai fait autour de la gare de Gobantès (ligne de Cordoue
a Malaga) une herborisation qui m'a paru offrir un certain intérêt. Je vais
donner l’énumération des principales espèces que j’y ai recueillies; je la
ferai suivre de quelques observations sur les formes litigieuses.
La ligne de Malaga est bordée sur la gauche, aux environs de la gare
de Gobantès, par une suite de grands rochers et de collines élevées dont
les éboulis considérables, souvent cultivés, descendent jusqu’à la voie
ferrée. On y trouve ca et la à différentes hautenrs :
Ranunculus arvensis L. Astragalus Bourgæanus Coss.
Ræmeria hybrida DC. Coronilla Scorpioides Koch.
Fumaria africana Lam. Anthyllis cytisoides L.
» macrosepala Bss. Medicago marginata Benth.
Alyssum maritimum Lam. Vicia hirta L.
Sisymbrium erysimoides Desf. Polycarpon tetraphyllum L.
Eruca orthosepala Lge Sedum micranthum Bast.
Erucastrum bætium Lge Pimpinella dichotoma L.
» incanum Koch Daucus erinitus Desf.
Helianthemum strictum Pers. Ferula communs L.
» pilosum Pers. Buplevrum verticale Orteg.
Reseda lutea L. Crucianella angustifolia L.
» Gayana Bss. Putoria hispanica DC.
» bætica Gay. Onopordon macranthum ? Schousb.
Dianthus Boissieri W.K. Serratula flavescens Poir.
Arenaria relusa Bss. Carthamus lanatus (B. R.)
Rhammus alaternus L. Chrysanthemum segetum L.
Pistacia terebinthus L. Santolina rosmarinifola L. var.
Astragalus Chlorocyaneus B. R. canescens Bss.
(3) A. DE COINCY. UN LINARIA NOUVEAU. 29
Phagnalon sordidum L. Chænorrhinum villosum Lge
Crepis virens L. Teuerium aureum Schreb.
Gichorium divaricatum Schousb. » fruticans L.
Picridium vulgare Dest. Stachys eircinata Herit.
Barkhausia fetida DC. Statice echioides L.
Thrineia Mauritanica Spr. Rumex intermedius DC.
Campanula mollis L. Chenopodium murale L.
Cuscuta epithymum L. Theligonum cynocrambe L.
Echium gaditanum ? L. Brachypodium ramosum R.S.
» frulicescens. Dactylis hispanica Roth.
Ompholodes linifolia Mech. Avena sterilis L.
» amplexicaulis Lehm. » bromoides Gou.
Linaria SalzmanniBss.var.gracilis. Phalaris paradoxa Lag.
Linaria Gobantesiana. Pinus halepensis Mill.
Ranunculus arvensis. Plante velue; feuilles presque toutes à
divisions linéaires; carpelles très hérissés à bec ensiforme rappelant celui
du R. muricatus.
Serratula flavescens. Cette plante des champs cultivés a la
souche rampante et s'élève moins haut que le type; du reste aucune
autre différence appréciable.
Carthamus lanatus. Je l’aurais volontiers rapporté au C. Beti-
cus (B. R.); mais il a les fleurs jaunes; il se rapproche beaucoup de cer-
tains exemplaires orientaux qui ont les folioles involucrales très dévelop-
pées dépassant longuement les capitules pauciflores. A peu près glabre.
Chrysanthemum segetum. C'est une forme à feuilles presque
toutes entières; les quelques dents qui existent dans les feuilles infé-
rieures sont très fortement mucronées; il y a dans l’herbier du Museum
un exemplaire récolté par Bourgeau exactement semblable.
Echium fruticescens. Espèce bien distincte que j'ai décrite dans
le Journal de botanique de M. Morot.
Linaria Salzmanni var. gracilis. Ce Linaria par son éperon
très long et grêle doit être distingué du type sur lequel du reste on est
bien peu d’accord; il forme de petites touffes très rameuses d’un décim.
environ. Ses fleurs sont violettes.
Linaria Gobantesiana. Je n'ai pu le rapprocher d'aucune
espèce décrite ou récoltée jusqu’à présent. Les recherches de mes obli-
geants correspondants ont été aussi infructueuses.
Courtoiseau, 8 janvier 1895.
zz
30
AMOI
ÉTUDE BOTANIQUE
PAR
C.-J. FORSYTH MAJOR et William BARBEY
Amoi est un petit îlot situé tout pres de la côte nord-est de Karpathos
non loin du détroit qui la sépare des Saria. Le 27 mai 1886 lors de son
voyage à Karpathos en revenant en bateau à voiles de Saria, le docteur
Major y fut accalmi pendant quelques heures qui lui permirent de récolter
les 12 espèces suivantes :
1.
Fumana glutinosa L. Boissier, Flora Orientalis, volumen I, 449.
In rupestribus parvæ insule Amoi ad latus boreale orientale insulæ Kar-
pathos, 27 maio 1886, leg. Major. No 552.
. Silene sedoides Jacq. I, 598. No 549.
. Anagyris fætida L. Flora Orientalis, volumen II, 24. No 554.
. Inula crithmoides L. Flora Orientalis, volumen III, 195. No 556.
. Achillea Cretica L. III, 269. No 557.
. Senecio leucanthemifolius Poir. III, 388. No 550.
. Echinops spinosus L. III, 429. No 553.
. Teucrium alpestre Sibth. Flora Orientalis, volumen IV, 819. No 547.
. Statice Frederici Barbey in Karpathos, p. 127, tabula XII.
Ad rupes parvæ insule Amoi ad lat. bor. or. insulæ Karpathos, 27 maio
1886, leg. C.-J. Forsyth Major. No 548.
Cette nouvelle espèce est caractéristique du groupe Amor, Karpathos et
Saria.
. Arthrocnemum glaucum Del. IV, 932. No 551.
. Sabsola vermiculata L. IV, 962. No 546.
. Muscari Holzmanni Held. Flora Orientalis, volumen V, 292. No 555.
10 janvier 1895.
RE
31
Ueber mo1lıo
und
bemerkenswerthe orientalische Pflanzenarten.
Von
J. FREYN.
Im Winter 1894/95 lagen mir grösstentheils zur Bestimmung, kleineren-
theils zur Ueberprüfung besonders zahlreiche Sammlungen von Gefäss-
pflanzen vor, welche verschiedenen Theilen des Orientes entstammen.
Europäisch sind darunter nur Hieracien aus der Hercegovina, welche
daselbst in den Jahren 1893 und 189% von Prof. Dr. Karl Vandas, der-
zeit in Kolin, gesammelt sind und verschiedene Phanerogamen, welche
Lehrer Luksch aus Saaz in den 80er Jahren um Constantinopel sam-
melte und an Paul Hora gab, der sie mir zur Bestimmung überliess. Die
grösste Masse des Materials besteht jedoch aus Pflanzen, welche Paul
Sintenis 1894 im westlichen Armenien zusammengebracht hat und
deren weitaus grössere Hälfte ich über Wunsch des Herrn Fried. Tempsky
in Prag, der das Zustandekommen dieser Reise schliesslich ermöglicht
hatte, zur Bestimmung übernahm. Fast ebenso umfangreich ist das Mate-
rial, welches Prof. J. J. Manissadjian in Mersiwan theils selbst, u. z. im
östlichen Paphlagonien 1892-1894 gesammelt hat, theils im südlichen
Pontus, dann im südlichen Cappadocien am Nordhange des cilicischen
Taurus, endlich in Antiochien am Syr-Dagh (dem alten Hæmus) sam-
meln liess und das ich vollständig bestimmt habe. (Die Vertheilung ge-
schieht durch J. Förster in Schopfheim). Eine erhebliche Menge von
Pflanzen verdanke ich ferner Paul Conrath, der sich in den Jahren 1887
bis 1891 in Somchetien aufhielt und dem dort ein botanisch bis dahin
völlig undurchforschtes Gebiet aufzuschliessen vergönnt war. Nur ein
Theil dieser Sammlung war vom Sammler selbst bestimmt!, der andere
Theil ist also von mir zu bestimmen gewesen. Eine Partie Astragalus-Arten,
die N. Alboff bei Tifls, also ebenfalls in Trans-Kaukasien aufnahm,
! Hierüber liegen mir geordnete Notizen Conrath’s vor.
32 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (2)
hat sich der vorigen Sammlung pflanzengeographisch angeschmiegt, wäh-
rend die von Alfred Boissier, der den Namen seines grossen Vaters der
Archäologie dienstbar gemacht hat, im Jahre 189% zusammengebrachten
Pflanzen dem ganzen Inneren von Kleinasien entstammen.
Nicht wenige der mir vorgelegenen Pflanzen entstammen Gebieten, die
bis jetzt theils gar nicht, theils flüchtig, theils nur lückenhaft botanisch
erforscht waren. Ich behalte mir jedoch die Mittheilung der pflanzen-
geographisch wichtigeren Ergebnisse für eine besondere Arbeit vor,
welche das gesammte Material der letzten Jahre zu berücksichtigen haben
wird. Diesmal beschränke ich mich auf die Beschreibung der für neu be-
fundenen Formen, um die Namen so bald als möglich zu legitimieren,
sowie auf das Hervorheben einzelner phytographischer Bemerkungen, die
von genügendem Interesse sind, um hier Platz zu finden.
Bezüglich der Schreibung der Namen beziehe ich mich auf dasjenige,
was ich in der Oester. Bot. Zeitung XLIN (1893), pag. 374 in nota hierüber
bereits niedergelegt habe. Ich bin stets so vorgegangen, wenn ich über
die Aussprache nicht im Zweifel war. Uebrigens beabsichtige ich seinerzeit
eın Verzeichniss sämmtlicher Oertlichkeiten, von denen mir diesmal
Pflanzen zur Besiimmung vorlagen, zu geben und über die Standortsver-
hältnisse hiebei so viel mitzutheilen, als ich über dieselben erheben kann.
In der Anordnung des Stoffes folge ich Boissier”s klassischer Flora
Orientalis, der gegenüber ich jedoch meine eigenen Anschauungen über
Umfang der Arten und Nomenklatur aufrecht erhalte. Wie es wohl Jedem
in ähnlichen Fällen geht, muss ich mich zwar bald durch Trennung dort
vereinter, bald durch Vereinigung dort getrennter Formen hie und da mit
dem Werke in Widerspruch setzen; im Grossen und Ganzen brauche ich
aber vom gebahnten Wege natürlich nicht abzuweichen. Die Merkmale,
auf welche ich besonders Gewicht legte, sind durch cursiven Druck her-
vorgehoben.
Adonis caudata Stev. var. megalantha Freyn et Sint. — Blüthen
feuerroth, ausgebreitet bis 6 cm. weit. Der Kelch behaart, Blätter in Form
und Zuschnitt und die Tracht völlig wie bei A. caudata Stev., welche
von A. flammea Jacq. nur durch etwas grössere Blüthen und Früchte ver-
schieden ist. Die Blüthen der A. caudata sind nämlich normal etwa 3 cm.
weit, die Carpellen fast 5 mm. lang, wovon die Hälfte auf den Schnabel
kommt.
Armenien; Gümüschkhane: in Getreidesaaten beim Dorfe Godena.
8. Mai 1894, Sintenis. (Exsic. n° 5564.)
Ranunculus oxyspermus MB. Diese Art ändert, wie überhaupt
(3) J. FREYN. ORIENTALISCHE PFLANZENARTEN. 33
die Arten der Gattung, sehr stark in der Behaarungsweise und im Blattzu-
sehnitte ab. Die normalen Formen haben stärker getheilte Blätter und
eine -+- dichte, abstehende Behaarung des Stengels, der Blattstiele und
Blatt-Unterseiten; die Blattoberseiten sind schwach behaart. — Es giebt
aber auch Formen (= £. vilosissimus Freyn), bei denen die Haare
viel reichlicher vorhanden sind, so dass die Pflanzen weisslich erscheinen;
an solchen Formen sind auch die Blattoberseiten + dicht zottig. Ueber-
diess kommen auch schwach getheilte Blätter vor, nämlich solche, deren
Mittellappen vorne dreilappig ist und deren Seitenlappen vorne 3-4lappig
sind, mit ganzrandigen Läppchen. Diese Formen bilden deutliche Ueber-
gänge zu À. cuneatus Boiss., welcher von R. oxyspermus MB. eigentlich
nur durch angedrückte, zottige Behaarung (bei R. oxyspermus : abstehend
bis zurückgerichtet rauhhaarig) und durch schwach getheilte Blätter (bei
R. oxyspermus MB. sind die Blattlappen zweiter Ordnung wiederholt ge-
zähnt gelappt) zu unterscheiden. Denn, was sonst noch zur Unterscheidung
angeführt wird, nämlich, dass der Fruchtstand des R. oxyspermus schmal
länglich und jener des R. cuneatus kurz eiförmig ist, ändert am selben
Individuum ab. Man kann desshalb den R. cuneatus Boiss. unmöglich als
dem À. oxyspermus systematisch gleichwertig hinstellen. Zudem finden
sich unter R. cuneatus Formen mit abstehend rauhhaarigem Indument
— ß. hirsutus Freyn et Sint. in exs.) und unter dieser wieder solche
mit reichlicher Blattlappung, so dass jede Grenze zwischen beiden Arten
verwischt ist.
Der hier erörterte Formenkreis ist demnach in folgender Weise zu
gruppiren :
R. oxyspermus MB. sensu latiore.
«) typicus Freyn : abstehend rauhhaarig, Blätter mehrfach gezähnt-
gelappt (= AR. oxyspermus MB. sensu strenuo ');
6) hirsutus Freyn : abstehend rauhhaarig, Blätter minder gelappt [Ar-
menien, Gümüschkhane : in montosis, majo 1894, Exsice. n° 54865; in
herbidis pr. Devrenschi Chan, 5. Junio 1894, Exsicc. n° 5783; im Thale
von Godena, 8. Mai 1894, Exsice. n° 5486, alle von Sintenis gesammelt
und als À. cuneatus Boiss. var. hirsuta Freyn el Sint. ausgegeben];
y) vilosissimus Freyn : dicht abstehend zotlig und seidig glänzend ;
Blüthen etwas grösser, mit eiförmig-elliptischen (nicht keilig-länglichen)
Blumenblättern. Blätter entweder wie bei «[Paphlagonien; Mersiwan :
in Feldern, 30. April 1892, Manissadjian, Exsice. n° 642], oder wie bei à
1 Exsiccaten dieses weitverbreiteten Typus citire ich nicht.
BULL. HERB. BOISS., janvier 1895. 3
34 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (4)
[Paphlagonien; Soghuk-Punar bei Mersiwan, 15. April 1892, Manissad-
jian, Exsicc. n° 646.].
à) cuneatus Freyn : + angedrückt behaart, seidig. Blätter schwach ge-
lappt [= R. cuneatus Boiss. Armenien, Gümüschkhane : auf Bergen
beim Kloster Wang, 28. Mai 189%, Exsice. n° 7478; Egin : auf steinigen
Abhängen am Euphrat, 13. Mai 1890, Exsice. n° 2220; Paphlagonien,
Tossia : auf steinigen Abhängen von Devrestschai bei Dikme, 10. Mai 1892,
Exsice. n° 3615, alle von Sintenis], oder die Blätter wie bei 8, auch das
Indument etwas abstehender [Paphlagonien, bei Tossia 7. Mai 1892,
Exsicc. n° 3741 leg. Sintenis].
Die einzelnen Formen sind also auch nicht geographisch geschieden.
Ueberdiess ändern sie an derselben Pflanze mit abstehenden und ange-
drückten (horizontalen!) Kelchblättern ab. Die horizontale Richtung der
letzteren (nicht die reflexe) ist die häufigste.
Ranunculus brutius Ten. subsp. R. anatolicus Freyn et Sint.
Durch die breiten Segmente der fast fussförmigen Blätter von der italieni-
schen Pflanze unterschieden. Die Blätter sind zwar ebenfalls quer breiter,
im Umrisse nierenförmig bis niedergedrückt fünfeckig und dreitheilig mit
+ gestielten Segmenten ; doch ist das mittlere bis über die Mitte einge-
schnitten, mit verkehrteiförmigen bis elliptischen, scharf doppelt gesägten
Abschnitten; die seitlichen Hauptsegmente sind bis über die Mitie zwei-
theilig und entweder beide Lappen oder nur der innere bis zur Mitte ein-
geschnitten und in zwei keilig verkehrteiförmige oder elliptische, scharf
doppelt gesägte Lappen getheilt. An den Stengelblättern, welche den
grundständigen sonst gleich gestaltet sind, sind die Lappen oft mehr rhom-
bisch eiförmig; an kleinen Exemplaren sind die Hauptsegmente manch-
mal ungetheilt, nur vorne kurz dreilappig und im Umrisse fast kreisrund.
So liegt mir die Pflanze von 3 Standarten vor:
Paphlagonien : Tossia im Kiefernwalde bei Karaberdjik, 15. Juli
1892 (n° 4628); Türk. Armenien: Gümüschkhane : am Darsos-Dagh in
Wäldern an Bachufern, 6. Juni 1894 (n° 5794) und in Tannenwäldern
zwischen Godena und Basbén, 14. Juni 189% (n° 5899) leg. Sintenis.
Die zuletzt citirte Pflanze ist eine Zwergform der sonst sehr stattlichen
Form. Die Stengelhöhe beträgt nämlich gewöhnlich bis 80 em., die Grund-
blätter und das unterste Stengelblatt sind dann bis 16 cm. breit, bei 8 cm.
Höhe; die Blüthen haben bis 2,6 em. Durchmesser, die noch jungen Car-
pellen sind 4 mm., ihr Schnabel (gestreckt gedacht) ebenso lang.
Ich habe die durch Sintenis von Tossia ausgegebene Pflanze als R. bru-
tius forma latiloba bezeichnet und auf die Breite der Blattsegmente als
ein bei Ranunculus ausserordentlich variables Merkmal um so weniger
(5) J. FREYN. ORIENTALISCHE PFLANZENARTEN. 35
Gewicht gelegt, als es in der Regel zur Formenunterscheidung in dieser
Gattung meist unbrauchbar ist. Da mir indessen dieselbe Form, die ich
zuerst von Tossia sah, nun von zwei weiteren Standorten, die sich so viel
östlicher befinden, ohne der typischen vorliegt, so scheint es, dass es sich
im gegebenen Falle um eine weitverbreitete anatolische Parallelart des
R. brutius Ten. handelt, die ich denn auch besonders benannt habe. Sie
steht zu der letztgenannten Art etwa in demselben Verhältnisse, wie R.
serbicus Vis. und À. granatensis Boiss. zu R. Steveni Andrz.
Ranunculus Tempskyanus Freyn et Sint. [Eu Ranunculus, axi
glabra, calyce deflexo]. Aus kurzem, abgebissenem Wurzelstock reichliche,
dicke, fleischige Wurzelfasern entsendend, zwischen denen sich auch
dunkel gefärbte, fadendünne befinden. Wurzelkopf spärlich faserschopfig,
eine Rosette Grundblätter entwickelnd; diese + lang gestielt, der am
Grunde häutig-scheidige Blattstiel kahl oder + abstehend borstlich be-
haart, am Grunde zum Boden herabgebogen, dann aufsteigend. Die Blatt-
spreite beiderseits kahl und nur am Rande etwas borstlich-wimperig, ober-
seits kahl und unterwärts zerstreut rauhhaarig, oder beiderseits (oben
jedoch schwächer) abstehend zerstreut rauhhaarig, aus kurz keilförmigem
Grunde im Umrisse breit verkehrt-eiförmig, bis zum unteren Drittel drei-
theilig; Segmente schmal, unter einander ziemlich gleich gross, ausein-
ander fahrend, durch weit offene dreieckige Buchten von einander getrennt,
länglich elliptisch, oder länglich rechteckig, ganzrandig bis vorne 2-3-
zähnig, oder ver'kehrteiförmig, der mittlere drei-, die seitlichen zweispaltig
mit vorne zweizähnigen Lappen; Blattzipfeln sehr stumpf bis stumpflich.
Stengel schaftförmig, aufsteigend, schwachbogig, unten kahl bis abstehend
borstig, obenan gedrückt seidig, ein- oder gabelig-zweiblülhig, in der
Mitte oder unterhalb derselben mit nur einem lanzettlichen, ungetheilten
oder dreitheiligen Stengelblatte, dessen Abschnitte lanzettlich-lineal und
ganzrandig sind, oder deren äussere Abschnitte oberhalb des Grundes
noch einen kurzen dreieckigen oder linealen Zipfel entwickeln. Blüthen-
stiele stielrund, paralell, sehr lang, unbeblättert, oder mit einem unge-
theilten oder dreitheiligen Hochblatte in ihrer untern Hälfte. Blüthe
gross; die Kelchblätter bald abfällig, in ihrem unteren Theile spreizend,
von der Mitte an jedoch herabgeschlagen, länglich eiförmig, häutig,
grünlichgelb, innen kahl, aussen abstehend rauhhaarig; Blumenblätter
goldgelb, verkehrt eiförmig, etwas ausgerandet oder abgerundet, am
Grunde mit querlänglichen Honigschuppen ; Torus kahl; Staubfäden zahl-
reich, endlich 1,5-2 mal so lang als die schmalen, keulig länglichen
Antheren ; Fruchtknoten kahl: Fruchtboden kurz cylindrisch, kahl; Frücht-
chen dünn berandet, glatt, flach zusammengedrückt, schief verkehrt-eiför-
36 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (6)
mig, plötzlich in einen zurückgekrümmten, an der Spitze zirkelförmig
eingerollten Schnabel zusammengezogen ; der (aufgerollt gedachte)Schnabel
von halber Länge des Früchtchens. Z Juni, Juli.
Armenien. Sandschak Gümüschkhane. An Bächen der Alpenwiesen
des Chromdagh nahe am schmelzenden Schnee, 13. Juni 1894 [Exsice.
5897], blühend; in den Alpenwiesen Tschadirla des Karagöll-Dagh, 25. Juli
1894 [Exsice. 7121] mit gut entwickelten Früchten, leg. Sintenis.
Maasse: Stengel von 8 (zur Blüthezeit) bis 30 em. hoch; unterhalb der
Mitte bis 3,5 mm. dick. Blattstiele 5-9 cm. lang, Blattspreite (ausgewachsen!)
bis 4,8 em. hoch bei 6,5 cm. Breite; Blüthe (ausgebreitet!) über 3 cm.
weit; Früchtchen (ohne Schnabel) fast 4 mm. lang, 3 mm. breit.
Die neue Art entspricht im Jugendzustande völlig dem Habitus des
R. elegans C. Koch, von dem sie jedoch sofort durch die langen, einge-
rollten Fruchtschnäbel zu unterscheiden ist; ausserdem ist der Zuschnitt
der ausgewachsenen Blätter ganz anders. Auch mit R. constantinopolitanus
D’Urv. ist R. Tempskyanus Freyn et Sint. verwandt, aber von allen For-
men durch Blattgestalt und grosse, langschnäbelige Früchte unterschieden.
Delphinium (Delphinastrum DC.) Freynii Conrath in sched.
Niedrig. Wurzel ausdauernd, kurzknollig, in lange Fasern auslaufend,
Stengel unverästelt, stielrund, oben stumpfkantig, hin- und hergebogen,
in der unteren Hälfte kahl, oben dicht- und abstehend, kurz- und drüsen-
haarig, im Bereiche der Blüthentraube angedrückt weichhaarig-flaumig ;
Wurzelblätter und untere Stengelblätter bis zur Mitte herauf unbekannt,
weil zur Blüthezeit schon vertrocknet; mittlere und obere Stengelblätter
linealzipfelig-vieltheilig, kurz-flaumig; die unteren derselben gestielt, die
oberen sitzend, in jedem Falle am Grunde breitscheidig ; die unteren Brac-
teen (= Hochblätter) des Blüthenstandes gleich den Stengelblättern, nur
kleiner und in weniger Zipfel getheilt, die obersten lineal, ungetheilt oder
dreispitzig. Traube endständig, einzeln, gedrungen, länglich; Blüthen-
stiele halb so lang als die Blüthen, die unteren viel kürzer, die oberen so
lang als die Bracteen, an der Spitze 1-2 lineale Bracteolen tragend, die etwa
halb so lang wie der Blüthenstiel sind; Blüthen dunkelblau, Kelch- und
Blumenblätter gleich hoch; das obere Kelchblatt aussen, die seitlichen längs
des Mittelnerven zerstreut flaumig, die Sporne aufsteigend, gerade, zur
Spitze kegelförmig verschmälert, doppelt so lang als die Platte und A'/2 mal
länger als die länglich-elliptischen, ganz stumpfen Kelchblätter ; die zwei
oberen Blumenblätter ganz kahl, stumpfwinklig gebogen, aus breitem Knie
zum Grunde nagelförmig verschmälert, nach aufwärts plötzlich ver-
schmälert und dann wieder zu einer schiefdreieckigen, Kurz-zweispitzigen
Platte verbreitert; die zwei seitlichen Blumenblätter aus fast kreisrunder,
(7) J. FREYN. ORIENTALISCHE PFLANZENARTEN. 37
tief zweispaltiger Platte plölzlich in einen fast fädlichen Nagel zusammen-
gezogen, am Grunde der Platte bärtig; Filamente kurz, breit, weiss; die
Antheren kugelig, blau. Die gedreiten Ovarien und jungen Früchte ganz
kahl. Samen sah ich nicht.
Somchetien. Oberste Region des Lok, in etwa 2300 m. (Conrath 1889).
Maasse (nach drei Individuen): Stengel 25-31 em. hoch, 2-3 mm. stark ;
Traube bis 8 em. hoch bei 3 cm. Breite. Längster Blattstiel 7 cm. lang, am
Grunde °/ı Stengel umfassend, 8 mm. breit, die zugehörige Spreite 3 cm.
hoch, 4 em. breit; Blüthenstiele 5-6 mm. lang; Sporn 13 mm. lang, am
Grunde fast 3 und kurz vor der Spitze noch 2 mm. dick. Sepala 9,5-10 mm.
lang, in der Mitte 3 mm. breit; seitliche Blumenblätter: Platte kahl (aus-
gebreitet) 5 mm. breit und 5-6 mm. hoch, ausserdem noch 1-1'/. mm.
kurz keilförmig hinabgezogen, mit 5 mm. tiefem Einschnitt, Nagel 5 mm.
lang, drüsig und Kurzabstehend behaart.
D. Freyni hat die Grösse, Tracht und Blattform des D. dasystachyum
Boiss. et Bal., von welchem ich die von Sintenis unter n° 3179 bei Sipikor
in Armenien im Jahre 1890 gesammelten Exemplare vergleichen kann.
Allein diese letztere Art hat gelblichweisse, um '/s kleinere Blüthen, mit
horizontalen, bogig abwärts gekrümmten, dünnen Spornen, deren seitliche
Petalen eine elliptische, ungetheilte Platte haben, welche nicht nur am
Grunde, sondern auch am Rande und auf der ganzen Oberseite zerstreut
gebärtet und an der Ausgangsstelle des Nagels violett gemackelt ist. Die
Carpellen des D. dasystachyum sind überdiess abstehend steifhaarig und
die Hochblätter aus häutiger, breit-eiförmiger Basis lang verschmälert.
Andere Arten als D. dasystachyum sind nach dem mir zugänglichen Mate-
rial nicht näher verwandt.
Delphinium (Delphinastrum DC.) somcheticum Conrath et
Freyn. Hochwüchsig; Wurzel unbekannt (wahrscheinlich kurzknollig,
ausdauernd); Stengel unverästelt, stielrund, oben stumpfkantig, etwas
hin und her gebogen, innerhalb des Blüthenstandes (und bis zum vor-
letzten Stengelblatte herab abnehmend) dicht und abstehend drüsig kurz-
haarig, sonst kahl. Wurzel- und untere Stengelblälter (sowie der ganze
untere Theil der Pflanze unbekannt!) zur Blüthenzeit wahrscheinlich
schon vertrocknet. Mittlere und obere Stengelblätter + lang gestielt,
dreitheilig und in breitkeilig-lanzettliche Zipfel wiederholt getheilt, der
Stiel am Grunde in eine breite Scheide verbreitert und mit derselben °/ı
Stengel umfassend. Blüthenstand traubig, ziemlich dicht, aber lang cylin-
drisch; die unteren Bracteen länger, die oberen kürzer als die Blüthe, alle
in drei schmale Zipfel getheilt, die an den unteren lanzett-lineal, an den
obersten fädlich sind ; Blüthenstiele aufrecht, schwach S-förmig, verhält-
38 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (8)
nissmässig sehr lang, nämlich so lang, oder wenig kürzer als der Sporn,
dicht und abstehend drüsig, oberhalb der Mitte mit zwei fädlichen, verboge-
nen Bracteolen, welche den Grund der Blüthe erreichen ; Blüthen verhält-
nissmässig gross, hellazurblau ; Kelch aussen überall zerstreut rauhhaarig,
mit horizontalem, zugespitztem, mit der Spitze leicht nach abwärts ge-
krümmtem Sporn, der doppelt so lang als seine Platte und die übrigen
breit-länglichen, plötzlich zugespitzten Kelchblätter ist; die zwei oberen
Blumenblätter so lang als der Kelch, wie bei D. Freynü gestaltet, kahl;
die zwei seitlichen länger als der Kelch, beiderseits zerstreut gebärtet, ihre
kreisförmige, bis fast zum Grunde zweitheilige Platte plötzlich in einen
kurzborstigen, fädlichen, am Grunde schöpflöffelförmig plötzlich ver-
breiterten Nagel zusammengezogen ; Filamente gelb, aus weisshäutigem,
breitem Grunde plötzlich fadenförmig verschmälert ; Antheren eiförmig
bis kugelig, blau; Ovarien und Früchte ganz kahl; die gut entwickelte,
wenn auch unreife Kapsel länglich, ?/s so lang als der Stiel, stark netzig-
aderig, an der Spitze schief gestutzt und daselbst plötzlich in einen kurzen
Schnabel zusammengezogen. Die jungen (verschrumpften) Samen sehr
stark runzelig und häutig-lamellat.
Somchetien. In lichten Wäldern bei Tschatach, 1889 leg. Conrath.
Maasse (nach 1 Individuum): Stengel (wahrscheinlich nur dessen
obere Hälfte) 83 cm. hoch, 4,5 mm. dick; Blattstiele 12-2,5 cm. lang, am
Grunde 10 mm., sonst 2,5-3 mm. breit; Blattspreite bei 20 cm. Breite
11 cm. hoch. Unterste Blüthenstiele 18, oberste 11 mm. lang, dünn; Sporn
20 mm. (gestreckt), Kelchblätter 10 mm. lang, bei 3’/s mm. Breite; untere
Blumenblälter 11 mm. lang (wovon 5'/2 mm. der Nagel), die Platte
L1/2-5 mm. breit; Kapsel 12 mm. lang, 3 mm. breit.
Eine merkwürdige Art, die wegen des langen Blüthenstandes und der
langen Blüthenstiele, ebenso wie wegen der in breite Zipfel getheilten
Blätter die Tracht der Arten aus der Verwandtschaft des D. elatum Autt.
nachahmt, aber sicher mit D. hybridum Willd. verwandt ist. Doch steht
sie unter den spitzspornigen Arten dieser Gattung isolirt da, denn D. dasy-
stachyum Boiss. et Bal. ist niedrig, kraushaarig-grau, seine Blätter sind
schmalzipflig (wie in der ganzen Gruppe, mit Ausnahme des D. puniceum
Pall., welches ebenfalls breitzipflig ist), die Blüthenstiele sehr kurz, an
der Spitze (nicht in der Mitte) mit Bracteolen versehen, die Blüthen sind
klein, der Sporn = den Sepalen etc. D. Szowitsianum Boiss. hat ganz
andere, winzige und gelbe Blüthen, D. hybridum und deren nähere Ver-
wandte haben aufgerichtete Sporne, kleinere Blüthen, ganz schmalzipf-
lige Blätter etc.
Thlaspi (Plerotropis) stenopterum Conrathet Freyn. Ausdauernd,
(9) J. FREYN. ORIENTALISCHE PFLANZENARTEN. 39
seegrün, kahl; Wurzelkopf fädlich-mehrköpfig, jeder Kopf in eine arm-
blättrige Rosette endigend, aus deren Mitte der einfache oder vom Grunde
an verzweigte, schlaffe Stengel aufsteigt. Blätter meist ganzrandig, seltener
gezähnelt; die grundständigen elliptisch-verkehrt-eiförmig bis rundlich,
in den ihnen gleich langen Blattstiel kurz verschmälert; die unteren
Stengelblätter den grundständigen gleich gestaltet, aber in den kurzen
Blattstiel allmählig verschmälert ; die mittleren und oberen eiförmig-ellip-
tisch bis eilanzettförmig, die obersten lineal, alle stumpf bis spitz, mit
herzpfeilförmigem Grunde sitzend. Blüthenstand anfangs gedrungen,
schirmförmig, endlich lang traubig, vielbliithig. Blüthen lang gestielt, ihr
Stiel spreizend, zur Zeit des Oeffnens der Blüthe doppelt, zur Fruchtzeit
4 mal so lang als der Kelch; Kelchblätter aufrecht, elliptisch, spitzlich,
grün. gegen den schneeweissen Rand zu purpurn; Blumenblätter weiss,
dreimal so lang als der Kelch, keilig-verkehrt-eiförmig, Staubgefässe
anderthalbmal so lang als der Kelch, mit gelben Antheren ; Schötchen (un-
reif) netzig aderig, länglich-verkehrt-eiförmig, zum Grunde lang, keilig
verschmälert, vorne dreieckig oder seicht ausgerandet bis gestutzt, am
Rande fast ungeflügelt, auf doppelt längerem, fast horizontal abstehendem
Stiele schief aufrecht, in der Ausrandung von dem der Schötchenbreite fast
gleich langen Griffel bekrönt. Fächer 6-eiig, seltener 3-4-eiig. Samen (reif
unbekannt). Z. Sommer.
Somchetien. In der Alpenregion sowohl des Ljalwar als des Lok in
2200 bis 2600 m. Seehöhe, 1888 und 1891, leg. Conrath.
Maasse: Stengel 10-30 cm. hoch. Grundblätter (ich sah nur jene der
schwächeren Exemplare) bei 15 mm. Länge, etwas ober der Mitte 8 mm.
breit; die mittleren Stengelblätter solcher Individuen bei gleicher Länge
am Grunde 5 mm. breit; an robusten jedoch bis 35 mm. lang bei 17 mm.
Breite ober dem Grunde. Fruchtstiele bis 14 mm., Petala 6'/s mm., Schöt-
chen 7-8 mm. lang bei 2'/.-3 mm. Breite; Griffel 2 mm.
Obwohl zweifellos ausdauernd, ist T. stenopterum doch mit keiner der
in der Flora Orientalis unter den perennen angeführten Arten näher ver-
wandt, wohl aber mit T. lilacinum Boiss. et Huet (welches gleichwie T.
pr&cox Wulff. — letzteres ist zweifellos perenn — unter die biennen
eingereiht ist), von dem es nur durch lockeren Fruchtstand, kürzere und
schmälere Schötchen, die weniger samig und deutlich keilförmig sind und
weisse Blüthen verschieden ist. Auch T. Kovatsii Heuff. ap. Neilreich,
Dignosen der in Ungarn und Slavonien beobachteten Gefässpflanzen, p.
16-17 (= T. cochleariforme Autt. transsylv.), ist unserer Pflanze nahe
verwandt, jedoch durch fast doppelt grössere Blüthen und Schötchen,
welch’ letztere auch breiter geflügelt sind, deutlich verschieden.
40 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (10)
Viola olympica Boiss. £. lutea Freyn. Eine ausgesprochen peren-
nante Art. Es giebt Formen, die im ersten Jahre blühen (solche gab Born-
müller als V. Clementiana unter n° 165 aus), als auch solche, die gewiss
mindestens zweijährig sind und ganz die Tracht der ausdauernden Arten
haben (solche gab Sintenis unter n° 5101 ebenfalls als V. Clementiana
aus) — von echter V. olympica unterscheiden sie sich nach der Beschrei-
bung aber nur durch gelbe oder weisslich-gelbe Petalen. Nur so (und
nicht violett) kommt die Pflanze in Paphlagonien vor.
Paphlagonien. Im Vialet Kastambuli: in der Alpenregion bei Küre
Nahas (Sintenis, Exsice. 5101). Pontus bei Amasia: in der Alpenregion
des Akdagh (Bornmüller, Exsice. 165), aber auch in Wäldern dieses Berges
(Manissadjian, Exs. n° 828).
Viola occulta Lehm. £. perappendiculata Freyn et Sint.
Ueppig. viel kräftiger als der Typus; die Blätter bis 5 cm. lang bei 7 mm.
Breite ober der Mitte; Blüthen doppelt so gross, die Kelchblätter bis
14 mm. lang, ihre Anhängsel bei 6 mm. Länge 5 mm. breit (manchmal also
noch breiter wie das Sepalum selbst), die Petala sammt dem Sporn zwi-
schen sich völlig verbergend.
Armenien. Gümüschkhane: auf Feldern bei Godena, 8. Mai 1894
leg. Sintenis (Exsice. 5479).
Viola occulta y. variegata Freyn et Sint. Fast so kräftig wie die
vorige Abänderung, aber die Kelchanhängsel kleiner (nur 4 mm. lang und
breit), die Sporen zwar verhüllend, aber die Petala anderthalbmal länger
als der Kelch, die oberen aufgerichtet, oberhalb violett, gegen die Mitte
hellblau, die seitlichen vorgestreckt, hellblau, höchstens an der Spitze
violett, das unterste schief vorgerichtet, gelblichweiss mit dottergelbem
Grunde, Sporn bläulich.
Armenien; Gümüschkhane: auf Abhängen bei Stadodopi, 17. Mai
1894 leg. Sintenis (Exsicc. 5551).
Die Tracht dieser Pflanze ist ganz jene der robusten Exemplare von
V. occulta; mit V. modesta Fenzl hat diese Varietät nichts gemein und
ist von ihr schon durch die kurzen, zwischen den grossen Kelchanhäng-
seln verborgenen Sporne leicht zu unterscheiden.
Viola modesta Fenzl £. lutea Freyn. Gelb- und verhältnismässig
grossblüthig, nämlich die oberen Petala bei 10 mm. Länge doppelt länger
als der Kelch und hiedurch vom blaublüthigen Typus verschieden.
Antiochien. Bei Dereköi im Syrdagh, 16. April 1892. Manissadjian
(Exsicc. 831). (Fortsetzung folgt).
— DI
GARDÉ INDEX
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… GENERA, SPECIES AND VARIETIES
OF
PLANTS PUBLISHED SINCE 1885
BY
JosepainE A. CLARK
941 S St. N. W., Washington, D. C.,
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Mr. Eug. Aurtran, Herbier Boissier, Chambesy, Switzerland.
Mr. Frederick V. Covize, National Herbarium, Washington, D. C.
Dr. B. L. Rogınson, Gray Herbarium, Cambridge, Mass.
Prof. C. S. SarGenr, Arnold Arboretum, Jamaica Plain, Mass.
Dr. Wm TreLease, Missouri Botanic Garden, St. Louis, Mo.
Prospectus and sample cards sent on application.
Bibliographie des sciences naturelles.
MM. J.-B. Buzuère et ris, libraires, 19, rue Hautefeuille, à Paris,
publient, par fascicules mensuels, une Bibliographie des sciences natu-
_relles, qui rendra de grands services à tous les naturalistes. Le fascicule
de décembre 1894 contient la bibliographie des ouvrages et brochures
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riacées, Lichens). Cette brochure de 32 pages, comprenant l'indication de
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de ce Bulletin qui en fera la demande a MM. J.-B. Bailliere et fils.
AREA x PES TN
ARE UE
BULLETIN
DE
l'HERBIER BOoIssıa
SOUS LA DIRECTION DE
EUGENE AUTRAN
Conservateur de l'Herbier.
Tome III. 1895.
Ce Bulletin renferme des travaux originaux, des notes, etc., de botanique systé-
matique générale. Il forme chaque année un fort volume in-80 de 600 pages
environ avec planches. Il paraît à époques indéterminées.
Les abonnements sont reçus à l'HERBIER BOISSIER, à CHAMBESY près Genève (Suisse)
OBSERVATION
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ont droit gratuitement à trente exemplaires en tirage à part.
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BULLETIN
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L'HERBIER BOISSIER
SOUS LA DIRECTION DE
EUGÈNE AUTRAN
CONSERVATEUR DE L’HERBIER.
(Chaque Collaborateur est responsable de ses travaux.)
Tome III. 1895.
N° 2.
Prix de lAbonnement
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GENÈVE
IMPRIMERIE ROMET, 26, BOULEVARD DE PLAINPALAIS
SOMMAIRE DU N° 2. — FEVRIER 1895.
I. —- D' J. Müller. GRAPHIDEÆ ECKFELDTIANE in
‘Pages
Louisiana et Florida lectæ, additis observationibus in Gra-
phideas Calkinsianas ejusdem regionis................
II. — William Barbey. — BOCHIARDO, botaniste italien
INMCONDUL 2. D LS Re
III. — N. Patouillard et G. de Lagerheim. — CHAMPI-
GNONS DE L’EQUATEUR (Pugillus IV) (planche ID)...
IV. — 3. Freyn. — UEBER NEUE UND BEMERKENSWERTHE
ORIENTALISCHE PFLANZENARTEN (Fortsetzung)... ..
V.— H. Christ. — UNE PLANTE REMARQUABLE DE LA
FLORE DE GENEVE: 2 „2.2 40.805 Se ee
VI. — C.-J. Forsyth Major et William Barbey. —
SYRA, matériaux pour la Flore de Syra ...............
PLANCHE CONTENUE DANS CETTE LIVRAISON :
PLANCHE 2. — Champignons de FEquateur.
41
84
ge année, N° 2. Février 1895.
Te nn ARR ERA RAR ILE RL RELAIS Anna Re RS EP PP PT
BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER
GRAPHIDEÆ ECKFELDTIANA
IN LOUISIANA ET FLORIDA
LECTE, ADDITIS OBSERVATIONIBUS IN GRAPHIDEAS CALKINSIANAS EJUSDEM REGIONIS
AUCTORE
D: J. MÜLLER
1. Platygrapha subattingens Nyl. Lich. Guin., p. 51; sporæ 1. c.
dicuntur 3-seplat&, sed in specim. Eckfeldtiano prope Jacksonville in Flo-
rida lecto eas vidi 3-5-septatas. Species dein valde affinis evadit brasiliensi
PI. bimarginatæ (Eschw.) Nyl.; hujus apothecia sunt paullo minora, sub-
nuda et margo fuscus pallidior. Insuper dein eximie accedit ad neograna-
tensem Pl. leucopsaram Nyl., cujus apothecia niveo-marginata et intra
marginem nigro-zeorina. Hæc species enim, cui auctor sporas %-loculares
adscripsit, offert (in specim. citato Lindigiano) sporas 4-6-loculares. —
Corticola in Florida : Dr Eckf. in Calkins Lich. of North Amer., n. 555.
2. Sclerophyton inscriptum Müll. Arg.; Stigmatidium inscrip-
tum Nyl. Guin., p.50; thallus flavo-albidus, tenuissimus, obsolete rugulosus,
demum rimulosus; apothecia ‘/1-3 mm. longa, °/10-7/10 mm. lata, nigra et
nuda, immersa, longe dichotomo- et flabellari-ramosa, ad extremitates acu-
minata, utrinque demum thallo paullo intumescente et albescente spurie
longitrorsum late duplicata ; discus superficiem thalli subattingens, paullo
concavus; perithecium ad latera nullum; hypothecium profunde conico-
descendens, nigro-fuscescens; lamina aquoso-hyalina; sporæ 8-n&, 15-17 x
longæ, 4'/2-5 y late, cuneato-digitiformes, utrinque obtus&, 4-loculares.
— Subsimilis Sel. eleganti (Eschw.) Müll. Arg., sed thalius flavo-albidus,
demum parte apotheciigera dealbescens, non undique integerrime lævis,
secus lirellas demum intumescens et lirellæ ipsæ validiores et minus longe
BULL. HERB. BOISS., février 1895. le
42 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (2)
et aliter ramosæ. — Corticola ad St. Martinsville in Louisiana : Dr Eckf.,
n. 743, et W. W. Calkins Exs., n. 162.
3. Opegrapha candida Müll. Arg.; thallus albus, tenuis et lævis,
farinulentus; lirellæ adpresso-sessiles, nigræ et nudæ, ‘/2-2 mm. longæ,
15/100 mm. latæ, lineares, simplices et hinc inde bifurcatæ aut breviter
pauciramulosæ; labia arcte conniventia et lævia ; perithecium valide com-
pletum, nigrum; sporæ 8-næ, cire. 12 » longæ et 4-5 „. latæ, obovoideo-
digitiformes, 4-loculares. — Juxta Op. simpliciorem Nyl. inserenda est. —
Ad cortices vetustos Liriodendri in Florida : W. W. Calkins North Amer.
Lichens, n. 53 (pro Graphide elegante Ach. distributa).
4. Opegrapha Bonplandi Fée Ess., p. 25; ad corticem Celtidis
prope St. Martinsville in Louisiana : Eckf., n. 767 et 871 (ulterior sporis
minus evolutis).
5. Opegrapha vulgata Ach. Meth., p. 20, ubi etiam referenda est
Op. cinereo-virens Krplh. Lich. Glaz., p. 72; ad corticem arboris Liquidam-
bar, St. Martinsville: Eckf., n. 768, 870 et in Florida : Calkins, n. 49.
— — v. minor, lirellæ distincte minores, breviores et brevissimæ et
leviter tenuiores. — Sporæ conveniunt. Thallus albidus et fuscescens ut
in planta normali speciei. — Ad corticem Caryæ prope St. Martinsville :
Eckf., n. 769 pr. p. et ad Celtidem ibidem : Eckf., n. 754 (hc thallo albido).
— E Florida adest in Calkins Exs., n. 48 pr. p., thallo fuscescente, sub
nomine Op. viridis.
— — v. subsiderella Nyl. Scand., p. 255; ad corticem Cratægi, prope
St. Martinsville : Eckf., n. 643.
6. Opegrapha leucoplaca Müll. Arg.; thallus cretaceo-albus, pro
genere crassiusculus, bene determinatus, continuus et lævis, superficie
subfarinulentus; lirellæ adpresso-sessiles, totæ nigræ et nudæ, '/s-1?/s mm.
long, cire. 17/100 mm. latæ, lineares et simplices, rectæ vel modice cur-
vulæ; labia conniventia, non arcte clausa, integra vel subintegra; discus
rimiformis; perithecium valide completum, nigrum ; spor& in ascis oblon-
gato-obovoideis 8-næ, fusiformes, 16-22 » long& et 3-41/2 » lat, 6-7-locu-
lares. — Prope Op. vulgatam Ach. locanda est. Thalli crassitie et colore
ab affinibus bene differi. Lirellæ graciliores et minus superficiales quam
in accedente Op. subdifficili Nyl. Lich. Nov. Zel., p. 115. — Corticola, ad
truncos Gleditschie prope St. Martinsville in Louisiana : Dr Eckfeldt,
n. 755.
7. Opegrapha varia Pers. v. pulicaris Nyl. Scand., p. 253; ad
corlicem Caryæ prope St. Martinsville: Eckf., n. 769 pr. p., et ad trabes
putrescentes, prope la Hache in Louisiana : Eckf., n. 235.
(3) J. MÜLLER. GRAPAIDEÆ ECKFELDTIANÆ. 43
— — v. rimalis Schær. Enum., p. 157; ad corticem Caryæ aquaticæ
prope St. Martinsville : Eckf., n. 765, 872. Hic etiam pertinent Calkins Exs.,
n. 46 et 51, e Florida, sub Op. varia.
— — v. heterocarpa Müll. Arg. Rev. L. Eschw. Il, n. 22; ad
corlicem Xanthoæyli prope St. Martinsville in Louisiana : Dr Eckf.,
n. 756.
8. Opegrapha astræa Tuck. Calif., p. 33; prope St. Martinsville
in Louisiana, ad corlicem Caryæ, Quercus et Magnohiæ : Dr Eckf., n. 745.
763, 764; et in Florida : Calkins North Amer. Lich., n. 52 (statu morboso,
epithecio nudo).
9. Opegrapha (s. Pleurothecium) longissima Müll. Arg.;
thallus einereo-albidus, maculiformi-tenuis, demum subevanescens; lirellæ
longissimæ et confertim parallele, 2-6 mm. longæ, '/ı mm. latæ, innatæ,
demum leviter prominulæ, simplices et subrectæ, nudæ et nigræ; labia
hiantia, acuta, extus albida, gibboso-inæqualia v. obsolete undulata ; peri-
thecium dimidiatum, subtus late deficiens, ad latera nigrum; sporæ in
ascis oblongis 8-næ, circ. 18 » longæ et 4-4'/2 » latæ, fusiformes, 6-locu-
lares. — Species valde distincta, juxta O. diagraphoidem Nyl. inserenda
est. — Ad ligna vetusta prope Point de la Hache in Louisiana : Dr Eck-
feldt, n. 218.
10. Opegraphella filicina Müll. Arg. Lich. Epiphyll., n. 49; Ope-
grapha filicina Montg. Cub., p. 18%; ad caules Arundinariæ macrocarpæ
prope St. Martinsville in Louisiana : Eckf., n. 640 (habitu et analytice op-
time cum planta phyllogena quadrans).
11. Melaspilea (s. Holographa) octomera Müll. Arg.; thallus
albido-virens, tenuissimus, lævis; apothecia '/-1 mm. longa, 25/100-30/100
mm. lata, sessilia, elliptica et oblonga, vulgo simplicia et recla, obtusa,
nigra et opaca, superne strato albo mox rarescente tecta, labia conniventia,
demum late hiantia et pro parte longitrorsum sulcata ; perithecium basi
completum at interdum attenuatum ; sporæ 8-næ, e hyalino fuscescentes
et fuscæ, 20-25 z longæ, 5-6 » lat, fusiformes, 8-loculares. — A simili
et proxima mexicana M. leucinoide Müll. Arg. differt apotheciis minoribus,
gracilioribus et sporis similiter brevioribus et gracilioribus, et a para-
guayensi M. epileuca Müll. Arg. recedit jam perithecio basi completo et
apotheciis demum non elongato-linearibus. — Corticola ad St. Martinsville
in Louisiana : Eckf., n. 770, et insuper ut videtur, n. 771 ad corticem
Quercus et n. 772 ad corticem Celtidis (ambæ sine sporis).
12. Melaspilea (s. Eumelaspilea) maculosa Müll. Arg. Gra-
phid. Feean., p. 21; Glyphis maculosa El. Fries Vet. Ac. Hand. 1820, p. 44:
44 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (4)
Melaspilea angulosa Nyl. Enum., p. 134. — Ad corticem Celtidis prope
St. Martinsville in Louisiana : Eckf. n. 777 et ibidem ad corticem Fraxini :
Eckf., n. 776.
13. Melaspilea (s. Melaspileopsis) cupularis Müll. Arg.;
apothecia in thalloalieno (Pyrenulæ) sita, 20/100-25/100 mm. lata, sessilia,
orbicularia et elliptico-orbicularia, alte crasso-marginata et cupulari-con-
cava; margo regularis v. demum leviter obtuse angulosus, cum disco con-
colore opaco-nigerrimus et nudus; perithecium basi completum ; epithe-
cium cæruleo-nigrum, crassum; lamina subhyalina ; asci late pyriformes,
apice pachydermei, 6-8-spori ; sporæ 15-23 » longæ, 5-9 » latæ, obovoideæ,
e hyalino fuscæ, 2-loculares; loculus superior vulgo distincte latior, ob-
tusus, inferior obtuse acutatus. — Juxta M. diplasiosporam Müll. Arg.
Graph. Feean., p. 22 locanda est et apotheciis cupularibus quasi afflatis
insignita est. — Super thallum Pyrenulæ ad St. Martinsville in Louisiana :
Eckf., n. 649.
14. Graphis (s. Aulacographa) duplicata Ach. Syn., p. 81;
Gr. condaminea (Fée) Mass. Memor., p. 111; corticola, Louisiana : Dr Eckf.,
n. 206. |
— — v. sublævis Müll. Arg. Graph. Féean., p. 35; corticola, Florida:
Calkins North Amer. Lich., n. 62 sub Gr. striatula (in meo specim. planta
nondum bene evoluta est).
15. Graphis (s. Aulacographa) striatula Nyl. Prodr. Nov.
Gran., p. 77. v. sublaevis Müll. Arg. Lich. Wils., n. 159; corticola, Flo-
rida : Calk. N. Amer. Lich., n. 56 pr. p.
16. Graphis (s. Aulacogramma) rimulosa (Montg.) Müll.
Arg. L. Costar., n. 137; ad corticem Frasini, St. Martinsville in Louisiana:
Dr Eckf., n. 749.
17. Graphis (s. Solenographa) assimilis Nyl. Prodr. Gall. et
Alger., p. 150; corticola, St. Martinsville in Louisiana: Dr Eckf., n. 746 et
753 pr. p. (junior, sine sporis) et prope Jacksonville in Florida : Calk. N.
Amer. Lich., n. 57.
18. Graphis (s. Eugraphis) scripta v. limitata Ach. Univ.,
p. 265; ad corticem Lagerstræmiæ prope St. Martinsville, Louisiana : Dr
Eckf., n. 668.
— — v. varia Ach. Univ., p. 265; ad corlicem Melie Azedarach, in
Louisiana : Dr Eckf., n. 750, et in corlice Quercus : D' Eckf., n. 752, 753
pr. p.
— — v. serpentina Nyl. Scand., p. 252; corticola, St. Martinsville in
Louisiana, ad corticem Gleditschiæ : D' Eckf., n. 873.
(5 J. MÜLLER. GRAPHIDEÆ ECKFELDTIANÆ. 45
19. Graphis (s. Anomothecium) Celtidis Müll. Arg.; thallus
cinereo-glaucescens, tenuissimus, lavis v. sublævis et opacus, demum
rimulosus ; lirellöe lineares, subsimplices, rectæ et varie curvatæ, immersæ.
dein emergentes, valde angustæ, 15/100-20/100 mm. latæ; margines thal-
lino-obtecti, angusti, conniventes, haud sulcati, demum leviter hiantes, ma-
defacti magis distantes; discus planus, leviter einereo-pruinosus, cæterum
nigro-fuscus; perithecium basi deficiens. lateraliter parte circiter dimidia
superiore aut brevius nigro-fuscum, cæterum hyalino-album ; asci 8-spori;
sporæ obtuse fusiformes, 25-40 » longæ et 8-10 » lat», 8-10-loculares, —
Affinis Gr. Mosquetensi Tuck. North Amer. Lich. II, p. 126, sed spora
majores et e contra minus divisæ. — Ad corticem Celtidis prope St. Mar-
tinsville in Louisiana : Dr Eckf., n. 742, 744. — Hæc species sectionem
distinetam : Anomothecium constituit, sequentibus characteribus recog-
noscenda : Labia sulcata; discus planus; perithecium basi deficiens,
superne nigro-fuscum, cæterum lateraliter hyalinum ; sporarum loculi
ultra %.
20. Graphis (s. Chlorographa) intertexta Müll. Arg.; thallus
fulvescenti-pallidus, tenuissimus, granuloso-rugulosus, evanescens ;
apothecia in orbillas cire. 4-5 mm. latas crebre conferta, subiniri-
calim compacta, emersa, 35/100-40/100 mm. lata ; rami lineares, obtusi :
labia thallino-turgida, nonnihil depressa, haud sulcata, conniventi-sub-
clausa, madefacta lalius hiantia; discus planus, glauco-albidus; perithecium
undique albido-hyalinum; epithecium fusculum ; lamina aquoso-hyalina;
sporæ in ascis 8-næ et pauciores, obtuse fusiformes, 20-45 » longæ, 7-8 u
latæ, 10-17-loculares. — Valde affinis Gr. poitzoidi Tuck., sed lirellæ
compactæ, labia turgidula crassiora et sporæ duplo minores. — Ligni-
cola, ad trabes vetustas prope Point de la Hache in Louisiana: Dr Eckf.,
n. 231.
21. Graphis (s. Chlorographa) poitæoides Tuck. North
Amer. Lich. II, p. 126, juxta proximam brasiliensem. Gr. chlorocarpellam
Nyl. ap. Krplh. Lich. Glaz., p. 56 et G. Tonkinensem Müll. Arg. inserenda
est. — Florida : Willey.
22. Graphis (s. Diplographis) rufula Montg. Guyan., n. 132,
p. 346; Tuck. North Amer. Lich. II, p. 125; Graphis subcontexta Nyl. Lich.
Nov. Caledon, p. 79; Graphis subparilis Nyl. Lich. Guin., p. 48 (fide specim.
Eckf.) ; prope Jacksonville in Florida : Dr Eckf., n. 611.
23. Graphis (s. Leucographis) Afzelii Ach.Syn., p. 85; Florida:
Calk. N. Amer. Lich., n. 59.
24. Graphis (s. Fissurina) Beaumontii Tuck. North Amer.
46 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (6)
Lich. II, p. 124. — Hæc juxta mauritianam Gr. gomphosporam Müll. Arg.
locanda est. — Ad corticem Fraxini prope St. Martinsville in Louisiana :
Dr Eckf., n. 704.
25. Graphis (s. Anomomorpha)turbulenta Nyl. Guin., p. 50;
Anomomorpha turbulenta Nyl. in Hue Lich. Exot., n. 2801. — Paraphyses
in lamina Kali caustico tractata bene perspicuæ, simplices, et sporæ semper
simplieiter biloculares ut valde juveniles 2-loculares sectionis Fissurinæ.
Generice a Graphide non separanda. Sectionis Anomomorphæ characteres
sunt: Labia non sulcata, discus planus; perithecium undique albo-hyalinum ;
sporæ biloculares. — Corticola prope Jacksonville in Florida : Dr Eckf.,
n. 715.
26. Graphina (s. Aulacographina) sophistica Müll. Arg. L.
B., n. 148; Graphis sophistica Nyl. Prodr. N. Gran., p. 74; corticola, ad
Magnoliam, prope St. Martinsville in Louisiana : Dr Eckf., n. 747, 748 et
ibidem ad Quercum : Dr Eckf., n. 874 (hujus lirellæ fere omnes læves).
27. Graphina (s. Schizographina) acrophæa Müll. Arg.;
thallus cinereo-albus, tenuissimus, lævis v. subtilissime granuloso-inæ-
qualis; lirellæ ex innato emersæ, 1-2 mm. longæ, evolutæ extus '/; mm.
lat, vulgo simplices, nonnihil curvato-flexuosæ, vulgo longe acuminat&;
labia longitrorsum sulcata, conniventia, extus fere usque ad verticem thal-
lino-corticata, summo apice nuda et nigra; discus linearis, niger ; peri-
thecium hyalinum, in sectione utrinque apice breviter nigrum; epithecium
nigro-fuscum, lamina cæterum aquoso-hyalina ; sporæ 8-næ, 30-36 » long,
cire. 12» et ultra late, 10-13-loculares, loculi 2-4-locellati. — Nulli nisi
brasiliensi Gr. parili (Krplh.) Müll. Arg. arcte affinis et ab ea diversa thallo
magis albo, læviore, lirellis sparsis et imo apice nudis, sporis minoribus
et minus divisis. — Corticola, ad St. Martinsville in Louisiana : Dr Eckf.,
n. 751.
28. Graphina (s. Chlorographina) abaphoides Müll. Arg.;
Graphis abaphoides Nyl. Lich. Guin., p. 48. In vieinitate Gr. frumentariæ
(Fée) Müll. Arg. inserenda est. — Corticola, in Florida : Calkins North
Amer. Lich., n. 61, et major pars numeri 55 (sub Graphide subvirginale),
ambæ sine sporis.
29. Graphina (s. Chlorographina) adscribens Müll. Arg.
L. Exot., n. 30; Graphis adscribens Nyl. Syn. L. Nov. Caled., p. 78, et Lich.
Japon., p. 108. — Valde affinis est Graphinæ rubiginose Müll. Arg. Gra-
phid. Féean., p. 44, sed thallus glaucus, lirellæ paullo validiores et discus
madefactus anguste planiusculus. — Corticola ad Jacksonville in Florida :
Dr Eckfeldt, sine n°.
(7) J. MÜLLER. GRAPHIDEÆ ECKFELDTIANÆ. 47
30. Graphina (s. Platygrammina) mendax Müll. Arg. L.
Nov. Caled., n. 88; Graphis mendax Nyl. Lich. Exot. Polynes., p. 244, et
Syn. L. Nov. Caledon., p. 75; corticola, St. Martinsville in Louisiana :
Dr Eckf., n. 741, 875.
31. Graphina(s. Platygrammina)subvirginalis Müll. Arg.;
Graphis subvirginalis Nyl. Lich. Guin., p. 49; thallus einereus, tenuissimus,
lævis vel minute rugulosus; lirellæ cire. 1-1'/s mm. longæ, 23/100-26/100
mm. lat», sepius astroideo-2-4-partitæ, adpresso-emersæ, cum thallo con-
colores ; labia sicca fere clausa, madefacta hiantia, turgidula, haud sulcata ;
discus planus, pulvere glauco-cinereo tectus ; perithecium hyalinum; sporæ
in ascis 2-6-næ, cire. 40-65 „ longæ, et 10-15 » late, lineari-ellipsoideæ,
utrinque obtusæ, dense circ. 18-20-loculares, loculi pro parte 2-3-locellati.
— Habitu medium tenet inter Gr. virgineam (Eschw.) et Gr. virginalem
(Tuck.). A priore differt colore non cæsio thalli non polito-lævis et lirellis
junioribus non immersis, a posteriore lirellis validioribus et ambitu et
magnitudine sporarum. — Corticola, in Florida: Calk. N. Amer. Lich.,
n. 55 pro minore parte (in meo specim.), mixta cum juniore @r. aba-
phoide.
— — v. fulvescens; Graphis virginea v. fulvescens Nyl. Lich. Guin.,
p. 49; discus nudatus et aurantio-fulvus. — Corticola, Florida : Willey
(mixta cum Graphide poitæoide Nyl.).
32. Graphina (s. Thalloloma) virginalis Müll. Arg.; Fissu-
rina virginalis Nyl. L. Guin., p. 50; thallus macula fulvo-pallescente indi-
catus, lævis; lirelle cire. 1 mm. longæ et breviores, cire. 25/100 mm.
lat, lineares, sımplices aut raro bifurcatæ, novellæ fissurinaceæ, fere im-
mersæ, dein bene emergentes; labia tenella at turgidula, integra et thal-
lino-corticata; discus perangustus, planus, livido-pallidus; perithecium
albido-hyalinum, summo apice livido-nigrescens; lamina aquoso-hyalina,
in sectione transversali pyramidalis, basi dilatata; sporæ in ascis 4-6-n®,
24-34 » longæ, locelli in series 6-8 dispositi, in quaque serie 2-3 (quorum
nonnulli interdum iterum bipartiti). — Prope Gr. incrustantem (Fée) lo-
canda — Corticola, in Floride (unde commun. el. Willey).
33. Graphina (s. Thalloloma) Cypressi Müll. Arg.; omnia ut
in Graphina glaucodermate (Nyl.) Müll. Arg., sed thallus albus (nec glauco-
flavicans), opacus (nec nitidulus), subpulverulento-scaberulus et granoso-
rugulosus; labia dein lirellarum paullo crassiora; sporæ utriusque conve-
niunt. — Ad corticem Cypressi prope St. Martinsville in Louisiana : Dr
Eckf.. n. 877.
34. Graphina (s. Thalloloma) glaucoderma Müll. Arg.: Gra-
48 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (8)
phis glaucoderma Tuck. North Amer. Lich. II, p. 124; corticola, Cuba : Ch.
Wright, n. 61; ad Mandeville in Louisiana : Dr Eckf., n. 703, et ad cor-
licem Magnoliæ in Florida : Calk. North Amer. Lich., n. 58.
39. Graphina (s. Thalloloma) incrustans Müll. Arg. Graph.
Feean., p. 47; Graphis incrustans Fée Ess., p. 60; Gr. nitidescens Tuck.
North Amer. Lich. II, p. 123. — Corticola, in Florida : Calk. N. Amer. Lich.,
n. 541, el ibidem ad corticem Hamamelidis : D' Eckf., sine n°, et in Cuba:
Ch. Wright, n. 68, 257.
36. Phæographis(s. Platygramma) dendritica (Ach.)Müll.
Arg. L. B., n. 458; ad ramulos Cratægi prope St. Martinsville in Louisiana :
Dr Eckfeldt, sine n°, et in Florida : Calk. North Amer. Lich., n. 56 pr. p.
37. Phæographis (s. Platygramma) erumpens Müll. Arg.;
Graphis erumpens Nyl. in Hue Lich. Exot., n. 2648; Florida : Calkins N.
Amer. Lich., n. 67.
38. Phæographis (s. Hemithecium) inusta (Leight.) Müll.
Arg. Bot. of Socotra, p. 378; St. Martinsville in Louisiana : Dr Eckf., n. 663.
— — v. parallela Müll. Arg. L. Manipur., n. 80; ad ligna vetusta,
Florida : Calk. N. Amer. Lich., n. 52 (sub Graphide dendritica).
39. Phæographina (s. Eleutheroloma) cæsiopruinosa
(Fée) Müll. Arg. Graph. Féean., p. 49; corticola, St. Martinsville in Loui-
siana : Dr Eckf., n. 762, et ad ramos Caryæ in Florida : Calk. North Amer.
Lich., n. 60 (sub Graphide scalpturata). — Specimina ambo male evoluta,
margo proprius minus nudatus et sporæ 8-næ abortivæ.
40. Arthonia gregaria £ obscura Körb. Syst., p. 291; St. Mar-
tinsville, ad corlicem Abeliæ : Dr Eckf., n. 782.
— — v. opegraphina Müll. Arg. L.B., n. 1492; prope St. Marlins-
ville ad corticem Celtidis : D' Eckf., n. 787.
41. Arthonia Eckfeldtii Müll. Arg.; thallus albus, submaculari-
tenuissimus, subfarinulentus, demum fere evanescens; gonidia chroole-
poidea ; apothecia ‘/2-2 mm. lata, orbicularia, ambitu regularia v. obsolete
angulosa, leviter prominula, modice convexa, fusco-nigra et nuda, made-
facta rufo-fusca, eircumeirca pallidiora; lamina superne Kali caustico
purpureo-violacea ; sporæ 8-næ, hyalinæ, circ. 14 » longæ et 5 » lat,
4-loculares, loculus summus nec major nec latior. — Species bene
distinc{a, prima fronte quasi formam macrocarpam A. luridæ Ach. simu-
lans, sed sporis 4-locularibus valde diversa est et ab A. cinnamomea
Müll. Arg. recedit apotheciis majoribus et sporis non macrocephalis. —
Ad corlicem Quercuum prope St. Martinsville in Louisiana : Dr Eckfeldt,
n. 778.
(9) J. MÜLLER. GRAPHIDEÆ ECKFELDTIANÆ. 49
42. Arthonia rubella Nyl. Arthon., p. 89; St. Martinsville in Loui-
siana; ad corticem Celtidis : Eckf., n. 785, 786; Caryæ : Eckf., n. 789,
Quercus : Eckf.. n. 783, 784, et Magnoliæ : Eckf., n. 791, et Perseæ : Eckf.,
n. 693. — Colore ludit, apothecia demum nigrescunt.
43. Arthonia epipastoides Nyl. in Flora 1873, p. 206; ad corti-
cem /licis opacæ, in Florida: Calk. N. Amer. Lich., n. 156 (pro Arthonia
punetiformi Ach. distributa).
44. Arthonia quintaria Nyl. in Flora 1885, p. 312; in Florida :
Calkins N. Amer. Lich., n. 160 (pro Arth. dispersa Nyl. distributa).
45. Arthonia polymorpha Ach. Syn., p. 7: ad corticem vetustum,
prope St. Martinsville : Dr Eckf., n. 246.
46. Arthonia asteriscus Müll. Arg.; (hallus cinereo-albidus, fere
maculari-tenuis, lævigatus, demum evanescens; gonidia chroolepoidea ;
apothecia nigra, ‘/1-*/2 mm.lata, orbicularia, minora ambitu integra vel an-
gulosa, majora quasi longius anguloso-radiantia et asteriscos 3-6-radiantes
simulantia, planiuscula et nuda, intus nigra ; sporæ in ascis elongato-obo-
voideis 8-n&æ, late digitiformes, 15-17 » longæ, 5 » latæ, 5-6-loculares;
loculus summus reliquis non major. — Est proxima A. polymorphæ Ach.,
sed multo gracilior et apotheciis minute breviter asterisciformibus dis-
tincta. Sporæ demum, ut in nonnullis aliis, nigro-fuscæ sunt. — Ad cor-
ticem Caryæ prope St. Martinsville in Louisiana : Dr Eckfeldt, n. 773.
47. Arthothelium interveniens Müll. Arg. in Bot. of Socotra,
p. 382; Arthonia interveniens Nyl. in Prodr. Nov. Gran., p. 104. — Ad
corlicem Quercus aquaticæ el Cypressi, prope St. Martinsville in Louisiana:
Dr Eckfeldt, n. 774 et 876.
48. Arthothelium macrotheca Müll. Arg. L. B., n. 818; Ar-
thonia macrotheca Fee Ess. Suppl., p. 42. — Louisiana, ad cortices : Dr
Eckf., n. 249, 660, et in Florida: W. W. Calkins N. Amer. Lich., n. 159
(sub Arthonia spectabili distributum).
49. Helminthocarpon Le Prevostii Fee Ess. Suppl., p. 156,
t. 35, fig. 11 ; Müll. Arg. Graph. Feean., p.53 ; ad corticem Celtidis et Berche-
miæ prope St. Martinsville in Ludoviciana : Dr Eckf., n. 986.
50. Sarcographa (s. Busarcographa) tricosa Müll. Arg. L.
B., n. 1100 ; Graphis tricosa Nyl. Prodr. Nov. Gran., p. 567; corticola, St.
Martinsville in Louisiana : Dr Eckf., n. 760.
51. Chiodecton heterotropoides Nyl. ap. Fourn. Pl. Mex., p. 5;
in Florida : Calk. North Amer. Lich., n. 13 sub Chiodecto Montagnei Tuck..
sed planta Tuckermanni, sat similis, est Arthothelium lacteum Müll. Arg.
52. Glyphis favulosa v. confluens Müll. Arg.; Glyphis confluens
50 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (10)
Zenk. in Goeb. et Kze. Waarenk. I, p. 163, t. 21 ; in Florida : Calk. N. Amer.
Lich., n. 145, sub Glyphide Achariana Tuck., in qua, sensu Tuck., com-
prehensa est.
53. Allarthonia albovirescens Müll. Arg.; Arthonia albovires-
cens Nyl. Lich. Ins. Guineens., p. 51. — Gonidia sphærica, simplicia, 4-7 y
lata. Sporæ a cl. Nylander desriptæ nondum bene evolutæ erant, nec paren-
chymaticæ, locellis vix discretis. Copiosæ coram sunt, 20-35 » longæ,
10-12 x latæ, 10-16-loculares. Loculi brevissimi, multoties latiores quam
longi, intermedii reliquis validiores, sæpe nonnihil undulati, at iterum
longitrorsum divisi desunt. — Ad corticem Ilieis Cassinis in Florida : Cal-
kins N. Amer. Lich., n. 154, Eckfeldt, et ad Ilicem Dahoon : Eckfeldt,
n. 791.
51
BOCHLIARDO
BOTANISTE ITALIEN INCONNU
PAR
William BARBEY
Un aimable correspondant nous a offert le 16 février 1894 pour la
Bibliothèque de l’Herbier Boissier trois ouvrages que nous ne possédions
heureusement pas et à propos du dernier il ajoutait ce detail très inté-
ressant : « Ce catalogue des plantes des environs de Pignerol fut trouvé
dans le sac d’un soldat autrichien blessé à mort à la bataille de Solferino
et qui vint rendre le dernier soupir dans mon ambulance le soir. Je
viens de retrouver au fond de ma bibliothèque ce livre qui n'offre qu’un
intérêt local de curiosité. Si vous ne l’aviez pas ainsi que les deux autres.
je serais heureux que vous voulussiez bien les accepter. »
Le 20 février notre généreux docteur ajoutait : « Bochiardo est un
botaniste inconnu dont l’ouvrage évidemment destiné à être publié
n'aura pu l'être faute de monnaie. »
Ce catalogue forme un beau volume de 257 pages in-A°, remarquable-
ment bien écrites. Il est difficile de s'expliquer comment ce livre est
arrivé dans le sac de ce malheureux troupier autrichien; quel était son
but en se chargeant ainsi dans les campagnes brülantes de la Lom-
bardie ? Peut-être était-ce une cuirasse contre les balles sardes qui
auraient difficilement percé ce beau papier; malheureusement le volume
est intact et le pauvre soldat a succombé sur la terre étrangère. Nous
ignorons son nom, mais il nous a conservé celui de Bonifacio Felice
_Bochiardo di Pinerolo dont nous n'avons pu retrouver de traces dans les
bibliothèques suisses ou italiennes. Son manuscrit italien est intitulé :
52 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (2)
CAMPO BOTANICO PINEROLIESE
ovvero Descrizione delle Piante Selvatiche vale a dire di quelle, che spon-
taneamenta nascono senza coltura nel contorno di Pinerolo, tra lo spazio
d’un miglio circa, compresi à funghi; annessavi pure la descrizione delli
Animali selvatici, che ritrovansı fra lo stesso distretto, con alcune altre
notizie non disconvenienti.
Opera dello speziale
BONIFACIO FELICE BOCHIARDO
DI PINEROLO
a comodo utilità, e curiosità de Speziali, none men, che de Medici, od
alteri studiosi suoi compatrioti.
MDCCLXXX.
L'ouvrage se compose d’une Préface, une Introduction et trois Parties.
La première partie contient l’énumération des plantes qui se ren-
contrent dans un rayon de un mille autour de Pignerol; elles depassent
le chiffre de 600.
La seconde partie a les chapitres suivants :
Chapitre I. Noms vulgaires des plantes.
» II. Noms vulgaires des champignons.
» III. Époque de floraison de mars à la fin d’aoüt.
» IV. Plantes employées comme aliments et comme medi-
camenis.
» NV. Plantes employées en pharmacie.
» VI. Espèces cultivées en agriculture.
» VIT. Végétaux fournissant des couleurs.
Puis vient une troisième partie renfermant la description ou plutôt
l’enumeration de tous les animaux sauvages du district de Pignerol.
S'il n'existe pas une flore des environs de Pignerol, le travail de
Bochiardo sera intéressant à consulter par le botaniste qui voudra l’en-
treprendre et c’est à ce titre que nous avons cru bien faire en signalant
le manuscrit qu'un accident a fait inopinément tomber entre nos mains,
31 mars 1894.
33
CHAMPIGNONS DE L'ÉQUATEUR
(PUGILLUS IV)
N. PATOUILLARD et G. de LAGERHEIM
Planche II.
HYMENOMYCETES
A. — Homobasidiés. é
HYGROPHORUS Fr.
H. miniatus Fr. Epieris., p. 330.
Sur la terre. Milegalli. Juillet.
LENTINUS Fr.
L. tener Kl. in Fr. Epicris., p. 389.
Sur le vieux bois. San Jorge. Juillet.
POLYPORUS Fr.
P. floridanus Berk. Fung. Brit. Mus., p. 376.
Sur les trones d’arbres. Pululahua. Avril.
P. sericeus Pat. nov. sp.
Vieux troncs. Pichincha. Juin.
P. pileo coriaceo, tenui, semi-orbiculari, postice scutato-adfixo, margine
inflexo, integro vel vix sinuato, acuto, azono, candido, pilis longis, prostra-
tis, sericeis, albis, undique tecto, 3 cm. lato, 2 cm. longo, 2 mm. crasso;
hymenio carneo-albido, vibranti; tubulis brevibus; poris angulosis, 1/; mm.
latis, dissepimentis integris, obtusis, glabris; contextu candido.
Espece voisine de P. velutinus et de P. conchoides, mais differente par ses
pores plus grands et son hymenium non gelatineux.
54 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (2)
P. hemileucus Berk. et Curt. Journ. Linn. Soc., X, p. 312.
Vieux trones. San Jorge. Juillet.
P. conchatus Pers. var. Bambuse Pat.
Tiges pourries de Chusquea. San Jorge. Juillet.
Entièrement résupiné, séparable, mince, orbiculaire; marge villeuse,
jaune ; tubes courts, obliques ; cystides rouges ou brunâtres, spiniformes,
rares; hyphes de la trame jaunes.
Cette plante a un port analogue à celui des formes résupinées de P. bam-
businus, mais elle diffère de ce dernier par sa texture moins compacte, sa
trame plus mince et ses pores bien plus petits.
PORIA Pers.
P. rhodella Fr. Syst. Mye., I, p. 380.
Sur le bois pourri. Pululahua, San Jorge.
P. vincta Berk. Fung. Doming., n° 26.
Bois pourri. Pululahua, Canzacoto.
FAVOLASCHIA Par.
F. saccharina Pat. n. sp.
Tiges pourries de Chusquea. San Jorge. Juillet.
F. pileo albido, carnoso-coriaceo, horizontali, reniformi, postice margınato.
pruinoso-pulverulento, 1-2 mm. lato, margine involuto; hymenio glauco,
concavo; poris minutis (200 z latis), distantibus, angulosis, dissepimentis
crassis, pruinosis, integris; stipite puncto dorsali adfixo, curvato, gracili,
tereti, 1 mm. longo, vix !/s mm. crasso, albido-pruinoso ; contextu albo vix
gelatinoso; pellicula pilei, cellulis subhyalinis, ovoideis, verrucosis 25-30X
20 », composita.
Espèce voisine de F. auriscalpium.
TRAMETES Fr.
Tr. Chusque Pat. n. sp. PI. II, fig. 7.
Sur tiges mortes de Chusquea. San Jorge.
Tr. pileo sessili, orbiculari, 2-3 mm. diam. puncto dorsali adfixo, albo,
villoso, margine acuto, integro, recto vel leviter inflexo ; hymenio pallide
rufo vel albido, concavo, plano vel convexo; poris minutissimis, nudo oculo
vix perspicuis, angulosis, dissepimentis tenuibus, mollibus, subintegris ;
basidiis clavatis, 20 » longis, A-sterigmalieis; cystidiis nullis; sporis hya-
linis, ovoideis, levibus, 5x3 »; contextu firmo, albo, non gelatinoso.
Ce petit champignon ressemble aux espèces sessiles de Favolaschia, mais
s'en éloigne par sa constitution, il est affine à Trametes Sprucei Berk.
LP ar Z
en.‘ x
(3) N. PATOUILLARD ET G. DE LAGERHEIM. CHAMPIGNONS DE L'ÉQUATEUR. 55
HYDNUM Fr.
H. ochraceum Pers. Synops., p. 559.
Sur le bois mort. Jardin botanique de Quito. Juillet.
H. andinum Pat. n. sp. ;
Vieux troncs pourris. Canzacoto. Juillet.
H. pileo levi, membranaceo, tenui, 1/2 mm. erasso, orbiculari, 12-15 mm.
diam., plano, rufo-ochraceo, pruina alba consperso; stipite brevi, erecto,
tereli, 5 mm. longo, 1-2 mm. crasso, brunneo-ochraceo, pruinoso, latera-
liter adfixo; aculeis albis, conferlis, gracilibus, acutis, simplicibus, prui-
nosis; cystidiis hyalinis, subfusoideis, acutis, 10 » altis, levibus; sporis
globosis, hyalinis, minute asperulis, 5-6 » diam.; trama albida, firma,
epelliculosa.
La pruine qui recouvre toute la plante est causée par des mèches pileuses
très courtes, émanant des couches périphériques.
H. citreum Pat. n. sp.
Sur les vieux troncs pourris à terre. Pululahua.
H. subiculo latissime effuso, undique adnato, tenuissimo, citreo-aurantiaco ;
aculeis brevibus, obtusis, concoloribus; trama albida, ceracea, undique hy-
menio tecta; basidiis clavalis; eystidiis nullis, sporis hyalinis, levibus, mi-
nutis (3-4X21/2 2), ovoideis.
Croüte étalée, épaisse de 130 » environ, céracée, non crevassee; aiguillons
arrondis, glabres, fertiles sur toute leur surface, même à la pointe. Cette
espèce touche à Grandinia par sa consistance et ses aiguillons obtus, mais
s’en éloigne par la forme plutôt allongée et hydnoïde de ces organes et doit
se placer à côté de H. fuscoatrum.
IRPEX Fe.
I. brevidens Pat. n. sp.
Sur le bois mort. Pululahua. Février.
I. resupinatus, arcte adnatus, tenuis, dilute ochraceus, margine sterili al-
bido, membranaceo, levi, tenuissimo, glabro vel flocculoso, lato, cinctus;
hymenio minutissime reticulato-poroso, dentibus integris vel laceratis, pla-
niusculis vel teretibus, 250 » altis formato; basidiis clavatis; sporis ovoideis,
hyalinis, levibus, 31/2 X4-5 »; eystidiis nullis.
Espèce délicate derivant de Poria, remarquable par sa texture presque
hypochnoïde. Elle forme des plaques longues de 10-15 centimètres.
I. quisquiliaris Pat. n. sp.
Sur les brindilles et petits rameaux morts, à terre. Pululahua.
I. sessilis, resupinatus, orbicularis, 3-20 mm. diam., tenuis, coriaceo-lig-
nosus, sparsus vel confluens; pileo azono, fusco, levi, breviter sericeo-velu-
tino, margine libero plus minus reflexo, acuto, tenui, sinuato incisove ;
56 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (4)
hymenio brunneo-fusco, glabro, primitus levi, dein tuberculoso-aculeato ;
aculeis teretibus vel compressis, lignosis, obtusis, confertis, radiantibus vel
inordinatis, 1/2 mm. longis; cystidiis numerosis, longissimis, fusco- brunneis,
acutis, crasse tunicatis; contextu fulvo.
Espèce très remarquable par ses cystides analogues à ceux d’I. cinnamo-
meus et d’Hymenochete.
I.? lamellosus Pat. n. sp.
Sur le bois pourri. San Jorge. Juillet.
T. pileo horizontali, subreniformi vel ovato-spatulato, rufo, pusillo (2-3 mm.
longo), minute villoso, coriaceo-lignoso, margine acuto, inciso, striatulo;
hymenio rufo, infero, undique lamellulis radiantibus confertis, lacerato-
dentatis obsito ; eystidiis nullis; contextu albo; stipite laterali, rufo, tereti,
2- mm. longo, vix 1 mm. crasso, farcto, villosulo, basi inflatulo, nigri-
cante.
Espèce formant dans le genre Irpex un type tout spécial, pour lequel il
serait facile de créer un genre particulier.
ODONTIA Fe.
O. andina Pat. n. sp.
Bois et écorces pourries. Pululahua. Février.
0. effusa, indeterminata, rimosa, crustacea, arcte adnata, albido ochracea,
ambitu similari ; hymenio e papillis conicis, minutis, erectis, dense gregariis,
1/: mm. altis, acystidiatis, sepe incrustatis, obsito; basidiis 2-4 sterigmaticis ;
sporis ovoideis, hyalinis, levibus 8-10 6-8 y.
STEREUM Fr.
St. pulchrum Cooke in Sacc. Sylloge, VI, p. 561; Massée Monogr. theleph.,
p. 184.
Sur de petits rameaux morts. Quito. Juillet.
St. rufo-fulvum (Mtg.) Fl. Chil. VII, p. 381 (Cortieium).
Bois pourri. Pululahua. Février.
Plante mince, à trame blanchâtre formée d’hyphes peu serrées, cylindra-
cées, larges de 3 », pourvues de boucles; hymenium de basides allongées,
claviformes, à 4 sterigmates (50-60 10-12 »), spores hyalines, cylindracées,
obtuses aux deux extrémités, droites ou un peu courb6es (8-10 <4-5 x), cys-
tides mesurant 80-120%x10-20 », allongés fusiformes, aigus, à parois minces,
lisses ou ruguleuses par des incrustations, à cavité centrale tapissée vers la
partie supérieure d’une couche de matière refringente. Le duvet brun, qui
recouvre l'extérieur de la plante, est formé d’hyphes analogues à celles de la
trame, mais plus rameuses, moins serrées et colorées en brun.
«
(5) N. PATOUILLARD ET G. DE LAGERHEIM. CHAMPIGNONS DE L'ÉQUATEUR. 57
PUNCTULARIA Par. n. gen.
Receplaculum resupinatum, coriaceo-membranaceum, tubereulis carnosulis,
marginatis, globosis, confertissimis obsitum; basidiis clavatis, 2-4 sterig-
maticis ; sporis hyalinis, ovoideis; cystidiis nullis.
Groupe voisin de Corticium et de Grandinia, mais qui se distingue de l’un
et de l’autre par l'hymenium, qui est distribué seulement à la surface de
tubereules : c'est en quelque sorte un Corticium à disposition de Porothelium.
Une seule espèce : P. tuberculosa (Cort.? tuberculosum Pat. Champ. de
l’'Equateur. Pug. 2, p. 8). Pl. I, fig. 1, de Puente de Chimbo.
CORTICIUM Fr.
C. comedens Fr. Epier., p. 565.
Sur de petits rameaux morts, qu'il décortique. Pululahua.
C. lacteum Fr. Epier., p. 560.
Sur écorces pourries : Playas, Pululahua; sur feuilles mortes d’Acrosti-
chum : Pichincha.
C. agglutinans Pat. n. sp.
Trones pourris. San Jorge. Juillet.
C. effusum incrustans, tenue, himantioideum, albido-ochraceum, non ri-
mosum, leve, venosum vel minute rugosum, margine adpresso-sericeo ; con-
textu tenui, compacto ; basidiis clavatis; eystidiis hyalinis, crassiuscule tuni-
catis, protoplasmate repletis, levibus vel minute granulosis, teretibus aut
conicis, rectis, distantibus, 30-45X5-7 4; sporis hyalinis, levibus, ovoideis,
8x5 4.
Espèce analogue à C. lacteum, mais différente par ses caractères micros-
copiques.
C. stratosum Pat. n. sp.
Sur les écorces. Pichincha, San Jorge.
C. omnino resupinatum, arcte adnatum, crassiusculum, suberoso-indu-
ratum, immarginatum, late effusum, leve aut rugulosum, rimosissimum ;
hymenio incarnato, sub lente pruinoso; eystidiis subconicis, rugulosis, crasse
tunicatis, albis, 16-20X10 »; contextu distincte stratoso, roseo-ochraceo ;
sporis non visis.
Par son aspect ce Corticium ressemble à C. incarnatum, mais sa trame
zonée et ses cystides formant des couches superposées, le séparent facilement
de cette espèce. Il forme des plaques de 3-6 cm. de longueur, épaisses de 1 mm.
environ.
C. ochraceo-lividum Pat. n. sp.
Sur le bois mort. San Jorge. Juillet.
C. resupinatum, effusum, arcte adnatum, ceraceum, non rimosum, leve,
BULL. HERB. BOISS., février 1895. b)
58 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (6)
ochraceo lividum ; margine fugaci, albo-pulverulento; eystidiis nullis; sporis
ovoideo-curvulis, levibus, hyalinis, 6X1-2 y.
Plante tres mince formant sur le bois pourri des plaques de 5-8 cm. de
longueur.
HYPOCHNUS Fr.
H. sulfureus (Pers.) Schröt.
Tiges pourries de Chusquea. San Jorge.
Mycelium sulfurin ou ocracé, himantioide, émettant des cordons en forme
des rhizomorphes. Lame fructifère fauve, peu adhérente au support, molle,
floconneuse, portant des basides claviformes et des cystides en fuseaux al-
longés, à parois minces souvent incrustées d’une matière jaune ; spores petites,
ovoides arrondies (3-4 2).
H. Euphorbiæ Pat. n. sp.
Troncs secs d’Euphorbia. Pululahua.
H. effusus, tenuis, arachnoideus vel submembranaceus, albido-ochraceus ;
hyphis primariis hyalinis, enodosis, 1,5-2,5 4 crassis ; hyphis fertilibus ra-
mosis, fasciculatis; cystidiis cylindraceis, hyalinis, crassiuscule tunicatis,
subtorulosis, simplicibus, 33-40 4-5 »; sporis ovoideo-globosis, hyalinis,
levibus.
H. andinus Pat. n. sp.
Sur la terre. Pichincha. Mars.
H. terrestris, latissime effusus, tenuis, mucedineus, albidus, contextu sub-
nullo; basidiis glomeratis, claviformibus, hyalinis, 25x10», 4 sterigm. cys-
tidiis sparsis, hyalinis, teretibus, apice obtusis vel acuminatis, tenuiter tuni-
catis (55-60 8-10 x); sporis hyalinis, levibus, globosis, 6-7 x diam.
Espèce voisine de Gortieium epigeum Ellis.
HYMENOCHATE Lev.
H. corticolor Berk. et Ravenel in Rav., III, 30.
Sur les écorces. Pululahua.
H. leonina Berk. et Curt. Cuban Fungi, n° 423,
Sur les vieux troncs. San Jorge.
H. corrugata (Fr). Lev. Ann. sc. nat., 1846, p. 152.
Bois pourri. Canzacoto. Juillet.
PTERULA Fr.
P. multifida Fr. Hym. Eur., p. 682.
Forme typique. Sur le bois mort ä Canzacoto; forme peu rameuse, non
cespiteuse, sur Chusquea à San Jorge.
P. incarnata Pat. n. sp.
Sur brindilles pourries à terre. Canzacoto.
P. pusilla, 3-5 mm. alta, sparsa vel cespitosa, rigida, tenaci, erecta, pal-
(7) N. PATOUILLARD ET G. DE LAGERHEIM. CHAMPIGNONS DE L'ÉQUATEUR. 59
lide incarnata, ramosa ; ramis patentibus, simplicibus, pallidioribus, undique
basidiferis ; sporis non visis.
Cette espèce est une sorte de Cératelle rameuse et tenace.
B. — Hétérobasidiés.
SEPTOBASIDIUM Par.
S. frustulosum (B. et C.) Pat. Bull. Soc. Myc.. Fr. 1894. Aymenochete frustu-
losa Berk. et Curt. Cuban Fungi, n° 428.
Sur le bois mort. Balao. Décembre.
TREMELLA Fr.
T. viscosa Berk. Outl., p. 258.
Sur rameaux morts de Coriaria thymifolia. Pululahua.
T. ochracea Pat. n. sp.
Sur Chusquea pourri. San Jorge. Juillet.
T. effusa, corticioidea, 3-5 cm. longa, tenuissima, ochracea, subgelati-
nosa, vix pellucida; basidiis subglobosis, cruciatim 4-septatis, 10-12
diam. ; sporis non visis,
Plante d’une très faible épaisseur, à peine visible sur le bois à l'état sec.
HETEROCHÆTE Par.
H.? Solenia Pat. n. sp.
Sur de petits rameaux morts. San Jorge.
H.? resupinata, irregulariter effusa, orbicularis vel repanda, 2-6 mm.
lata, albido ochracea ; subiculo tenuissimo, pulverulento, albido; setulis
pseudoparenchymaticis numerosissimis, albido ochraceis, nudo oculo vix
conspicuis, 100-200 X 30-50 x, densissime stipatis, erectis, teretibus, undi-
que cystidiis hyalinis acutis, crasse tunicatis, rugosis, 20 X 4 », ciliolatis ;
basidiis sporisque non visis.
Cette plante a le port de tous les Heterochæte et ne semble pas être un
Odontia. Les soies cylindriques et dressées lui donnent l'aspect de Solenia
fasciculata dont les tubes seraient fermés.
SEBACINA Tu.
S. reticulata Pat. n. sp.
Sur bois dénudé pourri. San Jorge. Juillet.
S. resupinata, irregulariter effusa, tenuis, fibrilloso-membranacea, non
gelatinosa, margine fibrilloso-radiante, albo-alutacea, sub lente tenuissime
reticulata ; basidiis globosis vel ovoideis, stipitatis, hyalinis, 10-15 X 8-12 »;
sporis non visis.
60 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (8)
La surface de cette espèce ressemble à celle d’un poria à tubes extrême-
ment courts et à pores petits et anguleux. Specimens immatures.
S. mucedinea Pat. n. sp.
Bois et brindilles à terre. Pululahua.
S. resupinata, effusa, tenuissima, mucedinea, maculas albidas 1-3 cm.
longas efficiens; contextu albo, ex hyphis ramosis, hyalinis, laxe contextis,
3 « erassis, composito; basidiis ovoideis, 2-4 cruciatim septatis, hyalinis,
15-18 X 10-12; sporis hyalinis, cylindraceo curvulis, guttulatis, 10 X 5x.
Plante épaisse de 40-60 », non gélatineuse et ressemblant à une pruine
blanche à la face inférieure des brindilles pourissant sur le sol. Voisine de
S. Letendreana.
DITIOLA Fr.
D. radicata? Fr. Syst. Mycol., I, p. 170.
Sur le vieux bois. San Jorge.
Specimens jeunes, immatures, paraissant se rapporter à l’espece d'Europe,
mais insuffisamment caractérisés.
GASTÉROMYCÈTES
LYCOPERDON Tourn.
L. umbrino-fuscum Pat. n. sp.
La Magdalena pres Quito. Juin.
L. subglobosum, sessile, peridio membranaceo, deorsum fusco-plumbeo-
nitenti, glabro, sursum umbrino, verrucis umbrinis, minutissimis, acutis
dense consperso, osculo angusto dehiscenti; gleba lanosa, fusco-umbrina ;
sporis globosis, levibus, brunneis, 4-5 » diam., hilo minuto suffultis; capil-
litio ex hyphis brunneis, ramosis, 5-6 x crassis composito; basi sterili
umbrina, gossypina, bene evoluta.
Plante de 2- cm. de diamètre, voisine de L. hirtum et de L. atropur-
pureum.
GEASTER Mich.
G. saccatus Fr. Syst. Myc., IL, p. 16.
Sur la terre. Pululahua, Gualea.
G. Spegazzinianus de Toni Rev. Geast., p. 19.
Sur la terre. Pululahua.
(9) N. PATOUILLARD ET G. DE LAGERHEIM. CHAMPIGNONS DE L'ÉQUATEUR. 61
MYXOMYCÈTES
CHONDRIODERMA Rosr,
Ch. frustulosum Pat. n. sp. PI. II, fig. 6.
Sur tiges herbacées pourries. San Jorge. Juillet.
C. peridiis sessilibus, globosis, 1 mm. diam., stipatis, calceo albis, in
frustulas ‘numerosas, minutas, orbiculares secedentibus, hypothallo albo
insidentibus, tunica interna tenuissima, iridescente; columella globosa, alba,
caleigera; capillitio nitide violaceo, floceis fasciculatis, gracilibus, subsim-
plicibus, 180-200 X 2 ». hinc inde nodosis, pluries anastomosantibus com-
posito ; sporis globosis, 10-11 » diam., atro violaceis, verruculosis.
CLATHROPTYCHIUM Rost.
C. rugulosum (Wallr.) Rost. Monogr., p. 225, fig. 25, 28, 29, 50.
Sur le bois pourri. Canzacoto. Juillet.
Nos spécimens appartiennent à la forme ochracée.
PHYCOMYCÈTES
PERONOSPORA Corpa
P. leptosperma de Bary.
var. ß Siegesbeckiæ Lagerh.
Sous les feuilles d’un Szegesbeckra. Pichincha.
Strato albo, laxo. Conidiophoris arborum modo divisis, 200-300 altis,
40 2 crassis, corona ramis plerumque tribus, cylindricis, rectis, erecto-
patentibus, ramulis ultimis 6-12 » longis, rectis, "subulatis, angulo recto
patentibus. Conidiis ovali-globosis, 27-30 » diam., membrana achroa.
Oosporis ignotis.
SYNCHYTRIUM Bar. et Wor.
S. œcidioides (Peck.) Lagerh. Champ. de l’Equat., Pug. I, p. 13.
ß citrinum Lagerh. n. var.
Sporangiis contentu citrino (nec aurantiaco ut in forma x).
Sur les tiges et les feuilles de Desmodium à Quito et à Banos.
S. andinum Lagerh. n. sp.
Sur les feuilles d'un Ranunculus à Chillogallo près Quito.
Verrucis multicellularibus rubro-brunneis, sæpe confluentibus; soris glo-
bosis vel ellipsoideis, 60-110 » in diam., sporangiis numerosis, irregularibus,
62 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (10)
e mutua pressione angulatis, 40-60 » diam., contentu aurantiaco, sporangiis
perdurantibus solitariis, globosis, diam. 80-120 », membrana crassa, fusco
brunnea, levi cinctis.
Espèce voisine de S. Taraxaci.
CLADOCHYTRIUM Nowak.
C. Arfarfæ Lagerh. Zeitschr. f. Pflanzenkr., 1895.
Dans les racines de Medicago sativa près de Latacunga (leg. Riofrio).
USTILAGINÉS
USTILAGO Pers.
U. Cenchri Lagerh. n. sp.
Dans l’épi d’un Cenchrus à Riobamba.
Soris aterrimis, pulverulentis, spicam inelusam destruentibus; sporis
angulato-ovalibus vel angulato rotundatis, diam. 8-12 x, episporio atro-
brunneo, levi, pellucido.
U. quitensis Lagerh. n. sp,
Dans la panicule de Gynerium argenteum. Quito et Ambato. Commun.
Soris atro-olivaceis, pulverulentis, paniculam evolutam destruentibus ;
sporis ovalibus vel rotundatis, diam. 6-10 x, episporio atro-olivaceo, dis-
tincte subtiliter echinulato, pellucido.
Cette espèce détruit la panicule du Gynerium de la même manière que
l’Ustilago segetum détruit son support.
U. Parlatorei Fisch. Wald.
Dans les feuilles d’un Rumex à Rumipamba près de Cotopaxi; janvier.
U. olivacea (DC.) Tul.
Dans les ovaires d’un Rhyncospora a Torneado. Decembre.
CINTRACTIA Cornt.
C. axicola (Berk.) Cornu.
Dans la région florale d’une cypéracée (Rhynchospora?), à San Nicolas,
Octobre.
UROCYSTIS RABEnH.
U. occulta (Wallr.) Rabenh.
Dans les feuilles d’une graminée à Chillogallo près Quito.
(11) N. PATOUILLARD ET G. DE LAGERHEIM. CHAMPIGNONS DE L'ÉQUATEUR. 63
UREDINES
UROMYCES Lk.
U. Euphorbiæ (Schwein.).
Sous les feuilles d’un Euphorbia à Balao.
U. Hedysari paniculati (Schw.) Farl.
Sous les feuilles d’un Desmodium à Pallatanga.
U. Phaseoli Pers.
Sous les feuilles de Phaseolus dans un jardin à Riobamba.
PUCCINIA Pers.
P. Agropyri Ell. et Ev.
Sur l’Agropyrum glaucum dans les environs de Quito et d’Ambato; sur
Clematis sericea; commun dans la region tempérée.
P. Hydrocotyles (Lk.) Cooke.
Sur plusieurs espèces d’Hydrocotyle ; commun dans la région tempérée.
P. Lagerheimiana Diet. in Hedw. 1892, p. 288.
Sur les feuilles, rameaux et fruits d'un Ægiphila à Toldo, pres de Rio-
bamba. Août.
P. Arechaveletæ Speg.
Sous les feuilles de Cardiospermum à Pesqueria et Pelileo.
P. Dichondræ Montagne.
Sous les feuilles d’un Dichondra, aux environs de Quito.
P. Ipomææ Cooke.
Sous les feuilles d’un Ipomea, à Pallatanga.
P. pallidissima Speg.
Sous les feuilles des Stachys, à Quito et entre Yerbas buenas et Pallatanga.
P. appendiculata Wint.
Sous les feuilles de Tecoma Gaudichaudi, à Guyaquil.
P. Lantanæ Farl.
Sous les feuilles d’nn Lantana, à Banos.
P. tuberculata Speg.
Sous les feuilles d’un Lantana, à Puente de Chimbo.
P. Synedrellæ Lagerh. in Sydow. Uredin.
Sous les feuilles d’un Synedrella à Puente de Chimbo.
P. Spegazzinii de Toni.
Sous les feuilles de Mikania à Puente de Chimbo et Banos.
PHRAGMIDIUM Link.
P. deglubens (B. et C.) Toni.
Sous les feuiles d’un Coursetia à Banos, entre Mocha et Ambato, entre
Riobamba et Cajabamba, à Pomaski, ete.
64 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (12)
RAVENELIA Berk.
R. appendiculata Lagerh. et Diet. in Hedw., 1894, p. 65.
Sur les feuilles d’un Phyllanthus à Puente de Chimbo, août et à San Ni-
colas. Octobre. |
R. Lagerheimiana Diet. in Hedw., 189%, p. 65.
Sur les feuilles d'un Calliandra à Pallatanga. Août.
R. echinata Lagerh. et Diet., loc. cit., p. 69.
Sur les feuilles d’un Calliandra à Guamampata. Août.
_R. pygmæa Lagerh. et Diet., loc. cit., p. 67.
- Sur les feuilles d’un Phyllanthus. Puna pres Guayaquil. Decembre.
CRONARTIUM Fries.
C. prælongum Wint.
Sous les feuilles d’un Eupatorium à Puente de Chimbo.
COLEOSPORIUM Lev.
C. Viburni Arth.
Sous les feuilles d’un Viburnum entre Quito et San Jorge.
C. Elephantopodis (Schwein.) Thüm.
Sur un Elephantopus à Playas. Septembre.
ÆCIDIUM Pers.
A. Cissi Wint.
Sous les feuilles de Cissus à Puente de Chimbo, Pesqueria et Guamam-
pata
UREDO Pers.
U. Ficus Cast.
Sous les feuilles de Ficus Garica à San Nicolas et Pallatanga.
U. maculans Pat. et Gail. Champ. du Venezuela.
Sous les feuilles d’une Amaranthacée à Balao.
U. Cornui Har. Not. crit. s. quelg. Ured., p. 9.
Sous les feuilles d’un Euphorbia arborescent & Quito.
DISCOMYCETES
HELOTIUM Fr.
H. epiphyllum Pers.
Sur feuilles mortes, à terre. Pululahua. Février.
ati
(13) N. PATOUILLARD ET G. DE LAGERHEIM. CHAMPIGNONS DE L'ÉQUATEUR. 65
ERINELLA Quez.
E. bicolor Pat. n. sp.
Sous les feuilles languissantes d’un arbre indetermine. San Jorge. Juillet.
E. sparsa, sessilis, minuta (1/3 mm. diam.), ceracea, urceolata, extus
alba, sub lente tomentosa, granulis calcareis, angulosis obsita; hymenio
concavo, auranliaco; ascis eylindraceis, apice capitatis, 100-120 X 5-6 »,
8-sporis, ope iodii non cærulescentibus, filiformi-paraphysatis ; sporidiis
linearibus, ascis æquilongis, À 1/2-2 » crassis, multiseptatis, artieulis circiter
10 z longis.
Espèce très élégante, ressemblant à une miniature de Dasys. bicolor.
L'extrémité supérieure des thèques est capitée comme dans les Cordyceps.
SCHIZOXYLON Pers.
S. Bambusicolum Speg.
Tiges morles de Chusquea. San Jorge. Juillet.
EXOASCUS Fuck.
E. Cerasi (Fuck.) Sadeb.
Sur les feuilles de Prunus salicifolia H. B. K., très commun à Quito et à
Ambato (déterminée par M. Sadebeck),
MAGNUSIELLA Sapee.
M. fasciculata Sadeb. et Lagerh. ined.
Sous les feuilles d’une fougère à Rio Machangara pres Quito.
DIPODASCUS LAGERH.
D. albidus Lagerh. in Pringsh. Jahrb. Bd. XXIV.
Dans le suc d'un Puya à Pululahua.
PYRÉNOMYCÈTES
ASTERINA Lev.
A. melastomatis Lev.
Sur les feuilles d’un Melastoma. Pululahua. Février.
A. vagans Speg.
Sur les feuilles de divers Solanum. San Jorge, Pululahua
DIMEROSPORIUM Fuck
D. filamentosum Pat. et Gail. Ch. du Venezuela (Asterina).
Parasite de Meliola Durante sur tiges de Duranta à Rio Machangara. Avril,
66 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (14)
D. labiatarum Pat. n. sp.
Sur les feuilles de Bystropogon et de différentes labiées à San Jorge et à
Pululahua.
D mycelio epiphyllo, plagas atras, parvulas (4-2 mm.), suborbiculares
sparsas aut confluentes efficiente, ex hyphis brunneis, ramosis, septatis,
rigidis, 9-6 # latis, intricatis, hyphopodiis alternis, sessilibus, unicellula-
ribus subglobosis vel dimidiatis, levibus integris, 6-7 x altis, 8-10 x latis
ornatis, composito; setulis nullis ; peritheciis globosis, brunneis, astomis,
150-180 „. diam., contextu anguloso-celluloso; ascis aparaphysatis, nume-
rosis, claviformibus, 50 X 12-15 a, 8-sporis; sporis elongatis, fuliginosis,
utrinque obtuse rotundatis, medio uniseptatis constrictisque, 12-13 X 3-4 y.
Les périthèces naissent des hyphopodies latérales à la manière des Meliola
et non des Asferina.
D. minutum Pat. n. sp.
Parasite de Microthyrium reptans (B. et C.) à Milegalli. Octobre.
D. peritheciis sparsis, atris, globulosis, 130 x» diam., apice perforatis, con-
textu parenchymatico, non radiante, glabris, inferne 4-6 filamentis brevibus
brunneis, 3-4 » latis, simplicibus aut ramosis suffultis; ascis claviformibus
33-40 X 7 », 8-sporis, aparaphysatis; sporidiis brunneis, elongatis, utrin-
que obtusis, medio 1-septatis vix constrictis (10 X 3 2).
MICROPHYMA Spec.
M. Fuchsiæ Pat. n. sp.
A la face supérieure des feuilles d’un Fuchsia. San Jorge.
M. epiphyllum, sparsum, hemisphæricum, sicco depressum, 500 » latum,
atrum, area rubra cinctum, pellicula tenui, anhysta, fuliginea tectum, inde-
hiscens, intus nucleo albo, gelatinoso repletum ; paraphysibus cylindraceis,
gelatinosis, tortuosis, hyalinis, numerosissimis, apice fuliginosis; ascis
cylindraceo clavatis, 110-130 X 25-30 x, 8-sporis; sporidiis subdistichiis,
hyalinis, ellipsoideis, grosse verrucosis, medio 1-septatis, non vel vix con-
strictis (22-25 X 12 p).
Sur le sec la plante est affaissée, ridée, elle se gonfle par l'humidité et
devient hémisphérique ou lenticulaire ; la paroi est anhyste à la face supé-
rieure comme à la face inférieure ; la cavité est entièrement gorgée de para-
physes gélatineuses, dressées, entre lesquelles s'élèvent les thèques.
MELIOLA Fr.
M. Rimbachii Pat. n. sp.
Sur une feuille indéterminée à Gualaquiza (Leg. A. Rimbach).
M. maculis epiphyllis sterilibus, exaridis, rufis, orbicularibus, 10-15 mm.
diam.; maculis hypophyllis fertilibus, orbicularibus, 8-10 mm. latis, atris,
non radiantibus; mycelio crustaceo, ex hyphis brunneis, repentibus, ramo-
(15) N. PATOUILLARD ET G. DE LAGERHEIM. CHAMPIGNONS DE L'ÉQUATEUR. 67
sis, septatis, 8-10 x latis composito ; hyphopodiis capitatis, sparsis, nume-
rosis, brunneis, stipitatis, rotundatis, vel ovalo-angulosis, sæpe curvalis,
25-30 X 15 »; hyphopodiis mucronatis, suboppositis vel alternantibus,
brunneis, ampulliformibus, in collum elongatis (15 X 8 x); peritheciis
centro macularum congestis, globosis, atris, 200-250 » diam., grosse verru-
cosis, astomis, versus basin setulis larviformibus numerosis, hyalino-fuscis,
apice curvulis, transverse plicatis, 80-150 X 20-25 » ornatis; sporidiis
ovato-elongatis 40-45 X 16-18 », utrinque obtusis, brunneis, 4-septatis, ad
sepla constrictis; setis propriis nullis.
Espèce intermédiaire entre M. inermis et M. sororcula.
ZUKALIA Sacc.
Z. Buddleiæ Pat. n. sp.
Sous les feuilles d’un Buddleia. Pululahua.
Z. mycelio nullo; peritheciis sparsis, globosis, brunneo-fuseis, astomis,
250 4 latis, celluloso-parenchymaticis, mollibus, undique pilis sparsis, gra-
cilibus (100 X % x), simplieibus, decumbentibus, fuscis, vertitis; ascis
longe clavatis, apice obtusis, 160-200 X 20-25 », 8-sporis, filiformi-para-
physatis; sporidiis distichis, hyalinls, elongato-subelavalis (45-50 X 8 p),
medio constrictis, 7-8 septalis, sursum obtusis, deorsum sensim attenuatis.
ASTERIDIUM Sacc.
A. punctum Pat. n. sp.
Sous les feuilles d’un Tessaria. Pululahua. Février.
A. maculis nullis; mycelio hypophyllo, parcissimo, fusco-olivaceo, ex
hyphis brevibus, 3-4 y crassis, hyphopodiis destitutis, e basi peritheciorum
radiantibus composito ; peritheciis globosis, sparsis, 130-150 x diam., poro
pertusis, contextu parenchymatico, olivaceo; ascis clavulatis, 60 X 12 x,
8-sporis, aparaphysatis; sporidiis pallide fuscis; elliptico-elongatis, una fine
attenuatis, 3-septatis, 20-22 X 7 ».
PARODIELLA Spec.
P. pseudopeziza Pat. n. sp.
Sous les feuilles d'un Vacciniée. San Jorge. Juillet.
P. maculis amphigenis, orbicularibus, aridis, fuscis vel pallide tabacinis,
sparsis aut confluentibus; peritheciis hypophyllis, gregariis, atris, basi in-
sculptis, e globoso subeylindraceo-turbinatis, inferne attenuatis, superne
truncatis, planis vel depressis, 200-300 x circiter altis, sublente rugulosis,
pilosiuseulis, coriaceo-carbonaceis, poro (ostiolo) clauso dein late aperto lace-
ratoque notatis; mycelio epiphyllo nullo; pilis peritheciorum sparsis, brevi-
bus, brunneis, rectis, septatis, 20-306 »; ascis numerosis, cylindraceis,
68 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (16)
stipitellatis, crasse tunicatis, aparaphysatis, éetrasporis, 80-100 8-10 x ;
sporis monostichis, diu hyalinis dein brunneis, subeylindraceis, utrinque ob-
tusis, valde inæqualiter 1-septatis, non constrictis 16-186 x.
VALSA Fr.
V. lunulæspora Pat. n. sp.
Sur petits rameaux de Cissus. San Jorge.
V. stromate conico-truncato, per peridermii rimas erumpente, 4-2 mm cr. ;
disco rotundato vel elliptico, cinereo ; peritheciis 3-8 in singulo stromate,
subglobosis, collis breviusculis instructis ; ostiolis altis, conieis; ascis cla-
vatis, longe stipitatis (35X6-7 x), aparaphysatis, 8-sporis; sporidiis cylin-
draceis, ferri equini ad instar curvatis, 8-10X<2-3 », dilute fuliginosis.
HYPOXYLON Buzz.
H. rubiginosum Fr.
Sur le bois mort. Canzacoto. Juillet.
BOMBARDIA Fr.
B. fasciculata Fr. S. Y. S., p. 389.
Sur le vieux bois. San Jorge.
XYLARIA Fr.
X. trachelina Lev.
Sur troncs pourris. Cratère de Pululahua. Mars.
X. xanthorhiza Pat. n. sp.
Sur la terre brûlée, attachée aux brindilles. Pululahua.
X. mycelio floccoso, vel fibrilloso-rhizomorpheo, flavo-crocato ; clava brun-
nea simplici, solitaria, tereti, apice acuto sterili, 10-15 mm. alta, 1-2 mm.
crassa, glabra, parte media ostiolis prominentibus exasperata, peritheciis im-
maturis visis; clavula conidifera apice cinerea ; conidiis ovoideis, 3x1 Um;
contextu fibroso, albo.
Espèce voisine de X. myosurus, facile à distinguer par son mycelium
safrané.
NUMMULARIA Tu.
N. cinerea Pat. n. sp.
Sur le bois mort. Pululahua.
N. stromate orbiculari, determinato, applanato, 5-8 mm. diam., sæpe con-
fluente, tunc plagas 1-2 cm. longas, ambitu sinuato efficiente, peridermio
cincto ; superne plano vel leviter undulato, minutissime punctulato ; contextu
alro-carbonaceo ; peritheciis immersis, ovoideis, vix ostiolatis, 300-350
lalis; ascis leretibus, stipatis, 7-sporis, 80X5 », aparaphysatis; sporidiis
monostichis, ovoideis, fusco-brunneis 8-A0X3-4 1.
Re El
ER
(17) N. PATOUILLARD ET G. DE LAGERHEIM. CHAMPIGNONS DE L'ÉQUATEUR. 69
XYLOBOTRYUM Par. n. gen.
Stroma erectum, subteres, simplex vel ramosum, atrum, carbonaceo-coria-
ceum; perithecia libera, apice stromalis botryoso-aggregata; asci octospori,
paraphysati; sporidia ovoidea, uniseplala, fusco-brunnea.
X. andinum Pat. n. sp. Pl. II, fig. 2.
Sur le bois décortiqué et pourri. San Jorge. Juillet.
X. stromatibus ereclis, gregariis, atris, 4-8 mm. altis, simplicibus vel ra-
mosis, eylindraceis, plus minus sulcatis, 1-2 mm. crassis; peritheciis liberis,
substipitatis, ovoideis, apice perforatis, coriaceo-carbonaceis, 1/3-1/2 mm.
longis, apicibus ramorum stromatis dense botryoso-gregariis ; ascis oblongis,
apice obtusis, inferne longe stipitatis, 90-1000 » paraphysibus hyalinis,
linearibus, 150 longis, obvallatis; sporidiis ovoideis, rectis, fusco-brunneis,
medio uniseptatis, non vel leniter constrictis, 2-guttulatis, 10-13X3-4 y.
Xylobotryum a le port de Xylaria ou de Kretschmaria, mais en diffère
par ses spores uniseptées.
SPORORMIA pe Nor.
S. minima Auersw. var. lignicola. (Sp. Roumequeri Zimm.)
Sur bois décortiqué pourri. Jardin botanique de Quito. Avril.
S. gigaspora Fckl. var. nov. lignicola.
Sur bois pourri. Quito. Juillet.
MELOGRAMMA Tur.
M. biparasitica Pat. n. sp.
Sur les excroissances causées par un Puccinia sur les tiges d’un Bystro-
pogon. Rio Machangara. Avril.
M. stromate late effuso, incrustante, atro, 1-2 mm. crasso, rugoso, con-
textu coriaceo, celluloso; peritheciis immersis, confertis, subglobosis, 250-
300 » diam., nucleo albo, ostiolo minuto prominente; ascis clavatis 13-15 XX
110-130 x, 8-sporis, filiformi-paraphysatis ; sporidiis distichis, pallide brun-
neis, fusoideis, medio constrictis, utrinque subapiculatis, triseptatis, 23-26 X
5-6 u.
PROTOVENTURIA Bert.
P. Chusqueæ Pat. n. sp. Pl. II, fig. 5.
Sur tiges mortes de Chusquea. San Jorge.
P. perilheciis sparsis vel gregariis, superficialibus, basi insculptis, atris,
subglobosis, astomis, ?/3-1 mm. diam., setulis erectis, divergentibus, ex
hyphis rigidis, simplieibus, gracilibus, brunneis, septatis, longissimis, 6-8 x
erassis, fasciculatis, compositis, undique tectis; ascis clavatis 150-200X
70 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (18)
30-40 », 8-sporis, indistinete paraphysatis; sporidiis brunneis, rectis vel
eurvulis, fusoideo-lanceolatis, utrinque acutis, medio septatis constrictisque,
grosse 10-guttulatis, majusculis (70-75 X12 »).
CERATOSPHÆRIA Niesst.
C. microspora Pat. Champ. de l'Eq. Pug. II (tirage à part), p. 21. var.
Rameaux morts. San Jorge.
Variété remarquable par ses ostioles filiformes, longues de 5-8 mm.
SPHÆRELLA Ces. et DE Nor.
S. Baccharidis Pat. n. sp.
A la face supérieure des feuilles d’un Baccharis. San Jorge.
S. peritheciis epiphyllis, atris, globosis dein cupulatis, 250 x latis, coria-
ceis, apice poro pertusis, in soros minutos (1 mm.) dense gregariis ; ascis
ventricosis, subsessilibus, 100-120 <40-50 », aparaphysatis ; sporidiis ovato-
oblongis, utrinque obtuse rotundatis, medio 1-septatis, leniter constrictis,
hyalinis, 30-35 X13-10 y.
S. Begoniæ Pat. n. sp.
A la face inférieure des feuilles de Begonia. San Jorge.
S. maculis amphigenis, sparsis, concoloribus, dein exaridis albicantibusque,
suborbicularibus, 8-20 mm. latis ; peritheciis hypophyllis, atris, subglobosis,
levibus, basi insculptis, apice poro pertusis, 100-130 z latis, dense gregariis;
contextu anguloso-celluloso, coriaceo, fusco-fuligineo; ascis aparaphysatis,
clavatis, 50-70x10 », 8-sporis ; sporidiis hyalinis, distichis, rectis curvu-
lisve, subeylindraceis, medio 1-septatis, non constrictis, 21-23Xx3-31/2 u.
PHYSALOSPORA Nissst.
P. inanis (Schwein.) Sacc. Sylloge I, p. 447.
Sur feuilles d’Anthurium. San Jorge.
Macules de 5-10 cm. de largeur ; perithèces immergés, ovoides ou subglobu-
leux, 250x250 », surmontés d’un col long de 300 , large de 200 x, qui
atteint l’epiderme de la face supérieure de la feuille; cet épiderme le recouvre
longtemps, puis se perce d’un pore au centre; noyau du perithèce blanc ;
thèques mesurant 150X413 y, sans paraphyses, à 8 spores incolores, fusi-
formes, droites ou un peu courbées, mesurant 26X6-7 # et contenant 6-8
gouttelettes brillantes.
P. Araliæ Pat. n. sp.
A la face supérieure des feuilles d’un Aralia. Pichincha.
P. maculis epiphyllis, circularibus aut angulosis, flavis, 1/2-1 cm. latis;
peritheciis gregariis, epidermide nigrefacto velatis, atris, 1/3 mm. latis, minu-
(19) N. PATOUILLARD ET G. DE LAGERHEIM. CHAMPIGNONS DE L'ÉQUATEUR. 71
tissime ostiolatis; ascis cylindraceo-clavatis, 130%X15 y, stipitatis, 8-sporis,
paraphysibus obvallatis; sporidiis subdistichis, oblongo-fusoideis, 23-26%X6 y,
hyalinis.
CALONECTRIA pe Nor.
C. Lagerheimiana Pat. n. sp.
Parasite du mycelium de Meliola, sur rameaux de Mimosa Quitensis. Pulu-
lahua.
C. mycelio tenuissimo, albido, maculas mucedineas, 4-6 mm. latas for-
mante, ex hyphis repentibus, ramosis, septatis, hyalinis, à » crassis compo-
sito; peritheciis superficialibus, gregariis, 160X130 », albido succineis,
ovatis, hyphis hyalinis, repentibus, vestitis, contextu indistincto; ascis sub-
fusoideis, 56-80%Xx10 z, 8-sporis, aparaphysatis ; sporidiis subdistichis, elon-
gato-fusoideis, utrinque aculis, 3-7 septatis, medio constrictis, 30-33x3-% y,
chlorino-hyalinis.
HYPOCREA Fr.
H. rufa Pers. var. lutea.
Sur le bois mort. Pululahua. Fevrier.
Strome couvert dans le jeune âge d’une pruine citrine, puis dénudé et
semblable au type.
H. xylarioides Pat. n. sp. PI. II, fig. 3.
Sur les vieux troncs. San Jorge. Juillet.
H. stromate subclavato, superne convexo, inferne attenuato, 1-3 cm. alto,
1-11/2 cm. crasso, brunneo-atro, villosulo, contextu carnoso-coriaceo, strato
corticali superiori pyrenophoro, 4 mm. crasso, cinereo, ostiolis atro-punctu-
lato; peritheciis globosis, ostiolatis, nucleo albo; ascis linearibus 35 » longis
(pars sporif. 20 =) aparaphysatis, 8-sporis ; sporidiis globosis hyalinis, levibus,
4-guttulatis, 2-3 diam.
Espèce remarquable appartenant à la section Battarrina.
PHYLLACHORA Nirs.
P. Acaciæ Henn. in Hedw., 1894, p. 233.
Sur les feuilles d’Acacıa Farnesiana à Balao (Leg. Eggers).
P. Engleri Speg. var. Anthurii Pat.
Sur la feuille d’un Anthurium. Cratère de Pululahua. Février.
Spores ovoides, obtuses, 16-18 X 6-7 », à une seule gouttelette centrale.
P. Begoniæ Pat. n. sp.
A la face supérieure, rarement sur les deux faces des feuilles d’un Begonia.
San Jorge.
P. maculis nullis; stromatibus sparsis, minutis, !/2-1 mm. latis, orbicula-
ribus, atris, nitidulis, convexis ; loculis paucis (2-4), ovoideis; ascis cylin-
CRE pe: "65
1
LL
BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (20)
draceo-clavatis, evanescentibus, subdistiche 8-sporis, mucoso-paraphysatis
(120-130 X 15-20 »); sporidiis hyalinis, fusiformibus, utrinque acutis,
chlorino-hyalinis, 22-25 X 5 x, limbo hyalino persistenti, 5 » crasso,
cinctis. Pa
AUERSWALDIA Sacc.
A. Baccharidis Pat. n. sp.
Sur rameaux languissants de Baccharis oblongifolia. Pichincha. Juin.
A. stromate elliptico, fusco-brunneo, 2-4 mm. longo, matrice immerso
dein erumpente, primitus levi, sulco longitudinali notato, dein per ostiola
conica, 4-5 sulcata prominula tuberculoso; contextu coriaceo, celluloso,
brunneo; loculis profunde immersis, 2-6 in quoque stromate, ovoideis,
nucleo flavo farctis, 400-500 x diam. ; ascis longe fusoideis, apice rotundatis,
crassiuscule tunicatis, 140 X 25 x, 8-sporis, filiformi paraphysatis ; spori-
diis flavis, elliptieis, 2 guttulatis, 20 X 10 ».
Ce champignon provoque l’hypertrophie de l'écorce des rameaux.
MICROTHYRIUM Des.
M. reptans Berk. et Curt. (Asterina).
Sur les feuilles d’une Cucurbitacée. Milegalli. Octobre.
Perithèces dimidiés, aplatis, orbiculaires, confluents et fusionnés de
manière à former sur les feuilles des trainees dendritiques, longues de
1-2 cm., étroites, brunes-verdâtres, à tissu rayonnant autour de chaque
ostiole; spores ovoides, hyalines, 1-septées. Souvent on observe des péri-
thèces indépendants, non fusionnés, répondant exactement aux caractères de
Microthyrium.
Dans les spécimens de Cuba de la collection Wright que nous avons eu entre
les mains, on trouve deux champignons distincts sous le nom d’Asferina
reptans B. et C., l’un toujours parasite du mycelium de quelque Meliola ou
Asterina est notre Microthyrium meliolarum ; l'autre toujours indépendant,
est la plante que nous indiquons ici. Trichopeltis Speg. bien que créé pour
la plante de Wright est dit posséder des spores à deux cloisons; an recte?
M. confluens Pat. n. sp.
Sur les feuilles de divers Solanum. Cotocollao, Pichincha, San Jorge; sur
feuilles de Cestrum à Guamampata (prov. du Chimborazo).
M maeulis exaridis, minutis, orbicularibus aut nullis ; peritheciis epiphyl-
lis, dense gregariis, omnino confluentibus, plagulas atras, 1/2-1 mm. latas,
orbiculares rugulosas, facillime secedentes efficientibus, seutato-dimidiatis,
100-200 z latis, orbicularibus, centro pertusis, contextu radiante, margine
sinuato; ascis clavatis, 45 X 16 , 8-sporis, aparaphysatis; sporidiis hyali-
nis, clavulatis, 1-septatis, loculo superiori inflato subgloboso, inferiori atte-
nuato, 15 X 5-6 »; mycelio vel hypothallo nullo.
cé
(21) N. PATOUILLARD ET G. DE LAGERHEIM. CHAMPIGNONS DE L'ÉQUATEUR. 73
Dans cette espèce les périthèces sont tous soudés entre eux et forment une
membrane unique à bords sinueux, qui est perforée par les ostioles; elle est
voisine de M. reptans mais n’est pas dendritique. Asterina confluens K. et.
a un port analogue, mais semble avoir des spores rousses et biseptées.
HYSTEROSTOMELLA SPec.
H. andina Pat. n. sp. PI. II, fig. 4.
Sur les feuilles d’une fougère. Milegalli. Juillet.
H. maculis nullis; stromatibus epiphyllis, sparsis raro confluentibus, sub-
orbicularibus, vix À mm. diam., atris, dimidiato-scutatis, centro adfixis,
margine liberis; parte centrali sterili convexa, lenticulari, sat crassa, 260
x 150 », contextu atro, subcarbonaceo, parenchymatico, membrana epider-
midis tenui orbiculari vel elongata, sæpe rimosa, tecta; parte marginali, orbi-
eulari, concentrice rugosa, perithecigera, contextu coriaceo-radiante; peri-
theciis hianlibus, elongatis, 1-2 concentris, rimam ceircularem formantibus ;
ascis cylindraceis, subsessilibus, 50 X 20 », aparaphysatis; sporidiis diu
hyalinis, dein brunneis, elliptieis, valde inæqualiter 2-loculatis, 15 X 5 ».
CHAMPIGNONS IMPARFAITS
SPHÆRONÆMELLA Kasr.
S. Coriariæ Pat. n. sp.
Sur rameaux de Corraria thymifolia. Pululahua. Février.
S. peritheciis sparsis vel gregariis, erumpentibus, pyriformibus, mollibus,
in collum elongatis, 3-4 mm. longis, aurantiacis deorsum nigricantibus ;
basidiis hyalinis, filiformibus, ramosis, septatis, 20-30 y altis; sporulis acro-
pleurogenis, hyalinis, ovoideis, rectis vel leviter curvulis. minutissime
2-guttulatis (3 X 1 u).
La masse des spores s'échappe au dehors en formant un globule ou une
cirre.
MONILIA Pers.
M. carbonaria Cooke.
Sur des troncs brûlés à Playas, Babahoyo et Pesqueria. Septembre.
TRICHOSPORIUM Fr.
T. tomentosum (B. et C.) Pat. Bull. Soc. Myc. Fr., X, p. 79. Hymeno-
chete B. et C.
Sur branches pourries à terre. Pululahua. Février.
BULL. HERB. BOIss., février 1805.
(er)
74 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (22) -
CERCOSPORELLA Sacc.
C. Salviæ Pat. n. sp.
Sous feuilles de Salvia. San Jorge. Juillet.
C maculæ hypophyllæ nullæ, epiphyllæ fusco-brunneæ, latissimæ, irre-
gulares; pulvinuli hypophylli, pulverulenti, albi, congesti, maculas albidas,
latas, irregulares formanti (5 mm. ad 2-3 cm.); hyphis fertilibus erectis,
cæspitosis, hyalinis, simplieibus, subeylindrieis, inferne inflatulis, superne
denticulatis, 30-45 X 4-5 a; conidiis hyalinis, simplicibus, linearibus,
utrinque attenuatis, 20-40 X 3 », non concatenatis.
SPEIRA Copa.
S. minor Sacc.
Parasite sur de vieux spécimens de Xylaria. Pululahua.
SPORODESMIUM Lx.
S. Durantæ Pat. n. sp.
Sous les feuilles d’un Duranta. Pululahua.
S. cœspilulis nigris, punctiformibus, minutissimis, gregariis, hypophyllis ;
conidiis ovoideis, supra truncatis, infra conoideo-attenuatis, medio horizon-
taliter constrictis, dein longitudinaliter 1-2 sulcatis, brunneis 23-28 X 20-26,
multicellularibus; stiptibus hyalinis, longissimis (50-110 X 3 x), inferne
acutis.
HELMINTHOSPORIUM Lx.
H. caudatum Berk. et Br.
Sur petits rameaux morts à terre. Pululahua. Février.
H. podosporiopsis Pat. n. sp.
Parasite de Meliola Rimbachii. Gualaquiza (Leg. A. Rimbach).
H. maculis orbicularibus, 8-10 mm. diam. atris, velutinis, hypophyllis;
hyphis erectis, gracilibus, 5 » crassis, 250 x longis, simplicibus, transverse
septalis, versus apicem torulosis, vinoso-fuliginosis, liberis sed dense gre-
gariis; conidiis pleuro-acrogenis, fusoideo-clavulatis, utrinque obtusiuscule
attenuatis, 3-4 septatis, levibus, vinoso-fuliginosis, 40-60 X 10 ».
SELENOTILA LaGErH.
S. nivalis Lagerh. Ber. d. Deutsch. bot. Ges., 1892, p. 531.
Dans la neige rouge de Pichincha. Aoüt.
Weber mec
und
bemerkenswerthe orientalische Pflanzenarten.
Von
J. FREYN.
(Fortsetzung.)
Dianthus ($ 4. Dentati Boiss.) pusillus Freyn et Sint. Dense
cæspitosus multicaulis, caulibus pumilis tenuibus unifloris, lævibus vel re-
trorsum scabridis; folüs rigidulis planis, caudiculorum lanceolato-lineari-
bus acutis, caulinis jam a basi in acumen acutissimum angustatis basi in
vaginam caulis diametr. subduplo longiorem connatis, — omnibus 3ner-
viis, margine tantum vel subtus undique retrorsum scabris; squamis senis,
oblongo-obovatis, coriaceis pallidis, in aristam adpressam rigidam calyce
dimidio vix attingentem abrupte attenuatis; calycis viridi apice atro-
purpurei et tota longitudine purpureo-multistriati eylindrici dentibus
tringulare-lanceolatis acutis pallidis membranaceis; lamina purpurea
laxe et breviter barbulata, cuneato-obovata dentata, calyce triplo fere
breviori; capsula ignota. Z Augusto.
Armenia turcica, Gümüschkhane, in pascuis subalpinis ad Tempede
d. 9. aug. 1894 detexil Sintenis (exs. 7292).
Caulis (flore excepto) 7-9 (-2) em. altus; folia basilaria vix centimetrum
longa et */1 mm. lata; calyx 8 mm. longus, 3 diametro.
Diese Nelke hat völlig die Tracht des D. humilis Willd., mit dem sie
auch verwandt ist; doch unterscheidet sie sich von letzterem reichlich
durch die flachen (nicht borstlichen) Blätter, deren Scheide doppelt so
lang (nicht kürzer) als die Stengelstärke ist, breitere, lederige (nicht grüne,
am Rande häutige) Schuppen, die ganz stumpf (nicht spitz) und in die
Granne plötzlich (nicht allmählig) verschmälert sind; durch den purpur-
_nen (nicht bleichen) Kelch und dunkelpurpurne (nicht rosenfarbene) Pe-
tala, die nicht so spitzzähnig sind. — Exemplare des D. humilis von Niko-
76 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (12)
lajew in Süd-Russland, die ich besitze, sind ausserdem meist 3blüthig —
oflenbar ein auf den Standort in der Tiefebene zurückzuführendes Ver-
halten der Pflanze.
Dianthus ($ 5. Carthusiani Boiss.) subulosus Conrath et
Freyn. Grün (nicht seegrün); Stengel einzeln, steif aufrecht, kahl, unver-
ästelt, un der Spitze in den fast kugelig-kopfigen Blüthenstand endigend.
Grundständige Blätter ziemlich lang, schmal lineal-pfriemlich ; die stengel-
ständigen 8-10nervig, lineal, lang und fein zugespitzt, kahl, die untersten
länger, die oberen kürzer als das Internodium; Scheiden 4-5 mal länger
als die Stengeldicke beträgt, jene der obersten Blattpaare kaum bauchig
erweitert; Blüthen dicht gedrängt, zahlreich; Hüllblätter eiförmig-läng-
lich, das Köpfchen weit überragend und allmählig in die lange, feine,
glatte Spitze verschmälert, krautig, grün, nervig und + weisshäutig be-
randet; Kelchschuppen lederig, eiförmig-länglich bis länglich und meist
allmählig, seltener plötzlich in die lange, dünnpfriemliche Spitze ausge-
zogen; letztere */s bis die ganze Kelchlänge erreichend — am Grunde
schmutzig weiss, oben dunkelroth berandet, die Spitze kraulig, grün;
Kelch fein nervig, bleichgrün, der unverdeckte Theil dunkelroth, die Kelch-
zähne lineal-lanzettlich in eine lange, dünne, pfriemliche Spitze verschmü-
lert; Platte des Petalums purpurroth, länglich-keilig, am Grunde kahl
oder spärlich gebartet, 2,5-3 (-4) mal länger als der Nagel; Kapsel kürzer
als der Kelch. %.
Somchetien, bei Achtala leg. Conrath.
Stengel 60-70 cm. hoch; grundständige Blätter 4-12 cm. lang, nur
1/2 mm. breit; untere Stengelblätter 9-10 cm. lang, 2,5-3 mm. breit;
Blüthenstand in der Mitte oder oben 3-4 cm. weit, 2,5 cm. hoch, die Hüll-
blätter 1-1,5 cm. länger; ihre Spreite 1,7 cm., die Spitze 2-2,5 cm. lang;
Kelch 1,6 cm. lang, und etwas unterhalb seiner Mitte 4 mm. breit; die
Zähne 6 mm. lang.
Die neue Art hat die Tracht des D. capitatus DC., welchem sie auch am
nächsten verwandt ist; doch ist sie grün (nicht glauk), die Blätter sind
vielnervig, die Hüllblätter am Grunde kaum (nicht ausgesprochen) bauchig
erweitert, zwar breit- aber nicht rundlich-eiförmig, und ausgesprochen
länger, als das Köpfehen hoch ist; die Kelchblätter sind lang und fein-
spitzig (nicht kurz und stumpf bespitzt); die Platte ist meist kleiner (bei
D. capitatus 2 mal kürzer als der Nagel). Hierin variirt die Pflanze übri-
gens, indem sich unter der Normalform auch einzelne Stücke finden,
deren Platte nur '/ı so lang als der Nagel ist (= var. micranthus
Conrath). An dieser Form sind die Grannen der Kelchschuppen alle von
der Länge des Kelches.
4
(13) _J. FREYN. ORIENTALISCHE PFLANZENARTEN. 77
Saponaria (Bootia Boiss.) intricata Freyn n. sp. Monocarpica,
(biennis), pubescenti-viscosissima, pluricaulis; caulibus adscendentibus,
rigidis a basi vel a medio repelite divaricato-dichotomis, ramosissimis,
multifloris, corymbum intricatum, densum formantibus; foliis inferioribus
oblongo spathulatis obtusis subapiculatis 3-nerviis, caulinis nune accres-
centibus basilarium conformibus, nunc abbreviatis et angustioribus, flo-
ralibus late lanceolatis obtusis; floribus breviter pedicellatis, arcuato-
erectis; calycis obscure viridi herbacei (haud diaphani) ad commisuras
albidas glabri ceteris glanduloso-hispidissimi dentibus lanceolatis acutis
vix marginatis; petalorum lamina intense rosea obovata subretusa vel
obtusa, calyce dimidio subbreviori in unguem glabrum exsertum angus-
tata, basi appendicibus binis setaceis coronata; staminibus exsertis gla-
bris; ovario cylindrico, diaphano sub 8-ovulato; capsula ignota. © Junio.
Cappadocia australis; Hadschin, in planitie Kala sekisi die 9. junio
(exs. 863) et prope urbem d. 26. junio 1893 (exs. 873) leg. pr. Manissad-
Jan.
Caulis subpedalis vel multo humilius; folia basilaria et sepe etiam cau-
lina infima cire. 4,5 em. longa, lamina sub apicem fere sesquicentimetralia ;
calyx florendi tempore 11-12 mm. longus, 2,5 mm. latus; lamina peta-
lorum ec. 5 mm. longa et sub apicem 4 mm. lata.
Eine schöne, zwar der S. mesogitana Boiss. nächst verwandte, aber der
Tracht nach der S. prostrata Willd. ähnlichere Art, die durch den viel-
blüthigen, dichten Corymbus sehr auffällig ist. Sie unterscheidet sich von
S. mesogitana ausser diesem Merkmale durch den Kelch, dessen Zähne
lanzettlich, spitz (nicht eiförmig stumpf) und dessen Commissuralleisten
weisslich, also chlorophylllos, während sie bei der letztgenannten Art
unmerklich sind; ferner ist die Platte am Grunde jederseits mit einem
gekrümmtborstlichen Anhängsel versehen (bei S. mesogitana ohne An-
hängsel). Die habituell ähnliche S. prostrata gehört zur Sect. Spanizium
und kommt schon deshalb nicht in näheren Vergleich.
Gypsophila elegans MB. Der Beschreibung in der Flora Orien-
talis zufolge kommen dieser Art aufrechte Pedizelli zu, die Blüthengrösse
ist dort als sehr veränderlich angegeben (Petala calyce 2-5 plo longiores).
Ich finde nun, dass alle mir vorgelegenen armenischen Exemplare, die
ich als G. elegans MB. ansehe, nämlich Sintenis Exsicc. n° 1172 (als @.
polyclada ausgegeben), 5720 et 6104 grossblüthig sind und zwar aufrechte
Blüthen — aber weit abgebogene Fruchtstiele haben. Dagegen sind die
daghestanischen und somchetischen Exemplare meines Herbars klein-
blüthig, besitzen aber auch abgebogene, theilweise sogar reflexe Frucht-
78 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (14)
stiele. Demnach ist es nicht ausgeschlossen, dass nicht nur eine veränder-
liche Art vorliegt, sondern dass sich unter dem Namen @. elegans MB.
mindestens zwei nahe Verwandte bergen. Doch reicht mein Material nicht
zu, die Frage endgültig zu beantworten, so dass ich sie der Zukunft offen
halten muss.
Silene ($S 8. Lasiocalycinæ Boiss.) antiochica Freyn. Annua
pubescenti-scabrida viridis, caulibus dichotomis ramisque rigidis, foliis in-
ferioribus spathulatis cæteris late oblongis acutis, summis lanceolatis flo-
ralibus calyces sæpius æquantibus vel brevioribus, floribus brevissime
pedicellatis alaribus et terminalibus, calyce e basi umbilicata cylindrico
pallido purpurascente subvenuloso undique sed præsertim ad nervos viri-
des papillis brevibus conicis scaberrimo, dentibus ovatis obtusis late mem-
branaceis, fructifero clavato (videtur haud constricto), lamina late rosea
calyce dimidio æquante obovata breviter biloba, coronæ laciniis roseis
linearibus apice 3-dentatis ; capsula (nimis juvenilis!) carpophoro breviore,
seminibus ignotis. © Aprili, Majo.
Antiochia. In montibus Taschly gel Amani d. 22. aprili 1892 leg. pr.
Manissadjian (exs. 875).
Maasse. Stengel 25-40 cm. hoch, die unteren Aeste 10, die obersten
2 bis 6 cm. lang, einseitig. Die grössten der unteren Stengelblätter 3,7 cm.
lang, 1 cm. im oberen Drittel breit; Kelch 14-15 mm. hoch, zur Blüthe-
zeit oberhalb der Verengerungsstelle 3,5, unter derselben 2 mm. breit.
Eine mit S. crassipes Fenzl, S. gonocalyx Boiss. und S. papillosa Boiss.,
besonders aber mit ersteren beiden verwandie Art, die mir leider nur in
jungem Zustande vorliegt. Mit S. crassipes stimmt sie im Indument, den
kurzen Blüthenstielen und langen Hochblättern überein, doch unter-
scheidet sie sich durch die grossen Petalen, die nicht bloss ausgerandet,
sondern ausgesprochen 2lappig sind, und die breit linealen 3zähnigen
(nicht spitzen) Krönchen-Lappen. Auch ist sie nicht gespreitzt — sondern
aufrecht gabelig und darin mit S. gonocalyx übereinstimmend, mit der
sie auch die Blattgestalt und die grossen Petalen gemein hat. Aber die
Platte ist verkehrt-eiförmig, deutlich 2lappig (nicht länglich, ungetheilt)
und die Krönchen sind wie oben beschrieben (nicht spitz), der Kelch 14
bis 15, nicht 10 mm. lang etc. Von 8. papillosa endlich, der sie in der
Gestalt der Petalen gleicht, weicht sie durch die Bekleidung, Krönchen-
gestalt etc. viel mehr ab.
Silene cappadocica Boiss. et Heldr. 8. glandulosa Freyn. Folis
latioribus, panicula sæpe lata, calyce glanduloso 9-12 mm. longo typo di-
versa. }}. Majo, Junio.
(15) J. FREYN. ORIENTALISCHE PFLANZENARTEN. 79
Paphlagonia, Kastemuni: in collibus ad Tossia 13. Junio 1892 Sin-
tenis (exs. 422% als S. supina MB. var.); Pontus Galaticus, Amasia:
in vineis lapidosis 15. Majo 1889 Bornmüller (exs. 71); Cappadocia
australis, Hadschin : auf der kleinen Hochebene Kala sekisi 27. Mai 1893
Manissadjian (exs. 866).
Zwischen S. cappadocica Boiss. et Heldr., S. spergulifolia (Desf.) Boiss.,
S. pruinosa Boiss., S. brachycarpa Boiss. und S. supina MB. sind die Un-
terschiede äusserst schwer festzuhalten, trotzdem die Endformen recht
ausgesprochen sind und trotzdem Boissier die erstgenannte Art seiner Ab-
theilung Otiteæ, die übrigen Genannten unter die Spergulifoliæ einreiht.
So giebt es vor Allem unter S. cappadocica Boiss. et Heldr. nach zahl-
reichem von mir gesehenen Material vorherrschend Formen mit + drüsi-
gem Kelch, während die Flora Orientalis in dem Vorhandensein oder
Fehlen dieser Drüsenbekleidung gerade ein untrügliches Merkmal zur
Unterscheidung der S. spergulifolia von S. cappadocica sieht. Auch das von
der Art der Bekleidung der Blumenblatt-Nägel hergenommene Unter-
scheidungsmerkmal ist mir bezüglich seiner Verlässlichkeit (wenigstens in
dieser eminent schwierigen Gruppe) äusserst verdächtig. So giebt es For-
men ganz von dem Aussehen Lypischer S. spergulifolia und S. pruinosa,
die aber kahle Nägel haben und deshalb nirgends sonst, als bei S. cappa-
docica unterzubringen wären, wohin sie doch entschieden nicht gehören.
Deshalb hielt ich mich bei der Sonderung des mir neuerdings vorlie-
genden Bestimmungs-Materials in erster Linie an die Kelchgrösse, wobei
ich fand, dass beispielsweise S. cappadocica g' grössere Kelche hat, als
die © Form (9 gegen 7 mm.) und daraufhin habe ich die oben beschrie-
bene var. glandulosa zu S. cappadocica und nicht zu S. pruinosa gestellt
(die mir, nebenbei bemerkt, ebenfalls zweihäusig vorzukommen scheint),
zumal deren Kelchgrösse sonst zwischen 9 und 13 mm. wechselt. Ander-
seits bestehen Formen, die zwischen S. pruinosa und S. supina zweifel-
haft sind, so dass man sich bei deren Benennung schliesslich auf die geo-
graphische Verbreitung angewiesen sieht : die Formen aus der Krim und
vom Westufer des schwarzen Meeres, welche bis 15,5 mm. lange Kelche
haben, entsprechen dann der echten S. supina MB. (der ich S. pontica
Brandza als Synonym zugeselle), während die zweifelhaften Formen aus
Kleinasien und Armenien der S. pruinosa zuzuweisen sind, trotzdem die
kahlen Nägel der Petalen eigentlich das Entgegengesetzte heischen
würden, nämlich die Zutheilung zu S. supina.
S. spergulifolia, typisch, hat nadelförmige, bogig zurückgekrümmte
untere Blätter, 9-10 mm. lange Kelche und ist hermaphrodit. Es giebt aber
80 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (16)
Formen der S. cappadocica, die genau so aussehen — aber sie sind zwei-
häusig und haben nur 7 mm. lange Kelche, sowie kahle Petalen-Nägel.
Anderseits sind blühende Exemplare der S. brachycarpa von manchen
Formen der S. cappadocica kaum zu unterscheiden. Mir erscheint daher
eine andere Gruppirung und Umschreibung der in den Abtheilungen
Otiteæ, Spergulifolie und theilweise auch Brachypodæ untergebrachten
Formen räthlich ; so scheint S. gigantea D’Urv. doch besser bei den Otiteæ
untergebracht, als bei den Brachypodæ; S. dianthoides Pers., S. olympica
Boiss. und S. capitellata Boiss. bilden zusammen wiederum eine ganz
natürliche Gruppe, während sie jetzt unter echten Otitex zerstreut sind.
Ebenso ist S. cappadocica und S. argentea Ledeb. aus der letztgenannten
Reihe zu entfernen und mit den Spergulifoliæ zu vereinen, unter denen
sich anderseits S. Montbretiana Boiss. ziemlich fremdartig ausnimmt.
Hiernach erscheint mir folgende Gruppirung der in Betracht kommen-
den Arten natürlicher zu sein:
1) S. Otites L., S. parviflora Ehrh., S. wolgensis Spreng., S. densiflora
D’Urv.
2) S. Sendtneri Boiss., S. gigantea L., S. Remeri Friv.
3) S. capitellata Boiss., S. olympica Boiss., S. dianthoides Pers., S. phar-
naceifolia Fenzl (letztere nach der Beschreibung).
4) S. cappadocica Boiss. et Heldr.. S. argentea Led. (nach der Beschrei-
bung), S. brachycarpa Boiss. et Bal., S. stenobotrys Boiss. et Hausskn.,
S. spergulifolia Boiss., S. pruinosa Boiss., S. supina MB. — (S. cephalantha
gehört nach der Beschreibung vielleicht zwischen die zweite und dritte
Reihe).
5) S. repens Patrin, S. sibirica Pers., etc.
Diese Gruppirung wäre allerdings nicht nur im Widerspruche mit der
Flora Orientalis, sondern noch viel mehr mit dem Monographen Rohrbach;
denn dieser letztere vertheilt die oben benannten Arten gar unter seine
Suffruticosæ, Capitellatæ (letztere so ziemlich mit meiner Reihe 3 über-
einstimmend), Otitee und Spergulifolie, während ich entweder alle in
eine einzige Hauptgruppe vereinen möchte, oder in drei Hauptgruppen.
Von diesen würden die obigen Reihen 1 und 2 eine Gruppe bilden, Reıhe
3 die zweite, endlich Reihe 4 und 5 die dritte Gruppe ausmachen. Es be-
weisst diese Differenz eben nur die grosse Schwierigkeit, welche einer
natürlichen Gruppirung dieser Arten innewohnt.
Silene Bornmülleri Freyn in Oest. bot. Zeitschr. XL (1890), pag.
363-364. Diese Art hatte ich seinerzeit wegen ihrer Aehnlichkeit mit $.
Montbretiana Boiss. und den Alpenformen der S. pruinosa Boiss. der
14
(17) J. FREYN. ORIENTALISCHE PFLANZENARTEN. 81
Gruppe der Spergulifoliæ Fl. Orient. angereiht, indem ich mich in der
Umgrenzung dieser Gruppe ganz Boissier anschloss. Ich muss nun nach
obigen Ausführungen über diese und die verwandten Gruppen S. Born-
mülleri ebenfalls davon ausnehmen und finde sie am besten in der Gruppe
der Auriculate neben S. caucasica Boiss., S. depressa MB. und S. brevi-
caulis Boiss., welche alle verhältnissmässig kleinblüthig sind, am besten
untergebracht. Dagegen dürfte 5. Montbretiana Boiss. wohl am ehesten
neben S. Aucheriana Boiss. einzureihen sein.
Silene bupleuroides L. Wenn man eine mit S. longiflora Ehrh.
verwandte Silene mit lang gezogenem, schmalem Blüthenstand, die in
Armenien verbreiteter zu sein sein scheint, nach der Flora Orientalis be-
stimmen will, so bleibt man im Zweifel, ob 8. longiflora 8. juncea Otth
oder S. bupleuroides L. vorliegt. In der That wurde die Pflanze früher von
Haussknecht (Sintenis n° 3107) und mir selbst (Sintenis 1718, von Stapf
unbestimmt gelassen) für S. longiflora 8. juncea Otth bestimmt. Erst eine
neuerliche Prüfung unter Beihülfe der Monographie Rohrbach’s klärte die
Sache auf.
Hiernach sind für S. bupleuroides L. charakteristisch : Die aus eiförmi-
gem Grunde lang verschmälerten, geschwänzten, oberseits punktirtrauhen
oberen Stengelblätter, welche die kurzen Zweige der traubenförmigen
Rispe einhüllen; die kürzeren (an meinen Exemplaren aber nie nur 15-16,
sondern immer 20-21 mm. langen) Kelche, deren sämmtliche Zipfel
spitz und nur vom Grunde bis zur Mitte breit häutig berandet sind (bei
S. longiflora 8. juncea sind die Zipfel abwechselnd nicht nur kürzer, son-
dern auch durchaus breit weisshäutig berandet, wodurch sie dann völlig
stumpf aussehen, während das krautige Mittelfeld eigentlich auch spitz
dreieckig ist und das vordere Ende desZahnes erreicht. Die nebenstehende
Skizze der Kelchzähne veranschaulicht dies deutlicher als es die Beschrei-
bung vermag.
S. longiflora 3. juncea Otth. S. bupleuroides L.
Zum Vergleiche dienten mir folgende Exsiccaten :
S. longiflora Ehrh. ß. juncea Otth: aus Palästina; in vineis collium
82 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (18)
cretac. eirca Bethlehem 3. jun. 1889 leg. Pichler (ohne Namen ausge-
geben).
S. bupleuroides aus Türk. Armenien: Gümüschkane, prope Istavros,
in herbidis d. 9. aug. 1889 Sintenis (exs. 1718); Karagölldagh, in valle
Bejükdere prope Artabir, 5. aug. 1894 Sintenis (exs. 7287), endlich : Sipi-
kor, in declivibus vallis Kainik-dere, 3. aug. 1890 Sintenis (exs. 3107).
Die erst- und die letztangeführten Exsiccaten sind als S. longiflora ß.
Juncea bezeichnet.
Samen konnte ich nicht vergleichen, doch ist noch hervorzuheben, dass
die kleinblüthigere S. bupleuroides L. dennoch robuster, höherwüchsig,
breit- und namentlich auch langblättriger ist, als S. longifolia B. juncea.
Ob letztere nicht ebenfalls besser als eigene Art hinzustellen ist, kann
ich nach dem nur dürftigen Material, das ich davon besitze, nicht ent-
scheiden. Ich bin jedoch geneigt, einer Trennung zuzustimmen.
Silene ($ 23. Sclerocalycinæ Boiss.) megalocalyx Freyn. E
basi suffruticosa elata; caule pluries dichotomo a medio ad apicem viscoso,
ramis unifloris; foliis subglaucis, parce pruinosis, caudieulorum spathu-
lato-lanceolatis apiculalis in petiolum lamina longiorem senso sensim an-
gustatis, vagina pallida subciliatis: folis caulinis lanceolatis erebrius prui-
nosis, summis sensim diminutis, linearibus, acutissimis; floribus longe
pedunculatis maximis, calyce basi eximie umbilicato, cylindrico, fructifero
valde clavato, coriaceo, glaberrimo, nervis 10 apicem versus attenuatis
evanescentibus percurso, dentibus subæqualibus triangularibus, acutis,
margine haud ciliatis; petalis magnis, ungue glabris, apice dilatatis.
lamina in lacinias obovato-oblongas ad ?/s bifidis, coronæ lacinüs elongatis,
linearibus apice truncatis biaristulatis; capsula magna ellipsoidea, car-
pophoro subæquilonga; seminibus magnis, compressis, acute angulatis,
dorso canaliculatis, latere radiato, dorso tuberculato-rugulosis. £ Junio,
Julio.
Armenia turcica, Egin, in lapidosis montis Kyl-Magharadagh die
9. Julio 1890 florentem et fructiferam leg. Sintenis (exs. 2895).
Caulis bipedalis et altior, anthela 40 cm. alta, pedem lata. Folia caudi-
culorum 10-45 em. longa, infra apicem 6-13 mm. lata; caulina infima et
media 7,5 em. longa et paulo supra medium 6 mm. lala; calyx 30-33 mm.
longus! florendi tempore cire. 5 mm. latus, tandem 8-9 mm. diametro ;
lamina petalorum 15 mm. longa; capsula 15-16 min. longa, 6 lata; semina
(immatura sed bene evoluta) 2 mm. longa, sesquimillimetrum lata.
Ab affini S. swertisefolia Boiss. differt foliis multo longioribus et angu-
stioribus, floribus majoribus, corona fabrica (nec bigibbosa !), capsula
(19) J. FREYN. ORIENTALISCHE PFLANZENARTEN. 83
carpophorum subæquante; a S. caramanica Boiss. calyce lævi, dentibus
calycinis 3angularibus ciliatis, seminibus etiam dorso rugulosis (nec tuber-
culosis), etc.
Silene ($ 23. Sclerocalycinæ Boiss.) Manissadjiani Freyn.
Subcæsia basi (suffrutescens ?) caudiculosa, foliorum vetustorum reliquiis
comosa, folüis planis uninervis aculis glabris, infimis lanceolato-spathu-
latis in petiolum augustum æquilonqum basi dilatatum sensim angustalis,
margine -+- scabridis sub lente serrulatis; caulinis sensim diminutis, lan-
ceolatis subsessilibus, summis lanceolato-linearibus parvis; caulibus diffuse
paniculatis, præter basi tomentella glabris, superne viscidis, ramis 1-3-
floris, fragilibus tenuissimis bracteatis, pedicellis divaricatis ; floribus nu-
tantibus parvis ; calyce glaberrimo, lævi conico-cylindrico, coriaceo superne
venuloso, dentibus æqualibus ovatis obtusis, membranaceo-marginatis bre-
vissime ciliatis; lamina calyce dimidio vix æquante, virescente usque ad
unguem latum in lacinias 2 oblongas bifida, corona nulla; filamentis ex-
sertis glabris ; capsula (juvenili) calycem æquante, ellipsoidea, carpophoro
pubescente triplo longiore ; seminibus ignotis. Z Septembri!
Pontus Galaticus, Amasia : in pascuis montis Akdagh d. 10. Sept.
1892 leg. Manissadjian (exs. 942).
Maasse: Stengel 30-60 cm. hoch, die unteren Aeste 18 cm. lang oder
kürzer, an kleinen Exemplaren (die dann überhaupt nur 2-3blüthig sind !)
jedoch nur 3,5-4 cm. Basilarblätter bis 5,5 em. lang, wovon kaum die
Hälfte auf die Spreite kommt; letztere in der Mitte 1 cm. breit oder
schmäler. Kelch zur Blüthezeit 16 mm. lang, an der Mündung 4,5 breit
von da zum Grunde gleichmässig verschmälert; zur Fruchtzeit in der
Mitte so breit wie an der Mündung.
Die Pflanze ist mit S. armena Boiss., S. serrulata Boiss. und den anderen
kleinblüthigen Arten dieser Gruppe verwandt, aber von allen durch die
weitschweifige und doch armblüthige Rispe, niedrige Kelche, nickende
Blumen und fehlendes Krönchen auffallend unterschieden. Die habituell
ähnlichen Arten der Lasiostemones haben behaarte Filamente.
(Fortsetzung folgt.)
UNE
PLANTE REMARQUABLE DE LA FLORE DE GENÈVE
PAR
H. CHRIST
Note communiquée le 44 janvier 1895 à la Société botanique de Genève.
Il ne s’agit pas ici d’un enrichissement de la flore, déjà assez riche, de
Genève par une espèce ou variété nouvelle, mais d’une plante bien
connue, même commune et pourtant des plus remarquables. Il s’agit
d'un cas tératologique qu’on peut appeler classique, attendu qu'il a été
déjà constaté et admirablement figuré il y a plus d’un demi-siècle (1837,
1838) par Ludwig Reichenbach dans son second volume des /cones floræ
Germ. et Helv., tab. G, 4446. Il consiste en une série de proliferations du
Reseda lutea L.
J'ai eu le plaisir de trouver cette plante anormale chez M. Casimir
de Candolle sur la pelouse de sa propriété du Mailly ', à Versoix, le
4 août 1894, pendant le séjour que j’y fis à cette époque.
Il y avait là tout un groupe de ces plantes au port allongé et quelque
peu étiolé, à tiges un peu couchées provenant sans doute d’un même
semis. Elles étaient entourées et en partie couvertes de graminées touf-
fues. On sait que ce sont des plantes dans de telles conditions qui pré-
sentent volontiers des organisations anormales. Preuve ces proliférations
multiples signalées par moi dans le Geranium Robertianum très om-
bragé et à demi étouffé. L’inflorescence de la majeure partie de ces
pieds de Reseda était déformée et se trouvait en un état de chloranthie
(Vergrünung des botanistes allemands) plus ou moins prononcée.
! Où se trouvent aussi quelques toufles d’Asperula galiordes.
(2) H. CHRIST, PLANTE REMARQUABLE DE LA FLORE DE GENÉVE. 85
Les calices étaient démesurément grands, leurs lobes très nombreux,
allongés, dilatés, avec tendance à devenir foliacés. Les pétales aussi
étaient foliacés, verts, irrégulièrement laciniés. Quelques inflorescences
ne portaient que des fleurs à étamines très nombreuses et à ovaire
avorté ; les élamines étaient plus ou moins déformées et se confondaient
avec les lobes irréguliers des pétales. Mais d’autres montraient une proli-
fération et en même temps une antholyse très curieuse :
Ces fleurs, chloranthiques et défigurées comme je viens de le dire,
portent dans leur centre un ovaire monté sur un pédoncule allongé jus-
qu'à un centimètre et un peu plus, et cet ovaire n’est pas ovoide, arrondi
à la base et tronqué au sommet comme dans le cas normal, mais pyri-
forme, atténué vers la base, renflé vers le sommet, et se terminant en
trois stigmates bien rapprochés l’un de l’autre.
C’est exactement et identiquement le cas figuré par L. Rb. (loc. cit.),
cas que l’illustre auteur appelle : « Monstruositas anticipatio Cappari-
dearum. » En effet, rien n’est plus juste : c’est l'ovaire stipité des Cappa-
RIDÉES dans une fleur de Reseda, et si l’on admet, comme Rb. semble le
faire, que les CAPPARIDÉES sont, dans l'échelle naturelle des êtres, supé-
rieures aux RESEDACEES, on peut appeler aussi ce fruit stipilé une anti-
cipation, c'est-à-dire un organe d’un genre supérieur apparaissant préma-
turément et par exception dans un genre inférieur.
Mais il y a plus : nos échantillons nous présentent aussi le commence-
ment de ce que Rb. appelle : « Monstruositas anticipatio Euphorbia-
cearum. » La figure des Icones montre un état très avancé de ce cas:
du centre de la fleur s’eleve un pédoncule. Ce pédoncule porte un calice,
d’où sort une ombelle à deux ou six rayons, dont chacun porte une
fleur ou un groupe de fleurs, toutes considérablement avortées et défi-
gurées par la chloranthie progressive.
Il est évident que l’ingenieux botaniste de Dresde a appelé cet état de
choses un rapprochement vers les Euphorbes uniquement parce que dans
ces plantes nous avons une fleur principale, inférieure, émettant une
ombelle de fleurs secondaires, supérieures et ainsi de suite.
Je me garde de me lancer dans la discussion de l’inflorescence des
Euphorbes; ce serait un peu long; je me place seulement au point de
vue de Reichenbach. Or, nos plantes de Versoix n’atteignent pas ce
haut degré de triple prolifération, mais il y a pourtant quelques pieds
où les ovaires, anormalement stipités, se dilatent à la base en organes
foliacés libres correspondant aux carpelles dont se compose la capsule
des Reseda.
86 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (3)
Dans un pied, du centre de l'ovaire ainsi dilaté en feuilles libres,
lancéolées obtuses, s'élève une petite tige qui se termine en bouton
avorté, équivalant à une nouvelle fleur; c’est vraiment une double pro-
liféralion.
Je ne sais si cette monstruosit& de Reseda a été observée ailleurs
depuis 1838. En tout cas, le fait qu’elle se produit après un temps si long
et d’une manière aussi identique me paraît digne d'intérêt. Supposons
qu'un pareil cas d’ovaire stipité devienne fixe et régulier dans une cer-
taine partie de l’aire de Reseda lutea : un botaniste futur serait probable-
ment tenté de créer un genre nouveau, ou même une toute petite famille
nouvelle entre les RésépacéEs et les CAPPARIDEES. Espérons qu'il résistera
à cette tentation.
Bâle, novembre 1894.
> Yes
MATERIAUX POUR LA FLORE DE SYRA
PAR
C.-J. FORSYTH MAJOR et William BARBEY
Parmi les iles de l’archipel grec, Syra est la plus fréquentée par les
nombreux voyageurs en Orient: elle a été choisie comme point de re-
läches des nombreux steamers qui sillonnent le Méditerranée. Elle joue
dans l’Archipel le rôle de Saint-Thomas aux Antilles. Orphanides, Elwes,
Maw et plusieurs autres botanistes en faisant escale à Syra ont trouvé le
temps d’y herboriser, parmi eux M. le docteur Major en a rapporté 32
espèces récoltées le 31 mars 1887 et dont nous donnons ici la liste :
1. Ranunculus chærophyllus L. Boissier, Flora Orientalis, vol. I, p. 31.
In monte Pyrgos 13 martio 1887. No 14.
2. Hypecoum grandiflorum Benth. I, p. 125. No 15.
3. Arabis verna L. I, p. 168. No 16.
4. Malcolmia flexuosa Libth. I, p. 227. No 17.
5. Capsella Bursa pastoris L. I, p. 340.
In monte Pyrgos. No 18.
. Helianthemum salicifolium L. I, p. 441.
In schistosis montis Pyrgos. No 19.
7. Silene colorata Poir. Suppl., p. 163. No 20.
8. Cerastium Illyricum Ard. I, p. 721. No 21.
9. Erodium gruinum L. I, p. 892. No 22.
10. Erodium malacoides L. I, p. 893. No 23.
(en
11. Vicia microphylla Urv. Boissier, Flora Orientalis, volumen II, p. 592.
No 24.
12. Bryonia dioica Jacq. II, p. 760. No 25.
13. Scandix Pecten Veneris L. II, p. 914. No 26,
44. Vaillantia muralis L. Boissier, Flora Orientalis, vol. III, p. 12. No 27.
15. Knautia hybrida Al. III, p. 126.
16. Anthemis Cretica L. III, p. 299.
jen
RO 19 19
C9 no
1O X)
Gt &
39.
34.
BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (2)
. Cuscuta sp. N° 30. Boissier, Flora Orientalis, volumen IV, p. 115.
. Anchusa variegata L. IV, p. 161.
In saxosis calcareis prope cacumen montis Pyrgos 31 martio 1887. No 31.
. Onosma echioides L. IV, p. 181.
In schistosis montis Pyrgos. No 32.
. Alkanna tinctoria L. IV, p. 227.
In schistosis montis Pyrgos. No 33.
. Myosotis Idæa Boiss. et Heldr. IV, p. 236. No 34.
. Phlomis fruticosa L.? IV, p. 784. No 43.
. Euphorbia peploides Gouan. [V, p. 1112. No 12.
. Ophrys fusca Link. Boissier, Flora Orientalis, volumen V, p. 75. No 6.
. Ophrys arachnites Scop. V, p. 77.
In calcareis montis Pyrgos. No 5.
. Crocus sativus L. V, p. 100.
In calcareis montis Pyrgos 31 martio 1887. No 8.
. Fritillaria Ehrharti Boiss. et Orph. V, p. 186.
In saxosis calcareis prope cacumen montis Pyrgos. No 8.
A ce jour c’est l'unique localité connue de cette charmante espèce.
. Lloydia Græca L. V, p. 202.
In monte Pyrgos. No 11.
. Gagea reticulata Pall. V, p. 208.
In saxosis calcareis montıs Pyrgos prope cacumen. No 10.
. Ornithogalum nanum Sibth. et Sm.? V, p. 220.
In monte Pyrgos. No 9.
. Muscari Weissii Freyn. V, p. 29.
Pyrgos. No 7.
. Juniperus excelsa M. B. V, p. 708.
In calcareis Pyrgo 31 martio. No A.
LICHENES
AUCTORE
J. Muller Arg.
Collema crispatum Hoffm.
Diploschistes ocellatus Norm.
15 Janvier 1895.
CARD INDEX
OF
GENERA, SPEGIES AND VARIETIES
or
PLANTS PUBLISHED SINCE 1885
BY
Josepaine A. CLARK
941 S St. N. W., Washington, D. C.,
USA
FOR REFERENCE BY PERMISSION :
Mr. Eug. AurRaAN, Herbier Boissier, Chambésy, Switzerland.
Mr. Frederick V. Covize, National Herbarium, Washington, D. €.
Dr. B. L. Rogınson, Gray Herbarium, Cambridge, Mass.
Prof. C. S. SarGenr, Arnold Arboretum, Jamaica Plain, Mass.
Dr. Wm TRELEASE, Missouri Botanic Garden, St. Louis, Mo.
Prospectus and sample cards sent on application.
FUNGI ROSSIÆ EXSICCATI
Le premier fascicule des Fungi Rossie Exsiccati cura
Jaczewski, Komarow et Transzel vient de paraître. Nous y
signalerons, comme nouvelles, les espèces suivantes : Micro-
sphera Umbilic W. Komarow, Puccinia Eremuri W. Kom.,
Puccimia plicata W. Kom. et Diaporthe Caragane Jacz.
D’autres espèces méritent également d’être mentionnées,
par exemple Chrysomyxa Cassandræ Transzel, Cordiceps ophio-
glossoides, Cucurbitaria Caraganæ Karsten, Phragmidium
devastator Sorokine, Melampsora Pirolæ et Tuburcinia trien-
talis. Le second fascicule est en préparation. Les personnes
désireuses de s’abonner peuvent s'inscrire chez A. de Jac-
zewski, a Montreux, Suisse.
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VE EIER ENTRE TOP TE ENE
BULLETIN
DE
L'HERBIER BOISSIER
SOUS LA DIRECTION DE
EUGÈNE AUTRAN
Conservateur de l'Herbier
Tome III. 1895.
Ce Bulletin renferme des travaux originaux, des notes, etc., de botanique systé-
matique générale. Il forme chaque année un fort volume in-80 de 600 pages
environ avec planches. II paraît à époques indéterminées.
Les abonnements sont reçus à l'HERBIER BOISSIER, à CHAMBESY près Genève (Suisse)
OBSERVATION
l
Les auteurs des travaux insérés dans le Bulletin de l’Herbier Boissier
ont droit gratuitement à trente exemplaires en tirage à part.
Aucune livraison n’est vendue séparément.
BULLETIN
DE
L'HERBIER BOISSIER
SOUS LA DIRECTION DE
EUGÈNE AUTRAN
. CONSERVATEUR DE L’HERBIER.
(Chaque Collaborateur est responsable de ses travaux.)
Tome III. 1895.
N° 3.
Prix de PAbonnement
15 FRANCS PAR AN POUR LA SUISSE. — 20 FRANCS PAR AN POUR L'ÉTRANGER.
Les Abonnements sont regus
A L’HERBIER BOISSIER
à CHAMBESY pres Genève (Suisse).
GENÈVE
IMPRIMERIE ROMET, 26, BOULEVARD DE PLAINPALAIS
SOMMAIRE DU N° 3. — MARS 1895.
Pages
I. — N. Alboff. — NOUVELLES CONTRIBUTIONS A LA FLORE
DE LA-TRANSCAUCASIB. a a 89
Il. — J. Freyn. — UEBER NEUE UND BEMERKENSWERTHE
ORIENTALISCHE PFLANZENARTEN (Fortsetzung) ..... 97
III. — R. Chodat. — UNIVERSITÉ DE GENÈVE. — LABORA-
TOIRE DE BOTANIQUE. 3ne serie. IIme fascicule.
1. R. Chodat. — MATERIAUX POUR SERVIR A L'ÉTUDE
DES PROTOCOCCOIDEES (avec gravures). ..........,.... 109
2. A.-M. Boubier. — REMARQUE SUR L’ANATOMIE SYSTÉ-
-MATIQUE DES RAPATEACEES ET DES FAMILLES
VOISINES U nu ms Re ERP 115
3. R. Chodat. — POLYGALACEÆ novæ vel parum ares
(avec gravure) ta au a Rees ESS PRES e 121
4. R. Chodat. — SUR LA PLACE A ATTRIBUER AU GENRE
'TRIGONIASTRUM (TRIGONIASTRUM HYPOLEOCUM
Mid) ne ae 136
5. R. Chodat. — SUR LA STRUCTURE ANORMALE DE LA
LIANE PACHYRHIZUS MONTANUS’DC.............. 139
IV. — F. Kränzlin. — ZWEI NEUE ORCHIDEEN AUS KUR-
DISTANZ TEN DR in Au
gme année, N° 8. Mars 1895.
DD
BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER
NOUVELLES CONTRIBUTIONS
FLORE DE LA TRANSCAUCASIE
PAR
N. ALBOFF
I. Quelques plantes nouvelles du Caucase.
(Suite)
Aster Colchicus n. sp.
Perennis, ad caules et ad folia undique breviter papilloso-hirtulus
scaber, radice verticali longissima lignosa, apice (ad collum) valde
incrassata, collo ramosissimo caules numerosissimos densissime con-
gestos simplieissimos monocephalos edente; caulibus pumilis ad apicem
usque foliosis; foliis sessilibus vel brevissime petiolatis elliptieis, ellip-
tico-lanceolatis oblongo-lanceolatisve a medio ad apicem et basin caulis
decrescentibus infimis obtusis superioribus acutis omnibus glandula
nigra apiculiforme terminatis integris vel a medio parce et distanter
dentatis dentibus acutis glanduliferis, foliis summis (si adsunt) minutis
linearibus bracteiformibus ; eapitulis medioeribus; involueri 2-3-seriati
glabri phyllis lineari-lanceolatis acutis subæqualibus vel exterioribus
ceteris paullo brevioribus; ligulis albis vel dilutissime roseis discum
subæquantibus ; achæniis hirsutis; pappo dupliei: interiore e setis
numerosis inæqualibus achænio duplo-triplove longioribus, exteriore e
setis paueis irregulariter abbreviatis achænio 2 ‘2-3 ‘/2-plo brevioribus
constante.
BULL. HERB. BOISS., mars 1895. 7
90 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (2)
Planta humilis (4-8-pollicaris). Radix (rhizoma) lignosa, ad collum
valde inerassata. Collum caudices hypogæos numerosos strictissime
ramosissimos in caules simplices monocephalos abeuntes edens. Folia
formæ variæ, sed forma elliptico-lanceolata predominat. Folia inferiora
ceteris multo minora prætereaque obtusiora. Capitula albiflora magni-
tudine Belledis perennis vel paullo majora.
Species A. Tuganiano N. Alboff proxima, pubescentia, habitu,
foliorum forma, involueri phyllis plerumque subæqualibus ab ea distin-
guitur.
Forma nonnullæ elatiores A. Caucasicum Willd. referunt, sed hæc
species a nostra diversissima, habitu, foliis latioribus, capitulis multo
majoribus, floribus roseis ab ea longe distans.
Plantam in statu vivo observavi. Capitula semper parva et solitaria.
Flores albi, rarissime dilutissime rosei. Cum A. Caucasico, qui iisdem
loeis ereseit, nullo modo commutanda.
Formæ floribus deficientes, quas in monte Dzhwari, in Mingrelia et
in fissura fl. Okum, in Samurzakañ anno 1893 legi, hue quoque spectare
videntur.
Planta montibus caleareis Colchidis propria, ubi una cum Campanula
Dzaaku N. Alboff, Amphoricarpus elegans N. Alboft, Scutellaria Pon-
tica C. Koch. ß Abchasica N. Alboff et ceteris plantis caleareis ereseit.
Hab. in prov. Samurzakan : ad rupes calcareas jugi Okhäczkue,
alt. 2200-2300 m. (N. Alboff, 1894. Exs. N. 202); in fissura fl. Okum,
alt. 600 m. (N. A. 1893. Exs. N. 461) (forma folis oblongis integer-
rimis). In Mingreha : in regione alpina montis Kwira (N. A. 1894.
Exs. N. 202); ad rupes calcareas m. Dzhwari supra pagum Kurdzu,
alt. 2000 m. (N. A. 1893) (forma folüs latioribus obtusissimis integer-
rimis). Floret julio. Fruet. augusto.
Très jolie petite plante à fleurs blanches rappelant celles du Bellis
perennis.
Tout en ressemblant, par la forme de ses feuilles et sa pubescence, à
l’Aster Caucasicus Willd., notre espèce rentre dans le groupe des
espèces à racine renflée et ligneuse et à souches souterraines très
rameuses, émettant des tiges très nombreuses et très serrées, chaque
tige à une seule capitule. Outre l’espèce que nous décrivons ici, les
espèces suivantes appartiennent à ce groupe : Aster roseus Stev. et
A. Tuganianus N. Alboft.
Chose remarquable, toutes les especes de ce groupe sont exelusive-
ment propres aux calcaires (Aster roseus Stev. aux caleaires du Dagh-
(3) N. ALBOFF. FLORE DE LA TRANSCAUCASIE. 91
estan et de l’Abkhasie, A. Tuganianus N. Alboff aux calcaires de l’Ab-
khasie, A. Colchicus aux calcaires de la Samourzakagne et de la
Mingrelie), tandis que les autres especes d’Aster, qui habitent la
Transcaucasie Occidentale, se rencontrent indifféremment sur les cal-
eaires et les terrains primitifs ou schisteux.
Senecio Correvonianus n. Sp.
Cæspitosus, rhizomate fibras numerosas edente ramoso pluricauli;
eaulibus gracilibus tenuiter linearibus aphyllis scapiformibus bracteis
paueis linearibus obsitis, rarius ima basi foliosis; foliis coriaceis longe
petiolatis reniformibus vel reniformi-cordatis transverse latioribus sinu
late aperto vel sæpissime clauso apice depressis vel late emarginatis
eireumeirca late et obtusissime dentatis, dentibus sæpe obsoletis apicu-
latis; capitulis majuseulis; peduneulis superne pubeseentibus; involueri
glabri phyllis lineari-oblongis late membranaceo marginatis demum
induratis obtuse et late bicarinatis; squamulis paueis linearibus invo-
luero 2-plo-3 ‘2-plove brevioribus, achæniis glabris linearibus profunde
suleatis coronula brevi terminatis; pappo e setis tenuibus flexuosis sca-
bridis constante achenium subæquante vel eum '/s vel ‘2 parte supe-
rante.
Species $. Caucasico DC. valde affinis, ab eo rhizomate ramoso, cau-
libus subaphyllis vel omnino aphyllis scapiformibus gracilibus tenuiter
lineatis, foliis obtusissime sæpe obsolete dentatis interdum integris sed
semper margine eircumeirca apiculatis facile distinguitur. Caules nun-
quam ramosi. Planta caleareis tantum propria.
Hab. in Abchasia : in monte Czipshira, alt. 8000 ped.; in m. Arbika,
6000 p.: in m. Mamdzyshkha, 2100 m.; in loco Ashempydzh dicto,
2100 metr. (N. Alboff, 1892, 1894). In Circassia (Provincia Maris
Nigri) : in m. Khag, alt. 2825 m.; ad fontes fl. Lasha, 2140 m. (N. Al-
boff 1894. Exs. N. 210).
Espèce très bien caractérisée par ses feuilles coriaces reniformes et
par ses tiges aphylles. Ces deux caractères la distinguent, au premier
coup d'œil, de l’espèce voisine, S. Caucasicus DC., qui en outre habite
les terrains primitifs (granits ou schistes), tandis que notre espèce ne
se rencontre que sur les calcaires.
Je me fais un plaisir de dédier cette espèce à M. Henry Correvon,
président de l’Association pour la Protection des plantes.
i aa u zZ Pen
un
92 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (4)
Anthemis Saportana n. sp.
Tota pubescens interdum subtomentosa, ad folia adpresse villosa,
rhizomatibus induratis squamulosis valde ramosis caules fertiles rosu-
lasque steriles edentibus; caulibus inferne tantum foliosis monoce-
phalis; foliis rosularum et radicalibus ovato-cuneatis in petiolum longe
attenuatis in lacinias late lineares obtusiuseulas apice interdum 2-3-den-
tatas subpalmatim pinnato ineisis; foliis caulinis breviter petiolatis
cuneato-oblongis in lacinias paucas lineares vel lineari-triangulares
mucronulatas interdum bidentatas inter se distantes sursum porrectas
pinnatim-ineisis; superioribus angustioribus minus incisis vel subin-
tegris; capitulis majuseulis; involueri parce albo-hirsuti phyllis nigro-
marginatis ab externis triangulari-lanceolatis ad intima obovato-lan-
ceolata margine late scariosa minute incisa sublacera sensim auctis;
paleis lineari spathulatis apice nigrescente laceris mueronulatis; ligulis
albis oblongo-elliptieis elliptieisve diseum æquantibus; achæniis sulcatis
basi attenuatis corona eis sub 5-plo breviore erenulata terminatis. _
Planta humilis (*/2 pedalis). Folia parum profunde ineisa (laciniis
aream centralem subæquantibus vel etiam ea brevioribus). Capitula
elegantissima floribus splendide albis involucris nigrescentibus. Species
insignis, A. Zbericæ MB. (Boiss. F1. or., III, 289) proxima, ab ea foliis
parum profunde ineisis distinguenda.
Hab. ad limites Abchasiæ et Circassiæ, ad rupes excelsas jugi Adzi-
tuko, alt. 2900-3000 m. (N. A. 1894. Exs. N. 227).
Belle plante à fleurs d’un blanc de neige et à phylles de l’involucre
bordés d’un noir d’ébène. Quoique très étroitement liée à À. Iberica
MB. elle se distingue de ses congénères par ses feuilles à découpures
peu profondes.
Je désire dédier cette espèce à la mémoire du regretté M. Gaston de
Saporta, l’illustre paléontologiste, décédé le 26 janvier 1895.
Pyrethrum Marioni n. sp.
Perenne glabrum superne minutissime puberulum, caulibus elatis sul-
catis 1-2-cephalis, foliis caulinis inferioribus petiolatis ambitu oblongis
pinnatipartitis rachide lata segmentis sursum porrectis cuneato-ovatis
oblongisve irregularites plus-minus profunde ineisis dentatisque laeiniis
(5) N. ALBOFF. FLORE DE LA TRANSCAUCASIE. 93
dentibusque mueronulatis; superioribus sessilibus segmentis angustiori-
bus lineari-oblongis subintegris; summis diminutis simplieibus integris
vel dentato ineisis; capitulis magnis longe peduneulatis peduneulis apice
incrassatis; involueri hirtuli phyllis nigro-marginatis ab extimis trian-
gulari-lanceolatis ad intima oblonga apice late scariosa lacera sensim
auctis; ligulis albis disco longioribus; achæniis costatis; corona brevi
erenato-lacera.
Planta pedalis vel paullo altior. Caules simplices vel apice bifureati.
Peduneuli 6-13 em. longi. Capitula albiflora involueris nigrescentibus.
Flores achæniaque glandulosi valde aromatici.
Species prope P. carneum MB. vel P. corymbosum W. eollocanda. A
speciebus affinibus notis indieatis facile distinguenda.
Hab. in Abchasia : ad rupes excelsiores jJugi Aossakwashera prope
montem Kutysh, alt. 2500-2600 m. (N. A., 1894. Exs. N. 224).
Belle espèce, exclusivement propre aux calcaires, se distinguant nette-
ment des espèces voisines : P. carneum, P. cassium, P. corymbosum, ete.
Je me fais un plaisir de la dédier à M. A.-F. Marion, savant paléonto-
logiste, professeur à la Faculté des sciences à Marseille.
Carex Pontica n. sp.
(Syn. : C. tristis MB. £. Lazica Boiss. Fl. Or., V, 12%. — C. Lazica Boiss. et
Bal. in sched. exs. Bal. 1866 in Herb. Boiss.)
Cæspitosa rhizomate vaginis in fibras dissolutis vestito stolonifero;
foliis longissimis late-linearibus rigidis glauco-viridibus; culmis elatis
paniculam longam laxam tandem nutantem formantibus; spieulis ter-
minalibus 1-3-5-6-maseulis (interdum floribus nonnullis basalibus femi-
neis) sessilibus dense congregatis breviter lineari-oblongis oblongisve :
ceteris androgynis (basi femineis superne maseculis) lineari-oblongis su-
premis 1-2-3 masculis approximatis subeontiguis sessilibus vel breviter
peduneulatis, inferioribus distantibus longissime peduneulatis, pedun-
eulis gracilibus valde inæqualibus e vaginis foliaceis basi biaurieulatis
longe exsertis, 1-4-6 ex eadem vagina, spiculam solitariam, duas vel tres
sessiles inter se contiguas gerentibus; glumis utrieulis parum brevioribus
florum © orbieulato-ovatis, ovatis vel ovato-oblongis muticis mucrona-
tisve fuseis late albo-marginatis; florum 4 pallidioribus angustioribus
obovato-oblongis lanceolatisve muticis vel mucronatis; utriculis ovatis
vel ovato-oblongis trigonis nervosis superne scabris in rostrum breve vel
94 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (6)
longiuseulum apice hyalinum retusum vel breviter bifidum plus minus
abrupte attenuatis; achæniis ovato-trigonis breviter stipitatis rostro
longiuseulo abrupte terminalis, stigmatibus tribus.
Caules 1'/.-3 pedales. Folia maxim. 40 em. longa, 4-7 mm. lata. Pe-
duneuli 3-10-20 em. Spiculæ 1,5-3 em. longæ, inferne 4 mm., superne
2 mm. latæ. Utrieuli 4-5 mm. longi, 11/2 mm. lati. Rostrum */:-1'/2 mm.
longum.
Planta elegantissima, spieulis inferne fuseis superne pallidis sericeis
nitidis, peduneulis longissimis gracillimis pluribus ex eaden vagina in-
signis. Spiculæ interdum omnes, etiam terminales, androgynæ. Pars in-
ferior (feminea) spiculæ superiore (mascula) demum multo latior inten-
sius eolorata. Longitudo rostri valde variabilis.
Species inter Carices Indicas (C. nobilis, ©. composita, C. Daltoni, C.
Walkeri, ete.— conf. Hook. Fl. Ind. v. VI, pp. 724-727 et Boot. Ill. Gen.
Car. I, pp. 3-5) collocanda, inflorescentias enim easdem panieulatas sub-
decompositas, peduneulos elongatos graciles fasciculatos e vaginis ex-
sertos, spieulas fere omnes androgynas habet. Tamen inter Carices a el.
Hooker in Flora Indica enumeratas nulli sat proxima. C. tristi MB.
(= C. sempervirens Vill., fide Ind. Kew.) affınitas nulla, nisi forma utri-
euli, que vero mirum variabilis.
Hab. in Ponto Lazico (Balansa 1866) et in Colchide : in Abchasia in
Jugo Bzybico toto, alt. 1800-2300 m. (N. Alboft, 1889-1892, 1893. Exs. NN.
200, 216, 372, 373, 391, 392), in regione alpina montium Kutysh, Arbika
et Kopeimye (N. Alboff, 1892, 1894. Exs. N. 353); in Samurzakan — in
pratis alpinis jugi Okhäezkue (N. Alboff, 1894. Exs. N. 353) ; in Circassia
— in declivitate austro-orientale montis Khag et in jugis Arashkha et
Atezherta (N. Alboft, 1894. Exs. N. 353); in Mingrelia — in montibus
Kernakhoni, Dzhwari et Kwira (N. Alboft, 1893. Exs. N. 91; 1894. Exs.
N. 353); in Guria — in pratis alpinis montis Khino-Sagbieli, alt. 2300-
2400 m. (N. Alboff, 1893. Exs. NN. A, B, C, D, E, F).
NB. Specimina Gurielica ceteris parum distineta: peduneulos habent
pauciores (1-4 ex eadem axilla) brevius exsertos (1'/.-10 em. longos) spi-
culam solitariam vel 2-3 approximatas breviter pedunculatas gerentes,
glumas florum masculorum angustiores margine laceras, utrieulos obo-
vato-oblongos subeompressos in rostrum longiusculum profonde bifidum
sensim attenuatos, achænia in rostrum longissimum abrupte abeuntia.
Spiculæ paullo longiores (20-35 mm. long.) et latiores (4-5 mm.) tota
longitudine concolores. Utrieuli majores (5-5*/2 mm. longi X 1'/e-2 mm.
lati). Rostrum longius (1'/. mm. long.). Ceteri caracteres (. Ponticæ
typicæ.
(7) N. ALBOFF. FLORE DE LA TRANSCAUCASIE. 95
Cette plante intéressante a été découverte par Balansa dans les Alpes
du Lazistan. Elle fut tout d’abord distinguée par E. Boissier comme
espèce nouvelle (restée d’ailleurs sans description); ensuite, lillustre
savant changea d'opinion et la rangea comme variété du €. tristis MB.
E. Boissier, n'ayant entre ses mains qu'un seul échantillon, qui n’était
pas en outre typique, ne pouvait pas naturellement se former une idée
exacte de la nature de cette plante — telle qu'elle se représente sous
toutes ses diverses formes et variations. Autrement, il ne l'aurait jamais
référé au C. tristis MB. (= C. sempervirens Vill.), avec laquelle elle n’a
de commun que la forme identique des fruits et les épis également an-
drogynes. Mais on sait combien la forme des fruits du Carex varie, sou-
vent même dans les limites de l’espèce, tandis que les espèces très diffé-
rentes ont souvent par contre des fruits identiques. D’un autre côté,
plusieurs Carexz (C. maxima, glauca, echinata, ete.) présentent quelque-
fois, par hasard, des épis androgynes. Or, ces deux caractères n'étant
pas constants, il n’est pas pas possible de s’en servi: pour rapprocher
les espèces.
Ayant ramassé pendant mes six années de voyages une quantité
d'exemplaires de la plante en question, provenant de divers endroits
de la Transcaucasie Occidentale, je suis en état, il me semble, de
m’exprimer définitivement sur sa nature et ses affinités.
Ce qui frappe tout d’abord les yeux dans notre plante, c’est son port
singulier, qui n’a rien de semblable avec les Carex de l'Europe et de
l'Orient. Notamment, les pedoneules sortent ici par faisceaux, plusieurs
(2-6) de chaque gaine. Lis sont ici très longs et déliés, et portent chacun
1-2-3 épis sessiles ou pourvus de pédicelles. Or, l’inflorescence repré-
sente un panicule composé de rameaux disposés en verticilles. Aucun
Carex du groupe Legitimæ, propre à l’Europe et à l'Orient, ne possède
une inflorescence semblable. Par contre, cette sorte d’inflorescence
caractérise les Carex des Indes, tels que C. nobilis, composita, Walkeri,
Daltoni, ete. Ces Carex ont, en outre, tous leurs épis androgynes, ce
qui précisément a lieu dans notre plante. La forme de leurs fruits et le
nombre de leurs stigmates coïncident parfaitement à ceux de notre
©. Pontica. Il est done indiscutable que le Carex que nous deerivons
ici appartient au type des Carices Indicæ, dont E. Boissier a fait une
section spéciale dans le genre Carex. Parmi ces derniers, il tient
d’ailleurs une place à part, car il ne se rapproche pas beaucoup
d'aucun d’entre eux.
Les échantillons du ©. Pontica, provenant de la Gourie, diffèrent un
Fo
96 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (8)
peu de ceux du Lazistan et des autres provinces, principalement par la
forme de leurs fruits, qui sont un peu comprimés et en général plus
grands. Du reste, sous tous les autres rapports, ils représentent le
©. Pontica typique. Probablement, ce n’est qu’une déviation spéciale.
En Mingrélie, Abkhasie, Samourzakagne et Circassie, C. Pontica ne
vit que sur les terrains calcaires. Je n’en ai pas rencontré un seul
échantillon sur les granites ou les schistes. Mais en Gourie (sur la
chaîne Adjaro-Imeretienne) il se rencontre sur les terrains non cal-
caires; la même chose, paraît-il, a lieu en Lazistan.
Prenant en considération, d’un côté, le caractère tropical de notre
plante et sa position isolée parmi les autres Carex, et de l’autre, le fait
qu'elle ne s’avance pas dans la Transcaucasie Occidentale plus loin que
les calcaires qui donnent le refuge à une foule de plantes anciennes,
ailleurs éteintes depuis longtemps, il faut supposer que le ©. Pontica
est un reste de la flore de l’époque géologique précédente.
Le C. Pontica, grâce à la beauté de ses élégants panicules à pédon-
cules longs et grêles, portant de nombreux épillets soyeux et luisants
d’un beau brun ou gris, mérite d’être introduit dans la culture.
N.B.— J’ai dû, avec regret, abandonner le nom spécifique de Lazica,
donné par M. Boissier a l’exsiecata de Balansa, parce que les lois de la
nomenclature s’y opposent (once a synonyme — always a synonyme).
Chambésy, 1er mars 1895.
Ueber neo1lle
und
bemerkenswerthe orientalische Pflanzenarten.
Von
J. FREYN.
(Fortsetzung.)
Silene ($ 23. Sclerocalycinæ) asperifolia Freyn. Pluriceps;
caudiculis aggregatis, basi vaginis foliorum emarcidorum subcomosis, aliis
rosula foliorum, alis insuper caule virgato simplici scapiformi superne
glabro terminatis; folüs caudiculorum tomento brevissimo reverso canis
et asperis spathulato-lanceolatis acutis, in petiolum angustum lamina
subæquilongum sensim angustatis et vagina coriacea pallida glabra mar-
gine subeiliatula caulem amplectentibus; foliis caulinis paucis, internodio
multo brevioribus nunce basilarium conformibus et sensim diminutis, nune
abrupte minoribus, linearibus brevibus, omnibus in vaginam sessilibus;
panicula racemiformi terminalis, ramis strictis oppositis unifloris vel in-
fimis 3-floris ; pedunculis strictis ad medium bibracteolatis, bracteolis ovato-
lanceolatis albo-scariosis, nervo medio viridibus, basi margine ciliolatis ;
floribus parvis, porrectis, subinclinatis, calyce subvenoso, pedicello sub-
æquilongo glaberrimo pallido, e basi umbillicata breviter cylindrico sub-
conico, dentibus ovato-rotundatis obtusissimis, margine hyalinis; ungwibus
pilosis inclusis, lamina petalorum (virescenti?) bipartita, lobis oblongis
(corona videtur nulla); staminibus pilosis, florum androdynamorum ex-
sertis, fertilium inclusis; capsula (in statu juvenili tantum observata) ob-
longa carpophoro triplo longiore; seminibus ignolis. Z. Junio.
Cappadociæ, in rupestribus montis Argæi d. 16. Junio 1890 detexit
Bornmüller ! (exs. 2024 sub S. olympica 8 pubescens).
98 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (20)
Caulis 30-50 cm. altus, incluso racemo 10-15 cm. longo, basi sæpe
interrupto; foliis (maximis a me visis) caudiculorum 6-7 cm. longis et
infra apicem 4 mm. latis sed etiam dimidio angustioribus; folia caulina
media 2 cm. X À mm. usque 5 mm. X 1 mm. Calyx vix centimetrum
longus, apice fere 3 mm. diametro.
Die Verwandtschaft dieser Art ist schwierig zu beurtheilen; einerseits
hat sie Beziehungen zu den um 8. olympica Boiss. gruppirten Otiteæ,
insbesondere mit der genannten Art selbst (die Einhäusigkeit der nur
kleinen Blüthen, die nach oben erweiterten Kelche), anderseits steht sie
aber der S. chlorantha Ehrb. nahe, von der sie jedoch durch kurz
gestielte, vorgestreckte (nicht fädlich gestielte, nickende) Blüthen,
eilanzettliche (nicht eiförmige) Bracteolæ, kleinere ungekrönte Petalen,
deren Nägel eingeschlossen sind (also nicht aus dem Kelche heraus-
ragen) und durch das Indument handgreiflich verschieden ist. Durch das
Indument steht S. asperifolia den Otiteæ ebenfalls nahe; allein
während sie nach der Grösse ihrer Blüthen in dieser Gruppe die gross-
blüthigste Art sein würde, ist sie, unter die Selerocalycinæ gestellt,
die kleinblüthigste. Ihrer Verwandtschaft mit S. chlorantha wegen,
welche Bosssier den Sclerocalycinæ beizählt, reihe auch ich sie in die
letzigenannte Gruppe, zumal sie sich in vieler Hinsicht auch an
S. Balansæ Boiss. anschliesst, der sie habituell jedenfalls am ähnlichsten
ist.
Silene ($ 26. Stenophyllæ)filipes Freyn et Sint. Dense cæspitosa,
glabra vel inferne brevissime retrorsum scabridula, superne haud viscida,
caudiculis basi foliorum vetustorum reliquiis squamatis erectis vel adscen-
dentibus, caulibus tenuibus erectis vel e basi arcuata geniculate-adscen-
dentibus, foliosis alternatim ramosis, ramis tenuissimis erectis bracteatis
1-foris, pedunculis calyce longioribus vel subæquantibus filifornubus ;
folüs elevatim punctatis, lanceolato linearibus acutis, rigidis planiusculis,
caulinis sensim minoribus, infimis vagina pallida coriacea dilatata sessi-
libus margine ciliato-asperis ; calyce glabro pallido purpurascente cylin-
drico-clavato basi attenuato et ibi umbillicato, nervis parce ramulosis
percurso, dentibus alternatim ovatis aculis et rotundatis obtusissimis,
scarioso-marginatis eiliolatis; unguibus glabris apicem versus dilatatis,
lamina luteo-virescente ultra medium in lacinias lineari-oblongas bipar-
tita coronæ laciniis parvis oblique triangularibus; capsula (juvenili)
ellipsoidea inclusa carpophoro glaberrimo sublongiore; seminibus igno-
tis. 2. Junio, Julio.
Armenia Turcica, Gümüschkhane : supra urbem, in apricis saxosıs
OR SL 4
(21) J. FREYN. ORIENTALISCHE PFLANZENARTEN. 0)
Karahissartasch d. 26. Junio (exs. 5943) et in lapidosis montis Aktasch
die 10. Julio 189% (exs. 5943» ) leg. Sintenis. Sec. Sintenis (in litt.) etiam
in declivibus lapidosis mont. Argyridagh (exs. 5943 ° ).
Maasse: Stengel 20-40 em. hoch, nur I mm. stark, Aeste 8-1 em. lang,
Grundblätter bis 4,5 em. lang, nur 2 mm, breit, aber auch viel kürzer ;
Kelch 18-19 mm. (= 9’’’) lang, oben # mm. breit, zur Fruchtzeit keulen-
förmig und unterhalb der Mitte nur 1-5 mm. weit; Platte des Petalums
etwa 6 mm. lang.
S. filipes ist mit S. dianthifolia J. Gay und S. macropoda Velenovsky
verwandt und zwischen beiden eigentlich ein Mittelding. Blattform und
Kelchnervatur sind wie bei der ersteren, Blüthengrösse, Kelchzähne und
Rispenbau wie bei der zweitgenannten Art. S. filipes unterscheidet sich
ausserdem von S. dianthifolia J. Gay durch höheren Wuchs, mehr-
blüthige (nicht 1-2blüthige) Stengel, fast doppelt längere Kelche ab-
wechselnd stumpfe und spitze Kelchzähne und das Indument; von 8. ma-
cropoda Velen. noch durch steife, verhältnissmässig breite (nicht fädliche,
verkrümmte) Blätter und die tief (nicht nur bis zu '/s) getheilte Platte,
deren Zipfel länglich (nicht eiförmig) sind.
Subspec. S. amassiensis Freyn. Humilis uniflora, habitu S. dian-
thifolia Gay, foliis basilaribus brevibus complicatis glabris, calyci 25 mm.
longi dentibus obtusis, lamina typi. &£. Julio.
Pontus Galaticus, Amasia : in fissuris rupium summis monlis Sana-
dagh 1660 m. s. mare d. 16. Julio 1889 leg. Bornmüller (exc. 993 sub
S. dianthifolia).
Diese Pflanze unterscheidet sich von S. dianthifolia sofort durch die
mehr als doppelt grösseren Blüthen, von S. filipes ebenfalls durch
grössere Blüthen, durchaus stumpfe Kelchzähne und das fast fehlende
Indument. Von 1-blüthigen Formen der S. macropoda ist S. amassiensis
durch die Gestalt der Platte mit Sicherheit zu unterscheiden.
Es ist anzumerken, dass auch die Gruppe der Stenophyllæ ziemlich
heterogene Elemente enthält; ein guter Theil der ihr in der Flora Orien-
talis zugewiesenen Arten hat nahe Verwandte in der Gruppe der Sclero-
calcinæ, so dass beide Gruppen eigentlich nur durch die Blattbreiten
unterschieden sind : die letztgenannte Gruppe enthält breitblättrigere,
die erstgenannte schmälerblättrige (grasblättrige) Arten. Meine S. fenui-
caulis (Vest. Bot. Zeitschr. XL, 1890, p. 12) hat beispielsweise nahe
Beziehungen zu S. macropoda, S. filipes, S. dianthifolia, ete. — Kelch
und Rispenbau sind ganz ähnlich, aber diese Art hat verhältnissmässig
zu breite Blätter, wesshalb ich sie den Sclerocalycinis zuweisen
musste.
100 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (22)
Silene ($S 26. Stenophyllæ) xylobasis Freyn. Glabra, dense
pulvinaris, rhizomate crasso lignoso, caudicaulis foliis vetustis vestitis,
caulibus terminalibus tenuibus, erectis pumilis unifloris (au semper ?) api-
cem versus viscidulis ; foliis (sieco saltim) falcatis basi dilatata pallida
coriacea ciliatulis, lanceolatis, infimis congestis, reliquis paucis distantibus
basilarium conformibus, summis albo marginatis purpureo suffusis; floribus
hermaphroditis; calyce membranaceo glabro pallido, nervis rubellis apice
parce anostomosantibus percurso, cylindrico-clavato basi umbilicato, den-
tibus ovatis late scarioso marginatis margine ciliatulis, alternatim acu-
tiuseulis et retusis; petalis longe unguiculatis, unguibus pallidis glabris
apice utrinque auriculatis, lamina (sicco saltim) livida, ultra medium in
lacinias lineari-oblongas bipartita, basi umbonata hyalinis et lacinulis
binis trapezoideo-ovatis coronatis; capsula (juvenili) ellipsoidea coriacea,
carpophoro plus duplo longiore suffulta apice breviter exserta; seminibus
ignotis. Z. Julio, Augusto.
Pontus galaticus. In summo m. Akdagh prope Amasia d. 30. Julio
1891 leg. Manissadjian (exc. 428).
Rasen fausigross, so dicht wie jene der S. acaulis L., Blätter etwa
10 mm. lang und wenig ober der Mitte etwas über 1 mm. breit, Stengel
4-10 em. hoch, Kelch 21-23 mm. lang, an der Mündung fast 3 mm., der
fruchttragende unterhalb der Mitte 5 mm. weit; Petalen (ausgebleicht) im
frischen Zustande möglicherweise roth; ihre Platte 6 mm. lang, deren
Segmente wenig über 1 mm. breit; der Nagel oben 2 mm. breit; die
unreife Kapsel 7 mm., der Kapselträger 17 mm. lang.
Wegen der Kahlheit der ganzen Pflanze und insbesondere des
Kelches, sowie wegen der so schmalen Btätter reihe ich $. xylobasis in
die Gruppe der Stenophyllæ Fl. Or., wo sie wegen des geöhrten Nagels
neben S. Orphanidis Boiss. zu stellen ist, mit der sie freilich sonst nicht
viel gemein hat. Sie unterscheidet sich von der letztgenannten durch den
Wuchs, Stämmchen und Stengel sind nicht gebrechlich, kahl (nicht weich-
haarig), die Blätter sind kurz (nicht 25-36 mm. lang), gewimpert (nicht
entfernt gesägt) die oberen sind nicht pfriemlich; der Kelch ist etwas
kürzer, bleich, oben schwach netzaderig, am Grunde genabelt; die
Kelchzähne sind eiförmig (nicht länglich), die Kapsel ragt kaum hervor
und das Carpophor ist kürzer (nicht 3 mal so lang) als die Kapsel.
Cerastium argenteum MB. ß minor Freyn et Conrath. In fast
allen Theilen nur halb so gross, wie die typische Form.
Trans-Kaukasien. Auf Hügeln südlich von Tiflis am 5. Mai 1888
leg. Conrath (mit der typischen Form).
(23) J. FREYN. ORIENTALISCHE PFLANZENARTEN. 101
Die Stengel der lockerrasigen Pflanze 4-7 cm. hoch, die fast horizon-
talen unteren sowie die fast aufrechten oberen Stengelblätter 13-15 mm.
lang, 1.25 mm. breit, stumpf, weisswollig-filzig. Bracteen länglich-eiförmig
bis eiförmig, die obersten fast ganz skarios; Kelch nur 5,5, Petala
9-10 mm. lang (die typische Pflanze hat 10 mm. lange Kelche und 15 mm.
lange Petala).
Ohne Kenntnis des damit paralellen kleinblüthigen Formenkreises des
C. arvense L., das in Mitteleuropa (z. B. bei Prag) ebenfalls unter der nor-
malen grossblüthigen Form vorkommt, könnte man sich versucht fühlen,
diese auffallende Form als eigene Art aufzufassen. Sie fügt sich aber ganz
gut unter €. argenteum MB. ein, einer Rasse, die von der Krim bis Trans-
kaukasien verbreitet ist und, nach dem mir vorliegenden wiewohl spär-
lichen Material, eine Mittelform zwischen €. grandiflorum WK. und
C. tomentosum L. zu sein scheint.
Linum Balansæ Boiss. Diese von Boissier im südlichen Cappa-
docien angegebene Art gehört in die Kritische Verwandtschaft des L. fla-
vum L. und wird vom Autor durch goldgelbe am Grunde purpurn-livide
Petalen und breitere, 5-7-nervige Blätter von dem letztgenannten und Z£.
mucronatum Bert. (= L. orientale Boiss.) unterschieden. Nach dem reich-
lichen Material gelbblühender Lein-Arten, das mir besonders aus Klein-
Asien vorliegt, habe ich meine Ansicht über die einschlägigen Formen
gegen früher ändern müssen. Ich finde nämlich, dass die Blüthenfarbe
entweder nicht durchgreift oder beim Trocknen stark ändert. — Dagegen
kann ich zwei Formen unterscheiden, eine breitblättrigere (3-5nervige)
und hochwüchsigere, welche durch Paphlagonien, den galatischen Pontus,
Mittel- und Süd-Cappadocien bis West-Armenien verbreitet ist und von
mir nun als L. Balansæ Boiss. (mit kleiner Erweiterung der Originalbe-
schreibung) angesehen wird (früher nahm ich sie für L. orientale). —
Dann eine andere niedrige, vielstenglige Form, mit schmalen Blättern
(sie sind I-nervig) und öfter fast kopfförmigem Blüthenstand : diese
halte ich für L. mucronatum Bertol. (= L. orientale Boiss.) und kenne
sie bisher nur vom Südrande des oben umschriebenen Verbreitungs-
bezirks des L. Balansæ : aus dem cilicischen Taurus, Nord-Syrien und
Mesopotamien.
Wenn diese Auffassung richtig ist, so dürfte ein guter Theil der in der
Flora orientalis zu L. orientale gebrachten Standorte besser zu L. Ba-
lansæ zu stellen sein, das in der Regel 3-5-nervige Blätter hat (5-7-ner-
vige sind selten), die aber immer viel breiter sind, als jene des L. orien-
tale, wie ich es jetzt auffasse.
102 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (24)
Hypericum (Eu-Hypericum $5. Triadenioidea) Temp-
skyanum Freyn et Sint. Habitu Triadeniæ vel Reaumuriæ.
glabrum glaucum, basi suffrutescens, ramıs humilibus procumbentibus
vel breviter adscendentibus tenuibus initio articulatis (carnosis?) tetra-
gonis rubris tandem lignescentibus, apice unifloris vel paniculatim
3-4 floris, foliis erassiusculis (carnosis ?) infimis caulinis minoribus pro-
phylliformibus adpressis planis rubris triangularibus acutis, medüs majo-
ribus subpatulis planis ovatis pellucide-punctatis rubris apice virentibus,
cæteris glaucis impunctatis oblongis obtusissimis margine valde revolutis,
axillis undique ramulos steriles brevissimos fois dense imbricatis mininus
oblongis obsitos amentiformes edentibus ; panicula terminali racemiformi
1-5 flora laxa, floribus longe pedunculatis, pedunculis infra medium arti-
culatis et bibracteolatis calyce 4-plo longioribus; sepalis (e statu fructi-
fero permaturo dijudicendum) carinato 5-7-nervüs late ovatis obtusis-
simis integerrimis, corolla duplo saltim brevioribus, petalis....., capsula
ovato-conica calyce longiore longitudinaliter striata, seminibus..... f.
Armenia turcica. In regione alpina montis Ciganadagh d. 23. majo
1894 leg. Sintenis (exs. 5624).
Maasse : Der holzige Wurzelkopf bis 2 em. dick ; Stengel bis 12 cm.
lang, Blätter der jungen Triebe 4-5 mm. lang, ober dem Grunde 3,5 mm.
breit, die oberen schmäler, jene der Achselzweiglein nur 3-4 mm. lang
und wegen starker Einrollung wenig über 1 mm. dick; Kelchblätter
3,5 mm. lang und fast ebenso breit.
Eine leider nur in überreifem Zustande bekannte, aber höchst auf-
fallende, merkwürdige Pflanze, die trotz Fehlen frischer Blüthen von
allen Arten der Gruppe sicher unterschieden werden kann. Am nächsten
verwandt und nach der Beschreibung auch habituell ähnlich ist sie dem
persischen FH. heterophyllum Vent., von dem sie jedoch durch schmälere,
nicht punktirte untere und obere Stengelblätier, locker-traubige (nicht
schirmförmige) Rispe, lang gestielte (nicht fast sitzende) Blüthen,
stumpfe (nicht spitze) Kelchblätter und eikegelförmige (nicht länglich-
cylindrische) Kapsel abweicht. Auch sind die Stengelblätter des H. hetero-
phyllum lineal-lanzettlich (nicht eiförmig) und die Kelchblätter dreieckig-
länglich{nicht breit eiförmig). Die anderen Arten der Gruppe sind noch
weit mehr verschieden.
H. Tempskyanım wächst in der Alpenregion des Ciganadagh gegen den
Kolatdagh hin in 2200-2500 m. Seehöhe zwischen einem krummholzartig
alle Hänge und Triften bedeckenden Juniperus und erinnert in der Art
seines Auftretens ganz an Calluna. Zur Sammelzeit deckte die Kämme
noch tiefer Schnee und die Pflanze blühte noch nicht (Sintenis in litt.).
(25) J. FREYN. ORIENTALISCHE PFLANZENARTEN. 103
Hypericum (Eu-Hypericum $ ÿ. Tæniocarpia ?) galioi-
des Freyn et Sint. Erectum, subarcuatum rubricaule glabrum, caulibus
glanduloso-scabris ad axillas ramulosis, foliis sessilibus oblongis obtusis
grosse pellueido-punctatis, axillaribus multo minoribus angustioribus;
cymis in paniculam racemiformam + elongalam dispositis, bracteis
linearibus herbaceis integris vel fimbriatis nigroglandulosis, calyeis
corolla 2,5-plo brevioris ad vel ultra dimidiam partem fissi laciniis
3-Snervüs herbaceis oblongis fimbriatis nigroglandulosis, petalis obovatis
pallide vesiculosis crebre fimbriatis nigroglandulosis, ovarii loculis pluri-
ovulatis, capsula..... 2. Julio.
Armenia turcica. Gümüschkhane, Karagöllldagh, in valle alpino
Bejükdere supra Artabir d. 20. julio 189% leg. Sıntenis (exs. 7089).
Maasse: Stengel 45 cm. hoch, Rispe 7-14 cm. lang, 4,5 cm. breit:
Stengelblätter bis 2 cm. lang bei 5 mm. Breite in der Mitte; Blättchen
der Achselzweige '/-1 mm. breit, 2-10 mm. lang; Kelch 4 mm. hoch,
Petala 10 mm. lang und im oberen Viertel 5-6 mm. breit.
In der Belaubung dem Galium boreale L., die oberen Theile der nicht
blühenden Stengel dem @. purpureum All. nicht unähnlich, durch den
rispigen Blüthenstand, doppelt grössere Blüthen, 3-5-nervige, schwarz-
drüsig gewimperte Kelchabschnitte und die blasigen, fransigen Petalen
von dem sonst übereinstimmenden H. scabrum L. verschieden. Gleichsam
eine Mittelform zwischen H. scabrum L. und H. hyssopifolium Fl. Orient.
Da jedoch die Früchte unbekannt sind, so ist es nicht ausgeschlossen,
dass H. galioides nicht unter die Teniocarpia, sondern unter die Dro-
socarpia einzureihen ist. Der Tracht nach also stelle ich sie einstweilen
unler die erstgenannten.
H. galioides kommt an den kräuterreichen Hängen des Bejükdere in
etwa 2200 m. Seehöhe mit Veratrum, Aconitum, Geum coccineum, Doro-
nicum und anderen Stauden vor, ist aber selten. Häufiger tritt daselbst
H. hyssopifolium ». latifolium auf. (Sintenis in litt.).
Hypericum (Eu-Hypericum, T&niocarpia) macro-
calyx Freyn. Glabrum glaucum, radice....., caulibus elatis lævibus ele-
vatim bilineatis simplicibus rufescentibus, folüs firmis sessilibus non
connatis, crebre pellucido punctatis oblongis obtusis, summis haud dimi-
nutis basi læviter cordatis, omnibus margine integerrimis lævibus; axillis
nudis; cyma subracemosa oligantha terminali subsimplici; bracteis ner-
vosis lanceolatis flore magno breviter pedunculato approximatis integer-
rimis, calycis ad basin fere divisi corolla dimidiam superante lacinüs
maimis ovatis acutis mucronatis, firmis sub 15-nerviis venosis margine
N
104 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (26)
lævissimis ; pelalis oblongis obtusis eglandulosis integerrimis; capsula
(immatura) calyce breviore ovata breviter acuminata; semimibus cylin-
drieis crebre foveolatis. Z. Junio.
Cappadocia australis, Hadschin : in pascuis Aitschukuru d. 30. jun.
1893 leg. prost. Manissadjian (exs. 825).
Masse: Stengel ohne den unbekannten unteren Theil 25-40 cm... also
wohl ‘2 m. hoch ; die mittleren Stengelblätter 26 mm. lang, 12 mm. etwas
unter ihrer Mitte breit — gewöhnlich jedoch etwas kleiner; die beiden
Aeste der Cyme bis 6 cm. lang; Kelchblätter fast 2 cm. lang und im
unteren Viertel 1 cm. breit; jene der obersten Blüthen kleiner; Petala
27 mm. lang, 10 ober der Mitie breit; Kapsel nur 4 cm. hoch, ober dem
Grunde 7-8 mm. weit; Samen etwa 1,5 mm. lang, kaum 0,5 mm. dick.
Eine ganz ausgezeichnete, mit H. amanum Boiss. und H. spectabile Jaub.
et Spach verwandte Art, die dem Habitusbilde der letztgenannten nicht
unähnlich, von beiden Arten aber schon durch die gewaltigen Kelche weit
verschieden ist. Ueberdiess unterscheidet sie sich von H. amanum Boiss.
durch die dicht (nicht sparsam) durchscheinend punktirten, länglichen
(nicht lanzettlichen), nach aufwärts nicht kleiner werdenden, stumpfen
(nicht spitzen) Blätter, nackte (keine Seitenzweige entwickelnde) Blatt-
achseln, traubig-cymöse Anordnung der Blüthen, ganzrandige Bracteen,
spitze (nicht verkehrt-eiförmige stumpfe) Kelchblätter, die überdiess ganz-
randig (nicht drüsig gezähnelt) sind; von H. spectabile dagegen ist H. ma-
crocalyæ noch unterschieden durch die am Grunde freien (nicht etwas
verwachsenen), länglichen (nicht eiförmigen), ganzrandigen (nicht gezäh-
nelten) Blätter, deren oberste seicht herzförmig und nicht zugespitzt sind,
cymosen (nicht rispigen) Blüthenstand, stumpfe ganzrandige (nicht drüsig
reichzähnige) Kelchblätter, grössere Blüthen, deren Petala nicht drüsig
berandet sind, etc.
Geranium ($ 5. Batrachioidea Boiss.) Sintenisii Freyn.
Undique patule glanduloso-hispidissimum; radice descendente abrupte fusi-
formi ramosa, haud præmorsa fibras crassas cylindricas edenti; caule
multifloro erecto a basi repetite dichotomo infra dichotomium nudo;
foliis reniformibus 7-9-fidis, lobis cuneiformi-obovalis, lobulis incisis et
crenato-dentatis, infimis longe petiolatis majoribus, superioribus diminutis
breviter petiolatis, floralibus diminutis sessilibus divisionibus magis acu-
tatis; peduneulis axillaribus bifloris, pedicellis fructiferis deflexis apice
sursum arcualis, sepalis lanceolatis aristatis, elevatim Inervüs purpuras-
cenlibus margine purpureo-hyalinis patentissime glanduloso-hispidis ; pe-
talis rufo-purpureis elliphicis brevissime unguiculatis apice truncatis sub-
(27) J. FREYN. ORIENTALISCHE PFLANZENARTEN. 105
denticulatis, Supra basin albo-barbatis, calyce paulo longioribus, valvulis
(juvenilibus) levibus patentissime glanduloso-hispidis, seminibus....... =
Augusto.
Armenia turcica, Gümüschkhane, Karagölldagh : in valle Schadach-
lar ad rivulum d. 3. aug. 1894 leg. Sintenis (exs. 7050).
Masse: Stengel 30-50 cm. hoch. Grund- und Stengelblätter etwa 6,5 cm.
breit, 4,5 cm. hoch oder etwas kleiner; unterste Blattstiele bis 18, oberste
2,5 cm. lang; gemeinsame Blüthenstiele nach dem Abblühen 3,5-4,5 cm.,
spezielle Blüthenstiele 1,5 cm. lang, die 4 Stipulæ an deren Auszweigungs-
stelle purpurn dreieckig-lanzettlich, spitz, 6 mm. lang, am Grunde wenig
über ‘/ mm. breit; Kelchblätter 10 mm. lang, im unteren Drittel 2,5 mm.
breit; Petala 11 mm. lang, in der Mitte fast 5 mm. breit.
Eine ganz ausgezeichnete, auf den ersten Blick an @. pyrenaicum L.
erinnernde, aber davon weit verschiedene Art. Nur die Tracht und Blatt-
form sind eben ähnlich; dagegen sind Indument, Kelche und Petala Stück
für Stück so total verschieden, dass ein näherer Vergleich ganz über-
flüssig ist.
G. Siutenisii wächst an den steinigen, kräuterreichen Rändern und
Matten des Giesbaches im Thale Schadachlar über Artabir bis aufwärts
zur Alpe Manator zwischen 2200 und 2500 m. Seehöhe in Gesellschaft
von Myosotis silvatica, Betonica grandiflora, Alchemilla magna, etc. etc.
(Sintenis in litt.).
Erodium absinthoides Willd. ß hirtum Freyn et Sint. Indu-
mento copiosissimo patente hirto superne pilis glanduliferis immixto a
typo diversum. Flores (sicco sallim) violacei. Æ. Junio.
Armenia turcica, Gömüschkhane : In lapidosis montis Aktasch die
28. junio 1894 leg. Sintenis (exs. 6053).
Stengel schaftförmig oder beblättert. Die Pflanze entspricht sehr gut
dem von Jaubert et Spach in ihren Illustrationes, tab. 203 gegebenen
Habitusbilde von E. absinthoides Willd., doch ist die Behaarung nicht
zerstreut und angedrückt, sondern kurz, ausserordentlich dicht und fast
horizontal abstehend. Die Drüsenbekleidung geht nebenher an den Sten-
geln ziemlich tief herab.
Haplophyllum Bourgæi Boiss. ß trichostylum Freyn. A
planta typica diversum foliis paulo majoribus, indumento crispulo densiore
apice canescente, calycis laciniis lana suboceultatis, ovario manifeste his-
pidulo et stylo sparsim sed manifeste villosulo.
Pontus galaticus. Amasia, in monte Sanadagh 1300-1500 m. supra
mare die 14. majo 1890 leg. Bornmüller (exs. 2009).
BULL. HERB. BOIss., mars 1895. 8
106 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (28)
Caulis adscendens vix 20 cm. altus, corymbus 3-7 cm. latus, folia usque
3 cm. longe 6 mm. ad medium lata; petala 8-9 mm. longa stria viridi
nunc pallida, nunc obseura in eadem specimine.
Ich stelle diese Pflanze, welche ich früher als Varietät zu H. Born-
mülleri m. gezogen hatte, nun zu H. Bourgæi, weil ich nach Vergleich
reichlicheren Materials gefunden habe, dass die Haplophyllum-Arten
Inner-Anatoliens im Indumente ziemlich varliren, dass dagegen ihre
Blüthengrösse constanter zu sein scheint. H. Bornmäülleri m. hat beispiels-
weise typisch dicht kurzhaarige Ovula und Kapseln. Manissadjian sandte
aber Exemplare mit schwindender Ovarienbehaarung (exs. 8505) eben-
falls aus Amasia (woher ich H. Bornmülleri beschrieben habe), die sich
vom letztgenannten sonst gar nicht unterscheiden und namentlich auch
dessen verhältnissmässig kleine Blüthen besitzen (die Petala sind nur
etwa 5,5 mm. lang). Da nun die Pfianzen vom Sanadagh grossblüthig sind,
so stelle ich sie nun um so mehr zu H. Bourgæi Boiss. (mit 9-10,5 mm.
langen Blüthen), als dieses nach der Originalbeschreibung mit kahlen
und zerstreut behaarten Ovarien ohnehin variirt. Zu dieser Art gehört
auch H. Bornmüllerı Bornm. (non Freyn), welches Bornmüller neuer-
dings (exs. 3309) vom Delidagh ausgab.
Auch H. cilicicum Boiss. varjirt im Indument; die Petalen kommen
am selben Individuum kahl und entlang der Mitte zerstreut wollig vor;
ebenso wechseln dessen Ovarien behaart und kahl. Die Blüthen sind aber
7 mm. lang, die Pflanze ist robust und hat daher eine andere Tracht als
die sonst ähnlichen H. Bornmülleri und H. Bourgæi. Alle diese Haplo-
phylla kommen nun in der Regel mit Blüthen vor, die, wenigstens
trocken, am Rücken stark grünstreifig sind. Hiedurch ist der Eindruck,
den diese Pflanzen hervorbringen, ein gleichartiger und man muss scharf
zusehen, um sie zu unterscheiden. H. cilicicum, dessen Blüthen gewöhn-
lich schön goldgelb sind, ist manchmal (u. z. im selben Blüthenstande !)
breit grünstreifig und sieht dann ganz anders aus. Solche discolore Exem-
plare des H. cilicicum habe ich früher als H. Bornmülleri var. polyanthum
in Oest. Bot. Zeitschr. XLI, pag. 366 beschrieben (mir liegt jetzt nur mehr
die Nummer 2011 vor; 2012 kann ich diesmal nicht vergleichen).
Leider fehlen den meisten dieser Exsiccaten die Früchte, und müssen
daher die andern Charaktere vorläufig trotz ihrer offenbaren Minderwer-
tigkeit zur Unterscheidung der einzelnen Formen allein herangezogen
werden.
Haplophyllum eriocarpum Freyn. Patule velutinum sub lente
glandulis parvis punctiformibus obsitum, basi suffruticosum, caulibus ads-
(29) J. FREYN, ORIENTALISCHE PFLANZENARTEN. 107
cendentibus strictis simplicibus, folüs indivisis, basi attenuata subpetio-
latis obovatis vel elliptieis oblusis, corymbis multifloris densis tandem
laxis, calycis albo-hirsutissimi profunde partiti laciniis oblongis obtusis,
pelalis sicco ochroleueis (vivo sulfureis ?) oblongis obtusis glabris, basi
altenuatis, filamentis liberis basi barbatis corolla vix trientem brevioribus,
ovarii biovulati dense villosi corniculis rectis conicis acutis vıllis basilari-
bus oceultatis. }ı. Julio.
Cappadocia australis, Hadschin : in monte Kasbel d. 15. julio 1893
leg. pr. Manissadjian (exs. 851).
Maasse: Ein 20-25 cm. hohes dichtes, reichblättriges Sträuchlein,
dessen untere Stengelblätier kaum # mm. lang und 3,5 mm. in ihrer
Mitte breit sind, nach aufwärts allmählig grösser werden, so dass sie auf
?/s Stengellänge ziemlich gleich sind und bis 11 mm. Länge und 7 mm.
etwas oberhalb ihrer Mitte erreichen. Der anfangs sehr dichte Schirm hat
nur 2-3,5 cm. Durchmesser, wird aber später ganz locker, weil die Früchte
vereinzelt stehen und er ist dann etwa 5 cm. weit. Kelchzipfel etwa 3 mm.
lang und kaum 1 mm. breit; Petala etwa 6, Filamente etwa 4 mm. lang,
Kapsel (jung, aber anscheinend ausgewachsen) etwa 3 mm. im Durch-
messer und 2,5 mm. hoch.
H. eriocarpum hat ganz die Tracht gewisser Aethionema-Arten; es ist
dem H. sulphureum Boiss. und #. villosum A. Juss. nächst verwandt. Mit
ersterem stimmt es in der Blattgestalt überein, doch ist es kurzhaarig-
sammtig (nicht filzig), die Kelchzipfel sind länglich (nicht eiförmig), die
Filamente sind länger, die Hörnchen der Kapsel viel kürzer und von der
Behaarung verborgen (nicht gleich lang der Kapsel und vortretend).
Hierin stimmt es mit H. villosum, von dem es durch niedrigeren Wuchs,
unverzweigte Stengel, kurze (nicht längliche bis lineal-lanzettliche) Blätter,
längere Blüthenstiele (sie sind so lang oder etwas kürzer als die Kapsel),
längliche (nicht eiförmige) Kelchzipfel verschieden ist. Das Habitusbild
von H. tuberculatum A. Juss. in Jaub. et Spach Illustr. tab. 269 ist frucht-
tragendem H. eriocarpum ziemlich ähnlich.
Haplophyllum villosum A. Juss. subsp. H. leiocarpum
Freyn. Petalis elliptieis breviter unguiculatis (ex sicco saltim), pallide-
luteis stria viridi destitutis, calyce hirsutissimo, filamentis basi sub-
lingulatis valde barbatis, habitu et indumento totius plante omnino
iconem (Jaub. et Spach Illustr., tab. 264) respondens, sed ovarium gla-
berrimum vel setulis sparsissimis obsitum, verruculosum nec villosum.
h. Junio.
Cappadocia australis, Hadschin. In planitie parva elata Kala sekisi
108 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (30)
die 27. junio (exs. 852) et in monte Kasbel d. 11. junio 1893 (exs. 853)
leg. prost. Manissadjian.
Gut entwickelte Früchte fehlen mir; es frägt sich also, ob die Pflanze
nicht besser als eigene Art hinzustellen ist. Doch ist es nicht unwahr-
scheinlich, dass H. villosum Jaub. et Spach überhaupt aus zwei Arten
besteht (wenigstens sieht das kaukasische A. villosum mit seinen schmalen
linealen und zum Grunde lang verschmälerten Petalen und den steif auf-
rechten, mit dem Stengel fast paralellen spitzen Blättern ganz anders aus,
als die von Jaubert et Spach gegebene Abbildung), nämlich einer kau-
kasischen und einer armenischen, die beide behaartfrüchtig sind und von
denen letztere der citirten Abbildung entspricht. Zu dieser armenischen
Art wäre dann A. leiocarpum näher verwandt und als Unterart derselben
zu betrachten.
(Fortsetzung folgt).
109
UNIVERSITÉ DE GENÈVE
LABORATOIRE DE BOTANIQUE
Prof. R. CHODAT
3me Série. — IIme Fascicule.
MATÉRIAUX
L'HISTOIRE DES PROTOCOCCOIDÉES
PAR
R. CHODAT
IE
Raphidium Braunii.
J'ai fait connaître précedemment le singulier mode de reproduction de
cette espèce par autospores pouvant se grouper en arbuscules comparables
à ceux de Sciadium ou d’Actidesmium. J'ai établi que dans les Protococcoi-
dees il peut y avoir passage insensible des zoospores aux spores et finale-
ment aux autospores. Dans le genre Lagerheimia Chod. (De Toni)? cette
transformation est facile à observer. Raphidium pouvait au besoin paraître
anormal, puisqu'on n’avait pas obtenu jusqu’à présent des spores arrondis
et se comportant finalement comme un Protococcus.
1 Voir dans cette même publication, Tome II, n° 9. Septembre 1894, p. 585.
2 Chodat, Lagerheimia, in De Toni, Nuova Notarisia. Aprile 1895.
110 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (34)
J'ai réussi en cultivant dans une chambre humide spacieuse les Raphi-
dium Brauni pendant plusieurs semaines, à leur faire produire des
organes reproducteurs finalement arrondis. Un bon nombre des individus
ont péri, tandis que ceux qui survivaient se sont comportés comme il
7
Sporulation du Rhaphidium braumii.
Fig. 1. Contraction du contenu avec globule huileux; fig. 2, phénomène semblable; fig. 3, cellule
renflee; fig. 4, mise en liberté de la spore de la fig. 5; fig. 6 et 7, division du contenu en
deux; fig. 8, montre l'inégalité des spores; fig. 9, la première enveloppe a été rejetée et
l'enveloppe interne contient deux spores; fig. 40, production intermédiaire entre les spores et
les autospores; fig. 11, l'enveloppe externe a été brisée et l'interne entoure encore les spores;
fig. 12 et 13, montre l'inégalité des spores; fig. 14, on voit à la base un débris de la pre-
mière membrane, deux autospores ont maintenant produit dans leur intérieur deux spores;
fig. 16, 15, aplanospore en voie de division; fig. 17a et 18, 20, 21, divers états des spores
encore en contact avec des débris de cellule mère; fig, 19 et 17b, spores; fig. 22, a et b,
exuviation des spores qui rejettent leur membrane propre épaissie à la façon de schizochla-
mys; fig. 22-26, divers états de division des spores,
(35) R. CHODAT. HISTOIRE DES PROTOCOCCOIDÉES, 111
ressort des figures intercalées dans le texte. En même temps que pre-
naient naissance les spores, se manifestait une production huileuse qui
dans les figures se reconnait au manque de granulations dans les globules.
La tendance à produire des autospores est encore manifeste chez beau-
coup d'individus. Après division dans la cellule mère les protoplastes
cherchent à s’allonger (fig. 10, 225). Les nouveaux individus mis en li-
berté se comportent de même ou produisent maintenant des spores arron-
dies. Enfin ces dernières, qui se forment par deux, par quatre dans les
les cellules renflées du Raphidium recommencent au bout d’un temps
plus ou moins long à passer à la division sporangiale qui sera tantôt par-
faite, tantôt avec tendance à la production de spores allongées ou plus ou
moins fusiformes. L'absence du pyrénoïde est caractéristique pendant
toute l’évolution.
J'ai obtenu depuis ma dernière publication concernant cette espèce
un très grand nombre de Raphidium fixés sur les Vaucheria. Les auto-
spores résultant des arbuscules que j'ai décrits se sont comportées de
la même manière que les Raphidium qui ont fait l’objet de mon premier
mémoire sur ce genre’. Leur polymorphisme n’a pas été moins grand et
l’accroisement de certains individus a été énorme.
Actinastrum Hantschii De LAGH.
Ce genre intéressant est décrit comme suit dans « De Toni, Sylloge
algarum. »
Cellulæ fusiformes, rarius fere obclavatæ vel cylindricæ a centro com-
muni radialim exeuntes, familias quadricellulares vel octocellulares,
rarius 16 cellulares, libere natantes formantes; contentus cellularum ut
videtur, dilute viridis ad cellularum apices subhyalinus.
Propagatio divisione succedanea plasmatis cellularum fit et familia
filialis eo modo formata ruplura membranæ cellulæ matriculis libera
evadit.
La plante a été figurée par Lagerheim?, Hansgirg et Kirchner. Ni les
uns ni les autres n'ont fait mention du pyrénoïde. Lagerheim a vu des
individus disposés en étoile et a constaté leur division en quatre comme
1 Chodat et Malinesco, Sur le polymorphisme de Raphidium Braunii, Bulletin
de l’Herbier Boissier, 1893.
_ ? De Lagerheim, Om Stockholmstraktens Pediasteer, Protococcacer och Pal-
mellaceer, 1882, taf. III, fig. 26, 25.
112 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (36)
on peut le voir par la figure 25. Il ne semble pas résulter de ces quelques
données comment naissent ces étoiles qui ont valu le nom au genre.
Ayant eu l’occasion d'étudier cette algue dont j'avais un matériel abon-
dant, il m’a été possible de compléter sur plusieurs points ce qui était
connu et déterminer avec plus de certitude ses affinités et enfin établir
un nombre considérable de formes nouvelles. L’algue à l’état isolé est en
forme de bâton. Un chromatophore en plaque en recouvre presque toute
la paroi. On y remarque un pyrenoide, qui, quoique constant, n’est pas
toujours facilement visible. Le chromatophore laisse en général libre une
partie du protoplasme et paraît alors comme s’il était obliquement coupé.
On voit alors une tache claire à l’un des sommets. Il semble que dans ces
conditions il est faiblement spiralé. Par une première division, la plante
se segmente transversalement. Par diffluence de la membrane, les deux
nouveaux individus deviennent en partie libres et ne sont adhérents que
par un reste de membrane gélifié. À cette division transversale suit une
division longitudinale, tantôt dans les deux moitiés à la fois (fig. 4),
tantôt tout d’abord dans l’un, l’autre restant indivis (fig. 9 p. p.). Il en ré-
sulte quatre individus allongés qui pourront se séparer de manière dif-
férente. Le plus souvent ils restent unis par leur base et divergent par
(37) R. CHODAT. HISTOIRE DES PROTOCOCCOIDÉES. 113
leurs sommets, formant un système en X (fig. 7). S'ils divergent plus
considérablement leur disposition sera en croix (fig. 11 p. p.). La division
peut se faire dans les deux individus dans le même plan, alors la croix
sera régulière ; dans la fig. 6, on voit la division se faire dans deux plans
différents, ce qui donne naissance à une étoile. Cette division se répétant
longitudinalement, il en résulte des familles de 6, 8, 12, 16, selon que
tous le font en même temps ou que les uns restent indivis (fig. 1, 1%). La
forme des individus formant colonie varie comme on peut le voir d’après
les figures 15 et 16. Si au lieu de se séparer par leurs sommets les
quatre individus résultant des deux premières divisions s’accroissent en
se décollant sur toute leur longueur, sauf au sommet, il y a production
d'états Staurogenia (fig. 4. et en partie 9 et 10). Souvent les cellules de la
colonie étoile renflent leur sommet en massue ou en boule (fig. 16),
et lorsqu'il y a subdivision, celle-ci peut se faire immédiatement au-des-
sous du bouton, ce qui donne naissance à des articles d’inégale longueur
et de forme différente (fig. 17). Comme ces divers modes peuvent se
répéter à tous les stades, on peut s’imaginer les formes variées qui
peuvent en résulter (fig. 8, 9, 10, 11, 12, 13).
Quelle est la position de cette algue dans le système? Il est évident,
d’après ce que je viens de dire, que le type le plus voisin serait Stauro-
genia A. Br. et notamment St. quadrata Morren ‘et St. rectangularis (Tur-
ner, Alg. aq. duleis ind. orientalis?.) (Il est bien entendu que je ne com-
prends pas sous le nom de Séaurogenia l'espèce nommée S. heteracantha*
par M. Nordstedt, espèce qui, selon moi, constitue un type à part, paral-
lèle aux Pediastrées et Scenedesmées et pour lequel je propose le nom de
Tetrastrum). Les Staurogenia ainsi compris doivent sortir des Tetraspo-
racées où les a mis De Toni pour rentrer dans les Protococcacées (nob.
emend.).
1 Morren, Ann. Sc. nat., 1830, t. XX ; Cooke, Brit. freshwater Alge, tab. 18,
fig. 3.
Le mode de division est éminemment semblable. Comparez les fig. 4, 9 et 10
de nos dessins avec ceux donnés par les auteurs pour Staurogenia rectangularis
et notamment celles données par Cooke (1. c., fig. 3).
2 Turner, Alg. aq. duleis Indiæ orientalis, in Kongl. Svensk. Vetenskap. Akad.
Verhandl., 25, no 5, t. XXI, fig. 17.
3 Nordstedt et Wittrock, Alg. aq. dulc. exsice., no 451 et in Botanıska
Notiser, 1882. p. 55 cum icone.
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114 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (38)
Tetrastrum CHOD.
Staurogenia Nordstedt p. p. haud Al. Br.
Genus Pediastro et Lagerheimiæ affinis, cellulis coenobii 4-rotundato
v. late ovato-obcordatis, angulis rotundatis spina ornatis, spinis inter se
disparibus. Propagatio fit macrogonidiis £ in cellula matriculi ortis, in
coenobium filale connexis.
Cerasterias REINSCH
Dans sa monographie des Polyèdres, M. Reinsch ! a décrit un organisme
singulier qu'il a pris pour une algue. De Wildeman? a insisté d’autre
part à deux reprises sur la ressemblance extraordinaire qui existe entre
son Tetracladium et Cerasterias. | a pu bien mettre en évidence la
nature mycélienne de cette plante. J'ai eu depuis longtemps l’occasion
d'étudier ces formes et tout en confirmant ce qu’en a dit M. de Wilde-
man, je vais plus loin et j’affirme que Tetracladium et Cerasterias sont
une seule et même chose. J’ai en effet observé ces deux formes, l’état inco-
lore et coloré. Mais la coloration verte ne provient pas de chromatophores
mais de granulations huileuses d’un jaune verdätre. J'ai vu les uns et les
autres en relation avec des filaments mycéliens cloisonés, extrêmement
variés de forme et d'apparence. Ces filaments peuvent passer par un état
oidium, tubuleux et se désagréger en cellules isolées. Les détails circon-
stancies qui ont été donnés par M. de Wildeman me dispensent d’insister.
Cerasterias Reinsch est à supprimer de la liste déjà assez longue des
algues d’eau douce.
1 Reinsch, Monograph. Polyedriarum in Notarisia 1888, p. 551; De Toni,
Sylloge Algarum, vol. I, sect. II, p. 614.
? E. de Wildeman, Notes mycologiques, Mémoires de la Société belge de
microscopie, t. XVII, p. 35, pl. IV, fig. 1-43; t. XVII (1894), p. 137, pl. IV,
fig. 1-23.
115
REMARQUES
L'ANATOMIE SYSTÉMATIQUE DES RAPATEACÉES
ET DES FAMILLES VOISINES
PAR
A.-M. BOUBIER
Rapatea.
A. FEUILLE
Forme de la section transversale de la feuille. — La section de la feuille
du genre Rapatea diffère notablement suivant les différentes espèces, à tel
point qu'il serait possible de déterminer l'espèce à l’aide de ce seul ca-
ractère.
Chez R. squarrosa et R. gracilis la face inférieure de la nervure mé-
diane est fortement proéminente en une arête, évagination accompagnée
d’un inflechissement de la face supérieure.
Chez R. longipes la section du limbe est linéaire ; la nervure médiane
est très peu distincte.
Chez R. angustifolia la nervure médiane prend une forme ovalaire,
également bombée sur les deux faces.
R. unilateralis a un aspect tout autre, par le fait de l'énorme épaissis-
sement de la nervure médiane, qui se renfle de chaque côté.
Il en est de même pour AR. paludosa, chez qui, à la face supérieure, la
nervure médiane prend un plus grand développement que l’inferieure et
forme un cordon dont la section présente la forme d’une vessie attachée
au limbe par sa partie étranglée.
Chez une espèce non déterminée de Rapatea la même structure se re-
produit sur les deux faces.
116 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (40)
Chez toutes les espèces, sauf R. angustifolia, la marge se recourbe
brusquement vers la face inférieure. Ce caractère n’est qu'indiqué chez
R. squarrosa et R. gracilis.
EpiperMe. — L’épiderme est formé soit de cellules également consti-
tuées sur les deux faces (R. squarrosa, R. gracilis, etc.), soit de grandeur
différente selon les faces. R. longipes possède à la face supérieure de
grandes cellules formant un système aquifère.
Cet épiderme est complètement dépourvu de stomates, qui sont situés
à la face inférieure de la feuille.
Cette même structure se retrouve chez R. paludosa. Les cellules stoma-
tiques ne dépassent pas la surface extérieure de l’epiderme. R. longipes et
R. paludosa possèdent de grandes chambres sous-stomatiques.
PARENCHYME. — R. squarrosa, R. gracilis et R. longipes dont la ner-
vure médiane n’a pas pris un grand développement, possèdent des cellules
palissadiques. Les autres espèces n’en ont pas et ont un parenchyme
homogène.
Le parenchyme est lacuneux, composé de cellules sinueuses, irrégulières,
arrondies ou allongées selon les faces du limbe et dont les membranes,
formées d’une cellulose transformée, ne se colorent pas par le réactif
genevois.
Chez R. longipes quelques-unes de ces cellules de parenchyme épaissis-
sent leurs parois et se transforment en scléréides.
Chez R. angustifolia, dans la partie inférieure de la feuille, Dreh
ment submergee, et seulement dans la nervure mediane, le parenchyme
prend une structure particulière. Il est alors formé de cellules cylin-
driques, régulières, accolées bout à bout et laissant entre elles de grandes
lacunes.
STÉRÉOME. — Les Rapatéacées sont caractérisées par des cordons de
fibres hypodermiques plus ou moins rapprochés les uns des autres.
Aux nervures médianes ces îlots s’agrandissent à la face supérieure, et
à la face inférieure se soudent en une bande continue de fibres lignifiées.
On retrouve de grands îlots de ces fibres hypodermiques à la marge
de À. squarrosa et R. gracilis.
Chez R. longipes il n’y a de ces flots qu’au niveau des grands faisceaux,
les autres n'existent pas et sont remplacés par des scléréides formées par
les cellules du parenchyme qui ont épaissi leurs membranes.
Faisceaux. — Le liber est entouré par une gaine de stéréides fortement
lignifiées, ce qu'il est facile de reconnaître à l’aide du réactif genevois.
Ce sont ces stéréides en contact avec les faisceaux qui sont le plus ligni-
AG"
(41) A.-M. BOUBIER. ANATOMIE SYSTÉMATIQUE DES RAPATEACÉES, 117
fiées de toutes celles que renferme la plante, fait que M. R. Chodat et
Mme G. Balicka-Iwanowska ont déjà observé chez les Iridees'.
Dans la région du bois on trouve deux grands vaisseaux et une lacune
à la place des initiales. Cette structure des faisceaux libero-ligneux n'est
pas spéciale aux Rapatéacées. On retrouve la lacune du bois chez beaucoup
de Monocotylédones et en particulier chez les Xyridacées et Mayacacées
qui ont été indiquées comme étant des familles voisines. Ce qui est plus
particulier aux Rapatéacées, c'est la constance du grand développement de
la gaine de stéréome libérien.
B. RACINE
Il n’a été étudié jusqu'ici que la racine de Rapatea paludosa. L’assise
pilifère a ses membranes épaissies et se distingue peu d’une assise de
cellules sous-jacentes, lesquelles ont épaissi leurs parois et forment un
anneau sclérenchymateux de 3 à 4 rangs de cellules.
L’ecorce externe est formée de files radiales de cellules formant comme
les rayons d’une roue et laissant entre elles de grandes chambres aérifères.
L’&corce interne est constituée d’une forte assise de cellules ovales, régu-
lières, placées en files radiales et concentriques, et à membranes cellulo-
siques épaissies.
L’endoderme a ses cellules également épaissies sur toutes leurs faces
et lignifiées. Le péricycle est bien développé. C'est contre lui que s’accolent
les initiales du bois. Quelquefois même les initiales touchent directement
à l’endoderme.
Vers l’intérieur, contre la moelle, se trouve un cercle de grands vais-
seaux.
Le liber est très bien développé.
La moelle est fortement sclérifiée et lignifiée, ce qui forme avec l’an-
neau sclérenchymateux périphérique et l’endoderme un stéréome puis-
sant.
Cette structure a beaucoup de points de ressemblance avec la racine de
certaines espèces de Carex (Carex maxima, etc.)*, chez lesquelles on re-
trouve l’anneau de sclerenchyme périphérique, l'écorce externe en rayons,
l'écorce interne à cellules ovales, l’endoderme épaissi et la moelle scléri-
fiée.
1 La Feuille des Iridees in Morot, Journal de Botanique, 1893.
Voir Travaux du Laboratoire de Bot. de l’Université de Genève, Are série.
? Voir Etude d'anatomie comparée sur les organes de végétation dans le genre
Carex, par A. Mazel. Thèse. Genève, 1891.
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118 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (42)
Schoenocephalum.
Chez ce deuxième genre des Rapatéacées, la feuille a une section
linéaire. Les faisceaux libéro-ligneux ont la même structure que chez
Rapatea. Dans les petits faisceaux il n’y a qu’un grand vaisseau, qui est
à la place de la lacune et qui fait vis-à-vis au liber.
Les îlots de fibres hypodermiques ne sont bien développés qu’au
niveau des grands faisceaux qu'ils rattachent de chaque côté à l’épiderme.
La marge possède aussi une bande de ces fibres. Le long de l’épiderme
les îlots de ster&ome sont très rares et formés d’une ou deux fibres seu-
lement.
Spathantus.
Ce genre, qui comprend la seule espèce Spathantus unilateralis Desv.,
est anatomiquement à ranger avec le genre Rapatea, dont il ne diffère
par aucun caractère. Il semble former un passage entre R. angustifolia
et R. unilateralis.
Stegolepis.
Ce genre est, au contraire, nettement distinct des précédents, auquel il
se rattache cependant par les caractères principaux.
La section de la feuille est linéaire, la marge légèrement recourbée
vers la face inférieure, comme chez Rapatea.
L’epiderme est fortement épaissi, mais plus particulièrement à la face
supérieure, au-dessous de laquelle s'étend un rang de fibres hypoder-
miques, laissant ca et là une cellule non épaissie, pour que le contact
entre l’épiderme et l'écorce puisse avoir lieu.
Entre cette bande fibreuse et le parenchyme assimilateur se trouvent
trois rangs de grandes cellules, formant un système aquifère, et qui cor-
respond peut-être au tissu de la face supérieure de la feuille du genre
Abolboda chez les Xyridacées, issu qui, contrairement à l'opinion de
Alb. Nilsson ', nous semble être un épiderme composé, tant que l'étude
du développement de ce tissu n’aura pas démontré le contraire.
Ce système aquifère se retrouve, mais un peu moins développé à la
face inférieure.
1 Studien über die Xyrideen. Stockholm, 1892.
(43) A.-M. BOUBIER. ANATOMIE SYSTÉMATIQUE DES RAPATEACÉES. 119
Les faisceaux sont les mêmes que chez Rapatea.
Le ster&ome est bien développé. De nombreux ilots de fibres hypoder-
miques sont attachés d’une part à la face inférieure, d'autre part aux cel-
lules du système aquifère, et sont surtout bien développés au niveau des
grands faisceaux.
La marge possède sous l’épiderme une forte bande de ces fibres.
Considérations systématiques. — D'après les recherches faites jusqu'ici,
il semble que les Rapatéacées forment un groupe assez distinct des
familles voisines, en particulier des Xyridées, Mayacées et Phylidrées que
Van Tieghem réunit avec les Rapatéacées en une seule grande famille,
celle des Xyridacées.
Les Xyridées et Mayacées peuvent anatomiquement être rapprochées
des Centrolépidées et Eriocaulées, auxquelles elles se rattachent par de
nombreux points. Ce résultat confirme la classification d’Engler dans les
Natürlichen Pflanzenfamilien.
D'un autre côté les Rapatéacées different de ces familles par la pré-
sence constante de fibres hypodermiques, fibres que l’on retrouve chez
certaines Cypéracées, ainsi que chez quelques Palmiers.
Un autre point de ressemblance avec les Cypéracées a été indiqué à
propos de l'anatomie de la racine.
Il a été fait aussi une étude anatomique des différentes espèces de
Mayacacées, famille comprenant le seul genre Mayaca.
Il existe un travail de V.-A. Poulsen ‘ sur deux espèces de cette famille:
M. lagensis et M. Vandeli.
Les autres espèces qui ont été étudiées reproduisent toutes les mêmes
caractères anatomiques avec de faibles différences, provenant du plus ou
moins fort épaississement de l’épiderme, ainsi que de la structure du
cylindre central de la tige.
Chez certaines espèces, l’endoderme, à cellules épaissies en U, forme
une ligne à peu près circulaire ou elliptique (M. Sellowiana Kunth, etc.).
Chez d’autres (M. longipes Mart.), il forme une ligne sinueuse à trois
divisions nettement distinctes, renfermant chacune un faisceau libéro-
ligneux.
Chez quelques espèces le cylindre central est diarque, chez d’autres il
est triarque ou même polyarque.
Il se forme une lacune au contact des initiales du bois, comme cela
existe chez les Xyridacées et Rapatéacées.
1 Anatomiske Studier over Mayaca Aubl. Copenhague, 1886.
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120 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (44)
Très souvent le péricycle se sclérifie, ainsi que les cellules externes
du parenchyme libérien.
Pédoncule floral. — Les espèces étudiées par Poulsen possèdent dans
l'écorce, en dehors de l’endoderme du cylindre central, six faisceaux de
leptome entourés chacun d’une gaine. La section du pédoncule floral est
dans ce cas circulaire.
Cette disposition se retrouve chez M. Sellowiana Kunth.
Chez M. longipes Mart., la section présente trois proéminences en
forme de demi-cercles, chacune possédant dans son parenchyme cortical
un faisceau de leptome avec gaine. Il n’y a donc ici que trois de ces
faisceaux.
Remarques systématiques. — Mayaca a des affinités très étroites avec le
genre Alepyrum des Centrolépidées.
Il y a ici même structure de l’épiderme. de l’écorce et de l’endoderme
de la tige.
Le péricycle est sclérifié, les éléments du cylindre central sont très peu
nets, mais les faisceaux semblent être les mêmes que ceux de Mayaca.
Comme Mayaca la feuille ne présente qu’un faisceau central avec en-
doderme épaissi.
La racine montre les mêmes affinités avec Mayaca.
D'autre part, le genre Centrolepis se rapproche particulièrement de
Xyris, dont il a l’anneau sclérenchymateux de la tige. Par sa feuille Cen-
trolepis aurait des affinites plus grandes avec Mayaca.
Ce travail a été fait dans le laboratoire et sous la direction de M. le prof.
R. Chodat. Les matériaux ont été obligeamment fournis par les herbiers
Delessert et Barbey-Boissier. (Conservateurs : MM. prof. J. Müller et
E. Autran). |
POLYGALACEZÆ
NOVÆ VEL PARUM COGNITÆ
AUCTORE
R. CHODAT
II
‘ Polygala Barbeyana Chod. (Sect. Hebecarpa Chod.).
Monograph. Polygalacearum, vol. II, p. 16.
Cette jolie espèce, qui n'était connue que de San Luis Potosi (coll.
Schaffner 491) et avait été publiée par Hemsley, Biol. Centr. Americ.
(Bot.), I, 60 sous le nom de P. obscura Benth., a aussi été récoltée dans
les montagnes autour de Jaral au N. de Saltillo; elle figure dans l’her-
bier de Berlin sous le nom de Monnina mexicana.
Polygala Andreana nov. spec. (Sect. Hebecarpa Chod.).
Radix crassa, brunnea. Caules basi lignosi, breves 5-15 cm. longi,
ramosi, parte superiori pube crispula adpressa grisei. Folia lanceolato-
elliptica, vel lanceolato-rhomboidalia, utrinque acuta, pube densa cris-
pula breviter velutina, 10-15 mm. longa, 5 mm. lata, subconferta.
Racemi breves pauciflori. Flores pedicellis paulo longiores. Bractea brac-
teolis fere duplo longior anguste linearis pedicellum in anthesi subæ-
quans. Sepala exteriora lanceolato-linearia acuta, triplo longiora quam lata
nervis pulchre ramosis anastomosantibus, margine et dorso ciliata, dimi-
dium floris superantia. Alæ lanceolato-ellipticæ, acute subinæquilate-
rales, */: mm., margine et dorso ciliatæ, nervis pulchre et repetite ana-
stomosantibus, corollam æquantes. Carina petala superiora superans,
limbo unguiculum æquante. Petala superiora leviter curvata late linearia
obtusa, triplo longiora quam lata. Ovarium ellipticum pilosum; stylus
curvatus; stigmata lateralia duo subæqualia vix prominentia et vallecula
BULL. HERB. BoIss., mars 1895. 9
122 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (46)
haud lata separata. Filamenta libera staminum pilosa. Fructus maturus et
semina ignota.
Hab. in Cordillera centrali, Andium æquatorensium alt. cire. 2500 m.
ad rupes aridas frequens, leg. Ed. André ann. 1876 (herb. americæ
æquinoctialis n° 4310).
Differt a P. leptosperma Chod. habitu minore ovario elliptico-oblongo
nec ovato, stylo minus curvato, stigmatibus duplo minus distantibus, a
P. Xanthi Gr. foliis haud ellipticis, alis angustioribus, filamentis sta-
minum pilosis aliisque.
Polygala Huberiana nov. spec. (Sect. Hebeclada).
Habitus Polygalæ Nicaraguensis Chod. Differt caulibus perennibus,
basi sæpe lignosis, floribus minoribus (3 mm.) bracteis longius persisten-
tibus, petalis superioribus apice haud dilatatis basi haud cuneatis, semi-
nibus longioribus (capsula */2 mm.). A simili P. angustifolia H. B. K.
alis magis cuneatis, petalis superioribus haud cuneatis, seminibus longius
pilosis.
Hab. Alto de San Francisco, in valle alta flum. Cauca Nov. Granata,
alt. 1610 m. leg. Ed. André ann. 1876 (herb. americæ æquinoctialis
n. 2884).
Polygala alba var. alcalina nov. var. (Sect. Orthopolygala Chod.).
A P. alba Nuit. genuina differt caulibus e caudice ortis numerosioribus,
repetite ramosis, diffusis, internodiis sæpius longioribus, foliis omnibus
verticillatis, obovato-cuneatis, mucronatis, carnosis ut caules, etiam supe-
rioribus ejusdem form& et consistentiæ. Racemi et flores ut in var. bico-
lore ejusdem speciei. Proxima sit varietati Schaffneri nob. ob folia fere
omnia verticillata et obovata.
Cette remarquable forme a été distribuée sous le nom de P. apari-
noides H. et Arn. par C.-G. Pringle (Plantæ mexicanæ, 1894, no 3792) qui
diffère de P. alba essentiellement par le port, la grappe et les semences.
Jai montré dans ma Monographie des Polygalacées, p. 136, combien
P. alba peut varier d'apparence (var. bicolor, brachystachya, leptostachya,
mexicana, Schaffneri). Cette variété paraît se rattacher directement à la
dernière, mais en diffère par sa crassulescence si bien marquée et qui est
sans doute produite par la station alcaline : alcaline meadows, Hacienda
de Angostura. La station de la var. Schaffneri serait donc peu distante
(ex convalli San Luis Potosi).
(47) R. CHODAT. POLYGALACEÆ. 123
Polygala Albowiana nov. spec. (Sect. Hebecarpa).
Basi suffruticosa ; rami ad 30 em. ali (?) virides puberuli, flexuosi. Folia
ovato-lanceolata, breviter petiolata 45/25, 45/22, 46/18 mm. herbacea le-
viter puberula margine ciliata, acuta internodiüs longiora. Racemi termi-
nales elongati laxiflori. Bracteæ caducæ. Flores conspieue pedicellati, pedi-
cellis tenuibus flore brevioribus. Corolla 6-7 mm. longa. Sepala exteriora
acuta, nervis pluribus, ciliata, flore triplo breviora. Alæ limbo suborbicu-
lari, petaloideo, glabrescente, margine sparse et brevissime ciliatæ, ner-
vis ad 5 arcuate anastomosantibus, tribus intermediis inter se apice tantum
conjunctis extus ramos erectos ramosos parce anastomosantes edentibus,
corollam æquantes. Carina petala superiora ‘/4 superans, limbo unguiculum
longitudine haud æquans. Petala superiora ad ‘/2 cum tubo staminali
connata, late linearia apice subcrenulata sed haud dilatata, nervo media
parte et supra ramos plures edente. Tubus staminalis et filamenta glabra ;
antheræ filamentis breviores glabræ. Ovarium oblonge obovatum margine
eiliatum. Stylus ovario triplo longior superne curvatus. Stigmata lateralia
tuberiformia vallecula haud lata separata æqualia. Capsula elliptico-orbicu-
laris, anguste sed æqualiter marginata, margine ciliata, emarginata pedi-
cello filiformi recto longiore (8/7,5). Semina oblonga. Arillus parvus
umbonatus margine membranaceus et incisus.
Habitat in « cool slopes of barranca near Guadalaraja, State of Jalisco, »
Mexico, leg. Pringle (Plantæ mexicanæ n° 3876, ann. 1891). Nomen in
honorem cl. amici Alboff, botanici rossici datum. Habitu P. Durandi nob.
similis, sed folia subobtusa magis herbacea, capsula haud ovato-orbicularis
a P. Galeotti nob. capsula et fructu distincta.
Polygala tenuissima nov. spec. (Sect. Orthopolygala, subsect. I,
Linoideæ).
Caulis tenuis basi durus (an persistens?) pauciramosus, ramis erectis
glabrescens. Folia angustissima, linearia acuta sparsa erecta ad 6-7 mm.
longa, 0,3 mm. lata. Racemi tenues, graciles demum elongati et laxiflori
cum floribus dilapsis ad 10 cm. longi, dilapsis exclusis 2-3 cm., 4 mm. lati.
Flores breviter pedicellati 2,5 mm. longi. Sepalum superius late ellipticum,
obtusum, inferiora minora acuta, glabra. Ale obovato-spathulatæ basi
unguiculat&, trinerviæ, nervis liberis, duobus lateralibus interdum bifidis,
corollam æquantes vel superantes, 2,5 mm. longæ. Carina breviter ungui-
culata; crista conspicue plurifida lobis obtusis, clavatis. Petala superiora
breviora vix longiora quam lata apice irregulariter biloba, subtriangularia.
Ovarium late ellipticum. Stylus brevis crassus et stigmata anatis rostrum
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12% BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (48)
simulans, sub apice penicillum obsoletum decumbens ferens. Antheræ
filamentis longiores. Capsula latior quam alta, alis duplo vel triplo brevior.
Semina elliptica parce pilosa, punctata, apice breviter rostrata ; appendices
lineari-spathulatæ albæ semine paulo breviores.
Hab. in Bona Vista Argentina, leg. G. Niederlein (Espedicion de la co-
mision argentina de limites n° 1009), 1887.
Cette jolie espèce est voisine de P. pulchella St. Hil. et malgré sa res-
semblance extérieure avec les polygales de la sous-section Tenues (P.pani-
culata, P. tenuis) elle ne leur est aucunement parente. Son stigmate, sa
capsule et tous ses caractères internes en font une espèce du groupe
indiqué.
Bredemeyera Barbeyana Chodat in Bull. de l'Herb. Boissier,
II, 136.
Cette plante, qui n’était connue que par les exemplaires de Gardner
n° 2777 de la Province de Piauhy, se trouve un peu plus au sud entre
Alegres et le Rio S. Francisco où Lund l’a récoltée en 1834 et 1835 (Hbh,
Warming, Museum botanicum hauniense).
Polygala birmanica Chod. (0. Kuntze) (Semeiocardium).
Je dois à l’amabilité de M. Kuntze la communication de cette plante
intéressante dont il a pris prétexte pour établir un genre nouveau Hete-
rosamara. Nul plus que moi n’admire la vaste érudition du botaniste
bibliophile allemand et sans partager sur bien des points les opinions
qu'il a défendues avec autant de précison que d’äprete et qu’il serait trop
long de discuter ici, je pense que la botanique consiste surtout dans la
connaissance des plantes et que les discussions bibliographiques n’ont
qu’une valeur subordonnée. Je prétends qu’il n’est pas convenable que la
connaissance des citations serve principalement à débaptiser à son profit
une foule de plantes sans les avoir étudiées. C’est ainsi que M. A.-W. Ben-
nett ayant déterminé la plante qui nous occupe dans la Flore des Indes
sous le nom de P. triphylla f. monstruosa, puis sous le nom de P. hete-
roptera Benn. dans l’Hb. de Kew, M. Kuntze ne tient aucun compte ni de
ces noms ni des affinités supposées indiquées par la citation de Bennet.
Plus encore, M. Kuntze, qui a en horreur les noms mal composés tout en
reconnaissant que la plante en question a une capsule, donne à son
nouveau genre le nom étonnant de Heterosamara.
La capsule inégalement ailée est en effet très singulière et je ne
connais aucun exemple d’irrégularité aussi frappante dans la famille.
(49) R. CHODAT. POLYGALACE.E. 125
Cependant il ne faut pas oublier que la régularité de la capsule de Poly-
gala n’est pas commune à toutes les espèces. M. Kuntze dit que Polygala
a toujours une capsule régulière et didyme, qui, lorsqu'elle est ailee,
présente ces appendices d’une manière égale des deux côtés. Il ajoute que
les genres polygalacéens sont principalement caractérisés par la diffé-
rence des fruits et qu'aucun des genres ne présente cette disharmonie
des deux moitiés de la capsule. — J'ai montré au contraire dans ma
Monographie des Polygalacées que la capsule est très variable et que des
groupes entiers sont caractérisés par la dissymétrie de cet organe (Poly-
galæ capsulis semialatis v. 1. II, p. 120). D’autre part chez nos espèces
occidentales cette dissymétrie n’est pas rare (P. papilionacea, P. Hohen-
hackeriana, etc.). Il en résulte que ce caractère tout en étant exagéré
dans la plante en question ne saurait être invoqué pour l'établissement
d’un genre. Bennett a été mieux inspiré en la rattachant au P. triphylla;
malheureusement il a pris l'échantillon qu'il avait entre les mains pour
une monstruosité. Cette opinion pourrait au besoin être défendue si ce
seul caractère la séparait de P. triphylla. Il est loin d’en être ainsi.
L'étude de la plante de Maulmein a attiré de nouveau mon attention sur
ce groupe dont j'avais dans ma Monographie fait une seule espèce. J'avais
suivi en ceci Bennett (Hook f., Fl. of Brit. India I (1875), 201).
Or un examen d'échantillons types plus nombreux m’a démontré
que le P. triphylla des auteurs comprend au moins deux espèces bien
distinctes dès qu’on s'attache à l’analyse florale. Enfin j'ai constaté que
l’une de ces espèces est munie d’une crête à deux lobes ce qui modifie la
caractéristique du sous-genre. Tous les auteurs qui se sont occupés de
ces plantes les ont données comme dépourvues de crête.
Déjà Zollinger qui de cette dernière plante fait une Balsaminée, puis
Hasskarl (Annales Musei Lugduno-Batavi I, p. 150) l’indiquent : ab affi-
nibus generibus calyce caduco, carina imberbi, etc. sat distinctum. Don
(Prodr. Fl. Nepal., p. 208) decrit ses fleurs comme « non cristati, » Ben-
nett enfin confirme l’opinion de ses prédécesseurs (Keel not crested).
Voici les diagnoses nouvelles pour ces trois plantes.
Semeiocardium.
Herbaceæ ; alæ caducæ; carina ecristata vel lobis duobus cristata.
P. triphylla Ham. in Don, Prodr., 200.
Semeiocardium Hamiltonii Hassk.; S. hyalinum Hassk. in Miq. Mus.
Lugduno-Bat., I; P. triphylla var. 1, proper A. W. Bennett in Hook.
Fl. of Brit. Ind., I, p. 201; P. triphylla Ham., Royle Ill, tab. 19, fig. D.
126 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (50)
Folia spathulata, limbo suborbiculari; mucronata vel obovala, nervis
haud conspicuis. Racemi elongati folia semper multo superantia. Als
obovatæ vel obovato-cuneat®, nervis ramosis parce anastomosantibus.
Carina nuda limbo campanulato-saccalo. Petala superiora basi longe
cuneata, limbo retuso, versus carinam falcata eamque superantia. Ova-
rium ellipticum emarginatum. Stylus tenuis sensim versus stigmata
latescens. Stigmata infundibiliformia marginibus grosse dentata, inferius
tuberculatum (fig. a.). Capsula anguste alata.
P. glaucescens Royle (Wall. cat.) Ilustr. I, p. 76, II, tab. 19 B.
sub nom. P. furcata Royle.
Semeiocardium glaucescens Hassk., I. c.; P. triphylla var. 2 glaucescens
Bennett, I. c.
Folia late elliptica, acuta, glaucescentia sensim in petiolum attenuata.
Racemi in foliis absconditi ea vix superantes. Alæ oblongo-ellipticæ,
nervis tribus liberis. Petala superiora haud versus carinam falcata. Pars
terminalis quam media haud duplo angustior. Carina cochlearis longitudi-
naliter aperta sub apice cristæ lobos duos obtusos latos ferens. Ovarium
ellipticum. Stylus basi tantum tenuis lateraliter compressus dein versus
medium dilatatus, leviter falcatus. Stigmata forficata parva, superius
rostrato-curvatum, inferius tuberculatum ‘/s minus (fig..b.). Capsula latius
alata, glaucescens, alis marginalibus leviter imæqualibus.
P. birmanica Chod. (Kuntze).
Heterosamara birmanica Kuntze, Revis. gen., I, p. 47; P. triphylla
f. monstruosa ? Bennett in Hook. Fl. of Brit. Ind.; P. heteroptera Bennett
Mss. in hb. Kew.
(51) R. CHODAT, POLYGALACEÆ. 127
Herba glabra, annua 10-20 cm. alta erecta vel adscendens; caulis sim-
plex vel apice ramosus. Folia late (?) lanceolata 2-3 cm. longa, 1-1,5 cm.
lata, longe et sensim acuta, margine parce sed conspicue et breviter
ciliata, tenua, nervis margini paralleliter conjunctis, basi in petiolum
4-5 mm. longum attenuata (contra O0. K. indicavit folia ad 8 mm. longa,
petiolum 1-2 mm. longum esse). Racemi terminales demum unilaterales
graciles ad 10 cm. longi. Flores flavi. Sepala exteriora late ovata parva.
Alæ late ellipticæ, obtusæ basi tantum in unguiculum perbreve atte-
nuatæ, nervis tribus, medio sepe cum lateralibus plus minus conjuncto,
lateralibus simplieibus vel parce ramosis. Petala superiora curvala oblique
late retusa, limbo quam unguiculum latiore a carina divergente. Carina
cucullata oblique aperta. Crista biloba, lobi late triangulares obtusi cum
carina margine latissima connati, carinæ apicem obvelantes. Antheræ 8,
filamentorum parte libera breviores. Ovarium late triangulare loculo
superiore magis evoluto. Stylus tota longitudine subæqualis basi et sub
apice leviter curvatus, alia parte rectus. Pars terminalis subhorizontalis
sensim dilatata, cum stigmatibus hippocampiformis. Stigma superius
breve dentiforme, inferius longius eylindricum apice tubereulatum et papil-
losum (fig. c). Capsula irregularis, loculo superiore reducto alio duplo vel
triplo minore basi et medio angustissimo apice tantum dilatato et illie
alam subhorizontalem obovatam vel cuneatam obtusam stramineam et
horizontaliter striatam ferente, loculo inferiore tota longitudine alato, ala
verticaliter producta subacuta et verticaliter striata. Semina nigra, sub-
pyriformia apice arillata, basi umbonata.
Habitat in Maulmein, Birma (0. K. 6286) v. s.
Par ce qui précède, on voit que chacune de ces espèces constitue une
sous-section particulière de Semeiocardium. Par celte étude, les affinités
de Semeiocardium se trouvent éclaircies. J'ai précédemment démontré
que P. triphylla est caractérisée par un tégument séminal à une seule
couche de cellules comme chez Orthopolygala. J'ai d'autre part établi que
les espèces de la section Chamæbuxus qui sont chinoises (P. Mariesi,
P. Wattersi) ont aussi exceptionnellement leur tégument unisérié. Si
maintenant on compare les stigmates et les crêtes de ces espèces avec
les organes correspondants de Semeiocardium on ne pourra s'empêcher
d’en saisir les affinités. D’une part à cause de son tégument séminal, elle
se rapproche d’Ortkopolygala dont il diffère par la caducité des ailes,
d'autre part de Chamæbuxus dont il a la crète et les ailes tombantes,
mais il s’en éloigne par l’absence de disque et le tégument unisérié. Les
trois espèces de ce petit groupe, si différentes entre elles, ont néanmoins
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128 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (52)
en commun le port, la crête absente ou réduite a deux appendices, la
caducité des ailes, la capsule straminée et des semences semblables.
La distribution géographique de ces espèces est encore très incertaine.
P. triphylla et P. furcata paraissent répandues sur le versant sud de
l'Himalaya; elles pénètrent plus au sud dans l’Inde (sec. Bennett) et
presque dans la péninsule malaise (King), vers le nord jusque dans le
Yun-Nan (Delavay ex Franchet). Enfin on les a citées pour les îles de la
Sonde et le Japon. Cette distribution géographique est encore à vérifier.
Puisque je suis à parler de M. Kuntze et de ses Polygalacées, il n’est
je crois pas inutile de relever quelques erreurs de fait assez graves. Il
a voulu reviser P. americana Mill. et de cette revision est résulté une
espèce fantastique, comprenant au moins deux sections de Polygala
(Hebeclada et Hebecarpa) dont on pourrait facilement faire deux genres.
J'ai eu entre les mains les plantes revisées par lui dans l’herbier de
Berlin. Il donne pour cette espèce l’arrangement suivant :
P. americana Mill. em. (incl. P. angustifolia H. B. K.)!.
P. americana Mill. (Hebecarpa); P. angustifolia (Hebeclada).
«. normalis syn. P. rivinefolia = P. rivinæfolia H. B. K. (Hebecarpa).
ß. caracasana O. K. = P. caracasana H. B. K. (Hebecarpa).
7. glabrescens O. K. — P. Gollmeri Chod. (Hebeclada).
à. angustifolia O. K. = P. angustifolia H. B. K. (Hebeclada).
e. monticola O. K. = P. monticola H. B. K. (Hebeclada).
&. floribunda O. K. = P. floribunda Bth. (Hebeclada).
En outre il y met encore P. grandiflora Walt., P. hebeclada DC.
P. Martiana Bennett, P. mollis Mühlb. et violacea Vahl. Un pareil travail
ne vaut pas la peine d’être discuté et on me comprendra quand j'aurai
dit que même parmi celles des espèces de la section Hebeclada qu'il
réunit avec le P. americana de la section (sous-genre distinct) Hebecarpa,
P. Gollmeri, P. floribunda, P. hebeclada, P. angustifolia sont aussi dis-
üncts sinon plus que Primula grandiflora l'est de P. officinalis. Ce sont
de bonnes espèces linnéennes.
Je renonce à discuter ce qu'il dit du P. paniculata qui comprendrait
P. ambigua Nutt. et P. verticillata L. Avec ce système-là il aurait pu faire
rentrer dans cette espèce les trois quarts des Polygala américains. Que
dire de sa revision du genre Monnina. C’est qu’un travail de ce genre est
1 J'ai mis en regard des variétés de O. Kuntze les espèces et les sections
auxquelles elles se rapportent.
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(53) R. CHODAT. POLYGALACEÆ. 129
nul et non avenu. Je ne saurais assez le répéter : il est impossible
d'étudier les Polygalacées et de les classifier d’après une inspection super-
ficielle, les caractères facilement visibles ne donnant ordinairement au-
cune idée de l’affinité. C’est pourquoi la plupart des descriptions des
auteurs anciens et modernes sont parfaitement incompréhensibles et
peuvent en général s'appliquer à un grand nombre d'espèces. C’est ce
que j'avais déjà dit dans ma Monographie (p. 10). Si l'autorité de
M. Gürke ‘ en matière de Polygalacées était sérieuse je répondrai point
par point à ses observations malveillantes. Il n’a su voir dans mon tra-
vail consciencieux que les erreurs typographiques et les ommissions de
synonymes. Ils veut bien admettre en passant que mon travail a quelque
valeur, mais l'ayant jugé si superficiellement il serait naturellement bien
embarrassé de dire en quoi elle consiste.
Monninæ novæ.
A. FOLIA STIPULATA
Monnina Lechleriana nov. spec. ?
Caules sublignosi, fistulosi, leviter striati superne pilis paucis obscure
hispiduli, ad 3-4 mm. crassi. Folia sæpius distincte petiolata, petiolo 5-7
mm. longo, limbo lanceolato-elliptico, breviter acuto, subcoriacea, subtus
pallidiora, utrinque glaberrima, nervo medio sublus prominente, in sicco
flavo, lateralibus viridibus tenujbus, inconspicuis, subpatulis. Lamina
utrinque nervillis numerosissimis obscure et tenuiter areolata. Stipulæ
cylindrace& tenues ad 2 mm. long&. 0,3 mm. crassæ, apice breviter in-
crassal®, secus caulis basim refractæ. Paniculæ candelabriformes, rachi
sulcata. Flores breviter pedicellati. Bracteæ brevissimæ citius caducæ. Se-
pala acuta, duo inferiora ad ‘/2 connata, margine ciliata. Ale nervis ra-
mosis plus minus anastomosantibus, glabræ. Androcei pars superior vix
pilosa; limbus petalorum superiorum brevis. Ovarium glabrum.
Habitat in Peruvia prope Tabina, coll. W. Lechler pl. peruvianæ. Ed.
R. F. Hohenacker n° 2072, sub nom. M. phytolaccifolia Kunth in Herh.
Boissier.
Affinis M. Pavoni nob. ob inflorescentiam, habitumque differt autem
glabrescentia perfecta et præcipue ut a fere omnibus stipulis.
1 Voir Gürke in Englers Jahrbüch. f. Syst. u. Pflanzengeogr., XVII (1893) ;
Litt. Bericht, p. 43.
? L’arrangement des espèces est tout artificiel et n’a d’autre but que de faciliter
les identifications.
130 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (54)
B. FOLIA STIPULIS DESTITUTA
I. Sepala inferiora duo plus minus connata.
«. Bracteæ florem superantes.
* Bractea linearis acutissima.
M. longibracteata nov. spec.
Caules haud lignosi (qui adsunt), fistulosi, profunde foliis racemisque
decurrentibus sulcati, diam. 5 mm. crassi, glabrescentes vel glabri, ramosi.
Folia lanceolato-eiliptica vel elliptica, vel angustiora, acuta, margine dis-
tincte sed angustissime membranacea, inde marginata, tenua vel crassius-
cula, glabra, nervo medio subtus prominente, lateralibus valde erectis
haud patulis, tenuibus, nervillis tenuissimis numerosis superne conspicuis
areolatis subtus vix conspicuis, 80/25-90/26-90/27 mm. vel minora. Racemi
sæpius extraaxillares, longi et tenues interdum longissimi 150/8 mm.,
laxiflori et bracteis apice comosi. Flores rotundati pedicello triplo lon-
giores vel quadruplo. Bractea linearis acutissima angustissima florem multo
superans. Sepala patula, duo inferiora per ?/s connata, lanceolata, acuta
glabra. Alæ suborbiculares nervis conspicuis ramosis areolatæ ut sepala
glabra. Limbus petalorum superiorum sublinearis plus minus apice atte-
nuatus glober. Ovarium glabrum, pars erecta styli brevissima.
Habitat in America australi veri similiter in Peruvia (Coll. M. Matthews
1835, n° 2075, in Herb. Delessert.).
A M. comata Chod., cui est sepalis connatis, forma pistilli, bracteis
longis affinis, sepalorum, alarum, pistilli glabrescentia, limbo petalorum
sup. multo longiore, sepalis duplo longius connatis, et habitu primo aspectu
distincta.
M. nitida nov. spec.
Caules fistulosi, sublignosi, leviter striati, glabrescentes vel glabri. Folia
ovato elliptica, acuta haud acuminata superne glaberrima, subtus pilis
pervalde brevibus inconspicuis conspersa, utrinque nitida, nervis nervillis
tenuibus pulchre areolata, in sicco chartacea nec coriacea nec herbacea,
breviter petiolata 75/34-90/38-60/22 mm. Racemi plures (2-4) longi, flori-
bus dilapsis inclusis 10-15 cm. longis, 6-8 mm. latis, apice bracteis linearı-
bus acutissimis leviter comosi, demum sublaxiflori. Bractea glabra sub
anthesi florem superans. Rachis fragilis denticulata vix puberula. Flores
breviter pedicellati. Sepala per '/s connata, ciliata, superius late ovatum.
ar nt ER Ei | 4 en
(35) R. CHODAT. POLYGALACEE. 131
trinervium. Alæ nervis parce anastomosantibus. Carina apice distincte
triloba, lobo intermedio brevi. Petalorum superiorum limbus linearis,
retusus. Androceum pilosum. F
Habitat in Peruvia coll. Pavon (Hb. Boiss.). Racemi elongati, bracteis
et foliis nitidis primo aspectu cognoscenda.
** Bractea navicularis medio ampla et longe acuminata. 4
M. patula nov. spec. ù
Caules fistulosi, sublignosi, hirsuti, recti. Folia breviter petiolata, lanceo- |
lata longe acuminata interdum leviter cuspidata, utrinque pilis sparsis hir-
suta, nervis superne inconspicuis, subtus medio et secundariis erectis,
prominulis in sicco rufescenlibus parce areolata. Paniculæ rachis primaria é
et rami hirsutissimi, ramis patulis subhorizontalibus angulatis hinc et illinc
curvatis, demum sublaxiflori vel laxiflori. Flores conspicue pedicellati.
juniores bractea navicuları et longe acuminata ciliata medio ampla, su-
perati. Sepala inferiora basi tantum et vix connata, elliptica, nervis paral-
lelis 3-5, ciliata. Ale nervis conspicuis liberis vel vix anastomosantibus.
Petala superiora in limbum glabrum spathulatum longe producta medio
valde angustata. |
Habitat in Quito, coll. Jameson ann. 1868, v. s. in Hb. Deless.
Monninæ cuspidatæ habitu similis, differt panicula, bracteis et petalis
superioribus.
ß. Bracteæ brevissimæ.
* Folia tenuissima.
M. tenuifolia nob.
Caules fistulosi, cylindrici leviter striati, puberuli ad 2 mm. crassi. Folia
breviter petiolala, limbo lanceolato, acuminato vel subcuspidato, herbacea
tenuissima glabra 70/30-75/28 mm., nervis tenuibus, lateralibus adscen-
dentibus tenuibus. Paniculæ rami simplices, decurentesinderachis sulcata |
leviter virgati, puberuli vel glabrescentes, subpatuli vel adscendentes,
tenues et fragiles, laxiflori. Flores conspicue pedicellati, pedicello !/s-"/s
longieres. Bracteæ brevissimæ. Sepala valde inæqualia, superius fere
duplo longius, naviculatum, ciliatum, duo inferiora per ?/s connata ovata,
ciliata uninervia. Ale brevissime superne puberulæ vel demum glabræ |
tenues, nervis tenuissimis conjunctis. Androceum pilosum sed haud
pilis erispulis. Ovarium glabrum. — Frutex 2-3 m. altus, flores fructusque
ccerulei.
Habitat in Cordillera meridionali Andium novo-granatensium prope
132 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (56)
San Pablo, altitud. 1275 m. coll. Ed. André (Herbarium americæ æqui-
noctialis n° 3416.
Ex affinitate M. sylvaticæ vel M. syvicolæ nob, sed magnitudine
foliorum, bracteis minutis, floribus longe pedicellatis peculiaris.
** Folia coriacea vel subcoriacea.
M. Pavoni nov. spec.
Caules sublignosi fistulosi, ad 4 mm. crassi, glabrescentes, superne
leviter puberuli. Folia subcoriacea, lanceolata utrinque acuta, nervis
subtus magis conspicuis quam supra, secundariis prominulis suberectis,
aliis haud conspicuis, petiolo ad 5 mm. longo, utrinque sparse et brevis-
sime vix conspicue hispidula, 75/30-70/28. Inflorescentia ramosa, ramis
iterum ramosis adscendentibus, junioribus ut folia hispidulis. Flores
subsessiles, bracteis haud superati. Bracteæ caducæ. Sepala inferiora
per ‘/s-‘/2 connata rhomboidalia vel rh.-lanceolata, margine subserrata,
acuta, ciliata vel prorsum glabra. Carina margine superiori serrata. Alæ
glabræ nervis pr&sertim liberis.
Habitat in Peruvia (loco ignoto) vulgo dicitur « Masca de Pallao, » Hb,
Pavon sub nomine M. polystachya nunc in Hb. Boiss. »
Ab affinibus, M. polystachya, M. floribunda, M. fasciculata, M. cuspi-
data, glabresceniia, foliis coricaceis forma sepalorum et nexu, habituque
toto diversa.
Obs.— Pavon semble avoir donné ce nom de M. polystachya à plusieurs
espèces distinctes, j'ai adopté comme type celui qui est conservé dans
l’herbier du Prodrome et dont il est dit qu’on le nomme vulgairement
Yalhoï.
M. coriacea nov. spec.
Caules lignosi, glabrescentes, sulcati. Folia numerosa subconferta, lan-
ceolato-oblonga, coriacea, glabrescentia, nervo medio subtus prominente,
acuta vel subobtusa, 65/15-50/12-38/10 mm. Racemi numerosi, axillares,
pyramidales, densiflori, parvi 45 mm. longi, 8 mm. lati vel minores.
Bractea florem evolutum haud superans, triangularis, acuta. Flores bre-
viter pedicellati. Sepala duo inferiora per '/s connata margine ciliata,
uninervia. Ale margine ciliatæ haud conspicue nervosæ. Androceum
glabrescens. Petalorum superiorum limbus subellipticus. Ovarium glabrum.
Styli pars erecta brevissima obsoleta, stigmata ut in alis.
Species nulli acte affinis, glabrescentia et crassitudine foliorum, an-
droceoque valde distincta.
(57) R. CHODAT. POLYGALACE.E, 133
Hab. in Venezuela in Andibus altis Truxillo et Merida 4000-14,500,
leg. Linden ann. 1842 (Hb. Delessert).
M. pulchra.
Caules sublignosi, striati, foliis decurrentibus, limbo lanceolato acumi-
nato, basi in petiolum sensim et longe attenuato, facie inferiori multo
pallidiore, nervo medio prominente secundariis minus conspicuis arcuate
conjunctis, supra pilis perbrevibus consperso, subtus glabrescente. Racemi
in apice caulis plures, inferiores axillares, superiores foliis destituti, elon-
gati, demum laxiflori bracteis minimis et citius deficientibus. Flores
breviter sed distincte pedicellati. Rachis striata fragilis, tenuis. Sepala
exteriora duo ad ‘/2 connata margine ciliata. Alæ glabrescentes cœrulei.
Habitat in Andibus æquatorensibus prope Patto, coll. Jameson, ann. 1847,
n° 473 (Hb. Boiss.).
AM. cestrifolia H. B. K. (Jameson n° 235) foliorum nervatura longe
differt.
II. Sepala inferiora duo haud vel inconspicue connata.
7. Bracteæ insignes.
M. bracteata nov. spec.
Rami fistulosi subherbacei, sulcati. Folia lanceolata acuminata, her-
bacea, leviter puberula, nervis secundaris erectis, 140/60-120/46 mm.
discolora. Racemi demum elongati, rachi denticulata puberula ; apice
valde comosi. Bracteæ imbricatæ 1 cm. longæ lanceolatæ longe acu-
minatæ puberulæ, 2,5 mm. lat®. Flores subsessiles. Sepala libera alas
longitudine æquantia, lanceolato-linearia acuta, nervis 3-5 parallelis sim-
plicibus. Alæ nervis ramosis liberis; limbus petalorum superiorum brevis
rotundatus. Ovarium glabrum; styli pars erecta aliam longitudine sub-
æquans. Stigmata obsoleta.
Hab. in summis Andibus Venezuelæ prope Truxillo et Merida leg.
M. J. Linden n° 339 (Hb. Delessert).
Ex affinitate M. elongata PI. et Lind. a qua ut ab aliis hujus generis
magnitudine bractearum, sepalisque recedit.
ö. Bracteæ parvæ.
* Ovarium pilosum folia lanceolato-linearia.
M. peruviana nov. spec.
Caules fistulosi, crassi, 5-7 mm. diam. foliis decurrentibus sulcati,
134 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (58)
leviter puberuli, juniores tomentosi, albicantes. Folia lanceolato-linearia,
acuta basin versus sensim attenuala et breviter petiolata, inconspicue pube-
rula vel glabrescentia 100/26-90/20 mm. nervo medio subtus conspicuo,
lateralibus suberectis tenuibus inconspicuis. Racemi in parte superiori
caulis axillares vel unus terminalis, pedunculati, pedunculo 1,5-2,5 mm.
crasso, etiam post defluvium tomentoso. Flores primo conferti demum
parum distant, breviter pedicellati. Bractæ ovatæ, tomentosæ breviter
acutæ flores juniores in statu conferto paulo superantes, dein caducæ.
Sepala libera ciliata. Alæ glabrescentes nervis conspicuis liberis basi
ciliatæ. Petalorum limbus basi hirsutus; androceum hirsutum. Ovarium
postice pilosum ut stylus, stigmata obsoleta.
Hab. in Peruvia prope Chachapoyas, coll. Mathews ann. 1848 (Hb. De-
less. ); id. dernière collection (Hb. Boiss.).
Species nulli arcte affinis, foliorum forma, rachi simplici tomentosa,
bracteis imbricatis et sub apice racemi patulis et paulo prominulis dis-
tincta.
** Ovarium haud pilosum.
M. Mathusiana nov. spec.
Caules ut videtur subscandentes (?) vel flexuosi, fistulosi sublignosi,
leviter striati pube brevi densa leviter hirsuti, flavescentes. Folia petio-
lata, limbo ovato, acuto vel acuminato, subtus ut caules dense sed breviter
hirsuto, supra sparse et inconspicue piloso, margine anguslissime mem-
branaceo vel tantum inerassato inde marginato, nervo medio ut latera-
libus levibus. Panicula insignis, ad 20 cm. longa, ramis numerosis
tenuibus, flexuosis, post defluvium nec asperis nec tuberculatis, foliis des-
tituta et sub vel laxiflora. Racemi partiales tenues elongati, demum laxi-
flori, floribus breviter pedicellatis, alabastris in anthesi bractea lineari
acutissima hirsuta vix superatis. Sepala 3 libera, triangularia subacuta
ciliata uni-3-nervia, haud patula. Alæ glabræ, nervis ramosis conspicuis
liberis. Petala superiora limbo valde evoluto flabelliformi glabrescente.
Androceum apice pilosum. Styli pars erecta brevis, stigma inferius bre-
viter cylindricum pendens apice papillosum.
Habitat in Andibus Peruviæ dict. Chacapoyas (coll. M. Mathews ann.
1846).
Species valde distincta paniculæ ramis flexuosis, limbo petalorum
superiorum forma styli et stigmatis (Hb. Delessert).
M. Andreana nov. spec.
Caules tomentosi. Folia juniora lanata, adultiora subtomentosa, lan-
AP a Ce EP BE TS RE nr ui 5 DU
(59) R. CHODAT. POLYGALACER. 135
ceolato-linearia vel oblonga nervo medio subtus conspicuo, lateralibus
tenuibus anastomosantibus. Racemi plures pyramidales, confertiflori,
juniores 15-18 mm. longi, haud comosi. Bractea late triangularis, ciliata,
florem sub anthesi haud superans. Sepala libera acuta ovata, ciliata. Alæ
nervis subanastomosantibus, glabrescentes. Petalorum limbus superio-
rum euneatus, elongatus, subacutus glaber. Androcei pars superior vix
pilosa. Styli pars erecla parva; stigmata obsoleta. Frutex 2 m. altus.
Hab. in alta planitei Andium bogotensium (nova granata) prope Taca-
tativa, altit. 2700 m., coll. Ed. André (Hb. americæ æquinoctialis n° 558).
Affinis M. ligustrifoliæ H. B. K. (M. salicifolia DC) sed folia lanata
haud mucronata, petalorum superiorum limbus diversus.
M. elliptica nov. spec.
Caules fistulosi, crassi striati, puberuli vel glabrescentes, recti. Folia
elliptico-lanceolata breviter acuta, angustissime albe marginata breviter
petiolata, 90/38-100/40-90/34 brevissime et sparse puberula, glabres-
centia, herbacea sed haud tenuissima, nervo medio subtus conspicuo versus
apicem sensim angustescens, lateralibus subpatulis adscendentibus tenui-
bus inconspicuis, arcuate conjunctis. Racemi longi, juniores confertiflori,
bracteis lanceolatis vix prominulis, demum sublaxiflori, rachi recta, pube-
rula striata crassiuscula. Flores breviter pedicellati. Sepala elliptica libera
vel basi tantum perbreviter connata. Alæ glabrescentes petaloideæ. Flores
extus pulchre cœrulei, intus flavi.
Habit. secus ripas fluminis « de la Viega » in valle Caucensi nov.
Granat. prope Cartago, alt. 899 m. coll. Ed. André, 1876, n° 539 (Hb.
americæ æquinoctialis).
M. denticulata nov. spec.
A præcedente differt folüs duplo majoribus tenuissimis, nervis secun-
dariis tenuibus nervillis numerosis anastomosantibus, nervillis iterum
ramosis et anastomosantibus et in areolis nervillis ullimis pulchre arbo-
rescentibus, oculo armato pulchre venosæ contra in alia nervatio multo
simplicior, racemis gracilioribus, limbo petalorum superiorum spathulato
retuso.
Hab. in Huayaquil. coll. Pavon s. n. M. denticulata (Hb. Boissier).
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136
SUR LA
PLACE A ATTRIBUER AU GENRE TRIGONIASTRUM
(TRIGONIASTRUM HYPOLEUCUM Mia.)
PAR
R. CHODAT
Wallich dans son Catalogue a déjà distingué ce genre sous le nom
d’Isopteris! (I. penangiana) (Cat., No 7261, 1832). En 1860 Miquel lui
donne le nom de Trigoniastrum.
Depuis lors tous les auteurs qui ont écrit à son sujet ou sur les Poly-
galacées le font rentrer dans cette dernière famille. J’ai déjà émis l’idée
que ce genre ne devait pas y rentrer mais le défaut de matériaux
m'avait empêché jusqu’à présent de déterminer avec certitude sa posi-
tion dans le système.
Ce ne peut être une Polygalacée pour les raisons suivantes : Les
plantes de cette famille ont toujours les deux pétales supérieurs plus ou
moins soudés à des étamines; le pétale médian antérieur est toujours
concave. Le pollen est constamment orné de bandes longitudinales et
d'une bande équatoriale. En outre les étamines lorsqu'elles sont soudées
par leurs filets forment un tube fendu vers l'arrière. Or Trigoniastrum
ne présente aucun de ces caractères et sa ressemblance avec les Poly-
galacées est tout à fait superficielle. — Les fleurs groupées en panicule
ont cinq sépales inégaux dont deux plus grands. Ils sont donc charnus et
légèrement poilus. Leur préfloraison est imbriquée. Des cinq pétales celui
qui est alterne avec les deux sépales principaux est en forme de sac
large, son bord supérieur est prolongé en un limbe plus ou moins plissé
et recourbé en arrière. Deux pétales latéraux ont des onglets longs et
minces avec un limbe elliptique. Les deux derniers présentent à leur bord
1 Nomen nudum.
(61) R. CHODAT. PLACE A ATTRIBUER AU GENRE TRIGONIASTRUM. 137
interne un repli longitudinal qui donne naissance à une cavité allongée.
[ls sont rapprochés et enveloppent par ces excavations les organes
génitaux. L’androcee est constituée par six &lamines fertiles soudées par
la majeure partie de leurs filets en une monadelphie se continuant latéra-
lement en une dent peu accusée (staminode). En opposition à cette mona-
delphie se trouve un disque charnu dans lequel on distingue deux protu-
bérances unies. L'ovaire est triloculaire, le style unique est terminé par
un stigmate à peine trilobé et suit la courbure des étamines. Le fruit est
une trisamare à aile très développée. Une seule semence très allongée,
courtement velue contient un embryon exalbuminé à très courte radicule.
Les anthères sont nettement biloculaires. — Miquel, Baillon et Hooker et
Bentham lui attribuent cinq étamines au lieu de six et ne donnent pas
de détails sur sa semence.
Le nom que Miquel lui a donné indique bien que dans son esprit il
pensait à une affinité vers Trigonia. J'ai eu l’occasion d’étudier de plus
près ce dernier genre et j'ai été frappé de certaines ressemblances avec
le Trigoniastrum. Trigonia a comme lui un pétale à onglet gibbeux et
à limbe rejeté en arrière, comme lui aussi deux pétales! latéraux non
modifiés ou à peine plissés, enfin deux autres présentant le même repli
et les mêmes excavations. Comme chez Trigoniastrum, ces derniers sont
rapprochés par paire et entourent les étamines. Celles-ci forment aussi
une monadelphie (7) ouverte du côté du pétale à gros &peron; l'ovaire, le
style et le stigmate sont mêmes. Plus encore les deux protubérances sou-
dées en un disque charnu se retrouvent ici, mais séparées et crénelées à
leur sommet. Pendant l’anthèse, dans les deux, les glandes sont cachées
par le pétale gibbeux qui recouvre tout l'ovaire. Les étamines sont
incluses avec le stigmate dans la niche formée par les pétales paires.
Cet arrangement est évidemment en vue de l'intervention d’un insecte
qui sans doute vient se poser sur le limbe réfléchi au-dessus de l’éperon.
L'accès vers le nectar lui est interdit sauf en ce point qui correspond à la
fois à l'ouverture du sac et à la région des anthères et du stigmate. Il ne
peut pénétrer avec sa trompe dans le sac sans venir toucher en même
temps les étamines et le stigmate. Il semblerait donc que puisque telle
est la ressemblance, il ne devrait y avoir aucune hésitation quant à la
réunion des deux genres dans la même famille.
* H. Baïlon (Histoire des plantes, V, p. 97) indique par erreur les pétales con-
tigus à la carène, comme étant gibbeux. Le dessin de T. villosa (1. c., p. 98)
répète celte erreur.
BULL. HERB. BoIss., mars 1895. 10
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138 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (62)
D'un autre côté les differences sont si essentielles qu’elles viennent
masquer la première impression. En effet si l'ovaire est dans les deux
triloculaires, il devient chez Trigonia une capsule à semences nom-
breuses, à embryon albuminé, tandis que le fruit de Trigomastrum est
une trisamare à une seule semence par samare et à embryon exalbu-
mine. En outre les feuilles sont opposées chez Trigonia tandis qu’elles
sont alternes chez Trigoniastrum. Le pollen possède, dans les deux, des
pores (3-4) disposés de même manière. Le port et les inflorescences sont
les mêmes.
Quant à la structure anatomique les ressemblances sont grandes. Chez
les deux, des scléréides péricycliques sont mélangées aux fibres. Les
tubes criblés résultent directement des cellulles cambiales après sépara-
tion d’une cellule annexe. Les éléments du bois sont des vaisseaux à
grande communication simple, des trachéides et des fibres trachéidales.
L'absence des fibres ligneuses est caractéristique. Il est vrai que ces
caractères appartiennent aussi aux Polygalées. S’il n’y a pas de caractère
anatomique bien marqué qui caractérise cette famille, il n’y en a pas
d’important qui sépare Trigonia de Trigoniastrum.
Il résulte de ceci que si on conserve aux Trigoniacées le genre Lightia
il faudra diviser la famille en trois tribus :
A. Trigonieæ Folia opposita, petala 5, capsula 3 gona septicida,
semina ©, albuminosa.
B. Trigoniastreæ Folia alterna, petala 5, trisamara, semen 1, exal-
buminosum.
C. Ligthiæ Folia alterna, petala 3, capsula 3 locularis, ovulis in
loculis 2.
Si l’on tient compte de la distribution géographique on aura lieu d’être
étonné. Les Trigoniacées et même si, suivant Baillon, on les réunit aux
Vochysiacées sont exclusivement américaines. Elles habitent toutes les
régions tropicales de l'Amérique du Sud. Trigoniastrum est un arbre
répandu dans la presqu'île malaise jusqu’au sud de Sumatra et qui atteint
Bornéo, donc dans une région tropicale par excellence. Cette disjonction
jointe au fait que des différences si essentielles se sont produites sem-
blent indiquer pour cette famille une haute antiquité.
Il est inutile de discuter ici les raisons qui poussent à séparer les Tri-
(63) R. CHODAT. PLACE A ATTRIBUER AU GENRE TRIGONIASTRUM. 139
goniacées des Vochysiacées. M. Warming a donné à ce sujet des réflexions
très judicieuses.
BißLioGrAaPHIE : WaLLicH, Cat. n° 7261, Isopteris. — Miquez, Fl. Ind.
Bat., suppl. I, 39%. — Bentuam et Hook., Gen. 139, no 10. — Bars, Hist.
des Plantes, 5, p. 91. — Kıns, Materials for a flora of the Malayan penin-
sula (Journal of the asiat. soc. of Bengal. Vol. LIX, II, n° 2, 1890. —
Warning in Fl. Brasil., Vochysiaceæ, Trigoniaceæ, p. 120. — N. Wie,
Om Stamens og Bladenes Bygning hos Vochysiaceerne, in Overs. over det
K. D. Vidensk. Selsk. Forh. 1882.
Les matériaux concernant Trigoniastrum m'ont été obligeamment
fournis par M. Casimir de Candolle.
SUR LA STRUCTURE ANORMALE DE LA LIANE
PACHYRHIZUS MONTANUS DC.
PAR
R. CHODAT
Lors d’une visite que je fis en automne 1893 aux Iles Borromées, mon
attention fut atliree par une très belle liane dont les rejets grimpants
s’elevaient à une grande hauteur. Le fait que ses rameaux se laissaient
tordre et comprimer avec une très grande facilité me fit supposer que sa
structure devait correspondre à ces propriétés. Grâce à l’obligeance du
jardinier de l’Isola-Bella, je pus obtenir des morceaux de grandeur variée
qui ont servi à faire les observations suivantes: Pachyrhizus montanus DC.
est une liane du groupe des Phaseolées; elle est originaire de l’Asie mé-
dionale. Son tronc peut atteindre une épaisseur considérable à en juger
par les exemplaires de l’Isola-Bella dont le diamètre des tiges depassait
140 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (64)
10 cm. Les jeunes rameaux montrent une structure normale, néanmoins
le caractère de liane s’y accuse de bonne heure. Autour de la moelle se
forme un anneau de bois axial dépourvu de parenchyme ligneux, d’une
épaisseur de ‘2-1 mm., dépourvu de grands vaisseaux. Le bois ultérieur
ne présente plus cette compacité, mais se trouve divisé par de profonds
et larges rayons médullaires secondaires. Les bandes radiales ligneuses
sont interrompues tangentiellement par des ponts de parenchyme ligneux
à parois minces, pouvant contenir des îlots de fibres. Ces derniers sont
plus abondants, mais toujours groupés en ilots, des deux côtés des bandes
ligneuses radiales. Les éléments ligneux proprement dits sont de très
grands vaisseaux entourés d’un revêtement parenchymateux à cellules
ponctuées et accompagnés en direction radiale par des groupes d’élé-
ments conducteurs plus petits. Des bandes radiales de liber flanquées de
revêtements fibreux qui ressemblent à ceux du bois, atteignent une
épaisseur considérable. Il se produit de bonne heure dans le péricycle des
assises génératrices partielles qui finissent par se répéter sur tout le
pourtour; grâce à leur activité naissent de nouvelles bandes radiales
de bois et de liber dont la structure est celle des éléments secondaires de
la zone normale. Ces bandes sont cunéiformes sur la section transversale
et d’inegale épaisseur. Grâce à cette formation le liber normal se trouve
rejeté et le nouveau liber entre en fonction. Il ne se produit pas de tubes
criblés dans le parenchyme ligneux comme cela a lieu chez Mucuna. On
voit que ce genre donne un nouvel exemple d’une structure qui était déjà
signalé pour d’autres de la même tribu (Mucuna, Dioclea, Pueraria').
Cependant ici les îlots de phloëme si caractéristiques pour Mucuna font
défaut.
Il est facile de se convaincre que l’origine de l’anneau liberoligneux
surnuméraire est péricyclique, car l’assise génératrice naît aux dépens
des cellules qui sont au-dessous du revêtement fibreux péricyclique qui
entoure le liber normal. Ces fibres sont alors rejetées vers l'extérieur par
le développement de cette zone d’accroissement tertiaire.
1 Schenck, Biolog. und Anatomie der Lianen, Il Theil, p 160.
Genève, 2 avril 1895.
141
Zwei neue Orchideen aus Kurdistan
von
F. KRANZLIN
Herr Bornmüller aus Weimar übersandte mir kürzlich 2 Orchideen
zur Begutachtung, welche er auf seiner Orientreise entdeckt hatte. Er
hatte in der Cephalanthera sofort eine neue Art erkannt und ich publi-
ziere sie mit seiner Bewilligung unter Beibehaltung des bisherigen
Manuseript- resp. Herbarnamens. Die andre Pflanze, welche leider nur
in einem einzigen Exemplar gefunden wurde, ist interessant, weil sie
die zweite Art der bisher monotypischen Gattung Comperia ist.
Comperia Karduchorum Bornmüller und Krzl.
Planta validissima ad 70 cm. alta, basi foliosa foliis (5) oblongis obtuse
acutatis, squamis 2-3 acutis in medio caulis, spica longa laxiflora multi-
flora (ad 20 flores in spec. nostro) bracteis lanceolatis acuminatis longi-
tudine quam maxime variis. Sepalis ovatis acutis (lateralibus latioribus)
galeam formantibus, petalis linearibus cum galea conglutinatis simplicibus
(nec partitis v. fisiis); labello e basi triangula congesto deinde cuneatim
dilatato in filos 4 laminæ et ipsis æquilongas dissoluto, medianis approxi-
matis, toto disco labelli scaberulo, calcari incurvo fusiformi acuto ovario
æquilongo; gynostemio Orchidis? — Flores jam plus minusve deflorati
illis Orchidis fuscæ æquales v. paulum majores, purpurascentes?
Kurdistania. Riwandous (ad fines Persiæ) in monte Händarin in
quercetis n. 1828. Unicum! leg. J. Bornmüller, 28 VI 1893, bei 12-1300
m. ü. d. M.
Die Pflanze erinnert im ganzen Aufbau und in der Färbung der
trockenen Exemplare mehr an Himantoglossum als an Orchis. Die strei-
tige Frage, ob diese Art und Comperia Taurica C. Koch als Arten einer
besonderen Gattung oder als Arten zu Orchis L. einzuziehen seien,
môchte ich im Sinne der ersteren Auffassung entscheiden. Eine Unter-
be: hi
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142 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (2)
suchung des Gynostemiums selbst der jüngsten Blüten dieses einzigen
von dem Sammler entdeckten Exemplars ergab kein Resultat, da selbst
diese ihrer Pollenmassen längst beraubt und völlig verblüht waren. Die
drei Sepalen bilden einen fest zusammenschliessenden Helm und selbst
bei regelrecht aufgeweichten Blüten zerreisst eher das Gewebe der Sepalen
selbst, als es möglich ist, den Zusammenhang dieser Blätter zu trennen.
Die Petalen sind sehr klein, zart und dünn und sind dem Helm der drei
Sepalen fest angeklebt. Das Labellum beginnt von der ziemlich weiten
Spornmündung her mit einer dreieckigen Platte, welche sich nach vorn
verschmälert, um sich in eine ähnliche dreieckige Platte zu verbreitern,
welche vorn ziemlich gerade abgestutzt ist und in vier gleichlange Fäden
ausgeht, von denen die beiden mittleren sehr stark genähert sind. Die
Oberseite der Lippe ist durch kleine rückwärtsgerichtete Papillen rauh.
Der spindelförmige Sporn ist nach vorn gebogen und kaum länger als
das Labellum. Ob die 4-fadenförmigen Zipfel der Lippe anfänglich kork-
zieherähnlich aufgerollt waren oder nicht, war nicht mehr zu ent-
scheiden. Die Blüten waren, wie schon bemerkt, über ihre beste Zeit
hinaus und in der unteren Hälfte der sehr reichblütigen Aehre alle
Ovarien stark geschwollen. Ueber die nahe Verwandschaft zu Comperia
taurica G. Koch kann trotzdem kein Zweifel sein und dass das geogra-
phische Verbreitungsgebiet beider Arten im pontischen Gebiete liegt, wo
ausserdem Orchis-Arten in Menge vorkommen, macht es um so wahr-
scheinlicher, dass wir hier eine neben Orchis völlig zu Recht bestehende
Gattung vor uns haben, welche mit Orchis zu vereinigen ebenso wenig
angeht, wie dies bei Himantoglossum der Fall ist, denn auch bei dieser
Gattung liegt der trennende Charakter im Perigon, während die Merk-
male des Gynostemiums eine Vereinigung mit Orchis erheischen.
Bemerkenswert ist die Seltenheit der Arten dieser Gattung. Comperia
taurica ©. K. war bisher von dem Schicksal verschont, Gegenstand der
Sammelwut zu werden, wird hoffentlich davon verschont bleiben und ist
trotzdem eine der seltensten Pflanzen unserer Herbarien. Diese neue Art
ist nur in diesem einen einzigen Exemplar bekannt und der glückliche
Entdecker war nicht im Stande, ein zweites aufzutreiben, obwohl ihm
sofort klar war, dass er etwas ganz Besonderes gefunden habe. An eine
der gelegentlich auftretenden Bastardformen zu denken, ist hier ganz
und gar unmöglich, denn es könnte sich doch nur um einen Bastard
zwischen Comperia taurica und irgend einer Orchis Sp. handeln; für
diese Annahme fehlen nun aber alle Anhaltspunkte; mindestens ver-
lautet nichts darüber, das Comperia taurica in der nächsten Nachbar-
NEN
(3) F. KRANZLIN. ZWEI NEUE ORCHIDEEN AUS KURDISTAN. 143
schaft aufgefunden sei. Wir werden demnach annehmen müssen, dass
wir es hier mit aussterbenden Arten zu thun haben, deren allmähliches
Verschwinden sich unaufhaltsam vollzieht. Dass es, soweit die Befunde
von beiden Comperia-Arten massgeblich sind, um eine im Gynostemium
ganz und gar moderne Orchis ähnliche Pflanze handelt und keineswegs
um einen abweichenden Typus, das beweisen ganz abgesehen von
Reichenbachs Analysen in der Flora germanica 1. c. die massenhaft
angesetzten Kapseln unserer Art. Es fehlt demnach auch nicht an den
passenden Insekten. Wir müssen somit die Ursache für dieses sellene
Vorkommen in einer massenhaften Zerstörung der Sämlinge durch
schädliche Insekten oder Landschnecken sehen, und in einer dadurch
bedingten und beginnenden Unfruchtbarkeit, da bei der geringen Auswahl
der Individuen die Befruchtung stets an Blüten desselben Exemplares
stattfinden muss. Diese Erscheinung, dass Orchideen mit reichem Frucht-
ansatz selten und solche mit seltenem Fruchtansatz häufig sein können,
erwähnt bereits Darwin. Interessant wäre es zu erfahren, wie sich die
Grenzen beider Arten gegen einerander stellen. Comperia taurica C. K.
ist ausser in Süd-Russland und der Krim im südlichen Taurusgebiet
gefunden; sonst ober noch nirgends. In dem leidlich genau bekannten
nördlichen Klein-Asien scheint sie zu fehlen. Diejenigen Botaniker,
welche das Glück haben werden, das Innere Klein-Asiens gründlich
abzusuchen, bringen hoffentlich auch Licht in diese Frage.
Cephalanthera kurdica Bornmüller Mss.
Planta speciosissima. Caule 25 cm. ad 60 cm. alto interdum subflexuoso
infra vaginato vaginis amplis obtusis in folia pro plantæ magnitudine
parvis transeuntibus, foliis ovatis oblongisve acutis mox in bracteas
foliaceas transeuntibus racemo longissimo multifloro, foliis exceptis
infimis 3 vel # omnibus floriferis. Sepalis lineari-lanceolatis acuminatis,
petalis lanceolatis paulo brevioribus latioribusque acutis; labelli etiam
brevioris lobis lateralibus lineari-ligulatis obtusis, intermedio late cordato
antice obtusissimo rotundato, disco in venis minutissime puberulo, calcari
curvato salis conspicuo multo longiore quam in C. cucullata Boissier;
gynostemio erecto, rostello late triangulo brevi, anthera plana, andro-
clinio postice elongato acuto. — Flores pulcherrimi illis Cephalantheræ
rubræ Rich. bene majores, sepala petalaque rosea, labellum album.
J. Bornmüller. Iter Persico-Tureicum 1892-3. n. 1833. Kurdistania :
(Assyria orient.) In montis Kuh-Setin reg. infer. ad pagum Schaklava
(ditionis Esbil) 11-1200 m.
144 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (4)
Von allen bisher bekannten Cephalanthera-Arten ist diese bei Weitem
die schönste. An starken Exemplaren sind 20-25 grosse hellrosarote
Blumen mit weissem Labellum gleichzeitig geöffnet. Die Blüten kommen
denen der Ceph. Lonchophyllum Rehb. f. an Grösse mindestens gleich.
Das Labellum ist durch einen 3 mm. langen Sporn ausgezeichnet, er-
innert aber sonst in den meisten Merkmalen an das von Ceph. rubra Rich.
Der Mittellappen ist kürzer und vorn abgerundet, während er bei Ceph.
rubra Rich. in der Regel spitz ausgeht. Der bei Cephalanthera ganz
allgemein vorkommende Ueberganz der Niederblätter in Laubblätter und
dieser in Deckblätter findet sich bei dieser Art gleichfalls und bei
einigen Exemplaren beginnen die Blüten bereits am unteren Drittel
der ganzen Pflanze aus den völlig laublattähnlichen Deckblättern her-
vorzubrechen. — Herr J. Bornmüller hatte das grosse Glück, die Pflanze
auf dem Höhepunkt ihrer Entwicklung anzutreffen.
CARD INDEX
GENERA, SPECIES AND VARIETIES
OF
PLANTS PUBLISHED SINCE 1885
BY
Josepune A. CLARK
941 S St. N. W., Washington, D. C.,
USSR 4
FOR REFERENCE BY PERMISSION :
Mr. Eug. Aurran, Herbier Boissier, Chambésy, Switzerland.
Mr. Frederick V. Covizze, National Herbarium, Washington, D. C.
Dr. B. L. Rogınson, Gray Herbarium, Cambridge, Mass.
Prof. C. S. Sarsent, Arnold Arboretum, Jamaica Plain, Mass.
Dr. Wm. TRELEASE, Missouri Botanic Garden, St. Louis, Mo.
Prospectus and sample cards sent on application.
- FUNGI ROSSIÆ EXSICCATI
Le premier fascicule des Fungi Rossie Exsiccati cura
Jaczewski, Komarow et Transzel vient de paraître. Nous y
signalerons, comme nouvelles, les espèces suivantes : Micro- 4
sphæra Umbilici W. Komarow, Puccinia Eremuri W. Kom., ‘
Puccinia plicata W. Kom. et Diaporthe Caraganæ Jacz.
_ D’autres espèces méritent également d’être mentionnées, “
par exemple Chrysomyxa Cassandre@ Transzel, Cordiceps ophio- |
glossoides, Cucurbitaria Caraganæ Karsten, Phragmidium
devastator Sorokine, Melampsora Pırole et Tuburcinia trien- j
talıs. Le second fascicule est en préparation. Les personnes 4
désireuses de s'abonner peuvent s'inscrire chez A. de Jac- e
_ zewski, a Montreux, Suisse.
Ze
BULLETIN
DE
THERBIER BOT ER,
SOUS LA DIRECTION DE
EUGENE AUTRAN
Conservateur de l'Herbier.
Tome III. 1895.
Ce Bulletin renferme des travaux originaux, des notes, etc., de botanique systé-
matique générale. Il forme chaque année un fort volume in-80 de 600 pages
environ avec planches. Il paraît à époques indéterminées.
Les abonnements sont reçus à l'HERBIER BOISSIER, à CHAMBRSY près Genève (Suisse)
OBSERVATION
Les auteurs des travaux insérés dans le Bulletin de l’Herbier Boissier
ont droit gratuitement à trente exemplaires en tirage à part.
Aucune livraison n’est vendue séparément.
L'HERBIER BOISSIER
AN Er er by
SOUS LA DIRECTION DE
EUGÈNE AUTRAN
CONSERVATEUR DE L'HERBIER.
(Chaque Collaborateur est responsable de ses travaux.)
Tome III. 1895.
N° 4.
Prix de l’Abonnement
Ad FRANCS PAR AN POUR LA SUISSE. — 20 FRANCS PAR AN POUR L'ÉTRANGER.
Les Abonnements sont reçus
> ie | A'W’HERBIER BOISSLER
et à CHAMBÉSY pres Genève (Suisse).
AR GENÈVE
IMPRIMERIE ROMET, 26, BOULEVARD DE PLAINPALAIS
CAES
SOMMAIRE DU N° 4. — AVRIL 1895.
I. — Alfred Chabert.— PLANTES NOUVELLES DE FRANCE
ET D'ÉSPAGNE NS ie
I. G.-E. Post et E. Autran. — PLANTE POSTIANÆ,
Fasciculus VIT. .... LR AO STE MA TA ER Er
Ill. — Auguste de Coiney. — UN ALYSSUM NOUVEAU DE
LA FLORE D’ESPAGNE, ALYSSUM AMORIS.........
IV. — C.-J. Forsyth Major et William Barbey. —
TELANDOS, étude botanique: ve... 2. 2 20 05
V. — J. Freyn. — UEBER NEUE UND BEMERKENSWERTHE
ORIENTALISCHE PFLANZENARTEN (Fortsetzung) ......
VI. — Dr J. Müller. — LICHENES SIKKIMENSES........
VI. — Antonio Baldaecei. — UN ASTRAGALE NOUVEAU
DIALBANIE N. es Sas lernen
TT na LH a ON Tee TE rer u
ge année, N° 4, Avril 1895.
Annan nn D D DL nn nn LS
BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER
PLANTES NOUVELLES
DE FRANCE ET D’ESPAGNE
PAR
Alfred CHABERT
Trifolium Willkommii sp. n.
e sect. Lagopus Koch, subsect. Lagopodium Rchb.
Annuum, adpresse villosum, caule erecto gracili simplici vel 1-3 ramoso
8-15 cm. alto; folia omnia alterna petiolata, foliolis brevissime petiolu-
latis obovatis vel oblongo-cuneatis, obtusis retusis emarginatisve, apice
præsertim obsolete repando-denticulatis, stipulis membranaceis et viridi-
nervalis, parte libera ovato-acutatis; capituli rotundato-ovati vel oblongi
nudi axillares vel pseudo-terminales solitarii longe pedunculati; flores in
genere minores albi dense aggregali; calycis fauce villis clausi laciniis
subæqualibus non rigidis, sub anthesi porrectis demum patulis, ovato-
triangularibus aculis, marginibus et apice longe ciliatis, tubum album
intus glabrum extus adpresse villosum decem costatum æquantibus
corolla brevioribus; vexillo oblongo-obtuso; legumen monospermum
irregulariter dehiscens, semine lævi obovato. Capituli 8-13 mm., flores
4 mm. longi. |
Fl. Junio. Hab. in ineultis herbosis regionis montanæ provinciæ Teruel
Hispaniæ versus 1500 m. s. m. : Sierra del Pinar d’Albarracin (Reverchon,
exsicc. 1894, n. 974, sub T. ligustico.).
J'ai dédié cette espèce à l’un des auteurs de la Flore d'Espagne, l’&mi-
nent professeur Willkomm.
Elle est tout-à-fait différente du T. ligusticum Balbis, qui s'en distingue
par les capitules ordinairement géminés, le calice plus long que la corolle,
BULL. HERB. BoIss., avril 1895. 11
146 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. | (2)
la gorge fermée par un anneau calleux et non par des poils, les feuilles
ovales-arrondies, etc.
Le T. lagopus Pourr. en diffère par les capitules oblongs-cylindriques,
les fleurs plus grandes, la gorge du calice fermée par un anneau calleux,
ses dents très inégales, les graines très finement tuberculeuses, etc.; le
T. phleoides Pourr. par les capitules oblongs-cylindriques, la gorge du
calice fructifère resserrée par un pli épidermique annulaire saillant et
laissant une ouverture suborbiculaire et garnie de poils, par les dents
du calice bien plus longues, rigides, atténuées-lésiniformes, plus longues
que la corolle, etc.; le T. gemellum Pourr. par les capitules jumeaux,
spiciformes, subsessiles et involucrés, par la gorge du calice pourvue
d’un anneau calleux, les dents subulées plus longues que la corolle, etc.;
le T. Bocconei Savi, par la forme et la disposition des capitules sem-
blables à ceux du précédent, mais surtout par le tube du calice velu en
dedans et par la gorge nue, etc.
La forme des feuilles, des stipules et des dents du calice, la longueur
de celles-ci, l'indument des épis, etc., donnent au T. arvense L. et à ses
nombreuses formes des caractères et un aspect complétement différents.
Campanula Songeoni sp. n.
e sect. Eucodon DC.
Perennis coespitosa glabra pubescensve, radice carnosa crassiuscula elon-
gata napiformi simplici vel inferne divisa, superne rhizomate e basi sæpius
diviso terminata, divisionibus numerosis gracilibus elongatis, radices se-
condarias emittenlibus tenues, quarum una alterave successive incrassatur
radicis primariæ destructæ locum tenens, et rosulas vel caules steries ab-
breviatos aut caules floriferos edentibus; caules angulati ascendentes
flexuosi 10-15 em. alti simplices; folia rosularum petiolata cordata rotun-
data minora, caulium sterilium et inferiora floriferorum dense conferta
imbricata sessilia ovata vel ovato-lanceolata, suprema linearia, subintegra
vel parce et remote dentata; alabastrum erectum; flores solitarii vel rarius
2-4 ad apicem caulium cernui pedunculo nudo suffulti, peduneulis calyci-
busque glabris; calyeis sinus rotundi, laciniæ lineares subulatæ erectæ ad
corollam adpressæ, alabastrum superantes, longitudine variabili, tubo ob-
conico 2-4-plo longiores corollæ ‘/2 vel ?/s æquantes; corolla reticulata
cœrulæa campanulata infundibuliformisad tertiam quartamve partem lobata
lobis late rotundato-triangularibus acutis, stylo incluso; capsula nutans.
Fl. initio Septembri. Hab. in rupibus præruptis regionis alpinæ versus
2500-2800 m. s. m. : La Grande Chèble, Sabaudiæ meridionalis.
J'ai donné à cette plante le nom de mon ami, M. André Songeon, de
Chambéry, bien connu par ses travaux sur la flore de la Savoie.
(3) A. CHABERT. PLANTES NOUVELLES DE FRANCE ET D’ESPAGNE. 147
*
Le €. Songeoni est voisin des C. rhomboidalis L., et lanceolata Lap.,
dont il diffère par la racine plus courte et moins épaisse, les stolons
greles et allongés; par les rosettes composées de deux à cinq feuilles et
non réduites à une ou deux; le dernier est en outre fort distinct par la
forme des feuilles, les lobes du calice plus courts que le bouton, etc. Du
rhomboidalis, le C.Songeoni diffère encore par l’époque de la floraison, le
port, les tiges courtes uni- ou pauciflores, ascendantes et flexueuses, les
feuilles caulinaires toutes sessiles, rapprochées et imbriquées sur les tiges
stériles et sur la partie inférieure des tiges fertiles, par les divisions du
calice de longueur variable mais moins longues relativement à la corolle,
etc. Le C. pusilla Henke, qui s'en rapproche par le port, se distingue par
la racine mince très allongée souvent très divisée et persistante jusqu’à
la fin, par les racines secondaires du rhizome qui ne s’épaississent jamais.
par les rosettes composées de feuilles plus nombreuses (4-9), par la forme
des feuilles caulinaires et de la corolle, par la petitesse de celle-ci, etc.
Les seuls auteurs où j'ai trouvé la description des organes souterrains
du C. rhomboidalis sont Grenier et Godron, Fl. de France, II, p. 413, qui
lui attribuent « une racine grêle ». Mes observations sont contraires à cette
assertion : la racine est très épaisse et allongée; les liges partent de l’ex-
trémité des divisions du rhizome, divisions qui sont grêles, ordinairement
courtes ou parfois un peu allongées. C’est à elles que Grenier et Godron
ont donné le nom de «racine grêle ». La confusion entre la racine et le
rhizome n’était pas rare, il y a quarante ans, quand les travaux de Th.
Irmisch étaient moins connus; mais aujourd’hui qu'ils le sont bien et que
de nombreux botanistes ont concouru à élucider la question souvent
encore obscure des organes souterrains, on ne sait que penser lorsqu'on
la voit traiter avec tant de laisser-aller par les auteurs d'ouvrages récem-
ment publiés ou en cours de publication.
Le C. rhomboidalis se présente sous deux formes dans les Alpes du
Dauphiné, de la Savoie et de la Suisse : l’une, paraissant être propre aux
montagnes calcaires, est plus ou moins velue, excepté l’inflorescence qui
est glabre; ses fleurs sont moins grandes (15-18 mm.); l’autre, plus
développée dans toutes ses parties, est glabre et a des fleurs atteignant
22 à 26 millimètres et plus nombreuses.
Campanula pusilla Hænke var. tubulosa.
Rhizomate stolonifero, glabra, cæspitosa, caulibus ascendentibus 8-10 cm
altis simplieibus unifloris apice incurvis; folia stolonum caulinaque infima
petiolata ovata crenata petiolo paululum dilatato limbum æquante, caulina
superiora lanceolato-linearia lineariave, subintegra ; flores parvi solitarii,
calycis laciniis linearibus elongatis tubo obconico 2-3 plo longioribus
148 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (4)
erecto-patulis; corolla glabra cœrulescens nervis primariis viridibus,
6-10 mm. longa, tubuloso-cylindrica supra medium dilatata 5-loba, lobis
primum patulis dein reversis lacinias calycinas paulo excedentibus ; stylus
corolla duplo longior: capsula nutans.
FI. Augusto. Hab. in rupibus humidis umbrosis regionis subalpinæ
versus 1100-1200 m. s. m. : L’Hortiere supra Avrieux, Sabaudiæ meridio-
nalis.
Très remarquable par la forme tubuleuse-cylindrique de la corolle et
par le renversement en dehors de ses lobes, cette variété se distingue en
outre des autres formes du C. pusilla par ses tiges uniflores, la peti-
tesse de la corolle et sa couleur bleue à nervures vertes, par la forme
des feuilles des stolons, etc.
Campanula pusilla Hænke var. Delpontei.
(€. Delpontei A. Chabert olim.)
Rhizomate plus minus longe stolonifero, coespitosa, hirsuta, caulibus
gracilibus 3-6 em. altis primum prostratis dein assurgentibus unifloris
apice cernuis; folia pilis albis rigidis dense hirsuta, stolonum seu rosu-
larum caulinaque inferiora cordato-rotundata vel ovata, petiolata petiolo
limbum æquante vel eo longiore, parce crenato-dentata dentibus antice
versis, caulina media ovalo-lanceolata vel lanceolata dentata integra ve,
suprema linearia ; flores parvi nutantes solitarüi, calycis laciniis linearibus
tubum obconicum æquantibus patulis, corolla glabra cœrulæa reticulata
campanulata 9-11 mm. longa, breviter 5-loba, laciniis calycinis erectis
3-4-plo longior; stylus corollam tertia parte excedens; capsula nutans.
Fl. Augusto. Hab. in præruptis saxosis regionis alpinæ versus 2700-
2900 m. s. m., montium finitimorum Col de Fréjus, Cime du Grand-
Vallon (Cima del Gran-Vallone) dictorum, in latere italico supra Bar-
donêche.
J'ai dédié cette forme curieuse à la mémoire du regretté Professeur
Delponte qui la regardait comme une espèce distincte et sur les indi-
cations duquel je l’ai récoltée en août 1858. Très différente au premier
abord des autres formes du C. pusilla et en particulier de la variété
pubescens Koch par sa petite taille, son indüment grisätre, ses tiges
couchées et uniflores, la petitesse de la corolle, la saillie du style, etc.,
elle me paraît être une variété due à l'altitude et à des circonstances
locales,
Parmi les autres variétés du C. pusilla signalées par les auteurs ou
décrites comme espèces par M. Jordan, il en est une très rare et tombée
dans l'oubli, quoiqu’elle possède un caractère spécial facile à constater et
qui la fait reconnaitre à première vue. C’est le C. gracilis Jord. in G. et G.
Li”
3
(5) A. CHABERT. PLANTES NOUVELLES DE FRANCE ET D'ESPAGNE. 149
FI. Fr., II, p. 419, dont les pédoncules subunilatéraux se redressent verti-
calement pendant l’anthese et s'appliquent contre l'axe de la grappe,
tout en restant inclinés au sommet, de sorte que les fleurs paraissent
subsessiles. M. Jordan l’a indiquée « sur les bords du Rhône à Lyon et
les montagnes des Alpes. » Je ne l’ai jamais observée dans nos Alpes de
la Savoie et du Dauphiné, mais je me souviens l'avoir vue dans la Haute-
Engadine, probablement en montant de Pontresina au Piz Langard. Mon
herbier ne la possède que d’une seule localité : Ponserant près Moutiers
(Savoie) d’ou elle m'a été envoyée en 1852 par M. l'abbé Gaide, mort
depuis quelques années des suites d’une maladie contractée dans les
missions étrangères.
Il me reste à signaler la présence en Corse, dans les lieux herbeux des
mäquis au-dessus de Bastia, d’une forme singulière du C. Rapunculus L.
qui me paraît voisine de la var. bracteosa WK., Suppl. Prodr. fl. hisp.,
p. 130 (C. castellana Pau., Not. Bot., I, p. 24) que M. Willkomm décrit
ainsi : « bracteis tubo calycis longioribus, laciniis calycis tubo 4-plo lon-
gioribus et corollam æquantibus. » Dans la plante de Corse, les feuilles
supérieures sont lancéolées ou linéaires-lancéolées très allongées et très
longuement atténuées; les fleurs grandes (3 cm.) sont disposées en
grappe simple subunilatérale interrompue et munie de bractées linéaires
allongées 4-5 fois plus longres que le tube du calice. De l’aisselle de
chaque bractée partent deux fleurs, l’une subsessile souvent avortée,
l’autre longuement pédonculée par un pedoncule grêle et flexueux; les
lobes du calice linéaires-subulés très allongés (20-25 mm.) sont étalés
pendant l’anthèse et réfléchis ensuite; 4-8 fois plus longs que le tube
verruculeux, ils égalent presque la corolle grande et fendue jusqu’au
milieu en lobes lancéolés.
La longueur des bractées et des lobes du calice &lales ou réfléchis
donne à la plante une physionomie étrange et au botaniste l'illusion
d'une découverte, tandis qu'en réalité il n’a devant les yeux qu’une
variété d’un type assez fixe dans les régions tempérées, mais fort variable
dans les contrées chaudes de l’Europe et dans le nord de l'Afrique.
Lobelia urens L. var. integra.
Une variété à feuilles entières et non dentées croît dans les lieux
humides de la Sierra de Palma en Andalousie d'où elle m'a été envoyée
par M. Reverchon. (exsicc., 1887, n. 84.)
150
PLANTÆ POSTIANÆ
quas enumerant
GE, POST & E. AUTRESN
NOVAS SPECIES DESCRIPSIT G.-E. POST
FASCICULUS VII
INTRODUCTION
Les nouveautés orientales découvertes par le Dr Post ont été rapide-
ment publiées sous les titres suivants :
1° Diagnoses Plantarum Novarum Orientalium by Dr George E. Post,
Beyrout, Syria. Communicated by J.-G. Baker, Esq., F. R. S., F. L. S. read
19 April 1888. Extracted from the Linnean Society’s Journal (Botany),
vol. XXIV (1888) p. 419. .
20 Plante Postiane, fasciculus I. Lausanne, Georges Bridel et Cie, 1890.
30 » » IL. » » Février 1891.
ho » DE: » » Février 1892.
50 » PE TA » » Mai 1892.
69 » » V. » » Janvier 1893.
70 ) » VI. Genève, Bulletin Herb. Boiss. Août 1893.
Les plantes que nous énumérons dans ce septième fascicule ont été
principalement récoltées dans l’Amanus et le Kurd Dagh. Cette dernière
chaine est la continuation du système montagneux qui s'étend sur toute
Zn
(2) G.-E. POST ET E. AUTRAN. PLANTE POSTIANÆ. 151
la longueur de la Palestine et de la Syrie parallèlement aux chaines de
la côte. Elle est principalement composée de roches volcaniques. Les
plus hautes cimes ne s'élèvent qu'à environ 1200 mètres au-dessus du
niveau de la mer : les flancs et sommets sont peu boisés. C’est à
Mae Shepard d’Aintab que nous devons plusieurs des plantes de cette
région, une des moins explorées de la Syrie et que nous venons de
visiter pour la première fois en 1893.
La partie septentrionale du Kurd Dagh prend le nom de Süf Dagh et a
été exploré par M. le professeur Haussknecht qui y a découvert des
plantes fort intéressantes.
152 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (3)
BOISSIER, FLORA ORIENTALIS, VOLUMEN I
Thalictrum minus L. var. nutans Regel. P. 8.
Gaiour-Dagh [Amani, 1500 m.], août 1892. No 294.
Ranunculus myriophyllus Russ. P. 36.
Plaine d’Othmaniyeh, le 3 avril 1893.
Delphinium Amani Post. — Species nova.
Sect. III, Delphinastrum 1*. P. 89.
Perenne, radice tuberis 1-2 oblongis sistente, caule glabro tereti elato,
foliis magnis marginibus ciliatis et nervis parce pilosis exceptis glabris pal-
matipartitis, segmentis confertis marginibus superpositis basi cuneatis ambitu
obovato-oblongis inciso-lobatis et dentatis lobis et dentibus obtusiusculis,
racemo longo densiusculo, pedunculis recurvis apice valde clavatis ad vel
infra medium bibracteatis calcare glabro recto sursum directo sepalis glabris
sesquilongiori brevioribus supra glabriusculis a medio latere inferiori pilis
flavidis barbatis, floribus magnis cæruleis, petalis superioribus glabris infe-
rioribus barbatis, ovariis glaberrimis.
Habitat in monte Gaiour-Dagh | Amani 1500 m.]; floret augusto et sep-
tembro. No 295.
Planta 2-3-pedalis, folia inferiora 8-10 pollices lata, flores pollicares.
Species D. hybrido affinis, differt foliis majus dissectis, pedunculis bar-
batis, floribus majoribus. 2
D. Amani Post inter D. narbonense Hth et D. leiocarpum Hth interme-
dium est (Cf. Bull. Herb. Boiss. I, 333/4). Ab utroque differt foliis caulinis
multo amplioribus, laciniis multo latioribus; a priori differt porro insertione
bracteolarum, a posteriori bracteis infimis pluripartitis. (Dr Huth, 7 juillet
1893.)
Corydalis solida Smith. P. 129.
Kurd-Dagh, le 12 avril 1893. Nouvelle pour le Kurd-Dagh. No 329.
Mathiola oxycereas DC. I, 155.
Kurd-Dagh, le 12 avril 1893. No 330.
Arabis Montbretiana Boiss. P. 169.
Kurd-Dagh, le 11 avril 1893. No 331.
Arabis sagittata Bertol. I, 170.
Gaiour-Dagh [Amani 1500 m.], août et septembre 1892. No 299,
Arabis aubretioides Boiss.? P. 174.
Gaiour-Dagh [ Amani 1500 m.], août et septembre 1892. No 297.
(4) G.-E. POST ET E. AUTRAN, PLANTE POSTIANE. 153
Alliaria officinalis DC. I, 212.
Vignobles. Mardin, mai 1893. No 421,
Hesperis Kotschyana Boiss. P. 232.
Kurd-Dagh, le 12 avril 1893.
Hesperis matronalis L. var. £ runcinata Boiss. I, 233.
Habitat in monte Gaiour-Dagh [Amani 1500 m.], floret augusto et sep-
tembre, anno 1892. No 296.
Alyssum samariferum Boiss. et Haussk. P. 272.
Amanus, mai 1892. No 332.
Alyssum minutum Schlecht. P. 281.
Col de Hassan Beyley, le 12 avril 1893. No 336.
Alyssum campestre L. P. 281.
Hassan Beyley, le 12 avril 1893. No 333,
Alyssum hirsutum M. B. P. 281.
Plaine de Mersine, le 3 avril 1893. No 33%.
Alyssum calycinum L. P. 285.
Plateau de Killis, le 7 avril 1893. No 335.
Erophila minima C. A. M. P. 303.
Plateau de Killis, le 7 avril 1893. No 337,
Erophila setulosa Boiss. et Bal. P. 304.
Hassan Beyley, le 12 avril 1893. No 338.
Thlaspi perfoliatum L. P. 325.
Plateau de Killis, le 7 avril 1893. No 339.
Thlaspi densiflorum Boiss. et Ky. P. 328.
Col de Hassan Beyley, le 12 avril 1893. No 340.
Iberis Taurica DC. P. 334.
Plaine d’Issus, le 13 avril 1893. No 342.
Iberis odorata L. P. 335.
Plaine de Mersine, le 3 avril 1893. No 341.
Reseda Orientalis Boiss. P. 427.
Othmaniyeh, le 13 avril 1893. No 346.
Cistus parviflorus Lam. P. 437.
Collines près de Mersine, le 3 avril 1893. No 344.
Cistus salviæfolius L. P. 437.
Collines près de Mersine, le 3 avril 1893. No 345.
Viola odorata L. var. suavis Boiss. P. 458.
Gesbel Dagh [Amanus], le 5 avril 1893.
Viola ebracteolata Fenzl. P. 468.
Gesbel Dagh [Amanus], le 5 avril 1893. No 343.
Polygala supina Schrek. P. 471.
Plaine d’Issus, le 13 avril 1893.
Dianthus multipunctatus Ser. var. gracilior Boiss. P. 483.
Gaiour-Dagh [Amani 1500 m.], août et septembre 1892. No 300.
154 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (5)
Gypsophila ortegioides F. et M. P. 552.
Gaiour-Dagh [Amani 1500 m.], août et septembre 1892. No 301. sd
Silene noctiflora L. P. 582.
Gaiour-Dagh [Amani 1500 m.], août et septembre 1892.
Silene Atocion Murr. P. 600.
Alexandretta-Beilän, le 5 avril 1893. Plateau de Killis, le 7 avril 1893.
No 347.
Silene intricata Post. — species nova.
$ 11 Rigidule. P. 601.
Perennis ? inferne et usque ad inflorescentiæ basin tenuissime papilloso-
aspera superne glabra viscida, caulibus numerosis erectis effuse et intricatim
paniculatis ramis et ramulis filiformibus, foliis graminosis linearibus planis
canaliculatis marginibus et-costis papilloso-scabridulis superioribus angus-
tissimis, pedunculis calyce multo brevioribus, calycis glaberrimi rubro-lineati
dentibus ovatis obtusis, lamina viridi cuneata ultra medium bipartita calycem
dimidium æquanti, coronæ laciniis minimis dentiformibus, capsula oblonga
carpophorum æquanti.
Habitat in monte Gaiour-Dagh [Amani 1500 m.]; augusto et septembro.
No 302.
Planta 2-3-pedalis, folia caulina 1-2 pollices longa, 1-2 lineas lata, calyx
7 lineas longus, corolla 4 lineas lata.
Species $. Cassiæ affinis, differt foliis planis non complicatis, peduneulis
calyce multo brevioribus, calycis glaberrimi rubro- [nec virido-] lineati den-
tibus ovatis obtusis nec non lanceolatis acutis, capsula carpophoro æquilonga.
Silene gigantea L. var. viridescens Boiss.? P. 646.
Gaiour-Dagh [Amani 1500 m.], août et septembre 1892. No 303.
Silene infidelium Post. —- species nova.
$ 26 Stenophyllæ *++. P. 650.
Perennis glabra, basi multicaulis, caulibus rigidis geniculatis superne
1-2-floris foliis infimis lineari-spathulatis cæteris linearibus longe acuminatis,
calyce pallide virido vel rubro-vittato cylindrico dein elavato dentibus trian-
gularibus late scarioso-marginatis, unguibus dilatatis glabris, lamina pallida
lineari-cuneata ultra medium bifida laciniis oblongis, coronæ laciniis gibbosis,
capsula ovata carpophoro subæquilonga, seminibus triangularibus dorso ca-
naliculatis.
Habitat in monte Gaiour-Dagh [Amani 1500 m.]; floret augusto et sep-
tembro. No 304.
Planta 8-12-pollicaris, folia inferiora 2 pollices longa 1-2 lineas lata, supe-
riora diminuta, calyx pollicem longus, corolla 5 lineas lata.
Alsine setacea Thuill. P.680. var. puberulenta Post. Tota planta puberu-
lenta.
Gaiour-Dagh [Amani 1500 m.], août et septembre 1892.
(6) G.-E. POST ET E. AUTRAN, PLANTÆ POSTIANÆ.
Queria Hispanica Loefl. P. 688.
Killis-"Aintab, le 7 avril 1803. No 348.
Holosteum umbellatum L. P. 709.
Kiltis, le 7 avril 1893. No 349.
Moenchia cærulea Boiss. P. 712.
Habitat ad ripas fluviæ apud Bitlis ; floret maio. No 422.
Hypericum Olympicum 4. P. 790.
was
Gaiour-Dagh [Amani 1500 m.], août et septembre 1892. No 306. Nouvelle
pour la Syrie.
Hypericum helianthemoides Spach. var. nanum Keller et Post. Differt
a forma Lypica axis multo minoribus scabriuseulisque glabriusculisque glan-
duliferis.
Gaiour-Dagh [Amani 1500 m.], août et septembre 1892. No 307.
Tilia argentea DC. P. 847.
Gaiour-Dagh [Amani 1500 m.], août et septembre 1893. No 298.
Geranium purpureum Vill. P. 883.
Gaiour-Dagh [Amani 1500 m.], août et septembre 1892. No 308.
FLORA ORIENTALIS, VOLUMEN Il
Genista patula M.-B. var. £ Antiochia Boiss. P. 44.
Gaiour-Dagh [Amani 1500 m.], août et septembre 1892. P. 305.
Trigonella lunata Boiss. P. 88.
"Aintab, le 10 juin 1886. Nouvelle pour la Syrie.
Trifolium physodes Stev. var. psilocalyx Boiss. P. 136.
Plaine d’Issus, le 13 avril 1893.
Cytisopsis dorycniifolia Jaub. et Spach. P. 160.
Entre Alexandretta et Beilän, le 5 avril 1893. No 353.
Dorycnium Kotschyi Boiss. et Reut. P. 161.
’Aintab, été 1892. No 354.
Hammatolobium lotoides Fenzl. P. 177.
Gaiour-Dagh [Amani 1500 m.], août et septembre 1892. No 309.
Coronilla emeroides Boiss. et Spr. P. 179.
Entre Alexandretta et Beilän, le 5 avril 1893. No 357.
Hedysarum atomarium Boiss. P. 517.
In agris prope Mardin; floret maio. No 423.
Glycyrrhizopsis flavescens Boiss. P. 204.
Plaine de Mersine, le 3 avril 1893. No 356.
156 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (7)
Astragalus tuberculosus DC. P. 239.
"Afrin, entre Beilän et Killis, le 7 avril 1893.
Astragalus Aleppicus Boiss. P. 274. N
‘Othmaniyeh, le 13 avril 1893. No 355.
Astragalus schizopterus Boiss. P. 459.
Sur la route d’Alep, une heure à l’orient de Beilän, le 5 avril 1893. No 351.
Astragalus schizopterus Boiss. var. major Post.
Foliola elliplica vel rotundata, 4-8 lineas longa.
Entre ’Othmaniyeh et le Daletchai, le 13 avril 1893. No 352.
Vicia angustifolia Roth. P. 574.
Wadi Barada, avril 1891. M. Fox.
Orobus sessilifolius Sibth. et Sm. P. 818.
La plaine d’Issus, le 13 avril 1893.
Amygdalus Orientalis Ait. P. 642.
Killis, le 7 avril 1893. No 358.
Amygdalus lycioides Spach. N° 644.
Killis, le 6 avril 1893. No 359.
Cerasus microcarpa C. A. M. P. 646.
Killis, le 7 avrıl 1893. No 360.
Prunus spinosa L.? P. 651.
Kurd Dagh, le 11 avril 1893. No 361.
Prunus sp.
Col de Hassan Beyley, le 12 avril 1893. No 362.
Pyrus Syriaca Boiss. P. 655.
Col de Hassan Beyley et de Beilän, le 5 et 12 avril 1893. No 363 et 363bis.
Sorbus Aria Crantz. var. Græca Boiss. P. 658.
Gaiour-Dagh [ Amani 1500 m.], août et septembre 1892. No 310.
Epilobium montanum L. P. 747.
Gaiour-Dagh [Amani 1500 m.], août et septembre 1892. No 311. Nouveau
pour la Syrie.
Mesembryanthemum nodiflorum L. P. 764.
Port-Said, 12 mai 1893.
Buplevrum Kurdicum Boiss. P. 844,
Vignobles près de Mardin, juin 1893. No 424.
Pimpinella Moabitica Post. — Species nova. II, 864.
Annua glabra, caule pumilo a basi divaricatim ramoso, foliis omnibus in
segmenta petiolulata cuneato-oblonga lobata dentataque ternatisectis petiolis
late alalis alis margine ciliatis, umbellis subaqualiter patule 4-5-radiatis radiıs
filiformibus, fructu oblongo-ovato longe albo-hispido, stylopodiis obverse
turbinatis distinetis in stylos rectos eis duplo longiores attenuatis.
Habitat in ascensu de Jordanis Valle ad A’yun Musa; floret aprili.
Planta 5-pollicaris, folia 7-3 lineas longa, petiolorum ala 11/2-2 lineas lat,
radii 5-8 lineas longi, fructus lineam longus.
bu
(8) G.-E. POST ET E. AUTRAN. PLANTÆ POSTIANÆ. 157
Species P, eriocarpe affinis, differt glabritie, foliorum forma. Specimen
unicum in Herbario Postiano apud Berythum conservandum.
Pimpinella eriocarpa Russ. P. 867.
Vignobles près de Mardin, juin 1893. No 425.
Carum brachyatis Post in Journ. Linnean Society London (Bot.) XXIV
(1888) P. 428.
Abderdagh, juillet 1886.
Lecokia Cretica Lam. P. 931.
Kurd Dagh et Col de Hassan Beyley, le 41 et 12 avril 1893. No 364.
Seseli rubellum Post. — Species nova.
Sect. I, Hippmarathroides DC. P. 961.
Bienne, glabrum, totum plus minusve rubellum, caule rigido elato striato
superne laxe paniculato, foliis ambitu ovatis petiolis dilatatis scariosa-mar-
ginalis semiamplexicaulibus in lacinias paucas lineares ternatim 1-2-pinnati-
partitis divisionibus primariis et secundariis longe petiolulatis, supremis ad
vaginas scarioso-marginalas reductis, umbellis breviter 5-6-radiatis umbellula
centrali pedunculata, involucro 0, involucelli phyllis oblongis abrupte setaceo-
caudatis ad basin in discum concretis flores subæquantibus, fructu ellipsoideo
jugis crassis dentibus fere obsoletis.
Habitat in agris prope Bardezag [Bithyniæ]; floret septembro. No 312.
Planta 3-4-pedalis, folia inferiora 8 pollices longa, laciniæ 6-9 lineas longæ
1/2 lineam late, umbella florifera 9 fructifera 12 lineas lata, radii 3-6 lineas
longi, fructus 11/2 lineam longus.
Species pulchra, foliis eis Fœniculi piperiti veferantibus, totæ plantæ colore
rubello-purpurascenti insignis.
Johrenia Porteri Post in Journ. Linn. Soc. London (Bot.) XXIV (1888)
P. 431.
Rosettes des feuilles radicales.
Kurd Dagh, le 11 avril 1893. No 365. Nouvelle pour cette chaîne. Je l’ai
trouvée au mois de juillet 1894 à Kapu Cham Dagh, près de Marash.
Laserpitium glaucum Post. [Plantæ Postianæ II, 10 et V, 7.]
Amanus, août 1891. No 366.
BOISSIER, FLORA ORIENTALIS, VOLUMEN Ill
Galium Pestalozzæ Boiss.? P. 52.
Amanus, août 1892.
Galium adhærens Boiss. et Bal. P. 70.
Kurk Khan, le 5 avril 1893. No 367.
158 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (9)
Valeriana Dioscoridis Sibth. P. 90.
Kurd Dagh, le 11 avril 1893. No 338. |
Aster Autrani Post. — Species nova.
Perennis, glaber, caule procero striato et angulato paniculato-corymboso
valde folioso, foliis sessilibus integris oblongis reticulato-corrugatis acutis vel
obtusis basi cordato-semiamplexicaulibus ramulorum floriferum valde dimi-
nutis, peduneulis foliis supremis brevioribus, involucri phyllis margine mi-
nutissime ciliatis oblongo-lanceolatis basi pallidis apicem versus area rhom-
boidea viridi, ligulis roseis disco duplo longioribus, pappi setis subæqualibus.
Habitat prope Bardezag [Bithynis], floret septembro.
Planta 3-pedalis, folia intermedia 2-3 pollicaria longa 5 lineas lata, ramu-
lorum 2-5 lineas longa 1/4-1 lineam lata, capitula 5-6 lineas lata.
Species A. inulefolio Boiss, et Bal. affinis, differt foliis integris, pedun-
culis brevibus, involueri phyllis non- glandulosis.
Inula Conyza L. P. 190.
Amano, juillet 1891. No 313.
Pulicaria undulata L.? P. 202.
Kurd Dagh, septembre 1888.
Evax eriosphæra Boiss. et Heldr. P. 244.
Plaine de Mersine, le 3 avril 1893. No 369.
Achillæa odorata Koch. P. 256.
Gaiour-Dagh [Amani 1500 m.]; août et septembre 1892. No 317.
Anthemis montana L. var. Linnæana Gren. et Godr. P. 291.
Gesbel Dagh, le 5 avril 1893. No 370.
Kurd Dagh, le 11 avril 1893.
Pyrethrum depauperatum Post.
$ A Tanacetum **+. P. 35%.
Perenne, basi lignosum, adpressissime argyreo-sericeum, pluricaule, cau-
libus sterilibus floriferisque ascendentibus hisce fere ad apicem dissite
foliosis foliis ambitu ovatis petiolatis flabellatim in lacinias lineares acutiu-
sculas bipinnatipartitis divisionibus primariis alternis, foliis supremis valde
diminutis, corymbo terminale denso 3-10-floro capitato, pedicellis capitulo
parvo homogamo obovato-conico dimidio brevioribus, involucri adpresse
sericei phyllis oblongis obtusis interioribus apice scariosis, corona achenio
costato dimidio breviori.
Habitat in monte Gaiour-Dagh [Amani 1500 m.]; floret augusto et sep-
tembro. No 318.
Planta 6-8-pollicaris, folia inferiora pollicem longa superiora minuta,
corymbum 4-7 lineas latum, capitula 2 lineas longa.
Species P. Shepardi Post [Journ. Linn. Soc. London (Bot.) XXIV, p. 433];
sub Achillea affinis, differt corymbis multo minoribus, foliis caulinis usque
ad apicem flabellatis, corona achenio dimidio nec quintuplo breviori. Differt
P. argenteo Willd. corymbis et capitulis multo minoribus.
Species nova.
ik
PT 7
(10) G.-E. POST ET E. AUTRAN. PLANTE POSTIANÆ. 159
Doronicum Caucasicum M. B. P. 380.
Col de Hassan Beyley, le 12 avril 1893. No 371.
Nouvelle pour l’Amanus. J'ai aussi des échantillons du Kurd Dagh.
Calendula persica C. A. M. var. gracilis Boiss. P. 418.
Plaine de Mersine, le 3 avril 1893. No 372.
Cirsium odontolepis Boiss. var. paucidentata Post.
Foliorum spinæ debiles, involucri glabrescentis phylla sub spina brevi
terminali parce erosulo-denticulati explanala.
Habitat in agris prope Bardezag Bithyniæ, floret augusto 1892. No 315.
Scorzonera Kotschyi Boiss. P. 780.
Col de Beilän, le 5 avril 1893. No 374. Plaine d’Issus, le 13 avril 1893.
Taraxacum officinale Wigg. var. levigatum Bisch. P. 787.
Plateau de Killis, le 7 avil 1893. No 373.
Lactuca muralis L. var. sinuata Post. P. 817.
Foliis infimis non lobatis petiolo anguste alato lamina obsolete quinque
lobata vel grosse serrata terminato, caulinis basi auriculato utrinque sinuatis
vel obscure angulato lobatis in lobum late rhomboideum integrum grosse-
serralum vel hastatum vel quinque serrato-lobulatum et serratum abeun-
tibus (Plantæ Postianæ, fase. V, p. 10, no 100; erroneo Lapsana communis
dieavimus).
Gaiour-Dagh [Amani 1500 m.], août et septembre 1892. No 316.
Nouvelle espèce pour la Syrie, et variété bien prononcée,
Crepis Reuteriana Boiss. P. 846.
Amanus, au-dessus de ’Othmaniyeh, le 13 avril 1893.
Erica verticillata Forsk. P. 970.
Plaine de Mersine, le 3 avril 1893. No 375.
BOISSIER, FLORA ORIENTALIS, VOLUMEN IV
Androsace maxima L. P. 18.
Killis, le 7 avril 1893. N. 376.
Ilex Aquifolium L. P. 34.
Gaiour-Dagh [Amani 1500 m.]; août et septembre 1882. No 319.
Vinca Libanotica Zucc. P. 46.
Tcheftalik, le 12 avril 1893. No 377.
Anchusa Aucheri Alph. DC. P. 158.
Col de Hassan Beyley, le 12 avril 4893. No 378. Mais les fleurs, à l’état
frais, étaient d'une couleur jaunätre sur les rochers schistoses de l’Amanus.
Floribus flavescentibus.
Sur les rochers schisteux. Col de Hassan Beyley, le 42 avril 1893.
160 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (11)
Anchusa Aucheri Alph. DC. var. brunneo-purpurea Post.
Folia pallide rosea siccitate viridia, flores saturate brunneo-purpurea.
Sur les rochers volcaniques du Kurd Dagh, le 11 avril 1893. No 378.
Sub nomine Anchuse Schattukit in Journal of the Linnean Society London
(Bot.) XXIV, p. 435.
Lithospermum purpureo-cæruleum L. P. 218.
Plaine d’Issus, le 13 avril 1893. No 381.
Nouvelle pour cette region.
Lithospermum hispidulum Sibth. et Sm. P. 219.
Plaine de Mersine, le 3 avril 1893. No 382.
Alkanna tinctoria Tausch. P. 227.
Col de Hassan Beyley, le 12 avril 1893. No 380.
Alkanna tubulosa Boiss. P. 225.
Corollis calyce duplo longioribus.
Habitat in agris prope Mardin. Maio, 1893. No 426.
Atropa Belladonna L. P. 2%.
Gaiour-Dagh [ Amani 1500 m.]; août et septembre 1892. No 320.
Nouvelle pour la Syrie.
Verbascum Amanum Boiss. P. 310.
Montagne au-dessus d’Othmaniyeh, le 13 avril 1883.
Verbascum Tauri Boiss. et Kotschy. P. 321.
Gaiour-Dagh [Amani 1500 m.]; août et septembre 1892. No 321.
Nouvelle pour l’Amanus.
Verbascum Tripolitanum Boiss. P. 322.
In montosis prope Mardin; floret julio et augusto. No 430.
Verbascum Barbeyi Post in Journ. Linn. Society London (Bot.) XXIV
(1888), p. 436. Rosette des feuilles radicales.
Col de Hassan Beyley, le 12 avril 1893. No 384.
Verbascum Aintabicum Post in Plantæ Postianæ, fasc. II (1891) p. 17.
’Aintäb, le 7 avril 1893. No 383. Rosette des feuilles radicales.
Verbascum caudatum Post. — Species nova.
Bienne, lana flava stellata ad caulem crispule ad folias et inflorescentiam
adpresse pannosum, caule robusto elato in paniculam longam et latam
abeunti, foliis crassis radicalibus ** caulinis crebris sessilibus inferioribus
oblongis basi truncatis vel subcordatis apice acuminatis superioribus laminis
ovato-rotundatis longissime caudatis, florum fasciculis 3-5-floris haud remotis
racemos laxos rigidos formantibus, pedicellis longioribus calycem vix
æquantibus, calyce [vix 2 lineas longo] ad 1/2 in lacinias triangulari-ovatas
fisso, corolla extus tomentosa filamentis albo-lanatis, capsula calyce vix
superante brevissime mucronulata.
Habitat in agris et collibus prope Mardin ; floret augusto. No 429.
Planta 3-5-pedalis, folia caulina inferiora 5 pollices longa 2-2 1/2 lata,
(12) G.-E. POST ET E. AUTRAN. PLANTE POSTIANÆ, 161
superiorum cauda laminam æquans, corolla pollicem lata, capsula piso
duplo minor.
Species gregis Glomerulosæ, foliis superioribus longe caudatis statim dis-
tinguitur.
Verbascum Mardinense Post. — Species nova.
Bienne elatum, caulis et ramorum indumento tomentello detersili, superne
ample et longe paniculato, foliis breviter tomentellis viridibus radicalibus
peliolatis oblongis sinuato-lobatis et crenatis, caulinis sessilibus ovatis obtu-
sis et acutis supremis acuminatis crenatis basi rotundatis vel cordatis, race-
mis gracilibus longissimis, floribus sessilibus, bracteis minutis triangularibus,
calyce [2-2 !/ lineas longo] in lacinias ovato-triangulares ad ?/s fisso,
corolla flava interdum purpurascenti, capsula ***.
Habitat in montosis prope Mardin ; floret augusto. No 428.
Planta 3-5-pedalis, folia radicalia pedalia longa % pollices lata, caulina
intermedia 3 pollices longa 2 1/2 lata, panicula 2-2 1/2 pedes longa 1 1/2 lata,
flores 6-8 lineas lati.
Species gregis Thapsoideæ, inter affines racemis gracilibus floribus parvis
et foliorum forma insignis.
Verbascum Andrusi Post.
Perenne, basi suffruticens dense pannosum, foliis rosularum et caulinis
inferioribus niveis petiolatis oblongo-ellipticis vel obovatis obscure crenulatis,
superioribus adpresse tomentellis sessilibus cordato-ovalis vel oblongo-ovatis
obtusis et acutis, bracteis acuminatis superioribus minutis, floribus sessilibus
1-5-fasciculatis fasciculis approximatis racemos interruptos formantibus, ca-
lyce pannoso (3-4 lineas longo) ad ?/ in lacinias lanceolatas acutas fisso,
corolla lutea filamentis lana lutescenti barbatis, capsula **.
Habitat in montosis prope Mardin: floret augusto. No 427.
Planta 3-4-pedalis, folia inferiora cum petiolis 41/2-6 pollices longa 2-3 lata,
Species gregis Thapsoideæ, V. simplici Lab. affinis, differt foliis inferiori-
bus majoribus superioribus cordato-ovatis supremis diminutis.
Ajuga Postii Briquet in Bull. Herb. Boiss., II (1894) p. 710.
Habitat in monte Amani et ad Yokoun-Olouk prope Antiochiam ; floret
augusto ; fructifert septembro. Nos 322 et 37.
Origanum Amanum Post. — Species nova.
Sect. I, Amaracus. P. 547.
Inferne erispule pilosulo, caulibus ascendentibus rubellis simplieibus vel
superne ramosis foliosis breviter spicatis, foliis sessilibus nervosis cordato-
ovatis punclatis margine papilloso-scabrido, spicis paueifloris ovatis sessilibus,
bracteis plus minusve purpureis ovato-oblongis breviter vel longiuscule acu-
minatis calycibus subduplo longioribus, calyeis glabri punetati labio superiore
at medium acute tridendato, inferiore equilongo in dentes lanceolatas acutas
bipartito, corollæ velutinæ tubo calyce triplo longiore non gibbo.
Species nova.
BULL. HERB. BOISS., avril 1895. 12
162
BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (13)
Habitat in monte Gaiour-Dagh [Amani]; floret augusto et septembro.
No 323.
Planta 5-7-pollicaris, folia inferiora 4-5 lineas longa, flores pollicem longi
purpurei.
Species ab congeneribus suis gregis Amaraci bracteis acuminatis statim
distinguetur.
Calamintha staminea Boiss. var. pilosa Post. P. 580.
Differt a typo caulibus viridibus robustioribus, indumento longiore.
Habitat in montosis prope Mardin, julio et augusto 1893.
Zizyphora capitata L. P. 586.
Plaine d’Issus, le 13 avril 1893. No 375.
Salvia Montbretii Benth. P. 611.
Midyat près de Mardin, juin 1892. No 325.
Environs d’Aintäb.
Salvia Sclarea L. P. 616.
Gaiour-Dagh [Amani 1500 m.], août et septembre 1882. No 324.
Nepeta Orientalis Mill. P. 654.
In agris prope Mardin, julio 1893. No 431.
Lamium striatum Sibth. et Sm. P. 757.
Gaiour-Dagh [Amani 1500 m.]; août et septembre 1892. No 326.
Cynocrambe prostrata Gærtn. P. 897.
Plaine de Mersine, le 3 avril, et Kurk-Khan, le 6 avril 1893. No 390.
Halopeplis amplexicaulis Vahl. P. 934.
Port-Saïd, le 12 mai 1893. No 434.
Schanginia baccata Forsk. P. 944.
Bagdad, le 5 septembre 1893. No 435.
Haloxylon articulatum Cav. P. 949.
Port-Said, le 12 mai 1893. No 436.
Polygonum setosum Jacq. var. restionoides Boiss. P. 1039.
Gaiour-Dagh [Amani 1500 m.], août et septembre 1892. No 327.
Daphne sericea Vahl. P. 1048.
Au-dessus du Col de Beilän, le 5 avril 1893. No 286.
Euphorbia Gaillardoti Boiss. et Bl. P. 1097.
Nasibin, le 10 août 1893. No 438.
Euphorbia Apios L. P. 1103.
Gesbel-Dagh [Amanus], le à avril 1893. No 387.
Euphorbia denticulata Lam. P. 1135.
Kurd Dagh, le 41 avril 1893. No 388.
Euphorbia macrostegia Boiss. P. 1152.
Montagne au-dessus d’Othmaniyeh, le 13 avril 1893.
Euphorbia pusillima Post. — Species nova.
Annua glabra, caule nano folioso, umbellæ radiis 3-5 indivisis, foliis ınter-
rigimis ad pagum inferius rubro-purpureis ad superius viridibus inferioribus
(14) G.-E. POST ET E. AUTRAN. PLANTE POSTIANE. 163
breviter petiolatis cuneato-obovatis truncatis vel retusis, floralibus ovatis
obliquis obtusissimis, involueri minimi turbinati lobis triangulari-ovatis,
glandulæ semilunatæ purpureæ cornubus divergentibus ejus latitudine lon-
gioribus, capsula **.
Habitat in glareosis rupium vulcanicorum ad basin montis Kurd Dagh, ad
orientem pagi Tcheftalik ; floret aprili. No 389.
Planta 1-11/2-pollicaris, folia majora 31/2 lineas longa 21/2 lata, radii 3
lineas longi.
Species statura nana et foliis bicoloribus statim distinguetur. $ 7, Esulæ.
Quercus Lusitanica Lam. ? P. 1166.
Montagne au-dessus d’Othmaniyeh, le 13 avril 1393. No 393.
Quercus Lusitanica Lam. var. y petiolaris A. DC.? P. 1167.
Kurd Dagh, le 41 avril 4893. Nos 391 et 392.
BOISSIER. FLORA ORIENTALIS, VOLUMEN V
Helicophyllum Rauwolfii Blum. P. 41.
Plaine de Mersine, le 3 avril 1893. No 415.
Orchis morio L. P. 60.
Plaine d’Issus, le 13 avril 1893. No 396. Plateau de Killis, le 6 avril 1893
Orchis punctulata Stev. P. 64.
Plaine d’Issus, le 13 avril 1893. No 395.
Nouvelle pour cette région.
Orchis Anatolica Boiss. P. 70.
Plaine d’Issus, le 13 avril 1893.
Ophrys lutea Cav. P. 75.
Plaine d’Issus, le 13 avril 1893. No 398.
Ophrys hiulca Sprun. P. 79.
Collines près de Mersine, le 3 avril 1893. No 397.
Cepahlanthera Andrusi Post. — Species nova.
Rhizomale cylindrico fibrifero, caulibus humilibus gracilibus nitidis tota
longitudine foliatis, foliis parvis sessilibus ovato-lanceolatis delicatulis
obscure striatis et reticulatis, spica laxa 5-25-flora glabra, bracteis viri-
dibus lanceolatis ovario 2-3-plo longioribus, floribus siceitate saturate roseis,
ovario fusiforme glabro, perigonii phyllis lanceolatis acuminatis, labello cal-
carato phyllis breviori.
Habitat in quercetis prope flumen Tigridis ; floret maio. No 439.
Rhizoma pennæ corvinæ diametro, caulis 6-12-pollices elatus lineam
164 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (15)
diametro folia 10-16 lineas longa 3-4 lata, flores pollices longi. Species
pulchra.
Romulea bulbocodium L. P. 116.
Killis, le 7 avril 1893. No 400.
Iris Cretensis Janka. P. 125.
Pres de Beilän, le 5 avril 1893.
Colchicum Decaisnei Boiss. P. 157.
Jebel Fughri [Libani], le 29 août 1893. No 440.
Colchicum fasciculare L. P. 163.
In agris hyeme inundatis, Kurd Dagh, le 11 avril 1893. No 444.
Fritillaria viridiflora Post. — Species nova.
Caule 1-2-floro a medio foliato, foliis oppositis vel sparsis mediocribus
oblongo-lanceolatis obtusiusculis tribus superioribus sæpius involucrum for-
mantibus, flore mediocri obconico-cylindrico basi rotundato pedunculo
nulanti eo 2-3-plo breviore suffulto viridi phyllis oblongis parallele nervosis,
staminibus phyllis duplo brevioribus filamentis papillosis anthera duplo lon-
gioribus, stylo indiviso trisulcato ovario subæquilongo stigmate breviter tri-
lobo, capsula **.
Habitat in agris lapidosis hyeme inundatis in monte Kurd-Dagh; floret
aprili. No 410.
Planta 6-10-pollicaris, folia inferiora 3 pollices longa 6 lineas lata, supe-
riora 1 t/2 pollicem longa 2-3 lineas lata, fios 12-14 lineas longus.
Species aspecta F. crassifoliæ Boiss. et Huet, differt stylo indiviso, florum
colore, foliorum superiorum dispositione, etc.
Sect. I. Eufritillaria. 2. Olostyleæ.
Fritillaria Aintabensis Post. — Species nova.
Caule crasso elato ab medio sparse folioso, foliis lineari-lanceolatis inferio-
ribus oppositis intermediis psarsis floralibus linearibus verticillatis, floralibus
4-5 peduneulis eis 4-5-plo longioribus simplicibus vel 1-ramosis apice cernuis
foliis floralibus superantibus suffultis in umbellam foliis floralibus involu-
cratis dispositis, perigonii oblongo-campanulati brunnei phyllis oblongo-
elliptieis obtusis, filamentis perigonio triplo brevioribus antheræ flavæ
inclusæ æquilongis, stylo crasso antheris æquilongo apice breviter trilobo.
Habitat in montosis prope "Aintab ; floret marlio.
Planta bipedalis, folia 3-% pollices longa inferiora et intermedia recurvata
3-4 floralia ascendentia 2 lineas lata, flores pollicem longi 6 lineas lati.
Sect. III. Petitium Boiss., Fl. or., V, 189.
Tulipa Oculus-Solis St-Amand. P. 192.
Kurd Dagh, le 11 avril 1893. No 409.
Tulipa montana Lindl. P. 192.
Kurd Dagh, le 11 avril 1893. No 408.
Gagea reticulata Pall. P. 208.
Killis- Aintab, le 7 avril 1833. No 443.
(16) G.-E. POST ET E, AUTRAN, PLANTE POSTIANE. 165
Scilla autumnalis L. P. 224.
Gaiour-Dagh [Amani 1500 m.] ; septembre 1892. No 328.
Nouvelle pour cette altitude.
Pas dans la Flore : No 329 et No 330.
Bellevalia longipes Post.
Bulbo ovato majusculo, foliis 3-4-lanceolato-linearibus vel ligulatis scapo
elato longioribus margine cartilagineo lævi vel scabriusculo, racemo laxo
Species nova.
ovato fructifero valde elongato et ampliato, pedicellis floribus 3-8-plo longio-
ribus patentibus vel modice cernuis, bracteis minutissimis late triangula-
ribus cito deeiduis, perigonii tubuloso-campanulati, segmentis ovato-oblon-
gis obtusis tubo triplo brevioribus, filamentis oblongis parte libera anthera
æquilonga, pedicellis fructiferis rigidis capsula ellipsoidea acute trigona
10-12-plo longioribus.
Habitat in montibus Nusairiensibus (et circa '"Aintab!) Syriæ septentrio-
naliset prope Mardin; floret aprili.
Planta florifera sesquipedalis fructifera 2-2 1/2 pedalis, bulbus pollicem et
dimidium longus, folia 6-18 lineas lata, racemus floriferus 5-9 fructiferus
18 pollices longus, 3 1/2-6 latus, pedicelli floriferi pollicem et dimidium 3 pol-
lices fructiferi 5 pollices longi, flores 5 lineas longi; capsulæ 6 lineas
longæ et late.
Species pedicellis floriferis et fructiferis longissimis et capsulæ forma
facile distinguitur.
Olim pro varietate B. ciliatæ Cyr. erronee habui (Bellevalia ciliata
Cyr. var. paniculata Post (Journal of Linnean Society London (Botany)
vol. XXIV, p. 440.
Allium Karyeteini Post. — Species nova.
Bulbi oblongi mediocri tunicis pallide fuscis reticulatim fibrosis supra
scapi basin longissimo productis, scapo elato tereti ad medium foliato, foliis
X X spathæ membranaceæ valvis 2-3 ovatis umbello 2-3-plo brevioribus
umbellæ multifloræ pedicellis gracillimis floribus parvis 2-4-plo longioribus,
perigonii campanulati phyllis oblongis obtusis rubellis margine albo sca-
riosis obtuse connatis lævibus.
Habitat in montosis prope pagum Karyeteini (Deserti Syriaci); floret
julio. No 142.
Planta tripedalis, bulbi tunicæ densissimæ 3-4 pollices supra scapi basin
productæ, umbella vix pollicem lata, flores lineam longi.
Species in Subsect. I, Porrum. Fl. or., V, 243-415 militans, congene-
ribus differt statura, floribus parvis, etc.
Allium Gayi Boiss. P. 271.
- Plaine de Mersine, le 3 avril 1893. No 401.
A. papillare Boiss. P. 271.
Er. Rameleh, Deserti Tih, le 24 mars 1882.
BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (17)
Muscari maritimum Desf. P. 293.
'Othmaniyeh-Issus, le 13 avril 1893. No 406.
Muscari neglectum Held. et Sart. P. 295.
Kurd Dagh, le 11 avril 1893. No 403.
Muscari racemosum L. P. 295.
Kurd Dagh, le 41 avril 1893. No 402.
Muscari racemosum L. var. stenophyllum Post.
Gesbel Dagh, le 5 avril 1893. No 404.
Muscari commutatum Guss. P. 296.
Plateau de Killis, le 7 avril 4893. No 405.
Bellevalia ciliata Cyr. P. 302.
Kurd Dagh, le 11 avril 1893. No 407.
Bellevalia nervosa Bertol. P. 306.
Killis-"Aintab, le 7 avril 1893. No 412.
Bellevalia hispida J. Gay. P. 306
Plaine de Mersine, le 3 avril 1893. No 411.
Asphodeline recurva Post. — Species nova.
Radice X, foliis omnibus radicalibus, linearibus longissimis, valde ner-
vosis marginibus lævibus vel vix scabridiusculis basi scarioso-dilatatis scapo
fere æquilongis, caule gracili flexuoso in racemum laxum simplicem vel parce
ramosum abeunte, bracteis basi deltoideis subito cuspidato-subulatis pedi-
cellis dimidio brevioribus, pedicellis solitariis infra vel supra medium arti-
culatis floriferis patentibus fructiferis valde recurvis capsulis 2-3-plo longio-
ribus, perigonii albi phyllis linearibus virido-vittatis, filamentis inæqualibus,
capsula triquetra obovato-turbinata, transverse rugosa.
Habitat in agris inter Isbid et Bosram (Auranitis) ; floret aprili.
Planta pedalis, folia 6-10 pollices longa caule infra inflorescentian lon-
giora 2 lineas lata, racemus floriferus 3-4 pollices longus, perigonii phylla
10-12 lineas longa, pedicelli fructiferi pollicem longi, capsula 4 lineas longa.
Species inter congeneres foliis paucis longisque et pedicellis fructiferis
recurvis statim distinguetur. Specimen unum in Herbario Boissiero apud
Genevam et alterum in Herbario Postiano apud Berythum conservanda
Pinus Halepensis Mill. P. 695.
Kurd Dagh, le 11 avril 1893. No 394.
Il y a beaucoup de branches qui ont 3-6 cônes.
Alopecurus anthoxanthoides Boiss. var. alatus Post. Nov. var.
Glumæ late alatæ, ala sub apice abrupte truncato-dentata ; ala margine
ciliato, dente ciliato-lacera.
Poa bulbosa L. P. 605.
Plaine de Mersine, le 3 avril 1893. No 416.
(18) G.-E. POST ET E. AUTRAN. PLANTÆ POSTIANE. 167
CRYPTOGAMES
MUSCI
Atrichum undulatum P. B.
Gaiour Dagh, 4500 pieds. Août 1892. No 329. Det. J. Cardot.
Barbula subulata P. B. var. integrifolia Boul.
Col de Hassan Beyley, le 12 avril 1893. No 419. Det. Renauld et Cardot.
Grimmia pulvinata Sm. var. asphaltita Ren. et Cardot. Nov. var.
A forma typica europæa differt capitulis terra obrutis, colore iutescenli,
foliisque siccitate erectis, imbricatis, haud contortis nec flexuosis. No 417.
Entre Hehron et Zuweirat-el-Foga, le 22 août 1892.
LICHENES
Peltigera rufescens Hoffm. (Flor. germ., 2, p. 107).
Col de Hassan Beyley, le 12 avril 1893. No 418. Det. J. Müll. Arg.
Anaptychia intricata (Physcia intricata Scher. Enum., p. 11).
Hauran, mai 1893. No 420. Det. J. Müll. Arg.
ALGÆ
Lemanea torulosa (Roth) Ag.
Gaiour Dagh, 4500 pieds. Aug. et sept. 1892. N° 330. Det. E. de Will-
deman.
Les échantillons types de toutes ces plantes se trouvent dans l’Herbier Post
à Beyrouth.
ERRATUM
Cousinia foliosa Boiss. et Bal. ? in fasc. III, p. 11, no 127 est C. Postiana
C. Winkler, Synop. Spec. Gen. Cousinia in Acta Hort. Petrop. XII (1892)
p. 223/224.
Allium paniculatum L. sub n. 143 in Pl. Post. II, p. 23 est Allium Libani
Boiss.
Allium Mackmelianum Post in Pl. Post. III, p. 18.
adde : valde affinis A. Kotschii Boiss.
Allium paniculatum L. sub n. 143 in Pl. Post. II, p. 23 est A. stamineum
Boiss. var. %. Hymettium Boiss. — P. 257.
Allium sp. n. 151 in Pl. Post. III, p. 18 est A. vineale L. var. %. virens Boiss.
— P. 236.
168
UN
ALYSSUM NOUVEAU DE LA FLORE D’ESPAGNE
ALYSSUM AMORIS
PAR
Auguste de COINCY
Petite plante annuelle, très rameuse dès la base, grisâtre, entière-
ment couverte sur toutes ses parties de poils étoilés. Tige de 5 à 10 em.
Feuilles oblongues-linéaires, planes, longuement atténuées à la base,
plus brusquement au sommet qui est sub-aigu. Rameaux serrés corym-
biformes. Pédoncules un peu étalés à la fin, de 4 mm. Sépales ovales,
caduques, de 2 mm. Pétales de 2 '/z mm., de couleur pâle, à peine
émarginés, cunéiformes, longuement atténués en onglet, présentant
quelques poils étoilés. Glandes hypogynes obsolètes. Étamines longues à
filets dilatés ; étamines courtes portant à leur base un appendice oblong,
bifide, atteignant les deux tiers du filet; anthères cordiformes présen-
tant au sommet deux petits mamelons. Silicule de 4 à 5 mm., orbicu-
laire, contenant deux graines dans chaque loge, surmontée d’un style
conique (de 1 mm.) couvert jusqu'au sommet de poils étoilés et incliné
à la fin avec un stigmate qui ne le dépasse pas en largeur. Graines
ovales-orbiculaires, marginées.
Cette petite plante par son port rappelle un peu l’A. calycınum,
mais elle appartient à un autre groupe et doit rentrer dans le sous-
genre Eualyssum. Elle diffère abondammment de l’A. campestre par
sa taille, ses pétales émarginés et non bilobes, son style conique,
incliné, velu et non pas dressé, glabre, son stigmate non capité, l’ap-
pendice des étamines bifide et non pas subentier, enfin par ses antheres
(2) A. DE COINCY. ALYSSUM NOUVEAU DE LA FLORE D’ESPAGNE. 169
mucronées-mamelonnées au sommet. Elle ne se rapproche pas davan-
tage de l’A. collinum Brot. que j'ai eu occasion d'étudier sur un exem-
plaire obligeamment extrait de l’herbier de M. Rouy. L’A. collinum ne
paraît être qu'une variété de l’A. campestre que l’on peut distinguer à
son port plus raide qu’indique bien quoique erüment la planche 180 (!)
du Phytographia Lusitaniæ selechior et à l’appendice des étamines
courtes subtrifide (an semper ?) au sommet.
L’A. Amoris était en fleurs et en graines le 6 juin 1890 sur la Sierra
de Ben-Amor près Caravaca (prov. de Murcie) à environ 500 m. au-
dessus du niveau de la mer.
Caravaca se trouve situé sur un lambeau du terrain triasique; mais
les collines environnantes appartiennent au Jurassique ou au miocene; il
en résulte une végétation variée et une flore assez intéressante. Je note
ici quelques herborisations de mon voyage de 1890, faites aux environs
de cette ville.
SIERRA DE BEN-AMOR.
6 juin 1890.
Adonis vernalis L. forma Ononis tridentata L.
Capsella rubella Reut. Hippocrepis glauca Ten.
Lepidium petrophihun Css. Astragalus macrorrhizus Cav.
Hutschinsia granatensis Amo » pentaglottis L.
Alyssum montanum L. ) Stella Gou.
) Amoris. Onobrychis saxatilis Lam.
lberis granatensis B. R. Amelanchier vulgaris Mch.
Kernera Boissieri Reut. Geum sylvaticum Pourr.
Draba hispanica Bss. Potentilla caulescens L. var. villosa
Helianthemum paniculatum Dun. Bss.
» glaucum Bss. flori- Caucalis daucoides L.
bus albis. » leptophylla L.
Silene psammitis Lk Bifora testiculata Spr.
Arenaria grandiflora All. Scandix australis L.
Acer granatense Bss. Galium papillosum ? Lap.
Erinacea pungens Bss. Valeriana tuberosa L.
Anthyllis onobrychioides Cav. Carduus granatensis Willk.
Medicago leiocarpa Bth. Onopordon acaule L.
Lotus corniculatus L. var. villosus Micropus bombycinus Lag.
Willk. Carthamus hispanicus (Bss.)
Ononis fruticosa L. Santolina squarrosa Wild.
170
Anthemis incrassata Lois.
Thrincia hispida Rth.
Hieracium mariolense Rouy
Leontodon hispanicus Mer.
Campanula Leflingii Brot.
Cynoglossum cheirifolium L. var.
heterocarpum Per. Lar.
Echium Fontanesn DC.
Erinus alpinus L. var. hispanicus
(Pers.)
Antirrhinum Barrelieri Bor.
Scrophularia sciaphila Willk.
Linaria macropoda B. R.
» Cavanillesi Chav. forma
BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (3)
Calamintha granatensis B. R.
Teucrium granatense B. R.
Betonica alopecurus L. var.
Sideritis hirsuta L.
Globularia spinosa L.
Androsace maxima L.
Poterium rupicolum B. R.
Allium roseum L. var. bulbiferum.
Alopecurus Castellanus B. R.
Avena bromoides Gou.
Nardurus tenellus Rehb.
Bromus tectorum L.
Juniperus phoenicea L.
CALAR DE Mina.
8 juin 1890.
Erysimum australe J. Gay var.
simplex Willk.
Erucastrum brachycarpum Rouy
Arenaria modesta Duf.
Silene Saxifraga L.
Erodium valentinum B. R.
Crepis albida Vil. var. major
Willk.
Campanula mollis L.
Campanula dichotoma L.
Apteranthes Gussoneana Mik.
Linaria Cavanillesii Chav. forma
Teuerium......?
Globularia Cambessedesii Willk.
Poterium rupicolum B. R.
Carex Linkü Schk.
Poa flaccidula B. R.
Asplenium Petrarchæ DC.
Las CABRAS DE CARAVACA, près du rio Quipar.
11 juin 1890.
Helianthemum glaucum Bss.
Dianthus brachyanthus Bss.
Althæa hirsuta L.
Erodium valentinum B. R.
Medicago coronata Desv.
Coronilla juncea L.
Ononis Columnæ All.
Anthyllis onobrychioides Cav.
Rosa micrantha Sm.
Telephium Imperati L.
Caucalıs leptophylla L.
Centaurea antennata Duf.
Carduus nigrescens Vill.
Santolina incana Gr. Go.
Sonchus asper Vill.
Crepis pulchra L.
Campanula dichotoma L.
Phelipæa arenaria Walp.
(4) A. DE COINCY. ALYSSUM NOUVEAU DE LA FLORE D'ESPAGNE. 171
Teucrium botrys L. forma
» ramosissimum Desf,
Phalaris hispanica
Melica humilis Bss.
» Magnolü G.G.
Alopecurus Salvatoris Los.
CARAVACA.
Cà et là autour de la ville. Premiers jours de juin 1890.
Helianthemum glutinosum Pers. Senecio Doria L. var. canescens
» glaucum Bss. flor. Port. Rig.
Nav. Zollikoferia pumila DC.
Astragalus hamosus L. var. brevi- Campanula verruculosa Hofgg. et
pes Lge Link
» incanus L. Convolvulus lineatus L. forma latı-
Ononis minutissima L. var. caly- Jolia.
cina Willk. Lycopsis orientalis L.
Rosa micrantha Sm.
Torilis nodosa Gärtn.
Onopordon acaule L.
Centaurea aspera L.
) antennata Duf.
Carduus nigrescens Vil.
Carthamus hispanicus (Bss.)
Filago pseudo-evax Rouy
Cynoglossum Loreyi Jourd.?
Anarrhinum bellidifolium Desf.
forma
Linaria Sætabensis Leresche
Sideritis Bourgæana B. R.
Teucrium polrum L.
Merendera bulbocodium ? Ram.
Adonis vernalis. Il y a là une forme austro-occidentale ; M. Fran-
chet m'a fait voir qu'à mesure qu’on avance vers l’ouest de l’Europe,
les divisions des feuilles de l’A. vernalis deviennent plus courtes et
plus raides; par contre à l’orient, le vernalis ‘passe souvent à la variété
Wolgensis qui a les divisions de ses feuilles beaucoup plus larges et plus
molles.
Alyssum Amoris. Les caractères indiqués ci-dessus assignent à
notre plante une place à part parmi les Alyssum annuels du sous-genre
Eualyssum.
Lepidium petrophilum. Paraît bien être la plante de Cosson
(Not. sur quelques plant. nouv., III, p. 148), caractérisée par la sili-
cule « à medio angustata; » mais elle est très voisine du Z. grana-
tense Css., que l’on fait rentrer aujourd’hui dans le L. nebrodense Guss.
Carduus granatensis. Je ne sais pas bien distinguer le €. gra-
natensis du ©. platypus Lge, et les descriptions du prodrome de la
flore d’Espagne de M. Willkomm et des Zcones de M. Lange n’ont pu
triompher de mes incertitudes.
172 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (5)
Campanula verruculosa. Je crois bien que c’est la plante
qu'ont décrite et représentée Hoffmansegg et Link (fl. Port. Tab. 81!).
Certes le nom de verruculosa est malheureux : le calice n’est pas tou-
jours verruqueux ; mais elle ne peut se confondre avec le C. rapunculus.
La capsule est conique-oblongue (4 mm. s/10) tandis que dans le
C. rapunculus elle est courtement conique (5 mm. s/5), turbinée, et non
pas anguleuse avec des nervures très saillantes comme dans notre
plante. Le €. verruculosa est commun en Espagne, mais surtout dans
les provinces méridionales; les touffes de Chamærops humilis sont ses
stations favorites. J’en ai vu des échantillons provenant du midi de la
France.
Convolvulus lineatus. C’est une forme à feuilles grandes et
larges (10 cm. s/15 mm.); l’aspect en est verdätre plutôt qu’argente; en
Espagne elle se rencontre loin de la mer; elle se relie au type de nos
côtes du Languedoc par des intermédiaires à feuilles de plus en plus
étroites et de plus en plus argentées.
Cynoglossum cheirifolium variété heterocarpum; C. Arun-
danum Css. (Ann. sc. nat.); C. heterocarpum Kze. Il n’est pas toujours
facile de séparer cette plante du C. cheirifolium L.
Cynoglossum Loreyi Jourd., Sec. Willk. et Lge; Cynoglossum
valentinum Lag., Sec. Pau et Willk. (Sup. prod. fl. hisp., p. 167). Il est
bien voisin du C. pictum; il se distingue surtout par son port et. la
petitesse de ses fleurs.
Echium Fontanesii; Æ. flavum Desf. Mes exemplaires de Cara-
vaca concordent assez bien avec la plante type de Desfontaines que j'ai
vue au Museum; mais ceux que j'ai cueillis au pinar d’Hoyo-quesero
près Avila s’en éloignent par la corolle moins évasée, plus petite, son
épi plus dense, etc.
Erinus-alpinus variété hispanicus. Variété bien distincte non
seulement par sa villosite, mais encore par sa fleur plus petite à divi-
sions de la corolle plus inégales, les deux petites étroites non émarginées.
Le stigmate si caractéristique des Ærinus ne présente pas de différence
avec le type.
Anarrhinum bellidifolium. Feuilles caulinaires à lacinies
toutes linéaires. La corolle est un peu plus grande que dans les exem-
plaires de France, la lèvre supérieure plus développée, l’éperon plus
long, les divisions du calice moins étroites et moins aiguës, les filets des
étamines plus rugueux, la grappe moins fournie, caractères qui rappro-
chent notre plante de I’A. laxiflorum Bss., sans cependant qu’on puisse
la séparer du type.
(6) A. DE COINCY. ALYSSUM NOUVEAU DE LA FLORE D’ESPAGNF. 173
Linaria Sætabensis. La petitesse de la fleur m'engage à
attribuer à ce Linaria le nom créé par M. Leresche : j'ai eueilli la
même plante à Jativa (loc. clas.); mais ce n’est à vrai dire qu'une
variété du L. crassifolia (Cav.).
Linaria Cavanillesii. J'avais déjà rencontré cette espèce sur
le Mongo près Denia; ici les grappes sont un peu plus allongées, les
graines sont plus päles et plus irrégulières.
Betonica alopecurus. C’est bien à cette espèce qu'il faut rap-
porter cette plante; la lèvre supérieure de la corolle est bifide et le tube
porte un anneau de poils; mais le calice n’est pas veiné-réticulé, les
divisions sont plus étroites : c’est sans doute une variété.
Teucrium ramossissum. C’est bien la plante de Desfontaines ;
je l'avais déjà trouvée A Carthagene; M. Franchet a bien voulu la com-
parer à l’exemplaire authentique du Museum et l’a trouvée semblable.
Feucrium ? de la section poluun. Couvert d’un tomentum
grisätre et quelquefois jaune-verdâtre ; les feuilles sont oblongues-lan-
céolées, à bords révolutés, obscurément crénelées; les bractées sont d’un
rouge lie de vin très intense. Le développement trop peu avancé de
cette plante ne m’a pas permis d’en faire la description.
Teucrium botrys. Forme montagnarde remarquable par la
grandeur de son calice à dents relativement plus courtes ; les feuilles
bractéales ne dépassent pas les glomérules et sont moins divisées.
Globularia Cambessedesii. Je ne vois pas d’inconvenient à
suivre la nouvelle nomenclature de M. Willkomm; conserver le nom de
vulgaris pour l'espèce à calice campanulé et prendre celui de Cambe-
sedesii pour les formes du sud-ouest de l’Europe, à calice bilabié et à
lèvre supérieure de la corolle à deux divisions longuement linéaires-
spatulées. On divisera ensuite ces dernières, si l’on peut.
Alopecurus Salvatoris. Je crois pouvoir rapporter cette gra-
minée à l’espece de Loseos (in Willk. Sup. prod. fl. hisp., p. 11). Tous
ces Alopecurus sont bien voisins les uns des autres, mais par son épi
cylindrique, argenté, son absence d’arête, ses glumes à peine soudées à
la base, sa teinte glauque, celui-ci mérite d'être distingué.
Phalaris hispanica. Voyez Journ. de botanique de M. Morot
(1% juin 1894).
Courtoiseau, 40 mars 1895.
RTE
174
TELANDOS
ÉTUDE BOTANIQUE
PAR
C.-J. FORSYTH MAJOR et William BARBEY
Le nom de Telandos ne figure pas dans les ouvrages géographiques
que nous avons pu nous procurer et cependant c’est un ilot de l’Archipel
méditerranéen qui a été visité en 1841 par Ross : il nous en parle dans la
vingt-unième lettre des Reisen auf dem griechischen Inselm, en ces
termes :
« De ce point de vue nous avions devant nous les hautes cimes d’un
îlot rocheux qui se trouve sur la côte occidentale de Kalymnos; on nous
affirma que cette île porte encore aujourd’hui le nom de Telandos,
Tskevdoc. ce que je ne voulais pas croire sur le témoignage de la carte
anglaise et l’on ajoutait qu’il s’y trouvait aussi des ruines antiques. Cet
ilot ne peut être Telandos que Pline indique sur les côtes de Lycie et
cependant il est évident que le nom est antique et doit provenir d’anciens
rapports coloniaux avec l’île de Lycie. Toutefois le fait d’avoir découvert
nous-mêmes dans la mer d’Icare une île méconnue et de la faire admettre
par la géographie moderne comme Cook l’a fait dans le Pacifique, ce fait
dépassait nos espérances les plus hardies. Nous nous arrangeämes avec
nos guides pour explorer le lendemain l'île et à l’approche de la nuit
nous remontämes à bord du cutter.
« Le 1% août 1841 au matin nous abordämes au bout de quelques mi-
nutes à Telandos. L’etroit canal qui se trouve entre les deux îles est
d’une profondeur considérable, formant un excellent mouillage pour les
navires de guerre qui par tous les vents peuvent prendre le large par les
deux entrées du nord et du sud. Sur la plage unie se trouvent les ruines
datant du moyen âge d’un grand couvent de Saint-Basile. Au-dessus se
(2) C.-J. FORSYTH MAJOR ET W. BARBEY. TELANDOS. 175
dresse une montagne assez élevée couronnée par une construction en
ruines qui paraît aussi remonter au moyen âge et que l’on appelle
Haghios-Konstantinos..... Au sud l’ilot se termine par un promontoire bas,
mamelonné où l’on rencontre une vingtaine de caveaux funéraires comme
ceux de Amorgos. »
Le docteur C.-J. Forsyth Major a consacré la journée du 10 août 1887
à explorer l'ile de Telandos: il ne la mentionne que dans une lettre datée
de Kalymnos du 7 avril où il dit : « Demain je ferai une excursion à la
» petite ile de Telando dont je me promets beaucoup, » de sorte que
nous ne pouvons donner ci-après que la sèche énumération des 36 es-
pèces végétales qu'il a rapportées.
1. Anemone stellata Lam. Boissier, Flora Orientalis, volumen I, p. 12.
In insula Telandos legit Major. No 36.
. Ranunculus Creticus L. I, p. 32.
In umbrosis calcareis septentrionem spectantibus. No 35.
3. Malcomia Chia Lam. I, ‘p. 228. No 34.
. Brassica Cretica Lam. I, p. 391.
Ad rupes calcareas verticales septentrionem spectantes. No 33.
>. Malva Cretica Cav. I, p. 818. No 31.
6. Erodium Chium L. I, p. 894. No 32.
Lo
[2
7. Pistacia lentiscus L. Boissier, Flora Orientalis, volumen II, p. 8.
In saxosis calcareis septentrionem spectantibus. No 30.
8. Calycotome villosa Vahl. II, p. 36. N° 29.
9. Vicia Salaminia Heldr. et Sart. Il, p. 591.
In calcareis umbrosis. No 28.
10. Tordylium Apulum L. II, p. 1034. No 27.
11. Lonicera Etrusca Santi. Boissier, Flora Orientalis, volumen III, p. 5.
In saxosis calcareis umbrosis. N. 26.
12. Galium canum Requien. III, p. 65. No 25.
13. Galium caudatum Boiss. 8 Chium. III, p. 71.
In umbrosis calcareis. No 24.
1%. Inula candida L. III, p. 196.
Ad rupes calcareas verticales septentrionem spectantes. No 23.
15. Micropus erectus L. III, p. 241. No. 22.
16. Senecio leucanthemifolius Poi. III, p. 388. No 21.
17. Chamæpeuce Alpini Jaub. et Spach. 8 camptolepis Boiss. III, p. 554.
Ad rupes verticales septentrionem spectantes. No 18.
BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (3)
. Centaurea spinosa L. Boissier, Flora Orientalis, votumen III, p. 654.
No 19.
. Centaurea sp. No 20.
Species ex vicinilate Centaurea acicularis Smith et Sm. et C. Chrysoleucæ
Boiss. 1. c. IT, p. 677 et 678.
. Campanula lyrata Lam. var. ? III, p. 899. No 17.
. Anchusa variegata L. Boissier, Flora Orientalis, volumen IV, p. 161.
No 16.
. Scrophularia heterophylla Willd. IV, p. 408.
Ad rupes calcareas No 1%.
3. Rumex tuberosus L. IV, p. 1017.
In umbrosis calcareis septentrionem spectantibus. No 13.
. Euphorbia acanthothamnos Heldr. et Sart. IV, p. 1105.
In calcareis. No 15.
. Anacamptis pyramidalis L. 8 brachystachys Rchb. Boissier, Flora
Orientalis, volumen V, p. 57. No 4.
. Orchis Anatolica Boiss. V, p. 70. No 5.
. Ophrys arachnites Scop. V, p. 77.
In saxosis calcareis apricis 10 aprili 1887. No 2.
. Ophrys sp. No. 5.
. Gladiolus Illyricus Koch ?. Anatolicus Boiss. V, p. 140. No 6.
. Lloydia Græca L. V, p. 202. No 8.
. Ornithogalum fimbriatum Willd. V, p. 221. No 7.
. Scilla bifolia L. V, p. 227. No 10.
3. Allium Neapolitanum Cyr. V, p. 274. No 9.
. Muscari moschatum W. V, p. 288.
Ad rupes calcareas verticales septentrionem spectantes. 1887. No 11.
). Muscari commutatum Guss. V, p. 296.
Ad rupes calcareas. No 12.
. Adiantum Capillus Veneris L. V, p. 730.
In insula Telandos 40 aprili 1887. No 4.
10 janvier 1895.
Weber neue
und
bemerkenswerthe orientalische Pflanzenarten.
Von
J. FREYN.
(Fortsetzung)
Trifolium pratense L. 5. anatolicum Freyn. A typo europæo
differt capitulis subdimidio minoribus, calycis majori dentibus longioribus.
Folia parva; planta humilis multicaulis, caulibus decumbentibus adscen-
dentibus.
Paphlagonia, Tossia, ın pratis subalpinis montis Giaurdagh die 29.
julio 1892 (exs. 4856); Armenia turcica, Gümüschkane, prope Stado-
dopi, in pratis die 10. julio 189% (exs. 6202) et in valle alpino Bejükdere
tractu Karagölldagh supra Artabir die 8. augusto 1894 (exs. 7160) leg.
Sintenis.
Maasse : Stengel 10-15 cm. hoch; Blättchen immer ausgerandet, sonst
rundlich-eiförmig, verkehrt eiförmig, 14-15 mm. lang bei 10-11 mm.
Breite etwas ober der Mitte, bis elliptisch bei gleicher Länge nur 8 mm.
breit. Kelchröhre 4 mm., die kürzeren Kelchzähne 4, der längere 7 mm.
lang, alle aus dreieckigem Grunde lang pfriemlich, borstig, wimperig-
rauhhaarig. Vexillum 13-15 mm. lang. Das europäische, hochwüchsige T.
pratense L. hat nach südrussischen Exemplaren nur 2,5 mm. lange Kelch-
röhren; seine kürzeren Kelchzähne sind fast 3 mm., der lange 4-5 mm.,
die Blüthen 15 mm. und mehr lang. Die Pflanze kommt angedrückt-
behaart oder an den Blatistielen oder nebstdem auch an den Stengeln
abstehend-rauhhaarig vor. Solche Formen unterscheiden sich von dem
ebenfalls rauhhaarigen T. pratense v. australe Freyn (Fl. von Süd-Istrien,
p. 71) durch den niedrigen Wuchs, kleine Köpfe und die kleinen Blüthen.
Trifolium (Lagopus) brevidens Conrath et Freyn. Perenne,
patule et breviter hirsutum, caulibus erectis subareuatis simplicibus mo-
nocephalis, stipulis parte libera triangulare-lanceolatis acuminatis, foliolis
RULL. HERB. BoIss., avril 1895. 13
178 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (31)
foliorum inferiorum ovato-oblongis obtusiusculis, caulinorum longe petio-
latum oblongo-elliptieis subacuminatis sed apice ipsa obtusis; omnibus
nervis validis paralellis excurrentibus percursis et margine argute den-
tatis utrinque sparse villosis, capitulis ovatis densissimis intra folia involu-
cranlia sessilibus, calycis corollam ochroleucam dimidiam manifeste bre-
vioris patule hirsuti laciniüs brevibus lanceolato-subulatis, superioribus
tubo dimidio multo brevioribus, inferiore tubo dimidio superante, omnibus
(florendi tempore saltim) porrecüs, fauce aperta ecallosa, vexillo alas
oblongas apice rolundatas carina paulo longiores longe superante obovato
apicem versus abrupte attenuato, truncato. X. Augusto.
Somchetia : In regione inferiore montis Lok die 2. aug. 1891 detexit
Conrath.
Maasse: Stengel (nach einem Bruchstücke) 35 cm. hoch; der freie
Theil der am Grunde eiförmigen Nebenblätter 12,5 mm. lang, unten 4, in
der Mitte über 1 mm. breit; Blättchen der Grundblätter (nach Conrath
Manuscr.) 32 mm. lang, 15 mm. breit; jene der Stengelblätter 35 mm.
lang, bei 15 mm. Breite unter ihrer Mitte; Involucralblätichen deltoidisch-
länglich 25 mm. lang, nur 6-7 mm. breit oder auch viel kleiner. Köpfchen
über 4 cm. hoch bei 2,7 cm. Breite unter der Mitte. Kelchröhre 4,5 mm.
lang, wenig über 2 mm. am Schlunde breit; die kürzeren Kelchzähne 2,5,
der längere 3,5 mm. lang; Vexillum 19, Flügel 14-15 mm. lang.
Eine ausgezeichnete dem T. pannonicum Jacq. ähnliche Art, welche durch
die kurzen Kelchzähne und die dicken, in die scharfen, spitzen Zähne des
Blattrandes auslaufenden, gegen den Rand zu etwas verdickten Blatt-
nerven so scharf von allen Verwandten (T. armenium Willd., T. trichoce-
phalum MB., T. canescens Willd., etc.) verschieden ist, dass jeder beson-
dere Vergleich entfallen kann.
Astragalus declinatus Willd. var. suprahirsutus Freyn.
Foliolis minoribus sæpe rotundatis supra hirsutis typo differt. X. Junio,
Julio.
Syn. À. pinetorum Sintenis et Bornmüller exsic. (non Boiss.).
Pontus galaticus: In montis Yildisdagh regione alpina 2200-2500 m.
s. m. die 7. junio 1890 (Bornmüller exs. 20935); Cappadocia: in her-
bidis apricis planitiei ad Cæsaream 1200-1300 m. s. m. die 20. junio 1890
(Bornmüller exs. 209%) et in campestribus ad Siwas die 19. julio 1891
(P. Girard in collectione Alfredi Boissieri); Armenia turcica : Gümüsch-
khane, ad Stadodopi 41. junio 1894 (Sintenis exs. 5888); in regione alpina
ad Tschadirla tractu Karagölldagh d. 22. julio 1894 (Sintenis exs. 7147);
in glareosis montis Sipikordagh 2000 m. s. m. die 5. julio 1889 (Sintenis
exs. 1257).
(32) J. FREYN. ORIENTALISCHE PFLANZENARTEN. 179
A. declinatus Willd. ist eine in Kleinasien offenbar weit verbreitete
Art, die mir sogar von Hadschin (Manissadjian exs. 916) vorliegt. Sie ist
habituell immer gleich. wenn auch die Form der Foliolæ zwischen rund-
lich-elliptisch und lanzettlich wechselt und wenn auch die Behaarung
zwischen rauhhaarig und fast kahl schwankt. Charakteristisch für die Art
sind jedoch die kleinen, zusammengedrückten, zweifächrigen, angedrückt-
steifhaarigen Hülsen, die (reif!) nur 12 mm. lang und etwa 7 mm. breit
sind. Die ganz ähnliche A. pinetorum Boiss. hat 20 mm. lange, nur 6-7 mm.
breite Hülsen. Da nun die Früchte gewöhnlich nicht vorliegen, so hält
man die oben beschriebene var. suprahirsuta leicht für A. pinetorum,
was mir selbst ebenfalls geschehen ist, weil in der Flora Orientalis zur
Unterscheidung der verwandten Formen die Behaarung der Blattober-
seiten und des Griffels in erste Linie gestellt ist. Doch zeigt es sich,
dass beide Merkmale unsicher sind, wie denn selbst typischer A. decli-
natus nicht selten die Blattoberseiten gegen den Rand zu behaart hat.
Anderseits verkahlt die Pflanze auch fast völlig. Solche Formen habe ich
als var. subglaber Freyn et Bornm. in Oest. bot. Zeitschr. XLI (1891), p.
408 aus Armenien beschrieben, wo ebensowohl die typische Form (mit
kahlen Blattoberseiten) vorkommt, als die oben beschriebene var. supra-
hirsuta. Alle diese Formen zeigen aber keinerlei geographische Sonde-
rung; man hat es also in A. declinatus Willd. eben nur mit einer stark
veränderlichen Art zu (hun.
Astragalus (XL. Platonychium) neglectus Freyn in Oest.
Bot. Zeitschr. XLIII (1893), p. 415. Diese Pflanze habe ich nach Exem-
plaren von Tiflis beschrieben, die mir jetzt nicht mehr vorliegen. Ich finde
nun diese als Unterart des A. fissilis Freyn et Sint. aufgefasste Form wohl
sehr veränderlich, insoweit es sich um die Länge der Blätter und die Zahl
ihrer Foliolæ handelt, doch sonst constant (Blüthengrösse und Gestalt des
Vexillums!), so dass ich mich trotz starker habitueller Verschiedenheit
nicht entschliessen kann, dieser Form eine höhere Werthstufe zuzu-
weisen. Neuerlich gesehene Exemplare aus Daghestan (Radde n° 1035)
sehen freilich mit ihren straff aufgerichteten, etwa 6 cm. langen Blättern
mit etwa 8 Blätchenpaaren recht abweichend aus, auch sind die Stipulæ
locker-weichfilzig (typisch kahl) — aber ein anderes Exemplar, welches
Conrath im « Leimenthal » bei Kody im September 1891 aufgenommen
hat, hat kurze Blätter und filzige Nebenblätter, ist somit eine deutliche
. Zwischenform, die wiederum dadurch etwas Besonderes bietet, dass ihre
Blüthenähre 12 cm. (typisch 3-5 cm.) lang ist. Hier gäbe es also reichlich
Gelegenheit zur Individuumbeschreibung. Uebrigens geht typischer À.
180 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (33)
fissilis, der mir bisher nur aus Paphlagonien vorlag, durch Armenien
(Gümüschkhane, in montosis supra Kirkpauli d. 16. julio 189%, Sintenis
exs. 6266) bis Daghestan (auf Schieferfelsen bei Jewdokimow 23. Juli
1894, Radde exs. 1036) — dort weniger dicht (aber immer noch reichlich)
behaart.
Dass A. fissilis trotz seiner weiten Verbreitung wenigstens meines
Wissens bisher nicht unterschieden worden war, dürfte darauf beruhen,
dass er einer Reihe anderer Arten ähnlicher Verbreitung äusserst ähnlich
ist, wie denn die Boissier’sche und Bunge’sche Eintheilung der Astragali
(besonders der Tragacanthi) den Habitus oft bei Seite lässt.
Astragalus (XLV. Pterophorus) Krugeanus Freyn et
Bornm. in Oest. Botan. Zeitschr. XL (1890), p. 443-444 6. nitens Freyn
et Sint. Indumento subargyreo copioso adpresso foliorum typo diversus.
Armenia turcica: Gümüschkhane, ad ruinas prope Taltaban die 16.
julio (exs. 6265) et in montosis ad Aimemes die 16. augusto 1894 (exs.
7419) leg. Sintenis.
A. Krugeanus ist von Paphlagonien bis Armenien, also weit verbreitet.
Er wechselt etwas im Indument der Blätter, ist aber sonst sehr constant
— bis auf eines der Sektions-Merkmale : die Bracteolæ fehlen nämlich
zuweilen. Dann ist diese Art dem A. erythrocephalus Freyn et Sint. sehr
ähnlich, aber davon leicht an ihren schmalen kahnförmigen Bracteen zu
unterscheiden. Der Letztgenannte hat nämlich breite, verkehrt eiförmige
bis längliche, sehr ungleichförmige Bracteen.
Astragalus (XLVII. Hymenostegis) laguroides Freyn.
Frutieulus humilis adpresse argyreo-sericeus, ramis adscendentibus elon-
gatis subnudis vel reliquiis emarcidis foliorum laxe armatis, hornotinis
vaginis pallidis subscariosis elevatim reticulatis occultatis; foliis erecto pa-
tulis 3-4-jugis, petiolis in spinam vulnerantem foliola porrecta anguste lan-
ceolata pungentia subæquantem desinentibus; vaginis margine vix ciliatis
apice truncatis parte libera abrupte subulatis; pedunculis tomentosis
folio brevioribus, capitulis depresso-globosis densis, bracteis chartaceis
rigidis lutescentibus ovato-oblongis longe aristalo-acuminatis flores æquan-
tibus calyce latiores, toto dorso sericeo-villosis, calycis villosi subinflati
dentibus porrectis lanceolato subulatis fubo manifeste brevioribus, corolla
lutea sublongioribus, vexillo basi obtusissime auriculato apice rotundata
apiculato rubro-striato margine purpureo, alas apice purpureas carina pur-
purascente longiores subsuperante, ovario argenteo-sericeo, legumine 1g-
noto. fı. Junio.
Kurdistania : in montis Kuh-Sefin regionis inferiore ad pagum Schak-
(34) J. FREYN. ORIENTALISCHE PFLANZENARTEN. 181
lava 1000 m. supra mare die 4. junio 1893 leg. Bornmüller (exs. 1194 sub
A. vaginante DC.).
Dimensiones: Fruticulus cire. 25 cm. altus; spinæ 4-5 cm. longæ,
foliola 20-22 mm. longa, 1,5-2 mm. ad medium lata, vel paulo minora,
spinula petiolaris 10-15 mm. (raro 7 mm.) longa; calyx 16 mm. longus,
florendi tempore paulo plus 4 mm. latus; vexillum 14-15 mm. longum.
Eine dem A. Lagurus Willd. nahe stehende Art (also keineswegs der
Sect. Hymenocoleus, zu der A. vaginus DC. gehört, zuzuweisen), von
dem sie sich durch die nackten unteren, und vergleichsweise schwach-
bewehrten oberen Aeste, aufrecht (nicht fast horizontal) abstehende Blätter
und Foliola, langen Enddorn der Blattstiele, kugelige, kurzgestielte Köpfe,
kürzere gerade vorgestreckte, breitere (nicht borstliche gekrümmte)
Kelchzähne, die Blüthenfarbe und das stumpf geöhrlte Vexillum genügend
unterscheidet.
Astragalus (LXI. Grammocalyx) longidens Freyn. Villoso-
cinereus humilis, radice caudiculos flliformes caulesque breves prostrato-
diffusos edente, stipulis herbaceis marcescentibus, liberis, infimis breviter
triangularibus deflexis, summis triangulare-lanceolatis porrectis, foliolis
11-12jugis oblongis obtusis, pedunculis folio subbrevioribus, racemis
ovatis florendi tempore densissimis tandem laxiusculis, bracteis ovato-lan-
ceolatis Lubo calycino Zriente brevioribus pro villa nigra immixta atroviridi-
bus, calycis sub anthesi tubulosi albo-villosissimi sublanati, dentibus an-
guste linearibus tandem subsetaceis flexuosis tubo dimidio æquantibus,
fructifero vesicario ovato rubro striato, corolla violacea, vexillo oblongo
emarginato alas carina longiores longe superanle, leguminibus (juvenili-
bus) lanceolatis villosissimis. Z. Junio.
Armenia turcica, Egin. In lapidosis ad Ischek-Meden die 18. junio
1890 leg. Sintenis (exs. 2658 nomine A. lineato).
Caudiculi sub 20centimetrales, millimetrum paulo crassioribus, caulis
2-4 cm. altis; folia cum petiolo semicentimetrali cire. 3 cm. longa, foliola
3-6,5 mm. longa, 1,5-3 mm. lata, bracteæ 6 mm. longæ, calyx 14 mm.,
vexillum 20 mm. longum.
Zur Blüthezeit erinnert die Pflanze in Kôpfchen- und Blüthengestalt
lebhaft an die Arten der Sekt. Dasyphyllium, sonst ist sie den übrigen
Arten der Sekt. Grammocalyx ganz ähnlich, namentlich dem A. lineatus
Lam., mit dem ich sie früher selbst verwechselt habe. Doch hat sie das
Indument des A. sphærocalyx Led. und unterscheidet sich sonst noch von
A. lineatus durch die besonders dichtblüthigen Köpfchen, die langen
Bracteen, den anfangs fast wolligen (nicht zerstreut-rauhhaarigen) Kelch,
182. BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (35)
die langen, schmalen Kelchzähne und das ausgerandete Vexillum; von
A. cappadocicus Boiss. unterscheidet sich A. longidens ausser durch das
zottige (nicht seidige) Indument besonders durch die nur ausgerandete
(nicht tief 2lappige) Fahne.
Astragalus (LXIIT. Ornithopodium) achtalensis Conrath et
Freyn. Multicaulis diffusus, parcissime et adpresse hirtus, caulibus adscen-
dentibus ramosis, foliosis, stipulis scariosis parvis elongato-triangularibus
ad medium fere connatis apice acutissima deflexis; foliolis 9-14-jugis mu-
cronulatis ellipticis, foliorum superiorum angustioribus; pedunculis folia
multo superantibus suberectis, racemis multifloris, breviter cylindricis
densifloris tandem valde elongatis laxis, bracteis pedicellos longioribus
scariosıs ovato-lanceolatis ciliatis minutissimis, floribus tandem subhori-
zontalibus, calycis tubulosi adpresse albo et nigro hirti dentibus subulatis
tubo dimidio subæquantibus, corolla (rosea ?), vexillo subpatulo manifeste
bilobo calyce duplo longiore alas carina longiores longe superante, ovario
laxe adpresseque hirto, legumine ignoto. £. Majo.
Somchetia, in monte Karagajadagh prope Achtala die 20. majo 1888
leg. Conrath.
Maasse : Stengel 20-25 cm. hoch; Blätter kurz gestielt (2 cm.) sammt
Stiel 7-8 cm. lang, bis 1,7 cm. breit; Blättchen bis 8 mm. lang bei 3 mm.
Breite oder kleiner; Traube endlich bis 10 cm. lang, bis 23blüthig; Kelch
9-10 mm. lang (hievon 5-6 mm. die Röhre), etwas über 3 mm. breit;
Vexillum 20 mm. lang, 3'/s mm. breit.
Durch das Indument von allen näheren Verwandten verschieden, dem
A. Stevenianus DC. und A. ispirensis Boiss. jedoch zunächst stehend. Von
ersterem durch 9-14- (nicht 5-7-) paarige Blätter, mucronate Blättchen,
vielblüthige Trauben, lange Kelchzähne, zweilappiges Vexillum ver-
schieden; dagegen von A. ispirensis Boiss. durch vielpaarige Blättchen,
verlängerten Blüthenstand, lange Kelchzähne, 2-lappiges (nicht stumpfes)
Vexillum, welches nur zwei- nicht viermal länger ist, als der Kelch,
zu unterscheiden.
Astragalus (LXIV. Ornithopodium) Conrathi Freyn. Multi-
cauli-diffusus parcissime adpresseque hirtus, caulibus adscendentibus ra-
mosis foliosis, stipulis scariosis parvis ovato-triangularibus ad medium fere
connatis apice acutissima subdeflexis; foliolis 10-12-jugis obtusis vel sub-
retusis sepe mucronulatis, oblongis vel ellipticis; peduneulis erectis strictis
folia vix vel manifeste superantibus, racemis paucifloris cylindricis den-
siusculis tandem elongatis laxis; bracteis patentibus pedicellos superanti-
bus scariosis triangulare-ovatis ciliatis, floribus tandem horizontalibus;
(36) J. FREYN. ORIENTALISCHE PFLANZENARTEN. 183
calycis tubulosi adpresse albo et nigro hirti dentibus triangularibus acutis
tubo 4plo brevioribus; corolla (carnea ?), veæillo valde patulo breviter inciso
calyce subtriplo longiore alas carina superantes triente longiore; legumini-
bus pro grege brevibus in pedicello patente sursum curvalis, linearibus
compressis crebre adpresseque nigro hirtis apice in rostrum breviter coni-
cum attenuatis, dorso anguste sulcatis, ventre obtusis. X. Majo.
Somchetia; in monte Karagajadagh prope Achtala d. 20. majo 1888
leg. Conrath.
Dimensiones: Caulis 20-25 cm. altus; foliola 6,5 x 2,5 mm. vel mi-
nora; racemus tandem 8-12 cm. longus (incluso pedunculo 4-6 centi-
metrali), sub 12 florus; calyx 6-7 mm. longus (tubo 4-5 millimetrali)
2 mm. tantum latus; vexillum fere 20 mm. longum, 3,5 mm. latum ; legu-
men cire. 16 mm. longum, 2,5 mm. latum.
A. Conrathi ist dem A. achtalensis Conr. et Freyn zunächst verwandt,
von ihm jedoch durch armblüthige Trauben, kleinere, schmälere Kelche,
sehr kurze dreieckige Kelchzähne, weit abstehendes breiteres und nicht
tief 2lappiges Vexillum verschieden.
Astragalus (LXVIL Chlorosphærus) Wettsteinianus
Freyn et Sint. Cinereo-micans virescens cæspilosus, caudiculis vestigiis fus-
cis foliorum crebre comosis, stipulis albis purpureo suffusis fuscescentibus
chartaceis ad tertiam partem connatis et petiolo adnatis glabris parte libera
triangulare-lanceolatis acutis, foliis plus minus longe petiolatis, foliolis
9-12jugis approximatis planis cuneato-oblongis obtusis vel subretusis supra
glabrescentibus, scapis folia æquantibus, parce hirsutis; capitulis sub-
globosis tandem oblongo-ovatis densifloris, bracteis scariosis albis sub-
glabris oblongo lanceolatis pedicello nigrohirsuto 4plo longioribus, brac-
teolis binis subulatis albis parvis, calycis laete purpurei parce nigro-hirti
dentibus tubo dimidio brevioribus lanceolato-linearibus, corolla purpurea,
vexillo calyce duplo alis dimidia parte longiore obovato elliptico emargi-
nato, ovario albo-villoso, legumine ignoto. Z. Junio.
Armenia turcica, Gümüschkhane : in monte Darsosdagh die 6. junio
1894 leg. Sintenis (exs. 5735).
Maasse : Die ganze Pflanze etwa 10 cm. hohe, dichte Rasen bildend;
Blätichen der untersten Blätter 4,53 mm., jene der oberen (zahl-
reicheren Blätter bis 13 mm. lang bei 3 mm. Breite im obersten Viertel
— oder kleiner; Schäfte bis 9 cm. hoch; Traube bis 3 cm. breit; Kelch
9 mm. lang (wovon 6'/2-7 mm. Röhre), Vexillum 20 mm. lang.
Eine reizende Pflanze, die nur mit A. amenus Fenzl und A. squalidus
Boiss. et Noë zu vergleichen ist. Ersterem steht sie näher, unterscheidet
184 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. 7):
sich aber durch das Indument, kahle Stipulæ, viel- (nicht 4-7-) paarige,
keilige (nicht längliche) Blätichen, kurze Schäfte, die 4 mal (nicht 2-3 mal)
länger als die Blüthenstielchen sind, längere Kelchzähne und langes
Vexillum. Von À. squalidus dagegen ist A. Wettsteinianus durch das Indu-
ment, kahle Stipulæ, gedrängte 9-12-paarige Blättchen, kugelige bis
eiförmige lockere Köpfe, lange Kelchzähne, hellpurpurne (nicht gelblich-
röthliche) Blüthen, etc. verschieden.
Ich benenne diese schöne Pflanze zu Ehren meines Freundes Professor
Dr. Ritter von Wettstein in Prag.
Astragalus (LXVII. Acmothrix) fragrans Willd. Diese Art ist
in Armenien um Gümüschkhane offenbar verbreitet. Sintenis sammelte sie
dort allein im Jahre 1894 an fünf Standorten (exs. 5549, 5581, 7146, 7146,
7519) und sie liegt mir daher in frisch getrockneten Blüthen- und Frucht-
exemplaren vor. Hiernach kann ich nun feststellen, dass die von Sintenis
im Jahre 1890 unter n° 2295 als A. Karamasicus (non Boiss. Bal.) ver-
theilte Pflanze von Egin ebenfalls mit A. fragrans identisch ist. Aber auch
die von mir als A. xanthinus Freyn et Bornm. beschriebene Form
(Oest. Bot. Zeitschr. XLII, p. 47-48) gehört zu A. fragrans Willd. Wie in
meiner Originalbeschreibung zu lesen ist, war ich damals wegen Mangels
genügend reifer Früchte über die Sektion im Zweifel, welcher ich A. æan-
thinus zuweisen sollte. Auf À. fragrans Willd. konnte ich damals nicht
kommen, da dessen Früchte « patule deflexa » angegeben werden, wäh-
rend die Früchte des A. zanthinus aufrecht sind. Das reichlichere Ver-
gleichsmaterial, welches mir gegenwärtig vorliegt, zeigt nun, dass die
Hülsen des A. fragrans anfänglich aufrecht sind, dass sie aber dann hori-
zontal abstehen, ja sogar oft etwas zurückgerichtet sind, dass sie aber
endlich bogenförmig aufwärts stehen und fast krallenförmig gegen ein-
ander neigen. Mit Rücksicht hierauf muss ich also A. zanthinus Freyn et
Bornm., der im westlichen Galatien angegeben ist, einziehen, wodurch
der Verbreitungsbezirk des A. fragrans eine bedeutende Ausdehnung
nach Westen erhält.
Astragalus (LXXIV. Trachycercis) Barbeyanus Freyn. Ad-
presse et laxe pilosus viridis, basi lignosus, acaulis; stipulis adpresse hir-
sutis glabrescentibus ad plant basin dense aggregatislonge persistentibus
subscariosis liberis sed petiolo longe adnatis, parte libera breviter ovatis ;
foliis plus minus longe petiolatis, foliolis 9-14jugis late ellipticis obtusis
mucronatis brevissime petiolulatis supra glabris; capitulis acaulibus laxi-
floris, bracteis lanceolatis scariosis laxe hirsutis pedicello pro ratione longo
bibracteolato dense hirsuto sesquilongioribus tubo calycino multo breviori-
(38) J. FREYN. ORIENTALISCHE PFLANZENARTEN. 185
bus; calycis tubulosi, adpresse et laxe nigro et sparsim albo hirsuti denti-
bus tubo quadruplo brevioribus, triangularibus acutis tandem subulatis;
corolla (ex sieco) purpurea (an rosea ?) vexilli porrecti calyce plus duplo
longioris lamina lineari-oblonga breviter biloba basi obtusissime auriculata
alis vexillum valde superantes manifeste longiore, alarum carinæque un-
ques lıberi, ovario cylindrico stipitato tomentoso, leguminibus ignotis. £.
Majo.
Transcaucasia, Adjaria : prope Salaret 2100 m. supra mare die 15.
majo 1893 leg. Radde.
Maasse: Blüthenstände nur 2,5-5 cm. über den Boden ragend; Blätter
bis 41 cm. lang, Foliola 7 X 4 mm. oder kleiner; Kelch 10-11 mm., die
Röhre 8-9 mm. lang, etwa 3 mm. breit; Fahne 24 mm. lang.
Dem A. humilis MB. nächst verwandt, aber durch das Indument, breite,
kurze Nebenblätter, mehrpaarige Blätichen. kurze, die Basis der Kelch-
röhre wenig überragende Bracteen, angedrückt (nicht abstehend) behaar-
ten Kelch, viel kürzere Kelchzähne, rothe (nicht gelbliche) Blüthen, und
die Gestalt und Grösse des Vexillum ausreichend unterschieden. Ueber-
haupt steht A. Barbeyanus durch das schwache Indument unter den näher
verwandten Arten allein.
Astragalus (LXXVI. Xiphidium) barbidens Freyn. Fruti-
cosus, elatus erectus, caulibus rubris decorticantibus, ramis arcuato erectis
albo-nitidis adpresse subsericeis glabrescentibus, stipulis subchartaceis
petiolo breviter adnatis haud connatis adpresse nigrohirtis triangularibus
subulato acuminatis porrectis tandem deflexis, foliis brevissime petiolatis
patentibus, foliolis 7-9-jugis lanceolato-linearibus acutis uiringue sparse
sericeis supra glabrescentibus, pedunculis folio longioribus vel subæquan-
tibus in racemeum laxum longiusculum abeuntibus, bracteis triangulare
lanceolatis albo nigroque hirsutis acutissimis pedicello validi hirsuti brevi
4plo longioribus, calycis albo- et sparso nigro-hirsuti violascenti dentibus
intus dense albo barbatis lineari-subulatis imæqualibus flexuosis tubo di-
midio æquantibus, corolla (ex sicco) violacea calyce sesqui longioribus,
vexilli alas superanti lamina obovata obtusssima, carina obtusa, ovariis
sparse hirsutis, legumine ignoto. }. Junio.
Daghestan: In collibus arena mobili constantibus ad Petrowsk die
16. junio 1894 leg. Radde (exs. 510).
Maasse (aus 1 Stücke abgeleitet): Stengel (ohne Basaltheil) 50 cm.
hoch, 4 mm. dick; Blättchen bis 30 mm. lang und 3 mm. breit, aber auch
nur halb so lang und ‘/s so breit; Kelch 10-11 mm. lang, wovon 6'/s mm.
auf die im Mittel 3 mm. weite Röhre kommen; Vexillum 17-18,5 mm.,
Flügel 16,5, Schiffchen 15 mm. lang.
186 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (39)
Obzwar die Früchte des A. barbidens unbekannt sind, so ist er doch
eine in vieler Hinsicht so ausgezeichnete Art, dass ich es wagen konnte,
sie als neu zu beschreiben. Sie ähnelt nur dem A. brachylobus Fisch. mit
dem sie die lange Blüthentraube gemein hat, unterscheidet sich aber durch
das Indument, die abblätternde Rinde, mehrpaarige Blättchen, lange
Bracteen, flexuose Kelchzähne, kürzere Corollen etc. sehr durchgreifend.
Besonders sind die innenseits dicht weissbärligen Kelchzähne auffallend.
Astragalus (LXXVI. Xiphidium) Alboffianus Freyn. Virens
sparse adpresseque albopilosus, pluricaulis, caulibus ex caudice suffruti-
coso adscendentibus et erectis, elongatis foliosis ramosis; stipulis minutis
inter se et a petiolo liberis, elongato-triangularibus deflexis evanescenti-
bus, foliis petiolo rhachi multo breviori filiformi suffultis, foliolis 5-8-jugis
linearibus obtusissimis supra subglabris, subtus adpresse pilosis; pedun-
culis folio multo longioribus; racemo sub-10floro laxo, bracteis scariosis
triangularibus pedicello vix brevioribus; calycis adpresse albo et præsertim
nigro hirti dentibus e basi triangulari subulatis inæqualibus tubo 5-7plo
brevioribus, corolla calyce plus duplo longiore (sicco saltim) violacea,
vexillo brevissime bilobo alas carina longiores longe superante; legumini-
bus deflexis crebre nigro hirtis leviter sursum arcuatis linearibus, sensim
attenuato-acuminatis ventre carinatis dorso profunde sulcatis. }. Julio.
Daghestan: prope Gunis ad rupes die 3. julio 1894 leg. Radde
(exs. 918).
Maasse: Stengel etwa 40 cm. hoch; Blättchen 5x1 bis 12x 2,5 mm.,
Blüthe (Vexillum) 17 mm. lang, Kelch nur 7 mm. lang, wenig über 2 mm.
weit. Hülsen etwa 40-42 mm. lang, 2,5 mm. breit.
Mit A. Xiphidium Bunge verwandt, davon jedoch durch die winzigen
Stipulæ, mehrpaarige Blättchen, nur halb so lange Kelche, pfriemliche
(nicht lanzettliche) Kelchzähne, viel kleinere Blüthen und schwarzhaarige
(nicht seidige) Hülsen verschieden. A. subulatus MB. ist ebenfalls näher
stehend, doch unterscheidet sich A. Alboffianus von demselben genügend
durch höheren Wuchs, mehrpaarige Blättchen, kürzere Kelchzähne,
welche pfriemlich (nicht lanzettlich) sind, violette (nicht gelblich-weisse)
Blüthen, deflexe, gekrümmte (nicht schief aufrechte pfriemlich gerade),
schwarzbehaarte (nicht seidige) Hülsen.
Astragalus (LXXVI. Xiphidium) euphraticus Freyn. Suf-
frutieulosus humilis caudiculosus, caudiculis basi lignescentibus, ramosis,
intricatis gracilibus, ramis hornotinis abbreviatis, indumento adpresissimo
cretaceis tandem virescentibus; stipulis breviter connatis parte libera
lanceolatis herbaceis sparse adpresseque hirtis, foliolis A-9-jugis parvis
(40) J. FREYN. ORIENTALISCHE PFLANZENARTEN. 187
ovatis usque lineari-oblongis obtusis mucronulatis indumento adpresso
canescenlibus; pedunculis arcualo-adscendentibus tenuibus folia æquanti-
bus; floribus (sicco saltim) violaceis, 2-7 subumbellatis tandem breviter
racemosis, bracteis scariosis ovatis pedicello crassiusculo sublongioribus,
calycis basi breviter attenuati crebre adpresseque nigro-hirsuti dentibus
subulatis tubi trientem æquantibus, vexilli calyce subduplo longiori lamina
elliptica retusa, alas obtusas carina longiores manifeste superante; legu-
minibus adpresse albo-hirtis erectis abbreviatis calyce paulo longioribus
oblongis in subulam validam rectam sensim angustatis.
Armenia turcica, Egin : in parietibus rupium ad Euphratem majo
1890 leg. Sintenis (pro À. cadmico, exs. 2296).
Dimensiones : Suffruticulus 10-15 cm. altus, foliolis foliorum infi-
morum ovalis vix 2,5 mm. longis, summorum linearibus c. 7 mm. longis
paulo plus millimetrum latis; pedunculus 4-5 em., calyx 8 mm. longus,
eirc. 2,5 mm. latus; vexillum 17 mm. longum, lamina 6 mm. ad medium
lata; legumen (cum rostro) 10-11 mm. longum.
Eine nur mit A. corniculatus MB. zu vergleichende und diesem habituell
ähnliche Art, von dem sie durch das kreideweisse Indument der jungen
Triebe, breite (nicht pfriemliche) Blättchen, kurze Peduneuli, angedrückte
Behaarung der Kelche, sehr kurze dickliche (nicht dünne) Blüthenstiele,
die von den Bracteen überragt werden (also nicht doppelt länger sind),
etc. und vor Allem durch die bis zu !/s verwachsenen Nebenblätter durch-
greifend verschieden ist. Im Gebiete der Flora Orientalis hat A. euphra-
ticus überhaupt keine näheren Verwandten.
Oxytropis Sintenisii Freyn in Oest. Bot. Zeitschr. XLIV (1894),
p. 65-66. Diese von mir nach paphlagonischen Exemplaren beschriebene
Art kommt merkwürdigerweise auch in Transkaukasien vor, wo sie von
Radde am 13. Mai 1893 bei Artwin in Adjarien gesammelt worden ist
(exsic. 75). Das mir vorliegende Bruchstück ist mit Blüthen und sehr gut
entwickelten Hülsen versehen und zeigt gegen die paphlagonische Pflanze
keinen anderen Unterschied, als etwas breitere Blättchen.
Oxytropis (Phacoxytropis?) micans Freyn et Sint. Acaulis
multiceps, pilis validis albis subpatulis micans virescens, stipulis albis longe
petiolo adnatis parte libera ovatis acutis chartaceis margine longe ciliatis,
foliolis 9-13jugis supra calvescentibus elliptieis obtusiuseulis usque lan-
ceolatis aculis, glandulis interfolialibus distantibus, scapo arcuatim erecto
foliis plus duplo longiore apicem versus præter pilos albos dense nigro
piloso, floribus sub 10nis capitatis, bracteis lanceolatis calyce subbreviori-
bus eglandulosis, calycis tubuloso-campanulati albo nigroque hirsuti den-
188 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (41)
tibus brevissimis triangulare-lanceolatis tubi quadrantem æquantibus,
corolla calyce plus duplo longiore pallide cærulea vel alba carina violacea
maculata, vexillo obovato subbilobo nervis sæpe saturatioribus, alis ob-
longis vexillo multo brevioribus, carina alis breviore mucrone triangulari
recurvo terminata, ovario manifeste slipitato, atrato albo-hirto, legumine
ignoto. Z. Augusto.
Armenia turcica, Gümüschkhane, Karagölldagh : In pascuis her-
bosis et declivibus alpinis montis Monator 2500-2900 m. supra mare die
3. Augusto 1894 leg. Sintenis (exs. 7148).
Maasse: Stämmchen sammt Schaft 15 cm. hoch oder niedriger, Blätter
5-6 cm. lang, Blättchen 9X 3 oder 8X 2,5 cm. oder kleiner; Kelch 8 mm.
lang, oben 3 mm. breit, Vexillum 18, Flügel 13, Schiffchen 12 mm. lang,
das Spitzchen zwischen den Flügeln verborgen.
Da die Früchte unbekannt sind, so kann 0). micans nur habituell ein-
gereiht werden und passt dann am besten unter die Phacoxytropis-
Arten aus der Verwandtschaft der 0. cyanea MB. Dort kann sie wegen
ihrer grossen Blüthen nur mil 0. Meyeri Bunge und O. caucasica Regel
verglichen werden. Doch unterscheidet sie sich von O0. Meyeri durch die
gewimperten, hoch angewachsenen papierweissen Stipulæ und kürzere
Bracteen, sowie die Blüthenfarbe; von O. caucasica durch die dicht ge-
bärtet-wimperigen (nicht kahlen) kurz-eiförmigen (nicht eilanzetllichen)
Stipulæ, kleine Interfoliardrüsen, lange Schäfte, kugelig dicht gesiellte,
nicht lockertraubige Blüthen, drüsenlose Bracteen, sehr kurze Kelch-
zähne (bei O. caucasica gleich '/. Kelchröhre), Blüthenfarbe, kurzen
Mucro des Schiffchens, etc. Der Blüthenfarbe nach ist auch O. dasypoda
Rupr. ähnlich, doch sind deren Blüthen traubig angeordnet und viel
kleiner.
Onobrychis Balansæ Boiss. var. microcarpa Freyn. in Oestr.
Botan. Zeitschr. XL (1890), p. 447. Ich bin nun der Meinung, dass diese
Pflanze mit ©. elata Boiss. et Bal. identisch ist. Zwar ist letztere in der
Flora Orientalis in einer anderen Gruppe als O0. Balansæ Boiss. unterge-
bracht (Ale minimæ calycis tubo fere inclusæ. Flores et sæpius legu-
mina eis O0. sativæ minores), deren Blüthen so gross wie jene der ©.
sativa Lam. sind, aber ich habe nun die Ueberzeugung, dass die Bunge’sche
in der Flora Orientalis angewendete Untertheilung der Eubrychideæ
wenig natürlich ist. Schon Boissier hat sie nicht strenge eingehalten und
die grossblüthige 0. Kotschyana Fenzl den kleinblüthigen Arten beige-
ordnet. Ich würde die Gruppenbildung auf Grund der Form und Bestache-
lung der Hülsen entschieden vorziehen, weil nicht nur gross- und klein-
(42) J. FREYN. ORIENTALISCHE PFLANZENARTEN. 189
blüthige Arten nahe Beziehungen mit einander haben, sondern weil auch
die Blüthengrösse derselben Art gewissen, wie es scheint, vom Standorte
abhängigen Schwankungen unterliegt. Selbst das Indument scheint mir
zur Eintheilung dieser schwierigen Artengruppen besser verwendbar zu
sein, als die Blüthengrösse. Freilich lässt das Bestimmungsmaterial oft an
Vollständigkeit der Entwicklungsstadien zu wünschen übrig — meist be-
kommt man die Arten dieser Gruppen nur blühend mit kaum angelegten
oder ganz jungen Früchten — aber dies kann keinen Grund gegen die
Verwerthung der Früchte zur systematischen Gliederung abgeben.
Onobrychis Bornmuülleri Freyn in Oestr. Bot. Zeitschr. XLI
(1891), p. 9. Diese von mir auf Grund nur blühender Exemplare, die mit
noch wenig entwickelten Hülsen versehen waren, beschriebene reizende
Onobrychis hatte ich aus habituellen Gründen unter die Hymenobry-
chideæ um so mehr eingereiht, weil sie von Bornmüller für eine Art
dieser Gruppe (nämlich für 0. Tournefortii) gehalten worden war. Nun-
mehr durch Manissadjian in den Besitz sehr guter Fruchtexemplare dieser
Art gelangt, stelle ich fest, dass dieselbe unter die Heliobrychideæ
gehört. Dort ist sie unter die Stengel entwickelnden Arten mit behaarten
Alæ und desgleichen Schiffchen zu stellen und mit O. ornata Desv. und
0. Huetiana Boiss. zu vergleichen. Da eine vollkommene Beschreibung
dieser Art noch aussteht (ich habe a. a. O. nur die unterscheidenden
Merkmale hervorgehoben), so lasse ich nun im Folgenden die regelrechte
Beschreibung auf Grund der Bornmüller’schen und Manissadjian’schen
Exemplare folgen.
O. (ll. Sisyrosema. $ 4. Heliobrychideæ Boiss.) Bornmülleri
Freyn l.c.emend. Adpressissime hirta subnitens, radice polycephala,
caulibus erectis foliosis vel subscaposis (in eandem specimine !) adpresse
pubescentibus, stipulis distinctis e basi triangulare-ovata abrupte cuspi-
datis intus fuseis glabris, extus molliter hirsutis, foliis remote 1-4 jugis,
foliolis manifeste petiolulatis utrinque adpresse hirsutis late ellipticis vel
ovatis obtusissimis sepe subemarginatis sed semper brevissime cuspidatis,
racemis elongatis laxifloris, floribus erecto patulis tandem pendulis, pedi-
cello bractea triangulari lanceolata dimidio æquantem insidentibus brac-
teolis ad calycis basin binis minutis lanceolato linearibus acutissimis, ca-
lycis hirsuti laciniis lanceolato-subulatis subinæqualibus fubo campanulato
2-3plo longioribus, corolla sanguineo-nervata lutea, vexillo suborbiculato
breviter emarginato, extus sparse pubescente, alis calyce paulo usque ses-
quilongioribus ex ovata basi lanceolato-linearibus subfalcatis obtusiusculis
trinerviis apicem versus sparse pubescentibus, carina vexillo æquante sub-
190 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (43)
glabra secus marginem inferiorem parce pubescente, legumine stipitato
semilunari margine inferiori valde superiori vix curvato ad discum mar-
gineque setis longis plumosis atropurpureis obsito et præter tomentum
brevem villoso. Z. Majo-Julio.
Pontus galaticus, Amasia : in collibus apricis 360-500 m. supra
mare die 12. majo 1889 leg. Bornmüller (exs. 123), in monte Akdagh die
19. julio 1892 (exs. 99c); porroin Paphlagonia prope Mersiwan : ad vias
prope Göllü die 30. majo 1891 (exs. 99), die 11. junio 1892 (exs. 995) et
in collibus die 16. junio 1893 (exs. 99 d) leg. Manissadjian.
Maasse: Stengel bis 40 cm. hoch, Trauben bis 20 cm. lang, Blättchen
der Grundblätter oft grösser, jene der obersten Blätter kleiner als die der
mittleren, im Mittel etwa 20 x 14 mm. gross. Blüthen (Vexillum oder
Schiffehen) 16 mm. lang, Kelchröhre 3, der längste Zahn 7-8 mm. lang,
Hülse 7 mm. lang, 5 breit, 3 dick, Borsten 4-5 mm. lang.
Von 0. Huetiana Boiss., die mit der O0. Bornmülleri die rothgestreiften
Blüthen gemein hat, unterscheidet sich die letztere durch grosse, arm-
(nicht 6-7-) paarige Blättchen, die beiderseits grauschimmernd behaart
(oben nicht kahl) sind und andere Behaarung von Flügel und Schiffchen ;
von O. ornata Desv. unterscheidet sie sich dagegen durch kleinere roth-
streifige (nicht einfarbig goldgelbe grössere) Blüthen, zurückgerichtetes
(nicht gerade vorgestrecktes) Vexillum, schwächere Behaarung der Alæ
und Carina und kleinere, überall weichstachelige Hülsen. O. ornata hat
unbewehrte oder kurzbewehrte Hülsenflächen, nur die Ränder derselben
sind langstachelig, wie bei 0. Bornmülleri, auch sind sämmtliche Stacheln
der letzteren bleich (nicht schwarzpurpurn).
Vicia tenuifolia Boiss. fl. or. II, 586. Die orientalischen Pflanzen
dieses Namens zeigen gegenüber der mitteleuropäischen allerhand Unter-
schiede. Vor Allem ist das Vexillum nicht so lang, es erreicht nur höch-
stens das anderthalbfache des Nagels, sehr häufig ist es diesem gleich
lang. Solche Formen unterscheiden sich dann von V. Cracca L. eigentlich
nur durch den steif aufrechten Wuchs und durch die langen Trauben und
Traubenstiele. Denn V. Cracca L. ist schlaff, die Trauben sind kurz, oft
nur elliptisch und sie überragen das Blatt nicht oder nur wenig. Da aber
die obersten Trauben der V. tenwifolia Boiss. oft auch nur kurz gestielt
sind und weil magere Exemplare derselben oft überhaupt nur kurz ge-
stielte Trauben (Stiel gleich lang dem Blatt oder etwas kürzer) entwickeln,
so unterscheiden sich solche Exemplare der V. tenuifolia Boiss. von V.
Cracca L. scheinbar nur mehr durch den steifen Wuchs (womit nicht
gesagt sein will, dass aus Samen solcher reduzirter Formen etwa V. Cracca
wird).
(44) J. FREYN. ORIENTALISCHE PFLANZENARTEN. 191
Aber auch in anderer Hinsicht ändert V. tenuifolia Boiss. bedeutend
ab, nämlich in der Blüthengrösse und der Blattbreite. Hiebei scheint zu
gelten, dass die Blüthengrösse mit der Blattbreite zunimmt. So finde ich
an schmalblättriger, südrussischer V. tenuifolia Roth (von Elisabethgrad)
nur 42 mm. lange Blüthen; die normale breitblättrige Form (an den mitt-
leren Blättern 4-6 mm.) aus Süd-Russland (= ß. foliolis latioribus
Gruner Fl. des Gouv. Woronesch, von ihm selbst unter n. 192 ausgegeben)
hat dagegen 16 mm. lange Blüthen. So sind sie auch an den breitblättrigen
Pflanzen aus Paphlagonien (Sintenis exs. 3885 von Tossia) und Kurdistan
(Bornmüller exs. 1120 von Erbil), welche beide aber nicht so steif auf-
recht und wohl auch nicht so hochwüchsig sind, wie die europäischen
Formen. An den schmalblättrigen Formen (es gibt solche, deren Blättchen
noch nicht '/s mm. breit sind) sinkt nun die Blüthenlänge bis 9 mm.
herab; es giebt aber doch wieder solche mit schmalen Blättchen und
16 mm. langen Blüthen. Ganz durchgreifend ist also das angedeutete
Verhältnis zwischen Blattbreite und Blüthenlänge nicht.
Ausser all’ Diesem ändert V. tenuifolia Boiss. auch im Indument stark
ab. Es giebt schwach behaarte, grüne Formen (alle breitblättrigen euro-
päischen), mit angedrückter Behaarung; dann solche, bei denen letztere
reicher wird und abstehende, lange Haare eingemengt sind, endlich auch
solche mit dichter grauer, fast seidig schimmernder Behaarung.
Ebenso finde ich die Behaarung des Griffels bald pinselförmig-allseitig,
bald halbseitig länger, oder es ist '/s-*/ı der Griffellänge rundum zerstreut
behaart.
Mit Rücksicht auf alle diese Schwankungen scheint es mir gerathen,
folgende Gliederung des Formenkreises der orientalischen V. tenuifolia
zu versuchen:
I. V. Boissieri = V. tenuifolia Fl. Orient. Elata vel mediocris, caule
adscendente, flexuoso vel subrecto stricto; foliolis in parte media caulis
obviis usque 32 mm. longis et 6 mm. latis; pedunculis infimis sæpe
longis nempe folias ubjecta superantibus; vexilli cire. 16 mm. longi lamina
ungue ad summum sesqui longiore.
Paphlagonia, Tossia : in pratis subalpinis ad Karkün (Sintenis exs.
3885); Pontus galaticus, Amasia : in monte Lokman (Manissadjian
exs. 889 et 890; forma pedunculis abbreviatis); Cappadocia interior
prope Siwas (Père Girard); Armenia turcica, Gümüschkhane : Moal-
- das-Dagh ad margines silvarum (Sintenis exs. 5962) in campibus ad Stado-
dopi (Sintenis 6209) et prope Wang (Sintenis 62095); Kurdistan in
montis Kuh Sefin regione inferiore ad pagum Schaklava, ditionis Erbi-
lensi (Bornmüller exs. 1120).
192 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (45)
II. V. elegans Guss. Fl. Siculæ Synopsis IL (1844), p. 290. Elata,
laxa, subflexuosa, virens, foliolis usque 32 mm. longis et 2,5-3 mm. latis
oblongo-linearibus, in summitate caulis linearibus valde angustatis 1 mm.
latis, infimis brevioribus. Pedunculi sæpissime longissimi, racemus laxus,
vexilli cire. 16 mm. longi lamina ungue suo vix longior.
Archipelagus, insula Thasos ad Limenas (Sintenis et Bornmüller
exs. 512); Greta, Montagne d’Omalos, lieux ombragés sur le calcaire
(Reverchon 207, forma ad 7.) tenuifoliam transiens, foliolis foliorum infi-
morum 2, intermediorum 1'/s mm. tantum latis).
ß. asiatica m. Habitu strictiore et racemis longioribus mulifloris a
Lypo differt.
Cappadocia australis, Hadschin : in planitie parva elata Kala sekisi
(Manissadjian exs. 887); Armenia turcica, Gümüschkhane : in campis
ad Stadodopi (Sintenis exs. 6210) et prope Kisilköi (Sintenis exs. 5884).
y. tenuifolia Guss. Fl. Siculæ Synopsis II, p. 290. Foliolis elongatis
usque 30 mm. longis, infimis sesquimillimetralibus, summis '/s mm. tan-
tum latis insignis. Flores 16-17 mm. longi; vexilli lamina ungue æquante.
Cappadocia australis, Hadschin : in planitie parva elata Kala sekisi
(Manissadjian 888).
II. V. stenophylla Velenovsky Flora Bulgarica, p. 163 et in Sitzber.
K. Böhm. Gesellsch. der Wissenschaften, 1892, Separatabdr., p. 10; V.
tenuifolia Roth ß. stenophylla Boiss. Fl. Or. II, 586 pro parte. Virens, foliolis
anguslissimis abbreviatis vix 15 mm. longis, semimillimetrum circ. latis
sepissime angustioribus, raro sublatioribus; floribus vix centimetralibus,
vexilli lamina ungue sesqui longiore.
Bulgaria, incampis ad Sadovo (Stribrny, specimina fructifera); Paph-
lagonia, Mersiwan: in agris (Manissadjian, exs. 271; plantam bulgaricam
omnino congruens sed tantum florifera); Pontus galaticus, in dumosis
Abadschidagh 1200 m. supra mare (Bornmüller exs. 1745); Amasia : in
agris montis Akdagh (Manissadjian exs. 892, specimina fructifera, foliolis
partim sublatioribus ad subspeciem sequentem spectantia).
IV. V. variabilis Freyn et Sint. in Oest. Bot. Zeitschr. XLIII (1893),
p. 82 (ampl.). Cinereo-incana vel virens; mediocris vel humilis, foliolis
lanceolatis abbreviatis, floribus 10-16 mm. longis, colore variabilis; barba
styli variat. À
. grandiflora Freyn et Sint. 1. c., p. 83. Cinereo-cana, vexillo
16 mm. longo lamina in unguem ea sublongiorem sensim attenuata.
Flores purpurei. carina nigro maculata.
Armenia turcica, Kharput : in campis ad Müradlü et Günütschair
(Sintenis exs. 594).
(46) 3. FREYN. ORIENTALISCHE PFLANZENARTEN. 193
8. virens Freyn. Viridis, sparsius pilosa; pedunculis elongatis, folia
subjecta 3-4plo superantibus; floribus cæruleis, magnis, 17 mm. longis,
vexilli lamina ungue æquante, carina immaculata.
Paphlagonia, Tossia : in monte Giaurdagh; Sintenis (exs. 4176).
Pontus australis, Amasia : in campis montis Akdagh; Manissadjian
(exs. 891 forma virens tantum fructifera immixta speciminibus canescen-
tibus subnitentibus).
y. stenantha Freyn et Sint. ]. c., p.83. Cinereo-cana, floribus cæruleis
vel ex cæruleo et albo variegatis, vexilli 13 mm. longi lamina ungue
æquante, peduneulis folia subjecta subæquantibus.
Armenia turcica cum. var. a. Sintenis (exs. 595, 596).
à. parviflora Freyn et Sint. I. c. Cinereo cana; floribus ut in var. *.
variegatis, vexilli 9-10 mm. longi lamina ungue æquante, pedunculis folia
subduplo longioribus.
Armenia turcica cum var. a. Sintenis (exs. 592).
(Fortsetzung folgt.)
BULL. HERB. BoIss., avril 1895. 14
194
LICHENES SIKKIMENSES
A Reverendiss. STEVENS ın monriBus SIKKIM, InpiÆ ORIENTALIS
LECTI, QUOS ENUMERAT
Dr J. MÜLLER
SERTULUM PRIMUM
1. Stereocaulon strictum; Stereocaulon mirtum ** strictum Nyl.
Syn., p. 239. — Ad Darjuling : Stev., n. 10, 19, a cl. V. Cardot,
Stenayensi communic., ut sequentes omnes.
RO
. Bæomyces fungoides Ach. Meth., p. 320. — Darjuling, n. 24.
3. Usnea barbata v. florida Fr. L. Eur., p. 18. — Darjuling,
n. 45. 16.
4. Ramalina calicaris Fr. L. Eur., p. 30. — Darjuling, n. 7, 14, 23.
5. Anaptychia podocarpa Trev. in Flora 1861, p. 52. — Darju-
ling, n. 17, 22.
6. Anaptychia leucomelæna v. multifida Wain. Et. I, p. 129.
— Darjuling, n. 21.
7. Stictina retigera (Ach.) Müll. Arg. Lich. Beitr., n. 74 (1878)
f. erythrocardia Müll. Arg.; thallus in jugis corallino-sore-
diosus et cinnabarino-efflorescens, intus pro parte cinnabarinus et
gonimia ipsa rubefacta. — Ad Kurseong : Stev., n. 1.
8 Parmelia Kamtschadalis Eschw. Bras., p. 202. — Darjuling,
n. % et Kurseong, n. 11.
— — v. fistulosa Müll. Arg. L. B., p. 1251. — Darjuling, n. 18.
— — v. americana Nyl. Syn., p. 387. — Darjuling, n. 20.
(2) © J. MÜLLER. LICHENES SIKKIMENSES.. 195
9. Parmelia Wallichiana Tayl. in Hook. Journ. of Bot. 1847,
p. 176. — Darjuling, n. 9.
10. Pseudophyscia speciosa v. cinerascens Müll. Arg. Lich.
Usambar., n. 93. — Kurseong, n. 6.
— — v. hypoleuca f. sorediifera Müll. Arg. Consp. Syst. Lich.
Nov. Zel., p. 40. — Kurseong, n. >.
— — v. tremulans Müll. Arg. Lich. Costar. Il, n. 48. — Darjuling,
n. 8.
11. Patellaria (s. Psorothecium) Sikkimensis Müll. Arg.;
thallus einereo-albus, tenuis, dense granularis v. gibberosus; apo-
thecia 1 mm. lata et minora, plana, marginata et nuda, intus albida;
discus siccus et madefactus niger et planus, demum prolificatione
1'/e mm. latus et moriformi-gibberosus; margo integer, in dorso
distincte livido-pallens; epithecium intense subcæruleo-viridi-
atrum; lamina hyalina; hypothecium hyalinum v. leviter obscu-
ratum; sporæ 8-næ, 17-23 y longæ et 4-5 y late, anguste fusi-
formes, 2-loculares. — Est proxima P. leptocheiloidi (Nyl.) Müll.
Arg., ubi sporæ ambitu latiores et hypothecium aliud, et P. inter-
mist (Nyl.) Müll. Arg., ubi apothecia minora et margo extus non
discolor. Apothecia deformatione demum simulant ampla generis
Mycopori. — Corlicola, ad Darjuling, n. 15.
12. Graphis duplicata Ach. Syn., p. 81. — Darjuling, n. 12.
196
UN ASTRAGALE NOUVEAU D’ALBANIE
PAR
Antonio BALDACCI
Astragalus Autrani Baldacci.
Cæspitosus acaulis totus dense adpresse hirsutus canus; caudiculis e
rhizomate longo lignoso ortis crassiuseulis ramosis stipulis vetustis dense
imbricatis obsitis; stipulis ovatis aculis ciliatis breviter connatis; foliis
brevibus petiolatis 4-6 jugis, foliolis minutis elliptico-linearibus; pedun-
culis e rosula foliorum longe exsertis; capitulo ovato-oblongo; bracteis
lineari-lanceolatis tubo calycino multo longioribus ; calycis dense albo
et nigro hirsuti dentibus subulatis tubo sublongioribus; legumine villoso
in tubo calycino incluso parvo ovato breviter mucronato dorso sulcato.
Species distinctissima, sec. cl. Freyn in sect. Stereothrix (Boiss. Fl. Or.,
II, 253) prope A. Saganlugensis Trautv., A. nanus DC. elc. collocanda. A
speciebus affinibus notis indicatis statim distinguenda.
Plantula nana. Folia majora 15-18 mm. longa. Foliola 4 mm. longa vix
1 mm. lata. Pedunculi 2,5 cm. Legumen 4 ‘/2 mm.
Legit Ant. Baldacei in lapidosis montis Temor Abbas Ali supra
« stani » Kurlaj.
Cfr. Baldacci, Iter albanicum 1892, sub n° collect. 307 (nomem solum)
in Malpighia VIII (1894) 167-8.
Specimen unicum in herbario Barbey-Boissier depositum.
Bologne, le 18 avril 1895.
CARD INDEX
OF
GENERA, SPECIES AND VARIETIES
OF
PLANTS PUBLISHED SINCE 1885
BY
Josepuine A. CLARK
941 S St. N. W., Washington, D. C.,
U: SA:
FOR REFERENCE BY PERMISSION :
Mr. Eug. Aurran, Herbier Boissier, Chambesy, Switzerland.
Mr. Frederick V. Covırne, National Herbarium, Washington, D. C.
Dr. B. L. Rosso, Gray Herbarium, Cambridge, Mass.
Prof. C. S. Sarcent, Arnold Arboretum, Jamaica Plain, Mass.
Dr. Wm. TreLease, Missouri Botanie Garden, St. Louis, Mo.
Prospectus and sample cards sent on application.
FUNGI ROSSIÆ EXSICCATI
Le premier fascicule’ des Fungi Rossie Exsiccati cura
Jaczewski, Komarow et Transzel vient de paraître. Nous y
signalerons, comme nouvelles, les espèces suivantes : Micro-
sphera Umbihia W. Komarow, Pucca Eremuri W. Kom.,
Puccima plicata W. Kom. et Diaporthe Caragane Jacz.
D’autres espèces méritent également d’être mentionnées,
par exemple Chrysomyxa C assandre Transzel, Cordiceps ophio-
glossoides, Cucurbitaria Caraganæ Karsten, Phragmidium
devastator Sorokine, Melampsora Pirolæ et Tuburcinia trien-
talıs. Le second fascicule est en préparation. Les personnes
désireuses de s’abonner peuvent s'inscrire chez A. de Jac-
zewski, à Montreux, Suisse.
— x —— —
BULLETIN
DE
CHERPIER BOOTS SRE
SOUS LA DIRECTION DE
EUGÈNE AUTRAN
Conservateur de l'Herbier.
Tome III. 1895.
Ce Bulletin renferme des travaux originaux, des notes, etc., de botanique systé-
matique générale. Il forme chaque année un fort volume in-80 de 600 pages
environ avec planches. Il paraît à époques indéterminées.
Les abonnements sont reçus à l'HERBIER BOJSSIER, à CHAMBESY près Genève (Suisse)
OBSERVATION
Les auteurs des travaux insérés dans le Bulletin de ’Herbier Boissier
ont droit gratuitement à trente exemplaires en tirage à part.
Aucune livraison n’est vendue séparément.
BULLETIN
DE
L'HERBIER BOISSIER
SOUS LA DIRECTION DE
EUGÈNE AUTRAN
CONSERVATEUR DE L'HERBIER.
(Chaque Collaborateur est responsable de ses travaux.)
Tome III 1895.
N° 5.
Prix de l’Abonnement
15 FRANCS PAR AN POUR LA SUISSE. — 20 FRANCS PAR AN POUR L'ÉTRANGER.
Les Abonnements sont regus
A L’HERBIER BOISSIER
à CHAMBESY pres Genève (Suisse).
——— ——
GENÈVE er BALE
H. GEORG
PARIS BERLIN
PAUL KLINCKSIECK R. FRIEDLÆNDER & SOHN
52, rue des Écoles. 44, Carlstrasse,
SOMMAIRE DU N° 5. — MAI 1895.
I Pages
l.— N. L. Britton and Anna Murray Vail. — AN
ENUMERATION OF THE PLANTS COLLECTED by M. E.
Penard in Colorado during the summer of 1892......... 197
Il. — G. Rouy. — CONSPECTUS DES ESPÈCES FRANCAISES
| DU GENRE SPERGULARIA Pers. ........... REAL 222
Ill. — Antonio Baldacei. — NOTA SOPRA UNA NUOVA
SPECIE DI ONOSMA ALBANESE (Planche I). ......... 225
IV. — N. Alboff. NOUVELLES CONTRIBUTIONS A LA
FLORE DE LA TRANSCAUCASIE :
1. Une nouvelle Campanule remarquable (Planche IV)........... 228
2. Une nouvelle Gentiane remarquable (Planche V)............. 230
3. Un nouveau genre d’Ombelliferes (Avec gravures) .......... 1293
&. Une nouvelle espèce de Trapa (Planche VI).................. 237
V. — F. Renauld et 3. Cardot. — MOUSSES NOUVELLES
DE L’HERBIER BOISSIER. 1.2: ee a er 240
VI. — C.-J. Forsyth Major et William he x
CRYPTOGAMES DE:KOSU 2 me he 242
VIL — Ph. Paiche.
ROSA ALPESTRIS Rapin .......... 244
APPENDIX No I.
VII. — Société pour l'étude de lu flore franco- helvétique (Société
pour l’ètude de la flore française transformée). 1894.
4me Bulletin ....... LAS Be RN RR I
PLANCHES CONTENUES DANS CETTE, LIVRAISON :
PLANCHE 3. — Onosma Mattirolii A. Baldacci.
Praxcue %. — Campanula mirabilis N. Alboff.
PLANCHE D. — Gentiana paradoæa N. Alboff.
PLANCHE 6. — Trapa Colchica N. Alboff.
N.B. — Les planches 4, 5 et 6 seront jointes à un des fascicules suivants.
gme année, N° G. Mai 1895.
BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER
AN ENUMERATION
OF THE
PLANTS COLLECTED BY M. E. PENARD
IN COLORADO DURING THE SUMMER OF 1892
BY
N. L. BRITTON and Anna MURRAY VAIL!
INTRODUCTION
All the plants included in this list belong to the flora of Colorado, and
to the eastern slope of the Rocky Mountains. A very limited number of
them were gathered at the end of June, 1891, on (he baren ground in the
vieinity of the small mining city of Pueblo, not far from the borders of
New Mexico. The few hours passed in this locality permitted only a
superficial observation of the flora, which is in every case more southern
in character than that of the other parts of Colorado. Sand abounds at
Pueblo, and with it, cacti, yuccas, and in general rough, prickly, and
tough plants. It is probable that the neighbowring gorges are rich in
interesting species.
In June, and later about the beginning of October, we made several
excursions near Colorado Springs (6000 ft.), at the foot of Pike’s Peak.
Here the prairie ends abruptly near the red sandstone of the Rocky
Mountains; and the vegetable species are somewhat intermingled, a
1 The collection here enumerated was submitted to us for determination by
M. Wm Barbey of Valleyres, Vaud (Switzerland).
The sequence of families adopted is that of Engler und Prantl « Naturliche
Pflanzenfamilien » and the nomenclature and forın of citation of authors is in
accordance with the rules formulated by the Botanical Club of the American
Association for the Advancement of Science.
BULL. HERB. BOIss., mai 1895. 15
198 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (2)
portion being mountainous, while the greater number are characteristic
of dry lands and high plateaus. Quite close to Colorado Springs are the
entrances to various cañons, which traverse red sandstone, then granite,
into which we made a number of excursions, that were, however, not
very productive. From the small town of Manitou, celebrated for its
mineral springs and beautiful situation, we made the ascent of Pike’s
Peak (14,150 ft.), which was very interesting from the botanical point of
view. The path follows the mountain torrent, at first in a hot ravine with
luxuriant vegetation, and later enters the granite region, where an
Alpine flora begins to appear. At 10,000 feet (Half-way House) this flora
is entirely mountainous ; at 12,000 feet the pine forest reaches ils
extreme limit and gives place to meadows, on which numerous alpine
species grow. The summit of Pike’s Peak is rocky, yet some plants grow
there among the stones. At the time of our visit (end of June, 1891)
the top was covered with snow.
However, the majority of the species which we have collected come
from the neighborhood of Boulder, a small, thriving town which is the
seat of the State University of Colorado. It lies just at the foot of the
mountains, about 30 miles northwest of Denver. At Boulder itself
(4500 ft.) the flora is still that of a warm climate; but very little above it,
the types become mountainous. Among the numerous excursions which
we made around Boulder, may be mentioned that to the burning rocks of
Flagstaff Hill (6500 ft.?), then to North Boulder Peak (8000 ft.?) and
South Boulder Peak (8500 ft.?), whose summits of red sandstone, rising
vertically above the granite on which they rest, are encircled by lonely
forests. Finally we reached Caribou (10,000 ft.), a small mining village
surrounded by high peaks, of which the principal is Arapahoe (about
14,000 ft.), a black, precipitous rock on which snow could scarcely find a
resting place. During the few days that we camped near Caribou, at the
upper edge of the pine forest, we took quite a number of walks, that
were unfortunately often disturbed by rain, and once by snow. The
surrounding summits are very rich in species characteristic of high
mountains. This is especially true of Bald Mountain (about 13,000 ft.),
from which the view extends toward the east over the immense prairie,
always warm and sunny, and toward (he west, over numerous bare and
lofty peaks, that are as yet but little known. Here, we imagine, there is
a field for excursions, equally interesting and pieturesque, but which,
unfortunately, it was impossible for us to explore.
Geneva (Switzerland), October 17. 1893. Dr Eugene Pexarp.
(3)
590.
460.
468.
466.
465.
463.
462.
467.
1. Usnea barbata var. dasypoga Fr. L. Eur., p. 18; Colorado Springs,
BRITTON AND A. MURRAY VAIL. COLORADO PLANTS. 199
FUNGI
DETERMINED BY
N. Patouillard.
Merulius ambiguus Berk.
North Boulder Peak. 7000 ft.
Exobasidium Vaceinii Vor.
South Boulder Peak. 8000 ft.
Melampsora farinosa (Pers.) Schroöt. Uredospores.
On the leaves of a Salix.
Colorado Springs. 6000 ft.
Chrysomyxa Pirolæ (DC.) Rostr. Uredospores.
On the leaves of Pyrola secunda.
South Boulder Peak. 8000 ft.
Puccinia Menthæ Pers. Urédospores.
On the leaves of Mentha arvensis L. var. Penardi Briquet.
Boulder 5000 ft.
Parodiella grammodes Cooke (Dothidea perisporioides B. et C.).
On the upper face of the leaves of a Leguminose.
Boulder. 5500 ft.
SPECIES MINUS NOTÆ
. Sclerotiurm
Leaves of.....
South Boulder Peak. 6000 ft.
Puccinia
On the leaves of.....
Puccinia
Leaves of.. ..
LICHENES
DETERMINED BY
D' J. Müller Arg.
{>}
6000”, ad Juniperi virginianæ ramos.
2. Cetraria ciliaris Ach. Univ., p. 508; ibidem altitudine 7500-pedali.
200 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (4)
3. Cetraria juniperina var. pinastri Ach. Meth., p. 298; corticola, Flag-
staff Hill, prope Boulder, 7500”.
%. Gyrophora polyphylla Fr. L. Europ., p. 352; Flagstaff Hill, 6000’.
>. Gyrophora erosa Ach. Meth., p. 103; South Boulder Peak, 9000.
6. Cetraria fahlunensis (L.) Schær. Spicileg., p. 255 ; South Boulder Peak,
9000”.
. Parmelia sulcata Tayl. in Mack. Flor. Hibern., p. 145 ; corticola cum
præcedente, ad 7500”.
8. Parmelia soredica Nyl. Parm. exot. n. 1, in Flora 1885; Colorado
Springs, supra Juniperum virgin., 6000”.
9. Parmelia conspersa Ach. Meth., p. 205; Flagstaff Hill, 6000’.
- — var. stenophylla Ach. Meth., p. 206; Cheyenne Mountain, 11,000’.
10. Parmelia adpressa Krplh. L. Glaz., p. 15; Rocky Mountains prope
Caribou, 10,500”.
11. Theloschistes parietinus var. aureolus (Ach.) Müll. Arg. L. Aegypt.,
Suppl. I, n. 8; South Boulder Peak, 9000’.
— — var. lobulatus; Parmelia parietina var. lobulata (FIk.) Schær.
Enum., p. 50; Bald Mountain, 12,500”, supra ossa vetusta Capræ Ibicis.
12. Physcia stellaris var. anthelina Nyl. Scand., p. 111 ; Colorado Springs,
saxicola, ad 6000”.
13. Amphiloma elegans Körb. Syst., p. 110 ; Cheyenne Moutain, ad 11,000”.
— — var. discretum Körb. Par., 48; Flagstaff Hill, 6000’, et prope Ca-
ribou, 410,500’.
14. Candelaria vitellina Mass. Mem., p. 46; Flagstaff Hill, 6000’.
— — var. rosulans; thalli minute placodiales, rosulares, vulgo 1 !/a mm.
lati, fere in crustam conferti, orbiculares, crassiusculi, inciso-lobati, lobuli
crenati ; apothecia et sporæ 8-næ haud differunt, he tamen sepe ambitu
latiores et haud raro distinctissime at tenuissime 1-septatæ sunt. — In Flag-
staff Hill, 6000’, et in montibus prope Boulder, 6000’. Prima fronte speciem
optime distinctam simulat, sed transit.
15 Placodium chrysoleucum Kbr. Syst., p. 118; prope Boulder, 5000’,
ad Flagstaff Hill, 6000”.
16. Placodium melanophthalmum var. opacum; Lecanora chrysoleuca
var. opaca Ach. Univ., p. 411: ad Flagstaff Hill, 6000”, et prope Boulder ad
5000 et 8000 ped.
17. Placodium chlorophanum (Ach.); Lecanora chlorophana Ach. Univ.,
p. 436; Lecanora zanthophana Nyl. L. Boliv., p. 379; Cheyenne Moun-
tains, 44,000”.
18. Placodium citrinum (Tayl.) Müll. Arg. L. B., n. 1414; Colorado
Springs, 6000’, prope Boulder, 5000”.
19. Placodium smaragdulum Müll. Arg. L. Genèv., p. 39; Lecanora cervina
f. smaragdula Nyl. Scand., p. 175: Flagstaff Hill, 6000”.
“1
(5) BRITTON AND A. MURRAY VAIL. COLORADO PLANTS. 201
20. Dimelæna oreina Norm. Conat. præm., p. 20; prope Boulder, 5000’,
Boulder Peak, 9000”.
21. Lecanora cinerea Sommerf. Lapp. p. 99; Flagstaff Hill, 6000”.
22. Lecanora sordida Th. M. Fr. Scand., p. 246; Boulder Peak, 9000”.
23. Rinodina Penardiana Müll. Arg, ; thallus albidus, tenuissimus, subcon-
tinuus, citissime evanescens ; apothecia cire. %/7 mm. lata et minora, juniora
plana, tenuia, adpressa, tenuissime marginata, demnm turgido-convexa et
immarginata et scabridula, obsolete cinereo-suffusa; margo primum extus
cinereus, cito dein nigro-lecideinus et Buelliam simulans; lamina superne
virenti-fusca v. fusca; hypothecium hyalinum; sporæ 8-næ, 2-loculares,
13-15 2 longæ et 7-8 » late. — Proxime accedil ad À. Bischoffii Mass., sed
apothecia vix ac ne vix primum lecanorino-marginata, sporæ paullo minores
et earum dissepimentum tenue nec ad parietes zonali-dilatatum. — Ad saxa
arenacea (non calcarea), Colorado Springs, alt. 6000 ped.
24. Lecidea spilota Fr. L. Eur., p. 297 ; Boulder Peak, 9000’.
25. Lecidea polycarpa Fr. L. Eur., p. 305; Cheyenne Mountain, 11,000”.
26. Lecidea goniophila var. egenea; Lecidella goniophila var. egenea
Krplh. Lichfl. Bay., p. 196; North Boulder Peak, 7000’, Colorado Springs,
6000”.
27. Lecidea sabuletorum (Schreb.) Fr. L. Eur., p. 339; prope Boulder,
9000”.
28. Rhizocarpon Montagnei Kürb. Syst., p. 258; Flagstaff Hill, 6000”.
MUSCI
DETERMINED BY
Elizabeth G. Britton.
449. Astrophyllum orthornynchum (Br. et Sch.) Lindb. Muse. Scand. 13
(1879). Boulder, 5500 ft.
445, 452. Timmia Austriaca Hedw. Spec. Musc. 176, t. 42 (1801). Boulder,
5900 ft.
450. Philonotis fontana (L.) Brid. Bryol. Univ. 2 : 18 (1827). Boulder, 5500 ft.
454, 457. Bryum obconicum (Hübn.) Hornsch.; Br. et Sch. Br. Eu. 4 : 59,
t. 367 (1839). Boulder, 5500 ft.
456. Pohlia, sterile specimens, not determined. Boulder, 5500 ft.
453, 455. Barbula rubella (Hoff.) Mitt. Journ. Linn. Soc. 42: 162 (1869).
Boulder, 5500 ft.
447, 451. Hypnum filicinum L. Sp. Pl. 4125 (1753). Boulder, 5500 ft.
446. Hypnum stellatum Schreb. Spic. Fl. Lips. 92 (1771). Boulder, 5500 ft.
444. Fontinalis neo-mexicana Sulliv. et Lesq. Ic. Musc. Suppl. 76, t. 57
(J. Cardot det.). Caribou, 10,000 ft.
RO
©
RO
BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (6)
FILICES
396. Notholæna Fendleri Kunze, Farnkr. 2: 87, t. 36 (1848-51). Cheyenne
Canon, Colorado Springs, 8000 ft.
401. Cheilanthes Fendleri Hook. Sp. Fil. 2: 103, t. 107 (1858). Flagstaff
Hill, 6000 ft.
395. Cheilanthes gracilis (Fee) Mett. Abh. Senck. Nat. Gesell. 3: (reprint,
36) (1859).
398. Cryptogramma acrostichoides R. Br. Frank. Journ. 767 (1823). North
Boulder Peak, 7500 ft.
400. Cystopteris fragilis (L.) Bernh. Schrader’s Neues Journ. 1 : pt. 2: 27
(1806). Boulder Canon, 7000 ft.
399. Woodsia Oregana DC. Eaton, Can. Nat. 2 : 90 (1865). Boulder Canon,
8000 ft.
397. Woodsia scopulina DC. Eaton, Can. Nat. 2 : 90 (1865). Boulder Canon,
6000 ft.
CONIFERÆ
402. Juniperus Virginiana L. Sp. Pl. 1039 (1753). Flagstaff Hill, 6000 ft.
ALISMACEÆ
481. Sagittaria arifolia Nutt.; J. G. Smith, Ann. Rep. Mo. Bot. Gard. 6 : 6
(1824). Boulder, 5000 ft.
GRAMINEÆ
406. Panicum capillare L. Sp. Pl. 58 (1753). Boulder, 5000 ft.
404. Panicum scoparium Lam. Encycl. 4: 74% (1797). Boulder, 5000 ft.
412. Cenchrus tribuloides L. Sp. PI. 1050 (1753). Colorado Springs, 6000 ft.
407. Agrostis hiemalis (Walt.) B. S. P. Prel. Cat. N. Y. 69 (1888). Boulder,
5000 ft.
408. Bouteloua curtipendula (Michx.) Torr. Emory’s Rep. 153 (1848).
410. Bouteloua oligostachya (Nutt.) Torr.; A. Gray, Man. Ed. 2, 553
(1856). Boulder, 5000 ft.
409. Schedonardus paniculatus (Nutt.) Trelease; Brauner et Cov., Rep.
Geol. Surv. Ark. 1888. Part. 4, 236 (1891). Boulder, 5000 ft.
141. Sieglingia acuminata (Munroe) Kuntze, Rev. Gen. PI. 789 (1891).
Pueblo, 4000 ft.
405. Munroa squarrosa (Nutt.) Torr. Pac. R. R. Rept. 4 : 158 (1856). Sunset
Canon, 5000 ft.
103. Eragrostis major Host, Gram. Austr. 4 : 14, t. 24 (1809). Colorado
Springs, 6000 ft.
(7)
443
AS.
BRITTON AND A. MURRAY VAIL. COLORADO PLANTS, 203
CYPERACEÆ
. Cyperus Schweinitzii Torr. Ann. Lyc. N. Y. 3 : 276 (1836). Boulder,
5000 ft.
COMMELIN ACEÆ
Tradescantia Virginica L. Sp. PI. 288 (1753). Boulder, 5000 ft.
JUNCACEÆ
5. Juncus nodosus megacephalus Torr. Fl. N. Y. 2 : 326 (1843). Boul-
der, 5000 ft.
LILIACEÆ
. Zygadenus elegans Pursh, Fl. Am. Sept. 241 (1814). Caribou, 10,000 ft.
, 420. Allium Geyeri S. Wats. Proc. Am. Acad. 44: 227 (1879) ; Ara-
pahoe, 11,000 ft.; Caribou, 11,000 ft.
. Allium stellatum Ker, Bot. Mag. t. 1576 (1813). Sunset Canon, 6000 ft.
. Calochortus Gunnisoni S. Wats. Bot. King's Exp. 348 (1871). Boulder,
5000 ft.
. Lloydia serotina (L.) Reichenb. F1. Germ. Exe. 102 (1830). Pike’s Peak,
12,000 ft.
. Vagnera racemosa (L.) Morong, Mem. Torr. Club, 5 : 11% (1894). Boul-
der Canon, 7000 ft.
4. Vagnera stellata (L.) Morong, Mem. Torr. Club, 5: 114 (1894) Pike’s
Peak, 8000 ft.
IRIDACEÆ
425. Sisyrinchium Bermudiana L. Sp. PI. 954 (1753). North Boulder Peak,
6000 ft.
ORCHIDACEÆ
430. Habenaria dilatata (Pursh) Hook. Exot. F1. 2 : t. 95 (1825). Caribou,
10,000 ft.
. Habenaria obtusata (Pursh) Richards. Frank. Journ. 750 (1823). Cari-
bou, 10,000 ft.
3. Habenaria Unalaschensis (Spreng.) S. Wats. Proc. Am. Acad. 12: 277
(1876). South Boulder Peak, 8000 ft.
429. Listera convallarioides (Sw.) Torr. Comp. 320 (1826). Caribou,
10,000 ft.
426, 428. Coraliorhiza Corallorhiza (L.) Karst. Deutsch. Fl. 448 (1830-83).
Caribou, 10,000 ft.
204 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (8)
431, 432. Corallorhiza striata Lindl. Gen. et Sp. Orch. 534 (1830-40). North
Boulder Peak, 7000 ft.; South Boulder Peak, 8000 ft.
SALICACEÆ
436. Salix reticulata L. Sp. Pl. 1018 (1753). Arapahoe, 11,500 ft.
BETULACEÆ
437. Betula glandulosa Michx. Fl. Bor. Am. 2 : 180 (1803). Arapahoe,
10,500 ft.
URTICACEÆ
443. Urtica gracilis Ait. Hort. Kew. 3 : 341 (1789). Sunset Canon, 5000 ft.
438. Parietaria Pennsylvanica Muhl.; Willd. Sp. Pl. 4 : 935 (1806). Sunset
Canon, 6000 ft.
SANTALACEÆ
516, 538. Comandra pallida A. DC. Prodr. 14 : 636 (1857). Boulder, 5000 ft. ;
South Boulder Peak, 8000 ft.
POLYGONACEÆ
105. Erigonum annuum Nutt. Trans. Am. Phil. Soc. (IL) 5 : 164 (1833-37).
Colorado Springs, 6000 ft.
934. Eriogonum umbellatum Torr. Ann. Lyc. N. Y. 2 : 241 (1828). Flag-
staff Hill, 6500 ft.
11. Eriogonum, undetermined. Boulder, 5000 ft.
304. Oxyria digyna (L.) Campd. Rum. 155, t. 3, f. 3 (1819). Arapahoe,
11,000 ft.
303, 496. Polygonum bistortoides Pursh, Fl. Am. Sept. 271 (181%). Caribou,
10,000 ft. ; Arapahoe, 11,000 ft.
306. Polygonum Convolvulus L. Sp. PI. 36% (1753). Boulder, 5000 ft.
307. Polygonum Douglasii Greene, Bull. Calif. Acad. 1 : 125 (1885). Boul-
der, 5000 ft.
305. Polygonum Persicaria L. Sp. Pl. 361 (1753). Boulder, 5000 ft.
308. Polygonum viviparum L. Sp. Pl. 360 (1753). Arapahoe, 11,000 ft
CHENOPODIACEÆ
309. Blitum capitatum L. Sp. PI. 4 (1753). Boulder Canon, 6000 ft.
441. Chenopodium Botrys L. Sp. Pl. 219 (1753). Sunset Canon, 5000 ft.
185. Corispermum hyssopifolium L. Sp. Pl. 4 (1753). Colorado Springs,
6000 ft.
(9) BRITTON AND A. MURRAY VAIL. COLORADO PLANTS. 205
AMARANTHACEÆ
501, 502. Amaranthus græcizans L. Sp. PI. 990 (1753). Sunset Canon,
5000 ft.
522. Froelichia gracilis Moq. in DC. Prodr. 13. Part 2, 420 (1849). Boulder,
5000 ft.
NYCTAGINACEZÆ
512. Oxybaphus Bodini Holzinger, Contr. Nat. Herb. 1 : 287, pl. 21 (1893).
Boulder, 5000 ft.
PORTULACEÆ
476. Portulaca oleracea L. Sp. PI. 445 (1753). Boulder, 5000 ft.
550. Claytonia megarrhiza (A. Gray) Parry; S. Wats. Bibl. Index, 1 : 118
(1878).
495, 549. Oreobroma pygmæa (A. Gray) Howell, Erythea, 1 : 33 (1893). Ara-
pahoe, 11,000 ft.
CARYOPHYLLACEÆ
77. Silene acaulis L. Sp. PI. Ed. 2, 603 (1763). Arapahoe, 12,000 ft.
81. Lychnis nuda S. Waits. Bot. King's Exp. 37 (1871). Caribou, 10,000 ft.
88. Saponaria Vaccaria L. Sp. PI. 409 (1753). Boulder, 5000 ft.
82. Alsine longipes (Goldie) Coville, Contr. Nat. Herb. 4 : 70 (1893).
Stellaria longipes Goldie, Edinb. Phil. Journ. 6 : 327 (1822). Caribou,
10,000 ft.
78, 80. Arenaria Sajanensis Willd.; Schlecht. Ges. Naturf. Fr. Berl. Mag. 7 :
200 (1813). Caribou, 10,000 ft.; Arapahoe, 11,000 ft.
83. Arenaria Fendleri A. Gray, Mem. Amer. Acad. 1:43 (1848). Caribou,
10,000 ft.
86. Arenaria macrophylla Hook. Fl. Bor. Amer. 4 : 102, t. 37 (1830)?
Caribou, 10.000 ft.
477. Paronychia Jamesii T. et G. Fl. N. A. 1 : 170 (1838). Boulder,
5000 ft.
543. Paronychia pulvinata A. Gray, Proc. Acad. Phila., 1863, 58 (1863).
Arapahoe, 12,500 ft.
RANUNCULACEZÆ !
30, 31. Caltha leptosepala DC. Syst. 1 : 310 (1818). Pikes Peak, 11,000 ft.;
Caribou, 10,500 ft.
9. Trollius laxus Salisb. Trans. Linn. Soc. 8 : 303 (1807). Arapahoe,
10,500 ft.
1 Delphinium determined by Dr E. Huth.
206 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (10)
8,9. Delphinium Penardi E. Huth n. sp., die Delphinium-Arten der
vereinigten Staaten von Nord-America 10 (1892). Cf. Bulletin de l'Herb.
Boissier, 1 : 335 tab. 16, fig. 2 (1893). Flagstaff Hill, 6000 ft., Boulder,
5000 ft.
6, 7. Delphinium Barbeyi E. Huth in Bull. Herb. Boissier, 1 : 336
tab. 7, fig. 4 (1893).
Syn : D. exaltatum Ait. var. e Barbeyi Huth, Delph. vereinigt. Staat.
N. Amer. i1 (1892). Caribou 10,500 ft.; Arapahoe, 10,000. 3
2. Delphinium tricorne Mchx. « genuinum Huth, die Delph. verein.
St. F. Am. 12 (1892).
Syn. D. aconitifolium Mühlenb.; North Boulder Peak, 7000 ft.
32, 33. Aquilegia coerulea James in Long’s Exped. 2 : 15 (1823). North
Boulder Peak, 7000 ft.; Arapahoe, 11,000 ft.
10. Aconitum Columbianum Nutt.; T. et G. Fl. N. A. 1 : 34 (1838).
Caribou, 10,500 ft.
23. Anemone Canadensis L. Syst. Ed. IH, 3 : App. 231 (1768). North
Boulder Peak, 7000 ft,
22. Anemone cylindrica A. Gray. Ann. Lyc. N. Y. 3 : 221 (1836). North
Boulder Peak, 7000 ft.
21. Anemone multifida Poir. Suppl. Lam. Encycl. 1: 364 (1810). Caribou,
10,000 ft.
19, 20. Pulsatilla hirsutissima (Pursh) Britton, Ann. N. Y. Acad. Sc. 6 :
217 (1891). Caribou, 10,000 ft.
11, 12, 13. Clematis ligusticifolia Nutt.; T. et G. F1. N. A. 1 : 9 (1838).
Boulder, 5009 ft. |
1. Atragene Americana Sims. Bot. Mag. t. 887 (1806). Clematis vertacil-
laris DC. Boulder, 6500 ft.
14. Atragene tenuiloba (A. Gray) Britton.
Clematis alpina var. occidentalis subvar. tenuiloba A. Gray in Newton &
Jenney, Rept. Geol. Black Hills, 531 (1880).
Clematis Pseudoatragene var. subtriternata Kuntze, Verh. Bot. Ver. Prov.
Brandenb. 26 : 160 (188%). Pike’s Peak, 11,000 ft.
3. Ranunculus adoneus A. Gray, Proc. Acad. Phila. 1863, 56 (1863).
Arapahoe, 10,500 ft.
28, 29. Ranunculus Cymbalaria Pursh, Fl. Amer. Sept. 392 (1814).
Boulder; Caribou.
27. Ranunculus Macounii Britton, Trans. N. Y. Acad. Sc. 12 : 2 (1892).
Boulder.
4, 25. Ranunculus pedatifidus J. E. Smith, Rees Cyclop. No 72 (1819).
Caribou
24. Ranunculus sceleratus L. Sp. Pl. 551 (1753). Boulder, 5000 ft.
26. Ranunculus trichophyllus Chaix in Vill. Hist. Pl. Dauph. 1 : 22
(1814). Boulder, 5000 ft.
(11) BRITTON AND A. MURRAY VAIL. COLORADO PLANTS. 207
544. Thalictrum alpinum L. Sp. Pl. 555 (1753). Pike’s Peak, 10,000 ft.
16. Thalictrum Fendleri Engelm.; A. Gray, Mem. Amer. Acad. 1:5
(1848). North Boulder Peak, 7000 ft.
15. Thalictrum purpurascens L. Sp. Pl. 546 (1753). Sunset Canon, 5500 ft.
BERBERIDACEÆ
35. Berberis aquifolium Pursh, Pl. Am. Sept. 219 (1814).
Berberis repens Lindl. Bot. Reg. t. 1176 (1828). Boulder.
PAPAVERACEZÆ
36. Argemone albiflora Hornem. Hort. Havn. 469 (1813-15). Boulder,
5000 ft.
39. Capnoides aureum (Muhl.) Kuntze, Rev. Gen. Pl. I, 14 (1891)? Pike’s
Peak, 10,000 ft.
44. Capnoides montanum (Engelm.) Britton, Mem. Torr. Club, 5 : 166
(1894).
Corydalis aurea var. occidentalis Engelm.; A. Gray, Man. Ed. 5, 62
(1867). Sunset Canon, 6000 ft.
CRUCIFERÆ
54, 55. Thlaspi alpestre L. Sp. Pl. Ed. 2, 903 (1763). Arapahoe, 12,000 ft.
50. Sisymbrium incisum Engelm.; A. Gray, Mem. Amer. Acad. (II) 4 : 8
(1849). Boulder, 5000 ft.
49. Roripa obtusa alpina (S. Wats). Britton.
Nasturtium obtusum var. alpinum S. Wats. Bot. King's Exp. 15 (1871).
Arapahoe, 41,000 ft. This may be a distinct species.
57, 59. Cardamine cordifolia A. Gray, Mem. Amer. Acad. 1: 8 (1848).
Caribou, 10,500 ft.
44. Physaria didymocarpa (Hook.) A. Gray, Gen. 4 : 162 (1848). Boulder
Canon, 5500 ft.
44a. Lesquerella montana (A. Gray) S. Wats. Proc. Amer. Acad. 23 : 251
(1888) ? Boulder Canon, 5300 ft.
46. Draba crassifolia Graham, Edinb. Phil. Journ. 482 (1829). Arapahoe,
11,000 ft.
58. Draba incana L. Sp. Pl. 643 (1753).
47. Draba streptocarpa A. Gray, Am. Journ. Sci. (III) 23 : 242 (1882)?
Arapahoe, 11,000 ft,
43. Draba, specimen immature. Pike’s Peek, 12,500 ft.
45. Draba, specimen immature. Arapahoe, 11,000 ft.
53. Arabis Drummondii A. Gray, Proc. Amer. Acad. 6 : 187 (1863).
Boulder Canon, 5000 ft.
61, 62, 64. Arabis hirsuta (L.) Scop. Fl. Carn. Ed. 2, 2 : 30 (1772).
Caribou 10,000 ft.; Boulder Canon 5500 ft.
136,
132.
135.
142.
152.
447,
BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (12)
. Erysimum asperum DC. Syst. 2 : 505 (1821). Flagstaff Hill, 6000 ft.
. Erysimum pumilum Nutt.; T. et G. Fl. N. A. 1 : 94 (1838). Pike’s
Peak, 10,000 ft.
. Crucifer, indeterminable. Boulder Canon, 7000 ft.
CAPPARIDACEÆ
9, 535. Cleome serrulata Pursh, Fl. Am. Sept. 441 (1814). Boulder, 5000 ft.
. Polanisia graveolens Raf. Amer. Journ. Sc. 1 : 378 (1819). Pueblo,
4000 ft.
CRASSULACEÆ
. Sedum rhodanthum A. Gray, Amer. Journ. .Sc. (I) 33 : 405 (1862).
Caribou, 10,500 ft.
. Sedum roseum (L.) Scop. Fl. Carn. Ed. 2, 326 (1772). Arapahoe
11,000 ft.
SAXIFRAGACEÆ
137, 138, 139. Saxifraga bronchialis L. Sp. Pl. 400 (1753). Arapahoe,
11,000 ft.; Boulder Canon. 8000 ft.; South Boulder Peak, 7000 ft. ; Cari-
bou, 10,000 ft.
3. Saxifraga debilis Engelm. ; A. Gray, Proc. Acad. Phila. 1863, 62 (1863).
Arapahoe, 11,500 ft.
. Saxifraga flagellaris Willd.; Sternb. Rev. Sax. 25, t. 6 (1810). Ara-
pahoe. 11,500 ft.
. Saxifraga Hirculus L. Sp. PI. 402 (1753). Caribou, 11,000.
‚128. Saxifraga punctata L. Sp. Pl. 401 (1753). Arapahoe, 11,000 ft.
. Saxifraga reflexa Hook. Fl. Bor. Am. 1 : 249, tab. 85 (1833). Ara-
pahoe, 11,000 ft.
. Saxifraga chrysantha A. Gray, Proc. Am. Acad. 11 : 83 (1877).
. Heuchera bracteata (Torr.) Ser. in DC. Prodr. 4 : 52 (1830).
. Heuchera Hallii A. Gray, Proc. Acad. Phila. 1863, 62 (1863). Caribou,
10,000 ft.
3. Heuchera parvifolia Nutt.; T.et G. Fl. N. A. 1 : 581 (1840). Pike’s
Peak, 8000 ft.
Mitella pentandra Hook. Bot. Mag. t. 2933 (1830). Caribou, 410,500 ft.
Parnassia fimbriata Koenig, Ann. Bot. 1 : 391 (1805). Caribou, 10,500 ft.
Jamesia Americana T. et G. Fl. N. A.1:593 (1840). Manitou, 7000 ft.
Ribes cereum Dougl. Trans. Hort. Soc. Lond. 7: 512 (1830). Boulder,
5000 ft.
149. Ribes leptanthum A. Gray, Mem. Am. Acad. 4 : 53 (1849). Pike’s
Peak, 11,000 ft.; Caribou, 10,000 ft.
(13) BRITTON AND A. MURRAY VAIL. COLORADO PLANTS. 209
ROSACEÆ !
143, 148, 150, Opulaster monogyna (Torr.) Kuntze, Rev. Gen. PI. 949 (1891).
Boulder Canon, 6000 ft.; Flagstaff Hill, 6000 ft., North Boulder Peak,
8000 ft.
151. Spiræa dumosa Nutt.; Hook. Lond. Journ. Bot. 6 : 217 (1847). South
Boulder Peak, 8000 ft.
140, 141. Amelanchier alnifolia Nutt. Journ. Acad. Phila. 722 (1834).
Boulder, 5500 ft. ; Flagstaff Hill, 6000 ft.
160. Rubus deliciosus James, Long’s Exped. 2 : 193 (1823). Manitou, 7000 ft.
161. Rubus strigosus Michx. Fl. Bor. Am. 4 : 697 (1803). Caribou 10,000 ft.
155, 156, 157. Fragaria Virginiana glauca S. Waits. Bot. King's Exp. 85
(1871). Pike's Peak, 10,000 ft.; North Boulder Peak, 7000 ft.; Caribou
10,000 ft.
166. Potentilla dissecta Pursh, Fl. Am. 355 (1814). Caribou, 10,500 ft.
66, 67. Potentilla fruticosa L. Sp. Pl. 495 (1753). Pike’s Peak, 10,500 ft. ;
Caribou, 10,000 ft.
167. Potentilla Hippiana Lehm. Pug. 2 : 7 (1830). Boulder, 5000 ft.
168. Potentilla millegrana Engelm.; T. et G. Fl. N. A. I. 447 (1840). Boul-
der, 5000 ft.
172. Potentilla scopulorum Greene, Erythea, I : 4 (1893). Pike’s Peak,
10,500 ft.
159. Sibbaldia procumbens L. Sp. Pl. 284 (1753). Arapahoe, 11,000 ft.
169, 170, 171. Geum Rossii Ser. in DC. Prodr. 2: 553 (1825). Arapahoe,
11,500 ft.; Pike’s Peak, 11,500 ft.
144. Cercocarpus parvifolius Nutt.; H. et A. Bot. Beechey, 337 (1841).
Boulder Canon, 5500 ft.
162, 163. Rosa arkansana Porter. veresim. Boulder, 5000 ft. à 6000 ft.
164. Rosa pisocarpa A. Gray. Colorado Springs, 6000 ft.
165. Rosa acicularis Lindl. var. Bourgeauiana Crépin. Boulder Canon,
6000 ft.
145. Kunzia tridentata (Pursh) Spreng. ; Steud. Nomenel. 1 : 669 (1821).
Purshia tridentata DC. Trans. Linn. Soc. 12 : 157 (1818). Boulder
Canon, 6000 ft.
146. Cerasus demissa Nutt.; T. et G. Fl. N. A. 1 : 411 (1840). Manitou,
7500 ft.
153. Cerasus Pensylvanica (L. f.) Loisel. Nouv. Duham. 5: 9 (1812). North
Boulder Peak, 8000 ft.
1 Species of Rosa named by Professor Crépin who writes concerning them from
Brussels, October Ath, 1892 :
« The scanty material of Rosa thus far collected in the Rocky Mountains has
« not yet allowed me to judge of the species of that region; these are only small
« bits of specimens, and put names only with doubt. »
210 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (44)
LEGUMINOSÆ
193, 19%. Thermopsis montana Nutt.: T. et G. Fl. N. A. 1 : 388 (1838).
Caribou, 10,000 ft.
173, 174. Lupinus argenteus Pursh, Fl. Am. Sept. 464 (181%). Caribou,
10,000 ft.
197. Lupinus pusillus Pursh, Fl. Am. Sept. 468 (1814). Peublo, 4000 ft.
186, 189. Trifolium dasyphylium T. et G. Fl. N. A. 1: 315 (1838). Ara-
pahoe, 10,000 ft.; Pike’s Peak, 12,000 ft.
187, 188. Trifolium nanum Torr. Ann. Lyc. N. Y. 1: 35, t. 3 (1824). Pike’s
Peak, 13,000 ft.; Arapahoe, 12,500 ft.
199. Trifolium Parryi A. Gray, Amer. Journ. Sci. (II) 33 : 409 (1862). Ara-
pahoe, 11,000 ft.
176. Psoralea tenuiflora Pursh, Fl. Am. Sept. 475 (1814). Boulder, 5000 ft.
198. Dalea Jamesii (Torr.) T. et G. Fl. N. A. 1 : 308 (1838). Pueblo, 4000 ft.
191. Kuhnistera candida (Michx.) Kuntze, Rev. Gen. Pl. 192 (1891). Boulder,
5000 ft.
190. Kuhnistera purpurea (Vent.) Mac. M. Met. Minn. 329 (1892). Boulder,
5000 ft.
Dalea purpurea Vent. Hort. Cels., t. 40 (1800).
Petalostemon violaceum Michx. Fl. Bor. Am. 2 : 50 (1803).
184. Astragalus adsurgens Pall. Astrag. 40, t. 31 (1800). Boulder Canon,
4000 ft.
180. Astragalus alpinus L. Sp. PI. 760 (1755).
196. Astragalus immature. Pueblo, 4000 ft.
179. Astragalus immature. North Boulder Peak, 7000 ft.
185. Astragalus distortus T. et G. FI. N. A. 1 : 333 (1838). Boulder, 5000 ft.
177. Astragalus multiflorus (Pursh) A. Gray, Proc. Amer. Acad. 6: 226
(186%). South Boulder Peak, 7000 ft.
175. Phaca flexuosa Hook. Fl. Bor. Am. 1 : 140 (1830). Boulder, 5000 ft.
181, 182. Spiesia Lambertii (Pursh) Kuntze, Rev. Gen. Pl. 207 (1891).
Oæylropis Lambertii Pursh, Fl. Am. Sept. 740 (1814). Boulder, 5000 ft.;
Arapahoe, 10,000 ft.
79. Spiesia multiceps (Nutt.) Kuntze, Rev. Gen. Pl. 207 (1891).
Oxytropis multiceps Nutt.; T. et G. Fl. N. A. 1 : 341 (1838). Caribou,
10,000 ft.
178. Vicia truncata Nutt.; T.et G. F1. N. A. 1 : 270 (1838). Boulder, 5000 ft.
GERANIACE A
91. Geranium Fremonti Torr.; A. Gray, Meın. Amer. Acad. 1: 26 (1848).
Boulder, 5600 ft.
95. Geranium pusillum L. Sp. Pl. Ed. 2: 957 (1763). Boulder Canon, 5000 ft.
(15) BRITTON AND A. MURRAY VAIL. COLORADO PLANTS. 241
93, 94. Geranium Richardsonii Fisch. et Mey. Ind. Sem. Petrop. #: 37
(1837). Caribou, 10,000 ft.; Pike’s Peak, 10,500 ft.
OXALIDACEÆ
96. Oxalis stricta L. Sp. PI. 435 (1753). Boulder, 5000 ft.
LINACEÆ
90. Linum Lewisii Pursh, Fl. Am. Sept. 210 (181%).
EUPHORBIACEÆ
506. Croton Texensis (Kl.) Müll. in Arg., DC. Prodr. 15 : pt. 2. 692 (1862).
Pueblo, 4000 ft.
503. Tragia ramosa Torr. Ann. Lyc. N. Y. 2: 245 (1828). Boulder, 5000 ft.
300. Euphorbia marginata Pursh, Fl. Am. Sept. 2 : 607 (1814). Boulder,
5000 ft.
299. Euphorbia montana Engelm. ; Torr. Bot. Mex. Boumd. Surv. 192 (1859).
Manitou, 6000.
301. Euphorbia petaloidea Engelm.; Torr. Bot. Mex. Bound. Surv. 185
(1859). Boulder, 5000 ft.
302. Euphorbia serpyllifolia Pers. Syn. 2 : 14 (1807). Boulder, 5000 ft.
MALVACEZÆ
38. Malveopsis coccinea (Pursh) Kuntze, Rev. Gen. Pl. 171 (1891). Pueblo,
4000 ft.
VIOLACEÆ
72, 74, 75. Viola Canadensis L. Sp. Pl. 936 (1753). Boulder, 5000 ft. ; Bear
Canon, 6000 ft.
70. Viola canina adunca (J. E. Smith) A. Gray, Proc. Amer. Acad. 8: 277
(1868). Caribou, 10,000 ft.
71. Viola blanda Willd. Hort. Berol. 1 : t. 24 (1816). Caribou, 10,000 ft.
76. Calceolaria linearis (Torr.) Kuntze, Rev. Gen. Pl. 1 : 41 (1891). Boul-
der, 5000 ft.
ANACARDIACEÆ
930. Rhus glabra L. Sp. Pl. 265 (1753). Flagstaff Hill, 6000 ft.
101. Rhus radicans L. Sp. PI. 266 (1753). Flagstaff Hill, 7000 ft.
509. Rhus trilobata Nutt.; T.et G. Fl. N. A. 1: 219 (1838). Boulder, 5090 ft.
ACERACEÆ
98, 99, 100. Acer glabrum Torr. Ann. Lyc. N. Y. 2 : 172 (1826). Boulder,
Canon, 6000 ft.; South Boulder Peak, 7500 ft.
212 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (16)
RHAMNACEÆ
480. Ceanothus Fendleri A. Gray, Mem. Amer. Acad. 1 : 29 (1848). Boulder
Canon, 5-6000 ft.
505, 539. Ceanothus ovatus Desf. Hist. Arb. 2: 381 (1809). Boulder, 5000 ft. ;
Flagstaff Hill, 6500 ft.
920. Ceanothus velutinus Dougl.; Hook. Fl. Bor. Amer. 1 : 195, t. 45 (1830).
North Boulder Peak, 7500 ft.
VITACEÆ
97. Vitis vulpina L. Sp. PI. 203 (1753). Boulder Canon, 5500 ft.
LOASACEÆ
519. Mentzelia albicaulis Dougl.; T. et G. Fl. N. A. 1: 534 (1840). Sunset
Canon, 5500 ft.
484, 487, 531. Mentzelia nuda (Pursh) T. et G. Fl. N. Am. 1 : 535 (1840).
Boulder, 5000 ft.; Colorado Springs, 6000 ft.
ONAGRACE A
113. Epilobium anagallidifolium Lam. Encycl. 2 : 376 (1786). Caribou,
10,000 ft.
120. Epilobium angustifolium L. Sp. PI. 347 (1753). Caribou, 10,000 ft.
114, 116, 117. Epilobium Drummondi Haussk. Mon. Epilob. 271 (1884).
Caribou, 10,500 ft.; Boulder, 5000 ft.
118. Epilobium paniculatum Nutt.; T. et G. Fl. N. A. 1 : 490 (1840). Gre-
gory Canon, 6000 ft.
122, 119. Gayophytum ramosissimum T. et G. Fl. N. A. 1: 513 (1840).
Boulder, 5000 ft. ; Caribou, 10,000 ft.
110, 109. CEnothera biennis L. Sp. Pl. 346 (1753). Boulder, 5000 ft. ; Sunset
Canon, 6000 ft.
111. Œnothera cæspitosa Sims, Bot. Mag. t. 1593 (1813). Manitou, 8000 ft.
112. Œnothera pallida Lindl. Bot. Reg. 14 : t. 1142 (1828). Boulder, 5000 ft.
65, 50%. Œnothera serrulata Nutt. Gen. 1 : 246 (1818). Boulder, 5000 ft.
115. Gaura coccinea Pursh, Fl. Am. Sept. 733 (181%). Pueblo, 4000 ft.
540, 541. Circæa alpina L. Sp. PI. 9 (1753). Bear Canon, 6000 ft.
UMBELLIFERÆ
107. Osmorrhiza nuda Torr. Pac. R. R. Rept. 4 : 93 (1857).
106. Aletes acaulis (Torr.) Coult. et Rose, Rev. N. A. Umbel. 126 (1888).
North Boulder Peak, 7000 ft.
108. Oreoxis humilis Raf.; Seringe, Bull. Bot. Soc. Gen. 214 (1830). Pike’s
Peak, 12,000 ft.
(17) BRITTON AND A. MURRAY VAIL. COLORADO PLANTS. 213
103. Sanicula Marylandica L. Sp. Pl. 235 (1753). South Boulder Peak,
8000 ft.
PYROLACEÆ
331. Pyrola minor L. Sp. PI. 396 (1753). Caribou, 10,500 ft.
323. Pyrola secunda L. Sp. PI. 396 (1753). South Boulder Peak, 7000 ft.
230. Pyrola uliginosa Torr. Fl. N. Y. 1: 453, t. 69 (1843). South Boulder
Peak, 7000-8000 ft.
328. Moneses uniflora (L.) A. Gray, Man. 273 (1848).
325, 326. Chimaphila umbellata (L.) Nutt. Gen. 1 : 274 (1818). North Boul-
der Peak, 8000 ft.; South Boulder Peak, 8000 ft.
ERICACEÆ
327. Kalmia glauca Ait. Hort. Kew. 2 : 64, t. 8 (1789). Caribou, 10,000 ft.
324. Arctostaphylos Uva-ursi (L.) Spreng. Syst. 2 : 287 (1825). Pike’s Peak.
10,500 ft.
PRIMULACEÆ
314, 315. Primula angustifolia Torr. Ann. Lyc. N. Y. 1 : 34, t. 3 (1824).
Pike’s Peak, 13,000 ft.; Arapahoe, 12,000 ft.
316. Primula Parryi A. Gray, Amer. Journ. Se. (I) 34: 257 (1862). Caribou,
10,000 ft.
318. Androsace Chamæjasne Willd. Sp. Pl. 1 : 799 (1798). Pike’s Peak,
13,000 ft.
319, 320. Androsace septentrionalis L. Sp. Pl. 142 (1753). Arapahoe,
10,500 ft. ; Pike’s Peak, 10,500 ft.
513. Steironema ciliatum (L.) Raf. Ann. Gen. Phys. 7 : 192 (1820). Boulder,
5000 ft.
313, 321. Dodecatheon pauciflorum Greene, Pittonia, 2 : 72 (1890). Pike’s
Peak, 10,000 ft. ; Boulder Canon, 5500 ft.
GENTIANACEÆ
387, 393. Gentiana acuta Michx. Fl. Bor. Am. 4 : 177 (1803). Caribou.
10,000-10,500 ft.
391. Gentiana frigida Hænke; Jacq. Coll. 2 : 13 (1788). Arapahoe, 12,000 ft.
394. Gentiana humilis Stev. Act. Mosq. 3 : 258 (1812). Pike's Peak,
10,500 ft.
390. Gentiana Parryi Engelm. Trans. St-Louis Acad. 2 : 218, t. 10 (1863).
Caribou, 10,000 ft.
389. Gentiana prostrata Henke; Jacq. Coll. 2 : t. 17, f. 2 (1788). Caribou,
10,500 ft.
392. Pleurogyne rotata (L.) Griseb. Gent. 309 (1839). Caribou, 10,500 ft.
388. Swertia perennis L Sp. PI. 266 (1753). Caribou, 10,000 ft.
BULL. HERB. BOIss., mai 1895. 16
214 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (18)
422. Frasera speciosa Dougl.; Griseb. Gent. 329 (1839). North Boulder
Peak, 6500 ft.
APOCYNACEÆ
546. Apocynum androsæmifolium L. Sp. Pl. 213 (1753). Boulder Canon,
5900 ft.
500, 597. Apocynum cannabinum L. Sp. PI. 213 (1753). Boulder Canon,
6000 ft.; Boulder, 5000 ft.
ASCLEPIADACEÆ
521. Acerates angustifolia (Nutt.) Dec. in DC. Prodr. 8 : 522 (1844).
Boulder, 5000 ft.
515. Asclepias incarnata L. Sp. Pl. 215 (1753).
312. Asclepias speciosa Torr. Ann. Lyc. N. Y. 2 : 218 (1826). Boulder,
5000 ft.
311. Asclepias verticillata pumila A. Gray, Proc. Am. Acad. 12 : 71 (1876).
Boulder, 5000 ft.
CON VOLVULACEÆ
517. Evolvulus Nutallianus R. & S. Synt. 6 : 198 (1820).
E. argenteus Pursh, Fl. Am. Sept: 187 (1814), not. R. Br. Boulder, 5000 ft.
POLEMONIACEZÆ
85. Phlox longifolia Nutt. Journ. Acad. Phila. 7 : 41 (1834). North
Boulder Peak, 7000 ft.
508, 524. Collomia linearis Nutt. Gen. 1 : 126 (1818). Boulder, 5000 ft. ;
Caribou, 10,500 ft.
471, 472, 536. Gilia aggregata (Pursh) Spreng. Syst. 1 : 626 (1825). North
and South Boulder Peaks, 7000-8000 ft. i
84. Gilia inconspicua Dougl. Bot. Mag. t. 2883 (1829). Boulder, 5000 ft.
60. Gilia pinnatifida Nutt.; A. Gray, Proc. Am. Acad. 8 : 276 (1870).
Boulder, 5000 ft.
493, 19%, 495. Polemonium confertum A. Gray, Proc. Acad. Phila. 1863,
73 (1863). Pike’s Peak, 12,000 ft. ; Arapahoe, 11,000 ft.
386. Polemonium humile Willd.; Roem. et Schult. Syst. 4 : 792 (1819).
Pike’s Peak, 11,000 ft.
384, 385. Polemonium pulchellum Bunge; Ledeb. Fl. Alt. 1 : 233 (1829).
Caribou, 11,000 ft.; Arapahoe, 11,000 ft.
HYDROPHYLLACEÆ
382. Phacelia heterophylla Pursh, Fl. Am. Sept. 4 : 140 (1814). Boulder,
5000 ft.
191,499. Phacelia sericea (Graham) A. Gray, Amer. Journ. Sc. (Il) 34 :
254 (1862). Caribou, 40,000 ft.
(19) BRITTON AND A. MURRAY VAIL. COLORADO PLANTS. 215
BORAGINACEÆ
378, 379. Omphalodes nana (Vill.) A. Gray, Proc. Am. Acad, 20 : 265
(1885). Pike’s Peak, 13,000 ft.; Arapahoe, 12,500 ft.
381. Cryptanthe crassisepala (T. et G.) Greene, Pittonia, 1 : 112 (1887).
Pueblo, 4000 ft.
380. Oreocarya virgata (Porter) Greene, Pittonia, 1 : 58 (1887). Flagstaff
Hill, 6500 ft.
474, 529. Mertensia alpina (Torr.) Don, Gard. Diet. 4 : 372 (1838). Pike’s
Peak, 9000 ft.; Arapahoe, 11,000 ft.
367. Lappula floribunda (Lehm.) Greene, Pittonia, 2 : 182 (1819). Boulder,
8000 ft.
383. Onosmodium molle Michx. Fl. Bor. Am. 1 : 133, t. 15 (1803). Boulder,
5000 ft.
473, 518. Lithospermum multiflorum Torr.; S. Wats. Bot. King's Exp.
238 (1871). Manitou, 6000 ft.; Sunset Canon, 6000 ft.
VERBENACEÆ
470. Lippia cuneifolia (Torr.) Steud.; Torr. in Marcy’s Rep. 293, t. 17
(1853). Boulder Canon, 5000 ft.
293. Verbena bracteosa Michx. Fl. Bor. Am. 2 : 43 (1803). Boulder,
5000 ft.
348. Verbena bipinnatifida Nutt. Journ. Acad. Phila. 2 : 123 (1821).
Boulder, 5000 ft.
296. Verbena hastata L. Sp. PI. 20 (1753). Boulder, 5000 ft.
LABIATÆ
297. Mentha arvensis Linn. var. Penardi Briq., var. nov. — Planta 20-35 cm.
alta. Caulis robustus vel mediocris, virescens, præcipue ad angulos breviter
pubescens, rectus, parum ramosus, internodiis mediis 1-4 cm. longis. Folia
ovato-elliptica vel ovato-lanceolata, apice acuta vel breviter acuminata, mar-
ginibus infra medium convexioribus, basi rotundato-umeata, breviter cum
petiolo 2-5 mm. longo aucta, utrinque viridia et glabrescentia, superficie 2,5-5
x1,2-2,5 cm.; nervatio simplex, haud prominula; serratura constans ex
dentibus crebris, confertis, mediocribus, intus rectiusculis, extus undulatis,
culminibus acuminatis vel argutis 0,5-1,5 mm. altis et 2-4 mm. distantibus.
Verticillastri floribundi, pedicellis ad 2 mm. longis parum pubescentibus.
Calix leniter prorsus pubens, tubo 2,5 mm. longo, dentibus triangulari-lan-
ceolatis 0,6-0,8 mm. longis, longius pubescentibus. — Boulder, 5000 ft.
Observatio. — Hæc varietas foliis brevissime petiolulatis et serrature modo
ad var. Schmaitzii Brig. (Fragm. III, p. 20) accedit, a qua facile distinguitur
foliorum nervatione, caulis indumento et calicis dentibus forma diversa bre-
vioribus.
fr
216 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (20)
291. Salvia lanceolata Willd. Enum. 37 (1809). Boulder, 5000 ft.
292, 291. Monarda citriodora Cerv.; Lag. Nov. Gen. et Sp. 2 (1816).
Boulder, 5000 ft.
298. Monarda scabra Beck, Amer. Journ. Sc. 40 : 260 (1826). Boulder,
5000 ft.
295. Dracocephalum parviflorum Nutt. Gen. 2 : 35 (1818). Boulder,
5000 ft.
368. Scutellaria Brittonii Porter, Bull. Torr. Club, 21 : 177 (1894). Pike’s
Peak, 8000 ft.
SOLANACEÆ
375. Physalis lanceolata Michx. Fl. Bor. Am. 1 : 149 (1803). Boulder
Canon, 6000 ft.
377. Physalis lobata Torr. Ann. Lyc. N. Y. 2 : 226 (1826). Boulder, 5000 ft.
376. Solanum rostratum Dunal. Sol. 234, t. 24 (1816). Bouider, 5000 ft.
373. Solanum triflorum Nutt. Gen. 1 : 128 (1818). Boulder, 5000 ft.
SCROPHULARIACEÆ
89. Linaria Canadensis (L.) Dumont-Courset, Bot. Cult. 2 : 96 (1802).
Boulder, 5000 ft.
87. Collinsia parviflora Dougl.; Lindl. Bot. Reg. t. 1802 (1836). North
Boulder Peak, 7500 ft.
523. Pentstemon acuminatus Dougl.; Lindl. Bot. Reg. t. 1285 (1829).
Boulder, 10,000 ft.
526. Pentstemon confertus cœruleo-purpureus A. Gray, Proc. Am.
Acad. 6 : 72 (1861). Caribou, 11,000 ft.
371. Pentstemon glaber Pursh, Fl. Am. Sept. 728 (1814).
370, 542. Pentstemon glaucus Graham, Edinb. Phil. Journ. 348 (1829).
Arapahoe, 9000 ft. ; Caribou, 10,000 ft.
545. Pentstemon humilis Nutt.; A. Gray, Proc. Am. Acad. 6 : 69 (1861-62).
Pike’s Peak, 8000 ft.
372. Chionophila Jamesii Benth. in DC. Prodr. 10 : 331 (1846). Arapahoe,
12,500 ft.
352, 353, 365. Mimulus Jamesii T. et G.; Benth. in DC. Prodr. 10 : 374
(1846). Boulder, 5000 ft.
357. Mimulus floribundus Dougl.; Lindl. Bot. Reg. t. 1125 (1827).
356. Mimulus guttatus DC. Cat. Hort. Monsp. 127 (1813). Caribou, 10,000 ft.
35%, 355. Mimulus nasutus Greene, Bull. Cal. Acad. 4 : 112 (4885). Boulder,
6000 ft.
358, 514. Gratiola Virginiana L. Sp. Pl. 17 (1753). Boulder, 5000 ft.
359, 362, 363, 475. Veronica alpina L. Sp. Pl. 11 (1753). Caribou, 10,000-
10,500 ft.
(21) BRITTON AND A. MURRAY YAIL. COLORADO PLANTS. 217
364, 366. Veronica Americana Schwein.; Benth. in DC. Prodr. 10 : 468
(1846). Boulder, 5000 ft. ; Caribou, 10,000 ft.
361. Veronica peregrina L. Sp. Pl. 14 (1753). Caribou, 10,500 ft.
360. Veronica serpyllifolia L. Sp. Pl. 42 (1753). Caribou, 10,000 ft.
497. Synthyris alpina A. Gray, Amer. Journ. Se. (Il) 34 : 251 (1862). Ara-
pahoe, 13,000 ft.
351. Gerardia Besseyana Britton, Mem. Torr. Club, 5 : 295 (1894).
Gerardia tenuifolia var. macrophylla Benth. Comp. Bot. Mag. 1 : 209
(1836). Boulder, 5000 ft.
Named in honor of Professor Charles E. Bessey of Nebraska. The plant is
constantly different from the eastern G. tenuifolia Vahl, maintaining ihe
characters assigned by Bentham and Asa Gray.
482. Castilleia linariæfolia Benth. in DC. Prodr. 10 : 532 (1846). North
Boulder Peak, 7000 ft.
525. Castilleia miniata Dougl.; Hook. Fl. Bor. Am. 2 : 106 (1834). Caribou,
10,000 ft.
369. Pedicularis Groenlandica Retz, Fl. Scand. Ed. 2 : 145 (1795).
Caribou, 10,000 ft.
350. Pedicularis racemosa Dougl.; Hook. Fl. Bor. Am. 2 : 108 (183%).
Caribou, 10,000 ft.
OROBANCHACEÆ
319. Anoplanthus fasciculatus (Nutt.) Walp. Rep. 3 : 480 (1844-15).
Boulder, 5000 ft.
PLANTAGINACE A
347. Plantago Purshii R. & S. Syst. 3 : 120 (1818). Boulder, 5000 ft.
RUBIACEÆ
338. Galium boreale L. Sp. Pl. 108 (1733). Boulder, 7000 ft.
339. Galium triflorum Michx. Fl. Bor. Am. 1 : 80 (1803). Boulder Canon,
6000 ft.
CAPRIFOLIACEÆ
340. Sambucus melanocarpa A. Gray, Proc. Am. Acad. 19 : 76 (1883).
Caribou, 10,000 ft.
483, 548. Symphoricarpos occidentalis Hook. Fl. Bor. Am. 1 : 285 (1833).
Flagstaff Hill, 6000 ft. ; Boulder, 5500 ft.
510, 537. Symphoricarpos pauciflorus (Robbins) Britton, Mem. Torr. Club,
5: 305 (1894).
S. racemosus var. pauciflorus Robbins, A. Gray, Man. Ed. 5 : 203 (1867).
Boulder, 5000 ft. ; South Boulder Peak, 7000 ft.
218 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER: (22)
344. Linnæa borealis L. Sp. PI. Ed. 2, 880 (1763). South Boulder Peak,
8500 ft.
342, 343. Lonicera involucrata (Richards.) Banks, App. Frank. Journ. 6
(1823). Caribou, 10,000 ft.; Bear Canon, 6000 ft.
ADOXACEÆ
341. Adoxa Moschetellina L. Sp. Pl. 367 (1753). Boulder Canon, 7000 ft.
VALERIANACEZÆ
104, 492, 528. Valeriana edulis Nutt.; T. et G. Fl. N. A. 2: 48 (1841).
Caribou, 10,000 ft. ; Pike’s Peak, 10,000 ft.
336, 337. Valeriana sylvatica Banks, App. Frank. Journ. 11 (1823). Caribou,
10,000 ft.; Pike’s Peak, 10,000 ft.
CUCURBITACEÆ
345. Cucumis Melo L. Sp. Pl. 1011 (1753). Boulder, 5000 ft.
346. Micrampelis lobata (Michx.) Greene, Pittonia, 2 : 128 (1890). Boulder,
5000 ft.
CAMPANULACEZÆ
332. Campanula Parryi A. Gray, Syn. Fl. N. A. 2: Part. 1, 395 (1886).
Above Caribou, 8000 ft.
333, 33%. Campanula rotundifolia L. Sp. Pl. 163 (1753). Boulder, 5000 ft.;
Arapahoe, 10,000 ft.
335. Campanula uniflora L. Sp. Pl. 163 (1753). Arapahoe, 13,000 ft.
479. Legouzia Ceptocarpa (Nutt.) Britton, Mem. Torr. Club, 5 : 309 (189%).
Flagstaff Hill, 6000 ft.
478. Lobelia syphilitica L. Sp. Pl. 931 (1753). Boulder, 5000 ft.
COMPOSITE
236. Coleosanthus grandiflora (Nutt.) Kuntze, Rev. Gen. Pl. 328 (1891). Eu-
patorium grandiflorum Hook. Fl. Bor. Am. 2: 26 (1834). Boulder, 5000 ft.
208. Coleosanthus Californica Wrightii (A. Gray) Kuntze, Rev. Gen. PI.
328 (1891). Boulder, 5000 ft.
243. Kuhnia rosmarinifolia Vent. Hort. Cels. t. 91 (1800). Boulder, 5000 ft.
265. Lacinaria punctata (Hook.) Kuntze, Rev. Gen. Pl. 349 (1891). Boulder,
5000 ft.
218. Grindelia squarrosa (Pursh) Dunal in DC. Prodr. 5 : 315 (1836). Boul-
der, 5000 ft.
216, 217. Guttierrezia Sarothræ (Pursh) Britt. et Rusby, Trans. N. Y.
Acad. Sc. Boulder, 5000 ft. ; Colorado Springs, 6000 ft.
225, 244. Chrsyopsis villosa (Pursh) Nutt. Gen. 2 : 151 (1818). Arapahoe,
11,000 ft. ; Boulder, 5000 ft.
(23) BRITTON AND A. MURRAY VAIL. COLORADO PLANTS. 219
212, 213, 214, 215. Aplopappus spinulosus (Pursh) DC. Prodr. 5 : 347
(1836). Boulder, 5000 ft.; Colorado Springs, 6000 ft.
209. Chondrophora nauseosa (Pursh) Britton, Mem. Torr. Club, 5 : 317 (189%).
Chrysocoma nauseosa Pursh, Fl. Am. Sept. 517 (1814).
Chrysocoma graveolens Nutt. Gen. 2 : 136 (1818).
Bigelovia graveolens A. Gray, Proc. Am. Acad. 8 : 644 (1873).
Sunset Canon, 5000 ft.
264. Solidago Missouriensis extraria A. Gray, Proc. Am. Acad. 17 : 195
(1882). Boulder, 5000 ft.
261. Solidago nana Nutt. Trans. Am. Phil. Soc. (I) 7 : 327 (1841). Boulder,
5000 ft.
247, 248. Townsendia grandiflora Nutt. Trans. Am. Phil. Soc. (I) 7 : 306
(1841). Boulder, 6000 ft.
253. Aster Bigelovii A. Gray, Torr. Pac. R. R. Rep. 4 : 97, t. 10 (1857).
Colorado Springs, 6000 ft.
252. Aster canescens viscosus A. Gray, Syn. Fl. I, Part. 2, 206 (188%).
Colorado Springs, 6000 ft.
246. Aster foliaceus apricus A. Gray, Syn. Fl. I : Part. 2, 193 (1884).
Caribou, 10,000 ft.
256, 257. Aster foliaceus Lindl.; DC. Prodr. 5 : 228 (1836). Arapahoe,
10,000 ft.
210. Aster multifiorus Ait. Hort. Kew, 3 : 203 (1789). Sunset Canon, 5500 ft.
250, 251. Aster Pattersoni A. Gray, Proc. Am. Acad. 13 : 272 (1878).
Caribou, 10,000 ft.
255. Aster Porteri A. Gray, Proc. Am. Acad. 16 : 99 (1880). Boulder,
5000 ft.
249. Aster, undetermined. South Boulder Peak, 7000 ft.
258. Erigeron acris debilis A. Gray, Syn. Fl. I : Part. 2, 220 (188%). Ara-
pahoe, 11,000 ft.
242. Erigeron canus A. Gray, Mem. Am. Acad. (II) 4 : 67 (1849). Sunset
Canon, 5500 ft.
238, 259. Erigeron compositus Pursh, Fl. Am. Sept. 535 (181%). North
Boulder Peak, 7500 ft. ; Arapahoe, 12,000 ft.
240. Erigeron flagellaris A. Gray, Mem. Am. Acad. (I) 4 : 69 (1849).
Boulder, 5000 ft.
254. Erigeron ramosus (Walt.) B. S. P. Prel. Cat. Pl. N. Y. 27 (1888).
Boulder, 5000 ft.
260, 269, 270. Erigeron uniflorus L. Sp. PI. 964 (1753). Caribou, 11,000 ft.;
Arapahoe, 14,000 ft.
. 277. Antennaria alpina (L.) Gærtn. Fr. et Sem. 2 : 410 (1791). Arapahoe,
11,000 ft.
281. Antennaria Carpathica (Wahl.) R. Br. Trans. Linn. Soc. 12 : 123
(1818). Arapahoe, 11,000 ft.
220 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (24)
280, 282, 284. Antennaria dioica (L.) Gærtn. Fr. et Sem. 2 : 410, t. 167,
fig. 3 (1791). Arapahoe, 10,500 ft. ; Pike’s Peak, 41,000 ft.; North Boulder
Peak, 7000 ft.
283. Antennaria margaritacea (L.) Hook. Fl. Bor. Am. 1 : 329 (1833).
Boulder Canon, 5500 ft.
279. Gnaphalium Sprengelii Hook. et Arn. Bot. Beechey, 150 (1841).
Boulder, 5000 ft.
278. Gnaphalium Wrightii A. Gray, Proc. Am. Acad. 17 : 214 (1882).
Boulder, 5000 ft.
239. Melampodium cinereum DC. Prodr. 5 : 518 (1836). Pueblo, 4000 ft.
490. Iva axillaris Pursh, Fl. Am. Sept. 743 (1814). Boulder, 5000 ft.
439. Iva xanthiifolia (Fresen.) Nutt. Trans. Am. Phil. Soc. (I) 7 : 347
(1844). Sunset Canon, 5000 ft.
442, 489. Ambrosia psilostachya DC. Prodr. 5 : 526 (1836). Boulder,
5500 ft.; Sunset Canon, 5000 ft.
440. Ambrosia trifida integrifolia (Muhl.) T. et G. Fl. N. A. 2 : 290
(1842). Boulder, 5000 ft.
222 Crassina anomala (A. Gray) Kuntze, Rev. Gen. Pl. 331 (1891). Pueblo,
4000 ft.
68. Crassina grandiflora (Nuit.) Kuntze, Rev. Gen. Pl. 331 (1891). Pueblo,
4000 ft.
219, 488. Rudbeckia columnaris Pursh, Fl. Am. Sept. 575 (1814). Boulder,
5000 ft.
221. Helianthus annuus L. Sp. PI. 904 (1753). Boulder, 5000 ft.
205. Helianthus Nuttallii T. et G. Fl. N. A. 2 : 324 (1842). Boulder,
5000 ft.
200. Helianthus petiolaris Nutt. Journ. Acad. Phila., 2 : 445 (1821). Colo-
rado Springs, 6000 ft.
220. Helianthus pumilus Nutt. Trans. Am. Phil. Soc. (I) 7 : 366 (1844).
Boulder, 5000 ft.
231. Verbesina encelioides (Cav.) A. Gray, Syn. FI. 1 : Part. 2, 288 (1884).
Pueblo, 4000 ft.
202. Thelesperma trifidum (Poir.) Britton, Trans. N. Y. Acad. Sei. 9 : 182
(1890). Colorado Springs, 6000 ft.
204. Thelesperma gracile (Torr.) A. Gray, Kew Journ. Bot. 1 : 252
(1849). Boulder, 5000 ft.
211. Bidens tenuisecta A. Gray, Mem. Am. Acad (II) 4. 86 (1849). Colorado
Springs, 6000 ft.
201. Bahia dissecta (A. Gray) Britton, Trans. N. Y. Acad. Sc. 8 : 68 (1889).
No locality given.
226. Actinella acaulis Nutt. Gen. = : 173 (1818). No locality given.
227. Actinella grandiflora T. et G. Bost. Journ. Nat. Hist. 5 : 119 (1847).
No locality given.
(25) BRITTON AND A. MURRAY VAIL. COLORADO PLANTS. 221
230. Gaillardia aristata Pursh, Fl. Am. Sept. 573 (1814). Flagstaff Hill,
6000 ft.
207. Dysodia papposa (Vent.) A. S. Hitchcock, Trans. St. Louis Acad. 5
(1891). Boulder, 5000 ft.
266, 268. Anthemis Cotula L. Sp. Pl. 89% (1753). Boulder, 5000 ft.
267. Achillea Millefolium L. Sp. Pl. 899 (1753). Sunset Canon, 6000 ft.
287. Artemisia dracunculoides Pursh, Fl. Am. Sept. 742 (1814). Boulder,
5000 ft.
286, 288. Artemisia frigida Willd. Sp. Pl. 3: 1838 (1804). Colorado Springs,
6000 ft. ; Boulder, 5000 ft.
237, 285. Artemisia Ludoviciana Nutt. Gen. 2 : 143 (1818). Boulder,
5000 ft. ; Colorado Springs, 6000 ft.
289. Artemisia Norvegica Fries, Nov. Suec. 56 (1817). Arapahoe, 11,000 ft.
290. Artemisia scopulorum A. Gray, Proc. Acad. Phila. 66 (1863). Ara-
pahoe, 11,000 ft.
234, 235. Arnica cordifolia Hook. Fl. Bor. Am. 4. 331 (1833). Arapahoe,
10,000 ft.
232. Arnica Parryi A. Gray, Amer. Nat. 8 : 213 (1874). Caribou, 10,500 ft.
273. Senecio canus Hook. Fl. Bor. Am. 1 : 333, t. 116 (1833). Arapahoe,
11,000 ft.
274. Senecio compactus (A. Gray) Rydberg, Mem. Torr. Club, 5 : 342 (189%).
S. aureus var. compactus A. Gray, Pl. Wright. 1: 125 (1852). Flagstaff
Hill, 6000 ft.
223. Senecio crassulus A. Gray, Proc. Am. Acad. 19 : 54 (1883). Caribou,
11,000 ft.
203. Senecio Douglasii DC. Prod. 6: 429 (1837). Boulder, 5000 ft.
276. Senecio eremophilus Richards. App. Frank. Journ. 31 (1823). Caribou,
10,000 ft.
228. Senecio Fendleri A. Gray, Mem. Am. Acad. (I). 4 : 108 (1849).
Caribou, 10,000 ft.
272. Senecio Fremontii T. et G. Fl. N. A. 2 : 445 (1843). Arapahoe,
11,500 ft.
275. Senecio lugens foliosus A. Gray, in Brewer et Wats., Bot. Cal. 1 : 413
(1876). Caribou, 10,500 ft.
245. Carduus undulatus Nutt. Gen. 2 : 130 (1818). Boulder Canon, 5500 ft.
206, 262. Lactuca pulchella (Pursh) DC. Prodr. 7 : 134 (1838). Boulder,
5000 ft.
271, 486. Lygodesmia juncea (Pursh) Don, Edinb. Phil. Journ. 6 : 305
(1829). Colorado Springs, 6000 ft.
263. Hieracium gracile Hook. Fl. Bor. Am. 1 : 289 (1833). Caribou,
10,000 ft
CONSPECTUS DES ESPÈCES FRANÇAISES
DU
GENRE SPERGULARIA PERS"
PAR
G. ROUY
I.
Graines lisses, toutes ou presque toutes largement ailées
par une membrane blanchâtre-scarieuse. Plantes vivaces.
Tiges nettement ancipitées; pédicelles égalant environ la capsule sub-
globuleuse qui dépasse peu ou point les sépales ovales; graines compri-
mées-triquêtres ; stipules courtes, larges.
S. Azorica Willk.
Tiges plus ou moins anguleuses ; pédicelles 1-2 fois plus longs que la
capsule grosse, ovale-conique, qui dépasse longuement les sépales lan-
céolés ; graines comprimées-pyriformes; slipules longues.
S. marginata Kittel
1 C’est bien à Persoon qu'il faut attribuer le genre Spergularia, car il a créé
ce terme et s’il a (Synopsis, I, p. 504) conservé dans le genre Arenaria les
espèces qu'on a considérées depuis comme des Spergularia, il a eu soin d'ajouter
après leur énumération : « Hæ species aut Spergulis, ab iis enim stylorum
numero tantum differre videntur, associandæ, aut sub peculiari genere, cui
Alsine segetalis L. addi posset, ad Arenariis separandæ, cum quibus seriem haud
naturalem efficiunt. » — C’est donc bien Persoon qui a entrevu le genre Spergu-
laria et a supposé qu'il convenait de le créer. Il n’y a donc pas lieu, par suite,
de donner comme inventeurs de ce genre J. et K. Presl (Flora Cecchica, p. 94),
et c'est ce qu'ont fait, du reste, la plupart des auteurs.
(2) G. ROUY. DU GENRE SPERGULARIA PERS. 223
IL. Graines lisses, presque toutes aptères. mais les 2-3 infé-
rieures au moins ailées, — Plantes bisannuelles ou vivaces.
Fleurs rapprochées en grappes denses, courtes; pédicelles égalant au
plus la longueur de la capsule,
S. urbica Nym.
Fleurs disposées en grappes subunilatérales, läches, allongées; pedi-
celles dépassant la longueur de la capsule.
S. Dillenii Lebel
III. — Graines toutes apteres.
1. Plantes robustes, vivaces, presque entièrement pubescentes-glanduleuses,
à souche épaisse.
Fleurs en cymes pauciflores; sépales plus longs que les pétales et que
la capsule; feuilles très charnues, largement linéaires, disposées en fasci-
cules très rapprochés, presque imbriquees; stipules lancéolées, grandes,
rapprochées.
S. macrorhiza G. et G.
Fleurs en grappes lâches; sépales égalant les pétales et plus courts
que la capsule; feuilles charnues, linéaires, non imbriquées et souvent
même plus courtes que les mérithalles; stipules courtes, triangulaires.
S. Lebeliana Rouy
(S. rupestris Lebel non Camb. ap. Saint-Hil.)
2. Plantes pérennantes, bisannuelles ou annuelles, dépourvues de souche épaisse,
glabres ou glanduleuses seulement dans la partie florifère.
* Sépales aigus, blancs-scarieux, carenes par une nervure verte saillante.
Plante annuelle, grêle, rameuse-dichotome dès la base, entièrement
glabre; cyme très lâche à rameaux divariqués et à pédicelles capillaires ;
fleurs très petites à sépales une fois plus longs que les pétales.
S. segetalis Fenzl
** Sepales obtus, non carenes.
+ Pédicelles très ténus, filiformes ou capillaires, les inférieurs 2-4 fois
plus longs que les fleurs écartées et disposées en grappes ou cymes
lâches.
1%)
24 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (3)
Rameaux filiformes; fleurs en cymes non ou à peine feuillées à la
base; pédicelles capillaires ; fleurs très petites, globuleuses ; plante
annuelle, très ténue.
S. diandra Heldr.
Rameaux non filiformes; fleurs en grappes feuillées; pédicelles fili-
formes; fleurs et capsules 2-3 fois plus grosses, ovales; plante péren-
nante, assez robuste.
S. longipes Rouy
1 Pédicelles plus épais, les inférieurs égalant au plus 2 fois la longueur
des fleurs plus grosses rapprochées en cymes dichotomes; pétales d'un
tiers plus longs que les sépales ; plante pérennante, assez robuste.
S. Nicæensis Sarato
ft Pédicelles dépassant peu la longueur des fleurs ou plus courts
qu'elles ; fleurs petites en cymes ou grappes courtes; pétales égalant
les sépales ou n’atteignant pas leur longueur.
0. — Pédicelle nettement plus long que la fleur et la capsule; pétales aussi longs que les sépales
ou à peine plus courts; graines d'un brun roux; stipules lancéolées.
S. campestris Aschers.
00. — Pédicelle plus court que la fleur et la capsule ; pétales plus courts
que les sépales.
Fleurs nombreuses, rapprochées en petites cymes denses; graines d’un
brun grisätre; cotylédons accombants: feuilles allongées, linéaires; sti-
pules ternes, subtriangulaires, presque aussi larges à la base que longues.
S. Atheniensis Burnat
Fleurs peu nombreuses, disposées en grappes lâches ou en cymes
laxiflores; graines noires, cotylédons incombants; feuilles ténues, courtes;
stipules argentées, lancéolées.
S. rubra Pers. !
1 Je donnerai les diagnoses, les variétés, la bibliographie, la synonymie, l’ha-
bitat et l’aire géographique de ces différentes plantes dans le tome Ill de la Flore
de France que je publie en collaboration avec M. Foucaud.
225
NOTA SOPRA UNA
NUOVA SPECIE DI ONOSMA ALBANESE
DI
Antonio BALDACCI
Planche III.
Pubblicando la « Rivista erilica della collezione botanica fatta nel 1892
in Albania ! » dovetti lasciare poche lacune. Delle cinque specie notate con
determinazione incompleta, l'Onosma * forma l’oggetto di questa nota. Il
suo abito speciale, il suo modo di sviluppo in cespugli fitti non dotati di
alcuna analogia con le altre specie del genere da me conosciute, mi
avevano fatlo supporre da prineipio che si trattasse di tutt’altra Borra-
ginea che di un Onosma. Ebbi perd a ricredermi coll’ esame delle nucule;
ma, memore di un’ osservazione del nostro grande Bertoloni? e di
un’ aggiunta di Boissier ‘ che esaminö e descrisse per primo un ingente:
numero di specie orientali del genere, volli lasciare tuttavia insoluta la
diagnosi di quel tipo albanese finchè altro e nuovo materiale non mi
fosse giunto.
! Malpighia, Genova. 189%, p. 69 e segg.
? Ibid., p. 283; ed in estratto, pag. 59.
® Bert., Fl. it., Il, p. 329. Caveant tyrones, ne decipiantur a caule simplici,.
vel ramoso, a foliis angustioribus, vel latioribus, a tuberculis strigiferis erebrio-
ribus, vel rarioribus, echinulatis, vel non, ita ut ex lusibus islis condant falsas
species.
# Boiss., Fl. or., IV, p. 179. Species in flora orientali numerosissimæ, inter-
dum quoad characteres difficile limitandæ ; indumenti structura divisionem facile
præbel, sed species nonnullæ quoad tuberculos selarum glabros vel stellatim
pilosos intermediæ sunt.
226 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (2)
Onosma Mattirolii sp. n.
Valde cœspitosum, humile, caulibus simplicibus vel subsimplicibus;
foliis omnibus planis nec revolutis; pilis pedicellorum et calycis accum-
bentibus; pedicellis etiam post anthesim calyce 2-2!/2 brevioribus; brac-
teis calyce gracili longioribus, angustioribus ; nuculis dorso cristatis.
Habitat in Albania centrali. In herbidis descensus m. Tomor Maja
versus pagum Ljubesa! Num. collect. 217 itin. alb. a. 1892.
Præclaro Dri O. Mattirolo in Athenæo bononiensi botanicæ professori
apertissimo animo hanc albanicam speciem dedico.
Onosma cespugliosa di umile sviluppo. Rizomi scuri, lunghi, sottili,
orizzontali. Caule eretto, alto 10-20 cm., semplice o semplicemente rami-
ficato, sottile, piano, coperto di peli semplici o stellati alla base. Foglie
intere; le basilari a rosetta, lineari, subspatolate od ellittico-lanceolate,
più o meno lungamente attenuate alla base, piane, mai revolute, cane-
scenti nelle due pagine per peli esattamente stellati alla base, non 0 poco
ramificati nelle foglie giovani e sul margine della parte attenuata; foglie
cauline Sparse o rade, asterotriche od eterotriche, molto più piccole delle
basilari, sessili, non abbraccianti, otluse o lanceolate, quasi di ugual
Iunghezza sia alla parte media che alla parte alta del caule. Ramificazione
simpodiale, bratteata. Pedicelli ascellari prima e dopo l’antesi, 2-3-4
volte piu corti della foglia alla quale corrispondono, asterotrichi o aplo-
trichi, 2-3 volte piü corüi delle lacinie calicine : dopo l’antesi appressati
all’asse simpodioforo. Fiori non nutanti. Calice profondamente diviso, a
lacinie lanceolate, molto somiglianti alle brattee, strette, acute, divergenti
a maturità del frutto. Corolla tubulosa, gialla, 2-3 volte pit lunga del
calice, fortemente velutina sotto la lente. Stami inseriti verso la metà del
tubo colle antere incluse. Nucule triquetre, gradatamente acutate, crestate
sul dorso, secure, nitidissime.
Con questi caratteri l’Onosma Mattirolii viene sistemata fra le « Aste-
rotrichæ » di Boissier il quale ordinö le numerose specie orientali del
genere a seconda della natura delle setole di cui presentansi ricoperte.
Una tale distinzione, per quanto non risponda sempre alla reallà come
avverti lo stesso Boissier, ha peraltro pregio e valore non indifferente.
% tuttavia indiscutibile che il numero grande di specie di Onosma potrü
ridursi à proporzioni minime.
L’O. stellulatum W. K. e l'O. echioides L. hanno da ritenersi due
eccellenti specie archelipiche, ma esse sono poco conosciute dai sistema-
(3) A. BALDACCI. NUOVA SPECIE DI ONOSMA ALBANESE. 227
tici. La prima, dotata di peli stellati, si estende dal 48° al 30° di latitu-
dine N.: diffusa e variabilissima in Oriente non sembra sorpassare il 5° di
longitudine E. La seconda, dotata di peli semplici, appartiene ad ambiente
più settentrionale, ma invade similmente il dominio della precedente e
da questo, a mio avviso, si originano quelle specie di incerta sede che for-
mano l’ostacolo principale contro la retta interpretazione dei due princi-
pali gruppi Boissieriani. — L’O. Mattiroliü dipende evidentemente dal
l'O. stellulatum, ma il portamento generale, i caratteri delle foglie, del
calice e delle nucule giustificano la fondazione di questa singolare specie
albanese.
(R. Istituto botanico dell’ Universitä di Bologna.)
ma a —
228
NOUVELLES CONTRIBUTIONS
A LA
FLORE DE LA TRANSCAUGASIE
PAR
N. ALBOFF
(Suite)
I. Une nouvelle Campanule remarquable.
Planche IV.
Campanula mirabilis n. sp.
Glabra, radice brevi erassa dauciformi, eaule a collo pyramidatim
ramosissimo ramis patentissimis racemis terminatis, foliis erassis coria-
ceis margine irregulariter dentato-crenatis prætereaque minute et.
crebre spinulosis spinulis pellueidis; foliis radicalibus oblongo-spathu-
latis in petiolum alatum attenuatis, caulinis inferioribus ovato-oblongis
cuneatis mediis oblongo ovatis basi rotundatis, superioribus late ovatis
basi cordiformibus, supremis cordatis, omnibus sessilibus obtusissimis,
racemis ad apicem ramorum simplieibus vel compositis dense 7-10 floris,
peduneulis 1-2 floris floribus parum brevioribus 1-2 foliis diminutis
obsitis; floribus magnis pallide lilaeinis; calyeis turbinati laciniis et,
appendieibus margine erebre pellueido-spinulosis: illis late lanceolatis
obtusiuseulis tubo subduplo longioribus hisce triangulari-lanceolatis
lanceolatisve acutis tubum subaequantibus; corolla speciosa late campa-
nulata ore parce papilloso-puberula ceterum glabra, laciniis ealyeinis
(2) N. ALBOFF. FLORE DE LA TRANSCAUCASIE. 229
2 1/2-3 plo longiore fere ad medium in lobos oblongo-ovatos obtusos
apieulatos 5-fida, capsula valvulis (opereulis) basiliaribus dehiscente,
seminibus oblongo-elliptieis anguste alatis, filamentis ima basi abrupte
dilatatis papilloso-puberulis,, stylo fere ad ‘/; partem 3-fido.
Caulis pedalis erassus, basi 7 mm. diam. Radix 6 em. longa apice
(prope eollum) 18 mm lata. Folia radicalia 10-14 em. longa X 3 em.
lata, caulina inferiora 6-7 em. longa X 3,5 em. lata, superiora 5-4-3 cm.
longa X 3,5-4 em. lata; folia ramea caulinis multo minora : 2-2,5
x 1,5-2 em, vel 2 X 2 em. vel etiam 1x 1 em. Flores 30 mm. longi
ore 30 mm. lati. Calyeis laciniæ 10-13 mm. longæ, ima basi 4-6 mm. latæ.
Appendices 5-6 mm. long.
Planta speciosissima, floræ Abchasiæ regina. Caulis ab ima basi late
pyramidatim ramosissimus plusquam 100-florus. Flores magni pulchri
lilacini. — Species magnifica mirabilis, radice erassa dauciformi, foliis
rigidis pergameis cireumcirca pellueido-spinulosis, ete. insignis. Affini-
tates in flora orbis terrarum contemporaria omnino desunt, in flora
fossili inquirendæ. In sect. Medium Alph. De Candolle collocanda ;
sed inter species hujus sectionis a el. Alph. De Candolle et aliis aucto-
ribus enumeratis nulli proxima. — Certe Campanula est, nee Sym-
phyandra,antheræ enim in floribus junioribus omnino liberæ.
Hab. in Abchasia : ad rupes calcareas jugi Arbika-Akhegæsh
alt. 2100 m., ubi in loco Ashæmpydzh dicto 2 sept. 1894 speeimen uni-
cum florentem reperi (N. Alboff 1894. Exs. n. 258 in herb. Boiss.).
Plante superbe, dont comme beauté je n’ai pas encore rencontré au
Caucase la pareille. Ses tiges peu élevées (à peine d’un pied), ramifiées
depuis leur base, portent au moins 100 grandes fleurs d’un beau lila
pâle, quelquefois avec une nuance pourpre. Elle attire notre atten-
tion d’abord par sa racine charnue en forme de carotte, et par ses
feuilles coriaces, presque parcheminées, pourvues de petites épines dia-
phanes à leur bord. Les feuilles radicales diffèrent considérablement des
caulinaires par leur forme : elles sont oblongues-spathulées, retrécies en
petiole aile, tandis que les dernières sont ovales, ovales-cordiformes ou
cordées, toutes sessiles. Chaque rameau de la plante porte à son extré-
mité un court panicule en forme de grappe, de telle sorte qu’en somme
la plante représente une véritable pyramide de fleurs, dont la base
s'étale sur le terrain. Le calice de la plante est pourvu d’appendices,
c’est pourquoi notre espèce doit être placée dans la section Medium DC.
parmi les Campanules à calice appendiculé (C. Sibirica, speciosa, allia-
ræfolia, ete.). C’est en vain, pourtant, que nous chercherions dans ce
BULL. HERB. BOISS., mai 1895. 17
230 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. a
groupe les espèces qui en sont plus ou moins voisines. Le port de notre
plante est si étrange et s'éloigne tellement de tout ce que nous connais-
sons en fait de Campanules, que nous sommes obligés de la mettre à
part. Du reste, parmi les Campanules, il en est quelques-unes dont la
place ne peut être bien précisée : citons par exemple ©. Vidal des Iles
Açores. En Orient, même, parmi les Campanules décrites par E. Boissier,
il y en a une, ©. Aizoon Boiss. (de la Grèce), à racine napiforme et à
feuilles charnues, rappelant plutôt une Saxifrage et qu’on ne peut que
difficilement faire entrer dans une des sections des Campanula. — C’est
en vain, aussi, que nous chercherions les affinités de notre espèce dans
le genre Symphyandra qu’elle rappelle par son calice appendieule.
D'ailleurs, notre plante est bien une vraie Campanule, car ses antheres
sont tout à fait libres, même dans les fleurs les plus jeunes.
Le port singulier de la plante et sa position isolée dans le genre
Campanula, nous fait supposer que c’est un témoin survivant de la
flore très ancienne éteinte ailleurs depuis longtemps. Son habitat sur
les calcaires parle, il nous semble, en faveur de cette supposition ; ces
derniers, en effet, ont conservé dans la Transcaucasie Occidentale
nombre de représentants de la flore des époques géologiques précé-
dentes.
Chambésy, près Genève, Herbier Boissier, 10 janvier 1895.
I. Une nouvelle Gentiane remarquable.
Planche V.
Gentiana paradoxa n. Sp.
Ad caulem et foliorum margines minutissime scabra, rhizomate brevi
crasso eylindrico verticali subtus fibras paucas crassas edente, collo
stricte multicauli, caulibus basi vaginis foliorum emortuorum vestitis
erectis vel flexuosis lineatis rubellis simplieissimis, foltis in verticillos
dispositis, vertieillis inferioribus et mediis plus minus distantibus su-
28
(4) N. ALBOFF. FLORE DE LA TRANSCAUCASIE. 231
premis valde approximatis omnibus 5-foliatis, foliis linearibus 1-nerviis
basi in vaginam brevem connatis ab inferioribus ad superiora aceres-
centibus, infimis reflexis mediis patentibus supremis erecto-patulis florem
involuerantibus, floribus solitariis raro 2 sessilibus magnitudine eorum
@. Pneumonanthe vel paullo majoribus, calyce rubella membranacea
papilloso scabrida ultra ?/s divisa, laciniis longis auguste linearibus
acutis, sinubus latis horizontaliter truncatis, corolla calyce 1 ‘/2-2-plo
longiore obconica fere ad '/ı partem in lobos ovatos acutissimos fissa
inter lobos plicis in fimbrias dissectis aucta, ovario sessili, stylo distincto
longiuseulo (ovario 3 '/.-plo breviore), stigmatibus linearibus recurvis,
antheris erectis liberis.
Caulis 17-28 em. lougus 1 ‘/2 mm. crassus. Folia ab 8-15 mm. (infima)
ad 40 mm. (suprema) longa; infima 3-2 ‘/2 mm. lata, media 2 mm,
superiora 1 ‘/2-1 mm. lata. Folia inferiora in vaginam altius connata
(vaginis interdum 3-4 mm. longis). Intervalla inter verticillos inferiores
20-15 mm., inter verticillos medios 15-10 mm., inter v. superiores
10-2 mm. Calyx 25-35 mm. longus, tubo 7-11 mm., laciniis 12-30 mm.
longis. Corolla 45-50 mm. longa, ore eireiter 25 mm.lata, lobis 12-13 mm.
longis, 6-7 ‘/2 mm. latis. Ovarium cum stylo 28 mm., stylus 6 mm.
— Corolla glandulis et corona destituta, extus olivaceo-viridis intus
flavida viridi-maeulata, ad plicas et loborum margines pallide eoerulea.
Folia omnino Gal vel Asperul.
Species insignis pulchra distinetissima, Gentianarum hucus cognitarum
nulli proxima. In sectione Preumonanthe Neck. collocanda esse videtur
(flores fere iidem, sed stylus longiuseulus!). An potius sectionem dis-
tinetam format ?— Capsulis etseminibus maturis deficientibus, seetionem
novam creare non audeo.
Hab. in Abchasia: ad rupes calcareas montis Mamdzyshkha, alt.
eireit. 1300-1350 m. (N. Alboff 1894. Exs. N. 275 — 8 speeimina!).
30 Augusto plantam florentem legi.
Notre plante est assurément une des espèces les plus singulières du
genre Gentiana. Les feuilles ne sont pas opposées (comme c’est la règle
chez les Gentiana), mais disposées en verticilles, 5 feuilles à chaque
verticille. Les verticilles sont très rapprochés entre eux et revêtent toute
la tige, depuis sa base jusqu’à son sommet. La grandeur des feuilles
s'accroît de bas en haut. Les feuilles inférieures sont oblongues-linéaires
raccourcies, tandis que les moyennes et les supérieures sont très allon-
gées et étroitement linéaires. Les feuilles supérieures se rapprochent
de la fleur et forment une sorte d’involuere autour d'elle. En consi-
232 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (6)
dérant seulement la tige et les feuilles, il serait impossible de référer
notre plante à ce genre, — elle évoque plutôt l’idée d’un Galium ou
d’un Asperula. Mais il suffit de jeter un coup d’eil sur la fleur, pour se
convaincre que c’est une vraie Gentiane et même pour indiquer approxi-
mativement la section à laquelle elle appartient. Chaque tige de notre
espèce porte ordinairement une seule fleur (rarement deux) d’une
couleur vert olive avec une teinte bleuâtre le long des bords. La corolle
de la fleur possède, dans les interstices entre les lobes, des plis disséqués
en franges très minces — ce qui nous suggère aussitôt l’idée du @. sep-
temfida ou d’autres espèces voisines du groupe Pneumonanthe. Notre
espèce ne peut pourtant rentrer d’une façon absolue dans ce groupe,
son style étant assez long, tandis que le groupe Preumonanthe est
justement caractérisé par des styles très courts. Enfin, dans ce groupe
il n’y a point d'espèce voisine de la notre, ayant les mêmes feuilles
verticillées. Ce dernier caractère est d’une telle importance, que par lui
seul on pourrait créer une section spéciale, nommée, par exemple,
Verticillata. Pourtant, n’ayant pas entre les mains des fruits et des
graines mûres, je n'ose me décider à placer ma plante dans une section
nouvelle; car, sauf ses feuilles verticillées et ses styles assez longs, on
peut la ranger aisément dans la section Preumonanthe.
Les feuilles verticillées se rencontrent dans le genre Gentiana, seule-
ment dans une seule espèce @. verticillata Wedd. des Cordillères de
l'Amérique du Sud, qui appartient, du reste, à un groupe tout à fait
different (Andicola Gries.). G. Herediana Wedd. (du même groupe) à
les feuilles supérieures également verticillées.
Le @. paradoxa est certainement une plante des plus interessantes
des calcaires Colchiques, si riches en types remarquables. Vu la position
tout à fait à part qu'il occupe dans le genre Gentiana, il est hors de
doute pour nous qu'il représente un reste de la flore très ancienne
remontant aux époques géologiques précédentes.
Chambésy, près Genève, Herbier Boissier, 5 avril 1895.
(6) N. ALBOFF. FLORE DE LA TRANSCAUCASIE. 233
II. Un nouveau genre d'Ombelliféres.
Chymsydia n. gen.
Stylopodica conica. Styli longi deflexi stylopodia superantes. Fructus
ovatus a dorso compressus, transverse ellipticus, commissura lata. Juga
secundaria nulla, primaria in alas latas expansa, 3 intermedia inter se
approximata, lateralia 2 a ceteris remota parum latiora. Vittæ in endo-
carpio tenui semini adherente ab exocarpio tandem soluto sit, sub
valleculis solitariæ, addita sæpe hie inde secunda, subjugales solitariæ
vel O, commissurales 2-4; juga vittis 1-3-5 pereursa. Albumen facie
commissurali concavum vel bisuleatum dorso convexum.
Herbæ habitu Agasyllidis vel Tomassiniæ, modice elatæ, papilloso-
scabridæ rarius subglabræ, simplicicaules vel ramosæ. Folia bi- vel tri-
ternatim subpinnato-secta, laciniis majuseulis. Petioli superiores vel
omnes in alas latissimas biauriculatas expansi. Umbellæ compositæ
pauciradiatæ, terminales tantum fertiles. Involuerum et involucellum
nullum. Carpophorum bipartitum. Vittæ sub valleeulis nune solitariæ
nune geminæ. Vittæ sub jugis, in endocarpio quoque sitæ, sæpe adsunt,
et tune vittarum dorsalium numerus valde acereseit (7-10).
Genus prope Angelicam et Tomassiniam, quibus fructuum forma et
habitu approximatur, collocandum. Fructus fere Tomassiniæ, sed minus
compressus, jugis omnibus nee lateralibus tantum alatis subæqualibus
vel lateralibus parum latioribus; vittæ in endocarpio nec in exocarpio
site semini adherentes; semen valde concavum.
A Selino, eui plantam meam Abchasicam (fructubus maturis tune
deficientem) olim adnumeravi, differt habitu omnino alieno, fructu a
dorso magis compresso transverse elliptico nec tereti, vittis in endocarpio
tenuissimo sitis, Jugis erassis subeorticosis vittis pereursis, semine pro-
funde coneavo vel bisulco nunquam plano.
Habitu, foliorum forma et scabritate, præsertim autem petiolis in alas
latissimas membranaceas venosas apice biauriculatas expansis Agasylli-
dem latifoliam Boiss. mirum refert, sed carpellis alatis ab ea diversissi-
mum : albumen tamen ci Agasyllidis simillimum et vittarum dispositio
234 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (7)
ae numerus iidem! Genus insigne, Oenantheas cum Angeliceis et Peuce-
daneis quasi conjungens.
Chymsydia agasylloides n. sp.
Syn. : Selinum Agasylloides N. Alboff dans Bull. de ! Herb. Boiss.
1894, vol. IL, p. 252.
Caule elato suleato glabriuseulo simpliei vel parce ramoso ramis
strietis sepius oppositis; foliis firmis sæpe coriaceis inferioribus longe
petiolatis trisectis segmento terminali longe petiolulato biternatim secto,
lateralibus brevius petiolulatis pinnatisectis laeiniis anguste-oblongo vel
ovato-lanceolatis basi subeuneatis secus rachidem longe decurrentibus
crebre et irregulariter duplieatim dentatis; foliis superioribus inferiori-
bus configuratione similibus sed diminutis biternatim-subtriternatim
sectis, petiolulis subæqualibus laeiniis angustioribus; foliis summis biter-
natis petiolulis abbreviatis; petiolis foliorum superiorum et summorum
in alas latissimas membranaceas purpurascentes venosas apice late biau-
riculatas expansis; umbellis 6-10 radiatis radiis erassis papilloso-scabris ;
umbellulis pluriradiatis; fruetubus junioribus papillis brevissimis obsitis
æqualiter 5-jugis, jugis lateralibus demum latioribus.
Hab. in montibus calcareis Abchasiæ : in jugo Rzybico prope m. Czi-
pshiram, alt. 2200 m. (N. Alboff, 1892); in m. Kutysh, alt. 2600 m.; in
m. Kopeimye, alt. 2200-2300 m. (N. Alboff, 1894. Exs. n° 178).
Ch. agasylloides var. Golchica.
Caule subvertieillatim ramoso apice cum umbellis papilloso-scabrido,
foliis undique hirtello-seabris pinnato bi- vel triternatim sectis laciniis
numerosioribus minoribus angustioribus, petiolis non solum superiori-
bus sed etiam inferioribus in alas expansis.
Umbellæ -radiat&. Fructus (immaturi) jugi evidenter late alati.
Facies omnino Agasyllidis, a qua jugis alatis tantum distinguitur.
Hab. in montibus calcareis Mingreliæ : in pascuis alpinis m. Kwira
(N. Alboff, 1894. Exs. n° 179).
Le nouveau genre que je propose ici représente un type collectif,
assez difficile à placer dans le système des Ombellifères, car il rappelle
à la fois les représentants de divers groupes de cette famille.
Tout d’abord, par son port, il a certainement quelque chose qui rap-
pelle de près les genres Cachrys, Prangos où Ferula : ce sont notam-
(8) N. ALBOFF. FLORE DE LA TRANSCAUCASIE. 239
ment ses tiges rougeätres, épaisses, sillonnées, ramifiées quelquefois en
haut en forme de candélabre, et ses ombrelles, dont les rayons s’epais-
sissent après la fructification.
A. Coupe transversale de la graine: €, cı, ca B. Coupes transversales du mericarpe (a) et de
— du Chymsydia agasylloides, d — du la graine (b, bi, ba, b3) du Agasyllis lati-
Agasyllis latifolia (d'un échantillon du folia (échantillons de l’Abkhasie).
Caucase conservé dans l'Herbier Boissier).
C, Coupes transversales du méricarpe (a. b) et de la graine (c, cı)
du Chymsydia ayasylloides n. gen.
Par la forme de ses feuilles, il nous suggère l’idée d’un Angelica ou
plutôt d’un Tomassinia (T. purpurascens, par ex.), avec lesquels il a
quelque chose de commun par ses fruits, qui sont considérablement
comprimés sur le dos et ont des côtes largement ailees. Par la structure
extérieure du méricarpe, il se place près de Selinum, ayant les côtes
ailées et presque égales entre elles. Mais il s’en éloigne considérablement
_ par ses fruits plus comprimés et surtout par la forme dissemblable de
la graine, aussi bien que par le nombre indefini et la disposition tout
à fait différente des bandelettes, celles-ci étant situées dans l’endocarpe
236 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (9)
très mince et adhérant à la graine et non dans le péricarpe, comme
elles le sont chez Selinum, sans parler déjà de son port, qui n’a rien à
faire avec celui du Selinum.
Mais c’est peut-être d’Agasyllis que notre genre se rapproche le
plus. En effet, Agasyllis a absolument le même port, notamment la
même façon de se ramifier, la même nature de pubescence, presque la
même forme de feuilles et, ce qui est le plus frappant, les mêmes pétioles
largement ailés. Ses fruits diffèrent pourtant nettement de ceux de
notre genre : les côtes s’y étalent à peine, tandis qu’elles sont largement
ailées chez notre plante. D'ailleurs, la forme de la graine est absolument
la même dans tous les deux genres (convexe sur le dos et concave sur la
face commissurale), et la disposition des bandelettes absolument identi-
que. Quant au nombre de bandelettes, il est extrêment variable dans
tous les deux genres.
Or, en considérant tout ce que nous venons de dire, il résulte que
notre genre se rattache plutôt à Agasyllis. Supposons, en effet, que les
côtes de notre genre, au lieu de se développer en ailes, restent rudi-
mentaires : nous voilà arrivés à la forme du fruit de Agasyllis. Je n’hesi-
terais pas à réunir ces deux genres, si je connaissais des autres cas où
les côtes de fruit subissent de pareilles variations dans le même genre.
On peut donc dire que notre genre Chymsydia représente un type
intermédiaire entre plusieurs groupes d’Ombelliferes. Il est, pour ainsi
dire, le point de départ d’où se développèrent, d’un côté, Agasyllıs et
Siler, et de l’autre ies Angeliceæ (Angelica, Archangelica, Levisticum)
et les Peucedaneæ (Ferula, Peucedanum, Tomassinia). Ces parentés
peuvent être représentées par le diagramme suivant :
‚ Selinum (Selineæ).
Angelica Pyramica.
(Cachrydeæ) |
Prangos. Angelica — Archangelica.
& (Angeliceæ).
ÈS
Agasyllis. ——— Chymsydia = Tomassinia
| I | (Peucedaneæ).
| FRE Peucedanum
Siler RN
(OEnantheæ ). Ferula.
1 MM. Bentham et Hooker réunissent Agasyllis et Siler (Gen. Plant. I, 908)
à tort, suivant nous, car l’albumen est toujours concave dans Agasyllıs, tandis
qu'il est plane dans Siler; les bandelettes chez le premier genre sont disposées
(10) N. ALBOFF. FLORE DE LA TRANSCAUCASIE, 237
De jeunes échantillons que j'ai récoltés en Mingrelie, et que je refère
provisoirement, comme variété, à mon Chymsydia agasylloides sont,
par leur apparence extérieure, presque impossibles à distinguer de Aga-
syllis latifolia. Il suffit d'examiner leurs fruits, qui sont largement ailes,
même les plus jeunes, pour se convaincre qu'il s’agit de deux genres
tout à fait différents.
Notre plante rentre dans le nombre des merveilles végétales que nous
réserve la flore calcaire de la Colchide, si riche en types extraordinaires".
Chambésy près Genève, Herbier Boissier, 10 avril 1895.
IV. Une nouvelle espèce de Trapa.
Planche VI.
Trapa Colchica n. sp.
Foliis late subrhombeo-semiorbiculatis coriaceis duris obtuse et irre-
gulariter denticulatis supra glabris subtus tomentosis ; petiolis longis-
simis ad medium inflatis; fructubus turbinato-obeonieis quadricornibus ;
cornubus 2 superioribus horizontaliter porrectis inferioribus 2 reflexis
omnibus in spinas validas pungentes abeuntibus.
Planta omnibus partibus quam 7. natans major. Caules longissimi
superne incrassati. Folia magnitudine eorum 7. bispinosæ Roxb., sed
latiora (3-3 ‘/2 em. longa X 4-6 ‘/2 em. lata), subtus tota pagina plus-
minus tomentosa supra glabra nitentia viridia vel rubescentia, fere
semiorbiculata obtusissima, basi integerrima utrinque oblique truncata,
superne irregulariter grosse dentata dentibus late triangularibus api-
eulis 1-2 terminatis. Fructus magnus (3-5 em. longus) obconicus vel
dans l’endocarpe très mince (et non dans le péricarpe, comme chez Siler !) et
sont ordinairement plus nombreuses et plus petites.
! Comparez l’Amphoricarpus elegans, le Ligusticum Arate, le Geum speciosum,
le Carex Pontica, le Dioscorea Caucasica, ete., publiés par nous dans le Bull. de
l'Herb. Boiss. en 1893 et en 1894.
238 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (A4)
obeonieo-turbinatus peduneulo longiusculo (2 ‘/2 em.) insidens, collo
brevi eylindrico-quadrangulare (4-5 mm. alto, 6-8 mm. diam.) termi-
natus. Cornua crassa mammæformia in spinas validas pungentes apice
glabras longe producta.
Species insignis, a T. natante primo aspectu distinguenda : folia enim
habet majora præsertim latiora fere semiorbiculata nec triangulari-
rhombea, obtuse dentata nec serrata, subtus tota pagina tomentosa nec
glabra vel ad nervos tantum villosa, fructum fere duplo majorem
obconicum cornubus in spinas validissimas produetis.
Hab. in Samurzakania: in lacu Bebey-Isyr prope Apsadzykh (N.
Alboïf, 1894, Exs. n° 128 — plurima specimina).
Ce Trapa constitue une découverte fort intéressante, vu le nombre
assez restreint des Trapa. En effet, nous ne connaissons que les
espèces suivantes : 7° natans L., espèce de l’Europe moyenne, avec sa
variété Verbanensis de Notaris, de l'Italie septentrionale; 7. bispinosa
Roxb., propre aux Indes, au Japon et à la Chine, et 7. Maximowiezu
Korzh., espèce appartenant à la région de l’Amur. Ce dernier est très
voisin de 7. natans ; il n’en difière guère que par ses fruits plus petits;
l’autre, le 7. bispinosa, s’en éloigne considérablement par ses feuilles
tomenteuses en-dessous et ses fruits à deux épines (ce dernier caractère
ne peut pourtant pas être regardé comme essentiel, puisqu'il varie dans
les limites de la même espèce — comparez T. natans var. Verbanensis.
La plante caucasienne tient, pour ainsi dire, le milieu entre 7° natans
et 7. bispinosa. Par son port, la consistance de ses feuilles tomenteuses,
elle rappelle 7. bispinosa, tandis que ses fruits pourvus de quatre
épines le rapprochent de 7. natans. Elle diffère nettement de ces deux
espèces par ses grands fruits à épines très fortes prenant naissance sur
des protubérances en forme de mammelles. — C’est en vain que nous
avons cherché à notre Trapa des affinités parmi les types fossiles. Les
Trapa fossiles appartiennent l’un au type européen (7°. natans var.
tuberculata Heer, des terrains quaternaires du Portugal, dont le dessin
et la description nous ont été aimablement communiqués par M. Chauf-
fat, geologue, de Coimbre), les deux autres au type asiatique (7°. bo-
realis Heer de l’oligocene des régions arctiques et 7. Silesiaca Heer
non Gœpp. de la formation tertiaire du Portugal, dont les dessins m'ont
été obligeamment communiqués par M. le prof. Marion à Marseille).
T. natans var. tuberculata Heer se rapproche plutôt de 7. Maximo-
wiczu par les dimensions de ses fruits, encore plus petits que ceux de
(12) N. ALBOFF. FLORE DE LA TRANSCAUCASIE. 239
T. natans. Il en existe une forme à deux épines (représentée dans
l'échantillon de Melhada), analogue à la variété actuellement vivante
Verbanensis de Not. Quand aux 7°. borealis et T°. Silesiaca, ils possèdent
des fruits à deux longues épines, parfaitement analogues à ceux du
T. bispinosa des Indes.
Les explorations ultérieures démontreront si les caractères distinetifs
de notre Trapa (la forme des feuilles, leur pubescence, les dimensions
des fruits) sont constants ou s'ils subissent une variation. Dans ce
dernier cas, la plante colchique devra être réunie à 7°. natans comme
variété caractéristique. Pour le moment, faute de formes transitoires.
entre elle et 7. natans, je préfère la décrire comme espèce distincte.
Chambésy près Genève, Herbier Boissier, 1er mai 1895.
MOUSSES NOUVELLES DE L'HERBIER BOISSIER
PAR
F. RENAULD et J. CARDOT!
I
Neckera (Urocladium) camptoclada Ren. et Card. sp. nova.
— Dioica. Pendula, mollis, fuscescens vel viridis. Caulis 8-15 em. longus,
flaccidus, flexuosus, irregulariter pinnatus et parce bipinnatus, ramis
patulis vix complanatis, obtusis vel parum attenuatis, siccitate eurvato-
circinatis. Folia patenti-imbricata, vix compressa, caviuseula, siceitate
subundulata, e basi asymmetrica decurrente ovato-lingulata, latissime
et obtuse acuminata vel rotundata, integerrima, marginibus basin ver-
sus reflexis, costa tenui ultra medium evanida; cellulis brevibus, ineras-
satis, superioribus quadratis, mediis ovatis, inferioribus margines versus
parvis, quadratis, seriatis, obseurioribus, juxta costam majoribus, elon-
gatis, sublinearibus. Folia perichætialia interna magna, capsulam supe-
rantia, pallida, strieta, convoluta, oblongo-lanceolata, acuminata, inte-
gerrima, tenuicostata, lineari-reticulata. Capsula immersa, oblonga,
brevissime pedicellata, opereulo rostrato; vaginula paraphysibus elon-
gatis obsita. Exostomii dentes lutescentes, lanceolato-acuminati, granu-
losi, linea divisurali notati, intus alte trabeculati; endostomium valde
imperfectum, e cils irregularibus, pallidis, fugacibus compositum.
Calyptra longe pilosa. Planta mascula ignota.
Hab. : India orientalis : Nepaul (Hutchins; in herb. Boissier, cum
fruct.). Boutan (Determes; comm. fr. Heribaud, specim. ster.).
Espèce voisine des N. uroclada Mitt. de Rangoon et N. fimbriata
Harv. du Népaul. Diffère de la première de ces deux espèces par sa cap-
1 Voir Bull. de l'Herbier Boissier t. II (1895) p. 32.
(2) F. RENAUD ET J. CARDOT. MOUSSES NOUVELLES DE L'HERBIER BOISSIER. 241
sule complètement immergée et très brièvement pédicellée, ses feuilles:
périchétiales allongées, acuminées et ses feuilles caulinaires et raméales
très entières, à cellules plus courtes et plus épaissies. Se distingue du
N. fimbriata par son port très different, ses rameaux eireines à l’état
see, ses feuilles entières, à tissu basilaire marginal formé de nombreuses.
petites cellules carrées et sériées, et enfin par la nervure plus mince,
disparaissant plus loin du sommet. On ne ‘peut pas non plus confondre:
le N. camptoclada avec le N. brachyclada Besch. du Yunnan, qui a un
tout autre port, les feuilles plus dilatées à la base, denticulées au sommet
et le tissu très différent.
Brachythecium subfalcatum Ren. et Card. sp. nova. — Mo-
noicum. Intricate depresso-cæspitosum, lutescenti-viride. Caulis vage
pinnatus, ramis brevibus obtusis subeompressis. Folia laxiuseula, sub-
disticho-patentia et subfalcata, 1,50-1,60 mm. longa, lævia vel parce:
plicata, e basi cordata late ovato- vel oblongo-lanceolata, acumine bre
viuseulo plerumque eurvatulo serrulato, marginibus planis subintegris-
vel remote et obsolete denticulatis, costa ad basin acuminis evanida, cel--
lulis firmis angustis linearibus, alaribus brevioribus obseuris, indistinetis..
Folia perichætalia erecta, oblongo-lanceolata, cuspidata, apice parce-
denticulata, enervia vel obsolete costata. Capsula in pedicello omnino:
lævi, rubello, erassiusculo, 8-12 mm. longo, horizontalis, turgide ovata,
eurvata, opereulo breviter conico. Peristomii dentes aurantii, intus.
dense trabeculati; processus lutescentes, carina hyante, ciliis binis ter-
nisve, brevioribus, sepe plus minus coalescentibus.
Hab. India orientalis : « Birch forest above Näbbi village in Byans,.
13000”. Coll. J. F. Duthie, 11 sept. 1884. Plants of Kumaun, n° 3736 ».
(Herb. Boissier).
Cette espèce rappelle les formes robustes et lâches du B. velutinum
BS., mais s’en distingue au premier abord par son pédicelle lisse. Elle-
ne peut pas être confondue davantage avec le B. erythrorrhizon Sch..
qui est beaucoup moins robuste, avec un port tout différent et des feuilles.
plus longuement et plus finement acuminées et plus vivement dentées.
CRYPTOGAMES DE KOS
PAR
C.-J. FORSYTH MAJOR et William BARBEY
Dans le Bulletin de l’Herbier Boissier vol. Il (189%), p. 404, nous avons
publié une étude sur les phanérogames de l’île de Kos. Aujourd'hui nous
completons ce travail par la liste de quelques mousses et une hépatique
«dont nous avons pu, en novembre 189%, obtenir la détermination de
M. J. Cardot et de M. Stephani qui nous ont obligés avec leur bienveil-
lance accoutumée et pour laquelie nous leur présentons l’expression de
toute notre gratitude.
Ces cryptogames ont tous été recueillis à Kos le 21 avril 1887 par le
docteur Major.
MUSCI
AUCTORE
J. Cardot.
1. Gymnostomum calcareum Nees. Jæger Adumbratio, I, 43.
In umbrosis dirupium septentrionis montis Dikios. No 796.
2. Trichostomum Barbula Schwægr. I, 246.
In umbrosis montis Dikios. No 795 pro parte.
3. Barbula cylindrica Sch. |. c. I, 278 et II, 673.
No 803bis.
%. Grimmia Sardoa De Not. |. c. I, 353.
In umbrosis lapidosis septentrionem spectantibus in monte Dikios. No 794
5. Bartramia stricta Brid. 1. c. I, 534.
No 797.
=
(2) C.-J. FORSYTH MAJOR ET W. BARBEY. CRYPTOGAMES DE KOS. 243
6. Bryum Donianum Grev. Jæger I, 630.
No 796 Kos; No 796 in dirupibus septentrionalibus; No 803 in saxosis;
No 804 in umbrosis summi montis, juxta sacellum Kristos montis Dikios.
7. Pterogonium gracile Sw. |. c. II, 110.
In lapidosis septentrionalibus declivium montis Dikios. No 797.
8. Scheropodium illecebrum Br. et Sch. |. c. II, 409.
In umbrosis diruptis septentrionis montis Dikios. No 795 pro parte.
9. Eurhynchium circinnatum Br. et Sch. |. c. II, 415.
No 795 in Kos: No 795a et 807 forma umbrosa, anomala in umbrosis di-
ruptis summi montis Dikios juxta cænobium Kristos.
10. Rhynchostegium tenellum Dickes. |. c. II, 428.
No 796 et 795a in Kos.
HEPATICÆ
AUCTORE
F. Stephani.
11. Reboulia hemisphærica L.
In umbrosis summi montis Dikios juxta sacellum Kristos 21 aprili. No 809.
Les Jordils, 13 décembre 1894.
ROSA ALPESTRIS RAPIN
NOTICE PRÉSENTÉE A LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE GENÈVE LE 44 MARS 1895
PAR
Ph. PAICHE
Dans son Traité des « Ross hybridæ » publié en 1894, M. Crépin
assimile le Rosa glauca X omissa au R. alpestris Rapin, mais en faisant
suivre ce synonyme d’un point de doute.
En effet, notre savant spécialiste et collègue, après avoir exposé la
question et l’avoir discutée sous toutes ses faces dans un clair et substan-
tiel exposé, arrive à conclure que malgré certaines apparences, la solution
du problème ne peut encore être affirmée.
A mon avis une des meilleures raisons que l’on puisse donner en faveur
de cette manière de voir, à laquelle je me suis rangé jusqu’à maintenant,
est, que si l’on compare le R. glauca X onussa avec les descriptions, soit
de Reuter, soit de Rapin pour le AR. alpestris, on ne tarde pas à se heurter
à de telles contradictions, que ce rapprochement devient bien difficile à
admettre.
Les stations indiquées par Rapin pour son Rosa alpestris sont les sui-
vantes : d’abord la Comballaz, puis les Plans, ces deux stations situées dans
les Alpes vaudoises et enfin le Grand Salève.
Or, si l’on rapproche les exemplaires provenant des Alpes vaudoises
des descriptions précitées, on trouve une telle concordance, qu’il ne peut
rester aucun doute dans l'esprit, que ce sont bien les plantes de ces deux
provenances qui ont dû servir de prototype à Rapin.
D'où provient donc une telle difference dans l'interprétation des textes,
voilà ce qu'il s’agit de rechercher.
M. Crépin écrit que le texte de Rapin étant postérieur à celui de Reuter,
il ne lui inspire pas une enlière confiance; je ne pense pas tout à fait
ainsi, car Reuter en faisant suivre le nom de Rapin de mss. indique bien
(2) P. PAICHE. ROSA ALPESTRIS RAPIN. 245
que ce dernier en lui communiquant sa découverte, lavait accompagnée
d’une note manuscrite, ce qui était du reste dans sa manière de procéder ;
mais au fond, ce fait n’a pas grande importance puisqu'il y a concordance
entre les deux diagnoses.
La grande difficulté à vaincre provient de ce que jusqu'ici on n'a
pu retrouver un seul échantillon récolté par Rapin, provenant du Mont
Salève.
Lorsqu'on examine les échantillons provenant de la Comballaz et des
Plans, on trouve une grande analogie entre ces formes et le Rosa margi-
nata également créé par Rapin, et connu aujour’hui sous le nom de
Glauca X tomentosa.
Cette double ascendance étant acquise, ces formes devront subir les
variations propres aux hybrides, qui, on le sait, se rapprochent presque
toujours de préférence vers l’un ou l’autre des parents.
Cette tendance se manifeste à première vue chez les formes des Alpes
vaudoises en faveur du A. glauca; on peut même presque dire que le fruit
seul, devenu ainsi que son pédicelle hispide glanduleux et son calice à
longs sépales redressés, rappelle le À. tomentosa.
Rapin qui, lui, ne supposait pas cette double ascendance à son R. al-
pestris, était donc dans la logique, lorsqu'il le placa à la suite du R. glauca,
c’est-à-dire comme une des simples variétés de son À. monticola.
Pour la même raison, suivant cette même logique qui lui était propre,
Rapin a cru voir dans la forme se rapprochant davantage de R. tomentosa
une espèce distincte, dont il fit son R. marginata (que d’après M. Crépin
on ne doit pas confondre avec celui de Wallroth) et le placa à la suite et
comme une variété de R. tomentosa.
M. Crépin était alors par conséquent dans le vrai, en disant, qu'avant
1892, il était arrivé à croire que, sous les noms de AR. alpestris et R. mar-
ginata, Rapin avait décrit la même plante, représentée par deux simples
variations.
Mais à cette époque, M. Buser émit l'opinion que le R. alpestris Rap,
était un produit hybride des R. glauca et R. omissa‘. Cette manière de
voir, qui, en l’absence de preuves, ne pouvait reposer sur aucune
base certaine, était cependant assez spécieuse, car, aucun autre Rosier
du Salève, en dehors du R. marginata, ne pouvait mieux se prêter à cette
interpretation, qui devait surtout s'appuyer sur la glabréité et la présence
de glandes sous-foliaires qui caractérisent le R. glauca X omissa.
1 F. Crépin, Rose hyb., p. 76 (72).
BULL. HERB. BOISs., mai 1895. 18
246 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (3)
D'autre part M. Buser pouvait encore s’autoriser du fait que cet hybride
n'ayant encore nulle part été signalé, car c’est en réalité lui qui l’a
retrouvé et reconstitué, devait être la plante décrite par Reuter et Rapin.
M. Crépin oppose à la manière de voir de M. Buser, le fait qu'il a vu
dans l’herbier de Boreau un spécimen florifère de cet hybride envoyé
par Rapin avec cette étiquette : « Rosa... espèce qui se rapproche de AR.
trachyphylla Rau etc... » ?.
Les principaux caractères antagonistes que nous pouvons mettre en
présence, afin de démontrer sans entrer dans trop de détails, que les
formes des Alpes vaudoises, et celle du Mont Salève, appartiennent bien
à deux types différents, sont les suivants :
Le facies général du buisson de Rosa glauca X omissa est absolument
identique à celui de R. omissa, caractère primordial qui, à lui seul, eût
empêché Rapin de le joindre au Glauca; la corolle est rose vif, le pédicelle
ainsi que les sépales sont hispides glanduleux, mais le réceptacle est
glabre; les sépales sont courts, à peine appendiculés et étalés puis re-
courbés sur le fruit et non pas dressés; tandis que Reuter et Rapin donnent
à leur plante des fleurs roses, pédoncule et calice hispides glanduleux,
sépales pinnatiséqués et dressés.
Quant au système glanduleux, ces auteurs indiquent pour R. alpestris :
feuilles doublement dentées, glanduleuses en-dessous dans leur jeunesse,
ou même selon Rapin, souvent parsemées de quelques glandes; contrai-
rement encore au R. glauca X omissa, dont la dentelure des feuilles est
fortement glanduleuse, et les glandes des nervures persistantes jusque
dans la vieillesse.
Quoique cette démonstratlon eût pu paraître suffisante pour trancher
la question en faveur de la première manière de voir de M. Crépin, je
résolus de l’appuyer non seulement au moyen de mes propres exemplaires
provenant du Mont Salève, mais aussi avec ceux de Rapin lui-même pro-
venant des Alpes vaudoises, que je savais exister dans l’herbier Mercier ?
qui fail aujourd’hui partie des collections du Musée des Jordils. En procé-
dant aux recherches nécessaires à ce sujet, je fis alors, au milieu des
richesses inépuisables de l’Herbier Boissier, une singulière découverte.
Dans un petit paquet de Roses douteuses, mises à part par Mercier, je
trouvai en compagnie d’un petit specimen appartenant à R. canina, un
1 F. Crépin, Rose hyb., p. 77 (75).
2 Dr E. Mercier, botaniste suisse, contemporain et ami de Rapin, dont toute la
collection de Roses a été revisée par ce dernier.
(4) P. PAICHE. ROSA ALPESTRIS RAPIN. 247
second petit rameau accompagné d’une étiquette de la main même de
Rapin, ainsi libellée :
Rosa alpestris Rapin cat. Reuter
— monticola var. alpestris Rap. Guide 2e éd.
fol. duplicato serratis glandulosis. Mont Saleve.
Ma premiere pensée fut celle-ci : M. Crépin va être satisfait des recher-
ches de son disciple; mais en examinant l'échantillon, je reconnus avec
stupéfaction, même dans son état incomplet, un Rosa glauca X omissa !
Je me demandai alors si toutes les considérations qui précédent ne
tombaient pas devant cette preuve, et j'allais abandonner cette étude, lors-
qu'après réflexion je résolus de la pousser jusqu’au bout.
Je remarquai d’abord que les beaux exemplaires de Mercier provenant
des Alpes vaudoises portent sur ses propres étiquettes :
Rosa alpestris Rapin
Cat. Reuter. Août 1861 '.
Grâce à cette date heureusement précisée par Mercier, on peut mainte-
nant reconnaitre l’antériorité de cette forme sur la précédente; elle
prouve aussi que, déjà avant cette époque, Rapin avait récolté cette forme
en fleurs et en fruits et qu'il en avait alors écrit la description, l'avait
communiquée à Reuter; puis, plus tard, ayant crü reconnaître sa plante
dans celle du Salève, il lui signala cette nouvelle station qui rentrait dans
le domaine de sa Flore des environs de Genève. Reuter ne put que se
servir des matériaux de Rapin pour son Catalogue, il n’a pas récolté lui-
même la plante: cela est clairement exprimé dans son texte.
L'examen du spécimen provenant du Salève va lui-même nous démon-
trer que les choses ont bien dü se passer ainsi : nous avons devant les
yeux une simple pousse florifère privée de l’axe et de son armature; la
tige stérile indiquant le développement normal des feuilles manque; la
récolte a dû avoir lieu peu après l’anthèse, de sorte que Rapin qui n'avait
plus retrouvé son buisson, ainsi qu'il l’a dit lui-même, n’a pu ni en voir,
ni en décrire la fleur; enfin les réceptacles sont lisses, puis, ainsi qu'il
l'indique lui même sur son étiquette, les dents des feuilles sont composées
glanduleuses.
Il eût donc été matériellement impossible à Rapin d'établir sa diagnose
! Il est important de remarquer ici qu'il n’est pas fait mention du Guide Rapin
qui, ainsi qu'on le sait est postérieur au Cat. Reuter.
248 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER.. (5)
du Rosa alpestris sur la plante du Salève, et n’eüt pu lui servir de type
primitif.
La contradiction à laquelle on voudrait s’arreter est au fond plus appa-
rente que réelle et peut s'expliquer ainsi : il détacha à la main un ou deux
petits bouts afin de les examiner, et ayant constaté des glandes foliaires
et des aiguillons erochus, il les assimila simplement à sa nouvelle espèce,
sans se douter de la confusion qui en pourrait résulter.
Après avoir considéré cette question sous tous ses aspects et en avoir
complete l'historique, on peut aujourd’hui la juger pour entièrement élu-
cidée.
Il ne reste donc plus qu’à en tirer les conclusions que je formulerai
ainsi :
Le terme de AR. alpestris ayant été appliqué à tort par son auteur à deux
espèces distinctes ne doit plus pouvoir subsister.
Les types provenant des Alpes vaudoises devront retourner à leurs
groupes respectifs, tels que M. Crépin les a fixés.
Le type du Salève devra continuer à porter la dénomination de Rosa
glauca > omissa Buser aussi longtemps que l’on n'aura pas acquis la
preuve certaine qu’il est une forme glabre du À. omissa.
TABLEAU DES EXEMPLAIRES PRÉSENTÉS AVEC CETTE NOTICE
TYPES OPPOSÉS
R. glauca X omissa Bus. forma elata. | R. alpestris Rap. glauca X tomentosa.
Pente orientale du Salève. Sic det. Crépin. La Comballaz, août
1861.
R. glauca x omissa Bus. forma aprica. | R. alpestris Rap. glauca Vill. var. :
Sommet du Salève. Sic det. Crépin. De Bovonnaz aux
Plans, août 1861.
R. glauca X tomentosa marginata Rap. | R. alpestris Rap. glauca X omissa. Sic
Mont Saleve. det. Paiche. Mont Saleve, sans date.
si 0 PROMOS ET
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GENERA, SPECIES AND VARIETIES
PLANTS PUBLISHED SINCE 1885
BY
: Josepuine A. CLARK
941 S St. N. W., Washington, D. C.,
US: A.
For REFERENCE BY PERMISSION :
Mr. Eug. AurRAN, Herbier Boissier, Chambesy, Switzerland.
Mr. Frederick V. Covizze, National Herbarium, Washington, D. ©.
Dr. B. L. Ropınson, Gray Herbarium, Cambridge, Mass.
Prof. €. S. Sarcenr, Arnold Arboretum, Jamaica Plain, Mass.
Dr. Wm. Trerease, Missouri Botanie Garden, St. Louis, Mo.
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Conservateur de l’Herbier.
Tome II. 1895.
Ce Bulletin renferme des travaux originaux, des notes, etc., de botanique systé- fi
matique générale. Il forme chaque année un fort vole in-80 de 600 pages
environ avec planches. Il parait à époques indéterminées. NER
OBSERVATION
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SOMMAIRE DU N° 6. — JUIN 1895.
I. — Arthur Bennett. — NOTES ON THE POTAMOGE-
TONES OF THE HERBARIUM BOISSIER. ......... 240
II. — François Crépin. — REMARQUES SUR LE ROSA
OXYODONBoiss. >: 2... ar a ee ER 261
III. — R. von Wettstein. — GLOBULARIACEEN-STUDIEN
(Planche Vilet-une gravure) >. wer 22 ar ee 269
IV. — D' Alfred Chabert. — DE L'EMPLOI POPULAIRE
DES PLANTES SAUVAGES EN SAVOIE (A suivre)... 291
Y.— J. Freyn. — UEBER NEUE UND BEMERKENSWERTHE
ORIENTALISCHE PFLANZENARTEN (Fortsetzung) ..….. 302
YL — R. Chodat. — MATÉRIAUX POUR SERVIR A L’HIS-
TOIRE DES PROTOCOCCOIDÉES (avec une gravure)..... 308
PLANCHE CONTENUE DANS CETTE LIVRAISON :
PLANCHE 7. — R. von Wettstein. — Globülariaceen.
ge année, N° 6, Juin 1895.
D AHIAnnAAn nn nnannnnnnnnnnnnnnn
BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER
NOTES
ON THE
POTAMOGETONES OF THE HERBARIUM BOISSIER
(Herb, Boissier, -— Herb. Barbey-Boissier. — Herb. Reuter et Barbey.)
BY
Arthur BENNETT
The specimens in the three above named Herberia sum up to the large
number of 1148 examples. In all large herberia there is of course a stock
of specimens which are seen in nearly every one consulted, mixed in
various ways with others of much interest. as typical, or authentic spe-
cimens. Thus in the Berlin herberium the specimens of this genus in
Willdenow’s collection are of much interest, in that at Vienna those of
Wulfen, at Munich those of Schreber, in that of M. Casimir de Candolle
a complete series of the species and varieties of the 3 ed. of Röhling’s
Deut. Flora (1823) which were sent by Dr Koch in 182% (this ed. having
been edited by Mertens and Koch) and at the Linnean Society in London,
those of Linneus and Smith.
[t would occupy far too much space to detail too closely the various
specimens contained in the Herb. Boissier, but I propose to make a few
notes on some that seem of interest in the collections.
1. P. natans L. Sp. pl. ed. 1. (1753).
- Since the times when coloratus, polygonifolius, and nalans (seg) were
all considered one species, there seems to have been no definite idea as
to the restriction of the part that Hooker in his Students Brit. Fl. calls
BULL. HERB. BOISS., juin 1895. 19
250 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (2)
« natans proper ». But if that js limited to all specimens with large fruit
and the lamina at the base running down the petiole for a short distance,
and forming a fold, or plicate base, we shall have that which is repre-
sented in the Linnean Herberium itself. In two American species this
plication also takes place (in P. amplifolius Tuck., and P. pulcher Tuck.)
but here the submerged foliage at once seperates them, and in the majo-
rity of cases it may be seperated from the fluitans group by the stipule
which is geneally acute, and long. It will of course occur that there are
poor, and non fruiling specimens that will here to here a mark of doubt
attached to them. It has been said these are better destroyed but that
is not so, it will often oceur that specimens in one coll. will answer
queries in another.
2. P. Oakesianus Robbins in Gray’s Man. N. A. S. ed. 5, p. 485
(1867).
In the Journal of Botany, p. 301 (1890), I referred this doubtfully to
P. Nuttallii Cham. Linnæa 2, 226, 1827. Dr Morong in his Mon. N. Am.
Naid., p. 15, 1893 does not consider, I was justified in so doing, my good
friend ıs no more, and cannot answer me. [ would only suggest the com-
parision of the figures Linnæa t. 6, f. 25, with Dr Morong’s 1. 29, fr.
Unfortunately I have never been able to find Chamisso’s specimen of
N. Nutalli.
3. P. amplifolius Tuckerman in Am. Jour. Sc. and Arts. 2 d. ser.
VI, 225 (1848).
The name a very expressive one of the species. An endemic American
species to which I can add no extension of area to that given by Dr Mo-
Tong.
4. P. pulcher Tuckerman in Am. Jour. Sc. and Arts. st ser. XIV,
38 (1843).
But there is a much fuller description in series 2, vol. 6, 224 (1848).
Another endemic American species, with a more restricted range then
amplifolius, as it has not been discovered in Canada, I have seen it
from Kentucky, and Missouri.
5. P. lonchites Tuckerman in Am. Jour. Sc. and Arts. 2 d. ser. VI,
226 (1848).
In 1849 in the same publication Prof. Tuckerman, considered that his
plant was {00 near the European P. fluitans Roth, and so sunk his name.
In the 3 ed. of Eng. Bot. Syme considered he had identified the Irish plant
(that had been variously named) with Gay’s specimens at Kew of Tucker-
man’s lonchites. Following him (and he further supported his opinion by
en
5
ñ
RER D Lee de a en an
LS
>
= vÉ.
3:
(3) A. BENNETT, POTAMOGETONES OF THE HERBARIUM BOISSIER. 251
«onparison of fruits) I reported the Irish plant to Dr Nyman as lonchites.
There is no reasonable doubt that M. Fryer in correct in referring it
{o the graminifolius of Fries. And in the specimens (from Tuckerman
himself) in the Herb. Boissier, it must be confessed that they are
a good deal in habit take an extreme heterophyllus form. Dr Morong
was uncertain how to place it, only feeling sure that the var he calls
Novæboracæs, was the same as the Necker plant of Dr Tiselius, and
quite believing that Chamisso’s P. americanus Linnæa 2, 226 was the
same.
What I could say about it will be found in the Journal of Botany, 297
(1893).
6. P. fluitans Roth F. Germ. 1, 72, 2, 202 (1788).
The diffieulty with this species is; are there two species (or more) pas-
sing under this name, one a possible hybrid that perfects no fruit (or only
so rarely as to be practickly sterile), and the other that fruits freely and
is represented by Dr Tiselius specimens from the Necker in Germamy,
and Michalet’s Jura specimens. These queries have been answered in
some way by Mr Fryer in Journal of Botany 324 (1890) lc. 273 (1888);
Mr Beeby Journal of Botany 203 (1890) and by myself in Journal of Bo-
tany 295 (1893).
Still there are a number of herberia specimens that do not match
either of these, and the difficulty of whether you have before you a non-
fruiting specimen of the fruiting plant, or only one of the other is great.
Specimens in Herb. Boissier also show a wide difference as to size of
fruit, while the variation in the leaves is not great; while it remains
certain that there are some specimens that it is impossible (at least at
present) to seperate where not in fruit by any other character, yet
when present it decides at once, a good exemple is my P. mexicanus.
Dr Schumann in the Flora Basiliensis Fas. 116 (1894) would consider
that according to habitat, etc., the vegetative organs might be accelerated,
and no fruit produced, while in others the reverse might occur and
fruit be produced; this is of course a difficult idea to combat, as to prove
it otherwise, specimens would need to be taken whence the one was
developed, and planted where it was not, and vica versa.
7. P. occidentalis Sieber (n° 275) ex Cham. Linn. 2, 224 (1827).
Another plant that Chamisso considered distinct refered by Kunth
natans accantillanus En. 3, p. 128; and by Griesbach F. Brit. West Ind.
Islands. 506 (1859) to P. fluitans Roth, comes under the fr. form. As do
many others described by Chamisso le.
292 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (4}
8. P. Vaseyi Robbins in Gray, Man. N. U. J. ed. 5, 485 (1867).
The submerged form only, is contained in the herberium. The rare
flotting and fruiting form was found near Ottawa, Canada, and his spe-
cimens sent to me are the best yet distributed in Europe, but my stock is
exhausted so I am unable to represent it in the collection. A rare and en-
demic N. American species.
In the herberium will be found a list of the species that are not contai-
ned in the collections, as I possess nearly every one of these in my own
collection, I shall at any time be pleased to send these to the Herb. Bois-
sier, for any one who may he studying the genus, only asking that they
shall not be retained longer than neccesary.
9. P. mexicanus Ar. Benn. J. of Botany 289 (1887).
The best example I have seen is contained in the herberium with ex-
cellent fruit, the leaves in this specimen are rather wider than those in
Herb. Mus. Brit; Herb. Berol; or in Herb. Prague; in which it appears.
under the m. s. name of P. peruviana Presl.
10. P. polygonifolius Pour. Act. Toul. 3, 325 (1788).
In the Flora of British India, Sir J. D.Hooker has reverted to the name
P. oblongus Viv. (quoting his Student’s Flora for Pourret’s name). But Vi-
viani’s name appeared in Anal. Bot. 2, 102 (1802) and Frag. H. Ital. 1, t. 2
(1808), and so certainly is not a prior name.
11. P. Claytonii Tuckerman in Am. Jour. Sc. and Arts. 1st ser.
XIV, 38 (1843).
For many years this N. American species bore the above name, but
there are at least {wo certain names that are earlier, it not more. In
1803 Rafinesque described in the Medical Repositary of New-York, se-
veral American species of the genus, and in 1811 he again described.
others in the same work. Much doubt has always existed as to what
plants his names applied, and as no specimens have been discovered
named by him (these he may have lost when he was shipkrecwed off
the U. States coast, and barely escaped with his life) it is diffieult to be
certain in some cases as to what his names apply. However for various.
reasons [ am inclined to think that his P. epipedhydrum (1808) is this.
plant, it so, it will precede all other names. Dr Morong considers that P.
Nuttalvi Cham. (1827) is this species, certainly P. pensylvanicus Cham. on
the next page of Ghamisso’s memoir is the same, as Tuckerman has ini-
tialed «E.T.» to 2 specimens is Willdenow’s Herb. But Wolfgang in
R. & S. Mant. 3 (1827), also named the same plant P. pumilus, but the Lin-
næa slightly preceded the 3rd Mantissa. In addition to the distribution.
-
v
(5) A. BENNETT. POTAMOGETONES OF THE HERBARIUM BOISSIER. 253
given by Dr Morong Mon. p. 18, I have seen specimens from Porto-Rico,
and Jamaica.
13. P. coloratus Horn. in Fl. Dan t. 1449 (1813).
Generally supposed to be restricted to Europe, in the herberium is a
speciman of P. plantagineus Du Croz. var. jamaicensis, Griesb. from Ja-
maica (it has since been gathered on Hog island), which belongs here, it
also oceurs (not quite the type) in Socotro. An Australian plant I once
referred here, I now doubt, and believe it to have been a form of my
P. Cheesemanü.
14. P. alpinus Balb. Mis. Bot. 13 (1804).
A curious specimen which is labelled « P. rufescens Schrad var. » ga-
thered in Colorado. U. S. may be the P. Faxont Morong, which I had sug-
gested might be an hybrid; ie rufescens X Glaytonü, but which Dr Mo-
rong would rather (if an hybrid) consider rufescens X lonchites. The
first specimens Dr M. sent me were very like what such a product should
be if what I suggested; but later specimens certainly rather point to Dr
Mornong’s view.
15. P. heterophyllus Schreber Spic. F. Lips. 21 (1774) var.?
ımyriophyllus Robbins. Is certainly a very odd form of this protean
species, the herberium examples are fairy representive, my own herb.
contains a beautifull set from Dr Morong.
16. P. varians Morong olim. = P. spathulæformis Morong. Mon.
p. 26.
A very interesting plant known only in one spot in Mass. United
States, where it has never been observed to fruit; and in Cambridge
England, where it fruits, but not very feely. Dr Morong coincided in the
opinion of M. Fryer, and myself that there two plants are substantially
identical. What is wanted is that the English plants should be grown in
America, and vica versa, the result would be of much interest both from
the specific point, and from that of the hybrid theory.
17. P. capensis Scheele in herb Buchenau.
I believe this to be the same as P. Thunbergü Cham. Linnæa 2, 221
(1827), P. natans Thunb. Prod. 32 (1794) teste Chamisso le., but not
having seen n. sp. named by Chamisso I cannt affirm it is so. And I have
seen no specimen in fruit of capensis, the plant belongs to a series near
P. indicus Roxb., having the upper leaves natans like, and the lower
lucens like.
17. P. lucens L.
In his Flora of British India, Sir J. D. Hooker under this species
254 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (6)
remarks (leaves) « upper opposite, sometimes floating », I have never
seen specimens of true lucens with floating leaves it is essentially a deep
water form; but as I have seen P. Zizii Roth from India it is probable:
that this was the Indian plant with floating leaves. This seems to me a
line of demarkation difficult to argue away, true lucens will not sur-
vive the drying up of the water it grows in for any length of time,
Zizii will not only survive but grow.
18. P. Gaudichaudii Cham. Linn. 2, 199 (1827).
I feel almost sure that the poor specimen in the herberium is refe-
rable to this species. Chamisso’s material was poor (I have not seen it)
but his description answers very well. Herr Maximowicz ventured to give
it a name « P. tretocarpus » and distributed it as such in his Japanese:
plants. But I pointed out to him that it already possessed three certain.
names; ie P. maliana Miq., P. mucronatus Presl, and P. Wrightü Mo-
rong. I may say here that in the herberium, I have written up fully the:
synonomy of the specimens, and il does not seem needfull to give long.
lists of names here.
20. P. prælongus Wulfen in Roemer Archiv 3, 331 (1805).
A specimen from N. America under this name may be an hybrid with
perfoliatus, it resembles much the P. perfoliatus L. var. Richardsonit
mihi; but is scarcely that, and is certainly not typical prælongus.
21. P. perfoliatus L. var. Richardsonii Art. Benn. in J. of Bo-
tany 25, 1889. This remarkable from of perfoliatus has leaves sometimes
4 !/s inches long, contrary to the ordinary result of increased vegetative
powers, the fruit is larger than is the type, and is so abundantly pro-
duced that it cannot be an hybrid. In the Great Lakes in N. America it
commences to appear, and increases as one goes west, being in many
parts the only form, I have seen no specimens of such forms as the var
macrophyllus Blytt from the eastern parts either of Canada, or the
United States.
22. P. mysticus Morong Coult. Bot. Gaz, 5, 50 (1880).
Known from two stations only in N. America. It is difficult to place this:
under any other species, its nearest ally seems P. perfoliatus.
23. P. crispus L. Sp. pl. ed. 1, 183 (1753).
A specimen from « Deleware » N. America. Prof. Tucherman mentions.
that he has seen in a European herberium such specimens. Dr Morong
considers this introduced to N. America, as none of the old authors name
it, but he has overlooked Pursh’s account. In his Fl. Am. Sept. 120, 1814.
he gives it « Canada to Virginia » and he marks it « v. v. » as having seen
(7) A. BENNETT, POTAMOGETONES OF THE HERBARIUM BOISSIER. 255
a living specimen. The oldest specimen I can find in European herberia
is 1841-2 (Herb. Melvill) gathered near Philadelphia.
25. P. densus L. Sp. pl. ed. 1, 183 (1753).
The herberium contains good oriental specimens which are very rare
in herberia.
26. P. Hillii Morong Coult. Bol. Gaz, 6, 290 (1881).
2 specimens from the prov. of Hupah, China (Dr Henry). Unfortunatly
none of the specimens I have seen from Dr Henry have any fruit, hence
the identification is not quite certain. If correct it is interesting to find a
N. American plant reproduced in central China. Unfortunately at the place
given, Dr Morong’s figure of the fruit of his plant with others of zoster-
folius, and acutifolius are not characteristic; of the last species, the only
good drawing. I have seen of the fruit is Reichenbachs in the Icones,
Neither Chamissos, Fieber’s or Eng. Botany are good.
27. P. pauciflorus Pursh Fl. Am. Sept. 1, 121 (1814).
Dr Morong uses Rafinesque’s name P. foliosus Rafn. Med. Rep. 2 d.
Hex. 354 (1808), « becaue Lamark used pauciflorus as a synonym of P.
densus L. » : I fail to see the reason in this no one ever thinks of reviving
these names, and they are well understood. Specimens of this from the
Sandwich Islands in the herberium are interesting, as the only others
I know of are in the Berlin herberium.
28. P. Friesii Ruprecht Beitr. zur Pflan. Russ. Reichs 4, 43 (1845).
In herberium sub non « P. obtusifolius Met K.» Every herberium I have
seen contains specimens of this species (or. subsp.), but under the most
various names; viz zosterifolius, acutifolius, obtusifolius, compressus, gra-
mineus, etc., etc. It certainly is the least understood of the graminifolius
section of the genus. Good specimens are in the herb De Candolle gat-
hered by Reynier as early as 1821 in Switzerland.
29. P. pusillus L. Sp. pl. ed. 1, 127 (1753).
A species under which very unlike plants are associated, but so protean
are its forms that it seems impossible to limit them at present in any
understandable way.
34. P. gemmiparus (Robbins) Morong. Mon. N. Am. Naid., t. 54,
p. 47 (1893).
This very curious plant requires carefull study in situ. Dr Robbins
refered it to pusillus as a var. with a query. For some remarks on it see
Savageau « Journal de Botanique », 1894.
99. P. Phialæ Post in Bull. Herb. Boiss. I, p. 409 (1893).
I cannot seperate this plant from P. trichoides Cham., except that it is
296 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (8)
a more extreme from perhaps than the v. tuberculosus Reich. Ic. F. G.
et Helv. 7. t. 22, f. 35, and thus towards the fr. of condylocarpus Tausch,
but the central outline of the fr. is differant to Tausch’s plant!.
36. P. Spirillus Tuckerman, Am. Jour. Sc. and Arts. 2 d. ser. VI,
228 (1848). x
American authors seem to have overlooked Barton’s diversifolius Prod.
Fl. Phil. 1815 and Fl. N. Am. t. 84, 37 (1823), of course his name cannot
be used as Rafinesque’s preceded it, but Rafinesque pointed out in the
Monthly Mag. & Crit. Rev. 354 (1817), that his plant was not the same as
Barton’s, and proposed the name dimorphum for it, and I think it must
bear this name. and Tuckerman’s become a synonym.
37. P. hybridus Michx Fl. Am. bor. 1,101 (1803). As in other cases
Dr Morong sinks Michaux’s long known name for that of Rafinesque, is
P. diversifolius Rafn. Med. Rep. 2 d. Hen. 354 (1808) because hybridus
had been used by Thuillier in his Fl. of Paris (1790) (at it was by Pen-
tagna Inst. bot. 2, 289 [1787)).
38. P. javanicus Haskl. Verh. Nat. Nederl. Ind. Soc. Neev. 1, 26
(1856). For full particulars of this species cf. Herr Schinz in J. of
Botany 186 (1891) and Bull. Soc. bot. Suisse, Heft 1, 52 (1891).
39. P. lateralis Morong in Coult. Bot. Gaz. 51 (1880). A little
known species, combining the characters to some extent of the hybridus
pusillus groups. It should he carefully compared with P. Miduhikimo
Makino Ill. Fl. Japan, t. 54, p. 2 (1891).
40. P. Tuckermanii Robbins in Gray’s Man. U. S. A., ed. 2, 434
(1856).
P. confervoides Reich.! Ic. H. G. et. Helv., p. 13 (1845). The peculiar
color, and habit of this species so much like a conferva is remarkable, it
is a rare endemic N. American plant.
12. P. pectinatus L. Sp. pl., ed. 1, 127 (1753).
As with pusillus forms, this species includes many forms variously con-
sidered species, sub-species, varieties, or forms. Dr Schumann in the Flora
Brasiliensis seems to lean to quite a wide species as pectinatus. Many
of the forms require a great deal more study before definite results can be
obtanied. The difference betwen the filiform state of the pl. = pectinatus
of the Linnean herb.! and zosteraceus Fr. seems great.
43. P. latifolius Morong Mon. N. Am. Naid., t. 59, 52 (1893).
Described by Dr Robbins (Bot. of King’s Exp. 40th Parel. 338, 1871) as
a var of pectinatus with a query. This is the most extreme form yet put
under pectinatus, and is very rare; I know only of 3 stations for it; the
u Fer)
sp +?
(9) A. BENNETT. POTAMOGETONES OF THE HERBARIUM BOISSIER. 957
herberium sp. is for «the Huachanea Mts, Pacific coast of America. Hy.
Lemmon and wife. 1882 » ; a station not given by Dr Morong in his Mono-
graph.
44. P. vaginatus Turcz. Bull. soc. nat. Mosc. 27 (1854). For parti-
culars of this species cf. Dr Kihlman in Botaniska Notiser 85 (1887).
2 specimens in the herb. extending its distribution. « Archangel. W.
Hans » and « Labrador. Weitz » both with good fruit, and very characte-
ristic. Placed under pectinatus by Ledebour in Fl. Rossica.
45. P. filiformis Nolte! Nov. Fl. Holst. 20 (1826).
Most European authors use the name P. marinus Linn. In the Linnean
Herberium the specimens named marinus are only pectinatus. The plant
figured Iy Reichenbach in the Icones as the marinus All. is the filiformis
of Nolte. I have seen specimens of the following, which may be referred
with certainly to Noltes plant; P. setaceum Schum, P. capillaceum Mönch
and P. fasciculatis Wolfg which is a small form of. it.
48. P. Robbinsii Oakes in Hovey’s Mag. 7, p. 180 (1841).
One of the rarest fruiting species in the genus, it seems to have been
gathered only three times in that state.
A closely allied species apparantly grows in the great central African
Lakes, but the scraps I have seen, are not sufficient to describe, or. make
anything definite of.
49, P. rivularis Gillot Bull. Soc. Dauph. t. 4 (1887).
According to some American botanists this name would have to be
sunk, as there is a var of rufescens so named by Mert and Koch. Deut.
Fl. 1 (1823). In the herberium one sheet of specimens are not rivularis
at all (although sent by Dr Gillot) but are P. polygonifolius Pour. var.
pseudo-fluitans Syme = P.natans L. v. intermedius Mert. and Koch.
M. Fryer considers that rioularis is with P. lanceolatus Sm. hybrids of
heterophyllus, either with Friesü, or pusillus, cf. J. of Botany 337 (1894).
In another sheet of the herberium I find two specimens which are
without doubt the P. lanceolatus Smith lut the label. I cannot make out
its habitat. « Core, Cressidu. In paludibus, 4, 8, 79. A. Letourneux ». It is
anyhow an interesting discoverey, as we have for some time considered
Smith’s plant an endemic British species.
90. P. Chesemanii Ar. Benn. J. of Botany 66 (1883).
In Australia, N. Zealand, and Tasmania this has been variously named as
P. natans, P. heterophyllus, and P. gramineus; while Mr Kirk calls it
P. natans v. australis (Trans. Auckland Inst. 410, 1883), but the species
has submerged leaves exceedingly by variable in shape, etc.
258 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (10)
51. P. tricarinatus G. Muell. and Ar. Benn. in J. of Botany, 229
(1892).
A rare Australian species that was named « P. tricarinatus » by Baron
v. Mueller some years ago in Herb. Kew. Some of the Australian speci-
mens named nalans belong here, but without fruit it is impossible to de-
cide as to this, P. sulcatus mihi, and P. Tepperi mihi. In these plants
absolutely ripe fruit is a desideratum, as the changes that take place from
the fruit forming of the fruit to maturily are very great, only exceeded by
that peculiar fruited species P. cristatus Regel and Maack, a native of
Ussuria, China, and Japan.
92. P. ochreatus Raoul, Ann. sc. nat. ser. 3, 2, 117 (1844), and
Choix de pl. de la Nouv. Zélande 13, 1. 7 (not 6 as in text) (1846).
ANew Zealand and Australian species, the P. gramineus of R. Brown’s
Prod. Fl. Nov. Holl. 343 (1810), and the obtusifolius of Bentham’s Fl.
Austr. 7, 172 (1878).
D. Schumann in the Fl. Brasiliensis describes a nov. sp. as P. Ulei Sch.
116, 690 (1894) which he compares with Raoul’s species. I have not seen
his specimens.
53. P. nigrescens Fries, Nov. Fl. Suec. Mart. 3, p. 17, 181 (1842).
An original specimen from Lastadius is in the herberium, on which the
species was described by Fries, and which the finder called « P.rufescens
var. foliis longe petiolata ». The subsequent specimens distributed by Fries
under nigrescens were different plants (heterophyllus forms ?), and there
seems no reason to doubt that it was a boreal form of rufescens (alpinus)
as supposed by Lastadius.
Liste des espèces que M. Arthur Bennett n'a pas trouvées dans l’Herbier
Boissier et que le dit herbier serait heureux d'échanger contre d’au-
tres plantes.
Potamogeton Berteroanus Phillippi Linnæa 30, 200 (1859-60). S. Am.
= eristatus Regel et Maack F. Ussur. 9, J. 10, f. 3-6 (1861). Asia.
_ crassifolius Fryer in Journal of Botany, 1. 299, 321 (1890). Eng.
— Curtisii Morong Torrey Bull. 145 (1886 April). S. U. States.
— Delavayii Art. Benn. in J. of Bot. 228 (1892). China.
— Drummondii Benth. Fl. Aust. bot. 7, 171 (18 8). Austral.
— falcatus Fryer in Jour. of Botany, t. 286, 65 (1889). Eng.
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A. BENNETT. POTAMOGETONES OF THE HERBARIUM BOISSIER. 259
Potamogeton Gayii Ar. Benn. in Ann. Wiener Mus. d. Nat. 293 (1893). S. Am.
gracilis Wolfg. (Wolfgangii Kihl.) R. et S. Mant. 3 (1827). En Asia.
Griffithii Ar. Benn. in Jour. of Botany, t. 235, 69 (1883). Wales.
Illenens’s Morong in Coult. Bot. Gaze 50 (1880). N. Am.
nipponicus Makino Ill. Fl. Jap. p. 9, vol. 1 (1891). Japan.
Miduhikimo Makino Ill. Fl. Jap. t. 5%, p. 2, vol. 4 (1891). Japan.
montividensis Ar. Benn. Ann. Wiener Mus. d. Nat. 293 (1893).
S. Am.
Noltei (gracilis [1828] Fr. non Wolfg. [1827]) Ar. Benn. J. Bot.
300 (1890). En.
siberieus Ar. Benn. J. Bot. 300 (1890). Sib.
salicifolius Wolfg. in R. et. S. Mant. 3, 355 (1827). En.
strietus Phillipi Fl. Atacama. 50 (1860) no 358. S. Am.
sulcatus Ar. Benn. Ann. Wiener Mus. d. Nat. 294 (1893). Aust.
Sturrochii Ar. Benn. in Scott. Naturalist 27 (1883). Scot.
coriaceus Fryer — lucens £. coriaceus (Nolte) M. et K. — angusti-
folius B. coriaceus Ar. Benn. Lon. Cat. 1895. J. of Bot., p. 8
(1889) M. et K. Deut. Fl. 1, 850 (1823). Enp.
australis Phillipi ! (ined.) herb. Ar. Bennett et Berol.! S. Am.
tenuifolius H.B.K.! (= pectinatus) Nw. Get. sp. 1, 370 (1815). Mex.
— Rafinesque Med. Rep. 1808? quid. N. Am.
— Phillipi ! ined (herb. Berol.) = P. Aschersonii Ar. Benn.
S. Am.
angustissimis H. B. K.! (= pectinatus) Nw. Get. sp. 1, 370 (1815).
Mex.
undulatus Wolfg. R. et S. Mant. 3, 361 (1827). En.
condylocarpus Tausch Bot. Zeit., 2. Bd., 423 (1836). Boh.
divarıcatus Wolfg. R. et S. Mant. 3, 355 (1827).
Hawaiensis Cham. Linn. 2, 228 (1827) («O. waihianensis »). Sand. Is.
longifoliis Gay. Poir. Enc. supp. 4, 535 (1816). En. Af.
Mascarensis Cham. Linn. 2, 228 (1827). Mar. Is.
martanensis Cham. Linn. 2, 228 (1827). Mar. Is.
Oxyphyllus Miq. Prol. Fl. Jap., f. 7, 325 (1867). Japan.
petiolaris Rafinesque 1808 quid ?
subflavus Lor. et Barr. H. Menth. Fr.
syracus in herb. (subfluitans !).
Leschenaultii Cham. Linn. 2, 222 (1827). Teneriffe.
amblyophyllus Mey. Beit. z. Pl. d. Rus. Reich. 10. R. 6. No 31.
(1849). Asia.
rigidus Wolfg. R. et S. Mant. 3, 359 (1827) quid ? Russ.
paucifolius Opiz Naturalientausch. No 10. 223 (1825). En.
_ var. heterophyllus Schub. ?
intricatus Nolte — controversus Nolte ined ? (quid ?).
”
260 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (12)
Potamogeton Griesbachii Heuff. Ban. 64 (1858). En.
— filifolius Phillipi! Fl. Atacama. No 357 (1860) est — Ruppia ata-
camensis Ar. Benn. ined.
= Liebmanni Buchenau Nat. Ver. Bremen. 3, 349 (1873) est Schollera !
— denticulatum Link. in Buch. Phy. Besch. Can. In. 138 (1825).
_ cepitosus Humnichi Cat. pl. env. de Lux. 1876.
— borealis Rafin. Rep. Hex. 3 (4811) (quid ?). 3
— amplexicaulis Karel. in En. pl. Turcom. Bull. Mose. 11, 173 (1839).
261
REMARQUES SUR LE ROSA OXYODON BOISS.
PAR
Francois CRÉPIN
Les Roses du Caucase ont fait, à plusieurs reprises, l’objet de mes
travaux. En 1880, je leur ai consacré de nombreuses pages, dans le
cinquième fascicule de mes Primitie, en faisant la revision des Roses
de l’herbier de Marschall von Bieberstein. Deux ans plus tard, dans le
sixième fascicule de la même publication, je traitai les Roses recueillies
au Caucase par MM. Brotherus. Enfin, en 1888, dans une note intitulée:
Observations sur les Roses décrites dans le Supplementum Floræ
Orientalis de Boissier, je fis quelques remarques sur plusieurs espèces
de cette région. Depuis cette époque, je n’ai cessé d'étendre mes con-
naissances sur les Roses caucasiennes et de saisir toutes les occasions
d'enrichir mon herbier. Je puis dire que jai examiné à peu près tous
les matériaux recueillis par les voyageurs jusqu’à ces derniers temps.
Malgré tout cela, la florule rhodologique du Caucase me laisse encore
bien perplexe au sujet de certaines espèces, ce qui ne surprendra pas
ceux qui connaissent les difficultés que le monographe rencontre pour
traiter des formes seulement représentées dans les herbiers par des
fragments souvent insuffisants d'individus.
Parmi les espèces du Caucase, l’une de celles qui m’a causé le plus
d’embarras est certainement le Rosa oxyodon Boiss. Voilà des années
que je cherche à l’interpröter et à la classer. Après bien de recherches,
je pense être parvenu, sinon à l’avoir étudiée à mon entière satisfaction,
du moins à lavoir mise sous un jour qui paraît être le vrai. L’obseurite
qui a longtemps plane sur cette Rose a tenu à l’insuffisance des maté-
riaux et aux confusions dont elle a été l’objet.
En 1872, Boissier, dans le tome II de sa Flora Orientalis, la deerivait
262 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (2)
en la classant dans la section des Pimpinelhifoliæ. Ce classement, basé
principalement sur la présence d’aiguillons sétacés sur certaines parties
d’axes, était tout à fait vicieux.
Ce même auteur deerivait, à la suite du R. oxyodon, sous le nom de
R. oplisthes, une autre espèce qu'il croyait affine du premier, or ce
R. oplisthes appartient à une autre section. Enfin il donnait, dans la
section des Caninæ, sous le nom de R. hæmatodes, une troisième espèce
qui, si je vois bien, doit être associée spécifiquement au R. oxyodon.
En 1874, dans le troisième fascicule de mes Primitiee, j'admettais
ce dernier comme un type autonome propre aux régions orientales du
Caucase et dont la place naturelle me paraissait marquée entre le
R. alpina L. et le À. rubrifolia Vill. J'avais, à cette époque, réuni
spécifiquement au R. oxyodon, les R. oplisthes et R. hæmatodes, en
émettant en outre l’idée que le R. didoensis Boiss. aurait bien pu n'être,
à son tour, qu'une simple variété du type en question. Comme on va le
voir, cette concentration d'espèces était en partie fausse. C’est du reste
ce que javancais déjà en 1888 en parlant de la façon dont M. Christ
avait constitué son À. oplisthes dans le supplément de la Flore
Orientale. Cet auteur, sans doute influencé par ma manière de voir,
avait condensé, sous ce nom de Zr. oplisthes, les quatre espèces décrites
par Boissier, et classé ce type dans la section des Alpinæ.
Antérieurement, E. Regel, dans son Tentamen Rosarum monographiæ
(1877), avait, d’après son système de classification basé sur l’armature
des axes, considéré: 1° le BR. oxyodon comme une variété du R. cinna-
momea L. ; 2° le R. hæmatodes, comme une variété du R. Woodsi Lindl.;
3° le oplisthes, comme une variété du R. canina L.; 4° le R. didoensis
comme un type distinct placé entre le ®. lutea Mill. et le R. villosa L.
Une telle appréciation ne supporte pas la discussion et si je l’ai rap-
pelée, c’est pour compléter les renseignements historiques sur les quatre
20ses en question.
Aujourd’hui, je considère les R. oplisthes et R. didoensis comme des
formes appartenant à la section des Caninæ et par conséquent tout à
fait étrangères au À. oxyodon, qui fait partie de la section des Cinna-
momeæ. D'autre part, j'estime que le A. hæmatodes est une simple
variété de ce dernier.
Le R. oxyodon est un type à sépales entiers se redressant promptement
après l’anthèse, couronnant les réceptacles jusqu’à l'extrême maturité
et persistants à la façon de ceux du R. alpina, à axes ordinairement
tous aiguillonnés et à aiguillons habituellement épars, ordinairement
BERN
(3) F. CRÉPIN. SUR LE ROSA OXYODON BOISS. 263
droits ou à pointe droite. Ces seuls caractères tirés des aiguillons
permettent souvent de le distinguer, d’une part, du Æ. cinnamomea,
qui a des aiguillons plus ou moins erochus et géminés et, d’autre part,
du À. alpina, dont les axes sont habituellement inermes. Dans cette
dernière espèce, les axes sont parfois aiguillonnes, mais les aiguillons
sont beaucoup plus greles que dans le À. oxyodon.
Les différences que je viens de faire ressortir pour l’armature de ces
trois espèces ne peuvent être bien saisies que par la comparaison de
matériaux suffisamment nombreux. Celle-ci bornée à quelques spéci-
mens peut laisser l'observateur extrémement perplexe. Cela tient aux
variations que peuvent présenter les divers rameaux d’un même buis-
son dont on n’a à juger, sur le sec, que de simples bouts, des fragments
et, d'autre part, aux modifications qu’entraine, dans l’armature des
axes, l’état nain ou l'état vigoureux des buissons. Les doutes et les
hésitations que l’on éprouve assez souvent en face d'échantillons d’her-
bier disparaîtraient si l’on se trouvait en présence des buissons dont
l’ensemble de l’armature revelerait la forme normale des aiguillons et
leur disposition.
Ainsi s'expliquent en partie les termes différents employés par
Boissier et M. Christ pour caractériser la forme des aiguillons du
R. oxyodon. M. Christ dit de son R. oplisthes : « Differt a R. alpina
« aculeis validis incurvis basi magis incrassatis fere « caninis » inter-
« dum geminatis æqualibus aciculis deficientibus. » Cela est loin de
concorder avec les descriptions de Boissier, qui dit des aiguillons :
R. oxyodon. Aculeis ramorum vestustorum aliis copiosis setaceis rectis aliis
multo validioribus subincurvis basi dilatalis areola elliptica, ramorum junio-
rum omnibus validis.
R. oxyodon ß%. plerantha. Aculei omnes conformes subincurvi.
R. oplisthes. Aculeis omnibus conformibus validis subincurvis basi incras-
satis areola elliptica.
R. hæmatodes. Aculeis a basi latiori compressa gracilibus subincurvis areola,
basiları elongata ad ramos floriferos raris.
R. didoensis. Aculis conformibus validis a basi dilatata compressa rectis.
Boissier attribue à ses R. oxyodon et R. hæmatodes que seuls je vise
ici comme constituant ce que j'appelle le R. oxyodon, des aiguillons
« subineurvis », alors que je décris ces aiguillons comme étant droits.
M. Christ renforce l’ineurvation des aiguillons en employant le terme
d’« ineurvis » et en établissant une comparaison avec ceux du groupe
264 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (4)
du À. canina L. Mais remarquons que cet auteur a compris, dans son
R. oplisthes, des éléments appartenant à la section des Caninæ (R. oplis-
thes Boiss. non Chr. et À. didoensis Boiss.) et qu’ainsi la forme incur-
vee des aiguillons a prédominé à ses yeux sur la forme subincurvee
admise par Boissier.
Comment se fait-il, me demandera-t-on, qu’en presence des aiguillons
subineurves décrits par Boissier j’attribue au PR. oxyodon des aiguillons
droits ou à pointe droite ? Cela tient à ce que j’ai pu étudier des maté-
riaux beaucoup plus nombreux ! que cet auteur et qu'ainsi j'ai été,
je pense, mieux à même de juger de la forme habituelle de ces aiguil-
lons. Je ferai remarquer ici que j’ai vu tous les matériaux dont s'étaient
servis Boissier et M. Christ. Autant que J'ai pu en juger, les aiguillons
sont ordinairement droits et me paraissent bien appartenir au type
droit, mais, dans quelques cas, probablement très exceptionnels, ils se
présentent un peu erochus. L’un de ces cas est offert par des échan-
tillons fructiferes du Kasbeck recueillis en 1877 par MM. Brotherus et
que M. N.-J. Brotherus a décrits sous le nom de AR. oxyodon dans le
Bulletin de l'Académie des sciences de Stockholm (n° 3, p. 106, 1879).
Dans cette forme, les aiguillons sont franchement arqués à base très
allongée. Cette même forme exceptionnelle d’aiguillons se retrouve
dans des échantillons récoltés dans le pays des Ossètes entre Jedisi et
Ermani par MM. Brotherus en 1881, échantillons portant le n° 31 que
1 Parmi les nouveaux matériaux examinés, je dois signaler d'une façon spé-
ciale ceux que M. le Dr Dieck m'a envoyés en 1894 provenant de son arboretum
de Züschen. De fruits originaires du pays des Ossètes (Kassanthal), que lui avait
adressés M. Grabowski, M. Dieck a élevé un grand nombre de pieds du R. oxyo-
don. C’est la première fois, je pense, que cette espèce est introduite dans nos
cultures. A ce propos, je dois dire ici combien M. Dieck a mérité la reconnais-
sance des rhodologues. Depuis une douzaine d'années, il s’est proposé de réumir
à Züschen toutes les espèces de Roses spontanées du monde entier. De nombreux
correspondants lui ont adressé des fruits de toutes parts. Il a envoyé à ses frais
un voyageur dans l'Amérique du Nord avec mission de lui récolter tous les fruits
de Roses de cette contrée. Lui-même, dans ses voyages, n’a négligé aucune occa-
sion de faire des récoltes. C’est surtout son exploration au Caucase, en 1891, qui
lui a fourni la plus abondante moisson. Les semis de Roses qu'il a faits avec
une incessante ardeur, ont créé à Zöschen une collection incomparable ei qui
peut offrir aux spécialistes des documents introuvables ailleurs. M. Dieck a bien
voulu m'adresser en 489% plus de 250 numéros de sa collection représentés par
de nombreux et beaux spécimens en fleurs et en fruits. Parmi ces numéros,
beaucoup proviennent du Caucase. Ceux-ci m’offrent des éléments très instructifs
pour élucider les espèces de cette région. Je suis heureux de pouvoir témoigner
ici ma profonde gratitude à ce généreux correspondant.
PRET
RC ETS 2e CT PA
(5) F. CRÉPIN. SUR LE ROSA OXYODON BOISS. 265
j'avais rapportés au R. cinnamomea et dans lesquels M. Christ a vu,
plus tard, un véritable AR. cinnamomea. Ce sont eux qui ont servi de
base à l’indication du supplément de la Flore Orientale Malgré cette
différence assez sensible dans la forme de leurs aiguillons, je suis porté
à croire que ces spécimens n’appartiennent pas à cette dernière
espèce et constituent probablement une variété un peu aberrante du
R. oxyodon.
Un point important à fixer pour la distinction de ce dernier, c’est la
position normale des aiguillons. Dans la grande majorité des espèces
de la section Cinnamomeæ, les aiguillons sont régulièrement géminés.
Tel est le cas pour les R. cinnamomea L., R. davurica Pall., R. nutkana
Presl, R. pisocarpa A. Gray, R. californıca Cham. et Schlecht.,
R. kamtschatica Vent., R. laxa Retz, R. Beggeriana Schrenk, R.
Alberti Reg., À. gymnocarpa Nutt., R. macrophylla Lindl. et R. Web-
biana Wall. Seuls les À. blanda Ait., R. alpina L. et R. acicularis
Lindl. sont privés d’aiguillons gemines ou n’en présentent que dans
quelques cas très exceptionnels et par accident. Dans le R. rugosa
Thunb., l'extrême abondance des aiguillons sétacés semble être un
obstacle presque absolu à la production des aiguillons stipulaires
géminés.
D’après les matériaux que j'ai pu étudier, j'estime que les aiguillons
géminés stipulaires font à peu près complètement défaut dans le
R. oxyodon et que les aiguillons y sont normalement épars. Ce dernier
caractère éloigne cette espèce du R. cinnamomea et la rapproche, au
contraire, du R. alpina.
Un autre point à considérer dans l’armature des Cinnamomeæ, c’est le
revêtement sétigère des axes. Dans toutes les espèces de cette section,
le bas des tiges est chargé d’acicules ou d’aiguillons sétacés. Dans
quelques-unes, les aiguillons sétacés existent même en abondance sur
tous les axes jusqu'aux ramuseules florifères. Tel est le cas pour les
R. rugosa, R. kamtschatica et R. acicularis. Pour les autres espèces,
les aiguillons sétacés ou acicules n’envahissent pas les parties supé-
rieures des buissons, de façon que les branches et les ramuscules
florifères ne présentent ordinairement que des aiguillons géminés ou
sont même inermes. Mais voici ce qui peut arriver et ce qui déroute
parfois, c’est que ces mêmes espèces, dans les cas de nanisme, peuvent
voir tous leurs axes envahis par des acicules. Sous le rapport des
aiguillons sétacés, le R. oxyodon offre les mêmes particularités que la
plupart des Cinnamomeæ.
BULL. HERB. BOISS.. Juin 1895. 20
266 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (6)
si
Voyons maintenant si les feuilles nous oftriront des caractères pour
distinguer le R. oxyodon des R. cinnamomea et R. alpina. Autrefois,
on eut attaché beaucoup d'importance à la glabriété ou à la pubescence
des feuilles, à la glandulosité ou la non glandulosité des nervures
secondaires, au mode des dentelures, à la forme des folioles, mais
l'expérience que l’on a acquise des variations parallèles dans un grand
nombre de types spécifiques, a fait reconnaître le peu de valeur de la
plupart des caractères spécifiques tirés du revêtement des organes
foliaires et même de la forme des folioles.
Dans le R. cinnamomea, les folioles sont ordinairement pubes-
centes, rarement glabres, à nervures secondaires presque toujours
églanduleuses, très rarement glanduleuses, à dents souvent simples,
très rarement composées-glanduleuses.
Dans le R. alpina, les folioles sont ordinairement glabres, rarement
pubescentes, à nervures secondaires souvent églanduleuses, rarement
glanduleuses, à dents presque toujours composées-glanduleuses, très
rarement simples ou presque simples.
Dans le R. oxyodon, les folioles sont pubescentes ou glabres, à ner-
vures secondaires églanduleuses ou glanduleuses, à dents simples ou
composées-glanduleuses. Je ne marque pas ici de degré de fréquence ou
de rareté, par le fait que je ne possède pas de matériaux en suffisante
quantité pour apprécier correctement ce degré.
Comme on le voit, il ne faut pas penser à trouver là de caractères si
non distinctifs du moins d’un usage pratique.
Quoique le nombre de paires de folioles soit sujet à variation dans la
même espèce, il peut néanmoins être utilisé dans de cas présent. Très
souvent, dans le À. cinnamomea, les feuilles moyennes des ramuseules
floriferes ne comptent que deux paires de folioles et les feuilles cauli-
naires trois paires; tandis que dans le À. alpina ces mêmes feuilles sont
souvent à quatre paires. Dans le R. oxyodon, il me paraît que les
feuilles moyennes des ramuscules sont souvent à trois paires, rare-
ment à quatre paires, que les feuilles caulinaires à quatre paires ne sont
pas très rares. Il y a vraisemblablement la des différences qui, si elles
ne sont pas d’un usage pratique pour juger d’un spécimen en particulier,
pourront servir pour la caractéristique de ces trois espèces.
Les stipules offriront peut-être, à leur tour, des notes distinctives.
Dans le R. cinnamomea, les bords inférieurs des ailes stipulaires sont
enroulés de façon à former une sorte de gaîne, tandis que dans le
R. alpina, et probablement aussi dans le R. oxyodon, les ailes stipulaires
(7) F. CRÉPIN, SUR LE ROSA OXYODON BOISS. 267
sont planes. Malheureureusement, on ne peut constater cette différence
que sur le vif.
Dans le R. cinnamomea, les oreillettes sont falciformes à pointes
recourbées vers le pétiole et par conséquent un peu convergentes, tandis
que dans le R. alpina les oreillettes sont divergentes à pointes dirigées
en dehors. Les oreillettes du AR. oxyodon me paraissent se rapprocher
plus de celles du R. alpina que de celles du R. cinnamomea.
L'inflorescence peut, à son tour, nous donner quelques signes distintifs.
Dans les R. alpina et R. oxyodon, les pédicelles sont habituellement
plus allongés que dans le R. cinnamomea; ils sont ordinairement
hispides-glanduleux, alors qu’ils sont presque toujours lisses dans cette
dernière espèce.
Ce qu'il importe aussi de considérer dans l’inflorescence, c’est le
nombre de fleurs qui entre dans sa composition. La statistique que
J'ai dressée dans mon herbier sur des matériaux relativement considé-
rables m’a fourni, pour le R. alpina, 1921 ramuscules uniflores et
seulement 227 ramuscules pluriflores, dont 189 2-flores, 32 3-flores et 6
4-flores, de telle sorte que les inflorescences uniflores sont aux inflores-
cences pluriflores comme 8, 4 est à 1. Pour le R. cinnamomea, j'ai obtenu
895 ramuscules uniflores, et 204 pluriflores, dont 151 2-flores, 43 3-
flores, 3 4-flores, 4 5-flores, 1 6-flore, 1 7-flore et 1 S-flore. Ici, la
proportion des ramuscules uniflores est aux pluriflores comme 4, 4 est
à 1. D’après cette statistique, on peut donc dire que l’inflorescence du
R. alpina est très souvent uniflore et que celle du R. cinnamomea l’est
souvent.
Quant à l’inflorescence du R. oxyodon, les matériaux relativement
peu abondants que je possède ou que j’ai examinés dans les herbiers
étrangers ne me permettent pas d'établir une moyenne qui puisse
inspirer une bien grande confiance. Voici ce que je trouve dans ma
propre collection : 78 ramuscules uniflores, et 29 pluriflores, dont
14 2-flores, 11 3-flores, 2 4-flores, 1 5-flore et 1 7-flore, ce qui donne
la proportion 2,7: 1. J’ai lieu de penser que les nouveaux matériaux
qu'on récoltera de cette espèce viendront augmenter la proportion des
ramuseules pluriflores. Actuellement, l’on peut dire que l’inflorescence
du À. oxyodon est moins souvent uniflore que celle du R. cinnamomea
et beaucoup moins que celle du R. alpina.
Encore iei le caractère à tirer du nombre de fleurs par inflorescence,
quoique ayant sans doute une réelle valeur, n’est nullement pratique pour
juger un échantillon en particulier.
268 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (S}
Les réceptacles fructifères sont, dans le R. oxyodon, ovoides-allonges.
ou lagéniformes et non point plus ou moins arrondis comme c’est le cas.
habituel dans le À. cinnamomea ; ils rappellent beaucoup plus ceux du
R. alpina.
Ordinairement, les réceptacles sont lisses et très rarement hispides-
glanduleux.
En somme, la Rose du Caucase présente plus de traits de ressem-
blance avec le R. alpina qu'avec le R. cinnamomea; la ressemblance:
est parfois telle avec notre Rose des Alpes qu’on est très embarrassé:
pour les distinguer l’une de l’autre. On pourrait peut-être supposer
qu'elles ne sont l’une et l’autre que deux races d’un même type spéci-
fique dont l'isolement, dans deux massifs alpins bien distincts, a causé:
les différences, mais c’est là une supposition à laquelle je ne m’ar-
rête pas, convaincu que je suis de la complète distinction de ces deux.
types.
Une autre supposition peut être faite, celle de l'identité spécifique du:
R. oxyodon et du R. cinnamomea. Je ne suis pas plus disposé à
admettre cette supposition que la précédente.
Ceci m’amene à me demander si le Æ. cinnamomea existe bien dans.
la chaîne du Caucase. Parmi les récoltes des explorateurs modernes,
je n’ai trouvé aucun spécimen qui püt se rapporter avec certitude à ce
type. Marschall von Bieberstein indique celui-ei dans les termes sui-
vants: «Caucasica nostra, in rupestribus subalpinis eirca acidulam
Nartsana » (Fl. Taur. cauc., t. UI, p. 315, 1819). C.-A. Meyer (Zimm--
trosen, p. 23, 1847) reproduit cette indication en la modifiant un peu :
« In Caucaso occidentalis prope acidulam Narzana (M. B.). » J’ai vu
un échantillon de la Rose de Narzana dans l’herbier de Marschall von:
Bieberstein, puis un deuxième échantillon, recueilli en 1829, dans l’her-
bier de l’Académie de St-Pétersbourg. J’ai rapporté l’un et l’autre au
R. cinnamomea, mais je voudrais pouvoir les examiner à nouveau, afin
d'en confirmer aujourd'hui la détermination faite autrefois. Il me:
paraît que, provisoirement du moins, on doit tenir comme assez dou-
teuse l’existence de cette espèce dans la chaîne du Caucase.
Boissier signale cette espèce en Arménie d’après le n° 1431 d’Aucher
Eloy. De cette forme arménienne, M. Christ (Suppl. Fl. or.) en a fait.
une var. pisiformis dont il dit: « Differt foliolis minoribus minute et
« brevissime dentatis, inflorescentia corymbosa, floribus minimis magni-
« tudine À. Beggeriane. — Toto aspectus inter R. Beggerianam et.
« cinnamomeam intermedia, ob bracteas latas potius ad ultimam
(9) F. CRÉPIN. SUR LE ROSA OXYODON BOISS. 269
« Speciem ducenda. » Cet auteur ajoute: « Eandem vidi in herb. el.
«€ Crépin prope Sareptam Rossiæ austro-or. ab A. Becker leetam. »
J’ai vu de cette forme d’Armenie non seulement le n° 1431 d’Aucher
Eloy, mais encore des spécimens recueillis par d’autres collecteurs :
des échantillons en fleurs récoltés en 1834 par Montbret sur le Kitchick
ou Ketchich dag, d’autres en fruits rapportés par M. le Dr. Radde en
1871 du Kasikoporan dans le district de Bajaset, et enfin un spécimen,
également en fruits, récolté dans la Haute Arménie par K. Koch qui
me l'avait envoyé sous le nom de R. corymiflora. Cette forme est
assurément fort singulière et s'éloigne sensiblement de toutes les autres
variétés du R. cinnamomea. Certains ramuscules simulent assez bien le
Rt. Beggeriana. Peut-être rien n’empeche-t-il d’y voir une variété deli-
cate du À. cinnamomea, car on y retrouve trois caractères de ce type:
aiguillons géminés un peu crochus, feuilles moyennes des ramuseules
#lorifères 5-foliolées, stipules supérieures à oreillettes falciformes ; mais
ce qui m'inquiète et m’embarrasse ce n’est pas la petitesse des récep-
tacles florifères qu’on peut parfois observer presque aussi petits dans
des variations du À. cinnamomea du centre de l’Europe, mais bien
l’inflorescence qui est souvent biflore et même triflore et peut arriver
à être S-flore. Sans vouloir contester la légitimité de l'identification
spécifique qu’on a faite de cette Rose arménienne, j'estime que de nou-
velles recherches sont nécessaires avant de l’accepter définitivement.
La Rose de Sarepta que M. Christ a identifiée à sa variété pisiformis
est, malgré la petitesse de ses réceptacles, différente de la forme armé-
nienne.
Pour terminer cette notice déjà bien longue, jettons un coup d’cil
sur la distribution géographique de l’espèce qui en a fait l’objet princi-
pal. Boissier ne signale le R. oxyodon (incl. R. hæmatodes) que dans le
Caucase oriental. MM. Brotherus l’ont recueilli au pied du Kasbeck,
où Rehmann l'avait déjà observé en 1873, puis dans le pays des Ossètes
dans quatre localités différentes, pays dans lequel M. Grabowski l’a
également observé. C’est de la même région que proviennent les speci-
mens que M”° Fedtschenko a recueillis dans le voyage qu’elle a fait au
1 Je dois à M. le Dr Radde de précieux matériaux rhodologiques du Caucase et
des contrées voisines. Je suis heureux de pouvoir ici remercier ce savant natu-
raliste de son extrême obligeance à mon égard. Je puis adresser les mêmes
remerciments à un autre botaniste de Tiflis, M. l'inspecteur général des forêts
Medwediew, qui m'a fait, à plusieurs reprises, des envois de Roses du plus grand
intérêt.
270 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (10)
Caucase l’an dernier (inter Swileti et Dewdorak). Le Daghestan parait
toutefois être la partie du Caucase où l’espèce a été observée le plus
souvent. Je pourrais y citer plusieurs localités non encore mentionnées,
mais comme je ne puis me rendre exactement compte de la situation
précise de ces localités faute d’une bonne carte détaillée, je les passerai
sous silence dans la crainte de commettre de grossières fautes de géo-
graphie. Si j'en juge par les matériaux que j'ai pu voir, l'espèce paraît
être absente ou bien être d’une excessive rareté dans la partie occiden-
tale du Caucase à partir du Kasbeck. MM. Levier et Sommier, dans
leur exploration en 1891, n’en ont aperçu aucune trace dans cette
région. J’ai cependant vu, dans l’herbier de l’Université de Kiew, un
échantillon recueilli en 1891 par M. Kinfiew en Svanétie que j'ai
rapporté au R. oxyodon. J’ajouterai que ce collecteur avait récolté
dans le gouvernement de Tiflis la même espèce en 1888.
Il y a lieu d’espérer qu'une fois que l’attention des voyageurs sera bien
attirée sur le À. oxyodon, ceux-ci parviendront à reconnaître aisément
cette espèce dans leurs excursions et qu’ainsi nous arriverons à recueillir
sur elle des renseignements plus complets sur sa distribution géogra-
phique. Je suis convaincu que dans la nature le R. oxyodon se distingue
aussi aisément à première vue que le R. alpina dans nos Alpes d’Eu-
rope. Ses tiges plus ou moins sétigères, ses aiguillons droits ou presque
droits et épars, son feuillage et son écorce assez souvent teintés de
rouge vineux, ses fleurs d’un rose vif, ses sépales entiers redressés sur
les réceptacles fructifères, permettent de ne pas le confondre avec
aucune autre espèce du Caucase.
ADDITION
Pendant que cette notice était sous presse, j'avais prié M. Dieck de me dresser:
la statistique des inflorescences du R. oxyodon qu'il cultive. En réponse, mon
correspondant m'a adressé par la poste quatre paquets de très jeunes ramuscules.
Ceux-ci m'ont fourni 23 inflorescences uniflores et 69 pluriflores, dont 34 2-flores,
27 3-flores et 8 A-flores. La proportion considérable d’inflorescences pluriflores
accentue la difference qui parait exister entre l’inflorescence du R. oxyodon et
celles des R. alpina et R. cinnamomea. Dans une prochaine visite que je dois
faire à Zöschen, j'aurai soin de poursuivre mes recherches sur l’inflorescence de
la Rose du Caucase.
RD EN DE a DT SN ne
LE ere 2 ce et cp
fi
Globulariaceen-Studien.
Von
R. v. WETTSTEIN (Prag).
Mit Tafel VII.
Gelegentlich der Bearbeitung der Familie der Globulariaceæ für Engler’s
« Natürliche Pflanzenfamilien » ' unterzog ich die Arten der Gattungen
dieser kleinen Familie einer Untersuchung, die trotz des Umstandes, dass
dieselbe schon dreimal der Gegenstand monographischer Bearbeitungen”
war, einige vielleicht beachtenswerthe Resultate ergab, die ich im Folgen-
den mittheilen möchte.
I. LYTANTHUS* Wettstein gen. nov.
Diagnose : Frutices ramis ereclis virgatis foliatis. Inflorescentie ramos
foliis squamæformibus obtectos breves axillares terminantes, capitula glo-
bosa formantes. Calyx quinquefidus subbilabiatus. Corolla calycem supe-
rans bilabiata, labium inferius trilobum, labium superius fere nullum, e
lobis duobus minimis, sæpe evanidis conslans; in medio labii superioris
corolla usque ad basin fissa est. Fructus nux parva calyce persistente
obtecta.
1 IV, 3b. S. 270-273.
? Cambessèdes, Monogr. d. Globul. in Ann. sc. nat. Bot., Tom. IX, p. 15-31
(1826). — Willkomm, Rech. s. l'organogr. et la classific. d. Glob. Leipzig 1850.
— Heckel, Schlagdenhauffen et Moursou, Etude monogr. de la famille des Glo-
bulariacees, Paris 1824.
3 juros offen. &vöss Blüle.
979
Aal
2 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (2)
ARTEN:
1. L. salicinus Lamarck, Encycl. meth. Bot. Il, p. 732 (1786) sub Glo-
bularia. — Wettstein.
SYNONYME : Globularia longifolia Ait. Hort. Kew., ed. 4 I, p. 130 (1879),
ed. 2 I, p. 222 (1810).
Gl. longifolia Welw. in sched.
Gl. procera Salisb. Prod. Hisp., p. 52 (1795).
ExsiccatEn : Welwitsch, Iter Angolense No 784. — Bourgeau, Plant.
Canar., No 244. — Holl, Exsicc. Madeir., No 2. — Mandon, Plant.
Mader., No 203. — N. Mason, 1857, No 101. — Blauner, No 36.
S. Juan de Portorico (probab. culta). — Favrat, No 126. Herbor. à
Madère, 1887-1888 1.
Verbreitung : Canarische Inseln, Azoren. — Der Umstand, dass sich
L. salicinus unter den Exsiccaten Welwitsch’s befindet, macht es möglich,
dass die Pflanze auch im Westen des afrikanischen Festlandes, etwa in
Angola oder Benguela vorkommt, doch erscheint mir dies nicht sicher.
Auf der Etikette jenes Exemplares, das im Herbarium des botanischen
Museums in Berlin liegt, ist — wie mir Herr Geheimrath Engler freund-
lichst mittheilt — ein näherer Standort nicht angegeben; es ist daher die
Möglichkeit nicht ausgeschlossen, dass Welwitsch die Pflanze während
der Reise auf den Canaren sammelte.
2. L. amygdalifolius Webb in Hooker, Niger Flora, p. 133 (1849)
sub Globularia. — Wettstein.
»
Verbreitung : Cap. Verde Inseln.
In Webb’s Diagnose ist auf die Beschaffenheit der Corolla keine Rück-
sicht genommen. Ich vermochte aber die Zugehörigkeit dieser Art zu
Lytanthus zu constatiren, da ich durch das freundliche Entgegenkommen
Prof. D. van Tieghem’s Stücke des Original-Exemplares aus dem Pariser
Museum erhielt. Nach diesen Proben steht L. amygdalifolius dem L. sali-
cinus ausserordentlich nahe; ich muss es überhaupt als fraglich hinstellen,
ob die etwas abweichende Blattform für die Dauer die Unterscheidung der
beiden Arten möglich machen wird.
Dass die seit langer Zeil bekannte Globularia salicina Lam. von den
1 Die Ermöglichung der Vollständigkeit dieser Liste verdanke ich u. a. Herrn
E. Autran in Chambésy (Herbier Boissier).
(3) R. v. WETTSTEIN. GLOBULARIACEEN-STUDIEN. 273
europäischen Arten dieser Gattung habituel wesentlich abweicht, ist allen
früheren Bearbeitern der Familie aufgefallen, doch scheinen die beiden
Merkmale, auf welche ich hauptsächlich die Abtrennung als Gattung be-
gründete, bisher nicht beachtet worden zu sein. Diese beiden Merkmale
beruhen in den Innovationsverhältnissen und im Baue der Corollen.
Was die Innovation des Stengels der Globulariaceen-Arten anbelangt,
so ist dieselbe bisher mehrmals untersucht, aber nicht richtig erkannt
worden. Die meisten Autoren hielten die Inflorescenzen tragenden Sprosse
für relative Seitensprosse und Willkomm' nahm geradezu die De Can-
dolle’sche Gattung Carradoria an, weil er die Globularia incanescens Viv.
wegen der vermeintlich terminalen Inflorescenzsprosse für verschieden
von den übrıgen Globularien hielt. Ich habe nun diesbezüglich die meisten
Globulariaceen untersucht und kann die Ergebnisse dieser Untersuchung
dahın zusammenfassen, dass bei allen Globularia-Arten die Inflorescenzen
die relativen Hauptachsen beschliessen, dass dagegen bei Lytanthus die
Hauptachsen unbegrenztes Wachsthum zeigen, während die Inflores-
cenzen axillær entspringende Sprosse beschliessen.
Wenn nun auch die Globularia-Arten darin übereinstimmen, dass die
Inflorescenzen die relativen Hauptachsen beschliessen, so ist doch der
Verlauf der Innovation hier ein wechselnder und steht naturgemäss im
Zusammenhange mit dem Grade der Ausbildung der oberirdischen Stamm-
theile oder vielmehr er ist geradeso wie dieser abhängig von der Möglich-
keit des Ueberwinterns über oder unter der Erde.
Bei den meisten Globularia-Arten (Typus der @. vulgaris, cordifolia,
spinosa, nudicaulis) entwickelt der relative Hauptspross nur eine Inflores-
cenz. Erneuerungssprosse entstehen seitlich unter oder unmittelbar über
dem Boden, setzen zunächst das Rhizom oder den oberirdischen Stamm
fort und enden mit einer Blattrosette, welche in der Mitte den Gipfel
dieser nun relativen Hauptachse enthält, der in der kommenden Vege-
tationszeit das Wachsthum in gleicher Weise fortsetzt oder zu einem,
eine Inflorescenz tragenden Spross wird.
Bei Gl. Alypum und den dieser nahe stehenden Arten (Gl. Arabica
Jaub. et Sp. und Gl. eriocephala Pomm.) findet sich entweder an der rela-
tiven Hauptachse nur eine Infiorescenz terminal oder überdies kommen
auch in den Achseln der wenigen diesen Spross bedeckenden Blätter
sitzende oder kurz gestielte Blütenstände zur Ausbildung. Die Erneue-
_rungssprosse treten an den oberirdischen Stammtheilen auf und bleiben
lies p.. Set’ 16.
274 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (4)
zunächst gestaut; sie bilden dichtheblätterte Kurztriebe und wachsen erst
nach einiger Zeit zu Inflorescenzen tragenden Langtrieben aus.
Bei Gl. Orientalis und Gl. Sintenisi (s. unt.) ist das Auftreten achsel-
ständiger Inflorescenzen neben der terminalen typisch. Diese Arten
stehen daher bezüglich der Inflorescenzen der Gattung Lytanthus am
nächsten.
Was die Corolle anbelangt, so ist die Ausbildung der Oberlippe bekannt-
lich bei den Arten der Gatlung Globularia sehr wechselnd; sie besteht
aus einem Zipfel bei Gl. incanescens, aus zwei relativ mächtig entwickelten
Zipfeln bei den mit GI. vulgaris, Gl. cordifolia, Gl. Orientalis verwandten
Arten, sie ist reduzirt bei Gl. nudicaulis, Gl. Alypum und den mit letzterer
verwandten Arten, ferner bei Gl. spinosa; bei Lytanthus geht die Reduc-
tion der Oberlippe am weilesten, sie ist in der Regel bloss in Form zweier
winziger Läppchen angedeutet. Eine Eigenthümlichkeit finden wir in
dem tiefen, bis auf den Grund der Röhre reichenden Spalt zwischen den
beiden Blättern der Oberlippe. (Vgl. Taf. VII, Fig. 11).
Unter den europäischen Arten steht GI. nudicaulis der Gattung Lytan-
thus am nächsten.
Uebrigens möchte ich bei dieser Gelegenheit darauf aufmerksam
machen, dass Abweichungen im Baue der Oberlippe bei allen Globularia-
ceen sehr häufig sind, dass darauf auch die manchmal abweichenden
Angaben und Zeichnungen verschiedener Beobachter zurückzuführen
sein dürften; so habe ich bei Lytanthus mehrfach Blüten beobachte!, an
denen 1 Blatt der Oberlippe in einen langen linealen Zipfel ausgezogen
war (Taf. VII, Fig. 10), in anderen Fällen sah ich beide Zipfel etwas ver-
längert; analoge Beobachtungen machte ich bei Gl. nudicaulis und Gt.
spinosa.
Im anatomischen Baue, welchen Heckel I. c. untersuchte, zeigt Lytan-
thus eine Eigenthümlichkeit im Baue der Spaltöffnungen der Laubblä:ter.
Während (Cf. Heckel 1. c., p. SS.) bei Globularia-Arten die Zahl der
Zellen, welche eine Spaltöffnung umgeben, wechselnd ist, zwischen 4 und
6 schwankt, zumeist aber mehr als 4 beträgt, finden sich bei Lytanthus
immer 4 solcher Zellen (Conf, Vesque in Heckel 1. c.).
Il. GLOBULARIA SINTENISI Haussknecht et Wettstein spec. nov.
Suffruticosa, caudice lignoso erasso fusco. rosulas foliorum steriles et
caules floriferos edens. Folia rosularum lanceolato-obovata acutiuscula
(5) R. v. WETTSTEIN, GLOBULARIACEEN-STUDIEN. 275
sensim in peliolum attenuala, coriacea, glaberrima minutissime (squa-
mulis calcareis) albo punctata. Caules floriferi virgati simplices vel ramosı,
eirc. ad 25 cm. longi, herbacei vel basi lignescentes, in parte inferiore
crebre foliati foliis lanceolatis acutis subsessilibus, in parte superiore capi-
tula sessilia 10-22 ad apicem non congesta in axibus foliorum minimorum
squamæformium gerentes. Capitula 3-6 mm. diametro globosa. Bracteæ
omnes florigeræ itaque capitula non involucrata. Bracteæ exteriores ovatæ
acutæ, interiores spatulato-lanceolatæ acutæ, omnes margine et in dorso
longe ciliatæ. Flores 5 mm. longi. Calix dentibus acuminatis pilis strictis
erecto-patentibus obtectus. Corollæ labium superius lobis duobus angus-
tissimis, labio inferiore lobis 3 lanceolato-linearibus ad basin limbi fere
liberis. Corolla coerulea.
ABBILDUNG : Taf. VII, Fig. 1-5.
SyYNoNyM : Gl. orientalis Stapf in Sintenis Exs.
ExsiccATEn : Sintenis, Iter orient. 1888, No 1303. — Kotschy, Plant. Mesop.
Kurdist. et Mossul, No 569a.
Verbreitung : Kurdistan, Mardin. Senar in declivibus saxosis; Sintenis
11. VIL 1888. — Kurdistan, Mons Gara; Kotschy 1841.
Gl. Sintenisi steht unzweifelhaft der Gl. Orientalis L. am nächsten, von
der sie aber sehr auffallend verschieden ist durch die zahlreichen Blätter
an den Blütensprossen, durch die viel kleineren und zahlreicheren, am
Ende des Sprosses nicht kopfig gehäuften Blütenköpfehen, durch die
schmäleren und tiefer gespaltenen Zipfel der Corollenunterlippe (Vgl.
Taf. VII, Fig. 2-9).
Ich sah diese schöne Globularia zuerst im Herbarium des botanischen
Museums der k. k. Universität in Wien in mehreren Exemplaren. Um in
Bezug auf die Constanz der Form sicher zu sein, wendete ich mich an
Herrn Sintenis, der die Pflanze gesammelt hatte. Durch die Freundlichkeit
dieses Herrn erhielt ich weiteres Materiale und zugleich die Mittheilung,
dass Herr Professor Haussknecht in Weimar schon früher in schedis die
Pflanze benannt und zwar gleichfalls als Gl. Sintenisi benannt hatte. Im
Einverständnisse mit Herrn Prof. Haussknecht bezeichne ich daher die
Pflanze in der oben angegebenen Art und Weise. Die Durchsicht eines
reichen Globulariaceen-Materiales in verschiedenen Herbarien, besonders
des mir freundlichst zur Verfügung gestellten des Wiener naturhistori-
‚schen Hofmuseums zeigte mir, dass schon früher durch Kotschy dieselbe
Form gesammelt worden war; der ungünstige Zustand dieser Exemplare
hat wohl bisher die Unterscheidung derselben von Gl. Orientalis ver-
hindert.
276 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (6)
Das Verbreitungsgebiet der @l. Sintenisi scheint im Westen an jenes
der Gl. Orientalis zu stossen. Ich gebe im Nachstehenden das gegenwärtig
bekannte Verbreitungsgebiet der letztgenannten Art auf Grund gesehener
Exemplare an : Pisidien : zwischen Ghelindost und Karagatsch; lg. Held-
reich. — Ancyra; lg. Wiedemann. — Galatien : Zwischen Cæsarea und
Yosgad, 1000 m.; lg. Bornmüller 22. VI. 1890, Plant. Anat. or. No 1784
et 1784b. — Angora; lg. Bornmüller, Iter Pers. Turc. 1892/93, No 3111
ei 3110. — Cappadocien: Karamas Dagh; Ig. Balansa, PL d'Orient. 1856,
N° 976. — Kertschigündagh prope Aintab; Ig. Hausknecht, It. Syr. Arm.
18651.
III. Zur Nomenclatur der GLOBULARIA VULGARIS.
Nicht bald ist die Nomenclatur einer Pflanzenart bei relaliv einfachem
Sachverhalte so vielfach und in so verschiedenem Sinne behandelt wor-
den. wie die der Globularia vulgaris L. Nur um die Anwendung einer
bestimmten Nomenclatur in der Eingangs citirten Bearbeitung zu recht-
fertigen und deshalb, weil ich glaube, dass in dieser Frage sehr leicht ein
richtiger Standpunkt sich einnehmen lässt, möchte ich hier in Kürze
darauf eingehen.
Bekanntlich wird der Name GI. vulgaris auf zwei sehr nahe verwandte,
aber zweifellos verschiedene Pflanzen angewendet, von denen die eine in
fast ganz Mitteleuropa verbreitet und vielfach häufig ist, während die
zweite in Südfrankreich, Spanien und Portugal, dann wieder auf Gotland
und Oeland vorkommt?. Von diesen beiden Arten hat der Monograph der
Gattung, Willkomm, die erstere als Gl. vulgaris, die letztere irrthümlich
als Gl. spinosa bezeichnet. Die in Mitteleuropa weit verbreitele Art wurde
allgemein als Gl. vulgaris bezeichnet, bis Nyman’ zeigte, dass Linné in
seiner « Species plantarum », ed. 1, p. 96 (1853) mit GI. vulgaris in erster
Linie die zweiterwähnte, seltenere Art meinte, wesshalb auf diese der
Name Gl. vulgaris anzuwenden sei, während Nyman die verbreitetere Art
1 Boissier (Flora Orient. IV, p. 531, 1879) gibt überdies den Berg Mesogi bei
Derbent (leg. Boissier) als Standort an.
2 Eine Verbreitung, die sich schwer erklären lässt; dieser Umstand hat mich
dazu bestimmt, die beiden Pflanzen auf das Genaueste neuerdings zu untersuchen ;
ich kann nur die Resultate früherer Beobachter, dass zwischen den beiden Pflan-
zen absolut kein haltbarer Unterschied besteht, bestätigen.
3 Sylloge Flor. Europ., p. 140 (1854/55).
RP REC OT ET SE,
(7) R. Y. WETTSTEIN. GLOBULARIACEEN-STUDIEN. 277
als Gl. Willkommi neubenannte. Diese Nomenclatur wurde nun von einem
Theile der Botaniker acceptirt', während andere nach wie vor den Namen
(Gl. vulgaris im früheren Sinne — unbewusst oder bewusst — gebrauch-
ten. Rouy* pflichtete den Anschauungen Nymans bei, glaubte aber im
Interesse der Unzweideutigkeit und um der nomenclatorischen Ver-
wirrung ein Ende zu machen, den Namen « Gl. vulgaris » ganz fallen
lassen zu sollen und benannte die eine, verbreitete Art als @l. Willkommi
Nym., die zweite als Gl. Linnæi Rouy. Gegen diese Nomenclatur wendete
sich nun in einer eigenen Brochure Saint-Lager‘, der mit grossem Auf-
wand von Belesenheit den Nachweis erbrachte, dass Linné thatsächlich
beide im Vorhergehenden in Betracht gezogene Arten kannte und beide:
mit seinem Namen « Gl. vulgaris » bezeichnete. Saint-Lager zog daraus.
den Schluss, dass der schon von Linné für die mitteleuropäische Pflanze:
angewendete Name Gl. vulgaris für diese beizubehalten sei (also für die:
Gl. Willkommi Nym.), er zog die Gl. Linnei Rouy als Varietät zu Gl. vul-
garis und nannte sie var. coriacea. Malinvaud vertrat denselben Stand-
punkt in zwei Abhandlungen’. Darin, dass Linné mit dem Namen &/..
vulgaris beide hier in Rede stehenden Arten meinte, hat Saint-Lager‘
gewiss Recht, dies geht mit voller Bestimmtheit aus den von diesem
erwähnten Thatsachen hervor; die Nutzanwendung aber, welche Saint-
Lager machte, halte ich für ganz unberechtigt. Er hat durch nichts be-
wiesen, dass G. Linnæi nur eine Varietät der G. vulgaris ist und selbst,
wenn dem so wäre, ist das Fallenlassen des ganz berechtigten Namens
G. Linnæi und dessen Ersatz durch die neue Benennung coriacea nicht
zulässig.
In neuester Zeit hat die Frage dadurch eine weitere und ausgiebige:
Complication erfahren, dass Willkomm® den Namen G. Willkommi fallen
lassend diese nach dem Vorgange Saint-Lagers als GI. vulgaris bezeichnet,
dagegen die Gl. Linnæi unter dem neuen Namen Gt. Hispanica Willk. als
1Z.B. Willkomm, Führer in das Reich der d. Pflanzen, 2. Aufl., S.484 (1881),
Haläcsy und Braun Nachtr. zur Flora von Nied.-Oesterr., S. 106 (1882), Simon--
kai Enum. Flor. Transs., p. 462 (1886), Gremli, Excursfl. f. d. Schweiz, 7. Aufl.,
S. 345 (1893) u. a. m.
2 Bull. d. l. soc. bot. de Fr. XXIX, p. 349-351 (1882).
# Den von Nyman nur nebenbei erwähnten, von ihm (Gonspeetus Flor. Europ.
1878/82) später selbst nicht mehr gebrauchten, übrigens auch unglücklich ge-
wählten Namen @. Suecica Nym. hat Rouy dabei mit Recht unbeachtet gelassen.
* Vacissitudes onosmatiques de la Globulaire vulgaire. Paris, 1889.
> Bull. d. L. soc. bot. d. Fr. XXXVI. Sess. extraord. XCII (1890) et Journ.
de bot. 1890, p. 430.
5 Supplem. prodrom. Flor. Hisp., p. 140 (1893).
278 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (8)
Subspecies zu seiner Gl. Valentina sieht und letztere in Gl. Cambessedii
umtauft ! Die ganze, so complicirt gewordene Frage stellt sich nach meiner
Ansicht relativ einfach : Linné hat, wie dies Saint-Lager unzweifelhaft
bewies, die beiden in Rede stehenden Arten unter dem Namen « Gl.
vulgaris » zusammengefasst; nachdem es sich später herausgestellt hat,
dass hier zwei Arten vorliegen, ist es in dem Falle, wenn beide unzweifel-
‚haft benannt werden sollen, das Beste den Namen Gl. vulgaris als
Sammelnamen ganz fallen zu lassen! und die beiden Arten mit selb-
ständigen Namen zu belegen, diese sind : @l. Willkommi Nym. und
Gl. Linnæi Rouy. Sollte jemand die genetischen Beziehungen dieser
beiden Pflanzen dadurch ausdrücken wollen, dass er sie als Varietäten
oder Subspecies einer Art subsumirt, dann hat diese Sammelart, voll-
ständig im Sinne Linne’s Gl. vulgaris zu heissen. Irgend einer anderen
Art der Benennung könnte ich wissenschaftliche und formelle Berech-
tigung nicht zuerkennen. Ich komme mithin in Bezug auf die beiden
hier besprochenen Arten zu folgenden Ergebnissen :
4. Globularia Willkommi Nyman, Sylloge Flor. Europ., p. 180
(1854/55).
SYNONYME : Gl. vulgaris Linné, Spec. plant. ed. 1, p. 96 (1853) pr. p.
Gl. vulgaris A. de Candolle, Prodrom. XII, p. 611 (1848); Willkomm,
Recherches, p. 18 (1850) et aut. plur. vet. Germ.; Saint-Lager, Vicissit.
onosm., p. 13 (1889); Malinvaud in Bull. d. 1. soc. bot. de Fr.
T. XXXVII. Sess. extraord., p. XCII (1890).
I. Gl. vulgaris Heckel, Et. monogr., p. Y? pr. p.
1 Gleichwie z. B. bei Euphrasia officinalis L., Rinanthus Crista galli L. — In
analogem Sinne äusserle sich jüngst v. Beck, Flor. v. Nied.-Oesterr., S. 1090
(1893).
? Heckel unterscheidet in seiner monographischen Studie zwei « Gl. vulgaris»,
mit der einen (p. Y) meint er offenbar die Gl. Willkommi, mit der zweiten
(p. AA) die Gl. Linnæi. Wenn dem so ist, dann ist die Citation der Gl. Linnei
var. minor Rouy als Synonym zur I. Gl. vulg. falsch, denn Rouy meinte mit
diesem Namen die Gl. spinosa var. minor Willk., das ist aber Gl. Linnei. —
Aus dieser meiner Bemerkung könnte geschlossen werden, dass die beiden von
Rouy aufgezählten Varietäten der @. Linnei (major und minor) identisch sind,
da G. L. major Rouy von Heckel als Synonym zu seiner II. Gl. vulgaris citirt
wird. Der Schluss wäre nicht berechtigt, denn die Sache verhält sich so:
Willkomm hat in Rech. I. e. von seiner Gl. spinosa zwei Varietäten beschrieben,
eine var. minor und eine var. major, ausserdem unterschied er eine Gl. Valen-
tina. Die Willkomm’sche GI. spinosa var. minor stellte sich später als Gl. Linnæi
Rouy heraus. Die Var. major ist identisch mit Gl. Valentina und hat daher den
letzteren Namen zu führen. — Rouy hat nun die Gl. spinosa Willk. mit Recht
e
x
(9) R. v. WETTSTEIN. GLOBULARIACEEN-STUDIEN. 279
Verbreitung : Durch ganz Mittel- und Südeuropa, von Nord- und Ost-
Spanien und Belgien bis zum Kaukasus und bis Rumelien, besonders in
gebirgigen Gegenden; fehlt in Norddeutschland, Mittel- und Südrussland.
2. Globularia Linnæi Rouy in Bull. d. 1. soc. bot. de Fr. XXIX, p. 351
(1882) incl. var. ».
SYNONYME : Gl. spinosa Lam. Encycl. meth. Bot. II, p. 731 (1786), non L.
Gl. spinosa «. Cambessedes 1. c., p. 24 (1826). — Willkomm, Rech.
p. 19 (1850).
Gl. Suecica Nyman Syll. 1. c. (1854/55).
Gl. vulgaris Linné 1. c. (1873) pr. p. — Nyman, Sylloge I. c.
Gl. vulgaris var. coriacea Saint-Lager 1. c. (1889).
Gl. vulgaris var. coriacea, Gl. vulgaris var. Linnei, Gl. Linnæi Ma-
linv. 1. e. p. XCII (1890).
II. Gl. vulgaris Heckel 1. c. p. A. A. pr. p.
Gl. Cambessedii Subsp. Hispanica Willk. Supplem. prodr. Flor. Hisp.,
p. 141 (1893).
Gl. vulgaris «. minor Willkomm Prodrom. Fl. Hisp., II, p. 384.
Verbreitung : Spanien, Portugal, Südfrankreich und zwar in den Dep.
« Pyrenées Orientales », « Herault» und « Basses Alpes »; dann wieder
auf den schwedischen Inseln Gotland und Oeland.
Den beiden behandelten Arten stehen folgende Species sehr nahe und
vertreten sie geographisch :
3. Globularia tenella Lange, Pugill. plant. Hisp., p. 16 (1860/65).
SYNONYME : Gl. vulgaris var. tenella Heckel 1. c., p. H.H. (1894).
Verbreitung : Südwest-Frankreich.
4. Globularia trichosantha Fischer et Mey. Ind. V. sem. hort. Pe-
trop., p. 36 (1839).
SYNONYME : Gl. macrantha C. Koch in Walp. Repert. IV. p, 175 (1844).
Gl. vulgaris var. Bithynica Griseb. Spicil. Flor. Rumel. II, p. 294
et 514 (1844).
Gl. vulgaris var. stolonifera Saint-Lager 1. c. (1889).
in Gl. Linnei umgetauft, dabei aber die beiden Varietäten unverändert über-
nommen. Nach dem eben Gesagten gehören diese aber zwei verschiedenen Arten
an : Gl. Linnei var. minor (Willk.) = @l. Linnei Rouy, Gl. Linnei var. major
(Willk.) = Gl. Valentina Willk.
280 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (10)
Verbreitung : Südöstlicher Theil der Balkanhalbinsel, Kleinasien und
die östlich angrenzenden Gebiete.
5. Globularia Valentina Willkomm, Recherches, p. 21 (1850).
SYNONYME : Gl. spinosa 2. Cambessedes I. c. (182%).
Gl. spinosa ?. major Willk. Rech., p. 20 (1850).
Gl. vulgaris 5. major Willk., Prodr. Flor. Hisp.,
Gl. Linnæi ?. major Rouy 1. c.
Gl. Cambessedii Willk. Supplem. prodr. Fl. Hisp., p. 140 (1893).
?Gl. cæspitosa et linifolia Lam.
Verbreitung : Balearen und Aragonien.
IV. Ueber GLOBULARIA BELLIDIFOLIA Ten.
In meinen « Beiträgen zur Flora Albaniens' » habe ich darauf hinge-
wiesen, dass Globularia bellidifolia Ten. eine im südöstlichen Theile von
Europa verbreitete, der @. cordifolia sehr nahe stehende und oft mit ihr
verwechselte Art ist. Einerseits der Umstand, dass ich mich mit der
Pflanze seither eingehend zu befassen Gelegenheit hatte, anderseits die
indessen erfolgte Anzweiflung der Richtigkeit meiner Angaben? veran-
lasst mich, hier kurz auf die Pflanze zurückzukommen.
Wie ich a. a. O0. hervorhob, besteht der Hauptunterschied zwischen G.
bellidifolia und G. cordifolia in der Form der Laubblätter; dieselben sind
bei @. bellidifolia spatelförmig, kurz zugespitzt, seltener abgerundet, hei
G. cordifolia dagegen ausgerandet oder dreizähnig. Die Figuren 2-6 der
citirten Tafel stellen die am häufigsten vorkommenden Blattformen dar.
Mit Rücksicht auf den Werth dieses Unierscheidungsmerkmales muss ich
bemerken, dass ich seit 1892 an zahlreichen Standorten in Nieder-Oester-
reich, Steiermark und Tirol G1. cordifolia eingehend beobachtete, dass
ich im botanischen Garten zu Prag Culturversuche mit der Pflanze vor-
nahm und dass ich mich in allen Fällen von der Constanz der Merkmale
überzeugen konnte. Ich vermochte auch in keinem der von mir einge-
sehenen Herbarien @. bellidifolia aus dem Bereiche der nördlichen und
Centralalpen zu sehen.
1 Bibliotheca botanica, herausg. von Luerssen und Hænlein, Heft 26, p. 88,
Taf. V, fig. 1-3 (1892).
2? Vgl. Beck, Flora von Nied.-Oesterr. II 2, S. 1089 (1893).
(11) R. v. WETTSTEIN. GLOBULARIACEEN-STUDIEN. 281
Der Werth der in der Blattform liegenden Merkmale wird dadurch
nicht vermindert, dass bei @. cordifolia ab und zu einzelne Laubblätter
vorkommen, die in der Form an jene der @. bellidifolia erinnern. Es sind
dies aber immer einzelne Blätter, welche neben normal geformten sich
finden. Solche Vorkommnisse können keinem Botaniker als etwas Auf-
fallendes erscheinen, der den Polymorphismus der Laubblätter kennt,
der weiss, dass gerade bei sich nahe stehenden Arten das Auftreten der
Blattform der einen Art gelegentlich bei der anderen nicht selten und in
der gemeinsamen Abstammung begründet ist. Ich brauche nur an die
Verhältnisse bei Hepatica nobilis Schreb. und H. Transsilvanica Fuss, bei
Gentiana Germanica s. 1. und G. obtusifolia s. 1., an die hinlänglich be-
kannte und phylogenetisch ausgebeutete Morphologie der Eichen- und
Ahorn-Blätter zu erinnern, um vollständig zu rechtfertigen, wenn ich in
dem Auftreten einzelner Blätter von abweichender Form nicht einen
Grund sehe, um die Unterscheidung der beiden genannten Arten fallen
zu lassen.
Auf solche ohne weiteres verständliche Vorkommnisse dürfte die An-
gabe der @. bellidifolia an ein oder dem andern Standorte der Nordalpen
zurückzuführen sein.
Ein zweites Unterscheidungsmerkmal zwischen @!. bellidifolia und Gt.
cordifolia liegt in der Form der Bracteen. Diesbezüglich habe ich meine
Angaben a. a. Orte zu corrigiren, die in Folge einer Verwechslung nicht
ganz zutreffend sind. Ich habe die Bracteen beider Arten von vielen Stand-
orten untersucht und stelle in Taf. VII, Fig. 14-17 jene Formen dar, die
etwa dem Durchschnitte entsprechen würden. Die Figuren sind genau bei
etwa 7-facher Vergrösserung mit der Camera gezeichnet. Es zeigt sich,
dass die äussersten Bracteen von Gl. bellidifolia (Fig. 14) deutlich breiter
sind als jene von @!. cordifolia (Fig. 1%), dass die innersten Bracteen bei
jener (Fig. 15) die der letzteren (Fig. 17) an Länge übertreffen. Vergleicht
man weiters die Figuren 14-17 mit Fig. 12 und 13 (Gl. repens Lam.), so
ergiebt sich deutlich, worauf ich übrigens schon a. a. O0. aufmerksam
machte, dass Gl. bellidifolia eine Zwischenstellung zwischen Gl. cordifolia
L. und Gl. repens Lam. (= G. nana Lam ) einnimmt.
Einen durchgreifenden Unterschied im Blütenbaue konnte ich nicht
conslatiren; zumeist sind allerdings die Zipfel der Corollenunterlippe bei
Gl. repens und Gl. bellidifolia breiter und kürzer als jene der Gl. cordi-
folia, auch sind die secundären Gefässbündel in den Corollenzipfeln der
letzteren in der Regel kürzer; doch sind — wie schon bemerkt — diese
Unterschiede nicht durchgreifend.
BULL. HERB. BOISS., juin 1895. 21
282 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (12)
Im Nachstehenden will ich zur Klarstellung eine kleine Zusammen-
stellung der Nomenclatur und Verbreitung der 3 Arten geben. Ich be-
merke hiezu, dass auf Grund der geographischen Verbreitung und der
morphologischen Beziehungen ich die Ueberzeugung gewonnen habe,
dass es sich hier um 3 Arten gemeinsamen Ursprunges handelt, welche
in Anpassung an verschiedene, regional vertheilte Existenzbedingungen
entstanden sind und sich daher in angrenzenden Gebieten vertreten. Der
systematische Ausdruck dafür könnte der sein, dass entweder alle drei
als gleichwerthige Arten einander coordinirt werden oder dass alle drei
als gleichwerthige jüngere Arlen einem höheren Artbegriffe subsumirt
werden.
1. Globularia cordifolia L. Spec. plant. ed. 1, p. 96 (1753).
Synonyme : Gl. cordifolia var. bellidifolia Rouy in Bull. soc. bot. de Fr.
XXIX, p. 35 (1882).
Gl. saxatilis Salisb. Prodr. Hisp., p. 52 (1796).
? Gl. minima Vill. Hist. d. pl. d. Dauph. II, p. 298 (1787).
Verbreitung : Pyrenæen, Südostfrankreich, Jura, in den ganzen Alpen
von Frankreich bis Istrien, Krain', Steiermark und Niederösterreich,
mehrfach auch in die Niederungen herabsteigend, so in Bayern; dann in
Mittel- und Ober-Italien, vereinzelt in der Balkanhalbinsel?, in Sieben-
bürgen’°.
1 Die Grenze gegen Gl. bellidifolia kennzeichnen folgende Standorte, von
denen ich Exemplare sah : Istrien, Monte Spaccato (leg. Tommasini, Solla),
Monte Kokus bei Bassovitza (Tommassini), Obcina (Wettstein); Kran, Wochei-
ner Alpen (leg. ?), Loibl (Graf). Phylogenetisch vollkommen verständliche Ueber-
gangsformen von Gl. cordifolia in Gl. bellidifolia sah ich von : Steiermark, Riez
und auf dem Kotecnik (Kocbek), Wotsch (Pittoni), Pöltschach (Molisch) ; Fiume
(Müller); Krain, Planica (Breindl); Montenegro, Hum Orahovski (Szyscylowiez).
— In Bezug auf die Benennung möchte ich diese Formen der Gl. bellidifolia
zuzählen.
2 Ich sah sie von folgenden Standorten : Albanien, M. Peklen prope Jpek
(Friedrichsthal; herb. Maced. 331); Dalmatia? (comm. Dietl); Griechenland,
Kiona (Haläcsy).
8 Gl. cordifolia wurde bereits von Schur (Enum., p. 557) für Siebenbürgen
angegeben. Simonkai (Enum. Fl. Transs., p. 462) bezweifelt diese Angabe und
führt für das Gebiet nur Gl. Willkommi auf. — Im Herbarium des Wiener Hof-
ınuseums sah ich 1 Exemplar der Gl. cordifolia von Lerchenfeld bei Hunyad ge-
sammelt.
(13) R. v. WETTSTEIN. GLOBULARIACEEN-STUDIEN. 283
2. Globularia bellidifolia Tenore Rel. del viaggio di Abruzzo, p. 120
(1832). — Flora Napol. IE, p. 117. Tab. 109.
Synoxym : Gl. cordifolia var. intermedia Rouy I. e.
Verbreitung : Gebirge im südöstlichen Frankreich und dem angrenzen-
den Italien’, in Mittel- und Süd-Italien?, in Istrien®, Krain*, Kärnthen”*,
Südsteiermark ® und von dort südöstlich bis in die Balkanhalbinsel”.
3. Globularia repens Lam. Flor. franc. T. II, p. 325 (1778).
SYNONYME : Gl. nana Lam. Encycl. meth. bot. II, p. 731 (1786).
Gl. cordifolia var. nana Cambessèdes, Monogr. d. Globul. in Ann. se.
nat. Bot. IX (1826). — Rouy 1. e., Willkomm, Recherch. p. 22 (1850).
Verbreitung : Höhere Gebirge in Central- und Ost-Spanien, Pyrenæen,
Südfrankreich, Piemonteser Alpen, Toskana, Mittel- und Süd-Italien.
Darüber, dass Gl. repens Lam. und Gl. nana synonym sind und mithin
die Pflanze den ersteren Namen, als den älteren zu führen hat, kann kein
Zweifel obwalten.
V. Ueber die Systematik der Gattung GLOBULARIA.
So klein die Gattung Globularia auch ist, so ist es doch nicht leicht, in
derselben eine naturgemässe Gruppirung der Arten vorzunehmen. Die
Ursache liegt zweifellos darin, dass die heutigen Repräsentanten der Gal-
tung die Reste einer grösseren Artenzahl sind, die ehedem existierte.
1 Col di Tenda (leg. ?).
2 Stabiæ (Gasparini), supra Filetto (Huet du Pavillon), Majella (Tenore), Apen-
nin (leg. ?), Monte Pollino in Calabrien (Huter, Porta et Rigo), St. Angelo bei
Castellamare (Strobl, Herbich).
8 Monte Maggiore (Tommasıni), zwischen Divacca und St. Canzian (K. Richter),
Sessana (Wettstein).
4 Krainer Schneeberg (G. Mayr), Brod a. d. Kulpa (Pernhoffer).
5 Auf der Vellacher Kotschna (Krenberger).
® Oistriza (Molisch).
7 Croatien, Grobniker Ebene (Hirc), Fiume (A. Kerner, Noe, Müller, A. M.
Smith). — Dalmatien (Petter). — Hercegovina, Trebinje (Pantocsek). — Bos-
nien : Mons Lisin pr. Jvan Karaula (Vandas); Trebovic (Beck), dort nach Beck
{Flora von Nied.-Oesterr., S. 1089) zusammen mit Gl. cordifolia. — Albanien:
Monte Kiore (Baldacci).
284 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (14)
Dafür spricht einerseits der Umstand, dass die Bindeglieder zwischen den
heute lebenden Arten vielfach fehlen, anderseits die Thatsache, dass diese:
Arten heute eine Verbreitung besitzen, aus der zu entnehmen ist, dass.
die Gattung ze jenen gehört, welche vor Anbruch der posttertiären Eis-
zeiten in Europa und den benachbarten Gebieten verbreitet waren, die
durch die Eiszeiten auf den südlichen Theil ihres Areales beschränkt
wurden und seither eine grössere Verbreitung nicht mehr gewinnen
konnten.
Nur zwei Art-Gruppen scheinen in neuerer Zeit wieder in reicherer
Ausgliederung begriffen zu sein, nämlich die um Gl. vulgaris s. 1. sich
gruppirenden Arten (G. Linnæi, G. Willkommi, G. trichosantha, G. tenella)
und die mit G. cordifolia verwandten Arten (@. cordifolia, G. bellidifolia,
G. repens).
Wenn man die Gesammtheit der morphologischen Merkmale in Betracht.
zieht, so erhält man gewisse Reihen von Arten in der Gattung, deren
genetischer Zusammenhang innerhalb der Reihen wohl kaum einem
Zweifel unterliegen dürfte.
Eine solche Reihe bilden : @. Valentina Willk., @. Linnæi Rouy, G. te-
nella Lge., G. Willkommi Nym., G. trichosantha Fisch. et Mey. Im Blatt-
baue, im Blütenbaue, in den Wachsthumsverhältnissen drückt sich zwei-
fellos die nahe Verwandtschaft aus. Dieselbe führt bei Beachtung der
geographischen Verbreitung ohne weiteres zur Annahme, dass die Arten
aus einer in relatif später Zeit sich gebildet haben.
Eine zweite Reihe bilden G. cordifolia L., G. bellidifolia Ten., G. repens
Lam. und @. Stygia Orph., welche ebenfalls nahe Beziehungen zu ein-
ander haben, dabei aber von den Arten der ersterwähnten Reihe deutlich
abweichen. Auch hier dürfte die Abstammung von einer gemeinsamen
Stammart zweifellos sein.
Einer dritten Reihe gehören an @. Orientalis L. und G. Sintenisi Haussk.
et Wettst., die von den beiden ersterwähnten Reihen erheblich ver-
schieden sind.
Eine vierte Reihe wird repräsentirt durch die einander sehr nahe:
stehenden Arten @. Alypum L., @. Arabica Jaub. et Sp., @. eriocephala
Pom., die gewisse Aehnlichkeiten mit den Arten der dritten Reihe, sehr
wenig Beziehungen zu jenen der 1. und 2. Reihe aufweisen.
1 Vgl. Wettstein, Die geogr. und systematische Anordnung der Pflanzenarten.
Verh. d. Gesellsch. deutsch. Naturforsch. u. Aerzte. Nürnberg 1893 und die dort.
eitirte Litteratur.
(15) R. v. WETTSTEIN. GLOBULARIACEEN-STUDIEN. 285
Isolirt stehen morphologisch G. spinosa L., G. nudicaulis L. und G. in-
canescens Viv. G. spinosa zeigt Beziehungen zur ersten Reihe, G. nudi-
caulis, wie schon erwähnt, zu Lytanthus; G. incanescens hat am ehesten
Aebnlichkeiten mit den Arten der zweiten Gruppe.
Versuche ich es, die phylogenetischen Beziehungen der heute lebenden
Arten der Gattung Globularia schematisch auszudrücken, so erhalte ich
etwa folgendes Schema. Für die Bezeichnung des Stammarten verwendete
ich entweder schon existirende Sammelnamen oder den jeweilen älteren
Namen im erweiterten Sinne.
m m m m m m m
3 à LS S = = S
3 a = = S =.
à & S S D = S
= = 2 = a = >
S = à I SQ S SQ
S S: = = SI S =
Stammarten : S 8 (un = (2 =
Lo a = . 77 ue mm
x 3 { i
— 2 — mn nn —. Le
D mann mn agmma mn RAR mm
SR PSS SE SES SL CRT ETES MMS OR
SR ann es
Hentalebende SI SI Sul Ss ESS IS US SS
er ES DA SNS RSS = 2 S.,® = >
Arten : Selen Se ann
; SEEN vet SS Sun an, ou
= . = =
< = 2 b Oo T ©
eu S Baby Sea ed nie
5 = 5 CUS =
s ei un :
= =
Aus dem Schema ergibt sich ohne weiteres, wie die Ergebnisse meiner
Untersuchungen für die Praxis der Systematik sich verwerthen lassen.
Dieses Ergebniss ist eine Anordnung der Arten in folgender Reihen-
folge :
oder die Subsumirung unter folgende Artbegriffe :
1. G. incanescens Viv. 1. G. incanescens Viv.
2. G. Stygia Orph. Subsp. @. Stygia Orph.
3. G. repens Lam. 2. G. cordifolia G. repens Lam.
4. G. bellidifolia Ten. Sel G. bellidifolia Ten.
9. G. cordifolia L. G. cordifolia L.
‘6. G. spinosa L. 3. G. spinosa L.
286 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. : (16)
7. G. Valentina Wk. Subsp. @. Valentina Wk.
8. G. Linnei Rouy. G. Linnei Rouy.
9. G. Willkommi Nym. L. G.vulgarisL. G. Willkommi Nym.
10. G. tenuis Lge. G. tenuis Lge.
11 G.trichosantha F. et M. G. trichosantha F. et M.
12. G. nudicaulis L. 5. G. nudicaulis L.
13. G. Alypum L. au, Subsp. @. Alypum L.
It. 6. ArabicaJ.etsp. | 0 Almen G. Arabica I. et Sp.
15. G. eriocephala Pom. Se G.eriocephala Pom.
16. @. orientalis L. 7. G. orientalis\Subsp. @. orientalis L.
17. @. Sintenisi H. et W. Base G. Sintenisi H. et W.
Allgemeiner ausgedrückt lauten die Resultate meiner Untersuchungen :
1. Die heute lebenden Globularia-Arten sind derart, dass sie eine weit.
zurückreichende Entwicklung innerhalb der Gattung andeuten; sie sind
als die Abkömmlinge verschiedener Entwicklungsreihen innerhalb der
Gattung anzusehen.
2. Keine der heute lebenden Arten ist als die Stammart der übrigen
anzusehen.
Auch von anderer Seite ist es in jüngster Zeit versucht worden, die
phylogenetischen Beziehungen der jetzt lebenden Globularia-Arten fest-
zustellen, nämlich von Heckel in seiner « Etude monographique de la
famille des Globulariacees, » Paris 1894. Die Resultate, welche Heckel er-
zielte (p. PPP.), sind aber von jenen, zu denen ich gelangte, ganz wesent-
lich abweichend, so dass ich auf die Differenzen und auf die Ursachen
derselben etwas näher eingehen muss.
Heckel hat seine « Monographische Studie » ausschliesslich auf ana-
tomischer Grundlage ausgeführt; er hat die meisten Arten eingehend auf
ihren anatomischen Bau hin untersucht und damit einen sehr werthvollen
Beitrag zur Naturgeschichte der Gattung geliefert. Er hat aber den grossen
Fehler begangen, aus dem anatomischen Befunde allein Rückschlüsse
weilestgehender Art für die Systematik zu ziehen. Es kann keinem Zweifel
unterliegen, dass die Beachtung des feineren morphologischen, d. i. des.
anatomischen Baues ein unbedingtes Erforderniss einer wirklich ein-
gehenden Systematik ist; es ist gewiss, dass durch Anwendung des soge-
nannten «anatomischen Methode » die Systematik schon zu schönen
Resultaten gelangte, ebenso sicher ist es aber, dass eine Systematik ohne
Rücksichtnahme auf die Gesammtheit der Organe einen Irrweg bedeutet.
Systematik auf ausschliesslich anatomische Grundlage, wie sie in der
Monographie Heckels vertreten erscheint, bedeutet keinen Fortschritt,
(17) R. v. WETTSTEIN. GLOBULARIACEEN-STUDIEN. 287
sondern einen gewaltigen Rückschritt, da sie wieder zur einseitigen Be-
achtung eines Merkmales, also zum künstlichen Systeme führt‘. Und so
ist denn auch Heckel zu einem rein künstlichen Systeme der Globularien
gelangt, indem er sie auf Grund des Baues der Mittelrippen der Laub-
blätter in zwei Gruppen, die der @. vulgaris und der @. cordifolia, ein-
theilte.
Die Schwäche der Heckel’schen Untersuchungen und Anschauungen
tritt am besten zu Tage, wenn man die Uebersicht betrachtet, welche
Heckel auf p. PPP. zur Darstellung der verwandtschaftlichen Beziehungen
zwischen den heute lebenden Arten gibt. Ich reproducire hier dieses
Schema, weil es zugleich eine kurze Uebersicht der Resultate Heckels
gibt.
GRUPPE DER
G.CORDIFOLIA
_ GRUPPE DER
G.VULGARIS
= fr. Willkommi Nym.
— G. Linnei Rouy.
— G. trichosantha Fisch. et May.
— @. spinosa L.
5 Hier ist offenbar im Schema aus Versehen G. salicina ausgefallen, denn auf
S. 000 heisst es : «le premier terme de cette série est Gl. incamescens, qui passe
AGl. orientalis, puis à G. salicina et enfin à Gl. Stygia.
=» 0 D -
! In analogem Sinne hat sich jüngst Gilg in Englers Jahrb. für syst. Bot.,
XVII. Bd., S. 554 ff.) geäussert.
288 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (18)
Dieses Schema — ich betone dies ausdrücklich — soll nach Heckel
nicht bloss etwa die Aehnlichkeit der Arten darstellen, sondern di-
rekte einen Stammbaum (« Tableau graphique des affinités », cf. p. NNN,
000).
Zunächst möchte ich das Werthvolle hervorheben, das die Heckel’schen
Untersuchungen liefern; sie zeigen, dass auch anatomisch die Arten,
deren Zusammengehörigkeit uns oben auf Grund ihres sonstigen Ge-
sammtbaues klar wurde, zusammengehören, so sehen wir nebeneinander
gestellt : Gl. vulgaris, tenella, Linnæi (coriacea), trichosantha (stolonifera),
ferner zeigt sich, dass Arten, zwischen denen morphologisch, wenn auch
keine grosse Aehnlichkeit, so doch Beziehungen bestehen, auch solche
im anatomischen Baue aufweisen (Vgl. G. spinosissima und trichosantha,
G. incanescens und G. cordifolia). Wenn aber Heckel glaubt, mit obigem
Schema die verwandischaftlichen Beziehungen der Globularia-Arten
richtig dargestellt zu haben, so ist er im Irrthume. Zur Begründung dieses
Satzes sei auf jenes Schema etwas näher eingegangen.
Ein Hauptfehler Heckels liegt wohl darin, dass er der Ansicht huldigt,
dass in den heute lebenden Arten sich der ganze Stammbaum ausdrücken
muss, dass er in Folge dessen ein monophyletisches Schema für diesen
construirt. Ich habe schon oben dargelegt, warum die Annahme, dass die
Stammarten der gegenwärtig existirenden Globularia-Arten noch exi-
stiren, unberechtigt ist.
Ein zweiter Hauptfehler liegt darin, dass Heckel als Stammart der
heutigen Globularien diejenige Art annimmt (nämlich G. Willkommi),
welche gegenwärtig am häufigsten und verbreitesten ist!. Dies beweisst
geringe Erfahrung in descendenztheoretischen Fragen’.
Aber auch abgesehen von diesen fehlerhaften Voraussetzungen, die auf
zu geringe systematische Schulung und nicht so sehr auf die angewendete
Methode zurückzuführen sind, entspricht die Tabelle keineswegs den
natürlichen Verhältnissen. Wenn wir — der angeführten Gesammtauf-
fassung uns momentan anschliessend, sie aber damit nicht theilend —
die Reihenfolge der Arten in der Tabelle betrachten, so sehen wir zunächst
Arten aufeinander folgen, die thatsächlich enge Verwandtschaft besitzen,
nämlich G. vulgaris, tenella, coriacea, stolonifera. Einen Sprung bedeutet
schon der Uebergang von der letzterwähnten zu G. spinosissima, noch
1 «si l'on considère Gl. vulgaris, qui est l'espèce la plus commune et dont
l'aire d'extension est le plus large..... comme constituant la souche commune
d'où se sont dégagées les autres espèces ou variétés... (p. NNN.).
? Vgl. Wettstein a. a. O. Sep.-Abdr., S. 2.
(19) R. v. WETISTEIN. GLOBULARIACEEN-STUDIEN. 289
grösser ist der Schritt von dieser zu @. incanesens. Der weitere Aufbau
des Sammbaumes ist aber geradezu unbegreifiich. Es widerspricht den
einfachsten Anschauungen über natürliche Verwandtschaft, wenn man
G. incanescens, G. Orientalis, G. salicina und @. Stygia in dieser Reihen-
folge als eine Entwicklungsreihe darstellt, es ist einfach unrichtig, wenn
Verfasser von derselben sagt (p. 000) : « L’ensemble de cette lignée est
constitué d’une facon indissoluble par les formes (passant de l'une à l'autre
sans grandes modifications) propres aux différents termes du groupe vul-
garis — —!».
Nach Heckel zweigt sich von G. incanescens die Gruppe der @. cordi-
folia ab. Auch für diese hat er eine vollkommen unhaltbare Syste-
matik gegeben. Er leitet von @. cordifolia die beiden Varietäten inter-
media und bellidifolia ab und lässt an die erstere die G. Alypum, an die
letztere Gl. nudicaulis sich anschliessen. Gl. bellidifolia und intermedia
(um die Heckel’sche, respective Rouy’sche Nomenclatur zu gebrauchen)
sind, wie ich dies früher darlegte, als zwei sehr junge, aus G. cordifolia
entstandene Formenkreise anzusehen, dass diese zu den beiden morpho-
logisch sehr selbständigen und gewiss weit zurückreichenden Arten @.
nudicaulis und G. Alypum geführt haben sollten, ist vollständig unmöglich.
Eine auch nur flüchtige Betrachtung der Pflanzen muss jedermann von
der Unhaltbarkeit dieser Behauptungen Heckels überzeugen.
Ich habe im Vorstehenden die systematischen Resultate Heckels etwas
eingehender behandelt, weil ich die auffallende Thatsache, dass meine
Resultate von denen des « Monographen » so wesentlich abweichen,
begründen zu müssen glaubte; ich habe es aber auch gethan, weil in
jüngster Zeit mehrfach die Arbeit Heckels bezüglich ihres systematischen
Werthes weit überschätzt wurde, weil er selbst mit einigem Selbst-
bewusstsein seine Untersuchungen als denen aller « Systematiker » und
« Morphologen », die sich mit der Gattung beschäftigten, weit überlegen
hinstellte ?.
1 Uebrigens steht dieses systematische Resultat Heckels durchaus nicht im
Einklange mit seinen anatomischen Untersuchungen, so macht er bei Besprechung
der G. orientalis (p. QQ.) ausdrücklich auf die grossen Unterschiede von der
vulyaris-Gruppe aufmerksam, ebenso bei Besprechung der @. salicina (p. SS.)
und der G. Stygra (p. XX.).
2 Vgl. p. U. — Wiederholt weist Heckel darauf hin, dass Systematiker bisher
einer Art die richtige Stellung nicht anzuweisen vermochten und dass erst er
dies vermag; gerade diese Fälle beweisen aber zumeist, dass die betreffenden
Systematiker, wenn auch vielleicht etwas einseilig, aber doch viel besser urtheilten
als Heckel. — So sagt er (p. EE.) von @. tenella Lge. : « Voilà donc une espèce,
290 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (20)
qui est classée morphologiquement, par des botanistes du plus grand mérite, dans
des sections que je considère comme absolument distinctes....., il y avait donc
un réel intérêt à soumettre le litige au jugement de l'examen anatomique » und
weist ihre Verwandtschaft mit G. Willkommi, resp. G. vulgaris nach. Der erste
Theil der Heckel’schen Behauptung ist vollkommen wnrichtig; Lange, der Ent-
decker der Art, hat sie (Pug. plant. impr. Hisp., p. 16, 1860/65) als der G. vul-
garis am nächsten stehend (« cui proxime accedit ») bezeichnet, Willkomm (Des-
eriptio icon. tllustr. plant. Hisp.) sagt « proxime accedit ad Gl. Willkommi »,
Rouy (Bull. d. l. soc. bot. d. Fr. 1882) stellt sie neben Gl. Willkommi mit den
Worten «on doit placer ce Globularia à côté du &l. Willkommi » ; nur Nyman
hat in dem Conspectus Fl. Europ., p. 680, mit Fragezeichen die @. tenella neben
G. cordifolia gestellt, jedoch selbst in dem, vor dem Erscheinen der Heckel’schen
Arbeit publicirten, aber von diesem nicht citirten, Supplementum II. 2, p. 26%
diesen Irrthum corrigirt. — p. V. V. constatirt Heckel selbst, dass Boissier bei
Beschreibung der @. Stygia Orphan. (Diagn. plant. Or., Ser. II, p. 61) die Pflanze
in erster Linie mit Gl. cordifolia vergleicht und nebenbei die Unterschiede von
G. incanescens angab; trotzdem fügt er bei : «il appartenait des lors, les carac-
tères demeurant fort indécis pour l’etablissement des affinités de cette espèce, de
recourir aux données anatomiques ». Aus den nun folgenden Darlegungen geht
hervor, dass auch anatomisch die Gl. Stygia der G. cordifolia sehr nahe steht,
dabei aber gewisse Eigenthümlichkeiten der Heckelschen Gruppe der vulgaris
besitzt, zu der nach ihm auch @. incanescens gehört. — Heckel bestätigt also
vollständig die Berechtigung des Boissier’schen Vergleiches, nur mit dem Unter-
schiede, dass dieser die systematische Stellung der @. Stygia vollkommen richtig
erkannte, während er sie durch @. salicina und orientalis von G. cordifoha und
incanescens trennt !
DE L'EMPLOI POPULAIRE
DES
PLANTES SAUVAGES EN SAVOIE
PAR
le D' Alfred CHABERT
Souvent consulté au sujet des plantes que les habitants de nos
montagnes emploient dans le traitement de leurs maladies, il m’a paru
utile de les faire connaître d’une manière succincte. Bien peu d'entre
elles sont actuellement encore employées en médecine; la matière
médicale et la thérapeutique ont été tellement transformées depuis
cinquante ans par les progrès de la chimie et les découvertes faites dans.
les pays nouveaux, que nos simples sont tombées dans un discrédit
parfois immérité et que bientôt il en restera à peine le souvenir.
Leur emploi est fondé sur de vieilles traditions conservées de père
en fils ou plutôt de mère en fille; car le plus souvent ce sont les femmes
qui exercent la médecine occulte; les hommes pratiquent plus spéciale-
ment l’arrachement des dents, l’art vétérinaire et le reboutage. Parfois
à l'exercice de la médecine, la femme, quand elle commence à vieillir,
joint la sorcellerie consistant tantôt à avoir le mauvais œil et tantôt à le
combattre, tantôt à jeter un sort sur les animaux ou sur les gens et
tantôt à détruire ce sort. Beaucoup de médecins ne se doutent pas que
la plupart des femmes stériles le sont parce qu'un sort a été jeté sur
elles, que la scrofule dans ses diverses manifestations, certaines maladies
de la peau, certaines formes de folie, d’hysterie, ete., et même la
phthisie et la fièvre typhoïde peuvent être causées par un sort jeté sur le
sujet enfant ou adulte et ayant agi ex troublant son sang! Que nous.
voilà loin des microbes!
‘292 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (2)
Il ya deux ans, un médecin de notre ville, consulté par un monta-
gnard pour un enfant serofuleux, l’interrogea longuement sur les condi-
tions de la maison qu'il habitait, sur les eaux, le sol, sur la grandeur et
l’exposition des portes et des fenêtres, sur la situation de l’écurie, sur
le lieu où était déposé le fumier, ete., ete. Apprenant que la porte et les
fenêtres étaient ouvertes au nord et ombragées, tandis que l’etable et
les engrais étaient en plein midi, il aurait dit au paysan: ta maison est
mal exposée. Celui-ci, complètement ignorant de toute notion d'hygiène,
ne comprit pas. Longtemps il resta sombre et préoccupé, essayant de
résoudre le problème. Enfin après six mois il eût un trait de lumière:
la maison est mal exposée parce que ses ouvertures donnent sur la
façade de l'habitation d’un voisin hostile! Le médecin avait deviné, en
voyant l'enfant, qu'il souffrait non d’une maladie, mais d’un sort jeté
par le voisin! Cette découverte n’eut pas de facheuses conséquences,
parce que celui-ci, apprenant ce dont il était accusé, s’empressa de faire
bâtir un mur entre sa maison et celle de l’enfant ensorcele.
Des femmes qui exercent la médecine populaire, les unes se bornant à
donner des remèdes sont très aimees; les autres, soupconnées d’avoir
le mauvais œil ou de pouvoir jeter des sorts, sont l’objet de la crainte
universelle ; elles périssent ordinairement à la suite d'accidents fortuits:
pierre tombée de la montagne, chûte dans un ravin ou dans un tor-
rent, etc.
Un ancien chirurgien en chef de l’Hôtel-Dieu de Chambéry, praticien
fort capable et très répandu, ayant à opérer une femme âgée, ne pouvait
sortir sans être arrêté à chaque pas par des gens connus ou inconnus
qui lui en demandaient des nouvelles. Cela dura pendant toute la
maladie. Il s’en étonnait fort et ne pouvait savoir la cause d’un intérêt
aussi général, que jamais dans le courant de sa longue carrière il
n'avait encore constaté pour personne. La cliente guérie, il apprit que
c'était une célèbre médicastre qui exercait en ville avec grand suecès
sous un nom d'emprunt.
Rarement ces femmes se font concurrence; elles habitent assez loin
les unes des autres, et comme les oiseaux de proie, chacune a une aire
où elle reste sans rivale. Parfois elles s'associent tout en conservant les
dehors de la plus grande inimitié. Un des plus beaux exemples de cette
association m’a été fourni l’an dernier par un paysan de la montagne
qui m’amena sa fille, âgée de 19 ans, forte et bien constituée, alors
en service dans un village à trois kilomètres de Chambéry. Il me pria
de l’empöcher de mourir, car elle était menacée de mort prochaine et à
(3) A. CHABERT. PLANTES SAUVAGES EN SAVOIE. 293.
date fixe: huit jours! criait la fille en sanglotant. Je ne pus constater
de maladie ni de lésion d'aucune sorte et je les plaisantai sur leurs
craintes. Le père me répondit qu'il savait bien que ce qu’il me deman-
dait n’était pas du domaine de la médecine, mais qu'il savait aussi que
j'avais beaucoup voyagé et que j'avais certainement appris la parole
qu'il fallait dire pour arrêter la mort. Il me suppliait les mains jointes
de la dire. Les supplications étaient accompagnées en mode majeur des
hurlements et des sanglots de la fille. Tout intrigué, je les pressai de
questions etje finis par apprendre qu’à la demande d’un individu avec qui
il avait eu des contestations d'intérêt, une femme possédant le mauvais
œil avait jeté un sort sur sa jeune fille et l’avait condamnée à mourir à
une date fixe dont huit jours seulement nous séparaient. Puisque je ne
voulais pas ou que je ne savais pas détruire le sort, ils allaient partir
pour Chapareillan afin de consulter une autre femme qui avait le pouvoir
d’annihiler les sorts jetés par celle de Chambéry et réciproquement.
Elle prenait hélas! quinze francs pour cette opération, et cette somme
jointe aux dépenses du voyage allait ruiner le malheureux paysan. Il
me suppliait donc de dire la parole, ce qui ne lui coûterait rien. Mon
ignorance m’obligea à persister dans mon refus ; il partit done, paya les
quinze francs; la fille fut désensorcelée et jouit depuis lors d’une santé
florissante, Comment trouve-t-on ces deux commères qui ont réussi à
vivre dans l’aisance en se renvoyant de l’une à l’autre les gens naïîfs.
et crédules ?
La croyance aux maléfices est assez répandue dans les montagnes pour
que l’on s’empresse de fermer la porte de l’etable lorsqu'un mendiant
se présente pour demander l’aumöne, ou lorsqu'un étranger de mine ré-
barbative ou fatigué vient à passer auprès de la maison. On craint qu’il
ne jette un sort sur les bêtes ; la porte close empêchera le sort d'arriver
jusqu'à elles. Alpinistes, touristes, géologues, botanistes et autres, vous
saurez done bien vite en traversant un village si votre figure est celle
d’un honnête homme ou non. L'auteur de ce travail doit avouer que si,
en montant les montagnes, il passe inaperçu, il n’en est plus de même
lorsqu'il en descend harassé de fatigue: les portes des étables sont alors
précipitamment fermées avant qu'il arrive auprès d’elles ; vires acquirit
eundo. Parti inoffensif, il revient sorcier ! Effet de l’alpinisme.
La Savoie n’a pas le monopole de ces superstitions, je les ai trouvé
tout aussi répandues en Dauphiné, en Piémont, et dans beaucoup des
autres pays que J'ai parcourus.
Pour exposer quel est en Savoie l’emploi populaire des plantes sau-
294 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (4)
vages, je parlerai d’abord de celles employées dans la médecine popu-
laire, en second lieu des plantes vénéneuses, en troisième lieu de celles
employées dans l’industrie, et enfin des plantes préhistoriques.
I. Des plantes employées dans la médecine populaire.
J’ai dit en débutant que l’emploi des plantes dans la médecine popu-
laire est fondé sur des traditions de famille; quelquefois aussi il l’est
sur les indications de vieux ouvrages de botanique ornés de gravures,
tel que l’Æpitome de Matthioli, dont plusieurs exemplaires sont conservés
avec un soin jaloux dans les villages de nos montagnes de Maurienne
et de Tarantaise.
Je ne cite dans ce travail que les plantes que j’ai vu employer ou
dont j'ai entendu pröner les vertus merveilleuses, vertus semblables
souvent à celle de certaines femmes: il vaut mieux y croire que de s’en
assurer. La plupart sont citées avec les mêmes propriétés dans les
traités de botanique ou de médecine des siècles derniers; j'en ai
retrouvé un certain nombre dans une édition de l’ouvrage cité plus
haut imprimée en 1586'. Mon travail ne contient done rien de bien
nouveau à cet égard.
Dans les listes qui suivent, les plantes sont rangées d’après leurs
vertus réelles ou supposées et d’après les maladies ou les états morbides
qu’elles sont appelées à combattre.
1. PurGarTirs: Baies et écorce de racine de nerprun, Rhamnus cathar-
tica; graines de houx, Zlex aquifolium; écorce de racine de sureau,
Sambucus nigra et racemosa; fruits du fusain, Zvonymus latifohius
réduits en poudre; racine du sceau de la vierge, Tamus communis;
racine d’epine-vinette, Berberis vulgaris; racine de bryone, Bryonia
alba. Le petit cyprès et d’autres euphorbes que j'ai entendu vanter,
— Euphorbia cyparissias, helioscopia, — ne peuvent être employées que
dans un but nuisible, car ils provoquent une violente inflammation de
l'estomac et des intestins. La racine de Bryone et la seconde écorce de
sureau sont particulièrement vantées contre l’hydropsie.
2. Vomrrres : Bourgeons de sureau, Sambucus nigra et racemosa ;
Baies du sceau de Salomon, Polygonatum vulgare; racine du Paris
quadrıfolia; suc de la linaire, Zinaria vulgaris; de l'herbe au pauvre
! De plantis Epitome utilissima Petri Andreæ Matthioli senensis medici excel-
lentissimi, etc. Francofurti ad mænum MDLXXX VI.
(5) A. CHABERT. PLANTES SAUVAGES EN SAVOIE. 295
homme, Gratiola officinalis. La racine fraîche de la betoine, Betonica
officinalis, cuite dans le potage ou avec les aliments, provoque de
violentes nausées suivies de vomissement. C’est là une plaisanterie
fort en vogue dans certaines campagnes où elle est regardée comme
très spirituelle.
3. Diurkriques (excitant la sécrétion urinaire): raisin d'ours, Arbu-
tus uva-ursi; pariétaire, Parietaria officinalis, et par confusion avec
elle, l'Amaranthus Blitum qui est dépourvu de toute action; racine du
petit houx, Ruscus aculeatus; feuilles d’ortie, Urtica urens et dioica;
racine de l’Asperula odorata qui est très active; bois du tamarin,
Myricaria germanica; racine de l’herbe aux goutteux, Aegopodium
podagraria.
4. LirnonTrrerTiQques (dissolvant des calculs rénaux et vesicaux, de
la gravelle): Fruits du gremil, ZLithospermum arvense; feuilles du
raisin d’ours, de l’airelle rouge, Vaccinium vitis-idæa; du lierre ter-
restre, Glechoma hederacea et hirsuta; baies du coqueret, Physalis
alkekengi.
Contre l’incontinence d’urine: la verge d’or, Solidago virga aurea,
n’a aucune efficacité. Il est à remarquer que nos paysans ne connaissent
pas du tout l’action de la belladonne qui est souvent si puissante contre
cette infirmité.
5. Emozcrexrs employés contre la toux, les rhumes, les maladies de
poitrine : Infusion de fleurs de bouillon blanc, Verbascum thapsus,
etc, de mauve, de violette, Viola odorata, alba, calcarata, ete., de
tilleul, de pas-d’äne, Tussilago farfara; de pied-de-chat, Gnaphalium
dioicum, de bourrache, Borago officinalis, de langue-de-cerf, Scolopen-
drium officinarum, etc., toutes plantes employées en médecine. Les
suivantes jouissent d’une certaine vogue contre les maladies de poitrine:
tisane de véronique, Veronica officinalis; tussilage, Petasites offici-
nalis; herbe aux chantres, £rysimum officinale; racine du Laserpitium
Siler.
6. EXPECTORANTS : tisane de céleri, Apium graveolens.
7. ANTI-HÉMOPTOÏQUES : la grande consoude, Symphitum officinale et
même la pâquerette, Bellis perennis sont employées contre les erache-
ments de sang. Les cataplasmes de feuilles de verveine, Verbena offi-
cinalis sont, paraît-il, souverains contre les maladies de poitrine.
8. DIAPHORETIQuES (sudorifiques) : Fleurs de sureau, de barbe-de-
bouc, Spiræa Aruncus, de reine-des-pres, S. ulmaria, et dans les Alpes,
la carline, Ranunculus glacialis; le genépy ou genipi, Artemisia
236." BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (6)
spicata, Mutellina et Villarsii,; le genépi bâtard, A. glacialis; le faux
Genépi, Achilles nana et moschata. Les trois premières espèces d’Arte-
misia, confondues par les montagnards du Dauphiné, de la Savoie, du
Piémont sous le nom de genépi, jouissent dans toutes nos Alpes de la
vogue la plus grande, et je m’empresse d’ajouter, la plus méritée pour
le traitement des chaud-et-froid, et des coups-de-froid. Sous ces noms
sont comprises à leur début les maladies causées chez les montagnards
par l’impression plus ou moins rapide du froid sur le corps en sueur ou
echaufie par la marche ou un exercice violent; telles sont les pleurésies,
bronchites, congestions pulmonaires actives, pneumonies et parfois
même le rhumatisme articulaire.
L’infusion de genépi bue très chaude provoque bientôt une transpira-
tion abondante et un peu de diurèse et par suite amène la résolution
de la congestion ou de l’inflammation commencante. Les genépis ne
croissent que sur les rochers escarpés des hautes montagnes et sur les
moraines des glaciers entre 2300 et 2900 m. s. m., et sont tous plus ou
moins rares; aussi les habitants tiennent-ils leurs stations fort secrètes
et ne les indiquent-ils qu'à prix d'argent, et encore pas toujours.
Malheureusement sur les Alpes frontières de France et d'Italie, ils sont
en bien des endroits menacés d’une destruction complète. Les soldats
des compagnies alpines, pendant les manœuvres d'été, les récoltent
partout où ils en trouvent, soit pour eux même, soit pour en envoyer à
leur famille et à leurs amis; mais ils arrachent la plante entière, au lieu
de se borner à en cueillir les tiges fleuries, comme le font les monta-
gnards. Aussi plus d’une sommite, plus d’une moraine glaciaire où le
genépi n'était pas rare autrefois, n’en offre-t-il plus un seul pied,
excepté sur les rochers inaccessibles. C’est la un effet désastreux des
armées si nombreuses et des manœuvres nécessitées par la paix armée
dont nous jouissons, effet que les habitants des Alpes frontières consta-
tent avec douleur. A la dernière séance du Congrès botanique tenue à
Sion le 20 août 1894, je le signalai' à la suite des communications
faites par divers botanistes au sujet de la conservation des plantes
alpines, et j’ai indiqué comme moyen d'empêcher la destruction du
genépi la défense à faire aux soldats alpins d’arracher la plante, avec
permission d’en cueillir seulement les tiges fleuries.
Les lousties des compagnies alpines se permettent parfois des plai-
1 Ma communication paraîtra dans le prochain Bulletin de la Société botanique
de France.
(7) A. CHABERT. PLANTES SAUVAGES EN SAVOIE. 297
santeries un peu fortes au sujet du genépi, en faisant récolter sous ce
nom aux soldats novices des plantes qui n’ont aucun rapport avec lui.
J'ai vu cet automne un homme robuste ayant eu froid en revenant de
la montagne, qui avait pris trois tasses d’infusion d’une plante très acre
que son frère, chasseur dans un bataillon alpin, lui avait envoyée sous
le nom de genépi. Il fut bientôt atteint de frissons, de sueur froide,
vomissements répétés, superpurgation, hémorrhagie nasale, syncopes,
et autres symptômes graves causés évidemment par une plante véné-
neuse qui ne put m'être représentée. Le chasseur raconta plus tard que
la plante avait été récoltée par lui dans une prairie de montagne, sur
l'indication des anciens soldats de la compagnie, qui s'étaient beaucoup
égayés en apprenant le succès de leur mystification.
La confiance des gens de la campagne dans la vertu curative du
genépi est vraiment surprenante. Ceux des montagnes ne l’emploient
que dans des cas où il est vraiment utile; les autres en prennent un peu
au hasard lorsqu'ils se sentent gravement atteints ou qu'ils souffrent
beaucoup. J'en ai vu boire l’infusion dans les cas d’hemoptysie, de
phthisie avancée, de fièvre typhoïde grave, de scarlatine, d’erysipele, de
fluxion dentaire, d'accouchement difficile, etc. Si le malade se trouve
mieux après l’avoir prise, C’est le remède qui a agi et la foi qui sauve;
sinon, la dose était mal graduée ou la plante était récoltée de trop
vieille date, et la foi se conserve pour une autre occasion. Dans les
montagnes des Bauges, massif situé entre Annecy, Albertville et Cham-
béry, les paysans nomment genepi l’Anthyllis montana et lui en attri-
buent toutes les propriétés, quoiqu'il soit à peu près inerte (Songeon).
Toxıquzs: racine de gentiane, Gentiana lutea, punctata, purpurea ;
feuilles du trèfle d’eau, Menyanthes trifoliata; petite centaurée,
Erythrea Centaurium ; infusion de jacée, Centaurea Jacea; rhapontic
ou faux artichaud, Rrhaponticum scariosum; camomille, Pyrethrum
Parthenium, Anthemis arvensis, ete. Patience, Rumex obtusifolius, alpr-
nus; fumeterre, Fumaria officinalis ; genépi et faux genépi, absinthe,
Artemisia absinthium.
ASTRINGENTS : Baies de myrtille, Vaccinium myrtillus; racines de
fraisier, Fragaria vesca et collina; de benoîte, Geum urbanum, rivale
et reptans; de potentille, Potentilla reptans, anserina, Tormentilla, ete.;
infusion de l'herbe à robert, Geranium Robertianum; de salicaire
Lythrum Salicaria; rhizome d’iris des marais, Z. pseudo-acorus;
feuilles de pervenche, Vinca minor; d'herbe aux écus, Lysimachia
nummularia; et enfin le rhizome de Bistorte, Polygonum Bistorta dont
BULL. HERB. BOISS., Juin 1895. 22.
PETE 1
298 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (8)
la forme bizarrement contournée a toujours vivement excité la curio-
sité du peuple et luia valu une réputation bien au-dessus de ses mérites.
Toutes ces plantes agissent par le tannin qu’elles renferment et sont
plus ou moins employées contre la diarrhée, la dysenterie, etc. Le fruit
de la belladonne, Atropa Belladonna l’est aussi, mais rarement.
Emméxacoques: Artemisia vulgaris, Tanacetum vulgare, Pyrethrum
Parthenium, Carum Carvi, Crocus sativus, Salvia pratensis, graines
torréfiées de Juniperus alpina, etc.
Supprimant la sécrétion lactée: Persil, Petroselinum sativum, employé
chez les femmes. La poudre des feuilles d’une ombellifère que je n’ai
pu reconnaître jetée sur le foin donné aux vaches laitières, leur enlève le
lait. Le populage des marais, Caltha palustris jouirait de la même
propriété.
ANTI-HYSTÉRIQUES : Camomille, laitue, valériane, Valeriana offici-
nalis, sambucifolia, tripteris, celtica.
ANTI-LEUCORRHÉIQUES : Tisane d’ortie blanche, Lamium album, ou
plutôt Lamium maculatum et purpureum à fleurs blanches, car le
L. album est rare en Savoie.
APHRODISIAQUES : L’Orobanche Laserpitu sileris en fleurs pilé et mêlé
aux aliments des ruminants est, m’ont dit des paysans qui l’arrachaient
sur le Mont Arpetta, un excellent aphrodisiaque pour ces animaux. Il
n’agirait pas sur les autres, tels que moutons, chiens, ete. Les fruits du
Meum athamanticum sont un aphrodisiaque bien moins puissant qu’on
ne le dit dans nos grandes Alpes, mais on ne peut lui refuser une cer-
taine action.
10. Narcoriques : Infusion de coquelicot, Papaver rhæas et dubium ;
langue de chien, Cynoglossum officinale; belladonne, jusquiame,
Hyoscyanus niger ; digitale, Digitalis grandiflora.
11. Contre le RuumATIısMmE, l'ARTHRITISME : Tisane de bardane, de
Veronica Teucrium, Ajuga Chamæpytis et autres labiées, de saponaire,
Saponaria officinalis; feuilles de frênes, Fraxinus excelsior; bois de
genièvre, Juniperus communis et alpina. Les fumigations de baies de
genièvre se font dans les lits où dorment les rhumatisants chroniques;
on les pratique aussi dans le lit où vont se coucher les nouveaux mariés
et parfois on dissimule en même temps sous le drap une cuvette remplie
d’eau fraîche. Celui des époux qui se couche le premier s’inonde et sent
ainsi calmer son ardeur.
L'huile de marmotte (voir à l’art, Pansement des plaies) a une grande
vogue dans nos Alpes où elle est employée en frictions contre les dou-
leurs,
(9) A. CHABERT. PLANTES SAUVAGES EN SAVOIE. 299
12. Contre les HémorrHoïpes : On agit contre les tumeurs par l’ap-
plication des tubercules de ficaire, Ficaria ranunculoides pilés et for-
mant cataplasme, par une pommade faite de feuilles fraîches de grande
digitale pilées et pétries avec du beurre frais; contre les douleurs, par
les scrophulaires, Ser. aquatica et nodosa; contre le flux exagéré, par
la tisane de millefeuille, Achillea maillefolium, de sanicle, Sanicula
europæa, de pimprenelle des prés, Sanguisorba officinalis, de plantain
Plantago media, major, alpina.
13. Contre la Porysarcız : Les personnes trop grasses se feraient
facilement maigrir par un usage prolongé de la prêle des bois, Æqui-
setuum sylvaticum. Je ne sais ce que vaut ce remède, mais il est certai-
nement moins dangereux que la cuillerée de vinaigre prise le matin à
jeun par les filles de la campagne qui viennent en service dans les villes,
et dont un travail moins pénible et une nourriture meilleure et plus
abondante développent le système adipeux.
CARMINATIES: Fruits de plusieurs ombelliferes: Carum Carvi, Myrrhis
odorata, etc.
14. Dépurarirs : Racine de bardane, fumeterre, douce-amere,
Solanum dulcamara.
15. ANTISCROFULEUX : Scrofulaire, Scrophularia nodosa ; hyssope,
Hyssopus officinalis.
16. ANTISYPHILITIQUES : Décoction de la racine et de l'écorce du bois
gentil, Daphne Mezereum. Elle a une action sudorifique, comme la
salsepareille, mais cette action est légère et bien insuffisante. Lorsque
les malades la prennent pendant la période secondaire, ils lui attribuent
la disparition des accidents, ne sachant pas que la plupart n’ont qu’une
durée limitée. Aussi jouit-elle d’une certaine vogue. Une vieille femme
de la montagne en apporte chaque année de nombreux paquets à
Chambéry où elle les vend à beaux deniers comptants aux malheureux
atteints ou se croyant atteints de syphilis. Le Daphne alpina bien plus
rare est aussi employé.
Contre les MALADIES DE LA PEAU : bardane, fumeterre, persicaire,
Polygonum persicaria et lapathifolium ; morelle noire, Solanum nigrum;
décoction de la seconde écorce d’orme, Ulmus montana.
ANTISCORBUTIQUES : Cresson, Nasturtium officinale.
Contre l’Errzepsre : Baies du muguet, Convallaria majalis ; rhizome
de valeriane; bois du guy, Viscum album; fleurs de primevere, Pri-
mula veris.
Contre la Pararysıe : Rhizome d’angelique, Angelica officinalis ;
Arnica montana.
300 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (10)
Contre la MIGRAINE, LA CÉPHALALGIE : Mächer le rhizome de l’otru-
che, Imperatoria ostruthium; appliquer sur le front une poignée de
lentille d’eau, Lemna.
Contre la Foure : Décoction de rhizome de coyons de leu (testicules
de loup, ainsi nommé à cause de la forme du fruit), Helleborus fatidus.
Etait fort employée, il y a quelque vingt ans, par un médicastre des
environs de Chambéry, et, paraît-il, avec quelque succès, jusqu’au jour
où confondant l’hystérie avec la folie, il en administra une forte dose à.
une jeune fille hysterique qui en mourut. L’ellebore est un violent pur-
gatif drastique très dangereux.
Les indigestions sont traitées par la tisane de camomille, l’inappé-
tence par celle d’absinthe ou le vin de gentiane, les accouchements
seraient facilités par la décoction du rhizome de l’otruche donnée en
lavement.
Oparazmies : Infusion des fleurs de bleuet, Centaurea Cyanus, suc
de joubarbe, Sempervirum tectorum; sève coulant des rameaux taillés
de la vigne au printemps.
Tumeurs FROIDeEs : Application de feuilles fraîches et pilées de la.
sabine, Juniperus sabina.
Tumeurs. Caxcers : Cataplasmes de feuilles fraîches et pilées de
morelle noire, Solanum nigrum, de cerfeuil sauvage, Anthriscus syl-
vestris, abortivus pris pour la cigüe, du Laserpitium Siler.
PANSEMENT DES PLAIES : Les feuilles couvertes d’un duvet épais sont
appliquées fraîches sur la blessure, telles que celles de l’épervière laineuse,
Hieracium lanatum et andryaloides, du Lychnis flos Jovis, Adenostyles
albifrons et leucophylla, Petasites albus et niveus, Verbascum Thapsus
et Chaixi, etc. Elles agissent comme isolant. Les feuilles de l’Alliaria
officinalis, herbe à l’ail, sont irritantes ; je leur ai dû dans mon jeune âge
la suppuration prolongée pendant sept semaines d’une écorchure qui
sans elles aurait guéri en cinq ou six jours. On applique aussi sur les
plaies récentes les feuilles écrasées des plantes suivantes : Achillea
tanacetifolia, dentifera et nana, Geranium aconitifolium, dans les
grandes Alpes; dans les basses montagnes et les vallées, ce sont celles.
de la millefeuille, Achillea millefolium, de la grande marguerite, Leu-
canthemum vulgare, de l’herbe à robert, Geranium Robertianum, san-
guineum; de V’ Anthyllis vulneraria, etc.
Les VuULN&RAIRES, baumes ou onguents si réputés autrefois pour le
pansement des plaies, se préparaient avec diverses Labiees : menthe,
prunelle, sauge, Salvia sclarea et Zthiopis ; serpollet, Thymus serpyllum
et chamædrys; mélisse, hysope, calament, Calamintha officinalis et
(11) A. CHABERT. PLANTES SAUVAGES EN SAVOIE. 301
Nepeta; seutellaire, ete., et quelques autres plantes fortement aroma-
tiques et excitantes : tanaisie, Tanacetum vulgare; absinthe, ete., ou
astringentes : Alchemilla alpina, Geum urbanum et rivale, ete.; parfois
on y joignait de la pulpe des baies de genièvre, etc. L’Arnica montana,
dont la vogue plus ou moins méritée persiste à travers les âges, en
faisait presque toujours partie. Ces plantes étaient traitées par l’eau-de-
vie ou l'alcool, ou mélangées avec des graisses de diverses espèces
dont les plus renommees étaient les graisses d’ours, de loup, de blaireau,
de serpent, ete., en premiere ligne celle de l’homme! Aujourd’hui tous
ces vulnéraires sont tombés en désuétude et s’oublient de plus en plus.
Un seul est toujours employé dans les Alpes frontières de Savoie et de
Piémont et le sera longtemps encore, défiant la concurrence des panse-
ments nouveaux et des antiseptiques quels qu'ils puissent être : 1odoforme,
acide phénique, salicylique, naphtol, sublimé, ete. C’est l’huile de marmotte
que l’on prépare en faisant infuser dans de l’huile les galles des feuilles
du Æhododendron ferrugineum., c'est done une huile douée de pro-
priétés astringentes; je l’ai employée plusieurs fois et ai constaté qu'avec
elle les plaies suppurent peu, restent fermes et rosées et guérissent
rapidement.
Pansement des ulcères et des plaies ne tendant pas à la cicatrisation :
poudre de feuilles sèches du Sisymbrium Sophia, de 1’ Hugueninia
tanacetifohia, du Juniperus sabina, ete. Les feuilles de lierre, Æedera
Helix, servent à entretenir les cautères.
Les cataplasmes émollients se préparent avec des feuilles cuites de
mauve, de morelle noire, rarement de belladonne, avec des oignons
cuits sous la cendre.
Résozurirs des engorgements produits par les contusions : appli-
cation sur la partie contuse ou tuméfiée de feuilles fraîches et écrasées
de persil, bryone, sceau-de-notre-dame, herbe à robert, lampourde,
Xanthium strumarium.
VERMIFUGES : les rhizomes de la grande fougere, Pteris aquilina, et
de la fougere commune, Polypodium vulgare, sont employes contre le
tenia. L’action des graines de courge n’est pas connue.
Les ascarides vermiculaires sont détruits par les lavements d’absinthe
en infusion; les lombries intestinaux par la tisane de tanaisie,
d’absinthe, par l’infusion de suie de bois.
La VERMNE est combattue avec succès par la poudre de fruits de
fusain, Evonymus latifolius, par les feuilles pulvérisées de l’absinthe ou
par des lotions faites avec l’infusion de cette plante ou de la tanaisie.
(A suivre.)
302
Teber nee
und
bemerkenswerthe orientalische Pflanzenarten.
Von
3. FREYN.
(Fortsetzung)
Malus communis Desft. £. parviflorus Freyn. A typo (orientali,
grandifloro, calycis dense tomentosi laciniis lanceolatis acutis donato}
differt floribus dimidio minoribus. fi. Ineunte majo.
Pontus Galaticus. Amasia, in rupestribus regionis montanæ loco
dicto Lokman die 1. majo 1893 (exs. 813) et in monte Tawschan-Dagh
d. 9. majo 1891 (exs. 385) florentem leg. Manissadjian.
Petala 15-18 mm. longa, ad medium 8-11 mm. lata ungue lævia (nec
ciliata); calyx undique dense albo-tomentosus, laciniis lanceolatis acutis.
Forma pedunceulis cum folia subæquantibus, foliis juvenilibus plus minus
dense tomentosis tandem virescentibus villosis sed sublus semper canes-
centibus Malo csmmunis orientali {ypico approximata, sed petalis parvis
(haud pollicaribus!) diversa.
Der orientalische Apfelbaum ist von dem europäischen (ich kann
momentan nur südrussische Exemplare vergleichen) durch die langen
spitzlichen, nicht eiförmig-stumpfen Kelchabschnitte verschieden. Ob dies
Kennzeichen durchgreift, muss nach reichlicherem Material noch geprüft
werden.
Sedum (Eu-Sedum) erectum Freyn. Glabrum cæspitosum,
caudiculis repentibus filiformibus, caulibus erectis strietis foliosis, fohis
dense imbricatis (ex sicco) semiteretibus carnosis ovatis obtusis dorso gibbis
basi ovata subtruncata longe productis, cymæ bifidæ ramis arreetis pauci-
floris haud scorpioideis, floribus brevissime pedicellatis luteis, laciniis
calycis carnoso-cymbæformibus obtusis, petalis carinatis lineari-lanceolatis
aculis subhorizontalibus calyce 3-4-plo longioribus, carpellis (juvenilibus)
(47) J. FREYN. ORIENTALISCHE PFLANZENARTEN. 303
ovato-lanceolatis accuminatis acutissimis calyce triplo longioribus. %.
Exeunte majo.
Paphlagonia, Kastemuni : ad Oluk meidany die 27. majo 1892 leg.
Manissadjian (exs. 1075).
Dimensiones. Caulis 5-7 cm. altus; folia cum parte producto sesqui-
millimetrali 4-5 mm. longa, supra basin 2 lata; rami cymæ 5-20 mm.
longæ, petala 8-9 mm, calycinæ laciniæ paulo plus 2 mm. longa.
Eine anscheinend ausgezeichnete, mit S. laconicum Boiss. et Heldr.
nächst verwandte Art, die manchmal ebenfalls 1-2 kurze, traubig ange-
ordnete, 1-2-blüthige Cymen aus den Blattachseln + tief unterhalb der
Inflorescenz entwickelt, aber von S. laconicum durch die breiten (nicht
lineal-eylindrischen), nach abwärts lang vorgezogenen (nicht sitzenden),
oft purpurn überlaufenen Blätter, kurz gestielte (nicht sitzende) grosse
Blüthen, welche 3-4 (nicht 2) mal länger sind als die Kelchblätter, deutlich
verschieden. Ueberdies unterscheidet sie sich von allen Arten dieser
Gruppe (S. acre L., S. boloniense Ehrh., S. Hillebrandii Fenzl, S. Sarto-
rianum Boiss.) durch die steif aufrechten (nicht aufsteigenden), dicht
- ziegeldachig beblätterten Stengel, von S. acre auch noch durch die nach
abwärts vorgezogenen Blätter, von den drei erstgenannten endlich durch
die grossen Blüthen.
Pimpinella (Tragoselinum) cervariæfolia Freyn et Sint.
Glabra, radice..., caule fistuloso elato striato subsulcato corymbose-ramoso;
foliis radicalibus..., caulinis infimis petiolatis cæteris vagina sessilibus,
omnibus triangularibus bipinnatisectis, segmentis majusculis oblongo-ovatis
obtusis utrinque glaberrimis obtuse lobatis crenato-dentatis, dentibus mu-
cronatis, foliorum superiorum segmentis cuneato-lanceolatis; umbellis
longe pedunculatis 7-14-radiatis, involueri polyphylli phyllis herbaceis,
nunc inæqualibus vel lanceolatis integerrimis vel dentatis, nune majusculis
pinnatifidis, nunc æqualibus lineari-lanceolatis acutissimis; involucelli
4-5-phylli phyllis herbaceis subæqualibus lanceolato-subsetaceis tandem
reflexis umbellula dimidio æquantibus, floribus parvis albis, calycis denti-
bus obsoletis, stylis stylopodia conica elata 4-plo longioribus deflexis,
fructus glabri oblongi jugis filiformibus vix prominulis, valleculis tenuissi-
me 3-viltatis. Z. Augusto.
Armenia lurcica, Gümüschkhane : in sylvaticis ad Tempede die 22.
aug. 189% leg. Sintenis (exs. 7541).
Maasse : Stengel 60-80 cm. hoch; untere Stengelblätter auf 5 cm.
langem Blattstiele 13 cm. lang; die unteren Fiedern gestielt (2,5 cm.), 7 cm.
lang, am Grunde 5 cm. breit, unterstes Segment zweiter Ordnung schief-
304 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (48)
grundig 3 cm. lang, 1,8 cm. breit, einerseits gelappt. Obere Stengelblätter
allmählig kleiner werdend — alle Blätter jenen des Peucedanum Cervaria
ähnlich, aber papierartig dünn, nicht lederig. Doldenstiele bis 16 cm.
lang, Strahlen der Hauptdolde 4-6 cm., jene der Döldchen bis 1 cm. lang;
Achänen (fast reif) 3,5 mm. lang, 2 mm. (in der Mitte) breit, stark seitlich
zusammengedrückt.
Eine ausgezeichnete mit P. anthriscoides Boiss. verwandte, aber von
allen Arten der Sektion durch vielblättrige Hülle und Hüllchen verschie-
dene Art.
Carum leucocoleon Boiss. et Huet. ß. porphyrocoleon Freyn
et Sint. Statura palmari, petiolis late purpureo marginatis, foliorum seg-
mentis 4-6-jugis, lacinulis acutis, umbellis 6-9-radiatis a typo diversa.
Umbella fructifera contracta, mericarpiis ellipticis pedicello subæquilongis,
jugis argutis, stylis tandem subhorizontalibus stylopodio æquilongis typo
congruens. Involucrum sæpissimo nullum raro monophyllum setaceum ;
involucella nulla.
Armenia turcica, Gümüschkhane : in pratis alpinis « Tschadirla »
tractu Karagöll-Dagh 2000-2300 m. supra mare die 22. julio 1894 leg.
Sintenis (exs. 7274).
Caulis 10-20 em. altus, a basi sparse ramosus, ramis erecto patulis. Folia
basilaria cum petiolo pollicari 6 cm. longa, ad basin 2 lata; umbellæ
fructiferæ radii 1,5-2 cm. longi; mericarpia bene evoluta sed immatura
fere 3 mm. longa.
Bunium (Carum) Tempskyanum Freyn et Sint. Glabrum
humile, radice globosa, caule debili tereti flexuoso a medio divaricalim
ramoso, foliis radicalibus longissime petiolatis bipinnatis, segmentis arrec-
tis binis infimis intermedio æquantibus et ab eo paulo tantum superalis,
lacinüs lineari-lanceolatis obtusis; foliis caulinis infimis longe petiolatis
basilarium conformibus triternatis, summis diminutis petiolo brevi vagi-
næformam insidentibus trisectis; umbelle radüs (3-) 4-6, subæqualibus,
involucro nullo, umbellulis usque 12-floris, pedicellis valde inqualibus tan-
dem contractis fructo lineari-oblongo sæpe curvato vel sesquilongioribus
vel æquilongis vel vix dimidio æquantibus ; involucello nunc rudimentario
nune nullo; stylis horizontalibus filiformibus stylopodio depresso longio-
ribus. Z, Augusto.
Armenia turcica, Gümüschkhane : in pascuis alpinis montis Nebe-
nissas tractu Karagöll-Dagh die 3. augusto 1894 leg. Sintenis (exs. 7273).
Caulis 8-25 cm. altus; petioli foliorum basilarium et caulinorum infi-
morum 7-9 cm. longi. Folia (maxima a me visa) 6 cm. longa et lata, lamina
(49) J. FREYN. ORIENTALISCHE PFLANZENARTEN. 305
plana vel contracta; pedunculi usque # em., radii usque 1,6 em., pedicelli
in unam eandemquem umbellulam 1-4,5 mm. longi; mericarpia 3 mm.
longa.
Eine mit B. Bourgæi (Boiss.) verwandte Art von der Tracht und Blatt-
forın kleiner Formen des B. cornigerum Boiss. et Hauskn., welch’ letzteres
jedoch wegen der langen Stylopodien gar nicht in Betracht kommen kann.
Von der erstgenannten Art unterscheidet sich B. Tempskyanum durch
andere Blatttheilung, stumpfe (nicht spitze) Blattzipfel und die armstrah-
lige Dolde mit so sehr ungleich langen Pedicellen. Auch ist es eine Alpen-
pflanze, während B. Bourgæi auf Aeckern wächst.
Bunium (Carum) filipes Freyn et Conrath. Glabrum elatum,
radice globosa, caule tereti erecto stricto a medio vel jam infra medium
patule ramoso paniculato-corymboso, ramis gracilibus flliformibus repetite
dichotomis, foliis basilaribus ignotis, caulinis inferioribus petiolo conspicuo
longe vaginanti suffultis ambitu ovato-triangularibus tripinnaliseclis divi-
sionibus primarlis longissime petiolulatis, segmentis in lacinias breviter
lineares divergentes mucronatas divisis, caulinorum vagin® lineari
sessilium laciniis inferiorum conformibus, foliis supremis tripartitis laci-
niis elongato-linearibus, summis in lacinias filiformas divisis; wmbellis
4-6-radıatis, radis filiformibus, involucri 4-phylli et involucelli 5-phylli
foliolis lanceolatis margine membranaceis, pedicellis filiformibus erecto-
patulis involucro longioribus, mericarpüs parvis breviter obconico-cylin-
drieis pedicello dimidio æquantibus, pelalis..., stylis setaceis deflexis stylo-
podio triplo longioribus. &£.
Somchetia, Achtala : in silvis frondosis ad ripam dextram fluvi
Tschamluk-tschai an. 1888 leg. Conrath.
Caulis (ex unico specimine) 70 em. altus, radice paulo plus centimetrum
diametro, ramis eirc. 16 cm. longis. Foliorum laciniæ 1,3-1,5 mm. lata.
Radiis æqualibus umbellæ majore 2 cm., pedicellis 4, mericarpiis (immatu-
ris) 2, stylis 2 mm. longis.
Eine wegen der vorhandenen Hüllen nnd Hüllchen sowie der langen
borstlichen Griffel jedenfalls mit B. elegans Fenzl nächst verwandte Art,
aber eine Waldpflanze, steif aufrecht hochwüchsig, Zweige, Doldenstrahlen
und Pedizelli fädlich dünn, die Doldenstrahlen gleich lang, zu 4-6 (nicht
ungleich, zu 10-12), die Pedizelli doppelt so lang als die Früchte, etc.
B. cassium Boiss., das ebenfalls armstrahlig ist und fädliche Dolden-
strahlen besitst, hat kurze contrakte und nicht abstehende Pedizellen.
Peucedanum (?) Conrathi Freyn. Eu-Peucedanum (2) glabrum
glaucum, caulibus teretibus tenuissime striatis longe infra medium stricte
306 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (50)
paniculato-ramosis et a medio præter vaginas lineari-lanceolatas acumi-
nalas coriaceas margine membranaceas nudis, foliis (ex descriptione Con-
rathi) radicalibus florendi tempore jam evanidis longe petiolatis ambitu-
ovalo-oblongis tripinnatisectis 3-jugis, segmentis linearibus obtusis sesqui-
millimetrum latis; folüs caulinis bipinnatis, segmentis longe linearibus
secus petiolum longe decurrentibus; ramis rigidis erecto-patulis, wmbellis
planis longe pedu neulatis 6-10-13-radiatis radis valde inæqualibus strictis,
involucro nullo, umbellulis 10-20-floris, pedicellis filiformibus subinæqua-
libus, involucelli 3-5-phylli phyllis lanceolato-linearibus tandem deflexis
umbellula sublongioribus, floribus parvis. margine calycino obsoleto, peta-
lis (ex sicco) luteis, stylis deflexis stylopodio elato-conico brevioribus ; fructu
ignoto. %. Julio.
Somchetia : in collibus apricis circa Achtala julio 1888 leg. Conrath.
Maasse : Stengel (nach einem Exemplare) 1,5 m. hoch, am Grunde
6 mm. dick, die untersten Aeste eiwa 80 cm. lang. Strahlen der Haupt-
dolde 1,5 und 6,5 mm., Strahlen der Döldchen etwa 5-6 mm. lang.
Eine merkwürdige Pfianze, welche wohl zweifellos zu Peucedanum
gehört, wo sie neben P. depauperatum Boiss. et Bal. zu stellen sein dürfte.
Wie dieses ähnelt P. Conrathi einer Johrenia, ist aber von demselben
durch die Blattform, die vielstrahligen Dolden und Döldchen, die kräftig
entwickelten Hüllchen und erhaben-kegelige Stylopodien weil ver-
schieden. P. Meyeri kommt gar nicht in Betracht.
Valeriana alpina Adams — V. montana ß. alpina Ledeb. fl. ross.
II, 435. Hierunter verstehe ich eine kräftige, mit V. alpestris Stev. ver-
wandte, der V. montana L. ähnliche Art mit kurzgliedrigem Rhizom von
schwacher bis ganz unterdrückter Verästelung, verkehrieiförmigen, in
den Stiel verschmälerten ganzrandigen Primordial- und sehr lang ge-
stielten, viel grösseren, entfernt gekerbten Blättern der nicht blühenden
Rhizomköpfe, sowie der Stengelbasis. Der Stengel ist beblättert und hat
gewöhnlich 3-4 (5) Blattpaare, die nach oben an Grösse allmählig ab-
nehmen. Die Stengelblätter sind ungetheilt, länglich-eiförmig, zugespilzt,
am Grunde kurz keilförmig oder gestutzt, die unteren gestielt (der Stiel
gleich '/» Blattlänge), die oberen sitzend — letztere deltoidisch-lanzettlich
bis eiförmig oder fast herzförmig (letztere = V. montana ß. alpina Ledeb.
I. e. sensu strenuo), bald ganzrandig, bald gezähnelt bis grobgezähnt
(letztere — V. alpestris ß. dentata Boiss. fl. or. III, 86). Der Stengel ist
25-30 cm. hoch; die Blüthen stehen in dichtgedrungenen halbkugeligen
Schirmen; die Bracteen sind lanzettlich-lineal, fein spitzig und etwa
doppelt so lang als die Ovarien, die Blumenkrone selbst etwa zwei mal
länger als das Ovarium. &,
EEE EEE a u af ar or vun
(51) J. FREYN. ORIENTALISCHE PFLANZENARTEN. 307
Türk. Armenien, Gümüschkhane : Auf Sumpfwiesen in der Alpen-
region des Karagölldagh-Gebirges, am Nebenissas. 3. Aug. 1894 (Sintenis ;
exs. 7049).
Die Primordialblätter sind etwa 1,5 cm. lang, die unteren Stengelblätter
7-10 em. (wovon die Hälfte auf die Spreite kommt) und bis 2,2 cm. breit.
Die obersten Stengelblätter sind bis 4 cm. lang und 2,2-0,5 em. breit. Die
Stiele der Blätter der unfruchtbaren Blattbüschel sind bis 16 cm. lang.
— Diese Pflanzen sind kahl.
ß. pubescens Freyn et Conrath. Wenig schwächer, als die vorbe-
schriebene Pflanze, die in 5-6 Paaren vorhandenen Stengelblätter sind
gleichfalls ungetheilt, schwach bis stark gezähnt, an den Stielen und Blatt-
unterseiten + reichlich weichhaarig, der Grund besonders der obersten
Blattpaare dicht wollig, an den Bracteen gewimpert.
Somchetien : am Ledschan bei Privoluge 9. Juli 1891 leg. Conrath
mit einer forma comosa Conrath, deren Bracteen um die Hälfte länger
und ganz fein zugespitzt sind.
Die hier unter V. alpina Adams zusammengefassten Formen unter-
scheiden sich von V. alpestris Stev. vornehmlich durch höheren Wuchs,
reichlich beblätterte Stengel und grösseres Ausmaass der Blätter. V. al-
pestris Stev. (von Sintenis unter n° 6250 ausgegeben) ist eine niedrige,
etwa 15 cm. hohe Pflanze, deren Stengel entweder blattlos, also schaft-
artig, oder mit sehr reduzirten 1-3 Blattpaaren besetzt ist. Der Blüthen-
stand ist entweder fast kugelig gedrängt und ist die Pflanze dann ganz
ähnlich der von Trautvetter (Imagines fl. Ross. tab. 39) gegebenen Ab-
bildung der V. capitata Pall. — oder er ist fast traubig-rispig, indem die
Achseln der in diesem Falle ansehnlichen, breit lanzetllichen obersten
1-2 Stengelblattpaare kurze blühende Zweige entwickeln.
Scabiosa brevipora Freyn et Sint. in Oester. Botan. Zeitschr. XL
(189%), p. 145. Zuerst aus Paphlagonien beschrieben, kommt diese Artauch
in Türk. Armenien vor, wo sie 1894 von Sintenis bei Gümüschkane im
Thale Stavros-dere (exs. 5859) und bei Artabir (exs. 7099) gesammelt
worden ist.
(Fortsetzung folgt).
308
MATERIAUX
POUR SERVIR A
L’HISTOIRE DES PROTOCOCCOIDEES
PAR
R. CHODAT
I
Sur le genre Kirchneriella Schmidle.
M. Schmidle a établi en 1893 le nom de Kirchneriella pour des algues
microscopiques dont il fait la description suivante :
Les cellules sont semi-lunaires plus ou moins courbées et sont souvent
disposées sans ordre, souvent toutes tournant leur côté concave vers la
même direction, souvent dispersées, souvent en tas dans un thalle informe.
Celui-ci est microscopique, cependant de grandeur différente, de 40 x à
1/ mm. diamètre; le nombre des cellules incluses oscille de 4 à un nombre
considérable.
Chaque cellule se divise en long en % cellules filles, qui tout d’abord
tournées par leur côté concave vers le même côté restent entourées par
la cellule mère (v. 1. c. Tab. II, Fig. 3) jusqu’à ce que celle-ci se liquefie
et contribue à la production du thalle gélatineux. Les cellules se divisent
souvent d’une manière répétée sans être au préalable éparpillées dans le
thalle par les membranes cellulaires gélifiées, ce qui produit des nids de
cellules nombreuses qui sans doute sont libres et tout d’abord regardent
du même côté et ne sont jamais orientées de manière à se tourner le dos
ou soudées comme chez Selenastrum. Le nombre de ces cellules est ce-
pendant de 4.
C’est à la suite de cette diagnose en allemand’ qu’il propose le nom de
Kirchneriella lunata pour l’algue en question.
1 Schmidle, Beiträge zur Algenflora des Schwarzwaldes und der Rheinebene,
in Bericht. naturf. Ges. zu Freiburg in Br. 1893, p. 15.
#3 ER. "
(2) R. CHODAT. HISTOIRE DES PROTOCOCCOIDÉES. 309
Il donne comme synonyme Raphidium convolutum var. lunare Kirchner *.
Kirchner (in litt. ad Schmidle 1. c.) ne croit pas ce genre identique à
Selenastrum Bibraianum Reinsch?, parce que, dit-il, chez Selenastrum
les cellules falciformes sont unies et sont dépourvues de gelée. Il n’en fait
pas non plus un Rhaphidium pour cette dernière raison. Il faut, dit-il, la
ranger parmi les Pleurococcoidees dans le sens de Wille, dans le voisinage
de Schizochlamys.
Schmidle ajoute que ce nouveau genre ne va ni avec Rhaphidium ni
avec Selenastrum, ce qui serait démontré par le mode de division. Chez
Selenastrum la membrane est divisée en même temps que le contenu, et
la seconde division est oblique. La première chose n’a certainement pas
lieu ici, el la seconde il n’a pu la constater, cette seconde division lui a
semblée être aussi longitudinale.
Ce même auteur est revenu en 189% sur ce genre * qu’il considère comme
probablement identique à Selenastrum obesum West‘.
J'ai eu à plusieurs reprises l’occasion d'étudier cette charmante espèce.
Elle est parfois assez abondante dans une petite mare près du sommet du
grand Salève (Hte-Savoie), à 1200 m. d'altitude. On y trouve aussi Dictyos-
phærium Ehrenbergianum, Scenodesmus quadricauda, Oocystis solitaria,
Polyedrium pentagonum, Eudorina elegans, etc. En automne et vers le
commencement de l'hiver elle était remplie de Volvocinées parmi les-
quelles se trouvent plusieurs espèces et peut-être un genre nouveau. Au
printemps les Volvocinées font défaut. Quant aux Scenedesmus, Dictyos-
phærium, Oocystis et Polyedrium on les trouve toute l’année. Les Kirch-
neriella sont très fugaces et se laissent difficilement cultiver.
Partant des résultats auxquels je suis arrivé dans mes études diverses
sur les Protococcoidées et notamment sur les Raphidium, les Scenodesmus
et les Lagerheimia j'ai voulu les vérifier sur cette algue. Il est ressorti de
cette étude qu’à part la description de l’arrangement général et la forme
des cellules tout est erroné dans la note de M. Schmidle. Sans doute les
grossissements employés par cet auteur ne lui ont pas permis d’en élu-
cider les points délicats.
Les cellules en forme de croissant ont ordinairement leurs extrémités
rapprochées, si bien que le pourtour est sensiblement celui d’un cercle
1 Algenflora von Schlesien, p. 114.
? Reinsch, Algenflora von Franken, p. 64, t. IV, fig. 2, a-c.
8 Flora 1895, p. 45.
4 West, Alge of the English Lake district, in Journal of the roy. microscopi-
cal Society.
310 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (3)
(fig. 2). La ressemblance avec le Selenastrum Bibraianum est alors très
grande. Il arrive cependant que le croissant s’étale plus et devienne plus
étroit (fig. 1).Le chromatophore qui n’a pas été décrit par Schmidle est en
plaque pariétale, occupant la face convexe. Un pyrénoïde assez gros en
occupe la partie centrale. Il faudra donc le chercher au sommet de la
convexite. Le contenu est finement granuleux. Une membrane assez
ferme limite la cellule qui est immergée dans une gelée abondante pro-
duite à sa surface. La division du contenu se fait par une double bipar-
tition dans le même sens. Par une première division la cellule se trouve
sectionnée par une cloison fugace transversale et perpendiculaire à la
surface. Par deux autres cloisonnements également perpendiculaires se
forment quatre cellules superposées (v. fig. 4).
KIRCHNERIELLA LUNATA Schmidle.
Fig. 1. Colonie de quatre cellules dans la gelée, dont une en voie de division. -— Fig. 2. Colonie de
huit cellules. — Fig. 3, a et b. Expulsion des cellules filles hors de la cellule mère. — Fig. 4, Divi-
sion du contenu des cellules, dont deux sont vues de profil et l’autre de dos. — Fig. 5. Cellule en
voie de division vue de dos. — Fig. 6. Cellule en voie de division, le cloisonnement fugace est
devenu oblique et les cellules filles chevauchent les unes sur les autres.
II n’y a donc pas de cloisonnement longitudinal ainsi que le veut
Schmidle. Les cellules filles encore enfermées dans la membrane ferme
grandissent et tendent à prendre la forme maternelle; il en résulte un
cloisonnement qui devient fortement oblique (fig. 6). A ce moment les
cellules filles ont acquis leur forme définitive. La membrane de la cellule
mère se rompt longitudinalement selon le côté convexe et les cellules filles
(4) R. CHODAT. HISTOIRE DES PROTOCOCCOIDÉES. 311
sont mises en liberté par gélification de la couche interne de la membrane
et des cloisons fugaces. On les voit sortir présentant toutes leur convexile
vers l'extérieur (fig. 3 a) et disposées en deux paires en raison du che-
vauchement qui s'était produit dans la cellule mère. La gelée qui en se
gonflant les a expulsées de la cellule mère vient augmenter celle du
thalle. Si ce dernier était à 4 cellules, lorsque ces dernières ont produit
une nouvelle colonie, on voit les squelettes des cellules mères à la péri-
phérie du thalle présentant leur orifice béant vers l'intérieur (fig. 1). Ceci
va se répélant à chaque nouvelle division et j'ai toujours trouvé les mem-
branes à côté des produits de division. Il n’est donc pas exact de dire
avec M. Schmidle que les cellules deviennent libres par gélification de la
membrane. On voit aussi qu'il considère comme membrane propre l’au-
réole gélifiée. Quant au mode de division il est évident par les figures et
le texte que cet auteur n’a pas suivi le développement dans toutes ses
phases, ce qui ressort de cette phrase : « Bei Senelastrum theilt sich die
Zellhaut mit und die zweite Theilung ist eine schiefe. Das erstere ist
hier sicher nicht der Fall, und das zweite konnte ich bis jetzt nicht
beobachten, die zweite Theilung schien mir auch Längstheilung zu sein. »
Je ne puis partager l’opinion de Schmidle et Kirchner concernant les
affinités de cette algue. C’est bien dans le voisinage immédiat de Raphi-
dium et de Selenastrum qu'il faut la placer. Le mode de division est sen-
siblement le même et l’obliquité observée dans les cloisonnements est
due à la même cause. Le cloisonnement de Selenastrum acuminatum
Lagerh. est identique à celui de Raphidium.
Les cellules peuvent devenir isolées et se comporter comme un Raphi-
dium. Je ne crois pas qu’on ait donné jusqu'à présent des détails sur la
division de Selenastrum Bibraianum. S'il est vrai qu’à leur sortie les
cellules filles sont tournées dans le même sens, plus tard leur disposition
varie beaucoup et des dispositions rappelant le S. Bibraianum se ren-
contrent (fig. 2).
La seule différence essentielle serait la présence d’un thalle gélifié pour
Kirchneriella. On sait cependant que la gélification peut apparaître chez
tous les genres de Protococcoidées. Sans vouloir actuellement identifier
Kirchneriella avec Selenastrum Bibraianum je dois cependant affirmer
que l’affinite réciproque de ces deux algues ne fait pas de doute. Quant à
celle indiquée par Kirchner avec Schizochlamys, je ne saurais l’admettre
d'autant plus que j'ai démontré que Schizochlamys devait être considéré
comme un état commun à beaucoup d'algues inférieures (Palmella, Tetra-
spora, Monostroma, Eremosphæra, etc.).
312 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (5)
Si Kirchneriella constitue un genre autonome, il faut le placer dans la
serie des Dactylococcacées ou des Raphidium. Sans doute le Closteridium
Bengalioum Turner ' est aussi de cette série.
Quant à la presence ou l’absence de pyrénoïde, il ne faudrait pas lui
attribuer trop d'importance. J’ai étudié dernièrement des Raphidium
munis d'un pyrénoïde très distinct et présentant toutes les phases de
développement de ce genre. À propos de Pleurococcacées auxquels
Kirchner rapporte le Kirchneriella je ne saurais que répéter ce que j'ai
déjà dit plusieurs fois. La conception de ce groupe dans le sens de Wille
(in Engl. Die nat. Pflz. Fam.) est absolument malheureuse, aucune des
algues inférieures que l’auteur fait rentrer dans ce groupe ne se com-
porte comme Pleurococcus qui est une algue filamenteuse réduite, elle
ne peut donc servir de type pour une série des Protococcoidées.
M. Borzi, dans ses dernières Noti algologici”, s’est plu à embrouiller à
plaisir des faits qui sont en voie d’être complètement éclaireis. C’est ainsi
que les Scenodesmus, les Oocystis ciliata et les Raphidium deviennent
des stades anamorphes.
Tout le chapitre concernant son genre Protoderma et Prasiola manque
du sens critique le plus élémentaire. C’est à tel point que l’algologue de
Messine ne s’est jamais donné la peine de savoir ce que comprennent les
algologues du Nord (Nægeli, Wille, Gay, Chodat *) sous le nom de Pleuro-
coccus vulgaris. Les figures si précises données par Nægeli, Wille et
Gay auraient cependant dû être pour lui un éclaircissement suffisant.
Aussi toutes ses critiques concernant ces algologues tombent. Ces derniers
n’ont jamais voulu parler de Prasiola ni de Stigeoclonium à propos de
Pleurococcus et c’est ce que l'excellent algologue italien aurait dû com-
prendre avant de commencer une attaque très courtoise, il est vrai,
mais absolument injustifiée.
1 Turner, Aq. dulcis Alg. ind. orientalis, in Kongl. Svensk. Vetenskap. Akad.
verh. 25. n0 5, Tab. XX, fig. 25.
2 Borzi, Noti algolici, II, p.
8 Nægeli, Einzellige Algen, Tab. IV, fig. E 2.
Gay, Recherches sur le développement et la classification de quelques alques
vertes, Pl. XIV, fig. 136, 137.
Chodat, Matériaux pour servir à l’histoire des Protococcoidees, Bull. de l'Her-
bier Boissier.
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BY
Josepuine A. CLARK
941 S St. N. W., Washington, D. C.,
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Mr. Eug. AurraN, Herbier Boissier, Chambesy, Switzerland.
Mr. Frederick V. Covuce, National Herbarium, Washington, D. C.
Dr. B. L. Ropixsow, Gray Herbarium, Cambridge, Mass.
Prof. C. S. Sarcenr, Arnold Arboretum, Jamaica Plain, Mass.
Dr. Wm. TreLease, Missouri Botanic Garden, St. Louis, Mo.
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Tome III. 1895.
Ce Bulletin renferme des travaux originaux, des notes, etc., de botanique systé-
matique générale. Il forme chaque année un fort volume in-80 de 600 pages
environ avec planches. Il paraît à époques indéterminées.
Les abonnements sont reçus à l'HERBIER BOTSSIER, à CHAMBESY près Genève (Suisse)
OBSERVATION
Les auteurs des travaux insérés dans le Bulletin de l’'Herber Boissier
ont droit gratuitement à trente exemplaires en lirage à part.
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SOMMAIRE DU N° 7. — JUILLET 1895.
I. — J. Müller. — SERTUM AUSTRALIENSE s. species
novæ Australienses Thelotremearum, Graphidearum et
Pyrenocarpearum.:.. #01 u. Se Ra
I. — E. de Wildeman. — LE GENRE PALMODACTYLON
Näg.'(avee une planche) . 0. wa Sta
Il. — Alfred Chabert. — DE L'EMPLOI POPULAIRE DES
PLANTES SAUVAGES EN SAVOIE (fin)... .... EN,
IV. — 3. Freyn. — UEBER NEUE UND BEMERKENSWERTHE
ORIENTALISCHE PFLANZENARTEN (Fortsetzung)...
V. — F. Kränzlin. — EINE NEUE PLEUROTHALLIS-ART. .
PLANCHE CONTENUE DANS CETTE LIVRAISON :
PLancne 8. — Genre Palmodactylon Nägeli.
Pages
313
328
394
345
350
g"® année. N° 7.
te mn
BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER
Juillet 1895.
SERTUM AUSTRALIENSE
S. SPECIES NOVÆ AUSTRALIENSES
THELOTREMEARUM, GRAPHIDEARUM ET PYRENOCARPEARUM
QUAS PROPONIT
D: J. MÜLLER
1. Ocellularia jugalis Müll. Arg.; thallus glauco-albidus, tenuis,
rimulosus et lævis ; apotheeia s. prominentiæ thallinæ apotheeiiger& sat
distincte in juga longitrorsa cire. ‘/; mm. lata, subrecta, leviter tantum
prominentia et plana disposita, in jugis uniserialia ; margo obtusus et
latus, intus demum deseissus; fundus demum pallidus, ostiolum junius
tamen ob perithecium proprium superne fusco-nigrum et connivens
nigrum apparens ; columella centralis defieiens ; sporæ 4-8-næ, 30-35 y
longæ, 5-6-y. late, anguste fusiformes, utrinque acutatæ, 9-10-loculares.
— Est affinis O. diffractellæ Müll. Arg., sed apothecia aliter disposita
et sporæ aliæ. — Corticola, Queensland : Shirley n. 1836.
2. Ocellularia platychlamys Müll. Arg.; thallus subflaves-
centi-albus, tenuissimus, lævis, subfarinulentus, mox erebre interruptus
et insulatus et demum incomplete evanescens ; apothecia °/s mm. lata,
hemisphærica, regularia, poro angusto aperientia, ad ostiolum non
impressa ; perithecium hyalinum, a margine exteriore erecto deseissum
et album, centro albo-obturatum ; columella nulla; sporæ in ascis
4-8-næ, cire. 100 u longæ et 20 y late, 18-23-loculares, loculi angusti
cire. trientem latitudinis sporarum oceupantes, quasi amplo-tunicati. —
Lichen extus modestus, statum depauperatum ©. cavatæ (Ach.) Müll.
Arg. simulans, sed sporis valde insignitus et prope ©. undulatam locan-
BULL. HERB. BOISS., Juillet 1895. 23
314 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (2)
dus. — Ramulicola, ad Emundi in Blackall Range, Queensland : Bailey
(sine n°).
3. Ocellularia annulosa Müll. Arg.; thallus glauco-albus,
tenuis, disrupto-inæqualis, superficie obsolete rugulosus et nitidulus;
apothecia cire. */ıo mm. lata, hemisphærico-emersa, regularia, mox
latiuseule aperta; margo acutus, demum radiatim 4-6-fissus ; fundus
niveus; perithecium interius in sectione superne utrinque nigro-fuscum,
cæterum indistinetum; sporæ in ascis binæ, cire. 95 y longæ et 9 y latæ,
graciles, annuloso-20-26-loculares. — Est affinis O. dolichosporæ (Nyl.)
Müll. Arg., a qua differt thallo albo, apotheeiis minoribus, aliter
apertis, margine et fundo. — Corticola, Queensland: Shirley n. 1894.
4. Thelotrema cyphelloides Müll. Are. ; thallus albido-glau-
eus, tenuis, ereberrime rimulosus, superficie subfarinulentus ; apothecia
æqualiter sparsa, ‘/4-!/; mm. lata, superficiem thalli attingentia aut
leviter emergentia, thallo albiora, subnivea, cireumscissa, quasi cyphel-
las aut pseudocyphellas simulantia; margo subinde radiatim fissus ;
ostiolum depressum, latiuseculum, diu strato subniveo obturatum ; inte-
riora omnia hyalina; sporæ 8-næ, cire. 25 y longæ et 7-8 y latæ, 9-10-
loculares, loculi 2-3-locellati. — Species sat peculiaris, modesta, at
apotheciis discoloribus subniveis cyphelloideo-coneavis insignita. Prope
Th. glauco-pallens inseri potest. — Corticola, Brisbane : Bailey n. 700.
5. Thelotrema microphthalmum Müll. Ars. ; thallus argilla-
ceo-pallidus, tenuissimus, continuus et lævigatus, subnitidus ; apothecia
æqualiter dispersa, puncticulis ostiolaribus nigris 6-10/100 mm. latis
leviter depressis orbieularibus v. hine inde elliptieis indicata v. etiam
obsolete emergentia ; margo intus angustissime decolorato-albicans
ibidemque paullo depressus et obtusus ; perithecium fulvescens ; colu-
mella basilaris deficiens ; hymenium in sectione 27/100 mm. latum ;
sporæ 8-næ, 13-17 y longæ et 5-8 „ latæ, 4 (2-5)-loculares, loculi latiores
2-Jocellati. — A proximo Th. myrioporoide Müll. Arg. differt margine
haud acuto et demum prominulo, disco carneo haud perspicuo et sporis
minoribus. A Th. subcalvescente Nyl. dein recedit colore thalli et sporis
minoribus et minus divisis. — Corticola, Queensland : Bailey n. 773.
6. Thelotrema hypomelanum Müll. Arg.; thallus olivaceus,
tenuis, ruguloso-scabridulus ; apothecia t/2-?/; mm. lata, nano-hemis-
phærica, cum thallo concolora, apice paullo depressa, demum latiuseule
aperta ; margo crassiuseulus, interior tenuis et niger, demum deseissus,
interdum fissus ; fundus nigricans ; perithecium interius s. proprium
undique completum et nigrum, sub lamina tenuius ; lamina in sectione
en
(3) J. MÜLLER. SERTUM AUSTRALIENSE. 315
truncato-pyramidalis, apice concava; sporæ in aseis solitariæ, cire.
100 y longæ et 30 y latæ, v. rarius etiam 2-3-næ et minores, crebre et
irregulariter multilocellos®. — Est subaffine Th. annulato Müll. Arg.,
ubi apotheeia intus hyalina et fere omnino immersa et thallus albidus.
— Corticola, New South-Wales : Knight n. 16 pr. p.
7. Thelotrema profundum Müll. Arg. ; Ascidium profundum
Stirt. Addit. to the Lich. Flora of Queensl. p. 5. — A Th. depresso
Montg., eujus forte varietas ex el. Stirt. 1. e., habitu longe recedit. Est
proximum Z’h. megalosporo Müll. Arg. Lich. Brisb. n. 95, sed apothecia
profunde immersa, nec apice alte hemisphærico-producta et thallus
superficie lævis nee undique ereberrime rugulosus. — Peritheeium
undique completum, nigro-fuscum, tenue, superne longe angustatum ;
columella basilaris tenuiter cylindrica, sæpe ‘/1 mm. longa. — Corticola,
Queensland : Bailey n. 774.
8. Leptotrema patulum; Thelotrema monosporum v. patulum
Nyl. Prodr. Nov. Gran. p. 45. A Leptotremate monosporo (Nyl.) Müll.
Arg. bene distineta videtur colore albo imove cæsio-albo thalli, apothe-
ciis demum multo latius apertis et disco cæsio-pruinoso. — Species
cæterum apotheciis haud aut vix aut distincte aut altiuscule emergen-
tibus variat. — Corticola in Nova Zelandia : Knight, et in Queens-
landia prope Brisbane : Bailey n. 722.
9. Leptotrema polycarpum Müll. Are. ; thallus mediocris, e
glauco v. flavescente albidus, lævis, creberrime fertilis; apothecia ‘/2-
%/ mm. lata, orbieularia, ex immerso modice emergentia; margo
thallinus erassiuseulus, obtusus et integer, supra depressus et ibidem
decolorato-albescens, proprius et apicalis, nigrescens sæpeque deseissus;
fundus nigrescens ; lamina e sectione '/«ı mm. lata, columella basilari
destituta ; spor& fuscæ, in aseis angustis 1-seriatim 8-næ, 10-13 (raro
15) u long, 5-8 y latæ, 4-loculares, loculi 1-3 bilocellati. — Inter
L. mastoideum et L. glaucescens Müll. Arg. locandum est. A priore
differt ostiolis multo minus apertis et thallo haud cæsio, et a posteriore
margine distincte prominulo et apotheciis non in maculas cæsio-disco-
lores dispositis. — Corticola, Queensland : Knight n. 80.
10. Leptotrema nitidulum Müll. Arg. ; thallus tenuis, albidus,
lævis et minute rugulosus; apothecia dense sparsa et hine inde con-
fluentia, ex innato modice emergentia, nano-hemisphærica, cum thallo
nitidula, apice poro valde minuto orbiculari et oblongo v. subirregulari
aperientia (evacuatorum ostiolum demum '/s mm. latum), apice non
depressa, regularia, in fundo valde angusto nigricantia; margines
316 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (4)
proprii superne nigricantes; thalamium basi columnula valide nigra
præditum ; sporæ fuscæ, 15-22 y longæ, 8-12 y latæ, ellipsoideæ, 4-locu-
lares, loeuli omnes v. intermedii bilocellati. — Juxta L. polycarpum
Müll. Arg. inserendum. — Corticola, Queensland : Knight n. 22.
11. Leptotrema æmulum Müll. Arg. ; thallus albus, tenuis et.
eontinuus, farinulentus, lævis aut obsolete rugulosus ; apothecia /:-
1 mm. lata, nano-hemisphærica v. hine inde obsolete tantum emergen-
tia, obtuse marginata; ostiolum demum '/s-"/s mm. latum ; perithecium
interius apice vix nisi striguliforme, fuscum, reliqua interiora omnia
hyalina ; columella basilaris deficiens ; epithecium strato albo obtectum ;
sporæ 4-næ (raro etiam 5-6-næ), 40-60 y longæ, 10-13 u late, 14-16-
loculares, loculi latiores 2-3-locellati, reliqui ultimi simplices. — Simile
L. patulo Müll. Arg., sed sporæ duplo triplove minores et in ascis
magis numerosæ et intus longe minus divisæ. Sporæ L. patulı vulgo
solitariæ sunt, et loculi, magis numerosi, omnes copiose locellati, locelli
in quaque serie axili 5-7. — Simile Phæotrema consimile sporis omnino
differt. — Corticola, Queensland : Knight n. 27, 295, et Victoria :
Knight n. 303.
12. Platygrapha Shirleyana Müll. Arg. ;thallus subflavescenti-
pallidus, tenuis, continuus et lævigatus ; gonidiorum artieuli ellipsoidei;
apothecia lirellaria, '/s-1'/. mm. longa, 30-35/100 mm. lata, simplicia
et bifurcata, varie curvata, demum emersa, valide thallino-corticata,
loevia ; labia arcte conniventia, margo interior tamen anguste perspi-
cuus, demum hine inde modice hiantia et discus angustus, einereo-
pruinosus; perithecium nigrum laterale (ut in Graphide scripta), sub
hypothecio modice obfuscatum defieiens; paraphyses intricatim con-
nexæ; asei 8-spori; sporæ 28-33 u long&, 4'/s-5 y. latæ (halone non
computato), digitiformes, 6-8-loculares. — Juxta P. flecuosam Müll.
Arg. locanda est, ubi apothecia intus undique hyalino-alba et lirellæ
tenuiores et magis immersæ. — Corticola, Queensland : Shirley n. 1849.
13. Platygrapha leptospora Müll. Arg.; Stigmatidium nanc-
carpum Kn. Contrib. Lich. New South-Wales p. 42, sed nomen nanocar-
pum recusandum est etspecies ad genus Platygrapham pertinet. Planta
cæterum 1. ec. bene descripta est, apothecia tamen melius evoluta
22/100 mm. diametro attingunt, et sporæ demum evolutæ, valde tenellæ,
25-32 y, long, 2-2'/2 y latæ, bene 3-septatæ s. 4-loculares observantur.
Lichen extus formam exiguam P. ocellatæ Nyl. refert, sed sporæ sunt
longiores et multo tenuiores, bacillares. — Corticola, New South-Wales:
D" Ch. Knight n. 44.
er
(5) J. MÜLLER. SERTUM AUSTRALIENSE. 317
14. Melaspilea (s. Eumelaspilea) congregantula Müll.
Arg.; thallus albidus, haloniformi-tenuis, subrugulosus, nitidulus, mox
evanescens ; apotheeia '/s-*/; mm. longa, 12-17/100 mm. lata, simplicia
et 2-3-furcata, sessilia, tota nigra, hine inde dense congregata ; margines
e subelauso demum late hiantes, subundulati, cum disco nudi ; perithe-
cium basi deficiens; sporæ in ascis 8-næ, 8-11 y longæ, 4-5 u late,
oblongo-ovoideæ, 2-loculares, e hyalino demum modice fuscidulæ. —
Est quasi forma minutula M. congregantis Müll. Arg., sed apothecia
multo minora et sporæ exiguæ, — Corticola, Queensland : Knight
n. 102 pr. p.
15. Melaspilea (s. Melaspileopsis) stellaris Müll. Arg.;
thallus albus, haloniformi-tenuissimus, lævigatus et nitidulus, mox eva-
nescens ; apothecia stellari-ramosa et subsimplicia, nigra et opaca, prio-
rum rosulæ ?/s-1'/s mm. late, paucirameæ ; rami 15-20/100 mm. lati ;
labia demum latiuseule distantia, sat tenuia; perithecium undique valide
completum, nigrum ; paraphyses connexæ ; sporæ in ascis 8-næ, fusci-
dulæ, 10-12 y longæ, cire. 5 ‘/2 y. latæ, obovoideæ, 2-loculares. — Extus
haud male refert neogranatensem M. diplasiosporam (Nyl. sub Ope-
grapha) Müll. Arg., sed sporæ sunt pluries minores, et inter hanc et
mexicanam M. polymorpham Müll. Arg. Lich. Eckf. n. 26 inserenda
est. Ab hae ulteriore recedit thallo albo, lirellis minus elongatis et
stellaribus et dein sporis minoribus. — Corticola, Queensland : Knight
n. 102, 293, 296, 312, 338.
16. Opegrapha minutula Müll. Arg.; thallus glauco-albus,
tenuissimus, lævis et primum continuus, dein rimosus; lirellæ nigræ,
arcte adpress&, 12/100 mm. latæ, 2-3-plo diametro longiores v. ambitu
breviores, obtusæ etnudæ, simplices; labia turgida, subarete conniventia
et integra; perithecium basi valide completum ; sporæ in ascis elongato-
obovoideis 8-næ, 13-15 y long, 4-5 y late, utrinque obtusæ, æqualiter
4-loculares. — Similis neocaledonicæ O. confertulæ Nyl., sed lirellæ
arcte adpressæ et sporæ validiores, regulariter 4-loculares et utrinque
magis obtusæ fere ut in validiore et parasitica O. agelæa Fee. A proxima
O. lacteella Müll. Arg., e Victoria, recedit thallo, apotheeiis paullo
innato-adpressis et forma sporarum. — Corticola, prope Brisbane
Queenslandiæ : Bailey n. 721.
17. Opegrapha leptocarpa Müll. Arg. ; apothecia parasitica (in
thallo Arthoniæ), nigra, sessilia, ‘/; mm. lata et tenuiora, 2-3-plo dia-
metro longiora, utrinque obtusa, labia arcte conniventia, obtusa et
lævia, undique nuda; perithecium subtus valide completum ; sporæ in
318 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (6)
aseis oblongo-obovoideis 8-næ (hyalinæ), digitiformes, utrinque obtusæ,
13-15 u longæ et 3-3 ‘/2 y latæ, 6-loculares, loculi sat æquilongi. — Nulli
nisi brasiliensi ©. brachycarpæ Müll. Arg. arcte accedens, sed parasitica,
lirellæ et sporæ minores, et loculus intermedius sporarum reliquis non
distincte longior. — Corticola, in Banksia serrata ad Black Rock prope
Cheltenham, Victoria : Rev. J. R. M. Wilson n. 1748.
18. Opegrapha (s. Lecanactis) microcarpella Müll. Arg. ;
thallus candide albus, ob copiam apotheciorum pruinosorum læte cæsius
apparens, tenuis, obsolete rugulosus, pulverulentus ; apothecia creber-
rima, ‘/5-1/, mm. lata, orbieularia, diu pruina pulverulenta cæsio-alba
obtecta, demum nudata et opaco-nigra, novella immersa, mox elato-
convexa, hemisphærica, dein planiora et ambitu nonnihil obtuse angu-
losa v. rarius nonnihil oblongata; perithecium basi completum, undique
nigrum ; sporæ in aseis late cylindricis 8-næ, 20-24 y longæ, 3'/a-4'/z
latæ, tenuiter digitiformes, utrinque obtusæ et halone angusto cinctæ,
6-7-loculares. — Habitu ad Op. illecebrosulam Müll. Arg., e Caracas,
bene accedit, sed sporæ et apothecia alia. Affinior est subsimili Op.
pyrenocarpoidi Müll. Arg., etiam e Caracas nota, sed recedit thallo
cæsio-albissimo et apotheeiis minoribus et minus emersis. — Corticola,
Queensland : Shirley n. 1757.
19. Graphis (s. Aulacographa) vinosa Müll. Arg.;thallusalbi-
dus, tenuissimus, continuus et lævis ; lirellæ cire. /4 mm. latæ, 2-4 mm.
longæ, varie arcuatim curvatæ, bi-trifurcatæ et simplices, leviter emer-
gentes, dorso thallino-vestitæ, extremitates acuminatæ ; labia conniven-
tia, hine inde sulcata et integra; perithecium nigrum, subtus late
deficiens ; lamina inferne præsertim vinoso-tineta v. pallide carmino-v.
cupreo-violacea, adspectu spumoso-vesiculosa : asci 2-4(-6)-spori ;
sporæ 38-45 y longæ, 8-10 y latæ, obtuse fusiformes, 8-10-loculares. —
Colore naturali thalamii Usambarensem Gr. erythrocardiam Müll.
Arg. in memoriam revocat, sed forma lirellarum est alia et labia parce
longitrorsum sulcata. Juxta Gr. leptocladam Müll. Arg. locanda est. —
Corticola, Thursday Island in Queenslandia septentrionali : Hartmann,
Knight n. 10, pr. p., 146, 149 pr. p., 287 pr. p., 329 pr. p., 337, 341.
20. Graphis (s. Aulacogramma) descissa Müll. Are. ;thallus
einereo-v. fulvescenti-albidus, crassiusculus, grossius plicato-rugosus,
superficie ipsa lævis ; lirellæ 2-4 mm. longæ, simplices et irregulariter
ramosæ, varie arcuatim curvatæ, subintricatæ, immersæ, dein modice
prominentes, cum strato thallino obtegente ?/:-1 mm. latæ, demum
vertice nudato-nigr et utrinque longitrorsum a thallo sulcato-descissæ ;
(7) J. MÜLLER. SERTUM AUSTRALIENSE. 319
perithecium basi valide completum, cire. ‘/ mm. latum, labia clauso-
conniventia, dorso unisulcata et integra ; sporæ 8-næ, obtuse fusiformes,
8-loculares, cire. 35 y longæ et 8 y. late. — Subaffinis @. illote, G. Ba-
lansanæ et G. Noumeanæ Müll. Arg. quæ omnes sporis multo majori-
bus recedunt. — Corticola, Queensland : Knight n. 339.
21. Graphis (s. Eugraphis) immersella Müll. Arg.; thallus
albidus, tenuissimus, demum rimosus ; lirellæ lineares, tenues ut in
@. tenella, sed longiores, immersæ, superficiem thalli haud superantes,
varie curvatæ, simplices et ramosæ, acuminatæ ; labia conniventia, imo
apice nigra et lineam nigram formantia, haud suleata; perithecium
nigrum, basi deficiens; lamina hyalina; sporæ 8-næ, cire. 40-45 y longæ
et 9 y latæ, 12-loculares. — Juxta @. tenellam Ach. inserenda est. —
Corticola, Queensland : Bailey n. 1818, Shirley n. 1793.
22. Graphis (s. Eugraphis) albissima Müll. Arg. ; thallus ere-
taceo-albus, tenuis, farinulentus, demum interruptim evanescens; lirellæ
3-5 mm. longæ, primum subimmersæ et albo-pulverulentæ, dein emersæ
et strato crasso thallino duplicatæ */:-‘/ mm. latæ, varie curvatæ ;
labia conniventia, anguste nuda et conjunetim lineam nigram forman-
tia, haud suleata, in summa acie nonnihil acutata; perithecium nigrum,
subtus deficiens ; lamina hyalina ; sporæ 3-4(-6)-næ, fusiformes, 30-38 y
longæ, cire. 7 y latæ, 10-loculares. — Prope G. erythrocardiam et
Gr. Sayeri Müll. Arg. inserenda est. Colore thalli et lirellis tenellis
incrassato-corticatis insignita est. — Corticola, Queensland : Knight
n. 147.
23. Graphis (s. Anomothecium) epimelæna Müll. Are.
Graphis malacodes Shirl. in Proceed. Queensl. 1889 p. 203, non Nyl.;
thallus albus, tenuissimus, continue effusus et sublævis; apothecia
1-2 mm. longa, 2-3/10 mm. lata, simplieia et 2-3-fureata, innata et
thallino-obtecta, dein leviter emergentia et utrinque a thallo descissa,
subdeplanata, haud sulcata; margines sicei arete conniventes, thallino-
obteeti, sed summo apice nudi et nigri, madefacti hiantes et discus
fusco-pallens obtuse suleiformis et tum perspieuus; perithecium tantum
apice breviter fusco-nigrum, reliqua interiora hyalina; sporæ 8-næ,
hyalinæ, 40-60 y longæ, 10-12 w late, 10-12-loculares. — Diseus an-
gustus et leviter suleato-planus, i. e. leviter concavior quam in affini
Gr. Celtidis Müll. Arg., ubi sporæ minores et lirellæ madefactæ magis
hiantes. — In charactere sectionis Anomotheeii dein loco disei plani
potius dicendum est diseus (angustus) subplanus. — Habitu etiam ad
Gr. zanthosporam Müll. Arg. accedit, sed thallus albus, sporæ non
320 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (8)
flavidæ et Jabia non sulcata sunt. — Corticola, Queensland : Bailey
n. 778.
24. Graphis (s. Mesographis) xanthospora Müll. Are. ; thal-
lus cæsio-albidus, tenuis, continuus et superficie lævis aut leviter farinu-
lentus; lirellæ 2-4 mm. long, '/ı mm. lat, ex innato mox emergentes,
simplices et bi-trifurcatæ, arcuatim curvatæ, utrinque margine thallino
crasso obtuso nonnihil depresso apicem perithecii non omnino obtegente
præditæ ; labia summo apice fere nigro v. cæsio-vestito arcte conniven-
tia, sulcatula ; perithecium superne tantum nigrum ; sporæ 8-næ, fla-
vidæ (ut et protoplasma) 32-40 y longæ, 8-9 y latæ, 8-10-loculares. —
Juxta G. endoxantham Nyl. e characteribus perithecii locanda est. —
Corticola, Trinity-Bay : Sayer.
25. Graphis (s. Fissurina) nigririmis; Fissurina comparilis 1.
nigririmis Nyl. L. Nov. Zel. p. 125; tota omnibus partibus simillima
Gr. comparıli Nyl. et Gr. Dumastii Fee (et in meis L. Wils. n. 166 ad
hane ulteriorem relata), sed lirellæ in sectione non undique hyalinæ,
utrinque superne perithecium proprium nigricans ostendentes, unde
rima, præsertim madefacta, nigricans. Lirellæ ut in Gr. comparili, labia
arete conniventia ; sporæ 14-19 y longæ, 7-8 y latæ, oblongo-ellipsoi-
deæ, regulariter 4-loculares. — Corticola, in Victoria prope Black
Spur : Rev. Wilson n. 915.
26. Phæographis(s. Hemithecium) subtricosa Müll. Arg.;
Graphis subtricosa Knight Contrib. Lich. of New South-Wales p. 40,
t. 7, fig. 3, a el. Nvland., Flora 1886, p. 326, pro diversissima Arthonia
astroidea Ach. declarata, est species distineta, proxima Ph. Lindigianæ
Müll. Arg., in Nova Granata a Lindig et recenter etiam in Victoria à
Rev. Wilson lectæ, a qua recedit thallo olivaceo-cinereo, haud fusco,
lirellis minus emergentibus, pro parte astroideo-ramosis, ad alteram
extremitatem acuminatis et ramis similiter acuminatis, disco nigro-
cæsio et sporis dein paullo brevioribus. — Rectificatio falsa Nylanderi
evidenter e confusione speeiminis orta est, at comparatione descriptionis
et iconis facile evitari potuisset. — Corticola, New South-Wales: Knight
n. 49.
27. Phæographis (s. Hemithecium) subintricata Müll.
Arg.; Graphis subintricata Knight Lich. of New South-Wales, p. 40, t. 7,
fig. 2, a cl. Nyl. in Flora 1886, p. 326, erronee ad suam @. subinustam
Nyl. Lich. Japon. p. 114 n. 28 relata. Est proxima Ph. extenuatæ Müll.
Arg. L. Wils. n. 158, a qua recedit thallo einereo-albido, nonnihil
virescente, apotheciis magis tenellis, 12/100-17/100 mm. latis, multo
(9) J. MÜLLER. SERTUM AUSTRALIENSE. 321
brevioribus, dense sparsis, haud intricatim approximatis, nee mar-
gine tenuissimo prominente ornatis. Spore sunt constanter 4-locu-
lares, fuscidulæ, 18-23 y longæ, 7-8 ‘/2 p late. — Extus Ph. inustam
tenuem macram simulat. Species nullo modo intricatim fructigera
est, sed verbum subintricatum forte sensu verbi subdifficilis a el.
Knight adhibitum fuit, et dein sine necessitate nomen specificum
mutare nolui. — Corticola, New South-Wales : Knight, n. 41, sub Gr.
subintricata.
285. Phæographis (s. Cœlogramma) elæina Müll. Arg.;
Graphis elæina Knight Lich. of New South-Wales n. 40, t. 7, fig. 11,
quæ a cl. Nyl. in Flora 1886, p. 326, similiter ac diversa Gr. subintri-
cata ad Graphidem subinustam Nyl. relata fuit. Nescio qua confusione hæ
rectificationes Nylanderi ortæ sint, at specimina a el. Knight recepta, cum
deseriptionibus Knightianis bonis conveniunt et species distinetas consti-
tuunt. — Perithecium nigrum subtus et lateraliter evolutum sed basi
attenuatum est. A proxima Queenslandica Ph. pseudomelana, quacum
analytice fere omnino convenit, differt præcipue thallo olivaceo-nigri-
cante, quasi guttulam oleosam effusam arcte limitatam referente et
disco madefacto minus pallente. — Corticola, New South-Wales: Knight
n. 51.
29. Phæographis (Cœlogramma) pseudomelana Müll.
Arg.; thallus fulvescenti-olivaceus, tenuissimus, cartilagineus, gibberoso-
rugosus, eaterum superficie lævis et integer; lirelle subemersæ,
2-4 ‘2 mm. longæ, simplices et divaricatim 2-4-furcatæ, rami bene
evoluti ‘/s mm. lati, acuminati, varie arcuatim curvati, extus thallino-
corticati ; Jabia mox late hiantia, imo apice margine nigro tenuissimo
terminati ; diseus concavus, siceus niger, madefactus pallescens et
aquoso-subpellucidus; perithecium nigrum, lateraliter superne crassum,
subtus tenue ; sporæ in aseis 8-næ, fuscidulæ, 18-20 y longæ, 6 ‘/2-8 u.
latæ, cylindrico-ellipsoideæ, 6-loculares. — Sat similis Ph. concavæ
Müll. Arg., e Java et ins. Mauritius, sed lirellæ siccæ non profunde
concavæ et sporæ minus divisæ. — Corticola, Queensland: Shirley
n. 1838.
30. Graphina (s. Aulacographina) sophistica v. recta
Müll. Arg.; lirellæ 1-1 '/e (raro 2) mm. longæ, 5/20-6/20 mm. latæ, rectæ
v. subrectæ, haud parallelæ, utrinque obtusæ, valide thallino-duplicatæ,
parce tantum suleat@. — Reliqua omnia cum specie bene congruunt.
Extus quasi validam Graphidem Lineolam Ach. refert. — Corticola, in
Queenslandia frequens : Knight n. 149, 236, 294, in Thursday Island :
322 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (10)
Hartmann, unde misit D° Knight sub n. 5 et 287, et 'etiam in Java:
Junghuhn.
31. Phæographina (s. Eleutheroloma) cæsio-pruinosa
v.monospora Müll. Are. ; lirellæ bene prominentes, orbieulari-oblon-
gatæ, vulgo ‘/s-1 ‘/2 mm. longæ, i. e. pro specie abbreviatæ, simplices et
bifurcatæ, utrinque obtusæ aut altero latere acuminatæ ; sporæ in ascis
solitariæ, 100-180 u longæ. — Extus Ph. scalpturatam v. dissimilem
(Nyl.) Müll. Arg. simulat, sed lirellæ bene exsertæ et labia apice nigro-
prominentia. — Corticola, ad Toowoomba in Queenslandia : Hartmann
(comm. el. Ferd. v. Mueller).
32. Helminthocarpon Baileyanum Müll. Arg.; thallus glau-
cescenti-albus, tenuis, continuus, superficie levissime subgranularis; apo-
thecia ?/:-1 °/ı mm. longa, orbicularia et oblonga, obtuse angulosa aut
sublobata, recta aut reniformi-ineurva, margine thallino obtuso promi-
nente cincta, tota modice prominula, juniora cum thallo concolora;
diseus planus, albido-pruinosus et linea nigra zeorina einetus, demum
nudatus et exsio-nigricans; perithecium nigrum, laterale, sub lamina
defieiens; asci 1-spori; sporæ cire. 120 y. longæ et 45 y latæ, copiosis-
sime locellosæ. — Sat simile 4. platyleuco (Nyl.) Müll. Arg., e Nova
Caledonia, sed margo intus zeorinus et perithecium laterale, et a
caracasano À. Ernstiano Müll. Arg. dein differt margine magis promi-
nente quam thallus albiore et sporis solitariis. — Corticola, Queens-
land : Bailey n. 1819.
33. Arthonia gracilior Müll. Arg. ; thallus albidus, tenuissimus,
evanescens ; apothecia sicca nigra, madefacta nigro-fusca, nuda, cire.
1/2-1 mm. longa, 15-20/100 mm. lata, astroideo-3-4-ramea v. astroideo-
angulosa et simplicia, ramuli recti, acutiuseuli et subplani; sporæ 8-næ,
12-15 u longæ, 4'/2 y late, graciles, 4-5-loculares, loculus superior
major. — Ad À. fusco-pallentem Nyl. accedit sed omnibus partibus
gracilior, sporæ multo minores et graciliores. Ab À. Somaliensi Müll.
Arg. dein differt sporis magis divisis et ambitu constanter multo
angustioribus. — Corticola, Queensland : Knight n. 305.
34. Arthonia amoena Müll. Arg.; thallus albidus, tenuissimus et
continuus, omnino lævis et nitidulus; apothecia carmino-rosea, nonnihil
thallino-subvelata, orbicularia et oblonga, cire. '/-'/ mm. lata, more
À. gregariæ subastroideo-v. varie irregulari modo aggregata, pruino-
sula ; asci globoso-obovoidei, 8-spori; sporæ hyalinæ, cire. 24 y. longæ
et 6-8 y latæ, fusiformes, 4-loculares, loculi ad utramque extremitatem
paullo breviores et angustiores. — Est similis proximæ transwaalensi
EE a ne
An. 23
(11) J. MÜLLER. SERTUM AUSTRALIENSE. 323
A. Wilmsiane Müll. Arg., a qua minutie et ambitu sporarum valde
differt. — Corticola, Queensland : Shirley n. 1854.
35. Arthothelium microsporum Müll. Arg.; thallus glauco-
albus, tenuis, ruguloso-inæqualis, demum subrimosus; apothecia
2/s-%/4 mm. lata, sieca et madefacta nigra, nuda, orbicularia et breviter
et divergenter late ramoso-angulosa, subconcava, obsolete depressa,
anguli obtusi; asei obovoidei, subineurvi, 8-spori; sporæ hyalinæ, 12-13 y.
longæ, 4-5 y, latæ, 5-6-loculares, loculi intermedii longitrorsum 1-2-
septati. — Extus formam macram simulat À. macrothecæ (Fée) Müll.
Arg., sed sporæ sunt multoties minores. Nulli arcte affine est. — Corti-
cola, Toowoomba in Queenslandia: Hartmann, Knight sine n°.
36. Arthothelium polycarpum Müll. Arg., thallus glauco-albi-
dus, tenuis, superficie leproso-subrugoso-inæqualis; gonidia chroole-
poidea; apothecia copiosa, nigro-fusca, juniora vestigiis thallinis albo-
subpulverulenta, mox nudata, cire. '/s-"/. mm. lata, orbicularia, convexa
et immarginata, scabra et opaea, libenter pro parte confluentia; asci glo-
bosi, 8-spori; sporæ e hyalino demum nigricantes, 16-21 y longæ, 7-9 u.
latæ, 4-loculares; loculus summus maximus et indivisus, reliqui, saltem
intermedii, longitrorsum 1-2-septati. — Est proximum À. obtusulo (Nyl.)
Müll. Arg. Conspect. syst. L. Nov. Zel. n. 625 (quod ibidem ad $ 2
transferendum est), sed differt sporis magis divisis et magis oblongatis
et ambitu apotheciorum.— Corticola, Brisbane in Queenslandia : Bailey
n. 682.
37. Sarcographa (s. Phæoglyphis) oculata Müll. Arg.; thal-
lus ochroleuco-albus, tenuis, continuus, lævigatus, opacus; stromata cire.
1 ‘/2 mm. lata, nano-hemisphærica et hemisphærica, ambitu regularia
aut leviter obtuse angulosa, hinc inde confluentia, cum thallo concolora
et pariter lævigata, cire. 4-8-carpica; apothecia orbicularia sieca nigra
(unde stromata nigro-oculata), madefacta fuscula, primum leviter prui-
nosa, tantum "/s-"/s mm. lata, haud emergentia et diseus non depressus ;
perithecium indistinetum ; hypothecium cum lamina hyalinum; epithe-
cium fusculum; sporæ in ascis 8-næ, fuscæ, 25-37 y. longæ, 7-8 y late,
obtuse fusiformes, 7-10-loculares. — Lichen pulchellus, eximie distinetus.
Habitus potius Glyphidis quam Sarcagrophæ, sed sporæ omnino ut in
Sarcographa, et in hoc genere cæterum stromata intermedia oceurrunt,
ut in S! convexa Müll. Arg., unde habitus utriusque generis clare con-
jungitur. — Corticola, Queensland: Bailey n. 783.
38. Enterodictyon Knightii Müll. Arg.; Stigmatıdium velatum
Knight Contrib. to Lich. of New South-Walesp. 41, t. 7, fig. 7; Graphis
324 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (12)
develata Nyl. in Flora 1886 p. 327. Nomina velatum et develata plant
contraria sunt. Velati nihil adest. Inter Æ. indicum et E. oblongellum
Müll. Arg. inserendum est, priori habitu, apotheeiis, posteriori sporis
magis accedens, sed ab utroque bene distinetum. — Corticola, New
South-Wales: — Kn. n. 37.
39. Chiodecton virens Müll. Arg.; thallus pallido-viridis
v. virens, tenuis et lævis, ambitu zonula nigro-fusca non byssoidea
einetus; stromata thallo pallidiora, cire. ‘/2 mm. lata, ex orbiculari
varie oblongata, recta et curvula, aut incurva, semicylindrico-convexa,
diametrum longitudine semel-ter æquantia et apothecia uniserialia
gerentia; apothecia ‘/10-1/; mm. lata, primum orbicularia, dein magis
oblongata et plus minusve confluentia, fusco-nigra et nuda; perithe-
eium laterale indistinetum; hypothecium inerassato-nigrum; sporæ
8-næ, clavato-aciculares, 35-42 y longæ, 2 ‘/2-3 y late, subrectæ, 4-locu-
lares. — Nulli nisi Oh. moniliato Stirt. arcte affine, sed robustius, thallus
aliter coloratus, stromata elevata et apothecia majora etihypothecium
demum inerassato-nigrum est. — Corticola, Brisbane in Queenslandia :
Shirley n. 1785, 1838 pr. p., 1849.
40. Asteroporum rimale Müll. Arg.; thallus hypophloeodes, cum
epidermide ramorum maculam subtestaceo-fuscam formans; apothecia
primum fulvo-fuscescentia v. fulvo-rubentia, hemisphaerica, perexigua,
dein libenter elliptica v. obtuse anguloso-orbicularia, cire. !/s-"/ mm.
lata, atrata, demum vulgo lirelliformi-oblongata, simplieia, recta et
curvata, v. etiam rarius semel aut bis dichotome ramosa, breviora poro
lato triangulari aut astroideo-tririmali aperientia, longiora demum rima
longitudinali mox hiante nigra et Opegraphæ speciem erumpentem
simulantia, evoluta '/-1'/ı mm. longa, leviter tantum emersa; peridium
demum rumpens, labia acuta referens, primum thalamium hyalinum
eontinuo-obtegens; hypothecium hyalinum ; asei obovoidei, 8-spori ;
sporæ elongato-obovoideæ, utrinque obtusæ, 2-loculares et hyalinæ,
10-12 y longae et 3 ‘/2-5 y, latæ. — Lichen modestus, structura insignitus,
prima fronte sub oculis nudis Arthopyreniam zostram Bailey simu-
lans. — Corticola, New South-Wales: Knight n. 6 et 26 (sub Mycoporo
solenocarpo et M. sorenocarpo Knight., sed hoc sub nomine alius Lichen,
sporis 4-locularibus, multo majoribus et demum fuseis a el. Knight
descriptus fuit in Lich. of New South-Wales n. 4), et in prov. Victoria
ad Cheltenham: Rev. Wilson n. 885 pr. p.
41. Asterotrema punctuliforme Müll. Arg.; thallus glauco-
albus, tenuissimus, subrugulosus et opacus; apothecia copiosa, nigra,
.. Be: LEA
(13) J. MÜLLER. SERTUM AUSTRALIENSE. 325
tantum 8/100-13/100 mm. lata, punetuliformia, primum thallino-velata,
mox nudata et opaco-atra, irregulariter stellatim aperientia, evoluta
subemersa; perithecium laterale, rufo-nigrum, basi deficiens; spor in
ascis oblongato-obovoideis 8-næ, 12-13 y longæ, 6 y latæ, obovoideæ,
fuseæ, 2-loculares. — Proxime affine est A. orbieulino, sc. Melaspileæ
orbiculinæ Müll. Arg. L. Paraguay. n. 156, a quo statim recedit thalli
colore, thallo haud nitidulo, apotheeiis minoribus et demum emersis.
— Corticola, Queensland: Shirley n. 1855.
42. Mycoporellum microspermum Müll. Arg.; thallus pal-
lido-fuseus, haloniformi-tenuis, lævigatus; apothecia "/4-"/. mm. lata,
plano-convexa, ambitu nonnihil thallino-velata, cæterum nuda et nigra,
majora oligocarpiea, reliqua simplieia et magis regulariter orbicularia,
intus undique hyalina; asci obovoidei, 8-spori; sporæ hyalinæ, tantum
7-8 y longæ et 3-4 y lat, obovoideæ, 2-loculares. — A reliquis jam
minutie sporarum differt. — Corticola ad truncos Banksiæ ad Chel-
tenham prope mare in prov. Victoria: Wilson n. 885 pr. p.
43. Arthopyrenia (s. Mesopyrenia)suboculata Müll. Arg.;
thallus argillaceo-albidus, tenuissimus, continuus et levis v. sublævis ;
apotheeia nigra, '/ mm. lata, hemisphærica, regularia, opaca, vertice
obsolete impressa et ibidem fuseidula; perithecium basi deficiens v.
valde attenuatum; paraphyses laxe connexæ; sporæ in aseis biseriatim
8-næ, 13-16 y. long, 6'/2-8 y lat, utrinque late obtusæ, +-loculares.
— Est proxima À. oculate Müll. Arg., sed thallus non eretaceo-albus:.
et spermogonia multo majora, et magis emersa, 4/10-5/10 mm. lata,
spermatia tenuissima, 2-3 y longa. — Corticola, Queensland : Knight
2.199.
44. Arthopyrenia (s. Anisomeridium) dirumpens Müll.
Arg.; thallus glauco-albidus, tenuissimus, mox incomplete v. hine
inde complete disrupto-undulatus aut-rugulosus; apothecia 35/100-
43/100 mm. lata, hemisphærica, nigra et nuda, opaca v. demum ver-
tice integro nitida; perithecium basi valde attenuatum, fere planum ;
paraphyses laxe connexæ, firmæ; sporæ in ascis subbiseriatim 8-næ,
13-15 y longæ et 6-7 u late, obovoideæ, 2-loculares, loculus inferior
angustior et brevior. — Juxta proximas A. Feeanam et A. subbifor-
mem Müll. Arg. inserenda est, a quibus simul thallo glaucescente, non
continuo-lævissimo differt. — Corticola, New South-Wales : Knight
113.97,
45. Porina (s. Segestrella) fulvula Müll. Arg.; thallus pallido-
olivaceus, tenuissimus, continuus et ruguloso-seabridus; apothecia (sat
326 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (14)
rara) '/ mm. lata et minora, læte fulva, hemisphærica, adpresso-
sessilia; sporæ 8-næ, 18-25 p longæ, 4-5 ‘/2 u. lat, fusiformes, 4-locu-
lares. — Species pulchella, colore et minutie apotheciorum insignita. —
Ad saxa maritima in Thursday-Island, Queenslandiæ septentrionalis,
ubi legit Hartmann : Ch. Knight n. 265, 275 pr. p.
46. Porina (s. Euporina) platystoma Müll. Arg.; thallus e
flavescenti-olivaceo demum fuscescens, crassiusculus, jugoso-et gleboso-
inæqualis v. grosse verrucoso-inæqualis, continuus, demum disruptus,
superficie lævis; apothecia 3/4-1 mm. lata, hemisphærica, apice late
nigrato-truncata, erasse thallino-corticata, ambitu regularia et Iævia;
ostiolum nigrum, demum 1/2 mm. latum, horizontaliter dilatatum ;
perithecium globosum, fulvum et sat tenue ; paraphyses tenuiter capil-
lares; sporæ 8-næ, halone non computato cire. 37 y longæ et 5 y late,
fusiformes, 8-loculares. — Prope P. africanam Müll. Arg. locanda, valde
distineta apotheeiis validis late dilatato-ostiolatis, ostiolo hine inde
radiatim sublacero, parte nigra diametrum perithecii subæquante. —
Corticola, Victoria: Knight n. 332.
47. Porina (s. Euporina) pallida Müll. Arg.; thallus pallido-
virens, tenuissimus, subtiliter rimulosus, cæterum lævis, demum evanes-
cens; apothecia ‘/2-?/; mm. lata, flavescenti — v. subfulvescenti-albida,
hemispheerica, e regulari demum obsolete gibbosa, ad ostiolum fulvum
v. rufescenti-fulvum leviter impressa; sporæ 8-næ, nondum omnino
evolutæ 37-40 y longæ et 10 y latæ, valide fusiformes, 8-loeulares. —
Valde affinis P. nuculæ Ach., qua est corticola, sed thallus alius et
apothecia sieca et madefacta magis albicantia. — Ad saxa maritima in
Thursday-Island, Queenslandiæ sept. : Ch. Knight n. 275 pr. p.
48. Microthelia stictaria Müll. Arg.; apothecia in thallo alieno
foliaceo parasitantia, evoluta basi 2/10 mm. lata v. paullo minora, regu-
lariter hemisphærica, nigra et opaca; perithecium dimidiatum, basi nec
inflexum nec patens, erassiusculum; asei 8-spori, superne angustati
ibique pachydermei; sporæ irregulariter 2-seriales, fuscidulæ, elongato-
obovoideæ, subæqualiter 2-loculares, 10-11 p long et 4-4 ‘/2 u. latae. —
Ad seriem specierum, quam Tüchothecium varii auctores nuncupant,
referenda est. — In thallo Stietine crocatæ f. esorediate Müll. Arg.,
Snowy Creek ad Owens River, in prov. Vietoria: Mrs. M. Cann.
49. Pyrenula conspurcata Müll. Arg.; thallus obscure einereus,
tenuissimus, obsolete ruguloso-v. subgranoso-inæqualis ; apothecia fere
omnino emersa, sed tota v. fere tota altitudine strato thallino conspur-
cato-duplicata, cum strato ‘/2 mm. lata, hemisphærica, apice nonnihil
2 RE
(15) J. MÜLLER. SERTUM AUSTRALIENSE. 327
angulosa; perithecium completum, basi tenuius ibique fere planum ;
sporæ in aseis 8-næ, 1-seriales, cire. 20 y longæ et 10 y latæ, 4-loculares.
— Similis et proxima est P, finitimæ Müll. Arg., a qua recedit apothe-
ciis haud nudis, perithecio basi extenuato et sporis majoribus. — Corti-
cola, N. South-Wales: Knight n. 16 pr. p.
50. Anthracothecium monosporum Müll. Arg.; thallus fla-
vescenti-pallidus, erassiuseulus, superficie lævis, varie gibboso-et dif-
fracto-inæqualis; apothecia in protuberantiis nano-hemisphæricis orbi-
cularibus innata, 1 mm. lata, nigra, apice ‘/2 mm. lato nigro convexo
opaco et regulari perspicua ; perithecium ovoideo-globosum, completum,
superne angustatum: sporæ solitariæ, cire. 200-250 ÿ. longæ et 60-75 y
latæ, grossiuscule parenchymatoso-divisæ. — Inter À. variolosum et
A. oculatum Müll. Arg. inserendum est. — Corticola, Victoria: Knight
n. 214.
328
LE GENRE PALMODACTYLON Nic.
PAR
É. DE WILDEMAN
Planche VIII.
Le genre Palmodactylon a été créé en 1849 par Nägeli dans les
« Gattungen Einzelliger Algen », il deerivit trois espèces, les P. varıum,
P. subramosum et P. simplex'.
Ces trois espèces sont caractérisées par les diagnoses suivantes; nous
ne reproduirons pas les mensurations, qui sont peu nécessaires pour ce
que nous voulons conclure de cet exposé.
P. varium. — Familien aus vielen cylindrischen Strahlen zusammen-
gesetzt, welche in der Mitte zusammenhangen.
P. simplex. — Familien einfach, fadenformig.
P. subramosum. — Familien aus 2 oder mehreren fadenformigen
Strahlen bestehend, welche wie Aeste auf einander befestigt sind.
Les caractères énoncés dans ces courtes diagnoses pourraient per-
mettre la différenciation des espèces, mais malheureusement, ils ne sont
guère constants ni propres à Chacune des espèces; il suffit même pour
se convaincre de leur peu de constance de comparer entreelles les figures
publiées par Nägeli. Dès lors ces trois espèces ne pourront plus être
admises. Ce n’est pas la première fois que l’on cherche à réduire les
espèces de ce genre; déjà en 1888 Hansgirg dans son Prodromus de la
flore Algologique de Bohème”, a rapporté au P. varium, comme simples
variétés, les P. subramosum et P. simplex.
1 In Schzweizer. Gesellschaft, N. Denkschr. X, 1849.
2 Prodromus d. Algenflora von Böhmen, II, Heft, p. 128. (Archiv. f. naturwis-
senschaft. Landesforsch. Böhmen, v. VI Band, n° 5.
(2) E. DE WILDEMAN. LE GENRE PALMODACTYLON NAG. 329
M. De Toni, dans le Sylloge Algarum', conserve les trois espèces
primitives, mais a soin d'ajouter après la description des deux dernières,
qu'elles doivent probablement se rapporter, comme variétés, à la pre-
mière.
Nous irons plus loin dans la réduction; nous réunirons, sous le même
nom spécifique, les trois espèces de Nägeli; elles ne sont que des varia-
tions d’un même type.
Examinons donc les figures des « Einzelliger Algen » (Pl. I, B. 1
à 3).
Les dessins qui représentent le P. varium (Pl. U B 1 a-n), nous
montrent des thalles simples ou ramifiés, munis de cloisons plus ou
moins nombreuses et parfois même privés entièrement de cloisons
transversales. D’après Nägeli ces cloisons ne persisteraient pas, à un
certain âge elles disparaitraient.
Le P. simplex et le P. subramosum sont représentés par des frag-
ments de thalles; simples pour la premiere (Pl. I, B. 2), ramifies pour
la deuxième espèce (Pl. II, B. 3). Dans les deux casil y a absence totale
de cloisons transversales, du moins d’après les figures, car dans le texte
nous voyons que chez le P. subramosum il existe parfois des cloisons
transverses peu apparentes.
Les figures B 2 a (P. simplex) et B 1 a (P. varium) sont tellement
semblables que l’on serait très tenté de les rapporter à une même es-
pèce. On ne peut, nous semble-t-il, que choisir entre ces deux alterna-
tives ou bien les figures rapportées par Nägeli au P. varıum doivent
être divisées en deux groupes : la figure B 1 a se rapporte au P. sım-
plex, toutes les autres figures de B 1, représentent le P. varium. Ou
bien, ce qui nous semble plus rationnel, les figures 1 et 2 se rapportent
à des variations d’une seule et même espèce d’Algue.
Les quelques figures publiées par Kützing dans les Tabulæ phycolo-
gicæ, p. 70, ne nous apprennent rien de nouveau, ce sont des thalles
non cloisonnés qui appartiendraient, d’après les données de Nägeli au
P. varium, fig. Bla.
Nous avons eu l’occasion d’etudier des formes du genre Palmodac-
tylon dans les matériaux algologiques récoltés dans les marais avoi-
sinant l’hospice du Grand Saint-Bernard, pendant l’excursion organisée
en Valais (août 1894) par les Sociétés de Botanique de Suisse et de
France.
1 Sylloge Algarum, vol. I, p. 644.
1x5)
EE
BULL. HERB. BOISS., juillet 1895.
330 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (3)
Les Palmodactylon se rencontraient parmi les autres Algues et les
Mousses aquatiques, sur lesquelles ils se trouvaient souvent fixes.
Les thalles que nous avons examinés étaient tantôt simples et possé-
daient de distance en distance des cloisons transversales. Ces cloisons,
parfois très rapprochées, divisaient le thalle en fragments dont la lon-
gueur n’atteignait pas, ou à peine, le double de la largeur. Dans ces
fragments on trouvait un plus ou moins grand nombre de cellules glo-
buleuses vertes, entourées d’une membrane très nette.
De tels thalles appartiendraient done, d’après les diagnoses et d’après
les dessins de Nägeli, au P. varıum. Mais, comme le montre notre
figure 1, il y a déjà une notable différence entre les formes dont Nägeli
publie les dessins et celles du Grand Saint-Bernard.
Tantôt les Algues de ce genre que nous observions étaient rameuses,
ne possédaient pas de cloisons ou en possédaient fort peu; les cloisons
n’existaient guère que dans les rameaux courts latéraux. Par la rami-
fication du thalle, cette forme appartient au P. subramosum; quand des
cloisons se présentent dans le thalle, c’est du P. varium qu'il faudrait la
rapprocher. Mais ici encore nos dessins diffèrent assez bien de ceux de
Nägeli (loc. cit. pl. I, B 2 et B 3); Nägeli il est vrai publia seule-
ment des reproductions de fragments de thalles, qui ne peuvent guère
donner une idée de l’Algue.
La ramification, et l’absence ou la présence d’un plus ou moins grand
nombre de cloisons transverses, alors que tous les autres caractères :
grosseur relative des filaments, épaisseur des cellules restent constants,
peuvent-ils servir de base à la création d'espèces ?
Ces caractères ne peuvent nous semble-t-il même pas servir pour
différencier des variétés. Nägeli lui-même en créant le P. subramosum,
y reconnaissait une forme intermédiaire entre le P. varıum et le P.
sunplez.
L'examen d'échantillons prouve également, comme nous l’avons vu,
que l’on trouve fort souvent des formes intermédiaires, que l’on ne
pourrait rapporter avec certitude à l’une ou l’autre des espèces de Nä-
geli ou des variétés de Hansgirg.
Il serait intéressant d'essayer la culture de cette espèce, pour suivre
la formation des cloisons subdivisant parfois le thalle; tel que nous con-
naissons le développement de cette Algue, on ne saisit pas leur utilité,
ni les raisons pour lesquelles elles sont tantôt rares, tantôt assez nom-
breuses.
On ne connait pas du tout le cycle complet de l’évolution des Palmo-
Fe,
(4) E. DE WILDEMAN. LE GENRE PALMODACTYLON NAG. 331
dactylon; les trois espèces décrites primitivement sont certainement
des formes d’une seule et même espèce; il pourrait bien se faire aussi
qu’elles soient toutes des stades de développement d’une autre Algue.
La culture ou l’examen de très nombreux matériaux pourrait seule
donner la solution de cette question; malheureusement les Palmodac-
tylon ne se rencontrent pas fréquemment, ni en grande quantité. La dis-
persion de cette espèce est fort mal connue; si nous relevons le sylloge,
nous la trouvons signalée en Allemagne, Silésie, Bohème, Suisse, Suède,
Angleterre, Sibérie, Amérique boréale.
Nägeli décrivait la reproduction de cette Algue par ces mots : « Die
Zellen einzelner Generationen schwärmen ohne Zweifel, obgleich ich
das Heraustreten derselben aus den Hüllen selbst nicht beobachtet habe.
Es kommen aber Schwärmzellen im Wasser vor, welche den Zellen der
Pflanzen volkommen ähnlich sehen. Nach dem Schwärmen bleiben die
Zellen frei liegen, und bekleiden sich mit einer breiten Hüllmembran.
Dann theilen sie sich wiederholt und entfernen sich nachjeder Theilung
von einander, indem sie Gallerte bilden, welche die Zellen in Familien
zusammenhält ».
Nägeli ne peut done assurer que la reproduction se fasse par z00s-
pores, il ne les a jamais vu sortir du thalle.
Depuis cette époque, personne n’a, à ma connaissance, étudié l’espèce
en question; les auteurs de flores algologiques qui ont eu l’occasion de
la rencontrer, ont reproduit les caractères accordés au genre et aux
espèces par Nägeli.
Certains d’entre eux n’ont même pas signalé la présence de zoospores
et ont classé les Algues de ce genre parmi les groupes dont la multipli-
cation se faisait uniquement par division (Kirchner, Alg. v. Schlesien,
p. 36).
Dans les matériaux que nous avons étudiés, nous avons observé des
transformations du thalle, qui méritent, nous semble-t-il, d’être notées.
D’après la diagnose de Nägeli, les cellules des Palmodactylon sont
isolées dans une masse gélatineuse, entourée d’une enveloppe résis-
tante.
Nous avons observé un certain nombre de thalles (fig. 5-7) chez
lesquels l’enveloppe générale de l’Algue, renfermait un assez grand
nombre de petits sacs membraneux serrés les uns entre les autres. Ces
sacs contenaient un certain nombre de cellules globuleuses, souvent un
peu plus petites, mais de constitution semblable à celles des thalles
ordinaires.
332 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (5}
Dans les portions les plus larges de ces thalles on pouvait trouver
3 à 4 petits sacs et même davantage, au même niveau.
Dans les Algues ainsi modifiées je n’ai jamais remarqué de cloisons.
transversales.
On ne saurait dire, par l'examen de matériaux fixés, dans quel but.
le thalle s’est ainsi fragmenté, ni donner la valeur des cellules contenues
dans ces petits sacs. Ce stade est peut-être préparatoire à la formation
des zoospores ?
Il nous a semblé qu’il pouvait être interessant de signaler cet étrange
forme, dont, à ma connaissance, on n’a jamais fait mention.
D’après ce que nous avons vu, on ne peut maintenir, fut-ce même
comme variétés, les P. simplex et P. subramosum.
Les caractères sur lesquels ils sont établis ne sont pas constants ni
spéciaux à chacune des espèces. Peut-être même un jour, comme nous le
disions plus haut, le genre devra lui-même entrer dans la synonymie.
Tel que nous le connaissons actuellement, la description du genre
Palmodactylon, qui sera aussi celle de l’espèce unique, pourra se résu-
mer dans la diagnose suivante, peu différente de la diagnose originale
de Nägeli.
Nous avons cru utile de changer le nom proposé par Nägeli; en effet,
si l’on se rapporte aux lois de la nomenclature, l’on ne peut admettre le
nom de P. varium Näg. pour l'espèce telle que nous la considérons
puisque Nägeli admettait une différence spécifique entre les P. varium,
P. simplex et P. ramosum. Comme nous ne pouvons prévoir si les al-
gologues admettront notre manière d’envisager le genre, nous avons
réuni les trois espèces créées par Nägeli, sous le nom de P. Nägelüt.
Palmodactylon Nägeli; Gattung. einz. Alg. p. 69 (1849); De
Toni, Sylloge Algar. vol. I p. 644; Kirchner, Algen von Schlesien
p. 107; Hansgirg, Prodromus d. Algenfl. v. Böhmen p.; Wolle, Freshw.
Alg. of North Amer. p. 189; Rabenhorst, Flor. Eur. alg. vol. III p. 43;
Kütz., Spec. Alg. p. 234.
Cellules globuleuses à membrane épaisse, hyaline, gelatineuse, ren-
fermée dans une enveloppe générale en forme de sac. Familles libres
nageantes ou attachées à l’état jeune. Familles simples ou rameuses,
munies ou non de cloisons transversales, disposées parfois en touffes
rayonnantes. Reproduction par bipartition cellulaire. Cellules se sépa-
rant après la division et s’entourant chacune d’une membrane, ou cel-
lules restant à plusieurs dans une enveloppe commune. Cellules formant
des zoospores, se divisant après un stade de repos?
;
ét
7%
(6) E. DE WILDEMAN. LE GENRE PALMODACTYLON NAG. 339
P. Nägelii nob.
P. varium Nägeli; loc. eit., p. 69, pl. I, B 1; De Toni, Syll. Alg.
vol. I, p. 644; Kirchner, Alg. v. Schlesien, p. 107 ; Hansgirg, loc. eit.,
p. 1976, fig. 76; Wolle, loc. eit., p. 189, pl. 124, fig. 8, 9; Kütz., Tabul.
phycologicæ, t. 6, p. 25, pl. 70, fig. 1; Rabenhorst, Krypt. Flora von
Sachsen, p. 130.
P. subramosum Nägeli, loc. eit., p. 69, pl. U, B 3; De Toni, loc. cit.
p. 144; Kirchner, loc. eit., p. 107; Rabenhorst, Flor. Eur. Alg. v. 5,
p. 44; P. varium var. subramosum Hansgirg, loc. eit., p. 197; Cooke,
Notes on Palmodactylon subramosum and Vaucheria sphærospora in
Journ. Quek. mier. club. 1886.
P. sinplex Nägeli, loc. eit., p. 69, pl. Il, B 2; De Toni, loc. eit., p. ; Kir-
‚chner, loc. eit., p. 107; Rabenhorst, loc. eit., p. 44; Wolle, loc. eit., p. 189;
P. varium var. simplex Hansgirg, loc. eit., p. 197.
Cellules globuleuses, logées dans un mucus hyalin, réunies en familles,
‘entourées d’une membrane plus ou moins rigide. Familles constituant
des thalles simples, disposés radiairement ou solitaires, ou des thalles
rameux, pourvus ou privés de eloisons transversales plus ou moins
nombreuses. Thalle généralement contracté au niveau des cloisons
transversales. Thalle très variable dans sa longueur et dans sa largeur,
de 30-70 y. env. de diam. Cellules globuleuses, plus ou moins nom-
breuses dans chaque article, entourées d’une membrane rigide, uniques
dans chaque membrane. Parfois réunies à plusieurs dans une enveloppe
générale. Le thalle tout entier, ou un de ses articles, peut alors présenter
un facies particulier ; il est divisé en un grand nombre de petites cavi-
tés globuleuses ou polyédriques par pression mutuelle, cavités renfer-
mant chacune un assez grand nombre de cellules petites, mais de struc-
ture semblable à celle des cellules ordinaires du thalle. (Peut-être la
formation des zoospores ?)
Hab. — Marais, fossés, parmi les Algues, les Mousses, etc.
A été signalée en Suisse, Allemagne, Silésie, Bohême, Scandinavie,
Suède, Russie, Sibérie, Amérique boréale. Aurait été signalée en Angle-
terre par Cooke, mais la citation n’est pas reprise dans les « Freshwater
Algæ » de cet auteur.
Mars 1895.
1 Je n'ai pu me procurer ce travail.
=0<
334
DE L'EMPLOI POPULAIRE
DES
PLANTES SAUVAGES EN SAVOIE
PAR
le Dr Alfred CHABERT
(Suite et fin)
II. Des plantes sauvages employées dans l’industrie,
ou à divers usages.
Le nombre de celles employées dans l’industrie a notablement
diminué depuis quelques années; le bon marché des étoftes de coton &
supprimé la culture du lin et tellement diminué celle du chanvre qu’elle
ne tardera pas à disparaître. La toile pour le linge, la laine pour les
habits étaient tissées autrefois dans les chaumières, et les teinturiers
étaient nombreux qui les teignaient avec des couleurs végétales. La
durée de ces étoffes était indéfinie et quelques-unes se transmettaient
pendant trois ou quatre générations. Combien de fois ne m’est-il pas
arrivé dans mes grandes ascensions d’être surpris par la pluie ou l&
neige et d’avoir emprunté une veste ou un manteau de paysan.
Je me souviens d’un manteau horriblement erasseux qui me fut prêté,
il y a quelque trente ans, dans un chalet d’Averolles, près Bessans; il
durait dans la famille depuis un siècle et je dus entendre l’histoire du
troupeau de moutons qui en avait fourni la laine, des gens de la famille
qui les avaient tondus, en avaient filé et tissé la toison, avaient teint
l’etoffe, et des dissertations sur l’herbe de Saint-Christophe qui avait
fourni la teinture!
Et le parapluie rouge large de deux mètres et pesant je ne sais com-
bien de kilos, que j’empruntai près du col des Masses, dans le fallacieux
PUS Zu DRE
(13) A. CHABERT. PLANTES SAUVAGES EN SAVOIE. 335
espoir de m’abriter contre l’orage. Après dix minutes, je dus renoncer à
le tenir ouvert, tellement la pluie en avait augmenté le poids et le vent
le rendait incommode, Par compensation, la jeune fille qui était venue
m’accompagner, probablement pour m'empêcher de garder ce para-
pluie monumental, ne me fit grâce d’aucun des détails concernant le
champ où le chanvre avait été cultivé, le grand-père qui avait filé la
toile, ete., ete. Et notez que ce meuble de famille datait de la prise d’Al-
ger! En arrivant à Valloires, après deux heures de marche, l'histoire
n'était pas finie, mais j'étais complètement abruti.
De nos jours on ne fabrique plus d’étoffes dans nos montagnes; les
jeunes filles aisées des villages les plus élevés exigent, en se mariant, au
moins un costume des grands magasins du Louvre ou du Bon Marché,
et l’on ne voit plus ces costumes si pittoresques et parfois si élégants
que portaient leurs aïeules. En aucun pays, excepté dans l’Oberland
bernois, je n’ai vu de costume aussi gracieux que l'était celui porté les
dimanches par les filles et les jeunes femmes des montagnes des Villars
en Maurienne.
La Frontière, coiffure des femmes de Pesey, Macôt, ete., que portait
aussi Catherine de Médicis, disparaît devant l'invasion des chapeaux à
la mode. La facilité des communications ôte aux populations leur cachet,
leur originalité, modifie leurs costumes et même peu à peu leurs lan-
gages. Tout s’uniformise, mais d’une uniformité grise et monotone! Les
montagnes et les glaciers seuls restent avec leur beauté immuable et
leur attrait sans cesse renaissant.
PLANTES TINCTORIALES
Les teintures végétales ne pouvant supporter la concurrence des tein-
tures chimiques, les plantes tinctoriales ont cessé d’être cultivées et on
ne récolte plus guère celles qui croissent naturellement dans nos vallées
et sur nos montagnes. Je me souviens avoir vu dans mon enfance arra-
cher, pour la teinture, l’épine-vinette et l’Asperula cynanchica; aujour-
d’hui personne n’y songe. L'énumération que je fais des plantes tincto-
riales récoltées en Savoie n’a done qu’un intérêt historique.
Teinture jaune : Racine d’epine-vinette, Berberis vulgaris; genêt des
teinturiers, Genista tinctoria; fruits de la lampourde, Xanthium stru-
marium ; le safran, Crocus sativus, était abondamment cultivé dans les
_ localités chaudes de la Tarantaise et de la Maurienne.
Teinture bleue : Pastel, Zsatis tinctoria, spontané ou subspontané et
cultivé autrefois; fleurs de bleuet, Centaurea cyanus.
330 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (14)
Teinture noire: Baies de l’herbe de Saint-Christophe, Actea spicata ;
suc des baies de troöne, Ligustrum vulgare, traitées par l’acide sulfuri-
que; raisin d'ours; suc du Zycopus europœus; galles des feuilles de
chênes, Quercus robur et pedunculata.
Teinture brune : Ecorce d’aulne vert, Alnus viridis.
Teinture rouge : Racine de l’Asperula cynanchica; du gratteron,
Galium aparine ; suc de l’origan, Origanum vulgare ; racine de la bu-
glosse ou bourrache bätarde, Anchusa italica ; dugremil, Lithospermum
officinale ; seconde écorce du saule blane, Salix alba.
Les baies d’hyèble, Sambucus ebulus, servent à colorerles vins faibles
en couleur.
Les feuilles de buis, Buxus sempervirens, sont employées pour teindre
les cheveux en blond; l’Aconitum anthora l’est aussi, mais je n’ai pu sa-
voir quelle est la partie de la plante dont on se sert, ni la préparation
qu’on lui fait subir.
BOISSONS, LIQUEURS, HUILES
Les fruits du sorbier des oiseleurs, Sorbus aucuparia, servent à par-
fumer le cidre; on les pressure en même temps que les pommes. Les
cerises sauvages, Cerasus avium, Sont recueillies ça et là pour en faire
du kirsch ; les rhizomes de gentiane donnent une eau-de-vie très estimée
dans les hautes montagnes; le genépi infusé dans l’eau-de-vie donne la
liqueur de genépi fort prisée aussi dans le voisinage des glaciers. Les
fruits du Myrrhis odorata infuses dans l’eau-de-vie lui communiquent
un arôme très délicat; ils sont employés dans la fabrication de la char-
treuse. Les tiges fleuries de I’ Achillea herba-rota, si abondantes auprès
des sources de l’Are, à Bonneval, font l’objet d’un grand commerce.
Chaque année des paysans piémontais viennent les récolter pour les
vendre à Turin aux fabricants de vermouth dit de Turin. Les habitants
de Bonneval veillent à ce que la plante ne soit pas arrachée avec ses
racines, mais que les tiges en soient simplement coupées.
On recueillait autrefois par des ineisions pratiquées assez profondé-
ment sur le tronc, la sève du bouleau, Betula alba et pubescens, au mo-
ment de la naissance des feuilles : elle a une saveur acide et sucrée, et
est d'autant plus savoureuse qu’elle provient des parties supérieures de
l'arbre. Elle fermente facilement, devient acide et constitue une boisson
assez potable, très en vogue autrefois, mais qui ne peut supporter la
concurrence du jus de la vigne.
La noisette, Corylus avellana, est le seul fruit sauvage qui soit récolté
(15) A. CHABERT. PLANTES SAUVAGES EN SAVOIE. 337
pour en tirer de l’huile. Dans certaines montagnes, à Pragondran, par
exemple, quelques paysans n’en consomment guère d’autres pendant
l'hiver, La faîne du fayard, Fagus sylvatica, est dédaignée maintenant,
tandis que nos ancêtres de l’époque préhistorique en faisaient des pro-
visions que l’on a retrouvées dans la vase, parmi les débris de leurs ha-
bitations lacustres. Nos montagnards affirment que l’huile de faîne est
malsaine et même dangereuse, ce qui est une erreur, puisqu'elle est
employée en grand pour l'alimentation dans le nord de l'Europe.
PLANTES EMPLOYÉES A DIVERS USAGES
Les chalets de nos grandes Alpes ne s’embellissent pas; leurs habi-
tants n'ont d’autres distractions, les jours de pluie, que de fumer la
pipe où, à défaut de tabac, ils brülent des feuilles sèches d’arnica mais
c’est là une chose qu'ils n’avouent pas facilement. Les fromages réservés
à leur consommation sont parfois semés des fruits du Meum athaman-
tieum, dont ils vantent la propriété aphrodisiaque. La propreté de ces
chalets n’est pas toujours méticuleuse : les ustensiles de ménage, ceux
employés pour la fabrication du beurre et des fromages ne brillent
qu’autant que les Chalaisans peuvent récolter dans le voisinage le pä-
turin du mont Cenis, Poa cenisia, ou l’avoine des éboulis, Trisetum dis-
tichophyllum, dont les rhizomes servent à frotter ces ustensiles. La
prele, Æquisetum arvense, Telmateja, palustre, sylvaticum, ete., la cha-
raigne ou charétin, Chara et Nitella, et le chiendent, Cynodon dactylon,
servent aux mêmes usages dans les basses montagnes et dans la plaine.
La prêle est encore employée à polir le bois.
Le bas prix du savon et des alcalins empêche la jeune génération de
laver le linge avec la saponaire, Saponaria officinalis, le v. de prêtre ou
pied de veau, Arum maculatum, qu'emploient seules encore les vieilles
matrones rebelles au progrès.
Il me paraît inutile de donner des details sur les bois de nos forêts
employés par les menuisiers, les charpentiers, les charrons, les tonne-
liers, les fabricants de meubles, de papier, ete., car ils ne présentent rien
‚qui ne soit très connu.
Il reste done à parler d’un instrument tout à fait primitif, spécial à
nos Alpes, servant à annoncer la pluie et le beau temps et connu sous le
pom impropre de baromètre, et d’un emblème pour écarter les malé-
“fices.
Ce baromètre, auquel M. Doumet! a donné le nom d’hygroscope à
1 Bulletin de la Société botanique de France, 1866, t, 13, p. 44.
338 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (16)
branche de sapin, est en usage dans toute la Savoie et surtout dans le
departement de la Haute-Savoie. Il est forme par la fleche d’un jeune
sapin dont tous les bourgeons du verticille supérieur ont été atrophies,
sauf un seul qui à donné naissance à une branche. La flèche est coupée
au-dessous d'elle, au printemps, au moment où la sève monte; puis la
flèche et la branche adhérente à sa base sont séchées lentement à l’om-
bre et dépouillées de leur écorce; la branche est taillée à la longueur
de 12 à 15 centimètres; la flèche conserve toute sa longueur, qui varie
entre 25 et 40 centimètres. Par une extrémité, la branche est clouée sur
une planchette verticale, par l’autre, elle est retenue par un morceau de
fil de fer. La flèche reste libre, comme l’aiguille d’une montre; elle en
diffère en ce qu’elle ne peut pas se mouvoir toute entière, en tournant.
autour d’un pivöt; elle ne peut que s’inflechir par sa pointe, vers le
haut et vers le bas de la planchette selon un are équivalent à un ein-
quième ou un sixième de la circonférence d’un cercle. Parfois l’are par-
couru par l'aiguille est divisé en une série de degrés, dont la moyenne
correspond à variable, la plus haute à beau fixe, la plus basse à la pluie ;
mais en général ces graduations n'existent pas; le point du variable est
seul indiqué et l’on juge des variations atmosphériques par l’amplitude
des inflexions de l’aiguille autour de lui.
J’ai constaté en diverses circonstances l'exactitude de cet hygroscope,
mais il doit être renouvelé tous les deux ou trois ans, le bois de sapin
perdant assez rapidement ses facultés hygroscopiques. Comme il est
très rare de trouver en forêt un sapin dont tous les bourgeons du ver-
ticille supérieur se soient atrophiés, sauf un qui se sera développé, les.
montagnards qui fabriquent le soi-disant baromètre détruisent eux-
mêmes les bourgeons sur de jeunes arbres.
Le sapin ne se borne pas à annoncer la pluie : il possède encore la.
propriété d’ecarter les maléfices, d'arrêter les effets du mauvaisæil, de
détourner les sorts, et ce qui serait plus pratique, d'empêcher la chüte
de la foudre! Pour cela, il faut un sapin dont le bourgeon terminal ait.
été atrophié ainsi qu’un des six bourgeons du verticille supérieur !; les:
cinq bourgeons restants doivent avoir fourni cinq branches croissant
non pas horizontalement et en divergeant, mais verticalement et d’une
manière plus ou moins parallèle comme les doigts de la main. On coupe:
cette extrémité de sapin, on l’écorce et on taille ses branches à diverses:
hauteurs, pour lui donner l’aspect d’une main ouverte. Elle est alors
! Le verticille supérieur a normalement quatre ou six branches.
(17) A. CHABERT. PLANTES SAUVAGES EN SAVOIE, 339
placée, les extrémités en haut, au-dessus de la porte, sur le toit des chä-
lets ou des cabanes bâties par les bergers, les charbouniers ou les bü-
cherons. Cet emblème me paraît être en Savoie d’importation étran-
gère, car il est rare sur les toits de nos chalets et plus fréquent dans les
montagnes d'Italie et du Tyrol. Il domine toujours les cabanes des bû-
cherons tyroliens qui viennent abattre nos forêts.
Par une coïncidence curieuse, cet emblème se trouve être la repro-
duction de la main ouverte et dressée que l’on voit dessinée grossière-
ment sur les murs des chaumières arabes, ou représentée d’une manière
tout à fait primitive sur des tableaux, dans les maisons des Arabes
riches et des Mauresques élégantes d’Alger. Dans l’Afrique du nord et,
parait-il, dans une grande partie du monde musulman, la main ouverte
et dressée, dont j'ai oublié le nom arabe, sert aussi à protéger contre les
maléfices.
La plante la plus curieuse de la flore de Savoie, fort répandue sur nos
coteaux et nos montagnes, est sans contredit celle qui a la propriété de
déferrer les mulets! Elle ne s'attaque qu’à eux, mais pas aux chevaux
ni aux ânes. C’est l’Æippocrepis comosa. M. Perrier de la Bäthie, qui m'a
fait connaître cette croyance populaire, l'explique parce que la plante
croît dans les lieux pierreux et accidentés. Les gens du peuple ont vu
une cause dans ce qui n’est qu'une coïncidence.
Enfin il existe certainement dans les populations d’une partie de nos
campagnes un préjugé au sujet du guy, Viscum album. Quelles que soient
la beauté et la fécondité de l’arbre fruitier sur lequel ce parasite se dé-
veloppe, jamais nos paysans ne le détruisent. Ils le laissent croître et
multiplier à l’aise et tuer peu à peu le support, chez eux aussi bien que
chez les propriétaires. Les ordres donnés à ce sujet restent lettre morte.
Fermiers et journaliers ont toujours un prétexte pour renvoyer à plus
tard leur exécution; ils ne refusent pas d’obeir, mais ils font force d’iner-
tie. Lorsqu'on leur en demande la raison, ils répondent qu'ils ont oublié.
Si l’on veut que le guy soit détruit en notre présence, ils affirment que
l'arbre fruitier crèvera, si l’on n’attend pas telle ou telle autre saison, et
je le répète, ils laissent le guy prospérer aussi bien sur les arbres qui
leur appartiennent que sur les autres, Jamais je n’ai pu avoir d’expli-
cation à ce sujet. Il y a là évidemment un mystère. Est-ce un reste des
superstitions druidiques ?
340 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (18)
III. Des plantes veneneuses.
Les nombreux faits que j’ai observés depuis de longues années en Sa-
voie, en Dauphiné et dans diverses autres provinces de la France, en Pié-
mont ainsi qu’en Algérie, m'ont convaincu que les maladies et les décès
des hommes et des animaux attribués à un sort jeté sur eux, ou à toute
autre cause occulte, sont des faits d’empoisonnement par des végétaux.
Il en est parfois de même de maladies paraissant naturelles, ainsi qu’on
le constata pendant l'hiver de 1863 à Oran, où les chevaux des officiers
d'état-major et des officiers sans troupe, étaient atteints d’une entérite
à marche irrégulière, guérissant parfois rapidement et récidivant sans
cause appréciable. Aucun des chevaux du régiment de cavalerie n’était
touché. Cette singulière épidémie durait depuis trois mois, quand une
ordonnance ivre raconta que, pour n’avoir pas la peine de panser les
chevaux de leurs officiers plusieurs fois par jour, les autres ordon-
nances et lui les rendaient malades en mêlant de temps en temps à
leur orge des graines concassées vendues par un Arabe. Huit jours
après, l'épidémie avait cessé. Il me fut impossible de me procurer le
corps du délit.
En Savoie, les graines du Veratrum album sont employées avec succès
pour tuer les poules; les racines de l’Aconitum anthora et les graines
d’un Ervum, Vicia ou Lathyrus (je n’ai pu les déterminer exactement)
sont souveraines pour empoisonner les pores; l’Actæa spicata tue rapide-
ment les ruminants, de même que les feuilles et les jeunes rameaux du
Taxus baccata. L’äne, le cheval et le mulet succombent aussi après avoir
mangé de cette dernière plante. Chez tous ces animaux, la mort survient
bientôt, sans douleurs ni symptômes bien apparents; les bêtes très bien
portantes le soir sont trouvées mortes le lendemain matin dans l’étable
où elles ont passé la nuit. C’est probablement la cause de la mort qui,
depuis deux ans, frappe successivement les bœufs et les vaches d’un
malheureux propriétaire habitant la montagne non loin de Chambéry.
Il est persuadé qu’un sort a été jeté sur son écurie!
Dans une affaire judiciaire, M. Songeon, appelé comme expert, a re-
connu, dans la panse de quatre vaches empoisonnées, une masse de
Ranunculus acris en fruits, qu’elles avaient mangée fraîche et qui était
facilement reconnaissable. La plante, fort âcre, n'étant pas recherchée
par le bétail, il paraît qu’elle avait été préalablement arrosée avec une
substance salée. La plupart des plantes, que je cite comme étant véné-
Le
LE de nt TOP L'or TT TE
(19) A. CHABERT. PLANTES SAUVAGES EN SAVOIE. 341
neuses pour les animaux, ne sont acceptées par eux qu'autant qu'elles
ont subi une préparation ou qu’elles sont mélangées avec certaines autres
plantes.
Il y a quinze ans environ, le même botaniste eut l’occasion d'examiner
une plante qui s'était développée en abondance après de profonds dé-
foncements de terrain, non loin d’une habitation à Montagnole, près de
Chambéry. Plusieurs vaches du propriétaire en avaient mangé des.
feuilles en paissant et avaient succombé : c'était le Conium maculatum,
qui n'existe pas à l’état spontané en Savoie, que je n’y ai jamais vu eul-
tivé et qui se serait développé de graines enfouies dans le sol à une
époque antérieure indéterminée, et remises au jour par les remue-
ments de terrain! Je croirai plutôt qu’elles ont été semées par une main
malveillante.
On m’a dit qu’on empoisonnait les chiens avec les feuilles fraîches de
Cynanchum vincetoxicum pilees et mêlées à du beurre et à du pain. Les
bêtes à corne succombent après l’ingestion d’une préparation faite avec
les Aconitum Iycoctonum et paniculatum, et les lapins après avoir mangé:
de la carde poirée.
Le Ranunculus thora est un poison très actif pour certains animaux >
ce doit être des animaux domestiques, car je n’ai pu savoir lesquels.
Une autre plante, employée dans un but très utile, est celle qui sert
d’appät pour attirer les taupes dans les pièges; les taupiers la tiennent
fort secrète. par crainte de la concurrence. M. Songeon a eu l’occasion
d'en examiner une; il croit que c’est le rhizome d’une scabieuse assez:
commune dans les prés humides, le Succisa pratensis.
Entraîné dès ma jeunesse par ma passion pour la botanique à par-
courir les montagnes, il m'est fréquemment arrivé d'examiner des ma-
lades dans les chalets et dans les hameaux situés à une grande altitude,
dans le but de connaître les maladies régnant dans les régions élevées.
A plusieurs reprises etnotamment dans les Alpes de Piémont, en Auver-.
gne, dans les Pyrénées-Orientales, je constatai des symptômes qui ne me
permettaient pas d'établir un diagnostic précis, jusqu’au jour où, ayant
observé chez un mourant une dilatation extrême de la pupille, j’avisai
par hasard un paquet de plantes dissimulé derrière un coffre. C'était de
la belladonne ! La femme du malade m’apprit en souriant que c'était du
bouillon blane, qu’elle lui en donnait ainsi que d’une autre plante qu’elle
refusa de me laisser voir, mais que tous les soins étaient inutiles, son
mari ayant reçu un sort. Mon attention fut ainsi appelée sur les faits
d'intoxication par les végétaux et, sans parler des cas douteux, je con-
342 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (20)
statai avec certitude les faits cités plus bas. Je les crois rares dans
nos campagnes, tandis qu’en Algérie ils sont assez fréquents.
L’empoisonnement par une substance végétale doit toujours être
soupçonné dans les campagnes, lorsque la personne malade est dite
avoir reçu un sort. Cinq fois Je l’ai constaté : la première et la seconde
en Savoie, par la belladonne et par l'Œfhusa cynapium, sur deux vieil-
lards incapables de travailler; la troisième dans l’Oysans-en Dauphiné,
par le Colchicum autumnale, sur un enfant; la quatrième, non loin de
Courmayeur, en Piémont, par l’Aconitum lycoctonum, sur un enfant
dont la mort devait faciliter un mariage; la cinquième, en Savoie, par
le colchique administré à une belle-mère par sa bru. Dans ces différents
cas, j'ai pu voir les plantes. Pour les cinq malades, les circonstances qui
ont accompagné la maladie et le décès ont été les mêmes : le bruitavait
d’abord été répandu qu’un passant avait jeté un sort sur l'individu;
puis celui-ci devint malade d’une manière continue ou irrégulièrement
intermittente, en souffrant de l’estomae et des intestins, ce qu’il est facile
d'expliquer par la nature âcre et irritante de la plupart de nos poisons
végétaux, la substance toxique étant mélangée aux aliments ou aux
boissons; le malade succomba enfin tantôt par le seul effet du poison
donné à doses faibles et répétées, tantôt en partie par suite de sa débi-
litation qui devint extrême. Si la mort se fait trop attendre, une forte
dose l’achève en peu d’heures, et personne ne s’en étonne, la victime
étant souffrante depuis un temps plus ou moins long.
Une vieille femme très mal famée d’une montagne de la province de
Coni (Piémont), dans la chaumière de laquelle un orage me força à m’ar-
rêter quelques heures, me raconta, lorsque je lui parlai des morts causées
par les poisons, que les gens habiles en employaient plusieurs successive-
ment chez le même individu, pour dérouter les médecins qui n’y pou-
vaient rien comprendre. Et de fait, à moins de symptômes violents et
subits, l’idée de poison ne vient pas à l'esprit du praticien qui n’est pas
prévenu. Le plus souvent il pense à une entérite, à la dysenterie.
Les plantes vénéneuses connues en Savoie comme telles, sont : Atropa
belladonna, Colchicum autumnale, Veratrum album, Aconitum panicu-
latum. Celles qui ne le sont que des initiés, sont: Acteea spicata, Hyos-
cyamus niger, Æthusa cynaprum, Solanum nigrum, Digitalis grandi-
Flora, Taxus baccata, Ranunculus thora, Juniperus sabina, Aconitum
anthora et Iycoctonum, Helleborus fœtidus, Agrostemma githago, Lo-
hum temulentum, Euphorbia cyparissias et helioscopia, Fungi et l’ergot
de seigle.
(21) A. CHABERT. PLANTES SAUVAGES EN SAVOIE. 343
Certaines plantes douées de propriétés très dangereuses ne se rencon-
trent en Savoie qu’aupres des habitations isolées : Æelleborus viridıs,
Ruta graveolens, ete. Elles sont done ou ont été cultivées.
Il est heureux que la plante qui fournissait autrefois le célèbre bouillon
de onze heures soit tombée dans l'oubli; elle est assez répandue, facile à
récolter, très active et pourrait faciliter des crimes fréquents. Ce nom de
bouillon de onze heures lui avait été donné parce qu'il ne déterminait
de symptômes graves et apparents que plusieurs heures après son in-
gestion.
IV. Végétaux de l’époque préhistorique.
L'âge de bronze est le seul dont on ait retrouvé en Savoie quelques-
uns des végétaux employés par nos ancêtres. Ils l’ont été dans les pala-
fittes des lacs du Bourget, d'Annecy, d’Aiguebelette et de la rive savoi-
sienne du Léman. Depuis trente ans, ces habitations lacustres ont été
l’objet de fréquents sondages et de recherches répétées par de nombreux
explorateurs, parmi lesquels nous citerons, pour les palafittes les plus
riches, ceux du lac du Bourget, le baron Despines, MM. Desor, Dela-
borde, Rabut, le comte Josselin Costa de Beauregard et enfin M. André
Perrin dont le travail! me fournit les documents suivants, qui ont été
complétés par M. Songeon.
Les végétaux retrouvés dans les habitations lacustres de la Savoie et
conservés au musée préhistorique de Chambéry, sont au nombre de
quatorze, neuf spontanés et cinq cultivés. M. Songeon qui les a deter-
minés à nouveau, a reconnu deux variétés de noisettes, Corylus avel-
lana, l'une à fruits ronds, l’autre à fruits allongés, semblables à celles
qui croissent aujourd’hui sur les versants des montagnes voisines ; des
faînes de fayard, Fagus sylvatica, des noyaux de prunelle, Prunus spi-
nosa, du P. insititia et du bois de Sainte-Lucie, P. mahaleb, qui a du être
confondu avec le P. avium qu'il n’a pu reconnaître dans nos lacustres ;
des pommes, Malus communis, les unes petites et sauvages, les autres
plus grosses et probablement cultivées; des carpelles de ronces, Rubus
idæus ou autres et de fraises, Fragaria vesca.
Les plantes cultivées, sont : une variété à fruits plus petits du pois
rond, Pisum sativum; une variété très petite de fève, Faba celtica Heer;
le millet d'Italie, Setaria italica, à grains très petits se rapprochant
1 La Savoie antéhistorique. Chambéry, 1869.
44 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (22)
d'une variété cultivée en Norvège; l’orge, Hordeum hexastichum var.
sanctum, et le froment, Triticum vulgare.
Les pilotis sur lesquels reposaient les habitations lacustres étaient de
bois de chênes.
Un lambeau d’etoffe a été retrouvé en même temps que les fruits
cités plus haut; il n’a pas été possible de déterminer si elle est de linou
de chanvre.
Weber neue
und
bemerkenswerthe orientalische Pflanzenarten.
Von
J. FREYN.
(Fortsetzung.)
Jnula (Bubonium) aromatica Freyn et Sint. Tota planta
valde aromatica patule papilloso-hirtula et insuper glandulis sessilibus
adspersa, caule erecto ad apicem usque folioso 1-2 cephalo, folüs valde
reticulatis majusculis membranaceis viridibus infimis petiolatis lanceolatis
obtusiusculis, inferioribus spathulato-lanceolatis basi longe attenuatis,
supremis late lanceolatis cum summa ovata vel ovato-elliptica basi cordata
subdecurrentibus — omnibusinlegris vel denticulatis margine remote glan-
dulosis apice breviter apiculatis; capitulo magno, involueri phyllis multi-
seriatis ab extima late ovata foliacea penninervia acuta ad intima anguste
lanceolata uninervia longe attenuata acutissima sensim angustitatis et sub-
elongatis crebre et patule hirsutis; ligulis aurantiacis late-linearibus apice
trifidis involucro subduplo longioribus; achenüs majusculis cylindricis
apice non attenuatis adpresse hirsutis subsericeis, pappo multiseto achenio
(immaturo) subduplo longiore. %. Augusto.
Armenia turcica, Gümüschkhane : in abietis ad Alask-Sawesi tractu
Karagölldagh supra Artabir die 6. aug. 1894 leg. Sintenis (exs. 7228),
Maasse (nach 2 Individuen): Stengel 35 cm. hoch; untere Stengel-
blätter und jene der nicht blühenden Wurzelköpfe sammt dem 5 cm.
langen Blattstiele 18 cm. lang, in der Spreitenmitte 2,7 breit oder kleiner;
unterstes Stengelblatt bis 18 cm., oberstes 5 cm. lang, alle ziemlich gleich
breit (2,8-2,5 cm.). Hülle 1,8 cm. hoch, 3,6 breit, Ligule 3 cm. lang,
wenig über 2 mm. breit. Achänen (jung) fast 3,5 mm. lang, angedrückt
seidenhaarig.
Eine ausgezeichnete Art von der Tracht der J. glandulosa Willd., die
BULL. HERB. BOISS., juillet 1895. 25
346 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (53)
zwar auch in die Sect. Bubonium, aber zur Gruppe der Leiocarpæ
gehört, während J. aromatica Freyn et Sint. jener der Lasiocarpæ zu-
zuzählen ist. Sie unterscheidet sich übrigens auch sonst von J. glandulosa
sofort durch die am Grunde herzförmigen (nicht verschmälerten) oberen
Stengelblätter und das Involucrum, dessen äussere Blättchen breiteiförmig
und vielmal kürzer (nicht lanzettlich pfriemlich und wenig kürzer) als
die inneren sind. Auch sind die Strahlblüthen doppelt so breit und die
Achänen doppelt so lang als jene der J. glandulosa im gleichen Stadium.
Achillea (Ptarmica) anthemoides Freyn et Sint. Laxe tomen-
tosa cæspitosa multicaulis basi suffrutescens, caulibus floriferis adscen-
dentibus simplieibus triente inferiore foliosis monocephalis, pedunculis
capitulo multoties longioribus; foliis cuneato-obovatis basi in petiolum
latiusculum longe attenuatis pectinatim pinnatifidis, lobulis paucis sub-
lingulatis vel obtusis apiculatis, vel apice tridentatis, vel acutis et spinula
cartilaginea terminatis, folio summo bracteæformi lineari-subulato inte-
gerrimo; capitulo majusculo hemisphærico, involuert parce et adpresse
hirsuti phyllis 3seriatis subæquilongis oblongis pallidis margine eleganter
atrofusco scariosis omnibus acutis, receptaculo ovato, ligulis albis oblongis
tricrenatis disco subduplo longioribus; paleis planis pallidis disco sublon-
gioribus cuneato-oblongis truncatis nervo excurrente nigro-spinulosis vel
tricuspidatis, achenüs (juvenilibus) compressis, curvatis, striatis et coro-
natis. h. Julio.
Armenia turcica, Gümüschkane : In pascuis saxosis alpinis tractu
Karagöll-Dagh 2300-2600 m. supra mare die 22. julio 1894 leg. Sintenis
(exs. 7225).
Maasse : Stengel 12-25 cm. hoch; Köpfe 3-4 cm. weit; Involucrum
1,3 cm. breit, 0,6-0,7 hoch. Grundblätter sammt dem 1,5 cm. langen Blatt-
stiel 3,2 cm. lang, wenig unter der Spitze 0,8 cm. breit, oder etwas kleiner.
Eine schöne mit A. ageratoides Boiss., A. Aizoon (Griseb.), A. argyro-
phyllo Halacsy et Gheorgh. und A. serbica Petrovic verwandte Art, die
von der letztgenannten durch einzeln stehende 2-3 mal grössere Köpfe,
die Blattgestalt und -Theilung (die Blätter der A. serbica sind scharf ge-
sägt) am weitesten entfernt ist. Von A. ageratifolia Boiss., zu der in der
Flora Orientalis Ptarmica Aizoon Griseb. als Varietät mit ungetheilten
Blättern gestellt ist, unterscheidet sich A. antkemoides Freyn et Sint. durch
die lang gestielten grösseren Köpfe, tief und in wenige Lappen getheilte
Blätter, fast gleich lange, durchaus spitze Involucralblätichen und viel
längere, schwarzbespitzte, gestutzte (nicht lanzettliche) Paleæ. Am ähn-
lichsten muss die neue Art der mir nur aus der Beschreibung bekannten
(54) J. FREYN. ORIENTALISCHE PFLANZENARTEN. 347
A. argyrophylla Halacsy et Gheorgh. in Oest. Bot. Zeitschr. XL (1891),
p. 221-222 sein, deren Blätter jedoch nicht fiederschnittig, sondern vorne
3-4zähnig bis fast ganzrandig, deren Hüllblätichen grün und eiförmig
und deren Spreublättchen länglich und zugespitzt sind.
Die ganze Gruppe der hier erörterten Arten ist zwischen den Gattungen
Anthemis und Achillea (Ptarmica) zweifelhaft und gehört im Sinne Hei-
merls [Monographia sectionis Ptarmica Achilleæ generis in Denkschr.
der mathem.-naturwiss. Classe der Kais. Akad. der Wissen-
schaften XLVII (1884), p. 131] in die Gruppe Anthemoide der letz-
genannten Gattung, welche sonst noch A. Barrelieri Schulz Bip. (= An-
themis Barrelieri Ten.), A. mucronulata Schulz Bip. (= Anthem. mucron.
Bert.), A. oxyloba Schulz Bip. (= Anthemis alpina L.) und A. Schurü
Heimerl (= Anth. tenuifolia Schur) umfasst und, wie ich glaube, jeden-
falls besser bei Achillea. als bei Anthemis unterzubringen ist. Indessen
ist Velenovsky (Vierter Nachtrag zur Flora von Bulgarien, Sitzber.
der k. böhm. Gesellsch. der Wissensch., Mathem.-naturwiss. Classe 1894,
pag. 17 des Sonderabdruckes) anderer Meinung, indem er Achill. argyro-
phylla mit dem gleichen Artnamen zu Anthemis stellt.
Anthemis extrarosularis Freyn etSint. in Oest. bot. Zeitschr.
XLIV (1894), p. 146. Diese nach paphlagonischen Exemplaren von mir
beschriebene Art kommt auch in Galatien vor (am Akdagh bei Amasia,
Bornmüller exs. 709 als A. oxylepis) und ist nun auch in Türk. Arme-
nien gefunden, wo sie in der Gegend von Gümüschkane auf Triften in
der Alpenregion des Manator im Karagöll-Dagh von Sintenis am 13. Aug.
1894 entdeckt wurde (exs. 7224).
Anthemis (Eu-Anthemis) Tempskyana Freyn et Sint. Basi
indurata fere suffruticosa adpresse hirsuta nivea subsericea, caulibus
numerosis strictis erectis monocephalis teretibus rubro striatis a basi ad
medium foliatis; foliis caudiculorum et caulinis inferioribus petiolo longius-
culo subsulcato suffultis, limbo ambitu ovato in lacinias paucas latiuscule
lineares indivisas acutiusculas vel obtusiusculas bipinnatisecto, folüs cau-
linis infimis breviter petiolatis, summis sessilibus, omnibus diminutis
oblongis in lacinias oblongas abbreviatas obtusas vel apiculatas bipinnati-
sectis, capitulo majusculo, involucri laxe hirsuti phyllis pallidis eleganter
nigro-marginatis ab infimis ovato-lanceolatis ad intima lanceolata apice
subscariosa sensim auctis omnibus acutissimis, ligulis albis oblongo-ellip-
ticis apice crenulatis disco duplo longioribus, receptaculi convexi paleis
cuneato-oblongis carinatis apice tridendatis, acheniis (valde juvenilibus)
margine angustissimo coronatis. h. Junio.
348 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (55)
Armenia turcica, Gümüschkane : in sylvis acerosis montis Darsos-
dagh die 6. junio (exs. 5768) et in monte Argyridagh die 20. junio 1894
(exs. 57685) leg. Sintenis.
Maasse : Stengel 20-32 cm. hoch, Grundblätter 2,5 cm. lang, 2 cm.
breit auf 4 cm. langem Stiele, oder kleiner; Stengelblätter 2 cm. lang,
1 cm. breit oder kleiner. Involucrum 1,6 cm. breit, 0,8 cm. hoch. Ligular-
kreis 4 cm. im Durchmesser.
A. Tempskyana Freyn et Sint. gleicht einer vergrösserten A. fruticu-
losa MB., der sie verwandt ist, von der sie sich aber unterscheidet durch
das etwas seidige Indument, den Zuschnitt und die Theilung der nicht
knorpelig bespitzien Grundblätter (sie sind auch nicht länglich),
grosse Köpfe, deren Paleæ zwar jenen der A. fruticulosa gleich gestaltet
sind, deren innerste Involucral-Blättchen jedoch fein spitzig, kaum skarios
(also nicht von einem muschelförmigen breiten, rauschenden Anhängsel
bekrönt) sind. Von A. carpatica Willd. und A. montana L., deren filzigen
Formen A. Tempskyana gleichfalls und besonders in der Blattform ähnelt,
unterscheidet sie sich durch die dreispitzigen, Keilig-länglichen (nicht
lanzettlichen A-spitzigen) Paleæ. A. ptarmicæformis C. Koch, die ich nicht
vergleichen kann, scheint ebenfalls näher verwandt, doch ist dies eine
niedrige, ziemlich kleinköpfige Art mit stumpfen inneren Involucralblätt-
chen, linearen nur etwas gezähnelten Paleæ und kurzen Strahlblüthen.
Vielleicht bieten auch die Achänen Unterschiede, doch sah ich keine ge-
nügend entwickelten.
Anthemis (Euanthemis) armeniaca Freyn et Sint. Annua,
tota indumento lanatulo subcinerea a basi ramosa caulibus brevibus erectis
ramosis, foliis longiuscule petiolatis punctatis ambitu ovato-rotundalis in
lacinias breviter lineares subspathulatas confertas obtusissimas bis vel tri-
pinnatisectis segmentis primariis approximatis, pedunculis gracilibus elon-
gatis non incrassatis, capitulis mediocribus, involucri lanatuli phyllis palli-
dis nervo viridi percursis lanceolatis ab extima acuta ad intima apice
anguste scariosa obtusa sensim auctis, receptaculi ovati paleis lanceolatis
navicularibus abrupte acuminatis acutis radium æquantibus, ligulis albis
femineis obovato-elliptieis disco æquilongis apice tricrenatis, corollæ tubo
glaberrimo basi dilatato, achenis parvis obsolete tetragonis omnibus con-
formibus tuberculatis apice truncatis corona 3-4plo breviore obliqua sub-
auriculata superatis. ©). Junio.
Armenia turcica, Gümüschkane : in montibus arenosis ad Aghaköi
die 26. junio 189% leg. Sintenis (exs. 5673).
Maasse : Stengel 10-20 cm. hoch, die unteren Aeste ebenso lang.
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(56) J. FREYN. ORIENTALISCHE PFLANZENARTEN. 349
Stengelblätter 1,7 cm. hoch, 2 cm. breit auf 1,5 cm. langem Stiele ; Invo-
lucrum 1,3 cm. weit, 0,6 hoch; Strahl 2,6 cm. weit, Achänen (unreif) 2 mm.
lang, wovon etwa 0,5 mm. auf den längeren Theil des Krönchens kommen,
Von A. candidissima Willd., der sie am nächsten steht, ist A. armeniaca
Freyn et Sint. durch das schwachwollige (nicht silberweiss-filzige) Indu-
ment, die kurzlinealen, etwas spateligen und ganz stumpfen Blattseg-
mente, die lanzettlichen, plötzlich zugespitzten Spreublättchen, die durch-
aus warzig-knotigen Achänen und deren Bekrönung verschieden. Diese
Krönchen sind übrigens ungleich, manchmal einseitig fast öhrchenförmig
vorgezogen, manchmal ist der Rand minder entwickelt, aber immer schief.
— Vielleicht nur Unterart der A. candidissima Willd.
Chamæmelum heterolepis Freyn et Sint. Bienne glabrum, caule
brevi erecto sulcato-striato ad apicem usque folioso a basi vel superne
tantum corymboso-polycephalo, pedunculis + elongatis nudiusculis mono-
cephalis, foliis ambitu oblongis vel ovato-elliptieis in lacinias tenuissimas
mucronatas pinnati-partilis segmentis a basi ad apicem folii elongatis
superioribus semel vel bis pinnatipartitis inferioribus indivisis, foliis radi-
calibus petiolatis caulinis sessilibus, superioribus abbreviatis, capitulis
radiatis nunc pollicaribus nunc dimidio fere minoribus, ligulis tandem
reflexis albis sub-16nis oblongis apice crenulatis disco æquilongis obsitis,
involucri glabri phyllis inæqualibus vel subæquilongis linearibus obtusis
præter nervum medium obscure virentem albido-membranaceis, recepta-
culo ovoideo, acheniis (juvenilibus) parvis compresso-prismaticis fubercu-
lato-rugulosis pallidis, costis tenuibus albis acutis, glandulis binis apicali-
bus, corona brevissima marginiformi. (2). Julio.
Synon. Tripleurospermum heterolepis Freyn in sched.
Armenia turcica, Gümüschkane : in campis ad Teke die 4. julio (exs.
60885) et prope Ketschi-Kalessi die 5. julio 1894 (exs. 6088) leg. Sintenis.
Maasse : Stengel (oft viele aus einer Wurzel) 12-30 cm. hoch, Köpf-
chenstiele 2-6 cm. lang, Spreite der Basilarblätter «x 1 cm. auf 2 cm.
langem Blattstiel bis 6x 1,5 cm. und sitzend; Köpfchen 1,2 bis 2,2 cm.
breit, Hülle zur Zeit der Blüthenfülle 7 <2,5 mm. bis 8x 3 mm., Achänen
etwa 1,75 mm. lang, oben 1 mm. breit.
Eine, wie es scheint, dem Ch. disciforme Vis. und Ch. inodorum Schulz
Bip. verwandte Art, die von dem ersteren durch die knotig runzeligen
(nicht glatten), berandeten (nicht unberandeten) Achänen und die strah-
ligen Köpfe, von der zweitgenannten durch kleine Köpfe, zweijährige
Dauer, Blattgestalt und ganz stumpfe Hüllblätter verschieden ist.
Chamæmelum repens Freyn et Sint. Perenne pubescens, cauli-
350 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (57)
bus e rhizomate repente adscendentibus, teretibus, crassiusculis vel teneri-
bus purpureo-striatis tota longitudine foliosis superne corymbose 3-10
cephalis vel humilibus monocephalis, foliis oblongis, infimis pinnatis, seg-
mentis e basi ad apicem folii elongatis, superioribus in lacinias lanceolato-
vel lineari-subulatas pinnatipartitis inferioribus subulatis indivisis foliis
caulinis et rameis sessilibus bipinnatis sensim abbreviatis basi lacinulosis,
laciniis omnibus calloso-apiculatis, capitulis majusculis radiatis breviter
pedunculatis, involucri sparsim pubescenti phyllis viridibus extimis ovato-
lanceolatis acutis margine anguste scarioso-fuscis, receplaculo florendi
tempore hemisphærico-depresso, acheniis longiusculis compressis dorso
tuberculato-rugosis ventre crasse tricostatis sulcis latiusculis tuberculato-
rugosis, corona lobulata alba achenio 3-4plo breviore %. Junio.
Synon. Tripleurospermum repens Freyn in sched.
Armenia turcica, Gümüschkane : Darsosdagh in campis otiosis die
6. junio (exs. 5766) et in montosis ad Wang die 28. majo (exs. 55935,
5593 c formæ depauperatæ) — Cigana : in tractu Ciganadagh die 22. majo
1894 (exs. 5593, forma depauperata) leg. Sintenis:
Maasse : Stengel der {ypischen Formen (exs. 5766) 40-50, der klei-
nen nur 15 cm. hoch, unterhalb der Mitte 2,5-3 mm., bei den kleinen
wenig über 1,5 mm. dick: Blätter : die untersten 7 x 1,5-1,7 cm., die
obersten 1,5 x 1,5 cm. Köpfe 3,5-4 cm. weit, Involucrum 1,5-1,6 cm.
Durchmesser; Achänen (jung) sammt dem */; mm. langen Krönchen
2,5 mm. lang und °/ı mm. dick.
Die grossen Formen des C. repens haben die Tracht von C. conoclinium
Boiss. et Bal. und C. monticolum Boiss. et Huet, die kleinen sind dem
ebenfalls kriechenden C. Tchihatchewü Boiss. ähnlich, sowie dem nicht
kriechenden, sondern locker rasigen C. oreades C. A. Mey. — Von diesen
Arten ist C. conoclinium durch verkehrteiförmige, genabelte, krönchen-
lose Achänen und deren dicke schwammig-wulstförmige Rippen aus-
geschlossen. Auch C. monticolum ist durch lockerrasigen Wuchs, nicht
bogig aufsteigende, sondern steif aufrechte Stengel, lang (nicht kurz) ge-
stielte Köpfchen und das bis auf einen schmalen Rand reduzirte Krönchen
der Achänen sehr verschieden. C. oreades ist lockerrasig und hat kleinere
Köpfe, ist aber nicht kriechend; dessen Achänen sind jedoch gleich ge-
staltet. Es ist den einköpfigen Formen von C. repens ganz ähnlich, den
hochwüchsigen mehrköpfigen jedoch äusserst unähnlich. Nächst verwandt
ist jedenfalls C. Tchihatchewii, zumal dieses ebenfalls kriechend ist und
ebenfalls knotig-runzelige Achänen besitzt. Allein unter den letzteren
sind immer mindestens einige, welcho doppelt breiter sind und deren
(58) J. FREYN. ORIENTALISCHE PFLANZENARTEN, 391
Krönchen die halbe Achänenlänge erreicht. Auch ist C. Tchihatchewii
regelmässig niedriger und nur einköpfig.
Es ist hervorzuheben, dass die Gattung Chamæmelum der richtigen Ab-
gränzung ihrer Arten grosse Schwierigkeiten bietet. Der Habitus scheint
grossen Schwankungen zu unterliegen, die Köpfchengrösse unterliegt je
nach dem Entwicklungszustande ebenfalls grossen Schwankungen und
die Merkmale der Achänen können erst bei annähernder Reife derselben
verlässlich geprüft werden. Man braucht also zur Bestimmung vor Allem
thunlichst reife Exemplare; diese werden aber von den Sammlern, da sie
unschön sind und leicht einen schlechten Eindrnck machen, in der Regel
nicht aufgenommen. Bei Abgang solcher kann der Vergleich selbst von
vielen Individuen, auch wenn er überhaupt ermöglicht ist, nur unzu-
reichenden Ersatz bieten. Ich kann daher auch nicht verschweigen, dass
ich die oben zu C. repens gezogenen niedrigen und einköpfigen Exem-
plare, die habituell bedeutend abweichen, nämlich die Nummern 5593,
55935 und 5593c am liebsten von der mir typischen Nummer 5766 ge-
trennt und mit C. Tehihatchewii vereint hätte, wenn deren Achänen nicht
genau so, wie jene der typischen hohen Form gestaltet wären.
Doronicum macrolepis Freyn et Sint. Papillosum et glandu-
losum, radice....., caule elato striato-sulcato fistuloso superne laxe corym-
boso oligocephalo, foliis tenuibus pubescentibus radicalibus et basilaribus
longe petiolatis cordato-reniformibus transverse latioribus vel orbiculato-
ovatis obtusissimis leviter et obtuse repandis palmatinervlis et obscure reti-
culatis sinu basilari aperto, caulinis omnibus amplexicaulibus ab infimo
elliptico maximo basi auriculæformi subpandurato per media orbiculari-
ovata obtusissima subeiliata ad superiora valde papillosa ovata acuta non-
nunquam ad basin parce acute dentata et summa lanceolata integerrima
acuta valde diminuta, panicula subcorymbosa, pedunculis elongatis valde
inzequalibus inter papillas elongatas et glanduliferas viscido-hirtis, apice
in discum latum abeuntibus, capitulis in genere maximis, involucri phyllis
biseriatis undique papillosis et glandulosis lanceolatis longe acuminatis
acutissimis, extimis duplo latioribus, ligulis luteis lanceolato-linearibus
apice bidentalis involucro duplo longioribus, achenüs omnibus parce hirtis
subsetulosis. £. Julio.
Armenia turcica, Gümüschkane : in valle Böjükdere tractu Karagöll-
dagh supra Artabir die 20. julio 189% leg. Sintenis (exs. 7173).
= Maasse : Stengel 80-100 cm. hoch, unten fast 1 cm. stark; Blattstiele
bis 30 cm. lang, Basilarblätter 12 X 9 bis 16 X 14 em. gross; unterstes
Stengelblatt 11,5 X 19 cm., Kopfstiele 9-24 cm. lang, Discus (unterhalb
392 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (59)
des Involucrums) 12 mm. hoch, 22 mm. weit, Involucrum 4 cm. weit,
Strahl 8 cm. im Durchmesser, Achänen (jung) 3,5 mm. lang, so lang wie
der Pappus.
Eine der schönsten Arten der Gattung; von D. maximum Boiss. et Huet
durch das Indument, durchaus stengelumfassende, nicht geöhrlte Stengel-
blätter, die kaum bemerklich netzaderig sind und die grossen Köpfe ver-
schieden. Desgleichen von D. macrophyllum Fisch., welches im Indument
ähnlich ist, durch die stumpf- und undeutlich ausgeschweiften (nicht grob
und gekerbt-gezähnten)unternBlätter, sitzende umfassende (nichtgestielte,
geöhrlte) Stengelblätter, doppelt grösseres Involucrum und das Indument
der Achänen und noch grössere Köpfe verschieden. Auch D. cacaliefolium
Boiss. et Heldr. ist ähnlich, doch unterscheidet sich D. macrolepis davon
durch die nicht scharf gekerbt-gezähnten Blätter, die sitzenden umfassen-
den (nicht gestielten) Stengelblätter, doppelt grössere Köpfe und durch-
aus behaarte Achänen. Von allen Arten unterscheidet es sich jedoch durch
die mächtige scheibenartlige Erweiferung der Kopfstiele unterhalb des
Involucrums.
Senecio orientalis Willd. ß. glacialis Freyn et Sint. A typo
(infra-alpino) differt statura multo minori (vix pedali), foliis latioribus vel
ovato-ellipticis in petiolum alatum abrupte attenuatis vel late lanceolatis,
argute dentatis vel crenato-dentatis, corymbo 2-3 cephalo. #.
Armenia turcica, Gümüschkane : in pascuis ad Böjük-göll tractu
Karagölldagh 2600 m. supra mare a. 1894 leg. Sintenis (exs. 7212).
Von dem ebenfalls hochalpinen S. ovatifolius Boiss. ist die oben be-
schriebene Pflanze sofort durch die stumpflichen, nicht plötzlich zuge-
spitzten mittleren Stengelblätter zu unterscheiden.
Echinops kipinnatus Freyn et Sint. ist in Oest. Bot. Zeitschr.
XLIV, pag. 217-218 nach Exemplaren beschrieben, deren Blüthenköpfe
noch nicht vollkommen entwickelt waren. Eine ganz ähnliche, aber gut
entwickelte Pflanze hat Manissadjian in der von Tossia (woher E. bipin-
natus beschrieben ist) nicht sehr entfernten Gegend von Mersiwan ge-
sammelt; ich halte auch diese Pflanzen für E. bipinnatus und ergänze
daher die ursprüngliche Beschreibung durch nachfolgende Angaben :
Die Köpfe sind gut entwickelt, eiwa 4,5 cm. dick, das Involucrum 20-
25 mm. lang, der Penicillus bald reichlich entwickelt, bald armstrahlig,
aber immer sehr kurz (von nur ‘/; Involucrallänge); die äusseren und mitt-
leren Involucralblätichen sind ungewimpert, ganzrandig, die innersten
gegen die Spitze zu schwach wimperig; manche derselben sind hornartig
verlängert. Die Achänen sind dünneylindrisch, 9 mm. lang, die Pappus-
60 J. FREYN. ORIENTALISCHE PFLANZENARTEN 393
strahlen gewimpert, bis zur Mitte verwachsen, auch im freien Theile an
einander gedrängt, einen Becher bildend.
Da die innersten Involucralblättchen verwachsen sind und das Invo-
lucrum 16blättrig ist, so gehört E. bipinnatus nicht in die Sektion Ritro,
sondern unter die Ritrodes-Arten, ohne dass ich darunter nähere Ver-
wandte namhaft machen könnte.
Pontus Galaticus bei Mersiwan am 1. Juni 1892 leg. Manissadjian
(exs. 685).
Echinops (Ritro) Sintenisii Freyn, caule crasso elato ramoso
oligocephalo subsulcato tomentoso cano et secus strias insuper lanatulo,
foliis subcoriaceis superne parce araneosis papillis glanduliferis adspersis
subtus niveo-tomentosis, radicalibus...... caulinis supremis et ramealibus
basi cordata semiamplexicaulibus ab infimis oblongis ad summa cordato-
ovala sensim diminulis indivisis lobulato-dentatis lobis et dentibus late
triangularibus in spinulas breves leviter pungentes abeuntibus, pedun-
eulis superne nudis, capitulis majuseulis polycephalis, penicilli involucro
triplo brevioris setis paucis inæqualibus scabriusculis, involueri phyllis 12
glabris liberis carinatis pectinato-ciliatis pallide viridibus infra medium
nigrescenlibus infimis lanceolatis, intimis duplo longioribus lanceolatis in
spinulam acuminatis, achenüs citrino-villosis longe cylindricis, pappi pa-
leis ad medium concretis parte libera in cyathulum conniventibus. Z.
Augusto.
Armenia turcica, Gümüschkane : in tractu Karagölldagh valle Böjük-
dere supra Artabir die 6. aug. 189% leg. Sintenis (exs. 7156).
Maasse : Stengel unten...... oben im Blüthenstande über 6 mm. dick,
Köpfe etwas über 5 cm. im Durchmesser; Grundblätter, untere und mittlere
Stengelblätter unbekannt; obere Stengelblätter : die untersten 11 X 4,
die obersten 3,5 X 3,5 bis 1,5 x 1 cm. Involuerum fast 20 mm., die läng-
sten Borsten des Penicillus 7 mm., Achänen sammt dem Pappusbecher
7 mm. lang, unterhalb des letztern 1'/s mm. breit.
E. Sintenisii Freyn ist habituell sehr dem unten beschriebenen E.
quercifolius Freyn ähnlich, von demselben und E. banaticus Rochel jedoch
sofort durch die lang-cylindrischen, doppelt so langen Achänen verschie-
den, auch abgesehen von den Verschiedenheiten des Involucrums. Ver-
wandt ist E. Sintenisü auch mit dem folgend beschriebenen E. galaticus,
der ebenfalls schmal-cylindrische Achänen hat, aber letzterer hat fast
doppelt so viele Involucralblätter und die äusseren sind auch anders ge-
staltet. Die Köpfe und Involucra sind kleiner als bei E. Sintenisii, die
Blätter fiederspaltig etc. Nächst verwandt sind offenbar die um E. vagi-
304 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (61)
natus Boiss. et Hauskn. gruppirten Arten und namentlich der letztge-
nannte, der fast ebenso armblättrige Involucra besitzt; doch ist derselbe
drüsenlos, das Penicillum ist halb (nicht ‘/s) so lang wie das Involucrum,
dessen Borsten sind federhaarig, die äusseren Involucralblättchen sind
nicht lanzettlich, sondern kurz dreieckig und zum Grunde lang ver-
schmälert etc.
Echinops (Ritro) spinosissimus Freyn, caule crasso elato pa-
niculatim-oligocephalo tereti striato lanato-tomentoso, foliis subcoriaceis
supra araneoso-lanatis subtus niveo-tomentosis, inferioribus amplis ob-
longo-ellipticis in lacinias lanceolatas irregulariter tripinnatipartitis, rha-
chide lacinium æquilata et segmentorum marginibus seriatim multispinosis,
foliis caulinis subito diminutis pinnatipartitis basi lacinulosa subdecurrente
spinosissima sessilibus, lobis dentato-spinosissimis, spinis omnibus vul-
nerantibus; foliis summis et rameis brevissime ovato-oblongis seriatim
spinosis vel ad spinas aggregatas reduclis, pedunculis superne nudis,
capitulis majusculis pallidis polycephalis, penicilli involucro triplo fere
brevioris fragili setis crebris inæqualibus scabriusculis paleaceis, involucri
phyllis 25 glabris liberis porrectis convexis pallide viridibus infra medium
nigrescentibus, infimis minimis a parte inferiori tenui minute deltoideo-
spathulatis palmatim-spinulosis, mediis deltoideo-lanceolatis a medio
abrupte attenuatis subcornutis et longe setoso-fimbriatis acutissimis,
achenüs obconico-cylindricis citrino-hirsutis fuscescentibus, pappi paleis
ad medium connatis parte libera ciliatis et in cyathulum approximatis sed
pilis longis achenii occultatis. Z. Augusto.
Cappadocia interior prope Siwas leg. Père Girard S. J. (Herbier
Boissier).
Maasse : Stengel 65 cm. hoch und höher, am Grunde 6 mm. dick;
Grundblätter 29 cm. lang, in der Mitte 16 cm. breit, Blattspindel und
Segmente etwa 5-6 mm. breit; mittlere Stengelblätter nur mehr 10 cm.
lang, 2 breit, die obersten bracteenartigen oder zu Stachelhäufcher redu-
zirten winzig. Köpfe etwa 6 cm. im Durchmesser, Involucrum 2,2-2,6 cm.,
Penicillus 1 em., Achänen sammt dem Pappus 6 mm. lang, nach abwärts
conisch verschmälert.
Eine dem E. Tournefortii Led. nach dessen von Boissier in der Flora
Orientalis gegebenen Beschreibung (aber nicht der Abbildung in Jau-
bert et Spach, Mlustr. tab. 427) offenbar ähnliche und auch verwandte
Art, davon jedoch durch die mit zahllosen strohgelben Stacheln besetzten
Ränder der Blattspindel und Blattabschnitte, den sehr leicht abbrechenden
kurzen Penicillus, das aus 25 (nicht 16) Blättchen bestehende Involucrum,
(62) J. FREYN. ORIENTALISCHE PFLANZENARTEN. 355
dessen mittlere Blättchen nicht häutig, sondern fast hornig und dessen
Spitzen gerade vorgestreckt (nicht bogig zurückgekrümmt) sind, deutlich
verschieden.
Das einzige von mir gesehene, der Beschreibung unterlegte Exemplar
befindet sich im Herbar Boissier in Chambesy.
Echinops (Ritro) galaticus Freyn caule erecto elato subtereti
plus minus lanato-tomentoso et insuper (ad basin præsertim) papilloso-
glanduloso, mono-dicephalo, foliis membranaceis teneribus supra viridibus
sparsim glanduloso-hispidis, subtus niveo-tomentosis canescentibus, in-
ferioribus petiolatis lyratis segmentis infra medium positis minutissimis
sparsis, cæteris in lobum terminale maximum ambitu ellipticum basi cor-
datum ad medium fere in lobulas paucas late ovatas obtusissimas vel
subacutas pinnatisectum confluentibus, folüs superioribus sensim dimi-
nutis amplexicauli-auriculatis oblongis vel ultra medium parce pinnatiloba-
tis, lobis late triangularibus vel ovatis acutis — segmentis foliorum om-
nium remotissime et parce denticulatis margine sparse ciliato-spinulosis ;
capitulis mediocribus cærulescentibus capitulis partialibus aliis minoribus
sub 17 millimetralibus aliis pollicaribus omnibus fertilibus constantibus,
penicilli paleis involucro triplo fere brevioribus, involueri glabri phyllis
sub 20 liberis pallide viridibus infra medium nigricantibus, extimis ex
apice depresso- vel reniforme-deltoidea pectinato-fimbriata spathulatis,
margine longe sparseque ciliatis, cæteris lanceolato-attenuatis in spinulam
pallidam excurrentibus navicularibus a medio dense fimbriatis, intimis ca-
pitulorum minorum apice sæpe obtusis laceratis vix spinulosis, achenio
obpyramidato-cylindrico extus citrino-villoso, pappi setis paleaceis bar-
bellatis ad vel ultra medium connatis apice in cyathulum conniventibus.
2, Autumno.
Pontus Galaticus, Amasia : in campibus ad occidentem montis Ak-
dagh die 9. sept. 1892 leg. Manissadjian (exs. 669).
Maasse : Stengel 35-50 cm. hoch, am Grunde nur 2,5-4 mm. stark;
Köpfe 3-4 en. im Durchmesser, die unteren Blätter 12 X 4,5, die mittlern
10 X 4,5, die obersten 2X 1 cm.; bei den untersten ist die grösste Breite
im obersten Viertel oder Drittel, bei den mittleren in der Mitte, bei den
obersten am Grunde. Die grösseren Involucren sind 2,5 cm. lang mit
1,1 cm. langem Penicillus, die kleinen 1,7 cm. mit 0,7 cm. langem Peni-
cillus. Die Achänen sind sammt dem 4,3 mm. langen Pappusbecher 7 mm.
lang, oben wenig über °/ı mm. breit.
E. galaticus Freyn ist mit E. banaticus Rochel verwandt, von dem er
durch die stumpferen kurzen Lappen der Blätter, die Gestalt der äusseren
390 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (63)
Involucralschuppen (die nicht lanzettlich-spatelig sind) und durch die
mindestens doppelt längeren Achänen, sowie deren hoch hinauf ver-
wachsenen, zu einem Becher zusammenneigenden Pappusstrahlen deut-
lich verschieden.
Echinops banaticus Rochel subspec. E. quercifolius
Freyn. A typo banatico differt lobis foliorum obtusissimis late ovatis parce
remoteque denticulatis, foliis superioribus integris sinuatis, capitulo vix
tricentimetrali. Achenium cum pappo paulo plus sesquimillimetrali 3 mm.
longum, pilis longis pappum occultantibus hirsutum.
Armenia tureica, Sipikor : in silvis ad Pirinbaghre die 3. aug. 1890
leg. Sintenis (exs. 3283).
Ich selbst hatte diese Pflanze seinerzeit für E. banaticus bestimmt und
es ist sehr wahrscheinlich, dass sie mit der gleichnamigen Art der Flora
Orientalis zusammenfällt. Allein der echte E. banaticus Rochel hat
Blätter, die tiefer und in viel schmälere Lappen getheilt sind, die End-
zipfel der Blätter sind manchmal fast lanzettlich-länglich, immer sind die
Segmente oben spitz und auch die obersten Blätter fiederspaltig (nicht
buchtig). Die Achänen sind aber gleich gestaltet.
Echinops (Ritro) Conrathi Freyn, caule elato crasso (superne
tereti) striato laxe lanatulo et setoso-glanduloso folioso superne ramoso-
oligocephalo, folüs patentibus viridibus undique setoso-glandulosis subtus
insuper laxe araneosis, basilaribus...., caulinis basi subdecurrente spinoso-
lacerata sessilibus, bipinnatisectis, laciniis apicem versus decrescentibus
valde spinoso-dentatis, foliis summis pinnatipartitis diminutis; pedunculis
cano-tomentosis erectis teretiusculis infra medium foliosis, superne nudis;
capitulis magnis cærulescentibus, pemicilli setis scabris involucro 16phyllo
glabro dimidio brevioribus, involucri phyllis laxis liberis obtuse carinatis
ab extimis deltoideo-spathulatis superne spinuloso-pectinatis ad intima
deltoideo-lanceolata acuminata fimbriato-ciliata auctis, acheniis villosis
longe cylindricis, pappi setis barbellatis liberis. £.
Somchetia, in declivibus ad Achtala leg. Conrath.
Maasse : Stengelhöhe unbekannt, doch wahrscheinlich bedeutend, da
derselbe noch oben 6 mm. stark ist; Köpfe 6-6,5 em. im Durchmesser;
obere Stengelblätter 16 cm. lang, die unteren Fiedern 4x 0,4 cm., die
oberen nur 1 cm. lang und am Grunde 0,4 cm. breit: auch die Blattspindel
nur 5-6 mm. breit. Involucrum 2,2 cm., längste Penicillarborsten 12 mm.,
Achänen 8 mm. lang.
Eine dem E. bipinnatus Freyn et Sint. in Oestr. Bot. Zeitschr. XLIV,
p. 217-218 ähnliche Art, aber grün, reichlich drüsig, grossköpfig (übrigens
(64) J. FREYN. ORIENTALISCHE PFLANZENARTEN. 357
ebenfalls mit reichlich dornigen starren Blättern), anders gestalteten und
völlig unverwachsenen Involucralblättchen, deren äussere dornig ge-
wimpert und deren Wimperdornen papillös sind; der Penicillus ist viel-
strahlig, halb so lang wie das Involucrum (nicht armstrahlig, sehr kurz)
etc. Beide Arten scheinen mit E. sphærocephalus L. Beziehungen zu haben,
sind aber davon sehr verschieden, besonders E. bipinnatus.
Carlina Biebersteinii Bernhardi. Unter diesem Namen sind von
Sintenis infolge meiner Bestimmung zwei paphlagonische Disteln ausge-
geben (n° 4969 und 49695), die ich jetzt für gewöhnliche, unterseils
reichlicher wollige C. vulgaris L. halte. Die Bestimmung erfolgte seiner-
zeit nach Ledebour’s Flora Rossica, welche II, 675 C. Biebersteinuü als
var. ß. sublanata DC. mit C. vulgaris vereint. Indessen finde ich in meinem
Herbare eine südrussische, als C. vulgaris ß. sublanata Ledeb. von Gruner
(Flor. des Gouvern. Waronesch, exs. 362) ausgegebene Pflanze, welche
von C. vulgaris sehr verschieden ist und deren Vorkommen im Gouvern.
Woronesch, wo sie verbreitet ist, sich sehr gut an die von Ledebour an-
gegebene Verbreitung anschliesst (Krim, Kaukasus). Diese Pflanze ist nun
die langblättrigste Carlina, welche ich je gesehen habe. Der dicht beblät-
terte Stengel ist oben schirmförmig armköpfig, die Stengelblätter werden
von den lanzettlich-linealen, 17,5 X 1,6 cm. messenden, bis zu den aus
breiter Basis schmal-lanzettlichen, 7,5 x 0,8 cm. messenden oberen all-
mählig kleiner — so gross sind noch jene an der untersten Verzweigungs-
stelle —, sie sind dünnhäutig, am Rande ungleich wimperig-dornig ge-
zähnelt bis ganzrandig (nicht buchtig). Die Oberseite ist fast kahl, die
Unterseite schwach spinnwebig wollig, an den jungen Blätiern grau, an
den ausgewachsenen grün. — Die Blätter der Zweige sind ebenfalls lan-
zeitlich, im Mittel etwa 4 X 0,4 cm. gross, die Hüllblättchen der Köpfe
sind länger als die Bracteen, schwachwollig, viel tiefer getheilt, als jene
von C. vulgaris, die Achänen sind 3, der Pappus ist 7 mm. lang. Die ganze
Pflanze ist ohne Grundtheil, der mir abgeht, 76 cm. hoch, der unterste
Ast 17 cm. lang, die Köpfe halten (Strahl!) 5 em. Durchmesser, das Invo-
lucrum ist ohne Strahl 2 cm. hoch, 3,5 cm. breit.
Ob nun diese sehr auffallende Pflanze mit jener Bernhardvs identisch
ist, vermag ich nicht zu prüfen, jedenfalls scheint es eine eigene gut zu
unterscheidende Art zu sein, deren Verbreitung sich aber auf Kleinasien
nicht mehr erstreckt.
Carduus nutans L.subspec. C.latisquamus Freyn etConrath.
Ich kann diese ganz ausgezeichnete Rasse nur nach dem Endstücke eines
Stengels (oder Zweiges?) beschreiben : Mit Ausnahme des oben schwach-
398 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (65)
spinnwebigen dicken Stengels ganz kahl, letzterer bis unter die zu 2 ge-
näherten sehr kurz gestielten Köpfe dicht und herablaufend beblättert.
Blätter eiförmig-länglich in dreieckige ungetheilte oder dreilappige Seg-
mente fiederlappig, die Nerven in starke und schwache strohgelbe, ver-
wundende Stacheln auslaufend ; Köpfe sehr gross, aufrecht, 7 cm. weit, die
Hülle 5,5 em. breit, 2,5 em. hoch; die Hüllschuppen am Grunde eifürmig,
in der Mitte etwas eingeschmürt und in den eilanzeitlichen, breiten End-
zipfel wieder plötzlich verbreitert, die unteren daselbst zurückgeschlagen,
die mittleren jedoch abstehend und knieförmig aufgerichtet, alle grün mit
starkem in eine strohgelbe stechende Spitze auslaufenden Mitielnerv —
nur unterhalb der Einschnürungsstelle bleich und obenhin purpurn über-
laufen. Blüthen purpurroth; Achänen? (©)?
Somchetien bei Dschan-bachtscha am 10. Juli 1891 leg. Conrath.
Die grünen Endzipfel der mittleren Hüllschuppen sind ober der Ein-
schnürungsstelle 6 mm. breit (an den herabgeschlagenen noch breiter),
bis zum Verschwinden des Blatt-Parenchyms 13, bis zum Ende des Sta-
chels 17,5 mm. lang — sie sind also ziemlich doppelt breiter, wie bei
C. nutans- L., C. macrocephalus Desf. etc. — Leider liegt mir nur das
Bruchstück vor.
Anzumerken ist, dass sämmtliche mir vorliegende Exemplare des C.
nutans aus dem nördlichen und östlichen Kleinasien Köpfe haben, die
oft paarweise genähert, sehr kurz gestielt sind, und oft auf ebensolch’
kurzen Stielen fast traubig zu 3-4 stehen. Die Blätier sind stark verkahlt,
wenig tief eingeschnitten, die Hüllschuppen lanzettlich, kaum einge-
schnürt, aber zurückgeschlagen. Diese Form kann aus letzterem Grunde
also nicht mit C. armenus Boiss. identisch sein, der lange, schmallineale,
gerade oder bogig vorgestreckte Hüllschuppen hat. Von C. platylepis Saut.
scheint sie aber durch Kein greifbares Merkmal unterscheidbar zu sein.
Die Achänen sind wie bei dem letztgenannten und C. nutans L. dicht-
grubig punktirt.
(Fortsetzung folgt.)
399
EINE NEUE
PLEUROTHALLIS-ART
von
F. KRANZLIN
Pleurothallis Autraniana Krzl. ($ VII. Elongatæ; B. 5.
Densifloræ).
Affinis Pl. longissimæ Lind.
Caule subcompresso; folio petiolato lineari-lanceo apice obtuso biapi-
culato; racemis 2 basi vagina À arcte adpressa vestitis folium æquantibus
superanlibusve, secundifloris fere a basi floriferis, bracteis glumaceis och-
reatis acutis dimidium ovarii æquantibus. Sepalo dorsali late ovato acuto,
lateralibus '/ı longioribus fere basin usque liberis, omnibus dorso obscure
carinalis, extus et margine levissime sparsim pilosis pilis deciduis; petalis
sepalo dorsali fere æquilongis linearibus acutis tenerrimis, labelli etiam
brevioris lobulis lateralibus rotundatis explanatis, lobuli intermedio trian-
gulo obtuso apiculato; disco lineis 2 parum elevatis instructo-gynostemis
semilongo vix curvato. Flores pallide lutei, petala et labellum hyalina
fusco purpureo-striolata v. punctulata.
Hab.?
Wächst im Gewächshause der Frau William Barbey-Boissier in La Pier-
rière bei Chambesy.
Die Pflanze gehört habituell in die Nähe von PI. longissima Lind. und
die Mehrzahl der Merkmale stimmt hiermit annähernd überein. Die Se-
palen haben aber Kiele und dies Merkmal würde unsere Planze in die
Verwandtschaft von PI. tripterantha Rchb., glumacea Lindl. und einigen
sehr ähnlichen Arten verweisen (cf. Lindley, Fol. Orchid. Pleurothallis,
p. 28-29). Pl. relaticaulis Lindl. (1. c. n° 173) scheint eine ähnliche Pflanze
360 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (2)
zu sein; hat aber ausser andern kleineren Abweichungen ein ganz anders
gebaules Labellum. Sodann haben die Sepalen (wenigstens die seitlichen)
eine Behaarung, welche aber erst bei ganz frischen Blüten und bei sehr
starker Vergrösserung zu sehen ist, denn die Haare sind sehr dünn und
absolut farblos. Es ist ganz wohl möglich, dass sie bei der Untersuchung
von aufgeweichten Herbarblüten verloren gehen oder übersehen werden.
Dies Merkmal würde die Pflanze zu den « Tomentosæ, petalis integris »
verweisen. Fügen wir hinzu, dass die Petalen ungemein schmal sind und
streng genommen « filiform » genannt werden Können, so haben wir
Anklänge an die « Filifer& » derselben Gruppe und somit ein Ensemble
von Merkmalen, welches die ganze von J. Lindley gemachte Einteilung
der « Densifloræ » als unhaltbar erscheinen lässt. Zunächst habe ich ganz
und gar nicht die Absicht, diese Einteilung umzustossen und stelle diese
neue Art vorläufig neben Pleuroth. longissima Lind., denn es dürfte sehr
schwer sein, an Stelle dieser Eintheilung Lindley’s, so gekünstelt sie sein
mag, eine natürlichere zu setzen. Bedenklich scheint mir nur, die Be-
haarung zu nehmen, da mein gut erhaltenes lebendes Material an den
frischen und den etwas vorgeschrittenen Blüten eine ganz verschiedene
Dichtigkeit ergab und diese, wie schon bemerkt, bei Herbarexemplaren
unter Umständen ganz verschwinden kann. Es wird schwer oder minde-
siens unbequem sein, dies Merkmal fallen zu lassen, und ich glaube, dass
es vielleicht zur Unterscheidung von Arten taugen mag, eine grössere
Wichtigkeit möchte ich diesem Merkmal jedoch nicht beilegen.
Gross Lichterfelde, le 5 juin 1895.
+ BOISSIER.
y © SOUS LA DIRECTION DE
rer
r
RES EUGENE AUTRAN
Conservateur de l'Herbier.
ï
‘Tome 11. 1895.
2 Bulletin renferme des travaux originaux, des notes, etc., ‘de botanique syst
_matique générale. Il forme chaque année un fort Salınle® in-8° de 600 ut
AR environ avec planches. Il paraît à Rage indéterminées. at
OBSERVATION
BY; à + N Lu) i N D Ce r d ca
Les auteurs des travaux insérés däns le Bulletin de l'Herbier Boissier
- ont droit gratuitement à trente exemplaires en tirage à part.
Aucune livraison n’est vendue séparément.
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PLANTS als SINCE ee | ı
ee ;
941 S St. N. W., Washington, D.C.,
U. S. A.
FOR REFERENCE BY PERMISSION :
‚Mr. Eug. Aurran, Herbier Boissier, Chambésy, Switzerland.
Mr. Frederick V. Covize, National Herbarium, Washington, D. C.
Dr. B. L. Ropixsow, Gray Herbarium, Cambridge, Mass.
Prof. C.S. Sarsent, Arnold Arboretum, Jamaica Plain, Mass. |
Dr. Win. TreLease, Missouri Botanic Garden, St. Louis, Mo.
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- L'HERBIER BOISSIER
SOUS LA DIRECTION DE
EUGÈNE AUTRAN
CONSERVATEUR DE L'HERBIER.
(Chaque Collaborateur est responsable de ses travaux.)
Tome III. 1895.
N° 8
Prix de l’Abonnement
15 FRANCS PAR AN POUR LA SUISSE. — 20 FRANCS PAR AN POUR L'ÉTRANGER.
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AI EN I Er
SE A ET 09 ©
x
SOMMAIRE DU N° 8. — AOÛT 1895.
Pages j
1. 6. Lindau, — ACANTHACEÆ AMERICANE CR à à
Le 3
II. — H. Schinz. — BEITRÄGE ZUR KENNTNIS DER AFRI- re
KANISCHEN FLORA (Neue Folge). II. — Mit Be
von F. Srernanı (Leipzig), D' H. Carıst (Basel), Dr M
Gürke (Berlin), Prof. E. HAckeu (St. Pölten), C. DE GR =
DOLLE (Genf), Prof. E. Kosnne (Berlin), Prof. A. CoGNIAUX
(Verviers), D' F. Krarr (Hamburg), Prof. Hans Sarınz RS
- (Zurich) (avec planches det410): 286; =; Ye 3
III. — Jules Amann. — UNE E MOUSSE NOUY BULE D° ÉOYPTE
(avec une gravure)
PLANCHES CONTENUES DANS CETTE LIVRAISON à |
PrancHe 9. — Kelleronia splendens Schinz.
Pranche 10. — Pentatrichia petrosa Klatt.
+
9": année, N° 8, Août 1895,
PT,
BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER
ACANTHACEÆ AMERICANÆ
AUCTORE
G. LINDAU
Die im folgenden beschriebenen Acanthaceen befinden sich im Her-
barium des Kgl. Botanischen Museums zu Berlin. Durch die Liebenswürdig-
keit der Herren E. Warming, 0. Kuntze, W. Schwacke und F. Schenck
erhielt ich noch eine Anzahl Exemplare ihres Privatherbars, die um so
grössere Beachtung verdient, als sich darunter Arten vorfinden, welche
zu Gattungen gehören, die bisher überhaupt nur wenige Arten besassen
oder für das betreffende Land noch nicht nachgewiesen waren. — Die
Anordnung schliesst sich der an, die ich in Engler-Prantl « Natürliche
Pflanzenfamilien » gegeben habe.
I : 4
Mendoncia Schwackeana Lindau n. sp.
Scandens volubilisque. Caules hirsuti, dein glabrescentes; folia petiolis
10-13 mm. longis, hirsulis ovata, basi subrotundata, apice acuminata acu-
tiuscula, 6-10 X 3-5 cm., sparse pilosa, ad costas et ad marginem densius
hispidula; flores axillares, solitarii pedicellis 10-15 mm. longis, hirsutis,
albi; bracteolæ excavatæ, 15 mm. longæ, in medio 14. mm. latæ, sparse
(magis in margine) pilosæ; calyx truncatus, irregulariter fissus, c. 1 mm.
altus; tubus 19 mm. longus. basi 4 mm. diametro, supra basin ad 3 mm.
constrictus, apice 40 mm. diam., corollæ lobi æquales, 10 x 9 mm.; fila-
menta 4 mm. longa, postica altius affixa, antherarum loculi in eadem fere
altitudine affixi, 7 mm. longi, basi barbati, connectivo apice in dentem
2 mm. longum producto, pollinis granula 1ypica, c. 46 y. diam.; discus
1,5 mm. altus; ovarium 2,5, stylus 17 mm. longa; stigma inæqualiter bi-
lobum, breve; drupa ignota.
BULL. HERB. BOIss., août 1895. 26
302 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (2)
In Brasiliæ prov. Minas Geraes prope Itacolumy in virgetis leg.
Schwacke, n° 9029.
Verwandt mit M. Sellowiana, aber durch die fast kahlen Bracteolen sofort zu
unterscheiden.
Ruellia (Euruellia) filicalyx Lindau n. sp.
Suffrutex 0,5 metralis, caulibus teretibus, densissime striolatis, novellis
patenti-pilosis. Folia petiolis 5-10 mm. longis, pubescentibus ovata basi
angustata, apice acuminata, obtusata, 3-7 X 2,5-4 cm., juniora pubes-
centia, adulta fere glabrata, cystolithis striolata, margine integro. Flores
lilacini, 1-3 axillares, ad apicem ramulorum subcongesti. Bracteolæ 4-5 mm.
longæ, 1 mm. late, glanduloso-pubescentes. Calycis laciniæ parum in-
æquales, filiformes, 10-11 mm. longi, dense glanduloso-pubescentes. Tubus
1% mm. longus, ad 8 mm. c. 1,5-2 mm. diam., superne sensim ad 4 mm.
ampliatus, glaber; corollæ lobi rotundati, 4 X< 4 mm. Filamenta lateraliter
2 connata, inæquilonga, 4 resp. 2,5 mm. longa; antheræ 1,5 mm. long&;
pollinis granula 75-85 y diam. Ovarium 4, stylus parce pilosus 11 cm.
longa. Capsula ignota.
In Boliviæ prov. Velasco occidentali, 300 m. alt. in silvis, Jul. 1892 leg.
0. Kuntze.
Ruellia tetragona Link unterscheidet sich durch die verzweiglen Blütenstände
und die viel grösseren, gekerbten Blätter.
Ruellia (Dipteracanthus) mattogrossensis Lindau n. sp.
Suffrutex, '/s metralis caulibus obscure tetragonis, a cystolithis striolatis.
Folia petiolis c. 0,5 cm. longis, supra pilosis ovala ulrinque angustata,
4-5 2 cm., sparse pilosa, fere glabra, dense striolata, margine integer-
rimo. Flores ad apicem ramulorum in capitulis c. 4-6-floris congesti, cya-
nei. Bracteolæ 0. Calyx 3-lobus, 7 mm. longus, lobus posticus lanceolatus
1 mm. latus, laterales 1,5 mm. lati, apice dentibus 2,5 mm. longis instructi,
pilosi. Tubus cylindricus ad 18 mm. longus, À mm. diam., tum in faucem
obliquum 10 mm. longum, 6 mm. diam. ampliatus, extus puberulus,
corollæ lobi rotundati, 3x 8 mm. Filamenta lateraliter 2 connata, inæ-
quilonga, 7 resp. 5 mm. longa; antheræ 2,5 mm. longæ; pollinis gra-
nula typica 95-105 y. diam. Discus 1 mm. altus, ovarium 2,5 mm., apice
pilosum; stylus 34 mm. longus, basi pilosus; stigma 1,5 cm. longum.
Capsula glabra, breviter stipitata, 7 mm. longa, 3 mm. lata. Semina 2 (an
semper ?) 2 mm. diam., jaculatores hamati, 2 mm. longi.
In Brasiliæ prov. Matto Grosso prope Jacobina 10. Il. 1892 leg. O. Kuntze.
Durch den dreitheiligen Kelch, dessen breitere Lappen oben zweilappig sind,
M irn 7 PS
4
(3) G. LINDAU. ACANTHACEÆ AMERICAN, 363
ist diese und die folgende Art sehr abweichend von den mir bekannten Arten der
Sect. Dipteracanthus. Habituell ähnelt diese Art der R. calvescens (Nees) Lindau.
Ruellia (Dipteracanthus) velascana Lindau n. sp.
Suffrutex, '/4-"/s metralis, caulibus subteretibus, glabris, cystolithiferis.
Folia petiolis 2-4 mm. longis, supra parce pilosis, ovata utrinque angus-
tata, 2-4 X 1,5-2 cm., pubescentia, demum fere glabrata, cystolithifera
margine integerrimo. Flores dilute cyanei, ad apicem ramulorum in capi-
tulis 4-6 floris congesti. Bracteolæ 0. Calyx ut in præcedente specie,
3 mm. longus, lobus posticus ‘2, laterales 1'/ı mm. lati, dentes °/ı mm.
longi, pilosi. Tubus 16 mm. longus, ad 10 mm. longit. 1 mm. diam., tum
oblique in faucem apice 5 mm. diam. ampliatus, extus puberulus; corollæ
lobi 3X4 mm. Filamenta lateraliter 2 connata, inæquilonga, 3,5 resp.
3 mm. longa; antheræ 1,5 mm. longæ; pollinis granula typica, 75-85 y
diam. Discus ‘/ mm. altus. Ovarium 2, stylus 14 mm. longa, pilosa;
stigma 2,5 mm. longum. Capsula glabra, 8 mm. longa, 3,5 mm. lata, brevi-
ter stipitata. Semina 4, c. 2 mm. diam.; jaculatores subrecti, 3 mm. longi.
In Bolivie prov. Velasco orientali, 200 m. alt. in silva, Julio 1892, leg.
0. Kuntze. E
Durch die Bildung des Kelches und im Habitus der vorigen Art nahe stehend,
aber in allen Theilen kleiner und durch die Behaarung der Kelche abweichend.
Ruellia (Dipteracanthus) panucana Lindau n. sp.
Herbacea caule obtuso-tetragono, glabro, ad nodos hirsuto. Folia petiolis
1-1,5 cm. longis, cum pilis sparsis instructis, lanceolata, basi sensim an-
gustata, apice acutiuscula, 5-8 1-1,5 cm., glabra, ad nervos et ad margi-
nem paucis pilis flaceidis obtecta, margine subcrenulato vel fere integro.
Flores solitarii, axillares, pedicellis 2-3 mm. longis, subtetragonis, glabris.
Bracteolæ c. 3 mm. sub flore affixæ, lanceolatæ, c. 5 mm. longæ, glabræ.
Calyx glanduloso-puberulus, basi tubum 2 mm.longum formans, lobi subu-
lati, 12 mm. longi. Tubus 27 mm. longus, basi 8, apice 10 cm. diam., sen-
sim oblique ampliatus, extus puberulus; corollæ lobi subæquales, rotun-
dati, c. 10 x 10 mm. Filamenta 2 lateraliter in membranam 3 mm. altam
connata, 3 resp. 8 mm. longa; antheræ 5 mm. longa; pollinis granula
typica, c. 96 u. Ovarium 5, stylus 20, stigma 3 mm. longa. Capsula ignota.
In prov. mexicana Vera-Cruz, Distr. Ozuluama prope Panuco, Mart. 1538
leg. C. et E. Seler, n° 238. « Yerva de la laguna » vernac.
Sehr nahe mit À. jussieuordes (Nees) Hemsl. verwandt, die sich aber durch
vollständiges Fehlen der eigenthümlichen Behaarung an den Blättern und Knoten
sofort unterscheiden lässt. Ausserdem unterscheiden sich beide Arten durch die
Bracteolen und die Kelchbehaarung.
304 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. . (4)
Ruellia (Dipteracanthus) Matagalpæ Lindau n. sp.
Suffrutex 1 metralis, caulibus simplicibus, subtetragonis, geniculis sub-
tumidis, glabris, a cystolithis striolatis. Folia petiolis 7-10 mm. longis,
lanceolata apice subcaudata, 4-11 X 1-3 cm., glaberrima, margine integro.
Flores pallide violacei, oppositi, axillares, solitarii, sessiles vel ad apicem
ramorum aggregati. Bracteolæ 0. Calycis tubus 3, lobi subulati 6 mm. longa,
puberula. Tubus 32 mm. longus, basi 2, apice 5 mm. diam., puberulus;
corollæ lobi subrotundi, 10 XX 12 mm. Filamenta 2 lateraliter in mem-
branam ad 1,5 mm. liberam connata, 4 mm. longa; antheræ 2-3 mm.
longæ ; pollinis granula 57-65 y diam. Ovarium pubescens 3, stylus
pubescens 30 mm. longa. Stigma 2 mm. longum. Capsula acuta, 11 mm.
longa, stipite 3 mm. longo, extus puberula, in parte superiore subtetra-
gona, 4 mm. lata. Semina 2-4, subglobosa, plana, 3 et 4 mm. diam. Jacu-
latores nervati, 5 mm. longi, apice lacerati.
In Nicaraguæ Dep. Matagulpa, Caüada Yerica in apertis sylvæ tropicæ,
1000 m. alt., 21. Febr. 189%, leg. E. Rothschuh, ne 395.
Durch die lanzettlichen Blätter ausgezeichnet, wozu die Merkmale der Blüte
und der Kapsel kommen. Vielleicht auch in die Gruppe von R. jussieuoides ge-
hörie.
Ruellia (Dipteracanthus) megasphzera Lindau n. sp.
Rami novelli densissime tomentelli, demum glabrescentes, tereles. Folia
petiolis e. 1 cm. longis, tomenlellis, oblonga utrinque angustata, 3-7 X
2-3 cm., utrinque minute tomentella, demum glabrescentia, margine inter-
dum subcrenala. Flores solitarii in axillis foliorum, sed ad apicem ramo-
rum capitatim congesti et hic folia bracteiformia. Calycis laciniæ basi ad
2 mm. connatæ, totæ 18 mm. longæ, 3 mm. latæ, acuminatæ, dense glan-
duloso-tomentellæ. Tubus 35 mm. longus, basi 2,5, apice 5 mm. diam.
extus glanduloso-pubescens; corollæ lobi æquales 15 X 6 mm. me-
tientes, posticæ parum altius connatæ, apice rotundatæ, anticæ 3 apice
emarginatæ. Filamenta 17 mm. longa, lateraliter 2 in membranam ad
2 mm. liberam, demum decurrentem connata; antheræ 4 mm. longæ;
pollinis granula typica, 110-115 y. diam. Ovarium 3 mm. stylus 40 mm.
longa, dense pubescentia. Capsula 12 mm. longa, in medio 4 mm. lata,
breviter stipitata, apice acuminata, puberula. Semina 12 (an semper ?),
2 mm. diam., pilosa. Jaculatores tenues, 2 mm. longi.
In Mexico loco non indicato, leg. C. Ehrenberg, n° 1268.
Von R. speciosa (Nees) Lindau (Ophthalmacanthus sp. Nees) durch den Kelch
und die Behaarung sofort zu unterscheiden.
(5) G. LINDAU. ACANTHACEÆ AMERICAN. 365
Ruellia (Physiruellia) Kuntzei Lindau n. sp.
Suffrutex °/ı metralis, ramis tetragonis, adpresse pubescentibus. Folia
petiolis 1-3 cm. longis, puberulis ovata basi parum apice longe acuminata,
8-12 X 3,5-5,5 em., margine interdum suberosa, præsertim ad nervos
subpilosa, nervis tertiariis regulariter parallelis. Flores rubri, solitarii in
axillis oppositis. Bracteolæ ovatæ basi angustatæ, 5 X 2 mm. Calycis
tubus 2,5, lobi 4,5 mm. longi, pubescentes. Tubus 20 mm. longus, superne
oblique sensim ampliatus, basi 3, apice 6 mm. diametro, extus et intus
puberulus; corollæ lobi subrotundati, 3 3 mm. Filamenta lateraliter 2
connata inæquilonga, 5 resp. # mm. longa; antheræ 3 mm. long&; pollinis
granula typica, 95-105 y, diam. Ovarium 2,5, stylus 20 mm. longa, pilosa.
Stigma 2 mm. longum. Capsula ignota.
In Bolivia, 2000 m. alt., April. 1892 leg. ©. Kuntze.
Die Art würde zur alten Nees’schen Gattung Arrhostoxylum zu rechnen sein.
Ich kann aber keinen Anschluss an eine andere Art anführen, sie scheint viel-
mehr eine etwas isolierte Stellung einzunehmen.
Ruellia (Physiruellia) longipedunculata Lindau n. sp.
Caules obtuse tetragoni. pubescentes, tum glabrati. Folia petiolis
2-10 mm. longis pubescentibus, ovata basi rotundata, apice acuminata,
5-6,5 X 3-3,5 cm., margine integra vel suberosa, subtus pubescentia, tum
glabrata, supra fere glabra, cystolithis conspicuis. Inflorescentiæ laxissi-
Mæ, paucifloræ, axillares, dichotomæ, pedunculo communi 7-12 cm. longo,
cystolithifero, pedunculis superioribus 2-5 em. longis; bracteolæ superiores
parum minores, 10-81 mm. Flores subsessiles, rubri. Calycis tubus
3 mm., lobi 12 mm. longi, acuminati, 2 mm. lati, posticus apice obtusus,
2,5 mm. latus, omnes cystolithiferi. Tubus 30 mm. longus, superne oblique
ampliatus, basi 2,5, in */: altit. 6 mm. diam., extus intusque puberulus;
lobi rotundati, 5x 5 mm. Filamenta lateraliter 2 connata, inæquilonga,
15 resp. 15 mm. longa; antheræ 4,5 mm. longæ; pollinis granula typica
60-62 y diam. Ovarium 3 mm. stylus 35 mm. longa, pilosa. Capsula ignota.
In Bolivia prov. Sta-Cruz, 2600 et 1000 m. alt., Majo 1892 leg. 0. Kuntze.
Am nächsten mit R. sanguinea Griseb. verwandt, die aber viel kürzer gestielte
Inflorescenzen, behaarten Kelch und Blätter mit viel weiter abstehenden Secun-
därnerven hat.
Ruellia (Physiruellia) proxima Lindau n. sp.
Fruticosa, 2 metralis, ramulis tetragonis, glabratis. Folia superiora, quæ
tantum adsunt, petiolis 1-2 em. longis, crassis oblonga basi sensim in
366 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (6)
petiolum angustata, apice longe acuminata, usque ad 26 x 11 cm., glabra,
utrinque cystolithis dense striolata, regulariter penninervia, margine
subintegra. Inflorescentia spicata, terminalis, simplex, longe pedunculata;
bracteæ infimæ marginatæ, omnes e lata basi subulatæ, 17-8%X 4-2 mm.
superiores sensim longitudine diminuentes, bracteolæ similes, c. 5 XX
1,5 mm., omnes dense pilosæ. Flores rubri. Calycis tubus 5 mm. longus,
lobi 9-13 mm. longi, 2 mm. lati, minute pilosi. Tubus 53 mm. longus,
basi ad 25 mm. c. 5 mm. diametro, tum oblique ventricosus, apice
15 mm. diametro, extus minute pilosus. Filamenta inæqualia, lateraliter
2 connata, 17 et 12 mm. longa; antheræ 5,5 mm. longæ; pollinis gra-
nula typica, c. 95 u diam. Ovarium 4, stylus c. 45 mm. longa, minute
pilosa; stigma 1,5 mm. longum. Capsula tota 2 cm. longa, stipite 9 mm.
longo, angusto, parte superiore c.5 mm. lata, glabra. Semina 8-12, albo-
marginata, c. 3 mm. diam.; jaculatores tenues, 3 mm. longi.
In Bolivia, 1000 m. alt., April. 1892 leg. 0. Kuntze.
Steht R. Humboldtiana (Nees) Lindau am nächsten, hat aber viel grössere
Bracteen, einfache Aehren und viel grössere Blätter.
Ruellia (Physiruellia) euantha Lindau n. sp.
Fruticosa 2 metralis, ramulis obtuse tetragonis, pubescenlibus. Folia
petiolis 1,5-5,5 cm. longis, pubescentibus ovata, basi ex rotundalo parum
angustata, apice sensim acuminata, 10-17 x 5-7,5 cm., margine suberosa,
utrinque præsertim ad nervos pilosa, cystolithis striolata. Inflorescentia
terminalis, ramosa, paniculata, contracta et conferta, pubescens ; bracteæ
bracteolæque lanceolatæ, pubescentes, varia longitudine, maxime 6-10 X
1-2 mm. metientes. Flores rubri. Calycis tubus 4 mm. longus, lobi 12, pos-
tici duo 13 mm. longi et altius connati, pubescentes. Tubus 50 mm. longus,
sensim a basi (2 mm. diametro) oblique ad 11 mm. diam. ampliatus, ex-
tus pilosus. Corollæ lobi æquales, 145<8 mm. obtusi. Filamenta lateraliter
2 connata, 14 mm. longa; antheræ 4 mm. longæ; pollinis granula typica,
70-85 y, diam. Ovarium 4 mm., stylus 65 mm. longa, minute pilosa; stigma
2 mm. longum. Capsula ignota.
In Bolivia, 1200 m. alt., April. 1892 leg. O. Kuntze.
Ist verwandt mit Ruellia Humboldtiana (Nees) Lindau (Stemonacanthus Nees),
von der sie sich sofort durch die rispigen Blütenstände und die anders gestellten
Bracteen unterscheidet.
Aphelandra (Stenochila) simplex Lindau n. sp.
Herbacea, 30-40 cm. alta, caule simplici, glabro. Folia petiolis 1-1,5 cm.
13
À
|
(7) G. LINDAU. ACANTHACEÆ AMERICANÆ. 307
longis, oblonga utrinque angustata, 6-12 X 3-4 em., glabra subtus initio
minutissime glandulosa, margine subintegro. Spicæ terminales, simplices,
brevissime pedunculatæ, densæ, foliis minores. Bracteæ oblongæ, acumi-
natæ, margine minute denticulatæ, 25% 8 mm., minute glanduloso-pu-
berulæ. Bracteolæ lanceolatæ, 7 X 1 mm., minutissime pilosæ. Flores
rubri. Calycis laciniæ anticæ 7 X 1, laterales 6 X°/1, postica 7 XC 4,5,
apice breviter 3 dentata, omnes minutissime glanduloso-puberulæ. Tu-
bus 30 mm. longus, basi 2, apice 5 mm. diam., intus basi barbatus. La-
bium inferum integrum 13 X 10 mm. vel minus, inferum 3-lobum, lobi
laterales 9X 5, medius 17 x 11, vel minores. Filamenta 32 mm., antheræ
4,5 mm.longa; pollinis granula typica, 95 X58 y. Stylus c. 40 mm. longus.
Capsula ignola.
In Bolivia, 2000 m. alt., April. 1892 leg. O0. Kuntze.
Durch die langen, am Rande sehr schwach gezähnten Bracteen und die minu-
tiöse Drüsenbekleidung des Kelches von den bekannten Arten sehr abweichend.
Aphelandra (Platychila) longibraeteolata Lindau n. sp.
Fruticosa 2 metralis ramulis novellis pubescentibus. Folia petiolis
1-2 cm. longis, pubescentibus oblonga, basi angustata et decurrentia, apice
acuminata, mucronulata, 10-24 4-8 cm., utrinque albido-pubescentia,
margine sinuato-serrata, spinescentia ad serraturis, nervis inter serra-
turas maxime obscuris. Spicæ terminales, ramosæ. breves, longe pedun-
culatæ, tot adpresso-pubescentes. Bracteæ ovatæ, acuminatæ, margine
spinoso-dentatæ, 20 X 5, superiores gradatim minores, dentibus 2 mn.
longis. Bracteolæ lanceolatæ, 22 X 2-2,5 mm., glabræ. Flores rubri. Caly-
eis laciniæ anticæ 15 X 2,5, laterales 14x 2, postica 16 X 4 mm. Tubus
43 mm. longus, basi 4, apice 5 mm. diam., extus puberulus, intus basi
pubescens; labium superum 1% mm. longum, basi 8 mm. latum lobis 2
aculis. 9X 4 mm.; inferum 15 mm. longum, ad basin 5 mm. latum, lobis
lateralibus 5X 1,5, medio 12X 7, obtuso. Filamenta 44, antheræ 6 mm.
longa; pollinis granula typica, 73-78 X 38 u. Discus 1, ovarium 2,5, stylus
40 mm. longa. Capsula ignota.
In Bolivia, 2000 m. alt., April. leg. ©. Kuntze.
Der Aphelandra Hieronymi Griseb. benachbart, aber durch die dichtere Be-
haarung der Blätter, die längeren Blüten und Bracteolen sehr leicht zu unter-
scheiden.
Aphelandra (Platychila) macrosiphon Lindau n. sp.
Frutex 2-3 metralis ramulis novellis teretibus, velutino-pubescentibus.
368 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (8)
Folia petiolis 0,5-2 cm. longis, oblonga, basi in petiolum decurrentia, apice
sensim acuminata, mucronata, 12-27 x 4-9 cm. et certe majora, margine
grosse serrata et ad serraturis mucronato-spinescentia, inter serraturas
nervis secundariis non ad marginem euntibus instructa, pubescentia. In-
florescentiæ spicatæ, terminales, racemosæ, pedunculatæ, pubescentes.
Bracteæ lanceolatæ, 20 X 4 mm., margine dentibus acutis 4-5 instructæ,
pubescentes; bracteolæ lanceolatæ, 20 X 4 mm., glabræ, concavæ. Flores
rubri. Calycis segmenti 15 3 mm., parum inæquales, glabri. Tubus
47 mm. longus, sensim oblique ampliatus, basi 2, apite 7 mm. diam.
extus puberulus. Labium superum 191,5 mm.; inferum lobis æqualibus,
15% 6 mm. metientibus. Filamenta 46 mm., antheræ 6 mm. longa; pol-
linis granula typica 57-65 X 38-42 y. Discus 1, ovarium 5, stylus 62 mm.
onga. Capsula ignota.
In Bolivia, 1000-2000 m. alt., April. leg. O0. Kuntze.
Mit A. runcinata Kl. verwandt, aber von ihr, wie von den nahe stehenden
durch die am Rande stachlig gezähnten Bracteen sofort zu unterscheiden.
Aphelandra (Platychila) inæqualis Lindau n. sp.
Suffrutex 2 metralis, ramis glabris, rarissime cum pilis singularibus
instructis. Folia petiolis tenuibus 1,5-3 cm. longis, sparse pilosis, oblonga
basi sensim in petiolum decurrentia, apice longe acuminata, mucronata,
9-23X 3-7 em. vel majora (?), pilis paucis adspersa, margine plane sinuato-
serrala, ad serraturis spinescentia, nervis secundariis inter serraturas
tenuioribus quam aliis. Spice densæ, breves, crassæ, terminales, simplices,
pedunculatæ. Bracteæ ovatæ apice longe acuminatæ, 87 mm., ad apicem
versus 2 mm. lat, margine dentato-ciliatæ, glabratæ. Bracteolæ lanceo-
late, 11% mm., concavæ, glabræ. Flores flavi. Calyeis laciniæ anticæ
9x 2, laterales 6,5 x 1, postica 9X 3 mm., glabræ. Tubus 40 mm. lon-
gus, basi 3, apice 5 mm. diam., sensim ampliatus, extus puberulus, intus
basi pubescens; labium posticum 22 mm. longum, basi 8 mm. latum,
lobis 2, 10 x 4 mm., aculis; anticum 24 mm. longum, basi 7 mm. latum,
lobis lateralibus 12x 2, medio obtuso 145 mm. Filamenta 45, antheræ
6 mm. longa; pollinis granula 70 X 34-38 u. Ovarium 3 mm. longum,
stylus 40 mm. excedens. Capsula ignota.
In Bolivia, 2000 m. alt., April. 1892, leg. O. Kuntze.
In der Gruppe der stachelblättrigen Aphelandren zeichnet sich die vorstehende
Art sehr durch die dicken, kurzen Aehren und die ungleichen Kelchblätter aus.
(9) G. LINDAU. ACANTHACEÆ AMERICANE. 369
Aphelandra (Platychila) tomentosa Lindau n. sp.
Frutieulus scandens, ad truncos arborum radicans, ramis glabratis, no-
vellis longe tomentosis. Folia petiolis tomentosis demum glabratis, 1-2 cm.
longis, oblonga. utrinque angustata, 6-10 x 2-3,5 cm., supra pilis deciduis
scabra, ad costam mediam tomentosa, subtus tomentosus, interdum rufo-
tomentosus. Spicæ terminales, foliis 2-3-plo minores, sessiles, totæ tomen-
lose. Bracteæ lanceolatæ, 11-12 X 4 mm., bracteole 8 XX 2 mm. Calycis
lacinie anticæ 851,5, laterales 7, 5x1, postica 8X 3 mm., totæ tomen-
tosæ. Flores straminei, ad apicem corollæ extus pubescentes. Tubus
27 mm. longus, basi 2, apice 5 mm. diam. Labium superum 17 mm. lon-
gum, basi 7 mm. latum, integrum, acutum; inferum 19 mm. longum,
basi à mm. latum, lobis acutis, lateralibus 8 A, medio 113 mm.
Filamenta 30 mm. longa; antheræ 5 mm. longæ; pollinis granula typica,
46-57 X 34-38 y. Discus 0,5, ovarium 1,5, stylus 35 mm. longa. Capsula
ignota.
In Venezuela prope Coloniam Tovar leg. Moritz, n° 1669 (flor. Maj. Jun.).
Durch die dichte, abstehende, fast wollige Behaarung der oberen Teile sehr
ausgezeichnet. Steht in der Abteilung Platychila ganz isoliert.
Aphelandra (Platychila) gigantiflora Lindau n. sp.
Fruticosa (?) ramulis glabris. Folia petiolis subalatis, 2-8 cm. longis, ob-
longa, basi in petiolum sensim decurrentia, apice acuminata, obtusius-
cula, 13-23 X 3,5-8 cm., glabra, subtus ad nervos minute puberula. Spicæ
terminales, folia superantes vel æquantes, subsessiles, rhachi pubescente.
Bracteæ laxe imbricatæ, inferiores steriles, ovatæ, obtusæ, 20 x 11 mm.,
breviter puberulæ. Bracteolæ lineares, pilosæ, 10 x 0,5 mm. Calyeis lobi
12x 2 mm., pilosæ, posticus 3 mm. latus, apice dentibus 1 mm. longis.
Tubus 40 mm. longus, basi 6, apice 9 mm. diam., puberulus; labium supe-
rum 25 mm. longum, integrum, basi c. 10 mm. latum, inferum lobis latera-
libus acutis 15x 3 mm., medio ovato 25x15 mm. Filamenta c. 50 mm.,
antheræ utrinque acutæ 5,5 mm. longa; pollinis granula typica, sed non
bene evoluta. Ovarium 3 mm., stylus ec. 60 mm. longa. Capsula ignota.
In Guatemala et Costa Rica leg. v. Warscewicz.
Eine durch die grossen abgerundeten Bracteen und die sehr grossen Blüten
ausgezeichnete Art der Section. — Die Blüten haben nur in völlig entwickeltem
Zustande die angegebene Grösse, bei unvollständiger Reife sind sie entsprechend
kleiner.
Geissomeria mexicana Lindau n. sp.
Fruticosa (?). Caulibus teretibus albido-pubescentibus. Folia oblonga,
370 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (10)
basi in petiolum usque ad basin alatum sensim angustala, apice acumi-
nata obtusiuscula, cum petiolo 9-12 X 2-5 cm., utrinque (præsertim sub-
tus) breviter velutino-tomentella, supra pilis majoribus intermixtis.
Spicæ terminales vel rarius axillares, folia æquantes vel breviores, sessiles,
densifloræ, rhachi minute puberula. Bracteæ imbricatæ, ovatæ, acuminatæ,
15 X7 mm., minute puberulæ, margine longe ciliat®, nervis parallelis
instructæ. Bracteolæ 12 X 1,5 mm., longe subulatæ, margine ciliatæ. Ca-
lycis segmenta inæquali longitudine, 12-14 x 1,5 mm., longe subulatæ,
pilosæ. Tubus basi inflexus, 3 mm. diam., apice sensim ampliatus, 6 mm.
diam., 26 mm. longus, extus minute puberulus. Labium superum 11 mm.
longum, basi 6 mm. latum, lobis 2 acutis, 5 3 mm., inferum 13 mm.
longum, lobis obtusis lateralibus 10 4, medio 10 x 6 mm. Filamenta
basi pilosa 28 mm. longa; antheræ 2,5 mm. longæ; slaminodium 1 mm.
longum; pollinis granula typica 60-65 X 30-35 y. Ovarium 3 mm., stylus
35 mm. longa; stigma breviter bilobum. Capsula ignota.
In Mexico loco non indicato leg. Uhde, n°s 952, 954.
Am nächsten der Geissomeria pubescens Nees stehend, aber durch die dichten
Aehren mit den langen Bracteen sehr abweichend. Die hier beschriebene Art ist
der erste Vertreter der Gattung in Centralamerika.
Spathacanthus Hoffimanni Lindau n. sp.
Arbor 5-6 metralis ramulis glabris. Folia breviter petiolata, oblonga,
basi sensim angustata et decurrentia, apice acuminata, usque ad 28 X
41 cm. sed certe majora, glaberrima, cystolithis striolata. Flores albi. in
racemis terminalibus, 5-9 floris, laxis, brevibus, breviter pedunculatis
disposilis. Bracteæ bracteolæque squamiformes, 1-2 mm. longæ, acutæ.
Calyx antice posticeque usque ad medium fissus, 30 mm. longus, lobis
duobus, 13 mm. latis, apice rotundatis subito in acumen productis. Tubus
inflexus, sensim ampliatus, basi 5 mm., tum in 2 mm. altit. constrictus,
apice 13 mm. diam., 70 mm. longus, glaber. Labium superum c. 20 mm.
longum, lobis duobus 15 x 11 mm., rotundatis, inferum usque ad basin
fere 3-lobum, lobis lateralibus 20 X 14, medio 25 x 20 mm. Filamenta
antica 25 mm. longa, postica inæquali altitudine affixa et basi connata,
20 mm. longa; antherarum loculi fere æquialte affixi, 5,5 mm. longi;
pollinis granula typica, 75-90 X 55-60 y. Discus 4, ovarium 3, stylus c.
63 mm. longa. Capsula ignota.
In Costarica prope Aguacate, Aug. 1857, leg. C. Hoffmann, n° 842.
Von Spathacanthus Hahnianus Baill. durch den Kelch zu unterscheiden, der
dort noch mit einem kleinen Mittelzipfel versehen ist.
(11) G. LINDAU. ACANTHACEÆ AMERICANÆ. 371
Spathacanthus Donnell-Smithianus Lindau n. sp.
Frutex 4-5 metralis ramis glabris, teretibus. Folia petiolis 5-20 mm.
longis, oblonga utrinque acuminata, 9-16 X 4-6 cm., glaberrima, cysto-
lithis striolata, margine integro. Flores albi, in paniculis brevibus, 3-5-
floris, axillaribus, ad apicem ramorum congestis, breviter pedunculatis
dispositi. Bracteolæ filiformes, 4 mm. longæ, in medio pedicelli brevis
affixæ., Calyx connatus, c. 40 mm. longus, antice usque ad */A fissus, apice
longe acuminatus, acumine inflexo, in medio c. 10 mm. diam. Tubus in-
flexus, oblique sensim ampliatus, basi 4, apice 14 mm. diam., glaber, intus
sub filamentis pubescens. Labium superum 20 mm. longum, lobis rotun-
datis, 88 mm., inferum c. 20 mm. longum, lobis subæqualibus, e. 10
10 mm. Filamenta antica 11 mm. longa, postica altius affixa 9 mm. longa;
antherarum loculi fere æquialte affixi, # mm. longi; pollinis granula typica,
77 X 58 y. Discus 1,5, ovarium 5, stylus e. 40 mm. longa. Stigma subbi-
lobum. Capsula ignota.
In Guatemala e Dep. Alta Verapaz prope Pansamalä ad silvarum
marginem, c. 1200 m. alt., Aug. 1886, leg. H. von Türckheim, n° 1030.
Von S. Hoffmanni Lindau durch die kürzeren Blüten, den verwachsenen
Kelch und die Behaarung im Innern der Krone leicht zu unterscheiden. — Syn.
Macfadyena simplicifolia Donn. Smith Bot. Gaz. XVI, p. 198 und XX, p. 293.
Anisacanthus brasiliensis Lindau n. sp.
Frutex ramosus; rami teretes tenuiter sulcati, novelli pilosiusculi, ætate
glabri; folia decidua subsessilia, ovata, basi rotundata, apice acuminata,
2,5-3X 1-1,5 cm., glabra, supra cystolithis lineolata; inflorescentiæ race-
mosæ, interdum ramosæ, terminales, secundæ; bracteæ 2 mm. longæ,
bracteolæ in medium pedicelli affixæ 1,5 mm. longæ, pedicelli 2-3 mm.
longi; calycis laciniæ 5 mm. longæ, 1 mm. latæ; tubus 17 mm. longus,
basi 2, apice 4 mm. diametro, pilosiusculo; labium superum 5 mm. longum,
2 min. latum, lab. inferum 6 mm. longum, usque ad basin fere in lobos
2 mm. latos fissum; filamenta 12 mm. longa, antherarum loculi in eadem
fere altitudine affixi, 3 mm. longi, pollinis granula typica, 46 X 30 y;
ovarıum 2 mm., stylus basi pilosus 33 mm. longa; capsula ignota.
Brasiliæ loco non indicato leg. Glazion, n° 15288.
Am nächsten mit A. caducifolius verwandt, von dem sich die Art durch die
gestielten Blüten und die lockeren Trauben sofort unterscheidet. Mit der fol-
genden die ersten Arten der Gattung aus Brasilien !
Anisacanthus ruber Lindau n. sp.
Frutex 3 metralis ramis albidis, leviter sulcatis, novellis in sicco nigres-
«x
372 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (12)
centibus, minute puberulis. Folia petiolis 2-3 mm. longis, ovata basi sub-
rotundata, apice acuminata, 4-5 x 2-3 cm. (sed certe majora) glabra. In-
florescentiæ spicatæ, secund&, foliis breviores, minute glanduloso-pube-
rule; bracteæ 2, bracteolæ 1 mm. longæ. Flores rubri. Calyx totus 4 mm.
altus, lobi c. 1,5 mm. longi, glandulosi. Tubus 30 mm. longus, basi 2,5 mm.
diametro, tum ad 1,5 mm. attenuatus, oblique ampliatus ad 8 mm. diam.,
extus minute pubescens. Labium superum subintegrum 12 mm. longum,
basi 6 mm. latum, inferum ad basin 3-fidum, lobis lateralibus 11 x 3,
medio 13x 5 mm. Filamenta 29 mm. longa, pilosa; antheræ subsagittatæ
4 mm. longæ, pollinis granula typica, 50x45 y. Ovarium 2 mm., stylus
47 mm. longa, pilosa. Capsula puberula, tota 15 mm. longa, stipite 8 mm.
longo, 2 mm. lato, valvis medio 2 mm. latis. Semina duo 4-5 mm. diam.,
jaculatores 3 mm. longi.
In Brasiliæ prov. Matto Grosso prope Corumba leg. 0. Kuntze.
Unterscheidet sich von den südamerikanischen Arten wesentlich durch die
grösseren und fast sitzenden Blüten.
(A suivre.)
Bart
373
Beiträge
zur
Kenntnis der Afrikanischen Flora.
(Neue Folse)
HERAUSGEGEBEN von H. Schinz (Zürich).
XIE.
Mit Beiträgen
von
F. STEPHANI (Leipzig). C. DE CANDOLLE (Genf).
D" H. CHRIST (Basel). Prof. E. KŒHNE (Berlin).
D' M. GURKE (Berlin). Prof. A. COGNIAUX (Verviers).
Prof. E. HACKEL (St. Pölten). D' F. KLATT (Hamburg).
Prof. Hans SCHINZ (Zurich).
ae —
Notiz.
Die Belegexemplare zu den in diesen Beiträgen beschriebenen Arten
finden sich in den Botanischen Sammlungen (im Botanischen Garten)
der Universität Zürreh. Den verschiedenen Mitarbeitern spreche ich
auch an dieser Stelle meinen verbindlichsten Dank für die mir von
ihnen zu Teil gewordene Unterstützung aus.
Prof. Dr Hans Schinz
Direktor des Bot. Gartens der Universität Zürich.
374 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (78)
I. EMBRYOPHYTA ZOIDIOGAMA.
HEPATICE.
F. STEPHANI (Leipzig).
Ricciella Rautanenii Steph.
Dioica, viridis, in ætate flavicans, magnitudine Ricciæ glaucæ ; ob bi-
furcationem repetitam regulariter rosulans vel stellatim expansa.
Laciniæ lineares, antice plane (haud sulcatæ) postice valde convexæ,
sub margines constrictæ, marginibus ipsis parum breviterque attenuatis.
Fima apicalis parum profunda, apex frondis itaque leniter solum emar-
ginatus. Syname ventrales nulle. Frondis stratum solıdum pro plant
crassitudine humile, 5-6 cellulas altum; stratum chlorophylliferum e
cavernis amplis oblique-erectis conflatum, in ætate apice ruptum et
apertum. Spore 85 » in diametro, ala angusta distincte crenulata eircum
dat lamellisque angustis vermiculariter flexuosis hie illie anostomo-
santibus notatæ. Antheridia haud vidi.
Hab. Africa occidentalis in agro Herero prope Usab in alveo fluminis
Tsoachaub, ad terram leg. M. Rautanen.
Ricciella erystallina, sporis similiter notatis facile, distinguenda est
fronde multo latiore sporisque multo minoribus, Riceiella Moenkemeyeri
(Fernando Po) sporis late alatis regulariterque reticulatis.
(79) SCHINZ. BEITRÆGE ZUR KENNTNIS DER AFRIKANISCHEN FLORA. 375
SELAGINELLACEE.
II. CHRIST (Basel).
Selaginella æquilonga CHRIST
Aus der Gruppe der Decumbentes Plumosæ, mit niederliegenden, bis
gegen die Spitze mit Wurzeln besetzten perennirenden Stengeln und
1 em. breiten beblätterten Aestchen.
Stengel schwach, kriechend, 1 dm. lang, mit einzelnen Wurzeln bis
gegen die obersten Verzweigungen, wenig verzweigt, Zweige alternirend,
entfernt, 3 bis 4 auf jeder Seite, 2 bis 3 em. lang, mit 2 bis 3 ganz kurzen
Seitenzweigen.
Blätter der unteren Blätterreihe 2 bis 3 mm. entfernt, horizontalab-
stehend, 4 bis 5 mm. lang, 1'/» bis 2 mm. breit, sichelförmig-pfriemlich,
zurückgekrümmt, aus breitester ausgewachsener Basis in eine grannige
Spitze auslaufend, lineallanzettlich, einseitig d. h. die Seite oberhalb des
ganz schwach angedeuteten Mittelnerves breiter als die untere Seite;
ganzrandig.
Blättehen der oberen Blätterreihe ebenso entfernt wie die der unteren,
in 2 bis 3 mm. Distanz, so lang oder nur ‘/2 mm. kürzer als die Blätter
der unteren Blattreihe, mit diesen alternirend, linealpfriemlich, '/s mm.
breit, in eine fädliche Spitze auslaufend, ganzrandig.
Sporangienähren unbekannt. Zeichnet sich von allen bisher bekannten
Arten durch gleichlange, alternirende Blätter der beiden Reihen aus.
West-Afrika : Stanleypool, 20. August 1888 Hens, ser. B. n° 50.
(Ur
—1
(er)
BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (80)
Il. EMBRYOPHYTA SIPHONOGAMA.
HYDROCHARITACEE.
Max GÜRKE (Berlin).
Bootia Schinziana ASCH. et GÜRKE
Foliis longe petiolatis, ovato-lanceolatis obtusis, basi in petiolum
attenuatis vel obtusis, coriaceis; spathis 4 ovoideis lævis multifloris,
floribus 9 longe pedunculatis, e spatha longe exsertis, sepalis ovato-
lanceolatis, tenuibus, petalis flavis, versus apices albescentibus, quam
sepala fere duplo longioribus; sæpis © basi spiraliter contortis, spathis
angustis, lanceolatis, tubulosis, leviter nervosis, apice bifidis, 1-floris,
flore e spatha exserta, sepalis lanceolatis coriaceis viridibus; petalis
quam sepala duplo longioribus.
Blätter 10-13 em. lang, 3-5 em. breit, bis 50 em. lang gestielt. Männ-
liche Spatha 4-5 em. lang, ca. 2 cm. breit, die einzelnen Blütenstiele bis
5 em. lang; Kelchblätter 13-15 mm. lang, 4-5 mm. breit; Blumenblätter
25-30 mm. lang. Weibliche Spatha 4-5 em. lang, zur Blütezeit unge-
fähr 1 em., zur Fruchtzeit bis 2 em. breit; Kelchblätter 13-15 mm.
lang, 3-4 mm. breit; Blumenblätter wie die der männlichen Blüte.
Amboland : Olukonda, leg. Schinz, 3. Sept. 1885.
Die Pflanze steht am nächsten der Boottia exserta Ridl., ist aber
besonders durch die am Grunde spiralig gerollten weiblichen Blüten-
schafte und auch durch grösseren Dimensionen in den vegetativen, wie
in den Blütenteilen verschieden.
(81) SCHINZ. BEITRÆGE ZUR KENNTNIS DER AFRIKANISCHEN FLORA. 377
GRAMINEE.
E. HACKEL (St-Pölten),
Panicum filiculme (Sect. Eupanıcum) HACK.
Culmi filiformes, longissimi, decumbentes (vel in fruticetis scan-
dentes?), compressi, glaberrimi, multinodes (nodis cire. 20), e nodis
superioribus breviter ramosi. Vaginæ laxæ, sæpe a culmo solutæ,
internodiis multo breviores, altero margine oreque breviter ciliatæ
ceterum glabræ v. nodis puberulæ, laminam demum dejicientes. Ligula
minuta, truncata, eiliolata. Laminæ e basi subauriculato-rotundata sub-
lanceolato-lineares, acuminatæ, planæ, rigidulæ, patentes, 3-4 cm. lon-
gæ, 3-4 mm. latæ, glabræ, virides, subtus læves, supra scaberulæ, mar-
gine scabræ, nervis tenuibus subæqualibus confertis, mediano parum
distineto. Panicula brevis (3-4 em. Ig.), ovata, laxa, patula, rhachi
ramisque (paucis) scabris, angulatis, his solitariis fexuosis capillaribus,
fere a basi floriferis. Spiculæ subterminales breviter pedicellatæ, ovato-
oblongæ, teretiusculæ, obtusæ, 2-5 mm. long&, virides, glabræ : gluma
Ina spiculæ tertiam partem æquans, ovato-lanceolata, acuta, convexa,
1-nervis, hyalina; IIda spieulam subæquans, ovali-oblonga, obtusiuseula,
convexa, herbaceo-membranacea (apice hyalino), lævis, 7-nervis; IIIa
spiculam æquans, IId® simillima nisi obtusior, planiuseula, 7-9 nervis,
paleam fovens lineari-oblongam ea paullo breviorem sed (semper?)
sine flore; IVa spieulam subæquans, elliptiea, obtusiuseula v. acutiu-
seula, convexa, subchartacea, obsolete 3-nervis, dilute plumbeo-viridis,
minute puncticulato-seabra; palea huie similis, obsolete binervis.
Natal : inter Pinetown et Umbilo (Rehm. 8049).
Affinis P. leptocaulo Trin., quod vero differt culmo erecto subsim-
plici, laminis basi angustatis, panieula majori subcomposita, spiculis
4 mm. longis, gluma IVa Iævi apice subhamulato-apieulata.
Panicum chusqueoides (Sect. Eupanıcum) HACK.
Culmi decumbentes (v. scandentes?), longissimi, graeiles (diam. 1,5-
2 mm.), teretes, glaberrimi, multinodes, ramosi, ramis a culmo diver-
D
no
BULL. HERB. BOISS., août 1895. 7
378 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (82)
gentibus. Vaginæ teretes arctæ v. ramorum ope a culmo dejectæ, gla-
berrimæ, internodiis breviores. Ligula brevissima, truncata, denticulata,
membranacea. Laminæ basi subito in petiolum minutum (1 mm. longum)
fuscescentem subchartaceum intus pubescentem contractæ, e basi lata,
rotundata lineari-lanceolatæ, sensim acutatæ, 5-8 em. lg., 5-8 mm. It.
planæ, virides, rigidulæ, patentes, glabræ, utrinque læves, margine
scaberrimæ, tenuinerves, secus nervos primarios leviter suleatæ v. plica-
tulæ. Panicula ovato-oblonga 6-10 em. longa, laxiuscula, patula, rhachi
ramisque læviuseulis filiformibus, ramis solitariis a basi floriferis. Spi-
culæ subterminales breviter pedicellatæ, ovali-oblongæ, viridulæ, gla-
berrimæ, 3-3,5 mm. longæ: gluma Ima spiculæ medium subæquans,
late ovata, obtusa, 3-nervis, nervis lateralibus superne arcuatim cum
medio conjunctis, hyalina; II! spiculam æquans, late ovali-oblonga,
minute apieulata, 7-nervis; IIIe Id® simillima, 5 nervis, paleata sed
sine flore; IV spiculam æquans, elliptica, subapiculata, rigide chartacea,
transversim dense corrugata, rugis intertextis, 3-nervis, flavida; palea
huic similis, 2-nervis.
Natal : Durban (Rehm. 8648).
Præcedenti affinis sed laminis basi petiolulatis Chusquearum folia
referentibus, gluma [Va corrugata etc. diversum.
Panicum lævifolium (Sect. Eupanıcum) HACK.
Annuum. Culmi erecti v. ascendentes, 50-80 em. alti, compressi, gla-
berrimi, ad apicem usque foliati, sepius ramosi, ramis floriferis elonga-
tis. Folia glaberrima; vaginæ teretes, laxæ, internodiis breviores;
ligula brevissima, truncata, basi membranacea, apice longiuseule
ciliata; laminæ lineares, acutatæ, 10-20 em. Ig., 4-6 mm. It., suberectæ,
firmulæ, planæ v. subcomplicatæ, virides, tenuinerves. Panicula ovalis,
15-30 em. Ig., patentissima, laxissima, rhachi lævi, ramis solitariis
tenui-filiformibus, basi spatio breviusculo nudis, repetite ramulosis,
ramis tertianis capillaribus subangulosis flexuosis scabris. Spiculæ
subterminales pedicellis quam ipsæ longioribus apice clavatis fultæ,
ovalioblongæ, obtusæ, teretiusculæ, 2,3 mm. longæ, viridulæ v. livide
subviolascentes, glaberrimæ : gluma Ima spieula 6-8-plo brevior, latis-
sima, ampleetens, obtusissima, enervis; Ida spieulam æquans, ovalis,
obtusa, apice breviter compressa et apiculum obtusum exhibens, her-
baceo-membranacea, valde convexa, 7-9 nervis; Ia Ildan æquans
eique simillima, 9-nervis, includens paleam ei æquilongam hyalinam
+
(83) SCHINZ. BEITRÆGE ZUR KENNTNIS DER AFRIKANISCHEN FLORA, 979
binervem floremque 4 ; IV: spieulam subæquans, ovali-oblonga, obtu-
siuscula sed minute apiculata, lævissima. albida, demum fucescens,
obsolete 5-nervis; palea huic similis, obtusa, 2-nervis. Caryopsis oblonga,
obtusa, dorso subconvexa, albida.
Transvaal : Pretoria, Kuduspoort (Rehm. 4697), Boshveld inter
Elandsriver et Klippan (R. 5123), Hogge Veld inter Porter et Trigards-
font. (R. 6614), Donkershæk (6552).
Affinis P. colorato L., quod differt radice perenni, laminis scabris,
vaginis sæpius tubereulato-pilosis, panicula densiuseula, spieulis in
ramulis tertianis subimbricatis, subterminalibus breviter pedicellatis
gluma Ima !/, spiculæ æquante.
Setaria perennis HACK.
Perennis, dense cæpitosa, innovationibus extravaginalibus basi vagi-
nis vetustis dense tunicatis. Culmi erecti, graciles, 20-40 em. alti, sub-
compressi, glaberrimi, 2-3 nodes. simplices. Vaginæ teretes, arctæ,
internodiis longiores, glabræ v. laxe pubescentes. Ligula minute eiliaris.
Laminæ anguste lineares, acuminat&, sæpe setaceo-convolutæ, 5-7 em.
longæ, erectæ, rigidulæ, pilis patentibus adspersæ v. supra bhirsutæ,
nervis paueis crassis. Panicula spieiformis eylindracea, densissima,
2-4 em. longa, rhachi puberula, spiculis in singulis pedicellis (spieula
pluries brevioribus) singulis, involuero pluriseto, setis (6-8) spieula
duplo (exceptis 2 ea paullo) longioribus deorsum seabris livide violas-
centibus porrectis. Spiculæ ovato-lanceolatæ 3 mm. longæ, pallidæ,
glabræ : gluma [ma spieulam mediam subæquans, late ovata, obtusius-
eula, 3-nervis; Ha spicula paullo brevior, late ovata, acutiuseula, 5-ner-
vis; III spieulam æquans, late ovata, in apieulum contracta 5-nervis,
paleam floremque 9 fovens; IVe spieulam subæquans, elliptica apicu-
lata, valde convexa, rugis transversis elevatis subreticulatis, obsolete
5-nervis; palea huie similis 2-nervis.
Transvaal : Pretoria, Kuduspoort (Rehm. 4698); Makapansberge,
Streydpoort (id. 5385).
Ab omnibus speciebus austro-africanis differt rhizomate perenni,
foliis setaceis; a speciebus perennibus austro-americanis differt foliis
setaceis, panieula quali angusta.
380 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER, (84)
Pennisetum tenuifolium (Subgen. Gymnorarix) HACK.
Perenne, cæspitosum, eulmis innovationibusque basi vaginis vetustis
dense tunicatis. Culmi erecti, graciles, cire. 30-35 em. alti, subcom-
pressi, glaberrimi, 3-nodes, simplices, alte foliati. Folia præter os vagi-
næ minute barbatum glaberrimæ : vaginæ teretes, laxiusculæ, inter-
nodiis plerumque longiores; ligula eiliaris; laminæ anguste lineares,
tenui-acuminatæ, siccitatæ convolutæ, culmum sæpius superantes,
20-30 em. longæ basi vix 1 mm. latæ, patulæ, rigidulæ, margine læves,
intus erassinerves. Panicula spiciformis in culmo solitaria, linearis,
densa, 5-7 em. Ig., pallens, subnutans (?), rhachi angulosa scabra, spi-
culis ad hujus nodos singulis subsessilibus, involuero multiseto setis
tenuissimis scabris inæqualibus, plerisque spieulam subæquantibus una
ea duplo longiore. Spiculæ lineari-lanceolatæ 4-5 mm. longæ, glabræ :
gluma Ima hyalina, spieula 5-plo brevior, late ovata, acuminata, I-ner-
vis; Ida mediam spieulam æquans, ovato-lanceolata, acuminata, mucro-
nata, 1-nervis, hyalina; III spieulam æquans, late lanceolata, acumi-
nata, mucronata, membranacea, 3-nervis, vacua; IVa spieulam æquans,
late lanceolata, acuminata, mucronata, subchartacea, 7-9 nervis; palea
huie similis, acuta, 2-nervis.
Transvaal : Pretoria ad Wanderboompoort (Rehm. 4490).
Affinis P. Schimperi Hochst., quod vero differt rigiditate, foliis jun-
ceis subpungentibus, scabro-hirtulis, eulmo superne pubescente, gluma
IVa 3-5-nervi, etc.
Aristida spectabilis (Sect. CHæTaRIA) HACK.
Perennis, cæspitosa, robusta fere arundinacea, tota glaberrima.
Culmi cire. 1,5 m. alti, teretes, simplices. Vaginæ in eulmi basi dense
flabellato-aggregatæ, teretes, arctæ, internodia superantes. Ligula
ciliaris, brevis. Laminæ elongato-lineares, setaceo-acuminatæ, ad 60 em.
longæ, basi 4-5 mm. latæ sed siccitate involutæ, glaucæ, supra erassi-
nerves. Panicula spectabilis, cire. 35 em. longa, oblonga v. ovata,
nutans (?), Jaxiuscula, patens, rhachi laevi, ramis binis ad 20 em. usque
longis mox supra basin repetite ramulosis, ramulis multispieulatis, sca-
berulis, ultimis eapillaribus flexuosis. Spiculæ pedicello ipsas æquanti
v. superanti capillari valde eurvato fultæ, lineares, stramineæ : glumæ
steriles subæquales, 10 mm. longæ, lineari-lanceolat®, acutissimæ,
apice hyalino sæpius irregulariter lacinulatæ, 1-nerves, læves; gluma
RP Re PTE IT SE
(85) SCHINZ. BEITRÆGE ZUR KENNTNIS DER AFRIKANISCHEN FLORA. 381
florifera linearis, cire. 7 mm. longa, basi breviter barbata, ceterum sca-
berula, cum aristæ stipite 5-6 mm. longo pluribus gyris torto articulata,
aristæ divisiones capillares, patulæ, scaberulæ, media 2,5-3 em. laterales
2 em. longæ.
Transvaal : Pretoria, Kuduspoort (Rehm. 4695).
Affinis À. vestite Thunb., qua vero differt gluma sterili inferiore
quam superior duplo breviori obtusa, panicula multo minore, foliis
sæpius lanatis. Eadem ratione (sed gluma Ira adhuc breviori), differt
A. amplissima Rupr.
Aristida equiglumis (Sect. CmrTarıa) HACK.
Perennis, cæspitosa, gracilis. Culmi erecti, 30-50 em. alti, teretiuseuli,
filiformes, glaberrimi, simplices. Vaginæ arctæ, teretes, internodiis
2-3-plo breviores, glabræ v. ore parce barbatæ. Ligula brevissima, mar-
giniformis. Laminæ convolutæ, filiformes v. setaceæ, acutæ, 6-10 cm.
longæ, inferiores curvatæ, præter marginem scabrum glaberrimæ, ri-
gidæ. Panicula lineari-oblonga, 8-10 em Ig., stricta, densiuscula, con-
tracta v. erecto-patula, ramis inferioribus binis, primario ad medium
usque nudo 3-4-spiculato, secundario a basi diviso cum tertiano 1-2-spi-
culato, ramis tenui-filiformibus rectis scabris. Spiculæ subterminales
brevissime pedicellatæ (pedicello spieula 6-plo breviore) lineares, violas-
centes v. subrufescentes : glumæ steriles æquales, 10 mm. longæ,
lineares, 1-nerves, læves, inter apieis denticulos minutos mucronatæ;
gluma florifera 7 mm. longa, linearis, callo breviberbi, ceterum scabra,
violacea, cum aristæ stipite 3 mm. longo gyris 2-3 torto scabro non
articulata; aristæ divisiones capillares, erecto-patulæ. scabræ, subæqua-
les, 2,5-3 em. longæ.
Transvaal : Pretoria, Kuduspoort (Rehm. 4696).
Affinis A. Meccanæ Hochst., quæ differt paniculæ ramis fere a basi
floriferis, gluma sterili superiore inferiorem fere duplo superante, etc.
Aristida sericans (Subgen. ARTHRATHERUM) HACK.
Perennis, dense cæspitosa. Culmi erecti, teretes, stricti, cire. 30-40 em.
longi, graciles, simplices, sericeo-pilosi. Vaginæ arctæ, internodiis lon-
giores, sericeo-pilosulæ. Ligula ciliaris. Laminæ tenui-filiformes, erectæ,
culmum subæquantes (cire. 20 em. Ig.), inferne sæpius pubescentes,
superne glaberrimæ, convolutæ (diam. 0,5 mm.), crassinerves. Panicula
<
382 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (85)
spieiformis, lineari-oblonga, densa, 5-8 em. Ig., ramis inferioribus
2nis-Znis, primario 2-5-spieulato, reliquis 1-spiculatis, omnibus rhachique
sericeo-hirtulis. Spieule breviter pedicellatæ (pedicello spieula 3-5-plo
breviore), arrectæ, lineares, livide purpurascentes, albo-villosulæ :
glumæ steriles subæquales (10 : 12 mm. long&), lineari-lanceolatæ,
tenui-membranaceæ, hyalino-acuminatæ, 3-nerves, villosulæ ; gluma flo-
rifera 6 mm. longa, linearis, violascens, callo brevi-barbato, ceterum
glabra, læviuseula, stipite aristæ 2 mm. longosericeo non torto neque
articulato, divisionibus a basi ad apicem usque (excepto mucronulo
nudo) sericeo-plumosis erecto-patentibus, media cire. 15 mm., latera-
libus 10 mm. longis.
Transvaal : Hogge Veld pr. Barberton (Rehm. 6793), Pretoria pr.
Aapies Poort (Rehm. 4046).
Species peculiaris, nulli aretius affinis, indumento sericeo culmi vagi-
narum, glumarumque etc. insignis.
Brachyelytrum africanum HACK.
Totum glabrum. Culmi ascendentes, cire. 70 em. alti, undique foliati,
compressi, glaberrimi, simplices. Vaginæ subcompressæ, laxæ, læves.
Ligula ovato-oblonga 4-5 mm. Ig., obtusa, membranacea, denticulata.
Laminæ e basi angustata lineari-lanceolatæ, acuminatæ, 20-30 em. Ig.,
1,5 em. It., plan, flaccidæ, virides, utrinque scaberule, margine sca-
bræ, tenuinerves. Panicula dimidium culmum oceupans, ovata, laxis-
sima, patens, rhachi angulosa lævi, ramis semivertieillato-ternatis, pri-
mario ad '/s v. ‘/2 usque nudo dein ramuloso, ramulis inferioribus
iterum divisis plurispieulatis, omnibus filiformibus scabris superne sub-
flexuosis. Spiculæ subterminales pedicello ipsis plus duplo breviori
fultæ, lanceolatæ, teretiusculæ, 8 mm. longæ, virides, glabræ, rhachilla
supra florem producta in stipitem tenuem glabrum scabrum dimidium
florem æquantem apice glumulam obsoletam aristatam (arista stipitis
longitudine) ferentem. Glumæ steriles subæquales (inferior paulisper
brevior) spiculæ ?/s æquantes, lanccolatæ, acuminatæ, inferior 1-supe-
rior 3-nervis, nervo medio scaberulo, herbaceo-membranaceæ, margine
hyalinæ. Gluma florifera late lanceolata, callo obtuso glabro, apice
acuta abiens in aristam tenuem rectam scabram cire. 1,5 em. longam,
herbaceo-membranacea, margine hyalino, trinervis, dorso rotundata,
nervo medio costulam faciente scabro, ceterum lævis. Palea glumam
floriferam æquans, lanceolata, bidentula, biearinata, carinis superne
(87) SCHINZ. BEITRÆGE ZUR KENNTNIS DER AFRIKANISCHEN FLORA. 383
scaberulis. Lodiculæ oblongæ, ovarium æquantes, acutæ, infra apicem
denticulo auctæ, glabræ. Stamina 3, antheris fere 5 mm. longis. Ova-
rium oblongum, apice hirsutum; stigmata subsessilia, lineares, plumosa.
Transvaal : Houtbosh (Rehm. 5732).
Ab hujus generis specie typica americana (BD. aristato Beauv.) valde
diversum glumis sterilibus ?/s spiculæ æquantibus (in illo brevissimis),
panieula ampla composita, spiculæ rhachilla in stipitem aristatum
(arista e glumula minuta orta), producta, gluma florifera callo gla-
bro, ete. Nihilominus certe ad Brachyelytri genus pertinet, cujus cha-
racterem (efr. Benth. et Hook. Gen. III, p. 1144) quoad glumarum ste-
rilium proportionem paullo modificat, aream geographicam valde
extendit. A Muehlenbergiæ genere quocum glumarum ratione melius
quam cum Brachyelytro convenit, differt eadem ratione ac Brachyely-
trum, mimirum rhachilla supra florem producta.
Sporobolus Rehmanni HACK.
Perennis. Culmi erecti, 1 m. alti altioresve, teretes, glaberrimi, sim-
plices. Vaginæ arctæ, teretes, ore barbatæ ceterum glaberrimæ, inter-
nodiis breviores. Ligula brevissima, ciliaris, sed pilis e laminæ basi
ortis dense stipata. Laminæ e basi rotundata lanceolato-lineares, sensim
setaceo-acuminatæ, 10-50 em. 1g., planæ, 6-9 mm. It., patentes, rigidulæ,
subtus virides, supra glaucæ, inferiores utrinque (præsertim subtus)
setis basi tubereulatis plus minus conspersæ, superiores glabrescentes,
scabræ, costa media erassiuseula, nervis lateralibus tenuibus. Panicula
lanceolata, acuta, erecta, strieta, cire. 35 em. longa, patens, laxiuseula,
rhachi glaberrima, ramis solitariis erebris a basi ramulosis capillari-
filiformibus scabris, inferioribus ad 8 em. longis, ramulis secundariis
brevibus dense floriferis. Spiculæ in ramulorum nodulis sæpius binis,
breviter v. brevissime pedicellatæ, plumbeo-virides, lineari-oblongæ,
2 mm. longæ, glaberrimæ. Glumæ steriles inæquales, lanceolatæ,
acutæ, hyalino-membranaceæ; Ina quam dimidia spicula subbrevior,
enervis, superior spiculam subæquans, 1-nervis, lævis; gluma florifera
late lanceolata, acutiuscula, membranacea, 1-nervis, lævis. Palea glu-
mam floriferam æquans, ovali-oblonga, obtusissima, 2-nervis, lævis.
Antheræ 3, 1-2 mm. longæ.
Transvaal : Boshveld, Klippan (Rehm. 5373).
Affinis Sp. fimbriato Nees, qui vero differt vaginis altero margine
lanuginosis, laminis linearibus complicatis 2-3 mm. latis, glabris. palea
bidentata.
384 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER, (88)
Agrostis curvifolia HACK.
Perennis, dense cæspitosa, humilis. Culmi ascendentes, 6-9 em. alti ,
graciles, glaberrimi, apice breviter nudi, simplices. Vaginæ teretes ,
arctæ, summa inflata, glaberrimæ, nisi ore ciliolatæ, imæ culmi innova-
tionumque basin dense cingentes coriaceo-stramineæ, dejecta lamina diu
persistentes. Ligula minuta, ciliolata. Laminæ convoluto-setaceæ (diam.
0,6 mm.), obtusiusculæ, rigidissimæ, adultiores hemicyclico-recurvatæ,
cylindricæ, supra sulco angusto, glaberrimæ, glauco-virides, mox stra-
mineæ. Panicula ovata, 1,5-2 em. longa, patens, densa, rhachi ramisque
scabris, his binis, longiore inferne spatio nudo, superius ramuloso,
ramulis glomerato-spiculiferis, breviore a basi spieulifero. Spiculæ pedi-
cello quam ipsæ 3-4-plo breviore crasso scabro fultæ, elliptico-lanceo-
latæ, 2,5-3 mm. lg., stramineæ, leviter violaceo-suffusæ : glumæ steriles
coriaceo-chartaceæ, inæquales (Ima quam Ida paullo longiore), e basi
retusa late lanceolatæ, acutæ, carinatæ, 1-nerves, superne carinaque
scabræ; gluma florifera quam I®2 paullo brevior, membranacea, lan-
ceolata, acuminata, integra, subearinata, carina superne scaberula,
tenuiter 3-nervis. Palea gluma paullo-'/: brevior, lineari-oblonga, acute
bidentula, subbinervis. Antheræ vix 1 mm. longæ.
Terra Capensis, divisio Malmesbury : Zwartland pr. Hopefield,
(Bachmann 1017). ’
Species peculiaris, foliorum indole, glumarum sterilium consistentia,
glumæ fertilis structura apiceque ab omnibus facillime dignoscenda.
Tristachya Rehmanni HACK.
Perennis. Culmi erecti, graciles, cire. 60 em. alti, teretes, scaberrimt,
simplices, paucifoliati. Folia undique hirsuta vel summum hirtulum :
vaginæ teretes, arctæ, internodiis multo breviores, ore densæ barbatæ,
nodis tomentoso-puberulis; ligula ciliaris; laminæ lineares, acuminatæ,
8-12 cm. 1g., 3-4 mm. It., planæ, scaberrimæ, crassinerves. Panicula sim-
plex, paupera, ad 10 em. longa, nutans, rhachi scaberrima ad nodos
inferiores barbata, ramis inferioribus binis nutantibus scaberrimis, sin-
gulis spieularum ternionem ferentibus, quam terniones longioribus,
apice clavatis. Spiculæ propter pedicellos adnatos sessiles, sine aristis
2,5-3 em. long, lineari-oblongæ, extus glabræ, pallide virides (exceptis
glumis sterilibus livide purpurascentibus). Glumæ steriles glabræ, inæ-
(89) SCHINZ. BEITRÆGE ZUR KENNTNIS DER AFRIKANISCHEN FLORA. 385
quales : Ina spicula subduplo brevior, chartacea, lanceolata, hyalino-
acuminata, 3-nervis, ad nervos laterales implicata, lævis; [4 spieulam
æquans, linearis, membranacea, breviter acuminata, 3-nervis, nervo
medio scaberula; gluma III? spieulam æquans, longe subulato-acumi-
nata, membranacea, glabra, 5-nervis, paleam fovens ei similem bicari-
natam floremque Z triandrum; gluma IVa insidens stipiti glabro, sed
basi in callum conicum pungentem albo-barbatum in stipitem decur-
rentem constricta, lanceolata, membranacea, a basi ad aristæ insertio-
nem usque albo-pubescens, dein in lacinias 2 subulatas glabras longe
aristatas fissa (aristis rectis eapillaribus scabris 1,5-1,8 em. longis),
inter lacinias aristam exserens 7-8 cm. longam glabram scabram,
columna quam subula duplo fere breviore. Palea ad aristæ insertionem
usque pertinens, linearis, obtusa, bicarinata. Stamina nulla. Ovarium
lineari-oblongum, apice pilis longis dense coronatum; stigmata subses-
silia, plumosa, ad spieule medium emergentia.
Transvaal : Makapansberge, Streydpoort (Rehm. 5884).
Affinis Tr. leiostachyæ Nees (brasiliensi), que differt culmo lævi,
foliis glabris convolutis, spieulis 4-5 em. longis, glumæ IV® laeiniis non
aristatis. Tr. leucothrix Trin. differt spieulis albo-hirsutis, ete., Tr. so-
malensis Franch. spieulis parvis, glumis sterilibus obtusis, basi pubes-
centibus apice ciliatis.
Danthonia Bachmanni (Sect. HimanTocHæTE) HACK.
Perennis, cæspitosa. Culmi graciles, 20-30 em. alti, teretes glaber-
rimi, apice breviter nudi, simplices. Vaginæ teretes, arctæ, internodiis
breviores, ore longe patentim barbatæ, parce patuleque hirsutæ (pilis
basi tubereulatis), nodis glabræ. Ligula minuta, ciliaris. Laminæ linea-
res, tenui-acuminatæ, 8-12 em. longæ, cire. 2 mm. It., plan, erectæ,
flaccidulæ, glauco-virides, utrinque plus minus pilis basi tubereulatis
adspersæ, nervis tenuibus confertis parum prominulis. Panieula oblonga,
3-4 em. Ig., densa, coarctata, subspieiformis, rhachi ramulisque glabris
scabris, his binis, altero a basi, altero superius ramuloso, ramulis glo-
merato-spieuliferis. Spiculæ (subterminales) subsessiles, lanceolatæ, viri-
dulæ et basi leviter violaceo-suffusæ, 3-4 floræ, 5-6 mm. longæ, rha-
chilla glabra. Glumæ steriles membranaceæ, æquales, floriferas cunctas
superantes, late lanecolatæ, acuminatæ, 3-nerves, carina scabræ ceterum
glaberrimæ. Glumæ florentes obovatæ, membranaceæ, 2-5 mm. longæ,
ad medium usque bipartitæ, laciniis lato-lanceolatis mucronato-acumi-
380 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (90)
natis, a basi ad medium pilis albis appressis longiuseulis villosæ, tenui-
ter 9-nerves, nervis 3 mediis in arista confluentibus, 3 lateralibus laci-
nias ingredientibus sed media lacinia cum eorum mediano in apicem
abeunte confluentibus; arista gluma florente longiore (3,5-4 mm. lg),
e glumis sterilibus vix vel paullo exserta. Palea glumam æquans, obo-
vato-oblonga, dentibus 2 brevibus acuminatis, interjecto mediano
minuto, earinis ciliolata. Antheræ 1,5 mm. longæ.
Terra Capensis, divis. Malmesbury, Mooresburg prope Hopefield
(Bachmann 1018).
Affinis D. holeiformi Nees, quæ vero differt laminis convoluto-seta-
ceis incurvis vaginisque glabris, spieulis bifloris arista quam gluma flo-
rifera duplo breviore.
Leptochloa falcata HACK.
Perennis. Culmi erecti, 30-70 cm. alti, teretes, glaberrimi, simplices,
3-nodes. Vaginæ teretes, arctæ, læves, internodiis breviores, ore bar-
batæ (saltem in foliis innovationum). Ligula minute ciliaris. Laminæ
lineares, setaceo-acuminatæ, innovationum convoluto-filiformes, culmeæ
planæ, 10-20 em. Ig., usque ad 4 mm. It., erecto-patulæ, rigidæ, glaucæ,
glaberrimæ, erassinerves, nervo medio non distincto. Panicula linearis,
15-25 em. Ig., 1,5-2 em. It., strieta, densa, formata e racemis erebris spi-
rali ordine enatis sursum faleato-patentibus 1-2 em. longis unilatera-
libus densifloris griseo-fuseis v. livide purpurascentibus, rhachi filiformi
compressa glabra scabra. Spieule distichæ antrorsum conniventes,
imbricatæ, brevissime pedicellatæ, oblongo-lanceolatæ, 3 mm. lg.
2-3 floræ, rhachillæ internodiis apice ciliatis. Glumæ steriles inæquales
(inferiore quam superior subduplo breviore), lanceolatæ, acuminatæ,
carinatæ, 1-nerves, glabræ, scabræ, rigide membranaceæ, superior
flore contiguo '/ı breviore; glumæ fertiles rigidule membranaceæ, lan-
ceolatæ, sensim in acumen subuliforme scabrum subpatulum attenuatæ,
carinatæ, Carina scabræ, 3-nerves, glabræ. Palea gluma sua ‘/4 brevior,
oblonga, obtusa, binervis, glabra. Antheræ 1 mm. lg.
vepublica Oranjensis : Olifantsfontein, Bloemfontein; Transvaal :
Boshveld inter Elandsriver et Klippan (Rehm. 3514, 3753, 5118).
Nulli arctius affınis, racemis sursum falcatis, glumis floriferis rigi-
dulis subulato-acuminatis insignis.
(91) SCHINZ. BEITRÆGE ZUR KENNTNIS DER AFRIKANISCHEN FLORA. 987
Diplachne biflora HACK.
Perennis. Culmi erecti, 30-40 em. alti teretes, simplices, scabri,
inferne dense foliati, basi squamis brevibus tecti. Vaginæ teretiusculæ,
erectæ, scaberulæ v. scabræ, internodiis longiores. Ligula brevissima,
truncata, membranacea, glabra. Laminæ lineares, sensim acutatæ, infe-
riores ad 10 em. Ig., 3 mm. It., superiores decrescentes, omnes erectæ
(eulmo in statu exsiecato appressæ), rigidæ, siccitate subconvolutæ, basi
in pagina superiore longiuseule barbatæ ceterum supra pilis paucis
adspersæ, utrinque scaberulæ margine scabræ, glaucæ, nervis confertis
erassiuseulis parum prominulis, medio reliquis parum erassiore. Pani-
cula obovata v. obovato-oblonga obtusissima 5-7 em. lg., densa, patula,
livide purpurascens, rhachi ramisque glabris scabris, his (8-12) solita-
riis v. binis, simplieibus, a basi floriferis, inferioribus ad 3-4 em. longis,
superioribus decrescentibus. Spiculæ in paniculæ ramis subspicatæ,
distichæ, imbricatæ, subsessiles, oblongæ, bifloræ addito flore termi-
nali imperfecto neutro incluso, 5 mm. longæ, a latere compressæ, rha-
chilla glabra. Glumæ steriles subæquales, floribus non v. paullo bre-
viores, lanceolatæ, acutæ, carinatæ, carina totaque superficie (v. saltem
superne) scaberrimæ, 1-nerves. Floris inferioris gluma florifera lanceo-
lata, acute bidentata, dentibus glumam dimidiam æquantibus, inter den-
tes aristula dentibus longiore instructa, carinata, 3-nervis, scabra,
superne albo-pruinosa, in ‘/2 inferiore utrinque juxta carinam et ad
nervos laterales (margini approximatos) breviter albo-ciliata, callo
obtuso obliquo dense barbata; floris superioris gluma florifera præter
callum barbatum glabra; palea lineari-oblonga, glumam suam æquans,
obtusa, bicarinata, juxta carinas (in parte implicata) inferne ciliata.
Lodieule parvæ, cuneat&; antheræ 2 mm. lg. Styli longiuseuli. stig-
mata plumosa.
Transvaal : Makapansberge, Streydpoort (Rehm. 5386).
Nulli arctius affinis, spieulis constanter paucifloris, ete., insignis.
Diplachne pallida HACK.
Perennis. Culmi erecti, cire. 1 m. alti, 3-4-nodes, teretes, glaberrimi,
simplices, foliati. Folia glabra : vaginæ arctæ, læves, internodia supe-
rantes; ligula membranaceo-hyalina, cire. 3 mm. Ig., truncata, glabra.
Laminæ anguste lineares, siccitatæ subconvolutæ, acuminatæ, 10-15 cm.
358 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (92)
lg., explanatæ 2 mm. It. erectæ, rigidæ, pallide virides, scaberulæ,
subtus tenuinerves, supra crassinerves, costa media ibique crassissima.
Panicula 20-30 em. Ig., oblonga, contracta, laxiuscula, basi subinter-
rupta, erecta, pallida, ramis solitariis raro binis erecto-patulis filiformi-
bus scabris, inferioribus 5-7 em. longis, simplieibus, basi spiculiferis, spi-
eulis distichis, subimbrieatis (in ramis inferioribus usque ad 20). Spiculæ
brevissime pedicellatæ, lineares, 5-6 flores, 6-8 mm. Ig., pallide stra-
mine, rhachilla recta artieulis quam gluma florifera triplo brevioribus
glaberrimis; glumæ steriles membranaceæ, lanceolatæ, apice obtusiu-
sculo emarginatæ, glabræ, 1-nerves, obtuse carinatæ, inæquales : supe-
rior inferiore '/s longior, florem contiguum ad °/ı usque tegens ; glumæ
floriferæ oblongo-lanceolatæ, apice acutiuseule bidentatæ, inter dentes
mucronatæ (mucrone dentes vix excedente), membranaceæ, 3-nerves,
obsolete carinatæ, carina nervisque lateralibus (margini valde approxi-
matis) a basi fere ad medium usque breviter ciliatæ. Palea glumam flo-
riferam subæquans, oblonga, truncatula, bicarinata, inter carinas con-
cava, carinis breviter ciliata. Styli longiusculi; stigmata plumosa.
Caryopsis ovali-oblonga, obtusa, a dorso compressa, embryone dimi-
diam caryopsin æquante, macula hilari basilari rotunda fusca.
Transvaal : Boshveld, Klippan (Rehm. 5371).
Affinis D. fuscæ Beauv., qua differt eulmo decumbente ascendente
ramoso, spieulis cinereo-fuscis, gluma florifera truncato-bidentata, den-
tibus dentieulatis; D. alba Hochst. ex descriptione differt gluma flori-
fera « apice vix bifido mucronato-apiculata, infra apicem utrinque den-
ticulata, dentibus sub lente validissima piloso-fissis. »
Triraphis Rehmanni HACK.
Perennis, cæspitosa. Culmi 0,5-1 m. alti, teretes, simplices, glaberrimi.
Folia glabra : vaginæ arctæ, internodiis parum breviores; ligula eilia-
ris, brevis; laminæ anguste lineares, setaceo-acuminatæ, 15-30 em. 1g.,
2-4 mm. It., siccitatæ subconvolutæ, erectæ, rigidæ, læves, supra con-
fertim elevato-costatæ. Panicula 12-20 em. Ig., lineari-oblonga, con-
tracta, densa, griseo-purpurascens, ramis inferioribus binis-quinis
semiverticillatis valde inæqualibus, primariis 5-7 em. longis valde
appresso-ramulosis, omnibus erectis, fere a basi divisis, spieulis in
ramulis secundariis glomerato-aggregatis, unde panicula sublobata.
Spiculæ brevissime pedicellatæ v. (subterminales ramulorum) subses-
siles, oblongæ, 4-5 floræ, 6-7 mm. Ig., rhachillæ internodiis gluma
(93) SCHINZ. BEITREGE ZUR KENNTNIS DER AFRIKANISCHEN FLORA. 389
florifera triplo brevioribus superne pubescentibus. Glumæ steriles
subæquales, flores contiguos ad °/ı usque tegentes, 4 mm. Ig., lineari-lan-
ceolatæ, apice (saltem superior) bidentulæ et inter denticulos mucronatæ,
1-nerves, carinatæ, glabræ v. parce ciliatæ. Glumæ floriferæ lanceolato-
lineares, 3 mm. Ig., villis albis patulis ciliatæ, carinatæ, 3-nerves, ner-
vis in aristulas rigidulas exeurrentibus (quarum laterales 1 mm., media
1,5 mm. lg.), aristula media basi dentieulis 2 minutis aucta, patula,
scabra; palea glamam suam subæquans, linearis, binervis, minute
bidentula, glaberrima.
Republica Oranjensis : Bleemfontein (Rehm. 3733), Draaifontein
(Rehm. 3622).
Affinis videtur Diplachni andropogonoidi Nees, nimis breviter
descriptæ, quam ad Triraphis genus pertinere suspicor. Hæc ex
deseriptione differt culmo ramoso, vaginis ore barbatis, spieulis lon-
giuseule pedicellatis, gluma florifera rhachillaque patenti-hirsutis.
Eragrostis micrantha HACK.
Perennis, cæspitosa, tota glaberrima. Culmi erecti v. ascendentes,
30-40 em. alti, graciles, compressi, simplices. Vaginæ compressæ,
arctæ, internodiis breviores, ad os pilis paueis barbatæ. Ligula minute
eiliaris. Laminæ angustissime lineares, fere setaceæ, capillari-attenuatæ,
8-12 em. Ig., explanatæ basi vix 1 mm. latæ, siceitate sæpius compli-
catæ, strictæ v. apice curvulæ, erectæ, flaccidulæ, tenuinerves. Panicula
ovali-oblongæ, cire. 12-15 em. Ig., patens, lueida, rhachi glabra, ramis
inferioribus 3-5is, primariis mox supra basin repetite ramulosis,
ramulis capillaribus patulis in axillis glabris, scaberulis. Spiculæ omnes
longepedicellatæ (pedicello in spieulis subterminalibus ipsas superan-
te), 3-4 floræ, 2,5-3 mm. Ig., lineari-oblongæ, plumbeo-virides v. sub-
fuscæ, rhachilla artieulatim sejungente. Glumæ steriles subæquales
(inferior parum brevior), hyalino-membranaceæ, lanceolatæ, acutæ,
inferior acuminata, tenui-l-nerves, inferior dimidium florem contiguum
superans, superior eo brevior. Glumæ floriferæ laxe imbricatæ, oblongæ,
obtusiusculæ, tenui-membranaceæ, læves, subearinat&, nervo laterali
utroque tenuissimo vix ‘/2 glumæ pereurrente. Palea glumam floriferam
æquans, lineari-oblonga, obtusa, carinis lævibus. Antheræ 0,8 mm. Ig.
Republiea Oranjensis : Draaifontein (Rehm. 3645, 3675).
Affinis Æ. bifloræ Hack., sed perennis, spieulis lineari-oblongis, con-
stanter 3-4-floris, glumis sterilibus quam florentes contiguæ multo bre-
vioribus, ete., diversa.
390 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (9%)
Eragrostis biflora HACK.
Annua, gracillima. Culmi erecti v. ascendentes, 20-60 em. alti, fili-
formes, compressi, simplices v. inferne ramosi. Vaginæ arctæ, com-
pressæ, internodiis breviores, glaberrimæ. Ligula brevissime ciliaris.
Laminæ anguste lineares, setaceo-acuminatæ, 6-29 em. Ig,, 1 mm. It.,
flaccidissimæ, virentes, glabræ v. pilis longis laxe conspersæ, scabræ
v. scaberrim&, tenuinerves. Panicula lanceolato-v. ovali-oblonga, lucida,
patentissima, fere nebulosa, 15-25 em. lg. (sæpius majorem culmi par-
tem oceupans), rhachi levi, ramis ternis, binis v. raro solitariis demum
patentissimis, capillaribus, scabris, in axilla nudis, mox supra basin ramu-
losis, ramulis alternis (raro binis) inferioribus iterum divisis 3-plurispi-
culatis. Spiculæ longissime pedicellatæ (subterminales pedicello 2-3-plo
breviores), minutæ (vix 2 mm. longe). bifloræ, ellipticæ, purparascentes
v. viridulæ, rhachilla inter flores cire. dimidium florem æquante, demum
articulatim sejungente. Glumæ steriles subæquales, lineari-lanceolatæ,
1-nerves, carina scabræ, inferior flore contiguo parum breviore. Glumæ
floriferæ ovatæ, tenui-membranaceæ, acutiusculæ v. obtusiusculæ,
obtuse carinatæ, glaberrimæ, nervis lateralibus parum conspicuis. Palea
glumam æquans, oblonga, truncata, carinis lævibus. Antheræ vix 0,5 mm.
lg. Caryopsis subglobosa, brunnea, 0,8 mm. diam., punctulato-scabra,
embryone dimidiam caryopsin æquante, hilo ovato-oblongo flavo supra
basin incipiente et ad */1 longitudinis usque pertinente.
Republica Oranjensis : Bloemfontein (Rehm. 3759); Transvaal :
Boshveld, Klippan (Rehm. 5364, forma elatior).
Affinis E. airoidi Nees (brasiliensi) quæ differt rhizomate perenni,
foliis rigidis, præsertim vero caryopseos hilo basilari brevissimo ro-
tundo.
Eragrostis barbinodis HACK.
Perennis. Culmi ascendentes 30-70 em. 1g., teretes, superne scaberuli,
simplices. Vaginæ internodiis breviores, teretes, nodis oreque barbatæ,
ceterum glaberrimæ v. pilis patentibus adspersæ. Ligula ciliaris, brevis.
Laminæ late lineares v. sublanceolato-lineares, acutæ v. acutissimæ,
4-10 em. Ig., 4-5 mm. It., patentes, rigidæ, glaucæ, subtus pilis basi
tubereulatis laxius densiusve consitæ, ceterum scaberulæ, margine sca-
bræ, tenuinerves. Panicula ovata, cire. 12-14 em. Ig., patens, laxiuscula,
PT an NE nn nn
(95) SCHINZ. BEITRÆGE ZUR KENNTNIS DER AFRIKANISCHEN FLORA. 391
rhachi scaberula, ramis inferioribus 3-5nis, primariis in "/ı inferiore
nudis, scabris, axillis imberbibus, ramulis patentibus plurispieulatis.
Spiculæ breviter pedicellatæ (subterminales pedicello 2-3-plo longiores),
lineares, subcompressæ, 6-8 floræ, cire. 7 mm. lg., plumbeo-virides,
rhachilla persistente. Glumæ steriles inæquales, inferior quam superior
fere duplo brevior, membranaceæ, ovato-lanceolat®, acutæ, 1-nerves,
floriferæ contiguæ medium superantes. Glumæ florifere laxiuscule
imbricatæ, ovali-oblongæ, obtusæ v. obtusissimæ, membranaceæ, obtuse
carinatæ, Carina nervoque laterali prominulo scabræ, inter nervos
minute scaberulæ; palea glumam æquans, oblonga, obtusa, hyalina,
carinis minute scaberula. Antheræ 1 mm. Ig.
Transvaal : Boshveld, Klippan (Rehm. 5362, 5364).
Foliis latiuseulis planis vaginarumque nodis valde barbatis inter
species austro-africanas insignis, quoad inflorescentiam spiculasque
E. curvulæ Nees affinis est.
Eragrostis patentissima HACK.
Perennis. Culmi cæspitosi, ascendentes, compressi, glaberrimi, sim-
plices, anthesi fere ad apicem usque foliati, cire. 40 em. longi. Vaginæ
subteretes, laxæ, internodia superantes, nodis glabræ, ore barbatæ.
Ligula brevissime ciliaris. Laminæ sublanceolato-lineares, e basi latius-
cula sensim valde acutatæ, 5-8 em. Ig., 2-5 mm. (ad basin) latæ,
planæ, suberectæ, virides, glabræ v. supra pilis longis laxe adspersæ,
læves v. versus apicem margine scabræ, nervis confertissimis
erassiuseulis. Panieula ambitu fere orbieularis, usque ad 20 em. Ig.,
patentissima, laxissima, rhachi glaberrima, ramis solitariis, inferioribus
fere °/ı paniculæ æquantibus, mox supra basin distiche ramulosis
ramulis angulo recto patentibus, sepe iterum divisis, omnibus scabe-
rulis, filiformibus v. extremis subeapillaribus, in axillis glabris v. pilo
uno alterove obsitis. Spiculæ longissime pedicellatæ (subterminales
pedicello 2-plo plusve breviores). oblongæ, compressæ, 6-9 floræ,
6-8 mm. lg., livide purpurascentes, rhachilla persistente. Glumæ steriles
subæquales, floris eontigui ?/s-*/ı æquantes, lanceolatæ, acuminatæ,
1-nerves, Carina seabr&. Glum& floriferæ membranaceæ, ovato-lanceo-
late, acuminalæ, 3-nerves, nervo carinali scabro, lateralibus promi-
nentibus, fere 3 mm. lg. Palea gluma '/; brevior, oblonga, acuta, con-
cava, carinis aculeolato-ciliolata.
Transvaal : Houtbosh (Rehm. 5684).
392 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (96)
Affinis X. Hornemannianæ Nees, quæ vero differt panicula contracta,
spicularum pedicellis brevioribus, culmo ramosissimo, foliis convoluto-
setaceis. Ab Æ. tremula Hochst., cui paniculæ forma similis, differt
glumis floriferis acuminatis, ete.
Eragrostis denudata HACK.
Perennis, cæspitosa, tota glabra. Culmi erecti, simplices, cire. 80 em.
alti, teretes, superne longe denudati ibique scaberuli. Vaginæ arctæ,
læves, internodiis duplo plusve breviores. Ligula brevissime ciliaris.
Lamin® anguste lineares, setaceo-acuminatæ, siccitate convoluto-fili-
formes v. culmeæ planæ ad 2 mm. It., erectæ, rigidulæ, margine sca-
berulæ, ceterum læves, nervis supra crassiusculis confertis, mediano
indistineto. Panicula lineari-oblonga patens, cire. 10 em. Ig., 3 em. It.
densiuseula, rhachi ramisque glabris, his solitariis patentibus a basi
spieuliferis, inferioribus . basi ramulis 2-3-spieulatis auctis, superius
distiche spieuliferis, spieulis in singulo ramo vix ultra denis, sæpius
6-7nis, a ramo angulo recto patentibus. Spiculæ majusculæ (12-17 mm.
lg.), lineares, 12-20 floræ, laterales pedicellulo 0,8 mm. longo pulvini-
formi subpuberulo supra fusco tultæ, livide virescentes, rhachilla per-
sistente. Glumæ steriles subæquales, fertilibus contiguis subduplo bre-
viores, ovatæ, acutæ, Carina scabr&, 1-nerves. Glumæ floriferæ
imbricatæ, ovatæ, acutæ, obsolete mucronatæ, rigidule membranaceæ,
lævissimæ, nervis lateralibus inconspicuis. Palea glumam æquans,
oblonga, obtuse bidentata, carinis scaberula. Antheræ 2 mm. longæ.
Transvaal : Boshveld, Klippan (Rehm. 5360).
Affinis Æ. chalcanthæ Trin., quæ differt paniculæ ramis supra basin
breviter nudis, spiculis erecto-patulis oblongis v. ovali-oblongis 6-8 mm.
longis æneo-viridibus, gluma florifera obtusa, culmo humiliore, foliis
sæpius (saltem ad os vaginæ) pilosis.
Eragrostis pallens HACK.
Perennis. Culmi erecti, 80-90 em. alti, teretes, glaberrimi, simpli-
ces. Folia glauca, lævia : vaginæ terctes, arctæ v. laxiusculæ, ore bar-
batulæ, internodiis breviores; ligula minute eiliaris; laminæ linea-
res, sensim setacco-acuminatæ, 15-20 em. long&, basi 3-4 mm. latæ
superne siccitate convolutæ, rigidæ, erecto-patulæ, nervis supra erassis
jalde confertis, medio indistincto. Panicula oblonga, densa, 12-15 em.
DAT 4
(97) SCHINZ. BEITRÆGE ZUR KENNTNIS DER AFRIKANISCHEN FLORA. 9393
longa, erecta, patula, rhachi lævi, ramis solitariis sed inferioribus sæpe
per paria v. triades ita approximatis ut vertieilli spurii a se invicem
subremeti formentur, in axillis nudis, inferioribus 4-5 em. longis a basi
breviter ramulosis (ramulis 2-3-spieulatis) superne spieulas solitarias
imbrieatas ferentibus, scabris. Spiculæ omnes subsessiles, in paniculæ
ramis imbricate, lineares, 10-14 floræ, 8-10 mm. long, pallide luteolo-
virescentes, densifloræ (floribus imbricatis). Glumæ steriles sabæquales,
florentibus contiguis duplo breviores, ovatæ, carina scabr&. Glumæ flo-
riferæ chartaceo-membranaceæ, late ovatæ, obtusæ, lævissimæ, nervis
viridibus, demum deciduæ. Palea glumam æquans, obovato-oblonga,
obtusa, carinis scabra, curvula, persistens. Antheræ 1 mm. long.
Transvaal : Boshveld inter Elandsriver et Klippan (Rehm.).
Affinis Æ. albescenti Steud., quæ differt panicula ampla (pedali et
ultra) ramosa, radis elongatis compositis basi parum nudis in axillis
brevipilosis.
Lasiochloa alopecuroides HACK.
Perennis, cæspitosa. Culmi erecti, vix 20 cm. alti, compressi, glaber-
rimi, simplices. Folia patenti-villosula : vaginæ arctæ, teretiusceul®;
ligula subnulla; laminæ anguste lineares, setaceo-acuminatæ, sieeitate
subconvolutæ, 10-16 em. Ig., basi 2 mm. It., superiores eulmum
æquantes v. superantes, erectæ, rigidulæ, supra erassinerves. Panicula
spieiformis, eylindriea, 3-5 em. longa, undique 6-7 mm. lata, densissima,
obtusa, obscure violacea, ramulis appressis. Spiculæ brevissime pedicel-
late, lanceolatæ, 4-5 floræ, 4 mm. longæ, compressæ. Glumæ steriles
flores contiguos subæquantes, cum floriferis lineari-lanceolatæ, subulato-
acuminatæ, mucronatæ, totæ pilis albis mollibus basi non bulbosis por-
rectis villosæ.
Natal : Karkloof (Rehm.).
Species distinetissima, habitu Alopecuri pratensis macrioris, remote
affinis Z. utriculosæ Nees, quæ differt glumis sterilibus a basi ad
medium setis eylindrieis erassis patentibus obtusiuseulis tectis, fertilibus
pilis elavatis subfaseieulatis barbulatis, ete.
BULL. HERB. BOISS., août 1895. 28
394 BULLETIN DE L'HERBIER LOISSIER. (98)
AMARYLLIDAGEN.
Cyanella racemosa SCHINZ
Folia radicalia linearia, caniculata, acuta; racemus terminalis; tepala
inæqualia, late lanceolata, mucronata, basi truncata; stamina omnia
filamentis brevissima : 5 arcuata, antheris 3 mm. longis, unieum, decli-
natum anthera 5 mm. longa.
Südafrika : prope Capetown, 12. VI. 1892, Schlechter 839.
Die Blätter der vorliegenden Zwiebelpflanze (die Zwiebeln fehlen)
sind lineal, im Qnerschnitt rundlich und auf der Innenseite canellirt,
spitz zulaufend und + 12 em. lang. Der Blütenschaft, an dem die Blü-
ten traubenförmig angeordnet sind, erreicht eine Länge von + 18 em.;
die von lanzettlichen, + 7 mm. langen, spitzen Tragblättern gestützten
Blütenstiele sind + 3 cm. lang und abstehend. Von den 6 Blumen-
blättern, die nach den getrockneten Exemplaren zu schliessen von
rötlicher oder mindestens weissrôtlicher Färbung sein dürften, sind die
äussersten etwas breiter als die inneren. Sie werden von bald drei, bald
vier Längsnerven durchzogen; sie sind von häutiger Consistenz, breit
lanzettlich, am Grunde abgestutzt, stumpf und von einer deutlichen,
kurzen, abgesetzten Spitze überragt, + 10 mm. lang und + 4 mm.
breit. Das Andröceum besteht aus 6 Staubblättern, von denen eines ein
breit lanzettliches Filament und einen + 5 mm. langen Staubbeutel
besitzt, während die Filamente der übrigen 5 Staubblätter schmal-
lanzettlich, die Staubbeutel nur 3 mm. lang sind. Der Griffel erreicht
eine Länge von 5 bis 6 mm., die Narbe ist abgestutzt. Reife Früchte
fehlen. Von den vier bis anhin bekannt gewordenen Cyanella-Arten
(vergl. Durand und Schinz Conspectus flor. afrie., V, p. 238) besitzt
C. alba L. (cf. Baker in Journ. Linn. soc. XVII, p. 497) einen 1-blütigen
Schaft; bei C. orchidiformis Jacq., C. capensis L. und C. lutea L. sind
die Blüten wie bei unserer Art in Trauben angeordnet, alle drei unter-
scheiden sich aber von C. racemosa und nach Baker auch von C alba
durch flache Blätter.
Hypoxis serrata L. var. Macowanii SCHLECHTER ined.
In agrestis prope Houtsbay (Capetown) 12. VI. 1892, Schlechter 978.
Weicht von der Art durch bedeutend kleineren Wuchs und kleinere
di
>
(99) SCHINZ. BEITRÆGE ZUR KENNTNIS DER AFRIKANISCHEN FLORA. 305
Blüten aus. Die Perigonzipfel erreichen höchstens die Länge von
10 mm.; sie sind im Uebrigen aber gleichfalls aussen grünlich und auf
der Innenseite gelb. Die Bezahnung der äusserst schmalen Blätter ist
eine sehr spärliche, fehlt aber doch nieht vollständig und die Môglich-
keit, dass hier doch nur eine Standortsvarietät vorliest kann nicht
ganz von der Hand gewiesen werden.
IRIDACEE.
Romulea Schlechteriana SCHINZ
Folia anguste linearia vel subuliformia, acuta, margine incrassata,
glabra; flores pedicellati, flavi, infundibuliformes; lobi late lanceolati
et acuti; stamina disereta, corolla brevoria.
Südafrika : Rondebosh bei Capetown, 12. VI. 1892, Schlechter 852.
Diese von Schlechter gesammelten Exemplare stimmen mit keiner
der von Baker in dessen Monogaphie der Irideen beschriebenen
Romulea-Arten überein und ich glaube kaum fehl zu gehen, wenn ich
dieselben als noch unbeschrieben ansehe. Die Blätter sind schmal linear
bis fast pfriemlich, bis 17 em. lang und eirca 1 ‘/2 mm. breit, spitz, mit
starkem, unterseits hervortretendem Mittelnerven versehen, am Rande
verdickt, kahl. Die eirca 3 em. lang gestielten Blüten sind von gold-
gelber Farbe und von trichterförmiger Gestalt; sie erreichen eine
Länge von + 25 mm., wovon circa 5 mm. auf die Kronröhre fallen. Die
Saumlappen sind mehr oder weniger breit-lanzettlich und spitz. Die
nicht mit einander verwachsenen Staubfäden sind verhältnissmässig
breit und + 7 mm., die Staubbeutel + 5 mm. lang. Der in drei kurze
Griffeläste gespaltene Griffel überragt die Staubblätter nicht, sondern
hat vielmehr ungefähr dieselbe Länge.
Die beiden Blätter der Spatha sind länglich und dabei stumpf: da
aber die Rände einwärts geschlagen sind, so erscheinen sie, von
Aussen betrachtet von schlank lanzettlichem Umriss; ihre Länge
beträgt + 15 mm.
CAPPARIDACEE.
Polanisia Kelleriana SCHINZ.
Annua, glanduloso-hirta; folia inferiora 5-foliolata, superiora 3-folio-
lata, petiolata; foliola obovata, mucronata, basi acuta; calyeis segrienta,
396 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (100)
lanceolata, acutissima; petala longe unguiculata, late elliptica, rosea,
basi flava; stamina 4, staminodia 6.
Somaliland : Laku, 1891 Prof. Keller 39.
Jedenfalls eine einjährige, krautige Pflanze, die in allen ihren oberir-
dischen vegetativen Partien dicht mit kurzen, abstehenden Drüsenhaa-
ren und langen drüsenlosen Trichomen bekleidet sind. Die, nur in den
oberen Partien der Pflanze drei-, sonst fünfzähligen Blätter sind bis
7 em. lang gestielt, von verkehrteirunder Gestalt, nach dem Grunde zu
spitz zulaufend, abgerundet und von einer kleinen, sehr oft auch fehlen-
den Weichstachelspitze überragt. Die Behaarung der Spreite ist eine
verhältnissmässig spärliche, mindestens soweit die langen, drüsenent-
behrenden Haare in Betracht kommen. Die von redueirten Laub-
blättern gestützten Blüten sind durchschnittlich 1 ‘/2 em. lang gestielt;
der Kelch besteht aus 5 lanzettlichen, am Grunde verwachsenen, dicht
mit Drüsenhaaren bekleideten, zugespitzten Zipfeln von 6 mm. Länge
und 2 mm. Breite. Die 5 Blumenblätter sind 13 mm. lang benagelt; die
Spreite ist von breitelliptischem Umriss und 11 mm. lang, und 7 mm.
breit, am-Grunde gelblich, im Uebrigen von rosenroter Färbung. Von
den 10 Staubblattanlagen entwickeln sich nur 4 zu pollenführenden
Staubblättern, 6 dagegen zu + 8 mm. langen Staminodien, die an
Stelle des Staubbeutels einen massigen, kurzbespitzten, circa °/« mm.
langen Körper tragen. Die Filamente der fertilen Staubblätter sind +
20 mm. lang, die Staubbeutel + 5 mm. Die durchschnittlich 1 ‘/2 em.
langgestielten Früchte sind dicht drüsig behaart; sie erreichen eine
Länge von 11 em. und sind von dem bleibenden Griffel gekrönt.
Diese neue Art ist der Seetion Dianthera Klotzsch (vergl. die Bear
beitung der Capparidaceen in den Natürl. Pflanzenfamlilien von Engler
und Prantl von Pax), zu unterordnen.
Capparis hereroensis SCHINZ
Frutieulosa; folia petiolata, elliptica vel oblongo-obovata, basi rotun-
data vel cuneata, apice obtusa et mucronata, farinosa; stipulæ spinosæ,
breves, apice leviter curvatæ vel rectæ; flores axillares, solitarii; fructus
longe peduneulatus.
Südwestafrica : Zwischen Wortel und Walfischbai, Oktober 1886
Schinz 1006.
Ein wenig hoher Strauch mit niederliegenden, gelblich berindeten,
biegsamen Zweigen. Die durchschnittlich 8 mm. lang gestielten Blätter
LM CEE
ti
1 %
(101) SCHINZ. BEITRÆGE ZUR KENNTNIS DER AFRIKANISCHEN FLORA. 397
sind von lederiger Consistenz, im jugendlichen Zustande mehlig be-
stäubt später völlig kahl, elliptisch bis länglich verkehrteiförmig, am
Grunde abgerundet oder keilförmig verschmälert, am entgegenge-
setzten Ende der Spreite abgerundet und von einer rigiden, abge-
setzten, kleinen Hornspitze überragt. Die Spreite ist 2 bis 3 em. lang
und 5 bis 15 mm. breit. Die Nebenblätter sind in kurze, verhältniss-
mässig sehr schlanke und meistens gerade vorgestreckte Stacheln
umgewandelt. Die bis 4 em. lang gestielten Blüten entspringen einzeln
den Blattachseln. Die Blüten sind leider an den mir vorliegenden
Exemplaren sehr schlecht erhalten, immerhin lässt sich mit Sicherheit
feststellen, dass die Kelehblätter nicht ungleich sind. Staubblätter
kommen in grosser Zahl vor, der Fruchtknoten sitzt auf einem 21 mm.
langen Gynophor. Reife Früchte fehlen.
Es ist mir unmöglich diese Pflanze mit irgend einer der bereits
beschriebenen Capparis-Arten zu identifieiren; würde C. spinosa bis
nach dem Süden des afrikanischen Continentes ausstrahlen, so liesse
sich nicht ohne Berechtigung die Frage aufwerfen, ob hier vielleicht
eine Spielart der genannten Art vorliege. Jedenfalls ist unsere Pflanze
unschwer an den schlanken, fast stets gerade vorgestreckten Neben-
blattstacheln und den in Einzahl den Blattachseln entspringenden
Blüten zu erkennen.
RESEDACEE.
Reseda oligomeroides SCHINZ
Suffruticosa: folia pinnatifida, segmenta linearia, supra subcanicu-
lata; flores petiolati ; calyeis segmenta 6, apice latiuscula, obtusa; petala
margine pubescentia, inæqualia : 2 biappendiculata, 4 inappendiculata;
appendiculum lineare; ovarium 3-dentatum.
Somaliland : Tujusteppe, 1891, Prof. Keller, 52.
Ein mehrjähriger Halbstrauch von — den vorliegenden Bruch-
stücken nach zu urteilen — ansehnlicher Höhe, mit rauhen, längs-
gerieften Zweigen und feinen, fiederschnittigen Blättern, deren lineare
Abschnitte auf der Oberseite etwas canellirt sind und eine durchschnitt-
liche Länge von 2 em. erreichen. Die eine bis 20 em. lange, diehtblütige
Traube bildenden Blüten sind + 3 mm. lang gestielt und werden von
4 mm. langen, lanzettlichen, an der Spitze der Inflorescenz einen
charakteristischen Schopf bildenden, frühzeitig abfallenden Trag-
398 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (102)
blättern gestützt. Die 6 Kelchblätter sind + ‘/2 mm. breit und + 2 mm.
lang, oberwärts gewöhnlich etwas verbreitert und abgerundet; von den
6 Petalen sind zwei von breit-verkehrteiförmiger Gestalt und auf dem
Rücken mit zwei fadenförmigen Anhängseln von 1 ‘/2 mm. Länge ver-
sehen. Der Spreitenteil dieser und auch der übrigen 4, mit nur einem,
aber ebenfalls fadenförmigen Anhängsel versehenen Blümenblätter ist
eirca 2 mm. lang. und circa 1 ‘/2 mm. breit. Sämtliche Petalen sind
gleich dem Diseus mit flaumartigen Wimperhaaren besetzt, beim Discus
erstreckt sich die Behaarung so ziemlich auf die ganze Oberseite. Die
Filamente der Staubblätter sind + 3 mm., die Staubbeutel + 1 mm.
lang. Die jungen Fruchtknoten sind deutlich dreizähnig, später ver-
wischt sich diese Dreizähnigkeit etwas; die reife Frucht hat die Gestalt
eines in die Länge gezogenen Kreisels; sie ist + 8 mm. lang und bis
3 mm. breit.
Die feine Zerteilung der Blätter verleiht der Pflanze die Tracht
einer Oligomeris, welche Eigentümlichkeit ich bei der Benennung zum
Ausdruck zu bringen gesucht habe und auf die mich mein hochverehrter
Freund Prof. Schweinfurth, dem ich die Pflanze vorgelegt hatte, auf-
merksam gemacht hat.
Wenn ein Gewicht gelegt werden kann auf die Zahl der Kapselzähne,
so müssen die Verwandten von R. oligomeroides unter den Arten der
Sectionen Resedastrum und Luteola gesucht werden. Die Petalen dieser
sind aber ausnahmslos entweder 3-bis vielteilig oder 3-lappig.
Randonia somalensis SCHINZ
Suffruticosa; folia pilosa, petiolata, spathulata; calyx inferus, 6-sepa-
lus; diseus in laminam duplicem productus, lamina exteriore subear-
nosa, basi pilosa, interiore glabra, lobata ; petala perigyna, basi dilatata,
apice in membranam filiformem producta ; ovarium breviter stipitatum,
3-dentatum.
Somaliland : Abdallah, Prof. Keller, 1891.
Eine strauchartige Pflanze mit alternirend angeordneten, sitzenden,
spatelförmigen, kurz-abstehend behaarten Blättern von + 11 mm.
Länge und + 2 mm. Breite. Die zu + 5 cm. langen Trauben ver-
einigten Blüten entspringen den Achseln dicht behaarter, lanzettlicher
Tragblätter und sind 2 '/s mm. gestielt. Die 6 Kelchblätter sitzen auf
einer becherförmigen, aussen behaarten eirca 2 '/smm. langen Achsen-
wucherung und sind von länglichem oder fast lanzettlichem Umriss,
2 bis 2 '/» mm. lang und + 1 mm. breit. Die Achsenwucherung erstreckt
#
(103) SCHINZ. BEITRÆGE ZUR KENNTNIS DER AFRIKANISCHEN FLORA. 399
sich noch etwas über die Insertion der Sepalen hinaus, ist aber dann
von fleischiger Beschaffenheit und kahl. Die Petalen, deren Zahl an
Hand des spärlichen Materials nieht sicher festzustellen war, bestehen
aus einem verschwindend kurzen Spreitenteil und einem 2 bis 3 mm.
langen, flagellenähnlichen Anhängsel. Die zahlreichen Staubblätter,
deren Filamente + 2 mm. lang sind, befinden sich innerhalb eines
zweiten, fleischigen, unbehaarten, gelappten Diseusbechers, der gleich
dem äusseren auf der Hinterseite eine geförderte Ausbildung zeigt. Der
Fruchtknoten ist kurz gestielt und dreizähnig, dürfte daher wohl auch
aus drei Carpellen bestehen. Reife Früchte fehlen, sie sind aber un-
zweifelhaft kapselartig.
Ich habe diese Pflanze der monotypischen Gattung Randoma unter-
geordnet, von der Ansicht ausgehend, dass das Vorhandensein eines
doppelten Diseus vorzugsweise diese Gattung charakterisire. Von einer
Identifieirung mit Randonia africana Coss. kann keine Rede sein, denn
diese unterscheidet sich von der oben diagnostieirten Pflanze durch acht
und nicht blos sechs Kelchblättern, durch mit breiten Spreiten versehene
Petalen und einen an der Basis breiten, sitzenden Fruchtknoten.
GERANTACEA.
Monsonia ignea SCHINZ
Annua; folia hirsuta, basi cordata, apice obtusa vel emarginata et
mucronata, margine irregulariter leviter serrata vel serrato-crenata;
peduneulus 2-6-Horus; ealyeis segmenta hirsuta, lanceolata, acuminata;
petala late obovata, obtusa, glabra, ignea; ovarium pilosum.
Somaliland : Laku, 1891, Prof. Keller, 49.
Eine einjährige, krautartige, aufrechte und vom Grunde an ver-
zweigte Pflanze mit + 7 cm. lang gestielten, eiförmigen bis eiförmig-
lanzettlichen Blättern. Die unterseits vorzugsweise auf den Blattnerven
gleich dem Blattstiel flaumig behaarte Spreite — die vereinzelten
langen Haare, die sich auf der jugendlichen Blattfläche finden, fallen
frühzeitig ab — ist am Grunde herzförmig ausgerandet, am entgegen-
gesetzten Ende stumpf, spitzlich oder schwach ausgerandet und über-
ragt von einer kurzen Weichstachelspitze, der Rand ist sehr unregel-
mässig seicht gesägt oder gesägt-gekerbt. Die Länge der Blattfläche
beträgt + 3 cm., die Breite + 2 em. Der Peduneulus ist + 9 em. lang,
flaumig behaart, mit mehreren, lanzettlichen, spitzen, behaarten
400 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (104)
Bracteen versehen und 2- bis 6-blütig. Die Blütenstiele erreichen eine
Länge von + 5 em.; zuerst aufrecht, sind sie zur Zeit der Reife in
rechtem Winkel abgebogen. Die dicht weissflaumig behaarten und mit
vereinzelten überaus langen Trichomen besetzten Kelchzipfel sind von
lanzettlichem Umriss, kurz bespitzt, am Rande dünnhäutig, + 7 mm.
lang und + 2 mm. breit. Die doppelt so langen, feuerroten Blumen-
blätter sind breit verkehrt-eiförmig, kahl, abgerundet. Das Andröceum
besteht aus 15 kahlen, zu je dreien unterwärts verwachsenen Staub-
blättern; besondere Unterscheidungsmerkmale bietet es keine. Frucht-
knoten und Griffel sind im jugendlichen Zustande dicht flaumig behaart;
bei ausgereiften Früchten zeigt der Griffel eine Länge von + 7 em.
Von den bisanhin beschriebenen Monsonia-Arten unterscheiden sich
die nordafrikanischen Vertreter durch wenig (1 bis 2 bis 3-) blütige
Peduneuli, die 2 bis 3-blütige M. biflora des besondern noch durch
schmale Blätter. Mehrblütige Blütenstände besitzt die südafrikanische
M. wmbellata Harv.. die aber von M. ignea wiederum durch im Ver-
hältniss zu den Kelchzipfeln kürzere Blumenblätter, die überdies
schmal-keilförmig sind, abweicht. Habituell erinnert unsere Pflanze in
mancher Beziehung an M. senegalensis Guill. et Perr., sie gibt sich
indessen als verschieden von dieser sofort und abgesehen von dem
Blütenstand, durch die feuerrote Blütenfarbe zu erkennen.
INGOPHYLLACEE.
Kelleronia splendens SCHINZ nov. gen. et nov. spec.
Taf. IX.
Fruticosa; folia petiolata, paripinnata, 6-S-juga; foliola dimidiato-
ovata, obtusa, mucronata, juvenilia sericea, demum glabra; stipulæ
anguste lanceolatæ; flores terminales, peduneulati; calyeis segmenta
lanceolata, acuminata, basi saccata; petala flava, obovata, basim versus
cuneata, extus pilosa; discus lobatus; grana pollinis hexagone reticu-
lata ; fructus 5-partitus, longe pilosus.
Somaliland, Plateau hinter Abdallah, Prof. C. Keller.
Ein ansehnlicher Strauch mit bleistiftrunden, gerillten, pubeseirenden,
später kahlen Zweigen. Die durchschnittlich 2 bis 4 em. weit auseinder
stehenden, alternirenden Blätter sind paarig gefiedert, 6 bis 10 zählig,
1 bis 2 em. lang gestielt. Die an der kurz behaarten, in ein kleines Spitz-
chen endigenden Rhachis sitzenden Blättchen, sind etwa 1 mm. lang
(105) SCHINZ. BEITRÆGE ZUR KENNTNIS DER AFRIKANISCHEN FLORA. A401
gestielt, im jugendliehen Zustande anliegend seidenartig behaart, später
kahl, ungleichhälftig-oval, abgerundet und von einer kleinen Weich-
stachelspitze überragt, von mehreren, deutlichen, bogenförmig verlau-
fenden Längsnerven durchzogen, bis 4 em. lang und bis 2 em. breit.
Am Grunde des Blattstiels sitzen lanzettlich-pfriemliche, filzig behaarte
Nebenblätter. Blüten terminal, circa 14 mm. lang gestielt, im Durch-
messer bis 6 em. messend. Die Blütenstiele sind nach oben zu etwas
verdiekt. Die fünf Kelehzipfel sind von lanzettlichem Umriss, zugespitzt,
am Grunde sackförmig, eirca 18 mm. lang und bis 5 mm. breit, auf der
Aussenseite mit kurzen, auf des Innenseite mit langen Seidenhaaren
bekleidet. Die mit den Kelchzipfeln alternirenden 5 Blumenblätter sind
von hellgelber Farbe, verkehrt-eirund, nach der Basis zu keilförmig
verschmälert, am Grunde auf der Aussenseite mit langen Haaren
bekleidet, abgerundet und etwas ausgerandet, eirca 3 em. lang und
eirca 23 mm. breit, zarthäutig. Mit dem becherartigen, unregelmässig
gelappten Diseus stehen 5 hirnförmige, abwärts gerichtete, etwas über
stecknadelknopfgrosse Körper in Verbindung, die sich in die sackartig
erweiterte Basis der Kelchblätter erstrecken und aus dünnwandigen
Zellen bestehen; ihre Function dürfte wohl in der Nectarabsonderung
liegen. Das Andreeceum besteht aus 10 Staubblättern, deren Filamente
nach dem Grunde zu verbreitert sind. Die oblongen Staubbeutel sind
am Rücken befestigt und schaukelnd, eirca 5 mm., die Staubfäden +
15 mm. lang. Die Pollenkörner sind netzaderig sculpturirt und besitzen
zahlreiche Poren. Der nach Art von Sisyndite und Neolüderitzia mit
sehr langen, einzelligen, am Grunde zwiebelartig erweiterten Haaren
bekleidete Fruchtknoten ist 5-lappig und dürfte wohl zur Zeit der
Reife in 5 Teilfrüchte zerfallen. Der Griffel ist + 16 mm. lang, ver-
hältnissförmig dick und auf dem kopfförmigen Ende mit 5 Narbe-
streifen versehen. Jede Zelle enthält zwei (mitunter mehr) anatrope, an
der Innenwand aufgehängte, mit der Mycropyle nach aussen und oben
gerichtete Samenanlagen.
Die Zugehörigkeit dieser prächtigen Pflanze, die ich dem Entdecker
derselben widme, zu der Familie der Zygophyllaceen scheint mir ausser
Zweifel zu liegen; die Hauptmerkmale liegen in den alternirenden,
paarig gefiederten Blättern und den seltsamen 5 Diseuseffigurationen.
Die Einführung dieser Pflanze in unsere Gärten wäre eine wertvolle
Bereicherung für dieselben.
402 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (106)
HELIACHA,
€. de CANDOLLE (Genf).
Trichilia quadrivalvis Cas. de CANDOLLE
Foliis modice petiolatis 2-jugis, foliolis subsessilibus e basi cuneata
obovato-oblongis apice rotundatis ac brevissime apieulatis supra tan-
tum ad nervum centralem et subtus ubique cum rhachi petioloque bre-
viter hirsutis; ealyce 5-sepalo, sepalis rotundatis cum petalis oblongis
vel obtusis extus adpresse hirsutis; filamentis infra medium in tubum
glabrum connatis sursum laciniosis apice emarginulatis inter dentieulos
et paulum intus antheriferis, antheris 10 glabris oblongis apice acutis;
ovari sessili subgloboso hirsuto 4-loculari, copsula 4-valvi puberula.
Ramuli dense et breviter hirsuti, sine lenticellis, in sieco fulvescentes
2 mm. crassi. Folia alterna impari-pinnata 10 em. longa. Foliola in sieco
firma opaca epunetulata, terminalia eireiter 6 em. longa, vix 2 cm. lata,
lateralia minora. Petala verisimiliter 5. Antherarum connectivus ultra
loeulum produetus. Stylus ovario æquilongus hirtellus apice stigma semi-
globosum gerens. Ovarn loeuli 2-ovulati, ovulis collateralibus. Capsulæ
valvæ cireiter 1'/s cm. longæ. Semina exalbuminosa oblonga-elliptica,
cotyledonibus subcarnosis oblongo-elliptieis basi radieulam inelu-
dentibus.
Species capsula quadrivalvi ab aliis Trichiliis discrepans.
Hab. : In Air. oceid. ad flumen Quango, Mechow 588, Janvier 1881.
POLYGALACEZÆ.
Polygala hottentotta PRESL Bot. Bemerk. p. 15 var. Fleckiana
SCHINZ
Südwestafrika : am Flussufer in der Nähe von Rehoboth, Fleck 195,
Jan. 1892.
Eine mehrjährige Pflanze mit reich verzweigten, meist hellgrünen,
zum Teil glauken, runden, schlanken Zweigen und alternirenden, sitzen-
+
(107) SCHINZ. BEITREGE ZUR KENNTNIS DER AFRIKANISCHEN FLORA. 403
den oder lang gestielten, linear-lanzettlichen, lanzettlichen oder länglich-
spatelförmigen, spitzen oder stumpfen und von einem kleinen Spitzchen
überragten, mehr oder minder meergrünen Blättern von 15 bis 40 mm.
Länge und 2 bis 6 mm. Breite. Der Blütenstand schliesst den Zweig ab;
er ist aufrecht, schlank, bis 20 em. lang und lockerblütig. Die Blüten,
deren Tragblätter frühzeitig abfallen, sind + 3 mm. lang gestielt und
nickend; die weissen Flügel sind verkehrteiförmig oder oval, abgerundet,
mitunter überragt von einer Weichstachelspitze, nach der Basis zu spitz
zulaufend, -+ 4 mm. breit und + 9 mm. lang. Die Kapsel, die im reifen
Zustande breiter ist als die drei äusseren Sepalen, erreicht eine Länge
von + 7 mm. bei einer Breite von + 4 mm.; der Same ist lang behaart
und besitzt am Grunde einen zweilappigen Arillus.
Es scheint mir, dass wir es hier mit einer blossen Spielart der längst
bekannten P. hottentotta Presl zu thun haben, die Oliver in seiner Flora
des tropischen Afrika’s (Band I, p. 130) zu P. abyssinica Fresen. zieht,
wogegen Chodat (Monographia Polygalacearum) beide Arten auf-
recht erhält. Nach Chodat (T. XXX, fig. 25) sollen die Flügel der P.
hottentotta Presl spitz sein, doch ist dies durchaus nicht immer der Fall,
denn ich besitze Exemplare, die von Chodat selbst als P. hottentotta be-
zeichnet worden sind und die sowohl spitz zulaufende wie abgerundete
Flügel besitzen. Der Hauptunterschied zwischen der Presl’schen Art
und der oben diagnostieirten Varietät liegt in der Gestalt der Blätter,
insofern als die der Varietät länger und breiter als die der Art sind,
wie denn überhaupt die Presl’sche Pflanze in jeder Beziehung den
Xerophyten-Charakter stärker als unsere Pflanze zum Ausdruck
bringt.
404 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (108)
MALVACEA.
M. GÜRKE (Berlin).
Sida Höpfneri GÜRKE
Frutieulus ramis inferne glabrescentibus, superne canescenti-velutinis,
foliis breviter petiolatis, ovatis vel lanceolato-ovatis, rarius lanceolatis,
1'/2-6-plo longioribus quam latis, basi obtusis, apice acutiuseulis vel ob-
tusis, margine irregulariter grosseque serratis, supra pubescentibus,
infra canescenti-velutinis ; stipulis filiformibus quam petioli brevioribus;
floribus in axillis foliorum superiorum longe pedunculatis, peduneulis
apice artieulatis; calyce extus canescenti-velutino, 5-lobo, lobis deltoideis
acutis; petalis albis, 1'/2-plo longioribus quam calyx; carpellis subtri-
gonibus, breviter mucronatis, adpresse-pilosis.
Die vorliegenden Exemplare erreichen eine Höhe von 30 em. Die
Pflanze ist an allen Teilen dicht und grauweiss sammtartig behaart,
nur die Oberseite der Blätter erscheint kahler. Die Blätter sind 5-15 mm.
lang gestielt, 10-40 mm. lang und 5-20 mm. breit. Die Stipeln sind
3-7 mm. lang, die Kelche bis 1 em., die Blumenblätter höchstens bis
15 mm. lang.
Kunene-Gebiet : Mossamedes (Höpfner n° 20, April-Mai 1882, blühend
und fruchtend); Amboland : Olukonda (Schinz n° 181, 29. December
1885, blühend).
Südwest-Afrika : Hereroland (Höpfner n° 93, März 1893, blühend);
Lideritz n° 75; Fleck n° 2112).
Diese Art gehört in die nächste Verwandtschaft von S. spinosa L.,
von der sie sich hauptsächlich durch die kürzer bespitzten Carpelle
unterscheidet.
Hibiscus Fleckii GÜRKE
Caule herbaceo, inferne glabrescente, superne pubescente; foliis lon-
gissime petiolatis, ultra medium 5-partitis, basi cordatis, lobis lanceo-
latis, acutis, margine grosse serratis, lateralibus minoribus, late deltoi-
deis, utrinque pilis adpressis obsitis vel subglabrescentibus; stipulis fili-
(109) SCHINZ. BEITRÆGE ZUR KENNTNIS DER AFRIKANISCHEN FLORA. 405
formibus minimis; floribus in axillis foliorum superiorum longissime
peduneulatis, solitariis; peduneulis pubescentibus, apice artieulatis; in-
voluero 11-13-phyllo, phyllis filiformibus eiliatis; calyce ultra medium
5-partito, extus subtomentoso, quam involuerum 2-2'/s-plo longiore,
lobis longissime deltoideis, acuminatis; corolla lutea, quam calyx 2-2'/2-
plo longiore; capsula calycem longitudine subæquante, extus piloso,
apice longe mueronata, loculis polyspermis; seminibus reniformibus
fuseis, minute tubereulatis.
Eine bis 50 em. Höhe erreichende Pflanze, die in ihren oberen Teilen
mit ziemlich weichen, anliegenden, etwas gelblichen Sternhaaren mehr
oder weniger dicht bedeckt ist. Die dicken Blattstiele sind bis 20 cm.
lang. Die Blätter erreichen eine Länge von 12 em., die mittleren Zipfel
sind bis 3 em. breit, die seitlichen erheblich kürzer. Die kräftigen Blüten-
stiele werden bis 8 em. lang. Die Blättehen des Involuerum sind 7-8 mm.,
der Keleh ist 15-17 mm., die gelbe Blumenkrone 30-35 mm., seltener
bis 45 mm. lang. Die Kapsel besitzt ungefähr die gleiche Länge wie
der Kelch.
Hereroland : Kuisib (Fleck n° 497, Mai 1889, blühend und fruchtend).
Gross-Namaland : Rehoboth (Fleck n° 201% und 2033, April 1891,
blühend und fruchtend).
Die Art, zur Sect. Xetmia gehörend, ist wohl am besten in die Nähe
von À. aristævalvis Garcke zu stellen, mit der sie in der Form der
Kapsel ziemlich übereinstimmt. Die viel grösseren Blätter und die brei-
teren Blattzipfel, sowie auch der ganze, viel robustere Habitus, unter-
scheidet sie aber leicht von ihr.
Hibiscus rhodanthus GÜRKE
Perennis, caulibus erectis vel adscendentibus, pilis stellatis flavescen-
tibus subtomentosis, rarius hirtis vel glabriuseulis; foliis breviter petio-
latis, ovatis vel lanceolato-ovatis, 1'/2-6-plo longioribus quam latis, basi
obtusis vel in petiolum angustatis, apice obtusis, margine grosse serratis,
corlaceis, utrinque pilis stellatis flavescentibus rigidis hirtis vel seabris,
nervis subtus valde prominentibus; stipulis quam petioli brevioribus,
rarius quilongis,; subulatis, pilosis; floribus in axillis foliorum supe-
riorum longissime petiolatis, petiolis eaulis pilosis, infra medium arti-
culatis; involuero 7-8-phyllo, phyllis subulatis acutis pilosis; calyce
quam involuerum 3-4-plo longiore, 5-partito, extus tomentoso, lobis
lanceolatis acutis; corolla quam calyx 2'/.-3-plo longiore, purpurea.
406 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (110)
Die Pflanze besitzt einen dicken holzigen Wurzelstock, welcher zahl-
reiche, mehr oder weniger aufrechte, 10-40 em. hohe Stengel treibt.
Alle Teile der Pflanze sind mit kurzen, starren, gelblichen Sternhaaren
bedeckt, welche die Pflanze fast zottig oder wenigstens doch rauhhaarig
erscheinen lassen. Die Blattstiele sind 2-12 mm., die Stipeln 1-4 mm.
lang. Die Blätter sind 2-10 em. lang und 1-3 em. breit. Die Blütenstiele
sind 4-7 em. lang. Die schmalen Blättehen des Involuerum sind kaum
länger als 2 mm., während der Kelch, der bis über die Hälfte in 5
schmale lanzettliche Zipfel geteilt ist, 6-8 mm. Länge erreicht. Die
purpur- oder rosenrote Blumenkrone ist 2 em. lang und aussen an den
in der Knospenlage nicht bedeckten Teilen der Blumenblätter mit gelb-
lichen Sternhaaren ziemlich dicht bedeckt.
Angola : Am Quango (Pogge n° 13; September 1876, blühend); Ma-
lange, auf Wegen durch sumpfige Niederungen (Buchner n° 144, Ende
Mai 1879, blühend); Malange (Mechow n° 197, Juli-August 1879, blü-
hend).
Congogebiet : Lovoi (Descamps n° 71).
Obwohl an keinem der vorhanden Exemplare reife Früchte vorhanden
sind, so ist es doch nicht zweifelhaft, dass die Pflanze zur Sect. Ketmia
gehört und zwar in die nächste Verwandtschaft von 7. æthiopicus L.,
von welcher Art sie sich hauptsächlich durch die viel kürzeren Invo-
lueralblättehen unterscheidet, die bei jenen fast die Länge des Kelches
erreichen und meist auch etwas zahlreicher sind als bei der vorliegenden
Art.
Pavonia arabica HOCHST. var. glanduligera GÜRKE
Caule petiolis peduneulisque pilis stellatis et pilis glanduliferis ob-
tectis.
Somaliland : Laku (Keller n° 61), zusammen mit typischen Exem-
plaren von P. arabica.
Diese Varietät unterscheidet sich von dem Typus nur durch die
rôtlichgelben Drüsenhaare, welche nebst den gewöhnlichen Sternhaaren
die oberen Teile der Pflanze bedecken. Sie fällt möglicherweise mit
P. glandulosa Franch. zusammen, von der ich keine Originalexemplare
gesehen habe. Allerdings sagt Franchet, dass seine P. glandulosa viel-
leicht nur eine Varietät seiner P. somalensis sei, welche zwar der P.
arabica nahe steht, aber vielleicht doch durch die Carpelle verschieden
ist. Er beschreibt die letzteren folgendermassen : capsula globosa, tenui-
tin ie dit
(111) SCHINZ. BEITRÆGE ZUR KENNTNIS DER AFRIKANISCHEN FLORA. 407
ter pubescens, carpellis dorso et oblique rugosis. Eine von Hildebrandt
unter n° 833° im Ahlgebirge aufgenommene Pavonia, die von Garcke
bei seiner Aufzählung der Hildebrandt’schen Malvaceen (Jahrb. bot.
Gart. u. Mus. Berlin II, 1883, p. 330) nicht erwähnt wurde, stimmt bis
auf die Carpelle mit P. arabica überein; letztere sind jedoch auf dem
Rücken weniger behaart als bei P. arabica, zeigen aber viel deutlichere
Queradern. Vielleicht ist dieses Exemplar zu P. somalensis Franch. zu
ziehen. Wenn P. glandulosa Franch. sich wirklich als eigene Art er-
weisen sollte, könnte doch der Name nicht beibehalten werden, da es
schon eine ältere Art mit der gleichen Bezeichnung gibt, nämlich die in
Mexiko vorkommende P. glandulosa Presl. Rel. Hank. II, 129 (1835).
Ich schlage vor, dafür den schon von Æ. Schinz auf der Schedula der
vorliegenden Sammlung benutzten Namen P. Franchetiana Schinz ein-
zusetzen.
Pavonia cristata (Schinz mse.) GÜRKE
Suffrutex ramis teretibus pubescentibus; foliis longe petiolatis, late
ovatis vel suborbieularibus, basi obtusis vel subcordatis, apice obtusis,
margine irregulariter serratis, utrinque canescente-pubescentibus,
5-nerviis; stipulis filiformibus; involueri phyllis 7-8 subulatis acutis,
pubescentibus; calyce quam involuerum breviore, extus pubescente,
5-lobo, lobis deltoideis acutis; corolla quam calyx duplo longiore, lutea,
extus puberula; earpellis glabris, apice acutis, dorso muricatis.
Ein kleiner Halbstrauch; die vorliegenden Exemplare sind 20 em.
hoch, alle Teile von kurzen dichten Sternhaaren grau. Die Stipeln sind
3-4 mm., die Blattstiele 15-20 mm., die Blätter 25 bis 30 mm. lang. Die
Blättchen des Aussenkelches besitzen eine Länge von 8-10 mm., der
Kelch von 6-7 mm., die Blumenkrone von 12-15 mm. Die Carpelle,
5-6 mm. lang, dreikantig, auf dem Rücken mit zahlreichen Stacheln
besetzt, welche in drei Längsreihen angeordnet sind, sitzen mit breiter
Basis auf und sind an der Spitze meist gekrümmt; je 3 in einer Quer-
reihe stehende Stacheln sind an ihrer Basis durch einen scharfen Kamm
verbunden; die beiden an den Seitenwänden etwa in der halben Höhe
des Carpells stehenden Stacheln ragen über die anderen erheblich an
Länge hervor.
Somaliland : Warandab (Prof. Keller n° 68).
Die Art steht am nächsten der P. elegans Garcke, welche von Æilde-
brandt und von Fischer im englischen Ostafrika westlich von Mombas
408 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (112)
gesammelt wurde. P. cristata ist kahler, hat schmälere Involueralblätt-
chen und unterscheidet sich hauptsächlich durch die Carpelle, die bei
beiden Arten sehr charakteristisch ausgebildet sind. Bei beiden ist der
Rücken mit scharfen Stacheln besetzt, die bei P. elegans in fünf, bei
unserer Art aber nur in drei Reihen angeordnet sind. Auch die Farben
der Carpelle sind verschieden; bei P. elegans sind sie blassrötlichbraun,
bei P. cristata hellgrüngelb.
THYMELABACEA.
Lachnæa funicaulis SCHINZ
Suffruticosa; rami filiformes, villosi; folia lineari-lanceolata; obtusa,
ciliata; receptaculum obsoletum; capitulum obconicum, folia involu-
cralia spathulata vel oblongo-obovata, eiliata; flores sericei, lobi ovati,
pilosi, acuti vel obtusi, lutei; stylus glaber.
Südafrika : In convalle sollo arenosa, 3000 ped. alt, 31. I. 92,
Schlechter 401.
Ein Halbstrauch mit schnurförmigen, wollig behaarten Zweigen und
dem Sprosse angedrückten, nach aussen convexen, nach innen conca-
ven, linear-lanzettlichen, stumpfen, bis 6 mm. langen Blättern. Diese
besitzen einen mehr oder minder wolligen Wimperkranz, sind aber sonst
kahl, auf der Aussenseite grün und innen grau. Der eines Recepta-
culums entbehrende Blütenstand ist verkehrt-kegelförmig, die Invo-
lucralblätter sind spatelförmig bis länglich-verkehrteiförmig, sie be-
sitzen einen braunroten Saum und sind dicht mit langen, seidenartigen
Wimperhaaren besetzt. Die 2 bis 3 mm. lang gestielten und mit langen,
weissen Seidenhaaren bekleideten, oberwärts trichterformigen Blüten-
röhren erreichen eine Länge von + 3 mm.; die vier Saumlappen sind
mehr oder weniger eiförmig, behaart, goldgelb, stumpf oder spitz
und + 2 mm. lang. Die Filamente sind sehr zart, haardünn, die
Drüsen sehr klein.
Der Griffel sitzt auf einem länglichen Fruchtknoten und ist un-
behaart. L. funicaulis gehört zur Section Maicrolinium (vergl. Meisn.
in Linnaea VIV, p. 416 und DC. prodr. XIV, p. 578), und scheint
habituell Z. penicillata zu wiederholen, unterscheidet sich aber durch
die vielblütigen Inflorescenzen auf den ersten Blick von dieser.
(113) SCHINZ. BEITRÆGE ZUR KENNTNIS DER AFRIKANISCHEN FLORA. 409
LYTHRACEE.
E. KŒHNE (Berlin).
Nesæa Schinzii Kœhne; vergl. Schinz. Beiträge zur Kenntnis der
Flora von Deutsch-Südwest-Afrika in Abhandl. Bot. Ver. Prov. Bran-
denb. XXX (1888) p. 250.
Bemerkungen zu den Rehmann’schen Exemplaren :
Folia ramea interd. alterna, interd. brevissime petiolata, margine
parum, raro valde revoluta. Floris medii pedicellus ad 5-13 mm. longus.
Calyeis appendices nullæ v. breves. Flores brachystyli : stylus calycis
lobis paullo brevior v. paullo longior. Flores dolichostyli : Calyx
2 mm. Ig.
— — var. Fleckii Kæhne.
Südwestafrika : Hereroland, Gansberg, D’ Fleck, n° 231 a.
(Exemplaria nonnisi dolichostyla vidi).
Folia margine haud revoluta. Pedicelli 6-8 mm. æquantes (cire. ut in
var. Rehmanni Koehne) prope apicem prophylla gerentes. Calyx
5-6 mm. æquans (duplo-triplo major quam in ceteris varietatibus).
Stamina breviora 2-3 mm. calycem superantia (in ceteris varietatibus
lobos ealyeinos æquantia).
Nesæa sagittifolia (Sond.) Kehne, I. e., p. 251.
Specimina longistyla: Stamina fere ut in mesostylis, sed stylus stami-
nibus episepalis paullo longior.
Var. a typica. Accedit nune forma b. Pedicelli breves (2 mm. 1g.).
Var. ß glabrescens. Caulis calycesque minutissime puberuli, folia
glabra. Transvaal Rehmann 6796.
Var. y ericiformis. Rami numerosi, conferti, retrorsum hirtelli. Folia
conferta, 5-7 mm. Ig., hirtella. Pedicelli 2 mm. lg. vel breviores.
Calyx 2 mm. Ig., minutissime puberulus. Natal, Rehmann 7599; Ost-
Griqualand, Tyson 2758.
BULL. HERB. BOISS., août 1895. 29
410 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (114)
UMBELLIFERE.
Hydrocotyle heterophylla SCHINZ
Herbacea, glabra, prostrata; folia longe petiolata, coriacea, margine
integerrima vel 3-8-dentata, oblongo-obovata vel obovata, basi cuneata;
involucellum 4-foliatum ; fructus obovatus, truncatus, glaber.
Südafrika : Muizenberg, 27. IL. 1892 Schlechter 619.
Eine niederliegende, mehrjährige, mit Ausnahme der Blütenstiele
durchwegs kahle Pflanze mit lederigen, zum Teil ganzrandigen, ellip-
tischen, zum Teil 3- bis 8-zähnigen, länglich-verkehrteiförmigen bis
verkehrteiförmigen, dem Grunde zu keilförmig zulaufenden, bis 8 em.
lang gestielten Blättern. Die Spreite besitzt eine Länge von 12 bis
30 mm. bei einer Breite von 4 bis 25 mm.; die Blattzähne sind, wo
solche vorkommen, kurz und breit, zugespitzt, zum Teil etwas rückwärts
gekrümmt. Die + 20 mm. langen, zu mehreren zusammenstehenden
Peduneuli sind schwach wollig behaart und tragen je eine armblütige,
von vier Involucralblättern gestützte Dolde. Die Hüllblätter sind spitz
bis zugespitzt und von lanzettlichem bis mehr oder minder breiteiförmi-
gem Umriss. Die innere Blütenhülle besteht aus breit eiförmigen oder
fast verkehrteiförmigen, + 1 '/ı mm. langen und + */4 mm. breiten
kahlen, Blumenblättern, die einen innenseits deutlich hervortretenden
Mittelnerven aufweisen, im Uebrigen aber von häutiger Beschaffenheit
sind. Die die Involucralblätter überragenden Früchte sind + 4 mm.
lang, verkehrteiförmig, abgestutzt, kahl und deutlich gerippt.
HA. heterophylla gehört in den Verwandtschaftskreis der A. tri-
loba Thunb. (Dissert. p. 6, t. 3) und der A. montana Cham. et Schlecht.
(Linnaea I, p. 374) und zwar erinnert sie im Habitus namentlich an die
breitblätterigen Formen der ersteren, während Æ. montana infolge
ihrer starken Behaarung schon mehr abweicht. Einer Vereinigung mit
HA. triloba Thunb. steht aber die Vierblätterigkeit der Hülle im Wege,
auch sind die Peduneuli der Schlechter’schen Pflanze, wenigstens an
den vorliegenden Exemplaren ganz entschieden bedeutend länger als
bei der Thunbergschen Art.
Hydrocotyle septemloba SCHINZ
Herbacea, prostrata; folia petiolata, subcoriacea, sparse pilosa, pal-
mati-septemlobata, lobi triangulati vel subovati, acuti vel acuminati;
CRT
(115) SCHINZ. BEITRÆGE ZUR KENNTNIS DER AFRIKANISCHEN FLORA. 411
inflorescentia paueiflora; involucellum bifoliatum; fructus lanuginosus,
demum hirsutus, obovatus et truncatus.
Südafrika : Constantiaberg, 2800’, 29. V. 1892, Schlechter 878.
Eine niederliegende, an den Knoten nicht wurzelnde, krautige
Pflanze mit abstehend behaarten Sprossen von der Stärke eines mitt-
leren Bindfadens. Die bis zu 6 em. (und darüber) langgestielten Blätter
sind dünnlederig, ober- und unterseits zerstreut behaart, im Umriss
kreisrund oder von der Form einer liegenden, breiten Elipse, fast
stets 7-, ausnahmsweise 8-oder 9-lappig, am Grunde tief eingeschnitten,
+ 16 mm. lang und 16 bis 15 mm. breit. Die durchschnittlich 4 mm.
langen Lappen sind gleichseitig dreieckig oder mehr minder eiförmig,
spitz bis zugespitzt. Die Blütenstände sind armblütig; die von je zwei
eiförmig-lanzettlichen, spitzen Involucralblättern gestützten Früchte
(Blüten fehlen an den mir zur Verfügung stehenden Exemplaren) sind
anfangs fast wollig, später zerstreut lang behaart und gewimpert,
+ 2 em. lang gestielt, verkehrt-breiteiförmig, abgestutzt und mit zum
Teil deutlich wahrnehmbaren Nebenrippen versehen.
Diese neue Art dürfte wohl in die Nähe von A. javanica Thunb.
(Dissert. I, p. 415, t. 3), die sich nicht nur in Indien und Australien
findet, sondern auch in Afrika nachgewiesen worden ist und der auf
Indien beschränkten 4. burmanica Kurz (Journ. As. soc. 1871, p. 60)
zu stellen sein.
Der Beschreibung nach zu urteilen deckt sich unsere Art mit keiner
dieser zwei Species und ich stehe daher nicht an, sie, obwohl sie aus
einem sonst nicht schlecht bekannten Gebiete der Kapkolonie stammt,
als neu unter dem oben gegebenen Namen zu publieiren.
GENTIANACEE,
Sebæa filiformis SCHINZ
Annua, erecta; folia lineare-lanceolata, acuta; inflorescentia 1-vel
paueiflora; calyx quinquefidus, calyeis segmenta anguste alata, lineare-
lanceolata: corollæ lobi ovato-lanceolati, apieulati; antheræe 1-glandu-
lose; stylus pilosus.
Südostafrika : Natal J. Medley Wood, zwischen Gras bei Polela 956,
1884.
Ein einjähriges, eirca 13 cm. hohes Pflänzchen von aufrechtem
412 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (116)
Wuchs, ohne grundständige Blattrosette, mit fadenförmigem, bis hoch
hinauf unverzweigtem Stengel. Die durch lange Internodien von einan-
der getrennten, paarweise stehenden Blätter sind linear-lanzettlich, bis
1 em. lang, zumeist aber kürzer, spitz. Meistens schliesst der Stengel mit
einer einzigen Blüte ab, deren 5 Kelchabschnitte linear-lanzettlich bis
lanzettlich und des ôftern lang zugespitzt zu sein pflegen. Die einzelnen
Abschnitte sind schmal geflügelt und bis 5 mm. lange. Die 5 mehr oder
weniger eiförmig-lanzettlichen Kronlappen werden von einem kleinen
Spitzchen überragt. Die Staubbeutel ruhen auf sehr kurzen Filamenten
und besitzen einen grossen apikalen Drüsenkörper. Der mit einem
Haarwulst versehene + 4 mm. lange Griffel trägt zvei ansehnliche
+ 2 mm. lange, keulenförmige Narbenäste.
Diese Art steht der $S. linearifohia Schinz (Vierteljahresschrift der
zürch. naturforschenden Gesellschaft XXX VIT, p. 321) sehr nahe, unter-
scheidet sich aber doch insofern, als die S. linearifolia etwas minder
« fadenförmig » ist. Ferner sind bei der letztgenannten Art die Kelch-
zipfel breiter, die Filamente länger (sie sind in der geöffneten Blüte
deutlich sichtbar), die Narbenäste gedrungener.
Sebæa acutiloba SCHINZ
Annua, erecta; caules filiformis; folia pauca, ovata vel orbiculato-
ovata; inflorescentia 1-5-flora; calyeis segmenta late alata, lanceolata ;
antheræ 1-glandulosæ.
Südafrika : Claremont, R. Schlechter 3045 und Wood (Natal) 4950.
Unverzweigte, schmächtige, einjährige Pflanze von ‘/2 bis 1 ‘/2 dm,
Höhe, mit wenigen, eiförmigen bis rundlich-eiförmigen Blättern von
2 bis 4 mm. Länge. Blütenstand ein- bis 5-blütig. Die 5 auf der Mediane
mit einem 1 mm. breiten Flügel oder Kiel versehenen Kelchabschnitte
sind + 3 mm. lang und lanzettlich, die Kronlappen lanzettlich, spitz,
2 bis 2 '/ mm. lang. Die verschwindend kurzen Filamenten aufsitzen-
den Staubbeutel tragen je einen endständigen Drüsenkörper. Der
Griffel ist sehr kurz, circa ‘/2 mm. lang; er besitzt einen Haarwulst und
°/ı mm. lange, keulenförmige Narbenäste.
Die Pflanze hat einige Aehnlichkeit mit S. Zeyheri Schinz (1. e. p. 325),
bei der letzteren sind aber die Flügel etwas breiter, die Kronlappen ab
gerundet und die Narben gedrungener.
(117) SCHINZ. BEITRÆGE ZUR KENNTNIS DER AFRIKANISCHEN FLORA. 413
Sebæa minutiflora SCHINZ
Annua; folia semi-amplexicaulia: subcarnosa, ovata, acuta vel obtusa :
inflorescentia multiflora; calycis segmenta oblonga, acuta, interdum
dentata sed non fimbriata, apice gibbosa; corolla 4-lobata, lobi ovati,
obtusi; antheræ 1-glandulosæ.
Südafrika : Schlechter 1701 bei Riversdale, 2. XI. 1892.
Die mir vorliegenden Exemplare sind 1 */2 bis 2 dm. lang, von auf-
rechtem Wuchs, unterwärts unverzweigt und tragen in ansehnlichen
Abständen halbstengelumfassende, mehr oder weniger fleischige, eiför-
mige, spitze oder stumpfe, meist wagrecht abstehende, nach dem
Grunde zu häufig etwas verschmälerte, gefaltete Blätter von + 10 mm.
Länge und + 7 mm. Breite. Der Blütenstand bildet ein reichblütiges
Dichasium, dessen Strahlen langgestielt sind; die letzten Ausstrahlun-
gen sind gestaucht, sodass die oberen Blüten dicht gedrängte Köpfchen
bilden. Die Tragblätter sind dreieckig-eiförmig, fast fleischig, nach dem
Grunde zu etwas verschmälert. Der Kelch wird von 4 oblongen, am
Rande dünnhäutigen, mitunter etwas gezähnten (aber nicht gefransten),
spitz zulaufenden, mit einem massiven, kammartigen Höcker ver-
sehenen Abschnitten gebildet, die + 5 mm. lang und 1 bis 2 mm.
breit sind. Der Saum der unterwärts röhrigen Blumenkrone ist vier-
lappig; die Lappen sind mehr oder minder eiförmig, abgerundet,
1 ‘/2 mm lang und circa halb so breit. Die von sehr kurzen Filamenten
getragenen Staubbeutel sind durch einen endständigen Drüsenkörper
ausgezeichnet. Der eines Haarwulstes entbehrende Griftel wird 1'/ mm.
bis 2 mm. lang.
Sebza minutiflora erinnert entschieden an $. ambigua Cham.
(Linnæa IV, 346 und VII, p. 52 und Schinz |. e., p. 315), mit der sie die
Vierzähligkeit der Blüten und die Höcker auf den Kelchabschnitten
gemeinsam hat. S. ambigua zeichnet sich aber anderseits durch doppelt
so grosse Blumenkronlappen, einen + 4 mm. langen Griffel und kür-
zere Staubblätter aus.
Belmontia Flanaganii SCHINZ.
Herbacea; folia rosulata, obovata, basi cuneata, carnosa; inflorescentia
multiflora; calycis segmenta lanceolata, margine hyalina, dorso cari-
nata; corollæ lobi late elliptiei, basi abrupte angustati; antheræ 1-glan-
dulosæ ; ovarium oblongo-ovatum.
41% BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (118)
Südostafrika : Basutoland, auf der Spitze des Quellenberges, Flana-
gan 2080, Dezember 1893.
Das einzige mir zur Verfügung stehende Exemplar ist von primel-
ähnlicher Tracht; die Blätter sind rosettenartig gehäuft, verkehrt-
eiförmig, nach dem Grunde zu keilföürmig verschmälert, fleischig und
mit drei, unterseits deutlich wahrnehmbaren Längsnerven versehen. Der
aus der Mitte der Rosette sich erhebende Blütenstand ist 8 em. lang ge-
stielt und trägt unterhalb des dieht- und reichblütigen Dichasiums zwei
Laublätter von gewöhnlicher Form. Der Kelch ist bis zum Grunde
5-teilig; die einzelnen Abschnitte sind lanzettlich, am Rande häutig,
auf der Mittellinie saftig grün, schwach gekielt und erreichen bei einer
Breite von + 2 mm., eine Länge von + 7 mm. Die gelbe Blumenkrone
besteht aus einer + 6 mm. langen Röhre und einem fünflappigen Saum,
dessen Lappen breit-elliptisch, abgerundet, am Grunde plötzlich ver-
schmälert, + 6 mm. lang und + 4 mm. breit sind. Die 2 bis 2 ‘/2 mm.
langen Staubbeutel werden von einem kolbenförmigen, dunkelbraunen,
+ 2 mm. langen Drüsenkörper gekrönt. Ovarium samt Griffel errei-
chen eine Länge von 5 mm.; der Fruchtknoten ist länglich-eiformig.
Diese, von Flanagan in einer Höhe von 9500’ gefundene Art kann
mit keiner der bis anhin bekannt gewordenen Belmontia-Arten identi-
ficirt werden, ich benenne sie nach dem Sammler, der sich um die
Erforschung der Flora der Gebiete der Basuto längst sehr verdient
gemacht hat.
CONVOLYULACEE.
Cladostigma dioicum RADLK.
(Abhandlungen des Naturwissenschaftl. Vereins Bremen 1883-1884, v. 8, p. 412).
Unter diesem Namen hat Radlkofer an der eitirten Stelle eine von
Hildebrandt in Abyssinien entdeckte diöcische Convolvulacee beschrie-
ben, die mir, nach der Beschreibung zu urteilen identisch mit einer von
Professor Keller 1891 aus dem Somaliland und zwar von Abdallah
zurückgebrachten Pflanze zu sein scheint. Bei eingehender Untersu-
chung des Kellerschen Materials zeigte es sich, dass ein Teil der Zweig-
fragmente, diejenigen, die weibliche Blüten tragen, mit Cladostigma
übereinstimmen, wogegen einige andere Aestchen Blüten vom Typus
der Gattung Breweria besitzen. Diese letzteren Blüten scheinen nun,
en EA ZEIG
(119) SCHINZ. BEITRÆGE ZUR KENNTNIS DER AFRIKANISCHEN FLORA. 415
soweit dies überhaupt an Hand des ungenügend entwickelten Materials
entschieden werden kann, rein männlich zu sein. Habituell stimmen
die weiblichen Zweige (um mich kurz auszudrücken) in jeder Be-
ziehung mit den männlichen überein, die Blätter sind bei den einen
wie bei den anderen kurz gestielt, die Form, die Grösse, die Behaarung
ist durchaus dieselbe und ich glaube daher trotz der Unterschiede in
der Ausbildung des Kelches und der Narben die Exemplare mit den
Breweria-Blüten als die männliche Pflanze von Cladostigma erklären
zu müssen. Würden bei den einen Zweigen die Blüten fehlen, so wäre
eine Unterscheidung ganz und gar unmöglich.
Was die weiblichen Blüten anbelangt, so sind diese in mustergül-
tigster Weise von Radlkofer beschrieben worden und ich verweise daher
auf dessen Ausführungen. Bei den mir vorliegenden männlichen Blüten
ist nun der Kelch bedeutend kleiner als die Krone (bei den weib-
lichen ist umgekehrt die Krone etwas kürzer als der Kelch); die Kelch-
zipfel sind bis unmittelbar zum Grunde frei, länglich eiförmig, stumpf
oder spitzlich, 1'/2 mm. breit und 2 '/s mm. lang, aussen dicht seiden-
artig behaart. Die Krone, die übrigens mit dem entsprechenden
Blattkreis in der © Blüte übereinstimmt, überragt den Kelch wohl um
das Dreifache; die Behaarung derselben ist eine reichliche, abgesehen
vom Rande der langen Kronlappen. Die an der Basis der Krone inse-
rirten Filamente erreichen eine Länge von von 3-4 mm., die Staubbeutel
eine solche von 1 ‘/2 mm. Der Griffel ist bis zum Grunde zweiteilig; jeder
Ast ist von einer köpfchenartigen Narbe gekrönt. Der offenbar der
Samenanlagen entbehrende Fruchtknoten ist mit langen Seidenhaaren
bekleidet.
ACANTHACEE,
Calophanes crenata SCHINZ
Suffruticosa; folia ovata vel elliptica, obtusa vel acuta; calyeis
segmenta ciliata, lanceolato-subulata; subaristata; corrolla 5-lobata,
subregularis; stylus basi inerassatus, pilosus; ovarium glabrum.
Natal : Grassy hills near Phoenix, 14. VII. 1893, Wood 4967.
Die Blätter dieses vom Grunde an ausladenden, reich verzweigten
und mit mindestens oberwärts vierkantigen, pubeseirenden Sprossen
versehenen Halbstrauchessind von eiförmigem bis elliptischem Umriss,
416 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (120)
am Grunde in den Blattstiel zusammengezogen, abgerundet, selten
spitz; gekerbt, kahl oder schwach behaart, bis 4 em. lang und 2 cm.
breit. Die wenigblütigen Inflorescenzen entspringen den Blattachseln
und sind ganz kurz gestielt, mitunter auch sitzend. Der bis fast zur
Basis 5-teilige Kelch erreicht eine Länge von 9 mm.; die mit kurzen,
fast borstenartigen Wimperhaaren bekleideten Kelchabschnitte sind -
lanzettlich-pfriemlich und laufen in eine entschieden grannenförmige
Spitze aus. Die Krone ist ungefähr so lang wie der Kelch, 5-lappig,
beinahe regelmässig, auf der Aussenseite mehr oder minder dicht
behaart; die Saumlappen, von denen zwei etwas höher hinauf als die
übrigen mit einander verwachsen sind, sind abgerundet, abgestutzt
oder sogar schwach ausgerandet. Die Kronröhre ist gerade, mehr oder
minder schwach behaart, häufig auch völlig unbehaart. Die Staubbeutel
besitzen spreizende Hälften, die an der Basis mit kurzen Grannenspitzen
versehen sind, die Staubfäden sind pubeseirend. Der unterwärts etwas
verdickte Griffel ist mit kurzen, aufwärts gerichteten Häärchen besetzt
und endigt in eine unscheinbare Narbe., die in der Knospe einwärts
gerollt ist. Der Fruchtknoten ist circa 3 mm. lang und kahl.
Calophanes ovata (Sond.) Schinz dürfte mit dieser Pflanze verwandt
sein, sie unterscheidet sich aber durch verkehrteiförmige Blätter und
auffallend kürzere Blüten.
RÜBIACEA.
Tricalysia Galpinii SCHINZ
Fruticosa; folia breviter petiolata, lanceolata, acuminata, margine
revoluta, supra glabra, nitida, supra pubescentia; stipulæ basi late
triangulatæ, apice aristatæ; calyx bilobatus, pubescens; corolla infun-
dibuliformis, 5-lobata; antheræ inappendiculatæ; ovarium biloculare,
4-ovulatum.
Transvaal : Amongst rocks on mountain tops, Moodies near Bar-
berton, Sept. 1839 E. E. Galpin 569.
Ein robuster Strauch von 1 bis 1 '/. m. Höhe mit im jugendlichen
Zustande weiss-pubeseirenden Zweigen und opponirten lanzettlichen,
meist in eine stumpfe Spitze ausgezogenen Blättern. Die 2 mm. lang
gestielte Lamina, deren grösste Breite unterhalb der Mitte liegt, ist
bis 40 mm. lang und 9 mm. breit; der Blattrand ist umgerollt. Die
(221) SCHINZ. BEITRÆGE ZUR KENNTNIS DER AFRIKANISCHEN FLORA. 417
oberseits kahlen, glänzenden, unterseits etwas blassern Blätter sind
längs der Mittelnerven unterseits schwach pubeseirend; sie werden von
breitdreieckigen, in eine bis 4 mm. lange, schlanke Grannenspitze
ausgezogenen, schwach behaarten Nebenblättern begleitet. Die knäuelig
gehäuften, in Dichasien sich auflösenden Blütenstände entspringen den
Blattachseln. Die Bracteen sind lanzettlich, rotbraun pubeseirend,
fleischig und 3 bis 4 mm. lang, der die Basis der Blüten umgebende,
schwach zweikielige Becher wird von den paarweise verwachsenen
Bracteolen gebildet.
Der Kelch ist zweilappig und zwar ist der eine Lappen scharf 3-, der
andere 2-zähnig ; die Lappen sind + 3 mm. lang, rotbraun berändert,
pubeseirend. Die Kelchröhre, die ungefähr so lang ist wie die Lappen,
ist kahl und in dem von den Bracteolen gebildeten Becher verborgen.
Die trichterformige Krone besteht aus einem schwach pubeseirenden,
+ 5 mm. langen Tubus und 5 mehr oder weniger länglich eiförmigen,
mucronaten, kahlen, braunrot gefleckten, 4 mm. langen und bis 3 mm.
breiten Saumlappen.
. Die langen, intrors aufspringenden, 3 ‘/2 mm. stumpfen und der An-
hängsel entbehrenden Staubbeutel haben circa 1 mm. lange, den Buchten
der Saumlappen entspringende Staubfäden. Der einem zweifächerigen
und viersamigen Fruchtknoten aufsitzende Griffel ist 9 mm. lang, ober-
wärts etwas verdickt und in zwei kurze, fleischige, auf der Innenseite
empfängnisfähige Lappen gespalten. Früchte mangeln den mir vor-
liegenden Exemplaren und scheinen von Galpin überhaupt noch niemals
gesammelt worden zu sein.
Die Pflanze dürfte der von Benth. et Hook. mit Tricalysia vereinigten
Bunburya capensis Meisn. (=Natalanthe floribunda Sond.) sehr nahe
stehen. Letztere unterscheidet sich von Tricalysia Galpinii durch
eiförmig-lanzettliche Blätter, rostbraun behaarte Blattstiele, Blatt-
nerven und Kelche und durch das Vorherrschen der 6-Zahl im Blüten-
diagramm. Möglicherweise liegt hier nur eine Varietät von D. capensis
vor ; leider kann ich die Frage nicht entscheiden, da mir die Meis-
nersche Pflanze nur aus der Beschreibung und der Abbildung im The-
saurus capensis 11, t. 132 bekannt ist und beide sind in jeder Be-
ziehung oberflächlich, ein Vorwurf der leider vielen Abbildungen in
dem genannten Werke gemacht werden muss.
418 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (122)
GUCURBITACE.
A. COGNIAUX (Verviers).
1. Trochomeria pectinata Cogn. in DC. Monogr. Phan. III, 397,
var. subintegrifolia Cogn.
Folia 5-angulata vel vix lobata, margine grosse dentata.
Transvaal : Rehmann, n. 6309.
2. T. Hookeri Harv.; Cogn.]. c.; var. quinquepartita Cogn.
Folia fere usque ad basim 5-lobata, lobis oblongis vel lanceolatis.
Transvaal : Rehmann, n. 6304.
3. Momerdica Balsamina L.; Cogn. I. c. 439; var. ? minor Cogn.
Petiolus filiformis, 1 em. longus. Folia 1-1 ‘/2 em. longa, 1 ‘/2-2 em.
lata. Flores maseuli ignoti. Peduneulus femineus subfiliformis, 1 em.
longus, ebracteatus vel ad basim minute bracteatus; flores quam in
typo minores.
In Natal ad Durban : Rehmann, n. 8838.
4. Gucumis hirsutus Sond.; Cogn. ]. c. 489; var. y dissectus Cogn.
Folia fere usque ad basim 3-5-lobata, lobis anguste lanceolatis, satis
lobulatis, mediano 5-7 em. longo, lateralibus satis brevioribus.
Transvaal : Rehmann, n. 6310.
5. C. africanus Linn. f.; Cogn. ]. c. 504; var. acutilobus Cogn.
Foliorum lobi lanceolati, lobulati, apice acutissimi.
Transvaal : Rehmann n. (5169 et 6311).
6. Coccinia Rehmannii Cogn.
Folia longiuseule petiolata; ambitu suborbieularia, supra punctato-
scabra, subtus sparsissime breviterque aspera præcipue ad nervos,
non glandulosa, fere usque ad basim palmato-quinquesecta, lobis
lobulatis vel pinnatifidis, acutis apieulatisque; eirrhi simplices ; flores
satis parvi, solitarii, late campanulati; calix longiuseule et plus mi-
nusve dense villosus, lobis linearibus, reflexis; staminum filamenta
libera ; fructus ovoideus vel pyriformis, apice rotundatus.
Rami gracillimi, elongati, sulcati, glabrati. Petiolus graeilis, sul-
catus, subsparse breviterque hirtellus, 1-3 em. longus. Folia rigi-
diuseula, late viridia, 3-6 em. longa lataque; sinus inter lobos rotun-
(123) SCHINZ. BEITRÆGE ZUR KENNTNIS DER AFRIKANISCHEN FLORA. 419
dati, basilaris angustus, 1 em. profundus. Cirrhi filiformes, elongati,
striati, glabri. Pedunculus masculus gracillimus, striatus, subglaber,
1-2 em. longus. Calyeis tubus late campanulatus, basi rotundatus,
3-4 mm. longus, apice 5-6 mm, latus; lobi acuti, 3-4 mm. longi.
Corolla 1 em. longa, extus pilosula. Staminum filamenta ad basim
dilatata et puberula, 2 mm. longa; capitulum antherarum 3 mm. lon-
gum, 4 mm. erassum. Pedunculus femineus crassiusculus, 2-4 mm.
longus. Fructus primum sparse pilosus demum glaber, lævis,
20-25 mm. longus.
Transvaal : in Boshveld ad Klippan (Rehmann, n. 5156, 5157 et
5168 part.) et ad Elandriver (Rehmann, n. 4944).
A placer entre les €. palmatisecta Kotschy et C. quinqueloba Cogn.
(1. e. 532 et 533); mais très différent de ces deux espèces.
. Coccinia Schinzii Cogn.
Glaberrima; folia sessilia, supra densiuscule albo-callosa, subtus
minute punctata et sublævia, non glandulosa, fere usque ad basim
5-7-partita, lobis lanceolato-linearibus, acutis et mucronatis, integer-
rimis vel remote lobulatis; eirrhi simplices; racemi maseuli 4-6-flori,
folio paulo breviores; calyx glaber, lobis lineari-subulatis.
Rami graciles, suleati, paulo ramulosi. Folia submembranacea,
intense viridia, lobo mediano 6-7 em. longo, 5-8 mm. lato, exterioribus
multo brevioribus. Cirrhi satis graciles, elongati, suleati. Peduneulus
communis masculus gracilis, sulcatus, 3-5 em. longus; pedicelli gra-
eiles erecti vel erecto-patuli, 7-12 mm. longi. Calyeis tubus late
eyathiformis, 3 mm. longus, apice 5 mm. latus; lobi patuli vel reflexi,
2 mm. longi. Corolla vix furfuracea, 14-15 mm. longa. Flores feminei
et fructus ignoti.
Transvaal : Boshveld ad Klippan (Rehmann, n. 5162).
Cette espèce a certains rapports avec le (\ sessilifolia Cogn. ]. e. 534;
mais ses fleurs mâles en grappes exigent qu'elle soit placée près du
C. Senensis Cogn. ]. c. 535.
. Melothria (Solena) acutifolia Cogn.
Folia parva, triangulari-ovata, longiuseule acuminata et setoso-mu-
eronata, angulata vel leviter 5-lobata, supra ereberrime punctato-
scabra, subtus glabra et levia; flores monoiei, minutissimi, maseuli
breviter racemosi, feminei solitarii vel geminati; calycis tubus hemi-
sphaerieus; fructus parvus, globosus, vix retieulatus; semina immar-
ginata.
Rami gracillimi, suleati, glaberrimi, ramulosi. Petiolus subfili-
420 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (124)
(de)
formis, striatus, glaber, 10-15 mm. longus. Folia membranacea, læte
viridia, margine leviter undulato-denticulata, 2-5 em. longa, 15-35 mm.
lata, lobo terminali anguste triangulari, lateralibus brevissimis obtu-
sisque; sinus basilaris late rotundatus, 3-10 mm. profondus. Cirrhi
capillares, elongati, striati, glabri. Pedunculus communis masculus
capillaris, glaber, 4-9 mm. longus, superne 5-15-florus; pedicelli
erecto-patuli, 1-2 mm. longi. Fructus glaber, oligospermus, 4-6 mm. -
erassus. Semina pallide cinerea, obovata, lævia, 4-4 ‘/2 mm. longa,
3 mm. lata. |
Transvaal : Boshveld ad Elandsriver (Rehmann, n. 4904 et 4905).
Espèce à placer pres du M. perpusilla Cogn. I. e. 607, dont elle
diffère surtout par ses graines non marginées.
. Melothria (Solena) parvifolia Cogn.
Folia parva, longiuseule petiolata, ambitu late ovato-cordata, supra
subsparse minuteque albo-punctata et scabra, subtus glabra et lævia,
sæpius usque ad medium 3-5-lobata, lobis ovato-oblongis, angulato-
lobulatis, obtusiuseulis apieulatisque; flores dioiei, minuti; racemi
masculi petiolo subbreviores; ealyeis tubus late campanulatus.
Rami filiformes, suleati, glabri, læves, satis ramulosi. Petiolus gra-
eillimus, suleatus, glaber, 1-2 em. longus. Folia membranacea, supra
intense viridia, subtus paulo pallidiora, 2-3 em. longa lataque; sinus
basilaris late rotundatus, 12-15 mm. latus, 3-5 mm. profondus. Cirrhi
filiformes, longiuseuli, sulcati, glabri. Peduneulus communis masculus
filiformis, suleatus, glaber, 10-15 mm. longus, apice 4-6-florus; pedi-
celli capillares, erecto-patuli, 1-2 mm. longi. Calyeis tubus glaber,
1'/2 mm. longus, apice 2 mm. latus; dentes subulati, minuti. Corolla
tenuissime papillosa, segmentis anguste ovatis, obtusis, 2 mm. longis.
Flores feminei solitarii; pedicelli capillares, 4-6 mm. longi. Fructus
sphæricus, lævis, 8-10 mm. erassus. Semina pallida, anguste ovata,
laevia, obscure marginata, 3 ‘/2 mm. longa, 2 mm. lata. — Affinis
M. minutiflore, Cogn. I. e 611.
Natal ad Durben (Rehmann, n. 8839 et 8842),
10. Melothria (Solena) membranifolia Cogn.
Folia longe petiolata, tenuiter membranacea, triangulari-cordata,
integra, obtusiuscule acuminata et longe apiculata, basi paulo et late
emarginata, margine undulato-dentata, supra brevissime sparseque
setulosa demum scabra, subtus brevissime sparseque puberula; racemi
masculi petiolo longiores; flores parvi; calyx levissime puberulus,
tubo anguste campanulato, dentibus subnullis.
(125) SCHINZ. BEITRÆGE ZUR KENNTNIS DER AFRIKANISCHEN FLORA. 421
Rami gracillimi, elongati, ramulosi, sulcati, glabri. Petiolus gra-
eilis, striatus, leviter puberulus, 3-4 em. longus. Folia intense viridia,
6-9 em. longa, 4-7 cm. lata; sinus basilaris late rotundatus, 5-10 mm.
profundus, 2-3 em. latus. Cirrhi fiiliformes, longissimi, glabri. inferne
sulcati. Pedunculus communis masculus gracilis, angulato-sulcatus,
glaber, 5-10 em, longus, apice 10-30-florus; pedicelli capillares, patuli,
3-6 mm. longi. Calyeis tubus basi obtusus, 4 mm. longus, apice 3 mm.
latus. Corolla tenuissime puberula, segmentis ovato-oblongis, obtusis,
2 mm. longis. Staminum filamenta vix 1 mm. longa; antheræ ovatæ,
dense papillosæ, 1 mm. longæ. Flores feminei et fructus ignoti.
In Natal ad Inanda (Wood).
Comme les exemplaires que nous avons vus de cette espèce n’ont ni
fleurs femelles ni fruits, il est difficile de déterminer exactement
ses affinités ; mais nous croyons pouvoir la placer provisoirement à
côté du M. longipedunculata Cogn. I. e. 612.
11. Kedrostis longipedunculata Cogn.
Monoica ; folia longe petiolata, ambitu late suborbicularia, utrinque
brevissime subsparseque puberula, angulata vel leviter 5-7-lobata,
lobis late triangularibus, acutiusculis, remote apiculato-denticulatis ;
eirrhi bifidi; racemi maseuli apice 3-10-Hori, foliis sæpius paulo bre-
viores; flores feminei longissime peduneulati; fructus magnus, obo-
vato-oblongus, polyspermus, glaber, lævis, breviter rostratus, basi
longe attenuatus; semina subsphærica.
Rami satis graciles, angulato-suleati, breviter sparseque hirtelli,
paulo ramulosi. Petiolus gracilis, striatus, brevissime denseque vil-
loso-hirtellus, 5-8 em. longus. Folia tenuiter membranacea, intense
viridia, 8-11 em. longa, 10-13 em. lata; sinus basilaris subreetangu-
laris, 1-2 em. profondus, 2-4 em. latus. Cirrhi graciles, longiuseuli_
sulcati, densiuseule breviterque puberuli. Peduneulus communis mas-
eulus graeilis, striatus, puberulus, 10-18 em. longus; pedicelli capil-
lares, ereeti, ebracteolati, 6-10 mm. longi. Peduneulus feminens gra-
eilis, flexuosus, 6-10 em. longus; ovarium longe conico-fusiforme ;
petala 5 mm. longa. Fructus 4-5 em. longus, 2 em. crassus. Semina
fulva, utrinque lævia, margine tumido pallido eircumeincta, 5-6 mm.
lata, 4-5 mm. crassa.
In Natal ad Inanda (I. Wood, Rehmann, n. 8409).
Cette espèce ne peut se placer qu'à la suite du Ä. hirtella Cogn.
l. e. 644; mais elle en est fort distincte.
12. Corrallocarpus sphærocarpus Cogn. ex Schinz in Abhandl. des
Bot. Vereins Brandenb. XXX, 154.
422 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (126)
ß scaberrimus Cogn.
Planta tata scaberrima. Folia quam in typo paulo minora.
Transvaal : Boshveld (Rehmann, n. 4953 et 5170.
+ subhastatus Cogn.
Planta tota scaberrima. Folia trilobata, lobis apice rotundatis, ter-
minali oblongo, basilaribus plus minusve reflexis, subrotundatis.
Transvaal : Boshveld ad Klippan (Rehmann, n. 5160.
CAMPANULACEZ.
Wahlenbergia paucidentata SCHINZ
Subherbacea, erecta, basi pilosa, folia sessilia, anguste lanceolata, ob-
tusa vel acuta, integerrima vel paucidentata ; calycis laciniæ lanceolatæ :
corolla campanulata, cœrulea ; fructus bilocularis ; stylus biglandulosus.
Natal : Botha’s Railway station, 2400’, Wood 4961, IL. X. 1893.
Eine aufrechte, halbkrautige, sicherlich mindestens zweijährige Pflanze
mit meergrünem, erst in der Blütenregion verzweigtem, am Grunde
dicht behaartem, im Uebrigen aber kahlem, steifem und mit Längs-
leisten versehenem Stengel. Die alternirenden Blätter sind schmal, lan-
zettlich, mit breiter Basis aufsitzend, stumpf oder spitz, am Rande horn-
artig verdickt, ganzrandig oder mit 1 bis 3 kurzen, dicken Zähnen
versehen, ab und zu etwas gewellt. Die Spreite erreicht eine Länge von
+ 2 cm. und eine Breite von 1'/. bis 2 mm. Die Blüten sind von zwei
dicht unterhalb oder doch in geringer Entfernung des Fruchtknotens
inserirten, linear-lanzettlichen, spitzen, gewimperten Vorblättern ge-
stützt. Die bis zur Spitze gewimperten Kelchzähne sind lanzettlich,
spitz, oft etwas gekrümmt, + 8 em. lang und bis 2'/2 mm. breit. Die
Blumenkrone ist glockig, ansehnlich und von blauer Farbe. Der Frucht-
knoten ist zweifächerig; der Griffel besitzt unterhalb der behaarten,
fleischigen Narbenäste zwei deutliche Drüsen.
Ich gehe wohl nicht fehl, wenn ich diese Pflanze in die Nähe von W.
undulata (Thunb.) DC. stelle, von der sie vielleicht nur eine sehr schmal-
blättrige Varietät ist. Durch die Blattform weicht unsere Art auch von
der in Südafrika weitverbreiteten W. cernua (Thunb.) DC. ab, durch
die Behaarung und den entschieden zwei- und nicht dreifächrigen
Fruchtknoten von der wenig bekannten W. denudata DC.
Mit der oben diagnostieirten W. paucidentata stimmt habituell eine
2 NZ. BEITRÆG NNTY AFRIKANISCHEN FLORA. #2:
(127) SCHINZ. BEITRÆGE ZUR KENNTNIS DER AFRIKANISCHEN FLOI 123
von Tyson unter der Nummer 1900 in Kokstad (Griqualand East) ge-
sammelte Pflanze, bei welcher die Kelchzipfel aber auflallend schlanker
und deren Vorblätter weit von den zugehörigen Blüten entfernt sind.
Das Variationsvermögen innerhalb der Arten der Gattung Wahlen-
bergia ist uns noch unbekannt und ich belasse daher die Tyson’sche
Pflanze noch vorläufig mit Zweifeln bei W. paucidentata und bezeichne
sie als var. Tysonii Schinz.
Endlich sei noch einer Wahlenbergia gedacht, die Wood von Botha’s
Hill bei Pinetown (3407) gesandt hat. Wood fasst 3407 und 4961 als
identisch auf, eine Ansicht, der ich mich vorläufig noch nicht anzu-
schliessen vermag, denn bei 3407 sind die Kelchzipfel kahl und die
Pflanze selbst vom Grunde an verzweigt. Da indessen meine Exemplare
zu mangelhaft sind, so verzichte ich darauf, näher auf diese Nummer
einzutreten, mit der Zeit wird sich wohl die Gelegenheit bieten, noch-
mals darauf zurück zu kommen.
42% BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER, (128)
COMPOSITE.
F. KLATT (Hamburg).
Othonna rosea KLATT.
Suffruticosa, erecta, glabra, sub a basi ramosissima, ramis angulatis,
trichotomis, striatis, sæpe violaceis, corymbosis, eireiter 10-12 cephalis,
foliosis, inferioribus confertis, lanceolatis, membranaceis, integerrimis,
glabris, obtusiuseulis, basi auriculatis, amplexicaulis, decurrentibus,
superioribus remotis, gradatim minoribus; capitulis 8-floris; longe pedi-
cellatis; pedicellis gracilis, apice incrassatis, basi bracteatis; involucri
campanulati, laciniis 5, ovato-lanceolatis, apice et margine roseis, supra
pilosis, achæniis striatis, dense hirsutis.
Amboland, Olukonda, Ondonga, leg. M. Rautanen, n° 44.
Die sebr ästige Wurzel dieser Pflanze dringt senkrecht in den Boden,
der Stengel ist bis zum Beginn der Aeste 3-10 em. hoch und hat 5 mm.
Durchmesser. Die Aeste sind 60-70 em. lang, bogig aufrecht und oben
gewöhnlich dreiteilig. Jeder Astteil trägt ein wenigköpfiges Schirm-
träubchen. Da aber alle Schirmtrauben fast gleiche Höhe haben, so ent-
steht eine ansehnliche Rispe. Die lanzettförmigen Blätter sind unten an
der Pflanze recht breit und dicht gedrängt, 5 em. lang, 8 mm. breit,
nach obenhin werden sie schmäler und kürzer. Die Brakteen an den
Blütenstielchen sind ganz oben fadenförmig. Die 5 Involucralschuppen,
5 mm. lang und 1'/. mm. breit, sind eiförmig, mit einer stumpflichen
Spitze. Das Achænium ist 3 mm. lang und dicht behaart.
Vernonia Teusczii KLATT.
Caule tereti, simplici, costato, sulcato, setoso, exasperato, monocephalo
usque ad apicem foliato; foliis late lanceolatis, breviter petiolatis, utrin-
que acutis, grosse eartilagineo, remote serratis, et setosis, apice mucro-
natis, supra dense, subtus laxe papillosis; petiolis dense pilosis; capitulis
magnis, terminalibus solitariis; involueri squamis linearibus, quinque
seriatis, imbrieatis, glabris, margine argute dentatis, euspidatis, basi pauei
bracteatis; floribus numerosis, purpureis, apice profunde quinquefidis,
(129) SCHINZ. BEITRÆGE ZUR KENNTNIS DER AFRIKANISCHEN FLORA. 4925
longitubulosis; segmentis apice dense pilosis; achaniis compressis, glabris
multistriatis, basi callosis; pappi setis stramineis, æqualibus.
Catala Canginga, Quango-Gebiet, Feb. 1881, n° 5565 leg. Teusez.
Die Art hat grosse Aehnlichkeit mit Vernonia verrucosa, unterscheidet
sich aber durch die Involueralschuppen, welche länger, schmäler und
feingezähnelt sind; durch die Form der freilich ebensosehr warzigen
Blätter, die viel schmäler, ?/s ihrer Länge knorplig gezähnt, zwischen
den Zähnen und an dem ungezähnten Teil aber stachlig borstig sind.
Die Höhe der Pflanze, und ob Strauch oder Baum, ist mir unmöglich
zu bestimmen. Die einfachen, bis oben beblätterten, rauhen Stengel, mit
tiefen Furchen und erhabenen Riefen, sowie sehr kurzen Borsten, kön-
nen auch Aeste und Zweige sein. Die grössten Blätter sind 15 em. lang
und fast 3 em. breit, nach unten und oben verschmälert, aber nur ?/s
der Länge nach buchtig sägezähnig. Der Blattstiel ist 5 mm. lang. Das
Involuerum hat eine Breite von 5'/2 em. und eine Höhe von 2'/2 cm.,
unten trägt es Brakteen, die den 5-reihigen Schuppen ähnlich sind.
Diese Schuppen sind 1/2 em. lang und 1 mm. breit mit hervorragender
Mittelrippe. Die Kronenröhre ist 18 mm. lang, aber dünn, die Saumteile
sind 7 mm. lang und '/s mm. breit, an den Spitzen dicht behaart. Die
Staubfädenröhre hat die Länge der Saumteile und aus derselben
schauen die Narben recht lang hervor. Die kahlen Achænen sind zu-
sammengedrückt, vielstreifig und 4 mm. lang. Die rothgelben Pappus-
strahlen erreichen eine Länge von 1'/» em. und sind alle gleich lang.
Jaumea altissima KLATT
Herbacea; scapo erecto, 1-cephalo, foliis multo longiore, dense cano-
tomentoso, foliis basilaribus ovato-oblongis vel lanceolato-oblongis,
parce sinuatis, dentatisque, obtusis, dilute fusco, 9-nervatis, dense cano-
tomentosis, supra araneosis, basi attenuatis, vaginantibus; involueri
hemisphæriei squamis biseriatis, exterioribus ovato-lanceolatis, canis,
interioribus elongatis, membranaceis, glabris, nitidis; floribus disci ere-
bris; pappi paleis 9 lineari-lanceolatis, apice setaceo, euspidatis, nitidis,
fuseis; achæniis basi fusco-comatis.
Malange, auf feuchten Wiesen; Oct. 1879, n° 363, leg. Teusez.
Diese Pflanze ist eine sehr ausgeprägte Art, alles an derselben ist be-
zeichnend, so dass es unmöglich ist, sie mit einer andern, der schon be-
kannten afrikanischen Arten, zu verwechseln. Der Schaft ist 60 em. hoch,
bei 3 mm. Durchmesser. Er trägt nur einen Blütenkopf, der fast 2 cm.
BULL. HERB. BOIsS., août 1895. 30
426 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (130)
breit und 1 em. hoch ist. Die Blätter sind 25-30 em. lang und 5-7 em.
breit, auf der Unterseite dicht weisslichgrau, mit 9 Längsadern, die
durch Seitenadern verbunden und hellbräunlich sind. Die Oberseite ist
hellerün, spinnwebig. Die Mittelader ist nach unten hin 1 mm. breit
und kann als geflügelter Blattstiel, der unten den Schaft scheidig um-
fasst, angesehen werden. Das Involuerum ist 3 cm. breit und 1 em. hoch.
Die innersten Involucralschuppen sind die längsten, 1 em. lang, breit-
lanzettförmig, kahl und glänzend. Die beiden äusseren Reihen Schuppen
sind grau. Die Strahlenblüten, gegen 12, oder noch mehr an der Zahl,
sind 1'/2 em. lang, 1 mm. breit, einadrig. Die vielen Scheibenblüten
bilden einen Becher mit rundem, dünnem Stiel. Sie sind fast 5 mm.
lang, wovon die Hälfte auf den Becher und die andere Hälfte auf den
Stiel zu rechnen ist. Die braunen glänzenden Pappusschuppen sind
5 mm. lang, sehr fein borstig zugespitzt und '/z mm. breit. Merkwürdig
sind die Haarbüschel unten an den Achänen.
Gynura auriculata KLATT
Caule herbaceo, erecto, tenuissime puberulo, subangulato, sulcato,
violaceo-striato, apice cano-tomentoso, in ramos paucos, bracteatos,
apices monocephalos abeunte; foliis lineari-lanceolatis, muricatis, si-
nuato cartilagineo dentatis, margine introflexis, supra exasperatis,
subtus incanis, violaceo-venosis, basi auriculatis, semiamplexicaulibus;
involueri squamis lineari-lanceolatis, margine albo-membranaceis, apice
barbatis; diseus cano-tomentosus, bracteolatus; bracteolis subulatis,
purpureis, ciliatis; corolla eylindracea, apice paulo ampliata, quinque-
fida, lutea: pappi setis albidis, corollam æquantibus, achæniis pluricos-
tatis, glabris.
Malange, Nov. 1879, n° 308, leg. Teusez.
Die Blätter dieser neuen Art sind 8 em. lang und 1 em. breit, nach
obenhin am Stengel an Grösse abnehmend und endlich sich in Brakteen
umformend. Die Ohren dieser Blätter sind 1-4 mm. lang. Die Involucral-
schuppen sind 5 mm. lang, 1 mm. breit und unten zu einer Scheibe mit pur’
purroten Brakteen vereinigt. Die gelben Blüten und der weisse Pappus
sind 5 mm. lang. Die kahlen und vielrippigen Achänen messen 2 mm.
Crepis oligophylla KLATT
Glabra, caule erecto flexuoso, tenuiter sulcato, fere a basi ramoso;
ramis laxis, bi- vel trieephalis; foliis linearibus, apice argute dentatis,
De - >
(131) SCHINZ. BEITRÆGE ZUR KENNTNIS DER AFRIKANISCHEN FLORA. 427
sub euspidatis, superioribus basi semiamplexicaulibus, inferioribus basi
vaginantibus; eapitulis 10-Horis, longe pedicellatis; pedicellis medio et
basi bracteatis; involueri squamis 10, biseriatis, erectis, adpressis gla-
bris, margine anguste scariosis, pappum æquantibus; calyculi squamis
4-5, parvis, sæpe reflexis; achæniis suboviformibus, Iævis.
Angola : Malange, leg. Teusez, von Mechow’s Expedition, n° 181.
Der Stengel wird gegen 60 em. hoch. Die längsten der wenigen (4-7)
Blätter dieser Pflanze sind 5 em. lang, oben 1 mm., unten 3 mm. breit.
Die Aeste sind 5-7 em. lang, die 2 oder 3 Blütenstiele 2-3 em. Die In-
volueralblätter, welche aufrecht stehen und die erste Reihe bilden, sind
3 mm. lang und 2 breit, es sind an Zahl fünf. Die zweite Reihe, eben-
falls 5, sind 1 em. lang und 3 mm. breit. Ebensolang ist der weisse
Pappus.. Die Achänen, durchaus kahl, messen 2 mm.
Vernonia nummulariæfolia KLATT.
(Gymnanthemum nummulariæfolium Klatt, in Annales des Sciences
naturelle, 5° serie, Bot. T. XVII, p. 363, et Gongrothamnus multiflorus
Klatt.in Flora 1885, n° 10. Determinationes et Descriptiones Composita-
rum novarum ex herbario cel. D' C. Haskar!l).
Fruticosa, ramis elongatis teretibus striatis, flavido lanatis, apice hori-
zontaliter ramulosis, paniculatis; paniculæ peduneulis 2-5 cephalis, basi
foliatis; foliis petiolatis, elliptieis vel ovatis, basi subobtusis, integerrimis
trinerviis, apice mucronatis, supra lueidis, breve puberulis, subtus mol-
liter tomentosis; eapitulis eireiter 50-floris, pedicellatis; pedicellis basi
bracteatis; involueri hemispheriei squamis quadriseriatis, ovatis, albo-
tomentosis; achzeniis hispidis 10-costatis; pappo seto stramineo.
Nossi-Bé, leg. D’ Keller, sine n°; Vohemar, leg. Richard Hortul,
n° 55 et 73; loca arida, leg. J. M. Hildebrandt, Sept. 1877, n° 3140.
Am weitesten entwickelt sah ich die Blütenköpfehen bei den von
Richard gesammelten Exemplaren, mit ab- und zurückgebogenen In-
volucralschuppen und reifen Früchtehen. Die Blätter sind an derselben
Pflanze bald oben etwas zugespitzt, bald abgerundet und stehen an dem
Stengel in ausgewachsenem Zustand ziemlich weit auseinander und nur
in geringer Anzahl. Sie sind 4 em. lang und 3'/e em. breit und nicht
immer an der Spitze weichstachlig. Der Blattstiel ist oft 1 em. lang. Die
Blütenstielehen sind 5-8 mm. lang, der Hauptstiel der Schirmtrauben
aber 1'/.-2 em. Die ausgebildeten Blütenköpfe haben eine Breite von 7
und eine Höhe von 5 mm. Die lanzettlichen Brakteen an den Blüten-
stielehen sind 2 mm. lang.
428 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (132)
Athanasia (Morysia) ramosa KLATT.
Fruticosa; caule inferioribus glabro, tereti-angulato, suleato, apice
pube brevi molli tecto, valde ramoso; ramis breviuseulis, monocephalis,
usque ad capitulum foliosis; foliis linearibus, confertis, semiamplexi-
caulibus, uninerviis, sinuato-dentatis, mucronatis, involutis, horizonta-
liter patentibus, utrinque pubescentibus; capitulis breve peduneulatis,
multifloris; involueri squamis adpressis, ovatis, obtusis, margine scario-
sis, biseriatis, supra pilosis; paleis euneatis, obtusis, cavis; achæniis
ovatis, nitidis, glabris.
Somaliland, Ogadeensteppe, leg. Prof. Keller, n° 31.
Die Aeste dieses Strauches, in grosser Zahl vorhanden, sind 3-6 em.
lang, oben behaart, einköpfig und bis zu dem Kopfe hin beblättert. Die
Blätter, 2-2'/2 em. lang und 3 mm. breit, wenn sie ausgebildet sind, sind
wagrecht abstehend, am Rande gebuchtet, gezähnt und eingebogen, auf
beiden Seiten weich behaart. Die Köpfe sind kurz gestielt, und alle
hermaphrodit. Die Involueralschuppen sind eiförmig, stumpf, hautran-
dig, zweireihig, auf der Oberseite behaart. Die Achänen sind kahl, glän-
zend eiförmig. Die stumpfen, keilförmigen Spreublätter sind hohl.
Blepharispermum lobatum KLATT
Herbaceum; caule erecto, angulato, dissito setoso, simpliei vel tricho-
tomo; ramis usque ad apicem subfoliosis; foliis petiolatis ovatis, basi
cuneatis, 6-9 rotundato-lobatis, eiliatis, supra glabris, subtus secus ner-
vos sparse setosis, trinerviis, petiolis alatis, margine setosis; glomerulis
30-40 conglobatis, 10-floris, breve peduneulatis; paleæ albo membrana-
ceæ, late-lanceolatæ, ciliatæ; styli rami apice truncati, absconditi; achæ-
niis semi-ovatis, marginantibus, dense pilosis, apice floccosis.
Somaliland, Webi Suabeli, leg. Prof. Keller, n° 6.
Bei dieser Art sind alle Blüten gleich lang und fruchtbar. Jede Blüte
ist von einer breiten, hohlen, weissen, häutigen, am Rande gewimperten,
stumpfen, verkehrt-eiförmigen Schuppe umhüllt. Zehn Blumen bilden
einen Haufen und 30-40 derselben den, an einem kurzen, unbeblätterten
Theil des Astes stehenden, ungefähr haselnussgrossen, gemeinsamen
Knäuel. Dieser unbeblätterte Theil des Astes ist 1-2 em. lang. Die
Blütenkrone ist 2 mm. lang, ebenso lang als das Achänium. Die grössten
Blätter sind 5 em. lang und 4 cm. breit, ihr Stiel hat 1!/2 cm. Länge
und 2 em. Breite.
(133) SCHINZ. BEITRÆGE ZUR KENNTNIS DER AFRIKANISCHEN FLORA. 429
Blepharispermum fruticosum KLATT
Caule fruticoso, glabro, ramoso; ramis erectis, sulcatis, dense foliosis ;
foliis ovatis, cartilagineo-acutis, basi angustatis, integerrimis, supra
glabris, subtus secus nervos intermedios sparse pilosis, petiolatis; pe-
tiolis eiliatis; glomerulo-terminali, solitario, longe peduneulati; squama
involueralis dilute fusca, membranacea, ovata, complicata; styli rami
floribus fertilis parvis valde superantibus; floribus sterilis pedicellatis,
membranaceis papposis, bracteisque; paleæ cuneatæ, truncatæ; achæntis
ovato-triangularis, margine et apice membranaceo-alatis.
Somaliland, Abdallah, leg. Prof. Keller, n°* 10, 23 et 29.
Dieser kleine Strauch hat viele dicht gedrängte, 2 em. hohe Aeste, die
gefurcht und kahl, aber sehr beblättert sind. Die eiförmigen, ganzran-
digen, knorpelspitzigen, auf der Oberseite kahlen und auf dem Mittel-
nerv der Unterseite behaarten Blätter sind da, wo die runden Blüten-
knäuel an ihren langen Stielen an der Spitze der Zweige hervorkommen,
so gross, dass sie länger als die Blüten sind und diese verdecken. Sie
werden 4 em. lang und 16 mm. breit. Die fruchtbaren Blüten haben
eine enge Röhre, 1 mm. lang. Die hervorstehenden Narben sind auch
1 mm. lang. Von den einhüllenden Schuppen stehen sich immer zwei
vereinigt gegenüber und werden 2 mm. lang. Bei den unfruchtbaren
gestielten Blüten ist der Saum tief getheilt. Narben sind aber nicht
sichtbar.
Achyrocline pumila KLATT
Frutieulosum, ramosissimum; ramis fastigiatis albo-tomentosis, apice
ramulosis, foliosis; foliis lanceolatis sessilibus eurvato-acutis, patulis,
uninerviis, albo sericeis; capitulis (7-9) ad apices ramulorum, congesto-
fasciculatis, eylindrieis, 7-Horis; involueri squamis eireiter 12, oblongis,
membranaceis, nitido-flavis, subacutis, triseriatis.
Somaliland, Abdallah, leg. Prof. Keller, n° 27.
Die kleine Pflanze erreicht nur die Höhe von 6 em. und hat sehr viele
gleich hohe Aeste, mit 1-2 cm. langen Zweiglein. Alle Aeste tragen an
ihren Spitzen Scheindolden aus 7-9 eylindrischen, gelben Köpfen be-
stehend. Diese Köpfe, 3 mm. lang und 1'/. mm. breit, bestehen aus
breiten, länglichen, zugespitzten Schuppen, in drei Reihen, mit 7 Blumen.
Die Blätter sind lanzettförmig, 1 em. lang und fast 2 mm. breit, nach
unten verschmälert und halbstengelumfassend.
430 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (134)
Vernonia Ondongensis KLATT.
Caule fruticoso, tereti, erecto, basi subtiliter striato, apice ramoso,
et cum petiolis interrupto-araneoso, foliis breviter petiolatis, spathu-
latis, supra glabris, subtus reticulatis, punetatis, secus nervos albo-vil-
losis, argute cartilagineo-dentatis; capitulis 17-floris, longe pedicellatis,
panieulatis; involueri squamis lanceolatis, nitido-stramineis, 4-5 seriatis,
eorneis, cavis, Carinatis, apice sphacelatis, recurvis, pilosis; pedicellis
bracteatis; achæniis costatis, parce pili minuti obsitis; pappi setis pal-
lide rubieundis, ex involuero longe exsertis, æqualibus; corollis pappi
setas superantibus.
Amboland, Ondonga, leg. Rautanen, n° 37.
Diese Vernonia, die eine starke holzige Hauptwurzel mit dicken
Seitenwurzeln hat, treibt einen über 50 em. hohen, runden, fein-
gestreiften und oben zerstreut spinnwebigen Stengel. Dieser Stengel
hat wechselständige, fast durchweg 2 em. von einander entfernt
stehende, spatelförmige, auf beiden Seiten grüne Blätter, von denen
die grössten 6 em. lang und 2 cm. breit sind. Dieselben haben einen
1-2 mm. langen Blattstiel, sind unten auf den Adern weisszottig
behaart, oben kahl, knorpelig-scharf gezähnt. Die Stiele der Köpfe
haben unten ein grösseres Blatt, oben 3-4 und in der Mitte ein Deck-
blatt. Diese Deckblätter werden kaum 1 mm. breit, sind also borsten-
förmig und 2-3 mm. lang. Die Köpfe sind glockenförmig 12 mm. lang
und breit. Die Kronenröhre ist 6 mm. lang, nach oben ein wenig
erweitert, die 5 Saumteile sind ausgebreitet, lanzettförmig, 4 mm. lang
und 1 mm. breit. Die Staubfadenröhren stehen weit hervor und noch
mehr erheben sich die 2 Narben. Die blassrötlichen Pappusstralen sind
alle 7 mm. lang, das Achänium aber misst nur 2 mm. Die Involucral-
schuppen sind unten sehr klein, werden aber nach innen immer länger
und messen endlich 9 mm. in der Länge und 1 ‘/: mm. in der Breite.
Nolletia costata KLATT.
Caules plures e rhizomate incrassato-suffrutescentes, sepe decum-
bentes, valde ramosi; ramis curvatis, adscendentibus, usque ad apicem
foliosissimis et in ea regione ramulosis; ramulis monocephalis; foliis
lanceolatis, basi rotundatis, subpetiolatis, rigidis, subtus media et mar-
gine costatis, utrinque glanduloso-pilosis, confertissimis, subimbrieatis,
"tete .
en
(135) SCHINZ. BEITRÆGE ZUR KENNTNIS DER AFRIKANISCHEN FLORA. 431
superioribus eurvato-patulis, inferioribus adpressis, glabris; capitulis
campanulatis, subeymosis; involueri squamis triserialibus, acutis, albo-
marginatis, media pilosis; corollæ luteæ glabræ ; achzniis glabris, basi
callosis.
Amboland, Olukonda, leg, M. Rautanen, n° 38.
Nolletia costata Klatt unterscheidet sich von N. ciliaris, der sie sehr
ähnlich ist, dadurch, dass der Stengel nicht aufrecht, sondern bogig
aufsteigend ist. Auch sind die Involueralschuppen nicht zweistreifig und
die Achänen nicht seidig behaart.
Die Stengel werden gegen 30 em. lang, die dicht beblätterten Zweig-
lein sind höchstens 1 ‘/2 em. lang. Die Blütenstielchen erreichen nur
1-2 mm. Die Blätter sind 7 mm. lang und 1 mm. breit und zeichnen
sich durch ihre sehr hervortretenden Rippen aus. Die vielen, ziemlich
dicken Wurzeln haben eine beträchtliche Länge.
Fresenia foliosa KLATT.
Caule 36-40 em. alto, erecto, valde ramoso; ramis et ramulis glandu-
loso-pilosis, 1-3 cephalis, usque ad apicem foliosissimis; foliis lanceolatis
vel lanceolato-spathulatis integerrimis, rigidiuseulis, rugosis, utrinque
tubereulato punctatis, apice eartilagineo-acutis; eapitulis turbinatis,
10-floris; corymboso-paniculatis; involueri squamis triseriatis, ovato-
lanceolatis, membranaceis, media viridulo-striatis, margine longe
eiliatis; corollis-luteis, apice barbatis et pilosis, achæniis-costatis, costæ-
hirsutæ ; pappi setis longiuscule plumosis.
Hereroland, leg. D" Fleck, n° 407.
Var. monocephala KLATT.
Capitulis in apice ramorum solitariis.
Gross-Namaland, leg. D' Fleck, n° 56 a; Rehobath, leg. D" Fleck,
158 a.
Aus einem dicken Wurzelkopf kommen 9-10 aufrechte Stengel,
welche von unten auf, wie auch die Aestchen dicht beblättert sind.
Diese Blätter sind dieklich, und, obgleich getrocknet, lebhaft grün, mit
vielen glänzenden Knötchen, oft ganz kahl oder mit einzelnen, kurzen,
weissen Härchen versehen, und, wenn sie sehr gross sind, fast 1 cm.
lang und 5 mm. breit. Die Blütenköpfe, welehe in in ihrer Gesammt-
heit eine Rispe bilden, sind 18 mm. lang und 12 breit. Bei der Hauptart
432 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (136)
stehen bis 3 Blütenköpfe zusammen, ein Schirmdölchen darstellend,
an jedem Zweiglein ist aber bei der Abart stets nur ein Köpfchen vor-
handen. Die Involucralschuppen sind der Reihe nach 5, 8, 10 mm. lang
und fast 2 mm. breit. Sie sind weisslich, in der Mitte mit einem grünen
Strich, oben mit einer scharfen oft dunkelen Spitze, am Rande, ent-
weder ganz oder teilweise gewimpert und auf der Oberseite behaart.
Der Pappus hat die Länge der Blüten, er ist 1 cm. lang, fedrig und
blassgelblich. Die Achänen sind 4 mm. lang, gerieft und auf diesen
Riefen behaart. Im Wuchs und in der Form, der Blütenköpfe hat diese
Art, oberflächlich betrachtet, Aehnlichkeit mit Pechuel Löschea Leib-
nitziæ O. Hoffmann, unterscheidet sich aber leicht, wenn man den
Pappus betrachtet.
Fresenia pinnatilobata KLATT
Caule glabro, assurgentibus, valde folioso et ramoso; ramis curvatis,
glanduloso-pilosis, apice monocephalis; foliis euneiformibus, obtusis
vel spathulatis, basi angustatis, sessilibus, pinnatilobatis vel rariter
integris, glanduloso-pilosis, punctatis, margine ciliatis ; capitulis campa-
nulatis, 30-floris; involueri squamis biseriatis, ovato-lanceolatis, mem-
branaceis, media viridis, margine ciliatis, apice mucronatis; corolla
luteis, apice barbatis; achzeniis pilosis; pappi setis stramineis.
Gross Namaland, leg. D’ Fleck, n° 89, 92 und 586.
Diese Art ist ausgezeichnet durch ihre vielen gebogenen Aeste, die
sich von der Mitte des ebenfalls gebogenen und aufsteigenden Stengels
nach allen Seiten hin richten und von denen nur einzelne einen Blüten-
korb tragen. Die unfruchtbaren Aeste haben nach der Spitze hin oft
spatelförmige, ganzrandige Blätter. Die grössten dieser Blätter sind
1 ‘/2 em. lang und 2 mm. breit. Die Blüten und der Pappus sind 5 mm.
lang. Die Involueralschuppen sind 7 mm. lang und 2 mm. breit.
Osteospermum montanum KLATT.
Caule fruticoso, griseo, valde ramoso; ramis teretibus, striatis, basi
grisco, a medio ad apice viridibus, dense hirsutis, semi aphyllis, mono-
cephalis; foliis confertis, remotis, lanceolatis, remote-dentieulatis, cur-
vato-linearibus, trinerviis, apice mucronatis, utrinque dense pilosis, basi
angustatis. sessilibus; capitulis longe pedicellatis, terminalibus, multi
floris, bracteolatis; bracteis paucis, lineari-lanceolatis, ligulis eireiter
ie SM
LCR
(137) SCHINZ. BEITRÆGE ZUR KENNTNIS DER AFRIKANISCHEN FLORA. 433
18 ovato-lanceolatis; tristriatis; involueri squamis triseriatis, ovato-lan-
ceolatis, albo-membranaceis, media viridulo-vittatis, margine dense
eiliatis, apice mucronatis; achæniis lavis, trigonis, margine breve
alatis.
Gross-Namaland, Abhang des Gansberges, 7000 Fuss hoch, leg.
D" Fleck, n° 71 a.
Der Stengel dieser Art ist holzig, mit grauer Rinde bedeckt und
vielästig. Die Aeste sind bis zur Mitte ebenfalls grau, dann aber bis
oben grün und von der Mitte an nur mit lanzettförmigen 2 mm. langen,
1/2 mm. breiten Deckblättern in geringer Zahl bedeckt, oben aber, den
Blütenkorb tragend, so dass sie Blütenstiele darstellen. Die Blätter
stehen dicht gedrängt, besonders an den nichtblühenden Aesten und
sind 3 em. lang, 2 mm. breit, mit etwas gekrümmter, stachliger Spitze,
dreiadrig, an jeder Seite mit drei kleinen Zähnen und auf beiden Seiten
rauh, aber grün. Die Involucralschuppen, 5 mm. lang und 1 mm. breit,
sind eilanzettförmig, mit borstiger Spitze, sich dachziegelig deckend,
weissrandig, in der Mitte grün. Die lebhaft gelben Randblüten sind
7 mm. lang, 1 mm. breit, dreistreifig. Die geflügelten, dreieckigen Achæ-
nen sind 3 mm. lang und 2 mm. breit.
Osteospermum odoratum KLATT
Frutieulosum erectum; caule pube brevi sparse asperulo, ramoso;
ramis flexuoso-squarrosis, monocephalis; foliis sessilibus, interioribus
lanceolatis, sinuato-dentatis, basi cuneatis, utrinque dense puberulis,
superioribus integerrimis, lineari-lanceolatis, bracteatibus; ligulis invo-
luero duplo longioribus quadrivenosis; involueri squamis ovati-lanceo-
latis, albo marginatis, acutis, dorso asperulis.
Häufig an Bergabhängen bei « Aus » Südwest-Afrika, in Geröllboden,
Felsspalten ete. leg. Steingröver, n° 4.
Der Stengel dieser Pflanze wird gegen 60 em. hoch und enthält, wie
alle andern Theile, nach Mittheilung Steingrövers, einen klebrigen Saft,
auch ist der ganze Busch aromatisch duftend. Der Stengel, wie auch die
winklig gebogenen Aeste, die Zweige und Blätter sind rauh, letztere
dabei auf beiden Seiten grün. Die grössten Blätter sind 3 cm. lang,
5 mm. breit; die kleinsten jedoch 2 mm. lang und ‘/: mm. breit. Die
weissrandigen Involueralschuppen sind 3 mm. lang und ‘2 mm. breit.
Die Strahlblüten sind 1 em. lang und 1'/. mm. breit.
43% BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (135)
Osteospermum psammophilum KLATT
Herbaceum pluricaule; caulibus decumbentibus, ramosis, sparse hir-
sutis, dense foliosis; foliis confertis, pinnatipartitis, lobis utrinque tri-
Jugis, cum impari approximatis, linearibus, integerrimis vel grosse den-
tatis, utrinque dense setosis, apice obtusis et callosis; pedicellis bracteatis,
monocephalis, eurvatis, folio quadruplove longioribus; involuero squa-
mis 20, basi ima concretis, lanceolatis, supra dense pilosis, margine mem-
branaceis, eiliatis; ligulæ 16, quadrivenosæ; achæniis radiis alatis, obo-
vatis, lævis, seu trigonis, subechinatis.
Gross-Namaland, in dem sandigen Grunde der Flussbetten bei « Aus »
Süd-West-Afrika, leg. Steingröver, n° 21.
Die ästigen starken Wurzeln sind 9 em. lang und gehen senkrecht in
den Boden, nach oben 5 Stengel treibend. Diese stielrundlichen Stengel,
10-15 em. lang, sind feingestreift, zerstreut rauhhaarig und haben oben
zwei oder drei gebogene, 2-7 em. lange Aeste mit 2 bis 3 mm. langen,
lanzettförmigen Deckblättern und einem Blütenkopfe. Die Köpfe sind
7 mm. hoch und ebenso breit. Die Blätter sind 8 mm. lang, ihre Fiedern
aber nur 2 mm. lang und kaum 1 mm. breit. Die umgekehrt eiförmigen
oder dreieckigen, glatten Achænen sind 3 mm. lang und 2 mm. breit.
Die Strahlblüten, 16 an Zahl, sind 5 mm. lang und 1 mm. breit.
Pflanzen aus Gross-Namaland, Rehoboth, Sandboden, gesammelt im
März 1891 von D’ Fleck und mit n° 595 bezeichnet, müssen zu dieser
Art gehören, obgleich der Wuchs ein anderer ist. Es kommen nämlich
aus einer Wurzel, die sehr dick und lang ist und ebenfalls lange, starke
Aeste hat, drei aufrechte Stengel mit aufrechten, blühenden Aesten.
Die Hauptader der Blätter ist auf der Unterseite weiss, alles Uebrige
aber stimmt mit der Beschreibung oben.
Stenocline tomentosula KLATT
Caule erecto, tereti, ramoso; ramis curvatis, elongatis; foliis lanceo-
latis, dense utrinque tomentosis, univenosis; capitulis discoideis, dense
cymosis; eymis corymboso-paniculatis; floribus flavis 5, omnibus fertili-
bus tenuiter tubulosis, limbo 5-dentato; involueri squamis 5 seriatis,
ovatis, acutis, media unicostatis, niveis, laxe imbrieatis, parum inæquali-
bus, extimis basi dorso lanatis; achæniis teretibus, glabris; pappi setis
apice barbellatis, caducis.
7
AL
(139) SCHINZ. BEITRÆGE ZUR KENNTNIS DER AFRIKANISCHEN FLORA. 435
Hereroland, Nosob, leg. D" Fleck. Sept. 1889, n° 261.
Diese Art zeichnet sich durch den grünlichen Filz aus, womit die
rundlichen Stengel und Aeste bekleidet sind, sowie durch die merk-
würdige, rundliche Biegung der ziemlich langen Aeste nach oben. Die
lanzettlichen, an den ganzen Rändern umgebogenen Blätter sind 1'/2 em.
lang, 3 mm. breit, auf beiden Seiten filzig und knorpelig spitzig. Die
Blütenköpfe, 5 mm. lang, 1 mm. breit, haben 5 Reihen eiförmige, zuge-
spitzte, weisse, glänzende Involucralschuppen, die nur ganz unten etwas
wollig sind und fünf gleichmässig geformte, gelbe Blüten enthalten. Die
Achänen sind kahl, der Pappus aber ist 15-strahlig und weiss und nur
ein klein weniger kürzer als die Blüte.
Athanasia triloba KLATT
Rhizomate obliquo lignoso, erassimo, ramoso; fibris erassis, lignosis,
obsito ; caules sepe complures, erecti, cireiter 50 em. alti, striati, suleati,
superne ramis 4-6, eurvato-elongatis, 3-4 cephalis, panieulum parvi-
florum formantibus, instructi; foliis sessilibus basi sensim attenuatis,
apice trilobis, segmento intermedio plerumque 2-plo quam lateralia
majore et pauce dentato; foliis superioribus indivisis utrinque angusta-
tis, apice calloso-terminatis, supra glabris, subtus cano-tomentosis, Capi-
tulis hemisphæricis, multifloris (eireiter S0-tloris), longe pedicellatis,
pedicellis eurvatis, bracteatis; bracteis lanceolatis; involueri hemisphæ-
riei squamis oblongis vel ovatis, imbricatis, biserratis, obtusiuseulis,
membranaceis, lacerato-dentatisque; paleis cuneatis, apice laceratis, com-
plicatis, achænia ineludentibus; achæntis compressis, hirsutis; pappi
paleæ breves, laceræ, basi connatæ, coroniformæ; corollæ luteæ.
Gross-Namaland, Harris, leg. D' Fleck, April 1889, n° 560.
Diese Athanasia hat einen von den übrigen Arten der Gattung ganz
abweichenden Wuchs. Es sitzen gewöhlich die Blütenköpfe dicht ge-
drängt an der Spitze des Stengels, hier aber an langen, gebogenen,
sparrigen Aesten, eine Rispe bildend. Der Stengel wird gegen 60 em.
hoch und ist bis °/s seiner Höhe nur beblättert, im letzten Sechstel aber
mit Aesten versehen. Die Blätter erinnern schon eher an Athanasia,
wenigstens gibt es in der Gattung ähnliche Formen. Sie sind aufs
Höchste 4 em. lang, der mittlere Lappen ist beinahe 3 em. lang und
4 mm. breit, die Seitenlappen sind 5 und 12 mm. lang und 2 mm. breit.
Der Rand ist eingeschlagen und die Unterseite grau filzig. Die Blüten-
köpfe haben 8 mm. im Durchmesser. Die Spreuschuppen, welche die
436 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (140)
Achänen einhüllen, sind 2 mm. lang, keilförmig und oben zerschlitzt.
Die Pappusschuppen sind kaum ‘/: mm. lang. Alle diese Schuppen sind
glänzend, strohgelb und trockenhäutig. Der Becher der gelben Krone
hat 5 ovale breite Theile, die 1'/s mm. lang werden. Die Kronenröhre
ist 1 mm. lang und behaart. Das Achænium wird 1 mm. lang.
Calostephane foliosa KLATT.
Herba pilosa, 20-50 em. alta, erecta, sub a basi ramosa; ramis cur-
vato-patentissimis, alatis, apice tripartitis, tricephalis, foliosis; foliis
membranaceis lanceolatis, acutis, sinuato-dentatis, trinerviis, basi rotun-
datis, utrinque pilosis, petiolatis, deeurrentibus; capitulis eymosis, longe
pedicellatis; pedicellis basi bracteatis; floribus femineis radii 5; ligula
ovata, quadrivenosa, apice triseeta, eiliata, basi tubulosa; tubulo piloso;
floribus hermaphroditis disei circiter 50, dense hirsutis; involucri hemis-
phærici squamis biseriatis, linearibus, mueronatis, supra pilosis, margine
eiliatis; pappi squamis 5 ovatis, membranaceis, apice truncatis; achæntis
dense villosis.
Hereroland, Kuisib, schattige Stellen, leg. D’ Fleck, Juli 1889, n° 806.
Die gekrümmten Aeste dieser Pflanze sind 10-28 em. lang, fein gerillt,
behaart und geflügelt. Die Flügel sind 1/2 bis 1 mm. breit und ebenfalls
fein behaart. Die Blätter stehen dicht beieinander, die grössten sind
7 em. lang, 11/2 cm. breit. Der geflügelte Blattstiel, welcher am Stengel
herabläuft, ist bei diesen Blättern 2 em. lang. Nach oben hin werden
die Blätter immer kleiner. Der Stengel ist unten, wo er keine Blätter
trägt, stielrund. Dieser Theil misst nur 4-5 em. Die weisse Wurzel geht
senkrecht in den Boden und ist sehr ästig. Das halbkugelige Involucrum
ist Smm. lang und 5 mm. hoch, die einzelnen blattartigen Schuppen
sind 5 mm. lang, kaum ‘/2 mm. breit und endigen mit einer Stachel-
spitze. Die Scheibe der Strahlenblüten ist 5 mm, lang, 2 mm. breit, die
Röhre aber 2 mm. Die hermaphroditen Blüten messen 4 und die Achä-
nen nur 2 mm.
Pentatrichia KLATT.
Capitula multiflora, homogama, discoidea; floribus omnibus herma-
phroditis, fertilibus. Involucrum turbinatum, campanulatum, squamis
multiseriatis, lanceolatis, imbricatis; exterioribus gradatim minoribus.
Receptaculum planum, alveolatum. Corollæ regulares, tubulosæ; limbo
(141) SCHINZ. BEITRÆGE ZUR KENNTNIS DER AFRIKANISCHEN FLORA. 437
vix ampliato, quinque dentato. Antheræ basi longe caudatæ. Styli rami
lineares, obtusi, linguæformi. Achænia oblonga, dense patulo-villosa.
Pappi setze quinque uniseriatæ.
Frutices canescentes. Folia alterna, 5-7 lobata. Capitula majuseula ad
apices ramosum. Corollæ flavæ. Achænia villosa, basi callosa.
Pentatrichia petrosa KLATT.
Tafel X.
Caule areuato, glabro, ramoso; ramis dense pubescentibus, usque ad
apicem valde foliatis; foliis petiolatis exauriculatis cordatis, suborbicu-
latis, utrinque pubescentibus, 5-7 lobis, lobis dentatis; peduneulis 1-ce-
phalis, sepe geminatis, pilosis, bracteatis, petiolo longioribus; involueri
squamis ovato-lanceolatis, 7 serialis, albis, membranaceis, media viridulo
fasciatis et pilosis, margine subdentato-eiliatis; achæniis longe patulo-
pubescentibus
Der eben beschriebene Strauch soll nach Steingröver, der ihn gesam-
melt und mit n° 19 versehen hat, 60-90 em. hoch werden und ziem-
lich häufig zwischen Felsen in der Umgebung von « Aus » in Südwest-
Afrika vorkommen.
Die Blütenköpfe stehen an 1-1'/ em. langen Stielen gewöhnlich ge-
paart, selten einzeln an der Spitze der Aeste, die bis dahin beblättert
sind. Die hermophroditen zierlichen Blumen füllen in grosser Zahl den
Korb. Sie bilden einen 1 em. langen Cylinder, der nach unten sich ver-
dünnt, oben aber wenig erweitert und 5-lappig ist. Die Antheren sind
am Grunde lang geschwänzt und bilden oben einen langen Forsatz, der
die Narben verhüllt. Das länglichrunde Achänium wird 1'/. mm. lang,
ist stark und abstehend behaart und hat einen Pappus, aus fünf weissen
Strahlen bestehend. Die vielen Brakteen am Blütenstiel sind 1 mm. lang
und breit. Gewöhnlich sind sie, wie die Involucralschuppen lang zuge-
spitzt. Die letzteren sind weiss, in der Mitte mit einem grünen Streifen
und behaart, am Rande gezähnelt und gewimpert, und die längsten von
ihnen 8 mm. lang und 1 mm. breit. Die herz-nierenförmigen Blätter
sind 18 mm. lang und breit, 5-7-lappig und gezähnt. Pentatrichia gehört
in die Nähe von Athrixia.
Matricaria pinnatifida KLATT
Caule tereti, striato, dissito-piloso e basi ramoso; ramis valde foliosis,
apice corymbosis; foliis pinnatifidis, incisis, basi cuneato-angustatis,
438 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (142)
segmentis lanceolatis, obtusis, apice cartilagineis, distantibus, integerri-
mis; peduneulis bracteatis, bi- vel tricephalis; capitulis hemisphæricis,
pedicellatis; involueri squamis biseriatis, oblongis, obtusis, eiliatis, supra
pilosis; achæniis parvis, pilosis; pappo membranaceo, squamoso; squa-
mis ovatis.
Gross-Namaland, Ansis, leg. D" Fleck 1889, n° 610.
Der Stengel ist über 70 em. hoch, mit einzelnen Härchen hier und da,
aber von fast unten an ästig. Die Aeste erheben sich in einem spitzen
Winkel gerade nach oben, die unteren Aeste sind 36 em. lang und dicht
beblättert. Diese Blätter sind verschiedenartig fiederspaltig, häutig, ge-
trocknet auf beiden Seiten dunkelgrün und wenn sie recht ausgebildet
sind, gegen 6 em. lang, mit grossen Fiederabschnitten und einigen
kleineren. Die Köpfe haben gegen 10 em. im Durchschnitt. Die Invo-
lueraltheile sind länglich rund, oben stumpf, 2 mm. lang und etwas über
1 mm. breit, sie sind am Rande gewimpert und auf der Oberseite an-
liegend behaart. Die Blütenstielchen sind 1-3 em. lang. Die gelben vier-
teiligen Kronen werden fast 3 mm. lang, die Achänen 1 mm.
Cineraria seminuda KLATT.
Caule lignoso, tereti, albo-lanuginoso, apice glabro, trichotomo, dense
folioso; foliis pinnati partitis, obtuse lobatis, basi in petiolum angustatis,
lobis trijugis denuo lobatis dentatisque utrinque albo-lanuginosis; pe-
tiolo basi non aurieulato; peduneulo nudo, striato, elongato, glabro;
pedicellis bi- vel tribracteatis, bracteis linearibus; involuero glabro, 13-
phyllo, calyeulato; bracteis calyeuli 9; ligulis 3; floseulis disei erebris;
achæniis compressis, minute hirtellis; pappo albo, flosculis paulo bre-
viore,
Gross-Namaland, Abhang und Plateau des Gansberges, von 7000 Fuss
aufwärts, leg. D’ Fleck, November 1891, n° 74a.
Bei der Betrachtung dieser Pflanze fällt es auf, das der obere, nackte,
hellbräunliche Blütenstiel, eine Fortsetzung des Stengels, durchaus kahl
ist, während der Stengel, bis zu den Blättern oben, weisswollig ist. Die
Blätter weichen ferner dadurch im Bau der Cinerarien ab, dass sie
gleichmässig getheilt sind; bei den übrigen ist gewöhnlich die Endfieder
grösser als die übrigen Fiedern. Der Blattstiel ist kaum 5 mm. lang,
das Blatt selbst 4 em. Die unteren Fiedern haben eine Länge von 2 cm.
Die Seitenlappen dieser Fiedern sind verschieden lang. Die Involucral-
schuppen sind 7 mm. lang, 1 mm. breit, linealisch und hellbraun. Die
SAN OR
(143) SCHINZ. BEITRÆGE ZUR KENNTNIS DER AFRIKANISCHEN FLORA. 439
Blüten bilden eine nach oben erweiterte Röhre und sind 7 mm. lang,
kaum etwas kürzer ist der weissliche Pappus. Die Achänen werden
2 mm. lang.
Othonna glauca KLATT
Herbacea, glauca, a basi ramosa; ramis teretibus, basi foliosis et dense
pilosis, in peduneulos nudos, apice fistulosos, dilatatos, monocephalos,
elongatis; foliis confertis, oblongo-lanceolatis, utrinque sparse pilosis, in-
æqualiter sinuato-dentatis, glaueis, sessilibus, basi attenuatis; involueri
squamis 8-12, ima basi concretis, margine scariosis, apice acuminatis;
achæniis erassis, quinquangulatis, angulis pube alba adpresse tectis.
Gross-Namaland, am Swartkopfluss, Rehoboth, leg. D' Fleck 1892,
n° 192 und 832.
Hereroland, Otjimbingue, im Fluss, leg. Rautanen, n° 28, 36 et leg.
L. Nels, n° 56.
Die Wurzel von Othonna glauca ist stark ästig und senkrecht in den
Boden eindringend. Der eigentliche Stengel, kaum 2 em. hoch, wird
gleich 3-9, mehr oder weniger gebogene, aufrechte Aeste von 25-30 em.
Höhe. Beinahe die Hälfte dieser Länge ist beblättert, der Rest aber
vollständig blattlos und einköpfig. Dicht unter dem Kopfe ist der Sten-
gel hohl und bedeutend verbreitert. Die 5-6 em. langen, 1'/. em. breiten,
länglich-lanzettförmigen, blaugrünen Blätter sind wenig oder recht
reichlich grob und buchtig gezähnt, sowie sehr dicht gestellt. Bei eini-
gen Exemplaren finden sich die Blätter regelmässig fünfzähnig. Die
1 em. langen, 3 oder 1'/2 mm. breiten, schmal hautrandigen, an der
Spitze fast dreieckigen Involucralschuppen finden sich bei den Exem-
plaren aus Hereroland zu 8, bei einigen Exemplaren aus Gross-Nama-
land zu 12 und sind abwechselnd breit und schmal.
Der Pappus ist weiss, von der Länge der 11 mm. langen Kronen. Die
walzenförmigen Achänen sind 5 mm. lang.
Othonna lamulosa SCHINZ
Suffruticosa, squarrosa, carnosa, glabra; folia semiamplexicaulia, car-
nosa, glabra, oblongo-obovata, basim versus angustata, obtusa, vel
acuta, integerrima vel breviter lobata; capitula axillaria, solitaria vel 2;
periclinium subeampanulatum, foliolis oblongis, obtusis vel subacutis:
fructi marginales dense pilosi, fructi steriles glabres.
440 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (144)
Südwestafrika : Hauchawebtal, August 1889, Fenchel 112.
Ein kleiner sparriger Strauch mit - 3 em. dickem, fleischigem
Stämmchen, dessen hellgelbe, hautartige Rinde sich in grossen, breiten
Fetzen abziehen lässt. Die Verzweigung ist eine sehr reichliche; die un-
gefügigen Aeste sind hin- und hergebogen und bleistiftrund. Die ganze
Pflanze dürfte im blattlosen Zustande einem Pelargonium täuschend
ähnlich sehen. Die Blätter stehen an den jungen Trieben zerstreut, sind
aber im übrigen gegen die Spitze der Zweige zu genähert; sie sind mit
Ausnahme der untersten, dem Tragspross angepressten Partie kahl,
fleischig, im Umriss länglich-verkehrteiförmig, unterwärts verschmälert
und unmittelbar am Grunde verbreitert und halbstengelumfassend,
stumpf oder spitz, entweder ganzrandig oder mit wenigen groben Zäh-
nen oder schmalen, stumpfen bis spitzlichen Abschnitten verschen. Die
Blätter sind 4 mm., selten bis 10 mm. breit und bis zu 4 em. lang. Die
bis 3 em. lang gestielten Köpfchen entspringen einzeln oder zu zweien
den wollig behaarten Blattachseln. Der zur Zeit der Anthese annähernd
glockenförmige Hüllkelch teilt sich in 5 längliche, kahle, stumpfe oder
spitzliche Absehnitte von 10 mm. Länge und 3 bis 4 mm. Breite. Die
Blüten bieten keine besonderen Merkmale, wesshalb auf dieselben auch
nicht näher eingetreten werden soll. Die Früchte der Randblüten sind
dicht behaart, die steril bleibenden Anlagen der Scheibenblütenfrüchte
dagegen sind kahl und zeigen eine deutliche Rippung.
Diese Art erinnert sehr an Othonna cneorifolia (DC.) Schinz, die
ebenfalls in Südwestafrika gefunden worden ist, sie unterscheidet sich
von ihr aber auf den ersten Blick dureh die nicht zugespitzten Kelch-
abschnitte.
Garuleum Woodii SCHINZ
Suffruticosa; folia dense glanduloso-hirsuta, bipinnatifida, laciniis
obtusis vel acutis; capitula solitaria, longe pedunculata; perielinium
polyphyllum, foliolis oblongis vel lanceolatis, glandulosis; floseuli radia-
les feminei, floseuli disci masculi.
Natal : Valley of Buffaloriver near Charlestown, 5-6000’, 6. XII. 1892,
Wood 4840; near Coldstream, top of the Drakensberg 5000’, Mai 1891,
Wood 4496.
Die mir vorliegenden Herbarexemplare dürften einem niedrigen Halb-
strauche entstammen; die alternirenden Blätter sind dicht drüsig be-
haart, von elliptischem Umriss, doppeltfiederspaltig, bis 3 cm. lang und
(145) SCHINZ. BEITRÆGE ZUR KENNTNIS DER AFRIKANISCHEN FLORA. 441
1 bis 1'/s em. breit. Die einzelnen Abschnitte, deren Ränder etwas rück-
wärts gerollt sind, sind stumpf bis spitz, + 4 mm. lang. Die Blüten-
köpfchen sitzen auf einem bis 10 em. langen, nackten oder mit rudimen-
tären Blättern besetzten Peduneulus. Der Hüllkeleh besteht aus mehr-
reihigen, dachig sich deckenden, länglichen, bis länglich-lanzettlichen,
nach Innen an Grösse zunehmenden Hüllblättern von 5 bis 7 mm. Länge
und 2 bis 3 mm. Breite, die am Rande dünnhäutig, im Uebrigen aber
dicht drüsig behaart sind. Die randständigen, weiblichen Zungenblüten
besitzen eine 3 bis 4 mm. lange, drüsige Röhre und eine kahle, + 9 mm.
lange und + 3 mm. breite Zunge; der Griffel ist + 4 mm. lang und
verästelt sich in zwei 2 mm. lange, fadenförmige, auf der Innenseite
sammtartig-papillose Narben. Der vierrippige, verkehrteiförmige, nach
der Basis zu etwas verjüngte Fruchtknoten erreicht eine Länge von 2
bis 3 mm. Die scheibenständigen Röhrenblüten sind 5-zähnig, und
drüsig behaart ; der Fruchtknoten derselben entbehrt der Samenanlagen
und ist daher flach und durchsichtig. Die Staubfäden sind gleich den
Staubbeuteln etwa 2 mm. lang; die Pollenkörner sind dicht mit spitzen
Warzen bedeckt.
Von den 6 bis anhin bekannt gewesenen Garuleum-Arten ist @. lati-
folium Harv. in Natal gefunden worden, G.album Moore, @. pinnati-
fidum (Thunb.) DC. und @. bipinnatum (Thunb.) Less. sind Pflanzen der
Capkolonie und @. Schinzii Hoffm. ist von mir aus Südwestafrika ge-
bracht worden. Letztere Art, von Otto Hoffmann in Bull. de l'Herbier
Boissier, Band I, pag. 74 beschrieben, ist gleich unserer Pflanze dicht
mit Drüsenhaaren bekleidet, die Haare sind aber um ein Ansehnliches
länger und die Blattabschnitte schmäler; die Möglichkeit einer Ver-
wechslung ist daher ausgeschlossen. @. bipinnatum hat längere und im
Verhältnis zur Länge schmälere Blattabschnitte; die ganze Pflanze ist
auch schwächer behaart als @. Woodii Schinz.
BULL. HERB. BOIss., août 1895. 31
TER
UNE MOUSSE NOUVELLE D'ÉGYPTE
PAR
Jules AMANN
Les récoltes botaniques faites en Égypte et en Grèce, au printemps 1895,
par M. Paul Jaccard, contenaient quelques mousses, dont il a bien voulu
me confier la détermination.
Parmi les mousses rapportées d'Égypte et provenant des deux stations
de l'Ile de Rhoda près le Caire et de la Sakieh (citerne) d’Heliopolis, il
s’en trouvait une très intéressante à plusieurs points de vue, que j'ai
reconnue comme appartenant à une espèce nouvelle non encore décrite,
et dont voici la diagnose :
Amblystegium Burnati Mihi spec. nova.
Taille et habitus de certaines formes amphibies d’Amblystegium ser-
pens. Petits tapis déprimés adhérents, assez denses, d’un vert terne mat,
un peu glauque à l’état sec, décolorés à l’intérieur, l'extrémité des
rameaux d’un vert tendre.
Tige grêle, couchée, rampante, radicante, irrégulièrement pennée,
rameaux nombreux, courts, dressés ou ascendants.
Feuilles étalées même à sec, non décurrentes, les caulinaires triangu-
laires-lancéolées, brièvement et insensiblement atténuées-acuminées
0,12-0,14/0,7 mill., concaves à la base, distinctement dentées sur la moitié
supérieure. Nervure forte disparaissant à l’acumen.
Feuilles raméales étalées et comme distiques, de manière à rendre les
rameaux denticulés, plus petites 0,13/0,4 mill., concaves, ovales-lan-
céolées, brièvement el insensiblement acuminées, fortement dentées sur
les deux tiers supérieurs, avec environ quinze dents étalées de chaque
côté. Nervure relativement forte, prolongée jusqu'aux deux tiers du
limbe.
(2) J. AMANN. UNE MOUSSE NOUVELLE D’EGYPTE. 443
Tissu cellulaire assez lâche, formé de cellules rhomboïdales, les mé-
dianes : 23-28/7 y. les supérieures et les apicales plus courtes : 20-21/7 y,
les inférieures un peu plus allongées et subrectangulaires. Toutes du
reste à peu près de même grandeur et remplies de gros grains de chlo-
rophylle (sauf les apicales qui sont ordinairement hyalines). Les cellules
alaires. non différenciées, ne forment pas d’oreillettes. Fleurs et fruits
inconnus.
Habitat. Mélangé à un Fissidens non encore déterminé, sur les parois
calcaires humides à l'intérieur de la Sakieh d’Heliopolis (Basse-Égypte);
legit Paul Jaccard en avril 1895.
Cette petite espèce doit rentrer évidemment dans la section Euam-
blystegium telle que je l’ai caractérisée dans ma Flore des Mousses suisses
More
(actuellement en impression). Parmi les espèces européennes. ce sont
les À. Juratzkanum Schp. et radicale Schp. qui me paraissent s’en rap-
procher le plus par l'aspect général et les détails morphologiques. Mais
les caractères indiqués ci-dessus la différencient nettement de ces deux
espèces, comme du reste de toutes les formes de l’A. serpens.
Ce qui rend la découverte de cet Amblystegium en Égypte intéressante,
c’est le fait qu’elle représente dans ce pays, non seulement la seule espèce
connue de ce genre, mais que c’est aussi, si je ne me trompe, la pre-
mière Mousse pleurocarpe trouvée en Égypte. En effet, toutes les espèces
Lh4 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (3}
de ce pays, décrites par Lorentz (Abhandlungen der K. Akademie der
Wissensch. Berlin 1867) et par Carl Müller (Botan. Zeitung 1857, p. 3845),
appartiennent au groupe des Acrocarpes. Gette très grande rareté des
Pleurocarpes en Égypte, résultant évidemment de facteurs climatériques,
constitue un fait très intéressant au point de vue phytogéographique et il
est fort curieux de voir cette seule petite espèce pleurocarpe se réfugier
(à l'instar de la Vérité) au fond d’une citerne, seule station qui lui offrit.
les conditions d'ombre et d'humidité nécessaires à son existence. La sté-
rilité complète montre du reste que, là même, elle se trouve dans des
conditions de milieu peu favorables.
D'accord avec M. Jaccard, je me fais un plaisir de dédier cette jolie
petite espèce à M. Emile Burnat, l’&minent botaniste de Nant-sur-Vevey,
sous les auspices duquel M. Jaccard a fait ce voyage.
Les autres espèces rapportées par M. Jaccard, sont les suivantes :
Ile de Rhoda près le Caire : Fissidens crassipes (Wils).
Sakieh d’Heliopolis : Fissidens sp. (an F. Cyprius Jur. ?), Funaria
hygrometrica L., Gymnostomum calcareum Nees.
Tatoi (environs d'Athènes) : Eurynchium prælongum L. var. rigidum
Boulay., Hypnum commutatum Hedw., Anacalypta lanceolata
Roehl., Bryum atropurpureum Br. Em., Eucladium verticillatum
Br. Em., Gymnostomum calcareum Nees.
Lausanne, le 11 juin 1895.
1 Je dois ces indications à M. Sickenberger, l’infatigable botaniste du Caire,
qui a eu l’obligeance de donner à M. Jaccard, pour notre Musée Cantonal de:
Botanique, une collection des originaux récoltés par lui et décrits par Carl Müller.
HE STE No bd
m RE a TR Sue
CARD INDEX
GENERA, SPECIES AND VARIETIES
PLANTS PUBLISHED SINCE 1885
BY
Josepnine A. CLARK
941 S St. N. W., Washington, D. C.,
DIS AL
FOR REFERENCE BY PERMISSION :
Mr. Eug. AurRAN, Herbier Boissier, Chambésy, Switzerla nd.
Mr. Frederick V. Covizce, National Herbarium, Washington, D. C.
- Dr. B. L. Rogınson, Gray Herbarium, Cambridge, Mass.
Prof. C. S. Sancenr, Arnold Arboretum, Jamaica Plain, Mass.
Dr. Wm. TrELEASE, Missouri Botanie Garden, St. Louis, Mo.
Prospectus and sample cards sent on application.
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BULLETIN
DE
HERBIER POTSE MERS
SOUS LA DIRECTION DE
EUGENE AUTRAN
Conservateur de l'Herbier,
Tome III, 1895.
Ce Bulletin renferme des travaux originaux, des notes, etc., de botanique systé-
matique générale. Il forme chaque année un fort volume in-80 de 600 pages
environ avec planches. Il paraît à époques indéterminées.
Les abonnements sont reçus à l'HERBIER BOISSIER, à CHAMBESY près Genève (Suisse)
OBSERVATION
Les auteurs des travaux insérés dans le Bulletin de l’Herbier Boissier
ont droit gratuitement à trente exemplaires en tirage à part.
Aucune livraison n’est vendue séparément.
Genive, — Imp. Romet, boulevard de Plainpalais, 26,
BULLETIN
DE
L'HERBIER BOISSIER
SOUS LA DIRECTION DE
EUGÈNE AUTRAN
CONSERVATEUR DE L’HERBIER.
(Chaque Collaborateur est responsable de ses travaux.)
Tome III. 1895.
N° 9
Prix de l’Abonnement
15 FRANCS PAR AN POUR LA SUISSE. — 20 FRANCS PAR AN POUR L'ÉTRANGER.
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A L’HERBIER BOISSIER
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GENÈVE er BALE
H. GEORG & Cie
PARIS BERLIN
PAUL KLINCKSIECK R. FRIEDLÆNDER & SOHN
52, rue des Ecoles. 44, Carlstrasse,
SOMMAIRE DU N° 9. — SEPTEMBRE 1895.
Pages
I. — Ad. Tonduz. — HERBORISATIONS AU COSTA-RICA
(avec deux planches). (A suivre) 2. 2 re nee 445
II. — J. Freyn. — UEBER NEUE UND BEMERKENSWERTHE
ORIENTALISCHE PFLANZENARTEN (Fortsetzung) . . . 466
III. — G. Lindau.— ACANTHACEÆ AMERICANE (fin).... 479
IV. — A. Jaczewski. — LES CHÆTOMIÉES DE LA SUISSE.. 49%
PLANCHES CONTENUES DANS CETTE LIVRAISON :
PLancHE 11. — Colon de la vallée de Tuis (Reventazon).
PrancHe 12. — Rivière dans la vallée de Reventazon.
ER *
IVe
fi NUE
1 A
g"° année. N° 9, Septembre 1895.
SR RS tt LADE
BULLETIN DE L'HERBILR BOISSIER
HERBORISATIONS AU COSTA-RICA
PAR
Ad. TONDUZ
Planches XI et XII.
(Suite)
el
Dans la vallée du Reventazon.
Il existe entre la cordillere volcanique du Costa-Rica qui se dirige au
nord-ouest et les montagnes de Talamanca au sud-est une trouée allant
d’un océan à l’autre et occupée du côté de l'Atlantique par la grande vallée
du Reventazon. Après bien des études entreprises sur d’autres points et
même mises en partie à exécution, on s’est finalement décidé à pro-
fiter de cet accident orographique pour y tracer la voie ferrée qui met en
communication les villes de l’intérieur avec le port de Limon sur la
mer des Antilles. Grâce à son long parcours, la ligne rachète une diffé-
rence de niveau de près de 1200 mètres. Ouverte depuis cinq ans à
peine, cette importante artère a déjà transformé les régions qu'elle tra-
verse. A tel endroit s'élevait naguère une sombre forêt garnie d'arbres
séculaires, cordés de lianes, aux branches surchargées de Broméliacées
pareilles à de grandes touffes d’Iris. A tous les rameaux se balancaient
les longues chevelures grises du Tillandsia usneoides L. Sous ces colosses
s’elalait une véritable mer de verdure : enchevetrement incroyable
BULL. HERB. BOISS., septembre 1895. 32
446 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (13)
d'arbres et d’arbrisseaux les plus divers, de fougères arborescentes ou
herbacées et de plantes grimpantes de toute sorte. Aujourd'hui le même
emplacement est occupé par une grande ferme, entourée de ses usines
à café et à sucre, de sa scierie et de sa briqueterie. Chaque jour, il
s’edifie le long de la voie de nouveaux groupes de maisonnettes, bâties
légèrement comme il convient en pays chaud et sujet aux tremblements
de terre. Ce sont peut-être là les humbles commencements des villes de
l'avenir. L'histoire du chemin de fer en pays neuf enregistre souvent
d'aussi prodigieux changements. En construisant la ligne du Reventazon,
le génie américain s’est trouvé aux prises avec des difficultés inouies,
résultant de la nature tourmentée du terrain et de l’inclémence du
climat. Il s'agissait de franchir des gorges insondables, de longer des
précipices effroyables, de lutter contre le moindre cours d’eau que les
averses surabondantes transforment en quelques heures en un fleuve
torrentueux. C’est dire que les ouvrages d’art sont nombreux et plu-
sieurs d’une hardiesse remarquable. Malgré les travaux techniques,
admirables il faut le reconnaître, le voyageur peut encore contempler -
pendant de longues heures — surtout dans la partie inférieure de la
ligne — la forêt vierge et l’envahissante végétation tropicale qui est
quelquefois à portée des wagons. Maint paysage de cette partie du trajet
ne le cède en rien en grandeur et en beauté à ceux si souvent reproduits
du chemin de fer de Panama.
On peut donc aujourd’hui visiter sans difficulté, et relativement à peu
de frais, une foule de localités et vallées éloignées qui étaient autrefois
à peu près inabordables. À part quelques fugitives excursions et de rares
et courtes explorations, les botanistes n’ont encore guère touché aux
trésors de nouveautés que leur réserve cette nature incomparablement
riche du versant atlantique.
Au Costa-Rica, on herborise toute l’année, mais la fin de la saison des
pluies est certainement une des époques les plus propices. Nous sommes
en mi-novembre, c’est le printemps costaricien. Une semaine sans pluie
a suffi pour faire épanouir toute une flore nouvelle. Nous allons pénétrer
dans la vallée du Reventazon en partant de la capitale par le premier
train du matin. Si vous le voulez bien, prenons comme point de départ
notre demeure sise dans un petit village à un quart d'heure de la gare et
suivons la voie ferrée qui, au Costa-Rica, est un chemin libre comme un
autre. Tout est en fleurs autour de nous. Les Liserons épanouis depuis
quelques heures seulement nous fourniront au moins quatre espèces.
Celui-ci aux fleurs d’un bleu foncé est 1pomæa parasitica Don, splendide
6), 1.004 PP
(14) A. TONDUZ. HERBORISATIONS AU COSTA-RICA. 447
et robuste espèce aux tiges verruqueuses, hérissées de piquants verts,
aux grandes feuilles cordiformes, longuement pétiolées. Celui-là aux
fleurs plus grandes d’un bleu de ciel dont les tiges vigoureuses peuvent
atteindre une grande longueur est 1pomæa rubrocerulea Hook. Non
loin de ces deux espèces, on peut récolter Ipomza affinis Mart. et Gal.
aux feuilles cordiformes trilobées poilues ou pubescentes comme la tige.
Dans les buissons qui bordent la voie à droite croît /pomæa purga
Hayne, d'un type bien different des précédents, ce qui a permis de
le ranger parfois dans le genre Calonyction. La corolle est hypocratéri-
morphe et varie du rose au rouge pourpre. La racine de cette espèce
constituait autrefois un purgatif, tombé aujourd’hui comme tant d’autres
en désuétude. Si le temps nous permettait de nous écarter un peu du
chemin, nous pourrions récolter encore Quamoclit coccinea Mönch,
espèce très florifère toujours couverte d’une multitude de petites
fleurs rouges. Voilà pour les Convolvulacées. Dans la même station que
les Liserons nous rencontrerons Cracca micrantha Marc Micheli, nouvelle
espèce connue seulement jusqu'à présent dans deux localités du Costa-
Rica. Ses freles rameaux se glissent dans les buissons au milieu d’autres
plantes et ses fleurs petites, d’un blanc rose, n’attirent pas l'attention. De
la provient probablement la rareté de cette plante. Ces arbrisseaux aux
fleurs rouge brique, chargés de légumes allongés réunis en groupes com-
pacis sont des Indigofera costaricensis Benth. et Oerst. La palissade de la
voie est formée essentiellement à cet endroit d’Erythrina Coralloden-
dron L. Le sol est jonché des fleurs écarlates en forme de sabres de ces
arbres. Sur les branches on aperçoit quelques légumes de l’année pré-
cédente montrant ces graines rouges si répandues dans les collections.
Les talus sont tout jaunes d’une grande espèce d’helianthe : Tithonia
speciosa Klatt. Non loin de là, on rencontre une Composée atteignant la
dimension d’un arbre de taille moyenne, couvert aussi en ce moment de
ses fleurs jaunes : c’est Zexmenia costaricensis Benth. Voilà un chardon
croissant en général solitaire, qui a été dénommé par M. Polakowsky,
Cnicus costaricensis. C’est une des rares espèces du professeur allemand
admise par les botanistes contemporains. Si nous jetons les regards sur
les buissons qui s'élèvent au second plan le long du rio Torres, nous
sommes frappés par des groupes d'arbres aux fleurs d’un rouge vif. Ils
sont formés d’Euphorbia pulcherrima Willd. qui atteint parfois dans ce
pays d'énormes dimensions; c’est la Pastora des Costariciens. Dans les
pâturages du voisinage se détachent des arbres aux fleurs jaunes: ils
appartiennent à l’ordre des Bignoniacées; ce sont des Tecoma stans Juss.
448 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (15)
Dans le lointain nous pouvons encore distinguer un grand arbre à l’échine
courbée qui paraît assis sur la berge de la rivière, port assez habituel à
cette espèce lorsqu'elle croît au bord des eaux, c’est une Onagrariée :
Hauya Rodriguezü déterminée ici même par le descripteur de l'espèce,
M. le capitaine J. Donnell Smith. Continuant notre marche, voilà au bord
de la voie d’autres arbres appartenant à l’ordre des Ulmacées. Ce sont des
formes du Trema micrantha Bl., espèce très variable des régions tropi-
cales, dont le liber est utilisé en certaines contrées pour la confection de
cordes et de tissus. Sur les talus voisins les Séevia rhombifolia H. B. et K.
dessinent de longues lignes blanches. À côté d’eux croissent plusieurs
Mélastomacées herbacées : Heeria axillaris Cogn.; Schwackea cupheoi-
des Cogn.; Arthrostemma campanulare Tr.; Tibouchina longifolia H. Ball.
Une autre espèce qui est ordinairement un véritable arbre : Conostegia
lanceolata Cogn. existe aussi en ce lieu. Il y a également au bord de la
voie plusieurs grandes Solanées épineuses, l’une à fleurs violettes, l’autre
à fleurs d’un blanc jaunâtre et qui ne sont pas encore déterminées.
Nous mentionnerons aussi une charmante Composée végétant ça et là
sur les talus, Chaptalia nutans Hemsl., aux feuilles en rosettes blanches en
dessous et dont le capitule est toujours mélancoliquement penché. Là où
le bord de la voie ferrée est gazonné, nous trouvons naturellement les
plantes propres aux prairies de San-José : Trifolium amabile H. B. K.,
petit trèfle rampant à fleurs roses et le seul représentant de ce genre au
Costa Rica; Tagetes congesta Hook. et Arn., Composée aromatique nommée
anisillo par les gens du pays; Eryngium carlinæ Lar., Mimosa pudica L.
et une foule de Graminées sur lesquelles nous reviendrons en parlant
des pâturages de San-José. Au bord même des rails croissent encore
quelques plantes robustes maculées d'huile et de charbon, ce sont des
mauvaises herbes telles que Borreria lævis Gris.; Elephantopus spi-
catus Juss.; Synedrella vialis Asa Gray; Verbena littoralis H. B. K., etc.
Dans le voisinage de la gare du chemin de fer dont les hauts panaches
des Aréquiers annoncent la présence, nous mentionnerons de beaux
buissons en fleurs de Conyza asperifolia Benth., de Mimosa sensitiva L.
et de Calliandra grandiflora Benth.', cette dernière espèce remarquable
par ses épis de fleurs pourpres aux longues étamines. Citons enfin toute
une haie de Clerodendron fragrans Vent. ß pleniflora, Verbenacée intro-
1 Mentionné dans les Primilie Floræ Costaricensis, fase. I, p. 199 sous le
nom inexact de C. grandifolia Benth. qui est à rectifier sur les étiquettes de
tous les échantillons distribués.
(16) A. TONDUZ. HERBORISATIONS AU COSTA-RICA. 449
duite au Costa-Rica on ne sait quand ni comment, et qui s’est ici comme
partout ailleurs rapidement propagée. Cette énumération comprend une
partie seulement des plantes en fleurs que l’on pouvait rencontrer dans
le court trajet de San-Francisco de Guadaloupe à la gare de San-José au
mois de novembre.
Comme au Costa-Rica le départ d’un train est annoncé un quart
d'heure à l'avance par un sifflement prolongé : il est bien difficile de
le manquer. Nous pouvons donc sans crainte nous écarter à une cer-
taine distance sur la route de Guadaloupe. Sur les talus de cette route
croissent deux mousses : Funaria calvescens Schw. et Philonotis nano-
dendra C. Müll. C'est la station unique et classique de cette dernière
nouvelle espèce. Une hépatique Marchantia chenopoda L. se trouve en
quantité sur les mêmes talus.
Confortablement installé dans un excellent wagon du Ferrocarril de
Costa-Rica nous voyons défiler successivement sous nos yeux une longue
suite de plantations de café où les arbrisseaux correctement alignés
et couverts de cerises qui commencent à rougir laissent apercevoir une
terre soigneusement cullivee et vierge de mauvaise herbe. Nous traver-
sons la contrée qui produit un des meilleurs cafés du monde. De loin
en loin une maison de campagne entourée d’un coquet jardin rompt
l’uniformite des cultures. Les stations sont du reste fort rapprochées et
bientôt nous arrivons à Curridabat, dont les environs ont été explorés
seulement une fois par MM. Biolley et Pittier qui y ont récolté entre
autres :
Polygala costaricensis Chodat Peperomia cartaginensis C. DC.
Crotalaria striata DC. » reflexa A. Dietr.
Cracca micrantha M. Micheli Anthurium porrectum Schott
Canavalia villosa Benth. » » var. micros-
Begonia sp. padix Engl.
Vient ensuite Herran d’où nous possédons :
Sanicula liberta Ch. et Schl. Campellia Zanonia H.B.K. var. gla-
Allamanda cathartica L. brata C. B. Clarke
Campelia Zanonia H. B. K. Blechnum occidentale L.
Puis nous passons à Tres Rios qui a fourni à nos collections :
Teramnus uncinatus SW.
Vernonia brachiata Benth.
Zexmenia longipes Benth.
Galinsoga hispida Benth.
Dichondra sericea Sw.
Piper angustifolium R. et Pav.
» angustifolium var. cordula-
tum C. DC.
Cyperus melanostachyos H. B. K.
Heleocharis chætaria Roem. et
BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER.
(17)
Paspalum conjugatum Berg
» distichum L.
» » var. vaginatum
Hack.
» Mandioccanum Trin.
Panicum Crus Galli L.
» oblongum Hack
» sanguinale L.
var. longiglume
Trin.
» »
Schult.
» plantaginea R. et Br.
Carex cladostachya Vahl
Muehlenbergia tenella Trin.
Trisetum deyeuxioides Kunth
Entre San-José et Tres Rios les haies qui bordent la voie forment
parfois de magnifiques berceaux de verdure. Outre les /pom&a déjà cités
on y trouve encore 1. commutata R. et S. qui entoure de ses guirlandes
de fleurs roses les arbres des clôtures, les Erythrina de préférence. Les
Clématites à elles seules constituent d’opulents buissons tout recou-
verts de leurs fleurs jaunätres et odorantes. Puis ce sont des Vitis, le
V. sieyoides Morales, d’une végétation si exuberante. De nombreuses
Cucurbitacées et Passiflorées, sans oublier les Légumineuses, concourent
à former ces beaux massifs de fleurs et de feuillage. Nous citerons dans
les Cucurbitacées Gurania Levyana aux fleurs orangées et Echinocystis
Coulteri aux fleurs blanches. Il y a enfin dans ces parages une Cucur-
bitacée tellement abondante que l’on pourrait en donner une part à
tous les herbiers du monde, sans épuiser la station. C’est un Cyclan-
thera aux grappes de petites fleurs blanches et aux feuilles élégamment
découpées que le savant monographe de Verviers a afflige de notre
nom. A peu de distance de Tres Rios, nous avons distingué du
wagon une station de Cuscuta. Ce genre ne figurait pas encore dans
les catalogues de la flore de Costa-Rica!. L'espèce, encore indéterminée,
parait s'attaquer au Leonurus sibiricus, aux divers Sida, ainsi qu'aux
Graminées.
A quelques heures de Tres Rios s'élève une montagne au sommet
1 [I est à noter que M. Pittier soupconnait depuis longtemps l'existence du
Cuscuta au Costa-Rica et qu'il a eu tout dernièrement la satisfaction d’en ren-
contrer aux abords même de San-José.
TONDUZ. HERBORISATIONS AU COSTA-RICA, 451
(18) k
conique encore boisé de 1200 à 1600 m. d'altitude. M. Polakowsky avait
herborisé sur cette sommité longtemps avant nous et découvert plusieurs
nouvelles espèces. En 1891 nous avons passé une journée sur la Car-
pintera — c’est le nom de la montagne. Voici la liste des plantes de cette
région connues jusqu'à ce jour :
as
Borreria ocymoides DC.
Clibadium asperum DC.
Jægeria hirta Less.
Zexmenia costaricensis Benth.
Bidens pilosa L.
Erechthites carduifolia DC.
Herpestis chamædryoides H. B. K.
Isoloma spicatum H. et B.
Alloplectus Sp.
Piper singulare C. DC.
Caraguata monostachya Mez
Cyperus cylindrostachyos Böckl.
Viola Nannei Polak.
lonidium occultum Polak.
Picramnia Carpinteræ Polak.
Crotalaria anagyroides H. B. et K.
Stylosanthes quianensis Aubl.
Desmodium viridiflorum DC.
Leandra costaricensis Cogn.
var." anqusti-
folia Cogn.
Conostegia Oerstediana 0. Berg
Melothria pendula L.
Hoffmannia longepetiolata Polak.
» »
Psychotria quinqueradiata Polak. » Harla Böckl.
Palicourea intermedia Verst. Hymenophyllum microcarpum sp.
» lasiorrhachis Oerst. ined.
» subrubra Polak. Asplenium rutaceum Mett.
Hemidiodia ocimifolia K. Sch.
Galium uncinulatum DC.
Rhipidopteris peltata Schott
Equisetum bogotense H. B. K.
Si, après cette courte incursion à la Carpintera qui mériterait d’être
plus souvent visitée, nous reprenons la voie ferrée, nous n'avons rien de
particulier à signaler jusqu’au col de Ochomogo (1532 m. d’alt.) où se
séparent les eaux des deux versants pacifique et atlantique. Le paysage a
complètement changé ; longtemps avant d'atteindre Ochomogo les riches
plantations de café ont disparu. Ce sont des pâturages ou des marécages
avec quelques arbres chétifs revêtus de Lichens et de Broméliacées. De
ce col peu visité et en somme peu intéressant, nous n’avons que deux
plantes à mentionner :
Malvaviscus sepium Schl. Lamourouxia viscosa H. B. K.
De Ochomogo, la locomotive nous entraine rapidement vers Cartago,
l'ancienne et vénérable capitale de la République. A vrai dire les abords
452 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (19)
de la ville ne sont guère attrayants. Tous les pâturages sont parsemés de
rocs et de pierres roulés, restes d’une ancienne et terrible inondation.
Seul, le lichénologue trouverait quelque intérêt à parcourir ces tristes
solitudes. Bâtie au pied de l’imposant massif du volcan de l’Irazu, Cartago
a eu souvent à souffrir de ce voisinage. C'est en 1796 que l’on sema à
Cartago les premiers grains de café provenant de la Havane. Ces pieds
qui, dit-on, existent encore, fournirent les semences pour le reste du
Costa-Rica et même une partie du Centre-Amérique. Cartago possède
aussi quelques treilles qui de temps à autres donnent du raisin, ce qui
au Costa-Rica est un événement.
Cartago et ses environs ont été explorés par les botanistes Biolley,
J.-J. Cooper, Friedrichsthal, Oersted, Pittier, Polakowsky, Tonduz, Wars-
zewicz et Wendland.
FLORULE DE CARTAGO !.
Capsella Bursa pastoris Moench Arthrostemma fragile Lindl.
Gynandropsis pentaphylla DC. Jussiæa Peruviana L.
Polygala-paniculata L. Rhipsalis coriacea Polak.
Portulaca oleracea L. Oreopanax Oerstedianum March.
Anoda hastata Cav. Rondeletia amena Hemsley
Geranium Mexicanum H.B.K. Coccocypselum canescens Willd.
Centrosema pubescens Benth. Mitracarpum villosum Ch. et Schl.
Erythrina sp. Richardsonia scabra A. St-Hil.
Canavalia villosa Benth. Relbunium hypocarpium Hemsley
Cassia stenocarpa Vog. » lævigatum Hemsley
Mimosa albida H. et B. Vernonia bullata Benth.
» floribunda Willd. » lanceolaris DC.
» pudica L. Ageratum microcarpum Hemsley
Rubus costaricanus Liebm. Eupatorium daleoides Hemsley
» miser Liebm. » Schiedeanum Schrad.
Myrcia melanoclada Berg » semialatum Benth.
» Oerstediana Berg Eupatorium Sinclair Benth.
Eugenia cartagenensis Berg Brickellia diffusa A. Gray
» leucadendron Berg Aster pauciflorus Nutt.
1 Depuis l'impression de cette liste deux espèces nouvelles, découvertes par
M. Biolley et décrites par M. Donnell Smith, sont venues enrichir la florule de
Cartago. Ce sont : Antherieum apodastanthum Donnell Smith et Droscorea cya-
nistica Donnell Smith in Botanical Gazette, t. XIX (1894) 265 et t. XX (1895) 10.
She ©
TONDUZ.
(20) A.
Aster pauciflorus Nutt. var. gracilis
Benth.
Gnaphalium roseum H. B. K.
Dysodia grandiflora DC.
Helenium mexicanum N. B. K.
Pyrethrum Parthenium Smith
Erechthites carduifolia DC.
Chaptalia nutans Hemsl.
Myrsine myricoides Schl.
sonolobus viridiflorus R. et S.
Stemodia angulata Oerst.
Campanea Oerstedii Klotzsch
Columnea glabra Verst.
» querceli Verst.
Mendoncia costaricana Oerst.
Barleria micans Nees
Jacobinia tinctoria Hemsl.
Dicliptera trifurcata Verst.
» unguiculata Nees
Cestrum Warszewiezü Klotzsch
Hyptis lantanæfolia Poit.
» pectinata Poit.
Salvia hyptoides Mart. et Gal.
Scutellaria purpurascens SW.
Piper Cartagoanum G. DC.
Peperomia cartaginensis G. DC.
Acalypha septemloba Müll.
Ficus lancifolia Hook. et Arn.
Ficus sapida Miq.
Pilea auriculata Liebm.
Pilea lundii Liebm.
Pleurothallis longissima Lindl.
Stelis costaricensis Rehb.
Lepanthes Lindleyana Oerst. et
Rehb.
Hexadesmia erurigera Lindl.
Epidendrum costaricense Rehb.
» difforme Jacq.
x exasperatum Rehb.
HERBORISATIONS AU COSTA-RIGA.
453
Epidendrum firmum Rehb.
» latilabre Lindl.
» ochraceum Lindl.
» Oerstedii Rehb.
» radicans Pav.
Zygopetalum discolor Rehb.
Dichæa trichocarpa Lindl.
Ornithidium anceps kehb.
Oncidium trieuspidatum Rehb.
» Warszewiezü Rehb.
Odontoglossum pulchellum Batem.
» Schlieperianum
Rehb.
Trizeuxis falcata Lindl.
Ponthieva glandulosa R. Br.
Spiranthes colorans N.-E. Br.
Anthurium panduræforme Schott
» porrectum Schott
» rigidulum Schott
Cyperus cymbæformis Liebm.
» elegans L.
Kyllinga cæspitosa Nees
Heleocharis chætaria R. et S.
Scleria reflexa H. B. K.
Carex Oerstedii Liebm.
Paspalum Mandioccanum Trin.
var. MAcro-
glossum Hack.
Panicum divaricatum L.
var. latifolium
Hack.
Arundinella Deppeana Nees
Eragrostis mexicana Link
Gleichenia pectinata Presl.
» dichotoma Hook.
» intermedia Baker
Cyathea arborea Sm.
» divergens Kunze
Hemitelia horrida R. Br.
» »
» »
45% BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER.
Dicksonia cicutaria SW.
» incisa Fée
Hymenophyllum ciliatum SW.
» myriocarpum Hook.
» polyanthos SW.
Trichomanes crispum L.
» rigidum SW.
Davallia inæqualis Kunze
» Schlechtendalii Presl
» imrayana Hook.
Lindsaya trapeziformis Dry.
» guianensis Dry.
Adiantum patens Wild.
» tenerum SW.
» Cooperi Baker
Lonchitis pubescens Willd.
Hypolepis repens Presl
Cheilanthes lendigera SW.
Pellea angustifolia Baker
Pteris aquilina L.
» quadriaurita Retz.
» incisa Thunb.
» palmata Willd.
Lomaria attenuata Willd.
» procera Spreng.
Blechmum longifolium H. B. K.
var. fraxi-
» »
neum Willd.
» volubile Kaulf.
Asplenium abscissum Willd.
» anisophyllum Kunze
» aurieulatum Sw.
n auritum SW.
» bulbiferum Forst.
» cieutarium SW.
» lindbergü Mett.
» lunulatum Sw.
2 monanthemum L.
» radicans Schk.
(21)
Asplenium serra Langse et Fisch.
» serratum L.
» neglectum Karst.
Didymochlæna lunulata Desv.
Aspidium juglandifolium Kunze
» trifoliatum SW.
Nephrodium fiix-mas Rich.
» patens Desv.
» villosum Presl
Oleandra nerüformis Cav.
Oleandra nodosa Presl
Polypodium angustifolium Sw.
» chnoodes Spreng.
> crassifolium L.
» aspidiolepis Baker
» catherinæ Langse et
Frisch.
» cheilosticton Fée
» glaucophyllum Kunze
» incamım SW.
» lanceolatum L.
» loriceum L.
» nerüfolium Schk.
» peclinatum L.
» percrassum Baker
» piloselloides L.
» plebeium Ch. et Schl.
» squamatum L.
» tyssanolepis A. Braun
» trichomanoides SW.
Gymnogramme ferruginea Kunze
» trifohata Desv.
Antrophyum ensiforme Hook.
Vittaria lineata SN.
Acrostichum bellermannianum
Klotzsch
» hybridum Bory
» flaccidum Fée
» lingua Raddi
(22) A. TONDUZ. HERBORISATIONS AU COSTA-RICA. 455
» spathulatum Bory Ramalina Eckloni Montg.
» viscosum SW. » » var. membrana-
Marattia laxa Kunze cea Müll. Arg.
Danæa Moritziana Presl Agaricus bulbillosus Verst.
Maeromitrium apieulatum Brid.
Aguacaliente, située à deux kilomètres au sud de Cartago avec laquelle
elle est reliée par un tramway, possède une source d’eau thermale qui a
fait sa célébrité. Cette station balnéaire, à 130% m. d'altitude, jouit d'un
climat sain et agréable qui lui attire de nombreux visiteurs. Botanique-
ment, elle fut visitée autrefois par Oersted, puis par nous à diverses
reprises.
A Aguacaliente même on a récollé :
Zanthoxyllum limoncillo Planch. et Piper Burennü C. DC.
erst. ' » hirsutum SW.
Crotolaria incana L. » » var. pallescens
Dalea alopecuroides Nutt. C. DC.
Desmodium spirale DC. Peperomia Myrtillus Miq.
Canavalia villosa Benth. » reflexa A. Dietr.
Rhynchosia longeracemosa Mart. et » San Joseana C. DC.
Gal. Loranthus cansjeræfolius D. Oliv.
Miconia æruginosa Naud. Maxxillaria aciantha Kchb.
» 1baquensis Triana » camardi Rehb.
Conyza chilensis Spreng. Tillandsia fasciculata SW.
Mikania scandens Wild. » juncea Lec.
Rondeletia amæna Hemsl. » variegäta Schl.
Rubia debilis H. B. K. Heleocharis geniculata R. et S.
Calonyction speciosum Choisy Polypodium ærolatum Wild.
Solanum torvum Sw. Vittaria lineata SW.
Stemodia parviflora Aït. Plagiochila aerea Tayl.
Isoloma tetragonum Hemsley » confundens Lindenb. et
Hyptis pectinata Poit. Gotsche
Piper angustifolium R. et Pav. Eurotium herbariorum Lk.
Sur les rochers surplombants les bains :
! Syn. de Zanthoæyllum costaricense J. Donnell Smith, décrit dans Botanical
Gazette, vol. XII, n° 7.
456 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (23)
Lobelia laxiflora H. B. K. Physalis hirsuta L. var. barbadense
Wigandia caracasana Caw. Dunal
Physalis hirsuta L.
Sur les bords du rio Aguacaliente :
Eupatorium Sideritidis Benth. Kyllinga cæspitosa Nees
Dichorisandra Aubletiana Roem. et Kyllinga cæspitosa Nees var. à pu-
Sch. mila Böckl.
Cyperus Lorentzianus Presl
Sur les collines au sud d’Aguacaliente:
Miconia dodecandra Cog.
Sur les bords de la voie ferrée entre Aguacaliente et Cartago :
Aeschynomene americana L. Paspalum platycaule Pers.
Stylosanthes quianensis Aubl. » virgatum L.
Cassa stenocarpa Vog. Panicum sanguinale L.
Ageratum microcarpum Benth. et » > var. digitatum
Hook. Hack.
Zexmenia hispida Asa Gray
Dans la vallée du rio Navarrito, M. Pittier a récolté :
Blakea subpeltata Cogn. Panicum divaricatum L. var. aglu-
Uragoga phenicea K. Sch. tinosus Hack.
Piper subsessilifolium G. DC. Arundinella phragmitioides Gris.
Quercus insignis Mart. et Gal. Zeugites americana L.
Panicum divaricatum L.
De San Rafaël de Cartago, petit village au nord-ouest de cette dernière
ville, M. Pittier a rapporté :
Anoda hastata Cav. Erigeron bonariensis L.
Daucus montanus Willd. Polymnia maculata Cav.
Relbunium hypocarpium Hemsl. Melampodium oblongifolium DC.
Agerabum conyzoides L. Gymnolomia sylvatica Klatt
Aster pauciflorus Nutt. Zexmenia longipes Benth.
«| A re ei 9
"ES ; u
(24) A. TONDUZ. HERBORISATIONS AU COSTA-RICA. 157
Bidens pilosa L. Paspalum convezum Fluegge
Galinsoga hispida Benth. Panicum sanguinale L.
Dysodia grandiflora DC. Panicum sanguinale L. var. longi-
Crepis heterophylla Klatt glume Trin.
Metastelma pedunculare Dne Chaætium bromoides Hemsl.
Budleia floccosa Kunth Setaria glauca P. B.
De Cartago le chemin de fer nous transporte dans les plaines du
Paraiso qui n’ont absolument rien de paradisiaque. Ce sont de maigres
päturages composés en grande partie de Chætium bromoides Hemsl. Ca
et la s'élèvent comme une forêt de conifères les grandes hampes de
l’Agave americana L. avec leurs rameaux en fleurs. Sur le bord du talus
de la voie s’envolent les aigrettes blanches de l’Andropogon bicornis L.
(cola de venado) et du Paspalum saccharoides Nees.
A las Mesas, dans le voisinage du grand viaduc de Birris, M. Pittier a
recueilli :
Pachyrhizus angulatus DC. Piper auritum var. amplifolium
Melothria fluminensis Gardn. C. DC.
Eupatorium quadalupense Spreng. Panicum glutinosum Sw.
Zescmenia costaricensis Benth. » laxum
Calea Pittieri Klatt » Megiston Schult.
Schistocarpa paniculata Klatt » uneinatum Raddi
Piper aduncum L. Oplismenus loliaceus R. et S.
» auritum Kunth
Des environs de Santiago proviennent :
Pavonia paniculata Cav. Piper hirsutum var. Tonduzu C. DC.
Centradenia inæquilateralis G. Don » » var. levius C. DC.
Uragoga phenicea K. Sch. » macrostachyum C. DC.
Piper hirsutum Sw. » Naranjoanum C. DC.
C'est dans la même contrée que se trouve cette localité d’Ujarras
visitée par Oersted il y a quelque cinquante ans. Dès lors aucun botaniste
n'a parcouru cette vallée. Oersted récolta à Ujarras les espèces suivantes :
Serjania inebrians Radlk. Eugenia oreinoma Berg
» racemosa Schum. Cayaponia racemosa Cogn.
Phaseolus lunatus L. » » var. scaberrima
Mimosa Skinneri Benth. Cogn.
458 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (25)
Elaterium ciliatum Cogn. Trixis frutescens P. Br.
Cyclanthera costaricensis Cogn. Lamourouxia lanceolata Benth.
» » var. angusti- Drymonia mollis Oerst.
folia Gogn. Salvia occidentalis Sw.
Stevia clinopodia DC. Loranthus Hartwegü Benth.
Eupatorium hebebotrya Hemsl. Ficus eugeniæfolia Hemsley
» sideritis Benth. Restrepia ujarensis Rchb.
Gymnolomia rudbeckioides H. B. K.
De Santiago à Juan Viñas, rien de particulier à noter. Juan Vinas por-
tait anciennement le nom de Naranjo et toutes les plantes indiquées
comme provenant de Naranjo sont de Juan Vifias et non des autres
Naranjo de la républiqne. Nous avons eu il ya cinq ans l’occasion de
sejourner une semaine dans cet endroit et nous en gardons un souvenir
bien mélangé. A cette époque, le chemin de fer n’existait pas et les che-
mins n’etaient que des ruisseaux de boue. Il nous est arrivé d’être obligé
d'abandonner notre monture dans ces marécages et d’attendre qu’elle
put se dégager. On peut aisément se figurer l’état aussi grotesque que
lamentable dans lequel hommes et bêtes arrivaient au village. En 1890,
Juan Vinas avec ses maisons aux toits de chaume présentait quelque ana-
logie avec les villages indiens. Seule, l'immense baraque au toit métal-
lique de la Compagnie de chemin de fer se détachait de l’ensemble.
Autour d’elle pataugeait dans le bourbier la foule bariolée d'ouvriers de
toutes nations employés à la construction de la ligne. Durant les huit
jours que je passai à Juan Vinas, il n’y eut guère d’accalmie, les averses
torrentielles se succédèrent du matin jusqu’au soir. Nous dümes forcé-
ment nous rabaltre sur la cryptogamie et enveloppé dans notre imper-
méable courir à la recherche des lichens et des mousses. Pour ces der-
nieres nous eûmes la main heureuse, car nous découvrimes un nouveau
genre que M. Cardot a baptisé en ces termes : « Hoc genus in memoriam
professoris Louis Piré, de studiis bryologicis in Belgia meritissimi, instituo,
et speciem adhuc unicam ejus filiæ, uxori meæ, dedico!. » Outre nos
propres récoltes, la liste qui va suivre contient les espèces signalées par
Oersted, Polakowsky, Warszewicz et Wendland.
1 Bull. de la Soc. bot. de Belgique, t. XXXII, 2, p. 175.
(26) a.
TONDUZ. HERBORISATIONS AU COSTA-RICA.
459
FLORULE DE JUAN Vinas
(Anciennement Naranjo).
Oreopanax Oerstedianum E. March.
Topobea Maurofernandeziana
Cogn. !
Psychotria graciliflora Benth.
Cephælis punica Willd.
Valeriana Candolleana Gardn.
Vernonia brachiata Benth.
Eupatorium plectranthifolium
Benth.
Dermatocalyx parviflorus Oerst.
Alloplectus macrophyllus Hemsl.
» multiflorus Hans.
» parviflorus Hemsl.
» tetragonus Hanst.
Columnea heterophylla Hanst.
» Oerstediana Kl.
Besleria triflora Hanst.
Aristolochia pilosa H. B. K.
Piper hirsutum Sw.
var. subsessilifolium
C. DC.
» »
» lineatnm R. et Pav.
» Naranjoanum C. DC.
» nemorense C. DC.
» pseudolindenii C. DC.
var. magnifo-
lium C. DC.
» rufescens G. DC.
Peperomia Naranjoana C. DC.
» Vinasiana C. DC.
Euphorbia Oerstediana Boiss.
Brosimum costaricanum Liebm.
Engelhardtia Oreomunnea C. DC.
» »
Pleurothallis naraniensis Rehb.
» pantasmi Rehb.
» plumosa Lindl.
Elleanthus hymenophorus Rehb.
Epidendrum exasperatum Rehb.
» floribundum H. B. K.
» myodes Rehb.
Zygopetalum discolor Rehb.
Lacæna spectabilis Rchb.
Mormodes Wendlandi Rehb.
Macxillaria acervata Rchb.
) inaudita Rehb.
Ornithidium fulgens Rehb.
Spiranthes costaricensis Rehb.
Anthurium formosum Schott
Anthurium Oerstedianum Schott
» tapinostachyum Schott
Gleichenia Sp. nov.
Cyathea muricata W.
Hemitelia grandifolia Spr.
» horrida R. Br.
Pteris sp.
Lomaria spectabilis Lieb.
» volubilis Hook.
Blechnum volubile Kaulf.
Didymochlæna lunulata Desv.
Nephrodıum patens Desv.
Oleandra articulata Ca.
Dicranella leptoryncha Ren. et
Card.
» Tonduzi Ren. et Card.
Philonotis tenella C. Müll.
Bryum semiovatum Brid.
ı Dedie à M. Mavro Fernandez qui, en 1889, étant ministre, organisa la Sec-
tion botanique de notre Institut, telle qu’elle existe actuellement.
460 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (27)
Pogonatum consobrinum Ren. et Plagiochila Bonplandü Gottsche
Card. Radula mollis Lindenb. et Gottsche
Papillaria appressa Hsch. Symphyogyna sinuata Mont. et Nees
Pirea Mariæ Card. Ramalina peranceps Nyl.
Frullania hians Lehm. et Lindenb. Calenia consimilis Müll. Arg.
Bryolejeunea fruticulosa Tayl. Rinodina Auwracariæ Müll. Arg.
Hygrolejeunea phylloboia Montagne Chiodecton rubro-tinctum Nyl.
A partir de Juan Vinas ' la voie ferrée traverse une contrée extrême-
ment montueuse et accidentée. De l’étroite tranchée pratiquée sur le
flanc des collines pour le passage de la ligne, le spectateur peut contem-
pler à quelques centaines de mètres plus bas les ondes jaunâtres et
écumeuses du fleuve Reventazon. L’horizon est fermé de toutes parts par
les sommets encore boisés d’une multitude de chainons de montagnes.
Ça et là, quelques rares éclaircies signalent les premiers déboisements.
Le caractère de la végétation des abords de la voie a changé : les Pipéra-
cées sont nombreuses, ce sont principalement les Piper linearifo-
lium C. DC. et P. auritum Kunth qui croissent en nombreuses colonies.
Les Cecropia très abondants aussi agitent leurs grandes feuilles palmati-
lobées. Les talus sont émaillés des fleurs rouges du Lobelia laxi-
flora H. B. K. et des feuilles argentées des fougères Gymnogramme tar-
tarea Desv. et G. calomelanos Kaulf. L’Eupatorium Valverdeanum Klatt
aux fleurs dorees est remarquablement commun dans cette region.
L’infusion de cette plante est un remède populaire contre les fievres
paludeennes.
Des abatis d’arbres sur plus d’un kilomètre de longueur précèdent la
station d'Aragon, située sur le domaine du même nom. Cette propriété,
qui est sinon une des plus vastes, tout au moins une des plus fertiles et
des mieux cultivées du pays, a servi à diverses reprises de centre d’her-
borisation. Les botanistes ont toujours recu dans cette superbe exploi-
tation un accueil aussi empressé que cordial. La disparition des forêts,
le desséchement des marais et la mise en culture d’une grande partie
des prairies ont complètement modifié la flore primitive. Dans les pâtu-
rages, à part les graminées communes plusieurs fois déjà citées, nous
signalerons l’épineux Solanum mammosum L. aux fruits dorés semblables
à une poire fixée par son côté arrondi qui est assez commun. Les arbres
1 A PlInfiernillo, près de Juan Vinas, M. Pittier a pris Piper confusum
C. DC. et Peperomia reflexa Dietr. var. subemarginulata C. DC.
(28) A. TONDUZ. HERBORISATIONS AU COSTA-RICA. 461
épars dans les prairies sont presque toujours chargés d'Orchidées et
de Broméliacées, parmi ces dernières abonde le Tillandsia Valenzue-
lana A. Rich.; Chaptalia nutans Hemsl., Erechthites carduifolia DC. se
trouvent partout dans les cultures. Dans les fossés, on peut récolter
Heteranthera reniformis Ruiz. et Pav. et Leersia hexandra Sw. Dans les
haies méritent d'être mentionnés : Miconia impetiolaris D. Don et les
Piper costaricense C. DC., dilatatum Rich., medium Jacq. et papantla-
cense C. DC. Peperomia sepicola G. DC. est de la même localité.
Sur les hauteurs dominant Aragon nous avons récolté de nombreuses
Fougères. Parmi les espèces déterminées nous citerons :
Asplenium plantagineum L. Hemionitis palmata L.
Polypodium fraxinifolium Jacq. Acrostichum osmundaceum Sw.
» Iycopodioides L.
Aux environs d’Aragon croissent dans les haies les Miconia longifolia
DC., hirta D. Don et brevispicata Cogn.; cette dernière espèce entiére-
ment nouvelle. Un arbre superbe par ses fleurs, mais rare dans la région :
Topobea Durandiana Cogn. à été aussi signalé. D’autres Mélastomacées :
Chidemia dentata D. Don et Aciotis paludosa Tr. se rencontrent égale-
ment dans le voisinage. Des pâturages de Turialba proviennent Paspalum
fasciculatum Willd. (para); P. Pittieri Hack., Panicum trachyspermum
Nees et des Commelinacées entre autres: Tradescantia geniculata Jacq.;
Zebrina pendula Schnizl.; Campelia Zanonia H. B. K. var. glabrata C. B.
Clarke.
Il est difficile, sinon impossible, de préciser exactement les endroits
visités par Oersted, Polakowsky, Warszewicz et Wendland. Ces botanistes
ont sans doute séjourné dans l’une ou l’autre des nombreuses haciendas
de la localité et exploré les bords des rios Turialba et Colorado, ainsi que
les forêts des alentours. Le bourg de Turialba est très ancien, mais il n'y
a guère plus de cinquante ans que les Indiens ont cédé définitivement
leur place aux blanes. Aujourd'hui la charrue en passant dans les planta-
tions de café met au jour des sépultures qui sont d’une époque relative-
ment récente. Les plantes qui figurent dans la liste ci-dessous appartien-
nent toutes à des altitudes de 500-800 m. Les espèces du volcan de
Turialba figureront dans le chapitre consacré à la flore de la cordillère
volcanique.
BULL. HERB. BOIss., septembre 1895. 33
462 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER.
(29)
FLORULE DE TURIALBA !
Monnina sylvicola Chodat
Chrysoclamys costaricana Hemsl.
» psychotriæfolia
Hemsl.
Serjania mexicana Wild.
Myrcia Oerstediana Berg
» plicato-costata Berg
Xerococcus congestus Oerst.
Psychotria subsessilis Benth.
Baccharis nervosa DC.
Centropogonnutans Planch. et Oerst.
Ardisia fusca Oerst.
Alloplectus coriaceus Hanst.
Columnea consanguinea Hanst.
Besleria costaricensis Hanst.
Habracanthus sylvaticus Nees
Thyrsacanthus flagellum Oerst.
Piper epigynium C. DC.
» prismaticum C. DC.
» pseudopropinguum C. DC.
Piper Turialvanum C. DC.
Peperomia turialvensis CG. DC.
Ficus intramarginalis Mig.
Castilloa costaricana Liebm.
Lepanthes erinacea Rchb.
» turrialvæ Rchb.
Hexadesmia brachyphylla Rehb.
Epidendrum auritum Lindl.
» cochleatum L.
Catileya labiata Lindl.
Acineta densa Lindl.
Masillaria Friedrichsthalu Rehb.
» rufescens Lindl.
Oncidium crista galli Rchb.
Spiranthes longepetiolata Rchb.
Chamzdorea costaricana Oerst.
Geonoma edulis Wendl.
Geonoma versiformis Wendl.
Bactris fusca Oerst.
Carludovica microphylla Oerst.
M. le professeur Polakowsky fit il y a une vingtaine d'années un
voyage botanique à Angostura, sur les bords du fleuve Reventazon. Les
deux maisons qui existaient alors étaient complétement entourées de
forêts vierges. Aujourd’hui les bois disparaissent rapidement d’une année
à l’autre et font place à des plantations de cacaoyers, de caféiers, de
mais, de haricots ou à des pâturages. Mais les chemins sont exactement
dans le même état et le tableau qu’en fait M. Polakowsky est encore vrai
de nos jours. Le voyageur après avoir quitté « les vertes solitudes » de
Turialba doit toujours continuer par « un chemin boueux el étroit où les
mules n’avancent qu’au prix d’un pénible travail au milieu des racines
et des arbres renversés. » Il en est encore de même du « furchtibares
Klima » de la région : les déboisements n’ont pas encore réussi à le
1 M. le Dr J. Müller Arg. a découvert sur les feuilles des orangers de Turialba
les Jichens suivants : Pseudophyscia speciosa Müll. Arg. v. hypoleuca Müll. Arg.
f. ısidiifera Müll. Arg., Physcia erispa Müll. Arg., P. integrata Nyl. et P. alba
Müll. Arg.
(30) A. TONDUZ. HERBORISATIONS AU COSTA-RICA. 163
modifier. Nous devons à M. Polakowsky la liste qui suit des espèces
récoltées à Angostura.
Bixa orellana L. Oxymeris secunda Triana
Stellaria ovata Willd. Hydrocotyle Bonplandii Rich.
Drymaria hirsuta Bart. Psychotria costaricensis Polak.
Sida Garckeana Polak. Cephælis discolor Polak.
Trifolium amabile H. B. K. Eupatorium adenophorum Spreng.
Indigofera mucronata Spreng. » splendens Kl.
Desmodium incanum DC. » Sinclairii Benth.
Pleroma longifolium Triana
Il est possible de séjourner maintenant beaucoup plus loin que Ango-
stura, de nombreuses maisons de colons ont été construites ces dernières
années dans les forêts qui bordent le Reventazon. La pl. XI représente
la cabane d’un colon de la vallée de Tuis où, dans la première semaine de
septembre 1893, nous établimes notre campement. On peut distinguer au
premier plan un arbre charbonné, dernier reste de l'incendie immense
qui embrasa les forêts du voisinage. Derrière la cabane formée de pièces
de bois équarries à la hache reliées entre elles avec des lianes, au toit
couvert de graminées et de feuilles de bananier, se détachent trois arbres
aux tiges blanches: ce sont des Cecropia. La pl. XII donne une idée de
l’exuberante végétation qui encadre les nombreux cours d’eau de cette
belle vallée du Reventazon. Nous avons éprouvé à Tuis les mêmes diffi-
cultés pour la dessication des plantes que M. Polakowsky à Angostura.
L’humidite excessive du climat nous a forcé à entretenir toute la journée
de grands feux sur lesquels nous avions disposé nos fascicules de
plantes à sécher. Les forêts humides de Tuis nous ont donné un fort
contingent de cryptogames. Le groupe des Mousses a fourni entre
autres :
Pilotrichella rigida C. Müll. Lepidopilum platyphyllum Ren. et
Meteoridium remotifolium Hsch. Card.
Neckeropsis undulata Hedw. Crossomitrium heterodontium Ren.
Neckera disticha Sw. et Card.
La plupart des phanérogames n'ayant pas encore été étudiées par les
monographes, nous préférons attendre leurs travaux que de risquer ici
des identifications qui ne pourraient être qu’approximalives.
ol avt
464
BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER.
(31)
Nous pouvons toutefois citer quelques espèces :
Bocconia frutescens L.
Centradenia inæquilateralis G. Don
Aciotis paludosa Tr.
Miconia longifolia DC.
» barbinervis Tr.
» punctala Don.
var. latifolia
Cogn.
» »
» radicans Cogn.
Maieta setosa Cogn.
Chidemia brachystephana Tr.
» sessiliflora Cogn. var. an-
gustifolia Cogn.
Blakea gracilis Hemsl.
var. longifolia Cogn.
Melothria scabra Naud.
Elaterium ciliatum Cogn.
Sechium edule SW.
Clibadium peruvianum Poepp.
Verbesina alata L.
» »
Jacobinia aurea Hemsl.
Calathea Bakeri C. B. Clarke
Commelina nudiflora L. forma agra-
ria C. B. Clarke
Cyperus elegans Nahl
» efohatus Böckl.
» Luzulæ Rottb.
» macrolepis Böckl.
» piceus Liebm.
» pseudocephalus Böckl.
» thyrsiflorus Jungh.
Kylhnga cæspitosa Nees var. ela-
tior Böckl.
Heleocharis Chætaria R. et S.
» punciata Böckl.
Fimbristylis polumorpha Böckl.
Scleria Tonduzii Böckl.
Tonduzia macrophylla Böckl.
Olyra latifolia L.
Pharus scaber H. B. K.
Schistocarpa paniculata Klatt
Le Calathea Bakeri qui figure ci-dessus est une espèce encore inédite
mais qui a été déjà récoltée à Chontales (Nicaragua) par Tate. C’est sans
contredit la plus humble des brillantes Marantacées qui peuplent nos
forêts humides. Nous mentionnerons encore une Mélastomacée qui, sans.
être un arbre, atteint des dimensions énormes. Ses grandes feuilles
rouges en dessous, sa puissante inflorescence lui donnent un cachet
spécial. Rencontrée en divers endroits du pays, elle a pu rarement être
bien desséchée. M. Cogniaux suppose que ce doit être une forme du
Miconia calvescens DC.
Les familles les plus richement représentées dans les forêts de Tuis
sont les Fougères, les Palmiers, les Marantacées, les Aroidees, les Pipé-
racées, les Rubiacées, les Composées, les Acanthacées, les Bégoniacées et
les Gesnéracées.
Il nous reste peu à ajouter à cette esquisse de la flore du Reventazon,
la partie inférieure de la vallée étant encore à explorer. Nous possédons
(32). A.
TONDUZ.
HERBORISATIONS AU COSTA-RICA.
465
seulement quelques plantes prises par M. Pittier en 1890 dans celte
region. À Savoir :
Dans les bois de las Pavas :
Leandra grandifolia Cogn.
Conostegia bracteata Tr.
Uragoga tomentosa K. Sch.
Piper hirsutum Sw.
Près du tunnel de Guapiles :
Verbesina Fraseri Hemsl.
A Siquirres :
Crotalaria retusa L.
Indigofera tephrosioides H. B. et K.
» Anil L.
Momordica Charantia L.
» var. ß. abbreviata Ser.
Cucurbita maxima Duch.
Piper dryadum C. DC.
» Funckü C. DC. (?)
Scleria melaleuca Rehb.
Piper hirsutum var. magnifolium
C. DC.
var. TonduzüC.DC.
» aduncum L.
papantlacense C. DC.
» »
L2
Porophyllum ellipticum Cass.
Panicum lanatum Sw.
Setaria glauca PB.
Papillaria nigrescens SW.
Strigula complanata v. mesotropa
Müll. Arg.
» elegans v. Feci (Montg.)
Müll. Arg.
» nitidula Montg.
(A suivre.)
466
T'eber neue
und
bemerkenswerthe orientalische Pflanzenarten.
Von
J. FREYN.
(Fortsetzung)
Cirsium (Epitrachys) Sintenisii Freyn. Caule elato sulcato
laxe araneoso simplici crebre folioso, foliis rigidiusculis elevatim stramineo-
nervosis supra strigosis subtus araneoso-canis, radicalibus...., caulinis a
basi breviter petiolata et subauriculato-semiamplexicauli spinoso-laciniata
lanceolato-oblongis ad rhachidem fere in lobos lanceolatos 2-, rarius 3-
fidos longe spinosos pinnatifidis, capitulis 4-5 subsessilibus in globum ter-
minalem congestis bracteis vel ambitu ovato-lanceolatis profunde pinnati-
fidis, vel lanceolato-linearibus integerrimis pinnalim parce spinosis ea
subæquantibus vel superantibus suffultis, nvolueri laxe araneosi phyllis
adpressis porrectis coriaceis rigidis obtuse carinatis margine sub lente
serrulato-scabris e basi pallida ovato-oblonga ad trientem inferiorem subito
linearibus apicem versus lanceolato-dilatatis et ibi erosulo-fimbriatis nervo
ezcurrente valido spinosis ab infimis brevioribus ad intima basilarium plus
duplo longiora sensim auctis, floribus roseis involucrum subsuperantibus,
acheniis..... (2)? Julio, Augusto.
Paphlagoniæ districtus Kastemuni : in monte Giaurdagh prope Tossia
die 29. julio 1892 leg. Sintenis (exs. 4869).
Maasse (nach einem Exemplar) : Stengel 62 cm. hoch, unten 10, noch
oberhalb der Mitte 6 mm. dick; untere Stengelblätter 22X 7,5 cm., deren
grösste Breite im oberen Drittel; Bracteen, die grössten 9,5 x 3 cm., die
kleinsten 4,5 x 0,5 cm., Köpfe 5 cm. hoch, 7 breit, Involucrum 4,5 cm.
hoch, 6,5 breit; die mittleren Involucralblättchen ober dem Grunde 3 mm.,
von der Einschnürungsstelle an kaum 1,3 mm., in der Mitte des lanzett-
lichen Theiles oder gegen die Spitze zu 1,7-2 mm. breit.
Le; die
4
(66) J. FREYN. ORIENTALISCHE PFLANZENARTEN. 167
Diese Pflanze gehört in die kritische Gruppe der zwischen €. odonto-
lepis Boiss., C. decussatum Janka und C. Lobelü Ten. stehenden Arten.
Ich hatte sie zuerst mit C. Boissieri Hausskn. (= C. odontolepis Boiss. Fl.
Or., nec Voy. Esp.) identifieirt. Allein hievon weicht sie doch zu sehr ab :
sie ist viel starrer und dorniger, die Köpfe sind viel kürzer gestielt, fast
sitzend, die Involucralblättchen lederig (nicht weich), starr, dicknervig
(nicht dünnnervig), mit grünem (nicht braunem) lanzettlichem (nicht
elliptischem) Endzipfel, dessen Ränder ausgefressen gezähnelt (nicht
wimperig gezähnt) sind. Die Köpfe des C. Boissieri Hausskn. sind ausser-
dem kleiner, ihr Involucrum nur 4-5 cm. weit bei 2,5 cm. Höhe. Die
reifen Achänen dieser Art sind hellgrau, schwarz gestrichelt, schief-
randig 4,5 mm. lang, oben 1,5, unten 1 mm. breit.
8. armatum Freyn. A typo differt capitulis subminoribus, foliis cre-
brius et angustius pinnatis, pinnis inferioribus sæpe ad spinas validas re-
ductis, phyllis involueri minus inæqualibus, parte lata longioribus.
Paphlagoni® in montis Ilghasdagh regione alpina 2500 m. supra
mare die 12. aug. 1890 leg. Bornmüller (exs. 2240).
Synon. : C. Szowitsü var.? Bornmüller exs.
Ist nicht mit C. Szowitsü verwandt, dessen Involucralblättchen bogig
zurückgekrümmt und nicht spatelig verbreitert sind.
C. Sintenisii subsp. GC. galaticum Freyn. Habitu Cirsit Sintenisii
sed magis rigidum et insigne nervis elevatis validissimis in spinas {ypo
longiores excurrentibus, foliis minus araneosis, subtus parce canescentibus
vel utrinque viridibus supra subspinoso-strigosis, summis in bracleas capi-
tula subduplo superantes transformatis, involucri magis araneosi phyllis
teneribus exwtimis e ovata basi lanceolato-linearibus, infra apicem ipsam
angustatis et subito in appendicem brevem ovato-lanceolatum dilatatis
nervo concolori in spinulam stramineam subpungentem excurrente per-
eursis, intimis anguste lanceolatis et linearibus. Flores rosei typi, achenia
matura atrata nitidula. (2)? Julio, Augusto.
Pontus galaticus, Amasia : in regione montana montis Akdagh
1200-1500 m. supra mare die 18. julio 1889 (exs. 1495) et 23. julio 1890
(exs. 1614) leg. Bornmüller. Armenia turcica, Gümüschkane : in pralis
silvaticis ad Tempede die 22. august. 1894 leg. Sintenis (exs. 7440).
Synon.: C. Boissieri Freyn et Bornm. in exsiccatis (non Hausskn.).
Diese Pflanze erinnert in manchen Formen einigermassen an das sonst
entfernt stehende C. macrobotrys, sieistaber mit C. Sintenisii gewiss nächst
verwandt und davon durch die schmalen Involucralschuppen gleich zu
unterscheiden. An kleinen Formen des C. galaticum ist von der spateligen
Verbreiterung der unteren Hüllschuppen nichts zu bemerken, sie sind
468 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (67)
auch an der Spitze schmal und feindornig und man würde daher solche
Formen ohne Kenntnis der entwickelteren sehr leicht an unrichtiger
Stelle unterzubringen suchen. Die etwas zusammengedrückten Achänen
des C. galaticum sind bei 5 mm. Länge oben 2 mm., unten kaum 1 mm.
breit, der untere Theil der Involucralschuppen ist Kaum halb so breit, wie
bei C. Sintenisi. — Der ganze hier als C. Sintenisi zusammengefasste For-
menkreis scheint C. Boissieri Hausskn. in Mittel-Kleinasien zu vertreten.
Cirsium (Epitrachys) lokense Conrath et Freyn, caule elato
stricto laxe villoso purpureo crebre folioso, racemose-ramoso, foliis coria-
ceis elevatim stramineo-nervosis, supra adpressissime et laxe strigulosis
viridibus subnitentibus, subtus tomento denso arachnoideo canis, radi-
calibus...., caulinis sessilibus lanceolato-oblongis ad ?/s in lobos elongato-
triangulatos integerrimos vel biparlitos ad basin utrinque spinoso-uni-
dentatos margine revolulis strigose ciliatos apice nervo excurrente pun-
gente spinosos pinnalis, summis 5-7 ad apicem pedunculi nudi infra capt-
tula congestis et ea bracteatis caulinum conformibus, sed minoribus
paucijugis vel lanceolatis spinoso-pinnatis, capitulis mediocribus, involucri
araneosi phyllis porrectis, integerrimis, margine sub lente ciliato-serru-
latis e basi subcoriacea viridi ovato-oblongi enervi senso sensim in appen-
dicem fuscescentem uninervem spina eo multo breviore subpungentem
terminatum productis, floribus (sicco saltim) citrinis, acheniis (valde ju-
venilibus) atratis, pappo fuscescente terminatis. (2)? Septembri.
Somchetia ad radices montis Lok die 6. sept. 1891 leg. Conrath.
Maasse : Stengel (nach Conrath) 70 cm. hoch, noch unter dem Blüten-
stande 5 mm. dick; obere Stengelblätter (die unteren und mittleren sah
ich nicht) 18 cm. lang, 6 breit, 7-paarig gefiedert, die seitlichen (secun-
dären) Fiederlappen kreuzständig, Rhachis etwa 1 cm. breit. Die grössten
Bracteen 8X 4 cm., 3-paarig gefiedert, die kleinsten 3,5 X 0,3 cm., un-
getheilt. Köpfe 3,2 cm. breit, 3,5 cm. hoch, Involucrum 3 cm. hoch und
breit, mittlere Hüllblättchen 14 mm. lang oberhalb dem Grunde 2,5 breit,
die (noch nicht befruchteten ?) leeren randständigen Achänen (unent-
wickelt!) # mm. lang, die längeren Pappusstrahlen aufwärts fädlich-keulig
verdickt.
C. lokense ist eine schon durch die gelben Blüthen in der Sektion Epi-
trachys ganz ausgezeichnete Art, welche mit keiner mir bekannten näher
verwandt und höchstens mit C. bracteosum DC. zu vergleichen ist. Doch
ist letzteres rothblüthig, fast kahl, die Köpfe stehen rispig-corymbos und
sind sitzend, die Hüllschuppen sind oberwärts zurückgekrümmt etc.
Cirsium elodes MB. 7. floccosum Freyn et Sint. Undique (etiam
in parte superiore foliorum!) floccosum-tomentosum, pedunculis niveis
(68) J. FREYN. ORIENTALISCHE PFLANZENARTEN. 469
et involucri phyllis non puberulis sed laxe adpresissime floccoso-farinu-
lentis. Cæteris C. elodes 6. indivisum DC. proximum. %#. Julio, Augusto.
Armenia turcica, Gümüschkane : in pratis uliginosis ad Stadodopi
supra Atra die 14. julio 189% (exs. 6273) et in tractu Karagölldagh in valle
Böjükdere supra Artabir die 8. augusto 1894 (exs. 7168) leg. Sintenis.
Eine durch ihr Indument ausserordentlich auffallende Pflanze.
Picnomon Acarna Cass. Obwohl neuerer Zeit wieder mit Cirsium
vereinigt, sind die hierher gehörenden Pflanzen so ausgeprägten Charak-
ters, dass sie in dieser Gattung gänzlich ohne näherer Verwandten da-
stehen; siesind förmlich monotypisch. Erst bei eingehender Untersuchung
zeigen sich dennoch einige die Tracht nicht beeinflussende Unterschiede,
die aber nicht durchgreifend zu sein scheinen.
Dies trifft vor Allem das Längenverhältnis der innersten scariosen, nicht
dornigen Hüllschuppen zu den äusseren fiederdornigen. So finde ich an
dalmatinischen Exemplaren (Spalato, 1. Aug. 1894 leg. Studniczka) die
innersten unbewehrten Hüllschuppen doppelt länger als die nächsten
inneren aber schon fiederdoruigen, sie ragen also über den übrigen Theil
des Involuerums weit hinaus. Die Blüten dieser Form sind hell-rosenroth,
die Achänen (fast reif) 6 mm. lang, im oberen Drittel 3 breit, nach oben
wenig, nach unten stark verschmälert, lederfarben, schwarz gestrichelt;
— fast ganz gleich, nur mit etwas wenig kürzeren Innenschuppen sind
Pflanzen von Modena (5. Aug. 1877 leg. Gibelli); die Achänen sind jedoch
hellledergelb, ungestrichelt. Dagegen sind an istrischen Exemplaren
(Pola, 20. Aug. 1874 leg. Freyn, dann Triest, 15. Juli 1872 leg. E. Hackel)
die Innenschuppen nurmehr wenig länger als die übrigen Blättchen des
Involucrums, die Blüthen blass-rosenroth, die Achänen hellbraun. Endlich
zeigen meine südfranzsöischen Exemplare (Touzone, 30. Aug. und 7. Sept.
1879 leg. Thélesphore) nur mehr sehr kurze innere Hüllschuppen, die nur
so lang sind, als die bewehrten. Die Achänen sind so gross, wie bei allen
oben angeführten Formen, dunkel-ledergelb, die Blüthen hellrosenfarben.
Die armenischen Exemplare (in monte Kaldirimdagh prope Gümüschkane,
16. Aug. 189% leg. Sintenis, exs. 7411) sind nun den istrischen sehr ähn-
lich, doch haben sie längere Blüthen, welche meist weiss, sellen rosen-
farben sind, und dunkel-ledergelbe Achänen mit schwarzer, sparsamer
Strichelung (= ß. armena Freyn et Sint.).
Am verschiedensten von all’ diesen Formen ist jedoch jene aus Galatien
(Amasia, in siceis regionis calide 4-600 m. supra mare die 24. aug. 1889
leg. Bornmüller, exs. 1488). Dieselbe hat etwas schmälere Köpfe, längere
Fiederdornen und so kurze Innenschuppen, dass sie erst nach Durch-
470 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (69)
schneiden des Köpfchens gesehen werden können — sie werden also von
den äusseren und namentlich von deren langen Fiederdornen überragt.
Die Blüthen dieser Pflanze sind goldgelb, Achänen kann ich nicht ver-
gleichen. Ich bezeichne diese sehr ausgezeichnete Form als y. acantho-
stoma Freyn et Bornm.
Onopordon Boissieri Freyn et Sint. Adpresse tomentosum ni-
veum caule elato superne breviter racemoso-ramoso ut et rami alis plu-
ribus angustis lobulatis creberrime et valide flavo-spinosis marginato,
foliis inferioribus lanceolato-oblongis in lacinias oblongo-triangulares
pinnatipartitis, segmentis infimis 2-3-jugis parvis triangulare-lobulatis
margine et apicibus flavido spinosis, segmento terminali maximo infinorum
multotios majore in lacinias ovato-triangulares lobulatas margine et apici-
bus valide luteo-spinosas lobato, foliis caulinis valde diminutis decurrenti-
bus, supremis numerosis basi involucri arcte bracteantibus eoque breviori-
bus, capitulis magnıs globosis basi truncatis, involucri superne lanato-
arachnoidei cæteris glabrati phyllis valde dissimilibus, inferioribus imbri-
catis ovato-oblongis in spinam lævam reflexam eis dimidiam subæquantem
abrupte attenuatis, mediis sensim accrescentibus e basi dura ovato-oblonga
sensim in spinam longam vulnerantem angustatis ab inferiores reflexas
ei superiores patulos subconniventas ad summas erectas longissimas auctis,
intimis subito diminutis fere paleaceis mediorum multoties minoribus et
angustioribus, floribus..., acheniis..., pappi setis subplumosis. (2) (?). Julio.
Insulæ Cyprus mons Troodos tracti inter Omodos et Prodromo sito
die 2. julio 1880 leg. Sintenis et Rigo (exs. 79%).
Maasse (nach einem Aste oder Gipfelstück) : Stengeldurchmesser
unter dem Blüthenstande 7 mm., zwischen den Spitzen der Flügel ge-
messen jedoch fast 3 em. Grundblätter 34 cm. lang, 14 breit (in der Mitte
des Endzipfels); Involuerum 8-10 cm. breit, 6 hoch; unterste Involu-
cralschuppen : der untere Theil 6 mm. im unteren Drittel, I mm. an
der Biegungsstelle breit, bis dahin 15 mm., der obere 10 mm. oder weni-
ger lang. Innere reflexe Schuppen : am Grunde 8-9 mm., an der
Biegungsstelle 3 mm. breit, bis dorthin 1,7, bis zur Spitze 5,2 cm. lang;
innerste aufrechte Schuppen : wie die vorbeschriebenen reflexen
dimensionirt; innerste Schuppen aufrecht nur 0,8-1 cm. lang, am
Grunde 1 mm. breit.
0. Boissieri ist eine in jeder Hinsicht ausgezeichnete, am ehesteu noch
mit O0. bracteatum Boiss. et Heldr. zu vergleichende Art, die aber wegen
der Eigenthümlichkeiten ihres Involuerums von allen Arten der Gattung
weit abweicht. Im Herbarium Boissier (nach gefälliger Mittheilung
(70) J. FREYN. ORIENTALISCHE PFLANZENARTEN. 471
Herrn Autrans) ebenso wie in Ke w (nach gefälliger Mittheilung des Hrn.
Dr Stapf) fehlt sie; die Beschreibung verfasste ich nach dem im Herbar
Sintenis befindlichen Exemplar.
Jurinea (Subacaules) aggregata Freyn et Sint. acaulis, rhizo-
male cæspitoso-caudiculoso, caudiculis dense aggregatis, foliis omnibus
rosulatis petiolatis, supra viridibus scabridulis subtus araneoso-canis vel
integerrimis obovato-ellipticis vel Iyratis segmentis latioribus utrinque
1-3 parvis ovato-triangularibus integris segmento terminali magno ovato
vel elliptico mucronato margine integerrimo vel denticulato — vel foliis
in segmenta oblonga vel breviter lanceolata integra dentata bipartita vel
pinnatifida versus apicem folii diminuta sectis, rhachide lobulatis, capi-
tulis sessilibus mediocribus ovatis involucri phyllis lanceolato-linearibus
angusts, externis herbaceis parce arachnoideis parte superiori plus minus
recurvis vel porrectis, intimis purpurascentibus teneribus acuminatissimis,
rectis, floribus purpureis, acheniis (fere maturis) obconicis atratis apice
rotundatis immarginatis undique squamoso-rugosis, pappo sordide-albo
barbellato achenio 3-4plo longiore setis intimis longioribus. #. Julio,
Augusto.
Armenia turcica, Gümüschkane in tractu Karagölldagh : in pascuis
alpinis montis Giaurdagh die 29. julio 1894 leg. Sintenis (exs. 7182).
Maasse : Der holzige unverästelte und anscheinend spindelige Theil
des Rhizoms etwa 1,5 cm. dick, zum Halse, wo er kaum 1 cm. Durch-
messer hat, also stark verschmälert ; Blätter 4-9 em. lang, 1,5-2 cm. breit;
Köpfe 3,5 cm. hoch, 4 breit, Involucrum nur 2,5 hoch, 3 breit; unterste
Involucralschuppen am Grunde 3-4 mm. breit, deren zurückgeschlagener
Theil nur 1,5-2 mm. an der Biegestelle breit; Achänen 4, Pappus (längste
Strahlen) 14 mm. lang.
Mit J. depressa C. A. Mey. nächstverwandt, aber die Köpfe nur halb so
gross, die Hüllschuppen halb so breit und schmäler, deren zurückge-
schlagener Theil lineal oder lineal-lanzettlich, nicht eiförmig. Vielleicht
Unterart der J. depressa C. A. Mey., erinnert aber vielfach an J. cadmea
Boiss. und J. frigida Boiss., besonders an die erstere, die aber durch
kleinere Achänen und kurzen Pappus nach der Beschreibung sofort zu
unterscheiden ist.
Centaurea (Phalolepis) Tempskyana Freyn et Sint. Niveo-
pannosa rhizomate lignoso crasso pulvinato pluricipiti reliquiis foliorum
emarcidorum obtecto, caulibus erectis inferne tantum foliosis subscaposis
simplicibus monocephalis, foliis integerrimis parvis, radicalibus crebris
orbicularibus, depresso-ovatis vel ovatis basi sæpe truncatis et in petiolum
1897
47 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (71)
latiusculum abrupte breviterque altenuatis, caulinis longe petiolatis basi-
laria subæquantibus, capitulo ovato majusculo, involueri phyllis ex toto
scariosis membrana albo-nitente lata eroso-denticulata non decurrente
orbiculata vel ovata breviter membranaceo-cuspidata vel obtusa superatis,
floseulis roseis marginalibus radiantibus, acheniis....., pappi purpuras-
centis serie intermedia achenio (juvenili) equilonga interna triplo circiter
longior. £. Julio.
Armenia turcica, Gümüschkane : in lapidosis subalpinis montis AK-
tasch die 10. julio 1894 leg. Sintenis (exs. 6046).
Maasse : Rhizom unterhalb der Verästelung 7-12 mm. stark, Basilar-
blätter 20 mm. hoch, unterhalb der Mitie 15 mm. breit oder viel kleiner
bis zu 6 mm. Durchmesser herab; ihr Stiel so lang bis doppelt so lang
wie das Blatt; Stengel 3,5-15,5 cm. hoch; Köpfe 3,5 cm. breit, 2,7 hoch;
Hülle 2,2 cm. hoch und ebenso breit.
Eine reizende, an die niedrigen Psephellus-Arten erinnernde Pflanze,
die mit C. mucronifera DC. verwandt, aber von derselben durch das
dichte (nicht gelbliche, verkahlende) Indument aller Theile (der Blüthen-
kopf ausgenomuren!), die breiten, + eiförmigen Blätter und den langen
Pappus deutlich verschieden ist. Die innersten Pappusstrahlen scheinen
überdies viel länger als an C. mucronifera zu sein.
Centaurea (Jacea) Freynii Sint. in litt. n. spec. e grege Pse-
phelloidearum. Adpressissime sed. subtus densius arachnoideo-cana,
rhizomate pluricephalo caudiculos foliaceas et caules subscaposas arcuatos
monocephalas edente, folüs oblongis inferioribus petiolatis pinnatipartitis,
lacinüs integerrimis utrinque 4-5 subdecurrentibus elliptieis terminali vix
majore, folio caulino summo diminuto sessili integerrimo, infimo radica-
lium conformi sed angustius diviso, capitulo magno, involucri scarioso-
subbracteati phyllis tomentellis infimis omnino scariosis oblongo-ovatis
subacuminatis acutissimis ochroleucis nitidis in cilia numerosa conco-
loria a basi lanceolata longe subulata pectinatim partitis, phyllis mediis
parvis glabris viridibus elliplieis apice constrictis et ibi appendice late-
ovala fuscescente ad tertiam partem in cilias concolores subulatas pecti-
nalim divisa terminatis, receptaculo longe fibrillifero, flosculis roseis
marginalibus valde radiantibus, acheniis (juvenilibus) lævibus, pappi
crassiuseulis breviter plumosi serie intermedia achenio triplo circiter lon-
giore (intima deficiente?). Z. Julio, Augusto.
Syn. : Psephellus Freynu Sint. in litt.
Armenia turcica, Gümüschkane, in alpinis tractu Karagölldagh,
2500-2800 m. supra mare, die 25. et 31. julio (exs. 7163) et ad Dranowa
(72) J. FREYN. ORIENTALISCHE PFLANZENARTEN. 173
in montis Moaldasdagh pascuis alpinis die 20. junio 189% perjuvenile
(exs. 71635) leg. Sintenis.
Maasse (nach dem einzigen blühend gefundenen, im Herb. Sintenis
befindlichen Stücke) : Stengel 20 cm. hoch, längstes Blatt sammt dem
3 cm. langen Stiele 11 em. lang, in der Mitte 3,5 breit, mittlere Lappen
bis 1,6 em. lang, 1 breit; Involucrum 2,7 em. breit, 2,2 hoch. Strahl
7 em. im Durchmesser.
Eine prachtvolle, mir zwischen Centaurea und Psephellus zweifelhafte
Art, die ich, da die Achänen viel zu jung sind, aus habituellen Gründen
zu Gentaurea neben €. pyrrhoblephara Boiss. und C. psephelloides Freyn
et Sint. stelle, von denen sie aber doch wieder in jedem Stücke weit
verschieden ist. An den jungen Achänen vermag ich nämlich die vorhan-
den sein sollenden innersten kurzen Pappusstrahlen nicht zu sehen,
allein auch bei C. psephelloides sind dieselben selbst an gut entwickelten
Achänen nur sehr schwer sichtbar. Unter den Psephellus-Arten weiss ich
ebenfalls keine näheren Verwandten.
Die Nummer 71635 ist noch ohne irgendwelche Stengel gesammelt,
ganz jung, gehört aber wohl sicher hierher.
Centaurea (Acrocentron ?) lapsanifolia Freyn pilis septatis
plus minus crebris obsita scabriuseula virens, caulibus erectis vel adscen-
dentibus simplicibus vel inferne parceque breviter ramosis infra capitulum
valde inflato-clavatis ad summum usque dense foliosis, foliis inferioribus
petiolatis, omnibus summa elliptica excepta /yratis sinubus rotundatis vel
angustis rhachide denticulata segmentis lateralibus trinangulare-ovatis
vel oblongis irregulariter denticulatis terminali ovato vel elliptico inter-
dum hastato obtuso vel acutiuseulo, foliis superioribus vix minoribus basi
sessili attenuatis, capitulis majusculis solitaris ebractealis, involuert ara-
neoso-lanati alutacei phyllis in appendicem glabram patule-reflexam frian-
gulare-ovatam pinnatim 5-8-spinulosam et spinula eis æquilonga termi-
natam abeuntibus spinis lateralibus area centrali appendicis æquilongis,
phyllis intimis apice cochleato scariosis laceratis, flosculis aureis vix ra-
diantibus, acheniis pallidis laxe adpresseque sericeis ad basin latere ex-
cavatis, pappt paleacei fuscescenti brevi serie penultima achenio ipso £-plo
breviore. 2. Junio.
Cappadocia australis, Hadschin : in summo montis Abluch die
12. junio 1893 leg. prost. Manissadjian (exs. 681).
Maasse : Stengel 25-32 cm. lang, unten und bis zum obersten Viertel
3 mm. stark, dann bis zur Spitze auf 6-7 mm. allmählig verdickt. Unterste
Blätter bis 10 cm. lang mit 3,5 em. (am Grunde) breitem Endzipfel; oberste
474 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (73)
Blätter noch 6 cm. lang, 2-2,5 cm. breit mit lang dreieckigen Zähnen ;
Köpfe 3,5 em. hoch, 4,5-5 em. breit, Involucrum genabelt 2,7 cm. hoch,
oben 3,3 cm., am Grunde 2,5 cm. breit; Achänen 4 mm., der Pappus
ausserdem 1 mm. lang.
Eine zwischen der Sektion Acrocentron, wo sie höchstens mit
C. foliosa Boiss. et Kotschy zu vergleichen ist, und der Sektion Seridia
Boiss., woselbst sie mit C. Zycopifolia Boiss. et Kotschy verwandt ist, etwas
zweifelhafte Art. Nach der Gestalt des Anhängsels der ersteren Sektion
zuzuzählen, ist sie anscheinend mit €. Iycopifolia weit näher verwandt,
aber von allen mir bekannten Arten der Gattung schon durch die röhri-
gen, keulig aufgeblasenen Stengel weil verschieden.
Centaurea taraxacifolia Boiss. ß. armata Freyn et Sint. In-
volucri glabri phyllis apice angustato in appendicem rufescentem erectam
triangulare-lanceolatam in cilia longa 7-11 profunde pinnatifidam eis
subæquantem apice spinescentem abeuntibus insigne. Folia valde papilloso-
hirla, capitula acaulia solitaria. X. Exeunte majo.
Armenia turcica, Gümüschkane : in montibus arenosis supra Agha-
köi die 21. majo 1894 ante anthesin leg. Sintenis (exs. 5075 b).
Der Tracht und dem Indument nach, sowie auch nach den bewehrten
Involucralschuppen ein Mittelding zwischen C. taraxacifolia Boiss. und
C. sessilis Willd. Doch wächst die Form unter der erstgenannten, C. sessi-
lis ist mir von diesem Standorte nicht bekannt geworden.
Carthamus tinctorius L. Diese Art wird gewöhnlich als pappus-
los bezeichnet. Manissadjian sandte nun (exs. 683) Exemplare, die bei
Keller (45 Km. südwestlich von Josgat) gesammelt. sind, wo sie kultivirt
waren. Diese Pflanze, türkisch Tesbir genannt, soll zur Oelerzeugung
dienen; sie ist dadurch besonders merkwürdig, dass die Achänen grössten-
theils einen mächtigen Pappus tragen, dessen Paleæ sehr ungleich lang
sind : die äussersten sind sehr klein, die inneren Strahlen allmählig
grösser, die längsten fast so lang wie die weissen zusammengedrückt-
prismatischen Achänen; die innersten sind wieder viel kürzer und zu-
sammenneigend. In den übrigen Merkmalen stimmt die Pflanze mit
C. linstorius L. völlig überein. Insbesondere enthalten die Köpfe auch
pappuslose (steril bleibende ?) Achänen.
Lapsana peduncularis Boiss. ß. glandulifera Freyn et Sint.
A typo differt inflorescentia nec glaberrima sed cum involucris plus minus
dense glandulosa. Planta videtur perennis, sed pedunculis longis ab omni
L. grandiflora MB. diversa. Julio, Augusto.
Paphlagoniæ, Tossia : in pinetis montis Böjük-Ilkas-Dagh die 23. julio
ac be a k
(74) J. FREYN. ORIENTALISCHE PFLANZENARTEN. 475
1892 (exs. 44675) et Armeniæ turcicæ ad Gümüschkane in tractu
Karagölldagh supra Artabir die 6. aug. 189% (exs. 7190) leg. Sintenis.
Tragopogon fibrosum Freyn et Sint. Parce floccosum tandem
glabratum, radice...., collo fibroso caulem brevem monocephalum vel basi
1-2 ramis monocephalis auctum edenti, foliis 7-9-nerviis reticulatis e basi
lata elliptica vel lanceolata plus minus abrupte et longe caudatis, caulinis
superioribus abbreviatis basi subattenuata semiamplexicaulibus breviter
acuminatis, peduneulis fructiferis sub-incrassatis folia superantibus, capi-
tulis magnis, involucri basi spe floccosi phyllis 8 flosculis luteis margi-
nalibus valde radiantibus lriente brevioribus, acheniis (immaturis sed
bene evolutis) levissimis fusiformibus angulatis apicem versus tandem
vix scabriusculis, marginalibus in rostrum eis subbrevius striatum apice
subinerassatum et sublanigerum sensim abeuntibus subcompressis, ache-
niis centralibus indistincte rostratis, pappo lurido achenio ipso sublongiore.
2, Julio.
Armeniaturcica, Gümüschkane, in valle Böjükdere supra Artabir
die 20. julio (exs. 7206 et 72065) et die 21. julio 1894 (exs. 7207) leg.
Sintenis.
Maasse : Stengel 20-30 cm. hoch, unterste Blätter bis 20 cm. lang,
der Basaltheil der Stengelblätter bei 2 cm. Breite bis 4,2 em. bis zum Be-
ginne des schmalen Blattheiles lang; Involuerum 2,5 bis 3,3 cm. hoch
und oben ebenso breit, Hüllblättchen am Grunde 4-6 mm. breit, Strahl
(ausgebreitet) 6 cm. im Durchmesser ; Randblüthen 5,5-6 mm. breit, zur
Spitze etwas verschmälert und daselbst 5-kerbig; Achänen 23 mm. lang,
wovon etwa 10 auf den undeutlich abgesetzten Schnabel kommen, Pappus
fast 2 cm. lang.
T. fibrosum Freyn et Sint. ist durch die breiten, geschwänzten Blätter
und grossen breiten Blüthen und die fast ganz glatten Achänen ausge-
zeichnet und von dem sonst nächstverwandten T. buphtalmoides Boiss.
durch letzteres Merkmal und den aus zerfaserten Blattresten gebildeten
Wurzelschopfscharfunterschieden. Von denübrigen faserschopfigen Arten
weicht T. fibrosum viel mehr ab : T. graminifolium DC. ist hochwüchsig,
schmalblättrig, hat kurze obere Blätter, unverdickte Fruchtstiele, blass-
gelbe, kleinere, schmälere Blüthen und dichtweichstachelige Achänen ;
T. reticulatum Boiss. et Huet. ist schmal- und kleinblüthig, schmalblättrig,
hat unverdickte Fruchtstiele und dicht weichstachelige Achänen von
20 mm. Länge, die var. stenophylla ist ausserdem kleinköpfig und hat
fast fädliche Blätter; T. aureum Boiss. ist kurz- und breithlättrig, dessen
Blätter sind zum Grunde verschmälert, die obersten elliptisch-länglich,
476 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (75)
stengelumfassend, die Achänen sind unbekannt. Endlich hat T. fiifolium
Rehmann dünnfädliche Blätter, kleine Köpfe, schmale Hüllblätichen,
kleine, undeutlich geschnäbelte, weichstachelige Achänen.
Schliesslich ist zu bemerken, dass die Tragopogon-Arten fast nie mit
ordentlichen Wurzeltheilen und selten mit gut entwickelten Achänen
gesammelt zu werden pflegen und daher zu den schwerst bestimmbaren
Compositen gehören, zumal wegen ihrer Veränderlichbeit der Habitus
nur unverlässlich führen kann.
Scorzonera tomentosaL. ß. ovata Freyn et Sint. Foliis late
elliptieis summis ovatis a typo foliis duplo vel multo longioribus donato
diversa. %&.
Armenia turcica, Gümüschkane : in monte Aktasch die 16. augusto
1894 leg. Sintenis (exs. 7534).
Mulgedium (Lactucopsis) acuminatum Conrath et Freyn,
caule valde elato crasso tereti sulcato-striato folioso glabro superne pani-
culato-corymboso valde suprafastigiato et setoso-glanduloso, foliis mem-
branaceis supra papillosis, subtus pallidioribus et ad nervos et marginem
setoso-hispidulis, inferioribus sinuato-dentatis petiolo late alato-basi
rotundato apiceque angustato dentato vel retrorsum laciniato-pinnatifido
limboque terminali magno a basi truncato-cordata oblongo-elliptico con-
stantibus, folüis caulinis sensim diminutis sessilibus e basi hastato-cordata
ovato-lanceolatis longe acuminatis basin versus lobulato-dentatis a medio
integerrimis margine ciliatis, summis bracteæformibus acutissimis; capi-
tulis majusculis anthodii pallidi parce setosi phyllis imbricatis extimis
ovato-lanceolatis intimis apicem versus linearibus violascentibus obtusis,
flosculis cæruleis magnis, achenüs atratis valde compressis ellipticis latius-
cule marginatis dorso ventreque carinato uninervüs apice in rostrum breve
robustum viride abeuntibus, pappo niveo achenio æquilongo. %. Julio.
Somchetien: in Wäldern bei Tschatach im Juli 1889 (mit fast reifen
Achänen) und auf Alpenmatten des ledschan 1891 leg. Conrath.
Maasse : Der Stengel (nach 3 Bruchstücken) jedenfalls über 1 m. hoch
und noch in der Mitte 1 cm. dick; der Schirm 30 cm. hoch und wohl auch
ebenso breit; der Endzipfel der unteren Blätter bei 18-20 cm. Länge am
Grund 11-12 cm., im unteren Viertel 11 cm., in der Mitte noch fast 10 cm.
breit, Involucrum 15-16 mm. hoch und (fruchttragend) oben ebenso breit,
Strahlblüthen 2,5 em. lang; Achänen (fast reif) sammt dem 0,5 mm.
langen Schnabel 5°/ı mm. lang, im oberen Drittel fast 2 mm. breit.
Von der Tracht des M. Plumieri DC., aber dem M. macrophyllum DC.
nächst verwandt, von dem es durch die langen fast zungenförmigen (nicht
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7
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(76) J. FREYN. ORIENTALISCHE PFLANZENARTEN. 477
»
rundlich-eiförmigen) Endzipfel der leierförmigen Blätter, deren zurück-
gerichtete (nicht horizontale) Seitenlappen, die lang und fein zugespitzten
Stengelblätter, die nur 1-nervigen Achänen und deren grünen (nicht
gleichfarbigen) Schnabel verschieden ist.
Cephalorrhynchus confertus Conrath et Freyn, radice ellip-
soidea. caule erecto stricto crassiusculo tereti striato fistuloso crebre folioso
ad apicem conferto-paniculato suprafastigiato a basi ad apicem gradatim
setoso, infra paniculam glaudulosissimo, foliis glabris teneris supra viridi-
bus subtus cæsiis infimis petiolo tenui basi dilatato suffultis lyrato-pinnati-
sectis segmento terminali masimo hastato triangulari, cæteris ellipticis
patentibus omnibus acutis et sinuato dentatis, foliis medüs et summis basi
cordato-hastata auriculata sessilibus, mediis late oblongis subpanduratis
acute sinuato-dentatis a medio in acumen acutissimum angustatis, summis
lanceolato-linearibus diminutis subintegerrimis, paniculæ ramis errectis
capitulum centralem longe superantibus bracteatis glandulosissimis, capi-
tulis parvis cylindricis sub 10-floris, involucri subglabri livescenti phyllis
externis calyculiformibus inæquilongis lanceolatis acutis internis triplo
saltim longioribus linearibus apice obtusa violascente ciliolatis, flosculis
luteis, achenüs angustissime-fusiformibus tenuissime sub-12-striatis et sub
lente transverse denseque rugulosis apice muricellatis et valde in rostrum
concolor pallide fuscum eis triplo quadruplove brevius angustatis. 2).
Majo.
Somchetia in fruticetis ad Achtala die 29. majo 1888 leg. Conrath.
Maasse : Stengel (nach 1 Exemplar) 80 cm. hoch, am Grunde 0,5
stark; unterstes Stengelblatt auf 8 cm. langem, nur 1,5-2 mm, breitem
Stiel 12 cm. lang, etwas über 5 cm. (am Grunde des fast 6 cm. langen
Endlappens) breit; das zweite Stengelblatt bis 20 cm. lang (dessen 3 mm.
breiter, 8 cm. langer Stiel eingerechnet), am Grunde des Endlappens 6,5
breit; der Stiel des nächsten Blattes breit geflügelt 5-6 mm., am Grunde
fast 15 mm. breit und so fort immer breiter und kürzer bis zum gänz-
lichen Schwinden. Unterste Rispenäste (beim Aufblühen) nur 2,5 cm.
lang; Involucrum 13 mm. hoch, am Grunde 2,5, an der Spitze 4 mm. weit,
Ligulæ etwa 15 mm. lang, Achäne 4,5 mm. (der Schnabel ausserdem
1,5 mm.) lang (gut entwickelt!), nur '/; mm. dick. Pappus schneeweiss,
kürzer als das geschlossene Involuerum.
Die Cephalorrhynchus-Arten sind einander alle ziemlich nahe verwandt,
C. confertus ist es insbesonders dem €. Aucheri Boiss. (= C. hispidus Fl.
Or.). Doch unterscheidet er sich von letzterem durch den stielrundlichen
(nicht furchigen) Stengel, den zusammengezogenen Kopfstand, die unter-
BULL. HERB. BOISS., septembre 1895. 34
478 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. RZ )
seits (wenigstens im getrockneten Zustande!) hechtgrauen Blätter, deren
Fiederlappen horizontal abstehend (nicht zurückgerichtet) sind, und die
fast 12-riefigen (nicht nur 5-riefigen) Achänen, deren Schnabel nur ‘/,
(nicht fast die ganze) Achänenlänge besitzt. Die Tracht des C. confertus
Conrath et Freyn ist etwa jene von Lactuca Chaixü Vill., doch sind die
Achänen nicht zusammengedrückt und ist deshalb die Zugehörigkeit zu
Lactuca ausgeschlossen.
(Fortsetzung folgt.)
ER SN TA
ACANTHACEÆ AMERICANÆ
G. LINDAU
(Fin)
Dicliptera cochabambensis Lindau n. sp.
Herbacea c. 1 metralis ramulis sexangularibus sparse pilosis, cystolithi-
feris. Folia regionis inflorescentiæ petiolis 3-12 mm. longis, pilosis, strio-
latis, oblonga, basi subrotundata, apice acuminata, mucronulata, 3-6 X
2-3 cm., ad nervos subpilosa, utrinque dense striolata. Inflorescentiæ
paniculatæ axillares, abbreviatæ, ex inflorescentiis secundariis c. 5-6 com-
positæ, breviter peduneulatæ, tote pilosæ. Involucra ovata, basi stipiti-
formiter angustata, apice rotundala mucrone brevissimo, 9 mm. longæ,
in ?/s altit. 4, basi 2 mm. latæ, 2-3 flores includentes. Bracteolæ lineares,
subinæquales, 4-6 mm. longæ. Flores violacei, extus pilosi. Calycis tubus
1 mm., lobi 2,5 mm. longi, pilosi. Tubus 9 mm. longus, apice vix amplia-
tus, e. 1,5 mm. diam.; labium superum integrum, 10 mm. longum, 7 mm.
latum, inferum 11 x 3 mm., dentibus subrotundatis, 1X 1 mm. Fila-
menta 8 mm. longa; antherarum loculi inæquialte affixi, 1 mm. longi,
obtusi; pollinis granula typica, 58 X 35-38 u. Discus 0,5, ovarium 1,5,
stylus 15 mm. longa. Capsula 6 mm. longa, breviter stipitata, dissepimen-
tis solventibus, glabra. Semina 5, 1,5 mm. diam., verrucosa; jaculatores
1,5 mm. longi.
In Bolivia prope Cochabamba, 2600 m. alt., in hortis planta ruderalis.
Mart. leg. 0. Kuntze.
Verwandt mit D. resupinata Juss., die aber länger gestielte Mittelinvolucren
der Inflorescenzen hat, die zugleich oben völlig stumpf sind.
Edo Ka ZZ NZ ae fe Le
480 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (13)
Dicliptera falciflora Lindau n. sp.
Suffrutex 1 metralis, ramulis sexangulatis, subglabris, cystolithiferis.
Folia e regione inflorescentiæ petiolis tenuibus, 3-30 mm. longis ovata basi
attenuata apice acuminata mucronulata, inferiora 7 X 2 cm., superiora
gradatim minora, glabra, striolala. Inflorescenlie laxe paniculatæ, ut in
D. sparsiflora, glandulis sessilibus obtecta. Involucra bracteolæque in-
æquilonga, 5-9 X °/s-1 mm., pilosiuscula. Flores kermesini, extus pilosi.
Calycis tubus 1,5, lobi 2 mm. longi. Tubus sensim oblique ampliatus,
23 mm. longus, basi À, apice 5 mm. diam.; labium superum integrum
10 mm. longum, basi 6 mm. latum, inferum 9% 3 mm., apice minute
3 dentatum. Filamenta 15 mm. longa; antheræ sagittatæ, 2,5 mm. longæ;
pollinis granula typica, 60-74 X 35-38 u. Discus lobatus, 1 mm. altus.
Ovarium 1,5, stylus 30 mm. longa. Capsula ignota.
In Brasiliæ prov. Mattogrosso in silvis paludosis, Jul. 1892 leg. O.
Kuntze.
Nahe der D. sparsiflora Nees stehend, aber von ihr durch die spitzen Invo-
lucren und Bracteolen, sowie durch die unten verschmälerten Blätter, sowie
durch die Maasse gut unterschieden. Die jungen Blüten sind sichelförmig, daher
wurde der Name falciflora gegeben.
Dicliptera Ehrenbergii Lindau n. sp.
Caules obtuse sexangulares, lineis sex pallidis notati, novelli pubes-
centes, demum glabri. Folia petiolis 5-6 mm. longis, ovatis utrinque sen-
sim angustalis, 2-6 0,8-2,5 mm., fere glabra, cystolithis striolata. Inflo-
rescentiæ abbreviatæ, axillares, oppositæ, pauciflor&, sessiles. Involucrum
exterius e foliolis lanceolatis, reflexis, longe mucronatis, 6 41,5 mm.
metientibus, minute puberulis formatum, interius e foliolis inæqualibus
postico 18 X 2, antico 16x 2 mm., minute puberulis, pilis majoribus
canis intermixtis compositum. Bracteolæ subæquales, 10-11 x 1 vels
9x1 mm., puberulæ. Flores 2-3 involucro inclusi. Calycis lobi 5 (rariu
6) 9x4 mm., puberuli. Tubus basi 2 mm. tum ad À mm. constrictus,
apice 4 mm. diam., 17 mm. longus, puberulus. Labium superum acutum,
8 mm. longum, basi 4 mm. latum, inferum 8 mm. longum, basi 5 mm.
latum, lobis 1 mm. longis, medio acuto, lateralibus rotundatis. Filamenta
16 mm. longa; antherarum loculi inæquialte affixi, 1 mm. longi; pollinis
granula typica, 58-61 x 38-42 u. Discus 4, ovarium °/a, stylus parce
pilosa c. 30 mm. longa. Capsula 10 mm. longa, acuta, stipite À mm. longo,
pilosa, dissepimento solvente. Jaculatores recti, À mm. longi, acuti.
In Mexico prope Atlocomulu leg. C. Ehrenberg, no 242.
Durch die axillären, zusammengezogenen Blütenstände ist die Art sehr aus-
(14) G. LINDAU. ACANTHACEÆ AMERICANÆ. 481
zeichnet. Am abweichendsten sind aber die Involucralblätter; die äusseren glei-
chen kleinen schwachen zurückgekrümmten Dornen, die inneren sind lang und
überragen den Blütenstand.
Poikilacanthus humilis Lindau n. sp.
Planta humilis, multicaulis. Caules teretes pubescentes; folia breviter
petiolata oblonga utrinque angustata c. 2 cm. longa, 0,7 em. lata, pube-
rula, nervis lateralibus 4-5 prominentibus; spicæ breves ad apicem ramo-
rum terminales vel laterales, 4-5 floræ, flores alternatim in axillis brac-
tearum fertilium e. A cm. metientium, pilosarum ; bracteæ steriles breviores;
bracteolæ ec. 8 mm. longæ, 1 mm. latæ; calycis laciniæ lanceolatæ apice
subulatæ, 15 mm. longæ, 2,5 mm. latæ, pilosæ; flores albi, c. 16 mm.
longi, tubo 4 mm. diametro in medio, cetera floris adulti ignota; pollinis
granula typica, 75-85 X 38-45 y metientia vel minora. ;
In Brasiliæ prov. S. Paulo prope Franca in Campo serco coll. Löfgren
et Edwall, n° 2040.
Eine sehr ausgezeichnete neue Art, die von den bekannten Vertretern des
Genus durch den niedrigen Wuchs, die kleinen Blätter und die lang zugespitzten
Kelchlappen ganz bedeutend abweicht. Der Facettenpollen wurde aus einer jungen
Knospe entnommen, da nur eine einzige zerfressene und erwachsene Blüte vor-
handen war.
Poikilacanthus macranthus Lindau n. sp.
Frutex 1,5-2 metralis, ramis teretibus glabratis, novellis pilosis vel
pubescentibus. Folia petiolis 7-15 mm. longis, pubescentibus, oblonga
utrinque angustata 2,5-6 X 1,5-2,5 cm., utrinque sparse pilosa præsertim
ad nervos et ad marginem. Inflorescentiæ brevissime capitatæ, terminales,
3-6 floræ, sessiles. Bracteæ oblongæ, subobtusæ, 92 mm. vel minores,
puberuli; bracteolæ 6 2 mm.; puberulæ. Flores violacei. Calycis laciniæ
5 X 1,5 mm., puberulæ. Tubus 35 mm. longus, basi 3, apice 6 mm. diam.
sensim ampliatus, extus pubescens, pilis glanduligeris intermixtis, intus
ad filamenta decurrentia pilosa. Labium superum 30 mm. longum, basi
10 mm. latum, apice lobis 1 mm. longis, inferum 24 mm. longum, basi
5 mm., in medio 11 mm. latum, lobis lateralibus 1,5 mm. longis, 3 mm.
latis, subacutis, medio 1,5-2 mm., subobtuso. Filamenta dilatata, 32 mm.
_longa, pilosa; antherarum loculi obtusi, fere in æquali altitudine affixi;
pollinis granula typica, 77-89 69-78 y. Ovarium 1 mm., stylus c. 70 mm.
longa. Stigma capitatum, brevissime bilobum. Capsula ignota.
In Nicaraguæ Dep. Matagalpa, Canada Yarica, 800 m. alt., in silva
182 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (15)
tropica ad fluvium in locis udis, 8. Aug. 1893 leg. E. Rothschuh,
no 228.
In Guatemala prope Chocolä, Jun. 1869, leg. Bernoulli et Cario, n° 2302.
Die erste Art der Gatlung aus Centralamerika ! Sie weicht durch die lange
Blüte wesentlich von allen übrigen 5 Arten ab und gleicht habituell am ehesten
P. Moritzianus (Nees) Lindau.
Habracanthus pyramidalis Lindau n. sp.
Suffrutex 1,5 metralis, ramulis novellis pubescentibus. Folia petiolis
1,5-2 cm. longis, pubescentibus oblonga, basi sensim in petiolum angus-
tata, apice longe acuminata, 5-14 2,5-6 cm., præsertim ad nervos utrin-
que pilosa, margine subintegro. Inflorescentiæ terminales, mulüfloræ,
pyramidales, paniculatæ, pubescentes, foliis 2-3-plo longiores; bracteolæ
varia longitudine 3-10 mm. longæ. Flores albi, pedicellati. Calycis lobi
101 mm., dense pubescentes. Tubus 10 mm. longus, a 2 mm. ad
4 mm. sensim ampliatus, glaber. Labium superum integrum, 4 mm.
longum, basi 3 mm. latum; inferum 5 mm. longum, lobis acutis laterali-
bus 2,5 x 2, medio 3x2 mm. Filamenta 6 mm. longa; antheræ unilocu-
lares 2,5 mm. longæ; pollinis granula typica, subglobosa, 42-46 y. diam.
Discus ‘/2, ovarium 2, stylus 10 mm. longa. Capsula ignota.
In Bolivia inter Cochabamba et Chimoré, 2000 m. alt., April. 1892 leg.
0. Kunize.
Eine durch die weit verzweigten, eine regelmässige Pyramide bildenden Rispen
sehr ausgezeichnete Art, die dadurch von den 3 andern bisher bekannten sehr
abweicht. Der ganze Blütenstand ist dicht mit kurzen gelblichen Haaren bedeckt.
Justicia (Amphiscopia) Schwackeana Lindau n. sp.
Planta c. 40 cm. alta geniculis subincrassatis. Caules novelli puberuli,
demum glabri; folia petiolis 5-13 mm. longis, pubescentibus ovata basi
rotundata, non decurrentia, apice sensim acuminata, 5-7 X 3-9,5 cm.,
glabra, ad costas pilosa, utrinque cystolithis striolata; spicæ 2-3 terminales,
in paniculam compositæ, dimidium foliorum vix æquantes, breviter pedun-
culatæ; bracteæ bracteolæque subspathulatæ, 7 x 0,5-1 mm., margine
longe ciliatæ, utrinque sparse pilosæ pilis glanduligeris intermixtis; calycis
laciniæ 3,5-4 mm. longæ, ciliatæ, apice subulatæ; flores albi, maculis pur-
pureis; tubus 9 mm. longus, 1,5-1 mm. diametro, intus pilosus; labium
superum % mm. longum, basi 2 mm. latum, lab. inferum 5 mm. longum,
lobis lateralibus 2, medio 3 mm. latis; filamenta 3 mm. longa, antherarum
loculi discreti, subsuperpositi, */4 mm. longi, inferus calcaratus; pollinis
(16) G. LINDAU. ACANTHACEÆ AMERICANÆ. 183
granula pro genere typica, sed poris 3 induta, 50-55 X 34-38 y; discus
0,5, ovarium 1,5 mm. alta; stylus 13 mm. longus; capsula ignota.
In Brasiliæ prov. Rio de Janeiro ad Paineiras (Corcovado) leg. Schwacke,
n° 5375.
Die Art scheint dem Orthotactus ciliatus Nees nahe zu stehen, von dem sie sich
aber durch die am Grunde abgerundeten Blätter und die den Kelch an Länge
überragenden Bracteen sofort unterscheidet. Das Auftreten von 3 Keimporen am
Pollen ist bei dieser Section von Justicia bisher unbekannt.
Justicia (Leptostachya) Glaziovii Lindau n. sp.
Caules subteretes, longitudinaliter subsulcati, striis 2 pilosis; folia petio-
lis 2-3 mm. longis ovata basi rotundata parum in petiolum contracta, apice
acuminata, 4-8 XX 1-3,5 em., sparse pilosa ; inflorescentiæ ad ramulos ter-
minales, paucifloræ, laxissimæ, cymosæ, secundæ; bracteæ bracteolæque
lanceolatæ 4-5 mm. longæ, glanduloso-pilosæ; tubus 6-7 mm. longus,
glaber, basi 2, apice 3,5 mm. diametro, labium superum 8 mm. longum,
basi 6 mm. latum, apice usque ad 4 mm. angustatum, vix dentatum, lab.
inferum 9 mm. longum, basi 6 mm. latum, 3-lobum, lobis c. 3 mm. longis,
3,5 mm. latis; filamenta 6 mm. longa, connectivum 2 mm. longum, fere
horizontaliter ad apicem filamenti affixum, filiforme; antherarum loculi
valde disjuncti, superum horizontale, 4 mm. longum, muticum, inferum
obliquum, basi calcare ‘/2 mm. longo indutum; pollinis granula Lypica, 42-
54 27-30 u; ovarium 1,5, stylus 12 mm. longa; capsula 8-9 mm. longa,
acula, glabra, 1,5 mm. lata, stipite mm. longo; semina c. 1 mm. diametro,
verucosa, jaculatores c. 1 mm. longi, teneri.
Brasiliæ loco non indicato leg. Glaziou, n° 11356, 13073, 14168.
Ich stelle diese Art zur Section Leptostachya, obwohl die Blüten derselben
meistens kleiner sind. Die Blütenstände sind durch ihre wenige Verzweigung und
geringe Blütenzahl von denen der übrigen Arten sehr abweichend. Ebenso kommt
das fadenförmige Connectiv, wodurch die Antherenfächer sehr weit getrennt wer-
den, nur sehr selten vor.
Das Exemplar n°0 11356 zeichnet sich durch verhältnismässig schmale Blätter
und stärkere rauhe Behaarung an Stengel und Blättern aus.
Justicia (Leptostachya) Kuntzei Lindau n. sp.
Rami teretes striolati, ad nodos pilosi, novelli pubescentes. Folia petio-
lis '/s-1'/2 em. longis, pilosis, oblonga utrinque angustata, 4-8 2-5 cm.,
pilis adspersa. Inflorescentie dichotome paniculatæ, laxæ, squarrosæ,
pubescentes, subsecundæ. Bracteæ c. 2,5 mm., bracteolæ 2 mm. longæ.
Flores pallide rosei. Calycis segmenti 4 mm. longi, basi ad ‘/2 mm. con-
484% BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (17)
nati, glabri. Tubus basi subglobosus, 4 mm. diam., apice 5 mm. diam.,
5 mm. longus, glaber; labium superum integrum, 12 mm. longum, basi
9 mm. latum, inferum 11 x 8 mm., lobis lateralibus 1,5 x 1,5, medio
1,5 X2 mm. Filamenta 10 mm. longa, ad basin dilatata; antherarum
loculi connectivo 1 mm. longo discreti, 2 mm. longi, inferus appendiculo
'/s mm. longo; pollinis granula typica c. 58 X 30 y. Discus 0,5, ovarium
2, stylus 15 mm. longa. Capsula ignota.
In Bolivie prov. St. Cruz, 1000 m. alt., Maj. 1892 leg. 0. Kuntze.
Von J. Glaziovii Lindau, mit der sie am nächsten verwandt ist, durch die
unten verschmälerten Blätter, die weiter verzweigten Rispen und die grösseren
Blüten verschieden.
Justicia (Leptostachya) velascana Lindau n. sp.
Fruticosa, 1 metralis, ramulis teretibus pubescentibus, striolatis. Folia
petiolis usque ad À cm. longis, pubescentibus, oblonga, utrinque angustata,
e regione inflorescentiæ 3-5 X 1-1,5 cm. vel majora (?), pubescentia. In-
florescentiæ ut in præcedente specie, sed non tam expansæ, pubescentes,
glandulis parvis dense intermixtis. Bracteæ bracteolæque 1-15 mm.
longæ. Flores lilacini, labium inferum flavescens. Calycis segmenti 4 vel 5,
4 mm. longi, glanduliferi. Tubus 5 mm. longus, basi 2, apice 4 mm. diam.
extus longis pilis adspersus. Labium superum breviter 2 dentatum, 6 mm.
longum, basi 5 mm. latum, inferum 5 mm. longum, basi 4-5 mm. latum,
venosum, lobis subæqualibus, ec. 2 mm. longis et latis. Filamenta 5 mm.
ıonga ; antherarum loculi connectivo */4mm. longo discreti, superus 1 mm.,
inferus ®/ı mm. longus appendiculo '/s mm. longo; pollinis granula 38-43
X 23 y. Ovarium 1 mm., stylus 40 mm. longa. Capsula ignota.
In Bolivie prov. Velasco orientali, 200 m. alt., Jul. in silvis leg. O.
Kuntze.
Der vorigen Art nahe verwandt, aber durch die dornige Behaarung sehr cha-
rakteristisch verschieden. Von J. Glaziovii durch das viel kürzere Connectiv und
die Behaarung der Blätter verschieden.
Justicia (Dianthera) pygmæa Lindau n. sp.
Planta c. 6 cm. alta, caule simplici pubescente; folia petiolis 5-8 mm.
longis pubescentibus ovata basi in petiolum angustata, apice breviter
acuminata 1,5-3 x 1-1,5 cm., sparse pilosa, cystolithis striolata; spica ter-
minalis, simplex, densa, foliis brevior ; bracteæ stipite 1 mm. longo, oval
apice acuminatæ, 6% 4 mm., ciliatæ præsertim in margine, imbricatæ ;
bracteolæ lanceolatæ, 5 x 1 mm., ciliatæ; calyeis laciniæ 4 X À mm., pos-
teur N Tr
(18) G. LINDAU. ACANTHACEÆ AMERICAN. 485
tica 2X 0,5 mm., pilosæ; tubus 6 mm. longus, 4,5-2 mm. diam.; labium
superum 31,5 mm., inferum 3 longum, lobis lateralibus 1 mm. latis,
medio 1,5 x 1,5 mm.; filamenta 1,5 mm. longa, antherarum loculi in ea-
dem fere altitudine affixi, °/« mm. longi, obtusi, pollinis granula typica,
34-38 x 26-28 u; ovarium 1, stylus 6 mm. longa; capsula ignota.
Brasiliæ loco non indicata leg. Sellow.
Durch die Kleinheit sehr ausgezeichnet unter den Verwandten. Die Art schliesst
sich mit den beiden folgenden am besten der Gruppe der J. Ruiziana (Rhyti-
glossa) an.
Justicia (Dianthera) catharinensis Lindau n. sp.
Herbacea ce. '/s m.alta caule subquadrangulari, pubescente, demum glab-
rescente. Folia petiolis 1,5-2 cm. longis, pubescentibus ovata basi ex rotun-
dato in petiolum angustata, apice acuminata, obtusiuseula, 4-140%x2,5-5 em.,
sparse pilosa, margine ciliata, utrinque cystolithis lineolata; inflorescentiæ
vel in ramulis lateralibus terminales vel rarius axillares, €. 2 cm. long,
densæ, peduneulis 1-3 cm. longis, totæ pubescentes; bracteæ oval», in-
primis ad marginem ciliatæ, $> 4 mm., bracteolæ lanceolatæ, 6 1,5 mm..
margine ciliate; calyeis laciniæ 5x1 mm., acutæ, ciliatæ, postica 3 X
°/ı mm.; flores purpureo-violaceæ, tubus 5 mm. longus, 2 mm. diametro,
labium posticum 3 mm. longum, basi 2 mm. latum, apice brevissime 2
dentatum, lab. anticum 5 mm. longum, lobis 3, c. 2 mm. latis, 2 mm.
longis; filamenta 2 mm. longa, antherarum loculi in eadem fere altitudıne
affixi, */ mm. longi, pollinis granula typica 38-42 X 20-26 y; ovarium 1,
stylus 6 mm. longa; capsula ignota.
In Brasiliæ prov. Sta. Catharina prope Blumenau leg. SHenck, n° 131.
Der vorigen Art sehr nahe verwandt, aber durch die viel grösseren Blätter,
den Wuchs, die grösseren Blüten leicht zu unterscheiden.
Justicia (Dianthera) Schenckiana Lindau n. sp.
Herba procumbens in geniculis radicans. Caulis subteres ad strias 2
pubescens; folia petiolis tenuibus 5-10 mm. longis pubescentibus pilis
glanduliferis intermixtis, ovata basi ex rotundato angustala, apice acumi-
nata acutiuscula, sparsissime pilosa, utrinque cystolithis lineolala, ejusdem
paris inæqualia, 15-25 X 7-17 mm.; spicæ terminales peduneulis 1-4 cm,
-longis, glanduloso-pubescentibus, folia æquantes: bracteæ ovale, 5X
1,5 mm., ciliatæ, subimbricatæ, bracteolæ lanceolatæ, 3 0,5 mm., pilosæ:
calycis laciniæ lanceolato-subulatæ, 4X °/ı mm., postica 2 mm. longa;
flores rosacei, tubus 4 mm. longus, c. 1°/ı mm. diametro; labium superum
486 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (49)
3 mm. longum, 2 mm. latum, apice obsolete 2 dentatum, inferum % mm.
longum, lobis lateralibus 1X 1,5 mm., medio 1x2 mm, filamenta 2 mm.
longa, antherarum loculi in eadem fere altitudine affixi, ‘/2 mm. longi,
pollinis granula 23-27 X 19-22 mm., typica; ovarium 1, stylus 4,5 mm.
longa; capsula ignota.
Im Brasiliæ prov. Sta. Catharina prope Joinville in silvis leg. Schenck,
no 1999,
Nähert sich durch die etwas lockeren Aehren der Justicra cayennensis (Rhyli-
glossa), unterscheidet sich aber durch die Bracteen sofort von ihr.
Jacobinia breviloba Lindau n. sp.
Caulis subquadrangularis, novellus subvelutino-pubescens; ti pe-
tiolis 2-3 mm. longis ovata, apice acuminala, basi rotundala, 5-6 3-4 cm.
utrinque pubescentia, subbullala, firma; infiorescentie foliis breviores,
breviter pedunculatæ, adapicem rami alternatim axillares; bracteæ ovato-
lanceolatæ, pubescentes, 10-12 2-4 mm., bracteolæ subulatæ, 3-4 mm.
longæ ; calycis laciniæ 6 mm. longæ, subulatæ; tubus 15 mm. longus, in
medio 2-3 mm. diametro, extus intusque pilosus, labium superum 44 mm.
longum, in medio 4,5 mm. latum, apice 2-dentatum, lab. inferum 15 mm.
longum, 5 mm. latum, apice lobis 3 brevibus; filamenta 15 mm. longa,
antherarum loculi subsuperpositi 2 mm. longi, basi minute denliculali,
pollinis granula typica, 65x38 y; ovarium 1 mm. longum, stylus 29 mm.
longus; capsula ignota.
Brasiliæ loco non indicato leg. Glaziou n° 19728.
Verwandt mit J. parabolica, aber durch die Behaarung und die Bracteen leicht
unterscheidbar.
Jacobinia æquilabris (Nees) Lindau.
In Brasiliæ prov. Pernambuco prope Garanhuans leg. Schenck no 4225 ;
loco non indicato leg. Glaziou n° 11347.
Von Nees wurde die Art zu Amphiscopia $ Orthotactus gestellt. Die genauere
Untersuchung des Originalexemplares ergab, dass der Pollen mit 2 Reihen von
Knötchen auf jeder Seite der Poren versehen ist (66 X 38 »); dies wie auch die
lange Blüte weisen mit Sicherheit auf die Gattung Jacobinia hin. Die Antheren-
fächer sind unten mit einem feinen Spitzchen versehen, wie es bei Jacobinia
häufig ist.
Jacobinia glabribracteata Lindau n. sp.
Herba 20-30 cm. alta canle tetragono glabrescente, apice pubescente.
Folia petiolis c. À cm. longis, ovala basi sensim angustata, apice subacu-
(20) G. LINDAU. ACANTHACEÆ AMERICANÆ. 187
minata, obtusa, 7-IxX2,5-3,5 em., ad nervos sparse pilosa, cystclithis
paucis conspieuis, margine subintegro. Spicæ terminales, foliis minores,
densæ, pedunculo parvo pubescente. Bracteæ ovale apice acuminatæ,
membranaceæ, nervalæ, glabræ, vix ad marginem pilis sparsis obsilæ,
20x10 mm., superiores gradatim parum minores. Bracteolæ 12x 2,5 mm.
Flores rubri. Calycis laciniæ 7X °®/ı mm. Tubus 18 mm. longus, basi 2,
apice 4 mm. diam., extus puberulus; labium superum totum 9 mm. lon-
gum, basi 5 mm. latum, apice in caudiculam 5 mm. longam, angustam
protractum, inferum usque ad basin fere 3 lobum, lobis 7 xX2 mm. Fila-
menta 7 mm. longa; antherarum loculi subsuperpositi, 2,5 mm. longi;
pollinis granula typica. 68-70 X 30-38 y. Ovarium 1,5, stylus 25 mm.
longa. Capsula ignota.
In Boliviæ prov. Sta. Cruz, 600-800 mm. alt., Maj. 1892 leg. 0. Kuntze.
Ist sehr nahe mit J. equilabris (Nees) Lindau verwandt, von der sie sich aber
durch die kahlen Bracteen sofort unterscheidet. Die Maasse der Blüten sind eben-
falls sehr abweichend.
Jacobinia velutina Lindau n. sp.
Fruticosa. Caulis teres velutinus, postea glabrescens; folia petiolis 1-2cm.
longis oblongo-ovata, basi in petiolum augustala, apice acuminala, 5-10
x 2,5-4 em., utrinque velulino-pubescentia; inflorescentiæ ad apicem
ramulorum alternatim axillares, sepe congestæ, breviter pedunculatæ,
foliis breviores; bracteæ ovatæ, apice subrotundatæ, 11 X 6 mm., pubes-
centes, bracteolæ 7x2 mm.; calycis lobi 6 4 mm., subulati, pilosi;
tubus supra basin constrictns (1,5 mm. diametro), basi 3, apice 5 mm.
diametro, pilosus; labium superum 9 mm. longum, basi 8 mm. latum, apice
angustum, brevissime 2 dentatum, lab. inferum 10 mm. longum, usque
ad basin fere in lobos tres 3 mm. latos fissum; filamenta 9 mm. longa,
antherarum loculi subsuperpositi, 2 mm. longi, basi subdenticulati, pollinis
granula typica, 75-78 X 35-38 p.; ovarium 2 mm.; stylus €. 34 mm. longa;
capsula ignota.
Brasiliæ loco non indicato leg. Glaziou n° 13076.
Der vorigen Art sehr nahe stehend, aber durch die Maassverhältnisse und die
sammtartige kurze Behaarung unterschieden.
Jacobinia nervata Lindau n. sp.
Caulis glaber; folia petiolis c. 1 cm. longis oblonga basi angustata, apice
sensim acuminata, acutiuscula, 12-20 x 5-6 cm. glaberrima, in sieco nigres-
centia et nervulis prominentibus instructa; inflorescentiæ foliis breviores
488 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (21)
terminales, paniculatæ, e racemis compositæ; bracteæ lanceolatæ, glandu-
loso-pilosæ, 14 X 1,5 mm., bracteolæ similes, 13 X 1 mm.; tubus 23 mm.
longus, basi maculis tribus et hic 3 mm., apice 7 mm. diametro, pilosius-
culus; labium superum 10 mm. longum, basi 9 mm. latum, apice breviter
2-dentatum, lab. inferum 9 mm. longum, 4 mm. latum, apice lobis tribus,
2 mm. longis, medio latiore; filamenta 10 mm. longa, antherarum loculi
4 mm. longi, basi subdenticulati, altero parum altius affixo, pollinis granula
typica 70-77 35-38 u; ovarium 1,5 mm., stylus basi pilosus 33 mm.
longa; capsula ignota.
Brasiliæ loco non indicato leg. Glaziou n° 17165.
Verwandt mit J. Pohliana, von der sie aber, ebenso wie von andern Arten
dieser Verwandtschaft, durch die Blätter bedeutend abweicht.
Jacobinia Uhdei Lindau n. sp.
Fruticosa ramis teretibus glabratis novellis pubescentibus. Folia petiolis
puberulis 5-8 mm. longis, ovata basi angustata apice caudata, obtusiuscula,
2,5-6 X 1,3-2 cm., supra glabra, subtus ad costam mediam in axillis pu-
bescentia, eystolithis striolata. Inflorescentiæ abbreviatæ, axillares, sessiles,
pauciflor&, oppositæ, ad apicem ramorum densius aggregatæ. Bracteæ
(7x1 mm.) bracteolæque (2X °/ı mm.) lanceolatæ, puberulæ. Calycis laci-
nie 5X 1,5 mm., puberulæ. Tubus 13 mm. longus, basi 2, apice 3 mm..
diam., puberulus. Labium superum 11 mm. longum, basi 5 mm. latum,
apice breviter tridentatum, inferum 10 mm. longum, basi 3 mm. latum,
lobis 3X 1,5 mm. metientibus, obtusis. Filamenta 8 mm. longa; an-
therarum loculi fere in æquali altitudine affixi; pollinis granula typica,
57-62 X 30-35 y. Discus ‘2, ovarium 4, stylus 25 mm. longa. Capsula
ignota.
Mexico, loco non indicato leg. Uhde, n° 948.
Scheint mir der Jacobinia mexicana Seem. am nächsten zu stehen, unterscheidet
sich aber durch die geschwänzten Blätter und die kürzeren Bracteen von ihr.
Beloperone tetramerioides Lindau n. sp.
Suffruticosa '/s metralis, ramis teretibus, glabris, cystolithiferis. Folia
petiolis 1-2 cm. longis, ovata, basi ex rotundato angustata, apice acu-
minata, obtusata, 5-10 X 3-5 cm., glabra, utrinque dense cystolıthis
striata, margine subintegro. Spicæ axillares vel terminales, breviter pe-
dunculatæ, foliis minores, densæ. Bracteæ imbricatæ, lanceolato-oblongæ,
125<5 mm., margine longe ciliatæ, bracteolæ 8 1 mm., margine ciliatæ.
Flores pallide rubiginosi. Calycis laciniæ subulatæ, 8 mm. longæ, glabræ,
(22) G. LINDAU. ACANTHACEÆ AMERICANÆ. 489
subhyalino-marginatæ. Tubus 18 mm. longus, c. 2 mm. diam., extus
puberulus; labium superum 5 mm. longum, subintegrum, basi 3 mm.
latum, inferum 5 mm. longum, lobis æqualibus 3X 1,5 mm. Filamenta
5 mm. longa; antherarum loculi superpositi, superiores 1,5, inferiores
1 mm. longi ‘et calcare ‘/2 mm. longo instructi; pollinis granula typica,
45-55 X 38-42 y. Ovarium 1,5 mm., stylus sparse pilosus 20 mm. longa.
Capsula ignota.
In Boliviæ prov. Yapacani, 400 m alt., Jun. 1892 leg. O0. Kuntze.
Nächstverwandt mit B. ramulosa Morong, die grössere Blüten und breitere
Bracteen hat. Die fast lanzettlichen Bracteen gewähren den Inflorescenzen beinahe
das Aussehen solcher von Tetramerium.
Beloperone velascana Lindau n. sp.
Suffrutex, */ metralis, ramis teretibus, densissime a cystolithis albo-
striolata, novellis pubescentibus. Folia petiolis 5-13 mm. longis, puberulis.
ovala utrinque angustata, 7-13 X 4-6 cm., supra glabra tantum ad nervos
pilosa, dense cystolithis striolata, subtus dense pubescentibus. Spicæ ter-
minales, ramosæ, foliis minores, congestæ, densifloræ. Bracteæ imbricatæ
ovatæ acute, 11 4 mm., pubescentes; bracteolæ 10 x 1,5 mm., pilosæ.
Flores purpurei. Calycis lacinie 9 1 mm., pilosæ, postica tantum 7 mm.
longa. Tubus 14 mm. longus, parum ampliatus, c. 3 mm. diam., extus
pubescens; labium superum 13 mm. longum, integrum, basi 8 mm. latum,
inferum 20 mm. longum, basi 8 mm. latum, lobis 3x2 mm. Filamenta
15 mm. longa, antherarum loculi superpositi, 1,5 mm. longi, inferior cal-
caratus; pollinis granula typica 58-65 X 38-39 u. Discus 0,5, ovarium 2,
stylus 36 mm. longa. Capsula ignota.
In Boliviæ prov. Velasco occidentali, 200 m.alt., Jul. 1892 leg. O. Kuntze.
Verwandt mit B. ramulosa Morong, aber durch die Behaarung und die grösse-
ren Blätter sofort zu unterscheiden.
Beloperone rectiflora Lindau n. sp.
Caulis teres, pilis adpressis hispidulus; folia petiolis c. 2 em. longis,
pubescentibus oblonga utrinque angustata, 10 X 4 cm., utrinque pubes-
centia; inflorescentia paniculata, terminalis, e spicis subsecundis compo-
sita, tota glanduloso-pilosa; bracteæ bracteolæque lanceolatæ, 4x4 mm.
Calycis laciniæ 11 x 2 mm., glanduloso-pilosæ; tubus rectus glaber,
3-4 mm. longus, basi 4, apice 6 mm. diametro, labium superum 15 mm.
longum, basi 7 mm. latum, ad apicem subito angustatum usque ad 1,5 mm.,
vix 2-dentatum, lab. inferum 17 mm. longum, in medio 5 mm. latum, ad
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490 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (23)
apicem 3-lobum, lobis 3 mm. latis; filamenta 15 mm. longa, antherarum
loculi 2 mm. longi, altero altius affixo, obliquo, altero calcare ‘/: mm. longo
instructo; pollinis granula lypica, 85 42,5 p; ovarium 2 mm., stylus
44 mm. longa; capsula ignota.
Brasiliæ loco non indicato leg. Glaziou n° 19724. M
Eine durch die vielblütigen Rispen mit den langen, graden Blüten und den
Drüsenhaaren sehr ausgezeichnete neue Art, die am nächsten mit B. denudata
verwandt ist. Leider liegt nur ein Blatt und eine Inflorescenz vor, so dass ge-
nauere Maasse nicht angegeben werden können.
Chætochlamys Lindau nov. gen. Justiciearum.
Calycis segmenta 5, filiformia. Tubus longus, superne parum am-
pliatus; labium superum 2-dentatum, inferum 3-lobum. Stamina 2 fauci
affixa, exserla; antherarum loculi in diversa altitudine affixi, inferior cal-
caratus; pollinis granula poris 2, ellipsoidea, plana, vittis 4, quarum 2
latioribus, in polis connexis instructa. Stylus longus; stigma capitatum.
Capsula stipitata seminibus 4, jaculatoribus latis. — Spicæ ad apicem ra-
morum congestæ, bracteis bracteolisque filiformibus.
Die Gattung nähert sich habituell Chætothylax, von der sie aber durch die
zweifächrigen Antheren verschieden ist. Der Pollen ist eine Art Spangenpollen
mit nur 2 Poren, wie er sonst nicht vorkommt. Die Exine ist mit Höckerchen
versehen, die netzförmig angeordnet sind, etwa so wie bei Lepidagathis. Obgleich
bei den Justicieen sonst nur Knötchenpollen vorkommt, möchte ich die Gattung
doch vorläufig zu dieser Abteilung stellen, weil der Pollen gleichsam einen
Uebergang vom Spangen- zum Knötchenpollen darstellt. — Die durch die langen
Bracteen und Kelche wie behaart aussehenden Aehren sind ausserordentlich
charakteristisch.
GC. macrosiphon Lindau n. sp.
Suffrutex c. 1 metralis, ramis subteretibus, glabris, novellis pubescenti-
bus, cystolithis vix conspicuis. Folia petiolis 1-2,5 cm. longis oblonga basi
in petiolum sensim angustata, apice longe acuminata, 10-19 X 4-5 cm.,
glabra, cystolithis regulariter striolata. Spicæ vel axillares, 3-4 cm. longæ,
vel ad apicem ramorum congestæ, pedunculis brevioribus, pilosis. Bracteæ
filiformes 20-2251 mm., margine ciliatæ, bracteolæ 23 1 mm., ciliatæ.
Flores lilacini. Calycis segmenta æqualia, 16 2 mm. breviter pilosa.
Tubus cylindricus ad 47 mm. longitud. 3,5-2,5 mm. diam., superne in
faucem obliquum 8 mm. longum, 4,5 mm. latum ampliatus, extus pube-
rulus; Jabium superum 15 mm. longum, basi 10 mm. latum, apice denti-
bus 2% 1 mm. metientibus, inferum usque ad basin fere 3 lobum, lobis
obtusis 18x 9-10 mm. Filamenta 5 mm. longa; antherarum loculus
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(24) G. LINDAU. ACANTHACEÆ AMERICANIE, 191
superior 3 mm., inferior 3 mm. longus cum calcare ®/ı mm. longo; pollinis
granula 90-100 X 55-75 p. Discus 1, ovarium 4, stylus 52 mm. longa.
Capsula tota 20 mm. longa, 7 mm. lata, 6 mm. crassa, puberula, stipite
7 mm. longo, plana, 5 mm. lata, apice acuta. Semina A, discoidea, # mm.
diam., glabra. Jaculatores fere recta, # mm. longa, 1 mm. lata, supra
canaliculata.
In Bolivia inter Cochabamba et Chimoré, 1000-2000 m. alt., April. 1882
leg. 0. Kuntze.
Zu dieser durch die langen Blüten sehr ausgezeichneten Art ziehe ich noch
ein Exemplar (Suffrut. 2 metr., Boliv. prov. Yapacani, Junio 1892), von dem
Kuntze angiebt, dass die « Hochblätter gelb, die Blüten hellbräunlich » seien.
Der Erhaltungszustand dieses Exemplares lässt leider ein definitives Urteil, ob es
hierher gehört, nicht zu.
C. marginata Lindau n. sp.
Fruticosa (?) ramis tenuibus, teretibus, striolatis. Folia subsessilia ovata
basi cordala apice sensim acuminata, mucronata, 3,5-6 X 1,5-3 em., gla-
berrima, eystolithis striolata. Spicæ terminales simplices vel congestæ,
folia subæquantes, sessiles, rhachi minute puberula. Bracteæ(15 2,5 mm.)
bracteolæque (15 4,5 mm.) filiformes, hyalino-marginatæ, minute pube-
rulæ. Flores violacei vel purpurei. Calycis segmenta flliformia, 13 1 mm.
posticum 5 X 1 mm., omnia minute puberula. Tubus 17 mm. longus, basi
1,5, apice 2,5 mm. diam., extus puberulus. Labium superum 6 mm. lon-
gum, basi 3 mm., apice 1.5 mm. latum, dentibus obtusis '/. mm. longis,
inferum 10 mm. longum, lobis lateralibus 5 X 4, medio 6 X 5 mm. Fila-
menta 3 mm. longa; antherarum loculi superpositi, 1 mm. longi, inferior
calcare '/: mm. longo; pollinis granula typica 54-55 X 38 y. Ovarium 2,
stylus 16 mm. longa. Capsula ignota.
In Paraguay meridionali, Septemb. 1892 leg. O. Kuntze.
Von der vorigen Art in fast allen Merkmalen sehr charakteristisch verschieden.
C. Rusbyi Lindau n. sp.
Fruticosa 1 metralis ramis pubescentibus, a cystolithis densissime strio-
latis, a lineis 4 nigrescentibus notatis. Folia petiolis 1-1,5 cm. longis ovata
basi parum anguslata, apice acuminata, 4-6 X 2-3 cm., ad nervos pilosa.
dense striolata. Spicæ terminales, brevissimæ, congestæ, sessiles. Bracteæ
lanceolatæ, 6 X 2,5 mm., puberulæ, bracteolæ 15 X°2 mm., maxime ad
marginem ciliat®. Flores purpurei. Calyeis laciniæ ex lanceolato filiformes,
20 X 3 mm., puberulæ. Tubus c. 22 mm. longis, basi 4 mm. diam., tum
Du „3 2 u
492 = BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (25)
ad 3 mm. contractus, in faucem obliquum apice 8 mm. diam. metientem
ampliatus, extus puberulus. Labium superum 14 mm. longum, lobis
2,5 mm. longis, inferum 17 mm. longum, lobis 10 X 10 mm., obtusis.
Filamenta lata, 8 mm. longa; antherarum loculi discreti, superior 3 mm.,
inferior 3,5 mm. longus, basi vix appendiculatus; connectivo lato; pollinis
granula typica, 85-100 X 55-60 W.. Discus 4 mm., ovarium 2,5 mm., stylus
34 mm. longa. Capsula 18 mm. longa, glabra, stipite 8 mm. longo, utin
C. macrosiphonte.
In Bolivia prope Guanai, c. 650 m. alt., Maj. 1886 leg. Rusby no 1117;
prov. Sta. Cruz, 340 m. alt., Junio 1892 leg. 0. Kuntze.
Verwandt mit C. macrosiphon, aber durch die viel kürzeren Blüten ohne wei-
teres zu unterscheiden. — Die Sculptur des Pollens ähnelt der von Lepidagathis
ausserordentlich, da auch fast wabenförmiges Zusammenschliessen der Körnchen
stattfindet. Die schmalen Spangen sind meist in einzelnen Partien aufgelöst, so
dass fast das Bild einer Reihe von Knötchen entsteht.
Chætothylax boliviensis Lindau n. sp.
Suffrutex usque ad 4 m. altus, ramis 2-seriatim pubescentibus, a
cystolithis dense striolatis. Folia petiolis 5-10 mm. longis, supra pilosis
lanceolato-oblonga, utrinque sensim angustata, apice longe acuminata,
mucronulata, 5-11 x 1-3,5 cm., ad costas sparse pilosa, cystolithis strio-
lata. Spicæ folia mediocria subæquantes, pedunculatæ, ad apicem ramorum
congesta, ut panicula orlatur, interdum subsecundæ. Bracteæ 5X °/1 mm.,
bracteolæ 7 X 1/2 mm., minute pilosæ. Flores rosacei vel rubiginosi. Caly-
cis segmenta 5, linearia, 8X '/; mm., minute puberula. Tubus 7 mm.
longus, anguste cylindraceus, 1 mm. diam., extus pilosus; labium superum
linguiforme 6 X 1 mm., inferum 7 mm. longum, in medio 5 mm. latum,
lobis lateralibus 2X 1,5, medio 2,5 x 2 mm. Filamenta tota 3 mm. longa;
antherarum loculus superior 1 mm. longus, ab inferiore ‘/2 mm. longo,
calcarato, suberasso c. 1,5 mm. distans; pollinis granula 1ypica 54-57 X
34-38 p. Ovarium 2 mm. longum, apice pilosum; stylus 20 mm. longus,
pilosus. Capsula ignota.
In Boliviæ prov. Sta. Cruz 1000 m. alt., Maj. 1892 leg. 0. Kuntze.
Parana collectore ignoto n° 466.
Durch die Form und die Maasse der Blüten, sowie durch die fadenförmigen
Kelchzipfel von Ch. tocantinus Nees verschieden.
Chætotylax Rothschuhi Lindau n. sp.
Herba 0,3-0,5 metralis; caules teretes apice hirsuti. Folia petiolis pubes-
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Te VIS TES ‘10
(26) G. LINDAU. ACANTHACEÆ AMERICANE. 493
centibus 2-3 mm. longis, oblonga basi angustata, apice sensim acuminala,
cuspidato-mucronata, 3-6,5 X1-2,5 cm., supra glabra, in sicco cana, subtus
pubescenti-scabra, cystolithis non conspicuis. Inflorescentiæ axillares,
oppositæ, ad apicem ramorum congestæ, secundæ, rhachi pubescente, sub-
sessiles. Bracteæ (5X %/1 mm.) bracteolæque (7X ‘/2 mm.) filiformes,
pubescentes, præcipue ad marginem. Flores albi. Calycis laciniæ 4 filiformes,
10 X '/s mm., ciliatæ, Tubus 41 mm. longus, basi 1,5, apice 1 mm. diam.
ad apicem prrberulus. Labium superum integrum «1 mm., inferum
% mm. longum, lobis 3x2 mm. Filamenta 1 mm. longa, antherarum
loculus inferior ‘/: mm. longus, superior 1 mm. longus, altero ab altero
2 mm. distante; pollinis granula typica, 42-46 32-35 y. Ovarium °/ı mm..
stylus 13 mm. longa. Capsula 6-7 mm. longa, acuta, 2 mm. lata, minutissi-
me puberula, stipite 2 mm. longo, plano. Semina */4 mm. diam., breviter
hirsuta. Jaculatores 1 mm. longi.
In Nicaraguæ Dep. Matagalpa, in ripis fluvii prope Maz-maz, 200 m. alt.,
22. Fehr. 1894 leg. Rothschuh, n° 410.
Ist jedenfalls mit Ch. micrantha (Oerst.) Benth. sehr nahe verwandt. Bei dieser
Art aber sind die Blüten kürzer als der Kelch und die Cystolithen auf den Blät-
tern sichtbar; die Blätter sind halb so gross und nicht so scharf zugespitzt.
BULL. HERB. BOISS., septembre 1895. 39
494
LES CHÆTOMIÉES DE LA SUISSE
PAR
A. JACZEWSKI
Mycélium brun abondant fixé au substratum par des rhizoïdes. Péri-
theces supères ovoides ou globuleux, garnis de soies sur toute leur sur-
face et d’une rosette de longs poils incrustés autour de l’ostiolum lorsque
celui-ci existe. Asques cylindriques ou en massue, très éphémères, sans
paraphyses. Spores brunes, globuleuses ou ovoides apiculées, unicellu-
laires.
Le genre unique de cette famille de Saprophytes a été étudié dans tous
ses détails par Zopf, Zur Entwickelungsgeschichte der Ascomyceten. Le
mycéllum émet latéralement de petits conidiophores piriformes portant
des chapelets terminaux de conidies globuleuses. On trouve aussi dans le
mycelium des chlamydospores oidiformes intercalaires. Les soies et les à
poils qui garnissent les périthèces sont rigides, épais et cutinisés. N
£
Genre CHÆTOMIUM Kunze.
Caractères de la Famille.
CLEF DES ESPÈCES
Sur le papier pourri
Saprophytes sur les végétaux 2.
“due alu ee nie a on a. n/,0 ie 0 elle store ehshole
Asques subsessiles, mycélium émettant une matière colorante
LCR MENU, | ASSET Ch. elatum.
Asques pédicellés, spores plus étroites, mycélium émettant une
matière /colbrante brung ....:..0::.4...., et Ch. pannosum.
(2) A. JACZEWSKI. CHÆTOMIÉES DE LA SUISSE. 495
1. Chetomium chartarum Winter nec Erhr.
Syn. Ascotricha chartarum Berk.
Mysxotrichum chartarum Kunze.
Herbiers. Morthier, Jacz. Herb. 2521.
État conidifère.
Filaments stériles ramifiés à la base, bruns, enroulés en crosse au
sommet. Filaments fertiles plus courts, noirätres, ramifiés, portant des
glomérules de conidies terminaux. Conidies subglobuleuses, unicellulaire.
État ascosporé.
Périthèces superes, épars sur des taches jaunätres, petits, ellipsoides
ou subglobuleux, membraneux, cassants, bruns, à ostiolum papilliforme
entouré d'une rosette de poils rameux, rigides, ondulés, très longs,
bruns et incrustés. Asques subsessiles, subeylindriques, de 35-50/5-8 y.
Spores brunes, sur un seul rang dans l’asque, ellipsoides lenticulaires,
7-9/5-7 y.
Sur le papier moisi.
Morthier (Neuchâtel) sur papier d’herbier, superbes échantillons.
2. Chetomium elatum Kunze.
Syn. Spheria comata Tode.
Chetomium Fieberi Fuckel nec Corda.
Chetomium graminicolum Fuckel.
Chetomium lageniforme Corda.
Chetomium atrum Desmaz.
Conoplea atra Spegg.
Sporodum conopleoides Corda.
Dematium graminum Libert.
Dematium hispidulum Saccardo.
Herbiers. Berne ?. Cramer, Morthier, Wartmann.
État conidifere.
Hyphes stériles rampantes. Hyphes fertiles verticales, simples ou peu
rameuses, seplées brunâtres; conidies en chainettes, globuleuses, d'un
brun jaunätre, de 10-14 y de diamètre.
Etat ascosporé.
Périthèces groupés, fragiles, superes, ellipsoïdes, à ostiolum papilli-
forme entouré de poils longs, peu rameux, bruns, incrustes, rigides.
Asques en massue, brièvement pédicellés, ou sessiles, de 40-48/16 y.
Spores sur un seul rang dans l’asque, brunes opaques, ellipsoides lenti-
culaires, apiculées, de 10-12/9-10 y.
496 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (3)
Sur les chaumes putrescents, les excréments.
Trog et Otth, Berne. Hepp, Zurich. Chaillet, Neuchâtel. Morthier, Neu-
chätel.
Les échantillons d’Otth a l’herbier de Berne ne présentent qu’une &li-
quette sur laquelle quelqu’un a noté que le champignon en question,
disparu malheureusement, n’est pas un Chætomium.
3. Ch. pannosum Wallroth
Jacz. Herh. 65.
Perilheces volumineux, globuleux, opaques, groupes en masses com-
pactes, ou plus rarement isolés, garnis de soies simples, rigides, incrus-
tees, à ostiolum papilliforme entouré d’une rosette de poils raides,
rameux, incrustés, très longs. Asques en massue longuement pédicellés,
de 90-100/15-20 u. Spores ellipsoides lenticulaires, apiculées, d’un brun
olivâtre de 10-14/8-9 1.
Sur les tiges des végétaux herbacés putrescents et les chaumes.
Jacz. Clarens (Vaud).
Cette espèce est assez difficile à distinguer de la précédente et ce n’est
guère qu'en considérant l’ensemble des caractères qu’on y parvient. La
forme et la longueur des asques, les spores plus étroites dans Ch. pan-
. nosum et les périthèces plus gros de ce dernier sont les principaux cri-
tériums auxquels il convient de joindre le caractère tiré d’un principe
colorant, qui, fourni par le mycelium, est jaune dans Ch. elatum et d’un
rouge brun dans Ch. pannosum.
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Tome III. 1895
Ce Bulletin renferme des travaux originaux, des notes, etc., de bolanique systé-
matique générale. Il forme chaque année un fort volume in-80 de 600 pages
environ avec planches. Il paraît à époques indeterminees.
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OBSERVATION
Les auteurs des travaux insérés dans le Bulletin de l'Herbier Boissier
ont droit gratuitement à trente exemplaires en tirage à part.
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L'HERBIER BOISSIER
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CONSERVATEUR DE L'HERBIER.
(Chaque Collaborateur est responsable de ses travaux.)
Tome III. 1895.
N° 10
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De SE
SOMMAIRE DU N° 10. — OCTOBRE 1895.
Pages
L. — J. Freyn. — UEBER NEUE UND BEMERKENSWERTHE
ORIENTALISCHE PFLANZENARTEN (Fortsetzung). ..... 197 |
IL N. Alboff. — LA FLORE ALPINE DES CALCAIRES DE |
LA TRANSCAUCASIE OCCIDENTALE ................ 512
III. — R. Chodat. — UNIVERSITÉ DE GENÈVE. — LABORA-
TOIRE DE BOTANIQUE. 3me série, Ie fascicule.
1. R. Chodat. — POLYGALACEZÆ novæ vel parum cognitæ. IV. 539
2. Olga Tehouproff. — QUELQUES NOTES SUR L’ANATO-
MIE SYSTÉMATIQUE DES ACANTHACÉES ............. 550
ee nt
Cp de Mo u ee Te m
ge année. N° 10. Octobre 1895.
Annan
BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER
Weber meule
und
bemerkenswerthe orientalische Pflanzenarten.
Von
J. FREYN.
(Fortsetzung.)
Hieracium, grex Andryaloidearum orientalium.
Fries hat (Epicrisis generis Hieraciorum, 1862) im Ganzen 8 Arten aus
dieser Gruppe beschrieben, Boissier (Flora Orientalis, Band III, 1875) ein-
schliesslich H. lazicum Boiss. Bal., welches er einer anderen Gruppe an-
fügt, nur deren 7, weil er eine der Fries’schen Arten einzieht; Nägeli
und Peter (die Hieracien Mittel-Europa’s, Band II, 1889) haben für ihr
Gebiet 17 Formen verschiedenen Ranges angenommen, unter denen
jedoch mehrere der anderweitig beschriebenen nicht enthalten sind;
vorher schon hatte jedoch Uechtritz (Catalogus Cormophytorum et Antho-
phytorum Serbiæ, Bosniæ, Hercegowinæ, Montis Scodri, Albaniæ hucus-
que cognitorum 1877) für sein viel beschränkteres Gebiet deren 10 an-
geführt. Ausserdem sind von Grisebach, Pancic, A. Kerner, Uechtritz, mir
selbst und Anderen an verschiedenen Stellen neue Formen beschrieben
worden, die nur theilweise in den obigen Werken Berücksichtigung finden
konnten, so dass die Uebersicht über alle diese Formen jetzt sehr er-
schwert ist. Zu allem Ueberflusse enthält fast jede Sendung orientalischer
Hieracien neue, bisher unbeschriebene Formen, welche grossentheils die
Grenzen der bisher am festesten umschriebenen Arten ebenso verwischen,
wie es bei den mitteleuropäischen Formen schon längst bekannt ist.
Diese einzelnen Zwischenformen gesellen sich allmählig immer näher
aneinander, so dass auch der Orient, und zwar vor Allem der Westen des-
selben, in nicht zu fernen Zeiten seine « gleitenden » Formenreihen in
der Gattung Hieracium sichergestellt haben wird.
BULL. HERB. BOIss., octobre 1895. 36
498 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (78)
Diese Formenreihen finden sich nun ebensowohl zwischen den einzel-
nen Arten der eigentlichen Andryaloiden vor, als zwischen Arten
dieser Gruppe und Arten anderer Gruppen. Ich zweifle schon jetzt nicht
daran, dass mit geringen Ausnahmen (Pilosella, Gerinthoidea) alle
Hauptgruppen der Gattung mit den Andryaloiden durch Zwischen-
jormen verbunden sind. Diese Zwischenformen sind bald von der Tracht
der Andryaloiden, bald von jener der anderen Gruppen, bald haben
sie ein ihnen eigenthümliches Aussehen — immer aber sind sie durch das
Vorhandensein der Federhaare, mindestens an den unteren Theilen der
Pflanze, ausgezeichnet. Ungemein häufig sind natürlich die filzigen und
besonders die zottigen Formen, deren Indument so reich ist, dass die
Pflanzen hiedurch grau und nicht mehr grün aussehen. Aber unter den
Zwischenformen sind auch solche, deren Zugehörigkeil zu den Andrya-
loiden erst nach Untersuchung mittelst der Lupe erkennbar ist — so
abweichend ist ihr äusseres Aussehen.
Je mehr sich nun die Grenzen der einzelnen Arten verwischen, desto
schwankender werden die zur Unterscheidung derselben dienenden
Kennzeichen; ich kann feststellen, dass Kein einziges der letzteren mehr
unbedingt verlässlich ist. Dies gilt insbesondere von der Farbe der
Achänen, auf die Fries und alle seine Nachfolger einen so grossen Wert
gelegt hatten. Nach meiner Erfahrung gibt es nun allerdings Arten, deren
Achänen im Reifezustande dunkel-kastanienbraun, sowie andere, bei
denen sie zur selben Zeit hellgrau bis scherbengelblich sind. Aber es
gibt eine Menge von Formen, die man unmöglich auseinander halten
kann und deren Achänen je nach deren Reifezustand zwischen hellbraun
und lichtgrau wechselt. Ich bin deshalb überzeugt, dass eine Reihe der
bisher unterschiedenen Formen zur Reifezeit. entgegen allen anderen
Angaben, graue und nicht braune Achänen hat und ich muthmasse, dass
die Achänen aller Zwischenformen der Andryaloiden zu anderen
Gruppen, deren Achänen jung hellbraun sind, schliesslich dennoch grau
werden. Ich halte es deshalb für wenig verlässlich, sich auf dieses Merk-
mal weiterhin derart zu stülzen, dass man es zur Gruppeneintheilung
benützt. Man müsste die vorhandenen Formenkreise in viel vollständi-
gerer Weise als bisher kennen, um darauf hin weiter bauen zu können.
Eher scheint mir die Achänengrösse geeignet, in der Systematik der
Gattung Verwendung zu finden. Vorläufig scheitert man aber auch mit
diesem Mittel, weil die Achänen vieler Formen theils gar nicht, theils
nur ungenügend entwickelt bekannt sind. Demnach erübrigt nur, sich
damit zu begnügen, was man hat und was man in der Regel auch an den
Exsiccaten feststellen kann, denn zu dem Vergleich lebender, wenn auch
D
4
i
4
(79) J. FREYN. ORIENTALISCHE PFLANZENARTEN. 499
nur eultivirter Formenkreise kann bis auf lange hinaus nicht geschritten
werden, und der andere Ausweg, diese Pflanzen an Ort und Stelle zu
studiren, verbietet sich wohl für unabsehbare Zeit von selbst.
Die verfügbar bleibenden Merkmale sind verschiedenen Werthes.
Eines vor Allem dürfte vielleicht trotz meiner oben geäusserten Bedenken
dennoch durchgreifen, nämlich die Innovation. Der grösste Theil der
Andryaloiden erneuert sich nämlich, wie die Accipitrinen, durch
Seitenknospen, aus denen sich im nächsten Jahre der Stengel entwickelt,
der dann der Blattrosetten an seinem Grunde entbehrt (aphyllopode
Formen). So ist es nicht nur bei fast allen orientalischen, sondern auch
bei den meisten südwesteuropäischen Andryaloiden der Fall, derart,
dass alle solche Formen richtiger zu den Accipitrinen zu stellen sind.
Es gilt dies, nebenbei bemerkt, auch von der Gruppe Italica, die ent-
schieden in die Reihe der Accipitrinen gehören, und nicht unter die
Pulmonareæ, denen sie Fries zuwies. Nur wenige südwesteuropäische
und orientalische Andryaloiden erhalten sich durch grundständige Blatt-
rosetten (phyllopode Formen), denen im nächsten Jahre der blüthen-
tragende meist schaftartige Stengel entspriesst; die Rosetten sind dann
zur Blüthe- und selbst Fruchtzeit in der Regel noch frisch. Deren Vor-
handensein oder Fehlen bedingt aber vor Allem die Tracht der Hieracien
und es ist wenigstens bei den europäischen Formen in der grossen
Mehrzahl der Fälle hiernach leicht ein Hieracium sofort einer der drei
Hauptgruppen der Archieracien zuzuweisen. Indessen lässt die Erfahrung
auch diesbezüglich dann im Stich, wenn nur wenige Individuen gleichen
Aussehens einer fraglichen Art vorliegen. Alle Accipitrinen sind nämlich
befähigt je nach Umständen Scheinrosetten zu bilden. Diese entstehen
infolge verlangsamten Wachsens des Stengels zur Zeit der Entwicklung
der unteren und mittleren Stengelblätter. Diese Blätter bleiben nun in
ihrer Entwicklung trotzdem nicht zurück (weder an Zahl noch Grösse),
nur stehen sie dann dicht gedrängt, + rosettenartig gehäuft, sei es am
Stengelgrunde (pseudophyllopode Form), sei es unterhalb oder in der
Stengelmitte (hypophyllopode Form, dann die Rosette öfter aufgelöst).
Oberhalb dieser Scheinrosetten pflegen die nachkommenden Laubblätter
plötzlich viel kleiner zu sein und längs des wieder rasch hinaufschiessen-
den Stengels zerstreut zu stehen (sie decresciren plötzlich), während die
Stengelblätter der normal aphyllopoden Formen längs des ganzen Slen-
gels ziemlich gleichmässig vertheilt sind und an Grösse nur allmählig
abnehmen (langsam decrescirende Blätter), so dass sie ganz unmerklich
in die Hochblätter übergehen.
Es ist nun sofort einzusehen, dass diese scheinbar so einfachen Ver-
500 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (80)
hältnisse nicht immer leicht zu beurtheilen sind, nämlich dann, wenn von
einer noch unbekannten Art zu entscheiden ist, ob sie eine basilare
Scheinrosette oder eine echte Rosette entwickelt. Zwar liesse die Cultur
hierüber keinerlei Zweifel aufkommen, aber sie ist in den meisten
Fällen, die bei der Bestimmung einer Pflanze vorkommen, einfach un-
möglich abzuwarten. Wenn nun nicht ein genügend umfangreicher Varia-
tionskreis vorliegt, so bleibt als führend nichts übrig als Erfahrung und
Takt, die aber beide irre führen können. Es ist deshalb misslich selbst
den so schwer wiegenden Charakter der Innovation richtig zu verwenden.
Dies ist der Grund, warum ich an dem Bestande des Grex Andryaloidea
vorerst nicht weiter rüttle, sondern mich an die von Fries begründete
Eintheilung anschliesse.
Weniger werthvoll für die Eintheilung der Andryaloiden als die
Erneuerungs-Art ist schon die Grösse der Köpfe, obwohl hierin mar-
kante Unterschiede hervortreten. Zunächst ist die Kopfgrösse eines und
desselben Individuums schwankend; das terminale (zuerst aufblühende !)
Köpfchen ist fast immer (und manchmal beträchtlich) grösser, als die
nachkommenden. Ausserdem ist dessen Anthodium zur Blüthezeit ge-
wöhnlich + kugelig, während die Blätichen desselben zur Fruchtzeit
durch die dann stark vergrösserten Achänen auseinander gedrängt wer-
den, so dass das Anthodium halbkugelig wird. Ueberdies schwankt aber
die Kopfgrösse innerhalb derselben Art nicht gar so selten um ein Be-
deutendes, ohne dass man wegen mangelnder Kenntnis aller Umstände
des Vorkommens genügenden Anhalt hätte, in den betreffenden Formen
Uebergänge oder Kreuzungen zu vermuthen. Trotzdem muss man das
Ausmass der Köpfe zur Unterscheidung der Formen verwenden; ich thue
es derart, dass stets das grösste Köpfchen, als das best entwickelte, in
Vergleich gezogen wird.
Verhältnismässig sehr wichtig ist das Indument. Dasselbe ist fast
immer, wenigstens an den Blättern und Stengelbasen, reichlich entwickelt;
es besteht aus Haaren von meist bedeutender Länge, welche entweder
fast bis zur Spitze gleichmässig federig sind, oder die nur in der unteren
Hälfte so beschaffen, weiter hinauf infolge der plötzlich oder allmählig
reduzirten Fiederhäärchen ungezähnt sind (Geiselhaare). Sind nun die
Haare stark gekrümmt oder gar eingerollt (Kraushaare), so bilden sie
zusammen einen dicken, niedrigen, dicht verwobenen, grauen Filz. Es
kommt aber vor, dass ausserdem, z. B. am Mittelnerven der Blätter,
Zottenhaare + reichlich entwickelt sind. — Die andere, und viel häufigere
Art der Bekleidung sind Zottenhaare, die zwar ebenfalls so dicht stehen,
dass die Pflanze grau erscheint, aber, da diese Haare, wenn auch etwas
(81) J. FREYN. ORIENTALISCHE PFLANZENARTEN. 501
gebogen, so doch + paralell gerichtet sind, so behalten sie den Charakter
der Zoltenhaare und das Indument ist dann nicht eigentlich filzig, sondern
mehr pelzartig.
Das Indument verschwindet bei manchen Arten auch im Alter nicht,
bei anderen ist es vergänglich. Es ist an den Stengeln manchmal bis zu
den Anthodien hinauf vorhanden, oder fehlt oft schon vom unteren Drittel
an bis hinauf gänzlich. Oft treten statt der einzelnen Zottenhaare Stiel-
drüsen auf, manchmal sind damit auch Sternflocken + reichlich verge-
sellschaftet und zwar besonders gegen die Spitze der Kopfstiele zu. —
Die Anthodien kommen dicht zottig (pelzig) bis völlig kahl vor, mit oder
ohne Stieldrüsen, mit oder ohne Sternflocken. Filzige Anthodien sah ich
jedoch nicht. Ich sah das Indument der Anthodien auch nie so variiren,
dass es zur systematischen Verwerthung nicht brauchbar wäre.
Die Ligulæ der einzelnen Blüten sind bei manchen Arten sehr gross
und breit, bei anderen kurz, doch habe ich weder in deren Maassenver-
hältnissen, noch in dem Grade der Aussenbehaarung brauchbare Unter-
scheidungsmerkmale gefunden. Dasselbe gilt von der sonst so beliebten
Griffelfarbe. Dieselbe mag vielleicht an lebenden Pflanzen zur Unter-
scheidung brauchbar sein, an den Exsiccaten ist es aber nicht der Fall.
Genug häufig fand ich die Ligulæ röhrig deformirt — gewöhnlich ein
Anhalt dafür, dass eine Uebergangs- oder hybride Form vorliegt.
Endlich kommt nebst der Art der Blattvertheilung auch die Blatt-
form in Betracht. Doch muss man bei der zu Tage tretenden bedeuten-
den Veränderlichkeit derselben sehr vorsichtig in ihrer Werthschätzung
sein. Ich finde, dass es nicht ohne Wichtigkeit ist, ob die Blätter spitz
oder stumpf sind und namentlich lege ich Werth darauf, ob der Blatt-
grund verschmälert, abgerundet oder herzförmig und ob das Blatt zur
Basis etwa + geigenförmig verschmälert ist — aber es ist unverkennbar,
dass dieselbe Ärt mit spitzen und stumpfen (dann zungenförmigen) Blät-
tern abändert. Derart veränderliche Blätter kommen dann leicht auch mit
oder ohne Zähnung des Blattrandes vor.
Der Blattrand ist nämlich meist ungezähnt, oder mit wenigen aufge-
setzten Stumpfspitzchen versehen oder er ist sehr entfernt ausgeschweift
gezähnelt. Es kommen jedoch hierin (besonders bei den Uebergangs-
formen) bedeutende Abweichungen vor : Eine Form hat förmlich lappig
gezähnte Blätter, mehrere haben + reichlich vorhandene, scharf drei-
eckige, abstehende, spitze Zähne, andere sind unregelmässig buchtig u. z.
besonders am Grunde gezähnt, vorne ziemlich ganzrandig.
Die Blattform derselben Pflanze betreffend ist zu bemerken, dass die
Grundblätter (die aber von den wenigsten Formen bekannt sind) gewöhn-
502 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (82)
lich die grössten sind. Sie sind auch + gestielt — doch besteht ihr Stiel
eigentlich doch nur aus dem sehr verschmälerten Grundtheile des Blattes.
Die unteren Stengelblätter sind bei vielen Formen zum Grunde ebenfalls
+ lang verschmälert und ihre grösste Breite dann gewöhnlich ober der
Mitte gelegen. Die Breite nimmt trotz allmähliger Verkürzung des Blattes
gewöhnlich viel weniger rasch ab als dessen Länge, welch’ letztere sich
auf Kosten des Basalttheiles des Blattes abmindert, so dass aus den lang
zungenförmig-länglichen Formen schliesslich breiteiförmige und selbst
herzförmige Gestalten werden. Nur bei den pseudo- und hypophyllopoden
Formen sind die Blätter ober der Scheinrosette nicht nur plötzlich ver-
kürzt, sondern auch plötzlich verschmälert. Es herrschen diesbezüglich
also bei den Andryaloiden genau dieselben Verhältnisse wie bei den
Sabauden und Australen — ein weiterer Fingerzeig für deren wirk-
liche Verwandtschaft.
Bevor einige Formen erörtert werden, stelle ich in dem nun folgenden
Bestimmungsschlüssel alle mir wenigstens der Beschreibung nach be-
kannt gewordenen orientalischen Andryaloiden, ausgenommen
der von mir als Andryaloidee spuriæ bezeichneten, habituell zu sehr
verschiedenen, zusammen. Es ist wohl kaum nöthig zu betonen, dass
deren Aufeinanderfolge in einem zum wirklichen Bestimmen tauglich
sein sollenden Schlüssel auf systematischen Werth verzichtet; doch folgt
dann weiter eine Gruppirung der Arten und Formen nach natürlichen
Beziehungen, verbunden mit Anführung der sämmtlichen bei dieser
Arbeit benutzten, fast durchaus in meinem Herbare hinterlegten Ex-
siccaten. Einige derselben liegen im Herbare Halacsy’s, welches ich noch
vor Abschluss dieser Arbeit dank dem Entgegenkommen des Besitzers
durchsehen konnte.
Bestimmungsschlüssel.
Eine ausgesprochen echte Rosette gestielter (gewöhnlich + herzförmiger)
Grundblätter vorhanden (vergl. H. subrosulatum Freyn et Sint.). Pflanzen
vom Aussehen des H. murorum Autt. oder der Oreaden aus der Ver-
4‘wandtschaft des H. Schmidtii Tausch : Andryaloideæ spuriæ Freyn
Jitierher H. odontotrichum Freyn, H. Sartorianum Boiss. et Heldr., H.
Leithneri Heldr., 4. libanoticum Boiss. et Blanche).
Stengel aphyllopod, hypophyllopod oder pseudophyllopod ........ 2
Blätter Æ eingeschnitten —, oder buchtig —, oder abstehend-spitz-
„)gezähnt oder gesägt oder lappig, spitz oder stumpflich .............. 3
| Blätter ganzrandig, oder entfernt oder ausgeschweift gezähnelt, spitz
‚oder stumpf (vergl. I. Frivaldii Rb., H. athoum Gris.)........... 15
4
#
ART ni ae UN ER ia
\
(83) J. FREYN. ORIENTALISCHE PFLANZENARTEN. 503
Blätter sehr klein (höchstens 5 X°1,5 cm.*) in einer grundständigen
(aber wahrscheinlich nur Schein-) Rosette, dann plötzlich hochblattartig,
dicht zottig grau, am Mitlelnerv etwas gemähnt, stumpf lanzettlich,
buchtig bis fast fiederlappig-gezähnt ; Stengel Wefgabelig-armköpfig, 15-
17 cm. hoch, dicht sternflockig und reichlich langhaarig, zum Grunde
reichzottig; Pedunculi kräftig, aufrecht, nackt oder unter der Mitte mit
3einzelnen Hochblättchen, dicht sternflockig-grau mit zahlreichen, etwas
borstlichen oben mit dichten Zoltenhaaren bekleidet; Anthodien 16 mm.
hoch, kugelig, angedrückt zottenhaarig mit lineal-lanzetllichen, spitzen,
schwärzlichen Schuppen ; Ligularkreis verhältnismässig sehr gross, 4,5 em.
‚weit; Achänen unbekannt. Tracht von H. alpinum L.
(H. pannosum-Sartorianum) H. subrosulatum Freyn et Sint.
Blätter viel grösser, ansehnlich, nicht lappig, meist spitz......... 4
Stengel tiefverzweigt, d. h. gleich ober dem Grunde, jedenfalls unter-
halb der Mitte in -E abstehende, einköpfige, nackte, oder bis 3-köpfige und
dann unterwärts mit einigen Hochblättern besetzte Zweige aufgelöst ;
untere Stengelblätter wenige, meist in Scheinrosetten, die übrigen plötzlich
LL TE NE LE AR en RA Re PR 2 ET ELENA AT ONE b)
Stengel hoch verzweigt, 4. h. ober der Mitte gabelig oder rispig-arm-
köpfig, seltener vom Grunde an traubig-rispig (dann aber die Zweige viel
‚schwächer als der Stengel und nicht selten beblättert), dicht und hoch hin-
\auf gleichmässig beblättert (vergl. H lanifolium, H. tempedense)... 10
Anthodienskurz-ioderslanszotlie. zes... 2. na ee 6
Anthodien 12-13 mm. hoch, unbehaart oder spärlich behaart, reichlich
sternflockig und langstieldrüsig mit breitlanzettlichen, zugespitzten, spitzen,
it hellrandigen Schuppen; Stengel schaftförmig oder hochgabelig-
armköpfig, unter der Rosette zottig, oben kahl und zunehmend stern-
flockig ; Blätter (pseudo ?-) phyllopod in Rosetten, ansehnlich, lanzettlich
oder elliptisch, spitz, scharf bis buchtig gesägt, beiderseits dicht seidig
zottig; Zweige schlank, schwachbogig, nackt, unbehaart, zunehmend
sternflockig und oben sparsam drüsig; Achänen unbekannt (HM. eriophyllum
Va RR ee re ee a LAS H. lanifolium Näg. et Pet.
seits verkahlend, unten am Mittelnerv bemähnt, etliptisch, spitz, am Rande
+, manchmal sehr spitz-, aber entfernt-gezähnt ; Stengel niedrig, 15-27 em.
hoch, einköpfig oder hochgabelig-armköpfig, hypophyllopod, dicht zottig,
\nach oben zerstreut-langhaarig und sternflockig; Pedunculi kräftig, stern-
| Blätter grün, im Alter roth, beiderseitig locker seidig-zottig, ober-
6
* Die erste Ziffer bedeutet hier und im folgenden die Länge, die zweite die
Breite des Blattes.
504 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (84)
‚flockig grau, reichlich langhaarig, drüsenlos; Anthodien 12-17 mm. hoch,
kurz- bis lang-zottig, drüsenlos mit lanzettlichen, spitzen, dunkelgrünen,
bleichrandigen Schuppen; Ligularkreis 40 mm. weit; Achänen 4 mm.
6 lang, hellbraun (alt grau werdend?). Tracht der kleinen Formen von
(Forts.) |. italicum Fries. (H. boreale < Bornmülleri)
H. tempedense Freyn et Sint.
Blätter grau oder grün, nicht verkahlend, beiderseits behaart ...... 7
Blätter beiderseits grün, wenn auch reichbehaart, aber nicht filzig,
_\nicht seidig-zottig.... -.-.. - 2.1.2 20) ee ee ANRT RER 8
7 Blätter beiderseits dicht seidig-zottig, grau; Stengel vom Grunde an
\in‘4-bis’armköpfige Aëste aufgelöst PTE eee 9
' Anthodien 16 mm. hoch, kurz zottig mit aufrechten, lineal-lanzettlichen,
spitzen, dunklen, hellrandigen Schuppen ; Stengel 20-27 cm. hoch, gleich
ober dem Grunde in mehrere 1- bis armköpfige Aeste aufgelöst, pseudo-
phyllopod, ganz unten dicht zottig, hinauf zu abnehmend und zerstreut
\langhaarig; Pedunculi derb, aufrecht, zerstreut langhaarig und ziemlich
dicht sternflockig-grau; Blätter elliptisch bis länglich-elliptisch, ziemlich
lang zugespitzt und gegen die Spitze zu gefalzt, am Rande gezähnelt bis
entfernt grobzähnig, beiderseits grün, zerstreut- aber reichlich kurzrauh-
haarig (nicht filzig), unten am Mittelnerv gemähnt. Ligularkreis 44 mm.
weit; Achänen (schon jung, aber fehlschlagend) hellgrau, 2 mm. lang.
(H. Bornmülleri < pannosum)...... H. pannosiforme Freyn et Sint.
Anthodien 14 mm. hoch (22 mm. breit), ausgesprochen halbkugelig,
schwarzgrün, zerstreut- und angedrückt- kurz-grauhaarig, drüsenlos, mit
lineal-lanzeitlichen spitzen und etwas abstehenden Schuppen; Stengel
50 cm. hoch, fast kahl, unter der Mitte rispig-armästig, aphyllopod,
Zweige sehr lang, A-3-köpfig, schief aufrecht, ziemlich gerade ; Peduneuli
kräftig, unten kahl, oben kurzborstlich und + sternflockig mit einigen
zerstreuten Hochblättern ; Blätter flach, lanzettlich, spitz, dunkelgrün,
beiderseits kurz rauhhaarig, mit abstehenden, dreieckigen, sehr spitzen,
aber entfernten Zähnen; Ligularkreis 34 mm. weit; Achänen dunkel-
braun, % mm. lang (H. Bornmülleri << umbellatum)
H. longipes Freyn et Sint.
Blätter pseudophyllopod oder hypophyllopod, rasch verkleinert, unter-
seits am Mittelnerv bemähnt, von den untern länglich-zungenförmigen
à „er länglichen bis zu den oberen elliptischen und eiförmigen in der
Form sehr ändernd, flach, abgerundet stumpflich, meist spitz, seltener
"chart spitzig,; vom Grunde bis gegen die Spitze schwach bis grob ge-
zähnt; Stengel 15-45 em. hoch, unter der Mitte dicht wollig-zottig und |
Perez A
(85) J. FREYN. ORIENTALISCHE PFLANZENARTEN. 505
sternflockig, hinauf zu zerstreut, aber oft reichlich langhaarig ; Zweige
'und Pedunkuli kräftig, bogig oder schief abstehend, fast nackt, zerstreut
|langhaarig und sternflockig-grau; Anthodien sehr gross, 20 mm. hoch
(und bis 30 breit), dicht seidig-zottig mit lineal-lanzettlichen, schmalen,
spitzen, etwas zusammenneigenden Schuppen von dunkler Farbe; Ligular-
kreis bis 52 mm. weit; Achänen hellgrau, %,5 mm. lang. (H. Taraxacum
ARLES A een H. pannosum Boiss. 2. dentatum Freyn.
Blätter pseudophyllopod oder hypophyllopod, innerhalb des Kopf-
standes plötzlich verkleinert, unten am Mittelnerv bemähnt, eiförmig
‘oder elliptisch, spitzlich oder stumpflich, flach, am Grunde oder bis zur
Mitte grob abstehend gezähnt. Stengel 20-40 em. hoch, dicht seidig-zottig,
oben fast kalıl bis reichlich langhaarig und ausserdem zerstreut stern-
flockig, drüsenlos; Zweige und Pedunkuli kräftig, bogig bis fast hori-
zontal abstehend, meist 4-köpfig und nur unten mit einigen Hochblättern,
sonst nackt, reichlich langhaarig und zunehmend sternflockig-grau, drüsen-
los; Anthodien (10-) 12 mm. hoch (25 breit), dicht seidig-zottig mit
| lineal-lanzettlichen, spitzen, aufrecht zusammenneigenden, schwärzlichen,
hellrandigen Schuppen ; Ligularkreis 40 mm. weit; Achänen rothbraun,
4 mm. lang. (H. brevifolium << pannosum).
9(7
(Forts.)
>)
H. divergens Näg. et Pet.
Grün, Stengel 43 em. hoch, unten dicht wollig-zotlig, oben sternflockig
‚und sparsam zottenhaarig, aphyllopod, bis zu ®/s seiner Länge dicht und
' gleichmässig beblättert; Blätter zerstreut kurzhaarig, grün, im Alter roth
werdend, lanzettlich bis länglich eiförmig, spitz, die oberen zugespitzt,
alle unregelmässig und feinspitzig-zähnig; Rispe armköpfig ; Zweige auf-
recht, kräftig, unten mit Hochblättern, sonst nackt; Anthodien gross,
10 (4) 1,5 cm. hoch, 2,5 breit, schmutziggrün, mit einzelnen ziemlich ange-
drückten kurzen grauen Haaren und zahlreichen schwarzen Knôtchen be-
setzt, sparsam sternflockig, drüsenlos. mit lanzettlichen, spitzen Schup-
pen ; Ligularkreis 40 mm. weit; Achänen unbekannt. Tracht etwa von
H. tridentatum Fries. (H. Bornmülleri < tridentatum)
| H. tuberculatum Freyn et Sint.
Grün, aber + seidig-zottig, im Alter roth werdend; Köpfe + seidig-
EL ER AN ER RER ET EE 11
Haare undeutlich federig; Stengel rispig-armköpfig, 20-50 cm. hoch,
unten reichlich, nach oben abnehmend kurzzottig, zerstreut sternflockig,
drüsenlos, der ganzen Länge nach oder nur bis zur Mitte gleichmässig
|beblättert; Blätter hypophyllopod, ziemlich zahlreich, allmählig bis ziem-
lich rasch decrescirend, nicht selten genähert, lanzettlich, spitz (der brei-
teste Theil etwa in der Mitte), kurzzähnig; Zweige schief aufrecht bis
11
506 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (86)
abstehend, kräftig, aber kurz, unten mit Hochblättern, sonst nackt, reich-
lich kurzzottig und + dicht sternflockig-grau, drüsenlos; Anthodien
(7 mm. hoch, 25 breit, + dicht weissseidig-zottig mit zusammenneigen-
den, linealen, feinspitzigen, schwärzlichen, zum Rande helleren Schuppen ;
\Ligularkreis 36 mm. breit (die Ligulæ häufig tubulos); Achänen (reif!)
kastanienbraun, 41/3 mm. lang ............ H. lazicum Boiss. et Bal.
Haare ausgesprochen federig, die Fiederchen fast bis zur Spitze der
\Haare’gleichlang. 52.7. us... 2 0 Re 12
(Forts.)
Blätter hypophyllopod, zahlreich, dicht gedrängt, mit den Spitzen alle
in gleicher Höhe endigend, also ziemlich rasch verkleinert, lanzettlich-
zungenförmig bis lanzettlich, grobzähnig ; Stengel 20-44 cm. hoch, rispig-
armköpfig, unten dicht, nach oben abnehmend wollig-zottig und zu-
nehmend sternflockig; Zweige schief abstehend, ziemlich kräftig, mit zer-
streuten, bemähnten Hochblättern, oben dicht sternflockig-grau bis zer-
streut kurzzotttg; Anthodien 15 mm. hoch, 25 breit, dicht kurz seidig-
\zottig mit linealen, feinspitzigen, dunkelgrünen, schmal-hellrandigen
Schuppen; Ligularkreis 35-40 mm. weit, die Ligule häufig tubulos;
Achänen jung kastanienbraun, zur Reifezeit grau, 4 mm. lang. (H. lazi-
cum > pannosum) 2... 2: H. odontophyllum Freyn et Sint.
Blätter breit (elliptisch bis länglich-elliptisch); Stengel zottig oder be-
mähnt, von der Mitte an traubig-rispig, armköpfig; Anthodien seidig-
zottig mit schmallanzettlichen, spitzen Schuppen. ................ 13
Blätter 3-fach nervig, elliptisch bis länglich-elliptisch, gezähnelt bis
grob gezähnt, grün, beiderseits ziemlich reichlich und kurz rauhhaarig 1%
Blätter derb, aphyllopod, stark netzaderig, beiderseits seidig-zottig,
zur Blüthezeit nur mehr 8-10, breit elliptisch, stumpf, zum Grunde etwas
geigenförmig eingezogen und daselbst herzförmig, sitzend, von der Ver-
zweigungsstelle an rasch decrescirend; Stengel 20-50 cm. hoch, ober der
Mitte armköpfig-rispig, unten dicht, oben abnehmend bemähnt und zer-
streut sternflockig; Zweige schief abstehend, A-köpfig, mit zerstreuten,
fädlichen. bemähnten Hochblättern, reichlich langborstig und zerstreut
sternflockig; Anthodien 17 mm. hoch, 25 breit, mit lanzettlich-linealen,
spitzigen, schwärzlichen, hellrandigen Schuppen; Ligularkreis 35-40 mm.
weit, Ligulæ tubulos; Achänen dunkelbraun, mm. lang. Tracht eines
Andryaloideum. (H. divergens > prenanthoides)
H. paphlagonicum Freyn et Sint.
13
Aphyllopod, Blätter dünnhäutig, sehr zahlreich (15-20), entlang des
14 ganzen Stengels ganz allmählig decrescirend; Stengel 20-70 cm. hoch,
mit kurzen, beblätterten Zweigen, unten dicht. nach aufwärts abnehmend
Dt] en ed ie à -be
N nn ee
ae Ba ci dc u à
"RE
(87)
14.
Forts.)
15 (2)
J. FREYN. ORIENTALISCHE PFLANZENARTEN. 507
bemähnt und zerstreut sternflockig; Zweige schief abstehend bis aufrecht,
‚ziemlich schwach, 4- bis armköpfig; Kopfstiele reichlich bemähnt und
| zunehmend, oben dicht sternhaarig-grau; Anthodien gross, 15-17 mm.
hoch, 25 breit, drüsenlos, seidig-zottig mit lineal-lanzettlichen, sehr
spitzigen, schwärzlichen, schmal hellrandigen Schuppen; Ligularkreis
35-40 mm. weit, Ligulæ oft tubulos; Achänen % mm. lang, kastanıen-
braun. Tracht von H. brevifolium Tausch oder von H. boreale Fr. (H.
Boraule-Bornmülleri). 5x... 2 H. cappadocicum Freyn.
Hypophyllopod bis pseudophyllopod, Blätter 7-8, ziemlich rasch decres-
\cirend, elliplisch bis länglich-zungenförmig (dann zum Grunde lang ver-
schmälert), die oberen mit abgerundetem Grunde sitzend (nicht herz-
förmig), unten am Mittelnerv etwas zollig; Stengel 15-30 cm. hoch,
samımnt den Peduneuli bis hinauf langhaarig, reichlich sternflockig, drüsen-
los; Anthodien 16 mm. hoch, angedrückt fuchsig-zottig mit lanzettlich-
‚linealen, sehr spitzen, dunklen, hellrandigen Schuppen; Ligularkreis
4% mm. weit, Achänen %Ys mm. lang, hellbraun (reif wahrscheinlich
grau). Tracht eines reduzirten H. Bornmülleri Freyn (H. Bornmülleri —
HD AUD) SARA te H. reductum Freyn et Sint.
Anthodien dicht grauseidig-zottig oder kurz und dicht federhaarig 16
Anthodium schwärzlich, ganz kahl, oder drüsig oder sternflockig, höch-
)stens mit einzelnen Zoltenhaaren (vergl. H. marmoreum, H. reticulatum,
REEL ES HEUTE NN Arr ee RE > 29
/ Stengel tief verzweigt, abstehend ästig, armköpfig, pseudophyllopod bis
,g)Phyllopod Ce R GP OU AIGRISS) A ME CE. 17
Stengel aufrecht, reichblättrig, ganz oben oder doch oberhalb der Mitte
RTS CEE QG a RO a en RR ER 23
Achänen hellfarbig, im reifen Zustande grau oder kastanienbraun ;
bBlamerpseudophyllopüd-.*, 2: RE EI En 18
Achänen grau-bräunlich, 3,5 mm. lang; Blätter beiderseits dicht seidig-
zottig, hypophyllopod, ansehnlich, länglich, spitz, entfernt gezähnelt,
plötzlich verkleinert; Stengel 10-23 cm. hoch, tiefgabelig verzweigt,
j7/wnten reichlich langhaarig-zottig, nach oben mässig bis zerstreut behaart
und dort reichlich sternflockig grau; Kopfstiele schlank, reichlich stern-
flockig und langhaarig, oben klein- und armdrüsig; Anthodien 10-12 mm.
hoch, breit kugelig, reichlich bis mässig seidig-kurzzoltig, armdrüsig,
mässig sternflockig, mit breitlinealen, spitzen, hell- oder dunkelgrünen,
‚durch die Behaarung nicht verdeckten Schuppen; Ligularkreis.....
\ H. Mokragoræ Näg. et Pet.
508 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (88)
( Achanen hellfarbig, reif grau 1.212 OO 19
| Achänen reif kastanienbraun bis schwarz..................... 21
\
Blätter seegrün, dünn, beiderseits zottig, unten am Mittelnerv ge-
mähnt, alle grundständig in einer Scheinrosette, länglich oder verkehrt-
‚eiförmig-länglich oder elliptisch, stumpf, mit aufgesetztem Spitzchen, die
1-2 stengelständigen hochblattartig, winzig, lang bemähnt ; Stengel 10-15
(-30) em. hoch, gabelig 4-5-köpfig, zerstreut dünnborstig, zunehmend
sternflockig, drüsenlos; Peduneuli sehr dünn, aufrecht, verlängert mit
19 Hochblättern besetzt, drüsenlos, + sternflockig und zerstreut langhaarig;
Anthodien 10-11 mm. hoch, drüsenlos, jedoch sternflockig und abstehend-
kurz-zottig mit fast linealen, spitzen, lichtgrünen, am Rande bleichen Schup-
pen; Ligulæ aussen kahl; Ligularkreis 25-30 mm. weit (Achänen sah ich
nicht). Tracht von H. Schmidtii Tausch. (H. pannosum > Schmidtii)
H. Heldreichii Boiss.
Blätter derb, filzig oder dicht seidig-zottig..................... 20
Blätter dicht seidig-zottig, am Mittelnerv mähnig, pseudophyllopod bis
hypophyllopod und selbst aphyllopod, rasch decrescirend, elliptisch, ellip-
| tisch-verkehrt-eifürmig bis zungenförmig, letztere zum Grunde lang ver-
| schmälert, alle sitzend, spitz bis stumpflich, ganzrandig bis gezähnelt
| oder besonders am Grunde grob buchtig gezähnt; Stengel 15-45 cm. hoch,
unter der Mitte dicht wollig-zottig und sternflockig, aufwärts zu zerstreut
aber reichlich langhaarig; Zweige und Pedunculi kräftig, bogig oder
schief abstehend bis aufrecht, unten mit einigen Hochblättern besetzt,
zerstreut langhaarig und dicht sternflockig grau; Anthodien sehr gross,
17-20 mm. hoch und bis 30 breit, dicht und lang seidig-zottig mit lan-
zetllich-linealen, schmalen, spitzen, etwas zusammenneigenden Schuppen
Br, von dunkler Farbe; Ligularkreis bis 52 mm. weit; Achänen 4,5 mm.
lang: (H. tayjgeieum:Boiss. Heldr.)..........0. H. pannosum Boiss.
Blatter dicht verwoben-filzig, grau, pseudophyllopod, rasch decres-
eirend, elliplisch, spitzlich, entfernt ausgeschweift gezähnelt, sitzend ;
Stengel 13-20 em. hoch, in der Blattregion dicht wollig-zotlig, darüber
hinauf abnehmend, aber ziemlich reichlich kraushaarig und zunehmend
sternflockig, drüsenlos; Pedunkuli schief abstehend oder steifbogig, dicht
sternflockig-grau, zerstreut kraushaarig, drüsenlos; Anthodien (ein termi-
nales sah ich nicht) 10-11 mm. hoch, lichtgrün, zerstreut sternflockig
und kurzhaarig zottig, die lanzettlichen, spitzen, am Rande helleren
Schuppen durch die Zottenhaare deutlich erkennbar; Ligularkreis 30 mm.
weit; Achänen 3,5 mm. weit, grau. (H. pannosum — Waldsteinti).
H. bosniacum Freyn.
“.
|
$
F
(89) J. FREYN. ORIENTALISCHE PFLANZENARTEN. 509
‚ Blätter grün, wenn auch reichlich behaart; Stengel 40 cm. hoch, rispig-
armköplig, tief- oder hochgabelig verzweigt, am Grunde ziemlich dicht,
sonst entlang des ganzen Stengels zerstreut aber reich bemähnt und reich-
lich sternflockig, grün; Pedunkuli schief abstehend his aufrecht, bemähnt,
reichlich sternflockig, drüsenlos mit einigen dicht bemähnten Bracteen
besetzt; Blätter dünnhäutig, am Stengelgrunde rosettenartig gehäuft,
sitzend, elliptisch, zugespitzt, etwas gezähnelt, dann plötzlich decrescirend,
beiderseits ziemlich reichlich und kurz rauhhaarig; Anthodium 15 mm.
hoch, 25 breit, dicht sternflockig grau und schwach grauseidig-zottig,
fuchsig werdend, mit lineal-lauzettlichen, sehr spitzen, dunklen, schmal
hellrandigen Schuppen; Ligularkreis 40 mm. weit, die Ligulæ theilweise
röhrig deformirt; Achänen 31/3 mm. lang, jung kastanienbraun. (H. bo-
reale TELLER ÉCRIRE ER H. congestum Freyn.
' Blätter dicht filzig oder zottig, grau, dicklich, pseudophyllopod.. 22
21(18
Blätter weiss-kraushaarig-zottig, verkehrt eiförmig bis verkehrt eiför-
I eu: stumpf, am Grunde etwas gezähnt bis buchtig gezähnt, mit
| verschmälerter Basis sitzend; Schäfte 1-3, nackt oder mit 1 Hochblatte,
| 1,— gabelig 2-köpfig (nach Fries und Boïssier; die von Nägeli et Peter
gegebene Beschreibung passt nicht hierher); Pedunkuli weissfilzig, drüsen-
los; Anthodien kugelig, weissfilzig (Fries), von weissen auf schwarzen
Knötchen sitzenden Borsten- (nicht Feder-) Haaren rauhhaarig, drüsen-
99/105, mit zugespitzten Schuppen; Ligulæ aussen behaart; Achänen schwarz-
PB A du ete lee H. Parnassi Fries.
Blätter dicht kraushaarig-verwoben-filzig, grün werdend, pseudophyllo-
pod, verkehrt eiförmig bis elliptisch, ganzrandig ; Stengel tiefgabelig-arm-
köpfig, langästig, nackt, kahl, bis 40 cm. hoch; Pedunkuli ganz kahl;
‚ Anthodien 12 mm. hoch, kurzzoltig und drüsentragend, mit stumpfen,
| schwärzlichen Schuppen ; Ligularkreis 40 mm. weit; Ligulæ kahl, nur
‚am Grunde zerstreut langhaarig, an der Spitze ungewimpert; Achänen
fast 2 mm. lang, kastanienbraun.............. H. Pichleri A. Kern.
Achänen im reifen Zustande schwarzbraun (vergl. H. monte-
RENTE RP) A ee RE ET NR EEE TEN 24
Achaneniorau (vers. H. Schlossert). u... .2.....2....0. eue 27
/ Kleinköpfig, d. h. das Anthodium höchstens 12 mm. hoch und
BAUSDEEII er ee en een ES 25
| Grossköpfig, d. h. das Anthodium 16-18 mm. hoch, 30 breit, dicht lang-
zottig mit lanzettlichen, spitzen, schwärzlichen, unberandeten Schuppen ;
Pflanzen aphyllopod ; Stengel (15-) 40-60 cm. hoch, hoch verzweigt, rispig-
armköpfig, sternflockig und weisszottig; Zweige (Pedunkuli) lang, schief
9, /
510
26
A MO
=
BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (90)
/abstehend bis aufrecht, unten mit etlichen Hochblättchen, nach aufwärts
\zunehmend sternflockig und abnehmend zerstreut- oder reichlichszottig ;
Ne ziemlich zahlreich, dicht genähert, langsam decrescirend, sitzend,
länglich elliptisch, stumpflich, jedoch mucronat, ganzrandig bis etwas ge-
| zähnelt, beiderseits grün, aber zottig rauh behaart ; Ligularkreis 40-45 mm.
\weit, Achänen 4,25 mm. lang, purpurbraun...H. Bornmülleri Freyn.
im Alter auch nicht verkahlend ; Stengel fast 40 cm. hoch, traubig-rispig
armköpfig, im unteren Drittel beblättert, sonst fast nackt, in der Blatt-
region bemähnt, weiter hinauf zerstreut sternflockig, haar- und drüsen-
los; Pedunkuli sehr kurz, dünn, dicht sternflockig-grau, armdrüsig, haar-
; Blätter 8-9 fast gleich gross, plötzlich decrescirend, alle mit kurz
cart verschmälertem Grunde sitzend, dreifach nervig, (nicht netz-
; Aphyllopod, Blätter reichlich kraushaarig, aber weder zottig noch filzig,
dunkelgrün; Anthodien 12 mm. hoch, dicht sternfilzig grau und zerstreut
stieldrüsig, mit schwärzlichen, bleichrandigen, lanzettlichen, spitzen
Schuppen. Blüthen und Achänen unbekannt (letztere wahrscheinlich
braun). (H. boreale < Waldsteinii vel H. racemosum < Waldsteinii).
H. Schlosseri Reichb.
\aderig), länglich elliptisch, kurz bespitzt, etwas spitz gezähnt, beiderseits
É Blätter wollig oder Hlzig...2 a2... ARE Re 26
kahlend ; Stengel 30-60 cm. hoch, hoch- bis tiefverzweigt, rispig arm- bis
vielköpfig, der ganzen Länge, aber nach aufwärts abnehmend bemähnt,
reichlich sternflockig, drüsenlos; Zweige beblättert bis fast nackt, etwas
dünn und schlängelig, dicht sternflockig und oben armdrüsig; Blätter
langsam decrescirend, sitzend, nur die untersten kurz gestielt, alle dicht
netzaderig, unterseits blassgrün, länglich elliptisch bis eiförmig, kurz-
spitzig, ganzrandig oder etwas gezähnt; Anthodien 12 mm. hoch, 20 breit,
kurzzottig mit hellgrünen, schmalen lanzettlichen, feinspitzigen, etwas
sternflockigen Schuppen; Ligularkreis 40 mm. weit; Achänen 3 mm. lang,
schwarzbraun. (H. divaricatum Fries)... H. pilosissimum Frivaldzki.
Pseudophyllopod, kraushaarig (aber nicht filzig), unten am Mittelnerv
bemähnt; Stengel 29-35 cm. hoch, tief- bis hochgabelig, 3-5-vielköpfig,
entweder nur mit einigen Hochblättern oder bis zum untersten Zweige
hinauf armblättrig, in der Blaltregion abnehmend bemähnt und zuneh-
Aphyllopod oder pseudophyllopod, weisswollig, die Blätter jedoch ver-
mend slernflockig, darüber zerstreut mähnenhaarig, sternflockig und
drüsenlos; Pedunkuli fast horizontal abstehend, lang, dünn, 1-2-köpfig,
unten 4-blättrig oder blattlos, sonst nur mit sehr zerstreuten, dicht be-
mähnten, lincalpfriemlichen Hochblättern besetzt, oben dicht sternflockig,
grau, zerstreut bemähnt und stieldrüsig; Blätter dünn, grün, plötzlich
%
A
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*
PP RE CPS ES
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(91) J. FREYN. ORIENTALISCHE PFLANZENARTEN. 511
/oder langsam decrescirend, die unteren mit verschmälerter, die oberen
mit abgerundeter Basis sitzend, elliptisch bis elliptisch-länglich (nach
Borssier auch lanzettlich-länglich), spitz, ausgeschweift gezähnelt; An-
26‘thodien 12 mm. hoch, kugelig, reichlich zottig mit schmalen, lanzettlich-
(Forts.) flinealen, aufrecht zusammenneigenden, spitzen, grünen, breit hellrandigen
‚Schuppen; Ligularkreis 40 mm. weit, Achänen (nach Boissier) sch warz-
\braun. (H. pannosum > vulgatum)....H. chalcidicum Boiss. Heldr. !
Blätter nicht geigenförmig eingezogen, Achänen 4 mm. lang..... 28
Pseudophyllopod oder aphyllopod, weisswollig; Stengel 5% cm. hoch,
|tief- oder hochgabelig verzweigt, armköpfig, armblättrig, wollig-zottig;
Pedunkuli sehr lang, sternflockig, armdrüsig und zerstreut wollig-zottig;
Blätter wenige und langsam decrescirend, sitzend, länglich, etwas zungen-
27(23) förmig, gegen den Grund zu etwas geigenförmig eingezogen, stumpflich
mit aufgesetztem Spitzchen, ganzrandig oder etwas gezähnelt, beiderseits
wollig-zottig; Anthodium 14 mm. hoch, 20 breit, kurzwollig-zottig, mit
|schwärzlichen, breit-linealen, spitzen Schuppen; Ligularkreis 35 mm.
\ weit; Achänen 5 mm. lang, bleich. (H. pannosum > prenanthoides).
\ H. Gaudryi Boiss.
(Fortsetzung folgt).
512
CA FLORE ATRIE
DES
CALCAIRES DE LA TRANSCAUCASIE OCCIDENTALE
PAR
Nicolas ALBOFF
(Communication lue à la Société botanique de Genève, le 8 avril 4895)
La petite étude que je soumets à votre attention, est le premier essai
de ce genre. Jusqu'ici on n’etudiait la flore du Caucase qu’au point
de vue systématique. Des explorateurs faisaient des excursions dans
telle ou telle direction et publiaient ensuite des énumérations de leurs
plantes. Ordinairement, on ne se donnait même pas la peine de s’oc-
cuper spécialement de quelque partie du Caucase. C’est pourquoi nous
connaissons suffisamment la flore du Caucase en général, et très peu,
quelquefois presque rien, des flores de ses différentes provinces en par-
ticulier, — des flores, qui n’ont quelquefois que très peu de commun
entre elles.
Le sort a voulu que je me sois occupé pendant plusieurs années suc-
cessives de l'exploration d’une province naturelle du Caucase, de la
Transcaucasie occidentale, l’ancienne Colchide, dont la flore est très
uniforme sur une assez vaste étendue. Parcourant les montagnes de ce
pays dans toutes les directions possibles, durant une période de sept
années, je suis tombé sur une série de faits fort intéressants, concernant
la dispersion géographique des plantes et la corrélation existant entre
elles et la nature du terrain. Je parle notamment de la flore très singu-
lière des pâturages alpins des montagnes calcaires de cette province.
Ces faits d’abord épars, complétés ensuite, ont été déjà l’objet de plu-
(2) N. ALBOFF. CALCAIRES DE LA TRANSCAUCASIE OCCIDENTALE. 513
sieurs communications de ma part dans diverses sociétés scientifiques
de la Russie, Je les présente maintenant pour la première fois au publie
de langue française.
Je ne veux pas entrer dans les détails de la situation géographique
de la Transcaucasie occidentale — ou de la Colchide — laquelle vous
est sans doute bien connue. Je vous rappellerai seulement que c’est la
partie du Caucase comprise entre la mer Noire et la chaîne principale
du Caucase. La grande chaîne du Caucase constitue sa frontière natu-
turelle au nord et au nord-est, tandis que, au sud, elle est limitée par des
chaînes indépendantes des montagnes Adjaro-Imeretiennes et Adja-
riennes. On sait que la Transcaucasie occidentale consiste en huit pro-
vinces ethnographiques suivantes (à partir du Nord) : la Circassie,
l’Abkhasie, la Samourzakagne, la Mingrélie, ’Imeretie, la Gourie et
PAdjarie.
La Transcaucasie occidentale est, dans la plus grande partie de son
étendue, un pays très montagneux. Les plaines n’occupent qu’une bande
de terre peu considérable le long de la côte de la mer Noire et par-
fois le long du cours inférieur des rivières. Tout le reste est monta-
gneux. Les montagnes de la Transcaucasie occidentale dépassent en
général considérablement la région des pâturages alpins et s'élèvent de
2000 m. jusqu'à 3500 m. et même à 4000 m. au-dessus du niveau de la
mer. La plupart des montagnes, telles que la grande chaîne du Cau-
case et ses contreforts, aussi bien que les chaînes secondaires qui lui
sont voisines, sont composées de terrains primitifs ou volcaniques : gra-
nites, gneiss, diorites, trachytes, laves, ete., ou bien de schistes divers
(micaschistes, schistes argileux, ardoise, schistes de chloryte, de tale, ete.).
Une seule cime de la grande chaîne du Caucase est formée par des cal-
caires, c'est le mont Fischt, mesurant environ 2727 m., la dernière cime
alpine du Caucase au nord de la chaîne.
Mais une partie considérable des montagnes, notamment la plupart
des chaînes rapprochées de la mer, est aussi composée de caleaires
d'origine jurassique ou crétacée. Dans les provinces les plus méridio-
nales, en Gourie et en Adjarie, il n’y a point de calcaires. En Imérétie,
ils ne sont pas rares, mais n’atteignent les altitudes alpines (2000 m.)
que dans la partie septentrionale du pays, sur la frontiere de la Min-
grélie et de la Svanétie (quelques chaînes des districts de Ratcha et de
Letchgoum que je ne connais pas). Le calcaire prend une part beau-
coup plus considérable dans la formation des montagnes en Mingrélie.
Ici une haute chaîne, s’élevant jusqu'à 2300-2400 m., dite Askhi, est
BULL. HERB. BOIss., OCtobre 1895. 37
514 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (3)
composée entièrement par eux, ainsi qu'une série de montagnes qui
constituent son prolongement au Nord : mont Migarıa, mont Djwari,
mont Kernakhoni et mont Kira. Les trois premières montagnes ont
une altitude peu considérable, jusqu'à 2000 m., s’elevant à peine au-
dessus de la région alpine; la dernière (Kwira) a jusqu’à 2300 m. Le
mont Kwira, situé pres du défilé de l’Ingour, représente la dernière
cime calcaire de la Mingrélie au nord. De l’autre côté de l’Ingour, en
Samourzakagne, nous rencontrons aussitôt une grande chaîne calcaire,
Okhätschkoue (jusqu’à 2300 m.). Elle est située juste vis-à-vis du mont
Kwira. Ensuite les montagnes calcaires s’interrompent sur un certain
espace. Les calcaires, il est vrai, continuent à participer à la structure
des montagnes, mais n’atteignent nulle part les altitudes alpines. Les
montagnes calcaires d’elevation considérable commencent de nouveau
seulement en Abkhasie septentrionale. Ici elles atteignent leur plus
grand développement. Dans cette province, des chaînes énormes, quel-
ques-unes dépassant 3000 m., sont formées par le calcaire. Les princi-
pales d’entre elles sont les suivantes : tout d’abord, la chaîne Bzybienne,
s'étendant parallèlement à la côte de la mer et ayant jusqu'à 25 kilo-
mètres de longueur et 2800 m. d’elevation. Ensuite, le massif Arbika-
Akhegheusch, s’elevant de l’autre côté du défilé du Bzyb, vis-à-vis de la
chaîne Bzybienne. Ce massif gigantesque, avec tout un labyrinthe de
cimes très élevées, est situé dans la direction du Nord au Sud. Il atteint
une altitude de 3000 m., peut-être même davantage (la plupart de ses
cimes ne sont pas mesurées). Puis vient une série de chaînes en partie
calcaires située sur la frontière de l’Abkhasie et de la Circassie. Ce sont
notamment les chaînes : Tehugdzyrkhw, Aräschkha et Ateujerta. Ces
chaînes (ayant de 2000 à 2600 m.) vont jusqu'à un grand nœud de
montagnes dit Adzitouko, qui se trouve dans le très proche voisinage
de la grande chaîne du Caucase, et n’en est séparé que par les sources de
la Mdzymta. Le mont Adzitouko lui-même est composé en partie par des
:aleaires dans quelques-uns de ses contreforts (notamment dans celui du
sud). Le mont Adzitouko et les susdites chaînes Araschka et Ateujerta
constituent les extrêmes points d'extension des calcaires au nord de
l’Abkhasie. En Circassie, les calcaires composent la chaîne littorale peu
élevée (2000-2300 m.) Akhäkhtcha (autrement dite Mikelgwädz) et un
nœud important, qui est lié avec elle et les montagnes de l’Abkhasie, dit
mont Khag. La chaîne Kytzyrkha, qui relie le mont Khag à la chaîne
Akhakhtcha, est d’ailleurs de formation non calcaire. Puis survient un
intervalle considérable; sur une étendue de 60-70 kilomètres plus au
(4) N. ALBOFF. CALCAIRES DE LA TRANSCAUCASIE OCCIDENTALE, 515
nord nous ne rencontrons pas de calcaires. Nous tombons seulement sur
eux, tout à fait à l'improviste, sur le cours supérieur du Schalke, où ils
constituent une des eimes de la grande chaîne du Caucase, le mont
Fischt. Cette montagne, comme je l’ai déjà dit, est la dernière montagne
calcaire dépassant la région alpine au nord de la Transcaucasie occi-
dentale.
Je vous demande pardon de cette digression géographique un peu
longue, qui est pourtant nécessaire pour vous former une idée exacte
des faits dont je vais vous parler.
J'ai parcouru toutes les montagnes calcaires énumérées ci-dessus
aussi bien que les montagnes granitiques et schisteuses qui leur sont
voisines, dans diverses directions, quelques-unes plusieurs fois même et
dans les saisons différentes de l’année. C’étaient les montagnes calcaires
de l’Abkhasie qui me suggérèrent l’idée de m'occuper de l'exploration
de la flore calcaire. Ayant aperçu la différence frappante que la flore
de la chaîne calcaire Bzybienne représente en comparaison de celle des
montagnes voisines non calcaires, y ayant récolté notamment plusieurs
plantes nouvelles ou très rares, que je n’ai réussi à trouver nulle part
ailleurs, je me suis décidé à étendre mes explorations sur les autres
montagnes calcaires de la Colchide, pour savoir si cette différence est
un phénomène général et à quelle cause elle est due. Dans ce but, en
1893 et 1894, j'ai parcouru toutes les montagnes calcaires de l’Abkhasie,
de la Circassie, de la Mingrélie et de la Samourzakagne, n’oubliant pas
d'explorer parallèlement et avec soin les chaînes voisines granitiques
et ardoisees. Les résultats que j'ai obtenus ont été frappants et inat-
tendus pour moi-même. Il suffit de dire que je suis tombé sur une flore
tout à fait nouvelle, tout à fait particulière, complètement vierge, dont
personne ne soupconnait l'existence. Cette flore est caractérisée par
une foule d'espèces nouvelles (jusqu'à cinquante espèces et variétés
nouvelles), souvent monotypes; elle n’a que fort peu de rapport avec
celle du reste de la Colchide. Le fait que cette flore restait jusqu'ici
inconnue est très naturel. Jusqu'à ce jour, aucun d’entre les botanistes
(très peu nombreux d’ailleurs) qui ont visité la Colchide, ne cherchait
à explorer les montagnes calcaires, peut-être parce qu'elles ne sont
pas en général d’un accès facile, grâce à leur structure physique. I] est
en effet impossible d’y voyager avec un cheval; rarement on peut s’aven-
turer avec le mulet ou l’äne, mais le plus souvent le voyage n'est prati-
cable que pour le piéton. Les difficultés du voyage augmentent aussi par
le manque d’eau, des chaînes entières en étant parfois complètement
916 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (5)
privees, puis par les pluies et les brouillards qui y regnent (il ne faut pas
oublier que les chaînes calcaires constituent la première barrière contre
laquelle se vident les vents du sud-ouest chargés d’humidite). Or, il est
très compréhensible que tous les botanistes explorateurs ' se dirigeaient
par les routes battues le long des cours des rivières, par les passages
faciles, vers les chaînes granitiques et schisteuses qui se trouvent dans
le voisinage immédiat de la grande chaîne du Caucase; quant aux
montagnes calcaires, personne ne leur prêtait attention.
A présent, en quoi consistent les traits caractéristiques de la flore des
calcaires ? Strictement parlant, l'élément essentiel de la flore des cal-
caires est toujours formé des espèces alpines communes de la Transcau-
casie occidentale, c’est-à-dire, représenté par celles qu’on peut rencontrer
partout dansles hautes montagnes de cette partie du Caucase. Les espèces
calcaires proprement dites, qui ne se rencontrent nulle part dans les
hautes montagues sauf sur les calcaires, dépassent à peine le chiffre
de soixante, ce qui constitue un pourcentage très faible sur la totalité de
la flore alpine de la Colchide, pour laquelle je compte près de six cents
espèces et variétés. Je parle ici des plantes enregistrées dans mon
carnet, où j'inscrivais mes observations chemin faisant. D’après les
données de mon herbier, ce chiffre doit être presque triplé. En outre, la
totalité de la flore alpine des calcaires en particulier s’exprime par un
chiffre beaucoup moins considérable, près de trois cent soixante espèces
et variétés. Il est évident que dans ce cas-là, le nombre des espèces cal-
caires forme déjà un cent pour cent assez élevé (environ 50 °/o). Mais
il ne s’agit pas de la quantité des espèces dans notre cas; il s’agit de
leur extension. Le fait est que les plantes calcaires poussent en telle
profusion, qu’elles donnent une physionomie tout à fait particu-
lière à la prairie alpine, et en exeluent à peu près toute autre
végétation. Sur plusieurs chaînes calcaires (chaîne Bzybienne, chaîne
Akhakhtcha, mont Migarie, etc.), on peut voir des espaces énormes de
pâturages alpins couverts de Geum speciosum et Carex Pontica, espèces
calcaires des plus caractéristiques, en rapport desquelles toutes les
autres plantes ne constituent qu’un mélange sans importance. Mais à
peine mettez-vous le pied sur la chaîne granitique ou schisteuse, que
les plantes mentionnées disparaissent comme par enchantement.
En général, le passage de la végétation calcaire à celle non calcaire
' Radde, Ruprecht parmi les botanistes anciens; Kouznetzoff, Krasnoff, parmi
les botanistes modernes.
D
(6) N. ALBOFF. CALCAIRES DE LA TRANSCAUCASIE OCCIDENTALE. 517
est toujours brusque et inattendu. C’est en Circassie, sur la frontière
des chaînes Akhakhtcha et Kytzyrkha, que le phénomène est le plus
frappant. La végétation alpine de la première chaîne, qui est entière-
ment calcaire, est formée presque exclusivement de Geum speciosum
(n. sp.) ayant jusqu’à un mètre de taille, auquel, en quantité insignifiante,
se mélangent deux ou trois douzaines d’autres espèces. Une dépression
peu profonde sépare cette chaîne de la chaîne Kytzyrkha, qui, par contre,
est entièrement non calcaire. Eh bien, il suffit de faire littéralement deux
pas vers la dépression, franchir la frontière qui sépare le terrain cal-
caire du siliceux pour remarquer aussitôt un changement subit dans la
végétation : le Gewn speciosum disparaît momentanément de l’autre
côté de la dépression, et sur la chaîne Kytzyrkha on ne peut en rencon-
trer un seul échantillon. Avec lui en même temps disparaît toute la suite
des plantes calcaires qui l’accompagnaient (Jurinea Levieri, Bupleurum
Rischavianum, Helianthemum vulgare, ete.). On peut observer le même
phénomène sur le versant du sud-est du mont Khag, formé (au moins
dans sa partie inférieure) par les terrains non calcaires, où parmi la
végétation granitique vous rencontrerez subitement un ilôt de plantes
calcaires : Geum speciosum, Carex Pontica, Genista humifusa, Helian-
themum vulgare. Ayant examiné la nature du terrain, vous apercevez
que juste à cet endroit les calcaires affleurent. On peut aussi observer
pareil cas sur le passage du mont Migaria (calcaire) au mont Kar-
guischal (non calcaire), ou du mont Kwira (calcaire) au mont Okaré
(non calcaire) en Mingrélie; de la chaîne Okhatchkoué (calcaire)
au mont Onara (non calcaire) en Samourzakagne ; de la chaîne
Bzybienne au mont Atchkha en Abkhasie, ete., ete. Partout il vous
suffit de franchir une distance peu considérable, un ou deux kilomètres
tout au plus, qui séparent la montagne calcaire de celle composée des
terrains primitifs ou schistes, pour être frappé par un changement subit
dans la physionomie de la prairie alpine.
L'absence de plusieurs espèces largement répandues sur les chaînes
granitiques et ardoisées constitue un autre trait distinctif de la flore
des calcaires. D’après les données tirées de mes collections, près de
deux cents espèces ou variétés granitiques manquent aux calcaires ',
! Il ne faut pas attribuer beaucoup d'importance à ce chiffre, qui est grossiè-
rement approximatif et sujet à une réduction considérable. Parmi les plantes
granitiques les plus vulgaires que je n'ai pas rencontrées sur les calcaires, je
citerai : Anemone Narcissiflora var. chrysantha, Draba imbricata, D. rigida,
Sysimbrium Huetii, Caltha palustris et polypetala, Viota Altaica, Alsine imbri-
518 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER, (7)
D'ailleurs, cette différence ne frappe pas les yeux autant que la présence
d’un petit nombre des plantes d’un port très caractéristique, telles que
le Geum speciosum, le Carex Pontica, le Daphne sericea, l Amphori-
carpus elegans, ete.
La végétation calcaire n’est pas la même partout. Elle subit des
variations, d’ailleurs très successives et peu considérables, dans la direc-
tion latitudinale, du nord au sud. Les soixante-trois espèces calcaires
enregistrées dans mon carnet ne se rencontrent nulle part toutes
ensemble. Il n’y a que vingt d’entre elles (c’est-à-dire près d’un tiers)
qui sont constamment représentées sur les pâturages alpins des mon-
tagnes calcaires !. Les quarante-trois espèces qui restent sont réparties
entre les régions calcaires différentes, quelques-unes étant dispersées
très largement sur une vaste étendue de montagnes, dans plusieurs
provinces, tandis que les autres sont pour ainsi dire cantonnées dans
les limites d’une seule province quelconque, souvent même d’une seule
montagne, pour laquelle elles sont endémiques (au moins jusqu’au
moment où une exploration nouvelle les fait découvrir sur d’autres
montagnes). Sous ce rapport, les montagnes calcaires de la Transcau-
casie occidentale se subdivisent en trois régions naturelles, dont cha-
cune possède un nombre d'espèces endémiques à elle et qui par cela
jouit d’un cachet spécial propre à elle seule.
La premiere région à partir du sud, c’est la région mingrelienne.
Dans cette région rentrent les caleaires de la Mingrélie et de la Samour-
zakagne, qui sont absolument identiques quant à leur flore, ce qui
s'explique facilement par leur situation géographique très rapprochée.
cata, Arenaria lychnidea, Gerastium trigynum, C. Dahuricum, Hypericum
nummularioides, H. Orientale, Vicia Cassubica 8 rigida, Rubus Ideus, Sib-
baldia parviflora, Epilobium spicatum, E. Dodonei, Sempervirum tectorum,
Carum meifolium, Heracleum apiifolium, Valeriana alpestris, Antennaria
dioica, Gnaphalium supinum, Petasites albus, Senecio Caucasicus, S. taraæaci-
folius, Jurinea depressa, Aetheopappus pulcherrimus (var. concinnus), Taraxacum
offieinale (var. alpinum et Steveni), Vaccinium Myrtillus, V. Vitis Idea,
Androsace Albana, Primula suaveolens, P. auriculata, P. gelida, Polygonum
Alpinum, Gymnadenia conopsea, Platanthera viridis, Juncus filiformis, Carex
rigida, Phleum Alpinum, Alopecurus vaginatus, Allosorus crispus, Pteris Aqui-
lina, Asplenium seplentrionale, Lycopodium selago, L. clavatum, L. Alpi-
num, ele.
1 Je n’insiste pas sur ce chiffre, aussi bien que sur tous les autres qui suivent :
la flore calcaire est encore trop peu explorée, et probablement plusieurs espèces
que je considère comme endémiques pour une catégorie de montagnes seront
retrouvées plus tard sur d’autres montagnes.
(8) N. ALBOFF. CALCAIRES DE LA TRANSCAUCASIE OCCIDENTALE. 519
Elle n’a que quatre espèces endémiques, qui semblent ne pas franchir
ses limites. Ce sont : Aster Colchicus n. sp., Astrantia Colchica n. sp.
Campanula Dzaaku n. sp. et Cyclamen Europæum. Toutes ces plantes
sont douées d’un port tellement caractéristique qu'il est impossible de
les laisser inapercues autre part. Pourtant nulle part sauf sur les cal-
caires de la Samourzakagne et de la Mingrélie, je ne les ai rencontrées
Jusqu'ici. Outre ces quatre espèces endémiques (C. Æuropaærun compris
dans ce nombre), les calcaires mingréliens possèdent encore six espèces
qui leur sont communs avec les calcaires abkhasiens, et vingt qui se
rencontrent partout sur les calcaires de la Transcaucasie occidentale
(voir la liste de ces espèces dans l’enumeration des plantes calcaires
ajoutée ci-dessous).
La région suivante est formée par les calcaires abkhasiens. Étant
assez éloignés des calcaires mingréliens, les calcaires abkhasiens en dif-
ferent considérablement quant à la composition de leur flore. Je compte
ici près de vingt-cinq espèces, qui ne se trouvent pas sur les calcaires
mingréliens, et parmi ces vingt-cinq espèces, seize sont propres exclusi-
vement à l’Abkhasie, et neuf se rencontrent aussi sur les calcaires de
la Circassie. En général, la flore des calcaires abkhasiens atteint le
maximum de son développement grâce au développement plus grand
des caleaires eux-mêmes. Cependant, elle frappe beaucoup moins que la
flore calcaire mingrélienne, peut-être parce que les montagnes caleaires
del’Abkhasie ont une élévation beaucoup plus grande; le fait est que
la plupart des plantes calcaires appartiennent à la region alpine infé-
rieure (2000-2300 m.); quant à la région alpine supérieure (2300-
2900 m.), elle donne seulement refuge à un nombre restreint d’entre
elles, et elle est pleine d’especes alpines vulgaires, communes aux cal-
caires et aux terrains primitifs.
. La région calcaire eircassienne diffère de celle d’Abkhasie par six
espèces endémiques, notamment par trois espèces d’Alsine (A. Circas-
sica, A. Rhodocalyx, A. laricifolia var. Pontica), un Campanula
(C. Autraniana), un Jurinea (J. Levieri), et un Valeriana (V. calcarea).
Elle se subdivise, à son tour, en deux sous-regions, qui different entre
elles assez nettement. La premiere, la région méridionale, comprenant
la chaîne Akhakhtcha, sources du Lascha et le mont Khag n’est que la
continuation de la région abkhasienne, dont elle est immédiatement
voisine, avec l’addition d’une seule espèce endémique pour la région
circassienne, J. Levieri. On peut rencontrer ici tous les représentants
principaux de la flore calcaire de l’Abkhasie : le Gewn speciosum, le
520 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (9)
Carex Pontica, le Daphne sericea, le Bupleurum Rischawianum, ete.
Une des espèces les plus belles des calcaires de ’Abkhasie, qui pousse au
sud jusqu'aux calcaires de la Mingrélie, une superbe composée, l’Am-
phoricarpus elegans, fait pourtant ici défaut, ainsi que quelques autres
espèces abkhasiennes : Aster roseus, A. Tuganus, Betonica nivea, Cam-
panula collina var. Abchasica, ©. mirabilis, C. Sarmatica, Corydalis cal-
carea, Chymsydia Agasylloides, Pyrethrum Marioni, P. Starku, Ra-
nunculus Brutius. La seconde sous-region, à laquelle je réfère la flore
du mont Fischt, étant séparée de la région abkhasienne par un inter-
valle très considérable et se trouvant, en outre, dans des conditions
toutes différentes (il ne faut pas oublier que le mont Fischt est une cime
de la grande chaîne du Caucase, c’est-à-dire, qu'il est situé sur la
limite de deux flores tout à fait différentes, celle de la Transcaucasie
occidentale et celle du Caucase septentrional), cette sous-région s’éloigne
déjà considérablement de la région abkhasienne. La différence est trop
évidente, elle frappe les yeux. Elle s'exprime moins par les cinq espèces
qui lui sont exclusivement propres que par l’appauvrissement de la flore
calcaire : de celle-ci disparaissent ses deux représentants les plus remar-
quables, Geum speciosum et Carex Pontica, qui caractérisent les cal-
caires colchiques sur toute leur étendue '. Néanmoins, environ vingt
espèces communes relient encore la flore du mont Fischt à celle des
calcaires abkhasiens, dans ce nombre seize espèces qui lui sont com-
munes avec la flore calcaire mingrélienne. Un autre trait distinctif de
la flore du mont Fischt consiste en la présence de plusieurs espèces gra-
nitiques, qui évitent en général les autres montagnes calcaires de la
Colchide. Telles sont par exemple : Eimpetrum nigrum, Pedicularis
Nordmanniana, Ranunculus Suaneticus, ete. Je n’ai trouvé nulle part
ces espèces sur les calcaires, sauf sur le mont Fischt. Par contre, elles
sont très communes sur les granits et schistes, caractérisant générale-
ment la flore de hautes cimes de la grande chaîne et de ses contreforts.
Ce fait done peut-être expliqué par ce que le mont Fischt constitue, lui
aussi, une des cimes de la grande chaîne, et se trouvant dans le voisi-
nage le plus proche de cimes granitiques, emprunte de leurs flores (l’ex-
plication plus détaillée sera donnée à la fin de cette communication).
A présent, au lieu de donner les listes des espèces propres à chacune
1 La limite septentrionale de l'extension de la première plante se trouve,
paraît-il, sur la chaine Akhakhtcha, — de la seconde sur le mont Khag et
les chaînes limitrophes Araschkha et Ateujerta.
à
D.
‘
1
J
x
4
|
PART \
(10) N. ALBOFF. CALCAIRES DE LA TRANSCAUCASIE OCCIDENTALE. 521
de ces trois régions calcaires prises séparément, je présenterai ici une
liste commune pour tous les calcaires, dans laquelle, par les signes par-
ticuliers, je marquerai les plantes appartenant à chaque région. Voici
cette liste (la lettre A y signifie les calcaires abkhasiens, © les circas-
siens, M les mingreliens; les plantes qui ne sont accompagnées d’au-
eune lettre, appartiennent à toute l'étendue des calcaires de la Trans-
caucasie occidentale; l’astérisque indique les espèces et les variété
nouvelles décrites par moi):
* Alsine Crrcassica C. Galium Vaillantoides.
* A. laricifolia 3 Pontica C. Genista humifusa.
* A. Rhodocalyx C. * Gentiana verna var. lutea.
* A. subuniflora A. * Geum specrosum.
* Amphoricarpus elegans A. M. Helianthemum vulgare.
Arctostaphylos Uva Ursi. * Jurinea Levieri C.
Asperula aspera 7 latifolia. J. mollis A.
A. cynanchica v. alpicola. Omphalodes Cappadocica A. M.
Aster roseus A. Onobrychis sativa £ montana C. A.
* A. Colchicus M. Onosma stellulatum A.
* A. Tuganus A. Origanum vulgare A. M.
* Astrantia Colchica M. Polygala major A. M.
* A. Pontica C. A. Primula acaulis typica A.
Betonica nivea A. * Pyrethrum Marioni A.
* Bupleurum Rischawianum C. A. * P. Starkii A.
Campanula alliariefolia. * Ranunculus Brutius A.
* C. Autraniana C. * R. Helenæ C. A.
* C. ciliata 8 Pontica C. Salvia verticillata.
* C. collina 8 Abchasica A. * Scabiosa ochroleuca var. calcarea M.
* C. Dzaaku M. * Scutellaria Pontica 8 Abchasica A.M.
* C. mirabilis A. Sedum sexangulare.
* C. Sarmatica 8 calcarea A. * Senecio Gorrevonianus C. A.
* Carex Pontica (C. Lazica Boiss.) Stachys Germanica.
Centaurea Phrygia C. A. Teucrium Chamedrys C. A..
* Cerastium Ponticum C. A. Thalietrum fœtidum.
* Cherophyllum Borodinianum C. A. T. majus.
* Chymsydia Agasylloides A. T. triternatum.
*
Corydalis calcarea A. Umbilicus oppositifolius.
Valeriana calcarea C.
V. Chodatiana A.
Viola calcarata var. acaulis à graci-
* —|-
* Grocus Autrani A.
Cyelamen Europeum M.
Daphne sericea.
* Galium erectum v. calcareum. lior.
*
*
522 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (11)
Ici je dois de nouveau rappeler que la liste que je soumets à votre
attention est tirée des notes de mon carnet, où j’enregistrais toutes mes
observations pendant le voyage. Il va sans dire que de pareilles listes
sont nécessairement incomplètes. Par contre, elles ont le grand avan-
tage de faire ressortir les traits saillants de la physionomie de la vege-
tation : sous ce rapport, les observations faites sur place avec le carnet
en main valent beaucoup mieux que les données qu’on obtient en étu-
diant des herbiers. En effet, ces derniers ont souvent une origine néces-
sairement accidentelle, car il est impossible de ramasser toute la flore
de chaque montagne, surtout pendant les grands parcours, d’où il suit
que les plantes les plus vulgaires pour une localité quelconque manquent
quelquefois totalement dans les collections. Pour que les données tirées
des herbiers aient certaine valeur pour les buts géo-botaniques, il faut
ramasser les matériaux pendant plusieures années. Au contraire, en
ayant à sa disposition les observations du carnet et les données de l’her-
bier simultanément, on peut arriver, par leur contrôle réciproque, à un
résultat satisfaisant. Je crois done nécessaire, pour compléter ma liste
des plantes calcaires, de citer ici quelques données que j’ai pu tirer de
mes vastes collections, ce que je fais, bien entendu, sous toutes réserves.
Voici cette liste complémentaire :
Rubus saxatilis.
Spirea crenifolia.
Dryas octopetala.
Sedum glaucum.
D. scabra. S. pallidum.
Aethionema (Eunomia) rotundifolium. Saxifraga controversa.
Delphinium speciosum.
Dentaria bulbifera.
Arabis Alpina var. albida.
Draba bruniefolia var. diversifolia.
Dianthus Sequeri ß montanus.
Polygala vulgaris oxyptera.
Alsine setacea.
Hypericum montanum.
Linum catharticum.
L. hypericifolium.
L. nervosum var. Aucheri.
Trifolium rylidosemium.
T. pratense.
Coronilla montana £ condensata.
* 0. Albana var. Abchasica.
Viola truncatula.
* Sorbus Aria var. incisa.
Eryngium giganteum.
Carum lamatocarum.
* Carum saxicolum.
Cherophyllum humile.
Agasyllis latifolia.
Eleutherospermum cicutarium.
* Heracleum scabrum.
* H. calcareum.
H. Ghorodanum.
* Malabaila chrysantha.
Galium Mollugo.
Scabiosa Caucasica.
Erigeron amphibolum.
(12) N. ALBOFF. CALCAIRES DE LA TRANSCAUCASIE OCCIDENTALE. 023
Pyrethrum roseum. Calamintha Clinopodium.
P. macrophyllum. Erythronium Dens Cunis.
Carlina vulgaris. * Allium Pseudostrictum.
Psephellus heterophyllus. * A. gracile.
Mulgedium Bourgeæi. * A. Candolleanum.
Campanula Sibirica 2 major. A. globosum var. saxalile.
* C. glomerata var. symphytifolia. Briza elatior.
Gentiana Caucasica. Brachypodium pinnatum.
Scrophularia lateriflora. Asplenrum Rutamuraria.
Veronica melissefolia. Botrychium Lunaria, ete.
Euphrasia officinalis 7 tatarica.
(Je marque toujours d’un astérisque les espèces nouvelles).
A présent, étudions attentivement notre première liste. Nous y
remarquons que près de trente-six espèces et variétés nouvelles sont
propres à la flore calcaire, ce qui fera avec une espèce endémique
décrite antérieurement par Ledebour, Umbilicus oppositifolius, trente-
sept espèces, sans compter le Cyclamen Europæum L., qui est aussi
nouveau pour le Caucase et endémique pour la flore des calcaires.
Trente-sept espèces endémiques sur soixante-trois (le nombre total des
espèces calcaires d’après la première liste) constitue presque le 60 °/o
de la totalité des plantes calcaires enregistrées. Ce nombre s’accroîtra
encore, si nous y ajoutons les onze espèces et variétés nouvelles tirées
de la deuxième liste !.
Parmi les types nouveaux, les espèces suivantes attirent surtout notre
attention :
Amphoricarpus elegans, composée superbe, monotype, formant une
section à part dans le genre (sect. Chodatella N. Alb.). Un autre repré-
sentant de ce genre, A. Neumayeri Vis., monotype lui aussi, se ren-
contre sur les calcaires de la Dalmatie.
Aster Colehieus et A. Tuganus, deux mignons Asters d’un groupe
très singulier, qui tient le milieu entre les sections Callimeris et Ortho-
meris, qui se caractérise par ses souches souterraines presque frutes-
x
centes, extrêmement rameuses et par ses tiges simples à capitule
1 Je crois que le nombre des espèces nouvelles des calcaires doit s'augmenter
encore davantage. Il ne faut pas oublier que les calcaires sont restés jusqu'à ces
derniers temps complètement inexplorés. J'ai entre mes mains encore qualre ou
cinq espèces sans doute nouvelles que je n’ose pas décrire, vu l'insuffisance des
échantillons, et que j'abandonne, par conséquent, aux explorateurs futurs.
5324 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (13)
unique. A ce même groupe appartient aussi Aster roseus Stev., qui se
rencontre sur les calcaires du Daghestan et qui est également propre,
nous le savons, aux calcaires de l’Abkhasie.
Bupleurum Rischawianum. Un type original à tige charnue et à
grandes feuilles ovales et orbiculaires, rappelant quelques espèces des
Indes et du Japon.
Campanula Autraniana. Une campanule très curieuse à feuilles de
bouleau, ayant le port d’un Symphyandra.
Campanula Dzaaku. Charmante petite plantule à fleurs d’un beau
bleu foncé et à feuilles coriaces luisantes presque persistantes; espèce
qui tient une place à part parmi les Campanules.
Campanula mirabilis. Campanule magnifique, incomparable, sans
doute la plante la plus originale et la plus belle en même temps
parmi celles qui ornent les calcaires de la Transcaucasie occidentale.
Cette campanule nouvelle croît sur les corniches des rochers calcaires
verticaux. Je ne l’ai trouvée que dans un seul endroit, notamment dans
une gorge très sauvage et inaccessible du grand massif calcaire Arbika-
Akhégheusch, où personne n'avait jamais pénétré. Sa tige peu élevée
mais épaisse se ramifie depuis la base, de sorte que ses rameaux
forment une véritable pyramide. Chaque branche porte à son extrémité
une grappe, simple ou composée, de grandes fleurs d’un beau lilas pâle
à nuance pourpre. En somme, la plante porte plus d’une centaine
de belles fleurs et ressemble à une superbe pyramide toute fleurie,
s’etalant sur le sol calcaire presque nu. Les feuilles de cette campanule
sont des plus singulières : coriaces, presque parcheminées, garnies sur
leur bord d’epines minces, transparentes. De semblables épines bordent
les lobes du calice. Les feuilles radicales forment une rosette et diffèrent
considérablement par leur forme des feuilles caulinaires. Elles sont
ovato-spathulées, atténuées à la base, tandis que les feuilles caulinaires
sont sessiles, ovales-oblongues (les inférieures) et orbiculaires-cordi-
formes (les supérieures). Par la structure du calice et de la capsule,
notre campanule appartient au groupe Medium; mais dans ce vaste
groupe, elle ne se rapproche d’aucune des espèces qui existent actuelle-
ment. C’est probablement un survivant de la flore très ancienne, éteinte
depuis longtemps partout ailleurs. Je cherchais longtemps le nom qui
convient à cette campanule sans pareille. Aucun mot ne peut exprimer
sa beauté qui est vraiment extraordinaire.
Carex Pontica, espèce qui, outre les calcaires de la Colchide, est
aussi propre aux montagnes de l’Adjarie et du Lazistan, où elle croît,
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+
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(14) N. ALBOFF. CALCAIRES DE LA TRANSCAUCASIE OCCIDENTALE. 525
paraît-il, sur les terrains non calcaires. Ce Carex très élégant, appar-
tenant au groupe tropical des Carices Indicæ, a été premierement
décrit par E. Boissier, d’après l'échantillon unique de Balansa du
Lazistan sous le nom de €. tristis var. Lazica (sur les exsiccata de
Balansa elle est nommée (©. Lazica). Ayant entre ses mains un seul et
mauvais échantillon de la plante, E. Boissier n’a pu, bien naturelle-
ment, arriver à l’idée exacte de sa nature, autrement il ne l'aurait jamais
référé au C. tristis. Pendant les dernières quatre années de voyage, j'ai
‘amassé un matériel énorme de ce Carex, qui m’a permis d'indiquer sa
position véritable dans le système des Carex. En Europe, au Caucase et
en Orient en general, il n’y a rien de semblable à ce Carex. Par contre,
aux Indes, il compte une parenté très nombreuse, telle que C. nobalıs,
C. Dalloni, ete. Ce qui le caractérise, ce sont ses branches, composant
son infloreseence (panicule), qui sortent des gaines foliaires par fais-
ceaux, chaque branche portant 1-3 épillets. Les épillets, outre les
supérieurs qui sont mâles, sont tous androgynes, ils sont notamment
mâles en haut et femelles en bas. Tous ces caractères coineident parfai-
tement aux caractères correspondants des Carices Indicæ. Carex Pon-
tica est une plante calcaire des plus répandues. Je ne l’ai pas rencon-
tree seulement sur la chaîne Akhaktcha et sur le mont Fischt. C’est un
Carex superbe atteignant quelquefois 3/4 mètre de taille, et il est
presque impossible de passer sans le voir.
Corydalis calcarea, plante très singulière à tiges extremement
longues, qui s’enfoncent profondément dans l’ébouli calcaire. Les
pétioles de la plante sont aussi longues que les tiges. Les feuilles radi-
cales sont très grandes. Les feuilles caulinaires et les fleurs, par contre,
sont très petites.
Chærophyllum Borodinianum, un Cherophyllum assez remarquable
à tige complètement nue, très rameuse, à branches étalées, qui se dis-
tingue nettement de toutes les autres espèces.
Crocus Autrani, charmant petit Crocus d’un beau violet foncé appar-
tenant au groupe rare des Croci involuerati à deux spathes pro-
pres. L'espèce qui lui est le plus voisin, C. zonatus Gay, habite l’Asie-
Mineure.
Cyclamen Europæum L. remplace dans la flore alpine calcaire
l'espèce caucasienne C. Cowm, répandue sur les terrains primitifs. Sa
variété à feuilles très grandes, à dentelure double très élégante et que
j'appelle var. Colchicum, se trouve dans la région inférieure des
calcaires de la Samourzakagne, et y remplace la variété analogue du
326 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (45)
C. Coum (var. Ibericum), qui se rencontre partout au Caucase et en
Transcaueasie, indifféremment sur les calcaires et les terrains siliceux.
Gentiana verna var. lutea est presque identique au G. verna var.
alata Fries., mais elle a les fleurs d’un jaune soufre.
Geum speciosum, plante des plus belles. Elle a une rosette de
feuilles radicales orbiculaires lyrées et de grandes fleurs oranges: elle
varie dans sa taille d’un décimètre jusqu’à un mètre. Par la structure
des fruits, elle appartient à la section Orthopus, dans laquelle rentre
encore Geum heterocarpum, espèce répandue en Espagne et en Asie-
Mineure. Les articulations du style dans ces deux espèces sont toutes
droites, n'ayant pas ce crochet à leur extrémité qui caractérise le
@. urbanum ou strictum. En outre, ces deux espèces sont bien caracté-
risées par la disposition singulière des carpelles : outre les carpelles
situés sur le stipe (support) commun, on remarque ici quelques car-
pelles isolés situés sous le stipe et cachés dans le tube du calice. Le
@. speciosum est une plante des plus vulgaires des calcaires. Le fait que
cette espèce superbe et si largement répandue restait jusqu'ici sans
description, nous démontre à quel degré la flore calcaire était connue.
Jurinea Levieri, un J'urinea magnifique, du groupe Subacaules (qui
n'est pas représenté en Europe), à feuilles simples et pinnees.
Chymsydia Agasylloides, ombellifère, nouveau genre. Précédemment
elle a été décrite par moi sous le nom de Selinum. Ayant récolté,
l’année passée, des fruits mûrs de cette plante, je suis arrivé à la con-
viction qu'elle ne peut en aucun cas rentrer dans ce genre, parce que la
forme de la graine et la disposition des bandelettes s’y opposent. D’ail-
leurs, le port de cette plante n’a rien à faire avec celui du Selinum,
auquel elle ne se rattache que par la forme des fruits à côtes largement
ailées. Notre Chymsidia représente un type collectif rare, qui contient
les caractères de plusieurs types d’Ombelliferes réunis. Elle tient à la
fois de Prangos, Agasyllis, Angelica, Tomassinia. Quant à la forme de
ses fruits, elle occupe le milieu entre les Selineæ d’un côté et les Ange-
hceæ et Peucedanex, de l’autre. Mais par son port, aussi bien que
par la forme de son albumen et la disposition des bandelettes dans l’endo-
carpe très mince, elle se rattache décidément à Agasyllis (genre que
MM. Bentham et Hooker font entrer dans Siler, à tort, à mon avis),
qui appartient à un groupe tout à fait différent. Ce qui frappe sur-
tout les yeux dans notre plante, ce sont ses pétioles dilatés en ailes
membraneuses larges, formant deux oreillets au sommet, Ces pétioles ailés
ont leur correspondant exact dans l’Agasyllis latifolia, dont les feuilles
Dee :
> a!
(16) N. ALBOFF. CALCAIRES DE LA TRANSCAUCASIE OCCIDENTALE. 527
ressemblent aussi à celles de notre plante. Cependant, l’absence com-
plète des ailes dans les fruits de l’Agasyllis exclut la possibilité d’y
rattacher notre Chymsydia, dans lequel toutes les côtes du fruit sont
largement ailées. Les types collectifs ressemblant au nôtre, sont très
fréquents dans la flore fossile, ce qui nous fait croire que le Chymsydia
appartient à la flore des époques géologiques précédentes.
Ranunculus Helene, plantule mignonne, appartenant à la section
Thora. C’est une espèce très distincte, tenant le milieu entre R. hy-
bridus (de l'Autriche) et R. brevifolius (de l'Italie et l’Asie-Mineure).
Seutellaria Pontica B. Abchasica, variété calcaire du S. Pontica,
belle plante à fleurs roses, propre à l’Adjarie et au Lazistan.
Senecio Correvonianus, un Senecio très singulier à tige nue et à
feuilles radicales orbiculaires et entières, très coriaces. Sur les terrains
primitifs il est remplacé par une espèce voisine, $. Caucasicus.
Thalictrum triternatum, un Thalictrum superbe à feuilles disséquées
en lobes très grands et à étamines blanches, donnant de loin l'illusion
de la corolle, décrit par Ruprecht. C’est un type des plus caractéris-
tiques de la flore des calcaires, répandu sur toute leur étendue, de
même que Umbilicus oppositifolius, espèce décrite par Ledebour, cras-
sulacée très belle et très originale. Outre les calcaires de la Transcau-
casie occidentale, le Th. triternatum se rencontre encore dans l’Ar-
ménie turque.
Viola calcarata var. acaulis à. gracilior, une forme insignifiante du
V. calcarata, indiquée pour la première fois pour le Caucase. Elle rem-
place, sur les calcaires de l’Abkhasie, la violette de l’Altaï (V. Altaica
Pall. = V. oreades M. B.), répandu partout sur les montagnes graniti-
ques et schisteuses de la Transcaucasie et du Caucase.
Les autres espèces nouvelles ont peu d'intérêt, ne représentant que des
déviations plus ou moins considérables des types du Caucase ou de
l'Europe.
J'ai énuméré vingt-trois nouvelles plantes fort remarquables, dont la
présence sur les calcaires de la Colchide, chacune d’entre elles
prise même séparément, est déjà très intéressante, et dont le groupe-
ment dans une formation commune, donnant un certain cachet à la
localité, a d'autant plus d'importance. Involontairement, la question se
présente : pourquoi un groupement pareil n’existe-t-il pas sur les
chaînes granitiques ou schisteuses ? Si des espèces nouvelles s’y rencon-
trent quelquefois, elles font leur apparition toujours isolément et sont
en général dispersées, sans ordres sur une très vaste étendue. Tandis
D28 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (17)
qu'ici, sur un coin de territoire très restreint, on peut ramasser d’emblée
toute une dizaine, quelquefois même davantage, de plantes les plus rares
et les plus intéressantes, qui sont pour la plus grande partie strictement
endémiques. Comment expliquer tout cela ? Répondre à cette question
est assez difficile (j’essayerai de le faire à la fin de cette communica-
tion). Mais peut-être est-il plus difficile encore de répondre à la question
suivante : comment expliquer la présence dans notre liste de toutes
les autres plantes, dont la plupart représentent les espèces très connues,
largement dispersées au Caucase et en partie en Europe. On se demande
pourquoi des vulgarités, telles que Galium Vaillantoides, Origanum vul-
gare, Teucrium Chamaædrys, ete., sont réfugiées dans la Colchide sur
les calcaires? La réponse à cette question devient encore plus embar-
rassante, si nous disons que la plupart des plantes énumérées sont très
répandues dans la Colchide elle-même, où elles croissent sur n'importe
quel terrain, mais seulement dans la région inférieure du pays, tandis
que dans la région alpine elles se rencontrent exclusivement sur les
calcaires !.
Encore plus incompréhensible est la présence, dans notre liste, des
plantes suivantes : Betonica nivea Stev., une superbe labiée à feuilles
longues et très étroites, blanches en dessous, et à grandes fleurs d’un
beau jaune d’or, qui se rencontre encore sur les calcaires du Caucase
oriental. Sedum sexangulare L., plante propre à l’Europe, mais inconnue
au Caucase. Daphne sericea, arbuste nain à fleurs d’un rose tendre et
à feuilles velues, qui peut rivaliser par l'éclat de sa couleur, avec le
D. Cneorum; il est répandu en Italie et en Asie-Mineure. Ranunculus
Brutius, une Renoncule très caractéristique à grandes feuilles rappe-
lant celles du Æ. aconitifolius; outre les calcaires de l’Abkhasie où elle
occupe la région de 1900 à 2000 m., elle se trouve dans les montagnes
de l’Itatie méridionale et de l’Asie-Mineure, particulièrement dans
celles de Arménie turque et du Lazistan. Arctostaphylos Uva Ursi,
plante très commune dans la Russie septentrionale (aussi bien que dans
l’Europe), où elle croît en abondance sur les sables des grandes forêts
de conifères, mais inconnue au Caucase, sauf sur les calcaires de la Col-
' Cetle remarque s'applique aux espèces suivantes : Camp. alliariæfolia,
Helianthemum vulgare, Omphalodes Cappadocica, Polygala major, Origanum
vulgare, Scabiosa ochroleuca, Teucrium Chamædrys; quant aux espèces : Galium
Varllantordes, Geranium Robertianum, Jurinea mollis, Stachys germanica, aussi
bien que Umbilicus oppositifolius, elles se rencontrent dans la région basse
presque exclusivement sur les calcaires.
dati. + TLAË
(18) N. ALBOFF. CALCAIRES DE LA TRANSCAUCASIE OCCIDENTALE. 529
chide. Primila acaulis typica, plante très commune en Europe et en
Crimée, aussi bien que dans les montagnes de l’Asie-Mineure, mais
indiquée pour la première fois au Caucase, où elle ne se rencontre que
sur les hauts calcaires de l’Abkhasie, à l'altitude de 2200 à 2300 m. Il
est curieux que sa variété à fleurs roses (var. rosea) soit très répandue
dans la région inférieure de la Colchide, — de l’Abkhasie, par exemple.
Serophularia lateriflora (2% liste), espèce singulière, propre aux cal-
caires de la Colchide et du Daghestan.
Or, les questions suivantes sont soumises à notre examen :
1. Comment expliquer l’endemisme très prononcé de la flore des cal-
caires ?
2. Comment expliquer la presence sur les calcaires des plantes à aire
géographique interrompu (telles que Betonica nivea, Aster roseus,
Arctostaphylos Uva Ursi, Scrophularia lateriflora, ete.) ?
3. Comment interpréter la présence sur les calcaires de plantes très
vulgaires au Caucase ou même en Transcaucasie et qui croissent ordi-
nairement dans la région inférieure ?
Nous commençons par la dernière question, qui nous semble être la
plus abordable.
Cette circonstance que dans la région alpine des calcaires nous ren-
controns les plantes, qui sont ordinairement propres à la région infé-
rieure, ne doit pas nous étonner. Il suffit de nous rappeler le climat de
la Transcaucasie occidentale très doux (avec 15° C. de température
moyenne annuelle) et très humide en même temps (avec près de
2000 mm. moyenne annuelle de pluie tombée), qui atténue consi-
dérablement la différence climatérique entre les régions verticales
différentes !. C’est par cette humidité enorme du climat, qui s’accentue
1 Dans les régions supérieures, la température moyenne est, bien entendu, très
inférieure à 15°, qui est celle de Soukhoum, endroit le plus chaud du pays situé
sur la côte de la mer. Mais, par compensation, l'humidité de l'air s’accroit consi-
dérablement avec l'élévation (aucune observation exacte n'a été faite sur ce
sujet, mais je ne le connais que trop par ma propre et triste expérience; c'est un
bonheur très rare pour un voyageur, si deux ou trois Jours de suite se passent
sans pluie dans les montagnes littorales ; le brouillard les voile presque cons-
tamment). Cet accroissement de l'humidité établit un certain équilibre dans la
température de l’atmosphère des montagnes et l'empêche de faire des sauts
extrêmes, qui constituent le phénomène normal dans la haute région monta-
gneuse des Alpes. Je pense que c’est la seule explication qui puisse être donnée
à la répartition verticale très étrange des arbrisseaux et arbustes à feuilles per-
sistantes, propres aux régions chaudes, telles que le laurier-cerise, le Ruscus
BULL. HERB. BOIss., octobre 1895. 38
530 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (19)
encore avec l’altitude, que j’explique le phénomène très caractéristique
pour la Colchide et les pays qui lui sont semblables quant à leur elimat
(le Japon, les Etats du sud-est de l'Amérique du Nord), — du cosmo-
politisme dans la répartition verticale de la végétation forestière et
herbacée. Quant à la première, j'en avais déjà parlé suffisamment dans
ma conférence de l’année passée ‘. A présent, pour ce qui concerne la végé-
tation herbacée, je pourrais citer une foule de plantes de la région infé-
rieure, qui montent, dans la Transcaucasie occidentale, jusqu'à la
région des pâturages alpins (ayant par conséquent une aire de répar-
tition d'environ 2200 m.). Tels sont, par exemple :
Pteris Aquilina.
Brunella vulgaris.
Epilobium Dodone:.
Hypericum perforatum.
Lamium album.
Urtica dioica.
Campanula rapunculoides.
Silene Italica.
Cerastium vulgatum.
Orchis latifolia.
O. mascula.
Hieracium umbellatum.
Symphytum Tauricum.
Anchusa myosotidiflora.
Lotus corniculatus.
Lathyrus pratensis.
Sedum stoloniferum.
Asperula Taurina.
Valleriana alliariæfolia.
Ptarmica biserrata.
Mulgedium cacaliefolium.
Leontodon hastile.
Melampyrum arvense.
Polypodium vulgare.
Asplenium Trichomanes.
Pulmonaria mollis.
Psilostemon orientale.
etc., etc.
sans parler des plantes ayant une aire de répartition verticale de 2000-
1500 ou moins. Ce cosmopolitisme est un phénomène commun à toutes
les montagnes de la Colchide, sans distinction des terrains, et sur-
tout aux chaînes littorales, contre lesquelles se heurtent premièrement
les vents du sud-ouest, où ils laissent la plupart de l'humidité dont
ils sont chargés. Les chaînes calcaires ne présentent sous ce rapport
rien de particulier. Elles se comportent comme toutes les autres, seule-
ment elles donnent refuge à une série de plantes, tandis que les chaînes
granitiques et ardoisées le donnent à une autre. Car la présence de plu-
sieurs plantes calcaires peut être facilement expliquée par le fait que ce
hypophyllum, le Rhododendron Ponticum, V'Ilex Aquifolium, ete., qui vont en
Colchide depuis la mer jusqu’à la région alpine (2200 m.).
1 « La distribution des forêts dans la Transcaucasie occidentale. » (Sous presse).
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(20) N. ALBOFF. CALCAIRES DE LA TRANSCAUCASIE OCCIDENTALE, 531
sont des plantes calcicoles (ou calciphyles), c'est-à-dire des plantes qui
préfèrent le calcaire et évitent les autres terrains, comme on peut voir
cela dans leur répartition géographique en Europe. Telles sont, par
exemple : Saxifraga controversa (calcaires de la Russie); Alsine setacea
(ibid.); Arabis Alpina (calcaires du Jura); Sedum sexangulare (sables et
surtout calcaires de la France et de l’Allemagne); Sorbus Aria var.
incisa (S. Scandica) (calcaires du Jura); £rythronium Dens Canis (cal-
caires du Jura); Cyclamen Europæum (ibid.); Geranium Robertianum
(calcaires de l'Europe); Helianthemum vulgare (calcaires de la Russie);
Asperula cynanchica (calcaires de la Crimée et de la Russie); Z'eucrium
Chamaædrys (calcaires du Jura ').
D'ailleurs, il faut observer une grande réserve en parlant des plantes
ealeicoles. Il ne faut jamais oublier ce que dit à ce sujet M. Christ dans
sa Flore de la Suisse (p. 313-315) : que la plante, qui est essentielle-
ment calcaire dans un pays, peut être parfaitement indifférente à la
nature du terrain dans un autre. Exemple : une des plantes énu-
mérées, le Saxifraga controversa, qui est calcaire au Caucase et en
Russie et granitique en Suisse (Christ, L. e., p. 375); ou bien Anemone
sulphurea, espèce strictement granitique en Suisse, et largement
répandue au Caucase, tant sur les terrains primitifs que sur les
calcaires. Dans ce cas-là, ce n’est pas tant la composition chimique du
sol, que ses propriétés physiques, qui y exercent la plus grande
influence. On sait que les calcaires se distinguent par leur sécheresse
extreme. Il ressort de là, que les plantes des sables et même habituées
à d’autres terrains dans le pays à climat très sec, une fois qu'elles se
sont introduites dans un pays à climat très humide (comme c’est le cas
pour la Transcaucasie occidentale), cherchent à se réfugier sur les cal-
caires, qui seuls peuvent leur donner la sécheresse nécessaire. Tel est
par exemple le cas pour Æelianthemum vulgare. En Transcaucasie ocei-
dentale, je l’ai rencontré très souvent dans la région torride, indifférem-
ment sur les sables et les calcaires. Il en est de même pour l’Origanum
vulgare, très commun sur les sables et les calcaires de la région chaude.
Plusieurs d’entre les plantes de notre liste croissent, comme je l'ai
déjà dit, dans la région inférieure exclusivement sur le calcaire et doi-
vent être par conséquent regardées comme des plantes calcicoles. Telles
! Les renseignements sur la répartition géographique de plantes énumérées
sont tirés par moi de l’œuvre célèbre de Christ, Flore de la Suisse, et de la
publication très intéressante de M. Litwinoff, Recherches géo-botaniques sur la
flore de la Russie (en russe).
D32 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (21)
sont : Galium vaillantoides, Jurinea mollis, Umbilicus oppositifolius,
Iris graminea, etc.
Quelques-unes des plantes caractérisant les calcaires, telles que
Helianthemum vulgare, Gentiana verna var. lutea, Stachys Germanica,
Scabiosa ochroleuca, Thalictrum majus se rencontrent quelquefois,
quoique très rarement, il faut le dire, dans la région des pâturages
alpins sur des terrains siliceux; mais c’est toujours dans le voisinage le
plus proche des calcaires d’où elles paraissent s'échapper (tel est le cas
du @. verna var. lutea, que j'ai trouvé sur le mont Atchkha et le mont
Onara, vis-à-vis de la chaîne Bzybienne et du mont Okhatchoué), ou
sur les versants bien échauffés par le soleil, sur les sols très secs (sable,
roches volcaniques) ou traversés par des filons de calcaires (mont
Adzitouko, sources de la Mdzymta).
C’est tout ce que je puis dire pour expliquer le rôle que dans la
flore calcaire jouent les plantes vulgaires, telles que Teucrium Cham-
drys, Geranium Robertianum, ete. A present, pour faire comprendre le
rôle des autres plantes, je dois vous rappeler le fait suivant :
Il est reconnu que les calcaires, étant un terrain qui s’échauffe
très fortement, donnent refuge à une foule de plantes méridionales,
accoutumées à une chaleur intense. Je n’ai qu’à citer le Jura ou les cal-
caires de la vallée d’Oka, en Russie. Or, le même fait peut nous expli-
quer la présence sur les calcaires colchiques de plantes qui proviennent
de l’Italie méridionale, de l’Asie-Mineure et particulièrement du Lazis-
tan et de l’Arménie, c’est-à-dire des pays situés beaucoup plus au Sud.
La sécheresse extrême du climat du dernier pays (Arménie) ne peut
servir d’obstacle pour l'existence de quelques-unes des espèces, qui lui
sont propres, sur les calcaires de la Transcaucasie occidentale, parce
que ces derniers, malgré le climat très humide du pays, peuvent être
plus secs encore que le terrain siliceux desséché par le soleil brûlant,
sur lequel les plantes en question poussent dans leur pays natal. Au
nombre des plantes de cette catégorie appartiennent : Daphne sericea,
Ranunculus Brutius, Thalictrum triternatum, Seutellaria Pontica,
Curex Pontica (cette dernière plante, vous le savez déjà, est de nature
tropicale).
Nous devons pourtant avouer que toutes les raisons énumérées ci-
dessus ne peuvent expliquer la présence sur les calcaires de l’Arctos-
taphylos Uva Ursi et du Primula acaulis (typica).
Résumant tout ce qui précède, nous pouvons donc dire que la présence
de plusieurs plantes sur les hauts calcaires de la Colchide trouve son
EE Ep I Ber Er
(22) N. ALBOFF, CALCAIRES DE LA TRANSCAUCASIE OCCIDENTALE. 533
explication dans le fait que ce sont des plantes sinon calciphyles, au moins
æérophyles, propres aux régions chaudes, qui, favorisées par le climat
très doux et très humide de la Colchide, ont pu se réfugier dans la région
alpine des calcaires.
Il me reste à présent à chercher une explication à l’endemisme de
la flore calcaire.
Ici je dois prévenir que l'explication que je vais proposer n’est qu'une
hypothèse, —- hypothèse pressentie plutôt qu’etablie sur des faits précis.
La flore du Caucase est encore si peu connue au point de vue botanico-
géographique que des hypothèses de ce genre y sont seulement pos-
sibles.
Afin que l’on puisse comprendre sur quelle base je fonde cette hypo-
thèse, je dois faire ici une petite digression. Je dois d’abord noter le fait,
que les calcaires de la Transcaucasie occidentale présentent des parti-
cularités remarquables non seulement dans leur flore alpine, mais aussi
dans celles des autres régions — surtout de la région subalpine. La
forêt, qui recouvre les calcaires à partir du niveau de la mer jusqu’à
2000 m. d’élévation :, renferme, il est vrai, les mêmes essences que celle
qui revêt les chaînes schisteuses et granitiques. Mais il y a pourtant dans
sa composition quelques formes qui sont inconnues sur les granites et
les schistes. Au nombre de ces plantes appartiennent le Dioscorea Cau-
casica, qui a été rencontré par moi seulement sur les calcaires de lAb-
khasie, où il eroît dans la région inférieure. C’est une liane tropicale
voisine du 2). deltoidea des Indes. Ensuite le Betula Medivedewi, espèce
de bouleau fort singulière à feuilles d’aune, voisine d’une espèce japo-
naise, Betula Ermanni et étroitement liée à une espèce américaine B.
lenta, aussi bien qu'à plusieurs espèces tertiaires. Plus au sud, dans
les montagnes Adjares, il se rencontre sur les terrains non calcaires.
Le Rhamnus microcarpa — arbuste nain du groupe de R. Alpina, qu'on
connaît aussi du Daghestan, où il croît sur les calcaires également et
des pays situés plus au sud de l'Arménie et du Lazistan, où il pousse,
paraît-il, sur les terrains non calcaires. Le Cerasus Laurocerasus var.
brachystachya, laurier-cerise à grappes courtes, arbuste de petite taille
(2 mètres environ) à feuilles très réduites, croît sur la limite supérieure
de la forêt et s’avance même parfois dans la région alpine, jusqu'à
2200 m. Le laurier, Laurus nobilis, arbuste de la région torride, qui se
rencontre dans cette région sur n'importe quelque terrain, monte sur
! La limite supérieure sur les chaînes granitiques s'élève jusqu'à 2200-2300 m.
534 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (23)
les calcaires exclusivement jusqu'à 300-400 m. Le Ruscus Hypophylium,
arbuste toujours vert, également propre à la région inférieure, que J'ai
vu ascendre sur les calcaires jusqu'à 2000 m. Le buis, Buxus semper-
virens, arbre appartenant en général à la région chaude, monte sur les
calcaires jusqu’à 1400 m. environ. L’Andrachne Colchica, espèce endé-
mique des calcaires de la Colchide, propre à la région inférieure. — Que
nous démontre cette série d'exemples? Remarquons que toutes les plantes
énumérées appartiennent à la flore méridionale, tropicale même (Dios-
corea, Andrachne, Ruscus, Laurus) et quelques-unes d’entre elles sont
évidemment tertiaires (au moins, c’est certain pour le Dioscorea, le Be-
tula Medwedewi, le Ruscus, le Buis, le Laurier-cerise, l Andrachne). Si
elles évitent, en Colchide, les terrains siliceux ou ne s’y rencontrent que
dans la zone torride, cela démontre que les calcaires favorisent évidem-
ment la conservation de ces types méridionaux et tertiaires. A présent,
si les calcaires exercent cette influence même sur les plantes des régions
inférieures et moyennes (où les conditions de l’&chauffement du sol, sous
l’abri de la forêt, sont presque égales sur les terrains silicieux et cal-
caires), à fortiori, cette considération doit s'appliquer à la flore alpine,
où, grâce à son échauffement plus considérable, le terrain calcaire de-
vient, sans comparaison, plus favorable à l'existence des types méridio-
naux ou tertiaires. En effet, en étudiant la flore alpine des calcaires,
nous avons déjà vu quel rôle important y jouent les plantes de carac-
tere ancien ou méridional, telles que Gewm speciosum, Carex Pontica,
Amphoricarpus elegans, Daphne sericea, Thalictrum triternatum, Um-
bilieus oppositifolius, Chymsydıa Agasylloides, ete. Puisque le mot
« meridional » est synonyme, jusqu'à un certain degré, du mot « an-
cien », le nombre des espèces anciennes s’accroit encore davantage dans
notre liste. Aux plantes anciennes doivent être ajoutées également les
espèces à aire géographique interrompu, telles que Betonica nivea, Aster
roseus, Scrophularia lateriflora. Or, ’endemisme de la flore calcaire
trouve son explication dans le fait que c’est le reste de la flore très an-
cienne. Il va sans dire que quelques autres espèces — celles qui ont
leurs correspondants dans la flore des chaînes granitiques voisines, telles
que Gentiana verna var. lutea (variété vicaire du G. verna var. alata),
Malabala chrysantha (espèce vicaire du M. aurantiaca), Campanula
collina ß. Abchasica, C. ciliata B. Pontica, ete. peuvent avoir une origine
récente, due à la nature même du terrain, aussi bien qu’une foule d’es-
peces vulgaires (Galium Vaillantoides, Campanula alliariæfolia, Salvia
verticillata, ete.), immigrées de l’Europe ou des autres parties du Cau-
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(24) N. ALBOFF. CALCAIRES DE LA TRANSCAUCASIE OCCIDENTALE. 535
case ou de l’Asie-Mineure. Mais le noyau de la flore calcaire, ce qui lui
communique son cachet à elle, ce sont toujours des espèces anciennes ou
de nature méridionale.
Jusqu'ici j'indiquais l’echauffement des calcaires comme la seule
cause qui a déterminé la conservation des types anciens. Mais peut-être
la cause suivante jouait elle ici un rôle encore plus important.
On sait que la grande chaîne du Caucase et ses contreforts les plus
élevés sont actuellement sur la plus grande partie de leur étendue cou-
verts de glaciers, qui commencent déjà à partir du mont Fischt et attei-
gnent leur plus grande extension en Abkhasie et surtout en Svanétie.
Les glaciers sont aussi fréquents sur les chaînes secondaires de la com-
position granitique ou ardoisée (le mont Adzitouko, les montagnes limi-
trophes de l’Abkhasie et de la Svanétie). Sur les calcaires, même les
plus élevés, les glaciers n'existent nulle part (sans compter le petit gla-
eier du mont Fischt). D’un autre côté, il est connu que jadis les glaciers
jouissaient au Caucase d’une extension beaucoup plus considérable et
descendaient assez loin dans les vallées, Moi-même, j'en ai observé les
traces (anciennes moraines, roches moutonnées, ete.) dans plusieurs
endroits de la grande chaîne et de ses contreforts!. Par contre, sur les
calcaires, je n’ai remarqué nulle part des traces de l'existence des gla-
ciers. Probablement, c’est la nature même de ces montagnes, ordinaire-
ment très escarpées, et l’absence de cirques spacieux avec de grands
amas de neige, qui empêchaient le développement des glaciers, aussi
bien que leur élévation peu considérable (maximum à peine 3000 m.).
Ces considérations nous amènent nécessairement à la conclusion sui-
vante.
Tandis que, sous l'influence du refroidissement du climat et sous le
mouvement aggressif des glaciers, l’ancienne flore a dû disparaître de
la grande chaîne du Caucase et de ses contreforts, elle a pu trouver un
refuge assuré sur les montagnes calcaires et s’y développer à son aise, soit
parce que ces dernières étaient dépourvues de la couverture glacière,
soit parce que les calcaires représentant un terrain qui s’echauffe
facilement, les plantes méridionales s’y sont trouvées dans les conditions
nécessaires pour leur existence.
Une autre considération, d’une grande importance, parle, il nous
1 Dans les hautes vallées du Kodor et de ses affluents : Seken et Amtkyal-
Atschadara, aux sources de la Mdzymta, les traces y sont partout très visibles.
D30 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (25)
semble, en faveur de notre supposition. Je dois notamment alleguer
ce fait, que la flore du Caucase est extrêmement pauvre en espèce
eircompolaires, en comparaison avec la flore des Alpes et d’autres
montagnes de l’Europe. Tandis que, en faisant une excursion dans les
Alpes, vous tombez à chaque instant sur des types circompolaires,
ceux-ci constituant même l'élément prédominant de la végétation dans
certains endroits de la chaîne des Alpes (par exemple sur le Mont-
Cenis, où j'ai pu m'en convaincre personnellement), au Caucase, par
contre, vous ne les rencontrez qu’en quantité toute insignifiante, épars
ca et là et ne jouant aucun rôle dans la physionomie de la végétation
alpestre. Les chiffres vous expliqueront mieux mon idée. Christ', dans
sa Flore de la Suisse, compte près de soixante-quatre espèces eircom-
polaires dans les Alpes. Eh bien, sur ces soixante-quatre espèces, vingt-
quatre seulement sont aussi représentées au Caucase. Ce sont notam-
ment :
Alsine verna. * Juniperus nana.
Androsace Chamæjasme. * Lloydia serotina.
Astragalus Alpinus. * Luzula spicata.
* Carex atrata. * Lycopodium Alpinum.
Draba incana. * Myosotis alpestris.
* Dryas octopetala. * Oxyria digyna.
Elyna spicata. * Phleum Alpinum.
* Empetrum nigrum. * Poa Alpina.
* Epilobium Alpinum. Poa distichophylla.
* Erigeron Alpinus. * Polygonum viviparum.
* E. uniflorus. * Sagina saxatilis.
J'uncus triglumis. Thalictrum Alpinum.
Or, il manque au Caucase près de quarante espèces circompolaires,
et dans ce nombre, une foule d’espèces largement répandues et très
communes partout dans les Alpes, telles que :
Silene acaulis. Salix retusa.
Saxifraga oppositifolia. S. herbacea.
S. aizordes. Phaca frigida.
S. stellaris. Oxytropis campestris, etc.
1 Voir Christ, 1. c., p. 319.
(26) N. ALBOFF. CALCAIRES DE LA TRANSCAUCASIE OCCIDENTALE. 537
Les vingt-quatre espèces propres au Caucase que je viens d’énumérer
sont répandues principalement sur le Caucase central et oriental, Il n’y
a que seize espèces qui se rencontrent également en Colchide (je les ai
marqué par un astérisque). En observant la répartition de ces seize
espèces eircompolaires, selon la nature du terrain, nous remarquons
de suite qu'elles habitent en Colchide presque exclusivement les terrains
granitiques ou schisteux, la chaîne principale du Caucase ou son voisi-
nage. Sur les calcaires, nous n’y trouvons que dix espèces, notamment :
Dryas octopetala. Phleum Alpinum.
Juniperus nana. Poa Alpina.
Luzula spicata. Carex atrata.
Myosotis alpestris. Empetrum nigrum.
Oxyria digyna. Erigeron uniflorus.
Si nous enlevons d'ici les trois dernières espèces que nous n’avons
rencontrées que sur la cime calcaire du mont Fischt (c’est-à-dire sur la
grande chaîne du Caucase), il nous reste seulement sept espèces circom-
polaires pour les calcaires de la Colchide, chiffre presque négligeable,
n’exercant en tout cas aucune influence sur l’aspect de la végétation
alpine (à l'exception peut-être du M. alpestris).
Qu'est-ce que nous démontre ce fait? C’est que le Caucase et la
Transcaucasie occidentale en particulier n’ont subi qu’à un très faible
degré l'influence de l’époque glaciaire. Soit parce que le Caucase ait
été isolé ou très éloigné du grand glacier européen, soit parce que le
développement des glaciers y ait été beaucoup moins considérable
qu'ailleurs, la flore glaciaire n’a jamais atteint ici l'extension puissante
qu'elle a eue sur les montagnes de l’Europe’. Quant aux calcaires
1 La position isolée du Caucase jouait ici, paraît-il, le rôle principal. L'accès
des Lypes circompolaires au Caucase du côté du nord était absolument impossible,
soit parce que l'énorme étendue des steppes séparait le Caucase du grand glacier
du nord de la Russie, soit parce que le large canal qui réunissait lors de l’époque
quaternaire la mer d’Azov à la mer Caspienne et qui existait encore, parail-il,
pendant la période glaciaire, formait une barrière insurmontable pour la migra-
tion des espèces circompolaires. Ces dernières pouvaient pénétrer au Caucase seu-
lement par une longue voie de détour, par la péninsule des Balkans, et ensuite
par toutes les chaînes de l’Asie-Mineure, ou par les montagnes de la Sibérie, du
Turkestan et des chaines limitrophes du Ghilan et Mazanderan (Perse du nord).
Cette dernière voie est la plus probable, les espèces circompolaires se concentrant
principalement sur le Caucase oriental.
538 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (27)
colchiques, ils avaient beaucoup moins ressenti l’invasion de cette
flore, dont les représentants très peu nombreux s’y étaient réfugiés sur
les eimes les plus élevées. Cette circonstance explique pourquoi les cal-
caires ont conservé leur ancienne flore presque intacte.
Voiei mon hypothèse tracée à grands traits. J’avoue que le nombre
des données botanico-géographiques qui sont à ma disposition est trop
restreint pour l’établir solidement. Néanmoins, en étudiant assidûment
la flore de la Transcaucasie occidentale 7 statu vivo et non seulement
d’après les herbiers, cette hypothèse glisse involontairement sur les
lèvres.
Voici les observations sur la flore des calcaires que je désirais
soumettre à l'attention bienveillante de mes lecteurs. Je répète encore
une fois que je n’ai aucune envie de faire passer mes conclusions pour
définitives. Moi-même je sais mieux que quiconque combien il reste
encore à faire pour l'exploration complete de la flore du Caucase,
même au point de vue de la systématique. On ne peut, en effet,
nommer exploré un pays où la même chaîne montagneuse, à chaque
nouvelle visite, peut fournir les découvertes des plus intéressantes, et où
chaque nouvelle montagne, chaque nouvelle gorge peut contenir des
espèces nouvelles propres à elle seule! En tout cas, je suis profondé-
ment persuadé que les explorations futures feront découvrir sur les cal-
caires encore nombre de plantes nouvelles ou remarquables et que le
chiffre de Cinquante autour duquel roule le nombre des espèces nou-
velles, découvertes par moi jusqu’à présent sur les calcaires, s’accroîtra
encore considérablement. Cette conviction m’oblige à couper court pour
le moment à toutes conclusions ultérieures sur la flore des calcaires.
Genève, le 7 avril 1895.
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339
UNIVERSITE DE GENEVE
LABORATOIRE DE BOTANIQUE
Prof. R. CHODAT
3me Série. — IIIme Fascicule.
POLYGALACEZÆ
NOYÆ VEL PARUM COGNITÆ
AUCTORE
R. CHODAT
IV
UN NOUVEAU SOUS-GENRE DE POLYGALACÉES
Ce nouveau sous-genre n’est représenté que par deux espèces brési-
liennes qui concordent par tous les points principaux de leur anatomie
florale et qui diffèrent de toutes les Monnina par plusieurs caractères
importants.
Monninopsis nov. subgenus (Monninæ subgen.).
Flores racemosi. Sepala exteriora parva, duo superiora interdum coalita.
Sepala interiora aliformia breviter unguiculata. Carina geniculata basi hori-
zontalis, breviter unguiculata, limbo profunde tripartito. Petala superiora
basi cum androceo connata, brevia. Androceum diadelphum; antheræ in
utraque parte confertæ sessiles. Stylus tenuis longus subfiliformis in flore
540 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (72)
evoluto antheras multo superans in lobo terminali carinæ occultus. Fructus
indehiscens siceus alatus vel exalatus bilocularis vel abortu subunilocu-
laris, sepalis corollaque cadentibus nudus.
Subgenus americæ meridionalis Monninæ affinis differt androceo
prorsum diadepho, carina tripartita, stylo filiformi.
Compare à Monnina avec lequel il présente des affinités étroites, il
se montre nettement distinct. Malgré le grand nombre d'espèces de
Monnina les détails floraux sont sensiblement les mêmes dans toute la
serie. Que l’on s'adresse à une espèce appartenant à la section Hebeandra
ou Pterocarya, la carène est toujours sessile, à peine subtrilobée, les
élamines toujours réunies en une monadelphie ouverte vers l'arrière comme
chez les Polygalacées ordinaires, enfin le style est toujours épais et in-
sensiblement dilaté pour aboutir aux stigmates. Pour l'appareil floral c’est
un genre très uniforme. Par la présence d'ailes sur le fruit ou leur ab-
sence on peut le diviser en deux sections naturelles.
Dans celui-ci le fruit a la même importance, puisque deux espèces sem-
blables d’ailleurs par leur caractères floraux diffèrent essentiellement par
leur fruit.
Monnina Malmeana nov. spec. (Monninopsis).
Annua; radix perpendicularis tenuis pauciramosa vel subfibrosa. Caulis
20-40 em. longus, tenuis, striatus, simplex vel superne corymbose ramo-
sus. Folia linearia 25/2,5-27/3 mm. vel angustiora, subacuta vel majora
subobtusa. Racemi elongati laxiflori, rachi tenui, bracleis minimis pedi-
cello mullo brevioribus caducis. Flores pedicello tenui longiores ad 5 mm.
longi. Sepala exteriora parva, duo fere ad apicem connata rotundata. Als
flabelliformes, basi sensim attenuatæ, margine leviter ciliatæ, nervis apice
arcuale anastomosantibus, 4/4 mm., tenues dorso glabræ in flore evoluto
sursum porrectæ, coeruleo-lutei (?). Carina geniculata, geniculo pendente,
profunde triloba, lobo intermedio longiore horizontali basi angustissimo
versus apicem latescente et longe cochleato-irregulari, laterales triangu-
lares. Petala superiora quam lobi laterales carinæ paulo breviora, basi tan-
tum cum androceo connala subquadrangularia margine inferiore grosse
pilosa vix longiora quam lata. Androceum diadelphum, phalange in den-
tem falcalam aculam dorsalem, et in vittam brevem antheris sessilibus
terminatam abeuntem prolongata. Ovarium ellipticum glabrum. Stylus basi
leviter vitiformis descendens dein filiformis et birefractus. Stigmata obso-
leta; loco eorum pila pauca. Fructus nudus regularis vel irregularis ob-
longo-ovatus durus nervis tribus prominentibus utraque facie inscriptus,
s
rs RE
Arsen
(73) R. CHODAT. POLYGALACEÆ. D41
reliculatus breviter apiculatus. Semina oblonga versus apicem sensim
attenuala nuda, tegumento tenui.
Hab. in Brasilia civit. Matto Grosso, Coxipo Mirim prope Cuyaba, in campo
aprico glareoso sat sicco vel arenoso humidiusculo, leg. G. A. Malme. Ex-
ped. 1mæ Regnellian. Phanerogamæ, n° 1376 (Hb. Mus. bot. Stockholm).
Monnina piauhensis nov. spec. (Monninopsis).
Radix simplex vel subsimplex perpendicularis. Caulis simplex vel sæpius
corymbose ramosus; rami virgati 20-30 cm. longi. Folia oblonga vel ob-
longe cuneata emarginata, in emarginatione sæpe breviter mucronata,
petiolata ; lobi apicales rotundati ; 25/7-25/5-20/4 mm., etc. Racemi elongati
vix laxiflori rachi post defluvium ad 15-20 cm. longa. Bracteæ mox caducæ
lineares pedicellum juvenilem superantes. Flores pedicellos tenues triplo
superantes, ad 7 mm. longi. Sepala exteriora libera lanceolata margine
ciliata, albe marginata, libera. Alæ ut spec. præcedentis sed paulo majores.
Carina magis geniculata quam præcedentis et lobus terminalis angustior.
Petala superiora obtusa, duplo-3 longiora quam lata margine exteriore
breviter auriculata et pilosa. Androceum ut in spec. præcedenti. Ovarium
obovatum marginatum basi annulo discoideo involutum. Stylus ut præce-
dentis. Samara elliptica profunde emarginata, basi leviter cordata, nuda
secundum duas lineas piloso-hirsuta, bilocularis vel subunilocularis.
Habitat in Brasilie prov. Piauhy (?) inter Cœpoculo et Serrinha leg.
Martius (Hb. Monac.); in duris herbidis (Mart. observationes n° 2436).
Ces deux espèces sont suffisamment différentes par leur fruit et leurs
sépales extérieurs pour constituer deux sections :
Sectio I. Fructus alatus; sepala libera, M. piauhensis Chod.
Sectio II. Fructus exalatus; sepala duo connata M. Malmeana Chod.
Dans ce sous-genre curieux les anthères sont complètement vidées lors-
que la fleur s’&panouit. Le lobe supérieur en cuiller de la caréne était appli-
qué contre les anthères qui ont déversé leur pollen de bonne heure. Plus
tard le lobe se relève et s’allonge, ce qui éloigne considérablement le
pollen des anthères. Le style et le stigmate dépassent alors beaucoup les
anthères maintenant hors de service. Le lobe terminal est enroulé sur
lui-même et forme autour du style et du stigmate un fourreau qui main-
tient le pollen.
Il est difficile de saisir à quoi doit servir une si singulière organisation.
L’autofécondation paraît inévitable et la complication florale semble être
au contraire en vue d’une fécondation croisée.
542 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (74)
On pourrait au besoin admettre que le stigmate ne serait capable d’être
fécondé que tardivement par du pollen étranger; mais il faut remarquer
que les détails du stigmate sont les mêmes au début de l’anthese et à
la fin.
Cette plante est à recommander aux voyageurs qui s’aventureront dans
ces pays.
Monnina Bridgesii Chod. (Hebeandra).
Fruticosa, ramis duris lignosis haud fistulosis eylindricis, glabrescenti-
bus. Folia lanceolato-oblonga, acuta, breviter petiolata, subcoriacea, gla-
brescentia, nervo medio subtus prominente, lateralibus paucis vix conspi-
cuis, haud areolatæ, 90/25-65-20 mm., stipulis glanduliformibus haud
pedicellatis sed sessilibus, basi præditæ. Paniculalæ rami crassi dein,
puberuli, demum fioribus dilapsis retrorsum grosse denticulati. Bracteæ
citius caducæ. Flores breviter pedicellati, pedicello puberulo, 5-6 mm.
longi. Sepala duo ad dimidium connata, acula, triangularia albe marginata
puberula. Ale suborbiculares, nervis ramosis liberis, puberul&, eciliatæ ex-
unguiculatæ. Petalorum superiorum limbus lineari subspathulato-retusus.
Androcei pars superius parce pilosa. Ovarium ovatum; styli pars erecta
alie duplo brevior; stigmata obsoleta. Carina vix lobata.
Habitat in Bolivia coll. ann. 1852, Bridges, sine n° in Hb. Barbey-Boiss.
Stipulis, nexu sepalorum M. stipulatæ Chod. affinis, differt foliis, stipulis
haud pedicellatis.
Monnina Lehmanniana nov. spec. (Hebeandra).
Frutex lignosus, 2,5 dem. compactus valde ramosus, ramis ultimis bre-
vibus hirsutis fuscescentibus, Folia intense viridia lanceolata basi in petio-
lum sublongum attenuata, apiculata vel mucronata subherbacea vel leviter
coriacea, glabrescentia 25/7-22/7 mm. vel minora, estipulata. Racemi nu-
merosi subdensiflori, 2-4 cm. longi, rachi subtenui fulva, hirsuta. Flores
intense cærulei breviter pedicellati sed haud subsessiles. Sepala libera pilosa
lanceolata. Alæ obovato-cuneatæ nervis paucis parce ramosis subliberis,
margine plus minus ciliatæ, dorso glabrescentes. Carina cucullata. Petalo-
rum limbus erectus retusus. Androcei pars media pilosa. Ovarium glabres-
cens vel postice leviter pilosum. Stylus erectus, pars horizontalis quam
erecla vix longior. Stigma superius dentiforme, inferius breve tuberosum.
Species M. æstuanti affinis differt indumento forma foliorum aliisque
notis.
Hab. in Columbia apud Cauca, in Paramo de Guanacas, alt. 3000 m.,
ann. 1882, leg. Lehmann, n° 2129 (Hb. Barbey-Boissier).
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Fi
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Pe
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2%
(75) R. CHODAT. POLYGALACEÆ. 543
Monnina Autraniana nov. spec. (Hebeandra).
Rami haud fistulosi, crassi, dense hirsuti, pilis crassis albis vel flaves-
centibus. Folia ovata, acuta, conspicue petiolata, coriacea, basi stipulis
brevibus cylindricis nigrescentibus (in sicco) pilis inconspicuis, subtus et
superne breviter hirsuta, nervo medio et secundariis leviter prominulis,
petiolo 10 mm. longo, limbo, 65/38-75/39-53/30 mm. Racemi axillares (an
demum panicule?) rachi crassa hirsuto-tomentosa. Flores pedicellati ad
6 mm. longi et lati, sepalis lanceolatis, acutis, duobus per "/a-*/s connatis,
extus hirsulis el margine ciliatis, carnosis. Alæ petaloideæ extus et juniores
parum hirsutæ, nervis anastomosantibus conspicuis. Petalorum limbus
linearis subacutus intus hirsutus. Androcei pars superior pilosa; antheræ
quam pars libera filamentorum longiores. Ovarium ovatum hirsutum; styli
pars erecta brevis, alia multo longior ; stigma superius subacutum, inferius
breviter pendens apice papillosum.
Habitat in Bolivia ad Yungas, collect. A. Miguel Bang, n° 698, ann. 1890
(sub nom. M. cestrifolia H. B. K.) ex. Hb. Barbey-Boissier.
M. Boliviana Chod. (Hebeandra).
Caules sublignosi fistulosi, parte superiori puberuli. Folia 100/32-80/27
mm.,lanceolato-oblonga, acuta, leviter marginata, breviter petiolata, petiolo
tomentoso (glandulæ stipulares rotundatæ conspicuæ sessiles), subco-
riacea vel chartacea, glabrescentia, nervis subtus medio et lateralibus
conspicuis, pulchre et repetite sed inconspicue areolata (feuilles cha-
grinées). Panicula corymbiformis ramis virgatis ad 15 cm. longis, racemis
elongatis, sublaxifloris bracteis tenuibus alabastra juniora superantibus
breviter sed per longam partem comosis. Flores breviter pedicellati, parvi.
Sepala superiora ovata basi tantum connata vel libera. Alæ late ellipticæ
nervis anastomosantibus. Petala superiora apice breviter rostrata. Carina
cucullata. Androceum pilosum. Ovarium ellipticum: stylus breviter adscen-
dens horizontaliter prolractus et sensim lalescens, stigmate inferiore
tuberoso.
Species nulli aliæ arcte affinis.
Habitat in Bolivia, apud Yungas, 4000’, leg. H. H. Rusby, n° 1909
(Hb. Barbey-Boissier).
Securidaca Micheliana nob.
Rami glabrescentes, fistulosi, divaricate ramosi. Folia lanceolata vel
lanceolato-oblonga, acuminata, glabra, subcoriacea vel chartacea, pedicello
5-6 mm. longo. Ex axilla foliorum nascuntur rami et sæpe simul cum
D 44 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (76)
iis racemi foliis quintuplo vel sextuplo breviores vel racemi plures (1. e.)
paniculæ congestæ ejusdem magnitudinis et etiam corymbosi. In parte
superiori ramorum principalium sunt paniculæ foliis paulo breviores.
Folia 100/30-70/26 mm. vel minora. Racemorum rachis dura puberula,
post defluvium denticulata et sæpa bracteas longius ferens. Flores corym-
bosi, pedicello ad 4 mm. longo, 7-8 mm. longi, flavi. Sepala exteriora ciliata.
Alæ limbus ovatus ciliatus, nervis paucis ramosis liberis, unguiculo angusto
vix duplo longior et subite in id contractus. Petala superiora linearia
media parte leviter angustata, triplo vel quadruplo longiora quam lata
carinam cristatam longitudine æquantia. Carinæ limbus elongatus, apice
pulchre et conspicue cristala, Antheræ filamentis breviores. Ovarium
glabrum, gibbosum. Stylus erectus dein curvatus sublatus apice bituber-
culatus (stigmata inconspicua). Fructus ignotus.
Habitat in Costa-Rica, Attiro, Prov. Cartago, alt. 2000 p. leg. el. John Don-
nell Smith, n° 5112 (ex pl. Guatemalensibus nec non Salvadorensibus,
Hondurensibus Nicaraguensibus Costaricensibus quas edidit J. D. S.).
Ex affinitate S. Hostmanni, ob ovarium glabrum, alas unguiculatas et
cristam, differt inflorescentia, foliis haud reticulatis et eorum forma.
Nomen in honorem cl. M. Micheli, botanicum genevensem datum.
Securidaca Warmingiana nov. spec.
Rami pubescentes vel velutini. Folia elliptica vel elliptico-oblonga demum
crassa, velutina discolora, obtusa breviter petiolata, 35/17-50/22-45/35 mm.,
demum superne glabra et subnitidula, subtus valde nervosa nervis ramo-
sis subcrassis et anastomosantibus, in junioribus nervatio inconspicua. Sti-
pulæ spiniformes 4 mm. longæ tenues basi petioli patentes. Racemi
demum elongati axillares, rachi tomentella stipulis corneis patentibus
ejusdem formæ ut foliorum dentata. Flores 10 mm. longi, pedicello
2,5 mm. longo puberulo. Alæ basi longe et sensim cuneatæ nervis plu-
ribus ramosis notatæ. Petala superiora carinam longitudine subæquantia
divergentia reduplicata basi cuneata limbo sublineari subacuto. Carinæ
crista obsoleta haud petaloidea punctiformis. Ovarium irregulare angula-
tum glabrum; stylus basi tenuis dein latescens medio subgeniculatus
ad 2/3 refractus et latus apice oblique longe retusus.
Affinis S. longifolia Endl. (Spr. 1907), differt petalis superioribus haud
late retusis, ovario glaberrimo, foliis stipulisque. A. el. A. W. Bennet cum
S. bialata Benth. confusa quæ est prov. Para coll. R. Spruce (in Hb. Berol.)
contra nostra est Prov. Rio Negro.
Habitat prope San Gabriel do Cachoeiros ad Rio Negro, coll. Spruce
n° 2284 (Hb. Monac, Hb. Hauniens.).
eh nn u à
(77) R. CHODAT, POLYGALACEÆ. 545
Securidaca Fendleri nov. spec.
Rami duri fragiles, tenues. Folia chartacea ovato-elliptiea, subobtusa
vel obtusa basi haud rotundata glabrescentia, nervis superne et subtus
secundariis penpate leviter conspieuis, 45/32-35/28 mm. Rachis racemi
subconferte dentata. Flores desunt. Samara levis haud cristis areolata, alam
cuneatam longe oblique retusam ferens, 40 mm. longam, medio 15 mm.
latam, basi et sub apice 7 mm., pedicello tenui ad 10 mm. longo.
Forma fructus facile recognoscenda.
Habitat in Venezuela, prope coloniam Tovar, leg. A. Fendler. 1854-5.
(Hb. Barbey-Boissier).
Securidaca Engleriana Chod.
S. capparidifolia Mart. p. p.
Rami juniores breviter tomentosi Folia subcoriacea vel chartacea, bre-
viter petiolata, basi stipulis brevissimis cylindricis 0,4-0,3 mm. longis,
ejusdem formæ et nervaturæ quam in S. longifolia, sed glabra vel gla-
brescentia supra nitida. Racemi elongati, rachi tomentosa, sub insertione
florum et fructuum valde tubereulato-incrassata. Tuberculi valde promi-
nentia quam rachis haud tenuiores, glandulas stipulares sessiles puncti-
formes sub apice ferentes. Flores majusculi ad 13-15 mm. longi pedicello
3 mm. longo. Alabastra sub anthesi quam sepala fere triplo longiora
oblonga. Alæ lanceolatæ subacutæ basi cuneatæ. Petala superiora subli-
nearia leviter oblique apice subretusa et subrotundata, dente laterali
conspicua carentia, carinam æquantia vel paulo superantia. Carina cris-
tata; erista dorsalis parva summum limbum haud tegens.
Ovarium glabrum; stylus ut in S. /ongifolia sed apice haud oblique re-
tusus sed obtusus et appendicem superiorem semilunarem ferens. Samara
mihi ignota.
Habitat ad Rio Negro in ripis fluv. Japura ad Maribi leg. Mart. (Hb. Mo-
nac.); in sylvis sec. fl. Amaz. (Prov. Paraensi) leg. Marl.
A S. longifolia cui est habitu valde affinis tomento rachis et ramorum,
rachi tuberculata, petalis superioribus, crista et forma terminationis styli
sat diversa.
Securidaca tenuifolia nov. spec.
Rami puberuli vel breviter subtomentosi, graciles. Folia oblonge ellip-
tica, obtusa, juniora pubescentia, demum superne glabrescentia nitentia,
subtus setis inconspicuis pubescentia pallidiora, subherbacea, petiolo
tomentoso, 80/25-60/25-40-18 mm., basi biglandulosa. Racemi elongati
BULL. HERB. BoIss., Octobre 1895. 39
946 BULLETIN DE L HERBIER BOISSIER. (78)
laxiflori, rachi tomentosa mediocriter crassa. Flores longe pedicellati, pedi-
cello 5-7 mm. longo tenui, tomentoso. Flores ad 12 mm. longi. Alæ
breviter unguiculatæ nervis numerosissimis ramosis anastomosantibus.
Sepala viridia. Carinæ limbus cucullatus unguiculo longior, facie visus
vix longior quam latus, fere exappendiculatus margine inferiori ciliatus.
Petala superiora guam carina 1/3 breviora, limbo dilatato flabelliformia.
Antheræ filamentis multo breviores. Ovarium undique pilosum, breviter
stipitatum gibbosum. Stylus subangustus longe arcuatus. Stigmata in-
æqualia, inferius tuberosum, superius inconspicuum dentiforme obsoleta
Samara haud gibbosa, ala cultriformi.
Hab. in Trinidad, ex Bot. Gard. Herbar. fl. of Trinidad n° 3614, Hb.
Krug et Urban.
Forma velutina folia ejusdem formæ et magnitudinis sed subtus velu-
tina etiam in speciminibus fructiferis. Samaræ magnæ nuce reticulata
cristata haud vel vix gibbosa.
Habitat in Trinidad, e reliquiis Crueger, Purd. Fl. of Trinidad, Bot.
Gard. Herb. n° 2703.
Securidaca Gardneri nov. spec.
Rami elongati flexuosi, terminales pubescentes. Folia oblonge elliptica
obtusa vel breviter acuta submucronata, basi subcuneata marginibus bre-
viter revolutis, superne subnitida glabrescentia vel pilis paucis conspersa,
sublus pubescentia grisea subvelutina, nervis anastomosantibus utrinque
reticulata, suberassa, 50/20 45/20-55/20 mm. vel superiora minora,
petiolo 3 mm. longo pubescente basi stipulis patulis acicularibus
corneis, 0,5 mm. longis, cylindricis adjuncto. Racemi elongati, rachi
pubescente valida. Bracteæ lineari-acutæ griseæ. Pedicelli canescentes
flore fere duplo breviores. Flores 8-10 mm. longi. Alæ limbo elliptico
glabro, subito et anguste unguiculatæ. Petala superiora retusa subanguste
linearia basi cuneata apice leviter dilatata. Carina unguiculo vix longior
facie visa longior quam lata retrorsum cristata petalis longior. Ovarium
oblongum valde gibbosum, gibba pilosa. Stylus adscendens erectus
leviter curvatus apice haud incrassatus. Fructus mihi ignotus.
Habitat in Brasiliæ prov. Piauhy, leg. Gardner n° 2776 (Hb. Boissier).
Foliis subelliplicis stipulis peculiaribus inconspicuis luteis spinifor-
mibus, stylo et petalis angustis 3-4 <longioribus quam latis valde distincta.
Securidaca myrtifolia nov. spec.
Rami tenues, fragiles glabri. Folia elliptico-lanceolata vel lanceolato-
dé
(79) R. CHODAT. POLYGALACEÆ. 547
oblonga, subtus et superne pilis sparsis brevibus inconspicue puberula,
ramulis pubescentibus, 17/8-25/10-35/12 mm. nervillis anastomosantibus
superne reticulata chartacea. Racemi terminales corymbiformes, rachi
brevissima puberula. Pedicelli flores longitudine æquantes vel superantes
pubescentes. Flores 5-7 mm. longi. Characteres interne Securidacæ
volubilis. Fructus ignotus.
Habitat ad Mirador prov. Veracruz, leg. Sartorius, pl. mexicanæ, Ed.
Hohenacker n° 80.
A S. volubili differt foliorum magnitudine, racemis paucifloris 3-5 1.
corymbiformibus et floribus fere duplo minoribus. (Hb. Barbey-Boiss.)
Securidaca falcata nov. spec.
Rami tenues glabri, ramosissimi. Folia parva lanceolata acuta vel sub-
obtusa, crassiuscula 23/8-20/7 mm. sepius conspicue biglandulosa, glabra,
vel subtus tenuissime subpuberula sæpius glabra. Racemi sæpissime
foliis oppositi breves 1,5-3 cm. longi, rachi subcrassa conferte denti-
culata. Flores S. ovalifoliæ St-Hil. Fructus, samara appendiculum lineare
breve erectum ferens et alam falcatam facie dorsali curvatam, 1, e.
falcato-cultriformem ; ala 23/10 mm.
Habitat in Brasilia meridionali leg. Glaziou n° 13539,
S. ovalifoliæ St-Hil. valde affinis, differt foliorum forma, dentibus rachis
post defluvium prominulis haud valde distantibus, rachi brevi haud apicem
versus filiformi, forma samar&.
Polygala Aschersoniana nov. spec. (Orthopolygala).
Suffruticosa. Folia lanceolata vel lanceolato-elliptica, basi in unguem
attenuata, crassiuscula margine (in statu sicco) revoluta, glabra, 10-15 mm.
longa, 3-5 mm. lata. Racemi breves pauciflori (an semper ?). Bracteæ
ovatæ, breves, caducæ. Pedicelli flore fructuque multo breviores. Sepala
linearia alis fere triplo breviora. Alæ cuneatæ subinæquilaterales, acutæ,
nervis conspicuis viridibus extus ramosis venosæ, tubum corollæ supe-
rantes. Corollæ tubus duplo longior quam latus vel longior, parte libera
petalorum longior. Carinæ crista petalis superioribus brevior. Ovarium
ellipticum. Stylus tenuis ovario fere quadruplo longior ; sigma superius
erectum acutum alio pendente fere duplo longius. Capsula 9/6,5 mm.
conspicue stipitata, obovato-obcordata, emarginata. Semina oblonga bre-
viter pilosa, haud sericea. Arillus in appendices duas lineares, angustas
descendentes semine fere duplo breviores prolongatus.
Species P. venulosæ Sibth. et P. Preslü valde affinis, differt capsula
548 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (80)
majore, arillo appendiculato nec semini superposito sed equilante, alis
demum subfalcatis capsula angustioribus.
Habitat ad Derna in Cyrenaica (Mauritania) ubi cl. P. Taubert detexit die
14. aprili 1887. In Herb. Barbey-Boiss. sub no 295.
Obs. Cette espèce est très intéressante au point de vue évolutif et de la
géographie botanique. Il est en effet hors de doute qu’elle se rattache à
la même souche dont sont issus P. venulosa et P. Preslü. On sait que ce
dernier est confiné à la Sicile tandis que P. venulosa s’est répandu de la
Grèce dans l’Archipel et jusqu'aux îles de Crête et Rhodes.
Sans doute la continuité des iles avec la Grèce a duré plus longtemps
que celle de ce pays avec la Cyrénaïque, de là le peu de différenciation
des variétés de P. venulosa dans son aire naturelle, tandis que séparés
par une mer plus considérable, les types de la Cyrénaique et de la Sicile
ont pu diverger plus fortement et se constituer en espèces distinctes.
Polygala Regnelli Chodat (Orthopolygala).
Radix crassa ramosa. Caules erecti, simplices, superne bifidi vel corym-
bosi, glabrescentes vel leviter puberuli. Folia lineari-lanceolata, breviter
mucronata, 20/4-17/3 mm. brevissime petiolata, subconferta vel laxiora,
subcoriacea, haud punetata. Racemi densiflori juniores capituliformes
ca. 12/12 mm., demum parum elongati ad 16 mm. Pedicelli 3,5-4,5 mm.
longi, bracteas duplo superantes horizontales. Flores demum 4 mm.
longi. Indoles flores et fruclus ut in P. obovata. Semina ovato-oblonga
pilis sparse conspersa; arilli lobi laterales ovati, semine duplo breviores
sub apice rostri pendentes.
Species proxima P. obovatæ differt caulibus multo robustioribus erectis,
foliis subcoriaceis, racemis densioribus, majoribus, rachi robusta demum
elongala eleganter aspera, seminibus crassioribus, et arilli lobis duplo
brevioribus.
Habitat in Brasiliæ civit. Matto Grosso, prope Cujaba, loco glareoso-
arenoso, aprico sicco, leg. G. A. Malme (Hb. Regnellian. Mus. bot. Stock-
holm, n° 1156).
Polygala Malmeana Chodat (Orthopolygala).
Radix persistens, corticata, ramosa sinuosa. Caulis virgatus aphyllus
vel subaphyllus, erectus, striatus. Rami erecti, virgati floriferi. Racemi
elongati, subsensiflori ad 40 mm. longi, ad 7-10 mm. lati. Flores breviter
pedicellati, rachi eleganter denticulata, tenui. Sepala alis triplo bre-
(81) R. CHODAT. POLYGALACEE, 549
viora, superius duplo latius ovato-triangulare. Al lanceolatie basi alte-
nualæ, triplo longiores quam late 4% ‘/2-5 mm. longæ corollam æquantes
nervis subparallelis liberis. Petala superiora carinam appendieulatam
æquantia vel superantia, sublanceolato-irregularia. Carinæ limbus ungui-
culo paulo brevior, erista plurifida, filamentis tenuibus subsimplieibus.
Antheræ subsessiles. Stigmata ut in P. pseudosericea. Capsula oblonga
angusta alis brevior exalata. Semina cylindrica oblonga, rostrata, pilis
crispulis induta; appendicula duo linearia angustissima semine duplo
breviora et 5-plo angustiora.
Proxima est P. pseudo-sericee; differt capsula alis brevior, appendi-
eibus arilli aliisque.
Habitat in Brasilia civit. Matto Grosso : Santa Anna da Chapada loco sub-
aperlo, arenoso, humidiusculo. Legit G. A. Malme (Hb. Regnell. n° 1448).
—
550
QUELQUES NOTES
SUR
L'ANATOMIE SYSTÉMATIQUE DES ACANTHACERS'
PAR
Olga TCHOUPROFF
Les Acanthacées dans le système de Bentham et Hooker sont divisées
en cinq tribus : Thunbergieæ, Nelsonieæ, Ruellieæ, Acantheæ et Jus-
licie®.
M. Baillon, dans son Histoire des Plantes, 1. X, en crée une sixième,
du petit groupe des Brillantaisiées.
M. Lindau, dans sa Revision des Acanthacées, qui vient de paraître ?,
modifie beaucoup plus la classification : il ne garde que la tribu des Nel-
soniées et divise celle des Thunbergiées en Thunbergioideæ et Mendon-
cioideæ, et il réunit en une seule les Ruelliées, les Justiciées et les
Acanthées, dont il fait seize groupes de valeur égale.
Et pourtant les tribus de Bentham et Hooker, prises en grand, étaient
naturelles, d’après l’opinion de M. le Prof. Raldkofer et M. le D: Hobein,
dont l’un a basé la classification des Acanthacées sur leur pollen’, et
! Ces notes sont le résumé de la première partie d’un travail entrepris dans le
laboratoire et sous la direction de M. le Prof. R. Chodat.
Les matériaux m'ont été obligeamment fournis par 1’Herbier Boissier
(MM. W. Barbey et E. Autran) et par le Jardin Botanique (M. le Prof. J. Müller,
directeur). Je m’empresse de les en remercier bien vivement.
? Die « natürlichen Pflanzenfamilien » von Engler, 4145 und 416 Lieferung.
Leipzig, 1895.
# Raldkofer, « Ueber den systematischen Werth der Pollenbeschaffenheit bei
den Acanthaceen » Sitzungsberichte v. d. baier. Akad. d. Wissensch., Bd. II,
p. 282.
ss.
(83) 0. TCHOUPROFF. ANATOMIE DES ACANTHACÉES. 55
l'autre sur la distribution de cystolithes'. De cinq tribus de l'ancien
système deux sont caractérisées par la présence de cystolithes, les
trois autres n’en ont pas; c'est un caractère de première importance,
pour juger de la parenté des groupes, car il est impossible de se re-
présenter, qu'une particularité aussi curieuse el si rare puisse s’ela-
borer deux fois dans une même famille. On doit donc considérer comme
plus rapprochés les deux groupes à cystholithes, les Ruelliées et les
Justiciées, et les opposer aux trois autres, où les cystholithes manquent.
Les groupes sans cystolithes sont assez bien caractérisés morphologique-
ment. Mais pour les Ruelliées et les Justiciées la morphologie ne donne
pas de caractères nets et la limite entre les deux groupes n’est pas bien
définie : il n’est pas rare que les auteurs ne s'accordent même pas pour
les espèces des genres dont les tribus ont reçu leurs noms, et les Jus-
ticiées de l’un sont souvent les Ruelliées de l’autre. Il y avait donc un
cerlain intérêt à savoir si l’on ne pourrait trouver des caractères ana-
tomiques pour séparer ces deux tribus; ce fut l’objet d’une partie de ce
travail. Le résultat fut négatif; ni les Ruelliées ni les Justiciées ne pré-
sentent de particularités saillantes, qu'on pourrait prendre comme base
pour la définition des séries. Mais l'examen anatomique des espèces donne
une idée sur les relations qui lient les genres dans l’un et dans l’autre
groupe, et c'est là-dessus que je veux dire quelques mots.
On pouvait choisir pour ces recherches la tige ou la feuille, la racine
manquant le plus souvent aux matériaux d’herbiers. J'ai examiné les
feuilles de onze Ruellia, et je me suis convaincue que la tige présente le
plus d'intérêt, le mésophylle et la surface des feuilles étant très uni-
formes dans cette famille, et les nervures, même la nervure médiane,
ne semblant pas ajouter un seul caractère à ceux que donne la tige;
elles ont la même structure, mais réduite : les scléréides de l'écorce
parenchymateuse, les fibres péricycliques, la structure particulière du
bois disparaissent dans la feuille. J’ai donc choisi la tige et en ai examiné
l'anatomie chez 80 espèces, appartenant aux deux tribus. Les entre-
nœuds, dont j'ai fait les sections n'avaient pas toujours le même âge.
Mais, étudiant quelques espèces à partir du point végétatif jusqu'aux
parties très âgées, j'ai vu que si on prend des entre-nœuds qui ne sont
ni tout près du point végétatif ni trop éloignés des parties jeunes, on
peut être persuadé que les coupes sont comparables.
1 Max Hobein, « Ueber den systematischen Werth der Cystolithen bei den
Acanthaceen ». Leipzig, 1884.
552 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (84)
L’examen de la tige, dans le groupe des Ruelliees, laisse l’impression
que c’est un groupe très homogene. Il comprend un nombre considérable
de formes très rapprochées et très variables, toutes liées entre elles par
des passages plus ou moins insensibles. Parmi ces formes il en est qui
ont la structure si simple, qu'on pourrait les citer comme types de la
structure d’une plante dicotylédonée, s’il n’y avait pas de cystolithes. Ce
sont quelques espèces de Ruellia, que je considère arbitrairement comme
au centre du groupe : d’elles partent les souches qui, par des modifications
s’accentuant de plus en plus, les rattachent aux genres voisins. La plupart
des espèces de Ruellia elles-mêmes, forment les premiers termes de ces
séries rayonnantes. Couper une quelconque des séries à la limite de deux
genres est souvent assez difficile. C’est la structure du bois qui donne le
caractère le plus net pour distinguer les genres.
Je résume cette conception par la table ci-dessous. Je ne veux pas dire,
bien entendu, qu’elle représente l’évolution réelle dans le groupe. Ce
n’est qu'une illustration de l’idée que le groupe est homogène, avec ten-
dances multiples.
TABLEAU DES AFFINITÉS ANATOMIQUES DES RUELLIÉES
Blechum Calophanes — Hemigraphis
|
ne Stephanophysum Ætheilema R. hirta
R. macrantha
R. acutangula Hygrophilées R. prostrata
R. formosa R. clandestina R. repens
R. lilacina, R. devosiana — Ruellia Blumeana — R. colorata
R. nervosa DE)
R. anisophylla R. Drummondiana R. ochroleuca
Strobilanthes R. patula
| |
Æchmanthera Strobilanth. Petalidium
Trichanthera (Kunthianus). Dædalacanthus
à NX (nervosus)
is Ze Sclerocalyx
Je considère l'espèce que je place au centre, comme un exemple des
uellia typiques. Leur structure peut être résumée ainsi :
(85) 0. TCHOUPROFF. ANATOMIE DES ACANTHACÉES. 553
TYPE DE RUELLIA (Ex. R. Blumeana Nees).
Une coupe transversale d’une tige encore jeune, mais où toutes les
particularités de la structure se sont déjà formées, est rectangulaire,
étirée plus ou moins dans un sens. Les angles portent des proéminences,
« des cornes. » Les côtés longs ont souvent des dépressions.
De toutes les régions, c’est la moelle qui est la plus développée.
L’epiderme est simple, mais il a la tendance à produire le périderme,
qui ne se forme jamais, chez les Ruellia examinées, dans d’autres régions
de la tige. Les cellules de l’épiderme sont très régulières; elles portent
des poils capités et unisériés.
Puis vient une couche de collenchyme, assez puissante, toujours formée
par plusieurs assises, très régulière et uniforme. Elle n’est inter-
rompue par le chlorenchyme, qu'à la base des cornes, le plus souvent
d’un seul côté de ces dernières. Le chlorenchyme n’est pas en palissade
et ne diffère des autres assises de l'écorce parenchymateuse que par
l'abondance plus grande en chloroleucites. Là, où il touche l’épiderme,
on voit souvent des stomates. J’appellerai « écorce molle, » la partie
parenchymateuse de l'écorce. Chez les Ruellia typiques elle est très peu
développée et comprend 4-5 assises de cellules plus ou moins étirées,
tangentiellement.
L’endoderme forme toujours une assise très régulière, qui diffère
ordinairement beaucoup des autres par les dimensions de ses cellules et
les plissements excessivement nets.
Le péricycle est en partie formé par des fibres, disposées ordinaire-
ment en une assise unique; tantôt elles sont isolées, tantôt plusieurs
se font suite dans la direction tangentielle; jamais elles ne sont très
nombreuses. Par place, l’assise est dédoublée par une ou deux fibres.
Les fibres sont petites; leur forme est en ellipse large; leurs parois
sont assez épaisses. Les mêmes fibres sont disposées dans le liber, mais
en petit nombre.
Le bois est formé de quatre masses fasciculaires principales aux
angles et de tissus intermèdiaires, privé de vaisseaux. Il s'y ajoute sou-
vent deux petits faisceaux au milieu des côtés longs. Les vaisseaux ne
sont ni nombreux, ni grands. Leur forme est assez irrégulière. Toute la
masse du bois fait l'impression d’un tissu plutôt compacte.
La moelle des Ruellia typiques est constituée dans la plupart des cas
par du tissu très homogène. Avec l’âge elle se scléréfie souvent.
95% BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (86)
Toutes les régions, celle du bois excepté, peuvent avoir des cystolithes
qui sont toujours présents, au moins dans l’une d'elles et ordinairement
dans plusieurs. Ils sont toujours très abondants. Leur disposition est
caractéristique pour les espèces, et constante dans toute la tige, si on
peut en juger d’après les quelques cas ou j'avais deux échantillons d’une
même espèce ! et différentes parties d’une même tige *?. Les cystolithes
apparaissent avec les premières différenciations dans le méristème jeune.
Les limites de cet article ne me permettent pas de décrire toutes les
modifications du type, et je n’en donnerai que quelques exemples.
Par une espèce qui réunit à la structure décrite une particularité assez
rare, les « fibres à cystolithes » dans la moelle, les Ruellia typiques sont
liées au groupe des Strobilanthées.
J’appelle « fibres à cystolithes » les conformations particulières de la
moelle, qui sur une coupe transversale ont la forme d’anneaux très épais
portant à leur intérieur un cystolithe ou un repli rentrant de la paroi.
Souvent aussi ils sont vides. Une coupe longitudinale démontre que ce
sont bien des fibres. Elles sont très longues. Leur forme est cylindrique,
mais quelquefois elle répète celle du cystolithe, pointu à l’une de
ses extrémités, renflée de l’autre. Leurs parois sont lisses, mais pré-
sentent pourtant quelques pores simples, en forme de fentes obliques.
Souvent le cystolithe ne remplit pas toute la cellule. I] a dans ce cas l’air
un peu flasque, comme s’il avait perdu des dépôts calcaires.
(Par sa morphologie R. anisophylla, d’après Lindau, fait partie du
genre Strobilanthes, car elle est une Goldfussia de Nees et M. Lindau
réunit les Goldfussia de cet auteur aux Strobilanthes).
R. nervosa Hort. est très voisine de R. anisophylla. Une nouvelle ten-
dance est représentée par R. devosiana Hort. et R. lilacina Hook. Mais je
laisse de côté ces espèces, pour passer aux formes qui mènent des Ruellia
aux Blechum. Ce sont : R. formosa Andr., R. acutangula Mart. et R. ma-
crantha Mart.
Leur tendance est caractérisée par l’aceroissement du nombre de bandes
! Ruellia lilacina Hook.; R. anisophylla Hook.; R. nervosa Hort.; R. ma-
crantha Mart.; R. formosa Andr.; R. devosiana Hort. ; Stephanophysum ven-
tricosum.
? R. anisophylla et R. formosa dès le point végétatif; R. lilacina et R. devo-
siana dès le premier entre-nœud; R. nervosa, R. macrantha, R. acutangula et
S. ventricosum un peu plus jeunes et un peu plus âgées.
# C'est la forme la plus commune des eystolithes des Ruellia pour toutes les
régions de la tige.
“
(87) 0. TCHOUPROFF. ANATOMIE DES ACANTHACÉES, 555
chlorenchymateuses, qui vont de la couche profonde de l'écorce vers la
périphérie de la tige et par le développement excessif de la moëélle.
R. formosa a encore la structure typique très peu modifiée, Aux bandes
de chlorenchyme à la base des cornes, quelques bandes, rares sur les côtés,
s'ajoutent seulement. À. acutangula s'éloigne beaucoup plus du type, ce qui
se voit déjà à la forme extérieure; la tige perd ses cornes, et les dépressions
des côtés s’accentuant, le contour général rappelle celui de deux trapèzes
réunis par leurs bases courtes. La moëlle et l'écorce molle se développent
à mesure que la tige devient très volumineuse ; le nombre de bandes
de chlorenchyme s’accroit; elles découpent tout lecollenchyme en masses
de forme irrégulière. Chez R. macrantha, les dépressions des côtés
étant moins fortes, le contour de la tige s'éloigne moins de la forme
typique. Mais l'écorce molle et la moelle suppriment maintenant pour
ainsi dire tous les autres tissus qui se perdent entre ces masses de grandes
cellules rondes. Quant au chlorenchyme, c’est chez cette espèce où il
atteint son développement extrême dans la série des Ruelliées : le collen-
chyme ne forme plus que de petits îlots très réguliers, en demi-cercles.
Le tissu chlorophyllien est palissadique. Chez R. acutangula il tend à le
devenir et chez R. formosa ses cellules sont encore étirées tangentielle-
ment. À. formosa, R. acutangula et R. macrantha sont caractérisées, en
outre, par leurs fibres, péricychiques chez les deux premières, liberiennes
en presque Lotalité chez la troisième : elles sont rondes en section, à
contour exlérieur un peu anguleux. Leurs parois sont fortement épais-
sies. Les deux premières se rapprochent encore par beaucoup d’autres
particularités, dont les plus saillantes sont : les scléréides de l'écorce
molle et les raphidines du liber '.
Parmi ces Ruellia il y a une espèce qui ne diffère de R. macrantha que
par les fibres, toutes péricycliques et de forme ordinaire. Mais la différence
de fibres, quoique faible, étant qualitative, je crois que cette espèce,
Stephanophysum ventricosum, se lie plus naturellement aux Ruellia typi-
ques, qu'à R. macrantha, en dérivant d'elles par la même tendance, mais
sur un chemin parallèle.
L'espèce type du genre Blechum, Bl. Braunei Just est très voisine de
ces deux espèces parallèles. La forme en rectangle peu étiré de la section
transversale de sa tige la rapproche de R. macrantha, mais par ses fibres
péricycliques elle se lie mieux à S. ventricosum. Elle diffère de ces deux
espèces par quelques parlicularités de l’&piderme.
1 Les raphidines des Ruelliées ne sont jamais grandes. Le plus souvent elles
ont la forme de petits rectangles formés par des fibres toutes égales.
396 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (88)
(R. formosa et R. acutangula étant des Arrhostoxylum de Nees, selon
la classification de Lindau, que je cite comme la plus récente, font partie
de la section V des Ruellia, de même S. ventricosum, tandis que R. ma-
crantha est de la section IV).
R. clandestina L., qui diffère des Ruellia typiques par son écorce molle
lacuneuse, est un terme de passage de ces dernières au genre Hygrophila.
R. colorata Blume les lie, peut-être, au genre Hemigraphis. R. hirta Vahl
est un Hemigraphis vrai. A côté de celle-là se rangent quelques espèces
que je considère comme des formes, qui se rapprochent de la limite
entre les Ruelliées et les Justiciées. Ce sont : R. repens L. et R. pros-
trata Lam.
Une tendance bien caractérisée est représentée par R. ochroleuca Mart. et
R. patula Jack. Cette dernière est même plus voisine peut-être du genre
Dædalacanthus que des Ruellia typiques, Le trait saillant de la tendance
c'est la différenciation de deux sortes de fibres, les unes péricycliques, les
autres libériennes.
R. patula Jack., R. clandestina L., R. macrantha Mart., pourraient bien
former trois genres, il en est de même pour plusieurs autres espèces de
Ruellia. Il est d’autant plus difficile de tracer la limite, que les espèces des
genres voisins ne différent pas moins entre elles que des espèces corre-
spondantes de Ruellia. Ainsi, tandis que Blechum Braunei se rapproche
beaucoup de R. macrantha et de S. ventricosum, Blechum Linnaei Nees a
une structure totalement différente : son liber est privé de fibres, son
endoderme subérifié, et, chose curieuse, il y a une gaine de cystolithes
en assise continue, limitrophe à l’endoderme. De même, tandis que
Dedalacanthus nervosus Andr., à première vue, pourrait être pris pour
une variété de R. patula Jack., D. roseus And. passerait pour une espèce
de Hemigraphis, et il faut un examen détaillé pour démontrer que les
deux appartiennent bien au même genre. On pourrait supposer que les
trois espèces de Sirobilanthes, Str. nigrescens Anders, Str. Wightianus
Nees et Str. Perrottetianus Nees sont des Ruellia typiques, si elles
n'avaient pas un bois tout particulier, très dense, fortement lignifié, avec
des vaisseaux nombreux et d’une forme régulière et ovale, dans la région
fascieulaire*. La quatrième espèce Str. Kunthianus And., dont Nees fait un
1 Le genre comprend 200 espèces. Il est impossible d’en juger par trois, quoi-
que elles soient prises dans des sections différentes. Mais ces trois laissent croire
que les Strobilanthes sont très uniformes en opposition aux Ruellia, qui varient
tellement.
rés
(89) 0. TCHOUPROFF. ANATOMIE DES ACANTHACÉES. 557
genre special Phlebophyllum, réunit au même caractère du bois des par-
ticularités qui le lie au genre Æchmanthera d'un côté, à Trichanthera de
l’autre et peut-être aussi à Sclerocalyx.
Dans tous ces cas le passage se fait insensiblement, mais il y a des
genres, mieux limités, comme par exemple celui des Hygrophila. D'après
les trois espèces, H. salicifolia Nees, H. phlomoides Nees, H. quadri-
valvis Nees, auxquelles je réunis encore Nomaphila corymbosa Nees et
dont je sépare H. serpillum And., que je considère comme un Hemigra-
phis, les Hygrophila sont surtout caracterisees par la structure de leur
bois : dans les quatre régions interfasciculaires très larges et refoulant le
bois fasciculaire vers les angles, le tissu est formé de grandes cellules
rectangulaires fortement élirées dans la direction tangentielle, à parois
très minces. Le caractère est si net, qu’on trouve facilement la limite des
Hygrophila et des Ruellia, quoique les deux genres se ressemblent par
la structure de toutes les régions excepté celle du bois, et d'autre part
on ne peut avoir de doute à rapprocher H. quadrivalvis des H. typi-
ques malgré toutes ses differences, ni à lier le genre Ætheilema avec
Hygrophila. Car les Ætheilema ont le même caractère du bois quoique
un peu effacé. Leur différence avec les Hygrophila se manifeste dans la
structure des autres régions, qui les rapproche des Hemigraphis. La
limite d’avec ces derniers est pourtant si nettement tracée, les Hemi-
graphis ayant un bois totalement différent, que je n'hésite pas à consi-
derer Hemigraphis elegans Nees, comme une espèce de Ætheilema, d'après
la structure de son bois. Le genre Ætheilema présente un fait assez rare
chez les Ruelliées : l’endoderme tend à produire un périderme. Chez
Ætheilema imbricatum R. Br., sur les sections examinées, le périderme
n'avait que deux assises. Chez A. elegans il était plus développé et son
origine endodermique ne laissait pas de doute : on voyait souvent l’une à
côté de l’autre deux files radiales dont l’une avait deux cellules, l’ex-
térieure cutinisée et l’intérieure cellulosique. très large, à plissements
nets, et l’autre. trois cellules, l’exterieure cutinisée aussi, tandis que les
deux intérieures étaient cellulosiques et étroites de manière que leur
profondeur ne surpassait pas celle de la cellule voisine.
Le genre Hemigraphis a deux sections : une représentée par Hem. late-
brosa Nees, caractérisée par la tige rectangulaire et le bois très lâche,
l’autre dont le type est Ruellia hirta Vahl, à côté de laquelle je range
Hygrophila serpillum And., ayant la tige elliptique et le bois très dense.
Dans les deux cas, le contraste entre les parties interfasciculaires et fasci-
culaires du bois disparaît presque, il n’en reste que des traces vis-à-vis
558 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (90)
des côtés courts, et en suivant les côtés longs on ne voit que du bois fasci-
culaire. La macrocystie de l'écorce molle, le faible développement du
collenchyme sont encore des caractères communs aux deux sections.
Je laisse maintenant les Ruelliées pour dire quelques mots de l’autre
groupe à cystolithes, les Justiciées.
J'ai eu des échantillons de genres suivants :
Justicia (J. procumbens L., J. diffusa Willd., Justicia hyssopifolia L.);
Tyloglossa (T. rostrata Hochst.); Asystasia (As. gangetica And., As. nemo-
rum Nees, Andrographis (Andr. paniculatus Nees, Andr. echinoides Nees,
Andr. lineata Nees); Haplanthus (H. verticillatus Nees, H. tentacu-
latus Nees), Barleria (15 espèces); Neuracanthus (N. Lowü Wight).
Pseuderanthemum (P. decurrens Hochst.); Antacanthus (Anth. spi-
nosus Nees).
Il me semble que les cinq premiers forment un groupe naturel, que
Neuracanthus et Barleria en représentent un autre, tandis que Antha-
canthus et Pseuderanthemum font partie d’un troisième.
Le type du premier groupe (Justicia procumbens L. et J. diffusa Willd.),
est caractérisé surlout par le contraste des parties fasciculaires. Dans les
premières, on voit un faisceau et une bande puissante de collenchyme;
dans les secondes, le bois interfasciculaire est homogène, privé de vais-
seaux et le chlorenchyme, adossé immédiatement à l’épiderme. A ces traits
s'ajoutent la structure très peu dense du bois, et l’absence de fibres dans
le liber; si on en trouve, elles sont toujours péricycliques, avec tendance
à subérifier l’endoderme, la forme en palissade du chlorenchyme et les
cystolithes étant limités à l’&piderme. Cette structure est excesssivement
nette chez les deux Justicia cités plus haut et s’atténue par degrés, à
mesure qu'on passe d’un genre à l’autre. Tyloglossa rostrata Hochst. est
encore très voisine des Justicia typiques (D’après Baillon elle fait même
partie de ce genre). Chez les Asystasia, les bandes du collenchyme ne
correspondent plus aux parties fasciculaires du bois, mais ces dernières
sont encore très nettes et le collenchyme est peu développé. Chez les
Andrograpkis,la structure du bois devient plus uniforme et le collenchyme
se développe davantage ; chez l’une des espèces il est à peu près continu.
Enfin, les Haplanthus par leur bois, le même sur tout le pourtour de la
tige, par leur couche continue de collenchyme, par la macrocystie de leur
écorce molle, sont peut-être plus voisins des Ruelliées que des Justi-
ciées : un des deux Haplanthus pourrait très bien être une espèce de
Hemigraphis; l’autre pourtant rappelle beaucoup les Andrographis et les
deux se ressemblent trop pour qu'on puisse les séparer. Ainsi, tandis que
f
db bide dl émet ét SES
(91) 0. TCHOUPROFF. ANATOMIE DES ACANTHACÉES. 559
les Ruelliées, d’après leurs affinités anatomiques, doivent être disposées
en rayons, le premier groupe des Justiciées doit former une série unique.
Je ne parlerai ni du second groupe ni du troisième, ayant examiné trop
peu de leurs représentants. Mais je veux mentionner les deux anomalies
qui caractérisent si bien le genre Barleria, c'est-à-dire les ilots de tubes
criblés dans le bois et le phloëme périmédulaire. M. Solereder ! a constaté
ces anomalies pour 26 espèces. Parmi les 15 espèces que j'ai eues, il y en
avait cinq encore qu'il ne cite pas ?. Le fait doit être général.
Les îlots de phloëme dans la plupart des cas sont nombreux, mais très
petits : ils ne remplacent ordinairement que 2-3 fibres. Il y a pourtant
des espèces où ils sont plus grands, comme par exemple chez B. Hochstet-
teri Nees et B. Arnottiana Nees. On voit ces ilots se former à la limite du
cambium qui donne dans ces cas les éléments criblés au lieu de donner
ceux du bois. Les coupes longitudinales démontrent que le phénomène
doit se passer ainsi, car les communications entre les ilots sont très irré-
gulières, formées par des bandes qui se rencontrent sous des angles
aigus et dont le contour est tout déchiqueté; c’est done du bois qui
reste non lignifié, et des tubes criblés se différencient au lieu des
vaisseaux.
Le phloëme périmédullaire des Barleria présente deux types : tantôt
il est en couche continue, coupée en quelques parties par du tissu paren-
chymateux, tantôt en ilots séparés par du bois. Chez B. Prianitis L., ce
tissu a des fibres grandes et fortement épaissies, les mêmes qui sont si
nombreuses dans son liber. Dans les deux cas, le phloëme périmédullaire
dérive du procambium fasciculaire. Ainsi, chez B. Hochstetteri, où il est
en couche continue, on voit sur les coupes transversales en séries, faites
depuis le point végétatif à travers quelques entre-nœuds, la région du
procambium séparée en deux bandes parallèles par la ligne des premiers
vaisseaux. La bande interne se transforme peu à peu en phloëme péri-
médullaire. Chez B. acanthoides Vahl, où le phloëme de chaque côté
d’une tige rectangulaire est séparé en deux parties par un groupe de
vaisseaux primaires, adossés immédiatement à la moëlle, on voit au
milieu de chaque région procambiale, à distance égale de ses deux extré-
mités, se différencier les vaisseaux primaires dans le voisinage immédiat
1 Solereder « Ueber den systematischen Werth der Holztructur bei den Dico-
tyledonen. »
2 Barleria cordifolia Hochst.; B. Arnottiana Nees; B. nutans Nees; B. solani-
folia L.; B. satureioides Griseb.
560 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (92)
de la moëlle. A gauche et à droite de ce groupe, les vaisseaux se for-
ment en laissant une bande du procambium entre leur insertion et la
moëlle et c’est cette bande interne du procambium qui se différencie
peu à peu en phloëme périmédullaire.
Le fait que le même phloëme se poursuit chez B. Hochstetteri dans les
feuilles, prouve aussi qu'il dérive du procambium faseiculaire.
Je veux encore attirer l'attention sur un fait curieux que j’ai rencontré
dans la série des Nelsoniées, une des séries sans cystolithes : les genres
Nelsonia et Ebermaiera, dont j'avais de chacun deux espèces, ont la struc-
ture à peu près identique : on pourrait croire que Nelsonia tomen-
tosa Nees, N. canesens Nees, Ebermaiera argentea Nees et Cl. in-
cana Hassk., sont des variétés d’une même espèce, mais les deux Nel-
sonia ont le phloëme périmédullaire, très développé, avec des fibres
identiques à celles du liber externe, tandis que les espèces d’Eber-
maiera manquent complètement de phloëme interne. Je dois dire pour-
tant que ces matériaux d’Ebermaiera n'étaient pas très favorables, de
manière qu'on peut encore avoir des doutes sur l’absence du phloëme
périmédullaire chez ce genre. Le troisième genre des Nelsoniées présen-
tait aussi une particularité intéressante : Elytraria tridentata Nees et
Elyiraria crenata Vahl n’ont pas de tige proprement dite : les feuilles
sont basilaires et le sommet de la tige étiré en pédoncule floral, tout
recouvert de feuilles écailleuses. Les coupes transversales démontrent
que l’épiderme du pédoncule et surtout celui des écailles se transforme
en une assise de cellules à parois très épaisses et fortement lignifiees.
Chez Elytraria crenata ces scléréides épidermiques portent souvent des
poils. |
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BULLETIN.
DE
T'HERBIER BOISSIER
SOUS LA DIRECTION DE
EUGÈNE AUTRAN
Conservateur de l'Herbier.
Tome III. 1895.
Ce Bulletin renferme des travaux originaux, des notes, ete., de botanique systé-
malique générale. Il forme chaque année un fort volume in-8° de 600 pages
environ avec planches. Il paraît à époques indéterminées.
Les abonnements sont reçus à l'HERBIER BOISSIER, à CHAMBESY près Genève (Suisse)
OBSERVATION
Les auteurs des travaux insérés dans le Bulletin de l'Herbier Boissier
ont droit gratuitement à trente exemplaires en tirage à part.
Aucune livraison n’est vendue séparément.
Genève. — Imp. Romet, boulevard de Plainpalais, 26,
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Vas Re LA DIRECTION DE
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Tome III. 1895.
No: 17
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Les ue sont reçus.
A. L'HERBIER BOISSIER
à CHAMBÉSY près Genève Suisse).
BERLIN
R. FRIEDLÆNDER & SOHN
11, Carlstrasse,
A
5
5 CRAN
_PLancHe 1%. — Cousinia Arbelensis C. Winkler et J. Bornmüller
SOMMAIRE DU N° 11. — NOVEMBRE 1895.
Ar ee ae Fe
I. — €. Winkler et J. Bornmüller. — -NBUE COUSINIEN |
DES ORIENTS (planches XIII, XIV et XV PU
I. — David Prain. — À REVISION I THE GENUS CHEL a 4
DONIUM 522, ee Maur
II. — E. de Wildeman. —
sp. nov. (planche XV D
IV. — Frederic N. Williams. — ON: DE. GENUS. ARE.
. NARIA ANNEE SSP Cru <
NL — F. Kränzlin. — EINE NEUE 5 KPIDENDRUN-ART..
PLANCHES CONTENUES DANS CETTE À LIVRAISON = se
PranchE 13. — Cousinia Kurdica C. Winkler ebd. Bale
PLANCHE 15. — Cousinia Car duiehanum) ne Winkler et J. Bormmüller,
PLANCHE 16. — Vaucheria Schleicheri E. de Wildeman.
gme année, N° 11. Novembre 1895.
BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER
Neue Cousinien des Orients
von
C. WINKLER und J. BORNMULLER
Planches XIII, XIV et XV.
Von seiner letzten Reise brachte Bornmüller drei neue Cousinien mit,
die zwar von den ihnen zunächst stehenden Arten hinlänglich scharf
unterschieden sind, leider aber die Grenzen der von mir aufgestellten
Gruppen (C. Winkler, Synopsis spec. gen. Cousiniæ) zu verwischen
drohen. Hätte C. Aurdica nobis nur ein wenig breitere Involucral-
schuppen, so würde sie eher den Appendiculatæ, als den Constrictæ,
beizugesellen sein, und denken wir bei C. Carduchorum nobis die
schmale Basis der Involucralschuppen noch kürzer, als sie schon ist, so
hätten wir es mit einer Foliacea zu thun ; denken wir das Diachym der
Involucralschuppen beiderseits schwächer entwickelt, so wäre C. Cardu-
chorum nobis den Constrictæ beizuzählen. Nur C. Arbelensis nobis gehört
unzweifelhaft zu den Appendiculatæ.
Um die neuen Arten an der ihnen zugehörigen Stelle unterzubringen,
müssen wir folgende Aenderungen an den gegebenen Schlüsseln (C.
Winkler 1. c. pag. 87 et Acta H. Petrop. XII, p. 265) vorschlagen :
8. Involucri phylla utrinque dentibus 2— armala. 9.
9. Phyllorum spinæ 14—16 millim. longæ, quam phylla longiores.
No 208. C. Kotschyr Boiss.
» Phyllorum spinæ 3—5 millim. longæ, quam phylla breviores. Meso-
phyllum phyllorum rhachidem 4-nec 3-plo superans.
No 208* C. Kurdica nob.
BULL. HERB. BOIss., novembre 1895. 40
562 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (2)
und ferner 1. c. p. 91 (Acta I. c. p. 269):
9. Receptaculi setæ apicem versus scabridæ 9*.
9* Involueri phylla exteriora plus minus erecto-patentia 9**,
» Involucri phylla exteriora arcuato-reclinata.
No 217** C. Carduchorum nobis.
9** Receptaculi setæ 23 millim. longæ ; corollæ albidæ.
No 217. C. Kornhuberi Heimerl.
» Receptaculi setæ ad summum 16 millim. longæ; corollæ pallide roseæ.
No 217 * C. Arbelensis nobis.
Nachdem wir die neuen Arten solchergestalt untergebracht haben,
lassen wir Bornmüller’s interessante Skizze über das Vorkommen der
Cousinia-Arten in Kleinasien folgen, um dann mit den lateinischen
Diagnosen der neuen Arten zu schliessen.
« Die für das steinige Hochland und die Wüstengebiete Centralasiens,
im Besondern auch Turkestans, Persiens und Affghanistans so charakte-
ristische und überaus arlenreiche Pflanzengattung Cousinia ist, je mehr
wir uns nach Westen wenden, so verschwindend, dass dem türkischen
Gebiet Vorderasiens von den gegen 250 Arten nur 30 Arten entfallen,
welche wiederum vorherrschend den östlichen Teilen des Landes, ausser-
dem aber den Gebieten des oberen Euphrat sowie Cappadocien und
Syrien angehören. Von den in C. Winklers Synopsis aufgestellten
19 Gruppen dieser Gattung sind in der Türkei nur 7 vertreten, worunter
die Sektionen Orthacanthæ, Appendiculatæ und Drepanophoræ die meiste
Entfaltung haben, während die Sektionen Brachyacanthæ, Odontocarpæ,
Constrictæ je eine, die der Foliaceæ 3 Species aufweisen. Die am weitesten
nach Westen sich erstreckende Gruppe ist die der Drepanophor& ; zu ihr
zählen die wenigen Bewohner der anatolischen Halbinsel.
Wie die Gattung Astragalus im Orient so unendlich reich an Arten ist,
die zum grössten Teil nur äusserst geringe Verbreitungsbezirke besitzen,
so dass jedem Gebirge, fast jedem Bergrücken wieder besondere Arten
eigen sind, so finden wir die gleiche Erscheinung bei der Gattung
Cousinia noch in erhöhtem Masse. Bei keiner zweiten im Orient weit
verbreiteten Gattung machen wir die Beobachtung, dass fast jeder
Forscher aus dem von ihm bereisten Gebiete immer wieder neue Arten
mitgebracht, ohne den bereits beschriebenen Specien der Nachbargebiete
begegnet zu sein. Ein Blick in die monographischen Arbeiten dieser
Gattung belehrt uns, dass der grössere Teil dieser Gewächse von kaum
mehr als einem einzigen Standorte, der Fundstelle des Entdeckers,
bekannt geworden ist.
UNE
- zu
(3) C. WINKLER UND J. BORNMÜLLER. NEUE COUSINIEN DES ORIENTS. 563
Allerdings ist das Auftreten der Cousinien im Vegetationsbild ein sehr
mannigfaches, ein Teil derselben, besonders diejenigen von nur zweijäh-
riger Lebensdauer, tritt nur vereinzelt, der andere gregarisch auf. Die die
steinigen Wüsten oder flaches Hügelland bewohnenden perennirenden
Arten bedecken oft meilenweit mit ihren teils abgetrockneten lederigen
Blättern den Boden, so beispielsweise die Cousinia stenocephala Boiss.,
die in der assyrischen Ebene zu den weitverbreitetsten Gewächsen zählt
und sich im ganzen Tigrisgebiet aufwärts bis Mardin erstreckt, nicht
scheuend dabei die angrenzenden Gebirgslehnen, wo sie sich bis gegen
1000 Meter Seehöhe, bis in die Buschwaldregion von Quercus Brantii
Lindl. hinaufzieht. Alpine Arten treten nicht minder gesellig auf; so
sind hohe Gebirgsketten Südpersiens, wie die über 4000 Meter hohen
Kuppen des Lalesargebirges in der Provinz Kerman, über und über von
einer Cousinia bevölkert, die jene Höhen in ein lichtes Grün kleidet,
so dass das Auge des Reisenden saflige Alpenmatten und alles andere
eher als diese starren Gewächse einer trockenheissen Region darin zu
erkennen glaubt. In den meisten Fällen jedoch treten Cousinien und
besonders die zweijährigen Arten vereinzelt auf. Solche sind oft nur in
1 bis 2 Exemplaren ausfindig zu machen, denn hat nicht ein schnee- oder
regenreicher Winter die Pflanze gekräftigt, so wird man vergeblich nach
einem Blütenexemplar Umschau halten, nachdem man sich bereits
glücklich fühlt, wiederum einer Cousinia auf der Spur zu sein. So
begegnet man ganz vereinzelten Exemplaren an glühendheissen schier
vegetationslosen Berglehnen oder in steinigen trockenen Thalmulden,
deren Pflanzendecke sich aus niedrigen strauchigen oder dornigver-
holzenden Gewächsen von Schmetterlingsblütlern, Labiaten, Scrophula-
riaceen, Compositen, Sileneen und Plumbagineen zusammensetzt. Andere
wieder lieben hainartige Bestände der subalpinen Region, vereinzelt
oder truppweise sich einstellend, und ersetzen als solche im Vegetations-
bild eher unsere europäische Carlina vulgaris, als die ihnen näher
verwandten Gattungen Onopordon, Cirsium und Lappa.
In Kleinasien breitet sich die Gattung Cousinia nur auf dem östlichen
Teil der Halbinsel aus. Die am weitesten im Westen auftretende Species
ist die der Gruppe Drepanophoræ angehörende C. Stapfiana Freyn und
Sint., jüngsthin erst von Sintenis bei Tassia in Paphlagonien, also östlich
vom 31. Längengrad, aufgefunden. Zur gleichen Sektion gehört die ost-
und südostwärts angrenzende C. Cæsarea Boiss. et Bal., deren Verbrei-
tungsgebiet sich auf das Stromgebiet des Halys (Kisil-irmak) ausdehnt.
Zahlreich tritt dieselbe auf bei Kaisari (Cæsarea) im nördlichen Cappa-
564 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (4)
docien an den schutthaltigen erdigen Hügeln längs des Sees bei ca. 950 M.
Seehöhe auf, ferner vereinzelt auf gleichfalls salzhaltigem Boden bei Sulu-
serai im südlichen Pontus zwischen Kaisari und Sileh (Zile), und ausser-
dem in wenigen Individuen angetroffen bei Siwas am oberen Halys und
bei Sultan-chan zwischen Siwas und Kaisari. — Im Nordosten des Gebiets,
also schon im Stromnetz des Euphrat, nehmen ihren Platz vier ihr
nahverwandte Arten ein und zwar C. brachyptera DC. (Erzerum und
Baibut) und die drei von Sintenis entdeckten C. bicolor Freyn et Sint.,
C. decolorans Freyn et Sint. und C. Sintenisi Freyn, während sich
südwärts in dem an Cousinien artenreichen Cappadocien C. Aucheri DC.
aus gleicher Gruppe zugesellt und weiter nach Süden und Südosten die
Reihe mit C, Aleppica Boiss. und GC. Cataonica Boiss. et Hsskn.
abschliesst. Gleichfalls am obern Euphrat aber auch westlich bei Zara am
Halys tritt als erster Vertreter der Gruppe der Orthacanthæ die herrliche
C. intertexta Freyn et Sint. auf, welcher sich in Cappadocien vier
Arten anschliessen : C. humilis Boiss., C. cirsioides Boiss. et Bal.,
C. ramosissima DC. und C. foliosa Boiss. et Bal. Letztere erstreckt sich
bis nach Syrien und den Libanon, die ihnen zugehörige C. Pestalozzæ
Boiss. bewohnt den Antilibanon, C. lucida DC. Assyrien.
Die Sektion Odontocarpæ begnügt sich auf türkischem Gebiet mit
einer Art, C. Libanotica DC. (Libanon), die der Constrictæ mit C. Her-
monis (Hermon und Cœle-Syrien), die der Brachyacanthe mit C. steno-
cephala Boiss. (Assyrien), während die der Foliacee in Armenien mit
C. Onopordon Freyn et Sint. und C. canescens Boiss. und in den
südlichen kurdischen Grenzgebirgen mit C. macrolepis Boiss. et Hsskn.
vertreten ist.
Die 27 Arten umfassende Gruppe der Appendiculatæ weist im Westen
des türkischen Gebiets zwei Arten auf: C. Aintabensis Boiss. et Hsskn.
in N. Syrien und C. eriocephala Boiss. in Cataonien ; nach dem Osten
mehren sich die Arten, so in Assyrien C. odontolepis DC. und in den
persischen Grenzgebirgen C. cymbolepis Boiss. und C. inflata Boiss. et
Hsskn. Jenseits der Grenze, in Persisch-Kurdistan, schliessen sich die
nahverwandten C. pergamacea Boiss. et Hsskn. und C. concinna Boiss. et
Hsskn. an, denen weiterhin zahlreiche persische Arten folgen.
Die in folgenden Zeilen beschriebenen drei neuen Arten entstammen
gleichfalls den assyrisch-persischen Grenzgebirgen und zwar jenen
Alpenketten östlich von Erbil (= Arbela) zwischen dem 36. und 37.
Breiten- und unter dem ca. 42. Längengrad.
C. Kurdica nob., der Gruppe der Constrictæ angehörig, bewohnt
(5) C. WINKLER UND J. BORNMÜLLER. NEUE COUSINIEN DES ORIENTS. 865
in dem hart an der persischen Grenze gelegenem Gebirge Sakri-Sakran
die sonnigen subalpinen Hänge dieses gewaltigen bis 4000 M. in uner-
klimmbaren Felsgraten aufsteigenden Gebirgsstockes; sie kommt daselbst
nur vereinzelt vor und wurde anderwärts nicht beobachtet. Das Substrat
dieser Lehnen ist vorherrschend Thonschiefer. Ueber die klimatischen
Verhältnisse dieser Lokalität geben die Gewächse Aufschluss, mit welchen
unsere Cousinia gesellschaftlich auftritt. Bezeichnenderweise stellt sich
dort noch eine Reihe annueller Pflanzen ein, die eine starke Besonnung
beanspruchen, so Ormosciadium Aucheri Boiss., Xeranthemum squarro-
sum Boiss., Nepeta humilis Bth., Scabiosa rufescens Freyn et Sint.,
während kaum mehr als hundert Meter höher in schattiger Lage eine
rein-alpine Flora in vollem Blütenschmuck prangt, wie Primula auri-
culata Lam., Corydalis verticillaris DC., Ranunculus edulis Boiss. el Hoh.,
R. Haussknechti Bornm., Pedicularis Haussknechti Bornm., Puschkinia,
Rhamnus cornifolia Boiss. et Hoh. etc. An jenen Abhängen, die C. Kur-
dica bewohnt, trifft man verschiedene strauchige Astragalus-Arten, wie
A. crenophilus Boiss., A. pycnociadus Boiss. et Hsskn., A. Carduchorum
Boiss. et Hsskn., an, ferner Acantholimon petraeum Boiss. et Hsskn.,
Acanthophyllum Kurdicum Boiss. et Hsskn.; hin und wieder Strauchwerk
von Quercus infectoria Oliv., Qu. Brantii Lindl., Acer cinerascens Boiss.,
Lonicera nummularifolia J. et Sp., Amygdalus lycioides Spach, Daphne acu-
minata Boiss. el Hoh., Ficus Carica L. v. rupestris Hsskn. Häufig ist dort
die schöne Gypsophila Boissieriana Hsskn. et Bornm., Silene eriocalycina
Boiss., S. chloræfolia var. macrocalyx Hsskn. et Bornm., S. Aucheriana
Boiss., welch’ letztere sonst etwas höhere Lagen, die fast mannshohen
Bestände verschiedener Traganthsträucher, vorzieht und da mit Crucia-
nella Græca A. Rich., Dianthus fimbriatus M. B., Stellaria Kotschyana Fzl.
vergesellschaftet ist. Noch zu nennen ist Coronilla varia L., Lotus Gebelia
L., Onobrychis Kurdica Bornm., Astragalus Gudrunensis Boiss. et Hsskn.,
A. entomophyllus Boiss. et Hsskn., Pimpinella Tragium Vill., Chærophyl-
lum crinitum Boiss., Carum Elwendia Boiss., Carum cornigerum Boiss.
et Hsskn., C. Noëanum Boiss., Inula auriculata Boiss. et Bal., Achillea
mierantha M. B., A. vermicularis Trin., Acanthus Dioscoridis L. subsp.
grandiflorus Bornm., Onosma cephalanthum Hsskn. et Bornm., Para-
caryum strictum C. Koch, Scutellaria Bornmülleri Hsskn., Origanum albi-
florum C. Koch, Micromeria Juliana (L.) 8. myrtifolia Boiss., Zizyphora
dasyantha M. B., Teuerium Polium L., Salvia trichoclada Bth., S. verti-
cillata subsp. Amasiaca Freyn et Bornm., Rumex aculeatus L., Polygonum
alpestre C. A. M.
566 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (6)
Cousinia Arbelensis und Carduchorum nob. gehören der
Gruppe der Appendiculatæ an. Letztgenannter Art begegnete ich gleichfalls
nur in wenigen Individuen im Bergsattel des Händaringebirges östlich
von Riwandous, unweit vom Sakri-Sakran. Die Pflanzendecke (bei 1200
bis 1300 m. Seehöhe) setzte sich dort im Wesentlichen aus dem gleichen
Material zusammen mit Ausschluss der oben genannten selteneren und
neuen Arten. Auf der Höhe der abschüssig schiefrigen Berglehne, wo
Prangos und Scutellaria Bornmülleri Hsskn. in ungezählten Massen auf-
tritt, erhebt sich üppiger Eichenwald, in denen sich Acer affinis Boiss.
? — A. hircina (L.)] und eine neue Comperia (C. Carduchorum Kränzl.
et Bornm.) einstellten. In Gesellschaft der C. Carduchorum finden sich
noch folgende charakteristische Arten : Gypsophila ruscifolia Boiss., An-
kyropetalum gypsophiloides Fenzl., Heliotropium Noëanum Boiss. ß. eden-
tulum Boiss., Convolvulus chondrilloides Boiss., Scorzonera verairifola
Fenzl., Nepeta Kurdica Hsskn. et Bornm.
Cousinia Arbelensis nob. bewohnt hingegen einen entschieden
wärmeren Höhengürtel und zwar die pflanzenreichen, mit Buschwerk
bekleideten Ostabhänge des Kuh-Sefin östlich von Erbil und findet sich
bei 9-1100 m. Seehöhe häufig, wennschon vereinzelt unweit des Dörfchens
Schaklava vor. Sie scheint den Kalkboden zu bevorzugen, doch ist auch
diese Art mir anderwärts nicht vor Augen gekommen und es lässt sich
daher nicht sagen, ob sie ausschliesslich an Kalk gebunden ist. Das Busch-
werk jener Berglehne, wo Oelbaum, Weinrebe, Mandel und Feige wohl
gedeiht, besteht aus Eichen (0. Brantü Lindl., Q. infectoria Oliv., 0. Pfæf-
fingeri Ky.), Pistacia mutica F. et M., Pistacia Khinjuk Stocks, Cratæqus
Azarolus L. und C. monogyna W., Amygdalus Orientalis Ait., Cerasus
microcarpa C. A.M., Acer cinerascens Boiss., Paliurus aculeatus Lam. und
‚eltis Tournefortii Lam. Dementsprechend trägt auch die Pflanzendecke
kraularliger Gewächse durchaus das Gepräge wärmerer Zonen. Ueberaus
pflanzenreich sind die mit Blüten übersäeten Berggelände, auf denen sich
ganz das Vegetationsbild der kleinasiatischen farbigen Hügelflora wieder-
spiegelt. Vorherrschend sind die prächtigen Astragalus-, Onobrychis- und
Hedysarum-Arten, zahlreiche Boragineen, darunter Onosma allein mit
acht Vertretern, Rochelia, Cynoglossum, Anchusa; unter den Scrophularia-
ceen ist Veronica, Scrophularia, Verbascum und Celsia in je mehreren
Arten ein Schmuck dieser Plätze, während unter den Labiaten leuchtende
Phlomis und die stattliche Eremostachys laciniata Month. et Auch. neben
Teucrium, Nepeta und mannigfachen Salvia- und Stachys-Arten wett-
eilern. Eine purpurblütige Gündelia (G. purpurascens Bornm.), zahlreiche
ar
+ We
(7) C. WINKLER UND J. BORNMÜLLER. NEUE COUSINIEN DES ORIENTS. 867
Centaureen, Achillea, Carthamus, Serratula cerinthifolia Sibth., imposante
Umbelliferentypen, von denen vor Allem Smyrniopsis Aucheri Boiss. und
das mannshohe Eryngium pyramidale Boiss. et Hsskn. genannt sein will,
lassen unsere bescheidene Cousinia verschwinden im bunten Blüten-
teppich, in welchem sich Hypericum, Alcea, Linum und mannigfache herr-
liche Ranuneulaceen und Cruciferen mit prangenden Blumen zusammen-
drängen.
Die den genannten drei Cousinien benachbarte Art ist C. stenocephala
Boiss. die wohl am Westabhang des Kuh-Sefin und auch am Wege zwi-
schen Erbil und Riwandous allgemein verbreitet ist, jedoch immer noch
wärmere Lagen als C. Arbelensis zu beanspruchen scheint und mir nir-
gends in Gesellschaft obiger Arten begegnet ist.“
C. Kurdica nob. (Constrictæ) perennis caule elato arachnoideo-to-
mentoso, ramoso, ramis 3-polycephalis, folioso; foliis subcoriaceis lanceo-
latis, inferioribus brevius, superioribus longius decurrentibus valide spi-
nescentibus pinnati-dentatis, dentibus spinis validiusculis armatis, pagina
superiore parcius, pagina inferiore densius arachnoideo-tomentosis; capi-
tulis majusculis; involucri ovato-campanulati araneosi phyllis exterioribus
numerosissimis e basi adpressa latiore tum demum paullo angustata in
appendicem latiorem valide spinescentem margine utrinque 3--4 spinulis
armatam arcuato-reflexam desinentibus, mesophyllo appendicis rhachide
spinescente fere 4-plo latiore; involucri phyllis intimis lineari-lanceolatis
chartaceis acutis vix spinescentibus erectis phylla exteriora reflexa supe-
rantibus ; receptaculi setis quam involueri phylla intima brevioribus apice
incrassatis flavescentibus ; flosculis exsertis numerosis stramineis ;
antherarum tubo glaberrimo concolori ; antherarum caudis penicillatim
barbatis; achæniis glabris obovatis 4—5-gonis apice minutissime denticu-
lalis: pappi setis achænium vix duplo superantibus scabridis caducis.
Plantæ 4 dm. altæ folia inferiora 1 dm. longa 3—4 cm. lata sunt. Capi-
tula cum phyllis 5—6 em. diametro attingunt. Flosculi 23 mm. circiter
longi sunt. Achenium immaturnm 2 mm. longitudine, 1 mm. latitudine
vix superat.
Icon. : Tabula nostra XII.
Habitat in Kurdistania. In terræ Riwandous monte Sakri-Sakran alti-
tudine 13—1700 m. s. m. Junio mense anni 1893 cl. J. Bornmüller speciem
novam detexit (n° 140%).
C. Arbelensis nob. (Appendiculatæ) perennis caule circa 2,5— 3 dm.
alto superne parce ramoso 2—3-cephalo; foliis subcoriaceis subtus albo-
tomentosis supra parce arachnoideis, caulinis inferioribus et radicalibus
568 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (3)
vel mediis similibus vel lyratipartitis, foliorum rhachide nunc conspicua
nunc plus minus evanescente, lobis lateralibus 8—10-jugis inæqualibus,
infimis deltoideis, superioribus accrescenlibus oblongis vel ovato-lanceo-
latis, omnibus margine serrato-denticulatis apice mucrone spinescente
auctis; lobo terminali maximo 5 cm. vel ultra longo 3,5—4 cm. lato, late
obovato-lanceolato margine serrato-denticulato apice vix vel ne vix mu-
cronato; foliis caulinis mediis pinnaüpartitis, partitionibus inæqualibus,
lobo terminali vix majore, omnibus longiuscule secus caulem decurrenti-
bus, alis pinnati-dentatis foliiscum spinescentibus; foliis summis vel ramea-
libus caulem usque ad capitula tegentibus longiuscule decurrentibus ovatis
pinnatidentatis, dentibus spinescentibus, alis basi acutis margine spinoso-
dentalis; capitulis magnis arachnoideis; mvolueri phyllis exterioribus re-
flexis, mediis erecto-patulis, interioribus ereclis; involucri phyllis e basi
coarctata adpressa in appendicem deltoideam margine spinoso-denticulatam
ab exterioribus ad interiora gradatim coangustatam subito dilatatis; in-
volucri phyllis intimis chartaceis linearibus sub appendice colorata sub-
spinescente lanceolata acuminata paullo contractis; receptaculi setis lon-
gioribus sub lente valida denticulis tenuissimis scabris; flosculis pallide
roseis (e sicco) exserlis numerosissimis; antherarum tubo glaberrimo ut
videtur concolori, antherarum caudis pennicillatim barbalis; achæniis
glabriusculis obovatis compressis 4—5-striatis apice minutissime denticu-
latis; pappi setis scabris caducissimis.
Folia radicalia I—1,3 dm. longitudine attingunt. Capitula cum involucri
phyllis patulis 7 cm. diametro excedunt.
Icon. : Tabula nostra XIV.
Habitat in Kurdistaniæ terra Arbela. Ad radices montis Kuh-Sefin prope
pagum Shaklava 1200 m.s. m. Majo mense anni 1893 cl. Bormüller spe-
ciem pulcherrimam detexit (n° 14035).
var. pinnata nob. differt a forma typica foliis omnibus etiam radi-
calibus pinnatipartitis nec lyratis, involucri phyllis spinis nonnihil vali-
dioribus armatis.
Habitat cum forma typica altitudine 1000 m. s. m. (Bornmüller exsicc.
1893, n° 1403).
C. Carduchorum nob. (Appendiculatæ) perennis (vel biennis)
parce arachnoideo-tomentosa virescens caule 1,5—2,3 dm. alto vel elato e
basi ramoso-corymboso usque ad capitula folioso; foliis subcoriaceis ovato-
lanceolatis, longiuscule decurrentibus, marginibus et alis pinnalidentatis,
dentibus valde spinosis intermixüs spinis imbecillioribus; capitulis maju-
sculis sphæroideis multifloris; involucri parce arachnoidei ovalo-globosi
(9) C. WINKLER UND J. BORNMÜLLER. NEUE COUSINIEN DES ORIENTS. 569
phyllis imbricatis, exterioribus e basi breviter adpressa in appendicem
armato-reflexam margine utrinque 2—#4-denticulatam dilatatis; involueri
phyllis mediis chartaceis e basi lineari-lanceolata straminea in appendicem
latiorem cochleariformem longiuscule acuminatam coloratam desinenti-
bus, pænintimis et intimis lanceolatis phylla exteriora superantibus;
receplaculi setis brevioribus glabris, longioribus minute et parce denti-
eulato-scabridis; flosculis exsertis flavescentibus; antherarum tubo glaber-
rimo concolori, antherarum caudis penicillatim barbatis; achæniis obpyra-
midatis 4-costatis apice minutissime denticulatis scrobiculatis; pappi setis
scaberrimis caducis.
Capitula 3—4 cm. diametro vix excedunt. Flosculi 24 mm. longi, achæ-
nia immatura eirca 4 mm. longa 2 mm. lata sunt.
Icon. : Tabula nostra XV.
Speciei ut videtur valde polymorphæ duas distinguendas esse formas
mihi persuasum habeo :
a. minor nob.
1,5—2,5 dm. alta habitat in Kurdistaniæ terra Riwandous. In monte
Händarin altitudine 1300 m. s. m. Junio mense anni 1893 legit cl. Born-
müller (n° 1406).
ß. major nob.
Plantæ partem superiorem circa 3 dm. attingentem cum præcedente
altitudine 12—1300 m. s. m. cl. peregrinator decerpsit (n° 14065). Plantam
fere 4 dm. altam et ramum c. 3 dm. longum in terre Riwandous monte
Sakri-Sakran. Junio mense anni 1893 legit cl. Bornmüller (n° 1405).
A REVISION OF THE GENUS CHELIDONIUM
BY
David PRAIN
In the course of an extended examination of the natural order
Papaveraceæ which has oeeupied my attention during a visit to Europe
it has been found necessary to enlarge considerably the limits of the
genus Chelidonium. The reasons that have led to this extension will be
made apparent in the course of the revision of species which follows;
it will be suffieient for the moment to state that, as here understood,
the genus is made to include not only the Chelidontum of the majority
of recent writers, which has been admirably defined by Messrs Bentham
and Hooker in the Genera Plantarum and by Mr Baillon in the Histoire
des Plantes but also the genera Stylophorum of Nuttall, Hylomecon of
Maximowiez and Dicranostigma of Hooker and Thomson. Of these
three the last named has been reduced by its authors to Stylophorum ;
the second has also with its author’s approbation been referred to the
same genus. Recently, however, Messrs Prantl and Kundig have proposed
to restore Æylomecon to a generie position and have inclined to the
view that Dieranostigma should rather be referred to this resuseitated
Hylomecon than to Stylophorum. It should be added also that both
Stylophorum and Hylomecon, on the occasion of their first being de-
seribed, were referred by their respective authors to Chelidonium ; to
this view Mr Franchet has recently returned.
That the four groups of forms indieated by these names must be
very closely related will be clear from the above reswné of the treat-
ment they have received at the hands of the very able taxonomists by
whom they have from time to time been examined and though it is
}
À
Ri
1 De cs
(2) D. PRAIN. REVISION OF THE GENUS CHELIDONIUM. 571
found on comparing them that the groups which the four names repre-
sent are probably all equally distinct, the characters which they exhibit
interosculate to such an extent that it seems absolutely necessary to
treat them as no more than distinct sections of a highly natural genus
to which, in a more comprehensive sense than hitherto, the name Che-
lidonium should be applied.
The incidence of this name Chelidonium has been at all times very
variable. The plant known to the ancients as yeAtöoyıoy weya (Dioscorides)
or Chelidonia major (Pliny) was associated with another which is now
referred to Ranumculus. The taxonomists of the sixteenth and seven-
teenth centuries were, however, at one in rejecting this latter plant and
only the Papaveraceous species, under the name simply of Chelidonia,
used from the time of Brunfelsius (1537) to that of J. Bauhin (1651),
or more frequently under the name of Chelidonium majus, with or
without some further qualifying epithet, was retained in the genus. The
name Chelidonium majus', first used by Fuchsius in 1543, having been
adopted by Linnæus in 1753 in the work from which our present
system of nomenclature for species dates, is that still applied to the
plant. The early taxonomists must therefore be accorded the merit of
having not only corrected an erroneous impression on the part of the
ancients but of having preserved throughout a fairly natural limitation
for the genus.
At the commencement of the eighteenth century a change occurred.
Tournefort who in 1700 first defined the genus with something approach-
ing to precision, nevertheless marred its natural character by inelud-
ing in it not only the group of forms that we now-a-days deal with as
constituting varieties of Chelidonium majus, but also the very distinct
North American plant which forms the very natural genus Sanguinaria.
Ray, another extremely able taxonomist, proposed on the other hand
in 1724 to reduce Chelidonium to Paparer itself. But this widening of
signification for the genus Papaver does not commend itself more than
does the suggestion of Tournefort, so that Linnæus was amply justified
when in 1737 he retained Chelidonium as a genus and gave generic
rank to Sanguinaria. Linnæus however only removed one confusion
to introduce a still greater one since he merged in his Chelidonium the
genus Glaucium proposed by Tournefort. For Tourneforts Glaucium
1 It is to be noted that this particular combination -of epithets conserves the
Greek generic name but adopts the Latin trivial one.
572 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (3)
being, like his Chelidonium, a mixture of two genera, the Chelidoninm
of Linnæus is therefore a conglomeration of three natural genera —
the true Chelidonium as represented by ©. majus, the true Glaucium,
and the genus Rameria.
Lamarck in 1784 followed Linnæus exactly; so evidently did Necker
in 1790; Necker’s mention of the fact that the capsule in his Chelidon-
tum may be 3-valved proves conelusively that he still ineluded in it
the genus Remeria, since Chelidonium diphyllum, the only true species
in which this character occurs, was not yet described or known.
Gaertner in 1791 once more removed Tournetort’s Glaucium from
Linnæus Chelidonium ; by so doing he reverted to the sixteenth
century view which limited Chelidonium to the group of forms known
as Chelidonium majus. Gaertner then is the author and 1791 is the
date, since the advent of our present system of nomenclature, of the
first unimpeachable definition of the genus. Ventenat in 1794 followed
Gaertner as to Chelidonium; it is however to be noted that Ventenat
includes in the re-established Glaucium the genus Rœmeria. This
Gaertner does not do, and though it is true that he has not accounted
for Rœmeria at all, it is not probable that he intended to do so;
otherwise, his definition of Glaucium must have failed. For, though there
is little to be said in favour of D’ Kuntze’s view that there is but one
species of Glaucium, nothing is more certain than that the inelusion in
Glauerum of forms devoid of a pseudo-replum violates the limits of one
of the most natural genera among Papaveraceæ ; moreover, the genus
Rœmeria has nothing in common with the genera of the Chelidonieæ
group with which it has been usual to associate it. The natural allies
of Ræmeria are Cathcartia, Meconopsis and Papaver, particularly the
group of species which includes P. pavoninum, P. hybridum and EP.
Argemone. To this group Rœmeria bears precisely the relationship
that Cathcartia villosa bears to Meconopsis chelidonifolia, while to
Cathcartia as a whole, Rœmeria bears exactly the relationship that
Papaver as a whole bears to Meconopsis.
Willdenow in 1799 returned, — not unnaturally, seeing that he was
engaged in re-editing Linnæus’ great work — to the Linnean confu-
sion; but with the end ofthe eighteenth century the impossible proposal
to include Glaucium in Chelidonium may be said to have disappeared.
If however the confusion with regard to the original species has
disappeared the advent of new species has given rise during the nine-
teenth century to quite as much dubiety and confusion. The greatest
|
%
:
x
j
(4) D. PRAIN. REVISION OF THE GENUS CHELIDONIUM. 573
trouble has been caused by the only native American Chelidonium.
This species, first described by Michaux in 1803 and then correctly
referred to its true genus, was in 1818 advanced to generie rank by
Nuttall. Taken by itself this plant certainly presents no small diffieulty
since, in place of having a 2-carpelled, it often has a 3-4-carpelled ovary.
In 1821, however, De Candolle felt that Nuttall’s Stylophorum did not
suffieiently differ from Viguier’s Meconopsis, a genus founded on the
stylate poppy of western Europe (Papaver cambricum Linn.); and
indeed it was not till 1848 that Asa Gray vindicated the right of
Stylophorum to generie rank as apart from Meconopsis. This remark is
made with a full knowledge of the fact that, in 1825, Sprengel still
termed the plant a Stylophorum. For Sprengel in reality dealt with the
genus in exactly the Candollean manner; only, instead of using the
name given by Viguier in 1814 as De Candolle quite properly did,
Sprengel with no justification employed that of Nuttall which dates
from 1818.
In spite however of its Papaveroid character of ovary and capsule,
there is now no doubt, in the light of the evidence afforded by two
recently discovered Chinese species, that Michaux was amply justified
in referring the American one to Chelidonium. One of these, ©. lasio-
carpum, was described by Mr Oliver in 1887; Mr Oliver has shown
conclusively that though this is a congener of the American Stylophorum
it is also undoubtedly a Chelidonium; the further description by
Mr Franchet of another, (©. sutchuense, almost exactly intermediate as
to fruit between C. diphyllum and C. lasiocarpum, but bearing greater
resembiance, as regards habit and foliage, than either of these others
to ©. majus, makes the separation of Stylophorum from Chelidonium
absolutely impossible. The attempt to separate Chelidonium from Stylo-
phorum has been based on the statement that in the former the stigmas
are opposite to, in the latter alternate with, the placentas. The stigmas
are, however, in both exactly the same: in Chelidonium majus the stigmas
are alternate with the placentas, the true condition being accurately
figured by Caspary (Nees, Gen. Pl. Flor. Germ.) and by Payer (Organ-
ogenie, t. 45).
A similar difficulty has occurred, though at a much later date, in
connection with a species from Japan and North China. This was first
described by Thunberg in 1784 as C. japonicum and was again de-
seribed as recently as 1846 by Siebold and Zuccarini, who did not
recognise in it Thunberg’s plant, under the name of C. uniflorum.
(4
74 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (5)
Miquel, however, in 1857 referred the species to Stylophorum rather
than to Chelidonium, while in 1858 Maximowiez proposed for the plant
generic rank under the name Aylomecon. The view held by Miquel is
that which has of recent years found most favour and, if it be justified,
the necessity which has been shown for the reduetion of Stylophorum as
a whole to Chelidonium must involve pari passu the reduction of Ay-
lomecon. But there was no particular justification for Miquel’s view ;
Hylomecon difters alike from Chelidonium and from Stylophorum in
the absence of bracteoles from the bases of its pedicels which, in place
of being faseiculate, are solitary. If, however, it was necessary to reduce
the plant to one or other of these two, then certainly it must have
been, as Thunberg originally proposed, to Chelidonium of which it has
exactly the fruit and seeds, and not to Stylophorum at all that Aylo-
mecon Should be reduced. Any system of classification, however, which
recognises Chelidonium as distinct from Stylophorum must of necessity
adopt the view advocated by Maximowiez and recently re-adopted by
Prantl and Kundig, and accept Hylomecon as a genus apart.
That it is impossible to do this is however made abundantly evident
by an examination of the three undoubtedly congeneric species that
make up the remaining section of the genus. The first of these is a
Himalayan species that was in 1855 accorded generic rank by Hooker
and Thomson under the name Dicranostigma lactucoides. This plant,
which combines the habit of a Glaucium with the fruit of a Stylopho-
rıım, Was in 1862 referred by Bentham and Hooker to Stylophorum, a
reduction in which Baillon concurred in 1871 and which Hooker and
Thomson themselves adopted in 1872. By the absence of bracteoles from
the base of the pedicels this plant agrees with Aylomecon, to which
Prantl and Kundig would refer it; we thus have two species with precisely
the same inflorescence, one of which as to fruit agrees with Stylophorum
while the other agrees as to fruit with Chelidonium. But whereas Aylo-
mecon With the fruit of Chelidonium has the habit of Stylophorum and
the inflorescence of Dicranostigma, the latter with the fruit of Stylo-
phorum and the inflorescence of Æylomecon, has a habit all its own.
From the evidence of this species alone it is therefore impossible to say
without question that it should be reduced to Chelidonium or even, as
Bentham, Hooker and Baillon propose, to Stylophorum or, as Prantl
and Kundig suggest, to Hylomecon. Another species however, from
Kansu, with exactly this habit but with a fruit like that of Chelidonium
and Æylomecon, was described by Maximowiez in 1876 as Glaucium
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(6) D. PRAIN. REVISION OF THE GENUS CHELIDONIUM. 375
leptopodum. That it is no Glaucium is certain from the complete
absence of any dissepiment in the capsule, The most distinetive cha-
racter of this species is its laxly paniculate inflorescenee, but this is
deprived of any generic significance by the recent discovery in Szechuen
of a third species of the Dieranostigma section which is not only inter-
mediate as to locality but as to inflorescence and as to ovary, between
the other two species while it repeats the habit of both.
There seems therefore to be not only ample justification, but an
alsolute necessity, for the reduction to Chelidonium of Stylophorum, of
Hylomecon, and of Dieranostigma.
The plant described by De Candolle as Chelidonium sinensis ' is not
at present identifiable; it cannot well be a Chelidonium. Loureiro’s
description seems to accord best, among Chinese Papaveraceæ, with
that of a Meconopsis of the section Chelidonifolia.
Chelidonium Tournef. Flores 2-meri receptaculo conico apice
plano; sepala libera imbrieata decidua; corollæ 2, luteæ, petalis utrius-
que conformibus imbricatis deeiduis; stamina ce hypogyna filamentis
filiformibus vel medio parum dilatatis antheris basifixis extrorsum
2-rimosis; gyn&cio 2-mero (rarissime 3-4-mero) carpella in germen
eylindrieum (raro ovatum) coalita, placentis -ovulatis nerviformibus,
stylis plus minus elongatis prorsus fusis stigmatibus tantum apice
diseretis cum placentis alternantibus et stigma marginale lobis cum
placentis plane alternis sinubusque placentas opponentibus formantia,
matura valvis placentas cum stylo persistentes nudantibus usque ad
basin dehiscentia; semina nitida raphe cristata, vel minutissime punc-
tulata raphe subnuda.
Herbæ rhizomate perenni, succo eroceo. Folia radicalia pinnatifida,
caulina pauca vel 0, floralia sepissime subopposita. Flores fasciculati
bracteolati, faseiculis peduneulatis vel sessilibus, vel eymosi ebracteolati,
eymis simplieibus vel iterum eymosis.
Species ad 8; 6 sinenses, 1 himalaica, 1 americana; singula tamen
per regiones temperatas utriusque orbis late inquilina.
$ I Euchelidonium : Folia radicalia pauca, caulina alterna,
floralia O; caulis cymosim ramosus; flores bracteolati, pedicellis ad
apicem peduneulorum oppositifoliorum faseieulatis; capsula glabra.
1 Chelidonium majus Loureiro (nec Linn.) Flor. Cochin-Chin., 330 (1790).
576 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (7)
Species 1, varietatibus 3 distinetioribus, Asiæ orientalis; in Europâ et
in Americâ tamen late inquilina.
Chelidonium Tournef. Inst. Rei Herb. 254, syn. Sanguinaria exclus.
(1701).
$ II Stylophorum Franch., Journ. de Bot. VIII, 293 (1894) : Folia
radicalia pauca, caulina O vel raro pauca alterna, floralia 2 subopposita
terminalia; caulis simplex; flores bracteolati, pedicellis inter folia flo-
ralia fasciculatim aggregatis; capsula molliter puberula. Species 3;
2 sinenses, tertia americana.
Stylophorum Nutt. Gen. II, 7 (1818).
$ IH. Hylomecon Prain: Folia radicalia pauca, caulina 0, flo-
ralia 2 subopposita subterminalia vel 3-4 alterna; caulis simplex; flores
ebraeteolati, pedicellis eymosim dispositis vel summis 2 (rarissime 3)
pseudo-aggregatis; capsula glabra. Species 1; japonico-sinensis.
Hylomecon Maxim. Prim. Fl. Amur. 36 (1858).
S IV. Dicranostigma Prain: Folia radicalia numerosa, caulina 0,
floralia 3- alterna; eaulis simplex; flores ebracteolati, pedicellis eymo-
‚sim dispositis simplieibus vel iterum ramosis; capsula molliter puberula
vel glabra. Species 3; 2 sinenses, tertia himalaica.
Dieranostigma Hook. f. et Thoms. Flor. Ind. 255 (1855).
$ I. EUCHELIDONIUM.
1. Chelidonium majus Linn. ; glaucous glabrous or puberulous ;
rootstock slender fibrous; radical leaves few long-petioled pinnati-
partite, segments distant obovate-oblong, rarely lanceolate, obtusely
rarely acutely toothed, terminal lobe deeply 3-fid, lateral pinnatisect ;
stem tall branching leafy, leaves conformable to radical but with shorter
petioles and larger blades, with long leaf-opposed slender leafless
branches terminating, like the apex of the stem, in a fasciele of long-
pedicelled flowers; sepals small ovate very sparingly puberulous or
glabrous; flowers small or medium, yellow, pedicels bracteate at the
base; ovary glabrous, linear, style distinet, stigmatie lobes small erect;
capsule narrowly eylindrie, tapering upwards, glabrous; seeds small,
numerous, shining, smooth, erested.
Var. typica; usually glabrous, radical leaves few disappearing, cauline
numerous; stems usually tall slender; segments of leaves obovate-
oblong obtusely toothed; petals entire rounded, usually small, sometimes
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4
2
(8) D. PRAIN. REVISION OF THE GENUS CHELIDONIUM. 577
medium ; capsules usually nearly as long as the pedicels; bracts usually
small acute.
[Xeon ey Dioscorides. Chelidonia major Plinius].
Chelidonia Brunf. Simpl. I, 236 c.ic. (1530) ; J. Bauh. Hist. III, 482, f. 1 (1651).
Chelidonium majus Fuchs. Hist. 333, t. 496 (1543); Dalech. Luyd. 1249
(1587); C. Bauh. Phytopin. 248 (1596); Gerard, Herb. 911 (1597): Chabr.
Sciagr. t. 484, f. 5 (1666); Weinm. Phytog. II, 139, t. 366. f. « (1739): Vitm.
Summa Plant. III, 294 (1790) ; Gertn. Fruct. II, 164, t. 145, f. 5 (1791): DC.
Prodr. I, 123 (1824).
Chelidonium majus Hirundinaria major Lobel. Adv. 339 (1570).
Chelidonia maggıore C. Dur. Herb. 120 c. ic. (1585).
Chelidonium majus vulgare Clus. Hist. II, 203 (1601); C. Bauh. Pinax 14%
(1623); Parkins. Theatr. 617 (1640) ; Moris. Hist. Univ. II, 257, $ 3, t. 11, f. 4
(1680) ; Ray, Hist. 858 (1686) ; Tournef. Inst. Rei Herb. 231 (1700).
Papaver corniculatum luteum, Chelidonia dietum Ray, Synops. Ed. III, 309
(1724).
Chelidonium pedunculis multifloris Linn. Hort. Cliffort. 201 (1737).
Chelidonium majus var. « Linn. Sp. Pl. 505 (1753); Crantz, Austr. II, 141
(1769); Lamk, Encyc. Meth. I, 743 (1783); Willd. Sp. Pl. II, 1141 (1799); DC.
Flor. Fran. Ed. III, IV, 634 (1805); Syst. Veg. II, 98 (1821).
Chelidonium lobis foliorum subrotundis Hall. Helvet. n. 1059 (1763).
Chelidonium hœmatlodes Mench. Meth. 249 (178%).
Chelidonium ruderale Salisb. Prodr. 377 (1789).
Chelidonium murale Ren. Flor. Orn. 180 (1804).
Chelidonium umbelliferum Stokes, Bot. Mat. Med. III, 180 (1812).
Asia: in Central and Northern China, frequent from Hupeh to Pekin; in
Manchuria, frequent; Japan, common; Central Siberia, near Irkutsk; Asia Minor,
in Anatolia. Europe: Crimea; Sieily; Italy; Switzerland; Spain; France;
England; Sweden; Azores. Africa: Madeira, Canaries. America: Canada and
Eastern United States, common.
Var. laciniata; glabrous, radical leaves few disappearing, cauline
numerous; stems tall slender ; segments of leaves lanceolate often acu-
tely toothed; petals laeiniate, or if entire usually acute, always rather
small; capsules usually nearly as long as the pedicels; bracts small acute.
Chelidonium majus foliis quernis C. Bauhin. Phytopin. 248 (1596); Pinax 144
(1623); Tournef. Inst. Rei Herb. 231 (1700); Ray, Synops. Ed. III. 309 (1724).
Chelidonium majus folio laciniato Clus. Hist. II, 203 (1601); J. Bauh. Hist.
III, 482 (1651); Chabr. Sciagr. 484, f. 6 (1666).
5 Chelidonium majus folio magis dissecto Johnston in Gerard Herb. Ed. alt.
1069 (1633). ;
BULL. HERB. BOIss., novembre 1895. !
41
578 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (9)
Chelidonium majus laciniatum Parkins. Theatr. 617 (1640); Ray, Hist. 858
(1686).
Chelidonium majus laciniato flore et foliis quernis Moris. Hist. Univ. IT, 257,
$ 3. t. 11. f. 3(1680).
Chelidonium majus var 8 Linn. Sp. Pl. I. 506 (1753); Lamk, Encyc. Meth. T,
714 (1783); Petanga, Inst. III. 984 (1787); Willd. Sp. Pl. II. 1142 (1799).
Chelidonium laciniatum Mill. Diet. n. 2 (1724); DC. Syst. Veg. 11.99 (1821);
Reichb. Ic. Germ. II. 10. f. 4467 (1838); Walp. Rep. I, 109 (1842).
Chelidonium quercifolium Will. Flor. Lorr. II. 613 (1780); Desf. Cat. Par.
Ed. II. 150 (4815). BR | Ä
Chelidonium laciniatum var. fumariefolium DC. Syst. Veg. II, 86 (1821) cum
syn. omnibus.
Western Europe, not uncommon.
Var. grandiflora DC.; puberulous, radical leaves more numerous, per-
sisting, cauline few; stems stouter; segments of leaves obovate-oblong
obtusely toothed; petals entire rounded usually medium, sometimes small;
capsules always shorter than the pedicels; bracts larger ovate obtuse.
Chelidonium majus var. grandiflora DC. Syst. Veg. IX, 99 (4821) ; Ledeb. Flor.
Ross. I, 91 (1842).
Chelidonium grandiflorum DC. Prodr. I, 123 (1824).
Chelidonium dahuricum Hort. ex DC. Prodr. I, 123 (1824).
Eastern Asia: Altai mountains; Dahuria ; Northern Mongolia; Kansu and
Szechuen ; common. Japan; occasional.
Rootstock 1-2 in. long, head 1/4 in. diam.; stems 2-3 feet high except in var.
grandiflora where it is only 8-12 in.; radical leaves 5 in. long, petioles 1 in.,
segments 5-6-jugate, basal lobes usually very small subsessile, the rest petiol-
ulate 1 1/2 in. long. 3/4 in. wide, terminal lobe 2 1/2 in. long, 2 in. wide;
cauline leaves similar but smaller, only 2-3jugate, petioles 1/4-1/2 in.; pe-
duncle (a leafless branch) 3-5 in. long; cymes umbelliform 3-8-fld. ; sepals 1/4
in. long; buds obovate 1/5 in. diam; flowers 3/4-4 in. across; pedicels 1-2
in. long bracts 1/8 in. long (in var. grandiflora 1/4 in.); capsule 2 in long (in
var. grandiflora only 3/4 in.).
The view here adopted is the comprehensive one that includes in the
same species C. majus, C. laciniatum (quercifolium) and C. grandiflor-
um. These three forms are nevertheless very distinct and quite deserv-
ing of at least varietal rank.
Regarding var. grandiflora, which is the most distinct of the three
and which in habit and appearance differs almost equally from both the
others, it must be admitted that so far as the specimens from the area
which includes Soongaria, Dahuria and Mongolia are concerned, it
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(10) D. PRAIN. REVISION OF THE GENUS CHELIDONIUM. 579
would be impossible to deny specific rank to the plannt. In Szechuen
however all the characters break down and we find in that province
plants intermediate in every respect between ©. grandiflorum and
©. majus. Similarly intermediate are certain forms from Japan, where
C. majus does not as in Europe vary in the direction of evolving a new
type, but seems to vary in the direction of a reversal to its ancestral
condition. For there is no doubt that in the area indicated above
(Soongaria, Dahuria, Mongolia) ©. grandiflorum is a truly wild species,
and it is extremely probable that we see in this form the original stock
from which the plant known in Europe as the « Greater Celandine »
has been derived. Indeed the existence in the Herbaria of Kew and
Paris of all the necessary intermediates from Szechuen and Central
China demonstrate the transition almost with certainty.
The oceasional record of C. grandiflorum from European localities
must be discounted; hitherto, at all events, no example of the true
Mongolian €. grandiflorum has been found in Europe; all the European
speeimens issued under the name are no more than luxuriant states
of C. majus. In C. grandiflorum the flowers though usually larger than
those of C. majus are by no means always so; though (©. grandiflorum
is always puberulous this is not distinetive, since at times we encounter
puberulous forms of ©. majus; finally we sometimes meet in Europe
with examples of ©. majus that have large obtuse bracts. It will thus
be seen that, even if the series of distinet intermediates reported from
Szechuen did not exist, it would still be difficult to separate C. gran-
diflorum and ©. majus as unequivocal species.
We find in Cis-baicalia that the true €. majus oceurs; its presence
therefore in a region immediately to the north and west of the area
oceupied by the « sylvestrian » form of the species, perhaps indicates
that the « civilized » form with which we are familiar in Europe was
independently evolved on both sides of its original area. But there are
absolutely no intermediate forms from Siberian localities and it is
perhaps more probable that. after having been evolved from ©. grandi-
forum in Central China, the « Celandine », having found its way
northwards to Manchuria, then spread westward to South Siberia
simultaneously with its passage eastward to Japan.
The further progress westward from Siberia of ©. majus is, I believe,
indicated by its distribution. That it is only introduced from Europe
in North America is admitted by all authors: indeed the date of intro-
duction has been definitely, and probably accurately, assigned to the
380 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (11)
middle ofthe seventeenth century. Its occurrence in at least three groups
of Atlantie Islands is also no doubt the result of comparatively recent
introduction; probably as in the case of America the introduction has
been deliberate and has been brought about owing to the belief that
exists in the medical properties of « Celandine » juice. And a conside-
ration of the habitat of the plant in Europe itself shows that it is pro-
bably not indigenous in Europe at all. It is a purely « eivilized » species
— a plant, in other words, of the « garden escape » or « weed » cate-
gory — in every European country; and in spite of its having been
known in Europe from very remote times the probability is that it is
only an importation from Asia brought about during one or other of
the later Aryan immigrations. It is extremely interesting to find that in
those parts of Asia where it occurs most commonly (Central and
Northern China, Manchuria and Japan) it is, exactly as in Europe, only
as a « civilized. » never as a truly «sylvestrian » species that it oceurs;
old walls and roadsides, there as in Europe, are the localities in which
it oceurs. It is worthy of note that C. majus has not as yet been reported
from Southern or South-western China, or from any part of Indo-China,
Malaya, India or Persia; the only examples from Asia Minor are from
Anatolia, where the plant has probably been introduced from Europe.
The variety laciniata as here defined is a somewhat composite one.
It is made to include not merely the forms with laciniate petals which
constitute the true C. laciniatum, but those with petals entire which
exhibit the foliage always characteristie of the form with fringed petals;
these last are really intermediate between C. laciniatum proper and
C. majus and demonstrate the necessity of uniting the two plants speci-
fieally. There seems to be no room for doubt that this form has origin-
ated since the appearance of C. majus in Europe; it appears to be a
good example of a « species » in the course of being evolved.
The stigmas of this species have been often erroneously deseribed as
being opposite the placentas; on this misapprehension has been based
the generic distinetion between Chelidonium and Stylophorum where
the stigmatic lobes, though of exactly the same nature as those of Cheli-
donium proper, have been generally, and accurately, spoken of as being
alternate with the placentas. The inflorescences and the branch system
in C. majus are purely eymose; the organs generally described as
peduncles are in reality a succession of definitions from below upwards
of the main stem, and of the subsequent branches that appear in suc-
cession in the axil of what is a subapical leaf like the leaves of the
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N UT 41
(12) D. PRAIN. REVISION OF THE GENUS CHELIDONIUM. 581
species of Stylophorum. The only difference between the sections Zu-
chelidonium (C. majus) and Stylophorum is the presence of an internode
between the leaf and the aggregate of bracteate pedicels constituting the
inflorescence proper in the first named, and the absence of this inter-
node in the second. s
$ I. STYLOPHORUM Franch.
2. Chelidonium sutchuense Franch.; glaucous puberulous;
rootstock slender fibrous; radical leaves few long-petioled pinnatifid
segments distant subfaleate acute irregularly toothed, terminal lobe
3-fid; stems with 4-7 short-petioled alternate cauline leaves and 2
subopposite almost sessile apical floral all conformable to the radical:
apex of stem supporting a fasciele of long pedicelled flowers; sepals
medium ovate acute puberulous; flowers large yellow, pedicels brac-
teate at base; ovary puberulous with soft weak hairs ovate-oblong,
style long, stigmatic lobes small ereet; capsule narrowly ovate-oblong
acute, softly puberulous: seeds blackish ovate, crested.
Chelidonium sutchuense Franch. Journ. de Bot. VIII, 293 (189%).
China: Szechuen, at Tchen-keou-tin, Farges n. 915!
Rootstock 1 1/2 in. long, heads 1/6 in. wide; stems 12-15 in. long: radical
leaves 11 in. long, 3 Ya in. wide, petioles 3 in. long, segments 4-5-jugate:
cauline 9 in. long, 3 1/2 in. wide, petioles 4 in. long, segments 3-4-jugate;
floral 2 1/:-5 in. long, 4 Ys-2 in. wide, segments 2-3-jugate; sepals 1/3 in.
long, buds 1/4 in. diam.; flowers 1 1/2 in. across, pedicels 2 in. long, bracts 1/4
in. acuminate; capsule (including style 1/4 in.) 3/4-1 in. long, 1/4 in. wide.
In foliage this elosely resembles C. lasiocarpum Oliv., which species
moreover oceurs in the same locality; the fruit however is quite dif-
ferent and is in fact hardly distinguishable from that of the North
American ©. diphyllum though it does not, as in that species, appear to
have ever more than two placentas. So far as its fruit goes this is almost
exactly intermediate between these two species and indicates very
clearly the necessity of treating them as congeneric. Its seattered stem
leaves as the other hand make it intermediate between both species and
C. majus, and indicate the necessity of merging all three in Chelidonium.
3. Chelidonium lasiocarpum Oliv.; glaucous puberulous;
rootstock rather slender tufted; radical leaves few long-petioled pinna-
82 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (15)
tipartite segments distant subfalcate acute irregularly toothed, terminal
lobe 3-hd; stems 2-3 from each stock, leafless below but with 2 short-
petioled apical floral leaves conformable to the radical usually subop-
posite but sometimes separated by an internode; apex of stem support-
ing a fascicle of long-pedicelled flowers and when the second leaf is
remote from the highest with a second faseiele in its axil; sepals
small ovate acute puberulous; flowers medium yellow, pedicels brac-
teate at the base; ovary puberulous with soft weak hairs linear, style
long, stigmatic lobes rather large subpatent: capsule narrowly eylindrie
softly puberulous: seeds small numerous ovate, crested.
Cheliodonium lasiocarpum Oliv. in Hook. Icon. Plant. t. 1739 (1887).
China: Hupeh; Nano Mts, Henry n. 3885! Szechuen; Tchen-keou-tin,
Farges !
Rootstock 1-1 1/2 in. long, heads 1/4 in. diam.; stems 4-15 in. long; radical
leaves 12-18 in. long, 3 Y/e-6 in. wide, segments 6-7-jugate, petioles 3-4 in.
long: floral 4-8 in. long, 3-5 in. wide, segments 6-7-jugate, terminal lobe
very large 4 1/2 in. long, 3 1/2 in. wide; sepals 1/2 in. long, buds 1/4 in. diam. ;
flowers 1 1/2 in across, pedicels 3-4 in. long, bracts acuminate 1/2 in. long; cap-
sule (including style 1/3 in. long) 2-3 in. long, 1/6-1/5 in. diam.
This interesting species has the foliage of C. sutchuense to which it
is obviously very elosely related; it differs however in fruit. In the
disposition of its leaves this most resembles the American C. diphyllum;
at the same time the occasional separation of the apical floral leaves,
with a corresponding subdivision of the terminal fasciele of pedicels
into two, shows that we have here essentially the same arrangement as
in C. majus only with sessile instead of peduncled faseicles.
4. Chelidonium diphyllum Michx; glaucous puberulous, root-
stock slender fibrous; radical leaves few very long-petioled pinnatisect
segments distant rounded obtusely lobed, terminal lobe 3-fid ; stems
leafless below but with 2, less often 3, subopposite apical petioled floral
leaves similar to the radical; apex of stem supporting a fascicle of long-
pedicelled flowers; sepals large ovate puberulous; flowers large yellow
pedicels bracteate at the base; ovary puberulous with soft weak hairs
ovate 4-(rarely 3-, very rarely 2-) valved, style long, stigmatic lobes
small ereet; capsule ovate, softly puberulous; seeds small numerous
crested.
Chelidonium diphyllum Michx, Flor. N. Amer. I, 309 (1803); Pers. Synops.
Il, 61 (4807); Poir. Suppl. II, 209 (1811); Pursh, Flor. N. Amer. II, 365 (1814).
Tr Zairc.
(14) D. PRAIN. REVISION OF THE GENUS CHELIDONIUM. 583
Stylophorum diphyllum Nutt. Gen. II, 7 (1818); Spreng. Syst. II, 570 (4825) ;
Don, Gen. Syst. 1,135 (1831); Dietr. Syn. III, 223 (1843); Gray, Gen. 1, 144. t.
48 (1848); Hook. Bot. Mag. t. 4867 (1855); Lesquer., Fl. Arkans. 348 (1860) ;
Gray, Manual Ed. V, 25 (1866), Ed. VIII, 59 (1878); Chapm. Flor. S. Unit. St.
Ed. II, 605 (1883).
S. petiolatum Nutt. Gen. II, 8 (1818); Don, Gen. Syst. 1,135 (1831); Dietr.
Syn. III, 223 (1843).
S. ohioense Spreng. Syst. II, 570 (1825).
Meconopsis diphylla DC. Syst. Veg. II, 88 (1821); Prodr. I, 121 (1824);
Torrey, Compend. 216 (1826); Eaton, Manual Ed. VI, 221 (1833); Torrey
and Gray, Fl. N. Am. 1,61 (1838) ; Eaton and Wright, N. Am. Bot. 315 (4840);
Walp. Rep. I, 110 (1842); Beck, U. S. Bot. 20 (1848); Wood, Bot. and Fl. 32
(1871), Class-Book 224 (1880).
M. petiolata DC. Syst. Veg. II. 87 (1824); Prodr. I, 421 (1824); Torrey,
Ann. Lyc. N. Y. II, 165 (1828); Eaton, Manual Ed. VI, 221 (1833) ; Beck, U.
S. Bot. 20 (1848).
North America : Eastern United States; not uncommon.
Rootstock 1 1/2 in. long heads 4/3 in. across; stems 9-15 in. long; radical
leaves 6-16 in. long, lamina 7 in. long, 5 in. wide, petioles 6-9 in. long; seg-
ments 2-(rarely 3-) jugate basal pair rather smaller, lateral 4 1/2-3 in. long,
3/4-2 in. wide end lobe 2-3 in. long, 2-3 in. wide; floral (occasionally 3 instead
of 2 [= $. petiolatum]) with petioles A "/s-2 in. long, lamina 1-jugate (basal
smaller segments absent) ; sepals 1/3 in. long, buds 1/4 in. diam. ; flowers 1 1/2 in
across, pedicels 2-3 in. long, bracts ovate acute; capsule (including style 1/7-1/5
in.) { in. long, 1/3 in. diam.
Besides its isolated distribution, the chief peculiarity of this species
is its usually 4-valved capsule. In habit it elosely resembles C. lasio-
carpun but it has very differently shaped leaves which more resemble
those of ©. majus. The 4-valved fruit serves to connect the genus as a
whole and the tribe to which its belongs with the Æwpapavereæ. There
is no difference between the two species distinguished by Nuttall.
S III. HYLOMECON Prain.
5. Chelidonium japonicum Thunbg; green, glabrous or when
young sparsely puberulous; rootstock short slender oblique scaly, 2-4
headed; radical leaves few very long-petioled, pinnatisect segments
approximated oblong-lanceolate or subrhomboid acutely serrate or
laciniate, terminal lobe ineised or 3-fid ; stems solitary from each head
of rootstock, leafless below, simple with two, rarely three, more rarely
584 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (15)
four floral leaves conformable to the radical above, the upper two
unequal always subopposite, the smaller sessile; apex of stem support-
ing a terminal flower subtended by the smaller sessile leaf and
with usually a second in the axil of the larger, and a third if the third
leaf when present is also subopposite or if, it being remote, there is a
fourth lower down — the lowest leaf is usually sterile; sepals small
ovate acute glabrous; flowers large yellow, pedicels bractless; ovary
glabrous linear, style long, stigmatic lobes small erect; capsule
narrowly cylindrie, tapering at apex, glabrous; seeds small numerous
smooth shining crested.
Var. typica; leaf-segments serrate.
Chelidonium japonicum Thunbg, Flor. Japon. 221 (1784); Willd. Sp. Pl. II,
1142 (1799); Pers. Synops. II, 61 (1807); Poir. Supp. II, 209 (1811) ; DC. Syst.
Veg. II, 100 (1821) ; Prodr. I, 123 (1824); Spreng. Syst. Il, 570 (1825): Dietr.
Synops. III, 224 (1843); Ann. d'Hortic. Pays-Bas I, 113 c. ic (Flor. des
Jardins) (1859).
C. uniflorum Sieb. and Zucc. Abh. Acad. Muench. IV, 2. 169 (1846) ; Regel,
Bull. Soc. Mose. XXXIV, 134 (1861); Tent. Fl. Ussur. 19 (1862); Gartenflora
XI, 89. t. 355 (1862).
Stylophorum japonicum Miq. Ann. Mus. Bot. Lugd. Bat. III, 11 and Prolus.
Flor. Japon. 199 (1857) ; Franchet and Savatier, Pl. Jap. I, 27 (1875); Bak. and
Moore, Journ. Linn. Soc. XVII, 378 (1879); Forbes and Hemsl. Jour. Linn.
Soc. XXI (Ind. Sinens. I) 34 (1886).
Hylomecon vernale Maxim. Mem. Sav. Etr. Acad. Petersb. IX (Prim. Flor.
Amur.) 36. t. 3 (1858).
H. japonicum Pranlt in Engler, Natür. Pfanzenfam. Ill, 2. 139 (1891).
Japan: Manchuria: Northern and Central China; common.
Var. dissecta Franch. and Savat.: leaf segments deeply laciniate.
Stylophorum japonicum var. dissectum Franchet and Savatier, Enum. Pl. Japon.
I, 27 (1875).
Japan: China: Szechuen, at Tchen-keou-tin, Farges!
Rootstock 1/2-2 in. long, heads 1/4-1 in., scales 1/4 in. diam.; stems 8-12 in.
long; radical leaves including petioles 5-9 in. long, segments 3-jugate basal
pair usually distinctly smaller 4-1 1/2 in. long, 1/2 in. wide, the two lateral
pairs 2 1/2-3 in. long 1-1 1/2 in. wide, floral leaves 2-jugate from absence of the
smaller basal pairs of segments petiole of larger apical 1/2-1 in. of lower (if pre-
sent) 1/2-2 in.; sepals 5/8 in. long; buds 1/4-1/3 in. diam.; flowers 4 Ys in.
across; pedicels 2-3 in. long; capsule (including style 1/5-1/% in. long) 2 1/2-3 in.
long ; seeds very similar to those of G. majus.
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(16) D. PRAIN. REVISION OF THE GENUS CHELIDONIUM. 385
The habit of this species often so much resembles that of Stylopho-
rum that it has been by most authors ineluded in that genus. In reality
however its inflorescence is a genuine eyme and this coupled with the :
absence of specialised bracts at the base of the pedicels serves to indi-
cate that it stands almost midway between Dicranostigma as a whole
and Stylophorum as a whole, thus serving to show that these latter are
congeneric. At the same time it has seeds very like those of C. majus
and a fruit similar to that of C. majus and of the Dicranostigmas except
C. Dicranostigma itself. It thus serves to connect on the one hand Dicra-
nostigma and Euchelidonium and on the other Zuchelidonium and
Stylophorum.
$ IV. DICRANOSTIGMA Prain.
6. Chelidonium Dicranostigma Prain; glaucous puberulous;
rootstock stout fusiform descending apex enlarged; radical leaves many
petioled pinnatifid to partite, segments usually distant rhomboid acu-
tely incised-lobed, terminal lobe 3-fid; stems several leafless below
sparingly fastigiately branched above, apex of stem and of each branch
supporting a terminal flower; branches, occasionally with 1-2 sterile
floral leaflets, or rarely a second flower, near the middle, in the axils of
floral leaves conformable with the radical but sessile and smaller;
sepals large ovate acute puberulous; flowers medium orange, pedicels
bractless; ovary narrowly ovate acute, puberulous with soft weak hairs,
style long stigmas mitraeform lobes large erect acute: capsule eylindrie
tapering softly puberulous, seeds small numerous ovate pitted but not
serobieulate and not crested.
Dicranostigma lactucordes Hook.f. and Thoms. Flor. Ind. 255 (1855) ; Walp.
Ann. IV, 272 (1857).
Stylophorum lactucoides Baill. Hist. des Plantes, IT, 114 (1871); Hook, f. and
Thoms. Flor. Brit. Ind. I, 119 (1872).
Himalaya: Kamaon; Strachey and Winterbottom n. 3! Duthie nn. 2699!
3819! 5326! Phari; King's Collector!
Rootstock 4-6 in. long, apex 1/2 in. diam.; stems 4-10 in. before branching;
radical leaves 5-9 in. long, 4-2 in. broad, petioles 4 1/2-2 1/2 in., segments 4-6-
jugate; floral leaves 2-3 in. long, 4-4 1/2 in. broad, segments 2-4-jugate;
sepals 3/4 in. long, buds 4/3 in. diam., flowers 2 in. across, pedicels 2-3 in.
long. ; capsules (including style 1/5 in. long) 2 !/s in. long, 1/4 in. wide or less.
386 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (17)
This very interesting species, which like the two that follow it, has
the habit of a @laueium, is distinguished from all the other species by
the large size of its stigmas. In other respects its fruits elosely resemble
those of the true Sfylophora with which it has by Baillon, by Bentham
and Hooker, and by its original authors, been associated. As to inflores-
cence — a simple eyme with bractless pedicels — it serves to connect
©. Franchetianum and C. leptopodiun with C. japonicum which in turn
connects Dicranostigma as a whole on the one hand with C. sufchuense
(as to habit) and the other with ©. majus (as to fruit and seeds).
7. Chelidonium Franchetianum Prain; glaucous, puberul-
ous: rootstock stout fusiform descending apex enlarged; radical leaves
many petioled pinnatipartite, segments distant rhomboid acutely incised-
lobed, terminal lobe 3-fid; stems many leafless below, sparingly branched
above; apex of stem supporting a terminal flower, each branch again
cymosely dividing and with a sessile semi-amplexicaul 5-7-lobed leaf
with acute segments at its base; sepals large ovate acuminate spathulate
at the tip, glabrous or puberulous; flowers medium orange pedicels
bractless; ovary linear glabrous, style short, stigmatie lobes small
ereet; capsule linear, subequal throughout, glabrous with a line of
small prickles along each placental rib.
China: Szechuen; Tachienlu, Pratt n. 217! Bonvalot n. 142! Kia-la, Soulie !
Rootstock 1/2 in. diam., stems 4/8 in. long before branching; radical leaves
8 in. long 1 Ye in. broad, petioles 2 in., segments A-6-jugate; floral leaves
1-1 1/2 in. long, 3/4-1 in. wide; sepals 5-8 in. long, buds 1-3 in. diam. ; flowers
1 in. across, pedicels 4 in. long; capsules 2 1/2-3 in. long, 1/8 in. wide, seeds
(immature) not crested. |
Almost exactly intermediate between ©. Dicranostigma and C. lepto-
podum, repeating exactly the habit of the first and elosely following the
structure of fruit of the last. Its style of inflorescence stands midway
between that of the other two Dicranostigmas.
The species is named in honour of the illustrious M. Adrien Fran-
chet, who has done so much to increase our knowledge of the Flora of
South-western China.
8. Chelidonium leptopodum Prain; glaucous puberulous;
rootstock stout fusiform descending, apex enlarged; radical leaves
many petioled pinnatiseet, segments distant rhomboid acutely ineised-
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(18) D. PRAIN. REVISION OF THE GENUS CHELIDONIUM. 587
lobed, terminal lobe 3-fid; stems many leafless below eopiously fastigia-
tely branched above; apex of stem and of each braneh supporting a ter-
minal flower; branches in the axils of small 3-5-partite floral leaves
with acuminate sparingly-toothed segments; sepals small ovate acute
glabrous or puberulous ; flowers small yellow, pedicels bractless ; ovary
eylindrie tubereulate; style short, stigmatie lobes small ereet; capsule
narrowly eylindrie slightly tapering at both extremities, glabrous:
seeds small numerous ovoid-apiculate pitted but not serobieulate and
not crested.
Glaucium leptopodum Maxim. Bull. Ac. Imp. Petersb. XXIII, 310; Mel.
Biol. IX, 71% (1876).
China; Kansu ; Potanin !
Rootstock 4 in. long, apex 1/2 in. diam., stems 4-8 in. long before branching ;
radical leaves 5-6 in. long, 1 in. broad, petioles 1 1/2 in., segments 4-6-jugate ;
floral leaves 4/2 in. long, 1/6 wide or less, segments 4-2-jugate; sepals 1/4 in.
long, buds 1/5 in. diam.; flowers 1/2-3/% in. across, pedicels 1 in. long; capsule
(including style 1/8 in.) 4 1/2-2 in. long, 1/6 in. wide.
This has no trace of the pseudo-replum of a Glauenum; its stigma
moreover is exactly that of Chelidonium; through the intermediation of
C. Franchetianum it is clearly a Dieranostigma, while the structure of
its fruit shows that Dicranostigma as a whole is not generically separ-
able from Chelidonim.
588
VAUCHERIA SCHLEICHERI sp. nov.
PAR
E. DE WILDEMAN
Planche XVI.
Parmi les Algues contenues dans l’Herbier Schleicher, conservé à
l’Université de Lausanne, et dont j'ai pu faire l’examen grâce à l’obli-
geance de M. le Prof. Wilczeck, se trouvaient des échantillons de Vau-
cheria accompagnés d’une étiquette portant ces mots :
Conferva amphibia y. lucida
In fossis Vallesiæ et Noville.
Un examen attentif de cette inscription semble montrer qu’elle a été
faite en deux fois. L'étude des échantillons fait voir d’ailleurs qu'il y a
mélange d'espèces, appartenant à des groupes forts différents. L’une
d’elles représentée par des échantillons relativement petits et peu nom-
breux appartient au Vaucheria racemosa Hass. L’autre plus intéressante
fait partie d’un groupe tout différent; elle constitue pour nous une
espèce nouvelle, elle se rapproche beaucoup du V. Thureti Wor. espèce
marine.
Il est fort regrettable que cette confusion existe dans l’Herbier de
Schleicher; il serait en effet des plus intéressant de connaître l'habitat
exact de notre nouvelle espèce qui a peut-être été récoltée dans des eaux
saumâtres. Cette circonstance expliquerait plus ou moins sa parenté avec
le V. Thureti. Il existe en effet en Valais, et dans les environs de Noville,
des salines qui déversent leurs eaux dans la plaine du Rhône en y for-
mant des marais sales. Schleicher a, pendant plusieurs années de sa vie,
dirigé une saline des environs de Noville, il ne serait donc pas étonnant
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(2) É. DE WILDEMAN. YAUCHERIA SCHLEICHERI SP. NOV, 589
qu'une partie des matériaux de ces Vaucheria aient été récoltés dans les
fossés des prairies salées.
Le nouveau Vaucheria que nous décrirons ici est constitué par des
filaments épais, formant un feutrage. Les organes reproducteurs oogones
et anthéridies se rencontrent côte à côte sur les mêmes filaments. L'o0-
gone est solitaire globuleux d’un diamètre relativement fort. Les anthé-
ridies sont disposées, en plus ou moins grand nombre (2-5), irrégulié-
rement autour du filament dans les environs de l’oogone. Notre espèce
est donc monoique. Les oogones sont sessiles ou situés sur de courtess
proéminences du thalle, ils sont globuleux, parfois un peu pyriformes,
ils ont de 280-340 y de diamètre. Les antheridies sont ovoïdes parfois
presque pyriformes, dressées, mais généralement obliques par rapport à
la direction du thalle: elles s'ouvrent à leur extremité. Elles ont de
140-170 y. de longueur et 47-80 y de largeur.
La forme des anthéridies et celle des oogones pourraient suffire à
différencier notre espèce du V. Thureti, tel qu'il a été figuré par Woronin
(Bot. Zeit. 1869, pl. II, fig. 30-32); mais malheureusement nous ne
nous ne pouvons affirmer que l’oogone soit entierement globuleux, il
pourrait aussi être pyriforme comme dans le V. Thureti.
Les caractères basés sur la grandeur des organes peuvent se résumer
pour les deux espèces dans le tableau suivant. Nous désignerons sous le
nom de V. Schleicheri, la nouvelle espèce :
V. Thureti Wor. V. Schleicheri Nob.
Blamentsyr ee 80-120 u. 120-180 a.
CIDRE ee a a 180-300 1. 280-340 y.
ie! ( largeur 70 u». largeur 47-80 u.
Aneheridies „>... { longueur 140 x. longueur 140-170 ».
Mais ce ne sont pas là les seuls caractères qui différencient ces deux
Vaucheria. L'espèce que nous avons rencontrée dans l’Herbier Schleicher,
possède dans l’anthéridie une particularité non encore rencontrée dans
les autres espèces du genre.
L'anthéridie s'ouvre comme le zoosporange de l'Amæbochytrium Zopf.
une Chytridiacée aquatique.
Nous n'avons point naturellement assisté à l'ouverture d'une anthé-
ridie, mais d’après les divers stades observés dans les nombreuses
préparations que nous avons faites avec les matériaux desséchés, nous
avons pu conclure que les deux modes d'ouverture sont assez sembla-
590 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (3)
bles :. Le col de l’anthéridie est, au moment de la maturité, fermé par un
callus assez épais, formé probablement de matière cellulosique. Dans cette
masse se différencie inférieurement une cloison transversale qui ferme
la portion de l’anthéridie renfermant les anthérozoïdes. La masse qui se
trouve au-dessus de cette cloison déchire la paroi externe de l’anthéridie
et finit par disparaître, probablement en diffusant dans le liquide envi-
ronnant. On se trouve alors en présence d’anthéridies ouvertes à leur
extrémité, mais fermées un peu en arrière par une cloison transverse
souvent un peu épaissie en son centre. C’est sous cet aspect que l’on
retrouve un grand nombre d’antheridies dans les préparations micros-
copiques.
Comment se fait ensuite l’ouverture de l’antheridie, nous ne le savons
pas; tout ce que nous pouvons dire, c’est que dans les anthéridies bien
ouvertes privées de tout contenu, on ne remarque même plus la trace de
la cloison transverse. Il est assez probable que cette membrane, et les
restes de la parois qui la surmontent disparaissent en même temps,
comme cela se passe dans le zoosporange du Champignon auquel nous
comparions l’anthéridie de notre Algue.
Une telle déhiscence de l’antheridie n’a pas été décrite chez le Vau-
cheria Thureti; si elle existait d’ailleurs chez cette espèce, elle aurait cer-
tainement été observée par Woronin qui a si bien étudié et figuré ce
Vaucheria.
Tout d’abord nous croyions avoir affaire à une espèce voisine du
V. aversa; dans cette dernière espèce les anthéridies sont aussi plus ou
moins cylindriques, souvent obliques ou même parfois subhorizontales,
mais le diamètre de tous les organes est de beaucoup inférieur, et
surtout la forme de l’oogone sépare les deux espèces. Chez ce Vaucheria,
très bien étudié par Walz (Pringsh. Jahrbucher, t. 5, pl. XIV, p. 28-33),
nous ne trouvons pas le même mode de déhiscence de l’anthéridie,
dont la membrane en outre est ornée de granulations. Néanmoins la
forme de l’oogone du V. Schleicheri, pour autant que nous avons pu en
juger sur nos matériaux desséchés, semble se rapprocher de celle de
l’oogone du V. aversa (Walz, loc. cit., pl. XIV, fig. 30).
Le V. dichotoma se trouve lui aussi dans la même section du genre
1 Nous avons employé l’acide lactique pour faire reprendre aux filaments des-
séchés leur forme naturelle. En plaçant les Vaucheria sur porte objet dans une
goutte de ce liquide, et en les chauffant sur une flamme quelconque, jusqu’à
apparition de bulles, on peut obtenir des préparations d’où le ratatinement dû à
la dessication a presque entièrement disparu.
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(4) É. DE WILDEMAN. VAUCHERIA SCHLEICHERI SP. NOV. 591
que le V. Thureti, mais il n’est pas possible de confondre cette espèce
et le V. Schleicheri. La forme des anthéridies diffère et outre la forme
leur disposition, puisqu'elles sont situées chez le V. dichotoma sur
des filaments spéciaux, en d’autres termes cette dernière espèce est
dioique.
Les deux espèces que nous avons comparées, V. Thureti et V. Schlei-
cheri, sont peut-être des formes d’un seul et même type, le résultat
de variations dues au milieu dans lequel végètent ces deux plantes. C’est
en tous cas la première fois que l’on signale au milieu des terres une
forme voisine du V. Thureti; il eut donc été des plus intéressant de
posséder l'indication exacte du lieu de récolte du V. Schleicheri.
Aux botanistes suisses à rechercher cette espèce, intéressante à plu-
sieurs points de vue, surtout par le mode de déhiscence de ses anthéri-
dies. Il serait des plus utile d'étudier sur des matériaux vivants ou bien
fixés les différentes phases qui se succèdent dans l'ouverture de l’anthé-
ridie de cette curieuse forme. Nous résumerons les caractères de notre
Vaucheria dans la diagnose suivante :
Vaucheria Schleicheri sp. nov. pl. XVI, fig. 1-10.
Alque monoique, formée de filaments épais, de 120-180 y, de diamètre.
Oogones latéraux, solitaires obovales ou globuleux ? sessiles ou à peine
pédicellés de 280-340 u, de diam.; oospores inconnues. Anthéridies laté-
rales, sessiles dressées ou formant un angle plus ou moins aigu avec le
thalle, oblongues-ovales parfois presque pyriformes. Pore apical de 18 y
env. de diam. Antheridies de 47-80 y, de diam. et de 140-170 y. de long.
Hab. : In fossis Vallesiæ et Noville? (Schleicher in Herb. Mus. cant.
Lausanne).
Notre Vaucheria se range dans la section des Tubuligeræ, et dans
cette section il se classe dans la subdivision des Vaucheria à oogones
globuleux (v. De-Toni, Sylloge alg., vol. I, p. 39%). Cette subdivision ren-
ferme ainsi :
Vaucheria dichotoma Ag. et var.
Vaucheria Thureti Wor.
Vaucheria Schleicheri Nob.
On peut de ces trois espèces former le tableau analytique suivant qui
marque assez bien les différences, tableau tout provisoire, car nous
592 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. its)
aurons d'ici peu de temps à décrire une espèce nouvelle des eaux sau-
mâtres de Java.
Oogones et anthéridies, sur deux filaments différents. Dioïque.
V. dichotoma Ag. et var.
Oogones et anthéridies, sur le même filament et dans le voisinage l’un
de l’autre. Monoïque.
Diamètre des filaments végétatifs 80-120 y; anthéridies s’ouvrant
directement, par disparition de leur extrémité. V. Thureti Wor.
Diamètre des filaments végétatifs 120-180 y; anthéridies possé-
dant à l’intérieur du col une cloison transversale, l'extrémité du col
étant ouverte. V. Schleicheri Nob.
Bruxelles, mai 1895.
593
ON THE GENUS ARENARIA Lin.
BY
Frederic N. WILLIAMS, F. L. S.
[. Limits and Scope of the Genus.
In the writings of Dioscorides plants referable to the genus Arenaria
(or to Alsine) are mentioned on account of their medicinal properties as
being of use as external remedies in the treatment of inflammation of the
eyes and of ear disease. He says !, « Alsine refrigerandi facultatem obtinet,
Oculorum inflammationibus cum polenta illita convenit. Succus ejus au-
rium doloribus instillatus prodest. In universum eadem quæ Helxine
potest ». In the early botanical works ôf the pre-Linnean Patres Rei Her-
bari®’, plants referable to the genus Arenaria are often mentioned and
described. The species now known as Arenaria sëepyllifolia is the first
that is described and figured in the works of the older writers on Botany.
The earliest notice of this plant is by Leonhard Fuchs?, who describes
and figures it under the name of « Alsine minor », with two other ‘genera”
(1. e. species) of Alsine, as follows : —
« AAZINH græce, Auricula muris latine, Morsus gallinæ vulgo appel-
latur. — Quamvis Dioscorides et alii unam lantum Alsinen faciunt, nos
tamen tria ejusdem genera, licet plura adhue inveniantur, damus. Primum
genus Alsinen majorem vocavimus, quod scilicet vera sit Alsine, et aliis
major, germanice ’Hunerderm’ nominatur. Alterius generis plantam
Alsinen mediam appellavimus, germanice ’Hunerserb’. Hæc quodad flores
attinet, qui cærulei sunt, a descriptione variat : ejusdem tamen cum priore
1 The Latin version of Joannes Haynbut, commonly called Cornarius (1500-
1558).
? De Historiä Stirpium Commentarii, p. 20, t. 23 (Basel, 1542).
BULL. HERB. BOIss., novembre 1895. 12
59% BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (2)
facultatis. Tertii generis herbam Alsinen minorem vocavimus. Hæc, quidem,
ut prima, pulchre descriptioni respondet, germanice « Kleinvogelkraut »
nuncupatur. — Cauliculis serpit rotundis, e quorum geniculis exiles ramuli
prosiliunt, foliis Helxines mineribus, minusque hirsutis, flore exiguo,
candido, foris herbaceo. » This last sentence comprises the differential
diagnosis of « Alsine minor » from the two other plants of the same kind
(’genera’) described with it. The next botanist to notice this plant is Jacques
Dalechamps', (1513-1588). The first reference to Arenaria as the name of
a genus is by Jean Bauhin?, who refers to it a plant sent to him by
Sprenger from the neighbourhood of Ulm in Würtemberg; but the plant
therein figured, and afterwards more fully described under the name of
« Arenaria : Holostei forte genus » by Dominique Chabrey ®, is the species
now known as Sagina xodosa Fenzl. The woodeut, however, is very crude,
and would do equally badly for other species. The first botanist after Tour-
nefort to refer plants to the genus Arenaria is H. B. Rupp ‘, who enume-
rates nine ‘species’ but does not define the genus, for which, moreover, he
cites Chabrey as the authority. The names of the nine plants he mentions
are, — (1) Arenaria palustris, (2) A. verna, strictissimo folio, (3) A. arven-
sis, vulgatior, (4) A. verna, fugax, glabra, (5) A. maritima, (6) A. tereti-
folia, verna, flore albo, (7) A. campestris, flore purpureo-cæruleo, (8) A.
plantaginis folio, (9) A. multicaulis, serpyllifolia. At the end of Rupp’s
Flora is a figure of Arenaria palustris, obviously copied from Bauhin. In
the edition of the Flora issued in 1745 and edited by Haller, the following
note as to the aptness of the name of the genus is added after the
description of A. palustris : — « Cur vero Arenaria ab arenosis locis
dicatur, non capio; siquidem non arenosa, sed potius uliginosa prata
amet. »
To these remarks on the early history of the genus it may be of inte-
rest to add, that A. serpyllifolia has been identified in the débris of the
disinterred lake-villages of Switzerland; and that À. saxatilis Linn. was
raised from seed in the Botanic Garden founded by P. R. de Belleval ° at
Montpellier in 1598, which was the first Botanic Garden established in
France.
- Historia Generalis Plantarum, p. 1233 (Leyden, 1587).
? Historia Plantarum Universalis, III. p. 723 (Yverdon, 1651), not p. 736 as
copied from the index by all authors; see also Ray, Historia Plantarum, p. 1033.
3 Omnium Stirpium Sciagraphia et Icones, p. 450 (Geneva, 1677).
* Flora Jenensis, p. 89 (Frankfort, 1718).
5 Nomencl. Stirp. Hort. reg. Monspeliensi.
Sa Fe
(3) F. N. WILLIAMS. ON THE GENUS ARENARIA LINN. 595
The genus Arenaria was first defined and circumseribed by Linnæus ‘in
the following terms : — Calyx. Perianthium 5-phyllum : foliolis oblongis,
acuminatis, persistentibus. Corolla. Petala 5, ovala, calyce ferme breviora,
marcescentia. Stamina. Filamenta 10, subulata, alterna interiora. Antheræ
subrotundæ. Pistillum. Germen ovatum. Styli 3, erecto-reflexi. Stigmala
crassiuscula. Pericarpium. Capsula ovala, tecta, unilocularis, apice 5-fariam
dehiscens. Semina. Plurima, reniformia.
Linnæus enumerated 25 species, of which 11 occur in the first edition
of Species Plantarum. As Godron long ago pointed out, if Lychnis is to be
considered as a genus distinct from Silene, then Alsine should be consi-
dered as distinct from Arenaria; as in each case a primary differential
character is the number of the teeth of the capsule in relation with the
number of the styles. The presence of a strophiole at the hilum of the
seed is a constant character, and important enough to exclude a number
of species included by some authors in Mæhringia; though this differen-
tial character is not mentioned in the Linnean diagnosis of the genus.
Most of the other proposed genera frequently included under Arenaria,
in its comprehensive sense, are best considered as primary subdivisions
of Alsine. The genus Arenaria, in this paper, is defined more in accor-
dance with Fenzl’s circumscription of the admitted species, and as pro-
pounded by him in Endlicher’s Genera Plantarum.
It is difficult in the species of a genus like Arenaria to select constant
characters which may seem to define satisfactorily and in a natural man-
ner the primary subdivisions of the genus. After examination of a large
number of specimens, both in the herbarium and in the living state, I have
decidea to base the primary subdivisions of the genus on (he association
of two characters which seem fairly constant, viz ; — the structure of the
disk, and the number of teeth formed by dehiscence of the ripe capsule.
This latter character is generally dependent on and associated with a defi-
nite number of styles, but not invariably. For, though one of the impor-
tant generic characters is that the capsular teeth are twice the number of
the styles, it is found that the number of styles sometimes varies in speci-
mens of the same species or even in flowers of the same specimen, while
the capsular teeth are not so liable to casual variation. In such cases, the
furrows on the surface of the ovary, which are present in many species
and which correspond with the usual number of styles, are a more trusl-
worthy character, though these furrows usually disappear with the dis-
! Genera Plantarum, ed. I, p. 133, n. 374 (Leyden, 1737).
596 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (4)
tention of the ovary after fertilization. The structure of the disk is a cha-
racter which few botanists besides Edmond Boissier have noticed in
their descriptions of species, and the verification of this character has
entailed a considerable examination of material. Plants belonging to
Arenaria are of little horticultural interest, and it is difficult to obtain
for examination an extensive series of living or fresh specimens. Several
species grown in the Herbaceous Ground at Kew, and which have flo-
wered in the course of the past summer, have afforded advantages for
examining specimens of different groups side by side under favorable con-
ditions. After due consideration of the delimitation of other genera of
Caryophyllaceæ and of their association into groups, and taking into
account geographical distribution and systematic variation as shown in
the large or small number of species cireumscribed by the more important
generic types, I propose to define the limits and scope of the genus
more in accordance with the views expressed by Fenzl rather than with
those of botanists with a more synthetie bias.
No systematic account of the known species of Arenaria has been
published, and the conspectus of sections which follows is intended as a
first instalment of a memoir on the subject. The undiscriminating list of
the species by Persoon ', and the fragmentary and meagre descriptions of
those enumerated by Seringe?, throw but little light on the affinities of
the groups of species; and it is only the painstaking and critical investi-
gations of Fenzl that have advanced in any way our knowledge of this
widely distributed genus. Some objection may be raised to the sinking of
Dolophragma Fenzl and Brachystemma Don in Arenaria : but the limi-
tation of genera, in natural groups like the order Caryophyllaceæ, requires
a co-ordinalion of primary with secondary characters in a uniform manner
in subordinate groups of genera, in order to preclude as far as possible
the isolation of individual genera distributed sporadically in the guise of
what are called (in some German systematic works) « Mittelgattungen » ;
and such that the connecting links in allied groups of genera should be
in a radiating and peripheral series, rather than in a linear and dicho-
tomous series. In a large natural order there are always a number of
cycles of affinity which suggest groupings of genera, and the more uni-
form in coincidence their limitation the less excuse there will be for the
definition of aberrant types.
! Syn. Plant. I, p. 502 (1805).
® DC. Prodr. I, p. 401 (1824).
(5) F. N. WILLIAMS. ON THE GENUS ARENARIA LINN. 597
Geographical range. — Arenaria is a genus which includes plants of
wide distribution both as regards latitude and altitude, chiefly confined to
the north temperate zone; within the aretie circle extending beyond the
limits of permanent human habitations, and in the tropies only found in
elevated localities in mountainous districts. In the old world species oceur
only in the northern hemisphere', and the range of thé genus is from
the island of Novaya Zemlya in the Arctic sea (A. ciliata) to the Nilghiri
mountains in Malabar (A. nilghirensis). In the new world, there are seve-
ral species in North America and a few extend as far south as Chile and
Argentina. The genus is not represented in Australia. Several American
species have been inadequately described, whose identification from dried
specimens which have lain long in herbaria is unsatisfactory ; but some
of them from their habit and appearance might more than doubtfully be
referred to Alsine, Stellaria, and probably also Colobanthus.
I. Conspectus subgenerum et sectionum.
ARENARIA
Linn. Gen. Plant. ed. 1 (1737), p. 133, n. 374; ed. 2 (1742), n. 446;
Syst. Nat. ed. 6 (1748), n. 446; Sp. Plant. ed. 1 (1753). p. 423; Gen. Plant.
ed. 5 (1754), n. 505; ed. 6 (1764), n. 569; ex emend. Fenzl in Endl. Gen.
Plant., p. 967, n. 523%; etiam Ledeb. Fl. Rossica I, p. 360; Engl. et Prantl,
Natürl. Pflanzenf. III. pt. 15, p. 84 (1889) : characteribus autem a prioribus
auctoribus definitis hoc in conspectu paullo mutatis.
Calyx 5-sepalus; sepala 5, imä basi connata. Petala 5, integra, apice
rotundata obtusa retusa vel emarginata, rarius erosa vel laciniata ; inter-
dum nulla. Stamina 40, rarius 5. Discus perigynus, staminifer ; nunc annu-
laris, glandulis inconspicuis vel obsoletis in discum immersis, nune 5- vel
A0-lobatus in glandulas prominentes expansus; hinc inde glandulæ aut 5
staminiferæ aut 10 inter stamina site rarius staminiferæ, membranaceæ
vel carnosæ, rotundatæ vel bigibbosæ. Gynœcium meiomerum. Ovarium
uniloculare: styli 3 vel 2 (interdum in nonnullis floribus 4-5), a basi dis-
tineli. Capsula globosa ovoidea breviter oblonga vel rarissime cylindrico-
conica, interdum depressa, primüm dentibus duplo stylorum numero
dehiscens, demuüm in valvas 3 vel 2 bidentatas interdum longitudinaliter
fissas secedens. Semina estrophiolata nuda, reniformi-globosa vel a latere
compressa, undique tuberculata scabra lævia vel lævissime nitida.
! The S. African A. glandulosa of Jacquin belongs to Spergularia.
598 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (6)
Herbæ annuæ biennes vel perennes, vel rarius suffruticosæ, sæpius
cæspitosæ; nunc graciles vel rigidæ foliis subulatis parvisve, nune diffusæ
vel cæspitosæ foliis latioribus. Inflorescentia vulgo dichasiiformis; flores
nune terminales, cymoso-paniculati thyrsoidei capitati vel solilarii, nune
rarius axillares subsolitarii. Petala alba, rarius rubella.
e
Syn. : Alsinella S. F. Gray, Nat. Arr. Brit. Pl. II, p. 655 (1821).
Bigelowia Rafin. in Journ. Phys. LXXXIX (1819), p. 289.
Brachystemma D. Don, Prodr. fl. Nepal., p. 216 (1825).
Brewerina A. Gray, in Proc. Amer. Acad. VIII (1872), p. 620.
Dolophragma Fenzl, in Ann. Wien. Mus. I (1836), p. 63, t. 7.
Dufourea Gren., in Act. Soc. Linn. Bord. IX (1837), p. 25.
Eremogone Fenzl, Verbr. Alsin. p. 13, t. ad p. 18 (1833).
Euthalia Rupr., Fl. Caucasi, p. 220 (1869).
Gouffeia Robill. et Cast., in DC. Fl. Franc. V, p. 609 (1815).
Leptophyllum Ehrh., Beitr. IV, p. 147 (1789).
Lepyrodiclis Fenzl, in Endl. Gen. Plant., p. 966 (1840).
Odontostemma Benth. ex G. Don, Gen. Syst. Bot. I, p. 449 (1831).
Pettera Reichb., Ic. Fl. Germ. Helv. V, p. 33, t. 220 (1841).
Plinthine Reichb., Handb. Nat. Pfl., p. 298 (1837).
Subgen. I. — Euarenaria. — Sepala herbacea, vel basi indurascentia,
vel interdum omnino coriacea; apicibus recta vel recurva, rarius incurva.
Petala integra, apice rotundata retusa vel raro emarginala. Stamina 10 (in
paucis speciebus 5). Glandulæ obsoletæ vel inconspicuæ, in discum annu-
larem immersæ. Ovarium trisulcatum multiovulatum; styli 3 (in nonnullis
floribus interdum 4 vel 5). Capsula oligo- vel polysperma, 6 dentibus vel
6 valvis, vel sepe 3 valvis bidentatis, dehiscens. Semina granulato-tuber-
culata lavia nitida vel rarius rugulosa. — Herbæ annuæ biennes vel
perennes, vel rarius suffruticosæ ; in perennibus sæpius cæspitosæ.
Subgen. 2. — Eremogoneastrum. — Sepala herbacea vel basi indu-
rala; apicibus recta vel recurva. Petala integra, apice rotundata obtusa vel
raro relusa. Stamina 10, glandulis alternantia. Discus crenato-lobatus,
glandulis prominentibus. Ovarium trisulcatum multiovulatum. Styli 3 (in
nonnullis floribus interdum %). Capsula oligo- vel polysperma, ultra me-
dium 6 valvis dehiscens. Semina tuberculata vel lævia. — Herb perennes,
sepius cæspitosæ, Asialie® et American; foliis angustis.
Subgen. 3. — Pentadenaria. — Sepala interdum coriacea; apicibus
recta vel recurva. Petala integra, apice oblusa retusa vel rarius denticulata.
Stamina 10. Discus lobatus, in 5 glandulas staminiferas prominentes inte-
2. ASE ER a TE Fr HE
a 7
POLE RER,
(7) F. N. WILLIAMS. ON THE GENUS ARENARIA LINN, 599
gerrimas vel emarginato-bigibhosas expansus. Styli 3. Capsula 6 dentibus
vel 3 valvis bidentatis dehiscens. Semina granulato-tubereulata vel lævis-
sima. — Species perennes, sæpe suffrulicos.
Subgen. 4. — Dicranilla. — Sepala apicibus marginibusque inflexis
conniventia. Petala integra, in aliquot speciebus nulla. Stamina 5 vel 10,
glandulis suffulta. Ovarium trisulcatum; styli 3 (interdum 2). Capsula
membranacea ovoidea oligosperma, ultra medium 6 valvis dehiscens.
Semina lævissima nilida nigra. — Herb alpicolæ, imprimis meridionali-
Americans, pulvinatim cæspitosæ, habitü ab iis aliorum subgenerum valde
diversæ. Folia confertissime 4-5-fariam imbricata minuta ovata vel ovato-
lanceolata carinata. Flores terminales solitarii sessiles minimi, foliis oceul-
tati; gemmæ axillares, increscentes tandem alares.
Subgen. 5. — Arenariastrum. — Sepala herbacea vel rarius subscariosa,
angusla; apicibus in anthesi erecta conniventia nunquam inflexa. Stamina
10, rarius 5 ananthera. Glandulæ obsoletæ vel inconspicuæ, in discum
annularem immersæ. Capsula oligosperma, primüm 6 dentibus conniventi-
bus dehiscens, tandem in valvas secedens. Semina scabra vel granulato-
tuberculata, subglobosa. — Herbæ annuæ multifloræ, sepius diffuse.
Subgen. 6. — Odontostemma. — Sepala anguste hyalino-marginata.
Petala erosa vel laciniata. Stamina 10, paullo supra basin utroque latere
gibbosa (veluti glandulä bigibbosä insidentia). Ovarium multiovulatum ;
styli 2. Capsula (ovulorum abortu) oligosperma, 4 valvis dehiscens. Semina
magna compressa, granulato-tuberculata vix lævia. — Species perennes
sæpius valde glandulosæ et pilosæ, omnes Himalaic® vel Yunnanenses :
radix (saltem in pluribus speciebus) hinc inde inflato-nodosa, vel tubercula
fusiformia edens.
Subgen. 7. — Macrogyne. — Sepala basi indurascentia, late hyalino-
marginata. Petala integra, apice rotundata. Stamina 10. Discus crenato-
lobatus, receptaculo sensim concavo enascens; glandulis distinctis stamini-
feris. Styli 2, longe exserti. Capsula oligosperma, 4 valvis dehiscens. —
Herba nana perennis Yunnanensis, caulibus diffusis.
SUBGEN. 1. — Euarenaria.
Sectio 1. Euthaliæ.
Calyx basi haud indurascens; sepala (siccata) subenervia carinato-uni-
nervia vel 3-5-nervia. Petala interdum nulla. Capsula ovoidea, calyce in-
clusa vel illo paullo longior, dentibus vel valvis dehiscens (dentibus quum
600 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (8)
6 tum sæpius inæqualibus). Semina reniformi-globosa, globulosa, vel lenti-
eularia, granulato-tuberculala (vel rarius scabro-rugulosa). — Herb» am-
phigeæ, foliis latis vel angustis planis (nunquam elongato-gramineis seta-
ceis nec lineari-filiformibus), axillis foliorum sæpe fasciculiferis; annuæ
vel biennes, caule in cymam paniculæformem foliosam raro depauperatam
soluto, aut suffrutescentes cæspitosæ, tunc caulibus sæpissime filiformibus,
et flores nunc terminales et axillares solilarii, nunc per cymas depaupe-
ralas interdum abbreviatas (floribus itaque glomerato-capitatis) terminales
dispositi.
Series A. — Stamina 10.
ex. À. serpyllifolia, ete., etc.
Series B. — Stamina 5.
ex. À. andina, etc.
Sectio 2. Sikkimenses.
Calyx basi mduratus; sepala (siccata ac in vivo) enervia. Petala majus-
cula. Stamina 10, rarius 5. Capsula ovoidea, calyce inclusa vel illo paullo
longior, valvis dehiscens. Semina globulosa vel lenticularia, granulato-
tuberculata, pallida, statu immaturo late alata. — Herbæ Himalaïcæ,
perennes cæspitosæ, caulibus non filiformibus, floribus terminalibus soli-
tarlis.
Series A. — Stamina 10.
ex. A. ciliolata, etc.
Series B. — Stamina 5, et staminodia 5.
ex. À. pentandra.
Sectio 3. Leiosperm&.
Calyx basi haud induratus; sepala carinata vel enervia. Petala interdum
nulla. Capsula ovato-oblonga, calyce inclusa vel illo paullo longior, valvis
dehiscens. Semina globoso-reniformia vel lenticularia, lævissima nitida,
alra rarius rufa. — [lerbæ perennes imprimis meridionali-American®,
caulibus interdum diffusis vel plus minus divaricato-ramosis; flores axil-
lares et terminales, solitarii vel rarius in cymas paucifloras aut dichasıa
composita dispositi.
ex. A. museiformis Tr. et Planch. (non Edgew. et Hook. f.), etc.
” ue, à Nat “Te 6
(9) F. N. WILLIAMS. ON THE GENUS ARENARIA LINN. 601
Sectio 4. Porphyrantheæ.
Calyx basi haud indurascens; sepala 3-5-nervia. Capsula cylindrica e
calyce longe exserta, 6 dentibus brevibus æqualibus dehiscens. Semina
compresso-globosa lavia fusca. — Herba perennis fruticulosa occidentali-
Europæa, cæspitosa multiflora; foliis ovato-lanceolatis nitidis rigidulis.
Flores in cymas terminales paucifloras dispositi, petalis roseis vel albis
integerrimis.
ex. À. purpurascens.
Sectio 5. Eremogoneæ.
Calyx basi demum induratus; sepala (siecata) subtrinervia. Capsula
ovata, calyce inclusa, dentibus sero bifidis vel valvis bidentatis dehiscens.
Semina compressa, pyriformia vel oblonga, lavia. — Herbæ amphigeæ
perennes suffruticosæ cæspitosæ sape pulvinatæ, erectæ rigide : caudices
lignosi, polycephali vel ramosi, caulibus floriferis elongatis strictis simpli-
eissimis, basi imbricato-vaginatis cum turionibus brevissimis (interdum
foliorum denudatis vel tantum squamatis), sepius foliis setaceis lineari-
filiformibus vel subulatis apice in comam densatis, vegetis, et interdum
ad axillas fasciculos foliorum edentibus; eyma terminalis simplex depau-
perata vel geminæ ternæ aut plures per thyrsum brachiatum paniculæ-
vel corymbiformem illine dispositæ, floribus sepe congestis confertis vel
glomerato-fasciculatis.
ex. À. saxatilis Linn., etc.
SUBGEN. 2. — Eremogoneastrum.
Sectio 1.
Calyx basi haud indurascens. Flores solitarii, raro cymosi.
ex. A. festucoides, etc.
Sectio 2.
Calyx basi induratus. Flores cymosi vel solitarii.
ex. A. scariosa. etc.
602 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (10)
SUBGEN. 3. — Pentadenaria.
Sectio 1. Glomerifloræ.
Flores subsessiles, in cymis capitato-aggregatis vel glomerato-fascicu-
latis ; flore centrali sæpius ebracteato. Glandulæ emarginatæ.
ex. À. dianthoides, etc.
Sectio 2. Rarifloræ.
Flores pedicellati, in cymas simplices aut compositas interdum depaupe-
ratas, vel per thyrsum brachiatum paniculæ- vel corymbiformenm, dispositi,
pedicellis calyci æquilongis vel longioribus suffulli; bracteæ ochreaceæ
subvaginantes scariosæ. Glandulæ integerrimæ.
ex. À. ciliata, etc.
SUBGEN. 4. — Dicranilla.
Sectio 1. Radiantes.
Petala calyce longiora. Stamina 10.
ex. A. radians, etc.
Sectio 2. Pycnophyllæ.
Petala calyce multum breviora, vel nulla. Stamina 10.
ex. A. pycnophylla, etc.
Sectio 3. Pedunculosæ.
Petala calyce multum breviora, vel nulla. Stamina 5.
ex. A. p’dunculosa, etc.
SUBGEN. 5. — Arenariastrum.
Sectio 1. Gouffeia.
Flores minuti, cymoso-paniculati. Stamina 10. Capsula oblonga vel sub-
globosa, calyce inclusa. — Herba Europa tenuis diffusa, foliis linearibus
vel selaceis.
ex. A. Massiliensis.
1 vod DE
(11) F. N. WILLIAMS, ON THE GENUS ARENARIA LINN. 603
Sectio 2. Lepyrodiclis.
Flores parvi, cymoso-paniculati. Stamina 10. Capsula nflato globoss:
calyce inclusa. — Herbæ Asiaticæ proceræ flaccidæ, foliis lanceolatis vel
oblongo-lanceolatis.
ex. A. holosteoides, etc.
Sectio 3. Brachystemma.
Flores numerosi, in paniculis axillaribus vel terminalibus. Stamina 10,
quorum 5 ananthera. Capsula depresso-globosa, calycem non superans.
— Herba Himalaica subscandens diffusa, foliis lanceolatis vel ovato-lanceo-
latis.
ex. A. Nepalensis.
SUBGEN. 6. — Odontostemma.
Sectio 1. Barbatæ.
Flores dichotomo-corymbosi, pedicellis elongatis erectis; bracteæ
foliaceæ.
ex. À. barbata.
Seclio 2. Yunnanenses.
Flores cymosi, pedicellis sub anthesi erectis mox deflexis; bracteæ
foliaceæ.
ex. À. glandulosa mihi non Jacq. (= Adenostemma glandulosum Benth.), etc.
SUBGEN. 7. — Macrogyne.
ex. À. longistyla.
604
LES CAPNODIÉES DE LA SUISSE
5 A. rire
Mycelium noir dense, supère, recouvrant les tissus végétaux comme
une croûte et se détachant facilement. Appareils conidiens très variés, à
filament libres — Fumago — ou réunis en Coremium. Pyenides en forme
de bouteilles. Périthèces piriformes oblongs, souvent ramifiés, s’ouvrant
au sommel par des valves irrégulières. Asques ovoides ou oblongs. Spores
jaunâtres ou brunes, à cloisons transversales et longitudinales.
Un seul genre en Suisse avec les caractères de la famille.
Genre CAPNODIUM Montagne.
CLEF DES ESPÈCES
1. Asques et spores inconnus. Parasite sur les végétaux à feuilles
persistantes-dans-les Serres na. Re Re C. Foofii.
Asques et spores connus. Parasite sur les végétaux à feuilles
CATUQUES: 22 2 LA ET ar ea 2.
2.. spores de 20-22 S.0-19 ere RE Re RE C. salicinum.
Spores de 14 s. 7 ». Sur les feuilles et les branches de Tilia. C. Tiliæ.
1. Capnodium salicinum Montagne.
Syn. Dematium salicinum Alb. et Schw.
Cladosporium Fumago Link
Fumago vagans Pers.
Torula Fumago Chev.
Syncallenia foliorum Agardh
Fumago Fagi Pers.
Fumago Typhe® Pers.
Fumago setulosa Lev.
Capnodium spheroideum Delacroix.
Capnodium expansum Berk. et Desmaz.
Capnodium Persoonii Berk. et Desmaz.
Herbiers. Gorboz, Cramer, Delessert, Jacz. Herb.
Exsiec. Rabh. Fungi europ. 352. Kunze Fungi selecti 593.
Etat conidifere.
Hyphes stériles membraneuses rampantes, anastomosées et fasciculées
toruleuses, souvent réunies en masses ganglioneuses, olivacées ou ferru-
en ©
a
(2) A. JACZEWSKI. LES CAPNODIÉES DE LA SUISSE. 605
gineuses, constituant une membrane qui se détache facilement du substra-
tum. Hyphes fertiles verticales, courtes, en corymbe, portant à leur som-
met des chapelets de conidies ovoïdes oblongues irrégulières, à une ou
plusieurs cloisons transversales, de 15 $, 5 u.
Etat pyenoide.
Pycnides botuliformes analogues aux périthèces, de deux espèces : les
uns à valves glabres émettent des microstylospores hyalines, cylindriques,
de 3,5 u. de long; les autres, à ostiolum garni d’une couronne de poils
divergents, donnent des macrostylospores ovoides ou oblongues de 13-16
s. 6-10 y, à 3-5 cloisons transversales, d’un brun noir.
Etat ascospore. |
Périthèces charnus, d’un noir verdätre, en forme de bouteille souvent
munie de ramifications latérales, sessiles ou plus ou moins pédicellés,
s’ouyrant au sommet par des valves irrégulières. Asques ovoides, sessiles.
de 40-45 s. 24 y, entourés de paraphyses rameux et contenant de 6-8
spores ovoides, d'un brun noir, de 22-26 s. 9-13 u, à 3-5 cloisons trans-
versales avec étranglement, et souvent à une cloison longitudinale.
Sur les arbres et les arbrisseaux à feuilles caduques, aussi sur les végé-
taux herbacés, principalement sur Salix, Populus, Humulus, Urtica, Rubus,
Rosa, Prunus, Betula, etc.
S. Prunus el Pirus. Corboz, Aclens (Vaud).
S. Salix. Ghaillet (Neuchâtel). Jacz., Montreux (Vaud). Killias, (Tarasp
dans les Grisons). Winter (Sonnenberg près Zurich).
S. Urtica. Morthier, Corcelles. canton de Neuchâtel.
S. Vitis vinifera. Wegelin und Winter, Diessenhofen (Thurgovie).
Les Capnodiums ne sont pas des parasites proprement dits, car tout en
vivant sur les parties végétales vivantes, ils ne s’assimilent pas les pro-
duits organiques et ne sont pas en connexion avec le substratum. Les
expériences de Meyer et plus lard celles de Zopf ont démontré que les
Capnodiums se développent en saprophytes dans le liquide sucré de la
miellée, et que leur apparilion sur une plante est dépendante de la pré-
sence des pucerons producleurs de sucre. Le seul dommage apporté
par les Capnodiums aux végétaux supérieurs consiste dans l’interception
de l'air el de la lumière.
2. Capnodium tilie Fuckel.
Syn. Gapnodium Personii auct. pr. part.
Fumago tilie Fuckel.
Herbiers. Bâle, Corboz. L. Fischer.
Mycelium cruslacé, noir, Conidies comme dans l'espèce précedente. Pé-
606 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (12)
rithèces petits, coniques, aggrégés, simples. Asques ovoïdes pédicellés, de
32 s. 16-18 y, contenant 16 spores oblongues, de 14 s. 7 y à 3-4 cloisons
transversales et quelquefois d’une cloison longitudinale.
Sur les rameaux et les feuilles de Tilia.
Corboz, Aclens (Vaud). L. Fischer (Berne). Morthier (Neuchâtel). Preis-
werk (Bâle).
3. Capnodium Footii Berk. et Desmaz.
Syn. Microxyphium Footii Harv.
Mycelium gelatineux, formant des taches noires arrondies confluentes,
toruloide. Périthéces velus, entourés d’hyphes hyalines. Asques et spores
inconnus.
Sur les feuilles persistantes des arbustes de serre.
Sur Citrus. Jacz., Montreux (Vaud).
C’est pour cette espèce que Zopf a étudié le développement des formes
conidiennes dans son bel ouvrage, Die Conidienfrüchte von Fumago, Halle
1878. Les ganglions mycéliens muriformes jouent également le rôle de
conidies et germent dans un liquide nutritif. En partant d’une conidie
Zopf a obtenu successivement des oïdiums ordinaires, des conidies simples,
des Coremiums et des appareils pycnoïdes et il a observé toutes les tran-
sitions entre ces derniers et les fructifications conidifères. De ses cultures,
il ressort que la différence entre les pycnides et les appareils conidiens
n’est pas aussi considérable qu’elle le paraît au premier abord et que les
premiers ne sont que des phases de développement plus avancé des der-
niers. Zopf n’a observé ces formes de transitions que dans des cultures
artificielles. Des recherches sur les Fungi Imperfecti m'ont amené à dé-
couvrir que ces formes, qui ne sont plus des états conidifères, mais ne
peuvent encore être appelées des pycnides, existent aussi dans la nature.
Les espèces de Capnodium sont encore assez mal délimitées vu l’ex-
treme rareté des périthèces, qu’on ne connaît même pas du tout dans
certains cas. Il semble cependant que les trois espèces de Suisse soient
assez bien caractérisées et soient réellement indépendantes. Mais d’autres
espèces — voir Saccardo Sylloge I, p. 73 —- devront certainement ‘être
réduites à l’état de synonyme, et une révision complète du genre avec
remaniement des diagnoses très insuffisantes serait à désirer.
>ar leur mode d'existence à la surface des végétaux et par leur myce-
lium très apparent et persistant, les Capnodiées se rapprochent des Eri-
syphés. Leur état de saprophytes, et leurs périthèces verticaux, obligent
cependant à les considérer comme une famille à part.
— nn
607
EINE NEUE
EPIDENDRUM-ART
von
EF. KRANZLIN
Epidendrum Barbeyanum Krzl. Affine Ep. difformi Jacq. Ep.
latilabri Lindl.
Caule ancipite valido folioso, foliis firmis coriaceis oblongis obovatisve
apice obtusis bilobulis ad 10 cm. longis ad 5 cm. latis, supremo minore
ovato; racemo umbellato, quinquefloro in specimine meo, bracteis minutis
triangulis hyalinis, ovariis pedicellatis 3 cm. longis. Sepalis lanceolatis
obtuse acutatis, arctissime revolutis; petalis æquilongis linearibus acutis;
labelli lobis lateralibus maximis fere orbicularibus intermedio in sinu
profundo inter lobos laterales bilobulo, lobulis triangulis divergentibus,
labello basi bicalloso, callis et basi labelli tuberculis margaritaceis crys-
tallinis decoris; gynostemio infra pone foveam stigmaticam utrinque pro-
ducto, clinandrio integerrimo. — Flores virides, maximi sectionis, 5 cm.
diam., labellum 3,5 cm. latum inter lobos later. vix 1 em. longum.
Die Pflanze erinnert an eine grosse Form von Epidendrum latilabre
Lindl. Die Unterschiede sind in Kürze folgende : Die Sepalen sind lanzett-
lich und meist an den Rändern so zurückgerollt, dass sie eine Röhre
bilden; die Petalen sind nicht lineal-spatelförmig und stumpf (« obtusissi-
ma » Lindl.), sondern einfach linealisch und spitz. Das Labellum hat zwei
grosse Seitenlappen und einen aus zwei kleinen dreieckigen Zipfeln ge-
bildeten Mittellappen, bei Ep. latilabre ist es einfach und ungeteilt. Ferner,
die beiden Schwielen an der Basis sind ebenso wie diese selbst mit zahl-
reichen kleinen wasserhellen Pusteln wie mit Wassertrüpfchen besetzt,
was weder bei Ep. latilabre Lindl. noch bei Ep. difforme Jacq. vorkommt;
DU EN ee Ze
Pa
*
608 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. De (ci
FER
schliesslich ist bei diesen beiden Arten das Androclinium am Rande zer-
schlitzt (« laciniato » Lindl.), während es hier absolut ganzrandig ist. Es
sind dies der abweichenden Charaktere mehr als genug, um eine neue
Art zu rechtfertigen. Möglich ist es, dass die Pflanze schon in Cultur vor-
kommt aber mit Ep. latilabre verwechselt ist. — Das Exemplar, nach
welchem ich diese neue Art aufstelle, erhielt ich durch Hrn. Eug. Autran
aus der Sammlung der Mad. William Barbey-Boissier zu Chambesy bei
Genf; es stammt aus Costa Rica. Es wurde durch Herrn Ad. Tonduz,
Leiter des Botanischen Instituts in San-José gesandt.
Grosslichterfelde, bei Berlin, den 18. September 1895.
fı
MAMISSADJAN : PLANTE ORIENTALES
CENTURIA II. 100 SPEC. DETERM.
Prix : Fr. 31.25. Mks. 25.—
(15 collections en vente)
S’adresser à l'éditeur : M. F. FORSTER
SCHOPFHEIM ı. W.,
Bapex (Allemagne).
Voir Bull. Herb. Boiss. t. III (1895) p. 31.
Les etiquettes qui manquaient lors de la distribution de la premiere
centurie seront distribuées avec la deuxième centurie.
PLANTES DE TERRENEUVE & DU LABRADOR
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COLLECTIONS DÉTERMINÉES DE MOUSSES, SPHAIGNES,
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BULLETIN
DE
L HERBIER BOISSIER
SOUS LA DIRECTION DE
EUGÈNE AUTRAN
CONSERVATEUR DE L'HERBIER.
(Chaque Collaborateur est responsable de ses travaux.)
Tome III. 1895.
N° 12
Prix de l’Abonnement
15 FRANCS PAR AN POUR LA SUISSE. — 20 FRANCS PAR AN POUR L'ÉTRANGER.
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A L’'HERBIER BOISSIER
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GENÈVE er BALE
H. GEORG & Cie
PARIS BERLIN
PAUL KLINCKSIECK R. FRIEDLÆNDER & SOHN
52, rue des Ecoles. 44, Carlstrasse,
ee nova.
IV. — 3. Freyn. — UEBER NEUE UND NERKENSNERTHE ar
ORIEN? SCHE PRLANZENARTEN (Fortsetzung) u...
gme année. N° 12.
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BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER
Décembre 1896,
PLANTÆ SELERIANÆ
Unter Mitwirkung der Herrn Prof. Prof. L. Radlkofer
und K. Schumann und der Herrn Dr. Dr. U. Dammer, 0. Hoffmann,
G. Lindau, C. Mez, P. Taubert und A. Zahlbruckner
veröffentlicht von
TH. LŒSENER.
Planche XVII.
I
LICHENES, det. Lindau.
Ramalina farinacea (L.) Ach.
Hab. in Mex., in prov. Vera Cruz in distr. Ozuluama prope Pänuco :
Sel. n. 218.
Parmelia latissima Fée.
Hab. in Mex., in prov. S. Luis Potosi in distr. Tancanhuitz prope Tan-
quian : Sel. n. 221 p. p.
Physcia leucomela (L.) Michx.
Hab. in Mex., in prov. S. Luis Potosi in distr. Tancanhuitz prope Tan-
quian : Sel. n. 221 p. p.
BROMELIACEZÆ, det. Mez
* Tillandsia achyrostachys Ed. Morr.
z Nom. vern.: «gallinita ».
Hab. in Mex., in prov. Morelos in distr. Cuernavaca prope Xochicalco :
Sel. n. 396. — Flor. : Dee.
BULL. HERB. BOIss., décembre 1895. 43
610 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (36)
T. polystachya L.
Hab. in Mex.. loco natali accuratius non indicato : Sel. n. 922.
T. utriculata L.
Nom. vern. : «Ramo tel tecolote ».
Hab. in Mex., in prov. Vera Cruz in distr. Ozuluama prope Chila : Sel.
n. 592. — Flor.: Apr.
T. vestita Cham. et Schlechtd.
Hab. in Mex., in prov. Vera Cruz in distr. Ozuluama prope Chila : Sel.
n. 901. — Flor. et fruct. : Apr.
T. ionantha Planch.
Hab. in Mex., in prov. Vera Cruz in distr. Ozuluama prope Chila : Sel.
n. 609. — Flor. : Apr.
T. recurvata L.
Hab. in Mex., in prov. Vera Cruz in distr. Ozuluama prope Chila : Sel.
n. 689. — Fruet. : Apr.
T. recurvata L. var. ®. ciliata Ed. Morr.
Hab. in Mex., in ciudad de Mexico : Sel. n. 489. — Fruct. : Nov.
T. usneoides U.
Hab. in Mex.. in ciudad de Mexico : Sel. n. 488.
PHYTOLACCACEÆ
Rivina humilis L. Spec. pl. ed. I (1853), p. 121.
Hab. in Mex., in prov. S. Luis Potosi prope Tancanhuitz et in prov.
Vera Cruz prope Orizaba : Sel. n. 202, 757 et 853. — Flor. et fruct. :
Febr.-Jul.
Anm. Wenn man, wie üblich, Rivina lœvis L. und R. humilis L. zu einer Art
vereinigt. ist als Speciesname aus Prioritätsgründen « humilis » beizubehalten, da
der Name R. levis, wie Heimerl in Nat. Pflanzenfam. III, 1. B., p. 8 diese er-
weiterte Art bezeichnet, erst im Jahre 1767 (Linn. Mant. I, p. 41) aufgestellt worden
ist. Vergl. auch O. Kuntze, Rev. Il, p. 552, wo diese Art als Tithonia humilis
O. K. angeführt ist.
R. octandra L.
Hab. in Mex., in prov. Vera Cruz, in distr. Ozuluama prope Pänuco :
Sel. n. 239. — Flor. : Mart.
Anm. Diese Art hat nach O. Kuntze I. c. p. 551, da sie = R. humilis var. ß
scandens L. Spec. pl. ed. I, p. 122 sein soll, den Namen R. scandens Mill. (1768) zu
führen,
LEGUMINOSÆ II, det. Taubert.
Mimosa sensitiva L.
Nom, vern. : «Sarsa parilla» (= «die kleine Rebe »).
Hab. in Mex., in prov. Hidalgo prope Huejutla : Sel. n. 612. — Flor. :
Apr.
(37) TH. LOESENER. PLANTE SELERIANÆ. 611
M. distachya Cav. var. forsan nova foliolis subglabris diversa.
Nom. vern. : « garabatillo ».
Hab. in Mex., in prov. Oaxaca prope Teotitlan del camino : Sel, n. 810,
Flor. : Jun.
M. asperata L.
Nom, vern, : «chöven ».
Hab. in Mex., in prov. Vera Cruz in distr. Ozuluama prope Chila et in
prov. S. Luis Potosi prope Tancanhuitz : Sel. n. 67% et 790. — Flor. totum
per annum.
Bauhinia divaricata L.
Nom. vern.: «Hua muchil»; nom. hisp. : «pata de voca» (= Kuhfuss).
Hab. in Mex., in prov. S. Luis Potosi, in distr. Ciudad del Maiz prope
Huanuchil : Sel. n. 778. — Flor. : Febr.
Die Huaxteca-Indianer gebrauchen das Holz zur Anfertigung von Bögen.
Cassia levigata Willd.
Hab. in Mex., in distr. fœderali prope Tacubaya : Sel. n. 4354. — Flor.
et fruct. : Nov.
C. tomentosa L. fil.
Hab. in Mex., in distr. fœder. in hortis ad Calzada de Tacubaya : Sel.
n. 439b. — Flor. et fruct. : Nov.
C. crotalarioides Kunth.
Hab. in Mex., in prov. Puebla, prope Tehuacan : Sel. n. 804. — Flor,
et fruct. : Jul.
C, villosa Mill.
Hab. in Mex., in prov. Oaxaca in distr, Tlacolula prope Zoquitlan : Sel.
n. 54. — Flor. : Jun.
C. leiophylla Vog. var. pubescens Benth.
Nom. vern. : « café cimarron » (= wilder Kaffee).
Hab. in Mex., in prov. S. Luis Potosi, in distr. Tancanhuitz prope Tau-
pamolon : Sel. n. 293. — Flor. et fruct. : Mart.
« Gut gegen Blähungen ».
C. spec. e sect. Chamesenna, ser. 5. Floride, aff. n. 127-129 (cfr. Bentham,
Revision of the genus Cassia), tamen legumine deficiente accuratius non
determinanda et locus systematicus dubiosus (T.).
Hab. in Mex., in prov. Oaxaca, in distr. Tlacolula prope Zoquitlan : Sel,
n. 11%. — Flor. : Jun.
C. spec. sine fol. et fruct. accuratius non eruenda.
Hab. in Mex., in prov. Morelos, in distr. Cuernavaca prope Hacienda S,
Gaspar : Sel. n. 322. — Flor. : Dec.
Cesalpinia Gilliesii Wall.
Hab. in Texas prope El Paso : Sel. n. 528. — Flor. : Nov.
C. pulcherrima Sw.
Hab. in Mex., in prov. Morelos in distr. Cuernavaca prope Hacienda S.
Gaspar, et in prov. Vera Cruz in distr. Ozuluama prope Panuco : Sel. n. 318
et 603. — Flor. : Dec. et Apr.
612 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (38)
Crotalaria incana L.
Hab. in Mex., in prov. S. Luis Potosi, in distr. Tancanhuitz prope Tau-
pamolon : Sel. n. 228. — Flor. : Mart.
Indigofera subulata Vahl.
Hab. in Mex., in prov. S. Luis Potosi, in distr. Tancanhuitz prope Tan-
quian : Sel. n. 288. — Flor. : Mart.
Dalea diffusa Moric.
Nom. vern. : «escoba larga » (= grosser Besen).
Hab. in Mex., in prov. Morelos prope Yauhtepec : Sel. n. 301. — Flor. :
Dee.
« Zum Fegen benutzt».
D. leucostoma Schlechtd.
Hab. in Mex., in distr. foeder. in Cerro de Iztapalapa : Sel. n. A34b. —
Flor. : Nov.
D. mutabilis Willd.
Hab. in Mex., in distr. fœder. in Cerro de Iztapalapa : Sel. n. A3ka. —
Flor. : Nov.
D. sericea Lag.
Hab. in Mex., prope Puebla : Sel. n. 841. — Flor. : Jul.
Harpalyee Leseneriana Taub spec. n. Fruticosa, innovationibus ferru-
gineo-sericeo-villosis, ramulis demum glabrescentibus cortice dense
albido-lenticelloso obtectis; foliis breviuscule petiolatis, petiolo rachique
ferrugineo-sericeo-villosis; foliolis petiolulatis 3-4-jugis, oblongis vel lan-
ceolato-oblongis, apice mucronulato basique obtusis, supra villosulis, sub-
tus sericeo-villosis et sub lente sparsim aureo-lepidotis; panniculis calyci-
busque tomento ferrugineo villosis; calycis labio superiore quam inferius
breviore vexillum medium paullo superante; alis quam carinæ petala
paullo, vexillo manifeste brevioribus; ovario glabro.
Frutex altitudine ignota. Rami crassiuscule teretes glabri cortice longitudi-
naliter ruguloso brunnescente lenticellis copiosis albidis subverrucoloso obtecti ;
ramuli primum ferrugineo-sericeo-villosi leviter sulcati, demum glabrescentes ;
stipulæ ignotæ: folia petiolo 1,5—4 em. longo, rachi 5—10 cm. ; foliola petiolulo
dense ferrugineo-tomentoso-villoso 3 mm. longo suffulta, plerumque opposita,
jugis inter sese 2—4 cm. distantibus, 4—5 em. longa, 1,4—2 cm. ne tenuiter
charlacea, costa supra leviter immersa, subtus prominula, nervis nervulisque utrin-
que obseuris; pannicula (in specimine nostro manca) subpauciflora ; bracteæ ig-
note; flores pedicello 1,85—2 cm. longo suffulti; calyx labio superiore 11 mm.,
inferiore 16 mm. longo; vexillum obovatum basi sensim cuneatum 19 mm. lon-
gum, superne 10 mm. latum; alæ falcatæ recurvatæ 42 mm. longæ ; carina apice
excisa 14 mm. longa.
Habitat in Mexico, in provinciæ Oaxaca distr. Tlacolula prope Mitla :
Seler n. 59. — Flor. : Jun.
Obs. Ab affine H. formosa Moc. et Sess. hucusque tantum ex effigie nota distat
præsertim foliolis 3-A-jngis.
Er
(39) TH. LOESENER. PLANTE SELERIAN.E. 613
<
H. Hidalgensis Taub. sp. n.; fruticosa ramulis teretibus, leviter striatis,
novellis adpresse cinereo- vel albido-pubescentibus, adultis glabrescenti-
bus, cortice ochraceo densiuscule albido-lenticelloso obtectis ; stipulis seta-
ceis; foliis breviuscule petiolatis, petiolo rachique teretibus ferrugineo-
tomentoso-villosulis; foliolis peliolulatisplerumque oppositis, 6-jugis,ovato-
elliptieis vel anguste ellipticis, apice obtuso vix emarginatis, basi obtusis
vel subacutis, terminalibus basi acutis, supra vix sub lente puberulis, mox
glabratis, costa immersa, nervis vix prominulis, subtus appresse ferrugineo-
pubescentibus insuper lepidibus aureis numerosis conspersis, costa
prominente, nervis primariis prominulis; racemis axillaribus folio bre-
vioribus, breviter pedunculatis. undique tomento ferrugineo villosulis,
bracteis linearibus alabastra iuniora superantibus; floribus dissitis, mani-
feste pedicellatis, prophyllis summo pedicello insertis, linearibus alabastra
media æquantibus; calycis labiis subæquilongis vexillum æquantibus,
undique ferrugineo-tomentoso-villosis lepidibusque aureis ornatis; alis
carina vexillum superante paullo brevioribus; ovario glabro.
Frutex altitudine ignota. Stipulæ 3 mm. longæ. Folia petiolo 1,5—3 em. longo,
rachi 6,5—11 cm. longa instructa: foliola petiolulo 3 mm. longo suffulta, char-
tacea, 2,5—5,5 cm. longa, 1,2—2,2 cm. lata, supra opaca, subtus pallidiora. Ra-
cemi pedunculo 1—2,5 em. longo, rachi 4—5 cm. longa; bracteæ 6 mm. longæ;
edicelli 4—6 mm. longi ; prophylla pedicellos medios subæquantia. Calyx labio
inferiore 11 mm., superiore 10,5 mm. longo: vexillum 12 mm. longum; alæ re-
curvæ 10 mm.; carina incurva apice excisa 12 mm. longa.
Habitat in Mexico in prov. Hidalgo prope Huejutla : Seler n. 658. —
Flor. : Apr.
Obs. Species a præcedente differt foliolis 6-jugis, minus dense vestitis floribus-
que minoribus.
_Brongniartia lupinoides (Kunth) Taub. (= Peraltea lupinoides Kunth 1823,
Brongniartia thermoides Spr. 1827).
Hab. in Mex., in prov. Oaxaca in distr. Tlacolula prope Macuixochil : Sel.
n. 68. — Flor. : Jun.
B. spec.
Hab. in Mex., in prov. Oaxaca in distr. Tlacolula prope Mitla : Sel. n. 26
et 38. — Flor. : Jun.
Astragalus Humboldtii A. Gray.
Hab. in Mex., in distr. fœder. in Cerro de Itztapalapa : Sel. n. 433. —
Flor. et fruct. : Nov.
Amieia zygomeris DC.
Hab. in Mex., loco natali accuratius non indicato : Sel. n. 906. — Det.
Les.
614 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (40)
Stylosanthes hamata (L.) Taub.
Hab. in Mex., in prov. Oaxaca, in distr. Tlacolula prope Mitla : Sel.
n. 24. --- Flor. : Jun.
Amphicarpa angustifolia (Kunth) Taub.
Hab. in Mex., in prov. Oaxaca in distr. Etla in Cerro de Buena Vista :
Sel. n. 104. — Flor. : Jun.
Calopogonium cœruleum Desv.
Hab. in Mexico, in prov. S. Luis Potosi prope Tancanhuitz : Sel. n. 700.
— Flor. : Febr.
Rhynchosia menispermoidea DC.
Hab. in Mex., in prov. Hidalgo prope Huejutla : Sel. n. 625. — Flor. et
fruct. : Apr.
Rhynchosia spec.
Nom. vern. : (Quapionchi ».
Hab. in Mex., in prov. Morelos in distr. Cuernavaca prope Xochicalco :
Sel. n. 381. — Fruct. : Dec.
Rh.? spec.
Hab. in Mex., in prov. S. Luis Potosi in distr. Ciudad del Maiz prope
Labra : Sel. n. 788.
Phaseolus atropurpureus DC.
Nom. vern. : « Oreja de raton ».
Hab. in Mex., in prov. Hidalgo in distr. Metztitlan prope Milpillas et in
prov. Oaxaca in distr. Tlacolula prope Macuixochil : Sel. n. 671 et 73. —
Flor. : Maj. et Jun.
Vigna luteola Benth.
Nom. vern, : « Frijolillo » (= kleine Bohne).
Hab. in Mex., in prov. Morelos prope Yauhtepec : Sel. n. 297. — Flor.:
Dec.
Dient als Viehfutter. Frucht jedoch giftig.
SIMARUBACEZÆ, det. Radlkofer.
Alvaradoa amorphoides Liebm.
Hab. in Mex., in prov. Morelos in distr. Tetecala iuxta Barranca del Rio
Tembembe : Sel. n. 329. — Fruct. : Dee.
BURSERACEÆ
Protium Copal (Schlechtd.) Engler.
Hab. in Mex., in prov. S. Luis Potosi in distr. Tancanhuitz prope Tan-
quian : Sel. n. 472. — Flor. : Mart.
(41) TH. LOESENER. PLANTÆ SELERIANE. 615
MELIACEÆ II
Trichilia Havanensis Jacq.
Hab. in Mex., in prov. S. Luis Potosi, in distr. Ciudad del Maiz prope
Gallinas et in prov. Morelos, in distr. Tetecala iuxta Barranca del Rio Tem-
bembe : Sel. n. 780 et 332. — Flor. : Dec.-Febr.; fruct. : Febr.
ANACARDIACEZÆ
Mangifera indica L.
Nom. vern : « manglar ».
Culta in Mex., in prov. Morelos, in distr. Tetecala in Huerta de la Hacienda
de Miacatlan : Sel. n. 345. — Flor. : Dec
Schinus Molle L. 3. Areira (L.) DC.
Hab. in Mex., in distr. foeder. prope Tacubaya : Sel. n. 457 et 913. —
Fruct. : Nov.
à
Comocladia Engleriana Loes. sp. nova. Foliis ubique holosericeo-pubes-
centibus, impari-pinnatis, 6—10-jugis ; foliolis sessilibus vel subsessilibus,
elliptieis vel ovato-elliptieis subchartaceis, suberosulo-serratis, dense ner-
vosis, nervis subtus pallescenti-prominentibus, denseque retieulatis;
paniculis juvenilibus folio eire. duplo brevioribus, dense pubescentibus,
ramulis patentibus spieiformibus; floribus sessibus glomeratis, 4-meris.
vel hine inde 5-mero intermixto; calycis lobis ovatis, pilosis; petalis eis
irc. triplo longioribus, subspathulato-ovatis vel ovali-oblongis obscure
violaceo-venosis ; staminibus extra discum 4- vel raro 5-lobum inter lobos
eius in sicco obsolete rugosos et emarginatos insertis; ovario valde rudi-
mentario.
Folia 3,1—3,4 dm. longa, et cire. 1,5 dm. lata, interstiliis interjugis 2—4 em.
longis ; foliola basi late truncata vel subcordata, apice oblusa vel ambitu rotun-
data, 5,5—9 cm. longa, apicalia interdum paullo breviora, 2,5—4,5 cm. lata,
dentieulis utrinque cire. 12—22, late triangularibus, nervis lateralibus utrinque
cire. 12—17 sub angulo 74—80° patentibus, basalibus ipsis sub angulo 90—115°
patentibus, + palmatis, omnibus tota in superficie commissuris in nervis ipsis
subperpendicularibus densis coniunetis. Pannicula 6,5—13 cm. longa, nondum
plane evoluta. Flores tantum g' vidi. Calycis lobi cire. 0,5 mm. longi. Petala
cire. 1,5 mm. longa et 1—1,25 mm. lata. Filamenta subsubulata, 1. s. violacea,
vix 0,5 mm. longa. Antheræ ellipsoideæ.
Nom. vern.: « Teclatilla ».
Hab. in Mexico, in prov. Morelos in distr. Cuernavaca prope Xochicalco :
Seler n. 357. — Flor. : Dec.
Die Art steht der C. mollissima H.B.K. sehr nahe. Letztere unterscheidet sich
aber, abgesehen von den etwa nur halb so grossen Blättern und ungefähr doppelt
so grossen Rispen, Unterschiede die ja vielleicht in verschiedenen Entwicklungs-
616 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (42)
stadien ihren Grund haben können, besonders noch durch eine weit geringere
Anzahl von Blattnerven und Blattzähnen, welche letztere auch im Verhältnis
zum ganzen Blättchen weit grösser sind. (Vergl. die Figuren 4 und 2 auf tab. XVII,
C. mollissima hat nur etwa 6-8 Seitennerven, C. Englerrana dagegen 12-17),
SAPINDACEÆ, det. Radlkofer.
Serjania racemosa Schum. form. 1. glabrescens Radlk.
Hab. in Mex., in prov. Morelos in distr. Cuernavaca in Hacienda de S.
Vicente : Sel. n. 300. — Flor. : Dec.
S. Schiedeana Schlechtd.
Hab. in Mex., in prov. Morelos in distr. Tetecala prope Miacatlan : Sel.
n. 331. — Flor. : Dec.
Paullinia fuscescens Kunth forma 3. glabrescens Radlk.
Nom. vern. : «panoquera».
Hab. in Mex., in prov. S. Luis Potosi in distr. Tancanhuitz prope Tan-
quian et in prov. Vera Cruz in distr. Ozuluama prope Chila : Sel. n. 287 et
679. — Fruet. : Mart.-Apr.
Dodonea viscosa L.
Nom. vern. : « jarilla » (= kleine Ruthe).
Hab. in Mex., in prov. Oaxaca in distr. Tlacolula prope Fortaleza de
Mitla ; in prov. Morelos in distr. Cuernavaca prope Xochicalco, inque prov.
Hidalgo prope Huejutla : Sel. n. 45, 403, 649.
LOGANIACEÆ
Buddleya americana L.
Hab. in Mex., prope Tancanhuitz, et in prov. S. Luis Potosi, in distr.
Ciudad del Maiz in valle del Rio Naranjos : Sel. n. 186 et 785. — Flor. et
fruct. : Febr.
B. verticillata H.B.K.
Hab. in Mex., in distr. Chalco prope Tenango : Sel. n. 495. — Flor. :
Dec.
B. sessiliflora H. B. K. vel. aff. Differt paullulum indumento canescente, non
ferrugineo.
Hab. in Mex., in distr. fæderali prope Chapultepec : Sel. n. 477. — Flor. :
Jan.
B. propingua Kunth. Species adhuc tantum e speciminibus cultis nota |
Hab. in Mex., in distr. foederali, in Cerro de Iztapalapa : Sel. n. 42%. —
Flor. : Nov.
(43) TH. LOESENER. PLANTÆ SELERIANE. 617
SOLANACEÆ 1, det. Dammer.
Solanum jasminoides Paxton.
Hab. in Mex., in prov. Vera Cruz, in distr. Ozuluama prope Pänuco :
Sel. n. 740. — Flor. et fruct. : Febr.
S. nitidum R. et P.
Hab. in Mex. loco natali aceuralius non indicato : Sel. n. 903 et 907,
S. verbascifolium L.
Nom. vern.: « zoza ».
Hab. in Mex., in prov. Morelos in distr. Cuernavaca prope Xochicalco ;
in prov. S. Luis Potosi prope Tancanhuilz; in prov. Vera Cruz in distr.
Ozuluama in via publica in Tantojan : Sel. n. 365, 789, 269.
S. pedunculare Schlechtd. vel. aff.
Hab. in Mex., in prov. Oaxaca in distr. Etla prope S. Juan del Estado :
Sel. n. 812. — Flor. : Jun.
S. enoplocalyr Dun.
Nom. vern. : «agarra tu primo» (= ich halte deinen Vetter fest), « parilla »
(= kleine Rebe).
Hab. in Mex., in prov. S. Luis Potosi in distr. Tancanhuitz prope Tan-
quian : Sel. n. 277. — Flor. : Mart.
S. torvum Sw.
Nom. vern. : « frega platos espinoso » (= dorniger Tellerputzer).
Hab. in Mex., in prov. S. Luis Potosi in distr. Tancanhuitz prope Tan-
quian : Sel. n. 265. — Flor. : Mart.
S. torvum Sw. vel affin.
Hab. in Mex., in prov. Morelos in distr. Cuernavara prope Hacienda S.
Gaspar : Sel. n. 315. — Flor. et fruct. : Dec.
. tabacifolium Salzm.
an
Hab. in Mex., in distr. fwder. prope Chapultepee : Sel. n. 448 — Flor.
et fruct. : Nov.
S. diversifolium Schlechtd.
Hab. in Mex., in prov. S. Louis Potosi in distr. Ciudad del Maiz in valle
Rio Naranjos : Sel. n. 784. — Flor. et fruct. : Febr.
S. eleagnitolium Ca.
Hab. in Mex., prope Aguas Calientes : Sel. n. 566. — Fruct. : Nov.
S. rostratum Dun.
Hab. in Mex., in distr. Zacatecas prope Calera : Sel. n. 553. — Flor. et
fruct. : Nov.
S. heterodorum Dun.
Hab. in Mex. prope Chihuahua : Sel. n. 536. — Flor. et fruct. : Nov.
Solandra Seleræ Dammer n. sp. Foliis margine carlilagineo, calyce
irregulariter 5-partito, corolla aurantiaca, tubo intus glabro, limbi lobis
omnibus integerrimis, antheris apice mucronatis, stylo filamentis breviore.
618 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (44)
Rami crassi ochracei glaberrimi. Folia solitaria longe petiolata coriacea gla-
berrima, lanceolata obovatave, apice acuta, acuminata vel obtusa, in petiolum
vix attenuata, hinc inde basi obliqua, margine cartilagineo, adjecto petiolo
4,5—5 em. longo usque 16—17 cm. longa usque 6 cm. lata. Flores 3—% ad
apicem ramorum subumbellati, breviter pedunculati, pedunculo 5 mm. longo,
crasso ; calyce 6—7 cm. longo cupulari; irregulariter 5-partito extus glabro, lobis
supra minutissime dense puberulis, lanceolatis, acutis; corolla aurantiaca per-
magna infundibuliformi-ventricosa, tubo usque 8 cm. longo, 5 mm. diametro,
eylindrico, intus glabro, fauce usque 10 cm. diametro, limbo 5-partito usque
20 em. diametro, lobis integerrimis ovatis obtusis; staminibus curvatis, antheris
12 mm. longis basi affixis, apice mucronatis; stylo filamentis paullo breviore
16 cm. longo; stigmate capitato.
Nom. vern. : « Copa de oro».
Habitat in Prov. Mexico, culta ad Casa Penafiel : Sel. n. 352. — Flor. :
Jan.
Obs. Affinis S. macranthæ Dunal.
Datura Stramontum L. 8. Tatula (L.) Dun.
Nom. vern. : «toluachl ».
Hab. in Mex., in prov. Oaxaca prope Etla : Sel. n. 118 et 816. — Flor.
et fruct. : Jun.
D. Metel L.
Nom. vern.: « toloachl ». -
Hab. in Mex., in prov. S. Luis Potosi in distr. Tancanhuitz in ripa fluvii
Moctezuma prope Tanquian : Sel. n. 170. — Flor. et fruct. : Febr.
Die Biätter zu Cigarren gerollt werden wie Tabak geraucht und angewandt
gegen Asthma,
D. cornigera Hook. vel aff.
Nom. vern. : «floribundia ».
Hab. in Mex. prope Oaxaca : Sel. n. 56. — Flor. : Jun.
Nicotiana glauca Grah.
Hab. in Mex. prope Zacatecas : Sel. n. 547. — Flor. et fruct. : Nov.
BIGNONTACEZÆ, det. Schumann et Lœsener.
Arrabidæa Potosina K.Sch. et Les. sp. nova. Scandens; ramulis glabris
tetragonis et leviter longitudinaliter striolatis; foliis desussatis, glabris,
conjugalis, cirrhis simplieibus flagelliformibus, vulgo debilibus et mox
caducis clausis; foliolis ovalibus vel ovato-oblongis, tenuiter coriaceis,
margine 1. s. anguslissime recurvatis obsolete undulatis, ceterum integris,
basi oblusis vel rotundatis, apice plerumque longiuscule acuminatis, costa
et nervis utrinque cire. 5—7 ad apicem versus arcualis supra tenuiter in-
sculptis, subtus expressis et reliculum densiusculum prominulum formanti-
bus; inflorescentiis e ramis annotinis basi ipsa dense prophyllis vel perulis
deltoideis acutis decussatis stipatis, racemosis, hinc inde foliigeris, glabris;
floribus decussatis longiuscule pedicellatis ; calyce campanulalo, truncato.
LATTES
(4) TH. LOESENER. PLANTE SELERIAN.E. 619
brevissime denticulato, inter denticulos margine subpallescenti extenuafo,
denticulis ipsis crassioribus i. s. nigrescentibus; corolla calycem cire. 5-plo
superante, subeampanulato-infundibuliformi, lobis inter sese subæquali-
bus, cire. ‘/s—"/1-plo tubo brevioribus; staminibus inclusis, 4#-fertilibus,
liberis didynamis, antherarum thecis divaricatis, conneetivo brevissimo
apiculato; disco obsolelo (cr. obs.) ovario anguste ellipsoideo, sub lente
dense et tenuiter squamato 2-loculari, ovulis in loculis biseriatim affixis,
stylo longo, filiformi, stigmate bilobo.
Ramuli cire. 2—3,5 mm. erassi. Foliorum paria internodiis cire. 10—13 cm.
longis dissita. Petioli 1,2—3 em. longi angulati ; petioluli 0,7—2 cm. longi. La-
mina 8—12 cm. longa, 2,4—4,4 cm. lata, acumine usque 2,7 em. longo. Pedicelli
cire. 4,2—1,7 em. longi. Calyx cire. 0,5—0,6 em. longus. Corolla tubus 2,2—
2,9 cm. longus, sıb lente extus minute et parce squamatus ; lobi 0,9—1,5 cm.
longi, ambitu rotundati, margine undulato, sub lente minute pulverulento-papil-
losi. Filamenta filiformia cire. 1,5—2 em. longa ; antherarum loculis elliptieis
dorso carinatis, cire. 0,3 em. longis. Ovarium cire. 0,25 cm. longum, stylo cire.
2.5 cm. longo.
Habitat in Mexico, in provincia S. Luis Potosi in distr. Tamazunchale
prope Tepemichl : Seler n. 616. — Flor.: Apr.
Bem. Die Zugehörigkeit dieser Art zur Gattung Arrabidea steht nicht ganz
ausser Zweifel, zumal die für die Systematik der Bignoniaceen so wichtigen
Früchte fehlen. Auch ist der Discus bei unserer Pflanze sehr undeutlich. Ausser
"Arrabidea dürfte für unsere Art wohl nur noch Cydista in Betracht kommen,
besonders wegen des Diseus. Dagegen spricht aber die anatomische Structur des
Stammes, welcher A-kantig ist, 4 gleich breite in den Holzkörper einspringende
Leptomplatten besitzt und in der Rinde Steinzellen, aber keine Gefässbündel
zeigt. (Vergl. tab. XVII, fig. 4).
" Astianthus viminalis (H.B.K.) Baill. (= Bignonia viminalis H. B. K., Tecoma
vim. Hemsl.).
Nom. vern. : « A-xochiti »; nom. hisp. : «flor de agua », «palo de agua» (=
Wasserblume, weil sie sich mit dem Beginn der Regenzeit entwickelt).
Hab. in Mex, in prov. Oaxaca in distr. Tlacolula prope Zoquitlan et in
prov. Morelos in distr. Tetecala in Barranca del Rio Tembembe : Sel. n. 123
et 328. — Flor. et fruct. : Apr.
Tecoma spec. aff. T. pentaphylle Juss.
Nom. vern. : «coyol-xochitl » (= Schellenblume); « palo de rosa ».
Hab. in Mex., in prov. Vera Cruz in distr. Tantoyuca prope Tempoal et
in prov. Hidalgo prope Huejutla : Sel. n. 601 et 663. — Flor. : Apr. —
Det. Urb. et Schum. et Les.
Stenolobium molle (H. B. K.) Seem. (in Hemsl. Biol. II. sub Tecoma).
Hab. in Mex., in prov. Oaxaca, in distr. Tlacolula prope Macuixochil :
Sel. n. 81. — Flor. : Jun.
620 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (46)
St. moile (H. B. K.) Seem. var. differt indumento densiore.
Hab. in Mex., in prov. Morelos in distr. Cuernavaca prope Xochicalco :
Sel. n. 399. — Flor. : Dec.
St. stans (L.) D. Don.
Hab. in Mex., in prov. S. Luis Potosi in distr. Tancanhuitz prope Taupa-
molon et in prov. Vera Cruz, in distr. Ozuluama prope Pänuco : Sel. n. 237
et 604. — Flor. : Mart. et Apr. De
Parmentiera edulis DC.
Nom. vern. : « Chote ».
Hab. in Mex., in prov. S. Luis Potosi, in distr. Tancanhuitz prope Tau-
pamolon : Sel. n. 234.
«Die Blüte gut gegen Sordera (= Taubheit). Die Frucht wird roh und gekocht
gegessen und ist harntreibend ».
ACANTHACEÆ addendæ et corrigendæ, det. Lindau.
Ruellia (Sect. Physiruellia) paniculata L. (= Ruellia spec. Lindau in Pl. Sel. I,
p- 32).
Hab. in Mex. : Sel. n. 243 et 771 (loc. nat. cfr. 1. c.).
R. (Sect. Dipteracanthus) panucana Lindau nov. spec. in Bull. de l’Herb. Boiss.
III, 1895, p. 363) (= Ruellia spec. Lindau in PI. Sel. I, p. 32).
Hab. in Mex. : Sel. n. 238 (loc. nat. cfr. 1. c.).
Dicliptera assurgens (L.) Juss. (= Siphonoglossa spec. Lindau in PI. Sel. I,
p. 33).
Hab. in Mex. : Sel. n. 755 (loc. nat. cfr. I. c.).
Beloperone Pringlei Waits. (= Belcperone spec. aff. B. comosæ Nees Lindau I. c.
p. 33).
Hab. in Mex. : Sel. n. 761 (loc. nat. efr. 1. c.).
PLANTAGINACEE
Plantago Mexicana Link.
Hab. in Mex., in prov. Hidalgo prope Zacualtipan : Sel. n. 16%. — Flor. :
Ma].
P. Virginica L.
Hab. in Mex., in prov. Vera Cruz, in distr. Ozuluama prope Palacho :
Sel. n. 736. — Flor. : Apr.
P. Galeottiana Decsne ? (An tantum form. vel var. P. Virginicæ ?).
Hab. in Mex., in prov. Hidalgo prope Zacualtipan : Sel. n. 165. — Flor. :
Maj. — Ex descript. det.
RUBIACEZÆ, det. K. Schumann.
Rondeletia spinosa K. Sch. spec. nova; frutex ramis subtetragonis rigi-
dis divaricatis, novellis, ipsis glabris infra apicem pare spinarum armatis;
(47) TH. LOESENER. PLANTÆ SELERIANE. 621
foliis ellipticis vel late ellipticis vel subobovatis acutiusculis vel obtusis
basi in petiolum brevem acuminatis utrinque glabris nitidulis; stipulis
brevibus subulatis caducissimis; floribus prope apicem ramulorum et infra
eum ex axillis foliorum delapsorum fasciculatis sessilibus; ovario ovali
glabro; calyce turbinato breviter quinquelobo sinubus extenuatis; corolla
extus glabra intus pubescente, stilo bilobo.
Ramuli 15—25 em. longi, basi 2,5 -— mm. crassi, cortice griseo brunneo obtecti.
Folia cire. 3 mm. longe petiolata, 3,5—6,5 em. longa, 2—3,5 em. lata, tenuiter
coriacea, in sicco læle viridia, nervis lateralibus utrinque cire. 6—8 principalibus,
præcipue supra prominentibus. Stipularum apex plerumque vix 2 mm. longus.
Flores in foliorum axillis cire. à—8-fasciculati. Ovarium glaberrimum, carnosulum
cire. 1 mm. longum vel paullulo longius, 2-loculare, ovulis 8—10 placentæ car-
nosæ profunde immersis. Calyx cire. 1.3 mm. longus, dentibus erassiusculis,
teretibus tubo subbrevioribus. Corolla 5—7,5 mm. longa, lobis 2,5—3 mm. longis.
Slamina in 3—3,3 mm. altitud. supra tubi basin inserta, antheris sessilibus.
Stylus 5 mm. longus. Sligma vix 4 mm. longum.
Nom. vern.: « pisullo ».
Habitat in Mexico in prov. Hidalgo prope Huejutla : Sel. n. 668. —
Flor. : Apr. "
Bem. Da die Früchte nicht vorliegen, bleibt die Stellung dieser neuen Art
noch einigermassen unsicher, doch glaube ich sie wegen der Kleinheit der Blüten
nur bei Rondeletia unterbringen zu sollen. Hier nimmt sie wegen der Bewaffnung
eine eigenartige Stellung ein; auch die in die Samenleiste eingesenkten Samen-
anlagen erscheinen bemerkenswerth.
” Bouvardia flos Joannis K. Sch. Fruticulus truneulo brevi, statu juvenili
valde regulariter decussato-ramoso, serius apice irregulariter ramosissimo,
glaberrimo subtereti, primo anno tetragono; foliis sessilibus parvis lineari-
lanceolatis utrinque acutis et superne apiculatis lucidius marginatis pallidis
glabris subtus ad medianum minute pilosulis; vagina stipulari truncata
pilosula denticulis binis remotis minutis ornata; floribus solitariis ramulos
abbreviatos biennes terminantibus breviter pedicellatis; ovario glabro,
sepalis ovario subtriplo longioribus lanceolato-triangularibus acutis mu-
eronatis; corolla alte hypocrateriformi extus papillosa intus glabra, laciniis
pro rata brevibus intus pariter indutis; stilo triente corolla breviore modice
bilobato.
Trunculus comam parvam globosam ramulorum abbreviatorum gerens 10—
15 em. altus cortice rubro-cinereo obtectus. Folia ad summum 12 mm. longa et
1,5 mm. lala, vulgo subdimidio breviora cinereo-viridia ut epidermis ramulorum
hornotinorum, carnosula, nervo mediano haud conspicuo; stipule cum dentieulis
vix 1 mm. longis c. 2 mm. metientes. Flos terminalis solitarius foliolis binis
bracteiformibus et stipulis similibus suffultus. Ovarium subcarnosum 1,2 mın.,
sepala 3 mm. longa. Corolla alba gratissime suaveolens 4,0—%,3 cm. metiens, lobi
9 mm. longi. Staminum filamenta 0,5, antheræ 3,5 mm. longa, priora 3,0 em.
supra basin corollæ innixa. Stylus 2,7 cm. longus.
622 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (48)
Nom. vern.: « Yerva de S. Juan».
Habitat in Mexico prope Puebla : Seler n. 846. — Flor. : Jul.
Bem. Wie Bouvardia longiflora H. B. K. führt auch diese schöne Pflanze den
einheimischen Namen Flor de S. Juan. Mit ihr ist sie wegen der langen weissen
Blumenkrone am nächsten verwandt; aber durch die Tracht, die kleinen Blätter,
die terminalen Einzelblüthen ist sie vollkommen von ihr verschieden. (Cfr. tab.
XVII, fig. 5).
_B. hirtella Kth.
Hab. in Mex., in prov. Hidalgo in montibus prope Huejutla : Sel. n. 890.
Flor. et fruct. : Apr.
B. Jaquinii H. B. K.
Hab. in Mex, in distr. fœder. prope Tacubaya : Sel. n. 461 et 449. —
Flor. et fruct. : Nov.
B. spec. (tantum fructus ipsi).
Hab. in Mex., in distr. fœder. in Cerro de Iztapalapa : Sel. n. 414. —
Flor. : Nov.
Coutarea hexandra (Jacq.) K. Sch.
Hab. in Mex., in prov. Puebla prope Tehuacan : Sel. n. 849. — Flor. :
Jul
Randia capitata DC.
Hab. in Mex., in prov. Hidalgo prope Huejutla et in prov. Vera Cruz in
distr. Ozuluama prope Paisavel : Sel. n. 666 et 605. — Flor. : Apr.
Hamelia patens Jacq.
Nom. vern. : « chacloco ».
Hab. in Mex., in prov. Vera Cruz in distr. Ozuluama prope Panuco . Sel.
n. 680. — Flor. : Apr.
Wird bei Schnittwunden angewandt.
Coffea Arabica U.
Culta in Mex., in prov. Morelos in distr. Tetecala in horto « Hacienda de
Miacatlan » : Sel. n. 344. — Flor. et fruct. : Dec.
Palicourea erocea DC.
Hab. in Mex. loco natali accuratius non indicato : Sel. n. 458.
Richardsonia scabra L.
Hab. in Mex. in prov. Oaxaca, in distr. Tlacolula prope Mitla : Sel. n. 32.
— Flor. : Jun.
Crusea rubra Cham. et Schlechtd.
Hab. in Mex. in prov. Hidalgo in distr. Huejutla prope Huitznopala :
Sel. n. 441 et 647. — Flor. : Apr.
Galium uneinulatum DC.
Hab. in Mex., in prov. Hidalgo prope Zacualtipan : Sel. n. 1443. — Flor.
et fruct. : Maj.
(49) TH. LOESENER. PLANTÆ SELERIANE. 623
LOBELIACEZÆ corrigendæ, det. Zahlbruckner.
Centropogon laciniatus (G. Don) Zahlbr. (= Siphocampylos spec. Les. Pl. Sel, I,
p- 3%).
COMPOSITE I, det. O. Hoffmann.
Vernonia liatroides DC.
Nom. vern. : « Tlamalacatlacotli » (= aufgereihte Spinn wirtel).
Hab. in Mex., in prov. Morelos prope Yauhtepee : Sel. n. 307. — Flor. :
Dee.
V. canescens H. B. K.
Hab. in Mex., in prov. S. Luis Potosi prope Tancanhuitz : Sel. n.
— Flor. : Febr.
“1
a
Ho
V. Schiedeana Less.
Hab. in Mex., in prov. S. Luis Potosi prope Tancanhuitz : Sel. n. 713.
— Flor. : Febr.
Elephantopus spicatus Juss.
Hab. in Mex., in prov. Morelos in distr. Cuernavaca prope Hacienda de
S. Gaspar. : Sel. n. 298. — Flor. et fruct. : Dee.
Piqueria trinervia (Jacq.) Cav.
Nom. vern. : «alta reina » (= hohe Königin). =
Hab. in Mex., in prov. Morelos in distr. Mor. prope Axayapictla : Sel.
n. 306. — Flor. : Dee. #
Wird gegen Diarrhöe benutzt,
Ageratum stellare Schultz Bip.
Nom. vern. : «mora dilla » (= kleine Wohnung).
Hab. in Mex., in prov. S. Luis Potosi in distr. Tancanhuitz prope Tan-
quian : Sel. n 260. — Flor. : Mart.
Stevia elatior H.B.K.
Hab. in Mex., in prov. Oaxaca in distr. Etla in Cerro de Buena Vista:
Sel. n. 92. — Flor. : Jun.
Eupatorium odoratum L.
Nom. vern. : «eihuapa’tli, ciguapazle (= Weibermediein); nom. hisp. : «erucita»
(= Wiener Kreuz).
Hab. in Mex., in prov. S. Luis Potosi in distr. Tancanhuitz prope Tan-
canhuitz et prope Tanquian et in distr. Ciudad del Maiz ad « Rio de Naran-
jos» : Sel. n. 702, 285, 793. — Flor. : Febr. et Mart.
Die Wurzel findet Anwendung bei ausbleibender oder mangelhafter Menstruation.
E. petiolare Moc.
Nom. vern. : « Yoyochichil ».
Hab. iu prov. Mexico in distr. Texcoco in Cerro de Tezcozingo : Sel.
n. 483. — Flor, : Jan.
624 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (50)
E. spireifolium Schultz Bip. nomen in Hemsl. Biol. Centr. Am. II,
p. 101; fruticosa valde ramosa, ramis puberulis; foliis oppositis, breviter
petiolatis, ovalis, trinerviis basi subtruncatis apice acutis, serratis vel sub-
erenato-serratis, glabris; capitulis in corymbos terminales congestis, gra-
eiliter pedicellatis, involucri late campanulati bracteis subæquilongis ob-
longo-elliptieis, obtusis vel subacutis, minute puberulis, apice subscariosis,
1. s. sepius sordide violaceis; floribus 11—14; corollis albidis exsertis;
achæniis breviter setulosis.
Rami sulcati, usque in inflorescentiam dense foliosi. Petioli foliorum inferio-
rum usque 6 mm. longi, lamina 2—3,5 cm. longa, 1,4—2,2 cm. lata, superiora
sensim reducta, utrinque prominulo-venosa. Corymbi singuli usque 3 cm. diam.,
plures corymbum compositum formantes. Pedicelli 0,5—2 em.'longi. Capituli cire.
5 mm. alli el lati. Bracteolæ 1—2 supra medium pedicellum vel sub capitulo ipso
insertæ, minute subfiliformes. Involueri bracteæ circ. 8 æquilongæ, cum ex-
terioribus brevioribus paucis. Corolla cire. 4 mm. longa. Achænium 3 mm. lon-
sum, 0,5 mm. erassum. Pappus 5 mm. longus.
Hab. in Mexico : C. Ehrenberg n. 40%, prope Puebla : Sel. n. 821. —
Fior. : Jul. — Cfr. tab. XV, fig. 6.
Mikania cordifolia Willd.
Nom. vern. : «toxichec cimarron ».
Hab. in Mex., in prov. S. Luis Potosi in distr. Tancanhuitz prope Tan-
quian et in distr. Ciudad del Maiz in valle « Rio Naranjo » : Sel. n. 279
et 775. — Flor. et fruct. : Febr. et Mart.
Brickellia laciniata A. Gray.
Hab. in Texas prope El Paso : Sel. n. 527. — Fruct. : Nov.
B. veronicifolia (H. B. K.) A. Gray.
Hab. in Mex., in distr. fœder. prope Tacubaya, et prope Chihuahua : Sel.
n. 452 et 588. — Flor. et fruct. : Nov.
B. Cavanillesii (Cass.) A. Gray.
Hab. in Mex., in distr. fœder. ad « Calzada de Tacubaya : Sel. n. 441.
— Flor. et fruct. : Nov.
B. hebecarpa (DC.) A. Gray.
Hab. in Mex., in prov. Morelos in distr. Cuernavaca prope Xochicalco et
in prov. Hidalgo prope Huejutla : Sel n. 388 et 631.
B. diffusa (Vahl) A. Gray.
Hab. in Mex., in prov. Hidalgo prope Huejutla : Sel. n. 618. — Flor. :
Apr.
Kuhnia rosmarinifolia Vent.
Hab. in Mex., in prov. Hidalgo prope Huejutla : Sel. n. 623. — Flor. et
fruct. : Apr.
Gymnosperma glutinosum (Spr.) Less.
Hab. in Mex., prope Zacatecas, et in prov. Puebla prope Tehuacan : Sel.
n. 555 et 806. — Flor. : Nov. et Jul.
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(51) TH. LOESENER. PLANTE SELERIANÆ. 625
Grindelia inuloides Willd.
Hab. in Mex., in prov. Oaxaca prope Etla : Sel. n. 79. — Flor. et fruct. :
Jun.
Gutierrezia Sarothre (Pursh) Britton. (= @. Euthamie Torr. et Gray); capitulis
submultifloris, flores 7 © et 5 8 gerentibus.
Hab. in Mex., prope Aguas Calientes : Sel. n. 562. — Flor. : Nov.
Lgletes viscosa Less.
Hab. in Mex., in prov. S. Luis Potosi, in distr. Tancanhuitz prope Tan-
quian : Sel. n. 267. — Flor. : Mart.
Aster subulatus Michx.
Hab. in Mex. prope Oaxaca : Sel. n. 16. — Flor. et fruct. : Maj.
Erigeron mucronatus DC.
Hab. in Mex., in prov. Hidalgo prope Zacualtipan et prope Otlamalacatle :
Sel. n. 86% et 885. — Flor. : Apr. et Maj.
E. scaposus DC.
Hab. in Mex., in prov. Hidalgo prope Huejutla : Sel. n. 638. — Flor. : Apr.
Conyza coronopr{olia H. B. K. typica et var. hisprda (H. B. K.) pro specie (= C.
subintegrifolia Schultz Bip.
Hab. in Mex., in prov. Hidalgo prope Zacualtipan : Sel. n. 154. — Flor.
et fruct. : Maj.
C. gnaphalioides H. B. K.
Hab. in Mex., prope Puebla : Sel. n. 842, — Flor. et fruct. : Jul.
Bacharis rhexioides H. B. K.
Nom. vern. : « huichin prieto » (= schwarze Huichin [?)).
Hab. in Mex., in prov. S. Luis Potosi in distr. Tancanhuitz prope Tan-
quian et in distr. Ciudad del Maiz in valle « Rio Naranjo » : Sel. n. 169 ©
222 et 275 et 772 j'. — Flor. et fruct. : Febr. et Mart.
Wird von Kühen gefressen.
B. glutinosa Pers.
Hab. in Texas prope EI Paso et in Mex. prope Zacalecas : Sel. n. 529 et
994. — Flor. et fruct. : Nov.
B. conferta H. B. K.
Hab. in Mex., in prov. Hidalgo prope Zacualtipan : Sel. n. 161. — Fruct. :
Mai.
Pluchea odorata (L.) Cass.
Nom. vern. : «Yerva de Santa Maria ».
Hab. in Mex., in prov. S. Louis Potosı in distr. Tancanhuitz prope Tan-
quian : Sel. n. 276. — Flor. et fruct. : Mart.
Tessaria borealis Torr. et Gray.
Hab. in Texas prope El Paso : Sel. n. 534. — Flor. : Nov.
Gnaphalium purpureum L.
Hab. in Mex., in prov. Hidalgo prope Zacualtipan : Sel. n. 153. — Flor.
et fruct. : Maj.
BULL. HERB. BOIss., décembre 1895. LA
626 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (52)
Noccea helianthifolia (H. B. K.) Cass. (= Lagascea helianthifolia et suaveolens
H. B. K.)
Hab. in Mex., in prov. Morelos in distr. Cuernavaca prope Xochicalco :
Sel. n. 360 et 385. — Flor. : Dec.
N. heteropappa (Hemsl.) O. Ktze. (= Lagascea h. Hemsl.).
Hab. in Mex.. in prov. Morelos in distr. Cuernavaca prope Xochicalco :
Sel. n. 362, 375, 405. — Flor. : Dec.
Melampodium heterophyllum Lag.
Hab. in Mex., in prov. S. Louis Potosi, in distr. Tancanhuitz prope Tau-
pamolon : Sel. n. 189. — Flor. : Mart.
M. gracile Less.
Hab. in Mex., prope Puebla : Sel. n. 832. — Flor. : Jul.
M. divaricatum DC.
Hab. in Mex., in prov. Morelos in distr. Tetecala in horto « Hacienda de
Miacatlan » : Sel. n. 334. — Flor. et fruct. : Dec.
M. perfoliatum H. B. K.
Hab. in Mex., prope Orizaba : Sel. n. 833. — Flor. et fruct. : Jul.
Parthenium incanum H. B. K.
Hab. in Texas prope El Paso : Sel. n. 518. — Flor. et fruct. : Nov.
P. Hysterophorus L.
Nom. vern. : «chaile ».
Hab. in Mex., prope Chihuahua, et prope Aguas Calientes et in prov. S.
Luis Potosi in distr. Ciudad del Maiz in valle « Rio Naranjo » et in prov.
Vera Cruz in distr. Ozuluama prope Pänuco : Sel. n. 540, 556, 773, 686.
— Flor. : var.
Hymenoclea monogyra Torr. et Gray.
Hab. in Mex. prope Chihuahua : Sel, n. 537. — Flor. et fruct. : Nov.
Aganippea dentata DC.
Hab. in Mex., in distr. foeder. in fossis ad « Calzada de Tacubaya » : Sel.
n. 438. — Flor. : Nov.
Zinnia pauciflora L.
Nom. vern. : « malacatillo » (= der kleine Spinnwirtel).
Hab. in Mex., prope Puebla, et in prov. Oaxaca in distr. Tlacolula prope
Mitla : Sel. n. 840 et 34. — Flor. : Jun. et Jul.
Sanvitalıa procumbens Lam.
Nom, vern.: «ojo de pollo» (= Hühnchen-Auge).
Hab. in Mex., in distr. fœder. prope Tacubaya, et in prov. Oaxaca in
distr. Tlacolula prope Mitla : Sel. n. 450 et 35. — Klor : Maj. et Nov.
S. procumbens Lam. forma acinifolia (DC.) O. Hoffmann (= S. acinifolia DC.).
Hab. in Mex., prope Zacatecas : Sel. n. 549. — Flor. : Nov.
Eclipta alba (L.) Hassk.
Hab. in Mex., in prov. Vera Cruz in distr. Ozuluama prope Chila et in
prov. 5. Luis Potosi in distr. Tancanhuitz prope Tanquian : Sel. n. 676 et
259. — Flor. et fruct. : Mart. et Apr.
ar 4
Re
(53) TH. LOESENER. PLANTÆ SELERIANÆ. 627
Sclerocarpus uniserialis (Hk.) Benth. et Hook. f.
Nom, vern. : «huichin ».
Hab. in Mex., in prov. Vera Cruz in distr. Ozuluama prope Pänuco et in
prov. $. Luis Potosi in distr. Ciudad del Maiz prope Gallinas : Sel. n. 687
et 767. — Flor. et fruct. : Febr. et Apr.
Montanoa floribunda (H. B. K.) DC.
Hab. in Mex. in distr. fœder, in Cerro de Iztapalapa et prope Ghapultepee :
Sel. n. 425 et 442. — Flor. : Nov.
Isocarpha oppositifolia R. Br.
Hab. in Mex., in prov. Vera Cruz in distr. Ozuluama prope Pänuco :
Sel. n. 688. — Flor. et fruct. : Apr.
Rudbeckia columnaris Pursh.
Hab. in Mex., in prov. Vera Cruz in distr. Ozuluama prope Chila in pratis
ad lagunam : Sel. n. 213. — Flor. : Mart.
Borrichia frutescens (L.) DC.
Hab. in Mex., in prov. Vera Cruz in distr. Ozuluama prope Chila : Sel.
n. 608. — Flor. et fruct. : Apr.
Tithonia tubiformis Cass.
Hab. in Mex., prope Chihuahua : Sel. n. 582. — Flor. et fruct. : Nov.
Helianthus annuus L.
Hab. in Mex., prope Chihuahua : Sel. n. 589. — Flor. : Nov.
Melanthera hastata Michx.
Hab. in Mex., in prov. S. Luis Potosi in distr. Ciudad del Maiz prope
Gallinas : Sel. n. 683. — Flor. : Febr.
Flourensia cernua DC.
Hab. in Texas prope El Paso et in Mex. prope Chihuahua : Sel. n. 505
et 541. — Flor. : Nov.
Encelia fetida (Cav.) Hemsl.
Hab. in Mex., prope Chihuahua : Sel. n. 584. — Flor. : Nov.
Verbesina crocata Less.
Nom. vern. : « capitaneja ».
Hab. in Mex., in prov. Morelos in distr. Cuernavaca prope Xochicalco :
Sel. n. 379. — Flor. : Dec.
V. encelioides (Cav.) Benth. et Hook. f.
Hab. in Mex., in prov. Vera Cruz in distr. Ozuluama prope Pänuco : Sel.
n. 681. — Flor. et fruct. : Apr.
Calea axillaris DC.
Nom. vern. : «chilchaca ».
Hab. in Mex., in prov. S. Luis Potosi in distr. Tancanhuitz prope Tan-
quian : Sel. n. 286. — Flor. : Mart.
C. integrifolia (DC.) Hemsl.
Hab. in Mex., in prov. Hidalgo prope Zacualtipan et prope Otlamalacatle :
Sel. n. 861 et 137. — Flor. et fruct. : Maj.
628 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (34)
Tridax procumbens L.
Hab. in Mex., in prov. S. Luis Potosi in distr. Tancanhuitz prope Tau-
pamolon et in prov. Hidalgo prope Huejutla : Sel. n. 191, 638a, 661. —
Flor. et fruct. : Mart. et Apr.
T. coronopifolia (H. B. K.) Hemsl.
Hab. in Mex., in prov. Puebla prope Tehuacan et in prov. Oaxaca in distr.
Tlacolula prope Mitla : Sel. n. 802 et 25. — Flor. : Jun. et Jul., fruct. : Jul.
Riddellia gnaphalioides (DC.) O. Hoffm. (= R. arachnoides A. Gray, — Psilo-
strophe gnaphalioides DC.).
Hab. in Mex., in prov. Zacatecas prope Calera : Sel. n. 552. — Flor. : Nov.
Baileya multiradiata Harv. et A. Gray.
Hab. in Texas, prope El Paso : Sel. n. 502. — Flor. : Nov.
Florestina pedata Cass.
Hab. in Mex., in distr. fœder. prope Iztapalapa : Sel. n. 464. — Flor. et
fruct. : Dec.
F. tripteris DC.
Hab. in Mex., in prov. S. Luis Potosi in distr. Tancanhuitz prope Tau-
pamolon : Sel. n. 196. — Flor. et fruct. : Mart.
Bahia sinuata Less.
Hab. in Mex., in prov. S. Luis Potosi in distr. Tancanhuitz prope Tan-
quian : Sel. n. 25%. — Flor. et fruct. : Mart.
Tagetes lucida Cav.
Nom. vern. : «pericon ».
Hab. in Mex., in prov. Hidalgo in distr. Huejutla prope Huitznopala et in
prov. Oaxaca, in distr. Ella prope S. Juan del Estado : Sel. n. 646 et 103.
— Flor. : Apr. et Jun.
T. patulus L.
Nom. vern.: «cempoal xochitl cimarron, sempoal suchil» (= Zwanzig Blumen)
oder « lor de muertos» (= Totenblume, wegen der gelben Farbe).
Hab. in Mex., prope Aguas Calientes, et in prov. Morelos prope Axaya-
piclla : Sel. n. 578 et 327. — Flor. et fruct. : Nov. et Dec.
« Gut gegen Husten ».
T. erectus L.
Nom. vern.: «cempoal xochitl» oder « flor de los muertos ».
Hab. in Mex., in prov. Vera Cruz in distr. Ozuluama in via publica ın
Tantojan ; Sel. n. 245. — Flor. : Mart.
Dysodia chrysanthemoides Lag.
Hab. in Mex prope Zacatecas : Sel. n. 561. — Fruct. : Nov.
Porophyllum viridiflorum DC.
Hab. in Mex., in prov. Morelos in distr. Cuernavaca prope Xochicalco :
Sel. n. 394. — Flor. : Dec.
P. tagetoides DC.
Nom. vern. : « papaloquilitl » (= Schmetterlingskraut» mit dem Zusatz « deve-
nado » (= Hirsch).
BE,
(55) TH. LOESENER. PLANTÆ SELERIANÆ. 629
Hab. in Mex., in distr. fœder. in Cerro de Izlapalapa et in prov. Morelos
in distr. Cuernavaca prope Xochicalco : Sel. n. #15 et 359. — Flor. : Nov.
et Dec.
Wird angewandt bei Leberkrankheiten.
Pectis filipes A. Gr.
Nom. vern. : «lemoneillo ».
Hab. in Mex., in prov. Morelos in distr. Cuernavaca prope Xochicalco :
Sel. n. 361. — Flor. et fruct. : Dec.
Wird im Aufguss als Getränk benutzt.
Liabum discolor (Hook. et Arn.) Benth. et Hook f.
Hab. in Mex., in prov. Morelos in distr. Cuernavaca prope Xochicalco :
Sel. n. 369. — Flor. ot fruct. : Dec.
Senecio tampicanus DC.
Hab. in Mex., in prov. Vera Cruz in distr. Ozuluama prope Pänueo : Sel.
n. 246. — Flor. et fruct. : Mart.
S. Douglasii DC.
Hab. in Mexico prope Chihuahua : Sel. n. 580. — Flor. et fruct. : Nov.
S. salignus DC.
Hab. in Mexico : Sel. n. 909.
S. Aschenbornianus Schauer.
Hab. in Mex., in prov. S. Luis Potosi in distr. Ciudad del Maiz prope
Platanitos : Sel. n. 766. — Flor. et fruct. : Febr.
Perezia capitata Wats.
Hab. in Mex., in prov. Morelos in distr. Cuernavaca prope Xochicalco :
Sel. n. 363. — Fruct. : Dec.
Trixis decurrens DC.
Hab. in Mex., in prov. Morelos in distr. Cuernavaca prope Xochicalco :
Sel. n. 409. — Flor. et fruct. : Dec.
T. angustifolia DC. var. latiuscula A. Gray.
Hab. in Texas prope El Paso : Sel. n. 503. — Fruct. : Nov.
Stephanomeria runcinata Nutt.
Hab. in Texas prope El Paso : Sel. n. 516. — Flor. et fruct. : Oct.
Pinaropappus roseus Less.
Hab. in Mex., in prov. Mex. in distr. Chalco prope Tenango et in prov.
Hidalgo prope Huejutla : Sel. n. 497 et 621 et 638b. — Flor. et fruct. :
Dec. et Apr.
Hieracium spec. forsan H. strigosum DC.
Hab. in Mex., in prov. Hidalgo in distr. Zacualtipan prope Matlatengo :
Sel. n. 877. — Flor. : Maj. — Ex. deser. determinata.
(Fortsetzung folgt.)
630
EINE NEUE
RODRIGUEZIAT RE
von
F. KRANZLIN
Planche XVIII.
Rodriguezia inconspicua Kızl.
Bulbis angustis linearibus infra et supra vix attenuatis subcompressis
ceterum lævibus monophyllis, foliis linearibus basi ipsa canaliculatis acu-
minatis; paniculis a basi fere ramosis leviter fractiflexis folia vix exce-
dentibus, bracteis ovatis acutis ovaria brevi-pedicellata subæquantibus.
Sepalo dorsali ovato obtuso, lateralibus ad ?/s totius longitudinis connatis
acutis labello adpressis; petalis paulum minoribus ligulatis subobliquis
acutis; labello quam sepala petalaque fere duplo longiore basi profunde
excavato, lobis lateralibus erectis rotundatis vix evolutis, lobo intermedio
cuneato antice retuso emarginato disco lamellis 2 subito abruptis instructo;
gynostemio brevi supra brachiis 2 brevibus instructo, anthera parva antice
lato-marginata obtusa polliniis angustis, caudicula lineari tenui inter pol-
linia in apiculum producta, glandula elongata acuminata caudiculam
æquante. — Tota planta vix 10 cm. alta, flores vix 2 mm. diam. albidi;
labellum 3 mm. longum.
Trichocentrum candidum Lindl. Bot. Reg. 1843 Misc. 18. — Rechh. f.
Walp. Annal. VI, p. 544.
Costa-Rica. — Durch Herrn Ad. Tonduz, Leiter des Botanischen Instituts
in S. José erhalten.
Blüthe im Sommer 1895 in der an botanisch wertvollen Orchideen
reichen Sammlung der Madame Barbey-Boissier zu la Pierriere bei Cham-
besy. Die Pflanze ist interessant, als ein ganz aus der Art geschlagenes
Glied einer sonst an gärtnerischen Schönheiten reichen Gattung. Die
seitlichen Zweige des Blütenstandes scheinen sich sehr viel später zu
entwickeln als die Hauptachse, welche schon sehr vorgeschritten und ab-
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(2) F. KRANZLIN. EINE NEUE RODRIGUEZIA-ART, 631
geblüht war. Die Blüten zeigen alle Merkmale einer typischen Rodriguezia,
aber alle en miniature, um nicht zu sagen, verkümmert. Auffallend und
ausser Verhältniss breit ist nur der Vorderrand der Anthere, welcher
mehr als die Hälfte der ganzen Anthere einnimmt; gross ist auch die stark
in die Länge gezogene Klebscheibe; wenig entwickelt sind die Seiten-
arme der Säule. Die ganze Pflanze ist sicherlich keine Schönheit und nur
als « botanical Orchid » interessant. Wenn der Standort, von welchem
Herr William Barbey die Pflanze erhielt, richtig sein sollte, so wäre diese
Art augenblicklich die nördlichste der Gattung, denn die bisher bekannten
Rodrigueziaarten stammen alle aus Süd-Amerika.
Ich trage kein Bedenken, Trichocentrum caudidum als mit dieser Pflanze
identisch zu erklären. Die Analyse in Lindley’s Herbar zeigt genau die-
selben Verhältnisse der Lippe samt den Basalschwielen und ebenfalls
eine weit nach unten verlängerte Anthere. Die Diagnose (die Stelle in
Walper’s Annalen ist eine wörtliche Wiedergabe des Originaltextes) zeigt
nur 2 kleine Abweichungen : erstens « anthera villosa ». Ich fand, dass
die Anthere die papillose Oberfläche hatte, welche man unendlich oft bei
Orchideen findet, wenn man genötigt ist, mit stärkeren Vergrösserungen
zua rbeiten, wie dies bei kleinen Blüten der Fall ist. Mein Materiel hatte
ziemlich lange in Alkohol gelegen, und es ist sehr wohl möglich, dass
besonders zarte Oberhautzellen dadurch stark schrumpfen. Ferner : die
Säulenflügel erschienen mir nicht ganz so spitz, wie Lindley sie beschreibt
und zeichnet, aber in der Hauptsache sind sie übereinstimmend.
Die Gattung Trichocentrum Pöpp. et End. wird durch den Verlust dieser
Art sehr viel natürlicher. Zu den charakteristischen Merkmalen dieser
Gattung gehört bekanntlich ein « labellum calcaratum »; es war kein
glücklicher Einfall Lindley’s, diese eine Art unter der Rubrik « calcar nul-
lum » unter Trichocentrum zu stellen, wo sie bisher als störend empfun-
den wurde. Es ist mir deshalb besonders angenehm gewesen, diese Art
untersuchen und diese Frage erledigen zu können. Die Lindley’sche Pflanze
soll aus Guatemala stammen, die mir von Herrn Barbey zugesandte aus
Costa Rica, was wohl keinen Widerspruch enthält. Der Speciesname
« candidum » Konnte nicht beibehalten werden, da es bereits eine Rodri-
quezia candida Batem. giebt.
Gross-Lichterfelde bei Berlin, den 20 September 1895.
632
LECANOREZÆ ET LECIDEEÆ
AUSTRALIENSES NON
QUAS DESCRIBIT
Dr J. MÜLLER
1. Lecanora atra Ach. v. serialis Müll. Arg.; granula thalli
distincte et subdistincte in series radiantes et subreticulatim junctas
disposita. — Saxicola in Thursday Island, Queesland : Knight n. 268.
2. Lecanora subiusca Ach. v. conjungens Müll. Arg.; thallus
sat lenuis, firmus, creberrime rimulosus, cæterum lævis, nigro-limitatus ;
apothecia demum majuscula, margo demum undulatus, discus siccus
niger; lamina superne virens. — Thallus tenuior et lævior quam in var.
atrynea et v. gangalea, apothecia demum ut in var. afrynea, sed nigra,
madefacta tamen pro parte fuscescentia. — Saxicola in Thursday Island
Queenslandiæ, cum v. gangalea.
3. Lecanora albellaria Müll. Arg.; thallus albus, granularis;
granula in hypothallo haloniformi albido sita, conferta ei subsparsa,
obtuse angulosa, convexa, superficie firma; gonidia globosa, diametro
8-10 y æquantia; apothecia ‘/2-°/; mm. lata et minora, sessilia, dense
sparsa ; margo cum thallo concolor et integer lævisque (v. demum obsolete
rugulosus), semper prominens, obtusus; discus concavus v. concaviusculus,
albido-pallidus v. dein nonnihil fulvescenti — carneus, nudus; epithe-
cium hyalino-fulvescens, interiora reliqua hyalina ; sporæ 8-næ, circ. 13 y
long, 7 ‘/2 y latæ, oblongo-ellipsoideæ. — Primo intuitu fere L. albellam
aut L. c#sio-rubellam Ach. simulat, sed thallus est granulosus et apothecia
fere gyalectina. — Corticola in Queenslandia : Knight n. 324.
%. Lecanora subumbrina Müll. Arg.; thallus subfumoso-cine-
reus, tenuissimus, sat crebre granulari-rugulosus, peripheriam effusam
(2) J. MÜLLER. LECANOREÆ ET LECIDÉEE. 633
versus lævis; apothecia dense sparsa, '/ı-'/s mm. lata, sessilia, regularia,
planiuscula ; margo tenuis, ex integro demum subacute granulari-coronu-
latus; discus e plano leviter convexus, obscure carneo-pallidus v. fuscus
v. pallide fuseus, nudus; epithecium fulvo-fuscidulum, interiora cæterum
hyalina; sporæ 8-næ, elongato-ellipsoideæ, 17-22 y longæ, 5-6 y late,
utrinque rotundato-obtusæ, longiusculo tractu æquilatæ. — Haud male
L. umbrinam Mass. primo intuitu refert, sed apothecia peculiariter coro-
nulala et sporæ ambitu valde elongatæ sunt. — Corticola in New South
Wales: Knight n. 10 pr. p. et 50.
5. Lecanora melacarpella Müll. Arg.; thallus obscure cinereus,
tenuis, continuus, subtilissime areolato-rimulosus et rugulosus, margine
effusus ; apothecia ‘/2-%/1 mm. lata, sessilia, regularia; margo cum thallo
concolor, tenuis, dorso tuberculoso-asperulus, suberenatus, vix ultra
discum prominens; discus siccus et madefactus niger et nudus, e plano
demum convexus; epithecium olivaceo-fuscum, lamina cætera undique
hyalina ; sporæ 8-næ, 10-12 y longæ et 6-7 y. late, ellipsoideæ. — Juxta
L. phæocarpam Müll. Arg. locanda est, a qua recedit thallo non granoso
et apotheciis paullo majoribus, madefactis non olivaceo-pallentibus. —
Saxicola, in Thursday Island Queenslandiæ : Knight n. 279.
6. Lecanora Knightiana Müll. Arg.; thallus ochroleuco-albus,
mediocris, limitatus, ex integro mox crebre minute rimulosus, cæterum
superficie planus; apothecia À ‘/2 mm. lata el minora, adpresso-sessilia;
margo thallinus discum planum vix superans, dorso gibberoso-inæqualis,
intus subtiliter undulatus et lævis; diseus fulvo-rufus etnudus; epithecium
fulvo-fuscidulum v. subhyalinum, reliqua hyalina ; sporæ 8-n®, 8-15 y
long, 6-8 y. lat, ellipsoideæ, vulgo ambitu late. — Est species insignis,
fere erythrocarpica, juxta subsimilem L. continuam Kn. locanda, a qua
statim recedit thallo crebre rimuloso et dein sporarum ambitu non elon-
gato. Interdum apothecia haud male illa referunt Lecaniæ puniceæ —
Saxicola, in Thursday Island Queenslandiæ : Hartmann (a cl. Dr Knight
sub n. 213, 234, 258, 271 cum aliis numerosissimis benevole missa), et
prope Brisbane : Bailey n. 198.
7. Lecanora flavido-fusca Müll. Arg.; thallus flavidus, tenuis
et continuus, primum lævis, dein crebre rugulosus v. eliam granoso-rugu-
losus, ambitu linea nigra limitatus; apothecia ‘/2-?/s v. raro */ı mm. lata,
sessilia, plana; margo flavidus et integer, crassiusculus, obiter prominens;
discus planus, fulvescenti-fuscus et nudus; epithecium flavido-fuscescens,
lamina cæterum undique hyalina; sporæ 8-næ, 10-13 u. longæ, 7-9 y latæ,
lato — et subgloboso — ellipsoideæ. — Prope L. flavido-pallentem Nyl.
634 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (3)
inserenda est. Apothecia fere ut in L. subfusca v. glabrata Ach.. sed
thallus et margo apotheciorum flavidi et discus nonnihil fulvescens. —
Corticola, ad ramos juniores prope Toowoomba Queenslandiæ: Hartmann,
Knight (sine numero).
8. Lecania (s. Semilecania) chlaronoides Müll. Arg.; thallus
einereo-albidus, fere haloniformi-tenuis, subeontinuus, subtiliter granu-
losus, ambitu effusus; apothecia ‘/2-1 mm. lala, sessilia, plana; margo
tenuis, leviter prominens, ex integro demum granuloso-crenatus; discus
pallido-fuscus, nudus, semper planus; epithecium flavescenti-fuseidulum ;
hypothecium flavo-hyalinum ; sporæ in ascis 8-næ, 16-17 y long, 5-6 y
late, elongato-ellipsoideæ. — Prima fronte fere Lecanoram subfuscam
v. chlaronam Nyl. simulat, sed sporæ sunt omnino aliæ. Juxta Lecaniam
molliusculam Müll. Arg., e Victoria, locanda est. — Corticola, New South
Wales: Dr Knight n. 43 pr. p. (ibi Lecaniz punicex Müll. Arg. admixta).
9. Lecania (s. Semilecania) selenospora Müll. Arg. Lich.
Sebast. n. 7, var. leprosa; thalli areolæ superficie demum plicatulo-
leprosæ et leproso-contiguæ. — Ad saxa arenacea, Victoria: Wilson
n. 1741.
10. Lecania (s. Eulecania) subsquamosa Müll. Arg.; thallus
albidus, crassiusculus, rugulosus et molliusculus, superficie lævis, ambilu
effusus; apolhecia sessilia, */4-1 mm. lata, plana; margo albidus, intus
subangulosus, vix prominens; discus planus, nigro-fuscus, nonnihil
albido-pruinosus; lamina persicino-rubens, apice fusca ; hypothecium et
receplaculum intus alba ; sporæ 4-8-næ, naviculari-semilunares, utrinque
obtusæ v. obtuse attenuatæ, 1-4-loculares, circ. 18-21 y longæ, 5 ‘2 u.
latæ. — Corticola, in Mount Mueller Australiæ ad 4500 ped. ab egreg.
Ch. French jun. inter alia parcissime lecta et a Bar. Ferd. v. Mueller
missa. ;
Obs. Eadem ratione etiam Lecania fabacea, sc. Lecanora fabacea Müll.
Arg. Lich. Exot. n. 57, juxta Lecaniam selenosporam inserenda est, sporas
enim iterum examinalas etiam 1-2-4-loculares, non solum uniloculares
Nonnihil species varias Platygraphæ simulat, sed gonidia
vulgaria, simplicia.
11. Callopisma cerinum Mass. v. microcarpum Müll. Arg.;
apothecia lantum "/ı-'/s mm. lata; margo flavescenti-albidus; discus fla-
vescenti-aurantiacus. — Exiguitate et colore pallidiore apotheciorum dis-
linctum. — Corticola, Victoria : Knight n. 205.
12. Rinodina diffractella Müll. Arg.; thallus cinerascenti-fuscus,
minute areolato-diffractus; rimul® nigra; areolæ "/ı-"/s mm. lalæ, telra-
observavi.
LU
(4) J. MÜLLER. LECANOREÆ ET LECIDEEÆ. 635
pentagonales, planæ et tenues, nitidulæ; apothecia primum innata et
areola ipsa spurie marginata, dein sensim emergentia et margine thallino
subregulari et subintegro cincta, cire. '/; mm. lata; discus planus, orbicu-
laris et subangulosus, niger et nudus ; epithecium nigro-fuscum; hypothe-
cium hyalinum; sporæ 8-næ, 7-10 y. longæ et 4-4'/2 y latæ, 2-loculares.
— Nulli cognitarum nisi brasiliensi R. diffractæ Müll. Arg. similis et affi-
nis, sed nostra nova est valde microspora — Saxicola, Queensland : Shirley
n. 1908.
13. Pertusaria (s. Lecanorastrum) rhodotropa Müll. Arg.;
thallus ex albido mox cum verrucis roseo-purpurascens, mediocris, rUgo-
sus, superficie cæterum lævis, ambitu determinatus, molliusculus; ver-
rucæ cire. À mm. late, copiosæ, confertim sparsæ, elatæ el tumidæ,
hemisphæricæ, ambitu regulares aut subundulato-mæquales aut pro parte
obtuse verrucosæ, vertice ulcerato-truncatæ et circa discum acute margi-
natæ, mono-dicarpicæ; discus demum nudus et rufo-carneus; sporæ in
ascis solitariæ, cire. 125 u longæ et 38 y latæ, elongato-ellipsoideæ, intus
leaves. — Natura submollis thalli ut in Z. velata, verrucæ ut in P. subva-
ginata, sed pro parte dicarpicæ et discus longe obscurior, color partium
autem ut in brasiliensi P. purpurascente Müll. Arg., ubi dispositio verru-
carum alia. — Corticola, in Queenslandia : Knight n. 30, 32 pr. p., 307,
308 pr. p., 309.
14. Pertusaria ($ Pertusæ) plicatula Müll. Arg.; thallus
stramineo-flavicans, tenuis, continuus et lævigatus, nitidulus, mox
rimosus et plicato-rugosus; verrucæ cire. 1 mm. latæ, hemisphæricæ,
basi constrictæ, apice truncatæ et centro modice irregulariter undulato
v. plicato depressæ. pluriostiolatæ; ostiola parva, cire. 3/100-8/100 mm.
lala, haud impressa nec emergentia, subnigra; sporæ binæ, elongato-
lineares, cire. 110 y, longæ et 35 y latæ, intus læves. — Est affinis africanæ
- P. xanthotheliæ Müll. Arg., a qua recedit thallo magis stramineo, ostiolis
non mamillari-emergentibus et sporis majoribus. Similis P. undulata
Müll. Arg. ex eadem regione differt verrucis. — Corticola, Queensland :
Knight n. 4 pr.p.
15. Pertusaria ($ Pustulatæ) elliptica Müll. Arg.; thallus
albus, tenuissimus, lævigatus; verrucæ discretæ, ellipsoideo-hemisphæ-
ricæ, cire. 1 ‘/s mm. longæ et °/ı v. */s mm. late, regulares et læves, basi
non constrictæ, obtusæ, superne haud truncatæ, in centro subconfluentim
2-5-ostiolatæ ; ostiola subnigra, exigua, pro parte majuscula, confluentia,
haud emergentia; sporæ in ascis 4-næ, cire. 85 y longæ et 32 y latæ
intus valide plicato-costulatæ. — Juxta P. nitidulam Müll. Arg. locanda,
636 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (5)
at variis recedens, verrucæ parallele oblongatæ, basi non sensim in
thallum abeuntes et angustiores, sporæ aliæ. — Ad ligna vetusta in
Queenslandia : Shirley n. 1754 pr. p.
16. Pertusaria ($ Pustulatæ)leucostoma Müll. Arg. ; thallus
argillaceo-albidus, tenuis, e continuo rimosus et demum subparallelo-
rugulosus; verrucæ 1 mm. latæ et paullo minores, distinctæ aut gemi-
natim connatæ, sessiles, nano-pyramidales, circumeirca a basi recte-
lineatim breviter conico-attenuatæ, regulares, apice haud truncatæ,
primum ostiolis 1-3 approximatis v. confluentibus ornatæ, dein 1bidem in
disculum ‘/; mm. latum, album, pulverulentum, convexum et distincte
emersum abeuntes; thalamia sæpe 4; sporæ in ascis 4-8-næ, uniseriales,
eirc. 70 y. longæ et 25 y late, intus subtiliter plicato-costulatæ. — Prope
P. goniostoma Müll. Arg. locanda, sed nulli arcte affinis. Verrucæ quoad
formam ut Pyramides ægyptiacæ, apice late emerso-leucostomaticæ. —
Corticola, prope Toowoomba in Queenslandia : Hartmann.
17. Pertusaria ($ Depressæ) leiocarpella Müll. Arg.; thallus
fuscescenti-cinereus, tenuissimus, rimulosus, rugulosus v. demum rugu-
loso-granularis, superficie ipsa bene lævigatus; verrucæ ‘/2-°/; mm. late,
sessiles, depresso-hemisphæricæ, ambitu regulares et obtuse gibbosæ,
basi leviter constrictæ, vertice late truncatæ, medio late sed leviter
depresso-concavæ, circa depressionem late et obtuse marginatæ, totæ cum
thallo concolores et tota superficie polito-lævigatæ, cire. 3-5- carpicæ ;
ostiola vulgo in unum centrale late mamillare confluentia; sporæ in ascis
-6-næ, cire. 70 y longæ et 32 y latæ, intus læves. — Prope capensem
P. variolosam Müll. Arg. inserenda est, at verrucis et sporis minoribus et
superficie partium diversa. — Corlicola, Queensland : Knight n. 11.
18. Pertusaria ($ Depressæ) subrigida Müll. Arg.; thallus
stramineo-flavus, undulato-inæqualis, superficie lævigatus ; verrucæ
1-1 ?/; mm. late, turgidæ, basi leviter constrictæ, ambitu sat regulares et
lævigatæ, vertice anguste impresso-concavæ, circa cavitatem in centro
ostiola conferta pallida gerentem late et obtuse marginatæ ; sporæ in
ascis 5-8-næ, cire. 90 y longæ et 37 y latæ, intus læves. — Similis
P. rigidæ Müll. Arg. (quæ rectius ad $ Leioplacarum referenda est), sed
verrucis apice distincte depresso-concavis et ostiolis non oblongatis dif-
fert. Proxima et similis P. schizostoma Müll. Arg., ex insula Socotra, ab
hac nova specie differt verrucis madefactis sub valida lente celluloso-
areolatis et sporis minoribus intus lævibus. P. xanthodes Müll. Arg. dein
differt sporis binis et verrucis multo minoribus. — Corticola, Brisbane :
Bailey, n. 1870.
Ë
(6) J. MÜLLER. LECANOREE ET LECIDEEÆ. 637
19. Pertusaria ($ Leioplacæ) leucoxantha Müll. Arg.;
thallus albido-Navicans, mediocris, continuus, demum leviter rimulosus,
superficie lævis; verrucæ 1 mm. latæ v. leviter minores, hemisphæricæ,
basi limilalæ, apice non depressæ, læves aut obsolete gibberosæ, cum
thallo concolores; ostiola 1-4, nigra. approximata, haud prominula nec
impressa; sporæ uniserialim 8-næ, circ. 60 y longæ et 27 y latæ, intus
læves., — Inter P. socotrinam et P. xanthoplacam Müll. Arg. inserenda et
posteriori affinior est, at prima fronte colore omnium parlium alio, fere
albido, at statu madefacto bene flavente, et {hallo juniore continuo, nec
areolato-rimoso distincla est. — Saxicola, in Thursday Island Queenslan-
diæ septentrionalis : Knight, n. 280.
20. Pertusaria ($ Leioplacæ) schizostomella Müll. Arg.;
thallus cinereo-albidus v. nonnihil flavescenti-cinereus, tenuissimus,
obsolele rugulosus; verrucæ °/s (*/2-1) mm. latæ, discretæ, orbiculares,
nano-hemisphæricæ, subindistincte rugulosæ et læves, apice late rotun-
dato haud truncatæ, 2-6-carpicæ, apice vulgo uni-ostiolat®; ostiola fusca
in unum exiguum stellari 3-4-lobulatum aut in rimulam exiguam trans-
versalem abeuntia; sporæ in ascis 2-næ, cire. 105 y longæ et 37 y late,
intus tenuiter plicato-costulatæ. — Juxta P. Woollsianam Müll. Arg.
locanda est, cujus verrucæ aliter ostiolatæ et sporæ aliæ. Ostiola con-
fluentia ut in $ Pustulatarum, sed ostiolum commune non maculiformi-
dilatatum el verrucæ demum subtiliter astroidea apparentes. Verrucæ
minores quam in P. tetrathalamia Nyl. — Corticola, New South-Wales :
Knight, n. 31.
21. Pertusaria ($ Leioplacæ) leucothelia Müll. Arg.; thallus
cum verrucis albus, punctato-vestigialis aut evanescens; verrucæ 1 mm.
latæ et paullo minores, globoso-hemisphæricæ, basi constrictæ, subregu-
lares, sparsim ostioligeræ; ostıola pallide fusca, haud impressa, nec
emersa; sporæ in ascis 4-næ, cire. 75 y longæ et 33 y latæ, intus valide
plicato-costulatæ, — A subsimilibus P. albissima et P. candida Müll. Arg.
jam verrucis minoribus, basi constrictis, superficialibus et sporis intus
valide costulalis recedit. Proxima P. peliostoma (Ach.) Müll. Arg. dein
offert ostiola alia. — Corticola in prov. Victoria : Knight, n. 174.
22. Pertusaria ($ Leioplacæ) microspora Müll. Arg.; (hallus
cum verrucis albidus v. levissime stramineo-albus, tenuissimus, lævis,
opacus, demum hine inde subareolatim evanescens; verrucæ cire. 1 mm.
late v. paullo minores, discretæ, hemisphæricæ, regulares, lævigatæ,
subpolitæ, 2-5-carpicæ, apice non depressæ, uni-pauciostiolatæ ; ostiola
exigua, fusco-pallida, haud emergentia, demum paullo impressa ; sporæ
638 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (7)
in ascis uniserialim octonæ, cire. 30-35 y longæ et 15-19 y latæ, latius-
cule ellipsoideæ, intus læves. — A P. leioplaca v. octospora Nyl differt
minutie verrucarum et sporarum, verrucis politis magis regulariter
hemisphæricis. Habitu dein ad P. nitidulam et P. gibberosam Müll. Arg.
accedit. — Inter P. mundulam Müll. Arg. (e Brasilia) et P. syngeneticam
locanda. — Corticola in prov. Victoria, ad Loutit-Bay : F. v. Mueller,
Mt Erica : French, Upper Yarra : French, Mount Mueller : French.
23. Pertusaria ($ Leioplacæ) amblyogona Müll. Arg.; thal-
lus stramineo-flavicans, rimoso-areolatus, ulcerosulus, superficie cæterum
levis; verrucæ cire. 2 mm. latæ, depresso-hemisphæricæ, convexæ, basi
constrictæ, ambitu late et obtuse irregulariter 6-8-gonæ, non verrucosæ,
totæ obiter ulceroso-punctatæ et thallo leviter albiores; ostiola parum
distincta, sulphurea, haud emergentia; sporæ 1-2-seriatim 8-næ, cire.
70 y longæ et 32 y latæ, intus læves. — Species peculiaris. Verrucæ
prima fronte compositæ et arctissime conglomeratæ apparent, attamen
simplices sunt, loculi 4-6 in sectione horizontali obovoidei latere angus-
tiore (sectionis) erga centrum convergunt. Nulli arcte affinis est. — Cor-
ticola, Toowoomba in Queenslandia : Hartmann.
24. Pertusaria ($ Irregulares) irregularis Müll. Arg.; thal-
lus albidus v. levissime flavescenti-albidus, mediocris; verrucæirregulares,
turgidæ, magna pro parte vario modo in crustam interruptam crassam
nigro-ostiolatam connatæ; ostiola haud depressa nec emersa; sporæ gemi-
natæ (raro et solitariæ), elongatæ et læves, circ. 100-125 y longæ el 30 y
latæ. — Valde accedit ad P. javanicam Müll. Arg., ubi sporæ 2-4-næ,
demum ambitu latiores et intus plicato-costulatæ. A P. Antinoriana Jatta
autem, cui etiam proxima, differt sporis nunquam ultra 2 in ascis (non
4-8) et verrucis magis turgidis, non depresso-nanis. — Corticola, in Thurs-
day Island Queenslandiæ : Knight n. 31 pr. p., 41 pr. p.
25. Pertusaria ($ Seriales) straminea Müll. Arg.; thallus
cum verrucis pallide flavus s. stramineus et superficie polito-lævigatus,
tenuis, rugulosus; verrucæ cire. 1 mm. latæ, globoso-hemisphæricæ, basi
constrictæ, verlice rotundatæ v. leviter truncatæ ibique non depresso-
concavæ, minute nigro-ostiolatæ, discretæ et simul irregulariter longi-
trorsum connatæ; ostiola sparsa et conferta, demum halone fumoso
cincta; sporæ in ascis 2-næ, circ. 110 y longæ et 30 y late, intus non
costulatæ. — Similis P. pycnotheliæ Nyl., sed thallus et verrucæ stra-
miueæ. — Corticola in Thursday Island Queenslandiæ septentrionalis :
Hartmann.
26. Pertusaria ($ Seriales) confluens Müll. Arg.; thallus
(8) J. MÜLLER. LECANOREÆ ET LECIDEEÆ. 639
flavidus, tenuis, transversim subparallele rimosus et undulatus, in super-
ficie levis; verrucæ ?/s-1 mm. lalæ, pro parte oblogo-orbiculares, sepius
confluentim 2-4-plo longiores quam latæ et tum subparallelæ, basi leviter
constrictæ, ambitu et superficie obtuse gibboso-angulosæ, rigidæ, cum
thallo concolores, minute sparsim sulphureo-ostiolatæ; ostiola minutula,
umbonato-prominula; sporæ uniseriatim 8-næ, 45-65 y, longæ, 20-26 y
latæ, intus læves. — Juxta P. stramineam et P. Araucariæ Müll. Arg.
inserenda. — Corticola ad Toowoomba in Queenslandia : Hartmann,
Knight.
27. Pertusaria ($ Seriales) albinea Müll. Arg.; thallus albus,
tenuissimus, obsolete rugulosus, demum evanescens; verruc® concolores,
opaco-albæ, cire. '/2-"/; mm. latæ, raro solitarie et tum hemisphæricæ,
sat regulares, basi constrictulæ, apice haud truncatæ, vulgo in series lon-
gitudinales omnino confluentes, sparsim nigro-ostiolatæ; ostiola acute
prominula, 15/100-18/100 mm. lata; sporæ in ascis 2-næ, magne, 170 y.
longæ et eirc. 35 y late, intus leaves. — Similis P. trypethelüformi Nyl.,
sed tota albior et ostiola majora. Inter P. melanophthalma Müll. Arg. et
P. pycnotheliam inserenda est. — Ad ligna sicca vetusta in Queenslandia :
Shirley n. 1754 pr. p.
28. Pertusaria ($ Graphicæ) paratropa Müll. Arg.; thallus
cinereus, mediocris, crebre areolato-rimosus; areolæ planæ, scabridulæ;
verrucæ 1 mm. late et minores, concolores, nano-hemisphæricæ, basi
nec constrictæ nec sensim in thallum abeuntes, scabridulæ, ostiolis
nigris paullo depressis orbicularibus et pro parte quasi in lirellas trans-
versas simplices v. bifurcatas abeuntibus præditæ: sporæ 8-næ, bise-
riales, cire. 50 y. langæ et 22-27 y latæ, intus læves. — Haud dissimilis
europææ P. chiodectonoidi Bagl., sed thallus crebrius areolato-rimulosus et
verrucæ magis emersæ. Hæ verrucæ dein similiter ac sporæ majores
sunt quam in proxima P. macra Müll. Arg. — Ad saxa arenaria prope
Lorne, Victoria : Rev. Wilson n. 528.
29. Pertusaria ($ Graphicæ) macra Mill. Arg.; thallus plum-
beo-cinereus, mediocris, tenuiter areolato-rimosus ; areolæ irregulares,
planæ et læves; verrucæ ‘/2 mm. latæ v. paullo majores (hinc inde gemi-
natim confluentes), nano-hemisphæricæ, ambitu orbiculares aut subtrian-
gulares, basi sensim in thallum abeuntes, vertice depressæ et ostiolis
confluentibus quasi disco anguloso aut transversim oblongo depresso
terminatæ, in margine subacuto et anguloso expallentes; sporæ in ascis
1-2-seriales, 8-næ, 32-36 y longæ et 17-20 y lat, intus læves. — A simili
neozelandica P. erumpescente Nyl. distat verrucis laminigeris magis emer-
640 BULLETIN DE L HERBIER BOISSIER. (9)
sis et thallo evoluto, rimoso, et dein europæa P. nolens Nyl. thallo differt.
— Saxicola in Thursday Island Queenslandiæ : Knight n. 262.
30. Pertusaria ($ Graphics) concava Müll. Arg.; thallus
glauco-cinereus, crebre rimoso-areolatus, tenuis; areolæ plans et subcon-
cavæ, leaves; verrucæ anguloso-subhemisphæricæ, basi nonnihil con-
strictæ, vertice late depresso-concavæ et obluse marginatæ, A-4-carpic®;
ostiola omnia in unum confluentia v.seriatim aut tribrachiato-confluentia,
latiuscula et nigra, depressa; sporæ in ascis vulgo 6-næ, 1-seriales,
hyaline, circ. 35 p. longæ et 18 y latæ, intus læves. — Juxta P. macram
Müll. Arg. pertinet, a qua differt colore pallidiore, verrucis magis exsertis
magisque orbicularibus et basi non sensim in thallum abeuntibus. —
Saxicola in montibus Crampians, prov. Victoriæ : Sullivan, a cel. F. v.
Mueller missa.
31. Lecidea (s. Biatora) aspidula Krplh. Austr., n. 115 v. dis-
persa Müll. Arg.; thallus dealbatus et disperso-areolalus. — Apothecia
adeo perfecte cum specie quadrant ut Lichen specifice segregari nequeat.
Sporæ cæterum in specimine viso desunt. — Ad saxa maritima, Thursday
Island in Queenslandia sept. : Knight, n. 283.
32. Lecidea (s. Biatora) insulana Müll. Arg.; thallus flaves-
centi-v. subeinereo-albus, tartareus, crassiusculus, mox areolatim dif-
fracto-rimosus; areolæ superficie planæ, subcontiguæ, ambitu undulato-
flexuosæ, intus alb&; apothecia ‘/2-1 mm. lala, ex innato leviter emergentia,
plana, tenuissime marginata v. dein immarginata, novella lurido-fusca,
mox autem nigrata, nuda, madefacta haud pallentia, sed leviter virenti-
nigra; lamina superne prasino-viridis, cæterum hyalina; sporæ 8-næ,
ellipsoideæ, 10-42 y longæ et 5-6 y. late. — Prope L. enterophæam
Knight in vicinitate L. russulæ Ach., cui thallo bene accedit, inserenda
est. — Saxicola, in Queenslandiæ Thursday Island : Knight, n. 284,
286 pr. p.
33. Lecidea (s. Biatora) selenospora Müll. Arg.; thallus
lurido-cinereus, madefactus olivaceo-virens, creberrime cæspitoso-granu-
losus, granula demum pulvinulalo-aggregata, subregularia et anguloso-
globosa, cire. '/ı mm. lata; gonidia globosa, 7-10 y lata; apothecia aggre-
gala, vix '/s mm. lata, livido-fusca et demum nigricantia, nuda. haud
distincte marginata, leviter convexa; epithecium æruginoso-nigricans;
hypothecium flavescenti-hyalinum ; lamina superne præsertim intense
æruginosa ; paraphyses subliberæ; sporæ 8-næ, 10-15 y. longæ, 4-5 p
latæ, semilunatim arcuale v. eliam magis incurvo-v. subconniventi-
lunares, utrinque rotundato-obtusæ, — Juxta paraguayensem L. campy-
(10) J. MÜLLER. LECANOREÆ ET LECIDEEÆ. 641
lospermam Müll. Arg. systemati inserenda est. — Ad saxa arenacea in
New South-Wales : Knight n. 39.
34. Lecidea (s. Lecidella) nesophila Müll. Arg.; thallus albus,
subtenuis, rimoso-disruptus, subplanus et simul leviter granuloso-inæ-
qualis; apothecia "/s-"/s mın. lala, sessilia, juvenilia plana el tenuissime
marginata, mox alte convexa el immarginala, tola opaco-nigerrima, made-
facta leviter fusco-pallentia; epithecium olivaceo-nigrum ; hypothecium
et lamina hyalina; paraphyses liberæ, apice clavalo-capitatæ; sporæ 2-se-
rialim 8-n, 7-11 y long et 6-7 y, late. — Juxta proximam L. sabuletorum
Fries locanda est, a qua recedit colore et minulie apotheciorum et laminæ
et sporis minoribus fere globosis. — Ad saxa maritima, Thursday Island
in Queenslandia sept.: Hartmann, Knight sine numero.
39, Lecidea ferax Müll. Arg. L. Wils. n. 85 v. geographica:
thallus plumbeus, dein albidus, erebre rimulosus et lineis hypothallinis
nigris copiosis irregulariter reticulatim percursus. — Sporæ in specim.
visis desunt. — Saxicola, Thursday Island in Queenslandia sept.: Knight
n. 237.
36. Blastenia ochroleuca Müll. Arg.; thallus ochroleuco-albus,
tenuis, continuus, hine inde subtiliter rimulosus, superficie lævis at im-
purus; hypothallus niger, subinde perspicuus: apothecia '/s mm. lata,
sessilia, crassiuscula, concava; excipulum extus nigro-fuscum et nudum;
margo integer et prominens; discus planus, præsertim madefactusvirenti-
ferrugineo-pruinosus ; epithecium flavicans, reliqua interiora hyalina;
sporæ biserialim 8-næ, oblongato-ellipsoideæ, 11-15 y longæ, 5 p latæ ;
dissepimentum valde incrassatum. — Fere medium tenet inter Bl. varia-
bilem (e Socotra et Costa Rica) et Bl. polioteram Müll. Arg. (ex Asia et
Africa tropica), (hallo non areolato et subalbo priori similior est, sed apo-
thecia colore et pruina bene cum posteriore quadrant, ubi autem thallus
plumbeo-cærulescens et bene areolatus. — Saxicola, Thursday Island in
Queenslandia septentrionali : Knight n° 339.
37. Buellia amblyogona Müll. Arg.; thallus albidus, diffracto-
areolatus; hypothallus niger undique inter areolas dislinetus, crassus;
areolæ obtuse angulosæ, irregulares, leviter convexæ, ad marginem oblu-
se, sepe fissæ aut iterum diffracto-divise, maculis impressis 2-5 subni-
gris ornalæ; apothecia pauca, areolis majora, 1 mm. lata, sessilia, plana
et tenuiler marginata, nigra et nuda; epithecium et hypothecium fusca ;
sporæ 2-seriatim 8-næ, eirc. 12 y longæ et 6 ‘/2 y late, 2-loculares. —
Habitu ad vulgarem B. spuriam Körb. accedit, sed areolæ hypothallo
spongioso separatæ et apothecia multo majora sunt et dein affinior evadit
BULL. HERB. BOISs., décembre 1895. 45
642 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (11)
B. hypomelænæ Müll. Arg., sed diversa est areolis haud planis, apothe-
ciis magis emerso-sessilibus. Punctula areolarum spermatiis carent. —
Saxicola, Thursday Island, Queensland : Knight (sine n°).
38. Buellia macrosporoides Müll. Arg.; thallus albido-pallidus,
mediocris, tenuiter diffracto-verrucosus; verrucæ juniores planiusculæ et
subcontiguæ, irregulares, demum magis turgidæ, apotheciis multo mi-
nores; apothecia ‘/2-1 mm. lata, sessilia, plana et tenuiter marginata,
dein convexa et immarginata, opaco-nigra v. excipulum dorso nigro-
fuscum; epithecium et hypothecium olivaceo-fusca; sporæ in ascis regu-
lariter £-næ (semel 5 visæ), 24-28 y longæ et 13-16 y lat, hinc inde
fusco-suborculiformes. — Juxta B. macrocarpam Müll. Arg. inserenda
est, ubi thallus alius. — Ad terram coctam ut videtur, Thursday Island
in Queenslandia sept. : Knight n. 206, 210.
Genève, 10 novembre 1895.
643
Ueber neue
und
bemerkenswerthe orientalische Pflanzenarten.
Von
J. FREYN.
(Fortsetzung.)
Aphyllopod, serdig-weisszottig, zur Blüthezeit meist hoch hinauf blatt-
los, Stengel 22-40 cm. hoch, hochverzweigt, armköpfig, seidig-zottig ; Pe-
dunkuli dünn, fast nackt, zottenhaarig und sternflockig; Blätter spatel-
förmig-lanzettlich, die untersten zum Grunde lang verschmälert, ganz-
'randig, schwach bis tief buchtig gezähnt, kurzspitzig, erst langsam, dann
ziemlich rasch decrescirend, beiderseits dicht seidig-zottig; Anthodium
15 mm. hoch, 25 breit, sternflockig, dicht- aber kurz-zottig mit lanzett-
lich-linealen, spitzen, dunklen, hellrandigen Schuppen; Ligularkreis
A mm. weit, Ligule häufig röhrig umgestaltet, Achänen % mm. lang,
grau. (Wohl nur Form des H. pannosum) ........ H. Frivaldii Rehb.
Aphyllopod mit zerstreuten, langsam decrescirenden bis pseudophyllo-
pod mit plötzlich decrescirenden Blättern; Stengel (20-) 37-48 cm. hoch,
innerhalb der Blattregion + dicht seidig-zottig, nach oben verkahlend
\oder zerstreut mähnenhaarig und zunehmend sternflockig, tief oder hoch
verzweigt, gabelig armköpfig; Pedunkuli dünn, bogig aufrecht, die unter-
sten bis horizontal abstehend, fast nackt, mit einzelnen, sehr kleinen, be-
mähnten Bracteen besetzt, zerstreut kraushaarig bis schwach bemähnt,
oben sternflockig, drüsenlos; Blätter spitz, lanzettlich-länglich, die unteren
mit stielartig lang verschmälertem, die oberen mit schmalem Grunde
sitzend, alle entfernt gezähnelt bis ziemlich stark und spitz gezähnt,
| beiderseits seidig-zottig, jedoch grün; Anthodium 13 mm. hoch, stern-
‚flockig, dicht- aber kurz seidig-zottig mit aufrecht zusammenneigenden,
lanzettlichen, ziemlich schmalen, spitzen, dunklen, hellrandigen Schup-
‚pen; Ligularkreis 30 mm. weit; Achänen (nach den serbisch. Exemplaren)
nur 3 mm. lang (bei der albanischen Form 4 mm.), hellgrau.
H. athoum Griseb.
644 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (92)
| Blätter aphyllopod oder hypophyllopod, Stengel Æ hochwüchsig, hoch
verzweigt, unterhalb oder auch noch innerhalb des Kopfstandes gleich-
a beblättert ; Blätter meist langsam decrescirend ............. 30
Blätter, viele oder wenige, pseudophyllopod, Stengel hoch oder tief ver-
| zweigt, Blätter rasch decrescirend, die unteren viel grösser und zu einer
\Rosette gehäuft, dann plötzlich kleiner... . u. nee 41
Kleinköpfig, d. h. das Anthodium nur (8-) 9-10 (-11) mm. hoch, 14-15
0-20) ibreit; + streldrüsio. NES ER ER 31
| Dickköpfig, das Anthodium (10-) 12-15 mm. hoch, 20-22 mm. breit 3%
Blätter derb, grün, unterseits sternflockig und beiderseits dicht filzig,
die unteren und mittleren langsam decrescirend, elliptisch, spitzlich,
ganzrandig oder entfernt gezähnelt, die oberen verkahlend, eiförmig mit
gerundeter Basis sitzend; Stengel 26 cm. hoch, unten dicht weichhaarig,
oben verkahlend aber zunehmend sternflockig, gegen die Spitze locker-
3l’rispig; Kopfstiele dünn, reichlich sternflockig, drüsenlos, unbehaart;
Anthodium 10 mm. hoch, kugelig, reichflockig, armdrüsig, unbehaart ;
Ligularzähnchen schwach gewimpert; Achänen unbekannt. Gartenbastard.
(H. sabaudum X thapsiforme).............. H. cepeutum Näg. Pet.
| Blätter, wenigstens die mittleren, + geigenförmig eingezogen ; Stengel
\haehverzweigt, armköpfie.... 2.2.2... 0... 2 32
breit-zungenförmig und bis zum eiförmigen verkürzt, ganzrandig, die
untersten mit lang verschmälerter, die mittleren und oberen, oder wenig-
stens die letzieren, mit herzförmigem Grunde süzend............. 33
Blätter alle spitz bis sehr spitzig, lanzettlich bis elliptisch verkürzt,
sezähnelt, die untersten mit verschmälerter, die übrigen mit abgerundet-
breiter Basis sitzend, grün, kurz weichzottig und besonders am Mittelnerv
Jgemähnt. Stengel 20-50 em. hoch, hoch verzweigt, armköpfig-rispig, bis
E 2/3 seiner Länge dicht gemähnt, oben unbehaart und sammt den schief-
Blätter, wenigstens die unteren, abgerundet, sehr stumpf, schmal- oder
oder bogig aufrechten Pedunkuli zunehmend stieldrüsig, flockenlos; An-
thodium 10 (Al) mm. hoch, reichlich stieldrüsig, flockenlos, unbehaart,
rit breitlanzettlichen, spitzen, schwärzlichen, hellrandigen Schuppen ;
Ligularkreis 35 mm. weit; Achänen 4 mm. lang, hellgrau. Wahrscheinlich
ein H. calophyllum X hercegovinicum (= H. marmoreum var. glandu-
‚losa Freyn olim.).
| H. hercegovinicum Freyn var. microlepis Freyn et Vandas.
(93) J. FREYN. ORIENTALISCHE PFLANZENARTEN. 645
| Blätter dunkelgrün, ganzrandig, die unteren der 8-11 Stengelblätter
breit zungenförmig-länglich bis -lanzeltlich, die mittleren zum Grunde
elwas geigenförmig eingezogen und, wie die unleren, stumpf, die oberen
bis zum eiförmigen verkürzt und etwas spilz — alle mit herzförmigem
Grunde halbstengelumfassend, beiderseits kurz-zollig; Stengel 20-50 em.
hoch, hochverzweigt, rispig-armköpfig, unten und bis zur Mitte kurz-
zollig, darüber fast haarlos, aber zunehmend stieldrüsig und sterntlockig;
Pedunkuli ziemlich kurz, bogig bis schief-aufrecht, sternflockig, stiel-
drüsig, unbehaart; Anthodien 8-9 (-10) mm. hoch, + reichlich stiel-
drüsig, sternflockig, unbehaart mit breit lanzettlichen, dunklen, hell-
randigen äusseren und helleren, spitzen, fast kahlen inneren Schuppen ;
Ligularkreis 35 mm. weit mit kahlen Ligule; Achänen 4-5 mm. lang,
hellgrau. (H. prenanthoides — Waldsteinii)..H. calophyllum Uechtr.
a Blätter blaugrün, ganzrandig, die unteren der 8-10 Stengelblätler
schmal-zungenförmig, stumpf, die mittleren bis lanzettlich und schwach
geigenförmig, die obersten länglich-eiförmig bis eilanzettlich spitz — alle,
mit Ausnahme der untersten, zum Grunde lang verschmälerten, mit
schmalem, etwas herzförmigem Grunde halbstengelumfassend, übrigens
sämmtlich zerstreut zottenhaarig, oben verkahlend; Stenge! 44 cm. hoch,
schlank, verbogen, ein- (jedenfalls arm-) köpfig, unten ganz kahl, in der
Mitte zerstreut, — oben nur vereinzelt — langhaarig, flocken- und drüsen-
los; Anthodium 10 (-11) mm. hoch, dunkel, flocken- und drüsenlos, aber
von einfachen, nicht federigen Haaren etwas zottig, mit breiten, lanzett-
Ks etwas abstehenden spitzen Schuppen; Ligularkreis gegen 40 mm.
weit; Achänen jung kastanienbraun. (H. calophyllum - scorzonerefolium)
| H. flexicaule Freyn et Vandas.
| Indument aus verwobenen Kraushaaren dicht filzig ........ ERBE,
34° Indument aus + paralellen, wenn anch bogigen Haaren serdig-zottig,
(an den Mittelnerven mähnenartig .............................. 37
Stengelblätter derb, zahlreich, sehr langsam decrescirend, am 40-60 em.
‚hohen Stengel, gleichmässig vertheilt, spitz oder zugespitzt ........ 36
Stengelblätter derb, ziemlich zahlreich (ec. 10), bis zur Verzweigungs-
stelle gleichmässig vertheilt, wenig decreseirend, dann plötzlich kleiner
und zerstreut, alle ganzrandig, grau bis fast kreideweiss, die unteren
35\zungenförmig-länglich bis -lanzettlich stumpf, mit lang verschmälertem
Grunde sitzend, die mittleren und lanzettlich-länglichen oberen etwas
geigenförmig eingezogen, mit abgerundeter Basis sitzend ; Stengel 45-52 cm.
hoch, von der Mitte an oder oben hochgabelig-rispig, ausserdem in den
‚unteren Blattachseln oft mit kleinen Blattbüscheln, von unten bis zur Mitte
\dicht kurzfilzig, weiterhin verkahlend mit einzelnen Kraushaaren, ganz
646 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (94)
‚oben, wie die dicklichen, steifen, aufrecht abstehenden, fast nackten Pe-
| dunkuli + sternflockig und zerstreut gelbdrüsig ; Anthodien 13 mm. hoch,
20 breit, dicht sternflockig, grau, + reichlich stieldrüsig, sonst haarlos
35. mit breitlanzettlichen, spitzen, dunklen, hellrandigen Schuppen ; Ligular-
(Forts.) Jkreis 40 mm. weit; Achänen 3%/a mm. lang, hellbräunlich, im Alter
| wahrscheinlich grau werdend. (H. vlasitschense > Waldsteinii)
\ H. Brandisii Freyn.
| Stengel 40-55 cm. hoch, hochgabelig-armköpfig, bis zu ?/s seiner Länge
dicht kurzfilzig, weiterhin, sowie die Zweige und ziemlich kurzen, steif-
bogigen Kopfstiele fast kahl, + kurzdrüsig und vereinzelt kraushaarig;
Blätter grau bis fast kreideweiss, am Stengel zahlreich, ganz allmählig
decrescirend, klein gezähnelt, alle lanzettlich-länglich, spitz bis fein-
spitzig. die unteren zum Grunde lang verschmälert, etwas keilförmig, die
anderen schmalgrundig-sitzend; Anthodium 15 mm. hoch, schwärzlich
und sternflockig-grau, + stieldrüsig und vereinzelt-kraushaarig mit breit-
lanzettlichen, spitzen, hellrandigen Schuppen; Ligularkreis 4% mm. weit;
Achänen 4 mm. lang, hell grau-bräunlich (reif wahrscheinlich grau).
Tracht von H. tridentatum (H. tridentatum < Waldsteinir).
Pe H. vlasitschense Freyn.
\ Stengel über 60 cm. hoch, vom unteren Drittel an verzweigt, locker-
ispig, vielköpfig, übergipflig, gleichmässig locker beblättert, dicht kurz-
filzig, weiterhin, wie die schlanken Kopfstiele, unbehaart, sternflockig,
drüsenlos; Blätler sattgrün, wiewohl filzig, langsam decrescirend, die
unteren länglich oder länglich-elliptisch, entfernt-gesägt, spitz, sitzend,
die oberen ähnlich, aber kleiner, mehr zugespitzt und unterseits + stern-
flockig; Anlhodium 10-12 mm. hoch, niedergedrückt-kugelig, dunkel,
reichlich sternflockig, zerstreut kleindrüsig, sonst unbehaart, mit « breit-
lichen », sehr spitzen, breit dunkelgrün berandeten, sehr lockeren äusseren
Schuppen; Ligularkreis...; Achänen hellbraun, alle fehlschlagend. Garten-
bastard. (H. thapsiforme X umbellalum).
H. thapsigenum Näg. et Peter.
Stieldrüsen fehlen oder nur sehr spärlich an den Anthodien vorhanden
‘und winzig, letztere zerstreut- bis ziemlich reich-behaart oder kahl.. 38
Stieldrüsen von der Mitte der Pflanze an vorhanden, an den Pedunkuli
und Anthodien reichlich und lang; Stengel aphyllopod, 35-60 cm. hoch,
37(34)/locker bemähnt, rispig verzweigt, reichblättrig; Pedunkuli schlank, sehr
zerstreut-sternflockig, dicht stieldrüsig, sonst vereinzelt mähnenhaarig,
mit etlichen lose bemähnten, lineallanzettlichen, spitzen Hochblättchen
‚besetzt; Blätter gross, zahlreich, graugrün, alt roth werdend, aber
\zottig, allmählig, nur die obersten plötzlich decrescirend, länglich bis
nn ,
(95) J. FREYN. ORIENTALISCHE PFLANZENARTEN. 647
'breit-lanzettlich mit etwas verschmälertem Grunde halbstengelumfassend,
‚entfernt gezähnelt, dreifach-nervig (nicht netzaderig); Achänen 12 mm.
hoch, schwärzlich, flockenlos, aber nebst einzelnen Zottenhaaren mit meist
zahlreichen, schwarzen Stieldrüsen bedeckt, die äussersten 3-5 Schuppen
abstehend, kürzer und breiter, alle anderen aufrecht, lanzettlich, spitz,
schwärzlich, die innersten breit-grünrandig; Ligularkreis etwa 44 mm.
| weit; Achänen 4 mm. lang, grau (H. marmoreum subsp.).
H. hercegovinicum Freyn et Vandas.
37(34)
(Forts.)
Anthodien 12-43 mm. hoch, zerstreut- bis ziemlich reich-behaart und
kurz-drüsig mit linealen, breit hellrandigen Schuppen ............ 39
Anthodien 13 mm. hoch, völlig kahl, schwärzlich, mit breit dreieckig-
lanzettlichen, sehr ungleich langen spitzen Schuppen. Aphyllopod ; Stengel
53 cm. hoch, steif aufrecht, reichlich beblättert, unten und überhaupt in
der Blattregion dicht wollig, in der Hochblattregion völlig kahl; ganz
‚oben hochgabelig-armköpfig ; Pedunkuli schief aufrecht, dicklich, schwärz-
lich, kahl, nur mit einigen kleinen, lanzettlichen, sehr kurz wimper-
orstigen oder glattrandigen Hochblättchen besetzt; Blätter 1%, grün, gross,
allmählig decrescirend, breit-elliptisch bis länglich, spitz, die untersten
mit stielartig, die oberen mit kurz verschmälertem Grunde sitzend, beider-
seits seidig-zotlig, nur die lanzettlichen Hochblätter kahl; Ligularkreis
35 mm. weit; Achänen unkekannt. (H. boreale < Orient).
H. gymnocephalum (Griseb.) Wettst.
Blätter deutlich netzaderig, Stengel aphyllopod, Achänen (jung hell-
eu) AN HENBZEID GRAUE 2 ern ner a ee se 40
Blätter dreifach-nervig, nicht netzaderig, zur Blüthezeit 8-10, zerstreut,
ziemlich rasch decrescirend; unterste länglich, spitz mit verschmälertem,
herzförmigem Grunde sitzend, entfernt gezähnelt; mittlere und obere
urz-länglich bis eiförmig und zugespitzt, stengelumfassend ; Stengel 20-
9/20 em. hoch, hypophyllopod, hochgabelig, unten und bis in die Blatt-
region reichzottig, oben reichlich sternflockig, einzelhaarig, drüsenlos;
Kopfstiele schlank, einzelhaarig, reichsternflockig, drüsenlos ; Anthodium
12-13 mm. hoch, fast kugelig, zerstreut- bis reichlich behaart, spärlich
und winzig-drüsig, reichsternflockig mit breit- bis schmallinealen stumpf-
lichen, schwärzlichen, breit hellrandigen Schuppen; Ligularkreis 30 mm.
weit; Achänen strohgelb, 3,2 mm. lang (H. marmoreum subsp.)
H. Pavlovicii Näg. et Pet.
Stengel 26 cm. hoch, aphyllopod, hochgabelig fast traubig-verzweigt,
40 in der unteren Hälfte beblättert, unten langzottig, in der Mitte ziemlich
"dicht behaart, oben zerstreut-, aber reichlich langhaarig, dazu sternflockig,
648
BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (96)
aber drüsenlos, Kopfstiele dünn, zerstreut behaart, spärlich drüsig, oben
reichflockig; Blätter 10-12, alle in der unteren Stengelhälfte, rasch de-
crescirend, länglich, stumpf, zum Grunde verschmälert, die obersten
spitzlich, herzförmig-halbstengelumfassend ; Anthodium 12-13 mm. hoch,
am Grunde.ziemlich reichlich federhaarig, oben fast unbehaart, spärlich
drüsig, zerstreut flockig mit breitlinealen, stumpfen, dunklen, hellgrün
breit berandeten Schuppen ; Achänen hellbraun, 3,6 mm. lang.
H. marmoreum Vis. et Panc.
Stengel 17-32 cm. hoch, in seiner Mitte hypophyllopod nnd dort ver-
zweigt, locker-rispig oder traubig, bis zur Mitte herauf weichzotlig, nach
A0/ aufwärts abnehmend zottig, oben spärlich behaart, spärlich flockig, drü-
(Forts.) senlos; Kopfstiele schlank, zerstreut bis mässig behaart, ziemlich reich-
4429
flockig, drüsenlos; Blätter 12-14, alle in der Stengelmitte gehäuft, rasch
decrescirend, die unteren spatelig-länglich, stumpf, mucronat, zum Grunde
verschmälert und dort etwas scheidig; mittlere länglich, spitz, langsam
verschmälert, breit silzend, gezähnt; obere am Grunde herzförmig-um-
fassend bis gerundet stumpf, oben spitz oder stumpf; Hülle 11-13 mm.
hoch, zerstreut bis mässig behaart, ziemlich reichflockig, drüsenlos mit
dunklen, breit grünrandigen, breit-lanzettlichen, etwas zugespitzten
stumpfen Schuppen. Achänen 3,5- mm. lang, hellbraun, reif grau.
(A > NATINOCEUNISUDSP A) 2. 0.2: H. reticulatum Näg. et Peter.
| Indument infolge der verwobenen Kraushaare kurz- aber dicht-filzig,
lohne Seiden- und Zoltenhaare. ... ... 22... 2.2.0 0m 42
Indument + seidig-zottig, an den Mittelnerven und Stengelbasen mäh-
nig, manchmal überdiess noch Hlzie. u. ee 43
Indument sehr spärlich. Blätter dünn, alle pseudophyllopod, zahlreich,
zu einer basalen Rosette dicht zusammengedrängt, plötzlich decrescirend,
lanzettlich-länglich, spitz, zum Grunde kurz stielartig verschmälert, am
Bande entfernt spitz- oder ausgeschweift gezähnelt, beiderseits grün (unten
etwas blasser), dreifach-nervig, zerstreut langhaarig, oben ziemlich ver-
kahlend; Stengel ober der Mitte traubig-armköpfig, 25-30 cm. hoch, nur
\mit sehr kleinen, gemähnten, lanzettlichen Hochblättern besetzt, am
Grunde locker bemähnt, dann sehr zerstreut-mähnenhaarig und stern-
flockig, drüsenlos; Kopfstiele kurz, mit sparsamen Hochblättern besetzt,
schief aufrecht, dicklich, dicht sternflockig und sehr spärlich stieldrüsig ;
Anthodien 11 mm. hoch, graugrün, verhältnismässig reichlich rauhhaarig,
zerstreut sternflockig und gelb-stieldrüsig mit lanzettlichen, spitzen, sehr
| hellrandigen Schuppen ; Ligularkreis 40 mm. weit, mit hellgelben Blüthen,
‚Griffel hell russfarbig, Achänen % mm. lang, sehr hellbraun (reif wahr-
\scheinlich grau). (H. Virga aurea > Waldsteinii)
| H. montenegrinum Freyn.
(97) J. FREYN. ORIENTALISCHE PFLANZENARTEN. 649
Blätter 5-6, alle pseudophyllopod, an der Stengelbasis zusammengedrängt
oder höchstens noch einige im untersten Stengelviertel, plötzlich decres-
cirend, breit-eiförmig, elliplisch, bis verkehrt-eiförmig oder zungenförmig
oder elliptisch-länglich, stumpf; Stengel schaftförmig, 32-42 cm. hoch,
gewöhnlich nur mit einigen sehr kleinen Hochblättern besetzt, hochgabe-
lig 1-6-köpfig, oft fast traubig, völlig kahl oder oben zerstreut sternflockig,
‚spärlich kraushaarig und sparsam stieldrüsig ; Kopfstiele sehr kurz (1-2-
5 em.), schief oder bogig aufrecht, im Indument wie die Stengelspitze;
Anthodium 13 mm. hoch, entweder schwärzlich, völlig kahl bis dicht
grau-sternflockig, vereinzelnt kraushaarig und + stieldrüsig mit lanzett-
‚lichen, spitzen, fast unberandeten Schuppen: Ligularkreis 42 mm. weit,
Achänen (nach A. Kerner in Oest. Bot. Zeitschr. XXIV, p. 170) braun,
reif jedoch wohl grau werdend ............ H. plumulosum A. Kern.
Blätter 5-10, aphyllopod, elliplisch, spitz, in der unteren Stengelhöhe
gleichmässig vertheilt und dortselbst plötzlich reduzirt, die unteren stiel-
arlig zum Grunde verschmälert, alle sitzend, entfernt gezähnelt; Stengel
17-20 em. hoch, lief verzweigt mit schief aufrechten, hochverzweigten,
rmköpfigen Aesten, unten dicht-, sonst der ganzen Länge nach ebenso wie
die Pedunkuli zerstreut-zottig, nach oben zunehmend sternflockig und
\stieldrüsig; Anthodien 11 mm. hoch, schwärzlich, zerstreut sternflockig,
stieldrüsig und “+ zerstreut rauhhaarig mit lanzettlichen, spitzen, hell-
andigen Schuppen; reife Achänen dunkel-kastanienbraun, 3,7 mm. lang.
ORTE RE a nn ne: H. Waldsteinii Tausch.
Blätter meist um 20, pseudophyllopod bis hypophyllopod, die grossen
am Stengelgrunde oder im unteren Drittel der Pflanze zusammengedrängt,
plötzlich decrescirend, breit-elliptisch, stumpfgezähnt bis ganzrandig,
stumpfspitzig, kurz stielartig verschmälert und dort dick schneeweiss-
(filzig: die stengelständigen 6-7, viel kleiner, eiförmig, sitzend ; Stengel
|reichblättrig, 20-38 em. hoch, rispig-traubig und an der Spitze doldig,
| arm- bis vielköpfig, bis zur Mitte schneeweiss dick-filzig, weiterhin kahl
\oder mit einzelnen Kraushaaren, oben zunehmend sternflockig, drüsen-
los; Zweige kurz, dünn, schief aufrecht, dicht sternflockig-weiss, mit
'zerstreuten Hochblättern besetzt, drüsenlos, sonst unbehaart ; Pedunkuli
sehr kurz (an verbissenen Formen verlängert), dicht sternflockig grau;
Anthodien 6-8 mm. hoch, dicht grau-sternflockig, drüsen- und haarlos,
mit lanzettlichen, spitzen, graugrünen, hellrandigen Schuppen; Ligular-
kreis 28 mm. weit: Achänen kaum 2,5 mm. lang, jung bräunlich, zuletzt
DR. AE AR MR a ee ea H. Delpinoi Baldacei.
Blätter pseudopdyllopod, plötzlich decrescirend, am Stengelgrunde oder
im unteren Stengeldrittel gehäuft, breit, d. h. verkehrt-eiförmig bis läng-
&3(41) lich verkehrt-eiförmig oder elliptisch, stumpf oder spitz........... 44
Blätter schnell oder langsam decrescirend, schmal, d. h. länglich, zun-
\genförmig-länglich oder lanzettlich, stumpf oder spitz............. 45
650
45(43)
BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (98)
Blätter spitzlich, derb, verwoben filzig-grau und seidig-behaart und an den
|Mittelnerven zottig, entfernt-gezähnelt bis ganzrandig, mucronat; Stengel
30-40 cm. hoch, oben doldig-armköpfig (3-9 Köpfe), vom unteren Drittel
an nackt, nur mit wenigen Hochblättern besetzt, kahl und nach aufwärts
zunehmend sternflockig; Pedunkuli kurz, steif, dicklich, schief abstehend,
dicht sternflockig-grau, unbehaart. Anthodien 12-13 mm. hoch, dicht
sternflockig-grau, unbehaart, drüsenlos oder schwach stieldrüsig mit etwas
abstehenden, sehr ungleich langen, lanzettlichen, spitzen, dunklen, hell-
randigen Schuppen ; Ligularkreis 40 mm. weit; Achänen (jung bräunlich)
reif à mm. lang, grau. (H. thapsoides Panc.) H. thapsiforme Uechtr.
/ Blätter stumpf, dünnhäutig, blaugrün, unterseits bleicher, undeutlich
\netzaderig und am Rande wellig, zerstreul kraushaarig (nicht filzig), am
Mittelnerv und an den Basaltheilen mähnig; die unteren mit lang ver-
schmälerter Basis, die mittleren kurz verschmälert, das oberste (viel
kleinere!) herzgrundig-sitzend ; Stengel 25-30 em. hoch, dünn, hochgabe-
lig-armköpfig, in der Blattregion bemähnt, darüber kahl, glänzend, mit
einzelnen Kraushaaren ; Pedunkuli dünn, bogig aufrecht, zunehmend
sternflockig, kurzborstlich, spärlich kurzdrüsig ; Anthodien 11 mm. hoch,
schwärzlich, etwas sternflockig und zerstreut stieldrüsig mit lanzettlichen,
spitzen, dunklen, etwas hellrandigen Schuppen; Ligularkreis 40 mm.
weit; Achänen jung braun (alt wohl grau). (H. stuppeum << thapsiforme)
H. Orieni f. macilenta decalvans mihi olim
H. Baldaccianum Freyn.
Blatter beiderseits dicht seidig-zottig, grau und gemähnt, + zahlreich
bis zur Stengelmitte, dann plötzlich decrescirend, länglich oder etwas
| zungenförmig, stumpf oder mit einem aufgesetzten Spitzchen, ganzrandig
oder sehr entfernt und oft undeutlich gezähnt, die unteren und mittleren
mit abwärts lang verschmälerter, die oberen mit gerundeter Basis sitzend;
Stengel (10-) 40-50 em. hoch, steif aufrecht, oben ein- bis hochgabelig-
/7-köpfig, in der Blattregion dicht seidig gemähnt, darüber kahl (seltener
bis einschliesslich der Anthodien ziemlich reichlich kraushaarig) ; Pedun-
kuli bogig aufrecht, völlig kahl, höchstens oben zerstreut stieldrüsig; An-
thodien (10-) 12-15 mm. hoch, schwarzgrün, völlig kahl, höchstens oben
zerstreut-stieldrüsig mit lanzettlichen, stumpflichen, unberandeten, zuletzt
| sehr abstehenden Schuppen ; Ligularkreis 44 mm. weit. Achänen 4,5 mm.
lang, jung braun, zuletzt jedoch grau........... H. Orieni A. Kern.
Blätter grün, wenn auch reichlich behaart.................... 46
/
Stengel 25-28 cm. hoch, vom Grunde an rispig-langästig, zerstreut be-
46 blättert, bis zu den Anthodien hinauf reichlich zottenhaarig, Aeste spreiz-
‚zend, unten beblättert, zottig, Pedunkuli ausserdem oben kurz- und blass-
0 ee
+
(99)
J. FREYN. ORIENTALISCHE PFLANZENARTEN. 651
drüsig; Blätter im Alter roth werdend, langsam decrescirend, 3-4 des
Blattgrundes in einer Scheinrosette, am Stengel wenige, alle breitlanzett-
lich, spitz bis zugespitzt, buchtig gezähnt und wellrandig, mit verschmä-
lerter Basis sitzend, beiderseits, unten jedoch reichlicher, rauhhaarig, am
Mittelnerv kurz gemähnt; Anthodien (jung nickend ?) 11-12 mm. hoch,
schwärzlich, ziemlich reichlich zottig, mit lanzettlichen, spitzen, dunklen,
46 hellrandigen Schuppen; Ligularkreis 32 mm. weit; Griffel auffallend
(Forts.) \dunkelfarbig; Achänen jung hellbraun (im Alter wahrscheinlich grau),
3,5 mm. lang. (H. Beckianum << lazicum)
H. patentissimum Freyn et Sint.
ı Kopfstand gabelig; Blätter zerstreut behaart, oben grün; Stengel grün,
‚selbst am Grunde weder wollig noch gemähnt, wenn auch zerstreut
VERTRRI ERTEILEN 47
Haare geisselförmig; Blätter lichtblaugrün, pseudophyllopod gehäuft,
‚plötzlich decrescirend, lanzettlich-länglich, spitz, stark wellrandig und
unregelmässig + buchtig gezähnt, beiderseits rauh-kraushaarig, am Mittel-
nerv etwas zottig; Stengel schaftförmig, hochgabelig 2-5-köpfig, 40-50 em.
hoch, am Grunde zerstreut langhaarig, nach aufwärts kahl und zunehmend
sternflockig; Kopfstiele fast paralell, aufrecht, ziemlich reich sternflockig
und zerstreut stieldrüsig; Anthodien 12-13 mm. hoch, -+ dicht stern-
flockig und ziemlich reichstieldrüsig, mit lanzettlichen, spitzen, dunkel-
grünen, hellrandigen Schuppen ; Ligularkreis 32 mm. weit; Achänen 4 mm.
lang, endlich grau. (H. Orient > stuppeum) .. H. albanicum Freyn.
| Haare + borstlich, meist nur an den unteren Theilen der Pflanze aus-
gesprochen (wenn auch schwach-) federig ; Blätter wenige, saftgrün, vom
Stengelgrunde an nach aufwärts allmählig decreseirend, spatelig länglich,
ie obersten lanzettlich, spitz, ganzrandig oder entfernt gezähnelt, die
unteren mit langverschmälerter, die oberen mit abgerundeter Basis
sitzend ; Stengel 20-40 cm. hoch, tief- oder hochgabelig 1-5-köpfig, kahl;
Pedunkuli kahl, zu oberst sternflockig, drüsenlos; Anthodien 12 mm.
hoch, schwärzlich bis hellgrün, fast kahl oder -E sternflockig mit oder
‚ohne einzelner Borstenhärchen, drüsenlos, mit lanzettlichen stumpfen,
stark hellrandigen oder unberandeten Schuppen; Ligularkreis 35 mm.
‚weit; Achänen 3,5 mm. lang, hellbräunlich, reif wahrscheinlich grau.
(H. Orieni < scorzonerefolium)........ H. Scheppigianum Freyn.
Während im Vorhergehenden ein Bestimmmungsschlüssel die Andrya-
loiden in bunter Folge so aneinanderreiht, dass der Zweck der Tabelle,
die Bestimmung thunlichst zu erleichtern, so weit als möglich erreicht
wird, sei im folgenden eine derartige Gruppirung der Formen versucht,
652 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (100)
welche deren natürliche Verwandtschaft zum Ausdruck bringt. Nach
meiner Ansicht sind drei Formenkreise zu unterscheiden :
1. H. pannosum Boiss. Enthält die Formen, deren Blätter pseudo-
phyllopod oder hypophyllopod sind oder doch nicht über die Stengelmitte
hinauf vorkommen, und deren Anthodien und Blätter dicht seidig-zottig
sind. Es ist der Haupttypus und von Albanien, Süd-Serbien und Bulgarien
an bis Griechenland, dann durch ganz Kteinasien bis Armenien verbreitet.
Als Unterarten reihen sich hieran an : H. Frivaldii Rehb. fil., H. Par-
nassi Boiss. und H. Pichleri A. Kern. Hieran schliessen sich folgende
Zwischenformen an :
H. Beckianum — pannosum (= H. lazicum Boiss. Bal.).
H. Beckianum < pannosum (= H. odontophyllum Freyn).
H. lazicum — pannosum (= H. patentissimum Freyn et Sint.).
H. boreale > panmosum (= H. athoum Griseh.).
H. boreale — pannosum oder vielleicht H. pannosum — racemosum
(= H. pilosissimum Friv.).
H. brevifolium << pannosum (= H. divergens Näg. Pet.).
H. divergens > prenanthoides (= H. paphlagonicum Freyn et Sint.).
H. pannosum > prenanthoides (= H. Gaudryi Boiss.).
H. pannosum — Sartorianum (= H. subrosulatum Freyn et Sint.).
H. pannosum — Schmidtu (= H. Heldreichii Boiss.).
H. pannosum > stuppeum (= H. Mokragoræ Näg. Pet.).
H. pannosum > vulgatum (= H. chalcidicum Boiss. Heldr.).
H. pannosum < Waldsteinu (= H. bosmacum Freyn).
2. H. Waldsteinii Tausch. Enthält ähnliche Formen, wie H. pan-
nosum Boiss., deren Anthodien aber kahl, oder sternflockig, oder stiel-
drüsig,aber nicht seidenzottig sind — ausschliesslich nordwest-balkanische
Formen mit den Unterarten : A. thapsiforme Uechtr., H. Orieni A. Kern.,
H. plumulosum A. Kern. und H. lanifolium Näg. et Pet., welch’ letzteres
ich jedoch nicht sah.
Hieran reihen sich folgende Zwischenformen :
H. boreale < Waldsteinü (= H. Schlosseri Rehb. fil.).
H. lanceolatum < Waldsteinü (= H. marmoreum Vis. et Panc.)
mit den Unterarten H. hercegovinicum Freyn et Vandas, H. Pavlovicu
Näg. Pet. und H. reticulatum Näg. Pet.);
H. Virga aurea > Waldsteini (= H. montenegrinum Freyn).
H. tridentatum < Waldsteinii (= H. vlasitschense Freyn).
H. vlasitschense > Waldsteinii (= H. Brandısü Freyn).
H. sabaudum X thapsiforme (= H. cepeutum Näg. et Pet.).
(101) J. FREYN. ORIENTALISCHE PFLANZENARTEN. 653
H. stuppeum < thapsiforme (— H. Baldaccianum Freyn).
H. thapsiforme X umbellatum (= H. thapsigenum Näg. Pet.).
H. boreale < Orieni (= H. gymnocephalum Griseb.).
H. Orieni — prenanthoides (— H. calophyllum Uechtr.).
H. calophyllum > scorzoneræfolium (= H. flericaule Freyn et Vand.).
H. Orieni < scorzoneræfolium (— H. Scheppigianum Freyn).
H. Orieni — stuppeum (= H. albanicum Freyn).
3. H. Bornmülleri Freyn. Enthält hochwüchsige Formen aus
Inner-Klein-Asien mit hoch hinauf beblättertem Stengel und zottigen
Anthodien. Daran schliessen sich als Zwischenformen :
H. boreale < Bornmülleri (H. tempedense Freyn et Sint.).
H. boreale — Bornmüilleri (= H. cappadocicum Freyn mit der Unter-
art H. co«gestum Freyn).
H. Bornmülleri < pannosum (= H. pannosiforme Freyn et Sint.).
H. Bornmülleri -— pannosum (= H. reductum Freyn et Sint.).
H. Borumülleri < tridentatum (= H. tuberculatum Freyn et Sint.).
H. Bornmülleri — umbellatum (= H. longipes Freyn et Sint.).
Die geographische Verbreitung, sowie das von mir benützte Material
ist aus der folgenden Zusammenstellung zu entnehmen.
H. pannosum Boiss. Albania: in rupestribus montis Tomor-Maja,
11. aug. 1892 leg. Baldacai (exs. 281) et in montis Tamor jugo Abbas-Ali,
12. aug. 1892, Baldacei (exs. 210); in alpestribus montis Tchepin distr.
Kutschi, 26. julio 1892, Baldacei (exs. 151); Bulgaria : Konjovo-Planina,
in rupibus calcareis eirc. 1000 m. supra mare a. 1887 legt. Vandas et
Velenosky (3 dentatum) ; Macedonia : in silvis supremis montis Athos,
aug. 1873 leg. Pichler; in monte Olympo prope coenobium Hagios Dio-
nysios die 29. jul. 1891, Sintenis et Bornmüller (exs. 1343); Græcia : in
monte Oeta Phtiotidis ad cacumen Hagios Elias, 1800 m. s. m., die 18. jun.
1879 leg. Heldreich (8. dentatum, als H. taygeteum Boiss.); Gilicia : in
monte Tauro leg. Kotschy (exs. 288); Cappadocia australis, am kahlen
Berge Topak-ardusch, 20 km. östl. von Hadschin, 2. Juli 1895, Manissad-
jian (exs. 692); Cappadocia borealis: in summitate montis Akdagh
dicto Karababa, 2000-2100 m. s. m., die 2. aug. 1889 leg. Bornmüller
(B. dentatum, exs. 1456); Paphlagonia : Tossia, Su-ütschtidere, in decli-
vibus saxosis, 4. julio 1892, Sintenis (exs. 4554), et in silvaticis saxosis
montis Giaurdagh, 29. julio 1892, Sintenis (exs. 4820); Galatia, Ama-
sia : in rupestribus montis Lokman, 800-900 m. s. m., die 3. julio 1889
leg. Bornmüller (exs. 1447), in fissuris rupium prope nivem deliquescentem
montis Ak-dagh regionis alpine, 4700-1900 m. s. m., die 13. aug. 1889
654 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (102)
leg. Bornmüller (exs. 1460); untere Region des Ak-dagh zwischen Amasia
und Ladik, 900 m. hoch, am 12. Juli 1890 leg. Bornmüller (8. dentatum ;
exs. 1850); Pontus australis in parietibus rupium ad Ardas die 19. jul.
1839 leg. Sintenis (exs. 1345); Armenia turcica, Gümüschkane ad
Tempede, in saxosis 2000 m. s. m., die 22. aug. 1894 leg. Sintenis (exs.
7619); Baschtasch ad Euphratem : in pascuis lapidosis montis Demir-
Maghara-Dagh, 1650 m. s. m., die 13. julio 1890 leg. Sintenis (exs. 2919a);
Egin, in parietibus rupium ad Kota-Kabane, 1. julio 1890 leg. Sintenis
(exs. 2812); Sipikor : in quercelis versus Jerbatan die 7. aug. 1890 leg.
Sintenis (exs. 3313e).
H. Frivaldii Reichb. Die Zungenblüthen dieser Pflanze sind häufig
röhrig deformirt, weshalb trotz der naher Verwandtschaft mit H. pan-
nosum Boiss. die Vermuthung nicht abzuweisen ist, diese Form sei ein
Bastart des H. pannosum mit irgend einer aphyllopoden Art. Bezüglich der
armenischen, von mir hierhergebrachten Formen ist an die Betheiligung
des H. lazicum zu denken, betreffend der europäischen fehlt mir jede
Vermuthung, da ich das Consortium nicht kenne. Typisches H. Frivaldii
gleicht einem hochwüchsigen H. pannosum, dessen untere Stengelhälfte
völlig blattlos ist; die armenischen Former dagegen sind hypophyllopod.
Mir sind folgende Standorte bekannt :
Albania : in rupestribus montis Batschala (Acroceraunia) die 6. julio
1892 leg. Baldacci (exs. 152); Armenia turcica, Gümüschkane : in
saxosis ad Tempede die 22. aug. 189% leg. Sintenis (exs. 7621), in saxosis
ad Aktasch die 16. aug. 1894 leg. Sintenis (exs. 76205).
H. Parnassi Fries habe ich nicht gesehen; nach der Beschreibung
ist es aber gleichsam ein H. pannosum ß. dentatum mit schwarzen, nicht
grauen Achänen. Es ist nur aus Griechenland bekannt.
H. Pichleri A. Kern. in Oester. Bot. Zeitschr. XXIV (1874), p. 170.
Ich sah diese Pflanze nur von einem Standorte, der sich mitten in dem
Verbreitungsbezirke des H. Waldsteinü (sensu lat.) befindet.
Hercegovina, Trebinje : in declivitatibus saxosis montis Gnila greda
supra vallem Dobri Do c. 1500 m. s. m. julio 1891 leg. Vandas. Dieser
Standort beherbergt ausserdem zahlreiche andere Hieracien aus der
Gruppe des H. Waldsteinu, aber kein echtes H. pannosum, das in Nord-
Albanien und Montenegro seine nordwestliche Grenze erreichen dürfte.
H. bosniacum Freyn. nov. subsp. Eine bisher noch unbeschriebene
Zwischenform nach der Formel pannosum << Waldsteinii; sie gleicht einem
zwergigen H. Waldsteinii, hat aber kurzzottige Köpfe, deren Schuppen
von den Haaren nicht verdeckt sind.
(103) J. FREYN. ORIENTALISCHE PFLANZENARTEN. 655
Bosnien, Staribrod. an der serbischen Grenze, in 273 m. Seehôhe,
am 28. Juli 1894 leg. Brandis.
H. Heldreichii Boiss. Ein merkwürdiges, kleines Hieracium, ganz
ähnlich den Gebirgsformen des H. Schmidtii Tausch, mit dünnen, bogig
aufsteigenden, meist I-köpfigen Stengeln, seegrün, ziemlich pelzig, aber
alt wohl auch verkahlend — wenigstens sah ich Hochblätter, die ober-
seits völlig kahl sind. Die Blätter sind alle am Stengelgrunde rosettig an-
geordnet (vielleicht ist es eine echte und keine Scheinrosette!) Klein, +
zahlreich, dicht gedrängt; die Anthodien sind klein, kurzzottig und haben
verhältnissmässig Kurze Schuppen. Nach Allem ein Bindeglied von der
Formel H. pannosum — Schmidtii.
Græcia, in rupestribus regionis alpine montis Parnes Alticæ rarissi-
mum die 13. julio 1868 leg. Heldreich (Exsicc. e Græcia, n° 1976); in
regione abietina Parnetis Julio leg. Sartori (distribuit Heldreich); Thes-
salia bor.-oceid. In rupibus montis Oxya supra pagum Chaliki rare. Alt.
1400 m., 19. julio 1893 leg. Halacsy.
H. subrosulatum Freyn et Sint. nov. subspec. ist eine mir nur
aus 2 Stücken bekannte, höchst merkwürdige Pflanze, vom Ansehen
des H. calendul:eflorum Backh., einer Rasse des H. alpinum L., aber wohl
eine Zwischenform nach der Formel H. pannosum — Sartorianum, ver-
bindet also die echten Andryaloiden mit einer Art der besser den
Oreadeis zuzuzählenden Andryaloideæ spuriæ.
Armenia turcica, Gümüschkane : ad Tempede die 9. aug. 1894 in-
venit Sintenis (exs. 7183 a).
H. chalcidicum Boiss. et Heldr.! entspricht nach zwei von mir
gesehenen Originalen, die Orphanides am Originalstandorte gesammelt
und Heldreich vertheilt hat, der Formel H. pannosum > vulgatum und
ist gewiss eine ausgezeichnete Pflanze, deren Namen nur vielfach für
putate Formen anderer Habichtskräuter missbraucht wird. Die pseudo-
phyllopode Form mit schaftförmigem Stengel erinnert sehr an die als
H. glaueinum Jord. gehenden Formen des H. murorum Autt., die Form
mit beblättertem Stengel ist wegen der weit abstehenden Aeste sehr
eigenartig. Ihr ähnelt H. patentissimum Freyn, H. pilosissimum Friv. und
H. divergens Näg. et Peter. Letzteres ist überhaupt nur durch derbere,
grob gezähnte Blätter, dichtes Indument und Drüsenlosigkeit verschieden,
gehört aber in die Reihe H. brevifolium < pannosum.
Macedonia : in monte Korthiati prope Thessalonicum, die 16. julio
leg. Orphanides.
H. Gaudryi Boiss. wird von Nägeli et Peter als eine der Formel
656 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (104)
H. pannosum > prenanthoides entsprechende Zwischenform gedeutet,
was trotz der auffallenden Armblättrigkeit der Pflanze viel für sich hat.
Ich sah nur 4 Exemplar mit der Etiquette :
Gra&cia:in rupibus regionis alpine montis Parnassi (Kedrozasteno)
1950 m., die 19. aug. 1856 leg. Heldreich (Herbar. græc. normale, exs. 722)
also vom, meines Wissens, einzigen bisher bekannten Standort.
H. lazicum Boiss. et Bal. scheint mir ein Zwischenglied der An-
dryaloiden zu den Cernuis zu sein nach der Formel H. Beckianum! —
pannosum — also etwas sehr merkwürdiges. Ich sah es von folgenden
Standorten :
Armenia turcica, Sipikor : in quercetis versus Jerbatan die 7. aug.
1890 leg. Sintenis (exs. 3313 a); Gümüschkane : in saxosis montis Aktasch
die 16. aug. 1894 (exs. 76204) et ad Tempede in saxosis die 9. aug. 1894
(exs. 7183 a) leg. Sintenis.
H. odontophyllum Freyn et Sint. in Oestr. Bot. Zeitschr. XLII
(1892), pag. 270-71 entspricht der Formel A. lazicum << pannosum (nicht
Bornmülleri — lazicum, wie ich früher meinte), wie ich nach neuerlich
erhaltenem, schönem Material feststellen kann. Folgende Standorte sind
davon bekannt:
Armenia lurcica, Sipikor : in quercetis versus Jerbatan die 9. aug.
1890 leg. Sintenis (exs. 3313d); Gümüschkane : ad Tempede in saxosis
9. aug. 189% leg. Sintenis (exs. 7183a').
H. patentissimum Freyn et Sint. n. sp. ist ein höchst auffallen-
des, merkwürdiges Habichtskraut, das deutlich die etwas konischen und
(jung) geneigten Köpfe der Gernua zeigt, aber mit A. lazicum zusammen-
hängt und von allen hier in Betracht kommenden Verwandten durch die
spreitzenden, langen, eine niedrige, breite, armköpfige Rispe bildenden
Aeste weit verschieden ist. Es scheint der Formel A. lazicum — pan-
nosum zu entsprechen.
Armenia turcica, Gümüschkane : Argyridagh, in saxosis die 14. julio
1894 leg. Sintenis (exs. 6272). Es sind nur 2 Stück davon vorhanden.
H. Mokragoræ Näg. et Pet. soll ein Bindeglied zu den Australiis
(und dann jedenfalls zu der von mir als Glauciformia bezeichneten
Gruppe!) sein nach der Formel H. pannosum > stuppeum. Es kommt in
West-Serbien vor und ist von mir noch nicht gesehen.
H. pilosissimum Friv. Unter diesem Namen gehen zahlreiche, der
1 Eine neue, weiler unten beschriebene Art aus der Verwandtschaft von
H. macrolepis Boiss. und H. Reuterianum Boiss.
(105) J. FREYN. ORIENTALISCHE PFLANZENARTEN. 657
verschiedensten Verwandtschaft zugehörende Habichtskräuter. Ich halte
mich bei Anwendung an die von Dr v. Degen in Budapest vertheilte, von
Wagner gesammelte Pflanze, von welcher mir Dr v. Degen versichert, dass
sie mit den Frivaldsky’schen Originalen völlig übereinstimmt. Sie ent-
spricht der Formel H. boreale — pannosum. (vielleicht H. pannosum —
racemosum). So sah ich es von folgenden 2 Standorten :
Rumelia : nur 2 Stück auf einem Felsen bei Novoselo, Ende Juni
1890 leg. Pichler (exs. 239); in saxosis calcareis aridissimis montis Rho-
dope centrali supra pagum Stanimak junio 1892 leg. Wagner. Serbia:
Vidlitsch pres de Pirot, julio 1886 leg. Petrovic (pro H. chalcidico).
H. athoum Griseb. ap. Pantocsek adnotationes ad floram et faunam
Hercegovinæ, Crnagoræ et Dalmatiæ in Verhandl. des Vereins für Natur-
kunde in Pressburg, Neue Folge, II. Heft, Sep.-Abdr. (1874), p. 52. Der
Namen H. athoum ist a. a. O. ohne Beschreibung mit dem Synonym
H. Waldsteinii Griseb. und Pancic veröffentlicht und verdankt sein Ent-
stehen dem Umstande, dass Grisebach ein auf der Plisivica (dem Original-
standorte des H. lanatum W.K. = H. Waldsteinii Tausch) gesammeltes
Hieracium identisch mit dem echten H. lanatum Vill. (non W.K.) befand
und sich desshalb bemüssigt glaubte, H. lanatum W.K. (und somit auch
das hiemit identische H. Waldsteinii Tausch) einzuziehen und jene andern
am Athos, in Montenegro und Serbien von ihm angegebenen Pflanzen,
die er selbst, sowie auch Pancic, vordem für H. Waldsteinii angesehen
hatten, neu zu benennen. H. athoum Gris. ist also identisch mit H. Wald-
steinii Griseb. Hierac. und Panc.
Wer das echte H. lanatum Vill. auf der Plisivica gesammelt hatte, ist
von Grisebach nicht angegeben; jedenfalls ist es sicher, dass weder vor
noch nach diesem Anonymus H. lanatum Vill. in Kroatien oder sonstwo
im Gebiete der Balkanhalbinsel gesammelt worden ist. Da von einem
Grisebach nicht wohl anzunehmen ist, dass er H. lanatum Vill. und
H. lanatum W.K. verwechselt habe, so ist nur das Eine möglich, dass
eine Zettel-Verwechslung stattgefunden hat. Dass die ganze Namens-
änderung somit überflüssig war, könnte man daraus weiter folgern.
Allein, indem Grisebach von H. athoum ausdrücklich angiebt, dass dessen
Achänen scherbengelb sind, während das H. Waldsteinii Tausch dunkel-
braune hat, und weil er weiter sein H. athoum am Athos angieht, wo
aber kein Hieracium aus der \erwnndtschaft des H. Waldsteini sens. lat.
vorkommt, so folgt daraus, dass seine Pflanze doch wieder nicht Synonym
des H. Waldsteini sein kann, selbst wenn man berücksichtigt, dass im
Velebith-Gebirge, zu dessen Gipfeln die Plisivica gehört, schwarzfrüchtiges
BULL. HERB. BOISs., décembre 1895. 46
658 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (106)
H. Waldsteini und hellgrau-früchtiges H. thapsiforme Uechtr. durchein-
ander vorkommt. H. athoum Gris. kommt eben in Kroatien nicht vor, da
das dort wachsende Habichtskraut nach Grisebach’s Meinung identisch
mit HA. lanatum Vill., also jedenfalls verschieden von A. athoum ist; man
muss somit H. athoum nur in Montenegro, Serbien und vor Allem am
Athos suchen. Da nun dort gar verschiedene graufrüchtige Habichtskräuter
vorkommen, die Pflanze aber nicht beschrieben wurde, so ist der Name
H. athoum Griseb, trotz des beigefügten Synonyms H. Waldsteinii Panc.,
Griseb. undefinirt, denn mir liegt eine von Grisebach in sched. selbst für
sein H. athoum erklärte Pflanze vor, die mit H. lanatum, sei es Vill., sei es
W.K., also auch mit H. Waldsteinii Panc. kaum irgend etwas zu thun hat.
Es ist dies eine von Jauka ohne Namen ausgegebene, in Rumelien ge-
sammelte Pflanze, die völlig einem AH. boreale Fries gleicht, welches etwa
in der Stengelmitte beschädigt, dort in 1-köpfige Zweige aufgelöst und
überall stark lanat ist. Früchte davon sah ich nicht. Diese Pflanze ent-
spricht auf das deutlichste der Formel H. boreale > pannosum und hat
mit H. Waldsteinii nicht das Geringste zu schaffen. Es mag auch ganz
leicht am Athos vorkommen und kommt auch in Serbien, ausgenommen
etwa den nördlichen Landestheil, sicher vor. Diese Pflanzen sind nun
oben im Schlüssel von mir als H. athoum in erster Linie berücksichtigt
und ihnen schloss ich als nächstverwandt die Pflanze aus Albanien an,
welche aber grössere Achänen hat und länger behaart ist.
Serbia, Vis près de Nisch, julio 1886 leg. Petrovic (pro H. chalcidico) ;
Rumelia : in declivitatis meridionalis m. Balkan rupestribus prope pag.
Imitli non procul ab oppido Kazanlik, 3. sept. 1871 leg. Janka; Mace-
donia:in monte Athos (Grisebach 1. c., sed non vidi); Albania : in
rupestribus silvarum sub Stani Darda montis Tomor Maja die 10. aug.
1892 leg. Baldacci (exs. 212 pro H. Gaudryi2).
H. divergens Näg. et Pet. entspricht nach den Autoren der Formel
H. brevifolium << pannosum, sollte also dem H. pilosissimum Friv. ähneln,
denn H. brevifolium Tausch und H. boreale Fries sind einander sehr ähn-
lich. Nichtsdestoweniger ist H. divergens dem H.pilosissimum fast gar nicht,
wohl aber dem H. pannosum ß. dentatum sehr ähnlich. Es unterscheidet
sich von letzterem eigentlich nur durch fast schwarze (nicht graue)
Achänen. Ich kenne es nur in einzelnen Individuen von wenigen sehr
zerstreuten Standorten und halte es für hybrid.
Albania, in rupestribus silvarum supra Stari Darda montis Tomor
Maja die 10. aug. 1892 leg. Baldacci (exs. 212; die Achänen dieser Form
sind übrigens zu jung); Bulgaria, in rupibus calcareis prope vicum Kra-
Be T4 à.
(107) J. FREYN. ORIENTALISCHE PFLANZENARTEN. 659
petz ad radices merid. montis Vitosa, aug. 1889 leg. Velenovsky; Paphla-
gonia, Tossia : in pinetis ad Schakirla die 16. julio 1892 leg. Sintenis
(exs. 4638).
H. paphlagonicum Freyn et Sint. in Oester. Bot. Zeitschr. XLIV
(189%), p. 260-61 verbindet dieses H. divergens mit H. prenanthoides, ist
aber sehr kurzblätterig und die geigenförmige Einziehung des Blattes
also undeutlich. Es gleicht mehr einem hochwüchsigen, wenig verzweig-
ten H. divergens. Nur von einem Standorte bekannt:
Paphlagonia, Tossia : in monte Giaurdagh die 29. julio 1892 leg.
Sintenis (exs. 4821).
H. Waldsteinii Tausch. Nägeli et Peter suchen darin eine Zwi-
schenform ihres H. thapsiforme zu H. tridendatum. Ich bin hingegen der
Ansicht, dass besonders in der Gruppe des H. Waldsteinii auf die Achänen-
farbe sehr wenig zu geben ist und dass dieser Formenkreis durchaus aus
ungemein nahe verwandten Formen besteht, deren Gesammtheit der
Nägeli-Peter’schen Deutung widerspricht. So besitze ich eine hierher ge-
hörende Pflanze vom Sveto Brdo in Kroatien (die also vom Kitaibel’schen
Originalstandorte des H. Waldsteini nur sehr wenig entfernt gewachsen
sein muss!) in mehrern Individuen völlig gleichen Aussehens und Indu-
mentes, Ein Thei hat nun graue, ein anderer Theil im gleichen Reifezu-
stande kastanienbraune Achänen. Die Individuen der zweiten Sorte muss
man also als H. Waldsteinü, jene der ersten Sorte als H. thapsiforme
Uechtr. ansprechen! In diesem Falle scheint mir demnach ein Unterschied
beider Formen nicht festhaltbar. Meiner Ansicht nach sind die beiden
genannten Hieracien, sammt H. Orieni A. Kern. und H. plumulosum A.
Kern. (und wohl auch dem von mir noch nicht gesehenen H. lanıfolium
Näg. Pet.) untereinander im engsten Verbande und anscheinend nicht
einmal geographisch getrennt. Nur ihre Endformen sind charakteristisch,
die Mittelformen viel zahlreicher. Hier die Verbreitung, wie sie mir von
H. Waldsteinu Tausch typicum (also mit braunen Achänen) jetzt bekannt
ist.
Croatia, in aprieis graminosis montis Sveto Brdo ad pag. St. Rochus
in limite dalmatico 1850 m. s. m. die 15. aug. 1875 leg. Borbas; Bosnia,
prope Kljutsch die 22. jul. 1888 leg. Formanek ; Hercegovina, Zaloms-
ka-Thal bei Pluzine am 27. Aug. 1888 leg. Formanek.
H. thapsiforme Uechtr. in Vis. Flor. Dalm. suppl. alt. pag. 64, tab. VI.
In der typischen Form, welche einen traubigen, von einer Dolde geendiglen
Kopfstand besitzt, ist es sehr aushezeichnet und gleicht einer Ueber-
gangsform nach der Formel H. umbellatum < Waldsteini. Allein in der
660 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (108)
grossen Mehrzahl der Fälle fehlt die so auffallende Enddolde völlig und ist
durch ein einziges oder etliche unregelmässig angeordnete Köpfchen
erselz!. Solche Pflanzen sind dann auch meist viel niedriger, als die ty.
pische und erscheinen als leichte Abänderungen des H. Waldsteinii,
während Nägeli et Peter ihrem H. thapsiforme auch andere Formen unter-
ordnen, nämlich A. Orieni, H. plumulosum und H. lanifolium, ihm dadurch
einen bedeutenden Umlang zuweisend, Synonym des A. thapsiforme wäre
H. Baldaceii Halacsy ex ipso in Oestr. Bot. Zeitschr. XLI (1891), p. 223;
vergl. jedoch unten unter H. Delpinoi. Hier die Standorte des H. thapsi-
forme Uechtr. (nicht Näg. et Pet.) :
Croatia, in apricis graminosis monts Svelo Brdo ad pag. St. Rochus
in limite dalmatico, 1850 m. s. m. die 15. aug. 1875 in consortio H. Wald-
steinü typici leg. Borbas; Dalmatia, Velebithgebirge : von hier cultivirt
im Hortus Hostianus in Wien, von mir am 3. Juli 1880 aufgenommen
und zwar einmal unter dem Namen H. Waldsteinit (als welches es Uecht-
ritz, dem ich davon seinerzeit mittheilte, anerkannt hatte), das andere
mal als A. gymnocephalum «Kern. » (es ist wohl « Griseb. » gemeint.
Arvet-Touvet erklärte später diese Stücke für H. Waldsteinü); Cattaro :
auf der Bastionsmauer der Kirche von Matteo in der Dobrota, Juni 1880
leg. Studniczka; Hercegovina, Mostar : in declivitatibus saxosis montis
Porim prope castellum Ruischte copiose, c. 1500 m. s. m., aug. 1893 leg.
Vandas (von mir früher als A. Waldsteinii bestimmt); Kalkfelsen des
Glogovo-Gebirges bei Jablanica, nicht häufig; 30. Juli 1889 leg. Vandas
(ebenfalls als H. Waldsteinii); Trebinje : am Wege von Artovac nach
Bilek, 26. Juli 1890 leg. Braudis (als H. Waldsteinit var. mihi); Monte-
negro : in monte Lovischen leg. Gelmi (als H. Waldsteini var. mihi).
H. Delpinoi Baldacci ! altre notizie intorno alla flora del Montenegro;
Malpighia VI (1892). Separat. p. 113-14. Durch die kurzen, breiten, un-
gemein dicht- und kurziilzigen, fast weissen, zahlreichen Blätter, die
beblätterten Stengel, den traubigen, oben doldigen Kopfstand, die kleinen
Köpfe und winzigen Achänen ausgezeichnet und von allen Unterarten
des H. Waldsteinii von diesem am meisten verschieden. Von A. thapsi-
forme Uechtr. weicht es insbesondere durch Blattform, Blattzahl, Indu-
ment und die winzigen Köpfe und Achänen stark ab. Den älteren,
übrigens ohne Beschreibung veröffentlichten Namen H. Baldacci hat
Halacsy zurückgenommen. (Vergl. oben unter H. thapsiforme).
Montenegro : in rupibus travertinaceis ad calaractam rivuli sub cœ-
nobio St. Stephani Moracæ, aug. 1890 (exs. 72 pro H. Baldaccii Halacsy),
et in conglomeratis ad Kolaschin, aug. 1891 leg. Baldacci (sine numer.;
forma putata).
| » dé
(109) J. FREYN. ORIENTALISCHE PFLANZENARTEN. 661
H. Orieni A. Kern. in Oesterr. Bot. Zeitschr. XXIV (1874), p. 170.
Ueber die von A. Kerner beschriebene Pflanze kann kein Zweifel herr-
schen. Ich habe viel Material derselben und zwar insbesondere auch vom
Originalstandorte, dem Orien gesehen, was um so wichtiger ist, als die dem
Formenkreise H. Waldsteinii sensu lato angehörenden Habichtskräuter
anscheinend in zahllose Lokalformen zersplittert sind, ganz ähnlich, wie
es Focke für so viele Brombeeren dargethan hat. Dieses H.Orieni ist nun
habituell durch lange, mit ihren Spitzen trotz verschiedener Insertions-
höhe doch in gleichem Horizont endigende Blätter und die kahlen,
schwarzen, steifen Pedunkuli und ganz dunklen, grossen Anthodien (die
Drüsenbekleidung ist wenig auffallend) sehr hervorstechend. Zweifellos
ist es aber mit MH. gymnocephalum Griseb. apud Pantocsek in Oestr. Bot.
Zeitschr. XXIII (1873), p. 266 sehr nahe verwandt, aber damit doch nicht
identisch, wenn die von Wettstein bestimmte, durch Dörfler in Albanien
am Ljubitrn gesammelte Pflanze das echte H. gymnocephalum Gris. ist.
Dieses albanische H. gymnocephalum ist viel robuster, breitblättriger und
noch grossköpfiger, als H. Orieni. Nach dem einzigen von mir gesehenen
Stücke kann ich mich über dasselbe jedoch nicht entscheidend äussern;
doch scheint es um so abweichender. als der Stengel hoch hinauf, wenn
auch rasch decrescirend, beblättert ist. Dieses MH. gymnocephalum Gris. und
H. Orieni A. Kern. sind also trotz aller entgegenzusetzenden Behauptungen
nicht identisch. Ebensowenig ist es aber mit H. athoum Gris. der Fall.
Letzteres ist sicher eine Mischart. Man gelangt hiezu schon durch Er-
wägung der geografischen Verbreitung. Am Athos, nach welchem diese
Pflanze den Namen führt, kommt nämlich keine dem H. Waldsteini
sensu lato (geschweige denn sensu strenuo) zuzuweisende Form vor, also
kann H. athoum des Athos auch nicht mıt dem H. gymnocephalum aus
Montenegro und dem H. Orieni aus Süd-Dalmatien identisch sein, denn
beide letztere gehören in den Formenkreis des H. Waldsteini s. 1. Nun
hat Grisebach selbst nach Degen’s Zeugniss (in sched.) ein von Janka
» in declivitatis meridionalis m. Balkan rupestribus prope pag. Imitli non
procul ab oppido Kazanlik, 3. sept. 1871 » gesammeltes Hieracium für
sein H. athoum erklärt. Diese Pflanze ist einem ober der Stengelmitte ver-
butteten und daselbst in Aeste aufgelösten H. boreale Fries ganz auffallend
gleich, ist aber andryaloid und entspricht etwa der Formel H. boreale <
pannosum. Dieses Habichtskraut soll nach Grisebach scherbengelbe Achä-
nen haben (Janka's Pflanze ist noch ohne Achänen) und es kommt that-
sächlich eine hiemit ganz ähnliche Pflanze mit hellgrauen Achänen in
Serbien und eine weitere ähnliche in Albanien vor, wo doch H. athoum
662 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (110)
ebenfalls zu Hause ist, da es nach Grisebach 1. c. mit H. Waldsteinü Panc.
fl. serb. identisch ist. Für diese, dem Formenkreise des 1. pannosum
sensu lato beizuzählende Pflanze nehme ich also den Namen H. athoum
Griseb., der leider ohne regelrechte Beschreibung veröffentlicht ist, in
Anspruch, um sie nicht neu benennen zu müssen; mit H. Orient hat sie
aber gar nichts zu thun, sondern nur mit H. pilosissimum Friv.
H. Orieni ist ebenfalls das Beispiel einer in der Farbe der Achänen unge-
mein wechselnden Art. Sie sind bis zu einem ziemlich vorgeschritienen
Stadium braun und zwar desto dunkler, je jünger sie sind; reif werden
sie aber hellgrau. H. Orieni ist hiedurch, dann durch hohen Wuchs, hoch-
gabeligen Kopfstand und in den Blättern von H. Waldsteinii verschieden.
Ich sah es von folgenden Standorten :
Hercegovina. Mostar : in saxosis montis Porim-Planina prope castel-
lum Ruischtje c. 1400 et 1600 m. s. m. augusto 1893 leg. Vandas (nord-
westlichster mir bekannter Standort; Trebinje : in saxosis calcareis non
procul a castello Milanov odsjek c. 1500 m. s. m. die 11. aug. 1886 leg.
Vandas et in declivitatibus saxosis montis Prasa supra vallem Dobri Do
c. 1400 m. et 1500 m. s. m., augusto 1891 leg. Vandas et ibidem forma
foliis acutiusculis julio 1891 (an hybrida H. calophyllum X Orieni?); in
declivitatibus saxosis montis Gnila greda supra vallem Dobri Do julio 1891
leg. Vandas (pro H. thapsiforme forma ? mihi) et'bidem c. 1500 m.s. m. au-
gusto 1891 leg. Vandas (forma parva monocephala, micrantha pro H. Wald-
steinii forma? mihi olim); Pesi brdo oberhalb Grabovica am 4. Aug. 1889
leg. Vandas; in declivitatibus calcareis montis Vutschi Zub prope Orjen
1500 m. s. m. rarum aug. 1891 leg. Vandas et ad Orienska lokva ad
viam Crkvicensem 1500 m. s. m. die 16. 1886 leg. Vandas. Dalmatia
australis : auf dem Monte Orjen 1800 m. s. m. Juli 1870 leg. Pichler
(locus classicus; als MH. Waldsteinü vertheilt).
H. plumulosum A. Kern. in Oesterr. Bot. Zeitschr. XXIV (1874),
p. 170. Von H. Orieni hauptsächlich durch die filzige, nicht seidige Be-
haarung der Blätter unterschieden. Ich sah es von folgenden Standorten :
Bosnien, Travnik : am Kajabascha der Alpe Vlasitsch, 13. Aug. 1885
leg. Brandis (als H. Schlosseri 2); Hercegovina : Kalkfelsen des Glogovo-
Gebirges im Stocke der Prenj-Planina, 8. Aug. 1889 leg. Vandas (als
H. Waldsteinii m.); Kalkfelsen des Crni vrh oberhalb Jablanitza, 28. Juli
1889 leg. Vandas (ebenfalls als H. Waldsteinii m.); Montenegro : in
pascuis montis Lovischen, julio 1885 leg. Pichler (als H. lanatum var.
canostellatum Huter); Dalmatia austr., Cattaro : am Berge Orien, 8. Juli
1870 leg. Pichler (als H. Schlosseri vertheilt); ibidem, 19. Julio 1870,
en
(111) J. FREYN. ORIENTALISCHE PFLANZENARTEN. 663
1650 m. s. m. leg. Pichler (als H. verbascifolium) et insuper in declivi-
tatibus saxosis copiose c. 1600 m. s. m., aug. 1891 leg. Vandas.
H. lanifolium Näg. et Pet. ist eine durch stark gezähnte Blätter
im Formenkreise des H. Waldsteinü Tausch sens. lat. ausgezeichnete und
mir nur aus der Beschreibung bekannte Art, die von den Autoren in
Südkroatien (Velebith-Gebirge) angegeben ist.
Die Verbindungsformen des H. Waldsteinii sens. lato zu anderen Arten
sind sehr zahlreich und oft von sehr ausgezeichneter Tracht; ich ordne
sie im Folgenden nach den Unterarten des Genannten.
H. marmoreum Vis. et Panc.. Plantæ Serbiæ rariores dec. II in
Mem. dell Instituto Veneto XII (1862), tab. XXV entspricht der Formel
H. lanceolatum < Waldsteinii, verbindet also das letztere mit den Pre-
nanthoiden. Es besteht aus vier Unterarten, die geografisch abgegrenzt
zu sein scheinen. Die typische Form kenne ich nur nach der von ihren
Autoren gegebenen Abbildung. Ich selbst sah sie nicht; sie wird in
Serbien angegeben. Nägeli et Peter definiren H. marmoreum durch die
Formel H. foliosum — pannosum — wie ich glaube, unzutreffend, weil
in deren Verbreitungsbezirk weder H. foliosum, noch H. pannosum vor-
kommt, während H. lanceolatum < Waldsteini alle Wahrscheinlichkeit
für sich hat. Die Pflanze ist nicht hybrid.
H. Pavlovicii Näg. et Pet. ist eine Unterart, die ich im Herbar Ha-
lacsy als H. marmoreum fand und die nach Näg. und Pet. Beschreibung
durch fast fehlende (ich sah gar keine) Stieldrüsen und verhältnismässig
reichliche Borstenbekleidung der Anthodien ausgezeichnet ist. Diese Bor-
sten sind nicht federig; ich bemerke deshalb zu dieser Form, dass deren
Zottenbekleidung durchaus nicht nothwendig auf H. pannosum, sondern
eher auf eine Verwandtschaft mit H. villosum L. hindeutet.
Serbia, in monte Vukan 1878 leg. Petrovic.
H. reticulatum Näg. et Pet. kenne ich nach der Beschreibung und
auch aus dem Herbare Halacsy’s; es ist durch das Fehlen der Drüsen,
durch spärliche Zottenbehaarung und reichliche Sternflocken nebst hypo-
phyllopoden, netzaderigen, sehr stumpfen, kurzen Stengelblättern aus-
gezeichnet.
Serbien : Sava Planina pres de Nisch, juillet 1886 leg. Petrovie.
H. hercegovinicum Freyn et Vandas n. subsp. ist eine auffallende
Pflanze, die von ihren näheren Verwandten durch lange Blätter und
meist auch durch den überaus grossen Reichihum an Stieldrüsen ausge-
zeichnet ist (H. marmoreum ß. glandulosum Freyn olim). Die Tracht ist
jene des typischen H. marmoreum.
664 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (112)
Hercegovina, Trebinje : in declivitatibus graminosis regionis alpin
montis Svitavatz prope castellum Koinsko 1500 m. s. m. augusto 1891
leg. Vandas; Orienska lokva ad viam Crkvicensem 1500 m. s. m. die
16. aug. 1886 leg. Vandas; in declivitatibus saxosis montis Gnila Greda
supra vallem Dobri Do copiose 1400 m. s. m. julio 1891 leg. Vandas.
ß. microcephalum Freyn (H. calophyllum X hercegovinicum ?). Klein-
köpfig, sonst nicht verschieden.
Hercegovina, Trebinje : in declivibus saxosis montis Prasa supra
vallem Dobri Do c. 1400 m. s. m., julio 1891 (pro A. marmoreum X Orie-
ni? Freyn) et ibidem augusto 1891 leg. Vandas (pro H. marmoreum var.
glandulosa Freyn).
H. vlasitschense Freyn n. subsp. = H. Schlosseri m. olim p. p.,
non Rchb. Die gemeinte Pflanze ist von jener, welche in Rchb. Icones
Floræ Germaniæ, tab. 195, fig. II als H. Schlosseri abgebildet ist, durch
un- oder schwach gezähnte, längere und schmälere, langsam decrescirende
Blätter, grosse Köpfe und das Indument unterschieden — wie ich glaube,
ausreichend genug, um sie jetzt anders zu benennen. Der Zuschnitt der
Blätter und die Art der Anthodien, sowie die Tracht erinnert so lebhaft
an H. tridentatum Fr., dass alle Wahrscheinlichkeit für die Richtigkeit
der Formel H. tridentatum << Waldsteinii betreffs dieser Pflanze vor-
handen ist. Ich habe sie nur von einem Standorte, wo sie mit H. plumu-
losum A. Kern. und H. Brandisü Freyn zusammen vorkommt.
Bosnien, Travnik : auf der Voralpe Kajabascha des Vlasitsch 13. Aug.
1885 leg. Brandis.
H. Brandisii Freyn n. subsp. Diese Pflanze ist in Wuchs und In-
dument dem H. vlasitschense Freyn ähnlich, die Blätter sind aber abge-
rundet stumpf und erinnern an jene des H. calophyllum Uechtr., welches
indessen erst viel südlicher vorkommt. Ich kenne die neue Unterart, die
ich früher unter dem Namen H. Schlosseri mitbegriffen hatte, nur von
dem folgend angeführten Standort :
Bosnien : auf der Voralpe Kajabascha des Vlasitsch 13. Aug. 1885 leg.
Brandis.
H. Baldaccianum Freyn n. sp. Diese Pflanze nahm ich früher für
eine dünnblättrige, verkahlende Form des H. Orieni, bin aber von dieser
Deutung jetzt abgekommen, weil das Colorit der Blätter und die Be-
schaffenheit der Langhaare auf H. stuppeum hinweisen. Die Pflanze ent-
spricht meiner Ansicht nach der Formel H. stuppeum << thapsiforme.
Ich kenne sie nur von dem folgenden Standorle :
Albania meridionalis, districtus Kutschi: in rupestribus summi jugi
montis Tschapin, die 26. julio 1892 leg. Baldacci (exs. 283).
(113) J. FREYN. ORIENTALISCHE PFLANZENARTEN. 665
H. montenegrinum Freyn n. subsp. Ein Pflanze, völlig vom
Aussehen der Italica, grün, schwach behaart, nur am Grunde reich-
licher mit Mähnenhaaren ausgestattet, die aber federig sind. Ich fand diese
Form im Herbare Halacsy’s unter H. pilosissimum, wo sie entschieden
nicht hin gehört. Sie entspricht der Formel H. Virga aurea < Waldsteini
(plumulosum ?).
Montenegro : in rupestribus ad cœnobium Moratschatz augusto 1890
leg. Baldacci (exs. 7%).
H. Schlosseri Reichb. Diese Pflanze, welche in den Icones Floræ
Germaniæ, vol. XIX, tab. 195, fig. II gut abgebildet ist, habe ich in
einem Original-Exemplare aus Dr Schlosser’s Hand gesehen; es ähnelt
den gestauchten Formen des H. racemosum W. K., doch ist der Stengel
von der Mitte an fast nackt. Die Blätter sind grün, ziemlich stark gezähnt,
länglich elliptisch, reichlich kraushaarig aber nicht filzig, weil das Indu-
ment hiezu viel zu schütter ist. Blüthen und Achänen sah ich nicht, da
das Exemplar, ebenso wie das in den Icones abgebildete, noch nicht
aufgeblüht ist. Der Kopfstand ist rispig-traubig, mit sehr kurzen Pedun-
kuli. Dem H. Waldsteinii ist die Pflanze so unähnlich, dass ich es absolut
nicht begreife, wie man es dem letzteren auch nur als Varietät unter-
ordnen kann — geschweige denn als Synonim und doch geschieht dies
sogar in der Regel. H. boreale<< Waldsteinit scheint mir die richtige Ver-
wandtschafts-Formel zu sein.
Kroatien: Auf Felsen bei Gospie und Carlopago leg. Schlosser !
H. cepeutum Näg. Pet. ist ein Gartenbastard von der Zusammen-
setzung H. sabaudum X thapsiforme, den ich nicht gesehen habe, dessen
Vorkommen in der Natur jedoch insofern möglich ist. als ein Glied des
Grex Sabauda, nämlich H. boreale Fr. mit H. thapsiforme in denselben
Gegenden zusammen vorkommt.
H. thapsigenum Näg. et Pet. ist ebenfalls ein von mir noch nicht
gesehener Gartenbastard der Formel H. thapsiforme X umbellatum, dessen
Vorkommen auch im Freien ganz wohl möglich ist.
H. Scheppigianum Freyn n. subsp. ist ein sehr merkwürdiges
Habichtskraut, welches die Andryaloiden mit den Villosen verbindet
und der Formel H. Orieni < scorzoneræfolium entspricht. Die Tracht ist
die eines Lief- oder hochgabeligen H. scorzoneræ/folium, die Behaarung
ist jedoch intermediär. Die Pflanze ist mir von 2 Standorten bekannt und
vielleicht hybrid :
Ich nannte die Pflanze zu Ehren des Herrn €. Scheppig in Berlin, der
mich durch Beschaffung von Pflanzen-Material in meinen Studien vielfach
auf das Freundschaftlichste unterstützt hat.
666 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (114)
Hercegovina, Trebinje : in saxosis montis Vutschi Zub rarum, julio
1891 leg. Vandas (pro H. flexuoso); in declivitatibus saxosis montis Prasa
supra vallem Dobri Do 1400 m. s. m., aug. 1891 leg. Vandas (pro H. fle-
zuosum X Orieni ? mihi).
H. calophyllum Uechtr. in Oest. Bot. Zeitschr. XXIV (1874), pag.
106-107 ist eine sehr schöne Zwischenform von der Formel H. Orieni —
prenanthoides, die in der Hercegovina offenbar weit verbreitet ist. Durch
Wuchs, Colorit und Blattform ausgezeichnet, sieht sie zwischen den ge-
nannten Arten mitten inne. Jedoch ist Hybridität in diesem Falle um so
mehr ausgeschlossen, weil H. prenanthoides Vill. ebenso wie dessen
Unterart H. lanceolatum Vill. im ganzen Verbreitungsgebiete des A. calo-
phyllum sehr selten ist und nur an wenigen Punkten vorkommt. Die mir
bekannten Standorte, von denen ich Exemplare besitze, sind folgende :
Hercegovina, Trebinje : in declivitatibus graminosis montis Stirov-
nik supra castellum Konjsko, 1400 m. s. m., julio 1891; in saxosis montis
Gnila greda supra vallem Dobri Do, c. 1400 m. s. m., julio 1891 (verschie-
dene Formen); in rupestribus calcareis non procul a castello Milanov
odsjek, c. 4500 m. s. m., die 11. aug. 1886; Orienska lokva, am Wege
von hier nach Crkvice in der Krivoschlischie, c. 1500 m. s. m., am 16. Aug.
1886 leg. Vandas.
In Montenegro kommen Formen vor mit grossen, dicken Köpfen
und reduzirter Belaubung : H. calophyllum << Orieni? (Baldacci, exs.
110).
H. flexicaule Freyn et Vandas n. subsp. kenne ich aus einem ein-
zigen, allerdings sehr gut gesammelten Individuum, welches das Aus-
sehen von H. calophyllum hat, jedoch zottige Anthodien besitzt und der
Formel H. calophyllum < scorzoneræfolium entspricht.
Hercegovina, in declivitatibus saxosis montis Velesch-Planina prope
Smrtschanj, aug. 1893 leg. Vandas (exs. 16).
H. albanicum Freyn n. subsp. ist durch die seegrünen, im unter-
sten Stengeltheile gehäuften, stark welligrandigen Blätter und schaft-
arlige, hoch- bis tiefgabelig verzweigte Stengel auffallend und entspricht
der Formel H. Orieni — stuppeum — könnte sogar ein Bastard dieser
Arten sein. Allein die Achänen scheinen völlig keimfähig, die Ligulæ sind
nicht deformirt, so dass hierüber noch weitere Beobachtungen nöthig sind.
Albania, in alpinis montis Stoge (Acroceraunia) die 10. julio 1892 leg.
Baldacci (exs. 211 pro H. calophyllum f. pseudophyllopoda mihi); Herce-
govina, Mostar : Kalkfelsen der Porim-Planima, 21. Aug. 1889 leg. Van-
das (als H. gymnocephalum var.? mihi).
(115) J. FREYN. ORIENTALISCHE PFLANZENARTEN. 667
H. gymnocephalum Griseb. ap. Pantocsek in Oestr. Bot. Zeitschr.
XXIII (1873), p. 266, erläutert durch Wettstein, Beitrag zur Flora Alba-
niens (Kassel 1892), pag. 73-74. Diese Pflanze ist sehr robust, hochwüchsig,
hochgabelig-armköpfig, mit langsam decrescirenden, breiten Blättern, dıe
jenen des Verbascum phlomoides sehr ähnlich sind, wesshalb ich sie im
Manuskript H. phlomoides genannt hatte. Die Köpfe sind schwarz, die
grössten aus der Verwandtschaft des H. Wettsteinü. Meinen im Manuser.
gegebenen Namen liess ich fallen, da Kerner (nach Wettstein |. c.) die
Dörfler'sche Pflanze für echtes H. gymnocephalum Gris. auf Grund der
Ansicht von Original-Exemplaren erklärt hat. Die Pflanze entspricht der
Formel H. boreale < Orieni.
Albania, Scardus, ad saxa montis Ljubitrn, c. 2000 m. s. m., 15. julio
1890 leg. Dörfler.
H. Bornmülleri Freyn in Oestr. Bot. Zeitschr. XL] (1891), p. 54.
Dies ist ein lebhaft grünes, + hochwüchsiges Habichtskraut mit traubig-
oder rispig-armköpfigem, gleichmässig und meist dicht beblättertem Sten-
gel und pelzigem Indument. Ich kenne es von folgenden Standorten :
Paphlagonia, Tossia : in pinetis inter Schakirla et Jokariki-Dikmen,
16. julio 1892 leg. Sintenis (exs. 4667); Galatia, Amasia : in rupestribus
regionis montanæ loco dicto Logman, 1. julio 1889 leg. Bornmüller (exs.
1446) et Dejirmendere, die 25. junio 1892 leg. Munissadjian (exs. 561);
Cappadocia borealis, in summo jugo Karababa montis Akdagh *, 1900-
2100 m. s. m., die 2. aug. 1889 leg. Bornmüller (exs. 1455); Armenia
turcica, Baschtasch ad Euphratem : Demir Maghara-Dagh in pascuis
lapidosis, 1650 m. s. m., die 13. julio 1890 leg. Sintenis (exs. 29195).
Sipikor : in quercetis versus Jerbatan, die 7. aug. 1890 leg. Sintenis (exs.
3313).
H. reductum Freyn et Sint. n. subsp. Gleichsam ein verkleinertes
H. Bornmülleri von der Formel H. Bornmülleri — pannosum, aus einer
Gegend, von der mir H. Bornmülleri nicht bekannt ist.
Armenia turcica, Gümüschkane : in saxosis ad Tempede die 9. aug.
1894 leg. Sintenis (exs. 7183 a’, el (magis sericeo-villosum) 7183 b).
H. pannosiforme Freyn et Sint. n. subsp. ist dem vorigen ähnlich,
aber ganz niedrig mit gefalzten, stark zugespitzten Blättern. Es entspricht
etwa der Formel H. Bornmülleri < pannosum und ist mir nur aus zwei
Individuen bekannt:
Armenia turcica, Gümüschkane : in saxosis ad Tempede cum præce-
dente die 9. aug. 1894 leg. Sintenis (exs. 7183 a°).
* Ein anderer Akdagh, als jener bei Amasia.
668 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. (116)
H. tuberculatum Freyn et Sint. in Oestr. Bot. Zeitschr. XLIV
(1894), p. 261 ist eine sehr auffallende, mir nur aus einem Stücke be-
kannte Pflanze der Formel H. Bornmülleri << tridentatum.
Paphlagonia, Tossia : in monte Giaurdagh, die 29. julio 1892 leg.
Sintenis (sine num.).
H. cappadocicum Freyn in Oest. Bot. Zeitschr. XLI (1891), p. 55
ist ein sehr hochwüchsiges, dünnblättriges Hieracium vom Ansehen der
reichblättrigsten Accipitrinen, oft ästig mit beblätterten Aesten. Es ent-
spricht der Formel H. boreale — Bornmäülleri:
Galatia. Amasia : in subalpinis montis Akdagh, 1400-1600 m. s. m.,
die 29. junio 1889 leg. Bornmüller (exs. 565); Cappadocia borealis
in regionis alpina montis Akdagh 1900-2200 m. s. m., die 2. aug. 1889
leg. Bornmüller (exs. 1458).
H. congestum Freyn ].c. p. 56 ist ein stark reducirtes, pseudo-
phyllopodes H. cappadocicum.
Cappadocia borealis, in regione alpina jugi Karababa, 2000-2300 m.
die 2. aug. 1889 leg. Bornmüller (exs. 1457).
H. tempedense Freyn el Sint. n. subsp. ist ein sehr niedriges
Habichiskraut, welches an A. Virga aurea erinnert, mit oberseits kahl
werdenden Blättern; es entspricht der Formel A. boreale < Bornmülleri
und ıst dem H. Bornmülleri ganz unähnlich; eher erinnert es an H. pan-
nosum Boiss.
Armenia turcica, Gümüschkane : in saxosis ad Tempede, 2000 m.
s. m. die 22. aug. 1894 leg. Sintenis (exs. 7619 5).
H. longipes Freyn et Sint. in Oestr. Bot. Zeitschr. XLIV (189%),
p. 262. Dies ist eine Pflanze von ganz besonderem Aussehen und durch
den vom Grunde an langästig-rispig-armköpfigen Stengel, sowie das
geringe Indument sehr auffallend. Sie scheint der Formel H. Bornmülleri
— umbellatum zu entsprechen und ist mir nur in einem einzigen Stücke
bekannt:
Paphlagonia, Tossia : Kiefernwald zwischen Schakirla und Jokariki-
Dikmen am 16. Juli 1892 leg. Sintenis (ohne Nummer).
Die folgend beschriebenen Habichtskräuter haben mitden Andryaloiden
nichts mehr zu thun.
Hieracium (Alpestrium) porimense Freyn et Vandas n.
subsp. Hieracü albinum Fries. Elatum a medio vel apicem versus laxe
paniculatum corymboso-polycephalum, caule foliato viridi fistuloso com-
(117) J. FREYN. ORIENTALISCHE PFLANZENARTEN. 669
pressibili subflexuoso leviter pubescente superne cano-stellato et den-
sissime glanduloso; folüs membranaceis late viridibus subtus pallidiori-
bus et præsertim ad nervos laxe pubescentibus supra glabrescentibus
margine subeiliatis asperulis laxe breviterque denticulatis, basilaribus 2-3
florendi tempore sæpe emarcidis ovato-elliptieis obtusiusculis vel acutius-
culis in petiolum longissimum pilosum brevissime angustatis vel basi
leviter cordatis, foliis caulinis %, basilarium similibus, ab infimum ob-
longo-ellipticum acutiusculum ad summum ovatum acuminatum acutissi-
mum parum decrescentibus, duobus infimas in petiolum longum breviter
angustatis, tertio basi angusta, summo basi rotundata vix angustata sessili;
capitulis sub 30-nis pedunculo erecto tenui laxe et tenuiter bracleato glan-
dulosissimo et stellipilo insidentibus parvis, anthodiis ovatis nigricantibus
stellipilis et glandulosissimis, squamis laxis lanceolato-linearibus obtusius-
eulis apice ciliatulis, ligulis aureis apice ciliatulis, stylo nigro, acheniis
rufo-castaneis. Z Julio.
Hercegovina centralis, Mostar : in declivitatibus saxosis montis
Porim supra Zimlje polje cire. 1500 m. supra mare rarum, julio 1893 leg.
Vandas.
Maasse : Stengel 80-90 cm. hoch, untere Rispenäste bis 15 cm. lang;
unterstes (Rosetten-) Blatt 5 3,7 cm. bis 45 X2 cm. auf 7,5-6 cm.
langem Stiel, das innerste Grundblatt 12 X 5 cm. auf 17 cm. langem Stiel,
unterstes Stengelblatt 12,5 x 5 cm. auf 10,5 cm. langem Stiel, das oberste
4,2 2,2 cm.; Anthodien nur 9 mm. hoch, Ligularkreis 28 mm. weit,
Achänen 3,5 mm. lang.
Eine sehr interessante Rasse aus dem der Verwandtschaft H. murorum
> prenanthoides entsprechenden Formenkreise des H. albinum Fries. Die
mir hieraus bisher bekannt gewordenen Formen sind FH. albinum typicum.
H. pseudalbinum Uechtr. und H. erythropodum Uechtr. aus dem Riesen-
gebirge, H. moravicum Freyn aus dem mährisch-schlesischen Gesenke,
H. riloënse Freyn aus dem Central-Balkan und H. abietinum Reut. aus
den nordgriechischen Hochgebirgen. Hievon sind H. pseudalbinum und
H. erythropodum dicht beblättert und sehr unähnlich, AH. riloönse sehr
kleinwüchsig, hochgabelig, ziemlich gross- aber armköpfig, H. albinum
viel kleiner, armblättrig, armköpfig, H. abietinum niedrig, armköpfig und
nur H. moravicum ziemlich ähnlich, aber, wie alle vorbenannten Rassen
durch die armköpfige Inflorescenz und halbstengelumfassende Blätter von
H. porimense verschieden.
Hieracium (Cernuum) Beckianum Freyn et Sint. Elatum a
medio vel ad apicem laxe fasciculatim racemoso-paniculatum, panicula
670 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. (118)
unilaterali ramis flexuosis brevibus apice bracteatis constanti, caule foliato
viridi purpureo suffuso fistuloso compressibili patentim pubescente superne
glabrescente eglanduloso efloccoso nonnunquam trichomas rarissimas par-
vas subtubereulatas setulis albis terminatis gerente; foliis membranaceis
tandem firmis infimis et junioribus valde rehculatis, laete viridibus con-
coloribus, laxe hirsutis glabrescentibus margine subcilialis integerrimis
vel remotissime subdenticulatis, basilaribus (florendi tempore jam eva-
nidis) maximis lanceolato- vel lingulato-oblongis obtusiusculis basi longe
angustata sessilibus, foliis caulinus 9-15 senso sensim decrescentibus in-
fimo spathulato vel lineari-oblongo basi truncato, cæteris oblongis vel lan-
ceolato-oblongis mediis basi sæpe pandurata cordata nonnunquam sub-
auriculata semiamplexicaulibus, summis lanceolatis basi breviter angustata
sessilibus ; ramulis gracilibus subæquilongis apice bracteatis et (ante an-
thesin saltim!) fasciculatis glabris pedunculis glaberrimis brevibus; an-
thodiis mediocribus inclinatis sub 25-phyllis nigricantibus glaberrimis vel
pareissime setulosis efloccosis eglandulosis; phyllis laxis triserratis ovato-
lanceolatis latiusculis obtusis apice ipsa subciliatulis; ligulis, stylo et
acheniis ignotis. %. Augusto.
Armenia turcica, Gümüschkane : in tractu Karagölldagh pineto
Kalisbaschi-orman ante anthesin die 29. julio 1894 legit Sintenis (exs.
7618).
Maasse : Stengel 45-60 cm. hoch (und wohl auch noch höher); Grund-
blätter bis 18 < 3,8 cm., wobei der breiteste Theil im oberen Viertel ist,
in der Verschmälerung immer noch 1 cm. breit; mittlere Stengelblätter
11x 2,3 cm. (ziemlich gleichmässig breit), die obersten 3 X 0,5, der
breiteste Theil in der Mitte. Aeste 4-5 cm. lang, Anthodium (just vor dem
Aufblühen) 14 mm. hoch, etwas cylindrisch.
Eine so gut charakterisirte Art, dass sie selbst nach den noch unvoll-
kommen entwickelten Exsiccaten, die allein vorliegen, von den Ver-
wandten unterschieden werden kann. Sie gehört nach meiner in Vele-
novsky’s Flora Bulgarica begründeten Eintheilung der Cernua jedenfalls
in deren erste Abtheilung, obwohl die Farbe der Achänen unbekannt ist.
Nächstverwandt ist sie dort dem H. macedonicum Boiss. et Orph., welches
aber durch pseudophyllopode, armblättrige Stengel, den Blüthenstand,
kleinere nur 11 mm. hohe Anthodien und deren Indument, sowie durch
die Blattform durchgreifend verschieden ist. Von den in der Flora
Orientalis beschriebenen Verwandten kommt nur A. macrolepis Boiss.
in Betracht, welches aber durch locker corymbosen, armköpfigen Blüthen-
stand, anders gestaltete, sämmtlich zum Blattgrunde verschmälerte, nicht
ri T €
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(119) J. FREYN. ORIENTALISCHE PFLANZENARTEN. 671
häutige Blätter, armblättrigen Stengel, sternflockige Pedunkuli, sowie die
Anthodien unterschieden ist.
Ich benenne dies neue interessante Habichtskraut zu Ehren meines
Freundes Professor Dr Ritter Beck von Managetta, Custos und Vorstand
der botanischen Abtheilung des k. k. naturhistorischen Hofmuseums in
Wien, eingedenk der schönen Bearbeitung niederösterreichischer Gebirgs-
Hieracien in seiner Flora von Hernstein, die so viel neue Hieracien aus
vorher doch so viel durchforschtem Gebiete gebracht hat.
(Fortsetzung folgt).
DICHAPETALA NOVA AFRICANA
AUCTORE
R. CHODAT
Dichapetalum subsessilifolium nov. spec.
Rami pilis rufis hispidi; folia subsessilia oblonga vel acuminata vel sub-
cuspidata, subcoriacea, superne glabrescentia, nervo medio impresso pubes-
cente, sublus in nervo medio setosa, 155/55 mm., 95/42 mm. Flores con-
gesti axillares. Stipulæ tenuissimæ hispidæ. Calyx subulosus quinquefidus
lobis lanceolatis, pilis adpressis sericeo-villosus, corolla duplo brevior.
Petala profunde emarginata lobis acutis vel subobtusis, longe unguiculata
staminibus æquilonga et basi in tubum concrescentia. Ovarium pilosum;
stylus longus glaber; sligmata tria brevia curvata. Fructus ignotus.
Hab. in Angola, Welwitsch n° 4662.
Dichapetalum umbellatum nov. spec. Rami floriferi patentes,
juveniles puberuli 6-10 em. longi, rigidi, crassiusculi basi foliis oppositis,
672 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER. pa (62)
superioribus ut ramuseuli florigeri alternis, ovato-oblonga vel ovato-ellip-
tica, petiolo 3-4 mm. nitida, subtus vix hirsuta nervis areolata, acuminata.
Flores umbellati pedunculo 2-1,5 cm. longo divaricato, axillari vel folio
destituto. Flores longe pedicellati, calyce infundibiliformi suburceolato
hirsuto, lobis ovato-triangularibus reflexis. Petala multo longiora longe
unguiculata ad dimidium emarginata, lobis apice retusis, staminibus glabris
breviora. Stylus glaber apice vix trifidus.
Hab. in Angola, Welwitsch n° 4652.
Dichapetalum angolense nov. spec. Rami divaricati breviter et
dense tomenlosi. Folia oblonga vel ovato-oblonga, acuta nitida breviter et
sparse hirsuta, subtus nervi nervillisque areolata, tomentosa, subhirsuta
marginata 120/55, 115/50 mm. petiolo tomentoso, sub apice inflorescen-
tiam ferens, 1,5-2 cm. longo. Inflorescentia basi duplex quaque pars
corymbosa juvenilis folio triplo brevior, fructifera '/s brevior. Sepala hir-
suta. Petala bifida (flores evoluti non adsunt). Fructus globosus hirsutus
rufescens, calycem multo superans, 3 cm. longus et latus.
Hab. in Angola, Welwitsch, nos 466%, 4663.
Dichapetalum crassifolium nov. spec. Glabra, foliis ellipticis
breviter acutis in petiolum breviter attenuatis, crassis, glabris, 120/60,
120/55, 140/68 mm., petiolo 8-10 mm. longo. Cymæ fructiferæ breviter
peduneulati (ad 2 cm.). In floribus haud evolutis petala vix emarginata,
stamina 5, antheris triangularibus. Fructus asymetricus, lateraliter et bre-
viter rosiratus, sericeo velulinus 28/18 mm.
Hab. in Angola, Welwitsch n° 4666.
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L'HERBIER BOISSIER
SOUS LA DIRECTION DE
EUGÈNE AUTRAN
Conservateur de l'Herbier.
Tome IV. 1896.
Ce Bulletin renferme des travaux originaux, des notes, etc., de botanique systé-
matique générale. Il forme chaque année un fort volume in-8° de 600 pages
environ avec planches. Il paraît à époques indéterminées.
Les abonnements sont reçus à l'HERBIER BOISSIER, à CHAMBESY près Genève (Suisse)
OBSERVATION
Les auleurs des travaux insérés dans le Bulletin de ’Herbier Boissier
ont droit gratuitement à trente exemplaires en tirage à part.
Aucune livraison n’est vendue séparément.
Genève. — Imp. Romet, boulevard de Plainpalais, 26,
g"° année. Appendix N’ I
BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER
SOCIETE
L'ÉTUDE DE LA FLORE FRANCO-HELVÉTIQUE
SOCIÉTÉ POUR L'ÉTUDE DE LA FLORE FRANÇAISE (TRANSFORMÉE)
1894
QUATRIÈME BULLETIN
MEMBRE HONORAIRE DU COMITÉ :
M. Ch. Magnier,
COMITÉ POUR 1895 :
MM G. Camus, Gillot, Malinvaud.
SOCIÉTAIRES :
MM. Autran, Burnat, Buser, Corbière, l'abbé Coste, Foucaud, Hariot,
le frère Héribaud, l'abbé Hervier, l’abbé Hy, Jeanpert, Neyra.
BULL. HERB. BOISS. Appendix I, mai 1895. ji
Mai 1896.
RT
A ee
2 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER.
PLANTES PUBLIÉES EN 1894
M. Aurran. — Alchimilla rubristipula; A. rhododendrophila; A. trun-
ceiloba; A. reniformis; A. flaccida.
M. Burnar (contingent de 1895, par avance). — Alchimilla versipila,
forma vegeta, umbrosa; A. tenuis; A. heteropoda; Rosa anachoretica
(alpina X montana); Campanula elliptica.
M. G. Camus. — Cardamine silvatica var. umbrosa, Polygala depressa
forma; Carex canescens; C. elongata; C. elongata forma ambigua; C. sero-
tina; Agropyrum cæsium.
M. CoRBIERE. — Rubus Sprengelii; R. vulnerificus; Ridolfia segetum;
X Galium Guillemotiü; Myosotis collina; Phalaris minor ; Elymusarenarius;
Polystichum emuleum; Hymenophyllum tunbridgense; H. Wilsoni.
M. Cosre. — Alyssum serpyllifolium ; X Cistus glaucus (laurifolio
> monspeliensis; Alchimilla basaltica; Centaurea diffusa (fl. purpureis
et albis); X C. peregrina (diffuso X paniculata); Teucrium aureum;
T. montanum; T. cebennense (montano X aureum).
M. Foucaup. — Evax Cavanillesii var. gallica; Hieracium Burserianum;
H. lanceolatum; Galeopsis Ladanum, subsp. angustifolia, v. canescens;
x Spartina Neyrauti.
M. Gizcor. — Linum alpinum v. Loreyi; Scleranthus intermedius
(perennis X annuus); Sc. perennis; Sc. annuus; Crepis jubata; Betula
Murithii; Juncus tenuis; Trisetum subspicatum.
M. Harıor. — Lappa pubens; Gnaphalium uliginosum; Linaria præter-
missa ; Isoetes Duriæi; Chara foetida forma.
M. HériBaup. — Medicago ambigua; X Galium eminens; Tragopogon
longifolium ; Pinguicula longifolia; Pulmonaria azurea; Lindernia pyxi-
daria ; Melampyrum silvaticum ; Chenopodium Botrys; Hydrocharis Morsus-
ran; Alopecurus arundinaceus.
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APPENDIX 1. 3
M. Hervier. — Ranunculus Godroni; R. confusus; Potentilla impolita :
Hieracium plantagineum var. crispulifolium ; Althenia Barrandonii; Melica
ciliata.
M. Hy. — X Nasturtium Hyi (amphibio X rivulare); Rosa adenoclada;
x Cirsium submedium (anglico X acaule); X Verbascum nothum (thap-
siforme X floccosum); X Lavandula Allardi (dentata X latifolia); Om-
phalaria Girardi.
M. JEANPERT. — Viola meduanensis; Epilobium obscurum; Artemisia
Verlotorum ; Brunella vulgaris v. pinnatifida; Euphorbia esuloides;
X Salix affinis; Potamogeton trichoides; Carex Pairæi; Aira aggregata.
M. Marınvaup. — Senecio Doria; Xanthium spinosum v. inerme;
> Mentha amaurophylla; Globularia vulgaris v. major; Sphenopus
divaricatus.
M. Nevra. — Cistus crispus; C. ladaniferus; C. albidus; C. salvifolius;
C. populifolius ; C. longifolius ; C. monspeliensis ; X GC. corbariensis
(longifolio X populifolius); X GC. recognitus (monspeliensi X laurifolius);
X GC. pulverulentus (crispo X albidus); X C. Delilei (albido X crispus):
x C. florentinus (monspeliensi X salvifolius) ; X C. glaucus.
BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER.
CATALOGUE
DES
PLANTES DISTRIBUÉES EN 1894
Ranunculus confusus G. et G. forma (Loire).
R. Godronii Gren. (Loire).
X. Nasturtium Hyi Rouy et Foucaud (N. amphibio X rivulare)
(Maine-et-Loire).
Alyssum serpyllifolium Desf. (Herault).
Cistus crispus L. (Hérault).
C. ladaniferus L. (Herault).
C. albidus L. (Hérault).
C. salvifolius L. (Hérault).
C. populifolius L. (Aude).
C. longifolius Lam. (Aude).
C. monspeliensis L. (Hérault).
X C. corbariensis Pourr. (longifolio X populifolius ?) (Aude).
X C. recognitus (monspeliensi X laurifolius) (Hérault).
X C. pulverulentus (crispo X albidus) (Herault).
X C. Delilei Burnat (albido X crispus) (Hérault).
X C. florentinus Lam. (monspeliensi X salvifolius) (Hérault).
x C. glaucus Pourret (laurifolio X monspeliensis) (Hérault).
X C. glaucus Pour. (Hérault).
Viola meduanensis Bor. (Mayenne).
Linum alpinum L. var. Loreyi (Saône-et-Loire).
Medicago ambigua Jord. (Puy-de-Dôme).
Potentilla impolita Lehm. (Loire).
Rubus vulnerificus Lef. 7. ferox Corb. (Manche).
R. Sprengelii Weihe et N. (Manche).
Rosa anachoretica Schmidely (Haute-Savoie).
R. adenoclada F. Hy (Maine-et-Loire).
Alchimilla basaltica Buser (Aveyron).
A. versipila Buser (Ain).
A. rhododendrophila Buser (Ain).
384.
385.
386.
387.
388.
389.
390.
391.
392.
393.
394.
395.
396.
397.
398.
399.
400.
401.
402.
403.
404.
405.
406.
407.
408.
409.
410.
411.
412.
413.
414.
415.
416.
417.
418.
419.
420.
421.
APPENDIX 1. 5
Alchimilla flaccida Buser (Ain).
A. heteropoda Buser (Haute-Savoie).
A. tenuis Buser (Haute-Savoie).
A. rubristipula Buser (Ain).
A. reniformis Buser (Ain).
A. trunciloba Buser (Ain).
Pirus cordata Desvaux (Maine-et-Loire).
Epilobium obscurum Schreb. (Oise).
X Seleranthus intermedius Kittel (perennis X annuus) (Allier).
S. perennis L. (Allier).
S. annuus L. (Allier).
Ridolfia segetum Mor. (Var).
Galium eminens G. et G. (Puy-de-Dôme).
X G. Guillemotii Corb. (Manche).
Hieracium plantagineum Arv.-Touv. var c. crispulifolium Arv.-
Tour. (Hautes-Alpes).
H. Burserianum Arv.-Tour. (Hautes-Pyrénées).
H. lanceolatum Vill. (Hautes-Pyrénées).
Senecio Doria L. (Herault).
Artemisia Verlotorum Lamot. (Seine-et-Oise).
Gnaphalium uliginosum L. (Aube).
Evax Cavanillesii var. gallica Rouy (Charente-Inferieure).
X Cirsium submedium Hy (anglico X acaule) (Maine-et-Loire).
X Centaurea peregrina Cosle et Sennen (diffuso X paniculata)
(Herault).
C. diffusa Lamk var. floribus purpureis (Hérault).
C. diffusa Lamk var. floribus albis (Hérault).
Lappa pubens Boreau (Calvados).
Tragopogon longifolium Lamot. (Puy-de-Döme).
Crepis jubala Koch (Savoie).
Xanthium spinosum L. var. inerme Bel (Seine-et-Oise).
Campanula elliptica Kit. (Ain).
Pinguicula longifolia Ram. in DC. (Puy-de-Döme).
Pulmonaria azurea Bess. (Puy-de-Döme).
Myosotis collina Hoffm. (Manche).
X Verbascum nothum Koch var. concolor Franchet (Maine-et-Loire).
Linaria prætermissa Delastre (Aube).
Lindernia pyxidaria All. (Puy-de-Döme).
Melampyrum silvaticum L. (Puy-de-Döme).
> Mentha amaurophylla Timb.-Lag. (Cultive).
BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER.
X Lavandula Allardi Hy (dentata X latifolia) (Maine-et-Loire).
Galeopsis Ladanum L. subsp. angustifolia Gaud. (Charente-Inf.).
Brunella vulgaris L. var. pinnatifida Rchb. (Seine-et-Marne). _
X Teucrium cebennense (montano X aureum) Coste (Hérault).
T. aureum Schreb (Hérault).
T. montanum L. (Aveyron).
Globularia vulgaris L. var. major Loret et Barr. (Hérault).
Chenopodium Botrys L. (Cantal).
Euphorbia esuloides Jord. (Seine-et-Marne).
Salix affinis Gr. et G. (Seine).
Betula Murithii Gaud. (Suisse).
Hydrocharis Morsus-Ranæ L. (Cantal).
Potamogeton trichoides Cham. et Schl. (Seine-et-Oise).
Althenia Barrandoni J. Duv.-Jouve (Hérault).
Juncus tenuis Willd. (Saône-et-Loire).
Carex Pairæi F. Schultz (Seine-et-Marne).
Phalaris minor Retz. (Manche).
Alopecurus arundinaceus Poir. (Auvergne).
X Spartina Neyrauti Fouc. (Basses-Pyrénées).
Aira aggregata Timer. (Seine-et-Oise).
Aira aggregata Timer. (Seine-et-Oise).
Trisetum subspicatum P, de B. (Savoie).
Melica ciliata L. var. (Drôme).
Sphenopus divaricatus Rchb. (Hérault).
Elymus arenarius L. (Manche).
Polystichum æmulum Corb. (Manche).
Hymenophyllum tunbridgense Sm. (Manche).
H. Wilsoni Hook. (Manche).
Isoetes Duriei Bory (Alpes-Maritimes).
Chara fœtida Al. Braun forma (Seine).
Omphalaria Girardi Durieu (Maine-et-Loire).
Cardamine silvatica var. umbrosa Gren. et Godr. (Sarthe).
Polygala depressa Wend. form. (Seine-et-Oise).
Carex canescens L. (Seine-et-Oise).
C. elongata L. (Seine-et-Oise).
><? C. elongata forma ambigua (Seine-et-Oise).
C. serotina Mérat (Seine-et-Oise).
Agropyrum cæsium Presl (Seine-et-Oise).
=]
APPENDIX I.
NOTES
sur les plantes distribuées, et diagnoses des espèces
nouvelles ou peu connues.
358. — Alyssum serpyllifolium Desf. — Cette espèce est
restée longtemps méconnue en France. Ni Grenier et Godron, ni les
autres auteurs qui ont écrit sur la flore de notre pays ne l'ont men-
tionnée dans leurs ouvrages. Jusqu'à ces derniers temps, elle avait
été confondue soit avec l’Alyssum alpestre L., soit avec l’A. montanum L.
Elle existe cependant, non seulement dans les Pyrénées, mais encore sur
les causses des Cévennes, dans trois départements, le Gard, l'Aveyron et
l'Hérault.
Dans le Gard, elle fut découverte sur la montagne de Pulvérols, près
d’Anduze, en 1847, par Miergue, qui la rapporta à l’A. alpestre L., et
c'est le nom qu'elle porte dans la Flore du Gard (p. 73) publiée par de
Pouzolz en 1862. Cependant Lamotte en ayant recu des échantillons, crut
d’abord avoir affaire avec l’A. tortuosum Rchb. et on peut encore lire
cette dénomination sur les étiquettes de son herbier. Plus tard il chan-
gea d'avis et, tout en reconnaissant les affinités de la Crucifère du Gard
avec la plante de Reichenbach, il revint à la première dénomination de
Miergue et de de Pouzolz et la publia en 1877, avec doute il est vrai,
sous le nom d’A. alpestre L., dans son Prodrome de la flore du plateau
central (p. 90).
Dans l'Aveyron, l’Alyssum serpyllifolium fut découvert presque en
même temps que dans le Gard, en 1850, sur le plateau de Larzac au-des-
sus de Millau, par Prost, le botaniste bien connu de Mende. Lamotte en
recut également des échantillons qu’il a aussi rapportés, dans son der-
nier ouvrage, à l’A. alpestre L. Il fait toutefois suivre la mention de ces
deux localités de la nole suivante: « Les échantillons récoltés dans les
deux localités ci-dessus indiquées ne se rapportent pas d'une manière
complète à l'A. alpestre des Alpes du Dauphiné; ils en different par leurs :
rameaux en corymbe, leurs silicules tronquées au sommet et leurs feuil-
les plus allongées. Ils different aussi beaucoup entr’eux. La plante de
8 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER.
l'Aveyron est plus petite, étalée, rameuse-diffuse, à silicules plus élargies
et moins longues, à pédicelles plus courts. Celle du Gard est dressée, très
rameuse dès la base, à pubescence abondante, très courte, à grappes plus
allongées; elle se rapproche beaucoup de l’A. fortuosum figuré dans
Reichenbach, t. 20. f. 4276. Les échantillons que je possède ne sont pas
assez complets pour étudier convenablement ces deux formes d’Alyssum,
qui devront peut-être constituer deux espèces ».
Malgré de nombreuses recherches, je n’ai pu encore retrouver sur le
Larzac la plante de Prost. Mais, le 13 juin dernier, herborissant aux en-
virons de Millau, en compagnie de MM. J. Foucaud et E. Simon, nous
avons découvert sur le causse Noir, pres de Longuiers, une riche station
de cette espêce. Les échantillons du causse Noir ne different en rien de
ceux du Larzac que j'ai étudiés à loisir dans l’herbier Lamotte.
Dans l'Hérault, enfin, l'A. serpyllifolium fut rencontré, je ne sais à
quelle époque, par les docteurs Théveneau et Cosson, aux environs de
Bédarieux, sur la route de Carlencas, où il abonde. La plante du Gard et
celle de l'Hérault sont parfaitement identiques entr’elles, et identiques
aussi avec des échantillons espagnols que je possède de la Castille. Elles
différent un peu de la plañte aveyronnaise par leur port plus élancé, leur
souche robuste donnant naissance à de nombreuses tiges dressées, fragi-
les, sous-frutescentes à la base; par les grappes fructifères plus allongées
et les silicules plus étroites; enfin par la pubescence très courte et abon-
dante qui couvre les tiges et les feuilles et leur donne une teinte argen-
tée-blanchâtre. Mais ces différences de peu d'importance, selon moi, s’ex-
pliquent aisément par les différences de climat et d’altitude de la plante
des causses et de la plante méditerranéenne.
La siliculeuse de Bédarieux fut d’abord confondue par Loret avec une
forme de l'A. montanum L. qui croît sur le Larzac et identifiée par lui
avec cette dernière espèce dans la Are édition de sa Flore de Montpellier
(1876). Mais dans la seconde, qui date de 1886, il s'empressa de lui res-
tituer son véritable nom. Il n’est guère possible, en effet, de confondre
ces deux espèces quand on les a mises l’une et l’autre sous les yeux.
L’A. du Larzac, qui correspond à la forme nommée par Jordan A. psam-
meum, est une plante grisätre de 5-15 centimètres, remarquable par ses
fleurs assez grandes à pétales échancrés au sommet; par ses grappes
fructifères toujours simples, lâches et assez allongées; par ses silicules
presque rondes, convexes, légèrement échancrées au sommet, à graines
suborbiculaires ; par les styles presque aussi longs que les silicules, et par
les pédicelles étalés, les inférieurs et les moyens plus longs que la silicule
Ber 7
|
APPENDIX I. 9
(style non compris). L'espèce de Desfontaines s'en éloigne complètement
par les caractères suivants: Plante de 2-4 décimètres, toute argentée-
blanchâtre, à tiges sous-frutescentes à la base et à feuilles obtuses, plus
brusquement rétrécies en pétiole ; fleurs de moitié plus petites, à pétales
entiers et arrondis au sommet; grappes fructifères souvent composées et
rameuses en corymbe au sommet des tiges, plus serrées et plus courtes;
silicules petites, ovales-elliptiques, presque planes, atténuées à la base,
tronquées, non échancrées au sommet; graines ovales, de moitié plus
petites; style égalant à peine la moitié de la silicule; pédicelles de la lon-
gueur de la silicicule. Dans les Cévennes, l’Alyssum serpyllifolium ne E
végèle que dans les rochers ou dans les sables dolomitiques. Sa floraison
commence en mai et sa fructification se termine en juillet.
ONE U N LTE
H. Cosre.
380. — Rosa adenoclada F. Hy subsp. nova. — Cette sous-espece
ou variété notable de R. arvensis a été publiée sans nom sous le n° 11 de
l’exsiccata de la Société rhodologique pour 1894, où elle est rapportée à
tort en synonyme au R. gallicoides Baker.
Elle en diffère réellement par ses folioles doublement dentées-glandu-
leuses, sa corolle très petite, ses fruits globuleux et entièrement recouverts
par des glandes pédicellées. FE: Hy:
390. — Pirus cordata Desvaux, Obs. pl. d'Angers, p. 153. — Plante
méconnue par Boreau et les botanistes de son école qui en ont cherché à
tort les caractères dans la forme très variable des feuilles. Elle a été mieux
comprise par Decaisne (Jard. fruitier du Museum) qui a signalé la caducité 4
des sépales. :
Les fruits sont très petits avec le pédoncule grêle ; en outre, l’arbrisseau ;
reste nain et (race beaucoup. Dans l’ouest de la France il représente le
type réellement sauvage du poirier. Les autres formes décrites sous la
rubrique P. communis L. (P. Achras et Pyraster Auct.) sont réellement
sorties des cultures. Ÿ
Le P. cordata Desv. correspond encore au P. azarolifera Du Rieu, et |
probablement aussi au P. longipes Cosson. F. Hy. 1
ie dl 2 PORT: LT
392, 393, 394. — Scleranthus intermedius Schur. — Dans un
travail antérieur (Dr Gillot et abbé H. Coste, « Note sur les différentes es-
pèces de Scleranthus de la flore française » in Bull. Soc. bot. Fr., XXXNIII |
10 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER.
(1891), sess. extr. à Collioure, p. cxıv), jai cherché à prouver la varia-
bilité des espèces du genre Scleranthus dont un certain nombre de formes
ont reçu des noms spécifiques distincts. Mais, dans les localités sablon-
neuses des terrrains siliceux, principalement granitiques, où les Scleran-
thus annuus L. et S. perennis L. croissent ensemble, on observe des spé-
cimens qui paraissent tenir le milieu entre l’un et l’autre et font immé-
diatement penser à une hybridité possible.
J'ai observé ces formes intermédiaire aux environs d’Autun (Saône-et-
Loire), notamment près d’Etang-sur-Arroux (5 juillet 1894) et de Dracy-
Saint-Loup (6 juin), sur les talus sablonneux de la voie ferrée, talus ex-
clusivement formés de débris granitiques, et dont le sable est riche en
feldspaths et en quartz. M. l'abbé Bourdot, professeur à l’Externat Saint-
Michel à Moulins-sur-Allier, m’en a, de son côté, envoyé de nombreux
exemplaires récoltés dans les champs sablonneux (alluvions quaternaires)
de Panloup, commune d’Yzeure (5, 17 juin 1894), en même temps que les
deux espèces typiques, dont ils se distinguent sur le vif, et à première
vue, par un port et un aspect tout spécial.
Je suis porté à considérer ce Scleranthus comme hybride de S. annuus
et de 5. perennis pour les raisons suivantes :
io Il croit toujours en société, ou plutôt en mélange, avec les S. annuus
et perennis, et seulement là où ces deux espèces se trouvent ensemble ou
tout au moins très rapprochées.
20 Ses caractères sont intermédiaires entre ceux des deux espèces; 1l
a Surtout le port de S. perennis et la fleur de S. annuus. Mais ses carac-
tères sont, du reste, très variables, et on trouve de nombreuses formes
de transition.
3° D'après les observations de M. l’abbé Bourdot, le fruit avorte fré-
quemment. Un grand nombre de calices fructifères sont ridés, moins
fermes et moins épais que dans les espèces normales; l’ovule paraît peu
développé et ne remplit pas autant la cavité ovarienne. On trouve cepen-
dant des graines bien conformées; mais les fruits mûrs sont moins caducs
que dans S. annuus.
Toutes réserves faites sur l’origine hybride, je crois pouvoir identifier
ce Scleranthus avec le S. intermedius (Kittel) Schur, Enum. pl. Transylo.,
p. 224 (S. arenarius Schur, herb. Trans.), surtout après avoir vu dans
l’herbier de M. Burnat, à Nant-sur-Vevey, un S. intermedius d’origine
hongroise, récolté et déterminé par Holuby, et qui m’a paru conforme à
la plante du centre de la France.
D'après Schur, le S. intermedius serait en effet intermédiaire entre
les 5. perennis et annuus, ayant du premier le port, la racine perennante,
APPENDIX I, 11
les tiges nombreuses, étalées, les feuilles denses, mais plus allongées,
plus vertes; du second les fleurs, mais plus ou moins fermées à la fin de
la floraison. Il croit dans les prairies sablonneuses.
La description sommaire de Schur et la synonymie qu'il cite avec doute
prouvent que cet auteur n'était pas édifié sur le compte de ce Scleranthus,
et parait avoir soupconné sa nature hybride sans l’affirmer en termes
positifs.
Les nombreux spécimens que j’ai examinés, tant des environs d’Autun
que de ceux de Moulins, sont quelque peu différents entre eux, et cette
variabilité même pourrait être considérée comme une preuve d’hybridite,
les uns se rapprochant davantage de S. annuus, les autres de S. perennis,
bien qu’en général ce soit avec celui-ci qu'ils ont le plus de ressemblance.
Il est assez difficile de donner une description bien nette de 8. inter-
medius; il est plus facile de le faire connaître par comparaison avec les
deux especes communes. La racine est forte; les tiges nombreuses, ascen-
dantes, parfois accompagnées de rameaux stériles à feuilles serrées, pré-
sentent le port de S. perennis. Les feuilles sont très variables comme
longueur, et d'un vert terne. L’inflorescence est composée de cymes dicho-
tomes plus denses que dans S. perennis, plus läches que dans S. annuus,
accompagnés souvent le long de la tige de petits paquets axillaires, égale-
ment comme dans S. annuus, dont les fleurs sont souvent aggrégées en
glomérules ou fasciculées (S. fasciculatus Gillot et Coste, Loc. eit.). Les
bractées égalent à peu près les fleurs, tandis qu'elles sont plus courtes
dans S. perennis, el ordinairement plus longues dans S. annuus. Les sé-
pales sont verts, à bordure blanche très apparente, mais de moitié plus
étroite que dans S. perennis, à sommet subaigu et légèrement incliné en
dedans, et non accuminé comme dans S. annuus. La longueur des feuilles
est très variable, ainsi que la teinte générale de la plante, un peu cendrée
et d’un vert moins clair que dans S. annuus.
La plante m'a paru annuelle dans les conditions où je l’ai observée
personnellement, mais la racine relativement robuste émet à son collet
des tiges nombreuses inégalement développées, et il ne serait pas étonnant
qu'elle püt avoir une durée biennale ou pseudo-perennante. Ce caractère
biologique a du reste perdu de sa valeur depuis qu'il est prouvé que le
S. biennis Reuter n’est qu'une simple forme stationnelle de S. annuus
(Cf. Ch. Royer, Fl. de la Côte-d'Or, p. 146).
Sur les calices à maturité, les sépales restent plus ou moins ouverts,
tandis que Schur attribue à son S. intermedius des calices fermés (flori-
bus fructiferis clausis); mais, j'ai déjà signalé plus haut que dans notre
plante les sépales ont leur sommet légèrement recourbé en dedans, à
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12 BULLETIN DE L’HERBIER BOSSIER.
tendance convergente, moins étalé que dans S. annuus, dont cependant
la fleur se rapproche bien davantage. M. Bourdot a fait, de son côté, des
observations analogues, et conclut que le seul caractère qui permette de
distinger sûrement ces intermédiares réside dans la fleur. Les calices
fructifères restent ouverts après la floraison. A l’anthèse, ils s'ouvrent un
peu plus que ceux du S. perennis, un peu moins que ceux du S. annuus.
La durée de la floraison est plus longue que dans ses deux congénères,
moins avancée que celle du S. annuus, plus précoce que celle du S. perennis.
Les sépales sont d'un vert pâle ou glaucescent à bande dorsale verte
jusqu’au sommet, entourée d’une bordure blanche égalant à peu près
la moitié de la partie verte, tandis que dans S. annuus, les sépales sont
verts et à bordure blanche très étroite, à peine distincte, et que dans
S. perennis la bordure blanche est au moins égale à la partie dorsale verte
qui s'arrête même au-dessous du sommet blanc et largement obtus.
Cette dernière considération permet déjà de supposer que dans l’hypo-
thèse de l'hybridation, c’est le S. annuus qui representerait la plante-mère
fécondée par le pollen du S. perennis. Ainsi s’expliquerait la plus grande
somme de ressemblance de l’hybride avec S. perennis, l'influence paler-
nelle étant généralement regardée comme dominante. Si toutefois de
nouvelles observations faisaient écarter l’idée d’hybridité, il faudrait alors
rattacher ce Scleranthus en variété au S. perennis, qui offre d’ailleurs des
formes nombreuses, dont quelques-unes déjà décrites : S. perennis 8 fallax
Bönningh, etc.
La diagnose de cette plante peut donc se résumer ainsi qu'il suit :
x S. intermedius (Kitt.) Schur, En. pl. Trans., p. 224 (S. annuus X
perennis?). Racine annuelle, bisannuelle ou pseudo-pérennante; tiges
nombreuses, de 5-15 centim., isolées puis ascendantes, à pubescence
courte et rude, surtout à la face interne des rameaux; feuilles linéaires
d'un vert pâle; fleurs en cymes dichotomes et en glomérules axillaires ;
bractées égalant les fleurs; calices ouverts après la floraison, mais à sépales
plus ou moins convergents; ceux-ci d’un vert pâle à bordures blanches
égalant environ la moitié de la partie dorsale verte et prolongées jusqu'au
somimel subaigu. — Juin-octobre. — Champs sablonneux, bords des
routes, etc.
C'est évidemment la même plante que M. R. de Nanteuil a récoltée,
en 1887, sur plusieurs points de la forêt de Fontainebleau et signalée,
sans proposer de dénomination, comme « hybride de Scleranthus annuus L.
els. perennis L. » ((Bull. Soc. bot. France, XXXIV (1887),p. 420). Comme
FREE EN, 2 Dem ze Us
30 | |
APPENDIX 1. 13
le Scleranthus de Saône-et-Loire et de l'Allier, « il se distingue des parents.
par la division du calice moins aiguë que dans le S. annuus et moins
obtuse que dans le S. perennis, à bordure scarieuse plus large que dans
le premier et moins que dans le second, par la forme du tube du calice
qui ne devient pas ventru, comme cela se produit à la maturité chez les.
deux espèces légitimes, enfin par l'avortement de la graine. Port de
S. perennis ».
L'origine hybride lui paraît également démontrée par sa stérilité, ses.
caractères intermédiaires, la présence des deux parents à côté de l’hybride,
et l’absence de celui-ci dans les localités où croit seule une des deux
espèces légitimes. Les observations de R., de Nanteuil, sont donc en |
parfaite concordance avec les nôtres. Dr X. GiLLor.
403. — Gnaphalium uliginosum L. — Quel est le Gnaphalium.
uliginosum de Linné? la description du Species ne permet pas de s’en
rendre compte, le caractère tiré des achaines n’&tant pas indiqué. Il faut
donc s’en rapporter à la tradition constamment admise depuis par les
maitres de la botanique systémalique. Avec De Candolle, Koch, Reichen-
bach, ete,, nous prenons pour Gnaphalium uliginosum la plante à achaines
lisses, qui parait être en France plus rare que celle à achaines muriqués,
à laquelle Wahlenberg a donné le nom de @, pilulare. M. Bonnet dans sa
Petite flore Parisienne, p. 21%, nous paraît être, de tous les botanistes.
français actuels, le seul qui se soit rangé à l'avis de De Candolle et de
Reichenbach.
Le @. uliginosum est très abondant dans le département de l’Aube où il
croit principalement dans les champs argileux, humides, sans être mélangé
au G. pilulare.
Nous ferons encore observer, à propos du G. uliginosum, que la plupart.
des floristes commettent une légère erreur bibliographique en lui
rapportant : L. Species 1200, c’est L. Species Are éd., p. 856 (1753), qu'il
faut lire. P. Harior.
405. — X Cirsium submedium Hy, — C. anglico-acaule!
A C. medio Allion: differt radicibus haud incrassalis, folis radicalibus et
mediis in petiolum evidentius alatum attenuatis, anthodiis basi hemis--
phæricis vel fere truncatis, non depressis. F. Hr.
1% BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER.
407. — Centaurea diffusa Lamk et G. peregrina Coste et
Sennen.
Le Centaurea diffusa — plante originaire d’Orient— pouvant étre aujour-
d’hui considéré comme naturalisé chez nous, et quelques auteurs l’ayant
déjà inscrit dans leurs catalogues récents, il nous semble à propos d’en
donner la diagnose: Plante bisannuelle, haute de 4-8 décimètres, très
rameuse, d'un vert grisätre. Tige dressée, anguleuse, raide, pubescente ou
un peu cotonneuse, à rameaux très rapprochés, divariqués, très rudes,
feuillés, à divisions nombreuses, entrelacées. Feuilles d’un vert cendré,
très rudes; les radicales pétiolées, bipinnatifides, à lobes lancéolés, mu-
cronés; les caulinaires pennatiséquées, à lobes plus étroits, entiers; les
raméales supérieures linéaires, mucronées, entières ou bordées de quel-
ques dents écartées. Capitules très nombreux, petits, ovoides, solitaires
ou agrégés sur des pédoncules feuillés souvent très courts, disposés en
large panicule diffuse; involucre ovoide-conique, atténué à la base, à
folioles lancéolées, imbriquées, glabres, lisses sur le dos, d’un vert pâle,
entièrement recouvertes par les appendices; appendice blanchätre, plus
long que la foliole, bordé de chaque côté de 4 ou 5 cils blanchâtres, fins,
flexueux, plus longs que sa largeur, terminé par une épine un peu vul-
nérante, étalée, droite, 2-3 fois plus longue que les cils latéraux, mais
bien plus courte que les fleurons; folioles internes linéaires, aiguës,
entières, non ciliées. Fleurs blanches, rarement purpurines, toutes égales,
non rayonnantes. Akènes petits, obconiques, glabres, brunâtres ou noi-
râtres à la maturité, finement striés, à insertion glabre, nus ou le plus
souvent couronnés d’une aigrette très courte et à peine visible.
Cette espèce fleurit et fructifie à Bédarieux de juillet à la fin sep-
tembre. Les fleurs sont normalement blanches. Cependant, parmi des
centaines d'individus à fleurs blanches, j'en ai cette année rencontré
quelques-uns à fleurs purpurines, qui m'ont fourni suffisamment d’échan-
tillons pour pouvoir les distribuer à la Société franco-helvétique.
Le 6. diffusa croissant sur les bords de l’Orb en société avec plusieurs
autres Centaurea, notamment avec le C. paniculata L., l’idée m'était
venue qu'il se formait peut-être des hybrides entre ces deux espèces. Mes
soupçons élaient bien fondés. Le 21 août dernier, je me réunis au frère
Sennen pour faire des recherches: elles furent couronnées du plus heu-
reux succès. Nous découvrimes sans peine d’assez nombreux individus
hybrides croissant ça et la pêle-mêle au milieu des parents, quelques-uns
au pied du C. paniculata et à quelque distance du C. diffusa, ce qui nous
détermina à les publier tous sous le nom de C. diffuso X paniculata, ou
C. peregrina pour ceux qui n’admettent pas la nomenclature de Schiede.
Be
Er
©
APPENDIX 1. 1
Intermédiaire entre les parents, comme tous les hybrides, le C. pere-
grina S'en partage à peu près les caractères, bien qu'il paraisse plus rap-
proché tantôt de l’un, tantôt de l’autre. La racine, la tige et les feuilles
des trois plantes sont à peu près identiques. C’est donc dans les organes
de la reproduction, et non dans ceux de la végétation, qu'il faut recher-
cher les caractères différentiels. Nous avons fait connaitre ceux du C. dif-
fusa; voici la diagnose du C.paniculata: Panicule dressée, allongée, lâche,
étalée, à rameaux souvent nombreux, mais non diffus. Fleurs purpurines.
Capitules petits, ovales; folioles de l’involucre fortement nervées en des-
sus dans leur moitié supérieure, toutes à découvert et non cachées par
les appendices ; appendice fauve, court, égalant à peine la moitié de la
foliole; épine terminale épaisse, appliquée, plus forte que les cils laté-
raux, mais à peine plus longue qu'eux. Akènes oblongs, grisätres, pubes-
cents; aigrette blanche, égalant environ le tiers de l’akène.
Le C. peregrina se reconnait aux caractères suivants: Panicule assez
allongée, dressée-étalée ou un peu diffuse, moins large et moins fournie
que dans le C. diffusa, ayant plutôt le port du C. paniculata. Fleurs blan-
ches, plus rarement purpurines. Capitules petits, ovoides-coniques; folio-
les de l’involucre obscurément nervées dans le haut, presque entièrement
recouvertes par les cils des appendices, comme dans le €. diffusa; appen-
dice blanchâtre ou un peu fauve, à peu près de la longueur de la foliole;
épine terminale appliquée ou un peu dressée-étalée, non vulnérante,
environ une fois plus longue que les cils latéraux. Akènes obconiques,
petits, brunätres; aigretie 5-8 fois plus courte que l’akène, rarement
nulle. H. Cosre.
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409. — Lappa pubens Boreau. — C’est Babington qui sépara le
premier l’Arctium pubens des autres espèces de Bardane décrites jus-
qu'alors (Annals and Magazine Natural History, W, A7, p. 376 (1856).
Plus tard il lui rapporte comme synonyme l’Arctium intermedium de
Lange qu'il ne faut pas confondre avec le Lappa intermedia Reich., pour
lequel le nom de L. nemorosa Lejeune conviendrait mieux en permettant
d’eviter des erreurs de synonymie.
Ce qui a contribué probablement à faire méconnaître le Lappa pubens,
c’est qu’on a pris trop à la lettre un des caractères donné par Babington
« Heads... twice as large as those of A. minus » in Manual of British
Botany, 5eéd. p. 187 (1862). Il est loin d’en être toujours ainsi et fré-
quemment les calathides ne sont pas plus grosses que celle du L. minor
ainsi qu’en témoignent les échantillons distribués.
16 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER.
Convient-il de conserver comme espèce distincte le L. pubens ? nous ne
le croyons pas et nous ne serions pas éloignés de le considérer tout sim-
plement comme une forme à calathides aranéeuses du L. minor.
Le L. pubens est figuré dans la troisième édition de l’English Botany
(V. tab. 700), mais les caractères distinctifs ne sont pas suffisamment
indiqués et ne permettent d’y reconnaitre que difficilement la plante que
la figure mentionnée doit représenter. P. Harıor.
412. — Xanthium spinosum L. var. inerme Bel. — Cette singu-
liere variété a été rencontrée pour la première fois en 1892, par M. Jules
Bel, aux environs de Saint-Sulpice dans le département du Tarn et sur
les bords de la rivière de ce nom. Elle paraît être lout-a-fait nouvelle;
car elle n'existe ni dans les collections du Muséum, ni dans les grands
herbiers de Paris où je l’ai vainement cherchée. Les échantillons distri-
bués proviennent des cultures de M. Henri de Vilmorin, à Verrières (Seine-
et-Oise), où celte plante a été semée de graines envoyées par M. Bel.
Ajoutons que le Xanthium spinosum type existe dans le département du
Tarn, Ern. MALINVAUD.
491, — Mentha amaurophylla Timb-Lagr. — On trouvera la
description détaillée de cette Menthe dans le Bulletin de la Société bota-
nique de France, tome VI (1860), page 257. Elle est certainement
hybride et l’un de ses parents est le M. viridis, l’autre paraissant être le
M. rotundifolia. Elle se reproduit de graines; ce qui avait décidé Timbal,
après quelques hésitations, à la considérer comme une espèce légitime.
Cette fécondité, qu’on rencontre quelquefois chez les hybrides simples,
peut être aussi le résultat d’une surhybridation. Quoiqu'il en soit, le
Mentha amaurophylla avait été semé, à l'Ecole de Botanique du Muséum,
de graines envoyées par Timbal-Lagrave, et je l’y ai observé pendant
quinze années consécutives se maintenant sans variations sensibles, tel
du moins qu'il s'était montré à la première floraison, mais un peu mo-
difié relativement au type pyrénéen original décrit naguère par Timbal.
Ern, MALINVAUD.
422, — Lavandula Allardi Hy, hybr. nov. — L. heterophylla
Poiret (pr. p,) Diet. III, p. 308; L. dentato-latifolia ! ;
Thyrso spieiformi, infra secundum nodum interrupto; bracteis ovali-
Ba SE
e
VV
APPENDIX 1. 17
acuminatis, planis, stellato-pubescentibus, ad axillam 5-3 flores sessiles et
bracteolis stipatas foventibus, extremis aut unifloris aut sterilibus, sed
nunquam in comam distinctam evolutis. Foliis dimorphis, inferioribus
planis, ad 5-7 min. dilalatis, plus minusve lobato-dentatis; supernis
augustioribus, integris, margine partim revolulis.
In andegavensi horto «la Maulevrie » dicto e L. latifoliæ semine, haud
longe a L. dentata distantis, exorta.
A priori differt bracteis planis, latis, viridi-membranaceis, non cano-
tomentosis; a posteriori bracteis supremis non comosis nec coloratis,
floribus bracteolatis, thyrso interrupto et graciliori; ab utraque foliis
dimorphis, statura elatiori et achænis abortivis. F, Hy.
425. — Teucrium cebennense Coste. — Cette année même,
mes éludes et mes recherches sur les différentes espèces de Teucrium
de la section Polium, ont abouti à la découverte, dans les Cévennes,
de trois nouveaux Teucrium hybrides. Parmi eux, deux appartiennent
à l’Aveyron et croissent sur le Larzac au-dessus de Saint-Paul-des-
Fonts, mais en petite quantité: ce sont les T. ruthenense (T. Chamæ-
dri X gnaphalodes) et T. arisitense (T. gnaphalodi-montanum). Le troi-
sieme a été rencontré dans l'Hérault, entre Bedarieux et Carlencas, sur
l’un des derniers contreforts meridionaux des Cévennes: de là le nom
T. cebennense que j'ai cru à propos de lui appliquer. C’est le 6 juillet 1894
que j'ai découvert cette plante sur un terrain dolomitique, au bord de la
route de Carlencas, dans un état de floraison un peu avancé. Une seule
touffe s’est offerte à moi, mais une touffe énorme qui m'a fourni pour
mes échanges plus de 40 parts. Elle croissait au pied du T. aureum,
abondant en cet endroit, et à quelque distance du T. montanum, peu
répandu autour de Bédarieux. Il était donc évident que nous avions affaire
avec un T. montano X aureum.
Notre T. cebennense étant exactement intermédiaire entre les deux
espèces génératrices, il ne sera pas inutile, pour le faire connaître, de
donner ici la diagnose compararative de ces trois plantes. Voici d’abord
les caractères différentiels du T. montanum: Tiges et rameaux couchés
en cercle sur la terre, grêles, peu fragiles, pubérulents, très feuillés;
feuilles fermes, glabres, luisantes et d’un beau vert en dessus, blanches-
tomenteuses en dessous, linéaires-lancéolées, entières, atténuées en un
court pétiole, rapprochées sur les tiges el toujours bien plus longues que
les entre-nœuds. Fleurs en capitules globuleux, déprimés, solitaires, ver-
BULL. HERB. BOIss. Appendix I, mai 1895. 2
18 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER.
dätres; bractées linéaires-lancéolées, atténuées aux deux bouts, glabres,
égalant presque le calice; calice grand, évasé, très visiblement nervé,
glabre, luisant, d’un vert pâle ou rougeâtre, à dents longues, lancéolées,
acuminées-subulées ; corolle grande, longuement saillante, blanchätre;
graines chagrinées au sommet. Plante à odeur agréable.
Le T. aureum, porte-graine de notre hybride, s’eloigne beaucoup de
l’espece précédente: Tiges ascendantes ou redressées, à rameaux très fra-
giles, couverts d’un tomentum blanc très épais, lächement feuillés; feuil-
les molles, blanches-tomenteuses sur les deux faces, plus fortement en
dessous, oblongues-obtuses, crénelées dans les deux tiers supérieurs,
sessiles, brièvement cunéiformes et entières à la base, espacées sur les
tiges florifères et ordinairement plus courtes que les entre-nœuds. Fleurs
en capitules ovoides, non déprimés, solitaires ou agglomérés à l’extré-
mité des rameaux, d’un jaune doré, ainsi que le sommet de la plante;
bractées spatulées, obtuses et élargies au sommet, pétiolées, velues, bien
plus courtes que les fleurs; calice petit, contracté, non nervé, ni luisant,
couvert de longs poils jaunes étalés, à dents courtes et peu visibles;
corolle petite, peu saillante, jaunâtre; graines réticulées-excavées. Plante
à odeur forte et pénétrante.
Enfin le T. cebennense se reconnaît aux caractères suivants qui le dis-
tinguent nettement des précédents: Tiges très nombreuses, couchées, à
rameaux redressés, fragiles, couverts d’un tomentum peu épais, assez
lächement feuillés ; feuilles un peu fermes, vertes-pulverulentes en des-
sus, blanches-tomenteuses en dessous, oblongues, irrégulièrement cré-
nelées dans la moitié ou les deux tiers supérieurs, subsessiles, briève-
vement cunéiformes et entières a la base, un peu écartées sur les tiges
florifères, mais presque toujours plus longues que les entre-nœuds.
Fleurs en capitules ovoïdes, non déprimés, toujours solitaires au sommet
des rameaux, d’un jaune blanchätre; bractées linéaires-spatulées, atté-
nuées au sommet, péliolées, brièvement velues, plus courtes que les
fleurs; calice largement évasé, distinctement nervé, finement pubescent,
non luisant, d’un jaune pâle, à dents assez longues, très apparentes, lan-
céolées-subulées; corolle petite, peu développée, d’un blanc jaunätre;
graine avortées. Plante à odeur agréable et assez prononcée.
Le T. aureo X montanum Fliche du mont Alaric est très voisin de
notre hybride et incontestablement produit par les mêmes parents, mais
dans un ordre inverse. Le nom de T. corbariense pourrait fort justement
lui étre appliqué par ceux qui ne sont point partisans de la nomencla-
ture de Schiede.
APPENDIX 1. 19
Il se distingue, d’après son auteur (vid. Bull. Soc. bot. Fr. t. 35, sess.
extr. Narbonne [1888], p. XCI en note), par ses tiges moins allongées que
dans le T. montanum; par ses feuilles plus larges que dans T. aureum.
dentées seulement dans leur moitié ou même leur tiers supérieur, vertes,
mais couvertes d’un tomentum blanc en dessus; par ses capitules dépri-
mes; par ses calices velus, à nervation en partie visible, à poils gris, jau-
nâtres seulement vers les extrémités; enfin par la corolle jaune, comme
dans le T. aureum.
Aucun de ces caractères ne saurait convenir à la plante des Cévennes,
qui à les tiges au moins aussi allongées que dans le T. montanum; les
feuilles la plupart plus étroites que dans le T. aureum, dentées presque
toujours dans les deux tiers supérieurs, très brièvement pubescentes en
dessus; les capitules ovoides-globuleux, non déprimés; les calices non
velus, mais très finement pubescents, distinctement nervés, d’un jaune
très pâle; enfin la corolle d’un blanc jaunälre, comme dans le T. monta-
num. H. Coste.
428. — Globularia vulgaris var. major. — Rappelons briève-
ment le débat de nomenclature relatif à cette plante.
On sait que le Globularia vulgaris comprend deux variétés: l’une plus
rare et ordinairement plus robuste, remarquable par ses feuilles coriaces
subspinescentes, découverte en 1741 par Linne dans des iles suédoises
et retrouvée ensuite dans le sud-ouest de l’Europe; l’autre, la plus répan-
due, appelée G. vulgaris par Tournefort et par tous les auteurs jusqu’au
jour où Nyman proposa de la nommer G. Willkommit, en distinguant
spécifiquement la variété précédente, plus rare, qui conservait cependant,
d’après lui, le nom de G. vulgaris. Cette nomenclature, adoptée, malgré
sa singularitè, par quelques auteurs, notamment par MM. Loret et
Barrandon dans leur Flore de Montpellier, reposait sur une allégation
inexacte, à savoir que Linné n'aurait connu que la Globulaire des îles
suédoises et lui aurait appliqué le nom de G. vulgaris à l'exclusion de la
variété commune qu'il n'avait jamais vue. Or on trouve la preuve, dans
les ouvrages de Linné, qu'il connaissait la forme la plus commune du
Globularia vulgaris plusieurs années avant sa découverte de la variété
particulière aux iles suédoises. Il avait vu le Globularia vulgaris au Jar-
din du Roi à Paris et dans l’herbier de Tournefort et l'avait même récolté
à Fontainebleau: mais avec raison il réunissait spécifiquement les deux
variétés qui offrent une série interrompue de passages de l’une à l'autre.
20 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER.
Il résulte de cette rectification que le Globularia Willkommü Nym.,
ainsi que l’a sincèrement reconnu l’honorable M. Willkomm lui-même,
doit disparaitre dans tous les cas : si l’on élève les deux variétés au rang
d'espèce, le nom de Globularia vulgaris, en vertu de l’article 56 des Lois
de la Nomenclature botanique’. doit rester à la forme commune ainsi
nommée déjà par Tournefort. On a proposé d'appeler l’autre espèce G.
Linnæi, ce qui peut faire croire que Linné ne connaissait que celle-là; il
serait préférable de remplacer cette appellation équivoque par l'adjectif
œlandica rappelant l’île suédoise où cette forme a été observée pour la
première fois. Il est toutefois plus rationnel de revenir à la synthèse
Linnéenne en décrivant une seule espèce, Globularia vulgaris, avec une
variété qu’on pourra appeler comme on voudra : major, elandica ou sub-
coriacea Saint-Lager?, et qui est le G. spinosa Lamk non L. Comme il
arrive souvent, la nomenclature la plus simple est en même temps la
plus juste. Ern. MALınvAUD.
432. — Betula Murithii Gaud. — Ce Bouleau qui passe pour une
rarelé, et « qui se distingue nettement de nos espèces communes par les
feuilles et un caractère du fruit » (H. Christ, « Aperçu bot. des parties du
Valais à visiter par la Soc. bot. de Fr. en 1894 » in Bull. herb. Boissier,
App.1n, p. 9) ne me paraît qu’une race locale ou stationnelle de B. pubes-
cens Ehrhr., et je crois qu'il y a lieu d’adopter pleinement l’opinion de
Regel, le monographe du genre : B. alba L. subsp. VII pubescens var.
ö. Friesü, ludit foliis duplicato-inciso-serratis, B. Murithü Gaud. (DC.
Prodr. XVI, 2, p. 168).
En l’absence des fruits qui sont fort rares, il m’a paru néanmoins inté-
ressant de distribuer, en rameaux feuillés, « le B. Murithii récolté à la
localité classique du Pont de Mauvoisin », afin de permettre aux botanistes
français de se familiariser avec la forme des feuilles largement ovales-
triangulaires, à bords tronqués ou subcordiformes, grossièrement dentées
ou subincisées, à dentelures composées, et de rechercher cet arbuste dans
les vallées granitiques escarpées de nos Alpes Dauphinoises ou Savoi-
siennes, où il devrait se retrouver. Dr X. GizLor.
! Art. 56. Lorsqu'on divise une espèce en une ou plusieurs espèces, si l'une
des formes a été plus anciennement distinguée, le nom lui est conservé.
? Etude des Fleurs de l'abbé Cariot, 8me édition revue par le Dr Saint-Lager,
t. II, p. 411.
APPENDIX 1. 21
435. — Althenia Barrandonii J. Duv.-Jouve in Bull. soc. bot.
Fr., XIX (1872) p. ıxxxvi — Les caractères des deux espèces de ce
genre peuvent se résumer dans les diagnoses comparatives suivantes :
Althenia filiformis Petit. — Stolonibus ad limi superficiem repentibus
3-5 cent. longis, ad basin cauliculorum et inter cauliculos bracteas emit-
tentibus. Cauliculis brevissimis, 5-15 millim altis; foliis omnibus imbrica-
tis confertis; limbo antice concaviusculo, marginibus incrassato capsula
subovali, plus minusve truncata, in utraque latere alata et in utraque facie
linea eminente in duos partes inæquales partita. Semine ovato, com-
presso.
Althenia Barrandont J. Duv.-J. — Stolonibus in limo decurrentibus, lon-
gissimis (50 cent.), inter ramulos nudis. caulibus erectis altissimis (15-
50 cent.): foliis in caule remotis, ad inflorescentiam confertis ; limo antice
et postice convexo. Capsula ovato-lanceolata, utrinque attenuata, ad mar-
gines incrassata, in utraque facie lævissima. Semine oblongo, compresso.
Octobre 1894. Jh HERVIER.
/
450. — Isoetes Duriei Bory. — Nous donnons ici le titre exact du
Mémoire où Bory a publié son Isoetes : « Sur les Isoetes et les espèces nou-
velles de cette famille découvertes en Algérie » (Comptes rendus hebdoma-
daires des séances de l’Académie des sciences, 18 (1844), p. 1166). Nous
ferons remarquer que la première orthographe est Duriei.
P. HaRioT.
451. — Chara foetida Braun. — Les indications bibliographiques
relatives au Chara fetida sont rarement exactes. Voici celles que nous
avons pu nous procurer : Chara fetida Al. Braun, Esquisse monographique
du genre Chara (Annales des sciences naturelles, Botanique 2e série, I,
p. 35% (1834); Uebersicht der genauer bekannten Chara arten (Flora,
XVIIIe année, 1835, I, p. 63).
Braun indique : Ch. fetida Flor. Bad. Crypt. L’illustre botaniste avait
rédigé les Cryptogames vasculaires pour la Flore du grand Duché de Bade
de Gmelin, mais le manuscrit n’a pas été publié, et c’est bien dans les
Annales des sciences naturelles de 1834 qu'il faut chercher la premiere
indication du Chara fetida. P. Harıor.
29 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER.
NOTES ET RECTIFICATIONS
sur des espèces distribuées antérieurement.
39. — Un caractère distinctif des hybrides produits par les P. Tormen-
hlla et reptans peut être tiré de leur inflorescence. Chez le P. Tor-
mentilla au-dessous de chaque fleur terminale sont insérés deux rameaux
latéraux, ordinairement subopposés, divergents et sensiblement égaux
formant une dichasoide dressée. (Voir mon Mémoire sur les Inflorescen-
ces dans la Revue générale de botanique de M. Bonnier, t. VI et VID).
Un de ces rameaux manque ou se réduit à un simple bourgeon dans le
P. reptans, tandis que l’autre s’allonge en faux axe longuement rampant
el radicant aux nœuds. Or, à mesure que les hybrides se rapprochent du
premier type, on voit la dichasoïde redevenir plus régulière. C’est le cas
notamment pour le P. tormentilliformis, nom que doit pren-
dre notre plante, le nom de wmbrosa ayant déjà été employé par Steven,
en 1816. F. Hy.
50. — Achillea stacea W. K. (et non Lamk) ajouter en note:
« Forma parüm lanuginosa, foliis angustioribus viridibus ». M. Will-
komm in Sched.
M. Willkomm a également récolté cette forme à Leipsig (Saxe).
J" HERVIER.
76. — Mentha Malinvaldi G. Camus (M. arvensis var. micrantha
Schultz). — Qu'il me soit permis. à propos de cette Menthe si curieuse,
de signaler un caractère qu’elle présente assez souvent et que j’ai observé
pour la première fois il y a près de vingt-cinq ans, sans avoir eu précé-
demment l’occasion de le faire connaître. Sur beaucoup d'individus, les
feuilles caulinaires de la tige principale, après avoir graduellement décru
jusque vers le milieu ou près du sommet de l’axe primaire, redeviennent
plus larges dans la partie supérieure, qui par suite offre dans son en-
semble un aspect claviforme. Comme je n’ai constaté cette particularité
APPENDIX 1. 93
que sur des Arvenses spuriæ, elle me parait être a priori un signe certain
d’hybridite et de nature, dans certains cas embarrassants, à lever tous les
doutes. Ern. MALINvauD.
353. — Isoetes tenuissima Boreau. — Cette plante a été diver-
sement comprise par les auteurs et les descriptions contradictoires qui en
ont été données s'expliquent par les inexactitudes de la diagnose primi-
tive. Elles résultent encore de ce qu’en a confondu jusqu'ici sous un nom
uniforme tous les /soetes provenant de la localité classique du Ris-Chau-
vron (Haute-Vienne). En fait, trois espèces distinctes croissent aux bords
de cet étang. Celle distribuée l’an dernier par M. Hariot ne correspond
pas à la plante typique de l’herbier Boreau. Les caractères différentiels
qui conviennent à cette dernière peuvent se résumer ainsi :
Plante amphibie, mais s’ecartant peu du bord de l’eau; rhizome gréle
et fragile; feuilles aciculaires, droites sans courbure en dehors, sans
linéoles brunes sur la gaine, longues en moyenne de 1 décimètre.
La description incomplète et fautive donnée par Boreau de son Jsoetes
tenuissima a fait méconnaître l’espece et appliquer ce nom collectif à
plusieurs types réellement très distincts.
Les échantillons authentiques de l’herbier de l’auteur permettent d’y
relever les principaux caractères suivants : « Feuilles droites, longues de
1 déc. environ, pourvues de faisceaux hypodermiques, mais sans macules
linéaires brunes sur la gaine. »
La plante distribuée sous le n° 219 de la S. E. F. F. montre au con-
traire des feuilles courtes, arquées en dehors, pourvues sur la gaine de
taches linéaires foncées; la structure anatomique n’y révèle la présence
d'aucun faisceau fibreux sous l’épiderme; elle répond donc à la diagnose
de 1’I. Viollæi, décrit comme espèce nouvelle dans le JourNAL DE Bora-
NIQUE, numéro du 4er décembre 1893. BE...
394. — Collemodium andegavense sp. nov. — Celte espèce
rentre dans le genre Collemodium, tel que l’a défini M. Nylander, intermé-
diaire entre les Collema et les Leptogium proprement dits. Il diffère des
premiers par son cortex pseudo-parenchymateux, bien net au moins sur
les bords du thalle au voisinage des apothécies, où il se raccorde avec
l’hypothecium. Mais cette couche corticale ne s'étend pas sur toute la
surface du thalle, comme dans les vrais Leptogium. F. Hy.
673
TABLE
DES
TRAVAUX PAR NOMS D'AUTEURS CONTENUS DANS CE VOLUME
ALBOrF (N.). — Nouvelles contributions à la flore de la Transcaucasie
RER a) Pe OR TL Le ee ER nn) 89,
ALBorr (N.). — La flore alpine des calcaires de la Transcaucasie occidentale
Amann (J.). — Une mousse nouvelle d'Égypte (avec une gravure) .......
Autran (E.) voir Post (G.). — Plantæ Postianæ, fasciculus VII.........
Baroaccı (A.). — Un Astragale nouveau d’Albanie....................
Bauoaccı (A.). — Nota sopra una nuova specie di Onosma albanese (Pl. 3)
BARBEY (W.). — Bochiardo, botaniste italien inconnu .................
Bargey (W.) voir Forsyra-Maor. — Amoi, étude botanique ...........
» » Syra, matériaux pour la flore de
LS HE DM BEN ee
» » Telandos, étude botanique ........
» » Cryptogames de Kos .:2...... 14.
Bennett (A.). — Notes on the Potamogetones on the Herbarium Boissier.
Bonner (E.). — Lettres de Linné à David van Royen..................
BoRNMüLLER (J.) voir WINKLER (C.). — Neue Cousinien des Orients (Pl. 13,
EN M A Ser ISA EN SE EEE SE
Bouger (A.-M.). — Remarques sur l'anatomie systématique des Rapa-
keaekes er.des.kanmlles yolsmes. u ee ae een ee rot
Brırron (N.) and Anna Murray Va. — An enumeration of the plants
collected by M. E. Penard in Colorado during the summer of 1892...
CanpoLe (C. de) voir Scxinz (H.). — Beiträge zur Kenntnis der afrikani-
DCE Blorat Me ACER 2 ER ara lee se
Carpor (J.) voir RENAULT (F.). — Mousses nouvelles de l’Herbier Boissier
CHABERT (A.). — Plantes nouvelles de France et d'Espagne. ............
CHABERT (A.). — De l'emploi populaire des plantes sauvages en Savoie 29,
Chopar (R.). — Matériaux pour servir à l'étude des Protococcoïdées (avec
PRANUTES) 2 8220 MR A ee ef nié
Copa (R.). — Polygalaceæ novæ vel parum cognitæ (avec gravure).....
Cuopar (R.). — Sur la place à atir buer au genre Trigoniastrum (Trigo-
mastrum hypoleucuneMiqie es LPS men anne
Cuopar (R.). — Sur la structure anormale de la liane Pachyrhizus mon-
BIRTIEESBENGE DR 4 EN RE RE N 22 UNE SAR en us Se
BULL. HERB. BOISS., décembre 1895. 47
Pages
228
512
442
150
196
225
B |
30
87
17%
292
249
13
961
115
197
402
240
145
33%
136
67% BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER.
CHovar (R.). — Matériaux pour servir à l’histoire des Protococcoïdées (avec
UNE. PTAVUPE) et RS EL Le LOT SP A EN PRES
Caopar (R.). — Polygalaceæ novæ vel parum cognitæ. IV..............
CHopaT (R.). — Dichapetala nova africana ........:..................
Canisr (H.). — Une plante remarquable de la flore de Geneve...........
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Cæcilie SELer in Mexico gesammelten Pflanzen unter Mitwirkung von
Fachmännern veröffentlicht II. (Pl: 17). =... ........ 20022 SEC,
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additis observationibus in Graphideas Calkinsianas ejusdem regionis..
Pages
617
30
87
174
643
377
623
49%
53
479
610
620
sou + TEE
TABLE DES TRAVAUX PAR NOMS D'AUTEURS. 675
Pages
Mon (J.). — Lichenes Siklimenses 7... een 19%
Mürrer (J.). — Sertum Australiense s. species novæ Australienses Thelo-
tremearum, Graphidearum et Pyrenocarpearum.................... 313
Mütter (J.). — Lecanoreæ et Lecideeæ Australienses novæ ............. 632
can (en — Rosa almestris Bapin : 51,0 ee eee 244
ParouizzarD (N.) et LAGERHEIM (G. de). — Champignons de l’Equateur
RE ES ae ee RU lee a ne ln 53
Post (G.-E.) et AuTRAN (E.). — Plantæ Postiane, Fasciculus VII ....... 150
Pram (D.). — A Revision of the genus Chelidonium.................. 570
RADLKOFER (L.) voir LoëseNER (Th.). — Plantæ Selerianæ II. — Simaru-
EN RE M Pa ee etes Qi ni 61%
ET EURE CRE IE RE RAIN RE EE ONE 616
Renauzr (F.) et Carpor (J.). — Mousses nouvelles de l'Herbier Boissier.. 240
Rouy (G.). — Conspectus des espèces françaises du genre Spergularia Pers. 222
ScxiNz (H.). — Beiträge zur Kenntnis der afrikanischen Flora (Neue
DORE AE (PU AO RER ee MR Re ten aa me lee 373
SCHUMANN (K.) voir LoeseNER (Th.). — Plantæ Selerianæ II. — Bignoniaceæ 618
PRE RS Ce ee a Me RU 620
TauserT (P.) voir LoEsEner (Th.). — Plantæ Selerianæ II. — Leguminosæ 610
Tenouprorr (0.). — Quelques notes sur l'anatomie systématique des Acan-
EEE RE a RO Et etat D nn se DE 0e rene à 990
Toxpuz (Ad.). — Herborisations au Costa-Rica (Pl. 1, 41, 12) .......... 445
Vaın (A. Murray) voir Brırton (N.). — An enumeration of the plants
collected by M. E. PEexarp in Colorado during the summer of 1892... 197
WETTSTEIN (R. von). — Globulariaceen-Studien (Pl. 7 et une gravure)... 269
Wiırpeman (E. de). — Le Genre Palmodactylon Näg. (Pl. 8)............ 328
WiLpeman (E. de). — Vaucheria Schleicheri sp. nov. (Pl. 16).......... 988
Wirrıams (Fr.-N.). — On the genus Arenaria Linn................... 393
WINKLER (C.) et BoRNMÜLLER (J.). — Neue Cousinien des Orients (Pl. 13,
N RE RE TEE DIS EEE ERS 961
ZAHLBRUCKNER (A.) voir LoEsENER (Th.). — Plantæ Selerianæ II. — Lobe-
EL ER SE BL N BE EURE CARNET A RES RES 623
Appendix n I. — Société pour l'étude de la flore franco-helvetique (Société
pour l'étude de la flore française transformée). 1894. ame Bulletin... 143
PLANCHE
PLANCHE
PLANCHE
PLANCHE
PLANCHE
PLANCHE
PLANCHE
PLANCHE
PLANCHE
PLANCHE
PLANCHE
PLANCHE
PLANCHE
PLANCHE
PLANCHE
PLANCHE
PLANCHE
PLANCHE
DW =1 mn OC m CO RO æ
10.
.-- Colon de la vallée de Tuis (Reventazon).
. — Rivière dans la vallée de Reventazon.
3. — Cousinia Kurdica G. Winkler et J. Bornmüller.
. — Cous'nia Arbelensis C. Winkler et J. Bornmüller.
. — Cousinia Carduchorum C. Winkler et J. Bornmüller.
. — Vaucheria Schleicheri E. de Wildeman.
. — Plante Selerianæ Il. Th. Loesener.
. — Rodriguezia inconspicua Kränzlin.
676
TABLE
DES
PLANCHES CONTENUES DANS CE VOLUME
— Forêt de Palétuviers à la baie de Salinas.
— Champignons de l’Equateur.
— Onosma Mattirolii A. Baldacci.
— Campanula mirabilis N. Alboff.
— Geniiana paradoæa N. Alboff.
— Trapa Colchica N. Alboff.
— Globulariaceen. R. von Wettstein.
— Genre Palmodactylon Nägeli.
— Kelleronia splendens Schinz.
— Pentatrichia petrosa Klatt.
677
INDEX DES NOMS DE PLANTES
CITÉS DANS CE VOLUME
Les noms des espèces nouvelles sont imprimés en italique.
is: 148. — Acacia Farnesiana 71 ; scleroxyla 5: spadicigera 5, 6.
— Acalypha septemloba 453. — Acantholimon petreum 565. — Acantho-
phyllum Kurdicum 565. — Acanthus Dioscoridis subsp. grandiflorus 565. —
Acer affinis 566; cinerascens 565, 566; glabrum 211; granatense 169; hircina
566. — Acerates angustifolia 21%. — Achillea affinis 158; ageratifolia 346;
ageratoides 346; Aizoon 346; anthemoides 346 ; argyrophylla 346, 347; Barre-
lieri 347 ; Cretica 30; dentifera 300; herba-rota 336: micrantha 565; Millefolium
221, 299, 300 ; moschata 296 ; mucronulata 347; nana 296, 300; odorata 158;
oxyloba 347; Schurii 347; serbica 346; setacea app. I, 22; tanacetifolia 300;
vermicularis 569. — Achyrocline pumila 429. — Acineta densa 462. — Aciotis
annua 10; paludosa 3, 11, 461, 464. — Aconitum anthora 336, 340, 342;
Columbianum 206; Iycoctonum 344, 342; paniculatum 344, 342. — Acrostichum
bellermannianum 45%; flaccidum 454; hybridum 454; lingua 45% ; osmundaceum
461 ; spathulatum 455; viscosum 455. — Actæa spicata 336, 340, 342. — Acti-
nastrum Hantschii 441. — Actinella acaulis 220; grandiflora 220. — Adelo-
botrys adscendens 10. — Adenostemma glandulosum 603. — Adenostyles
albifrons 300; leucophylla 300. — Adiantum Capillus Veneris 176; Cooperi
45%; macrophyllum pulverulentum 41; patens 45%; tenerum 45%. — Adonis
caudata 32; caudata v. megalantha 32; flammea 32; vernalis 169, 171; vernalis
v. Wolgensis 171. — Adoxa Moschatellina 218. — Æcidium Cissi 64. — Ægo-
podium podagraria 295. — Æschynomene americana 456.— Ætheilema elegans
857; imbricatum 557. — Ztheopappus pulcherrimus v. coneinnus 518. —
Æthionema rotundifolium 522. — Æthusa cynapium 342. — Aganippea den-
tata 626. — Agaricus bulbillosus 455; crenulata 8. — Agasyllis latifolia 233,
235, 236, 922, 526. — Agave americana 457. — Ageratum conyzoides 456;
microcarpum 452, 456; stellare 623. — Agropyrum cæsium app. I, 2, 6:
glaucum 63. — Agrostemma githago 342. — Agrostis curvifolia 38%; hiemalis
202. — Aira aggregala app. I, 3, 6. — Ajuga Chamæpytis 298; Postii 161. —
Alchemilla alpina 301; basaltica app. I, 2, 4: flaccida app. I, 2, 5; hetero-
poda app. I, 2, 5; magna 405; reniformis app. I, 2, 5; rhododendrophila
rt > DA u A Von al a din mé
ar LIT Fe,
678 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER.
app. I, 2, %; rubristipula app. I, 2, 5; tenuis app. I, 2, 5; trunciloba app. I,
2, 5; versipila app. I, 4; versipila f. umbrosa app. I, 2; versipila f. vegeta
app. I, 2. — Alepyrum 120. — Aletes acaulis 212. — Alibertia edulis 7. —
Alkanna tinctoriä 88, 160; tubulosa 160. — Allamanda cathartica 449. —
Allarthonia albovirescens 50. — Alliaria officinalis 453, 300. — Allium Can-
dolleanum 593 ; Gayi 165; Geyeri 203; globosum v. saxatile 523; gracile 523;
Karyeteini 165; Kotschii 167; Libani 167 ; Mackmelianum 167; Neapolitanum
176; paniculatum 167; papillare 165; Pseudostrictum 523; roseum v. bulbi-
ferum 170 ; stamineum var. Hymettium 167; stellatum 203; vineale var. virens
167. — Alloplectus coriaceus 462; macrophyllus 459; multiflorus 459; parvi-
florus 459; tetragonus 10, 459. — Allosorus crispus 518. — Alnus viridis 336.
— Alopecurus anthoxanthoides var. alatus 166 ; arundinaceus app. I, 2, 6;
Castellanus 470; Salvatoris 171, 173; vaginatus 518. — Alsine circassica 919,
521 ; imbricata 517 ; laricifolia var. Pontica 519, 521, longipes 205 ; Rhodocalyx
519, 521 ; segetalis 222; setacea 522, 531 ; setacea var. puberulenta 15%; subuni-
flora 521; verna 536. — Alsinella 598. — Althæa hirsuta 170. — Althenia
Barrandonii app. I, 3, 6, 21; filiformis app. I, 21. — Alvaradoa amorphoides
614. — Alyssum alpestre app. I, 7; Amoris 168, 169, 171; calycinum 153,
168; campestre 153, 168, 169; collinum 169; hirsutum 153; maritimum 28;
minutum 153; montanum 169, app. I, 7, 8; psammeum app. I, 8; samariferum
153 ; serpyllifolium app. I, 2, 4, 7, 8, 9; tortuosum app. I, 7, 8. — Amaranthus
Blitum 295; græcizans 205. — Amaryllis reginæ 23. — Amblystegium Burnati
442; Juratzkanum A443; radicale 443. — Ambrosia psilostachya 220; trifida
var. integrifolia 220. — Amelanchier vulgaris 169. — Amicia zygomeris 613.
— Amæbochytrium 589. — Amphicarpa angustifolia 614. — Amphiloma ele-
gans 200; elegans var. discretum 200. — Amphoricarpus elegans 90, 237, 518,
520, 521, 523, 53%; Neumayeri 523. — Amygdalus lycioides 156, 565 ; orien-
talis 456, 566. — Anacalypta lanceolata 444. — Anacamptis pyramidalis var.
brachystachys 176. — Anagyris fetida 30. — Anaptychia intricata 167 ; leuco-
melæna var. multifida 194; podocarpa 194. — Anarrhinum bellidifolium 171,
172; laxiflorum 172. — Anchusa Aucheri 159; Aucheri var. brunneo-purpurea
160; ilalica 336; myosotidiflora 530; Schattukii 160; variegata 88, 176. —
Andrachne Colchica 534. — Andrographis echinoides 558; lineata 558; panicu-
lata 558. — Andropogon bicornis 457; leucostachyos 7. — Androsace
Albana 518; Chamæjasne 213, 536; maxima 159, 170; septentrionalis 213. —
Anemone Canadensis 206; cylindrica 206; multifida 206; Narcissiflora var.
chrysantha 517; stellata 475; sulphurea 531. — Angelica officinalis 299. —
Anisacanthus brasiliensis 371 ; caducifolius 371 ; ruber 374.— Ankyropetalum
gypsophiloides 566. — Anoda hastala 452, 456. — Anomomorpha turbulenta
46. — Anoplanthus fasciculatus 217. — Antacanthus spinosus 558. — Anten-
naria alpina 219; Carpathica 219 ; dioica 220, 518; margaritacea 220. —
Anthemis alpina 347 ; armeniaca 348, 349 ; arvensis 297; Barrelieri 347; candi-
dissima 349 ; carpatica 348 ; cotula 221 ; cretica 87; extrarosularis 347; fruticu-
losa 348; Iberica 92 ; incrassata 170; montana 348; montana var. Linnæana
158; mucronulata 347; oxylepis 347; plarmicæformis 348; Saportana 92;
Tempskyana 347, 348; tenuifolia 347. — Anthericum apodastanthum 452. —
Anthracothecium monosporum 327; oculatum 327; variolosum 327. —
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INDEX. 679
Anthriscus abortivus 300 ; sylvestris 300. — Anthrophyum ensiforme 45%. —
Anthurium formosum 459; obtusilobum 9 ; Oerstedianum 459; pallens 10 ; pan-
duræforme A453; porrectum 10, 449, 453; porrectum var. microspadix 449: rigi-
dulum 453 ; Scherzerianum 42 ; tapinostachyum 459; Wendlandii 9.— Anthyllis
eystisoides 28; montana 297; onobrychioides 169, 470; vulneraria 300. —
Antirrhinum Barrelieri 170. — Aphelandra gigantiflora 369 ; Hieronymi 367;
inequalis 368: longibracteolata 367; macrosiphon 367; pectinata 8; runcinala
368 ; simplex 366; tomentosa 369. — Apium graveolens 295. — Aplopappus
spinulosus 249. — Apocynum androsemifolium 21%; cannabinum 214. —
Apteranthes Gussoneana 170. — Aquilegia cœrula 206. — Arabis alpina 531;
alpina var. albida 522; aubretioides 152; Drummondii 207 ; hirsuta 207 ; Mont-
bretiana 152; sagittata 152 ; verna 87. — Arbustus uva-ursi 295. — Arctium
intermedium app. I, 15; pubens app. I, 15. — Arctostaphylos Uva Ursi 213,
521, 528, 529, 532. — Ardisia fusca 462; ramiflora 8. — Arenaria andina
600; barbata 603; ciliata 597, 602; ciliolata 600 ; dianthoides 602; Fendleri
205; festucoides 601; glandulosa 597; glandulosa 603; grandiflora 169; holo-
steoides 603; longistyla 603; lycnidea 518; macrophylla 205; Massiliensis 602;
modesta 170; musciformis 600; Nepalensis 603 ; nilghirensis 597; palustris 594;
pedunculosa 602; pentandra 600 ; purpurascens 601 ; pyenophylla 602; radians
602; retusa 28; Sajanensis 205; saxatilis 594, 601: scariosa 601; serpyllifolia
593, 594, 600. — Argemone albiflora 207. — Aristida æquiglumis 381; amplis-
sima 381 ; Meccana 381; sericans 381 ; spectabilis 380 ; vestita 381. — Aristo-
lochia pilosa 459. — Arnica cordifolia 221 ; montana 299, 301; Parryi 221. —
Arrabidæa Potosina 618. — Artemisia absinthium 297 ; dracunculoides 221;
frigida 221 ; glacialis 296 ; Ludoviciana 221 ; Mutellina 296 ; Norvegica 221 ; sco-
pulorum 221; spicata 296; Verlotorum app. I, 3, 5; Villarsii 296; vulgaris
298. — Arthonia albovirescens 50; amena 322; asteriscus 49; astroiaea 320;
cinnamomea 48 ; dispersa 49; Eckfeldtii 48 ; epipastoides 49 ; fusco-pallens 322;
gracilior 322; gregaria 322, gregaria var. obscura 48 ; gregaria var. opegraphina
48; interveniens 49; lurida 48; macrotheca 49; polymorpha 49; punctiformis
49; quintaria 49 ; rubella 49 ; Somaliensis 322; spectabilis 49; Wilmsiana 323.
— Arthopyrenia dirumpens 325 ; Féeana 325; oculata 325; subbiformis 325;
suboculata 325; zostra 324. — Arthothelium interveniens 49; lacteum 49;
macrolheca 49, 323; microsporum 323; oblusulum 323: polycarpum 323. —
Arthrocnemum glaucum 30. — Arthrostemma campanulare 448 ; fragile 452.
— Arum maculatum 337. — Arundinella Deppeana 453 ; phragmitioides 2, 456. -
— Arundinaria macrocarpa 43. — Ascidium profundum 315. — Asclepias
crassifolia 49; incarnata 214; speciosa 214; verticillata var. pumila 214. —
Ascotricha chartarum 495. — Asperula aspera var. lalifolia 521 ; eynanchica
335, 336, 931; eynanchica var. alpicola 521; galioides 8%; odorata 295; Tau-
rina 530. — Asphodeline recurva 166. — Aspidium juglandifolium 45% ; trifo-
liatum 45%. — Asplenium abscissum 45%; anisophylinm 45%; auriculatum 45%;
auritum 14, 45%; bulbiferum 45%; cicutarium 45%; lindbergii 454; lunulatum
454; monanthemum 45%; neglectnm 45%; Petrarchæ 170; plantagineum 461 ;
rachirhizon 11: radicans 454; rutaceum 451; Rutamuraria 523; septentrionale
518; serra 454 ; serratum 45% ; Trichomanes 530. — Aster Autrani 158; Bige-
lovii 219 ; canescens var. viscosus 219; Caucasicus 90 ; Colchicus 89, 90, 91, 519,
680 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER.
521, 523; foliaceus 249; foliaceus var. apricus 219; inulæfolium 158; multiflorus
219; Pattersoni 219; pauciflorus 452, 456; pauciflorus var. gracilis 459 ; Porteri
219; roseus 90, 520, 521, 524, 529, 534; subulatus 625; Tuganianus 90, 91:
Tuganus 520, 521, 523. — Asteridium punctum 67. — Asterina confluens 73;
melastomatis 65; reptans 72; vagans 65. — Asteroporum rimale 324. — Aste-
rotrema orbiculina 325; punctuliforme 324. — Astianthus viminalis 619. —
Amelanchier alnifolia 209. — Astragalus achtalensis 182, 183 ; adsurgens 240 ;
Alboffianus 186 ; Aleppicus 156 ; alpinus 210, 536 ; amœnus 183 ; Autrani 196 ;
Barbeyanus 184, 185; barbidens 185, 186; Bourgæanus 28; brachylobus 186 ;
cadmicus 187 : cappadocicus 182; chlorocyaneus 28; Conrathi 182, 183; corni-
culatus 187; crenophilus 565; declinatus 179; declinatus var. subglaber 179;
declinatus var. suprahirsutus 178; distortus 210; entomophyllus 565 ; erythro-
cephalus 180; euphraticus 186, 187; fissilis 179, 180 ; fragrans 184; Gudrunensis
565 ; hamosus var. brevipes 171; Humboldtii 613; humilis 185; incanus 471,
ispirensis 182; Karamasicus 184; Krugeanus 480; Krugeanus var. nitens 180;
laguroides 180, 181; Lagurus 181 ; lineatus 181; longidens 181, 182; macror-
rhizus 169; multiflorus 210; nanus 196 : neglectus 179; pentaglottis 469; pine-
torum 178, 179 ; pinetorum var. suprahirsutum 179; pycnocladus 565 ; Saganlu-
gensis 196; schizopterus 156; schizopterus var. major 156 ; sphærocalyx 181;
squalidus 183, 18%; Stella 169; Stevenianus 182; subulatus 186; Tragacantha 20;
tuberculosus 156 ; vaginus 181 ; Wettsteinianus 183, 184; xanthinus 18%; Xiphi-
dium 186. — Astrantia colchica 519, 521 ; Pontica 521. — Astrocaryum poly-
stachyum 9. — Astrophyllum orthornynchum 201. — Asystasia gangetica 558;
nemorum 998. — Athanasia ramosa 428; triloba 435. — Atragene americana
206 ; tenuiloba 206. — Atrichum undulatum 167. — Atropa Belladona 160,
298, 342. — Auerswaldia Baccharidis 72. — Avena bromoides 29, 170; ste-
rilis 29. — Avicennia nitida 4.
Bi conferla 625; glutinosa 625; nervosa 462; oblongifolia 72;
rhexioides 625. — Bactris caudata 9; fusca 462; longepetiolata 9; polystachya
9; villosa 9. — Bæomyces fungoides 194. — Bahia dissecta 220; sinuata 628.
— Baileya multiradiata 628. — Banksia serrata 318. — Barbula cylindrica
242; rubella 201 ; subulata var. integrifoli®1467. — Barkhausia fetida 29. —
Barleria 22: acanthoides 559; Arnottiana 559%=cordifolia 559; discolor 8;
Hochstetteri 559, 560 ; micans 453; nutans 559; Prianitis 559; satureioides 559;
solanifolia 559. — Bartramia siricta 242. — Bauhinia divaricata 611. — Bel-
levalia ciliata 165, 166; ciliata var. paniculata 165 ; hispida 166 ; longipes 165;
nervosa 166. — Bellis perennis 90, 295. — Bellium perennis 90. — Belmontia
Flanaganii 443. — Beloperone comosa 620; denudata 490; Pringlei 620;
ramulosa 489; rectiflora 489; tetramerioides 488; velascana 489. — Berberis
aquifolium 207; repens 207; vulgaris 294, 335. — Besleria costaricensis 462 ;
triflora 459. — Betonica alopecurus 470, 173; grandiflora 105 ; nivea 520, 521,
528, 529, 534; officinalis 295. — Betula alba 336 ; alba subsp. pubescens var.
Friesii app. I, 20; Ermanni 533; glandulosa 204; lenta 533; Medwedewi 533,
53%; Murithii app. I, 2, 6, 20 ; pubescens 336, app. I, 20. — Bidens pilosa 454,
457 ; tenuisecta 220. — Bifora testiculata 169. — Bigelowia 598; graveolens
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INDEX. 681
219. — Bignonia viminalis 619. — Bixa orellana 5, 463. — Blakea gracilis
46%; gracilis var. longifolia 46%; subpeltata 456. — Blastenia ochroleuca
641; poliotera 641; variabilis 641. — Blechum Braunei 555, 556; Linnæi
556. — Blechnum longifolium 45% ; longifolium var. fraxineum 454; occiden-
tale 449; volubile 45%, 459. — Blepharispermum fruticosum 429; lobatum
428. — Blitum capitatum 20%. — Bocconia frutescens 464. — Bombardia
fasciculata 68. — Bootia exserta 376; Schinziana 376. — Borago officinalis
295. — Borreria ocymoides 451 ; lævis 448: verticillata 7. — Borrichia fru-
tescens 627. — Botrychium Lunaria 523. — Boutelona curtipendula 202; oli-
gostachya 202. — Bouvardia flos Joannis 621; hirtella 622; Jaquinii 622; lon-
giflora 622. — Brachyelytrum africanum 382; aristatum 383. — Brachypo-
dium pinnatum 523; ramosum 29. — Brachystemma 598. — Brachythecium
erythrorrhizon 211; subfalcatum 241 ; velutinum 241 — Brassavola rhopalor-
rhachis8. — Brassica Cretica 175. — Bredemeyera Barbeyana 124. — Brewe-
rina 598. — Brickellia Cavanillesii 624; diffusa 452, 62%; hebecarpa 62%;
laciniata 62% ; veronicifolia 624. — Briza elatior 523. — Bromus tectorum 170.
— Brongniartia lupinoides 613; thermoides 643. — Brosimum costaricanum
459. — Brunella vulgaris 530 ; vulgaris var. pinnatifida app. I, 3, 6. — Bryole-
jeunea fruticulosa 460. — Bryonia alba 234; dioica 87. — Bryum atropurpu-
reum 444; Donianum 243; obeonicum 201 ; semiovatum 459. — Buddleya
americana 616; floccosa 457; propinqua 616; sessiliflora 616 ; verticillata 616.
— Buellia amblyogona 641 ; hypomelæna 642; macrocarpa 642; macrosporoides
642; spuria 641. — Bunium Bourgæi 305; cassium 305; cornigerum 305; ele-
gans 305; filipes 305; Tempskyanum 304, 305. — Buplevrum Kurdicum 156;
verticale 28. — Bunburya capensis 417. — Bupleurum Rischawianum 517,
520, 524. — Buxus sempervirens 336, 53%. — Byrsonima crassifolia 7.
Bars Bonducella 4, 5; eriostachys 8; Gilliesi 611; pulcher-
rima 644. — Calamintha Clinopodium 523; granatensis 170; Nepeta 301;
officinalis 300: slaminea var. pilosa 162. — Calanthe mexicana 10. —
Calathea Bakeri 464. — Calceolaria linearis 211. — Calea axillaris 627;
integrifolia 627; Pittieri 457. — Calendula persica var. gracilis 159. —
Calenia consimilis 460. — Galliandra caracasana 7; grandiflora 448. — Callo-
pisma cerinum var. micerocarpum 63%. — Calochortus Gunnisoni 203. —
Calonectria Lagerheimiana 71. — Galonyction speciosum 455. — Calopogo-
nium cœruleum 61%; galactoides 8. — Galophanes crenata 415; ovata 416. —
Calostephane foliosa 436. — Caltha leptosepala 205; palustris 298, 517 ; poly-
_ petala 517. — Calycotome villosa 175. — Calyptrogyne Serapiquensis 9. —
Campanea Oerstedii 453. — Campanula Aizoon 230; alliariæfolia 229, 521,
598, 534; Autraniana 519, 521, 524: castellana 449; ciliata var. Pontica 521,
53%; collina var. Abchasica 520, 521, 53%; Delpontei 148; dichotoma 170;
Dzaaku 90, 519. 521, 524; elliptica app. I, 2, 5; glomerata var. symphitifolia
523; gracilis 149; lanceolata 147; Leflingii 170; Iyrata 176; mirabilis 228,
229, 230, 520, 521, 524; mollis 29, 170; Parryi 218; pusilla 147, 148 ; pusilla
var. bracteosa 449; pusilla var. Delpontei 148, 149; pusilla var. pubescens 148;
pusilla var. fubulosa 147, 148; rapunculoides 530 ; Rapunculus 149, 172; rhom-
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682 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER.
boidalis 447; rotundifolia 218; Sarmalica 520; Sarmatica var. calcarea 521 ;
Sibirica 229; Sibirica var. major 523; Songeoni 146, 147; speciosa 229 ; uni-
flora 218; verruculosa 474, 172; Vidalii 229. — Campelia Zanonia 449;
Zanonia var. glabrata 449, 461. — Canavalia villosa 449, 452, 455. — Gande-
laria vitellina 200; vitellina var. rosulans 200. — Capnodium expansum 604 ;
Footii 60%, 606; Personii 60%, 605; salicinum 60%; spheroideum 604; tiliæ
604, 605. — Capnoides aureum 207 ; montanum 207. — Capparis hereroensis
396: odoratissima 5; spinosa 397. — Gapsella Bursa pastoris 87, 452; rubella
169. — Caraguata monostachya 451. — Cardamine cordifolia 207; silvatica
var. umbrosa app. I, 2; 6. — Garduus armenus 358; granatensis 169; macroce-
phalus 358 ; nigrescens 170, 171 ; nutans 358; nutans subsp. latisquamus 357;
platylepis 358: platypus 171 : undulatus 221. — Garex atrata 536, 537; canes-
cens app. I, 2, 6; cladostachya 450; composita 94; Daltoni 9%, 525; echinata
95; elongata app. I, 2, 6; elongata f. ambigua app. I, 2, 6; glauca 95; Lazica
93, 521, 525; Linkii 170; maxima 95, 117; nobilis 94, 525; Oerstedii 453;
Pairæi app. I, 3, 6; Pontica 93, 94, 95, 96, 237, 516, 518, 520, 521, 524, 532,
534 ; rigida 518; sempervirens 94; serotina app. I, 2, 6; tristis 525; tristis var.
Lazica 93, 525; Walkeri 94. — Carlina Biebersteinii 357: Biebersteinii var.
sublanata 357 ; vulgaris 357, 523, 563; vulgaris var. sublanata 357. — Carludo-
vica microphylla 462. — Carthamus hispanicus 169, 171; lanatus 28, 29;
tinctorius 474. — Garum brachyatis 157; Carvi 298, 299; cornigerum 565 ;
Elwendia 565; lamatocarum 522; leucocoleon var. porphyrocoleon 304; meifo-
lium 518: Myrrhis 299; Noëanum 565 ; odorata 299 ; saxicolum 522. — Garya
aqualica 43. — Gassia crotalarioides 611 : flexuosa 7; levigata 611; leiophylla
var. pubescens 611; stenocarpa 452, 456 ; tomentosa 611; villosa 611. — Cas-
tilleia linariæfolia 217 ; miniata 217; costaricana 462. — Cathcartia villosa
572. — Cattleya labiata 462. — Caucalis daucoides 169; leptophylla 169, 170.
— Cayaponia racemosa 457; racemosa var. scaberrima 457. — Ceanothus
Fendleri 212; ovatus 212; velutinus 212. — Gelastrum lucidun 22. — Celtis
Tournefortii 566. — Genchrus echinatus 3, 6; tribuloides 202. — Gentaurea
acicularis 176; antennata 470, 171 ; aspera 471; Chrysoleucæ 176 ; Cyanus 300,
335; diffusa fl. albis app. I, 2, 5; diffusa fl. purpureis app. I, 2, 5; diffuso X
paniculata app. I, 14; foliosa 474; Freynii 472; Jacea 297 ; lapsanifolia 473;
Iycopifolia 474; mucronifera 472; paniculala app. I, 44, 15; X peregrina
app. I, 2, 5, 14, 15; Phrygia 521 ; psephelloides 473; pyrrhoblephara 473; ses-
silis 47%; spinosa 176; taraxacifolia 474; taraxacifolia var. armata 474;
Tempskyana 471. — Gentradenia inæquilateralis 10, 457, 464. — Centronia
phlomoides 10. — Centropogon laciniatus 623; nutans 462. — Centrosema
pubescens 452. — Cephælis discolor 463; punica 459. — Cephalanthera
Andrusi 163; cucullata 143; kurdica 143 : Lonchophyllum 144: rubra 143, 144,
— Cephalorrhynchus Aucheri 477; confertus 477, 478; hispidus 477. —
Cerasterias 114. — Cerastium argenteum 101; argenteum var. minor 100;
arvense 104; Dahuricum 518; grandiflorum 101; Illyricum 87 ; Ponticum 521;
tomentosum 101 ; trigynum 518; vulgatum 530. — Cerasus avium 336; demissa
209; Laurocerasus var. brachystachya 533; microcarpa 156; Pensylvanica
209. — Ceratosphæria microspora 70. — Cercocarpus parvifolius 209. —
Cercosporella Salviw 7%. — Cestrum auranliacum 11 ; Warszewiczii 453. —
Er
INDEX. 683
Cetraria ciliaris 199; fahlunensis 200 ; juniperina var. pinastri 200. — Chænor-
rhinum villosum 29. — Chærophyllum Borodinianum 521, 525; crinitum 565;
bumile 522. — Chætium bromoides 457. — Chætochlamys 490 ; macrosiphon
490, 492; marginata 4M ; Rusbyi 491. — Chætomium atrum 495; chartarum
49%, 495; elatum 494%, 495, 496; Fieberi 495; graminicolum 495 ; lageniforme
495; pannosum 49%, 495, 496. — Chætothylax boliviensis 492; micrantha 493;
Rothschuhi 492; tocantinus 492. — Chamdorea costaricana 462. — Chamæ-
melum conoclinium 350; disciforme 349; heterolepis 349 ; inodorum 349; mon-
ticolum 350; oreades 350; repens 349, 350, 351: Tchihatchewii 350, 351. —
Chamæpeuce Alpini var. camptolepis 475. — Chamærops humilis 172. —
Chaptalia albicans 7; nutans 448, 453, 461. — Chara fœlida forma app. I, 2,
6, 21. — Cheilanthes Fendleri 202; gracilis 202; lendigera 454. — Cheli-
donia dictum 577. — Chelidonium dahuricum 578; Dicranostigma 585, 986 ;
diphyllum 572, 573, 581, 582; Franchetianum 586, 587; grandiflorum 578,
979; hoematodes 577 ; japonicum 573, 583, 586; japonicum var. dissecta 584;
japonicum var. typica 58%; laciniatum 578, 580; laciniatum var. fumariæfolium
978; lasiocarpum 573, 581, 582, 583; leptopodum 586; majus 571, 572, 573,
979, 976, 579, 580, 581, 584, 585, 586; majus var. grandiflora 578; majus var.
lacrniata 577, majus var. typica 576; murale 577; quercifolium 578; ruderale
577; sinensis 575 ; sutchuense 573, 581, 582, 586 ; umbelliferum 577 ; uniflorum
573, 58%. — Chenepodium Botrys 204, app. I, 2, 6; murale 29. — Chimaphila
umbellata 213. — Chiodecton heterotropoides 49; moniliatum 324; Montagnei
49 ; rubro-tinctum 460; virens 324. — Chionophila Jamesii 216. — Chondrio-
derma frustulosum 61. — Chondrophora nauseosa 219. — Chrysanthemum
segetum 28, 29. — Chrysoclamys costaricana 462; psychotriæfolia 462. —
Chrysocoma graveolens 219; nauseosa 219. —- Chrysomyxa Pirolæ 199. —
Chrysopsis villosa 218. — Chymsidia 233; Agasyllordes 234, 235, 236, 520,
921, 926, 534; agasylloides var. Colchica 234. — Cichorium divaricatum 29. —
Cineraria seminuda 438. — Cintractia axicola 62. — Circæa alpina 212. —
Cirsium anglico-acaule app. I, 43; Boissieri 467, 468; bracteosum 468; decus-
satum 467; elodes var. floccosum A468; elodes var. indivisum 468; galaticum
467, 468; Lobelii 467; lokense 468; macrobotrys 467; medium app. 1,13;
odontolepis 467 ; odontolepis var. paucidentata 159; Sintenisii 466, 467, 468;
Sintenisii var. armatum 467; Sintenisii subsp. galaticum 467; X submedium
app. I, 3, 5, 13; Szowitsii 467. — Cistus albidus app. I, 3, %; X corbariensis
app. I, 3, #; erispus app. I, 3, 4; X Delilei app. I, 3, %; X florentinus app. I,
3, 4; X glaucus app. I, 2, 3, 4; ladaniferus app. I, 3, 4; longifolius app. I, 3,
. %; monspeliensis app. I, 3, 4; parviflorus 153; populifolius app. I, 3, 4; X pul-
verulentus app. I, 3, 4; X recognitus app. I, 3, 4; salvifolius 153, app. I, 3, 4.
— Cladochytrium Arfarfæ 62. — Cladosporium Fumago 604. — Cladostigma
dioicum 41%. — Clathroptychium rugulosum 61. — Claytonia megarrhiza
205. — Clematis alpina var. occidentalis subv. tenuiloba 206; ligusticifolia
206 ; Pseudoatragene var. subtriternata 206; sericea 206; verticicillaris 206. —
Cleome serrulata 208. — Clerodendron fragrans var. pleniflora 448. — Cliba-
dium asperum 451 ; peruvianum 46%. — Clidemia brachystephana 46%; dentata
3, 11, 461; Reitziana 10; sessiliflora var. angustifolia 464. — Clitoria guya-
nensis 7. — Closteridium Bengalicum 312. — Cnicus cernuus 21 ; costaricensis
684 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER.
447. — Coccinia palmatisecta 449; quinqueloba 419 ; Rehmannii "48; Schinzii
419; Senensis 419 ; sessilifolia 419. — Coccosypselum canescens 452. — Codon
hirtus 23. — Coffea Arabica 622. — Colchicum autumnale 342 ; Decaisnei 164;
fasciculare 164. — Coleosanthus Californica var. Wrightii 218; grandiflora
218. — Coleosporium Elephantopodis 64; Viburni 64. — Collema crispatum
88. — Collemodion andegavense app. I, 23. — Collinsia parviflora 216. —
Collomia linearis 21%. — Columnea consanguinea 462; glabra 453; hetero-
phylla 459 ; Oerstediana 459; querceti 453. — Gomandra pallida 204. — Gom-
melina nudiflora f. agraria 464. — Comocladia Engleriana 615, 616; mollis-
sima 615, 616. — Comperia Karduchorum 141, 142, 143, 566; Taurica 144,
142, 143. — Conferva amphibia var. lucida 588. — Conium maculatum 341 ;
Royeni 23. — Conaplea atra 495. — Conostegia bracteata 465 ; lanceolata 448;
montana 10; Oerstediana 451; puberula 9; suberustulata 11. — Convallaria
majalis 299. — Convolvulus chondrilloides 566; lineatus 172; lineatus f. lati-
folia 171. -— Conyza asperifolia 448; chilensis 455; coronopifolia var. hispida
625 ; gnaphalioides 625; Iyrata 6; saxatilis 20; subintegrifolia 625. — Corallo-
rhiza Corallorhiza 203 ; striata 204. — Coriara thymifolia 73. — Corispermum
hyssopifolium 204. — Coronilla emeroides 155; juncea 170; montana var. con-
densata 522 ; Scorpioides 28; varia 565. — Corrallocarpus sphærocarpus 421;
sphærocarpus var. scaberrimus 422; sphærocarpus var. subhastutus 422. —
Corticium agglutinans 57 ; comedens 57 ; epigæum 58; incarnatum 57; lacteum
57; ochraceo-lividum 57; stratosum 57; tuberculosum 57. — Corydalis aurea
var. occidentalis 207; calcarea 520, 521, 595; solida 152; verticillaris 569. —
Corylus avellana 336, 343. — Cousinia Aintabensis 564; Aleppica 564; Arbe-
lensis 561, 562, 566, 567; Arbelensis var. pinnata 568; Aucheri 564; bicolor
564; brachyptera 564; Cæsarea 563; canescens 564; Garduchorum 561, 562,
565, 566; Carduchorum var. major 569; Carduchorum var. minor 569; Catao-
nica 56% ; cirsioides 56%; concinna 56% ; cymbolepis 564; decolorans 564; erio-
cephala 564; foliosa 167, 56%; Hermonis 56%; humilis 56%; inflata 564 ; inter-
texta 564; Kornhuberi 562; Kotschyi 561; Kurdica 551, 56%, 565, 567;
Libanotica 56%; lucida 56%; macrolepis 56%; odontolepis 56%; Onopordon 564;
pergamacea 56%; Pestalozze 56%; Postiana 167; ramosissima 56%; Sintenisii
56%; Stapfiana 563; stenocephala 563, 564, 567. — Coutarea hexandra 622. —
Cracca micrantha 447, 449. — Cranichis reticulata 10. — Crassina anomala
220; grandiflora 220. — Cratægus Azarolus 566 ; monogyna 566. — Crepis
albida var. major 170; heterophylla 457; jubata app. I, 2, 5; oligophylla 426;
pulchra 170; Reuteriana 159; virens 29. — Crocus Autrani 521, 525; sativus
88, 298, 335; zonatus 525. — Cronartium prælongum 6%. — Crossomitrium
heterodontium 463. — Crotalaria anagyroides 451 ; Guatemalensis 8; incana
455, 612; retusa 465; striata 449. — Croton Texensis 211. — Crucianella
angustifolia 28; Græca 565. — Crusea rubra 622. — Cryptanthe crassisepala
215. — Cryptogramma acrostichioides 202. — Cucumis africanus var. acuti-
lobus 418; hirsutus var. dissectus 418; Melo 218. — Cucurbita maxima 465. —
Curatella americana 7. — Cuscuta epithymum 29. — Cyanella alba 394;
capensis 39%; lutea 39%; orchidiformis 39% ; racemosa 39%. — Cyanus centau-
roides 23. — Cyathea arborea 453 ; divergens 453; muricala 459. — Cyclamen
Coum 525; Coum var. Ibericum 526; Europæum 519, 521, 523, 525, 531 ; Euro-
INDEX. 685
pæum var. Colchieum 525. — Cyclanthera costaricensis 458; costaricensis var.
angustifolia 458; Oerstedii 10; Oerstedii var. Biolleyi 10: Pitlieri 10. —
Cynanchum vincetoxicum 341. — Cynocrambe prostrata 162. — Cynodon
dactylon 337. — Cynoglossum Arundanum 172; cheirifolium 172; cheirifolium
var. heterocarpum 170, 172 ; heterocarpum 172; Loreyi 171, 172: officinale 298;
pictum 172; valentinum 172. — Cyperus coriifolius 6; coriifolius var. abre-
viatus 6; eylindrostachyos 451 ; cymbæformis 6, 453; efoliatus 46%; elegans 453,
46%; Harla 451 ; haspan 7; haspan v. americanus 7 ; infusatus 6; ligularis 2, 8;
Lorentzianus 456; Luzula 46%; macrolepis 46%; melanostachyos 450; piceus 46%;
Pittieri 6; pseudocephalus 46%; Schweinitzii 203; sphacelatus 2, 3; surinamensis
var. viridis f. minor umbella contracta 2 ; thyrsiflorus 46%. — Cystopteris fra-
gilis 202. — Cytisopsis doryeniifolia 155.
Di, hispanica 29. — Dastyloctenium ægyptiacum 6. — Dædalacan-
thus nervosus 552, 596; roseus 596. — Dalea alopecuroides 455 ; diffusa 612;
Jamesii 210; leucostoma 612: mutabilis 612; purpurea 210; sericea 612. —
Danæa Moritziana 455. — Danthonia Bachmanni 385; holeiformis 386. —
Daphne acuminata 569 ; alpina 299: Cneorum 528; Mezereum 299 ; sericea 162,
518, 520, 521, 528, 532, 534. — Datura cornigera 618; Metel 618; Stramonium
var. Tatula 618. — Daucus crinitus 28; montanus 456. — Davallia imrayana
454; inæqualis 45%; Schlechtendalii 45%. — Declieuxia chioccoides 7; chioc-
coides var. mexicana 7. — Delphinium aconitifolium 206 ; Aman? 152; Barbeyi
206; dasystachyum 37, 38 ; elatum 38; exaltatum var. Barbeyi 206; Freynii
36, 37, 38; hybridum 38, 152; leiocarpum 152; narbonense 152; Penardi 206;
puniceum 38; somcheticum 37. 38; speciosum 922; Szowitsianum 38; tricorne
var. genuinum 206. — Dematium graminum 495; hispidulum 495; salicinum
60%. — Dentaria bulbifera 522. — Dermatocalyx parviflorus 459. — Desmo-
dium affine 11; gyrans 25; incanum 5, 7, 463; spirale 455; viridiflorum
454. — Dianthus Boissieri 28; brachyanthus 170; capitatus 76: fimbriatus
565; humilis 75; multipunctatus var. gracilior 153; pusrllus 75; Segueri
var. montanus 522; subulosus 76: subulosus var. micranthus 76. — Dichæa
brachypoda 9; trichocarpa 453. — Dichapetalum angolense 672; crassifolium
672 ; subsessifolium 671 ; umbellatum 671. — Dichondra sericea 450. — Dicho-
risandra Aubletiana 456. — Dicksonia apiifolia 41 ; cicutaria 45%; incisa 453.
— Dicliptera assurgens 620; cochabambensis 479; Ehrenbergii 480; falciflora
480; resupinata 479; sparsiflora 480 : trifurcata 453; ung'üiculata 453. — Dicra-
nella leptoryncha 459; Tonduzii 459. — Dicranostigma 570, 574, 575, 576,
989 ; lactucoides 574, 585. — Dictyosphærium Ehrenbergianum 309. — Didy-
mochlsena lunulata 454, 459. — Digitalis grandiflora 298, 342. — Dimelæna
oreina 201. — Dimerosporium filamentosum 65 ; labiatarum 66; minutum 66 ;
mycelium 66. — Dioclea 140. — Dioscorea Caucasica 237, 533; eyanistica
452 ; deltoidea 533. — Diplachne alba 388; andropogonoides 389 ; biflora 387;
fusca 388; pallida 387. — Diploschistes ocellatus 88. — Dipodascus albidus
65. — Diphysa humilis 8. — Ditiola radicata 60. — Dodecatheon pauciflorum
213. — Dodonæa viscosa 616. — Dolophragma 598. — Doronicum cacaliæ-
folium 352; Caucasicum 459; macrolepis 351, 352; macrophyllum 352; maximum
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686 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER.
352. — Dorycnium Kotschyi 155. — Dothidea perisporioides 199. — Draba
bruniæfolia var. diversifolia 522 ; crassifolia 207; hispanica 169 ; imbricata 517;
incana 207, 536; rigida 517; scabra 522; streptocarpa 207. — Dracocephalum
parviflorum 216. — Dryas octopetala 522, 536, 537. — Drymaria hirsuta 463.
— Drymonia mollis 458. — Dufourea 598. — Dysodia chrysanthemoides 628;
grandiflora 453, 457 ; papposa 221.
Be argentea 560; incana 560. — Echinocystis Coulteri 450. —
Echinops banaticus 353, 355, 356; banaticus subsp, quercifolius 356; bipin-
natus 352, 353, 356, 357; Conrathi 356 ; galaticus 353, 359; quercifolius 353,
356; Séntenisit 353; sphærocephalus 357; spinosissimus 35%, spinosus 30;
Tournefortii 354: vaginatus 353. — Echium flavum 172; Fontanesii 170, 172;
fruticescens 29; fruticosum 20; gaditanum 29. — Eclipta alba 626. — Egletes
viscosa 625. — Elaterium ciliatum 458, 464; gracile 6. — Elephantopus spi-
catus 448, 623. — Eleusine indica 2, 6. — Eleutherospermum cicutarium 522.
— Elleanthus hymenophorus 459. — Elymus arenarius app. I, 2, 6. — Elyna
spicata 536. — Elytraria crenata 560; tridentata 560. — Emilia sonchifolia 2.
— Empetrum nigrum 520, 536. — Encelia fœtida 627. — Engelhardtia Oreo-
munnea 459. — Enterodictyon indicum 324 ; Knightii 323; oblongellum 324.
— Epidendrum atropurpureum 8; auritum 462; Barbeyanum 607 ; campylo-
stalyx 10; cochleatum 462; costaricense 453; difforme 453, 607 ; exasperatum
453, 459; firmum 453; floribundum 459 ; latilabre 453, 607, 608; myodes 459 ;
ochraceum 453; Oerstedii 453; pergameneum 10; platystigma 9; radicans 453;
Ramonense 9. — Epilobium Alpinum 536 ; anagallidifolium 212; angustifolium
212; Dodonæi 518, 530 ; Drummondi 212; montanum 156; obscurum app. I, 3,
5; paniculatum 212; spicatum 518. — Episcia lanceolata 9; lilacina 9. —
Equisetum arvense 337; bogotense 451; palustre 337; sylvaticum 299, 337;
Telınateja 337. — Eragrostis airodes 390; albescens 393; barbinodis 390;
biflora 389, 390; brasiliensis 390; chalcantha 392; ciliaris 6; curvula 391;
denudata 392; Hornemanniana 392; major 202; mexicana 6, 453; micrantha
389; pallens 392; patentissima 391 ; tremula 392. — Erechthites carduifolia 6,
451, 453, 461. — Eremogone 598. — Eremosphæra 311. — Eremostachys
laciniata 566. — Erica verticillata 159. — Erigeron acris var. debilis 219;
Alpinus 536; amphilobum 522; bonariensis 456 ; canus 219; compositus 219;
flagellaris 219; mucronatus 625; ramosus 219; scaposus 625; uniflorus 219,
536. — Erinacea pungens 169. — Erinella bicolor 65. — Erinus alpinus var.
hispanicus 170, 172. — Eriogonum annuum 20%; umbellatum 204. — Erio-
sema crinitum 7. — Erodium absinthoides 105 ; absinthoides var. hörtum 105 ;
Chium 175; gruinum 87 ; malacoides 87 ; valentinum 170. — Erophila minima
153; setulosa 153. — Eruca orthosepala 28. — Erucastrum bætium 28; bra-
chycarpum 170 ; incanum 28. — Eryngium carlinæ 448; giganteum 522 ; pyra-
midale 567. — Erysimnm asperum 208; australe var. simplex 170; officinale
295; pumilum 208. — Erythrea Centaurium 297. — Erythrina Corallodendron
447. — Erythronium Dens Canis 523, 531. — Eucladium verticillatum 444. —
Eudorina elegans 309. — Eugenia cartagenensis 452; leucadendron 452 ; orei-
noma 457, — Eupatorium adenophorum 463; daleoides 452 ; guadalupense 457;
INDEX. 687
hebebotrya 458; macrophyllum 6, 44; odoratum 623; petiolare 623; plectran-
thifolium 459; populifolium 44 ; Schiedeanum 452; semialatum 452; Sideritidis
456, 458; Sinclairii 8, 452, 463; spiræifolium 62%; splendens 463 ; Valver-
deanum 460. — Euphorbia acanthothamnos 176; Apios 162; cyparissias 29%,
342; denticulata 162; essuloides app. I, 3, 6; Gaillardoti 462; helioscopia 29%,
342; macrostegia 462; marginata 211: montana 211 ; Oerstediana 459; peploides
88; petaloidea 214; pulcherrima 447; pusillima A62; serpyllifolia 211. —
Euphrasia oflicinalis 278; officinalis var. talarica 523. — Eurhynchium cincin-
natum 243; prælongum var. rigidum 44%. — Eurotium herbariorum 455. —
Euthalia 598. — Evax Cavanillesii var. gallica app. I, 2, 5; eriosphæra 158. —
Evolvulus argenteus 24%; Nutallianus 214. — Evonymus latifolius 294, 301.
— Exoascus Cerasi 65. — Exobasidium Vaceinii 199.
Far celtica 343. — Fagus sylvatica 337, 343. — Favolaschia auriscal-
pium 5%; saccharina 5%. — Ferula communis 28. — Ficaria ranunculoides
299. — Ficus Carica 64; Carica var. rupestris 565; eugeniæfolia 458; intramar-
ginalis 462; lancifolia 453 ; ovalis 8; sapida 453. — Filago pseudo-evax 171. —
Fimbristylis castanea 6; polymorpha 2, 3, 464; polymorpha f. microstachya 3;
spadicea 6. — Fissidens crassipes 444; Cyprius 444. — Fissurina comparilis
f. nigririmis 320; virginalis 47. — Florestina pedata 628; tripteris 628. —
Flourensia cernua 627. — Foeniculum piperitum 157. — Fontinalis neo-
mexicana 201. — Fragraria collina 297; vesca 297, 343; Virginiana var.
glauca 209. — Frasera speciosa 214. — Fraxinus excelsior 298. — Fresenia
foliosa 431; foliosa var. monocephala 431; pinnatilobata 432. — Fritillaria
Aintabensis 164; crassifolia 16%; Ehrharti 88; viridiflora 164. — Frelichia
gracilis 205. — Frullania hians 460. — Fumago Fagi 604; setulosa 60%: tiliæ
605; vagans 60%. — Fumana glutinosa 30. — Fumaria africana 28; macrose-
pala 28; officinalis 297. — Funaria hygrometrica 444; calvescens 449.
Gase. reticulata 88, 16%. — Galeopsis Ladanum subsp. angustifolia var.
canescens app. I, 2, 6. — Galinsoga hispida 450, 457. — Galium adhærens 157;
aparine 336; boreale 103, 217; canum 175 ; caudatum var. Chium 175; X emi-
nens app. I, 2, 5; erectum var. calcareum 521; X Guillemotii app. I, 2, 5;
Mollugo 522; papillosum 169; Pestalozzæ 157 ; purpureum 103; triflorum 217;
uncinulatum 451, 622; Vaillantoides 521, 528, 532, 534. — Gaillardia aristata
221. — Garuleum album 444; bipinnatum 441 ; latifolium 444 ; pinnatifidum
444 ; Schinzii 441; Woodii 440. — Gaura coccinea 212. — Gayophytum ramo-
sissimum 212. — Geaster saccatus 60: Spegazzinianus 60. — Geissomeria
mexicana 369; pubescens 370. — Genista humifusa 517, 521; patula var.
Antiochia 155; tincloria 335. — Gentiana acuta 213; Andicola 232; Caucasica
923; frigida 213; Germanica 281 ; Herediana 232; humilis 213; lutea 297;
obtusifolia 281; paradoxa 230, 231, 232; Parryi 213; Pneumonanthe 231; pro-
strata 213; punctata 297; purpurea 297 ; septenafida 232; verna var. alata 526,
934; verna var. lutea 521, 526, 532, 534; verticillata 232. — Geonoma cuneata
688 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER.
9; edulis 462; ferrugina 9; flaccida 9; gracilis 9; longevaginata 9; microspadix
9; obovata 9; procumbens 9; versiformis 462. — Geranium aconitifolium 300 ;
Fremontii 210; Mexicanum 452; purpureum 155; pusillum 210; pyrenaicum
105; Richardsonii 211; Robertianum 84, 297, 300, 528, 531, 532; sanguineum
300; Sintenesii 10%, 105. — Gerardia Besseyana 217 ; tenuifolia 217; tenuifolia
var. macrophylla 217. — Geum coccineum 103; heterocarpum 526; reptans 297;
rivale 297, 301: Rossii 209 ; speciosum 237, 516, 517, 518, 519, 520, 521, 526 ;
strictum 526; sylvaticum 169; urbanum 297, 301, 526. — Gilia aggregala 214 ;
inconspieua 21%; pinnatifida 214. — Gladiolus Illyricus var Analolicus 176. —
Glaucium 571, 572, 57%: leptopodum 575, 587. — Glechoma hederacea 295;
hbirsuta 295. — Gleicheinia dichotoma 453; intermedia 453 ; pectinata 453. —
Globularia Alypum 273, 274, 284, 285, 286, 289: Arabica 273, 284, 285, 286 ;
bellidifolia 280, 281, 282, 283, 284. 285; cæspitosa 280; Cambessedii 170, 173,
278, 279, 280; Cambessedii subsp. Hispanica 279 ; cordifolia 273, 27%, 280, 281,
282, 283, 285, 287, 288, 281, 290; cordifolia var. bellidifolia 282, 289 ; cordi-
folia var. intermedia 283, 289; cordifolia var. nana 283 ; coriacea 288 : erioce-
phala 273, 284, 285, 286: Hispanica 277 ; incanescens 273, 274, 285, 287, 288,
289, 290; linifolia 280; Linnæi 277, 278, 279, 284, 285, 286, 288, app. I, 20;
Linnæi var. major 279, 280; Linnæï var. minor 279; longifolia 272; macrantha
279 ; minima 282; nana 281, 283; nudicaulis 273, 274, 285, 286, 289; Orien-
lalis 274, 275, 276, 284, 285. 286, 287, 289, 290; procera 272; repens 281,
283, 284; salicina 272, 287, 289, 290; saxatilis 282: Sintenrisi 274, 275, 276,
284, 285, 286; spinosa 170, 273, 274, 276, 279, 280, 285, 287, app. I, 20; spi-
nosa var. major 278, 280 : spinosa var. minor 278; spinosissima 288; stolonifera
288; Stygia 284, 285, 287, 289, 290; Suecica 277, 279 ; tenella 279, 284, 285,
288, 289, 290; tenuis 286; trichosantha 279, 284, 285, 286, 288; Valenlina
278, 279, 280, 284, 285. 286; vulgaris 173, 273, 274, 276, 277, 278. 279, 284,
285, 286, 287, 288, 290, app. I, 19, 20; vulgaris var. Bithynica 279; vulgaris
var. coriacea 277, 279; vulgaris var. Linnæi 279; vulgaris var. major 280,
app. I, 3, 6, 19, 20; vulgaris var. minor 279; vulgaris v. œlandica app. I, 20;
vulgaris var. stolonifera 279; vulgaris var. subcoriacea app. I, 20; vulgaris var.
tenella 279; Willkommi 277, 278, 282, 284, 285, 286, 288, 290, app. I, 19, 20.
— Glycyrrhizopsis avescens 155. — Glyphida Achariana 50. — Glyphis
conl.uens 49 ; favulosa var. confluens 49 ; maculosa 43. — Gnaphalium dioicum
295 ; pilulare app. I, 13; purpureum 625 ; roseum 453; saxatile 20; Sprengelii
220; supinum 518; uliginosum app. I, 2, 5, 13; Wrightii 220. —- Gongro-
thamnus multiflorus 427. — Gonolobus viridiflorus 453. — Gossypium barba-
dense 5. — Gouffeia 598. — Grandinia 55. — Graphida elegans 42. — Gra-
phina abaphoides 46, 47 ; acrophea 46; adscribens 46 ; Cypressi 47; frumentaria
46; glaucoderma 47; incrustans 47, 48 ; mendax 47 ; nitidescens 48; parilis 46;
rubiginosa 46 ; sophistica 46; sophistica var. recla 321 ; subvirginalis 47; sub-
virginalis var. fulvescens 47 ; virginalis 47; virginea 47. — Graphis abaphoides
46; Afzelii 45; albissima 319; assimilis 44; Balansana 319; Beaumontii 45, 46 ;
Celtidis 45, 319; chlorocarpella 45 ; comparilis 320 ; condaminea 44; dendritica
48; descissa 318; develata 323; Dumasti 320; duplicata 44, 195; duplicata var.
sublævis 44; elæina 321: eudoxantha 320 ; epimelena 319; erumpens 48 ; ery-
throcardia 318, 319; glaucoderma 48; gomphospora 46; illota 319; immersella
a
INDEX. 689
319; intertexta 45; leptoclada 318; Lineola 321; malacodes 319; mendax 47;
Mosquetensi 45; nigririmis 320; Noumeana 319; poitæoides 45, 47; rimulosa
Ah; rufula 45; Sayeri-319; scalpturata 48; scripta var. limitata 44; scripta var.
serpentina 44; scripta var. varia 4%; sophistica 46 ; striatula 44; striatula var.
sublævis 44; subcontexta 45; subintricata 320, 321; subinusta 320, 321 ; sub-
parilis 45 ; subtricosa 320; subvirginalis 46, 47; tenella 319; Tonkinensis 45;
tricosa 49; turbulenta 46; vinosa 318; virginea var. fulvescens 47; æanthospora
319, 320. — Gratiola officinalis 295 ; Vırginiana 216. — Grimmia pulvinata
var. asphaltita 167 ; Sardoa 242. — Grindelia inuloides 625; squarrosa 218. —
Guettarda Costaricensis 7. — Gündelia purpurascens 566. — Gurania Levyana
10, 450; Makoyana 11. — Gutierrezia Euthamiæ 625; Sarothræ 218, 625. —
Guzmannia tricolor 9. — Gymnadænia conopsea 518. — Gymnanthemum
nummulariefolium 427. — Gymnogramme calomelanos 460; ferruginea 454;
tartarea 460; trifoliata 454. — Gymnolemia rudbeckioides 458; sylvatica 456.
— Gymnosperma glutinosum 624. — Gymnostemum calcareum 242, 44h. —
Gynandropsis pentaphylla 452. — Gynerium argenteum 62; saccharoides 3. —
Gynura auriculata 426. — Gypsophile Boissieriana 569; elegans 77 ; ortegioides
154; polyclada 77; ruscifolia 566. — Gyrophora erosa 200 ; polyphylla 200.
He dilatata 203; lactiflora 10; lactiflora v. buccalis 10, obtusata
203; Unalaschensis 203. — Habracanthus pyramidalis 482; sylvaticus 462. —
Halopeplis amplexicaulis 162. — Haloxylon articulatum 162. — Hamelia pa-
tens 6, 7, 10, 622. — Hammatolobium lotoides 155. — Haplanthus tentacu-
latus 558; verlicillatus 558. — Haplophyllum Bornmülleri 106; Bornmülleri
var. polyanthum 106; Bourgæi 106; Bourgæi v. trichostylum 105, 106; eiliei-
cum 106 ; eriocarpum 106, 107 ; leiocarpum 107, 108; sulphureum 107; tubereu-
latum 407; villosum 107, 108; villosum subsp. leiocarpum 407. — Harpalyce
formosa 612; Hidalgensis 612; Leseneriana 642. — Hauya Rodriguezii 448. —
Hebenstretia undata 23. — Hedera Helix 301. — Hedysarum atomarium 155;
gyrans 25 ; junceum 20.— Heeria axillaris 448.— Helenium mexicanum 453.—
Heleocharis Chætaria 450, 453, 46%; geniculata 455; plantaginea 450 ; punctata
46%. — Helianthemum glaucum 169, 170, 171 ; glutinosum 171; paniculatum
169; pilosum 28; salicifolium 87 ; strictum 28; vulgare 517, 521, 528, 531, 532.
— Helianthus annuus 220, 627; Nuttalli 220; petiolaris 220; pumilus 220. —
Helicophyllum Rauwolfii 163. — Heliotropium Noëanum v. edentulum 566. —
Helleborus fœtidus 300, 342; viridis 343. — Helminthocarpon Baileyanum
322; Ernstianum 322; Le Prevostii 49; platyleucum 322. — Helminthos-
porium caudatum 7%; podosporiopsis 7%. — Helotium epiphyllum 64. —
Hemidiodia ocimifolia 451. — Hemigraphis elegans 557; latebrosa 557. —
Hemionitis palmata 461. — Hemitelia grandifolia 459; horrida 453, 459.
— Hepatica nobilis 281; Transsilvanica 281. — Heracleum apiifolium
518; calcareum 522; Chorodanum 522; scabrum 522. — Herpestis chamæ-
dryoides 451. — Heteranthera reniformis 461. — Heterochæte Solenia 59. —
Heterosamara 124; birmanica 126. — Hesperis Kotschyana 153; matro-
nalis var. runcinata 153. — Heuchera bracteata 208; Hallii 208; parvifolia
208. — Hexadesmia brachyphylla 462; crurigera 453. — Hibiscus æthiopicus
BULL. HERB. BoIss., décembre 1895. 48
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690 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER.
406: aristævalvis 405; elatus 5; Fleckii 404; rhodanthus 405. — Hieracium
abietinum 669; albanicum 651, 653, 666; albinum 669 ; alpinum 503, 655; an-
dryaloides 300 ; athoum 502, 507, 643. 652, 657, 658, 661, 662; Baldaccii 660;
Baldaccianum 630, 653, 664; Beckianum 669; boreale 507, 658, 661, 665;
Bornmülleri 507, 510, 653, 667; bosniacum 508, 652, 654; Brandisii 646, 652,
664: brevifolium 507, 658; Burserianum app. I, 2, 5; calendulæflorum 655 ;
calophyllum 645, 653, 664, 666; calophyllum f. pseudophyllopoda 666 ; cappa-
docicum 507, 653, 668; cepeutum 644, 652, 665; chalcidicum 511, 652, 655,
657, 658; congestum 509, 668; Delpinoi 649, 660 ; divaricatum 510; divergens
505, 652, 655, 658, 659; eriophyllum 503; erythropodum 669; flexicaule 645,
653, 666; Frivaldii 502, 643, 652, 654; Gaudryi 511, 652, 655, 658: glaucinum
655; gracile 221; gymnocephalum 647, 653, 660, 661, 667; Heldreichii 508.
652, 655; hercegovinicum 663; hercegovinicum v. microcephalum 664; hercego-
vinicum v. microlepis 644, 647 ; italicum 504 ; lanatum 300, 649, 657, 658, 659;
lanatum v. canostellatum 662; lanceolatum 666, app. I, 2, 5; lanifolium 503,
652, 659, 660, 663; lazicum 497, 506, 652, 654, 656; Leithneri 502; libano-
ticum 502; longipes 504, 653, 668; macedonicum 670; macrolepis 656, 670;
mariolense 170; marmoreum 507, 647, 648, 652, 663; marmoreum v. glandu-
losum 663, 664; Mokragoræ 507, 652, 656; montenegrinum 509, 648, 652, 665;
moravicum 669; murorum 502, 655; odontophyllum 506, 652, 656; odontotri-
chum 502; Orieni 650, 652, 659, 660, 661, 662, 66%; pannosiforme 504, 653,
667; pannosum 508, 643, 652, 653, 65%, 662; pannosum v. dentatum 505, 653,
654, 658; paphlagonicum 506, 652, 659 ; Parnassi 509, 652, 654; patentissimum
507, 651. 652, 655, 656; Pichleri 509, 652, 654; Pavlovicii 647, 652, 663;
phlomoides 667; pilosissimum 510, 652, 655, 656. 658, 662, 665 ; plantagineum
v. crispulifolium app. I, 3, 5; plumulosum 649, 652, 659, 660, 662, 664; pori-
mense 668; prenanthoides 659, 666; pseudalbinum 669; reductum 507, 653,
667; reticulatum 507, 648, 652, 663; Reuterianum 656; riloënse 669; Sartoria-
num 502; Scheppigianum 651, 653, 665; Schlosseri 509, 510, 652, 662, 664,
665; Schmidtii 502, 508, 655; scorzoneræfolium 665; strigosum 629; stuppeum
664; subrosulatum 502, 503, 652, 655; Taraxacum 505; taygetum 508, 653;
tempedense 503, 504, 654, 668; thapsiforme 650, 652, 658, 659, 660, 662, 665 ;
thapsigenum 646, 653, 665; thapsoides 650 ; tridentatum 505, 646, 659, 664 ;
tuberculatum 505, 653, 668: umbellatum 531; verbascifolium 663; villosum
663; Virga aurea 668; vlasitschense 646, 652, 664; Waldsteinii 649, 652, 65%,
657, 658, 660, 661, 662, 663; Wettsteinii 667. — Hippocrepis comosa 339 ;
glauca 169. — Hippomane Mancinella 4. — Hoffmannia longepetiolata 451. —
Holosteum umbellatum 155. — Hordeum hexastichum v. sanctum 344. —
Hugueninia lanacetifolia 301. — Hutchinsia granatensis 469. — Hydnum
andinum 55; citreum 55; fuscoatrum 55; ochraceum 55. — Hydrocharis
Morsus-Ranæ, app. I. 2, 6. — Hydrocotyle Bonplandii 463; burmanica 411 ;
heterophylla 440; javanica 411; montana 410; septemloba A0; triloba 440. —
Hygrolejeunea phylloboia 460 — Hygrophila phlomoides 557; quadrivalvis
570, 57%, 575, 576, 583; japonicum 584; vernale 58%. — Hymenochæte corru-
gala 58; corticolor 58; frustulosa 59; leonina 58; roseo-carneum 5. — Hyme-
noclea monogyna 626. -— Hymenophyllum ciliatum 45%; microcarpum 454 ;
INDEX. 691
myriocarpum 45%; polyanthos 454; tunbridgense app. I, 2, 6; Wilsoni app. I,
2, 6. — Hyoscyamus niger 298, 342. — Hypecoum grandiflorum 87. — Hype-
ricum amanum 10%; galioides 103 ; helianthemoides v. nanum 155; heterophyl-
lum 102; hyssopifolium 403; hyssopifolium v. latifolium 103; macrocalyx 103,
40%; montanum 522; nummularioides 518; Olympicum 455; Orientale 518;
perforatum 530; scabrum 403; spectabile 10%; Tempskyanum 102. — Hypnum
commutatum 444; filicinum 201; stellatum 204. — Hypochnus andinus 58;
Euphorbie 58; sulfureus 58. — Hypocrea rufa var. lutea 71; zylarioides 71.
— Hypolepis repens 454. - Hypoxylon rubiginosum 68. — Hypoxis serrata
v. Macowanii 394. — Hyptis lantanæfolia 453; pectinata 453, 455. — Hyssopus
offieinalis 299. — Hysterostomella andina 73.
bris granatensis 169; odorata 153; Taurica 153. — Ilex Aquifolium 159,
294, 530; Cassine 50; Dahoon 50; opaca 49. — Imperatoria ostruthium 300.
— Indigofera Anil 465; costaricensis 447; mucronata 463; subulata 612;
tephrosioides 465. — Inga insignis 8. — Inula aromatica 345, 346; auriculata
969 ; candida 175; conyza 158; erithmoides 30; glandulosa 345, 346. — Ioni-
dium occultum 451. — Ipomæa affinis 447; commutata 450; parasitica 446:
Pes Capræ 4, 6; purga 447 ; rubrocærulea 447. — Iris Cretensis 164; graminea
532; pseudo-acorus 297. — Irpex brevidens 55; cinnamomeus 56; lamellosus
56 ; quisquiliaris 55. — Isatis tinctoria 335. — Isocarpha oppositifolia 627. —
Isœtes Duriæi app. I, 2, 6, 21; tenuissima app. I, 23; Viollæi app. I, 23. —
Isoloma spicatum 44, 451 ; tetragonum 455. — Isopteris penangiana 136. —
Iva axillaris 220 ; xanthiifolia 220.
kat ceequilabris 486, 487 ; aurea 464 ; breviloba 486 ; glabribracteata
486 ; mexicana 488; nervata 487 ; parabolica 486; Pohliana 488 ; tinctoria 453 ;
Uhdei 488 ; velutina 487. — Jacquinia angustifolia 8 ; armillaris 8. — Jægeria
hirta 451. — Jamesia Americana 208. — Jaumea altissima 425. — Johrenia
Porteri 157. — Juncus filiformis 518; nodosus var. megacephalus 203; tenuis
app. I, 2,6; triglumis 536. — Juniperus alpina 298; communis 298 ; excelsa
88 ; nana 936, 937 ; phenicea 170 ; sabina 300, 301, 342; Virginiana 202. —
Jurinea aggregata 471; cadmea 471; depressa 471, 518; frigida 471 ; Levieri
517, 519, 521, 526; mollis 521, 528, 532. — Jussiæa Peruviana 452. — Jus-
ticia catharinensis 485; cayennensis 486; diffusa 598; Glaziovii 483, 48%;
hyssopifolia 558; Kuntzei 483 ; procumbens 558; pygmæa 484; Ruiziana 485;
Schenckiana 485 ; Schwackeana 482; velascana A84.
Kara glauca 213. — Kedrostis hirtella 421 ; longipedunculata 421. —
Kelleronia splendens 400. — Kernera Boissieri 169. — Kirchneriella 308,
309, 311, 312; lunata 308, 310. — Knautia hybrida 87. — Kuhnia rosmarini-
folia 218, 624. — Kuhnistera candida 210; purpurea 210. — Kunzia tridentata
209. — Kyllinga cæspitosa 2, 453, 456; cæspitosa var. elatior 2, 464; cæspitosa
var. pumila 456; odorata 3; vaginata 2.
692 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER.
Les spectabilis 459. — Lachnæa funicaulis 408 ; penicillata 408. —
Lacinaria punctata 218. — Lactuca Chaixii 478; muralis var. sinuata 159;
pulchella 221. — Lagascea helianthifolia 626; heteropappa 626; suaveolens
626. — Lamium album 298, 530; maculatum 298; purpureum 298; striatum
162. — Lamourouxia lanceolata 458; viscosa 451. — Lappa intermedia app. I,
15; minor app. I, 15, 16; pubens app. I, 2, 5, 15, 16. — Lappula floribunda
215. — Lapsana communis 159; grandiflora 474; peduncularis var glandulifera
47%. — Laserpitium glaucum 157; Siler 295, 300. — Lasiochloa alopecuroides
393 ; utriculosa 393. — Lathyrus pratensis 530. — Laurus nobilis 533. —
X Lavandula Allardi app. I, 3, 6, 16, 17; dentata app. I, 17; dentato-latifolia
app. I, 16; heterophylla app. I, 16; latifolia app. I, 17. — Leandra costaricensis
451 ; costaricensis var. angustifolia 451 ; dichotoma 10; grandifolia 9, 14, 465.
— Lecania chlaronoides 634 ; fabacea 634; molliuscula 634; punicea 633, 634;
selenospora var. leprosa 634; subsquamosa 63%. — Lecanora albella 632 ; albel-
laria 632; atra var. serialis 632; cæsio-rubella 632; cervina f. smaragdula 200 ;
chlorophana 200; chrysoleuca var. opaca 200; cinerea 201; continua 633; fla-
vido-fusca 633; Knightiana 633 ; melacarpella 633 ; phæocarpa 633 ; sordida 201;
subfusca var. atrynea 632; subfusca var. chlarona 634; subfusca var. conjungens
632; subfusca var. gangalea 632; subfusca var. glabrata 634; subumbrina 632 ;
umbrina 633; velata 635; xanthophana 200. — Lecidea aspidula var. dispersa
640; campylosperma 640; enterophæa 640; ferax var. geographica 641; gonio-
phila var. egenea 201 ; insulana 640 ; nosophila 641 ; polycarpa 201 ; russula 640;
sabuletorum 201, 641; selenospora 640 ; spilota 201. — Lecidella goniophila
var. egenea 201. — Lecokia Cretica 157. — Leea crispa 22. — Leersia
hexandra 461. — Legouzia Ceptocarpa 218. — Lemanea torulosa 167. —
Lemna 300. — Leontodon hastile 530 ; hispanicus 170. — Leonurus sibiricus
450. — Lepanthes blepharistes 10; elata 10; erinacea 462; horrida 10; Lind-
leyana 453; tipulifera 10; turrialvæ 462. — Lepidium granatense 171; nebro-
dense 171 ; petrophilum 169, 171. — Lepidopilum platyphyllum 463. — Lep-
tochloa falcata 386; filiformis 3, 6; scabra 3; virgata 3, 6. — Leptotrema
cemulum 316; glaucescens 315; mastoideum 315; monosporum 315; nitidulum
315; patulum 315, 316; polycarpum 315, 316. — Lentinus tener 53. — Lepto-
phyllum 598. — Lepirodiclis 598. — Lesquerella montana 207. — Leuca-
dendron pinifolium 22; racemosum 18. — Leucanthemum vulgare 300. —
Liabum discolor 629. — Ligusticum Arafe 237. — Ligustrum vulgare 336. —
Linaria Canadensis 216; Cavanillesii 170, 173; crassifolia 173; Gobantesiana
27,29; macropoda 170; prætermissa app. I, 2, 5: Rossmässleri 27 ; Sætabensis
171, 173: Salzmanni var. gracilis 29; vulgaris 294. — Lindenia rivalis 6, 8. —
Lindernia pyxidaria app. I, 2, 5. — Lindsaya guianensis 454; trapeziformis
15%. — Linnæa borealis 248. — Linum alpinum var. Loreyi app. I, 2, 4;
Balansæ 101 ; catharticum 522; flavum 101; hypericifolium 522 ; Lewisii 211 ;
mucronatum 401; nervosum var. Aucheri 522; orientale 401. — Lippia cunei-
folia 215. — Listera convallarioides 203. — Lithospermum arvense 295; his-
pidulum 460 ; multiflorum 215 ; officinale 336 ; purpureo-cærulum 160. — Lloydia
Græca 88, 176; serotina 536, 203. — Lobelia laxiflora 456, 460; syphilitica
218; urens var. integra 149. — Lolium temulentum 342. — Lomaria atienuala
at
INDEX. 693
45%; procera 45%; spectabilis 459; volubilis 459. — Lonchitis pubescens 45%.
— Lonchocarpus atropurpureus 5. — Lonicera Etrusca 175 ; involucrata 218 ;
nummularifolia 565. — Loranthus cansjeræfolius 455 ; Hartwegii 458. — Lotus
eornieulatus 530 ; corniculatus var. villosus 169; Gœbelia 565. — Lupinus
argenteus 210 ; pusillus 210. — Luzula spicata 536, 537. — Lychnis flos Jovis
300; nuda 205. — Lycium europæum 19. — Lycoperdon atropurpureum 60;
hirtum 60; umbrino-fuscum 60. — Lycopodium Alpinum 518, 536; clavatum
518 ; selago 518. — Lycopsis orientalis 171. — Lycopus europæus 336. —
Lycoseris squarrosa 8. — Lygodesmia juncea 221. — Lysimachia nummularia
297. — Lytanthus 271; amygdalifolius 272; salicinus 272. — Lythrum Sali-
caria 297.
Messen simplicifolia 371. — Macrocnemum glabrescens 8. —
Macromitrium apiculatum 455. — Maieta setosa 464. — Malabaila aurantiaca
934; chrysantha 522, 534. — Malcolmia Chia 175; flexuosa 87. — Magnu-
siella fasciculata 65. — Malortica latisecta 9. — Malus communis 343; com-
munis var. parviflorus 302. — Malva Cretica 175. — Malvastrum spicatum 7.
— Malvaviscus sepium 451. — Malveopsis coccinea 211. — Mangifera indica
615. — Marattia laxa 455. — Marchantia chenopoda 449. — Martinia 19. —
Masdevalia cupularis 10. — Mathiola oxyceras 152. — Matricaria pinnatifida
437. — Maxillaria acervata 459; aciantha 455; camardii 455; Friedrichsthalii
462 ; inaudita 459; rufescens 462 ; vaginalis 10. — Mayaca lagensis 119; lon-
gipes 119, 120; Sellowiana 119, 120; Vandelii 149. — Meconopsis 572, 573;
chelidonifolia 572; diphylla 583; petiolata 583. — Medicago ambigua app. I, 2,
4; coronata 170: leiocarpa 169 ; marginata 28.— Melampodium cinereum 220;
divaricatum 626; gracile 626; heterophyllum 626; oblongifolium 456; perfo-
liatum 626. — Melampsora farinosa 199. — Melampyrum arvense 530; silva-
ticum app. I, 2, 5. — Melanthera hastata 627; lanceolata 8. — Melaspilea
angulosa 44; congregans 317; congregantula 317; cupularis 4%; diplasiospora
44, 317; epileuca 43 ; leucinoida 43; maculosa 43; octomera 43 ; orbiculina 325;
polymorpha 317; stellaris 317. — Melia Azedarach 44. — Melica ciliata app. I,
3, 6; humilis 471; Magnolii 171. — Meliola Durantæ 65; inermis 67 ; Rimba-
chii 66, 74; sororcula 67. — Melogramma biparasitica 69. — Melothria acu-
tifolia 449; fluminensis 10, 457; longipedunculata 421; membranifolia 420 ;
minutiflora 420 ; parvifolia 420 ; pendula 451 ; perpusilla 420; scabra 464. —
Mendoncia costaricana 453; Schwackeana 361 ; Sellowiana 362. — X Mentha
amaurophylla app. I, 3, 5, 16; arvensis var. micrantha app. I, 22; arvensis var.
Penardi 199, 215; arvensis var. Schmitzii 215; Malinvaldi app. I, 22; rotundi-
folia app. I, 16; viridis app. I, 16. — Mentzelia albicaulis 242; nuda 212. —
Menyanthes trifoliata 297. — Merendera bulbocodium 171; Mertensia
alpina 215. — Merulius ambiguus 199. — Mesembryanthemum nodiflorum
456. — Metastelma pedunculare 457. — Meteoridium remotifolium 463. —
Meum athamanticum 298, 337. — Miconia æruginosa 455; argentea 7; barbi-
nervis 46%; bevispicata 461 ; calvescens 464; costaricensis 10; dodecandra 456:
hirta 461 ; Ibaguensis 455; impetiolaris 461; longifolia 461, 464; paleacea 10;
pteropoda 10; punctata 46%; punctata var. latifolia 46%; radicans 46%. — Mi-
FLAT NAS POS ST,
694 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER.
crampelis lobata 218. — Micromeria Juliana var. myrtifolia 565. — Micro-
phyma Fuchsie 66. — Micropus bombycinus 169; erectus 175. — Microstylis
erispifolia 40; similima 10; tipuloides 9. — Microthelia stictaria 326. —
Microthyrium confluens 72; meliolarum 72; reptans 66, 72, 73. — Microxy-
phium Footii 606. — Mikania cordifolia 624; scandens 455. — Mimosa albida
452; asperata 611; distachya 611; floribunda 452; pudica 448, 452; Quitensis 71;
sensitiva 448, 610; Skinneri 457; Velloziana 8. — Mimulus floribundus 216;
guttatus 216; Jamesii 216; nasutus 216. — Mitella pentandra 208. — Mitra-
carpum villosum 452. — Moenchia cærula 155. — Momordica Balsamina var.
minor 418. — Momordica Charantia 465; Charantia var. abbreviata 465. —
Monarda citriodora 216; scabra 216. — Moneses uniflora 213. — Monilia carbo-
naria 73. — Monnina æstuans 542; Andreana 134, 135; Autraniana 543;
Boliviana 543; Bridgesii 542; bracteata 133; cestrifolia 133, 543; comata 130;
coriacea 132; cuspitata 132; denticulata 135; elliptica 135; elongata 133; fasci-
culata 132; floribunda 132; Lechleriana 129; Lehmanniana 542; ligustrifolia
135; longibracteata 130 ; Malmeana 540 ; Mathusiana 134: mexicana 121 ; nitida
130; patula 131; Pavoni 129, 132; perwviana 133, 134; phytolaccifolia 129;
piauhensis 541; polystachya 132: pulchra 133; salicifolia 135; stipulata 542;
sylvatica 132 ; sylvicola 132, 462; tenurfolia 131. — Monninopsis 539. — Mono-
chætum rivulare 11. — Monostroma 311. — Monsonia biflora 400 ; ignea 399 ;
senegalensis 400; umbellata 400. — Monstera pertusa var. laniata 8. — Mon-
tanoa floribunda 627. — Mormodes Wendlandi 459. — Morus celtidifolia 6. —
Mucuna 140. — Muehlenbergia tenella 450. — Mulgedium acuminatum 476;
Bourgæi 523; cacaliæfolium 530; macrophyllum 476; Plumieri 476. — Munroa
squarrosa 202. — Muscari commutatum 166, 176; Holzmanni 30; maritimum
166; moschatum 176; neglectum 166; racemosum 166; racemosum var. steno-
phyllum 166; Weissii 88. — Mycoporellum microspermum 325. — Mycopo-
rum solenocarpum 324; sorenocarpum 324. — Myosotis alpestris 536, 537;
collina app. I, 2, 5; Idæa 88; silvatica 105. — Myrcia melanoclada 452; OErs-
tediana 452, 462; plicato-costata 462. — Myricaria germananica 295. — Myr-
rhis odorata 336. — Myrsine myricoides 453. — Myxotrichum chartarum 495.
N; tenellus 170. — x Nasturtium Hyi app. I, 3, %; obtusum var.
alpinum 207; officinale 239. — Natalanthe floribunda 417. — Neckera brachy-
clada 244; camptoclada 240, 241; disticha 463; fimbrieata 240, 241; uroclada
240. — Neckeropsis undulata 463. — Nelsonia canescens 560; tomentosa 560.
— Nepeta humilis 565; Kurdica 566; Orientalis 162. — Nephrodium cicuta-
rium 41; filix-mas 454; patens 454, 459; villosum 45%. — Neptunia lutea 7.
— Nesæa sagittifolia 409; sagittifolia var. ericiformis 409; sagittifolia var. gla-
brescens 409; sagittifolia var. typica 409; Schinzii 409; Schinzii var. Fleckii
409. — Neuracanthus Lowii 558. — Nicotiana glauca 618. — Noccæa helian-
thifolia 626; heteropappa 626 — Nolletia ciliaris 431 ; costata 430. — Noma-
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Nummularia cinerea 68.
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INDEX, 695
Déiane annulosa 31%; cavata 313; diffractella 313; dolichospora 31%;
jugalis 313; platychlamys 313; undulata 313. — Odontia 59; andina 56. —
Odontoglossum pulchellum 453; Schlieperianum 453. — Odontostemma 598.
— (Enothera biennis 212; cæspitosa 212; pallida 212; serrulata 212. — Olean-
dra articulata 459; neriiformis 45%; nodosa 454. — Olyra lalifolia 6, 46%, —
Omphalaria Girardi app. I, 3, 6. — Omphalodes amplexicaulis 29; Cappadocica
921, 528; linifolia 29; nana 215. — Oncidium amplicatum 8; crista galli 462;
iridifolium 9; trieuspidatum 453; Warszewiezii 453. — Onobrychis Balansæ
188; Balansæ var. microcarpa 188; Bornmülleri 189, 190; Huetiana 189, 190;
Kotschyana 188; Kurdica 565; ornata 189, 190; sativa var. montana 521; saxa-
tilis 169; Tournefortii 189. — Ononis Albana var. Abchasica 522; Columnæ
170; fruticosa 169; minutissima var. calycina 171; tridentata 169. — Onopordon
acaule 169, 171; Boissieri 470; bracteatum 470; macranthum 28. — Onosma
cephalanthum 565; echioides 88, 226; Mattirolii 226, 227; molle 215; stellu-
latum 226, 521. — Oocystis ciliata 312; solitaria 309. — Opegrapha agelæa
317; astræa 43; Bonplandi 42; brachycarpa 318; candida 42; cinereo-virens 42;
confertula 317; diagraphoida 43; filicina 43; illecebrosula 318; lacteella 317 ;
leptocarpa 317 ; leucoplaca 42; longissima 43; microcarpella 318; minutula 317;
pyrenocarpoida 318; simplicior 42; subdifficilis 42; varia var. heterocarpa 43;
varia var. pulicaris 42; varia var. rimalis 43; viridis 42; vulgata 42: vulgata var.
minor 42; vulgata var. subsiderella 42; filicina 43. — Ophrys arachnites 85,
176; fusca 88; hiulca 163; lutea 163. — Oplismenus loliaceus 457. — Opu-
laster monogyna 209. — Orchys Anatolica 163, 176; latifolia 530; mascula
930; morio 163; punctulata 163. — Oreobroma pygmæa 205. — Oreocarya vir-
gata 215. — Oreopanax Oerstedianum 452, 459. — Oreoxis humilis 212. —
Origanum albiflorum 565 ; Amanum 161 ; vulgare 336, 521, 528, 531. — Ormos-
ciadium Aucheri 565. — Ornithidium anceps 453; fulgens 459. — Ornitho-
galum fimbriatum 176; nanum 88. — Orobanche Laserpitii sileris 298. — Oro-
bus sessilifolius 156. — Orthotactus ciliatus 483. — Osmorrhiza nuda 212. —
Ossæa tetragona 10. — Osteospermum montanum 432; odoratum 433: psammo-
philium 434. — Othonna cneorifolia 440; glauca 439; lamulosa 439; rosea 424;
sibirica 21. — Oxalis stricta 211. — Oxybaphus Bodini 205. — Oxymeris
secunda 463. — Oxyria digyna 204, 536, 537. — Oxytropis campestris 536;
caucasica 188; cyanea 188; dasypoda 188; Lambertii 210; Meyeri 188; micans
187, 188; multiceps 210; Sintenisii 187.
Pr angulatus 457; montanus 139, 140. — Palicourea crocea
622; intermedia 451; lasiorrhachis 451; subrubra 451. — Paliurus aculeatus
966. — Palmella 311. — Palmodactylon Nägelri 332, 333; ramosum 332;
simplex 328, 329, 330, 332, 333; subramosum 328, 329, 330, 332, 333; varium
328, 329, 330, 332, 333; varıum var. simplex 333; varium var. subramosum
333. — Panicum capillare 202; chusqueoides 377 ; colonum 6; coloratum 379;
Crus Galli 450; divaricatum 453, 456 ; divaricatum var. aglutinosus 456; diva-
ricatum var. latifolium 453; filöculme 377 ; fuscum 2; glutinosum 457; horizon-
tale 3; letum 6; levifolium 378; lanatum 465; laxum 457; leptocaulum 377;
696 BULLETIN DE :L’HERBIER BOISSIER.
Megiston 457; oblongum 450; sanguinale 2, 450, 456, 457; sanguinale var. digi-
tatum 2, 456; sanguinale var. longiglume 450, 457; scoparium 202; trachy-
spermum 461 ; uncinatum 457; zizanioides 2. — Papaver 571, 572; Argemone
572; cambricum 573; corniculatum 577; dubium 298; hybridum 572; pavo-
ninum 572; rhæas 298. — Papillaria appressa 460 ; nigrescens 465. — Paraca-
ryum strictum 565. — Parietaria officinalis 295 ; Pennsylvanica 20%. — Paris
quadrifolia 294. — Parmelia adpressa 280; conspersa 200 ; conspersa var. ste-
nophylla 200; Kamtschadalis 194; Kamtschadalis var. americana 195; Kamt-
schadalis var. fistulosa 194; latissima 609; parietina var. lobulata 200; soredica
200; sulcata 200 ; Wallichiana 195. — Parmentiera edulis 620. — Parnassia
fimbriata 208. — Parodiella grammodes 199; pseudopeziza 67. — Paronychia
Jamesii 205 ; pulvinata 205. — Parthenium Hysterophorus 626 ; incanum 626.
— Paspalum ancyclocarpum 7; conjugatum 2, 6, 450 ; convexum 457; distichum
450 ; distichum var. vaginatum 450 ; fasciculatum 461 ; Humboldtianum 7; Man-
dioccanum 450, 453; Mandioccanum var. macroglossum 453; paniculatum 6;
pectinatum 7; Pittieri 461 ; platycaule 6, 7, 456; saccharoides 457; setaceum 6;
virgatum 7, 456. — Passerina dodecandra 19; lævigata 19; sericea 19. --
— Patellaria intermixta 195; leptocheiloida 195; Srkkimensis 195. — Paul-
linia fuscescens f. glabrescens 616. — Pavonia arabica 406; arabica var. glan-
duligera 406; cristata 407; elegans 407; Franchetiana 407; glandulosa 406;
paniculata 457 ; somalensis 406. — Pectis capillipes 7; filipes 629; limifolia 7;
multiflosculosa 8. — Pedalium longifolium 23. — Pedicularis Grœnlandica
217: Haussknechti 565; Nordmanniana 520; racemosa 217. — Pellæa angusti-
folia 454. — Peltigera rufescens 167. — Pennisetum Schimperi 380; tenuifo-
lium 380. — Pentatrichia 437; petrosa 437. — Pentstemon acuminatus 216;
confertus var. cœruleo-purpureus 216; glaber 216; glaucus 216; humilis 216. —
Peperomia cartaginensis 449; 453; Myrtillus 455 ; Naranjoana 459; reflexa 449,
455 ; reflexa var. submarginata 460 ; San Joseana 455; sepicola 461 ; turialvensis
462; Vinasiana 459. — Peraltea lupinoides 613. — Perezia capitata 629. —
Peronospora leptosperma var. Siegesbeckie 61. — Pertusaria albinea 639;
albissima 637 ; amblyogona 638; Antinoriana 638; Araucariæ 639 ; candida 637 ;
chiodeetonoides 639; concava 640; confluens 638; elliptica 635; erumpescens
639; gibberosa 638 : goniostoma 636 ; irregularis 638 ; javanica 638 ; leiocarpella
636 ; leioplaca var. octospora 638: leucostoma 636; leucothelia 637 ; leucoxantha
637; macra 639, 640; melanophthalma 639; microspora 637; mundula 638;
nitidula 635, 638; nolens 640; puratropa 639; peliostoma 637; plicatula 635 ;
purpurascens 635; pycnothelia 638, 639; rhodotropa 635; rigida 636 ; schizo-
stoma 636 ; schizostomella 637 ; socotrina 637 ; straminea 638, 639; subrigida
636; subvaginata 635; syngenetica 638; tetrathalamia 637; trypetheliiformis
639; undulata 635; variolosa 636; Woollsiana 637 ; xanthodes 636 ; xanthoplaca
637 ; xanthothelia 635. — Petalostemon violaceum 210. — Petasites albus
300, 548 ; niveus 300; officinalis 295. — Petroselinum sativum 298. — Pet-
tera 598. — Peucedanum Cervaria 30%; Conrathi 305, 306; depauperatum
306 ; Meyeri 306. — Phaca flexuosa 210; frigida 536. — Phacelia heterophylla
214; sericea 24%. — Phæographina cæsio-pruinosa 48; cæsio-pruinosa var.
monospora 322; scalpturata var. dissimilis 322. — Phæographis concava 321;
dendritica 48; eleina 321 ; erumpens 48 ; extenuata 320; inusta 48, 321; inusta
a METRE DR TRI. Te, A
INDEX. 697
var. parallela 48 ; Lindigiana 320 ; pseudomelana 321 ; subintricata 320 ; subtri-
cosa 320. — Phæotrema consimile 316. — Phagnalon sordidum 29. — Pha-
laris hispanica 171, 173; minor app. I, 2, 6; paradoxa 29. — Pharus scaber
46%. — Phaseolus atropurpureus 61%; lunatus 457. — Phelipæa arenaria 170.
— Philonotis fontana 201 ; nanodendra 449; tenella 459. — Phleum Alpinum
518, 536, 537. — Phlomis fruticosa 88. — Phlox longifolia 214. — Pholido-
stachys pulchra 9. — Phragmidium deglubens 63. — Phyllachora Acaciæ 71;
Begoniæ 71; Engleri var. Anthurii 74. — Phyllocora graminis 2. — Physalis
alkekengi 295 ; hirsuta 456; hirsuta var. barbadense 456 ; lanceolata 216; lobata
216. — Physalospora Aralie 70; inanis 70. — Physaria didymocarpa 207. —
Physcia alba 462; crispa 462; integrata 462; intricata 167; leucomela 609;
stellaris var. anthelina 200. — Physurus tridax 10. — Picnomon Acarna 469;
Acarna var. acanthostoma 470 ; Acarna var. armena 469. — Picramnia Carpin-
teræ 451. — Picridium vulgare 29. — Pilea auriculata 453; lundii 453. —
Pilotrichella rigida 463. — Pimpinella anthriscoides 304; cervariefolia 303;
dichotoma 28; eriocarpa 157; Moabitiea 156; Tragium 565. — Pinaropappus
roseus 629. — Pinguicula longifolia app. I, 2, 5. — Pinus Halepensis 29, 166.
— Piper aduncum 457, 465; angustifolium 450, 455 ; angustifolium var. cordu-
latum 450; auritum 457, 460; auritum var. amplifolium 457; Burennii 455;
Cartagoanum 453; confusum 460; costaricense 461 ; dilatatum 461: dryadum
465 ; epigynium 462; Funckii 465; Guanacastense 8; hirsutum 455, 457, 459,
465; hirsutum var. lævius 457; hirsutum var. magnifolium 465 ; hirsutum var.
pallescens 455 ; hirsutum var. subsessifolium 459; hirsutum var. Tonduzii 457,
465 , linearifolium 7, 460 ; lineatum 459 ; macrostachyum 457; marginatum 6;
medium 6, 461 ; Naranjoanum 457, 459; nemorense 459; papanthlacense 461,
465 ; prismaticum 462 ; pseudo-fuligineum 8 ; pseudolindenii 459; pseudolindenii
var. magnifolium 459; pseudopropinquum 462 ; rufescens 459 : Salinasanum 6 ;
singulare 451 ; subfuscum 8; subsessilifolium 456 ; Turialvanum 462. — Pique-
ria trinervia 623. — Pirea Mariæ 460. — Pirus azarolifera app. I, 9; communis
app. I, 9; cordata app. I, 5, 9; longipes app. I, 9; Syriaca 156, — Pistacia
Khinjuk 566; lentiscus 175; mulica 566; terebinthus 28. — Pistia stra-
tiotes var. obcordata 3. — Pisum sativum 343. — Pithecolobium cognatum 8.
— Placodium chlorophanum 200; chrysoleucum 200; citrinum 200; melan-
ophthalmum var. opacum 200; smaragdulum 200. — Plagiochila ærea 455;
Bonplandii 460; confundens 455. — Plantago alpina 299; Galeottiana 620;
major 299; media 299; Mexicana 620; Purshii 217; Virginica 620. — Platan-
thera viridis 518. — Platygrapha bimarginata 41 ; flexuosa 316; leptospora
316; leucopsara 41 ; ocellata 316; Shirleyana 316 ; subattingens 41. — Pleroma
longifolium 463. — Pleurococcus vulgaris 312. — Pleurogyne rotata 213. —
Pleurothallis Autraniana 359; glumacea 359; longissima 359, 360, 453; nara-
niensis 459; pantasmi 459; phyllocardia 10; plumosa 459; relaticaulis 359;
ruscifolia 10; tripterantha 359. — Plinthine 598. — Pluchea odorata 625. —
Plumeria acutifolia 6. — Poa Alpina 536, 537 ; bulbosa 166 ; cenisia 337; dis-
tichophylla 536; flaccidula 170. — Pogonatum consobrinum 460. — Poikila-
canthus humilis 481; macranthus 481; Moritzianus 481. — Polanisia graveo-
lens 208; Kelleriana 395. — Polemonium confertum 21%; pulchellum 214. —
Polycarpon tetraphyllum 28. — Polyedrium pentagonum 309. — Polygala
698 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER.
abyssinica 403; alba 122; alba var. alcalina 122; alba var. bicolor 122; alba
var. brachystachya 122; alba var. leptostachya 122; alba var. mexicana 122;
alba var. Schaffneri 122; Albowiana 123; ambigua 128; americana 128;
Andreana 121; angustifolia 122, 128; aparinoides 122; Aschersoniana 547;
Barbeyana 121; birmanica 12%, 125, 126; costaricensis 449 ; depressa forma app.
1,2, 6; Durandi 123; floribunda 128; furcata 126, 128 ; Galeotti 123 ; glaucescens
126 ; glochidiata 7; Gollmeri 128 ; grandiflora 128; hebeclada 128; heteroptera
124, 126; Hohenhackeriana 125; hottentota 403; hottentota var. Fleckiana 202 ;
Huberiana 122 ; leptosperma 122; major 521, 528; Malmeana 548; Mariesii 127;
Martiana 128; mollis 128 ; Nicaraguensis 122 ; obovata 548 ; obscura 121; palu-
dosa 7; paniculala 124, 128, 452; papilionacea 125; Preslii 547, 548; pseudo-
sericea 549; pulchella 12%; Regnelli 548 ; supina 153; tenuis 12%; tenwissima 123,
42%; triphylla 125, 126, 128; triphylla var. glaucescens 126; triphylla f. mons-
truosa 124; variabilis 7; venulosa 547, 548; verticillata 128; violacea 128; vulgaris
oxyptera 522; Wattersii 127; Xanthi 122. — Polygonatum vulgare 29%. — Poly-
gonum alpestre 565; Alpinum 518; Bistorta 297; bistortoides 204 ; convolvulus
20%; Douglasii 204; lapathifolium 299; Persicaria 204, 299; setosum var. restio-
noides 162; viviparum 204, 536. — Polymnia maculata 457. — Polypodium
ærolatum 455 ; angustifolium 45%; aspidiolepis 454; catherinæ 45%; cheilosticton
454; chnoodes 454; crassifolium 45%; fraxinifolium A461 ; glaucophyllum 454;
incanum 45%; lanceolatum 454 ; loriceum 454; lycopodioides 461 ; neriifolium
45%; pectinatum 454; percrassum 454; piloselloides 454; plebeium 454; squa-
matum 45%; trichomanoides 454: tyssanolepis 454 : vulgare 301, 530. — Poly-
porus bambusinus 54; conchatus var. Bambusæ 54; conchoides 53 ; floridanus
93; hemileucus 53; sericeus 53; velutinus 53. — Polystichum æmuleum app. I,
2, 6. — Polystictus pinsitus 5. — Ponera bilineata 9. — Ponthieva glandu-
losa 453. — Poria rhodella 5%; vincta 54. — Porina africana 326; fulvula
325, nucula 326; pallida 326; platystoma 326. — Porophyllum ellipticum 465;
tageloides 628; viridiflorum 628. — Porothelium 57. — Portulaca oleracea
305, 452. — Potamogeton acutifolius 255; alpinus 253, 258 ; americanus 251 ;
amplifolius 250 ; capensis 253 ; capillaceum 257 ; Cheesemanii 253, 257; Clay-
tonii 252; coloratus 253; compressus 255: condylocarpus 256; confervoides
256; erispus 25%; crislatus 258; densus 255; diversifolius 256; epipedhydrum
252 ; fasciculatus 257; Faxoni 253; filiformis 257; fluitans 250, 251 ; foliosus
255; Friesii 255; Gaudichaudii 25% ; gemmiparus 255; gramineus 255, 297,258;
graminifolius 251; heterophyllus 254, 257, 258; heterophyllus var. Novæbo-
racæs 251; heterophyllus var. myriophyllus 253; Hillii 255; hybridus 256;
indicus 253; javanicus 256; lanceolalus 257 ; lateralis 256; latifolius 256; lon-
chites 250; lucens 253; maliana 25%; marinus 257; mexicanus 251, 252; Midu-
hikimo 256; mucronatus 25% ; mysticus 254; natans 249, 253, 257; nalans var.
australis 257; nalans var. intermedius 257 ; nigrescens 258; Nuttallii 250, 252;
oblongus 252; obtusifolius 255, 258; occidentalis 251; ochreatus 258; Oeke-
sianus 250; pauciflorus 255 ; pectinatus 256, 257; pensylvanicus 252; perfoliatus
254; perfoliatus var. macrophyllus 254; perfoliatus var. Richardsonii 254;
peruviana 252; Phialæ 255; plantagineus var. jamaicensis 253; polygonifolius
252; polygonifolius var. pseudo-fluitans 257; prælongus 254; pulcher 250;
pumilus 252; pusillus 255, 256; rivularis 257; Robbinsii 257; rufescens 253,
|
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|
INDEX. 699
258; selaceum 257; spathulæformis 253; Spirillus 256; sulcalus 258; Tepperi
258; Thunbergii 253; tretocarpus 254; tricarinatus 258; trichoides 255, app. I,
3, 6; trichoides var. tuberculosus 256; Tuckermanii 256; Ulei 258; vaginalus
257, varians 253; Vaseyi 252; Wrightii 254; Zizii 25% ; zosleraceus 256 ; zosleri-
folius 255. — Potentilla anserina 297; caulescens var. villosa 169; dissecta
209; fruticosa 209; Hippiana 209; impolita app. I, 3, %; millegrana 209; reptans
297, app. I, 22; scopulorum 209 ; Tormentilla 297, app. I, 22 ; tormentilliformis
app. I, 22; umbrosa app. I, 22. — Poterium rupicolum 170. — Prangos Born-
mülleri 566. — Primula acaulıs 521, 532; acaulis var. rosea 529 ; angustifolia
213 ; auriculata 518, 565; gelida 518; grandiflora 128; officinalis 128; Parryi
213; suaveolens 518 ; veris 299. — Protium Copal 614. — Protoventuria
Chusquee 69. — Prunus avium 343; insitilia 343; mahaleb 343 ; salicifolia 65 ;
spinosa 156, 343. — Psephellus Freynii 472; heterophyllus 523. — Pseude-
ranthemum decurrens 558. — Pseudophyscia speciosa var. cinerascens 195;
speciosa var. hypoleuca f. isidiifera 462; speciosa var. hypoleuca f. sorediifera
195; speciosa var. tremulans 195. — Psidium Oerstedianum 8. — Psilostemon
orientale 530. — Psilostrophe gnaphalioides 628. — Psoralea tenuillora 210.
— Psychotria alba 8; alba var. mexicana 8; costaricensis 463; graciliflora 459;
longicollis 8; quinqueradiata 451; subsessilis 462. — Ptarmica Aizoon 346;
biserrata 530. — Pteris aquilina 301, 45%, 518, 530; biaurita 11; incisa
154; palmata 454; quadriaurita 11, 454. — Pterogonium gracile 243. —
Pterula incarnata 58; mullifida 58. — Puccinia Agropyri 63; appendiculata
63; Arechaveleltæ 63; Dichondræ 63; Hydrocotyles 63; Ipomææ 63; Lagerhei-
ınlana 63; Lantanæ 63; Menthæ 199; pallidissima 63: Spegazzinii 63; Syne-
drelle 63; tuberculata 63. — Pueraria 140. — Pulicaria undulata 158. —
Pulmonaria azurea app. I, 2, 5; mollis 530. — Pulsatilla hirsutissima 206. —
Punctularia tuberculosa 57. — Purshia tridentata 209. — Puschkinia 565. —
Putoria hispanica 28. — Pyrenula conspurcata 326; finitima 327. — Pyre-
thrum argenteum 158 ; carneum 93 ; cassium 93 ; corymbosum 93 ; depauperatum
158; macrophyllum 523; Marioni 92, 93, 520, 521 ; Parthenium 297, 298, 453 ;
roseum 523; Shepardi 158; Starkii 520, 521. — Pyrola minor 213; secunda
199, 213; uliginosa 213.
uamoclit coccinea 447. — Queria Hispanica 155. — Quercus aquatica
49; Brantii 563, 565, 566; citrifolia 7; infectoria 565, 566; insignis 456; Lusi-
tanica 163; Lusitanica var. petiolaris 163; pedunculata 336; Pfæffingeri 566;
robur 336.
Rs mollis 460. — Ramalina calicaris 194; Eckloni 455: Eckloni var.
membranacea 455; farinacea 600; peranceps 460. — Randia capitata 622. —
Randonia africana 399; somalensis 398. — Ranunculus 571; aconitifolius 528;
acris 340 ; adoneus 206; arvensis 28, 29: brevifolius 527 ; brutius 34, 35, 520,
921, 528, 532; brutius subsp. anatolicus 34; brutius f. latilobia 34; chærophyllus
87 ; confusus app. I, 3, 4; constantinopolitanus 36; Creticus 175; cuneatus 33,
34; cuneatus var. hirsuta 33; Cymbalaria 206; edulis 565; elegans 36; glacialis
Net S ad vi er Ed a LE fe ER N TT Che EU AE Er CUT ARE.
700 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER.
295; Godroni app. I, 3, 4; granatensis 35; Haussknechtit 565; Helenæ 521, 527:
hybridus 527; Macounii 206; myriophyllus 152; oxyspermus 32, 33, 34; oxy-
spermus var. cuneatus 3%; oxyspermus var. hirsutus 33; OXYSspermus var. iypi-
cus 33; oxyspermus var. vélosissimus 33 ; pedatifidus 206 ; sceleratus 206; serbi-
cus 35; Steveni 35; Suaneticus 520; Tempskyanus 35, 36; thora 342; tricho-
phyllus 206. — Rapatea angustifolia 115, 116, 118; gracilis 115, 116; longipes
115, 116 ; paludosa 115, 116, 117; squarrosa 115, 116; unilateralis 115, 118. —
Raphidium Braunii 109, 110, 111 ; convolutum var. lunare 309. — Rauwolifia
colubrina 19. — Ravenelia appendiculata 6%; echinata 64; Lagerheimiana 64;
pygmæa 64. — Reboulia hemisphærica 243. — Relbunium hypocarpium 452,
456 ; lævigatum 452. — Reseda bætica 28; Gayana 28 ; lutea 28, 84, 86 ; oligo-
meroides 397 ; Orientalis 153. — Restrepia ujarensis 458. — Rhamnus Alaternus
28; Alpina 533; cathartica 294; cornifolia 565; microcarpa 533. — Rhaponti-
cum scariosum 297. — Rhipidopteris peltata 451. — Rhipsalis coriacea 452.
— Rhizocarpon Montagnei 201. — Rhododendron ferrugineum 301 ; Ponticum
530. — Rhus glabra 211; radicans 211 ; trilobata 211. — Rhynchosia longe-
racemosa 455; menispermoidea 61%. — Rhynchospora cyperoides 7; nervosa
7. nervosa var. hirsuta 7; pubera 6; puberula 2. — Rhynchostegium tenellum
243. — Ribes cereum 208; leptanthum 208. — Ribesium pennsylvanicum 20.
— Ricciella Rautanenii 37%. — Richardsonia scabra 452, 622. — Riddellia
arachnoides 628 ; gnaphalioides 628. — Ridolfia segetum app. I, 2, 5. — Rinan-
thus Crista galli 278. — Rinodina Auracariæ 460; Bischoffii 201 ; diffracta
635; diffractella 63%; Penardiana 201. — Rivina humilis 610; humilis var.
scandens 610 ; levis 610 ; octandra 610 ; scandens 610. — Rodriguezia candida
631 ; inconspicua 630, 631. — Rœmeria 572; hybrida 28. — Romulea bulbo-
codium 16%. — Rondeletia amena 452, 455; spinosa 620. — Roripa obtusa
var. alpina 207. — Rosa acicularis 265 ; acicularis var. Bourgeaniana 209 ; ade-
noclada app. I, 3, %, 9; Alberti 265 ; alpestris 244, 245, 246, 247, 248; alpestris
var. glauca 248; alpestris glauca X omissa 248 ; alpestris glauca X tomentosa
248; alpina 262, 263, 265, 266, 267, 268, 270; anachoretica app. I, 2, 4; arkan-
sana 209 ; arvensis app. I, 9; Beggeriana 265, 268, 269; blanda 265 ; californica
265; canina 246, 262, 26%; cinnamomea 262, 263, 265, 266, 267, 268, 269,
270; cinnamomea var. pisiformis 268, 269; corymiflora 269; davurica 265; di-
doensis 262, 263, 26%; gallicoides app. I, 9; glauca 245; glauca X omissa 244,
245, 246, 247, 248; glauca X omissa f. aprica 248; glauca X omissa f. elata
248 ; glauca X tomentosa 245 ; glauca X tomentosa marginata 248; gymnocarpa
265 ; hæmatodes 262, 263, 269 ; kamtschatica 265 ; laxa 265 ; lutea 262; macro-
phylla 265 ; marginata 245 ; micrantha 470, 171 ; monticola 245; monticola var.
alpestris 247; nutkana 265 ; omissa 245, 246, 248; oplisthes 262, 263, 264 : oxy-
don 261; oxydon var. pleiantha 263; pisocarpa 209, 265; rubrifolia 262; rugosa
265; tomentosa 245; trachyphylla 246; villosa 262; Webbiana 265; Woodsi
262. — Royena rugosa 22. — Rubia debilis 455. — Rubus deliciosus 209;
costaricanus 452 ; idæus 343, 518% miser 452; saxatilis 522; Sprengelii app. I,
2, L; strigosus 209; vulnerificus app. I, 2; vulnerificus var. ferox app. I, 4. —
Rudbeckia columnaris 220, 627. — Ruellia acutangula 552, 554, 55%, 559, 556 ;
anisophylla 552, 554; Blumeana 552, 553 ; calvescens 363; campestris 8; clan-
destina 552, 556; colorata 552, 556; devosiana 552, 554; Drummondiana 552;
INDEX. 701
euantha 366; filicalyx 362; formosa 592, 554, 555, 556; hirta 552, 556, 557;
Humboldtiana 366; jussieuoides 363, 36%; Kuntzei 365; lilacina 552, 55%; longi-
pedunculata 365; macrantha 552, 554, 555, 556; megasphera 364; Matagalpe
304; mattogrossensis 362; nervosa 552, 59%; ochroleuca 552, 556; paniculata
620; panucana 363, 620; patula 552, 556; prostrata 552, 556; prozima 365 ;
repens 592, 556; sanguinea 365; speciosa 36% ; tetragona 362 ; velascana 363. —
Rumex aculeatus 565; alpinus 297; intermedius 29; obsusifolius 297 ; tuberosus
176. — Ruscus aculeatus 295; Hypophyllum 530, 534. — Ruta graveolens 343.
Sn. nodosa 59%; saxatilis 536. — Sagittaria arifolia 202. — X Salix
affinis app. 1,3, 6; alba 336 ; herbacea 536; reticulata 204; retusa 536. — Salsola
vermiculata 30. — Salvia Æthiopis 300; hyptoides 453 ; lanceolata 216; Mont-
bretii 162: occidentalis 458 ; paniculata 22; pratensis 298; Sclarea 162, 300 ; tricho-
clada 565; verticillata 521, 53%; verticillata subsp. Amasiaca 565. — Salvinia
rotundifolia 3. — Sambucus ebulus 336; melanocarpa 217; nigra 294; race-
mosa 294. — Sanguinaria 571. — Sanguisorba officinalis 299. — Sanicula
europæa 299; liberta 449; Marylandica 213. — Santolina incana 170; rosmarini-
folia var. canescens 28; squarrosa 169. — Sanvitalia acinifolia 626; procumbens
626; procumbens f. acinifolia 626. — Saponaria intricata 77; mesogitana 77;
officinalis 298, 337; prostrata 77; Vaccaria 205. — Sarcographa convexa 323;
oculata 323; tricosa 49. — Saxifraga aizoides 536 ; bronchialis 208; chrysanta
208; controversa 522, 531; debilis 208; flagellaris 208; Hirculus 208; oppositi-
folia 536; punctala 208; reflexa 208; stellaris 536. — Scabiosa brevipora 307;
Caucasica 522; ochroleuca 528, 532; ochroleuca var. calcarea 521 ; rufescens 565. —
Scandix australis 169; Pecten Veneris, 87. — Scenodesmus quadricauda 309. —
Schangina baccata 162. — Schedonardus paniculatus 202. — Scheropodium
illecebrum 243. — Schinus Molle var. Areira 615. — Schistocarpa paniculala
457, 464, — Schizochlamys 309, 311. — Schizoxylon Bambusicolum 65. —
Schenocephalum 118. — Schwackea euphoides 448. — Schwenkia 20, 22.
— Scilla automnalis 165 ; bifolia 176. — Scleranthus annuus app. I, 2, 5, 10,
11, 12, 13; annuus X perennis app. I, 12; arenarius app. I, 10; biennis app. 1,
11; fasciculatus app. I, 14; X intermedius app. I, 2, 5, 9, 10, 11, 12, 13;
perennis app. I, 2, 5, 10, 11, 42, 13; perennis var. fallax app. I, 12. — Scleria
coriacea 8 ; hirtella 7; lithosperma 7; melaleuca 2, 465; Pittieri 7 ; reflexa 453;
Tonduzii 46%. — Sclerocarpus uniserialis 627. — Sclerophyton elegans 41;
inseriptum 41. — Scolopendrium officinarum 295. — Scorzonera Kotschyi
159 ; tomentosa var. ovata 476; veratrifolia 566. — Scrophularia aquatica 299;
heterophylla 176; lateriflora 523, 529, 534; nodosa 299; sciaphila 170 ;. — Scu-
tellaria Bornmülleri 565, 566.; Brittonii 216: Pontica 527, 532; Pontica var.
Abchasica 90, 421, 527 ; purpurascens 453. — Sebacina Letendreana 60; muce-
dinea 60 ; reticulata 59. — Sebæa acutiloba 4142; ambigua 413; fiiformis 411;
linearifolia 412; minutiflora A413; Zeyheri 412. — Sechium edule 464. —
Securidaca bialata 544; capparidifolia 545 ; Engleriana 545 ; falcata 547 ; Fend-
leri 545; Gardneri 546; longifolia 544, 545; Micheliana 543 ; myrtifolia 546;
ovalifolia 547; tenuifolia 545; volubilis 547; Warmingiana 544. — Sedum
acre 303; boloniense 303; erectum 302; glaucum 522; Hillebrandii 303; laco-
702 BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER.
nicum 303; micranthum 28; pallidum 522; rhodanthum 208; roseum 208;
Sartorianum 303; sexangulare 521, 528, 531; stoloniferum 530. — Selenas-
trum 308, 609, 311; acuminatum 311; Bibraianum 309, 310, 311; obesum 309.
— Selenotila nivalis 7%. — Selinum agasylloides 234. — Semeiocardium
glaucescens 126 ; Hamiltonii 125; hyalinum 125. — Sempervivum tectorum 300,
918. — Senecio Aschenbornianus 629 ; aureus var. compactus 221 ; canus 221 ;
Caucasicus 91, 518, 527; compactus 221; Correvonianus 91, 521, 527; cras-
sulus 221; Doria app. I, 3, 5; Doria var. canescens 171; Douglasii 221, 629;
eremophilus 221; Fendleri 221; Fremontii 221; leucanthemifolius 30, 175;
lugens var. foliosus 221 ; orientalis var. glacialis 352; ovatifolius 352; salignus
629; tampicanus 629; taraxacifolius 518. — Septobasidium frustulosum 59. —
Serjania inebrians 457; mexicana 462; racemosa 616, 457; Schiedeana 616. —
Serratula cerinthifolia 567 ; flavescens 28, 29. — Seseli rubellum 157. — Sela-
ginella equilonga 375. — Setaria flava 7; glauca 3, 457, 465; italica 343:
perennis 379. — Sibbaldia parviflora 518 ; procumbens 209. — Sida Garckeana
463; Höpfneri 404; spinosa 404 — Sideritis Bourgæana 171; hirsuta 170. —
Sieglingia acuminata 202. — Silene acaulis 205, 536 ; amassiensis 99 ; antio-
chica 78; armena 83; asperifolia 97, 98; Atocion 154; Aucheriana 81, 569 ;
Balansæ 98; Bornmülleri 80, 81; brachycarpa 79; brevicaulis 81; bupleuroides
81; capitellata 80; cappadocica var. glandulosa 78, 79, 80 ; Cassia 15% ; caucasica
81; cephalantha 80; chloræfolia var. macrocalyx 565; chlorantha 98; colorata
87; crassipes 78; densiflora 80; depressa 81 ; dianthifolia 99; dianthoides 80:
eriocalycina 565 ; filipes 98, 99; gigantea 80; gigantea var. viridescens 15%;
gonocalyx 78; infidelium 15%; intricata 154; Italica 530 ; longiflora var. juncea
81: macropoda 99; Manissadjiant 83 ; megalocalyx 82; Montbretiana 80; nocti-
flora 15%; olympica 80, 98; olympica var. pubescens 97; Orphanidis 100; Otites
80; papillosa 78; parviflora 80; pharnaceifolia 80; pontica 79; pruinosa 79:
psammitis 169; repens 80; Remeri 80; Saxifraga 170; sedoides 30; Sendtneri
80; serrulata 83; sibirica 80; spergulifolia 79; stenobotrys 80; supina 79;
swerli»folia 82; tenuicaulis 99; wolgensis 80; zylobasis 100. — Sisymbrium
erysimoides 28; incisum 207 ; Sophia 301. — Sisyrinchium Bermudiana 203. —
Smyrniopsis Aucheri 567. — Sobralia lepida 40 ; leucoxantha 10; Lindleyana 10.
— Solandra macrantha 618; Seleræ 617. — Solanum diversifolium 617 ; dulca-
mara 299; eleagnifolium 617 ; enoplocalyx 617; heterodoxum 617; jasminoides
617; mammosum 460 ; nigrum 299, 300, 342 ; nitidum 617; pedunculare 617;
rostratum 216, 617; tabacifolium 617; torvum 455, 617; triflorum 216; ver-
bascifolium 617. — Solenia fasciculata 59. — Solenophora insignis 10. —
Solidago Missouriensis var. extraria 219; nana 219; virga aurea 295. — Son-
chus asper 470. — Sorbus Aria var. Græca 156; Aria var. incisa 522, 531 ; au-
cuparia 336; Scandica 531. — X Spartina Neyrauti app. I, 2, 6. — Spatha-
canthus Donnell-Smithranus 371; Hahnianus 370 ; Hoffmanni 370, 371. —
Spathantus unilateralis 118. — Speira minor 74. — Spergularia Atheniensis
224; Azorica 222; campestris 224; diandra 224; Dillenii 223; Lebeliana 223;
longipes 224; macrorhiza 223; marginata 222; Niceæensis 224; rubra 224 ;
rupestris 223; segelalis 223; urbica 223. — Spermacoce tenuior 6. — Sphæ-
rella Baccharidis 70; Begoniæ 70. — Sphæria comata 495. — Sphæronæ-
mella Coriariæ 73. — Sphenopus divaricatus app. I, 3, 6. — Spiesia Lam-
Ir a re NE PU PR DR 8 SIT AS rer 1
INDEX. 703
bertii 210; multiceps 210. — Spilanthes parvifolia 8; uliginosa. — Spiræa
Aruneus 295; erenifolia 522; dumosa 209; ulmaria 295. — Spiranthes colo-
rans 43 ; costaricensis 459; longepetiolata 462. - Sporobolus fimbriatus 383 ;
purpuracens 7; Rehmanni 383. — Sporodesmium Duranter 74. — Sporodum
conopleoides 495. — Sporormia gigaspora var. lignicola 69; minima var. ligni-
cola 69; Roumegueri 68. — Stachys circinata 29; Germanica 521, 528, 532.
— Statice echioides 29; Frederici 30. — Staurogenia heteracantha 113 : qua-
drata 113; rectangularis 113. — Stegolepsis 118. — Steironema ciliatum 213.
— Stelis costaricensis 453; lancilabris 10; leucopogon 10; microstigma 10;
microtis 10; obscurata 10 ; pardipes 10; thecoglossa 40. — Stellaria Kotschyana
565 ; longipes 205. — Stemodia angulata 453; durantifolia 8; parviflora 455.
— Stenocline {omentosula 43%. — Stenolobium molle 619; stans 620. — Stel-
laria ovata 463. — Stephanomeria runcinata 629. — Stephanophysum ven-
tricosum 554, 555, 556. — Stereocaulon mixtum strictum 19%; strietum 194.
— Stereum pulchrum 56 ; rufo-fulvum 56. — Stevia clinopodia 458; elatior
623; rhombifolia 448. — Stictina crocata f. esorediata 326; retigera var. ery-
throcardia 19%. — Stigmatidium #nscreplum 41; nanocarpum 316; velatum
323. — Strigula complanata var. mesotropa 465 ; elegans var. Feci 465; niti-
dula 465. — Strobilanthes Kunthinianus 556 ; nigrescens 556; Perrottetianus
556; Wightianus 556. — Struthiola erecta 23. — Stylophorum 570, 573,
574, 575, 576, 580, 581, 585; diphyllum 583; japonicum 58%; japonieum var.
dissectum 584; lactucoides 585; ohiæense 583; petiolatum 583. — Stylosanthes
guignensis 451, 456; hamata 614. — Succisa pratensis 341. — Swertia peren-
nis 213. — Symphiogyna sinuata 460. — Symphitum officinale 295. — Sym-
phoricarpos occidentalis 217; pauciflorus 217; racemosus var. pauciflorus 217.
— Symphytum Tauricum 530. — Syncallenia foliorum 60%. — Synchytrium
@cidioides var. citrinum 61; andinum 61; Taraxacum 62. — Synedrella
vialis 448. — Syngonium OErstedianum 8. — Synthyris alpina 217. —
Sysimbrium Huetii 517.
| congesta 418; erectus 628 ; lucida 628; patulus 628. — Tamarin-
dus indica 4, 5. — Tamus communis 29%. — Tanacetum frutescens 20, 22;
vulgare 298, 301. — Taraxacum officinale var. alpinum 518; officinale var.
levigatum 159; officinale var. Steveni 518. — Taxus baccata 340, 342. — Te-
coma Gaudichaudi 63 ; pentaphylla 619; stans 447; viminalis 619. — Telephium
Imperati 470. — Teloschistes parietinus var. aureolus 200; parietinus var. lobu-
latus 200. — Tephrosia nicaraguensis 7. — Teramnus uncinatus 450. — Tes-
saria borealis 625. — Tetraspora 311. — Tetrastrum 113, 114. — Teucrium
alpestre 30 ; arisitense app. 1,17; aureo X montanum app. I, 18 ; aureum 29, app.
I, 2, 6, 17, 18, 19; botrys 173; botrys, forma 171; cebennense app. I, 2, 6,
17, 18, 19; Chamædrys 521, 528, 531, 532; corbariense app. I, 18: fruticans
29; granatense 170; montano X aureum app. I, 17 ; montanum app. I, 2, 6,
17, 19; Polium 171, 565; ramosissimum 474, 473; ruthenense app. I, 17,
— Thalictrum alpinum 207, 536; Fendleri 207 ; fetidum 521; majus 521, 532;
minus var. nutans 152; purpurascens 207; triternatum 521, 527, 532, 534. —
Thelesperma gracile 220; trifidum 220. — Theligonum cynocrambe 29. —
704 BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER.
Thelotrema annulatum 315; cyphelloides 314; depressum 315; glauco-pallens
314; hypomelanum 31%; megalosporum 315; microphthalmum 31% ; monosporum
var. patulum 315; myrioporoides 314; profundum 315; subcalvescens 314, —
Thermopsis montana 210. — Thlaspi alpestre 207; cochleariforme 39; densi-
florum 153; Kovatsii 39; lilacinum 39; perfoliatum 153 ; præcox 39; stenopterum
38, 39. — Thrincia hispida 170; Mauritanica 29. — Thymus chamædrys 300;
serpyllum 300. — Thyrsacanthus flagellum 462. — Tibouchina longifolia 10,
448. — Tilia argentea 155. — Tillandsia achyrostachys 609; fasciculata 455 ;
ionantha 610; juncea 455; polystachya 610 ; recurvata 610; recurvata var. ciliata
610 ; usneoides 445, 610; utriculata 610; Valenzuelana 461 ; variegata 455 ; ves-
tita 610. — Timmia Austriaca 201. — Tithonia humilis 610; speciosa 447;
tubiformis 627. — Tomassinia purpurascens 235. — Tonduzia macrophylla
46%. — Topobea Durandiana 461 ; Maurofernandeziana 459. — Tordylium Apu-
lum 175. — Torilis nodosa 171. — Torula Fumago 604. — Townsendia gran-
diflora 219. — Trachypogon polymorphus var. caudicans 7. — Tradescantia
geniculala 461; Virginica 203. — Tragia ramosa 211. — Tragopogon aureum
475 ; buphtalmoides 475; fibrosum 475; filifolium 476; graminifolium 475; longi-
folium app. I, 2, 5; reticulatum 475; reliculatum var. stenophylla 475. — Tra-
metes Chusqueæ 5%; Sprucei 54. — Trapa bispinosa 237, 238, 239; borealis
238, 239; Colchica 237, 238, 239; Maximowiezii 238; natans 237, 238, 239;
natans var. tuberculata 238; natans var. Verbanensis 238, 239; Silesiaca 238,
239. — Trema micrantha 448. — Tremella ochracea 59; viscosa 59. — Trica-
lysia Galpinii 416. — Trichilia Havanensis 615; quadrivalvis 402. — Tricho-
centrum candidum 630, 631. — Trichomanes crispum 454; rigidum 454. —
Trichopeltis 72. — Trichosporium tomentosum 73. — Trichostomum Bar-
bula 242. — Tridax coronopifolia 628; procumbens 628. — Trifolium amabile
448, 463; armenium 178; arvense 146; Bocconei 146; brevidens 177; canescens
178; dasyphyllum 210; gemellum 146; lagopus 146; ligusticum 145; nanum
210 ; pannonicum 178; Parryi 210; phleoides 146; physodes var. psilocalyx 155 ;
pratense 177, 522; pratense var. anatolicum 177; pratense var. australe 177;
rylidosemium 522; trichocephalum 178; Willkommii 145, 146. — Trigonella
lunata 155. — Trigonia villosa 137. — Trigoniastrum Hypoleucum 136, 137,
138, 139. — Triolena hirsuta 10. — Tripleurospermum heterolepis 349; re-
pens 350. — Triraphis Rehmanni 388. — Trisetum deyeuxioides 450; disti-
chophyllum 337; subspicatum app. I, 2, 6. — Tristachya leiostachya 385;
leucothrix 385; Rehmanni 384; somalensis 385. — Triticum vulgare 344. —
Trixis angustifolia var. latiuscula 629; decurrens 629; frutescens 458. — Tri-
zeuxis falcata 453. — Trochomeria Hookeri var. quinquepartita 1148; pectinata
var. subintegrifolia 448. — Trollius laxus 205. — Tulipa montana 164; Oculus-
Solis 16%. — Tussilago farfara 235. — Tyloglossa rostrata 558.
I montana 299. — Umbilicus oppositifolia 521, 523, 527, 528, 532,
53%. — Uniola Pittieri 4, 6. — Uragoga phenicea 456, 457; tomentosa 465.
— Uredo Cornui 64; Ficus 6%; maculans 64. — Urocystis occulta 62. — Uro-
myces Euphorbiæ 63; Hedysari paniculati 63; Phaseoli 63. — Urtica dioica
295, 530; gracilis 204; urens 295. — Usnea barbata var. dasypoga 199; barbata
INDEX. 705
var. florida 19%. — Ustilago Cenchri 62; olivacea 62; Parlatorei 62; quitensis
62; segetum 62.
| FAUSSES myrtillus 297, 518; vitis-idæa 295, 518. — Vagnera racemosa
203; stellata 203. — Vaillantia muralis 87. — Valeriana alliariæfolia 530;
alpestris 306, 307, 518; alpestris var. dentata 306; alpina 306, 307 ; alpina var.
pubescens 307; calcarea 519, 521, Candolleana 459; capitata 307 ; celtica 298 ;
Chodatiana 521 ; Dioscoridis 158; edulis 218; montana 306; montana var. alpina
306; officinalis 298 ; sambucifolia 298; sylvatica 2148; tripteris 298; tuberosa
169. — Valsa lunulespora 68. — Vaucheria aversa 990 ; dichotoma 590, 591,
592; racemosa 588 ; Schleicheri 588 à 592 ; sphærospora 333 ; Thureti 588, 589,
590, 591, 592. — Veratrum album 340, 342. — Verbascum Aintabicum 160;
Amanum 160 ; Andrusi 161; Barbeyi 160; caudatum 160; Chaixi 300; Mardi-
nense 164; X nothum app. I, 3, 5; phlomoides 667; simplici 161 ; Tauri 160;
Thapsus 295, 300; Tripolitanum 160. — Verbena bipinnatifida 215; bracteosa
215; hastata 215; littoralis 448; officinalis 295. — Verbesina alata 464; crocata
627; encelioides 220, 627 ; Fraseri 465. — Vernonia brachiata 450, 459; bullata
452; canescens 623; lanceolaris 452; liatroides 623; nummulariefolia 427 ;
Ondongensis 430 ; Schiedeana 623; Teusczii 424; verrucosa 425. — Veronica
alpina 216; Americana 217; melissæfolia 523; officinalis 295; peregrina 217;
serpyllifolia 217 ; Teucrium 298. — Vicia angustifolia 156; Boissieri 191 ; Cassu-
bica var. rigida 518; Cracca 190 ; elegans 192; elegans var. asiatica 192; elegans
var. tenuifolia 192; hirta 28; macrophylla 87; Salaminia 175; stenophylla 192;
tenuifolia 190, 191; tenuifolia var. stenophylla 192; truncata 210; variabilis
192; variabilis var. grandiflora 192; variabilis var. parviflora 193 ; variabilis var.
stenantha 193; variabilis var. vörens 193. — Vigna luteola 614. — Vinca Liba-
notica 159; minor 297. — Viola alba 295; Altaica 517, 527, blanda 211; cal-
carata 295 ; calcarata var. acaulis gracilior 521, 527; Canadensis 211 ; canina
var. adunca 214; Clementiana 40 ; ebracteolata 453; meduanensis app. I, 3, 4;
modesta 40; modesta var. lutea 40; Nannei 451; occulta 40 ; occulta var. perap-
pendiculata 40 ; occulta var. variegata 40 ; odorata 295; odorata var. suavis 153;
olympica 40 ; olympica var. lutea 40: oreades 527; truncatula 522. — Viscum
album 299, 339. — Vitis Caribæa 2, 5; sicyoides 450: vinifera 605; vulpina
212. - - Vittaria lineata 454, 455.
| Se cernua 422; denudata 422; paucidentata 422 ; paucidentata
var. Tysonii 423; undulata 422. — Warzewiczia pulcherrima 3. — Welfia
Georgii 9. — Wigandia caracasana 456. — Woodsia scopulina 202; Oregana
202.
en spinosum app. I, 46; spinosum var, inerme app. I, 3, 5, 16;
strumarium 301, 335. — Xeranthemum squarrosum 565; stæhelinum 23;
variegatum 23. — Xerococcus congestus 462. — Xylaria myosurus 68; tra-
BULL. HERB. BOIss., décembre 1895. 49
BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER
chelina 68; æanthorhiza 68. — Xylobium elongatum 9
andinum 69. Ar
Se Less costaricense 455 ; limoncillo 455. — Zebrina pendula 461.
SEE — Zeugites americana 456. — Zexmenia costaricensis 447, 451, 457; hispida
456 ; longipes 7, 450, 456. — Zizyphora capitata 162; dasyantha 565. — Zinnia
pauciflora 626. — Zollikoferia pumila 171. — Zornia diphylla 7. — Zukalia
Buddleie 67. — Zygadenus elegans 203. — Zygopetalum discolor 453, 459.
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BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER.
LEGENDE DE LA PLANCHE II
1. Punctularia tuberculosa : a port gr. nat.; b tubercules gonflés par l’humi-
dité coupés longitudinalement (grossis) ; c tubercules affaissés par le sec (grossis);
d région marginale grossie ; e basides et spores: f poils du pourtour des tuber-
cules ; g fibrilles radicoïdes fixant la plante au support.
2. Xylobotryum andinum : a port gr. nat.; b port grossi; c coupe longitudi-
nale grossie d’un stroma et de périthèces ; d theques et paraphyses; e spores.
3. Hypocrea xylarioides : a port gr. nat.; b coupe longitudinale gr. nat.;
c thèques et spores.
%. Hysterostomella andina : a port gr. nat. ; b port grossi ; c coupe longitudi-
nale grossie du stroma; d spores.
9. Protoventuria Chusqueæ : a port gr. nat. ; b port grossi ; c spore.
6. Chondrioderma frustulosum : a deux peridiums grossis pour montrer le
mode de segmentation de leurs parois ; b groupe de péridiums grossis montrant
la columelle ; c une spore; d capillitium.
7. Trametes Chusqueæ : a port gr. nat.; b port grossi, face dorsale et face
hyménienne; c coupe longitudinale grossie; d basides et spores.
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LÉGENDE DE LA PLANCHE Ill
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BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER.
LEGENDE DE LA PLANCHE IV
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LEGENDE DE LA PLANCHE V
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2. Rameau portant une fleur épanouie
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LÉGENDE DE LA PLANCHE VI
TRAPA COLCHICA N. Azgorr.
Fig. 4. Feuille, vue de dessus. 2... 2.2.22 Re
» - 2. Feuille, vue: de dessous=32 +... PAR ERP CRE
» 3. Fruit, vu un -péude.dessous 75. 0e RARE
» 4: Autre fruit, vu-de face: M Re
BULLETIN DE LHERBIER BOISSIER Tome II, Planche 6
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BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER.
LÉGENDE DE LA PLANCHE VII
Fig. 1. Habitusbild der Globularia Sintenisi Haussk. und Wettst. nach einem
von Sintenis bei Senar in Kurdistan gesammelten Exemplare. — Natürliche
(Grösse.
Fig. 2. Ganze Blüte, Fig. 3 Corolle, Fig. 4 äusseres und Fig. 5 inneres Deckblatt
aus dem Blütenstande des in Fig. 1 abgebildeten Exemplares.
Fig. 6. Ganze Blüte, Fig. 7 Corolle, Fig. 8 äusseres und Fig. 9 inneres Deck-
blatt aus dem Blütenstand von Gl. Orientalis. Das Exemplar stammte aus
Anatolien (Galatia; 1g. Bornmüller).
Fig. 10. Abnorm gestaltete, Fig. 11 normale Corolle von Lytanthus salicinus
(Lam.), Wettst. — Das Exemplar stammte von den Canarischen Inseln; lg.
Bourgeau.
Fig. 12 äusseres, Fig. 13 inneres Blütenstand-Deckblatt von @. repens Lam.
(Capri).
Fig. 14 äusseres, Fig. 15 inneres Blütenstand-Deckblatt von @. bellidifolia Ten.
(Trebinje). |
Fig. 16 äusseres, Fig. 17 inneres Blütenstand-Deckblatt von Gl. cordifolia L.
(Admont).
Die Figuren 2-17 sind bei 7-facher Vergrösserung mit dem Abbé’schen Zeich-
nenapparat ausgeführt.
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JBULARIA BELLIDIFOLIA TEN. Fig.16-17 GL. CORDIFOLIALAM.
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BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER.
LÉGENDE DE LA PLANCHE VIII
Fig. 1-2. — Fragments de thalles simples divisés par des cloisons transversales.
Fig. 3. — Thalle rameux, non fragmenté.
Fig. %. — Thalle rameux, avec cloison transversale.
Fig. 5. — Thalle rameux, dont le contenu est divisé en petits sacs renfermant
chacun des cellules isolées. Les petits sacs n’ont été figures qu'à la
“ base du dessin, l’on n’a pas figuré les cellules.
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g. 6-7. — Même variation que dans la figure précédente; on a figuré les
cellules contenues dans les enveloppes.
Fig. 8-10, — Jeunes thalles à différents stades de développement.
BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER. Tome IT. Planche 8.
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LÉGENDE DE LA PLANCHE IX
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BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER.
LÉGENDE DE LA PLANCHE X
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. Einzelner Zweig in natürl. Grösse.
. Pollenkorn.
. Einzelblüte.
Obere Hälfte der Blüte mit Staubblättern und Narben.
Blumenkrone.
Narben.
. Staubblätter.
. Achaene mit Pappus.
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. Involucralschuppe.
Die Figuren 2 bis 9 nach Handzeichnungen von Dr. Klatt.
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BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER.
LEGENDE DE LA PLANCHE XII
Cousinia Kurdica G. Winkl. et Bornm. magn. auct.
Involueri phylla magn. nat.
Receptaculi setæ magn. nat.
. Eædem magn. auct.
. Flosculus cum achænio papposo magn. auct.
. Anthera magn. auct.
. Stylus magn. auct.
. Achænium et pappus magn. auct.
DE L HERBIER BUISSIER Tome Ill. Planche 19.
Ch.Cuisin del. Imp!€® Lemercier Paris.
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BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER.
LEGENDE DE LA PLANCHE XIV
Cousinia Arbelensis G. Winkl. et Bornm. magn. nat.
Involucri phylla magn. auct.
. Receptaculi setæ magn. auct.
. Flosculus cum achænio papposo additis receptaculi setis magn. nat.
. Antheræ caudæ magn. auct.
. Stylus magn. auct.
. Achænium cum pappi setis tribus magn. auct.
. C. Arbelensis var. pinnatæ C. Winkl. et Bornm., folium magn. nat.
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BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER.
LEGENDE DE LA PLANCHE XV
Figure A. Cousinia Carduchorum C. Winkl. et Bornm. & minor magn. nat.
b-m. Involucri phylla magn. nat.
n. Receptaculi setæ magn. nat.
0. Receptaculi seta magn. auct.
p. Flosculus magn. nat.
q. Achænium cum pappi setis nonnullis magn. auct.
Imp' Lemercier Paris.
COUSINIA CARDUCHORUM C WINKLER ET J BORNMÜULLER
Tome III. Planche 15.
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BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER.
LÉGENDE DE LA PLANCHE XVI
Fig. 1. — Filament du V. Schleicher‘, montrant oogone (0) et anthéridies (a);
les anthéridies sont ouvertes à leur extrémité, mais fermées un peu en
arrière par une cloison transverse.
Fig. 2. — Filament avec anthéridies (a); en o la trace d’un oogone tombé. Deux
des anthéridies sont complètement ouvertes.
Fig. 3. — Oogone.
Fig. 4-8. — Différents aspects d’antheridies.
Fig. 4. — Anthéridie ouverte à l'extrémité, fermée en arrière par une cloison
transverse.
Fig. 5. — Extrémité d'une antheridie.
Fig. 6-7. — Différents aspects de l'extrémité des anthéridies.
Fig. 8. — Extrémité d’une anthéridie avec bouchon de cellulose.
Fig. 9-10. — Deux anthéridies ouvertes.
BULLETIN DE L'HERBIER BOISSIER Tome IE Planche 16.
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BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER.
LEGENDE DE LA PLANCHE XVII
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Tome Il. Planche 17
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BULLETIN DE L’HERBIER BOISSIER.
LÉGENDE DE LA PLANCHE XVII
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7: Labellum. von oben.. ........ .. 2.22 some I
8. Pollinium. :. 2.2... NN ORNE —
9. Anthere a von unten, b von oben... ar. es: +
Kränzlin del.
RODRIGUEZIA INCONSPICUA KRZL.
ETIN DE L'HERBIER BOISSIER. Tome JL. Planche 18.
Lrk Rüegg & Schaufelberger Zürich,
BULLETIN
DE
LU’HERBIER POP TE
SOUS LA DIRECTION DE
EUGENE AUTRAN
Conservateur de l'Herbier.
Tome I. 1893. — Tome II. 1894.
Ce Bulletin renferme des travaux originaux, des notes, etc., de botanique systé-
matique générale. Il forme chaque année un fort volume in-80 de 600 pages
environ, avec planches. Il paraît à époques indéterminées.
Prix de l’Abonnement
15 FRANCS PAR AN POUR LA SUISSE. — 20 FRANCS PAR AN POUR L'ÉTRANGER.
Les abonnements sont reçus à l'HERBIER BOISSIER, à CHAMBESY près Genève (Suisse).
OBSERVATION
Les auteurs des travaux insérés dans le Bulletin de ’ Herbier Boissier
ont droit gratuitement à trente exemplaires en tirage à part.
Aucune livraison n’est vendue séparément.
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